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^-!
LE GRAND
V OCABULAIRE
FRANÇOIS
L E G R A ND
VOC ABULAIR E
FRANÇOIS,
CONTENANT
i^, Uexplîcarîon de chaque mot confidcrc dans fes diverfes acceptions grammati-
cales ^ propres , figurées , fynonymes & relatives.
a**. Les lois de l'Orthographe j celles de la Profodîe , ou Prononciation , t^c
familière cia*oratoire ; les Principes généraux & particuliers de la Grammaire;
les Règles de la Verfification , & généralement tout ce qui a rapport à l'Éloquence
& à la Pocfie.
}**• La Géographie ancienne & moderne \ le Blafon , ou l'Art héraldique ; la
Mythologie ; l'Hiftoire naturelle des Animaux , des Plantes & des Minéraux ;
l'Expofé des Dogmes de la Religion , & des Faits principaux de l'Hiftoire Sacrée ,
Eccléfîafticpe & Profane.
4*. Des détails raifonnés & philofophiques fur l'Économie , le Commerce , la
Marine , Lt Politique , la Jurifprudence Civile y Canonique & Bénéficiale j
TAnatomie , la Médecine , la Chirurgie , la Chimie , la Phyfique ^ les Ma-
thématiques > la Mufique » la Peinture , la Sculpture > la Gravure > l'Archi-
le&ure, 6 c. &c.
PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS DE LETTRES.
TOME TRENTIÈME ET DERNIER.
kAÂAjitJlAA j
A PARIS,
Hôtel de Thou, rue des Poitevins, Quartier S. André-des-Arts.
M. DCC. LXXI V.
Avec Approbation & Privilège du Rou
ï^rr
LE GRAND
VOCABULAIRE FRANÇOIS
VIP
IPÈRE;fubftantif fémi-
nin, Fipcra. Sorte de fer-
pens dont il y a beaucoup
d'efpèces , & dont la mor-
fure coagule le fang & fait
mourir Ci Ton n'eft promptemcut fe-
couru. La vipère la plus comiiiune
en France eft ordinairement longue
d'environ deux pieds lorfqu'fclie a
pris roue Ton accroifTement , & fa
grolFcur égale ou furpade celle du
pouce d'un homme j les femelles ont
le corps plus gros que les mâles y la
têre eft plare & a un rebord qui
s'étend autour des extrémités de fa
partie fupérieure ; la vipère diffère
principalement de la couleuvre par
ce caraâère , car dans la couleuvre
la tcce n'a point de rebord , elle, eft
plus pointue & plus étroite , à pro-
portion des autres parties du corps.
La tête de la vipère a un pouce de
longueur, & fept A huit lignes de
largeur prife vers le fommet , quatre
a cinq lignes à l'endroit des yeux ,
Tome XXX.
VIP
& deux lignes & demie d'épaifTeur;
ordinairement les mâles ont le cou
un peu plus gros que les femelles ,
& communément il eft de la groffeuc
du périt doigt à fon origine. La
queue a environ quatre travers de
doigt de longueur ; fa groffeur à
fon origine eft à peu près la même
que celle du cou j erifuite elle di*
minue infenfiblement ic fe termine
en pointe \ la queue des mâles eft
toujours un peu plus longue 6c plus
grofte que celle des femelles-
La couleur des vipères varie \ on
en voit de blanchâtres , de jaunâtres»
de rougeâtres, de grifes» de brunes»
&c. ic elles ont toutes des taches
noires ou noirâtres , plus ou moins
foncées & placées avec une forte
dé fymétrie â peu près â égale dif«
tance les unes des autres ^ principa-
lement fur la face fupérieure & fuc
les côtés du corps. La peau eft cou-
verte d'écaillés \ les plus grandes fe
trouvent fous la face inférieure du
I ^
1
\\
1/
i
VIP
corps & fervent de pieds â cet ani-
mai ; elles ont toujours une couleur
d'acier dans toute leur étendue , au
lieu que celles des couleuvres font
ordinairement marquées de jaune.
Il y a autant de grandes écailles que
de vertèbres, depuis le commence-
ment du cou'jufquà celui de la
queue j & comme chaque vertèbre
a une côte de chaque coté, chaque
écaille fouticnt par fes deux bouts
les exrrcmitcs de ces deux côtes.
Les écailles de la queue diminuent
de grandeur, à propottion de celle
de la queue mcrr.e. Il y a au bas du
ventre une ouverMire à laquelle
abowtilFent Tanus & les parties de
la génération, tant des mâles que
des feonelles j cette ouverture eft
feicmée par la dernière des grandes
écailles qui cil en demi -cercle &
qui s'abaide dans le temps du coït,
lorfque la fen^-elle met fes petits au
jour , & rouets les fois que les ex-
crém;;ns fortenr.
Les vipères changent de peau au
priiiijmps, & quelquefois aufli en
auto'nne ; au moment où elles
quittent cette peau écailleufe, elles
fe trouvent également revêtues
cl*une autre peau également couverte
d'écaillés dont les couleurs font bien
plus brillantes j il s'en forme une
nouvelle fous celle-ci pour la rem-
placer dans la fuite j deforte que la
vipère a en rout temps une double
peau.
La vipère diffère de la couleuvre
non-feulemenr en ce qu'elle rampe
plus lentement, & qu'elle ne faute
jamais , mais encore en ce qu'elle
ell: vivipare y au lieu de pondre
comme la couleuvre des œufs qui
n'éclofent que long -temps après,
us petits de la vipère acquièrent
leur entière perfeûion dans la ma-
V ice 9 & courent au foritr da ventre
VIP
de la mère. Les vipcies s*acc<
ordinairement litiix fois 1
Elles portent leurs petits qu
cinq mois , elles en font
vingt & même vingt-cinq j
nourrident de cantharides , c
pions, de grenouilles, de
de taupes & de lézards^ foi
capacité de l'eftomac n'eft f
graude pour contenir Tanirn^
les veulent avaler, alois il
une partie dans l'cefophage»
père ne rend pas beaucoup <
mens, ils n'ont poinriio/rr
odeur comme ceux des coul
& Ton n'en font aucune lo
ouvie un bocal dans kqnèlc
rit pluficurs vipères : e.ies
point de trous en terre pi)U
cher comme les couleuvus ,
retirent ordinairement fc
[Hcrres &c dans de vicilks n
orfqu'il fait beau , elles le i
fous des herbes toutFiies oi: <
buiifons.
Les vipères diffèrent cnc
couieuvrcb, en ce (]'jV!i' s
dents cmiiies j leur nombi
dans diflétens individus ; or
ment il n'y en a qu'une de
côté de la mâchoire fupérieu
on en trouve quelquefois d<
dents font entourées jufqu'i
les deux tiers de Lui toi
d'une véficuie épailTe 6>c
d'un fuc jaunâtre , tranfp;
médiocrement li'iuide ; il
milieu de cette véficuie,
groflTe dent , plufieurs périt
crochues, les unes plus lonj
les autres & qui fervent à re
les groffès dents , foit qn'eli
bent d'elles mêmes ou ace ir
ment : celles-ci ont envm
lignes de longueur -, elles f
chues y blanches , crenfcs
phanes & très pointues 3 e
^.
VIP
Yent ordînairemenc cc:ichéei kiong
de la mâchoire, & leur pointe ne
paroîc qu'au moment où la vipère
veut mordre ; alors elle les redreffe
& les enfonce dans fa proie. Le ve-
nin pénètre dzni la plaie que fait la
vipère en mordant, en panant bar le
canal intérieur de la dent ; les glan-
des (jui le filtrent font fituées à la
partie poftérieure de chaque orbite
& à la même hauteur que l'œil , el-
les font petites 8c jointes enfemble ,
elles forment un corps de la groflèur
de l'œil & s'étendent en longueur
dans l'crbite au-deffbus. Se en partie
derrière l'œil j chaque |[lande a un
^aiffeau qui communique dans la
-véficule de la gencive & qui aboutit
à la racine de la grôfle dtfiit. '
Il ,neft pqint de remède plus
puidanr &'.plus prompt contre le
^enîn de la vipère, que les (els vo-
latils, comn^e le prouve d'une ma-
nière inconteftabfe Thiftoire qu'on
lit dans les Mémoîrts de J,* Académie
des Sciences y année ly^-j , & qui
nous inftruit anifi delà manière dont
on doit les adminiftrer.
Le 2^ Juillet 1747, M. Bsrnard
de Ju(fieu » érant à herborifer fur les
buttes de Montmorency avec ks
Élèves , un d'eux faifît avec la main
un ferpent qu'il prenoit pour une
couleuvre, & qui rcelletpent ctoit
une vipère. L'animal irrité , le mor-
dit en trois endroits : favoir, au
pouce , au doigt index de la main
droite , & au pouce de la main gau-
che; il fentit prefquc auffi-iôt un
engourdi (feroent dans les doigts, &
ils s'enflèrent. L'enflure gagna les
mains , & devint fi confidérable
qu'il ne pouvoir plus fléchir les
doigts. Ce fut dans cet état qu'on
le mena à M. de Juflieu, qui étoit
éloigné de quelques centaines de
pas. L'infpedion de l'animal le flt
VIP 5
âuffi-tot reconnoître pour une vl^
père très-forte & très-vive; & le
malade qui avoit été efl^rayé, fut
raffuré par l'efpér^ce d'une promp-
te & fûre guérifon. En effet, M. de
Juû^eu s'étoit afluré, tantpfir le rai-
fonnçment, que par un grapd nom-
bre d'expériences faites fur des ani-
maux , que l'alcali volatil étoit dans
ces occauons un i;emède fur, pourvu
qu'il fût adminiftré pro'mptement.
Il avoit hepreufement fur lui qn
flacon rempli d'eau de Luce , qui ,
copime l'on fait, n'eft qu'une pré-
Faration de l'alcali volatil uni â
huile de fuccin ; il en fit prendre
au malade fix gpuctes dans un verre
d'eau , & en verfa fur chaque blef-
fure aflez pour fervi,r à les ballîner
éc i les frotter. Il étoit alors une
heure après-midi & îl faifoit fort
chaud ; fur les deux heures le ma-
ia4e fe plaignit de maux de cœur
& totpba en défaillance : on voulut
faire une ligf\rure aubras cîroit, qui
étoit enflé ; mais M. de Jurtîeu la
fit défaire , & une fecon le dofe du
même reniède pr^fe dans du vin ,
fit difparoître la défaillance. Alors
le malade demanda â être mené au
lieu où il devoir pafTcr la nuit , il j
fut mené par deux Étudians en Mé-
decine, qui fe chargèrent d'en avoir
foin , & de lui faire prendre le mê-
me remède, s'il lui furvenoit quel-
que foibleffe; il en eut efi^eûive-
ment deux dans la route; étant au
lit il fe trouva très-mal, donna mê-
me quelque marque àe délire , &
vomit tout fon dîner ^ mais tous ces
accidens cédèrent à quel<jues nou-
velles dofes d'alcali Volatil. Après
fon vomiflement, il refta tranquille
& dormit afl'ez paifiblement. M. de
Juflieu , qui arriva fur les huit heu<
res, le trouva beaucoup mieux*, &
feulement incommodé de l'aboa-
Aij
4 VIP
Jante tranfpiration que le remède
lui avoir cauté. ^ la nuic fut très-
bonne; U len lemain les mains n'é-
tant pas iélcnfléi^s , on fit une em-
brocacion avec l'huile d'olive » dans
laquelle on mêla un peu d'alcali
Volatil. L*cfFjt de ce remède fut
prompt : une demi heure après le
malade pouvoir fléchir libremenr
les doigts; il s*habilla & revint à
Paris » après avoir déjeuné de très-
bon appétit; depuis il alla de mieux
en mieux » & fe trouva entièrement
euéri au bout de huit jours. L*en«
nare, PengourdilTemcnt des mains
& une jaunifTe qui s*étoit montrée
dès le troifième jour fur les deux
avant-bras , furent didipés par le
même remède, dont il prenoit trois
fuis par jour » deux gouttes dans un
verre de fa boiiïon.
La vipère fournit beaucoup de
remèdes : on s'en fert pour rélifter
au venin, pour puiifier le fjmg,
pour la lèpre , la galle , les écrouel-
les , les dartres rebelles &c dans les
fièvres malignes ôc peftilentielles.
Il paroît que la principale vertu de
la vipère efl d'accélérer la circula-
tion du fang , d'en faciliter te mé-
lange , de Tondre les concrétions
lymphatiques, & de dcbarraffer par
ce moyen , les glandes de ces hu-
meurs groffières ^Sc obftruantes, qui
venant â y fé^ourner & à s'y aigrir,
occaHonnent une infinité de mala-
dies cutanées auxquelles on donne
le nom de fcrophuleufcs & de lé-
prcufes. On eft redevable de ces
bons effets au felaâif 6c très péné
trant dont les vipères abondent , &
3 ai vient des lézirds & des taupes ,
ont elles fe nourrilTent : car on fait
que ces animaux étant diffous dans
l'eftomac, fourni (Tent une grande
quantité de particules volatiles , &
c'eft en cela que confifte la différence
yiP
de la chair de vipère d'avec
des autres ferpens, qui » ne
que d'herbes & de gazons , foi
éloignés de pofféder des pro;
qui nous rendent la vipère i
en médecine.
Les anciens Médecins fa
manger, pendant long remp
vipères en guîfe de poiffon ,
fur le gril : ils ordonnoient u
ufage des vins de vipères » & i
rilFoient , par ce moyen , les
dies les plus terribles & h
opiniâtres , telles que la lèpr
Les piépararions les plus I
de la vipère , & en même
les meilleures , font les bou
la gtlée, les firops & le vin
père.
On fait fécher au foleit 1<
& le foie de la vipère : on 1
vérife enfemble , & Ton \
cette poudre ié^oard animât :
les mcmcs vertus que le ce
la vipère ; elle fe donne d
bouillon Se dans quelque 1
convenable. La chimie fouri
fieurs autres préparations, qu
une forme différente , ont les i
propriétés ; tels font l'eau dil
l'efprît , le fel volatil & Thi
vipère. L'efprit & le fel vola
les remèdes les plus en ufa]
fourniffe la diftillation de la
Ils pofièdent eux feuls les vei
plus effentielles de l'animal. (
fert dans les fièvres maligne*
la petite vérole , dans l'apoi
dans l'épilepHe , dans la par
dans les maladies hyAériqu
contre la piqûre de toutes le
venimeufes.
La graiffe ou axonge de
eft un remède admirable d
affeflions des parties nerv
fpécialement des articulation
venant de quelques caufes
VIP
nés, contufions, plaies, piqûres Se
autres accidens femblables. Cette
graiffe tient lieu des collyres les plus
santés contre lesafTeâionsdes yeux :
lorfquil ne s'agit que de foitifisr la
vue & de diliiper la trop grande
abondance d'humeurs qui afltliient
dans Tœil & qui rincommodent y
on fe contente d'oinilre les paupières
avec ce liniment. Mais lorfqu'il el^
<]ueftion de remédier â des maladies
plus prenantes, il faut alors en faire
cdiftiller une goutte ou deux dans
l'œil. C'eft un excellent lénicif , un
déterfîf , un confolidant : c'eft un
^écifique pour les taches , les taies
cies yeux , & les excroiflances mem-
braneufes qu'y laifTe fouvent la pe-
c^ite Térole. Cette graifle a cela de
Îiarticulier, que quoiqu'elle foitauÛi
iquide que de Thuile , lorsqu'elle a
Séjourné quelque tems dans l'œil,
elle en fort épaifTe & en forme de
beurre blanc , parce qu'elle a appa-
remment la propriété d'abforber les
humeurs acres Se falines , d*oà il
réfulte une efpèce de favon ; ou
qu'étant déterfive , fans être mordi-
cante , elle s'unit à toutes les impu-
retés qui s'y trouvenr. Ses effets fa-
lutaires ne îe bornent point aux ma-
ladies des yeux ; W^edel dit en avoir
fait prendre avec fuccès intérieure-
ment aux phthifiques. Cette grailTe
eft encore un bon cofmétique , pro-
Îre â effacer les rides du vifage &
embellir le reint. On fe fert de
l'huile de vipère pour guérir les
dartres , la gratelle & les autres vi-
ces de la peau.
La chair de la vipère eft un des
principaux ingrédiens qui entrent
dans la thériaque. On fait venir des
vipères de plufieurs provinces du
Royaume , mais principalement du
Poitou : on les apporte ou vivantes
dans du foo> ou fecbes par paquets
VIP 5
d'une douzaine. On renferme ces
dernières dans des vai(Teaux qui
contiennent du vif argent, ou de
l'abiinthe , pour les garantir des
vers : il faut qu elles n'aient point
de taches de noirceur ; ces taches
indiqueroient qu'elles font mortes
d'elles mêmes. 11 y a plufieurs pré-
parations de vipères qui nous vien*
nent de Montpellier , de Padoue ,
& auxquelles on a donné le nom de
trochifques ou de paJiilUs de vipères^
qui ne font que des vipères delfé-
chées réduites en poudre, & mifes
avec de la poudre adragante en for-
me de paftilles , ointes de baume
du Pérou pour les confervcr.
VIPÉREAU i fubftaniif mafculin. Le
petit d*une vipère.
VIPÉRINE Jubrtantif féminin. Plante
qu'on appelle autrement htrbc aux
v/pcres. Voyez Herbe aux vipâRES.
Vipérine virgienne j voytz Ser-
pentaire DE Virginie.
VIRAGO i fubftantif féminin du ftyle
familier , & qui ne fe dit que par
dérifîon pour désigner une fille ou
femme de grande taille, qui a l'air
d'un homme. C eft une grande virago.
VIRBIUS ; Nom que Diane fit porter
à Hippolite lorfqu'elle l'eut rappelé,
à la vie , comme fi on difoit deu5t
fois homme. La Déefle en le retirant
des enfers , le couvrit d'un nuage
pour ne pas donner de la jaloufie
aux ancres ombres ; mais craignant
le courtoux de Jupiter , qui ne per-
met pas qu'un mortel une fois def-
cendu dans les enfers revienne â
la lumière , Se voulant auflj mettre
en sûreté les jours d'Hippolite con-
tre les perfécutions de fa marâtre ,
elle changea les traits de fon vifage,
le fir paroitre plus âgé qu'il n*étoit ,
pour le rendre entièrement mécon*
noiffable , & le tranfporta dans une
foret d'Italie qui lui a été confacrcc^
I
\
6 . VIR
Là il vécut inconnu a toat le monde
fous la proreâon de fa bienfaitrice
& de la Nymphe Egcrie» honoré
lui-mètne comme une Diyic^té
champêtre y jufqu* au règne deNuma
fous lequel il fe fit connoîrre.
VIRE ; ville de France ^n Norman-
die » fur une rivière de même nom,
à huit lieues, fud-eft, de Saint-Lo.
Ceft le ficge d'une Eleâion , d^une
Maîtrife particulière des eaux &
forêts , &c. On y fabiique beau-
coup de draps & de toiles fines.
La rivière de Vire a fa fource à
deux lieues au-deilus de la ville de
ce nom , & fon embouchure dans
la mer après un cours d'environ
vingt lieues.
VIRÉ y ÉE j participe paffif. Voyç-^
Virer.
Virelai ; fubftantif mafculin. Sorte
d'ancienne petite pocfie françoife
qui eft touçe fur deux dmes & de
vers courts avec des refrains.
La première rime foit mafculine
ou féminine , doit donnnec dans
toute ia pièce \ & l'autre ne doit
paroître que de temps en temps
pour faire un peu de variété. Ainfî
la règle de ne mettre jamais plus de
deux rimes mafculines ou fémi-
nines de fuite , n'eft point fuivie
dans le virelai , parcequ'elle , gêne-
roit le caçaâère plaifant & familier
de ce petit poëme , & en détruiroit
l'efprit.
Le premier vers , ou les deux pre-
miers fe répètent dans la fuite par
manière de refrain , & autant de
fois que le poëtc les trouve pro-
pres il former un fens , foit qu'il
les coupe , foit qu'il les fépare
l'un de l'autre , foit q^'il les répète
tous les deux A la fois.
VIREMENT; fubftantif mafculin.
Terme de banque & de commerce.
Il ne fe dit qu'en cette phrafe »
VIR
virement de parties , qui /ignîfi
le rranfport d'une dette a£tive
certaine valeur , fait à un créa
çier a qui Ton doit une fomoie <
pareille valeur.
Les viremens ç|e parties font <
ufj^ge dans toutes les banques <
commerce , & furtout à Venife
à Amfterdam. M. Savary temarqi
que l'établifTement s'en fit dans cet
dernière ville en i(>o8 ou 1609,011 1
Particuliers qui lui avoient prête
dcferpérant qu'elle put jamais a
quitter les dettes immenfes qu'el
avoit contractées depuis plus de cii
ijuante ans pour foutenir la guer
contre l'Efpagnc , demandèrei
pour leur fureté qu'on fît un cap
tal de ce qui leur étoit dû , & qi
l'on donnât à chacun d'eux créd
du montant de fa créance dans n
livre de compte courant qui fero
tenu pour cet effet à rHôteUd(
Villp , avec faculté de pouvoir ad
gper à leurs créanciers particuliei
ce qu'ils pouvoient leur devoir, t
proportion fut agréée, la ville i
rendit caution envers les Particu
liers , tant des anciennes créance
que des nouvelles qui pourroier
s'y établir. Ce qui fut exécuté ave
tant d'ordre & de fureté , que k
Négocians trouvant d'ailleurs un
extrême facilité à faire leurs paye
mens par ces viremens de parties
il n'y a guère de particuliers dan
les Provinces- Unies & même dan
le refte de l'Europe, pour peu qu
leur commerce s'étende vers I
-nord , qui n'y foient intérefles di
redement ou indirefteinent.
VIRER j verbe neutre de la premièr(
conjugaiton, lequel fe conjugua
comme Chanter. Aller en tour
nanr. Il fe joint ordinairement av£(
tourner , & il eft populaire. Il peu.
tourner & virer ta nt quil voudra.
VI R
Virer , eft auffi adif dans cette phrafc
figurée & populaire , tourner h virer
quelqu'un , qui fignifie , lui tenir
divers difcours , lui faire diverfes
Îjuefiions pour le faire pailer, pour
avoir de lui quelque chofe.
Il eft auflî aâiif en termes de ma-
rine , & iignifie , tourner d\m côté
fur l'autre. Ainfi ronidit, virer le
Cap au nord. Virer le Cabefian. Vi-
rer de bord.
VIRES; fnbflantif mafculin pluriel &
terme de blafon qui fe dit de plu*
fleurs anneaux concentriques.
VIREVOLTE; fubftantif féminin.
Tour & retour fait avec vitefle.
Faire faire des virevoltes à un cheval.
VIREVOUSSE; fubftantif féminin.
11 fe dit figurément & familière-
ment par corruption de virevolte.
Cet homme fait bien des virevoujjès.
VIRGILE, furnommé le Prince des
Poètes Latins i lïiquM à Andes,
village près de Manroue , Tan 70
de Jéfus- Cbrift, d'un Potier de
icrre. Les ides d'Octobre , qui
étoient le 15 de ce mois, devin-
renr â jamais fameufes. Il ne vécut .
que 5 1 ans , & mourut à Brindes , 1
comme il alloit en Grèce , pour
mettre dans la retraite la dernière
main à. fon Énéïde , qu'il avoir été
onze ans à compofer. Virgile ayant
été rétabli dans fon patrimoine ,
d'où il avoit été charte par la diftri-
butioii faite aux foldats vétérans
d'Augufte , des terres du Mantouan
k du Crémonois , compofa j pour
remercier fon bienfaiteur , fa pre-
mière Églogue. Cette pièce fit con-
noître fon grand talent pour la poc
fie , & devint la fource de fa for-
tune. Il finit fes Bucoliques au bout
de trois ans ; Ouvrage précieux par
les grâces fimples & naturelles,
par Félégance 6c la délicarelTe , &
par cette pureté de langage qui y
VIR 7
rèçnent. Peu de temps après Vir-
gile entreprit les Géorgiques , poc*
me le plus travaillé de tous ceux
qu'il nous a laiffés , & qu'on peut
appeler le chef-d'œuvre de la poc-
fie latine. Ces différens Ouvraees
lui acquirent les fufFrages Se i^
mitié àiAuguJle , de Mécène , de
Tucca y de Pollion , à* Horace^ de
Gallus. La vénération qu'on avoic
pour lui à Rome , étoit telle , qa*ua
|our , comme il vint au théâtre ,
après qu'on y eut récité quelques
uns de fes vers j tout le peuple fe
leva avec des acclamations \ hon-
neur qu'on ne rendoit alors qu'à
l'Empereur. Tant de gloire lui fit
des jaloux, à la tète de defquels
étoient Bavius Se Mœvius. On atta*
qua fa naifiance, on déchira fes
Ouvrages > on ne refpeâa pas même
fes mœurs ; on lui prêta des goûts
infâmes ainfi qu'à Sacrale , Platon ^
Sec. Ce qui encourageoit les Crir
tiques , c'ccoit fa modeftie qui dé-
généroit en timidité. Sa gloire l'emv
barrafibic en bien des occafions ;
quand la multitude accouroit pour
le voir , il fe déroboit en rougif-
fant. Il négligeoit fes habillemens
de fa perfonne. Cette fimplicité
cachoit beaucoup de génie , mais ce
n'étoit pas aux fots â le voir. Ua
certain Filiftus , bel efprit de Cour ^
prenoit plaifir, dit- on, à l'agacer
continuellement , même en pré-
fence d'Augufte. Vous êtes muet ^
lui dit-il un jour , & quand vous aU'^
rie\ une langue „ vous ne vous défini-
drie\ pas mieux. Virgile piqué fe
contenta de répondre : mes Ouvra-»
ges parlent pour moi. Âugafte ap-
Elaudit â la répartie j fc dit â Fi-^
ftus :7? vous connoijffie:[ l'avantage
duftlence , vous le garderie^ toujours^
Cornificius y autre Zoïle , déchiroit
Virgile^ On ea avertit le Pocre^
8 VIR
qui rcpondîc fimplemcnt : Cornlfi-
dus m étonna. Je ne l'ai jamais of^
fenfé ; je ne le hais point ; mais il
faut que l'ArtiJîe porte envie à VAr-
tifle , (S* le ^Po'éte au Poëte ; je ne me
venge de mes ennemis qu'en m* éclai-
rant par leur critique. Un de ceux
donc il fut le moins blelFé , c'ell
Bathile. Virgile avoic attaché pen-
dant la nuit» à la porte du Palais
d^Âugulle » ce diilique où il le fait
égal à Jupiter.
NoUe pluit totâ ; redeunt fpeâaculd manh,
Divifum imperium cumjove Càfar habet,
L'Empereur voulut connoître
l'Auteur de cette ingénieufe baga-
telle, perfonne ne fe déclara. Ba-
thile profitant de ce filence fe fait
honneur du diftique^ & en reçoit
la récompenfe. Le dépit de Vir-
gile lui luggcra une idée heureu-
fe ;ce fut de mettre au bas du dif-
tique , ce commencement de vers ,
*$7c vos non vobis , répété quatre fois.
L*Einpereur demanda que Ton en
achevât le fens \ mais perfonne ne
fut le faire que celui quiavoit en-
'inté le didique. Bathile devint la
fable de Rome , & Virgile fut au
comble de fa gloire , furtout lorf-
qu'on eut vu quelques échantillons
de fôn ÉricïJe. Virgile, après avoir
employé , comme on Ta dit, onze
ans à la ompofition de cet Ouvrage,
voyant approcher fa fin ^ fans avoir
pu y faire les changemens qu'il mé-
ditoit,il or donna qu'on le jetatau feu*,
ordre rigoureux , qui heureufement
ne fut point exécuté. Augufte fe dé-
laifjit quel:|uefois par la lecture de
ce Pc>cm . On fait Timpreflion cjue
fit fur l'Empereur, & dxx Oclavie ,
l'éloge du jeune Marcellus , placé
avec tant d'art dans le fixième Li-
vre. Oâavie s*évanouit âcés mocs^
VIR
Tu Marcellus eris ; & voulant tn\
quer fa reconnoiifance & fon s
miration au Poète , elle lui fit coc
ter dix grands fefterces pour cl
que vers ; ce qui montoit i la foi
me de 31500 livres. Quoique V
gile ne (bit venu qu'après Homèi
qu'il l'ait imité dans le plan de (
Pocfme j & qu'il n'ait pu mettre
dernière main a fon Ouvrage , c
pendant c'eft une quellion indé
fe» Se qui le fera vraifemblabi
ment toujours , de favoir leqi
des deux Poètes a le mieux réu
dans la pocfie épique.
Mais Virgile n'étoit plus le tu
ms lorfqu'il écrivoit en profe. i
nèque le Philofophe nous apprci
qu'il n'avoit pas mieux réufii <
profe que Ciceron en vers. La fan
de ce Poëte avoic toujours été fc
ble 8c chancelante ; il étoit fuj
aux maux d'eftomac & de tcte ,
aux crachemens de fang. Aufii mo
rut- il au milieu de fa carrière.
VIRGINAL^ ALE j adjedif. Hri
nalîs. Appartenant à une perfoni
vierge. Pudeur virginale. ModeJ
virginale.
On appelle lait vi''ginal-, plufieu
. liqueurs qu'on prépare en Phatm
cie, &c dont nous avons parlé :
mot lait.
VIRGINIE; contrée de l'Amériqi
feptentrionale , bornée au nord p.
le Mariland , au midi par la Gare
line j au levant par la mer du nor(
fc i l'occident par la Louifiann
On la divife en feptentrionale <
méridionale. La première s'érer
depuis le trente-fcptième degré à
latitude jufqu'au trente- neuvième
Se la féconde depuis le trente-troi
fième jufqu'au trentc-fixième.
La Virginie Septentrionale e
dans un climat aflez tempéré. L'ét
y eft chaud comme en Efpagne , l
l'hiv
VIR
J 'hiver froid comme dans le nord de
ÈJL France ) fouvent le froid y eft
^orr rade , mais par inrervalle ; on
^irrive dans ce pays par un long
jCjolfe , entre deux Promontoires.
H^e milieu de la contrée eft fertile »
^fc le feroic encore davantage, fi
X es fauvages daignoient le cultiver j
ruais ces fauvages ne s'occupent
^ii'd la chafTe , & laifTent à leurs
^mmes le ménage de la maifon.
1 Is s*habilleHt de peaux de bcres ,
le peignent le corps , & fe per-
cent les oreilles pour y pendre
<ies coquilles. Les femmes lavent
dans la rivière leurs enfans nou-
veaux nés , Ôc les frottent de cer-
taines drogues j pour leur endurcir
la peau concre le froid & le chaud.
La Virginie méridionale produit
en abondance le maïs des Indes, Se
le tabac dont les Angbis font un
grand commerce. Le terroir en eft
extrcmeTient fertile , & les fruits
ai l'Earope y viennent très - bien.
On y voir quantité de cerfs ,^d ours»
de loutres, d'écureuils, & d'ani-
maux dont les peaux font fort ef-
tïfiices, ainfi qu'an grand nombre
de coqi d'Inde , de perdrix & d'au-
tres oifeaux de bois 6c de rivières.
11 croît encore dans la Virginie
une efpèce de lin appelé herhe de
1^^'^ , dont on fait des toiles & des
'nadirs. Les naturels du pays font
robuftcs , agiles , francs ôc induf-
trieuz : ils font idolâtres & ado-
feat tour ce qu'ils craignent , com-
'ne le feu, l'eau, le tonnerre, &
principalement le diable dont ils
font des images effroyables. Ils rien-
nenc le foleil^ la lune & les étoiles
pour autant de Dieux. Leurs Prê-
tres font en même temps leurs Mé-
decins, & en qualité de Migi-
^iens , ils coofultent le diable fur la
i;uérifon ou la more de leurs mala-
Tome XXX.
V 1 R j
des. Leurs Gouverneurs qu'ils nom-
ment ^r'roa/zj , commandent J un
ou i plufieurs villages.
Les deux principales rivières de
la Virginie, font la rivière de Ja-
mes , & celle d'Yorck , qui fe jet- .
rent dans la baie de Chcfapéack.
Les colonies font le long de la mer
6c fur le hord des rivières pour la
commodité du commerce. Les Sau-
vages foHt dans les terres , 6c ref-
femblent prefqueen tout à ceux de
Mariland.
VIRGINITÉ} fubftantif féminin. Hr^
ginltas. État d'une perfonne vierge.
Les hommes, dit MonHeur de
Buffon , jaloux des primautés en
tout genre , ont toujours fait
grands cas de tout ce qu'ils ont cru
pjuvoir polféder exclusivement, 6c
les premiers ; c'eft cette efpèce de
folie qui a fait un être réel de la
virginité des filles. La virginité
qui eft un être moral, une vertu
qui ne confifte que dans la pureté
du cœur, eft devenue un objet phy-
fique dont tous les hommes fe font
occupés; ils ont établi fur cela des
opinions, des ufages , des. cérémo-
nies, des fuperftitions, 6c même
des jugemens & des peines; les
abus illicites, les coutumes les
plus deshonnctes ont été autorifées;
ou a foumis â l'examen des ma-
trones ignorantes , & expofé aux
yeux des Médecins prévenus , les
parties les plus fecrètes de la na-
ture , fans fonger qu'une pareille
indécence eft un attentat coutre la
virginité; que c'eft la violer que
de chercher à la reconnoître ; que
route fituation honteufe , que tout
tmt indécent dont une fille eft obli-
gée de rougir intérieurement, eft
une vraie dcHoracion.
Oii ne doit pas efpérer de réuffir
â décruire les préjugés ridicules que
B
lo VIR
Ton s'eft formés far ce fujet ; les
chofes qui font plaific i croire fe-
ront toujours crues » quelque vai-
nes & quelque déraifennables qu'el-
les puilFent être ; cependant com-
me dans une hiltoire on rapporte
fouvent l'origine des opinions do-
minantes , on ne peut fe difpenfer
de parler ici d'une idole favorite à
laquelle l'homme facrifie, 8c re-
chercher n la virginité eft un être
réel j ou fi ce n'ell qu'une divinité
fàbuleufe.
L'anatomie elle-même lai (Te une
incertitude entière fur l'exiftence
de cette membrane qu'on nomme {
hymen, ic des caroncules myrti- j
formes , qui ont été fi long- temps
regardées comme indiquant par
leur préfence ou leur ablence la cer-
titude de la défloration ou de la
virginité ; l'anatomie , dis* je , nous
permet de rejeter ces deux fignes ,
non- feulement comme incertains »
mais comme imaginaires. 11 en eft
de même d'un autre figne plus or-
dinaire » mais qui cependant efl
tout aufîi équivoque , c'eft le fang
répandu ^ on a cru dans tous les
temps > que l'efFufion du fang étoit
une preuve réelle de la virginité;
cependant il efl évident que ce pré-
tendu (igne cA nul dans toutes les
circonftances où l'entrée du vagin a
Î>u être relâchée ou dilatée naturel-
ement ; aufli toutes les filles, quoi-
que non déflorées , ne répandent
pas du fang ; d'autres qui le font en
effet ne laifTent pas d'en répandre ;
les unes en donnent abondamment
& plufieurs fois » d'autres très-peu
& une feule fois , d'autres point du
tout ; cela dépend de l'ag^ » de la
fanté , de la conformation , & d'un
grand nombre d'autres circonflan-
ces» ^
Il arrive dans les parties de Ttn
VIR
Se de Tautre fexe un clianj
coniidérable dans le temps d(
berté j celles de l'homme pi
un prompt accroiffement, el
viennent en moins d'un an g
à l'état où elles doivent refl
toujours y celles de la femm<
fent aufE dans le même te
la puberté , les nymphes fi
qui étoient auparavant pref<
lenfiblesy deviennent plus ^
plus apparentes , & même (
cèdent quelquefois les din:
ordinaires^ l'écoulement pér
arrive en même temps ; toi
parties fe trouvent gonflées
bondance du fang, & étante
état d'accroiflement , elles f(
(îent, elles fe ferrent m
ment. Se elles s'a:tachcnt '.
aux autres dans tous les p
elles fe touchent immédia
L'orifice du vagin fe trou
plus rétréci qu'il ne l'étoir
que le vagb lui* même ait f
de l'accroifTement dans le
temps; la forme de ce rc
ment doit , comme on le V(
fort différente dans les difFe
jets » & dans les difFérens d
l'accroiflement de ces parti
paroît'il par ce qu'en difenr
tomifles, qu'il y a quelquef
tre protubérances ou càn
quelquefois trois ou deux
fouvent il fe trouve une
d'anneau circulaire ou fcmi
ou bien un froncemeiu , i
de petits plis; mais ce qui
dit par les Anatomifles , c
quelque forme que prenm
trécifTement , il n'arrive c
le temps de la puberté».
Avant la puberté il n']
d'effufion de fang dans U
filles qui ont commerce
homoaiesi pourvu qu'il n';
VIR
une dirproporcion trop grande » ou
des efforts trop brufques ) aa con-
traire lorfqu'elles font en pleine pa-
bertc & dans le temps de i'accroif-
iement de ces parties il 7 a très-
fouvent effiifion de fang pour peu
Îu on y touche » furtout fi elles ont
e Tembonpoint, & fî les règles
vont bien ; car celles qui font mai-
gres 9 ou qui ont des fleurs blan-
ches , n ont pas ordinairement cette
apparence de virginité j & ce qui
prouve évidemment que ce n'eft en
effet qu'une apparence trompeufQ 9
ceft qu'elle le répète même plu-
fieurs fois, & après des intervalles
de temps affez confidérables. Une
interruption de quelques temps fait
renaître cette prétendue virginité ,
& il eft certam qu'une jeune pcr-
fonne, quidatis les premières ap-
S [roches aura répandu beaucoup de
àng , en répandra encore après une
abfence , quand même le premier
commerce auroit duré pendant pla-
ceurs mois , & qu'il auroit été aufli
intime & auflî fréquent qu'on peut
lefuppofer. Tant que le corps prend
de raccroiffement , l'effufioa de
fang petit fe répéter , pourvu qu'il
y ait une interruption de commerce
aflez longue pour donner le temps
am parties de fe réunir & de re-
prendre leur premier état ; & il eft
?rrivé plus d'une fois que des filles
qui avoient eu plus d'une foibleffe ,
n'ont pas laiffe de donner à leur
mari cette preuve de leur virginité ,
ûtns autre artifice que celui d'avoir
renoncé Quelque temps d leur com-
merce illégitime.
Quoique nos mœurs ayent rendu
les femmes peu fincères fur cet
article , il s'en eft trouvé plus
d'une qui ont avoué les faits qu'on
vient de rapporter ; il y en a dont
la prétendue virginité s*eft renou*
VIR II
velée jufqu'à quatre & même cinq
fois dans Tefpace de deux ou trois
ans. Il faut cependant convenir que
ce renouvellement n'a qu'un temps;
c'eft ordinairement de quatorze k
diz-fept, ou de quinze a dix- huit
ans. Dès que le corps â achevé de
prendre fon accroiffement » les cho«
fes demeurent dans l'état où elles
font j & elles ne peuvent paroître
différentes qu'en employant des fe-
cours étrangers, & des artifices
dont nous nous difpenferons de
parler.
Ces filles dont la virginité fe re-
nouvelle ne font pas en fi grand
nombre que celles à qui la nature a
refufé cette efpèce de faveur; pour
peu qu'il y ait du dérangement
dans la fanté , que Técoulement
périodique fe montre mal & diffi-
cilement » que les parties foient
trop humides » & que les fleurs
blanches viennent i les relâcher , il
ne fe fait aucun rétréciffement ,
aucun froncement \ ces parties pren-
nent de l'accroiffement , mais étant
continuellement humeâées , elles
n'acquièrent pas affez de fermeté
pour fe réunir; il ne fe forme ni
caroncules , ni anneau , ni plis ; on
ne trouve que peu d'obftacles aux
premières approches , & elles fe
font fans aucune effufion de fang.
Rien n'eft donc plus chimérique
que les préjugés des hommes ï cet
égard ^ & rien de plus incertain que
ces prétendus fignes de la virginité
du corps : une jeune perfonne aura
commerce avec un homme avant
l'âge de puberté, & pour la pre^
mière fois , cependant elle ne don-
nera aucune marque de cette vir-
ginité; enfuite la même perfonne ,
après quelque temps d'interrup*
non , lorfqu'elle fera arrivée à la
puberté I ne manquera guère, fi
Bij
it V iH
elle fe porte bien , d'avoir tous ces!
(ignés ^& de répandre du fang dans
de nouvelles approches } elle ne
deviendra pucelle qu'après avoir
perdu fa virginité^ elle pourra
même le devenir plu&urs tois de
fuite , ôc aux mêmes conditions y
imeautre au contraire qui fera vier-
ge en effet , ne fera pas pucelle ,
ou du moins n'en aura pas la même
apparence. Les hommes devroient
donc bien fe tranquillifer fur tout
cela » au lieu de fe livrer comme
ils font fouvent, à des foupçons
in juftes , ou à de fauifes joies » fé-
lon qu'ils s'imaginent avoir rencon-
tré.
Si l'on vouloit avoir un figne
évident Se infaillible de virginité
pour les filles j il faudroit le cher-
cher parmi ces nations fauvages Se
barbares , qui n*ayant point de fen-
ciment de vertu & d'honneur â don
ner à leurs enfans par une bonne
éducation y s'aflurent de la chafteté
de leurs filles par un moyen que
leur a fuggéré la groflièretc de leurs
mœurs. Les Éthiopiens & plufieurs
autres peuples de l'Afrique» les
habitans du Pégu Sc de l'Arabie
Pérrée > Sc quelques autres nations
de l'Âfie y auflitoc que leurs filles
font nées , rapprochenr par une force
de couture les parties que la na-
ture a réparées , & ne laiflenr libre
que Tefpace qui eft néceflaire pour
les écoulemens naturels: les chairs
adhèrent peu-à-peu, àmefureque
l'enfant prend fon accroilfemenc ,
de forte que l'on eft obligé de les
féparer par une incifioA lorfque le
temps du mariage eft arrivé. On
dit qu'ils emploient pour cette in-
fibulation des femmes un fil d'a-
miante , parceque cette matière
n'eft pas fujette à la^ corruption. Il
y a certains peuples qui paftenc feu-
VIR
lemenc un anneau ; les femm
lonc foumifes , comme les fille;
à cet ouvrage outrageatrc pour
vertu j on les force de même
porter un anneau j la feule difi
renceeft que celui des filles ne pe
s'ôter y Sc que celui des femmes
une efpèce de ferrure dont le mt
feul a la clef.
Mais pourquoi citer des naric
barbares y lorfque nous avons
pareils exemples près de nous !
dclicatefle dont quelques voifins
piquent fur la chafteté de leurs fei
mes , eft-elle autre chofe qu'u
jaloufie brutale & criminelle ?
Quel contrafte dans les goûts
dans les mœurs des différentes i
tions ! Quelle contrariété dans U
faconde penfer 1 Après ce que tï<
venons de rapporter fur le cas (\
la plupart des hommes font de
virginité) fur les précautions qu
prennent , & fur les moyens h<
teux qu'ils fe font avifés d'e
ployer pour s'en affurer, imagi
roir on que d'autres la mépriiei
& qu'ils regardent comme un <
vrage fervile la peine qu'il f
prendre pour Tôter?
La fuperftition a porté certa
peuples â céder les prémices <
vierges aux Prêtres de leurs idol
ou à faire yne efpèce de facrific
l'idole même. Les Prêtres des roy
mes de Cochin & de Calicut joi
fent de ce droit ^ & chez les Ca
rins de Goa , les vierges font pr
tituées de gré ou de force y
leurs plus proches parens , i
idole de fer j la fuperftition aveu
de ces peuples leur fait commet
ces excès dans des vues de religi
Des vues purement humaines
ont engagé d'autres à livrer a
empreUement leurs filles à le
Chefs > à leurs Mûtrts,, à le
VIR
Seigneurs. Les habitans des îles
Canaries » du Royaume de Congo ,
proftituenc leurs filles de cccce fa-
çon , fans c]u*eilcs en foienc désho-
norées : c*eft à peu près la même
chofe en Turquie, en Perfe, &
dans plufieurs autres pays de TAfie
& de l'Afrique ^ où les plus grands
Xeigneurs fe trouvent trop honorés
de recevoir de la main de leur mai-
cce les femmes dont il s'eft dégoûté.
An royaume d'Arracan 6c aux îles
des Philippines , un homme (e croi-
sroic deshonoré s'il époufoit une fille
c^ui n'eût pas été déflorée par un
sautre » & ce n'eft qu'à prix d'argent
^ue l'on peut engager quelqu'un i,
prévenir l'époux. Dans la province
de Thibec , les mères cherchent des
étrangers , & les prient inftamment
de mettre leurs filles en état de trou-
ver des maris. Les Lapons préfèrent
«uffi les filles qui ont eu commerce
^vec des étrangers j ils penfent
c|a'elles ont plus de mérite que les
autres, puisqu'elles ont su plaire à
des hommes qu'ils regardent comme
plus connoiiTeurs & meilleurs juges
de la beauté qu'ils ne le font eux-
metnes. A Madagafcar Se dans quel-
ques autres pays , les filles les plus
libertines & les plus débauchées ,
font celles qui font le plutôt ma-
riies; nous pourrions, concIudM.
de Boffon , donner plufi<iurs autres
exemples de ce goût fingulier qui
Dc peut venir que de la groiCéreté
oa de la dépravation des mœurs.
VIRGOULEUSE i fubftantif féminin.
Sorte de Poire fondante » qui fe
ownge dans l'hiver. Manger des vir-
goulcufes.
VIRGULE i fubftantif féminin. Vir-
j'«/tf. Petite marque ainfi formée ( , )
& dont on fe fert dans la ponâua-
tion du difcours , pour féparer les
ifiocs ou les membres d'une période.
VIR 13
Foye\ i l'article Ponctuation,
les différens ufages de la virgule.
VIRIL, ILEi adjcdif. Virilis. Qui
convient à l'homme en tant que
mâle. Le membre viriL
On appelle âge viril % l'âge d'un
homme fait. Dans l'âge viril , on ejl
également éloigné du grand feu de la
jeunejji & de ia caducité de la vieil^
lejfe.
On dit figurémenc, ame virile^
courage viril , aSion virile , &c. pour
dire , une ame ferme , un courage
digne d*un homme , une adion vi-
goureufe, &c.
En termes de Droit on appelle
portion virile , ou Amplement virile^
la portion que chaque héritier a
droit de prendre égale â celle des
autres héritiers. Ainfi partager une
fucceffîon par portions viriles ^cel\ la
partager j>ar portions égales.
En matière de gains nuptiaux &
de furvie , lorfque le conjoint fur-
vivant n'en a que l'ufufruit , comme
c'eft l'ordinaire, il ne laifTe pas d'y
prendre une virile en propriété, au
cas qu'il ne fe remarie pas. Cette
virile eft une part égale à celle que
chaque enfant doit recueillir dans
les gains nupriaux , de manière que
le furvivant eft compté pour un en«
fant ; s'il vient â fe remarier il perd
dès cet inftant la propriété de fa
virile.
VIRILEMENT i adverbe, ririliter.
D'une manière virile , avec vigueur.
VIRILITÉ; fubftantif féminin, riri^
litas. Âge virrl. Dans le temps de la
virilité. La virilité commence ou finit
la jeunejfe.
VmiLiTE, fe dit auflî pour fignifier
dans l'homme, la puilTance^ la ca-
pacité d'engendrer. // a donné des
fignes de virilité.
VIROLE y fubftantif féminin. Petic
14 VIR
cercle de fer» de cuivre ou d'autre
métal > qu'on met au bout du man-
che d'un couteau > au bout d'une
canne» &c. pour tenir te bois en
état , ou pour quelqu'autre ufage* //
faut une viroU au manche de cette fer-
pette. Les viroles des fufils fervent à
tenir la baguette. Les Horlogers ap-
pellent virole du barillet , le tour ou
r anneau du barillet contre lequel s* ap-
puie le grand reffort,
VIROLE , ÉE; adjedif & terme de
Blafon. Il fe c^c Àts cornets^ bû-
chers, trompes» &c. qui portent des
boucles ou anneaux d'un autre émail.
HoRNES, aux Pays-Bas, d'or à
trois trompes de gueules virolées
d'argent.
VIRTEMBERG ou Vurtemberg}
Duché fouverain d'Allemagne dans
la Suabe. Il eft borné au nord par la
Franconie > l'Archevêché de Mayen-
ce & le Palatinat du Rhin : au midij
par la Principauté de HohenzoUern
& de Furftemberg ; au levant» par
le Comté d'Oétingen, le Marquifat
de Burgav » le territoire d'Ulm ; au
couchant , par une partie du Palati-
nat du Rhin» du Marquifat de Bade^
& delà foret noire. Il a ii lieues de
long & prefque autant de large.
L'Empereur Maximilien I Téri-
gea en Uuché â la diète de Vorms
en 1495 > ^^ faveur d'Éverard le
Barbu. La maifon de Virremberg»
qu'on dit dèfcendre d'Éverard»
' Grand Maître de la Maifon de Char*
lemagne » eft réduite â deux bran-
ches» {avoir la ducale & celle de
Virtemberg-Ocis , établie dans la
baffe Siléfie. La ducale eft aujour-
d'hui catholique.
Ce Duché eft un des plus fertiles
& desplttspeuplé^ d'Allemagne. Les
grains» les fruits & les pâturages )r
(ont en abondance. Le Danube qui
paflfe dans le voi/inage » &c le Necker
VIR
qui le traverfe contribuent
coup à enrichir les habitans
facilité qu'ils on: de tranfport<
denrées chez l'étranger. Le I
Virtemberg eft grand Ven<
l'Empire^ & il a droit de po
Corneâe Impériale lotfque 1'
reur commande les armées e
fonne.
VIRTON ; petite ville des Pay;
dans le Duché de Luxembo
neuf lieues, oueft, deLuxem
VIRTUALITÉ; fubftaniif féi
Terme didaûique. Caradèr<
lité de ce qui eft virtuel.
VIRTUEL, ELLE;adjedif. ;
lis. Terme didadtique. Qui e
Icment en puilTance» ou qu
puifTance d'opérer un certain
mais qui n'opère pas afbuelh
Il eft oppofé â aéluel. Chalei
tuelle.
VIRTUELLEMENT; adverb<
tuaiuer. Il s oppofe \ .formell
& aftuellemcnr. Le feu ejl vu
ment dans la pierre àfuJiL
VIRTUOSE; lubttantif des deu
res. Mot emprunté de l'Italien
fignifter un homme ou une i
qui a des talens pour les beau:
comme la mufîque » la peintu
pocfîe » &c. C'ejl un virtuof
une virtuofe.
YIRULENT, ENTE ; adjeôlf
lentus. Terme de Médecine
Chirurgie. Qui a du virus» d
nin. Sanie virulente. Ulcère vl
Gonorrhée virulente.
VIRUS î fubftantif mafculin. 1
de Médecine Se de Chirurgi
prunté du latin » & qui n'eft
ufité que peut fignifier le veni
maux "vttïéii^us. Dans une gon
il faut détruire le virils avant a
ter P écoulement.
On fait fentîr le s.
ViSi fubftaniif féminin. Pièce
VIS
de bois » de métal , &c. canelée en
ligne fpirale , 6c qai entre dans un
écroa qui eft canelé de même.
La vis eft une des cinq puifTances
mécaniques , dont on fe fcrt prin-
cipalement pour prefTer ou étreindre
les corps fortement , & quelquefois
aadi pour élever des poids ou des
fardeaux.
Selon la matière dont on fait les
yis, & les efforts qu'elles ont à fou-
teoir y on donne différentes formes
aux filets; le plus fouvent ils font
argulaires ou carrés. Ceux-ci fe pra-
tiquent ordinairement aux grofles
vis de métal qui fervent aux prêtes
& aux é taux , parcequ*elles ont moins
de frottement. On fait aux vis de
bois des filets anjgulaires pour leurs
conferver de la force; car par cette
figure ils ont une bafe plus large fur
le cylindre qui les porte ; on donne
au(fi la même forme aux filets des
vis en bois, c'eft-â-dire à ces petites
vis de fer qui finifTcnt en pointe &
qui doivent creufer elles-mêmes
leur écrou dans le bois ; on doit les
confidérer de même que les mèches
des vrilles & des tarrières, comme
des coins tournans » dont Tangle
ouvre le bois d*autant mieux qu*il
ed plus aigu; ou pour parler ^!us
ces machines ne font autre
qu'une vis réunie avec un
)ttKe,
chofe
coin.
On appelle vh fans fin , une vis
çii eft tellement difpofée qu'elle
peot faire tourner perpétuellement
me roue dentée fans jamais finir,
au lieu qu'on ne peut faire aux au- I
très vis qu'un certain nombre de
tonrs. Comme la roue n'avance que
d'ooe dent tandis que la vis (ans fin
&it un tour , il fuit de la lenteur du
mouvement de la roue > qu il n*eft
l^foin que d'une très-petite puif-
£iQce pour élever un poids confidé-
VIS 15
ble par le moyen de la vis fans fin :
c'eft pour cette raifon que l'on fait
un grand ufage de la vis fans fin »
2[uand il s'agit d'élever des poids
normes à une petite hauteur , ou
lorfquej'on a befoin d*un mouve-
ment très-lent & très-doux; ainfi
l'on s'en fert fort fouvent dans les
horloges & dans les montres.
On appelle vis d^Archimhdt ou
pompe fpirale , une machine propre
à l'élévation des eaux , inveptée par
Archimède. C'eft un tube ou canal
creux qui tourne autour d'un cylin-
dre de même que le cordon fpiral
dans la vis ordinaire. Le cylindre eft
incliné à Thorifon fous un angle
d'environ 45 degrés. L'orifice du
canal eft plongé dans l'eau. Si par le
moyen d*une manivelle on fait tour*
net la vis, l'eau s'élève dans le tube
fpiral , par fa feule pefanreur , par-
cequ'clle s'y trouve comme fur un
plan incliné.
Cette machine eft fort propre à
élever une grande quantité d'eau
avec une très-petite force ; c'eft
pourquoi elle peut être utile pour
vider des lacs ou des étangs.
Une feule vis ou pompe ne fuffit
pas y quand il s'agit d'élever l'eau à
une hauteur confidérable , parceque
cette vis étant néceflairement incli-
née , ne peut porter l'eau â une gran-
de élévation (ans devenir elle-même
fort longue & par là très-pefante >
& fans courir les rifques de fe cour-
ber & de perdre fon équilibre \ mais
alors on peut avec une féconde
pompe élever l'eau qii'une première
a fournie & ainfi de fuite.
M. Daniel Bernoully, dans, la fec-
tion neuvième de fon hydrodynami-
aue , a donné une théorie afiez éten-
due de la vis d'Archimède, & des
effets qu'elle peut produire.
Vis y en terme de Conchyliologie, fii
ï6
VIS
clic J'un genre Je coquillage uni-
valve , coDCourné en fpirale & donc
M. d'Argenville compofe ft neu-
vième famille : cette coquille a la
bouche tantôclarge, appUcie» ron-
de , clen:ée ou non dentée ^ quelque
fois à oreilles Se d tubercules, &c fe
cjrminan't toujours en une longue
pointe crès-aiguc. Les coquilles qui
compofenc cctce famille, & dont le
nom cft le plus connu, font V alêne ^
le clou, le poinforiy Vaiguilkj le
pcrfûir^ Venjanc en md'tUoc ^ le téUf-
cope , la pyramide ou Vokélijque chi-
nois , la tarrière , la chenille , le ru^
ban y la vis de prejjoir ^ Vefcalier ou
Jcdlata.
Il y a des vis d*eau douce, com-
me des vis de mer , qui n ont point
d'autre caractère que leur figure
même faite en alêne. M. d'Argen-
ville ajoure avoir trouvé des vis ter-
reftres avec les buccins.
Le mouvement progrefliif des vis
s'exécute comme celui des limaçons
par le moyen d'une groffe partie
mufculeufe , à laquelle on donne le
nom d'empattement dans les lima-
çons.
M. Adanfon place la vis parmi
les limaçons univalves , de la famil*
le de ceux qui ont deux cornes, &
les yeux placés à leur racine : c'ed le
neuvième genre de (es coquillages
univalves.
Le s fe fait fentîr.
VIS-A-VISi fubftantif mafculin.
Sorte de voiture en forme de berli-
ne, mais où il n'y a qu'une feule
place dans chaque fond. Acheter un
vis-à-vis.
Le dernier j ne fe fait pas fencir.
VIS-A VIS DE; façon de parler qui
fert de prépoHtion. En face, n lop-
pofite. Son château eji vis-à vis de
l'Eglife. Il demeure vis à • vis de l-hô 1
picaL On fupprime quelquefois le I
VIS ^
de dans le ftyle familier. Sa maifon
tft vis-à-vis le jardin du Roi.
11 s'emploie auffi adverbialement.
Nous étions vis-à^vis.
On dit figurément & familière-
ment j c\\\un homme s'efi trouvé viS"
à-vis de rien; pour dire, qu'après
avoir pris de la peine , après avoir
eu de grandes efpérances, il s*eft
trouvé fans aucun bien 6c fans au-
cune reiTource.
VISA; fubftantif mafculin. Terme pris
du latin. Formule qui fe met fur un
aâe 8c qui doit être (ignée par celui-
là mcmedont la fignature rend Taâe
authentique, enforte qu'il ne feroit
pas en forme (i ce vifa n'y étoit
point. Le Chancelier met/on vifa fur
les Edits , Lettres patentes j Lettres
de grâce , &c.
Visa» fe dit auffi en matière bénéfî-
ciale , pour exprimer certaines let-
tres d'attache que l'Évêque accorde
â un pourvu de Cour de Rome, par
lefquetles, après avoir vu les provi*
fions , il attefte que ce pourvu eft
capable de potTéder le bénéfice qui
lui a été conféré.
L'origine du vfa. , tel qu'on le
donne p^éfentement, eft alTez ob-
fcure.
Il n'étoit pas queftion de vifa avant
que les Papes fe fuffent attribué le
droit de conférer en plufieurs cas
les bénéfices dépendans des colla-
teurs ordinaires.
Les mandats de providendo n'étant
d'abord que de fimples recomman-
dations adreffées aux Ordinaires , il
n'y avoir pas lieu au vi/i, puifque
c'étoit le Collateur ordinaire qui
conféroit.
Lors même que 'es mandats furent
changés en ordre, le Collateur,
' quoiqu'il n'eût plus lechoix du fujer,
étoit toujours i h.ugc d'expédier la
provifion; ainfi il i/y avoir point
t:ncorc
VIS
. «icote de vifa dans le fens qu'on
l'entend aujourd'hui.
L'ufage du vifa ne s'eft introduit
qu'à l'occafion des préventions de
Cour de Rome, des proviions fur
léfignatioB ^ permuution Se démif-
ûon.
Dans lorigine le vifa de TOr-
dinaire n'ét«ic autre chofe que l'exa-
men qu'il faifoit de la (ignature» ou
plutôt de la bulle de Cour de Rome,
pour s'adurer Qu'elle étoit véritable-
ment émanée de Taucorité du Pape ;
on examinoit moins les mœurs & la
capacité du pourvu que fes pro-
viuons.
Mais depuis le Concile de Tren-
te , les Évèques veillèrent plus par-
riculiàrement à ce que les Bénénces
DefulTent remplis que par des fujets
capables.
Le Clergé de France, par l'article
u de fes remontrances au Roi
Charles IX , en 1 5 74 , demanda que
les pourvus en Cour de Ro:ne, in
forma dignunt^ ne puûTent s'immif-
cer dans la podeffion & adminif-
tratioB des Bénéfices , que préala-
blement ils ne fe fuflent prélentés à
fÉvêque, & qu'ils n'euflent fubi
l'examen pardevantluL
Les articles propofés dans ces re-
montrances, turent autorîfés par
des lettres patentes ; mais étant de-
nieurés fans exécution faute d'enre-
giftrement , l'article dont on vient de
P^Ier fut inféré dans le douzième de
l'Ordonnance de Blois^ il porte que
ctn qui auront impétré en Coût
A Rome provîfion de Bcnéfiee en
la forme qu'on appelle dignum^ ne
pourront prendte pofleflion defdits
Bénéfices, nis'imtpifcer en la jouif
£ince d*iceax , uns s'être préalable-
ment préfentés à l'Archevêque ou i
l'Évèque diocéûiin , &.en leur abfen-
ce à leurs Vicaires généraux, afin de
Timu XXX^
VIS ,7,
fubir l'examen , & obtenir leur vifai
lequel ne pourra être baillé fans
avoir examiné ceux qui feront pour*
vus, & dont ils feront ten>is de
faire mention expreiïè, pour Texpé-
dition defquels vi/Zc, ne pourront
les Prélats ou leurs Vicaires & Se-
crétaires , prendre qu'un écu pour
le plus> tant poui la lettre c(ue pour
le fcel d'icelle.
L'Edit de Melun art. XIV & TE-
dit du mois d'Avril i<>95 , an. II ,
ordorment la même chofe.
Le vifa doic contenir une defcrip-'
tion fommaire de la Signature de la
Cour de Rome, c'eft-à-dire , expli-
quer cjuclle grâces y cflr'accordee,
de qui elle elt (ignée, fa date & la
forme de fon expédition.
a^. Il doit aufli faite mention de
l'Expéditionnaire qui l'a obtenue en
Cour de Rome, & de la certifica-
tion qui en eft faire par deux autres*
3?. Le vifa doit faire (nention
que l'Impétrant a été examiné , 9c
qu'il a été trouvé capable , tant du
côté des vie & mœurs , que du côté
de la fcience, ô:c.
4S. Il doit contenir la collation
d«i bénéfice avec la clà^kfalvojure
cujuslihcu
5 ^. Enfin la mife en pofieffion.
Le vifa eft tellement néceffairc à
celui qui eft pourvu in forma djg^
num^ que s'il prenoit autrement
polTefiiondu Bénéfice, il Ce rendroit
coupable d'introfion. Lafîgnature &
le vifa ne doivent point en ce cas
être féparés l'un de Taittre. Ces deux
adfces compofeot un tout qui forme
le titre canonique du DourVu.
Cepetidant la provîfion donne à
l'Impétrant tellement droit au Bé-
néfice, qu'avant d'avoir obtenu &C
même requis le vifa^ il peut réfigner
en /aveur ou permuter.
Pour ce qui eft des iignatures en
*^ VIS
ferme gracieufe « elles forment des
provilions irrévocables, en vertu
deiquelles le pourvu peut prendre
poOeilion fans aucun vifa^ excepté
pour les Bénéfices à charge d*ames,
fuivanr la DécUratioil du ^9 Juil-
let 1 6^6, 6c l'art. I de l'Édit de
L'article XXI de l'Ordonnance
de 1^19 veut que le vifa foie donné
par lÉvèque du Ueo où eft fitué le
Bénéfice.
Le pourvu qui a befoin de y} fa
doit le demander avant de prendre
£fleflîjn, & pour cet effet fe pré-
nrer en perfonne» fubir l'examen
néceflaire & obtenir les lettres de
yifa de TEvcque du diocèfe ou de
fon grand Vicaire ^ lorfqu'il a un
pouvoir fpécîal, a l'effet de donner
le vifa.
Le Prélat qui eft hors de fon dio-
cèfe peut y renvoyer les pourvus qui
lui demandent le vifa.
Celui qui eft pourvu de plnfieurs
Bénéfices a befoin d'un vifa pour
chaque Bénéfice.
L*examen qui précède le vifa doit
être proportionné â la qualité du
Bénénce , au lieu & aux antres cir-
conftances. On doit écrire toutes les
qneftions 8c les réponfes pour être
en état de juger de la capacité ou
incapacité do pourvu.
Dans cet examen TÉvèque eft le
juge des mœurs & de la capacité du
pourvu 9 mais non pas de la validité
des provifions.
S'il refufe le vîfa^ il doit expri-
mer les canfes de fon refus i peine
de-nullité.
Le dé£uit de certificat de vie &
de mœurs n'eft pas une canfe légi-
time de refus de vifa; Texercice
d'i|n emploi «ccléfiaftique dans un
diocèfe 9 fous les yéox des Supé-
rieurs , & fans aucune plainte de lent
part , tient lien de certificat.
Celui qui veut fe plaindre da
refus du v'ija y doit le (aue conftater
par le procès verbal de deux Notai-
res , ou par un Notaire affifté de deox
témoins.
Il peut fe pourvoir contre ce re-
fus , s'il eft injufte » par la voie de
Tappel fimple pardcvant le Sopérienc
eccléfiaftique.
On peut auffi fe pourvoir an Par-
lement par appel comme d*abns.
Les moyens font i®. fi les canfes
du refus ne font pas exprimées.
a^. Si l'Evcque affeftede ne pas
s'expliquer.
3^. S'il exprime une canfe infuf-
fifante.
4^. S'il en exprime une fanfle»
ou dont il n*y ait point de preuves y,
& qui rende i ternir la réputation
du pourvu.
5^. Si l'Évèque a pris connoif*
fance de la validité des titres 8c ca-
pacité du pourvu 8c de l'état dn Bé-
néfice 9 dont il n'eft point juge.
On contraignoit autrefois les
CoUateurs , par faifie de leur tem-
porel 9 i donner des rifa 8c provi-
fions â ceux auxquels ils en avoienc
refufé fans canfe : l'Ordonnance de
Blois abrogea cet nfase» 8c fa diC-
pofition fut renouvelée par l'Or*
donnance de 1^19.
Cependant la Jurifpmdence n*a
été fixée fur ce point que par l'Edit
dt 1^95» qui enjoint de renvoyer
pardevant les Supérieurs ecdéfiafti-
ques.
C'eft au Supérieur immédiat que
Ton doit renvoyer > 8c en remon-
tant de Pan à l'autre de degré en
de^é , fuivant Tordre de la hiérar-
chie.
VISAGE \ fnbftantiCmafculin. rultus^
C'eft raflcmblage des p^jties qui
VIS
compofent le devanc de la tcte , tels
que le front , les fourcils, les paH-
f>ières , les yeux , le nez , les oreilles,
es lèvres, le menton: on peut y
ajouter la peau dont ces parties font
recouvertes. '
Le vifage caradlérife les différen-
tes âffeâions de lame : on rougit
dans la honte , la colère , l'orgueil ,
la joie; on pâlit dans la crainte,
Teffroi & la trifteffe ; cette altéra-
tion de la couleur du vifage eft abfo-
lament involontaire j elle manifefte
l'état de Tame fans ion confente-
ment; c eft un effet du fentiment
fur lequel la volonté n*a aucun
empire : dans Taflliâion , la joie ,
la honre , la compaflion , Iqs yeux
fe gonflent tout â coup , une hu-
meur furabondante les couvre &
les obfcurcit ; il en coule des lar-
mes : Teffulion des larmes eft tou-
jours accompagné d'une tenfîon de
mufcies du vifage qui fait ouvrir la
bouche ; l'humeur qui fe forme natu-
rellement devient plus abondante ,
les larmes s'y joignent par des con-
duits intérieurs , elles ne coulent
pas uniformément , & elles femblent
s'arrêter par intervalles.
Dans Utriftelfê, les deux coins
de la bouche s'abaiffent, la lèvre
inférieure remonte , la paupière eft
abiiffée d demi , la prunelle de l'œil
eft élevée , & à moitié cachée par
la jpaupière , les autres mufcies de
la face font relâ.hés, de forte que
l'intervalle qui eft entre la bouche
& les yeux ,eft plus grand qu'à l'or-
dinaire . & par conféqaent le vifage
paroit alongé.
Dins la peur, la terreur, l'effroi,
l'horreur , le front fe ride, les four-
cils s'élèvent , la paupière s'ouvre
autant qu'il eft poifiblç , elle fur-
monte la prunelle , & laifTc paroî-
tte une partie du blanc de Tœil au-
VIS i5>
deffus de la piUiiclie qui eft abaif-
fée & un peu cachée par la pau-
pière inférieure, la bouche eft en
même temps fort ouverte , les lè-
vres fe retirent, & laiflTent paroître
les dents en haut & en bas.
Dans le mépris & la dérifion , la
lèvre fupérieure fe relève d'un côté j
& lailfe paroître les dents , tandis
que d'un autre côté elle a un petit
mouvement comme pour foui ire , le
nez fe fronce du mcme côié que la
lèvre s'eft élevée, 6c le coin de la
bouche recule, Tœil du mtme ôté
eft prefque fermé , tandis que l'au-
tre eft ouverr à l'ordinaire , mais
les deux prunelles font ab. ilfccs
comme lorfqu'on regarde du haut
en bas.
Dans la jaloufie , l'envie , la ma-
lice, les fourcils dtfcendent 6c fe
froncent, les paupièies s'élcvenç, &.
les prunelles s*abai(Ienc , la lèvre fu-
périeure s'élève de chaque côté ^
tandis que les coins de la bouche
s'abaiffcnt un peu, & que le milieu
de la lèvre inférieure fe relève peur
joindre le milieu de la lèvre fupé-
rieure.
Dans le ris j les deux coins de la
bouche recalent & s'élèvent un peu ,
la partie fupérieure des joues fe re-
lève, les yeux fe ferment plus ou
moins, la lèvre fupérieure s'élève j
l'inférieure s'abaiffe , la bouche s'ou-
vra, 6c la peau du nez fe fronce
dans les ris immodérés.
On dit proverbialement 8c popu-
lairement, il a le vifage long y il
ejl de bonne amitié.
On dit proverbialement, ctf/fl/TiX-
rcit comme le ne\ au vifage ^ au mi'
lieu du vifage ; pour dire , cela efl
très-vifible.
On dit , tourner vifage aux enne^-
mis ; pour dire,fe tourner vers les
ennemis pour les combattre. Il fe
Cil
lO
VIS
dit proprement de ceux qui fuient,
Oc qui tout d'uo coup fe retournent
pour faire face à ceux qui les pour-
pour
fuivent.
On dit populairement , qu'0/2 a
trouvé vifagt de bois , lorfqiï*ayant
ce c chez quelqu'un , on y a trouve
la porte fermée. On le dit aufli par
excenfion \ pour dire feulement
qu'on n'a trouvé perfonne, quoique
la porte ne fût pas fermée.
On dit ^ avoir un vifage riant ^gai ,
ouvert yfercin j conteut , trijic , réfro*
gné^ rude j morne , mélancolique , &c.
pour dire ^avoir un air riant , gai » &c.
On dit d'un homme hâve , pâle (Sr
Hcfait, qu'i/ii un vifage d^ixeommu-
nié j un vifage de déterré.
On dit y faire bon vifage^ faire
m.auvais vifage à quelqu'un ; pour
dire , faire bonneou maavtife mine;
fc compafcr le vifage-; pour dire,
prendre un air férieux; changer de
vifage , pour dire, changer de cou-
leur , rougir , pâlir ^ &c. Et encore ^
changer de vifage ^fe démonter le vifa-
ge y prendre tel vifage quon veut;
pour dire , prendre un air férieux
ou enjoué « trifte ou gai ^ feîon les
diverfes occasions.
Visage , fe prend quelquefois pour la
perfonne même j en tant qu'on la
connoît par le vifage. Il y a dans
cette loge des vifages que je ne connoîs
pas. Cefl un nouveau vifage que je
nai jamais vu.
On dit par mépris dans le (lyle
familier , voilà unplaifant vifage.
La première fyllabe eft brève, la
féconde longue» & la troisième très-
brève.
On prononce vidage.
VISAPOUR; ville confidérablé, Ca-
pitale d'un royaume de même nom ,
dans la prefqu'îleen deçà du Gange ,
aux Indes Orientales , fur le âeuve
Mindoux , â 40 lieues , nord-cft , de
VIS
Goa. Ce royaume fur les limites
duquel les Voyageurs ne font pas
d'accord , eft tributaire du grand
Mogol.
VISBADEN; petite ville d'Allemagne
dans la Vétcravie , â deux lieues de
Mayence , & à fept de Francfort.
Elle eft remarquable par fes four-
ces & fes bains d'eaux minérales.
VISBY i ville de Suède, Capitale de
111e de Gotland , fur la mer Balti-
que, à 1. 5 lieues , fud- eft , de Stock-
holm.
VISCÈRE ; fubftantif mafculin , Se
terme d'Anatomie. Une panie des
entrailles , & une partie des par-
, lies nobles. Il fe dit du cœur , du
foie 9 des poumons, de Teftoinac,
des inreftins & autres parties iaté-
rieures de l'homme. On fe fert par-
ticulièrement de ce mot quand on
veut parler de quelque partie de^
entrailles en particulier, parce quç
ce mot d'entrailles n'a point de fin-
gulier. 11 vient du latin f^JfcuSy qui
nguiiié la même chofe ^ Se qui eft
de Fefci > manger , à caufe que les
alûnens appcflcs en latin vefca , re-
■ çoivenr diverfes préparation^ dans
ItÈ vifcères. // a ce vifcère gâté. Le
cerveau ejl un des vifcères%
VISCLÈDE , ( Antoine-Louis Chala-
mond de la ) jiaquic à Tarafcon en
Provence, en i t>92,d'une famille no-
ble , & mourut à Marfeilîe en 17^0,
â ci ans. Il remplit av^c diftinc-
tion pendant plufieursannées la place
de Secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie de cette ville. 11 en avoir
été pour ainfî dire le Fondateur ,
& c'cft à fes foins & à fon zèle
qu'elle dût une partie de fa gloire «.
La Vifclèdc étoit le Fonienelle
de Provence par fes talens autant
que par fon caractère. Doux , poli ,
affable, officieux, fenfible à l'amir
VIS
\ic, il eut beaucoup d'amis » &ne
mérita aucun ennemi. Les traits
qu'on lui lança ne parvinrent pas
jafqtt'i lui ; il profita de k criti-
que , & ignora Tinfulte. Son goût
n'étoit pas auffi fur que fon êfprit
étoît fin ; & il auroit volontiers pré-
féré les Fables de la Motte à celles
de la Fontaine. Avec beaucoup de
£neffe dans refprit , il en avoit
trés-pen dans le xaraâère j & on
trouve peu d'hommes de Lettres
qui aient eu une fimplicitéde moeurs
Elus aimable. Sa converfation ne
rilloir pas par les faillies ; mais
ion commerce étoit fur Se utile â
ceux qui en jouiflbienr. Le^ jeunes
gens avoient en lui un ami , un con-
teil & un confolateur. La Vifclède
eft principalement connu par le
grand nombre de prix littéraires
qu'il remporta. L'Académie Fran-
çoife & les autres compagnies du
royaume » le couronnèrent plufîeurs
£ois y ic fuivant la penfée d'un hom-
me dVfprit y il auroit eu de quoi
former un médaillier des différens
prix qui lui furent adjjagés. Ses
ouvrages font i •. des Discours Aca--
démiqucs , répandus dans les difFé-
rens recueils des fociétcs littéraires
de la France. Us font bien penfés &
bien écrits ; mais il ; a plus d'efjprit
que d'imagination , ain(î que clans
ù$ autres produâions. i^. Des Odes
morales^ dignes d'un Pocte Philofo-
phe. Les plus eftimées font celles
qui ont pour fujçt V Immortalité de
Came ; les pajjions , les contractiez
tiens de l'homme, j.*. Diverfes piè-
ces de pocfies manufcrites , & quel-
ques autres^ imprimées- dans fes
Œuvres </iv«r/^j , publiées en 17^7»
en 1 vol. //z-iz. Ce recueil eSuya
beaucoup de critiques.
ViSCOSITÊi fubftantif féminin. (?/«-
ttn. Qualité de ce qui eft vifqucux.
VIS ^l
En Médecine on appelle vifcojité
des humeurs y une conftiturion du
fang où les parties font tellement
embarra(rées les unes dans les au-
tres , qu'elles réfiftent l leur fepara-
tion entière , &qu'elles cèdent plu-
tôt à la violence qu'on leur fait en
s'étendant en tout fens ^ que de
fouffirir dedivifion.
C'eft l'état glutineux de nos hu-
meurs qui produit de grandes mala-
dies: fes caufes font,.
1 ? . L'ufage de farines crues ,
non fermentées, de matières auf-
tères y Se non mûres ; car la farine
des végétaux mclée avec l'eau , for-
me une pâte vifqueufe> Se ïz fer-
mentation détruit cette vifcofité.
18. La difette de bon fangj il en
faut une certaine quantité pour aider-
la transformation du chyle en fang.
}?. L'aâion trop foible des hu-
meurs digeftives y telles que la bile^
le fuc gaftrique , & le peu de ref-
fort des vaiffeaux. Âuffi tes perfon-
nes foibles & qui ont le foie obf-*
rrué , la bile mal formée, font-elles
fujettes a la vifcofité des humeurs^.
4^.^ La diminution du mouve-
ment animal; car le mouvement
fortifie les folides , atténue les
fluides, hâte la digeftion & l'afli^
milation des alimens.
5^. La diflipation des parties les
plus fluides du fang , par le relâche-
ment des vaifleaux excrétoires ; car
il eft évident que les parties les plus
fluides étant difPpées , le fang s'é-
pâiffic & devient vifqueux : ainlî-
les fudorifiques doivent être admi-
niftrés avec prudeiKe.
(SS. La rétention des parties les^
plus épaifles des fluides engagé»
dans les couloirs & dont ceux-ci na'
peuvent fe débarrafler.
La vifcofité fe forme d'abcrd dans»
las premières voies, d'oà elle (xi^
11 VIS
dans le fang & dans coures les hu-
meurs qui s*en Céfurenc. Locique
quelque parcknle vifquettie a tra-
vecfé l«s veines laâées , jelle fe
porte d'abord fur les poutnoos j
comme elle a de la peine à circuler
dans ks petits cuyatu de ce vifcère,
elle produit la df fpnée.
Les effets font dans les premières
voies j la perte d*appétîc , les nau-
fées , le vomiflement , les crudités,
les concrétions pituitôufes , lapa
reflfe 8ç Tetiâure du ventre par le
"'Sdéfaux d'énergie dans la bile; enfin
h rétention du chyle & fon défaut
de feciétîon.
Dans les humeurs , elle rend le
fang vifqueux , pâle j immuable ,
obftruant > produit des concrétions ,
rend Turine blanche & prefque fans
odeur , forme des tumeurs œdéma
reufes, empêche les fécrétions , pro-
dttic la coalition des vaiiTeaux.
Toutes ces caufes & tous ces ef-
fets pris enièmble , produiront des
effets funeftes ; tels que la fuffbca .
cion Se U mott, après avoir dérangé
toutes les fonâions animales, vitales
Se naturelles. |
Le traitement de la vi/cofite fe |
remplira, i^. par l'ufage dalimens
& de boiflons qui aient bien fer
mente , ôc qui foient afTaifonnés de
fels <k d'aromates j la i)ière fermen
tée donne moins de phlegme & de
vifcofîcé que les tifannes : il en eft
de même du vin. La bière double
& le bon vin font des remèdes ex-
cellens avec le pain bien cuit d^ns
la vifcodiéé
a**. .Les aromates font incififs;
les principaux font la canelie» la
mufcade , le poivre , le gingembre,
la menthe , le thym.
5^. Les bouillons de viande de
vieux animaux , atiéaués par les vé«
Foyei
VIS
gétaux ^res , â peu près comme dans
l'uciditécles animaux de proie &
fauvages y font excellens,
4^» Les remèdes qui raffermif-
fenc }e$ vaiflèaux & les vifcères ,
tels que les toniques , les apéritifs»
les amerstles anti-fcorbutiques » les
defïîcattfs, les corroborans font fur-
tout indiqués*
^ 5?. L'exercice & le mouvement^
Tair tempère ,. la tranquillité des
paflîons , l'ufage modéré & raifonné
des non naturels , font les meilleures
. précautioti s que l'on puiiïe employer
pour aider Taftion des remèdes.
<>®. Les remèdes délayans , les
favonneux » les réfolutifs doivent
être continués pendant toute la
cure.
Vise, ÉEj participe paffif.
Viser.
VISÉE ; fubftantif féminin,
tion de la vue â un ceri
pour y adrelTer un coup. // a mal
pris fa vi/ée.
On dit figurément & familière-
ment, qw'une perfonnc a changé de
vifée-^ pour dire, qu'elle a changé
de defTein.
LjKjjremière fyîlabe eft brève, la
féconde longue , & la rroifîéme très-
brève.
VISER ; verbe neutre de la première
conjugaifon , lequel fe conjugue
comme Chanter. ColUnearc Mi-
rer , regarder un but pour y adrtf-
fer un coup de pierre , de trair^
d'arme â feu , &c. Voilà Voifcau
auquel il faut viftr. Fife^-vous à cet
arbre ? Il ne vif oit pas aux fenêtres.
Il a tiré fon coup fansVifer ^
En parlant d un homme qui a
mieux réuffi qu'on ne croyoir dans
quelque chofe qu'il avoir entrepris,
on dit figurément & proverbiale-
ment , ce néioit pas mal vif é pour
Direc-
certain point
24 VIS
?|aoi revenant fur l'œil revêtu d'une
orme 6c d'uae modificarion nou-
velle par cette efpèce d'union avec
l'objet j elle faifoit une impreflion
fur la prunelle , d'où réfultoit la
fenfation de l'objet.
Ils ticoient les raifons dont ils ap-
puyoienc leur opinion, i ^. de l'éclat
de Teeil^i^.dece que l'on apperçoit
un nuage éloigné^ fans voir celui
q«n nous environne , parceque , fé-
lon eux , les rayons font trop vi-
goureux & trop pénétrans pour être
atrêtés par un nuage vorun;mais
quand ils font obligés d'aller à une
grande diftance , devenant foibles
& langui(Ians,ils teviennent*â l'œil;
3*. de ce que nous n'appercevons
pas 4in objet qui eft fur la prunelle ;
4^. de ce que les yeux s'aftuibliflent
en regardant|, par la grande mukitu-
de de rayons qui en émanent } enfin
de ce qu'il y a des animaux qui
voient pendar^ la nuit , comme les
chats, les chats- huants & quelques
liommet
^ Les Epicuriens difoient que la
vifion fe faifoit par l'émanation des
e(pèces -corporelles ou des images
venant Ses objets, bu par une ef-
pèce d'récoulement atomique >iequel
^'évaporant continuellement des par-
ties intimes des objets « |)aryenoit
jufqu'àroeiL
Leurs principales tajfons étoient,
I ^. que r^DJet doit néceflàitement
être uni i ta puiûTance de voir^ &
comme il n'y eft pas uni par lui-
fuême, il faut qu'il le foit par quel-
2UÇS efpicces qui le repréifentenr ,
: qui viennent des corps par ; un
écoulement perpétuel.
z?. Qu'il artive fort fouvent que
les hommes âgés voient mieux les
objets éloignés que les objets pro-
ches y l'éloignemcnt rendant les
VIS
efpèces.plu^ minces & plus déliées,
& par conféquenr plus proportion-
nées à la foibleire de leurs or-
ganes^
Les Péripatécîciens tiennent avec
Epicure , que la viiîon fe fait par
la réception des effaces ^ mais ils
difièrtnt de lui par la propriété
qu'ils leur attribuent j car ils préten-
dent que les efpèces qu'ils appel-
lent intentionnel/es , întcntionales ^
font des efpèces incorporelles.
11 eft cependant vf ai que la doc-
trine d'Ariftote fur la vifion , qu'il
a décrite d^ns (on chapitre de Af*
pcclu , fe réduit uniquement à ceci,
que les objets doivent imprimer du
mouvement à quelque corps inter-
médiaire , moyennant quoi ils
puifleut faire impreftion fur l'or-
gane de la vue ; il ajoute dans un
autre endroit , que quand nous ap-
percevons les corps, c'eft leurs ap-
parences & non pas leur matière
que nous recevons, de la même mz^
nière qu'un cachet fait une impref-
fion fur de la cire , fans que la cire
retienne aucune autre chofe du ca-
xhet.
Mais les Péripatérictens ort jugé
à propos d'éclaircir .cette explica«
•tion , félon enx trop vague & trop
obfcure. Ce qu'Âriftote appeloit
apparence , e^V pris . par fes disci-
ples pour des efpèces propres &
•réelles. Ils aflTurent donc que tout
objet vidble imprime une parfaite
image de lui même dans l'air qui
lui eft contigu ; que cette image en
imprime une autte Aiopeu plds. pe-
tite dans l'air immédiatement iui-
yanr, & ainfide fuite jiifqu'â ce que
la dernière image arrive au ^rijQtaU
iin ., qu'ils regardent comme l'oc-
gane principal de la vue , ou ce qui
occafionne immédiatement la .fen-
fation
VIS
ftrion de Tame : ils appelletit ces
images , des cfpèus intcntionnclUs.
hcs philofophes modernes ex-
pliqaeac beaucoup mieux tout le
mécanifme de la vifion ; ils con-
' viennent cous qu'elle fe fait par des
rayons de lumière réfléchis des dif-
férens points des objets reçus dans
la prunelle, réfradés & réunis dans
leur palTage à travers les tuniques |
& les humeors qui conduifent juf- 1
qu'à la rétine , 6c qu'en frappant
ainfi ou en faifant une impreflSon
fur les points de cette membrane ,
l'imp^elijon fe propage jufqa'au
cerveau par le moyen des filets coj:-
refpondans du nerf optique.
Quant à la fuite , ou à la chaîne
d'images que les Péripatécicicns
fuppafenr , c'eft une pure chimère ,
& 1 on comprend mieux l'idée d'Â-
riftote fans les employer , qu'en ex-
pliquant fa penfée par ce moyen ;
en effet la dodbrine d'Âriftote fur la
vifion peut très-bien fe concilier
avec celle de Defcartes & de New-
ton j car Nèwcon conçoit que la vi-
fion fe fait principalement par les
vibrations d'an milieu très -délié qui
f)cnètre tous les corps j que ce mi-
iea eft mis en mouvement au fond
de l'œil par les rayons de lumière ,
& que cette impreflîon fe commu-
nique zixfcnjbrium ou fiége du fen-
timent par les hlamens des nerfs
optiques , & Defcartes fuppofe que
le foleil preffant la matière fubiile
dont le monde e(l rempli de toutes
parts , les vibrations de cette ma*
tière réfléchie de deflus les objets
font communiqués a l'cril, 8c de la
%\x fcnforium ou fiége du fentiment \
de manière que nos trois philofo-
phes fuppofent également l'adion
ou la vibration d'un milieu.
VIS
*r
Pour expliquer comment les ob-
Tomt KXX.
jets vont fe préfcnter fur la rétine ^
Defcartes a imaginé l'expérience
fuivante : après avoir bien fermé
les fenêtres d'une chambre , & n'a-
voir laiflc de paffkge i la lumièrt
que par une fort petite ouverture ,
il faut y appliquer l'œil de quelque
animal nouvellement tué , ayant
retiré d'abord avec toute la dexté^
rite dont on eft capable , les mem-
branes qui couvrent le fond de l'hu-
meur vitrée, c'eft-à-dire, la partie
poftérieure de la fclérotique , de la
choroïde Se même une partie dt
la rétine ; on verra alors les images
de tous les objets de dehors fe pein-
dre très-di(linâ:ement fur un corps
blanc » par exemple , fur la pelli-
cule d'un œuf appliquée à cet œil
par derrière. On démontre la mê-
me chofe d'une manière beaucoup
plus parfaite » avec un œil artificiel»
ou par le moyen de la chambre obf-
cure.
Ainfi il cft aifé de concevoir »
i^. C|ue la perception ou l'image
doit être plus claire & plus vive, à
proportion que Tœil reçoitde la part
d'un objet un plus grand nombre
de rayons ; par conféquent la graa-
dcur de la prunelle contribuera ea
partie à la clattc de la vifion.
iS. En ne confidérant qu'un point
rayonnant d'un objet , on peut dire
?|ue ce point affeûeroit le fiége du
cntiment d'une manière plus foi-
ble , ouferoit vu plus obfcurémentj
i mefure qu'il feroit plus éloigné »
K^â caufe que les rayons qui viennent
'd*un point font toujours divergcfis ;
ainfi plus les objets feront éloignés >
moins la prunelle en recevra de
rayons j mais d'un autre côté la pru-
nelle fe dilatant d'autant plus que
l'objet eft plus éloigné , elle reçoit
par cette dilatation un plus grand
D
t6 VIS
nombre de rayons qu'elle n'en rece-
vroit fans ce mécanifaie.
}^. La vifion plus ou moins dif-
tinâe dépend un peu de la grandeur
de l'image repréfentée dans le fond j
de i'csil : car il doit y avoir au moins
autant d'extrémités> de âlets ou de
fibres du nerf optique dans l'efpace
que l'image occupe , qu'il y a de
{^articules dans l'objet qui envoie
es rayons dans la prunelle-, autre-
ment chaque particule n'ébranleroit
pas (on filet *optique patticulier *, &
fi les rayons qui viennent de deux
points tombent fur le même filet
optique , il arrivera la même chofe
que s'il n'y avoir qu'un feul point
qui y tombac , puifque le même filet
optique ne fauroit être ébranlé de
deux manières différentes à la fois.
C'eft pourquoi les images des objets
fort éloignés étant très - petites ,
elles paroiffent confufes , plufieurs
points de l'image affeâant un mê-
me point optique : il arrive auffi
ie là que fi l'objet a différentes cou-
leurs, plufieurs de fes particules
affeâanr en même temps le même
filet optique > l'œil n'en appercevra
que les plus lumineufes & les plus
brillantes : ainfi un champ parfemé
il'un grand nombre de Heurs blan-
ches fur un fond de verdure , pa-
roîtra néanmoins tout blanc à quel-
que diftance.
4*^. On ne voit que confufcment ,
ou même on ne peut point voir les
objets que la lumière n'éclaire qu'à-
peine; de forte qu'on ne peut point
diftinguer les limites de leur éten-
due. On ne voit pas mieux les ob-
jets opaques qui fe meuvent très-
rapidement , quoiqu'ils foient peu
éloignés de notre vue : par exemple^
on ne difiingue pas bien un oifeau
^ui vole à quelques pas de nous , un
Vis
rat , un loir qui court auprès de nous;
un boulet de canon lancé par uae
bouche à feu j une corde d'inftru-
ment qui frémit : car l'image de
ces fortes d'objets qui fe peine dans
nos yeux s'échappe fi promptement,
que les fibrilles nerveufes en font i
peine ébranlées» & que Tame en
peut à peine fentir l'impreffionpour
s*en former une idée diftiude.
Les objets nous paroiffent encore
confus lorfque la rétine eft calleafe,
& btûlée par la trop grande aâi-
vite des rayons de la lumière q^i
l'ont frappée précédemment j de
forte qu'elle ne peut plus être af-
feûée qu'avec peine , & que les
limites des objets ne peuvent s'y
faire appercevoir. Il arrive encore
la même chofe lorfque les humeurs
de l'ttil s'épaiffiflcnt , & qu'ils per-
dent leurs tranfparences.
On perd la faculté de voir lorf-
?[u'une trop grande lumière vient
rapper notre organe, de manière
que les fibres nerveufes de la rétine
en font bleffées. Les oifeleurs aveu-
glent les oifeaux dont ils fe fervent
pour attirer les autres en approchant
de leurs yeux un fer rougi au feu»
Quelquefois les ennemis aveuglent
leurs prifonniers par le moyen d'une
barre de fer rouge qu'ils leur pré-
fenrent auprès des yeux ^ ils y par-
viennent auflî par la lumière du
foleil. On devient pareillement
aveugle lorfque les humeurs de l'œil
abforbent la lumière que lès objets
renvoient : on le devient encore
lorfque le nerf optique eft compri-
mé , rompu ou bleffé entre l'œil 6c
le fenforium commune*
On appelle en Théologie , vîjion
héatijîqut , vifton intuuivc , celle par
laquelle les Bienheureux voient
Dieu dans le CieL
tS
VIS
VisxoH^ (ignîfie figucémenr , une idée
folle, extravagante. Ceft une pure
vifion. Ce projet eft une vijion de vo-.
tre frète. Il a des vijions cornues. On
die auflli dans ce fens là , un homme
à vi/ions. Quevedo ejl un Auteur à
yijions.
ToQt eft bref au (Ingulier ; mais
la dernière fyllabe eft longue au
pluriel.
On prononce v\\ion.
Différences relatives entre ylfion
te apparition.
La vifion fe paffe dans les fens in-
térieurs , & ne fuppofe que Tadion
de Timagination. Ùapparition frap
pe de plus les fens extérieurs, &
fuppofe un objet au-dehors.
Saint Jofçph fut averti par une
▼ifion , de fuir en Egypte avec fa
famille. La Magdeleine fut inftruite
de la réfurreâion du Sauveur par
«ne apparition.
Les cerveaux échauffés & vides de
nourriture , croient fouvent avoir
des vijions. Les efprits timides &
crédules prennent quelquefois pour
apparition ce qui n'eft rien , ou qui
o'eft qu'un jeiu
VISIONNAIRE } adjeâif des deux
Senres. Qui croit huflemenc avoir
es vUions , des révélations.
Il fe dit fi>;nrémen(t de celui qui
a des idées folles > des imaginations
txtravaganres j des deffeins chimé-
tiques. Cejl un homme vijîonnaire.
Il s'emploie auffi fiibftantivemei^t.
Il ne faut pas l*^ écouter ^ c^ejlunvi-^
fionnaire..
Les trois premières fyllabes font
brèves , la quatrième longue & la
cinquième très^brève.
On prononce vi\hottairc^
VlSIRiW^qViznu
VISIIANDINE i fubSamif féminin.
Rellgieufe deluiu.^
tion. On dit dans le même leu» ,
• fille de la Fifitation. Voyez Visita-
tion.
VISITATION ; fubftantif féminin.
On appelle la Vijitation de la Vieu
ge , ou la fête de la Vijîtation , une
fête inftituée en mémoire de la vi<
(îte que la Sainte Vierge rendit à
Sainte E'ifabech. Dès que l*Ange
Gabriel eut annoncé à la Vierge le
' myrtère de Tlacarnation du Verbe
Divin , & lui eut révélé que Sainte
£Ii(abc(h fa coutine étoit grofle de
(ix mois y elle fut infpirée d'âllet
voir cette parente qui demeuroie
avec Zacharie, â Hébron^ ville &-
tuée fur une des montagnes de Ju-
da^ i vingt-cinq ou trenre lieues de
Nazareth. Marie partit le vingt fîx
de Mars , te arriva le ^ i Hébront
dans la maifon de Zacharie. Eli fa-
beth n*eut pas plutôt entendu fa
voix , qu'elle fentit ton enfant re-
muer dans (on fein. Elle lui dit r
vous êtes bénie entre toutes les fem-
mes y&U fruit de vos entrailles ejf
héni , & la congratula fur fon bon-
heur. Ce fut alors que Marie pro»
nonça ce Cantique pieux que nous
appelions Magnificat. Après y avoiï j
demeuré environ trois mois, elle
retourna d Nazareth , un peu avant
la naiffânce de Saint Jean • Bapnfle..
Il y a de^ Auteurs qui tiennent qutr
la Sùnte Vierge afCfta aux coucncfr
de Sainte Elifabeth. A l'égard de lai
fèie , celui qui a penfé le premiec
â rétablir, a été Saint Bonaventu*
re , Général de fOrdre de Saine
François , lequel en fit uns décret
dans un Chapitre général tenu à
Pife Tan 1 1<^5 , pour toutes les cgli*
fes de fon ordre. Depuis , lé Papf
Urbain IV étendît cette fere dar
toute rEglife. Sa BuMe,. qui eftr c
^'^ ^jb73^ Q^fut publiée que la
VIS
née fui vante par Boni face IX , fon
facceflfeur. Le Concile de Baie com-
mencé Tan 14} 1 9 la auflî ordon-
née , & en a marqué le jour au deux
Juillet : ce qui a fait croire à quel-
ques-uns que la Sainte Vierge ne
partit de chez Zacharie que le len-
demain de la Circoncinon de Saint
Jean, qui fut le premier de Juillet,
huit jours après fa naifTance. Dans
quelques Eglifes on a placé cette fcte
au z8 Mars > trois jouts après TAn-
aonciation»
On appelle Ordre de la yificae'on,
an Ordre de Religieufes inftituées
en 1610 par Saint François de Sa-
les 8c la Bienheureufe de Chantai ,
dans la viile d'Annecy en Savoie ,
{»our vi/icér les malades Se les fou-
ager dans leurs befoins»
Ces filles ne fatfoienc d*abord
que des vcrux (impies j & ne gai*
doient poîiK de clôture. Elles con-
fervent encore aujourd'hui le nom*
de Filles de la Vifitationy quoi que
leur inftitut foit changé, & qu'il
les renferme dans le cloître. Leur
pieux Fondateur , Saint François de
Sales, fe détermina à ce change*
ment ^ pour éviter les inconvéniens
qui pouvoient menacer im Ordre
fans vœux Se fans cloître. Il dre(7a
de nouvelles conftitutions félon la
règle de S. Auguftin. Icfquelles fu-
rent approuvées par Urbain VIILCes
conftitutions impofent peu de mor-
tifications, afin que TOrdre puilTe
fervir d*a(ile aux perfonnesque Ydt-
geou les infirmités empêchent d'em-
bralfer une règle auAère. Il v a
dans cet Ordre trois fortes de Re-
figieufes , des Choriftes deftinées à
réciter Toffice au chœur , des alFo-
ciées Se des domeftiques qui ne funr
point obligées à VofBce , mais feu-
lement i dise ua certain nombre
VIS 19
de Pater & à' Ave. Ces Religieufes
portent un habit noir., un voile d*é«
tamine fans bordure, un bandeau
noir au front : & au lieu de guimpe
une barbette de toile blanche fans
plis, avec une croix d'argent fut la
poitrine.
VISITE; fubftantif féminin. Saluta^
tio. Aûion d'aller voir qutlqu'im
par civilité ou par devoir. Nnus
lut furies une vijite. Combien de fortes
de vifius ne faut il pas fffuyer tous
Us jours ! L'acl.vltc & l* ennui ont
multiplie les vijitcs à l^ infini. Une vi-
- flre courte. De lohgitas &^en/iuy tu/es
yilites. Recevoir des vifues. Vous lui
devei une vifjte.
On dit , viffte en rohe détrovffée ;
pour dire, vifire de cérémonie.
On dit , rendre vifite œ quelqu'un ,
pour dire, lui faire une vifice quoi
qu'on n'en ait point reçu de lui. Et^
rendre la vifite à quelqu'un ; pour
dire, faire à quelqu'un une viiitc
après en avoir rtçu une de lui»
VisiTB', fe dit en parlant d'un Méde-
cin, d'un Chirurgien y qui va voir
un malade. Ce Médecin veut avoir"
dou^e francs par vif te. Ce Chirurgien
fait payer fes vif tes plus cher que li
Médecin.
Visite, fignifie aufîT, Fa recherche, ïa;
fterquiHtion qu'on fait dans certains
ieux , ou pour y trcîuirer quelque
chofe , quelque perfonn^^ , ou pour
voir fi ïOTir 7 eft bien f n ordre le»
Commiffjires surent ordre de faire la
vifite dans chaque quartier pour pren^
d'€ les noms des étrangers qui etciens
dans la ville. Les Jurés de s mériers-
les Maures & Gardes des ^Zj^'nands^
font leurs vifues dans tes hnutiqoes y
dans les magafi^fs pour recon^oftrefi
l*on ne contrevient pas auxjlatuts &'
réglemens.
Ob appelle vijice de matrones ^
3^
VIS
Tcxamen que les Sages Femmes font
par ordre de juftice, de Ictac d'une
femme ou d'une fille.
On appelle vijite de cadavre ^ l'e-
xamen que les Chirurgiens nom-
més par la juftice font d'un corps
mort.
On appelle la vifitc d^s bois , la
vijiu d'un bâtiment , l'examen des
bois , d'un bâtiment fait ordinaire-
ment par des Experts nommés par
la juftice.
On appelle yifue des Eveques &
Archevêques^ celle qu'ils ont droit
de faire dans les Èglifes de leurs
^ Diocèfes , en leur qualité de pre-
* miers Pafteurs.
Le droit dont jouiffent à cet
égard les Évcques eft imprcfctipii-
ble. Le Concile de Ravenne tenu
en 13 14, prononce l'excommani-
catioM contre les perfonnes Reli-
gieufes féculières , & l'interdit con-
tre les Églifes qui , fous prétexte de
non ufage, de prefcription , s'oppo-
feront à la vifite de l'ordinaire. In-
nocent 111 avoit déjà décidé la mê-
me chofe en faveur de l'Archevê-
que de Sens.
11 n'y a que les droits utiles dûs
à l'Évcque pour la vifite qui foient
fujets à prefcription.
Les Canons & les Conciles im-
pofent aux Évcques l'obligation de
vifiter leur Diocèfe ; tels font les
Conciles de Meaux en 845 , de Pa-
ris en 8 j i , le troifième de Valence
en 8 5 5 .
Tous les ans ils doivent vifiter
une partie de leur Diocèfe. Le Rè-
glement de la Chambre Eccléfiafti-
que de i(> i4> leur donnoit deux ou
trois ans pour achever leur vifite \
mais l'Ordonnance de Blois veut
qu'elle foit finie dans deux ans.
Il fut auilî ordonné par la Gham-
VIS
bre Eccléfiafiique en 1^14 , que les
Eveques feroient leur vifitc en per-
fonne; mais l'Edit de 1^95» leur
permet de faire vifiter par leurs Ar«
chidiacres , ou autres perfonnes
ayant droit fous leur autorité » les
endroits où ils ne pourront aller en
perfonne.
Les Bcnéficiers doivent fe trou-
ver à leurs Bénéfices lors de la vifi-
te , à moins de quelque empêche-
ment légitime.
Lorfque l'Évèque fait fa vifîre en
perfonne , il doit avoir les bon*
neurs du poile , qui doit être porté
par tes Confuls ou Officiers de
juftice.
Les réguliers même exempts font
tenus de le recevoir revêtus de fur-
plis , portant la croix , l'eau bénite
&c le livre des Evangiles , & de le
conduire proceflionnellement aa
chœur , recevoir fa bcuédiâiou , &
lui rendre en tout l'honneur dû à fa
dignité.
L'objet de ces fortes de vifires
eft que l'Évèque intreduife la
foi orthodoxe dans toutes les Egli-
fes de fon Diocèfe , en chafte les
héréfies & les mauvaifes mœurs ,
& que les peuples , par fes exhor-
tations, foient excites à la vertu âc
à la paix.
L'Évèque ou autre perfonne en-
voyée de fa part 9 ne peut demeurer
plus d'un jour dans chaque lieu.
Il doit vifiter les Eglifes , les va-
fes facrés , le tabernacle , les autels,
fe faire rendre compte des revenus
des fabriques ; il peut prendre con-
noiiTance de l'état & entretien des
hôpitaux , de l'entretien des Éelifes
ic des réparations des Presbytères »
de ce qui concerne les bancs & fé-
pulruresjla réunion des Eglifes rui-
nées aux paroiiTes, l'établiflemehc
J'iin Vicaire ou Secondaire dans les
lieux où cela peut être néctlTaire ,
récabliffemenc des Maîtres & Mai-
trèfles d'Ecole ^ & fi dans le cours
de fa fiCne il trouve quelques abus
i reformer , il a droit de correâion
& de réformât ion.
Toutes les Eglifes Paroifliales ou
Cures pofledces par des féculiers ou
réguliers y dépendantes des corps
exempts ou non y même dans les
Monaftères ou Abbayes chefs d or-
dre , font fojcttes â la vifite de
rÉvêque diocéfain.
Il en eft de même des Cures où
les Chapitres prérendent avoir droit
de vifite; celle-ci n'empêchanr pas
rÉvêque de faire la (ienne.
Il peut de même viHter les Mo-
nadères exempts ou non exempts,
toutes les Chapelles ôc Bénéfices >
même les Chapelles domeftiques ^
pour voir fi elles font tenues avec la
décence néce flaire.
Enfin les lieux mêmes qui ne
font d'aucun Diocêfe font fujets â
la vifite de TEvêque le plus pro*
chain.
11 efl: du à TÈvêque un droit de
piocuration pour fa vifite.^t^y .Pro-
curation.
On dit dans le même fens , (\\i*un
Général £ Ordre y qu'^/z Provincial ,
c^un Archidiacre font leur vifite dans
un Diocèfe , dans un Monafière , dans
les Eglifes y pour dire, qu'ils vont
examiner l'état des lieux , & fi tout
7 eft dans l'ordre.
On appelle vifite des prifons &
prifonniers , la féance que les Juges
tiennent en certains temps de Tan-
née aux prifons , pour voir fi elles
font fûres & faines , fi les Geôliers
& Guichetiers font leur devoir , &
pour entendre les plainte^ & re-
quêtes des ptifonniers. Les Geôliers
iont auifi obligés de vifiter tous les
VIS îi
Jours les prifonniers qui font aux
cachots , & les Procureurs du Roi
& ceux des Seigneurs de vifiter les
prifons une fois chaque femaine ,
pour entendre les plaintes des pri-
fonniers.
En termes de procédure , on ap-
pelle la vifite du procès y l'examen
que les Commiflaires & le Rappor-
teur font enfemble d'un procès.
Les deux premières fyllabes font
brèves j & la troifième très-brève.
VISITÉ, ÉEj participe paflif. Foyei^
Visiter.
VISITER ; verbe aélif de la première
conjugaifon , lequel fe conjugue
comme Chanter. Aller voir quel-
qu'un chez lui. Vifiter fes parens. Il
ne fe dit guère qu'en parlant de vi-
fites de cérémonie. Vifiter les Car^
dinaux. Vifiter les Mini/ires»
Visiter , fignifie auffi j aller voir par
charité ou par dévotion. Vifiter les
pauvres. Vifiter les hôpitaux. Vifiter
Us prifonniers. Vifiter les Eglifes.
Visiter , fignifie encore , aller voir fi
les chofes font dans Tordre où elles
doivent être. Les Conciles chargent
les Eveques de vifiter leurs Diocèfes*
L* Archidiacre peut fous l* autorité de
l'Evêque vifiter les Eglifes Paroifjtti'
les. Les Jurés des corps & métiers
vîfltent les boutiques , les magafins ,
les marchandifes. Les Employés Hes
Fermiers Généraux vifitent les voi*
tures , malles & équipages des voya-
geurs.
Visiter , fignifie auflî , examiner quel-
que choie avec foin pour en tirer
quelque connoi fiance , ou quelque
conjeâure. Les matrones ont eu or^
dre de vifiter cette fille. Le Chirur"
gien a vifite la plaie. Il faut faire^
vifiter le bâtiment par un Architecte.
Les HuiJJiers ont vifite par toute la
maifon.
On dit faimlièrem:nt d un ava-
3* VIS
re , qu*i/ vifacfouvtntfon coffre fort.
On dit en termes de 1 écriture ,
que Dieu vijîtefes élus , pour dire ,
qu il les éprouve par des tribula-
tions, par des aflflidions.
Les deux premières fyllabes font
brèves , & la troifième longue ou
brève. f'cTy^î;^ Verbe.
On prononce vi{/r^r.
VISITEUR ; fubftaniif mafculin. /7-
JUdtor. Celui qui eft commis pour
vidter les Couvens d*ttne ou de plu-
(leurs Provinces d'un Ordre Reli-
gieux. Le Père Vifiteur.
VlSLOKEj petite ville d'Allemagne
dans le bas Palatinat du Rhin , far
la rivière d'Elfatz, à trois lieues ,
fud, d'Heidelberg.
VISMAR-, ville d'Allemagne dans le
Cercle de la balTe Sixe, au duché
de Meckelbourg, don: elle eft -Ca-
pitale. Vitmar étoit déjà un grand
village dans le dixième fiècle. Ce
village devint ville, & une ville
confidérable, qui dans le treizième
fiècle fut mife au rang des villes
Anféatiques. Les flottes de ces viU
les s'aflTembîoient dans le port de
Vifmar. Le Duc Adolphe Frédéric
s'empara de Vifmar en 1^31 avec
le fccours des Suédois, qui y tin-
rent garnifon , & on leur en fit la
ctllîon par le Traité de Veftpha-
li.. Elle fat bombardée en 1711 par
le R^i de Dannemarcic. En 1715
les Alliés du Nord raflîcgèrent, la
prirent, & en démolirent les forri-
hciitions. Enfin elle a été rendue à
laSucJe en 1711 par la paix du
Noru , mais toute ouverte, & d
conditi,)n qu'on n'en relevcroit pas
les foit'.fications Cette ville eft fi-
luée au fond d'un golfe que forme
la mer Baltique, à fept milles de
Lubcck , vingt trois , nord - eft , de
Lup.cboiiri;, ving-huit, fud-oueft,
de Sciaifund, & quatre de Schvcrin.
VIS
VISNAGE, ou CUREBENT D-Espi^
GNE } plante qui croit naturellement
dans les pays chauds, comme en
Turquie, en Italie, en Languedoc 9
en Efpagne : on la cultive ici dans
les jardins. Sa racine eft fibreufe &
annuelle \ elle poutTe une tige haute
d'environ deux pieds, cannelée,
refTemblante â celle de laneth \ fes
feuilles font découpées en grandes
lanières, lifTes & unies comme cel*
les du panais fauvage \ fes fleuts
naiflenr en été au fommet de la ti-
ge , difpofées en ombelles , blan-
châtres > longues , roides , garnies i
leur bafe de petites feuilles qui fe
contraébent fur elles mêmes, &
forment un creux. A ces fleurs fuc-
cèdent des fruits ovales, divifés en
deux parties, qui renferment deux
femences convexes d'un côté & ap-
Elaties de l'autre, velues, fembla-
les â celles de Tache, d'un goût
acre \ elles mûriflcnt en automne.
Lorfque les pédicules de {t% om-
belles font féchés , ils deviennent
fermes , & il y a beaucoup de per-
fonnes, fur- tout en Efpagne , qui
s'en fervent en guife de curedenrs :
on choifit ceux qui font Uflés, de
couleur jaunâtre , d'un goûc aflez
agréable & d'une odeut douce. Oq
attribue à cette plante les mêmes
propriétés médicinales qu'au fe-
nouil.
VISON j fubftantif mafculin. Efpèce
d'animal lout-d fait fcmblable à la
fouine par les mœurs, le naturel &
par la forme du corps. On peut la
regauler comme de la nicme efpè-
ce , ou du moins comme une efpèce
très voi fine de la fouine. On voie
cet animal dans l'Amérique fepten-
trionale; fa fourrure eft feulement
plus lultrée, plus foyeufe, qualité
qui lui eft commune avec le caftor
U loutre & les autres animaux du
nord
VIS
nord de iWmicrique, dont la four-
rure eft plus belle que celle de ces
animattx dans le nord de rEurope.
VISORION; fubftantif mafculin &
terme d'Imprimerie. Petite plan-
chette qui fe place fur la calTe » &
far laquelle le CompoCteur attache
fa copie avec le mordant.
VISQUEUX, EUSE j adjeaif. Vifco^
fus. Gluant. Les farines nonfermen-
tées font des alimens vifqueux qui
produifent de mauvais effets dans le
corps. Humeur vifqueufe. Matière
graffe & vifqueufe.
VlSSt, EE; participe paffif. Voye^
Visser.
Visser ; verbe adif de la première
conjugaifon , lequel fe conjugue
comme Chanter. Attacher avec
des vis. Il vaut mieux vijfer cette fer-
rure que de la clouer.
ViSSOGRODi petite ville de la
grande Pologne dans U Palatinat
de Mazovie , fur la Viftale, k fix
lieues de Ploczko.
VISTNOU ; c*eft le nom qu on donne
dans la Théologie des Bramines à
i'un des trois grands Dieux» de la
première claffe, qui font l'objet du
culte des habitansdellnvloftan.Ces
trois Dieux font Bramah, Viftnou
& Ruddiren. Suivant le Védam ,
c*eft-à-dire la Bible des Indiens
idolâtres, ces trois Dieux ont été
créés par le grand Dien ou par l'Ê-
tre Suprême pour être fesminiftres
dans la nataro.Bramah a été charge
de la création des êtres ; Viftnou cft
chargé de la confervaiion , & Rud-
diren de la deftru£kion Milgré cela
il y a des fedes qui donnent à Vif-
tnou la préférence fur fcs deux con-
frères, ^ ils prétendent que Bramah
lui-mcme lai doit fon exiftence &
a ctç créé par lui. l!s difent que
Viftnou a divifé les hommes en trois
cîaflTes, les riches, les pauvres &
Tome XXX.
VI^ 53
ceux qui font dans un état moyen;
& que d'ailleurs il a créé pluhcurs
mondes, qu'il a rempli d'efprits,
dont la fonâion cft de conferver les
erres. Ils affirment que le Védam ou
Livre de la loi n a poinr été donné à
Bramah , comme pretendeiit les au-
tres Indiens , mais que c'eft Viftnou
qui Ta trouvé dans une coquille.
Toutes ces importantes difputes ont
occafionné des guerres fréquentes
& cruelles entre les différentes fec-
tes des Indiens, qui ne font pas plus
difpofées que d'autres à fe paffer
leurs opinions théologrques.
Les Indiens donnent un grnnd
nombre dç femmes à leur dieu Vif-
tnou. Sans compter mille concubi-
nes , Çt% femmes les plus chéries
font Lechifni , qui cft la Vénus in,
dienne, & la DcefTe de la Fortune,
dont la fon&ioi eft de gratter la
tête de fon époux. La féconde eft
Siri Pagoda, appelée auffi Pumi
Sivi^ la déeffe du Ciel, fur les
genoux de qui Viftnou met fes
pieds qu'elle s'occupe à frotter avec
fes mains. On nous apprend que ce
Dieu a eu trois fils, Kachen , Laven
& Varen ; ce dernier eft provenu du
fang qui fortit d'un doigt que Vif-
mou s'eft une fois coupé.
Ce Dieu eft fur^tout fameux dans
rindodan par fes incarnations qui
renferment, dit-on, les principaux
myilères de la religion des Brami-
nes, & qui font déjà* au nombre
de neuf. En voici l'hiftoire abrégée.
Première incarnation ou meta-
morphofe. Un certain démon ayant
enlevé le Livre de la loi appelé ^c-
dam des mains de ceux qui le gar-
doienr, & s étant caché au fond
de la mer avec fa proie , Viftnou fe
métamorphofa en poifTon , joignit
le ravi fleur , & rapporta le Védam.
Deuxième métamorphofe. Les
E
34 VIS
Dieux voulant manger d'un beurre
délicieux qui fe forme dans une des
fept mers qui font dans le monde
félon les Indiens, Se quils appel-
lent la mer du lait^ ils apportèrent
fur le bord de cette mer une mon-
tagne d'or, où eft aflîfe une couleu-
Tre d'une longueur prodigicufe,
qui a cent tctes, fur lefquelles font
appuyés les quatorze mondes qui
compofent l'Univers, Ils fe fervi
rent de la queue de cette couleuvre
comme d'une corde pour attirer le
beurre j mais ils furent traverfés
dans leur entreprife par les géans
qui tiroient auHi la couleuvre de
leur coté. Ce conflit penfa être fu
nefte au monde que la couleuvre
foutenoit. Il fut tellement ébranlé,
qu'il eût été infailliblement ren-
verfé fi Villnou prenant la forme
d'une tortue ne fe fût p'^ompte-
ment mis delTous pour le foutenir.
Cepeniant la couleuvre répandit
fur les géans une liqueur venimeufe
qui les obligea de lâcher prife \
ainfi les Dieux demeurèrent les
maîtres de cet excellent b;;urre
dont ils étoient fi friands. D'autres
racontent tout fimplement que la
terre affaiiTée par le poids de la
montagne Mérupata fur fur le point
de s'enfoncer dans Tabime ^ mais
que Viftnou changé en tortue vint
a propos foulever la montagne &
foulager la terre.
Troifième métamorphofe. Un énor-
me géant nommé P^d^/as ayant
roule la terre comme une feuille
de papier remporta fur fes épaules
jufqu'au fond des enfers. Viftnou
transformé en cochon alla trouver
le géant, le combattit, & après
l'avoir vaincu rapporta la terre fur
foa groin, & la remit à fa première
place. D*aurres difent que le dieu
Rucreo) ayant dcEé Bramah & Vi£-
VIS
tnou de trouver l'endroit ou il ca^
cherûit fa tête & fes pieds , 8c s'c-
tant offert de leconnoître la fupé-
riorité de celui qui feroit adez ha-
bile pour faire cette découverte,
Bramah &z Viftnou acceptèrent le
défi, que Bramah trouva la tête de
Ruirem par le moyen de la fleur du
chardon qui lui indiqua le lieu où
elle étoit cachée j que Viftnou fe
méramorphofa en cochon pour
chercher les pieds de Rutrem ; mnij
qu'après avoir fouillé inutilement
avec fon groin jufque dans les en-
trailles de la terre, il fut obligé de
renoncer à cette entteprife.
Quatrième mctamorphofe. Un fa^
meux géant nomme Iranien j o'i ,,
félon d'autres , HirrenkcJJep , a;, ar.t
reçu du dieu Rutrem le privilège
fingulierdene pouvoir être rue ni
pendant la nuit, ni dedans ,. ni :;e*
hors fa mai Ton en conclu une fi
grande fierté, qu'il voulue abolir
le culte des Dieux , & fe faire ado-
rer feul fur la terre. Il fit foufFrir
les plus cruels tourmens à ceux qut
refusèrent de lui rendre les hon-
neurs divins. Il n'épargna pas même
fon fils, qui, malgré (ts ordres Se
fes menaces, s'obftinoit toujours à
répéter dans (ts prières le nom de
Viftnou. La fidélité de ce jeune
homme & les maux qu*il fouHroic
touchèrent tellement le cœur da
dieu Viftnou , qu'il réfolut , a quel-
que prix que ce fur , d'exterminé r le
géant Iranien. L'entreprife nïtoic
pas facile. La fagacitéde Viftnou ^vi
vint cependant d bout. Il faifit le mo-
ment du crépufcule , où , quoiqu'il
ne faffe plus jour, il n'eft pas en-
core nuir^ Se parut tout-à-coup fou»
U forme d'un monftre-, moir;é
homme Se moitié lion, devant le
géant Iranien, qui, étant alors fur
le feuil de fa poiie^ n'écoic tûa
Vis
J
<!cJans ni dehors de fa maifon , &
il le mit en pièces malgré fa réîîf-
tance. Quelques-uns difent feule-
ment que le gcanc iranien avoic
reça le privilège de ne pouvoir erre
tue que d'une manière fort extraor-
dinaire j qu'un jour qu'il fe difpo
foit d donner un coup de bacon a
fon fils, le jeune bomme sVfq'iiva
adroireoienc, & que le bacon donna
fur an pilier qui s'ouvrir auili - tôt,
& dont il forcit un monftre, moitié
homme & moitié lion, qui déchira
le géant.
Cinquième métamorphofc. Un
Prince nommé AfdVû// , ou, félon
d'autres, Magapelixaayarti , faifoic
{;émir les hommes fous le poids de
a plus cruelle tyrannie. Viftnou
touché des plaintes qu'on lui adref-
foit de tous cotes , réfolut de déli-
vrer la terre d'un pareil monftre. Il
prit la Forme d'un firamin< fi petit,
qu'il pouvoit pafler pjur un nain. 11
alla trouver ce méchant Roi, &
lui demanda trois pieds de terre
pour y bâtir une cabane. Le Roi lui
accorda fa demande fans aucune
difficulté, & pour ratifier cette do
nation il prit un peu d'eau dans fa
bouche, àc fe d)fpofa à la rejeter
dans la main du prétendu Bramine
(telle écoic alors la manière de rati-
fizi les eng3g«mens)j mais l'étoile
du point du jour, qui étoit le prin-
cipal confeillsr du Roi , foupçon-
nant quelque fupcrchtirie dans la
demande du Bramine trouva le
moyen d'entrer dans le gofier du
Prince , & de le boucher tellement
que l'eau ne pouvoit plus en fortir.
Le Roi qui fe fentoit prefquc étouffé
fans fa voir pourquoi, fe fit enfon
cer un ftyîet de fer dars le gofier
pour en ouvrir le paflTi^e. L'étoile
fut contrainte de de loger a près avoir
eu un "œil crevé > & le Roi répandit
.VI5
35
l'eau qu'il avoic dans la* bouche
dans la main du faux Bramine , qui
devint tout-â-coup d'une grandeur
fi prodigieufe , qu'un de les piedi
occupoit toute l'étendue de l Uni-
vers. Il pofa l'autre fur la tête da
Roi Mavali qu'il précipita dans
labîme. Cette hiftoire fe trouve ra-
contée avec des circonftances diffé-
rentes par d'autres Auteurs. Ils ne
repréfentent point Mavali comme
un tyran , mais comme un autre Sa-
turne fous lequel tous les hommes
étoient égaux & tous les biens com-
muns. Ils difent que Viflnou dé-
tiôna ce bon Prince, parceque les
hommes n'ayant befoin de rien fous
fon règne ne prièrent plus les Dieux,
Ils ne font point mention de 1 é^
toile du point du jour; ils difenc
feulement que la femme de Mavali
voulut le détourner d'accorder au
Bramine ce qu'il demandoit.
Sixième mJtamorpkofe, Les R.ijahs
(c'eft le nom que l?s Indiens donner t
à leurs princes ) étoient devenus
autant de tyrans qui opprimoienc
les peuples & commettoicnt mille
cruautés. Viftnou réfolut de punie
leurs crimes. Il parut fur la terre
fous une forme humaine, & prit le
nom de Ram. Il déclara la guerre
aux Rajahs, & les combattit fans
relâche pendant vingt & une géné-
rations , jufqu à ce qu'il les eut tous
exterminés.
Septième métamorphofe. Un géant
nommé Cartafucinargunen , Se qui
avoit mille bras , déloloit le genre
humain par fes brigandages & par
fes violences. Viftnou prit une fé-
conde fois la figure humaine & le
nom de Ram^ Se armé feulement
du foc d'une charrue il préfenta le
combat au géant, lui donna Ir. mort,
6c lai coupa fes mille bras , puis il
Eij
3^ VIS
encafTa fes os les uns fur les autres ,
& en forma une montagne appelée
Baldous. On raconte difFcremmenc
le fujet de cette métamoiphofe. Il
y avoir, dit on, un firamine nom-
mé Ravana^ qui étoic un des plus
fervens adorateurs du dieu Ixora. 11
ne manquoit jamais de lui préfen-
ter chaque jour une offrande de
cent (leurs bien comptées. Il arriva
que le dieu déroba lui-même adroi-
tement une des fleurs, & fie enfuite
des reproches à Ravana de ce que
fon offrande n'étoit pas complctte-
Le pieux Bramine défolé de la
perce de cette fleur fut fur le point
de mettre un de its yeux à la pla-
ce^ mais Ixpra s'y oppofa »& pour
récompenfer la foi de fon ferviteur
il jura de ne lui rien lefufer de
tout ce qu'il défireroic. Le Bramine
fouhaica qu'on lui confiât Tadmi-
niflration de l'Univers j mais après
avoir obtenu cette grâce il ne cefla
point d'importuner Ixora par fes
vœux & par {t% prières. Le Dieu
fatigué lui dit: « N'ai- je pas com-
» Ué tous tes deGrs ? Quel eft donc
» l'objet des prières que tu me fais
w continuellement ? « Ravana ré-
pondit qu'il fouhaitoit avoir dix tê-
tes & vingt bras, afin de gouverner
plus aifément lUnivers. 11 obtint
encore cette grâce, & fe retira en-
fuite dans la ville de Lanka , où il
établit le fîége de fon empire. Sa
gloire & fa puîflTance reçurent un
nouvel accroifTement de ce grand
nombre de tC-tes & de bras dont il
venoit d'être pourvu \ mais il fe
laiffa enfin aveugler par la profpé-
rité. Il perdit le fouvenir des bien-
faits d'Ixora , & voulut ufurper les
honneurs dus à la Divinité. Viftnou
réfolut de punir lorgueil de cet in-
folent Bramine. Il parut fur la terre
fous une forme humaine ^ & prit le
VIS
nom de Ram. Ravana épouvanté fe
changea en cerf pour fe dérober
plus aifément â la colère du dieu.
Ram perça le cerf d'un coup de flè-
che \ mais Tame de Ravana en for-
tit promptement, & choifît pour fa
retraite le corps d'un faquir ; ce fut
fous ce déguifement que Ravana
enleva la femme de Ram nommée
Sidi. Ram outré de cet afTronc em-
prunta pour fe venger le fecours
d*un fameux finge connu fous le
nom de Hanuman^ qui exerça d'hor-
ribles ravages dans la capitale de
Ravana. Celui-ci fécondé d'un grand
nombre de géans parvint enfin à fe
faifir de ce redoutable finge ; mais
il ne put jamais venir â bout de le
faire mourir. Ravana furpri^ de la
force prodieieufe de ce finge, lui
demanda s'il n'y avoir pas quelque
moyen de le vaincre. Le finge lui
répondit : << Trempez-moi la queue
»> dans rhuile ; enveloppez-la d'é-
9> toupes , & y mettez le feu. Je de<-
» viendrai auffi<tôt plus foible que
39 le dernier des animaux ». Le cré-
dule Ravana exécuta ce qu'avoir dit
le finge \ mais Hanuman avec fa
3ueue enflammée embrâfa le palais
e Ravana & une partie de la ville
de Lanka. Enfin pour terminer ce
conte extravagant, le perfide Ra-
vana refufanr toujours ae rendre la
femme de Ram , tomba fous les
coups de ce mari juflement irrité.
Huitième métamorphofc. Un Ra-
jah de rindoflan ayant appris par la
chiromancie que fa fœur, qui étoit
mariée à un Bramine, mettroit au
monde un fils qui lui raviroit le
trône & la vie , ordonna qu'on mît
â morr tous les enfans qu'auroir fa
fœur dès qu'ils fcroient nés; & pour
s'alTurer de l'exécution de (ts or-
dres, il la fit enfermer étroitement
fous une garde fure. Déjà fix de fes
VIS
«nfans avoient été les viâimes de
la cruauté de ce tyran. Le feptième
paroiflfoit deftiné au même forc^
mais cet enfant , nommé Kifina ^
étoic Viftnou lui même , qui avoic
pris cette forme pour châtier le
cruel Rajab. 11 parla dès le moment
de fa nai (lance, & s'échappa de la
prifon avec fon père & fa mère fans
que les gardes s'en apperçulTenr. Il
opéra depuis des prodiges fans nom
bre. Le Rajah envoya fouvent des
géans & des armées entières pour
le faire périr ^ mais il extermina tout
ce qui le préfenta devant lui, &
rua enfin le Rajah lui-même. Après
cet exploit Kiftna continua à par-
courir la terre, prodiguant les mi-
racles, récompenfant les bons» châ-
tiant les méchans, & enfin il s*élcva
dans les cieux. Cette métamorphofe
eft regardée par les Indiens comme
la plus mémorable & la plus glo-
rieufe de toutes les incarnations de
Viftnou. Quelques Auteurs trouvent
des rapports entre Kiftna & Jefus-
Chrift, le Rajah & le Roi Hérode.
Neuvième métamorphofe. Viftnou
prit la forme de Budha. Ce perfon-
nage» difent les Banians , n'a ni père
ni mère \ c'eft an pur efprir qui ne
fe manifefte point aux hommes.
Mais lorfque par une faveur fpéciale
il apparoir à quelque dévor, c'eft
avec quatre bras. Il eft continuelle-
ment occupé â prier Mahadev ou le
grand dieu. On croit communément
que ce Budha eft le même que le
dieu Fo.
Les Banians penfent que Viftnou
doit encore s'incarner uiie dixième
fois, & qu'il prendra la forme d'un
cheval blanc qui a des ailes, & qui
r4fide aâuellement dans le ciel.
Ce pégafe indien ne fe foutient
que lur trois pieds; le quatrième eft
toujours en l'air. Lorfqu'il le pofera
VIS 37
far la terre, il la fera enfoncer dans
rabîme , & c'eft aiofi que le monde
fera détruit.
En attendant cette dernière mé-
tamorphofe, Viftnou eft endormi
tranquillement dans la mer de lait
couché fur une couleuvre qui a cinq
têtes. .
VIST-NOU VA ; fubftantif mafculin
& terme de Relation. On donne ce
nom aux Bramins , qui font particu.»
lièrement attaches au Dieu Vift*
nou, & qui le regardent comme le
plus puiuant de tous les habitans
des cieux. Cette fe£le eft divifée en
deux branches. Les premiers font
appelés Tadyadiy les autres Rama-
nouja. Lès Tadvadi fe tracent tous
les matins une ligne blanche depuis
le nez jufqu*au front. Us fe font aufll
une petite marque ronde à la join-
ture du bras & aux deu^ mamelles :
ce fonr leurs fignes diftinâifs; c'eft
la livrée de Viftnou. Us s'imaginent
que ces marques font des préferva-
tifs contre les attaques du Diable.
Us s'engagent par un vœu exprès , â
ne jamais rendre hommage à aucun
autre Dieu qu'a Viftnou. Leur Chef
eft obligé de garder le célibat, &
porte ordinairement une canne de
bambou, pour marque de fa di-
gniré.
Les Ramanouja ont au(fi des fi<-
gnes qui les diftinguenr. \\s fe tra-
cent avec de la craie un Y fur le
nez , & fe font une marque fur la
jointure du bras avec du feu. Us ont
la tête nue & prefque rafée, à l'ex-
ception d'une touffe fur le fommet
qu'ils attachent avec un nœud , qu'ils
laiâfent pendre par derrière. Leur
Chef eft diftinçué par un morceau
de linge , dont il s'enveloppeja têce
lorfqu'il parle à quelqu'un. Leur
vie paroît plus auftère que celle des
Tadvadi. \h croixoient fouiller la
33
VIT
faînteté de lear profw^flîon s*îls en-
troient dans le ncgv)ce ^ dans les
affaires piofanes. Ils fe font auflî un
devoir de ne jamais mettre le pied
dinsiinlicu ccnfacré d la débauche;
ce que les TaJvadi fe permettent
fans fcrupale,
Vi^TULE; (la) gnnd Beuve de TEa-
rope. Il prend fa fource dans la
Moravie , au pied du moni Krapac ,
à douze ou quaroize lieues de Cra-
covie. Il traverfe la Pologne du
midi au nord, ainû que la PrufH;
Royale , 6c forme à fix lieues de (ts
embouchures l'île de Marienbourg j
enfin il fe jc:tre dans la mer lialrique
par trois ou quatre bouches diffé-
rentes , aprèi un cours d'environ
150 lieues.
VISUEL, ELLE; adjeûif & rerme
de Phyfiqae. Qui appartient i la
vue.
On appelle rayons vifuels , des I
lignes de lumièie qupn imagine
VKWXv de l'objet jufques dans 1 çeil.
Les rayons vi fuels îbnt des lignes
droites , car l'expérience prouve
qu'on ne fauroïc voir pn objet dès
qu'il y a entre cet objet C^ l'cril
quelque corps opaque qui empêche
les rayons de venir à nos yeux \ 6c
c'eft en quoi la propagation de la
lumière diffère de celle du fon , car
lu fon fe tranfmçt jufqu'â l'oreille
par toutes fortes de lignes droites
ou courbes , 6ç malgré toutes forres
d'obfticlcs.
Point vifucl en perfpeclive y eft un !
point fur la ligne horifontale , &
dans lequel les rayons vifuels s'u-
wifTent.
VITAL, ALE; adjfdif. Viialis. Qui
feit à la ccnfervation de la vie , &
fans quoi l'animal ne fauroic vivre.
Le cœur y le poumon y le cerveau font
des parues vitaUs. Les cfprhs viraux
Vit
font les parties les plus fines & /f>
, plus volatiles du fng.
VÎTE} adjtdit des deux genres. Celer.
Qui fe meut , qui court avec célé-
rité, avec grande promptitude. Il
ne fe dit que des animaux & de
quelques chofes inanimées. Ce cke^
val ejt aujjî vite qu'un cerf. Les rennes
font des animaux fort vues. L'armée
fit une marche très -vite. Le mouvC"
ment de cette montre ejl trop vue. Il
ejl aujfi vue que le vent. Un pouls
vue. Cet écrivain a la main vite.
VÎTE, eft aufli adverbe, & (îgnifie
avec célérité , avec vîteffe. Parte^
vue. Vous n'écrifve:[ pas afie-^ vite.
Vous mangv[ trop vite. Il me paroit
que cette pendule va bien vite.
On dit , qu'/.72 homme va bien vite
dans quelque ajffliire; pour dire , qu'il
agit imprudemment & avec trop de
précipitation , & qu'il n'agit pas
avec la circonfpeâ:ion & avec les
précautions néceflaires.
On dit familièrement dans le
mcme fens, aller vire en hcfogne.
La première fyllabe eft longue 6c
la féconde très- brève.
Diff^érences relatives entre vite^
tôt, promptement. ,
Le mot de vite paroit pîus propre
f^our exprimer le mouvemenr avec
cquel on agir : fon oppofé eft lente-
ment. Le mot de tôt regarde le
n:oment où Tadion fc fait : fon op-
pofé eft tard. Le mot de prompte*
ment femble avoir plus de rapport
au temps qu'on emploie à la chofe :
fon oppofé eft long- temps.
On avance en allant vite ^ mais
on va fûremcnt en allant lentement.
Le crime eft toujours puni , fi ce
n'eft tôt c'eft tard. 11 faut erre long-
temps à délibérer; maisîl faut exé-
cuter promptement.
Qui commence tôt 6c travaille
vite achève promptement*
VIT
riTELLlUS, ( Aulus) fut proclame
JEmpereur Romain ptcfque en même
temps qa Ochon , Tan 6^ dç Jéfus-
Chrift. C'éroic un monftre de cruau-
té. Lorfqu il fur arrivé à Bebriacum ,
où Ton venoir de livrer bataille , il
voulut s'y arrêter , uniquement pour
s y repaître de la vue des corps morts ,
des membres épars & déchires , de
la terre encore toute teinte de fang,
& enfin de tout ce qui excite dans
les âmes fenHbles, l'horreur (k la
pitié. Le pliifir que lui caufa ce
loeftacle Tempêcha de s'appercevoir
de rinfcftion de Tair, fentie vive-
ment par ceux qui Taccompagnoient.
Il leur dit quand ils s'en plaignirent ,
que foddur d'un ennemi mort écoic
toujours agréable ; Se fur le champ
il fie diftribuer du vin aux foldats
& s'enivra avec eux. Il ne croyoit
être Empereur que pour bien man-
ger. A force d'excès il devint fi
abruti , aue la feule facilité qu'il
trouvoit a fatiifaire fes honteufes
pallions , pouvoir le faire fouvenir
au'ii éroit Empereur. Sa cruauté ne
nt qu'augmenter avec fa gourman-
dife. Il fit tuer en fa préfcnce , fur
une faufle accnfation, Junius Bla-
fus , pour alTottvir fes yeux de la
mort d'un ennemi. Il fit mourir de
faim fa mère. Sextilia , parce qu'on
lui avoit prédit qu'il rcgneroit long-
temps s'il lui furvivoit. Cette femme
infortunée le favoit fans doute ca-
Î^able d'une aâion dénaturée ^ car
orfqu'elle avoit appris qu'il étoit
proclamé Empereur , elle n'avoir pu
retenir (ts larmes. Les excès de Vi^
tellius étant montés à letir comble ,
le peuple & les légions fe fou!e-
vètent & élurent Vefpafien. Lorfque
le monftre vit Primus, Lieutenant
du nouvel Empereur, maître de
Rome, il alla fe cacher chez îe
portier du palais > dans la loge aux
VIT 39
chiens. On l'en tira pour le prome-
ner par la ville tout nud, les maifts
liées derrière le dos, une épée fous
le menton pour le faire renir droit j
delà on le conduific au lieu des
fupplices , où il fut tué à petits
coups, après un règne fort court.
Son corps fut traîne avec un croc
dans leTibre,
VÎTEMENTi adverbe du ftyle fami-
lier, qui a la même fignification
que vîte. Partei & revenez viicmcnt.
Il faut yuemcnt lui jforur cet ar^
gcnc.
VITEPSK î ville forte de Pologne ,
capitale d'un Palatinat de même
no(i\, dans la Liihuanie , i irenre-
deux lieues, nord-oueft, de Smo-
lensko.
Le Palatinatdd Fitepsk eft borné
au nord & au levant par la Ruffie ,
au midi par les PaLuiirats de Mins-
ki & de Mfcifl.Av , au couchant pir
ceux de Polocdc ik. de Viina.
VITEKBEj ville t^pifcopale d'Italio,
capitale de la province du patrimoi-
ne de Siint-Picrre , au pied d'une
haute montagne, d quinze lieues,
nord-oueft , de Rome. Elle eft bien
bâtie, les rues en font belîcs , pa-
vées de larges dalles de pieire , &c
il y a plufieurs fontaines icmarqua-
bles.
L« première chôfe que Ton v»
voir dans cette ville eft 1 Églife ca-
thédrale , dans laquelle les Pape»
Jean XXI, Alcxancire IV, Adrien V
& Clément IV font enterrés.. On
peut voir auflî le corps de Sainte
Rofe de Viterbe , qui fe conferve
tout entier dans TÉglife de cette
Sainte , & forme la principale Re-
lique de la ville.
Il y a dans Virerbe plufieurs mC
criptions & tombeaux antiques , &
quelques monumcns étrufqucsr On
40
' VIS
voit dans la fectcraireiie Ju Ma-
giftrac le dc^Tein d'une belle mofaï-
que ancienne qu'on a laifTc dépérir j
elle fut trouvée au fond de la mai-
fon des Bufli , qui font une famille
illuftre de Viterbe , laquelle eft
comme ccablie à Rome aâuelle-
menc.
Les eaux minérales de Vicerbe
font célèbres, & Ton vient les pren-
dre du fond de l'Italie. Elles font
(ituées dans un endroit bas & mal
fain à une bonne demi-lieue de la
ville i le bâtiment en eft très-ancien.
On les emploie ou intérieurement
ou en forme de bains i il y a deux
foiirces principales, l'une dont le
dépôt eft rouge, l'autre qui dépcfo
une matière blanche j la première
eft purgative & diurétique , en mê-
me temps qu'elle fortifie les parties
foibles ; quoique limpide & tranf ■
parente, elle a un goût de vitriol il
décidé , qu'en la buvant il femble
qu'on boive de l'encre. A un mille
de -là il y a une fource acidulé
dont on fait beaucoup d'ufage ; un
Médecin Anglois qui étoit attache
au Roi Jacques , a beaucoup célébré
dans Rome les eaux de Viterbe &
les a mifes en réputation.
Il y a près de-là une fontaine
d'eau chaude qui paroîc bouillir
continuellement ; il en fort une fu-
mée confidérable avec une forte
odeur de fjufre. Elle cuit & réduit
même en bouillie les viandes qu'on
y jette.
VÎTESSE; fubftantif féminin. Celé-
ritas. Célérité , grande prompti-
tude.
Suivant le fyftème de Galilée fur
la chute des corps, fyftème reçu
aujourd'hui de tout le monde , la
vîteffe d'un corps qui tombe verti-
calement , eft â chaque moment de
fa chute , proportionnelle â la racine
Vi5
de la hauteur d'oii il eft tooibé.
Après que Galilée eut déceuverc
cette proportion, il reconnut enco-
re que H le corps tomboit le long
d'un plan incliné , la vitefle feroic
la même que s'il étoit tombé par la
verticale qui mefure fa hauteur; 8c
il étendit la même conclufion jufqa'â
l'afteinblage de plufieurs plans in-
clinés qui feroient entre eux des
angles quelconques , en prétendant
toujours que la vîtefle à la fin de la
chute faite le long de ces differens
plans, devroit être la même que
s'il étoit tombé verticalement de la
même hauteur.
Cette dernière conclufion a été
admife par les Mathématiciens juf-
qu'cn 1(^93, que M. Varignon en
démontra la faulTeté , en faifanc
remarquer que le corps qui vienc
de parcourir le premier plan incli*
né , & qui arrive fur le fécond » le
frappe avec une partie de la virefle
qui fe trouve perdue, & l'empêche
par conféquent d'être dans le même
cas que s'il étoit tombé par un feul
plan incliné , qui n'auroit point eu
de pli. M. Varignon , après avoir
relevé cette erreur, éclaircit la ma-
tière de manière à empêcher qu'on
ne tombât dans l'erreur oppofée , Se
à laquelle on étoit porté tout natu-
rellement , qui étoit de croire que
la chute d'un corps le long d'une
li^ne courbe, c'eft à-dire le long
d'une infinité de plans inclinés, ne
pouvoir pas non plus produire des
vîteftes égales â celles d'un corps
qui feroit tombé verticalement de
la même hauteur. Pour montrer l;i
différence de ces deux cas , il fit
voir que quand les plans inclinés
font enfemble des angles infiniment
petits, ainfi qu'il arrive dans les
courbes, la vîcefTe à chacun de fes
angles , eft un infiniment petit du
fcconj
f
VIT
fecond ordre ; enforce qu'après une
infinité de ces chutes , c*eft-à-dire
après la chute entière par la courbe,
la vitefTe perdue n'eft plus qu'un
infiniment petit du premier ordre ,
qu on peut négliger par conféquenc
auprès d'une vîtelFe finie.
Pour mefurer une vîtelTe qnel-
<onque d'une manière conftante qui
puiue fervir à la coaiparcr d toute
autre vitefTe , on prend le quotient
de l'èfpace par le temps , fuppofant
que cet efpace foit parcouru » en
vertu de cette vîtefle luppofée conf-
tante. Si par exemple un corps avec
fa vîtefle aâruelle pouvoit parcourir
quatre -vingt pieds en quarante fé-
condes de temps , on auroit ~ , ou
1 pour exprimer fa vîtefle ; en forte
que fi on comparoir cette vîtefle â
celle d'un autre corps qui feroir
quatre-vingt-dix pieds en trois fé-
condes, comme on trouveroit de
la même manière «^ ou j , pour
cette nouvelle vîtefle, on reconnoî
iroit par ce moyen que le rapport
de ces vîteffes ell celui de i à j.
VlTEX; v<)y^j Agnus Castus.
. VirLlCH; ville d'Allemagne au cer-
cle du bas Rhin dans TArchevc-
cjic de Trêves, fur le Léfer, à
cin-j lieues , nord-eft , de Trêves-
VITRAGE ; fubOantif mafculin &
terme colleâif. yitreamîna. Toutes
les vitres d'un bâriment , d'une
Églife. Onpofe U vitrage du cliduau.
Les anciens vitrages colorés coûtoient
fort cher.
Vitrage , fe dit aurtî de certains châf-
fis de verre qui fervent de cloifon
dans une chambre. Ma chambre nejl
fcparée de la Jîennc que par un vi-
trage.
La première fyllabe eft brève ,
la féconde moyenne & la troifième
très- brève.
VITRAUX; fubftamif mafculinpîu-
Tome XXX.
VIT 4*
rîel. Les grandes vitres des Eglifes.
On répare les vitraux de la Cathé^
drale.
La première fyllabe eft brève »
& la féconde longue.
VITRE; fubftantit féminin. Vurea.
Aflemblage de plufieurs pièces dt
verre , qui fe met à une ouvertutu
faite pour donner du jour à un bâ-
timent.
L'ufage des vitres eft fort pef-
térieur a la découverte du verre.
Selon M. Félibien , du temps A%
Pompée , Scaurus fit faire de verrt
une partie de la fcène du fuperbe
théâtre qui fut élevé dans Rome
pour le divertiflement du peuple »
& il n'y avoit cependant point alors
de vitres aux tenctres des bâti-
mens. Les perfonnes les plus riches
fermoient les ouvertures par lef-*
quelles elles receyoient le jour^
avec des pierres tranfparentes, com-
me les agates , Talbâtre , &c. & les
pauvres étoient cxpofcs aux incom-
modités du froid & du vent.
On ne fait pas quel eft celui qui
fit connoîcre la mmièie d'eroploytt
le verre au lieu de pierres tranfpa-
rentes i mais rhiikoire nous ap-
prend que les premières vitres', fu-
rent de petites pièces rondes que
Ton aflembloit avec des morceaux
de plomb refendus de deux côtés ,
afin d'empèchsr que le vent ni l'ea*
ne puflent pafler. On employa après
cet heureux eflai , des vertes de
différentes couleurs, que Ton dif-
pufoit avec fyméctie , peur en faire
des defleins d'ornement. On reprc-
fenta enfuite des figures dont les
couleurs étoient tracées en noir cîe
détrempe , ainû que les ombres &
L'S draperies , que l'on hachoit fur
des vertes colorés , dont on affor-
liffbit le mieux qu'il croit puflîble
les nttaaces à l'objet qu'on V(»uIoit
F
4*
VIT
repréfencer. Mais ces efpèces de
peintures étant toujours ncce (Taire
ment très-imparfaires, on chercha le
moyen de peindre fur le verre blanc,
& on y réuflit pat une méthode
qui approche beaucoup de la pein-
ture en émail , 6c dans laquelle on
emploie les mêmes ingrédiens co-
lorans. Au refte cette peinture qui
étoit aucrefois fort ufitée , furtour
pour les vitraux des Éelifes , ell
prefqu'entièrement abandonnée au-
jourd hui , parcequ'elle ôte une par-
tie du jour. Cependant les orne-
mens de peinture employés avec
goût & avec ménagement fur les
vitres des croifées, font un bel ef-
fet, & paroifTent ajouter quelque
chofe à la majefté des grands édi*
fîces publics.
Vitre , fe dit auflî de chacune des
pièces qui compofent la vitre. Un
panneau de vitres. Il manque là une
vitre. Il y a quelques vitres caffées.
Attacher des vitres à une fenêtre.
VKTRÉ; ville de France en Breta-
gne, fur la Vilaine , a huit lieues ,
eft , de Rennes , & vingt - trois »
nord , de Nantes.
Vitré eft la deuxième ville du
Diocèfe de Renir s. Elle eft aflPez
grande , & l*on y compte environ
2000 habitans. Il y a une Églife
Collégiale, fondée en\ii66 par
André, Baron de Vitré. Son Cha-
pitre eft compofé d'un Trcforier &
de douze Chanoines. Il y a auili un
Prieuré d'Hommes, de TOrcire de
Saint Benoit, fous le titre de Sain-
te-Croix. Victé eft la réfidence d'u-
ne des vingt-neuf brigades dépen-
dantes du Tribunal de la Mare
chauffée de Rennes. C'eft une des
deux premières Baronnies de la
province de Breragne. Ses Barons ,
avec ceux de Saint-Pol de Léon ,
VIT
poflfôdent le droit , comme les plus
anciens, de préfider alternative-
ment Tordre de la nobleffie, lorC-
qu'elle eft alfemblce aux États ; â
leur défaut la nobleife eft précédée
par celui qu'elle fe choifit elle-mê-
me. Cette Baronnie a P^^ de la
Maifon de Laval-Momfortji celle
de la Tremoille, qui la poflède
aujourd'hui.
Vitré eft la patrie du Père de
Gennes, favant Prêtre de l'Ora-
toire.
Les toiles de Vitré fe fabriquent
dans les Paroi (Tes qui font à trois
lieues à la ronde de Vitré. Ce font
de grofles toiles ccrues qui demeu-
rent telles, & qu'on ne blanchit
point. Elles fe débitent à Nantes & a
Saint- Malo, d'où on les envoie en
Angleterre , pour l'ufage des Co-
lonies que les Ânglois ont en Amé-
rique. Elles font propres à faire de
petites voiles de navire. On les en-
voie auflî en Efpagne , où elles fer-
vent à l'emballage des marchandi-
fes fines qui en fortent. Ce com-
merce rapporte environ quarante
ou 50000 livres par an.
Cette ville a un autre commerce
qui lui eft particulier. Les femmes
& les filles de toute condition y
font des bas, des chauflons & des
gants de fil , qui s'envoient par-
tout , même en Efpagne & aux In-
des. Cet article de commerce monte
par an à 15 ou 50000 livres.
Il y a aufli dans cette ville des
fabriques de ferges & étamines
groflières.
VITRÉ , ÉE ; participe paflîf & ad-
jedtif. Voye^i Vitrer.
On dit , un cabinet vitré % une porte
vitrée , &c. pour dire , un cabinet ,
une porte garnie de vitres ou de
glaces.
En termes d'Anatomie , on ap-
VIT '
pelle humeur vkrcc , une des trois
humeurs At l'œil , ainfi appelée par
ceqn elle reffemble à du verre fon-
da. Elle e(l placée au-defTous du
criftallin.
Quelques Auteurs appellent les
tuniques ou membranes qui con-
tiennent cette humeur, tuniques vi-
trées.
VITRER; verbe aftif de la pre-
mîère conjugaifon , lequel fe con-
jugue comme Chanter. Vitreis
objirare. Garnir de vitres. Vitrer
une porte. Vitrer ks fenêtres d'une
maijon.
La première fyllabe eft brève ,
& la fccon Je longue ou brève. Voy.
Verbe.
VITRERIE; fubftanrif féminin. Art
& commerce du Vitrier. Il apprend
la vitrerie.
VITRESCIBILITÉ; fubftanrif fémi-
nin & terme de Chimie. Propriété
que quelque's fubftances ont de fe
fondre par Tadion du feu , & de fe
réduire en verre. Suivant Bêcher ,
cette propriété de certains corps
vient aune qualité inhérente & ef-
Tentielle à la terre dont ces corps
font coEBpofés , & que pour cette
raifon il appelle terre vitrefcible.
C çft fuivant ce grand Chimifte
cette terre qui domine dans les
fels y dans les pierres ; elle fe
tfouve auflS en différentes propor-
tions dans les métaux où elle eft
combinée avec la terre mercurielle
& la terre inflammable.
Quoi qu'il en foit de cette théo-
rie, la viccefcibilité eft une qua-
lité relative dans les terres & dans
les pierres ; elle dépend du degré
de chaleur que Ton applique aux
corps que Ton veut vitufier, & il
n'eiï eft point qui ne foicnt vitref-
cibles, l'îrfqu'on les cxpcfeau ûu
VIT 43
folâire concentre par un miroir ar-
dent.
Un phénomène remarquable >
c'eft que le diamant fait une excep-
tion à c:tte règle, & le miroir ar-
dent le diflîpe totalement en fu-
mée.
Quoique le feu dufoleilpnrvien-
neJPvitrifier plus ou moins promp-
reritent toutes les terres , pierres &
fubftances minérales, on p. ut pour-
tant regarder la vitrefcibilité coip-
me un caractère diftin<ftif de quel-
ques-unes de ces fubftances, en tant
qu'il y en a que le feu ordinaire
que Ton emploie dans les analyfes
de la Chimie réduit très-prompte'
Hî-nt enttrre, tandis qu'il y en a
d auires fur lefquelles ce même fsa
ne produit point dV.liération, telles
que font les pierres Apyres , le
tAlc,ramianthe , 6c. D'autres fubf-
tances fonc crJcinces , atténuées &
divifées par le même feu ; ce font
les fubftances calcaires , telles que
la pierre à chaux , le marbre, &c.
ainii relativement au feu ordinaire »
on pourra divifer les fubftances du
icgne minéral en calcaires , en vi-
trihables ou vitrefcibies, & en apy-
res ou réfraâraires.
VITRESCIBLE, ou Vitrifiable ;
adjeftif des deux genres. Propre à
être changé en verre. Une terre ri-
tref cible. Subjlance vitrifiable.
VITREUX, EUSE; adjeftif & terme
de Chimie. Qui a de la reflcm-
blance avec le verre. Mine d'argent
vitreufe.
VITRIER ; fubftanrif mafculin. Ou-
vrier qui travaille en vitres-
La Communauté des V^itriers de
Paris eft compofée d'environ trois
cens Maîtres, & gouvernée par
quatre Jurés, dont deux fortent
de charge chaque année. L'appren-
tiiTage eft de quatre années, & le
F ii
4é VIT
cotnpagnonage de fîx; mais Tap-
prenci de Paris peut , s'il le veut ,
ftller pader ces fix années chez les
Mnîcres des autres villes du royau-
me, fc il cft reçu â la maîtrife en
apportant leurs certificats.
Les premiers Staruts de cette
Comtnunauté, font du règne de
Louis XIV » par Lettres - |9ciues
du ai Février 1666 ,enrcgiftrée?au
Parlement le 19 Avril fuivant.
VITRIFIABLE; voyer Vitrescible.
VITRIFICATION i fubrtanrif fémi-
nin & terme de Phyfique. J^itnjîca-
iio. Aâionde vitrifier. I^ vitrificu'
tion des métaux eft une des opéra-
tions les plus curuujès de U Chi-
mie.
VITRIFIÉ . ÉE} participe paffif. Foy.
Vitrifier.
VITRIFIER ; verbe aûif de la pre-
mière con^ugaifon, lequel fe con-
jugue comme Chanter. Fitrifi-
^are. Terme de Phyfique. Fondre
ane matière enforte qu'elle de-
vienne verre. Le feu vitrifie le plomb y
les cailloux , &c.
VITRI . LE - FRANÇOIS ; ville de
France en Champagne , chef - lieu
du Pertois, fur la Marne, à Tendroii
eu elle reçoit la rivière d'Orne ,
â fepc lieues^ fud-eft» de Châ-
loni 9 6c à onze lieues , oueft , de
Bar -le -Duc. C*e(l François pre-
mier qui l'a bâtie. Il 7 a au centre
de la ville une place très • fpacieu-
fc. C'eft le fiége d'un PrcfiJial,
djun Bailliage , d'an Grenier d fel ,
&c. Il y a une Collégiale dont le
Chapitre eft compofë d'un Doyen ,
d'un Tféforier, d'un Chantre, d'un
Sous-Chantre, & de fcize Cha«
noines, doiK quatorze font a la
nomination da Roi; les deux au*
très font i la nomination de TÉglife
Cathédrale de Châlons.
Le rcvcuu des Digiiitaires eft
VIT
d'environ 600 livres » &: celui- èét
Chanoines de 400 francs. Ce Cha-
pitre , qui eft de fondation royale »
eft Curé primitif de la Paroifle*
Cette ville a un Collège dirigé pac
les Pères de la Doârine chrétienne,
un Couvent de Minimes , on de
Récollets , un de Religieufes de la'
' Congrégation , une mai 'on de Da-
mes Régentes , un Hôpital deftervt
par quatre Religieux de la charité,
un Hôpital Général , & des cafer«
nés. Il y a fabrique de fermes rafes ,
façon de Londres , 6c de droguets ,.
tiileranderie , bonneterie , &c. On
y tait des galons moitié foie , moi-
tié fil. Le commerce en bleds , vii'.s y
bois &c charbons y eft fort étendu »
•inû que celui des manufacturas.
Il y a foires franches le ii Juillet ,
le 24 Février , le premier & le i^
Septembre. La Marne commence à
être navigable à Vitry , & a un poj«t
vis à vis de cette ville.
VITRIOL ; fabftantif mifculîn. SI
auftère& aftringenc formé par Pu«
nion d'un métal & d'un acide qu*oa
appelle acide vierioUque,
On connoît trors fortes de vi-
triols dont on fait ufage : l'un qui
a pour bafe le fer ,, eft connu fous
Is nom de vitriol vert ou epuptrojh
verte ^ l'autre qui a pour bafe Xt-
cuivre > eft le vitriol bleu , & le tibi*^
ficme dont la bafe eft le zinc , fe
nomme vitriol blanc ^ ou couperofi:
blanche.
Le vitriol vert dt$ boutiques >.
tel qu'il fe débite chez les Epi-
ciers Droguiftes pour l'ufage des.
arts & métiers» eft attificiel. On le
retire, 1^. par la lotion des terres
& pierres vitrioliques fulfureufes»
1®. Par lixiviation dts Pyrites vi-
trioliques martiales. }.^.Par l'évapo-
tion des eaux vitrioliques ferrugi-
neufcs & coivreufes ^ naturelles, ott
^^
VIT
culvrcufe eu diflolution qui don-
noit^au mélange une couleur bleue,
fe dépofe en forme d'une boue
roulTâcre fur les morceaux de fer
qui ont plus d'affinité avec l'acide
vitriolique, que n'en aie cuivre,
c^ alors la liqueur, de bleuârrequ'el-
Jj écoit , fe change en une belle
couleur. On la décante dans une
autre citerne , dont le niveau eft
pratiqué d la bafe de la précédente ;
on y plonge de nouveau un morceau
de fer , qui , s*il ne s'y dKTout point ,
& ne prend point à fa'furface une
couleur rouge , prouve que l'eau ell
fuffifamment chargée de fer j alors
on procède à Tévaporation & d la
criftallifation.
Cette dernière opération fe fii:
en portant la liqueur chaude, foit
dans difFércns tonneaux de bois de
chcne ou de fapin , lefquels font
garnis d'un bon nombre de branches
de bois fourchues , longues de quin-
ze pouces, & différemment entre-
troifées, foit dans des follls oa
des auges garnies de planches , hé-
riflTées de chevilles de bois. En mul-
tipliant ainiî les fur faces fur Icf-
quelies ce vitriol s'attache , on ac-
célère fa criftallifation & la régu-
larité des criftaux.
On obtient aullî du vitriol nnr-
tial de cettaines eaux de^fources
cuivreufes & fcrrugineufes. Le cui-
vre précipité n'eft point perdu , on
le fait paroîcre fous la forme mé-
tallique , pur le moyen du phlogif-
lique qu'on lui rend.
Le vitnol de cuivre ou vitriol bleu ,
tel qu'on le trouve dans le com-
merce , eft une production de l'ïiit :
on le fait par la cémentation du
cuivre r^vjc du foufre ou des py li-
res fuifurcufes. Souvent il eft le
réfultat des liqueurs bleues viirio-
liques , purement empreintes d- '
VI 1
particules cuivrcufcs, & qui Te
trouvent dans d,^s fources audedans
des mines de cuivre. Quelquefois
i% fel eft produit au moyen d*iuie
difToiution de cuivre faite par de
l'acide vitriolique foible, au*on£ûc
évaporer enfuite & criftallifer.
Les criftaux de cette efpèce de
vitriol font d'un très beau bleu ce-
lefle , taillés en pointe de diamant
d'une figure rhomboïdale décaè*-
dre \ ils onr une faveur acre & cor*
tjfbfive.
Le vitriol blanc ou couperofe '
blanche du commerce , eft ainfi que
les vitriols précédens , un fel arti-
ficiel , qui nous vient de Goslar &
de quelques aurres lieux. Il eft
en morceaux blancs , plus ou moins
nets , reftcmblans à du fucre j on
le retire par l'évaporation des eaux
minérales vitrioHques , qui partiel*
pent abondamment du zinc ; en-
fuite on le diflbut dans de l'eau
que Ton fait évaporer ptefque juf-
qu'à ficcitc fur le feu. C'eft pour-
quoi la criftallifation de ce vitriol
n'a point de figure déterminée : elle
produit une mcfte informe qu'on
cafîè en petits morceaux , tels que
nous les voyons dans le commerce.
VITRIOLÉ, ÉE; adjcftif. Où il y
a du vitriol. Eau vitriolée .
VIT:i10LIQUE ; adjeaif des deux
genres. Qui rient de la nature du
vitriol. Des eaux vitrioHques,
En termes de Chimie, on appelle
acide vitriolique , une fubftance fali-
ne ainfi nommée parceque le vi-
triol de Mars éroit ce qui en fbui-
niiïoir autrefois la plus grande par-
tie. Suivant Topinion de Becchec
ik de Srahl, l'acide vitriolique eft
le plus fimple des acides & par con-
féquent la plus fimple d'entre les
fubftances falines : lorfqu'il eft dans
U plus grand degré de pureté cù
4S
VIT
n'en démontre Texif-
expcnence
rence.
L'acide vitriolique concentré , ex-
pofé à Pair libre, attire i'humidiré
à tel point, qu'il augmente conGdé-
rablement de volume , & qu'il s'y
charge de deux fois fon poids d'eau.
Il fe combine avec le principe
înflimmable , & forme avec lui
deux compofés qui différent l'un de
l'autre par la quantité du plilogifti-
que , & par Tintiniité de l'union.
Le premier qui eft le réfultat
d une combuiaifon foible de l'acide
yitriolique aqueux , avec une petite
quancirc de phlogiftiqne , fe nomme
acide fulfureux volatil» Et le fécond,
qui naîc d'une union intime de l'a-
cide vitriolique , privé de toute eau
furabondante à fon eflcnce faline ,
avec environ un feptième de fon
poids de phlogiltique pur , fe nom-
n\Q foufre.
Les terres fe laiflTent difloudre
par l'acide virriolique avec plus ou
moins de facilité , fuivant leur na-
ture j & forment avec lui diffirens
fels , ou des compofés falins ter-
reux , dont les propriétés varient à
raifon de l'erpèce de terre. Il faut
des manipuUtions particulières pour
combiner les terres vitrifiables avec
Tûciie vitriolique i & les fels qui
lofultent de cette combinaifon n'ont
point encore été examinés fuflSfam
m:-nt.
Les terres calcaires n'ont befoin
d'aucune préparation pour Être dif-
foutespar l'-^-^- ..:..;^î;^.... • n.rr.
•dilFolution
vefcence méi
compofé falin terreux, fufcepiir
d» crilhllifaûon , donc les principes
font h intimement combinés , qiie
les propriétés filines de Taciile vi-
trioiiqje, font prcfqu entièrement
m.acjuées par celles de la terre qui »
VIT
eft le principe dominant \ enfort*
<Jue ccfcl vitriolique à hafe terreufe^
n'a point de faveur fenfible , & eft
prefque indiflbluble dans Teau : il
faut , fuivi^ l'expérience qu'en a
faite M. Baume > environ une once
d'eau bouillante pour en diflbudre
un grain. Ce défaut de propriétés
falines , qui paroît commun à tous
les fels vitrioliques à bafe de terre
calcaire , les a fait diftinguer j par
le nom àtfélénites , d'avec les au-
tres combinaifons dont les proprié-
tés falines font plus marquées.
L'alun eft reconnu pour an fel
vitriolique d bafe terreufe , mais il
diffère confidérablement des félcni-
res; ce qui vien^^ la nature de
la terre qui lui ferHR bafe, laquelle
eft jugée n'ctre point calcaire j c*eft
au contraire une terre argilleufe.
L'acide viciiolique fe combine
jurqu'au point de fat u ration avec le
fel alcali végétal ^ 6c forme avec lui:
un fel neutre , fufceptible de crif-
tiilifatîon, d*une faveur falée, amè-
re , dure , peu difToiuble dans l'eau*
Ce fel a plufieurs noms qui lui eue
été donnés à raifon des difFcrente»
fubftances dont étoit tiré l'alcali
qui lui fervoit de bafe , dans les
temps où Ton creyoit que ces al-
calis n'étoient point cxaâemenc
ferablables les uns aux autres. Ces
noms (ont fel d^s deux ^ plus corn*
muncniencyî:/ de duobus\ tartre vi-
Ciiolé , double arcane , plus commu-
nément crcanum dupUcatum*
Avec la bafe alcaline du -fel ma-
rin , nommé alcali marin , ou alcaH
minérale l'acide vittiolique forme
un fel neutre, criftallifahle, rK>m-
tnéfel de Glauber^ qui diffère du ftl
de duobus y par la ajoure de Ces crif-
taux , par une beaucoup plus grande
dllFolubilité dans Teau , par la plue
grande quantité d*eau qui entre
dan^
VIT
dans fa cridallifation , Sc par la pro-
priécc qu'il a de perdre par ledeifé-
chemenc â lait une bonne partie
de l'eau de fa criitallifacion ; ce qui
enlève à ces crillaux leur tranfpa-
iiînce, leur folidicc, & les réduit
en une efpèce dz farine blanche »
qu on nomme efflorefccnce.
L'alcali volatil, combine au point
de facuration avec Taci-ic vicrioli-
que , forme un fel neutre ammo
niacal , rufcepiible de criftallifation
ùomixié /il ammoniacal vitrioliquc ^
ou /il amnoniacdl ficret de Glaubtr.
L'acide vitriolique érant plus (im-
pie 5c plus puilHinc que les acides
nicreuz Sc marin , les fépare d'avec
les alcalis auxquels ils font uuisj
& fe fubditue d leur place.
En général cet acide a de Tadija
£ut coûtes les fubftances métalli-
cjues , & les didbut avec d:;s phé-
nomènes particuliers à chacune d'el
les } il forme avec ces matières des
£els neutres â bafe métallique , fuf-
czepribles decrillilliration , auxquels
^^. Macquer croit , atnfi qu'il le dit
clans fes cours , qu'il eft â propos de
donner la dénomination générale de
^uicriol , en fpécifiint les difFérens
V'irriels par le nom de la matière
snécallique qui entre dans leur com
pofîcion. Ainfî , par exemple , il pro
pofe de nommer y'uriol d*a^gtnt y
ou vitriol de tune , la combinaifon
de l'acide vitriolique avec l'argent ;
vitriol de mercure , la combinaifon
du même acide avec le mercure ,
iSfc. comme on nomme vitriol de
cuivre 8c vitriol de ASars^ les fels
neutres métalliques formés par
l'union du fer ou du cuivre avec
l'acide vitriolique.
Cec acide , en vertu de la très-
grande affinité qu'il a avec le prin-
cipe inflammable, attique celui des
matières métalliques dans leur dif-
Tome XXX.
VIT 49
folution » l'enlève en partie i celles
qui font furccptiblcs d'en être pti«
vées, les calcine par conféqu^^nt ^
plus ou moins , fuivant leur nature»
6c fuivant la manière dont Te fait
la dilTolurion ^ & y adhère d'autane
moins , q<a'il leur a enlevé une plus
grande quantité de leur principe
inflammable. On peut conclure de
ces phénomènes, que c'elt finguliè-
rement p.ir le piincipe inflamma-
ble dQS matières métiliiqies, que
l'acide vitriolique L-sdiliout, ou
que c'eft ce principe qui fcrt do
moyen pour unir cet acide avec les
terres métalliques. Cir il e\\ cer-
uin, d'un autre côté, que les ter-
res métalliques s'unilfeit d'autant
moins facilement avec l'acide vi-
triolique , qu'elles ont éié privées
d'une plus grande quantité de leur
principe inHanimable, par quelque
moyen que ce foit.
Les phénomènes les plus géné-
raux qui accompagnent les dilfolu-
tions des matières métalliques dans
l'acide vitriolique par la voie hu-
mide, font, i"*, rtffsrvefcence Sc
la chaleur qui font ordinairement
médiocres ; x^. des vapeurs dont
plufieurs font de Yacià^/u/fureux
volatil j comme dans la diflolutioa
du mercure , ou des vapeurs très-
inflammables , comme dans la dif-
folution du fer; j**, la formation
du foufre concret , comme dans la
dilfolution d'étain.
Il paroît par ce qui vient d être
dit fur les combinaifons de l'acide
vitriolique avec toutes les fubftan-
ces avec lefquelles il peut forme r
un fel neutre , que tous ces fels
neutres vitrioliques font fufcepti-
bles de criftallifation. Cette propric*
té eft particulière â l'acide vitrioli*
que j il y a tout lieu de croire
quelle eil due à la grr^nde incimitc
G
y» VIT
de Tunion que conrra^e cet acide
avec toutes les fubdaiices qu'il eft
en étac de dilToudre.
L'aciile \itriolique concentré
Hgit avec beaucoup de force fur tou-
tes les huiles & fur les matières hui-
leufes concrètes. Il s'échauffe &
bouillonne avec elles ; il les dé-
compole en partie , les noircit &
les brûle en quelque forte; il s'ex-
hale de ces nnéhnges beaucoup de
fumées qui ont une odeur mixte
d'huile brûlée ôc d'acide fulfureux
volatil très-fuffoquant.
L'acide vitriolique fort aqueux
paroît n'avoir prefque aucune aâion
fur les huiles, fans doute à caufe
de fon eau furabondance avec la
quelle il a beaucoup d'adhérence ,
& qui l'emp&che de fe combiner
avec l'huile , parce qu'elle fe rcfufe
elle mcme a cette union. Cepen-
dant l'union d'un femblable acide
vitriolique aqueux avec 1 huile, ne
paroît point impoflible.
L'acide vitriolique concentré
préf^-nce avec l'efprit de vin , une
grande quantité de phénomènes
très- intértlTans & variés, fuivant
les propoi rions de ces deux fubitan
ces, ifc relitivcment aux manipu-
lations qu'on emploie.
Sms diftillation il fe combine
avec Tefptit de vin entier en fubf
tance, fins lui occafionner de dé-
compolîiion, c'eft à-dire , en ne fe
combinant point avec un ou pl»i-
(îeurs de fes principes , par piéfc
fence aux autres. Il perd de fon
acidité par cetre union , & s'adou
cit beaucoup. De là vient qu'on le
nomme alors acide vitriolique dul-
cifié.
Par U diftillation avec l'efprit de
vîn, l'acide vitriolique le décom-
pofc, s'empâte de fon eau principe,
en léduic une partie en une fubf-
VIT
tance moyenne entre l'efprit aident
& rhuile j on a donné â cette fubf-
tance le nom è^Ether ; & enfin ,
cet acide réduit l'efprit de vin en
véritable huile,qu'on a nommée im-
proprement huile douce de vitriol»
On ne trouve point dans lanatiip
re d'acide vitriolique pur , c'eft-à-
dire, feul, & nullement combiné
avec aucune autre efpèce de corps;
ce qui vient de la grande ciuantité
de fubftances différentes qu'il eft en
état de diffoudre , & de la facilité
avec laquelle il fe combine avec les
divers corps à mefure qu'il les ren-
contre.
Ainfi l'acide vitriolique fe trou-
ve naturellement combiné ^ ou avec
une fubftance inflammable, & alors
il eft fous la forme de foufre &
de bithume y ou avec des fubftances
terreufes avec lefquelles il conftiroe
toutes les félénites , les matières
alumincufes & argilleufes , ou avec
des fubftances métalliques avec lef-
quelles il forme les vitriols naturels;
ou j enfin avec dés fels alcalis avec
lefquels il forme des fels neutres vi-
trioliques , à bafe de fel alcali ; mais
ce n'eft guère qu'avec l'alcali ma-
rin , que dans ce cas l'acide virrio-
que fe trouve combiné, patceque
c'cft l'alcali le plus abondamment
répandu dans la nature , & en quel-
que forre le feul alcali narurel ; l'a-
ci Je vitriolique eft alors fi>us la for-
me de fel de Glauber.On trouve le
fel de Glauhet narurel particulière-
ment dai s les eaux qui tiennent du
fel commun en di(^oIurion. Ce ne
peut être que nés rarement, & par
des dékompofitions & des combi-
naifons particulières , comme , par
exemple j par des embrafcmens ,
qu'on peut rencontrer l'acide vitrio-
lique engagé dans l'alcali végétal j
& formant du tartre vitriole ^ on
VIT
combine avec l*alcali volatil, & for-
mant du fel ammoniacal vitrioUque ,
ZMlïQvntntnojXimifd ammoniacal fc-
crée de Glauher.
Il eft clair par ce qui vient d'èrre
dit de Tctat où fe trouve naturelle-
ment & habituellement Tacide vi-
trioliqae , qu*on ne peut Tobrenir
feul 6: pur que par des opérations
particulières de 1 art , c*eft-à-dire,
en déconfipofant ceux des corps cjui
en contiennent le plus , & dont on
peut le retirer le plus facilement ;
ces corps font le loufre & les vi-
triols.
'ITRUVE, né â Forima , petite ville
de la Campanie, & fuivant d'au-
tres à Fundi j ville fîcuée fur le che-
min d'Appius , ou â Veronne ^ fut
Architeûe de rEmpereur Augujle.
Ce n*eft que par fes écrits qu'il nous
eft connu, ainfiJ*on ne fait rien de
particulier fur fa vie. L'ouvrage que
nous avons de lui fur l'architeâure,
cft le feul traité en ce genre , qui
nous foit venu des anciens j il don-
ne une idée àvantageufe du génie
de fjn auteur. La meilleure édition
de ce livre eft celle d'Âmfterdam ,
1^49, iri'foL Nous en avons une
bonne tradudion Françoife j par
Perrault j in-fol. Paris 1 1684.
VTTTEAUXj petite ville de France
en Bourgogne , fur la Braine , â onze
lieues , oueft « de Dijon.
yinEMBERG i ville forte d'Alle-
magne , au Cercle de la haute Saxe,
iar TElbe , à 1 8 lieues , fud-oueft »
de Berlin , & 12 lieues , nord-oueft,
deDrefde.
VITTOWA; ville d'Efpagne, capi-
tale de la Province d'Alava , dans la
fiifcaye, â treize lieues, fud eft,
de Bilbao.
VITUPÈRE i vieux mot qui fignifioît
autrefois blâme.
VIT n
VITUPÉRER ; vieux mot qui figni-
fioit autrefois blâmer.
VITZEH AUSEN i petite ville d'Aile-
magne , dans le Landgravi&t de
Heire-CalTel, fur le Véfer, entre
Allendorf & Munden.
VITZLIPUTZLI ; nom du plus fa-
meux des Dieux qu'adoroieni les
Mexicains. Selon eux ce fut lut qui
les conduiHt dans le Mcxiquv.- ôc
qui leur en facilita la conquête Ces
peuples, qui furent nommés Mexi-
cainsjdu nom de leur ^énéial Mexi,
éfolentjdans leur origine , des fauva-
ges vagabonds. Ils firent une ittup-
tion fur les terres de ceitains peu-
ples appelés Navatelcas^ engagés par
les promefTes de leur Dieu Virzli-
putzli qui leur avoit prédit qu'ils
Feroient la conquête de ce pays , &
qui marchoit lui-même à Itur tête,
porté par quatre Prêtres j dans un
coffre tiflTu de rofcaux. Lorfque l'ar-
mée s'arrêtoit pour camper, Vitzli-
putzli avoit fa tente au centre du
camp. C'étoit lui qui regloit la
marche. Ses oracles ^ répétés p^r la
bouche des Piètres, tenoient lieu de
confeil de guerre. Les Mexicains
avoient une vafte étendue de pays
â parcourir , avant d'arriver à cette
terre promife. Pendant tout le temps
qu'ils furent en marche, le DiwU
qui les conduifoit ranima leur cou-
rage par d'éclatans prodiges. Enfin,
après bien des fatigues, lorfqu'iis
touchoient prefqu'au terr/ie de leurs
courfeSj Vitzlipuizli déclara en
fonge â un de fes prêtres , que les
Mexicains dévoient former leur pre-
mier établifTemer.t dans l'endroit
où ils trduveroient un figuier planté
dans un rocher, fur les branches
duquel feroit perché un aigle, te-
nant entre (es griffes un petit oifeau.
On dcnicle dans cette hiftoire quel-
que rapport avec la manière dont
Gij
>i VIV
les Juifs furent condaies dans la terre
promife.
L'Hîftorien de la coiK|uêt6 da
Mexique nous apprend quelle éroic
la forme que les Mexicains don-
noient à la ftatae de Vitzlipntzli.
» On Tavoit faic, die- il » de figure
yi humaine » aflife far un trône foa-
» tena par an globe d'azar » qu'ils
f> appeloient le CUL U fortoit des
f> deux côtés de ce globe , quatre
fy bâtons dont le boitt étoir taillé en
M tète de ferpent : cela formoit un
99 brancard que lesfacrificateurs por-
99 toient fur leurs épaules , quand
99 iU promenoient l'idole en public.
99 Elle avoir fur la tète un calque de
s» plumes de diverfes couleurs y en
i> figure d'oifeau avec le bec & la
99 crête d or bruni. Son vifage étoit
99 affreux ôc févère , te encore plus
» enlaidi par deux raies bleues ,
»» quelle avoir. Tune fur le front,
» l'autre fur le nez. Sa main droite
» s'appuyoit fur une couleuvre on-
99 doyante qui lui fervoit de bâton.
99 L% eauche portoit quatre flèches
99 qu'ils révéroient comme un pré-
99 fent du ciel» & un bouclier cou-»
99 vert de cinq plumes blanches ,
99 mifes en croix. Tous ces orne-
99 mens, ces marques & ces couleu-
9> vres avoientleurfignification myf-
J9 térieufe.
VIV ACE î adjcâif des deux genres.
Qui a en lui des principes d'une
longue vie. 11 fe dit des efpèces Se
des individus. Les peuples du nord
font plus yivaces que ceux du miJ'i.
Le corbeau ejl un oifeau vivace. Le
-cerf ejl un animal vivace. De tous
les animaux les poijfons font les plus
yivaces.
On appelle vivacesj les plantes
qui portent des Heurs plufi^urs an-
nées de foicej for les mêmes tiges
VIV
& fans cire tranfplanrces. Laf
efl une plante vivace.
Les deux premières fyllabe
brèves & la troifième très-brè
VIVACITÉ i fubftantif féminir
tivité, promptitude à agir,
mouvoir. Ce jeune hommeabei
de vivacité en tout ce qu il fait*
ordinaire qu'on fe plaigne de
pas fervi avecaffei de vivacité ^
amis. La vivacité des jeune
pajjepour imprudence dans fef^
vieillards.
On dit au(C, avoir de U v
dans les yeux ; pour dire » av
yeux brillans , pleins de feu.
Vivacité , en termes de Peinti
dit des couleurs qui ont de
& de la fierté, des couleur:
lanres & de celles qui n'ont
tourmentées en les couchanr
toile. Les tableaux faits au p
coup ont toujours , par cette
une vivacité merveilleufe qu
font d'un bon ton de couleui
On dit figurément , la viv<
Vefprvt.y la vivacité de Vimagh
pour dire^ la prompte pénc
de Tefprit , la promptitude
cevoir, a imaginer. // a ^
vivacité d'ef prit que de bonfe.
jugement.
On dit abfolument vivai
pluriel; pour dire, des er
mens légers & paflagers. Ct^
vivacités qu'il faut réprimer.
Tout eft bref au finguliei
la dernière fyllabe eft longu<
riel.
Différences relatives enti
cité y promptitude.
La vivacité tient beaucou
fenfibilicé & de l'efprit ; le:
dres chofes piquent un hom
il fent d'abord ce qu'on lui
réfléchit moins qu'un autre •
réponfes. La promptitude i\
VI V
Yantage de Thumeur 6c àt laâion ;
un homme prompt eft plus fujec aux
«mporcemotts qu'un autre ; il a la
main légère y & il eft expéditif au
travail. L'indolence eft loppcfé de
de la vivacité ; Se la lenceur l'eft de
la promptitude.
"VIVANDIER , 1ÈRE j fubftantif- Ce-
lui 9 celle qui fuit Tarmée ou un
corps de croupes & qui vend des
vivres. Les vivandiers doivent camper
à la queue des troupes auxquelles
ils font attachés. La charette de la
vivandière.
"RIVANT, ANTEi adjedif. Fjvens.
Qui vit. // a cinq garçons vivans.
Des Jix filles quelle a eues\ il ny en \
a plus quune qui foit vivante. Les
animaux vivans.
On dit par excellence , le Dieu
vivant; pour marquer qu'il n'y a que
Dîea qui vive, qui exifte par lui-
xnème.
On dit 9 // ny a homme vivant
qui puijje ajfurer.... pour dire, il
n'y a perfonne qui puilTe alTurer. é . .
Et Ton dit , feu été en tel lieu , & je
n*y ai trouvé ame vivante ; pour dire,
je n'y ai trouvé perfonne.
On dit familièrement > de votre
V/> vivante ; pour dire, jamais.
Quand des gens de main-morte
acquièrent une terre en fief, on dit ,
<]»'// faut qu'ils donnent au Seigmur
un homme vivant & mouvant ; pour
«lire, que pour ne pas fruftrer te
Seigneur dont la terre relève j des
droits qui lui font acquis à chaque
mutation de vaifai, il faut qu'ils
Dojnment un particulier , à la mon
duquel le Seigneur puiiïe recevoir
les droits de rachat ou de relief.
On appelle audi homme vivant &
mourant y une perfonne fous le nom
de laquelle on paye le droit de fur-
vivance pour conferver un office.
La famille n'a pas vendu la charge
VIV 53
dans les fix mois , elle a donné au
Roi un homme vivant & mourant; Se
abfolument , elle a donné un homm/f
au Roi.
On dit figurément , que le Prince
efi la loi vivante. Et d'un homme
^ ttès favant , que c'ejè une bibliothc'^
que vivante.
On dit faxniUàrement dans le
mènie fens , qa^unfils eft U portrait
vivant ycft t image vivante defonpère.
On appelle langue vivante^ une
langne que tour un peuple parle ; ce
qui ie dit par oppo(itiôn i langue
morte ^ qui n^nifie, une laligaeque
tout un peuple a parlée maïs qui ne
fe trouve plus que dans les livres.
On dit , du vivant de.... pour di re »
pendant la vie de.... du vivant d'un
tel. Vous ne verrc^ pas cela de votre
vivant. Cela fe farfoit de fon vivant.
Et dans le même fens on dit , en fon
vivant i Ci git un tel^ en fon vivant
Bourgeois , Confeiller , &c. On ne le
trouve que dans quelques éiiitaphes.
Vivant , eft quelquefois (ubftantif
mafculin. Vufage d'enterrer les morts
dans l* enceinte des villes , efl le vrai
moyen d'infecler les vivons.
Familièrement on appelle bon
vivant^ un homme d'une humeur
facile & aifée, & qui aime â fe
réjouir fans faite tore i perfonne.
Son frère efl un bon vivant. Populai*
rement on dit abfolument vivant ,
dans le même fens) & quelquefois
il (igniâe un homme adroit & rufé.
Ne vous fie^pas à elle^ ceft une v/-
vante.
Malyivant, fe dit ,. en termes d'Or«
donances ^ pour fignifier an homme
de mauvaife vie. Il y eut ordre d*ar^
rêter les vagabonds & les malvivans.
La première fyllabe eft brève ^ la
féconde longue & la troifième du
féminin très-btève.
VIV AR AÏS j pays & petite province
54 VIV
de France , au Gouvernement géné-
ral milicaire du Languedoc» faifanc
partie de la Lieutenance générale des
Cévènes. Ce petit pays , qui a pris
. fon nom de la ville de Viviers^ eft
borné au feptcntiion par le Lyon-
. nois y au levant , par le Rhône , qui
le répare du Dauphiné, au midi>
' par rUzèsi & au couchant , par le
Velay ik par le Gévaudan j il s'é-
ten J fort en longueur fur la rive droi-
te du Rhône : (a plus grande largeur,
qui fe prend dans la partie qu'arrofe
la Loire à fa fource, peut avoir dix
à douze lieues. Ce pays étoit habité
anciennement par les Helviens , &c
leur capitale s'appeloit-4/i^ou-^/-
bc'AuguJlc , qui 'n*eft plus aujour-
d'hui qu'un bourg nommé Albc ou
Alps. Ils furent conquis vers la fin
du cinquième ou le commencement
du fixième iiècle par SigiCmond»
Roi des Bourguignons. Les Fran-
çois s'étant depuis emparés de la
Bourgogne , ce royaume fut partagé
entre les Princes de la maifon de
Clovis, & la ville d'Aibe tomba,
avec fon territoire , en parcage aux
Rois de Metz.
Ce payb eit divifé en haut & bas
Vivarais par la rivière de Rieu ou
d'Eyrieu. Le haut Vivarais eft du
côic du Fortz & du Velay , & la ca-
pitale eft Annonay. Le bas Viva-
rais eft (itué au midi \ c*eft où fe
trouve la ville de Viviers , qui eft
devenue la capitale du pays, depuis
la deftrudion de l'ancienne Albe-
Augufte , capitale des Helviens ; on
pourroit encore ajouter à la division
du Vivarais , le petit pays de Bou-
rières , qui fe trouve entre Prifas &
le Velay , & qui confifte en hautes
montagnes ftériles, qui heprodui-
fcnt que des châtaignes & forment
de bons pâturages pour nourrir des
bêtes à laine»
VIV
Le haut V'ivarais eft auflî n
montagnes , mais qui font trè
cultivées , & où Ton nourri
quantité prodigieufe de beftia
Ton recueille quantité de bleci
Le bas Vivarais eft un paj
plus abondans, furtout par T
trie des habitans, qui ne p
pas le moindre terrein des n
gnes fufceptibles de culture
ce diftridt entre les montagne
bord du Rhône , ne cédant pa
même en fertilité à aucun pj
Languedoc : on y recueille
coup de vins & Ton y fait qi
de foie.
yiFAT\ mot emprunté du la
dont on fe fert dans le ftyle fai
pour approuver , pour appl
Toute l'a(jemblée cria vivat.
VIVE; fubftantif féminin. Soi
poiftbn qu*on appelle autr
dragon de mer. Voye\ct mpt.
VlVtMENT; adverbe. Avec ai
avec vigueur , fans relâche. Ot
fuivit vivement rennemi. La cl
fut vivement attaquée.
Il fignifie aufti, fenfîble
Le froid commence à fe faire
vivement. Ce reproche les a v/i
piqués.
La première fyllabe eft lo
la féconde très-brève & la tro
movenne.
VIVÉRO ; petite ville d'Efpagm
la Galice , à huit lieues , nord-
de Mondonedo.
VIVES , né d Valence en Efpag
1491 , enfeigna les belles-let
Louvain avec un applaudilTc
général. De là il paffa en Angl
& eut l'honneur d'enfeigner le
a Marie, Reine d'Angleterre
de Henri VllI. Ce Prince i
tant de cas du Savant efpagnol
alloit exprès à Oxfort avec la !
fon époufe , pour entendre i
I
VIT
^ons y maïs malgré Ton eftime , il le
letinc en pcifon pendant C\x mois ,
parcequ'il avoic oIc défaprouver de
Tire voix & par écrie, fon divorce
avec Catherine d'Arragon. Vives
ayant recouvré fa liberté repaffa en
Efpagne , fe maria à Bu'rgos, & mou-
rut à Bruges , en 1 5 40 , à 48 ans. On
a de lui, i . DcsComneneaires fur Us
livres de la cité de Dieu de S. Auguf-
rin^dont les Dodeurs de Louvain
cenfurèrent quelques endroits trop
hardis & tjrop libres. 1. Un Traité
judicieux & favant fur la décadence
desfciencis & des arts. 5. Un traité
de la Religion. 4. Plufieurs autres
ouvrages lecueiliis a Baie , en 1555,
en 2 vol. in fol. Bude , Erafmc ë>c
Vives paffbient pour les plus favans
hommes de leur fiécle , & étoient
comme les Triumvirs de la républi
que des lettres y mais Vives étoic
inférieur au premier en efpiit, ôc
au fécond en érudition.
VIVIANI, (Vincent) né à Florence
en i^ii , d'une famille noble , vé-
cut depuis l'âge de dix-fept ans juf-
qui vingt , avec Gililée , qui U
regarda comme un difciple digne de
lui. Après la mott d'un fi grand
maître , il pafTa encore deux ou trois
ans dans la géométrie fans aucune
întetruption , & ce fut en ce temps-
là qu il forma le deffein de fa D/Vi-
natîon fur Arifiée.Ctx, ancien Géu-
inèire avoit compofé cinq livres fur
l« feûions coniques qui fe font
perdus, & qu'il enn éprit de faire
revivre par la force de fon génie.
^ S.)n nom fe répandit dans toute
lEorope^ il reçut, en i^(>4, une
penfïon de Louis XIV, Prince dont
jlnctoit point fujet , & à qui il croit
inutile: Viviani réfolut de dédier au
Roi le traité qu'il avoit autrefois
siédité fur les lieux folides d'Arif
lk\ mais d'autres ouvrages & même
VIV 55
des négociations que fon maître lui
confia Tempèchèrent de terminer
ce traité. En 1666^ il fut honoré
par le Grand Duc , Ferdinand II , du
titre de premier Marhématicien de
fon Âltede. Cet homme illuftre
mourut en 1703 , à 81 ans, mem-
bre de l'Académie des Sciences « Il
« avoit , dit M. de Fontenelle, cette
•» innocence ^ cette (implicite de
» mœurs que l'on conferve ordinai-
»• rement , quand on a moins de
« commerce avec les hommes qu'a-
» vec les livres j & il n'avoir point
» certe rudeffe bc une certaine tier-
» té fauvage que donne a(Lz fou-
» vent le commerce des livres fans
» ceiui des hommes. Il éroit affable ,
j> modelle , ami lût & fijellc, 6l ce
» qui renferme beaucoup de vertus
0 en une fcule, reconnoilFant au
»-• fouverain degré »>. Pour s'acquit-
ter envers Lou's XlV, il iîr rebâ-
tir fa maifon fur un delfein très-
agréable , & aulli magnifique qu'il
pouvoir convenir i un paiticuiitrr.
Il appelia cette maifon œits à Dca
data ; elle porte ce titre fur fonfron-
titpice y allufijn heuteufe & au pre-
mier n jm qu'on a donné au Rv»i , &
à la manière dont elle a Cic acquifc.
Ses ouvrages font un traité intitulé:
Divination fur Arijiée , ouvrage plein
de recherches profondes fur les co-
niques. 2. De minimis geomttrica
divinatio , in quïntum conte rum Ap-
poloniï Pergoei adhuc defderatum.
Imprimé en KÎ59.
VIVIEN, ( Jofcph ) Peintre, né à
Lyon en 1^57, muu ut à Bonn,
ville d'Alemagne , dans rElcftorat
de Cologne tn 1755. Il entra dans
l'école de i'illuflre le Brun , qui con-
nut , en peu de temj^s , que le talent
de fon difciple croit pour le por-
trait. Vivien fe ren«iii a fcsconleils,
& cherchant à Te diftmguer ^ il pei-
5^
VI V
gnlr au paftel. Il m^trolc beaucoup
ds vérité dans fcs ouvrages, il fai-
ntToit très bi^n la reffemblance. Son
arc alloit jufqu'à repréfencer non
fôùlemenr les craies du corps j mais
encore les impredionsde Tâine qui
animent le vifage & caraûérifenc
une perfonne. H a peint en paf-
tel des portraits en pieds. On voie
quelques tableaux de lui, où l'hil*
toire» la fable & Tallégorie concou-
rent à embellir fa compo(ition. Il
eue plufîeuri fois Thonneur de re-
préfenter la famille royale. L'aca-
démie le reçue dans fon corps, &
le Roi lui donna un logement aux
Gobelins. Les Eleâeurs de Colo
Î;ne & de Bavière te nommèrent
eur premier P^^intre. Ce maître
s'eft fouvenr exercé d manier le pein
ceau & à peindre à i'hnile des por
traits hiftoriés où Ton admire la fé-
condité & la beauté de fon imagi
nation^ jointe à l'exécution. On a
plulieurs portraits gravés d'après lui.
VIVIER , (Jean du) né à Liège vers
le commencement de ce (îècle ,
mort à Paris en 17^1 , s*eft rendu
recommmdâble dans la gravure.
Son goût pour cet art l'entraîna à
Paris, ouille perfedlionna. Il s'a-
donna or incipalemcnt â la gravure
des médailles, 8c fon mérite en ce
genre lui mérita bientôt des récom
penfes. 11 fut nommé Graveur du
Roi, obtint un logement au Louviw
Se fut reçu de TAcadémie de Pein
ture & de Sculpture. C'eft le Gra-
veur quia le mieux trouvé la relFem-
blance de Louis XV. La douceur &
la force brillent dans Ces gravures.
VIVIER i fubftantif mafculin. Pièce
a'cau courante ou dormante dans
laquelle on nourrit ou l'on con-
ferve du poiflTon pour Tufage jour-
nalier. Un vhier d'eau de fontaine.
Viv
Prendre une carpe dans le vivier. C^
vivier plein de truites.
VIVIERS i ville épifcopalede France
capitale du Vivarais . fur le Rhône—
à douze lieues , fud oueft , d« Va
leoce. Elle doit fon origine i 1^
ruine de l'ancienne Albe - Augulle—
On prétenJ aue cell*- ci ayant étS
détruite par Crocus j Roi àts Alle-
mands , fon Évcque Auxonius tranf—
fera fon fiége, dès l'an 450 , à Ten—
droit où ell Viviers. Les Rois d^-
Bourgogne & d'Arles, & les Empe-
reurs Allemands leurs fucceifeurs ,
étant en poiredioo de cette partie
du Vivarais , l'Empereur Conrard
de la maifun de Sjabs , parent de
Giiilhume j Évcque de Viviers , lui
donna & i fon Églife , vers le xn\-
lieu du douzième iictle , la ville ic
le comté de Viviers. Les Évcques
jouirent depuis librement de ce
comté, fans dépendre aucunemenc:
des Rois de France ni des Seigneurs
voifîns , jufqu'après la rcimion du—
Languedoc à la Couronne Les Évc—
ques voulant foutenir leur dépen«*
dance de l'Empire pour le rempo^
rel , implorèrent la prôteéfciou du.
Pape i mais pendant ces contefta*
lions , Philippe le Bel s'ctmt em-
paré de Lyon & de tout le cours dv
Rhône , força Albert de Peyre »
Evcque de Viviers , & le Chapitre ,
a foumertre leur temporel au Roi
& à la Couronne de France , par an
acte de l'an i J07 qui fut confirmé
par un traité conclu entre Charles V
dit le Sage, & Bertrand de Châtetu-
Neuf , Évcque de Viviers.
Le Diocèfe de Viviers , fu£Fra«
gant de l'Archevcquc de Vienne ,
renferme environ trois cent qua-
torze Paroitïes. Cet Evéché vaut en-
viron j 0000 livres de revenu.
L'Églife Cathédrale cft dédiée i
Saint Vincent , & fon Chapitre eft
coropofé
VIV
ofc d'un Pcévôc, d'un Archi-
e ^ d'un Précenteut , d'un Sa-
in , d'un Archiprctre, d un Vi-
& de trente Chanoines. L'ab-
de Manzan , Manfiaix , de
Ire deCKeaiix& de la filiation
jnneval , fondée dès Tan ii 19,
nie à TÉvêché de" Viviers, &
>rte à l'Évêque 5400 liv. de
lu, La réfidence la plus ordi-
de TEvcque eft à deux ou trois
» au - deflous de Vi/iers , dani»
ndroit qu'on appelle le Bouro
t"Anicol^ où il a fon palii^
opal bari fur la rive gauche du
le. Ce Prélat , dès Tinftantqu'il
Dmmé Evcqnc & Comte de Vi
I , eft en cette qualité , vSetgneur
)orelds fon Diocèl? , Prince de
zère, & Seigneur de Saint-An-
ÎANT, ANTE; adjéftif. Qui
fie , qui ranime % qui cft propre
donner du mouvement. Lts ef-
r yivlfians. Liqueur vivifidntc.
)n dit en théologie » efprit vivi-
t^grâce vhifiinu. L^ Saine Efprit
■'efprie vivifiant.
Fie ATI® Nj fubftantif féminin.
nficatio. Action par laquelle on
ime, on vivifie. La vivification
parties par les cfprtis.
FIÉ, ÉE } participe paflîf. Foy€\
VIPIER.
FIER; verbe aftîf delà première
tijagaifon , lequel fe conjugue
name Chanter. Donner la vie &
conlerver. Dieu feula pu vivifier
f créatures.
mu , fe dit fiv;urémcnt du foie il
dequelques autres agens na'^urels.
ors il fignifie donner de l.\ vigueur
de la force. La rofcc vivifie il
tmes.
'1ER , fe dit au(H fi:;arément de-
it^ qae Dieu produit dons lame
Tonu XXX%
\^'I7
fr
par ta grâce. La grâce vivifie. EfpriC
Saint quifanSfiii ^ î^' viv//fej.
Les crois premières fyllabes font
brèves ,' & la quatrième longue oH
brève. Foye'^ VeKbe.
Ve féminin qui termine le fingU-
lier du préfent de Tindicatif, dcc.
s*unit i la fyliabe précédente , & U
tend longue.
VlVlFlQUEjadjeÔifdes deut gen-
res. Qui a la propriété de vivifier.
Les fucs viviflques des plarucs. La
vertu vivîfîque des facrentens.
VIVIPARE; aijeftif des deux gen-
res & terme de Phyfique* On ap«
pelle ainfi les animaux qui mettent
an monde leurs petits tout vivans ,
â la différence de ceux dont les pe-
tits proviennent d*un œuf » & que
l'on appelle ovipares*
Dans les efpèces vivipares l'en-
veloppe des germes eft molle &dé'
licate , parceqie demeurant tou-
jours à couvert dans la mère« le
germe n'a pas befoin d'une plus
torte défcnfe. Dans les ovipares ,
Tenveloppe du germe» un peu avant
que la mère le mette bas, devient
prefque toujours une croûte folide »
& afli^z dure pour réfiller au poids
& aux injures de l'air , fans ef-
lenfer le p^tit qui eft dedans.
Tous les animaux, fans excep-
tion , proviennent d'une mère qui
les met au monde de Tune ou de
l'autre de ces deux manières : ct% /
lois fubfiftent dès le commence-
ment du monde , àt n'ont jamais
varié.
Les animaux vivipares tiennent ,
fans conttedit ^ le pren; er rang
dans l'ordre du icgne animal; oc
Th >mme eft \t premier de tous. ^
Le nombre des animaux vivipa-
res u'égdle pas celui des ovipares.
Du nombre de ces derniers on
coJipte toute la clalFc des oifeaux ;
H
>ï V I V.
celles des poifTons proprement Jus,
excepté langaille Se le genre de la
baleine j celle des reptiles , excepté
la vipère -y celle des infeâes , parmi
lefquels On trouve quelques efpèces
de mouches vivipares, & celle des
vers , entre lefquels audi quelques
Naturalilles difent en avoir décou-
vert de vivipares.
Ainfi , tous les vivipares fe ré-
. duifent aux quadrupèdes terredres ,
aux poiïTons cétacées , à la vipère ,
à quelques efpèces de mouches ,
aux pucerons , aux cloportes , & à
quelques vers qui , peut - être , ne
font que fe reproduire quand on dé-
tache ou que l'on coupe ces infedes
en différentes parties, lefauelles
deviennent autant de vers. Tels font
les polypes , le gordius , &c.
y I VONE i petite ville de France dans
le Poitou , i cinq lieues , fud- oueft ,
de Poitiers.
VIVOTER; verbe neutre de la pre-
mière conjugaifon, lequel fe con-
jugue comme Chanter. Parce vic^
ticare- Terme du ftyle familier qui
fignifie , vivre petitement & fubuf-
ler avec peine, faute d'avoir de
quoi fe mieux nourrir & fe mieux
■ entretenir. C'eji un pauvre homme
qui vivote comme il peut. Elle ne fait
que vivoter,
VIVRE ; verbe neutre irrégulier delà
quatrième conjugaifon. Vivere. Erre
en vie. Les hommes vivent plus dans
les pays fcptentrionaux que dans les
méridionaux. Cette femme vit - elle
encore, f^irgile vivoitau fiècled'Au*
gufle. Les animaux amphibies vivent
jur la terre & dans feau. Il na pas
^//^î vtfVtt pour achever ce quil avoit
commence'.
On dit proverbialement , on ne
fait ni qui meurt ni qui vir j pour mar-
quer rincertitude de la durée de la
Tie & du temps de la mort. Je vais
yir
vous donner une rtconnoiffance de
ce que je vous, dois , parcequon
fait ni qui meurt ni qui vit*
On dit figurément , il ^fi *
jours malade. Ileji dans des/rayi
continuelles y ce nejl pas vivre
ne vit pas , il ne fait que i
guir. On dit aufli , il ne vit
pour lui; pour dire, il ne fo:
qu'à lui , il ne s'occupe que de
intérêts ; & dans le même fens
ne vit que pour fervir Dieu , /
étudier y pour les autres^ pou.
bonheur des autres.
On dit de Dieu par excellen
qa'i/ vit de toute éternité ^ qu'ii
dans les fiecles des JiecUsy qu'i/
par lui même \ pour marquer
exiftence éternelle & indépenda:
Et Ton dit des bienheureux , qi
vivront éternellement avec Dieu i
la gloire ; pour dire ,* qu'ils jouii
de Dieu , de la vue de Dieu peni
toute l'éternité.
Vivre j fignifie figurément, dui
fubfider. Ainfi on dit dans le 1
foutenu, un Ji grand Prince \
éternellement dans rHiJioire. La
moire de ce Conquérant ^ fon m
fa gloire vivra jufque dans la pi
rite la plus reculée. On dit ai
cet ouvrage là vivra ; pour dire, <
paffera à la poftcrité. Les ouvr
frivoles ne vivent que peu de tei
Il fe dit aufli en rermes de d<
tion, par rapport à la difpofi
de l'ame qui eft en état de gr
Ainfi on dit d'un pêcheur conve
qu'i/ vit de la grâce , qu'/7 vit d
yie nouvelle. Et dans l'Écriture S
te , il eft dit , que le Jufle vie i
foi.
Vivre, fignifie auflî , fe nour
conferver fa vie par le moyen
alimens. S'il perd fon procès
n aura pas de quoi vivre. Ces «î
taires ne vivoient que d'herbes i
VIV
rdcîncs. Paris e't une ville où il fait
cher vivre. Tout flatteur vit aux dé^
pens de cdui qui l'écoute.
On dit , vivre de régime j pour
dire , vivre avec beaucoup de règle ,
pour rétablir ou pour conferver fa
fanté.
On dit , vivre à table d'hôte \ pour
dire , manger dans une hôrellerie ,
dans une auberge où l'on paye tant
par r-pas. Et en parlant de plufieurs
f^erfonnes qui n'ont qu'une table a
rais communs , on dit , qu*i/j vi-
vent en commun.
i^iVRE , fe dit en parlant des fonds &
des moyens qui fourniflent de quoi
fubfifter. // ne peut plus vivre de/on
métier. Elle vit de la penflon que le
Roi lui a donnée. Ce font des gtns
qui vivent de Uurs rentes. Il fut
obligé de vivre d'emprunt.
On dit familièrement , vivre de
ménage j p.>ur dire , vivre avec
économie. Et l'on dit en plaifantant
d'un homme qui vend fes meubles
pour fubfifter, qailvitde ménage.
^« dit auflî , vivre d*induftrie ; pour
"ire, trouver moyen de fubfifter
par fon adreffe & par fon fa voir
faire. Il ne fe dit ordinairement
qu'en mauvaife part.
On dit figurément , vivre d'efpé-
''a/zce 5 pour dire , vivre dans l'at-
tente de quelque bien , & fe fou-
tenir par cette attente. Et en par-
lant d'un homme à qui on ne con-
*^ou aucun bien , ni aacuhe ref-
fource pour fubfifter , on dit fami-
lièrement , qu // vit de la grâce de
^'^«; pour dire, qu'on ne fait com-
n^ent il fubfifte. La même chofe fe
<}if d'un homme qui mange très-
peu,& â peine autant qu'il faut
pour fe foutenir.
On dit d'un Artifan , qu'/7 vit au
jour la journée y pour dire, qu'il
n'a pour fubfifter que ce qu'il ga-
VIV
59
gne par fon travail. Et l'on dit pro-
verbialement & figurément , vivre
au jour la journée^ pour dire , paffer
fa vie fans vue , fans prévoyance.
On dit proverbialement , item il
fautvivre'^ pour dire, que la nécef-
fité de pourvoir i fa fubfiftance doit
excufer beaucoup d: chofcs que Ton
fait , & que l'on ne feroit pas fans
cela.
On dit, vivre à djcrét'on ^ en
parlant des foldats qui ont été en-
voyés dans un village , dans une
ville, pour fe faire traiter à leur
gré par les habitans.
Vivre, fe dit par rapport à la dé-
penfe qu'on fait pour fa table , pour
fes habits j pour fon train , & par
rapport aux commodités ou incom-
modiiés de la vie. Il a toujours vécu
magnifiquement. Vous nêtes pas af--
ft[ riche pour vivre aujjî fplendide^
ment que vous- le faites. Pendant
quilfut à Rome y il vécut en Prince.
C'efl un avare qui vit en gueux. Il
jaur que chacun vive félon fon état.
On dit, vivre noblement; pour
dire , mener un genre de vie dans
lequel il n'y a rien qui déroge à la
nobleiïe.
Vivre , fe dit auffi par rapport a la
manière de paffer fa vie dans les di-
vers états que Ton embrafte, les
différens lieux que Ton habite , &c.
// a fait vœu de vivre dans le célibat.
Vivre dans la retraite. Elle vit à U
campagne depuis trois ans. Les Grands
qui vivent à la Cour ne font pas les
plus heureux des hommes. Il a tou-
jours vécu dans les plaifirs. C'e(l un
homme qui vit tranquillement. Lefagc
fait vivre heureux. Sous le règne de ce
Prince les peuples vécurent malheu-
reux.
On dit proverbialement & fami-
lièrement, vivre en paix & aife; pour
Hi,
^ VIV
dire 9 f affec fa vie cranqaillemenr
& dans Tabondance.
On dit proverbialement , chacun
vit à fa mode'j pour dire, que cha-
cun en ufe comme il lui plaîc en
ce qui le regarde» Laijfer chacun vi
vre à fa mode.
Vivre , fignifie encore, fe conduire,
fe comporter bien ou mal, eu égard
aux mœurs & i la religion. C'ejl
une femme qui a toujours vécu fage-
ment. Vivre Jans reproche. Vivre en
libertin. Il vit régulièrement» Vivre
chrétiennement.
.Vivre, fignifie auffi, fe comporter,
fe gouverner bien ou mal , eu égard
aux diffcrens dev&irs de la fociété.
Ainfi on dit , vivre bien avec queU
Î\uun ; pour dire , obferver tous
es égards tk toutes les mefures que
demandent la bienféance , ta poli-
tefie 8c les divers degrés d^ liaifon
qu'on a avec lui. // vit bien avec fa
jotur , avec fa famille. Elle a toujours
bien vécu avec f on mari. Il faut ta-
êher de bien vivre avec fes voijins.
Et Ton dit , vivre mal avec quel-
qu'un; pour dire, ne point obfer-
ver avec lui les égards & les me-
fures néceflfaires. Il vit mal avec fes
jparens. Elle vit mal avec fon frère.
On dit encore , vivre bien avec
quelqu'un; pour dire, être en bonne
intelligence avec lui. Ils vivent bien
gnfimble ; &» vivre mal ayec quel-
qu'un ; pour dire , être brouille avec
quelqu'un , n'être point avec lui en>
bonne intelligence. Ils étvient au*
trefois grands amis ^ mais aujour-
d'hui ils vivent mal enfemble*
Il faut obferver , que quand on
dit , un tel vit mal avec fes amis ,
•n veut dire, que te mal vient de
lui , que c'eft lui qui a tort.
On dit , <\\xon ne fauroit vivre-
étvec un tel 'y pour dire, qu'il eft
iLTune tuimeor incomj^tlble ^ &
' '• ' VIV
3u*i//2 homme eft aifé à vhfi \ pO
ire , qu'il eft d'un commerce doiLX
facile, qu'il eft aifé de vivre avec li
On dit; cp! une perfonne fait vîv^
pour dire , qu'elle a les manières c
monde ^ qu elle fait fe condvi
fuivant les sufages reçus parmi f*
honnêtes gens. C*eft un jeune homr^
fortinftruit , & qui fait vivre. Elle a cm
mari grojjier , & qui ne fait pas vtyr*
On appelle le favoir-vivre^ 3
connoifTance Sc la pratique des bie^
féances 8c des ufages reçus parir:
les gens du monde. £t l'on dit , a^â
prendre à vivre; pour dirCjacqu^
rir cette connoiflance» s'inftiuiB
de ces ufages.
On dit familièrement, qu'on j^
prendra bien à vivre à quâquun
pour dire > qu'on trouvera bien I
moyen de le punir de quelque faui
qu'il a faite.
On dit , on donne tant auxfolddà
pour le bien vivre; pour dire, qu*o
leur donne une certaine fomme dai
les quartiers , dans les garnifons
pour les obliger â ne rien exige
^ de leurs hôtes au^deU de ce qui e
prefcrit par les Ordonnances.
Vivre, fe dit encore par rapport â
gouvernement politique, aux loij
aux ufages du pays dans lequel c
denneure. Vivre fous les lois d'i
Prince. Les lois , les coutumes fa
vant lej quelles nous vivons. Cn y
ainfi en ce pays-^là.
On dit pocciquement en term
de galanterie , vivre fous les lo
. d\ne beauté.
Vive Di^u-; forte d'affirmation tin
de rÉcriture-Sainte.
Vive te Roi.; acclamation pour t
moigner qu'on fouhaite longue v
& proif éri»c au Roi. Toute la vii
cria , vive le Roi..
Vive, eft auflî un rerme dont on
feiLdans le ftjrle familier pour, nu
VIV
5[aer qu*on edîme quelqu'un , qu'on
aie grand cas de quelque chofe.
Vive Racine pour Inélégance dufiyle.
Vive cette dame , elle eft toujours gaie.
Vive la Bourgogne pour le bon vin.
Vive cette province pour la bonne
chère.
Qui vive? Terme dont on fe ferc
dans les armées qui font en cam-
pagne , pour demander à quelqu'un
que l*on rencontre , qui approche
d*uB pofte, d'une garde ^ de quelle
armée & de quel parti il eft : On lui
demanda j qui vive ? Il repondit j
vive France. Les deux troupes en vin-
rent au qui vive. Dans les places les
fentinelles crient qui va là.
Lorfque dans une Cour, dans
119e ville 9 dans une Compagnie il
y a des partis différens qui parta-
ient les efprifs, les inclinations,
on dit figurément, o^onyefl fur U
^ui vive. Et Ion dit auflS figutément
€i'un homme querelleur & diâicilc
à vivre , qu'i/ faut être toujours fur
Je qui vive avec luu
La première fyllabe eft longue &
la féconde très brève.
Conjugaison & quantité profo-
dique des autres temps.
Indicatif Préfent. Singulier. Je
'^is , tu vis , il vit.
Pluriel. Nous vivons, vous vi-
vez, ils vivent.
Le monofjFllabe des deux pre-
mières pei Tonnes du fingutier eft
long , celui de la troifième eft bref
' Les deux premières per(bnnes du
pluriel ont la première fyllabe brè-
ve & la fecoryde longue. La troi-
sième perfonne al» première f]fl-
tabe longue & k féconde très-
brève.
Imparfaite Singulier. Je vivûis ,
m vivois 9 il vivoir.
Pluriel. Nous vivions , vous vi-
viez. > ils moienu
VIV Cl
Toutes les perfonnes des deux
nombres ont la première fyllabe
brève , & la féconde longue , ex-
cepté la troifîème perfonne du fin*
gulier qui a la féconde fylUbe
moyenne.
Prétérit défini. Singulier. Je vé-
cus j tu vécus j il vécut.
Pluriel. Nous vécûmes , vous vé-
cûtes, ils vécûrenr.
Les deux premières perfonnes du
fingulier ont la première fyllabe
brève & la féconde longue^ La troi-
fième perfonne a fes deux fyllabes
brèves. Les trois perfonnes du plu-
riel ont la première fyllabe brève ^
la féconde longue & la troifième
très- brève*
Futur fmple. Singulier. Je vivrai ,
tu vivras j il vivra.
Pluriel, Nous vivrons 3 vous vi-
vrez, ils vivront.
La première & la troifième per-
fonne du fingulier out les deux fyl-
labes brèves: la féconde p. rronne
ic les crois du pluriel ont la pre-
mière fyllabe brève , & la féconde
longue.
Conditionnel préfent. Singulier. ]^
vîvrois , tu vivrois , il vivroit.
Pluriel. Nous vivrions , vous vi-
vriez , ils vivroienr.
La quantité profodique eft la^
même que celle de rimparfaic,
Impératif. Préfent. Singulier.
Vis, qu'il vive.
Pluriel. Vivons ^ vivez , qu'iliJ
vivent.
SuBjONGTil». Préfent. Singidier^
Que je vive, que tu vives, qu'il?
vive.
Pluriel. Que nous vivions ^ qn©*
vous viviti^, qu il; vivent
Irnparfdit. Singulier, Que je vé'-
culfcs, que tu vécuftes ^ qu'il va*.
eût.
Pluriel. Que nous vécufiions ,
61 VIV
que vous vécullîez, qu'ils vccuf-
fent.
Les deux premières perfonnes da
fingulier & la troificme du pluriel
ont la première (yllabe brève, la
féconde longue & la troificme très-
brève. La troifième perfonne du fin-
gulier a la première fyllabe brève
& la féconde longue. Les deux pre-
mières perfonnes du pluriel ont les
deux premières fyllabes brèves &
la troifième longue.
Participe actif & Gérondif.
Vivant.
La première fyllabe eft brève &
la féconde longue.
Participe passif. Vécu. Les
deux fylUbes font brèves.
Les temps compofés fe forment
avec l'auxiliaire avoir. Il a vécu ,
elle auroit vécu , &c.
VIVRE ; fubftaniif mafculin. Nour-
riture. On lui donne dou\e cens francs
pour le vivre 6* le vêtement. Il eft
plus ufité au pluriel ; & alors il fi-
gnifie toutes les chofes dont un
Jîomme peut fe nourrir.
Les vivres font un objet très-in
tcreffant i^ très effentiel pour les
armées. Celui qui en eft chargé eft
appelé munitionnaire général j on lui
donne quelquefois aufli le tirre de
munitionnaire des vivres.
Celui qui a le fecret de vivre
>• fans manger , peut , dit Monte-
» cuculi, aller à la guerre fans pro-
« vifions.La famine eft ulus cruelle
» que le fer , & la difette a ruiné
»9 plus d'armées que les batailles.
99 on 'peut trouver du remède pour
» tous les accidens ; mais il n'y en
» a point du tout pour le manque de
» vivres. S'ils n*ont pas été préparés
>9 de bonne heure , on eft défait fans
w combattre. » Mém . fur la guerre ,
liv. I y chap. z.
Comme l'article des vivres eft de
viz
la plus grande importance ^ ^
Feuquière prétend que la bonm
pofition pour leur adminiftri
eft une des principales parties
Général, fans laquelle il court
vent rifque d'être gcné dan;
mouvemens.
VIVRE, ÉE; adjeûif & term
filafon. Il fe dit des bandes »
ces » peaux , &c. à replis carrés.
La baume-montreve
BreflTejd or, à la band j vivrée d'
VIZIR ; fubft:;ntif mafculin , & t<
de relation. Il y a en Turqu:
grand Vizir & les fimples Vizii
Le grand Vizir eft le pre
Miniftre de l'Empire Ottoman j
feulement il eft chargé des finan
des affaires étrangères , & du
de rendre la juftice pour les aff
civiles & criminelles , mais
encore le département de la gu
Se le commandement des arn
Un homme capable de foutcni
fi grand fardeau ^ eft bien rar
bien extraordinaire. Cependa:
s'en eft trouvé qui ont rempli i
charge avec tant d'éclat > qu'ils
fait l'admiration de leur fiècle.
Cuperlis père & fils, ont trion
dans la paix & dans la guerre ;&
une politique prefque inconnue
qu'alors, ils font morts tranqu
ment dans leurs lits.
Quand le Sultan nomme un gi
Vizir ,il lui met entre les maii
fceau de l'Empire , fur lequel
gravé fon nom : c'eft la^marque
caradérife le premier Miniftre ,;
la porte-t-il toujours dans fon i
Il expédie avec ce fceau tous
ordres j fans confulter & fans i
dre compte. Son pouvoir eft :
bornes , fi ce n'eft à l'égard des t
pes qu'il ne fauroic faire punir ;
la participation de leurs Chefs
cela près, il faut s'adrefter à lui [
viz
toaces forces d'affaires , 8c en paiTer
par Ton jugement ; il dirpofe de cous
. les honneurs & de coures les charges
de TEmpire , excepté de celles de
judicacure: L'entrée de Ton Palais
eft libre â cour le monde 3 & il donne
audience jufqu*au dernier des pau-
vres. Si quelqu'un pourtant croit
qs'on lui aie fait quelque injuftice
criante , il peut fe préfenter devant
le Grand Seigneur avec du feu fur
la tète , ou mettre fa requête au haut
<l'un rofeau, & porter Tes plaintes
i Sa Hautefle^
Le grand Vizir foutient i'éclat de
/a charge avec beaucoup de magni-
ficence 9 il a plus de deux mille
officiers ou domediques dans fon
palais j & ne fe montre en public
qu'avec un turban garni de deux
. aigrettes chargées de diamans 8c de
pierreries } le harnois de Ton cheval
eft femé de rubis & de turquoifcs,
la. houfTe brodée d'or &c de perles.
Sa garde eft compofée d'environ
qmtre cens Bofniens ou Albanois ,
qui ont de paye depuis 12 jufqu'a
quinze afpres par jour j -quelques-
uns de fes foldats l'accompagnent
^, pied quand il va au Divan ^ mais
Sl^andil marche en campagne, ils
ont bien montés , & portent une
'^t^ce j une épée, une hache & des
piftolets.
Quand le Sultan, honore le grand
Vizir du commandement d'une de
^ss armées 3 il détache à la tète des
troupes une des aigrettes de fon tur-
^^n,& la. lui donne pour la placer
fur le fien : ce n'eft qu'après cette
marque de diftinétion , que l'armée
k ceconnoît pour Général , & il a le
pouvoir de conférer toutes leschar-
gfsvacantes , même les Vice-Royau-
tçs& les Gouvernemens , aux Offi-
ciers qui fervent fous lui. Pendant
I^paix, quoiope le Sultan difpofe
viz
^5
des premiers emplois , le grand Vizir
ne laifTe pas de contribuer beaucoup
à les faire donner à qui il veut ; car
il écrit au Grand Seigneur , & reçoit
fa réponfe fur le champ ^ c'eft de
cette manière qu'il avance fes créa-
tures 5 ou qu'il fe vange de fes enne-
mis. Il peut faire étrangler ceux-ci
fur la (impie relation qu'il fait â
l'Empereur de leur mauvaife con-
duite. Il va quelquefois dans la nuit
vifiter les prifons,& mène toujours
avec lui un bourreau pour faire mou-
rir ceux qu'il juge coupables.
Quoique les appointemens de la
charge de grand Vizir ne foient que
de quarante-mille écus (monnoie
de nos jours ) il ne laiiïe pas de jouir
d'un revenu immenfe. Il n'y a point
d'officier dans ce vade Empire qui
ne lui faffe des préfens confidéra-
bles pour obtenir un emploi, ou
pour fe conferver dans fa charge.
C'eft une efpèce de tribut indifpen-
fable.
Les plus grands ennemis du graÀd
Vizir font ceux qui commandent
dans le Serrail après le Sultan , com-
me la Sultane mère , le chef des
Eunuques noirs , & la Sultane favo-
rite j car ces perfonnes ayant tou-
jours en vue de vendre les premières
charges, & celle du grand Vizir
étant la première de toutes^ elles
font obferver jufqul fes moindres
geftes. C'eft ainfi qu'avec tout fon
crédit il eft environné d'efpijns,
& les puilTances qui lui fonr oppo-
fées , foulèvenr quelquefois les gens
de guerre , qui fous prétexte de quel-
que mécontentement demandent la
tête ou la déposition du premier
Miniftre ^ le Sultan pour lors retire
fon cachet , & l'envoie à celui qu'il
honore de cette charge.
Ce premier Mmiftr^ eft donc à
fon tour obligé de faire de [riches
€4 VIZ
pcéfenspour fe confecver dans fon
pofte.Le Grand Seigneur le fucecon-
linuellement, foie en Thonotancde
quelques unes de Tes vidces qu'il lui
fait payer cher, foii en lui envoyant
demander de temps en temps des
fommcs confidcrables.ABflî le Vizir
met tout i Tcnchèrc pour pouvoir
fournir à tant de dépenfes.
Si le grand Vizir aime la guerre ,
il y trouve mieux fon compte que
dans 11 paix. Quoique le comman-
dement des armées 1 éloigne de la
Cour ; il a (es PenHonnaires qui
agitfent pour lui en fon abfence ,
& la gut-rre avec les Etrangers ,
pourvu qu elle ne foit pas trop allu-
mée , lui ert plus favorable qu'une
paix qui cauferoit des troubles inté-
rieurs. La milice s'occupe pour lors
fur les frontières de TEmpire, &
la guerre ne lui permet pas de peo
fer i des foulèveraens ; car les efprirs
les plus ambitieux cherchant à fe
diftingucr par de grandes aftions,
meurent fouvent dans le champ de
Mars ; d'ailleurs le Miniftre ne fau-
roit mieux s'attirer Teftime des peu-
ples qu'en combattant contie les
infi'Jelles.
Après le premier Vizir, il y en a
(îx autres qu'on nomme fimpiement
/'"ij/rj , P^/[irs du Bnnco\x du Con/tli^
ëc Bûchas â crois queues , parce
qu'on porte trois queues de cheval
quand ils marchent , au lieu qu'on
n'en porte qu'une devant les B ichas
ordinaires. Ces Vizirs font des per-
fonnes fa^es , éclairées, favantes
dans la Loi ,qui aflîfttnt au Divan j
fiiiis ils ne difcnc Lars fcntinitus
fur les affaires qu'on y traite, que
lorfqu'ils en fout lequis par le i^ran J
Vizir , qui appelle fouvent aullî dans
IcCjircil fccret, le Mifti & les
C^dilekers oulntendans de juftice.
Les appointemens de ces y\z\i% font
Vla
de denx mille écas par an. L<
Vizir leur renvoie ordinal
les affaires de peu de conféq
de même qu'aux Juges ordi
VIZIRAT ; fubftantîf mafcu'i
ce, office de Vizir. // afi
11 fe dit auffi du temps
Vizir cft en place. Pendant l
rat de Méhémet BaltagU
VLADISLAU } ville épifcoj
Pologne , Capitale de la Ci
fur la Viftule , entre Plczi
Thorn.
VLEUGUELS (le Chevalier)
tre, natif de Flandie, vint en
ce. Ce maître h'a guèrv^ ptii
de petits tablerux dxj the ait
cO'^ipofîtions font ingénitul
s'eft parriculièîcment attach
manière de P.iul Vtrorcfe. \
ler.s , fon efpnt & fon éru
qui le metroicr.t en commerce
les Savans & les Gens de Lett
firent nommer par It Roi, 1
teurderAcadémic loyalede S
établie â R*>me. Il mourut dan
ville en 1757 , âgéd*environ 7
Ilell Tauteur d'une Traduâio
délie & peu élégante du Di:
Italien fur la peinture de Z
Dolcc^ intitulé VArct'tnoy prc
d'une Préface , où l'on comfc
jugemens de Richard fon , pc
fils, fur les ouvrages de Raph;
VLODZIMIETZ, ou Vlodi
ville de Pologne , dans la Voli
près du Bug , à douze lieues, <
de Luck.
VLOTHO; petite ville d'AIiem
dans le Comté de Ravtnsber
Vcflphalie, furie Véfer. Elle a
tient au Roi de PruflTe.
VOADOUROU ; fubrtantif m
lin. Fiuit fortelirmé d une e
de balifier de Madagafcar , qui
lieu aux habitans 4e la noix d
Voc
^■e , pour le mèier avec la feuille
<3U bécci, qu'ils mâchent continuel-
lement. Ce fruic rclFenible à une
srappe de raifin , & eft de la même
longueur qu'un épi de blé de Tur-
quie : on recire de Thuile des baies
-de cette plante, ou bien on les écrafe
pour les réduire en farine , qui »
mêlée avec du lait, fait une efpèce
de bouillie qu'on mange. La plante
S|ui fe nomme Dourou , produit des
euilles <i'Qn^ toife de longueur fur
deux pieds de large \ elles ferrent
i couvrir les maiionsj & les tiges
fervent â bâtir des murailles. Les
feuilles étant vertes , font employées
i faire des nappes» des affiettes,
des rafles. Voa fignifie fruit dans
la langue de cette île» & les noms
de la plupart des fruirs qui y croif-
Tenc 9 commencent par yoa : les
citrons %^y nomment Voafaras.
rqCABULAIREi fubftantif mafcu.
lîn. , Vocabularium. Diftionnaire ,
Recueil alphabétique des mots d'u-
l^e langue. Un bon Vocabulaire, Un
ngauvais Vocabulaire. Le grand Voca-
Aulaire françois réunit l'explication
<tc tous Us mots qu'on trouve dans
/ej autres Diàionnaires.
Les trois premières fyllabes font
brèves, la quatrième longue, & la
oinquicme très-brève.
VOCABULISTE-, fubftantif mafcu-
lîn. Auteur d'un Vocabulaire. 11 ell
pea ufité.
V^OCAL , ALE; adjeftif. Tow/ij.
Qui s'énonce, qui s'exprime par la
Voix. 11 n'eft guère en ufage que
dans ces phrafes ^ prière j oraifon vo-
cale y qui fe difent pat oppoiiiion
à oraifon mentale ^ & mujique vocale j
par oppofition â mu(ique mftrumer.-
taie.
On appelle Voc tux dans les Ce m
munantcs Eccléfiaftiques fcculières
00 régulières, ceux qui ont droit di
Tome XXX.
VOC €i
donner leur voix dans quelque Élec«
rion. Ilny avoic que dou^e Vocaux
à cette Éleclion. Dans cette phrafe ^
il s'emploie fubftantivement.
yOC ATES î ( les ) anciens peuples de
la Gaule Aqnitanique. Cefar qui en
parle • les met au nombre de ceux
qui furent fubjugués par CraiTuf»
On ne s'accorde pas fur le nom mo-
derne du pays qu'ils habitoient : les
plus fages difent qu'ils ignorent fa
fituation , qui n'a point été décermi*
née par les anciens. Scaliger moins
modefte , a d'abord foupçonné que
les Vocares étoient les mêmes que
les Boates, aujourd'hui Bucks , dit-
il i Se comme un fimple foupçon n6
décidoit pas aÛTez à la fantaifie , il
n'a point craint d'avancer que fon
fentiment étoit certain. Mais ce qui
eft certain pour lui , eft regardé corn*
me très- faux par los meilleurs cri«
tiques.
Un Curé dans THiftoite de Bou-
coa en Sauve-terre, eftime que les
Vocates de Céfar font ceux de Bou-
cou, & appareinmenc la feule ref-
femblance des noms Ta déterminé
à embrader cette idée. Il pouvoir
néanmoins fe fonder fur quelque
chofe de plus, & dire que par les
partages de Céfar ^ où il cil parlé des
Vocaces, il femble qu'ils fuifcnt à
peu pi es limitrophes de ce que nous
appelons i préfept Languedoc En
ce cas, les Vocates pourroient être
les Commingeois» nom que le feul
lieu de Boucou nous auroitconfer-
vé. Ce qu'il y a de certain, c'eft
que le nom de Convena n ctoit point
connu du temps de Céfar , & qu'il
ne le fut que fous Augufte.
VOCATIF ; fubftantif mafculin fc
terme de Grammaire. Le cinquième
cas de la déclinaifon des noms dans
les langues où les noms ont des cas,
celui dont on k fert quand op ap«
I
\
66 VOD
pelle qaetqa*un. Dans notre langae
il n'y a point de cas > on y fupplée
par rincerjeétion O , que l'on fous-
entend quelquefois. yifo/iZ?/Vi< / Mon
fouverain Maure ! O toi qui créas
t univers ! O perfide que Jais -tu dans
ces lieux !
VOCATION; fubftantif féminin, ro-
catio* Mouvement intérieur par le-
quel Dieu appelle une perlonne à
quelque genre de vie. Pour prendre
un itar il faut examiner fa vocation,
Jl ne faut pas prendre pour une vo-
nation du Ciel le caprice ou le dépit
amoureux d'une fit U qui va s'enjer^
mer dans un Couvent.
Vocation , fe dit auflî d'un certain
ordre de la Providence que Ton doit
fuivre. Ceux qui gouvernent les peu-
ples remplirent leur vocation enfai-
fant régner. les lois,
YocATioN , fe dit encore de l'ordre
intérieur de l'Eglife, par lequel les
Evcques appellent au mini(tère ec-
cléfiaftique ceux qu'ils en jugent di-
gnes. Les Catholiques foutiennent que
la vocation des Minijlres Protefians
ejl nulle & invalide.
On appelle la vocation des Juifs ^
des Gentils y les moyens dont Dieu
s'eft fervi pour appeler ces peuples
à la vraie religion. On dit auflî , la
vocation d' Abraham.
La première fyllabe eft brève, la
féconde longue & les autres brèves
au (îngulier, mais la dernière eft
longue au pluriel.
VOUABLEj petite ville de France,
en Auvergne, i deux lieues j fud-
oueft , d^llfoire.
VOERDENi ville forte des Provin-
ces Unies, dans la Hollande, fur
le Rhin , à trois lieues d'Utrecht, &
i fix de Leyde.
VŒU ; fubftantif mafculin. Votum.
Promefle faite i Dieu par laquelle
on s'engage à quelque oeuvre que
Ton croit lui être agréable , & qai
n'eft point de précepte. Faire vœu
de virgin'ué. Faire vœu de bâtir une
chapelle» Faire Vtiu déjeuner. Accom"
plir fon vœu. Se Jairc relever de fon
vœu.
On appelle vœux de religion^ ceux
qu'un novice profère en failant pro-
tcflîon. Ces vœûx qu'on appelleyb-
lennels^ (ont ordinairement au nom*
bre de trois « favoir , de chafteté ,
pauvreté, obéilfance. Les Religieu-
fes font en outre vœu de clôture ;
& dans quelques ordres , les vœus
comprennent encore certains enga*
gemens particuliers , comme dans
l'ordre de Malte , dont les Che-
valiers font vœu de faire la guêtre
aux infidelles.
L'âge auquel ou peut s'engager
par des vœux folennels ou de reli-
gion, a été réglé diverfement de-
puis la pubeité où Ton peut con^-
trader mariage , ju(qu*â la pleine
majorité qui eft de 15 ans. Le Con-
cile de Ttcnre Tavoit fixé â feize
ans , ce qui avoit été adopté êc con-
firmé par l'Ordonnance de Blois ;
mais par TÉdit du Roi du mois de
Mars i76i , cet âge eft fixé â vingt
& un ans accomplis pour les mâles»
& à dix huit pour les filles. Ceux
qui font des vœux plutôt ne con-
tractent point d'engagement vala-
ble.
Les vœux que fait le Profès doi-
vent être rcç.is par le Supérieur, &
il doit en être fait mention dans
Taéle de profeflîon.
La formule des vœux de rel/gion
n'eft pas la même dans toutes les
Communautés ; dans quelques-unes
le Religieux promet de garder la
chafteté , la pauvreté & l'obéiiran-
cej dans d'autres qui font j^ouver-
nées par la régie de Sjint Benoît ,
le Profès promet la convecfion de»
VŒ
nœurs & la ftabilité fous la régie
de Saint Benwt, félon les ufages
de la Congrégation dans laquelle il
s'engage ; mais quelle que foit la
formule des vœux » elle prodnit tou*
jours le m&me effet.
Quelques • uns attribuent 1 cta-
bliiFement des vœux de religion à
Saint Bafile » lequel vivoic au mi-
lieu du quatrième (iècle.
D autres tiennent que les pre-
miers Solitaires ne faifoient point
de vœux , & ne fe confacroient
point â la vie religieufe par desen-
gagemens indiifolubles : qu'ils n'é-
toient liés qu avec eux-mêmes , &
qtt*ils étoient libres de quicter la
retraite, s'ils ne fe fentoient pas en
état de foucenir plus long-temps ce
genre de vie.
ht% vœux du moins folennels ,
ne furent introduits que pour fixer
rinconftance trop fréquente de ceux
qui s'étant engagés trop légèrement
4ans l'état monaftique, le quitcoient
de même : ce ^ui caufoit un fcan*
dale dans l'Eglife , & troubloit la
tranquillité des familles.
Erafme a cru que les vœux fo^
lennels de religion ne furent in-
troduits que fous le Pontificat de
Poniface VllI , dans le treizième
fiècle.
D'autres prétendent que dès le
temps du Concile de Calcédoine
renu en 1 5 1 , il falloit fe vouer i
pieu fans retour.
D'autres au contraire foutiennent
qu'avant Boniface VIII , on ne fai-
ioit que des vœux fimples, qui obli-
geoient bien quant à la confcience t
mais que l'on pouvoit en difpen*
fer.
Ce qui eft certain , c'eft qu alors
rémidSon des vœux n'emportoit
|K)ioç mprt civile > & que le {1^-
VOE
^7
ligieux en rentrant dans le fiécle ,
rentroit aufii dans tous fes droits.
Mais depuis long temps les vœux
de religion font indiubluble5,à moins
que le Religieux n'ait réclamé con-
tre fes vœux ^ & qu'il ne foit ref-
titué.
Anciennement il falloit réclamer
dans l'année de l'émiflion des vœux;
mais le Concile de Trente a fixé le
délai a cinq ans; les Conciles de
France poftérieurs , Taffemblée du
Clergé de 1 573 , & les Ordonnan-
ces de \6i^ , 1^57. & \666 y font
conformes) Se telle eft la jurifpru*
dence des Parlemens.
Les moyens de reftitution font »
x^. le défaut de 1 âge requis par les
faints décrets & par les ordonnan-
ces ; a^. le défaut de noviciat en
tout ou en partie) 5^. le défaut de
liberté.
Ce n'eft poinr devant le Pape
que Ion doit fe pourvoir pour la ré-
clamation j & il n'eft pas même be«
foin d'un refcrit de Cour de Rome
pour réclamer.
Ce n'eft pas non plus devant le
Supérieur régulier que l'on doit fe
pourvoir , mais devant l'Official du
Diocèfe 3 par demande en nullité de
vœux y ou bien au Parlement par la
voie de l'appel comme d*abus s'il y
a lieu.
On appelle vœu de pabilité ^ l'en-
gagement de quelques Religieux à
demeurer toujours en un certain
Monaftère.
On appelle vœu fimple j un vœu
qui n'eft pas fait en face de TÈglife
avec les formalités prefcrites par les
canons. On l'oppoîe à vœufolenneL
On dit familièrement ^je nai pas
fait vœu défaire une telle chofe; pour
dire , j ai la liberté de la faire ou de
ne la pas faire , je ne me fuis enga*
gé 4 rien,
«8 VOG
VflEU I fignifie aofli , lofFrande pto«>
tnife ptr un vœu. Appcnirc des
vaux aux piliers d'une chapelle. Ce
tableau efi un \œu. On appelle aulli
ces fortes d'offrandes j des ex voto »
d'une expredion latine que Tufage a
fait pafTer dans la langue. Ce tableau
eft un ex voto.
Vœu , fç prend quelquefois pour fuf-
frage, & dans cette acception , il ne
fe dîi quen quelques lieux , dans
certaines éUébjons & délibérations.
Donner fon vœu. Ecrire f on vœu. Il
lui refujafon vœu»
Voeux, au pluriel, fignifîe , fouhaits,
défirs. Ce mariage a comblé f es vaux.
Tout le monde fait des vaux pour
vous. Ce Prince a les vaux des peu-
pies.
On prononce veu.
Ce nonofyllabe eft moyen.
VOGHERAi ville d'Italie dans le Pa-
vefan , fur la rivière de ScafFora , à
cinq lieues , fud-oueft , de Pavie.^
VOGLlEj terme pris de rhalicR. On
appelle bonne voglîe ^ celui qui fe
loue pour ramer fur une galère > &
qu'on appelle communément , ma-
rinier de rame. Il y a tant de bon-
nes vogUesfur cette galère.
On dit aufli adverbialement , de
bonne roglie ; pour dire , de bonne
volomé. C'ejfl une chofe qu il fera de
bonne vogUe.
On prononce voi//(( , en mouillant
les //.
^OGUE; fubftantif féminin & terme
de marine. L'impulHon, le mouve
ment d'une galère ou autre bâti-
ment, caufé par la force des rames.
Vogue lente iifoible. Vogue prejfce
& Jorte.
VoGUi y fignifie figurément, le crédit,
l'eftime, la répuration où eft une
perfonne. Ce Médecin a la vogue. Ce
fermou a mis le Pndicateur en vogue..
Cet Archiucle cj for: en vogue.
VOH
VoGtJX ) fe dit auûî des chofes €
grand cours » qui font fort i I
de. L'an dernier ces étoffes
fort en vogue. C'tjl une ville
jeux de hafard ont été long-tei
vogue. C'ejl lui qui a mis ces
en vogue. Ce Marchand a la vo^
VOGUEAVANTi fubftantif c
lin & terme de marine. Eff
rameur qui tient la queue de
me & lui donne le branle, l
vogue avant..
VOGUER i verbe neutre Je I
mière conjugaifon, lequel f
jugue comme Chanter. Être
(ur l'eau â force de rames. *
les galères commencèrent à vog
Voguer, fe dit quelquefois de
féaux qui vont à la voile. Li
voguait en pleine mer.
Voguer , fignifie aullî , ramer ,
voir , faire aller à la rame. C
cats voguent mieux que ceux U
On dit proverbialement i
lément , vogue la giilère; pou
arrive ce qui pourra-
VOGUEURj fubftantif mafcul
meur. Il y a tant de vogueursji
galère.
La première fyllabe eft hû
Kl fecon ie longue.
VOHBOURG; petite ville &c I
ge d'AIlcmague en Bavière, «
Régence de Munich ,. fur le
be , i quatre lieues d Ingolfta
VOICI ; prépofition. En.W fer^ à
trer, à défigncr une chofe <
proche de celui qui parle. ^
ftmme que vous cherche^. Le
qui vous attendent. J'\nci Féq
qu'il veut acheter. Nous voii
pour faire un brelan.
Voici , fe dit auffi des chofcs <
^'apperçoivent point par le*
Voici le moyen dont il fait
Foie} la qucjlion qu'il a propc^
VOI
alors on le die avaat de dire ce
moyen , cette queftion.
■^Woxci , eft quelquefois fuivi d'un que^
comme dans cette -phrafe 9 yoici
quelle vient.
Les deux fyllabes font bièves.
^^Olti fublUntif féminin. Via. C\it'
min , route par où Ton va d*un lieu
â un autre. Il ne fe dit plus en ce
fens & au propre, qu'en parlant des
grands chemins des anciens Ro-
mains , de ces routes conduites de
Rome aux extrémités de Tlcalie &
par de 11, dont il refte encore des
▼eftiges.
Les Romains dans ce genre de
monumens publics , ont furpafTé
tous les peuples du monde. Ils cru-
rent faite honneur à Augnfte en l c-
tabliflant Curateur ^ CommifTaire
des grandes voies aux environs de
Rome. Suétone dit qu'il s'en réferva
ia dignité,& qu'il choiftt pour fubdi*
rat des hommes de diftinâion qui
^voient déjà été Préteurs. Tibère fe
£t gloire de lui fuccéder pour cette
«:harge; & afin de la remplir avec
^clat , il fit auili travailler à fes pro-
pres frais , quoiqu'il y eût des fonds
^eftinés à cette forte de dcpenfc.
^Jaliguia s'y appliqua à fon tour ,
xnais il s'y prit d'une manière extra-
"Vagante & digne de lui. L'imbéciUe
daudius entreprit & exécuta un
projet que le politique Auguf^e
^voit cru impoflible y favoir » de
^reufer au travers d'une montagne
"min canal pour fervir de décharge
au lac Fucin , aujourd'hui lac de
<^eIano. Aufli l'exécution lui cou-
"«a t-elle des fommes immenfes. Né
son ne fit prefque rien faire aux
grandes voies de dehors, mais il
embellit beaucoup les rues de Ro-
3ne. Les règnes d'Othon, de Galba
* de Vitellius furent trop courts &
(lop agités* Cétoic des Empereurs
VOI 6^
3u'on ne faifoit que montrer , & qui
ifparoifToient aufli tôt. Vefpalvén
fous qui Rome commença d 'èrr«
tranquille , reprit le foin des gran-
des voies. On lui doit en Italie la
voie iniercica. Son attention s'éten-
dit jufqu'à rEfpagne. Ses deux fils
Titus èc Domitien l'imitèrent en
cela y mais ils furent furpafTés par
Trafan. On voit encore en Italie ,
en Efpagne» fur le Danube, & ail-
leurs les reftes des nouvelles voies
& ponts qu'il avoit fait coiifiruire
en tous ces lieux-là. S^s fuccefTeurs
eurent la même pafl^oa jufqu'à la
décadence de l'Empire, Se les inf«
criprions qui rcfter.t fuppléent auie
omiilions de Thidoire.
11 faut d'abord diftirguer te»
voies militaires, vtét mi/nares ^ con-
Julares y pratorid de celles qui iie
l'ctoientpas, & que l'on nommoit
vie vidnaUs, Les dernières étoient
des voies de travcrfe qui aboutif-
foienr à quelque ville firuée à droiîe
ou à gauche hors de la grande vore
ou à qusiq'ie buurg, cni d qi»elqire
village, ou même qui comm.uni-
quoienc d'un-î voie militarre à laurrer
Les v.)ies militaires fe faifoient
aux dépens de l'ÉtPt, & les frais
feprenoientau tréfor pnbii< ou (ur
les libéralités de quelques citoyens-
2'ilrs & magnifiques , ou fur le pro-
duit du butin cnkvc aux ennemis.
C croient Its Inren-^Jans des voic^,,
viamm curaccrcs , àc les Commillai-
res publics qui en diriceoiçr.t la*
conftrucbion v rr»ais les voies de
traverfe, v/j viurtcrlts ^ fc rai^oicnc
p-^r les Communautés intcreirées:,
dont les Magillrats réglwient les-
contributions &c les corvées. Com-
me ces voies de la (econdcclalfc f:w
«guoieiit moins que Ijs v^^us mr-
htaires, on n'y failoit point faht de
façons y cependant tlUs devouuf
i
70 VOI
2tre bien entretenues. Perfonne n'é-
tait exempt d'y contribuer , pas
. même les domaines des Empereurs.
Des particuliers employ oient eux-
mêmes ou léguoient par leur tefta-
ment une partie de leurs biens
pour cet ufage. On avoit foin de les
7 encourager ; le caradère diftinc-
cif du Romain étoit d'aimer paffioa-
nément la gloire. Quel attrait pou-
voit on imaginer qui eût plus de
force pour Tanimer que le plaifir de
voir (on nom honorablement placé
fur des monumens publics & fur
les médailles qu'on frappoit ? L*é-
. mutation s'en mèloit, c'étoit adez.
La matière des voies n*écoit pas
par-tout la même. On fe fervoit fa-
gement de ce que la nature préfen*
toit de plus commode & de plus
folide , linon on apportoit ou par
charrois ou par les rivières ce qui
étoit abfolument nécelTaire quand
les lieux voifins ne l'avoient pas*
Dans un lieu c'étoit Amplement la
roche qu'on avoit coupée j c'eft ainfi
que dans l'Âfie mineure on voit
encore des voies naturellement pa-
vées de marbre. En d'autres lieux
c'étoit des couches de terres , de
gravois, de ciment, de briques, de
cailloux, de pierres carrées. En Ef-
pagne la voie de Salamanque étoit
revêtue de pierre blanche ^ delk fon
nom via argcntea , la voie d'argent.
Dans les Pays-Bas les voies étoient
revêtues de pierres grifes couleur
de fer. Le nom de voies fentes
que le peuple leur a donné peut
âufli-bien venir de la couleur de ces
pierres que de leur folidité.
Il y avoit des voies pavées 3c
d'autres qui ne l'éroient pas , (i par
le mot de pavé on entend une
çonftruâion de quelques lits de
pierres fur la furface. On avoit foin
qi^e celles qui n étoient point na-
VOI
vées fufTent dégarnies de toat ce
qui les pouvoit priver du foleil &
du vent , & dans les forêts 911
étoient fur ces fortes de voies , on
abattoit des arbres à droite & i
S gauche afin de donner un libre p^-
âge i l'air ,, on y faifoit de chaqno
côté un folié en bordure pour l'é-
coulement des eaux, & d'ailleurs
pour n'être point pavées il falloit
qu'elles fîi(fent d'une terre préparée,
& qu'on rendoit ttès-dure.
Toutes les voies militaires étoient
pavées fans exception , mais diffé«
remment (elon le pays. 11 y avoit en
quelques endroits quatre couches
l'une fur l'autre. La première étoic
comme le fondement qui dévoie
porter toute la mafle. C'eft pour-
quoi avant de la pofer on enievoic
tout ce qu'il y avoit de fable pu de
terre moUe^
La féconde , nommée en latin rut^
dcratio » étoit un lit de tefts de pots«
de tuiles , de briques caSées eniem-.
ble avec du ciment.
La troiilème, nucleus^ on le
noyau , étoit un lit de mortier quQ
les Romains appeloient du même
nom que la bouillie , parcequ'on le
mettoit affe? mou pour Ivii donnée
la forme qu'on youloit , après quoi
on couvroit le dos de toute cette
matTe ou de cailloux , ou de pier-
res plates , ou de grofles briques »
ou de pierrailles de différentes for*
tes félon le pays. Cette dernière
couche étoit nommée fumma crujia
ou fummum dorfum* hti couches
n'étoitnt pas les mêmes par-tout j;
on en changeoit l'ordre ou le nom^
bre félon la nature du terrain.
Bergier qui a épuifé dans un fv'
vaut Traité tout ce qui regarde cette
matière , a fait creufer une ancienne
voie romaine de la province de
Çt^ampag,ne près de Reims pour tj\
VOI
«examiner la conftrudion. Il y trouva
premièrement une couche de Tc-
paiffeur d'un pouce d'un mortier
snêlé de fable Se de chaux. Seconde-
xnent dix pouces de pierres larges
& plates qui formoient une efpcce
Je maçonnerie faite en bain de
ciment très - dur , où les pierres
Croient pofées les unes fur les au
très. En croifième lieu huit pouces
de maçonnerie de pierres a peu
près rondes & mêlées avec des mor-
ceaux de briques , le tout lié fî
fortement y que le meilleur ouvrier
n'en pouvoir rompre fa charge en
une heure. En quatrième lieu une
autre couche d*un ciment blanchâ-
tre & dur , qui reflembloir d de la
craie gluante , ôc enfin une couche
<le cailloux de Cix pouces d'épaif-
ieur.
On eft furprîs quand on lit dans
Vitruve les lits de pavés qui écoient
rangés l'un far l'autre dans les ap-
partemens de Rome. Si on bâtiffbit
£ folidement le plancher d'une
chambre qui n'avoit à porter qu'un
poids léger , quelles précautions ne
prenoit-on pas pour des voies expo-
lées jour & nuit i toutes les inju-
res de l'air, & qui dévoient être
continuellement ébranlées par la pe-
fanteur & la rapidité des voitures ?
Tout ce maçonnage étoit pour le
milieu de la voie, & c'eft propre-
ment lachauflée, agger 11 y avoir
de chaque côté une lificre, marge ^
faite des plus grolTis pierres 6c de
blocailles pour empêcher la chauf-
fée de s'éoouler ou de s'affaifTer en
s'étendant par le pied. Dans quel-
ques endroits » comme dans la voie
Âppienne » les bordages étoient de
deux pieds de largeur , faits de pierre
de taille, de manière que les Voya-
geurs pouvoicnt y marcher en tout
temps fie à pied fec> & de dix pieds
VOI 71
en dix pieds joignant les bordages
il y avoir des pierres qui fervoienc
à monter à cheval ou en charrior.
On plaçoit de mille en mille des
pierres qui marquoient la diftanc»
du lieu où elles écoient placées a la
ville d'où l'on venoit ou â la ville
dans laquelle on alloit. C'étoit une
invention utile de Caius Gracchus
que Ton imita dans la iuire.
Toutes les voles militaires du
cœur de l'Italie ne fe terminoient
pas aux portes de Rome , mais au
marché Forum, au milieu duquel
étoit la colonne militaire qui étoit
dorée , d'où lui venoit le nom de
milliarium aureum. Plme & les au-
tres Écrivains de la bonne antiqui é
prennent de Cette colonne le terme
& l'origine de toutes les vcies. C'tft
de-li que fe comptoient tes milles^
Se comme ces milles étoient ditlin-
fués par des pierres, il s'en foima
habitude de dire ad tenium iupi"
dcm, ad duodecimum , ad vigcjimum^
&CC- pour dire â trois milles , a cà .Z9
milles, â vingt mil^s, &c. On ne
voit point que les Romams ayent
compté au-delà de cent, dd cencéfi*
mum ^ lorfqu'il s'agiffbit de donner
à quelque lieu un nom pris de fa
diftance. Bcrgier croit que c'eft
patceque la juridiction du Vicaire
de la ville ne s'étendoit pas plus
loin.
Quoi qu'il en foit , il y a encore
de ces colonnes milliaires dans toute
rétendue de l'Empire romain , K
fans parler d'un grand nombre d'au-
tres, on en voit encore une debout
à une lieue de la Haye avec le nom
de l'Empereur Anionin, Les colon-
nes fous les Empereurs portoicnt
d'ordinaire les noms des Empereurs,
des Céfars, des villes ou des parti-
culiers qui avoient fait faire ou ré-
parer les voies ) quelquefois auili
71 VOI
retendue du trivaii qu'on y avoir
fait, & en An la diftance du lieu où
elles étoient à l'endroit du départ,
ou du terme auquel la voie menoit.
Les Romains avoient encore des
voies d'une autre efpèce. Leur mot
iter^ qui ell générique , comprenoit
fous lui diverfes elpèces, comme
le fcncier ^fcmita^ pour les hommes
a pied^ le fentier pour un homme
à cheval, calUs ; les rraverfes, tra-
m'Uis; les voies particulières, par
exemple, avoient huit pieds de
largeur pour deux charsiots venant
l'un contre l'autre. La voie pour un
fimple charriot n'avoir que quatre
pieds î la voie nommée proprement
iter pour le palTage d'un homme i
pied ou \ cheval n'en avoir que
deuxj le fentier qui n'avoit qu'un
pied , fcmita , femblè «tte comme
fi on dïCoiifcmi'Ucr; le lentier pour
les animaux, cal/is, n'avoir qu'un
demi- pied j la largeur des voies mi-
litaires étoit de loixante pieds ro-
mains, favoir vingt pour le milieu
iie la chaulTée , éc vingt pour la
pente de chique côté.
Tputes les voies militaires & mê-
me quelques unes des voies vicina-
les ont été confervces dans un dé-
tail très - précieux , dans l'Itinéraire
d'Antonin, ouvrage commencé dès
le temps de la République romaine,
continué fous les Empereurs , &
malheureufert^ent altéré en quel-
ques endroits par rîp;norance ou par
la hardie^e des copilles. L'autre eft
la table Thcodofienne faire du temps
de l'Empereur Thepdofe, plus con-
nue Tous le nom de cable de Pcucin-
ger ou table d'Aushourj?, parce-
au'elle a appirrenue aux Peutinger
'Ausbourg. Velfer a travaillé i 1 c-
claircir; mais il a lailTé une ma-
tière a fu|)plénient & à correcStion.
Les voies militaires étoient droi- )
vot
tes 8c uniformes dans tout VUm^
pire, c*eft-â«dire qu'elles avoient
cinq pieds pour un pas , mille pas
pour un mille , une colonne ou une
pierre avec une infcription à cha-
que mille. Les altérations arrivées
naturellemenr dans l'eTpace de plu-
fieurs liècles & les réparations rhon
dernes que l'on a faites en divers
endroits n'ont pu empêcher qu'il ne
reftât des indications propres i
nous faire reconnoîrre les voies ro'
maines. Elles font élevées , plus
ordinairemenr conftruites de fable
établi fur des lits de cailloux, toa«
jours bordées par des fodés de cha-
que cô:é, au poinr même que quel-
que coupées qu'elles fulTent fur le
talus d'une montagne elles étoienc
féparées de cette montagne par ua.
fofle deftîné i les rendre sèches en
dounanr aux terres Se aux eaur
entraînées par h pente naturelle un
dégagement qui n embarraffoit ja-
mais la voie. Cette précaution , la
feule oui pouvoit rendre les ouvra-
ges folides 6c durables , eft un des
moyens qui fert le plus à reconnoî**
tre les voies romaines ) c'ell du
moins ce que Ion remarque dans
plufieurs de ces voies de la Gaule »
qui plus étroites Se n'ayant pas la
magnificence de celles que cette
mcme nation avoit confti uices pour
traverfcr l'Italie ou pour aborder les
villes principales de l'Empire , n'a-
voient pour objet que la communi-
cation & la fureté, des conquêtes
par la marche facile 8c commode
des troupes 8c des bagages iiidif-
penfablement néceffaires.
11 faut à. préfenr pafTer en revue
les principales voies romaines donc
les noms font fifréqucnsdansTHif-
toire, Se dont la connoiffance ré-
pand un grand jour fur la Cco«
graphie^
Foies
74 VOI
ck>aze pas il y avoic une pierre plus 1
élevée qae les autres » fut laquelle on
pouvoic s'afleoir pour ferepoferj ou
pour monter commodément i che-
val ^ eiemple qui fut imité pour
toutes les autres voies romaines. Les
ajibprg;8$. d^ les cabarets fourmiU
Iqi^c fut cette route , comme nous
l'apprenons. d*Horace.
L'aggrandi0èment. de la Répu-
blique , & furtout la conquête de
la Gièce & de l'Âfie engagèrent les
Romains i pouflfer cette voie juf-*
qu aux excrémicés de ritalie, fur les
bords de la mer Ionienne »c*eft-i-
dire , i l'étendre jufqu'â ) 50 milles.
Jules Céfar ayant été établi Com-
nifTaire de cette grande voie , la
prolongea le premier après Appius 1
& y fît des dépenfes prodigieufes.
On croie que les pierres qu'il y em-
ploya furent tirées des trois carrières
de la Campanie , dont l'une eft près
de l'ancienne ville de SinuefTe , l'au-
tre près de la mer , entre Pou2zol
& Naples , 8c la dernière proche de
Terracine. Cette voie a auffi été
nommée P^ia Trajana^ après que
Trajan l'eût fait réparer de nouveau.
Grachuus yavoit fait pofer les ther-
mes , & on l'appela toujours , pour
fon antiquité , la folidité 6c fa lon-
gueur , regina vlarum.
Autant cette voie étoit entière &
unie autrefois 5 autant eft-elle déla-
brée aujourd'hui \ ce ne font que
morceaux détachés qu'on trouve
d'un lieu à l'autre , dans des vallées
perdues : il eftdifficile dans plufieurs
endroits de la pratiquer à cheval ni
en voitures, tant à caufe du glifTant
des pierres , que pour la profondeur
des ornières : les bords du pavé qui
. fubfiftent encore ci & là ont vingt
palmes romaines , ou quatorze pieds
moins quatre pouces , mefure d'An-
: gleterre.
VOI
Voie Ârdeatine. Quelqcle^ttn« tut
font prendre fon origine dans Rome
même , au-deflbus du mont Aven-»
tin , près des thermes d*Antooiàs
Caracalla, d'où ils la font fortir par
une porre du mctne nom % & la
conduisent dans la ville d'Ardea «
entre la voie Appienne & la voie
Oftienfe î c'eft le fentiment d'Onu-
phrius. Cependant le plus grand
nombre des Savans font partit la voie
Ardéatine de celle d'Appias, hors
de Rome » au travers des champs sL
main droite. Quoi qu'il en foît ^
cetre route n'avoir que trois milles
6c demi de longueur , puifque \x^
ville d'Ardea étoit fituce à cette dif*^
unce de Rome.
l^oie Aurclicnnt , en latin VliZ,
Aurélia. Elle prit fon nom d'Aure-
lius Cotta , ancien Conful qui fur
fait Cenfeur l'an de Rome 5ix#
Cetre voie alloit le long des câtes>
en Tofcane , jufqu*à Pife , & elle
écoit double > favoir Fia Aurélia
vêtus , & Via Aurélia nova , qu'on
nomma de fon reftaurateur , Fia
Trajana : elle touchoit aux endroii$
appelés Lorium ^ Alfium^ Pyrgos j
Cajlrum novum & Centi^m CélU* Oa
conjefture que la voie nouvelle Au-
rélienne .fut l'ouvrage d'Aurelius
Antonin , & l'on croit qu'f lie étoit
jointe à l'ancienne.
Foie Cajpenne , en latin Fia Cas-^
fia. Elle alloit entre la voie Flami-
nienne & la voie Aurelienne , au
travers de TÉtrurie. On prétend en
avoir vu les veftiges entre Sutrio »
AquA paffk , & près de Vulfinio ,
jufqu'à Clufium ; & l'on conjeAure
qu'elle fut l'ouvrage de Caffius
Longinus , qui fut Cenfeur Tan de
Rome fix cent , avec Valerius Mef-
fala.
Foie Ciminia , en latin Ciminia
Fia^ Elle traverfoit en Ètrurie > la
VOI
àiontagne & la forèc de ce nom ,
U palToic â rorient du lac aujouc-
d'htti nommé Logo di Vlco.
Foie Ciaudicnnc f en latin Claudia
Via. Ce grand chemin comm'ençoic
«a pont Milrius » alloic joindre la
Toie Flaminienne » & paCToic nar
les villes de Laqoes » Piftoje » Flo-
rence , &c.
Voie DomUienne. Elle fut conf-
traite par l'Empereur Domicfén ,
alloic de Sinùelfe jûfyx'i Pozzuolo ,
paflbir par on chemin fabtonneux ,
8c fe joJgnoic enfin à la voie Ap-
pienne : elle exifte eticore pilefique
toare entière.
Voie Flaminienne. Elle fut conf-
^roiteparC* Flaminius, Cenfenr,
l'an de Rome 53 j. Son trajet alloit
de la porte Flumentana , par Nnr-
ma 9 Càfula , Menavia , Fulgîmum ^
J^àrum Flaminii , Hclvillum ', Forum
^empronii j Forum Fortuné & Pi/au-
Tum^ jiifqu'i Ariminium (Riminiy) où
die aboatiffbit ^ aii bout du pont de
cette ville,
Bfe Tatitre côté commençoit la
voie Émilienne qui alloit jufqu'â
Pologne 9 & peut-itre JQfqu^â Aqui*
leïa : c'eft pourquoi pluUeurs Au-
teurs, prennent ccis deux voies pour
une feule, & lui donnent la longueur
Je la voie Appienne*
Auprès du fleuve Metanrus 3 elle
étoLt coupée pa^^le roc, d'où vient
qu'on l'appela imerci/a , ou petra
pertufa. Lorfq'ik^elle fur délabrée ,
Aogûfte la' fit réparer } fa longueur
jafqu'i Rtmini etort de A6ï% cent
vingt-deui mille pas , ou cinquante-
cinq lieues d'AHe^âgne: urte partie
de cette Voie étoit daiis l'enceinte
de Rômê ; elle alloit , c6cnme on
l'a déji dit, de la porté Flumentana,
aujourd'hui porta del Popolô fufqu'à
la fin de la ViaLata^ dans la feptième
IlégiQU , ou jufiju à (a Pie^a, di
VOI 75
Sclarra ^ en droite ligne depuis le
pont Mil vins : c'eft pourquoi Vi«
tellius Honorius, Stilico, &ç. firent
leur entrée triomphante par cette
voie.
On l'appelle maintenant , fuf-
qu'au Capitole , ôc mcnle une par-
tie qui pafle la Pienadi Siarra , la
Strada del Corfo , parcequè Paul II
aToit prefcrit la courfe à cheval du
carnavaldanscetcerue^pourquilpuc
voir cette courfe dapalais qu ilavoic
près de l'églifc àt S. Carlo di Cor/o.On
avoit fait auparavant cette courfe
près du montTeftace, c'eft-à-dire,
depuis le palais Farnèfe jufqu â VE*
glife de Saint Pierre ^ mais on la fie
alors depuis l'Eglife de S. Maria
del Popolo )ufqu-au même palais ;
cèftte tué eft une des plus belles de
Rome , i ckufe du palais , outre
qu'elle a en face cme place ornée
d'un obélirfque , & que le com-
mencement fe fait par les deux EgU«>
fes délia Madona di Monte Santo ^
& di Santa Maria di Miracoli^
Voie Cabine ou Gabienne. Elle
partoit à droite de la porte Gabine^»
Se s'étendoit jufqu'à Gabies. Son
trajet étoit de cent ftades » environ
douze milles & demi d'Italie.
" VoieGallicane y enlxtin GalUcana
Via. Elle étoit dans la Caorpanie SC
traverfoit.les marais Pontins.
Voie Herculienne % '■ en latin Hercui
lanea. C'étoit une chaufifée dans la
Campanie > entre le lac Lucrin &c
la mer. Silius Italiens nomme cette
voie Hercukum iter , fappôfant que
c'éroit l'ouvrage d'hercule.
Voie Hignatienne ^ en latin //!•
gnatia Via. Elle étbit dans la Ma-
cédoine ic elle avoit cinq cent
trente milles de longueur , felot^
Strabon^ il ne faut pas la confondre
avec YÉquaàa Via tsjm étoit en Ita-
lie. La Voie Hignatienne m^noic
l6 VOI
depuis la merloDienoe jufqQ'irHel-
lelpont. Ciceron en parle dans ton
Oraîfon toucbauc les provinces con-
fulaires.
Fia Lata. Côtoie une rue célèbre
de Rome , dans la feptièoie région
de la ville qui en prie ion nom : elle
commençoic de IzPic^'ia diSciarra^
6c alloic jttfqu'au Capitoie : elle fait
maintenant partie délia Strada dtl
Corfo j & elle eft une des plus belles
rues de Rome. Autrefois elle étoit
ornée des arcs de triomphe de Gor-
dianus , Marcus, Verus , & d'autres
belles chofes dont on voit à peine
quelques veftiges.
. Foie Latine , en latin Latina Via.
Elle commençoit â Rome , de la
porte latine , s'étendoit dans le La-
tium, & fe joignoit près de CaClino,
i la voie Âppienne. Son trajec étoit
entre VAlgidum 6c les montagnes de
Tufculum par Pi3a ^ 6c continuoit
par Ferentinum^ Frufinum , Teanum,
Sidicinum , Calenum ,|jufqu'â Café-
Unum.
On trouvoitfurcettevoie le temple
de la Fortune féminine , avec la
ftatue de la DéelTe ^ que les feules
femmes mariées pouvoient toucher
fans facrilége.
La Voie Latine s'appeloit auflî la
yoieAufonienne.
Foie Laurentine. Cette voie, fé-
lon Anlu-Gelle, fe trouvoir entre la
voie Atdéatine & i'Oftieofe. Pline
le jeune les fait voifînes Tune de
laucre , quand il dit que Ion pou-
voît aller à fa maifon de campagne ,
par l'une & l'autre route.
Foie Nomentane j en latin Fia
Nomentana. Elle commençoit à la
porte Viminale & alloit jufqu'à No-
mentum j à quatre ou cinq lieues de
Rome.
Foie OJlienfe , en latin Fia Of-
tienjis. Elle commençoit à la porte
vot
'Trigemîna , & alloit jufqu à
Selon Procope , cette voie
cent vingt- (ix ftades de long
qui font dix^neuf milles italic
on huitième j mais Titinéra
lui donne que feize milles d'éti
& cette feule étendue , coi
t-iU empêche que Rome ne fo
maritime.
Foie Poflumiane , en lati
Pojiumia. Route d'Italie aux
rons de la ville Hojlilia y feh
cite. Il en eft aulfi fait mentio
une ancienne infcription com
à Gènes. Auguftin Juftinia
qu'on nomme aujourd'hui
route Fia Cojlumia , qu'elle c
depuis Rumo]M(t\\\iNovéy bc <
pafle^ par Fota arquata , 6c
valla.
Foie Préntfiine , en latin l
ûna Fia. Route d'Italie , qui
Capitolin » conduifoit de R
la ville de Prénefte d'où elle;
fon nom ; elle commencoi
porte Efquiiine & alloit â drc
camp Efquilin jufqu'à Préneft
Foie Qjiinclia. Elle partoii
Voie Salaria , & tiroir fon m
Lucius QuinÂius qu'on fit Di<
loxfqu'il labouroit fon champ
Foie Salaricnne , en latin \
laria. Elle commençoit à la
Colline ^ & prenoit fon nom
que les Sabins alloient chercl
mer en paffant fur cette voie.
Foie Setina. Elle portoit 1
de Setia dans le Latium , &f
par fe joindre à la voie Appiei
Foie Triomphale, Elle coi
çoit à la porte triomphale , f
fon rrajet par le champ Flamii
le champ de Mars fur le V^
d'où elle finiflbit en Érrurie
Foie FaUrienne , en lati
Faleria. Elle commençoit â
& alloit par Alba FcrRentis , (
VOI
Mia , Inttrbromium j TeaU, JUarre^
mium.^ jafqu a Hadria.
Voie yUclUenne , en latin Via
VitclUa. Elle alloic depuis le Jani-
cale jafqci^à la mer & croifoic l" Au-
rélia vêtus.
Voilà les principales voies des
Romains en Italie.
Le mot voie s'emploie encore au
propredans cette phrafe proverbiale.
Cet homme ejl toujours par voie &par
ehemin.
On dit figurcment j la voie dupa-
radis y du ciel. La voie du Salut. La
droite vole. J^sus-Ghrist a dit de
lui dans V évangile : Je fuis la voie , la
vérité & la vie. Être dans la voie de
perdition^
En termes de l'écriture , on ap-
pelle voie étroite j la voie du falut ^
& par oppofition voie large, le chemin
de la perdition.
En termes de l'écriture , voie fi-
gnifie auflî les commandemens de
Dieu , fes lois. Seigneur enfeigne^
moi vos voies. Et dans- on autre fens»
la conduite que Dieo^rient à Tégard
des hommes. Les voies du Seigneur
. font incompréhenfibles j font impéné"
trahies. Dans ces deux acceptions,
il ne s'emploie guère qu'au plu-
riel.
On dit encore dans le ftyle de
; îccriture , t impie s*tji égaré dans
[es voies. Et que toute chair, avoit
corrompu fa voiej pour dire, que les
hommes s'étoient abandonnés^ tou-
tes fortes de crimes.
On appelle âeuréorent vo/^ laclée,
un amas d'étoiles qui font comme
une efpèce de trace blancHe & lumi
neafe dans le ciel, & que les Aftro-
nomes appellent Galaxie. Voyez ce
mot.
On appelle ^ la voie des carrojfès,
des charrettes , Tefpace qui eft entre
les deux roues. La voie des voitures
VOI f 7;
de France ejl plus large ^ue celle des
voitures d'Allemagne.
On dit populairement , lai£er une
chofe en voie; pour dire, la laifler
fans la ferrer. Il laiffe tous fes effets
en voie.
Voie , fe dit en termes de ChafTepour
défi^ner le chemin par où la hete a
padc. Les chiens ont perdu la voie.
Remettre les chiens fur les voies.
En ce fens , ou dit que les chiens
ont empaumé la voie ; pour dire ^
qu'ils onr rencontré la pifte & qu'ils
Ufuiventdc l'annoncent par leurs
abois.
On dit figurément , mettre quel-
quunfur les voies , fur la voie ; pour
dire , lui donner des lumières pro-
pres à lui en faire découvrir davan-
tage, lui dontier des moyens qui
l'aident à parvenir à l'exécution de
fon deflein.
Voie , fignifie encore la voiture par
laquelle les perfonnes,les marchan-
dilesfonc tranfportées d'un lieu a un
autre. Par quelle voie lui fere^ vous
parvenir ce paquet. Il ejl parti par la
voie de la diligence. Je vous enverrai
ces livres par la voie des Rouliers. On
luifit tenir cet argent par la voie de la
poffe.
En termes de médecine, on appelle
dans le corps humain , les premières
voies y les premiers vaidèaux ou
conduits qui reçoivent les fucs ali*
menteux avant qu'ils foient changés
en fang , tels que l'cftomac ^les in-
teftins , &c. ^
Voie , fe dit auffi des marchandifes
qui peuvent fe tranfporter fur une
même charette & en un feul voyage.
Ainfi l'on dit , une voie de bois , une
voie de charbon de terre , voie de plà'-
tre , &c. A Paris la voie de bois à
bfûler, c'eft-à-dire qui n'eft ni
d'Andelle» ni de compte, & qu'on
appelle bois de corde, eft çompofée
7* VOI
d*une demi-corde de bois merafée
dans une force de mefure de bois
de charpente appelée membrure j qui
doit avoir quatre pieds de tour fens.
La voie de charbon de terre it me*
fure comble , & eft compofée de
trente demi-minots , chaque detfli*
minoc faifanc trois boiflTeaux) en-
force qne la voie de charbon de
terre doit être de quicre-vingt-dix
boilTeaux. La voie de plâtre m or-
dinairement de douze facs, chaque
ikc de deux boifTeatkt rasj fui van t
les Ordonnances de police. La voie
de pierre de taille ordinaire eft de
cinq carreaux, c*eft-à-dinB environ
quinze pieds cubes de pierres. Deux
voies font le chariot.
On appelle voie d'eau , les deux
féaux que porte un homme^ Et en
termes de Marine, oti ^pelfe vï}ie
d'eau ^ une ouverture qui fe foit
dans un vaideau, & par laquelle
l'eau entre. Il y avait une voie d'eau
à l'avant du vaiffeau.
Voie, figttifie figurémenr, mojren
dont on fefert, cotiduite que Ion
ttent pour arriver i quelque fin. //
faut employa cette voie pDur parve^
nir à vasjins. Si vous nég^ge^ cette
voie^ vous ne réujjireipas. Ils'tjl en^
richi par la voie du commerce. Les
honnêtes gens ne fe fervent pas de
voies fouttrracnes comme ib^fait.
En termes de Jurii^udlence , on
^appelle voies canoniques » les' formes
& moyens légitimes 6c autorifés
par les canons » pour &ire quelque
éleâion ou autre aâe ecclefi^ftiqaie.
raie cîyile^ éft lorfque Ion fe
pourvoit par adion civilç coQUe
quelqu'un.
Foie criminelle y eft lorfqn\3in
rend plainte contre auelqu'um
Foie de droite t& lorfque l'on
poqrfuic fon droit en la forme qui
^ftautorifée f^x les lois. La vp/V de
VOI
droit eft oppofée i la voie Je fiki
Foie extraordinaire , t9i lorfqu ofl(
pourfuit une affaire crimihellé par
récoleiiient & confrontation.
Foie de faitji eft lorfque Ton com«^
met quelque excès envers qùelqu'unj^
ca fotfqoe de fon autorité privée on
fait quelque chofe au préjudice d'ua
tiers.
Foi^ de nullité j fîgnifie dîtmandc
en nullité^ moyen de nullité.
Foie d*oppoJition^ c'eft îorfqubn
forme oppofîtion â quelque juge*
ment ou contrainte.
Foie de requête civile^ c'eft fotf-
^ qt'dti fe pourvoit contre un fixtl%
pir requête civile.
Foie parée , fe dit en quelques
pays pour exécution parée » cdmmQ
au Parlement de Bordeaux.
Foie de faiflcy c'eft torfqa'ùa
créancier fait quelqtre faîfie fur foQ
débiceur.
En Chimie ,t on appelle voie^ \\
manière d'opérer. On en diftingue
deux principales, la voie sèche de la
voie humide. La première enf!|)loie 1q
feu , la féconde les diffoivans*
On dir, être en voit (tacçommo^
dément^ de s^accotnmoder^ en voie de
faire quelque chofe; pour dire, y
travailler, s'y difpofer, ècre dans le
traili j être pfêt â, . • • Ils font en voie
dt trdt^gd^. lltftkttvoie de quitter (a
robe.
Ce tnonofyiiabe eft long.
Différences rehfi vcs etitrçvo/Vjî
moyen.
Oh fuit les v&w. Oit fe fert de«
moyens.
ta vote eft là nmnièifè de s'y
prendre pour réuflfr. ht m(^'en eft
ce qu'on met en oeiivtc pour cei
effet. La première a un rapport patr
ticùlier aux mœurs , & le fécond
aux événemens. On a égard i cq
rapport, lorfqu'il s'agit de s'énopcçç
»© V O I
vergues des mâts poar prendre,
pour recevoir le vf ne qui doit faire
liller le vaifTeau.
Chaque voile emprunte le nom
du mât où elle eft appareillée. Ainfi
on die : voile du grand mit , du hu^
nier 9 de l* artimon ^ de mi/aine^ du
perroquet j &c. Celle de beaupré
s'appelle civadière ou Jivadière. Il y
a encore de petites voiles qu'on
nomme bonnettes^ qui fervent â
allonger les balTes voiies , pour aller
plus vite. Prefque toutes les voiles
dont on fait ufage fur TOcéan,
font carrées, ôc on en voit peu de
triangulaires , qui fonr au contraire
très*>»commune$ fur la Méditerranée.
Les voiles doivent être propor-
tionnées à la longueur des vergues ,
& à la hauteur des mâts ^ te comme
il n'y a point de règles fixes fur ces
. dimeuHons des mâts Se des vergues,
il ne peut y en avoir pour les voiles.
Remarquez cependant fur la
forme 6c lur l'ufage des voiles,
i^. que plus les voiles fonr çla-
tes, plus eft grande Timpulnon
du vent fur elles, parceque pre-
mièrement l'angle d*incidence du
vent fur elles eft plus grand ; en
fécond lieu, parcequ'elles prennent
plus de vent , & enfin parceque l'im-
preâion qu'elles reçoivent du vent
eft plus uniforme*
x^. Les voiles carrées ont plus de
force que les triAngulaires , parce-
qu'elles font plus amples : mais auffi
elles ont un plus grand attirail de
manœuvres, font plus difficiles â
manier. Si ne fe manient que très-
lentement.
}®. Les voiles de l'avant, c*eft â-
dire de aiifainc: & de beaupré, fer-
vent i foutenir le vaifleau, en em-
pêchant qu'il ne tangue & n'aille
par élans.
Elles fecvent auffi ù le faire arri-
VOÏ
ver, quand elles font poufféetde
l'arrière par le venr.
4**. L'ufage de k voile d'artimoa
ne confifte pas feulement â pooflec
leVaifleau de l'avant , maisi le faire
venir au vent. Voilà pourquoi onU
fair triangulaire, parcequ'on la car*
gue plus vite , qu'elle préfente plus
au vent Se que fes hautbans ne la
gênent pas.
A l'égard des ufages des autres
voiles, comme les voiles d'étaij les
bonnettes, ils concourent à ceux
dont on vient de parler.
On dit, mettre à la voile; pour
dire, partir du port, de la rade,
commencer la navigation. En ce
fens on difoit autrefois mettre les
voiles au vent.
On dir» faire voile ; pour dire,
naviguer. Et , faire force de voiles ,
forcer de voiles ; pour dire , cendre
toutes fes voiles pour faire une plus
grande diligence.
On dit figurément , aller i voiles
& à rames dans quelque affaire; pour
dire, faire tous fes effotcs, mettre
tout en œuvre pour réuffir.
On dit figurément , il a donni
dans ce dejfeîn à pleines voiles ; pour
dire , de tout fon cœur. On dit ngu-
rément, caler la voile dans quelque af"
faire; pour dire, fe relâcher de fes
prétentions, fe radoucir, parler avec
moins de hauteur.
Voiles , au pluriel ^ fignifie quelques-
fois vaideau. Une flotte de cinquante
voiles.
La première fyllabe eft longue &
la féconde ttès brève.
VOILÉ, ÉEj participe paflîf. ^<?y^|
Voiler.
On dit pociiqaemcnt, le foleil
voilé d* un nuage; pour dire , obfcurci
par un nuage.
VOILER ; verbe aftifde la première
conjiigaifon, kquel fe conjugue com-
me
s» VOI
jardin j fur une rue ; pour dire , qu'el-
le eft ficuée de force que Ton a des
vues fur un jardin , fur une rue.
On die ^\xune hauteur voit une
place j voit le rempart d*une place ;
pour dire , que de là on découvre la
placej le remparrde la place, en-
ferre qu on eft à portée de la battre
avec du canon. On dit auffi dans un
. fens pareil, que la batterie d'une
place voit à revers y <\\\une hauteur
voit un tel ouvrage À revers ; pour
dire, que de cette hauteur on voit
louvrage. Oc qu'on peut le battre
par derrière*
On dit par exagération &r pour
louer extrêmement quelque chofe ,
que qui ne l'a pas vu na rien vu.
On dit d'une chofe extraordi-
naire , quelle ne s* étoit Jamais vue ,
quelle ne s'étoit point encore vue;
pour dire, qu'elle û'étoit jamais
arrivée, qu'elle n'avoic jamais été.
£c on dir dans le même lens, on n'a
jamais vu une chofe pareille. On n'a
jamais rien vu de pareil.
On dir par indignation , par éton-
nement, par admiration, vit- on
jamais rien d'égal? Qui vit jamais
rien de Ji extraordinaire ? Voye^
quelle infolence ! Foye^ Vinfolence !
On dir familièrement à un hom-
me qui doute de ce qu'on lui dir ,^
vous ne le croye^pas alltiç^y voir. Et
d'une chofe dont on doute, mais
3u'on ne fe veut pas donner la peine
evérifier,d'examiner,/i7/m^;7z/Vj/x
le croire que d'y aller voir.
On dit populairement par mépris,
& pour rabaifTer une chofe qu'un
autre voudroit faire valoir, voilà un
ieau vene\y voir.
On dir, aller voir quelqu*an;
pour dire , aller chez lui pour lui
rendre vifire» pour lui rendre fes
devoirs, pour l'entretenir, &c. Je
l'ai été voir deux fois. Je l'irai voir
VOI
7e plutôt que je pourrai. Il nt m*ej^\
point venu voir. El dans ce fens » unrm,
aveugle même dir , j'irai vous voir.
On dit y il n'a point encore vu /^^
Roi depuis fon retour ^ pour dire , i. *
n'a pomr encore falué le Roi , il '^^^
s'eft point préfenté devanr le Roc —
depuis fon retour. Et l'on die , il ^a
vu le Roi dan s fon cabinet; pour dire^
il a eu une audience particulière diar
Roi.
On dit, voir fes Juges; potttdir6f
aller les foliiciter chez eux.
On dit qu'tf 72 médecin voit un ma*
tade ; pour dire , qu'il prend foio de
lui pendant fa maladie. On dit la
même chofe d'un direâeur oa d*im
confefleur qui a foin de la confcien*
ce d'un malade pendant fa maladie.
On dit Égarement, venir voir
quelqu'un ; pour dire , démêler , dé*
couvrir , connoître par les démar<*
ches de quelqu'un, quel eft fon de&
fein. Il y a long-temps que je le voh
venir. On dit auflî, voir venir que."
?u'un ; pour dire, attendre qail
afTe les premières démarches pour
régler fur cela les fiennes, & voit
quel parti on doit prendre. Nous
voilà bien pojlés ^ nous le verrons
venir.
On dir , j'ai vu l'heure que , j'ai
vu le moment que ; pour dire , peu
s'en eft fallu que. Et l'on die , j'ai
vu le temps que ton faifoit^.. . pour
dire> j^ai été du temps qu'on fai«
foir....
On dit populairement, ilfemhie
à voir; pour dire , on jugeroit. //
femble à voir qu'il foit le maître
ici.
On dit familièrement comme
par défi , je voudrois bien voir cela.
Faites cela^ & vous verrcT^. Je vou-'
drois bien voir qu'il ofât l' entreprend
dre. Faites cela pour voir. Ces deux
dernières phrafes font du fiyle fa-
VÔI
^ Uîer. Et Ton dit, pour blâmer ,
^2 fait beau vous voira Câgc que vous
. ^«^'^j vous amufcr à ces bagatelles
On dit poëciqaement , voir le
jour; pour clire, être né. Depuis que
J€ vois le jour. Il navoitpas encore
yu le jour.
po dit d'un homme qui a fait
une aâion infâme, c^w'il n*efi pas
ii^ne de voir le jour; pour dire, qu'il
0 eft pas digne de vivre.
On dit auffi, qaun ouvrage n'a
pas encore vu le jour; pour dire,
qu'il n"eft pas encore imprimé, qu*il
•n'eft pas encore publié.
On dit, voirenfonge; pour dire,
imaginer en dormant.
•Voir, fignifîe auffi regarder, confi-
dérer ^vec attention. Voye-^ cette
pendule. La galerie de Verfailles eft
une chofe à voir. Cette manufaQure
mérite d'être vue.
Voir , fe dit encore de l'application
<pl*on apporte d examiner quelque
chofe. Cette pièce a été vue par d'ex^
çellcns critiques. Les Juges verront le
procis la femaine prochaine. Il faut
voir le parti que nous devons prendre.
^y*i/ nous fait cette propojition j nous
Ji^^errons ce qu il faudra lui répondre.
^'alvu votre affaire à fond.
On dit en parlant d'une aflFaire
fur truelle on fe réferve i prendre
un parti , je verrai j nous verrons ;
poor dire , j'examinerai , nous exa-
minerons.
V OTR , fe dit auffi des obfervatîons &
4es remarques qu'on fait en lifant.
y ai vu cette exprejjion dans Baileau.
iCefi un trait que vous pourrc[ voir
dans le fécond volume de Vhiftoire de
France. Cela fe voit dans t Ordon-
nance de i66j.
^oxwl , fe dit encore de la connoitTance
au'on acquiert des chofes da monde
danf ley YPy^S^s Q^ ^^^9 ^ fréquen-
VOI
93
tation & le commerce des hommes*
Ce Seigneur a vu toutes les Cours d^
C Europe. Cet homme a beaucoup vu*
Ilfe propofe de voir cette année l'An--
gleterrt & la Hollande. C*ejl en voyant
le monde qu on fe façonne.
On dit proverbialement de quel-
qu'un qui n'a jamais fréquenté le
monde , que ceft un homme qui na
jamais rien vu que par le trou d'une
bouteille. Il e(i: familier.
On dit figurément & proverbia-
lement , faire voir du pays à quel"
qu'un; pour dire, lui donner bien
de l'exercice » bien de la peine, lui
fufciter beaucoup d'affaires.
On dir proverbialement & figu-,
rément , qu'^^/z homme a vu le loup;
pour dire , qu'il s'eft trouvé en plu-
fieurs occaiions de la guerre , qu'il
a fait des voyages périlleux , ou qu'il
e(\ fort rompu dans le commerce &c
dans les affaires du monde.
Qn dit proverbialement, nous
en avons bien vu d* autres j pour té-
moigner qu'on n'a point peur des
menaces d'un homme , & cju'on ne
le craint en rien. Il cd familier*
Voir , fignifîe fréquenter. Qui v^yq[-
vous à la Cour? Qui voit-il dans fort
quartier f En parlant d'un homme
ou d'une femme de mauvaife répu-
tation , on dit » ce n*ejlpas un homme
^ à voir , ce nejlpas une femme à voir;
()our dire , il n'eft pas si propos de
es fréquenter.
On dit d'un homme qui vit dans
la retraite , qu'i/ ne voit perfonne.
On dit auflS, qu'w/z homme ne voit
perfonne , lorfqu'à fa porte on ne
laiffe point entrer ceux qui viennent
pour le voir , pour lui faire compli-
ment. Et l'on dit dans le même fens,
fai été âfd porte aujourd'hui^ mais
on ne le voyoit point. Il ne verra cette
femaine que fes plus intimes amis.
On dit y que 4^ux hommes ne fi
%4 VOl
yoient point ; pour dîre , qu*il$ font
mal enfemble , & qu'ils ne veulent
Î^oinc avoir de commerce l'un avec
*autre. Il y a long-temps quils ne
fe voient point. Je les ai réconciliés
& ils fe font toujours vus depuis^
On dit d'un mari , qu'i/ ne volt
point fa femme ; pour dire , qu'il ne "
couche point avec elle. Il y a trois
ans qwefon mari ne U voie plus.
Voir , fignifie figurément s*apperce-
voir 3 connokre* Je vois quil veut
me tromper. Il étoit aifé de voir ce
quil vouloit faire.. Cefl une entre-
prife dans laquelle je ne vois pas
clair. Je vis bien quil feroit obligé
de vendre fa charge. Il faut voir
comme il s'en tirera.
On dit en termes de Pratique y
affigner pour voir dire & ordonner....
c'eftà dire , pour ccre préfent quand
on dira, quand on ordonnera
Voir, fignifie généralement connaî-
tre par rinceltigence. Et dans ce
fens on dit , que Dieu voit 3 que Us
jinges voient ; pour dire , que Dieu
connoît y que les Anges connoifTent.
Dieu voit nos plus fecrtttes penfées.
Les élus verront Dieu dans le ciel.
On dit proverbialement & par
menace ,. je lui ferai bien voir à qui
il fe joue j à. qui il s*adreffe , à qui
il a affaire; pour dire , fe lui ferai
bien connoicre , je lui apprendrai
bien
On dit, c*ejl à vous à voir quil
ne lui manque rien; pour dire, faites
cnforte qu'il ne lui manque rien.
Et voyq à nous faire fouper ; pour
dire , ayez £bin de nous faire fou-
per. Ce dernier eft de la converfa-
tion.
Voir i fignifie au(S connoître par le
fens du goût» de Tàdorat, (lu cou-
cher, de l'ouïe. Goûtons utte liqueur
voi
cette étoffe e^ moelleufe. Vi
parfnm.
Voir , fignifie aufli s'informe
voir fi elle eft che:[ elle. V
eft parti pour la campagne.
Ce monofyllabe eft long
Conjugaison & quanti
dique des autres temps.
Indicatif. Préfent. Sing
voi , ou je vois , tu vois, i
Pluriel. Nous voyons, voi
ils voient. ,
Le monofyllabe de la |
perfonne eft bref quand il e
mais avec un s il tft long,
le monofyllabe de la fcco
fonne & de la rroifième di
Celui de la troifième per(
fingtilicr eft moyen. Les d
micres perfonnes du p!uri
première fyllabe brève & h
longue.
imparfait. Singulier. Je
tu voyois, il voyoic.
Pluriel. Nous voyion
voyiez , ils voyoient.
Toutes les perfonnes 1
nombres ont la premièn
brève & lafcconde longue
la troifième perfonne du
qui a fa féconde fyllabe m
Prétérit déftni. Singulier
t« vis, il vit.
Pluriel. Nous vîmes , vc
sis virent.
Le. monofyllabe des d
micres perfonnes du fing
long 'y celui^de la troifièmt
Les trois perfonnes du pi
la première fyllabe longue
conde tiès brève.
Futur. Singulier. Je vt
verras, il verra.
Pluriel. Noms verrons ,
rcz , ils verront.
Tout eft long , excepté 1
j^our %oir ft. clic eft bonne Voye:iifi \ fjllabade la première & (
«^ VOI
fufcmenc. On regarde ou de loin on
de près. Les yeux s'ouvrenc pour
voir ; ils fe tournent pour regarder.
Les hommes indifFérens voient
comme les autres les agrémens du
fexe : mais ceux qui en lont frappés
les regardent.
Le connoifTeur regarde Us beautés
d'un tableau qu'il voit : celui qui ne
Teft pas regarde le tableau fans en
voiries beautés.
VOIRE j adverbe. Vraiment. Il eft
vieux Se l'on ne s'en fert plus que
par plaifanterie ou par ironie > pour
nier ce qu'un autre vient d'a^r-
mer , pour s'en moquer.
VOIRIE ; fubftantif féminin. Ce mot
qui fignifioit autrefois grand che*
min , fe die aujouird'hui de la po-
lice des chemins Se de la juridi^ion
qui exerce cette police.
Cette partie de la police étoitdéjà
connue des Romains ; c'eft fans
doute d'eux que nou^ avons em-
prunté le même terme, & celui de
f^oirie qui en eft^ la traduâion , &
i'ufage même d'avoir un juge par-
ticuliçr pour cette portion de la po-
lice générale.
On trouve dès U deuxième (lècle
des Chartres qui mettent la voirie
viarium ^ au nombre des droits de
judice.
Quelques autres chartres font
connoitre que la Vicomte ne dif-
féroit point de la voirie » vice co-
mitiam » id eft viariam : ce qui dpir
^'entendre de la grande voirie ; car
fuivant les établi uemens de S.Louis
le autres anciens monumens , la
voirie (împ^ement , s'entendoit de
la baflfe fuftice.
Le terme d*advoçatio pris pour
la balTe juftice , eft au(Ii employé
dans d'autres chartres cotpmç fy-
ponyme de viatura.»
ij^es Coutumes diftinguenç ^çïix
TOI
fortes dt voiries, fa voir , la grai
ou grolfe , & la petite qui
auffi nommée hajfe voirie ou Jîmple^
voirie.
La grande voirie a été ainfi nom—»
mée» parcequ'elle appartenoic aa«-^
ciennnement 4 la haute juftice , dt^H
teqips qu'il n'y avoit encore ei^H
France que deux degrés de juftice ».
la haute Se la baflej mais depuis*
que l'on eut établi un degré de yaS^
tice ninoyen entre la haute & la
batfe 9 la voirie fut attribuée à la
moyenne juftice j & les Coutumes
la donnent toutes aç moyen >u.f-
ticier \ c'eft pourquoi le terme de
Ficomte ou jujlice vicomeière , qui
eft ta moyenne juftice » eft eti qu^l--
ques endroits fynonyme de voirie :
ce qui s'entend de la grande «
La Coutume d'Anjou dit que
moyenne juftice , grande voirie 8c
juftice à fang eft tout un, & celle
de Blois dit que moyen jufticiet
eft appelé vi^l^airement grosf^çycr^
De même auffi la petite voirie ^
ou bafte Se fimple voirie eft coi\fon««
due par les Coutunies avec la balle
juftice. Celle de Blois dit que le
basjufticiereftappeU7?/»/^/< Foyer^
Quoique les Coutumes donnent
au gros Voyer ou grand Voyer tous
les droits qui apparrietment i la
moyçnne juftice , & au (Impie V ojec
tous ceux qui appartiennent à la
bafte juftice , ce n eft pas à dire que
tous les difFérens objets qui font de
la compétence de ces deux ordres
de juridiAion foient des** attributs
de la voirie grande ou petite pro-
prement dite , la moyenne & balle
juftice ('exerçant fur bien d'autres
objets que la voirie » & n'ayant été
nommée voirie qu'à caiifç que la pon»
lice de la voirie qui en dépend Ce
qui eft de l'ordre public , a été re«
gardéç con^qpie un dç9 plus hçau](
^** . Ae cett» .7, encot* H 1 te
«tût en ^^*yoài^**>*f'
oaVï^ "-- ^84 . ^" „ Mats *»- ' 4
VOI
AGE; fiibftantif mAfculin,&
coiledif. yiciniuu. Les voi-
Ce(i une choft dont tout h voi-
eji injlndt. Le voijinjgc l'ac-
avoir. commis ce crime. Il ejl
reur dans fort voijinage.
3E , fignifie auflî , la proxi-
l'un lieu. Le voijinage de la
> Toutes /es femmes du voiji-
ont aujourd'hui au bal.
deux premières fyllabes font
> la troifième moyenne , &
trième très-brève,
prononce yoi-^inaje.
ERj verbe neutre de la pre-
:onjagaifon , lequel fe conju-
»mme Chanter. Terme du
miiier. Vifirer familièrement
fins. // aime à voifiner. Cejl
'me qui ne voifine pas.
dit proverbialement^ il nefl
uii ne voifine,po\ix dire, que
: pas ccre bon voifin que de
voir {q% voifins.
(E , ( Vincent ) né à Amiens y
'Académie françoife en i6i 4^
our à un Marchand de vin ^
me il avoit la pecitefTe de
de fanaiflance, & d'être fen-
IX plaifantenes que fa vanité
nnoit^onlebadinoitfouvent.
le Dtfloges lui dit un jour en
aux proverbes; celui-là ne
n ; perce:('nous ^n d*un autre.
£cier lui fit à table cet im-
:u , le verre à la main.
Voiture, ta dégénère!
'ici , maugrcbi de coi y
vaudras jainaiç ron pcr^ ,
/ends du vin ni n'en boi.
agrémens finguliers de Tef-
du caractère de Voiture, lui
snc entrée à Thôrel de Ram-
t, où il brilla beaucoup par
lies. Gafton d'Orléans, frère
ne XXX.
VOt If
de Louis XIV, voulut Tavoir ea
3ualité dlntroduâeut des AmbalTa*-
eurs , & de Maître des cérémonies»
II fut envoyé en Efpagne pour quel*
ques affaires, d'où il pana en Afri-
que , pont obferver \ts mœurs de
cette partie du monde. La Cour de
Madrid lui donna plufieurs mar«
ques d'eftime. Il y compofa des
vers Efpagnols que tout le monde
crut être de Lopès de Vega, tant la
di<aion étoit élégante. Voiture ne
fut pas moins bien accueilli à Rome
dans deux voyages qu'il y fit. De
retour en France, il fut Maître d'hô-
tel chez le Roi , & obtint pluficurs
penfions qui l'auroient du mettre
dans l'opulence , mais qui ne fervi«
rent qu'à hâter fa mort , en four-
nifTant des alimens â fa paflion pour
, le jeu & pour les femmes. U fe van<*
toit d'en avoir conté à toutes fortes
de fenumes , depuis le fceptre juf-
qu'à la houlette. Ce Pocte mourut
en 1 64% yZ\o ans. Le commerce des
Grands Tavoit rendu fort vain , ic
en lui donnant les agrémens d'un
homme de Cour , lui en avoit com-
muniqué tous les vices U aimoit à
railler» mais il n'aimoit pas les rcpon-
fes cja'on oppofoii quelquefois à (ts
railleries* Ayant oflFenfc un Seigneur
de la Cour par un trait piquant »
celui-ci voulut lui faire mettre l'épée
à la main. » La p^rie n'cft pas éga-
» le , lui dit Voiture , vous ctea
3> grand , je fuis petit , vous êtes bra-
» ve , je fuis poltron j vous voulez
w me tuer , & bien , je me tiens
*> pour mort. j> Il fit rire fon en-
nemi,& le défarma. Voiture avoic
d'ailleurs le coeur généreux. Balzac
lui envoya demander quatre cents
écus à emprunter, V«-âture prêta
;alament la fomme ; & prenant
a promelTe de Balzac que lui
remit le valet qui faifoit la com-^^
M'
I
90
VOI
miffion ) il mie au bas de Tafte :
9> Je fouffigné confefTe devoir à
j> M. Balzac la fomme de huit
)> cens écus pour le plaifîr qu'il m'a
y» fait de m'en emprunter quatre
)> cens. » Il donna enfuite cette
promelTe au valet , afin qu'il la por-
tât â fon maître. Voilà un billet
qui fait plus d*honneur à Voiture
que Tes plus belles Lettres. Def-
préaux difoit qu il ne faut pas tou-
jours juger du caractère des Au-
teurs par leurs écrits. La fociccé
de Bilzac , ajoutoic il ^ loin d'ctre
guindée Ôccpineufe comme fes Let-
tres, étoic remplie de douceur Se
d'açrémensj Voiture au contraire
failoit le petit fouverain avec fes
égaux. Accoutumé à fréquenter
des AlcelTes , il ne fe contraignoit
qu'avec les grands. La feule chofe
par où fe reHembloient ces deux Au-
teurs , c'efl: dans la composition de
leurs lettres dont la plus courte leur
coutoit fouvent quinze jouts de tra-
vail. On a recueilli les ouvrages de
Voiture à Paris 1719 , en deux vo-
lumes //2-11. On y trouve des let-
tres enprofe, dans lefquelles il y
en a quelques - unes d'un caraâère
délicat & d'un goût très- fin; mais
elles fe réduifent à un très petit
nombre. La contrainte , TafFeéka-
tion , les jeux de mots puérils , les
plaifanteries froides , les allufions
trop recherchées en déparent la plu-
part. Elles font plus propres à for-
mer un bel efprit maniéré qu'un
homme de goût. On remarque de
temps en temps de la légèreté & de
la dclicatefle dans fes pocfies y mais
les règles les plus communes y font
violées. Elles confident en Epures ,
Elcgiesy Sonnets , Rondeaux , Bal-
lades & Chanfons.
VOITURE ; fubftanvif féminin. Ce
gui-fert au tranfpoct desmarchan-
VOI
difes , des perfonnes. Il y
voitures particulières & desvo
publiques » des voitures par <
des voitures par terre.
On appelle voitures particu;
celles qu'ont les particuliers
leur utilité ou con>modirc , &
entretiennent à leurs dépens ;
que les carroffes, berlines, c
de pofVe , litières, &r.
Les voitures publiques font
dont chacun a la liberté de fe
en payant par tète pour ks p
nés , ou tant de la livie pcfan
les bardes , marchandif^s ou
effets. Ces voitures font encc
deux fortes ; les unes qu'il
permis d'avoir & de fournir
vertu d'un privilège ; comm<
les chariots , charrettes , fui
& chevaux de mclfagcrieSj 1
ches & carrodes qui partent
jours ou heures marquées poi
taincs villes & provinces ,
calèches, chaifes, litières &
vaux de pofte & de louage. I
très voitures publiques font
qu'il eft permis à toutes for
perfonnes d'entretenir, d'av
de louer , comment & à q
jugent à propos^ de ce ^eni
les baquets , charrettes fur rie
chariots de voituriers , rou
chalTemacéd, &c.
uires par
les bâti
tranfporter par mer & fur le
ves , rivières , lacs , étangs , c;
les perfonnes &lesmarchandi
ces batimens font à voiles 01
mes, ou tirés pat des hommes
des animaux. On ne Jonne pa<
moins ordinairement le no
voitur:s7i\i\ navires , valircaus
gâtes ^ «urres grands bânme
mer j mais a ceux cl\:n me
volume , & qui fervent fi
Les voitures par eau font
néral tous les batimens prc
voi
rividres ; tels que font les coches
d'eau, les foncées» chaUns,barques,
grandes & petites, allèges , coues ,
bachots , &c. fur lefquels on tranf-
porte les bois, vins , Tels , épiceries,
pierres , chaux , grains , charbons ,
oa d'une province à une autre , ou
des provinces dans la capirale , ou
dans les principales villes de com-
merce.
Les voitures par terre font ou des
machines inventées pour porter avec
plus de commodité & en plus grande
quantité les perfonnes , balles , bal-
lots , caifTes , tonneaux de marchan-
difes tirés par diverfes fortes d'a-
nimaux fuivant le pays , ou bien
ces mêmes animaux qui fervent de
monture j & fur les bars ou le dos
lefquels on charge des fardeaux
^proportionnés â leurs forces.
Les voitures de terre pour le
rranfport des voyageurs Se mar-
chandifes dont l'uiage eft le plus
commun en France Se dans une
grande partie de l'Europe , font les
crarroifes, charriots , calèches, ber-
1 ines & coches a quatre roues , les
crhaifes , charrettes & fourgons qui
n'en ont que deux. Ces machines
x-oulantes font tirées par des che-
^Vaux , des mulets, des mules , des
l^uffles & des bœufs. Dans le nord
c^n fe fert de trainaux en hiver , 6c
lorfque la terre eft couverte de
neige. On y attelle ordinairement
des chevaux } mais en Laponie ils
Cont traînés par des rennes qui ref-
Cemblenc â de petits cerfs , & dans
tiuelques cantons de la Sibérie par
des efpèces de chiens accoutumés à
cet exercice*
Tous les animaux qu'on vient de
nommer , â Texceç^tion des rennes
& des chiens deSibérij; , font pro-
pres i la charge , & peuvent porter
desmarchandifes, furtouc les mules
VOI 91
Se mulets qui font d'un très grand
fecours dans les pays de montagnes,
tels que les Alpes , les Pyrénées ,
&c.
Dans les caravanes de l'Afie &
les cafilas de l'Afrique , on fe ferc
de chameaux & de dromadaires.
En quelques endroits de l'Amé-
rique Efpagholc, Se furtout dans le
Pérou Se le Chily , les Vigognes ,
les Lamas & les Alp»gnes, qui font
trois fortes d'animaux de la gran-
deur d'une médiocre bourique »
mais qui n'ont pas tant de force,
fervent non-feulement pour le tranf-
poit des vins Se autres marchandifes,
mais encore pour celui des minerais
& pierres métalliques des mines
d'or & d'argent fi communes dans
cette partie du nouveau monde.
Enfin le palanquin porté fur les
épaules de deux , quatre ou fix hom-
mes , Se la litière â laquelle on at-
telé deux mulets , l'un devant , l'au-
tre derrière ^ font auffi des voitures,
mais feulement pour les voyageurs.
La première eft d'ufaee dans les
Indes orientales , & la féconde dans
prefque toute l'Europe,
Voiture , fignifie aulli, les chofes ou
les perfonnes que l'on tranfporte.
On dit en ce fens , une pleine voiture^
lorfque les huit places d'uncarroffe
& les feize places d'un coche par
terre font remplies j & demi-voi-
tare , quand il n'y en a que la moi-
tié \ de même quand un roulier ne
f^art qu'avec la moitié ou le tiers de
a charge qu'il peut porter, on dit
qu'il n'a pas voiture.
Voiture , fignifie encore, le port , le
tranfport des marchandifes , des har«
des , des perfonnes. Il faut payer la
voiture de ce vin. C'efl une marckan^
dife dont la voiture ne fe fait guère
que par eau. On lui donne dix écus
pour chaque voiture.
M 1;
t* VOI
On appelle lettre de voiture^ Té-
cric qu on donne à un voi carier ,
contenant la quantité & la qualité
des pièces » caifTes , balles & ballots
de marchandifes qu*on lui ironfie ,
afin qu'il puilTe fe faire payer de
fes falaires par celui à qui elles font
adrefTées ; & auQi que celui qui les
leçoit puide juger fi elles arrivent
bien conditionnées , en nombre &
temps convenables.
Dans le commerce de mer^ on
Bomme charte partie & connoiffe-
ment ou manïfefie , Técric ou regiftre
qui contient la lifte des marchandi-
fes» & les noms & qualités des
pafTagers dont un vaifTeau marchand
cft chargé.
Les cochers des carroffes , co-
ches publics , qui fervent au trai»f-
porc des perfonnes , ont auflS leur
feuille ou lettre de voiture qu'ils
font obligés de montrer aux Commis
que leurs maîtres mettent fouvent
far les routes pour faire connoître
qu'ils a'onc pris perfonnes en che-
min ^ & qu'ils n'ont que la charge
avec laquelle ils font partis.
On die proverbiatemenc & par
plaifanterie , adieu la voiture , lorf-
ifu'on volt quelque chofe qui va
tomber.
On dit en plaifantant^qu'^/i hom-
me ejl venu par la voiture des Cor^
deliers ; pour dire ^ qu'il eft venu à
pied.
Voiture, ÊEj participe painf. Foy.
VOITURBR.
.irOlTURERi verbe aûif de la pre-
mière conjagaifon , lequel fe con-
jugue comme Chanter* Tranjye-
hère. TraDfporter par voiture. On
le dit principalement des denrées,
des marchandifes. Voiturer- du vin^
Voiturcr du hled^ Voiturer par eau.
Voiturer par chariot.
Tojxuiuii ^(j&dit aufli £unilièreinenc
VOT
pour ngnifîer , mener quelqu'air
dans fon carrolTe. Je vous voitureral
jufques à l'opéra.
Les deux premières fyllabes font
brèves 4 & la troiilème longue oit
brève- ^c^y^ç Verbe.
Les temps ou perfonnes qui fe
terminent par un e féminin ont la.
pénultième fyllabe longue.
VOITURIER; fubftantif mafculin.
Celui qui voiture , qui fe charge de:
tranfporterd'un lieu â on autre des.
perfonnes > des marchandifes, des
papiers , de l'or , de l'argent , des.
vins , des bois , &c. mcme des pri-
fonniers, moyennant un prix ou hxè*
par les Supérieurs & Magiftrats û;^
police , ou arbitraire & tel que le:
voiturier en convient avec les mar-
chands ou autres particuliers qnl.
veulent fe fervir de fon mirÂf^
tère.
Sous ce nom font compris non-
feulement les voituriers proprement
dits ,.ou rouliers & les bateliers ou.
maîtres de barques & de baceaiix^.
qui voiturent hbrement par toute-
la France , foit par terre , foit par
eau \ mais encore les mefTagers ».
maîtres des coches, les maîtres des.
carroiïesj les fermiers des coches.
d*eau , les loueurs de chevaux , les^
maîtres des poftes & autres , qui
ont des privilèges & des pancar-
tes.
Quant aux voitariers roulîers ^
quoi qu'ils foient libres à certains;
égards, comme far la faculté d'en-
tretenir autant de voitures qu'ils
veulent ; de n'être fixé ni par I e;
prix à certaine fomme invariable „
ni pour le départ ou l'arrivée â cer-
tains joors & à certains lieux, com-
me les maîtres des coches ou»
carroffes publics y font obligés :
ils font cependant aflreints â di-
iiexs réglemens de folice & d^
VOI
commerce» concernant le foin qu'ils I
clpivenc avoir des mârchandifes j \
les frais & indemnités dont ils font
tenus en cas de per^p occafionnée
par leur faute; les avis qu'ils doivent
donner aui propriétaires ou corn-
miflionnaires de Tarrivce des mâr-
chandifes j la manière dont ils doi-
vent fe comporter par rapport aux
lettres de voiture. Les voituriers
par eau font aufli fournis i de fem-
blables réglemens.
yOITURlN; fubftantîf mafcuIin.On
appelle ainil celui qui loue des che-
vaux , des chaifes à des voyageurs ,
& qui les conduit. Il ne fe dit que
des voituriers dont on fe fert en
Italie Se dans les provinces de Fran-
ce qui en font voifines. Notr€ voitu
rin nous mena à une méchante hotA
lerie. Notre voiturin penfa nous éga-
rer. Le vokurin de Lyon à Turin.
yOlXj fubftantif féminin. Vox. Son
qui fort de la bouche de Thomme ,
& que Ton va considérer fous divers
afpeâs.
1^. Comme un Ample fon» tel
que le cri des en£ans.
1^. Comme un fon articulé, tel
qo'il eft dans la parole.
3^. Dans le chant, qui ajoute si
la parole la modulation &: la variété
des tons.
4®. Dans la déclamation j qui pa-
roît dépendre d'une nouvelle modi-
fication dans le fon & dans la fubf-
unce même de la voix; modifica-
tion différente de celle du ehant &
de celle de la parole j puifqu'elle
peut s'unir i Tune & à l'autre , ou
en être retranchée,
La voix conddérée comme un fon
fimple, eft produite par l'air chaffé
4es poumons j& qui fort du larynx
|a£ la fente de la g}otte«
yoï 5j
La voix qui ne feroît qu*un fim-
ple cri , reçoit en fortant de la bou-*
che deux efpèces de modification»
qui la rendent articulée , & font ce
qu'on nomme la parole.
Les modifications de la première
efpèce produifent les voyelles, oui,
^ns la jprononciation , dépendent
d'une diipoHtion fixe & permanente
de la langue , des lèvres & des dents.
Ces organes modifient par leur po<*
fition , l'air fonore qui fort de la
bouche y & fans diminuer fa vîtefTe^
changent la nature du fon. Comme
cette fituation des organes de la
bouche propre à former les voyelles,
eft permanente, les fons voyelles
font fufceptibles d'une durée plus oi»
moins longue » & peuvent recevoir
tous les degrés d'élévation & d'a-
bairtement pjflîbles : ils font même'
les feuls qui les reçoivent ; & tou-
tes les variétés, foit d'acccns dans»
la prononciation fimple , foit d'in-
tonation muficale dans le chant ,.
ne peuvent tomber que fur le»
voyelles..
Les modifications de la féconde
efpèce font celles que reçoivent les*
voyelles par le mouvement fubit Se
inftantanée des organes mobiles de
la voix , c'eft. à-dire , de la langue
vers le palais ou vers les dents , Se
par celui des lèvres. Ces mouve-
mens produifent les confonnes, quîi
ne font que de fimples motiitica-
tions des voyelles , 6c toujours en* '
les précédant.
C'eft ralfemblage des voyclU's BC
des confonnes mcîées fuivanc uvt
certain ordre , qi i conftirue la pa^
rôle ou la voix articulée.
La parole eft l.fv.-pii: le d'une
nouvelle modification qui tn Ùm ia
voix de chant. Ceil* -. i dcptnJ ^^e
qiielque chofe de différent du plus
M voi
oa da moins de vîcefTe 8c^ du
plus ou du moins de force de l'air
qui fore de la glocce & palTe par la
bouche. On ne doit pas non plus
confondre la voix de chant avec le
plus ou le moins d*élévacion des
cons.puifque cecte variété fe remar*
que dans les accens de la pronon-
ciation du difcours ordinaire. Ces
différens tons ou accens dépendent
uniquement de l'ouverture plus ou
moins grande de la glotte.
En quoi confifte donc la différen-
ce qui le trouve entre la parole fim-
pie & la voix de chant.
Les anciens Musiciens ont éiabli,
après Ariftoxène, i**. que la voix
de chant pafle d'un degré d'éléva-
tion ou d abaifTement à un autre de-
gré , c'eftâ-dire , d'un ton i l'autre,
par faut ^ fans parcourir l'intervalle
3ui les fépare ) au lieu que celle du
ifcours s'élève Se s'abbaifTe par un
mouvement continu, i^. Que la
voix de chant fe foutient fur le me
me ton confidéré comme un point
individblc , ce qui n'arrive pas dans
la fimple prononciation.
Cette marche par faucs & avec
des repos , eft en effet celle de la
voix de chant. Mais n'y a-t il rien
de plus dans le chant ? Il y a eu une
déciamaeioa tragique qui admettoit
le paflage par Uut d un ton à l'au-
tre, & le repos fur un ton. On re-
marque la même chofe dans cer.
tains Orateurs. Cependant cette dé-
clamation eil encore différente de la
voix de chant.
M. DoJart qui joignoit à l'efprit
de difcuiÏÏon & de recherche » la
plusgrande connoiffance de la phy-
lique, de l'anatomie , àc du jeu
mécanique des parties du corps ,
avoit particulièrement porré fon
attention fur les organes de la voix.
Il obferve premièrement que tel
voi
homme dont la voix de paro!
. déplaifante, a le chmt très-aj
ble , ou au contraire : i**. q
nous n'avons pas entendu ch
quelqu'un , quelque connoif
que nous ayons de fa voix de |
le , nous ne le reconnoîcrons \
fa voix de chant.
M. Dodart, en continuan
recherches, découvrit que da
voix de chant il y a plus que
celle de la parole , un mouvei
de tout le larynx , c*eft-à-dirc
cette partie de la irachéeartèr
forme comme un nouveau \
qui fe termine a la glotte , qi
enveloppe & qui en foutien
mufclcs. La différence entre
deux voix vient donc de celle
ly a entre le larynx aflis & ei
pos fur fes attaches dans la pa
& ce même larynx fufpendu fu
attaches j en aétion & mu pa
balancement de haut en bas j
bas en haut. Ce balancement
fe comparer au mouvement de
féaux qui planent , ou des poi
qui fe fouiiennent à la même
ce contre le fil de l'eau. Quo
les ailes des uns & les nageoires
autres paroiifent immobiles â 1
elles font de continuelles vi
tions , mais fl courtes & fi pro
tes, qu'elles font imperceptible
Le balancement du larynx
duit dans la voix de chant une
pcce d'ondulation qui n'efl pas <
la fîmple parole. L'ondulation j
tenue & modérée dans les b(
voix , fe fait trop fentir dans
voix chevrotantes ou foibles. C
undiilaiion ne doit pas fe conl
dre avec les cadences & les ro
mens qui fe font par des chai
mens très-prompts &'très-déli
de l'ouverture de la glotte , &
VOI
font compofés de l'intervalle d*un
ton ou d*un demi-ton.
La voix , foit du chant , foit de
la parole , vient tonte entière de la
glotte y pour le fon & pour le ron;
mais l'ondulation vient entièrement
du balancemenr' de tout le larynx :
elle ne fait point partie de la voix ,
mais elle en affeâe la totalité.
Ainfi la voix de chant confifte
dans la marchs par faut d'un ton à
an autre, dans le féjour fur les
tons 9 Se dans cette ondulation du
latynx qui affeâiê ta totalité de la
voix & la fubftance même du fon .
Chaque individu a fa voix de
chant particulière qui fe didingue
de toute autre voix par quelque dif-
férence propre , comme un vifage
fe diftingue d'un autre ; mais il y a
aufli de ces différences qui font
communes à plufîeurs , & qui , for-
mant autant d'e(pèces de voix , de-
mandent une dénomination parti-
culière.
Le caradlère le plus général qui
diftingue les voix n'eft pas celui qui
fe tire de leur tymbre ou de leur
volume ; mais du degré qu'occupe
ce volume dans le fyftcme général
des fons.
On diftingue donc généralement
Jes voix en deux claffes , favoir ,
les voix aiguës & les voix graves.
La différence commune des unes
aux autres ,eft â peu près d^lne oc-
tave j ce qui fait que les voix ai-
guës chantent réellement. à l'oâiave
<les voix graves , quand elles fem-
l>lent chanter à l'uni^fon.
Les voix graves, font les plus or-
dinaires aux hommes Faits; les voix
aiguës font celles des femmes : les
eunuques & les enfans ont aullî à
peu près le même diapafon de voix
que les femmes \ tous les hommes
Cil peuvent mcme approcher en
VOI 9Î
chantant le faucet. Mais de toutes
les voix aiguës , il faut convenir ,
malgré la prévention des Italiens
pour les cafîrati^qu il n'y en a point
a efpèce comparable à celle des fem-
mes , ni pour l'étendue ni pour la
beauié du tymbre. La voix des en-
fans a peu de confiftance & n*a point
de bas ; celle des eunuques , au con-
traire , n'a d'éclat que dans le haut;
& pour le faucet, c'eft le plus dé-
fagréable de tous les tymbres de la
voix humaine : il fuiiic pour en con-
venir d'écouter à Paris les chœurs
du concert fpiriruel , &c d'en com-
parer les deUus avec ceux de VO^^
péra.
Tous ces diffécens diapafons»
réunis & mis en ordre , forment
une étendue générale d*à-peu-près
trois oâaves, qu'on a divifées en
quatre parties, dont trois appelées
haute-contr^c ^ taille & bajfe^zppzt^
tiennent aux voix graves, U la qua-
trième feulement , qu'on appelle
deffus j eft affignée aux voix ai«
guës : fur quoi voici quelques re^
marques.
1^. Selon la portée des voix or-
dinaires, qu'on peut fixer à -peu»
près à une dixième majeure, en
mettant deux de8;rés d'iniervalle
entre chaque efpèce de voix & celle
qui la fuit j ce qui eft toute la dif-
férence qu'on peut leur donner , le
fyftêmc général des voix humaines
dans les deux fexes , qu'on fait paffer
trois oâaves, ne devroit enfermer
que deux oûaves & deux tons : c'c-
toit en effet à cette étendue que lé
bornoient les quatre parties de la
mufîque , long-temps après l'inven-
tion du contrepoint, comme on le
voit dans les compofitions du qua-
torzième fiécle, où la mcme clef,
fur quatre pofitions fuccelîîves de
lignes en lignes , fert pour la bi^ITe,
9« VOI
qu*iIsappeloiencrtf/zor;poar la taille» I
qu'ils appeloienc contraunor ; pour i
la haucre-conrre, qu'ils appeloienc.
mottecus ; & pour ledeiïus, qu'ils
appeloienc triplum. Cette diftnbu-
non dévoie rendre, â la vérité , la
compoiicion plus difficile 9 mais. en
même temps l'harmonie plus ferrée
& plus agréable.
1® Pour pouJer le fyftcme vocal
à retendue de trois oÂaves avec la
gradation donc on vîenc de parler ,
il faudroit (ix parties au lieu de qua-
tre y 8c rien ne Icroic plus naturel
que cette divifion , non par rapport
à rharmoirie ^ oui ne comporce pas
tant de fons difFérens , mais par rap-
port aux voix qui font aâuellement
aflfez mal diftribuées. En eSet pour-
Jtioi trois parties dans les voix
'hommes , & une feulement dans
les voix de femmes , (i la totalité
de celle ci renferme une auffi gran-
de étendue que la totalité des au-
tres ? Qu'on mefure l'intervalle des
Tons les plus aigus des voix féminines
les plus aiguës^ aux fons les plus gra-
ves des voix féminines les plus gra-
ves :<iu*on faffe la même chofe pour
les voix d'hommes. Se non feulement
on n'y trouvera pas une différence
fufiifante pour établir trois parties
d'un côté Se une feule de l'aune ;
mais cette différence même , s*il y
en a, fe réJuira d très-peu de cho-
fe. Pour juger fainement de cela,ilne
faut pas fe borner à l'examen des
choies telles qu'elles font \ mais
voir encore ce qu'elles pourroient
erre , & confidérer que lufage con-
tribue beaucoup a former les voix
fur le caraftère qu'on veut leur don-
ner. En France, où Ton veut des
balFcs, des hautes - contres, & où
l'on ne fait aucun cas des bas-deffus,
les voix d'hommes prennent diffé-
rens caraâèr^s , Se les voix de fem-
ror
mes n*en gardent qu'un feul :
en Italie » où l'on fait autant c
d'un beau bas-deffus que de la
la plus aiguë , il fe trouve |
les femmes de très-belles voix
ves , qu'ils appelent coniraltij
très-belles voix aiguc*, qu'ils ;
Uni foprani; au contraire, en
d'hommes récitantes , ils n'on
des unori • de forte que s'il
qu'un caraâère de voix de fer
dans nos opéra, dans les leurs ,
a qu'un caradèrede voix d'hocx
A regard des chœurs » (î j
ralement les parties en font c
buées en Italie comme en Fra
c'eft un ufage univerfel , mais
bitraire, qui n'a point de fc
ment naturel. D'ailleurs n'adi
ton pas en plufieurs lieux , &
gulièrement à Venife, de très -I
mufiques à grand chœur , excc
uniquement pir de jeunes fille
}^. Le trop grand éloignei
des voix entr'ellcs , qui les f
routes excéder leur portée , o;
fouvenc den fubdivifer plufi
C'eft ainfi qu'on divife les baff
en baffe-contres & baife-tailles
tailles en haute - tailles & cor
dans, les deffus en premiers i.
conds : mais dans tout cela on i
perçoit rien de fixe, rien de i
fur quelque principe.
On diftingue encore les voîj
beaucoup d'autres différences
celle du grave à l'aigu. Il y a
voix fortes dont les fous font
ic biuyans; des voix douces,
les fons font doux & flutés
grandes voix , qui ont beaucoup
tendue; de belles voix, don;
fons font pUins » juftes & har
nicux. Il y a auHi les contraire
toui cela; il y a des voix dure
pe fautes ; il y a des voix flexi
& légères \ il y en a dont les
- VOI
font inégalement diftribués , aux I
unes dans le haut , à d'ancres dans j
le médium , à d'antres dans le bas ;
il y a auffi des voix égales , qui font
fentir le même cymbre dans toute
leur étendue. C*efl: au componceur
i tirer parti de chique voix , par
ce que Ton caractère a de plus avan-
tageux. En Italie, où chaque fois
qu'on remet au théâtre un opéra j
c'eft toujonrs de nouvelle mufique,
les compodreurs ont toujours grand
foin d'approprier tous les rôles aux
voix qui les doivent chanter.
La voix la plus étendue , la plus
flexible, la plus douce, la plus nar-
monieufe qui peut être ait jamais
exifté , paroit avoir été celle du
Chevalier Balthafar Ferri, Péroufin,
dans le (iécle dernier; chanteur uni-
que & prodigieux, que s'arrachoienc
tour à tour les Souverains de TEu-
rope , qui fut comblé de biens &
d'honneurs durant fa vie , & dont
toutes les Mufes d'Italie célébrèrent
à l'envi les talens 6c la gloire après
fa mort. Tous les écrits faits à la
louange de ce Muficien célèbre ref-
pircnt le raviflfemtnt , Tenthoufiaf-
me; 6c l'accord de tous fes con-
temporains montre qu'un talent Ci
parfait & fi rare étoit même au-
deflas de l'envie. Rien, difent-ils,
ne peut exprimer l'éclat de fa voix
ni les grâces de fon chant ; il avoir
au plus haut degré , tous les carac-
tères de perfeàion dans tous les
genres j il étoit gai , fier , grave ,
tendre à fa volonté , Se les cœurs
fefondoient a fon pathétique. Par-
mi l'infinité de tours de force qu'il
faifoir de fa voix , on n'en citera
qu'un feul. Il montoit & defcen-
doit tout d'une haleine deux o6ti •
Vcs pleines par un crill continuel ,
marqué fut tous les degrés chromi-
riqoes avec tant de juftelTe , quoique
Tofiic XXX,
VOI „
fans accompagnement, que G Vori
vcnoit i frapper brufquement cet
accompagnement fous la note où il
fe trouvoit , foit bémol , foit dièfe^
on fentoit à l'inftant l'accord d'une
juftefTe à furprendre tous les audi-
teurs.
Après avoir confidéré la voix
dans le fimple cri , dans la parole ^
& dans le chant ^ il relie à l'exa-
miner par rapport d la déclamation
naturelle, qui doit être le modèle
de la déclamation artificielle , foie
théâtrale, foit oratoire.
La déclamation eft une afFoâion
ou modification qui arrive à notre
voix , lorfque padant d'un état tran-
quille à un état agité, notre ame
eft émue de quelque paffion ou de
quelque fentimcnt vif. Ces change-
mens de la voix font involontaires,
c'eft-à-dire , qu'ils accompagnent
nécefiairement les émotions natu-
relles , & celles que nous venons à
nous procurer par l'art, en nous
pénétrant d'une fituation par la force
de l'imagination feule.
La queftion fe réduit donc ac^
tuellement à fa voir, i ^. fi ces chan-
gemens de voix expreflifs des paf-
fions confiftent feulement dans les
différens degrés d'élévation & d'à-
baifiement de la voix j & fi en paf*
fant d'un ton à l'autre , elle marche
par une progrellion fuccefiive Se con*
tinue , comme dans les accens ou
intonations profodiques du difcours
ordinaire , ou fi elle marche par
fauts comme le chant.
1^. S'il feroit poffible d'exprimer
par des figures ou notes , ces chan-
gemens expreflifs des paffionj.
L'opinion commune de ceux qui
ont parlé de la déclamation , fup-
pofe que fes inflexions font du genre
des intonations muficales,dans lef-
quelles la voix procède en des inicr-
N
5 V O I
valles harmoniques, 6c qQ*il eft très-
potTible de les exprimer par les
noces ordinaires de la muâque,
donc il faudroic coac au plus cnan*
ger la valeur , mais donc on con-
lerveroic la proporcion & le rap-
port.
C'eft le fentimenc de labbé du
Bos , qui a traité cette queftion avec
plus d'étendue que de précifion. Il
fuppofe que la déclamation natu-
relle a des tons fixes, & fuit une
marche déterminée. Mais R elle
confîflioit dans des intonations mufi-
cales & harmoniques, elle feroic
fixée Se déterminée par le chant
même du récitatif. Cependant l'ex-
périence nous montre que de deux
Adeurs qui chantent les mêmes
morceaux avec la même jufteiTe ,
Tun nous laiflè froids & tranquilles,
candis que l'autre avec une voix
moins belle & moins fonore , nous
émeut & nous tranfporte^les exem-
ples n'en font pas rares. Il eft encore
à propos d'obferver que la décla-
mation fe marie plus difficilement
avec la voix de chant , qu'avec celle
de la parole.
On en doit conclure que l'ex-
preflion dans le* chant eft quelque
chofe de différent du chant même
& des intonations harmoniques ; &
que fans manquer à ce qui confti-
tue le chant , rAâeur peut ajouter
l'expreflion , ou y manquer.
II ne faut pas conclure de- là que
. toute forte de chant foit également
fufcepcible de toute forte d'expref-
(ion. Les Aâeurs intelligens n'é-
prouVent que trop qu'il y a des chants
très -beaux en eux-mêmes, qu'il
eft prefque impoflible de plier à une
déclamation convenante aux paroles.
Nous pouvons encore remarquer
que dans la fimple déclamation tra-
gique^ deux Adeurs jouent le même
VOI
morceau d'une manière dîfTére
& nous affeûent également j le
me Aâeur joue le même mor
différemment avec le même fuc
à moins que le caraûère propr
perfonnage ne foit fixé par rhillc
ou dans l'expofuiori de la pièc<
les inflexions exprellîvcs de la J
mation ne font pas les mêmes
les intonations harmoniques
chant 5 fi elles ne confiftent ni
l'élévation , ni dans l'abaiffei
de la voix, ni dans fon renflei
& fa diminution , ni dans fa
teur & fa rapidité ^ non plus
dans le repos & dans le filence \
fi la déclamation ne réfulte pa
l'affemblage de toutes ces ch(
auoique la plûparr l'accompagi
faut donc que cette expr<
dépende de guelqu autre chofe
affeftant le Ion même de la vo
met en état d'émouvoir & de \
porter notre ame.
Les langues ne font que de!
titutions arbitraires, que de
fons pour ceux qui ne les on
apprifes. Il n'en eft pas ain(
inflexions expreflives des pa(]
ni des changemens dans la dil
tion des traits du vifage y ces l
peuvent être plus ou moins f
plus ou moins marqués , ma
forment une langue univerfelle
toutes les Nations. L*intelli|
en eft dans le cœur , dans l'or
fation de tous les hommes,
mêmes fignes du fentiment,
paflion , ont fouvent des nu
diftint^ives qui marquent des ;
rions différentes ou oppofées ,
s'y méprend point j on difting
larmes que la joie fait répand
celles qui font arrachées p
douleur.
Si nous ne connoifTons pas ei
la nature de cette modiâcacioi
VOI
preffive des paflions qui coBllîtue la
déclamation j fon exiftence n'en eft
pas moins confiante.
Il fuit de ce qui vient d'être dit ,
que la déclamation eft une modifi-
cation de la voix diftinde du fon
(impie , de la parole Se du chant , &
que ces différentes modifications fe
réuniffent fans s'altérer.
Il y a dans les orgues un jeu qu'on
appelle la voix humaine»
Voix j s'emploie auffi pour chanteur
& chanceufe. Le concert étoic corn-
pofé de quatre voix & de Jîx infiru-
mens.
Voix , fe dit quelquefois de certains
animaux. La voix du chat huant
imite celle de P homme. La voix des
oifeaux. Ce perroquet a lu voix
elle.
On dit en termes de chafTe , la
voix des chiens ; pour dire» l'aboie-
ment des chiens après le gibier.
On die figurément en langage de
récriture , la voix du Jang de l'in-
nocent s^élève jufquau ciel , crie
vengeance , &c.
On appelle en termes de dévo-
tion , voix intérieure y les infpirations
de Dieu.
Les Poctes appellent la renom-
mée , la Déejfe aux cent voix.
On dit figurément , apprendre
quelque chofe par la voix de la re-
nommée^; pour dire , l'apprendre par
le bruit 4>ublic.
Voix, fe prend auffi pour fuftrage,
opinion.
Dans toutes les compagnies les
voix ou opinions ne fe pcfent point ,
mais fe comptent d la pluralité.
En matière civile, quand 11 y a
«galitéde voix , Taffaire eft parra-
gée; une voix de plus d'un côté
ou de Taucre fuffit pour empêcher
le départage ou pour le départage.
VQi s>9
En matière criminel le » qu^nd il
7 a égalité de voix, Tavis le plus
doux prévaut} une voix ne fuffic
pas en cette matière » pour que l'a-
vis le plus févère prévale fur le plus
doux } il en faut au moins deux de
plus.
Celui qui préfide la Compagnie ,
recueille les voix , Se donne la tienne
le <lernier j il lui eft libre ordinai-
rement de fe ranger à tel avis que
bon lui femble. Néanmoins , félon
la difciplîne de quelques Compa-
gnies, lorfqu*il y a une voix de
plus, d'un côté que de l'autre, il
doit fe joindre à la pluralité , afin
que fon avis n'occauonne point de
parcage.
Voix , fignifie aufii droit de fufFrage»
En ce fens , on appelle voix délibc''
rative y Tavis que quelqu'un donne
dans une a(Temblée> Se qui eft:
compté pour Téleâion , jugemenc
ou autre affaire dont il s'agit. Dans
les Tribunaux , les jeunes Officiera
qui font reçus par difpenfe dage
avant d'avoir atteint leur majorité ,
nont point voix déliiérative ^ fi ce
n'eft dans les affaires qu'ils rappor-
tent, fuivant la Déclaration du
20 Mai I77J.
Et l'on appelle voix confultative ^
l'avis que que quelqu'un donne fans
être Juge comme ront les Experts ,
les interprètes & autres peribnnes
qui font quelque rapport. /
On appelle voix excitative & ho"
norairej celle que les Magiftracs
ont à certaines afiemblées comme
aux éleâions des Docceurs-Régens
Se Aggrégés de droit , le droit d'é-
lire appartenant aux feuls Doâeurs
Régens , fuivant un Arrct du Par-
lement de Paris du 25 Juin 1616.
En matière d'éleâion , on ap-
pelle voix aSive , le pouvoir d'é-
lire, & voix paffive^ la capacitç
N ij
OTTO YOL
d'circ cla. // na que voix aSlve. Il
c voix aSivc & P^jpyt.
On die figurément, quV/i homme
0 voix en Chapitre : pour dire , qu'il
a du crédit dans une compagnie ,
dans une faaiille, auprès de quel-
que perfonne c^nfidérable. Il efl du
llyle familier.
Voix , figniâe aufli , fencimenc , juge-
ment, lia pour lui la voix publique.
La voix publique eft contr'eux. Et ,
quand on dit abfolument » la voix
publique ^ il fe prend pour approba-
tion. Ce minijlre a la voix publique.
On dit proverbialement , que la
voix du peuple efl la voix de Dieu ;
pour dire , que le fentiment géné-
ral eft ordinairement bien fondé.
Ce monofyllabe eft long.
VOL \ fubftantif mafculin. Il fe dit
de l'aâion de celui qui prend , qui
dérobe. Il fignifie aufli lacKofe voi-
lée.
Les anciens avoienc des idées
fort différentes des nôtres par rap-
port au vol , puifqu'ils penfoient
que certaines divinités préfidoient
aux voleurs telles que la DéefTe La-
verna & Mercure.
11 y avoir chezles Égyptiens une loi
qui régloit le métier de ceux qui vou-
toient erre voleurs ; ils dévoient fe
faire infcrire chez le chef, & lui ren*
dre compte chaque jour de tous leuts
vols dont il devoit tenir regiflre.
Ceux qui avoient été volés s'adref-
foient à lui , on leur communiquoit
le regiftre , & (i le vol s'y trouvoit ,
on le leur rendoit en retenant feu-
lement un quart pour les voleurs j
étant j difoit cette loi, plus avan-
tageux, ne pouvant abolir totale-
ment le mauvais ufage des volsj
d*en recirer une partie par cette dif-
cipline que de perdre le tout.
Plutarque dans la vie de Lycur-
VOL
gue , rapporte que les Lacéd
liiens ne donnoient rien ou ttc
de chofe à manger à leurs enj
qu*ils ne l'eurent dérobé dai
jardins ou lieux d'aftemblée ^
quand ils fe lailToient prendre
les fouettoit très-rudement. I
de ces peuples étoit de r
'leurs enfans fubtils & adr
mais il auroit fallu le faire pi
voies plus légitimes»
Pour ce qui eft des Rom
fuivant le Code Papyrien,
qui étoit attaqué par un v
pendant la nuit, pouvoit le
fans encoutir aucune peine.
Lorfque le vol étoit fait de
& que le voleur étoit pris i
fait, il étoit fuftigé, & dev
l'efclave de celui au'il avoir vc
ce voleur étoit déjà efclave ,
fuftigeoit & enfuite on le pr
toit du haut du Capitole} m
le voleur étoit un enfant qui
pas encore atteint l'âge de pub
il étoit châtié félon la volon
Préteur y & Ion dédommage
partie civile.
Quand les voleurs attaqu
avec des armes , fi celui qui
été attaqué avoit crié & im
du fecours » il n^étoit pas pui
tuoit quelqu'un des voleurs.
Pour les vols non manift
c*eft-àdire, cachés, on condai
le voleur à payer le double •
chofe volée.
Si après une recherche faite
forme prefcrice par les lois
trouvoit dans une maîfon la
volée , le vol étoit mis au ran
vols manifeftes , & étoit pui
même.
Celui qui coupoît des arbre
n'éroient pas à lui,étoit tenu de
vingt-cinq as d'airain f our cl
pied d'arbre»
VOL
Il écoic permis au voleur & i la
wrfonnc volée de cranfiger enfem-
ble 8c de s'accommoder \ & s'il y
avoir une fois une (ranfadbion faite »
la perfonnr volée n'écoir plus en
droit de pourfuivre le voleur.
Enfin un bien volé ne pouvoir
jamais être prefcrit.
Telles font les lois qui nous
reftent du Code Papyrien , au fujet
des vols, fur quoi M. Teg;aflbn
en Ton Hiftoire de la Jurifprudence
Romaiae , a fait des notes très*ca-
rieufes*
Suivant les lois du Digefte & du
Code , le vol connu fous le terme
furtum éroit mis au nombre des
délits privés.
Cependant à caufe des confié-
quences dangereufes qu'il pouvoir
avoir dans la fociécé , on étoit obli-
gé 9 même fuivant l'ancien droit »
de le pourfuivre en la même forme
que les crimes publics.
Cette pourfuite fe faifoit par la
voie de la revendication, lorfqu'il
s*agillbit de meubles qui étoîent en«
core en nature» ou par Tadlion que
l'on appelle condiàïo fruflra , lort
que la chofe n'ctoit plus en nature \
enfin , s'il s*agi(Ioit d'immeubles ,
OD en peurfuivoir la reftitution par
une aâion appelée interdiclum rc»
cupcrandd, poffeffionis , deforte que
l'ufnrpation d'an héritage étoit anffi
confidérée comme un vol.
On diftinguoit quant â la peine ,
le vol en manifefte Se non mani-
fefte ; au premier cas , fa voir , lorf*
Îue le voleur avoir été furpris en
agrant délit, ou du moins dans le
lien où il venoit de commettre le
vol, la peine étoit du quadruple ,
au fécond, c'eft-àdire, lorfque le
vol avoir écé fait fecreitement , &
que l'un avoit la trace du vol , la
P^ine étoit feulement du double^
VOt icî
mais dans ce double, ni dans le
quadruple, n'étoit point comprife
la chofe ou le prix.
La rapine, rapina ^ étoit confi-
dérée comme un délit particulier
que Ton diftinguoit du vol » en ce
qu'elle fe faifoit toujours avec vio-
lence & malgré le propriétaire , au
lieu que le vol ^furtum , étoit cenfé
fait fans violence, & en Tabfence
du propriétaire , quoiqu'il pût ar-
river qu'il y fût préfenr.
La peine de là rapine étoit tou-
jours du quadruple, y compris la
chofe volée i ce délit étoit pout-
tant plus grave que le vol mani*
fefte qui le commettoit fans vio-
lence ; mais aufli le vol n'étoit ja*
mais puni que par des chofes pé-
cuniaires , comme les aurres délits
privés , au lieu ^ue ceux qui com*
mettoient la rapine pouvoient, ou-
tre la peine du quadruple , être en-
core condan^nés à d'aurres peines
extraordinaires , en vertu de l'ac^
tion publique qui réfultoit de la loi
Jklia , de vi publïcà feu privatâ.
En France ; on comprend fous
le terme de vo/, les deux délits que
les Romains diftinguoient par les
termes furtum Se rapina.
Un impubère n'étant pas encore
capable de difcerner le mal , ne peut
être puui comme voleur ; néan-
moins s*il approche de la puberté ,
il ne doit point être cntiètemenr
exempt de peine.
De même aufii celui qui prend
par néceflité ( & uniquement pour
s'empêcher de mourir de faim ) ne
tombe point dans le crime de vol ,
il peut feulement être pourfuivi ex-
traordinairement pour raifon de la
voie de fair , & être condamné en
des peines pécuniaires.
Il en eft de même de celui qui
prend la chofe d'autcui i laquelle
loz VOL
ilprctena avoit quelque droit, foît
aâuel ou cvencuel , ou en compen-
fation de celle qu'on lui relient; ce
n'eft alors qu'une fimple voie de
fait qui peac bien donner lieu à la
voie extraordinaire, comme étant
défendue par les lois à caufe des
dcfordres qui en peuvent réfulter ,
mais la condamnation fe réfout en
dommages & intérêts, avec dé-
fénfe de récidiver.
On diftingue deux fortes de vol }
favoir, le vol fimple & le vol qua-
lifié y celui ci fe iubdivife en plu-
fieurs efpèces , félon les circonftan-
ces qui les caraâérifent.
La peine du vol eft plus ou moins
ligoureufe , félon la qualité du dé-
lit. Par exemple , on punit du der-
nier fupplice le vol domeftique ,
le vol avec efFraâion, le vol de
grand chemin , &c. mais cette ju-
rifpru^ence a de grands inconvé*
niens , car elle occafionne la mort
d'une foule d'innocens auxquels les
voleurs laifTeroient infailliblement
la vie , n , au lieu de trouver de
l'avantage à la leur ôter j ils cou-
roient au contraire les rifques d'ê-
tre punis du fupplice de la roue
pour ce feul crime. £n effet voici
le raifonnement que doit naturelle-
ment faire tout voleur degrand che-
min .* » fi je vole ce paifant fans le
m tuer & que je fois convaincu du
>f vol , je lerai rompu vif. Si je tue
Mice pàfiani en même temps que je
M le volerai , je n'aurai pas i crain-
M dre un fupplice plus cruel j il
H m'eft donc plus avantageux de
» tuer ceux que je vole > que de les
» voler fans les tuer , puiiqu'en les
M tumt je rends mon crime plus
i> difficile à découvrir »•
Il en feroit bien différemment fi
l'on ne punifToit du dernier fup-
VOI
plîce que les voleurs aflàflîi
que les galères perpétuelles I
la peine des autres vols qu
Alors la crainte de rifquer £
pre vie , éloigneroit du voleui
idée d'affamner. On ne ce
point le crime pour le comui
mais pour en profiter.
M. de Montefquieu obfer'
dicieufement â ce fujet, q
Chine où l'on ne punit de me
les voleurs afiafiins , on vole
mais que l'on n'y aflaflîne pas:
Mofcovie, où la peine des vol<
des aflafiins eft la même , on
fine toujours : & qu'en Angl
on n'afiafline point , parce q
voleurs peuvent eipérer
tranfportés dans les colonie
non pas les affaifins.
VOL j fubftantif mafculin. F'i
Mouvement de l'oifeau, lo:
fend lair par le moyen de f
les. I/y a des oifeaux qui <
vol élevé y vif y rapide ^ & d'
donc le vol ejl lent , foible , ii
pigeon a le vol fort roide. LaJ
titieufe antiquicé obfervoit le Vi
oifeaux pour en tirer des préf
Vol , fe dit aufiî de l'étendue
la longueur du vol qu'un c
fait ordinairement en une foi
vol dufaifan neji pas long*
En termes de Jurifprudenc
appelle vol du chapon^ un c<
efpace de terre que plufieurs
tûmes permettent à l'aîné de
dre par préciput, autour di
noir feigneurial , outre les
mens, cours & bafies cour<
terrein a été appelé vol du chi
pour faire entendre que c'e(
efpace d- peu-près égal à celui <
chapon parcourroit en volant.
La Coutume du Bourbe
défigne cet efpace par un trait <
VOL
Celles du Maine , Tours & Lo-
^riuoois l'appellent lecheW.
Cette étendae de terrein n'eft
pas partout la même } la Coutume
4le Paris » art. i ; , donne un ar-
pent , d'autres donnent deux ou
trois arpens; celles de Lodunois ,
trois fexterées.
On dit figurément, prendre un
^ol trop haut ; pour dire , s'élever
plus haut qu'on ne doit» prendre
des manières plus hautes que celles
qui conviennent â la qualité dont
oo eft y faire plus de dépenfe qu'on
ne doit ou qu'on ne peut. // a pris
un vol trop haut. On dit dans le
mime Icns , // a pris un trop grand
vol. Il ne pourra pas foutenir le vol
^u il a pris.
On dit d*un homme qui a été
^levé à une dignité fupérieure,
ians paiïer par les degrés ordinai-
res 9 qiiil y efl parvenu de plein vol.
On dit figurement & familière-
ment , qu'tt/2 homme a le vol pour
telle & pour telle chofe ; pour dire ,
Î[u'il eft propre a telle ou telle cho-
e , qu'il a des talens particuliers
pour réuflir en telle ou telle chofe.
Ctf/? un homme qui a déjà été em-
ployé dans des affaires importantes ,
lia le vol pour les négociations diffi-
ciles.
On dit â peu-près dans le même
fens , c^xun homme a le vol pour
les grands Seigneurs j qu'/V a le vol
des grands Seigneurs; pour dire ,
qu'il a le talent de réuflir auprès
des grands Seigneurs.
Dans les pièces de théâtre en
machiner, on appelle vo/, l'aâion
de la machine par laquelle un ou
plufieurs perfonnages montent ou
descendent en fendant l'air comme
s'ils voloicnt. Ily a dans cet opéra
des vols bien hardis & bien exécutés.
Vol, fe dit d'un nombre doifcaux de
VOL 103
proie qu'on entretient pour prendre
diverfes fortes de gioicr. Et Ion
appelle aufld vo/, la chafle qu'on fait
avec ces oifeaux.
La chafle du vol eft un fpeâacit
aflez digne de curiofité, & fait
pour étonner ceux qui ne l'ont pas
encore vu. On a peine à compren-
dre comment des animaux natu»
rellement aufli libres que le font les
oifeaux de proie deviennent en peu
de temps affèz apprivoifés pour
écouter dans leplus haut des airs la
voix du Chafleur qui les guide ,
être attentifs aux mouvemens du
leurre, y revenir & fe laifler re-
prendre. C'eft en excitant & en fa-
tisfaifant alternativement leurs be-
foins qu'on parvient à leur faire
goûter l'efclavage^ l'amour de la li-
berté qui combat pendant quelque
temps cède enfin a la violence de
l'appétit^ dès qu'ils ont mangé fur
le poing du Chafleur on peut les
regarder prefque comme aflbjettis.
La chaue du vol eft un objet de
magnificence & d'appareil beaucoup
plus que d'utilité. On peut en juger
par les efpèces de gibier qu'on fe
propofe de prendre dans les vols
qu'on eftime le plus. Le premier de
tous les vols , & un de ceux qu'on
exerce le plus rarement, eft celui
du milan y fous ce nom on comprend
le milan royal, le milan noir, la
bufe, &c. Lorsqu'on apperçoit un
de ces oifeaux, qui paflent ordinai-
rement fort haut, on cherche d le
faire defcendre en allant jeter le duc
a une certaine diftance. Le duc eft
une efpcce de hibou , qui , comme
on fait, eft un fujer d'averfion pour
la plupart des oifeaux & pour U
rendre plus propre à exciter la cu-
riofité du milan qu'on veut attirer ,
on peut lui ajourer une queue de
renard qui le fait paroître encore
104 VOL
plus difforme. Le milan s'approche
de cet objet extraordinaire j 8c lorf-
qa'ii eft i une diftance convenable ,
on jette les oifeaux qui doivent le
voler. Ces oifeaux font ordinaire-
ment des facres & des gerfauts.
Lorfque le milan fe voit attaqué»
il s'élève Se monte dans toutes les
hauteurs 'y fes ennemis font aufli tous
leurs efforts pour gagner le deffus.
La fcène du combat fe paffe alors
dans une région de l'air fi haute
que fouvenc les yeux ont peine a y
atteindre.
Le vol du héron fe paffe à peu
près de la même manière que celui
du milan ; l'un 8c Tautre font dan-
gereux pour les oifeaux qui dans
cette chaffe courent quelquefois
rifque de la vie. Ces deux vols ont
une primauté d'ordre que leur don-
nent leur rareté, It force des com-
battans 8c le mérite de la difficulté
vaincue.
Le plus fort des oifeaux de proie
employé a la volerie eft fans doute
le gerfaut; il joint à la nobleffe &
i la force la viteffe & l'aeilité du
vol y c'efl: celui dont on fe iert pour
le lièvre ; cependant il eft rare qu'on
prenne des lièvres avec des gerfauts
fans leur donner quelque lecours^
ordinairement avec deux gerfauts
qu^on jette on lâche un matin def-
tiné A les aider ; les oifeaux accoutu-
més d voler enfemble frappent le
lièvre tour à, tour avec leur main ,
le tuent quelquefois ; mais plus fou-
vent l'crourdiffent & le font tom-
ber. La courfe du lièvre étant aînfî
retardée, le chien le prend aifé-
ment, & les gerfauts le prennent
conjointement avec lui.
Le vol pour la corneille a moins
de nobleffe & de difficultés que ceux
pour le milan & le héron ; mais
c'eft un des plus agréables j il eft 1
VOL
fouvent varié dans fes circonftancc
il fe paSè en partie plus près d
yeux, ic il oblige quelquefois i
Chaffeurs à un mouvement c
rend la chaffe plus piquante. J
corneille eft un des oifeaux qu c
attire prefque furement avec 1
duc y ^ lorlqu on la juge affez prèi
on jette les oifeaux : dès qu'elle f
fent attaquée , elle s'élève, & mont
même d une grande hauteur. C
font les faucons qui la volent ; il
cherchent d gagner le deffus, lor(
que la corneille s'apperçoit qu'ell
va perdre fon avantage, on la voi
defcendre avec une vitefle incroya
ble, & fe jeter dans l'arbre qu'ell
trouve le plus d portée : alors 1(
faucons relient d planer deffus. t
corneille n'auroit plus d les craiadr
fi les Fauconniers n*alloient pas a
fecours de leurs oifeaux} mais il
vont d l'arbre; ils forcent par leur
cris la corneille d déferrer de fa re
traite 8c d courir de nouveaux dan
gers} elle ne reparr qu'avec peines
elle tente de nouveau & d diverfc
reprifes les reffourcts de La virefl
% de la rufe ; 8c f\ elle fuccombe
la fin , ce n'eft qu'après avoir nm
plus d'une fois l'une & l'autre e
ufa^e pour fa défenfe.
Le vol pour pie eft auffi vif qu
celui pour corneille; mais il n'a pa
aiirant de nobleffe d beaucoup près
parceque la pie n'a Se reffource qui
celle de la f^ibleffe. Ce vol ne (^
fait guère comme ceux dont noof
avons parlé de poing en fort, c'eft*
d-dire que les oifeaux n'attaquent
pas en partant du poing; ordinaire-
ment on les jette d mont, parce-
3u*on attaque la pie lorfqu'elle eft
ans un arbre. Les oifeaux étant je*
tés & s'étant élevés d une certaine
hauteur font guidés par la voix dq
Fauconnier, 8c rentrent au mouve-
m en
To'j
VOL
dedarire on de gale qui vient aa
vifage des enfans.
^oyei Léger pour les différen-
ces relacives qui en diftinguenc vo-
lage , &c.
VOLAILLE i (ubftantif féminin.
Nom coUeâif qui comprend les oi-
feaux quon nourrie ordinairement
dans une baffe-cour. Il fe dit plus
{particulièrement des poules , pou-
ecs & chapons. Et quand on dit >
mettre une volaille au pot , on n'en^
tend parler que d'une poule ou d'un
chapon.
La volaille eft une partie nécef-
faire du fonds d'une ferme j elle
rend de fort bons fervices, & il re-
vient un profit très-confidérable des
couvées y des œufs , des plumes , de
la fiente ou du fumier , &c.
On petit entretenir les oifeaux
domeftiques â peu de frais quand
on eft fitué fur une grande route , à
caufe que pendant la plus grande
patrie de Tannée ils trouvent les
moyens de vivre par eux mêmes en
fe nourriffant d'infeâies» de vers,
de limaçons, de glands & prefque
de tout ce qui eft mangeable.
VOLANT, ANTE j adjeûif. Qui a la
faculré de voler. Dragon volant.
PoiQons volans.
On Àii ^' petUe vérole volante;
pour dire , une petite vérole qui n a
rien de dangereux. On appelle fu-
fée volante une fafée attachée à une
baguette , & qui s élève d'elle-mê-
me en l'air quand on y a mis le
feu. On tira à cette fetc un grand
nombre de fufées volantes.
On appelle feuille volante une
fimple feuille d'écriture ou d'im-
preffion qui n'eft attachée à aucune
autre. Ecrire fur une feuille volante.
Cet écrit nejl quune feuille volante
quon vend fur le Pont-neuf
On appelle ajfiette volante , une
VOL
afliette que l'on fert entre le
& fur laquelle il y a quelque
quelque ragoût.
En termes de Peinture , c
une draperie volante ; pout
une draperie légère, 8c qui
agitée par le venr.
On appelle piftole volan
piftole qu'on fuppofe . reven
jours à fon maître dans q
mains qu'elle paffe.
On appelle en termes de
camp volant une petite arme
pofée fur - tout de cavalei
tient la campagne pour fa
courfes fur les ennemis, g
les obferver. Commander u
volant.
On appelle pont volant v
fait avec des bateaux ou di
tons de cuivre joints enfemt
Voye'[ Pont.
On appelle cachet volant
chet mis fur l'enveloppe d'i
tre , & qui ne la ferme pi
lettre à cachet volant,
VOLANT j fubftantif mafculi
morceau de bois , d'os , d'iv(
liège garni de cuir, &c. p
plufieurs trous, où l'on fait
des plumes, par le moyen c
les il fe foutienc quelque
dans Tair après qu*on l'a
avec des palettes ou des rai
Elles s*amufent à jouer au
Ce volant va mieux que celui
Volant, fe dit auffi d'une
moulin a vent. // faut rem
volant au moulin. Deux de:
volans furent rompus par le v
Volant, en termes dJHorlog
dit d'une pièce qui fe mei
dernier pignon d'un rouage
nerie ou de répétition, & q
ralentir le mouvement de c<
lorfque la pendule ou l
fonne*
VOL
Dans les pendules le volant eft
«ne efpèce de reâangle de cuivre
fort mince , 8c aflfez large pour que
la réfiftance de lair , lorfqu'il tour-
ne > puifTe retarder Ton mouvemenr,
& par conféquenc ralentir celui du
rouage. II tient â frottement fur la
«ige de fon pignon au moyen d'un
petit relFort qui appuie contre cette
cige. Par-U ils peuvent bien tour-
ner enfemblej mais lorfque Ton ar-
rête le pignon , ce frottement n*eft
pas aflez rort pour empêcher le vo-
lant de tourner feul. Cette difpoH-
fion eft néceflTaire pour que celui-ci
par fon mouvement acquis ne cafle
pas les pivots de fon pignon.
Volant, fe dit encore d'une forte de
iurtout qu'on ne double point pour
le rendre plus léger.
V'oLANs , en termes de pipée, fe die
des rejets ou perches dont les Pi-
peurs ont coupé le feuillage , &
€]u*ils plient Se attachent par le bout
aux environs de la loge en y faifant
des entailles pour y inférer des
gluaux.
V^OLATiL, ILE} adjeûif & terme
de Chimie. Il fe dit des fubllances
aue laAion du feu fait élever 6c
ifljper. II eft oppofé ifixc. Sel vo»
latiL Varfcnic eft une fuhjlanu vola*
tUe.
Volatile ; fubftantîf mafcuHn.
Animal qui vole. Vn beau volatile*
Il y a beaucoup de différences entre
les poijfbns & les volatiles. Son ufage
le plus ordinaire eft au pluriel.
Les trois premières (yllabes font
brèves , & la quatrième très^brcve.
VOLATILISATION i fubft. fémi-
nin. Opération de chimie par la-
2uelle on rend volatil un corps qui
:oit fixe. La volatilifation des fels
fixes.
VOLATILISÉ, ÉE; participe paffif.
Foye:^ VoLATiLiSEa.
VOL 107
VOLATILISER i verbe aûif de h
première conjugaifon» lequel fo
conjugue comme Chanter. Ren-
dre volatil. Le grand feu volatilife le
diamant , c'eft-à-dire , le grand feu
fait dijfiper le diamant*
11 eft auflî pronominal réfléchi.
Cette fubftancefe volatilife aifément*
VOLATILITE i fubftantif féminin
& terme de Chimie. Qualité de ce
qui eft volatil. La volatilité eft oppo-
fce à la fixité. Elle provient cfe la
dilatabilité plus ou moins grande
qu ont les difFérens corps par l'ac-
tion,du feu, & varie beaucoup fui-
vant leur nature. A la rigueur, il nV
a peut-être aucune efpèce de matière
dans la nature , qui ne foit volatile;
mais comme il y en a dont la vola-
tilité ne peut devenir fenfible que
par Taftion d'un feu fi violent, qu'il
furpafie tous les degrés de chaleur
que nous puifiions produire ou mê-
me obferver , nous réputons ces
dernières matières non volatiles &
fixes.
VOLATILLE j fubftantif féminin du
ftyle familier. Il fe dit de tous les
oifeaux qui font bons à manger. On,
ne nousjervit que de la volatil le.
VOLAU ; ville d'Allemagne en Silé-
fie , chef lieu d'une Principauté de
même nom , près de TOder , à
douze lieues > nord-oueft , de Bref-
lau.
VOLCAN ; fubftaiitif mafculîn. On
donne ce nom à des montagnes ar-
dentes qui renferment dans leur f ein
le foutfre , le bitume & les matières
qui fervent d'aliment â un feu fou*
terrein dont l'effet plus violent que
celui de la foudre ou du tonnerre »
a de tout temps étonné , efiPrayé les
hommes & défolé la terre. Un vol-
can eft un canon d'un volume im-
menfe , dont l'ouverture a fouvent
plus d'une demi-lieue : cette large
io8
VOL
bouche i feu vomie des torrens de |
fumée & de flammes , des fl.^uves
de bitume , de foufre & de métal
fondu , des nuées de cendres &c de
pierres , 8c quelquefois elle lance à
plufieurs lieues de diftance des maf-
les de rochers énormes > & que
toutes les forces humaines réunies
ne pourroient pas mettre en mou-
vement : Tembrafement eft fi terri-
ble j & la quantité des matières ar-
dentes , fondues , calcinées , vitri-
fiées que la montagne rejette , efl:
fi abondante , qu'elles enterrent les
villes , les forets , couvrent les cam-
pagnes décent & de deux cent pieds
d'épaiflfeur , & forment quelquefois
des collines & des montagnes qui ne
font que des monceaux de matières
entalTées. L'adtion de ce feu eil fi
grande , la force de Texplofion e(l
fi violente , qu'elle produit par fa
réaâion des Iccouffes afTez fortes
pour ébranler & faire trembler la
terre , agiter la mer , renverfer les
montagnes , détruire les villes &
les édifices les plus folides à des dif-
tances même très-confidérables.
Ces effets, quoique naturels, ont
été regardés comme des prodiges •
& quoiqu'on voie en petit des effets
du feu afTez femblables à^ ceux des
volcans , le grand , de quelque na-
ture qu'il foit , a fi fort le droit de
nous étonner , qu'il ne faut pas être
furpris que quelques auteurs ayent
pris ces montagnes pour les foupi-
taux d'un feu central , ôc le peu-
le , pour les bouches de l'enfer.
'étonnement produit la crainte, &
la crainte fait naîrre la fuperftition ;
leshabitans de l'île d'Iflande croient
que les mugifîemens de leur volcan
font les cris des damnés , 8c que
fe5 éruptions font les effets de la
fureur & du défefpoir de ces mal-
heureux.
t'
v:oi.
Tout cela li'eft cependant que da
bruit , du feu 8c de la fumée ; il fe
trouve dans une montagne des vei-
nes de foufre , de bitume & d'au-
tres matières inflammable: ; il s'y
trouve en même temps des miné-
raux ^ des pyrites qui peuvent fer-
menter & qui fermentent eh cffer
toutes les fois qu'elles font expofées
â l'air ou d l'humidité; il s'en trouve
enfemble une très-grande quantité ,
le feu s'y met &caufe une explofion
proportionnée à la quantité des ma-
tières enflammées , & dont les effets
font auffi plus ou moins grands dans
la même proportion : voilà ce que
c'efl: qu'un volcan pour un Phyfi-
cien y 8c il lui efl facile d*îmiter
l'aAion de ces feux fouterreins , en
mettant enfemble une certaine quan-
tité de foufre & de limaille de fer
qu'on enterre à une certaine pro-
fx^ndcur , & de faire ainfi un petit
volcan dont les effets font les mè«
mes , proportion gardée , que ceux
des grands ; car il s'enflamme par
la feule fermentation , il jette la
terre & les pierres dont il eft cou-
vert , & il fait de la fumée, de la
flamme & desexplofions.
Il y a en Europe trots fameux vol-
cans , le mont Etna en Sicile, le
mont Hécla en Iflande , 8c le mont
Véfnve en Italie j près de Naples.
Le mont Etna brûle depuis un temps
immémorial , fes éruptions font
très violentes y 8c les matières qu'il
rejette fi abondantes , qu'on peut y
creufer jufqu'à foixante-huit pieds
de profondeur, où l'on a trouvé d$s
pavés de marbre & des veftiges
d'une ancienne ville qui a été cou-
verte & enterrée fous cette épaiffeur
de terre rejetée , de la même façon
que la ville d'Héraclce a été cou-
verte par les matières rejetées du
Véfuve. 11 s'eft formé de nouvelles
VOL
bouches de fea dans r£tnâ eci 1^50,
1661^ ôc en d'autres temps: on voit
les flammes & les fumées de ce
volcan depuis Malte qui en eft à
éo lie^ues ; il s'en élève continuelle-
ment de la fumée , & il y a des
temps où cette montagne àtdente
vomit avec impétuoiuc des flammes
Se des matières de toute efpèce. En
1557, il y eut une éruption de ce
volcan qui caufa un tremblement de
terre dans toute la Sicile pendant
douze jours » & qui renverfa un
très-grand nombre de maifons &
d'édiflces : il ne cefla que par l'ou-
verture d*nne nouvelle bouche à feu
qui brûla tout à cinq lieues aux en-
virons de la montagne : les cendres
rejetées par le volcan étoient Ci
abondantes & lancées avec tant de
force , qu'elles furent portées juf-
qu'en Italie , & des vaiiïeaux qui
etoient éloignés* de la Sicile j en
furent incommodés. Farelli décric
fore au long les embrafemens de
cette montagne dont il dit que le
pied a cent lieues de circuit,
k Ce volcan a maintenant deux
bouches principales » l'une eft plus
étroite que l'autre } ces deux ouver-
tures fument toujours , mais on n'y
voit jamais de feu que dans le remps
des éruptions ; on prétend qu'on a
trouvé des pierres qu'il a lancées juf-
qu'i foixante mille pas.
L'Hécla lance fes feux à travers
les glaces & les neiges d'une terre
gelée : Tes éruptions font cependant
aafli violentes que celtes de l'Etna
te des autres volcans des pays méri-
dionaux. Il jette beaucoup de cen-
dres t de pierres ponces, & quelque*
fois 9 dit-on , de l'eau bouillante r
on ne peut pas habiter à (ix lieues
de diftance de ce volcan , & toute
l'île d'Iflande eft fort abondante en
fottfie : on peut voir l'hiftoire des
VOL 109
violentes éruptions de THécla dans
Dithmar Bleffken.
Le mont Véfuve , à ce que difent
les Hiftoriens, n'a pas toujours biû-
lé , & il n'a commencé que du
temos dufeptième Confulat de Tire
Velpaflen & de Flavius Domitien :
le fommet s'étant ouvert , ce volcan
rejeta d'abord des pieires & des ro-
chers 3 & enfuite du feu & des
flammes en (î grande abondance j
qu'elles brûlèrent deux villes voi-
nnes , & des fumées fl épaifles ,
3u'elles obfcurciflbient la lumière
u foleil. Pline voulant coniîdérer
cet incendie de trop près , fut
étouffé par la fumée. Yoytz l'Epure
de Pline le jeune à Tacite. Dion
Caffius rapporte que cette éruption
du Véfuve fut fi violente, qu'il jeta
des cendrés & des fumées fulfu-
reufes en fi grande quantité & avec
tant de force , qu'elles furent por-
tées jufqu'à Rome , & même au-
deU de la mer Méditerranée , en
Afrique & en Egypte : l'une des
deux villes qui fut couverte de ma-
tières rejetées par ce premier in-
/ cendie du Véfuve , eft celle d*Héra-
clée qu'on a retrouvée dans ces
derniers temps â plus de foixante
pieds de profondeur fous ces ma-
tières y dont la furface étoit deve-
nue par la fucceflion du temps , une
terre labourable & cultivée. La re-
lation delà découverte d'Héraclée
eft entre tes mains de tout le mon-
de ; il feroit feulement d dcfirer
que quelqu'un verfé dans l'hiftoire,
naturelle & la phyfique , prît la
peine d'examiner tes différentes ma**
tières qui compofent cette épaifleur
de terrein de loixante pieds \ qu'il
fît en même temps attention à la
difpofition & à la fiiuation de ces
mêmes matières , aux altérations
qu^elles ont produites ou foufifertes
tio
V 9.K:,« qu'elles]
violentes et ^ ^7 57 > ^t^cVies à^ \
celle àe } »«^; olu^e'^'^s méia^i- \
V fffent r*n* ^%'*S M- ^«1
Vtn'Tete^ <i»«» ^* Sua ccue
*»^^°' S.re qvi^ '^*^""^es Sciences ,
lAontaVif f ^caàètn^« ^f àe ces Beu-
tiUtion a V \ tteat un de c
*^°*'^- Cou à la ?^?' Lie pas, f*
fo*^'* ^ 2u ou fo^**"' ou «ente
profondeu^*^ cetw»** iète'
UUies ».^jSoitCet»blab\e* f^t-
S«kf;Ge,Cuttout,^;"f;ng-jfJ
■ \niien , " " ...,- des pw*
''^XeÏ^^°^"T^l^^»>*"^^^^^
fameux clU« ^, , à huit U« ^^^^. .
ttétat vff8,U,ettefteqoeg
"'^^^^'""'^c;^ «i'^'^^^'^nae ouïe \a
.de Ten»«- ^ Lit .««'•'
7 * . ,n des plus faïr*°*& en tn'cme
tetnps un des F
VOL
celui qui eft près de la vilU de Para-
mcan dans l'île de Java : il s'cft ou-
yen en 1 586 , on n'avoic pas mé-
moire qu'il eue bcùlé auparavant , &
i la première éruption 3 il pouffa une
énorme quantité de foufre , de bi-
tume & de pierres. La même année
le mont Gouhapi(dans Tîle de Banda,
qui brûloir feulement depuis dix-
fept ans » s'ouvrit & vomie avec un
bruit affreux , des rochers & des
matières de toute efpèce. II y a en-
core quelques autres volcans dans
les Indes , comme â Sumatra & dans
le nord de TAfie , au-delà du fleuve
Jénifcéa & de la rivière de PéGda j
mais ces deux derniers volcans ne
font pas bien connus.
En Afrique il y a une montagne ,
ou plutôt une caverne appelée Béni
Gua\cval auprès de Fez , qui jette
toujours de la fumée & quelque-
fois des flammes. L'une des îles du
Cap V«rt appelée tîlc de Fuogne ,
n*eft qu'une grofle montagne qui
brûle continuellement : ce volcan
rejette » canime les autres , beau-
coup de cendres & de pierres, & les
Portugais qui ont plufleurs fois tenté
de faire des habitations dans cette
lie y ont été contraints d'abandonner
leurs projets, par la crainte des effets
du volcan. Aux Canaries , le Pic de
Ténériffe , autrement appelé la
montagne de Teidc , qui paffe pour
être Tune des plus hautes montagnes
de la terre , jette du feu , des cen-
dres & de groffes pierres \ du fom-
met coulent des ruiÏÏeaux de foufre
fondu du coté du fud , â travers les
neiges} ce foufre fe coagule bientôt
& forme des veines dans la neige ,
qu'on peut diftinguer de fort loin.
En Amérique il y a un très-grand
nombre de volcans , & furtout dans
les montagnes du Pérou & du Me-
xique : celui d'Arequipa e(l un des
VOL
I II
plus fameux,' il caufe fouvent des
trcmblemens de. terre plus communs
dans le Pérou que dans aucun autre
pays du monde. Le volcan de Carrapa
ic celui de Malahallo font ^ au rap-
port des voyageurs , les plus confia
dérables après celui d*Aréquipa ;
mais il y en a beaucoup d'autres
dont on n'a pas une connoilSince
exaâe. M. Bouguer , dans la rela-
tion qu il a donnée de fon voyage au
Pérou dans le volume des mémoires
de l'Académie de l'année 1755, fait
mention de deux volcans , l'un ap-
pelé Cotopaxiy 6c l'autre Pkh'incha;
le premier ed â quelque diftance,&
l'autre eft trèsvoinn de la vilie de
Quito. Il a même été témoin d'un
incendie de Coropaxi en 1 741, & de
l'ouverture qui fe fit dans cette mon-
tagne d'une nouvelle bouche a feu ;
cette éruption ne fit cependant d'au-
tre mal que celui de fondre les nei-
ges de la montagne , & de produire
aind des torrens d'eau fi abondans ,
qu'en moins de trois heures ils
inondèrent un pays de dix - huit
lieues d'étendue , & renversèrent
tout ce qui fe trouva fur leur paf-
fage.
Au Mexique il y a plufieurs vol-
cans dont les plus conndérables font
Popochampèche & Popocatepec ;
ce fut auprès de ce dernier volcan
que Cortez pafla pour aller au Me-
xique ) & il y eut des Efpagnols qui
montèrent jufqu'au fommet où ils
virent la bouche du volcan qui a
environ une demi-lieue de tour. On
trouve aufli de ces montagnes de
foufre â la Guadeloupe, àTercère &
dans les autres îles des Açoresj & fi
on vouloit mettre au nombre des vol-
cans toutes les montagnes qui fu-
ment ou defquelles il s'élève même
des flammes , on poiuroit en comp-
ter plus de foixante , mais nous n'a-
m VOL
vons patlé que de ces volcans redou-
tables y auprès defquels on n*ofe ha-
biter , & qui rejettent des pierres &
des matières minérales i une grande
diftance.
Ces volcans qui font en G grand
nombre dans les Cordilières eau-
fent des treniblemens de terre pref-
qpie continuels, ce qui empêche
3u'on y batilTe avec de la pierre au
eflfus du premier étage, & pour
ne pis rifquer d'ctre écrafés , les lia-
bitans de ces parties du Pérou ne
condruifent les étages fupérieurs de
leur maifon qu'avec des rofeaux Se
du bois léger. Il y a audi dans ces
monragnes pluHeurs précipices ôc
de larges ouvertures dont les parois
font noires bc brûlées, comme dans
le précipice du mont Ararat en Ar-
ménie qu'on appelle Vabime ; ces
abîmes lont les bouches des anciens
volcans qui fe font éteints.
VOLDER , ( Burchel de ) né à Am-
fterdam le 1(7 Juillet 1(^43, devint
Profeffeur de Philofophie, puis de
mathématique â Leyde , & s'y ac-
quit une grande réputation. Ce fut
le premier qui introduisit la philo-
fophie de Dcfcartes dans TUniver-
fité de cette ville. Il réfuta dans des
thèfes la ccnfure de cette philofo-
phie qu'en avoit faite Huet. Ce ma-
thématicien mourut en 1709, avec
la réputation d'un bon citoyen , d'un
ami fidelle, d'un philofophe hu-
main & généreux. On a de lui plu-
fleurs harangues en latin fur des
fujets imporrans. Elles font aflcz
bien écrites > & Ton y trouve des
raifonnemens fort judicieux.
VOLE j fubftantif féminin. Il fe dit i
quelques jeux des cartes , quand
1 un des joueurs fait toutes les mains.
Faire la vole. Entreprendre la vole.
VOLÉ, ÉEj participe paffif. royei
Voler»
VOL
VOLÉE; fubftantif féminin, f^oif-
tura. Le vol d'un oifeau. La perdrix
vient de prendre fa volée. L hirondelle
peut faire beaucoup de chemin d'une
volée.
Volée, eft auffi un terme coUeftif
dont on fe fert pour défigner une
bande d'oifeaux qui vont tous en-
femble. Une volée de pinfons. Une
volée d'étourneaux.
En parlant des pigeons, on dit,
la volée de Mars & la volée d*Aoùt ;
pour dire, des pigeons éclos en
Mars ou en Ajiit.
Volée , fe dit figurément & familiè-
rement de gens qui font de même
âge , de même profeflion, de même
condition^ & furtout déjeunes gens.
Elle avoit ckc:^ elle une volée déjeunes
gens. Nous nous trouvâmes chc^ lui
avec une volée d* Actrices, Une yolécde
Muficiens.
Volée ^ fignifie auflî hgurément &
familièrement, rang, qualité, élé-
vation , force. C'eji un homme de la
première volée. Il y avoit dans cette
affemblée plufieurs dames de la haute
volée. Il ne doit pas traiter d*égal
avec ce Seigneur , il nefl pas de fa,
volée.
On dit figurément, une volée de
canons ; pour dire , la décharge de
plu(i«urs canons faite en même
temps. La porte fut briféed* une vo^
lée de canons.
On dit auflî, une volée de canon i
pour direj un coup de canon. Il eut le
bras emporté d'une volée de canon.
Le régiment ejfuya plufieurs volées de
canon.
En parlant d'une pièce de canon
on dit auflî , tirer à toute volée ^ pour
dire, tirer aVec un canon pofc fur
la femelle fans lui donner de but ,
mais de manière que le boulet re-
tombe & fafle ricochet. Un canon
tiré à. toute voléi^ peut aller jufques-là.
On
VOL
On appelle voUe d'un canon , la
p^rcic cl;? la pièce comprife encre les
tourillons 6c la bouche.
Oa dit zwi^fonner à toute volée ;
pour dire , mettre les cloches tout
a fait en branle. Et fonner^ une ^
deux ^ trois volées; pour dire , mettre
les cloches en branle une , deux ,
trois fois.
On appelle familièrement, volée
de coups de bâton , un grand nombre
de coups de bâton donnés à la fois.
En ttrmes de jeu de paume & du
ballon , on dit , jouer de volée , pren •
drt de volée , à la volée ; pour dire ,
pjiidcr la balje » renvoyer la balle
sivant qu'elle ait touché à terre. //
faut jouer ces coups là de volée j les
prendre de volée , à la volée. Il joue
hicn de volée. On die auffi en ce der
nier fins , (\iun homme a la volée
bonne , la volée lure ; pour dire ,
quM cil fore aJroit à prendre la balle
^e volée ôc d la placer.
On dit j donner de voUe dans la
grille^ dans l'ais; pour dire, don-
née dans la grille , donner dans Tais,
fans que la balle touche ni à terre >
ni au tambour.
On dit encore au jeu de la piu-
ttïe, prendre une ba le , prendre un
coup entre bond & volée ; pour dire ,
prendre la balle dans le moment
<iu'elle eft prête à s'élever après
avoir touché à terre. Et en parlant
d'unho nme qui a obtenu une giâce
tn faififfant une conjonâ: ire heu- ,
r^are , on dit ffgurément 6c fami
librement , qu*/7 l'a obtenue tant de
bond que de volée , qu*// ta attrapée
entre bond & volée. On dit au<lî pro-
verbialement & figurément , jfaire
une chofe tant de bond que de volée ;
pour dire , la faire comme on peut ,
de f ^çon ou d'autre.
VoLÉe, fe dit auffi d'une pièce de
bais de traverfe, qui s'attache au
Tonve XXX.
VOL
"3
tîmon d'un cârrotre , d'un fourgon,
d'un chariot > 6c à laquelle les che-
vaux du fécond rang font attelés.
Ce cheval ejl propre pour la volée,
mette':^ ces chevaux à la volée.
A LA Volée , fe dit adverbialement ic
familièrement pour fignifier incon-
fiJércment. Ceft un homme qui ne
parle quà la volée.
La première fyllabe eft brève, la
féconde longue & la troifième très*
brève.
VOLER; verbe neutre de la pre-
mière conjugaifon, lequel fc conju-
Î^ue coume Chanter, f^olare. Se
butenir , fe mouvoir en l'air par le
moyen des ailes.
Les pirties des oi féaux jqui fer-
vent principalement à voler , font
lesaîles & la queue : par le moyen
des ailes l'oifeau fe (ouricnt & fe
conduit en long & la queue lui ferc
à monter , à descendre , â tenir fon
corps droit &c en équilibre, & à le
garantir des vacillations
Ceft la granieur 6c la force des
mufcles peâoraux « qui rendent les
oifeaux fi propres à voler vite, fer-
me & long-temps.
Ces mufcles qui font i peine dans
les hommes une foixaate 8c dixiè-
me partie des mufcles du corps,
furpaffent en grandeur & en poids
tous les autres mufcles pris enfem-
ble dans les oifeaux : fur quoi M.
Wiliughby fait cette réfl;.xion , que
s'il eft poffible à l'homme de voler »
il faut qu'il imagine des ailes , 5c
les ajufte de manière qu'il les f^àfTe
agir âvec fes jambes, ôc non pas
avec fes bras.
Voici comment fe fait le vol des
oifeaux : d'abord l'oifeau plie les
jambes, de il pouffe avec violence
la place d'où il s'clèvs:; il ouvre
alors ou il déploie les articulations
ou les jointures deies ai!es , de ma-
P
114 VOL
nière qu'elles faflent une ligne droi-
te, perpendiculaire aux côtés de
fon corps. AinH, comme les ailes
avec leuis plumes forment une lame
concinue^ccs ailes étant alors élevées
au-defTus de Thorifon, & l'oifeau
leur faifant faire des battemens ou
des vibraiions avec force & pref-
tefTe , qui agirent perpendiculaire-
ment contre l'air qui elt au-dedbus »
cet air, quoique ce foit un âuide,
léfîfte à ces lecouffes , tant par fon
inadbivité naturelle , que par fon
reffort ou fon élafticité qui le réta-
blit dans fon premier état, après
qu'il a été comprimé , & fa réaâion
eft égale à laâion que Ton a exer-
cée lur lui : par cette mécanique le
corps de l'oifeau fe trouve pou (Té.
L'induftrie ou la fagacité de la na-
ture eft fore remarquable dans la
manière avec laquelle il étend &
lemue fes ailes quand il les fait
agir j pour le faire direâement Ôc
perpendiculairement, il eût fallu
furmonter une grande réliftance;
afin d'éviter cet inconvénient , la
pattie ofleufe , où la bande de l'aiU
dans laquelle les plumes font infé-
rées, fe meut obliquement ou de
biais par fa tranche antérieure } les
plumes fuivent cette difpofition en
forme de pavillon.
Quoique l'air foit indifférent pour
toutes fortes de mouvemens, &
3u'il puifle être agité par la moin-
re aAion , l'expérience néanmoins
fait voir qu'il rédfte avec plus de
force au mouvement d'un corps â
proportion que ce même corps fe
meut plus vite. 11 y a diverfes eau-
fes de cette réHftance, & qui mar-
quent comment le mouvement des
ailes peut être affoibli ^ la première
vient de ce que l'air des côtés eft
en repos , tandis que celui qui eft
pouiTédoit fe mouvoir comme cous
î
VOL
les autres corps Huides^ mais afîf^
u'il n'y ait que fort peu d'air qui
e meuve & qui change de place, il
eft néceflaire qu'il fe meuve circu-
lairement autour de toute la fhaffe
d'air qui eft en repos, comme s'il
ctoic enfermé dans un vafe^ quoi*
que ce mouvement des parties àe
l'air ne fe Fade pas fans réilftancei
ni fans que ces mêmes parties de
l'air , & celles qui tournent en rond ,
fe prelfent mutuellement enfemble.
La féconde qui fait encore voir
que le mouvement des ailes eft
retardé , eft que tout air agité réfiftf-
au battement de l'aile , ëc que les
parties de l'air étant ainfi compri-
mées par cette impulfion , font effort
pour fe dilater. C'eft pourquoi la
réfiftance de Tair & le mouvement
de l'aile pourront être en équilibre
pourvu que la force avec laquelle
l'aile frappe l'air foit égale à la réfif-
tance.
Si l'aile de l'oifeau fe meut avec
une vîtefie égale i la réfiftance de
l'air , ou bien fi l'air cède avec au-
tant de vitelfe que les ailes le pouf-
fent, l'oifeau demeurera dans la
même (ituation fans monter ni def-
cendre, parce qu'il ne s*élève que
lorfque ces ailes en frappant l'air
fe fléchifient. Mais au contraire fi
Taile fe meut plus vite que Tait
qui eft au-deifous » l'oifeau monte
éc ne demeure plus alors à la même
place , parce que Tare que fon aîle
décrit p.irfon mpuvement, fera plus
grand que Tefpace que parcourt I air
qui deicend.
Suppofons que l'oifeau foit en
l'air , & qu'il ait les ailes étenduts
& le ventre en bas , & que le vent
pouffe le deffbus des ailes petpen^
diculairement, de forte que l'oifeaa
foit fputenu en Tair , pour lors il
volera horifontaleme&c » parce qut
VOL
Us ailes étant toujours étendues , f
réfiftent par leur dureté, & l'effort I
des mufcles à l'tffort du vent ; mais
a tonte la largeur de Taîle cède â
rimpulfion du vent , à caufe qu'elle
peut aifcment tourner dans la cavité
de Tomoplate , c'eft une néceflité que
les bouts des plumes des ailes s'ap-
prochent l'un de l'autre pour for-
zner un coin , dont la pointe fera en j
liauty & les plans de ce coin feront
comprimés de tous côtés par le vent,
«n lorte qu'il fera chaffé vers fa
I>afe , parce qu'il ne fauroit avan-
cer, s'il n'entraîne le corps de Toi-
£eaa qui lui eft attache; il s'enfuit
<ja*il doit faire place à l'air, c'eft
pourquoi l*oifeau voUra de côté par
un mouvement horifontil.
Suppofons préfentement que l'air
de deffous foit en repos , & que
Toifeau le frappe avec fes ailes par
un mouvement perpendiculaire, les
plumes des ailes formeront un coin
donc la pointe fera tournée vers la
queue , mais il faut remarquer que
les ailes feront également compri-
mées par l'air y foie qu'elles le frap-
S»enc â plomb avec beaucoup de
brce , ou qu'étant étendues , elles
ne fkflenc que recevoir l'agitation
da vent.
Quoique la Nature ait fait le vol
non- feulement pour élever les oi-
féaux en haut, & les tenir fufpen-
dus, mais au/Ii pour les faire voler
horifonrafement, néanmoins ils ne
peuvent s'élever qu*en faifant plu-
îieiirs fauts de fuite, <!f en battant
des ailes pour s'empêcher de def-
cendrej& quand ils font élevés,
ils ne peuvent encore fe fovitenir
en l'air qu'en frappant à plomb de
leurs ailes , patce que ce font des
corps pefans qui tendent en bas.
Les anciens philofophes ont dit
que la queue faifoic dans les oifeau:i
VOL 115
ce que le gouvernail fait dans le
navire; & comme le navire peut
être retourné à droite & à gauche
pai le gouvernail , ils fe font ima-
giné que les oifeaux en volant ne
tournoient à droite & à gauche que
par le mouvement de la queue -y la
raifon & l'expérience font connoître
la fauffeté de cène opinion , puifque
les pigeons, les hirondelles & les
éperviers en volant fe tournent à
dfroite & à gauche fans étendre leu£
queue Se fans la fléchir d'aucun cô-
té , ôc que les pigeons auxquels on
a coupé la queue , & les chauve-
fouris qui n'en ont point, ne laif«
fcnt pas de voler en tournant fa-
cilement â droite & à gauche. Ce-
pendant il ne faut pas nier que la
queue ne faflTe l'office du gouver-
nail pour faire monter & defcendre
les oifeaux , puifqu'il eft certain
que fi un oifeau , lorfqu'il vole ho-
rifontalement , élève fa queue en
haut & la tienne étendue , il ne
trouvera point d'empêchement du
côté du ventre , mais feulement du
côré du dos , parceque l'air qui ren-
contre fa queue élevée & étendue ,
fait effort pour la baiffer; mais les
mufcles la retenant dans cet état ,
il faut que l'oifeauqui eft enéqui*
libre au milieu de l'air , change de
fituation. Il en eft de même de Toi-
feau dont la queue eft baiflee lotf-'
qu'il vole horifontalement; elle doit
frapper Taîr & s*élever en haut,
pour fe mouvoir autour du centre
de pefanteur, & pour lors la tête
de Toifeaufe baifle. Voici un exem-
ple qui va confirmer cette vérité.
Qu'on mette une lame de fer dans
un vaiffeau plein d'eau , & qu'elle
foit attachée avec un fil par fon
centre de pefanteur , afin qu'elle
fe puiffe mouvoir horifontalementj
& qu'il y ait par derrière une autre
pii
ii6 VOL
petite lame fecnblable à la queue
d'un oifeau , il on la fléchie en haut
en cirant le âl horifontalement » la
première lame à laquelle ce fil eft
attaché montera en tournant fort
vite autour du centre fans fe mou-
voir horifontalement â droite ni i,
gauche ; Tcxpérience fait voir qu'un
petit gouvernail qu'on tourne du
côté gauche peut faire mouvoir len-
lement' de ce même coté un grand
vaiiTeau quand il cft poudéen droite
ligne ; mais lorfque ce vailFeau cil
en repos ôc qu'il n'eft point poulie
par le vent ni par les rames, la fle-
xion du gouver>iail ne le fait point
tourner de cô é. Au contraire quand
pn a ô:c le gouvernail, fi l'on meut
les rames du côté droit en pouflant
l'eau vers la poupe , foit que le vaif-
feau fsiit en repos ou qu'il foit
poulTé en ligne droite » U proue
tournera touj:)ur& fort promptement
du coié gauche. La même chofe ar-
rivera encore » fi les rames du côré
droit pouirent l'eau en arrière avec
plus de vitefle que celles qui font à
gauche.
La caufe de cet effet eft fi évi-
dente qu'elle n'a pas befoin d'expli-
cation. U en eft de même d'un oi-
feau qui vole^ s'il fléchit l'aile droite
en pouflant Tair vers la queue,il faut
qu'il fe meuve du même c^cé , c'cft
â-dire , que la partie antérieure de
l'oifeau le détourne à gauche. La
même chofe arrive en nageant ; car
fi Ton fléchit le bras droit , que l'on
approche la main vers les feifes » on
tourne à gauche. On remarque aufli
3ue quand les pigeons veulent fe
étourner à gauche , ils élèvent
plus haut Taîle droite , 8c qu'ils
pouffent Tair avec plus de force vers
la queue par un mouvement obli-
que , ce qui fait que l'épaule & le
côté droit de l'oifeau fe lèvent fur
VOL
le plan, liorifontal , & qu'en même
temps le f^auche fe bailfe , pat ce-
que fa pefanteur n'eft pas foutenue
d'un aulFi grand effort que la partie
droite eft élevée fur Thorifon ; ce
mouvement horifontal de l'oifeaii.
fe fait fort vite.
Lorfque l'oifeau fe meut dans
l'air félon fa longueur ,& qu'il flé-
chit la tète& le cou du côté gauche»
le centre de pefanteur de la tête &
du cou eft tranfporté en même
temps i ainfi il eft certain que le
centre de pefanteur de tout l'oifeau
s'éu)igne de la ligne droite^ en re-
tenant néanmoins l'impreflion qu'il
a rtçue de la queue vers la tête; c'tft
de ces deux mouvemens que fe fait
le tranfverfal. Quoique le vaifleau
dont nous avons rapporté l'exemple,
puifle être tourné d droite & à gau-
che par les rames & par le gouver-
nail » & que ce ne foit pas tant la
force du gouvernail qui agit , que
Timpéiuofi'é que le vaifleau a ac«-
quife par la rcfiftance de l'eau qui
rencontre le gouvernail ; Toifcau
cependant ne fe tourne pas dans fon
vol horifontal par la fljxion latérale
du cou & de la tcre ; car fi la flexion
latérale du cou faifoit l'office du
Î;ouvernail , l'oifeau iroit comme
e vailFeau à droite ic â gauche;
& fi le cou fe haufloit ou s'abaifll)itj
l'oifeau defccndroit ou monteroir ,
ainfi la queue n'auroit aucun afage.
Mus une raifon plus convain-
cante , & qni prouve infaillible-
ment que la flexion du coun'efl pas
la caufe du détour de l'oifeau dans
le vol horifontal , c'eft que les oi-
feaux qui auroient le cou fort court
& la rcte petite & légère » comme
les aigles, les éperviers& les hiron-
delles , ne pourroient fe tourner
qu'avec peine ; mais e contraire
arrive , puifque les oies , les cannes^
VOL
les cignes ic les autres oi féaux qui
ont le cou fort long , & la tète &
le bec fort pefatisont bien plus de
peine à fe tourner de côté lorfqu'ils
▼oient horifontalemenr.
La dernière raifon eft que fi dans
la Sexion latérale du cou, le centre
de pefatiteur s*éloignoit de la di-
reâion de l'oifeau » il ne pourroit
demeurer dans une fituatîon dioire
parallèle à Thorifon, parceque le
côté de Toifeau étant prtUé par
Taîlc , devroit fe foulever avec vio-
lence y & ainfi il fe feroit un mou-
vement contraire au premier , qui
empècheroit la flexion qui eft faite
S>ZT réloignement du centre de pe-
aBtear } & quoiqu'on puifle dire
que l'oifeau qui fe détourne promp-
temenc j fait ce mouvement par
Teffort d'une feule aile veis laqueue,
& que lorfqu il vole doucement » il
le fait contraire en fléchifTant le cou
de c6té fans un nouvel effort de
Taile , nous voyons pourtant que le
détour de Toifeau lorfou'il eft lent,
n'a pas befoin de plus de -force qu'il
n*en faut pour mouvoir les ailes dans
le vol ordinaire , puifqu'il fuffic que
l'aile qui fait détourner l'oifeau
s'approche un peu de la queue &
qu'il 7 pouffe l'air , afin que le dé*
cour latéral de l'oifeau lorfqu'il eft
lent fe puiffe faire facilement fans
aucun nouvel effort.
Par tout ce que nous avons dit
ci-delFus , il eft certain que l'oifeau
acquiert en volant une impétuofité
qui le pouffe , de même que le
vaiffeau qui a été pouffé par les ra-
mes reçoit une impreflion qui dure
quelque temps, même après que
1 aâion des rames a ceffé ; mais ce
qu'il y a de remarquable , c'eft que
i impétuofîré du vaiffeau refte tou-
jours la même , quoique fa direc- |
cion foie changée» c'eft-â-dire » I
VOL 117
quoiqu*il s'écarte de la ligne droite
par le mouvement du gouvernail»
ôc que l'impreflion que l'oifeau a
acquifepar fon mouvement , comi-
nue quand fa direâion change , i
moins que l'oifeau ne monte, parce-
qu'alors fa pcfanteur lui fait obf-
tacle ; & fi l'effort que l'oifeau a
acquis en montant eft plus grand
que celui qui le fait defcendre , il
continue encore de monter ; mais
lorfque ces deux efforts font égaux»
favoir, i'impétuofité que l'oifeau a
acquife & fa pefanteur qui le faic
defcendre , il demeure un peu de
remps les ailes étendues dans la
même ligne horifontale.
Et la raifon pourquoi il ne peuc
pas demeurer long -temps dans
cette fituation , c'eft que le vol ne
fe fait jamais par une ligne perpen-
diculaire » mais toujours par un
mouvement oblique ou par une
ligne courbe parabolique , comme
fe meuvent les corps qui font pouffes
au loin. Lorfque ces deux tfforts
dont on vient de parler font égaux »
il arrive quelquefois qu'ils fe dé-
iruifent l'un l'autre , & quelquefois
aufli qu'ils s'aident fi mutuellement»
que des deux il en réfulte un mou-
vement très-prompt , comme ce-
lui avec lequel leséptrviers fe jet-
tent fur leur proie pour la dévorer.
Il 7 en a qui veulent que les oi-
feaux qui font fort élevés dars l'air
fe foutiennent plus aifément que
ceux qui volent proche de la ter-
/e, & qu'ils ptfenr moins alors»
[>arcequ'ils font moins attirés par
a vertu magnétique de la terre qui
fclon leur hypothèfe eft la feule
caufe de la defcente des corps pe-
fans ; ce qu'ils prouvent , parceque
l'ain^ant n'attire point le fer lorf-
qu'il eft trop élo 'îé. Mais cette
opinion qui attribue la chute des
ii8 VOL
corps pefans i la vertu niâgû^cique
de la terre s'accorde peu avec l'ex-
périence , puifqu'on voit que les
eperviers qui volent proche de la
terre où , ielon eux , il y a beau-
coup de cette matière , ne frappent
pas l'air plus fouvent que quand ils
volent plus haut. Ce n'eft donc pas
par défaut de la vertu magnétique
que les oifeaux demeurent fufpen-
dus au plus haut de Tair fans battre
fouvent des ailes , mais plutôt par
la force qu'ils ont acquife en volant.
Comme c'eft une loi de la na-
ture qu'un corps dur qui rencontre
un autre corps homogène en repos
fe réfléchie Se fouvent fe rompt >
elle a pris foin d'empêcher que les
oifeaux qui font des corps pefans ,
ne fe luxaffent les jointures , & ne
fe rompifTent les jambes en defcen-
dant fur la terre » & pour cet effet
elle leur a donné TinAinâ; de ployer
IfUTs aîles & leurs queues j de ma-
nière que leur partie cave fut per-
pendiculaire. Ce qui fait que les
oifeaux avant ainfî les plumes &
les pieds étendus , ralentiflent aifé*
ment leur impétnofiré en fléchi(îant
doucement les jointures > & en re-
lâchant leurs mufdes quand ils
veulent defcendre fur la terre.'
On pourroit demander ici fi les
hommes peuvent voler. 11 y a trois
chofes i remarquer dans le vol »
favoir , la force qui fufpend en l'air
le corps de Tanimal, les inftrumens
f>ropres qui font les aîles » & enâo
a refiftance du corps. Mais afin que
les hommes pufient voler , il fau •
droit outre ces conditions, qu'il y
eut encore la mîème proportion en-
tre la force des matcles peéboraux
dans Thomme & la pesanteur de fon
corps s que celle qui fe trouve en-
tre la force des mufcles & la pe-
fanteur du corps dans les oifeaux. |
vot
Or il eft certain que cette propor^
tion ne fe trouve point dans lii4
hommes de même que dans les oi-
feaux , puifque les mufcles des hom-
mes n'égalent pas la centième partie
de leur corps , Se que dans les oi-
feaux au contraire la pefanteur des
mufcles fléchifTeurs des aîles e(k
égale à la fixième partie du poids
de tout leur corps : donc les hom-
mes ne peuvent voler.
Ceux qui foutiennent le contraire
difent qu'il eft aifé de trouver cett*
proportion , & que Ton peut par
artifice diminuer la pefanteur de»
corps , Se augmenter la force de»
mufcles j mais on leur répond que
l'un Se l'autre font impombles » &
qu'il n'y a point de machine qui
puiffe furmonter la réfiftance du
froids , ni même élever le corps de
'homme avec la même vîtefle que
font les mufcles peâoraux.
Voler, fignifie figurément courir
avec grande vîteile. // a des chevaux
qui volent. Il vola à menjccours.
En ce fens on dit , que le temps
vole.
Voler, fe dit aufli des chofes qui
font poufiées dans l'air avec une
grande vîtelTe, comme les traits,
les pierres, &c. Les balles voloicnt
de tous côtés. Le ventfaifoit voler les
tuiles.
Voler, fe dit figurément du brait &
de la renommée. Le bruit defcs ex-
ploits voloit par toute V Europe. Sa
renommée vole jufquaux extrémités
de la terre.
On dit aufii figurément, vole
avant d* avoir des aîles ; pour dire
faire de la dépenfe avant d'avoir <
quoi la foucenir , entreprendre qu^
que chofe fans avoir les fonds &
moyens néceiTaires pour y réuf
Et l'on 6xx^ voler defcs propres ail
VOL
toar dire , agir par foi - même fans
le fecours d*aucrui.
rOLER, eft auflî aûif, & fignifie
chaffèr. En ce fens il la dit de cer*
tains oifeaux de proie oui fonr dref-
fés à chafTtr^ i pourfuivre d'autres
oifeaux ou quelqu'autre forte de
gibier, roye^ Vol.
f^oUr à la toije , c*eft lorfque Toi-
fean parc du poing i tire d'aîle
pourfuivant la perdrix au courir
qu'elle fait de terre.
frôler de poing en fort , c'eft
quand on jette les oifeaux de poing
après le gibier.
Foler d'amont^ c'eft quand on
laifle voler les oifeaux en liberté
afin qu'ils foutiennent les chiens.
frôler haut & gras , bas & maigre j
vokr de bon traita c'eft- à - dire de
bon gré.
f^olcr en troupe, c'eft quand on
jette plufieurs oifeaux à la fois.
Voler en rond^ c'eft quand un oi-
feau vole en tournant au-deffus de
la proie.
Foler en long, c'eft voler en
droite ligne» ce qui arrive lorfque
l'oifeau a envie de dérober fes fon-
nettes. ^
Voler en pointe y c'eft lorfque
l'oifeau de proie va d'un vol rapide
€n fe levant ou en s'abaiffant.
Voler comme trait, c'eft lorfqu'un
oifeaa vole fans difcontinuer.
Voler à reprifes , c'eft lorfqu'un
oifeau fe reprend plufieurs fois à
voler.
Voler en coupant^ c'eft lorfque
Toifeau traverfe le vent.
yoLER , fe dit aufli des hommes
qui chatTent en faifant voler les oi-
îleaux de proie. Ce Prince aime à
voler le héron. Nous volâmes hier la
pie.
Oa dit proverbialement & figu*
rémeot d'un efprit léger 2c fnvole»
VOL II,
ou d'un homme qui ne s'occupe
Î|U*à des chofes de rien, 1 des cho-
cs chimériques & qui change fou-
vent d'objet , que qcJI un homme
qui vole le papillon.
La première fyllabe eft brève,
& la féconde longue ou brève. Voy.
Verbe.
VOLER ; verbe aftif de la première
conjugaifon , lequel fe conjugue
comme Chaniir. Prddari^ Pren-
dre furtivement ou par force ce
qui appartient à un autre. Voler
une montre. Voler des diamans. On
lui a voléfon cheval. Voye^ Vol.
On dit auffi, voler quelqu'un;
pour dire , lui prendre quelque chofe
qui lui appartient. Cejl cet homme
qui nous a volés.
On dit abfoiument & fans régi-
me , voler fur les grands chemins. On
vôloit dans ce bois depuis long^temps.
Cejl un homme qui eflfujet à voler.
Il vole quand il peut.
Voler, fe dit figurément en parlant
de ceux qui s'approprient les pen«
fées ic les expreflions des autres ,
& qui s'en fervent fans les citer.
Cejl une penfée de Racine qu'il a
volée dans Iphigénie. Il a volé ce
vers dans Cinna.
La première fyllabe eft longue,
& la féconde longue ou brève.
Voye^ Verbe.
VOLERIE; fubftantif féminin. Ter-
me de Fauconnerie. La chaffe pour
laquelle l'oifeau eft dreffé â voler
d'autres oifeaux ou quelqu'autre
forte de gibier. // a haute & baffe
volcrie.
On appelle haute volerie la vole-
rie du faucon fur le héron , fur les
canards & fur les grues; celle du
gerfaut fur le facre & (ur le milan ,
àc Et l'on appelle hc^t volerie celle
du laneret fie du tiercelet de faa«
120 VOL
con qui voienc la perdrix, la pici
VOLER1E; fubftantiffcmininduftyle
familier. Lacrocinium. Larcin , piU
lerie. C'eji une vraie voleric.
VOLET j fubftantit mafculin. Colum-
bariolum. Pigeonnier, iieii où l'on
retire des pigeons. // ncjl permis
quaux Seigneurs d'avoir des colom-
biers à pied ; mais on fouffrc qu'un
Bourgeois aie un volet.
Volet, fe die auflTi de Tais qui e(l à
l'entrée de la volière. Les pigeons fe
mettent au foleil fur le volet.
Il fe dit de même d'une tablette ,
d'un pecic ais rond fur lequel on
rrie des chofes menues , comme
fotit des graines, des pois, dés len
rilles, &c.
On dir proverbialement & figu-
rément des perfonnes ou des chofes
Qii'on a choiHes avec foin, (\\xeLcs
font triées^ ç\\kon les a triées fur le
volet.
. On appelle encore volet une cer
caine herbe qui pouife de fa racine
de grandes feuilles larges, plates &
rondes qu'on voit nager fur l'eau.
Elle fe trouve plus ordinairement
dans les étangs & fur les bords des
rivières où l'eau n'eft pas rapide.
Volet, fe dit aufli dun ouvrage de
Menuifcrie qui fert à couvrir un
des panneaux de vitre d'une croi-
fée, ôc qui s'ouvre & fe ferme fui-
vant le befoin qu'on en a. Le volet
d'une fenêtre. Un volet brife\ Fermer
Us volets.
VOLETER y verbe neutre fréquenta-
tif de la première conjugaifon ,
lequel fe conjugue comme Chan
TER Voler à piulieurs reprifcs com-
me font les petits oifeaux qui n'ont
pas la force de voler long- temps,
ou comme les papillons. Les abeil^
les vokto^ent fur cts fleurs. On voyait
la mère voleter autour du nid pour
VOL
défendre fs petits. Le papillon nt
cejfe de voleter autour de la t ha n de lie.
VOLETTES; fubllantif fémmin piu-
riel. On appelle ainfl de petites
cordes qui (ont attachées à une ef-
pèce de fangle ou de couverture de
réfeau que l'on met le lonç des
flancs d'un cheval pour charler les
mouches qui rinconimodent.
Voleur, eu E; fublUntif. Latro.
Celui ou celle qui vole , qui dérobe.
C'eji un voleur de grand chemin. On
pend en France les voleurs domefli-
ques. On arrêta d.ins le bois une
bande de voUurs. Louis de Mèné-^iès.
dit dans fon hijioire de Portugal que
la Reine G in g a , file du Roi d*/in^
gola , fe fit volcufe de grand chemin.
f^oye:i Vol.
il fe dit aufli de ceux & de celles
qui font fujets à dérober , qui font
dans l'habitude de voler. On dit que
c'efl un voleur. Elle pajje dans le quar^ ^
tier pour une voleufe.
Voleur , fe dit par exagération de
celui qui exige plus qu'il ne lui
appartient. Ce Procureur eft un franc
voleur.
Différences relatives entre vo^
* leur , larron , fripon , filou.
Ce font gens qui prennent ce qui
ne leur appartient pas, avec cette
différence que le larron prend en ca-
chette; il dérobe, he fripon prend
par fîneffe; il trompe, ht filou prend
avec adrede & fubtilité ; il efca*
mote. Le voleur prend . de toutes
manières , & mcme de force £c
avec violence.
Le larron craint d'être décou'
vert ; le fiipon d'être reconnu ; le
fi'ou d être furpris , & \t voleur
d'ctre pris,
VOLFENBUTTELj ville confidéra-
ble d'Allemagne , capitale d'une
principaufé de même nom au ôr*
de de la baffe Saxe dans le duché
de
VOL
de fironsvick, fur rOcker^à deux
lieues y fud, de Brunsvick, & à
douze lieues , oueft » d'Halberftadc.
La principauté de Volfenbuttel
cft coupée en quelque forte par
I cvèchc de Hiidesheim & par la
principauté de Halberftadc , ôc di-
vifée en deux parties , celle du
nord & celle du fud. Ceft par- tout
un beau pays , fertile Se bien peuplé.
II y a quatre fur-intendances géné-
rales, 1^. â Volfenbuttel, i°. à
Heliogftadt, }^.iGrene,& 4«. à
Holtzmunden. La partie du nord
confine à Zell, Hiidesheim, Hal-
berftadt, Magdebourg & la Mar-
che de Brandebourg. L'Ocker la
iraverfé. Ceft dans cette partie que
font Volfenbuttel & Brunsvick,
capitales de tout le pays. I^a partie
du fud s'étend depuis Halberftadt
aux frontières de l'évcché de Hii-
desheim jufqu au Vefer. On y voit
Blanckenbourg & plufieurs autres
▼illes.
VOLFSBERG ; ville de là baffe Ca-
rinthie» à fîx lieues de Lavamynd.
Elle appartient à rEvèquedcBim-
berg.
VOLGA; (le) grand fl.nive de Ruf-
iîe, qui a fa fource dans le lac de
Vronow , vers les frontières de la
Lithuanie. Après un cours de deux
lieues , il palfe par le lac de Volga,
& en forçant de-lâ il commence à
prendre le nom de Fo/ga. Auprès
de la ville de Tver , qui eft environ
à vingt lieues de fa fource , il porte
déji de granis bateaux de charge.
Ce fleuve traverfc prefque toute la
Ruilie, depuis Tver jufqu'à la ville
de Niefna , ou la rivière d'Occa ,
qui eft une rivière confidérable ,
vient s*y jeter du fud-oueft.
Son cours eft â peu près de Toueft
â l'eft , depuis Niefna , jufqu'à foi-
zance verftes au-delà de la ville de
Tome XXX.
VOL i£i
Cafan , où la rivière de Kama vient
s'y jeter du nord ; fon cours eft ici
fad-eft : de-lâ il tourne tout à fait
au fud & va fe dégorger après un
cours de plus de quatre cens lieues
d'Allemagne , dans la mer Cafpicn-
ne , à douze lieues de l'autre côté
de la ville d'Aftracan, à 45 degrés
40 minutes de latitude.
Le Volga fourmille de toutes
fortes de poiifons^ & fur- tout de
faumons, d'efturgeons 6c de bro-
chets d'une grandeur extraordinaire
& d'un goût exquis ; fes bords font
par-tout également fertiles , ce qui
eft quelque chofe d'étonnant, vu h
longueur de fon cours, & la rigueur
du climat des provinces qu'il par-
court en-deçà de la ville de Calan ;
& quoiqu'au fud de cette ville, les
bords du Volga ne foient pas trop
cultivés , à caufe des fréquentes
courfes des Tartares Koubans , il
ne laiiTe pas d'être d'une fertilité R
extraordinaire j que les afperges 7
croiffent d'elles-mêmes & aune
grolfeur toute particulière , fans
parler de quantité d'autres herbes
potagères que la nature feule y pro-
duit abondamment.
VOLGAST ; ville d'Allemagne, dans
la Poméranie Suédoife , fur la Péè-
ne, près de la mer Baltique 9 à dix
lieues, fud-cft, de Stralfund, &
dix fept lieues , nord-oueft , de Ste-
tin. Elle a un des plus grands &
des meilleurs ports de la mer Bal-
tique.
VOLHINIE ; nom d'un Palatînat de
Pologne , borné au nord par la Po-
Itfie ou le Palatinat de Brzefcie»
au midi par celui de Podolie , au
levant par celui de Kiovie, & au
couchant par celui de Belz. Il a en-
viron cent vingt lieues d'occident
en orient , Se cinquante à foixante
du midi au noid. Trois rivières ,
Q
121 VOL
le Scer , rHorin & le Scucz t Tar-
rofenc dans toute fon étendae > 6c
rendent fon terroir fertile.
On divife le Palatinat deVoU
liinie en deux grands diftrids> Sa-
voir , celui de Krsemtniec & celui
de Lock. Le Palatin ôc le Cafte-
lan j ainfî que TEvèque de Luck ,
ont le titre de Sénateurs. Ceicc
Contrée a été incorporée ou Royau-
me de Pologne en même temos
que la l^ithuanie. Ses deux villes
principales fotit Luck , capitale , Se
Krzeminiec.
VOLIÈRE; fubftantif féminin. Jvia-
rium. Lieu qui eft ordinairement
fermé de fil d'archal, & où l'on
nourrit des oifeaux pour fon plaiiir.
Il fait faire une volière dans fon jar-
din. Il nous montra fa volière. Elle
a une jolie volière.
Volière, fe dit auflî d'une grande
cage ^m a plusieurs féparacions,
S^our mettre pluHeurs fortes d oi-
eaux.
VoLiÈRB» fe dit encore d'un réduit
où l'on nourrit des pigeons. Les
pigeons de volière font meilleurs que
les autres.
La première fyllabe eft brève , la
feconcle longue & la troiHème très-
brève.
VOLliSE ; fubftantif féminin. Plan-
che mince de bois de fapin ou
d'autre bois blanc. Les voliges ont
depuis trois jufquà cinq lignes d*é-
paiffeur , fur dix pouces de largeur
&JÎX pieds de longueur.
VOLITION; fubftantif féminin &
terme de l'École. Aâe par lequel
la volonté fe détermine d quelque
chofe.
VOLLENHOVE ; ville des Provin-
ces Unies ) dans rOveriffel , fur le
Zuiderzée » à deux lieues de Steen-
vich.
VOLLINj ville d'Allemagne , dans
VOL
lâ Poméranie Suédoife » â quatre
lieues » fud-ouelt , de Camin , dans
une île que forment deux branches
de rOder.
VOLMARTi ville de Ruffie, dans
la Livonie , environ à vingt-trois
lieues , nord-eft , de Riga.
VOLMERSrADTi petite ville d'Al-
lemagne , dans le Duché de Mag-
debourg , fur la rivière d'Obte > â
deux litîuej de Magdebourg.
VOLO ; ville de la Turquie d'Euro-
pe , fur un golfe de même nom ^
dans la provmce de Janna , avec ua
port défendu par une forteiclfe , i
quatorze lieues , fud-eft ^ de La-«
niTe.
La fortereife eft à cent pas de la
mer , & les Turcs y tiennent garni-
fon; c'efl à Volo qu'on fait le bif-
cuit pour les Bottes du Grand Sei-
gneur , & on l'y tient dans des ma«
gafins particuliers. Le teriitoite de
la ville condfte en plames fertiles
& en collines chargées de vignes.
Volo fut furpris & pillé par l'armée
navale des Vénitiens en 1655.
VOLODIMER; ville de RuHie;^ca.
pitale d'un Duchjé de même nom ,
fur la rivière de Clefmareca , d foi* .
xante lieues > nord eft » de Mof-
cou.
Le Duché de Volodimer eft bor-
né au nord par le Volga» au midi
par le Duché de Mofcou , au levant
par la feigneurie de la bafle Novo-
goro i , ik au couchant par le Duché
de Sufdil. C'eft une contrée dépeu-
plée , couverte de forets Ck remplie
de marai«i.
VOLOGDA; ville de Rnffie, capi-
cale d'une province de même nom ^
à cent lieues de Mofcou.
La province de Vologda eft bor-
née au nord par celle de Kargapol ,
au midi par celles de Biehki t< de
SttfdaU à l'orient par celle d'OI^
VOL
rîoug, & à loccident par celle de
Biclozéro.
VOLONTAIRE; adjeftif des deux
genres. Fcluntarius. Qui fe fait fans
contrainte , de franche volonté.
Mouvement volontaire. Action vo-
lontaire. Le fommeilfufpend les mou-
vemens volontaires.
Volontaire, fignifie auffi, qui ne
veut s'alfujettir à aucune règle , ni
dépendre de perfonne , qui ne veut
faire que fa volonté. Et en ce fcns
il s'emploie quelquefois fubftanti^
venrient. Cefi un enfant volontaire.
Ce jeune homme ejl un volontaire qui
n'écoute perfonne.
Volontaire, fignifie encore un hom-
me de guerre qui fert dans une ar-
. mée fans y are obligé , «3c fans tirer
aucune paye. Il fit trois campagnes
en qualité de volontaire. Il alla com-
me volontaire au fiége de Bergopiom.
Il étoit volontaire au Résiment du
Roi. ^
La première fyllabe efl: brève, la
féconde moyenne , la troifième
lonçne & la quatrième très brève.
VOLONTAIREMENr ; adverbe.
Sponte. De bonne & franche vo-
lonté , fans contrainte. Cejl un aàe
quil a pajfé volontairement. Agir
volontairement.
VOLONTÉ, fubftantif féminin. Fo^
luntas. Faculté de lame , pui (Tance
par laquelle on veut. U amour en-
chaîne la volonté comme le cœur. La
raifon détermine toujours la volonté
du f âge.
Proverbialement, en parlant des
chofes qu'on laifle â la liberté de
quelqu'un de faire ou de ne faire
pas, on dit, que les volontés font
libres.
Volonté, fignifie aufli les aéles de
cette faculté. Un Religieux ne doit
point avoir de volonté. Elle n a point
d'autre volonté que celle de f on mari.
VOL 115
On appelle la volonté de Dieu ,
hs ordres » fes décrets.
' Quoique cette volonté foit en
Dieu , comme fon entendement »
un SiSte très - fimple , & qui n'eft
pas diftingué de la nature divine >
cependant proportionnellement aux
différens objets vers lefquelsfe porte
cette volonté, & pour s'accommoder
â notre manière de concevoir , les
Théologiens diftinguent en Dieu
divcrfjs fortes de volontés.
• lis la divifcnt donc en volonté
de figne Se volonté de bon plaifir ,
volonté antécédente & volonté con-
féquente , volonté efficace & volon- >
té inefficace , volonté abfolue & vo-
lonté conditionnée.
Ils appclent volonté àt figne celle
que Dieu nous fait connoître par
quel que figne extérieur , comme les
confeils, les préceptes qu'on appelle
par métaphore la volonté de Dieu.
Auffi convient-on généralement que
cette volonté n*eft que métaphori*
que. Les Théologiens en diftinguent
cinq efpèces , favoir , le précepte ,
la prohibition , la permiffion , le
confeil & l'opération : ce qu'ils tx*
priment par ce vers technique :
PrAcipit & prohiba , permittit , confuUt ,
impUt,
La volonté de bon plaifir eft une
volonté intérieure & réelle qui ré-
fi Je en Dieu. Ceft celle dont l'A-
pôtre a dit : Ut probetis qu£ fit vo-
luntas dei bonè & bene placens &
perfecia. La volonté de bon plaifir
eft toujours jointe à celle de figne
dans ce que Dieu opère i elle y eft
quelquefois jointe , Se quelquefois
elle en eft féparée dans ce qu'il
commande , confeille ou défend ;
mais elle n'y eft jamais unie dans
ce qu'il permet quant au péché j
114 VOL
car ce feroic un bUfjphèine que de
dire que Dieu veut intérieurement
& réellemenc que ion commecce le
péché.
La volonté de bon plaifir fe di-
vife en volonté antécédente & vo-
lonté conféquente. Par volonté an-
técédente on entend celle qui con-
fiière un objet en lui-même ^ abf-
traAion faite des circonftances par-
ticulières &c perfonnelles ; on l'ap-
pelle ordinairement volonté de bonté
& de miféricorde* La volonté cotWé-
quente eft celle qui confidère Ton
objet accompagné 6c revêtu de tou-
tes (es circonltances , tant généra-
les que particulières. On la nomme
auflS volonté de jujlice. On trouve
cette didinâion dans Saint Chrj-
foitome , dans Saint Jean Damaf<
cène, & plus expreiïement encore
dans Saint Thomas.
La volonté efficace en Dieu eft
celle qui a toujours fon effet. La
volonté inefficace eft celle qui e(l
privée de fon effet par la réUHance
de l'homme.
Enfin par volonté q\>Ço\\xq on entend
celle qui ne tient iaucune*condicion,
& qui dépend uniquement des dé-
cret slibres de Dieu » telle qu'a été
la volonté de créer le monde j & par
volonté conditionnée Ton entend
celle qui dépend d'une condition ^
telle eft la volonté de fauver tous
les hommes , pourvu qu'eux - mê-
mes veuillent coopéter à la grâce »
& obferver les Commandemens de
Dieu.
Que Dieu veuille fauver tous
les hommes , c'eft une vérité de
foi clairemetit exprimée dans récri-
ture ; mais de quelle volonté le
▼eut-il ? C'eft un point fur lequel
ont erré divers hérétiques , & qui
partage extrêmement les Théolo*
giens.
VOL
Les Pélagiens & les Semîpéla —
giens ont prétendu que Dieu vou —
loit fauver indifféremment tous le^
hommes , fans prciileûion parti —
culière pour les élus , &: qu'en con —
féquence Jéfus - Chrift avoir verfc=
fon fang pour tous les hommes éga —
lement. Les Prédeftinatiens , aciH
contraire y ont avancé que Jéfus —
Chrift n'ctoit mort que pour le^
élus, & que Dien ne vouloir fîncé —
rement le falut que des feuls pré—
deftinés. Calvin a foutenu la même
erreur , & Janfénius l'a imité, quoi-
que d'une manière plus captieufe &
plus enveloppée , car il reconnoir
que Dieu veut le falut de tous les
hommes , en ce fens que nul n'eft
fauve que par fa volonté , ou que
le mot tous fe doit entendre de plu-
(ieurs , d'un grand nombre , ou en-
fin parcequ'il leur infpirc le défir
& la volonré de fe fauver. Mais
toutes ces explications font infuffi-
fantes.Le véritable nœud de la dif-
ficulté eft de favoir fi Dieu prépare
ou confère Hncèremcnt à tous les
hommes des grâces vraiment fuflft*
fanres pour opérer leur (alut; &
c'eft ce que Janfénius & fes difci-
plcs rcfufent de rtconnoître.
Parmi les Théologiens quelques-
uns , comme Hugues de Saint-Vic-
tor, Robert Pullus , &c. difent que
la volonté de Dieu pour le falut de
tous les hommes , n'eft qu*une vo-
lonté de figne , parcequ'ils n'admet-
tent en Dieu de volonté vraie &
réelle que celle qui eft efficace, &
qu'il efî de fait que tous les hom-
mes ne fe fauvent pas ; mais
d'un autre côté , ils reconnoifîent
n'en conféquence de cette volonté
e figne , Dieu donne aux hommes
des grâces vraiment f ffifantes.
D'autres, comme Sanii Bonaven-
ture & Scot 9 admettent en Dieu une
3:
VOL
Tolonté ancécédehce , vraie > réelle
ôc de bon plaiHr pour le falut de
cous les hommes ; mais elle n'a
pour objet que les grâces vraiment
luffilantes qui précédent le i'alut , &
c'eft^pour cela qu*ils la nomment
volante antécédinte.
Sylvius , Eftius , Bannez y &c. cn-
feignenc que cette vulomc anrévé-
dente pour le (aluc de tous les hom-
mes n'eft pas proprement Se for-
mellement en i)ieu , mais feule-
ment virtuellement & éminemment,
parceque Dieu eft une fource infi-
nie de bonté 6c de miféricorde, 6c
qu*il offre a tous les hommes des
moyens généraux & fufiifans de
falut.
Auréolus , Suarez & d'autres ex-
pliquent cette volonté antécédente
d'un amour de complaifance en
Dieu pour le falur de tous les hom-
mes , amour néceffaire & aâif »qui
leur prépare des g aces avec lef-
quelles ils fe fauveioient s'ils en
ufoient bien.
Vafquez diftingue entre les adul-
tes & les enfans. Il prétend que
IDieu veut , d'une volonté antécé-
dente & fincère , le falut des pre-
miers » mais qu'on ne peut pas dire
la mcme cho(e des enfans qui meu-
rent dans le fein de leur mère j 6c
auxquels on n'a pas pu conférer le
Baptême.
Enfin Lemos , Alvarès , Gama-
che 9 Ifambert , Duval , Bellarmin »
Tournely 8c la plupart des Théolo-
giens modernes penfent que Dieu
veut d'une volonté antécédente »
vraie, réelle & formelle le falut de
tous les hommes , même des ré-
prouvés & des enfans qui meurent
fans baptême , & qu'il leur prépare,
leur offre & leur confère des moyens
fuffifans de falut , & aue Jésus-
Christ eft mort ôc a repaoda fon
VOL 115
fang pour le falut d'autres que des
prédeftinés.
On convient généralement que
Dieu ne veut d'une volonté confé-
quente le falut que des feuls élus ,
éc que c'eft auffi d'une volonté ab-
folue , conféquente 6c efficace , que
Jésus-Christ eft mort pour le falut
des prédettinés;car,comme ledit ex-
prcHément le Concile de Trente ,
quoique le Sauveur du monde foie
mon pour tous , tous néanmoins ne
reçoivent pas le bienfait de fa
mort.
On appelle volonté de Je/us Chrifty
l'attribut par lequel Jésus Christ
réunit en fa perfonne la volonté di-
vine & la volonté humaine , com-
me il y réunit la nature divine 6c
la nature humaine. Chaque nature
devant conferver ce qui lui eft ef-
fentiel , il s'enfuit qu'il y a en Jé-
sus - Christ deux principes aâifs
^& deux fortes d'opérations : il eft
vrai que la volonté humaine étoic
fubordonnce. à la volonté divine j
mais elle n'en étoit pas moins une
volonté humaine par nature Se par
effeuce, de forte que Jésus-Christ
ne faifoit point les aâions divines ^
comme étant feulement Dieu , mais
il faifoit les unes & les autres ^
comme étant Dieu &. homme toui
à la fois. C'eft pourquoi ces opéra-
tions font appelées par les Théo-
logiens , opérations théandriques.
La diftindtion de ces deux volontés
en JÉSUS Christ , eft un point de
foi appuyé fur rÉciiture Snnre , &
la doârrine conftanre de TEglife
univerfelle. On peut voir à ce lujec
le Concile de Conftantinople , où
l'erreur des Monothéiites , c'eft i-
dire , de ceux qui n'admettoi' nt en
Jésus -Christ qu'une volonté, a
été condamnée.
VciONTBjfignifie auffi , ce quon veut
AiS VOL
qui foit fait. TelU eji la volonté- du
Prince.
On die familièrement en parlant
d'un homme opiniâtre , vous aure:(
beau lui remontrer ^ il n en fera quà
fa volonté.
On appelle billet payable à vo-
lonté ^ un billet payable quand ce-
lui à qui il eft dû voudra être payé.
On dit , faire fes volontés ; pour
dire , faire tout ce qu*on a envie de
faire , fans pouvoir foufFrir qu on
y mette d obftacle. // aime à faire
fes volontés.
On appelle dernières volontés ^ le
teftament d'un homme.
On appelle bonne ou mâuvaifi vo-
lonté j la bonne ou mauvaife difpo-
fition où l'on eft pour quelqu'un.
Le Prince a pour vous la meilletère
volonté. On connoît fa mauvaife vo-
lonté envers fon frère. Il faut au
moins la remercier de fa bonne vo-
lonté. *
On dit d'un Officier , d'un fol-
dat, qu'/7 efl de bonne volonté ; pour
dire , qu'il eft prêt â exécuter tous
les ordres qu'on lui donne, &,même
à s'offrir pour cela.
On dit aufli , en patlant d'un hom-
me qui a beaucoup d'ardeur pour
les chofes de fon état , qu'i/ a une
grande volonté ^ bien de la volonté.
On dit encore > c^efl un homme de
grande volonté.
Différences relatives entre vo-
lonté ^ intention , deffein.
La volonté tH une détermination
fixe , qui regarde quelque chufe de
prochain \ elle le fait recheccher.
Uintention eft un mouvement ou un
penchant de Tame , qui envifage
quelque chofe d'éloigné ; elle y fait
tendre. Le deffein eft une idée adoo-
tée & choifie , qui paroît fuppofer
quelque chofe de médité & de mé«
Vol
thodîque; il fait"chercherles moyen-^
de l'exécution.
Quand la volonté de fervir Die«:
. vint à TAbbé de la Trape, fes pr&
micres intentions furent de fair^
uneauftère pénitence, & il forum. ^
pour cela le deffein de fe retire^]
dans fon Abbaye & d'y établir E.a
réforme.
Les volontés font plus connues ^^
plus précifes. Lt$ intentions fo«rat
plus cachées & plus vagues. L^s
deffeins font plus vaftes &plus ra^^î-
fonnés.
La volonté fuffit pour nous rend «-e
criminel devant Dieu : mais eliejne
fuffit pas pour nous rendre vercaei:ii
ni devant Dieu ni devant les hocxi-
mes. L'//2r<f/2r/(?/2eUramede l'aâion
& la fource de fon vrai mérite :
mais il eft difficile d en juger biefx
fainement. Le deffein eft un tSe^
de la réflexion : mais cette réflexion
peut être bonne ou mauvaife.
On dit faire une chofe de bonne
volonté^ avec une intention pure,
& de deffein prémédité.
Perfonne naime a être contrarie
dans (es volontés , ni trompé dans
{ts intentions , ni traverfé dans fes
deffeins: pour cet effet il ne faut
point avoir d'autre vo/o/2r/ que celle
de h% maîtres , d'autre intention
que de faire fon devoir, ni d*itttre
deffein que de fe conformer à Tordre
de la providence.
Il n'y a rien dont on foit moins
le maître que de l'exécution de fes
dernières volontés. Rien de moins
fuivi que Vintention de la plupart
des fondateurs de bénéfices. Rien
n'eft plus extravagant que le Uejfein
de^ réunir tous les hommes â une
même opinion.
Il eft d'un grand homme d'être
ferme dans fes volontés , droit dans
VOL
'ntions , & raifonnable dans
VOL
12^
cins.
remière fyllabe eft brève , la
î moyenne , & la iroifième
u fingulier , mais celle-ci eft
lu pluriel.
TIERS; adverbe. Libenter.
me volonté , de bon gré, de
;ur« // Ja\i volontiers cette
ion. Ji me chargerai volon-
votre affaire,
remière fyllabe eft brève , la
? moyenne &c la croilîème
JES 5 (les) anciens peuples
qui habicoienc depuis la mer
im jufqu^à la fource duLiris
leli. Cctoic une nation fière
pendante qui bravoic Rome ,
dédaignoit d'entrer dans la
éracion que plulleurs autres
t faite avec elle. Tarquin ,
quelques hiftoriens » fut le
r des Rois de Rome qui fit
re aux Volfques. Quoi qu'il
, il eft certain que Rome ne
point en Italie d*ennemis
>ftinés. Deux cens ans fuf-
{ peine à les dompter ou à les
:e.
j fubftantif féminin & ter-
Manége. On appelle ainfi
id ou une pifte circulaire ,
juelle on manie un cheval. U
es voltes de deux piftes , &
uand un cheval , en maniant ,
le un cercle plus grand des
de devant, & un aurr^» plus
le ceift de derrière. D'autres
Tune pifte, & c*eft lorfqa'un
1 manie à courbettes & à
lies, de manière que les han-
uivent les épaules , & ne font
rond ou ovale de côté ou de
autour d*un pilier ou d*un
î réel ou imaginaire.
mi-voite, eft un demi -rond
que le cheval fait d'une ou de deux
piftes 3 au bouc duquel il change de
main 6c revient fur la même ligne.
f^olte renverfée , eft celle où le
cheval maniant de côté a la tète
tournée vers le centre , 6c la croupe
vers la circonférence, de façon
que le petit cercle fe forme par ief
pieds de devant , 6c le grand par
ceux de derrière.
La (îtuacion* des épaules 8c de
la croupe, eu égard au centre direc-
tement oppofé à leur iuuation dans
la voite ordinaire 3 lui a fait donner
le nom de renverfée.
On dit , faire les fix voltes j ma"
nier un cheval fur les quatre coins de
la vol te , le mettre fur les voltes , fi
coucher fur les voltes y &c. en parlant
de divers exercices qu'on fait au
manège.
On dit , faire volte-face ; pour
dire , tourner vifage i Tennemi qui
pourfuit. La Cavalerie fit volte^
face.
VOLTER ; verbe neutre de) la pre-
mière conjugaifon, lequel fe con-
jugue comme Chanter. Terme
d'efcrime. Changer de place pour
éviter les coups de fon Adver-
faire.
VOLTERRE ; ville cpîfcopale dl-
talie , dans la Tofcane ^ â douze
lieues , fuJ-oueft, de Florence.
VOLTIGEMEN r ; fubQaniif maf-
cubn. Adion ou eftet de ce qui
voltige. Le voltigement des abeilles.
Le voltigement de fts cheveux.
VOLTIGER; vcibe neutre de la
première conjug-^ifon , lequel fe
conjugue comme Chanter. Voler
à ^«etiies & fiéquenics reprites. Il
fe dit des abeilles ^ des papillons
qui volent ç\ & !à autour des fleurs.
11 fe dit àuffi des oifeaux. Un oi^
feau qui voltige autxmr de fon nid.
On dit > que des vUveux , qu'^/i
iiS VOL
eundard^ un voile ^ Scc. voltigent du
gré du vent.
Od dît figurément d*un homme
inconftanc & icger, qu*i/ ne fait
que voltiger-^ pour dire , qu'il va
de maifon en maifon fans aucun
attachement , ou qu'il change fou-
vent d occupation , de converfa-
tion , d'étude , &c. fans rien appro-
fondir, (ans rien finir.
Voltiger , termes ^e Manège , fi-
gniâe, faire difFcrens exercices fur
le cheval de bois pour apprendre
â monter à pheval , & à defcendre
légèrement » ou a faire divers tours
qui montrent l'agilité & la dexté-
rité du Cavalier. Il y a des Maî-
tres ai voltiger qui montrent cet
exercice. Apprendre à voltiger.
Voltiger, iî^nifie auflî faire des tours
de foupleHe & de force fur une
corde élevée & attachée par les
deuxbouts,mais qui eft tendue fort
lâche. Quand il aura danfé fur la
corde , // voltigera.
Voltiger , fignifie encore courir k
cheval çà & là , avec légèreté &
vîcefle- Les Hujfards ennemis voici'
gcoientfans cejje autour de nous.
Les deux premières fyllabes {ont
brèves , & 1^ troiHème longue ou
brève. Foyc^ Verbe.
Les temps ou perfnnes qui fe
terminent par un e féminin ont la
pcnuhicme fyllabe longue.
VOLTIGEUR i fubftantif mafculin.
Qui voltige fur un cheval. Ce
Motifquetairc cjl un habile voltigeur.
Voltigeur , fe dit auffi de celui qui
volcige fur une corde attachée par
les deux bouts , tendue fort lâche.
Ily avoit à la foire un voltigeur qui
faifoic des tours furprenans.
VOLTORNOi fleuve d'Italie, au
Royaume de Naples. Il fort de
l'Apennin dans la terre de Labour,
arrofe Capoue , & va fe perdre
VOL
dans le golfe de Gaïette. Ceft I^
Fulturnus des Anciens. Us en avoienL
fait un Dieu.
VOLTURARA; petite ville épifcc^.
pale d Italie , au Royaume de Nî^
f)les , dans la Capiranate > i ona^
ieues , nord-eft , de Bénévent.
VOLUBILITÉ ; fubftantif féminiini
f^olubiiuas. Facilité de fe mouvom.
ou d'être mu en rond. Ces rou^,
tournent avec une grande volubilic^
Volubilité, fe dit quelquefois d*ur^<
articulation nette ^ rapide. Les M <,
teurs nont p^s rendu cette fcène a\^^
ajfè:^ de vo.ubiuie\
On dit , volubilité de langue
pour dire, une grande habitude di
parler trop & trop vite. Cette fe^r^
me a une grande volubilité de Ict^x.
gue.
Tout eft bref.
VOLUME ; fubftantif mafculin. Ko -
lumen. L'étendue, la groffeur d'an^
malTe » d'un corps , d'un paquer ^
par rapport à l'efpace qu'il tienr^—
Un pied cube d'or&un pied cube d^^
Liège font égaux en \olume & forC^
inégaux en pefanteur. Une éponge
dilatée a plus de volume . que quand
elle efl rèjjerrée. Ces marchandifes
font d'un grand volume.
Volume , fe dit aufli d'un livre relié
ou broché. Il y a une édition des
Œuvres de Boileau en quatre volu'
mes. On peut relier ces deux tomes
en un volume. Sa bibliothèque ejl
compofée de plus de vingt mille vohi^
mes tant grands que petits.
On appelle volunj^ in-folio^ un
livre où la feuille de papier fait
deux feuillets; volume in - quarto ^
celui où la feuille pliée fait quatre
feuillets ; & volume in- ocluvo , in.
dou^e^ infime, &c. ceux dont li
feuille fait huit , douze, feize
feuillets, 6cc.
Foyei Tome , pour les difFcren-
ces
VOL
4m relatives qui en diftînguent
volume,
'^©LUMINEUX, EUSEi adjeftif.
Qui eit fore érenciu , qui contient
beaucoup de volumes. Une procé-
dure voiumineujc. Un Diclionnaire
ffolumintux»
Les trois premières fyllabes font
brèves , la quatrième longue , &
la cinquième du féminin très-
brève,
^OLUPIE; fubftantif féminin, ^o-'
lupiu. Terme de Mythologie. DéefTe
de la volupté, celle qui en procuroit
aux hommes. Apulée dit qu'elle
écoit fille de Tamour & de Piyché.
EUeavoit un petit Temple à Rome,
près de i'arfenal de marine » & fur
fon autel étoit non > feulement fa
ftarue , mais encore celle de la
DéefTe du filence. Volupia étoit re-
préfentée en jeune perfonne , mi-^
gnardement a/uftée, ailife fur un
trône comme une Reine » & tenant
la vertu fous fes pieds *, mais on lui
donnoit un teint pâle îc blême.
S^OLUPTÉ; fubftantif féminin. Fo-
luptas. Plaifir corporel , plaifir des
fens.
La volupté n*eft pas l'abus , mais
le goût réfléchi du plaifir. Elle peut
2cre audi différente de la débauche ,
2ue la vertu Teft du crime. Leplai-
r efl de TefTence de l'homme , &
Je l'ordre de l'univers. La débauche
feule , de tout ce qui nuit i Tinté-
lèt de la fociété , eft crime ou dé-
ibrdre. Le goût du plaifir a été
^nné à tous les animaux , comme
un attribut principal j ils aiment
le plaifir pour lui-même fans porter
plus loin leurs idées. L'homme feul
peut s'élever jufqu'à la volupté; il
left diftingué dans l'univers par fon
efprit ; un choix délicat » un goût
«pure, en rafinant fes fenfaticns,
€n les redoublant en quelque for-
VOL T19
te ; par la réflexion , en a fait le
plus patfait, c'eft-à-dire, le plus
hcureux des êtres. S*il eft malheu*
reux , il faut croire que c'eft pac
fa faute, ou par le mauvais ufage
qu'il fait des dons de la nature.
Afiftipe compare la volupté il
une Reine magnifique & parée de
fa feule beauté , que les vertus ,
en habits de fêtes , s'empreffent de
fervir. Ces vertus font la pruden-
ce » la juftice , la force , la tempé-
rance*, toutes quatre véritablement
foigneufes de faire leur cour à la
Volupté , & de prévenir fes moin-
dres foiihaits. La prudence veille à
fon repos , à fa fureté; la juftice l'cm-
pèche de faire tort à perfonne de peut
Î[u on ne lui rende injure pour in jure^
ans qu'elle puifle s'en plaindre; la
force la retient, fi par hafard quel-
que douleur foudaine l'obligeoir
d'attenter fur elle même; enfin la
Tempérance lui défend toute forte
d excès , & l'avertit afGdument que
la fanté eft le plus grand de tous
les biens , ou celui du moins fans
lequel tous les autres ~ deviennent
inutiles , & ne fe font point fen««
tir.
La morale d'Ariftipe, comme on
voir, portoit fans détour à la volup*
té , & en cela elle s'accordoit avec
la morale d'Êpicure. Il y avoir ce-
pendant entr'eux cette différence ,
que te premier regardoit comme
une obligation indirpenfablc de fe
mêler des affaires publiques , de
s'afTujetiir dès fa jcunefTe à la fo-
ciércj en poiïedant des Charges
& des emplois , en rempiifTant tous
les devoirs de la vie civile ; & que
le fécond confeilloit de fuir le
grand monde , de préférer i ! éclat
qui imporrune , cette douce obf-
curité qui fatisfiic , de rechercher
enfin dans la folitude un fort in*
Î30 VOL
dépendant des caprices de la for- 1
tune* Cette contraricrc de fentimens
enrre deux grands Philofopbes don-
na Heu au Stoïcien Panetius d'ap-
peler en raillant la i^olupté d*Arif-
tïpç , la volupté debout , & ceUe
d'Épicure , la volupté ajpfe.
Comme la plupart de ceux qui
fe piquent de courir après la volup-
té , abufent des plaifks , en en fai-
fant leurs feules idoles t de-là vient
que les mots de volupté & de volup-
tueux fe prennent communément en
mauvaife part»
Nous devons éviter avec d'au-
tant plus de foin la vohipté dé-
réglée , qu'elle traîne après foi
non - feulement ie dégoût , les re-
mords & les chagrins^ mais elle
6:e encore la fantc à ceux qui s y
livrent : elle les plonge dans la dou-
leur &c la fouflrance \ fouvcnc elle
les abat & les eue , avant même
quils foient au milieu de leur car-
rière.
Volupté , s'emploie quelquefois »
pour marquer les plaiHrs de l'ef-
prit. Vante a fcs voluptés commt
' le corps. Les Savans trouvent de la '
volupté dans la découverte des vé-
rités. V Ecriture dit que les Juftes
feront abreuvés dams un torrent de
voluptés.
On dit abfolument , la volupté ,
& au pluriel , les voluptés ; pour
dire, les plaiiirs àiitnà\x%. Refifter
à la volupté. Se plonger dans les vo^
luptés.
Tout eft bref au fingulier, mais
]a dernière fyllabe eft longue au
pluriel.
f^oye:^ 1\aisir , pour les dif-
férences relatives qui en diitin-
guent volupté^ Sec.
VOLUPTUAIRE ; ad|e<aif des deux
genres & terme de Jurifprudence.
Ce qui n'eft fait que pour l'agré- |
VOL
ment 8c non pour l'utilité. Il ne (é^
dit guère qu'en fait d'impenfes Ôc
améliorations. On diftingue celle»
qui font utiles de celles qui ne fon^
que voluptuaire^ \ on fait raifon au.
poifeiTeur de bonne foi des pr^e-
mières y mais non pas des fecon-
VOLUPTUEUSEMENT j adverbe.
Voluptuofé. Avec volupté. Vivre
voluptueufement,
VOLUPTUEUX, EUSE; adjcûif.
Voluptuofus. Qui aime & qui cher-
che la volupté. Un Prince volup"
tueux. Cléoputre fut une Reine vo*
luptueufe.
Voluptueux, fignifie auflî j qui
caufe de la volupté, du plaifir. Vn
repas voluptueux. Une chanfbn vo-
luptueufe. Mener une vie volup*
tueufe.
Voluptueux , s'emploie quelquefois
fubftazuivementy & alors ilfe prend
toujours en mauvaife part. Cefl un
voluptueux qui préfère fcs pluijirs à
toute autre ckofcr
Les trois premières fyllabes (ont
brèves , la quatrième longue , & b
cinquième du féminin très-brève.
VOLUTE i fubftantit féminin y &
terme d'architeâure. Enroulement
en ligne fpirale , qui fait le prin-
cipal ornement des chapiteaux ioni-
que y corinthien & comporte. Les
volutes font différentes dans ces
trois Ordres. Celles du chapiteau
Corinthien *, qui font au-deflTus des
caulicoles , font au nombre de feize y
huit angulaires, & huit autres plus
petites appelées Hélices. Il jr a qua-
tre Volutes dans le chapiteau ioni-
que , & huit dans le comporte*
Mais cet ornement eft patticulier
au chapiteau ionique. U repséfente
une efpèce d'oreiller ou de couffio,
pofé entre l'abaque &réchme,com-
xae fi ion avoir craint que la pelka?
i5t VOM
Le Vomer eft uni avec Tos fphé-
noïde , l'echmoïie » Us os maxillai-
res , & les os palacins.
VOMI, lEj participe paflif. V&yc-^
Vomir.
VOMIQUEi fubftantif féminin. Sorte
d'abcès qui Te forme dans le pou-
mon.
La vomiqne ne (e manifefte guère
que lorfque l'abcès crève , & que le
pus s'ouvre une route du côte des
bronches, ce que Tonconnoîtaifé-
menc à l'abondance de cette matière
qu'on rejette par la toux. Cepen
dant la plupart des malades onr eu
auparavant une petite roux, plus
incommode après les repas , tantôt
sèche, tantôt humide \ une légère
diHiculté de refpirer, qui devient
plus confidcrable lotfqu'on eft cou-
ché fur le ca{é fain \ l'haleine puan-
te , la bouche mauvaise , & une
douleur fourde à la poitrine. Quel-
ques-uns onr des anxiétés , des
lueurs nofturnes, le cours de ven^
tre,ia faim canine, 6'c. la fièvre
lente , avec fes exacerbations ordi-
naires, eft encore inféparable de cet:
état. Si l'abcès eft le produit de l'in-
tiammàtion du poumon , on peut le
foupçonner vers le quatorzième jour
de la maladie , lorfque Texpedora-
tîon a été imparfaite , ou a manqué
abfolument \ lorfque la fièvre fe
ioutienc & augmente pendant la
nuit avec des fueurs, & que la dou-
leur , la toux , & la difEcuhé de
refpirer fubfiftent. Les doigts dans
quelques-ans deviennent livides , &
leurs pieds s'enflent: les crachats
qui fuivent de près la rupture du
Ityfte , communiqiunt avec les
bronches, font purulens, blancs,
jaunâtres, & fanieux^ ckv ont la
couleur de la lie de vin : il çft arrivé
qu'on en a jeté en peu de temps
pcès d'une pinte ^ & que quelques, :
VOM
malades en ont été fuffoqués.
ques-uns enfin onr rejeté U
entier ^ mais comme «»n le
bien , vide » & dont on n
déterminé les dimenfions.
La toux , les cris , l'éterniii
ou tout autre tffort de la poi
donnent lieu à l'ouverture <iu
qui fe fait quelquefois dans
vite de la poitrine , où le |
répand fourdemcnt , & piefqi
jours i Tinfçu du Médecin ,
qu'attentif & éclairé qu'il
erre 5 mais est empyème pu
gare bientôt toutes les parties
nes,& excite de nouveaux fy
mes qui décèlent la maladie.
va des abcès du poumon s'<
un padàge à travers lesmufcles
coftaux, le diaphragme & le
& fe manifcfter même extér
ment par des faillies & At% tut
allez remarquables. La péri
monie , le^ fluxions catarrhales
ruelles, & les autres maladi
la poitrine ; les pertes fupprir
les éruptions renrrées , les fup
rions taries^ les contufions, h
vres putrides & malignes ,6'c.
nent lieu à ces dépôts.
La vomique eft toujours un
ladie très-dangereufe. Cepei
elle ne donne quelquefois d'
incommodité que celle de la
de temps en temps , & l'on voii
des malades qui confervent
cet état route leur fraîcheur &
embonpoint. D'autres après l.i
mière ouverture du fac contii
à cracher du pus fans qu'il le
arrive aucun accidtnr j mais loi
le pus, dans le premier moir
vient avec trop d'abondance
malades , comme nous l'avon
rifquent d'en être fufïoqués.
vu arriver dans des fujers jeun
bieA cQ^ftitués > que la von
VOM
une fois vidée , s'eft confolidée en
pea de temps « 6c qu^elle n*a hiffé
aucune incommodité y mais on ne
doit pas fe Haccer d'un événement (i
lieureuz pour les cachediques &
autres fujets mal fains : le kille refte
ouvert ou fe remplit de nouveau
pont (e vider de la même manière ^
ce qu'on a vu arriver vingt , trente,
& même quarante fois dans la mê-
me maladie : s'il refle ouvert , il
dégénère en ulcère qui fait des pro-
grès dans le poumon , & jette par
confcquent^ans la phthifie. On n'a
f>as lieu d'en douter , lorfque les
crachats purulens durent au delà de
cjoarantë jouis y les puants dans cas
drconftances doivent faille craindre
la pourriture du poumon. On a
obfervé que la vomiqae ne s'ou*
^roic pas toujours du coté des
l>ronches , & que le pus fe rcpan-
^oit quelquefois entre le poumon
^c la plèvre , d'où réfulte lem-
pyeme. Le pus peut aufli fe jeter
^ur les parties externes , Toit en
^reufant infenllblemenr Us plus
ptochaines , foit en y formant par
^nétaftafe de nouveaux abcès qui
deflcchent celui de la poitrine. On
a obfet vé encore que la matière pu-
xulenre repompée avoir pris la route
des felles & des urines j mais l'art
^\ aucune part à ces heureux évé-
^eniens. Us font toujours l'ouvrage
fô la nature , qu'on peut cependant
ioiicer en établiflTam des fuppura-
'*ons ou des égoûrs dans les lieux
les plus propres à cet effet.
Ce qu'on peut faire de mieux dans
*• premier traitement de cette ma-
ladie , eft de faciliter l'ouverture
da kifte & l'évacuntion du pus : on
t ^ft bien trouvé dans ces cas de
jefpirer la vapeur de Teau chaude ,
0C de faire ufage des déiayans &
dei adoociûans. L'abcès s'ouvi^
VOM
»53
encore par les différens efforts du
corps & de la poitrine : la toux
. qu'on propofe d'exciter , eft bien
propre à cet effet j mais elle peutaufli
en dégorgeant trop brufquemem le
fac , inonder les bronches & fuffo-
quer le malade. Les faignées , quoi
qu'en difent les Auteurs , font ici
rarement néccllaires. Il eft bon
d'entretenir la liberté du ventre j
tant pat des laxatifs , que par des
lavemens. Ces remèdes j ainfi que
les diurétiques , peuvent être utiles
lorque le kifte eft dans fon entier ,
parce que le pus comme nous ve-
nons de le dire , peut prendre la
route des felles & des urines. Si
l'abcès eft ouvert , on doit traiter
cette maladie comme la phthifie :
la véronique , le miel , la térében-
thine , le baume de foufre , let
pilules de Morton , &e. font les
vulnéraires dcterfifs qui ont été les
pins employés. On fiit auflfî uti
grand ufage de toutes les efpèces
de lait , des crèmes d'orge , de
riz j &c. Les eaux de fionse »
celles de Barrège , du Mont d*Or,
& autres minérales bitumineufes,
peuvent être ici d'une très-granJe
reffource î on a vu les meilleurs
effets du cautère ouvert fur le côté
du malade ou à quelque autre partie
voifine.^
VOMIQUÉ; adj aif. Il ne fe dit
qu'avec le mot noix. Nous pirlon*
de la rtoix vomique à l'article Noix.
VOMIR -, verbe adtif de la féconde
coiijugaifon , lequel fe conjugue
comme KÀ.yiR.f^omere Rejeter pat
la bouche , & ordinairement avec
effort , quelque chofe qui étoit dans
l'eftomac. H fe dit des animaux aufli
bien que des hommes. Il a vomi la
médecine quon lui avoit fair prc^^dre^
Fomir Icfang. Vomir du UbiU. Vi^
,34 VOM
met Ique fait vomir* Ce chien ejlmala»
de, il vomit.
On dit figurément & populaire-
ment , vomir tripes & boyaux y pour
dire , vomir avec excès.
On dit figurément , cela fait vo-
mir \ pour dire > cela eft ^ort dégoû-
tant.
On dît en ftyle de TEcrirure ,
Dieu vomit les tièdes j pour dire ,
Dieu rejette ceux qui n ont pas alFcz
de zèle pour fon fervice , allez de
piété.
On dit figurément , q\x'un homme
vomit des injures , des blafphémes ,
vomit fon venin contre quelqu'un; pour
dire , qu'il profère des injures » des
blafphémes, qu'il dit tout le mal
poflible d'une ptrfonne.
On dit qu «/2 volcan vomit des
fiamnus , des monceaux de cendres ;
pour dire , qu'il jette des flammes ,
des cendres.
VOMlSSEMENTi fubftantif mafcu-
lin. f^omiius. Aftion de vomir.
Le vomillèment provient de la
quantité immodérée « ou de Tacri-
monie des alimens , d'un poifon , &
de quelque l.fion du cerveau , com*
me plaie , contufion , compreflion ,
ou inflimmarion de cette partie ,
d'une inflammation au diaphragme^
à l'eftcmac & aux inteftins^ â la ra-
te , au foie » aux reins , au pancréas,
ou au méfentère ; de l'irritarion du
gofier , d'un mouvement défordon-
nc des efprits , caufé par une irrira-
' tion ou une agitation non accoutu-
mée , comme le mouvement d'un
carroife , d'un vaifilau, ou autre cau-
fe femblahle , ou l'idée de quelque
chofe demeurante.
Les fympiô'nes du vomiflement
font les naufées incommoder j la
tenfion dans la région épigadrique ,
lun fentimcnt de pefanteur au même
endroit ^ Tamertumç c)^ns U bgu-
VOM
che 9 la chaleur » les tirailler
la perte de l'appétit , l'anxiéi
chaleur â l'endroit de redomai
gitation , Tafiluence de la faliv
bouche , les crachats fréquer
vertige , l'afîoibliircment de 1;
la peianteur , la rougeur au vi
le tremblement de la lèvre int
re, la cardialgie , qui dure ji
ce qu'on ait rejeté ce qui étoi
tenu dans l'eilomac.
Tous ces fymptômes déi
évidemment un mouvement
modique & convulfif de Teftc
& de Tes punies ncrveufes.
Le vomijfement (e diftingue |
matières que l'on rend. Le
teux eft celui où l'on rend de:
tières mucilagineufes, chyleu
des redesd'alimens imparfaitt
diifous. Il e(l bilieux , lorlqi
matières rendues ne font qu'ur
bilieux. Enfin il y a des vomilP
noirâtres , corrompus , verts
gineux & porraccs' , félon lac<
des matières & des humeur*
tétS. On rend auflî quelquefc
le vomiflement des vers & d
feétes.
Le vorniHement eft fouven'
guinolent.On rend alors le fan
fluide : il eft fouvent épais >
tre ; cela arrive furtout dans I
ladie noire d'Hippocrate, dar
flammation& l'engorgement <
tomac.
Souvent le vomijfement eft 1
reux, parceque le mouveme
trograde de l'eftomac & des
tins rappelle de c^s cavités K
tières ftercorales. Il y a des\
femens où l'on évacue du pus
matière fanieufe. On Yi>it d<
lades rendre par le vomi(r.^m<
malTes charnues ôt membran
qui s'étoient engendrées dar
çftomac»
VOM
On conçoirque la caufeprochai- '
M qui difpofe au vomifTemenc > eft
la Simulation ou leciraillemenc des
fibres nerveufes de Tedomac &du
duodénuoi. Ou la matière qui caufe
ce tiraillement eft dans ces parties
mêmes y^ ou dans d'autres plus éloi-
gnées , mais 'qui correfpondent à
celles-ci par des nerfs. De-là naît
la diftindtion du vomi(Iement en
fymptomatique & en idiopathique.
La caufe matérielle de celui-ci eft
dans Tedomac même ou dans le
duodénum ^ celle de Tautre , ou du
fymptomatique, eft plus éloignée :
elle réfide dans les intedins infé-
rieurs , les conduits biliaires , les
reins, la'tète , ou quelqu'autre par-
tie diftante ou prochaine de Tedo-
mac. Elle dépelid principalement du
concours des parties , de la fympa-
thie dvS nerfs, Ceft ainfi que les
douleurs du foie , de la rate » des
reins , de la veflie , les rétentions
d*urinej la colique néphrétique, Taf-
feftion cœliaque , la hernie intéro-
cèle, épiplocèle, caufentles vomif-
femens. Le fymptomatique eft plus
ordinaire que Tidiopathique. Il pa-
roît occafionné par le renverfement
des mouvemens des nerfs & des ef-
firits j ce qui provient des chatouil-
emens différens. Ceft ainlî que l'i-
magination frappée de quelque chofe
de dcfagréable , excite au vomilTe-
xnen: ; c'eft ainfi que les vers dans
le nez , dans les inteftins , produi-
fcnt le vomiflement. Une plaie dans
le cerveau excite le même fympto-
me.
PrognoJIic. Le vomijfcmcnt criti-
queen général eft falutaire j le fymp-
tomatique eft mauvais j le pire de
tous éft celui que caufe une acrimo-
nie fubtile qui irrite les nerfs.
Le vomijjemcnt violent avec toux,
douleur ^ obfcurciirementdcla vue^
VOM f3î
pâleur , eft dangereux : car il peut
caufer l'avoriement , une defcente ,
repoufler la matière arthritique ,^
dar treufe , éréfipélateufe , vcrolique ,*
fur quelques parties nobles,au grand
détriment du malade. Il occalionne
quelquefois la rupture de Tépipioon.
Le vomiffement devient mociel dans
ceux qui font difpofés aux hernies ,
ou qui en font attaqués : car il y pro-
duit un étranglemenr.
Les vomijfemens bilieux, poracés,
crugineux , font efFrayans : ils me-
nacent d'inflammation.
Le vom}(fement caufé par des vers
qui corrodent Teftomac , furrout fi
Ton rend des vers morts , & qu'il y
ait ccflation des fympiômes les plus
formidables , avec des convulfions
violentes dms les membres, eft l'in-
dication d'un fphaccle qui dén uit les
vers & les malades.
Le vomijjtment fétide n'annonce
jamais rien de bon , attendu qu'il
indique une corruption interne.
Le vomiffcment de fang continué
longtemps & violent , ne peut que
terminer bientôt la vie du malade.
Le vomiifc/mnt qm dure depuis fix
mois &: plus , qui eft accompagné de
chaleur & fièvre lente , avec exté-
nuation par tout le corps , donne
lieu de foupçonner que l'eftomac eft
ulccrc.
Souvent le vomijjiment (^ guérie
de lui-même , parcequ'il détruit la
caufe morbiiique qui le produifoit.
C'eft ainfi que les matières peccan-
tes étant évacuées & emportées,
cèdent d'irriter l'eftomac. Dans ce
fens., l'émétique eft falutairedans le
vomiffement , & le proverbe qui die
vomitus vomitu curatur j fe trouve
vrai. C'eft le fentiment d'Hippocra-
te ; & la maxime qui dit que les cotv
Claires fe guérilTenc par Us comrai-:
f3^ VOM
tes i n'eft pas moins vraie dans ce
caS'
Le traitement du vomîflement
dcmandi; que l'on empoite lescaufes
qu! le produifent, ôc que I on em-
ployé enfuite les remèdes caïmans ,
rellaurans 6c prophiladlques. Aind
la première indication coniifte à éva-
cuer la matière peccante par le vo-
roifTemenc , H c^cce voie eft nécçf-
faire.
On commence dans l'acrimonie
par faigner le malade » pour dimi-
nuer la contiaâion fpafmodique de
l'eftomaç. Cçft ce qui fe pratique
audi dans Iç vomiiTement de fang ,
dans h chaleur d'entrailles. Enfuire
on donne l'émétiqu^ en lavage , le
tartre ftibié pu Tipécacuanha , lorC-
que la matipre peccante eft utie hu-
meur glaircqfe qui corrode & irrite
les tuniques de Teftomac. Ce végétal
réfineux opère de même danç le vo*
miirement que dans la dyfTenterie ,
contre laquelle ile(l regardé cpmme
fpécifiquç«
On peut encorç évacuer k ca)mer
tout à la fois j par un purgatif or-
donné de la façon fuivante. Prenez
de manne deux onces , de catholicon
double une once>dc fyi^op violet une
once , d eau de pavot rouge fix on-
ces ; faites du tout une potion
purgative & calmante.
La féconde indication dans le vo-
mifTement confifte à calmer les fpaf-
mes , les convulfions Çc les tiraille-
mens de Teftomac par les remèdes
appropriés.
Dans le vomljfement bilieux, on
évacuera la bile furabondante > pn la
délayera par les amers , les purgatifs
minoratits > comme la caife , la
manne , la rhubarbe , le rapontic &
autres.
Dans le vomiffement de fang , on
poiplo/cra la uign^e r^i^éréé \ Qff
?;
VOM
évitera Témétique, à moins qu*îl n*f
ait des ordures dans les premières
voies. On emportera ce mal par les
eaux acidulés » les apozèmes & les
juleps aftringens & anodins. Mais
on doit prendre garde de tourmen-
ter le malade par Tes remèdes aftrin—^
gens dans aucun vomiflement , fi.
Ion n'a pas eu le foin auparavant
d'empotter les matières acres & irri^
tantes : autrement on fatiguerpi^
beaucoup j & on ne feroit qu'attirée:
des inâammations fur Tedomac otm
les inteftins. Ainfi Jansle vomiffe-
ment fympatique & fymptomati—
jue, il faut fonger avant toutes cho-
es à attaquer la caufe éloignée qui
produit le vomiflement. Ainfi on
doit commencer par foulager le mal
de tête, la migraine, les plaies j les
pontufions du cerveau^ les convul-
fions des méninges : on emportera
la fièvre» les vers, la colique né-
phrétique :on fera rentrer le lac her-
niaire : on procurera, fi l'on pepr,
le rétabliffementdes évacuations or-
dinaires, donc la fuppreflion auroit
pucaufer le vomiffement. C*eft ainfi
que l'écoulement des menflrues , le
flux hémorrhoïdal rétablis guériffenc
le vomiflèménf caufé pat leur fup-«
preflion.
Dans le vomiffement avec cardlal-
gie continuelle , & accompagné de
vapeurs , ou précédé de fpafmes &
de convulfions , on ordonnera des
remèdes antifpafmodiques» tels gae
la teinture de caflor , les huiles de
Succin , les teintures de fleurs de
tilleul, de pivoine, l'eau de certfei
noires, l'opium & fes préparations »
les gouttes d'Angleterre , l'huile
douce de vitriol, le fpufre anodiu
de vitriol,
Dans le vomiffement avec ulcère
à l'eflomac > on aura foin de penfee
i cçt ulcère ) pour remplir les im
diçs^tifftf
VOM
Dns qu'il prefente & foulager
lade aucanc qu'il eft poillble ,
ir. éviter roucaliment acre ^ on
liera les alimens gélatineux &
iilans>le^ lait coupe avec les bois,
ioies naturels Se arcificieU , &
LC celui du Commandeur de
. Mais tous les remèdes font
îs , fi l'on n'infifte fur un ré-
exaâ & modéré. Les ali-
doivent ctre proportionnés à
ife du mal , a l'état de Tefto-
$c â fa foiblefTe; la quantité
itre réglée , l'efptit doit être
aille , on doit aider le fom-
> Tair fera pur & l'exercice
snc & modéré.
croifième indication fera pré-
;oire ou prophiladiqae ^ ainfi
variera félon les caufes ', on
donc recours aux atténuans,
imèJes chauds & ftomachiques
la vifcolicé des humeurs» dans
fpofîtion pituiteufe & phleg-
|uefdes vifcères; on emploiera
tiers dans le défaut de reflTort
arties qui fervent à la chilifica-
s principaux remèdes Se les
sScaces dans le vomifTement
iic par au ^^11^^ répondent à
indication fort générale , la-
e eft d'ftbforber ces mêmes
ÎS qui produifent le vomiflTe-
'.y on emploie pour la remplir
Sforbans ^ les terreux & les
lorériques.
tabforbans font d'autant plus fa'
tes , qu'ils émoutfent les pointes
cides , & forment avec elles
éritables fels neutres qui font
ifs& purgatifs.
; vomîjjimcnt chronique qui a
long- temps , ne peut s'em-
M que par l'ufage des eaux mi-
les fulfureufes ou thermales
te cas de relâchement U de
omt XXX.
VOM 157
vifcoficc , par les eaux favonneufes
dans le cas d'obftrudions lentes Se
glutineufes des vifcères , & par les
eaux acidulés & ferrugineufes ,
lorfque les obftruâions font te«
naces & produites par un fang épais
& noirâtre.
La faignée n'eft néceffaire dans
le vomiSemenc que dans le cas de
chaleur , d'ardeur d'eftomac , ou
daiil le vomilTement du fang. La
faignée eft pour prévenir l'e^t des
remèdes indiqués dans cette ma-,
ladie.
Au refte le vqAUTement peut
être regardé commrun fymptôme
falutaire dans beaucoup de mala*
dies; il eft des perfonnes en qui il
produit le même effet que le flux
menftruel & l'éruption des règles;
alors on ne doit point l'arrêter non
plus que ces évacuations , il faut
feulentent procurer l'évacuation par
une autre voie.
11 ne faut pas s'exciter â vomir i
la légère \ fou vent on s'attire des
maladies. funeftes» & l'eftomac af-
foibli par ce vomKTement forcé ne
fieut fe rétablir quelque remède que
'on emploie.
Vomissement de mer , fe dit d'une
forte de vomiflfement auquel font
fujets ceux qui voyagent fur mer.
Les vomifTemens de mer de-
viennent fouvent dangereux. Indé-
pendamment de l'incommodité
qu'ils caufent. M. Rouelle a trouvé
que Xéther ou la liqueur éthérée de
Frobenius , étoit un remède fouve-
rain contre ces accidens ; cette li-
queur appaife les vcmiffcmens & fa-
cilite la digeftion des alimens dans
ceux qui étant fujets â ces inconvé-
niens , font forcés de fe priver fou*
vent de nourriture pendant ur
temps très-confidérable : pour pré-
venir ce(te incommodité , on n'aa
S
un
I3« VOM
ri donc qu*à prendre dix ou douze
gouttes à'éthcr fur du fucre , que
l'oa avalera en fe bouchant le nez,
de peur qu il ne s'exhale \ ou bien
on commencera par mêler Yécher
avec environ dix ou douze parties
d'eau , on agitera ce mélange afin
qu'il s'incorpore , au moyen d'un
peu de fucre en poudre , qui eft
propre â retenir Véther 8c le rendre
Elus mifcible avec l'eau , |l l'on
oira une petite cuillerée de ce
mélange , ce qui empêchera le vo-
mijfcmcnt ou le foulevement d'ef-
tomac que^wfe le mouvement de
la mer. ^^
On appelle vomijfcment artificiel^
le ^^omiilemenc qui eft déterminé à
defTein par des remèdes , dans la
vue de cnan^er en mieux l'état du
fuîet qu'on Fait vomir. Ce vomlffe-
ment eft donc un genre de fecours
médicinal ; 6c comme il peut être
employé , ou pour prévenir un mal
futur , ou pour remédier à un mal
préfent » c'eft tantôt une reflfource
aui appartient à la partie de la Mé-
ecine connue fous le nom d^Hy-
sienne^ c'eft- â- dire, régime des
nommes dans l'état de Unté ; &
tantôt une reffource thérapeutique
ou curative » c*eft-àdire f appar-
tenant ali traitement des maladies.
Le vomifTement artificiel eft une
efpèce de purgation.
Les moyens par lefquels les Mé-
decins excitent le vomijfcment , font
connus dans l'art fous le nom d'cr-
métiquc , qui eft grec , & fous ce-
lui de vomitif dérivé du latin vomi-
tivum ou vomitorium ; on exprime
encore l'efFet de ce remède en di-
fant qu'il purge par le haut , per
fuperiora.
Le vomifTement artificiel eft un
des fecours que la Médecine a em-
ployés le plus anciennement , fur-
VOM
tout à titre de préfervatif » c
dire , comme moyen d'évité
maux futurs. Hippocrate confc
aux fujets les plus Tains de fe
vomir au moins une ou deui
par mois , au printemps ^ tti
furtout aux gens vigoureux , i
vomifToient facilement } &
cette circonftance que ceus
avoient beaucoup d'embonp
dévoient prendre les remèdes '
tifs a jeun ; & ceux qui éi
maigres » après avoir dîné ou
pé. Le plus commun de ces :
des vomitifs fe préparoit ave»
décoâion d hydope > à laquel
ajoutoit un peu de vinaigre &
commun. C'étoit encore un rc
vomitif ufité chez les Ane
qu'une livre d'écorce de raci
raifort macérée dans de l'h
mel , mêlé d'un peu de vii
fcillitique, que le malade
^eoit toute entière , & fur la<
il avaloit peu à peu la liqueui
laquelle elle avoir trempé. (
mcde fut furtout familier au]
thodiques> qui l'employoien
me dans les maladies aiguë:
rapport de Celius - Aurel
Profper- Alpin rapporte qu
Egyptiens modernes font c
dans l'ufage de fe faire voit
temps en temps dans le bai
Cet ufage du vomiffement
ciel eft prefque entièrement
parmi les Médecins modemi
il paroir qu'en effet , & Tufa
lui-même , & le moyen par
on le remplifToit, fe refll
beaucoup des commencemens
fiers & imparfaits de l'arc
fant.
Quant à l'ufage curatif du
fement^ les Anciens ne l'em
rent prefque que dans cer
maladies chroniques j 6c
VOM
vtoitnt au contraire très-fobre-
ment dans les maladies aiguës.
Hippocrace ne le confeille par pré-
férence a J^ purgation par en bas ,
& la purgation étant indiquée en
{;énéral , que dans le cas d une dou-
cur de côté , qui a fon fiége au-
deflîis du diaphragme } & il n'eft
fcit mention qu'une fois dans fes
livres des épidémies , de l'emploi
de ce fecours contre un choie-
ra morbus , dans lequel il dit avoir
donné de l'ellébore avec fuccès.
Les principales maladies chro-
niques dans iefquelles il Temployoit
étoient la mélancolie , la manie , les
fluxions qu'il croyoit venir du cer-
veau , & tomber fur les organes
extérieurs de la icce, les douleurs
opiniâtres de cette partie , les foi-
blefles des membres & principale-
nenc des genoux , TenSure uni-
verfelle ou leucophle^matie , &
quelques autres maladies chroni-
ques très - invétérées. Hippocrate
qui employoit quelquefois le va-
mijjimenc dans tous ces cas , ofoit
faire vomir auffi les PhchiHques ,
&mème avec de l'ellébore blanc,
quiétoit le vomitif ordinaire de ce
temps Id , & qui eft un remède fi
féroce.
En général les Anciens ont mal
nanié les émétiques , 8c cela eft
arrivé vraifembiablemcnt , parce
Îju'ils n*en avoient que de mauvais»
oit qu'ils fufTenc impui(Tans , com-
me U décoétion d'hyffbpe d'Hippo-
crare^ foit qu'ils fufTent d'un em-
ploi très - incommode dans les ma-
ladies, comme les raves des mé-*
thodiques , foit enfin qu'ils fufient
trop violens , comme l'ellébore
blanc de tous les Anciens.
Les Médecins modernes au con-
traire font très habiles dans l'admi-
fliftracion des vomitifs ^ qui font de-
VOM 139
venus encre leurs mains le remède
le plus général , le plus efficace , Se
en même temps le plus sûr de tous
ceux que la Médecme emploie \ il
eft vraifemblabie que la Médecine
prévaut en ce point fur la pratique
ancienne , par l'avantage qu'a la
Pharmacie moderne j d'avoir été
enrichie de plufieurs émétiques très-
efficaces , mais en même temps sûrs
& innoccns. Quoi qu'il en foit , le
très- fréquent ufage que les Méde-
cins modernes font des émétiques »
Peut être confidéré, 8c même doit
erre ( pour être apprécié avec quel*
que ordre ) , par rapport aux in-
commodités ou indifpofitions légè-
res, par rapport aux maladies ai-
guës j & par rapport aux maladies
chroniques.
Au premier égard , il eft sûr que
toutes les indifpofitions dépendantes
d'un vice de digeftion , & princi-
palement d'un vice récent de cette
fonâion , font très- efficacement
combattues par le vomijfcment arti-
ficiel ; 8c que la purgation ordinai-
re , c'eft-à-dire , la purgation par
en bas , qu'on n'emploie que trop
fouvent au lieu du vomijfement , cfl:
inférieure à ce dernier fecours à
plufieurs titres.
Premièrement , une médecine
glijfc fouvent fur les glaires & les
autres impuretés qui font les princi-
pales caufes matérielles de ces for-
tes d'indifpofitions , & par confé-
quent ne les enlèvent point ; au lieu
?|ue les émétiques les enlèvent in-
ailliblement , & leur aâion propre
eft même ordinairement fuivie d'u-
ne évacuation par les felles qui
achève l'évacuation de toutes les
premières voies.
1^. Les potions purgatives font
fouvent rejetées ou vomies par un
eftomac impur I & cela fans quelles
f4o VOM
encraînent qa*une très- petite por-
tion de matières viciées contenues
dans ce vifcère , & dès-lors c*eft un
remède donné à pure perte.
3 o. L'aâion d'un émétique ufuelj
eft plus douce ^ue 1 aâioa d'une
médecine ordinaire , au moins elle
eft beaucoup plus courte , & elle a
des fuites moins facheufes. On
éprouve pendant le vomijjcmcnt , il
eft vrai , des angoifles qui vont
quelquefois jufqu'à révanouifte-
mentj & quelques fecoufTes vio-
lentes } mais ces fecoufles & ces an-
goifTes ne font point dangereufes ^
& elles ne font que momentanées j
éc enfin*, après Topération d*un
émétique y qui eft communément
terminée en moins de deux heures ,
le fu jet qui vient de TeiTuyer n*eft
point aft'oibli , n'eft point fatigué ,
ne foufFre point une foif impor
tune , ne refte point expofé a une
conftipation incommode y au lieu
que celui qui a pris une médecine
ordinaire eft tourmenté route la
journée , éprouve des foibleffes lors
même quil n'éprouve point de
tranchées $ founre après l'opéra-
tion du remède une loif toujours
incommode , eft fpible encore le
lendemain » & fouvent conftipé pen-
dant plusieurs jours.
4^. Enfin une médecine ordinaire
eft communément un breuvage dé-
teftable ; un émérique , mcme
doux , peut erre donné dans une H-
3ueur mfipide ou agréable > dont
n'altère point le goût.
Quant â la méthode plus parti-
culière aufti aux modernes de
prefcrire des émétiques au com-
mencement de prefque toutes les
maladies aigucs , l'expérience lui eft
encore très-favorable.
Ce remède , qu'on donne ordi-
nairement après le premier^ ou tout
VOM
ao plus après le fécond redouble —
ment » & qu'on a coutume de fair^
f>récéder par quelques faignées , ^s
^avantage fingulier d'excirer la na^
ture fans troubler fes déterminai
rions , fans s'oppofer i fa march «
critique ; il ébranle au contrair ^
également tous les organes excré-
toires, au lieu de faire violence à^K^
nature en la foUicitant d'opérer pa^
un certain couloir l'évacuation cr :a
tique que dès le commencement A «
la maladie elle avoir deftinée â ta y
autre, ce qui eft l'inconvénient 1^
plus grave de l'adminiftrarion pré-
maturée des évacuarions réelles Oc
proprement dites.
L'emploi de ce remède dans le
cours d'une maladie aiguë , ou dans
d'autres temps que dans le com-
mencement , demande plus d'at-
tention & plus d'habileté de la part
du Mcdecin , parceque cet empIcM
eft moins général , & que l'indica-
tion de réveiller par une fecoufle
utile les forces de la narure qui pa-
roic prère à (uccomber dans fa mar-
che , & cela fans rifquer de leslépai-
fer , ne peut être faifie que par le
praticien le plus conlommé ; il eft
même clair à prcfent que c'eft faute
d'avoir fu choifir ce temps de la
maladie . & d*avoir fu juger faine-
ment de l'état des forces du mala-
de , que les émétiques réufliflbient
Suelquefois fi mal lorfqu'on ne les
onnoit que dans les cas prefque
défefpérés , & a rirre de ces fecoors
douteux qu'il vaut mieux tenter
dans ces cas félon la maxime de
Celfe, que de n'en tenter aucun ^
comme il fe fait encore dans les an-
gines fuppurées , par exemple : au
refte , ces cas où l'on peut donner
l'émétique avec fuccès dans le cours
des maladies aigucs, peuvent erre
naturellement ramenés au cas vulLe
VOM
gaire de leurs emplois dans le
commencement des maladies ; car
c*e(l précifémenc lorfqu'une nou-
velle maladie furvienc , ou com-
mence dans le cours d'une autre
maladie , que rémétique convient
éminemment. Or ce cns d'une ma-
ladie aieuc entée fur une autre fort
peu oblervé par la foule des Méde-
cins ^ eft un objet ircs intcrefTant,
& foigneufement obfervé par les
Grands* Maîtres ; & ctt état fe dé-
termine principalement par la nou
Telle doârine du pouls.
On voit clairement par cette ma-
nière dont on envifage l'utilité de
rémétique dans les maladies aiguës;
qu'on ne l'eftime point du tout par
l'évacuation qu'il procure; il paroît
en effet que c'eft un bien très-
fabordonné , très-fecon Jaire , pref-
qu'accidentel » que celui qui peut
xcfulter de cette évacuation ; aulTi
quoique les malades , les afliftans
& quelques Médecins n'apprécient
le Dion effet des émétiques que par
les matières qu'ils chadent de lef-
lomac , on peut alFurtr affez géné-
ralement que c'eft à peine comme
évacuant que ce remède eft utile
dans le traitement des maladies ai-
En effet , on obferve que l'effi-
cacité de ce remède eit à peu près
li même dans ce cas , foit que
l*aâionde vomir foit fuivie d'une
^acoation conddérable» foit qu'el-
le ne produife que la fortie de l'eau
91 on a donnée tu malade, devenue
monfTeufe & un peu colorée ; ce
qui eft précifément l'événement le
Elus fréquent , & celui fur lequel
ïs Artiftes les plus expérimentés
doivent toujours compter. Il faut
obferver encore d ce fujet , que
quand même on pour roi t procurer
ijoelquefois pat Témétique uac éva-
VOM 14Ï
cuation utile , ce ne pourroit jamais
être qu'à la fin ou dans le temps
critique de la maladie , & dans le
cas très- rare où la nature prépare*
roit une crife par les couloirs de
l'eftomac , Se jamais dans le com-
mencement des maladies aiguës »
temps auquel nous avons dit que
les Médecins modernes l'em-
ployoient afTez généralement &
avec fuccès. Enfin, on doit remar-
quer que leffet des émétiques don-
nés dans le commencement des ma-
ladies aiguës , eft par les confidé-
rations que nous venons de pro-
pofer , bien différent de l'effet de
ce remède dans les indifpofîtions
dont nous avons parlé plus haut.
Quant à l'emploi des émétiques
contre les maladies chroniques , il
eft très- rare ou prefque nul dans la
pratique moderne ; il a feulement
lieu i titre de préfervatif pour ceux
qui font fujets à quelques maladies
ai paroxifme, & principalement aux
maladies convullives Se nerveufes ^
comme épilepfie , apoplexie , para-
lyfîe , &c. car à l'égard de Tufage
des émétiques dans le paroxifme
même de plufieurs maladies chro-
niques , comme dans ceux de Tapo-
plexie & de l'afthme ; comme il eft
certain que ces paroxifmes doivent
erre regardés en éux-mcmes com-
me des affwâ:ions aiguës , il s'enfuie
que cet ufage doit être ramené i
celui de ce remède dans les malar
dies aiguës : & quant aux toux
ftomacales Se aux coquelut^hes des
enfans qui en font des efpèces » les
émétiques agiffent dans ce cas Sc
comme dans les maladies aiguës ^
Se comme dans les incommodités^
ils ébranlent -utilement toute la ma-
chine, ils reveillent Texcrérion pec-
torale cutanée , & ils chafTent de
i'eftomac des îucs viciés Se qïÀ^
,41 V O M
nairemeoc acides , qui font vraifem-
blablemenc une des caufes maté-
rielles de ces maladies.
Le vomijfemcnt artificiel » excité
dans la vue de procurer la fortie du
fœtus mort ou de l'arrière faix , qui
eft recommandé dans bien des li-
vres, & par conféquent pratiqué
par quelques Médecins , eft une ref-
lource très-fufpeâ:e.
11 eft peu de contr'indicacions
réelles des émétiques \ outre le cas
d'inflammation de Teftomac , des
inteftins & du foie , elles fe bor-
nent prefque à ne pas expofer à leur
aâion les fujets qui ont des hernies
ou des obftru&ions au foie , & les
femmes enceintes , encore y a-t il
fur ces derniers cas une confidéra-
tion qui femble reftreindre confidé-
rablement l'opinion trop légèrement
conçue du danger inévitable auquel
on expoferoic les femmes enceintes
en général , en les faifanc vomir dans
les cas les plus indiqués. Cette con-
û dération c^* Angélus Sala propofe
au commencement de fon Eméco-
fogle^ eft que rien n'eft fi commun
aue de voir des femmes vomir avec
es grands efforts, & très-fouvent
pendant plufieurs mois de leurs
grofiefies, & que rien n'eft fi rare
que de leur voir faire des faulTes-
couches par l'effet de cet accident.
Il n*eft pas clair non plus que les
émétiques foient contr*indiqués par
la délicatede de la poitrine , Se par
la pence aux hémorragies utérines.
Hippocrate , comme nous l'avons
rapporté plus haut , éméiifoit for-
tement les phthifiques ; ic quoique
ce ne foit pas une pratique qu'on
doive confeiller fans retriâion ,
l'inutilité prefque générale des re-
mèdes bénins contre la phthifie»
peut être regardée comme un droit
tu moins à ne pas exclure cettains
VOM
remèdes héroïques quai
on ne pourroit rien dire (
veur y finon qu'ils ne peu
pis que les remèdes ord
plus forte raifon , lorfc
alléguer en leur faveur
d'Hippocrate.
Les contr'indicatic^ns
l'âge , des fujets , des clin
faifons, fontpofirivement
par Tcxpériencei les émet
vent être donnés utileme
les âges, depuis l'enfance
vieilleJTe la plus décrépi
toutes les faifons, qttoi<
crate aie excepté l'hiver ,
cette faifon ; & dans to
mats , quoique fiaglivi
qu'on ne pouvoir pas les
Rome , in aère romano ,
très*chaud , encore qu'il
très-utiles dans les pays r
& que les Médecins de
fent écrit auparavant que
tiques pouvoient être trè
nables en Grèce , où le cl:
chaud , mais que pour d<
plus froids, tel que celui
on devoit bien le donner
de rifquer de tels remède;
Au refte , ce préjugé
vomijjement , s'accrût cor
ment dans plufieurs pays
tamment à Paris ^ lorfqu
fondit avec un autre prc
frivole encore, qui fitregj
If milieu du dernier fiée
mède dont les principales
rions étoient émétiques, o
vrai poifon. On veur parle
fingulière époque de Thiftc
Faculté ^de Médecine de 1
une guerre cruelle excitée
fein au fujet de Tantimoi
fenta 1 événement finguli
profcription de ce remèii
décret de la Faculté, con
VOM
^ttit dû Parlement , d'an doâeur
dégradé pour avoir perfide â em-
ployer ce remède ; & enfin ranci-
moine triomphanc bientôt après , &
placé avec honneur dans lantido-
taire de la Faculté. L'ouvrage plein
de fanatifme & d'ignorance , qui a
pour titre Martyrologe de l anti-
moine , & qui ne pue manquer d'ê-
tre accueilli avec rureur par les en-
nemis de Tantimoine dans ce temps
orageux 9 eft aujourd'hui prefqu'ab-
iblument ignoré , & les Médecins
modernes qui font un ufage fi éten- 1
du des émétiques , n'emploient
prefque que des émétiques antimo-
niaux. Il eft très-efientiel d'obfer-
ver i ce fujet que ceux qui crai-
gnent encore aujourd'hui ces éméti-
3ues antimoniaux , fe trompent évi-
emœent fur l'objet de leur crain-
te; ils s'occupent de l'inftrument
employé à procurer le vomijfementy
du tartre émétique 9 par exemple ,
qui eft toujours innocent , tandis
que c*eft le vomijjement lui-même,
c'eft-à-dire , la fecoulTe , les efforts,
la convulfion de Teftomac & fon
influence fur toute la machine qui
eft le véritable objet de l'attention
da Médecin \ car quoique la plu-
pan des fujets veulent être délicats,
Îae le plus grand nombre de ceux
qui on propofe des remèdes un
peu aâifs fe trouvent même offen-
fés de ce que le Médecin les croit
capables d'en fupporter l'aâion \ il
n'en eft cependant aucun qui ne fe
ct&t en état de vomir fans danger ,
fi on ne lui annonçoit d'autre vomi-
tif qoe de Teau chaude. Or , s'il vo-
nùfloit cinq ou fix fois avec de l'eau
chaude , & par le fecours d'une
plume ou du doigt qu'il introduis
loit dans fa gorge , il efiiiyeroit une
opération médicamenteufe toute
auffi violente , peut - être plus ia-
VOM 14}
commode à la machine , que s'il
avoit vomi le même nombre de
fois au moyen de trois grains de
bon émétique. Au refte , ce préjugé
populaire ( & trop de Médecins
font encore peuple à cet égard )
contre les émétiques antimoniaux ,
commence heureufement à fe di(£«
per.
On dit en ftyle de l'Écriture ,
retourner à fon vomijfement j pour
dire , retomber dans fes erreurs ou
dans fon péché.
Les deux premières fyllabes font
brèves, la iroifième très brève, &
la quatrième moyenne au fingu*
lier, mais celle-ci eft longue au
pluriel.
VOMITIF ; adjeûif. Qui fait vomir.
La plupart des remèdes vomitifs fe
préparent aujourd'hui avec Vanti^
moine. Une drogue vomitive.
II eft plus ordinairement fubf«
tantif. Prendre un vomitif. Voyez
Vomissement Artificiel.
VOMITOIRE; vieux fubftantifmaf-
culin qui fignifioit autrefois vomi*
tif.
En parlant des Théâtres des an-
ciens Romains, on appelle vomi'-
toires , les iflues par ou le peuple
fortoit à la fin du fpeâacle.
VONDEL , ( Jufte ou JofTe du) Pocte
Hollandois, né en 1487 , de parens
Anabaptiftes, quitta cette feâe &
mourut dans le fein de TÈglife Ca-
tholique, lldrefla a Amfterdam une
boutique de bas ; mais il en laifla
le foin à fa femme , pour ne s'oc-
cuper prefque que de la pocfie. La
Nature lui avoit «donné beaucoup
de talent. Vondel n'eut pour maî-
tre que fon génie. Il avoit déjà en-
fanté plufieurs pièces en vers j non-
feulement fans luivre aucune règle »
& même fans foupç nner qu il 7
en eut d'autres que celles de la ver-
144 VON
fiâcation & de la rime. Inftrait à
1 âge de trente ans de l'avantage
qu'on peut retirer des Anciens , il
apprit le latin pour pouvoir les
lire. Enfuite il s'adonna à la leâure
des Écrivains François. Les fruits
de fa mufe offrent dans quelques
endroits tant de génie & une ima-
gination f\ noble ôc fi poctique,
qu'on fouffie de le voir tomber fi
fouvent dans l'enflure & dans la
baffeire. Toutes fes pocfies ont été
imprimées en 9 vol. in-4^. Celles
qui ornent le plus ce recueil font >
I. Le Héros de Dieu. a. Le Père des
animaux. 3. La deftrudion de Jeru-
falem , Tragédie. 4. La prife d'Amf
terdam par Florent ^, Comte de
Hollande. Cette pièce eft dans le
goût de celles de Shakefpear: c'cft
une bigarrure brillante. On y voit
des Anges , des Évêques , des Ab-
bés , des Moines , des Religieufes
qui difent de fort belles cnofes,
mais déplacées. 5. La magnificence
de Salomon. 6. Palamède j ou Vin-
nocence opprimée, C'eft la mort de
Barncveld fous le nom de Palamède
fauflement accufé par Ulyffe. Cette
Pièce irrita le Prince Maurice ,
inftigateur de ce meurtre. On vou-
lut faire le procès à l'auteur : mais
il en fut quitte pour une amende
de trois cens livres. Toutes fes Tra-
gédies pèchent & du coté du plan ,
ce du côté des règles. L'Auteur ne
mériroit pas d être mis en parallèle
avec Scnèque le tragique » auquel
on l'a comparé , & encore moins
avec Firgilc. 7. Des Satyres , pleines
de fiel contre les Miniftres de la
Religion prétendue - Réformée.
8. Un Poëme en faveur de TÊglife
Catholique , intitulé : Les Myflères
ou les Secrets de l'Autel. 9. Des
Chanfons^ &c. Ce Pocte mourut
en 1(^79 t à 91 ans.
VOP
VONTACA; fubftantîf r
Grand arbre des Indes O
dont le fruit porte le nom
de Bengale. C'eft Varbor <
fera de Rai. Le vontaca
de quantité de rameaux <
fes feuilles» réunies trois e
fur une mèaie queue , font
dentelées en leurs bords , '.
& odorantes \ fes Heurs f<
chées fept fur un pédicule,
fces de cinq pétales oblongs
odeur agréable : à ces fleui
dent des fruits compofés
écorces , la premicie eft
& mince » !a deuxième ei
ligneufe , prefque olTeufe. 1
du fruit eft vifqueufe , jau
d'un goût aigre-doux : on ;
des femence.s oblongues , l
& remplies d'un fuc gc
tranfparent; on confit ce fr
ou vert y au fucre ou au vi
& Ion en mange avec ph
l'emploie audi contre le o
ventre.
VOODSTOCK; ville d'An
dans la province d'Oxford ,
deux lieues, nord oueft, c
dres. Elle a deux Députés
lement.
VOPlSCUS,( Flavius) Hiftoi
tin , né à Syracufe fous
tien , fe retira i Rome. Il
pofa rhiftoire à'Aurélie , de
de Florien , de Probus , de
de Carus , de Carin & de
rien. Quoique ce ne foit pas
Auteur, il eft cependant
mauvais que tous les autre<
on a fait une compilation
compofcr VHiftoire d'AuguJlt
VORACE ; adjeftif des deux
Vorax. Carnaflîer , qui dévo
mange avec avidité. Le ti
lion , le loup font des anime
VOR
raus* Les requins font des poijfbns
woraces*
On die d*un homme qui mange
goulûment , qui mange avec avi-
dité, c^xk^Uefl voracc.
On dit aufli, quW tfiomac ejl
vorace j pour dire , qu'il a befoin de
nourriture.
V^ORACITÉî fubftantif féminin. Fo-
racitas. Avidité â manger. La vora^
cité de C aigle. La voracité du loup.
La voracité du brochet.
V ORCESTER} ville épifcopale d'An-
gleterre» Capitale d'une province
de même nom , fur la Saverne , à
trente lieues ynord-oueft» de Lon-
dres.
Cette ville a été bâtie par les
Romains qui en firent une place
forte eontre les Bretons ou Gal-
lois. Elle foufFrit beaucoup de la
>art des Danois qui la pillèrent , &
a réduilirent en cendre , en 1041 .
l\lc foufFrit encore la même défo-
ation en 1 1 1 } , par un incendie
fortuit qui confuma entc'autres édi-
fices le Château & rÈgUfe Cathé-
drale.
Vorcefter $*eft néanmoins relevé
de fes pertes; c'eft aujourd'hui une
grande & belle ville , partagée en
dix ParoifTes, bien bâtie, f;;rmée
de murailles, excepté dans la partie
qui eft bordée de la Saverne, 6c
qai n'a pas befoin de murs. On y
entre par fept portes, & Ton y
compte douze Eglifes , entr'autres
la Cathédrale , où eft le tombeau
da Roi Jean , ëc celui du Prince
Arthur, fils aîné du Roi Henri
Vlil. Les habitans onttrois marchés
par femaine , & font un grand né-
goce de draperies.
Le Siège Epifcopal de Vorcefter
* cté établi en 6io.
^ Le province de Vorcefter a qua-
^'aîote-quatre lieues de circonfciea-
To/ne XXX%
VOR I4Î
ce. Elle eft féparée de celle de Hé-
reford par les montagnes nommée'
Malvcrnes , qui s'élèvent â da hau*
teur de fept milles. Cette province
eft une des meilleures de l'Angle-
terre. En été on y voit de belles &
grandes campagnes couvertes de
blé j d'excellens pâturages & des fo-
rêts y il s*y trouve au(E quelques
puits d'eau falée , & quelques ron»
taines médicinales. Les haies font
bordées de poiriers , dont onprefte
le fruit pour faire un excellent
?ioiré. Les rivières qui l'arrofent lui
burniftent beaucoup de poiftbn. La
Saverne y nourrit particulièrement
?[uantité de lamproies , qui fe plat-
bnt dans les eaux limonneufes,
telles que font celles de cette ri-
vière : l'air répond au terroir : il eft
fain & tempéré. Outre Vorcefter ,
la Capitale , il y a onze autres
bourgs ou villes à marché.
VOROTINSK; ville de Ruflîe, ca-
pitale d'une Principauté de même
nom i fur l'Occa « â quarante lieues»
fud-oueft , de Mofcow.
La Principauté de Vorotinsk eft
bornée au nord & au levant par le
Duché de Rézan , au midi par le
pays des Cofaques , & au couchant
par le Duché de Sévérie. La rivière
d'Occa la traverfe du midi au nord.
VORINGEN; petite ville d'Alle-
magne , dans rÉleftorat de Colo-
gne , fur le Rhin , i trois lieues de
Cologne.
VORKUM; ville des Provinces-Unies
des Pays-Bas, dans la Frife, fur
le Zuiderzée , â quatre lieues , de
Harlingen.
VORMSi ville libre & impériale
d'Allemagne, avec un^Evèvhé,
dans le Palatinat du Rhin , â {ept
lieues, nord-oueft, d'Heidclberg,
& huit lieues, fud-oueft, c^e Mayôn-
T
%46 V O R
ce. Elle écoit floriflance avant que
les François reaffenc brûlée en
1(^89 9 mais depuis ce temps elle
cft fort déchue. Cependant les ter-
res y font fertiles » furtont en bon
▼in.
L'Évcque de Vorms eft Prince
d'Empire & Souverain d'un Évcché
de même nom enclavé dans le Pa-
latinac entre les fiailliagejs d'Op-
penheim & de N-euftat. L'Êglife de
Vorms eft une des plus anciennes
d'Allemagne. Elle jouiHbit de la
dignité de métropole , avant que le
Pape Zicharie eût conféré Tan
745 , la dignité archiépifcopale de
Vurmi à rÉglife de Mayence.
Varnen fut le premier qui prit
/implement le titre à!Evcque de
Vorms. Cet Évccké eft aujourd'hui
réduit à des bornes fort étroites à
caufe du voiHnage des États Pro-
ceftans» & des ufurpations de TÊ-
ieâeur Palatin \ enforte que le do-
maine de rÈvcque ne conûfte qu'en
quelques villages.
y ORS nus. (Comad ) naquît i>
Cologne en iy^9» d'un Teintu-
rier. Après avoir étudié dans les
Univerntés d'Allemagne & voyagé
en France, il s'arrêta a Genève»
où Théodofe de Bh^c lui offrit une
chaire de ProfeiTeur qu'il ne vou-
lut point accepter. Il fuccéda en
1610 â Arminius , Profefleur dans
rUniverficé deLeyde^maisles Mi-
niftres anti Arminiens employèrent
le crédit de Jacques I ^ Roi d*An.
gleterre , & demandèrent fon ex-
clufion à la République. Vorftius
obligé de céder i leurr perfécu-
tîons, fe retira à Tergov, où il
demeura- depuis 1^6 11 jufqu'en
r^i9 , uniquement occupé de fes
affaires & de {e% études. Le Synode
de Dordrecht le déclara indigne de
yro&flâi la Xkéologie», & cetanaf
VOR
thème prononcé par des fafi^^t
engagea les États de la provi
le bannir à perpétuité. Il fut c
de fe «cacher comme un m
teur ; enfin il chercha un alîle
les États du Duc de Holftei
i6ix , où il mourut le 19 Se]
bre de la même année. On a c
un grand nombre d'Ouvrage!
contre les Catholiques^ Rom
que contre les^ Âdverfaires
eut dans le parti proteftant. Sa
duite & quelques-uns de fes
prouvent qu'il penchoit pour
cinianifme; & fi fes Adver
n'a voient fait valoir que cett<
Ton , on n'auroit pas pu les ac
d'impofture.
VoRSTius, (Guillaume Henri
du précédent , Miniftre des i
niens a Varmond , dans U
lande , compofa plufieurs livn
plus condderable eft fa Trad
Latine de la Chronologie de \
Ganz.
VoRsTius , ( (Elius Everhard)
Ruremonde en 1 5^5 , mo:
i(>i4â Leyde. où il occupoi
Chaire de ProfefTcur de Médc
laiiTà divers Ouvrages de H
ture , de Médecine , & d'Hi
Naturelle, qui furent rech<
pour leur érudition. Les princ
font, I. Un Commentaire <
nulorum origine, 2. Un f^oyag
torique & Phyjique de la ^
Grècf . & de la Japlgie ^ Lut
des Brutiens & des peuples vo
en latin, j. Des Poijjcns de la
lande. 4. Des Remarques i
fur celles de Re medicâ,
VoRSTius , ( Adolphe) fils du
cèdent , fut auflî ProfeiTeur et
decine à Leyde , où il moût
i66j,à. 66 ans. lia donné u
talogue des Plantes du Jardii
tauique de Leyde ,. & de celh
vos
"^âîfllj'nt aux environs de cette ville.
Cet Ouvrage e(l alTez bien fait.
VOS j ( Martin de) Peintre , né à An-
vers vers l'an i 5 )4 , mourut dans la
mcaie ville en 160^. Ceft au foin
qu'il prit i Rome de copier les
magnifiques ouvrages des plus cé-
lèbres Maîcres & à la liai Ion qu*il
fit à Venife avec le Tincoret que
Vos doit la haute réputation où il
ell parvenu. Il a réufli également
à peindre l'hiftoire, le payfage &
le portrait. 11 avoit un génie abon-
dant i fan coloris eft frais «fa touche
facile; mais fon deflfein eft froid,
Îaoique correâ; & aflfez gracieus.
>n a beaucoup gravé d'après fes
ouvrages.
VOSGES \ chaîne de montagnes qui
s*écendent depuis la partie méiidio-
nale de la Franche- Comté, fort
avant dans la Lorraine^ dans TAl-
face, fur les confins de lune 6c de
Vautre. Ces montagnes donnent le
nom i la partie méridionale de la
Lorraine, que l'on appelle la Fogc
ou Us Vofpcs.
VOSSlUS , { Gérard ) Prévôt de Ton-
gtes, habile dans le grec & le ta-
rin, demeura plufîeuts années à
Rome. 11 proHta de ce féjour pour
fouiller dans les bibliothèques ita-
liennes • en rira & traduiGt en la*
rinplufîeurs anciens monumensdes
Pères grecs, encr'auires les ouvra-
8wdc Saint Grégoire Thdunijturgc
^ de Saint Ephrem, Il mourut i
Liège fa patrie en 1689^ aiiiié &
eftimé,
Vossius, (Gérard- Jean) parent du
tiécédent , d'une famille confidéra-
tedesPays-BiS, dont le nom eft
t /^w, naquit en 1557 dans le Pala-
tinat auprès d'H^idelberg. Il fc fen-
dit très-habile dans les Belles - Let-
tres, dans THidoire & dans TArïti-
^uité facrée & profane, S jn mérite
vos HT
lui valut la direâion du Collège
deDordrecht, & il remplit cette
place avec applaudiifement. On lut '
coaHa enfuite la chaire d'Eloquence
& de Chronologie a Leyde , & il U
dut plutôt à fa réputation & â fon
mérite qu'à i^s intrigues. Appelé en^
i(>4} à Amfterdam pour y remplir
une chaire de Profelfeur en liif-
toire , il s'y ât des admirateurs Se
des amis. Ses principaux ouvrages
font, i^. De Origine Idolâtrie,;
1®. de Hijloricis Gr^cis ; 5 ^. de Hif-
toricis Latinis ; ^i. de Poetis Gr£^
cis ; ^^. de Poetis Latinis; 6^. de
Scientiis Mathematlcis ; j'^.di Qua^
tuer Artibus Popularibus ; 8^. Hif-'
toria Pelagiana ; 9*. Injlitutiones
RhetoricA , Grammaticé , Poeticét ;
10^. Thefes ChronologicA & TheolO'
gicA ; n *^. Etymologicon Lingue
Latins; 11®. de f^itiis Sermonisy
Sec. Tous ces écrits font imprimée
â Amfterdam en (ix volumes in-fb'
lia. La plupart font remplis d'un
favoir profond & de remarques fo-
lides. On eftime fur -tout ce qu'il a
écrit fur THiftoire , fur l'origine de
ridolâtrie 6c fur les Hiftoriens La-
tins 6c Grecs. Ce Savant mourut
en i(>49 à foixante<douze ans.
Vosbius , (Denis) fils du précédent,
atilli favanr que fon père , mort ea
16^ i à vingt-deux ans , étoit un pro-
dige d^érudition ; mais fon favoir
lui fut funefte ; car il avança fa
mort. On a de lui de favantes No^ '
tes fur le livre de l'idolâtrie du Rab-
bin Moïfe B. n Maimon.
Vossius , (François) frère du précé-
dent, mourut en 16^^ après avoir
publié un Pocme fur une victoire
rtnAportée par TAmiral Tromp,
Vossius, (Gérard) frère du prc'cé-
dent , fut l'un dts plus favans criti-
ques du dix-feptième fiècle. 11 mou-
rue un 16^0. On a de lui une éji-
Tij
J4» VOS
tion de Velleïus Patercalas avec
des notes,4Leyde lôi^^in-iô.
Vossius , ( Ifaac ) le dernier des enfans
da célèbre Voilius, & le premier
en érudition, paflTa en Angleterre,
où il devint Chanoine de w indfor.
Ses ouvrages répandirent Ion nom
par toute l'Europe. Louis XIV inf-
truic de fon mérite chargea le Mi-
niftre Colbert de lui envoyer une
lettre de change comme une mar-
que de fon cjlimc & un gage de fa pro-
tection. Ce qui dut le plus flatter
Vollius, ce fut la lettre dont ce
Miniftre accompagna ce préfent. Il
lui dif jit que « quoique le Roi ne
s> fût pas fon Souverain, il vou-
» L'it néanmoins être fon bienfai-
» teur en conûJcration d'un nom
9» que fon père avoir rendu illuilre,
59 & dont il confervoit la gloire.»
Voilîus fe rendit fur- tout célèbre
pat fon zèle p^ur le fyftème de la
chronologie des Septante qu'il re-
nouvela & q ril foutmt avec cha-
leur. Il deroit donner une nouvelle
édition de la vetfim de ces célè-
bres Inrerpiètes ; mais il en fut em-
pêché par fa mort, arrivée en 1689
dans fa foizante-onzième année. Ce
Savant avoit une mémoire prodi-
gieufe, maisil manquoit de juge-
ment. Il avoit un penchant extrême
pour le merveilleux. On a de lui,
1^. Des Ohferv allons fur les Géo-
graphes Scylax & Pomponius Mêla
à fur Catulle. Voflîus aimoit les ou-
vrages ou Tefprit de débauche a ré-
pandu des expreOions libres. Ses
Commentaires fur Catulle publiés
en 1684, //2-4*^. ne font pas exempts
de ce défaut. On prétend même
cju'il y fit entrer le Traité de profil-
buUs veterum de Beverland , avec
lequel il éroit très- lié; x^. des Re-
marques fur V origine du Nil & des au-
très fleuves; ^^.un Traité de Sihyl^
VOT
Unis aliifquej quA Chrijli ne
prAcefferf^ oraculis ; 4^. des
comte Richard Simon ; S*** *
autres petits Traités ; 6®. vàt
obfervationum liber ; 7^- Pl^
Dijfertations philofophiques &
logiques.
VOSTERMAN, (Lucas) G\
hollandois. Ses cftampes foni
recherchées, & lui aflîgne
rang parmi les plus excellei
tiftes. 11 a beaucoup contribué
connoître le mérite du célèbi
bens & à multiplier fes belle:
pofitions. On admire dans I
tampes de Vofterman une ixi
expreffive & beaucoup d1
gence.
VOTAI ION; fubftantif fc
Aftion de voter.
VOTER ; verbe neutre de 1
mière conjugaifon , lequel fe
g le comme Chanter. SuJ^
uare. Donner fa voix , fon li
11 eft principalemenr ufité dj
Chapitres & autres Aflemblé
cléllaftiques. // ny a que le
noines - Prêtres qui aient di
voter.
VOTIF, IVEj adjcftif. Fotivi
appartient au vœu. Ainû on c
bUau votif; pour dire , un
qui a été offert pour acquit
vœu.
En parlant des Anciens,
pelle boucliers v^t/fs , des bc
que Ton nopendoir qiielquefc
les Temples ou dans d'auti
droits pour des occafioos p
Hères.
Le féminin n'eft en ufag<
vec le mot Me (Te. Ainfi on
Afejfe votive une M elfe qi
dira dévotion pour quelque
tion particulière, comme p
malades » pour les voyageur
vou
\t$ défants, & qui n'eft point de
l'office du jour.
VOTRE j adjeûif pofleff ■ des deux
genres, qui répond au pronom per-
ionnel vous* 11 fe dit en par Une i
«ine perfonne ou à plufieurs. Dans
cette acception il fe met toujours
élevant le iubftantif ^ il ne reçoit ja-
mais d'article » & il fait vos au plu-
riel. Forrc ami. f^otrc fœur. Vos
^hevaux*Votre équipage. Vosjouliers.
11 eil auflfi polleflif reUtit. Alors
il reçoit latticle^ il ne fait janais
3ue vôtres au pluiiel, & il ne fe
it que par rapport d une chofe
dont on a déjà parlé. Foci fon lot^
& yoilà le vôtre. Il a mes papiers &
les vôtres. Si vous voule\ me rendre
ma parole j je vous rendrai la vôtre.
i^GTRE , fe met audi pour ce qui vous
appartient , & alors il fait au plu-
fiel vôtres. Ainfi on dit , cette per-
Jorme efi des vôtres ; pour dire » de
votre parti, de votre compagnie.
Xous ne pouvons pas être des vôtres'.
La première fyllabe eft brève ,
quand votre précède le fubftantif ;
votre équipage \ mais elle eft longue
quand il fuit Tarticle y ceft le vôtre :
ta féconde fyllabe eft très brève.
\^ OUÉ , ÉE ) participe paflif. Voye^
Vouer-
\^OUEDEi fubftantif inafculin. Nom
qu'on donne au petit paftel de Nor-
mandie. 11 ne diffère de la Guède
que par fes feuilles plus petites ,
& fa qualité qui eft moindre; ce
qui dépend de la manière de Tap-
prêter: peut être aufli que la chaleur
au climat y fait beaucoup. On em-
ploie le vouède , préparé par la
fermentation , avec la chaiix. M M.
Miller & Mortimer ont traué fa-
vamment de la culture de cette
plante.
Vouer i verbeaûifdela première
conjugaifon, lequel fe conjugue
VOU 14^
comme Chanter. Fovere. Confa-
crer. Il fe dit proprement par rap*
port â Dieu. Sa mère le voua à Dieu
quand il vint au monde. Ces Reli*
gicufes ont voué leur virginité à
Dieu. Il sejl voué aufcrvice de Dietf.
On dit par exteiiiion , mais tou-
jours par lapport à Dieu, vouer fa
fiîic à la Vierge. Vouer un enjant à
Saint François. .
VowER , hgiufie auflî , promettre par
vœu Vouer une Chapelle au Saint'
Efprit. Vouer un Monajlere à la
Vierge.
Vouer, fîgniiie figurément , pro-
mettre d'une manière particulière.
Vouerfesfervicesà la République. Il
lui voua le plus tendre attachement.
La première fyllabe eft brève ^
& la féconde longue ou brève. Voy.
Verbe.
\Je féminin qui termine le Hn*
gulier du préfent de l'indicatif,
&c. s'unit à la fyllabe précédente ,
& la rend longue.
VOVES; bourg de France , dans la
ficauce , â fept lieues , fud eil , de
Chartres.
VOUET , ( Simon ) Peintre , né à Paris,
mort dans la même ville vers 1649 »
âgé de 5 9 ans , n'avoir que 1 4 ans »
lorfqu'on le chargea d'aller peindre
une Dame qui s'étoit retirée en An-
gleterre. A l'âge de vingt ans , il ac-
compagna M. de Sdncy,amba(Tadeur
à Conftantinople. Ce Peint-e vit
une fois le Giami Seigneur , & cela
luifuffir pour le peindre de mémoire
très relîtmblant Vouer pafTa en Ira-
lie ,où il demeura pluiieui s années.
Il y fit une étude pai ticulière des
ouvrages du Valentin & du Cara-
vage. Plufieurs Cardinaux voulurent
avoir de fes ouvrages, & lui pi oeuv-
rèrent la place de Peintre df 1 A-
cadémie de S. Luc à II me Le Roi
I Louis XIV i qui lui avoii déjà accoc*
150 VOU
dé une penfion , le fît revenir , le
nomma fon premier Peintre, & le
logea aux Galeries du Louvre ; ce
Prince prenoic beaucoup de plaifir
à lui voir manier le crayon lorf^u'il
peignoir en p.iftel.
Vouet sVtoic fait une manière
cxpéditive. On a lieu d'être étonné
de la prodigieufe quantité d'ouvra-
ges qu'il a laiflTcs. AccaMé de cra-
vail^il fe contencoit fouvent de ne
faire que les defTeins fur lefquels
fes élèves travailloicnt , & qu'il
retouchoit enfuice. C'eft pourquoi
on voit plu (leurs de fes tableaux peu
cftimés. Ce maître inventoit faci-
lement, il confulcoit le naturel. On
remarque dans quelques-uns de fei
ouvrages , un pinceau frais & moel-
leux y mais la trop grande adivité
avec laquelle il travaiUoit , Ta fait
p^ur l'ordinaire tomber dans Le gris.
Il peut erre regardé comme le Fon-
dateur de TEcole françoife. La plu-
part de nos meillears maures pri-
rent de fes leçons. On compte par-r
mi fes Elevés, le Sueur, le Brun,
Mole , Perrier , Mignarr, Dorigny
le çère, Teftelin, Dufrefnoi &
pluiieurs autres.
VOU LAN CE j vieux mot qui (îgni-
fioit autrefois volonté.
VOULIVAZA i fubftantif m.afculin.
Bel arbrilfeau de l'île de Madagaf-
car. Sa fleur exhale un parfum
délicieux qui participe de la canel-
le , de la fleur d'orange 5^ du giro-
fle : elle ell fort cpaiiTe , fa couleur
eft blanche & bordée de rouge : il
Iqi fucccde un fruit de la grolFeur
d'une prun« , rempl i de petits grains.
VOULOlR;\erbea<aifdelairoiflèmc
conju^aifon. Felle. Avoir intention
de faire quelque chofe , s'y déter-
miner. Elle veut retourner à Londres.
Je ne veux pas lui parler.
Vouloir , fignifie commander , ej^i- I
VOU
ger âvec autotité. Dleuveutque Poâ
pratique la vertu. Les Rois doivent
être attentifs à ne vouloir que des
chofes jujles. Quand un Roi veut le
crime , il nefi que trop obéi. Il na
fait que ce que fan père a voiaIu.
Vouloir, fignifieauflidéfirer, fouhai-
ter. Il veut que vous achetie:^ fit
terre. L^ Orfèvre veut quon le paye^
ou quon lui rende fa vaijjille.
Quelquefois pour marquer mo^
deftement fon déûi , on dit,yr
voudrais , au lieu de^je veux.
On dit , (yiun homme veut ce qu'il
veut ^ pour dire , qu'il Texige, ott
qu'il le défîre fortement. Et Ton die
proweïhizlcmetM, ce que femme veut^
Dieu le veut , pour dire , que les
femmes veulent les chofes abfolu-
ment , & qu'il faut leur obéir.
On dit par forme de fouhair»
Dieu le veuille. On le dit auili pour
marquer qu'on doute d'une chofe,
quoiqu'on la fouhaite.
En pariant d'un homme qui veut
venir à bout de quelque chofe i
quelque prix que ce foit, & pac
toutes forces de moyens juftes ou
injuftes, on dit proverbialement,
qu'i/ veut que cela foit^ veuille Dieu^
veuille le Diable.
On die , pour marquer une efpèce
d'autorité , comme de fupérieup a.
inférieur , je veux tien que vous Ji^^
chiei ; pour dire , fâchez , apprenez^
On dit , vouloir du bien , vouloir
du mal à quelqu'un; pour dire , avoir
de l'aiFeilion , de la haine pour lai»
Je lui ai toujours voulu du bien. Cet
homme leur veut du mal. Que le ma^
que je vous veux me pui^e arriver.
On dit, en vouloir à quelqu'un;
pour dire , le haïr ,. être porté a lui
nuire. Je ne lui en ai jamais voulu.
Le propre des envieux cjl d'en vouloir
à ceux qui réufUffènt.
On dit aufli dans le ftyle farni*
vou
Ker , en vouloir à quelqu'un ^ à quel-
que chofc; pour dire» avoir quel-
que délir i quelque précencion fur
une peifonnej fur iinechofe. lien
ycut à eau jeune fille. Il en veut à
cette charge* •
On die y à qui en voulez-vous ?
pour dire , qui demandez vous ?
Qui cherchez. vous? On le dit auf-
fi, pour dire , qui prétendez- vous
attaquer j ofFenfer ? A qui en voule^-
vous par ce iifcours là ? Cejl à vous
que j'en veux.
On dit, <è qui en veut-il? pour
dire, de quoi Te plainc-il? Dou lui
vient fon chagrin? // ne fait que-
gronder f à qui en veut-il?
On dit , que veut dire cet homme ^
pour dire , que prétend cet hom-
Jiie ? Que demande-t-il ? Que poé-
•end-t-il me faire entendre ?
On dit de même des mots & des
«hofes qu'on n'entend point. Qw^ veut
étire ce met ? Que veut dire ce procède?
pour dire, que fîgnifîe ce mot-ld?
Que fignifie ce procédé ? Et que
"Ututdire cette clauje ^ que veulent dire
^rxv«?rj? pour dire, ou qu'ils a'ont
point de Cens yon qu'on ne comprend
pas le fens qu'ils ont. On dit quel-
cjuefois, que veut dire cela? pour
marquer un fimple étonnement.
^ovLOiR, fignifie quelquefois Ample-
ment conlentir. Si vous le voule^
JjC le veux auffL
On dit dans le difcours familier,
jx veux bien que cela fait, je veux que
^elafoit; pour dire, je fuppofe que
«ela foit , quoique je n en convien-
ne pas ; ou pour dire, quand cela
Ceroit vrai.
^ouL^oiR, fignifie auffi , être d'une
riature i d;imander, i txtf^tx. Les
Soldats François veulent être traités
€zvec plus de ménagement que les Sol^
dots Allemans. Cette opération veut
iire f^'uc délUaUmtnt. Ces étojfes
VOU 151
veulent être employées en meubles plu*
tôt quen habits.
£n parlant des chofes inanimées ,
v/^/^/oirj fe. dit quelquefois dans le
fens de pouvoir. Ma montre ne veut
plus aller. Quand ce bois ejl vert
il ne veut pas brûler.
La première fyllabe eft brève ,
& la féconde longue.
Conjugaison & quantité profo-
dique des autres temps.
Indicatif. Préfent. Singulier. Je
veux, tu veux, il veut.
Pluriel. Nous voulons, vous vou-
lez , ils veulent.
Le monofyllabe des deu^D- pre-
mières perfonnes du fingulier eft
long : celui de la troifième eft
mojen. Les deux premières perfon-
nes du pluriel ont la première fyU
labe brève , & la féconde longue :
la troifième perfonne a la première
fyllabe brève ,.& la féconde très*
brève.
Imparfait. Singulier. Je voulois ,
tu voulois, il vouloir.
Pluriel.' Nous voulions , vous
vouliez j ils vouloienr.
Toutes les perfonnes des deux
nombres ont la première fyllabe
brève , & la féconde longue , excepté
la t4:oifième perfonne du fingulitr ,;
qui a fa féconde fyllabe moyenne.
Prêtera défini. Singulier. Je vou-
lus , ru voulus, il voulut.
Pluriel. Nous voulûmes , vous^
voulûtes , ils voulûrenr.
Les deux premières perfonnes dw
fingulier ont la première fyllabe-
brève, & la féconde longuc^; la^
troifième perfonne a fes-deux fyilai-
bes brèves. Lcs^ trois perfonnes dus
pluriel ont la première fyllabe biè^
ve , la féconde longue 1 9c la troi^
fième très-brève»
Futur. Singulier. Je voudrai,, tu;
voudras,. il voudra-^
15* VOU
Pturicl. Nous YOttdfons , vous
voudrez » ils voudront.
La première & la croifième per-
fonne du fingulier ont les deux l'yila-
bes brèvres \ la féconde perfonne j
6c les crois du pluriel ont la première
fyllabe brève , & la féconde longue.
Conditionnel préfcnt. Singulier. Je
voudrois, tu voudrois, il voudroit.
Pluriel. Nous voudrions , vous
voudriez, ils voudroient.
La quantité profodique eft la
même que celle de TimparFait.
Subjonctif. Prifent. Singulier.
je veuille, que eu veuilles, qu'il
veuille.
Pluriel. Que nous voulions, que
vous vouliez , qu'ils veuillent.
Les trois perfonnes du (ingulier ,
& la troilième du pluriel ont la pre-
mière fyllabe brève , & la féconde
très-brève. Les deux premières per-
fonnes du pluriel ont la première
fyllabe brève , & la féconde longue.
Imparfait. Singulier. Que je vou-
lulTe , que tu voulufles » qu'il voulût.
Pluriel.Q\\% nous voulullions, que
vous voulufliez, qu'ils voulufTent.
Les deux premières perfonnes du
fingulier & la troiHème du pluriel ,
ont la première fyllabe brève ^ la
féconde longue , & la troifième tt es
brève. La troifiéme perfonne du fin-
gulier a la première fyllabe brève ,
& la féconde longue. Les deux pre-
mières perfonnes du pluriel ont
les deux premières fyllaoes brèves,
& la troilième longue.
Paîiticipb actif et Gérondif.
Voulant.
La première fyllabe eft brève ,
& la féconde longue.
Participe passif. Voulu, ue.
Las deux fyllabes font brèves au
fingulier mafculin y mais la féconde
eft longue au pluriel & au féminin.
Différences relatives entre vou^
VOU
loir , avoir envie , fouhaîtcr ,
rer j foupirer , convoiur.
Le dernier de ces mots n'ef
/âge que dans la Théologie me
& il luppofe toujours un obj<
cite & défendu p?ir la loi de I
on convoite la femme ou le
d'autrui. Les autres font d'un
ordinaire, & la force de leur
ficacion ne dit rien de bon c
mauvais dans l'objet, elle n'ex|
?|ue le mouvement par lequel
e porte vers lui, quel qu'il
avec les diftcrences fuivantcs
chacun d eux. On veut un
préfent , & Ton en a envie \
on le veut , ce femble , avec
de connoiflTance & de réflexio
l'on en a envie avec plus de
' ment & plus de goût. On fo.
& on déjire des chofes plus
gnées \ mais les fouhaits font
vagues, & les defirs plus ai
On foupire pour des chofes
touchantes.
Les volontés fe conduifen
l'efprit ; elles doivent être j
Les envies tiennent des fens j
doivent erre bornées. Les
viennent des pallions , ils de
ctre modérés, htsfoupirs ps
du cœur , ils doivent être
adrelTés.
On fait fa volonté'. On fai
fon envie. On fe repaît de fou
On s'abandonne à fes dejtrs,
ponffe des foupirs.
Nous voulons ce qui peut
convenir. Nous avons envie
qui nous plaît. Nous fouha'ui
qui nous flate. Nous defirons c
nous eftimons. ^oïxsfoupirons
ce qui nous attire.
On dit de la volonté y qu'el
éclairée ou aveugle ; de Ve
qu'elle eft bonne ou mauvaif
Jouhait , qu'il eft raifonnab!
lid:
vou
ridicule; du iefir^ quil eft foible
ou violenc ; flc du foupir ^ qu'il eft
naturel ou afFc^âé.
Les Princes veulent d'une ma-
nière abfolue. Les femmes onc de
forces envies. Les pareffeux s'occu-
pent a faire des Jouhaits chiméri-
ques. Les courcifans fe tourmen-
tent par des dcfirs ambitieux. Les
amans romanefques s'amufent à de
vains foupirs.
OULOIR; fubftantif mafcuiin. Afte
de la volonté. Si j'en^ avois le pou-
voir comme j'en ai le vouloir.
Elle na d'autre vouloir que celui de
ion mari, L'Apôtre dit, que ccji
Dieu qui nous donne le vouloir & le
faire.
OULOIR y (igniâe aufli intention , def-
fein. // a témoigné fon malin vou-
loir. Il y d long-temps quil a un
malin vouloir contre moi. Dans cette
dernière acccpcion , il n*eft guère
d'ufagc qu'en ces fortes de phrafes
dtt ftyle familier.
OULOU; fubftantif mafcuiin. Sorte
de canne d'Inde , de l'efpèce de celle
Que les Indiens appellent bambou Se
Jacar-mambou.
Le Vouloii de la Guyane porte
audî le nom de Cambrou^e ; c*eft un
rofeau creux Ce gros comme le bas
de h jambe , dont les nœuds qui
font de pied en pied , n'excèdent pas
en dehors ; une petite pellicule
épaide de trois lignes » les fépare
en dedans les uns des autres. Ce
rofeau fe trouve dans le pays de
Cayenne , aux bords des marécages :
il croit par touffes à la hiuteur de
huit à dix pieds j & quelquefois
plus 'y Tes feuilles font éparfes au
fommet ; la tige eft garnie de longs
piquants.
On coupe ce rofeau de longueur
pour faire des bois de hamac ; â
qaoi 9 dit M. de Pcéfontaine , il eft
Tome XXX*
vou 153
plu; propre que tout autre bois , i
caufe de fa légèreté. Les Sauvages
peignent ces bois & les verni (Fent.
Un autre ufagc qu'ils font de la
tige du cambrouze , eft de s'en fer-
vir en guife de cornets j le fon quMs
en tirent les annonce fur les riviè*
res à ceux qu'ils veulent avertir de
leur arrivée. Ils s'en Uivuit auflî
pour appeller le vent : c'cft ainfi
qu'ils s'expriment. Ils fonnent de
cette efpcce de cor , ^ croicnr que
lèvent qni leur manque leur obéi*
ra. Los Ncgres colons s'y prernent
d'une aurre manière : ils le l!ffl. nt.
VOURSTEjfubftancifmafailm.C'tft
aind que l'on nomme une voiture
découverte , à quatre roues , fur
laquelle eft un fiége fort long, qui
peut recevoir huit, dix , & même
jufqu'à douze ouqiinze ps^rfonnes
placées les unes auprès des autres ,
6c affifes jambes deçà , & jambes
delà. Cette voiture a été inventée
en Allemagne, où chez les Princes»
on s'en fert pour mener i la chalTe
un grand nombre de perfonnes.
VOUSSOIRS , ou VoussEAUX j fubf-
tantif mafcuiin pluriel & terme
d'Ârchiteâ-ure. Us fe difent des
pierres taillées de manière à fvir-
mer une voûte par leur réunion ,
de dont les côtés , s'ils étoient pro-
longés , aboutitoient à un centre
commun.
On dit quelquefois au (inguliec
un voujfbiry pour désigner une de
ces pierres.
Une voûte ou un arc demi- cir-
culaire étant pofé fur Tes deux pieds
droits, & toutes les pierres ou
voudoirs qui compofent cet arc ,
étant tailles & polés entr'eux , de
manière que leurs joints prolongés
fe rencontrent tous au centre de
l'arc , il eft évident que tous les
vouÛToirs ont une figure de coin
y
1J4 VÔU
plas large par hauc que par bas »
en vertu de laquelle ils s'appuienc
ic fe foutiennenc les uns les au*
très , & réfiftenc réciproquement à
Tefforc de leur pefameur qui les
porccroir à tomber.
Le vouflfoir du milieu de Tare,
qui eft perpendiculaire à Tliorifon ,
éc qu on appelle cUf de voûte , eft
foutenu de part 6c d'autre par les
deux voudbirs voifins» précilément
comme par deux plans inclinés 3 &
Se par conféquent r^^ffort qu'il fait
pour ^tomber » n'eft pas égal â fa
pefanteur , mais en elt une certaine
partie d'autant plus grande, que les
f»lans inclinés qui le £uatiei.nent
ont moins inclii^és^ de forte que ,
s'ils écoient infiniment peu incli-
nés , c*eftâdire, perpendicutaiies
à Ihorifon aulli bien que la clef de
la route j elle tendroit à tomber
par toute fa pefinceur » ne fcroit
plus foutenue 6c tomb<;roit effcc
tivement , Ci le ciment que l'on ne
conCdère pas ici , ne I empèwhv)ir.
Le fécond voufToir qui ella drtdite
ou i gauche de la clef de voûte,
eft foutenu par un troifîème vouf
foir , qui , en vertu de la fij^ure de
la voûte > eft néceflfairement plus
incliné à Tégard du premier -y &
par conféquent le fécond voutToir ,
dans l'efFort qu'il fait pour tomber ,
exerce une moindre partie de fa
pefanteur que le premier»
Par la même raifon , tous les
voulfoirs y i compter depuis la clef
de la voûte j vont roujeurs en exer-
çant une moindre pefanteur totale ,
& enfin le dernier qui e(l pofé
fur une face horifontale du pied
droit , n'exerce aucune partie de
fa pefanteur ; ou » ce qui ed la
même chofe , ne fait nul effort pour
tomber, puifqu'il tfk entièrement
foutenu par le pied droit»
VOU
VOUSSURE i fubftantif fémin
terme d'Architedlure. Couil
élévation d'une voûte, ce q
forme le cintre. On le dit aul
portes & des fenêtres en arc.
VOÛTE i fubftantif féminin,
vrage de maçonnerie fait en
& dont les pièces fe foutienne
unes les autres.
Saumaife remarque que le
ciens ne connoifloient que
fortes de voûtes ; la pretr
fornixy faite en forme de ber
la féconde , tejiudo , en forn
tortue , & nommée chez les
çois, culde four ; 6c la troif
concha , faite en forrne d(
quille.
Mais les Modernes fubdi
^s trois fortes en un bien
grand nombre, auxquelles \\\
nent différons noms fuivanr
figures & leur ufage; il y
de circulaires, d'ellipriqûes.
Les calottes de quelques
font des portions Je fphcre p
moins grandes; celles qui fo
deflus de l'hémifphère font
lées grandes voûtes , ou voûte
montées Celles qui font moi
que des hémifphères fe non
voûtes l^ajfes o\x furhaijfees , 6
Il y en a donr la haute
plus grande que le diamètre 3
très dont elle eft moindre.
Il y a des voûtes. fimples
doubles , des croilées , diagoi
horifontales , montantes , d<
dantcs, angulaii es , obliques
dantes , &c.
Une voûte étant appuyc(
deux pieds droits , & touti
Eierres qui la compofcnt érar
fes 6c placées de manière qu<
jointures ou leurs lits prolon
rencontrent tous au centre
voûte ^ il eft évident que \
vou
lei pierres doivenr être taillées en
forme de coins, c'elt-à-dire , plus
larges & plus groHes au fommet
S|a*au fond; au moyen de quoi elles
e foutiennenc les unes les autres ,
& oppofent mutuellement l'effort
de leur pefaoteur qui les détermine
à tomber.
La pierre qui eft au milieu de
la voûce qui ell perpendiculaire à
Thorifon , & qu'on appelle la clef
de /a voûte ^ eft loutenue de chaque
cô:é par les deux pierres contigucs
précifément comme par deux plans
inclinés j & par conlcquent 1 effort
qu'elle fait pour tomber n'eft pas
égal à fa pefanteur.
Mais il arriye toujouts que cet
effort eft d'autant plus grand, que
les plans inclinés le font moins , de
forte que s'ils étoieiu perpendicu-
laires â riiotifon auftl bien que la
clef, elle tendroit i tomber avec
tout fon poids , & tomberoit ac-
tuellement , â moins que le mor-
tier ne la retînt.
La féconde pierre qui eft à droite
ou à gauche de la clef, eft foutenue
par une troidème, qui , au moyen
de^la figure de la voùre , eft né-
ceffairement plus inclinée â la fé-
conde , que la féconde ne l'eft â la
première ; & par conféq«ient la fé-
conde emploie dans l'effort qu'elle
fait pour tomber , une moindre
partie de fon poids que la pre-
mière.
Par la même raifon toutes les
pierres, d compter ciepuis la clef,
emploient toujours une moindre
[Partie de leur poids, à mefure qu'el-
es s'éloignent du centre de la voû e
jiifqu'â la dernière , qui , pofée fur
un plan horifontal , n'emploie point
du tout de fon poids ; ou , ce qui
revient à la même chofe , ne fait
point d'effort pour tomber ^ parce*
^ vou TfJ
qu elle eft entièrement foutenue
par le pied droit.
De plus il y a un grand point
auquel il faut faire attention dans
les voûtes , c'eft ce que toutes les.
clefs falfenc un effort égal pour
tomber. Pour cet effet, il eft vifi-
ble que, comme chaque pierre,
( â compter de iaclef jufqu'au pied
droit ) emploie toujours moins
que la totalité de fon poids \ la pre-
mière n'en employant , par exem-
pie, que moitié \ la féconde un
tiers; la troifième , un quart, &c.
Il n'y a pas d'autre moyen de rendre
ces différentes parties égales , qu'en
augmentant la totalité du poids X
proportion , c'eft-à-dire , que la fé-
conde pierre doit être plus pefante
que la première j la troifième , que
la féconde , &c. jufqu'â la der-
nière , qui doit être infiniment plus
pefante.
M. de la Hire démontre quelle
eft cette proportion dans laquelle
les pefanteurs des pierres d'une
voûte demi-circulaire doivent être
augmentées pour êire en équilibre,
ou tendre en en bas avec une force
égale ; c^ qui eft la difpofition la
plus ferme qu'une v ûrepuiffe avoir.
Avant lui les Ârchiteâes n*a«
voient point de règles certaines
pour fe conduire, mais le faifoienc
au hafarJ.
La règle de M. de la Hire eft
d'augmenter le poids de chaque
pierre au-delà de celui de la clef,
d'autant que la tangente de l'arc
de la pierre excède la tangente de
l'arc de moit:é de la clef. De plus ,
la tangente de la dernière pierre
devient néceffairenient infinie, &
Far conféw]uent fon poids devroic
être auflî ; mais comme l'infini
n'a pas lieu daiis la prarique , la
règle revient à ceci , que Us der-
i5<f VOU
nières pierres font chargées Autant
Î|ae faire fe peut , aHn qu'elles
oient plus en état de rénfter à
TefTort que la voûre fait pour les
féparer : c'eft ce qu'on appelle ie
dejjeln & le but de la voûte»
M. Parent a depuis déterminé
la courbe ou la tigure que doit
' avoir Textrados ou la furtace ex-
térieure d'une voûte dont l'extrados
ou la furface intérieure eft fphéti-
que , afin que toutes les pierres
puilTent erre en équilibre.
Les montans d'une voûte font
les côtés qui la fouciennenr.
Pcndentive d'une voûte y eft la par-
tie qui eft fufpendue encre les arcs
ou ogives.
Pied droit d*une voûte » eft la
pierre fur laquelle eft pofée la
première pierre qui commence à
caver. Dans les arches on entend
par pied droit, toute la hauteur des
culées ou des piles depuis le defTus
des fondemenH & des retraites juf-
qu'â la naifTance de ces arches.
On dit figurément & poétique-
ment , /a voûte du ciel j la voûte des
deux , & la voûte apurée , la voûte
étoUée , la voûte célejle ; pour dire ,
le ciel.
On appelle voûte du fer dCun che-
val, la partie intérieure de Tare de
ce même fer ^ laquelle eft oppofée
à la pince.
VOÛrÊ , ÉE; participe paflîf. Voy.
Voûter.
VOÛTER ; verbe aftif de la pre-
mière conjugaifon , lequel fe con-
jugue comme Chanter. Faire une
voûre qui termine le haut d'un bâ-
timent , ou d'une pièce dans un bâ-
timent. Voûter une cave. Voûter une
Egl,fc.
En parlant des perfonnes dont
la taille commence â fe courber ,
on dit, i\\Ji elles fc voûtene. La ^lu^
vov
part des perfonnes fe voûtent <
lijfdnt. Il commence àfe voi
La première fyllabe eft I
& la féconde longue ou
Voy* Verbe.
VOUZIE ; ( la ) petite rivi
Fiance en Champagne, qi
fources près deBonfac & d
gruic , vers le nord de Prov
fon embouchure dans la S
une lieue au • dedbus de Bi
Seine , après un cours d'
quatorze lieues.
VOUZON; bourg de Fran
l'Otléanois , à lept lieues
d'Orléans.
VOYAGE } fubftantif mafcul
Le chemin qu'on fait pou
d'un lieu a un autre heu
éloigné.
Les voyages dans les div(
de l'Europe doivent être i
comme une des parties les |
portantes de l'éducation de
nèfle : ils étendent l'efpri
vent , l'enrichiffcnr de <
fancesj & le guériflent <
Jugés nationaux. C'eft ungc
tude auquel on ne fuppic
par les livres , Ôc par le
d'autrui ; il faut foi-mèn
des hommes, des lieux & de
C'eft dans les voyages qu
mine les moeurs , les couru
génie des autres nations , 1
dominant , leurs arts , leu
ces, leurs manufaâures
commerce.
Ces forres d'obfervatior
avec intelligence , & exa
recueillies de père en fils ,
fent les plus grandes lumi
le fort & le foible des peu|
changemens en bien ou en
font arrivés dans le même
bout d'une génération par
merce , par les loix , par la
t5t VOY
leurs qui font eicrcmemcnt écla- '
tances. Le rouge cflune couleur trop
voyante pour vousi Cette étoffe cjl
bien voyante pour mon âge* Cela ejl
trop voyant pour lui.
VOYANT, AN1;E} adjeftif. Qui
voie. Dans la ' Communauté des
Quinze vingts , on appelle frères
voyans y ceux de cette Commu-
nauté qui vpienc clair , & qui font
mariés à une femme aveugle ; & ,
fœurs voyantes , les femmes qui
voient clair, & qui font mariées â
des aveugles.
Voyant , eft auffi fubftancif mafcu-
lin , en termes de l'Écriture, peur
iîgnifier , celui qui voit. Il a le mê-
me fens que Prophète , & c'eft dans
cette acception que Samuel eft ap-
pelé le voyant.
VOYELLE j fubftantif féminin &
terme de Grammaire. Lettre qui a
un fon parfait d'elle-même & fans
être jointe à une autre. Les voyelles
font ou Jimplts ou compofces ou
nafales. Les fimples font a ^e ^ i y
0 , u. Les compofées font quelques-
une^s des voyelles précédentes réu-
nies enfemble & exprimant un fon
Hinple , telles font au ^eu ^oi^ &c.
dans les mots Jaune , feu , Roi ,
&c.
Les voyelles nafales aind appe-
lées parceque le fou qu'elles ex-
priment fe prononce un peu du nez,
font an , en y in ^ on ^ un ^ &c.
comme dans ban , bïtn ^fin , bon^
brun , &c.
Les bons éctivains doivent éviter
la rencontre trop fréquente des
voyelles. ^oye:i Vers.
VOYLR; fubltantif mafcoHn. Of-
ficier prépofc pour avoir foin de
faire raccommoder les chemins â
la campigne , & faire garder les
aligncmei)s dans les villes.
JU eft parlé de Foyers & même
VOY
de fous-Voyers des le te m
Henii I : les ieigniucs qui lei
la voirie en fict ctabUiroici
Voyer.
Miis ces Voytrs étoieni
juges qui exerçoient la ni>
juitice appelée alors f^obie ^ \
q'ie des oiliciers j^répofé^^jpo
police de la voirie proprement
& s'ils connoiftoient aulli <
voirie , ce n*étoit que comm
fint partie de la police.
Pour ce qui eft des voyei
officiers ayant Tinrendancc <
voirie , il y avoir dès le teift
S. Louis un Voycr à Paris;
place éioit alors donnée à vie;
on tient que la jurididion co
ticufe de la voirie ne lui ap|
tcnoit pas « & qu'elle appart
au Prévôt de Paris.
L office de grand Vcyer de F
fut créé par éJit du mois d<
15P9 , pour avoir la furintenc
générale de 1^ voiiie , fans po
prérendre auctme juridiâion
tentieufe. M le Duc de Sull;
quel le Roi donna cerre ch*-
acquit auili en \6oi cell<
Voyer particulier de isatis, t
fit unir par déclaration du 4
1606.
En \6%6 l'office de grand V
fur ui i au Bureau des Finar
celui de Voyer particulier de
fupprimé , & les droits de la
rie réunis i^u Domaine.
Mais par édit du mois de
fuivant, Toffi^e de Voyer de
fut rétabli , & les chofes dei
rerent en cet état jufqu'en \t
que les Tréforiers de France
q»iirent cet office de Voyer.
Au moyen de racquifiric
réunion de ces deux offices de V
& de grani Voyer^ les Tiéfo
de Fiance du Bureau des Fma
VCï
de Paris fe difcnt grands Voyers
dans toute la Gèiiéiaiiic de Pans.
11 eft néanmoins certain que le
Roi a toujours la furincendauce Se
l'adminiftiation fupétieute de la
grande voirie.
Un directeur général cft chargé
de prendre connoifT.iîjce -ic tout ce
qu il convient de faire , foit pour
conftruireà neuf, ibit pour réparei;
il a fous ies ordres un Infpcâjur
général , quatre lnfpc£teurs parti-
culiers y UD premier Ingénieur ,
vingt-trois autres Ingénicuis pro-
vinciaux qui ont ch<icun une Génc -
ralité pour dépattement dans les
pays d'éleAion.
Les Intendans départis dans les
provinces font les adjudications
des ouvrages , ôc veillent fur le
tour fuivant les ordres qu'ils re-
çoivent du Roi.
L-es pays d états veillent eux mê-
mes a Tentrerien des ponts & chauf-
fées dans retendue de leurs pro-
vinces.
î^OYER DE PAULMY , ( Marc>
Rtné de ) Chevalier & Marquis
d*Aigenfon , Vicomte de Mouzé ,
&c. vit le jour à Venife en 1(^52.
La république qui voulut être fa
marrame , le fit Chevalier de St.
Marc , ôc lui donna le nom de cet
Apôtre. Après avoir occupé une
charge de Maître des Requêtes , le
Roi lui donna celle de Lieutenant
Général de Police de Paris. Sous
loi la propreté, la tranquillité , l'a-
bondance , la sûreté de la ville fu-
rent porrées au plus haut degté.
Aurti Louis XIV fe repofa-t il en
tièrement de fa capitale fur fes
foins y il lui auroic rendu cotx p:e
d'un inconnu qui a'y feroit gliiïé
dans les ténèbres. Pendant la cherté
exccflîve des denrées , en 1709 , ce
Magiftrat fut pourvoir aux befoins
VRA 159
du peuple & calmer fes émotions
paflagcres. Un jour étant ailiégé
dans une maifon où une troupe
nombreufe vouloic mertre le feu ,
il en fit ouvrir la porte, fe préfenca,
pirla, & appaifa tout. Cette aétion
lut récompcnfée ou fuivie de la di-
gnité de Confeiller d'Etat. 11 entra
enfuite dans les affaires les plus
importantes , & enfin au commen-
cement de 1718 , il fut fait Garde
des Sceaux , Piéfident du Confeil
des Finances , & en 1720 Miniftre
d'Ëi at. Obligé de remettre les Sceaux
la même année , il fe foulagea dans
la retraite du poids de la grandeur»
11 mourut l'année fuivanre membre
de l'Académie françoife & de celle
des Sciences. Ce miniftre avoir une
gaieté naturelle & une vivacité d'ef-
prit heureufe & féconde en rraits
qui feuls auroicnt fait une réputa-
tion a un homme oifif. 11 diâoit i
trois ou quatre feciétaires â la fois,
& fouvent chaque lettre eût mérité
par fa matière d*ctre faite â parr ,
& fembloit l'avoir éré. Ses deux fils
René-Louis iV Pierre-Marc , ont
étéminiftres, l'un des affaires étran-
gères & l'autre de la guerre.
VRAI , VRAIE i adj^ftif. rerus.
Véritable y qui eft conforme à la
vérité. Cette nouvelle s'efi trouvée
vraie. Ce qu*il vient de nous dire ejl-'
il vrai ? Je doute que cela foit vrai.
On dit , cyxun homme eft vrai ^
pour, dire, qu'il iiarle& qu'il agit
fane déguifenient.
On dir pour affirmer quelque
chofe , aujji vrai qu'il eft jour. Vrai
comme il faut mourir, Auffi vrai que
nous fommes ici , &c.
Vrai , fi^nifie auflî , qui eft tel qu'il
doit être , qui a tout. s les qualités
eifenti-lles à fa nature ^ & en ce
fens il fe mtr le plus Touvinr avant
le fubftantif. Le vrai Dieu. Ur^vrai
i6o VRA
rubis. Un vrai Héros. Un vrai philo-
fophe.
Dans les chofes morales , vrai fe
mec quelquefois avant le fubftantif.
Âinii on die , la vraie caufe , le vrai
fujet , le vrai motif j pjur dire ,
iimplemenc. Tunique > 6c q^uelque-
fois la principale caufe , l'unique
ou le pcinclpU fujet, &c.
On dit , voilà la vraie place de ce
tableau ; c'ejl une vraie charge pour
cet homme là* f^oilà des rubans de
la vraie couleur quilfalloit àfon ha-'
bit , Sec. pour dire , la place , la
charge , la couleur convenable.
On dit par exagération , <\\x*un
homme ejl un vrai cheval , un vrai
jlnge^ un vrai lion ; pour dire , que
cet homme a une partie des qua-
litcs du cheval , du iinge, du lion.
Vrai , eft quelquefois fubftantif, &
iigniâe véticé.
Rien ii'efl beau que le vrai > le vrai feul
c(l aimable \
li doit régner partout » & même dans la
fable.
Boileau a été le premier ï obfer-
vcr cette loi^ qu'il a lui-même don-
née : prefque tous Tes ouvrages ref-
pirenc le vrai , c*eft-à-Jire , qu'ils
font une copie fidelle de la nature.
Tout le monde convient que ce
vrai doit fe trouver dans les fcien
ces , Ihiftoire • la morale^ & dans
les autres objets férieux j mais eft-
il un vrai pour les pocccs qui fcm-
blent ne vivre que de fidions & de
menfonges? Sans doute : lempire
du vrai s'étend fur la pocQe comme
fur toutes les autres prqdudtions de
Tefprit. On lui accorde â la vérité ,
plus de liberté , plus d'eflTor , fou vent
même quelques licences : elle peut
envelopper le vrai fous des fîâions
tui:4i<s » fous des Qoms fabuleux ,
VRA
fous des allégories un peu
fous des images quelque
grandes que la nature ,lou:
blêmes oufymboles hiérog
&c des voiles de toute agi
route couleur : c'eft tour
peut lui permettre. Mais :
de tous ces voiles , en a
trompeurs & menfongers
doit toujours paroître en
rive, comme le but pri:
peintre. A cet égard il n y
pocfie, non plus que pour 1
genres d'écrire , ni excep
[privilège ni grâce j & il fj
uraent qu'elle renonce au t
de langage des Dieux ^ o\
n'abandonne jamais celui c
rite , le feul qui convienne
vinité. Cette vérité confi
cipalement dans le naturel
fe trouver dans la fiâion « <
légorie , dans les caraâèr<
les fentences , dans les
rions , dans les expredions.
Racine ne s'eft prefqm
écarté du vrai dans (ts p
théâtre; on ne trouve point
pie chez lui d'un perfonnag
un fentiment faux j qui s
d'une manière oppofée à j
tion ; fi vous en excepté Tk
gouvetneur àiHyppoiue , c
courage ridiculement dans
des amours pour Aricie,
Vous même où fericz-vous , vc
combattez.
Si toujours Antiope à Tes lois opp
D'une pudique ardeur n*eût b.
Théfée?
Il eft vrai phyfiquement \
polite ne feroit pas venu au
fans fa mère ; mais il n'eft j
le vrai des mœurs , dans le c;
d'un gouverneur fage y d*:
VRA
i Ton pupille de faire l'amour contre *
la déi:eiife de fon père. Le même
Théramènc s'écarte dn vrai dans le
récit qu'il fait à Théféc de la mort
de fon fils Hyppol'ue. La douleur ne
s'exptiine pas avec tant d'art. Les
autres Héros que Racine fait parler^
ne difent pas des chofes fortes &
fublimes \ mais ils en difenr toujours
de vraies. Il n'en eft pas de même
de Corneille » qui s'égare fouvent
dans un pompeux ic vain étalage
de déclamations fublimes à la vé-
rité, mais ampoulées, frivoles &
hors de place.
C'eft pécher contre le vrai que de
jftmAxe Maxime comme un conjuré
timide, entraîné maigre lui dans
la confpiration contre Augujle , &
défaire enfuite confeiller à^^^i//?^
)ar ce même Maxime y de garder
'Empirj pour avoir un prétexte de
'afTalCner. Ce trait n'ell pas con-
"orme i fon caradlère. Il n'y a li
rien de vrai. Corneille pèche contre
cette loi dans des détails innom*
brables.
Molière eft vrai dans tout ce qu'il
dit. Tous les fentimens d« la Hen-
ria Je yde Zaïre ^ d*^/çirtf , de Brutus^
portent un caradère de vérité fen-
fible.
Le vrai manque quelquefois aux
ouvrages de J.-B. Rouffeau.
^t cherchez de Paris jufqu'à Rome,
^^c ne verrez fût qviXoic honnête homme.
Cela n'eft pas dans, le vrai. Il y a
^es efprits exttcmement bornés qui
^nt beaucoup de vertu ; & on ne
Pourra pas dire que Sylla ^Marias ,
tous les chefs des guerres civiles ,
l«s Borgia , les Cromwel 8c tant
^*aatres , aient été des imbécilles ,
its fots.
Nul n'eft en cour (î bica traité qu'un foc.
Tome XXX.
VRA 1^1
Il n'y a rien de fi faux que cette
maxime. Un for eft peu fcté , & les
gens d efprit d'un bon caraâère n
font l'ame de la fociété.
^ Vous cccs-vous , Seigneur , imagiaé.
Le cœur humain de près eximiné ,
£n y portant le compas 6c Téqucre ,
Que i'amitié par l'eftime s'acquière î
Oui , fans doute , elle commence
parleftime; & c'eft fe moquer da
monde , que de prétendre qu'ua
homme qui a des talenseftimables,
n'ait pas une grande avance pour fe
faire des amis. Il faut que Ion ca-
radère les mérite , on en convient ;
mais l'eftime prépare cette amitié.
Si les grands poètes fe font quel-
quefois écartés du vrai , que doit*
on penfer de ceux qui ne le font
pas ? Prefque toutes les pocfies^
modernes contiennent des penfées
faulfes j des paradoxes infoutena- .
blés , des fentimens peu naturels.
En un mot la principale régie
pour lire les Auteurs avec fruit ,
c'eft d'examiner Ci ce qu'ils difent
eft vrai en général ; s'il eft vrai dans
les occafions où ils le difent ; s'il
eft vrai dans la bouche des perfon-
nages qu'ils font parler. Car enfin
la vérité eft toujours la première
beauté , & les autres doivent lui .
fervir d'ornement. C'eft la pierre
de touche dans toutes les langues
& dans tous les genres d'écrire.
La Fontaine dans Ces fables i eft
un vrai modèle pour le vrai. Ce
pocte eft le peintre de la nature »
ou plutôt c'eft elle même qu'on croie
voir à chaque page.
Il y a aufli une autre efpcce de
vrai qu'on rechcrehe dans les ou*
vrages : c'eft la conformité de ce
Îiue die un Auteur , avec fon âge ,
on caradère , fon état. Le public
X
\£i VRA
n'a jamais accueilli des vers ten*
dres pour une Iris en l'air , ni des
ouvrages de morale faits par des
gens purement beaux efprits , aux-
Î|uels il cftéca! cle travailler fur des
ujetsde dévoticin Se de galanterie.
Ces ouvrages font prefque toujours
inlipides , parcequ'ils ne font p.is
partis du cœur d'un homme pé-
nétré.
'Au Vrai , fe dît adverbialement pour
iîgnifier , félon le vrai , conformé-
ment â la vérité. Je vais vous conter
lu chofè au vrai.
^Foye^f^ Véivit ABtE , pour les dif-
férences relatives qui en diftinguent
vrai,
.VRAIMENT ; adverbe. Ferè. Véri-
tablemenr , effeftivement. Elle eft
yraiment belle.
On s'en feie quelquefois pour
affirmer plus fortement. Oui vrai-
ment ; 8c quelquefois aufli on s*en
fert ironiquement. Vraiment vous
êtes un joli gareon*
VRAISEMBLABLE ; adjeAif des
deux genres. Ferijlmilis. Qui paioîi
vrai , qui a l'apparence de la vé-
rité. Cette nouvelle nefl pas vrai-
femblable. Quelquefois une chofe eji
vraie fans être vraifimblable.
11 s'emploie auflS quelquefois
fubftantivement. On doit garder le
vraifemblabte dans un poème.
VRAiSEMBLABLEMENT;adverbc.
VerïfimUiter. Apparemment, félon
la vraifemblance. V arriverai vrai-
ftmblablemfnt avant lui.
VRAISEMBLANCE ; fubftantif fé-
minin.. Verifimilitudo. Apparence de
vérités
La première règle que doit ob-
ièrver un écrivain , en traitant les
iujets qu'il a choids » eft de n'y
lien inférer qui foit contre la vrai-
femblance. Un fait vraifemWable
tft B& fait poffible dans les ci4:cooC-
VRA
tances ou on le met fur la fcèr
Les fixions fans vraifemblance ,
les événemens prodigieux à l'e
ces , dégoûtent les le6keurs dont
jugement eft formé. Il y a Ixa
coup de chofcs, dit un grand Ci
tique , où les Poctes &: les Peinte
peuvent donner carrière â leur im
ginarion \ il ne faut pas toujoi
les reflerrer dans la raifôn étro
& rigoureufe \ mais il ne leur
pas permis^ de mêler des chofes i
compatibles, d'accoupler les oifea
avec les ferpens, les tigres avec
agneaux.
Std non ut placidis cocant immitia ^ not
Serpentes avibus geminentur , tigribus ûi
UOJtA
Si de telles licences rcvoltan
font défendues aux Pcctcs > d"
autre co:é , les événemens où il
règne rien de furprenant , foit j
la noblelfe du feniiment , foit (
laprccifion de lapenfée, foitpai
[uftelFe de rexprelfion , paroifft
plats. L'alliance du merveilleux
du vraifemblable , où Tun & Tau
ne perdent point leurs droits,
un talent qui diftingue les Poe
de la clafle de Vngile , des Vc
ficatcurs fans invention ,. & <
Poètes cxtravagans : cependant
pocme fans meivcilîeux déplaît (
core davantage qu'un pcëme for
fur une fuppofttion fans vjaifc
blance.
Comme rien ne détruit plus
vraifemblance d'un fait , que
ccnnoi (lance que peut avoir le fp
tatcur que le fait tft arrivé aut
ment que le Poëte ne le raconi
les Poctes qui contredifent dj
leurs Ouvrages des faits hiftoriq
très-conrus , nuifcnt beaucoup :
Yraifs;mbUnce de kuis &^ons^ <
VRI '
ftirbîen que le faux eft quelquefois
îus vraifemblable que le vrai ; mais
ous ne réglons pas notre croyance
«s faits (ur leur vraifemblance
lécaphyfique , ou fur le pîei de leur
oflibilicé^ c^ft fur leur vraifem-
lance liiftorique. Nous n'exami-
ons pas ce qui doit arriver plus
robablemenc , mais ce que les
■moins néceflaires , ^ ce que les
[iltoriens racontent; & c'ell leur
écit , 6c non pas la vtaifemblance
ni détermine notre croyance :
infi nons ne croyons pas l'événe-
aent qui eft le plus vraifemblable
C le plus poiîiole, mais ce qu'ils
ous difent ctre véritablement ar
ivé. Leur dépofition étant la règle
le notre croyance fur les faits , ce
[ui piuc are contraire à leur dé-
jofirion ne fauroit paroître vrai-
emblablc.
Le Pocte péchera au(Tî contre la
^raifemblance, s'il ne donne pas à
es perfonnages les paffions qui leur
ronviennent , fuivnnt leur âge,
eur dignité, fuivant le caractère
ijii'on leur pi cce vV Tintcrèt qu'on
eur fait prendre dans Tadion.
LEDERj verbe neutre de la pre
nière conjugaifon , lequel fe con-
jugue comme Chanter. Terme
populaire qui fij>nirie, aller & ve-
nir fans objet. Ces tnfans ne font
tjuc vreder,
ilLLE ; fubftantif féminin. Outil
de fer propre à percer & aflez fem-
blable à un fjrct.
On appelle aiilTî vrilles y certains
liens avec lefque's la vigne & quel-
ques autres plantes s'attachent aux
corps dont elles font, voifities.
KILLETTE; fubftantif féminin.
Sorte dî pttit fcar.ibce que quel-
ques uns ont regardé comme un
de mcjhs ^ pir la proprivré de rei-
ur immobile & comme aïoïc dès
VUE i<î3
qu'on le touche, mais qui en dif-
fère par fes antennes prcfque tn
malfe , & dont les trois derniè-
res articulatious font beaucoup plus
longues que les autres. Les infecbes
de ce genre percent le bois, & y
font des trous ronds comme fcroic
une vrille : on voit tous les jours
les vieilles tables dans les maifons»
les vieux meubles de bois percés
d'une infinité de petits trous ronds ,
& tout vermoulus par ces infedtcs^
La larve blanche & hexapode de
l'infeéle fe trouve communément
au fond du trou, dont les bords
font environnés de la poudière du
bois. Il y a aulTi les v rillettes da
bois vert , de la farine.
La vrillette des tables mérite at-
tention par un petit bruit (ingulier
qu'elle excite , & qui fouvent a pu
inquiéter quelques perfonnes. Pour
peu qu'on refte tranquille dans un
appartement, on entend quelque-
fois un petit bruit femblable au
mouvement d'une montre. Ce bruit
eft du aux coups redoublés que fait
l'infeéle en frappant le vieux bois
pour le percer & s'y loger : en exa-
nnuant de bien près vers l'endroit
d'où part le bruit , on trouve le
trou dans lequel Tinfcdc intimidé
a celTé de travailler ; mnis les pul-
fations recommencent bicnrôr quand
on refte immobile. Tel eft rînfccle
que le vulgaire foupçonne être une
araignée ou un pou de bois.
VUCHANG i ville de la Chine d.ns
la province de Huqiiang j cioiu
elle eft la première rrérropole. Eue
a neuf autres villes dans fon dé-
partement.
VUCHEU} ville de la Chine dans U
province de Kiangfi dont elle eft la
ftptième Métropole. Elle a cinq
autres villes dans Ion départeinent,
VUE ; fubftantif féaûnin. Ftfus. La
Xij
«1^4
VUE
faculté par laquelle on voir, celui
des cinq fens par lequel on apper-
çoic les objets. Il le prend audi
pour l'organe même de la vue^
pour les yeux , pour les regards.
La vue , remarque M. de Biif-
fon, n*eft qu'une efpéce de toucher,
mais bien difFcrenre du roucher or-
dinaire. Pour coucher quelque chofe
avec le corps ou avec la main , il
faur ou que nous approchions de
cette choie , ou quelle s*approche
de nous , afin d*être à, portée de
pouvoir la pilper ; mais nous la
pouvons roucher des yeux , à quel-
que dtftance qu elle foie , pourvu
qu'elle puiflTe renvoyer une afllz
grande quantité de lumière , pour
taire impreflion fur cet organe , ou
bien qu'elle puifTe s'y peindre fous
un angle fenhble.
Le plus petit angle fous lequel
les hommes puiiïent voir les ob-
jets, eft d'environ une minute ^ il
eft rare de rrouver des yeux qui
puifTcnc appercevoir un objet fous
un angle plus petir : cer angle don-
ne pour la plus grande diflance , à
iaque'le les meilleurs yeux peuvent
app::c-'Voir un objet , environ
345(> fois le diamètre de cet ob-
jet : par exemple > on cédera de
voir à, }^}6 pieds de didancc , u;'.
objer haur & large d'un pied ; on
celfera de voir un homme haut
de cinq pieds , à la diltance de
17180 pieds 9 ou d'une lieue &
d'un tiers de lieue , & en fuppofanr
même que ces objets foient éclaires
au foleil. Cette eftimarion de la
portée des yeux eft néanmoins plu-
tôt forte que trop foible , parce
qu'il y a peu d'hommes qui puif-
fenc appercevoir les objets à d'auflî
grandes diftances.
Mais il s en faut bien qu'on ait
VUE
par cette eftimation une id^
de la force & de l'étendue
portée de nos yeuxj car il fa
attention à une circonftance
tielle» c'eft que la portée
yeux diminue & augmente
portion de la quantité de 1
?iui nous environne , qu
uppofe que celle de l'obji
toujours la même y cnforte
le même objet que nous
pendant te jour, â la dift<
34^ (> fois fon diamètre,
éclairé pendant la nuit de 1;
quantité de lumière dont i
fendant le jour , nous p<
appercevoir à une diftan
fois plus grande , de la mcn
que nous appercevons la
d'une chandelle pendant I
à plus de deux lieues , c'efl
en fuppofant le diamètre <
lumière égal à un pouce , à
3 i(>8oo fois la longueur
diamètre j au lieu que, pc
jour , on n'appercevra pas
miçre à plus de dix ou doi
fois la longueur de fon d
c'cft à-dire, à plus de de
toif-'S., fi nous la fuppofo
rce aulfi bien que nos yeu:
lamicie du foUil.
Il y a trois chofes a c(
pour déterminer la diftar
quelle nous pouvons ap)
un objet éloigné ; la premi
la grandeur de l'angle qu
i^nns n. te œil ; la fecc
degré de lumière des obje
t?»: intermédiaires que l'on
même temps; & la rreifiè
tenfiré de lumière de le
même: chacune de ces es
flue fur l'efFct de la vifio
n'ert qu'en les eftimant <
comparant , qu'un dci
dans tous les cas la diftai
VUE
^elle on peuc appercevoir tel ou
tel objet particulier.
Au refte la portée de la vue , ou
la diftance a laquelle on peuc voir
le même objet , eft afllz rarement
la mraie pour chaque œil 9 il y ^
peu de gens qui ayent les deux
yeuxégalement torts. Lorfqu'ils font
également bons ,& que Ton regarde
le même objet des deux yeux ,
il femble qu'on devrpit le voir une
fois mieux qu'avec un feul œil;
cependant il n*y a pas de différence
fenfible entre les fenfations qui ré-
fultent de Tune & de lautre façon
de voir ; & « après avoir fait fur
cela des expériences ^ on a trouve
qu avec des yeux égaux en force ,
on voyoit mieux qu'avec un feul ,
mais d'une treizième partie feule-
menc} enforte qu'avec les deux
yeux y on voit l'objet comme s'il
éroit éclairé de treize lumières éga-
les, au lieu qu'avec un feul œil,
on ne le voit que comme s'il étoic
éclairé de douze lumières.
Les yeux des enfans nouveaux
nés n'ont point encore les brillans
qa'ils auront dans la fuite \ leur
cornée eft plus épailTe que dans
les adultes \ elle eft plus plate &c
un peu ridée \ leur humeur aqueufe
eft en petite quantité , & ne rem-
plit pas entièrement les chambre^.
Il eft aifé d'imaginer d'où vient
cet état des yeux dans les enfans
qui viennent au monde. Leurs yeux
ont été fermés pendant neuf mois , !
la cornée a toujours été poudée de
dehors en-dedans , ce qui Ta em-
p^hé de prendre fa convexité na-
turelle en-dehors ; les vaifleaux où |
fe filtre Thuméur aqueufe, n'ont
guère permis cette filtration , &c.
Ce n'eft donc qu'à la longue qu'il
s'amaffe dans l'œil des enfans ^
apiès leur naiftance , une fufE-
VUE 1^5
fante quantité d'humeur aqueufe
qui puiiTe remplir les deux cham-
bres , dilater la cornée & la pouffer
en-dehors , faire difparoître les
plis qui s'y trouvent , enfin la ren-
dre plus mince en la comprimant
davanrage .
11 réiulte des défauts qu'on voit
dans les yeux d'un enfant nouveau
né , qu'il n'en fait aucun ufage :
cet orgpne n'ayant pas encore affez
de confiftance, les rayons de la lu-
mière ne peuvent arriver que con-
fufément fur la rétine. Ce n'eft
qu'au bout d'un mois ou environ
qu'il paroît que l'œil a pris de la
lolidité , & le degré de tenfion
néceffaire pour tranfmetire ces
rayons dans l'ordre que fuppofe la
vifîon; cepcnd;Lnt alors même, c'eft-
à-dire» au bout d'un mois, les
yeux des enfans ne s'arrêtent fur
rien \ ils les cemuent & les tour-
nent indifféremment , fans qu'on
fmifle remarquer fi quelques objets
es aftwdent réellement; mais bien-
tôt, c'eft-à dire, à fix ou ftpt femai-
nes , ils commencent à aricter leurs
regards fur les chofes les plus bril-
lantes , à tourner fouvcnt les yeux ,
& d les fixer du coté du jour , des
lumières ou des fenêtres; cependant
l'exercice qu'ils donnent à cet or-
gane, ne fait que le fortifier fans
leur donner encore une notion exac-
te des différens objets ; car le pre-
mier défaut du fens de la vue eft
de repréfenter tous les objets ren-
verCés. Les enfans , avant de s'être
affurés par le toucher de la pofi«
tion des chofes & de celle de leur
propie corps, voient en bas tout
ce qui eft en haut , & en haut tout
ce qui eft en bas; ils prennent
donc par les yeux une fauffe idée
de la pofition des objets.
Un fécond défaut qui doit la*
i6^ VUE
cuire les cnfaiis dans une aurre ef~
ph*e à'crrenr ou de faux jugement ^
c'cll qirils voient d'abord tous les
objets doubles , parceque dans cha
que œil il fe forme u:îe image du
même objet ^ ce ne peut ctre que
par rtxpciience du toucher j qu'ils
acquièrent la connoiiTincc ncjcf-
fiirj pour rectifier cette erreur, &
q riis apprennent en cftet à juger
li.nples les objets qui leur paroif
fent doubles. Cette erreur de la
vue, auîïî bi;n que la première , elt
dans la fuire fi bien redifice par
la vérité du toucher , que , quoique
nous voyions en effet to.is les ob-
jets doubles & renverlcs , nous
nous imaginons cependant Us voir
réellement fimples & droits , ce
qui n*i(ï qu'un jugement de notre
ame, occ.îîonnc par le rou.lier ^
& une appiéhcnilon réelle, pro-
duire par le f:ns de h VuC : fi nous
tric^ns privjs du toucher, les yeux t
nous tromperoicnt donc , non -
feulement (urla pofition , maisauflî
fur le nombre des objets.
La première erreur ell une fuite
de la conformation de TcEil , fur le
fond duquel les objets fe peignent
dans une fitaation renverfée , par-
ceque Jes rayons lumi-.ei.x qui for-
mant les images de ces mcmas ob-
je*ç, ne peuvent entrer dans Tœil
qu'en fê croifant dans la petite o:i-
veicure de la pupille: i\ l'on fait
un petit trou dans un lieu forr ohf-
cur , on verra que les objets <lu
dehors fe peindront fur là mu-
raille de cette chauïbre obfcure
dans une fituarion renverfée. C*eft
ainfi que fe fût le renverfement
des objets dans Pœil \ la prunelle
eft le petit trou de la chambre obf-
cure.
Pour fe convaincre que nous
VUE
voyons réellement tous les objctr
doubles, quoique nous les jugioi^
fimples , il ne faut que regarder k
mcme objet , d'abord avec I'o&
dioit , on le verra correfpondre
quelque peint d'une muraille cd
û'u'i plan que nou> fuppjfons au
delà de l'objet; enfuite en je re
gardant avec Tctil gauc he , on ver a
qu'il correfpond a un autr^e point
de la n.uraille; & enfin en le re-
gardant des deux yeux , on le verra
dans le milieu entre les deux poinri
auxquels il correfpondoit aupara-
vant : ûinfi il fe forme une im?ge
dans chacun de nos yeux, ntus
voyons robj:;t double , c'cft a dire,
nous voyons une image de cet tb-
jct à droite, & une image àg«iu«
chc ; f: noîis le jng-cons limple 8c
dans le milieu ^ parceque nouf
avons rectifié p.ir le fens dutuu*
ciitr cette erreur de la vue. Si
le fens du tou:h:r i;e redilîoit
p<is le fens de la vue dans toutes
les occafions, nous nous trempe-
rions fur la pofitîon des objets i
fur leur nombre , & encore ('^^
leur lieu ; nous les jugerions rca*
verfés , ëc nous les jugeiions ^
droite & à gauche du lieu qn'il^
occupent réellement j & fi au IktS
de deux yeux , nous en avions cect ^
nous jugerions tous les objets fim-*^
pies, quoique nous les vilîion^
multipliés cent fois.
Avec le feul fens de la vue^
nous nous trompetions égalemcnlT
fur les diOance^i & fans le tou-
cher tous les objets nous paroî-
troient ctre dans nos yeux, parce-
que les images de ces objets y font
en effet ; ce n'eft qu'après avoir
mefuré la diftance en étendant la
main, ouentranfportant fon corps
d'un lieu à l'autre que rhomme
acquiert l'idée de la diftance & de
VUE
leur des objets ; auparavant '
connoilfoic point du coat
liiUnce, & il ne pouvoic
le la gi.ind'jur d'un objet que
!e à^ limage qu'il foniuit
n a;;!. Dans ce cas le juge-
.e la {;randcar n'étant pro-
; par Touvercure de l'angle
)ar les deux rayons extrêmes
)artie fupérieure & de la
nfcrieure de l'objet , on ju-
jrand tout ce qui eft pccs ,
tout ce qui eft loin y mais
voir acquis par le toucher
;s de diftance , le jugement
jranJear des objets com-
à fe rscVili^rj on ne fe fie
la première apprchenfîon
us vient par les jreux p >ur
e cette grandeur , on tâche
loîcre la diftance , on cher-
même temps à reconnoîtrc
par fa fjrme> & enfuite on
î fa grandeur.
5 nous nous tromperons ai-
fur cette grandeur , quand
mce fera trop confidérable ,
lorfque l'intervalle de cette
3 n'elt pas pour nous dans la
>n ordinaire j par exemple ,
lu lieu de la mefurer hori-
ment , no'is la mefurons du
1 bas ou du bas en haut,
premières itiées de la com-
n de grandeur entre les ob-
ous font venues en raefurant
îc la main , foit avec le corps
rchant , la diftance de ces
relativement à nous & entre
toutes ces expériences par
!«s nous avons redfcifié les
de grandeur que nous en
t le lens de la vue , ayant été
horifontalement , nous n'a-
a acquérir la mcme habitude
er de la etandeur des objets
ou abaiilcs au-dcllbus de
VUE 1^7
nous , parceque ce n'eft pas dr.ns
cette diteâion que nous les avui.s
mefurés par le toucher. Ce il p/ir
cette rai:on , ^ hu:^ clwWxicA^
à j'-ig:r les diitancos d.ms ce- t^i di-
rection , qu'j quand nous nous tioa-
voiis au-delïus d'une tour éicvcc,
nous jugeons les hommes & les ani-
maux qui font au deflous beaucoup
plus petits que nous ne les jugerions
en effet à ime diftance égale qui fe-
roit hx)rifontale , c*eft'à dire dans
la direûion ordinaire fuivant la-
quelle nous avonj l'habitude de ia-
g3r des diftanccs. Il en eft de même
d'un coq ou d'une boale qu'on voit
au-delTus d'un clocher j ces objets
nous paroilFent être beaucoup plus
petits que nous ne les jugerions f tre
en cffwt , h nous les voyions dans la
dirc(5lion ordinaire Se à la nicme
diftance horifontalement à laquelle
nousles voyons verticalement.
Tout ce que nous venons de dire
au fujet du fens de hvue^ fe troiive
confirmé par les faits fuivans ;
M. Chefelden, fameux chirurgien
de Londres, ayant fait Topéiation
de la cataraâ:; a un jeune homme
de treize ans aveugle de naiffitice ,
& ayant rcuffi à lui doî.nei- le r.ns
do la vue, obferva la rT>anic:e iI«.'P.t
le jeune homme comtnençoit dvoîr,.
6c publia enl'uite les rea;arqucs L\nW
avoit faice.ç à ce fiijet. Ce jeiine ,
homme quoiqu'aveupje , ne Iccoic
pas abfolument & cnticre.ncnt ^
comme la céciré provcnoic d'sne
cataiavle» il ctoit dîtns le cr.s de
tous les avèu<^:les ce cette efpcce qni
peuvent ff»uj'.u:s Jiftirguer lej'Uir
de la nuit ni 'îiftinguoir même à
une forte lu-î^icre le r>o:r , le bîrc.c
& le roui^c vit qu'on appelle r-.uT-'
/ate ; vc\w il ne vovni- m n'en^rr:-
voyoit en aucune frçon ta fr. ir,-^
des chofes *^on ne lai fit l'opciacioia
i68 VUE
dabord que fur l'un des yeux. Lorf-
qu'il vie pour la première fois , il
croie fi éloigné de pouvoir juger en
aucune façon des dillances ^ qu'il
croyoit que tous les objets indif-
féremment touchoient fes yeux ( ce
fut Texpreflion dont il fe fervit )
comme les chofes qu'il palpoit tou-
choient fa peau. Les objets qui lui
étoient le plus âfgréables , étoient
ceux dont la forme étoit unie & la
figure régulière , quoiqu'il ne put
encore former aucun jugement fur
leur forme, ni dire pourquoi ils
lui paroifToient plus agréables que
les autres : il n*avoit eu pendant le
temps de fa cécité que des idées fi
foibles des couleurs qu'il pouvoit
diftinguer alors â une forte lumière,
qu'elles n'avoient pas laiffé des tra-
ces fuflifantes pour qu'il pût les re-
connoître lorfqu'il les vit en effei'j il
difoit que ces couleurs qu'il voyoit ,
n'étoient pas les mêmes que celles
qu'il avoit vues autrefois} il ne con-
noidbit la forme d'aucun objet ,
& il ne didinguoit aucune chofe
d'une autre , quelque diffétentes
Qu'elles pufTent être de figure ou
cie grandeur : lorfqu'on lui mon-
troit les chofes qu'il connoiflbit au-
paravant par le toucher, il les re-
gardoit avec attention , Se les ob-
ïervoit avec foin pour les recon-
noîrre une autre fois ; mais comme
il avoit trop d'objets à retenir â la
fois , il en oublioit la plus grande
partie ; & dans le commencement
qu'il apprenoit ( comme il difoit)
à ViMt èc à connoître les objets » il
oubiioit mille chofes pour une qu'il
retenoir. 11 étoit fort furpris que
les chofes qu'il avoit le mieux ai-
mce!t, n'étoient pas celles qui étoient
le plus agréables à fes yeux \ il s'at-
cendoir â trouver les plus belles» les
peifonnes qu'il aimoit le mieux. 11 ^
VUE
fe palfa plus de deux mois t
qu'il pût reconnoitre que le^
bleaux repréfentoientdes corp
lides \ jufqu'alorsilne les avoit
fidcrés que comme des plans
féremmentcolofés, .& des furi
diverfifiées par la variété des
leurs; mais lorfqu'il commer
reconnoitre que ces tableaux rc
fentoientdes corps folides, il
rendoit à trouver en effet des c
folides en touchant la toile di
blcau , & il fut extrêmement é
né , lorfqu'en touchant les pa
qui par la lumière & les ombres
f)aroi(Ioient rondes & inégales
es trouva plates & unies comnr
refte :il demandoit quel étoit c
le fens qui le tronipoit , fi c'étoi
vue j ou fi c'ctoit le toucher,
lui montra alors un petit portrai
fon père qui étoit dans la boîte
la montre de fa mère; il dit <]
connoilloit bien que c'étoit la
femblancede fon père. Mais il
mandoit avec un grand éronnem
comment il étoit poffible qu
vifage auflî large pût tenir dans
fi petit lieu , que cela lui paroii:
aufii impofiîble que de faire te
un boifieau dans une pinte. D<
les commencemens il ne pouv
fupporter qu'une très-petite lumiè
& il voyoit tous les objets extrên
ment gros ; mais à mefure qi
voyoit des chofes plus grofies
effet , il jugeoit les premières pi
petites ; il croyoit qu il n'y av
rien au delà des limites de ce qi
voyoit; il favoit bien que la cha
bre dans laquelle il étoit ne faif
qu'une partie de la maifon, cep<
dant il ne pouvoit concevoir coi
ment la maifon pouvoit pareil
plus grande que fa chambre. Avs
qu'on lui eût fait l'opération ,
n'efpéroit pas un grand plaifir
nouvc
VUE
^oaytau fens qu'on lui ptotnètcoîr ^
-& il n'écoic couché que de l'avan-
"tage qu'il auroic de pouvoir appren-
dre à lire & i écrire; il difoic , par
exemple j qu'il ne pouvoir pas avoir
1>lus de plaidr a fe promener dans
e jardin lorfqu'il auroic ce fens ,
4ju'il en avoir, parcequ'it s'y pro-
menoir libremenc Se aifémeoc , Se
<ju'il en connoiffoiccous les diffcrens
^ndroics; il avoic mcme crès-bien
remarqué que Ton écac de cécicé lui
avoir cionné un avantage fur les au-
tres hommes, avantage qu il con-
serva long- cemps après avoir obcenu
le fens de la rue , qui écoic d'aller
la nuit plus aifémenc Se plus sûre-
inenc que ceux qui voient. Mais
lorfqo'il eut commencé à fe fervir de
ce nouveau fens , il étoîc tranfporté
de joie; il difoic que chaque nou-
vel objet écoic un délice nouveau ^
^ quefon plaiHr étoit H grand qu'il
ne pouvoir crop l'exprimer. Un an
après on le mena à Épfomoù la vue
cft très- belle & crès-écendue ; il pa-
rue enchancé de ce fpeAacle , & il
appeloic ce païTage une nouvelle faf on
it voir. On lui âc la même opéra-
tion fur l'aurre œil plus d'un an
après la première , & elle réuffic
également ; il vit d'abord de ce fé-
cond œil les objets beaucoup plus
grands qu'il ne les voyoit de l'autre,
oaiscependanc pasaufli grands qu'il
les «voit vus du premier œil ; &
lorfqu'il regardoir le même objet
^^% deux yeux si la fois , il difoit
9*i«cet objet lui paroilToit une fois
p'tts grand qu'avec fon premier œil
couc feul j mais il ne le voyoir pas
double , ou du moins on ne pur
pis s'alTurer qu'il eue vu d'abord les
objets doubles lorfqu'on lui eut pra
caré l'ufage de fon fécond œil.
M. Chefelden rapporte quelques
autres exemples d'avsugles qui ne
Tcme XXX,
fe fouvenoient pas d'avoir j^niais
vu , Se auxquels il ;ivoit fait la mê«
me opérarion , & il alTure que lorf-
qu'ils commcnçoient â apprendre
à voir , ils avoienc dit les mêmes
chofes que ce jeune homme donc
nous venons de parler , mais i la
vérité avec moins de décail , Se
qu'il avoir obfervé furtout que corn-
me ils o'avoient jamais «u befoinde
faire mouvoir leurs ywx pendanc
le temps de leur céciré# ils éroiçnc
fore embarralTés d'abord pour leur
donner du mouvem^nr , Se pour
les diriger fur un objet en par-
ticulier , & que ce n'étoit que
peu^â-peu , par degrés Se avec le
temps qu'ils apprentienc â conduire
leurs yeux ^ ^ â Içs diriger fur
les objets qu'ils dcdroienc de conft-
dérer.
Il faut obferver qu^ la rrop
grande quantité de luoiière eft peuc-
être roue ce que qu'il y a de plus
uuiâble à l'osil , que c'eft une des
principales caufes qui peuvent oc-
cafionner la cécité. On en a. des
exemples fréquens dans les pays du
Nord , où la neige écUirce par le
foleil éblouit les yeux des voya-
Seurs au p^inc qa'ils fooc obliges
e fe couvrir d un crêpe pour n ê-
tre pas aveuglés. Il en eft de même
àt% plaines fablonneufes de TÂfri*
que ; la réflexion de la lumière y e(t
n vive , qu'il n'eft pas poffible d'en
foutenir reffët fans courir le rifque
de perdre la vue \ les psrfonncs qui
écrivent ou qui lifent trop long'
remps de fuite , doivent donc ,
pour ménager leurs yeux , éviter de
travailler â une lumière rrop force \
il vaut beaucoup mieux faire ufage
d'une lumière crop foible » l'œil s'y
accoutume biencoc \ on ne pcuc
couc au plus que le fatiguer en di-
minuant la quantité de lumière , Se
Y
%7^ VUE
on ne peut manquer de le ble (Ter en
la multipliant.
On dit , que U foleil donne dans
la vue ; pour dire , que les rayons
du foleil donnent droit dans les
yeux. LcJoUil me donne dans la vue^
& m* éblouit.
On dit figiircmentf donner dans
la vue ; pour dire , frapper , fur-
prendre par un éclat agréable. Ceae
étoffe donne dans la vue plus que
Vautre. Cette fille lui a donné dans
la vue.
On dit de même fîgurément d*u
ne chofe qui excite le de(ir , Tarn-
bition, <\\x*elle donne dans la vue.
Cette charge lui a donné dans la
vue. ^
On dit f tant que la vue ft peut
étendre ; pour dire » jufqu'où les
veux peuvent appercevoir. Et dans
le mime fens on dit , jufquoù la
vue peut porter. Ma vue ne porte pas
jufque-là.
On dit k peu près dans le même
feos-; à perte de vue. Cette allée ejl
à, perte de vue. Et l'on dit fîguré-
ment » faire des difcours à perte de
rue; pour dire » faire des difcours
très-longs , fort éloignés du fujet ,
& qui ne concluent rien. On dit de
même , des complimens à perte de
vue.
On dit perdre de vue une chofe ;
pour dire , cefTer de la voir. Le
vaiffeau s'éloigna en peu de temps ^
& nous le perdîmes , de vue. Voifeau
prit l'effor y & on le perdit bientôt
de vue. Et Pon dit , (\\\'on a perdu
un homme de vue ; pour dire , qu'on
a ceffé de le voir. On dit auffî d'une
affaire , qa'o/i Va perdue de rue ;
pour dire , qu'on ne fait ce qu'elle
ed devenue.
On dit fîgurément qn*une mère ne
perd point fa fille de vue ; pour
dire^ qu'elle l'obferve foigneufe-
VUE
ment. Et Ion dit d'un homi
fe jette dans des difcours tr
vés , qu'o/2 ne peut le fuivrc ^
le perd de vue.
On dit , garder un prîfo.
vue j pour dire , le gaidcr <
forte qu'on le voit toujours,
dit à peu près dans le mcm<
chaffer un cerf à vue. Les leyi
eourent quà vue.
On dit à vue d'œil ; pou
autant qu'on en peut jugci
vue feule. On dit encore ,
d'œil; pour dire , vîfiblem<
cela fe dit par exagération «
lant des chofes dans lefqu<
arrive quelque changement
véritablement imperceptibl
yeux dans le temps qu'il f
mais qui ne laifle pas de p
notable au bout de quelque
Cet enfant croît à vue d'œii
femme embellit à vue d'œil.
lade dépérit à vue d'ail.
Oadit fîgurément avoir ^
quelauun ; pour dire , avoi
d'inlpeâion fur quelqu'un
l'obferver , pour le diriger
le conduire j & avoir la i
quelqu'un ; pouz dire, veil
tuellcment fur fa conduite.
On appelle lunette de lon^
une lunette d'approche qui
voir diftindtement les objet
gnés. Les lunettes de long
font une invention moderne.
Vue , fe prend aiilli pour Tinf
des chofes qu'on voit ; &
fens on dit , voy€\ ces étoffes
ne vous en coûtera rien.
On dit en termes de E
C\\x'ur2e lettre efl payable
pour dire » que le payeur
frayer fur le champ, lorfq
ui préfente : &: 1 on die , à
jours de vue ; pour dire , à
VUE
jours après qu'on Taura fait voir â
celui qui doit la payer.
On dit , j'-^g^^ £une chofc À la
première vur ;- pour dire , la pre-
mière foîs^qu'ôn la rôic , à la pre-
mière infpe^dfcion': Se marcher à vue
de pdys , fe conduire à vue de pays ;
pour dire, fans favoir prccifément
la route du lieu où Ion va : & figu-
itm^niy juger à vue de pays ; pour
dire , jngcr des chofes en gros Se
fans encrer dans le détail, juger fur
les premières connoidances & avant
d avoir approfondi..
On die auflî , être en vue j être
txpofé à la vue; pour dire y' erre en
uniieu d'oà l'on peut ècre tu':'&
dans le même fens i peu près , mec-
ire ums. chofe tn vuev 'Il Je fie à la vue
de l'ajffimblee. Nous jetâmes l'ancre
à vue de cette île. Les armées font en
vue. Il entra dans le fort à la vue de
f ennemi. ,,;..•
On die d'ime chofil qu'on mlir-
chande fans l'avoir vue , ^\von en
donnera tant , la vue deffus ; pour
dire , d condition qu'on verra au-
paravant coniiTient elle eft.
Vue, fignilîe aullî , la manière dont
on regarde un ob}et. Une vue de bas
en haut. Une vue de côte\ Et dans
ce fens on dit , un plan à vue d'oi-
feau ; pour^dire , le plan d'un bâti-
meoc , d'an jardin , d'un lieu , vu
de haut en bas.
YvE y fignifie auflî , toute l'étendue
de ce qu'on peut voir du lieu où Ton
efl. Son appartement a vue Jur te
Luxembourg. La vue du Palais BôUr-
ion ejl charmante.
On appelle échappée de vue , cer-
taines vues relferrces entre des
moncagnes , des bois U des mai-
Tons. Il y a de belles échappées de vue
dans ce p^yf^^ge.
On appelle point de vue , reten-
due d'un lieu qui borne la vue^ U
VUE i7t
où la vue peut fe porter. Cette mai--
fon a de beaux points de vue. On ap-
pelle auflî point de vue y l'endroit
précis d'où il faut voir les objets
pour les bien voir. Ce tableau n-ejl
pas dsksfon point de vue. Et l'on die
iigurcment d'un homme qui afpire
à quelque chofe qu'il efpère d'ob«
tenir, de poflcder , que c'ejl là fon
point de vue.
Vue , iigniHe aufli , un tableau » «ne
eflamp^ qui repréfence\iD lien, un
[valais , une ville , &c.^ xegardés de
om. P''ue de Londres. Il a gravé les
vues de plujleurs maifons royales.
Vue . flgtiitie auflî fenêtre , ouver*-
ture d'une maifon par laquelle on
voit fur les lieux voiflns. // a dro'u
de vue fur le jardin de fon voifin. La
Cour l'a condamné par Arrêt à bou^
cher la vue qu'il avoit ouverte fur mon
verger.
On appelle vue de fervuude , une
- vue qu'on'^eft obligé de foufiiir, en
•'Vertu d'un titre qui eh donne .la
jornlfance au vcffin. Et vue defifuf
france , une vue dont «on a la joûif-
fance par colératice ou>'confen(e-
ment d'un voifin , fans riire.
Vue, fignifie figurément le deflein
quon a-, le bût , là fin qu'pnfe pro-
'pofédans une affaire. ILib des vues
fecfeiiês. Je n'uvois ^d'autre vue, que
celle dé lui rendre fervice^P^rfonne
n'entrera dans fes vues. Avoir de
grandes vues. Il ne lui a fait cette
promeffe qu'en vue de la fèduire. Il
travaille dans la vue de foutenir fa
famille.
On dit , avoir une chofe en vue ;
pour dire, fe la proposer *pour ob-
jet. // n'a pue fon intérêt en vue.
On dit aufli , il borne fes vues à
telle chofe ; pour dire , il n'a pour
objet que telle. chofe.
On dit , avoir des vues pour quel"
qu'un j pour dire » avoir deilcia
17* VUL
de lai procurer <|uelaae ATancage :
6c ) avoir des vues fur quelquun ;
pour dite >• avoir deflèin de rem-
ployer à quelque c ofe. On dir
Auffi t avoir des vues fur quelque
chofe ; pour dire^ former le deflfein»
fe propo(èr de robcenir.
Vu fi 9 fe dir aufli généralemenr de
Taâion par laquelle l'efprtc con-
noît. Cela n'a pas échappé à la vue
duPrinct.
. Oodif i.peu près dans le même
fens<» que rien n ejl caché à la vue de
Dieu.
Ce monofyllabe eft long.
Vbyc\ B vr , pour les difFérencei
relatives qui en diftiogaenc vues y
ace.
VUlDANGEi royei Viï^angi.
VUlDANGEURi Fbyei ViDAifGE0R.
VUIDE î royei Vide.
VUlDERi royq Vider.
YULCAIN ; nom du dieu du feu. Les
Poètes le font fiUde Jupiter &.de
Jonon. U^toic!boî{eux>'& cet acci-
«kni. écotr venu de ce qu'à £i paif-
fance » Jupiter l'avoir trocivé fi dif-
forme &. û hideux j qu'il le préci-
pita du ciel en terre > & dans cette
chute il fe cafla une jambe dont il
fut toujours efttopié. Pqur <le con«
fbler.deifa di/grace » Jupiter lui
domia i». charge de forger fes'fbu-
dres ; il avoir pour compagnons de
fon travail les Cyclopes , forte de
demi Dieux > d^une taille & d'une
figure monftrneufes» & qui n'a-
voient qu'un œil au milieu du
front. Les plus renommés d'entre
£es ouvriers étoient Brome , Scéfo-
pè Se Piracnion. Us avoienc leurs
principales forges dans l'île de Lem-
sos >. dans celle de Lipari , Se dans
les cavernes du Mont-Etna en Si-
cile.
O» attrîbuoit â Vulcain tous les
cavtagea qiii padbient pour de&
VUL
chefs-d'œuvres ^ tels que h
du foleil , les armes d'A
celles d'Ènée , &c.
Ce dieu époufa la belle
mais les galanteries de fa fe
fendirent laiable de tout l'C
Lui-même contribua à les
publiques. Il environna d'ur
de fer extrêmement délié ,
qu'imperceptible , le lit où
& Mars étoient couchés eni
Se les expdfa , dans cet état
de tous les dieux, qui fe t
rem de Vulcain , & eavij
fort de Mars. Homère nous s
Que Vulcain fervoir quelqu
dieux à table'.dans l'OUmpe
ia démarche éroit fi plaifsmtn
te excitoit dans l'affemblét
de grands éclats de rire«
Le culte de ce dieu étl
d'Egypte, où il avoit un
fuperbe. Se une ftacue h
(fixante quinze pieds. Les E
lui avoiene bâti un temple ;
. lus lui confacra des quadri{
raia , c'eft-a-dire , un char s
quatre chevaux de front. 0
concitme dans fes facrifices
confumer par le feu les vi
fans en rien réferver poui
tin facré. Tarquin le Vieil
de Rome , après avoir de
Sabins, fit brûler enM*hon
ce dieu , leurs armes Se U
pouilles.
Les chiens étoient deftini
der fes temples , & le lion
particulièrement confacré. I
fctesqu'on avoit établies en'l
neur , la principale étoit <
l'on couroir avec des torch
mées qu'il falloir porter ju
certain but fans les éteindi
peine d'infamie.
Dans les monumens où i
fféiknté^ on le voit a.vec di
VUL
he , les cheveux négligés , vècad'un
Jiabit oui ne lui defcend que )uf-
<]aaa-de(Ius des genoux , portant
far la t&re un bonnet pointu , dans
la main droite un marteau » 8e. des
tenailles dans la gauche.
^ XJLGAIRE i adjeaif des deux gcn-
res. Fulgaris. Qui eft commun ^
qui eft reçu communément. No*
tion vulgaire.
On appelle auffi vulgaire , ce
qui n'a lieu , ce qui n'eit reçu que
parmi le peuple. Expreffion vul-
gaire.
On appelle langues vulgaires ,
par oppoution i langues favantes ,
les différentes langues que les peu-
ples parlent aujourd'hui. Dans le
grec vulgaire , on reconnoïc l'ancien
grec quon appelle grec littéral.
(^ULGiiiRE , (ignifie auffi quelquefois^
trivial. Ainfi on appelle penfées
vulgaires j fentimens vulgaires , des
penféeà^ triviales , des fentimens
tels que le commun du peuple a
accoutumé d'en avoir.
On appelle par mépris homme
vulgaire , ame vulgaire , efprit vul-
gaire y un homme qui ne fe dif-
tingue en rien du commun*
Vulgaire, eft aulli fubftantif , &
fignifie le peuple , ou ceux de quel-
que état qu'ils foient , qui n*ont pas
plus de lumières que le peuple. Le
yulgaire qui refpecie des erreurs myf
térieufes ^ méprife fouvent la vérité
toute nue. Lefage ne fe repak point
des applaudi'jfemens du vulgaire.
N'apprendras - tu jamais , amc baffe 5t
grodière ,
A voir par d'autres yeux que par ceux du
vulgaire.
Corneille.
Voyc^ Ordinaire, pouT les difFé-
fences relatives qui en diftiflguent
vulgaire ^ &c..
VUL 173
VULGAIREMENT j adverbe. Fu/gb^
Communément, f^ulgairement par^
tant. On dit vulgairement que
VULGATE j fubftanrif féminin. Ver-
fion Latine de l'Écriture - Sainte »
qui eft en ufage dans TÉglife Ca-
tholique.
Plulieurs anciens Auteurs avoienc
travaillé à procurer aux fidelles de
l'Églife Latine , des verHons de la
Bible en cette langue. La plus uni-
verfellement reçue alors rut ap[5e-
lée Y Italique ; elle avoit été iaite
fur la veriion Grecque des Septen*
ce. On la nomnu l'ancienne lorf-
que S. Jérôme en eut compofé une
nouvelle fur THebreu. Cette der-
nière verfion eiTuya d*abord quel-
ques critiques , ce qui ne Tempccha
point de fe répandre infenfiblemert^
& d*ctre préférée par la fuite à la
Vul^ate ancienne. S. Jérôme n'a
traduit que les livres de l'Ancien
Tedament , écrits otiginaîremcnc
en Hcbreu ; ceux qui ne fe trou*
vent qu'en Grec , comme k Sa-
gelTe , l'Eccléfiaftique , les deux
Livres des Machabées , la Prophé-
tie de Baruch , les deux Livres de
Jérémie , les Additions qui font â
la fin d'Efther , les deux dernier»
chapitres de Daniel , font encore
de Tancienne Vulgate ; les Pfeau-
mes mêmes , tels que nous le»
chantons > font prefque tout entier»
de cette ancienne italique, avec
quelques correftions que S. Jérô-
me fit fur la veriion Grecque de»
Septante , mife par Origène dans
fes Hexaples , & regardée comme-
plus correéke que la verfion an-
cienne. Mais la traduâion de»
Pfeaumes que Ion trouve dans le»
œuvres de S. Jérôme , eft faite fur
l'Hébreu. Ce Sainr dofteur a aufC
traduit le Nouveau Teftament : il a.
iuivi dans fa veriion les plus za^
174
VUL
ciens Manufcrits grecs » dont il n a
changé que ce qui lui a paru alté-
rer le fens de TÉcriture. De cette
manière , l'ancienne Fulgatc fut
infenfiblement réformée fur l édi-
tion de S. Jérôme qui devint ia
plus commune , & qui eft la feule
dont on fe ferve dans toute TÉ-
glife Latine. Les plus habiles Pro- )
teftans ont toujours loué cette nou-
velle Vulgau \ dont la diftion
d'ailleurs eft plus pure que celle
de l'ancienne. On a publié diflPé-
rentes éditions de cette nouvelle
Terfion , avec quelques correc-
tions ; mais l'édition que l'Éghfe
Latine a adoptée , eft celle qui
fat faite par l'autorité de Clé-
ment Vlll en 1591 : quoiqu'elle
foit plus parfaite que celle qui pa-
rut par Tordre de Sixte V en 1 5 90,
elle n'eft cependant point exempte
de défauts : le Concile de Trente ,
dit Bellarmin , en déclarant la f^ul- \
gau authentique dans fa quatrième
Sefljon , nous a affuré par cette
dccifion , que , dans tout ce qu»
concerne la foi & les mœurs , h
Vulgatt n'a aucune erreur , ic que
les fidelles peuvent y ajouter une
foi entière ; mais les Pères du
Concile, ajoute ce dodeur, n'ont
pas prétendu par-li préférer cette
tradudion aux originaux.
VULNÉRABLE; adjeftif des deux
genres. Vulncrabilïs. Qui peut être
bleflTé. Achille ^ félon Us Poètes , né-
toit vulnérable qu'au talon. \\ eft
moins ufiié ^^invulnérable.
VULNÉRAIRE ; adjeûif des deux ,
genres. II fc dit des médicamens
qui font propres à guérir les plaies.
Tous les baumes font vulnéraires. La
véronique , la grande confoude , Vai-
gremoine^ le millepertuis , font des
planter vulnéraires.- Il croît beaucoup
VUL
d^ herbes vulnéraires fur ces monta*
gnes.
On appelle , eau vulnéraire » celle
qu'on tire des herbes vulnéraires.
VupÉRAiRE , s'emploie auffi fubftan-
livement. // fa'u ufagt de vulnérai-^
res. On lui a recommandé de prendrez
des vulnéraires pour guérir f on malk
d*tflomac.
Vulnéraire , fe dit en particulier
d'une plante qui croît aux lieux mon-
tagneux , arides , fablonneux , tes
dans des pâturages crayeux expofé:^
au Soleil. Sa racine eft flmple^loiiM
gue , droite , ligneufe , noiiatre , â^
d'un goût légumineux : elle pouffa
des tiges à la hauteur d'enviroo.u^
pied, grêles, rondes, velues » vrm:
peu rougcâtres, couchées par terre ;
(ts feuilles font rangées par paires ,
le long d'une côte (impie , terminée
par une feule feuille, femblablesi
celles de la rue de chèvre , mais plus
iTîoclleufes, velues en>de(Ibus, &
tirant fur le blanc , d'un vert jaunâ*
tre en-de(ru$,d'un goût doux , mêlé
d'âcreté: celles oui fouticnncnt les
fleurs , font plus larges que les au*
très, oblongues & membraneufes.
Ses fleurs naiflent en Mai â^Juin,
aux fommets des branches, difpo-
fées en bouquets , légumineufes , jau-
nes, foutenues chacune par un calice
fait en tuyau, enflé, lanugineux &
argentin. Lorfque la fleur eft paf-
fée , ce calice s'enfle encore davan-
tage , & devient une velHe qui ren-
ferme une capfule membraneufe,
remplie ordinairement d'une ou
deux petites femcnces jaunâtres qui
mûrifTent en Juillet & Août.
Cette vulnéraire cultivée dans les
jardins , donne une variété à fleur
blanche; toute la plante eft vulné-
raire, confolidante , ^opre pour
guérir les plaies, étant pilce , & ap.
pliquce deflus en cataplafme.
VUL
V \JLSON ,( xMarc ) fleur de la Colom-
bicre , de la religion prétendue re-
formée , & Gentilhomme de la
chambre du Roi , mourut en 1658.
Ayant un jour furpris fa femme en
adultère , il la tua elle & fon galant j
il vint tuflî'tôt en pofte à Pans folli-
citer fa grâce , qu'il obtint. Cet cvè
nement arriva a Grenoble en 1618.
Depuis on mendçoit dans cette ville
les femmes coquettes de XiiFulfonade.
Ses ouvrages lont 1*^. Lafcicncs hé^
roïqut , traitant de la nohhjfc , de l'o-
rigine des armes , &c. in-foL Paris ,
chez Cramoify , 1^44. Cet ouvrage
fut augmenté & réimprimé dans la
même ville en \6G^. C'eft la plus
belle & la meilleure édition de ce
livre, Tun des meilleurs que nous
ayons pour la fcience du filafon.
1^. Recueil de plufieurs pièces ^figu-
res £ armoiries^ in-fol. Paris 1^89.
j^. Le Théâtre ^-'honneur & de che-
Valérie , ou le miroir hijlorique de
la NobleJJè , contenant les combats j
les triomphes , les tournois , les jou^
tes , les armes , Us caroufels , Us
courfes de bagues , Us gages de bataiU
/es j les cartels , Us duels , les dtgra-
dations de Noblejfe j &c. Paris, i ^48 ,
1 vol. in-foL ouvrage curieux &
très-utile pour connoitre le céréoio-
nial de lancienRe chevalerie, &
pour rintelligence de nos vieux
romans.
/ULVE ; fubftantif féminin , & ter-
me d'Anatomie. L'orifice du vagin ,
ou Tefpace qui eft entre les grandes
lèvres des parties naturelles des
femmes.
On a vu une iîlle qui n'avoir
abfolument point de vulve j un pe-
tit troo du méat urinaire étoit feu-
lement au dehors. Son amant vint
i bout de la féduire, & le coït ne
put fe pratiquer que par l'anus , n'y
ayant pas d'autre ouverture favora-
VUR 175
ble. La fille conçut : elle devint
groffe, & au bout de neuf mois elle
accoucha heureufement par l'anuf*
Ce phénomène qui paroît unique ,
s'explique en difant que l'orifice de
la matrice s'ouvroit dans le reâum
a la portée du doigt, comme 1 inf-
pcétion des parties, faite par M.
Dupuy, Chirurgien de la fille. Se .
par plufieurs autres Accoucheurs, le
démontra. ^
La mère de la fille qui contioif-
foit fon vice de conformation, fou-
tenoit avec force qu'il étoit de toute
impoffibilité qu'elle fût grotfe. Ce-
pendant le fait devint bien palpable
par l'accouchement , ôc il ne fut plus
permis d'en douter. A la foitie de
l'enfant , il fe fit une déchirure de-
puis l'anus iufqu'au petit trou que
nous avons dit être le méat urinaire
de cette fille, dont les règles for-
toient par l'anus.
Lorlqu'un Accoucheur reçoit une
fille qui vient au monde ,- il doit
avoir foin de lui biennetto)er la
vulve & les nymphes, parce que
la matière fébacée s^ ramalfe en
quantité dans le fein de la mère ,
&c il peut quelquefois en réfulter
des accidens fi elle vient à fe rancir*
VURTEMBERGjvoy.ViRTEMBERG.
VURTZBOURG.; ville confidérable
d'Allemagne , Capitale de l'Evêché
de même nom, fur le Mein, qu'on
paife fur un pont, à 18 lieues au
fud-oueft de Bamberg , & à 1 20 au
nord-oueft de Vienne. Elle a éié
autrefois impériale , m.iis elle eft
aujourd'hui lujette à îbn Evêque qui
y réfiJe.
L'Evêché de Vurrzbourg com-
prend la principale partie de laFran-
conie j il confine avec le Comté
d'Henneberg, le Duché de Cobourg^
l'Abbaye de Fulde , l'Archevêché
de Mayence , le Marqiiifat d*An(^
l^6 VYC
pAch, TEvcchéde flbnberg, & le
Comté de Vercheim. Il a 16^ lieues
de long fur 10 de large, & com-
prend 51 Bailliages. L'Evêque efl
Prince de Vuiczbourg & Duc de
Franconie.
Le Chapitre efl; comporé de 25
Chanoines , & de 5 Dignitaires. On
ne peut parvenir â cet Evcchc fans
avoir été Chanoine.
VURlfeEN } petite ville d'Allemagne
dans la haute Saxe y à fix lieues , cil ,
de Leipiick»
VYCHERLEY , (Guilliume ) Pocte
^ Anglois, né en 1640, à Clive en
Angleterre , paifa quelques années
en France dans fa première jeuneffe.
Il jembrafTa la religion Catholique }
mais dès qu*il fut de rerour d Lon-
dres , il redevint Proteftant , &
dans la fuite il quitta Thérélle pour
la Catholicité. Après s'être appli-
qué à récuJe du Dtoit , il fe livra
à des occupations plus conformes â
fow gcnie , ic â celui du temps.
Châties II étoit fur le trône d*Aii-
^Icterre; c'ctoic le règne des plai-'
Cus ôc de Tefpric. Ce Monarque
inftruit du talent de Vychcrlejr pour
la Pociie, lui Br un accueil dillin-
gué. Le Poëce lui plaifoit par la
vivacité de fon im^iqinaiion , &
par les agrcniens de (on caractère.
Vycherley «ut le bonheur de gagner
le ccrur de laCornteflTe de Drcglieda
qu'il époufa, & qui le fit maître
de tous (es biens ; mais la mort la
lui ayant ravie, fon droit lui fur
contefté , & les fraisdu Procès joints
i d'autres accidens , le mirent hors
d'état de fatisfaire à l'impatience de
fes Créanciers. Il paila lept ans en
prifon ,& y feroit peut-être demeuré
pluî long temps j fans la générofiré
du Roi Jacques 11, qni au forrir
d'une rcprcfeniatidn d'une de fes
pièces, ordonna que (qs dettes fuf-
VYC
fent payées » & accompagna cette
gtâce d'une* penûon annuelle, de
100 liv. fterlings , qui lui fut payée
jufqu'au temps de la retraite de ce
Prince.
Vycherley fe maria une féconde
fois en 1715 , â lage d'environ
So ans, onze jours feulement aérant
fa mort. C'étoit un homme d'un
commerce âifé, qui n'avoit rien de
la mifanthropie dont on auroit pu
le foupçonner , (i Ton avoit jugé de
lui par l'efprit fatyrique & dur qui
caraûérife fes pièces de théâtre. Il_
étoit bon ami , zélé pour ceux qu'il
atFeâionnoic j mais il avoit beau—-
coup de penchant pour le libetti-^-
nage, & fes éciits s*en refle&tcnt^
Vycherley vivoit dans le graiicL
nK>nde j il en connoiffoit parfaire—
ment les vices & les ridicules, ôc
■ les peignoit du pinceau le plus fer-
me , Se des couleurs les plus vraies.
On a de lui quatre pièces de théâtre;
1°. /e MiCanthrope j qu'il a imité de
Molière. Tous les traits de Vycher-
ley font plus forts & plus hardis que
ceux de notre Mifanthrope; mail
anffi ils ont moins de fineile. L'Au*
teur Anglois a corrigé iefeul défaut
qui foit dans la pièce de Molière }
m manque d'incrigue & d'intérct.
La pièce Angloife eft in tére Hante ,
&c l'intcigue en eft ingénieufe. !••
Une autre pièce non moins fingu-
iière , & non moins hardie qu'il a
aufli imitée du Pocce François , c'eft
une efpèce à' Ecole de^ femmes , qui
efl bien l*cco!e du bon comique ,
mais non celle de Thonnèteté & de
la décence. Ses deux autres pièces
ont pour titre ( en François } l'amour
dans un bois . 6* le Gentilhomme mat'»
tre à danftr. La première fut repré»
fcntée en 1 6yi. On imprima â Lon»
dres, en 1718 , tes œuvrer pofthu-
mes. On avoit publié en 1720, un
volutDe
17» XAC
Xavier; rancôc d*anc duc » comme
dans excepter; tantôt enfin il fe pro-
nonce comme s ^ comme dans
Auxerre^ Bruxelles y Sec.
A la fin da mot , il a le fon tantôt
de cr joints enfemble» comme dans
ceux- ci , qui ont p<iiré de la langue
Grecque dans U nôtre^ ScU^Sphinx^
Linx , &c. & dans ce mot pris du
Latin , préfix ; tantôt il fe prononce
comme j à la fin d'un mot , c'eft-à-
dire que devant une voyelle , il
a le fon adouci du ^ » comme baux
à longues années ; & que devant une
confonne> on à la fin d'un fens, il ne
fert qu'à ren(ire plus longue la der-
nière fyllabe du mot,comme^r/.Vjcri^-
cifixypdix^ choix ^ animaux ^ généreux.
Kn cerrains mots tels quet&c &
JixyW ne fe prononce point devant
une confonne ; il a le fon du ^ de*
vant une voyelle; fc quand il e(l
final, ou qu'il eft fuivi d'un repos,
il fe prononce fortement comme s.
yoye[ d'ailleurs ce que nous difons
de cette Lettre au mot Orthographe.
X» fur les monnoies, indique celles
qai font frappées i Amiens.
XACCA ; ville de*Sicile dans la val-
lée de Mazare , fur la côte méridio-
nale de 111e , avec un port , i 1 5;
lieues , fud-oued, de Paierme*
XACCA , Philofophe Indien , eft
regardé par les Japonois comme leur
Légifiateur. Ce peuple auquel il a
efiTeâivement appris la métempfy
cofe & la Théologie des Chinois
idolâtres, lui a donné un rang par-
mi les Dieux du premier ordre. Il
y a même une Sefte de Bonzes
dans laquelle Xacca eft regardé
commt Kf premier Dieude l'Empire»
Les Brachmanes difenr que ce
Philofophe a foufièrt quatre- vingt
mille fois U métempfycofe , 6c que
fon ame a paifc en autant d'animaux
ai ditFcienus crpèc^s.
XAN
XAGÙA i port de l'Amérique
nie de Cuba , fur la côte m
nale , entre l'iie de Pinos ic
de Spirita Sandlo , enviro
lieues du port -de la Triniti
un des plus beaux ports de
rique, il a ^ lieues de cire
une petite île dans le mili
l'on trouve de l'eau douce,
XALON; rivière d'Efpagne q
fource dans la nouvelle G
auprès de Médina- Céli, & f
bouchure dansTEbre^au-di
S-irragolFe.
XANTHE ;nom d'un fleuve di
gie, célèbre dans les écrits d
tes , parce qu'il couloic prêt
ville de Troye.ll a fa fource a
Ida, ic fon embouchure dai
chipel , vis-i- vis de l'île deX
XANTHIUM ; fubftantif m;
Plante dont la tige s'élève à
teur d'un pied & demi. I
rameufe^ velue, marquée Ai
rouges, s'écendant au Iar|
feuilles font beaucoup plus
que celles de la Bardane,
approchant de celles du pas
dentelées en leurs bords , d'i
un peu acre, tirant fur l'a
que; fa fleur eft un bouquet
tons , fcmblables ï de petites
& contenant chacun une et
ces fleurons tombent facil
& ils ne laiflTenr après eux
graine; mais il naît fur les
pieds qui fleuriflent , des
oblongs j gros comme de
olives , hériffés de piquans q
tachent aux habirs : chac
ces fruits eft divifé dans j
gueur , en deux loges , qui
ment des femences oblooc
racine eft petite , blanche i"
nie de fibres affez groffey.
plante croît dans les terres j
iSo XEN
bonne heare fous la difcipllne det
Platon» qui lui donna fon.aniicié & I
fon eftime. Il Taccompagna en Si-
cile , & comme Denis le Tyran
menaçoic un jour Platon» en lui
difant que quelqu'un lui coupcroit la
tece ; perfonne' y repondit Xinocrate,
ne le fera avant d!ayùir coupé la
mienne. Il étudia fous Platon en
même temps qu' Ariftote , mais non
pas avec les mêmes talens., car il
ivoit Tefprit lent , & la conception
4iure,au lieu qu'Ariftote avoir Tef-
prit vif & nénériant. Cette diffé-
rence dans lesdifpoGcions des deux
Difciples » faifoit diie au maître
^ue le premier avoit befoin cC éperon ,
. if l'autre de bride. Ce Philofophe
fuccéda dans l'Académie d'Athènes
i, Sjpeufippe, fuccefleur de Platon^
la leconde année de la C X Olym-
piade, la fiff avant J. C. Il exi*»
{;eoir de fes Difciples qu'ils f<pi([hnt
es Mathématiaues avant de venir
fous lui , & il renvoya un jeune
homme qui ne les fa voit point, en
difant qu*il ri^yoit point la clef de
la Philofjplûe. Le changement qu'il
opéra dans les mœurs de Polemon,
jeune libertin, fit tant d'impreflion,
^ue quand il paroiflbit dans lesrnes,,
la jeune(fe débauchée s'écartoit pour
éviter fa rencontre. Les Athéniens
renvoyèrent en Ambaflàde vers
Philippe , roi de Macédoine , &
long-temps aptes vers Antipater ;
ces deux Princes ne purent jamais>
le corrompre par leurs préfens.
AL-xandre le Grand eut tant d'efti-
me pour lui , qu'il lui envoya trenre
taleus,.c*e(V-i-dire , pJus de 50000
écus.. Les Députés du conquérant
Macédonien étantarrivés^il les in-
vita a foupet: Le repas fut celui d'un
Phikifophe fobre & auftère. Le len-
demain lU lui demandèrent à qui ils
vxjuloifixit qu'ils comgtalffint Le's.cin-
XEN
quante tsAçns} Le fouperd'hîe
répondit-il, ne vous a-t-ii pK
comprendre que je nai pas
d'Argent^ Votre maître doit i
der pour lui ^ parce quil a f
monde à nourrir que moi. Les
tés d'Alexandre lai firent néai
de fv grandes u>ftance8 , qu'
trente mines, c*cft- à-dire,
livres, comme un gage de I
teâion du Monarque, &
qu'il faifoit de fes dons.
Xénocrate mourut vess 1
fième année de la CX VI Oly n
le 314 avant Jefus-Chrift ,
8 X ans. 'Il avoit compoféàb
d'Alexandre, i^.Un Traité
de régner. 1^. Six Livres de
iure» 3^. Six Livres de la 1
phie. 4*. Un des Richejfes. K
ouvrages ont été détruits
temps. Ce Philtyfophe ne rec
foit point d'autre Divinirc
Ciel & les fept Planètes. Il
tel empire fur fes pafiîon!
fembloicêtre en quelque f(
dedus. de l'humanité. Il et
ve, & d'un caradère fi féri-
fi éloigné de la poli telTe des
niens^ qoe Platon Texhortc
vent à facrifier aux Giâces.
froit très-patiemmer.r les rc
des de ce Philofophe ; & le
l'excitoit à fe défendre,// /z^i
aznjl j répondit-il , que pc
avantage. Xénocrate brilla
par fa chafteté. Il avoit ac
tel empire fur lui-mêm<
Phryné, la plus belle Court
la Grèce j ayant parié de
fuccomber, n'en put jama
à bout , quoiqu'elle eût <
tous les moyens imaginable
me on fe moquoit d'elle en
l'obliger de payer la gagea
répondit, <\\x elle n avoit poii
parcequMU avait parié de.£
iSi
XEN
ceptes qu'il y mêle peuvent être
très-utiles. Xénophon , die M. de
Voltaire , fait de la vie de Cyrus
un roman moral , à peu près l'em-
blable â notre JéUmaquc. li corn*
mence par Tuppoier , pour faire va-
loir l'éducation mâle & vigoureufe
de Ton héros , que les Mcdes croient
des voluptueux plongés dans la mol-
leiFe. Lés habirans de THircanie >
que les Tattares alors nommés Scy-
thes y avoient ravagée pendant tren-
te années , étoienr-ilsdes Sibarytes ?
Tout ce qu'on peut aflTurer de Cy-
rus , c'eft qu'il fut un grand con-
3uérant , par conféquent un fléau
e la terre. Charpentiers donné une
traduélion françoife de la Cyropé-
die. 1^. VHlftoirc de l'expédition
de Cyrus le jeune contre fon frère
^naxerxès ^ & de ce<te mémorablj
retraite des dix mille donc il eut
prefque tout Thonneur. D*Ablan-
court a traduit cet ouvrage, f"^.
VHiftoire Grecoue en fept livres.
Elle commence où Thucydide z fini
la Tienne } elle a aufll été traduite
en François par à'AHancourt. 4^.
Les dits mémorables de Socrate , en
quatre livres. 3 ^. Un excellent petit
Traité intitulé Y Économie^ 6^. VÉ-
loge d'Agefilas. 7^. L* apologie de
Socrate. 8*. Un Dialogue intitulé
Hieron ou le Tyran , entre Hieron Se
Simonide. 9^ Un petit Traité des
revenus ou des produits de l*Attique.
xo^. Un autre de Vart de monter &
de drejfer les chevaux. 1 1 **. Un ttoi-
iîème fur la manière de les nourrir.
11''. Un petit Traite de la Chajje.
1 3 ^. U n excellent dialogue intitulé ^
le Banquet des philojophes, 14**.
Deux petits Traités y Tun du gou-
vernement des Lacédémoniens &
l'autre du gouvernement des Athé-
niens. Les Livres des Equivoques
qu'Annius de Viterbc & d'autres lui
XER -
ont attribués , ne font ni de 1
dignes de lui. Les meilleure
tions de (es œuvres font cel
Francfort en 1(174 > d^Oxfor
grec & en latin j ôc d\i Louv
161^. Les ouvrages de Xén<
font très- propres à former les
mes d'cratj Scipion TAfiicj
Lucullus les lifoient fans
Comme Céfar , ce pbilofop
à la fois grand capitaine Se
hiftorien , tous deux fe font
mes avec autant d*élégance q
pureté y fans art & fans affeâ
Le dialeâe attique qu'il em
refpire une douceur ii aimi
qu'on diroit , dit un Rhéteur
les grâces repofoient fur hs 1
Les Grecs lui donnent le fi
d'Abeille grecque & de Mu/e
nienne. Ce fut Xénophon qi
blia rhiftoire de Thucydide.
XÉRÈS DE BaDAJOZ ou DE LO!
VALLtRos ; ville d'Efpagne
l'Ellrémadure , fur le torrent
dilla> à onze lieues, fud , d
dajoz.
XÉRÈS DE LA Fronter A \ vHU
Hdérabled'Efpagnedans l'Ane
fie j à fept lieues , nord , de C
Se â dix-neuf , fud , de SevilU
terroir eft très fertile , couvei
rangers , de citronniers, d'olivi
d'autres arbres fruitiers. Les 1
y produifent les meilleurs vini
pagne. C'eft aux environs de
ville que Rodetic , dernier R<
Goths , perdit en 7 1 1 une bî
décifive.
XÉROPHAGIE ; fubframif fén
Nom qu'on donnoit dans la p
tive égiife à labdincnce des
miers chrétiens , qui penda
carcme ne mangeoicnt que di
& des fruits fecs.
Cette eTpèce de feime fe j
quoic pendant les fix jours
i84 XEU
Xeïixès II , Roi de Perfe , après fon
père Arcaxcrxès Longuemain , Tan
du monde 3579 , le 4:5 avant Jé-
sus-Christ , fut adaflmé un an
après par fon frère Sogdîen , qui
■ s*empara du rrône. Xerxès n'avoir
tenu le fceprre que d'une main
foible.
XEUXIS , Peintre grec . croit natif
d'Hcraclce ; mais comme il y avoir
un grand nombre de villes de ce
nom » on ne fait point au jufte de
laquelle il ctoir. Quelques Savans
conjeâarcnc néanmoins qu'il étoic
d'Héraclce , proche Crorone , en
Italie. Xeuxis fut difciple d'Apol-
lodore ; mais il porta i un plus haut
degré que fon Maître Tinrelligence
& la pratique du coloris &: du cbir
obfcur. Ces parries enfentielies,
qui font principalement la magie
de l'Art, firent rechercher fes ou-
vrages avec empreflcmenr. Ses fuc-
cès le mirent dans une telle opu
lence, qu'il ne vendoic plus fes
tableaux, psrceque, difoit-il, au-
cun prix n'était capable de les payer.
Apollodore far mauvais gré à Xeu-
xis de la répuration qu'il fe faifoit
pir fes talens , & ce rival indigné
ne put s'empêcher de le décrier vi-
vement dans une faîyre, L'Élève
»e fir que rire de la colère de fon
Maître. Ayant fait un tableau reprc-
fentant un athlète avec la dernière
vérité , il fe contenta de mettre au
bas : On le critiquera plus facilement
qu*on ne l'imitera. Les Anciens ont
aafll beaucoup vanté le tableau d une
Hélène que ce Peintre fit pour les
Agrigentins. Cette nation lui avoic
envoyé les plus belles filles d'Agri-
gente. Xeuxis en retint cinq , &
c'eft en réunifiant les grâces & les
charmes particuliers à chacune qu'il
conçue l'idée de la plus belle per- I
fonne du monde que fon pinceau |
XEU
tendît parfaitement. Les C
tes jaloux de la belle Grec
le pinceau de Xeuxis avoit
ire parmi eux ne le firent
voir que difficilement & |
l'argefH , ce qui donna lieu
que mauvais plaifant d'ap]
portrait Hélène la court/fann
maque ne pouvoir fe lalfer
rer ce chef-d'oeuvre. H pal
gulièremcnt une heure o
chaque jour a le confidérer.
ces hommes froids , incapat
prouver la moindre émotioi
peâ: du beau, remarquoit
faurs dans ce fameux tablea-
ne( mes yeux j dit un adn
au cenfeur , & vous verni q
une divinité. Ce Peintre lail
narure dans toute fa vérité.
repréfenté des raifins dans u
beille , mais avec un tel a*
les oifeaux fcduics venoiei
becqueter \ts grappes peinti
autre fois il ht un rableau
jeune garçon portoit un pani
rempli de railîns. Les oifea'
renr encore pour manger c
Xeuxis en fut mécontent , &
s'empccher d'avouer qu'il
que le porteur fut mal repri
puifqu'il n'écartoit point lesc
Xeuxis avoit des talens fupé
mais il n'étoir point fans ce
teurs. Parrhafius en fut un
reux pour lui. 11 appela un j
Peintre en défi. Xeuxis pi
fon tableau aux raifins qui t
renr les oifeaux mcmes ; ma
rhafius ayant montré fon ou
Xeuxis impatient s'écria :
donc ce rideau , & c'étoit ce
le fujet de fon tableau. Xeu3
voua vaincu, puifqu il n'avoit
que des oifeaux, & que Par
l'avoir féduir lu^-mcme. Ou
choit i Xeuxis de ne favoir <
XIM
primer les paffions de Tame , de
«ire les extrémiccs de fes figures
trop prononcées. Si l'on en croit
Fellus , ce Peintre ayant repréfenté
Une veille avec un air extrêmement
ridicule , ce tableau le fie tant rire
qu'il en mourut.
?ilCONA; petite ville d'Êfpagne au
royaume de Valence, à fix lieues j
fud-oueft, d'Alicante.
?dLOA; rivière dEfpagne au royau-
me d'Arragon. Elle a fa fource au-
près d'Albarazin , Se fon embou-
chure dans le Xalon auprès de Ca-
Utajud.
XILOCASTRO î petite ville ou
bourg de la Morée dan« le duché
de Clarence, à deux lieues j fudj
du golfe de Lépante.
XIMENËZ, (François) né à Torre-
iagana dans la vieille CaiHlle en
I437, fit fes études à Alcala 6c d
S^lamanque. On neluiappritqu'une
icholailique aufli sèche qu'infipide.
Oéjçoûré de ce fatras , il fc rendit
^ Rome; mais ayant été volé dans
/on voyage , il n*en rapporta qu'une
bulle pour la première prébende qui
Vaqueroit. L'Archevêque de To-
lède la lui refufa, 6c le fit mettre
^11 prifon dans la tour d'Uceda. Un
I^rètre qui y étoit prifonnier , & qui
fcmcloitdeprophécifer^ lui prédit
çijii'il feroit un jour Archevêque de
Tolède. Ayant été mis en liberté,
il obtint un bénéfice dans le diocèfe
de Siguença , & le Cardinal Gonfa-
Iczde Mendoza,qui en étoit Evc-
que , le fit fon grand Vicaire. Xi-
menez dégoûté du monde entra
c]aclqi:e temps nprcs chez les Cor-
deliers de Tolède , & fit fes vœux.
Ses talens lui procurant une foule de
vifites 5 il fe retira dans une folitude
nommée Cajiancly 6c s y livra à l e-
c^de des langues orientales & de la
Théologie. Ses Supérieurs Ten lirè-
XIM iSj
renc pour le confacrer a la direc-
tion & à la chaire. La Reine Ifabelle
qui Tavoit choifi pour fon confef-
feur le nomma à TArchevcihé de
Tolède en 1495. Ximenez n'ac-
cepta qu'après un ordre exprès du
Pape en 1498. Sa vie ne fut plus
dès ce moment qu'un tiffii de bon-
nes œuvres. Les portes de fon palais
furent toujours ouvertes aux indi-
gens y il les écoutoit avec bonté , H-
toit leurs requêtes. Se les foulageoit
avec une charité libérale. Il vifita
les Eghfes, les Collèges, les Hôpi-
taux, & employa (qs revenus à les
réparer & â les orner. Il purgea fon
diocèfe des ufuriers & des lieux de
débauches , calfa les Juges qui rem-
plifToient mal leurs charges» & mit
en leur place des perfonnes dont il
connoilTbit rintégritc & le défintc-
relloment. Il tint un fynode à AU
cala , & un autre a Talavera , oii
il fit des réglemens très- fages pour
le Clergé régulier & féculier. Ftrdi- 2ir^
naml 6c Ifabelle lui confièrent le .. V*"
foin de réformer les ordres reli^
gieux y dont le défordre étoit ex«
trème. Les Cordeliers eurent re-
cours à routes fortes de moyens pour
perdre le Reformatent , juiqu i
mettre un poignard entre les mains
de fon propre frère pour le faire pé-
rir. Leur Général vint de Rome
pour détruire Ximenez dans l'cfprit
de la Reine. Ce Moine fougueux,
dans une audience qu'il obtint d'Ifa-
belle, parla avec tant d'impuden-
ce , que la Princefle lui répondit :
Savr^vous qui vous êtes y & à qui
vous pjrU^? Oui y Madame ^ répli-
qua rinfolent Cordelier ,y>yiij que
je parle à IfdhelUyqui y comme moi^
neft que cendre & poujjière. Malgré
les traverfes qu'on fufcita i Xime-
nez , il vint à bout de la réforme ,
& fon zèle ne tarda pas à ctre ré-
 a
iStf XI M
compenfé. Le Pape Jules II fho-^
nvira de la pourpre romaine en i f«7,
ôc le Roi Ferdinand le Catholique
lui conB.i Tadminidration des anai*
res d*Ecat. Son premier foin fut
de décharger le peuple du fubfide
onéreux nommé acavaU. Ses vues
(q rournèrenr enfuire du côte des
Mahométans , qu il voulut ramener
ï ia religion chrccienne» Il en bap-
tifa plus de crois mille dans une
place fpacieufe, où il fie brûler
ralcoran. L'ambition enttoit pour
beaucoup dans fon zèle ; il vouloir
étendre la dominatioi> d'Efpagne
chez Us Maures \ il le fit en eftee
par la conquête de la ville d*Oran
qu'il entreprit en 1509. Comme
l'Archevêché de Tolède fe les em-
plois qu*il avoir à la Cour produi-
loient de grands revenus» il réfolut
4e faire lui-n>eme cette conquête à
fes dépens ; mais il eut plus d'un
obftacle â furmonter. Les officiers
mécontens d'avoir pour chef un gé-
néral qui portoit lafouune fous fa
cuiraue , refusèrent de s'embar-
<iuer. Les efprits étoient difpo(cs
k la r^iTjIte *, Ximenez fort de fa
tente pour les ramener ; mais à
peine a-t-il commencé de parler
aux rébelles , qu'un foldat l'inrcr-
lompit infolemmcnt , en crianr :
de l* argent , point de harangue. Xi-
menez s'arrête pour le chercher des
jeux. L'ayant reconnu, il le fait
arrêter & peoJte fur le champ en
£à préfcnce» puis il continua i par-
ler. La rébeliion étant calmée par
cet exemple de fëvérité » (a Sorte
compoféedc quatre vir.grs vaideaux
£brrit de Canhagène le \6 Mai» fie
débarqua hjeareufemem fur les co-
tes d'Afrique. Le jour de l'ouver-
ture du ficge étant arrivé-, le Car-
dinal gueiritsr montai cheval ^ re-^
\hxK «e £e& Q^iEoemens gojpii&uux 1.
XI M
& accompagné à^% Eccléfîs
& des Religieux qui Tavoien
Il étoit précédé d'an Cordel
portoit devant lot la croix
pifcopale , & qui avoit l'é
coté j de même que tous les
Prêtres féculiers &c régulier
eut un combat. Le Cardiaa
avoir karaiigué fcs foldats
s'enfermer dans une chape!
il demeura profterné tant qi
la bataille. Le fuccès de ce
treprife fut plus heureux qt
devoit penfer. Les Efpagno!
une attaque des plus violent
foncèrent la cavalerie des infi
& en firent un horrible c
Etant entrés dans la ville , i
sèrent tout au fil de l'épée
diftinâion d'âge ni de fexe. L
le Cardinal revint de cette
dition , atsffi glorieufe queba
le Roi Ferdinand alla à fa rei
}u(qii'i quaue lieues de Sev
mit pied à terre pour l'em
Ces marques d'amitié n*
guères fincères ; Eerdinanc
enoit le pouvoir de Ximei
wi avoir refuft Gonfahe pc
général. Le Cardinal choifit
Navarre , â qui le Monarque
gnol écrivoit : «« empêchez
9> homme de rcpafTer fi-tot
M pagne \ il faut ufer autant
it le pourra » fa perfonne & i
>% gent ^. Le conquérant <
rendit des fervices plus effet
fa nation. Prévoyant une i
extraordinaire , il fit faire d
niers publics à Tolède yï h\
i Torrelagula, & les fit r
de blé à fes dépens. Ce hier
une telle impréflion fur les
que pour en conferver la méi
on en fix graver l'éloge dans
du Sénat de Tolède & dans I
publique. Le RoifceEdinandj.
iS8
XIM
Îrès de vingt millions poar les be-
bi is de réuc & du peuple. Per-
fonne n*ignore qu'il forma dans fa
villearch.épircopale, en faveur des
filles de condicion , un ccablille-
ment que Louis XIV a imiré depuis
pour le fotibgement de la pauvre
noblelTe. Ximcnez fonda l'Univer-
fité d'Alcala , & fie imprimer la
Bible d^ Complute, quia fcrvi de
mo Jcle à tant d'autres. Elle fut
achevée en 1517 , en fix volumes
infoL Se en quatre langues. Elle eft
fort rare. On y trouve le texte hé-
breu tel que les Jaifs le lifent» la
verfion grecque des Septante , la
verfion latine de St. Jérôme , que
nous appelons Vulgau , & la para-
phrafe chaldaïque d'Onkelos fur les
cinq livres deMoïfe feulement. On
7 travailla pendant plus de douze
ansjXimenez s'y appliqua lui-mcme
avec beaucoup de foin & en fit la
dépenfe. Il acheta fept exemplaires
en hébreu , & donna tout ce ou*on
voulut pour les anciens manufcrits
{;recs& latins. Il fitencoreimptimer
e mi(rel& le bréviaireMozarabe di-
rigés par Oriiz j & pour conferver la
mémoire de ce rie » il fit bâtir une
chapelle auprès de TÈglife métro*
politaine de Tolède , & y fonda des
chanoines & des clercs qui y célé<
broient journellement loffice en
cette langue. Quoique Ximenez
écrasât Torgueil des grands , il fa-
voit fermer les oreilles à leurs mur-
mures. Il répondit â des perfonnes
qui vouloient qu'on recherchât les
auteuLS de quelques difcours qui
avoient été tenus contre lui : « que
» lorfqu*on étoit élevé en dignicé,
" & qu'on n'a voit rien i fe repro-
» cher , on devoir laiiTer aux in-
» férieurs la mifcrable confolation
» de venger leurs chagrins par des
>y paroles 9>. L'éclat de' tant de qua*
i
XIN
litéx brillantes fut un peu terni pall^
uelques défauts. Ce Pr^f^t f»^
er, dur, opiniâtre j ambitieux^
& d'une mélancolie fi profonde»
qu'il étoit prefque toujours infup^
portable dans la focicté , Se aftz
fouvent à charge à lui-même*
XINCHEU; ville de la Chine , danj
la province de Huquanp;, dont elle
eft la douzième métropole. Elle a
fix autres villes dans fon départe^
ment.
XIPHIAS ; fubftantif mafculin. Conf-
tcllationde l'héraifphèrc auftral qot
n'eft point vifible dans nos climats.
XlPHOÏDEj adje<aif. Terme d'A-
natomie qui ne fe dit qu'en cette
phrafe , cartilMgc xiphoidc. C'eft
ainfi qu'on nomme le cartilage qui
eft au bas du fternum , & qu'on ap-
pelle vulgairement W/ourcheete.
XIQUANI j nom d'une Divinité Japo*
noife, que l'on croit prendre un
foin paticulier des petits enfans &
des jeunes gens. On la repréfente
ornée de toutes les grâces qui accom-
pagnent la jeune(re,& revêtue d'une
robe route brillante d*étoiles. Elle
a quatre bras , dont l'un tient un
enfant embralTé , l'autre eft armé
d'un fabre, le troifième porte un
ferpent,& le quatrième un anneau
rempli de nœuds. On a coutume
de placer â côté d'elle un perro-
quet , mais aucun Voyageur ne nous
apprend pourquoi.
XÉTRAGUPTEN i les Indiens appel-
lent ainfi le Secrétaire du Dieu des
Enfers, qui eft chargé de tenir un
regiftre exad des aâions de chaque
homme pendant fa vie. Lorfqu'un
défunt eft préfenté au tribunal du
Juge infernal, le Secrétaire lui met
en main le mémoire qui contient
toute la vie de cet homme. C'eft
fur ce mémoire que le Dieu dea
enfers règle fon arr.t.
XOA
rOARCAM } c'eft le nom qae don-
Dent les Indiens au premier des cinq
£aradis qu'ils difenc être ficués dans
rs Cieux » & qui font habités par
les âmes des hommes vertueux. Le
Xoarcam eft le fcjourdes trois cens
trente millions de Dieux que recon*
nuit la Théologie Indienne. Ils font
accompagnés d'un très-grand nombre
de femmes fort belles,avec lefquelles
ils palFentles plus heureux momcns.
Qarante-huit mille Pcnitens par-
tagent leur félicité. Le Préfident
de ce féjour délicieux eft un certain
Devandiren qui a pour fa part deux
femmes & cinq concubines d'une
i>eauté raviflTante. Il paroic cepen*
dant que fes defirs ne font pas en-
core fatîsfaits » s'il ea faut croire
une aventure plaifante qui lui arriva
autrefois, félon le rapport des Doc-
teurs Indiens. Devandiren déjà dé-
goûte de fe« femmes j apprit qu'il y
avoit auprès du Gange un fameux
Pénitent, nommé Gaudamcn ^ qui
* Voit une femme parfaitement bel-
Is» Il n'en fallut pas davantage pour
^3Cciter la convoitife du Dieu qui
5 ^chemina auflî tôt vers la cabane
^l Pénitent , & commença à dreffer
*^s batteries contre fa fen^me y mais
toutes fes pourfuites furent inuti-
^^s. La femme du Pénitent avoit
toutes les grâces de fon fexe, fans
en avoir Ta fragilité. Devandiren
rebuté , eut recours à l'artifice.
Ayant remarqué que Gaudamen ne
tïianquoit jamais de fe lever toutes
ks nuits , dès qu'il entendait le
chant du coq , pour aller fe baigner
dans le Gange , il bâtit làdcfTus un
ftratagcme qui lui réuflît mal. 11 fe
transforma en coq , s'en alla auprès
de la cellule du Pénitent , & chanta
beaucoup plutôt que le coq ordi-
naire n'avoit coutume de chanter.
Le Pénitent qui fentoit qu'il n'a-
XOC 189
voit pas fon contingent de fomméil^
fut furpris d'entendre (itôt le fignal
de fon lever. Il triompha cepen-
dant de la paredb, & s'en alla fuc
le bord,du âeuve pour faire fes abla-
tions accoutuméejt. Il ne tarda pas
à reconnoitre qu'il s'étoit levé beau-
coup trop matin , & que Theure^ de
fes dévotions étoit encore fort éloi-
gnée. Il s'imagina qu'un rêve lut
avoit peut être fait entendre le chanc
ducoq,quoiqu'iln eût pas effective-
ment chanté, & s'en retourna chez
lui , dans le deffcin de fe recoucher.
Mais il fut étranjcmenc furpris ,
lorfqu'il trouva fa place occupée par
Devandiren. Le Dieu ne fut pas
moins éronné de fon côté de voir
le Pénitent revenir luôt. Gaudamen
s'emporta en imprécations contre
Devandiren , Se fouhaita que fon
corps devînt tout couvert de figures
pareilles à celles des patries natu-
relles, afin que rout le monde fût
témoin de fon incontinence y fouhaic
Ïui s'accomplit dans l'inflanr même.
>evandiren affligé de fe voir dans
un équipage fi ridicule , conjura
Gaudamen de ne pas poufTer fi loin
fa vengeance ^ mais toute la grâce
3u*il put obtenir du Pénitent , fut
e paroître aux yeux du monde tout
couvett d'yeux, tandis qu'à (ts pro-
pres yeux il paroitroit toujours
chargé de ces honteufes figures. La
femme du Pénitent quoiqu'inno-
cente , éprouva aufii le refTentimcnc
de fon mari, qui par fes malédic-
tions la changea en pierre. Mais
dans la fuite , Viflnou , fous la forme
de Ram, ayant marché fur cette
pierre , rendit à la femme de Gau-
damen fa première figure.
XOCHlCOPALLf; fubftantif mafc.
Arbre de médiocre hanreur des
Indes occidentales ; il eft commun
dans la province de Méchoacaa,
ipo XOC
Son tronc & fon écorce produifent
I»ar TinciAon une liqueur qui fent le
imon , & i laquelle on attribue la
vertu de la réHne copal. Les feuil-
les de cet arbre font longues de
cinq i Hx pouces « & larges de
deuxjd*un vert obfcur \ fes fleurs
. font compofces de quantité d'éta-
mines jaunes.
XOCOXOCHITL ; fabftamif mafcu-
lin. Arbre particulier à la province {
de Tabafco, dans la nouvelle Efpa
gnej ce qui fait que les Epagnols
ont nommé fon fruit poivre de
tabafco. Cet arbre eft très- grand ; fes
feuilles font femblables à celles
d'un oranger , & d'une odeur
agréable ; fes fleurs font rouges ,
reflemblent à celles d*un grenadier ,
&ont lodeurde lorange^fes fruits
font ronds , d*abord verts , enfuire
roageârres j enfin ils deviennent
noirs \ leur goùc eft fort acre ; on
s'en fert pour aflaifonnec les ali-
mens.
]tOMOTL}fubftantif mafculin. Ef-
fièce de canard du Mexique , dont
e dos ic le delTus des aîles font
noirs: fa poitrine eft brune. Quand
cet oifeau eft en colère, les plumes
dudelTus de fa tct^' forment une
tuppe,
Seba donne la Hgure de ce canard ,
Bc. dit que cet oifeau a la tcrc d'un
rouge agréable, & ornée d'une belle
huppe. 11 a le bec jaune, terminé
en ene poinre très-aiguc , & mar-
qué pardeifous d'une tache noiiâ-
rre , femblable à celle qui règne
au coin de fes yeux. Son dos & fa
poitrine font d'un ronge pale ; le
haut des ailes eft d'un jaune clair ,
^c le bas d'un rouge incarnat. Sa
queue déployée en éventail , tfl
nuancée d'un rouge éclatant , Se d'uti
lleau jaune à rextrémiic.Les Indiens
XUK
emploient les plumes de cet o
pour fe parer.
XUCAR } ( le ) rivière d'Efpagn
a fa fource dans la nouvelle Ca(
& fon embouchure dans la ^
rerranée , après avoir iraver
royaume de Valence.
XUDOGROD; ville de la Ta
d'Europe , dans la Croatie, fu
frontières de la Dalmatie » i
lieues , nord, de Stbenico.
XUICHEU; ville de la Chine
la province de Kiangfl dont el
la dixième Métropole. Elle a
autres villes dans fon départei
XUNKING 5 ville de la Chine
la province de Suchuen , don
eft la troinème Métropole. 1
neuf autres villes dans fon dé]
menr.
XUNNING; ville de la Chine
la province de Junnan , don
eft la douzième Métropole,
a aucune autre ville dans fon c
tement.
XUNTEj ville de la Chine da
Pckeli , dont elle eft la cinqi
Métropole. Elle a huit autre
les dans fon département.
XYLONj fubftantif mafculin. I
qui produit le coton. f^oye{
TONNIER.
XYLOPHORIEj fubftantif fér
Fcte des Hébreux > dans laque
portoit en foUnnité du bois au
pie pour l'entretien du feu fac
oriiloit toujours fur l'autel des
çauftes. On ne trouve point
fcte marquée dans aucun endr
l'Ecriiu rt , mais Jofephe en faii
tion dans le Livre fécond
guerre des Juifs. Selden pi
que cette provifion fe fait d:
mois Ab, qui revient i pci
à Juilict : d'autres la mette
mois HUil , qui répond au
d'Acùc. Les Rabbins enfei
XYL
qa*ofi préparoir avec grand foin le
bois qui dévoie ècre brûlé fur Tau-
tel , qu on le ncttoyoit très propre-
ment, & qu'on n'y LiiAToit ni pour-
riture , ni xien de gâté ou de ver-
mou'u.
^[YLOSTEUM; fubftanrif mafculin.
ArbrifTeau qui croît fur les Pyré-
nées. 11 poulTc un bois blanc ; fes
feuilles font oblongues > niolles ,
d'un vert blanchâtre, un peu ve-
lues. Ses fleurs font blanchâcres,
attachées deux à deux fur un même
pédicule , formées en tuyaux , éva-
fées en cloche , & découpées en
quatre ou cinq parties : ces tuyaux
iont foutenus par un double calice.
Ce calice après la chute des fleurs
devient un fruit à deux baies ,grof-
fcs comme de petites cerifes , mol-
les , rouges , remplies d'un fuc
amer , dciagréable , ôc de quelques
ièmcnces applaties , prefque ovales.
Ce fruir au nombre de cinq ou C\x
baies, eft émctique Se purgatif. Il
n*eft point d'ufage en Médecine.
XYNOÊCIES j fubftaniif féminin plu-
riel , & terme d'antiquité, Fctes
célèbres chez les Athéniens, infti-
tuées ail fujet de la réunion que
Théfée fit de toutes les bourga-
des 6c petites communautés de
rAttique,en un feul corps de Ré-
publique. Elles étoient fignalées par
des faciificcs , des jeux & des repas
publics dans le Pi ytance.
XYSTARQUE i fublbntif tnafculin,
& terme d'antiquité. Officier qui
prélidoir aux Xvlics v?<: an ftade > &
qui étoit le fécond Offi ier des
Gymnafes Grecs , ou le Lieutenant
du Gymnafiarque.
XYSTE i fubllan:if ni*rculin, & terme
datjtiqaité. Cétiit ch.z les an-
ciens un lieu d. ftiné à différens
eierctcesien voici kfoime tfcL'u-
iage*
XYS 19^
On faifoit l'alignement d^une
place carrée ', ayant de circuit deux
ftades» qui font 250 pas. Trois d<i
fes faces avoient un portique (im-
pie y avec de grandes falles de(fous »
oii les Philofophes 8c autres gens
de Lettres fe rendoient pour dif-
courir & s'entretenir enfemble : i
la face qui dévoit être tournée au
midi j les portiques étoient doa*
blés, de peur que les pluies d'hi-
ver ou d'orage ne puffent paflTer juf*
qu'au fond , & qu'en été l'on eue
aufli le moyen de s'éloigner davan-
tage du Soleil. Au milieu de ce
portique > il y avoit une grande
falle d'un carré & demi de long »
où l'on donnoit leçon aux enfans }
a côté de cette falle étoient les éco-
les des jeunes filles ; fur le derrière
étoit le lieu où les Athlètes altoîenc
s'exercer *, plus avant > tout au boue
de la façade du portique, on avois
des bains d'eau froide.
A main gauche de la falle de»
jeunes gens , les Lutteurs s'alloienc
frotter d'huile , pour fe rendre tet
membres plus fouples ic plus robuf^
ces , & proche de «la étoient la cham-
brc froide où ils venaient fe dé-
pouiller. On entroit enfuite dan»
la chambre tiède, où l'on cou%men^
çoit à faire du feu , & à fe tenir un
peu chaudemenr, pour entrer après
dans letuve,où le poëie étoit d'un
coté , & de l'autre le bain d'éati
chaudcr L'Archircdte ayant bict>
confidéré que la Narure ne pafle^
jamars d'une extrémité â l'autre ,
que par des milieux tempérés, vou-
)ur â fon imitation que pour aller
d'un li;u froid dans un autre chaud,
le palTage fe trouvât tiède.
A Tiflue de tous les appartemcns^
il y avoir trois portiques j celui de
l'entrée étoit fi^ué vers le levanten»
le couchant y les deux autres étoiecr
icji XYS
k droite & à gauche , tournes Tun au
feptentrion » ôc l'autre au midi ^ celui
du fepccncrionétoic doublât & large
comoie la hauteur de fes colonnes.
Le portique qui regardoic le midi
étoit limple , mais beaucoup plus
ample que le précédent. On laif-
foit tant d*ttn côcé du muE que du
côte des colonnes , i o pieds de lar-
gcui. Cet efpace donnoit un che-
mm en forme de levée , de laquelle
on defcendoic deux marches par un
efcalier qui entroitdans un parterre
couvert, ajanc au moins ii pieds
de profondeur. C*étoic U que les
Athlètes venoienc s'exercer, fans
recevoir aucune incommodité de
ceux qui s'alTembloient fous le por*
tique pour les regarder*, les fpcâ:a-
teurs de leur côté avoient auffi lavan-
rage de bien voir , a caufe de ren-
foncement du terrein où combat-
toient les Athlètes ; ce portique
s'appeloit proprement le Xyjle.
On avoic foin en bâiiiranc les
3èY5
Xyftes , de ménager entre deu
tiques quelques bofqaets , i
allées d'arbres pavéos à la a
que. Proche du Xifte , à la f^
portique double, on faifoit li
gnemens des promenades déc(
tes qu'on nommoir perïdron
dans lefquelles les Âchicces f
doient en hiver.
A côté de- ces édifices ctoi
place où le peuple venoit fe i
pour voir plus commodémc
jeux. A l'imitation de ces fort<
difices , quelques Empereur
mains pour fe faire aimer di
pie , bâtirent des thermes r
nques , où tour le monde p(
aller « ic prendre le plaif
bains.
XYSTIQUE ; fubftantif mafc
& terme d'antiquicc. Nom qu
donnoit à Rome aux Achlèt(
Gymnafes & aux Gladiateur
l'hiver , fe battoient ious de2
tiques, & non pas en plein a
^JfJJU»^
méyét
Y
; fubftantif marculin. On
l'appelle i grec. C'eft la
vingt- quatrième lettre de
l'alphabet françois , tantôt
caradère fimple, tantôt
caraélcre double.
Caradère finiple, il n'a d'autre
valeur que celle de l'i voyelle, &
il n'cft plus admis dans notre or-
thographe quant aux mots pure-
ment fiançois, que dans le très-pe-
tit nombre de ceux qui vont ctre
rapportes ci-deiïbus ; mais or
tinue à l'employer pour ma
l'origine de plulieuis mots d(
du grec , hymen ^ hymne , ety
gic y phyjique , hypocnjic , &c.
le conferve aufli dans les noms
près Se dans quelques mots em
tés des langues ctrangcres, et
Yorck y Yacht ^ &c.
Caradcre double , ce font
I accouplés, dont le premiei
unefyllabe, & le fécond en
YAB
«nence une autre , comme dans cl-
rvy€nj employer y royale appuyer ,
F^ysy &c. qui fe prononcent comme
s'il y avoir citoi-ieriy emploi-ier ^
roi-ial^appui-ier jpaUls. C'ell maU
à -propos que quelques Auteurs ou
I mprimeurs écrivent citoïen,moïen,
&c. avec un ï créma. ^oy^ç d ail-
leurs ce que nous difons de cette
lettre au mot Orthographe.
if 9 fur les monnoies dcfigne celles
qui ont été frappées à Bourges.
Y ^ dans la numération vaioit autre-
fois 150, & Y avec un trait au-
deiïus vaioit 150 mille.
IT, cft au(fi un adverbe relatif qui fi-
gnifie en cet endroit la. Fous Vy
trouvere\. Il étoït à l* opéra , je l'y
ai vu ^ Je vais che[ elle^ voule^j-vous
y venir.
y, dans cette acception n'eft quelque-
fois qu'une efpcce de particule cx-
plétive ) comme dans ces phrafes y
il y a des Auteurs qui ont écrit que.-,
llny a pas lieu de croire que...
V, ngnifîe auflî , i cela, à cet homme
là. Voilà f on objecliony & voici ce
€jue l'y réponds. C'ejl un méchant ^
ii ne faut pas vous y fier.
11 faut obferver que quand y eft
mis immédiatement après la fé-
conde perfonne fingulière de l'im-
pératif, le mot finit par s , comme
racontes-y ce que tu as vu. Parles-y
defagénéroJUé. Portes^y cela,
YABAQUEi petite île de TAméri-
3ue, & l'une des Lucayes, au nord
e Siint-Domingue.
YACHT; fubftantif nrafculin. Sorte
de bâiimeni qui va à voiles & à ra-
mes. Les yachts font fort ufités en
Angleterre & en Hollande,
On prononce iahe.
YAMBO; petite ville maritime d'A-
fie dans l'Arabie, fur la cote orien-
tale de la mer Rouge.
YANCHEU ; ville de la Chine dans
YAR 195
!a province de Nankin, dont elle
eft la feptième Métropole. Il 7 a
neuf autres villes dans fon départe-
ment.
YAPA ; fubftantif mafculin. Oifeau
du BréfilquL reftemble à une pie^
il a tout le corps noir , à l'excep-
tion de la queue qui eft jaunâtre.
Il a les yeux bleus , le bec jaune , &
une aigrette compofée de trois plu«
mes qu'il drefle à volonté. C'eft un
oifeau qui fait grand plaifir à voir ;
mais il exhale une mauvaife odeuc
quand il eft en colère. 11 fait fa
nourriture ordinaire des araignées,
efcargots & grillons qu'il fait tirer
de leurs trous dans tous les coins
des maifons.
YARE i ( la ) rivière d'Angleterre
dans le comté de Norfolckj elle
prend fa fource vers le nord-oueft,
d'où coulant vers le fud-eft, elle ar-
rofe la ville de Notvich , qui en eft
la capitale, enfuite après s'être grof-
fie d'autres rivières elle fe rend
dans la mer, & forme à fon em-
bouchure un bon port appelé de fon
nom Yarmouth.
YARMOUTHj ville d'Angleterre
dans la province de Norfolck , à
Tcmboucnure de TYare, d'où lui
vient fon nom , à trente- cinq lieues,
nord-eft, de Londres j elle eft
grande , bien bâtie , & a quelques
fortifications. Son port eft fort bon,
La principale richefte de fes habi-^
tans confifte dans la pcche des ha-
rengs, qui eft trèsabondante fur la
côte.
YASSA j torme de relation. Ceft
ainfi qu'on nonune chez les Tarta-
res le corps des lois dont le fameux
conquérant GengisKan pafte pour
être l'auteur. Timur-Beg ou Tamer-
lan les fit obferver dans fes vaftes
États, & quelques-unes font encore
en vigueur aujourd'hui ch&z les
fib
194 YAS' P
Tartares de Crimée & dans plu-
fleurs autres parties de TAHe, où
ces lois font appellées yajfa - Gen-
ghiS'KanLQatlqncs Orientaux amis
du merveilleux prétendent que
Gengis-Kann'en eft point TAuteur ,
mais qu'elles font dues à Turk,
qui, fuivant les traditions orien-
tales» étoic fils de Japhet & petit-
fils de Noé , fondateur de la nation |
Tartare. M. de la Croix a donné
dans la vie deGengis-Kan un ex-
trait de ces lois eu vingt -deux arti-
cles.
i'. Il eft ordonné de ne croire
qu'un feul Dieu créateur du ciel &
delà terte, qui donne la vie & la
mort, les richeffes & la pauvrtté,
qui accodc» & refufe ce qu*il veut ,
& qui a un pouvoir abfolu fur tou-
tes chofes.
1^. Les Prêtres de chaque ftdke
& tous les hommes attachés aux
cuhes , les Médecins , ceux qui la-
vent les corps des morts feront
exempts de tout fervice public.
3^. Nul Piince ne pourra prtn
dre le titre de granJ Kan fans
avoir été élu légitniiement par les
autres Kans généraux & Seigneurs
Monguls afT'emb^és en dièce.
4<^. Il eft déf.ndu aux Chefs
des Tribus de prendre des litres
pompeux , à l'exemple des Souve-
rains Mahomécans.
5°. Il eft ordonné de ne jamais
faire la paix avec aucun Souve-
rain ou peuple avant qu ils foienc
entièrement lubjugués.
(>^. De partager toujours les trou-
[>es en dixaines , centaines , mil-
iers , dix milliers , &c. parceque
ces nombres font plus commodes.
7**. Les foldats en fe mettant en
campagne , recevront des armes des
officiers qui les commandent, & ils
les leur remettront à la fin de Tex-
YAS
péditîon ; les foldats tiendron
armes bien nettes , & les mo
ront à leur chef lorfqu*ils fe p
reront à donner bataille.
8^.11 eft défendu fous peii
mort, de piller Tcnncini, avan
le Général en ait donné la pe
fion. Chaque foldtt demeurera
tre du butin qu il aura fait , en
nanc au receveur du grand K<
droits prefcrits par les lois.
9^. Depuis le mois qui répo
mois de Mars }ufqu*â celui c
tobre , perlonne ne prendra de
de daims, de lièvres, d'ânes
vages,ni d'oifeaux d'une cei
efpèce , afin que la cour ^ 1<
mécs trouvtnr allez de gibier
les grandes chailes d*hiver.
lo^. 11 eft défendu en tuai
bctes de leur couper la gorge ^
il eft ordonné de leur ouvi
ventre.
11^. Il eft permis de mani
fang & les inteftinsdes anima
11^. On règle l.s piiviléj
les immunités desTaïkani , c
dire , de ceux qui font exemp
toute taxe pour les ferviccs
ont rendus.
1 j •. 11 eft enjoint à tout hc
de fervir la fociété d'une m:
ou d'une autre; ceux qui ne
point à la guerre font oblig
travailler un certain nombi
jours aux ouvrages publics,
travailler un jour de la femain<
le grand Kan.
14*^. Le vol d'un bœuf c
queîqu'autre chcfc du même
(e punilToit en ouv ant le ven
coupable. Les autres vols 1
coKfidérabief étoient punis par
dix fept , vingt fept , trente-
& ainfi de fuite jufqu'â fept
coups de bacon , en raifon
valeur de la chofe volée. M;
YAS
poas^oît fe racheter de cette puni-
tion en payant neuf fois la valeur de
ce qu'on avoit volé.
15°.!! croit défendu aui Tartares
de prendre à leur fervice des gens
deleurnaiion; ils ne pouvoient (e^
faire fervir que par ceux qu'ils fai-
foient prifonniers de guerre.
1 6^. Il étoit défendu de donner
retraite â Tefclave d'un autre , fous
peine de mort.
17^. En fe mariant un homme
étoit obligé d'acheter fa femme, La
polygamie étoit permife. Les ma-
riages étoient défendus entre les
parens du premier & du fécond de-
^ré, mais on pouvoir épouier les
ceux fœurs. On pouvoir ufer des
femmes efciaves.
18^. L'adultère étoit puni de
TOort » & il étoit permis au mari
de tuer fa femme prife fur le fait.
Les h^bitans de Kamdu furent i
leur follicitation exemprés de cette
loi , parcequ'ils étoient dans ru(û^e
d'offrir leurs femmes & leurs filles
aux étrangers ;
mais Gengiskin
en leur acci>rdant cette exemption,
déclara qu'il Us rcgardoit comme
infâmes.
19". Il étoit permis pour l'union
des familles , de faire» contrarier
des mari.igcs entre les enfans quoi-
que morts , &c l'on faifoit la céré-
monie en leur nom. Par la les fa-
milles étoient réputées alliées.
10^*. 11 étoit défendu fous des
peines rigoureufes de fe baigner,
ou de laver fes habits dans des eaux
courantes lorfqu'il tonnoit , les
Tarrares craignant extraordinaire-
mentle tonnerre.
iiS. Les efpions , les faux té-
moins, les fodomiftes » les forciers,
étoient punis de mort.
21^. Les Gouverneurs & Ma-
YEC 155
provinces éloignées étoient punis
de mort , lorlquMs étoient con-
vaincus de inalverfation ou d'op-
prellîon. Si la faute étoit légère,
ils étoient obligés de venir fe juf-
tifier auprès du grand Kan. Gcn-
pis-Kân publia un j^rand nombre
d'autres lois , mais celles qui pré-
cédent font les principales j elles
furent en vigueut fous le règne de
ce conquérant & de (es fucceffeurs.
YASSI ; c'eft ainfi que doit s'écrire le
nom de cette ville de Moldavie dont
nous avons parlé par erreur fous le
nom de JaJJy , orthographe vicieufe
fuivie par plufieurs écrivains.
YCHO; fubftantif mafculin. Efpcce
de jonc du Pérou qui croît fur lej
montagnes , & dont les Lamas fe
nourrillènt.
YÈBLE ; voye^ HiÈble.
YÉCOLTi fubftantif mafculin. Fruit
de l'Amérique qui au rapport de
Lémery , eft long , couvert de plu-
fieurs écailles de couleur de châ-
taigne , & a quelque reffemblance
avec la pomme du pin ; mais il y
en a de différentes fi^jures & gran-
deurs : il renferme une efpèce de
pruneau long qu'on mange avec
piaifir. Ce fruit croît à la nouvelle
Eipagne fur u.i palmier de mon-
tagne , nommé en latin yocoltus
arbor. Les Américains rappellent
g'i'ichelc popodi , & c'eft celui dont
Gafpard Bauhin parle fous le nom
de arbor fruclu nucis ji/ied Jpccie ;
cet arbre pouffe d'une feule racine
deux ou trois troncs qui portent des
feuilles longues, étroites^ épaiffes
comme celles de l'iris, mais beau-
coup plus grandes ; fes fleurs font
compofées chacune de fix ftuilles
blanches , odorantes , difpofées par
grappes fur un fort pédicule : on
mç de [iis feuilles un lil affez fia &
Bb ij
ijtf YED
très- fort donc on fait de rezcellente
toile.
YEDO ; ville confidérable d'Ade ,
capitale du Japon » dans l'ilede Ni-
phon, avec un fuperbe palais for-
tifié, où l'Empereur fait fa ré-
fidence»
Yedo eft une des cinq grandes
villes de commerce qui appartien-
nent au domaine de TEmpereur ^
ou aux terres de la Couronne \ mais
elleeft comptée comme la première^
la plus conlidérable & la plus vade
de tout lEmpire. Kœmprer la re-
garde comme une des plus grandes
villes du monde connu \ il mit
un jour entier pour aller d'un bout
à l'autre dans (a longueur. Le nom-
bre des habitans en eft prodigieux ;
la rivière de Toinkau la traverfe,
& fe jette dans la mer par cinq
embouchures. On a confîruit fur
cette rivière un pont de quarante-
deux biafTes de longueur. Les mai-
fons des p.irticuliers font petites ,
baffes & bâties de bois , ce qui oc-
cafîonne fouvcnt des incendies ;
mais il y a quaiuité de palais bâ
tis de pierre & de temples fuperbes
confacrés aux Dieux de toutes les
feâes & religions établies au Japon.
Le château dediné pour l'Empereur
& fa cour , a environ cinq lieues
du pays de circuir; celui que l'Em-
pereur habite en particulier eft for-
tifié de toutes partsj la ftruâure des
appartemens qui le compofent &
qui font immenfes pour la gran-
deur eft d'une beauté exqtiife , fé-
lon l'arc hittûure du pays , qui n'eft
pas la nôtre , 6c qui ne connoit ni
règle , ni defTein -, ni proportion ;
les plafonds , les folives 6c les pi-
liers font de cèdre , de camphre ,
de bois de jeferi , dont les veines
forment naturellement des fleurs 6c
d'autres d'hures.
YEM
YÉMEN; royaume d* Arabie q
comprend la plus grande partie c
pays qui a été nommé Y Arabie hc
rtujt. Ce pays s'étend du nord
l'orient , le long de la, côte de
Mer Océane, depuis Aden j^
3u'au Cap de Rolalgate , c'eft
ire , d'un golfe à Tautre. Une p
tie de la Mer Rouge le borne
côté du couchant ^ du midi ^
royaume ou pays de Hidgias <
appartient au Chérif de la Me
?|ue en fait les limites du côté <
eptentrion.
Sanaa fituée dans les montagn
pafte pour la capitale de tout
pays ; ce font ces montagnes q
font l'agrément & les richeffes n
tutelles du royaume d'Yémen j c
ell.s pioduifcrt des fruits, pi
fieurs cfpcces d'arbres, & en p;
ticulier celui du café : on y trot
de la bonne eau & de la fraichtu
au lieu que toute la cô'c qui \
tend le long de la Mti Rouge ,
3ui en quelques eT>dioirs a jufq
ix lieues de largeur , n'clt qu'i
plaine fèche oc ftcrile.
YEP^CHEU ; ville de la Chine d;
la province de Channron dont <
eft la féconde roérropole. Elle
vingt flx autres villes dans fon «
partement.
YESD; ville de Perfe, fur la ro
d'ifpahan â Keiman , au milieu
fables qui s'étendent deux lie
à la ronde ; il y a cependant qi
ques bonnes terres qui produil
d'excellens fruits. C'eft une grai
ville oii l^on a érr^bli des Carav
ferais , & à^^^ B;>zards. Il y a be
coup de manufactures d'étoffe
laine & en foie pure ou mêlée <
& d'argent.
YEUSE j fubftantif féminin. Eff
de petit chêne vert ^ grand coït
un pommier ^ & revêi^ d*une é
YOK
ne; Ton bois eft dur te corn-
'p fes rameaux font remplis
iuvet blanc ; l'es feuilles (ont
rixes , dentelées en leurs
, toujours vertes en dedus,
lâtres & lanugineufes en def-
d'un goût aftrîngtnt; fes
is font oblongs , gitnis de
» fleurs moulfeufesj de cou-
aune; fes fruits naiflcnt fur
•me pied , mais en des en-
féparcs : ce font des glands
, cylindriques , ic pcu gras ,
ables d'ailUurs d ceux du
ordinaire.
: arbre croît dans les bois ^
iment dans les pays chauds,
î Tournefort le diftingue d*a-
5 chcne , principalement par-
l a des feuilles dentelées. IMine
ne yeufe ou chcne vert , qui ,
feule fouche> avoit produit
iges , chacune de douze pieds
.amètre. Les feuilles & les
s de Tyeufe font aftringens ,
opres â arrêter le cours de
î étant pris en décoction.
; c*eft le pluriel du mot œil.
I œiL.
gros arbre du Bréfil, dont
idiens détachent Técorce en-
pour en faire des canots qui
arables de porter chacun qua-
II fix perfonnes ; cette écorce
Ipaifle d'un pouce, longue
vingtaine de pieds , & larçe
atre ou cinq.
; '^^y^'i Inca.
EU ; ville de la Chine dans la
nce de Huquang , dont elle
feptième métropole.
LAi fubftantif mafculin &
5 de relation C'eft ce qui fert
jn aux habitans du Kamtfcha-
6c aux peuples fauvages de
bérie Orientale. Le yokola fe
rç avec louies fortes de poif-
YOR 197
tons que ces habitans prennent Se
divifenc en (ix parties. Ils font fc*
cher les côtés ôc la queue en les
fufpendanc à Tair : ils préparent
fépatément le dos & la partie la
plus mince du ventre j qu'ils fu*
ment & font féchcr fur le feu ; ils
amaflent les tètes dans des creux
d*arbres où elles fermentent jufqu'à
corruption; ils les mangent malgré
leur odeur infeâée : les côtes &
la chair qui y reltent attachées fe
sèchent & fe réduifent en poudre.
On fèche de mT-me les os \os plus
gros : ils fervent à nourrir les
chiens. La cha'r de Tedurgeon do-
mine dans Tyokola.
YONNE ; ( r ) rivière de France qui
prend fa fource dans le Duché de
Bourgogne , aux montagnes du
M»>rvant, près de Château-Chi-
non , & va fe rendre dans la Seine
â Montereau , à dix-fept lieues au-
delTus de Paris.
YORIMAN; (T) province de l'A-
mérique dans la Guiane , d'environ
foixante lieues de long , fur la ri-
vière des Amazones. Les habitans
font beaux & de belle taille, ro-
buftes j courageux & très-adroits
â manier les armes. Ils vont nus »
hommes & femmes.
YORCK; ville d'Angleterre, capi-
tale de la province de même nom ,
fur la rivière d'Ouze, à foixante
milles nord-ouell, de Lincoln,
& a cent cinquante de Londres.
Cette ville éroit déjà célèbre du
temps des Romains , Se elle l'ert
encore , car elle s'eft relevée de
tout ce qu'elle a fouff;.'rt dans les
fréquentes révolutions de l'Etat,
des Sax'^ns , des Danois , Se des
Normans. Yorck tft aujourd'hui
belle , graftde , riche , bien peu-
plée , & la ville ^l plus conddéra*
ble d'Angleterre après Londres. On
,9? YOR
y compte jufqu*à vingt - huit ÉgU-
fes, & elle eft le fiége d*un Ar-
chevêque de fon nom. Egbert qui
occupoit ce ficge, y érigea Tan
740 une grande bibliothèque , où
Alcuin , Précepteur de Charlema-
gne , & Fondateur de TUniverfité
de Pi ris, puifa fes connoiflTances.
Un autre ornement d'Yorck eft
fa Çathcdrale, qui eft une des bel-
les Eglifes de l'Europe.
La province dTorck eft bornée
au nord par rÉvcché de Durham j
au couchant par les Comtés de Vef-
tmorland & de Lancaftre, & au
nord par ceux de Derby , de Nut
tingham & de Lincoln ^ la mer
d'Allemagne la baigne au cou-
chant.
Cette province eft la plus grande
du Royaume : elle a trois cent vingt
milles de circuit : on la diftinguo
en trois parties qui font nord, eft ,
& Veflridinç. Elle eft très -fertile
en blé , bétail , gibier & poiflTon ;
elle produit quantité de beaux che-
vaux, de la pierre â chaux, du
jayer , de l'alun & du fer. Ses prin
cipales rivières font THumber ,
PAre, la Nyd , TOufe, l'Youre,
&c. Elle contient foixante villes ou
bourgs à marché, ou fimplcs bourgs.
On appelle nouvelle Yorck , une
province de l'Amérique feptentrîo-
nale , fur la côte orier't.il? ; elle eft
bornée au feptcntrion par le Ca-
nada, au midi par la mer du nord, au
levant par la nouvelle Angleterre .
& au couchant par la Virginie 6c
la Pcn^ylvanie,
Hudfon , qui étoit au fervice
des Provinces Unies , en fit la dé-
couverte, & en piit po(u.ilîon au
nom de (es mutrcs en \6o^ , qaoi-
quvi. ce ne fiit pas le vrai but de
fon voyage, car le vaidean. qu'on
lui avoit donné ccoic dclluicà cher- 1
YPR
cher un paftage vers la Tattarle &
la Chine ; mais Hudfon , après do
vains efforts , fit route fur le fud-
oueft , & aborda â ce pays qu'il
nomma la nouvelle Hollande.
En i(>i5, les Hollandois y éle-
vèrent une ibrtcreire qu'ils appel-
lèrent le fort d'Orange y & une
ville â laquelle ils donnèrent le
nom de Nouvelle Amfterdam* Enfin
les Anglois s'érant affermis dans h
nouvelle Angleterre & au Mary-
land , dcbufqucrent en i(>6^ les
Hollandois de leurs pofreflions 1 ^
eu obtinrent la propriété par le
traité de firéda.
Sous les Anglois la nouvelle
Amfterdam fut appelée la NouvclU
Yorck , & donna (on nom au pays,
ainfi qu'à la Capitale , parceque
toute la province fut cédée en pro-
priété au Duc d'Yorck par Charles
Il , fon frère. Roi d Angleterre.
YOUGHlLj ville riche & bien peu-
plée d'Irlande dans la province de
Munfter, au comté deCork,prc5
de l'embouchure de la rivière de
Blackvater.
YOUREi rivière d'Angleterre , dans
la province d'Yorck.
YPRÉ AU ; fubflantif mafcttlin. Efpècc
d'orme à larges feuilles, qui tire
fon nom d'Ypres en Flandres , oU
il eft coauTiun & d'une beauté ex-
traordinaire. Louis XIV en ht plan*
ter à Marly , où ils fe voient encore.
YPRESi ville des Pays Bas, au Comté
de Flandre , dans une plaine fer-
tile , fur le ruilleau d'Yper , à fept
lieues fud-eft de Nieuport , à neuf
de Dankerque,de Saint Omet&
de Bruges , à treize de Gand , fil
de Lille & cinquante cinq de Paris.
C'étoit aiurefois une grande ville
qui avoir trois fi)is le circuit qu'elle
a aujourd'hui. Wqks Tan 800 , les
NormanJs la faccagcrenc^ Baudouin
YSE
ura en 880, elle fut bruine
4.0 3 & malgré cela au dénom-
;nc qui s'en fit deux ans après ,
rompra deux cens mille nabi-
mais à peine y en compre-c on
rd*hui douze mille. Hlie con-
quacre l'aroiiFcs > dix- huic
ens , & pluficurs Hôpitaux,
î Evcche, fufFragant de Mali-
futéri^éen 1559 par le Pape
IV. Le Prince de Condc prit
!en 1(^48 ,& ia perdit Tannée
ite. Louis XIV la reprit en
, & elle lui fut cédée par le
é de NimCjiue j mais elle palla
laifon d^Autriche par les Trai-
Utrecht, de Radftat & de
, Louis XV la prit en i744>
rendit démantelée par la paix
■la-ChaptlIe.
PAYA j fubftantif féminin,
e du Brélil , que MM. Homberg
Marchand prccendent ccre nocie
le Scrophulaiie aquatique. On
»ue a i yquetaya la propriété
f au féné fon mauvais goût , ^
)deur défagréable , fans rien
luer de fts vertus. M. Mar-
1 prérend aufC que rttfpèce de
)hulaire que nous venons de
nec, a le mrme avantage.
)ICK ; petite , mais très-forte
des Piovinces-Unies 9 dans la
ire, fur le bias de TEfcaut ,
i appelle B/tr^, pi es de la mer ,
un terrein bas , que Ton peut
ier de toutes parts, à 4 lieues,
eTEclufe, 4,nord-eft,de Mid-
.«urg j 7 & demie , nord-oueft,
ïand. C'tft un des boulevards
a Flandre. Le Prince \'auricc
ixcn i6o.\ySc depuis ce temps
•ft reftce aux Etats généraux.
AUHTLlj fubftantif mafculin.
ce d'aigle huppé du Mexique ,
le bec eft jaune à la racine, ôc
par le bout. 11 a les pieds pâles ,
YSS 19,
& le ventre blanc Se noir j le refte
du plumage eft brun: il eft très*
hardi , & entre facilement dans une
colère terrible , au point de fe jeter
fur Phomme Se de te dévifager : on
en a cependant vu recevoir une ef*
pèce d*inftruâion.
Seba donne le nom A'Yfquauthl^
à un aigle de la nouvelle Efpagne »
qui approche aflTcz du corbeau , ex-
cepté par le plumage qui eft d'un
roux cendré : il a la queue d'un verc
foncé, le bec recourbé, pointu, &
d'un cendré jaunâtre.
YSSEL; (T) rivière des Pays-Bas, qui
a fes deux principales fources au
pays de Munfter , & dans le Duché
de Cleves. La plus feptentrionale
des deux fources entre dans le Comté
de Zutphcn. La méridionale fe joint
avec laurre fource , baigne Doef-
bourg , Zuiphen , Deventcr & Kem-
pen, où elle fe jette dans le Zuy-
derzée , dans la province d'Overyf-
fel. La rivière dTlFel qui coule i
Oudevater , à Gouda & qui va tom-
ber dans la Meufe, au-deflus de
Rotterdam, eft différente de celle
de l'Viïeljqui prend fa fource dans
le Duché de Cleves : peut - être
néanmoins que ces deux rivières
n'en faifoient qu'une feule ancien-
nement.
Quoiqu'il enfoit, Drufus , fur-
nommé Gcrmanicus , fils d^ Claude
Tibère Néron ^ joignît le Rhin &
ITlTel par un canal qui fuHfifte en-
core aujourd'hui ,& il commença
des digues fur le bord du Rhin,
lesquelles furent achevées 6^ ans
api es par Paulin Pompée.
YSSELSTEIN; petite ville de Hol-
lande, fur l'YfTcl, â deux lieues,
fud oueft) d'Utrecht.
YVERDUNj ville de SuîfTe dans fe
pays de Vaud , fur les rivières d'O:-
too YVE
be & deThule , à quatorze Ueaes»
fud-oueft, de Berue.
y VETOT ; bourg de France en Nor-
mandie j dans le pays de Caux,i
deux lieues , nord , de Caudebec.
TU M
YUM A ; île de l'Amérique feptentrTou
nale, Se Tune des Lucayes» ao nord
de rîle de Cuba. Elle a vingt lieiiei
de longueur , & fepr de largeur.
YVOI. f^oyci Carigkam.
«:
.u^
JUJAm
ZAB
jfubftantifmafculin. Let-
tre coufonne , la vingt-cin-
quième 8c dernière de lai
[>habec François. Lappel-
ation ancienne la nom-
moit lede , & fuivant la nouvelle ,
on la nomme re , comme dans
la dernière Tyllabe des mots on^c^
On dit d'un homme tortu & ccn
t refait , c^il eji fait comme un r^
ëc dans cette phrafe on conferve la
prononciation ancienne.
Zi furies monnoics , indique celles
qui ont été frappées i Grenoble.
Dans l'ancienne numération 2
fignifie 1000 , & fous un trait ho-
rifontalz» il fignifie 2000000.
ZABACHE i ( mer de ) grand lac n-
tué fur les confins de TEurope & de
TAfie , entre la petite Ta^tarie & la
Circaflie. On lui donne 600 milles,
00 zoo lieues de tour ; mais il a fi
peu de fond , Se tant de bancs de
fable , qu'il ne peut porter que des
barques.
ZABARELLA, (François) plus con-
nu fous le nom de Cardinal de Flo-
rence » étudia i Bologne le Droit
Canonique , qu*il prorefla à Padout
fa patrie. Cette ville, affiégée par
les Vénitiens en 140(^1 députa Za-
ZAB
iareHa au Roi de France, fjour laî
demander du fecours ; mais il vkf^
put pas en obtenir. De Padouc i*
paffa à Florence. Le fuccès avec le-
Quel il profefla le Droit 3 le fit éliro
Archevêque \ mais le Pape prévitmt
cette éUaion, ScZabarellademta^^
ra fimple particulier , jofqu*à c^
que Jean XXIU . Tappela à fa Cour.
Ce Pontife lui donna ce même Ar-
chevcché, Thonorade la pourpre >
& l'envoya en 141} , vctsTEmpc-
reur S/gifmond , qui demandoit la
convocation d'un Concile. On coi^-
vint qu*il fe tiendroit i Conftancc.
Le Cardinal de Florence figaala foti
zèle Se fes lumières dans cette au-
gufte alTemblée , dont il fat un de»
plus illuftres membres. On croit
que s*il eût vécu jufquà l'éleftion
d'un Pape, on auroit jeté les jcM
fur lui , mais il mourut dans le cour^
du Concile en 1417, à 78 ans, on
mois & demi avant l'éleftion i^
Marùn F. L'Empereur & tout le
Concile afl^îtcrent à fes funérailles»
Pogge prononça fon Oraifon fuuè»
bre. On a de Zabarella , !•. des
Commentaires fur les Décrétâtes 8c
fur les Clémentines , en 6 vol. 1^.
Des Conciles^ en un vol. 3^. Des
Harangues. 4®. De Lettres. 5®. Un
Traité de Horis Canonicis. 6^. De
filicitatc^
ZAB
f y libri trcs. 7^. VariA Ugum I
nés. 8°. Opufcula de anibus j
us. 9®. De naturâ rerum di-
n 100. Commentani in natu-
• moralem phUofophiam, 11^.
\ fui temporis. ii°. A cl a in
s Pifano & Conftanticnfi.
zs Notes fur Tancien & le
j Teftament. 14''. Un Trai-
ùfme, que les Proteftans ont
: fait réimprimer , parce que
7a y parle avec beaucoup de
des Papes & de la Cour de
& c*eft aufli pour cette rai-
: ce livre a été mis à M index,
3ue tous les maux que TE-
rouva de fon tems à la cefla-
îs Conciles, & ce dernier
e à lambirion des Papes ,
s le gouvernement de rÈgli-
icant plutôt la conduite des
temporels que celle des
s y ont voulu tout décider
rs propres lumières.
LA , ( Barthelemi j neveu du
int , profelTa le Droit Canon
ie , avec beaucoup de répu-
[1 fut enfuite Archevêque de
:e , & Référendaire de TE-
fous le Pape Eugène IV. 11
: en 1441 , à 46 ans, avec
mde réputation de favoir &
h.
LA, (Jacques) fils du pré^
, vit le jour â Padoue en
& y mourut en 1 589 , â 5(j
acquit une connoi (lance pro-
de la phyHque & de la mo-
iriftote , & devint Profeffeur
[ofophie à Padoue en 15^4.
fa les offres que Sigifmond ,
Pologne , lui fit pour latti-
lis fon Royaume. On a de
lia des commentaires fur Arif-
m efprit étoit capable de dé-
er les grandes difficultés, &
^prendre les (juelUpns \^% plus
n% XXX.
Z A C ICI
obfcuresj mais il donnoît fouvenc
dans U faux, & on ne peut excu-
fer fa padîon pour TAHrologie &
fa manie de tirer des h'irofcopes.
Il foutient dans ces Commentaires»
que par les principes A'AriJloie , on
ne peut donner des preuves de Tim-
mortalité de Tame.
ZACAGNI , ( Laurent - Alexandre )
critique & littérateur Italien, more
à Rome vers 1710 , eut un gouc
décidé pour l'étude ecclcfiaftique.
Il entra de bonne heure dans les
Ordres, qui , en le débarraflim des
foins du fièjle, lui lailToient plus
de loi(ir pour vaquer à Téiude. Il
regardâtes languescomme un moyen
pour réuflir , les apprit , & ayant
Fait cohnoître fon érudition pat
quelques ouvrages , il fut placé en
qualité de Garde dans la Bibliothé*
que du Vatican. Cet emploi le mie
 portée de déterrer plufieurs mo*
numens eccléHaftiques dont il pu*
blia le recueil fous ce titre : Coliec^
tanea monumentorum yetemm tcde*
JidL grdLCA & latine y in- 4^. Rom€^
1(^98.
ZACATÉCAS ; province de FA me-
rii^ie feptentrionale qui fait partie
de la nouvelle Galice , dans le Me-
xiaûe , bornée au nord par la nou-
velle Bifcaie , à Teft par la province
de Panuco, au fud par celle de Gua-
dalajara , à Toueft par celle de Cu-«
liacan & de Chiametlan. C'eft un
pays abondant en mines d'argent.
ZACArULA , ville de l'Amérique
feptentrionale dans la nouvelle Ef-
pagne, à 80 lieues de Mexico, U à
1 8 d'Acapulco.
ZACCHI AS , ( Paul ) Médecin du Pa^
pe Innocent X , mort à Rome f*
fratrie en 1659 , à 75 ans , culciva
es Belles Lettres , la Pocïie , la Mu-
ficjue , la Peinture , & toutes les
(cienç es. La variété de fe$ connoif*-.
Ce
1C2 ZAC
fances ne nuific point à fon appli-
cation i la médecine. On a de iui
1^. un livre intitulé : Qudftiones mc'
dicO'UgaUs 3 dont il y eut plu(ieurs
éditions « & entr autres une de Lyon
en 171^ , en 3 tom. infoL Cet ou-
vrage trop ditFus , offre beaucoup
d'érudition, de jugement & de fo*
lidité ^ & il eft nécelTaire aux Théo-
logiens qui s'appliquent à l'étude
des cas de confcience. i^'.Un traité
en Italien , intitulé : La vie quadra-
gefimaU. j^ Trois livres eo Italien,
fur Us maladies hypocondriaques y
&c.
ZACCONi fubftantif mafculin. Ef-
pece de prunier étranger qui croit
dans la plaine de Jéricho. Cet arbre
eft grand comme un oranger : il
porte des feuilles femblables à celles
N de Tolivier^mais plus petites, moins
larges, plus pointues, fort vertes j^
ïe% fleurs font blanches ; (qs fruits
font gros comme des prunes^ ronds,
Verts au commencement , mais en
mûrilTant ils deviennent ;aunes \ ils
renferment chacun un noyau. On
tire de ces fruits une huile par ex-
preâîon , qui eft excellente pour dif-
cuter & réfoudre les humeurs froi-
des Se vifqueufes.
ZÂCflÂRlE , le onzième des douze
petits Prophètes , prophétifa fur la
fin de la captivité & après le retour
des Juifs dans leur pays* Il les ex-
cita â rétablir le temple de Jérufa-
lem. Il eft rempli de figures & de
vifions j dans lefquelles il prédit la
fuccefl[ion des quatre Monarchies
3ui dévoient fe terminer au règne
e Jéfus-Chrift.
2ACHTLÉEVEN , { Herman) Pein-
tre j né à Roterdam en 1(^9, &
mort â Utrecht en i^S^. Ce maî-
tre , un des meilleurs Payfagiftes ,
fit des tableaux très-piquans .par le
choix agréable dea met > par fon
ZAG
coloris enchanteur , par Tai
lequel il a repréfenté des lo
clairs & légers qui feroblei
& s'échaper à la vue. Ses defl
crayon noir fonrtrèsrecherc
eut pour élèves Jean Griffier
neille Zacht-Léevtn fon frère
à Roterdam,
ZACONIE i province de la K
la quatrième en rang j elle c
née au nord par le Duché d(
rence \ au midi par le gc
Colochine ; au levant par Te
de Napoli de Romanie ,
couchant , par la province d
vedère.
La Zaconie eft fouvent ne
Braiip di Maina; elle fut p
rement appelée Lelia^ de
le premier qui y commanda c
lité de Roi. Virgile & les
Poctes rappelèrent Œbalia ,
balus qui en fut Seigneur.
Strabon , elle fut encore ne
jirgos , mais les Lacédém
en étant les maures , lapp
Laconie.
Cette province s'étend h
de la mer j il s'y trouve qi
de rochers & de profondes
nés aux environs du mont T
Les chiens de cette province
trefois célèbres , conlervent
leur réputation , & le grani
neur du Sultan en tire quantit
les ans pour les meutes de ù
teflfe.
ZAFRA ; petite ville forte d'Ei
dans l'Eftrémadure , â trois
de Feria»
ZAGAIE; fubftantif féminin. I
de Javelot dont les Mores
vent en combattant à cheval.
cer la :^agaie.
ZAGATHAlj voyei Uxwj
NAHAR.
ZAGRAfi^ ville forte de Uoi
ZAI
etpitale d'un comté de même nom «
/ur U Save , i douze lieues , nord-
eft, de Carioftadc , & A 5 5 lieues ,
i"uci-oueft, de Bude.
Le comté de Zagrab s'étend en
longueur le long de la Save , de-
puis le comté de Sagor , qui le
borne â Toccidenr^ juiqu'au comté
de Poflega , dont il eft borné à l'o-
rient, ainfi que par la petite Va-
laquie. 11 a au nord encore le comté
de Sagor , & celui de Creits.
EAHÂRÂ i ville d'Efpagne dansTAn-
daloafîe , près de la fource de la
Guadalèfe , fur la route de Seville
à Cadix.
ZAlM; fubftantif mafculin & ter-
me de relation. On donne ce nom
en Turquie i des gens de guerre
qui jouitTent d'un bénéfice militaire
un peu plus confîdérable que celui
da Timariot. Les Zaïms doivent
marcher en perfonnes à larmée ,
comme les Timariots. Le fervîce
mitiuire des uns fie des autres eft
le même.
2AJN } adjeftif mafculin. Il fe dit
<l*un cheval qui eft tout noir ou
.tout bai, fans aucune marque de
blanc. Les chevaux \ains font affe^
rares.
Zaïre ; grand fleuve d'Afrique qui
fort du lac de Zambre , arrofe le
royaume de Congo » & va fe per-
dre dans l'Océan j vers le cinquiè-
me degré , quarante minutes de la-
titude méridionale.
2ALEUCUS , fameux Légiflateur
des Locriens, peuple d'l(aTie,s'eft
fait un nom immortel par la fa-
gefle de Ces lois , dont il ne nous
refte prefque plus que le préam-
bule. Son but étoit de conduire les
hommes plutôt par Thonneur que
par la crainte.
2ALUSKI ^ ( André - Chryfoftôme)
naquit ea Pologne, 8c parcouciK
ZAM i05
les Pays Bas, la France & l'Italie ;
i fon retour il obtint un canonicac
à Cracovie. Quelque temps aprèg
il fut nommé Ambù (fadeur en Por-
tugal & en Espagne. Après avoir
été employé dans plufieurs affaires
aufli épineufes qu'embarraffantes >
il mourut Évêque de Vormie 8c
grand Chancelier de Pologne en
1714,161 ans. Ce Prélat eft prin-
cipalement célèbre par quatre vol.
in fol. de Lettres latines, impri-
mées depuis 1709 jufqu'à 1711 >
dans lesquelles on trouve une in-
finité de faits très-intéreffans fuc
Thiftoire de PoUogne, 8c même
fur celle de l'Europe.
ZAMORA y ville forte & épifcopale
d'Efpagne au royaume de Léon ^
fur le Duéro , à vingt-deux lieues »
fud , de Léon , & quarante - fix ^
nordoueft , de Madrid.
Zamora , eft aufli le nom d'une ville
forte d'Afrique , dans la province
de Bugie. Elle appartient aux AU
gériens.
Zamora , eft encore le nom d'une
ville de l'Amérique méridionale au
Pérou , dans l'Audience de Quito »
affez près des Andes , & ^ foixan-
te-dix lieues de la mer du fud. U
y a de riches mines d'or dans le
voiHnage.
ZAMOSKI; ville forte de Pologne
dans le Palatinat de Belz , à quinze
lieues de Lemberg » & à vingt- cinq
de Lublin.
ZAMPANGO î ville de l'Amérique
méridionale dans la nouvelle Efpa-
gne, fur la route de Mexico i
Guaxaca. On y commerce en fu-
cre , en cochenille & en coton.
ZANCHIUS , ( Bafile ) de Pergame ;
prit l'habit de Chanoine Réguiierw
Ses connoiflànces dans les huma«
nités, la Philofophie & la Théo-
logie 9 lui méciccrent la place de
Çc ij
104 Z A N
Garde de la bibliorhèque du Vati<
can. Apres avoir exercé cet em-
ploi avec fucccs , il mouruc â Ro-
me dans de granis ftntimens de
pieté en 1560. On a de lui plu-
iîeurs Ojvniges. Les principaux
font , I . des Pocjies Latines qui ne
font pas dans le premier rang.
2. Un Diclionnairc pocùquc en la»
tin. j. Des Que/lions Latims fur
les livres des Rois & des Paralipo-
mènes. Ce Savane , regretté après
Ùl mort, e^Tuya plufieurs tracaflfe-
ries qui empoifonnèrenc fa vie.
2anchius , (Jérôme) né à Alzano
en Italie, en 151(9, entra dans la
Congrcj'Ation des Chanoines Ré-
guliers de Latran, à 1 âge de quinze
ans , & il s*y diftingua. Mais Pierre
Martyr, Chanoine Je la même
Congrégation, ayant embraflfé les
erreurs des Proreftans , les com-
muniqua à plu(ieurs de fes Con-
frères. Zanchius fe retira â Siraf-
bourç en 1 5 j 1 , & il y cnfeigna
rÉcriture Sainte & la Philofophie
d*Ariftote. QuoiqMii'Apoftat , il ai-
moit la paix & détefloic les guér-
ies théologiques. Il ne put néan-
moins les éviter. Les Proteftans
raccufèrent d'erreur. Il fe vie obli-
gé , pour avoir la paix » de quitter
Strasbourg en 1 5(>8 , au'il alla â
Heidciberg , où il fut DoAeur &
ProfeiTeur en Théologie. Il mourut
en cette ville le 19 Novembre
1 570. On a de lui un gros Ouvrage
contre les.Anti - Trinitaires , qu'il
compofa à la foUicitation de Fré-
déric III > Eledeur Palatin. Zan-
. chius efl: Auteur d'un grand nom*
bre dautres livres qui prouvent
. beaucoup d'érudition.
ZANFARA; royaume d'Afrique dans
la Nigritie. Il eft borné au levant
par le rovaume de Zegzeg j & au
■ midi pac le SénégaL ^jLes Caravanes
ZAN
de Tripoli qui vont dans ce ro
me , en apportent de l'or
échange des draps & antres
chmJifes qu'ils y laiffenc. Le
roir eil fécond en blé , riz , c
& coton. Les habicans y (but gi
& fort noirs.
ZANGUEBAR; (le) contrée
frique, dans laCafieric^ qu
rend fur la côte orientale d
le golfe de Sofala jufqu'a 1'
teur. C'eft un pays rempli dt
rais : l'air y eft mal fain , & la
en général peu fertile : il y
pendant des endroits où il vie
bled , du millet , des oranges
citrons » &c. On y trouve des
les dont la chair eft noire ,
bonne. La plus grande riche
ce pays condfte dans l'or S
voire dont il fe fait un grand
merce. Les peuples y font no
idolâtres ou Mahométans. Il
de chrétiens que les Portugai
Y ont des établiûTemens.
Ce pays compretul plu
royaumes 3 donc les princ
font du fud au nord , Moj
que j Morùca , MongaU , Q*
Mombti'^e & Mehnde*
ZANHAGA; défère d' Afrique
(ait partie de cetre étendue dt
qui le trouve entre le Bildu
& la Nigritie. Il a l'Océan â
cidenc. Ùair y eft extraordii
ment fec , & prefque tout s'}
rompt par la chaleur. Les p<
qui font près de la mer , fai
ci-devant quelque commerce
les Portugais , donc ils ache
dtverfes denrées. Ce font m
nanc les François qui font
merce avec eux.
ZANI; fubftantif mafculin. P
nage bouffon dans les Coméc
Italie.
1 ZANWCH£LLI , C Jean Jéi
2AN
îcîn , né à Modène vers i è-jo ,
;ea dans une partie de l'Italie ,
s'inllruire dans Ton art. 11 fe
i Venife , & Ty exerça avec
îs julqu à fa mort , arrivée en-
1 Tan 1730. Dans fcs momens
illr , il parcourue les environs
îtte République , examina avec
les plantes qui y croiflent , &
reua un catalogue exaft & dé-
. Son fils le revit , laugmenta
:s nouvelles recherches , & le
nprimer en 1735 , in" fol. en
;n.
ONI , ( Jacques) né à Bologne
le commencement du dix-(ep-
e fîècle , exerça la Médecine
faccès , & fut connu pour un
3lus habiles Botaniftes Italiens,
igacité & fes obfervations lui
c découvrir que plu(ieurs plan-
lécrites par divers Botaniftes,
des noms difFérens , font les
les. Il étudia les anciens & les
iernes qui ont écrit fur cet art,
omparaenfemble^ & les accorda
pluueurs points. Les fruirs prin-
ux de fes veilles font , i^ Hif-
i Botanica , à Bologne , in folio j
5. 2^. Varier um fiirpium hiflo-
» i Bologne , in-folio , 1741.
ft Cajetan Monci qui a procuré
e édition la plus complette de
ouvrage.
TE; ville capitale de l'île de mc-
nom, le long de la côte, & regar-
t le couchant On y compte en-
)n quinze mille âmes; elle neft
Dt murée ; mais elle eft défen-
par une forterclFe bâtie fui une
inence. Son port qui eft au midi
très bon. Il y a dans cette ville
Evêque du rit latin » fufïi.^ganc
3orfou y mais ta plupart des ha-
ins font proftllion du rit grec
\ la direàion d*ttn Protopapa p
ZAN lot
& ils relèvent de TEvcque de Cé-
phalonie.
Uîlc de Zante eft fituée près de
la côte occidentale de la Morée , à
fept lieues , fud-eft , de 1 île deCe-
phalonie. Elle n'a qu'environ Hx
lieues de longueur & quatre de lar-
geiir j mais elle eft très-fertile. Les
Vénitiens i qui elle appartient , y
ont un Provéditeur pour la gouver-
ner. Elle a deux ports entre Icf-
quels règne un long promontoire
du côté de l'Orient. Son principal
commerce conHfte en raifinsde Co«
rinthe que les Ânglois enlèvent.
L'huile de cette île eft excellente ; ^
fes melons ne le cèdent point à ceux
d'Efpagne; on y trouve auffi de très-
belles pèches , des figues , des ci^
trons , des oranges & des limons
fans pépins.
ZANZIBAR ; île de la mer des Inde^ ,
fur la côte de Zanguebar , entre Tîle
dePemba& celle de Monfia» à huit
lieues de la terre ferme.
Elle a le titre de Royaume^ les
terres y produifent beidcoup de
riz^ de mil, & de cannes de fucre^
on y trouve des forets de citron-
niers 'y les habitans font tous Maho-
mérans.
ZAPORAVIENS , ou Zaporoges ;
( les ) peuples compris parmi les
Cofaques ou Ukranicns \ ils habi-
tent dans les îles qui font aux em-
bouchures du B.tryfthène y & font
fous le commandement d'un Chef
élu à la pluralité dts voix > nommé
Hetman ou Itman ; mais ce Capi-
taine de la Nation n'a point le pou-
voir fuprème y les Zaporaviens font
à peu près ce qu'ccoienr nos Flibuf-
tiers j des brigands courageux. Us
font vètns d'une peau de mouton ,
& alloient autrefois pirater fufque
dans le Bofphore y ils font aujour-
d'hui coDtemu par la Cour de
ftO^
ZAP
Radie, qui envoyé un Seigneur dans
le pays pour y veiller ; mais ce qui
diftingue les Cofaques Zoporaviens ,
de cous lesautres peuples j c'eft qu'ils
ne fouflfrenc jamais de femmes dans
leurs peuplades , comme on pré-
tend que les Amazones ne fouf-
froienc point d'hommes chez elles.
Les femmes qui leur fervent à peu-
pler , demeurent dans d*aucres îles
du fleuve } point de mariage, point de
famille. Ils enrôlent les cnfans ma
les dans leur milice 9 ftlaitTent leurs
filles à leurs mères; fou? eni le frère
a des enfans de fa fœur, & le père
^ de fa fitle. Point d'autres lois chez
eux que les ufages établis par les
befoins , cependant ils ont quelques
prêtres du Rit Grec. On a conftruit
depuis quelque temps le fort Sainte-
Elifabeth fur le Borillhène pour les
contenir ; ils fervent dans les armées
comme troupes irrégulières »& mal-
heur iqui tombe entre leurs mains.
Mais pour mieux faire connoître
les Zaporaviens & leur Hetman ,
nous rapporterons ici comment fe
fit en 1709 le Traité de Mazeppa,
Cofaque , ftipulant pour Charles
XII avec ces barbares. Mazeppa
donna un grand repas fervi avec
quelque vailTelle d'argent à l'Het-
man Zaporavien, Se à fes princi-
paux Omciers : quand ces Chefs fu-
rent ivres d'eau-de-vie, ils jurèrent
- i table fur l'Evangile , qu'ils four-
niroient des vivres & des hom-
mes i Charles XII, après quoi ils
. emportèrent la vaiHèlle & tous les
meubles. Le maître d*hôtel de la
maifon courut après eux y Se leur
remontra que cette conduite ne
l'accordoit pas avec l'Evangile fur
lequel ils avoient juré. Les domef-
tiques de Mazeppa voulurent repren-
dre la vailTelle» les Zaporaviens
t'atcroupèceot ^ils vinrent en corps
ZAP
fe plaindre à Mazeppa de V^Sront
inoui qu'on faifoit a de fi braves
Î;ens , & demandèrent qu'on leur
ivrâr le maître d'hôtel pour le punir
félon les lois ; il leur fut abandonné,
& les Zaporaviens fe jetèrent les
uns aux autres ce pauvre homme
comme on poufTe un ballon » après
quoi on lui plongea un couteau dans
le CŒuc* Hijloirc de RuJJic , par Mt
de Voltaire.
ZAPOTÉGA j province de l'Améri-
que feptentrionale , dans la nouvelle
Efpagne ; elle s'étend du midi ta
nord , depuis la province de Goa-
xaca jufqu'au golfe du Mexique. U
terroir en eft fertile » quoique pier-
reux ; fes habitans autretbis fto-
vages, font aujourd'hui civilifés.
ZAPPI , (Jean Bantifte- Félix) né 2
Imola en 1 66y , fema les épines de
la jurifprudence des fleurs de la
pocfie pour laquelle il avoit beau-
coup de talent. Il fut à Rome pour
Îr exercer la fonâion d' A vocat , dans
aquelle il s'acquit quelque réputa^
tion. Il fit connoi (Tance dans cette
ville avec le fameux Carlo Ma{au
ta , & l'analogie de talens cwit le
peintre & le pocte. Celui ci décon^
vrit dans Faujiinc , fille du peintre»
un talent marqué pour la pocfie. U
l'époufa. Enfuite il s'unit avec pla-
fieurs beaux efprits de Rome, tC
ils fondèrent eufemble l'Acadéinie
de Gli-Arcadi. U mourut à Rome
en 1719. On trouve fes vers dam
divers recueils.
ZARA} ville forte & confidérable i
capitale de la Dalmatie vénitienne»
dans une péninfule qui s'avance dans
la mer , & dont on a fait une île
par le moyen des folHfs qu'on a
creufés ; cette ville eft i ) 5 lieues
au nord'Oueft de Spalatro : elle
eft fortifiée d'une citadelle dont
les fofies font taillas dani le x oç«
ZAR
ronftraic à câcé trois baftions ^ ^
i de pierres de taille ; ce qui
îcce ville le boulevard de la
lique de ce côcé-là Les arfe-
les oiagafins , les hôpicaux ,
ernes, les palais duProvédi-
înéral, & du Gouverneur de la
)nc de beaux édifices; il y a
lége & une académie de Bel-
tres.
Vénitiens athetèrenc cette
n 1 40c^ , de Ladiûas Roi de
; fiajazet II la leur enleva
8'; mais ils la reprirent par
i, & l'ont toujours confeivée
L , monta fur le trône des
s après la mort de Marmarès,
yaxare, Roi des Medes, fît
r dans un feflin , pour fecouer
; fous lequel les Scythes té-
lés Medes alTervis depuis
huit ans. Cette Reine com-
L fon armée en perfonne con-
le de Cyaxare , conduite par
)dre .de ce prince, nommé
igécy jeune feigneur Mede,
uc y généreux & bon capitaine.
deux années d'une guerre
^balancée, Zarine fut vaincue^
vainqueur devenu amoureux
, fe tua de défefpoir , n'ayant
i pu corcompre fa vertu ^ quoi-
eut touché fon coeur. Cette
idè rendue â fes fujets, fe con-
en grand homme. Elle fit
her des terres « civilifa des
\s fauvages , fit bâtir un grand
rede villes, en embellie d'au-
fe fit craindre au dehors en
fant aimer & refpeâer au-
is.
kTE ; ville forte de Grèce
A Morée , à huit lieues , ouefl,
lifitra. Les Vénitiens Tont pof-
long temps \ mais elle appar-
ZEB 107.
tient aujourd'hui aux Tares arec
tout le refte de la Morée.
ZÂSLAU \ ville de Pologne » dans le
Palatinar de Volhinie,fur la rivière
d'Horin » à Ç\x lieues au-defliis d'Ofr
trog-
ZATMARj ville forte de Hongrie;
capitale d'un comté, de même nom,
près des frontières de laTranfylva-
nie , fur la rivière dcSimos , à vingt
lieues » fud-efl , de Tokai , & cin«
quante-deux ^ eft , de Bude.
ZATOR i ville de Pologne dans le Pa-
latinat de Cracovie » fur là Viftule »
à fept lieues » fud-oueft, de Cra«
covie,
ZBOROA ; ville de Pologne daes le
Palatinat de Lenberg» près des fron-
tières de la Volhinie & de la Podo-
lie.
ZEB \ province d'Afrique dans la Bar*
barie. Elle eft bornée au nord par
les montagnes de Bugie , au midi
par les deferrs» au levant par le
Bildulgérid , & au couchant par le
défert de Mazila. C'eft un pays mi-
férable » couvert de fables ardens ,
Se dont les habitans vivent fous des
tentes. Il appartient aux Algé-
riens. /
ZÉBOA î fubfbmtifmafculin. 'Vipère
de l'ile de Nera , fituée près de
Banda dans l'Océan oriental : elle
eft magnifiauement mouchetée far
toute l'étendue des côtés de taches
rondes & roufsâtres \ fes écailles
fauves fur te dos font furfemées de
grandes taches d'un châtain clair ,
qui forment une efpèce de chaîne.
Sa tète femblable à celle do cerafte»
porte comme l'empreinte d'un boa-
clier tirant far le rouge » & finif-
fant en deux efpèces de cornichons
qui vont jufqu'au derrière du coa;
mais ces deux efpcces de cornichons
font aplatis & ne poutlenc point au
dehors > aiafi que lu anciens naco*
»o8
ZEB
raliftes i ont cm faulTemenc : d*où
il eft arrivé qu ils ont dépeint ce fer-
pencavec des cornes fort Taillantes :
ce quin'eft rien moins que vraifem-
blable , die Séba. Le Rabin Jofeph
dans fon livre yZtr le Talmud^ air
que ce ferpent dont il eft aueftion
eft le îfcboa & le feboim des Hé-
breux. Nicander prétend que la mor-
fure de ce reptile eft non-feulemenc
très-dangercufe, mais incurable.
ZEBRE \ lubftancif mafculin. Sorte
d'animal qui eft peut être de tous
les quadrupèdes le mieux fait & le
plus élégamment vécu; il a , ajoute
M. de Bufton, la figure & les grâces
du cheval , la légèreté du cerf , & la
robe rayée de rubans noirs 6c blancs
difpofés alternativement avec tant
de régularité & de fymctrie, qu'il
femble que la nature ait employé la
règle & le compas pour la peindre j
ces bandes alternatives de noir &
de blanc font d'autant plus iingu-
lières qu'elles font étroites , paral-
lèles & très-exadement féparées ,
comme dans une étoffe rayée ; que
d'ailleurs elles s'éteafient non- feu-
lement fur le corps » mais fur la
tête , fur les cuifTes & les jambes ,
fc jufques fur les oreilles & la
queue : enforte que de loin cet ani«
mal paroir comme s'il étoit environ-
né partout de bandelettes qu'on au-
roit pris plaint & employé beaucoup
d*art à difpofer régulièrement fur
toutes les parties de fon corps : elles
en fuivent les contours & en mar-
quent fi avantageufement la forme »
qu'elles en deffînent les mufcles en
s'élargilTant plus ou moins fur les
parties plus ou moins charnues &
plus ou moins arondies. Dans la fe*
melle les bandes font alternative-
ment noires & blanches \ dans les
mâles elles font noires & jaunes »
inf4$ toujours d'une nuance vive
ZEB
& brillante fur un poil <
fin & fourni dont le luftr
mente encore la beauté de
leurs. Le zèbre eft en génér
petit que le cheval & plus
que râne ; & quoiqu'on l'a
vent comparé à ces deux ani
qu'on lait ihcme appelé cA^v
vage&c âne rayé , il n'eft la
ni de l'un ni de l'autre . &
plutôt leur modèle » fi dans
turetout netoit pas égaleme
ginal 3 & fi chaque efpèce ;
pas un droit égal d la créatioi
Le zèbre n'eft donc ni un
ni un âne , il eft de fon efpèc
on n'a pas appris qu'il fe m
produife avec l'un ou l'autre j
que l'on ait fouvcnt effayé
approcher. On a prefenté dej
fes en chaleur a celui qui éi
1 76 1 à la ménagerie de Verf
il les a dédaignées , ou plutôt
a été nullement ému , du m<
figne extérieur de l'émotic
point paru \ cependant il jouoi
elles & les mon toit j mais fan
tion ni henniflementj & 1'
rîut guère attribuer cette fn
une autre caufe qu'à la dif(
nance de nature ; car ce zebi
de quatre ans , étoit à tout
exercice fott vif & très léger.
Le zèbre n'eft pas l'anima
les anciens nous onr indiqué i
nom à'Onagre : il exifte dans
vant, dans l'Orient de l'Afie 8
la partie feptentrionale de 1
que, une très-belle racç d'âne
comme celles des plus beau:
vaux , eft originaire d'Arabie.
ni les onagres , ni ces beaus
d'Arabie ne peuvent être re{
comme la fouche de Tefpèce c
bre , quoiqu'ils en approcher
la forme du corps ôc pa^ la lég<
ZEB
/amais on n*a vu ni fur les uns ni fur
les autres, h. variété régclière cl;^s
couleurs du zèbre } cette belle ef-
pèce eft fingulière ôc unique dans
ion genre : elle eft aufC d*un climar
différent de celui des onagres » ik
ne fe trouv.; que dans les parties les
plus orientales & les plus méridio
nales de l'Afrique, depuis TÊrhio-
pie jufqu'au Cap de Bonne Efpé-
rance , & de la jufqu'au Congo :
elle n*exi(le ni en Europe , ni en
AGe, ni en Amérique , ni même
dans toutes les parties feptentrio-
nales de l'Afrique j ceux que quel-
ques voyageurs difent avoir trouvés
^u Bréfil , y avoient été tranf-
portésdAfrique ; ceux que d'autres
racontent avoir vus en Perfe 8c en
Turquie, avoient été amenés d'E-
thiopie , & enfin ceux que Ton a vus
-en Europe , font prefque tous ve-
nus du Cap de Bonne -Efpérance j
cette pointe de^ TAfrique eft leur
vrai climat , leur pays natal où ils
font en granie quantité, & où les
Hollandois on: employé tous leuis
foins pDur les dompter & pour les
rendre domeftiques , fans avoir juf-
qu'ici pleinement téulli. Celui qu'on
ft vuâ la ménagerie du Roi ne s'eft
jamais entièrement apprivoifé ^ ce-
pendanton eft parvenu à le monter,
mais il falloir des précautions. Deux
hommes tenoient la bride pendant
qu'un trolHème étoit de (fus ; il
a voit la bouche très-dure , les oreil-
les (i fenfibles qu'il ruoit dès qu'on
youloit les toucher. Il étoit rétif
comme un cheval vicieux , &c têtu
comme im mulet; mais peut-être
Je cheval fauvage & l'onagre font
auifî peu traitables , 5c il y a toute
apparence que Ci l'on accoutumoit
dès le premier âge le zèbre à l'obéi f-
fance & à la domefticité, il devien-
drait auflli doux que Tâne & le che-
Tomc XXX.
ZED 109
val , & pourroit les re-JipIacer tous
deux.
ZEBU ; fubftantif mafculin. Ptiite
efpèce do bceuf à borte, qu: Ion
trouve en Afrique. Il eft moitié
moins gros que notre taureau do-
meftique j il a le poil très-doux 8c
très-beau. On fe ferr de cet animal
pour monture. En eff.-t il eft très-
doux ôc très-docile ^ il paroît par
la variété du poil ^ & la douceur
de cet animal , que c'cft une race
de bœuf à boffe » qui a pris fon
origine dans l'état de domefticité >
& que l'on a cholfi les plus petits
individus de l'efpèce pour les pro-
pager. Le zébu ne peut être regar-
dé , fuivant M. de BufFon , que
comme une variété de Vauroche ,
qui eft le taureau fauvage.
ZÉÛOAlIlEi fubftantif féminin. On
.dilHngue fous ce nom deux fortes
de racines : favoir , la zédoaire lon-
gue Se la ronde*
La zédoaire longue, '[ôdoaria lon^
ga y eft une racine tubéteufe , den-
fe, folide, longue de trois pou-
ces , & de la groftlur du petit
doigt , qui fe termine par les deux
bouts en une pointe moufte , de
couleur de cendre en-dehors, blan-
châtre ou grisâtre en dedans, d'un
goat acre , mucilagineux , un peu
amer , aromatique , d'une légère
odeur de gingembre ou de camphre
mêlée de l'odeur de laurier, comme
grade au loucher, & rarement ver-
moulue.
La zédoaire ronde , \cdoana ro^
tunda , relTemble à la précédente
pir fa fubftance , fon poids , fa fo-
lidité , fon goût & fon odeur j elle
n'en diffère que par la figure ; car
elle eft fphérique & de la groffeuc
d'un pouce , un peu raboteufe , fe
terminant quelquefois en une pe-
tite pointe , par laquelle elle a cou-
D d
210
ZED
rume de germer , lorfqa elle eft
encore dans la terre : celle-ci eft
plus rare que la précédente : Tune
& Tautre viennent de la Chine.
Quelques Botaniftes difenc que
la zedoaire eft la racine d*une plante
qui s'appelle malan-kua ou :[adara
hcrba , dans le Milabar : que cette
racine bulbeufe eft couverte d'une
membrane coriace ^ & qu'à cette
racine font attachées pluueurs au-
tres balbrs ovaiairesj au nombre
de iix 9 placées deux à deux les unes
fur les autres , liifces & fibrées : du
fommet de la racine , s'élève une
graine blanche , membraneufe com*
me dans le fafran, dans laquelle
font renfermées quatre ou cjnq
fleurs d trois ou fîx pétales , de la
longueur du doigt, & panachées
de difFijrentes couleurs \ ces fleurs
ont une oieur plus agréable encore
que celle de la violette & des lys ^
& fortent de la terre avant les
feuilles ; dès qu'elles font tombées ,
leur calice fc renfle & devient une
capfule qui contient les graines.
Les feuilles font longues d'un em«
pan y afTez larges, pointues, lides,
unies, d'un vert gai, d'un goût &
d'une odeur de gingembre » foure-
nues fur une queue épaiflfe & très-
courte , laquelle par une bafe large
6c comme feuillée , enveloppe la
tige , & donne naiflance à une cote
qui tiaverfe la feuille dans toute fa
longueur : les tiges ont à peine une
coudée de hauteur.
M. Hcrman , dans fon Catalogue
du jardin de Leyde, parle d'une
autre efpèce de zedoaire , qu'il
nomme {edcaria \cylanicd campho-
ram rcdolens : c'eft le harankaha du
Ceylan. Ses feuilles font d'un coté
d'un rouge de pourpre obfcur j les
queues des feuilles font faites en
forme de quille de vaiiTeaUj d'un
ZEG
ronge obfcur & un peu hér
fortent immédiatement de
cine , & non de la tige.
On lit dans la Matière me
de M. Geoftioi, que la zé
diftillée avec leau commune
nit une huile eircnticlle , de
épailFe , qui fe fige 6c prc
forme du camphre le plus lin.
racine eft bonne contre le
fons, la morfure des animai
nimeux, & contre la perte
eft très - fudorifique , chafl
vents , fortifie l'ellomac , ar
vomifTempnt & ranime la c:
tion du fang. Elle eft ttès^util
les maladies fcorbun'quts &
les afïcdions qui tendent à
plexie & à la paralysie : on e
nfageen mêlait fa pjudre av
fucre ôc avec les poudres de
rus, de la canelîe, de Tambi
& le baume du Pérou. On a
tume dans lile de Saint L
de confire au fucre cette raci;
core verte , & en cet crat
fait ufîgc comme du gingem
ZEGZEG i royaume d*Afriqu<
la Nigritie , au nord du Nig<
le fépare du royaume de Cs
Ses autres bornes font le ro)
de Hcnin au midi; les de(i
l'occidenr , & le royaume de
fara â l'orient.
ZEILLER , ( Martin ) narîf de S
devint Infpedteur des Ecoles
lemngne , 5c mourut à Uh
i^^i , à 75 ans. Il compo
très-grand nombre d'ouvrages
plus eftimés font ceux qu'il i
fur la Géographie moderne d
magne, i. Vlcincraire d'Allen
2. La Topographie de Ba
3. Celle de la Suabe , qui
pour très-exaâ:e. 4. Celle d'A
5. Celle des Etats de Bru/ij
& du jfjys de Hambourg. Toi
ait ZEL
viron quarante lieues. Ses villes
SKÎncipaies font Midelbourg j Fief-
ingue, Vere , Tertolen & Ziticzée.
On compte en tout huit villes mu-
rées & cent deux villages » fans plu-
fieurs autres qui ont été engloutis
par diverfes mondations^ lurtout
parcelles des années 1704 & 1709.
La Zélande fe gouverne fur le
même pied que la Hollande. L af-
femblée des états eft compofée des
députés de la nobleflfe & des fîx
villes principales.
ZÉLANUOIS , OISE ; adjeftif qui
s'emploie aufli fubftanti vement. Qui
eft de Zélande , qui appartient à la
Zélande. Voyc':^ Zélande.
ZÉLATEUR » TRICE ; fubftantif.
Zelator. Celui , celle qui agit avec
zèle pour la patrie , pour la religion.
Saint Paulctoit un grand '{élatcur de
la religion. Brutus fut un grand ^é-
lauurde la liberté. Zélatrice dujalut
des ornes. Il ne fe dit point abfolu-
menr & fans régime.
ZÈLE 'y fubftantif mafculin. Ardens
Jludium. AfFeâion ardente pour
quelque chofe. Il fe dit principale-
ment à l'égard des chofes faintes &
facrées. Le •:^èle pour les chojesfain
tes ne doit pas être une chaleur aveu-
gle. Cefi le [èle de la religion qui
animoit les Apôtres & Us Martyrs.
Le zèle dufalut des âmes.
On dit en termes de l'Ecriture ,
le '[èlc de la mai/on de Dieu le dévore^
{>our marquer un zèle extrcme pour
e fervice de Dieu.
On appelle {èle indifcret , \èle in-
conjidéré ^ un zèle qui n'cft pas réglé
par la prudence \ Se faux \èle , ^^/^
aveugle^ un zèle mal conduit , mal
entendu , ou qui n'a pas pour objet
la véritable religion.
ZÈLB , fe dit audi de ce qui regarde
c:rtaines obligations principales de
la vie civile. Les premiers Romains 1
ZEL
avaient un grand \èle pour la défcn/^
de la patrie. Il fcrt fes amis avc^
beaucoup de '{èle. ^
ZÉLÉ , EE ; adjcdlf.^ri/^/w. Qu^
a du zèle. Ce Prélat étoit\élé pouf
hfalut des âmes. Un Prince \éUpour
le bien public. Il efi fort \élé poux
toi. t ce qui vous regarde.
Il s'emploie quelquefois fubftan-
tivement. Ccjt un \él€. Cejl une
\éUe.
Les deux fyllabes font brèves au
fîngulier mafculin ; mais la féconde
eft longue au pluriel & au féminin
qui a une troifième fyllabe très-
brève.
ZELLj ville libre & impériale d'AU
lemagne , au cercle de Suabe , dans
le Margraviat de Bade , à dix-fept
lieues, fud-oueft, de Siutgard.
Zell , eft auffi le nom d'une ville d'Al-
lemagne, capitale d'une principauté
de même nom dans le cercle de la
bafle Saxe, fur l'Aller, à quinze
lieues , nord , d'Hildesheim, & dix-
neuf lieues , fud-oueft , de Lune-
bourg.
La principauté de Zell eft fituée
entre l'Elbe & le Véfer. Hubner lui
a donné quarante huit lieues de
long fur quarante de large. Elle
eft bornée au nord par le Hol-
ftein , à l'eft par le Mecklen-
bourg & la Marche , au fud par
le Brunfwick & l'Evèchéde Hildef-
heim , â l'oueft par les Duchés de
Hanover & de Rierden. Elle com-
prend quinze Sur- Intendances ec-
cléfiaftiquts ou trente -huit Bail-
liages. Elle appartient i TEleûeur
d'Hanovre.
Zell, eft encore le nom d'une petite
ville de l'éleûorat de Trêves, fur
la Mozelle , environ ï deux lieues
au deflous de Traerback.
ZEMBLE; (la nouvelle) vafte pays
ficué dans, l'Océan feptencrional ^
ZEM
«a nord de la Mofcovie , dont il
eftfépaté en tout ou en partie pat
le dccroit de Vaigats. Le mot nou-
velle ZembU , qui veut dire nouvelle
terre , a été donné à ce pays par les
Rudes. La découverte en a éîc faite
en 1(^41 , par le navigateur Abtl
Tafman.
L'an 1725 5 la Czarine Catherine
envoya le capitaine Beering, qui
navigua vers l'Océan feptenirional ,
& qui étant de retour de Kamt-
fchaïka , dans la mer du Japon ,
à Petersbourg tn 1750, rapporta
qu'il avoit trouvé un palTage au
nord-ell , par lequel on pourroit
aller du détroit de Vaigats an Ja
pon,àla Chinée:^ aux Indes orien-
tales , fi les neiges n'y mettoieni
un obftacle invincible pendant la
^plus grande partie de l'année; ce
rapport a été conBrmé par des rela-
tions poftérieures.
ZEMNI ; fubftantif mafculin. Sorte
d*animal qui fe trouve en Pologne
& en Rume, & qui eft du même
genre que le zifel. mais plus grand,
plus fort & plus méchant; il eft un
peu plus petit qu'un chat domefti-
que y il a la tète aiTtz groffe , le
corps mena» les oreilles counes &
arrondies ; quatre grandes dents
incifives qui lui fortent de la gueu-
le, dont les deux de la mâchoire
inférieure font trois fois plus lon-
gues que les deux de la mâchoire
fupérieure; les pieds très- courts &
couverts de poils « divifés en cinq
doigts, & armés d'ongles courbés;
le poil mollet, court & de couleur
de gris de fouris ; la queue médio-
crement grande ; les yeux aufli pe-
tits & auffi cachés que ceux de la
taupe. Son naturel & Tes habitudes
font à peu près les mêmes que celles
du hamfter & du zifel ; il mord
dangereufement > mange i de-
- ZEN X15
ment« & dcvafte les moiffons & les
jardins; il fe fait un terrier; il vit
de grains, de fruit & de légumes i
dont il fait des magafins dans fa re-
traite , où il pafle tout le temps de
l'hiver.
ZEWPLIN ; ville de la haute Hon-
grie , capitale d'un comté de même
nom, fur la rivière de Bodrog, i
dix lieues, fud-tft, de Callovie, &
onze lieues, nord elt, de Tokai.
ZENÈlES;(les) peuples d'Afrique
qui forment l'une des cinq Tribus
desBereberes, ^ qui habitent les
campagnes de Tremécen , qui tft U
dernière province & la plus occi*
dentale du royaume de Fez. Le pays
des Zenètes eft bon pour le bled &C
les pâturages ; on y recueilleroit
aufti beaucoup d'orge fi toutes les
terres étoicnt cultivées ; mais les
peuples n'y labourent que ce qui eft
autour de leurs habitations.
ZÉNITH; fubftantif mafculin. On
appelle ainfi le point verticnl ou le
point du ciel qui eft élevé perpen-
diculairement fur chaque point du
globe terreftre. Le point diamétrale^
ment oppofé au '{inith ejl le nadir.
ZÉNO , ( Apoftolo) né en 1669, def-
cendoit d*une illuftre maifon de
Venife, mais d'une branche éta-
blie depuis longtemps dans Tîle de
Candie. Il s'adonna dès fa jcunefie
â la Poéfie & d THiftoire, & devint
un homme il-uftre dans la républi-
que des lettres. Il établit â Venife
l'Académie de Gli-animofi en 16^6^
& le Giornali de Letrerati en 1710.
U en publia trente volumes, qui
vont jufqu'cn 1719. Comme il étoit
aufli alors très-célèbre par fes poé-
fies dramatiques > il fut appelé à
Vienne par l'Empereur Charles VU
11 y reçut d'abotd le titre de Pocte^
& enfuite celui d'Hifloriographe de
tT4 ZEN
' la Cour Impériale : deux emplois
qui lui procurèrent des penfions ÔC
beaucoup de crédit auprès de l'Em-
pereur qui laimoir. Zéno palla
onze ans dans cette Cour» tout oc-
cupé de la compofirion de fes piè-
ces. Chaque année il en donnoic
au moins une. Ce n'étoient pas tou-
jours des tragédies profanes^ il pu
blioit de temps en temps des dra-
mes ou dialogues fur des fujets fa-
crés connus fous les noms d*-4:[ioni
/acre ou d'Oracorlo. Apoftolo Zciio
revint â Venife en lyx^j&futrem-
placé, peut-être même effacé i la
Cour de TEmpereur par ladmira-
ble Metaftado. Quand on dit effacé
on ne veut pas faire enrendre que
Mw'taffafio obfcurcir toute la gloire
de Zçno , mais feulement aae le
ftyle enchanteur du premier lui at-
tira plus de partifans que l'autre
n'en avoit jamais eus* L'empereur
continua néanmoins d'honorer ce-
lui-ci de fes bonnes grâces , & de
lui faire payer les penHons dont il
jouiffbit i titre de Pocce 5c d'Hifto-
riographe impérial. Zéno paHTa les
vingt une dernières années de fa
vie à Venife , doù il entretint un
commerce avec tous les Savans d'I-
talie & des pays étrangers. Il étoit
grand connoiûTear en fait d'antiquir
tés, bon critique, excellent com-
pilateur d'anecdotes littéraires ^
d'un commerce fort aifé & d'une
candeur d'ame qui rendoit fa fo'
ciété fort agréable* Cet Romme R
effimable mourut en 1750. On a
donné en 1758 une Traduclionfran*
çoifc des Œuvres dramatiques d*A'
poftolo Zéno ^ en % vol. //z-ix. Ces
deux volumes ne contiennent que
huit pièces. Zéno en a fait ua
bien plus grand nombre. On en a
dix volumes i/2-8?. en italien. Il a
auûi beaucoup écrit fur les anti*
ZEN
quîtés , fur Thiftoire littéraire , ârcî
Le mérite particulier de Zéno eft
l'invention , la force & le fenti-
ment; mais il manque de douceur »
d'élégance & de grâces. 11 eft le
premier poète qui ait appris à fes
compatriotes i ne regarder la mu-
fique que comme Tacceffoire de la
tragédie , & qui ait donné les bon*
nés règles du théâtre tragique.
ZÈNOBIE, femme de Rhadamifte;
Roi dlbérie , fuivit fon mari chalfô
de fes états par les Arméniens \
mais comme l'état de groCTeffe où
elle étoit alors la forçoit de reftec
en chemin , fon mari la poignarda
à fa prière, & la jeta dans la rivière
d'Araxe. Quelquesriins difcnt qu'elle
en mourut , d'autres que fa bleffure
n'étant pas mortelle , & que fes ba«
bits l'ayant foutenue quelque tempi
fur l'eau, des beirgers qui l'appec^
curent , la retirèrent de la rivière
&c pansèrent fa plaie. Lorfqa'ils
eurent appris fon nom & fa trifte
aventure , ils la menèrent à Tiridata
qui la traita en Reine.
ZÉNOBiE, Reine de Paimyre , fem-
me d'Odenat , fe difoit iflfue de|
Ptolémées & de Cléopatre. Si elle
ne leur dut pas fon origine* elle
hérita de leur courage. Après U
mort de fon Biarî , en x6f , donc
on l'accufa d'être l'auteur , elle prie
le titre d'Augufte, ic poffeda pla-
ceurs années l'empire d'Orient , dii
vivant de Gallien & de Claude fou
fuccefleur. Elle foutint d'un côté
avec gloire la guerre contre les Per-
{t% , & fe défendit de l'autre contre
la force des Romains. Tous les
Hidoriens de fon temps ont célébré
fes vertus, fur-tout (a chafteté ad-
mirable & fon goût pour les fcien-
ces & pour tous les beaux arts. Le
Philofophe Longin fut fon maître»
£c il lui apprit â pUcçr ayec eliçi
ZEN
là Philofophie fur le trône. Elle
favoic parfaitement i'hiftoire orien-
tale yèc en avoit fait elle-même un
abrégé avec Thilloire de la ville
d'Aleiandrie. L'Empereur Aarelien
ayant réfolu de la réduire, marcha
jufqu'â Antiof he , où Zénobie s'é-
toit rendue avec la plus grande par-
tie de fes forces, qui montoient
i foixante mille hommes. Cette
PriacelTe fe mie à la tète de fes trou-
Ees j allant à pied lorfqu*il en étoit
efoin, comme un (impie Soldat.
Les deux armées fe rencontrèrent;
on combattit avec fureur de part &c
ilautre. Aurélien eue d'abord du
défavantage , & fut fur le point de
perdre la bataille ; mais la cavalerie
des Palmyrénicns s*ctant trop avan-
cée, Tlnfanterie romaine tomba fur
l'infanterie palmyrénienne, l'enfon-
ça & remporta la vidboire. Zénobie
après avoir perdu une grande par-
tie de fes troupes dans cette ba-
taille » s'alla renfermer dans la ville
de Palmyre. Le vainqueur l'aflîé-
get, & elle fe défendit avec le cou-
rage d'un homme , 6c la fureur d'u-
ne femme. Aurélien commençant
à fe laflTer des fatigues du fîége , écri-
Tic â Zénobie pour lui propofer des
conditions raifonnables. Cette Prin-
cefle lui répondit avec fierté : » c'eft
n 'Mc la valeur , & non par une
m lettre qu'on contraint un ennemi
n i {e rendre. Vous avez été battu
9» par des voleurs ; que ne devez-
n vous pas craindre de Citoyens qui
99 fe défendent? Souvenez-vous que
» Cleopatre aima mieux mourir
M que d'être vaincue. ?' Aurélien
outré j preiïa vivement le fiége , &
Zénobie craignant de tomber entre
fes mains , fortit fecrètement de la
ville en 271. Aurélien la fie pour-
fuivre , 8c on l'atteignit comme elle
alloit palTec r£uphrate. Les foldats
ZEN ifç
demandèrent fa mort ; maïs le vain-
queur la rcferva pour fon iriom-
phe qui fut magnifique. On le blâma
beaucoup d avoir tiiomphé avec
tant de fafte d'une femme; mais
cette femme valoit un héros; & il
repara ccr outrage par la manière
donc il la traita. Il lui donna une
terre magnifique auprès de Rome,
où elle palT'a le refte de l'as jours
honorée & chérie. Ses vei tus- furent
ternies par fa paflîon pour le vin ,
par fon tafte& par fa cruauté. Quel-
ques Auteurs ont cru qu'elle avoit
embrafle la religion des Juifs ; mais
il eft plus probable que fa religion
étoit une efpèce de déifme. Le P.
Jouve a publié en 1758, in-ii ,
une hiftoire inréreilante de cette
Héroïne.
ZÉNONj Fondateur de la fcfte de^
Stoïciens, naquit d Uttium, ville
maririme de rîle de Chypre, qu'a-
voir bâcie une colonie Phéni-
cienne, ce qui lui aitira quelque-
fois ie reproche qu'il n croit qu'un
étranger ignoble. Mnefius fon père
faifoit le commerce ; l'éducation de
fon fils n'en fut pas plus négligée j
les affaires du bon homme l'appe^
loient fouvent à Athènes , & il n'en
rcvenoit point fans rapporter au
jeune Zenon quelques livres de
Socrate. A l'âge de trente à trente-
deux ans, il vint lui-même dans \z
ville fameufe pour y vendre de la
pourpre , & pour entendre les hom-
mes dont il avoit lu les ouvrages.
Tout en débarquant, il demandai
où ils demeuroicnt ; on lui montra
Crarès qui paflToir, & on lui con-
feilla de le fuivre. Zenon fuivic
Crarès , & devint fon difciple. Il
ne pouvoieaflTez admirer l'élcvaeion
que fon maître montroit dans fa
conduite Se dans Ces difcours ; mai»
il ne fe faifoit point au mépris de
z\6 ZEN
la décence qu'on zS^Gtoit dans fon
école \ il fe livra couc entier à la
médication, &c biemôc il parue de
lui un ouvrage intitulé ^^/<2 iî^)?^-
bliquc , qu'il avoit écrit , difoit-on ,
affez plaifamment lous la queue du
chien. Les Cyniques ne s'occupoient
que de la morale, ils ne faifoient
aucun cas des autres fciences. Zenon
ne les approuvoit point en ce point j
entraîné par le défir d'étendre fes
connoiflfances , il quitta Cratès , qui
ne digéra pas fans peine cette défer-
tion. Il hcquenta les autres écoles :
il écouta Stilpon [)endant dix ans \
il cultiva Zcnocratepl vit Diodore
Cronus ; il interrogea Polémon :
enrichi des dépouilles de ces hom-
mes, il ouvrit boutique j il s'éta-
blit fous le portique \ cet endroit
était particulièrement décoré des
tableaux de Polygnote » & des plus
grands maîtres , on Tappeloïc le
Stoa j d'où la fefte de Zenon prit
le nom de Scoicienne ; il ne manqua
pis d'auditeurs y fa morale étoit
icvcre,mais il favoit tempérer par
le charme de l'éloquence l'auftérité
de fes leçons ^ ce fut ainfi qu'il arrêta
une jcune(Tc libertine que fes pré
ceptes nuds& fecs auroient effarou-
chée : on l'admira \ on s'attacha a
lui j on le chérit; fa réputation s'é-
tendit , & il obtint la bienveillance
mcme des Rois. Ancigonus Gonatès
de Micédoine, qui n'avoit pas dé-
daigné de le viiiter fous le porti-
que, l'appela dans fes Etats. Zenon
n'y alla point , mais lui envoya
Pcrfée fon difciple. 11 n'obtint pas
feulement des Athéniens le nom
de grand Philofophe , mais encore
celui d'excellent Citoyen j ils dépo-
sèrent chez lui les clefs des châteaux
de leur ville , & l'honorèrent de fon
vivant d'une ftatue d'airain ; il étoit
ii'une foible fanté , mais il écoit
ZEN
fobre ; il vivoit communémen
pain , d'eau y de figues & de nr
fa physionomie étoit dure , mais
accueil prévenant ; il avoit con(
l'ironie de Diogcne,mais tempe
Sa vie fut un peu troublée par 1
vie , elle fouleva contre lui A
niaiis & Carnéades , fondateur
l'Académie moyenne & nouv
Epicure même n'en fut pas t
à - fait exempt , il fouffrit
quelque peine qu'on donnât p
culièrcment aux Stoïciens le
de Sages. Cet homme qui s
reçu dans fes jardins les grâce
la volupté , donc le principe fa
éroit de tromper par les plaifii
peines de la vie , &c qui s'étoii
une manière de philofopher d
& molle , traitoit le Stoïcifme c
pocride. Zenon de fon coté ne tr
gea pas la doétrine de fon ad
faire , & le peignit comme un
cepteur de corruption ; s'il eft
que Zenon prétendit qu'il étoit
honnête , naturam matris frl
quàm dolentcm aliam corporis pa
Jricando juvarc , & que dans un
foin preflfant, un jeune garçon
aufli commode qu'une jeune i
Epicure avoit beau jeu poui
répondre. Mais il n'eft pas à ci
qu'un Philofophe dont la contio
avoit paffé en proverbe , enfei
des fentimens audi monftruei
eft plus vraifemblable que la 1
tiroit ces conféquences odi<
d*un principe reçu dans l'éco
Zenon, & très-vrai , favoir,qu'i
a rien de honteux dans les cl
naturelles. Le livre de la Rép
que ne fut pas le feul qu'il publ
écrivit un comuicnraire fur Héfi
où il renverfa toutes les no
reçues de Théologie , & où Juf
Junon , Vefta , Se le refte des Di
éxoieut réduits à des mots y
ZER
fle fen$. Zenon jouit d'une longue
^ie; âgé de quacre-vingc- dix-huit
ans , il n'avoit plus qu'un moment
à atcendce pour mourir natuielle-
iBenc ; il n*en eut pas la patience ^
s'étanc lailFé tomber au fortir du
portique, il crut que la Nature l*ap-
peloit : nne voiU , lui dit iU en tou*
chant la terre da doigt qu'il s'étoit
cafle dans fa chute j je fuis ptèr j 6c
àe retour dans fa maifon , il fe lai (Ta
mourir de faim. Antigone le regret-
ta» & les Athéniens lui élevèrent
un tombeau dans le Céramique.
ZÉPHYR; fubftaniifmafcuhn. On
appelle ainfî toute forte de vtnrs
douiL 8c agréables. Quand les doux
\cphyrs ramènent le printemps. Un
%éphyr agréable.
£n Pocïie , & en jpatlant de ce
vent comme d'une Divinité de la
Fable « on écrit & on prononce
Zéphire ; & alors on le met fans
article. Anchyfe facrifia à Zéphire
une brebis blanche avant de 5*embar*
quer.
ilERBST; ville d'Allemagne, fur
l'Elbe , dans la principauté d'An-
halc , vers les confins du Duché de
Alagdebourg ; elle eft chef-lieu
d'une Seigneurie de mime som ,
i deux lieues de Deflav, 1 cinq de
Magdebourg , & à fix de Vittem-
berg. Il y a un château où réfide
une des quatre branches des Prin-
ces d'Anhalt.
2ÉRO -, fubftantif mafculin. On ap-
pelle ainfi en arithmétique un o qui
de lai-mème ne fait aucun nom-
bre y mais quand il eft joint à d'au-
tres caradères placés â fa gauche ,
il ferc alors â en augmenter la va*
leur de dix en dix , (uivanc la pro-
greflion décuple \ & lorfque dans
Farithoiétique décimale il y a d'au-
tres cara^ères à fa droite , il fcrt
glors à en diminuer U valeur dans
ZES 117
la même proportion. Trois & \éra
ainfi figurés }o ^font trente. Un deux
& trois \éro font deux mille.
On dit d'un homme qui n'eft
d'aucune confidération , que cejl
un :[éro , un vféii ^éro.
Ce mot ne prend point de s au
pluriel.
ZESTj fubftamif mafculin. Il n'eft
d*ufage que dans cette phrafe pro-
verbiale & familière , entre le :j(/Z
& le ^eft , qui fe dit d'une chofe qui
n'eft ni bonne ni mauvaife.
Zest , eft auffi une efpèce d'interjec-
tion dont on fe fert dans le lan-
gage familier , quand on veut reje-
ter ce qu'un homme dit , qu'on s'en
veut moquer. Il fc vante de faire
telle chofe , ;[efi.
ZESTEj fubftamif mafculin. Ce qui
eft au dedans de la noix , & qui
la fépare en quatre. Le \ejle d'une
noijc.
Zeste , fe dit aufli d'une partie mince
qu'on coupe fur le deftus de l'é-'
corce d'une orange, d'un citron ,
d'un {cédrat , &c. Couper un \tjie ^
des \efles confits.
On dit familièrement , pour mat-'
quer le peu de cas qu'on fait d*u«*
ne chofe , ou fon peu de valeur »
cela ne vaut pas un -{efle , je neri
donnerais pas un ^efle.
ZàTÈI'lQUE iadjeôif des deux gen-
res , & terme didactique. Il ne fe
dit guère que de la méthode dont
on le fert pour réfoudre un pro-
blême, en recherchant la raifon 6c
la nature d'une chofe. La méthode
T^ététique.
ZÊTHÈS ; vcjyrf CXiAÏs.
ZIA ; île de l'Archipel , l'une des Cy-
eUdes , au nord de Thermia , â 5
lieues du cap Colone , qui termine
la Livaiie de ce coté-lâ. Elle a 6
lieues de long, & 3 de large. Elle
eft fort bien cultivée , & abondant»
E e
fliS ZIB
en la plupart des chofes niceffzu
Tes â la viev La foie Se le velani
font fon principal revenu. Elle ap-
{>arrient aux Turcs. Prefque tous
es habitans font Grecs. Ils ont un
Eyèque qui fait fa réûdence â Zia ,
bourg , chef- lieu de l'ile.
ZIBELINE i fubftantif féminin. Sorte
d'animal quadrupède dont M. Gme-
lin a le premier donné laâgure 8c
la defcription. 11 en avoir vu deux
en vie chez le Gouverneur de To-
bolsk. La zibeline relfemble , dir«
il , i la marte par la forme & Tha-
bitude du corps , 8c i la belette par
les denrs; elle a fix dents incifives
affez longues Se un peu courbées ,
avec deux longues dents canines à
la mâchoire inférieure , de petires
dents très-aigucs à la mâchoire fupé*
tieure ; de grandes mouftaches au-
tour de la gueule , les pieds larges
& tous armés de cinq ongles : ces
caradères étoient communs â ces
deux zibelines,maîs Tune étoit d'un
brun noirâtre fur tout le corps, â
l'exceprion des oreilles. Se au-def-
fous du menton j où le poil étoit
un peu fauve } Se l'autre plus petite
que la première, étoit fur tout le
corps d'un brun jaunâtre » avec les
oreilles Se le deflous du menton
d'une nuance plus pâle« Ces cou-
leurs font celles de l'hiver ; car au
printemps elles changent par la mue
du poil. La première zibeline oui
étoit d'un brun noir , devint en été
d'un jaune brun ; Se la féconde qui
étoit d'un brun jaune, devint d'un
jaune pâle. Jai admiré , continue
M. Gmelin , l'agilité de ces ani-
maux; dès qu'ils voyoient un chat ,
ils fe dreffoient fur les pieds de
derrière comme pour fe préparer
au combat ; ils font fort inquiets Se
fort remuans pendant la nuit ; pen-
dant le jour au contcaifc^ ôi feu-
ZIB
tout après avoir mangé , i
ment ordinairement une
heure ou une heure ^ on pc
ce temps les prendre, les i
les piquer fans qu'ils fe ré^
■Par cette defcription de M. (
on voit que les zib(;lines ne
routes dé la même couleur
par confcquent les Nomen
qui les onc défignées par le:
& les couleurs du poil , ont <
un mauvais caradtère , puifq
feulement il change dans
férentes faifons, mais qu
d'individu à individu j Se
mat à climat.
Les zibelines habitent le I
fleuves , les lieux ombragés
bois les plus épais : elles
très-agilement d'arbres en
& craignent fort le foie
change , dit- on , en très-
temps la couleur de leur |
prétend qu'elles fe cache
qu'elles font engourdies
rhiver , cependant c'eft
temps qu'on les chaiTe Se c
cherche de préférence , pa
leur fourrure eft alors bi
belle , Se bien meilleure qi
elles vivent de rats, de ppil
graine de pin & de fruits G
elles (ont très-ardentes en
elles ont pendant le teinps
chaleur une odeur très- fort
tout temps leurs excrémens
mauvais. On les trouve pri
ment en Sibérie , Se il n'y c
peu dans les forets de la
Ruf&e , Se encore moins e
nie. Les zibelines les plu
font celles qui font les pi
méesj la différence qu'il
cette fourrure â toutes les
c'eft qu'en quelque fens qu'o
le poil , il obéit également,
que le^ autres poils pris â
ZIE
font fentir quelque roideur par leur
réfiftance.
La chafTe des zibelines fe fait par
des Criminels confinés en Sibérie ,
ou par des Soldats qu'on y envoie
exprès , & qui y demeurent ordi-
nairement piufîeurs années j les uns
& les autres font obligés de four-
nir une certaine quantité de fourru-
res â laquelle ils font taxés ; ils ne
tirent qu*4 balle feule pour gâter le
moins qu'il e(l poffible la peau de
ces animaux ; & quelquefois au lieu
d'armes à feu , ils Ce fervent d'atba-
lètes & de très-petites flèches. Com-
me le fuccès de cette chalfe fup*
pofe de l'adreffe , dt encore plus
d'afliduité , on permet aux Officiers
d'y intérefler leurs Soldats » & de
partager avec eux le furplus de ce
Î[u*ils font obligés de fournir par
emaine » ce qui ne laifTe pas de
leur faire un bénéfice très-confidé-
rable.
ZIEGENHEIM ; ville d'Alletnagne
dans le cercle du haut Rhin , à cinq
lieues, fud-oueft, de Caflel.
ZIGZAG i fubftantif mafculin. Sorte
de machine qui eft compofée de
plufieurs pièces de bois ou de fer,
attachées de manière qu'elles fe
flient les unes fur les autres , & que
on allonge ou que l'on rétrécit
comme on veut. Donner une lettre
par le moyen i*un \iSi^g*
On appelle broderie cn-^ig^agy une
broderie qui repréfente la figure
d'un zigzag à demi allongé.
On dit f^une tranchée ejl faite
en \ig:f^ag , pour dire , qu'elle eft
compolée de plufieurs parties qui
Tont l'une i droite , lautre i gau-
che , en avançant toujours vers la
tille que Ton affiége. Et l'on dit
cTun chemin qui va en ferpentant ^
qu'/ï va en '{ig[cig.
On dh qu «/? ivrogne fait des yg-
ZIN 1T9
T^^ags y quand en marchant il va tanr
tôt d'un c6té , tantôt d'un autre.
ZAMBl ; fubftantif mafculin. Efpèce
de petit coquillage univalve qui fe
trouve dans Tile de Landa, au
royaume d'Angola, & qui fert de
monnoie. La pèche des Zimbis, die
MeroUa , étoit anciennement un
droit réfervé aux Rois de Congo »
mais les Portugais l'ont ufurpé.
ZINC ; fubftantit mafculin. Demî^
métal d'un blanc brillant, & tirant
un peu fur le bleu. II eft le moins
aigu de tous les demi métaux \ on
peut même dire que lorfqu'il eft
bien pourvu de phlogiftique , qua-
lité qu'où lui donne en le traitant
avec des matières inflammables dans
des vaiiTeaux clos , il a une demi-
dudHlité qui permet de l'applatic
en lames aflez minces*
Cette propriété jointe à fa dure-
té , qui eft afTez grande , empêche
qu'on ne puifle le pulvérifer com-
me les autres demi-métaux; ain(î
lorfqu'on veut le divifer ^ on eft
obligé de le fondre , de le grenail--
1er, ou de le limer comme les
métaux.
La pefanteur fpécifique duzinc,'
eft i peu près la même que celle
du régule d'antimoine , c'eft à-dire »
3u'il perd dans l'eau un feptième
e fon poids.
Ce demi-métal foutient aflez bien
l'aâion de l'air St de l'eau , fans fe
convertir en chaux ou rouille ; il
fe comporte à cet égard i peu près
comme Tétain. Il eft moins tufi-
bleque l'étain ic que le plombait
ne fe fond que quand il eft prefque
ronge. Lorfqu'il n'éprouve jufte que
le degré do chaleur néceffaire pour
le tenir fondu, fa furface fe calcine»
& fe réduit en une chaux grife faci-
lement réduAible comme celle de
rératn 0c dcs^aQcres fabftances m^,
»IO
ZIN
talliqiies fufîbles \ mais lorfqu^on '
réchauffe fortement , ôc jufqu â le
faire rougir prefqu*à blanc , il s'en-
flamme >& offre dans cette inflam-
mation un fpeâacle des plus beaux,
& des plus frappans qu il y ait en
ce genre j la flamme du zinc eft infi-
niment plus vive, plus lumineufe^
& plus brillance que celle d'aucune
autre matière inflammable y elle efl
d'une blancheur éblouiflante que
rien n'égale , ôc dont la vue ne peut
fupporter l'éclat. On ne peut attri-
buer cette fl.imme à du foufre qu'on
fuppoferoit être refté uni au zinc y
car nous verrons que ce demi métal
ne peur concrader aucune union avec
le Touffre ; cette mcme flamme n'efl
donc autre chofe que le phlogifti-
que , qui dans le zinc £e trouve très-
combudible, & cette déflagration
Il ardente eft une preuve des plus
ienflbles de la préfence de ce piin-
cipedans les fubftances méulliques.
La déflagration du zinc fe fait
avec tant d'aélivité^ que la terre de
ce demi-métal , quoique très- fixe
dans fa nature ,. comme celle de
toutes les fubftances métalliques ,.
eft enlevée en forme de fumée blan-
che qui fe condenfe en flocons lé-
gers , voltigeans en l'air de tous
côtés. Cette terre du zinc enlevée
Ear l'effet de la combuflion , porte
)$ noms de fleurs de ^inc ôc de
laine philofopkitjue^
Le zinc étant le plus corobuf-
cible des métaux ,.eft aufli celui qui
détonne le plus vivement avec le
nitre i la blancheur Ôc l'éclat de la;
flamme que produit cette détonna-
lion , font caufe qu'on fait entrer
ce demi m^tal dans plufieurs com-
pofîtions d'artifice ^ ou il produit de
ir es beaux effets.
Tous les acides ont de Taâion fus
te zinc ^ & (ont capables de le 4i£>
foudre *; fix parties de bon aeîdiT
vitriolique affbiblt de fon poids ég^l
d'eau^diilolvent i l'aide d'une douce*
chaleur » une partie de zinc ftn^
aucune réfidence ; le fel neutre qui
réfulte de cette dilfolution, fe crif-*
tallife:on le nomme v'uriol blanc ^
ou vitriêl de \inc.
Le zinc a beaucoup d'affiaitér
avec l'acide vitriolique > il paroic
même en avoir plus que toute aoti»
fubflance métallique » car on peue
décompofer par le moyen de ce-
demi métal , les vitriols de cuivra
ôc de fer y il fépare ces métaux 4'^
vec l'acide vitriolique , fe joint lui*
même à cet acide ,. & forme avec
lui un nouveau compofé oui eft 1^
vitriol blanc. Mais une choie remar—
3uable ,c'cft que malgré cette Ç.t^-*
eaflinitédu zinc avec L'acide vitrio-*
lique» le vitriol du zinc fe décom*-^
Dofe , & laiffe échapper fon ftcidtt
a un moindre degré de chaleur €fBm
le vitciol martial , c'eft du inoiii#
ce qu'avance Juncker dans le pre»
mier tome de fon ConfpeSus C/y*
mid. Si cette expérience réttilit «coof
me cela efl aflez vraifemblable » os
ne peut guère rapporter ce phéno-
mène qu'à l'état paiticuliér du pri»»
cipe inflammable dans le fer & dans
le zinc y toutes les propriétés de ce*
deux fubftances métalUqueadémoni-^
trent que leur phlogiftique eft uès»
abondant , & c'eft par. cette raifoi»
qu'elles enlèvent Tacide vitriolique
aux autres métaux ^ mais il eft en
même- temps très-développér& fol»
bUment combiné dans ces m&mef
métaux , & c'eft fans doute par cette
raifon que les fels neutrei qu'ib
formetu avec l'acide vitrioliaue»
peuvent fe décompofer par l'acbioft
du feu; car le phlogiftique de ces
métaux étant peu adhérent â leur
terre p, fe combine d'autant plu| fadf
2IN
dément avec 1 acide vitrIoliqci6 , &
Jui donnant un caraâère fuUureux ,
_ en facilite d'autant plus la répara-
tion : or , le principe inflammable
du zinc eft encore plus abondant
& plus développé que celui du fer ,
le zmc doit donc fe joindre à l'acide
^itriolique par préférence au fer, &
le vitriol du zinc doit fe décompo-
fer par ladion du feu , plus facile-
ment encore que le vitriol de fer.
En diftillant le vitriol blanc au
plus grand degré de chaleur , il pré-
îence d'ailleurs i peu près les mê-
mes phénomènes que le vitriol mar-
tial traité de même: on retire fur
la fin de la diflilUtion du vitriol
de zinc, un acide vitriolique dé-
phlegmé , quoique très fulrureux ,
qui s'échauffe autant avec l'acide
vitriolique concentré ordinaire ,
que ce dernier s'échauffe avec l'eau.
Le zinc fe difTout aufli avec les
acides nitreux & marin , mais ce
dernier ne touche point i une ma-
tière noire qui s'en fépare pendant
la difiblution. M. Hellot qui a exa-
miné les phénomènes de cette dif-
folution , ainfi que ceux que préfen-
tent les autres acides dont nous ve-
nons de parler ^ s'efl affuré que cette
matière noire n'efl point du mer-
cure, 8c qu'elle ne peut pas même
être réduite en fubflance métalli-
que.
Le zinc peut s'allier avec toutes
les fubflances métalliques , excepté
avec le bifmuth : fi l'on fait fondre
enfemble ces deux demi- métaux ,
on les trouve féparés dans le culot
après la fonte j le zinc occupe la
partie fupéricure, & le bifmuth,
comme le plus pefant , occupe la par-
tie inférieure de ce culot. L'alluge
du zinc avec le fer fe fait difficile-
Qient, mais il réuflît très-bien avec
le enivre » Se ce dernier alliage efl
ZIN 111
très utile à caufe de la propriété fin*
gulière qu'a le zinc de s'unir avec
4e cuivre en dofe confidérable >'
comme d'un quart , ou même d'un
tiers , fans diminuer beaucoup la
duftilité de ce métal , en lui don-
nant d'ailleurs plufiei^rs qualités
avantageufes j comme d*être moins
fujet au vert de gris , & d'avoir
une couleur jaune, agréable, appro»
chant un peu de celle de 1 or. Ce
cuivre ainf! allié de zinc fe nomme
cuivre jaune ou laiton.
La couleur du cuivre jaune qui
approche beaucoup plus de celle
de l'or, que celle au cuivre rouge t
a engagé les Chymifles à chercher
des alliages qui puflent donner au
cuivre la véritable couleur de lorf
ils y font en effet parvenus dans les
compofitions ou alliages qu'on nom-
me tombacs y Jimilor , pcnsbeck ^ 8c
métal du prince Robert» Beccher avoir
dit que le cuivre & le zinc mêlés
enfemble i parties égales , imitenc
fur la pierre de touche la couleur
de l'or du Rhin. Stahl remarque
si ce fujet que la proportion du zinc
indiquée par Beccher , eft trop
grande , mais fans déterminer celle
3u'il faut y fubftituer. On a cherché
epuis ces proportions, fr plufieurs
de ceux qui fe font occu[ es de cec
objet , ont trouvé de rrès beauX
fimilors. Les Anglois font les pre-
miers qui ayent téuflî , ils en onc
trouvé un auquel ils ont donné d'à*
bord le nom de mctai du prince
Robert.
Depuis ce temps , deux particu-
liers , dont l'un fe nommoit Lacroix y
& l'autre Leblanc , ont encore por-
fwâionné ce travail j & ont produit
chacun un fîmilor qui fe le difpa*
toient , le premier par plus de duc-
tilité , & le fécond par un plus grand
édar } mais ils ont tenu Ton ic IW
111 ZIN
tre leur procédé fecrcc. M. Geoffroy 1
a fait fur cet objet un allez grand
nombre d'expériences ^onc on crou-
ve le détail dans les Mémoires de
l'Académie pour l'année 1715. Il
réfulte des expériences de M.
Geoffroy , que la remarque de Stahl
qui regarde comme trop grande la
quantité du zinc , lorfqu on le fait
entrer pat moitié dans le fimilor ,
eft très-jufte , fi Ion a égard à la
duûilité ; mais d*un autre côté ,
c'eft celle qui lui a donné la cou-
leur la plus éclatante. U eft bon
néamnoins d*obferver que, comme
le cuivre rouge exige d'une part une
chaleur affcz forte pour fe tenir fon-
du , ic que d'une autre part le zinc
eft un demi-métal très-volatil, on ne
peut guère allier enfemble ces deux
fubftances métalliques ^ fans qu'il
n'y ait du déchet tant de la part du
cuivre , dont une partie fe calcine»
que de celle du zinc , dont une par-
tie fe brûle auffi, ou fe diflipe en
fumée ; il fuit de là qu'après que
l'alliage eft fait , la proportion des
deux matières métalliques eft aflez
incertaine.
U faut obferver auffi au fujet du
fimilor, que pour Tavoir beau, &
fultout dttâile , il eft très eflentiel
fuivantM. Cramer, d'employer du
zinc qui foit très-pur. Le même
Auteur indique le moyen de s'aDTu-
rer qu'il eft pur , & de le purifier ,
en cas qu'il ne le foit pas ; ce moyen
eft fonde fur la propriété remarqua-
ble qu'a le zinc de ne pouvoir être
attaqué par le foufre , comme le font
prefque tous les autres métaux. Ainfi
E3ur purifier ce demi métal de l'al-
age des autres métaux, après l'a-
voir fait fondre dans un creufet
large , on doit jeter defiiis alterna-
tivement du fuif & du foufre, &
çp désoler en fins grande quantité
ZIR
que le premier. Si le zinc eft par i
on voit le foufre fe brûler librement
âfa fui face. Si au contraire il eft
allié, le foufre fe combine avec les
métaux qu'il contient. U forme avec
eux une efpèce de fcorie qu'il faut
enlever : on continue de projetée
ainfi alternativement du fuif Se diw
foufre fur le zinc , jufqu'i ce que^
le foufre fe brûle entièrement i Cm,
fur face, fans former aucune fcorie^
alors le zinc eft purifié, & peut être
employé avec fuccès pour faire foie
du cuivre jaune, foit du fimilor.
Les affinités du zinc font fuivanc
la table de M. Gellert , dans l'ordre
fuivant , le cuivre, le fer , l'argent,
l'or, l'étain & le plomb , ce dernier
en partie ; on pourroit mettre le foa<
fre i la place où l'on voit dans cette
table les fubftances qui ne peuvent
s'unir avec celle qui eft à U tète
de la colonne.
Le principal ufage du zinc eft
d'entrer dans la cempofitioa du
cuivre jaune. M. Maloum , qui dans
les Mémoires qu'il a faits fur le
zinc , a reconnu plufieurs proprié^
tés de ce demi-métal , analogues il
celle de l'étain, rend compte dtof
co$ Mémoires des expériences qui!
a faites avec fuccès pour fubftiniec
le zinc i l'étain dans Tétamage.
ZINZOLIN i fubftantif mafculin. Sot-
te de couleur qui eft un violet roa^
geâtre. Ceji du \in\oUn. Il s'em-
ploie adjeâivement dans cette phra^
fe , du taffetas \in:{olin.
ZIRICZÉE; ville des Pays bas, dans
la province de Zélande , & Capitale
de l'île de Schoven , à fept lieues
foud-oueft de la Brille. Elle eft
jolie , bien peuplée , & marchande >
quoique fon port ait été comblé par
les fables. Les Etats généraux ont
pris cette ville fur les Efpagnols en
i}77 > & l'ont mife ea bon iùx dç
\
ZIS
clifenfe. Avant la révolution arri*
vée dans la religion du pays, il y
tvoic à Ziriczée (ix maifons reli-
gieufes» un béguinage , & les reftes
a une Commanderie de Templrers.
2ISEL 'y fubftaniif mafculin. Sorce d'a-
nimal que quelques autres ont cru
toe le même que le Hamfter. Il eft
vrai , die M. de BufFon , qu'ils fe
reflfemblenc, en ce quils ont tous
^ux la queue courte» les jambes
baflfes , les dents femblablés â celles *
iie$ rats » Se les mêmes habicudes
. naturelles , comme celles de fe cfreu-
£sï des retraites , d'y faire des maga-
fins • de dévafter les blés , &c. D'ail-
lears ce qui n'auroit dû laiflfer
aHcun doute à des Naturaliftes un
peu inftruits , quand mèoie ils n'au-
xoienc pas vu ces deux animaux ,
c'eft qa'AgricoIa, auteur exaffc &
J*udicieux, dans fon petit Traité fur
es animaux fouterrains , donne la
defcription de lun Se de l'autre o 8c
les didingue Ci clairement , qu'il
n'eft pas poflTible de les confondre.
ST y voye:[ Zest,
^ITTAU 'y ville d'Allemagne dans la
haute Luface » fiur le NeifT, à (Ix
lieues, fud-oueft, de Gorlitz.
ZIZANIE ', fubftantif féminin. Ivroie ,
jnauvaife graine qui vient parmi le
bon grain. Iln'eft plus en ufage au
propre. Il fe dit au nguré pour hgni-
fier division. Ils ccoienc amis , mais
cette femme afemi la \i\anie parmi
eux.
SllNÂÏM \ ville forte d'Allemagne dans
la Moravie , fur les frontières de
l'Autriche, à treize lieues, nord »
de Vienne.
2IZIM y fils de Mahomet II , Empe-
reur des Turcs , & frère de Bâja2:et
II, eft l'un des princes Turcs donc
nos Hiltoriens ont le plus parlé.
Mahomet II craignoit que l'amitié
de ces deu:^ frères ne les icunic
ZIZ iij
contre lui, on que la jalonfie ne
mît de la dividon entr'eux. Il donna
à Zizim le gouvernement de la
Lycaonie dans TAHe mineute , &
d Bajazec celui de la Paphiagonie ,
& les tint toujours (i éloignés l'un
de l'autre , qu'ils ne s'étoient vus
qu'une feule fois, lorfqu'il mouruc
le j Mai 1481. Après fa mort ,
fiajazet qui ^toit l'aîné, devoit natu-
rellement lui fuccéder, & fut en
effet déclaré Empereur le premier.
Mais Zizim prétendit que l'Empire
lui appartenoic, parce qu'il écoic
né depuis que Mahomet II avoit été
Empereur , au lieu que Bajazet étoic
venu au monde dans le temps que
Mahomet n'étoit encore qu'un hom«
me privé. 11 s'empara de Prufe, an-,
cienne demeure des Empereurs Ot-
tomans, & fe fit un parti confidéra-
ble. Mais avant été défait par Ach-
met,Général de l'armée de Bajazet,il
fe retira en Egypte, puis en Cilicie,
& de- là en Lycie. Ne trouvant au-
cun afyle afTuré , il demanda une
retraite au grand maître de Rhodes ,
où il fut reçu magnifiquement an
mois de Juillet H^4' ^^ en partie
au premier Septembre fuivant , pour
venir en France. II y fut gardé dans
la Commanderie de Bourgneuf, fur
les confins du Poitou & de la Mar-
che , & y demeura jufqu'en Tan
^A09 4^'^^ ^^^ 'îv^^ ^^^ Députés du
Pape Innocent VIII, & conduit à
Rome. Alexandre VI le livra en
1495 à Charles VIII , 6c il mouruc
peu de temps après. On dit que ce
Pape avoit eu loin de le faire em-
poifonner , de peur que la France
n'en tirât quelqu'avantage.On ajoute
qu'Alexandre avoit reçu de Bajazec
une grande fomme d'argent pour
faire périr ce Prince. UlaiITa un fils
nommé Amurath , qui fe réfugia à
Rhodes* Après laprife de la place ^
ct4 ZOD
ce Prince inforcané s*étoic caché «
dans i'cfpérance de fe fauver dans
le vai^Teau du grand maître. Il fur
découverc ôc mené à l'Empereur
Soliman qui le fie aafli-tôc étrangler
en préfence de route fon armée »
avec fes deux en fans mâles. Les deux
filles qu'il avoir furent conduites au
ferratl àCon(lantinopU^Zlzimavoic
lefpric vif. Tame noble &généreu-
fe , de la paflion pour les Lettres ,
auifi-bien que pour les armes ^ &
qioique zélé Mufulman • il aimoit
Us Chevaliers de Rhodes que Ton
père décedoic.
ZOCLE ; voyei Socle-
ZODIACAL, ALE; adjcftif. Qui
appartient: au Zodiaque. Lumière {()•
d'racaU. Etoiles lodiacales^
ZODIAQUE i fubftantif mafculin.
Bande ou zone fpbérique partagée
en deux parties égales par réclipti*
que . & divifée en douze fignes où
les pUnères fe meuvent
Le fpleil , ne s ccarte jamais
du milieu du Zodiaque , c'eft-a dire,
de récliptique , mais les planètes
«'en écartent plus ou moins,
La largeur du Zodiaque ferr à
mefurer les laritudes des Planètes ,
ou leur dérivation de l'ccliptique.
Cette largeur doit être fuivant quel-
3ues<uns.de feize degrés, fuivant
'autres de dix huit, ^ même de
vingt degrés. *
L'éclipiique coupe Téquateur obli-
quement fous un angle de i ) de-
grés & demi , ou pour parler plus
exadementyde 13 degrés 19 minu-
tes , c'ell ce qu'on appelle l'obliquité
de récliptique ; c'eft aullî la plus
grande Jéclinaifon du foleil.
Le ZvvJisque eft divifé comme on
Ta dit , en douze parties , appelées
Signes ; Se ces fignes ont les noms
des condellations qui 7 répondoient
fiitcefois. Le* nvouvemepc d occi- .
ZOI
dent^eo orient qui fait que Ut
les ne répondent plus aux n
parties du Zodiaque > eft ce
appelle la précejjîon des équi.
Par ce mouvement il eft
que toutes les confteilation
changé de place dans les cieu
qu'elles ne nous paroifTent plu
le même lieu où les anciens .
nomes les ont remarquées. Par
pie , la confteilation du Bélie
du temps d'Hjpparque, par
dans la commune feâion de 1
tique & de Téquateur ^ n'a lail
fon nom dans cette région di
car préfentement elle paroît
cée dans le lieu où paroiflR)ic
fois le Taureau, & ainfi des s
Il faut bien prendre garde d
fondre les douze fignes du 2
2ue avec les douze couftellatic
toiles fixes qui s'y font trouv
temps d'Hypparque , & où el
lailTé les mêmes noms que l*o
ferve encore aujourd'hui po
diftinguer. On appelle les dous
tions égales du Zodiaque <
degrés chacune , les douze
du Zodiaque , 6c les douze i
qui comprennent les étoiles
ctoient autrefois, mais qui (
avancées d'un figne j fe nomm>
douze conftellarions du Zod
Ainfi lotfqu'on dit qu'une
eft dans tel ou tel fignedu zod
on n'entend pas par-là qu*e
dans la confteilation qui po
même nom , mais dans la pat
Zodiaque qui a gardé le ne
cette confteilation.
ZOFFINGEN; ville de SuilTe^
canton de Berne , a une lieue
d* Al bourg.
ZOÏLE, Rhéteur, natif d'Amph
ville de Thrace^ fe rendit f
par fes critiques des ouvrages
crate > & des vers d'Homère
ZON
il fe faîfoit appeler le Fléau. Il vînt
de Macédoine à Alexandrie , où il
dillribua fes cenlures de llliade. 11
les préfenta à Pcolémée , qui en fut
indigné. Zoïle lui ayant demandé
le prix de (es impertinences, parce
qu'il mouroic de faim , ce Prince
lui répondit : »> que puifque Homère
•» qui éioit more depuis mille ans
*) nourrifFoic plulieurs milliers de
t> perfonnes , Zoïle qui fe vantoit
M d'avoir plus d*efprit qu'aucun
s9 homme , de vpit bien avoir Tin-
t» duftrie de fe nourrir lui-mcme. *»
La mort de ce miférable faryrique
«ft racontée diverfement , les uns
<lifenc q[ue Ptolémée le fit mettre
en croix, d'autres qu'il fut brûlé
tout vifàSmyrne.
Aajourd'kui on donne figurément
le nom de Zoïle aux envieux Se aux
mauvais critiques.
ZOLNOCKi ville de la haute Hon-
grie ^Capitale d'un Comté de même
nom y fur laTeilTe , A dix- huit lieues,
eft, de Bude.
Le Comté de Zolnock eft borné
âu nord par ceux de Hevecz & Za-
- boKz, au midi par ceux de Bath &c
de Czongrad^au levant par celui de
Tarentale , & au couchant par celui
de Peft. La Tciflele partage en par-
tie orientale & en par cie occidentale.
ZONE} fubftantif féminin. Chacune
des cinq parties du globe qui font
entre les deux pôles , dont celle du
milieu eft la zone torride , les deux
qui la fuivent de chaque côté , les
zones tempérées , & les deux autres,
les zones glaciales.
La zone torride eft une bande ou
partie de U furface de la teire ter-
minée par les deux tropiques, &
partagée en deux parties égales par
réquateur.
La largeur de cette bande eft de
6 degrés 58 minutes , fçavoir ij
Tcmc XXX.
ZON 115
degrés 29 minutes d'un côté de l'é-
quateur, & ij degrés 19 minutes
de l'autre, de forte quelle eft divi-
fée en deux parties égales par l'é-
quateur, autrement appelé la L/^/i^.
Le foleil ne fort jamais de deffus la
zone torride , & chaque jour de Tan-
née il y a des peuples fous cette
zone auxquels il eft vertical.
Lesanciens croyoient quela zone
torride étoit inhabitée.
Les zones tempérées font deux
bandes de la furface de la terre ter*
minées chacune par un tropique »
& par un cercle polaire. La lar-
geur de l'une & de l'autre eft de 4;
degrés 1 minutes* Le foleil ne pafte
jamais par-dcftus ces zones, mais il
s'en approche plus ou moins dans
fon mouvement.
Les zones glacées font les feg-
mens de la fui race de la terre , ter-
minés l'un par le cercle polaire
arftique & l'autre par le cercle po-
laire anrardique. La hrgeurde cha-
cune eft de 4^ de grés 5 8 minuter.
Les zones font diffyrenciées par
Une grande quantité de phénomè-
nes: 1°. dans la zone torride le fo-
leil pafle au zéaith deux fois l'an-
née, de même deux fois l'année le
foleil s'élûi;;ne de l'équareur d'une
quanti:c égale, à 23 degrés 19 mi-
nutes envuon.
1^. Dans tous les lieux qui font
dans les zones tempérées, & dans
les zones placées , la h.iureur du
pôle furpalTe to'jjours la plus grande
diftance du foUil d l'équateur , c'eft
pourquoi les habitans de ces zones
n'ont jamais le foleil à Uur zénith.
Si l'on compare Its hauteurs méri-
diennes du foleil observées le même
jour dans deux lieux quelconques
de ces zor.es, celui où la hauteur
méridienne fera la plus grande » fera
le plus méridional.
Ff
%x6
ZON
^•. Dans les zones teenpcrées ,
le Soleil pafTe toujours defTous l'ho-
rifon y à caufe que fa dtftance au
pôle excède toujours la hauteur du
pôie j & dans cous les lieux de ces
zones j excepte fous l'équateur, les
jours artificiels font inégnux , & cela
d'autant plus que ces lieux font plus
Yoifins des zones glacées.
4^. Dans les lieux qui féparent
les zones rempcrées d'avec les zones
glacées , c'ell-à-dire » fous les cer-
cles polaires , la hauteur du pôle
eft égale i la didance du foleil au
pôle» lorfaue le foleil efl: dans le
tropique d'été, donc les peupUs qui
habitent ces lieux , voient une fois
l'année le foleil achever fa révolu-
tion fans palTer fous lliorifon.
5 ^. Dans tous les lieux des zones
glacées, la hauteur du pôle ell plus
grande que la moindre diftance du
ioleil au pôle. Donc pendant plu-
fieurs jours la diftance du foleil au
pôle eft moindre que la hauteur du
pôle , & parconféquent le foleil doit
erre pendant ce temps- la nonfeule-
ment fans fe coucher , mais fans tou-
cher rhi>rifon. Lorfqu'enfuice le fo-
leil vient a s*éloigner du pôle d'une
plus grande diftance que celle qui
mefure la hauteur du pôle , alors il
s'élève & fe couche tous les jours
comme dans les autres zones.
On dit proverbialement. & figu-
tévnem^pajfjcr la \onc rorride jDout
dire , traver fer un endroit où le Ioleil
eft fort brûlant, & où il n'y a au-
cune ombre.
Zone , eft aufti un terme employé par
les Naruraliftes , pour déHgner les
bandes de différentes couleurs qu'on
remarque fur les agathes » les albâ-
tres & furtout fur les coquilles.
La premièi e fyllabe eft brève > Se
la féconde très- brève.
ZONS} ville d'Allemagne dans l'Elec- 1
ZOO
lorat de Cologne , fur le Rhin , i
cinq lieues au-delTous de Cologne.
ZOOGRAPHIE; fubftantif féminin.
Defcription des animaux.
ZOOLATRlEifubftantifféminin.
Adoration des animaux. On fait
jufqu'où les anciens Egyptiens ont
porté cette fupetftition qui eft en-
core fort commune dans les Indes:
elle eft fondée fur la croyance
de la métempfycofe y ou trans-
migration des âmes dans d'an-
tres corps i ainfi les Egyptiens di-
foient que l'ame d'Ouris avoir
paiTé dans le corps d'un taureau, &
les Indiens modernes s'abftienneot
de tuer plufieurs animaux dont le
corps à ce qu'ils prétendent , poar-
roit bien être habité par l'ame de
quelqu'un de leurs ancêtres.
ZOOLlTEi fubftantif mafculin. Nom
générique que les Naruraliftes don-
nent aux fubftances animales pétri*
fiées qui fe trouvent enfevelies dsns
le fein de la terre , ou qui oBt ItiflS
leurs empreintes dans des pierres
qui étant molles d'abord , le font
endurcies par la fuite des temps»
Ainfi les coquilles fofliles , les gtoC*
fopètres, les animaux cruftacéesqni '
fe trouvent dans le fein de la terre,
font des Zoolites.
ZOOLOGIE; fubftantif féminin.
C'eft la partie de THiftoire Natu-
relle qui a pour objet les animaiu }
mais comme ils font très diverfi-
fiés , on a divifé cette fcîence en
différentes parties féparées, qui peu-
vent fe réduire à fix j fçavoir i*, les
quadrupèdes couverts de poils, i^«
les oifeaux » 3". les animaux ;iinplil«
bies , comme ferpens , léurds »
grenouilles, tortues , &c. 4**. les
poiffbns, 5®. les infeékes, 6^. les
zoophites.
L'hiftoire des quadrupèdes fe
nom^e Tctrapodologie ; celle def
ZOP
X , Ornithologie ; celles des
ax amphibies , Amphibiologic ;
des poilFons , Ichthyologu ;
des infecStes , Entomologie ;
celle des zoophypes , Zoophy-
ic.
iORE ; fubftantif mafculin ,
:me d'archirefture. C'eft la
i choie que la frife d'un bâti-
ainfi nommée en grec , parce
la chargeoit autrefois de figu-
initnaux pour lui fervir d'or-
nr.
lORlQUE ; adjecaif & terme
litedture. On appelle colonne
oriquc , une efpèce de colonne
ire, qui porte la figure de
u'animal , comme les deux
nés du port de Venife , fur
defquelles eft le lion de S.
qui forme les armes de la
blique. 11 y en a aufli une â
e qui porte une louve allaitant
is hc Romulus.
lYTE i fubftantif mafculin.
s naturel qui tient quelque
de l animai & de la plante.
le de mer , le pinceau de mer ,
imon marin , l'holothurie , &c.
nis par les Naturalijles dans la
des Zoophytes.
HYTOLOGIE ; fubftantif fc-
1. La partie de THiftoire Natu-
qui traite des zoophytes.
SA; fubftantif mafculin. Gou •
que l'on racle des vieux navi-
!)nlui attribue une vertu aftrin-
^ & propre â cicactifer les
es. On l'appelle auftî poix
le.
ESi Province de l'Amérique
ntrionale dans la nouvelle Ef-
s , au gouvernement de Chiapa »
^s confins de celui de Tabafco*
ourgades font riches en coche-
& en foie , dont les babitans
ZOR 217
?|m prennent le nom de la province »
ont des tapis qu'ils vendent aux
Efpagnols. La terre y produit une
grande quantité de m^ïs j les riviè-
res y abondent en poifTons.
ZORO ASTRE ,Philofophe derantî-
quité, fut, dit-on, Roi des Bac-
triens. Il s'acquit une grande répu-
tation parmi les Perfes , auxquels
il donna des Loix fur la religion.
Quelques Auteurs le font plus an-
cien qu'Abraham , & d'autres le
reculent jufqu'à Darius , qui fuccé-
da à Cambyle \ enfin > d'auires dif-
tinguent pluiieursZoïoaftres. Quoi
qu'il en foit, on ne peut guère dou-
ter qu'il n'y ait eu dans la Perfe long-
temps avant Platon , un fameux Piu-
lofophe nommé Zoroaftre, qui de-
vint le chef des Mages ^ c'eft-à-
dire, de ces Philofophes qui joi-
gnoient i l'étude de la religion, celle
de la tnétaphyfique , de la phyfique ^
& de la fcience naturelle. Après
avoir établi fa doârine dans la
Baâriane & dans la Médif) , Zo-
roaftre alla a Suze fur la fin du règne
de Darius, dont il fit un profélyte
à la religion. 11 fe retira enfuite
dan$ une caverne , & y vécut long«
temps en reclus. Ce fiit dans cette
retraite qu'il compofa un livre qu'il
appela /tfi révélations. Ce livre s'eft
confervé dans la Perfe Sc dans les
Indes. Les Sénateurs de Zoroaftre
fubfiftent encore en Afîe , & princi-
palement dans la Perfe & dans les
Indes. Les peuples y ont pour cet
ancien Phitofopne la plus profonde
vénération , & le regardent comme
le grand Prophète que Dieu leur
avoir envoyé pour leur communi-
quer fa loi. Le nom de gaurc oa
guebre qu'ils portent eft odieux en
Perfe. Il fignifie en Arabe infidelle j
ic on le donne à ceux de cetc; feÂe
comme un nom de Nation.
Ff ij
2 I
8
ZUG
ZUG -, ville de Suifle , Capitale du '
Canton de même nom ,au pied d'une
colline. C*eft une jolie ville dont les
rues font grandes , larges y & les
maifons bien bâties a cinq lieues
de Lucerne , &: à dix- huit de Baie.
Le canton de Zug eft le feptitme
de la SuifTe* Il eft borné à loricnt
& au nord par le canton de Lucerne ,
6 par les bailliages libres ; au fud ,
par le canton de Schwiiz. Il a ^ â
7 lieues de long, fur 4 de large.
C'eft un pays riant par fa Htuation ,
& très- fertile] en blé , vin & fruits 1
furtout aux environs du lac de Zug.
Le gouvernement de ce Canton eft
•démocratique.L'autoritéfouveraine
xéfide dans la ville de Zug , & dans
les trois communautés d'Eeery »de
Meuzingen &c de Bar : elles don»
nent tout â tour le chef du Can*
ton qu'on nomme Amman. Il de-
meure dans la ville de Zug pendant
la durée de fa charge. Quand la
▼ille donne ce chef», il Teft pen-
dant trois ans y à moins que la Ville
& les Communautés ne veuillent
dans cet intervalle donner la Charge
à un autre Citoyen de Zug. Mais
les Communautés n*ont chacune le
droit de revêtir de cette Charge
un de leurs habitans , que pour deux
ans. Le Confeil général du Canton
eft compofé de quarante Sénateurs.
La Ville en fournit treize , & cha*
cune des trois Communautés neuf*
L'aflTemblée générale du peuple eft ;
convoquée tous les ans dans la
Ville le premier Dimanche de Mai.
La Ville à cinq Bailliages particu-
liers , Cham » Ilavenierg, StinchaU"
fcnyRifch & f^alchvcil Le Canton
de Zug. a auffi part dans la Souve^-
laineté de la Tourgovie , d^ Com-:
lés de Rheintal, de la iiaute Pro*
v^ince libre,. & des quatre fiaillia»
g^ oltramontains» Seihabitans fonc^
ZUI
tous Catholiques» & duDiocèfede
Conftance. Ils étoient connus fous
le nom de Tugeni du temps des Ro-
mains , & Strabon en parle dans
l'expédition des Cimbres 8c des
Helvétiens contre les Romains. Ce
pays pafta de la domination des
Romains fous celle des Allemands,
dans le cinquième (iècle » fous celle —
des Francs dans le fixième, ce tourna —
aux Allemands dans le neuvième 9^^
appartint fucceflivement aux Com-
tes de Lenzbourg » de Kibourg » 8c
de Habsbourg» &: entra le 17 Juiti-^
I j 5 1 dans la confédération helvc*—
tique^
Le lac de Zug a quatre lieues da
long fur une de large. 11 eft très*—
prorond en plusieurs endroirs » fur-
tout depuis Zug jufqu*à Art » 8^
aftez orageux. Il abonde en poiiTbn^
délicieux , 8c produit celui qu 01^
nomme Rdtteli ^ qui pafle pour 1^
meilleur poiftbn de la SuiOe. Le^
environs de ce lac font trcs-agréa-«
blés 9 8c bien cultivés.
ZUIKÂU; ville d'Allemagne dansiez*
cercle de la haute Saxe , fur la Mut--
dau » i dix lieues » nord- eft» da
Plaven.
ZUINGLE, (Dlric) né i Tacken-
bourg en 14S41 fit fes études i
Rome j à Vienne & i Baie » où ÏV
prit le bonnet de Maître es artsjv
après avoir fait fon cours de Théo-
logie » il fut Curé à Claris en r 50^».
8c enfuite dans un gros bourg nom-
mé Notre-Dame des Hermires r ci^
toit un lieu de dévotion fore &••
mcux » où les Pèlerins venoiem ea-
foule » & faifoient beaucoup d'of-
frandes-
Zuingle y découvrit d'étranger
abus » & vit que le peuple étoitdans^
des erreurs groftières lur l'efficacité^
des géierinages,. 8c fur une. foule;
ZUI
<I aorres pratiques : il attaqua ces
abus dans fes inftruâions y dans Ces
difcours.
Tandis que Zuinglé s'occupoit à
corriger ces abus , Léon X faifoit
publier en Allemagne des Indul-
gences pir les Dominiquains, & en
SuifTe par Bernardin Samfon Cor-
delier. Zuingle s'éleva contre Ta*
bus que le Cordelier Samfon faifoit
des Indulgences ) & il fut approuvé
par TEvcque de Confhnce, qui étoit
mécontent de ce que le Cordelier
étoit entre dans Ion Diocèfe fans
fa permiflîon , & n'avoit point fait
Tidimer fes Bulles à Conftance.
' Zuingle fut alors nommé Prédi-
cateur de Zuric j Se il peignit fi vive-
ment les abusj & même les excès
du Cordelier j que le Conful de
Zuric fit fermer les portes au por-
teur d'Indulgences. Tous -ces abus
ctoient fondés fur des traditions in-
certaines, fouvent fur des fables }
21uingle pour couper la racine des |
abus, attaqua toutes les traditions,
& prétendit qull falloit n*admetf
tre comme vrai , Se comme appar-
tenant à la religion chrétienne, que
ce qui étoit enieigiré formellement
dans l'Ecriture;, qu'il falloit rejeter
comme une invention humaine tout
ce qui ne pouvoir fe prouver par
fEcriture.
Le Magiftrat de Lauzane crut
voir dans la do6trine de Zaingle
on moyen fur pour faire tomber
sous les abus, & une voie facile
pour déterminer les points fur lef
quels on devoir obéir au Pape,
& â la puiflancc Eccléfiaftique. On
scdrefra donc à tous It^s Curés Pré-
élicateurs , 8c autres Béncficiers char-
gés du foin des âmes , un Edit du
Confeil» par lequel il leur étoit or-
dçmxké de ne ptcchcr que ce qu' iU
ZUI
219
pouvoient prouver par la parole de
Dieu , & de pafTer fous filence les
do£lrines& les ordonnances humai*
nés.
Les livres de Luther contre les
Indulgences , contre TEglife Ro-
maine, étoient paflTcs en Suiffe, on
les y avoit lus avidement. Zaingle
de fon côté avoit communiqué fes
fentimens à beaucoup de perfon-
nes : on vit donc tout à coup une
foule de Prédicateurs qui attaquè-
rent, non les abus, mais les Indul-
gences mêmes, le culte des Saints,
les vœux monaftiques , le célibat
des Ptètres*) le Carême, la Méfie ,
&c.
L'Evêque de Conftance qui avoir
approuvé Zuingle lorfqu'il n'avoir
attaqué que les abus , donna un
Mandement contre les Novateurs,
&c envoya des Députés aux autres
Cantons , pour fe plaindre de U
licence des Novateurs.
Les Cantons afiemblés à Lucerne
firent un Décret le 27 Mars i$ity
pour défendre aux Eccléfiaftiques
la prédication de la nouvelle doc^
trine.
Zuingle ne déféra point aux or-
dres des Cantons , il continua fes
déclamations : les Catholiques de
Zuingle combattirent les Réforma-
teurs , ôc le peuple étoit partagé'
entre Zuingle & les Miniftres Ca^
tholiques.
Selon le principe fondamental de*
la réforme de Zuingle , toutes les
difputes de religion dévoient fe dé--
cider par l'Ecriture feule : ces dif*
putes devenoieni donc des faits fim--
pies j ôc pour les décider , il ne fal--
•loit qu'ouvrir l'Ecriture , & voir de-
deux propofitions oppofces , laquelle-
étoit contenue dans l'Ancien ou dans-
le Ncuveati* Teitament. Le Magjf-
Z30 z y I
crac croie donc Juge compérenc des
difpucesde religion, & le Confeii
de Zuric ordonna aux Minières de
fa JuriAlidtion de fe rendre à Zuric ,
Cs: fup^îlia riivôque de Conltance
d'y venir , ou d'y envoyer les Théo-
l'i^iens.
Les Minidres obéirent au Con«
feil j & TEvêquc de Conftance en-
voya Jean Faber , fon grand
Vicaire , avec fes Théologiens à
Zuric.
Zuingle prcfenta fa dodrine con-
tenue en foixante fcpt articles ; mais
Faber qui vit que le Confcil vouloir
i'érablir juge de la doftrine , refufi
d entrer en conférence devant lui.
11 prétendit qu'il n'appartenoit qu'à
l'Eglife de juger des Controverfes
de la religion , Se oif cit de répondre
par écrit ^ux articles de Zuingle y
qu'au relie j indépendamment de fa
réponfe , il falloit attendre le Con-
cile qu*on devoit afTembler.
Sur le refus que Faber ht de fe
foanettrc au jugement du Confeii
d- Zuric fur les points de dodtrine
On (ic difciplinç attaqués par Zuin-
gle , le Confcil lu publier unédit,
par lequel il défendit d'enfcigncr
autre chofe que ce qui étoit contenu
dans lEcriture.
En conféqucnce de ce décret ,
Grégoire Luti fe mil d prêcher con-
lio les cérémonies de rE:;life ro-
maine 6c contre le faite du clergé.
L'adminiftraceurdes terres des Che-
valiers de Se, Jean de Jcrufalem s'en
plaignit, & le Mai;illrat condamna
Luti i la prifon & à l'exil.
Zjingle cenfura vivement en
chaire la conduire du S^nat : le
Grand Confcil tafla ce: te Sentence,
& ordonna que déformais les affai-
res de religion feroijnt portées de-
vant lui : bientôt Luti fut promu à
une autre cure.
Cartoftad chafle de Saxe par Lu'^
iher , fe retira en Suiffe » & y ap-
porra fes erreurs far TEuchariftie^
il enfcigna que le corps de Jbsus-^
Christ n'y étoit point réelle-^
menr.
Zuingle faifit avidement une opî
nion 11 favorable au dciïein qu*iK^
avoir d'abolir la mcHe.
Carloftad avoir appuyé cette opi-
nion fur ce qu'il eii impoffible qu'une
corps foie en plulieurs lieux i I^l
fois. Luther avoir oppofc i ceti^K
difficulté l'autorité de TEcriture ^
qui dit exprefTément que les fym-^
boles eucharilHques font le corp^
dejEsus-CHRiST^ cette raifonétoLv
péremptoire contre Zuingle , 9^^^
établifiôit fa réforme fur ce princip-^
fondamental ; favoir , qu'on ne dom. c
rien enfeigner que ce qui eft conteiv ^wm
dans l'Ecriture.
Cet arguaient tourmenroit Zuii
gle, nuit & jour il y cherchoit
folution.
Cependant il prèchoit avec ^^
véhémence ordinaire contre TEgli ^^
romaine \ fon parti devenoit le parc^
dominant; les efprits s*échaufforenr,
on brifa les images ; Se comme le
trouble augmentoit dans la ville ^
les Magiftrats ordonnèrent des con-
férences fur les matières controver-
(ces. Après plusieurs conférences»
les Aiagiilrats abolirent fucceffive-
ment la mclfe & toutes les cérémo-
nies de l'Eglife romaine. lis ou-
vri:ent les cloîtres » les meines
rompirent leurs vœux , les Curés
fe marièrent , & Zuingle lut-mè-
mc époufa une riche veuve. VoiU
le premier effet que produisit dans
le canton de Zuric la réforme de
Zuingle.
Il étoit fort occupé de la diffi-
culté de concilier le fentimenc de
ZUI
Carloftad fur l'Euchariftie avec les
paroles de Jésus -Christ j qui dit
cxpreflcmenc : ceci e(l mon corps. Il
eut un fonge dans lequel il croyoic
difpucer avec le Secrétaire de Zuric,
qui le prefToit vivement fur les pa-
roles de Tinflitution : il vit paroître
tout à coup un fan corne blanc ou
noir qui lui dit ces mots : «< Lâche,
M que ne réponds - tu ce qui efl
» écrit dans l'exode s V Agneau ejl
fï la Pâque , pour dire qu'il en eft
*» le Ggne ».
Cette réponfe du fantôme fut un
triomphe , & Zuingle n'eut plus de
difficalté fur l'Euchariftie. Il enfei-
gna qa'elle n'étoit que la figure du
corps de Jésus Christ : il trouva
dans l'Ecriture d'autres exemples
où le mot ejl s'employoit pour le
mot fignifie : tout lui parut alors fa-
cile dans le fenciment de Car-
loftad.
L*expUcatioA de Zuingle favorable
aux fens & à Timagination , fut adop-
tée par beaucoup de Réformés : ils
voafoient tous abolir la meiïe , &
le dogme de la préfence réelle for-
moit un embarras fur cet article }
mais l'explication de Zuingle le le-
Yoit } OEcolampade , Capiton , Bec-
ccr Tadoptèrent \ elle fe répandit
en Allemagne , en Pologne , en
SaiÂej en France , dans les Pays-
Bas s & forma la fedte des Sacra-
mentaires.
Lather qui auffi bien que Zuin-
gle» avoir établi TEcriture comme
l'unique règle de la foi , traita les
Sacramentaires comme des héré-
tiques 7 & l'on vit entre les Sacra*
mentaires & les Luthériens , la
m&me oppofition qui étoit entre
toutes ces feftes & l'Eglife romai-
ne : aucun intérêt n'a jamais pu
les réunir ^ & les Luthériens ne
ZUI 131
perfccutoient pas les Sacramenrai-
res avec moins de fureur que les
Catholiques.
La réforme introduite en SuifTe
par Zuingle fe répandit» pludcurs
réformateurs fécondèrent fes efforts
à Berne , à Bâlc , à Confrance ,
&c.
Plufiears cantons reftèrenr conf-
tamment attachés à la religion Ca-
tholique , 6c condan'inèrtnt la pré-
tendue réforme des autres cantons j
ils leur écrivirent pour leur repré-
fenter que la réforme de la religion
n'appartenoit ni au peuple ni à un
pays particulier , mais à TEglife, à >
un Concile général. Les prétendus
Réformés n'eurent aucun égard aux
repréfentations des Catholiques ;
on employa de part & d'autre des
expreflSons dures , & la guerre fut
fur le point d'éclater plus d'une fois
entre les Catholiques & les Pro-
reftans ; enfin les cantons de Zuric
& de Berne défendirent de tranf-
porter des vivres dans les cinq can-
tons Catholiques , & l'on arma de
part & d'autre.
Zuingle fit tous fes efforts pour
éteindre le feu qu'il avoir allumé :
il n'écoit pas brave , & il falloir
qu'en qualité de premier pafteur de
Zuric , il allât â l'armée \ il fentoir
qu'il ne pouvoît s'en difpenfer , & il
ne doutoit pas qu'il n'y périr. Une
comere qui parut alors le confirma
dans la perfuafion qu'il feroit tué;
il s'en plaignoit d'une manière la-
mentable , & publioit que la comète
annonçoit fa mort, & de grands
malheurs fur Zuric j malgré les
plaintes de Zuingle, la guerre fut
réfolue. Zuingle accompagna Tar-
mée.
Les Catholiques attaquèrent les
Zuriquois un vendredi 1 1 Oftobrc
lit ZUR
1 5 n ^ Cappel , Se les défirent :
Zuingle fuc eue.
Après la bataille de Cappel , les
Catholiques & les Zuriquois firent
la paix , à condition que chacun con-
fcrveroit fa religion.
Il y a peu de chofe à dire Air les
talens de Zuingle 6c fur fes ouvra-
ges ; il n'écoit nifavant,ni grand
Théologien, ni bon philofophe, ni
excellent littérateur , il avoir Tef-
prit jufte & borné; il exporoicavec
aflez d'ordre fes penfces ; mais il
penfoit peu profondément, fi Ton
en juge par fes ouvrages. Un peu
avant fa mort il fit une confefiion
de foi , qu'il adrefTa à François I ;
là , en expliquant l'article de la vie
éternelle , il dit à ce Prince qu'il
doit efpérer de voir laûTemblée de
tour ce qu'il y a eu d'hommes faints,
courageux & vertueux dès le com-
mencement du monde. Là vous ver-
rez , dit- il , les deux Adam , le Ra-
cheté & le Rédempteur; vous ver-
rez un Abel , un Enoch .... vous y
verrez un Hercule, un Théfée , un
Sucrate , Ariftide , Antigonus j
&c.
Les ouvrages de Zuingle ont été
recueillis encinq soX.injoL
ZUINGLIANISME; fubftantif maf-
culin. Doârrme des Zaingliens.
ZUINGLIENS ; ( les) hérétiques ainfi
appelés d« Zuingle leur chef. Voyci
Zuingle.
ZULLICHAU; ville d'Allemagne,
en Siléfie , dans le Duché , & i cinq
lieues de CroflTen. On y fabrique
beaucoup de draps.
ZULPIGH, ou ZuLCH ; ville d'AI-
lemagne dans le Duché de Juliers ,
à quatre lieues , oueft , de Bonn.
Elle appartient â TEleâcur de Co-
logne.
ZUR
ZURICH; ville de Suide ; capît
d*un canton de même nom , lur
penchant de deux collines à Teir:
micé feptentrionale du Lac de Z
rich , d où fore la rivière de Li:
mat. Cette rivière partage la vi
en deux parties inégales , qui coi
muniquent Tune à l'autre par de
grands ponts de bois.
La ville de Zurich n'eft pas a
cîenne , mais elle eft une des pi
confidérables de la Suilfe pour
beauté & pour fa puifiance; ellec
fortifiée par de luges folFésTevct
de pierres de tailles ; fes rues foi
Eropres , fes maifons afTcz bie
aties , & fon Hôtel-de-ville d'un
belle fymécrie. Son arfenal compol
de plufieurs grands bârimeni ett 1
mieux fourni de toute la Suifle.
Les habitans de Zurich fe fbr
mèrenr eux mêmes en canton l'ti
1 55 1. La ville étoit impériale , S
n*avoit jamais fair partie de la do
mi nation de la mai fon d'Autriche
Albert & Othon d'Autriche ayani
formé le projet daffiéger cette ville,
les bourgeois s'unirent aux quacn
cantons ; il s'emparèrent du pays qai
forme aujourd'hui le canton de Cla-
ris , & obligèrent Albert d*Aairicb<
i les refpeûer.
La forme du gouvernement de Ii
ville de Zuric tient de l'ariftocratî'
& de la démocratie. Ce gouverne
ment eft forme d*un grand & d'«*
petit Confeil, qui compofent en
femble le nombre de deux cent io^
xe membres. Le grand en a cent foi
xante-deux& le petit quarante- huî'
ce qui fait deux cent dix membres
auxquels il faut ajouter les éta
chef? de l'état que Ton appelle Bouté
meflrcs ; chaque tribu bourgeois
fournit douze perfonnes pour t
grand Confeil& trois pour le peri^
ZUR
ille de Zuric eft à dix huit lieues
fud-oaeft , de Conftance , à
ze au fud-eft de Bade , & â
c- crois au nord-eft de Berne.
î Canton de Zurich cft le pre-
en rang. Il eft borné au nord
e Rhin , qui le fépare du can-
de S^hafFoufe , au midi par
mon de Schvitz , au levant par
burgau & le comté de Tog-
ourg , & au coucliant par le
m de Ziig.
î territoire de ce canton fait
e du pays des anciens Tîgurini ,
►res dans THiftoire Romaine ;
luHeurs années avant que Jule
r commandât dans les Gaules ,
^igurini avoient défait l'armée
line , &c tué le Conful Lucius
us qui la commandoit , & fon
tenant Pifon qui avoit été Con
-eurpays appelé anciennement
s TigurinuSy s'étendoit jufqu au
5 Conftance j les anciens y mar-
t deux villes > Tune appelée
71 Tiberii,&c l'autre Arborfclix ,
eft Arbon. Sous les Rois des
:s , le Pagus Tigurinus s*ap-
Turgau ou Durgau , dans lequel
de Furgau ccoit Turig , au-
rhui Zurich , comme il paroit
me cli#rte de Louis le Germa-
î. Cette même charte nous ap-
1 que Ton avoit commencé à
jncer Zurige pour Turigc^ fui-
la Coutume Teutonique, où
hange le T en Z.
land les Cantons de la Suifle
èrent une alliance fédérative ,
dèrent la prcleance au canton
urîc. Cs canton conferve en-
cet honneur d'avoir le titre de
ier entre les égaux ; il ne pré-
as feulement aux Diètes , mais
le foin de les convoquer en
ant des lettres circulaires aux
T<^mc XXX.
ZUR
^33
Cantons » pour les informer des
raifons au fujet defquelles on les
aftemble , & pour les prier d'en-
voyer leurs députés avec les inf-
trudions néceUaires. La ville de
Zurich eft comme la Chancellerie
de la Suiffe , & c'eft par ce motif
que toutes les lettres des Souverains
y font portées.
Le canton de Zarich eft d'une
étendue confidérable , & c*eft le plus
grand de la SuifTe après celui de
Berne. On diftingue les Baillis qui
le gouvernent en trois claiïes : ceux
de la première font appelés Admi-^
nijlratturs ; ils ont foin de recevoir
les rentes fans exercer aucune ju-
ridiâion , &c ils font au nombre
de dix. La féconde clalTe comprend
les Baillis qui demeurent dans la
ville de Zuric, & qui ne font point
obligés d'enfortir:ce fontceux qu'on
nomme Baillis intérieurs , & Ton en
compte dix-neuf. La troiHème clalTe
cft celle des Baillis qui réHdenc dans
les villages & dans les châteaux du
canton pour exercer leur emploi »
& ceux-ci font au nombre de treize.
On compte cinq Bailliages hors de
Tenceinte du canton , & ces Bail-
liages ont chacun leurs lois & leurs
coutumes auxquelles les Baillis ne
peuvent rien changer dans Tadmi-
niftration de la Juftice. Il y a en-
core deux villes aiïtz considérables ;
favoir, Stein fur le Rhin & Vin-
cherthour, qui font foumifesàla
fouveraineté de Zurich, mais qui en
même temps nomment leurs pro-
pres Magiftrats, & fe gouvernent
lelon leurs lois»
Le canton de Zurich eft un pays
de montagnes & de plaines que les
habirans ont foin de bien cultiver ;
il produit des grains, tandis que les
lacs & les rivières fournifTent du
Gg
:à
i34 ZUY
poifTon; mais la principale richeUe
des habirans confiite dans leur com-
merce & leurs manufadlares.
Le lac de Zurich a environ une
lieuâ de largeur & neuf de longueur.
Il abonde en diverfes efpèces de
poiflTons, & fes deux bords font
. garnis de vignobles , de prairies, de
jardins > de maifons de piaifance &
de chaumières.
ZURITA ; petite ville d'Efpagne dans
la vieille Caftille, fur le Tage^au
voifinage de Tolède.
ZURZACH i bourg confidérable de '
SuiflTe 9 dans le comté de Bade , fur
le Rhin , i ûx lieues au-delTous de
SchafFjufe.
ZUTPHEN i ville des Provîncis-
Unies , dans la province de Gaeldre»
fur le bord oriental de rYlTel , ca-
pitale du Comté de même nom 9 â
deux lieues aafudeft de Deventer ,
â quatre d'Arnheim , à fîx au nord-
eft de Nimègue, â vingt au levant
d*Amftcrdam. Cette ville bâtie de-
puis plus de huit fiècles, eft aujour-
d'hui bien fortifiée, te a été fou-
vent attaquée. Elle fut prife d'af-
faut en 1 5 7 1 par Frédéric de Tolède»
£ls du Duc d'Âlbe , qui traita les
habirans avec la dernière barbarie.
Le Comte Maurice de Naflâu reprit
cet^e ville fur les Efpagnols en 1 5 ^ i ,
& depuis ce temps elle eft reftée
fous la puidànce des Provinces-
Unies. Il eft vrai que les François
s*en rendirent les maîtres ep i6yi'^
mais ils furent obligés de l'aban-
donner , ainfi que toute la Gueldre
en 1^74.
Le Comte dt Zutphcn fut autre-
fois un état poflfédé par des feigneurs
héréditaires long-temps après Ic-
reâion de Gueldre en Comté & en-
fuite en Duché. Aujourd'hui le
Comté de Zutphen eft uni à la Pro-
ZYG
vlnce de Gueldre ; il eA fé|
Velau par ITAil du'côté de
dent ; il a au nord TOverj
Torient rEvcchc de Manftei
midi le Duché de Cleves.
ZU YDERZÉEigrand golfe de
germanique , fur la côte de
Bas y Se qui fépare la Frife c
taie de la Friie orientale. C
a été formé par Tinondatic
mer qui étant entrée en 1 2
Ion Ubbo Emmius , par l
chure du Flevon ( ou Fiie
TEms , couvrit trente lieues <
dont il ne refte que la côte
ma dans la fuite pluHeurs île
nomme aujourd'hui Texa
Und , Fliland, Schelling & A
Ain(i la Veft-Frifland ou I
cidentale fur féparée de
orientale par une mer de dû
lieues de large.
Le Zuydcr\cc fignifie mtr
Se ce golfe eft amfi noma
3u il eft au midi du grand
uquel il eft féparé par les
nous venons de nommer , A
tendent ^ufquesvis'à- vis d(
orientale. Le Zuyderzée l
Nord-Hollande ou Veft-F
Hollande méridionale , U
de Gueldre , la feigneur:
trecht , celle d'Oveiyflcl
de Frife.
ZVOLj ville des Pays Bas,
province d'OverylFel , au
Zallant ^ elle eft bâtie fur \
nence , près de la rivière
en arrofe les foflfés i une
Deventer & à deux de ^
C'eft une place alTez gtand
tifiée très- régulièrement <
iituation avantageufe, parce
le paflTage ordinaire de la h
vers les frontières de Frife ,
ningue 0c d'Overyflel. Z
ZYG
«arreFois libre &ciifipériale, & elle
ie joîj^iiir nvec Devencer & Cam*
pen, i ia :Igoe dc^ aurrcs villes an*
icatiqies. Vil iebianâ ù'OMcnbourg^
E.ê.|ae d*Uiiechr, L di fermer de
murjiUcss Wn 1245. EUe tomba
ibui la puiflance des Étar> j^énéraui
Tan 15S0 , & cette mcuie aiince
l'exercice de ta religion catholique
romaine y fut l'upprimc. Sa ma-
girtrature coniîfte en huit ELhevins
^ amant de Confciiicts qu on chan-
ge coaslcs ans par éUélion de douze
pei Tonnes quon choiGt dans le
Confeil de la ville qui eft compofé
4e quarante-hait des principaux
bourgeois.
i^GOMAj fubftantif mafculin &
ceime d anatomie. On appelle ainH
une arcade des os de la tête formée
rir la jonâion d'une éminence de
os des tempes avec l'os de la pom-
snecce : c'eft cetce jonAion qui lui
a fait donner ce nom.
^"VGOMATIQUE i adjeûif des deux
genres & terme d anatomie. Qui a
rapport au zygoma.
L'apophyfe zygomatique de Tos
4e la pommette fait une partie du
zygoma te une de la fofle zygoma*
tique.
L'apophyfe zygomatique de Tos
temporal eft iituee à la partie anté-
rieure de la face excerne de cet os ,
& le bout de cette apophyfe s'arti*
cole avec celle de l'os de la pom-
mette pour former l'arcade zygo-
matique.
L'écbancrure zygomaiîque de l'os
de la pommette ell au-delius du zy-
goma.
La foŒe , couUflTe ou finuofîté
zygomatique eft un enfoncement
cooGdérable qui fe trouve au-def-
fous de l'apophyfe zygo-ratique du
ZYM 155
kiffer glifter le tendon du mufcle
croraphite.
Le mufcle zygomatique s'attache
à la jonélion de l'os de la pommette
avec l'apophyfe temporale , & va fe
terminer a la commilfure des lèvres.
Quelquefois il fe trouve double , &
pour lors on le diftingue en petit
zygomatique, ou en zygomatique
fupcrieur > & en grand zygoma-
tique.
Le mufcle zyeomatiqiie en fe
contmâant, tire Ta bouche furie
côté ; mais lotfque tous les deux
agident en mcme temps , les deux
an;;les de la bouche étant également
tités vers les parties latérales , elle
eft augmentée en longueur , ce qui
arrive quand on rit. Âinfi l'aâion
de ces deux mufcles eft principale-
far la jondtion d'une éminence de ment fenfible dans la joie. Pour fe
os des tempes avec l'os de la nom- 1 convaincre qu'ils ont cet ufage ^ on
peut faire une incifion fur le ca-
davre le long du trajet de ces deux
. mufcles t depuis les commiilures
de la bouche jufqu'environ leur ori-
gine 'y attachez un fil i chacun d'enx,
que vous laifTercz fortir par l'angle
le plus fupérieur de la divifion ;
après quoi il faut recoudre artiftc-
menr l'incifion qui a été faite 'y tirez
les deux fils vers les côtés en en te-
nant un de chaque main , & vous
repréfenterez ainfi le fujet comme
riant.
L'os zygomatique eft le mcme
que l'os de la pommette.
La future zygomatique eft ainfi
appelée % parceqae la parrie où el!e
fe rencontre fe nomme Varcude ou
le pont \ygomatique. Elle fcrr à
joindre l'apophyfe zygomatioue de
los de la pommette avec celle du
même nom de los temporal.
ZYMOSIMÈTRE î fubftancif maf-
temporal ,' & dont f ufage Ift de j calin. Mot formé du grec qui fij,ni-
Gg ij
a3(5 ZYM
fie mefure de la fermentation , &
que quelques naturalises ont em-
ployé en ce fens. Inftrument de
phyfique expérimentale qui n*eft au-
tre chofe que le thermomètre , puif*
au'il mefure réellement , non la
lercnentation qui pourroit avoii
ZYM
bien d'autres caufcs & d'autres eFV.
fets que la chaleur ^ mais unique ^^
ment & directement la chaleur qc^^
en réfulte. Il eft de peu d'ufage.
ZYMOTECHNIE ; fubftanrirfénv î,
nin. Partie de la chimie qui s*o ^^
cupe de la fermentation.
» Fin du trentième & dernier Volume.
TABLE
DES ARTICLES EXPLIQUÉS
NS LE GRAND VOCABULAIRE FRANÇOIS.
Tome Pkemier.
Abab.
Ababa.
Ababiloi/ Ababilo
Ababruprc.
Al>abrupto«
Abaca.
Abacarc.
DC
Abacc , Abécc
ou Abacic.
Abaccnc.
Abach.
ir.
Abaco.
Aba:oa.
g"-
Abacot.i
1.
Abacovrc.
2.
Abada.
Abadan.
Abaddon.
Abadir.
inon.
Abacuz.
Ichc , Aif-
Abagc.
., Ainfûcctc.
Abagi.
'
Abai^un.
Abahier*
Aalis>
Abay.
Abaic/Tc,
Abaictc.
'.
Abaigncr.
Abaiile.
Abailicr.
A bai fer.
,
Abaiile.
»•
AbaiiFc , Abaiiléc.
rg-
Abaillcmcnc.
Abaifler.
ioc;(t.
Abaiifcur.
Abaka.
Abale.
Aballaba.
Abaillon.
Abalourdir.
Abana.
Abanbo.
Abancai.
Abandon.
A L'Abandon.
AbaodoMné, ée«
Abandonnecment.
Abandoonemcnc.
Abandonner.
Abanga.
Abannacion.
Abano.
Abantc.
Abaricn , cnnc.
Abantide .
Abanv/ivar.
Abapciilon,
Abaque.
Abara.
Abaradira.
Abaraner.
Abararha.
Abaraus.
Abarc.
Abarémotémo.
Abargale.
A ban o^^Abaro.
Abarim.
Abarimon.
Abaris.
Abaro.
AbarticalacioA.
Abas.
Abaft.
Abafourdi.
Abafourdir»
AbalTc.
AbalTi.
AbafTie.
Abaffon*
Abafler.
AbaOonné.
Abara^e.
Abataige.
Abacanr.
Abâtardi, ie.
Abâtardir.
AbatardifTemeor.
Abatchauvée.
Abate.
Abacée.
Abateis.
AbartIIcmcnr.
Abaihuba.
Aha:js.
Abatjour.
Abaiifoo.
Abaron.
Abacos.
Abarremcnt.
A batteur.
Abattre.
Abattu , uc.
Abattue.
Abatiurcs.
Abattureces.
Abat-vent.
Abaubir.
Abaucas.
Abaunas.
Abawi.
Abaycr,
Abazcc.
■ Abba.
Abba Dalcurîa*
Abbas.
Abbaffide.
Abb.u.
Abbatial , afc.
Abbaye.
Abbé.
Abbccourt.
Abecquë , Abcc-
qoce.
Abbecqucr.®
Abbécirc.
Abbrfîord.
AbbefTe.
Abbeter.
Abbcville.
AbbuHoa.
Abbato.
A. B. C.
Abcafle.
Abcès.
^bcorrciif;
AbdaJa.
Z38
TABLE.
Abdalkurîn.
AbJaJla.
Abdallah.
AbJaimalec.
AbJaionime.
Ab lairahman.
AbJai.
Abda.a.
AbJas.
Abdclar:.
Abdcrame.
Abdére.
Abdéncc.
Abdcft.
Abdiarc.
AbJias.
Abdication.
Abdilchirai.
Abdiqué.
Abdiquer.
Abdomen.
Abdominal » alct
Abdon.
AbdudVeur.
Abdu^bion.
Abdaluacc.
Abc.
Abéate.
Abec.
Abécédaire.
Abécédarien, enne.
Abécher.
Abccoy.
Abciidc.
Abcdit.
Abéc.
Abeher.
Abeile*
Abeielage , ou Abol-
lage.
Abcillc.
Abciliiforme.
Abcm.
Abcl.
Abelard.
Ab-élc.
Abélércs.
Abélicéc.
Abéiicm.
Abélina:cs.
Abolir & Âbielir.
Abclifcr.
Abcllc.
Abellinas.
Abcllinaret.
AbcUion.
Abclmain.
Abelmeluch.
Abelmeula.
Abclmofc.
Abender.
Abénézer.
Abenojji.
Abéoove.
Abcnsberg.
Abcnrt.
AbéoQC.
Abcr.
Aberavon.
Abcrbc>rn.
Abcrbroîok.
Abcrcobaby
Abcrcoi.vcy.
Abcrcoah.
Abcrdcn.
Abw'don.
Abci'dore*
Abcrrrau.
Abcrg:vcnni.
Abci navre.
Abéndirith.
Abcrite.
Abcrkeids*
Abcrlone*
Abcrnccy.
AbcriacioD.
Abcs.
Abefamen*
Abcfamis.
Abcfarc.
Abcskoun.
Abcftc.
Abétharim.
Abéci.
Abctir.
Abcvcter.
Abcvrer.
Abcuvrage.
Abcuvraige,
Abeuvron.
Abcx.
Abcyaoce.
Abgare.
Abhal.
Abhcr.
Abhoc & Abhac.
Abhorré , éc«
Abhorrer.
Abia.
Abiad.
AbiagrafTo»
Abiamii.
Abiannear.
Abiathar.
Abib.
Abibas.
Abibcs.
Abicuren.
Abida.
Abide.
AbjcA , cfte.
Abjeclion.
Abien« enne.
AbicuncuF.
Abigas.
Abigéac.
Abigiras.
Abila.
Abilcnne.
Abillier.
Abilon.
Abiiyx.
Abimalic.
Abîme» Abifme,
Abimcïech.
AbiR.
Abmgcon.
Abioiica.
Amouri.
Abiponcs.
Abirdour*
Abifag.
Abiîarcs^
Abilcas.
Abidinie.
AbifTin » iac.
Abiilo.
Abu.
Abicorve.
Abiud.
Abiverd.
Abjuraiion.
Abjuré.
Abjurer.
Abiab.
Ablfic.
AbladtatioB.
Abiai.
Abiaier*
Ablais.
Ablaque.
Abiafiga.
Abiafmer*
Abiacif.
AbiatioQ.
Able.
Ablcâcs ou Ablee-
tons.
Ablégadîoan.
Ablcgat.
Abiégacion.
Ablcîct.
Ablette*
Abijs.
Ablon.
Abloquié.
Ablué . éc.
Abluer.
Ablution.
Abnaquis.
Abnégation.
Abnel;i'e.n.
Abnobia.
Abnous*
Abo.
A bocage.
Abocauara.
Aboccis.
Abocqjîé.
Abodriga.
Abodrite.
Abcria.
Aboi.
Aboî$.
Ab.nement*
Âboiiag^.
Abou.
Aboivrcmeai*
Abokelle.
Abûl:.
Abo! ans.
Abo lé.
Aboli , ie.
Abolir.
Abolifl'cment.
Abolition.
Aboiia.
Abolus.
Abornafus.
Abominable*
Abominablement.
Abomination.
Abominer, AboBBi-
ner»
Abommage.
A bon.
Abondamment.
Abondance.
Abondauc.
Abonder.
Abonné » ée«
Abonnement.
Abonner.
Abonni, ie*
Abonnir.
Abonoé*
Aboraca.
▲bord.
Abotdable.
Abordage.
Abordé.
Abo^kr.
Aborigènes.
Aborné, ée.
Abornemeor.
Aborner.
Aborrcner , AboofC-
ner.
Aboîcif, ive.
Aboli.
Abofmer.
Aboti.
Abotrires.
Aboucais.
Abouché , ée.
Abouchement.
Aboucher.
Abouchouchoa.
Abouement.
Abougri.
AbouiUona.
Aboukir.
Aboulola.
A bout ta on Abitoti
Abouqué, éc.
Abouquemcuc.
Abouquer*
Abonler.
TABLE.
Ct
: » ante.
cnt.
Abouficr.
ante.
ra«
yu Abram.
0 » cnnc,
lamice*
Cf.
: Abraha-
it.
tni Abra-
Ibriea.
um.
m.
rc.
Abrico-
znu
Abrivcr.
Abrobania.
Abrogarion.
Abrogé , éc.
Abroger.
Abicliani.
Abrolhos,
Abrolles,
Abron.
Abroca.
Ab^ocanoide*
Abroconc.
Ab:ouftarc.
Abrouti , ic.
Abrouz.
Abrugbania.
Abrum» Abroum.
Abrus.
Abruti, ic.
Abrutir.
Abrucidcment*
Abruzzc.
Abfa.
A blase.
Abralom.
Abfare.
Abfcharon.
Abciffe.
Abciflloa.
Abfcon , Abfcoac ,
Abfcount.
Abrconfer.
Ablcoalter.
Abfccuin.
Abfcmir»
Abfcnce.
Abfcnc, ente.
Abfcnration.
Abfcntcr , S'Abfcii-
rcr.
Abfephus.
Abfculé.
Abréus.
Abfide.
Abfîe.
Abfîliap.
Ablilicn, enne.
Abfilis.
Abfînare.
Ab^ntbe.
Ab^achicn , enne.
Ab^rcides.
Abfolu.
Abfolument.
Abrolacion.
Abrolutoire.
Abforbant , ante.
Abfbrbé , ée.
Abforbcr.
Abforption.
Abfoudre.
Abfous» Ab(bate.
Abfoutc.
Abftenir , S'Abftc-
nir.
Abflcntion.
Abllcrgcnt, ente.
AbftcrgrT.
Abftciiif , ive.
Abltcrfion.
Abiîincnce.
Abftincns.
Abftincnt , ente.
Abftrarcur.
Abftrnaiop.
Abiiiadivcmcnt.
Abfhaire.
Abftrair, aire.
Abfhus , trufe.
Abfujde.
Abrurdcmcnt.
Abfurdité.
Abius.
Abfyrtc.
Abfyrtidcj.
Abubécre.
Abucacaïa.
Abucco ou Abocco.
Abachcr»
Abudaiier»
Abudiacom.
Abugana.
Abuninaro.
Abvia*
Abujaafar.
Abujahia.
Abvio.
AbuifTonner.
Abuiilemcnt.
Abukesb.
Abulabbas-faffah.
Abulfarage.
Abulhufien , cone»
Abulite.
Abunia.
Abumeslem.
Aburena,
Abarct.
Abutra.
Abus.^
Abufaïd.
AbuCam.
Abufé . ée.
Abufcr.
Abufîf , Abufivc»
Abufion.
Abufivemcnt.
Abuter.
Abutige.
Abuciionj
Abutiner.
Abuvrer»
Abydenien, enne.
Abydos ou Abydc»
Abyla.
Abylénc.
Abyicns.
Abyme.
Abymé > éç»
?35
Abymcr.
Abyiidicns.
Aby^o.
Abyftécns.
Abzari.
Abzirite. "
Abzoédes.
Aca.
Acabar.
Acabarus.
Acabc.
Acabcnc.
Acabic.
Acabis.
Acabit.
Acacaca-Cahoatli«
Acacalis.
Acacailis*
Acacaiobu
Acacc.
Acacéfic.
Acachia.
Acacia.
Acacicn» enne.
Acacius.
Acad;.niis«
Acade.
Acad<.Jmkicn. •
Acadffmic.
Académique.
Aca<*iî miq ti cmcnt *
Acadéii\il\e,
Acadere.
Acadc^icns.
Acadie.
Acadine.
Acadira*
Acadtes.
Acaé.
Acafran.
Acagnardé , ée.
Aca^narder.j
Acaja.
Acaïe.
Acaindre.
Açainie.
Acajou.
Acarach.
Acalai.
Acalandre. .
Acale.
Acalephe.
Acalhuame.
Acalifoiuchonné, £e.
Acalipfe.
Acaliflos.
Acalziké,
Ac«:m.
Acamaiite.
Acamantide»
Acamantion.
AcamapizclL
Acamarchis.
Acanu^.
Acamboii«
14^
Acampfîç.
Acani^cc's.
Acanacée » éc.
Acancs.
Acaiigc.
Acanic.
Acanicns.
Acanncr.
Acanor.
Acancha.
Acaiicabolc.
Acinihacé , ce.
Achanthc.
Achanthine.
Achanchiodos.
Achnnchon.
Acapala.
Acapam.
Acapachi.
Acaponéca*
Acaptc-
Acapulco.
Acaïa.
Acaradi.
Acaraga.
Acaraia.
Acaraïg.
Acaraniacu.
Acarapcba.
Acaiapinim'.i
Acarapicamba.
Acarapucu.
Acarallus.
Acarauna.
ACSLU
Acariâtre.
Acaricaba.
Acaricr , Acharicr.
Acarman.
Acarna.
Acarnan.
Acarnanic.
Acarnanieiis.
Acarnar.
Acarnas & Ampbo-
térus.
Acarne.
Acaro.
Acarus.
Acafabaclan.
Acaftc.
Acaflum.
Acac»
Acacaîcctiquc-
Acatalepfic.
Acacalcp-.iqoc.
Acare, Acarc/Tc.
Acatcr, Achaptcr.
Acaccres.
Acarcs.
AcitillcS*
Acaco.
Acaconis.
Acatour.
A^audrc» Aceudre.
TABLE.
Acaiife.
Acaxi.
Acaxulta*
Acadzîr.
Acazé , zcc.
Acazcment.
Acazcr*
Acca«
Accablant, ante.
Accablé , éc.
Accablement.
Accabler.
Accacugna.
Accain.
^ccalaurentia*
Accané.
Accapare , éc.
Accaparement.
Accaparer.
Accara.
A cca ration*
Accaié , Accaré-
Accaremcnt.
Accarer.
Accariation.
Accaron.
Accartillagc.
Accailillé.
Accalhllcr.
Accatucci.
Accaviac.
Accé.
Accéder.
Accédiakre.
Accélérateur.
Accélération.
Accélératrice.
Accéléré , ée.
Accélérer.
Accemcnt.
Accenfe.
Accenfcs.
Accent.
Accentué, éc»
Acccntcur.
Acceptable.
Acceptant . aotc.
Acceptation.
Acceptée, éc.
Accepter.
Accepteur.
Acceptilation.
Acception.
A cet s.
Acccfladeur.
Accède ur.
Accefllble.
Acceirion.
AcccflTir.
ActeiToirc.
Accellouare.
Accia.
Acciano.
Accide.
Accident.
Accidentel , elle.
Accidentellement.
Accie ou Akcicz.
Accienne.
Accins & Préclô-
turc.
Accipenfer.
Accipcr , Accipicr.
Accife.
Accifme.
Acclamation.
Acclampé , éc.
Acclamper.
Acclorc.
Acclofagicr.
Acco.
Accoillir.
Accoindrc ou Ac-
couintre.
Accoint , Accouint.
Accointâblc.
Accointance.
Accointé , ée.
Accointer.
Accoifée , éc.
Accoifement.
Accoifer.
Accolade.
Accolagc.
Accolée, éc.
Accoler.
Accolurc.
Accomba.
Accomenicr.
Accoraiciicr.
Accommodable.
Accommodage.
Accommodant , antc.
Acconimodadon.
Accommodé éc.
Accommodement.
Accommoder.
Accompagnage-
Accompâgnacciir.
AccompagQcc, éc.
Accompagnement.
Accompagner,
Accomparager,
Ac ompli ic.
Accomplir
Accompiiiremcnt.
Accomhdl.
Accon.
Acconifon.
Acconfuivrc.
Accopcr ou Akou-
per.
Accoperot.
Accord.
Accoidable.
Accordaillcs.
Accordance , Accor*»
dencc.
Accordant , antc.
Accorde.
Accordé , éc.
Accorderacnt.
Accorder.
Accordoir.
Accoré , éc.
Accorcr.
Accorné, éc.
Accort , onc.
Accortc.
Accortifc , Acorre*
ment.
Accofoldaliors.
Accof^able.
Accofté, éc.
Accode à bord.
Accoftcr.
A.ccotar.
Accotc-por.
Accotte, éc.
Accotter.
Accottoir.
Accouché , Accor
ché.
Accouchement.
Accoucher.
Accoucheur.
Accoucheufe.
Accoudé , éc
Accouder.
Accoudoir.
Accoudrc.
Accouéc, éc*
Accoucr.
Accouplage*
Accouple.
Accouplée, éc.
Accouplcmeoc
Accoupler.
Accourci , ic.
Accourcir.
AccourciiTcmcnc»
Accourir.
Accourfe.
Accouriîcr.
Accourlîns.
Accouru, oc.
Accouter.
Accoutré , éOb
Accoutremenc.
Accoutrer
A ce ou mm an ce*
Accoutumée, ée»
Accoutumer.
Accouvé , éc.
Accouver.
A ccravanté , éc.
Accravanter.
Accrédité , éç.
Accréditer.
Accrétion.
Accroc.
Accroche.
Accroché, éc.
Acciochcmcnc«
Accrocher.
Accroire,
TABLE.
unenc»
e.
i, ic.
irj s*Accrou-
ifTemem.
ue.
ur.
lire.
i, ie.
ir.
éc
enc.
ation.
é,éc.
cr.
aire»
ir.
>iu
[ce.
éc.
znîm
2.
éc.
:nt.
Tiens , Ac-
imcnt.
'om4 XXX»
Acerno.
Acéronic.
Accrra.
Accrrc.
Acerris.
Accrfocomc,
A certaine.
Accrccnc,
Accrtcs.
Accrure.
Aces.
Accfccncc.
AcefccnCj ente.
Accfîas.
Acéficn.
Acéfîne,
Acéfios.
Accfmé.
Accfmcmcnt.
Acefmcr , Acefmoer ,
Accfinoucr.
Accfmcrciro.
Accfines, Acefmies-
Acéfo.
Accfte.
Accftidcs.
Acecabulc.
Acétc.
Acétcux, cufe.
Acécum.
Accvcllc.
Acey.
Acgiah.
AcgiahKcrmen.
Acgiah-Sarai.
Acha.
Achab
Achabarcs.
Achachi.
Achachica.
Achad.
Achaic.
Acbaiens ou
Achécns.
Acbaïque.
Achaïs.
Acbaifonné.
Achaifonncr.
Achalab ou Aha<-
lab.
Achalala(5lli.
Achalandé » éc*
Achalander.
Achalicce.
Acham.
Acharne.
Acharnée.
Achan.
Achana.
Achanaca.
Achanamafi.
Achanau , Achcnaa.
Achaode.
Achane.
Achanien^ enae»
Achanis.
Achaovan.
Achapic.
Achardée.
Acharifton.
Acharna.
Acharné , ée.
Acharnement.
Acharner.
Achafib.
AchafTes.
Achat.
Achate.
Achates.
Achatou.
Achaz.
Achbaats.
Achbeiuc-Mangi.
Ache.
Achecambey.
Achéc.
Achéenne.
Achcens.
Achciropob'tCt
Achélaé.
Achclcr.
Achclette.
Achéloou.
Achcloiis.
Achcm.^
Achéménes.
Achémenide.
Achémenis.
Achemcns.
Acheminé , ée*
Acheminement.
Acheminer.
Achemois> moi£ê.
Acheminer.
AcheafTsT.
Acherin.
Acheroïs.
Acheron.
Acherure.
Acherufe.
Achefmant.
Achefon.
Achefonner, Achoi-
fonoer , Acoifon-
ner.
Achet. Echeft.
Acheté « ée.
Acheter.
Acheteur.
Acheteufe.
Achetiver.
Achevé, ée.
Achèvement*
Achever.
Achevoir.
Achiai.
Achiallis.
Achiar.
AcbiaveL
Achibaba«
141
Achier.
Achillas.
Achille.
Achilléa.
Achillée.
Achillées.
Achilléide.
Achilléioa.
Achiliin.
Achillini.
Achim Ba(n.
Achindane.
Achioer , Achioier.
Achiote.
Achioti.
Achir.
Achire.
Achis.
Achifarnes.
Achith.
AchitophcL
Achiadcs.
Achlys.
Achmet- Bâcha.
Achoifc, AchoifoM*
Achofe.
Achomes.
Achonri.
Achopail.
Achoper.
AchoppemeMC
Achor.
Achore.
A chou.
Achourou.
Achradine. .
Achrémé ou AcroK^
mé.
Achriane.
Ackride.
Achronyque.
Achfaph.
Achfîket.
Achftéde.
Achtealber.
Achtétiog.
Aciapondau
Acicoca.
Acicoiaire.
Acidale*
Acidalie.
Acide.
Acidité.
Acidula.
Acidulé.
Acidulé, ée.*
Aciduler.
Acier.
Aciérie.
Acila.
Acilia.
Acilienne.
Acilisêne.
AcilittS.
Acins*
Hh
14»
Acînaccs.
Acinafc.
Acinax.
AcinJynus.
Aciniforme.
Acinipj.
Acirc , Acicrc*
Aciris.
Acic
Acitain , aioci
Acichi.
Acitly,
AckcQi
Acfaf.
Aclaflcs.
Acie.
Aclinoucrg4
Acmats.
Acmatsko*
Acme.
Acmclla.
Acmen.
Acmon.
Acmonia.
AciBoniçn»
Acné*
Aco.
AcoaIc«
Acoba*
Acocacs.
Acocolîn..
Acointier,
Acolalaa*.
Acolaou.
Acoladre*
Acol chichi»
Acdc.
Acoléie»
Acolin.
Acolicac.
Acolyrc
A coma*
Acoraas.
Acominuner •
Acompaigner.
Acompaignement
A compter,
Aconce.
Aconccpvoir ^ Acoa-
ccvoir,
Aconfer.
Aconcuetllier.
A CD ne.
Acon^DicBtOfC.
Aconit*
Acontcn
^ contias.
Acontobulos.
A-cop, A-coap*
Acopcndc
Acopts.
Acopook
Acopos.
Acoquinant, antc<
Acoquine > éc«
TABLE,
Acoquiner.
Acordcr.
Acorc.
A^o:c$.
Acori.
Acorna»
Acorvé.
Acorus.
Acorot-Loquîchilr.
Acouardi.
Acoublaire,
Acoubler*
Acoulpcr.
Acouper « Acoper >.
Açauter,.
Acoupi ou. Acopik
•Acoupie ou. Acopie.
Acouppaadir « Acou-
pi r.
Acourchicr» Acour-
tcr.
Acourement.
Acourfé.
AcouQnatc.
Acoufmatiquct,
Acoudiquc.
Acoufluméemenr ,
Acouftamtcreracor.
Acouflumemeur*
Aconté.
Acoutcr.
Acouci.
Acoutreor.
Acouvener.
Acouvetcr.
Acoys.
Acqua - Che - Va-
vella.
Acqua-della-Mella.
Acqua Negra.
Acquaria.
Acqua Sparta..
Acqua-¥iva*
Acquercaux » Akeros*
■Acqucrcmcot.
Acquéreur.
Acquérir.
Acque-Sàlvioi;
Acqueft.
Acquêt.
Acqucté« ée*
Acquéeer.
Acquétir*
Acqui.
Acquiefcé> éc«
Acquicfcementï
Acquiefcer..
Acquis.
AcquifttioQ.
Acquit*
Acquité, éc.
Acquiter.
Acra.
Acrabata..
Acrabatane«
AcrabathcDC.
Acrabin.
• A c racine..
AcraJinc,
Acragallide.
Acragas.
Acramas.
Acras.
AcraSpandona.
Acrat.
Acrate.
Acrarhc.
Acraiifmc.
Acratophorc.
Acre.
Acréantemcnt..
Acrée.
Acrement.
Acremira.
Acréphie.
^crcfTcr.
Àcreté.
Acrt-.
Acria.
Acridophage»
Acrilla.
Acrimonie.
Acrimonieux, eofe.
, Acrifc.
Acritas.
Acroachon;
Acroatique.
Acrobates.
Acrobatique-
Acfoccfoncs,
• Acrocéraunienf*
Acrochordon*
Acrocome,
Acfocorinihc.
' Acrœa.
Acraeus.
• Acroiffans.-
Acroiiïieux.
Acrolénioo.
Acroli/Tus. .
• Acrolithos.
' Acrolochias.
Acromion.
Acromphalien«
' Acron.
Acronyche.
• Acropéton ou Acro-
^ pccoum. .
Acropolis.
- Acropore.
Acrorie.
Acrorii.
' Acroftiche.
Acroilolion.
Acrocéres.
' Acro(eria«
Acrouare.
A'cfaph.
.Âctara^*.
Acfbr^
Acfou»
Acfu.
Acfur.
Adlaber.
Ai^acortesi-
A^aindre.
Aâalcns.
Adamar.
Ailé ou A<fbu
A<A.
Aaéa.
Adée.
Adtéon.
Aftcur^
Adia.
Adiaque.
Adieu, enne..
Adif , i?c.
Adion..
Adionnaire.
Adionné , éc*-
Adionner.
Adivemonc.
Adivité.
Adîum.
Adius-Norrius^
Adon.
Ador.
Adourneur».
Adrice.
- Aduaire.
Aduauté.
Aduel , elle.
Adueliemcne^
Adurer.
Adus^
Acuanite.
Acudia.
Acueillage.
Acufida.
Acuilcativilîa.
Acuillir.
Acuitzchuariri^.
Acula.
Acumoli.,
Acnnum.
Acurcb.
Acus.
Acufî.
Acufto.
Acut.
Acutangle..^
AcutangulaimÈ.
Acylina.
Acylis.
Acyphas..
Aczud.
Ada.
Adacha.
Adac-Funa^.
Adad..
Adada.
Adadremmom.
Adxquat, ate*.
Adèac
icr.
lie
du
le.
ou AdamieOf
mglu
ic.
gc.
in.
lent.
Adavi-
nenc*
é. éc.
cr.
TABLE.
445
Adcboaaairir.
^ Adcck.
Adées.
Adcg.
Adegige , Adtgege.
Adieegi.
Adcbcai.
Adel.
Adélaïde.
Adclard.
Adelberg.
AdclfricT
Adelites.
Ademncur.
Aderoplir.
Adempdon.
Aden.
Adena.
Adeoas , Adennes.
Adeoerer.
Adeoboure.
Aden-Laani.
Ad^noj^rapbic.
Adénoïdes.
Ad^ûojs, oîtc*
Ad^nologic.
Ad éno pharyngien.
Adénos.
Adcnotamie^
AdcDC.
Adenté» ée»
Adencen
Adenci.
Adéone.
Ad^phagie.
Adéphague*
Adeps.
Adepte.
Adequer.
Aderaimia ou Aldc-
ramin.
Ader-Bijan.
Adcrborgh.
Adetbourg.
Aderno.
Aderrietec
Aders ou Adec*
Ades.
Adéfe.
Adéfcf, Adéfîcr.
Adcflc , Adécie.
Adedenaires.
Adcftre, Adiftre.
Adcftrcf , Adextrer.
Adcvanccr, Adcran-
chcr.
Adcvinat.
Adevincmcnt.
Adcviner.
Adcxtre.
Adcxtré , ée.
^ Adfar.
*" Adgiftcfr
Adharoda.
Adherbal.
Adherdant.
Adherdre.
Adhérence,
Adhérent, ente.
Adhérer.
Adhergat.
Adhéritance» Deshé-
ritance.
Adhéfion.
AdhrL
j4d honores.
Adja.
Adiabas.
Adiabéne.
Adiabénien » enne.
Adjacent, ente.
Adjaciec
Adiante.
Adiantite.
Adiaphoriftes*
Adiazzo.
Adibat.
Adibe.
Adjecemeuc
AdjraiF.
Adjeûion.
Adieâivement*
Ad tenus.
Adieu.
Adieu-tout.
Adieu-va.
Adige.
Adigermare-
AdiL
Adima.
Adimain.
Adimante.
Adimandriflement.
Adjmion.
Adjoindre.
Adjoint, ointe.
Adjonâion.
Ad|orner.
Adjourner.
Adjoub.
Adjournée , Adjour-
nenicnt. .
Adiouflîaz , Adeciaz.
Adipeui , cufe*
Adipfos.
Adiré, éc-
Adirée.
Adirlapis.
Adis.
Adithaim.
Adition.
Adjudant.
Adjudicataire.
Adjudicatif,ivc.
Adjudication.
Adivc.
Adjugé , ée.
Adjuger.
Adjulatoire.
Adjuxation,
Adjuré, éew
Adjurer.
Adjucoriuns.
Adnialler.
Admefurèmene.
Adméce.
Admettre.
Adminicule.
Adminidrareur.
Admi..i(lracioQ.
Adminiftratricc.
Adminiftré , ée.
A miniftrcr.
Admii iOrcrcflc.
A'^mirablc.
Admirable jaune.
Admiiablement.
A miratcur.
Admirari.
Admiratif , ivc.
Admiration.
Admiratrice.
Admiré , ée.
Admirer.
Admifliblc,
AdmiflloA.
Mmittatur,
Admoi (Tonner.
Admoneflarif.
Admoneflement.
Admoneftrerc/Te,
Admonefté , éc
Adroonefter.
Admoniteur.
Admonition.
Admonitrice*
Adroont.
Admuidier.
Adnata.
Adnerer.
Adnet.
Adnihiler.
AdnotatioB.
Adnullemenc*
Adnuliier*
Ado.
Adobé.
Adober.
Adod.
Adoler.
Adolefcence.
Adolefcent.
Adom.
AdomcftiqUé.
Adoaieftiquer.
Adommaigié.
Adommin.
Adon.
Adonaï.
Adonare.
Adonc.
Adone.
IAdonéa.
Adonée.
Adoni Bcfcc
Hh ij
144
A 1onien«
Aà >nics , ou Ado-
niennes.
Adonicz.
Adonique.
Adonis.
Adonifé, éc.
Adonifcr.
Adooifcur.
Adonifîer.
Adonné , éc.
Adonner.
Adonqucs.
Adopillus.
Adopté , éc.
Adopter.
Adoptiens.
Adoptif, ivc.
Adoption.
Ador.
Ador & Adorea.
Adorable.
Adorât.
Adorateur.
Adoration.
Adorarricc.
Adore.
Adore, éc.
Adorée.
Adorer.
Adorf.
Adorié.
Adornepicnr.
Ador fer , Adorzer.
Adorfes.
Ados. .
Adoflé , éc.
AdolTcr. .
Ador.
Adouar.
Adoubé , éc.
Adouber. .
Adouchicr , Adou-
cie r.«
Adouci , ia.
Adoucir.
Adoucifîagc.
AcfoiicifTant , ante.
AdoucilTcment.
Adoué, éc.
Adoule, Adoulic.
Adoulifé.
Adouler.
Adouioir.
Adoun
Adouré.
Adourir.
Adoux.
-^à Paires.
Adra.
Adrachac.
AdraQîint.
Adraiftes.
Adramc.
Adramdecii.
TABLE.
Adrantices.
Adranc.
Adraon.
Adrapfa.
Adraragi.
Adras.
Adraféc.
Adraftc.
Adraftéc.
Adrece, Adrcfcc.
Adréc.
Adrechicr.
Adrcm.
Adrencr.
Adrefï'ant, ante.
Adrefle.
Adrcflé , éc-
AdrcfTcr.
AdrcfTicr.
Adretcr.
AJria.
Adriane.
Adrianiftcs.
Adrianopolis.
Adrianorhcre.
Adriatique.
Adrien.
Adris.
Adrifier.
Adrobc.
Adrogation.
Adroit , oitc.
Adroitcmcnr*
A drop.
Adroup.
Adrumecte.
Adfamas.
Adoâtices.
Advéement.
Adveiller.
Adveiiam.
Advenage.
Advenamment.
Advenant.
Advcnas.
Advenatif , ivc.
Advcnturcr.
AdTcnturcs.
Advcmurcux.
Advcques.
Adveibc.
AdvcrbLil, aie.
Advcibialement
Adverbialité.
Adverfaire.
Advcrfatif , ivc.
Adverfc.
Adverfîtc.
Advcrt.
Advertancc.
Adverticcncc.
Advertin.
Adverprcmcnt.
Advcfture , Advcft.
Advilier»
Advincur.
Aérer.
Advifion , Advifc-
Aérié . éc.
menc.
Aérien, cnac.
Adulateur.
Aérienne.
Adulacif.
Aéricr.
Adulation.
Aérius.
Adulatrice. '
Acrnovcl.
Adulf.
Aérographic.
Avîo c.
Adulphar.
Adulte.
Aéroîogic.
Adultératioo.
Aéromancic.
Adultère.
Aéromctre.
Adultéré, éc.
Acrométric.
Adultérer.
Aérophobc.
Adultérin.
Aérophobic.
Aduma. .
Acrpenis.
Adunas.
Acrfchot.
Adunc.
Aerter.
Adunciatcs.
Aérugincaz.
Adunir.
Aés.
Advoareur.
Acfchcri.
Ad vocation.
Acfchié.
Advoieric.
i£fculanus, i£res.
Advolé.
Aefier.
Advolcr.
Acfmcr.
Advoquer.
Acfbrc.
Advorten.
Acffrctc.
Advouateur.
vf r Uftum.
Advoultcr.
Aétés.
Advoulton.
AéihoQ.
Advoultrc.
Aétiens.
Aduram.
Aétion.
Adurchir.
Aétitc.
A duré, éc.
Aétius.
Adufté. .
Acullcr, Acuiiicr»
Aduition.
Aeuicri
Advoufon.
Aex.
Ady.
Afaincur, A&DOOfc
Adyrmarchidcs.
Afais.
AHytum.
Afaitement.
Ad7cl.
Afaiticr.
Adzcraple.
Afant.
Aé.
Afaul.
itchmalotarquc.
Afcbloyer.
>Egipan.
Afcltrc, AfFaatrc
-^giuchus.
Afcrifant.
itgobolus.
Afcrmage.
-Agoccros.
Afcrardir.
-^golcthrop.
Afculcr.
itgODhagc.
Affabilité.
Acifcmeiis.
Affable.
Acl.
Aftabicment»
Acllo.
Aff idi , ic.
itiurus.
Affadir.
Acra.
Affadifîemcnt
Acmerc.^
Affairement.
Aëmplir.
Affaillicr.
Acn.
Afl-airc.
Aencage.
Affairé, éc.
Acn-Sauchicr.
Affaiffé, éc.
iton.
Affaiffcr.
Acrdrc.
\':rdclls.
AffaitagcottAffftiflai
Aftai c , éc.
Aéré. éc.
Affairer.
iErca.
A6sàtvU
TABLE.
H5
uaer.
lié, ée.
aicr.
juné, ée.
amer.
an.
anures.
ar.
rare.
gagé , éc.
reagemcm.
féaser.
Fe^cion.
icaé i éc.
fcaer.
Raie.
ftcaif , ive.
ffeôion.
ffieaiooné , ée.
ffcaionncmenc.
fFcétioDDcr.
ifi^eclueuieidenc.
ifFcaueux, eafe*
kfFelloner.
^ffeoique. *
^fteos.
f^fFérage. •
^érence.
Affcrir.
AfFerÀié» ée.
AfFerméemenc.
Affermer.
Affermi , ie.
Affermir.
AftermifTemént.
Afferne.
Affécé, ée.
Afféterie.
Affecte.
Affecter.
Affetto.
iAfteurage. .
Affcuré, ée.
Affcurer.
^Affiaee , AfHale.
Af&aies, affiaaces.
Afficavage.
Affice.Affichail . Af-
fique.
Affiche.
Affiché» ée.
Affichemenc.
Afficher.
Afficheur.
Afficbier.
Affiâement.
Affidé , éé.
Affidra.
Affienfler.
Afficr.
AffijlL
Affies.
Affile.
Affilée, éc.
Affiler.
Affiliation.
Affilié , éc.
Affilier.
Affinage.
Affiné , ée.
AffinemcDt.
Affiner.
Affincrie.
Affines.
Affineur.
Affiuier.
Affinité.
Affinoir.
Affiorccr.
Affiquct.
Affirmatif , iyc.
Affimacion.
Affirmée , ée.
Affirmer.
Affi(îoIer.
Affiftolcur.
Affizcr.
Afflacer. î
AfHeboiemcnc. '
Afflcboir.
Affleuré , ée. '
Affleurer.
Afflidif, ive*
Affliaion.
Affligé , ée.
Affligeant, ante.
Affliger.
Afflingem.
Afflirc. '
Afflucnce.
Affluent.
Afflué.
Affluer.
Affoer.
Affoibli, ie.
Affoiblir.
Affoibliifancame.
Affoibhffemenc.
Aftolé , éc.
Affolement.
Affoler.
Affoleur , Affolarette.
Affoli , ie.
Affolicr.
Affolir.
AfFollonnicr.
Affolure.
Afïondrei
Aff-prage.
Afforain.
Afforanc.
Aftorccr.
Aftoré, ée.
Afforcment.
Afforer.
Afformas.
Affouage.
Affouagement.
Affouchier.
Affouguéc , éc
Af^ouguer.
Affonir , Affouycr.
Affouer.
Affouler.
Affouragé , ée.
Affouragement.
Affourager.
Aftpurche.
Affourché , ée.
Affourcher.
AfFouré, ée.
Affourcr.
Affroys.
Aftragar.
Affranchi, ie.
Affranchir.
A ffrànchiffement.
AflPre.
Afïrengi.
Affrété , ée.
Affreremcnt.
Affréter.
Affréteur.
Aftrcufement.
Affreux. eu(e.
Affriandé , ée.
Affriandcr.
Affriolé y ée.
Affrioler.
Affrité , ée.
Affriter.
Affrondint.
Affront.
Affrontailles.
Affronté , ée.
Affromer.
Affronterie.
Affronceur , eufe.
Affrop.
Affruicier.
Affublé , ée.
Affublemenc
Affubler.
Affuir.
Affudier. j
Affuleure , Affulooir »
Affulure. '
Affufter.
Affuc.
Affûtage.
Affutaige.
Affucé , ée.
Affûter.
Affuciaux.
Afghans.
AfT
Afîchiémcnt.
Afiertre.
Afin.
Afiner.
Afioume.
Aflit.
Afra.
Afraîcher.
I Afranquir»
ame.
Aga.
Afranîa.
Africain ^
Africaine.
Africanifme.
Afrique.
AfîQagers.
Aga.
Agaba.
Agabe.
Agaçant , ante.
Agace.
Agacé , ée.
Agacement.
Agacer.
Agacerie.
Agachicr.
Agachics.
Agacier.
Agades.
Agag.
Agaga ou
Agai.
Agais.
Agaitant.
Agal.
Agalari.
Agalaffes.
Agaiis.
Agalla.
Agallochite.
Agam.
Agame. ^
Agamede.
Agamemnon»
Aeamer.
Agami. .
Agan.
Aganippe.
Aganippides»
Agante.
Agape.
Agapenor. ■
Agapèccs."
Agar.
Agarçonner.
Agarder.
Agarécns.
Agarénicns.
Agaric.
Agarifte.
Agafidie.
Agaron.
Agarus.
Agafcles.
Agafte.
Agafter.
Agaffi.
Agaffiner.
Agafyllis.
Agate.
Agathranue.
Aga choc le.
Agachoclée»
Agathon.
I Agathoais»
14IS
AgachopoHs*
Agachyifes.
Agatis.
Agacy.
Agaves.
Agave.
Agaunc.
Agazes.
Agdami.
Agdc.
/Lgdcftc ou Agdiftc.
Agé. éc.
Ageda.
Agelas^
Agdaftc.
Agelon.
Agclougncr.
Agcmoglan.
Agcn.
Agence.
Agencé , ée.
Agencement*
Agencer.
Agenda.
Agende.
Agener.
Agenois.
Agenois, oife^
Agénor.
Agénorie.
Agenouillé , écr
Agenouiller.
AgenotûUoir.
Agenfir.
Agent.
Agéometiie.
Ager.
Agerate.
Ageratoïde*
Ageronie.
Agés.
AgefandrCf
Agefilas.
AgéfinateSr
Agctoriès.
Aggarits,
Aggéc.
Aggcrhus. ^
Aggia-Sarai,
Agglomération.
Aggoned-Bund.
Aggrappcr.
Aggravant, ante.
Aggravation ou Ag*
grave.
Aggravé , ée.
Aggraver,
Aggregi,
Aghais.
Aghirlick»
Agi.
Agi a liai id.
Agiamoglan.
Agia-Nappa.
TABLE.
Agia Parafccve.
Agiafmc.
Agiaux.
Agidiers.
Agidos.
AgigenfaloA*
Agile.
Agilement.
Agilité.
Agilolfingoec
Agio.
Agiographe.
Agiologique.
Agiomana.
AgionAes.
Agios^
Agiofidere , Agiofi-
dire , Agiofiman*
drc.
Agiotage.
Agioté, ée.
Agioter,
Agioteur*
Agioteufo
Agir.
Agiflant» ante«
Agiiteraeot.
Agiter.
Agifymba.
Agitateur.
Agitation.
Agité, écp
Agiter.
Agito.
Agiurd.
Agiz.
Agla.
Aglaé..
Aglaminor*
Aglan.
Aglaonice.
Aglaophéœe*
Agiaophon.
Aglatia.
Aglaure*
Aglaus.
Agleiie.
Agleter,
Aglibole»
Aglie.
Agiio.
Aglutinant , antc*
Aglutination.
Aglutiné , ée.
Aglutiner.
Aglys.
Agmat ou AgmeCf
Agna.
Agnacatp
Agnadcl.
Agnanie.
Agnano.
Agnans.
Agnamhe.
AgnaL
Agnation.
Agnatique.
Agneau.
Agnel.
Agnelet.
Agnelet.
Agneline.
Agnclins.
Agncnce.
Agnès.
Agnentin*
Agno.
Agnodice.
AgBoites.
Agnon.
Agnone.
Agnus.
Asnus-Caflus.
jfgnus & Agnus Dih
Agnus-Scyimcus*
Agobel.
Agoeliaftro.
Agola.
Agon.,
Agonàles*
Agone.
Agoneiiz. .
Agonie.
Agoniens*
Agonios.
Agonifant , ante*
Agoni fer.
Agonidarque.
Agoniftiquc.
Agonius.
Agonofliquc^
Agonothete.
Agonyclites.
Agora.
Agoracite.
Agoranome.
Agorée.
Agoro.
Agofla ou Agouftc*
Agouees.
Agoiut.
Agoufler*
Agout.
Agouty.
Agra.
Agracaramba»
Agrafe.
Agrafé , ée. ^
Agrafer.
Agrafincure.
Agragier.
Agrainer.
Agraire.
Agraim.
Agramonr.
Agrandi , ie*
Agrandir.
Agrandi^Temcnt»
Agrani.
Agranics*
Agrappcr:
Agraulies»
Agréable*
AgréablcmcaCi
Agréagc.
Agréanter.
Agréation*
Agréda.
Agréer.
Agrécur.
AgrefFer.
Agrégat.
Agrégation.
Agrégatives.
'Agrégé , éc.
Agrégemenc
Agréger.
Agréeier.
AgreBicr.
Agrellir, AgreOisd
Agrément*
Agrçner.
Agrès.
AgrelTer.
Agreflcur.
AgrcOjon.
Agreftc.
Agreftie.
Agreftiiicmeni
Agrevance.
Agrevec
Agri.
Agria.
Agrianc
Agricola.
Agricole.
Agriculture^
Agric.
Agrier.
AgrifFé^ée.
Agrilfer, S'tgriftci
Agrigan.
Agrigentc. »
Agrigentin, inc^
Agrimeafttion»
Agriminille.
AgrimoBOÏdc*
Agrioraela.
Agrionies.
Agriophagcf.
Agripaumc.
Agrippa.
Agrippé, éc.
Agripper.
Agrippcur.
Agiippiadc.
Agrippine.
Agripiniens.
Agris.
Agri fa.
Agro.
Agron.
Agropilc.
AgropolH
TABLE,
Agulha.
Agumcnr^
Aguilirîi.
S.
Agultigucpa.
éc.
Agulhtrcva^
r
Agiiz.
: Saldana.
Agynnicnsr
Lonia.
Ahalab.
Ahan.
Ahanabic,
aca«
Ahancr..
[uan.
Ahan(lenes«
3oda»
Ahafla.
,
Ahatc.
Aiiacic»
•
Ahava.
1 ou Gaa«
Ahaufen*
Ahaux.
a.
Ahaycr.
Ahcaf.
Ahenoage*
Ahcnncr.
ie.
Ahcrdrc , Aherder.
.
Ahcrdicr.
Vua
Aherncchcin
Ahcrs.
Ahécula.
Ahcurcr,
Ahe ui ce , ie»
Ahcurtcmcnr»
'•
Ahcartcn
u Agic.
Ahias.
tn-ncuh.
Ahicrf.
Ahion.
Jei-Campo*
Ahlen.
Ahmcdi.
e , Âgul-
. Ahomia.
Ahonicr, Abonir.
..
Ahontagc.
►■
Abonccr.
.
Ahoquier..
••■
Ahorcs.
•
Ahors.
:, ic.
Ahot.
r.
Ahouai.
cnf
Ahrcmboecl^
Aiiu.
Ahuas.
UOr
1*
Ahuchicr.'
Ahuérotoic
<r«
Ahuiiic«
le»
Ahuu.
Ahur.
Ahuri ,
Ahurir
Abus.
Ahufal,
Ai.
Ai.
Aïa.
Aïabire.
Aïable*
Aïabucipîta«
Ajaja.
AjajuDi*
Ajallc.
Aialon*
Ajan.
AjaTr
Ajarobar
A)as.
Aiafaloucv
A'rafita*
Ajax.
Aiaides»
Aib.
Aibather&'
Aïcc*
Aicb.
Aicbéera»-
Aicboo*
Aichftac
Aidance
blette»
Aide.
Aideaa.
Aide-majoritér
Aider.
Aiderefle.
AidÎDelli.
Aidinzickr
Aidoiagraphici
Aidoialogie.
AidoiatO0Ûe»^
Aidone«
AidoDée.-
Aidors.
Aiducai^r
Aïe.
Aielo.
Aier.
Aicfementt
Aïeu].
AïcuJer
Aida-
M7
Aîgaif.
Aigayé, it.
Aigaycr.
Aiglac.
Aigle.
Aiclette.
Allier.
Aiglon. t
Aiglurcs.
Aigoan.
AigDe.
Aigncy»
Aignos.
AigoceroSr
Aigoul.
Aigrat.
Aigre.
Aigredoa.
Aigredoux, ottcc;
Aigrefeuille.
Aigrelet , lette.
Aigrement.
Aigremoine.
Aigremore.
Aigreflè.
Aigret, ettc*
Aigrette.
Aigrcté, ée^
Aigrevia.^
Aigreur.
Aigri, icr
Aigrin.
Aigrir.
Aigris.
Aigroîer.;
Aigroo»
Aiga» u^.^
Aigoade.
Aiguagc.
Aigoardiikr
Aiguez.
Aiguebelle.-
Aîgue-marine;»
Aigoemeot»^
Aigucr.
Aigucs-eaudest'
Aigucs-marrei.,
Algues per fît,.
Aigucs^vivci*
Aiguière.
Aigqiérée^
AiguiUadcr
AifuillaCr
»4»
TOME SECOND.
/\ Iguille..
Aiguillé , éc.
Aiguillée.
Aiguiller.
Aiguillcder.
Aiguillette.
Aiguillette , éc.
Aiguillctcr.
Aiguillier.
AiguilloD.
Aiguillonué^ éc.
Aiguifé , éc.
Aiguifcmcnt,
Aiguil'er.
Aigurcnde.
Aihue.
Ail.
Aile.
Ailé , éc.
Ailée.
Aile-marine.
Aileron.
Ailesburi.
Ailette.
Aillevin, Aillcvan.
Ailladc.
Ailler.
Aillcurc.
Ailleurs.
Aillic.
Aillier.
Ailliors.
Ailures.
Ailzc.
Aimable*
Aimanr..
Aimanté, éc.
Aimanter..
Aimantin, inc.
Aimargues.
Aimbourg.
Aimé , éc.
Aimer.
Aimir.
Aimorrus ou Hcmor-
rous.
Ain.
Ainadeki.
Aine.
Ainçois.
Aindre.
Aine.
Aîné , éc.
AiacUalu.
Ainéquie.
Airurc.
Aines & demi -Ai-
Ais.
nes.
Aifance.
Aîneflc.
Aifceau.
Aincux.
Aifcli.
Aingne.
Aifdangilon.
Aingrécr.
Aife.
Ain-Mirian , ou Fon-
Aifémcnt.
taine de Marie.
Aifcr.
Ainouardah.
Aider.
Ains.
Aifil.
Ain fa.
Aifiiay.
Ainfgneaagc , Ainf-
Aifnay-lc'Chàtcau
. gnagc, Ainfncagc.
Aifnc.
Ainfi.
Aifo.
Ainfic.
AifTadc.
Ainfne.
Aiffaulc.
Ainféré.
Aiifcau.
Ainft.
Airt'elier.
Ain-Amit.
Aillelle.
Aio.
Aiilcnnc.
Ajol. .
Aiircr.
Ajomama.
Aiilcttc.
Aïoncr.
AiOeul.
Ajoufion.
Atilicu.
Ajoous , Ajous.
Ailion.
Ajora.
AiO Dicz.
Ajoués.
Aiflc.
Ajouré, éc.
Ajourné, éc.
Aifter.
Ait.
Ajournement.
Ait Aélc.
Ajourner.
Aitiat.
Ajouroub..
Aitiologîe.
Ajoufter.
Aitmat.
Ajoutage.
Aitona.
Ajouté , ce.
Aitre.
Ajouter.
Ajubatipita.
Ajouz.
Amdc.
Aique.
Aïuc, Aïvic.
Air.
Aiumc.
Airain.
Ajuracibira.
Airaincs.
Ajurucatinga.
Airazat.
Ajurucurau.
Airche.
Ajurucuruca.
Aire.
Ajarupura.
Airéc.
Aj urcr.
Airelle.
Ams-Locutius.
Aircr.
Ajuflagc.
Aires.
Ajuftc.
Airomécric.
Ajufté , éc.
Airon.
Aj uftcment.
Airono.
A uftcr.
Airou.
Ajufteur.
Airu.
Ajuftoir.
Aiivaux.
Ajutage.
Aix.
Aix-Ia- Chapelle.
Aizoi.
AlZOOD.
Aizu*
Akaafas.
Akaré.
Akas.
A«kcham.
Akcm.
Akemin.
Akcnt.
Akcrmant.
Akerfond.
Akilibat.
Akil.
Akim.
Akiifar.
Akkalakas.
Akiath.
Akoin.
Akoad.
Akouchy.
Aktoczim.
Akza.
Al.
Alaba.
Alabaf.
Alabanda ■
Alabandinc»
Alabari.
Alabarque.
Alabaiha.
Alabaftrc.
Alabadridc.
Alaballrifc
Alabaftron.
Alabatrcr.
Alabis.
Alacab.
Alacaron.
Alacays, AlagOCS*
Alachcr.
Alachir.
AI<)crancs.
Aladciiard.
Aladulic.
Alafa.
Alafar.
Alafangi.
A la fin.
A lafor.
Alagon.
Alagonia.
AiaEabar.
Alahama
TABLE.
nar.
an.
Alaba.
néoc.
ou.
iftre.
c.
qaé » éc.
qucr.
»rc » ciiicDS.
ifca.
m.
ana.
i.
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is.
IQC.
I.
S.
su
s.
3/72tf XXX.
AlatcrnoïJc.
Alatirc.
Aiacof.
Alacri.
Alava ou
Alavai.
Alaunie.
Alaurat.
Alauc.
Alauca.
A l'autre.
Alaycr.
Alayrac.
Alazcr.
Alazon.
Alb.
Alba.
Albacctc,
Albacorc.
Albadara.
Al bains.
Albait.
Albanac.
Albane.
Albanie.
Al badins*
Albano.
Albanois*
Albanoifc.
Albanopolis*
Albanum.
Albany.
Albara.
Albarxris.
Al bar as.
Albarazin.
Albarc.
Albarine.
Albafîn.
Albâtre.
Albatrofs.
Albc.
Albcck.
Albcgna.
Albcjots.
Albcl.
Albc la longue.
Albelda.
Albclcn.
Albcmarlc.
Albcn.
Albcngue*
Albcnaue.
Albcrche.
Aibcrgame.
Albcrgatc.
Albcrgc.
Albcrgcmcnt.
Albcrgicr.
Albcrgue.
Albcrgucs.
Albcnada.
Albcrick.
^Albcrnus.
Aibcron.
Alberoni.
Albcrftrof.
Albert.
Albctcdurc*
Albcrti.
Albenine.
Albercon.
Albcrtus.
Albefau.
Albetcc ou, Albe.
Albetude.
Albi.
Albiar.
Albicance.
Albicorc.
Albidona«
Albigeois,
Albimec.
Albin.
Albincy.
Albinoman.
Albion.
Albique»
Aibiran*
Alblaflcr vaSrt.
Albo.
Albocella.
Albogalerus.
Aibona.
Albouica. .
Albono*
Albor.
Albora.
Alborach,
Alboran.
Alborno.
Albornoz.
Albos.
Albocar.
Albour«
Al bourg.
Albran.
Albrené , ée«
Albrener.
Albret.
Albufeyra.
Albuginé , ^e.
Albugineuz > neufe*
Albugo,
Albula.
Album.
Albuminei» » ncofc.
Albun.
Albunée.
Albuquerque*
Alburne.
Albus.
Albufao.
Albcjed.
Alca.
Alcaçtr-ccgucf.
Alcaçar-dolal ,
Alcafar-quivic*
Alcada.
Alcade»
149
Alcafiel.
Alcaheft.
Alcai.
Alcaïde.
Alcaïque.
Alcala de Guadairt«
Alcala de Hénarez*
Alcala dcl Rio«
Alcaladic.
Alcalareal.
Alcalefcence.
Alcalefceac, cente.
AlcalhaL
Alcali.
Alcaligatam.
Alcalin , linc
Alcalifation.
Alcali!^, éc«
Alcaliicr.
Alcamo.'
Alcancali.
Alcandrc.
Alcanirz.
Alcanizes*
Alcanna.
Alcantara.
Alcaol.
Alcaraz.
Alcarerria.
Alcathées.
Alcachous.
/Icacrace.
Alcavala.
Alcaudece*
Alcaviak.
Alcé.
Alcebris vit
Alcée.
Alcés.
Alceftes.
Alchabar»
Alchabur.
Alchah.
Alchamarum^
Alckarit.
Alcbafîr.
Alchata.
Âlchazanon.
Alchazar;
Alchieram.
Alchimelcch ou
Meliloc égypcico»
Alchimie.
Alchimille.
Alchiniiaue.
Alchimifre.
Alckitram.-
Alchitura.
Alchollea.
Alcibiade.
Alcida.
AlciJe.
Alcidon.
Alcie.
Alcimedon.
li
»Î0
Alcinoé.
Alcinous.
Alcionc.
AlcioDée.
Alcipo.
Alcippc,
Alcis.
Alcitho^.
Alcmaër.
Alcman.
Alcmaniciu
Alcmene.
Alcméon.
AIco.
Alcob.
Alcoba.
Alcobaca.
Alcoccr.
Alcohol.
Alcoholades.
Alcohlifé , ^c;
Alcohlifcr.
Alcol.
Alcolea.
Alcolifme.
Alcomenc.
AJcona.
Alcoae.
Alcoolifatioa.
Alcool minerai,
Alcophil noir.
Al cor.
Alcoran.
Alcoranifte.
Alcoce.
' Alcorraccn*
Alcôve.
AlcolvciQ.
Alcreoir*
Alcodia.
Alcor.
Alcyon.
Alcyone.
Alcyonée.
Alcyonien »
Alcyonium.
Aldabha.
Aldbourg.
Aldeadeimore.
Aldca cl moro.
Aldca cl rio.
Aldebaram.
Aidée.
Aldego.
Aldcgraf.
AMcnacr.
AldcnhoveOt
Aîderman.
Aldin, inc.
Aldobrandiae*
Aldradina.
Aldrovandus.
Aldudct,
Aie.
Aléa.
TABLE.
cnne*
Alcamris.
Aléatoire.
Alebiqueax.
Alcc.
Alccé.
AIcch.
Alccharic
Alcchil.
AIccrct.
Alcdto.
Alcd:oricnnc.
Alcâ:orolophoSi
Aîçiftoros,
Alcébfyomancie.
Alcdlrioa.
Alées.
Aie granca.
Alégre.
Alegremeoc.
Alcgrette.
Aleheare.
Alcjer.
Aleine.
Aleins.
Âleiron ou Aleroiit
AleifioD.
Alexn*
Alemandes*
Alemarche.
Alembaci.
Alembrocht
Alemdar.
Alembig.
Alemoire.
Alemone.
Alemzadar»
Alénade.
Alenas.
Alenby.
Alençon.
A rencontre»
Alendin*
Alêne.
Alenée.
Alener.
Alenois.
Alcnquer.
Aient.
Alentaken.
Alentejo.
Alentir.
A reocoar«
Aleon.
Aléos.
Alep.
Alephangiae.
Alepins.
Alerce.
Alercie »
Alcria.
Alérion.
Aiernet.
Alêne.
Aies.
Aléfa.
Alert.
AlefTano.
Aledio.
AlefTo.
AIeiroro(b.
Aléfus.
Aieca.
Alcté.
AIcch.
Aléthe.
Alécides.
Alette.
Alcu.
Alcver.
Alevin.
Alevinage.*
Aleviné , ée.
Aleviner.
Aleur.
Aleuromancie.
Aleurer.
Aleucicr.
Aleutre.
Alex.
Alexandre.
Alexandrea.
Alexandrecte.
Alexandrie.
Alexandrin.
Alexandropolis.
Alexandrow.
Alexicacon.
Alexie.
Alexiens.
Alexion.
Alexipharmaquc.
Alexipyréciqtie.
Alexir.
Alexitére.
Alezan , zane.
Alezaram.
Aléze.
Alczé , zée.
Alczer.
Alezoir.
Alezare.
Âlfacbs.
Alfadidam.
Alfandiga.
AlfilBgC,
AlFaques.
Alfaquin.
Alfaro.
Alfacida.
Alfayaces.
Alfcld.
Alfeo.
Alfcrcon.
Alfîdena.
Aificre.
Alfbnfîne.
Alford.
Alfred.
AlFrafiord.
Alfur.
Alfiira.
Algafil^ **
Algalie.
Algamec.
Alganon.
Algarade.
Algaroch.
Algarria-
Algarrobale.
Algarve.
Algacrane.
Algazel.
Algèbre.
Algébrique.
Algcbriler.
Aigebriftc.
Algedo.
Algénib.
Alger.
Algeri.
Algeriea
Algeroth,
Algezirc.
Algezur.
AIghier.
Algiar.
Algoire.
Algol.
Algonkins.
Algorithme.
Algoucy.
Algov/.
Alguazil.
Algochet.
Algue.
Alguel.
Alhagi.
AlhaRov.
Alluma.
Alhambra.
Alhandal.
Alhilet.
Alhofol.
Aliacmon.
Aliaire.
Aliairie.
AHare.
Alibaca.
Alibalucii*
Alibani.
Alibanies.
Alibi.
Aliboron.
Aliboufier.
Alibray,
Alica.
AlicaÎD.
Alicaire.
Alicante.
Alicata.
Alicate.
Alice.
Alichon.
Alichorda.
Aliconde.
CABc;
TABLE.
4
AHtambes.
Alité, éc.
Alitéçn.
Alitcïa.
Aliter.
Al'fiirgiqac.
.
Aijubarocc.
une.
AIjuccn.
Alix.
ée.
Alixothoé.
Aiiy.
Ahzé.
Alizicr.
Alkades.
Alkal.
, Alina-
Alkalac.
Aikalac.
3ée.
Alkalie.
IC.
Alkanc, Alkaat.
Alkara.
Alkafor.
Alkafl.
Alkaucom.
Alkckengc
Alkcrώs,
Alkian.
Alkibric.
e.
Alkin.
00.
Alkir.
éc.
Alkocl.
Alkofon
c, eoTo.
Alla.
>afC.
Allagaier.
Allah.
Allahfchcyr.
AUaier.
Allaité » ée.
Allaiter.
Allambre.
Allant.
Allante.
Allantoïde.
Allas Champagne.
Allafchir.
AIlaTac.
••
AUara.
Allath.
Allatur.
Aile.
Alléché, chée.
Alléchcmcnt.
Allécher.
Allidc.
Allée.
Allégation.
Allège.
Allégé , ée*
Allégeance.
Allégeas ou Allégias.
Allégement.
Alléger.
Allégeri , rie.
Allégerir.
Allégorie.
Aliégoriqua
Aliégoriauemenc.
Allégorilé » éc.
Aliégoiifer.
Allège, ifeur.
Allégorifte.
Allcgret.
Allegretto.
Allegro.
Allégué, ée.
Allésuer.
Alléluia,
Allemagne.
Allemand, andc.
Allemande.
AUendorf.
Aliéné.
Allenftein.
Aller.
Allerburg.
Ailer(perg.
Allerton.
Allesford.
AUeuvier.
Allevore.
Alli.
Alliage.
Ajliaire.
Alliance.
Allibavn.
Allié, ée.
Alliemenc.
Allier.
AUigocion*
AUigotor. ;
Alliguear.
Allingue.
AllioHi.
Allitération*
Allobroges.
Allobrogie.
Allobrogiqoe.
Allocation.
Allocation.
AUodial, aie.
AUodialité.
Allogne.
Alloiage.
Alloi(e.
Allonj^ement.
Alloria.
Alloiïigne.
Allouance.
Alloue ou Aloë.
Alloué, ée.
Allouer.
Alloat-neur.
Allouvi , ie.
Allouviere.
Allouyere , Alloyere.
Allouyfe.
Allucher.
Alluchon.
Alluez.
Allumé , éc.
Alliimer*
Allumerie.
Allumette.
Allumeur.
Allure.
Alluria.
AlluCon.
Alluvion.
Aima.
Almaçaren.
Almacauda» Almaldft.
Àlmacharana.
Almade.
Almadie.
Almagefte.
Almagra.
Almagro.
Almagucr.
Almaiig.
Almamouiu
Almana.
Almanach.
Almançora*
Almandine.
Almanza.
Almanzore.
Almarago , Almar«
gol.
Almaraz.
Aimarcac.
Almaz.
Almazan.
Aime.
Almeda.
Almedine.
Almeide.
Almelofo.
Almena.
Almendralejo.
Alméne.
Almenefclus.
Almerie.
Almerin.
Aimia.
Almicantarat.
Almine.
Almire.
Almiro.
Almifa.
AlmifTa.
Almifta.
Almifunib.
Almizadir.
Almedavard'elcampo.
Almodia.
Almobade.
Almoigne.
Almon.
Almonacid.
Almondauri.
Almonde.
Almonr.
Almonté.
Almopie.
Almops.
Almoravidcs.
Y * *•
IllJ
Almouchiquois.
Almondc.
Almouménin.
Almout.
Almox.
Almcféoh.
Almllad.
Almucantarat,
Almudc.
AI mugi c.
Almunécar,
Almunha.
Almus.
AlmydifTc.
Aine.
Alncvick-
Aliîcy,
AlniJcna.
AIo.
Alodc.
AIo<:-.
Aloenncs-
AIocs.
Al: cr.
Alodriquc.
Aloéiis,
Alofîl.
Alogcmcnr.
Alogicns.
Alognc.
Alogocrophie.
Aloi.
Aloiance.
Aloïdc.
Aloicrc.
Aloigne.
Aloigner*
Aloir.
Alomancie.
Alomacon.
Alombari.
Alon.
Alona.
Alondroat.
Alone.
Aloncfc.
Alonge.
Alongé , éc.
Alongcmcnt.
Alongcr.
Alongcrede.
Alons.
Alonca.
Alopc.
Alopé.
Alopccc.
Alopécie.
Alop^connéfos.
Alopécurc.
Alor.
Alori.
Aloros.
Alors.
Alorus.
Alos.
TABLE.
Alofanga.
Alofe.
Alofer , Aloufer.
Aloft.
Alota.
Alocies.
Alouchi.
Alouette.
Alourdé.
AlourdemcDt*
Alourdi , ic.
Alourdir.
Aloyau.
Aloyé , éc'
Aloytr.
Alpage.
Alpagnc.
AIpaiTi.
Alpargates.
Alpcnus.
A!pcs.
Alpéfa.
Alpctccs.
Alpka,
Alphabet.
Alphabécique.
Alphabuccellis»
Alphancr.
Alphange.
Alphatio.
Alpharine»
Alphéc.
Alphes.
Alphenir-
Alphénbée,
Alphcfte.
Alpheta.
Alphionie.
Alphiflah.
Alphica.
Alphitedon.
Alphitomancîe.
Alphonfe V.
Alphonfîn.
AlphonfînejT.
Alpliorcche.
Alphos.
Alpine.
Alpion.
Alpiftc.
Alpon.
Alponos.
Alpujarcs.
Alquant.
Alquier.
Alquifbux.
Alqui'tte.
Alramech.
Aire.
AlrcfFord.
Allrick.
Al runes.
Alfa ou Aufa.
Al face.
Alfacicn^ cnne*
Alfchaufen.
Alfen.
Alsfeld.
AKînaftrc.
Alfine.
Alfingfund.
Alfitz.
Alfium.
Alfone.
Alfter.
Allbctten.
Ali'ufir.
Alfus.
Alfwangcn.
Alt.
Alta.
Altaba.
Altai.
Altaiçb.
Ahanibus»
Altamura.
Altao.
Alrar.
Al tare s. '
Altaric.
Altariftc.
Ahavela.
Altavéle.
Altavilla.
Altéa.
Altea-frutcx.
Alteberg.
Altelia.
Alicmbcrg.
Altembourg.
Alcem fou.
Altcn.
Altena*
Altenav".
Altenbourg.
Altendorf.
Altenhohcnav/.
Altenhovcn.
Altenfpach.
Altérable. •
Altérant, ante.
Altératif , ive.
Altération.
Altercas.
Altercation.
Altrcdochaon>
Altéré , ée.
Altérer.
Altères.
Alternatif, ive.
Altcrnation.
Alternative.
Alternativement-
Alterne.
Alterné, éc.
Alternia.
Alternons
AIrcrqucr.
Alte/Ie.
Alccz.
Altha.
Althéc.
Altheméncs*
Althénus.
Althépie.
Altier , crc.
Altimctric.
Altin.
Altmcar.
Aitino.
Altis.
Altife..
Altkirck.
Altmul.
Altobofco.
Aitoii^cn.
Altom.
Altomoute.
Alton.
Altonnor.
Altoif.
Altorhctia.
Altos.
Altransdadr.
Altrcili.
Altdngham.
AltfaxT
Altfol.
Altzey.
Alvaca.
Alvadealifte.
Alva de Tormés.
Alvahac.
Alvanis.
Alvarado*
Alvarc.
Aluco.
Aludè.
Aludel.
Alvenev.
Alvéolaire.
Alvéole.
Alveruo.
Alvidona.
Aluine.
Alumelle.
Alumierc.
Alumincux, eofc^
Alun.
Aluné, ée.
Aluncr.
Alunibur.
Alus.
Alufar.
Aluta.
Aly.
Alycée.
AI y eus.
Alymnc.
Alyne.
Alypum.
AlyfToïde.
Alyiïbn.
Alylfus.
Alytarcbîo.
TABLE.
Amandouri.
Amandourir.
•
Amancniz.
■
Amanguchi.
Amannettc.
Amanfcs.
Amant , Amante-
Amanica.
Amantcr.
Amantia.
Amanus.
Aaianzi^rifdio.
s.
Amapaïa.
Aniapalk.
Amaquar*
ou Ama-
Amar.
Amara.
•»
Araaracinon,
Amaracus.
1.
Amaraiapur.
Amarante.
s>
Amaramhc.
Amaranrhéc.
Amaranihoxdc»
Amarotmc.
Amanllis.
Amariné, éc.
Amaniier.
.éc.
AmarituHc.
ncDt.
Amarmocbdû
',
Amarque,
xr.
AmairagCr
.
Amarre.
d.
Amarré, ée.-
Amarrer.
Amarfîas.
a.
Amarua.
Amarumayc.
Amas.
. ÎC.
Amaféc.
,
Amalcmcnr.
femcot
Ama(ên.
,
Amafcr.
Amafîe.
,
Amad'aees.
que.
AmalTé, ée.
.^s.
AmaiFcr.
AmaiîereSr
AmalTctte.
latioD.
Amallouer*
le.
Amaftris.
lé , ée.
A matelote , éc-
icr.
AmareJoter.
ica.
Amateur.
Amath.
Amatha.
Amathonte.
céc.
Amathrc.
Amathus.
Aœathufe.
Amathufie.
Amati, ie.
icr.
Amaticle.
r.
Amatiquc.
»»
Amatir.
Amatitlan.
Amatitue.
Amato.
Amatrice.
Amaizquitl.
Amauri.
Amaurofe.
AmiTucas.
Amaxie.
Aniaxite.
Amaxobiens.
Amaya.
Amazoone.
Amazonius.
Amb.1.
Ambadar.
Ambages.
Ambaiba.
Ambajo.
Ambaicinga.
Ambalam.
A m bar.
Air» bar:.
Ambarvales.
Ambafanec.
Ambaût.
Ambafon.
AmbaHad;.
Ambafla^eur.
AmbalT^dncCr
Ambaftus.
Ambaco.
Ambpxeur.
Ambayba.
Ambela.
Amber.
Amberg.
Ambericu.
Ambert.
Ambeizéc.
AmbeGis.
AmbcrduL
Ambez.
Ambi*
Ambiakr^
Ambialites.
Arobiam.
Ambia-monard.
Ambiancativa.
Ambiant , aace.
Ambibarc.
Ambidextre.
Ambie on Hambie.
Ambierle.
Ambigene.
Ambigu, guc.
Ambiguïté.
Ambigument.
Ambiilon - la - Grc-
ziîlc.
Ambis.
Ambifna.
A mbi fontes.
Ambiré.
Ambitieufcmeot^
in
Ambitieux , cufe.
Ambition.
Ambitionné , ée»
Ambicionner.
Ambivarites.
Ambize.
Ambizi.
Amblada.
Amblai.
Amble.
Ambler.
Ambicfînde.
Ambicteufe.
Ambleve.
Amblcur.
Ambloycr.
Arablygone-
Ambiyopic.
Ambohitfmencl)
Amboine.
Amboife.
Aniboo.
Ambofîne.
Anîbore.
Ambouchoir.'
Amboule.
Ambouig.
A.xbournQi.
Amboufchurc.
Ambouti, ie.
Amboutir.
Amboutiflbir.
Ambracan.
Ambiacie.
Ambracier.
Ambraque.
Ambraii ou Ambri£«
Ambrant.
, Ambre.
fHmbré , éc.
Ambréade.
Ambrer.
Ambres.
Ambrefurf.
Air.brette.
Ambrires.
Ambrifc
Ambrifcus.
Ambroifie.
Ambron.
Ambrofie.^
Ambrofieii,
Aiiîbro/îes.
^ Ambrun.
A m bu baie.
Ambuila.
Ambulance.
Ambulant , te»
Ambulatoire.
Ariibulon.
Araburbial , aie.
Amburbies.
Amcojibrer.
Amco - pclih - ho-
Jkeli.
M4
Amdeoa^er.
Ame.
Amé, éc.
Aœecher.
Amcd.
Amedcde.
Améc.
Amégara.
Amegroier.
Ameiaalement.
Ameira.
Amel.
Amélanche.
Amélanchier.
Améiand.
Amdas.
Améléon.
Amélie.
Amelinc.
Amélioration
Amélioré, ée.
Améliorer.
Amélioriflement.
Amellus.
Amelpodi.
Ameisfeld.
Amen.
Aménage.
Aménagé » ée.
Aménager.
Amenée.
Amendablc.
Amende.
Amendé « ée.
Amendement.
Amender.
Amendolaïa.
Amené.
Amené , ée.
Amener.
Aménicler.
Aménité.
Amenophis.
Amenrir.
AmcûrilTcmcnr.
AmcQucés f éc9^
A me Ht eu menti
Amentbès.
Amenoifé, ée.
Amenuifer.
Amer , ère.
Amera.
Amerade.
Amèrement.
Amerefle.
Amergo.
Américain» aine.
Americima.
Ameriola.
Amérique.
Amermé, ée.
Amermer.
Amersfort.
Amertham.
Amertume.
TABLE.
Amefa.
AmefTemcnt.
AmefTure.
Amcflratos.
Ameftris.
Amcfurcment.
Amcfurer.
Amété. ée.
Améthcc.
Améthyfte.
Amctte.
Amcturc.
Ameublement.
Ameubler.
Ameubli , ie.
Ameublir.
Ameubliircmeat.
Ameuté 3 éc.
Amcutcmcst-
Ameuter.
Amezicores.
Amfigouri.
Amfora.
Amhara.
Ami, ie.
Amia.
Amiable.
Amiablement.
Amical, aie.
Amicalement.
Amiclc.
Ami€t.
Amid.
Amida.
Amide.
Amidon.
Amidonnier.
Amienois, Amie*
noife.
Amiens.
Amierfes.
Amienies.
Amietc.
Amignardé , éc.
Amignoté , ée.
Amignoter.
A-mi-Ia.
Amilidiiis.
Amilo.
Amilolr.
Amilns.
Amimétobie.
Amimone.
Amina.
Aminage.
Aminci » ie.
Amincir.
Aminée.
Aminel.
Amineur.
Aminius.
Aminone.
Aminus.
Aminte.
Amianla-
Amior.
Amoifonaer.
Amira.
Amoiftir.
Amiraglio.
Amiral.
Amol.
Amollcttcs.
Ami raie.
Amolgihon.
Amirauté.
Amoiier.
Amirc-rouT.
Amolius.
Amifadir.
Amolli , ie.
Amiffibilité.
AmoUicr.
Amiffîble.
Amollir.
^miiTon.
^molliflement.
Amifté.
Amitatan.
^Smoloier.
Amômc.
Amitcrnc.
Amoncelé . éc.
Amithofcuta.
Amoncelement.
Amitié.
Amonceler.
Amitinc.
Amonchcler.
Amiaum.
Amondc.
Amkas.
Amone.
Amma.
Amoniken.
Ammah.
Amonnefteur.
Amman.
Amont.
Ammaîis.
Amontcr.
Ammcren.
Amoral.
Ammerland.
Amoravis-
Ammcftre.
Amorbach.
Ammi.
Amorce.
Ammitc.
Amorcé , ée«
Ammi tes.
Amorcer.
Ammiche. .
Amorçoir.
Ammobate.
Amorgos.
Ammochofie.
AmorguacQ.
Ammochryfle.
Amorium.
Ammodyte.
Amor pizunuu
Amorrhéus.
Ammon.
Ammonia.
Amorti, ie.
Ammoniac, aque.
Amortinga.
Ammonitide.
Amortir.
Ammonus.
Amortiflablc.
Amnanethu.
Amorciflêmcnt;
Amnias.
Amof.^
Amniomantie.
AmoOU-
Amnios.
Amovibilité.
Amnifidcs.
Amovible.
Amnidie.
Amouquc.
Amnifus.
Amour.
Amnon.
Amouraché, ée*
Aiûodérati(Mi.
Amouracher.
Amodérer.
Amourer.
Amodiateur.
Amourette.
Amodiation.
Amoureufemttlt.
Amodié, éc.
Amoureui , eafir.
Amodier.
Amoycnncr.
Amogabare.
Amparcracnt.
Amogabriel.
Ampaloric.
Amoigne.
Amparlicr.
Amoindri , ie.
Ampaftclé, et.
Amoindrir.
Ampaftcler.
AmoindrifTance.
Ampatre.
Amoindnflcmcnt.
Ampaza.
Amoindriflîer.
Ampcchoné.
Amoiner.
Ampclis.
Amoins de.
Ampclitc.
Amoirque.
Ampclone. .
Amoifc.
Ampelos.
TABLE.
te.
Ampleur.
i.
Amplcxicaulc.
.
Ampliatif , ivc.
Ampliation.
c.
Amplié, éc.
is.
Amplicr.
Amplificateur.
us.
Amplification.
récs.
Amplifié , éc.
throfe.
Amplifier.
:c.
Ampliffime.
iolite.
Amplitude.
Icftroïdcs.
Ampoiffnc.
Ampofta.
alogic.
ologique.
Ampoule.
alogiquc-
Ampoulé, ée.
Ampoulette.
rancliic.
Ampourdan.
raque.
Amprail.
ronchie.
Ampfalis.
^phale.
Ampadia.
l^c.
Ampugnana.
^noe.
Ampuis.
ryon.
Ampurias.
tyonide.
Amputation.
kyonie.
Amputé , éc.
^oaiqae.
Amputer.
Amras.
iarthrofe.
Amron.
oli.
Amfdotfiens.
romie.
Amftcl.
enie.
Amftcland^
)chie.
Amftcrdam.
lacre.
Amftruttct.
lalle.
Amthar.
ledon.
Amu.
omc.
Amuce.
n.
Amuir.
hon.
Amulette.
Ole.
Amulonner.
>elis.
Amuncla.
•roftylc.
A mur ou Amour.
ère.
Amurath.
o.
Amure, éc.
b^oe.
Amurer.
ciens.
Amures.
mil.
Amurque.
fa.
Amufant, ante.
fenne.
Amufé, ée.
héâcre.
Amufcmcnt.
oé.
Amu fer.
rion.
Amufette.
rite.
Amufcur.
ropes.
Amuy.
rc.
Amyante.
rires.
Amycla.
ride.
Amycléc.
^fc.
Amycus.
c.
Amygdale.
ione.
AmygJalire.
ftrc.
Amygdaloïde.
Amymonc.
T.
Amyntique.
ncnt.
Amyntor.
ni$%
Ainyrus«
Amyflis.
Amyton.
An.
Ana.
Anab.
Anabagara.
Aoabao.
AnabaptiCme.
Anabaptifles.
Anabati;:n.
AnabafTc.
Anabibazor.
Anabis.
Anablc.
Anableps.
Anaboladiofi.
Anabrochifmc.
Anabrofe.
Anabura.
Anaca.
Anacab.
Anacaire.
Anacalifc.
Anacalyptérie.
Anacamptique.
Anacandef.
Anacandia.
Anacandrian.
Anacara.
Anacarde.
Anacatharfe.
Anacathartique,
Anacc*
Anacée.
Anactphaléofc,
Aïiacharlls.
Aaacliimou/ïî,
Anachinqucfl.
Anaehis.
Ariachorètc,
Ariâchronirme.
Aa^clafliqiic.
AnadéEcric.
Anacîinopak.
Anacock.
Aaacolc.
Anacollcmate.
Anacoluppa.
Anacoluthe.
Anaconri.
Auacofte.
AnacréoD.
Anocréontique.
Anades.
Anaâorie.
Anacujes.
Anacuphes.
Anadara.
Anadiplofe.
Ana.iir.
AnadolihiiTari
AnaJofc.
Anadrome.
Ânadromos.
Anadromènc^
M5
Anafe.
Anagallis.
Anagarskaie.
Anaghelomc
Anagitis.
Anaglyphe.
Anagnic.
Anaguofte.
Anagnutcs.
Anagogie.
Anagogique.
Anagrammaiifé, éc.
Anagiammanfcr.
Anagrammatiftc.
Anagramme.
Anagros.
Anacyrus.
Anaharath.
Anatabe.
Analedcs.
Analémc.
Analepfie.
Analeptique.
Analiba.
Analogie.
Analogique.
Analogiquement.
Analogiime.
Analogue.
Analyfe.
Analyfé, éc.
Analyfer.
Analyftc.
Analytique.
Analyiiquemcnt.
Anamallu.
Anamelech.
Anamueitique.
Anamorphofe.
Anan.
Ananas.
Ananie.
Ananifapta.
Anapanoméne»
Anape.
Anapcfte.
Anapeftique. .
Anapétie.
Anaphe.
Anaphonéfe*
Anaphore.
Anaplérofc.
Anaplérotique.
Anaplifthe.
Anapneufe.
Anapodari.
Anapodophyllon.
Anappcs.
Anapuia.
Af.aquito.
Anara.
Anarchie.
Anarchique.
Anariaca.
i Aaarxihioi.
15^
T A B L E.
Anafamuc*
Analpale.
Anaffc.
Analialtique.
Anallafe.
Anafiaîlapolts.
Anaitumanqae.
Anatlomofe.
Anaftoïïioré , ce.
Anadomofcr.
Anailomotiquc.
Analiiophc..
Anace.
Anath<^niatiré , éc
Anachémacifcr.
AnathémaâQnc»
Anachcme^
Anaihoch»
Anatifcrc.
Anatochifnie*
Anatolico.
Anarolie^
Anacomic.
Anacomiquc
Anacom iquemenc
AnatomiCe, ée.
Anacomifer.
Anatomifle»
Anatone.
Anacouer,
Anacris.
Anatron.
Anatzanhon.
Anava.
Anavinga.
Anaurus,
Anaxabie^
Anaxagore.
Anaxandride.
Anaxarècc.
Anaxarque.
Anaximaadrc.
Anaximçne*'
Anazarbc.
Anazè.
AnazzOf
Anbar;
Anbare.
Anblarum.
Anboutoa.
Anca.
Ancale^
Ancalices.
Ancamercs.
Ançan.
Aucaon^
Ancara.
Ancarano.
Ancaric.
Ancaftre.
Ance.
Ancée.
AnccIIe.
Ancenis.
Ancère.
Anccilcur , Ancif-
Tcur.
AncclToric.
Anccilors.
Ancccrcs de boo-
linc.
Anccutc.
Anche.
Anché , ée.
Anchcdivc.
Anclicr.
Anchcirerie.
Anchiale.
Auchialos.
Anchiâure.
Anchilops^
Anchin.
Anchifc.
Anchiferie.
Anchoa.
Anchois.
Anchora.
Anchuc.
Ancien » enne.
Anciennement*
Anciennecé.
Anciles.
Ancinar.
Anciremenc»
Anclam.
Ancobaricide.
Ancober.
Ancois.
Ancolan.
Ancolie»
^nçon.
Ancon.
Anconc*
Anconé.
Anconitan,
Ancornec.
Ancrage.
Ancre.
Ancré, éc*
Ancrer.
Ancrinaf
Ancrure.
Ancuak
Ancud.
Ancuerler , S'ancucx-
ler.
An cunu lente*
AncyoïfînaL
AncyclotonK*
Ancycoraclc*
Ancy-le- Franc,
Ancyloblcpbiani
Ancyrc.
Ancyroïde.
Ancy - fur - Mo-
felle.
Anczakrich,
Anda.
Aodabafis»
Andabarc.
Andabilis.
Andablc.
Andaca.
Andagailas*
Andaillots.
Andain.
Andalie.
Andalous.
AndalouÂc.
Andanagar.
Andance.
Andanfè.
Andance.
Andarbe.
Andarge*
Andart.
An date.
Andacis.
Andaye.
Andcci.
Andecoud,
Andelau.
Audelle.
Andelot.
Andels.
Andelus.
Andely.
Andeman.
Andénes.
Andera.
Anderab.
Anderida.
Andernachr
Andcrschow
A odes*
^Andcvaifatre.
A ri de V allô.
Andiatoioquc.
Andilly.
Andira.
Andira-aca.
Andira-guacq.
AndoHeTle.
Andoilles.
Andokan.
Andomacis^
Andoria^
Andorinha,
Aadoriffppo.
Andorre.
Andover.
Andouiile.
Andouilié.
Andouillers»
Andouillette.
Andouvouchp^
Andra.
Andraca.
Andrachne.
Andragachia.
Andragiri.
Andramithie
Andrapana.
Aodrapodocâpcle*
André.
André.
Andréasbcrg.
Andrejof.
Andres.
Andrezé.
Andria.
Andriaca.
Andricus.
Andrienne.
Andiimachidcs.
Andrinople.
Andtius.
Androcalis.
Androcéphaloïde.
Androclée.
Androgée.
Androgéonies.
Androgyne%
Androide.
Androlcpfîe.
Andromaque.
Andromède.
Andron.
Androna.
Andronicieus.
AndrophoDOS»
Andros.
Androface.
Androromie.
Andui.
Andurac.
Andwal.
Anduxar.
Anduzard.
^nduze.
Ane.
Anéantemcnt.
Anéanti , ie.
Anéantir.
AnéancifTemeiic.
Anccdpce.
Anée.
Ancgada.
Ancgras.
Anegyraphe»
Ancl.
Anémafe.
Anémie.
Anémographc.
Anémomètre.
Anemomécrie.
Anémone.
Anémonoïde.
Anemonofperoos.
Anémotîa.
An^mofcopc.
Anemothicos.
Ancmufa,
Anépigraphe.
Aner.
Anerie.
Anerit.
Anede.
Aûcfthéiîc,.
A&Ct
TA BLE.
*Ï7
mal» aie
me.
ondane.
é.
ucux, eufè*
uofîié.
Je.
laye.
^yo.
lia.
rc.
raphie.
- Dydrogra-
hydrolo*
hydroro-
omie.
e*
ae.
ucment.
es.
atrie.
ne.
>•
jurg.
anic.
anlandlarp*
c.
annâodr.
>ani.
lalcs.
le.
Ile.
ilic-Ia-Mar-
il le - Larchcr.
1 , ine.
le.
a.
c.
ne XXX.
Anghimi.
Angine.
Angiographie.
Angiologie.
Angiofpcrme»
Angicola.
Anglade.
Anglars.
Angle.
Anglée«
Anglen. '
Angicr.
Angiers.
Angles.
Anglcfcy^
Anglcc.
Angleterre.
Angleuz, eufe.
Anglican , aone.
Anglicifme«
Anglin.
Anglife.
Angloiec.
Ang4ois« oi(ê«
Anglona.
Anglo-faiOQS.
Anglurc.
Angokert.
AngoinCf
Angoiff-ie.
Angoiflels^ Aogoif-
fcur.
AngoifTer.
Angola.
Angolani.
Angolus.
Angon.
Angonne.
Angorifme.
Angote.
Angotine.
Angoulcme»
Angoutcr.
Angoulin.
Angoumois.
Angoumoifin, fîac.
Angourdclin.
Angouri.
Angouria.
Angoxar.
Angoy.
Angra.
Angrie.
Angrivarlens.
Angrois.
Angroccr.
Any^fana.
Anguara.
Angucl.
Angucngne.
Angugui.
Angixichure.
Anguillade.
Anguillara*
Anguille.
Anguilleres.
Anguillière.
Anguina«
Anguinée.
Angulaire.
Anguleux, eufe.
Angaria.
Angus.
Angufl:iclave«
Anguftié» étm
Angy.
Anhalr.
Anbeler.
Anherage.
Anhec.
Anhirna.
Anhinga.
Anholc.
Ani.
Aniaa.
Aniaaa.
Aniane.
Anjar.
Aniava.
Aniar.
Anichier.
' Anichiller.
Aniçoce.
^nicroche.
Ànicr
Anigrides.
Anigrus.
Anikagae.
Anil.
Anilco.
Anille.
Animacka.
Animadverfion.
Animal.
Animalcule.
Animaliftes.
Animaciao.
Animé.
Animé « ée.
Animelies.
Animer.
Animmey.
Animofîcé.
Animocha.
A ni mo vides.
Aninga.
Aninga-iba. ^
Anin^a-péxi.
AnjoiDg.
Anjou.
Anjouan*
Aniran.
Anis.
Ani fa.
Ani-fcaljptor.
Anifé, U.
Anifcr.
Anirha.
Aniits.
Anicorgis.
Anios.
Anizy-le-CliateU
A«ker. ^
Ankiloeloue;
Ankilore.
Aana.
Annaberg.
Anoacb,
Annaciouf.
Annal, aie.
Annalauremia*
Annales.
Annalifte.
Annan.
Anaandale*
Annapan.
Annacc.
Anne*
Anneau.
Annebaut*
Annecy.
Annedots.
Année.
Annclé, iti
Anneler.
Annelec.
Annclure.
Anneque.
Anncfcl.
Annexe.
Annibal.
Annichiler*
Annieuz.
Annihilation.
Annihilé, ée.
Annihiler.
Annion.
Anniverfaice.
Annobon.
Anaoife.
Annominatioa*
Annon.
Annona.
Annonaire.
Annonay.
Annonce.
Annoncé , ée;
Annoncer.
Annonceur.
Ar^DOnclialir .
Aanonciade*
AorLonciâtcur.
Annonciation.
Annone.
Annonerie.
Annot.
Annotation.
Annoté, ée.
Annoter.
Annotif.
Annori'ic.
Annuales.
Annuel , elîc.
Anau^n^mcnr»
M<
T A' B I - E
Annuité.
Annuitié.
Annulaire.
AnnularioiL '
Annnlier.
Annuliez éc.
AnnuUer.
Annus.
Anobli, ie.
Anoblir.
Anobliflement.
Anoche.
Anodin, ine«
Anoégach.
Anoiau. .t '
Anoienccr.
Anoxs*
Anoic.
Anolis.
Anolus. ,r
Anomat, aie.
Anomalie.
Anomaliftique.
Anoméens.
Anomies.
Anon.
Anon.
Anoncelle.
Anone.
Anonné , ée.
Anonner.
Anonyme.
Anopodari.
Anor.
Anordic
' Anorer.
Anorexie.
Anormal , Aootmé.
Anoffi.
Anouli.
Anouc.
Anpan.
Anquerger.
Anquilleufe.
Anramacicf.
Anfa.
Anfe.
Anfé, <?e.
Anféacique.
Anfcdonia.
Anfer.
Anfene«
Anfeor.
Anfer.
Anfcry.
Anfcttc. .
Anfianades.
An/ico.
Anfîdiano.
AnHo.
AnQ>ach.
Aiilpcft.
Anfracb.
AniCce.
i^nfvanL *
Anu.
Anucëe.
AncagODifme.
Anu^onifle.
Anuin.
Antale.
Antalgique.
Antamba.
Ancan.
AncaDaclafe.
Antana^oge.
Antanaire.
AntancîrDs.
Aiuaphrodiriqtie»
ADiapriftcna*
Antarade.
Antarctique.
jAntarès.
Antaric.
Anratoques.
Autavares.
Ancc.
Antécédent, ente.
Antéccffcur.
Antéchrift.
Antéciens. .
Antédiluvienne.
Antedane.
Antée.
Antenale.
Antencors.
Antenne.
Antenois.
Antenor.
Antépénultième.
Antéphialtique.
Antéprédicamens.
Antequera.
Antequia.
Antérieur, eure.
Antérieurement.
Antériorité.
Anteros.
Anterofta & Poftrof-
ta.
Antes.
Antefcbanger.
AncciTa.
AntefUture.
Anthab.
Anthaine.
Antbaifons.
Anthana.
Anthélicns.
Anrhélix.
Antbclmentique.
Anthémis.
Acthémifc.
Anthemufia.
Anthère.
AntheCphorics.
Anrhcftcrics.
Anthcfterion.
Anthias»
Antbiafiftes.
Anthill.
Anthios.
Anthbloge.
Anthologie*
Antbon.
Anthos.
Antrhacite.
Anthracofe.
Anthrax.
Anthrène. *
Aiutiropogénic.
A nî h ropog Jy pbitc.
Anchropographic.
Anchroporogie.
Antbropomanûe.
A n tbf opom orph t te.
Anthropopathie,
Ancbropoph^gc.
Anthropophagie.
A n r h rop o Ib m ato lo •
«ic.
Anchropofogic.
A neh ropoto ni ic
Anthyllis.
Amhypno tique.
Anti.
Anciades.
Antiatiiaphoriftcs.
AntJapoplcCtiquc*
Aiiti-arrnruique,
Ancj-aflhtnatjquc.
Antibéchiquc.
Antibcs.
Anti-bulle.
Antt-cabinct,
Antj-cachc£liquc.
AnEiLâucafe.
AïKï-caufoiiquc.
Antichainbrc.
Antichr^fc.
Antkbéticnj cnne.
A □ El ch rx Hiani [me .
Antichtones.
Anticipation.
Anticipé , ée.
Anticiper.
Anticlée.
Anticcrur.
Anticondylcs.
Anticonditution-
naire.
Anriconvulfionifte.
Anticofli.
Anticour.
Anticyrc.
Antidadylc.
Antidate.
Antidaté, ée.
Antidater.
Antidémoniaque.
Antidiaphoriftes.
Antidicomarianites.
Antidiquc.
Antidote.
Antidotaire*
Antidote.
Antidyffenteriqoe.
Antie.
Antienne.
Anticpifeptique.
Antifebrile.
Antifcllo.
Anpgéomètre.
Antigné.
Antigny,
Antigoa.
Antigoca.
Amigone,
Anrigonic*
AnticonuTi,
Antihc^liquc.
Antîhydropique.
Antihypocondrit-
que.
Antihy-lérique.
Antiliban.
Antilles.
A nti logarithme.
Antilogie.
Annlf pe,
Anti luthérien I efioe*
Antimachic,
A ntiméj an colique.
Antimcnfe.
Antimelatbèfè.
Antimilo.
Antimoine.
Antimonarchiqae.
Anrimonial, aie.
Antin.
Antinéphrétique.
Antinomie
Antinomiens.
AntinopoJis.
Antînotti.
Ai'tinoiis.
Antioche.
Antiochetta.
Antiochien , ennc —
Antiochis.
Antiocbus.
Antiope.
Antiopia.
Antiorgaftrique.
Antipach(u.
Antipade.
Antipsrralytique.
Antiparaftafe.
Antiparos.
Antipafle.
Antipathes.
Antipathie.
Antipatique.
Anripatria.
Antipatride.
AntiperiflaJtiqoc
? Aiitipenilafe»
TABLE.
»5>
iltlentiel «
tlogiftiqac
loa.
tone.
lonie.
Lonicr.
irafè.
icifîquc.
Kiagrique.
kIc.
akie.
oftates.
•iquc.
rénécs-
réciqoe.
rgos.
rociqae,
laille.
laire.
larint,
le.
lé, ée.
ter.
lire.
liétique.
lodus.
eus.
)rbucique.
ife.
ifmodique.
iftique.
ide.
ma.
3phc«
tes.
lUS.
es.
oar.
ffc.
caîre.
tique.
(US.
icaires.
e.
i.
éricB » cnnc.
é.
de gi-
i.
>poiis.
lafc.
Antraca,
Aotrain*
Antram.
Ancravida*
Antre.
Aocrefmes*
Antrifaae.
Antrodocco.
Antron.
Antros.
Ancruperie.
Ancruftions.
Aoaa.
Anuable*
Aoubis.
Anuchct*
Anuec.
Anuer.
Anvers.
Anvers-lé-Hamon.
Anuit.
Anuicé , ée.
Anuicer*
Anvoye.
Anus.
Anxi^eiler.
Anville.
Anwifon.
Anxiété.
Anydros.
Anyfîs*
Anzar.
Anzerma.
Anzeta.
Anzuqui.
Anzuquiama.
Anzi-Ie-Duc.
Aochara.
Aoire.
Aombrer*
Aon.
Aonides.
Aonie.
Aonien , enne.
Aonnier.
Aoranc.
AoraHc.
Aorbir.
Aoré.
Aorer.
Aorger.
Aorifte.
Aorne.
Aort.
Aorte.
Aorus.
Aofaiha.
Aofte.
Aouara.
Aouaraou.
Aouré.
Aourer.
Aourement.
Aourncr.
Aoorfé»
Août.
Aouftage.
Aoufterelle.
Août.
Aoûté , ée.
Aoater.
Aouteron.
Aouvrir.
Apachc^
Apacbikoali;.
Apadir.
Apadna.
Apadnas-
Apaer.
Apagogie.
Apaier.
Apaifé, ée.
Apaifement.
Apaifeoceur.
Apaifer.
Apaifears,
Apalache.
Apalachine.
Apaiachites.
Apalatb.
Apalika.
Apaiir.
Apamatuc*
Apamea.
Apamée«
Apanage.
Apanage, ée.
Apanager..
Apanagiftç,
Apante.
Apanuopie.
Apapelardir*
Apar.
Aparagé , te
Aparager.
Aparchis*
Aparet.
Aparia.
Apariflablement.
Aparlien
Aparoler.
Aparté.
Apaf^ellec
Apa^is.
Apathie.
Apathique.
Apaticher.
Apatta.
Apaniries.
Apaturos.
Apau.
Apaucer.
Apeca.
Apéchème.
Apédente.
Apédentiûne.
Apésa.
IApeiba.
Apelle. k
ApcUéc
Apellitcs.
Apenbonrg.
Apendeis.
Apendre^
Apéné.
Apéniantifme»
Apennin.
Ayenrade.
Apenfemenc.
ApepHe.
Apcrccvablc-
Apercevoir.
Apctché , éc,
Apercher.
Aperçu» ue.
Aperça.
Apcrathes.
Apéritif, ivc.
Aperopia.
Aperte. .
Apenement.
Apeninepc.
Apertife.
Apefas.
Apétale*
Apeticier.
Apetiiïé , ée.
Apetifiemenu '
ApetifTer.
Apetous.
Apex.
Aphaca.
Aphacite.
Aphar.
Aphara.
Aphas.
Aphea.
Aphebrioclu
Aphec.
Aphélie. ..
Aphéréma.
Apherèfe.
Aphéfiens.
Aphètc.
. Aphétes.
Aphilantropie*
Aphonie.
Aphorifme.
Aphôrif^que.
Aphofiatin*
Aphrade.
Aphrodifias.
Aphrodifiafme.
Aphrodiûcnucs»
Aphrodite.
Aphron.
Aphronille.
Aphronitre*
îSïartodocoev
Aphyc.
Aphyllantes.
Aphyucoff%
Aphyte.
Api. .
Kkij
Apiifter;.
Afice.
Apicquotear.
Apiecer.
Apiécri » iê.
Apiécrii.
Apilas.
Apillatcci
Api[ia*
ApincL
Apiniaulx.
Apiolc.
Apios.
Apiquer.
Apis.
Api ter.
Aplaigné , ée.
Aplaigncr.
^ Aplaigncur.
Aplair.
Aplani , ie.
Aplanir.
Aplaniflcmcnt»
Aplati « ie.
Aplicir.
Aplacifltemenr.
Aplatiflbires.
Aplaudir.
Apleby.
Apleitagc,
Aplcftcr.
Aplers.
Aploicr.
Aplomb*
Aplome.
Aplomec
Aplocomie.
Aplovoir , Aploovoir.
Apluftrc.
Apnée.
Apoa.
ApobacerîoQ.
Apobomîes.
Apocalypfe;
Apocalyptiques
Apocharices.
Apochylicnnc.
Apocifmof.
Apocope.
Apocréos.
Apocrifiacre
Apoerouftioue.
* A^pocryphc , ifans
* Errata nu quatrième
volume,
Apocyn.
Apodacrytiquc.
Apode.
A^^i<5èiquc.-
Apodioxis.
Apodipne.
Apodytéfioii*
Apogée.
Apographc^,
Ar^mU.
T A B L ï.
Apoier.
Apoigncr.
Apointier.
ApointoUé
Apoifoner.
Apokcparmfme.
Apoliriqac*
ApollinairCT*
Apollinarifles.
Apollodore.
Apollon
Apollonide«.
ApoUonie.
Apologéciqae.
Apologifte.
Apologue.
Apoltrooi y ie..
Apoltronir.
Apolyfe.
Apomécométric;
Apomeli.
Apoméfoftome*.
Aponiyus.
Apous.
Aponar.
Aponévrographic.
Aponcvrologie*
ApODCvrofc.
AponcvrotiqiMr.
Aponeyrotomie*
ApopaKiîc*
Apôphanketr
Apoplegmadrmc*
Apophorètc.
Apophrhegiïie, .
A pop H y ge,
Apophyrc.
Apoplcï^qae, -
Apoplexie.
Apopompéc.
Aporcher.
Aporc»
Aporrhaxis.
Apos.
Apofccpfîe;
Apofiopéfc.
Apofèafie.'
Apoftafîé , ée.
Apoftafier.
Apoftat,^Cc;
Apode , éc.
Apodéme.
Apoftcr.
Apodillateur.
Apoaillc.
Apodilléy ée.
Apofliilcr.
Apolbs. .
Apoftoille.
Apoftofat. .
Apoftolr.
ApoftoIicit<îà.
Apoftolins.
Apodoiique:
AppAoliqucmenr.
Apoflolité.
Apoflropbe.
Àpoflropbé , ée.
Apoflropher.
Apoftropkie.
Apoftumé^ ée.
Apoftumcr.
Apoflactiques*
Apoceor.
Apoceyic:».
Apothème.
Apothéofe.
Apochéaue.
ApothcCe.
Apothicaire.
Apothicairerie.
Apothicaircfle.-
Apothraufe..
Apotome.-
Apôcre.
Apotrop^cuSp
Apoals.
^Apoyomatlii.
Apozémc.
AppaîlLirdir.
Appanage.
Appaner.
Appanfemcnr.
Apparat.
Apparaux.
Apparçonncr.
Apparc.
Appareil.
Appareillé, éc.
Appareiller.
Apparcillenr.
Appareillcufe.
Apparemment..
Apparence.'
Apparent, ente.
Apparenté ,,éc..
Apparenter,
Apparefïér..
Apparcure.
Apparié , éc.
Apparicmcûu
Apparier. •
Appariteur.
Apparition.
Apparoir.
Apparoître.
Apparonné , éc.
Appartement.
Appartenances
j\pparcenammenc.
Appartenant. ,ante.
Appartenir.
Apparu , uc
Appas.
Appât.
Appâté, éc.
Appâter^
Apparis.
AppatilCcr.
App;iuouacr*
Aiipiomé, éé;.
AppauTii , ie.
Appauvrir.
AppauTriflèmcnc;.
Appeau.
Appel.
Appelant, anccr
Appelé, éc.
Appeler.
Appellatif.
Appellatioa..
Appelles.
Appendice.
Appendre*
Appendu , uc;-
Appenrade».
Appens.
Appenr<f.
Appeofèr. '
Appentis.
Appeozcl*.
Appcrdâ.
Apperr.
Apperthéfi.
Appefanti, ie.-
Appefïntir.
A pperantiflèmeiit;'
Appefarr.
Appétence:
Appéter.
Appétibilité.
Appétidanc, ante;-
Appétit.
.Appeville.
Appha.
Apphadana.
■Appiadé.
Appiaria.'
Appidanus.
Appienne.
Appipaudér.-
Appitoy.cr.
'Applaudi, ie.
Applaudir.
ApplaudrdcmcDt.-
.Applcâ-.
Applédorc.
Appléçé, éc.
Applégement. •
Appîégcr.
AppIicablOk
Application.
Applique.
Appliqué ,'ée;'
Appliquer.
Apjîlis.
Apploier. .
Apple it.
Appoiéc^ Appoié«^
ment.
Appoifur.
Appoigoy.
Appoirif.
Appoinié , éè.-
I Appoiutcmeticr.
T A B L E.
1^1^
ttr.
tcur.
ticr.
tiSér.
lare.
âge.
er.
ionner.
, 6c.
r.
don.
if.
rcr.
«ndemeot.
lendcr.
iateur.
iacion.
ié , 6c.
:ier.
lend^, 6c.
lender.
lenfion.
nffncr.-
idre.
ici.
ui/Tage.
àgemeur.
agicr.
i.
6, éc.
er.
;cur.
e.
'oifé, éc.
'pifcr.
Bamus,
baceur.
batif , ive.
bacion.
batricf.
chant » ance.
chc.
cYi6 6c.
cbemcnc.
cher.
chier.
fondi» ic.
fondir.
priance.
priacion.
fT\6 , ée>
priemenr.
prier.
vifionné, ée.
▼ifionncmenc.
vifîonner.
Qvandcmcnr.
uvé, éc.
nver.
zifnation.
Appui-por.
Appunettcmeoe»
Appupen.
Appuyé, ée.
Appuyer.
Appyoir.
Apre.
^prcment.
Apremonc.
Après.
Apres coup.
Après'demaxn.
Aprcs-diné.
Après-midi.
Après- foupé.
Aprcftife.
Apres tout.
Aprcté.
Aprigliano.
Aprinfe,
Aprio.
Aprife.
Apri(bn.
Aprifonncr..
AprifTance*'
Aproifmier.-
Apron.
AproHre.
A prou/Te.
Aprozis.
Apfîde.
Apt.
Apte.
Aptère.
Aptitude.
A pua;
Apuré , et.
Apuremenr*
Apurer.
Apurima.
Apurwaka.
Apus.
Apuyes.
Apyre.
Apyrcxie.
Aqua.
Aqua^e.
Aqua de palcu
Aqua dolce.
Aquaire.
Aquala.
Aqualagna;
Aqualaque.
Aquaoivcs.
Aquapcndentet
Aquaqua.
Aquaricns*
Aquariut.
Aquataccio.
Aquatlaue.
Aquatuico.'
Aquc.
Aqueduc.
Aqucloude*
Aqucicau,
Aquerir.
Aradns.
Aquette.
Arafat.
Aqueillir.
Arage, Araire.
Aqucuï, cu(e.
Aragne.
Aqui.
Aragon.
Aquiffny,
Aquiia.
Aragonet.
Ara^uagua.
Aquila alba»
Araigne de mcr.r
Aquilxmo.
Araignée.
Aquilant.
Araigner.
Aquiléc.
Arain.
Aquiléges.
Araine.
Aquilices.
Araingier.-
Aquilin. .
Arains.
Aquilon.
Araires.
Aquilondlr
Araifnier.-
Aquin*.
Araifbnn'emenci-
Aquinâer.
Araifonner.
Aquiqoi.
Aralia.
Aquis. ^
' Araliaflrum.
Aquitain» aine.-
Aram.
Aquitaine.
Arama.
Aquiteâeurs.
Aramaca.
Aquiter.
Aramaganu
Ar.
Aramava.
Ara;
Arambé, éé;^
Arab;
Arambys.
Araba.
Ararae.
Arabe.
Aramie.
Arabefqoes.
Araminba.
Arabique.
Arabifliis.
Aramique.
Aramir.
Arabie.
Aramont.-
Arabo.
Aran.
! Araboaten.
Arana.
Arabrica.
Aranas.
Arabufter.
Aranata.
Arabiza.-
A rançon.
Araca*
Aranda.
ATacadep;
Arandés.
Aracamiri;
Arandore.'
Aracan.
Arane.
Aracaranga;
Aranea.
Aracari.
Aranios.
Aïacéens;
Araniuez.
Aracena.
■ Araniwar.
Aracgtiaram
Arach.
Arantciles.-
Arantia.
. Arachidna;
Araouai.
Arichnée.
Arap.
Arachheolithe.
Arapabaca;-
Arachnire.
Arapède,
Arachnoïde»
Araper.
A'rachofîe.
Araquil.
Araciana;
Araracangai-
Aracidé
Arara.
Aracki
Ararach.
Araclea.
Ararauna.'
Aracoua.
Ararcna.'
Aracuites;
Arari.
Aracynthc.
Aras.
Arad.
Arafe.
A rade.
Arafé» éé.'-
A radis.
Arafcment;-
Àsadriphe,
AraTer^'
Arasji*
ArafC*
Arat.
Arace.
A ratées.
Aratica.
Aracicupana.
Aratoire.
Araca-pinima*
Aratus.
Arava.
Araaco.
Araale.
Araunia.
Arauquef.
Arauracidcs.
Ara«^.
Arauzona.
Araza.
Araxai.
Araze ou Aral.
Arazos.
Araya.
Arba.
Arbace.
TABLE.
Arbaces.
Arbaleftée.
Arbalcftrille.
Arbalète.
Arbalétrier.
Arbaletrière.
Arban.
Arbarine.
Arbattes.
Arbe.
Arbec.
Arbée.
Arbelle*
Arbengian.
Arbenne.
Arberg.
Arbernaigne.
Arbeuchune*
Arbi.
Arbia.
Arbiens*
Arbis.
Arbitrage.
Arbitraire.
Arbitrairement.
Arbitral, aie.
Arbitralement.
Arbitratear.
Arbitration.
Arbitre.
Arbitré» ée.
Arbitrer.
Arbogen.
Arboie, Arbrière*
Arbois.
Arbolade.
Arbon.
Arboré, ée.
Arborer.
Arboribonge.
Arboriches.
Arboriqaes.
Arboufès.
Arboufîer«
Arboat.
Arbre.
Arbrier.
Arbrifleau.
Arbroath.
Arbroic
Arbrot.
Arbroys.
Arbruiflel.
Arbua.
Atbufle.
Arc.
Arcachon , 0tf At-
caflon.
Arcade.
Arcadi.
Arcadie.
Arcadiea, enne*
Arcala.
Arcam.
Arcan.
Arcançon.
Arcane.
Arcanéc.
Arcan^î.
Arcani.
Arcas.
ArcafTe.
Arcaflbal.
T O M É TROISIÈME.
A A
Arçhicliancçiier.
BOUTANT.
Achichantr^.
é.&.
Archichapelain.
:cr. .
Archiconiul.
oîtrc.
Archidame.
'iocnt>he.
Archidapifcr.
>leau.
Archidiaconac.
Arckidiaconé.
Archidiacre.
in.
Archidona..
arrois.
Archidiuïde.
ici.
Archiduc.
on.
Archiduché.
ArchiddchefTe.
Irc.
Archiéchanfon.
u
Archiépifcopal , aie.
!•
Archiépifcopac
Archicr.
Archiérarque.
US.
Archicrc.
me.
Archicunuquc.
Archierclin.
a.
Archilc.
Iropolis.
Archiloque.
Archiluth.
5^:
je.
Archimagc.
2élique.
Archimaodricac
Archimandrite.
c.
Archimaréchal.
Archimcde.
rike.
Archimimc.
apelain.
Archiminiftre.
ic-No^.
Archinara*
.
ArchtHgcy.
r.
A rch i pd i A r c hipcl agc .
ayc.Arcigayc.
Archîpclaguc,
«es.
AtchiphérafiiEC.
lis.
Archipompc,
lus.
Archippé.
«•.
Archiprcsbytéral, aie.
ogie.
Archiprêtre.
tiorc.
Archiprêtré.
»polis.
Archipricur.
•
Archis.
e.
Archiiénéchal
ic.
Archifynagogus.
ot.
Afchitcdc.
.
Archi tcdlonographc.
m.
A rchi te€tonograpliic.
Architcâure,
éque.
Architréforicr.
Atchicis.
olytc.
Architrave.
s.
Architriclin.
im^iier.
ArchicriomphaotCt
Archives.
Archiviolc.
ArchiTiAe.
Archivolte.
Archo.
Archoier.
Archontat.
Archonte.
Archontiques.
Archous.
Archure.
Archytas.
Arcien.
Arcieac » Arciat.
Arciiacis.
Arciilières.
Arcina.
Arcines.
ArciroeiEu
Arcis.
ArcifTes.
Arciuc.
Arcklov.
Arco.
Arcob.
Arcobriga.
Arcoicr.
Arçon.
Arconéfus.
Arçonnay.
Arçonné» ëc.
Arconner.
Arçonneur.
Arcos.
Arcoua.
Arc- rampant.
Arcs.
Aréiques.
Arditide,
Ardiuni.
Ardophylax.
Arébus.
Arcuacion.
Arcudia.
Arcueil.
Arcy.
Ardacher.
Ardagh.
Ardandes.
Ardanat.
Ardart.
Arda/Tes.
Ardaflîne.
ArdaftaiL
Ardaianc.
Ardbrac.
Ardbry.
Ardcbil.
Ardée.
Ardelîon.
Ardëxnéanach.
Ardemment.
Arden.
Ardenboorg.
Ardenne.
Ardent» ente.
Arder.
Ardes.
Ardefche.
Ardes- lays»
Ardefton.
Ardear%
Ardey.
Ardi, ic.
Ardières»
Ardila.
Ardille.
Ardillières.
Ardillon.
Ardin.
Ardinachia.
Ardiftama.
Ardroore.
Ardoir » Ardre.
Ardoife.
Ardoifé, ic.
ArdoiAer.
Ardoifière.
Ardona.
Ardone.
Ardorel.
Ardofa.
Ardra.
Ardragh.
Ardre.
Ardres.
Ardrcflen.
ArdrofTcn.
Ards.
Ardfchirbabcgan.
Arddin. -
Ardflinfcl.
ArdtuUi.
Ardu.
Arduba.
Ardverd.
Arduifina.
Ardure.
A^dtflbiL
Are.
t^4
TABLE.
Arcb.
Arcfbba.
Arebic»^
Arec.
Aréca.
Arccka*
Arecon*
Ar^c.
Arcfa^ioa.
Arcj^cr.
Arcgocr.
Arclacins.
Arcmaros.
Arcmberg.
Arembtts.
Aréna.
Arenage.
ArénacioÀ*
Aréne.
Aténé, ée.
Aréncux, cufc,
Arcngcrie.
Arcnsbcrg.
Arensbourg.
Arcnsliaug.
ArcnfvaMc.
Arcntshaufcn»
Aréole.
Aréomètre. •
Aréopage.
Aréopagilte^
Aréoinic.
Aréoccflonlqac^
Aréocique.
Aréotopotès.
Arequc.
Aréquipa.
Arcr.
Arcrnc.
Arcs.
ArcfcucL
Arcfgncr.
Arcfgol.
ArcCbo.
Arcs-mciys»
Arcftc.
Arcftinga.
Arctç.
Aréthule.
A relier.
Arccières.
Arécologic.
Aréton
Arcvatiilo,
Arcvalo.
Arcus.
Arozzo.
Arfîora.
Arg.
Arga.
Argadcs.
Arci-lina.
Arg^is.
Argalb.
eufe.
Argao.
Arganeaa.
Arganecce.
ArgaDC.
Argaraudaca.
Argaca.
Argécs.
Argeiphontec.
Argema ou Arge«
mon.
Argemone.
Argence.
Argendal.
Argens.
ArgenfoL
Argent.
Argenta.
Argeikac.
Argentan.
Argentari ou 'Afgen^
ura.
ArgQAtaro.
Argent-double.
Argenté , ée.
Argentcau.
Argenceola«
Argcnter.
Argenterie.
Argcnteuil.
Argenteur.
Argenté uz «
Argenteres.
Argentier.
Argemière.^
Argentin, ÎACf
Argentina*
Argentine*
Argcnto.
Argcnton.
Argenton - le - Châ-
teau.
Argenton-l'Églife.
Argentor.
Argcntré.
Argenturp,
Argcnz.
Argcus.
Argian.
Argi-Bafïî.
Argic.
Argien , enne*
Argila.
Argile.
Argileux , eufe.
Argilus.
Argincufe*
Argipéens.
Argiro-CaftfO,
Argirolithe.
Argiich.
Argithca.
Arglats.
Argo.
Argob.
Argoda.
Argolidc
Argon.
Argonautes.
Argonne.
Argoreuz.
Argos.
Argofloli.
Argoté , izm
Argotet.
Argoadan.
Argougcs.
Argouirer*
Argouiet.
Atgoufîo.
Argov.
Argu.
Arguda.
Argue.
Argué , éc
Arguenon.
Arguer.
Arguez.
Arguin.
Argument.
Argumentant.
Aigumentateuc
Argumentât! F.
Argumentacioiu
Argumenter^
Argun.
Argura.
Aigus.
Argylc,
Argynnis.
Argyrafpides.
Argylc.
Argyrippa.
Argyrite.
Argyrocomc.
Argyrodamas.
Argyrogonie.
Argyropée.
Argyruntum»
Arlion.
Arhus.
Aria.
Ariacc.
Ariadne.
Ariadnées.
Ariancs.
ArianifmQ.
Ariano.
Ariaope-
Ariailor.
Arica.
Aricada.
Aricarets.
Aricic.
Aricine.
A ri cou ris.
AriHsïs
Aride.
Aridito.
Aridure.
Ariefc.
Ariens.
Arics.
Ariette.
Arignaos*
Arima.
Ariman.
Arimanes.
Arimantis*
Arimara.
Arimarpcs*
Arimathie»
Arimoa.
Arindrato.
Aringiaa.
Arioi.
Arjon.
Arjona.
Ariofe*
Ariode.
Aripot.
Aris.
Arifarun^
Arisbe.
Arifcle. .
Arife.
A rifle.
Ari«:fta.
Aridarqu^
Ariftcres.
Arirteri.
Ariftide.
Aridippe.
Ariftobathra.
Ariilocrarie.
Ariliocratique.
Aridocratiqucmem}
Ariftogiton.
Arifloloche.
Arifton.
Ariftophanc.
Aridophanéïoa.
Ariftottc.
Ariftotelès.
Ariflotelicien , toM^
AriflotelifmCi
Aridoxène.
Arircr.
Arithmancîc
Arithméticien « eoo^
Arithmétique.
Arithmétiqucmeoc»
Arivoucr.
Arius.
Ariza.
Arkcl.
Arki.
A riant.
Arlanza.
Arlaiizon.
Arlequin.
Arlcqninadt.
Ariti.
TABLE.
:one.
XXX»
Armot.
Armoyc.
Armure.
Armurier.
Armus.
Armuyden.
Arna.
Arnaelofle.
Arnaldiftcs.
Arnaltou.
Arnabo.
Arnan. Arvaa.
Arnat-Ia Porte.
Arnaud.
Arnauder.
Arnauld*
A maures.
Arnay-le-Duc.
Arnc.
Arneaf.
Arncbourg ou. Ame-
bcre.
Arncdo.
Arnem.
Arncs.
Arneftcyn.
Aruchcim.
Arnhufen.
Arnique.
Arnifla.
Aruo.
Amode.
Arnon.
Arnooa.
Arnfbocke.
Arnfbourg.
Arnsheim.
Arnftadc
Arntféc.
A robe ou Arrobe.
A roche.
A roc.
Aroér.
Aroille.
Aromaïa.
Aromate.
Aromatique.
Aromacilation.
Aromatiré, ée.
Aromatifer.
Aromatite.
Arompo.
Aron.
Aronches.
Arondc.
Arondcl ou Arroin-
dcl.
Arondelicre.
Arondellc.
Arondclies de mer.
Arondon.
Aronc.
Aronifte.
Arool.
Arop*
Aropli.
Arolbay.
Arofcn.
Arot & Maroc.
Arotéres.
Arotcs.
Arouaife. .
Aroutns.
Arouaques.
Aroue.
Arougheum.
Aroums.
Arouniara.
Arourc.
AroufTes.
Aroucer.
Aroy.
Arpa.
Arpade.
Arpaje.
Arpaja.
Arpailleur.
Arpajon.
Arpandc»
ArpaCou.
Arpe.
Arpégé , éc.
Arpégemenc.
Arpéger.
Arpémio.
Arpens.
Arpensdes Allus.
Arpenr.
Arpentage.
Arpenté, éc.
Arpenter.
Arpenteur.
Arpcnteufe.
Arpentras.
Arphad.
Arphafacéens^
Arpi.
Arpino.
Arqua.
Arquabot.
Arquata.
Arquacule.
Arqué, ée.
Arquebufade.
Arquebufe.
Arquebufé , ée»
Arqucbufer.
Arqucbuferic.
Arqucbufier.
Arquemie.
Arquemien.
Arquenay.
Arquer.
Arquerage.
Arques.
Arquée.
Arqui.
Arquico,
Arra.
Arraché» éc.
i(Î5
\ Arrachement.
Arrachc-pcilii.
Arrache-pié.
Arracher.
Arracheufe.
Arrachis.
Arrachifes*
Arrades.
Arrafler
Arrageois» oife.
Arraicr.
Arraignier.
Arrainier.
Arraiour.
Arraifonner.
Arramé, ée.
Arramer.
Arramie.
Arramier.
Arramine.
Arran ou Arrec.
ArrançonnemenCi
Arrancy.
Arrangé, ée.
Arrangemcnu
Arranger.
Arraper.
Arras.
Arrata.
Arratel.
Arracs.
Arrayé.
Arre.
Arreanche.
Arrecibo.
Arrécr.
Arrender*
Arrener.
Arrencé, ée«
Arrencemenu
Arrencer.
Arrcon.
Arrephories.
Arrérages.
Arrcgier.
Arrêt.
Arrêté.
Arrête-bœuf.
Arrêter.
Arrêi:ftc.
Arreyragcich.
Arrha.
Arrhabon.
Arrhaboanaircs.
Arrhade.
Aarrhapa.
Arrhé, ée.
Arrhemenc 0tf Anhar*
rement.
Arrhcr.
Arrhes.
Arrhufen,
Arriana.
Arrichion. '
Arriàrc.
Ll
z66
Arriéré , éc.
Arrièrc-ban.
Arrière- bec.
Arriére bouche*
Arrierc*boanquc-
Arrière' cap ce.
Arrière- cauiion.
Arrière- change»
Ariière -corps.
Arrière-cour.
Arrière- demi -fî!c.
Arrière faix.
Arrière-fermier.
Arrière- fief.
Arrière- fleur
Arrière- fou agicr.
Arrière-garant.
Arrièrc-gardi.
Arrière ligne.
Arrièrc-maiii.
Arrière-neveu.
Arrière- panage,
Atrjèrc-pctjcc'filie.
Arrière petit Sis.
Anièrc-pct It- neveu.
Arrière poiiK^
Arriérer.
Arrière -rang.
Artic^c-rairon.
Arnère-vadal.
Arriérc-vouiTurCf
Airrmagc*
Arrimé , ée.
Arrimer.
Arrimeur.
Arriphé.
Arrifé, éc.
Arrifer.
Arriie.
Arrivage.
Arrive.
Arrivé, ce.
Arrivée.
Arriver.
Arrive-tour.
Arroche.
Arroé.
Arrogammenc.
Arrogance.
Arrogant, ante.
Arroge.
Arroger.
Arroi.
Arrois
Arron.
Arrondi.
Arrondir.
ArrondifTemcnt.
Arrofagc.
Arrofé , éc.
Airofemcnt.
Arrofer,
Arrofoir.
Arrou.
Arroucer.
TABLE.
Arroux.
Arroy.
Arrugis.
Ars.
Arfa.
Arfacia.
Arfacidcs.
Atfago.
Arfamas.
Ar(amètes.
Arfa ne.
Arfaneck.
Arfat
Arfy. ^
Arfccmènc.
Ar^chm.
Arfchor.
Arfcgaye.
Arfcn.
Arfcnal.
Arfcnic.
Arfenical , aie.
Arfenotelic.
Arfcure.
Arfin.
Arlînc.
Atiingan.
Arfînoé.
Arfoir.
Atfoli.
Arfon.
ArfuiFo.
Art.
Arta.
Artabe.
Arcacana.
Artacc.
Artaccon.
Artamène.
Attamis.
Artana.
Artanes.
Artaniffa.
Artannes.
Artaxate.
Artaxcrxès.
Artemis.
Artemife.
Artemifîcs.
Artemifîus.
Artcmita.
Artemon.
Artcmoniens.
Artenac.
Artenay.
Artenna.
Arter.
Artériaquc.
Artériel , elle.
Artériographie.
Artériorogic.
Artériopituiteux.
Artériotomic.
Artéfien, cnnc.
Arcezé.
Arthedon.
Arthez.
Arthi.
Arthritique.
Arthrolie.
Arthrofe.
Arihichauf.
Article.
Articulaire.
Articulation.
Articule, ée.
Articuler.
Articulicremenr.
Articn.
Articr.
Artifice.
Artificiel , elle.
Artificiellement.
Artificier.
Ariificicufement.
Artificieux, eufc.
Artigula.
Artillé , ée.
Artiller.
Arûllerie.
Artilleur.
Artilleux.
Artillier.
Artimon.
Artimpafa.
Artifan.
Artifane.
Artifien.
Artifino.
Artifon.
Artifte.
Artiftcmcnt.
Artois.
Artolirhos.
Artomagan.
Artomc.
Artotyritcs.
Artre.
Artron.
Arts.
Artuit.
Artzbourg*
Artzibure.
Aru.
Arva ou Arva.
Arvale.
Arvales.
Arvan.
Arubodi.
Arudis.
Aive.
Arveris.
Arvcrr.
Arvicito.
Arum.
Arumatie.
Arun.
Arunar-fiord.
Arunticès.
Aryout»
Anirc.
Arufpicc.
Arufpicinc*
Arvangen.
Arvaques.
Arv^charis.
Atv/cyler.
Ary-aryténoïdien
Arycanda.
Aryes.
ArytenoéDliglociç
Aryténoïdes.
Ary:cpoïdicnne$.
Aryténoïdieos.
Arythemc.
Arzée.
Arzégagc.
Arzcl.
Arzenza.
Aizes.
Arzile.
Arzinghan.
Arzna.
Arzus.
/^rz.
Afabon.
Afad-Abad.
Afagcn.
Afagi.
Aiàma.
Afamar.
Afaminthe.
Afan.
Afanamara.
Afapes.
Afaph.
Afaramel.
Afarine.
A (arum.
Afafcr.
Afafon-Thamir.
Afavorcr.
Afbaméc.
Albaniquet.
Albdie.
Albcdes.
Albin.
Albotus.
Afburton.
Afca.
Afcagne.
Afcain.
Afcalabos.
Afcalaphc.
Afcalon.
Afcaloiiite.
Afcance.
Afcanie.
Afcanius.
Alcaridcs.
Afcbarat.
Afcendant , ance.
Afcendrc.
Afcenfion.
ATcenfioncUc.
TABLE.
»(57
e.
Afille.
Afîma.
le.
Afioaire.
:oboarg.
Afînaria.
:n.
Afinac.
irkiB.
Afine.
delazouche.
Afîné.
Afînius PoUio.
0.
s.
Asjogam.
Afion-Gabcr.
s.
Afifia.
:ben.
Askaloces.
un.
Askcm kalcfi.
unin.
Askcpc.
,
Askcr-Morkcmc.
a.
Askcrfund.
Askith.
Askrig.
AHani.
Aflapar.
Allonnc.
•
Afmcrc.
Afmirécs.
de.
Afmodée.
s.
Afmonécns.
s.
Afna.
dore.
Afnirl.
»itcs.
Afoagicr , Afouagicr
itcs ou Afco-
Afochis.
ces.
Afodcs.
Afola.
Afolo.
Afonc.
Afopc.
;s.
Afoph.
Afopo.
Afopus.
Afor.
,
Aforbir
,
A (oreiller.
Aforo.
Afos.
A forer.
Afouagemcnt.
,
Afoupcr.
Afp.
Afpa.
Afpabota.
Atpalath.
da.
,
Afpalarhia.
Tcb.
Afpalarhis.
A(parage.
Alpalic.
A{>c.
Afpcch ou AfpcA.
Afped.
Atpcndus.
Afpcr.
Afptficn.
Afpergc.
A(pcrgc , éc.
Afpcrgcr.
Alpcrgcs.
Afpcriré.
Afpcrofa.
AfperfioQ.
Afperfoir.
Arpéiule.
A(phallon.
AQ>balice.
Afpbalre.
A(phaicice ou Àfpbal-
cide.
A(pbar.
A(phodéIe.
Afi)hodéIodes.
Alphyxic.
Afpic.
Afpido.
A(piranc« aiite.
Au>iracion.
Afpiré, ée.
Au)ircr.
Afpis.
Afpitbra
Afplc.
Afpledon.
A (porc.
AJporcer,
AU)ra.
A(pre.
A(prédo,
Afprcflc.
Ai pi été.
A(prcur.
A(pro.
A(propici.
A(propotamo.
Alrob.
Alla.
Aflabin.
Ailadc.
AflaF.
AfTafi.
AHagir.
Adànuaye.
Aflaillanc.
Aflaillie.
AiFaillir.
Allainemenr.
Ad'aifonné, ée.
Anaifonnemenc.
Adaifonner.
Aflaki.
Alfamble.
Airamblemenc.
AlFample.
ArTancalé.
AfTancbiur
AiFangonné.
Alfapanik.
Afiapara.
Alfardre.
AlFaron.
Allias- bafG.
AilafTiQ.
AnatTioac.
Afiaflineinenr»
Allaffiner.
Ailacion.
AfTaraDter.
A/Iauier.
AHavourer.
Aïïauc.
Adaovagir.
Adazoé.
Affche.
AfTc.
A/Ieau.
Aflcché, éc.
AlFechcr.
Anccuracion.
AtTccution.
A/Tcd-Abad.
AfTedi.
AlTedim.
Afl'cc.
AHéeur.
AlTcgnée.
Aflcgrifer.
Afrcffuranche.
Afieille.
Aire-lc Bcrangcr*
Ané'Ic'Boifnc.
Airé-îe-Riboul,
Afrcmblagci^
AfTcmblé. éc,
Allemblée.
Aflemblcmeat.
AHcmbler.
Aïlembleur.
A/Tcn.
A/Tcné, éc,
Affenedc.
Anener.
Allcnne.
AfTentaceur.
AiTcos.
A/rencemcDi:.
AITcnz.
Adcoir.
Affcr.
Aflcra.
ArTcral.
Arterbc.
Aircremcnt*
Artcrcr.
AfTcrim.
Arterificr.
AiTcrmcnter»
Artertcr.
Affcrcion.
Ancrcivcmcnc.
A/lcrvi, ic.
Aflcrvir.
A «les.
Aflcflcur.
Aircflîr.
AfTéLeir-mans»
Ailevicr.
Aflcurcmcnt,
AiTeureoter.
Affeurcté,
Aflcycr.
Aflcz.
Llij
t6$
Afficher.
AffidécDS.
AflUdenr.
Alfida» ue.
Affiduité.
Affidumenc
Affie.
Afliftte.
Affiégé, éc.
AfllégeaDC^ ance.
AfTiéger.
Affîenne.
Affientc.
Afliencifte.
Adîene.
Affietcée*
Affîgaance.
A (lignât.
Aflîgnation.
AAîgne.
Afligné , ^c.
AdîgDcr.
AffiT.
Affîmilacion.
Affimilé , éc.
Affimiler.
Adiminier.
Affinibouls.
Aiïinic.
Adiiioys.
Aflis , ifc.
Aflifc.
Adifîagc.
Affî (lance.
Afli'lant , ante.
A(Gllé, ée.
A(ri(lcr.
Affo.
AfToager.
AfT.iciation.
A(rocié, éc.
AfTocicr.
Aiîociété.
Ado^uc.
AfToicc de Marie.
Affolé , ée.
Adblcir.
Airoler.
Adomanglic.
Adomme , ée.
A (Tomme r.
AfTommoir.
AiTompcion,
Adonah.
Adondrer.
Adbnnance.
Adonne.
Adbnnycr.
/ Adbrbir. •"
Adbréc-hund.
Adbner.
Adbni , ie.
Adbrtiment.
Aflbrtir.
TABLE.
AdortifTanc» ance.
AiFos.
Adodé.
Adbcé, ée.
Adbcemenc.
AiToter.
AfTouagcmeac.
Adbuffir.
Adoupemenc.
AfToupi, ie.
A(roupir.
A(roupidanc« ante.
A(roupidement.
A(roopli j ie.
Affofiplit.
Alfourdi, ie.
Adburdir.
Adourou.
A.douvagcr , AffosL-
Adouvi , le.
Adouvir.
Adouvi dément.
A(1eurus.
Adujetci, ie.
Adu]cttir.
I Adajcccifrant,ante.
AlFujcttiiTemenc.
I Ad'ur.
Adîirance.
Adure.
AiTuré , ée.
Adiirément.
AlHirer.
Adurccte.
Adureur.
Aduûnat.
Alfyin.
Adyrie.
Adyricns.
Alla.
Aitabale.
Aftabar.
Aftaccs.
Albchar.
Adacoiithe.
Adacus.
AdsA'oit.
Adagoa.
Aftainerie.
Aftapa.
Aftarac.
Allaroch.
Aflarorhiccs.
A(lathicns.
Adchcikan.
Aftelebc.
Aftclle.
After.
Aderabat.
Artcric.
Afterion.
Aderipholc.
Afteriûince.
Aftérifme.
Aftéri(]9ue»
Aftero'ide.
Aftefan.
Aftetlan.
Aflhmatique.
Afthme.
Afthmé.
Afti.
Aftiages.
Aftianax.
Aftic.
Aftier.
Aftile.
AfHllé.
Aftinc.
A(bingcs.
Aflipalic.
Adomcs.
Aftonné.
Aftorga.
Aftou.
Aftour.
Aftracan.
Aftragalr.
Adragalcïdc.
A(lragaIomaucie.
A (Il al, aie.
Adrantia.
Aftre.
AHrée.
Aftrcindre.
Aftrcint , cintc.
Adréus.
Adridbion.
Adringcnt y ente.
Aftroice.
Aftrolable.
Aftrologie.
Adrologien.
Adrologique.
Adrologue.
Adronome.
Adronomie.
Adronomique.
Adropole.
Adruno.
Aducc.
Adura.
Adurie ou
Aduries.
Adynomcs.
Adyra.
Afuga.
Afugcn.
Adure.
A(lymetrie.
Afymptote.
A(ymptocique.
Afyndeccun.
Aca.
Atabalippa.
Acabulc.
Atac.
Atacama.
Acache.
Atad.
AtahïD.
Ataigne , Atayne.
Arain.
Ataincr, Artayncr-
Acala.
Atalava.
Atalenter.
A»iigato.
Atanaire. ^
Acant.
A tapir.
Atarazie.
Atargier, Atargcr.
Ataroth.
Atavcrncr.
Acavillos.
Ataxie.
Acché.
Acé.
Atebras.
Atelier.
AfcIIa.
AtcUancs.
Atéma-doulet.
Aténa.
Atcnanche.
Atergads.
Acerment.
Atermer.
Atcrminement.
Atermoiement.
Atermoyé.
Atermoyer.
Aterrir.
Atcdar.
Athacb.
Atbalante.
Athalie.
Athamanie.
Athamas.
Athanate.
Athanor.
Achar.
Achdora.
Athée.
Athéifme.
Atheling.
Atheldaa*
Aihenay.
Athénée.
Athcnées.
Athènes.
Athénien» enne.
Athcnri.
Atherina.
Athéromateux j eufc.
Athérome.
Atherfata.
Athie.
Ath's.
Athlanre.
Athlète.
Athlétique.
Athlonc.
»•
Atricvcr.
ion.
Atrium.
rphere.
Atrobamcnt.
:ns.
Atroce.
Atrocité.
Atropaicne.
Atrophie.
Atropos.
ie»
Attablé . ée.
•
Attabler.
Attache.
Attaché , ée.
1.
Aiuchement.
'•
Attacher.
Atrachcufe.
Atragen.
Attagne.
Atcaindre.
,éc-
Attaineux.
Atcale.
icnt.
Attalie.
eu.
Attaquant.
,.
Attaque.
».
Attaqué, ée.
Ldc.
Attaquer.
ides.
Artargeafîoii.
.que«
Attaynement.
Attcdicr.
Attéfit.
i.
Atteindre.
Jan.
Atteint, cintc.
t.
Atteinte.
Attebaba-Arachnoï-
frac,
ftc.
de.
Attelage.
Attelé, ée.
••
Atteler.
é , Atorny.
Attelle.
Atteloire.
& A travers.
:olt.
Attemprefé.
Attenance*
;ia.
Attenant, ante.
oareiTe.
né, éc.
Attendance.
Attendant.
Attendorn.
ner.
Attendre.
nachakes.
Attendri , ie.
Attendrir.
ilaire*
AttendrifTant , ante.
ilc.
Attendri dément.
tylis.
icncaire.
Attendu , ue.
Attendue.
ailler.
Attene.
Attené.
Attcnérir, Atenurir.
»aces.
Attcnir.
,
Attenaut.
cr.
Attentatoire.
Attente.
icr.
Attenté, ée.
unie.
Attenter.
es.
Attentif, ivc.
,
Attention.
r.
Attentivement.
TABLE.
Atténuant.
Atténuation,
Atténué, ée.
Atténuer.
Aiicny.
Atieri, îc.
Atterrage.
Atterré, ée.
Aitcirer.
Atteriflemcnc
Attentée.
Attdtant.
Atteftation.
Attefté . éc.
Atteftcr.
Attia.
Attichy.
Atticiime.
Atticurges.
Atticus.
Attie.
Attiédir.
Attiediflement.
Att f , éc.
Attirer.
Attifcl.
Attjgny.
Attigoyancains.
Attifa.
Attilur.
Attingans.
Attingir.
Attinguacu - cama-
cu.
Atrinteier.
Atrique.
Attiquet.
Attirajjtc.
Attirail.
Attiraiit , ante.
Attiré , éc.
Attirer.
Attifé , ée.
Attifer.
Attifonnier.
Attitré, ée.
Attitrer.
Attitude.
Attlas.
Attock.
Attolons.
Attombifîear
Actornemctit.
Attouchement.^
Accoucher,
Attournance
Açtadif ive.
Attrait on.
Aicratlionnaire*
Attraire^
AttrairefTe.
Attrait.
Attrait , aitc.
Attraittier*
Attrape.
1^9
j Attrapé , éc.
I Attrape-mouche.
i Attraper.
Attrapeur.
Attrapcufe.
Attrapoirc.
Attrayanr , ante.
Attrempance.
Attrcmpé , ée,
Artrcnipécmcnt,
Aï trempe ment.
Attrcmpcr.
Attribué * éc.
Attribuer.
Attribut.
Attributif, ire.
Attriftant, ante»
Attrifté . ée.
Airrifter.
Attritioh.
Attritionnaire.
Attro/ïcr.
Attroupé, éc
Attroupement. -
Attrouper.
Attuaircs.
Attund.
Attufa.
Atued.
Atuifcr, Atutécf.
Atureb.
Atys.
Au.
Ava.
Avabic.
Avaccari.
Avachi , ie.
Avachir.
Ava^e.
Availles.
Aval.
Avalt^.
Avalatfon.
Avalanche » Ati*
lange.
Avalé , ée.
Avaler.
A valeur.
Avalics.
Avallée.
A va loir.
Av?loire.
Avalois.
' Avaloiu
Avaluemcnt;
Avaiure.
Avanaze.
Avance.
Avancé.
Avancé, ée.
Avancement.
Avancer.
Avanceur.
Av. nche.
AvaLcier.
270
Avaaic.
Avant.
Avantage.
Avantagé 9 ée.
Avantager.
Avantageufemenc
Avantageux , eufe.
Avarit-bataillc.
Avant-bec.
Avant-bras.
Avant - chemin cou-
ve, t.
Avant-cœur.
Avant-corps.
Avant cour.
Avant.courcur.
Avant councrc.
Avant-dur.ci , icrc.
Avant-Duc.
Avant-fairc droit.
Avant-fofTé.
A vant garde.
Avant goût.
Avînt-hier.
Avantin.
Avant-logis.
Avant-main.
Avant- mur.
Avant- nef.
Avant-parlicr.
Avant-part.
Avant pèche.
Avant-pied.
Avant-pieu.
Avant-propos.
Ava?it Quart.
Avaiit-lccne.
Avant- Seigneur.
Avant-terre.
Avant-toit.
Avant-train.
Avant-veille.
Avant vent.
Avare.
Avarie.
Avarice.
Avaricicux, eufe.
Avarie.
Avarié , ée.
Avaris.
Avarites on Avares.
Avafte.
/vau Tcau.
Avaai la-Villc.
Anbadc.
Aubaine.
Aubain.
Aubainagc.
Aubninc.
Auhaincce , Aubanie »
Aubanité.
Auban.
Aubaïade.
^ub^.
Aubcjois.
TABLE.
Aubclede.
Aubelièrc.
Aubeaas.
Aubenton.
Aubcpin.
Aubépine.
Aubère.
Auberge.
Aubergine.
Aubcrgirtc.
Aubcrrgion.
Aubcroche.
Aubcron.
Aubcronnicrc.
Aubcrvillicrs.
Anbeflin.
Aubcterre.
Aubctte.
Aubi.r.
Aubicres.
Aubict.
Aubifoin.
Aubignac.
Aubignan.
Aubignc.
Aubigny.
Aubigny-le-Comtc.
Aubin.
Aubinct.
Aubonne.
Aubor.
Aubours.
Aubrac.
Aubraie.
Aubrier.
Aubun.
AubufTon.
Auc.
Auçagurel.
Aucanville.
Aucertain.
Aucques.
Aucquettes.
Audlorifîe.
Aucube , Aucuble.
Aucun « une.
Aucune fois.
Aucunement.
Audace.
Audacieufement.
Audacieux j eufe.
Aude.
Audena.
Audedemenc.
Audience.
Audiencier.
Audiens.
Audicrne.
Auditeur.
Auditif, ive.
Audition.
Auditoire.
Audorf.
Ayt ou Avt Maria,
Avec.
Avccquc.
Avedait, Avedint.
Avcdicr.
Avéemeoc.
Avécr.
Avcin.
A'veindre.
, Aveint , cinte.
! Avezro.
Aveïrou.
Avel.
Avelancde.
Avelets.
Aveline.
Avelinier.
Avella.
Avellino.
Aven,
Avcnage.
Avenance.
Avenanment.
Avenant, ante.
Avenanrement.
Avenanter , Avcnan-
tir.
Avenantour.
Avenaument.
Avenay.
Avenchc.
Avènement.
Avenier.
Aveniers.
Avenir.
Avcnr.
Avcntin.
Aventure.
Aventuré , éc.
Aventurer.
Avcnturcufcment.
Aventureux, eufe.
Aventurier.
Aventurière.
Aventurine.
Avenu , ue.
Avenue.
Aver.
Avéra.
Average.
Avérât.
Averdupois.
Avéré, ée.
Avérer.
Averch.
Averne.
Averrunques.
Avers.
Averfion.
Averti , ic.
Avertin.
Avertineux.
Avertir.
AvcrtifTement.
Avertificur.
I Aves.
Ave fa.
Avefne.
AverBes-le-Comtet
AfcfpremcQt.
Avcy>rcr.
Avc(pry.
Avcrfé.
Avcttc.
Aveu.
Avcuro^Avncr.
Av<:uglc.
Aveuglé , ée.
Aveuglement.
Aveugler.
Avcugleite.
Aveiile.
Avcurdre.
Avcarc.
Avcraras.
Au fente.
Au ferrant.
Auftay.
Auffcirtrure.
Au^dena.
Aufina.
Aufnay.
Augala.
Augans.
Augarde.
Augarran.
Auge.
Auge.
Augcac.
Augce.
Augélot.
Auget.
Augian.
Augias.
Augiles.
Augites.
Augment.
Augmentatif, ivc.
Augmentation.
Augmenté , éc.
Augmenter.
Augmcnteur.
Augmignon.
Augnon.
Augsbourg.
Augrs.
Augurai, aie.
Augure.
Auguré, ée.
Augurcllus.
Augurer.
Augufta.
Auguftairc.
Auguftal.
Auguftales.
Augufteberg.
Auguftc.
Auguftin.
Augufline.
AugufHniens.
Auguflins.
:opoIi$.
Aulof.
tow.
Aulonzt.
Auloc.
>.
Aulps.
c.
Aulu-Gclle.
Aululaire.
ncnr.
Aumagne.
é.
AumaïUcs.
icr.
Aumaire.
30.
Aumale.
onet.
Aumé.
anois , oife.
Aumc<î.
Aumogîîc.
'ucntécs.
Aumône.
ie.
Anmoné , éc
Aumôncr.
ëmenc.
Aumoncric
r.
Aumônier, icre.
s.
Aumonnic.
nné, ée.
Aumofnière.
DDcr.
AumulTc.
QS.
Aumullette.
Aunagc.
, ^c.
Aunaic.
>•
Aunaux.
,
Aune.
,
Aune , ée.
rd*hui.
Auncau.
[rina.
Aunée.
Auncr.
1.
Auncuil.
iDcmenc.
Auncur.
iner.
Auniel.
A unis.
Auncein.
, ^c.
AvocafTcr.
neot.
AvocafTic.
,
Avocat.
n.
Avocatoirc,
3.
Avocette.
:c.
Avoé.
lié, éc.
Avoeftre , AvoulJrc
Ilcmcnt.
Avogafîe.
lier.
Avoier.
Ilcur.
Avoine.
s.
Avoine & les Com-
gc.
munauz.
, éc.
Avoir.
r.
Avoife.
s.
Avoifîe.
ir.
Avoifîné , ée.
nd.
Avoifîner.
[s.
Avola.
as.
Avolé.
les.
Avon.
ie.
Avorté, éc.
lie.
Avortcmenr.
:es.
Avorter.
Avorton.
ie«
Avorcurc.
:, Au lit.
Avot.
uis.
Avoué.
ire.
Avouer.
liciers.
Avouerie.
y.
Avougletc.
TABLE.
Avoutre , Avouêcre.
Avoutrie.
Avoyement.
Avoyer.
Auparavant.
Aupouls.
^ Auprès.
Aura.
Auracli.
Auradour - Saint-^
Goncft.
Auran.
^vranches.
Avranchin.
Auraric.
Avrate.
Auray.
Auraz<er-Zcb.
Aure.
Avre.
Aurea A/exandrina,
Aurcgne.
Aureiilé.
Aurrillon.
Auréiie.
Aurclinne.
Auieliopoiis.
Aurens-Abad.
Auréole.
Auribat.
Aurichiilar.
Aurick.
Auriculaire.
Aurignac.
Aurisny.
Avril.
Aurilla.
Aurillac.
Aurillade.
Aurillage.
Aurilieuz.
Auriol.
Auriole.
Auripeau.
Auritina.
Aurochs.
Auron.
Auronne.
Auronzo.
Aurore.
Aufperg,
Aurum muficum.
Anfch.
Aufe.
Aufement , AuCne.
Aufen.
Auferon.
Aufes.
AuHtidc.
Aufmonier.
Aufon.
Aufones.
Aufonic.
I Aufpicc.
*7*
Au^,.^
Aunière.
Auilîg.
Aufli tôt.
Aullon.
Auft.
Auièçr.
Auflére.
Auitërement.
Auftérité.
Auflcrîiiz.
Auîtor.
Auftial , al:.
Auitraii:.
Auitrcquc.
Auran.
Autant.
Autel.
Aiuclage, Autclaigc.
Auccnve.
Aurtur.
Authenticité.
Aurhcntiqiic.
Authentiqué, éc.
Aurhenriquer.
Aurhion.
Aurhon.
Auticr.
Autime.
Autoccphalc.
Au OLhtone.
Auto-da fé.
Au-ographc.
Autoleon.
Autolycus.
Automate.
Automatic.
Automatique.
Automatisme.
Automnal , aie.
Automne.
Auton.
Autoninc.
Autonoé.
Autonome.
Autonome.
Autonomie.
Autopfîe.
Autonfarion.
Autorifé , ée.
Autorifer.
Autorité.
Autour.
Autourferic.
Autourfîer.
Au travers.
Autre.
Autrefois.
Autre- hier.
Autrement.
Autreparc.
Autrefche.
Autre(î.
Autretant.
Autretcl.
17»
Autriche.
Auiiivliîcn , cnn'j.
Auci uche.
Autruche volante.
Aucruchier*
Aurrui.
Autruyc.
Aucun.
Auruuois.
Av/.
Auvc.
Awen More.
Auveot.
Auvergnats.
Auvergne.
Auvernat.
Auvcrs.
Auvefque.
Avet.
Auvilars.
Avufte ou Ajafte.
Auzerre.
Anxerrois.
Auxcfc.
Auxélîe.
Auxiliaire.
Auxir.
Auxo.
Auxois*
Auxonne.
Auxy-lc- Château,
Auzance.
Auzat.
Auzelle.
Auzon.
Auzoucc.
Auzour.
Auzuba.
Ax.
Axaguas.
Axarafe.
Axbridge»
Axe.
Axel
Axi.
Axifu^e.
Azillaire.
Azime.
Axinomancie.
Axiokcrfcs.
Axiome.
Axiopolis.
Axiothée.
Axis.
Ax-myfter.
Axolotl.
Axones.
Azongc.
Axoqucn.
Axoyaiotoll.
Azum.
Axur ou Sans-Barbe.
Ay.
Aya-bafn.
TABLE.
/ynbic.
Ay::nuka.
Ayaiiiontc.
A y an.
Ayant.
Ayaya.
Aycuphcr.
Aydaiic.
Ayc.
Aycn.
Ayer.
Aycrbc.
Aycrin.
Aylesham.
Aymaloux.
Aymarancs.
Aymargucs.
Aymé.
Aymcr.
Aymcterie.
Ayoquantocolc
Ayoud.
Ayr.
A> rauc.
Ayii.
Ayron.
Aysciic.
Aylil.
Ayûne.
Ayton.
Ayto-zu.
Ayire.
Ayutlan.
Aza.
Azaa.
Azabe-lcaberi.
Azamo.
Azamoglao.
Azamor.
Azanicc*
Azanoth-Thabor.
Azappes.
Azar.
Azarecth»
Azaria.
Azarimit.
Azay-le-Chécif.
Azay-lc-Feron.
Azay-le-Rideau,
Azay-fur-Chen
Azazel.
Azc.
Azeacojolt.
Azcboac.
Azcbu.
Azeca.
Azedarac.
Azel bourg.
Azcm.
Azemazor.
Azenay.
Azenaca*
Azerbe.
Azcioie.
Azcrolier.
Azcrqucs.
Azi.
Aziiar.
Azilhan.
Azimar.
Azimit.
Azimuth.
j Azin.
Azinaban.
Azincourt.
Azio.
Azioch.
Aziruth.
Azizus.
Azmaveth.
Azmer.
Aznoth.
Azoch,
Azolo.
Azones.
Azoo.
Azoph.
Azote.
Azoth.
Azou.
Azo Valala.
AzouEi.
Azpeytia.
Azua.
Azuagues.
Azuc.
. Azumar.
Azur.
Azurée , éc.
Azuri.
Azurins.
Azygos.
Azyme.
Azymites.
B
B.
B-carre.
B-mol.
Ba.
Baal.
Baalah.
Baalath.
Baalarh-Beer.
BaaUBerith.
Baal-Gad.
Baal-Hazoz.
BaaI-Nermon.
Baalircs.
Baal-Meon.
Baal-Pherrafim.
Baal phegor ou Baal-
peor.
Baal-Thamar.
Baaltis.
Baanites.
Baar.
Fia-.n.
liaâ'-iinan.
Baar.
Baba.
Babckin.
Bibcl.
Babcl-Mandcl.
Babenhaufen.
Baber.
Babeure.
Babia.
Babil.
Babillard , arde.
Babillé, ée.
Babiller.
Babine.
Babiole.
Babirouib ou Bibi-
roféa.
B ! johza.
Bâbord.
Babouche.
Babouin.
Babouiner.
Babuco.
Babylone.
Babylouie.
Babylonien » cnnCi
Babyrfa.
Babytace.
Bac.
Baca.
Ba^a ou Baza.
Bacaige.
Bacaim.
Bacala.
Bacalal.
Bacalas.
Bacaliau.
Bacar.
Bacafcami.
Baca ferai.
BacafTas.
Bacatha.
Baccalauréat.
Baccarach.
Baccarat.
Bacchanale.
Bacchanalifer.
Bacchante.
Bacche.
Bacchia.
Bacchiglione.
Bacchionites.
Bacchus.
Baccifcre.
Bacconicre.
Bacelcr, BachelcD
Bacelle.
Baccller.
Bach.
Bâcha.
Bachara.
Bachc.
' Bachelard.
Bachclcric
T A B L K.
173
Bicheleiie.
Bachelene.
Bachelier.
Bacheliérar.
Bâcher,
iichevalcurcux.
Bachian.
Bachina.
lachinc.
BacKiquc.
Bachraat.
Bacimoe^ Bachole.
BacHoc.
Bachotage.
Bachoteur.
Bach on.
BacHcan.
Bacioi.
Bacicocer.
Bacile on fenoail ma-
riai.
Bacilly.
Bacici.
Bacioet.
Bacis.
Baclcevcciu
Bacicoa.
Bâclage.
laclaji.
Bâclé . et.
Bâcler.
Bacon.
Bacoci.
Bacovcn.
Bacoule.
Bacqucc.
Baôrc.
Baaréole.
Barres.
Badbriane.
Ba^icnç.
Ba^ropérace.
Bacul.
Baculaires.
Jaculcr.
^ ^alomécric.
Jacordc.
JadaSlcr.
°adajox.
|adais.
«adara.
gadas.
. «adafchian,
B^tgc.
■ ^daod, aude.
Badaude,
li o^oder*
Badaudcrie. ■
Bade
Badeboo.
Baddairc.
Badcnoch.
Badcn Vcyler.
Tome XXX.
Badiane.
Badigeon.
Badigeon^, éc.
Badigeoaer.
Badiilo.
Badin , ine.
Badinagc.
Badinant.
Badine ment*
Badiner.
Badinerie.
Badines.
Badoches.
Badonvillers.
Badoala.
Badukka.
Baéça.
fiaée.
Bâcle.
Baer.
Baérie.
BafFc.
BafFctas.
BaiHns-baye.
Baii^rai.
Bafoué « éc.
Bafouer.
Bâfre.
Bâfré.
Bâfrer.
Bâfreur.
Bagace.
Bagage.
Bagaïa.
Bagamedri.
Bagarre.
BagaiTe.
Bagatelle.
Bagaude.
Bagdad.
Bagdadeg.
Baghar.
Baghargar.
Bagiat.
Baginna.
Bagiflanus.
Bagna- BebufTo.
Bagnacavallo.
Bagnagar.
Bagnara.
Bagnarès.
Bagnaudes.
Bagne.
Bagnéres.
Bagnéres de Luchon.
Bagnias.
Bagnié.
Bagnir.
Bagnolette.
Bagnolois*
Bagnols.
Bagnone.
Bagoé.
Bagos.
Bagouler.
Bagrada.
Bagravandena.
Bagre.
Bague.
Bagué, éc.
Baguenaude.
Baguenaudé.
Baguenauder.
Bagucnaudicr.
Baguer.
Baguette.
Baguier.
Banama.
Bahana.
Bahar.
Baharain ou Bah-
rain.
Bahariz.
Bahel fcuUi.
Bahir.
Baliuis.
Bahut.
Bahutier.
Bai.
Baïac.
Bammo.
Baïanifme.
Baïanides. .
BaiaHe.
Bajaumout.
Bajazer.
Baidre.
Baie.
Baien.
Baies.
Bajer.
Baigne.
Baigné, ée.
Baigner.
Baigneur.
Baigncufe*
Baigneux - les-
Juifs.
Baignie.
Baignoire.
Baignote.
Baigorri.
Baikal.
Bail.
Baile.
Baillager , crc.
Baiilance.
Baille.
Baillé , ée.
Bâillé.
Baillée.
Bâillement.
Bailler.
BaillercITe.
Baillct.
Bailleul.
Bâilleur.
Bailli.
Bailliage.
Bailliarge.
Baille.
Baillimore.
Baillifeur.
Bailiidre.
Bailliflrerie.
Baillive.
Bâillon.
Bâillonné, ée.
Bâillonner.
Bailloques.
Bailloite.
Bain.
Bains.
Baiœ.
Baioire.
Bajon.
Baïonne.
Baïonnette.
Baïoque.
Bajoue.
Baicam.
Bais.
Baife.
Baifé, ée.
Baifcdoy.
Baife- main.
Baifcmcnt.
Baifer.
Baifcur j eufe.
Baifbir.
Baiforté, ée.
Baifotter.
BaiHan.
BaiHc.
Baiflé, ée.
Baiifelrte.
Baiflelle.
Baiiïer.
Bajlfière.
BaiHbirs.
fiaifate.
Baitodces.
Baive.
Baiviau.
Bajule.
Bajulac.
Bilus.
Bail.
Baixas.
Bakan.
Bakevel.
Bakingle.
Bal.
Balacres.
Balad.
Baladin, ine.
Baladoires.
Balafre.
Balafré , éc.
Bilafrer.
Balaganskoi.
Balagace.
Balague.
Balaguer.
Balai.
M m
»74
Balais.
Bal-Alabvab»
Balalvano.
Balanbuan.
Balance.
Belancé.
Balancement.
Balancer.
Balancier.
Balancines.
Balançoire.
Balançons.
Balandran ou Btiâmr
dras.
Balanéoce.
Balangiar.
Balanc.
Balances.
BalantipyrgOD»
Balanus.
Balaou.
Balara.
Balares.
Balarac.
Balafffun.
Balaflie.
Balaflor.
Balaft.
Balaftrie.
Balacas.
Bialatron.
Balauftc.
Balauftier,
Balayé» <e.
Balayer.
Balayeur , eofe»
Balayures.
Balazées.
Balback.
Balbadro.
Balboc.
Balbutié, ée.
Balbutiement*
Balbutier.
Balch.
Balcon.
Baldaouin.
Baldicherie.
Baldivia.
Bâle.
Balé.
Baléares.
Baleine.
Baleineau.
Balen.
Balenas.
Balerie.
Balcrne.
Baleflel.
Balcftiauz.
Baleur.
Balevre.
Balharne.
Baihoava*
TABLE.
Bail.
Baltagi.
Baliluzo.
Balceus.
Baline.
Baliniore.
Balinge.
Baltinglafs.
Balingcr.
Baltique.
Balipacoa.
Baltracan.
Balts.
Baluclava.
Bali^alanbcekit/
Balve.
Balisbegâ.
Baluftrade*
Balifcorne.
Balttftre.
Balife.
Balyur.
Balifer.
Balzan.
Balifeur.
Balzane.
Balifier.
Bam.
BaliOaire.
Bamba.
Baltfte.
Bambairs.
Baliftioue.
Baliftiftcre.
Bambala.
Bambele.
B.livage.
Bamberj^.
Baliveau.
Baabiaie»
Baliverne.
Bambin.
Baliverne» éc«
Bambochadc*
Baliverner.
Bamboche.
Balius 8c Xantis.
Bamborrov.
Balkhe.
Bambothun.
Ballade.
Bambou.
Ballan.
Ballapatan.
Baliarin.
Balle.
Bambouc. Bambou»
Bamboe.
Bambourg.
Ballenftadt.
Bàller.
Balleroy.
Ballet.
Bambycacicns.
Bamfe.
Bamia.
Bamia mofcata*
Ballibric.
Bamian.
Ballinanoé.
Bamraagora.
Baiinrkil.
Bamoth.
Ballinger.
Bamoth-BaaL
Ballon.
Bampton.
Ballonier.
Ban.
Ballot.
Banage.
Banal, aie.
Ballote.
Ballouge.
Banalité.'
Ballotte.
Banana.
Ballotté »ée.
Banane.
Ballotter»
Bananier.
Balmc.
Banara.
Balnéable.
Banarban.
Baloier.
Banards.
BaUire.
Banafte , Banatre.
Baloife.
Banauçon.
Balon.
Banbury.
Balotade.
Banc.
Balocîn.
Banca.
Balourd /'ourde.
Bancage.
Bancalis.
Balourdife.
Balova.
Bancalle,
Balfamine.
Bincart.
Balfamique.
Bancclle.
Balfamite;
BanchagCr
BalGino.
Banchart.
Balfara.
Banche.
Balfau.
Bancirr.
Balfe.
Bancloche.
Baitadgî.
Bancok»
Bancrocbc.
Banda.
Bandaj^e.
Bandagifle.
Bandalan.
Bandayramefit»
Bande.
Bandé » ée.
Bandeau.
Bandée.
Bandcgç.
Bandeler.
Bandelette»
Bander.
Bandera.
Bander-Abadîr
Bander-Congo»
Bandereau.
Banderet.
Banderole.
Bandier.
Bandiment.
Bandins.
Bandit.
Bandoir.
Bandon.
Bandor.
Bandoulier.
Bandoulière
Bandray.
Bandure.
Bané.
Banerie.
Bang.
Bangmer.
Bangor.
Bangue.
Bani.
Baniakbov:.
Banialuch.
Baniana.
Banians.
Banie.
Banier.
Baniflére.
BanIcfFre ,
licvre.
Banlieue.
Banmolin.
Bannage.
Bannaflc.
Banne.
Banné , ée^
Banncau.
B^nnée.
Banner.
Banneret..
Banneton,
Ban nette.
Banni . ie..
Bannie.
Bannicr»
Bannière.
Bannimcna
BftIH
TABLE.
cks-BrcrriL
les.
«^.
r
Tic.
:reaq.
xie.
:route.
Toutier.
routière.
:t.
té.
ter.
ttc,
CI.
le.
an.
1 8c Bantret*
le-Comce.
le.
c.
ire.
r.
T.
3al, aie.
îte.
ère.
:r.
r.
ires.
iUe.
1.
iskoî.
lues.
KO.
Baragaza.
Baragouin.
Baragouiné.
Baragouiner.
Baragouineur , euft.
Baragra.
Baraicus.
Barail » Barau.
Baral.
Baralipton.
Barallots.
Baranaciiela.
Barança deMelamba
Barandage.
Barange.
Bangraes.
Barangciis.
Baraniz.
Baranowa.
Baranyvaiw
Baraque.
Baraqué , ée»
Baïaquer.
Baraquilie.
Barar.
Baraterie.
Baratear.
Barathena.
Barathre.
Baratte.
Baratté» ée«
Baratter.
Baratterie.
Baraza.
Barba.
Barbacane.
Barbacoas.
Barbacoile.
Barbade.
Barbadouire.
Barbançon.
Barbande.
Barbantane.
Barbara.
Barbare.
Barbarcment-
Barbarefquc
Barbarîcaire*
Barbariciens*
Barbarie.
Barbarime.
Barbariaue.
Barbarilme.
Barbaflelle.
Barbaftre.
Barbatau ou
Barbue.
Barbath.
Barbato.
Barbaut.
Barbe.
Barbé.
Barbeau.
ïTarbeaulx.
Barbecinc
Barbe de Bouc.
Barbe de Chèvre
Barbe de Jupiter.
Barbe de Moine.
Barbe de Renard.
Barbéier.
BarbeiL
Barbela.
Barbelo.
Barbelonites » Bac-
beiiors, Barbou-
riens.
Barbeiote.
Barberano.
Barberie.
Barbetino.
Barberouile.
Barbet, ette.
Barbets.
Barbézieuz.
Barbichon*
Barbier.
Barbicre.
Barbille.
Barbillon.
Barbiton.
Barboier.
Barbon.
Barbonne.
Barbonnel.
Barbora.
Barbot.
Barbote.
Barboté.
Barboter.
Barboteur.
Barbotine.
Barbouchec . Barbs-
quet.
Barbouillage.
Barbouliaire.
Barbouillé , ée.
Barbouiller.
Barbouilleur.
Barbu > ne.
Barbue.
Barbures.
Barbufinskoi.
Barbute.
Barby.
Barbyfef.
Barbytace.
Barca.
Barcade.
Barcalas»
Barcalon.
Barce.
Barcelone-!a-Ne«TC.
Barbonde.
Barcelpnette.
Barcelonne.
Barcelonois , oi(è.
Barcelor.
Barcelas«
Barcena.
•71
Barcke*
Barckshire.
Barckftein.
Barco-longo«
Bard.
Bardaa.
Bardamana.
Bardane.
Bardariote*
Bardashir.
Barde.
Bardé » ée.
Bardeau.
Bardelle.
Bardenoche.
Barder.
Bardes.
Bardefaniftes.
Bardefey.
Bardeur.
Bardevick»
Bardi.
Bardic.
Bardin.
Bardis»
Bardic.
Bardot*
Bardoues.
Bardt.
Baredges.
Baregnon.
Bareith.
Barencin.
Barenton»
Baréter.
Baretcrres.
Barfleur.
BarfbuL
Barga.
Bargaigner.
Bargaine.
Bargamo.
Barge.
Bargelach.
Bargemonr.
B^rgeny.
Bargingnier.
Bargnage.
Bargot, Bargocte.
Bargu.
Bargua de Regoa.
Barguctte.
Bàrguignage,
Barguigné.
Barguîgncmcîit.
Barguigtatr.
Barguigneur , cdm:
Ban.
Baricave.
Bariga de Mort.
Baricel.
Baril.
Barilat.
Barillage.
Mmji
^7<
TABLE.
Barillar.
Barilles.
Barillet.
Baiilliculx.
Bariolage.
Bariolé , éc.
Barioler.
Barjols.
Bariqucfinieco.
Baris.
Barironifcr.
Barkan.
Barktcy.
Barlanc.
Barlafîna.
Barlemonc«
Barlenjga*
Barlcna.
Barletre.
Barlieu.
BarJins.
Barlongy ongue.
Ba lovento.
Barnabe.
Ba^nabite.
Barnacle.
Barnagc.
Baroé.
Barneveldr.
Barnevelc.
BirneTillc.
Barnfiard.
Barnoly.
Barnflable»
Baro.
Baroche.
Baroco.
Baromètre.
Baron.
Barons.
Baronne.
BaronncfTe.
Baronnet*
Baronnie.
Baronnierw
Barophras.
Barooue*
Baroicopc.
Barot.
Barotin.
Barouedre.
Barque.
Barqueroîle.
Barquette.
Barquiau.
Barr.
Barra ou Barro.
Barrancan.
Barradi.
Barrage.
Barrager.
Barragouin»
Barras.
fiarrauz.
Barre.
Barré , éc.
Bafaal.
Barreau.
Bafag.
Bafalte.
Bar renne.
Barrer.
Bafan.
Barrer.
Bafane.
Barrete.
Bafané, éc.
Barretercflcmcnt.
Bafaniec
Barretone.
Bafara.
Barrette.
Bafarucor
Barreur,
Bas-bord.
Barri.
Bas-bord ou Bas-
Barrian.
hordins.
Parriano.
Bafca ou Bafcama.
Bairicade.
Bafcara.
Barricadé, ée.
Ba(con.
Barricader.
Bj(cule.
Barricadoi.
Bafe.
Barrîer.
Bafcntellc.
Barrière.
Bafezr.
Barillar.
Bas-fond.
Barriquantv
Baftawd.
BafientOv
Barrique.
Barris.
Batilaire.
Barroiemcnt.
Bafile.
Barroier.
Bafilée.
Barroir.
Bafiiic.
Barrois.
Bafilicate.
Barroifé.
Bafîlicon.
Barroté.
Bafiiidiens.
Barrov".
Bafilien, ennc.
Barfoyer.
BaHlicnta.
Barrure.
BaHligorod.
Barruc.
Bafilimphai^
BaHlinde.
Bars.
Barfac.
BafiJipotamo.
Barfanicns.-
Bafîlique. •
Barfanuphicns.
BafiIifTe.
Barfe.
Ba(în.
Barfeul.
Bafingftookc.
Barfîkct.
Bafiogloiie.
Barfîr.
Ba^ophaiyngien^
Bart.
Bahochia.
Bartavelle.
Bafiri.
Barte. .
Bas-juClicier.
Barccn.
fiaskiric.
Barrcnftein.
Bafme.
Barrer.
Bas-métier.
Barres. .
Bafmofliéens.
Barthe.
Bafmulc.
Barthelemi.
Bafoche.
Batthelemitcs.
Bafque.
Bartole.
Bafques.
Bartfch.
Bafquier.
Bartze.
Bafquincr.
Banich.
Bâfra.
Batules.
Bas- relief
Barufles.
Bafs.
Baruth.
Baflac.
Baratines.
BalTanelIo.
Barvick.
Baffangantas.
Barzic.
BaHano.
Barzitan.
Badareus.
Barzod.
BafTirides.
Bas.
Baffe.
Basj aile.
Baile- contre
Bafle-coar.
Baffe de fiûtc tratcr
ficre.
Baffe de fiùte à bec.
Baffe de violon.
BaHée.
Baffe-étofFc.
Baife-liffc.
Baffe-lifCer.
Baffemenc*
Baffempoy.
Baffento.
Baffes.
Baffefic.
Baffcs-voiles»
Baflec
Baffe- taille.
Baffette.
Baifeur.
Baflîcot.
Baflier.
Baffiers.
Baffigni*
Baffile.
BafGn.
Baffuiage.
Baflîne.
Bafliné« ée»
Bafliner.
Baflînet.
BalU noire.
Balfon.
Baffora.
BaJiyc.
Baft.
Badabler.
Baflagaire.
Baflan.
Battant, ante.
Baflardage.
Baflarncs.
Bafte.
Bafler.
Bafterne.
Bafli.
Baftia.
Baftiie.
BaAic.
Ballierc.
Baftille.
Baitillc, ée.
Baftiller.
Baflimcncos.
BafUnguc.
Baflingué , éer
Baflingucr.
Balbou.
Baftion de France.
Baf^ogne.
Baftoncel.
Balt» nnaHe.
Bafloiii c.
Balte r^ncr.
BaOïî.h-.
Ballure*
TABLE.
Bts-veocre»
Barville.
Bafurure. .
Bat.
Bâr.
Bâta.
Batadcor.
Bara^c.
Bacan.
Bataille.
Bataillé, éc.
Batailler.
Batailleur.
Ba'aîllereafemeDt
Bataîllear, Bataille-
reux.
BataîlIoD.
Bâta le.
BatarB.
Bataoae.
Bata^somes.
Bâtard, ardc.
Bata^t-dcao.
Batiax-dière.
Batardifc .
Bâta de.
Bata^ves. .
5«aAria,
Jatavic.
fa» yoles- .
Batayolettes.
Bâte-.
Bât^.ée. .
S^ï^ccalo.
5>tctller.
Jac^illcrous.
Bat^lagc.
Batcléc. .
Bacclct.
Bateleur, cufc.
Batelier, ièrc.
Batc mburgiqucj.
Bîtcnbourg. .
Batctimor.
Batcor.
Ba cr.
Batcuil.
Bateure,
Batcvs.
Buh:
Batha.
Bathiatcs.
Bath-kol.
Bathmonftcr.
Bahos.
Bathron.
Bathyra.
Bjrhys.
Ba*!.
Bâti , ic.
B?^'c.'la.
Butler.
Banfoié.
^Ufolcr.
Batillcur.
Batillié.
Batimena,
Bâcimenr.
Batina.
Bâtir.
Batifon.
BâtifTé.
Bâcifleur.
BatifToir.
Batifte.
Batizon.
Batman.
Batmizomanes.
Batn-raarr.
BatochÎDe.
Bâton.
Bâtonoé , ée.
Bâtonnée.
Bâtonnet.
Bâtonnet.
Bâtonnier.
Batracharta. .
Batrachite.
Batrachomyoma-
chie.
Batska.
Batta.
Battage.
Battant.
Batte.
Battée.
Battelleraent-
Battement.
Battens.
Batte-queue.
Bater^oa.
Batterie.
Batteur.
Bactitures..
Bartle.
Ba-roir.
Batthologie..
Bitturie.
Battre.
Battu , uc.
Battue.
Bit!ure.
Battus.
Battuccas.
Baïufabcr.
Batz.
Bau.
Bavard ,iirde.
Bavardé.
Bavarder.
Bavarde rie.
Bavarois.
Ba/aroife.
Bavay.
B iPvc.
Baubi.
Baubigny,
Baubiay.
Bauccanc
Bauch.
Bauchamps.
Baucis.
Bauco.
Baucrolle.
Baud.
Baudelaire.
Baudement.
Baudequin.
Baudcrie. .
Baudet.
Baudi , ie.
Baudir.
Baudofe.
Baudour.
Baudrand.
Baudre.
Baudrée.
Baudres. .
Baudrier.
Baudroie.
Baudroyer.
Baudroycur.
Baudruche.
Bave.
Bavé.
Baveque.
Baver.
Bavercllc.
Bavette.
Baveur.
Baveufe.
Baveux, eufc.
BauiFrée.
Bauge.
Baugé.
Baugerais.
Baugue.
Baugy.
Bavière.
Baullc.
Baullier.
Bault, Baude.
Baume.
Baume- les-Noues«
Baumier.
Bauncs.
Bavoché , éc.
Bavochcr.
Bavoçhurc.
Bavoïs.
Bavoler.
Bavoict.
Bauprizement.
Baurdmannctjes.
Baulant.
Bausk.
Bauczen.
Baux.
Bazana.
Bayapua.
Bayai d.
Ba\c.
Bayer.
Bayexic»
^77
Bayeur , cufc.
Bayeux.
Baylc.
Baylur.
Bayneaa.
Bayon.
Bayona.
Bayonne.
Bayonnois, oife.
Bayffe.
Bazac.
Bazadois.
Bazar.
Bazarie.
Bazas.
Bizdad.
Bazgendge«
Baziothia. -
Bazoches. <
Bazoge.
Bazougers.
Bazouges.
Bazana.
Bazzo.
Bdellium.
Béai.
Béait.
Béan.
Béance.
Béant, ante.
Béarn.
Béarnois , oife»
Béat, ate. .
BéatiHcation-
Béatifié, ée.
Béatifier.
Béatifique.
Béatilles.
Béatitude.
Beau.
Bcaucaire. .
Beauce.
Beaucoup.
Beau-fils.
Beau fort.
Beau- frère.
B.augeai.
Bcau^enci.
Bcaujeu.
Beauiolois»
Beauiieu.
Beaumarchez*
Bcàumarish»
Bcauraénil. .
Bcaumont.
B.'aune.
Beau-pérc.
Beauport.
Beaupré.
Beaupréaa»
Beaupuy de Graxu^
guc.
Beanquefnes.
Bcaoregard.
Bcaurcpairc
.78
TABLE.
Beaa-rcYoir.
Beauricuz.
Beau Sire.
BeaufFaulc.
Bcaucé.
Beauvais.
Beauvoir.
Beauvoifîs.
Beblingen.
Bcbrinciens.
Bcby-
Bcbz.
Bebzof.
Bec.
Becabunga.
Bécarre.
Bécafle.
Bécaireau.
Bécaffine.
Beccard.
Bec courbé.
Bec crochu.
Bec croifé.
Bec d'âne.
Bec de canne.
Bec de Corbin.
Bec de cuillier.
Bec de grue ou géoa^
riam.
Bec de haehe.
Bec de rentonnoir.
Bec d*oie«
Bcc-fignc.
Becharu.
Béchc. ,
Bêché , ée.
Bechellouin.
Bêcher.
Bechcrel.
Bechin.
Béchique.
Bcchires.
Beck.
Becken.
Becooeuille.
, Becqué. éc
Becquée.
Becqueté » ée.
Becqueter.
BecQuoyfeU
Becue.
Beflachit.
Bec tranckanr.
Becuxba.
Bécune.
Beda.
Bedaine.
Bedarides.
Bedarieuz.
Bedas.
Bcdde.
Bedeau.
Bédégar.
Bedel.
Beder.
Bedefe.
Bedford.
Bedhah.
Bedier.
Bedon.
Bédouins.
Béecles.
Bée-gueuIIe.
Bceliephon.
Beeizeoub.
Béemfter.
Béénel.
Béer.
Beeroch.
Beesha.
Bé-fa-(î.
Beffler.
Beffroi.
Bégaiement.
Bégard.
Bégauz.
Bégayer.
Bcgbafar.
Bcghards, Begoards^
Béguins.
Bcglerbcg.
Bègue.
Begras.
Bégu , ufc\
Bégude.
Bègue.
Bégueule.
Béguill.
Béguin.
Béguinage.
Béguine.
Begam.
Behaignon.
Béhat.
Behbéhan.
Béhemoth,
Bcken.
Béhima.
Béhiftrc.
fiehorder.
Béhourd, Béhourt.
Békourder.
Béja.
Béjane.
Béjar de Meléna*
Béjaune.
Beichlingen.
Beid-el-ofTar ou
Beid-el-ilar.
Beidbad.
Bdge.
Beignet.
Beiflée.
Beilftein.
Beira.
Beizath.
Békia.
Bel.
Belainge.
Belalcazar.
Belandre.
Bêlant , ante.
Belatucadre.
Belbais.
Beibina.
Belbuch.
Belcaire.
Belcaftel.
Bel Cadro.
Belchite.
Belcklis*
Bêlé.
Beled.
Bélédin.
Béiée.
Bélélaé.
Belem.
Bélemenc.
Belemnite.
Bélémoch.
fielen.
Bclcr.
Belette.
Bclfait.
Belfart.
Belgard.
Belgique.
Belgardc.
Belgardo.
Bélial.
Belic.
Belice.
Belice deftro*
Belie.
Bélier.
Belicre.
Beligratz.
Belifia.
Belin.
Belinge.
Belira.
Bclifarrc.
Belifame.
Bélître.
Belkin.
Bellac.
Bel lapines.
Bellaigne.
Bellandier.
Bellano.
Bellâtre.
Belle.
Belle Dame.
Belle de jour.
Belle de nuit.
Belle étoille.
Belle-œuvre.
Belle fille.
Belle fentaiae.
Belle gatde.
Belle-lae.
BcUeme.
Bellement.
Belle-mère.
Bellenave.
Belle-percke.
Bellerie.
Belleroche.
Bellérophon.
Belle-fœur.
Bellefta.
Belleval.
Bellevauz.
Belleudre*
Bcllc-vaie,
Belley.
Bellicule.
Bcllidaflre.
Belligérant » ante.
Bellin.
Bcllinzonc.
Bellique , Belliqact
Belliqueux, eoie.
Bellitz.
Bellon.
Bellonairet.
Bellone.
Bellot, otte.
Bellou.
Bellovaces.
Belloye.
Bellozane.
Bellue.
Belluno.
Bellunois.
Belmont.
Belocder.
Beloère.
Belomantie.
BeUoucil.
BelDhegor ou Bed-
phegor.
Belr.
Belturbet.
Beltzko. '
Bclude » Bclue.
Belveder.
Belvédère.
Belvez.
Belus.
Bclutel.
Belutes.
Belutta.
fiem.
Bcmbel.
Bème.
Bemilacius.
Bémol.
Bémolifé » éc.
Bémolifer.
Ben.
Bena.
Benacafiz.
Benade.
Benaift.
Benari.
Benarou.
Benaflais.
Benatage.
Benate.
Beneft.
Bénévent. '
Benevi^
Bencrirer.
reo.
Bénévole,
Béneuré.
Benfeld.
Bengale.
Bengali.
.
Bcngébrcf.
Bcngi-eiri.
h.
Bengaela.
,
Bcni, ie.
Bcni-Aldala.
u
Ben amin.
IC.
Ben^aus.
m.
Bcni Araz.
>le.
Beni-Aroz.
rc.
Beni-Becil.
, atc«
Bcnibcflcri.
are.
Bcni-Buhalul.
Bcni-Buzcybct.
•
Bcniçon.
Benigebare.
Benignemenc*
Bénignité.
T A BLE.
BcnifualiJ,
Beniguâmuc],
Bcniguarid.
Beniguariten.
BcniguaxevaL
Beai-GucriagcL
Benigucrnidr
Bcûigucrtctiax»
Bcni-Gumi,
Bctii-HanKt.
BtDï-Hafceîi,
Bcni-Hulud.
Bcni-Jcchfcten.
Beni-Jofcf.
Bcni-Jubar.
Beni-Majer.
Bcni-Manfor.
Béni Me fgilda.
Bcnin , Beoîgnc*
Bénin.
Benin^anio.
Benjoin.
Beni Oricgao»
Bénir.
Beni-Rafim
BeniSayd.
«7?
Beniftre.
BenitA ice.
Beni-Telic.
Beni-Teudi.
Bénitier.
Benivolence.
Beni-Yazga.
Beni-Yedi.
Beni-Yerfo. '
Beni-Zanten.
Beui-ZarvaL
Beni-Zenetc.
Beni-Zeqacj.
Bennage.
Benne.
Bennet.
Benoit , diif •
Benoite.
Benoitier.
Benon.
Benoycr.
Benobet.
Bensheim.
Benihcim.
BentivogUo-
Benuré.
TOME QUATRIÈME.
I.
enne.
ulz.
, ée.
Bercherot » ou Ber-
kcwitz.
Bcrchiére.
Bcrckel.
Berckhem.
Bcrclouz.
Bcrdoa.
Berdoc.
Beré.
Bérébércs.
Bcrccimhc , Berecin-
thic .Brrecintbienne.
Berecziow.
Bcrengaricns.
Bcrens.
Bcrefcov.
Beréfina*
Bcrg.
Berga.
Bergain.
Bergaman.
Bergamafc.
Bcrgamarqae*
Bergame.
Bergamote.
Bergan.
Bergas.
Berg-Bieten»
Berge.
Bergen.
Bergenhos.
Berger, érc,
Bergerac.
Bergerdorf.
Bergeret.
Bergerie.
Bergeronnette.
Bcrgeronnerce , Bcr-
gerette.Bergerottc.
Bergcrot.
Bergime.
Bergine.
Bcrg. Op- Zoom. ■
Bcrg-Saint-Vinox.
Bergue.
Bcrg Zabérn.
Bcriberii.
Bcric.
Berichot.
Bericle.
Beril.
Beringen..
Beris.
BerifTa.
Berice.
Berle.
BerlebooTfc
Berlin. ^
Berlfne.
Berlingot.
Berlure.
Bcrman» Bermen.
Bermeo.
Bermier, icre.
Bcrmudes.
Bermudieane.
Bernable.
Bernacle.
Bernage.
Bernalde.
Bernard Caftie.
Bernardine.
Bernardins.
Bernard-rHermitCt
Bernart.
Bernaudotr.
Bernav.
Bernay.
Bernbourg.
Bern-CafteL
Berne.
Berné , ée.
Bernemenc»
Berner.
Berneur.
Bernicie.
Bcoièm.
Berniefques.
Bcrnin.
Bcrniquec.
Bernois , oife.
Bernoulli.
Beroftadc.
Berochaler.
Béroé.
BeroDge.
Bcrrc,
Berrie.
Bcrruycrs.
Bcrry.
Bers.
Bcrfabéc.
Berfabora.
Bcrfaricqs ou Bëvé-
raricDS.
Berfaulc.
Bcrfeiller.
Bcrfel.
Bcrfello.
Berfiamiccs.
Berfuires.
Bertarc.
Bertaud. .
Bercauder.
Benhenoax.
Bertiionli » Bertremer.
Benigiiac.
Bcrdnoro.
Benois.
Bertonneau.
Bertrefché.
Berva.
Bervaa.
Bervine.
Bervira.
Beryliiens*
Berycion.
Befa.
Bcface.
Befacier.
Befa^no.
Bcfaigne.
Befaiguc.
Befaine , Berannc.
Befal.
Befala.
Befanchc.
Befançon.
Befanr.
Befaute.
Befancé > ce*
Befara.
Bcfay, Bcfayc.
Bcsbicos.
Bcfcohier.
Befec
Beféel.
Befec.
Befî.
Bcfiac.
Befîcles.
Bcfîgheim.
TABLE
Befil.
Bethifi.
Beiini»
Bediléem^
Beiivre.
Bcthléémitcs.
Bcllonc.
Bcth-Lcphthcpha,
Befogne.
Bech-Maon.
Befogner.
Befoignable.
Bechmé.
Bethomé.
Befoigne.
Bethonim.
Befoigoemenc.
Bcth-Phagé.
BeCoigacur.
Bech-Phafelh.
Belom.
Beth-Phcfes.
Befolz.
Bcth-Phogor.
Beibn.
Bethas.
Bcfon.
Bech5abée.
Befoncle.
Bcthfamcs.
Beforch,
Béchulic.
Befoc.
Bcthunc.
BefTan.
Bctlizaïdc.
BefTarabie.
Bctillc.
BcHay.
Bede.
Bétiquc.
Bétifc.
Bcflcnay.
Bctlis.
fiefO.
Bétoinc.
BefGère.
Bétoircs.
fie/Hn.
Bétoo.
Beflines.
Betonia.
BefTon » odc.
Bèirc.
Bedauce.
Bette.
Beflancier.
Betterave.
Befteg.
Bétumier.
Beften%
Bctuwc.
Bcfterie.
Bétyle.
Bcftiairc.
Betz.
Beftial » aie.
Bea.
Beftifllemcnc.
Bevagna.
Beftialitë.
Beubant» Bobus.
Beftiauz.
Beudy.
BevelaDd.
Bcftiole.
BelUon.
Bevcrc.
Beftors.
BcYcrgern,
Bedourner.
Bcvcrie.
Befuchec.
Beverungen.
Bcta.
Beuglé.
Becage*
Beuglement.
Bétail.
Beugler.
Becaocos.
BcYicr.
Bdce.
Beuil.
Beccl.
Beuillencoorc
Bétel faguî.
Bcuiller.
Bâicmenc«
Beurath.
Beter.
Beurre.
Bethacara«
Beurré.
Beth - Ammarke-
Beurrée.
voth.
Beurrer.
Bethanacii.
Beurrier i icrc.
Bcthanie.
Beuthen.
Bechaphua.
Bcuvante.
Bctharaba.
Bewdicy.
Bechbeflen.
Bévue.
Bcth-Car.
Beuverage.
Bcth-Chogla.
Beuverie.
Bech-Dagon.
Bewcïlcy.
Bethel.
ficuvron.
Beth-Gamal.
Bcth-Iefimoïk.
Beuzevillc
Beza.
BezQgo.
Bey.
Beyapora.
Beycland.
Beyfatl.
Bezainc.
Bezanne.
Bezans.
Bezeflan.
Bctta
Bcziers.
Bézoard.
Bczoardique.
Bczochc*
Bczolc.
Bczzo.
Bliavani.
Bia.
Biafara.
Biafares-
Biain, Bian.
Biais.
Biaifé.
Biaifer.
Bialazerkiev.
Bialegrudk.
Bialla.
Bialogrod.
Bialûgrodko.
BialE*^
Bialy-Kamen,
Biambonnécs.
Biana.
Bianchi.
Biahdra.
Bianor.
Bianzay.
Biards*
Biaris.
Biarit.
Biarque.
Biart.
Bias.
Biaffc.
Biau » Biaz.
Biaubert.
Bibby.
Bibcracb.
Biberon.
Bibcrteich.
Bibéfic.
Bibctc.
Bible.
Biblicn.
Bibliographe.
Bibliographie.
Bibliomane.
Bibliothécaire.
Bibliothèque.
Bibtfles.
Bibraûc.
Bibrax.
Bibus.
Bicaner.
Bicapfalatre.
TABLE.
lire.
Bichetas.
one.
:s.
fero.
né , éc.
anc.
c.
fane » ante.
rc.
3bcur^ tricc.
ânce.
Tantt ante.
eufe.
iré.
ireux ,
:n.
» aie.
le.
mce.
me» ante.
lant , ancc.
a.
igner.
illancc.
illanc, ancc.
nu» ue.
nue.
)ulu, ue.
Q.
ICt
OS.
os.
Tamc XXX4
Bietala.
Bietegkeim.
Bieule.
Bièvrc.
Bièvres.
Biez.
Biferno.
BifF;ïgC.
Bifti , éc.
Biffer.
Bifurcarion.
Bigame.
Bigamie.
Bigarade.
Bigaradier.
Bigaré , éc.
Bigarreau.
Bigarreauritr.
Bigarrer.
Bigarrure.
Bigac.
Bigc.
Bigen.
Bigle.
Biglé.
Bigler.
Bignay;
Bigne.
Bignon.
Bigonzo.
Bigorne. •
Bigorné, ée.
Bigorneau.
Bigorner.
Bigorre.
Bigot , ote.
Bigoctrie.
Bigoticre.
Bigotifme.
Bigrerie.
Biguba.
Bigué, éc.
Bigucr.
Bisucs.
Bihaez.
Biha^.
Bihor.
Bihorcau.
Bihri.
Bijon.
Bijoa.
Bijouterie.
Bijomier.
Biis.
Bikend.
Bikouc.
Bilan.
Bilbao.
Bilber.
Bilbilis.
Bilboquet.
Bilcas.
Bile.
Biledulgécid.
BiUfcicU
181
Bilenos.
Biliare.
Bilibufca.
Bilieux « eufe.
Bilimbi.
Bill.
Billa
Billard
Billarde.
Billarder. ^
Bille.
Bille , ée.
BiUebarrer.
Billebaude.
Biller.
Billet.
Billecé» ée.
Billeter.
Billctier.
Billette.
BiUevcrée.
Billion.
Billom.
BiUoD.
Billonnage.
Billonner.
Billooneur.
Billos.
Billot.
Billoteavz»
Bil louer.
Billy.
Bilobée.
Biloter.
Bilfea.
Bildein.
Bimauve.
Bimbeloc.
Bimbeloterie.
Bimbelotier.
Bime.
IBimilipatan.
Bimini.
Bimonchéer,
Binagara«
Binage.
Binaire.
Binard.
Binaros.
Binche.
Binco.
Binde.
Bindelles.
Bindely.
Biné, ée.
Biner.
Binet.
Bingazî.
Bingen.
Bingo.
Bingue.
Binoa.
Binnelandfpas.
Binocle.
BinocttIairc%
Binôme.
Binot.
Bjnotis.
Binumbaru^
Bintan.
Bincengaport
Bintx.
Biobio.
Biocolyte.
Biographe.
Biographie»
Bion
Biornebourg,
Bipartition.
Bipédal , aie.
Bipède.
Biquadratique.
Bique.
Biquelar.
Biquet.
Biquoquet.
Birambrot.
Birckenfdd.
Bire.
Birême.
Birgi.
Birlbi.
Birloir.
Birmane^
Birminghim,
Biron.
Birotines»
Birr.
Birrctte.
Birfen ou Bine.
Birviefca.
Birun.
Bis, ifc.
Bis.
Bifa.
Bifaccfa.
Bifacène.
Bifacramentauz.
Bifage.
Bifagos.
Bifaïeul.
Bifaïeule.
Bifaltes.
Bifannuelj elle*
Bifano.
Bifantagan.
Bilbille!
Bifcacho.
Bifcara.
Bifcaye.
Bifcayen , eooe.
Bifcbourg.
Bifchmarck.
Bifchofs-Heûn*
Bifch.oft-Lack.
Bifchofs-Verda.
Bifchofszell.
Bifchveiller.
Bifcicc.
Bifcornu , uet
Nn
z8t
Bifcotin.
Bifcuic.
Bife.
BiGJ.éc.
Bifcao*
BifcgliAi
Bjfcntal.
Bifentioa%
Bifcr.
lifcrtc
Bifct.
Bifcttc.
Bifctticrc
Bifcur.
Bishops-Caftie.
Bifignano.
Biilingua..
BiQneo.
Bionuch».
Bifnagar.
Bifnov.
Bifogne.
Bifon.
Bifpc.
Birquain*.
Bifque.
Bi(Tac*
Biflchopia»
BifTc.
BirTcaioB.
Bifleztc.
Bifîcxtil, ilc
Biifonara.
BifTôfuiiGr»
Biflus.
nm.
Biftoniex
Biftoqueu
Biftoric.
Biftbrtc.
Biftortien
Btftouri.
Biftourné, it^
Biftourner.
Biftow.
Biftrc.
Biftricz.
Bifzcftic.
BirboQtg.
Bicche.
Bicchemarc.
Biicha.
Bicetto.
Bithiga.
Bithyniarqae^
Bithynic
Bici.
I^itin.
Biro.
Bitonto»
Bitord*
Biroo*
I^ttc.
Bictcifidld.
TABLE
Bitterlecablc
Biccern.
Bitti.
Bitton.
BicconnièresL
' Bitume.
* Bitumineoz 9 cufe.
Bicuriges.
Bityla.
BivalYCb
.Bivar.
Biudére*
Biveao.
BiYcncer.
Bivet.
Biviairc;
Bivic.
Bivoic
Bivona.
Bivouac.
Biza.
Biza.
Bizarre.
Bizarrement.
Bizarrerie,
ize.
Btzé à deux tktu
Bizedank
Bizègle.
Bizerc
iBizu.
,Bizyc.
, Blabe.
Blacas.
Blachc.
Blacklx)rDe*
Blackvater.
t Blaçon.
Blada^re.
Bladerie.
Bladier.
Bladnock..
Blaer.
Blafard 9 arde.
BlafFert.
Blaiguez.
Blainville»
Blair.
Blaireau*
Blairie.
Blaife.
Blaifott.
Biaifoo.
Blaifhe.
Blâmable»
Blâme.
Blâmé, ée.
Blâmer.
Blammuy(cr.
Blamonty
Blanc.
Blanc « ancbe.
Blanca.
Blancafort.
Blmc-bcc^.
Blance.
Blanc-en-bourre.
Blanc-étoc ou Blanc-
écre.
Blanchaille.
Blanchards.
Blanchâtre.
Blanche.
Blanche-couronne.
Blanchéc.
Blanchemeac*
Blancher.
Blancherie.
Blanchet.
Blancheur.
Blanchi, ie.
Blanchiment.
Blanchir.
BlanchilTage.
BUnchiiïcric.
BlancbifTcur.
BlanchiiTeufct
Blanchon.
Blanck.
Blanckcnberg.
BUnckenbourgp
Blanckenkayn.
Blankenhcim.
[ Blanc- manger.
Blancquc.
Blancs-maûtcau3F-
BlanJe.
Bhndîccs,
Blandicieux«
Blandir*
Blange.
Blangy.
Blankif.
Blanque.
Blaoqueria*
Blanquette»
Blanzac.
Blanzat.
Blafe.
Blafé, ^e.
Blafer.
, Blafon.
Blafonné» ée»
Blafbtmer.
Bla^hémateur.
Blasphématoire.
Blafphème.
Blau>hémé , ^e.
Blarphémer.
Blaftenge.
Blaftenger.
Blat.
Blatier.
Blaton.
Blatré, ée.
Blacrer.
Blattabyzantia.
Blatte.
Blaubeuren*.
BUireiic^
Bîaret. "
Blauftrons«
Blaye.
Blayer.
Blazasi
Blé.
Bleaume.
Bléche.
Blccking.
Blécrie.
Bleicherode*
Bleichfeld.
Bleiderftadu
Blcime.
Bleite.
Blein.
Bleke.
Blême.
Blêmir.
Blemyes , ou BleA»
mycs*
Blenda.
Blende.
Blenau.
Blenel.
Blcnina»
Blenne.
Blerancourtv
Blergies.
Ble(e.
Blefle.
Blefmeurew
Bléfois.
Bleïïé.ée.
Bleflemenu
BlerTer.
Ble/Ture.
Bleftreut.
Blette.
BlcH^ eue»
Bleu.
Bleuâtre.
Bleui'» ie.
BleuiHoir.
Bley-l-Gantz»
Blcy-Sack.
Blcy-wcif.
Blicour.
Bliema.
Blin.
Blindage^
Blindé , éc.
Blinder.
Blindes.
Bloc.
Blocage.
Blôcaille.
Blocal.
Blochet.
Blockzyl.
Blocus.
Bloete.
Bloi.
Blois.
Blond» ondtk
TABLE.
tÏ3
tic, ante.
ée.
en.
i venta.
BockcnboHrg«
Bockhou.
Bocknia.
fiockok.
Bod.
Bodanetz.
Bode.
Bodeobarg.
Bodendyck.
BodenhaufcD.
Bodcnzée.
Bodine.
Boditierie.
Bodinurc*
Bodman.
BodoQ.
Bodovaiczy.
Bodrog.
Bodruchc
Boc.
Bjcdromicr.
Bocdroœion»
Bocl.
Boeo.
Boeon.
Bocrhaave.
Boc rie.
BocfTé, éc.
BOcfTcr.
BocfTcs.
Bocdîèrc.
Bœuf.
Bofïingue»
Boffumcr.
Bogarmites.
Bogdois.
Bogefund»
Bogoca.
Bogras.
Bogue.
Bogudavr.
Bohbcl.
Bohadc.
Bohain*
Bohême.
Bohémien» enne*
Bohcrics.
Bohicis.
Bohmifchbrod.
Bohol.
Bohordéis,
Bohcus.
Bohu/lav,
Boiano.
Boiard.
Boiadc»
Boibi.
Boichc.
Boichier.
Boicininga.
Boidic.
Boic.
Boicns.
Boicr.
Boiguaco.
Boiieau-Dcfpreaaz.
Boille.
Boillon.
Boinitz.
Boioariens.
Bojobi.
Boiquatrara
Boiradc.
Boirac.
Boire.
Boirio.
Bois.
Boisbelle.
Boifchcc.
Bois comman.
Boifdsux j Boifcon
Boifdie.
Boife.
Boifé , ée.
Boifeorj Boifcoor»
Boifeur.
Boifer.
Boifcric.
Boifeuz, eare.
Bois-Grolland.
Bois>!e-Duc.
BoifTeau.
BoifTcIage.
BoifTclée.
Boificlerie»
BoifTcIier.
BoifTelle.
BoiHet.
Boirnére.
BoifTon.
Boitte.
Bois*Veiné«
Boit.
Boîte.
Boité*
Boiter.
Boiteux , eafe.
Boitiapo.
Boitier.
Boitron.
Boitte.
Boittel.
Boiture.
Boiviau.
Bokas.
Bokemeale*
Bokarahé
Bol.
Bolaca.
Bolade.
Bolairc.
Bolathen,
Bolbe.
Bolbitina.
Bnlbonnc.
>BoIcane.
Bolckenhayn.
Bolcwitz.
Boldora.
Boleoa*.
Bolenberg.
BolcHau.
Bolétite.
Bolhuert.
Bolina.
Bolir.
Bolitfus.
Bollandiftes.
Bollebec.
Bollehard.
Boliingeo*
Bollos.
Bolm.
Bologne.
B^lognèfe.
Boloquini.
Bolonois.
Bolfchaiazemla.
Bolfena.
BoIfvert«
Bolton.
Boluc-Baflî.
Bolus ou Bol»
Bolzano.
Bolzas.
Borna rzo.
Bombaïm ou Bom*
bay.
Bombance.
Bombarde.
Bombardé, ée.
Bombardement»
Bombarder.
Bombardier*
Bomba£n*
Bombe.
Bombé, ée«
Bombement*
Bomber.
Bombon.
Bombos.
Bomerie.
Bommel.
Bommels ^aerd.
Bommên.
Bommer.
Bomoniques.
Bompournickel.
Bon.
Bon, Bonne.
Bjna.
Bonace.
Bonaige.
Bonaire.
Bonafiens.
B3nairc.
Bonafus.
Bonbance.
Bonbon.
Bonccrou..
Bonchamus.
Bon-Chré(icii.
Boncon.
Bon convento.
No ij
i84
TABLE.
BoncL
Bond a.
Bonde.
Bondena
Bondi.
Bondir.
Bondiiïant, ante.
Bondi (Temcnc.
Bondon.
Bondontza.
Bondonnal.
Bondonné, éc.
Bonionner.
Bondonnicrc.
Boridour.
Bondrée.
Bondac.
Boné.
Bonctc.
BonFatci.
Bonge.
Bon- Henri.
Bonheur.
Bonhomie.
Boni.
Bonichon.
Boojean.
Bonier.
Boniface.
Boni&cio.
Bonifié, éc.
Bonifier.
Bonjour.
Bonioaz.
Bonite.
Bonicon.
Bonn.
Bonne*
Bonneaa*
Bonuebofe.
Bonnedame.
Bonnedéeflc*
Bonnécr.
Bonncfbntaine.
Bonnegrace.
Bonnement.
Bonncrct.
Bonner.
Bonnedable.
Bonnet.
Bonnecade.
Bonnctage.
Boonece.
Bonnetcr.
Bonneterie.
Bonneteur.
Bonnetier,
Bonnette.
Bonneva].
Bonnevauz.
Bonncuil.
Bonncvillc.
Bonnier.
Bonniyent.
BoQoy.
Bonoé.
Bordicr.
Bonoixon.
Bordigue.
Bononia.
Bordon.
Bonofiaques ou Booo-
Bordoyé , éc.
fiens.
Bordoyer.
Bons corps.
Bordre.
Bon-fens.
Bordure.
Bons- Hommes.
Boréadcs.
Bons Moulins.
Boréal » aie.
Bonfoir.
Boréafmcs.
Bontanc.
Borée.
Bonté.
Boréote.
lV>ntour.
Boretfcho.
Bonze.
Borez.
Booby.
Borg.
Bool.
Borgeraflre.
Boollucory.
Borghetto.
Boope.
Borgholtzhaufcu.
Boopis.
Borgifîe.
Boorder.
Borgne.
Boot.
Borgneiîe.
Boppart.
•Borgnete.
Boquelle.
Borgo.
Boquerane.
Borgo-di-San-Sc-
Boqueteau.
polcro.
Boquillon.
Bora.
Borachera.
Borgo-di-Sefîa.
Bor^o-di-val-di-
Taro.
Boramets.
Borax.
Borgo-Forte.
Borba.
Borgo-San-Domino.
Borbo.
Borborygme.
Borgtfczie.
Borfa.
Borborites.
Boriqucn.
BoriHov.
Borboflade.
Borch.
Borifthène.
Borch.
Boritis.
Borchloen.
Borki'm.
Borckeloo.
Bormes.
Borckcn.
Boimia.
Borckfort.
Bormio.
B.>rckholm.
Borna.
BDtckholt.
Bornage.
Bord.
Borne.
Bord.
Borné, éc.
Bordage.
Bordailie.
Bornéo.
Borner.
Bordât.
fiornholm.
Bordaye.
Bomo.
Boidayer.
Bortioyé, éc.
Bordé.
Bornoycr.
Bordé, ée.
Bornftadt.
Bordeau.
Boron.
Bordeaux.
Borores.
Bordée.
Boroubridge.
Bordel.
Borozail.
Bordclagc.
Borras , BorraiTc.
Bordeler.
Borreao.
Borde lier.
Borrelifles.
Bordel lère.
Borriano.
Bordement.
Borromées.
Border.
Borra#.
Bordereau.
Borialo.
Borderie.
Bonholdcr.
Bordiau.
Borfippa*
Bordel*
Borter.
Bortinfllc.
Bortrolc.
Bortvich.
Borva.
Boruvanny.
Bos.
Bofa.
Bofan.
fiofc-dc-Cadoolcs.
Bofc.
Bofchi ou Bofco»
Bofdic.
Bofel.
Bofcnham.
Bofingen.
Bofire.
Bofirî.
Bofme.
Bofna.
Bofna-Sarai.
Bofnic.
Bofo.
Bofor.
Bofphorc.
Borquet.
Bofquiline.
Bofra ou Bozrà^
BoiTaec.
BoHc.
Boflé , éc.
BofTéc.
BofTclagc.
BofTclé^éc.
Boflclcr.
Bollcman.
Boflcr.
Borteticr.'
Boflctte.
Boflier.
Bofl'il.
Bofloirs ou Bofleoi
BofI ue.
BofTué . éc.
BoiFucr.
Bofluct.
BoiFut.
Boily.
Boil
Bodangi BacU.
Boftangis.
Bofton.
Boftrychitc.
Bofucl.
Bofworth.
Bofzut.
Bot.
Bota.
B«taba.
BotadoQ.
Botail.
Botaniaue.
Botaniitc.
BocaaomtBcii^
TABLE.
Boreaa.
Borcl/e.
Bocercl.
fiotcrOD.
Bothnie.
BothrioD.
Bochyno^.
Bothiche.
Bociihons.
Boriner.
Borocr.
Boroo.
Botoyc.
Botrys.
Botrycc ou Bof-
rryoxdc.
Boctagc.
Bot tanne.
Botte.
Botté, éc.
Boctclagc.
Boctclé . ëc.
Bottclcr.
Bottclcur.
Botter.
Bottier.
Botrinc.
Botxcn.
BotT-cnbourg.
Bova.
Bouard.
Bovatee.
Boubak. .
Boubic.
Bouc.
Boucackards,
Boucagc,
Boucan.
Boucané , éc.
Boucaner.
Boucanier.
Boucaro.
Boucaflîn.
Boucaut.
JouccI , Bouchel.
Bouchain.
Bouchard.
B^uchardc.
Bouche.
Couché, éc
Bouchée.
S^achcr.
5<>uchère.
g^achççic.
gouchct.
S^ttchcttc.
S^^chctcr.
Bouchciurc.
S^uchicre.
?>»ichin.
5^«choir.
S^ttchon.
S^uchon, onnc.
5<>Uchonné, éc.
Bouciquauc.
Boucle.
Bouclé, éc.
Boucler.
Bouclette.
Bouclier.
Boucon.
Boudé , éc.
Bouder.
Bouderie.
Boudeuz y cu(e«
Boudin.
Boudiné.
Boudinière.
Boudinure.
Boudoir.
Boudri.
Bouc.
Boue, ée.
Boueau , Bouel ,
Bouclîc.
Bouée.
Bouer.
Boucfîne.
Bouerté.
Boueur.
Boueux , cufe.
Bouffant , autc.
Boufîard.
Bouftc , éc.
Bouf^'eau.
Bouftée.
Boul^'emenc
Bouffer.
BoufFcttc.
Bouffi, ic.
Bouffir.
Bouffiffiirc.
Boufi-un , onnc
Boufionné , éc
liuu lionne r
Bûuft'^jnucric^
Boufois.
BougarafEn.
Bouge.
Bougé.
Bougeoir.
Bougcon.
Bouger.
Bougeronner*
Bougettc.
Bougie.
Bougie , éc
Bougicr.
Bougon.
Bougonneur.
Bougran.
Bougueric
Bouguis.
Bouhochc.
Bouhours.
Bouillaoc , antc
Bouilllard..
Bouille.
BoaiUé,éc
éc
Bouille- Cotonîs.
Bouillc-Chainay.
Bouiller.
Bouilli.
Bouilli , ie.
Bouillie.
Bouillir.
Bouiilitoirc
Bouilloire.
Bouillon.
Bouillon blanc.
Bouillonné , ée.
Bouillonnement.
Bouillonner.
Bovioo.
Bouis.
Bouizet.
Bouladc.
Boulangé .
Boulanger.
Boulangère.
Boulangerie.
Roulay.
Boule
Boulé.
Bouleau.
ËoUiéeur.
Boulen.
Boulènc
Bouler.
Bouleror.
fioulertcs.
Boulet.
Bouicté , éc
Boulercrancs.
Boule, te.
Boulevart.
Bouleverfé , éc
Bouleverfemcnr.
Bouleverfer*
Bouleux.
Boulier.
Boulimie.
Boulin.
Bouline.
Bouline , éc
Bouliner.
Boulineur.
Boulingrin.
Boulingue.
Boulignier.
Boulinis.
BouUifeurc
Boulogne.
Bouloir.
Bouloirc
Boulon.
Boulonné, ée*
Boulonner.
Boulonnois.
Boulou.
Boulverch.
Bounc^
Boupére.
Bouquacin.
i8î
Bouqac
Bouquenom.
Bouquer.
Bouquefmant.
Bouquer.
Bouquerier.
Bouquetière.
Bouquetin.
Bouquettc
Bouquier.
Bouquin.
Bouquiné.
Bouquiner.
Bouquineur.
Bouquiiiilte.
Bour.
Bouracan.
Bouracanicr.
Bouràclier.
Bourbe.
Bourbeux , eufc
Bourbier.
Bourbillon.
Bourbon.
Bourbon Lanci.
Bourbon - i'Archam*
baud.
Bourbonne- les-
Bains.
Bourbonnois.
Bout bons.
Bourbourg.
Bourc.
Bourcaige.
Bourcer.
Bourcec.
Bourcettc
Bourdaine.
Bourdalie.
Bourdalouc
Bourde
Bourdeaux.
BourdcUcs.
Bourdclagc
Bourdelc
Bourdelicr.
Bourdelois.
Bourder.
Bourdeur, cufr.
Bourdich.
Bourdillon.
Bourdin.
Bourdon.
Bourdonné , éc»
Bourdonnement*
Bourdonner.
Bourdonner.
Bourg.
Bourg- Achard*
Bourgade.
Bou'gage.
Bourgancuf.
Bourg-Argcotal.
Bourg-CharcBCe»
Bouig-d*Auk.
xZ6
Bourg- de- Renai-
fon.
Bourg-Dieu.
Bourgeois • oiie.
Bourgeoise.
Bourgeon.
Bourgeoané, ée.
Bourgeooaer.
Bourg- Epine.
Bourges.
Bourgec.
Bourg fride.
BourgheHe.
Bourg TAjcac* ^
B^uricur.
lUûîg NcuÊ.
Bourgogoe.
Bourgoin.
Bourgon.
Bourg - Saine - An-
déol.
Bourg -fur -la-
Roche.
Bou^gtberoade.
Bourgueil.
Bourguerin.
B ou rg u i g n £> a t one»
Bourf.uignotc<
Bourjaîïote.
BjLiriqaorïiftcî.
Bourîquec.
Bourler.
Bourlois*
Bourme ou Bour-
mio*
Bourmonc*
BournaL
Bournaa.
Bournay.
Boumcau*
Bournec.
Bourneville.
Bourneieau.
Bourniquec
Bouron.
Bourrache.
Bourrade.
Bourras.
Bourrafque.
Bourre.
- 3ourré , ée.
Bourreau*
Bourrée.
Bourrelé , ée.
Boui-reler.
Bourrelet.
Bourrelier.
Bourrelle.
Bourrer.
Bourriche. .
Bourrique.
Bourriquer.
Bourru , ue*
TABLE.
Boutraulc.
Bourfe.
Bourfecte.
Bourfier.
Bourfiilé.
Bourlîller.
Hourfon.
Bourfoufléj ée.
Bourfoufler.
Bourt » Frire
Boorr.
Bous.
Bou(ards.
Boufe.
Boufillage*.
BoufîUé , ée.
Boufîller.
fioufillcuo
Boufilieuie.
Boufîn.
Boufon.
Bouifac.
BouHe.
Bouileau.
BoulTer.
BouOillé.
Boudole.
BouftrophedoA.
Boufure.
Bouc.
Boutade.
Boucadeuz » euLc
Bouuge.
Boucan^
BoucaDe,i
Boutant.
Bo.urargue.
Boutas.
Bout-avanc.
Boute.
Bouté ^ ée^
Boute- a port.
Bouie-denors.
Boutée.
Boute-en-traîn.
Boure-fwU.
BoutehachCi
Boute- hors.
Boutcillage.
Bouteille.
Boutclof.
Bouter.
Boutercao.
Bouterez • Moulins-
Boute-rez.
Bouteril.
Boureris.
Bouterolle.
Bouteron.
poutcroue.
Boure-felle.
Boute-tout-cuire.
Boureuz.
bouti»
Boutidar.
Bouticle.
Boutier.
Boucille.
Boutillete.
Boutillier.
Boutique.
Boutiquier.
Boutis.
BoutiHe.
Boutoir.
Bouton.
Boutonne.
Boutonné, ée.
Boutonner.
Bouton nerie.
Boutonuier.
Boutonnière*
Bouiou.
Boutouir.
Boutriot.
Bout Sai^neux.
fiouts-Rimés.
Bouttcville.
Bouture.
Bouvard.
Bouvemeti^
Bovp'ens.
Bouverec
Bouvrie.
Bouvet.
Bouvier.
BouvierCp
Bouvillon.
Bouv ines..
Bouvreuil.
Bouzach.
BoQxtères aux Danses.
Bouzveliçr.
Bouyant.
Bouylle.
Bouzannc.
Bouzonviile-
Boxbcrg;
Bozmécr.
Bozrehudç»
Bozte].
Boyard.
Boyau.
Boyandier«
Boycr.
Boycz.
Boyle.
Boync^
Boza.
Bozantia#
Bozine.
Bozolo.
Bozor.
Bozouls.
Bozzo.
Brabançonne.
Brabançons.
Brabant.
Brabantcf.
Brabente.
Braborg.
Bracatge.
Braccas*
Bracciano.
Bracelet.
Bracerole.
Bracher.
Brachial , aie.
Brachio-cubitaL
Brachio radiaL
Brachites.
Brachmas.
BtichYcaialeptiqtiev
firacliygrjphic*
Brachyrjnéc.
Brachylciens-
Bfachvftochionc.
Brackel.
Brackcnhcim,
Bracklaa.
Brackley.
Bracon.
Braconage/. ,
Braconé.
Braconer.
Braconnier.
Bradano.
Bradford.
Bradie.
Bradnicjb.
Bradypcpfie.
Bragamas.
Bragancc. .
Braganza.
Bragard.
Brage.
Bragonièrc.
Brague.
Bragucr.
Bragucs.
Branaigne.
Brahilov*
Brahin.
Brai.
Braid-Albaia.
Braie. #
Brail.
Braillard, arde«
Braille.
Braillé, ée.
Brailler.
Braillcur, eufc*'
Brain.
Braine.
Braine-rAIeu.
Braine- le Comte.
Brains.
Braire.
Braife.
Brakel.
Brakenier.
Bralin.
Brama.
3ra rmc.
Ira. M-Tacr.
'ra M:3iios €^2t Brami*
lr2B. x:^pour.
Iran.
Ira. s-Bc.
Ira. «^card.
ira ^^chc.
Jraj^chidcf.
Srax^ckier.
îraBnchièrc.
ïra^dchir.
Braxïchu, ac.
wa^K^chus*
BraDd.
Bra a^dam.
BraLi^dcbourg.
Brandcfic.
Bra. ndevin.
Bra ndcvmièrCi.
Bra.«i(leani.
B«»idi, ic.
Brandillé , éc.
Brandillement.
Bra»ichllcr.
Jr^ndilloirc.
Brandir. ^
Brandon.
Brandonné , éc.
Irandonner. ;.
îrandfoé.
branlant, antc.
^fanlc.
f^nlcmcntr
ranlcr,
'^oloirc.
*ntômc
aquc.
»qué, éc.
^quemcnt.
^qucr.
s.
Ter.
idas.
idces.
icr.
lié, éc.
lier.
iw.
oc.
TABLE.
Braflage.
Bradard.
BralTav.
BraHe.
BrafTé , £u
BrafTée.
Braiîçr.
Bra/Ierie»
BrafTeur.
BrafTeufe.
Brafficoufc
Bra/Tiéres.
Bra/TiD..
Braflbir.
Bra(i.
Brathice.
BracskoL
Brau.
Brava.
Bravache»
Bravade.
Braubach*
Brave.
Bravé , ée.
Bravement.
Braver.
Braverie»
Braulio.
Braals.
Braunav»
Brauneck.
BrauQsberg..
Bravoure.
Branr.
BrauroD.
Brauronies»
Bray.
Brayans.
Braydonnc.
Brayc.
Brayé, ée,.
Braycr.
Brayetts^
Brayauz.
Brazza.
Bréaoc;.
Bréaune.
Brcauté.
Brcbcuf.
Brebiage.
Brcbiail.
Brcbicttc^
Brcbince.
Brebis.
Brcbiuire.
Brécé.
Brèche.
Brèchc-dcnt.^
Brichec.
Brechyn.
Brecknok..
Brecknockshire»'
Brcda.
Bredindioi
Bredir»^
Bredon.
Bredouille.
Bredouillé , ée..
Bredouillemencr
Bredouiller^
Brcdouiilcur.
Bfedauiiicure^
Br<Jc,
Bref, éve*
Brefar.
Bregencz.
Brégié.
Brcgier.
B'cgin.
Brcgma.
Breguiére.
Brehaigne.
Brehaine.
Brehal.
BrehemoDC*
Brchis.
Breicr.
Breil.
Breificlu
Breiz.
Brclaud.
Brelandé.
Brelander*
Brelandier.
Brelandiére^
Breleo , Breleng.
Brelle.
Breloque.
Breluche.
Brema.
Bremas.
Brenibo.
Brème.
Bremerverde.
Bremgartem.
Brcmont-la-Motte.
Brempc.
Bren»
Brenage, Brenigc.
Brencuz , eufe.
Brennkirchen*
Brenski.
Brenre.
Bremfbru
Breore.
Brequin.^
Brès.
Brefcar.
Brerche.^
Brefché.
Brefcia.
Brefi:ou^
Brefdir.
Breficace^
Bréfil.
Bréfîliens.
Brefillé , tt.
Brefiller.
Bredllec.
fiiefioù.
187
Breflav.
Brcflc.
Brermen.
Brcfnitz.
Biefque.
Brcfrau.
BrefTauc de la Rou«
vraye»
Brefïe.
BrcfTieux.
Breffîn.
Breffbllcr.
Brcffollei.
Brcft.
Brefter.
Breragne.
Bretafllé.
Brctailler.
Bretailleur.
Bcetauder.
Bretéche;
Bretelle.
Bretefcher.
Breceffé, éc.
Brcteuil.
Bretoncellei^
Brctonnerie.
Bretons»
Brecte.
Brectelé» éie;
Bietteler.
Bretten.
Bretceur.
Brcttnre.
Breuberg.
Brevet.
Brevetairc.
Brevcré , éc*
Breveter..
Bréviaire.
Breviateur^
Breuil.
Breuille, Brouailleft.
Breuiller.
Brcuillet»,
Breuils.
Breullat.
Breuoa.
Brevogne.
Brcvort..
Breuvage.
Brcy.
Brcyn.
Brczé.
Brczolles^
Briançon.
Briançonnoir..
Briare.
Bîiaccrtre.
Bribe.
Bribereflc,
Bric.
BcicieA&,
l8S
TABLE.
Bricole.
Brime,
Briz.
Bronchial« ik.
Bricoler.
Brin.
BrizcD.
Bronchiqac
Bricolier.
Brinde.
Brizenftadt.
BroQchorft.
Bricon.
Brindes.
Brizembottig*
Broncocèle»
Bricoteaoz.
Brindones.
Brizo.
Broncotomic
Bride.
Brinque.
Brizomancie.
Broode.
Bridé , ée.
Brinn.
Broc.
Brondolo.
Brider.
Brioche.
Brocalo.
Broni.
Bridgenorth.
Brioine.
Brocanté.
Bronq^uier.
Bridgetovn.
Brion.
Brocanter.
Bromes.
Bridgewater.
Briones.
Brocanteur,
Brontéus.
Bridiington.
Brioni.
Brocard.
Bromias.
Bridon.
Brionne.
Brocardé , ée.
Bronze.
Bridport.
Brioft.
Brocarder.
Bronzé , ée.
Briduie.
Brioctc.
Biocardeur, eafe.
Bronzer.
Brie.
Briou.
Brocart.
Broquartj
Brie-comte «Robert.
Brioude.
Brocatclle.
Broquc.
Brief , éve.
Bïiouze.
Broce, BroifTe.
Broquette.
Brieg.
Brienne.
Bricfnon.
Brièvement.
Brièveté.
Brieux.
Bricy.
Brifé, éc-
Brifer.
Brifeur, cufe.
Briiier.
Brigade.
1» • j • >
Briquaillons.
Brique.
Briquebec.
Briqueras."
Briquet.
Briquetage.
Briqueté, ée.
Briqueter.
Briqueterie.
Bnqueteur. ,
Briquetier.
Briquoquet.
Brocereuz.
Broch.
Brochant.
Broche.
Broché, ée.
Brochée.
Brocher.
Brochet.
Brocheté , éc.
Brocheter.
Brocheton.
Brocher te.
Brocheur , cufc
Broquies.
Brora.
BrofTac.
Broflailles.
Brode
Brodé, éc.
Broder.
Brofficr.
Brodbnneuz.
BrofTurc.
Broto.
Brou.
Brouagc.
Brigadier.
Brigand.
Bris.
Brifach.
Brochier.
Brochoir.
Brouagcaîs.*
Brouas, Brooillif*
Brigandage.
Brifago.
Brochon.
Brouaz.
Brigandé.
. Brifaus.
Brochonnu.
Brouck.
Brigandcr.
Brifca.
Brochure.
Broud.
Brigandinc.
Brife.
Brocoli.
Brouéc.
Biigames.
Brifé, ée.
Brodé , éc.
Brouet.
Biigantin.
Brife-Cou.
Brodequin.
Brouette.
Brigidcu:^ Brigitîc.
Brifées.
Broder.
Brouetté, éc.
B.ig-Kanlleven.
Brifcfay.
Brodera.
Brouetter.
B: ignais.
Brife-glace.
Broderie.
Broucttcur.
Brignolc.
Brifc-nuagc.
Brodeur , cufe.
Broueitier.
Brignoles.
Brifeïs.
Brodnicz.
Broug.
Brigoudis.
Brifemcnt.
Bfodra.
Broufiidour.
BrouRaha.
Bîiguc. .
Biifer.
Brodt ou Brod.
Brigué, ce.
Brife-vcnts.
Brody.
Brouï.
Bngucil
Brife ur.
Brodzicck.
Brouï , ïc.
Briguer.
Brifeus.
Broglio.
Brojc.
Brouillamini.
Bngucur.
Brifgaw.
Brouillard.
Brihucga.
Brifigucla.
Broil.
Brouillé , éc.
Brilingen.
Brifis.
Broillis.
Brouiller.
Brillac.
Brifoir.
Broilior.
Brouillcrie.
Brillant, anre.
Briflac.
Broifleron.
Brouillon, onnc»
Biillanté , éc.
BriflTarthe.
Broitfchia.
Brouïr.
Brillanter.
Briftadt.
Biolo.
Brouïdurc.
Brille.
Briftol.
Bromardicr. .
Broullcur. .
Brillé.
Brifure.
Bromcts.
Broulliz.
Briller.
Britannicus.
Bromien.
Brouniftes.
Brilicus.
Britannique.
Bromns.
Broufalmc.
B imbalc.
Bricioga.
Bromfberg.
Broudaillcs.
Brimbalé , ée.
Britcmartis.
Bronchadc
Broudc. , ,
Brimbaler.
Brives- la-Gaillarde.
Bronché.
Brouflin d*éraWC-
Brimbe.
Brivczac.
Broncher.
Bronches.
Brout.
Brimborion.
Bririo.
Broutant , antc
TABLE.
Ce.
Brumpt.
Brun.
!• '
Bran / une.
?•
BniQehafnel.
blYtil.
Brunelle.
Brunct, cttc.
e.
Bruni, ic.
it.
Brunir.
Bruniflage.
Bruniflcur.
Bruniffoir.
Brunot.
Brunquicr.
Brunfeurtcî.
Brunfvick.
Irignols.
Bruniylant.
Brunt-2:cnimcydan
n.
Brufchr
Brufc.
Bruflon.
Drufque.
lit.
Brufquc, éc.
Brufqucmbillc.
c.
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Bubon.
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Tome XX,
X.
Bubonocéle»
Bucariza.
Bucaros.
Buccal, aie.
Buccarie.
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Bucceliation.
Bucchance.
Buccin.
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Bucciue.
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Bucéphalie.
Buch.
Buchan.
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Bûche.
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Bûcher.
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Bûcheron.
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Buchy.
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Buckinghanofire.
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Budias.
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Budelich.
Budia.
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Budoa.
Budor.
Budrio.
Budua.
Budziac.
Buech.
Buée.
Bueil.
Buena-Pax.
Buenos-Âyres.
Buen-Retiro.
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Buiflier.
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Cachao.
Cacbao.
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Cache.
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Cachéemenc.
Cachefés.
Cachemire.
Cachc-nez«
Cachéo.
Cacher.
Cacbcre.
Cachereau.
Cacherie.
Cacheron.
Cachet.
Cacheté» ée«
Cacheter.
Cachette.
Cachear.
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Cachexie.
Cachi.
Cachicame.
Cachier.
Cachimcnt.
Cachimentier.
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Cachondé.
Cachos.
Cachot.
Cachotterie.
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Cachry.
Cachymie.
Cacique.
Cacluter.
Cacobcrro.
Cacochylie.
Cocochyme.
Cacochymie.
Cacoethe.
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Cacoogo.
Cacophooie.
Caçorla.
Cacos.
Cacotrophie.
Cacoudiacs.
Cacozele.
Ca^tonite,
Cacumme«
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Cadahalfo.
Cadan.
Cadara.
Cadariens.
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Caddor.
Cadeau.
Cadée.
Cadefauc.
Cadeffi.
Cader-Ayanacv;
Cadeier.
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Cadeoac.
Cadenas.
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CadenaiTer*
Cadence.
Cadencé , ée.
Cadenccr.
Cadéne.
Cadenet.
Cadenetce.
Cadequié.
CaderoafTe.
Cadelbarné.
Cades de Naphtali.
CadefEa.
Cadet, être.
Cadetes.
Cadette.
Cadeuma.
Cadi.
Cadiar.
Cadicer.
Cadiere.
Cadilesker.
Cadillac.
Cadis.
Cadifé.
Cadix.
Cadizadelites«
Cad mie.
Cadmus.
Cadodaches.
Cadole.
Cadore.
Cadorin.
Cadouin*
Cadran.
Cadrât ure.
Cadraturier.
Cadre.
Cadrema.
Cadrer.
Cadciftcs.
Cadfaodc.
Caduc, uqae.
Caducéateur.
Caducée.
Caducité.
Cadutciens*
Cados.
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Caenne.
Caerleon.
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Café.
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Caftes.
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Cagafian.
Cagayan.
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Caginon.
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Cagliari.
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Cagnardé.
Cagnarder.
Cagnardife.
Cagne.
Cagneux, eufe.
Cagoot bleu.
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Cagoterie.
Cagotifme.
Cagou.
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Cague.
Canarie.
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Cahier.
Cahière.
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Cahors.
Cahot.
Cahotage.
Cahoté , ée.
Cahoter.
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Cahuet.
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Cahys.
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Caiabo.
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Caian-Caii.
Caianebourg.
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Caifuns.
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Caille bocis.
Caille botte.
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Cailler.
Cailleteao.
Caille tôt.
Caillette.
Cailleur.
Cailher.
Caïllot.
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Cailly.
Caïmacan.
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Cajoler.
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Caïphe.
Caïquc.
Caire.
Cairo.
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Caiffetin.
CaifTier.
Caifibn.
Caicaja.
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Calamiftrer.
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Calamité.
Calamité.
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Calamo.
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Calanda.
Calandre.
Calandre, ée.
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Calandreur.
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Calans.
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Calapatc.
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Camcrier.
Camcrino.
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Cameronicns*
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Camilla.
Camille.
Caminade.
Caminha.
Caminieck.
Caminitza.
Camion.
Camiri.
Camirus.
Camis.
Camifa.
Camifadc.
Camilard.
Caroife.
Camifole.
CamiHan.
Cammanah.
Cammart.
Cammin.
Camoëns.
Camoifîé.
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Camomille*
Camon.
Camonica.
Camofé.
Camouflet.
Camp.
Carapagna.
Campagnard , arde»
Campagne.
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Campagnol.
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Camphur.
Campiano.
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Campicftre.
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Campiùe.
Campion.
Campiftron.
Campiccs.
Campli.
Campner-Dahler.
Campo.
Campois.
Campo-Major.
Campos.
Campo-Santo-Pio-
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Campredon.
Campfeauz.
Camquit.
Camluare. •
Camui.
Camule.
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Canacloto.
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Canada.
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Canaille.
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Canan.
Cananor.
Canapé.
Canapeyes.
CanapQi.
Canara.
Canaran.
Canard.
Canardé» ée.
Canarder.
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Candélabre.
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Candclier.
Candelle.
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Candi^.
Candich.
Candidat.
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Candie.
Candiote.
Candiocs.
Candi-Pacoa.
Candir, Scandir,
Candis.
Cando.
Candoile.
CandoiL
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Candul.
Candy.
Candyba.
Candys.
Cane.
Canée.
Canei.
Canence. ^
Canepecière*
Canephore.
Canéphories.
Canepin.
Canedeaii.
Canet.
Canec»
Cancto.
Caneton-
Caoccce.
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Canevas.
Cannis-Metgara.
Caneva/Btre.
Cano.
CaneTicrc,
Canobio.
Caneyne.
Canogiza.
Ganga.
Canogne, Canoi
Cangeour.
Canoifîé.
Cangerecora.
Canole.
Cangette.
Canon.
Cangcy.
Canon^e.
Cangiano.
Canonial , aie.
Cangier.
Canoniarquc.
Cangivoaraa.
Canonicat.
Cangoxuma«
Canonicité.
Cangri.
Canonique.
Cangria.
Canoniouemenc.
Canonilacion.
Cani.
Caniarc.
CanoniS, ée.
Canibotcc*
Canonifer.
Canica.
Canonide.
Caniche.
Canonnade.
Canicia.
Canonné, ée.
Canicidcu
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Canicia.
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Caniculaire*
Canonnière.
Canicale.
Canope.
Canide.
Canopien.
Caniers*
Canopus.
Canif.
Canofa.
CanificieCi
Canot.
Canigou*
Canourgue»
Canina.
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Caiilchy.
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Canftadt.
Canipfa*
Canlirife.
Caniraou
Canta.
Cauifcha.
Cantabre*
Caniftro.
Cantabria.
Canify.
Cantabrie.
Caniveaux.
Cantal.
Canivelle.
Canulabre.
Canivcc.
Cantalice.
Canle.
Cancanettes.
Canna.
Cancar.
Cannagar^.
Cancara.
Cannage.
Cantaro.
Caunamelle.
Cantate.
Cannâtes.
Cantatille.
Canne«
Cantatours.
Canné, ée.
Cantazaro.
Canneberge.
Cantchéou«
Caunclas.
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Cannelé, ée^
Cantcleur.
Canneler.
Canteoay.
Cannelle.
Cantharide.
Cannellier.
Cantheno.
Cannelude.
Canchus.
Cannelure.
Cantillana.
CannequiO/i
Cancine.
Canner.
Cautinier.
Cannes.
Cantioébis.
Cannetille.
Cantique.
Cannctte.
Canton.
Cannevarale.
Cantonade.
Canncy.
Cantonné, ée.
Cannibales.
Canconnemcnr.
Cantoanefii
Cantonnière^
Cantor.
Cantorbery.
Cantre.
Cantuarie.
Canuccis.
Canule.
Canus.
Cany.
Canzula.
Cao.
Caocheu.
Caomiog.
Caopoiba.
Caorfo.
Caotang.
Caouaone.
Caoup.
Caourtin.
Cap.
Capale.
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Capacité.
Capade.
Capagc.
Capalanier.
Capalita.
Capanabadla.
Capannée.
Capara.
Caparaçon.
Caparay'onné , iu
Caparaçonner.
Capafa.
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Cape.
Capeceur.
Capéc.
Capéer.
Capeler.
Capelerie*
Capelet.
Capeline.
CaptUe.
Capellen.
Capelle(oe#
Capena.
Capes.
Capefta.
Capet. 8
Capccer.
Capétiens.
Capcuna.
Caphar.
Capharnaum.
Caphar-Orfa.
CapharfamaL
Capheng.
Caphefa.
Caphtor.
Caphtorins.
Caphyles.
Capi Aga.
z'
\
•1
TABLE.
295
r. .
Jtinga. '
^a. ..
Bachi.
ire.
ment.
ade.
[an.
II.
Ganham.
D.
QC.
nerie*
neiTe.
s aie.
I.
lacc
Capitan-Baclia.
Capicane.
Capicacion*
Capite.
Capicel.
Capitella.
Capiccux , eufc.
Capitol e.
Capitolias.
Capitolio*
Capiton.
Capicoui.
Capitoulat.
Capitulaire.
Capitolaircment.
Capitulant.
Capitulation. >
Capitule.
, Capituler.
Capituria.
CapitzikiHeta.
Capivard.
Capizxi.'^
Caploier.
Capnobarss.
Capnoïde.
Capnomancie.
CapoBlanco.
Capo-Diftria.
Capoiin.
Capon.
Capponnéj éc
Capponner.
Caponnifee.
Caporal.
ICapofcr.
Capot:
Capouge.
Capote.
Capots ottCàgots.
Capoudal. -
Capoue. ,
Capoulie.
Cappa.
Cappadocc.
Cappadociens.
Cappcronnicr,
Capraia.
Càpranica.
Caprara^
Câpre.
Câpre.
Capri.
Caprice.
Capricieufenlenr.
Capricieux, enfe.
Capricorne.
T O M E C I N Q U I È M E*
cation.
la.
inc»
iC.
cm;
ine.
ac.
e.
aire,
e.
ier.
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, ivc.
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é, éc.
er. .
erie. .
ioé..
c.
aon. ■
lats. ■
inade.
inef.
Ins».
Capnck.'
Capul.
Caputtes.
Caput Mortuum^'
Caporuade.
Capuupcba.
Caquage.
Caque.
Caque, ^e.
Caquehan.
Caqucr.
Caquet.
Caqueté.
Caqueté.
Caqueter.
Caquéterie.
Caqueteur.
Caqucteufe.
Caquctoire»
Caqueur.
Caqucuz. ■
Caquin.
Car.
Gara.
Carabe..
Car.:bi.
Carabia.
Carabin.
Carabinadie. -
Ca abine.
Carabiné >.ée. •
Carahincr.
Caiabnicr.
Carabouron. •
I Carica.
IÇaîacalla.'
" Caraj^ra^-
Caracaeay^
Carachc ou Carag.
Catachie.
Caracnifar.
Caracob.
Caracole,
Caracolé.
Catacoler.
Caracoli.
Caracombo*
CaracorafnF.
Caracore.
Caracos.
Cataflére.
Garaaïrifé , éc»
Caraftérircr.
Caraélériftiqaci»
Caracura.
Caradiva,
Carafe.
Carafon.
Caraga. •
Caragaclu'
Caragi
Caragne.
Ca'-aitona.' .
Cara^'ouch. ■
Caragaato.
Carah.
Caraha.
Carah'fTar.-
Carajam.
Caraïbes. -
Cara'f , Caraadie»
Carauz;
Cataifmc»'-
Caraites.
Carak.
Cara Kalpaks;
Caralia.
Caraman.
Caramaogue.
Caramanico.
Caramanie.
Caramanra.
Caraaibcs.'
Carambôtas.
CaramqJ.
Caramîes.'
Caramoris:
CaramoufTal^-
Caracal;
Carancebes; ■
Carancro»
Carandas.
Garanguc.
Caraiiguer. ■
Carangueff.
Caranjifca. •
Garapatine,-
Carapè.
Cirapo,
CiMpopçba.'-
Caraqik'.
C^ -a ou es.
C^i:iQ*Mn. •
Cirai a.
Cata»-(K.
<^iri ScKuIli;.
Car;.fr6.»..
Carar.
CaratehohV;.
Gawturer-
ip6
Caravacâ,
Caravaïa.
Caravane.
Caravanier.
CaravanferaiL
Caravanferaskier.
Caravancis.
Carauder.
Caraudeffè.
Caravelle,
Carauna.
Cariy.
Carbana.
Carballcs.
Carbatinc.
Carbcqui.
Carbiiia.
Carbognano.
Carbonilla.
Carbonnade.
Carbonnagc.
Carbonne.
Carbôullton.
Carbury.
Carca. «r
Carcaa.
Carcajou.
Carcairc.
Carcaife.
Carcan.
Carcano/n.
Carcapuli.
Carcaranne.
Carcas.
Carcaiïc.
Carca (Tez.
Carca (Tonne.
Carccllier.
Carccs.
Carcha.
Carcharias.
Carchcmifc.
Carchi.
Carcinomaceox , eufe.
Carcinome.
Carcub.
Carcunah.
Carda.
Cardaccs.
Cardaillac.
Cardairc.
Cardaminc.
Cardamome.
Cardamylc.
Cardan.
Cardaïïe.
Cardava.
Carde.
Cardé, ce.
Cardca.
Card^Jc.
Carder.
Cardcur.
Cardcufe.
Caidiagraphie.
TABLE
Cardialgie.
Cardialogie.
Cardiaque.
Cardiacomi^
Cardie.
Cardier.
CardifF.
Cardigar.
Cardiganshire.
Cardinal.
Cardinale.
Cardir.
Cardis.
Cardice.
Cardon.
Cardone.
Cardonero.
Cardonnereule*
Cardouzille.
Cardeol.
Carc.
Carecardama.
Caredive.
Caréc.
Carck.
Cardlic.
Carcll.
CarelJcs.
CareLbroock.
Carelscroon.
Carcmboule.
Carême.
Carême- prenant.
Carénage.
Carence.
Carendar.
Carène.
Caréné.
Caréné, ée.
Caréner.
Carennac.
Carentan.
Carefmcncrant.
CarclTant, anre.
Care/Te.
CareiTé , ée.
Careflcr.
Care/Tus.
Caret.
Careth.
Cireton.
Careitc.
Carfou.
Carg.
Cargador.
Cargaifon.
Cargic.
Cargue.
Cargué , ée.
Carguer.
Careucur.
Cbrhaiz.
Cariage.
Cariana.
Caiiau.
Cariatk
Cariatha.
Cariathaïm.
Cariath-ArWc.
Cariadi-Iatim»
Cariath-Scnaa,
Cariic»Sphcr.
Cariatide.
Cafiati-Nuova.
Canati-Vccdîia.
Caribane.
Caribary.
Caribcs.
Caribou.
Caricature.
Caricoïde.
Carides.
Carie.
Carié , ée. .
Cariens.
Carier.
Carife.
Carige,
Carignan.
Carigeuricas.
Carieuerbeju.
Carikfergus.
Carima.
Carim-CarinL
Carin.
Carinde.
Carine.
Cariné , ée.
Cariaer.
CaripoJa.
Carinihic.
Carinthien, enne.
Caiion.
Cariophillata.
Caripeta.
Caripis.
Caiipous.
Cariqucufc.
Caiifco.
Carifcl.
Carifîa.
Carilic.
Cariflade.
Cariftics.
Carifto.
Carité.
Carius.
Carix ou Caroû.
Caria.
Carfadcz.
Cariât.
Carlavrock.
Carlcby.
Carlemini,
Carlette.
Carlien.
Carlilc.
Carlin ou Carlino.
Carline.
Carlingford.
Carlingue.
Carlo. .
Carloek.
Carloon*
Carlos.
Carloftad.
Carlovingicof.
Carlovitz.
Carlsbad.
Carisbcrg.
Carisbourg.
CarUtadt.
Carliiein.
Carmagnole.
Carmaing.
Carmana.
Carmancha.
Carmanda.
Carmanie.
Carmara.
Carme.
CarmeL
Carmeltne.
Carmélites.
Carmcuules.
Carmentis.
Carmes.
Carmina.
Carminach.
Carrainatif, ivc
Carmone.
Carmons.
CarmylefTas.
Carna.
Carnage. *
Cainal.
Carnalage.
Car liai cr.
Carna lis.
Carnaliié.
Carna lïîcr , Icro
Carnairiere.
Carnation.
CaniiQ.
Carnaval.
Carne.
Carné, ée.
Carnéadcs.
Carncille.
Carnel.
Carnet.
Carnien ou Car-
nécn.
Carnienoes.
Caruicr.
Carnifîcation.
Carniole.
Camion.
Carniquct.
Carnivore.
Carnok.
Carnofité.
Car nus.
Carnutes.
Carobe.
Carocba.
TABLE.
iff
CtrreL
Cartbaii.
Carrelages
Canhée.
Carrelé" ée.
Cartier.
Carreler.
Cartilage.
Carrelet;
Cartilagineux » eufe.
Carreletce.
Carreleur.
CartiGine.
Carra
Carrelure.
Carrer.
Canon.
Cartonnier.
Carrée
Carretage.
Carrete.
Cartouchcb
Cartouchier.
Carrhei.
Cartalaire.
Carrick.
Carrie.
Carvanis.
Carrée.
Carrier.
Carvi.
Carrière.
Carvilis.
Carrilloo.
Carville.
Carrillonaé » <e. ^
Carura.
. idic
Carrillonner.
Caros.
Cairiliooneur.
Carufa.
Carriole.
Caryande.
•
Carrion.
Caryatis.
Carroler.
S*^^- ^
Carron.
Caryocottan.
Carro/Ie.
Caryons. ^
/
Carroflier.
Carroufcl.
Caryqpiiile.
Caryftus.
Carrouffc.
Cas.
Carroy.
Cas . aiTe.
Carrure.
Cafal.
Cars.
CafaiaCqae.
le , ou Car-
Carfchi.
Cafalet:
«aod*
Carfeoii.
Cafalmach.
icnt*
Carfo.
jCafai-Maggiore.
1,
Carca.
Cafaloth.
Cartagé.
Cafal-Puturleingo.
Carcager.
Ca(âma.
Carcahu.
Cafamaoce.
Carcama.
Cafan.
Carias.
Catàngas.
Carcalina.
Cafamer, tère.
Carcayé.
Cafape.
âniiioi*
Carrayer.
CaTaque.
e.
Carte.
Caraquin.
iens.
Cartcïa.
Cafiif.
Cartel.
CafaCu
Cartcladc.
CailM.
Cartcléc.
Casbin.
Carrelle.
Cafcade.
» Carrai-
Cartenaga.
Cafcaés.
Carterier.
Cafcane.
Carccro.
Cafcante.
Cartcron.
Cafcar.
Cartéfianifine.
CafcariUe.
an.
Cartéfien.
Cafcavel.
Cartéficn , ennc.
Cafch.
Cariha.
Carchgar.
Carthagc.
Cafcia.
Carthagènc.
Cafc.
Carthaginois , oilc.
Café.
Carthago.
Cafei.
*
Cartham, onCar-
Cafemate.
thao.
CaTematé.
a.
Cardbame*
Ca&mcfitf
nu
XXX.
CtTcnler.
Cafentiiu
Cafer.
Caferne.
Caferné » ée.
Caferner.
Carerra.
Cafeuz» enle.
Cash.
Cashel.
Cafier.
Cafillenx.
Cafimambont»
Cafimir.
Cafio.
Cafius.
Cadea.
.Cafmct.
Cafoar.
Cafoli.
Ca(pe.
Ca(pcria.
Cafpienne»
Caipient.
Cafqne.
Cafr-Ahmed.
Carr-Ben-Hobeirak.
Caflade.
Caflagne.
Caftille.
CalTainonfe.
CafTal.
CaiTandre»
CafTano.
Caflantj a&tCji
Caflktion.
Caflave.
Ca/Te.
Caflé , ée.
Cafle-coo*
Cafle-col.
Caflel.
Cade-fflooe*
Cafleneoil.
Cafle-noifette.
Cafle-noii.
CafTenollc.
Cafler.
Caflera.^
Caileriut
CalTerole.
CafTeron.
Caffe-céic^
CafTetin,
Cadette.
Caffibor.
Caffida.
Caffidi^
Caffidcnne^
CaiTie.
Cafficr.
CaffimGhcorL
Cafin.
Caffine^
Cd&nes.
a^S -
Caflini.
Caflfîopéc,
Caflipa.
Caffîpagotes.
Caffis,
Caflius.
Caflolertc
Caflbnade.
Caffoorran.
Ca/Iot.
Cartovic.
CafTubîc.
Cafrummuniar.
Caflure.
Cadagnctre.
Cadagncur.
Cafta lides.
Caftalie.
Cadamcna.
Cafta net.
Caftanice.
CDftc.
Caftcau-Pcyrilcs.
Caftcl.
Caftclagc.
CaftcUmanc
Cafte la Marc de la
BVuca.
Caftda Marc de Vol-
turno*
Caftcl Aragoncfe.
Caftel Baldo.
Caftcl Barc.
Caftcl Bclvcdêrc.
Caftcl Bolognàfc.
Caftcl Branco.
Caftcl Chifanco.
Caftel di Broglio.
Caftelcric.
'Caftcl Folir.
Caftcl Franco.
Caftcl Gandoifc.
Caftcl Holm.
Caftclhun,
Caftcljaloux.
Cafte llan.
Caftcllaiia.
Caftcllanc.
CaftcUani , & Nico-
lotti.
Caftcllanncttc.
Caftcllc.
Caftcl Lombarde.
Caftcllon.
Caftcllon de Far fa -
nia. I
CaRcllon de la Pla-
na.
Caftcl Mirabelle.
Caftcl Moron.
Caftcl Morouz.
Callclnaq.
Caftclnaudarry.
Caftclnau de Bonne-
fons.
Caftetnaa de Bra&c.
Caftclnau de Brete-
nous.
Caftclnau de Ma-
gnoac.
Caftclnau de Montra-
tier.
Caftclnovo.
Cafte InoYo de Carfa-
gnane.
Caflelnovo de Scri-
via.
Caftel Rampo.
Ccftcl Rodrigo.
Caftcl Sagrat & Saint-
Michel.
Caftel San Joanne.
Caftcl San Pictro.
Caftcl San Ângelo.
Caftcl-Sarrazin.
Caftcl Sclino.
Caftcl Sfacchia.
Caftel Torncfc.
Caftcl Vcierc.
Caftcl Vetrano.
Caftets.
Cafticc , Caftiche.
Caihcrcirc.
Caftiers.
Caftiglione Arenno.
Caftiglione-Dcl lago.
Caftigli9ue 'dclie-Sci*
verc.
Caftiglione -di-Pef-
caria.
Caftiglione - Muntua-
no.
Caftijer.
Caftillan , anc.
Caftille.
Caftillon.
Caftillonncz.
Caftine.
Caftis.
Caftlcgardc.
Cafton.
Caftor.
Caftor & Pollux.
Caftorcuai.
Caftoro.
Caftos.
Caftra.
Caftragemiia.
Caftramétation.
Caftrat.
Caftrati.
Caftrarion.
Caftrenfe.
Caftrcs.
Caftrics.
Caftro.
Caftro Caro.
Caftro Dciudialcs.
Caftro Joanni,
Caftrom.
TABLE.
Caftroma.
Caftromario.
Caftromeoal
Caftronovo.
Caftroreale.
Caftro Villarcu
Caftro Virrcyna.
Caftro Xciis.
Caftulo.
Cafttalité.
Cafucl . clic.
Caruellemcnt.
Cafucfnc.
Cafuifte.
Cafurc.
Cafurgis.
Cat ou Cath.
Catabanes.
Carabaptiftcf.
Carabbaz on,
Caracaufiiqtie.
Catachicfc.
Caiacbïonicn,
Catacombes.
Caracouftiqucs.
Caradioptnquc.
Catadoupe.
Cacadupc.
Catafalque.
Catagmatique.
Catagogics.
Cataire.
Catalan » ane.
Caialedliquc.
Catalepsie.
Carakpdquc.
Catalogne.
Catalogue.
Catalotique.
Catamana.
Catanance.
Catane.
Cantazaro.
Cataonic.
Catapadlaymc.
Catapan.
CatapaTme.
Catapelte.
Cataphorc.
Cataphrad;e.
Cataphryçicns.
Cataplamie.
Car a pi ex ic.
Carappas.
Cataptclca.
Catapucc.
Catapulte
Cataradta.
Cataradlaire.
Catarade.
Catarre.
Catarrcux , eufi:.
Cataftafc.
Cataftrophc.
Catazcccs.
|até.
Cateadirc.
CateauCharrcCs»
Catechère.
Catéchifé, fe
CatcchifL*r.
Catéchifrao.
Carcchiftc-
Catéchuménat.
Catcchumcnc*
Cac^chuméaie.
Catcgottc,
Catégoriqïjc.
Caté ga I iqu cni£iit
Caieja.
Catelet.
CatcUier.
Caccls ou Catetn.
Catepon.
Catergi.
Caternc.
Cathai.
Cathares.
Cachariftes.
Cathartique.
Cathédrale.
Cathedrant.
Caihcdratiquc»
Catherctique.
Catherine.
Cathet.
Cathcte.
Catheler.
Catheterifme.
Cathimie.
Catholicirmc
Catholicité.
Carholicon.
Catholique.
Catholiqucmeot»
Cathonnct.
Cati.
Cati , ic.
Caticardamoav
Catichc.
Catilina.
Catilinaircs.
Catilincttc.
Catillcment»
Catiiler.
Catilleux.
Catimini.
Catin.
Catina.
Catinat.
Catir.
CarifTcur.
CatifToir.
Cati/Toirci
Catius.
Catlan.
Caroché.
Catohca.
Caton.
Catona.
Belle.
Caudrctier.
riqne.
Cave.
roauuicie«
Câvé, éc.
i.
Caveaa.
:ncas.
Cavedonc.
,
Cavi^e.
>.
Cavel.
►les.
Cavelin.
Cavcr.
»chiragan.
Caverne.
.
Caverneux , eufe.
Cavcron.
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Cavcfco.
CavcfTon.
:lIebogen.
Caveftre.
Cavct.
i.
Caviar.
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Cav.Uacion. '
».
Cavillcux.
,
Cavin.
Ole.
Cavinas.
on.
Caviié.
,
Caulacaa.
ide.
Cauledon.
idour.
Cauîcm.
Caulct.
ic.
Caulicolcs.
•iUe.
Caulinaire.
,
Caulr.
r.
Caumonc.
r, ièrc.
Caunard.
rement.
Caunc.
,
Cannes.
ni.
Caunccte les Mouflon-
1,
lins.
Caunus.
•
Cavalo.
;•
Cavours.
;.
Caupcnne.
oir.
Caure.
s.
Caurcn.
*•
Caurclle.
bardices.
Cauris.
leoce.
Caurzim.
Caule.
[nar.
Caufé , ée.
r.
Cau fer.
:icr.
Caufcrie.
:r.
Caufcur, eufe.
is» oife.
Caudade.
;e.
CauHec.
c.
Caufticité.
lire.
CauQiquc.
éc
Caufus.
ce.
Caut, aute.
3ftc.
Cautc.
iclle, Caudc-
Cauccle.
c.
Cautclcufement.
îtte.
Cauteleux, eufe.
rcpc.
Cautcller.
:c.
Cautemenc.
lire.
Cautcn.
Cautère.
.ach i Cau Jrc-
Cauiérifation.
Caucerifé, ée.
T A B L E/
Caotérifer.
Caution.
Cautionné » ée.
Cautionnemem.
Cautionner.
Cauvcgnic.
Cauwroora.
Caux.
Caxa.
Caxamalca.
Caxcaxcotolr.
Caxcm.
ICay.
Caya.
Cayaka.
Cayane.
Cayas.
Cayclac.
Caycmitcs.
Cayenne.
Cayes.
Caycux.
Caylar.
Caylus.
Caymant.
Cayon.
Cayoma.
Cayopollin.
Cayor.
Caypumo.
Cayr.
Cayllre.
Cayftruis.
Caz.
Cazalla.
Cazals.
Cazan.
Cazaubon.
Cazbac.
Cazelle.
Cazeres.
Cazerin.
Cazerom.
Cazimir.
Caznia.
Cazorla.
Cazzichi.
Ce, Cet, Cette.
Ce.
Cca.
Céans.
Ceau.
Ceaucé.
Ceaux.
Ccbazac.
Cebipirac
Cebu.
Ccchin.
Ceci.
Cecimbra.
Cecina»
Cécité. .
Cécrops.
Ceculafcolan.
Cédant 9 ^nte.
»95
Cedar
Cédé, éc.
Céder.
Ccdcrie.
Cédés.
Cédille.
Cedimorb.
Ccdmonéens.
Cedogna.
Cédrat.
Cèdre.
Cedria.
Ccdron.
Ccdule.
Céer.
Ccfalu.
Ccga.
Ccgrail.
Cchoilod.
Ceila.
Ccilan.
Ccillcs.
Ceindre.
Ceint, eintc*
Ceintes.
Ceintrage.
Ceinture.
Ccinturier.
Ceinturon.
Ceircfte.
Ceixupura.
Cel.
Cela.
Céladon.
Celadone.
Celama.
Celano.
Celate.
Celdal , Ccndal.
Celé, éc.
Celea.
Cclebes.
Célébrant
Célébration»
Célèbre.
Célébré, éc.
Célébrer.
Célébrité.
Céléement.
Cclef.
Celemantîa.
Celeneris.
Céléno.
Celer.
Ccleres.
Céleri.
Célerin.
Célérité.
Célcfte.
CéleftieU
Célcftinc.
Céleftins*
Célefyric.
Célet.
Céliaque*
Ppij
300
^Célibat.
Célibataire.
Célica.
Célicoles.
Célida.
Célïdét.
Célina.
Géliquc
Ccll.
Celle.
Çellefroin.
Cellcrage.
Cellcreric.
Celierier.
Cellerière.
Celles.
Cellier*
Ccllini.
Cellites.
Cellulaire.
Cellule.
Celmis.
Cclfe.
Celtes.
Celtiberic.
Celciberiens.
Celtique.
Celui.
Cembel.
Cément.
Cémentation.
Cémentatoire.
Cémenté , ée.
Cémenter.
Cénacle.
Cenchet.
Cencbrées.
Cenchrite.
Cenchrus.
Ccncoalt.
Cendre.
Cendré, ée.
Cendrée.
Cendreux, Cttfe.
Ccndiier.
Cendrures.
Cène.
Ceneda.
Cénée ou Céois.
Cencllc.
Cencr.
Cenereth.
Cénézéens.
Cenele.
Cenner.
Ccnier.
Cenis.
Ccnncfïeri.
Cénobiarque.
Cénobite.
Cénobitique.
C/nomans.
Cénon.
Cénotaphe.
Ccnotiqui.
TABLE.
ICens.
Ccnbl.
Cenfc.
Cenfô, éc.
Cenfeur.
Cenfler.
Cenfièrc.
Cenfif.
Cenlîr.
Ccnfitaire.
Cenfite.
Cenfitenr»
Ccnfivc.
Cenfivemcnt.
CenfucU elle.
Cenfurable.
Cenfure.
Cenfuré, éc.
Cenfurer.
Cent.
I" Ccnuine.
Cental.
Ccntal.
Centaure.
Ccnuuréc.
Ccntauropolis.
Centenaire.
Centcnicr.
Ccntefimo.
Centième.
Ccnrine.
ICcntinode.
Ccntipac.
Ccnto.
Ccntobrigues.
Ccnton.
Ccntonaire.
Ccntorve.
Central j ^le.
Centre.
Centré, éc.
Centrer.
Centrifuge.
Centripète,
C^^nirobarique»
C^iic-Suiïïesp
Ccnrumvir
Ccntumvirat*
Centuple*
Centuri.
Centuria.
Centuriateur.
Centurie.
Centurion.
Céoan.
Cep.
Cépage.
Cepeau.
Cépec.
Cependant.
Ccparano.
Céphalaeraphie.
Céphalalgie.
Ccphalalogie.
ICcphalatomic.
Céphale.
Céphalée.
Céphalique.
Céphaionic.
Céphalopharyngicfi.
Ccphéc.
Cephira.
Cephife.
Ccpite.
Ccpphus.
Cepuz.
Ceracaie.
Cerace.
Ceram.
Cérames.
Ceramicies.
Céramique.
Ccramis.
Cerance.
Ccrange.
Cerano.
Cerant.
Ceras.
Cerafonte.
Cerafte.
Ceraftes.
Ccrat.
Ceratias.
Ceration.
CeratogloITc.
Ceraunia.
Cerauniens.
Ceraunilia.
Ceraunocryfon.
Ceraunofcopioo.
Ceray.
Cerbère.
Cercamp.
I* Cercan Ceux.
Ccrcare.
Cerceau.
Cercele.
Ccrceljc.
Ccrcifi.
Cercio.
Cercle.
Cerclé.
Cercler.
Cerclicr.
Ccrcopcs.
Ccrcopia.
Ccrcopiihéque.
Cercofîs.
Cercueil.
Cercueils de Maule-
vrier.
Cercyon.
Cerdagne.
Cerdempotus.
Cerdic.
Cerdon.
Ccrdoniens.
Céréales.
Cérébral s aie*
Cérébta.
Céremonîlh
Cérémonie.
Cérémonieux » cilM.
Cérens.
Ccrenza.
Cérès.
Cereflus.
Ceret.
Cercthci ou Ccceoi»
Cerf.
Cerfeuil.
Cerfroid.
Cerf-Volant.
Gcrignola.
iCerigo.
Cerieoto.
Ceriligion.
Ccrilhano.
Ccrines.
Cérinthiens.
Ceris.
Cerifaic.
Cerife.
Cerifier»
Ccrifoles.
Ccrifi.
Ccrites.
Ccrnatat.
Cerne.
Cerné , ée.
Cerneau.
Cernelicr.
Cerner.
Cerncts.
Cernu.
Cerny.
Ceroferairc.
Ccromante.
Ccron.
Ccrouènc.
CcroupatconJ-
Cerquemaûagc*
Ccrqucmaiiff-
Cerqucmaijpïw-
Ccrre.
Ccrrefeu.
Ccrreto.
Ccrrito.
r.crs
Certain, aine.
j Certainement.
' Certaineté.
Certaldo.
Certes.
Certificat.
Certificateur.
Certification.
Certifié, éc.
Certifier.
Certima.
Certitude.
Cervaifon.
Cervantcs-Saateûi»
Cervaro.
lOB.
Ccuravath.
la.
Ccurc.
as.
Ceuca.
ce.
Ccx, ccz.
lière.
Ccylan.
Ile.
Ccyx.
ra.
Cczar.
Cczclli.
1.
Cezimba.
:al, aie.
Cczy.
c.
Cha.
len.
Chaa.
linciix, cufe.
kChaban.
ifc.
Chabangi.
idcr.
ChabangiguL
n.
Chabannes.
Chabanois.
-,
Chabar.
Chabenc.
)in.
Chaberan.
0.
Chabeuil.
Chablage.
éc.
Chabiais.
icnne.
Chablc.
ion.
Cbableau.
Chabicr.
atc.
Chablcur.
e.
Chablis.
Chabnam.
Chabon.
3t« ance.
Chabot.
:c«.
Chabraic.
rion.
Chabria.
,
Chabrias.
,^c.
Chabriot.
non.
Cbabuata.
r.
Chabutz.
ro.
Chacabouc.
>Ic.
Chacainga.
)n.
Chacal.
Dnnaire.
Chacama.
:.
Chacarc.
pourquoi.
Chacé.
i.
Chaceleu.
'i2.
Chaccor.
:c.
Chacepol.
Chachalacamcci.
:éc.
Chachapoyas.
ac.
Chachavatotoir.
lis.
Chachc.
Chaco.
la.
Chaconne.
n.
Chacos.
1.
Chacun . une.
3D.
Chacunicrc.
••
Chadaca.
i.
Chadder.
msu
Chadelerres.
Chadcnac.
u
Chader.
idille.
Chadct.
il, Ccvcl.
rcbcl.
Chaer.
Chafaudier.
:anes ou Scven-
Chafcrconnées.
S. i
Chaffburer.
TABLE.
Chafouin , ine.
Chafrenei;.
Chagny.
Chagtc.
Chagrin.
Chagrinant, antc.
Chagriné, éc.
Chagriner.
Chasrineur.
Chanaines.
Chaiapa.
Chaicl , Chicile.
Chaier.
Chaillac.
Chailland.
Chaillé- les -Ma-
rais.
Chaillevette.
Cha li loué.
Chailly.
Chaimbe.
Chaîne.
Chainccier.
Chai nette.
Chaingle.
Chainon.
Chainonquas.
Chains.
Chain fe.
Chaint.
Chair.
Chaircuitîer.
Chaire.
Chaife.
Chaifè-Dieu.
Chaife-le-Vicomte.
Chaitiveté,
Chaiz.
Chaize.
Chai.
Chala.
Chalabre.
Chalade.
Chaluis.
Chalamar.
Chalamonr.
Chaland.
Chalande.
Chalandife.
Chalaour.
Chalaronne.
Chalaftique.
Chalazias.
Chalazie.
Chalcédoine.
Chaicées.
Chalcidic|ue.
Chalciecies.
Chalcis.
Chalcîte.
Chalcitide.
Chalcographf.
Chalcondyle.
Chalcopyricc.
Chaldaïque.
301
Chaldée.
ChaMécns.
Chaldion.
Chale.
Chalei!.
Chalclaifon.
Chalemée, Chale-
inelle,Chalemie.
Chalcmer.
Chalemine.
Chalencey.
Chalcnçon.
Chalendcler.
Cha îc née.
Chalcner.
Chalenge.
Chalcos.
Chalcr.
Chaleur.
Chaleureufemenr.
Chaleureux , eufe.
Chali.
Chalia.
Chahacra.
Chalibé , ée.
Chalignac.
Chai inargues.
Chalin^ue.
Chalinifle.
ChaliHa.
Châlit.
Chalivoy.
Challain.
Challans.
Challe.
Challer.
Chailica.
Chalor.
Chaloir.
Châlon.
Chalone.
Chalongè.
Chalonois.
Châlons.
ChalofTe.
Chaloupe.
Chaluc.
Chalumeau.
Chalybcs.
Chalybs.
Cham.
Chamade.
Chamxccrarus.
Chamacrodcndrof.
Chamaillé, ée.
Chamailler.
Chamaillis.
Chamairas.
Chamalicres.
Chamarier.
Chamarré» ée.
Chamarrer.
I Chamarrure.
Chamaves.
Cbamb.
301
CliAmbelbgc ou
Chambcâage.
Cliambcrcchc.
Cbamberct,
ChambcHaoc,
Chainbcry,
Chambion. •
Chambly.
Ctiambon*
Chambons.
Chambord.
Chamboft - Longc-
faigne.
Chambourin.
Chamboury.
Chamboy.
Chambrais.
Chambranle.
Chambre.
Chambré > ée.
Chambrée.
C Ij ambre - Fontaine*
Chambrelan.
Chambrer.
Chambrerie.
Chambrenc.
Chambrier.
Chambrière.
Chambnllon.
Chame.
Chameau.
Chameck.
Chameler.
Chamelier.
Chamelier.
Chameraude.
Chamico.
Chamois.
Chamoiferie.
Chamoifeur.
Cliamon.
Chamos.
Champ.
Champacau.
Champada.
Champa^t^nac.
Champaa|ii3r*
Champagne.
Champagne.
Champagne-Mauton.
Champagnolies.
Champaignc.
Champan.
Champane.
Champarer.
Champart.
CHampanage.
Champ^ncï , elle.
Champatrer.
Champaricri-fîe.
Champarrcur.
Cham^rtir.
Champay.
Champaycr.
TABLE.
Champdemirs.
Champdieu.
Champéage.
Champeiz.
Champelec.
Champenicres.
Champenois , ôife*
Champenoife.
Champcoii. .
Champer.
Champeflanc.
Champêtre.
Champeur.
Champelure.
Champ généreux.
Champi.
Champier.
Champigne.
Champignelles.
Champignon.
Champigny.
Champil.
Champion.
ChampifTe.
Champideaux.
Champicmy.
Champ- Lever.
Champlice.
Champlof^. ■
Champrond*
Champfaur.
Champteioux.
Champtoccux.
Chamlîes.
Chamyna.
Chanaan.
Chanal.
Chancay.
Chance.
Chanceaux.
Chancel ou Chan-
ceau.
Chancelade.
Chancelagua.
Chancelant, ance.
Chancelé.
Chanceler.
Chancelier.
Chancelicre.
Chancclicment.
Chancellerie.
Chanccre.
Chanceux , eufe.
Chancha.
Chanci , ie.
Chancir.
ChancifTure.
Chancre.
Chancrcux , eufe.
Chandace.
Chandesri.
Chandeleur.
Chandelier.
Chandclicre.
Cliaadcilc.
Chandernagor.
Chanée.
Chanel.
Chanefîe.
Chanfrein.
Chanfreiné , ée.
Chanfrcincr.
Chang.
Changanor.
Changce.
Changcheu.
Changcing.
Changco.
Change.
Changé , ée.
Changeant , ante.
Changement.
Changer.
Changeur.
Changgan.
Changhing.
Changhoa.
Changkieu.
Changlo.
Changly.
Changming.
Changning.
Changping,
Changpu.
Changrai.
Changré.
Changuu.
Changxa.
Changzan.
Changxo.
Changy.
Changyang.
Changye.
Changyn.
Changy uen.
Chanièrcs.
Chanlatce.
Channe.
Channetcil.
Channfî.
Chanoton.
Chanoine.
Chanoine lie.
Chanoinie.
Chanole.
Chanonat.
Chanonry.
Changue.
C h an féaux.
Chanfou.
Chanfonné ,
Chanfonner.
Chanfonnettc.
Chmfonnier,
C h an fan nier e;
Chant.
Chantaboun.
Chantant, ante.
Chantaunay.
Chameau.
ée.
Cbintel.
ChaoteUge.
Chantclla.
Chantel-k-Cbim.
Chantcment.
Chantcnay.
Chantepleurctf^
Chanter.
Chanterel.
ChantercHci
Chantères.
Chanteur.
ChanteuTc.
Chantcufc-lcBoBT^
Chanteyrac.
Chantier.
Chancignole.
Chantilly.
Chantoflé.
Chantourné.
Chantourné, ée.
Chantourner.
Chantre.
Chantreric-
Chantrigné*
Chanvre.
Chanvrier.
Chao.
Chaochuu.
Chaoching.
Chaogcn.
Chaonoa.
Chaoking.
Chaomantie.
Chaonie.
Ckaoping.
Chaos.
Chaounex.
Chaource.
Chaouilier.
Chaoury.
Chaoyang.
Chaoynen.
Chape.
Chape.
Chapeau.
Chapeau- Corno.
Chapeau-Roagc.
Chape! .
Chapelain.
Chapelé, ée.
Chapelcr.
Cha;.clct.
Chapelier.
Chape! cre.
Chapelle.
Cliapellc d'Aligny.
Chapelle d'Angi-
lon.
Chapelle* aux-Plaa^
chcs.
ChapcUc-dcs-Pots.
Chapelle- du-Boïit
Cbapcllc-Moche.
Chapellenie.
T A B L i:
Raifoucl».
Saine-Aubin.
Sainc-Mcf»
$aint-Remi.
Tailicfer.
né, ic.
mer.
:. éc.
é, ée.
cr.
:r.
ne.
us.
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le.
aniens.
I.
a.
cis.
on.
îé , ic.
nnéc.
mcT,
inier.
mière.
lillé, ée.
liller.
las.
né.
é , éc.
er.
icr.
icrc.
a.
aal.
nné , ée.
mer.
mcrer.
mette»
Chareil.
Charenflat.
Charente.
Charenton.
Charge.
Chargé.
Chargé, éc.
Chargement.
Chargeoir.
Charger,
Chargeur.
Ch.irgeurc.
Charia.
Chanage.
Charidotes.
Charié, éc.
Charier.
Chariner.
Chariot.
ChariHes.
Charifleries.
Chariihcaires.
Chariftics.
Charitable.
Charitablement.
Charitatif.
Charité.
Charités.
Charivari.
Charlatan.
Charlatané , ée.
CharJatanerie.
Charlatanifme.
Charlemagne.
Charlcmefnil.
Charlcmont.
CharJeroi.
Charles.
Charlcs-Tovrn.
Charlèval.
Charleville.
Charlieu.
Charmant, ante.
Charmant Juillaqaet.
Charme.
Charmé j ée.
CharmegnerefTe.
Charmer.
Charmes.
Charmie.
Charmille.
Charmoie.
Charnage.
Charnaiere.
CharnaJitc.
Charne-Ernée.
Charnel, elle.
Charnellement.
Charneux, cufc.
Charnier.
Charnière.
Charnifay.
Charnon.
Charnu , uc.
Charnure.
Charogne/'
Charollc^.
Charolles.
Charoloisi
Charon.
Charops.
Charofticr.
Charpente.
Charpenté , éc.
Charpentes
Charpcnteric.
Charpentier.
Charpie.
Charpincr.
Charpir.
Charran.
Charréc.
Charret.
Charretée.
Charretier.
Charretière.
Charrette.
Charrier.
Charroi.
Charron.
Charronage.
Charroft.
Charroux.
Charruage.
Charruç.
Charruyere.
Charrta.
Chartan.
Charte Partie.
Charterier.
Chartie.
Chartil.
Charton.
Chartophylax.
Chanrain.
Chartre ou Charte.
Chartres.
Chartre fur le
Loir.
Chartreufe.
Chartreufes.
Chartreuve.
Chartreux.
Chartrier.
Chartrimc.
Charybde.
Chas.
Chafal.
Chaflis.
Chaflon.
Chafnadar Agafî.
Chafnadar Bachi.
Chafoda Baciii.
Chafphora.
Chatiàgne.
Cha/Tagny,
Cha/ïaB.
ChàSc.
ÏO5
Cha(re.
ChafTévA?.
ChafTe-bofTe.
Chaffc-coufîn.
Chafîe-Heuréc.
Cha/Tcignes.
Cha/Telas.
Cha/Telay.
ChafTcIer.
ChafTe-Maréc.
Chaffcneuil.
Chafïe Poignée.
Chaflc Pointe.
ChafTe Pommeau.
Charter.
ChafTcranderîe.
Chaflcrcifc.
Chnlîc Rivet.
ChafTflac.
Chalfette.
Chadcur.
Chatrcufe.
Chafïle.
Chaflîeux , eufe.
Chaffîllé.
Chaflîpole.
Chadipote.
Chadîpolerie.
Chaffis.
ChaiFoire.
ChafTots.
Chafte.
Chaflclaine.
Chaflemcnt.
Chafleté.
Chadais.
Chaftre.
Chaftri.
Chafuble.
Chafublier.
Chat.
Châtaigne.
Châtaigneraie.
Châtaigner.
Châtain.
Châî^eau.
Château -Briand.
Château- Chinon.
Château du Loir*
Château-Dien.
Chateau-Garnier.
Château- Girond.
Château-Gontier.
Château -Landon.
Château Lin.
Château- Meillan t.
Château- Neuf.
Château- Poinfàc.
Chiiccaii-Porticn,
Chiteau-Rcgnard,
ChâEcau-Rcnard.
Château- Renaud.
Chartau*Roux,
f l^jifau-Saïins.
Cbitcau-Thicrry.
304
Chateaa-Vilain.
Chaceicneraye.
Chitclf
Châcclain.
ChaccUir.
Chatclard.
Chai clé» ëc.
Châcelec.
Cbacclevanc.
Chacelters.
Chaccllain.
Cbâccileoie.
Chacellcraulc.
Chatd fur MofcUc.
Chatclus.
Cbaccnay.
Chacham.
Chac-Huant.
Chatib.
Cbâcié 9 ée.
Cbâtier.
Cbacierc.
Cbatigan.
Cbatienonvillc.
Cbanllon.
Chatillon d'Azcgucs.
CbaciUoQ-dc Pcf-
cairc.
CbaciiloQ le Châ-
teau.
Cbatillon-lcz-Dom-
bcs.
Cbacillon-fur Indre.
Cbatillon-fur Loing.
rbatillon-fur Loitc.
Chatillon -fur -Mar-
ne.
Cbaûlloa-fur-Scine.
Cbâcimcnc.
Chatou.
Cbatouillé , éc.
Chatouillement.
Chatouiller.
Chatouilleux , eufe.
CHatoyànte»
Cbatpard.
Chair acbarta.
Châtre.
Châtré , éc.
Châtrer^
Châtres.
Cbâcrcnr.
Chatte.
Chatte.
Chattcmite.
Cbattcr.
Chttzcn.
Chau.
Chavagne. ^
Chavaigucs.
Chavalcr.
Chavanay.
Chavarigtes.
ChauccrmcDte.
TABLE.
Chtoché*
Cnauchière.
Chaud» ande.
Chaudeau.
Chaudefonr.
Chaudemenc.
ChaudcpilTc.
Chauderée.
Cbauderet.
Chaudes- Aiguës.
Chaudière.
Cbaudrclas.
Chaudron.
Chiiudronnée,
Chaudronnerie*
Chaud ton nier.
Ciiaudronnicrt.
Chaufnys.
Cbavcr.
Chavez.
Chauf.
Cbaufaillcs.
Chauffage.
Chauffa uder.
Chauffe
Chauffé . éc.
ChauJte chcniifç.
Chaaff^-ciic.
Chatittcr.
Cliaurtcrcttc-
Chaufferic.
Chauffoir.
Chauftour.
Chauffurc.
Chaufour.
Chaufournier.
Chavict.
Chaul.
Chaule.
Chaulé , éc.
Chauler.
Chaulieu.
Chaulncs.
Chaume.
Chaume, éc.
Chaumer.
Chaumes.
Chaumière.
Chaumine.
Chaumont.
Chaumonplet.
Chaumuday.
Chaunay.
Chauny.
Chavonis.
Chavrciage.
Chaus.
Chaufcy.
Chaufoir.
Chauffant y ante.
Chauffe.
Chauffé , éc.
Chauffée.
Chauffe-pied.
Chauffer.
Chauflerre.
Chauiïes.
ChaoiTecier.
Chauflc-crape.
Chauffecte.
Chaudie.
Chauflin.
Cbauilon.
Cbauiiure.
Chauffy.
Chauve.
Chauveau.
Chauve- fouris.
Chauvi.
Chauvigny.
Chauvir.
Chaux.
Chay.
Chayanta.
Chayé.
Chay ère.
Chaylar.
Chazé-Hcnri.
Chazelles.
Chazé-fur-Argo$.
Chazey.
Chazinzaricns.
Chéablc.
Chéance.
Chéannc.
Chéante.
Chcbck.
Cheberchin.
Chéco.
Chccq.
Chécuan.
Chedabouâou.
Chedigny.
Chef.
Chefau.
Chcf-Boutonnc.
Chcfd'œuvrc.
Chcfccicr.
Cheffer.
ChcfMcz.
Chefvctaine.
Chcgos.
Chcgros.
Chehery.
Chcinceric.
Cheita-Bund.
Chekao.
Chckiang.
Chcki-fcrai.
Chclcvalet.
Chelezzi.
Chcli.
Chclicic.
Chelidoine.
Chelles.
Chclm.
Chclmcr.
Chelmcsford.
Chelmon.
Chclo.
Chdone. ,
Chelonophageii
Chelva.
Chema.
Chemage.
Chemazé.
Cheœbalir«
Chcmbcl.
Chémé.
Cbcmelicf.
Chcmcr.
Chémerage.
Chemeré lo-RoL
Chcmicr.
Chemillé.
Chemin.
Cheminais.
Cncminc.
Cheminé.
Cheminée.
Cheminer.
Cheminou.
Chcmiré.
Chcmifc.
Chemifetce*
Chcmmis.
Chemo(is.
Chen.
Chenac.
Chenage.
Chênaie.
Cbenail.
Chenal.
Chenapan.
Chenay.
Chêne.
Chéneau.
Chcncbrun.
Chcncl.
Chcner.
Cbcncrailles.
Chenet.
Chcnevas-
Chenevicrc.
Chêne vis.
Chenevotcc.
Cbencvotié.
Chencvotter.
Cheneviau.
Chencx.
Chenicc.
Chenil.
ChcDilIc.
Chcnoiiceaux.
Chenu , uc.
Cheoitc.
Cbcpagc.
Chcpcrio ou Chcpu»
Chepier.
Chcpniercs.
Chepo.
Chcpftovr.
Cheptel.
Chcpcelier.
Chefter.
Cherfterfield.
u
Chcftis.
Chctif , îvc.
Chétivotfon.
Checivemenc.
Chccron.
Chcvagc.
11.
Chcvagicr.
,
Chevaigne.
Cheval.
I.
Chevaléc.
iérc.
Chevalement.
g.
Chevaler.
Chevalerie.
m Ccrce.
Chevalcroc.
^c.
Çhevalcr.
iche.
Chevalcureux.
Chevalier.
Chevalière.
r.
Chevaline.
!c»..
Chevance.
Chevane..
Chevaton.
iC.
Chevauchée.
Chevauche
r.
Chevauchcur.
Chcvauchurc.
Chcvau-Lcgcri
•
Chevé , ée.
Chevc caguc.
Cheve caille.
es.
Chevccc.
Chevr.cel.
Cheveceric.
Chevêche.
r.
Chevecier.
ac.
Çhevedage.
Chcvelé , éc.
Cheveleux.
c«
Chevelu, ue.
Chevelure.
.
Chevelus.
VIolle.
Chevcrfeul.
Chevet.
t.
Chevctain , Chefc-
raine.
e.
Chevccre.
,
Cheveu.
Cheville.
Chevillé, éc.
Cheviller.
e.
Chevillette,
Chevillots.
Chevir.
c.
Cheviré.,
Chevifance.
s*
Chcviflant.
Chèvre.
Chevreau.
Chèvrefeuille.
Chcvre-pied.
Chevers.
r-Bachi.
Chevrette.
ChcviCttil*
Fomc XX 2
r.
TABLE.
Chevreufe.
Chevriéres.
Chevrillard.
Chevron.
Chevroné , éc.
Chevrotage.
Chevroté , éc.
Chevrotement.
Chevroter.
Chcvrotin.
Chevrotine.
Cheux.
Cheuxan.*
Cheytepoar.
Chez.
Chezal-Bcnoît.
Chezé.
Chezery.
Chezy.
Chia.
Chiamettan.
Chiana.
Chiaoux.
Chiarapa.
Chiapa.
Chiapa de - los - In-
dios.
Chiapa el-Real.
Chiarvatar.
Chiafcio.
Chiafle.
Chiavari.
Chiaveone.
Chiboire.
Chi-Brath.
Chicabaat.
Chicachas.
Chicane.
Chicané, ée«
Chicaner.
Chicanerie.
Chicaneur.
ChicaneoTc.
Chicanier « ièrc.
Chicas.
Chiche.
Chiche.
Chichement.
Chichefter.
Chicheu.
Chiquimeques.
Chicon.
ChicoracécA
Chicorée.
Chicot.
Chicoté.
Chicoter.
Chicotin.
Chié, ée.
Chief.
Chiefveuine.
Chielefa.
Chiemféc.
Chien , cnae*
ChicndcntA "^
. 305
Chicnneflc.
Chien-marin.
Chienne.
Chienne.
Chienner.
Chiento.
Chier.
Chierchainc*
Chiere.
Chiérement.
Chiefa.
Chieii.
Chietotolc
Chieur.
Chicufc
Chifale.
Chifte.
Chiffon.
Chiffonné , ée.
Chiffonner.
Chiffbnier « ièrc»
Chiffre.
Chiffré, éc.
Chiffrer.
Chiffreur.
ChignoUc
Chignon.
Chihiri.
Chikenic.
Chilao.
Chilcoquipaltotottil
Chili.
Chiliadc.
Chilarquc.
Chiliaues.
Chiliogone.
Chiliombc.
Chillac.
Chillan.
Chillas.
Chilleur.
Chilimnar.
Chiloé.
Chilongo.
Chilpeiagaa*
Chilterpin.
Chiltotolt.
Chimay.
Chime.
Chimcra.
Chimère.
Chimeriott.
Chimérique.
Chimie.
Chimiaue.
Chimiftc.
Chin.
China.
Chincelier.
Chincheu.
Chinchilla.
Chinchintalas*
Chincilla.
Chine.
30^
Chiner.
Chiofreneau.
Chingan.
Chingle.
Chingrico.
Chingtu.
Chingulais.
Chineyang.
Chinkiang.
Chinnan,
Chinning.
Chinois , oifc.
Chinon.
Chinqué.
Chinquer.
Chine.
Chincal.
Chincing.
Chiny.
Chinivcn.
Chio.
Chiotyidar»
Chics.
Chiourlic.
Chioutme.
Chiozza.
Chipoté.
Chipo cr.
Chipoticr, ièrc
Chip^agc
Chippc.
Chjppé <e.
^ntppcoham.
Chippcr,
Chiprouas.
Chique.
Chiquenaude.
Chiquer.
Chiqueté , éc.
Chiquecer.
Chiquito»
Chira.
Chiragrc.
Chirat.
Chirer.
Chiribiquois.
Chiriguanis.
Çhirimoya.
Chiriphe.
Chiriqui.
Chiris.
Chirifonda.
Chirice.
Chirographaire.
Chiîomancie.
Chiromancien.
Chiron.
Chirona.
Ch ronicn.
Chironomic.
Cbiroponies.
Chiropoionie.
Chirvan.
Chirurgical , aie.
TABLE.
Chirurgie.
Chirurgien
Chirurgique.
Chifel.
Chifoinr.
Chiropoii.
ChifrAno.
ChifTay.
Chiffeau TAleu.
Chifte.
Chiftira.
Chites.
Chicome.
Chitone.
Chicor.
Chitpour.
Chicro.
Chitry.
Chitfc.
Chivas.
Chiyerny.
Chiure.
Chiufa.
Chiufî.
Chiutaye.
Chizé.
Chiamydé.
Chlamidion.
Chicnc.
ChJo'xcs.
Chloris.
Chlorofe.
Chmielnick
Choaifie.
Choana.
Chobalc.
Choc.
Chochopitli.
Chocolar.
Chocolatière.
Chocolococa.
Choconaca.
Choczin.
Choé« Chouc.
Choéniz.
Choéradcs.
Choès.
Chœur.
Chognitz.
Chofandafa.
Choince.
^ Choir.
Choifi, ic.
Choifi.
Choifîen Brie.
Choi(î-Ic-Roi.
Choifir.
Choifon.
Choift.
Choix.
ChoIal'Mîuc.
Cholbcuna.
Choledrographie.
Chqledologie.
Cholédoque.
Cholcramorbus.
Cholet.
Cholimma.
Cholle.
Cholraadara.
Cholmkill.
Cholua.
Choluata.
Cholnla.
Chôma.
Chômable.
Chômagr.
Chomara.
Chomijais.
Chombcllay.
Chômé , ce.
Chomcllis.
Chômer.
Chonad.
Chondrille.
Chondrogloflc.
Chondrographie.
Chondrologie.
Chondrocomie.
Chone.
Chonin.
Chopade.
Chopin.
Chopine.
Chopiné.
Chopiner.
Choppé.
Choppet.
Choquant 4 ante.
Choque.
Choqué ,
Choquer.
Chorage.
Choraule.
Chordapfat.
Chordiraza.
Choréc.
Chorege.
Chorégraphie.
Chorévéqae.
Chorces.
Chorial.
Choriambe.
Chorion.
Choride.
Chorobate.
Chorographte.
C horographique.
Choroïde.
Chorfa.
Chorun.
Chorus,
Cbofe.
Chofer*
ChofTy.
Chot.
Choticr.
Chou.
Chouacouet.
Chouan.
ée.
Choiiets.
Chooecce»
Choug.
ChooQuet*
[ Chouncr.
' Chouftacks.
Chouzé.
Chouzi.
Chozan.
Choyé, ée.
Choyer.
Choyne. ^
Choys.
Chrême.
Chrémeau.
Chrefes ou Chrefib
Chrétien » enne.
Chrériennemcot.
Chrétienté,
Chric.
Chrifmal.
Chrifniadon>
Chrift.
Ghriftbourg.
Chrift Churcbu
Chiiflcmafiûç»
Chridian.
Chrifliana,
C h r i fl i a n oc a tcgof t**
Chrillianopk.
Chriftianprciî. I
Chriflian-Sand*
Chriftïanftadt,
Chrifttnc*
Chnfline-Htiiui-
Chriftolytes.
CJ\fiÛQmaguej>
Chriftophc.
Chrodor.
Chromatique.
Chronies.
Chronique*
Chronique.
Chroniqueur.
Chronogramae.
Chronographe.
Chronologie.
Ciirouologîquc,
ChronuJogiltc»
Chronolo^ue.
ChcoBomctrc,
Chronofcope*
Chrudim.
Chrudimka.
Chryfa.
Chryfalide.
Chryfalfcc*
C h ry fam mon î tCi
C h ry fa Q c hem u m*.
Chryfaor.
Chryfargyrc.
Chryfafpides.
Chryfc.
Ckiyfcis.
T A B t E,
307
Lie.
Chu-
Cf.
Chylificacioa*
Chylofe.
Chyme.
Chymie.
Chymo(è.
Chyngle.
Chypre.
Chyprioct ou Cy^*
priocs.
Chytrés.
Chycrinda.
Chzepreg.
Ci.
Ciacis.
Ciais.
Cialis.
Ciampa.
Ciandu.
Cianganicns.
Ciangli.
Cian^lo.
Ciarciam.
Cibao.
Cibaadière.
Ciberis.
Ciboire.
Cibola.
Ciboule.
Ciboulette.
Cibundoi*
Cibyra.
Cicabo.
Cicatrice.
Cicatrifans»
Cicatrifé, éc*
Cicatrifer.
Ciccola.
Cicero.
Cicerole.
Ciccron.
Cicérone.
Cicindéle.
Cidamen.
Ciclut.
Cicutaire.
Cid.
Cidambaran.
Cidaris.
Cidayc.
Cidre.
Cicca.
Ciechanov,
Ciecie-ete.
Ciel.
Cicme.
Cicre.
Cierge.
Cicrquiert
Ciers.
Cinéraire.
Cicrvc.
Cinération.
Cieux.
Cinetmique*
Ciez.
Cigale.
Cigarros.
Cignani.
Chiogcheu»
Cinglage.
Cinglé, éc
Cigogne.
CigoUoic Civoli.
Cmgler.
Cingoiù
Ciguatco.
Cinmg.
Cinna.
Cinname.
Cilendros.
Cinnamome.
Ciliaire.
Cinning.
Cilice.
Cinolis.
Cilicie*
Cinq.
Cilicieos.
Cinq haitièmeSi;
Cilié, ée.
Cinqmars.
Cilix.
Cinq Porcs.
Cilla.
Cinquain.
Cillé, ée.
Cinquantaine.
Cillcmentt
Cinquante.
Ciller.
Cinquancenier.
Cillcy.
Cinquantième.
Cilina.
Cinq quarts.
Ciinabué.
Cinqucneile.
Cimalaite.
Cinquième.
Cirobchas. •
Cimboul.
CinauièmcmenC
Cincnia.
Cimbres.
Ci n tien.
Cime.
Cintra.
Ciment.
Cintrage»
Cimenté, ée.
Cintré.
Cimenter.
Cintrer.
Cimeterre.
Cinzia.
Cimetière.
Cinyras.
Cimetra.
Cinyria.
Cimier.
Cioking.
Cimeriens.
Cion.
Cimmeris*
Cios.
Cimolia.
Ciout.
Cimolie.
Cioule.
Cimon.
Ciouuc
Cimoflê.
Cipipa.
Cimpa.
Cipollini.
Cina.
Cippe.
Cinabre.
Cippurias.
Cinaloa.
Ciques.
Cinan.
Cirage.
Ciran.
Cinca.
Cince.
Cincenelle.
Cirangapetsas;
Cyranlalactc.
Cincheu.
Cirât.
Cincinnatus.
CircaflesotfCisCiu
Ciodia.
fiens.
Cindiade.
Circaffie»
Cindré.
Circé.
Cia^&âioa*
Giccéc.
QqîJ
•3o«
TOME SIXIÈME.
V^ Ircomcbllions.
Circoncire.
Circoncifîon.
Circonférence.
Circonâéze.
Ctrconlocation.
Circonpolaire.
Circonfcription.
Circonfcrirc.
Circonfcrir , itc.
Circonfpcf^ , cdlc.
CirconCpc^ion.
Circonftance.
Circonftanciéy ée.
Circonflancier.
Circonvallation.
Circonvenir.
Circonvention.
Circonvenu , ue.
Circonvoifîn , ine.
Circ9nvoluti(9Q.
Circuir.
Circuit.
Circulaire.
CirculairemcDt.
Circulation.
Circulatoire.
Circulé , ée.
Circuler.
Circumambianti
Circuminceffion.
Cire.
Ciré , ée.
Cirencides» '
Cireaza.
Cher.
Cires.
Cirez..
Ciri-Apoa.
Cirier.
Cirigt.
Cirimanage.
Ciro.
Cifoëne. ^
Ciro-Ferri.
Ciron.
Cirphis.
Cirque.
Cirquinçon.
Cirrha.
Cirfakas.
Cirfocclc.
Cirra.
Cirure.
Cis, Cift.
Cifa.
Gtron.
Cifaillé, ée.
Citronnât.
Cifailler.
Citronné, ée.
Citronnelle.
Cifailles.
Cifalpinj ine.
Citronnier.
Cifamus.
Citrouille.
€iTeau.
Cittadclla.
Cifèaux.
Citta dclla Pieve.
Cifcl.
Citu del Sole.
Cifclé, ée.
Citta di Caftello.
Cifcler.
Citta Nuora.
Cifcfct.
Civade.
Cifclcur.
Civadière.
Cifclurc.
Ciudad de las Pal-
Cisiurane.
mas.
Cilmar.
Ciudad de los Reyes.
Cifmone.
Ciudad Real.
Cifmontaio, aine.
Ciudad Rodrigo.
Cifnc.
Cive.
Cifoiv.
Civeda ou Civita.
Cifon.
Civelle.
CifTc.
Civencheu.
CifTitc.
Civcrage.
Ciflbïde.
Cives.
CifTotomies.
Civet. *
Cifte.
Civette.
Ciflcaux.
Cividal di Friuliv
Ci(lercieu,..cnne.
Civière.
Ciftcrne.
Civil, ile.
Cifthene.
Civilement.
Ciftique.
Civilifé , éc*
Ciftophore.
Civilifer.
Cilhc.
Civilité.
Citadtlla,
Civique.
Citadelle.
Civita Caflellana.
Citadin , ine.
Civitta della-Pieve.
Citadinage.
Civita de Cafcia.
Citation.
Cité.
Cité , ée.
Civita diPenna.
Civita di Sant-An-
Cîtcaux.
Citer.
gclo.
Civiu Ducale.
Citéricar , cure.
Civita Lavinia.
Citerne.
Civita Nuova.
CiterneaUv
Civitare.
Cithare.
Civiu Reale.
Cithariflique.
Civita Vecchia;
Cithibcb.
Civitella.
Cithira.
Civoli.
Citicn.
Civray.
Citife.
Cius.
Citli.
Cizc.
Citoyen.
Ckreicfc.
Citoyenne.
Ckreichgov.
Clabaud.
Citraro.
Citrin » ine.
Clabaudé.
Clabauder.
Clabauderie.
CUbaudcar « cii(c.
Clacas.
Clacelier * Clftclie*
lier.
Clacerièrc.
Clackmannan.
Cladotertes»
Ciagenfurc.
Claie.
Claimer.
Clain.
Clair» claire.
Claira.
Clairan.
Clairaogae.
Claire.
Claire.
Clairée.
Ciaire-étofiè.
Clairc-Foncaioe^
Clairement.
Clairer.
Clairet, ette.
Clairets.
Claire*Voie.
Clairfaiz.
Clairière.
Clairmarait%-
Clairmont.
Clairon.
Claicruiflêl.
Ciairfemé « ée.
Clairvauz.
Clairvoyance.
Clairvoyants ante*.
Claife.
Clam.
Clamable.
Clamant.
Clame.
Clamecy.
Clamer.
Clameii.
Clameur.
Clameufe^
Clamour.
Clamp.
Clamponnieii
Clamz.
Clan.
Clanchinottepca
Clanculaires.
Clandeftia, ine»
Clandeftinc»
TA BLE.
leftioement.
leftiaicé.
rilliam, .
t.
t îc
er.
r.
IC
lé.
lebois.
ledenr.
icmcBt.
icmuré, ée.
lemnret.
icoreille»
ler.
•
oce.
ncieaz.
odoQ.
nioa.
quet.
m,
Scation.
M,éc.
îer,
)e.
lé. éc.
lettc
fcs.
imat.
ime.
•Diciu
u.
ae.
5C.
Thuriiu
iniftes.
*4itioa.
ipolis.
I.
n.
>llcs*
.éc.
le.
C!aufe.
ClaoTen.
Claufen Boarg.
Claufion.
Claufoir.
Clauftral. aie.
Clavus.
Ciay.
Clayc.
Clayon.
Clayonnage.
Clazomène.
Cléché . ée.
Clccy.
Clédonifme.
Clef.
Cleïdomancie.
Clématite.
Clémence.
Clément.
Clément, ente.
Clémencin.
Clémentines.
Clemont.^
Clcmouu.
CléobienSc
Cleone.
Cléopatre.
Clepftambe.
Clepfydre.
Clcr.
CIcrac.
Cléragre.
Clerc.
Clercelier.
Clcrcmenc.
Clergadre.
Clergé.
ClergefTe ou Clerge-
rcue.
Clergie.
Clergon , Clerjon.
Clérical , aie.
Cléricalemenk
Cléricature.
Clermont.
Clermont Argonne.
Cléromancie.
Cléry.
Clés ou Clées.
Clefide.
Cleves.
Clibanaires.
Clicorgue.
Client^, ente.
Clientèle.
Cligné.
Clignement.
Cligne-mofetce»
Cligner.
Clignoté.
Clignotemcnr.
Clignoter.
Climat.
Climatériqac.
Climafetcc.
Clin.
Chncart.
Cliache.
Clingenavp^
Clinique.
Cltneïdes.
Clinopodium*
Clinquant.
Cliniter.
Clic.
Clion.
Cljpct.
Clipon.
Cliquait.
Clique.
Cliquer.
Cliquet.
Cliqueté.
Cliqueter.
Cliquetis»
Cliquette.
CUilé. ée.
ClifTon.
Cliftrer.
Clitée.
Clitoris.
Clicumno.
Clitus.
Clivé, ée.
Cliver.
Cloaciae.
Cloaque.
Clocento.
Cloche.
Cloché.
Clecheman.
Clochepied.
Clocher.
Clocher-Chinois.
Clochene.
Clodia.
Clodiana.
Clodion.
Clodenes.
Cloficher.
ClofVs ou Clofiif.
Clogher.
Clois.
Cloifbn.
Cloifonnage.
Cloître.
Cloitré. ée.^
Cloitrer.
Goitrier.
Cloney.
Clonfart ou Clon-
fert.
ClonifTc.
Clonmell.
Clop.
Clopcur.
ClopiihClopaoc
509
Clopiné.
Clopiner.
Cloporte.
Clopoteufe.
Cloque.
Clorre.
Clos.
Clofcau.
Cloferic.
Clofcts.
Clofier.
ClofTé,
Cloflement.
Cloffer.
Clocaire.
Clocho.
Clotte.
Clôture.
Clou.
Cloucourde.
Cloué, ée.
Clouer.
Cloucre.
Clouer.
Clouïére.
Clovio.
Clovis.
Cloufeaux.
Clouté, ée.
Clouter.
Clouterie.
Cloutier.
Clouva.
Clouviére.
Cloye.
Cluaca.
Cluana.
Cluentia.
Clunden.
Clunia.
Cluny.
Clopea.
Clafe.
Clufon.
Cluflrianns»
Cluftumina»
Clut.
Ckyd.
aoydefdale.
Cluys deflos»
Clyméne.
Clypéiforme.
Clylma.
Clyffus.
Clyftère.
Clytemneftrc.
Clytie.
Clytios.
Cnacale(uL
Caagia.
Cnapcoeq»
CnauTon.
Cneph.
Ciûdc
3ÏO
Cnidiennc«
Cnuphis.
Co.
Coa.
Coaccufc.
Coack.
Coad^if « ive.
Coa^ion.
Coadjuteur.
Coadjutorerie.
Ck>adjutricc.
Coagis.
Coagulation.
Coagulé, ée«
Coaguler.
Coagulum.
CoaUle.
Coaica.
Coalemuf.
Coalition.
Coanca.
Coango.
Coanza.
Coars.
Coanicolacion.
Coafe.
Coafîé.
CoafTemeBt.
CoafTcr.
Coatan.
Coati.
Coatias.
Coba.
Cobales.
Cobalt.
Cobban.
Cobellt.
Cobcs.
Cobilaoa*
Cobir.
Cobit.
(llobitc.
Coblcntz.
Coboaas.
Cobourg.
Cobourgcois.
Cobrc.
Cobrcr.
Cobriflb.
Cobrys*
Cobter.
Coca.
Cocagne.
Cocaingne.
Cocarde.
Cocatrc.
Caccéianifmc.
Coccéicns.
Coccigicn, cnnc.
Coccix.
Cocclicc.
Coche.
Coché, éc.
Cochées.
TABLE.
Cocheifii«
Coche nillage.
Cochenille.
Cochenille, ée*
Cocheniller.
Cocher.
Cochet.
Cochevis.
Cockile.
Cochin.
Cochtnchine.
Cochiuchinois j oi(e.
Cochines.
Cochlcaria.
Cochoir.
Cochois.
Cochon.
Cochon d*Inde»
Cochonné.
Cochonnée.
Cochonner.
Cochonnerie.
Cochonnet.
Cockatoo.
Cockien.
Cockroach.
Cocla.
Coclols.
Coco.
Cocoehalt*
Cocoi.
Cocon*
Cocos.
Cocotier.
Cococzou.
Cocozdi.
Cocréanciersr
Cocos«
Coé^ion.
Cocu.
Cocuage.
Coculin.
Cocyte.
Codagapal.
Coddura*
Code.
Codébiteurs.
Codée imateur.
Codétenteurs»
Codi-Avanam.
Codicillaire.
Codicillant.
Codicille.
Codillc.
Codogero.
Codogno.
Codonataire.
Codonophore.
Codrana.
Codrio.
Codroipo.
Codropolis.
Ccccale.
CcrciU*
Coecum.
Coefficient.
Coégal , aie.
Cocgalité.
Coelius.
Ccrlona*
Coelus'
Coendao.
Coè'ne.
Coëque.
Coercitif, ire.
Coercition.
Coesfeld.
Coefnon.
Cocflron.
Coétat.
Coéternel , elle.
Coétcrnité.
Coetmaloen*
Coecauen.
Coévequc.
Coevorden*
Cœur.
Cœuvres.
Coex.
Coffila.
Coffin.
Coffiné^ ée.
Coffineau.
Coffiner.
Coffre.
Coffré , ée.
Coffret.
Coiïrecier.
Coffidéjuflaur.
Cogament.
Cégende.
Cogent.
Cogmoria.
Cognabaoda*
Cognac.
Cognafle.
CogoalCer.
Cognât.
Cognation.
Cognatique.
Cogné , éc. -
Cognée.
Cogne-fétu*
Cogner.
Cogner.
Cogneuz.
Cogni.
Cognomer.
Cognoir.
Cognon*
Cogoil.
Cogolin.
Cogolla.
Cogolkdo*
Cohabitation.
Cohabité.
Cohabiter.
Cohérence.
Cohéritier» iéiCt
GohJGoa.
Cohi.
Cobobàdoo*
Cofaobé , ée.
Cohobcr.
Cohom.
Cohortal.
Cohorte.
Cohuage.
Cohue.
Cohync
Coi.
Coiang.
Coiauz*
Coiemeat»
Coier.
Coiftè.
Coiffé , ée«
Coiffer.
Coiffeur , eo&
Coiffure.
Coignages*
Coigniers.
Coimbte.
Coin. <
Coincidence.
Coïncident t
Coincidtr.
Coincy.
"Coindicans.
Coint , ointe.
Cointrt.
Cointe.
Cointeric«
Cointie.
Cointife.
Coïon.
CqJLonné , ée*
Coïonner.
Coïonnerie*
Coire.
Coifier.
Coifonner.
Coït.
Coites.
Coiufticiers.
Coker.
Cokermouth.
Col.
Cola.
Colabrifme*
Colachon.
Colage.
Colalto.
Colao.
Colarbafiens.
Colarin.
Colature»
Colaure*
Colberg.
Colberr.
Colbrocke.
Colcaquahuicl.
Coicheftcr.
Colcbidc*
«
Coller.
ladeclures.
Coilcrage.
Collerette.
Collc-Saifidi.
Collet.
Çollctagc.
Colleté , ée.
Colleter.
re.
Collctct.
orbust
Colictcur.
Collctin.
-
CoUéciqaef,
s«
Colleur.
CoUibert.
Collicge.
Collier.
Collicres.
Colligé , ^e.
Colliger.
Collina.
t.
Colline.
Collius.
Collippo.
Colliquatif , ive.
Colliquatioo.
Collilion.
lillard.
Collitigans.
Colloca(ie.
Collocation,
ou
CoUoguL
Collonfa.
Colloque.
Colloque , éc
Colloquer.
CoUudé.
Colluder.
» les Vinca-
Collurion.
Collution.
Collufoire.
re.
Collufoiremenc
al, aie.
Colluthiens.
r.
Collyre.
.
Collyridiens.
, ivc.
Colmar.
, inc.
Colmars.
n.
Colraenar.
une, éc.
Colmogorod.
imcr»
Coloe.
u.
Colo.
Colobe.
fc
Coiobona.
lire*
Colochine.
>•
Colocza.
if.
Colodi.
:ar.
Coloé.
f , ire.
Cologenbar.
on.
Cologca.
vexnent.
Cologne.
caire.
Coloigne.
,
Colomb.
al , aie.
Colombage.
IC.
Colombaire.
lOZ.
Colomban.
UIS.
Colombara de Tre-
paoï.
TABLE.
Colombe-
Colombier.
Colombin.
Colombie , ioe.
Colombo.
Colomba.
Colomcy.
Colomicrs.
Colomiez*
Colon.
Colonel.
Colonges.
Colonie.
Colonna.
Colonnade.
Colonnaillet.
Colonnaire.
Colonoaifoiu
Colonne.
Colonzellcs.
Colophane.
Colophon.
Coloquinte.
Coloran.
Colorant , antc.
Coloration.
Colorbafiens.
Coloré, ée.
Colorer.
Colorié, ée.
Colorier.
Coloris.
Colorifation.
Colorifte. '
Colorites.
Colorno.
ColofTal, aie.
ColorTe.
Colo/Tes.
Coloflîens.
Coloftre.
Colofvar.
Colouri.
Colportage.
Colporté, ée»
Colporter.
Colporteur.
Colraine.
Colfa.
Colti.
Coluga.
Columelle.
Columna.
Colure.
Coluthea.
Cols.
Colybes.
Colza.
Coma.
Comachio.
Comagene.
Comaoa.
Comanie.
Comano.
Comans«
Comarîa.
Comaro.
•Comarque.
Comafque.
Comateux, ea(è.
Comba.
Combat.
Combattant.
Combattu , ne.
Combbird eu Peigné.
Combe.
Combe longue.
Combien*
Combinaifon.
Combiné , ée.
Combiner.
Comblan.
Comble.
Comblé , ée.
Combleau.
Combler.
Comblete*
Combmartin.
Combo.
Combourg.
Combourgeoit*
Combrailles.
Combrea.
Combrée.
Combrcr.
Combrct.
Combriere.
Combrifement.
Cofflb ronde.
Combogé , éc,
Combnger.
Combuiteria.
Combaftible.
Corobuflion.
Comché.
Côme.
Comédie.
Comédien.
Comenizze.
Comcnolitari.
Comeflation«
Cometau.
Comète.
Comété, ée.
Cométogtaphîe.
Coméus.
Comflenta.
Comiac.
Comice.
Comines.
Comingc.
Comique.
Comiqucmenr»
Comirs.
Comité.
Comiié.
Comitial.
Comma.
CoTin^nnd,
Commandant»
Comroaqde.
Commandé , ée. .
Commande menti
Commander,
Coramandcrio
Commandeur-
Commandife.
Commandite.
Commaûdo,
Commany»
Commafle.
Comme-
Comme*
Co m m é mora iCon*
Commémora df.
Commémoration.
Commençant , ante.
Commencé . ée.
Commencerocnc*
Commence tp
Corn me ndat aire*
Commence.
Coromcndcr,
Commenfal.
Commciinirabilité-
Commcnrdrablcp
CommciK.
Commencairc-
Comme QUteur*
Commcûté , ée.
Commenter.
Commcqaicrs.
Commet.
Comme r^ab le-'
Commerçait, antç.
Commerce.
Commercé.
Commercer.
Commcrcy.
Commère.
Commctugc.
Commettant.
Commettre.
Comminatoire.
Commines.
Comminges.
Commire.
Commis.
Commis , ifc.
Commife.
Commisération.
Commit aire*
Commtfllon.
CommifTionnairc-
Corn m i il o ire.
Commiffure.
Commhûmu^,
Committîtur.
Commodat.
Commodacairc.
Commode.
Commodément-
Commodité.
Commotion*
TABLE.
Commué , ée.
Commuer. .
Commun , une.
Commun âge.
CommunâiroA*
Communal aie.
Commtmalemenr,
Communaliftc.
Communauté.
Communautier.
Conimunaux.
Commune.
CommuncL
Communément*
Communicable,
Commtmicans.
Commun! catif, ive*
Corn mu ni cation -
Communié, ée.
Communier.
Communion. -
Communiqué , ée.
Communiquer.
Communieatif , iyt.
Commutation.
ComnçQc
Comoûonava,
Comore.
Comorin.
Comorrc.
Compad.
Compare.
compacité.
Compagne.
Compagnie.
Compagnon.
Compagnonagc,
Compaigner.
Compain.
Compan.
Comparable.
Comparajïcr,
Compara î fan.
Comparant , antc.
Comparatif* ive.
Comparativement.
Comparé , éc.
Comparcncc.
Compatcr.
Compares.
Comparoir.
Comparaître.
Comparfc.
Compartiment.
Comparrir.
Compartitcur
Comparution.
Compas.
Cortipaiic j ée.
CompafTtmeftc,
Compafrcr.
Compaflîon.
Compatible.
Compatibilité.
Compati fTanr^ ante.
Compatrtotep
Compcndium.
Compcnfaiîon*
Compenfé , ée.
Compcnfcr.
Comperage.
Compère.
Compcrrc.
Comperfonnier.
Compcs.
Compétant, ante.
Compétcmmcnt.
Compétence.
Compétcr.
Compétiteur.
Corapcyre.
Compiano.
Compiègne.
Compieng.
Compilateur.
Compilation.
Compilé , ée.
Compiler.
Compiler.
Compitalet.
Complaignant > ante.
Complainte.
Complaire.
Complaifance.
Complaifant* ante.
Complant.
Complantcrîe.
Compîcmcnti
Complet , etc.
Complété , éc-
Compléccmeot.
Compléter.
Complexion.
Complexionné , ée.
Complexus.
Complication.
Complice.
Complicité.^
Complic.
Compiles.
CompImiciiL
Complimentaire.
Complimenté , ée.
Complimenter.
Complimenteur, cufe.
Compliqué , éc.
Compliquer.
Complot.
Comploté, ée.
Comploter.
Compluté.
Conipoix.
Compondion.
Componé , ée.
Componcnde.
Comport.
Comporté , ée.
Comportement,
Comporter,
Coroporé, ée.
Compofer.
Compofice.
Compofiteur, |
Compofittoa* '
Cûnipoft. j
Comporte lie. ■
Compo fleur.
Compotier.
Compiéhcnfeiir.
Compréhccilble.
Co m p ré il colioD*
Compreignac.
Comprendre.
Comprede.
Cornprcflîbilité.
Compreilible*
Compreflîf , irct
Compreflion.
Cumprimé, ée.
Comprimer.
Comprius, iofe
Compris , ife.
Compromettre.
Compromis.
Compromis .ifct
Compromillaîic.
Comps.
Comptabilité.
Comptable.
Comptablie.
Comptant.
Compte.
Compté , ée.
Comptepas.
Compter.
Compteur.
Comptoir.
Comptoriftc.
Compulfé, ée.
Compulfer.
Compulfcur.
Compulfoirc.
Comput.
Computiftc.
Comte.
Comté.
Comteffe.
Comtois.
Comus.
Conard , ardc.
Conards.
Conarion.
Conca.
Concarneau.
ConcafTation.
Concaffé, ée.
ConcafTer.
Concave.
Concavité.
Concédé , ^e.
Concéder..
Concentration.
Concentré, éc-
Concectrer.
Conccmri^fl^
TABLE.
de la
an te.
lire.
mu
lolice.
SUltCt
nte.
ante.
XXX,
Concorde.
Concordé.
Concorder*
Concordia.
Concordilles.
Concordois.
Concourantes.
Concourir.
Concours.
Concourfon.
Concrenner.
Concceirault.
Concret, ète.
Concrétion.
Conçu , uc.
Concubinage.
Concubinaire.
Concul>ine.
Concuciliir.
Concupifccnce.
Concupifcible.
Conçu rremmcnc.
Concurrence.
Concurrent « ente.
Conculllon.
ConcufTionnaire.
Condabora.
Condamnable»
Condiniiianon,
Con.lamné, ée.
Condamner.
Condat.
Condavera.
Condé.
Condé-Ia Fcrté.
Condé - fur - Noi-
rcau.
Condcau.
Condcivai.
Condcnfarcur.
Condcnfation.
Coodcnfé , éc.
Condcnfer.
Condeon.
Condcfccndance.
Condcfccndant , ante.
ConJcfccndrc.
Condefccnte.
CondTgne-
CondigJicmcnt.
Condjgiïicé.
<^ondi(cipîe.
Condi*.
Con(iiteur.
Condition.
Conditionnel « elle.
ConHiiionnellement.
Conditionner.
Condojani.
Coc.doléance.
Condom.
Condomois.
Condonat.
Condor.
Coniore.
Condorin.
Condormas.
Coudouloir.
Condrieuz.
Condrillc.
Condroz.
Condudbear.
Conduûcicc*
Conduil.
Conduire.
Conduit.
Conduit, ite.
Conduite.
Conduri.
Condyle.
Condyloïde.
Condyioïdiea » cane.
Condylome.
Cône.
Conegîion.
Confabulatioti.
Confabtilen
Confaircmcnt,
Confalon.
Confarît.\iiion,
Confedteur.
Confe^ion.
Confédération.
Confédéié, ée»
Confédérer.
Conféré , ée.
Conférence.
Conférer.
Confermanche.
Confès.
ConfefTe.
Confcdé , ée.
ConfelFcr.
ConfelTcur.
Confcflîon.
ConfefTionnal.
Confcflionides.
ConfcHbire.
Confiance.
Confiint, ante.
Confichier.
Confia.
ConHdcmment.
Confidence.
Confident.
Confidente.
Confidcntiaire.
Confié , éc.
Confier.
Configuration.
Confiné, éc«
Confiner.
Confuis.
Confire.
Confirmatif , îvc.
Confirmation.
Confirmé , éc.
Confirmer.
ConfifcaMe.
Confifcanc
ConHfcation.
Confiferie*
Confifeur.
ConfiCqué , ée«
Confifquer.
Confit.
Cor^tcor,
Confiture.
Confiturier.
Confitariérr.
Conflagration.
Conflans ou Coim
fient.
Conflans -en-Jar«
nify.
Conflans-Sainte-Ffon
norir.e.
Conflit.
Confluent»
Confluente»
Confolans.
Coafi:>ler.
Confondre*
Confondu, ae.
Conformation.
Conibrme.
Conformé , éo.
Conformément»
Conformer.
Confo:mi(Ve»
Conformité.
Confort.
Confonatif , ivew
ConfortacLon.
Conforté , éc.
Conforte- main»
Conforte m ent*
Conforter.
Confraternité»
ConfremancCtt
Confrère.
Confrérie.
Confronattoi.
Confronté , ée.
Confronter.
Confucius.
Confus, u(e.
Confufément.
Confufion.
Confutatioo.
Congé.
Congé.
Congé.^ble.
Congédié, ée»'
Congédier.
Congélation»
ongelé , ée*
Congeler.
ongénère»
Congerie.
Cong iHon»
Congiaire.
Coiigleton.
Conglobatioiu
^englobé» ée.
Kc
3»4
I .
Conglomird , éc.
Coïigtucina ion,
CongUtincr.
Congo.
CoDâratufarîoii.
Coûgiarulé , ée.
Congratuler,
Congre.
Congrégandincs.
Congréganiftc.
Congrégation.
Congres.
Congrcvc.
Congricr.
Congru , uc.
Congrudre,
Congraencé.
Congracmcnt,
Congruifmc.
Congruiftc.
Congruité.
Congrumcnt,
Coni.
Conica.
Conjic(5lural , aie.
Conjcduralcmcnt.
ConjcdVurc.
Conjcdburé , fc.
Coniedurer..
Conifére.
Coniglierl.
Conil.
Conilic ou Cbnlie.
Cooinck.
Conmgfmachercn,
Con joindre*
Conjoint, ointe,
Conjoimcrtvcnt.
■ Conjondïif, ivc,
Conjondlion*
eon^onaare.
Conjouir.
Conjouiflance.
Conique.
Conilahus..
Coiiife.
Conjugaifbn.
Conjugal-, aie.
Conjugalement.
Conjugué , ^e.
Conjuguer.
Conjuratenr.
Conjuration.
Conjure.
Conjuré, ée..
Conjuremfcnt.
Conjurer.
Conius.
Connan.
Connaught,
Connée.
Conncrray,
Connétable,
Connécabiie.
TABLÉ.
Connexe,
Connexion.
Conneiiré.
ConnivJies,
Connie.
Connil.
Conniller.
Connilicre.
Connincur.
Connivé.
Connivence.
Conniventes.
Conniver.
Connoiile.
Connoiifable.
Connoi (Tance.
Connoiflemenc.
ConnoifTeur, eufe.
Connoître.
Connor.
Connu , uc.
Conodis.
Conoïdc
Conoïdai, aie.
Conon.
Cononiftes.
Conopa.
Conquatotolc.
Conque.
Conquérant.
Conquéreur^
Conquérir.
Conques.
Conqaét.
Conquête.
Conquéter , Con-
querre.
Conquettc.
Conquis îCc*
Conqmfitcur
Conroy , Couroit»
Confac.
Confacrant.
Confacré, ée.
Confacrer.
Confanguin, inc.
Confanguinité.
Confauli.
Confcience.
Confcicncicufcmenti
Confcicncicux # cufc.
Confcripteur,
Confcrir,
Confécratciir,
Con fée rat ion.
Confeciitif, ive.
ConfécutiVement.
Confeil.
Confcillé , ée.
Concilier.
Confeiller , ère.
Confens.
IConfentanc, ante«
Confentemenr.
Coofentcs.
Confentij ie«
Confenties.
Confentir.
Conféquemment.
Conféquence.
Conféquent.
Conférans*
Confef vatcur j tricc.
Confcrvacion.
Cortrervacoife,
Confcrvc.
Confcrvé , ée.
CcMifcrvcr.
Confevius.
Confidérable.
Confidérablemenr.
Considérant , ante.
Confideration.
ConJidtré^ ce.
Confîderer.
Confîgnataire.
Consignation.
Configne.
Coniîgné, ée.
Confiener.
Confiltance.
Confinant , ance.
Confifte.
Confîfler.
Confifloire.
Confîdorial , aie.
Confîflorialemenc.
Confîdorialké.
Confive.
Confolable.
Confolant» ante.
Confolat.
Confolateur.
Confolatïon.
ConfoUroirc,
Confolacnctp
Confolc.
Confolé, ée.
Confolcment.
Confoler.
Confoleur.
Confolidanc
Confolidation*
Confolidé , ée.
Confolider.
Confommateur.
Confommation.
Confommé".
Confommé , ée.
Confommcr.
Confomptif , ive.
Consomption.
Cohfonnance.
Confonnant.
Confonne.
Conforts.
Confonde.
Conlpirant, ante«
Conspirateur.
Cpnfpiration.
Confpirâ 1
Conspirer.
Conu>ué 9 ée*
Conspuer.
Conftamme&K*
Confiance.
Confiant, ante*
Conftantin.
Conflantine.
Condantinople.
Conflantinov.
Conflaté , ée.
Cor. Ha ter.
Confté.
Conflellation.
Condciié , ée.
Confier.
Conflernation.
Conflerné, éc.
Conflerner.
Conflipation.
Conflipé j ée.
Confliper.
Conflituant , ante»
Conflitué , ée.
Conflituer.
Conflitut.
' Conflitutif , ive.
Conftrtution*
ConftiriitionDaiiti .
Conftriélcur.
Conftrjclioa.
Conflrineeut , tXtSU
Confiruâion.
Conftruira*
Confabflantîalirf
Confubftamiatcars*
Co n fû bft â n cialitMï*
Confub/lantiti > dJq
Confubftanddlc-
ment.
Confuegre.
Confnivre.
Conful.
Confulaire.
Conful ai remcntL
^ Confulat.
Confultant.
Conful ta tion.
Conful tative.
Confulté , ée,
■Confulter.
Confulteur.
Confamant, antl^
Confumé , ée.
Con fumer.
Confus.
Contaél.
Contagieox , eufc.^
Contagion.
Contailles.
Contamination.
Contaminée.
Contarmi.
TABLE.
mt.
:r.
tceur.
scif» ive.
acloo.
atrice.
é, ic.
:r.
train , aine.
cur.
Lble.
:c.
it, ante.
ente.
lent.
,ée.
ifcmenc.
iz, eufc.
ue.
c.
, ancc.
on«
eufc.
e.
imenr.
lO.
ion.
uë.
, ente
icc.
iCj ente
tae.
sur.
ion.
ée.
, elle.
Icmenc
lenc.
Continumept.
Contobabdices*
Contondant.
Contorniate.
Contorfion.
Contour.
Contourné, ée.
Contourner.
Contrabonr.
Contradant, ante.
ContraAé, ée.
Contradbation.
Contracter.
Contradoin.
Contra(flucI , elle.
Contradlure.
Contradideur.
Contradidion.
Comradi<5loire.
Contradii^oircment.
Contraignable.
Contraindre.
Contraint, aime.
Contrainte.
Contraire.
Contrait.
Contrariant, ante.
Contrarié , ée.
Contrarier.
Contrariété. .
Contrafte.
Contrafté , ée.
Con trader.
Contrat.
Contravention.
Contraycrva.
Contre.
Concréabic.
Contrc-tllcc.
Contre-Amiral.
Contre-appel.
Contre approclies.
Contre- augmcnt.
Contre- balancé , ée.
Contre-balancer.
Contrebande.
Contrebande , ée.
Contrebandier, ère.
Contrc-barré, ée.
Contre -bas.
Contrc-balïc.
1 Contre batterie.
Concrc-bi(èau.
Contre-bittes.
Contre-boutant.
Contre bouter.
Contre-bréteflé , ée.
Contre-btodé.
Contre-calqué , ée.
Contre-calquer.
Contre-capion.
Contre-carcnc.
Contrecarré, éc«
Contrecarrer»
IContrécaxL
CoQ^écartelé, ée.
Contrécarcelef.
Contréchange.
Concréchangé.
Contre-cliarge.
Contre-charme.
Contre-châ(fîs.
Contre- chevron.
Contre- chevronné.
Contre- clef.
Contre- cœur.
Contre-componé.
Contre- couu.
Contre-dante.
Contre-dégagement.
Contredire.
Contredifant , ante.
Contredit.
Contredit, itc.
Contrée.
Contre-enqaéte.
Contre étambord.
Contre étrave.
Contre-eztenûon.
Contre façon.
Concrefaaion.
ContrefaiSbeur.
Contrefaire.
Contrefait, aite.
Cantrefanons.
Contrefafcé.
Contre- fenêtre.
Conire-fènte.
Contre-fiche.
Contre-finefle.
Contre-fiambans*
Contreflcuré.
Contre-forhier.
Contre-fort.
Contre- fruit.
Contre-fugue.
Contregage.
Contre- garde.
Contre-nacher.
Contre-hachure.
Contre-harmonique.
Contre-hâtier.
Contre-haut.
Contre- hermine, ée.
Contre-jauger.
Contre indication.
Contre -jour.
Contre-iflanr.
Contrejumelles.
Contre-lames.
Contre-latte.
Contre- latte , ée.
Contrc-latter.
Contre-lattoir.
Contre-lettre.
Contre-mailié , ée.
Contre-maitre.
Contrcmaod^
Contre -mandé , ée.
Cont£c-iaa»dcCft
315
Contre-marche.
Contre-marée.
Contre-marque.
Conire-marqué, éc«
Contre- marquer.
Contre- mine.
Contre-miné, ée,
Contrc-miner.
Conrre mont.
Contre- mur.
Contre-ongle. ^ *
Contre- ordre.
Contre ouverture.
Contre paie , ée.
Contre pan.
Contre panne , éc
Contrc-panner.
Contre-partie.
Contre-padant.
Contrc-padation d'or-*
dre.
Contrci)ercé , ée.
Contre.pcrcer.
Contre-pefé, ée.
Contre-pefer.
Contre pied.
Contrc-plciffe.
Contre-pof£.
Contre-poil.
Contre -poinfoa.
Contre- point.
Contre-pointe , éc.
Contre-pointer.
Contre -poifon.
Contre-porte.
Contre -porté, ée.
Contre-porter.
Contre-porteur.
Contrc-pofé, ée.
Contre-potence.
Contrc-potencé , éc«
Contrépreuve.
Conrrépreuvé , éc
Contrépreuver.
Contie-promcfle.
Contre-queue d'Aroa*.
de.
Contre-quille.
Contre-rampant.
Contre remontrans*
Contre -rétable.
Contre- ronde.
Contres.
Contrc-fabordfi.
Contre-faiilanc
Contre- fa! ut.
Contte-fangloB.
Contrefcaroe.
Contre- fcel.
Contre-fcellé , fe.
Contre-fceiler.
Contre-feing.
Contre-fempler.
Contre-fens.
Contre-figné, ée«
Rrij
31^
Contrc-figticr.
Contrcfomnvitian.
Contre Ibmmé , ée«
Contre- fommcr,
Cohcrefommier,
Concr*erp:ilicr.
Con(re-caillé , éc*
Cortre-taiiler*
Contr^-tailIcs.
Contre-temps..
Contre-tçrrade.
Coi trv'-tiré , ^c.
Cortr.'-tircr.
Gorir;- tranchées.
Contre vairé , éc.
Contre-vaircr.
Contrcval.
Contrevallat'on.
Contrevenant , ante.
Contreven^c*
Contrevenir,
Contrevent.
Gontrcvcptcr.
Contrevenu , uc»
Contrevergc.
Contre vérité.
Contre-vifîtc.
Contrcuve , Controa-
vaille.
Contribuable.
Contribuer.
Contribution.^
Contridé, ée«.
GontrKtcr.
Contrit , itc*
Gontririon.
Contrôle.
Contrôlé , écw
Contrôler.
(Contrôleur.
TA B t E.
Comrovcrfc.
Controverfé , éc
Controvcrfiftc.
Controuvé , éc.
CoBirouver.
Coiuumice.
Contumace,, ée.
Contumacer.
Contumax.
Contumélic.
Contumélicufèment.
Connimélicux.
Contus , ufe.
Comufion.
Conty.
Convaincant , ante*.
Convaincre.
Convaincu , uc.
Convalefcence.
Convalcfcent , ente.
Convcance , Con*
vcnce.. ,
Convenable.
Convenablement.
Convenance.
Convenancer.
Convenant,
Convenant » antc. .
Convenir.
Coûventcr.
Conventicule.
Convention.
Conventionnel , elle.
Conveniualicé.
Conventuel, elle.
Gonveiuuellcmcnt.
Convenu, ue.
Convergence.
Cqnvcrgcnt-, ente.
Conveis «erîê..
Converfano.
Converfatioa.
Converfé.
Converfeau.
Gonverfer..
Converfîoa.
Gonvcrfo.
Converti, ie.
Convertible.
Convertir.
Converriffcment..
Conveniflcur.
Convexe.
Convexité.
Gonvcy.
Convicier..
Convidion.
Convié , écé
Convier.
Convis.
Convitoyemcnt.
Convive.
Convocation.
Convoi.
Convoitab(e.
Convoité, éc.
Convoiter.
Convoitcux., cufc.
Convoitife.
Convolé;
Convoler.
Convoqué, et.
Convoquer.
Convoyé, ée..
Co..voyer.
Oinvû fif , ivc.
Convul.îon.
Conviilfîonnaire..
Conyfe.
Consuu
Gonzeccs*.
Gonzien.
Coobligé.
Coomb.
Cooper.w
Coopératear.v
Coopération.
Coopérât ricc.
Coopéré.
Coopérer.
. Cooptation.
Coopté, éc .
Coopter.
Coordes.
Coordonnées..
Cop.
Copaginaxres^
Copanu.
Copaïba.
Copal.
Copalxocolt.
Copartageant.-.
Copeau.
Copcc.
Copeïa.
Copel.
Copenhague. .
Copermuunt. .
Copernic.
Coperniciens^.
Cophre.
Coph'iquc. .
Copia.
Copiapo. .
Copiatc.
Copie.
Copié, éc,.
Copier.
i^^^^f^é^éhz
T O ME S E P T I È M E:
€;
iOPIEUSEMEKT.
Copieux , eufe.
Copifte.
CopivishoccaiToa»
Copoicr.
Coporie* ,
Copou. .
Coppa. .
Coppau. .
Coprifa.
r.opropriétatre* -
Gopce.
Copcc -, éc« .
Copte r. .
GoppUcif « ivc.
Copulation.
Copule.
Coq.
Coq -à l'âne.
Coq de bois.
Coq de bruvcres.
Coq des jardins..
Coq d'Inde.
GoquaUin.
Coquariicaiv-,
Coquardie.
Coquart.
Coque.
Coqucbers.Coquebin.
Coquelicot.
.Co^ucloaidoi.
Coqueluche.-
Coqueluchon.'
Coqucmar.
Coqucrellesr
Coqucret.
Coqucion.
Coques.
Coquc/îgrae*
Coquet.
Coqttït, ettc.
Coqucté,
Coqucrcr.
Coquetier.
Coqucttcrici ,
Coquilladc
Coq^iliag^.
CoquilUrd.'.
Coquille.
Coquiliart*
Coquiller.
Coquillon. .
Goquîmbo.
Coquin , inc
Coquineric.
Cor.
Corace.
Coraces.
Coracite.
Coraco brachial.*
Coraco claviculairc
Goraco hyoidiciw.
.Cûr;icoïdc».
TABLE,
>-tadiaL
Cordonnier,
Cornée.
•
Cordouan*
Cornécr.
le.
Cordouanicr.
Corneillan.
1er.
Cordoue.
Corneille.
chite.
Cordurier,
Cornclie.
Cordyle.
Corncmufe.
ne.
Cordylus»
Corner.
m.
Cordxilcr.
Cornet.
in. ine.
oïde«
Core.
Cornetier.
Corée.
Corneco.
ib
Corées.
Cornette.
Corcllc.
Cornevilic.
nias.
Corenr.
Corneuz.
du
Coréfie.
; Corniche.
n.
Goiff.
Cornichon.
ran.
Corfou*
Corniculairc.-
w.
Corgic..
. Cornier.
au..
Cori.
Cornière.
il.
Coria.
Cornillas.
ille.
Coriace.
'■ Cornon.
iller.
Corial.
Co.nouaille;
c.
Coriambe.
■ Cor nouai 11 es*'
ers*
Coiiandre.
Corijomilc.
&
Coiiaiia.
Cornouili r.
Coridalc-
• Corna , ne.
Uoo.
Coridcrcs.
Cornuaa.
0.
, Coric.
Cei nue.
nage.
Coriglione ou Coni-
Cornus.
ng..
giione.
Coro4
Iles.
Coiindiur.
Cotocondama.
iorui.-
Cor-mdum,
Coroff ac.
. Corolia.
iCoxo'icique.
l^) roi la ire.
Coromandch-
ba.
vadà^
rc.
Corine.
Corinne.
Corinthe.
Corinthiens.-
Coriolan.
Corion.
riens»-
Coromane.
ce..
Coriphe.-
Coron.
gc.
Coris.
Coronaire.
CorifcOrf
Coronal, aie.
r. éc.
Coriza.
Coroncr,
raa.
Corlicu.
Coronille.
lar.
Coilin.
Coronis.
Aé. éci
Corme ou Sorbe.
Coronoïde.
1er.
Coimciiles.
Corepa.
Jerre.
Corme rÉdufc.
CoroiTo».
tiers.
Cormenciu.
Corortblicr.
rlicre..
CormeroyaL
Coror.
linc-
Cormcry.
Corozaïm.
:11c.
Cormes.
Corporal.
:r.
Cormicha.
Corporalicr. -
rrie.
Cormier , ou Sorbier.
Corporelle.
t9è^
Corm^cre.
Corporel , elle.
a.
Cormoran*.
Corporel Icmcnt,
iaUale.
Corna.
Corporihé, éc.
ulcmcnu
CoriL-ïC.
Corporificr.
ialicé..
Cornachinc^
Corps.
ier.
Cornados;
Corpulence.
illat.
Cornjgc. *
Coriîahne.
Corpufciilaire.
oanicr. -
Corpufcule.
on.
Cornard
Coric.
onné, éc.
.Cornaridcsa
Correcier.
ooner.
Corne.
Co'rcéb , eôe.
onncric
Corné. ^
rCorreâcment.
^OQACté-
Goiné^.éc.
iCorrcâcnr».
317
Correélîf.
Correôion.
Corrcélioncl , elle.
Corre^oirc.
Corrégidor.
Corrégio.
CorrcTaire.'
Corrélatif, ive.
Corrélation.
Corréfc.
Correspondance.
Corrch>ondant , ante.
Corrcfpondrc.
Corrclpondu.
Coriére.
Corrha.
Corridor,
Corrigé, éc.
Corriger.
CorriijiUc.
Corrival.
Corroboiatif, ive;
. Co-rohoratipn.
Corioboré, ée.
Corrodant, antc»
Corrodé, ée.
Corroder.
Corroi.
Corrompre.
Cor.ompu, œ.
Corror.
Cofrofîf , ive.
Corrofîon.
Corroyé, ée.
Cor loyer.
Corroycur.
Corrumpablc.
Corrade.
Corrugatcur.
iCo'^rupnhilité;.
Corruptible.
Corrupticolcs.*-
Corruption.
Corruptrice.-
Corfage.
Corfaire.
Corfe*
Corr5.
Corfclet.'
Corfes.
Corfet.
Corfend.-
Corfbïdc.'
Cort.
Corte.-
Cortéijc.
Cortffin.-
Correz.
Cortical, aie;-
Cortinairc.
Coriinc.
Cortone. -
Cortufe,.
3»«
TABLÉ.
Cora.
Corvéable.
Corvée.
Corvette.
Corufoitioii.
Conrcy.
CorybantOk
Corybantialme.
Corycéc.
Corycidcs ou Cory-
cies.
Corycomachie ou Co-
rycobolie.
Corydalis.
Coiymbe.
Corymbifere.
Corina.
Coryne.
Coryphée.
Coryfe.
Corychalienne.
Cos.
Cofa.
Cofamba.
Cofaques.
Cofcinomancie.
CofcoDia.
Cofécante.
CofeigoeHi*
Cofenza. .
Coflmo.
CoftQOS.
Coflin.
Cofme.
Côfme.
Cofmes.
CofmctiqucSi
Cofiniquc»
Cofmiqucmcnu
Cofmogonic.
CJolmograpKe.
C ofmog raph i c ,
C a fitio g r ap b îque.
CofmoUde.
Carmologic»
rcifmo logique*
r^ïlmopoiîte.
Cofmos.
Cofnac.
Cofnc.
Colfano.
CofTarts-Bcans.
CoflTar.
Cortay.
Coffe.
Codé.
Cofîcr.
Co(fîque»
Ce (Ton,
Coflu, uc.
Coftal. aie.
Coflamba.
CodaD^ente.
Cofbancin.
CofU-Rica.
Cofteaent.
Coftière.
Coftohyoïdlen.
Coflume.
Coftus.
Cotaci.
Cotatis.
Cotbus.
Cote.
Coté.
Coteau.
Cotée.
Coter.
Cotcreaox.
Coterie.
Cothrobath.
Cothurne.
Cotice.
Coticé.
Cô:icr.
Côticre.
Coiignac.
Cotillon.
Coti , ie.
Cotiu.
Cotir.
Cotifatioo.
Coti fer.
Cotiflure.
Cotomana.
Coton.
Cotonnéj ée.
Cotonnée.
Cotonner.
Cotonneux» cuCc*
Cotonnier.
Cotonnine.
Cotonnts.
Cotonal.
Côtoyé , éc.
Côtoyer.
Cotrct.
Cotta.
Cottan.
Cotte.
Cotte ron.
Cottiara.
^ Cottfcnncs.
Cottimo.
Cortis.
Cottula.
Co tuteur.
Cotylc.
Cotylédon.
Cotyloïde.
Coiyttées.
Cotytto.
Cou.
Couanon.
Couard.
Couardife.
Couchahar.
Couchant.
Couchart,
Couche.
Coaché.
Cooché, ée.
Couche-bœuf.
Couchée.
Coucher.
Couches.
Couchette.
Coucheur, eofe.
Couchis.
Couchoir*
Couchure.
Couco.
Coucou.
Coucy.
Coude.
Coudé, ée.
Coudée.
Coudelatte*
Coude-pied.
Couder.
Coudeyé, éc.
Coudoyer.
Coudrais.
Coudran.
Coudranné , ée.
Coudranner.
Coudranneur.
Coudray.
Coudraye.
Coudre.
Coudre, ée.
Coucirement.
Coudre r.
Coudrette.
Coudrier.
Coudares.
Co- vendeur.
Couenne.
Couenneux.
Couventry.
Cdueron.
Coverfc.
Couefme.
CoucfnoQ.
Couette.
Couctteux.
Coufle.
Couguar.
Couhage.
Couhé.
Couillard.
Covin.
Couis.
Couit.
Couladoux.
Coulage.
Coulâmes. •
Coulamer.
CcAlamment.
Coulan.
CouIanges-les-Vineu-
fcs.
Coulans.
Coulant « aotÇv
Coulant.
<SoiiIe^ -
Coulé.
Coulé, ée.
Coulée.
Coulemenc
Couler.
CoulercfTe.
Couleuge.
Couleticr.
Coulette.
Couleur.
Coule vrille.
Couleuvre, i
Couleuvrée.
Coulières.
Couliiavan*
Coulimer*
Coulis.
CouIifTe.
CoulilTé.
Couli/Ioire.
Coullangé.
Couilonces.
Coullongé.
Coulions.
Coullouvray.
Coumiers.
Couloir.
Coulomb , CoqIoi.
Coulombes.
Coulombiers.
Coulom-cha.
Coulommiers.
Coulonche.
Coulonges.
Coulouche.
Coulout re.
Coulpe.
Coulure.
Couodo.
Coup.
Coupable.
Coupant.
Coupaya.
Coupe.
Coupé.
Coupé , ée.
Coupeau.
Coupe-cercle.
Coupe-cu.
Coupe- gorge.
t^ojpc- jarret.
Coupe] Uti on.
Coupelle.
Coupelle, ée.
CoupcUer.
Coupe-paille.
Coupe- pâte.
Coupe-queue.
Couper.
Couperet.
Couperofc.
Couperofé, ée*
Coupe-iéte.
Coupeur, eolc.
ir A ^ t É.
31J
Courgic*
Courais.
Coaricr.
:.
Couriére.
Courille,
Courir.
et.
Couric.
Coutléon»
Courlis.
Courmcrville.
CourmontcraL
Couron.
Couronne.
Couronné, ée.
•
Couronnement»
Couronner.
cment.
Courpalais,
, euTc.
Courpière.
Dt.
Courre.
Courreau.
nt.
Courreil.
ante.
Courrcfeufcmcnt.
Courrier.
Courricrc.
Courroie.
Courrouça.
Courroucé , ée»
^
Courroucer.
. uc.
Courroux.
Cours.
Courfay,
e.
Courfe.
Courficr *
Courfièrc.
Courfon.
Court, oarte.
Courtage.
Courtallain.
c.
Courtanvaux.
Courtaud , aude.
Courtaude , éc.
f^
Courtauder.
if.
Coure bouillon.
Courte botte.
IC.
Courte haleine..
Courtenay*
!•
Courtepointe.
ny^
Courrcfon.
Cotinibauk*
Courtier.
Courticre.^
Courtilière.
Courtille.
Courtilliers.^
Courtine.
Courtifan.
Courtifane.
Courtifé, ée.
Courtifcr.
Courtifon.
Court-mancher-
Courtois, oife.
Courtoifementr
Courtoifie.
d.
Courton»
Courtray.
Couru, ne.
Couryille.
Courzicux.
Coufîn.
Coufin. ine.
Confine, ée.
Confiner.
Coufiniére.
Coufoir.
Couffecaye.
Couflecôuche.
Couilay.
Confie.
Coufiin.
Cou (0 net.
Coufion.
Confiance.
Couftières»
Couftou.
Couilurei
CoufUf ue.
Coût.
Couuge.
Coûtantes.
Coûtant.
Courantin.
Coûté.
Couteau.
Coutelas»
Coutelier.
Coutelière.
Coûte line.
Coutellerie.
Coûter.
Coûte rne.
Coûteux , eufeir
Coutier.
Couti).
Coutille.
Coutillier.
Coutoir.
Couton.
Coutras^
Contre.
Coutrerie.
Coutume.
Coutumeric
Coutumier» ière.
Couture.
Couturier*
' Couturière»
Covaltn:!*
Couvé , ée.
Couvée.
Couvent.
Couver.
Couvercle.
Couverécs.
Couver feau.
Couvert.-
CoHvene.
Couvenement.
Couvertoiradc^
; CouYciciise.^
CouTertnricr.
Couveufe.
Couvi.
Cowie.
Couviver.
Couvre-chef.
Couvre-feu.
Couvre-pied.
Cpuvretu:.
Couvrir.
Coux.
Couy.
Couze.
Couzin.
Couzon.
Coyau.
Coyembouc.
Coycr.
Coypcl.
Coyîevox.
Cozes.
Cozumoi.
Crabe.
Crabier.
Crac.
Crachat
Craché, ée.
Crachement.
Cracher.
Cracheur ,* eufè»
Crachoir.
Crachotement.
Crachoter.
Crack.
Crackov.
Cracovie.
Craie.
Crainboarg.
Craindre.
Crainte.
Craintif, ivc.
CrainrivemenCt.
Crama ni.
Crambufa.
Cramoifi.
Crampon.
Cramponné, ée.
Cramponner*
Crampocuet.
Cran.
Crancelin.
Crand.
Crâne.
Crancnbourg.
Crauequin.
Cranequini-^»
Cranga»^'»
Crap-;^*
CikUirac.
<;raon.
Crapaud.
Crapaa^alMè^
Crapaoiièrc»
Crapaudin©. ^
Crapoumn^. iflCr
Crapule*
Crapule.
Crapulcr.
Crapuleux y euTc.
Craquelin.
Craquement*
Craqué.
Craquer.
Craqueté.
Craqueter.
Craquette.
Craqueur, eufe.
Craquefannes.
Crafc.
CraiTaner.
CralTc.
CralTeux, cufc
* C ratée.
Cratère.
Craticulé , ée.
Craticuier^
Crau.
Cravan.
Crnvans.
Cravmt.
Cravate.
Crauler.
Crauzoo.
Crayer.
Craycrs.
Crayon.
Crayonné « ée*
Crayonoer.
Crazi.
Créance.
Ciéancer.
C't'ances.
Créancier, lire*
C:réange.
Crcans.
Créant.
Créât.
Croatcuc
Création.
Cacaturc.
CrcccU».
Crécerelle.
Crèche.
Crccy.
Crélcncc.
C^^dibilité.
Crc.W.
Crédité, éc,
Ciéciitcr.
Créditeur.
CrtJo.
Crédule.
Crédulité.
Créé, éc.
Créer.
Çreil.
Crémaillère,
Crémûlloiu
TABLE.
Crémafque*
Crémaflcr.
Crème.
Crèraé.
CrémeauT.
Crément.
Crèmcr.
Crémière.
Crémieu*
Cremir.
Cremna.
CreranitZf
Crémone.
Crémonois.
Crerapen.
Créneau.
Crénées.
Crénclagc.
Crénelé, é^
Créneler.
Crénelure^
Créoifon.
Créole.
Créon.
Crêpage.
Ciépe.
Crêpé, éc^
Crêper.
Crépi, ie.
Crépidcsi^
Crépin.
Crépine*
Crépir.
Crépiflure>
Crépitation^
Crépodaillc.
Crépon.
Crépu , ue.
Crépufculairik
Crépu'.cttle*
Crcpy.
Créquier.
Ciès.
Crefcntino.
Crciflcil.
Crcllon.
Crellonne.
Creflonnière*
Crcft.
Crète.
Crété, éc
Créteneisu
Créccnifles.
Crétins.
Cretois.
Cretonne.
Crcvacorc.
Crevaille.
Crevant.
Crcvade.
CrevafTé, ée.
Creva/Ter.
ICrcvechc.
Crevé, ée.
Crèye-cocai»
Crève-Cœur.
Crever.
Crevct.
Crevette.
Crcvilly.
Creufage.
Creufe.
Crcufé, ée;
Creufer.
Creufec
Creufon.
Creufure.
Creutz.
Creutzberff.
CrcutznacA.
Creux « eulc.
Cri.
Criage.
Criafllé.
Criailler.
Criaillerie.
Criailleur, eu(c
Criant , antc.
Criard, ardew
Crible.
Criblé , é^
Cribler.
Cribleur.
Cribleuz^
Criblure^
Cribration.
Cric-crac.
Crid9- Arychenoï*
dien.
Cricoïde.
Crico-Pharyngica.
Crico - Thyronioï-
dien.
Crico-Thytoidieou
Crie.
Crié, ée.
Cricl.
Crier.
Crierie.
Crieur , cfttc
Crillon.
Crim*
Crime.
Criminalifé, éc
Criminaiifer.
Criminalilie.
Cximinel, ell^
Criminellemsiit.
Crimnoa.
Crin.
Crinal.
Crinier.
Crinière.
Crinon.
Criobolc.
Crioncro.
Criophore. •
Crioulc.
Crique.
Criquet.
•CriqQeeoCS
Crile.
Crifpatioi.
Criffé.
Citftal.
Criflallin , ine.
Criftallifatioo.
CriftàlliC, éc'
Criflallifer.
Crilhdioïde.
Criftailomanck.
Crifte-marinc.
Crifteoil.
Crite.
Critbomance.
Critiquable.
Critique.
Critiqué, ée.
Critiquer.
CroalTe.
Croancmenc
CroaHif.
Croates.
Croatie.
Croc.
Crocé.
Croc-en-jambe»
Croche.
Crochet.
Crocheté, éc
Crocheter.
Crocheteur.
Crochu, ue.
Crochuaux.
Crochuer.
Crocodiic.
Crocotaire.
Crocotc.
Crocq.
Crocusu
Crodon.
Croîa.
Croîn.
Croire.
Croifadc.
Croifat.
Croifé.
Croifés.
Croifeau.
Croifé , éc
Croifée.
Croifemenc
Croifcr.
Croifcrie.
Croifette.
Croific.
Croifîère.
Croifiers.
Croifîlle.
CroifiUon.
Croifoire.
Croiflance.
Croiïïant.
Croifîanté , éc.
Croiflir.
Croxlbre^
TABLE.
3»«
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CCS.
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1er.
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1.
ie.
mt, ante.
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Vomc XXX*
Croaftillc,
Crouftillé.
Crouftillcr.
Crouftillcufcment.
CfouftillcQx , cufc.
Croucac.
Croûce.
Croûcclettc.
Croûton.
CrovKlaiid.
Crouy.
Crouzillc.
Croyable.
Croyance»
Croyant y aace.
Croydon.
Croxc.
Crozec.
Cru.
Cru , uc.
Cruauté.
Cruche.
Cruchée.
Cruchon.
Crucial , aie.
Crucifère.
Crucifié , éc.
Crucifiement.
Crucifier.
Crucifix.
Cruciforme.
Cru^délité.
Crudité.
Cruel, elle.
Cruellement.
Crulay.
Crumau.
Crûment.
Cruni.
Crupeilaire.
Crural , aie.
Crufca.
Cruftacéc.
Crufy.
Cruys-daelder»
Cruzade.
Crypte.
Cryprographie.
Cryptographique.
Cryptoayme.
Crypcoportiquc.
C-fol-ui.
Ctéfiphon.
Cuadac*
Cuama.
Cualay.
Cuba.
Cubagua.
Cubaturc«
Cube.
Cubé , éc.
Cubcbe.
Cuber.
Cubillac.
Cubique^
Cubiftique.
Cubit.
Cubital 4 aie.
Cubitus.
Cublanc.
Cublife.
Cubocube.
Cubofama.
Cuccing imbrooibalfi.
Cuci.
Cucubale.
CucuUe.
Cucuphe.
Cucurbitacée.
Cucurbitains.
Cucurbite.
Cuceron.
Cucurucu.
Cucillage.
Cueille.
Cueillerer.
Cucilleretcc
Cueilleur , eufe».
Cueillie.
Cueilli, te.
Cueillir.
Cueilloir.
Cuença.
Cnens.
Cuers.
Cufa.
Cuaga-Apanu
Cuhiung.
Cujas.
Cu]ava.
Cujavic.
Cuider.
Cuiller.
Cuillerée.
Cuilleron.
Cuine.
Cuir.
Cuirafle.
Cuiraffé , ée.
CuiraiTer.
Cuiradler.
Cuire.
Cuire, ée.
Cuiret.
Cuirie.
Cuifantj ance*
Cuifery.
Cuifine.
Cuifiné.
Cuifiner.
Cuifinerie.
Cuifinier, ière.
CuiiTarc.
Cuiflc.
Cttifiette.
Cuiiïbn.
Cuifloc.
Cuifly.
Cuiftre.
Cuite.
Cuivre.
Cuivré , ée.
Cuivreux, euft*
Cuivrot.
Cuizeaux.
Cul.
Culage.
Culanc.
Culafic.
Cul-blanc.
Culbute.
Culbuté, ée.
Culbuter.
Culée.
Culembach.
Culcmbourg.
Culeron.
Culcyat £Imuhay<«'
din.
Culhac.
Culiacan.
Culier.
Culié.
Cullen.
Cdllera. '
Culm.
CulminatioR.
Culminé.
Culminer.
Culmféc.
Culot.
Culotte.
Culte.
CultellatîoQ.
Cultivateur.
Cultivé, ée.
Cultiver.
Culture.
Cumana.
Cumberland*
Cumes.
Cumi.
Cumin.
Cumin Cornu.
Cumul.
Cumulatif, ive.'
CumulativemenCtf
Cumulé , ée.
Cumuler.
Cuoault.
Cunck.
Cunéiforme.
Cunette.
Cung:hang.
Cunine.
Cuningham*
Cuncur.
Cupidité.
Cupidon.
Curable.
Curaçao.
1 Curage,
Cutacelle.
Curatear.
$c
312
Curatif, ivc«
Curacioo.
Curatrice.
Curcuma^
Curdes.
Cardigan.
Cure.
Curé.
Curé , ée.
Cureau.
Cure-dent.
Curée.
Cure-feu.
Cure oreille.
Cureotis.
Cure-pied^
Curer.
Cures.
Curer.,
Curetés.
Curctce.
Cureur.
Curial , aie.
Curia- Maria..
Curie.
Curieufemeot.
Curieux , cuTc*
Curiga.
Curiguacura.
Curion.
Curiofîcé.
Curlandc ou Cbor*
lande*
Curmi.
Curoir.
Curfay.
Curfeur.
Curfoear. . '
Curfolairest^
Curcaciou.
Curticonc. -
Curucucu.
Curviligne*
Curvicc.
Curule. '
Curupa.
Cururei».
' Curzav*
Curxola»
Gus.
Cufco.
Cufcucc.
Cuflac.
Cuffay.
Cu/Ter.
Cuflode..
Cuflodie.
CuAodinos*
Cufhin.
Gu'.anée.
Cuticule.
Cuve.
Cuvé, éc.
Cuvée.
Cuvclagit.
TABLE
Cuvelé, ée.
Cuveler.
Cuver.
Cuvervillc.
Cuf es.
Cuvette.
Cuvier.
Cyanc.
Cyathe»
Cybèlc.
Cybcrnéfics*
Cybifte.
Cybiftiqucè
Cyceon.
Cycinnis.
Cycbdcs*
Cyclamor.
Cycle.
Cyclique.
Cycloidal, aie*
Cycloide.
Cyclométric
Cyclopée.
Cyclopes.
Cydnus.
Cygne.
Cylindre.
Cylindrique»
Cylindroïde.
Cyllenc.
Cymaife.
Cymbalairc
Cymbale.
Cynarocépbale*.
Cynique.
Cynifmc*
Cynocéphaïc.
CynogloiFc,
Cyiiomorion..
Cynophonris..
Cynofargcs.
Cynofurc
Cypariilc»
Cyphi.
Cyphonifinc..
Cypre.
Cyprès.
Cyprinc.
Cypriotes;
.Cyrbcrctaxonesi
^Cyrénaïque.
-Cyrcne.
Cyrénéens..
Cyron#
^Cyropolis.
• Cyrus.
Cyfthéptlîquc;.
Cyftique.
Cythcre.
Cyth-réc.
.Çythériadcs*
Cythéron.
Xyzicénc.
Cyziquc.
ifCzakcnrhura»
Czar.
Czarine.
Czaritzin.
Czarnegrodka.
Czarnogor.
Czarnova.
Czaflau.
Cze^rin.
Czenftochov,
Czérémiffcs.
Czernikow.
Czernobcl.
Czersko.
Czif^it-Hai.
Cziick.
Czongrad.
CzircaiC.
D
D.
Da.
Daalchr.
Daarain, aine.
Dabach*
DabcretH..
Dabir.
Dabo.
D*abord.
Dabouis.
Daborne.
Dabuh.
Dabul.
Dabulîyah».
Dac.
Daca.
Da-capo.-
Daces.
Dachau.
Dachfbourg.
Dac h fie in.
Dacie.
Dacier.
Dacique.
Dacruc.
Daaylè.
Da^yliomancie;
Dadylique.
Dadylonomie.
Dada.
Dadacardin.
Dadais.
Dadcs.
Dadivas.
Dadix.
Dadou.
Daduque.
Dacjajie.
Dafar.
Daghcftan.-
Dagho.
Dagic.
Dagland.
jDagno..
DagobétS^
Dagon.
Dagorne.
Dagouthalb-
Dague.
Dague r.
Dagueffeai^
Dasuet.
Dahn.
Daigné.
Daigner^
Dail.
Daillon^
Daillpts.
Daim.
Daine.
Daintierg.
Daire.
Dairi oi^ Dtit#
Dais»
Daki.
Dakoû.
Dalaca;
Dalar.
Daleborr.^
Dalécarlc.
Dalécarlic.
Dalcm.
Dalepon.
Dalie.
Dalkeitk.^
Dalle.
Daller.
Dalmates»-
Dalmatien
Dalmatiqœ^
Dalon.
Dalot.
Dam.
Damage.
Damascnt;-
Damala.
Daman.
Damanore»-
Damar.
Damaras.'
Damas.
Damafcènc.
Dama fine.
Damafonioim
DamafqtKttc-
Dam^fquio^
DamaCquiné j bi*
DâmafquincCi
D^ ma fq u mcnev
D^imarquineut*
Dama fquiiiafe-
DamaÉÎe , it^
Damaffer.
Damadîn.
DamafTure.
Dama vend*
Dâmazan»-
Dambée.
•
Dans.
,,fe
Danfe.
gan.
Dan(é, éc.
-Jeanne,
Danfer.
Lopre*
Danfeur, cufe
r.
Dante.
rei.
Dantzick.
nr.
Dantzikois.
arcen.
Danube,
mites.
Daniel.
•
Daolo.
:r.
DaoDs.
îtte.
Dapalis.
é.
Daphné.
on.
Daphnéphore.
Dapknéfories*
lana.
laric.
Daphnis.
lanin»
Daphnite.
1.
Daphnomancie.
ibic.
Dapifer.
ablement.
Dapifôrat.
acion.
Daraan.
é, ée.
Daraba.
:r.
Darab^uierd.
m.
DaraniiTa.
fcan.
Darby.
ifcllc
Darcine.
: , Damoutou.
Dard.
Darda.
cr.
Dardanaire.
lifîer.
Dardanelle*
Ile.
Dardanie.
Dardanus.
I.
Darde.
Dardé , ée.
les. •
Darder.
JC.
Dar-el-Hamara.
e ou Dan-
Dargam
Darha.
é, iz.
Dariabanis.
ce.
Daridas.
urc.
Darien.
,
Darins.
zz.
Dariole.
mail.
Dariolecce.
1.
Darique.
lé . éç.
Darius.
icmem.
DarJingcon.
icr.
Darraourh.
og«
Darmdadr.
et.
Darmanas.
arck.
Darne.
Darneul.
a.
Darncy.
lU.
Daroca.
r.
Daroga.
cufcmcnf.
Darrenicr» Darricr.
rcux , cufc.
Darro.
Darfe.
icnd.
Dariors.
aicach.
Daitrc.
Darwc ou Der-
a.
want.
3€rg.
D.irvcQt,
, oile. 1
Dafao.
TABLE.
Daflen-CylaDde.
Dafliri.
Dacaire.
Date.
Daté . ée.
Dater.
Daterie.
Datier.
Datif.
Dacin.
Dation.
Datifme.
Dative.
Datte.
Dattée.
Dattier.
Dattille«
Dature.
Davantage.
Daube.
Daubé « ée.
Dauber.
Daubear.
David.
David de Dinand.
Davidiques.
Davier.
Davticr.
Davis.
Daulier.
Dauma.
Daumerai.
Dauo.
Davos.
Dauphin.
Dauphine.
Dauphiné.
Daurade.
D'autant.
Daux.
Daz.
Dafar.
De.
Déablage.
Déaldec;
Dean.
Déarticulatiott.
Déanuer.
Déaiitc.
De bâcle.
Débâclé, ée.
Dcbâclcmenc
Débacler.
Débâcleur.
Débâgoulé , ée.
Débâgoulcr.
Débail.
Déballé , ée.
Déballer.
D''bande.
Dcbandé , ée.
DébanJcmenc.
Dcbander.
Débanqné, ée.
Débanquer.
3^5
Débaptifé , ée.
Débapcifer.
Débarbouillé , éc
Débarbouiller.
Débarcadoar.
Débardage.
Débardé , ée.
Débarder.
Débardeur.
Débareter.
Débarqué, ée.
Débarquement.
Débarquer.
DébarrafTé , éc
DébarrafTcr.
Débarrë , ée.
Débarrer.
Débat.
Debâté,éc-
Debârer.
Débattre.
Débattu, ne.
Débauche.
Débauché , -ée.
Débaucher.
Débellatoire.
Débeller.
Dehentur,
Débet.
DébifFé, ée.
DébifFer.
Débile.
Débilcment.
Débilitation.
Débilité.
Qébilité, ée.
Débiliter.
Débillardé, ée.
Débillarder.
Débillé.
Débiller.
Débir.
Débitant , ante.
Débité, ée.
Débiter.
Débiteur, Débitcufèr
Débiteur.
Débitrice.
Dcbitis.
Déblaër ou Débla-
ver.
Déblai.
Déblayé, éc.
Déblayer.
Déblé , Débkorc.
Débloqué , ée.
Débloquer.
Déboire.
Déboîtement.
Déboiié , ée.
Déboîter.
Débondé , éc.
Dcbonder.
Débondonné , ée.
Débondonncr.
Sfij
3*4
I>éb9niiaire.
Débonoaircm:nc«
Déboniuiirecif.
I><fbord.
Débordé , it.
Déborder:
Débordoir.
DébofTé, ^c.
Dc^boflcr.
Débotté, éc
Débottcr.
Débouché.
Déboocbemenc.
Débouclé , éc.
Déboucler,
Débouilli.
Débouillir.
Débouqué.
Débouqucmcnt.
D<;bouqucr.
Dcbourbé , ée.
Débourbcr.
Débourré , éc.
Débourrer.
Débourfé, éc.
DébourremcBt.
Débourfer.
Debout.
Débouté, éc.
Débouter.
Déboutonné ,
DéboutOïincr.
Débraillé , éc.
DébrâîUcr.
Débrcdouillé, é
Dé bredouiller.
DebrezcQ.
Débridé . ée.
Débrider.
Débris.
Débrovillé , ée.
Débrouillcnienc.
Débrouiller.
Débruti , ic.
Débrutir.
DébrutifTcmcnt.
Débteur.
Débuché.
Débucîter.
Débufqué, ée.
Débufquer.
Débur.
Débuté, éc.
Débuter.
Deçà.
Décacheté, ée.
Décacheter.
Décade.
Décadence.
Décagone.
DécaifTé, ée.
Décaifler.
Décalirron.
Décalogue.
éc.
DécgniAridc.
Décaméron.
Décampé.
Décampemenw
Décamper.
Décamyron.
Decan.
Décanat.
Décanifé.
Décanifer.
Décantation.
Décanté, éc.
Décanter.
Décapé , ée.
Décaper.
Décapiter.
Décapolis.
Décaproce.
Décargyrc.
Décarrdé , ée.
Décarreler.
Dccadile.
Dccafylîabc.
Décédé, éc.
Décéder.
Déccindrc.
Décelé, ée.
Déceler.
Décembre.
Décemment.
Décempcde.
Décemvir.
Déccmviral , aie.
Déccmvirat.
Décence.
Décennal , ale.^
Décent, eate.
Décepce.
Déceptif.
Déception.
Décerné, ée.
Décerner.
Décès.
Décevablc.
Décevance.
Décevant, ante.
Décevoir.
Déchaînemeac
Déchaîné.
Déchaîner.
Déchâlandé , ée.
Déchalandcr.
DéchalafTé, éc
DéchalafTcr.
Déchanr.
Déchanté.
Déchanter.
Déchaperonné, ée.
Déchaperonner.
Décharge.
Déchargé , éc.
Dtftljargcmçnt.
Dec bargcoir.
Déchaigcr.
Déchargeai*
TABLE
Décharné , ée.
Décharaer.
Déchaumer.
Déchauflé , éc.
Déchau/Teraenc
DéchaufTcr.
Déchaufloir.
Déchéance.
Déchet.
Déchevelé . ée.
Déchevclcr.
Déchiffrable.
Déchiffré, éc
DéchifFremenc
Déchiffrer.
DéchifFreur.
Déchiqueté, ée.
Déchiqueter.
DéciuquÊturc,
t)î.'chifagc.
Déchiré . éc
Décîiircmcat-
Déchirer.
Déchireur.
Déchirure.
Déchoir.
Déchoué , éc.
Déchoucr.
Déchu , uc.
Décidé , éc
Décidément.
Décider.
Décil ou Dextil.
Décimablc
Décimal , aie.
Déciroateor.
Décimaûoa.
Décime.
Décimé, éc
Décimer.
Décimré, jéc
Décintrer.
Décintroir.
Décifîf , ivc
Décifîon.
Décifîvement.
Décifoirc
Déci2c
Déckendorf.
Oéclamarcur*
Déclamation*
Déclamatoire
Di'clanié, éc*
Déclamer.
Déclaratif, iyc
Déclaration.
Déclaracoirc
Déclaré, éc
Déclarer. .
Déclic.
Déclin.
Déclinable
Dédinaifoiu
Déclinant.
DécIiaâecor#
Déclioatoirc
Décliné , éc
Décliner.
Décliqaer.
Décliqoeté.
Décliqoetcr.
Déclivité.
Dédorrc
Déclos, ofc
Décloué, éc
Déclouer.
Décochcmcnr.
Décoché, éc.
Décocher.
Décoction.
Décoiffé , éc
Décoiffer.
Décopnoir.
DécoDation.
Décollé , éc
Décollemenf.
Décoller.
Décolleté , éc^
Décolleter.
Décolorée, éc
Décolorer.
Décombré , éc
Décombrcr.
Décombres.
Décompofé, éc
Décompofcr.
Décompofitioo.
Décompte.
Décompté , éc
Décompter.
Déconcerté, éc
Déconcerter.
Déconfcs.
Déconfirc
Déconfiture.
Déconfort.
Dcconforté, éc
Déconfoftcr.
Déconrcilié, éc
Déconfcjîlcr.
Décontenance • éc
ÛécoDtenaaccr.
Déconvenue.
Décorateur.
Décoration.
Décordé , éc
Décorder.
Décore
Décoré , éc
Décorer.
Décorir.
Décorcicatxon.
Décorum
Découché, éc
Découcher.
Découdre.
Découlante ame»
Découlé.
'i A B <£. E.
lement,
hty
pé, ic.
pcr.
peur, cufc,
plé, éc.
picr.
|)oir.
pure.
ragé, éc.
ragcracDC.
rbcr.
rs.
fa» ue.
fure*
vert, crtc.
verte.
Jirrir.
Té, ée.
Ter.
iitcmenc.
Jité , éc.
litcr.
pic, ite.
pitacioD*
picé, ée.
?itcr.
>icudc.
ilc.
:é . éc.
ter.
ciftc.
i.éc.
:r.
:c.
:, ite.
ché , éc.
cher,
ire.
ifTcment.
ître.
tté , ée.
ttcr.
cteur.
ctoire.
ucé, éc*
uccr.
, ue.
re.
t, ice.
le.
ie.
ipn.
[acion.
gné , éc.
gncr.
gneur.
gncurcjncnt.
gncuxy eufc.
e.
Dv-i^amé.
l^v-'damcr.
L'cdans.
i->cdicace.
ï->édicatoire.
DzAié , éc.
JJcJjcr.
Dcdirc.
t>édic» ire.
Dédoâoire.
Dédommagé , éc.
Dédommagement*
Dédommager.
Dédoré ,-^.
Dédorer;
Dédoublé, ée.
Dédoubler.
Déduction.
Déduire.
Déduit , ite.
Déduycr,
Dec.
Déerne.
Décile.
Décrtance.
DéGché, éc.
Défachcr.
Défaillance.
Défaillant, ante.
Défaillir.
Défaire.
Défait, aite.
Dcfaite.
Défaix.
Défalcation.
Défalqué , ée.
Défalquer.
Défaveur.
Défavorable.
Défavorablement.
Défaur.
Défécation.
Défeilif , ivc.
Défcdion.
Défc£l u c ufe ment.
Défcaueui
Défcduofué.*
Défendeur^ crefle.
Défendre.
Défends.
Défendu, ue.
Défcnfablc.
Défenfe.
Défcnfeur.
Défcnfif, ivc.
Déféqué, ée.
Déféquer.
Déférant, ante.
Déférence.
Déférent.
Déféré, éc.
Déférer.
Déferlé, ée.
Déferler.
Déferrer.
Défer.
Dtffubicr.
Dell.
Défiance.
Défiant , anto.
Déficient.
Déficit.
Défié, ée.
Défier.
Défiguré, éc
Défigurer.
Défifé.
Défilé , ée.
Défiler.
Définaille.
D(ffiner.
Défini, ie.
Définir.
Défini ECU r.
Dchnîaf , ivc.
Défînidon*
Défini tivcmcQC.
Défini coire.
DéÛagratian.
Déf!egmation,
l^éRc.^mé , ée-
Déflegmcr.
Défleuri, ie.
Défleurir.
Déflezion.
Défloration.
Défloré , ée.
Déflorer.
Défoncé, ée.
Défoncement.
Défoncer.
Déformé, éc.
Déformer.
Défors.
Défouetcé , ée.
Défouetter.
Défourné , ée;
Défourner.
Défoys.
Défrayé,
Défrayer.
Défriché , es.
Défrichement.
Défricher.
Défricheur.
Défrifé, éc,
Défrifer.
Défroc.
Défrencé, ée*
Défroncer.
Défroque.
Défroqué » ée.
Défroquer.
Défterdar.
Défuné , ée.
Défuner.
Défunt, unte.
Dégagement.
Dégagé, ée.
Dégager.
3*5
Dégaine.
Dégainé, ée.
Dégainer.
Déganté , ée.
Dégant'.r.
Dégarni, ic.
Dégarnir.
Dég.u.
Dégauchi, ie.
Dégauchir.
DégauchifTement.
Dégel.
Dégelé, ée.
Dégeler.
Dégénératîon.
D^fgénéré.
Dégénérer.
Dégingandé, éc
Déglavicr.
Déglué,ée.
Déglucr.
Déglutition.
Dégobillé, ée.
Dégobiller.
Dégobillcs.
Dégoifé,ée.
D^goifer.
Dégorgé, éc.
Dégorgement.
Dégorgeoir.
Dégorger.
Dégourdi , ic.
Dégourdir.
Dégourdiflemc■^
Dégoût.
Dégoûtant, ante.
Dégoûté , ée.
Dégoûter.
Dégouttant, ante.
Dégoutté\, ée.
Dégoutter.
Dégradation.
Dégradé , ée.
Dégrader.
DégrafFé, éc.
DégrafFcr.
Dégraiffage.
DégraifTé , ée.
DégraifTcr.
DégraifTcur.
Dégras.
Dégravelé , éc.
Dégraveler.
Dégravoimcnc
Dégravoyé , éc.
Dégravoyer
Degré.
Dcgréé , ée.
Degrécr.
Dé^revancc
Dégringolé, ée.
Déi$ incolcr.
Dcîçroffage.
Dé^ ofler.
Dvg:o(Er«
DiguclLux.
Déguenillé » ée*
Déguerpi, ic.
Déguerpir.
Déguerpiflcmcnt.
Déguculé.
Dégueuler.
Déguifçmcnt.
Déguifé, éc.
Déguifer.
Dégu(^a:ion.
Déhait.
Déhaité . Déhaiué,
Déli.îlé , éc,
Déhâlcr.
Déhanché , éc,
DéharHé , éc.
Déhardcr.
Déharnaché « ée,
Déharnacher.
Déhaux.
Dchli.
Dehors.
Dehoufei:*
De hune.
Déjà.
Déianire.
Déicide
Déiiamie.
Déjcé^ion.
Déjeié , éc.
Déjctcr.
Déjeuné.
Déjeuner.
Déification,
Déifié, éc.
Déifier.
Déifique.
Déînclinanc.
Dcinfc.
Déjoindre.
Déjoinc » ointe,
Déiopéc.
DéjotaruSr
Déjouer.
Déiphile.
Déiphobc.
Déiphon.
Déilmc.
Déiftc,
Déi:é.
Déjuc.
Déjuché , éc.
Déjuçhçr.
Deiviril, ilc.
De-là.
Délabrée, éç.
Délabrement.
Délabrer.
Délacé , éc.
Délacer.
Délai.
Délaiflc, éc.
DélnifTcmcnt.
Délaiilcr.
TABLE.
iDél^rdé, éc.
Délardcmcnt.
Délardcr.
Délaiïé, éc.
Dciaifomenr,
Délafler.
Délateur.
Délation.
Délatté , éc.
Délartcr.
Délavé, éc. ^
Délaw'are.
Délayant.
Délayé, éc.
Délayemcnt.
Délayer.
Dclbrugh.
Déiéan.
Dclcôahlc.
Délcdablcté.
Délcâaciou.
Délcdlé , éc.
Délcdcr.
Délégation.
DélégaioirCf
Déléguée éc.
Déléguer,
Déicitagc,
Délcfté. éc.
Déicdcr.
Délcllcur.
Déict.
Dcifzy.
Delhi.
Délia Jci
DéliaquCr
Déliaflcs.
DélibératiF, ivç.
Déli'oér^iiion.
Délibéié.
Délibérément^
Délibérer.
Délicat « ate.
Délicate , éc.
Délicatement.
Déliciitcr.
Délicacefle.
Délice.
Délicieufcmcnt.
Dcîicieux, cufcv
Délicoté . éc.
Dilicoter.
Déiié, /5c.
Delicnhès.
-Délier.
Délilcrs.
Délinquant.
Oélinqué.
Dt'linqucr- •
Déliquc'ccncc.
Déliqueracnc , ente.
Délire.
Délit. •
Déliré . éc
Dclitcr.
Délitefcence.
Délitex.
Délivrance.
Délivre.
Délivré , éc
Délivrer.
Délivreur.
Dclle ou Dalle
Delmc.
Dclmcnhorft.
Del mi no.
Délocr.
Délogé , éc.
Délogement«
Déloger.
Déiot
Déloir.
Dé longer^
Délos.
Dclot.
Déloyal , aie.
Déioyalcmcnt.
Déloyauté.
Dçlphcs.
Delphinal , ^Ic.
Delphi nie n.
Dclphinic$.
Delphiniun}.
Dclrio.
Delta.
Deltoïde.
Déluge.
De l'un à l'autre.
Déluté, éc
Déluter,
Dély.
Démagogue,
Démaigremcnt.
Dcmaigrj, ic.
Démaigrir.
Démaiûriircmcnt,
Dcmîillé , éc.
Démailler.
Démail Içcté , éc.
Dérfiaillottcr,
Demain.
Démainer.
Démanché , éc.
Démancher.
Demande.
Demandé j éc.
Demander.
Demandeur , cufc
Demande rcnç.
Dcmangeaifon.
Démangé.
Dcmat^ger.
Démantelé, éc.
Démantèlement.
Ocmantelçr.
Démantibulé, éc.
Démantibuler.
Déinarcarioa.
Démarche.
Démarchic
Bémarîé , i^
Démarier.
Démarque.
Démarqué , éc
Démarquer.
Démarrage
Démarré , éc«
Démarrer.
Démafqué, éc
Démafqucr.
Démafliqué, éc
Dcmjlliqijcr.
Dé ma lé j éc*
Démâter.
Dcmbiowitz*
Deme.
Démêlé.
Démêlé , éc
Démêler.
Démembré , éc
Démembrement,
Démembrer.
Déménagé , éc
Déménager.
Démence.
Démené, éç;
Démener.
Démemer.
Démenti.
Démenti , ic
Démentiers.
Démentir.
Dcmer.
Démérite.
Démérité.
Démériter.
Démcfuré , éc
Dcmcfurcmcûc
Démétriadt*
Démétriowîti-
Démécrius.
D(^aiétfiu5dcPkalcf^
Dimérrius-Griski.
Démettre.
Démeutté , éc
Démeubteraent.
Démeubler.
Démeurance.
Demeurant > aotfr
Demeure.
Demeuré, éc.
Demeurer.
Demi , ie.
Demi-air.
Demi ariens.
Denii-baftioit*
Dcmi-cafTc.
Dcmi-caftor,
Demi-cciPt
Demi cciniicr,
Dcmt-cercic
Demi-clef.
Demi-corde.
fl Demi diamètre
TABLE.
Dieu, Demi'
fk.
épiocQX.
fleuron.
futaie.
^
OTgC.
lande.
^u.
inceioffcux.
•ioiie.
•membraneux.
•mefure.
métal.
-mécoper
•nerveux.
•orbiculaire.
-ordonnée.
-pique.
pont.
•revêtement.
s. ife.
-kcau.-
-foupir.
(Tion.
ffionnaire.
-teinte.
-temps.
. tendineux.
-ton.
-tour à droite 3c
<kmi*cour à gauche.
Demitte.
Dcmitton.
Demi- vol.
Dtmi-volte»
Dcmlouch.
Dcmmin,
Dcmocraïic.
Démocraîiquc.
Démocrai iqucfntEic*
Démocritc*
Démoiforpon.
Dcmoïfcîfc,
Démoli, ier
Démolir.
Dcmolicioo.
Démon.
Démonc.
Démon iaqo;.
Démonographe.
Démonomanie.
Dcmonflrance.
Dcmonftfaccur,
Démonftratif , ivc.
Démonftration,
Démonftrativcmcnt.
Démonté , ée.
DémoDicr.
Démontrable.
Démontré» ée.
Démontrer^
Démor.
Démordre.
Démordu.
Dcmorthcnes.
Démourée.
Démcuvoir.
Dému , uc.
Démuni, ie.
Démunir.
Démuré, ft.
Démurer.
Dénain.
Dénairer
Dénar.
Dénates.
Dénatté , ée.
Dcnaicer.
Dénaturé.
Dénaturer.
Dénazé.
Denbigh.^
Denbighshire;
Dendre..
Deodremonde.
Dcndrite.
Dendroïde.
Dendrophore.
Dendropborics.
Dcnée.
Dénégation.
3»7
Général.
Dcncuvrc..
Dcnczé.
Denohé.
Denliam.-
Déni.
Dc;ia.
Déniaifc , étm
Déniaifcr.
Dénicalcs.
Déniché , ée^
Dénicher.
Dénicheur.^
Dénié, ée.
Dénier.
Dénigré , éc^
Béni^remcut.
Dcnombrcmmt,
D<!nôniinaccur.
Dcîiominacîf j iy^
De nojDî nation,
nénommé , éc#
Dénommer.
Dénoncé , ée..
Dénoncer..
Dénonciateur.
Dénonciation*
Dénorariôo.
Dénoté , éc.
Dénoter.
.4^J^
méf^
TOME HUITIÈME-
ÉNOUÉ, il..
>ucment«
>uer.-
ité.
aircr
al.
aie.
é , ée.
claire.
elé.ée.
elle.
clurc.
iculo.
icr.
iftice.
iftc.
ition.
urc.
idatiom
icmenc-
Dénué', ée.
Dénucr.
Dcnys.
Dtnys d'Halicat-
nalle.
Déols.
Dépaqueté , éc.
Dépaqueter.
Déparagé , ée.
Déparagtr.
Dt^paré, ée.
D(|pareillé , ic^
Dépareiller.
Déparer. .
Déparié, ée#-
Déparier.
Déparlé, et.
D/parltîf.
D'part.
Départagé , é««
Départager.
Dépai icmcnr.
Départi , ie»-
Ocpartie.^
Départii.'
Déparré, ée.
Dépafl'cr.
Dépavé ,. éc.
Dépaver.
Dépayfé, éc-
Dépayfer.
Dépecé , ée.
Dépéccment.-
Dépéccr. .
Dépêche.
Dépêché, ée^
Dépécher.
Dépeindre.
Dépeint, einte;
Dépenaillé . éc.-
Dépcndamment»-
Dé pcn. lance.
Dépendant, ante.'
Dcpcn.irc,
Dépens.
Dépcnfe..
Dép.nfé , ée.
Dépcnfer*'
Di'penlicr , icrc.-
* Dépccdif ioo».
f>épéri., ie.
Dépérir;
Dépéri/rcmenr..
Dépêtré, ée.
Dépêtrer.
Dépeuplé, ée.-
Dépeuplement.'
Dépeupler.
t)épiédificf..
Dépilaiion.
Dépilatoire.-
Péi>ilé , ée..
Drpilcr..
Dépiqué, ée-
Dépiquer.
Dépit.
Dépité , ée.
Dcpircr.
> D plac • , éc.
De-L.iiHcnt.'
Déplacer.
Déplaira-..
D^^Iaifince.-
IJéplaifAiu^ajtc,
3t8
Dépliifir.
DipïSLDié , éc
Déplanter.
Déplantoir.
Déplié éc.
Déplier.
DéplilTé , éc.
Dcpliflcr.
Déplorable.
Déplorablenpcnt.
Déploré , éc.
Déplorer.
Déployé, ée.
Déployer.
Déplumé, ée.
Déplumer,
Dépoli , ic.
Dépolir*
Déponent-
Dépopulation.
Déport,
Dcportition.
Dé pur PC ment»
Déporté * éc.
Déporter-
Déportuaire*
Dépofant^ antc»
Dépofé ; éc.
DcpoCcT,
Dépofitaîre.
Dépontion.
Dépoflédé , éc.
Dépofféder.
Déponeffîon.
Dépofté * éc.
Déporter,
Dépôt.
Pépoudré , éc.
Dépoudrer.
Dépouille.
Dépouillé, ée.
Dépouillement,
Dépouiller,
Dépourvoir.
Dépourvu, uc.
Dépravation.
DéJ>ravé , éc
Dépraver.
Déprécatif , ive.
Déprécation.
Déprécié , éc.
Déprécier.
Déprédation.
Déprédé, éc.
Dépréder.
Déprendre.
Déprclîé, éc.
DéprcfTcr.
Déprcffioo.
Dépri.
Déprié , ée,
Déprier.
Déprimé , ée.
Déprimer.
Pépris, ifc.
TABLE.
Déprifé, éc.
Déprifer.
Dépucelé , éc.
Dépuceler.
Depuis.
Dépulier.
Dépuration.
Dépuré, éc.
Dépurer.
Députatioa.
Députairc.
Député.
Député , éc.
Députer.
Déqucurir.
Dcquin.
Derac.
Déraciné, éc
Déracinement.
Diracincr.
Déradé.
Déradcr.
Déraifon.
Déraifonnable.
Déraifonnablcmenc.
Déraifonné.
Déraifon ner.
Dérangé, éc.
Dérangement.
Déranger.
Dérapé , ée.
Déraper.
Deras.
Dératé, éc.
Dérayure.
Dcrbé.
Dcrbent,
Derby.
Derceto.
Derçon.
De rechef.
Déréglé, ée.
Dérèglement.
Dérégler.
Dcrg.
Dcrhcm.
Dcria Chiring.
Dcribands.
Déridé , ée.
Dérider.
Dériiîon.
Dérivatif, ivc.
Dérivation.
Dérive.
Dérivé, éc.
Dériver.
Dérivoir.
Derivote.
Derlington.
Dermologic.
Dermont.
Derne.
Dernier , ière.
Dernièrement.
Pciois ou Dernifçh,
Dérobé, ée.
Dérobement.
Dérober.
Déroché, éc,
Dérocher.
Dérogat.
Dérogation.
Dérogatoire.
Déroge.
Dérogcance.
Dérogeant , autc.
Déroger.
Dérompoir.
Dérompre.
Déronipu, uc.
Déroqué, ée.
Déroquer.
De rote.
Dérougi, ic.
Dérouflir.
DérouHlé, éc.
Dérouiller.
Déroulé, éc.
Dérouler.
Déroute.
Dérouté, éc.
Dérouter.
Deroyer.
Dcrpt.
Derrière.
Derval.
De r vis ou Der-
viche.
Des.
Défabufé, ée.
Défabufement.
Défabufer.
Défaccordé, ée.
Défaccorder.
Défaccouplé , éc.
Défaccoupler.
Défaccoutumance.
D c fa V coutume ^ ée.
De fa cco m urne r.
Défachalandé , éc.
Défarlia!ander.
Défafflcuré , ée.
Dclâiikiirc^r,
Péfafoui-chcr,
D^ragrc:iblc.
Défâgréabicmcnt,
Défagréé, ée.
Défagrécr.
DéTagrémenr.
Défafufté, ée.
Défajufler.
Défaltéré, ée.
Dcfaltércr.
Défancré.
Défai c-cr.
Défapomter.
Défaparcilié, ée.
Défaparciller.
Défapprcndrc.
Défappris , ifc. ^
Défappropriation.
Défaproprié , éc.
Défappropricr.
Défapprouvé, éc
DcTapprouvcr.
Défarboré ^ ce.
Défarçanoe, ée.
Défarçonncr.
Dérargcnté, éc.
Dérargcncer.
Défarmé , éc
Défarmcmcnt.
Défarmer.
Déiarrimé» ée.
DéCarroi.
Défaflemblé , éc
Défadembler.
Défaflbrti, ic
Défaftre.
Défartreuz, eofc.
Défavantage.
Dé fa V antageufemeoc.
Dé(avantageux , eQ&
Dcfaveu.
Défaveuglé, éc
Défaveugler.
Défavoué, éc
Défavouer.
De fc a r tes.
Dcfcellé ,• éc
Dcfcellcr.
Dcfccndancc
Defcendant, antc
Defcendre.
Defcendu , uc
Dcfcenlion.
Dcfccnfionel » elle.
Defcentc
Defcription.
Défcmballage
Défcmballé, éc
Défcmbalier-
Défembarqué , éc
Défc m barque mcâÈ*
Défcnibarquer.
Défembarraflcr.
Défembourbé , éc
Défembourber.
Défemparé , éc
Dcfcmparer.
Défcmpanné , éc
Défcmpcfé , éc
Défcmpcfer.
Défcmpli, ic.
Défcmplir.
Défcmplotoir.
Défemprifonné , éc
Défemprifonncr.
Dcftnchanté éc
Défcnchanteroent.
Désenchanter.
D^^rcnc loué éc
Défcn clouer*
Défcncombrer.
T A B L, F/
r. . .
rc,
urc. '
urcr.
:é, &.
rcr.
ycr.
fé , éc.
fcr:
umcr.
lé, ic.
lier.
ÎO.
xli, ic.
'clir.
rcdé . éc.
rcellcmcnt.
rcelcr.
c»
cr.
tc^ éc.
ccr.
erre.
, ée.
ir.
es.
n.
ade.
ai>c, ante.
éxncnc.
é, éc.
cr.
icr.
ncc.
lié.
lié, éc.
lier.
té, éc.
tué, éc.
:uer.
ICC.
ance.
é . éc.
cr.
iccc.
ictemcnt.
ictctc.
icur.
loré, éc
lOTcr.
icrcs.
idc.
ccur.
:ion.
,éc.
r.
ingiié, éc.
ingucr.
^omc XXX.
Dcfincorporé , ^c. '
Défincorporcr.
Détincncc.
Défînfatué , ce. '
Défi 11 fa tuer.
Défincéreflé , éc.
Déflntércilcmcnc.
DéfinférciTcr.
Défir.
Défirabic.
Défi rade.
Dcfiré, éc.
Défirer.
Dcfiricuz, cufe,
Défiricr.
Défifté , éc.
Dcfiftcmcnc»
Dcfiftcr.
Dès lors.
Defmologic.
Dcfmond.
Dcfobéi , ic.
Défobéir.
DéfobéifTancc.
Dcfobéillant, antc.
Dcfobligé , éc.
Dé fobl igeammenc.
Défobligcanc , ance. .
Défobligcr.
DéfoccupacioD.
Défoccupé , éc.
DcToccupcr.
Défœuvré , éc.
Dcfœuvrcmcnc.
DéroI;^nc, ante.
Défolatcur.
Défolation.
Dé(oIé , éc.
Dcfolcr.
Dcfopilatif, ivc.
Défopilation»
Défopilé , éc.
Défopilcr.
D.Tor.
Défordonné , éc.
Dcfordonncmcnc»
Défbrdre.
Déforienté , éc.
Déforicntcc.
Déformais.
Défofïé , éc.
DérofTcr.
Défourdî , ic
Défourdir.
Defpcrs.
Dcipircr. '
DsT^potar. '
Dclpotc.
Dclpotiquc. ■
Defpotigucmcnt.
Dclporiimc'
Defprcaux.
Dclpumacion.' • • '
Defpumé , éc.
Dctpumcr, •' --'■•- -
Dcflaigné, co.
Dcffaigncr.
Dcflaihnc
Dcflailir.
Dciîaifincmcnt.
Dcfl'aifonué, éc.
De/Taifonner.
DeiFaler.
DclTknglé , éc
Dcilanglcr.
Dcfl'aoulé, éc.
Diflaouler.
Dcflàw.
Dcflcchant, antc.
DcJléché . éc
Dclléchcmenc.
Dcflécher.
DcfTcin.
Dcflcllé , éc
Defl'ellcr.
Dcfferrc
Dcffcrré , éc.
DcfTcrrcr.
Dcflcrr.
Dcflcrtc
DcUcrti, ic.
Dcflcrcir.
DciFcrvant.
Dcilcrvi^ ic
Dcflcrvir.
Deilcuranchc, Deflèu*
rcmcntr
Deiïeurcr, Defïeiivrcr.
DciTiccàtif, ive.
Dcfïiccatiofi^
Ddliljé, éc*
Dcfllllcr.
Dcflînatciir.
Dcfliaé, éc
Djflîncr.
Dcfloivcr.
Dcflolé, éc.
Dcnblcmenv.
Dcflolcr.
Dc^oudé, éc ;
Dcfîoudcr.
Dciloas.
DclTus.
Dcftia.
Dcf^inacioii.
Deftiné, éc
Deftinéc -
Dcftincr.-
DcIiitOablic
Dertitué , ce
DeiUtucr. .
Dcditucioft. ■ ■
Dcaor. ■ ' .
Dcf^ouches.
Dcftourbcr.
Dcflreindrc •
Deftricr.
DcttWéfccôlr/ '
Dcftruatf, ire* '
} DcftruftioDi- • *' •
•5*1
Dé(iidaH<Mi.
Dcfuécodc
Défulccur.
Défuni, ic
Defunion.
Dcfuttir.
Défuviates.
Dcfvrcs.
Détaché, éc
Décachcmcnc.
Décacher.
Détail.
Décaillé , éc
Décaillcr.
Détailleur.
Décalé, éc
Décaler.
Déialingué.
Décalineucr.
DAcindrc
DéceiM^ cintCb
Décelé, éc
Déceler.
Détendre
Décenda; oe.
Déccnir.
Déiencc ■
Détenteur, tficci
DécencilloD. ■ •
Détention.
Détenue , ue.
Détcrgé, éc
Déterrer.
Dccéiioration*
Détérioré, ée.
Détérioser.
Déttrminaûf, iVC;
Dcrcimin-^Eion,
D^ terminé , éc
Dacïminéini!nt.
Détermine
Déterré, ée. '
Déterrer.
Déterfîf, ire.
Décelable
Déteflablcmcnr.
Déteflacioii. -
Décefté , éc
Déccfter.
Dethmold.
Décierrcs.
Détirc, éc.
Détircr.
Dw'tifé , éc
Détifcr.
Détonation.
Détoné , ée» ■
Détoner.
Détordre*
DétorJn , uc
Décorqucr.
Décors , orfc.
Détorfc.
Décootillé,, 6^
, DécortilUfiJ
330
^étoapîUooné , ie»
l^étoapillonner.
^étoarnéj éc»
I^étourncr.
I^étradcur.
I^étrairci.
I^étranch^.
I^écraqué » éc»
I^étraqucr.
Détrempé.
JDé trempé , éc.
Détremper^
Bétrcflc.
I^étrianus-
I^écrimcxu^
Détroit.
Détrompé , ée»
Détromper.
Détrôné, éc.
Détiôncr.
Détrouflé, éc
Détrouffcr.
Détroufleur.
Détruire.
Détruit» itc»
Dette.
Dcva.
Dévalé , te.
Dévaler.
Dévalifé , éc
Dévalifef.
Devancé, éc.
Derancer.
Devancier, icrc.
Devano.
Devant.
Devanticr.
Devantière*
Devanture.
Dévaflation.
Dévafté , éc
Dévaftcr.
Devantrain.
Dcvaux.
Deucalion.
Dcvéer.
Développante
Développé^ éc.
Développée.
Développement.
Développer.
Develto.
Devenir*
Deventcr.
Devenu, ue.
Dévergondé, éc.
Dévergonder.
Deverra.
Déverrona.
Déverrouillé , ée»
Dévcrrooillcc»
TABLE.
Devers.
Dévers, erfc.
Dévcrfé, éc.
Déverfer.
Déverfoix.
DévçiL
Dévêtir.
Dévétifleroent.
Dévêtu» ue.
Dévèxe.
Déviation.
Dévidé , ée.
Dévider.
Dévideur, cufc
Dévidoir»
Dévie.
Dévier.
Deuil.
Devin.
Deviné, éc.
Deviner.
Devinercflc.
Devineur.
Dévirer.
Devinmaat.
Devis.
Dévifagé , éc.
Dévifager.
Devife.
Devifc.
Deviiëour»
Devifer.
Deuic.
Deulemond.
Deuler.
Dévoiemçnc
Dévoilé , éc.
Dévoilemeau
Dévoiler.
Devoir.
Dévole.
Dévolu, ue.
Dévolutaicc.
Dévoluté.
Dévoluti^, ivc.
Dévolution^
Dévolutionnairc.
Dévonshire.
Dévorant , antç.
Dévoré , ec
Dévorer. >
Dévot, ote.
Dévotement.
Dévotieufement.
Dévotieus.
Dévotion.
Dévoué j éc.
Dévouement.
Dévouer.
Dévoyé, éc
Dévoyer.
Deufen.
Deutérocanonique.^
Dcntéronomc«.
DcîRéiorc*
Deux.
Deux amans.
Deux évailles.
Deuxième.
Deuxièmement.
Deux Ponts.
Dex.
Dexicréontique.
Dextérité.
Dcxtre.
Dextremenr.
Dextrochèrc
Dey.
Deyrançen.
Dezize.
Dgiaroun..
Dhafar.
Dia.
Diabètes.
Diabétiques.
Diable.
Diablement.
Diabloxie.
DiablefTc
Diablezot.
Diablotin.
Diablotique.
Diaboliquement.
Diabotanum.
Diacarthame.
Diacaudiquc.
Diachiloo.
Diaco.
Diacodc
Diacommatiqœ.
Diaconat.
Diaconedc.
,Diaconie.
Diaconiquc
Diacopé.
Diacoufliqjac
Diacre.
Diadème,
Diagnodique.
Diagonal , aie.
Diagonalement*^
Diagramme.
Diagrède.
Dialcélc.
Dialeélicieo.
Dialeûique.
Dialeûi5).uemettt.
Dialèlc.
Dialogue.
Dialogué, éc
Dialoguer.
Dialthée.
Diamant.
Diamanuirc
DiamargaritOD»
Diamafuffofc
Diamétral, aie
Diamétridcmenc
Oiainètrc.
DiamorMu
Diamper.
Diane.
Diano.
DianthoQ»
Diantre.
Dianucum»
Diapalmc
Diapafmc.
Diapafon.
Diapedèfe.
Diapente.
Diaphane.
Diaphanèité.
Diaphies ou Diaficii
Diaphoenix.
Diaphonie
Diaphorè(c
Diaphorétiqnc
Diaphragmatiqac
Diaphragn^
Diapré, éc
Diaprun.
Diaprure.
DiaptoH:.
Diarbeck.
Diarrhée.
Dianhondon.
Diarchrofe.
Diafchifma.
Diafcordiunik
Diafcbedc.
Diasène.
Diafics.
Diafodique. ^
Diafphendonènk
Diaftafc
Diadème.
Diaftolc.: "
Diaftylc.
Diafyrme.
DiatefTaron.
Diatonique.
DiatoniquemeaU
Diatragacaate.
: Diatribe.
Diaulodromc
Diavoli.
Diizcuxis^
Dibaptiftes.
Dibon.
. Dicé.
Dicéarquc.
Dicélies,
Dichorée.
Dichotomc
Dichotoinic
Dicorde.
Dicrik.
Dicrote.
Diâame.
Diâamo.
Diélateur.
Didhuurc.
TABLE.
33»
inaire.
1.
me.
nies*
ie«
u
le*
n.
bme.
te.
rbroek.
Ile.
beck.
faeim.
lu
i
ic.
u Diefis*
bofcD.
tiue.
niDg.
ic.
lard.
icment.
ant> ance*
atcur.
acion.
itoire.
{.ée.
:r.
iacioa.
nmeoc.
ice.
icié , éc.
icicr.
it.
ic, ente.
iciel, cilc.
xncQC.
:é.
:ueux , eufe.
ion.
le.
lé, éc.
er.
licé.
Diffraâiocu
Diffus, ufe*
Diffufeineoc»
Difiufîon.
Digaftrique.
Digéré »ée.
Digérer.
Diges.
Dige/le*
Digefleur*
Digcftif, ive*
Digedioli.
Digcftoirc.
Digitale.
Digitation.
Diglyphe.
Digaan.
Digne.
Dignement,
Dignitaire.
Dignité.
Digoin.
Digon.
Digredîon,
Digue.
Diguon.
Dihélic.
Diïambe.
Dijon.
Dijonnoîs*
Diipolies.
Dilacéracion.
Dilacéré. ée.
Dilacércr.
Dilapidation.
Dilapidé » ée.
Dilapider.
Dilacabilicé.
Dliatable.
Di laçant.
Dilatateur.
Dilatation.
Dilatatoire.
Dilaté , ée.
Dilater.
Dilatoire.
Dilayer.
Dile.
Diledlion.
Dilemme.
Dilige.
Diligemment.
Diligence.
Diligent, ente.
Diligente, ée.
Diligcnter.
Dillenbourg.
Dil lingue ou Dillin-
gcn.
Dillot.
Diltfîs.
Dimachi^re.
Dimanche.
Dimcl.
DimenfioQ.
Dimefle*
Diminué, ée*
Diminuer.
Diminufer.
Diminutif, ire.
Diminution.
Dimiffoire.
Dimiflbrial, aie.
Djmitc.
Dimizana.
Dimocrites.
Dimona.
Dimotuc.
Dimpf.
Dinan.
DJDanderie.
Dinandier.
Dînant.
Dinas.
DinckeKpil.
Djnde.
Dmdon.
Diudoneaa.
Dindonnier.
Dindymènc.
Dîné, éc,
Dinée.
DÎner.
Dineur.
Dingelfiog.
Dit^gKrave.
Dingle.
Dingval.
Dinocrate.
DinHacken.
Diobolos.
Diocéfain , ine.
Diocéfarée*
Dioccl •
Diocléïdes ou Dio-
des.
Dioclélianopoils.
Dioclétien.
Dioclécienne.
Diodore.
Dio^ène.
Diois.
Diomcde.
Dion.
Dioné*
Dionis.^
Dionyiia.
Dionyfîaqaes.
Dionylius.
Diophante.
Dioptre.
Dioptrique.
Diors.
Diofcoride.
Diofcures.
Diofon.
Diou.
Diphrooguc.
Diploé.
Diploique.
Diplôme»
Dipfade«
Diptère.
Diptyque.
Dircé.
Dirchau, ou Dirf-
chau.
Dire.
Direft , éte.
Dircé^ement*
Diredeur.
Dire^oirc.
Diredrice.
Diribiteur.
Dirigé , ée«
Diriger.
Dirimant, ante.
Difart.
Difcale.
Difcalé,
Difcaler.
Difcerné, ée.
Difcernement.
Difccrner.
Difciple.
Difciplinable.
Difcipline.
Difcipliné , ée.
Difcipliner.
Difcobole.
Di fc oitipte.
Difconnauanon.
Difc ont inné ée»
Difcantinucr.
Dirconvcnance*
Difcanvcnir.
Difcord.
Dircordant, ante.
Difcorde.
Difcorder.
Difcourcur, eufe,
Difcourir.
Difcours.
Difcounois , oiCc*
DifcourtoiGc.
DifcTédit.
DifcTct I CC&.
Dïfcrétemcnt,
DifcréLion.
Difcrétoire.
Difcrime.
Difculpcr.
Difcurfif , ive.
Difcuffif, ive.
Difcuffion.
Difcuté, ée.
Difcutcr.
Difemis.
Difert, ertc.
Difertemeac.
DiCecte.
Difetteux.
Difcuz « eofe.
Difgrâcie.
Tt ij*
33^
Oifcracié, £c^ • >*
Diftracicr/ .
Dif^radcufcmtnt.
Disjoint , ohitc.
DKjootftif, ivc,
Dision^iqjft.
Diflocaricvil '
Difloqué', ^c*
Dirioqucr.
Difma.
Difparate-
Pifparité.
Difaaritjoni *
J irpatoîtrc. .
DifDatu , ut.
Difpeni^ictii , ciifc.
Bifpcn faire.
Il|C»earateur , crice.
Drlpcnfation.
DiTpcnfé , éc,
Dfpcnfcr.
DifpcrfioQ, ri
Difpontféc. • '
DifponiWc.
Difcofcr.
Difpoiïtif , ivc.
DifpaEtioa.
Di rpropordô tî*
Dirpropartioîiflé > éc^
DitproporrîcKiiier, •
ni h) a table
Difputc.
ni(pnté , iç.
Difpurcr.
Difputcur.
Dil^uc.
Difquifîtion.
Diflay.
Diifay5.
Diilë.
Dilfcdion.
DifTcmblaWc^
Dincmbtancc.
Diircnhov^.
Dillcncans.'
Diflënciof).
DifTcnzaoa.
Diiléquc . ce.
Didéqwcr.
Difîéqucur.
DifTcrtatcùr.
DiiTc -cation.
DifTcrté.
Diricrtcr.
Diflfîdcns.
Diflimulatcur.
Difllmulation»
DiflmiulS , i^ .
T A -BrrL ?E
Diffimulcr.
DifTipaceur , trice*
ni/Tîpatîbh.
Diflîpé, éc.
Di/Tipcr,
Diiîoîu j ùc.
Diirolvant, anic.
Di/Tolable.
Dillolumfcnt.
DifTolution.
Di/Tonancc.
Difîonant', ancc-
DifToudrc.
Dilfous , outc.
Didaadé, ce.
Difîuadcr.
Diirjafîoni
Di/Tyllabc. *
Oiftancc.
Diftant , aarc-
Diftcnrion.
Diftichiafîs.
DiftiIIatcur.
Diflillation.
DiftilJé , de.
Diflillcr. ■
Diftinâ-., in£lc,
Diftin<f^cmcnc. '
Diftin^if, ireJ
Dillindion.
Diftingué ^ éc.
Diftingucr.
Diftiquc.
Diftor/îon.
Diflradrion»
Diftraire.
Diftrait, aice;^
Diftié;
Diftribué ; <fc.
Diftribucr.
Diftriburcur, tricc.
Diftribtttif , ivc.
Diftribucion^
Diftria.
Dit.
Dithmarfcn.
Dirhyrambiquc.
Dicon.
Ditrigiyphc.
Dittcrcl.
Diu.
Divagué.
Divaguer.
Divaics.
Divan.
Divan-Beghi.
Divandurori.
Divan
Divc.
Divergence.
Divergent . ente.
Divers, eife.
Diverfemenr.
Divcrfîfîé , éc,
Diveifiâcr.
DÎTerfion. .
Diverfité.' "
Diverti , îc.
Divertir.*
DiverrijUrt; antc.
Diverti flcbacnr.
Diveto. *
Divctte.
Dividende.
Divin, ine.
Divination.
Divinertienr.
Divinifs- , ccr
Divinifcr.
Divinité.
Divis.
Divifc.
Divifé.éc,
Divifcr.
Divifcur. '
Divifibilité;
Divifîble.
Divifîon.
Divorce.
Diurétique.*
Diurnaire.
Diutnal.
Diurne.
Divulgation.*
Divulgue , vc
Divulguer. *
Dix.
Dixième.
Dixicmetncnr,
Dixme.
Dixipé , éc.
Dixrner."
Dixmont.
Dixmude.
Dizain.
Dizaine.
Dizcau.
Dizcnicr.
D-Ia-ré.
Do.
Doazir.
Dobas.
Dobcr,
Doblac.
Dobrcziu.
Docctes.
Docile.
Docilement.
Docilité.
Doc i modique.
Dockum.
Dode.
Do<5bcment..
Do'<5tcur.
DoéVoral » aie.
Dodtorat.
DoéVorerie»
Do(flrinaire.
Dodlrinc.
Document»
DcJarf.' . • - •*
Dodécagone» : '
Dodécahédrc.
DodécatécporiSiç
Dodiné,'écr
Dodiner.
Dodo.
Dodonc.
Dodonéen.
Dodonide.
Dodrans.
Dodu , ue.
Docsbourg. .
Dogadoox^ Dogat#
Doge.
Dogmatique.
Dog matiqucmeot*
Dogmat^fé.
Dogmatifcr.
Dogmatifcur.
DogmatiRc.
Dogme.
Dogre ou Dôgtebalv
Dogue.
Doguin » Dogûinc
Doigner.
Do'.gt.
Doigtée
Doigter.
Doigtierl
Doire.
Dol.
Dolceaquak
Dole.
Doléancc.
Dolé.éc.
Dolcmmenr.
Dolent, ente*
Dolcr.
Dolichenicn*
Doliman.
Doiron.
Dolnftcin,^
Doloir.
Doloire.*
Doloprs.'
Dolofcr.
Doltabat.
Dolut.
Do m où Doo«
Domaine.
Domaines.
Domanial > aie*
Domac.
Domaziizc.
Dombes.
Dôme.
Domcrie.
Domefche.
DomcfHciré.
Domefliquc.
Domcfliquemeacw
Domczopoli,
Domfronc.
Domicile*
ilié , ifc...
:ilicr«.
.MUS.
icatioi^.
laiu ^ aac«*
latcur.
lacian.
ic, éCé
icr.
iguc.
ucai.ncs.
licains.
iical^ aie.
liquc.
liquin»
lis.
.10.
lotcriç.
loticr.
icn.
dbfctlla,
aire,
icrre.
table.
té , éc.
ter.
te venin,
tcur^
Rcmi-la-Ptt-
aire.
cur , tricc*
if.
ce.
:ion.
:ifte5*
co. .
w^erc.
bery,
alk. .
on.
lU.
cr.
es.
i*
o.
Dn.
jflné, éc.
anCy ance.
c. .
é. éc.
c Marie.
cr.
ienr« cafc.
ifon.
T A B 1 E
lâa.
Donzelle.
Donzenac.
Donzctc.
Dvonzy.
Dor ou Dora.
Doiadc.
Doradillc.
Dorage.
Dorât.
Dorchcflcr.
DorJognc.
D 11 don.
Dordrcchc.
Dore.
Doré , ée.
Dorce.
Dorécc lÉglifc.
Dor-Émul.
Dorénavant.
Dorer.
Doreur, eufc.
Doria.
Doridc.
Doricns.
Dorique.
Doris.
Dorloté , éc.
Dorloter.
Dormans.
Dormant, antc. *
Dormeur, eufc.
Dormi Ihoufc.
Dormir.
Dormitif.
Dorne.
Dorncbourg.
Dornecv.
Dornbann^
Dorno.
Dornock.
Dornftat*
Doroir.
Doron.
Doronic ou Doto-
nicc.
Dorque au Dorge.
Dorlal, aie,
Dorfcc.
Dorflen.
Dorftcnfa.
Dortmund.
Dortoir.
Dorure.
Dorychnium.
Doryphores.
Dos.
DosBoccas*
Dofc.
Dofîthéens.
Dofnoycr.
Dofolo.
Dofïe.
DolTeret.
DolTîcr.
DolTicre.
Dot.
Dotal » aie*
Dotation.
Doté , ée.
Dotekom.
Doter.
Dotetclle.
Dothaïm ou Do-
thaïn.
Dotis.
Dote.
Dou.
Douade^
Douady ou Douadic^
Douaire.
Douairier*
Douairière.
Douane.
Douanier.
Douarncncz. .
Douay.
Doublage.
DoubJe.
Doublé, ée-
Doubleau.
Double- feuille.
Dom>le*roarcheitr.
Doublemcnr.
Doublées
Doublet.
Doublette« .
Doubloir.
Doublon.
Doublure*
Doue.
Douce-amcrc^
Douceâtre.
Doucellcs.
Doucentcnt.
Doucereux, e«£c«
poucec , ctte.
Doucette.
Douceur.
Douche.
Douché , ée«
Doucher.
Doucia-
Douciiic.
Doudevillc.
Doué.
Doué, éc.
Douegne.
Douellc.
Douer.
Douerc.
Dougé.
Douglas» '
Dounec.
Doui liage.
Douillard.
Douille.
Douillet.
Douillet , «ttt.
Douillettement. <
Donlad.
3?5
Couleur. .
Doulius.
Douloir.
Doulon.
Douloureufcment.
Douloureux, cofc.
Dounc Kaii-Gaufai/o.
Dourak.
Dourbans^
Douibie.
Dourdan.
Dourgnc.
Doutlach.
Dourlens. .
Doaro.
Dourou.
Doutancc.
Doute.
Douté, ée.
Douter.
Doutçufcmcnf.
Douteux, eufc.
Douvain.
Douve.
Down.
Douvres^
Doux.
Doux , oucc^
Douye.
Douzain.
Douzaine.
Douze.
Douzième.
DouzicmemcnU
Douzv»
Doxologie.
Doyen.
Doyenne.
Doyenné.
Drabourg.
Drac.
Drachme.
Draconite.
Dracontiaue^
DracuncuJe.
Dragan.
Draganti.
Dragée.
Drageon.
Drageonner«
Dragomeftxtow
Dragon.
Dragune. .
Dragoné.
Dragonneao.
Drague.
Dragué , ée.
Draguer. • .
Draguignan.
Drahcim.
Drain.
Dramatique*
Drame.
Dranet.
Diangiaoe»
534
DranjpicIIe.
Dranfc.
Drap.
Drapade.
Drapano.
Drapant.
Drape, éc.
Drapeau.
Draper.
Draperie.
Drapier.
Drapicrc.
Drallique.
Draufbn*
Drayer.
Drayoirc«
Drayure.
Drêche.
Drccks-Odernbeim.
Drcge.
Drcger.
Drenne.
Drenie.
Drepane.
Drcfde.
Drcflë, éc.
Drcflcr.
DrefTcur.
Dreflbir,
Drevet,
Dreux.
Drcycl.
Dreyling.
Dric-Galdcn.
Driefen.
Drille.
Drillcr.
Drillicn
Drillo.
Drin.
Drinawar.
Driirc.
Drogheda*
Drogscin au Drogîc-
zin.
Drogman.
Drogue.
Drogué, éc.
Droguer.
Droguecie.
Drogaecicr.
Droguicr.
Drogttiflc.
Droit , oite.
Droit.
Droiremcot.
Droitier , ièie.
Droiture.
Droiturier.
Droitwich.
Drôle.
Drôlement.
Drôlerie.
Drôleflc.
TABLE.
Dromadaire.
Duelliflc.
Drome.
Duenas.
Dromo.
Duerna.
Dromore.
Duefnic.
DrODcro.
DufFcl.
Dronne.
Dujardin.
Dronte.
Duire.
Drontheim.
Duifant.
Dropaz.
Droflart.
Duisbourg.
Duitc.
DrofTc.
Duitz.
Droden.
Dulcamara.
Drodeur.
Dulcification.
Drot.
Drouilles.
Dulcifié, ée.
Dulcifîer.
Drouillettes.
DuJcigno.
Drouz.
Dulcinde.
Dru. ue.
Drud.
Dulciniftes.
Dulech.
Druerie.
Duleck.
Druida.
Dulic.
Druide.
Dulmen.
Drungaire.
Dumbar.
Drunge.
Dumbarron.'
Drufen.
Dumblain.
Drufes.
Dumchonci.
Drufiai.
Dûment.
Dnifibara*
DrafTeinhcim.
Dumfermling.
Dun.
Dmye.
Duna.
Dryade.
Duualma*
Dryas.
Dunbar.
Dryden.
Dunbritton.
Dryinus.
DuDcaftrc.
Dryopc.
Dunckton.
Dryopet.
Dundalkc.
Dryoptéridc
Dundee.
Drypif.
Dune.
Du.
Duneaa.
Du, oc.
Dualifme.
Dunebonre.
Dunemunde.
Dualiftcs.
Dunes.
Duare.
Dunette.
Dub.
Dubeltie»
DubliD.
Duboo.
Dubois.
Duc.
Ducal , aie.
Dunfieys.
Dung.
Dungamnon.
Dungarres.
Dungarvan.
Dnnge ou Dungen.
Ducale.
Dungeanon.
Ducat.
Dunghal.
Ducaton.
Dunein.
Dunkcl.
Ducé.
Ducénairc.
Dunkerque.
Duché.
Dun-Ie-Roî.
Duché de Vaucy.
DunlacecafUe.
Duchcfle.
Dunegal.
Dunois.
Duclair.
Duâile.
Duns.
Duôilité.
Dunftabic.
Ducy.
Dunfter.
Duderftadc
Duo.
DuegQC.
Duel.
Duodénal , aie.
Duodénum.
Dupe.
Dupé , éc;
Duper.
Duperie.
Duplicata.
Duplication.
Duplicaturc.
Duplicité.
Duplique.
Dupliquer.
Dupondius.
Duquela.
Dur» are.
Dura.
Durable.
Duracinc*
Durance.
Durango.
Durant.
Duras.
Duraton.
Duravcl.
Durazzo.
Durbu.
Durci, ic»
Durcir.
Durdat.
Duré.
Durée.
Durcil.
Durement.
Dare-mèrc
Durcn.
Durer.
Duret, ette.
Durerai.
Dureté.
Durgont.
Durbain.
Duriblon.
Durion.
Durittfculc.
Dury-Agra.
DufchaL
Dufien.
Dudeldorp.
Dutlingc.
Dutroa.
Duveland.
Duvet.
Duveteux.
Dvina.
Dvinitza.
Dv^inska.
Dttumyir.
Duumvirat.
Duytc.
Dyck-Grave.
Dyme.
Dympn.
Dynamene.
Dynamique*
Dynafle.
Dynaflic.
Dyonifius.
T A B I E.
chium,
es.
t.
le.
pfie.
ée.
icerie.
ueriqac.
chic.
:ie.
mam
e.
art.
••
OemcDt.
rr.
i.
ycr.
é, éc.
esi
oir.
ure.
oiûe*
Rieor»
c.
i» ic.
hcr,
hoir.
ir..
ife.
iflemcBt,
;r.
icIk
\c.
lUDfler»
lorf.
ein.
[ces.
letlw
i , ic»
f blooiilânce , antc.
Éblooiflemenc.
ÉbonDcr.
Éborgnë , éc.
Eborgnet.
Ébouilli , îc«
Ebouillir.
Éboulé, ée.
Éboulemcnc
Ébouler.
Éboulis.
Ébouqucafe.
Ébourgeonncmenc.
Ëbourgeonner.
ÊboorifFé, ée.
Çbouzioé , ée.
Ëbouziner.
Ébraifoir.
Ébranché , ée.
Ébrancbemcnt*
Ëbranchcr.
Ébranlé , ée.
ÊbraDlemcot-
Ébranlcr.
Ébfin'é, éc*
bbrafé, éc.
Ebrafement.
Ébrafer.
Ébrbuharites.
Ebre.
Ébrcché , ée.
Ébrécbcr.
Êbrené, ée«
Ébrcner.
Êbreuil.
Ébrctaudé , ' ée.
Ébrcraudcr.
Ébrillade.
Ébrodunciens.
Ebroué , ée.
ÊbroucmcnC"
Ébrouer»
Ébruité , ée.
Ébruiter-
Çbuard.
Ébullicioti.
Éburic.
Ëburovlcei.
Écaché , ée.
Écacher.
Écafté, ée.
Écaffer.
Écagne.
Ecatllagc»
Écaille.
Ecaillé, ée.
Écailler.
Écailler , ire.
Écailleuz« eufe.
ÉcaïlloDS.
Écalé.
Ecalé, éf.
Écalcr*
Écang.
Écangué, ée.
Écanger.
Écangcur.
Écaqueur.
Écarbouillé, ée.
carbouillcr,
carifibir.
icarlace.
carlacine.
rquillé , ée.
Çcarquillemenc.
Écart.
Écarté , ée.
Écartelé» ée.
Écaneler.
Ecarcelure.
Écartemeos.
Ecarter.
Ëcartoir.
ÉcatonphoDeviinc*
Hcbatane,
£cboliquc,
EcchymofCi
Éccirtûverbcnoi,
Ecç|<?fiarque.
Ecd^fiafte.
£c cl éftafii que.
Eccléfiaftiqucmenc.
Ecclifîa.
Eccoprotiqoe.
Eccorthatique.
Eccrinologic.
Ecdique.
Ecdufîes.
Écervelé » ée.
Échafaud.
Échafaudage.
Échafaadé , ée»
chafauder.
chailly.
chalas.
Ichalafl'é, ée.
Jchalafler.
Échalat.
Çcbalier.
Échalote.
Échanipcao.
Échampi, ie.
*Ëchampir.
Échancré, ée.
Échaicrer.
Kchancrurc;
Échandole.
Echange.
Échangé, ée»
Echanger.
Échaneide.
Echanion.
Écl^QfonBerîe.'
Ëchantignole.
{•chantiné » ée.
Échaotiller.
Bfîhanrillffik
33Î
ÉctianniilloQQé , éc.
Échantillonacr,
Échajîvroin
Ichtppade.
Echappatoire,
Echappe, éc.
Echappée-
Échappcmcnr.
Echapper.
Échard
Écharde.
Échardonné , ée,
F chardon lier,
ÉchardouDoir,
Écharncr.
Çcharnoir.
FchamurCp
Écharpc,
Echarpé, éc,
Bcharpcn
Écbais , arfc,
Echarfcmcnt.
Êchi^le.
Echauboalé, éc,
hchauboulure,
Çchaudé^ éc*
rchauricji.
Echauiioir,
Fchaulîairon.
hchaufîé , ée.
Echauftcroeat.
EchaufFcr,
Échaufîoir.
Échau/îoutéc*
Échauffure,
É c ha ti guette.
Échaurcr. ^
Échaui.
Échéance.
Échcbdcnoiu
Ëchcbru»c.
Échec*
Ëchéchîru*
4cbec<;*
Echédamié,
Echée.
Echcîage.
Écheicttc,
Échelicr*
Echelle*
Échcllcs-
Echéîlcr.
Échelon,
Bchenal;
Éc hc n ï chernba£>
Échenillé.
Échcnillçr.
Échcnilloir,
ÉchcBO.
Echcrpiïler.
ÉchcrpilleriCi.
Éch^rc.
Échede?;^
Échets.
É«h«tYaittt
Î3^
Échcvclé , éc-
Échevin.
lÊchevinage.
Echidna.
ÉchifFrc.
ÉchicDoIe.
Êchi k- Agafi-Bachi.
Échillon.
Ëchim BiiTu
llchinadcs.
Échine.
Echiné » éc«
f chinée,
chiner.
Échinice.
Echinope.
Échinophora.
Échiquecé , ée«
Échiquier,
Échium.
Echmaloc^urqUC»
Écho.
Échoir*
tchoicç.
chôme.
Échoraècçc*
Échoppe.
Échopper,
Échoué, et.
Échouemeau
Échouer.
Echroïdes,
Echceren.
Échuce.
Échymofe*
Ecija.
Écimé , écp
Ëcimer.
ÉclaboufTé , ée.
ÉclaboufTer.
Éclabouffure.
IcIafFer.
Eclair.
Éclairci, ie.
Eclaircir.
Éclairciflemenr,
Eclaire.
Éclairé , éc«
Éclairer.
Éclairans.
Écianchç.
Éclat.
Éclatant , antc,
Éclaté », 4«s.
Éclacer.
Écleche.
Écledique.
Écltdifme.
Éclegnie.
Éclipfc.
T
Éclipfé , éc.
Eclipfer. .
Ecliptiqu%
Ecliflc.
Échlié , ce.
Écliffer,
Edoppé , ée,
Eclorre.
Éclufe.
Écluféc.
Ecobans.
Écobuer.
Ecofrai.
Écoinfon.
Écolâcre.
Écolacrerie.
École.
Écolecé. éc*
Écoletcr.
Écolier j icrc.
Econ(hiire.
Éconduit, icc,
Économat.
Econome.
Économie.
Économique.
Économiquemenc.
Économiié « éo»
ÉcoQomifer,
Écoperchc.
Écorce.
Ëcorcé , éç.
Écorcer.
Écorche-cu.
Écorché^ éc»
Écorcher.
Écorcherie»
^corcheur.
Écorchure.
Écorcicr,
Écore.
Écorne,
Écorner.
Écorniâé , éc*
Écornifler.
Écorniflerie.
Écornifleur , eufè.
Écornure.
Écofle.
ÉcofTé , éc,
ÉcoflTcr.
ÉcofTcur , e«fe.
Écoflois, oifc
Écoc.
Écorard.
Écoté , éc.
Ecots.
Écouane.
. Éçouaiié» éc» <
A B t ï:.
Écouancr.
Écouancctc*
Écouché.
Ecouets.
Écoufle.
gcoulé, éc.
Écoulement.
Écouler.
Écouigeon.
Écourté, ée.
Écourtcr.
Écoutant » aotc.
Écoute.
Écouté» éc»
Écouter.
Écouteur.
Écoutille.
Écouriilon»
Écouvcttc.
Écouvillon.
Écouvillonné» éc.
ficouvillonner.
Écouy.
Ecphraâiquc.
Ecpicfrac.
Écran.
Écrafé, éc,
fiera fer.
j^crémé, éc»
Écrémer.
Ecrèmoir.
Écrénage,
Écréné , éc.
Ècréner.
Écrénoir.
Écrété , éc.
Écrcrer.
Écrcviflc.
Écrillc.
Ecrm.
E c ri rc.
Écrit,
Ecritcati.
ÉcriToirc.
Éc ri turc.
Écrivain^
f^crou,
Écrouc.
Ëcioué , éc.
Écraudlcs.
Ècioutv,
Écroui , ie.
Ecrouir.
Écrouiilcmenr*
Ecroulé , ée.
Écrouieraenc
Écrouler.
Écroûté , éct
^cro^tcCv
CuCi»
Écru , ne.
Ecfarcomc*
Eahcfe.
Eélropïon.
Edyljtiquc,
Edlypc.
Ecu.
Ëcubier.
Écucil.
Ëcuellc.
Éwuclléoi
Écuiagc.
Écuiiié,ée.
Écuiller.
Feulé , ée.
Éculcr.
Éculon.
Écume.
Écume , ée.
Kcumcr.
Écumcur.
Écumeux
Écumorc.
Écuré , éc,
É curer.
Écurctte.
Écureuil.
Écurcufe.
Écurey.
Écurie.
É eu lion.
Écuironné , étf*
Écullonncr.
Êcu/Tonnoir,
Écuyer,
Édam.
Edda.
Édclay.
Édclinck.
Édcma.
Édcn.
Édcnté , écf
Édcnter.
Édct.
É^cfTc.
Édcrans.
Édéranie.
Edhémites.
ÊdiHant , aatCt
Édificateur.
Édification.
Édifice.
Édifié, éc,
É-^^ifîcr.
Édiltr.
gdilité.
Edimbourg.
Édit.
Éditeur.
j^ditioa.
TOAtf
337
st^àiëQ^é^léé.
JUM.
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TOME NEUVIÈME.
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"'ée.
Tom<
XXX,
Effleurer.
Efflcuri , ie.
Elflcurir.
EfRcurures.
Efflorcfccnce.
Efflotc , ée.
Efflotcr.
Effluves.
Effondré , éc.
Effondrement.
Efl-bndrcr.
EH^ondiillcs.
Efforcer.
Effort.
Eff'oucil.
EiFra^ion.
Efl^raic.
Effrayant, antc.
Effrayé, éc.
Effrayer.
Effréné , éc*
Effréncr.
Effréour.
Effrcfîcr.
Effrité , éc.
Effriter.
Effroi.
Effronté, éc.
Effronteincnt.
Effronterie.
Eff rouer.
Effroyable.
Effroyablement.
Effumé, éc.
Effumcr.
Effufîon.
Éfourceau.
Ëga.
Égagropilc.
Égal , aie.
Égalé , ée.
Egalement*
Égaler.
Égaleurs.
Égalifation.
Êgalifé , éc.
Égalifcr.
Égalité.
Égalurcs,
Égandilcr.
Égard.
Égardcr.
Égardifc.
Égaré, éc.
Fgarcmcnti
Égarçi,
Égaroté, éc.
Égaument.
Égayé , ée.
Egayer.
Kgec.
Fgeric.
Egide.
Égilops.
Égine.
Êgipan.
Égirc.
Egiffhe.
Églandé, éc.
^glander.
Églantier.
Églantinc.
Églis.
Eglife.
Ëglife d'ArgCQtcuil.
Églifes.
Églish.
Eglifov.
Eglogac.
Eglon.
Égly.
Égmonc.
Égnatia.
Égogé , éc.
Égoïfcr.
Égoïfmc.
Égoïftc.
Égopliorc.
Égorgé, éc.
Egorger.
Égornié . ée.
Égofillcr.
Égofpotamos.
Égougeoir.
Égout.
Égoutté , éc.
Egoutter.
Egouttoir.
¥'\
Fgratigner.
Êgrappé , ée.
Égrapper.
Egratigné, éc.
Égratigner.
Égratignoir.
Egrarignure.
ÉjgraYuloiioéj éc«
Égravillonncr.
Égrcfin.
Égrcmont.
Égrené , éc.
Égrener.
Fg' il lard , ardc:
Fgrifé. ée.
Égrifcr.
fcgriioir.
Égrugé , éc.
Égrugeoir.
Égrugcr.
ÉguciUé.
Égle-le-CinguiL
Eguclé , éc.
Égucler.
Éguillcter.
Éguillettc
Éguiskeiin«
Egypte.
Egyptiac.
Égyptiens.
Égyptus.
Eh!
Ehanché.
Éherber.
Éhem.
-hingcn»
Éhonté , ée«
Éhoupé , éc.
Éhoupct.
ÉKrembcrg.
Ejaculateur.
ÉjacuUtion.
Éjaculatoircs.
Éjarobé , éc«
Éjambcf
$icetes.
Eichfbld.
Eiffel.
Éiguez.
Éimbeck»
Éimoutïcrs..
Éinffdlen.
Éjouir.
El rêne.
Eifcnach.
Eifccéries*
Einehen*
Eitdevet.
Ékélenford.
Ekenées.
Ékéfîo.
Élaboration.
Elabouré , éc»
Élabourer,
Vv
338
Élagabalc.
Ebgué, éc.
Elaguer.
Élam.
Élamitcs.
£lan.
Elancé, ic.
£lanccment.
flans.
Élaphcbolie).
Çlaphébolion.
Élargi, ie.
Élargir.
Él.irgifTcmcnr,
Élargiilurc.
Élafticicc.
Éladique.
Éiatche.
Élacée.
ÉIacerifles«
Élaterium.
Élacine.
Élavé, ée.
Elbe.
Elbeuf.
Elbing.
Elbourg.
Elcatif.
EIccfaïcas.
Elche.
Elchingen.
Eldc.
Elc.
£léale.
Eléatiques.
Éléacilme.
•Élcdlcur.
ÉlcAif , ivc,
Éleâ:ion.
Électoral ,
Éicdorat,
Elcdrc.
ÉlcdVricc.
Élcdricicé.
Élearides.
Élcftriquc.
Élcftrifabic.
ÉlcdVrifacion.
Élcdriré, éc.
Elcarifer.
Élcé^romctrc.
ilcéhiaire.
Éléc.
Élécn.
Élégamment.
Elégance.
FJéganc, ance.
Elégi, ic.
tlcgic.
tlcgir.
Éléiéen.
Çléicides.
Élémcnr.
Élémentaire.
Éiemi.
TABLE.
aie.
Élénophories.
Éléomcli.
Éléone.
Eléofaccharum.
filéph.
Éléphant.
Éléphanciafîs.
^léphantin , ine.
Éléphas.
Élévation.
Elevaroire.
Élève.
Élevé, ée.
ÉlcTcr.
Çlcufine.
Éleufinies.
Éleuthcre.
Eleuthères.
F leur hé ries.
Éleurhéropolis.
Elcutho.
h levure.
Elagues.
ElfcTd.
ElfTbourg.
Elgemuha.
Elgiemalia.
Elgin.
Eleuimha.
Elhamma.
Kliélroïdcs.
Élide.
Élidé. ée.
Hlider.
Élie.
Eligibilité.
Éligiblc.
Élim.
Élimé , éc.
Êlimer.
Hliminé ^
Éliminer.
Élinguc.
Hlingucr.
Élire.
Élifanctb.
Élifcc.
Éiilîon.
Hlillo.
Élite.
Élite .
Élitcr.
Élixation.
tlixir.
Elie.
Ellcbogen.
Ellébore.
Elléborine.
Ellcholm.
Ellcrcna.
Eliipfc.
Ellipfojde.
Ellipticité.
Elliptique,
ée.
ée.
Ellotide.
Ellotics.
Elmachani.
Elmadine.
Elmanalek*
Elme.
Elmohafcar.
Elmulki.
Elnbogen.
Elne.
Élocution.
Éloge.
Éloignemenr.
Éloigné , éc.
Éloigner.
Eloifc.
Élonc.
Élongation.
filongé , ée.
É longer.
É;loquemmeni.
Éloquence.
Éloquent , ente.
t^Iorina.
Elphin.
Elpia.
Elftcr.
Elthecc.
EIrhecon.
Eltholad.
Ehib.
Eltman.
Elton.
Eltor.
Elt2e.
Elu, ue.
Élvas.
Élucubration.
Éludé , éc.
Éluder.
Elverfcld.
Elvire.
Elul.
Élufa.
Élufatcs.
Élucria^ion.
Élwangen.
tlynia'idc.
Élymie.
Élyfée.
EIzevirs.
Émacurics.
Émage.
Émagiagen.
Émaier.
Émail.
Émaillc, ée.
Émaillcr.
Émailleur.
Émaillure.
Émanation.
Émanche.
Emanché j ée.
Émancipation*
Émancipé 9 éc«
'Smanciper.
Émané « éc.
Émaner.
Énianucl-
Émargé, éeJ
Émargement*
Émarger»
É^/nafculation.
tmaGculcr,
Emath.
Embabouiné, éc.
Embabouincr.
Emballage.
Emballé, éc
Emballer.
Emballeur.
Embanqué.
Embanquer»
Embar.
Embarbc.
Embarber.
Embarcadère*
Embarder.
Embargo.
Embartllé , &•
Embarquement.
Embarquer.
Embarras.
Embarraflânt , antfc
Embarraiîé , ée« .
Embarrafleri
Embarré , éc.
Em barrer.
Embarrure.
Embafe d'enclofflc
Embafemenc
Embafmcr.
Embatage.
Embaté, éc.
Embarcr.
Embaconné , éc*
Embatoir.
E m batte.
Embattes.
Embatu, uc.
Embauchage.
Embauché, éc.
Embaucher.
Embaumé, éc.
Embaumer.
Embdcn.
Embéguiné , éc.
Embécuiner.
Embcrie.
Embelli , ic.
Embellir.
Embelliflcmenr.
Embcnater.
Embcriza.
Emberlucoquer.
Embefogné , éo
Embiflage.
TABLE.
Î35
f, ée.
EmbruncKer.
Emmtnequitté.
u.
Embranois.
Emmaneûuincr.
Emmentelé.
ure.
Embryoeraphic.
Embryologie.
Emmanuel.
latiqae.
Embryon.
Emmariné.
le.
Embryotomie.
Emmariner.
Embryulkic.
Emmaiis.
Erabs.
Emme.
lier.
Embu , uc.
Emmêlé.
Qure.
Embûche.
Emmclcy,
j.
Embufflcr.
Emmelic.
1, ée.
r.
Embufcadc.
Embufqué, ée.
Emménage.
Emmcnagcincnt
:ur, cufe,
:, ée.
méat,
r.
Embufqucr.
Ême.
Émcndc.
Émender.
Emménager.
Emmt^aaccïguc*
E mm analogie*
re.
me.
tnique.
oint.
iré , ce.
irer.
rc.
lié. ée. "
Ëmeraude.
Émergent > ente.
Émcrillon.
Émcrillonné, ée.
Émcritat.
firaérite.
Émcrlîon.
Emerveillé , ée.
Émerveiller.
Émcrus.
Émcfc.
Emmené.
Emmener.
Emmcnoté.
Emraenoter.
Emmerick.
Emmiellé.
Emmieller.
Ëmmiellore.
Emmitouflé.
Emmitoufler.
ler.
loir
Emmortaife.
liure.
é. ée.
Émétique.
Émettre.
Émcu.
Emmortaifer.
Emmurer.
Emmufeler.
ler.
Émeut.
Emmy.
)é . ée.
Émeute.
Emoi.
KT,
Émeutir.
Emollienc.
6 ée.
Émié . ée.
Emolumenc.
cr.
Émier.
Émolumenté.
ure.
;é , ée.
Émictié , ée.
Émicttcr,
Émolumenter.
Émonâoire.
cr.
Emile.
Émondé.
Ȏe.
Éminis.
Çmonder.
Émimmutpagi.
Émonds.
hemcnc.
Ëminée.
Émotion.
é, é^.
Cf.
Éminer.
Émotté.
Éminemment.
Ëmocter.
, ée.
Éminence.
Émouché.
nent*
Émincnt.
Émoucher.
ÊmincntifTimc.
Émouchct.
TEnjouchctte.
(ie.
Émir.
, ée.
Émiralem.
Émouckoir.
ment.
Émirbazar.
Hmoudre.
r.
ÉmirfTadge.
Émoui.
ar.
ÉmiiTaire.
Émouleur.
re.
ÉmilTion.
Émoulu.
, ée.
,Émiflble,
ÉmoulTé.
Êmite.
Émouflcr.
ment.
Émithée.
Çmouftillé.
ncr.
Eiumagaiiné.
Çmoalliller.
ion.
Emmagàfiûcr*
Émouvoir.
i,éc.
li m maigrir,
Eni mail lutté.
Empaillé.
cr.
Empailler.
lé.ée.
Emma iUoi ter
Empallé.
Icment.
Emmanché.
Empallemcnt.
Jer.
Emmanchement.
Empallcr.
i> éc.
Emmancher.
Empan.
Exnmanchcqr*
Ëmpanacbu
Empanacher.
Empanage*
Empanne.
Empanner.
Empanon.
Empaqueté.
Empaqueter*
Emparagé.
Emparer.
Emparlier.
Empafme.
Empâté.
Empâtement.
Empàccmenc«
Emparer.
Empâter.
Empatroner«
Empature.
Empaumé.
Empaumer*
Empaumure.
Empêché.
Empêcher.
Empéchemeoc»'
Empêches.
Empeigne»
Empelore.
Empeloté.
Empenné.
Empenellc.
Empenner.
Empereur.
Emperier.
Empefàgc
Empefé.
Empefcur*
Empefté.
Empefler*
Empêtre.
Empêtrer*
Empetrum.
Emphafe.
Emphatique.
Emphatiquement^
Emphoaâique.
Emphysème.
Emphytéofe.
Emphytéotc.
Emphytéotique^'
Emphyteutairc.
Empierier.
Empiétant.
Empiète»
Empiéter.
Empifré.
Empifrer.
Empile.
Empiler.
EmpirancCf'
Empire.
Empilé.
Empirer.
Empirique/
EmpirifmCf
Vrij
340
Emplacé.
Emplacement.
£mplacer.
Emplnçure.
Emphge.
Emplaidcr.
Emplaigncr»
Emplafliquc.
Emplâtre.
Emplette.
Empli.
Emplir.
Emplocies.
Emploi.
Employé.
Employer.
Emplumé. ■
Emplumcr.
Empinrc.
Empoché.
Empocher^
Empoigné.
Empoigner.
Erapointcr.
Empois.
Empoifonné.
Empoifonnemenc.
Empoi Tonner.
Empoifonneur*
EmpoifTer.
Empoli.
Emporétiqae*
Emporté.
EmportemeiK.
Emporrcpiccc.
Emporter.
Empoté.
Empoter.
Empouilles.
Empouletie.
Empourpré.
Empourprer.
Empreindre.
Emprcndre.
Emprès.
EmprefTé.
Empreflcmexit.
EmprefTer.
Emprcuf.
Empreufc.
Emprimcrie,
£mprin(e.
Emprint.
Emprinte.
Emprifonné.
Emprifonncment.
Emprifonncr.
Emproftohooos.
Emprunt.
Emprunté.
Emprun:cr.
Emprunteur,
Empcion.
TABLE.
Empuanti.
Empuantir.
Empuantiffement.
Empufe.
Empyeme.
Empyrée.
Empyreumatiquc.
Empyreumé.
E-ns.
Ému.
Émuchiez.
Émulateur*
Émulation.
Émule.
Émulgent.
Émultion.
Émultionné.
Émuitionner.
En.
Énacins.
Énaim.
Énailiage.
Énamcrer.
Énamouré*
Énarbrer.
Énaibrcment.
Enarrhcr.
Ënarthrofe.
Énayer.
Enbuver.
Encabannement.
Encadre.
Encadrement.
Encadrer.
Encagé.
Encager.
Encaiflé.
Encaiflement.
EucaifTer.
Encan.
Encanailler.
Encanthis.
Encantrc.
Encastrer.
Encapé.
Encapuchonné.
Encapuchonner.
Encaqué.
Encaquer.
Enca/iure.
Encaftelé.
Encaftelcr.
EncaAcIure*
Encadillago.
Encaftré.
Encaflrement.
Encaftrcr.
Encavé.
Encavement.
Encavcr.
Encaveur.
Encauffe.
Encaultique*
Enceindre»
Enceint.
Enceinte*
Encelade*
Encenies.
Encens.
Encenfe.
Encenfcmcnr.'
Encenfer.
Enccnfeur.
Encenfoir.
Enceplale.
Encerner.
Enchaîné.
Enchaînement.
Enchaîner.
Enchaînure.
Enchair.
Enchanbader.
Enchanté.
Enchantelé,
Enchanreler.
Enchantement.
Enchanter.
Enchanteur.
Enchapé.
Enchaper.
Enchaperonné.
Enchiperonner.
Enchâffé.
Enchâifcr.
Enchâ/Ture.
Enchauflé.
Enchau/Ter.
Encheoir.
Encheper.
Enchère.
Enchéri.
Enchérir.
EnclicrUrcmenr.
Encht^fifTcur*
Encherfer.
Enchevalemcnt.
Enehcvauchurc-
EnchévL'tré.
Enchevêtrer
4 Enchevêtrure.
Enchifrené.
Enchifrenement.
Enchifrener.
Enchuyie.
Enchyraofc.
Encire.
Encirer.
Encis.
Enclave.
Enclavé.
Enclavement.
Enclaver.
Enclin.
Encliquetagc*
Enclitique.
Enclorre.
Enclos.
EncloQ&
Encloucr*
Enclouare*
Enclume.
Enclumeau.
Enclumettc
Encoche.
Encocher.
Encocoquematan.
Encoeuvrir.
Encoiff-rcr.
Encoignure.
Encollé.
Encoller*
Encolure.
Encombomatc.
Encombre.
Encombré.
Encombrement.
Encombrer.
EncomiaCle.
Encontre.
Encontrer.
Enconvenancec.
Encoqué.
Encoquer.
Encoqûre.
Encore.
Encorbellement;
Encordeler*
Encornai!.
Encoubert*
Encoulper.
Encouragé.
Encourageraenf*.
Encourager*
Encourir.
Encouniher..
Encouru.
Encouture.
Encrainé.
Encraflé.
EncraiTcf.
Encratites.
Encre.
Encrier.
Encroué.
EncuirafTé.
Encuirafler.
Encuvé*
Encuvcr.
Encyclopédie»
Encyclopédiqac-
Eticyclopédiite*
Endcmené.
Endementicres»
Endémique.
Endemé.
Endenturc
Endérab.
Endetté.
Endetter.
Endévé.
Endêvcr»
i.
Qché.
Dcher.
Icr.
riné.
riaer.
mer.
magcr.
leur.
li.
lir.
liflcment.
.'ment.
:r.
:ur,
:hc.
liné,
^incr.
:r.
bendrach.
t.
c.
IDC.
;i.
cir.
ûfTemenc.
i^
:r.
laties.
lyon.
cmc.
u
ic.
ique.
iqacmcnt.
oméoe.
ation.
é.
cr.
é.
eaa.
ement.
cr.
ce.
çon.
it.
té.
teaa.
tcment.
ter.
dllage.
diu
nue.
iner.
T A B L E.
Enfermé.
Enfermer.
Enfcrmcté.
Enferrer.
Enfîcelé.
Enficeler.
Enfîcrir.
Enfilade.
Enfilé.
Enfiler.
Enfilcur.
Enfin.
Enflammé.
Enflammer.
Enflechures.
Enflé.
Enfler.
Enfleume.
Enflure.
Enfonçagc.
Enfoncé.
Enfoncement.
Enfoncer.
Enfonccur.
Enfonçure.
Enfondrer.
En forci.
Enforcir.
Enforcfte.
En formé.
Enformer.
Enfoui.
Enfouir.
Enfourché.
Enfourchemcnt.
Enfourcher.
Enfourchure.
Enfourné.
Enfourner.
Enfreindre.
Enfroqué.
Enfroqucr.
Enfuir.
Enfuma.
Enfumer.
Engaddi.
Engadiac.
Engage.
Engagé.
Engageant.
Engagement.
Engager.
Engagide.
Engagne.
Engaine»
Engaincr.
Engallage.
Engalle.
Engaller.
Engalim.
Enganna*
Enganner.
Engaunim.
Engarder.
Engaftrimythe.
Engeance.
Engeiner.
Engelholm.
Engelure.
Engen.
Engendré.
Engendrer.
Enger.
Engcrbé.
Engerber.
Engern»
Engia.
Engignemcnt.
Engignoar.
Engin.
Engifoma.
Englanté.
Englefqucvillc.
Englinceler.
Englobé.
Englober.
Englouti.
Engloutir.
Englué.
Engluer.
Engonafis.
Engoncé.
Engoncer*
Engorgé.
Engorgement.
Engorser.
Engoue.
Engouemeot.
Engouer.
Engouffré.
Engouffrer.
Engoulé.
Engonler.
Engoardi.
Engourdir.
Engraine.
Engrais*
Engraiflé.
EngraifTer.
Engrangé.
Engranger.
Engrave.
Engraver.
Engrélé.
Engrélvre.
Engrenage.
Engrené.
Engrener.
Engrenure.
Engri.
Engriagement.
Engriété.
Engrofle.
EngrofFer*
Engrouter.
Engnimelé.
Engrameler.
Enguamba.
Enguelegui^gliiL
341
Enguiché.
Enguîchure.
Enguri.
Engyronner.
Engy-cope.
Enhada.
Enhardi.
Enhardir.
Enharmonique»
Enharnaché.
En harnacher.
Enhafor.
Enhaze.
Enherber.
Enhydros.
Enjablé.
Enjablcr.
Enjalé.
Enjaler.
Enjambé.
Enjambée.
Enjambement.
Enjamber.
Enjavelé.
Enjaveler.
Enjeu.
Énigmariqae.
Énigmariqucment.
Enigme.
Enjoindre.
Enjoint.
En'olivé.
Enjolivement.
Enjoliver.
Enjoliveur.
Enjolivure.
Enjôlé.
Enioler.
Enjôleur.
Enjoué.
Enjouement.
Eniskilling.
Enivré.
Enivrement.
Enivrer.
Enkafatrahe.
Enki.
Enkidîon.
Enkifté.
Enkoping.
Enlaidi.
Enlaidir.
Enlangagé.
Enlangouté.
En larme.
Enlarmer.
Enlayer.
Enlevé.
Enlèvement.
Enlever.
Enlevttre.
Ealié.
Entier.
Enligné.
34»
Enligner.
Eoloycr.
Enluminé.
Enluminer.
Enlumineur*
Enluminure.
Enna.
Enoc.
Enneadccatéride.
Ennéagone.
Ennement.
Ennemi.
Enncquctcnque.
Ennobli.
Ennoblir.
Ennoie.
Ennordrc.
Ennortcment.
Ennofler.
Ennubli.
Ennui.
Ennuiel.
Ennuyant.
Ennuyé.
Ennuyer,
Ennuyeufement.
Ennuyeux,
Éno.
Ènochie.
Énoncé.
Énoncer.
Énonciatif.
Énonciation*
Énopce.
fnopcromantie.
norchis.
Enorgueilli.
Enorgueillir.
Énorme,
énormément,
j;normité.
Enpefer.
Enpointé,
£npointer.
Enquérant.
Enquérir.
Enquerrc.
Enquête.
Enquêté.
Enquêter.
Enquêteur.
Enquis. ^
Enraciné.
Enraciner.
Enragé.
Enrageant.
Enrager.
Enrayé.
Enrayer.
Enrayure.
Enrégimenté.
Enrégimenter.
TABLE.
Enregiftrement.
Enfoufroir,
Enregiflrer.
EnFouple.
Enrèné.
Enfoyé.
Enrener.
Enfoyer.
Enrhumé.
Enfiiice.
Enrhumer.
Enfuivant.
Enricheroont*
Enfuivre.
Enrichi.
Enfuple.
Entablé.
Enrichir.
EnrichifTemenc.
Enublemcnt.
Enrôlé.
Entabler.
Enrôlement.
Entaché.
Enrôler.
Entacher.
Enroué.
Entaille.
Enroutment.
Entaillé.
Enrouer.
Entailler.
Enrouillé.
Entai! loir.
Enrouiller.
Entaillure.
Enroulement.
Enulinguer.
Enrouai.
Entamé.
Enroycr.
Entamer.
Enrue.
Entamurc.
Ens.
Enfabatés.
En tant que.
EntalFé.
Enfablé.
Entadement.
Enfabler.
EntafTer.
Enfaca.
Ente.
Enfaché.
Enté.
Enfacher.
Entelechie.
Enfade.
Entella.
Enfaifîné.
Enfaifînemcnt.
Enfaifîner.
Enfanglanré.
Enfanglanter.
Enfeigne.
Enfeigné.
Enfeignemenu
Enfeigner.
Enfellé.
Enfemble.
Enfemblement.
Enfemencé.
Enfemencer.
Enfemcnt.
Enferre.
Enferrer.
Enfeveli.
Enfcvelir.
Enfevclifrcmcnt.
En(èui!lement.
En(î, Enfinc.
Enfimage.
Enfimé.
En(îmer.
Enfir.
Enfislicim.
Enskirchen.
Enfoignante.
Enforcclé.
Enforccler.
Enfouaille.
Enfoufré.
Enfpufrer,
Entendement.
Entendeur.
Entendis.
Entendre»
Entendu.
Entente.
Entention.
Entrer.
Enterin.
Entériné.
Entérinement.
Entériner.
Enteroccic.
Enceroépiplocéle.
Enteroépiplom-
phale.
Enterohidromphale.
Entcrologic.
£n[cromphalc«
Entcrocorole.
Entcrrage.
Enterré.
Enterrement.
Enterrer.
Entêté.
Entêtement.
Entêter.
Enihlafc.
Enthoufiafme.
ÎLmïionfiaCmL
Entljoufiafincr.
Knthoufîaftc-
Ënil^rûiùiliiiltei
Enthymime^
Entiché. .
Enticher.
Entiengie.
Entier.
Entiercc.
Entiercemenu
Entiercer.
Entièrement*
Entité.
Entoilage.
Entoilé.
Entoiler.
Entoir.
Entoifé.
Eutoifer.
Entonné.
Entonner.
Entonnerie.
Entonnoir.
Entor.
Entordrc.
Entorner.
Entorfe.
Entortillé.
Entortillemenc.
Entortiller.
EntoHr.
Entouré.
Entourer.
Entourner.
Entournure.
Entraxe.
Entraccafcr.
Entra|:e.
Entraidcr.
Entraigues.
Entrailles.
Entraimer.
Entraîné.
Entraîner.
Entraînes.
Entrait.
Entrant.
Entrappeler.
Entravaillé.
Entrave.
Entraven
Entravertir.
Entraves.
Entraveftiflcmcot.
Entravon.
Entre.
Entrebaillé.
Entrebaifer.
Entrebas.
Entrebattes.
Entrechat.
Entrechoquer.
Entrecolonne*
Entrecoupe.
Entrecoupé.
Entrecouper.
Sntrecours»
TABLE.
:ax»
Entrevue.
rc.
£ncr*oublier.
doner.
Entrouvert.
^ttcio & Min-
£ntr*ouvrir.
Enturc.
Envahi.
;r.
Envahir.
tes.
Enveloppe.
:rir.
Enveloppé.
Ton.
Envelopper.
appcr.
Envenimé.
RC.
Envenimer.
rger.
Enverger.
>inte.
Envergué.
la.
Envergure.
:é.
Envermcuil.
;ement.
Envers.
:er.
Enverfe.
:$•
Envi.
rdé.
Envie.
rdcr.
Envié.
gnc.
Envieilli*
ire.
Envier.
tncer.
Envieux.
Environ.
êler.
Environné.
cts.
Environner.
cttcur.
Environs.
ctire.
Envifagé.
ifc.
Envifager.
odillon.
Enulacampana.
:rf.
Enumération.
lire*
Envoi.
s.
Envoilé.
rcer»
Envoiler.
âncillé.
Envoi fer.
ifé.
Envoifcric.
)rcr.
Envoifiiié.
)rcur.
Envolé.
3t.
Envoler.
renanc.
Envouflement.
rendre.
Envoyé.
reneur. ^
Envoyer.
:is.
Enaylius.
:ifc.
Enyo.
Luereller.
Eole.
Eolie.
épondrc.
Eolien.
ibords.
Éoliennes.
courir.
Éoliens.
J.
Éolipyle.
livre.
Eon de l'Etoile.
ille.
Éovics.
liller.
Épachtes.
mps.
Épaac.
:nncment.
Epadlroccle.
:nir.
Ëpagneul.
;na.
Épagogc.
en.
fipagomcnes.
>ile.
Épaigne. .
3ife.
Ëpaillé.
al.
Épailler.
aax.
Épais.
oir.
Epaiflcur.
'U.
Épaiifi,
Épaiflîr.
£k>hemeridc5.
ÉpaifTidement.
Éphemerie.
Épaminondas.
Ephcmerius.
Ëpampré.
Ephcmerum.
Épamprcment*
Éphcfîens.
Épamprer.
Épancné.
Éi hefics.
Éphcfties.
Épanchement.
Éphcflries.
Épancher.
Éphcre.
Épandre.
Éphialce.
Ëpandu.
Éphialtes.
Épannelé.
Éphod.
Épanneler.
Éphorc.
Epanorthrofc.
Éphra.
Épanoui.
Éphraïm.
Épanouir.
Ephra ta.
Épanouiflement.
Épaphrus.
Ephrem.
Ephron.
Ëpareét.
Éphydriadcs.
Éparer.
Ephyie.
Epargnant.
Sp*-.
Çpargne.
Épargner.
Bpiale.
Épian.
Éparpillé.
Êpibatérc.
Éparpiller.
Épibatérien.
Épars.
Épicaie.
Eparts.
Épicarpc.
Éparvin.
Epice.
Épicé.
Épaté.
Épau.
Epicédion.
Épave.
Epiccnc.
Épaufrure*
Épicer.
Èpavité.
Épaulard.
Épiceraftiqac,
Epicerie.
Épaïile.
Épaulé.
Épaulée.
Épaulemenr.
Çpichrémc.
Epicier.
Épiclidies.
Épicomber.
Épauler.
Epicophies.
Épaulette.
Epicrane.
Êpeautre.
Epicrène.
Épée.
Épiétcte. •
Ip^lr
Épicurc.
ËpicuriHne.
Epeler.
Épicurien.
Épenthèfe.
Êpicycic.
Éperdu.
Épicycloidc.
Éperdumcnt.
Epidaure.
Éperies.
Êpidaurics.
Çpcrlan.
Epidcau.
Éperlin.
Êpidelius.
Épcrnay.
Épidémie.
Epernon.
Éperon.
Epidémies.
Epidémiquc.
Éperon né.
Épidémium.
Épcronnier.
Épidcrme.
Épervier.
Épididymc.
Êpervin.
Epidotes.
Épcter.
Epié.
Épha.
Épier.
Ephèbe.
Épicrré.
Pphcdrc.
Épierrcr.
Éphelides.
Epieu.
Épbemire.
Épigaftrc
345
344
Épigaflrioac.
Épigeonné,
Epigeonncr.
Epigics.
Epiglotcc.
ÉpigoDcs.
Épigrammacique.
Ëpigrammatide.
Ëpigramme.
Épigraphe.
EpilaDce.
Épilenic.
Épilepfîc.
Épilcpcique.
Êpilcr.
Épilogue.
Épilogue.
Épilogue r.
Ëpilogucur.
Épimedium.
Épimelecces.
Épimenies.
Épimccbéc.
Ëpiual.
Épinars.
Épincclcr.
Epinccleufe.
Épinçoir.
Ëpioc.
Épine arabique.
Epine de bouc.
Épine du dos.
Epine jarrue.
Épi nette.
Épine vinette»
Épineux.
Épingarc.
Épingle.
Épinglette.
Épinglicr.
Épinicion.
Èpinicrc.
Épiniers.
Épinoche.
Épinoi.
Épinydlides.
Èpiphane.
Épiphancs*
Epiphanie.
Épiphyfe.
Épiphonèmc.
Épiphorc.
Épiplcrofc»
Epiplocclc.
Épiploïquc.
Epiplomphalc.
Ëpiploon.
Épiplo farcomphalc*
f;!pipyrgidc.
Épique.
Épifccncs.
Épifcopal.
Epifcopat, .
TABLE.
Épifcopaux*
Épifeyrc.
Épifode.
Lpilodie.
Épifodier.
Épifodique..
HpiLpaftique.
Epilié.
Epiiler.
ËpilFoir.
Épiilure.
Épiflaphilin.
ÉpilUte.
Épiftemonarque.
Epiilolairc.
Épillyle.
ÉpiCynaphc.
Épitafe.
Épitc.
Epithalame.
Épithème.
Épithcte.
^'pitricadies*
Êpiihymc.
Épitié.
Epitoge.
Épitoir.
Épitome.
Épitomcr.
Epitragic.
Épître.
Épitrope.
Eplaigner.
Eploré.
Éployi.
Ëpluchage.
Épluché.
Épluchemcnt.
Éplucher.
Éplucheur.
Épluchoir*
Épluchure.
Épode.
Époigncr.
Époinçonner.
Époindrc.
^pointé.
F pointer.
Hpoincure.
Épois.
^poillcs.
Fpomine.
Éponc.
Kpongé.
Éponger.
Kponcillcs.
Ç^ on y me.
Hpopcc.
époque.
Hpotidcs.
Époudrc.
Epoudrcr.
Êpouftcr,
Épouillét
Épouiller.
Époumooné»
Époumonner.
Époufaillcs.
Époufé.
Époufer.
Époufeur.
Épouileté.
Épouficter.
EpoufTette.
Épouifetoir.
Épouvantable.
Épouvantablcmcnt.
Épouvancail.
Épouvante.
Epouvanté.
Épouvanter.
Époqx.
Eppingen.
Epreindre.
^preint.
Éprcintc.
Éprendre.
Épreuve.
Épris.
Éprouvé.
Éprouver.
Éprouvette*
Eps.
Epdein.
Épicacorde.
Épitagone.
Eptc.
Épucé.
Épucer.
Épui fable.
Épuifé.
Épuifement.
Êpuifcr.
|puli ott Epulide*
Épulon.
Epulotique.
Épuve.
Épuvé.
Épuver.
Epurgé.
Épurgcment.
Épurgcr.
Equant.
Equarri.
Équarrir.
Équarriffage.
Équarriflcmcnt.
EquarrifToir.l
Équaquclon.
Equateur.
Équation.
Équcrnc.
Équervc.
Ëques.
Çqucftrc.
Equi.
Équiancle.
Équidiitaat.
Équilatecàl.
Équilatcre.
Equilibre.
Équille.
Equilleur.
Équimultiple.
Équinette.
Équinoze.
ÉquinozitL
Équipage.
Equipe.
Équipée.
Équipemenc
Equippcr.
Équipollé.
ËquipoUence.
ÉquipoUcnt.
ÉquipoUer.
Équiries.
Équittable.
Équitablemeat.
Équiracion.
Équité.
Équivalemmentf
Equivalence.
Equivalent.
Equivaloir.
Équivoque.
Équivoqucr.
Erable.
Éradicatif.
Eradiélioa.
Éraâé.
Éraâer.
Éraâurc.
$rage.
Engiza.
Éraillé.
Éraillemenc.
Erailler.
Éraillure.
Éranarque^
Éras.
Érafîno.
Érafrae.
EralUens.
Éracé.
Érater.
Étato.
Ératoftene.
Érau.
Erbach.
Erceus.
Ercilla y-CuQÎga^
Ere.
Ercbc.
Ércc.
Ercéleur.
Ércélion.
Éreélée.
Ère in té.
Éreinter.
Erémetiquc.
Érémont.
Érci*
Erranmenc
slaceox.
Erre.
de.
Erremens,
a.
Errer.
Cmc»
Erreur.
Errif.
e.
Errine.
en.
Erroné.
Erruca.
.
Ers.
e.
Erfc.
nie.
Erthc.
es.
Ertxgcburge.
••
Ervan.
Iiu
Erucague.
Éruclacioft.
l^
Érudit.
:r.
Érudition.
:«r.
Ervé.
Ënigineur.
oftios*
Ërupa.
1.
Eruption.
•
Ervy.
ET.
Erycc.
".
Erycinc.
p ottÉxine.
Erymanthe.
le.
Eryngc.
ae.
Erynilies.
éc.
Erynnis.
Irane.
$ry(ima.
rs.
Eryfinc.
le.
Éryfipçlateux.
e.
Êryfîpcle.
Eryfthia.
Éryihéc.
1
Érythoide.
Erix.
s*
Erzcrom.
n*
Efaan.
»flC
Efaro.
.ns*
Efcabeau.
l.
Efcabellc.
f«
Efcablon.
and.
Efcachc.
ctte.
Efcadrc.
t
Efcadron.
,
Efcadronné.
ige.
Efcadronnen
Efcaetes.
Efcalade.
us.
Efcaladé.
iQtie.
Efcalader.
n.
Efcale.
ate*
Efcale Dieq.
ics.
Efcalette.
lUC.
Efcalicr.
inanie.
Efcalin.
b. •
Efcalona.
irroas.
Efcamitc.
lent»
Efcamoié.
'*
Efcamoter,
Efcamotear.
q«e.
Efcampei.
Tome XXX
TABLE.
Efcampecte.
Efcandillonnage.
Efcapade.
Efcape.
£(carbaile.
Efcarbillard , trie.
Efcarbite.
Efcarboc.
Efcarboucle.
] Efcarcelle.
Efcareor.
Efcarb ligue.
Ercarmoachnc.
Efcarmouclié.
Efc^rmouchec,
Efc^rmoucbcor.
Efcarocique.
Efcarpe.
Efcarpé.
Efcarpcr,
Efcarpin.
Efcarpine.
Efcarpolette.
Efcarrc.
Efcarrir.
Efcartdouce.
Efcarts.
ECcaHable.
EfcalFe.
Efcaude.
Efcavedade.
Efcauf.
Efchandon*
Efcheateur.
Efchcneck.
Efchcvcr.
ECchibaba.
Efchillon.
Efchine.
Efchiré.
Efchrakites.
Efchvega.
Efchyle.
Efcienc
Efclaire.
Efclame.
Efclandre.
Efclavage.
Efclave.
Efclavons.
Efclavonie.
Efco.
Efcocher.
EfcofEon.
EfcogrifFe.
Efcolser.
Efcommoy.
Efcomptc.
Efcompté.
Efcompter»
Efcondire»
Efcondre.
Efcope.
Efcopette.
Efcopettcrie*
545
Efcorte* -j
Efcorté*
Efcot.
Efcots.
Efcouade«
Efcouf&anc^
Efcouloubre*
Efcourgée.
Efcourgeoo*
Efcourc.
Efcouiïc.
Efcouctouz.
Efcoyeux,
Efcrime.
Efcrimé.
Efc rimer.
Efcrimeur,
Efcroc.
E croqué*
Efcroquer.
Efcroqueric.
Efcroqueur.
Efcuïllé.
Efculanni.
Efculape.
Efcure.
Efcurial.
Efcurolles.
Efcypour.
Efdrelonu
Éfem.
Éfens.
Éfero.
Esfarain.
Esfigiab.
Efgrcvillc.
Effrifellec.
E-fi-mi.
Esk.
Eskcrdou.
Eskimeauz,
EQeaure.
Efligier.
Eflingen»
Efmarir.
Efmer.
£fnandes«
Éfope.
Efpace.
EQ>acé.
Etpacer.
Efpade.
E(padé.
Efpader*
lu)a
Efpadon.
Efpadcur.
Efpadonné.
Efpadonner*
Eu)adoc
Efpagne.
E(pagnol.
ECpagnole.
E(pagnolenc.
Erpafe.
Elpalier.
Xx
3^
TABLE.
-Z-TL.
!^ Vmr fr, .izz.
£,
£:;oçïc-
E-V-iiIia.
£û;xaan.
ETqazniaax.
Erqû.nr.
Efqusaifl^s.
Efqaip^K.
Erqui/Tc
Eiquiffé.
EfquifTcr.
E(<ïuirc.
Efquivc.
Efquivcr.
Efracber.
Eïla.
Eflaic.
EfTaim.
Eiïaimé.
Edaimcr.
Fflalc.
L(îalcr.
Eflaniçé.
Eflângcr.
trlards.
•.txr.
— rsisa*
f^smL
f Juan
EAmc
££br.
Eflora::.
E&ré.
ErcTcr.
Ejion^c.
Eiforillei.
Eiîos.
Edojfé.
EiToiLfcr.
fcîToj.'.;.;:.
Edoorûlcr.
Efîoyc
EjKlI.
£^ aie-main.
Eifuqoé.
ElToqncr.
Eirjyc.
Htlaycr.
Lfï.
Eftacaic.
Efta^oQ.
Eftaifcrrc.
Eftsffier.
EftafilaJe.
EflafiJadé.
Eftafîladcr.
Eftafon.
EBoc
Eflocade»
Eftocadé*
fâocadcr^
Eftoire.
EgpIL
EuiMinc.
Eftomiqiié»
Eâomaqacr^
^ EKombar.
Eâomir.
Fftompc»
Eiprrtx,
F ^yy^'g
£.Ti4^
E:taiarwcr.
E:^
Eitc
Errez
Eitcpa.
Ei'tœ,
E.'lcrfa.
Eilcriia.
Eilcrp.
Eîtcrrc-
Eitesble.
EllcToir.
EfthajDO.
Efthaoi.
Emier.
Elt^uir.
Efticr.
Eftillc
Eftimablc
El'limateur.
EtHmaiif.
Elhxnatioii.
Ellimc.
Efiimc.
Eilmcr.
E(HoIcr.
Eiliomcoc
Eftire.
Eftiffucfc.
EftiTal.
iâook.
Ellttqaiaik
Exhic
Eâorfc
EâMS.
IHomu
EAoroîr.
EfhMpta.
Eibac
Elbaoe.
Eândc
EitnaîoK^
Eltnzo.
£ixaiiiaf»o.
Elhsfluçooaé..
EibamaçooneSa.
E2haiia«iiiKC«
Elhan.
Eftias^éié.
Eftnpauie.
Elbapadé-
Efti^)ia4er»
EAxapiaffiL
Eftr^aflÎBr*
Eftnpé.
Eitrapoire.
Eibapomxii..
Elbaqueik*
Eibafle.
Eftrediy.
Efhcdûa.
Eilrcmrc
Eftrclagc.
EflrcinaJoie.-
Eilrcmos.
Eftrepagny.
Eibcpcr.
Eilnbord.
Eftrichc.
Eftrigé.
Edriqae.
Efthqoer.
Edhqocv^*
Eftrivc.
Eftrivcr.
Eftrivicitfr^
Eftropié*.
Eftuqiie^
TABLE.
ton.
oter.
lêment.
rc.
Etage.
Etage.
Étagcr,
Ecaie.
Écaim.
Étain.
Écains.
Êral.
Étalage.
Ëtalache.
Étalé.
Étaler.
Étalier.
Ëtaliére.
Étalingué«
Étalinguer.
Étalon.
Étalonnage.
Éulonné.
Éulonnement.
Étalonner.
Étalonnenr,
Étamage.
Étambord.
Étambraie.
Étamé.
Étamer.
Étamcor.
Étamine.
Étamper , Etampurc.
l^tampes.
Étamure.
Étanché.
Éianchcmcnt.
Étancher.
Écançon.
Écançonué.
Étançonncr,
Étanfiche.
Étanche.
Êrang.
Etant.
Étape.
Étapiers*
Écaples*
347
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TOME DIXIÈME.
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Éthique.
Éthmoïde.
Ethnarchie.
Echnarque.
Ethnique.
Ethnophrones*
Ethologie.
Éthopée.
Étier.
Ëtincclant.
Étinccler.
Étincelle.
Étincelle.
Étincellcment.
Étiolé.
Ëtiolemcnc
Étioler.
Étiologie.
Écique.
Étiqueté.
Etiqueter.
Étiquette*
Étive.
Étite.
Etlingen.
Etna.
Etnct.
Etoc.
ÉtofFe.
Étoffé.
Étoffer.
Étoile.
Étoile.
Etolc.
Étolie.
Étonnant.
Étonné.
Étonncmcnti
ttonùCXs
Étoquiau.
Étouffant.
Etouffé.
Étouffement.
Etouffer.
Étouffoir.
Étoupage.
Étoupe.
Étoupé»
Étouper.
Étoupiére.
Étoupille.
Ëtoupillé.
Étoupiiler.
Étourderie.
Etourdi.
Etourdir.
EtourdifTant.
Étoardinemeat.
Étourneau*
Étrange.
Étrange.
Étrangement
Étranger.
Étranguillon.
Étrape.
Étrapé.
Ëtrapet:.
Étraque.
Etravc.
Étrayers.
Écre.
Écréci.
Ëtrécir.
Étréciflement.
Étreignoir.
Etreindre,
Étreinc
Etreinte.
Étreimc*
Ctrenné,
gtrenner*
Étréfillon»
Étrcfîionné»
Étréfîllonner.
Étriére.
ÉtriF.
Étrille.
Etrillée , ée. •
Étriller.
Etripé.
Étriper.
Etriviére.
Ëtroit.
Étroitement.
Ëtron.
Étronçonné.
Étronçonner*
Étrape.
Étroufîe.
Étrouffcr.
Étrufté.
Étruffure.
Etrurie.
Étru(aues.
ttfchland*
ttich.
Étude.
Étudiant.
Etudié.
Étudier*
Ëtudiole.
Etui.
Étuve.
Étuvé.
Étuvée.
Étuvemenc*
Étuvcr.
Étuvifte.
Ëtymologie.
X X ij
34»
ttymolagîquc..
Eu.
Éva,
Évacuinr.
Evacuatioo.
Evacué.
Evacuer,
Évadé.
Ëvadcr.
Évadné.
Évag.ition.
Évalionnd.
Ëvalconner,
Ëvaluacion.
évalué.
Çvalucr,
Ëvandria.
Êvangélique.
ivangéliquemenc.
Evangélilé.
Evtngélifcr.
Evangcliftairc.
Evangélido.
Evanoui.
Évanouir.
Évanouiflcmcnt.
£vames.
Ëvaporatioiu
Evaporé.
Évaporer.
Évafé.
Évader.
Evafion.
Evaux,
Eubagcs.
Eubéc.
Eubolie.
Euchariftic.
Euchircs ou Eucichi-
tes.
Euclidc.
Eucologe»
Eucrafîc.
Eudifles.
Eudoxicnj.
Eve.
Evéché.
Eveftion.
Éveille.
Éveillé.
Kvciller.
Evénement.
Event.
Éventail.
Éventailliftc.
Evenrairc.
Evente.
Éventé.
Eventer.
Éventillé.
Eventillcr.
Eventoir.
EvcDCié.
TABLE.
Ev entrer.
Eventuel.
Evenus.
Evéque.
Evergètc
Évcrré.
Ev errer.
Everriaceur.
Éver/iou.
Evertué.
Evertuer.
Éveri7.eD.
Evesham.
Eufraife.
Eugène.
fivian..
Éviâion.
Evidé.
Évidement.
Évidence.
Evident.
Évidcr..
Evidoir.
ÊvieB.
Evier.
Évincé.
Evincer.
Évivre.
Evitable.
Évité.
Evitée.
Éviter.
Ëvicerne.
Éviterniié.
Eulac.
Eulogie.
Eumeces.
Euménides.
Euménidics.
Eumolpides.
Eunice.
Eunoniens.
Eunomioeupfickiens.
Eunofle.
Eunuquf.
Evocabic.
Evocation.
Evocatoire.
Evola.
frvole.
Evoli.
Évolution.
Evoqué.
Evoquer.
Évora.
É/orode Monte;
Euparoirc.
Euphémie.
Euphémifmc.
Euphonie.
Euphonique*
Euphorbe.
Euphorbier..
£uphrade«
Eopbratc.
Euphrooe.
Euphrofiuc.
Enploée.
Euve.
Evrecy.
Evreuz.
Eu ripe.
Euripide.
Evron.
Europe.
Européen.
Eurous.
Euryale.
Eurydice.
EurymedoD.
Eurynomt.
Euryflernon.
Euryfthée.
Eurythmie.
Eufebie.
Eufebienf.
Eufl&tbiens.
Eullyle.
Eufugaguen.
Euterpé.
Euthcnie.
Euthymte.
Eutin.
Eutrapelie.
Eutychianifmc.
Eutychiens.
Eux.
Ex.
Exacorde.
Exaéb.
Exââemcnc.
Exaéleur.
Exadlion.
Exaditude.
Exacdre.
Exagérateur..
Exagératif.
Exagération.
Exagéré.
Exagérer.
Exagone.
Exaltation.
Exalté.
Exalter.
Examen.
Examilion.
Examinateur.
Examiné.
Examiner.
Exanthème.
Exanthemateuz«
Exantlation*
Exarchat.
Exarque.
Exaâyle.
Exaucé.
Exaucer.
Exantoradon.
Excavation.
Excavé.
Excaver.
Excédant*
Excède.
Excéder.
Excellemmcnc»
Excellence.
Excellenc.
ExcellentifCoM»
Exceller.
Excentricité.
Excentrique»
Excepte.
Excepté*.
Excepter.
Exception.
Excès.
ExcefTif.
Exceflivemeni»
Ex-ceiler.
Excerra.
Excipé.
Exciper.
Excipienc»
Excife.
Excitatif.
Excitation..
Excité.
Exciter.
Exclamation..
Exclamer.
Exclure.
Exclufif.
Exclufjon.
Eïclulivciiîcat*
ExcommumctâeNh
Excommunié»
Excommunier.
Excoriation..
Excorié.
Excorier.
Excorticatioo»
Excrément.
Excrémcnteax»
Excrctncntitl*.
Excréteur.
Excrétion.
ExcroifTance.
Excurtion»
Excufable.
Excufation..
Excufe.
Excufé.
/ Excufcr..
Exéar.
Exécrable.
Exécrablemeoti.
Exécration.
Exécrer.
Exécuté.
t Exécuter.
f Ezécutcar% -^
10.
Ezocaucele.
ire.
Ezocionices*
Exode.
•
Lzodiaire.
•
Ezoine.
qac
Exoiné.
aire.
Ezoioer.
airemcnr.
Ezoineur.
e.
Exftmidc.
.
Exomologéfc.
é.
Exomphalc.
er.
Exonphtalmie.
Exorabic.
iOD.
turc.
ExorbicaDC.
Exorcifé.
Exorcifer.
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c.
Exorcifme.
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Exorcifte,
en
Exorde.
%
Exorcriqae*
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ffé.
flement.
(Ter.
fdacion.
fdé.
fder.
Expc^orant.
Expci^oration.
Expe^oré.
Expcdlorcr.
Expédié.
Expédient.
Expédier.
cr.
Expéditeur.
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tacioiL
lé.
Expéditif.
Expédition.
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Expéditionnaire.
nacioQ.
Expcller.
né.
Expérience.
ner.
Expérimental.
uil.
Expérimenté.
anc.
Expérimenter.
nce.
Expert.
Expiation-
r.
Expiatoire.
bk.
Expié.
1.
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Expilation d*héré«
dite.
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Expirant.
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Expiré.
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Explicité.
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Explicitement.
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Eipliqué»
TABLE.
Expliquer.
Exploit.
Exploitable.
Exploitant.
EzploitadoD»
Exploité.
Exploiter.
Explorateur.
Explolîon.
Exponantiel.
Exponfe.
Exporte.
Exportation.
Expofant.
Expofe.
Expofé.
Expo fer.
Expofîtion.
Exprès.
Expreffémenr.
Expreffîf.
Expreffion.
Exprimable.
Exprimé.
Exprimer.
Exprofedo.
Expulfer.
Expulfif.
Expulfion.
Expargatoire.
Exquis.
Exfudation.
Exfuder.
Exrant.
Extafc.
Extafié.
Extafier.
Extatique.
Extenfcur.
Exten(îbilitéw
Extetifîble.
Extenfion.
Exténuation.
Eitéuué.
Exténuer.
Extérieur.
Extérieurement.
Exterminateur.
Extermination.
Exterminé.
Exterminer.
Externe.
Ex(inâion.
Extirpateur.
Extirpation.
Extirpé.
Extirper.
Eztifpice.
Extifpicine.
Eztobler.
Extorqué.
Excorquer.
Extorfioiu
Ezua»
349
Extradion.
Extrais.
ExtradofHf.
Extraire.
extrait.
Extrajudiciaire.
Extrajudiciaircmenr.
El craord inaile.
El tf ord i naît cmcût.
Eitrapa/Té.
Bxtnî ttmpQra,
Eicravaganïmcat.
^itravagaDcc.
^xtravagant.
Extravagué.
Extravaguer.
Extra va fation*
Extravafé.
Extra va fer.
Extrava/ion.
Extrême.
Extrcmemenc
Exrréme-Onftion.
Extremos.
Exrrinfcque.
Exubéiance.
Exulcération.
Ex ulcéré.
Exulcerer.
Ex Voto.
Evder.
Eyguez.
Eymet.
Eymoutiers.
Eyndhove.
Eynezaf.
Ezagen.
Ezechiel.
Ezteri.
Ezzab.
Fa.
Faba.
Fabago.
Fabavies.
Fabcl.
Fabert.
Fabiens.
Fabius.
Fable.
Fabliau.
Fabrégue.
Fabriano.
Fabrican^
Fabricateur.
Fabrication.
Fabricien.
Fabrique.
Fabriqué.
Fabiiqutr.
3ÎO
Fabreraye*
FabalcolcOKlir.
Fabuleux.
Fabnlinus.
Fabulifle.
Façade.
Facaca.
Face.
Face.
Faccr.
Facétie.
Facécieufe.
Facécieufemenc.
Facécieux.
Facette.
Facetté.
Facetter.
Fâché.
Fâcher.
Fâcherie.
Fâcheux.
FaciaL
Faciendaire*
Faciende.
Facile.
Facilement*
Facilite.
Facilité.
Faciliter.
Façoiu
Faconde.
Façonné.
Façonner.
Façonnier.
Falque.
Fafteur.
Fadbice.
Faélicux.
Fa<5bion.
Factionnaire»
Fadlorage.
Faéloreric.
Fadoton.
Fadbim.
Fadure.
Facule.
Facultatif.
Faculté.
Fadaife.
Fade.
Fadeur.
Faenza.
Fagan.
Fa^are.
Fagc.
Fa(;giano.
Faggore.
Fagot.
Fagocage.
Fagorc.
Fagoter.
Fag :>tcur.
Fagotin.
Fagotines.
Fa^ouc.
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Faguenas.
Falerre.
Fagultat.
Faid.
Falifques.
Falkirk.
Fâidc.
Faikoping.
Faïence.
Fallacc.
Faïencerie.
Fallacieufement.
Faïencier.
Fallacieux.
Failinc.
Falloir.
Faille.
Falmouth.
Faillibilité.
Falot.
Faillible.
Faillir.
Falotemenr.
Faloticr.
Faillite.
Falourd.
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Falourdc.
Faim.
Faîquer.
Faimvalle.
Fallifîcateur.
Faine.
Fainfîcatioa«
Fainéant.
Faliîfié.
Fainéanter.
Falfifier.
Faincantife.
Faltranck*
Faintis.
Faintife.
Filun.
Falune.
Faire.
Faluner.
Faifable.
Falunicre.
Faifan.
Famagoudc
Faifandeau*
Famé.
Faifandé.
Famé.
Faifander.
Famélique*
Faifanderie,
Fameux.
Faifandier.
Faifccau.
Faife.
Fami.
Fam.il iariHE.
Familiarifer.
Faifeur.
Familiarité.
FaifTes.
Familier.
FaifTé.
Familièrement.
Faiffer.
Familifte.
FailFeric
Famille.
Fait.
Famine.
Faitage.
Famis.
Faitardife.
Famocancraton.
Faite.
Fanage.
Faitcment.
Fanaifon.
Faiticrc.
Fanal.
Faiture.
Fanatique.
Fanatifmc.
Faix.
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Fane.
Falaca.
Fané.
Falacer*
Faner.
Falaife.
Fanegos.
Falaifcr.
Faneur.
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Fanfan.
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Fanfare.
Falbala.
Fanfaron.
Falcadc.
Fanfaronnade.
Fa! ces
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Palckcnbourg.
Fange.
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Fangeux.
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Fanjaux.
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Fanjon.
Falc.
Fanna.
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Fanashiba*
Falda.
Fano,
Fa
Faziaiîs*
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FascsitiQBi^
Fanri-
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FamoBL
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Faonner.
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Faquin.
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Faquir.
Farailloa»
Farais.
Faraixa.
Faratelle.
Faracs.
Farce
Farccr.
Farcereao.
Farceur.
Farci.
Farcin.
Farcinenx.
Farcir.
Fard.
Fardage.
Fardé.
Fardeau.
Fardelier.
Fardement.
Farder.
Fardeur.
Fare.
Fare de Me£a&
Faremoucier.
Fardions.
Farfa.
Farfadet.
Farfouillé.
Farfouiller.
Fargahan.
Fargicr.
Fargot.
Fargues.
Faribole.
Farillon.
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Farina.
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Farineux.
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Farloufe.
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Fauconnier.
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Fendant.
Fébrifuge.
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Fécondé.
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Féconder.
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Fénetrage.
Fécule.
Fenêtre.
Féculence.
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Féer.
Fenouil.
Féerie.
Fenouilledes.
Féez.
Fenouillette.
Fefc.
Fente.
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Féodal.
Feinte.
Feintiers.
Féodalemenc*
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Feiture.
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Felatier.
Feld.
Féodalité.
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Férain.
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Ferblantier-
Ferce.
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Félicité.
Ferdinand.
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Ferentaires.
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Féllo.
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Ferronnier.
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Ferle.
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Ferler.
Ferré Aurain.
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Fermage.
Fermait.
Ferté Bernard.
Ferté Chaudron.
Fermaillé.
Ferté Prefnel.
Fermanach.
Ferté Gaucher.
Fermant.
Ferme.
Ferté fur Gro&e.
Ferté Habaut.
Fermé.
Fcrcé fous Jouare.
Fermement.
Ferré Macé.
Ferment.
Ferté Milon.
Fermentaircs.
Ferté Naberç.
Fermentatif.
Ferré Saint Sanfon.
Fermentation*
Fermenté.
Ferté au Vi dame.
Ferté Vineuil.
Fermenter.
Fertel.
Fermer.
Fermeté.
Fertile.
/Fertilement.
Fermeture»
Fertilifé.
Fermeor.
Fertiliser. •
Fermier.
Fertilité.
Fermo.
Féru.
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Fervaques.
Fermure.
Fervemmenc
Fernambouc.
Fervent.
Fernando.
Ferveur.
Fernes.
Fenil.
Fcro
Ferae.
Féroce.
Fefcamp.
Férocité.
Férocoflc.
Fefcennins.
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Ferraille.
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Ferraillé.
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Ferrailler.
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Ferrand.
Feftagc.
Feftiloge.
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Ferrandinicr.
Feftin.
Ferrant.
Feftiné.
Ferrarc.
Fefton.
Ferrarcis.
Feftonner.
Ferrari.
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Ferre.
Fcrage.
Ferré.
Fête.
Ferrement.
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Ferrer.
Fcter.
Ferreras.
Fctcur.
Ferrer.
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Fétiche.
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Feu.
Feuchière.
Feudal.
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Feugcrolles.
Feuillage.
Feuillaifon.
Feu il la ns.
Feuillantine.
Feuillantins»
Feuille.
Feuille.
Feuillée.
Feuillemoite.
Feuiller.
Feuilleret.
Feuillet.
FeuiUetage.
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Feuilletier.
Feuilletis.
Feuillette,
Feuillu.
Feuillure.
Feuillye.
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Fcvre.
Fevret.
Février.
Feur mariage.
Feurre.
Feurs.
Feutrage.
Feutrait.
Feutrjiite.
Feutre.
Feutrer.
Feutricrc.
Feyra.
Fez.
Fezenzac.
Fezenzaquet.
Fi.
Fiacone.
Fiacre.
Fiançailles.
Fiance.
Fiancé.
Fiancer.
Fiano.
Fianone.
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Fie.
Ficana.
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Fiché.
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Fichet.
Ficheur.
Fichpir.
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Fiaif.
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Fiduciel.
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Fié.
Fièble.
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Fiée.
Fief.
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Fiel.
Fiente.
Fienter.
Fier.
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Financer.
Financier.
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Finalement.
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Fionie.
Fionours.
Fiore.
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Firkin.
Firmament.
Firman.
Firmigny.
Firouzabad.
Firouxcouls.
Fifc.
Fifcalain.
Fifcclle.
Fifchaufcn.
Fifchbach.
Fircbio.
Fitea.
Fifnet.
Fifolere:
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Fiftule.
Fiftaleux.
Ficachi.
Fitzjames.
Fivelingo.
Fivie.
Fium.
Fiumaradelmarp.
Fiunic(îno.
Fiuminale di fan Fio-
renzo.
Fiunga.
Fixation.
Fiie.
Fixé.
Fixement.
Fixer.
Fixité.
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Flacarque.
Flaccidité.
Flace.
Flache.
Flacheax.
Flacon.
Flael.
Flagellans.
Flagellation.
Flagellé.
Flageller.
Flageol.
Flageolet.
Flageoler.
Flagorner.
Flagornerie.
Fiagorneor.
Flagrant.
Flaignac.
Flaioleufe.
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Flaire.
Flairer.
Flaireur.
Flaix.
Flamande
Flambant.
Flambart.
Flambe.
Flambé.
Flambeaa.
Flamber.
Flamberge,
Flamboyant.
Flamboyer.
Flamburc.
Flamengel.
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Fîaminiene*
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Fiammaat.
Flamme.
Flammèche*
Flammerole*
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Flammule.
Flamflead.
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Flanc.
Fianconade.
Flandre.
Fiandria.
Flanelle.
Flanquant.
Flanqué.
Ftanquer.
Flaque.
Flaque.
Flaquée.
Flaque r.
Flaran.
Flareur.
Flafque.
Flati.
Flacir.
Flatoir.
Flatré.
Flatter.
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Flatté.
Flatter.
Flatterie.
Flatteur.
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Flateux.
Flatuofîté.
Flauber.
Flavelage.
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Flavigny.
Fléac.
Fléau.
Flèche.
Flèche.
Fléchi.
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Flégard.
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Fleurir.
Fleurifl'ant.
Fleurifte.
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Flexibilité.
Flexible.
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Flore.
Florée.
Florence.
Florence.
Florennes*
Florenfac.
Floremio.
Flore.
Florcr.
Florès.
Flores.
Floretonne.
Flori.
Floride.
Floriens.
Florilège.
Flori mont.
Florin.
Floripondio.
Florir.
Iloris.
FloriHant.
Fioriture.
Flot.
Flottable.
Flottage.
Plottaifon.
Flottant.
Flotte.
Flotté.
Flottement.
Flotter.
Flottille.
Flottille.
Foiblement.
Flou.
FoiblefTe.
Flour.
Foiblir.
Floz.
Foie.
Fluâuatioo.^
Foigny.
Flué.
Foimentir.
Flueate.
Foin.
Fluer.
Foire.
Fluet.
Foirer.
Fluide.
Foireux.
Fluidité.
Foiriao.
Fluin.
Fois.
Fluken.
Foifon.
Fluonic»
Foifonrié.
Jluor.
Foifonner.
Flûte.
Foix.
Fluté.
Fokieo.
Flnter.
Fol.
Fluteur*
Folage.
;Fluvian.
Folâtre.
-Flux.
Folâtrer.
Fluxio-différenticL
Folatrerici
Fluxion.
Folard.
Fluxionoaire*
Folgia.
Flyns.
Foliation.
Fne.
Folichon.
Foang.
Folie.
Foarre.
Folie.
Fobourg.
Folier.
Foca.
Focale.
Foligno.
Folilot.
Fochcu.
Folio.
Fochia Nova.
Folioles.
Fodvrar.
Foliot.
Foehr.
Folkcr.
Foenérateur.
Folkcflon.
Foefne.
Folkien.
Fœtus»
Fœula.
Folkincham.
Folle.
Fœurrc
Follement.
Fogatos.
Folier.
Foggia.
Fogiia.
Follet.
Follette.
Togora.
Follicult.
Foi.
FolJicaleuxt
Foiblc» ,
FoUis.
Foloyance.
Foloyer.
Fomahaut.
Fomentation.
Fomente..
Fomenter»
Fomillan.
Foncé.
Fonceau.
Foncée.
foncer.
Foncet.
Foncier.
ponciéremeoe^
Foncombaud«
Foncouvertc.
FondlioD.
Fond.
Fondalité.
Fondamental.
FondamentableoKflt»
Fondant.
Fondateur.
Fondation.
Fonderie.
Fondette.
Fondeur.
Fondi.
Fondique.^
Fondis.
Fondre.
Fondrière*
Fonds.
Fondu.
Fongible.
Fongue.
Fongueux*
Fongus.
Fonin^.
Fontaine.
Fontaineblew.
Fontaîne-les-Maii»
che.
Fontaine Chala&-
dray.
Foocaioe-Ic-Cofficc*
T A B t E.
ne-Coinrert6«-
ne-Daniel,
ne - Fran-
ne-Gaerard,
ue-Guerin.
ne-Jetn«
oes.
lelle.
leco.
iges.
abie.
in.
>uce.
lay.
lay-le-Comte.
lelle.
et.
ier.
rault.
roide.
lufrc.
iuillem.
lie.
lies,
lorigny.
t.
ne.
er*
aier.
:nt.
nb.
e«
m*
nand.
Forconfeilicr.
Forcuie.
Fordan.
Fordicides.
Fordingianot
Fordun.
Fore.
Foré.
Forer.
Forcft.
Foreftagc.
ForeAier.
Forefl-Moaticr.
Forer.
Forer.
Forez.
For£aire.
Forfait.
Forfaiture.
Forfance.
Forfanterie.
Forfar.
Forfia-nonu.
Forgagcs.
Forgagner.
Forge.
Forgé.
Forger.
Forgeron.
Forges.
Forgcter.
Forficur.
Fornuir.
Forhus.
For juger.
Forjur.
Forlachure.
Forlancé.
Forlancer.
Forlancure.
Forlacé.
Forli.
Forligoer.
Forlirapopoli.
Forlongcr.
Formahfcr.
Formalifte.
Formalité.
Formariage.
Format.
Formation*
Forme.
Formé.
Formée.
Formel.
Formellement.
Formelle.
Formener.
Formentara.
Former.
Formcret.
Formez.
Formi.
Formicole.
Formidable.
Formier. *
Formignano.
Formigny. .
Fortmort.
Formofe.
Formué.
Formuer.
Formulaire.
Formule.
Formulé.
Formuler.
Fornacales.
Fornicateur.
Fornication*
Forndve.
Forpaifor.
Forprife.
Forrefs.
Fors.
Forfenant.
Forft.
Fotftenove.
Fort.
Fortage.
Fortement.
Fortereft.
Forteventora.
Forth.
Fortifiant.
Fortification.
Fortifié.
Fortifier.
Fortin.
Fortitrer.
Fort-Louis*
Fortorc.
Fortraire.
Fortrait.
Fortraiturcb
Fortuit.
Fortuitemenc.
Fortune.
Fortuné.
Fortuner.
Fort-vctu.
Forum.
Forurc.
Forza-dc-Agro.
Fofdinovo.
Fofcolo.
Foliaire.
Fonane.
Foflano.*
FoHa Paltaaa.
FoiTat.
FofTc.
FofTelouTain.
Foflé.
Fofferée.
Foflerct.
Foflcttc.
Folfile.
Fo/Tombrone.
pofloyé.
folloyer*
podbyeur*
Foca.
Fotas.
* fotHerinhe. .
potok.
Fotooue.
Fotulonhé.
Fottes. ^ .
Fou.
fouace.
Fouage.
Fouaiile.
fouaillé.
fouailkr.
Fouaone.
Fouang.
Foucarmont*
Fouceciiio.
Foucq.
Foudon.
Foudre,
poudrier.
poudroicment%
poudroyant,
poudroyé,
poudroyer,
poué.
pouée.
pouct.
pouctte.
Fouetter,
pouetteiir.
poucur.
poug.
pougadc.
Fouger.
Fougère.
Fougères,
pougereufe.
Fougerolles.
pougon.
Fougue.
Fougueuves.
Fougueux.
Foui.
Fouille.
Fouillé*
Fouiller.
Fouilloufe.
Fouilloux.
Fouine.
Fouir.
Foulant.
Foule.
Foulé.
Foulée.
Foulées.
Fouler.
Foulerie.
Fouloir.
Fouloire.
Foulon.
Foulonnier.
3iS
35«
TABLE
Toali|iie.
f<niliirr.
Touquicrcs*
foar.
Voorbe.
îcwrM.
fourber.
toarbcric.
fourbir.
Fonrbifleur.
féorbiffiirc.
fourbu.
fonAnirc
foarcats*
fourche.
fourché.
fourcher.
fourchette.
fourchoB.
fourchu.
fourgagner.
fourgon.
fourgonner.
fourmentiercs.
fourmi.
fourmillement.
fourmiller.
fournagc.
fonrnaife.
fournalifte.
fourneau.
fournée.
fourneite.
fourni.
fournier.
fournil.
fot^rniment.
fournir.
fournincmenc.
fourniflcur.
fourniture.
fourquct.
fourqucvauz.
fourrage.
fourragé.
fourrager. '
fourrageur.
Fourre.
fourré.
fourreau.
Fourrée.
Fourrer.
Fourreur.
Fourrier.
Founiére.
Fourrure.
Fourvoiement.
Fourvoyé.
Fourvoyer.
Foulon.
Fouiïignac.
Fouteau.
Fowcy,
foyer.
fraeis.
fiacaflf.
fracafler.
fracaftor.
fraâion.
fraâionDaire.
fraâure.
fraauré.
fraga.
fragile,
fragilité,
fragment,
frai.
fraîchement.
I Fraicheur.
Fraichir.
Frairie.
Frais.
Frai(ê.
Fraifé.
Fraifer.
Fraifctte.
Fraifier.
Frai£l.
Fraifbir.
Framboifè.
Framboifé.
Framboifficr.
Frame.
Franc.
Franc-aleu.
Franc Archer.
Francarte,
Francatu.
Francavilla.
Franc bâtir.
Franc bourgage.
Francdevir.
France.
Franc-écable.
Franc-fîcf.
Francfort.
Franche-aumône.
Franche bourgeoi-
ûc.
Franche comté.
Franche fête.
Franchement.
Fraïïchc ville,
ÎFranchi.
Franchir.
Franchife.
franchomme.
Francica.
Francifckios.
Francifé. '
Francifer.
Francifque,
Franckcnbcrg.
FrantkcndaL
Franc-Iyonnois.
Franc mariage»
franfou I.
frtnçois.
françoiJc.
francolin.
Fraocolifi.
franconie.
Frano-ouartier.
francreal.
franclalé.
Fran es- bou rgeais«
Francs-maçons*
F^anc^taupint.
Franc-teneâieni»
Franc-tillac
Franckêr.
Frange.
Frangé.
Franger.
Frangipane.
Frangipanier.
Frankis.
Franque. ■
Franquette.
Franquevaux.
Frappe.
Frappé.
Frappement.
Frapper.
Frappeur.
^rarachage.
frarachauz.
frarager.
Frafcaux.
frafcaci.
fraferbourg.
frafque.
framneto.
Frater.
fraternel.
fraternellement.
Fratcrnifer.
Fraternité.
Fratricelles.
Fratricide.
Fracca.
Fraude.
Fraudé.
Fraudeur.
Fraudulcufemcnr.
Frauduleux.
Fravenbourg.
Fraudad.
Fravenfeld.
Fravenflein.
Franx.
Frazinelie.
Fraye.
Frayer,
Frayeur.
Frayoir.
Fredaine.
Freddo.
ftedonner.
Fregatàirc.
Frégate.
frefato».
Fretiu
Fretnd.
Fitinslieimus»
Freindte»
Frcifiagcn»
fréjus.
frâampier.
f relater.
frâe.
freloiu
frciore*
freluche.
Freluquet.
Fremail.
Fremailleu
Fremmet.
Frémir.
Freminemcnc
Fremona.
Frènade.
frenaye.
Frêne.
Frcnéfic.
Frénétique.
Fréour.
Fréquemment.
Fréquence.
Fréquent.
Fréquentatif.
Fréquentation4^
Fréquenté.
Fréquenter.
Fréquin.
Fréragc.
Frère.
Freret.
Frefaie.
Frefange.
Frefnes.
Frefno.
Frefnoy.
Fr'cfque.
Frcmire.
Fret.
Frété.
Fretement.
Fréter.
Freteval.
Fréteur.
Fretigny.
Frétillant.
Frétillement.
Frétiller.
Fretin.
Frêne.
Fretté.
Freudenberg.
Freudenftad.
Freudenthal.
Freux.
Freya.
Freyberg.
Freyhan.
•
Fritore.
c
Fritzlar.
•
Frivole,
Frivolité.
Frizano.
•
Froc-
Froid.
»
Froidement.
10.
Froidemonc.
rie
Froideur*
'
Froidi.
F.oidir.
r.
Froidure.
Froidureuz.
Froidàrd.
•
Froi/Té.
ifcourg.
Froiilcr.
FroiiTure.
isiull.
Frôlé.
li-Odc.
iftadc
Frôlement.
Frôler.
Fromage.
rn.
Fiomager.
Fromagerie.
•
Fromagcujc.
•
Froment.
Fromcnu.
Fromcntacéc.
•
Fromentée*
i^
Fromerics«
Froncé.
Froncement.
Froncer.
Froncis.
:,
Fronde.
Frondé.
k*
Fronder*
Frondeur.
Fronfac.
Front.
•
Froncail.
ice.
Frontal.
Frontean.
Frontière.
c.
Frontienan.
Frontifpice.
eau.
cr.
Fronton.
erie.
Fros.
cUc.
Frottage.
Frottement.
Froterie.
Frotteur.
^
Frouoir.
Frottou.
,
Frou.
Froue.
Froner.
Fro2es.
lement.
Frudefée.
içr.
Fruôification.
Froâifié.
rc.
Fruâifier.
Fruâucofemcnt»
Fniâueu,
TABLE.
Frugal.
Frugalement.
Frugalité.
Fruginal.
Fittgnral.
Fruit.
Fruiterie.
Fruitier.
Fruition.
Frumentaire.
Frufquin.
Fruile.
Frufbacoire.
Fruftré.
Fruftrer.
Fu.
Fuca.
Fuego.
Fuen.
Fuencheu.
Fuengirola.
Fuente de Cantos.
Fuente del Macf>
tro.
Fuente dc\ Olmo.
Fuente Sivero.
Fuerre.
Fueden.
Fugales.
Fugitif.
Fugue.
Fuie.
Fuir.
Fuite.
Fuide.
Fulgora.
FulgunuiofK
Fulgineuz.
Fnlginofité
Fulminant.
Fnlmination.
Fulminé.
Fulminer.
Fumage,
fumant.
Fumav.
Fumcnim.
Fumé,
fumeau.
fumée,
fiunel.
fumelle.
fumer,
fumeron.
fumet,
fumeterre.
fumeur.
Fumeux,
Fumier.
Furoiere.
Fumigateur.
Fumigation.
Fumin.
Funambule*
Funav.
Funcnal.
Funèbre.
Funébreu.
Funcn.
Fuuer.
Funérailles.
Funéraire*
F'inére-
Funeiie.
FjucfteaienCt
Funeur.
Fung.
Fungma.
Fur.gus.
Fun^yang.
Funiculaire*
Funin.
Fuma.
Fur.
Furand.
Furemplage*
Furet.
Fureté.
Fureteur.
Furetiere.
Fureur.
Furibond.
Furie.
Furieufêment.
Furieux.
Furin.
Furinceles.
Furine.
Fumes.
Fnrolles.
Furoncles.
Furfac^
Furftenberg.
Furftenfeld.
foidcnow,
FurftenvalcL
Furt.
Funi£
Furtivement;
Fufain.
Fufarollc,
Fufean.
Fufée.
Fufé.
Fufer.
Fuferolle.
Fufîbiliié.
Fufible.
Fufil.
Fufilier.
FufiUé.
Fufilier.
Fufion.
Fuft.
Fuftc.
Fufter.
Fuftct«
357
35»
^oftigatîon.
ïuftigé.
Fuftiger.
Fût.
Futaîe.
Futaille.
Futainc
Futé.
Futée.
Futfiiu
Futile.
Futilité.
Futur.
Futuricion.
Fuyant.
Fuyard.
Gaaignantc
Gaaignere.
Gaas.
Gab.
Gaba.
Gabaa.
Gabaath.
Gabala.
Gabales.
Gabaon*
Gabaonites.
Gabara.
Gabardaa.
Gabare.
Gabaret.
Gabarl.
Gabarier.
Gabarote.
Gabathon.
Cabatine.
Gabelaee.
Gabcléf
Gabcicr.
Gabeleur.
Gabella.
Gabelle.
Gaber.
Gabei.
Gabian.
Gabiano.
Gabîe.
Gabier.
Gabies.
Gabin.
Gabion.
Gabionné.
Gabionner.
Gabinu
Gabon.
-Gabords.
Gabot.
Gabriel.
Gabrielites.
Gabrii.
Gabnrons.
TABLE.
Gacc.
Gaiole.
Gâche.
Gaifcnfcld.
Gâché.
Gaivcs.
Gâcher.
Gala.
Gâchette.
Galaad.
Gacheux.
Galacicé.
Gachièrcs.
Galâtlophage,
Gâchis.
GaladlQpborcp
Gad.
Galadopoléfc
Gadara.
Gadda.
Gaddi.
Gadès.
Gador.
Gadouard.
GâbdopcËe.
Gal^aofe.
Galacz.
Galamment.
Galanga.
Galant.
Gadoue.
Galanterie.
Gaétan.
Galantifer.
Gaëte.
Galanthis.
Gafi^.
Galafo.
GafFé.
Galata.
GafFcr.
Galates.
S^«*/
Galathée.
Gagé.
Galatie.
Gagement.
GalaubanSk
Gager.
Galaure.
Gageur.
Galaxie.
Gageure.
Galaxies.
Gagier. .
Gagière.
Gagifte.
Galays.
Galba.
Galbanifère.
Gagliano.
Galbanum.
Gagnable.
Galbe.
Gagnage.
Gale.
Gagnant.
Galeace.
Gagne denier.
Galeaire.
Gagnepain.
Galeamropie.
Gagne petit»
Galéafle.
Gagner.
Galebant.
Gago.
Galéc.
Gagou.
Galefretier.
Gagui.
Galega.
Galcnde.
Gaian.
Galcne.
Gaiac.
Galcnique.
Galenilme.
Gaianites.
Gaidhab.
Galenifle.
Gai du Rognifi. ^ '
Galéopds.
Gaiement.
Galéotc.
Gaieté.
Galer.
Gaigne.
Gailla. .
Galera.
Galère.
Gaillard.
Galerie.
Gaillarde.
Galérien.
Gaillardelettes.
Galernc.
Gaillardement.
Galet.
Gaillardet.
Galetas.
Gaillardife.
Gaietce.
Gaiileibntaine.
Galeux.
Gaillon.
Galgal.
Galibis.
Gaimersheim,
Gain.
Galice.
Gaine.
Galien.
Gainier.
Galiece.
GtioU» . »
GalUée. -
Galiiéens.
Galimafrée.
Galimatias.
Galin.
Galion.
Galionifte.
Caliot.
Galiote.
Galipot,
Galilleo.
Galite.
Gall.
Gallan.
Gallapagos.
Gallardon.
Galle.
Gallego$.
GaUes.
Galliambe.
Galliambiqofi»
Gallican.
Gallicano.
Galliciûnc.
Galim.
Gallinaflè.
Gallinfe^e.
Gallipoli.
Galliqne.
Gallium.
Gallogrdce.
GalloS.
Gallon.
Gallovay.
Gallura.
Galoche.
Galois.
Galon.
Galoimé.
Galonncr.
Galonaier.
Galop.
Galopade»
Galope.
Galoper.
Galopin.
Galreda.
Galtelli.
Galvaudé.
Galvauder.
Galumbats.
Galupfe.
Galvay.
Gamaches.
Gamala.
Gamaliba.
Gambade. ' '
Gambader.
Gambage.
Gambe.
Gamber.
Gambes da Honfr
Gambefon.
Gambiller.
Gambir.
Gambon.
TABLE.
ilo.
Ganymedc.
ieo.
Ganz.
ies.
Ganzas.
ion.
Gaoga. '
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Gaons.
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Gap.
a corara.
Gapençois.
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Gar.
alamme.
Garabuza.
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Garack.
offic.
Garagay.
:o.
Garamasccs.
u
Garamantice.
bc.'
Garançage.
Garance.
1.
Garance.
c.
Garanccr.
Garanceur.
lu.
Garant.
rshcitn.
Garantage.
;oc.
Garanti.
î.
Garantie.
n*
Garantir.
Garas.
3oroach.
Garaza.
Garbe.
•
Garbelage»
•
Garbin.
nu
rides.
Garçat.
Garfailler.
s*
Garce.
Q.
Gar cette.
nuovo.
Garciluins,
[forme.
Garcis.
iOQ.
Garçon.
eoe.
ené.
Garçonnière»
Gara.
Garde.
cncr, -
Gardé.
eneuz.
Garde-boutique
es.
Garde-corps.
1CS«
Garde-Dieo.
li.
Garde- feu.
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Gar;lc-fott.
c*
Gardclcbcn.
ec*
Garde-maneur.
Garde- manger.
Gardc-meublfc
Garder.
Carde-robe.
Garde-robicr»
0»
Gardeur.
s»
Gardiatcur.
Gaidichî.
ié.
Gardien.
lec.
Gardiennar.
r.
Gardienoeric.
rie.
Gardien
s.
Gardingue»
cr.
Gardon.
rias.
Gardouchi
lis.
Gare.
un»
Gare<L
»
Garé.
Garenne.
Garennier.
Garer.
Garet.
^.Garganvillard.
6ari|afa.
Gargarifé.
Gargarifer.
Gargarifme.
Gargenville.
Gargotagc.
Gargote.
Gargocer.
Gargotier.
Gargouillade.
Gargouille.
GargonillenKnc
Gargouiller.
Gargouillis.
Gargoulette.
Gargonfle.
Gari.'
Garidelle^
Gariemenc.
Garieur.
Gartllan.
Garlmenr.
Garippo.
Garis.
Garifon.
Garites.
Garizim.
Garlande.
Garnement.
Garnefay.
Garni.
Garnir.
Garnifbn.
Garnifeur.
Garniture.
Garochoir.
Garo Falo.
Garonne.
Garou.
Garouage.
Garraf.
Garrer.
Garris»
Garrot.
Garrotté.
Garrotter»
Gars.
Caneck.
Gartempe.
Garter.
Gattz.
GarunK
Garus.
Garzi.
Gafcognc.
Gafcon.
Gafconifme.
Gafcooade»
Gas.
GasForts.
Gafpefie.
Ga(pillage.
Gafpillé.
ifpil
Gafpilleur.
359
Gafpiller.
Gaflendi.
GafTion.
Gafl.
Gafladour.
Gaflal.
Gaftalade.
Gafter.
Gaftier.
Gafline.
Gaftines.
Gaflinois.
Gaftis.
Gaflonnî.
Gaftrilogue.
Gailrique.
Gaftrocnémieiif,
Gailro-coliqutp
Gaft ro-ép ipï oiquc.
Gaftromancc,
GaQrotomie^
Gâte.
Gâté.
Gâteau.
Gàtemetier.
Gâter.
Gatimozin*
Gatinois.
Gatouifi.
Gatte.
Gavaflîne.
Gavaflînicre.
Gauche.
Gaucher.
Gaucherie.
Gauchir.
Gauchiffement.
Gauchage.
Gaude.
Gaudcoce-
Gauder.
Gaudine*
Gaydir.
Gaudron.
Gave.
Gayelé.
Gavênne.
Gavette.
Gaufre.
Gaufré.
.Gaufrer.
Gaufreur..
Gaufrier.
Gaufrure»
Gavi.
Gaujac.
Gavion.
Gaviuik.
TOME DOUZIÈME.
VJ A U L A H.
Ciulauice.
Gaule.
Gaulé.
Gauler.
Gaulis.
Giulois.
Gauna.
Gavotte.
Gaupe.
Gaupinet.
Gaure.
Gaure.
Gaurcs.
G.ivrcy.
Gaufïé.
Gauiler.
Gauflerie.
GaufTeur. /
Gaut.
Gauce.
Gay.»
G lyac.
Gaycr.
Gayolc
Gaz.
Gaza.
Gizaca.
Gazaille.
G.izana.
Gaze.
Gazé.
Gazelle.
Gazeuâ.
Gazer.
Gazetier.
Gizetio.
Gazette*
Gazier.
Gaznach.
Gazn vides.
Guzola.
Gazon.
Gazonné.
Gazonnement.
Gazomcr.
Gazouillement.
Gazouiller*
Gazouillis.
Gizua*
Gé.
Ocaia.
Gcaî.
Gjaadt.
Géant.
Géaron.
Geaye.
Geabha.
Gebweiller.
Gédang.
Gédouin.
Gédœfie.
Géelmoyden.
Gegenbach.
Gencnoc.
Géhon.
Géhrom. ' «
Géhuph.
GcildorfT.
Geinde.
Geiflengcn.
Geismar.
Geifs. *
Gelanus.
Gélatineux.
Gelboif.
Gcibus.
Gelée.
Geler.
Gélinc.
Gelinotc.
Gelife.
Gclivurc.
Gelmon.
Gelnhaufen.
Gelons.
Gelofcopie.
Gélofcr.
Géloufe.
Gemaa cl Garvaz.
Gemaa el Hamcj).
Gemaa-je-Did,
Gemarre.
Gemacrie.
Gemblours.
Gémeau.
Gémeaux.
Gemelles.
Géminé.
G'-miny.
Gémir.
Gémi/Tant.
GémifTement,
Gemme.
Gemmingen.
Gemona.
G'monies.
Gémozac.
Gemand.
Gcnac.
Génal.
Gênant.
Genap.
Genaunes.
Gençay.
Gencive.
Gendarme.
Gendarmer*
Gendarmerie»
Gendre.
Gène.
Gène.
Généalogie.
Généalogique.
Généalogifle.
Cencoha.
Genep.
Geneppe.
Gêner.
Général.
Gcnéralar.
Généralement.
Généralifé.
Général i fer-
Général ilEme.
Généralité.
Générateur.
Génératif.
Génération.
Généreufemenc.
Généreux.
Générique.
Générofité.
Gènes.
Gcnèfe.
Genefa.
Geneffano.
Gcneft.
GeneAon.
Gcneftrolle.
Gcnct.
Gcncthaltaques.
Généchiologic.
Ce aérhio logique.
Genettc.
Geuctyllides.
Genetillis.
Genève.
Geneviève.
Genevois.
Gencvre.
GcDCvrette.
Genévrier.
Genglcrs.
Génial.
Geniane.
Génie.
Genièvre.
Gcnillé.
GcnioglofTcs.
Gcniohyoïdien.
Géniopharyngieni»
Genipa.
Genille.
Gcnifbelle.
.Genuat.
Genita mana.
Génite.
Géniteur,
Génitifir
Génitoires.
Gêniez.
Gcniture.
Genlis.
Genne.
G nnes.
Génois.
Gcnofa.
Genou.
Génové^ia.
Genouilhac.
Genouillat.
Genouillé.
Genouillère.
Genouilly.
Genre.
Gcnfac.
Genfbra.
Gent.
Gcnté.
Gentiane.
Gentieu.
Gentil.
Gennltlonties,
Gcnâlé.
Gentilhomme.
GeiïtîlhofnmciiGi.
Gctuilhommiére«
Gentillatre.
Gentille.
GentillefTc.
Gentil lité.
Gentiment.
Génuflcélion.
Géocentriqae.
Géo(fe
TABLE.
Cerme»
»
Germé.
ne.
Gcrmec
'.
Germe r-sfaeim.
»»?•
Germigoac.
hic.
Germiuadoflb
niqae.
Germoir.
Gcrn.
Geroia.
Gernsheiiii«
•
^rocomic.
ce.
Geroefties.
cien.
Gcroldfcck.
tic.
Gérolflcin.
ai.
Géroate.
:c.
Géroncrhées.
ie.
Gerouio.
:ique.
Gcrra*
riquemeuc.
Gers.
Gcrfav.
. '
Gerfeau.
ue.
Gercruidcnbcr^
1C«
Gcryon.
que.
Gerzac.
.
Gvrfekc.
î.
Géfîer.
Géane.
Gcfrr.
'•
Gcfner.
m.
Gcfiies.
GcfTaccs.
Gc(Çc.
:caflu
Geflbre.
Gcftadon.
,Gcfté.
>y.
Gcde.
Gcftes.
illcr.
Gcfticulateur.
Gediculatioa.
Gefliculer.
Gcrtion.
Gcltricic.
c
Gcfula.
Gères.
Gech.
!es.
Gcthcpher.
ode.
Gethremmon.
u
GcrhfemaDi.
Gcthuiia.
f.
Getules.
3.
Gcvalie.
t.
Gevaudan.
ici.
Gcul.
a.
Geura.
cens.
Gez«
fi».
Gcyl.
«
Gczirc.
Ghinfna!a.
in.
Ghil:ui.
int.
Gliir.^
ndiéc.
Ghivira.
nico^oHs.
Ghnicf.
uicus.
Giic.
nie.
G..\i:,L
Tomg XXX,
3^1
Giacocia.
Gialloling.
Gtambo.
Gibadoii.
Gibbenz.
Gibboo.
Gibbofîce.
Gibeciiro.
Gibel.
Gibelec.
Gibelins.
Gibeloe.
Gibelotte.
Giberne.
Gibec
Gibier.
Giboulée.
Giboya.
Giboyer.
Giboyenr.
Gibraleon.
Gibraltar.
Giebigcnfteift.
Giech.
Gien.
Giengen*
Gicnzor.
Gier.
Gierace.
Giefe.
GieiTen.
Gif.
Gifoni.
Gigantefqve.
Gigancomaciiic.
Gigarton*
Gigay.
Gigcan.
Gigta.
Giglio.
Gignac.
Gigot.
Gigorté.
Gigocter.
Gigue.
Ginon.
Cilbercins.
Gilet.
Gilgui.
Gille.
Gilles.
Giliecte.
Gilo.
Gilolo.
Gilotins.
Gimbletce.
Giinbrcde.
Gimeax«
Giinone.
Gimont.
Ginefca.
GiiieRac
; Gingembre.
Gingi.
Girt^rbomba*
Ginglyme.^
Ginglymoxde.
Ginguet.
Ginopoli.
Ginouiiiac
Ginfene.
GioddaL
Gi.ra.
Gionultf.
Giorsioa.
Gioftali.
Giovenazse.
Giotco.
Gipon.
Girafe.
Giraiffens.
Girande.
Girandole.
Girard.
Girardon.
GirafoL
Giracmoat.
Gireft.
Girelle.
Girgeniî.
Girgite.
Girib.
Girmaflû
Qiro.
Girobor«ugbè
Girofle.
Giroflée.
Giroflier.
Giroia.
Giron.
Gironde.
Gtrone*
Gironne.
Giroti.
Girovagnet.
Girouette.
Gifant.
Gilborn.
Gifcala.
Gifcment.
Gifcux^
Gifors.
Giftaa.
Gît.
Gîte.
Gité.
Giter.
Givet.
Giuliana.
Giulia- noya.
Giund.
Givouf. .
Givre.
Givré.
Givry.
Giuftandii.
Gizcra.
Gxzlima.
Zz
3<?i
TABLE.
Glace.
Glacé.
Glacer.
Glacc'jx.
Glacial.
Glacière.
Glaciers.
Glacis.
Glaçon.
Glaçoyer.
Gladiateur.
Glaie.
Glaïeul.
Glaire*
Glairer.
Glaireux.
Glaife.
Glaifé.
Glaifer.
Glaifeuz.
Glaifiérc.
Glaive.
Glama.
Glamorgaik
Glanage*
Gland?
Glande.
Glandé.
Gland^e.
Glandéves*.
Glandule.
Gianduteoz..
Glane.
Glané.
Glaner.
Glaneur.
Glanure.
Glapir.
GlapifTant.
Glapidèmcnr..
Glaveola.
Glaris.
Glas.
Glafco^r.
Glashuccen.
Glaftenburi.
Glaflov.
Glacz.
Glauchem.
Glauchia.
Glauciunh
Glaucoïdes.
Glaucome.
Glauconome»
Glaucus.
Glaux.
Glayeul.
Glèbe.
Glenoïdale.
Glcnoïde.
Glcnluz.
Glenouzet.
Gktfchers.
Gletce.
GlifTade.
Glidanc,
GlifTe.
GlifH.
GlifTer.
Gliifoire.
Glidoles*
GlifTon.
Globe.
Globoficfs.
Globulaire.
Globule.
Globuleux.
Gloccftcr.
Gloffaw.
Gloire.
Gloria.
Glorieufe.
Glorieufeoiencw
Glorieux.
Glorification.
Glorifié.
Glorifier.
Glos.
Glofe.
Glofé.
Glofer.
Glofeur.
Glofïaire.
Gloiïaccur.
GlolFocatocIie^
GIolTocome*
GIofTographie»
Gloflologic.
Gloiîo-puJtins,
GloJfopctrcï.
Glono-pharyngîcn^
Gloilbftaphyliiis*
Glo/To tomic.
Glotte.
Glouglou.
Glou/Temenc
GloufTer.
Glouc
Glouceron.
Glouton.
Glouconnemenr..
Gloutonnerie^
Glu.
Gluant.
Gluau.
Gluckbour^.
Gluckfladt.
Glué.
Ghier.
Glui.
Glureni.
Gluten.
Glutineuz.
Glyconien.
Gl y conique.
Glyphe.
Glyptojjraplii^
Gnafalium.
Gnefne.
Gnide*
Gnome.
Gnomide.
Gnomiquc«
Gnomon.
Gnomonique.
Gnofe.
Gnofimaque.
Gnode.
Gnoftiques.
Go.
Goa.
Gobbe.
Gobé.
Gobelet.
Gobelins.
Gobellerie.
Gobelotier.
Gobemoucbek^
Gober.
Gooenge.
Gobenger.
Goberges..
Gobet.
Gbbeté.
Gobeter..
Gobeur..
Gobin.
Goblin..
Goch.
Gociano.
Godah.
Godailler.
Godarvillc»
Gode.
Godeau.
Godelureau.
Godenot.
Goder.
Godet.
Goding.
Godiveao»
Godron.
Godronné.
Godronner.
Goëghys.
GobTand..
Goëmon.
Goerée.
Goe».
Goétiei.
GofFe.
Gog.
Goga.
Gogaillc.
Gogna.
Gogo.
Gogue.
Goguenarde.
Goguenardert
Goguettes.
Goiam.
Goille.
Goinfre.
Goinfrer.
Goinfrerie.
Goir.
Goito.
Goitre.
Goitreux.
Golconde.
Goldap.
Goldbergw
Goldingciw
Gole.
Golfe.
Golgi.
Golgotha..
Goliard.
Golile.
Golifano..
Golnow..
Golo..
Gomariftcf..
Gombauc.
Gombette.
Gomcr.
Gomere.
Gomerfbntaire..
Gomerites.
Gomme.
Gommé.
Gommer.
Gommerville»
Gommeuz.
Gommier.
Gomor.
Gomorrhé.
^omphofe.
Gombron.
Gonarque.
Goncelin.
Gond.
Gondar.
Gondole.
Gondolier.
Gondom.
Condrecourt.
Gondreviile.
Gondrin.
Gonfalon»
GonFaloniKT»
Gonflé.
Gonflement
Gonfler.
Gonfles.
Gonga.
Gon^rone»
Goniades.
Gorin.
Goniometricw
Gonne.
GonnelTe.»
Gonnord.
Gooorbée..
Gon(alvek
Gomraiw
TABLE.
•
<;ottorp.
Gotifbcrg.
••
Goctfched.
Gouache.
Goualcitc.
1.
Gouda.
1.
Coudcrafou.
Goudet.
u
Goudron.
ru
Goudronnée.
cfîa.
Goudronner.
Goué.
ia.
Gouel.
Govcrnolo.
Gouffre.
•
Gouge.
es* ,
Gougctte.
Goujat.
laoclie.
Gouine.
Goujon.
Goujonner.
et.
ettc.
in
Goujure.
Goiiis.
Goulam.
Gouléc.
ougc.
Goulcne.
Goulet.
Goulette.
12
Goulfcich.
ICC
Goulfer.
Gouliafre.
i^a.
GouIIes.
licnnc.
Goulot.
ïzola.
Goulotte.
*•
Gonloufer.
Goulu.
•
Goulu de mer.
•
Goulûment.
!!•
Goumenes.
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Goupille.
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Goupiller.
>Ic.
Goupillon.
►
Gour.
.
Goura.
Gourde.
IC.
Gourdin.
Gourdinierc.
Gourdon.
•
Goure.
•
Gourgandine.
ipin.
Gourgane.
Gourge.
Goorgourau.
ICI).
Gourmade.
Gourmand.
îbourg.
Gourmande.
!•
Gourmandife.
lue.
Gourme.
lod.
Gourmé.
Gourmet.
Gourmet.
,
Gourmette*
Scn.
Goutnable.
Gournabler.
Goomal.
Gourville.
Goudaut.
GoufTe.
GoulTet.
Goût.
Goûté.
Goûter.
Goutte.
Gouttelette.
Goutteux.
Gouttière.
Gouvernail.
Gouvernance.
Gouvernante,
Gouverné,
Gom^ernemcnt.
Gouverner,
Gouvcrncfcffe,
Gouverneur.
Gouvieuz.
Gouvranu
Goyave.
Goyavier.
Goyer.
Goyiand.
Gozan,
Gozzi.
Gozzo.
Grabat.
Grabataire.
Grabean.
Grabow.
Grabuge.
Graçay.
Grâce.
Grâce de Dieu.
Grace-Dieu.
Graciablc.
Graciafadios.
Gracier.
Gracieufe.
Gracieufement.
Gracicufèr.
Gracieuleté.
Gracieux.
Gracilité.
Gradation.
Gradin.
Gradine.
Gradifca.
Grado.
Graduation. '
Gradué.
Gradue.
Graduel.
Graduer.
Grafigny.
Grage.
Graille.
Grailler.
Grailloti.
Grain.
Gcaindier.
3«$
Graioe.
Grainer.
Graineterie;
Grainetier.
Grainiére.
Grainoir.
Grain ville.
Graitie.
Grais.
Graifivaudan.
GraiHac.
Graille.
GrailTé.
GrailTer.
Graiiict.
Graideux.
Graicz,
Gramat.
Gramea.
Grammaire.
Grammairien..
Grammatias.
GramftiaticaU
Grammatical emeiKi
Grammont.
Gramonie.
Gramont.
Grampond. ^
Gran.
Grancey le ChateL
Grand.
Grand- Audicocicr.
Grandcbamp*
Grand Confcil.
GrandclcE.
Grandement*
GrandefTe.
Grandeur.
Grandi.
Grandier.
Grandir.
Grandidime.
Grand-Maître.
Grandmond.
Grandpré.
Grandiclve.
Grandyille.
Grange.
Graniague.
Granique.
Granit.
Grantham.
Granville.
Granulation.
Granulé.
Granuler.
Graphie.
Graphique.
Graphiquement.
Graphoïde.
Graphométre.
Grappe.
Grappeux.
Grappillé.
Z aij
Grappil!cr.
Grappilleur.
GrappilIoB..
Ërappin.
Grappine.
Grappiner.
Gras.
Grafîc.
G'afTtment.
G-artct.
Graflcttc.
Ciradciment.
GrafTcycr.
Graflbaillec.
Cratcron.
Gracicnlcr.
Gratification.
Gratifié.
Gratifier,
Gratin.
Gratiole.-
Gratis,
Gratitude». *
Gratié.
Graitean.
Granebodc..
<kattebo/rer.
Grattecu.
•Gratteleur.
Grariclle. .
Gratter.
Grattoir. .
Gratuit.
Gratuité,
Gratuitement.
Gfatz.
Gratzingen*.
Grau.
Gravatier. .
Graudentz.; *
Grave.
Gravé.
Graveleux
Graveleuxwi
Gravelincs.
Gravelle.
Gravelure.
GravemacUeren* r
Gravemont.
Graveneck.
Graver.
Gravefande*
Gravefendç.
Graveur,
Gravier.
Gravillc.
G ravina.
Gravir.
(iraviffsfntc.
(iravitation.
fîraviré.
Gravitîr. .
T A B h. E.
Cravure.
Gruy.
Grazay.
Grè.
Grec.
Grèce.
Grécourt.
Grecque.
Grecqucr.
Gredin.
Gredinerie.
Greel.
Greenvigh^ -
Gréer.
Greffe.
Greffé.
Greffer.
Greffier.'
Greffoir.
Grége.
Grégeois.
Grégoire.
Grégoire de Na-
zianze.
Grégoire de Néocé-
. Tarée.
Grégoire de Nyffc.
Grégoire de Tours.
Grégoire XUL.
Grégorien.
G régne.
Greiffrmberg.
Greiff'cnhageot .
Greilletfi.
Grein.
Greiu. .
Gréie.
Grélé.
Grelcau.
Grêler.
Grelin.
Gréloir.
Grêlon.
Grelot.
Grelotter.
Gcciuchon.^
Gremant.
Gremail.
Grenade.
Grenadier.
Grenadiére.
Grenadille.
Grenade.
Grenaille.
Grenaille.
Grenaillcr. .
Grenat.
Grené.
Grenelé.
Grcnelor.
Grcncr.
Grencrcric.
Grcncticr.
Greneticre.
fJ;cQÇ«cf. .
Grenier.
Grenoble.
Grecoir.
Grenon.
Grenouille.
;Grenouiller.
Grenouillère.
Grenouiller.
Crenouillette*
Grenouze*.
Grenu.
Grepiac.
■Grès.
Gréfil.
GréfiUé.
Gréfîllcment.
^Gréfille^.
Gréfivaudan...
Grcfoir.
'G-réfol.
-Grefferie. .
<jreftaîn.'
G rêvai n.
Grcvance.
Grève.
Grevé.
GreTcnbroeck.
Grevenmachrcn»
Grever.
Grevcux. .
Grez.
Grezac.
Gribane.
Griblctie.
Gribouillette*
Gribouri.
<;rie.
Grièchc.
Grief.
Gricr.
Griethuyfen.
Grièvement.
Gricver.
Grièveté.
Grifaigne«
Grifade. .
Griffe.
Griffé.
Griffenberg.
Griffenhaufes.
Griffer.
Griffon.
Griffonnag:Çc .
Griffonné.
Griffonner.
Grignan.
Grignols. ,
Crignon.
Grignoté.
Grignoter.
Grigou. .
Grigri.
G'ijalva.
Grillades.
Grillage. .
Grille.
Grillé.
Griller.
Grillet.
Grilleté.
Grillon.
Grillon-Criquet;.
Grillonuupe..
Grimace.
Grimacer. .
Grimacier».
;Grimaud.
Grimberg. .
'Grime.
Grimslintgctf
Grimeiinc*
Crimelinei:»
Grimm.
Grimme.
.Grimmen.
Grimoire.
Grimper.
Grimpereaui
Grimtby.
' Grimfel.
Grinaa.
^Grincement..
Grfncer.
Grindelvald.'
Gringolé.
Gringoler.
Gringuen^ude^
Griotte.
Griottier.
Grip. ,
Grippe.
Grippé.
Gcipper.
Grippefou. .
XJripfwald. .
Gris.
Grifaille.*
Grifaillé.
Grifailler. .
Grisâtre.
Grifé.
Grifer.
Grifccte.
Griion.
Grifonnen ^
Grifons.
Grive.
Grivelé.
Griveléc. .
Griveler.
Grivèlerie.-
Grivelcur.
Grivois.
Grivoife. _
Gi:izoIlcs.«w
Gfoays. .
.G(ûbaa».
TABLE
nj.
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Grumeaa.
Grumcler.
Grumeleau.
IGrumenha.
Griinberg,
Grunde.
Gfuningen.
GrunsfeJd.
Grundadc.
Gruycr.
Gruyère.
•Gry.
GryfFcnffe.
Gryphite.
Guaca.
Guacucuja.
GuadaUviar
Guadalcanal,
GuadakmiiK
G u ad a le t ce.
Guadàlmaoçorp
Guadaîmcdina.
Guada loupe*
Guadalquivir-
Guadarama»
Guad^rmena*
Gusdarrama.
GuadcL
Guadiamar.
Guadiana.
Guadilbârbar.-
Guadix.
Guagidi.
Guagoeingo. •
Guajacana.
Guainumu.
Guairane*
Guairo.
Gualata.
Gualdo
Gualeor.
Gualcieri.
Gaam.
Guamanga
Guana.
Guanabane.r
Guanahani.
Ouaoape.
Guanapi.
Guanaya.
Guancavelica.'*
Guanima.
Guanuco* .
Ouao.
Ouapachor.
Guapas.
Guapay,
Guara.
Gaaral.
Ouarayos.-
Guarco.
Guardafui.
CiFuardcc .
y^i
Guadia.
•Guardia Alfcrct.
Guarga.
Guargalt#
Guarini.
Guarmay.
Guafco.
Guafpre Ducher.
Guaftalia.
.Guaflalit<nes.
Gaaflo.
Guaflao.
Guatimala.
Guazaca.
;GaayaquiL
Guazeval.
'Guben.
GuHer.
Gubio.
Gucheu^-
G«é.
Guéable.
Guèbres.
:Guéde.
Guedé.
Guédelaunay«
Gueder.
Guéc.
Guéer.
•Guei.
:Gucihoey.
Gueldre.
•Guelfes.
.Guelles.
Guémené.
Guenche.
GueDchir.
Guenille.
Gueaillon. •
.Guenipe.
Guenon. •
Guenuche.
Guépard.. •
Guêpe.
Guêpier.
Guer.
Guéran^
Guerard.
Guerche, •
Guerchin»
Gucrdpn.
Gucrdônner. •
Guerdonneur» -
Guère.
Guérct.
Gucri.
Guéridon. -
Guérik.
Guérir.
Guérifon.
Guérillable.
Guctice.
Gut:rlandes. -
Qacrlin.
GucmcAtec -
Guerpîr.
Guérie.
Guerrier.
Guerroyer.
Guerroyeur.
Guetva.
Guerville.
Guefciin.
Gucfnes.
Gueftc.
Guet.
Guet-à pea^
Guetaria.
Gucce*
Guêtre.
Guêtre.
Guétrouin.'
:Guetre.
Guetté.
Guetter.
Guetton.
Guevetlao. •
Gueule.
Gueulée.
Gueuler.
Gueules.
Gueufaillet.'-
Gueufaillef.
Gueufant.
Gueufe.
Gueufé.
■G u eu fer.
Gueufcur.
Gueuferie.
GueuiilloiU'
Gueux.
Gueze.
Gqglielmi. •
'Guguan.
Guu
.Guiage.
Guianacocc.'
Guiane.
.Guib.
Guiberc
Guibray. •
Guichet.
Guichetier/-
Guidane.
Guide.
Guider.
Guidi.
Guienne. •
Guier.
Guigdard*'-
Guigne.
Guigné.
Guigoeaux. •
Ouigocr.
Guignier«
Gui j^ noie. •
Guigoon.
Guildiye. -
Guilée.
GuiUbrd^-
$66
Guilla^e.
Guillain.
Guillante.
Guillaume.
Guillaume I.
Guilledin.
Guilledou.
Guillemecs.
Guillemites.
Guiller.
Guilleret.
Guillcftre.
Guilloché.
Guillocher.
Guillochis.
Guimaraens.
Guimauve.
Guimbarde.
Guimbergc.
Guimpe.
Guimple.
Guioda.
Guindage.
Guindanc.
Guindé.
Guinder.
Guinderefle*
Guindre.
Guinée.
Guines.
Guingamp.
Guingans.
Guingois.
Guioeuecte.
GuioUe.
Guionage.
Guipé.
Guiper.
Guipoir.
Guipure.
Guipufcoa.
Guir.
Guttapeacoja.
Guirlande.
Guifcard.
Guife.
GuiCpon.
Guiftres.
Guitare.
Guiterne.
Guitiniérei.
Guitran.
Guivré.
Guldeborg.
Guldeifingen»
Guipe.
TABLE.
GoltZO'T.
Guméne.
Gumma.
Gumoltskirchem.
Guncz.
Gundclfingen.
Gundelsheim.
Gundon.
Guntz.
Guntzboarg.
Guntxenhaufcn.
Gnppas.
Gur.
Guracs.
Gurck.
Gnrckfedci
Guriel.
Gurrea.
Gufe.
Gufelifar.
Guftaris.
Guflation.
GuOave I.
Guftrov.
Guitc.
Guttenberg.
Guttenzel.
Guttete.
Guttural.
Guttus.
Gutzkov.
Guyer.
Guyot.
Guzate.
Gyaros.
Gyée.
Gyfhorn.
Gymnafe.
Gymnafîarque.
Gymnafle.
Gymnaflique.
Cynique.
Gymnopédie.
Gymnoiopbiftcs.
Gynécée.
Gyneciaire.
GyiKcocratie.
Gynecocrariquen
€ynccocratumc-
nicns.
GyncconoEnc,
Cypfcux.
Gyromantiç,
Gyrovague.
H
Ha.
Haac.
Habar.
Habafcon.
Habade.
Habat.
Habbe.
Habdala.
Habe.
Habeas corvus»
HabclsTercli.
Habhazzis.
Habile.
Habilement.
Habileté.
Habiliffime.
Habilitation.
Habilité.
Habiliter.
Habillage.
Habillé:
Habillemen^
Habiller.
Habilleur*
Habillot.
Habit.
Habitable.
Habitagcs
Habiunt.
Habiution.
Habité.
Habiter.
Habitude.
Habitué.
Habituel.
Habituellement»
Habituer.
Hable.
HabUr.
Hâblerie.
Hâbleur.
Habor.
Habouts.
Habran.
Habsbourg.
Haceldama.
Hache.
Haché.
Hachée.
Hachement.
Hacher.
Hachereau.
Hachette'»
liacliîc.
Hachis.
Hachoir.
Hachure*
Hacoc.
Hacotena.
Haétare.
Hacub.
Hacxae.
Hadadremmon;
Hadagie.
' Hadamar.
Hadington.
Hadelland.
Hadequis.
Hadersieben.
Hadkramont.
Hadrianales.
Hadrianifte.
Hafizi.
Hagada.
Hagar.
Hagenftelzen*
Hagetmaa.
Hagi.
Hagiar.
Hagiaz.
Hagibeftagt.
Hagiagraphe»
Hagiologique.
HafioHdcre.
Hague.
Haguenao.
Haha.
Hahé.
Haicons.
HaicUtcs.
Haie.
Haïe.
Haifo.
Haigerloch.
Hailbron.
Haillon.
Haimboarg»
Hain.
Hainan.
Hainault.
Haine.
Haineux.
Haïr.
Hai rerites.
HaiïTable.
Hait.
Haitie.
TOME TREIZIÈME.
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Halofantos-
Haloc. ^ ..
Halotcchnie.
Halpo.
Halque.
Hais.
Halsbrucb.
HaJftcr.
Hahe.
Hairercn.
Haltères.
Haltcriilc.
Halva.
Haly.
Halys.
Ham.
Hamac.
Hamadan.
Hamade.
Hamadriadç.
Hamab.
Haraamec.
Haraans.
Hamanchus.
Hamaxobiens»
Hambéliens.
Hambcrs.
Hambourg.
Hambu.
Hambye.
Hameau.
Hameçon.
Hamede»
Hamée.
Hamei:
Hamclboarg.
Hamelen.
Hameyde.
Hamilton.
Hamizmecagara.
Hamlé.
Hammer.
HammerfteÎD.
Hammice.
Hammon.
Hamonu
Hamotbàor..
Hampe.
Hampconcoort»
Hamfter.
Han.
HaDap^
Hanacboo.
Hanau..
Hanbalice^
Hancbe.
Hanches.
Hanchoan.
Hanchang.
Haocbane.
Hangar.
Hangchea.
Han^eft.
Hanifices.
Hanla.
Hanneton.
Hannon.
Hannuye.
Hanouards.
Hanover.
Hanfcric.
Hanfe.
Hanféaciqut*
Hanfj^rave..
Hanucrc.
Hanté.
Hancec.
Hantife.
Hant- sbire.
Hanyang.
Haoaxo.
Haphraïm»
Haphure. .
Happe.
Happé.
Happcloardct
Happer.
Hapûil.
Haqae.
Haqaebucc»
Haquebttter*
Haqneme.
Haqueoée*
Haqaet.
Haquétier.
Har.
Hiirat.
Haram*
Haran.
Harangue^
Harangué.
Haranguer.
Harangueur»
Haras. -
HarafTé.
- Harafler»
Haraux.
Hasbcrc»
Harbonnière.
Harbouchiens.
Harbourg,
Harcelé.
Harceler.
Harcelle.
Harcourr.
Hard.
Hardar.
Harde.
Hardé.
Hardeau.
Harder.
H^irderic.
Harderay.
Hardes.
Hardefchen.
Hardi.
HardiefTe.
Hardiller.
Hardiment.
Hardiviller.
Hardois.
Hardonia.
Hardoyer.
Hareng.
Harengade.
Hvcngaifoo.
Harengére*
Harenguiérc»
Harer.
Harfleur.
Hargneux*
Haricot.
Haridelle.
Hariot.
Harlay.
Harle.
Harlebeclu
Hatlech.
Harlem.
Harlepole.
Harlegen.
Harma.
Harmale.
Harmatan.
Harmonie.
Ha r mon j eu feinCAt^
Hirmonieux.
Harmouique.
Harmontquemcûta
Harmooifte.
Harmonomèrrct
Harmofte,
Harmorynici^
3^8
Harnâdhé.
Harnacher.
Harndal.
Harnoii.
Haro-
Harodcr.
Uarofech.
Harpaillé»
Harpaillci;.
Harpalycc.
Harpaftc.
Harpe.
Harpe.
Harpcau.
Harpcdophorc.
Harpcxemenr.
Harpitos.
Harper.
Harpie.
Harpio.
Harpocrace.
Harpocraticna.
Haxpon.
Harponné.
Harponner.
HarpoQocur*
Harponnîcr«
Harrie.
Harr.
HarfbrJ.
HaritT.»
Harisbourg.
Harczgcroie^
Haruder.
Hai vains.
Haivich.
Harvéc.
Ha fard.
Hafardé.
Hafardcr.
HaUrkufcment.
Hafardcui.
Hafar-Sual.
Hafar-Sufim.
Hasbatn,
Hfsbar.
Harcore.
Hafi'.
Haftlflcd.
Hafclinc.
Hafcncita.
Hadi.
HafncUaf.
HaHion.
Hafparcn.
HafTcnbrouck.
Hallck.
HilMt.
Hnrtaire.
HaOe.
Hni>ernbcck.
Haikr.
HaftingS.
HalUngucs.
T A B LTE
Hafifurclu
Hâte.
Hatclctce.
Hacemuczli.
Ha^enuras.
Hâter.
Harcreau.
Hâcerel.
Hâtear.
Hàcicr.
iHarif.
Hartveaa.
Hâtivement.
Hativcce.
Hatra.
Hatcem.
:Hatttn.
Hattingen.
Hatcon Chatel.
Hatuan.
Hacuncuzqui Aymo-
ray.
Hatur.
Hatzfeld.
Havage.
Havane.
Hauban.
Haubaner.
Haubanier.
' Haubereau.
Haubergcon.
Haubcrtvilieri«
Haubvyl.
Haudriettcs.
Hâve.
Havée.
Havel.
Havclberg.
Havereaiu
Havcner.
Havcrfordwetl.
Havct.
Havi.
Havir.
Haule.
Haulfaire.
Haumont»
H aupaul moBzamet.
Hivre.
Hnvic-de- Grâce.
Havre&c.
HaulTr.
Hnufié.
Haulfecol.
Haufrcmcnr.
Hauffc-pici
HaulFer.
Haut.^
Haiit-à-baç.
Haut-à-liaut.
Haurain.
Hautaine.
Haiimincmcnt.
Haut- bois.
Hautbourdin.
Haui de chaude.
Haut de (Tus. ,
Haut de contre.
Haute fontaine.
Haute liiTe.
HautclilTier.
Haurclutte.
, Hautement.
Haute paye.
Haute rive.
Haute rivoirc.
Haute feille.
HautefTe.
Haute- taille.
Haurevilic ie-Guif-
chard.
Hauteur.
Hautio.
Haut Vtllters.
Hauturier.
Hauvilie.
Hay.
Haye.
Hayepefncl.
Haye Dupuis*
Ha y es.
Hayn.
Haynighen.
Hayon.
Hayfcnff.
Hay-Tfing.
Hazcbrouckf
Hazioram.
Hé.
Héa.
Héan.
Héar.
Héatototl.
Heaume.^
Hcaumerie.
Hcbaca.
Hebdomadaire.
Hcbdcinadier.
Hcbdomées. *
Hébé.
Hcbe Crevonc.
Héberge.
Wbergé.
Hébergement.
Héberger.
Hébété.
Hébécer.
Hébichet.
Hébon.
Hébraïque-
Hébraïfant.
Hcbraïûnc,
Hébre.
Hébreu.
Hébreux.
Hébttdcs.
Héhficux.
' Hcbiofu
Hécierxe.
Hécalt.
Hécaléfiet.
Hécate.
Hécatéfies.
Hécatombe.
Hécatonibéei.
Hécatoïnbcoii-
Héc atoEjipc^oQ*
Hécttu>mphoneoiiM
Hécarompliomc.
Ht'catompyk*
Héca^oncbirci.
HécaconAyloti.
Heche.
Hechingen.
Heckershaulèik
Hccla.
Hcdéc.
Heâique.
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Hécube.
Hédrard.
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Hedemor««
Héderace.
Héderce.
Hédypneis.
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Hécro.
Hécmer.
Hécmsketk.
Hécr.
Hécrdling.
Hégcmonr.
Hégémonies^
Hégenbach.
Hégire.
Hégov.
Hégumcne.
Hcidrlbcrp.
Hcidelsheim.
Heidenheim.
Hciduque.
Hcilc.
HeiligcIandL
HciiigcnbeiL
HeiligeDheve»
HciligénCladc.
Hcilsberg,
HcimJail.
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Tome XXX*
Héraantuî.
Hématite.
Hémacices*
Hématocèie.
Hématos.
Héméralopie.
Hcmcrobapiiftcf*
Hémcrocaic.
Hémcrodrotncs*
Hémi.
Hémiaritcs.
Hémicranie.
Hémicycle.
Hémidicon.
Hémioe.
Hémiolien.
Hémionite.
Hémiope.
Hémiplégie.
Hémijpcére.
Hémifphère.
Hémifbhéroïde.
Hémiftiche.
Hémitritéc,
Hémo.
Hémona.
Hémonie.
HémopKobe*
Hccnoptyque*
HémopEyiic»
Hémûrraeic.
Hémorradial.
HémarradmiCi
Hémorroïdes.
Hémorrois-
HémorrûiTe»
Héraorofcopit,
Hémoftafie.
Hémoftatiques,
Hénarcs.
Hendécagone.
Hendeun.
Hendecafyllabc.
Hendeux.
Hénechcn.
Hénepcc.
Hengohea.
Hengzan.
Hélinliécard.
Hénichus.
Héflioques.
Hcnley.
Henneberg.
Henncbon.
Henner.
Hennil.
Hennin.
Hennir.
Henniflemeot.
Hénochie.
Hénocique.
Henri.
Henriadc*
Henri de Bruys. '
Henriciens.
Henridor.
Hentierte- Marie de
France.
Henrys.
Hentetc.
Héorca.
Hépar.
Hépatique.
Hépatite.
Hép:itoinpha(e.
Hépàrofcopic,
Hépatus.
Héptacomctcs.
Heptacorde.
Heptagone.
Hcptameride.
Heptangulaire.
Heptapole.
Hepcarchie.
Heptateuque.
Hépheftées.
Hépheflite.
Hephthémimère.
Heppenheim.
Héraclée.
Héraclées.
Héracléonites.
Héracléopolis.
Héradides.
Héraclie.
Héraclion.
Heraclite.
Héraclius.
Héraldique.
Hérat.
Hératelée.
Héraulderie«
Héraac
Herbacée.
Herbage.
Herban.
Herbauz.
Herbe.
Herbe à FAmbafla-
deor.
Herbe aux ânes.
Herbe des aulx.
Herbe à balai.
Herbe de Bengale. .
Herbe blanche ou pied
de chat.
Herbe au cancer.
Herbe au Chancre.
Herbe aux Charpen-
tiers.
Herbe au chat.
Herbe de citron.
Herbe du coq.
Herbe à coton.
Herbe coupante.
Herbe aux coupures.
Herbe aux cwillerst
Herbe d*or.
Herbe à échcufFure.
Herbe aux écus.
Herbe aux ^'pices.
Herbe à étern icr.
Hcïbe ajx goûteux.
Hcbc aux gueux.
Herbe aux hémor-
roïdes.
Herbe au latC.
Herbe aux mirtes.
Hcibe mnlucane.
Herbe aux mouche-
rons.
Hcibemufquée.
Herbes aux nom-
brils.
Herbe aux panaris.
Herbe du Paraguay.
Herbe Paris.
Herbe aux Paiagons.
Herbe à pauvre hom-
me.
Herbe aux perles.
Herbe aux poumons.
Herbe aux poux.
Herbe aux puces.
Herbe à Robert.
Herbe de Saint Bar-
thélémy.
Herbe de Saint Be-
noît.
Herbe de Saint Chrif-
tophe.
Herbe de Saint Jac-
ques.
Herbe de Saint Jeaa.
Herbe du fiéce.
Herbe aux foleils.
Herbe aux forciers.
Herbe aux teigneux.
Herbe du Turc.
Herbe aux varices.
Herbe du rent.
Herbe aux verrues.
Herbe aux voitu-
riers.
Herbe aux vulnérai-
res.
Herbe.
Herbeiller.
Herbeline*
Herbclot.
Herbemont..
Herber.
Herbergage,
Herbette*
Herbeux.
Herbier.
Herbière.
Herbiers.
Herborifation»
Herborifer.
Herborise*
Herbon.
Herbu.
Aaa
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Hercc .
Hercer.
Hercéos.
Herculaimm*
Hercale.
HcrculécD.
Hcrcoliea* ,
Hcrcynic
Uiic.
Herccbcrcke.
Héréaitabilité. •
Hifrcdiuirc*
Hërédi[airemciit
HérécDi.
Herées.
Hercford.
Herefordshite*
Hcremartea.
Herëmetiquc.
Hérënaque.
Hércntbals.
Heréfe.
Hcrefcoc
Hérefiarque*
Hérefidcs.
Hérefie.
HérenoIoffae«
Hëréticité:
Hérétique. «
Herfordeo.
Héribath.
Nericourt.
Héricy.
Hérigemi.
Hérigoté.
Hcrigoture*
Hcnlc.
Herifav.
HeridZ.
Hcri/Tée.
Hcriflcr.
HérifTon.
HérifTonne*
HérifTonné.
Héri(Ioniier«
Héritage.
Hé ri tance*
Hérité.
Hériter.
Héritier.
Héritier de Villan-
don.
Heritinandel*
Hérivaux.
Hermammon.
Herman.
Hermane.
Hermanes.
Hcrmatiflad,
HermanuSk.
Hcrmaphrodifmc,
HcrmaphrodiEe.
Hcrmapollcxu
Hçtinathéne.
Hcrmédone.
T A B LE.
Hermée.
Herées.
Hermeline*
Hermenc.
Hermeros»
Hermès.
Hermès.
Hermétique.
Hermétiquement
Hermbarpocrate.
Hermheracle.
Hermia.
Hermialites.
Hermiéres.
Hermine.
Hermine.
Herm inerte.
Hermion.
Hermione.
Hermioné.
Hcrmions.
Hermitage.
Hermice.
Hermodadle.
Hermbiie.
Hcrmogéne.
Hermogeniens.
Hcrmouafla.
Hermondures.
Hermopan.
Hcimopoiis.
HermoCeilo.
Hermofiris.
Hermules.
Hermupolis.
Hermus.
Hemandie.
HerndhaL
Herngrand.
Herniaire.
Hernie.
Hernieuz.
Hcrniole.
Herniqnes.
Hernoland.
Hero.
Herodes le Grand.
Hérodiens.
Hérodote.
Héroïcomiqoe.
Heroïde.
Héroïne.
Héroïque.
Heroïqucmcnr.
Heroïune.
Héron.
Hrrona.
Heconder.
Héron neau.
Heronnier.
Heronniere.
Héroopolis.
Hérophile.
Héros.
Hcrpa,
Henpiiigtt
Herpc.
Heur.
Herper.
Heure.
Herpès marioécs.
Heureuleaac;
Herradora.
Heoreia.
Herry.
HerUge.
Heurt.
Heurté.
Herfe.
Heurter.
Herfé.
Henrtequia.
Herfer.
Heortes.
Herfeur.
Heunoir.
Herfilie.
Heusden*
Herfîéres.
Heufe.
HerHlion.
Hevuz.
Herftal.
Hexacordew
Herfzbrack.
Hexaèdre.
Hertfcld.
Hexagone.
Hen-ford.
Hexameron*
Hertha.
Hexamètre.
Hertzberg.
Hexamillioo.
Hernies.
Hcxaples.
Herzegov.
Hexatyle.
Hexailyle.
Hesdin.
Héfe.
Hexecantholite»
Hesbafiens.
Hexbam.
Héfî caftes.
Heypach.
Héfodc.
Hézarchb.
Hedone.
Hbatib.
Héfîrans.
Hianuieo.
HéfitatioQ.
Hiaoy.
H fîter.
Hiatuo.
Hens-mi-di*
Hiberiine.
Hcfperie.
Hclperis.
Hibemie*
Hibou.
Hetperus.
Hefperides.
He(fe.
Hibride.
Hic.
Hicard.
Heftiées.
Hickanelle.
Héfus.
Htdalque.
Hefichaftes.
Hide.
Hefîchius.
Hideor.
Hct.
Hideufemene;
Hcier.
Hideux.
Héiériaonc.
Hétéroclite.
Hidrotiqae.
Hie.
Hétérodoxe.
Hicble.
Héicrodoïie.
Hieim.
Héiérodrome,
Hielmer.
Hérérogenc,
Hiemenc.
Bé\ érogciK'ké*
HétéroTdcns^
Hirmes.
Hièue.
Héréroufica».
Hier.
Hcthâloo.
Hiéracite.
Haich.
Hieraclites.
Hetmann.
Hieracinm.
Hêtre.
Hieracoborqveti
Hérrurîe.
Hierapiera.
Hétrufque.
Hierapoiis.
Heu.
Hiérarchie.
Heudicourt.
Hicraxchiquf,
Heudrîr.
H i c ra rcK i que jncfil^
Hevéens.
H ici arque,
Hicrocéryce,
Hcvelius.
Hcuft.
Htcrochïpc*
Heukclum.
Hi^iiKûiaccs*
T A s ^ E.
ïgjyphc.
Hippomane.
Hobal.
>glypbiqi«e.
Hippone.
Hobcr.
Hippophaès.
Hobereau.
>graiiiJiiB.
Mogic.
Hippopoii.
Hobin.
Hippocame.
Hoblcrs.
3maocie.
Hippos.
Hobo.
>nianie.
Hippochous.
Hobro.
>nemon.
Hippuris.
Hoc.
m.
Hippuritc.
Hoca.
>ciique.
Hipiiftaircs.
Hochberg.
>pbaflce.
Hircanie.
Hoche.
>phancie.
Hirc.
Hoché.
»phyian.
ifcopie.
Hircté.
Hochement.
Hirmc.
Hochcpied.
tmfèrrers.
rc.
Hirmologe.
Hironde.
Hirondelle.
Hirpics.
Hirpicns.
Hirfchau.
Hirfchbcrg.
Hirfchfcld.
Hirfcmcs.
Hifarchaduman.
Hochi.'poc.
Hochequeue.
Hocher.
ies.
iauz.
odic.
3tiajédie.
sheioi.
Hochet.
Hochhcim.
HochHct.
Hockerian.
Hocos.
Hodcgos.
Hoder.
Hifcnge.
Hodman.
/ions.
Hiftalis.
Hodopes.
ersbaafeiu
Hi(pide.
Hoc
rts.
Hiffé.
Hoechft.
DtOp.
HifTcr.
Hoed.
nu
HiiUée.
Hoeft.
rc
Hiftiodromie.
Hoeicheu.
Hiu
Hiftoire.
Hoeken.
ou.
Hiftorial.
HofF.
Hiflorien.
Hofmaniftes.
^oa.
Hiftorié.
Hoghiande.
lopcn.
Hiftorier.
Hoghfead.
K>.
Hirtorictte.
Hogner.
fan;
Hifloriographe.
Hogr.
Hogue.
Hohenberg.
Hobenclbe.
JOC.
loa.
fch.
Hiftoriquc.
HiftoriqucmcnN
Hiftrion.
>u.
Hic.
Hohenkottenheim.
i^aflg.
Hitb.
Hohenloé.
ifte.
Hiver,
Hivernal.
Hobenrechberg.
Hohenftein.
idein.
Hiverner.
Hohcncv/il.
rckie.
Hizrevicej.
Hohenzollern.
rqiw.
Ho.
Hoirie.
laphc.
Hoa.
Hoirin.
icrique.
Hoai.
Hoitlalotl.
campe.
Hoaigan.
Hoaiking.
Hoilxillin.
ceouure.
Hoizotoel.
cras.
Hoako.
Hokchns.
crate.
Hoamboj
Hokicn.
craties.
Hoangcbeu*
Hola.
craciaue.
cratiime.
Hoangci.
Holan.
Hoangcio.
Holbeck.
créne.
Hoangcioyo.
Holbein.
drome.
Hoanggan.
HoUerocfl.
glode.
Hoangmui.
HolegaiT.
griffe.
a.
Hoangnien.
Holer.
Hoangpi.
Hoaccne.
Holland.
lice.
Hollande.
lydon.
Hoacholou
Hollande,
37ï
Hollander.
HollandiUe.
Hollandois»
Hollans.
Holîi.
Holocaufte»
Holocotin.
Holofeme.
Holographc.
Holomètrc.
Holon.
Holoftcon.
Holofleun.
HoloReus.
Holothuries*
Hoiquahutl.
Holitebro.
Holftcin.
Holtzmundem
HolyHand.
Homagucs.
Homar.
Homara.
Homard.
Homarraimîponchaî-
quis.
Hombcrg.
Homblières.
Horabourg,
Hombre.
Homel.
Homélie.
Hemenage.
Homéometrie*
Homer.
Homère.
Homériaue.
Homeriltes.
Homérites»
Homicide.
Homicider.
Homiliaire.
Hominicolc.
Homiofe.
Hommage.
Homnuger.
Homme.
Hommes.
Homocentriqac*
Ho moftop cotoo»
Homodromc.
Homogcnc,
Horaogçnéitim
Homagrafnme.
HomoHyoïdieii*
HomoitcJcutofi^
HomotogAcioQ*
Homologue,
Homologué»
Homologuer*
Homonyme.
HomooaJiens.
Homooufîos.
Homo pat oncs*
Aaa ij
37»
Homophag^.
HomophooiCr
Homorien.
Homocone.
Homovèrr.
Homflorft.
Homuncionarcs.
Homuncionide.
Homuncionitts.
Honan.
Honcc.
Hondara.
Honderkoocer.
Hondo.
Hondreoas.
Honduras.
Honfleur.
Mongnccic.
Hongre.
Hongreline.
Hongre r.
Hongrie.
Hongriear.
Hongrois.
Honnecourc.
Honnéce.
Honnêtement*
Honnécecé.
Honneur.
Honni.
Honnir.
Honnitfancazon.
Honolflien.
Honor.
Honorable.
Honorablement;
Honoraire.
Honoré.
Honores.
Honoriade.
Honoriaqaes.
Honorifique.
Honoriusw
Honofca.
Honofcotte.
Hont.
Hontage*
Honte.
Honteufemcnt* *
Honteux.
Hoogflrate.
Hoorn.
Hoozcn,
Hôpital.
HopiuldeFléc.
Hôpital -de Roche-
fort.
Hoplite.
Hoplitodromcs..
Hoplomaques.
Hoquclieux.
Hoquet.
Hoqucton.
HoradH;
T A B I, E.
Tloraccf.
Horbourff.
Horde.
Hordcl.
Hordicales»
Horeb.
Horées.
Horcm.
Horcs.
Horion.
Horizon.
Horizontal.
Horizontalement»
Horloge.
Horloger.
Horlogère.
Horma.
Hormezion.
Horminodes»
Hormis.
Horn.
Hornbach.
Hornberg.
Hornoy.
Horo%raplic-
Horologe.
Horologiographie.
Horologion.
Horométrie.
Horoptère.
Horolcope»
Horp.
Horréens.
Horreur..
Horrible.
Horriblement*
Horripilation.
Hors.
Horlboatée.
Horfbouter.
Horfens.
Horsham.
Horta.
Hortaliger.
Hortcnuui.
Hortolage.
Horus.
Horzain.
Hofaas.
Hofanna.
Hofche.
Hofî.
Hofies.
Hofpice.
Hofpita.
Hofpital.
Hospitalier.
Hofpitalité.
Hofpodar.
Ho(f.
Hoftelagc..
Hoftic.
Hoftirz.
Ho/^ilement.
Hoftiiina.
Homiité.
Hnffimbœia*
Hore.
Hôtel.
Hôtelage.
Hâteler.
Hôtelier.
Hôtellerie.
Hôte/Te.
Hotte.
Hottée.
Hottcntots.
Hotteur.
Hou.
Houache*
Houal.
Hôuames*
Houblon.
Houblonné.
Houblonner.
Uoublonniére.
Houdan.
Houe.
Houé.
Houcr.
Hougue*
Houille.
Houlette.
Houlle.
Houlleux.
Houlme.
Houperoo.
Houppe.
Houppe.
Houppée.
Houppelande*
Houpper.
Houppier.
Hocçpion.
Hource.
Hourdage.
Hourdé.
Hourdebiller.
Hourdeis.
Hourder.
Hourdi.
Hourdoyec
Houret.
Houri.
Hourite.
Hourque..
Hourt.
Hourvarl.
Hou/Té.
Houfeauz.
Houfpillé.
HoufpilJer..
Houflagc
Houffaie.
Hou/Tard.
Houfl'ay.
HoufTe.
HoufTé.
HouilepaiUier..
Hooffêr*
HouAct.
Houflettcs.
Houffinc»
Hottflbir.
Houflbn»
Houfla.
Houflnre.
Houflalar.
Houvari.
' Hovden.
Houx.
Hoxter.
Hoy.
Hoyao.
Hoy«.
Hoyerrverda»
Hoym.
Hradifcb.
Hu.
Huage»
Huape-
Huard.
Huau.
Hubir.
Hucac.
Huche.
Huche.
Huchefflenu
Hucher.
Huchet.
Hucheu.
Hucipocholu
Hucuca.
Hudfon.
HudvichvâU»
Hue.
Hué.
Huébra.
Huédabid.
Huedicet.
Huedné&Cu
Huedylbarbac..
Huée.
HuepachtU..
Huer.
Huerry.
Huefca.
Huefcar.
Huefne.
Hueflen.
Huett*.
Huguenot.
Huguenottc;
HugucnotiGnc
Hui.
Huia.
Huia«.
Huicilopocho»
Huigne.
Huignerv
Huile.
Huilé.
Huler.
T A B L E.
U.
r.
ne
xiement.
Dcr.
Iiochilt.
it-zil.
iDcmeot»
niCé.
lifcr.
aifte.
ùhé.
ncin.
cr«
le.
Icmcnc.
Icffc.
•ligny.
relation.
aé.
:<acr.
:r.
:raie.
;ras.
:iir.
de.
dément.
dicr.
dite.
er,
lèrc»
le.
[liant.
liation.
lié.
[lier.
lité.
oral.
orifte.
sur.
DS.
IcsEcld.
Ired.
Hondsrock.
Hane.
Hun^erford.
Hunier.
Huningue.
Huns.
Huntingcoii.
Huppe.
Huppé.
Hupu.
Huquang,
Huque.
Hura.
Hure.
Hurcpé.
Hurepoix.
Hurhaut.
Huriel.
Hurlement.
Hurler.
Hurluberlu.
Hurmoru
Hurons.
Hus.
Hufcanaoaiment.
Hufio.
HufTard.
Huflîces.
Hufldcirme.
Hufum.
>lufz.
Huterie*
Hucin.
Hutiner. *
Hotla.
Hutte.
Hutte.
Hutter.
Huttites. .
Huvecas.
Hv'alhunde.
Huveitozcutzli.
Huy.
Huyghens.
Hyacinthe.
Hyacinthies..
Hyades.
Hyale.
Hyaloïde.
Hyamia.
Hyampolis*
Hyantes.
Hyantia.
Hybla.
Hyboucouhii.
Hybridique.
Hyccara.
Hydafpe.
Hydatidc.
Hydatoide. '
Hydatofcopic.
Hydragoguc.
IHydragire.
HydragyroTe,
H y drot icapn cutm^
tique <
Hydraulique.
Hydre-
Hydreleon.
Hydrentérocélc.
Hydria.
Hydriephores.
Hydrobcic.
Hydrocardie.
Hydroccle.
Hydrocéphale.
Hydrochoé.
Hydrocotile. ^
Hydtodynainîque.
Hydrographe.
Hydrographie.
Hydrographique.
Hydrologie*
Hydromantîe.
Hydromandqac.
HydromcL
Hydjometre.
Hydrométrie-
Hydromitc.
HydrompbaJe.
Hydraparaftales*
Hydrophile*
Hydrophifocèlc,
Hydîophobc.
Hydrophabic-
Hydrophorici.
Hydrophtaimic
Hydropiquc.
Hydropifïc*
Hydropncumofat^
que.
Hydropate,
Hydrofarcocèlev
Hydrofarquc,
Hydrofcopç,
Hydroftadquc,
Hydrotîqoe.
Hydrotite.
Hydrunte.
Hyène.
Hygi^c.
Hygicne*
Hygrocirfocèle.
Hygrometic*
Hygrophobie.
Hygrophtalmiquc.
Hygrofcopc.
HyUs,
Hylecb.
Hylobiens.
Hylogones.
Hylopathicof.
Hylophage.
Hylozomcs.
Hymen.
Hymcttc.
Hymnaire»
Hymac
374
Hymnia.
Hymnode.
Hymnoffraphe.
Hymnologîe.
Hyoépiglotiquo.
Hyogloflc.
Hyoïde.
Hyopharyngiens.
Hyofciame.
Hyotyroïdicns»
Hypacie.
Hypaillage.
Hypapamc,
Hypatc.
Hypccooti,
Hypcrbatc.
Hypetbcrcité,
Hyperbole*
Hyperbotcon.
Hypcrboliformc.
Hyperbolique.
Hyperbol iqucment*
Hypcrboloïde*
Hyperboréc*
Hy pc rcaf a I c dîquc»
Hypcrcàtiiar(c.
Hypcrchiria*
Hypcrcrifc, •
Hypercriiïquc.
Hypcrdiaxcuxis,
Hypptrdorîcn, f
Hypcrdulic»
Hypcrcofien.
Hypcrcphidrqfc-
Hypenafticn.
Hypericum.
Hyperion.
Hypcrionien»
Hyperîydicn.
Hypcrméfîc,
H y pcrmiiolydienp
Hypcrmncft:re.
Hy pé ropharyngicoi»
Hypcrphrygien,
Hyperrarcorc.
Hyper ri Ijyron,
Hypéire.
Hyphialtcs.
Hypnologique.
Hypnotique.
Hypocararfc.
Hypocaufte.
Hypochima.
Hypocifte.
Hypocondre.
Hypocondtiaqor.
Hypocrific
Hypocriie,
Hypodiaïcmis,
Hypodoricn.
Hypoéoiien* «.
Hypogailie,
Hypoçflftrîquc»
Hypogée.
^7^
Hypeglo/Ie.
Hypofflottidc.
Hypoiafticn.
HypoionicD.
Hypôlidien.
Kypomiiolydien.
Hypomné m atogra-
HypûmocUUon^
Hypophafe*
HypopKaTic,
H ypoph iliofpcrma-
ttaic.
Hy pop bore.
Hypophrygici,
Hypopkcalmie.
t A h 1 *.
H ^pophtalmioiL
Hypophyfc.
Hypopion.
Hypoprophctc,
H y po proOamboiLD^
mène.
Hyporchême.
Hypofpadias.
Hypofpaufmc.
Hypoftafc.
HypoftaitQue.
H y po fia* î Q ucm cm<
Hyporynaphc,
Hypothécaire-
H y pot hécaicemeot*
Hypofhcnan
Hypothcoufc,
Hypothcc^iie*
Hypoih<^qiié,
Hypothéquer-
Hypothéfc*
Hypothétique,
Hypothétique ment,
Hypocypoic,
Hypfcle,
Hypfiloïde.
Hypfipile.
Hypfi(lariens.
Hypfus.
Hyrcanic.
Hyrmioe.
Hyfius.
Hyfopc.
Hyftéralgic.
Hyftérics.
H y lié tique,
Hyftéroccle.
Hy de rot ire*
Hyfïérulogie-
Hytlérofarmc,
Hyftérotomic.
Hy né ''oro m orociéi:
Hyiiricice.
Hytenna.
Hyvourah<«
«
si^^Si&aiA
TOME QUATORZIÈME.
1
IcbDcamon.
Ichnographie.
Iaâ BachI,
Ichnograpbiqoc*
Ichoreux.
lacapr.
I choroïde.
lachagogve*
IchryodûiiEei*
lacchus.
Ichiyoljces,
lachc.
Ichtyologie.
ïambe.
khtyotogifte.
larobiqac.
Ichtyomance.
ladicD.
Ichtyopêtrcs.
ïantang.
Icbtyophage.
lacralepciqae.
Ici.
Ibaaranga.
Icicariba,
Ibar.
Icidiens*
Ibaycaval,
Icil.
Ibénuma.
Icoglan.
Icoflo.
Ibcvcs.
ïberic.
Icondre.
Ibibiraba.
Icohe.
Ibiboboca*
Iconoclaftc.
Ibi^acï.
Iconographie.
Ibi|au.
Ibiracoa.
Iconographique.
Iconolacre.
Ibircha.
Iconologie.
Ibis.
Iconomaque.
Ibitin»
Icofaédre.
Iborg.
Icofiprote.
Ibos.
Icofiprocie.
Icaco.
mère.
Icades.
Idériquc.
Icadiftcs.
Ida.
Icanates.
Idalie.
Icaquc.
Idanha-la-NucTt.
Icavc,
IdanhaYcUuL
Icèle.
Idéal.
Iceluî,
Idée.
Icharamoalù
Idéen.
Ichin.
Idéenne.
Icha^c. i
Idem.
Identifié.
Identifier.
Identique.
Identiquement.
Identité.
Ides.
Idiocrafe.
Idiome.
IdiomèJe.
Idlopathie.
Idiopatiqae.
Idioiyncrcfc,
Idiot.
Idiotifme.
Idoine.
Idolâtre.
Idolâtré.
Idolâtrer.
Idolâtrie^
Idolâtriqoe.
Idole. .
Idole des Maures*
Idolothyte.
Idomenéc.
Idra.
Idria.
Idro.
Idftein.
Idfu.
Idfumi.
IdfumcK
Idttlie.
Iduméc.
Iduméens.
lende.
léne.
lérophilaz.
lérophore.
léroUope,
I£ ■
Ifran.
Tgai.
Igbucami.
Igciga.
îgis.
Igla-
Iglaw,
Igleiiaf.
Iguamacona* ^
ïgoattie»
Ignare, ^
îgnjcole. ^H
Ig ni ci ou*
Ignoble*
Ignoble ment*
IgnominiCi
IgnominicufeificOCi
Ignominieux*
IgnoiammCBC,
Ignorance.
Ignorant.
Ignoré.
Ignorer.
Igraode^
Iguane,
Iguaroco.
Tkot-
Ikindi.
IL
lia.
Ilak.
Ilamba.
Ilantz.
Ilapinafte.
Ilarcuris.
Ilaris.
lichefter.
TA Bi I. E;
iqae«
us.
binée,
rofciatiqae»
me.
tucment.
mité.
u
ment.
nateur.
natif.
narion.
né.
ner.
D.
rc.
remene.
ition.
ï.
:r.
iflîme.
ion.
n.
jm*
ia.
hnage.
Ixnagcr.
Imaginable.
Imaginaire.
Imaginatift
Imagination.
Imaginé.
Imaffincr.
Imaï.
Imau.
Inianar.
Imarct.
Iraaiis.
Imbécille.
Imbécillité.
Imbibé.
Imbiber.
Imbibition.
Imblocatiou.
Imbriaque.
Imbricéc.
Imbrik dar-aga.
Imbrim.
Irabroille.
Imbroc.
Imbu.
Imtrette.
Imifîmis.
Imitable.
Imitatear.
Imitation.
Imité.
Imiter.
Imma.
Immaculée.
Immanent.
Immanquable.
Immaaquablement.
Immarccdible.
Immacérialifle.
Immatériel.
Immacriciîlatioo,
Immatricule.
Immatriculé.
Immatriculer.
Immédiat.
Immédïaccmcût.
ImmémoriaL
Immcnfe.
Immenfcment.
Immcndré.
Immcrfeur.
Immcrfîf.
ImmerHon.
Immeuble.
Imminent.
Immifcer.
Immixtion.
Immobile.
Immobilier.
Immobilité.
Imm déré.
Immodérément;
Immoiede.
Immodc(icmac.
Immodeftie.
Immolation.
Immolé.
Immoler^
Immonde.
Inunondice.
ImmortaliÀ
Immortalifer.
Immortalité.
Immortel.
Immortelle. .
Im mot ( iflcatioii.
Immortifié.
Immuable.
Immuablement.
Immunité.
Immutabilité.
Imola.
Impair.
Impalpable.
I m pan aie a ri*
Impanation.
lmpardo[inable«
Impaifait,
Imparfaîtemcnt.
Impartablc;
Impartial.
Imparcialement.
Impartialité.
Impaflîbilité.
Impa/fîble.
Impaftation.
Impatiemment.
Impatience.
Impatient.
Impatienté.
Impatienter.
Impatron ifcr.
Impayable.
Iropeccabilité.
Impeccable.
Impcccance.
Impénétrabilité.
Impénétrable.
Impénét rablemeni .
Impénitence.
Impénitent.
Impenfes.
Impératif.
Impérativement.
Impératoice.
Impératrice.
Imperceptible.
i mpe r c ep 1 1 bi eme nr.
Impcfdable*
Imperfedion,
ImpcTforatrOEi.
Impérial*
Impériale.
Impérieufement.
ImpériHable.
Impérit.
Impéritie.
Imperfonaelt
571
Imperfoniie Ile ment.
ïmpcrûncmmcnc.
Impertinence,
Impertinent.
Imperturbabilité.
Imperturbable*
Im perEurbablemcitC.
InipcErabJcp
Impétrant.
Impétration.
Impétré.
Impétrer.
Impétueufement
Impétueux.
Impétuo/ité.
Impie.
Impiété.
impitoyable.
Impitoyablement.
Implacable.
Implantation.
Implanté.
Implanter.
Implication.
implicite.
Implicitement.
Impliqué.
Impliquer.
Imploration.
Imploré.
Implorer.
Impoli.
Impoliteflè.
Impoln*
Imporcitor.
Importable.
Importance.
Important.
Importation.
Importé. '
Impôt ter.
Importun.
Importunémooc»
Importuiié.^
Importuner.
Imponunité.
Imposable.
Impofanc.
Impofé.
Impofer.
Impofirion.
Impofllbilité.
ImpoHlblc.
Impose.
Impofleur.
Impoflure.
Impôt. ^
Impotent.
Impracicable.
Imprécation.
Impregn?:ion>
Impre iié.*
Imprégner.
Imprcfcrilitibilné.
Imprefcripciblc.
Impreflcsw
ImprcfTcuc.
Impreifion.
Imprévu.
Imprimage»
Imprimé.
Imprimer.
Imprimerie.
Imprimeur.
Improbable.
Improbacion.
Impromptu.
Impropre.
Improprement.'
Impropriarion.
Impropriété.
Improviile.
Improviiîer.
ïmproviftcur,
Improuvé^
Improuver. .
Imprudemment.
Imprudence.
imprudent.
Impubère.
Impudemment.
Impudence.
Impudent.
Impudicité.
Impudique.
Impudiquemeat.
Impugné.
Impugner. .
. ImpuiiTancê.
ImpuiiTant.
ImpuKif.
Impulfîon.
Impunément.
Impuni.
Impunité.
Impur.
Impureté.
Imputation.
Imputé.
Imputer.
In.
Ina.
Inabordable.
Inacccfllble.
Inaccommodabic
Inaccodabic.
Inachia.
Inacho.
Inachus.
Inadlion.
Inadmifliblr.
Inadvertance.
Iiialiénabilité.
Inaliénable.
Inaltérable.
Inadmiflfibilicé.
Inadmiillble.
T A' É' L l!^
namos. .
naiiimé. .
nanition.
napplicable.
napplication.
nappliqué.
nappréciable»
naptitude.
narticuié.
nattaquablc.
nattendu.
nattentif.
nattention.
nauguratiocu
nca.
ncagadc.
ncagué.
ncaguer.
ncameration.
ncameré.
ncamerer.
ncandefcencc.
ncanution.
ncapable.
ncapacicé.
ncarnadin.
ncarnar.
ncarnatif.
ncarnaciofl.
ncarné.
ncarncr.
ncarcade.
ncâiïan.
nccndiairc.
nccndie.
ncendié.
ncendicr.
ncéracion.
ncertain.
nc«rtaincment.
ncertirude.
nccfTamment.
ncefTibie.
nccfte.
nceftucuremcnt.
nceflueux.
nchoatif.
ne jcatri fable.
ncidemment.
ncidencc.
ncidcnt.
ncidcntaire.
ncidencer.
ncinérarion.
ncirconcis.
ncirconcifion.
ncifc.
ncifcr.
nci(îf.
ncilîon.
ncitation.
ncité.
nciter.
ncivil.
ncivilcmcQU
Incivilité.
Inclémence.
Inclinaifon.
Inclinant.
Inclination.
Incliné.
Incliner,
Inclure.
Inclus.
Incluiîvemcot»
Iticoatif,
Incognito^
ïncolat,
lucojnbuftibilité.
Incombudible,
I ticomoirnfurabilicé.
Iiicomiiico Curable*
Incommode.
Incommodé.
In co mm o J é ment.
Incommoder.
Incommodité.
Licommumcablc.
Inco m m u ta bl cmcnc,
Incomparabîc.
Incomparablement.
Incompatibiliié.
Incompatible,
IncompéremmcnL
încomp^ renée.
lacompacnt-
Incomplaifance-
Incomplaifant,
Incomplet.
IncompJcïe^
tncomprékcnfibllkc*
I ncomp ré b c n fib f e.
Incompreflïbilïcé.
Incomprefribïe.
Inconcevable.
InconciUabic;
In conduite.
InconHdens.
Incongru.
Incongruemcnc.
Incongruité.
Inconnu.
Inconfequencc.
Inconféquent,
Incon(iJ^raàon.
Inconlïdéré.
Inconfidércmçnt,
Inconfolablc-
Inconfolablemcnt.
Inconftamment.
Ificonflancc^
Incondant.
încontcilable.
lîiconrcftablcment.
Incontcftér
ïncomincucc.
înconckicnt, •
Inconvénient.
Ineonvertibk-
Incorporabîlité.
Ihcorporatibn.
Incorporé.
Incorporel.
Incorporer.
Incorreél.
Incorrciftion.
Incorrigibilité.
Incorrigible.
Incorrompu.
IncormptibUité.
Incorruptible.
Incorruption.
I ne ra liant.
IncrafTadan*
Incraifé.
Incra/Ier.
Incrédibitité.
Incrédule.
Incrédulité.
Incréé.
Incréper.
Incroyable.
Incroyablement.
Incruftation*
Incruflé.
Incrufter.
Incubation.
Incube.
Inculpation.
Inculpé.
Inculqué.
Inculquer.
Inculte.
Incurabilité.
Incurable.
Incurie.
Incurfîon*
Incurfe.
Inda.
Indabara.
Indaque.
Indal.
Inde.
Indécemment.
Indécence.
Indécent.
IndéchifFrablc.
Indécis.
Indécifîon.
Indéclinable.
Indécrotable.
Indéfcélibilité*
Indéfcftible.
Indéfini.
Indéfiniment
ludéfiniflable.
Indélébile.
Indélibéré.
Indemne.
Indemnité.
Indemnifer.
Indemnité.
Indépendamment.
Indépendance.
•eodanc
«ndancifne.
truaibilicé.
truâiible.
srminadoQ.
umioémenc*
oc.
otemcnL
odoo»
iceur*
icif.
itioa»
iblc
ioOf
tu
aflc
éremmenl.
'ércDce.
étcnu
eoat.
eoce«
eue
ent.
Ae.
nation.
ne
né.
oemcoc
acr«
dite.
or.
Dcerie.
3tier«
jé.
aer.
r^cmciit.
liplinable*
ripline.
;ipliné.
rct.
T^tion.
rcciement.
•cn(able.
>CDfableiaent.
oniblc.
►ofé.
•ofcr.
ofitlon.
3lubilité.
^lublc.
slablcmenc»
inâcmeoc.
Idu.
iducL
iducllcmeqc.
is.
fîbilicé.
Tome XXX.
TABLE.
TndiviGbIe.
ndiviiîblcmenc»
adivifioii.
odocile.
Indocilité.
ndolcDCt.
Indolent.
ndompcable*
ndompcé.
ndofcyches*
ndoftan.
ndons.
ndoiiÀan.
n-douze.
ndre.
Indroif.
~|ndu.
ndubicable.
Indubitablement.
ndttâion.
nduire.
ndalgemmenc
ndulgenoe.
ndulgent.
ndalc.
ndultaîre*
ndumenc
nduratioD.
ndas.
aduflria*
nduflrial.
nduftric.
ndudrieufement.
adudricux.
ndut.
nébranlabic.
nébranlablemenc
ncfiPabilité*
nctfablc,
nef^açable»
ncfEc^ce.
ocfficacicé.
négal.
négalemeoc*
négalité, •
néléganc.
néligible.
nénarrabie»
nepte.
nepcie*
népui fable.
nertie.
nefpéré.
nefpérément.
neffimable.
nétendu.
né vident.
néviiable.
névitablcmcne.
ncxadiiude.
nciciifabfe.
iiciccution.
ncxcrcité.
ncxilknce*
Tiieiforablc.
Incxorabtcmcnc
Inexpérience^
Inexpérimenté.
Inexpiable.
Inexphcabîe.
Inexprimable*
Inexpugnable.
Inertinguibilité,
, InextmgLiibk.
Iticxtricabie.
InfajjJtbLlité.
Infaillibilité.
Infaillible.
InrailliblcmenEi
Infai fable.
Infamant.
In&madoo.
Infâme.
Infamow
Infamie.
Infant.
In&nudo.
Infanterie.
Infanncide.
Infatigabiiiié.
Infatigable.
Infatigablement*
Infatuanon»
In&taé.
Infatuer.
Infécond.
Infeû.
Infcfté.
Infeôer.
Infêébion.
Inféodation.
Inféodé.
Inféoder.
Inféré.
Inférer.
Inférieur.
Inféricurement.
Infériorité.
Infernal.
Infertile.
Infertilité.
Infellé.
Infefter.
Infefluattofi.
Infibulation.
Infidélité.
Infidelle.
Infidcllement.
Infiltration.
Infiltré.
Infiltrer.
Infiniment.
Infinité.
Infinitefimal*
Infinitif.
Infirmatif.
Infirme.
Infirmée
377
, Infirmier»
Infirmerie.
Infirmier.
Infirraicé.
InâammabiRt^
Inflammable.
liiâ amena don.
InAammaLoire.
tniïcxLbJtiré.
Inflexible.
Inflexiblemtne.
Inflexion.
Infliâion.
Inflidire.
Infligé.
Infliger.
Influence*
Infloé.
Influer.
Infoliatnrew
Infbrmatinn.
Informer
Informé*
Informer.
Inforciat.
Infortune* *
Infortuné.
Infortuner.
Infradleur.
Infraâion.
Infralapfaires.
Infruélueufemenk
InfruâucHz.
Infuie.
Infulibuliiob
Infîis.
Infufer.
Infufioa.
Ingambe.
Ingelheiou
Ingénier.
Ingénieinw
Ingénieufcmenu
Ingénieux.
Ingénu.
Ingénaité.
Ingénument.
Ingérer.
IngoltUd.
Ingtande.
Ingcat.
Ingratitude.
Ingré.
Ingrédient.
Ingrie.
Ingtç.
Inguinal*
Ingv'eiller.
Innabile.
Inbabilicé.
Inhabitable.
Inhabité.
Inhambane.
Inhérence.
fibb '
Inhérent.
Inhibé. .î
Inhihir'on.
Inhibe»-.
Inhofpitalité,
Inhumain.
Inhumaincnicnt.
Inhanianiié,
Inhumation.
Inhumé.
Inhumer,,
Injc^é.
In]<rdcr.
Inic^ion.
Inimaginable.
Inimitable, ;
Inimitié.
Inintelligible.
Injondion,
Inique.
Iniqucmciif. .
Iniquité.
Inishcorthy,
Inifow^en.
Initial.
Initiaiion.
Initié.
Initier.
Injure.
Injuiié.
Injurier.
Injurieufement.
lojufte.
Injuftemcnt.
Inn.
Innafcibih'cé.
Inné.
Innerata.
Inncrkiching.
Innerlochy.
Inneinavein.
Innctpc.s.
Innerouri.
Innikcn.
Innocemment.
I nocctice.
Innocent.
Innoccntation.
Innocenté.
Innocenter.
Innomb:able.
Innombrablement»
Innommé.
Iniiominé.
Innova:ioo.
Innové.
Innover.
Innthal.
Ino.
Inobfervance.
Inoculatcur.
Inoculation.
Inoculatncc.
Inoculé.
Inoculer.
T" A B L È.
Inocuîifte.
InoJore. *
InofHcicux.
Inofficiofi.é.
Inondation.
Inondé.
Inonder.
Inop.né. *
î Inopinément.
Inofafcion.'
Inoui. '
Inowladifloir.
Inquant.
Inquart.
In quarto.
Inquiet.
Inquiétation.
Inquiété.
loquii'ter.
Inquiétude.
Inquiner.
Inquifi'eur.
Inquifîtion.
Inramo.
Infabares.
Infatiabilité.
Infatiable.
Infatiablcmcnt.
Infcient.
Infcription«
Infcrire.
Infcrit.
Infcrutable.
Infçu.
InfJde.
Infenfé.
Infenlibilîté."
Infenfîble.
Infenfiblement.
Infenfif.
In réparable.
Inféparablement.
Inféré. •
Inférer.
Infcrrion.
Infcllion.
Infî.<ieufement.
Infidicufe.
Infîgne.
InHnuant.
Infinuation.
Infînu^.
Infinuer.
In lipide.
Infipidité. "
Infîller.
Infociabilité.
In*ociable.
Infolarion.
Infolemment.
Infolence.
Infolent.
Infolite.
Infolvabilité. '
, InfoIvaWc.
Infolubilité.
Infoluble.
Infomnie.
Infourenable.
Infpcdcur.
In(pçélion.
L fpiration.
InlDiré.
Infpircr.
Infpruck.
I (labilicé.
Inftadt.
Inflalla-ion.
InAallé.
Ii.flaller.
Inflamment»
Infiance.
InOant.
Inflantanée»
Inftar.
Inftauration.
Infligateur.
Infligation.
Indigué.
Inflieuer.
Indillatioa.
Inflillé.
Infliller.
Inftinél.
Inftitué.
Inftituer.
Inditut.
Inflitut de Bologne.
In(htutaire.
Infticutcs.
Indituteur.
InfHtution.
Inflirutrice.
Indituts.
InftrudHf.
Inflru^ion.
Inftruirc.
Inflruit. •
Inflrument.
Indrumrntal.
Inflrumcnter.
Infubrcs.
Infuffifamment.
Infu/fifance.
Infufhfant.
InfufHation.
Infulaire.
Infuie.
Infultant.
In fuite.
Infulté.
In fui ter.
Infupporcable.
I D fu p por cablemcm,
Iiifurgcn*;.
Infurmontable.
Infurrcdbion.
Incakcr.
lAttrî/TaUeJ
Intégral.
Intégrant.
Intégration»
Intégre.
Intégrer.
Intégrité.
Imclleâ.
Intclleaif.
IntcUeâucl.
Intel ligemmenu
Intelligence.
Intelligent.
Intelligible.
Inrcliig.bJçmcnL
Inrcmpé rament.
Intempérance.
Intempérant.
Interopéré.
Intempérie.
Intendance»
Intendant.
Intendante.
Intendit.
fiiteiis.
Intenfité.
Intenté.
liitentcr.
Intention.
Intentionné.
Intentionnellei..
Interarticulaire.^
Intercadence.
Intercadent.
Intercalaire.
Intercaiatioiu
Intercalé.
Iniei caler.
Intercéder.
Intercepté.
Intel cepter.
Interception.
Intcrceffeur.
Interceflîon.
Intercidone.
Interclavicolaîre^
Intercoflal.
Intcrcutanée.
Interdiâion.
Interdire.
Interdit.
Inteirdoco.
Interduque.
IncerépineHX.
Intéreffant.
Iniérellé.
Intérefler.
Intérêt.
Interiedîon.
Interjeté.
Interjeter.
Intérieur.
Intéx'ieuremeot.
Intérim.
Interunifies.
TABLE.
nf.
'latedinal.
Inventif.
caire.
Incimacion.
iiiveniion.
éacion.
'Imimc.
Inventorié.
>ulaire«
Intimé.
inventorier.
)C.
Incimcmcnc
Invcrlochy.
lué.
Intimer.
fiv rnefs.
luçr.
Intimidation. '
Invcrfable»
:utcur.
Intimidi.
Inverfc.
:ucion. •
Intimider.
Invcriîon.
:utoire.
Intimité.
IrvelU.
txillaire.
:dc.
Intindlion,
Invertir.
Inciculé.
Inveftiffcmcnc,
idiairc*
Incituler.
Inveflituie.
idiac.
Intolérable.
Invétéré.
nabic
Intolérance.
Invécérer.
ilion*
Intolérant.
invmcible.
ttcncc
ccenc.
ifculaire.
Intolérancirme.
Intonation.
Intra«lo^. '
Intraitable.
Intranfîcif.
Intrant.
Intrépide.
Intrppidw-mcnc.
jlntrépi licé.
.'Intrigant.
Invinciblemcnc,
Inviolable.
Inviolablemenc.
Invilibilité.
Invifible.
ncc.
Invifiblemenc. -
nciature.
Invitateur.
eux.
lacion.
ié.
îlcr.
Invitation.
.Invicatoire.
Invitatorien.
Invité.
Invirer.
llaccur.
•Intrigjc.
Intrigué.
Intriguer^
Intrinsèque.
llacion.
ié.
lier.
Invocation.
Involontaire.
Involontaircflfieiic.
é.
Intrinfcqïiçmcnc;
Involution.
fer.
In::roc|u£tctj
Invoqué.)
!îtion.
fcatif. ;
JKfodudlif.
Invoquer.
IjurcJudlrioni
Inufîté.
icaciou»
Introduire. .1
Inutile.
:tc.
Introduit.
[nutilemcnc.
:té.
Introït.
tnu'ilicé.
ter.
IntromiiHon. .
Invulné*^abilicé. •
jnc.
Intronifition.
invulnérable.
c.
Intronilé.
o.
^anc.
Intronifer.
toi. ..i
'*'-r
Introuvable.
oicos.
^atiF.
Intrus.
oies.
^acion.
Intrufion.
lolice.
^acoirc. .
IntttitiF.
lonidcs.
Intuition. ..
ïonic.
5cr.
Intuitivement.
Ionien.
•
Intumclccnce.
Ionique.
nprc.
Intun'ufccption.
Iota.
npu.
Invalide.
I-pécacuanha.
>tion.
Invalidé.
Ipécagaacu.
Ipecaci-apoa.
Uon.
Invalidement. .
:c.
Invalider.
Ipccu.
nfvcrfairc.
Invalidité.
Ipepa.
le.
laac.
Invariabilités '
Invariable. i ■
Iphigenie.
Ipres.
lir.
Invariablemcftt. ;
Ipfala.
icion.
Invafîon.
Ipfida.
fpfo faao.
fion.
hive<ftivc.
cébral.
Invediver.
Ipfwich.
•ti.
Inventaire.
Irac.
cir.
Inventé.
Iracaha,
, .
Inventer.
Iran.
luYcaccur,
Iiaacy,
379
Iraque
Iraicible.
Ire.
Ircgue.
Iieland.
Irenarque.
lenée.
liie.
Irigny.
Iripa.
Iris.
Iriflarî.
Irken.
Irlande.
Iilandois.
IminfuL
'Ironie.
Ironique.
IroniquemcnCs
Iroquois.
Irradiatiaa.
Irraifonnablc
IrrationncL
IrreconciirâblCf
Irréconciliablcmcnc.
IrréduiStible.:
Irréformablc. •
Irréiragablcr
{(régularité. -
Irrégulicr.
Irrégulièrement.
ïrréhgieufcment*
Irréligieux.
IrréhgToa,
Irrcn\édi*iblc., .
Irrémédiablement^
rrémiffible. .c. :
ïrrémiflSblcmcnc*'.>:; i
trrcp Arable.
Irréparablement, .
Irréprclicnfîble.
Irréprcbenfiblemint.
irréprochable.-
Irréprochablement
Irréfiftibilité;'
îrrérilliblc. ' '
IrréfldiblenMlât»
Irréfolg.
Irréfolument. '
Irréfolucion.
1 révércmmcnt.
Irrévérence.
Irrévérenté'-- *
IrrévocabiHeé.
Irrévocable.'- '•»
IrrévocablemcDU
Irrifton.
i Irritabilité,
Irritant. j
Irritation.
Irrité.
Irricer.
Irrora.'ion, . '■ '• ■'"
IrruDCfon.
fibbij
:JÊ
Irfiogcttà.
Itfon.
Irctch.
Inrin.
Ifaâc.
IfabcUc.
IfambrcMU
ffarciens.
I&rd.
Ifacis»
Ifaurie*
Ifca.
iTchel.
Ifchenief»
Ifcttia.
Ifchtauque*
Ifchicaverncai.
Ifchtococcygien.
Ifchton*
Ifchuréeiquc-
Ifcbufic^
irse.
Ifélaftiqne.
Ifelfteia. .
Kèabourg.
I^nghtca...
Ifco. .
Ifer.
Ifcrc.
I^roa.
Ifernîa.
ireralobfitf
Ifîaqoe..
Mec:
Ifignyj»
Ilis.
Ifices.-
Iflam.
Iflande. .
Iflaodpîs^.
Iflc.
Ifle Adam.
^HedArbuIiaiiu..
}flc Darycrc
Jflcb. ^
Jflc Siens. . "
Ifle Boochard*.
Iflc DicM#
Ifle Dodoo. .
Ifle de France, .
Iflc Joardain.
IfledeMedoc.
IfmaëUKS..
Ifniaaine.
Ifne.
Ifnel..
Ifnic.
Ifoccle*
Ifoch^iftesè.
TABLE.
. Ifochf oniTmc.
; Ifotf ace.
ilfoia.
'IfoladcUaicaliu
;ifoié.
, Ifoiemenr.
^Ifolcr.
Ifom^trie..
Ifona.
ilfoperimètrc
iIQ>ahan.
IÇpara.
;l(rafc-|.
•Ifraëlîtes*
;Iiïachar4
î Iflam.
aflas..
)Iflcr.
ml
ilfloire.
;lflole..
;iflblet.
llflbns.
Ifloudon..
aflu.
'Ifloe.
Iflùrtille.
Iflî Uvéqiie.
:Iftechia.
• Ifthme.
iifthmicos..
Jfthmion*
Iftric.
IftUKfl*.
lu.
Jta eft.
'4ugue..
•Jtalica^ .
'^Italie,
halicn..
Italique^
Irapoa.
I(aque. .
Jiatins. .
Ué:
Icéites*
Item.
.Itératif.
Itéracivemenb
lêerato,
Ithaciens*
Iduqae.
Ithome.
Itboniée.
Itkomâcer
Iihyphallorea*.
Iiinéraûx*
Icon.
Itone.
Itri.
Itcata^
l'Icuréc.
ibfphakf.
Ityphalique.
Ityphallorés.-
Tacâi'
Jacacintin.
: Iiys.
.Jacamacicî^
'ItLcbos.
jJacapé.
' Iczchoa».
:Jacacaio^
levé.
; Jacara.
IvclinCi
«Jacarandl^
Iverneau..
Jacard.
;lvctie..
lacarine».
Ivica.
«Jacacra*
. lan^li.
. Ivoire.
)Jacca..
Jacéc.
Ivoylepré^
Ivre.
jJaccnr^
.Jacbal.
livrée.
Jacbére.
tlvrcflci
Jachère..
i Ivrogne*.
;Jacherer..
brrogoer..
; Ivrognerie.
;Jaci.
Jacidaqailti.
Ivro^neflc^
;Ivroxe«.
Jacinthe*.
Jacob.
jlvry.
Jacobéci
.Ixion..
Jacobins*.
«Ixora.
-JacobiteSé
•îtieni
•Jaçoic.
'Izquepclt..
Jacqueries
azcallL
Jacquc I.
Jzé.
Jacques de Lépée.
Jacques du Hanc 9*^
Izelotte.
Izcron.
;ja<flance;
Jzquintenango,
Izciavotlir
Jadation».
Jadcr.
IztichailocU#.
Jacua Agangai
Jicuz Gaciguacai
•
Jaculatoire.
,'Jacupenia.
;j.
Iacut-Ag*k.
;ja.
Jaddèfcs^
,Jaai«.'
Jade.
JJaarob'a.
Jadera*.
Jaatvie.
Jadis. .
iJabayahttcs»
'Jabebtrcttc*
J;ien.
Jafa.
Jabes. .
Jafanapauiu.
Jabct.
Jaganat..
Jabi.
Jagas.
Jabik^».
Jagath.
'iJabiruguacs.
Jagerndortt. .
Jabic.
Jaggori.
7ablé.
.J^ggliau..
Jablera.
Jiigodna. .
Jabloire^
Jagon.
^Jablunka. .
Jagos.
Jabnia.
Jagrc.
Jaboe.
Jagrcnade..
Jaboé.
JaguacinL .
Jaborandi».
Jaguar.
Jabot.
Jaguaraca<
TlbotapitOâ.
Jiiguaretce<.
;jaboti.
Jaeut..
JaK.
Jaboter.
^Jabreilieu.
Jaïck.
-J.abri.
Jaillir..
jjabruda. .
jJiibjidicabi4.
lailliiTant.-.
JjdJMimsùu.
T A B L E,
581
Timbi.
Jambier»
ibn
Jambixquf.
Janboli.
:s.
Jambolon.
koL
Jambon.
•
Jambonneau;
Jambos.
•aoth.
Jambu.
Jambvillc.
:.
Jamesborougli;
Jamcf-îlc.
r-
JamcftovQ.
•
Jametz.
s;
jJami.
JamideSé
i.
: Jamis.
.Jammabos.
iCf»-
é.
Jammabudo.
sr»'
• Jamna.
ie«
Jamnia.
Jan.
'
'Janaca;
•Janaconat-
lUé
'Jandirobe.
ITU.
Janeiro.
orcxL
î«nfc
|ue.
Jangie.
î«
Jan^omas.
as.
Janicule.
Jantpaba.
Janilaki.
ge.
•
JanifTaire.
iro«-
Janiflar-Agafi.
c
Janna.
oc»
Jannanlas.-
1 -"i
Janoeqoio.^
Janoé.
Janovare.
Janovttz.
^Janfénirme.
JanféntOe.
; Janfénius.
: Jance.
Jancille.
. Jamiilcr.
Jancra.
Janual.
Janualef.
Janubiftvh.
, Janvier.
, Janus.
Jaiizas.
Jao.
Jaochcu.
. Japacanî.
Japarandib»;
Japare.
Japet.
Japhos.
• Japodes.
Japon.
Japonner.
Japonois.
Jappemcnc.
Japper.
Japu.
Japygic.
Xapyx.
Jaque.
Jaqaé.
Jaquemart.-
Jaquette-
Jtr.
Jaramotli;
Jararaca.
Jararacapeba.
Jararacoaypiûupju
Jararacucu»
Jard.
Jardin.
Jardinage.
Jardiner.
Jardiner.
Jardineu(ê*
Jardinier.
Jardinière.
Jardons.
Jaréphel.
Jarctta*
Jargcau.
Jargon.
iJar^noer»-
.Jarfuna«
iJarlot.
Jarnac.
Jarnac-chan^gM;-
Jarnage.
Jarne.
Jarnofè.
Jaromitz.
JarofljTr»
Jarre.
Jarret.
Jarrecé.
Jarretier.-
Jarretière;-
Jars.
Jarz^.
T O M E Q U r N ZIËU E.
Jaffy.
•»;
JafTamorcvaia*
J^itaron*
z;
Jatte.
Jactée.
,.
Java.
Javaris. • '
,
Javarc.
iecz*
Jaudes.
ée.
Javeau.
Javclé,
Javclcr.
Javcleur.-
Javeline.
Javelle.
ï. ■
Javelot.
,
Javer.
c
Jauge.
Jaugtagç»
Jaugé.
Jauger.
Jàugenr.-
Jauffiay»
Janmtèrc.'
Jaunâtre.'
Jaune.
Jaunet.'
Jauni.
Jaunir. -
Jauni ffe. •
Jaunftein.
Javoulzi
Jaur.
Javron.'
laufir. '
.Jauzé;
Jazanci^-
jJayct*
ijàzennes;-
'Jaziges.'
J«.
iJean.-
•Jean-Bptifte.-^
iJean-Chryroftônif;-
.J«an le Blanc.'
: Jeanne.
Jeannin.-
.JebnaeL-
'Jebus.
J^cmaan. •
. Jecnan. •
J^coraîrCi'
Jedcbel.
eé^igAtiou;-
Ijeaiflcs,.
'Jtdalâ^.
!J(
il
3?i
Jédogavatfuifufî.
Jcvcrland.
Jeumcrante.
Jeune.
Jedfo.
Jchovah.
JeiiUm. .
Jeûne.
Jéjunum.
Jeuneraent.
Jek.
Jeûner.
Jcmpterland.
Jeunefle.
Jcmréc.
Jeunet.
Jcndaya.
Jeûneur.
Jcnéen.
Jevrafchka.
Jcngan.
Jenhapour.
Jefer.
Jézide.
Jcnifcca.
Jczraël.
JenhLzar.
Jico.
Jenkoping,
l^y^\. .
Jc.jo.
Joachimites.
Jenping.
Joachimitall.
Jcnupar.
Joaillerie.
Jephcd.
Joaillier.
Jcpheta. . .
Joannices.
Jephia.
Jobate.
Jcphcaël.
Jobct.
Jcquicineuacu.
Jérémiade.
Jocafte.
Jocelin.
Jeremte.
Jocride,
Jercpemonga.
Jod.
J^richaw.
Jodo.
Jéricho.
Jodogava.
Jérôme.
Jodute.
Jérôme de Prague.
Jéron.
Joël.
Joefvoé.
J^ronimices.
Jogana.
Jcroflaw.
Joghi.
Johansberg.
Jcrvcrtland.
Jérufalem.
Joïa ia.
Je fana.
Joïanr.
Jéfima.
Joie.
Jéfo.
Joignant.
Jefrafe-!.
Joigny.
J^elAètc
Jcluat.
Joindre.
Joint.
Jéfuates.
Jointe.
Jéfué.
Jointe.
Je fuites.
Jointée.
JéfuitefTes.
Jointer.
Jéfupol.
Jointure.
Jéfus-Chrift.
Joinville.
Jéfus & Marie.
Jokaiiz.
Jet.
Joli.
Joliet.
Jetchu.
Jeté. f
Joliment.
Jeteba.
Jolivcte.
Jetée.
Jornada.
Jeter.
Jombarbe.
Jethela.
Jonas.
Jcthcr.
Jone.
Jeticicu.
Joncaire.
Jeton.
Jonché.
Jctonnicrs.
Jonchée.
Jctfcngcm
Jonchées.
Jettilîen.
Joncher.
JetfoQ.
Jonchcrie.
Jeu.
Jonchets.
Jonâion.
Jone.
Jeudi»
JcTcr»
TABLE.
Jongler.
Jongleur.
Jonque.
Jonquicrc.
Jonquièrcs.
Jonquille.
Jonte.
Jontlapfi.
Jonvilliers.
Jonzac.
Jooûé.
Joppé,
Joqucs.
Jor.
Jordaans.
Jordans.
Jorgianc.
Jornéc.
Jos.
Jofaphat.
Jofeph.
Jofîda.
JofTelin.
Jofué.
Jota.
Jotapate.
Jotavilla.
Jottes.
Joua.
Jouaitler.
Jouarre.
Joubarbe»
Joue.
Joué.
Joué du plaid.
Jouée.
Joué lAbbé.
Jovcnte.
Jouer.
Jouereaa..
Jouet.
Joueur.
Jouflu.
Joui.
Jovial.
Jouillièrcs.
Jovinianiitcs.
Joujou.
Jouir.
Joui flan ce.
JouifTant.
Jour.
Joura.
Jourdain.
Journal.
Journalier.
Journalifle.
Journée,
ournellemcnt.
Jourfac.
Joute.
Jouter.
IJoutercaux.
Jouteur.
Jouvence.
Jouvenceau.
Jouvenet.
Joux.
Jouxte.
Jouy.
Joyau.
Joye.
Joycnval.
Joyeufc.
Joycufemenc.
Joycufetc.
Joyeux. ^
Ju.
Juan d'Autriche»
Jubarte.
Jubé.
Jubeta.
Jubilaire.
Jubilation.
Jubilé.
Jublains.
Jucadam.
Jucacan.
Juchait.
Juché.
Jucher.
Juchoir.
Jud.
Juda.
Judaïque.
JudaÎLer.
Judaifme.
Jude.
Judée.
Judenbourg.
Judicéitum JàlvL
Judicature.
Judicello.
Judiciaire.
Judiciairement.
Judicieufement.
Judicieux.
Judith.
Judoigne.
Judfanamafî.
Juekiang.
Juenchcu.
Jugal.
Jugatin.
Jugatine.
Juic.
Jugé.
Jugement.
Juger.
Jugcre.
Jugerie*
Jugeur.
Jugnac.
Jugolim.
Jugon.
Jugora.
Jugulaire.
Juif.
TABLE.
Tnridiquemenr.
Kadole.
'•
Jurita,
Kadris.
:.
Jurifco» fuite»
Kacy.
Kafruneen.
Kafrcchirin.
cleCoq.
Jurifpnidcnce*
Juriltc.
•
Juron.
Kahouanne.
■
Jurte.
Junicaa.
Kacrbachi.
Kai.
ic.
Jurura.
Jus.
Jufanr»
Julque.
Jufquiame.
Kaià.
Kaicn.
Kairiovacou.
Kaiiovan.
IX. 1
Juficy.
Jdllîon.
Kajutlia.
Kakama.
JulTy.
Kakam.)uloQ«
JulUucôrps.
Kakacodalû
ne.
Juftc.
Kakaroon.
;.
Jui^cmcoc.
Kaikongo.
ona.
JuftclTe.
Kakegava.
Juftice.
Kakerlaque.
•rica*
Jufliccmeot.
Kakusju.
2*
•olis.
Jufliciable.
Kaia.
Jufticié.
Kalaar.
Jufticicr.
Kalancar.
a.
Judifîanc.
Kaii.
t.
ta.
é.
JuflificaciF.
Kalimbourg.
Juflifi'.acion.
Kaiin.
JufHfîé.
Kalir.
cr.
les*
Juftificr.
Kaiis.
JuJtifîcur.
Kaliich. »
it.
Juflin I.
Kailahom.
go.
ria.
Juftinc.
Kalmouchs*
Juflingen.
ICalnick.
[ç.
Jfulhnicn !•
Kalo.
h^ng.
hCQ.
Jures.
Juthia.
Judand.
Kama.
Kamakura»
Kaman.
ling.
»ing.
g*
n.
1.
Jucurne.
Juvardeil.
Juveignerie»
Juveigneur.
J uvenal.
K4iincDoiemaflo«
Kamienieck.
Kamin.
Kaoïinieck.
lales.
Juvcnaux.
Kamilinka.
laiiL
•
Juvigné.
Juvigny.
JuxrapoGtioo.
Kiinmajamma.
Kamps»
Kamtfchaïka*
Juziert.
Kamufchicika^
,
Jynguer.
Kan.
T.
Jynx.
Kanakojuri.
1.
Kanader.
Iles.
K
KanJel.
Kangis.
e.
Kangae.
de.
Kabak.
Kanji.
Kabani.
Kaniow.
>ire.
Kabardinskis.
Kanifa.
Kabbade.
Kanna.
.
Kabefqui.
Kancerkaas.
lenc.
Kabin.
Kaoun.
Kachemirez.
Kanunî.
ir.
Kacberlaekes.
Kaochea.
iâion.
Kadali.
Kaolin.
idionnclle.
Kadares.
Kapfenberg.
ique.
Kadezadelitest
Kapiflcr-kahiafi.
5h
Kapos.
Kapolwar.
Kjcpcure.
Karaogolam,
Karabé.
Karafera.
Karac.
Kirara.
Karbus.
Kai efroa.
K^rgapoi.
Karnais.
Karkouh.
Karmcflc.
Karouaca.
Kars.
Kavary.
Kas.
Kafemiecli.
Kafi.
Kafimatz.
KaflVc-cl-Lchous.
Kafèhamouni.
Kai-Chcris.
Karongcing.
Kacoucona.
Kacrequi.
Karari-jerripoa»
Katuwala.
Karzbach.
KauhbcureiL
Kaviac.
Kauryfaoal.
Kayfcrfbcrg.
KavftirAauEcfn.
KayfefftohL
K.Tyft:rswcrd*
Kazimicrs.
Kazine.
Kéaja.
Kébcr.
Kcblalu
Kccou.
Kécr.
Kciri.
Keiroronie.
Kcith.
Kckko.
Kelek.
Keil.
Kelles.
Kellingtoii.
Kclmarc.
Kelfo.
Kema.
Kemac.
Kemarar.
Kemboku.
Kembas.
Kcmmeroof,
Kemnicz.
Kemois.
Kempen.
Kciupenland*
iH
TABLÉ.
Kemperlay.
Kcmpcen.
Ken.
Kendil.
Kcnkoo.
Kennaoug.
KenDaûerim.
Kenne.
Kennemerland.
Kenneth.
Kcnoque.
Kcnc.
Kenmngqc*
Kcpath.
Kepba.
Kepler.
Kcrab.
Kcramée.
Keramiens.
Kcraloglode»
Keracophylioa.
Kcrès*
Kcrlboarf,
Kerlot.
Kerman.
Kermafîa*
Kcrmeo.
Kermea^
Kermès.
Kermcdê*
Kcrues.
Kerpcii.
Kcrri.
Kcrfch.
Kenrach.
Kéfîtha.
Keiker.
Kefinarciu
Kcfroaii.
Kcffcl.
Kccicn.
Kctir.
Kccmie*
Kctoy.
Kecule.
Kcu.
Kcub.
Kcumceften*
Kcv.
^Krxholm.
Krryhooka.
Kcyfcnbcrg.
KcyfctflauKcrn.
KcyfcrftoL
Kcyferfwerd*
Kbagucts.
KbaiDar.
Khaous.
Khacooar.
Khaxine.
KbafclL
Khi.
Khoching.
Khogcnd.
Kkoraflaa.
Khorrem.
Ki oun.
Kikckinemela.
Kborcbkec.
Khotaa.
Kikiang.
Khovageh-îl-gar.
KhouaCetKi.
Kilbcjaiu
Kildarc
Khouarezcnu
Xildcrkio.
Ki.
Kilduyn.
Kia.
Kiler.
Kiaciang.
Kilcrdgi-BachL
Kiahing.
Kilianova.
Kiat.
KilifnpuSk
Kiaihieiu
Kilkcnni,
Kiakkiak.
Killala.
Kiam.
JCillalov^.
Kiang.
Killin.
Kiangchiieiu
Killmalock.
Kiaogcin.
Kilmacalo«
Kianghoa*
Kilraare.
Kiangaan.
Kilmore.
Kiangniiif.
Xilreoie.
Kiangpiu
KimL
Kiangfi.
JCiropcr.
Kiangxam.
Kimski.
Kiangyea» •
Kira-ce-Tchim.
Kianeyo*
KianU.
Kimuco.
Kife.
Xiao.
Kinancic ^
Kiaocbing.
Kiog.
Kiaobo.
Ainganu
Kiaftrc. ^
Kingcheu.
Kiaciug.
Kinghorn.
Kiaxciu
Kingling.
Kiayu.
Kingmucn.
Kiblab.
Kingning.
Kibourg.
Kingfale.
Kîcc.
Kichicouanne.
KingfcountL
Kingdon.
fCtddetminftcr.
Kingflowne*
Kidg.
Kingtu.
KidvcUy.
Kingtang.
Kic. '^
Kiiigxan.
Kiechî.
Kingyang.
Kicgan.
JCicfL
Kieluog.
Kingyun.
Kingyucn.
Kinhoa*
Kten.
Kinki.
Kienchtog*
Kinrode^
Kicacbucn.
Kinfale*
Kicnguci^
Kicnfi.
Kinfin»
Kinfu.
Kiennihg.
Kintan.
Kienping.
Kintzig*
Kicnccbeoau
Kinyu.
Kiemc.
Kiocb.
Kicnxî.
Kiochco*
Kienxui.
Kiocing*
Kicn^ang.
Kiobcu.
Kiennow.
Kioo.
Kieu.
Kiorque»
Kicukiang.
Kiovic.
Kicxdi.
Kioxan.
Kicyaog,
Kioyao.
Kiplchacb.
Kier.
Kibaia.
Kircbbcrg.
titclieber*
KirchbeîM.
Kiri.
KiriOna-tliiaiiE.
Kirkaldie;
Kirkbi.
KirkbYftcTCS^
Kirkiba.
Kirkbrighc*
Kirkval.
Kinncu.
Kirmoncha..
Kirn.
fi^n-Bourg*
ICiro.
Kirton.
Kifcb.
Kiflar Ag^
Kiilc.
Kicai.
JUccis.
Kicyiogcoi
Kiu.
Kiucheo.
Kiucin.
Kiuckiang,
Kmgin.
Kiuniang*
Kiuiang.
Kiulo.
Kiun.
Kittncheo.
Kiuncrainc*
Kiung.
Kiayang.
Kiuyc.
Kixan.
Kixui.
Kiyang.
Kiziibache.
Kletteoberg.
Klingcnaw.
Klingdet.
Klo<fi.
Kioppenbourg.
Knapdail.
Knarcsbocoog.
Koées.
Kncllcr.
Kacuff*.
Kni.
Knictclcfcii.
Knockfcrgus.
iCnopf^eflein.
Xnorcock. *
Knoute.
KovlTin.
Kobbctagttion;
Kobolr.
Koddagapalla»
Koden.
Kœmpfcr.
Koercciu
Kogc.
, Kohobran.
Kokenhanièif
ihau^cn;
Koulikan.
>i.
Kourouk.
liaga.
Kowno.
a.
Kouxcury.
an.
Kraal.
Kraibourg.
,
Krakcn.
.
Kranghfcld.
^g-
Krannodo^r.
>gorod.
Kranowitz.
nenske*
Krapacks.
ma*
Krappicz,
rar.
Krafoobrod.
aa.
Krafnojcdcrcvro.
Kremlin.
rc.
Krempc.
s.
Krcms.
il.
Kreutzer.
)a.
Kriczov/.
cpol.
rt>crg.
Krilov.
Kiimock.
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Krumau.
fdallcr.
Kruf>rick.
fcck.
Kruzmano.
fée.
Kruzeminiec
sfeld.
Kuba.
shofen.
Kubbé.
Kuchel.
flutcr.
Kuching.
ftcin.
Kudach.
*•
Kufa.
icr.
Kufdein.
,
Kugan.
'
Kuec.
Kuhriera.
-^
berg.
Kul.
yck.
Kulkichaia.
5.
Kulp.
n.
Kunckel.
s»
Kungohang.
•
Kunov.
t.
Kuon-inpufa.
im
Kupfcrbcrg.
•
Kupfcrnikkcl.
n.
Kur.
n.
Kurab.
fcdo.
Kurbctos.
ours.
Kur^an.
1.
Kunc.
n.
Kurilis.
c
Kurogennî.
Kuroggi.
Itchiks.
3S.
Kurpiccks.
Kurtchis.
Kufma deMianski
ibladen.
Kufnoki.
h.
Kuttenberg.
■
Kutzenhaufen*
1.
Kuvaua.
u
Kuyndcr.
i-in.
Kuyven.
IQ.
Kykaya.
it.
Kylbourg*
mayend.
» Kylc.
TABLE.
Kyll.
Kyphonifnie.
KS^viclie.
Kyftc.
Kytéotomie.
Tome XXX.
U.
Laa.
Laabim.
Laalem-gérule.
Laar.
Laas.
Labadia.
Labadiftcs.
Labana.
Labarum.
Labatut.
Labdanum.
Labéates.
Labecia.
Labede.
Laber.
Labberris.
Labeczan.
Labeur.
Labeurer»
Labcz.
Labial.
Labiav.
Labié.
Labjlf.
Labiza.
Laboratoire.
Laborieufementf
Laborieux.
Labour.9
Labourable.
Labourage, i
Labouré.
Labourer.
Laboueur.
Labrador.
Labranda.
Labutne.
Labyrinthe.
Lac.
Lacé.
Lacédémone.
Lacédémonien.
Lacer.
Lacération.
Lacéré.
Lacérer.
Lacerne.
Laceron.
Lacert.
Lacet.
Lacetaniens.
Lâche.
Liché.
Lâchemeac.
Lâcher»
Lachefîs.
Lâcheté»
Lachi.
* Lachis.
Lacier.
Lacinié.
Lacinienoe.
Lacis.
Lack.
Lackmns.
Lacobriga.
Lacome.
Laconie.
Laconique.
Laconiquement*
Laconilme.
LacrymaL
Lacrymatoire.
Lacs.
Laaée.
Laâurcie.
Lacune.
Ladac.
Ladannm.
Ladcmbourg.
LadL
Ladoc.
Ladog.
Ladogs»
Ladon.
Ladre.^
Ladrerie.
Lacp.
Laga.
Lagaman.
Lagan.
Lagaria.
Lage.
Lagenie.
Lagenophorief*
Lagecto.
Laghi.
Laghlyn.
Lagias.
Lagides.
Lagnieu.
Lagny.
Lagonegro. ^
Lagophtalmîcé
Lagopus»
Lagos.
Lague.
Lagula.
Laguna.
Lagune.
Lagufla.
Laeyra.
Laha.
Lahela.
Lahem.
Lahijou.
Lahma.
Laholm.
Lahor.
Lahr.
Ccc
385
58tf
TABLE
1-
l'ajazzo.
Laïc.
Laïchc.
Laiciico.
laïcocéphalet.
LaiJ.
Laidan^e,
LaiJeroin
L^ivlcur.
Laidir.
Laie.
Laigné.
Lnigné en Bdin.
Lai^ncs,
Lain.
Lainage.
Laindry.
laine.
Laine.
Lainer.
Lan eur.
Laircuz.
Lainier.
Lai no.
Lais.
Laife.
Lai fou.
LaiH^c.
Laïirade.
Lai/Tc.
LaiHé.
Latir<^cs.
Lailler.
LaiHer courre*
Laiifées.
Laie.
Laitage.
Laitance.
Laicé.
Laiterie.
Laitcron.
Laiteux*
Laitier.
Laitière.
Laiton.
Laitue.
Laïus.
Laize.
Lakium»
Laland.
Laleu.
Lalim.
Lalonde.
Lama.
Lamanage.
Lamaneur.
Lamanda.
Lamantin.
Lamballc.
Lambdoïde.
Lambeau.
Lambel.
Lambert.
Lambefc.
Lanibeye.
Lambin.
Lambintr.
Lambis.
Lambourde.
Lamb (quins.
Lambris.
Lamb;i(Tage.
LambriU'é.
La iTi briffer.
Lambro.
Lambrache.*
Lambrun.
Lame.
Lamé.
Lamego.
Lamentable.
Lamentablement.
Lamcntana.
Lamentation.
Lamenté.
Lamenter.
Lamentin.
Lamcrac.
Lamie.
Lnmier.
Laminage.
Laminé.
Laminer.
Laminoir*
Lamis.
Lamo.
Lampadaire»
Lampadaiiûiij
Lampadras*
Lampadift es-
ta mpadoma ne îe.
Lampadophore.
LampadopKoriei^
Lamparcilles.
Lampai.
Lampaffé.
Lampaflcs.
Lampe.
Lampedoufê.
Lampée.
Lampe r.
Lamperon.
Lampéticns*
Lampon.
Lampion.
Lampreifes.
Lamproie.
Lampropbore.
Lamproyon.
Lampfane.
Lamp{àque.
Lampta.
Lamptèries.
Lampyri's.
Lancadre.
Lance.
Lanoé.
Lancellée.
Lancer.
Lancerote.
Lancetier.
Lancette.
Lancia.
Lanciano.
Lancier.
Lancièrt.
Lan ci s.
Lançotr.
Lançu.
LandafF.
Landan.
Landau.
LandavK.
Lande.
Landeck.
Lande d'Airoa.
Landelles.
Landcmont.
Landen.
Landernau.
Landéve.
Landevenec*
Landerave.
Laodgiaviat»
LandC
Landie.
Landier.
Landivifîau.
Landivy.
Landrecies.
Landreux.
La nd fa fie.
Landfberg.
Landfer.
Landshut.
Landskoon.
Landfperg.
Landftul.
Laneboarg.
Laneret.
Lanerk.
Langage.
Langard.
Lange.
Langeac.
Langelane.
Langenbourg.
Langefr.
Langhare.
Langjean.
Langione.
Langogne.
LangOQ.
Langone.
Langou.
Langoureufemcfic.
Langoureux.
Langoufle. .
Langouti.
Langres.
Langrune.
Langue.
Lif\gal
Langue de Betl^.
Langue de Cerf.
Langue de Chien.
Langue de Serpent.
Languedoc.
Languedocien.
Langues.
Languette.
Langueur.
Langueyé.
Langucycr.
Langueyeur.
Languie r.
Languir.
Langui (Timmant.
LanguifTauc.
Lanice.
Lanier.
Lanière.
Lanifère.
Lanion.
Lanifle.
Lankan.
Lannepax.
Lannoy.
Lanobre.
Lanfon.
Lanfquenet.
Lantéas.
Lantenac.
Lanterne.
Lanterner.
Lanternerie.
I^nternier*
Lantione.
Lanttponnage»
Lantiponner.
Lantor.
Lanturlu.
Lanvaux.^
Lanvethlin.
Lanueineux.
Lanulare.
Lao.
Laocoon. •
Laodicée.
Laokiun.
Laomédoik
Laon.
Laonnoit.
Laor.
Laefynaâe.
Laparhios.
Laparum.
Lapentis.
Laper. .
Lapereau.
Laphiftien.
Laphryennc. .
Laphvre.
Lapidaire. -
Lapidation.
Lapider.
Lapidifîqwma>
Ificr.
Larron.
ifique.
Larronneau.
,
Larroc.
e.
Larve.
Larymna.
ics.
Laryngé.
iide.
Laryngotomie.
t.
Larynx.
ie.
Las. 1
Lafah.
dunir
Lafcif.
is.
Lafcivement.
Lafciviié.
ilc.
Ufcr.
ttc
Lafio.
e.
Lafpi.
Laflant.
ic.
LafTay.
La/Te.
c.
Lailée.
da.
La/Ter.
es.
Lartcret.
a.
La/Terie.
I.
Laffitude.
Laftc.
,
Laftcgclt.
r.
Laftic.
:r.
Lacan.
irc.
Launia.
n.
Lacanier.
Lacaquié.
3.
Lacaraco.
tinales.
Laccbres.
Lacent.
s.
LacéraL
Latérc.
iKnc.
Laccrculc.
nticrc.
Latial.
(Te.
Laciar.
c.
Laciclave.
ur.
Lacicxov.
licrc.
Lacin.
30.
Lacinifé.
r.
Lacinifer.
ionaf.
Lacinifme.
Lacinité.
e.
Laticé. .
i^
Latitcr.
:r.
Latitude.
»t.
Latitudinaires.
Latmos.
!•
Latobius.
!•
Latoïde.
IQ.
Lato mie.
Latone.
-,
Lacour.
r.
Lacran.
er.
Lacrefey.
ères.
Lacrie.
ers.
Lacrincs.
»yanc.
Laccay.
lyemenCt
Latce.
>yçr.
Laccé.
3.
Latcer.
Lattis.
TABLE.
Lavaio.
Lavage.
Lavagna.
Lavai.
Lavande.
Lavandier.
Lavandière.
Lavange.
Lavant.
Lavantmond.
Lavardin.
Lavarct.
Lavaffe.
Lavation.
Lavatoire.
Lavaur.
Laubach.
Lauban.
Laubriére.
Lauda.
Laudanum.
Laude.
Lauder.
Laudes.
Laudicènes.
Laudick.
Laudun*
Lave.
Uvé.
Lavedan.
Lavèee.
LaveTlo.
Lavement.
Lavenbourg.
Laver.
Lavernay.
Laverne.
Lavcrt.
Laveton.
LavetM.
Laveur.
Lauften.
LaufFenbourg.
Lau^ingen.
Laviello.
Lavignon.
Lavinium.
Lavino.
Lavis.
Lavit.
Laumeline.
Laun.
Launay.
Launcedoo.
Lavoir.
Lavot.
Launoy.
Laura.
Laurabuc, .
Laurac.
Lauragaais.
Laure.
Laurecit. .
[ LauremalfiSv
587
Laureole.
Laurct.
Laurier.
Lau ière*
Lauro.
Laulanne.
Lautenbach.
Lautcr.
Lautetboarg.
LauthenthaL
Lautrec.
Lautreck.
Lavr.
Lavenbourg.
Lavers.
Lavure.
Lauxerte.
Lauzun.
Laxatif.
Laxenbourg.
Laye.
Layer.
Layctier.
Layectc.
Laytac.
Lazare.
Lazaret.
Lazariilcs.
Lazes.
Lazzi.
Le.
Leam.
Léans.<
Leao.
Léaocuog.
Leaoyang.
Leau-Notre-Dame^
Léavava.
Lébadie.
Lébaoth.
Lébéda.
Leber.
Lebicon.
Lebona.
Lebrixa.
Lebus.
Lecanomancie»
Lecce.
Lecco.
Lech.
Lèche.
Léché.
Léchée.
Léchefrittc.
Lécher.
Lécherie.
Lécho. '
Lecht.
Uck.
Leçon.
Lcâe.
Ledcur.
Lcûicaire. .
Lcdionnaire*
Ccc ij
38S
fcaiftcrrc.
J-caourc.
J-caricc.
J-'arin,
J-carois.
J-jaurc.
J-Jcum.
J-jcyihc.
pdcn?cr.
J^dcrqucs.
J-cJefma.
f^doirc.
fccds.
Hcrdam.
J-^galcmcnt^
Hgaliraiion.
Hgalifë.
fjgalircr.,
. Jjgat. .
J-^gatairc.
^*gation.
{-^gacoirc.
•*-^gc.
J-c^cndairc»
J-jgcndc.
J-^gcr.
J-^gcrcmcnt*
J-^gcrecé.
Légicrs.
l-égifcjac.
i-égifcrc,
Légion,
l'^gionnaire.
L^gis.
l'^giflatear.
Légiflacif.
LégidacioD*
Légiftc.
Légici maire.
LégicimatioiK
Légitime.
Lfgitiiné.
Légicimcmeat^
Légitimer.
Légitimité.
Legs- •
Légua.
Légoaoa.
Légué.
Léguer.
Légume*
Léffumioeux.
Lemnitz.
Leiccfter.
lei^oure.
Letne. *
LTinftcr.
Leipfîc.
Leipzis.
Leioac.
Lciria.
Leifiniclii
TABLE.
Leith.
Lelap$.
Leiègcs.
Lelow".
Léman.
Lembrairef.
Lemberg.
Lembro.
Lembroifé»
Lemery.
Lemgow.
Leming.
Lemma.
Lemme.
Lemnien.
Leranifcacr.
Lemnos.
Lemo.
Lemovices.
Lempde.
Lemp*^.
Lemller.
Lémures.
Lemuriea.
Lena.
Lencici.
Lenclos.
Lendeliû.
Lendcmaia.
Lendinara.
Lendore.
Lene*
Léuéciu
Lénées.
Lénécm»
Lénifié.
Lénifier.
Lénicif.
Lcnnox*
Lenpe.
Lcnquais.
Lens.
Lent.
Lence.
Lentement»
Lenteur.
Lenciculairo*
Lenciliac.
Lentille.
Lentilly.
Lentini.
Leniifque.
Lentzbourg.
Lenza.
. Léocrocotte.
* Léogane.
Léon.
Léon de Nicaragua.
Léonberg.
Léoncelle*
Léofieffa.
i.éoneffe.
;éonidas.
Léooondécs.
Léonin.
Léontari.
Léontcfcrc.
Léonrinî.
Léontiqucs.
Léontopétafon.
Léonti'um.
Léopard.
Léopardé.
Léop(^.
Léopold.
Léopoldftadc
Lépante.
Lépas.
Lépidium.
Lépidotcs.
Lèpre.
Lépreux.
Léprofcrîc.
Lcpe.
Lçpcis.
Lepturc.
Lequel.;
Lequios*
Lerguc.
Lcncc.
Lé ida.
Le^in.
Lerins.
Lermc.
Lernc.
Leros.
Le rot.
Lcrs.
Lery.
Les.
Lcfbos.
Lefcar.
Lcfchcnore.
Lefchernuvis.
Lcsdiguierer.
Léfe.
Léfé.
Léfer.
L'^rîne.
Léfiné.
l éfîner.
Léfîon.
Lcfroée.
Lcneven.
L'^^nouillicrs.
Lefnoir.
Le(pau.
LcfqucmiB.
LcfTac.
LcfTay.
Le (Il nés.
Le/five.
LefTivé.
Leflîver.
Left.
LeAage.
Ltfte.
Lefté.
Lcftejocari.
Leftcment.
Lefter.
Leftcur.
Leflri^ono.
Lefhrithel.
Lerchi.
Leth.
Léthargie.
Léthareique*
Lérhé.
Letbéc
Letrim.
Letrere*
Lettre.
Lettré.
' • rt'T.
Lettrine.
Lctz.
Leu.
Le^'aciens.
Levage.
Levaj/u
Lcvane.
Levant.
Levanrirr.
Levantis.
Lcvanzo.
Le va ré»
Leuben*
Lcucacantba.
L ucachate.
Leucare.
Lcuchtenbcr^*
Lcuci.
Leucippc.
Leuco.
Leucocryfos.
Leucopicgmatie.
LeucophrynCi
Leucofhrys.
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Lcucofre.
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Levé.
Levée;
Lever.
Levés.
Leveur.
Leuh.
Lévi.
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Levier.
Lévieatîon.
Lévigé.
Levin.
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Le VI rat.
Levis.
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Libre.
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Liburnc.
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Liburnie.
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Libellé.
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Licquet.
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Lida.
Lidbury.
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Ligor.
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Limbourg.
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Limentin.
Limer.
Limerav.
Limerck.
Limcc.
Limeuil.
Limeux.
Limier.
Liminaire.
Liminarque.
Limido.
Limuacif.
Limicaciofi.
Limité.
Limiter.
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Limnades.
Limnaé.
Limtiatide.
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Limoges.
Li morne.
Limon.
Limonade.
Limonadier.
Limon ux.
Limo iadcs.
Limoniaces.
Limonier.
Limours.
Limoufin.
Limoufînage.
Limeux.
Limpide.
Limpidité.
Limpour.
Limure.
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Linchuen.
Lincin.
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Line.
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Linéal.
Linéament.
Linée.
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Lingam.
Lingan.
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Linge.
Lingen.
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Lingerie, • J
Lingette.
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Lingkiea.
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Lingixio.
Lingpi.
Lingrar.
Lingual.
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Lingxe.
Lingxeu.
Linfixui.
Linhoai.
Linicr.
Liniére.
Liniéres.
Linimenr.
Linnin.
Linkiang.
Linkio.
Linkin.
Linomple.
Linon.
Linos.
Linofe.
Linotte.
Linfi.
Lin(îang.
Linfoir.
Lint.
Linteaa.
Linterne.
Linthée.
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Linxui.
Linyao.
Linye.
Lion.
Lion maria.
Lionceau.
Lionne.
Lionne.
Lionnois.
Lions.
Lioube.
Liouliou.
Lioyang.
Lipara.
Lipari. ^
Liparis.
Liping.
Lipogrammatique*
Lipome.
Lipothymie.
Lipon.
Lippa.
Lippe.
Lippce.
Lippcrodc.
Lippitudo.
Lippo.
Lippfpring.
Lippwâ^^
Lippu,
Lipu.
. LipuJa.
Lipyric. ,.. X.
Liquarion.
Liqucfadlion.
Liquéfié.
Liquéfier.
Liquet.
Liqueur.
Liquidambar.
Liquidation.
LiqQÎde.
Liquidé.
Liquider.
Liquidité.
Liquoreux.
Lire.
Lire.
Lire y.
Liria.
Lirio.
Liriopé.
Lirofi. «' •' ■
Lis.
Li(a.
Lifatz.
Li(bonne.
Li (bourg.
Licabianca.
Liseré.
Liféré.
Lifércr.
Liferon.
Lifet.
LiTenr.
Lifiblc.
Lifiblement.
Lilîcre.
Lifieux.
Line.
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Lifmorc.
Lifonzo.
Liffa.
Lifîac.
Lifle.
LifTé.
LifTer.
Lifferon.
Liflette.
LifToir.
Lifta.
Liftaos.
Lifte
Lifter.
Lifton.
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Litanies.
Lité.
Liteau.
Litcr.
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Lithographie»
Lîthofoguc.
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Lirhoncripd<î'it-
Lithophage.
Lithophitc.
Lithophofpore.
Lithoftrotioa.
Lirhoftrotos.
Lirhotome-
Lithotomic.
Lithotomiftc.
Lithuanie.
Lithuanien.
Litière.
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Litige.
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Litigieux.
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Lodi.
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Lof.
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Logan.
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Loge.
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Loger.
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Loghor.
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Logie.
Logique.
Logis.
LogiAes.
Logiflique.
Logiic.
Logogryphe.
Logomachie.
Logothète.
Logrono.
Logudord.
Logué.
Loeuette.
Loharde.
Lohin.
Loho.
Lohei.
Loi.
Loidorer.
Loigny SaiBC-Remy.
Loin.
Loing.
Lointain.
LojovKogorod.
Loir,
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Loire.
Loiret.
Loirrer.
Loiferon.
loifîble.
Loifir. •
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Loke.
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Lolinff.
Lolards.
Lolos.
Lomagne.
Lombaire.
Lombard.
Lombardie.
Lombards.
Lombes.
Lombez.
Lomboyer*
Lombrical.
Lombron.
Lomond.
Lonato.
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Lonchitis*
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Londonderri.
Londres.
Londrin.
Long.
Longanimité.
Longchamps.
Longe.
Longé.
Longer.
Longeron.
Longford.
Longimétrie.
Long*n.
Longitude.
Longitu^al.
Longitudinalement.
Longjumeau.
Longloath.
Longnv.
Longobardo.
LorgomoDcanus.
Longone.
Longofardo.
Longpan.
Longtemps.
Longnay.
Longue.
Longue^ye.
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Longues. '
Longuet.
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Longueur.
Longwy.
Lon^uyon.
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Lonkite.
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Looch.
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Lopin.
Loping.
Lopos.
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Loquet.
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Lorca.
Lord.
Loré.
Loredo.
Lorérans.
Lorette.
Lorenzetti.
Loretz.
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Lorges.
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Lorgné.
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Lorgiicur.
Lo'^gaes.
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Lorrain.
Lorraine.
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Lofangé.
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Lofle.
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Loterie.
Loth.
Loihaire.
Lothiane.
Lothier.
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Loiide.
Lotier.
Lotien.
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Lotir.
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Locifleur.
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Locophages.
Lotte.
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Lotus.
Louable.
Louablemcnt.
Louage.
Louager.
Louange.
Louange.
Louanger.
Louangeur.
Lovengire.
Louans.
Loubreflac.
Louche.
Loucber.
Loucbec.
Loudun.
Loudunois.
Loué.
Loueille.
Louer.
Lové.
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Louerre.
Loueur.
Lougboroug.
Loughlene.
Lougné.
Loug-neagh.
Lougeron.
Louhans.
Louin.
Louis.
Louifbourg.
Louis de Boorbon I.
LouiHane.
Lounignin.
Loup.
Loup cervier.
Loup des eaux.
Loup doré.
Loupe.
Loupelande.
Loup^garou.
Loupiac.
Loup marin.
Loup de Mexique.
Louppe.
Loup-tigre.
Lourd.
Lourdaud.
Lourde.
Lourdement.
Lourderie.
Lourdier.
Lourdife.
Lourdois.
Loure.
Louré*
TABLE.
Loure r.
Louroux.
Louroux Becoonois.
Louch.
Loutre.
Lovp'c.
Louvaime.
Louvain.
Louve.
Louve.
Louvcncourt.
Louver.
Louvernay.
Louveflant.
Louvet.
Louveteau.
Louvctcr.
Louveteric.
Louvctier.
Louveur.
Louvicrs.
Louvigner.
Louvigny.
Louville.
Louvitx.
Louvo.
Louvoyer.
Louvre.
Louvres.
Louy(iane«
Louzy.
Loxa.
Loxodromîe.
Loxodromique.
Loyal.
Loyalement.
Loyang.
Loyauté.
Loye.
Loyer.
Loyi.
Loyfcau.
Loytz.
Loyucn.
Loz.
Lu.
Lua.
Luard.
Lubbcn.
Lubcck.
Luben.
Lubcnce.
Lubie.
Lubieux.
Lubin.
Lublin.
Lubolo.
Lubricité..
Lubrifié.
Lubrifier.
Lubrique.
Liibriquement*
Lubfchutz.
Luc.
Lucain.
Lucanie.
Lucaniens.
Lucaries.
Lucarne.
Lucas.
Lucay.
Lucayc;^.
Lucayouefque.
Lucca.
Luccau.
Lucciole.
Lucé.
Luce.
Luccau.
Lucena.
Lucera.
Lucèrcs.
Lucérie.
Lucérieu.
Lucernaire.
Luccrne.
Luché.
Luchcu.
Lucheux.
Luching.
Lucianiftes.
Lucide.
Lucie.
Lucien.
Lucifer.
Lucifére.
Lucifériens.
Lucine.
Lucienne.
Luckenvalde.
Lucko.
Luco.
Luçon.
Lucques.
Lucquois.
Lucratif.
Lucre.
Lucrèce.
Lucrin.
Lucuillées.
LucuUus.
Lucuma.
Lucumon,
Lude.
Ludin.
Ludlov'.
Ludon.
Luencb.
Lues.
Lucts.
Luette.
Lueur.
Lu fan.
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Lug.
Lugan.
Lugano.
Lugde*
Lugny.
Lugo.
Lugubre.
Lugubrement.
Lui.
Luichcu.
Luiet Baudouin.
Luigoé. •
Luines.
Luire.
Luifant.
LuifTcau.
Luiccs.
Luki.
Lukiang.
Luia.
LuUi.
Lumachclle.
Lumbier.
Lumbon.
Lumière.
Lumignon.
Luminaire.
Lumineux.
Luminier.
Lum me.
Lumfa.
Lun.
Luna.
Lunaire.
Lunaifon.
Lunatique.
Lunay.
Lunde.
Lunden.
Lundi.
Lune.
Luncbourg.
Lunel.
Lunels.
Lunette.
Lunettier.
Lunéviiie.
Lung.
Ltingchueo.
Lungciven.
Lungli.
Lungmuen.
Lungnan.
Lungnien.
Lungping.
Lungte*
Lungyang.
Lungyen.
Lunilolaire.
Lunius.
Lunule.
Lupanna.
Lupercal.
Lupercales.
Lupcre.
Luperque.
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Lycaon.
Lycaonie.
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Lycée.
Lycéen.
Lycées.
Lychnis.
Lychnite.
Lychnomancie.
Lyciatque.
Lycic.
Lyciujn.
Lycomides.
Lycopcrficum.
Lycopolh.
Lycopus.
Lycoréc.
Lycurgées.
Lycurgue.
Lycus.
Lydaa.
Lydie.
Lydien.
Lye.
Lygiens.
Lygodcrmicnnc.
Lymaz.
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Lymphacîque.
Lymphe.
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Lyncée.
Lynx.
Lyon.
Lyonnoife.
Lypo.
Lyre.
Lyrique.
Lys.
Lyfandre.
Lyfias.
Lyfîmachic.
Lyfîppe.
Lyfpondtp
Lylla.
Lythan.
Lytrcs.
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Ma.
Maamecer.
Maaypooflen.
MabilloiT.
Mîbouja.
Maby.
Macandoe.
Macao.
Macaque.
Macaréc.
MacaLcfc.
Macaree.
Macaria.
Macariens.
Macartfme.
Macarmeda.
Macaron.
Macaronée.
Macaroni.
Macaronique*
Macarska.
MacaiTar.
Macazocotli.
Macbene.
Maccabéct.
Macéda.
Macédoine.
Macédonien.
Matédonniens.
Macélerie. .
Macélier.
Macémucioe.
Mâcer*
Macerata.
Macéracioo.
Macéré.
Macérer.
Maceron.
Machabées»
Machamona.
Machao.
Machaon.
Mâcha for.
Mâche.
Machecoa.
Machccoulis.
Mâchefer.
MIchclière.
Mâchemoare.
Mâcher.
Mâcherer.
Mâcheroute.
Mâcherer.
Machian.
MachiaveL
Machiavclifme.
MachiavcIiOe.
Machicacoire.
Machicocagc.
Machicotcr.
Mâchicoulis.
MachinaL
Machinalement.
Machinaccur.
Machination.
Machine.
Machmé.
Machiner.
Maching.
Machinifle.
Machmoir,
Machiis.
Machma^.
Machmclhath. .
Micho.
^ Mâchoire.
Mlcbonne.
Mâchonner.
Machoran.
Mâcbure.
Mâchurer.
Macis.
Maclas.
Macle.
Macler.
Macna.
Macoco.
Macooqver^
Macodame.
Micon.
Maçon.
Maçonnage*
Maçonné.
Maçonner.
Maçonnerie.
Maconnois.
Macorifl.
Macouba.
Macque.
Macqué.
^ Macquer.
Macre.
Macrcule.
Macronils.
Macrofliche.
Mac fa rat.
Macfurals.
Maâicrne.
Macucaqua.
Maculature.
Macule.
Macuier.
Madaba.
Madagafcar.
Madain.
Madame.
Madams.
Madaravaa.
Madafara.
Madafumma.
Madaure.
Madeleine.
MadcmoifcUe.
Madère.
Madia.
Madian.
Madianiccs.
Madion.
Madoce.-
Madon.
Madra.
Madrachus.
MaJtague.
Madras.
Madré.
Madré.
Madrcnagucb
Madrépore.
M-îdrcporitc.
Ddd
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Madrid.
Madrier.
Madrigal.
Madrinier.
Madrogan.
Madruzzo,
Madure.
Maëldrand.
Maëldrom.
Mafemaderies.
Maërna^erion.
Maëmadlc.
Macr^ctcs.
Mactcyk.
Maëdand.
Maëdrel.
Maëftrclifcr.
Maftci.
MafHé.
Maforce.
Mafoucra.
Mafrach.
Magada.
Magade.
Magadoxo.
Magalaifc.
Magam.
Magaris.
Magarfos.
MagaHn.
Magafîné.
Magafincr.
Magafînicr/
Magdaicl.'
Magdalcon.
Magdalgal.
Magdalfcnna.
Magdcbourg,
Magdclainc.
Mage.
Magellan.
Magcllaniqae.
Magech.
Maghian,
Magicien.
Magie.
Magique.
Magiim'e.
MagiAcre.
MagifVral.
Magiflralement.
Magiftrat.
Magilhaturc.
Magidrien.
Magliano.
Magma.
Magnanime.
Magnanimité.
Magnat.
Magné.
Magnéfîe.
Magnétigie.
Magne ri Une.
Magaettes.
TABLE.
Magnièrc.
Magnificat,
Magnificence.
Magnifier,
Magnifique.
M.ignifïqucract)t,
Magnoac.
Magny.
Magny-les-Lafené*
Magnophonk.
Magot.
Magra.
Maguelone.
Maguila.
Magulaba.
Mahagcn.
Mahal.
Mahaleb.
Mahaleu.
Mahanaïm.
Mahaommarat.
Maharum.
Maheutre.
Mahol.
Mahomet.
Mahométan.
Mahométifmc.
Mahon.
Mahonne.
Mahot.
Mahouts.
Mahouza.
Mahu.
Mahute.
Mai.
Maïa.
Maïade.
Maida.
Maidan.
Maidflonoe.
Maje.
Maïed.
Majefque.
Majcfté.
Majcftueufemcnt.
Maici'lucuz.
Maïcur.
Majeur.
Majeure.
Maignannt.
Maigné.
Maigner.
Maigri.
Maigrelet.
Maigrement.
Maigrefîc.
Maigret.
Maigreur.
Maigri.
Maigrir.
Maif
Maillac.
Maille.
Maillé.
Maiilebois.
Mail-éloiu
Mailler.
Maillet.
Maillezais.
Mailloc.
Mailloche.
Maillon.
Maillot.
Maillotin.
Maillurc
Mailly.
Mailly-Ie-Châteao.
Maimon.
Main.
Maina.
Mainbournie.
Mainbournir*
Maindre.
Maine.
Maineville.
Mainlend.
Mainmortablc.
Mainotes.
Main.
Maintenant.
Maintenir.
Maintenon.
Maintenu.
Maintenue.
Maintien.
Mainnungen.
Mainxe.
Major.
Majorât.
Majordome.
Majorité.
Majorités.
Maïorquc.
Maire.
Mairie.
Maïs. '
Maifné.
Maifon.
Maifoncclle.
Mai Tonnage.
Maifonnais.
Maifonnée.
Maifonner.
Maifonnette.
Maiftc.
Maigrement.
Maiftrier.
Maiten.
Maître.
Maîtrc/Tc.
Maîtiifc.
Maîrrifé.
Maîtnfcr.
Majuma.
Majume.
Mapfcule.
Maizicrcs.
Makakoach.
Makclacr.
Maki.
Mal.
Malabar.
Malabarc.
Malabâcrc
Malaca.
Malachbelas.
Malachie.
Malachite.
Malacie.
Malacodemc*
Malacoïde.
Malaâiqac.
Malade.
Maladie.
Maladif.
Maladrerie.
Maladreffe.
Mal-adroir.
Mal-adroitement.
Malaga.
Malagme.
Maiagos.
Malaguettc.
Malai.
Mal-aife.
Mal-aifé.
Mal aifémcnt.
Malandres.
Malandreux.
Malandrin.
Malarmat.
Malathia.
Malaucenne.
Malaville.
Mal-avifé.
Malaxé.
Malaxer.
Malaye.
Mai bâti.
Malchin.
Malcontent.
Malden.
Malder.
Maldives.
Maie.
Mâle.
Maiebeftc
Malebcte.
Malcbranche.
Malebranchifine.
MalebranchifVe.
Malédi*ttïon*
Malée.
Maléfice.
Makficié.
Maléfique.
Maléiçon.
Malcncontre.
Malencontreufemes
Malencontreux.
Mal engin.
Mal-entendu.
MalcpeUc.
TABLE
5?y
roit. .
al.
ille.
oIç«
iea.
fon.
âeur.
ire.
t.
fane
Dé.
iciea&noic.
icienz*
i
bile,
bileté.
rbc.
ir.
MalheQfciifement*
Mâllictjrem.
Maiiioiinêcct
Malhonuécété,
Malice.
MalicîcyrcmcQt*
Malicieux.
Malicorne*
Malicuc.
Malignemenc.
Malignité.
Maligny.
Malia.
Malioe.
Mal tocs.
Malingre.
Malintentionné.
Malitonne.
Maljuffé»
MaUe.
Malléabilité.
Malléable.
Malléamothe.
Malléole.
Malleray.
Mallet.
Malletter.
Mallette.
Malltens.
Mallier.
Mallon.
Mallophore.
Malmedy.
Mai mené.
Mal- mener.
Malmefbary.
I Malmîgottto.
MalmiCba.
Malmoé.
Malgionc
Malmouloe.
Mal-ordouié.
Malotru.
Maloain.
Maipighie.
Malplaifant.
Malplaqnec
Malpropre.
Malpropremenc*
Maiprc^reté*
Malfaio.
Malféanc
Malfemé.
Maifoi]
^i^è^SgSéééis
TOME D I X-S E P T I È M E.
Mamotbani.
IT.
Mamoudi.
lié.
Man.
nt*
Mana.
Manaca.
:.
Manachie.
er.
Mannge.
Manah.
té.
ter.
Manant.
éc.
Manar.
a.'
Manbala.
Unce.
Manbolcc.
tant.
Manbourg.
(ion.
Manca.
fer.
Mançanarès.
(ie.
Manceniilicr.
1.
Manche.
inai.
Manchefter.
,
Manchette.
r
Manchon.
Manchot.
Mancic.
e«
Mancipe.
in.
Mandant.
1.
Mandar.
ics.
Mandarin.
.
Mandarinat.
ins.
Mandat.
lire.
Mandataire.
lires.
Mandé.
ire«
Mandement.
Mander.
rme.
Manderfcheid.
niza*
Mandi.
>na.
Mandibule.
ra. •
Maudil.
••.
Mandille,
Mandingues.
Mandoline.
Mandore.
Mandragore»
Mandrerie.
Mandrier.
Mandrill.
Mandrin.
Mandsjfdi.
Mandubiens*
Manducatioo.
Manéage.
Manée.
Manège.
Mancs.
Maoès.
Manfredi.
Manfredonia»
Mangabey.
Mangaiba.
Mangalts.
Mângalor.
Manganè(è.
Mangas.
Mangafeia.
Mangeable.
Mangeaille.
Mangeant.
Mangelin.
Mangeoire.
Manger.
Mangera.
Mangerie.
Mangeur.
Mang-chan*
Mangie,
Manglieo.
Mangocapac.
Mangonaeau*
Mangoftaa.
Mangoufte*
Mangue.
Manguier*
Manhatam.
Manheioi.
Mania.
Manja.
Maniabje.
Maniaque.
Manibelour.
Minica.
Manicou.
Manie.
Manié.
Maniement.
Manichéens.
Manichéifme.
Mantchordioiu
Manier.
Manière.
Maniéré.
Manies.
Maniette.
Manieur.
Manifeflaires.
Manifèftatioiu
Manifeflc.
Manifèdé.
Manifeftemeot.
Mantfefter.
Manigance.
Manigancé.
«Manigancer.
Dddij
Manigucitfr,.
Manil.
Manille;
Manioquc*
Manima.
Manipa.
Manipouri.
Manipulairc.
ManipulacioQ.
Manipule.
Manique.
Manitou.
Maniveaa.
Manivclloi
Manlieu.
Manlius Capico-
linus-
Manlius Torquatas.
Manne.
Mannequin.
Mannequiné.
Manaozi.
Manoae^ldorado.
Manobi.
Manoë.
Manœuvre^
Manoeuvrer.
Manoir.
Manomètre.
Mano fque.
Manor.
Manou.
Manouvrier. .
Manque..
Manqué.
Manquer.
Manrèfc*
Mans.
Manfardi
Ma n farde..
Manfeau.
Manfcbdar. ,
Mansfcld.
Manftcny^.
Manfîgné.
Manfîon.
Manfîoaaairc
Mande.
Manfoure. .
Manfuéci^Je.
Manfurat.
Mante.
Manteau.
Mintegnc. .
ManteJ.
Mantelon»
Mantelé.
Mantclct. ,
Maneelure.
Maniil.
Mantille.,
Mai>:ec..
Mantinée«.
Mgnto..
MiUttQis...
TABLE.
Mantonnet.
Mantouan*.
Mantouc.
Manture.
Manturne..
Manuce.
Manucodiata.
ManaJudeur.
Manuel.
Manuellement.
Mauufj;iâure.
Manufaéluré.
Manufa(Shirer.
Manufidurier..
Manumidiom
Manufcrit.
Manutention*
Maoy.
Mao.
Maon.
Maozim.
Mapas.
Mappaire..
Mappe.
Mappemonde..
Miqucda.
Maquereau.
Mjquercliage.
^Maques.
Maquette.
Maquignon.
Maquignonage..
Maquignonné.
Maquignonner. .
Maquilleur.
Marabotin.
Marabout.
Maracanna..
.Maracaybo.
'Maracoanr.'
Maiagnan.
Maragnon.
Maraicber..
Marais.
Maraldi.
Maramba.
Maranatha?.
Marander.
Marane.
Marans.
Marane.
Marafchtf
Marafme.
Marathon.
Marachoma^.
Maratos.
Marathufa.
Marâcrc.
Maracte.
Maratces.
Maraud.
Maraude..
Marauder..
'Maraudeur..
iMaxavcdis*
Marbach.
Marbella.
Marbeuf.
Marbre*
Marbré.
Marbrer.
Marbrcur.
Marbrier.
Marbrière.
Marbrure..
Marc.
Marca.
Marcaiffe.
Marcaffîn.
Marcaflice.
Marc-Aurcle.
Marcay.
Marceillan.
Marctllianifmc..
Marcelliens.
Marcellus.
Marchage..
Marchand.
Marchandé.
Marchander.
Marchandifob.
Marche.
Marche d'Ancone.
Marche de Brande-
bourg.
Marche Trcvifane.
Marché.
Marchena.
Marchenoir.
Marchcpalicr.
Marchepied.
Marcher.
Marchcroux.
.Marcher.
Marcheite.-
Marcheur.
Marchézieux.
Marchienncs. .
Marchienncsaa^
Pont.
Marchîs.
Marchpurg..
Marciac.
Marciage.
Marciglianou.
Marciffuy..
Marcillac.
Marcillattf
Marcilié.
MaJ^cilly.
MarcioniteSt
Marcir.
Marcites.
Marck.
,MarckoIsheîm«
Marcoliércf..
Marcolles.
^Marcomans. .
*Marcofîciîs.
.Maicott^. .
Marcotter.
Marcouflls*-
Marcfui.
Marculfe.
Mardelle.
Mardcs.
Mardi.
Mardochée..
Mare.
Maréage.
Mareau."
Marécage.
Marécageux.
Maréchal.
Maréchallen'e.
MaréchaufTéc
Maréchia.
Marée. .
: Maremmes de SieiUKi.
Marennes.
Maréotide.
Marefa.
Marefcalcic.
Marefcaocier.
Marefcaire.
Marefchc.
Marefchière.
Marcth.
Mareumo.
Marcuil.
Marfil.
Margajat.
Marganitiquc;
Maigaritini.
Margach.
Maigats.
Margay.
Marge.
M.iigé.
Margelle..
Margcoir..
Maigcr.
Margeur.
Margiannc.
Marginal.
Margifaramr;
Margonicha..
Margofeft.
Margot.
Margot la îendot*.
Margotas.
Margotter.
Margouillis«.
Margozza.
Margrave.
Margraviat..
Marguerite.
^Marguiilcriéi.
Mar^uillier..
MaiK
Mariable.
Mariage.
Mariamne*.
,Mariai2a«.
T A B £ E
357
iklyiiieiifb
Marmora.
mes.
Marmoroïde.
Marmofe.
-galante.
Marmot.
-graiUoib
Marmotte.'
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Marmoccé.
:nberg.
Marmotter.
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BffroUhcn.
nltadc.
Marmoufet.
Marmoatier».
Marnas.
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Matnaux.
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Marnay,
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Marnée.-
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Marner.. .
: Scuaru
Marnes.
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Mamicre.
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< Marocoftineik
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' Marogna.
< Marolles.
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1.
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Maroly.
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Maron.
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Maronée.
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Maronites. -
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Marotiqoe..
Marotte.
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Maroufle..
Marouflé.
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Maroufler.
amboor.
Maroute.
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Marpzzo.
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Marpach.
LZ.
Marpourg;
>oroogh.. .
Marpurg.
Marquait^»
icinu.
Marquante.
Marque.
n.
'Marqué.
iw;
Marquenterre,-
f.
•Marquer.
r •
lagnac;
Marqueté.
laille.
'Marqueter.
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Marqueterie. •
lara.
Marquette.
lares.
Marquette- lex^Lîlle.
laridcr.
Marqueur.
lariquc.
iclade.
Marquis.
Marquifàf.
iCDteaa;'
'Marqufe..
lire.
Marr.
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litom
Marraine. •
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•Marra^.'
lOOficr..
tMaiiayj.
Marremenc
Marri. -
Matrtr.
MarriiloD.-
Marro.
Mairon.
Marrontcr.
Marronne.
Marro imer*
Mat roquin.
Marioquiné.
Marroquinçr.
Marroquineric.»
Marroqiiioicr.
Mariube.
Marrubiaftîc.
Mars.
Marfa.
Marfac-
MarfaiUe.
Marfaiqaes4
Marfais».
Marfal.
Marfaia.
Mar(ân.
Marfane.
Marfaquivir;
Marfat.
Marfay.
Marfcnevan^
Marfeau.
Marféche..
Marfeille.
Marfeiliois^
Marfel.
Marfelien
Marfes.
Marfico-nuoTO.
Marflco-vccchio.
M;irfiHame.
Marfillae.
Marfiily»
MarfoUb
Marfouin.
Marfyas.
Marta.
Mnrtaban.
Martagoiu -
Marte, jg-
Marteau.
'Martel.
Martelage. -
Martelé.
Marteler.
Marteler.
Martcleur.
Marteline»-
Marrezay^
Martnon.
Martial.
Marrtclesj'
■ Marr. g né.
jMattignes.*^-
Maninet.
Martingale.
Marriniére.
Marciniqte.
Martinov.
Martinvas.
MartoranOi
Marcorel.
Martre.
Martres.
Martrouere;-
Martyr.
Martyre.
Martyrer.
Martyrifer.
Martyrologe.
Martyrologiftè.
Martyrolopolis*-
Marvejols.'
Maruggio.
Marvnie.
Marum.
Marzilla.
Mas.
Mafage.
MafaU
Mafarandibfti-
Mafaupada.'
Ma(bat.
Mafbothéens.
Mafcaradr.
MaCcareignek'-
Mafcarec.
Mafcari. •
Mafcaron;
Mafcate.
Mafculin.
Masculinité. •
Mafculit.
Masd'Agenois^-
Mas d'Azil.
Mafen.
Mafepba.
Maferephot.
Mafgarnier.'
Maficte.
Mafmtinfter.-
Mafo.
Maforie.
MafoT.
Mafpha.
Mafquapenne. *
Mafqae.
Manqué.
Marque de fer;-
Mafquer.
Mail;»..
Mairacinccolî.'-
Mat'acre.
Mailac.é.
MH.fiwJcr:
M'flacreur;*
Maflada^
'MalU&a«-
y
39*
MaAaffcrei.
Mafraliens.
MafTanc.
Mailankrachcs*
Mailapée.
Maflac.
Maflay.
MaiTe.
Mailé.
Mafleloee.
MafTepain.
Mafler.
Maflerando.
Maffeter.
Maffenbc.
Maffiac.
Maflicoc*
MafTier.
MafTif.
Maffiilagues.
MaOlIlod.
MaflTin.
MaflÎDfo.
MafTiiime.
MafTiTcraenc
MafTivicé.
Maflorab.
MafTorcthcf.
Mafforetiqae.
MafTue.
Maftic.
M 4 [ti A cation.
Mallicatoirc.
Ma(tîgophorc*^
Maftiqué.
Maftiquer.
Maftoïde.
Maflricht.
iMafuUpataiu
Mafuliù
Mâr.
Mat.
Macaca.
Maucon.
Maudor.
Macafion.
Maugi.
Mataioni.
Matamore.
Matao.
Matapan.
Maura.
Mattram.
Mararo.
Macafle.
Maraffinade.
Macafliner.
MatafGns.
Maracoa.
Matchimanitou.
Matcomck.
Mitcowici.
Mâré.
TABLE.
Matrîaqaes.
Matuli.
Maturaqae.
Mataratif.
MataratioQ.
Mâture.
Macarin.
Maturité.
Matnta.
Matutinal.
Maczou.
Maubeuee.
Maubiiie.
Manbouge.
Maubourguet.
Maubuifloa.
Mauclerc.
Maudire.
Maudiiloiu
Maudit.
Maugere.
Maugre.
Maugréer
Mauguio.
Maule.
Miuléon*
Matelas.
Matelaflé.
Matelaflèr.
Matelaflier.
Matelica.
Matelot.
Matelotage«
Matelote.
Mater.
Mater.
Matera.
Matere«
Materean.
MatérialifiBe.
Matérialise. ^
Matérialité. ^
Matériaux.
Matériel.
Macériellemeot.
Maternité»
Mâteur.
Mateur.
Mathénaticien.
Mathématique.
Mathématiquemenr.
Mathilde.
Machurius.
Mati.
Matière.
Matin.
Matinal.
Mâtiné.
Matîneau.
Matinée.
Matiner.
Matincf.
Matineux.
Matir.
Matifco.
Matite.
Matoir.
Matois.
Matoifement.
Matoiferie.
Matou.
Matralcs.
Matras.
Matricaire.
Matrice.
Matriculaire.
Matricule.
Macriculcr.
Matrimonial.
Matronalcs.
Matrone.
Marronée.
Matfumcy. *
Matfuri.
Mattc.
Mitteau.
Martécs.
Matcelins.
Mattes.
Matthieu.
Maulevrier*
Mnuli.
Maumont.
Maune.
Maupcrtuis.
Maupiteuz.
Maur.
Maures.
Maurefque
Mauriac.
Maurice.
Mauriceao.
Maurienne.
Maurin.
Mauritanie.
Maurouz.
Maurs.
Maufolée.
Mauflade.
Mauflademenc
Maudadcrie.
Mauvais.
Mauvaiftie.
Mavaralnabar.
Maure.
Mauves.
Mauvefîn.
Mauviette.
Mauvis.
Mauvray.
Mauzac.
Mauzé.
Maxdor.
Maxillaire.
Maxime.
Maximianifles.
Maximinianopolis*
Maxiinm,
May.
Mayagoant.
Mayang.
Maye.
Mayence.
Mayenne.
Mayet.
Maycc de Moiiti|Bb
Mayeur.
Mayo.
Mayonque.
Mayotte.
Mazagan.
Mazan.
Mazanderaiu
Mazangc.
Maxara.
Maxario.
Maxarin».
Mazeray.
Mazènes.
Mazctte* .
Mazovie.
Me.
Méacabo.
Méage.
Méan.
Méaod.
Méandre.
Méandrite.
Méao.
Méar.
Méat.
Meaux.
Mécanicien.
Mécanique.
Mécaniquemeoc. -
Mécanilme.
MécaxochitL
Mécénas.
Mecciic*
MéchâtnmcQti
Méchanceté*
MéckanicïcriÉ
Mécbantqae»
Méchaniqucmcût*
Mcchânilmt^
Méchant.
Mèche.
Méché.
Mechef.
Mécher.
Méchet.
Méchir.
Mechoacan.
Meckelbourg.
Mcckenhcim.
Mcckmulh*
Mécompte.
Mécompcer.
Mécon.
Méconite.
"Méconium.
Mécoonoifablc.
Méconnoiilance.
TABLE.
olffànu
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m.
cnt.
cncë.
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BCC
QC.
1.
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imenceux.
il.
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a dcl Campo.
a de Laflorres
a delPomar.
e.
crc.
crcment.
crice.
matrices.
e.
ance.
int.
ati£
Méditation.
Méditer.
Méditerranée.
Mcditrinalcs.
Médurine.
Médium.
Medniki. ,
Médoc.
Médrach»
Médrcft.
Méduca.
Médullaire.
Mcdufc.
Mcdvay.
Mcdziboz.
Méc.
Mécs.
Méfairc.
Méfait.
Méfiance.
Menant.
Méfier.
Mégabyfe.
Mégahécériaque.
Mcgalafclcpiadcs.
Mégaléfics.
Mégaléfiens.
Mégalobyze.
Mégalographie.
Mégalopolis.
Mégarde.
Mégaie.
Mégarique.
Mégée.
Mégelle.
Mégère.
Mégefvar.
Mégie.
Mégillat.
MégifTerie.
Mégifljcr.
Méenie.
Ménaigne.
Méhaigner.
Méhedie.
Méhun - fur -In-
dre.
Méhun fur Loire.
Mehun fur Yèvre.
Meidio.
Meiele.
Meiflards.
Meilleur.
Meimac.
Meiu.
Meire.
McilTen.
Meiftrc.
Mêla.
Mélampirun.
Mélampyge.
Mélanagogue.
MélancEthoo.
Mélancolie.
Mélancolier.
Mélancolique.
Mélancoliquemeat»
Mélandre.
Mélange.
Mélanger.
Mélanide.
Mélanpudanu
Melanterie.
Mélafle.
Mélazzo.
Melcarthus.
Melchifédéciens.
Mcichices.
Mclck.
Meldela.
Meldi.
Meldingeo.
Meldorp.
Mêlé.
Méléagre.
Méléda.
Mêlée.
Mêler.
Mcleraut.
Mclcray.
Melet.
Mélétiens.
Mélctte.
Mélèze.
Melfa.
Melfi.
Melgaço.
Méliantbe.
Méliapour.
Mélica.
Méliceris.
Méliccrte. *
Méliduziziar.
Mcliile.
Melilli.
Méliloc.
Mélinde.
Mélincr.
Mélinum.
MélioracioQ.
Méhorer.
Mclifla.
Mélide.
Mélitello.
Mélitene.
Mélitite.
Melito.
Mellaria.
Melle.
Melleray.
Melli.
Mellin^eiL
Mellonie.
Mellufîne.
Melnick.
Mélocadc,
Mélochia.
Mélochite.
Mélocorcopâli.
Mélodie.
Mélodieafemenc»
Mélodieufe.
Melonte.
Melon.
Melongêne.
Melonnière.
Mélopée.
Melophore.
Mélos.
Melote.
Mélothi.
Meloué.
Melpomêne.
Melrichftadc
Melfungen.
Melun.
Meizo.
Mt'mad-erïef-
Mémadérion.
Mémarchure.
Membrane.
Membraneux,
Membre.
Membre.
Membre marin.
Membrole.
Membron.
Membru.
Membrure,
Memceda.
Même.
Mêmemenr.
Mémento.
Mémina.
Memini.
Memmel.
Memmingen*
Memnon.
Mémoire.
Mémondarbacài.
Mémorable.
Mémoratif.
Mémorial.
Memphis.
Memphifc.
Men.
Menaçant.
Menace.
Menacé.
Menacer.
Ménade.
Ménadcr.
Ménage.
Ménagé.
Ménagement.
Ménager.
Ménagerie.
Ménagynhe.
Menai.
Ménalippe.
Mé i^Iippiei.
Ménam.
399
400
Ménancabo.
Ménindrc.
Ménandriens.
Mcna(>iens.
Menât.
Mencaulc.
Mencheca.
Mcndes.
Mcndés.
Mct^diant.
Mendicité.
Mendié.
Mendier.
Mcndisham.
Mcndolc.
Mcndolia.
Mcndrc.
Mcndris.
Mené.
Meocau.
Menée.,
jMénelaics.
"^iénélas.
Mener.
Mcnerbc.
Meneftauder.
Mcnetrc-fur- Cher.
Menetou Couture.
Minétricr.
M coeur.
Mcng.
Mcngein.
Mcngen.
Mrnçcashaufcu.
Muni.
Mcnianc.
Miaiauthe*
M^-nil.
Mcnin.
M::ningc.
Méningée.
Mcnii\gophylax.
Mcnippée.
Mcnilque.
Mcnnith.
Mc.;nonices»
Ménoîogç.
M.*nou.
MtiK):tc.
M. •:!«=.
M nîairc.
M.-:*lc.
Mviiiiblc.
Mcnfongc.
Mcnfongcr.
Mcnftruc.
Mcr.ftruel.
M'.nftrucs.
Mental.
Mentalement.
Mcn'cric.
Mcna-fc.
Mcnicur.
Mcuihc.
TABLE
MentheiL
McDcioo.
Mentionné.
McQtiouQcr.
Mentir.
Menton.
Menton nier.
Mentor.
Menu.
Mcnuaille.
Menuet.
Mcnuifc.
Menuifcrie.
Mcnuiticr^
Mcnzat.
Mconic.
Méphaath.
Méplat.
Meppeu.
Méprendre. •
Mépris.
Méprifable.
Méprifammcnc.
Méprifant.
Méprif:.
Méprifé.
Méprifer.
Méquclla.
Méquine.
Méquincnça.
Mer.
Mera.
Mcral.
Mérau.
Meraque.
Mercantille.
Mcrcantillemmeot.
Mcrcantidc.
Mercantorifte.
Mcrceloc
.Mercenaire.
Mcrccnaiemcnt.
Alcrcenncs.
Merceries.
Mcrccrot.
Mercher.
Mcrchîpgen.
Merci.
Mcrcianc.
Murcic.
Mercier.
Mercredi.
Mercure.
Mercuriale.
Mcrcurification.
M ji cydieu.
Merde.
Mcrdcux.
Mcrdin.
Mcre,
Mcré.
Méréan.
M :rcâu.
Mcucz.
Merelle*
Merend.
Mcrian.
Merida.
Méridien.
Méridienne.
Méridienne.
Méridional.
Mérigal.
Mérignac.
Méiiflcs.
Meringues.
Merionctshire*
Métir.
Merifc.
Mffifïcr.
Me rite.
Mérité.
Mériter. .
Méritoire.
Méritoiremeot.
Merkafat.
Merlan.
Merle.
Mcrlc(Te.
Merlcttc.
Merlin.
Merliner.
Merlon.
Merlou.
Merluche.
Mrilut.
Méroé.
Méron.
Méropc.
Méropcs.
Mérou.
Mérovingien*
Mcrpius.
Merrain.
Mers.
Mcrlbourg.
Mci le bourg.
Mcrfcy.
Mertila.
Méiu.
Mervant.
Merveille.
Merveillcufement.
Mervcilicufe.
Mcrvcrond.
Mcrville.
Mcruwe.
Meixhaufen.
Meiy-Ibr-Seinc.
Mes.
Mffagna.
Clair.
Méfaife.
Mé (alliance.
Mifalher.
Mélangé.
M fange.
MvTaréoru
Mcfarrivcr.
Méfavcrir.
M^faventure.
Méfaule.
Mefcal.
Mefchance.
Mcfchaoir^
Mefchéance*
Mcfchcd.
Mefchedc.
Mcfchief.
Mefcbio.
Mcftr.
Mefeime.
Mefel.
Mefelleric.
Méfcmcrc.
Mcfentcrique.
Mefere.
Mefeflance.
Méfedimé. .
Méfedimer.
Meshaines.
Meshaigner. .
Meshui.
McfintelligeDCe.
Mefnie.
M éfochondriaqoea
Méfocoloa.
Méfocrc.
Méfocure.
Mél offrir.
Mcfoïde*
Méfolabc.
Mefon.
Méfonnyifkiquc.
Mcfopcntecôte.
Méropotamie.
Mcfore.
Meforc^lura.
Méfori.
Méioro.
Mcfotbénar.
Mcfquin.
Mcrquincmcnt.
Mc(quiaeric«
Mclquis.
Mcfquite.
Mclla.
Mcfi'agc.
Mrflaî^cr.
Mclla.acrie.
Mcllalierts.
Mcfl.îlinc.
Mcrtana.
Meffe.
Mcllcance.
Mcllcauc
Mcll^'nc.
Mcllc. ic ^
Mcfîooir.
Mcllc-rvir. ^
Mcircteric.
Melîic.
Meilicr.
Meffiears.
TABLE.
401
rt.
Mcfurc.
Métallifer.
McCuié.
Métallurgie.
Mcfurcr.
Métailurgidc.
;.
Mcfurcur.
Métamorphiile.
Méfus.
Métamorphofe.
gc.
Méfufcr.
Métamorphefé.
Métacarpe.
McumarphuCcr.
MétaBffifniottiïcs.
Mctaphore.
ie camp.
Métacarpien.
MétachroDifmc.
e.
Métagcitnies.
Méupheiique*
idre.
Mécageitnion.
Mc-taphoriqucment-
ndu.
Métairie.
Méuplirafle,
îtC.
Métal.
Métaphyfieiea,
ycr.
Métalcpfe.
Mccaphyiîquc.
>lc.
Métalliaue.
Métal liution.
Méiaphyiiqucaicnc.
:a.
M é tapi a (me.
gc-
Mctallifé.
Métapome. J
Méraptofc.
MétafUfe.
Métafyncrifc*
Métacarfe.
Mécatarfien*
Mécateurs.
Métathèfe.
Métayer.
Méte.
Mecédore.
Meteil.
Mérélin.
Métélis.
Mérempfycofe.
Métempfycoiiftcs.
Métempcofe.
r^^^^t^^Œj^éé^
léélé^
rOME DIX-HUITIÈME.
Métrique.
Meunière.
Mezièresfouc Biilon.
réoRC.
Métro.
Meurcc,
Mézièrcs-ies-Subtray,
fmc.
Métrocomie.
Meurs.
Mezin.
Dlogie.
Métrolitc.
Meurfac.
Mézuzoth.
^logique.
Métromanie.
Meurte.
Mezzanie.
>mancie.
Métromctrc.
Meurtre.
Mezzo-cinto«
>rcope.
Métroon.
Meurtri.
Mi.
m.
Métronome. •
Meurtrier.
Mia.
Métropole,
Meurtrière.
Mialdre.
c.
Métropolis.
Meurtrir
Miana.
ique.
Métropolitain.
*~A ^ II 1 bl il.
Meurtridure*
Miafme.
iaucmcni.
ifte.
Mctroviza.
•' •^r»»» •• Aaa «■• v9
Meufe.
MeufDier.
Meute.
Miat-bire.
Mets.
Miaalemenc.
e.
Mettable.
Miauler.
ique.
Metteur-en-ccuvrc.
Mevarî.
Mibi.
me.
Mettre.
Meuz.
Mibipi.
IC.
Mettricux.
Mezatali.
Mica.
Metz.
Micav'a.
,
Metzcuillatl.
Mexatocem.
Miccaïchui Cintlû
Mctzu.
Mexicain.
Mice.
T.
MeTania.
Mexico.
Michabou.
Mcvat.
Mexieux. .
Michalov^,
Meublant.
Mexique.
Miche.
J.
Meuble.
Méyen.
Michée.
e.
Meublé.
Mcyenberg.
Michel.
•.
Mc'iblcr.
Meyenfcld,
Michel-Ange Duonar-
que.
Mfudon.
Meyfe.
rôti.
iiiiafie.
Mévéléviles.
Mézaii.
Michel-Ange des fiftr
^mie. '
Mévendre.
Mézair.
tailles.
;,
Mévcndu.
Mezaraïqde.
Micheiau.
ifcope.
Mévente.
Mezdaga.
Michelilatt.
)rcopic.
Meuglement.
Mcze.
Michigaiu
►fcopiquc.
Meugler.
Meufan.
Mezeaa.
Micmac.
:rie.
Mezel.
Mico.
10.
Meule.
Mezelaine.
Micocoulier-
Meulière.
Mezelievîe.
Mie rocouftiquc;
»,
Meulond.
Mezcnd.
Micrographïc*
A.
Meum.
Mézéréon^
Micfoinctre,
Dli.
Meûoier.
MàJ^Cl.
Microplionc, V
Tome XX}
r
>•
Ëee
40 2^
lÀlcTofcome*
îÂiccofcope.
Mi3<iclham.
Midi.
Midlcfct.
Midouairc.
Micgc.
Miel.
MicUt.
Mielleux.
Miclnicbi
Mien. .
Micnchi.
Mieocha.-
Micr..
Micris»
Mies.
Mieftcts».
Micfxav».
Mictrc.
Mieudcc
Mièvre.
Mictrcric.
Mieux.
Migeltc.
Mignard.
Mignardé-
Mignardemene»
Mignardcr.
Mignardifc*
Mignacure.
Migné.
Mignon.
Mignonne*
Mignonnemenr,;
Mignonnene*
Mignor.
Mig«oté^
Migaotcr.
Mignotiftc»-
Migraine.
Migrarioiw
Micron.
Minrnulfc^
ÎVbjauïéc.
MiL
Mi^ani
Milanois.
MiUnoile.
Milbaud*
J/lilcftcB*
Miîcflc»
Milcï*
Silctopolifc
iliairo^
Milianc^
TABLE.
Milicien.
Milieu.
Mibon.
Milioraii.
Miiiiairc.
Mili'-aircmcnu
Militante.
Miiicer.
Milufch.
MiUac.
Millançay.
Mdlas.
Mille.
Mille Cantons*-
MUlc feuilles-
Mille fleurs.
Mille gramcs.^
Millénaire.
. Millei^ifc?'
Millepertuis.
Mille pieds.
Millcporc*
Milleret.
Millcrolc.
Mdlery*
MilUiinic..
I Millet-
•MiU»*i^^'
' MilUar*
M'iliaff*-
Millième.
Millier-
Million* .
j^ilhonnairc.
Millionnicmc*
Milloi^'
M'IW-
Mil«v
Milods.
I^aoaloflc«>-
. Milottidicn.
Mindclhcîm.
Minden.
Mindona.
Mine.
Miné.
Minécns-
Minéidcs*
Miuéo.
M'ner.
MméraU' ,
I Minéralif^
il lion.
Milo-Pharyngicni.
Milotd.
MiiruDgcn*
Miltcnberff-
Milti»dc.
Milton-
Mimallonido^'
Mimaraga.
Mime.
Mimiambe.
Mimographc.
Mimologi^-
Mimologu*^
Mina.
Minage.
Minakuts-
Minaret.
Minauder.
I^nauderie*
Minaudicii-
Mince.
Minciog*
Mincraii'^'
Minéraliler.
Min^ralogiftc.
Minervalcs.
Minerve.
Minet.
Mmcttc.
Mineur.
Mineure-
Miiïglc-
Mingrelan.
MingrcUc-
Miono.
Minia.
Miniature.
Miniatuiiltc-
Minière.
Minime..
Minii^rc.
Miniftèriat.
Mmirtèricl.
Miniftre. .
Miniilrcrie..
Minium.
Minoration»
Minorbino.
Minorité.
Minorquc.
Minorquin*
Minos.
Minot.
Minotaurci.
Minfiûgen.
Minski.
Minturnc.
Minu. .
Minuciano..
Minuit, f
Minule^lc-
Minute.
Minuté.
Minuter.
Minutie.
Minutieoaw
Minutius%
Miolans.
Miparti-
Miqucl^is.
Miquelou.
MiQ«cn*fc
. Mirabcl.
Mirabelle-
Miracle. -^^
Miraculeufcmctl.
Miraculeux.
Miradoux.
Miraflorcs.
Miraillé.
Miraillct. -
MirandadeEbio.
Mirandc.
, Mirandple*
Miravel.
Mirda.
Mire-
Miré^ .
Mircbalaïf*
Mitcbcau-
MircbcU
Mirccourt^
Mirefleur.
Mircmonr»
Mircpoix.
Mirevclt.
Mirer.
; Miri^eyls.
Mirililoc
i Mirmidon.
Mirmilloû*.
Mirob^
^ Miroir^
Miroite.
Miroiterie.
Miroitier»
Miton.
: Miroto«i
Mirre.
Mirtillc*
Mirxa.
Mis.
, Mifaine.
MiCantropc*.
; Mifantropic
^ Mirccllanéc^
Mirchio*
MiCcible.
Mifcibilitc.
MiCc.
Mircnutn.
Miférabc.
; Mirérablcmc
Miférablcté*
' Miferay-
Mirérc.
MiCéréréi
Miféricordc
Miféricordi'
' Mifcur.
Mifitia.,
Mifla.
iMifliûi»^
T A B I E«
4»5
I
Mobîlifer.
u
Mobilité.
Moca.
t.
Mocada.
uK
Mocade.
Moduu
,
Moche.
')omimcL
Mochlique»
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Mochona.
[make«
Jccs.
Mockcrca*
Modale.
ipi.
Mode,
rie.
Modèle.
-•
Modelé.
tri.
Modeler*
rites,
he.
Modène.
Modénois.
a.
badv
Modérateur.
Modération.
€• •
Modéré.
Modérément.
,
Modérer.
[^
Moderne*
JC.
Mode^DC.
aquet*
Modcfte.
date.
Modérément.
tioa.
Modcftic.
Modici.
r.
Modicité.
bo.
Modifîcacif.
Modification.
•mitaiae.
Modifié.
ié.
Modifier.
icr.
Modillon.
:n.
Modin.
Tic.
Modique.
le.
Modiquemenc
:.
Modius.
Modon.
Modringon.
Modrifch.
%
Modulation.
•
Module.
«raid.
Moduler.
»ach.
idc.
Modzyr.
Mocde.
Moelle.
MoclleuT.
Moellon.
MocUonnier.
dien.
Mocris.
Mocfîe.
gne.
Mœuf.
lî.
Moeurs.
nné.
Moffcttc.
[incr.
Mogador.
; c^halique.
MogoL
)(inc.
Mogoliftan.
•
Mogucra.
Mohabut.
es.
;abiccs.
Mohafcar. '
Mohatr.1.
lire-
Moha:z.
:r.
MohilovK.
Mobooks»
Moi.
Moignon.
Moinaille.
Moindre.
Moine.
Moineau.
Moincr.
Moincxie.
MoineHe.
Moingoni*
Moiofft.
Moinuloii*
Moins.
Moinuis*
Moire.
Moiré.
Moiremont.
Mois.
Moife.
Moifer.
Moifevauz.
Moifî.
Moifir.
Moi fi dure.
Moifbn.
Moiflac
MoiHine.
Moillbn.
Moi/Tonné.
Moiifonner.
MoifTooneur.
Moite.
Moiteur.
Moitié.
Moiton.
MokilTos.
Mokkfoi.
Mokokf.
Mokomacha.
Mol.
Mola.
MolachÎM.
Molaire.
Molalia.
Molares.
Moldavie.
Moldaviqiie*
Moldav..
Mole.
Molécuk.
Moléne.
Moler.
Molefté.
Molcftcr.
Molette.
Molcticr.
Molfctta.
Mollieim.
Me liens.
Molière.
Molittrcsfft
MoHna.
Molinc.
MoIioeT.
Molingar.
Molînier.
Molinifme.
Molii.ide.
Molinofifme^
Molinofifte.
Molionides«
- Molife.
Mollak.
Mollalle.
Molle.
MoIlemenC
Mollen.
MoUefle.
Mollet.
Molkioiu
Moîlifié.
Mollifier.
Mollir.
Mol mut! leu
Moloch.
Molopagues^
Molofle.
MolofTec.
MolofÏÏde.
Moipa.
Molsheira.
Moltolinos^
Moluque.
Moluqucs.
Moly.
Molybdèmc;^
Moment.
Momentanée*
Momcrie*
Momie.
Momon.
Momonie.
Momus.
Mon.
MonacaL
Monacalcmcnc.
Monachiûxia.
Monaco.
Monade.
Mooaghan.
Monarchie*
Monarchiqae.
Mooafter.
Monaftèrc.
Monaftériens.
Monaflique.
Monaut.
Monaz.
Monbabus.
Monbain.
Monbaza.
Monbazcns.
Monbianc.
Monbmn.
Moncalicr.
Moncalvo.
Moncaon.
Moncaftro.
£ee ij
464-.
Monctyar.
MoQcé.
Monceaa.
Moncel.
Monchaude.
Monchico»
Moacka.
Mouclar.
Monçon.
Monconcour.
MoDcornet.
Moncourtauc.
Moncrabeau.
Moncuch.
Mondain.
Mondainemcnr.
Mondanité.
Monde.
Mondé.
Mondcgo.
Mondcnard;
Monder.
Mondificacif.
Mondifié.
Mondifier.
Mondillo.
Mondonueda.
Mondovi.
Mondragon.
Mone.
Moncins.
Monedier,
Moncca.
Monétaire.
Monferran.
Monfia.
Monflannainl
Monfoulour.
Monfrin.
Mongcllino.
Mongomeri.
Mongopoès.
Mongous.
Mongul.
Monhcim.
Moniale.
Monjaux. •
Monickcdam.
MonillroL
Moniteur.
Monition.
Monitoire.
Monitorial.
Monmouth.
Monmouthsliire.
Monneage.
Monncrviile.
Monnoie.
Monnoyage.
Monnoyc.
Monnoyé.
Monnoycr.
Monnoycrie.
Mounoycui.'
T A B L E.
Monoceros.
MonochromatoQ.
Monocle.
Monocorde.
Monocrotoû,
MûDocuEe.
M on oc mugi.
Monogame-
Monogamie.
M-inoarâimnc.
Monologuc-
Moiiomadiie.
Monôme.
Monomotapa.
Monopécak.
Monophage.
Monophagics.
Moîiophtahriie.
Monophyfifmc.
Monophydtc.
Monopode.
Monopoler.
Monopoleur.
Xlonopoli.
Monoptére.
Monorime.
Monoryllabe.
Monofyllabiqae.
Monothelirmc.
Monothelites.
Monotone.
Monotonie.
Monocriglyphc»
Monpazier.
Monrejeau.
Monricoux*
Mons.
Monfanto»
Monfaunis*
Monlc^uT,
Monfcïgnctir.
Monfetgnctinftr.
Monficnr
M on fî rennes.
Monfoeurs.
Monfol.
Monfon.
Monforeau.
Monfperg.
Monftcrbcrg.
Monftre.
Monflreler.
Monflrueufemcnt.
Monftrueux.
Monflruofîcé.
Mont.
Monrabour.
Montage.
Montagnac.
Montagnard.
Montagne.
Montagneux.
Monta^ut.
MoDtaigu.
Moneaifi.
MonraUnibcrt,
Montalzat.
Moatani^cf,
Montant.
M on tare h Cf.
Montangis.
Montartrac.
Montauban.
Montaud.
Montaudin.
Montaulf.
Montaut.
Montbart.
Montbazon.
Montbelliard.
Montbenoît.
Montbizot.
Montbrifou.
Montbron.
Mombrun.
Montcaflin.
Montcenis.
Montchamps.
Mont d'Avczan.
Mont Dauphin.
Montdée.
Mont de Marfaot
Mont-Dieu.
Montdidicr.
Mont Dor.
Mont Doubleau.
Montdragon.
Monte.
Monté.
Montebourg.
Monc.cchio.
Monrech.
Montccler.
Klontccuculi.
Mon; cf.
Montcfalco.
Moncefiafcone.
Moniforte de Lemos.
Moneguet.
■Montegut.
Moûtcjcin.
Monrelcooe,
Montclimart.
Montcmaior.
Montemarano.
Montcmor-o - novo.
Montemor o-Vcllio.
Montcnay.
MontenJre.
Montcoux.
Montepciofb.
Monte pulciano.
Monter.
Montcrau faut -Yon-
ne.
Montere/Tort.
Monrerey.
Monteroti.
Mo&tefà.
M on t c 'Sa nt; A agwc
Montefarcbio*
Moatcfcâgliofo.
MontcfquTtUp
Montcfquîou.
MontcilarïCC.
Mor;tciruce,
Moarcvcdio.
Monteverde.
Monieztinia.
Mo ni faucon.
Mofirlerrand»
Montfcrrac.
Montfleury.
Mont fort.
Montfort de Lemos»
Mort fort 1 Amaaty*
Mor.tfort le Rotroa.
Montfort Icz Da&
MfJOtgr^ÙU^fi*
Montgtfcard.
Momffonicry.
Monthi^reau.
Mot*rhoudoac, ,
Momichicours*
Monticule.
Montjcan.
Moniiel.
Montier en Argoaoe^
Montier en Der. .
Montier la Gels.
Monticrneuf.
Montierramey*
Montignac*
Montigné.
Montigny.
Montigny le Roi.
Montigny fur Aub^
Monrilîicrs.
Montils.
Momjoie.
Montivilliers.
Montjuîc.
Mont-Lhçry.
Mo ne -Louis*
Montluc.
Mont-Luçon.
Montluel.
Montmarault.
Montmartin.
Montmartre*
Montmedy.
Mont- mejeaiu
Montmelian.
Montmerlc.
Montmirail.
Montmirel.
Montmorcl.
Montmorency*
Montmoriiloxu
Moiitoir.
Montoire.
M ) ::olieu.
Moncourooii»
rticf;
Hier,
yroux»
czac.
al.
gnault.
r.
(or.
vaux.
vcl.
luil.
:uii-BeIIay.
uii Bcllcfroy.
:oil BoDnin.
iiil en Laday.
:uil le Chétif.
mil les Bois.
;oil fur Loir.
ruilTarMayeii-
ichard.
oUec.
ol Savait.
oné.
3fs.
xcier.
ozier.
Sainte Marie.
>aint Jean.
Saint Michel.
Saint Quentin.
Salyy.
Saujon.
Serrât.
Valerien*
:ux.
Ville.
jre.
ment*
a.
lefte.
a.
e.
é.
er.
erie.
lecte.
eur.
lifie.
bite.
illen
illes.
ilion.
ine.
inet.
Morale.
Moralement.
Moralifer.
Moralifeor.
Moral ifte.
Moralité.
Moran.
Morannes.
Morano.
Moras.
Morac.
Moracoirei.
Morava.
Moravcs*
Moravie.
Morbeeno.
Morbide.
Morbifique.
Morce.
Morceau.
Morcelé.
Morceler.
Morconne*
Mordache.
Mordacice.
Mordant.
Mordicant.
Mordre.
Mordu.
Morduates»
More.
Moreau.
Moreauz.
Morée.
Moreilles.
Morella.
Morelle.
Moréri.
Morefquc.
Morcftel.
Moret.
Moreail.
Morfil.
Morfondre.
Morfondu.
Morfondure.
Morganatique.
Morgcline.
Morgcn.
Morges.
Morgny.
Morgoule.
Morgoya.
Morgue.
Morgue.
Morguer.
Morgueur.
MorguienvaU
Morhange.
Moria.
Moribond.
Moricaud.
Morigéné.
TABLE.
Morigéner.
Morigny.
Morille.
Morillon.
Morimond»
Morin.
Morine.
Moringa.
Morini.
Morion.
Morifques.
Morlaifc.
Morlaquie.
Morlas.
Morme.
Mornand.
Mornas.
Mornay.
Morne.
Morné.
Mornifle.
Mornsheim.
Moron.
Morofe.
Morofîni.
Morpeth.
Morphée.
Morpho.
Morpion.
M or rude.
Mors.
Morfc.
Morforc.
Mort.
Monadellc
Mortagne.
Mortaiirae.
Mortaillable.
Mortaille.
Mortain.
Mortalité.
Mortel.
Mortellement.
Monemar.
Morteœer.
Mortgage.
Mortier.
Mortifère.
Monifianr.
Mortification.
Mortifié.
Monificr.
Mortodes.
Mortoife.
Monon.
Mortrée.
Mortuaires.
Morvant.
Morue.
Morve.
Morveau.
Morvedro.
Morveux.
Morvillierf.
Morzû
Mofaïqae.
Mofbach.
Mofboorg.
Mofcateline*
Mofcou.
Mofcouade.
Mofcovic.
Mofe.
Mofé.
Mofclle.
Moska.
Moskitcs.
Mofnac.
Mofnes.
Mofquée.
Mofquille.
Modagan.
Moftar.
MoCHczo.
Mofd.
Mofynicns.
Mot.
Morala.
Motayes.
Morazalitea.
Montclle.
Moiet.
Moteur.
Mothc.
Motif.
Motion.
Motir.
Motivé.
Motiver.
Motril.
Motte.
Motte Achart.
Motte Saint Jeta*
Motte Houdarib
Motter.
Mottern,
Motus.
Mou.
Mouab.
Mouchacbe.
Mouchampf.
Mouchard.
Mouche.
Mouché.
Moucher.
Mouche rollc.
Moucheron.
Moucheté.
Mouchcter.
Mouchette.
Mouchetces.
Mouchetara
Moucheur. '
Mouchoir.
Mouchure.
Moudon.
Moudre.
MoiM.
40J
40 tf
t A B L E.
Moucc.
Mouette.
Moufette.
Mouflard.
Moufle.
Mouflcr.
Mouflettes.
Mouflon.
Moaliet.
Mouillage.
Mouillé.
Mouilicbouchc.
Mouiller.
Mouilleron.
Mouillette.
MoutUoir.
Mouillure.
Moulage.
Moulay.
Moule.
Moulé.
Moulée.
Mouler*
Moulerie.
Mouleur.
Moulidars.
Moulin.
Moulinagc*
Mouliné.
Moulinet.
Moulinier.
Moulins.
Moulins en Gelbcrt.
Moulova.
Moult.
Moultans.
Moulu.
Moulure*
Moura.
Mourant.
Mouringon.
Mourir.
MouroB.
MouroQ.
Mourre.
Mous.
Mousquet,
Moutquciade*
Moufqueiairc.
Moufqilcccric.
MoufquctQn»
Mouilf.
UoniVé.
Mouflciens.
Mouflclinc.
MoufTcmbcy.
Mouiler.
Mnuiîcron.
Moufl'cux.
Mouflon.
MoulTu.
Mouflure»
Mouilac.
Mouflache.
Moadier d'Ahun.
Mouliicrs.
Mouftille.
Moudique.
Moût.
Moutarde.
Moutardier.
Moutier.
Mouticrs.
Moutlec*
Mouton.
Moucoanage*.
Moutonné.
Moutonner.
Moutonnier.
Mouture.
MouTance.
Mouvanc
Mouvé.
Mouvement.
Mouver.
Mowcr.
MoUTeron. .
Mouvoir.
Mouy.
Mouzay.
Mouzon.
Moza.
Mozes.
Mozudabat.
Moya.
Moyadas.
Moyang.
Moye.
Moyen.
MoyenmoQtier.
Moyennant.
Moyenne.
Moyennement.
Moyenner.
Moyenvic,
Moycr.
Moyeu.
Moyobanba.
Moyrazez.
Moys.
Moyfe.
Moyiroo.
Mozambique.
Mozan.
Mozarabe.
Mozettc.
Moziilaw. •
Muable.
Mu'ge.
Muance.
Muardie.
Mubad.
Mucamudins.
Muchcln.
Muchli.
Mucidon.
Mucilaf^e.
Mucilagineux«
Mucofité»
Muddc.
Mudc.
Muderis*
Mue.
Mué.
Muer.
Mueraxr.
Muet.
Muette.
Muezin.
Mufle. .
Mufle de Veau.
Mufti.
Muge.
MugelR;
Mugen.
Mug^ia.
Mugir.
Mugiflanr.
MugiiTemenc
Mugron.
Muguet.
Mugueté.
Mueucter.
Muhiberg.
MuhldorT.
Muhzorié
Mui.
Mujac.
Muicheu.
Muid.
Muire.
Muken.
Mukhteflfai
Mula.
Mulato.
Mulâtre.
Mulbracht.
Muldcr.
Muidau.
Mulde.
Mule:
Mulet.
Muletier.
Mulccicref.
Muicttc.
Mulhaufed.
Muihcim.
Mull.
Mulot.
Multau.
Multangùlaire*
MuUc.
Mulrinatere.
Multinomc.
Multiple.
Mulcipliable.
Mukiplicand».
Multiplicateur.
Multiplication.
MuhipIicitA
Multiplié.
Multiplier.
Multitude.
Multivalves*
Multzig.
Mum.
Mumbojumboi
Mumie.
Munafchiles*
Munchemuboarga
Munda.
Munden.
Mundenkiogeif
Mundick.
Muneville.
Mungcking.
Mungçu.
Munghoa«
Mungo.
MUBgyOr
Muni.
Munia.
Munich.
Municipal.
Municipé.
Munificence.
Muuir.
Muninon.
Muni[ioiinair&
Muiikcrcnékif,
Muiilicr.
Munflcrberga
MunfliKcu..
Munychia.
Munyciiic.
Muuychics«
Munychion.
Muonching»
Muphti.
Muqueuz»
Mur.
Mur.
Muradel.
Murage.
Muraille*
Murais.
Mural.
Murano.
Muiaifon.
Mu:at.
Marcie.
Mer de Baxec.
Murdrir.
Mûre.
Mu.'e.
Mure.
Mircau.
Mûrement*
Murène.
Murer.
Muret.
Murex.
Mûri*
T A B L B.
407
TZICWS
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* Mufculo'Catanée.
Mofe.
Mufcan.
Mu fée
Mufécs.
Mufé.
Mu fer.
MufclicrCr
Mu (crin.
MufcroIIe»
Mufcttc.
Muféum.
Mufical.
Muficalcment.
Mufîcicn.
Mulîque.
Muforitcs.
Mufqiie.
Muiqucr.
Mallchcnbroek.
MuiTeiburg.
Muiîcr.
MuiTicIc.
Muilolc,
Mafly l'Evéquc.
Muitachio»
Mudapha.
Mutelle.
Mufiicla.
Mufulman.
Murulmanifme-
Mufurgie.
Muca.
Mutabilité.
Mutaferaca.
Mucande.
Mutation.
Murtlntioiu.
MiuUé.
Mutiler.
Mutin.
Mutiné.
Mutiner.
Mutinerie.
Mutius.
Mutuel.
Mutuellement.
Mutulc.
Muxacra*
Muydeo.
Muzcrin.
Mu2imos«
Muzon.
Muzuko.
Myasruat.
M y cènes.
Mycone.
Mydriafe.
Mygdonicw
Myagre.
Myodcs.
Mylabre.
Mylafa.
Myicttc.
M y ogioiles.
Mylonyoïdien.
Mylopharyngien.
Myocéphalon*
Myologie.
Myomancie^
Myope.
Myopie.
Myofotis.
Myoromie^
M y rabots.
Myrc.
Myriade.
Myrionimc.
Myrine.
Myrmecie.
Myrmccitc.
Myrraicoléoir.
MyrniiJoriS.
Myrmillon.
Myrobolan.
Myrobolanier.
Myron.
Myropol^
Myrrhe.
Myrrhis.
Myrrhite.
Myne.
Myrtéc.
Myrriformc»
Myrtilc.
Myrtille.
Myrto.
Myfcillc.
Myfc.
M y fie.
Myfîcs.
Myflagogoe.
Myftc.
Myftcrc.
Myfléricufemenu
Myftérieux.
Myflicité.
My/liqie.
Myftiqiiemcnr..
Mythologie.
Mythologioue^
Mythologiitc»
Mycilcne.
Myatus.
=îyè
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O M E D I X-N E U V I È M E.
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I.
Nabcl.
Nable.
Nabo.
NabonalTar.
Nabis.
Nabot.
Nabuchodonoroi: L
Nacarat.
Nacckcvan*
Nacellew
Nachcs.
Nachshab».
Nacre.
Nadde.
Nadcr..
Njbdii».
Nadoubak.
NadoueilaDt»
Nadrayic»
Naep.
Naerdeiu
Nafle.
Nagaia.
Nagara.'
Nagafamai
Nagate.
Nbge.
Nageoirc^
Nager.
Nagera^
Nageur*-
Nagi^
Nagiaîb.
' Nagiagafa.-
Nagnata.
Nagold.
Nagracat.-
Nagrau.
Naguère.
Nanarœalek-
Nabarvan.
Naher.
Nahuau
Najac.
Naïade*.
Naïf.
Naim».
Nain.
Naincré'.'
NoiraDgitr
4o5
Kairc.
Nairn.
Naifagc.
Naiflaucc.
Naître.
Naïvement.
Naïveté.
Nakib.
Nakkachbachi.
Nallicrcs.
Namaqiias.
Namaz.
Nambi.
Nambouri.
Namdui.
Nain..ctcs.
Nam^-s.
Nampiîaw'.
Namur
Nanan.
Nanchang
Nanchao.
Nanchucn.
Nancing.
Nancung.
Nancy.
Nander,
Nandkrvatam.
Nanéc.
Nanfîo.
Nanfung,
Nangan.
Nangafakî.
Nangis.
Naneuer.
Nanhiung.
Nanho.
Nankang.
Nanki
Nankiang.
Nankin.
Nanling.
Nanlo.
Nanna.
Nanicft.
Nanning,
Nanque.
Nanqui.
Nanquin.
Nant.
Nantcrre.
Nantes.
Nanteuil.
Nantcuil - le - Hau-
douin.
Nanti.
Nantillé.
Nantir.
Nanriireracnt.
Nanrois.
Nantua.
Nantuatcf.
NaiJiv'ich.
Nantz.
Nanyang.
T A B . L E.
Naopoura.
Naours.
Napée.
Napcl.
Naphte,
Napics.
Naploufc.
Napo.
Napoli.
Napolitain.
Nappe.
Naquctcr.
Nar.
Nara.
Narbatha.
Narbonne.
Marbonnoife.
Narcaphtc.
NarcilTc.
Natciffîte.
Narcotique.
Nard.
Nardo.
Narégam.
Narcnta.
Narcv/.
Nargue.
Nargué.
Narguer*
Narime.
Narinari.
Narine.
Marifqucs«
Narni.
Naro.
Narquois.
Narrateur.
Narratif.
Narration.
Narré.
Narrer.
Narfapour.
Narlcpille.
Narfingapatan*
Nartbex.
Narva.
Narval.
Narvas.
Nafal.
Nafalité.
Nafaniones.
Nafammonite.
Nafard.
Nafardc.
Nafardé.
Nafardcr.
Nafcaro.
Nafchi.
Nafcau.
Nafi.
Nafîllard.
Nafillcr.
Nalîr Davaab.
Nafitor.
Nafo,
Nafque.
NalTangibachi.
Naifari.
NafTau.
NafFc.
Naircnfels.
Nalfcrics.
Nafllb.
Nallrande.
Nata.
Natagay.
Natal.
Natangen.
Nacangerland.
Natation.
Natchcz.
Nathan.
Natbinéens.
Natif.
Nation.
National.
Nativitaires.
Nativité.
Natolie.
Natron.
Natta.
Natte.
Natté.
Natter.
Natticr.
Naturalifation.
Naturai ifé.
NaturaliCer.
Naturalifme.
Naturaliile.
Naturalité.
Nature.
Naturel.
Naturellement.
Nau.
Nava.
Navage.
Naval.
Navan.
Navapoura.
Navarctcc.
Navarin.
Navarquc.
Navarre.
Navarrcins.
Navarrois.
Naucclles.
Naucratien.
Naucratis.
Naude.
Nave.
Navéc.
Navcillc.
Navcs.
Navet.
Navette.
Naufrage.
Naufragé.
Naviculairc^
Navigable.
Navigateur. .
Navigation*
Naviguer.
Navire.
Naulage*
Naum.
Naumachie.
Naumbourg.
I Nau-nu.
Naupaâe.
Nauplia.
Nauplius*
Navré.
Navrer.
Nauféc.
Nauficua*
Nautile.
Nanti lire»
Nautiqua.
Nautodice.
Nautonnicr.
Naxc.
Naxkou*
Nay.
Naybc.
Nays.
Nazal.
Nazarcar.
Nazaréen.
Nazaréens*
Nazareth*
Nazclles.
Nazianze*
Nazir.
Ne.
Né.
Nea.
Néalcnîe.
Néanmoins.
Néant.
Néapolis.
hiSath.
Néau.
Nébachas*
Néballat..
Ncbel.
Ncbouzan.
Ncbriffa.
Nebrites.
Ncblan.
Nébulé.
Nébuleux.
Nëbulofîté.
Nécanées.
Nécaus.
Neccb.
NécefTairc.
Néccffai rement.
Néceffitanté.
Nécefïîté.
Néceffité, éc.
Nécc/Titer.
Néceffiteux.
Nechefl
TABLE.
409
tenu
Nciva.
Nere.
Neufmarché.'
ièr7
Nekir.
Nerée.
Ncufmc.
dale.
Nckfcheb.
Néréides.
Neufvillc.
ler.
Nellembourg,
Néreftabic. 1
Neufvilletto*
lergemanJ.
Nelfon.
Nerf.
Neufvy.
:crs Ulm.
Ndumbo.
Nerfférurc.
Neugartcn.
Neunaus.
ologe.
Némaloni.
Nergcl.
omance.
Nembrod.
Néncie.
NeuhaufeL '
omancicn.
Némée.
Nérindc.
Neuhoff*.
afe.
Néméens.
Néris.
Nevic.
ar.
Néméonique.
Néritc.
Neuil.
ne.
Ncmcrces.
Néroli.
Neuillac,
(îes.
Némcfes.
Néron.
Nenillé.
s.
Néméfis.
Néronde.
Neville.
t.
Némeftrin.
Néfonieos.
Neuilly.
orna.
Némcces.
Nerprun.
Neuilly Lérêqae.
ham.
ia.
•
le.
Némécobriga.
Némifco.
Ncmorales.
Ncmoccle.
Nemours.
Nemra.
Ncn.
Nénic.
Nénies.
Ncnni.
Ncnufar.
Néocaftro.
Néocéfaréc.
Ncocorc.
Ncodamodc.
Ncographc.
Nerre.
Nenobrigt.
Nerve.
Nenré.
Nerver.
Nerveux.
Neuilly Saint Front-
Neukirch.
Neumarck.
Ncumc.
Ncure.
Nevrétique.
:r.
Nerriens.
Nervieuz.
Nevrographic.
Névrolocic.
pacan.
Nervin.
Ncvropccre.
cif.
Nervio.
Névrocomic.
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Nerrure*
Ncrzinskoî.
Nefa.
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Nefîb.
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Ncflc.
Neuftadc.
Neuftacclein*
Neufté.
Ncuftré.
Neuftrie.
Neuton.
NeucoDiaaifme*
as.
ce.
Ncofiraphiûnc.
Néologie.
Nefs.
Neflus.
Neucralemenc«
Neutralité.
ciable.
cianc.
Néologique.
Néologiftc.
Neftc.
Ncftées.
Neutre.
NeMvaine.
ciaceur.
Néologue.
Neftor.
Nevark.
ciacion.
Néomcniaftc.
Neftorianifme.
Ncwcaftic
cié.
Néomenic»
Neftorius.
Ncuvic.
cicr.
mbo.
Néon.
Néophite.
Net.
Netancoart.
Neuvicq.
Neuvième.
res.
Néoptolémc.
Nctc.
Neuvicmemcnu
Néoptolémées.
Nêthe.
Nevjcrfey.
îpelifle.
Néotére.
Nétopion.
Neuville,
:ponc.
Néozonze.
Nétocilicze.
Ncuviller.
:ric.
Népcntlics.
Necfcher.
Ncwmarket.
:s Caftes.
Nepeta.
Nectement.
Nevplymoutlu
er.
Néphalie.
Netteté.
Newporr.
llo.
Néphélion.
Nettoyé.
Newry.
lion.
Ncpliclis.
Nettoyement.
Ncw'ton.
5.
Néphéris.
Nettoyer.
Nevconianifmo
^mancie.
Ncphcfoglî.
Ncttuno.
NcvP'tovn.
ndo.
Néphrétique;
Nétupha.
Ncuwy.
s.
Néphrocomic
Neuboarg,
NcvzolL
enie.
Ncpluali.
Neubury.
Nexon.
rend.
Ncpluar.
Neocan.
Ncycracht.
nie.
Ncpi.
Ncuchatel.
Neyva.
1.
Népos.'
Nevcl.
Nez.
,
Népociens.
Nevencalcn.
Nczl coujpé.
r.
Népocifmc.
Nevcrs.
Nhamdui.
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Neveu.
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Niafflç. ^
Tome XXX.
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Niaifement.
Niaifcr.
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Nicaragua*
Ni caria.
Nicaftro.
Nice.
Nicéc.
Nicctcrics.
Niccttc.
Nichabour^a
Niche.
Nicher.
Nicher.
Nichilianiftcs»
Ni choir.
Nickel. .
Nickpung.
Nicobar.
Nicolaûef.
Nicolftait.
Nicodomie»
Nicomla.
Niconia.
Nicopinj,
Nicopoh.
Nicofia.
Nicofic.
Nicotera.
Nicotianc.
Nicouria*
Nicoyaé
Nicfara.
Niaéc.
Nid.
Nidcau,
Nidda.
Nid doifeaa.
Niddui.
Nîdeck.
Niderbrann»
Nidcsdale.
Nid d oifèau»
Nidoreux*
Nicbla.
Nicce.
Nielle.
Niellé.
Nieller.
Niemccz.
Niémen.
Nienbourg.
Nicnckeu.
Nienhaufen.
Nicnhu(s« *
Nicpcr.
Nier.
Nicrs.
Nierfteio.
Nierftcr.
Nicvef.
NiciâU
TABLE
Nîeaport.
NicYic.
Niflheim.
Nigaud.
Nigauder.
Nigaudcrie»
Nigde.
Nigeirou.
Niger.
Nigririe.
Nigroil.
Nigua.
Nikoping.
Nil.
Nilacundi.
Nilicaœaxana.
Nillas.
Nillc,
Nilléc.
Nillomérrc.
Nimbe.
Nimbo.
Nimègue.
Nîmes.
Nimétulahis.
Nimirouf.
Nimpcfch.
Ninghai.
Ninghiang.
Ninghoa»
Ningling.
Ningpo.
Ningque.
Nbgun.
Ningyang.
Ningyvcn»
NÏDive.
Nino.
Ninove*
NintipolûDga*
Ninus I.
Ninzin.
Nio.
Niobé.
Nions.
Niord*
Niort.
Niou.
Nipa.
Nipé.
Niper.
Niphon.
Nipiflignk^
Nippe.
Nique.
Niquedouille»
Niquet.
Nircupan.
Nirham.
Nirnotsjif.
Nirringcn,
Niruaia.
Nifa.
Nifan.
Nifaxuic.
Nifaro.
Nifcn.
Nisi.
Nifibc.
Nifikingî»
Nifita.
Nifnies.
Nifors.
Nilîa.
Nifl'ava.
Nifus.
Nitanza.
Nich.
Nithfdale.
Nitiobrigcs.
Niio.
Nitre.
Ni creux» •
Nitric.
Nitricrc.
Nivaria.
Niuché.
Nive.
Niveau.
Nivel.
Niveler.
Niveleur.
Nivelle.
Nivelle delà Chauf-
fée.
NivellemenCt
Nivernois.
Nivette.
Niuihao.
Nivors.
Niiapa,
Nixe.
Nizyn.
Noa.
Noachidcs.
Noailhan.
Noaillé.
Noaillcs.
Noain.
Noamon.
Noara.
Nob.
Nobé.
Nobiliaire.
Nobilliffirae.
Nobiiitc.
Noble.
Noblement.
Noblcfle.
Nouage.
Noce.
y Noccra.
Nocher.
Nocor.
No^ambule.
Nodkiluquc.
No^ulius.
fNoa:urIabc.
No^urne»
Nodia»
NodttsJ
Noé.
Noéla.
Noélatâlî.
Nocllet.
Noerza.
Noeciens.
Noeud.
Nogais.
Nogaro.
Nogens.
Nogent Lartaor.
Nogent le Bernard
Nogent le Betboc
Nogent Leroi.
Nogent fous Ce»
Nogent fur Aube
Nogent fur Seinfii
Noguct.
Nohedaxu
Noia.
Noir.
Noirâtre.
Noiraud.
Noirceur.
Noirci.
Noircir.
Noirciffcur*
Noirciflurc.
Noireau.
Noirlac.
NoirmouticFi^
Noife.
Noifeticr.
Noifettc.
Noix.
Noizai.
Noiay.
Noie.
Noiet.
Noli.
NoU-me'tartPtn
Noiis.
Noiifer.
Nom.
Nomade.
Nomancie.
Nomaniah.
Nomarque*
No m bran t.
Nombre.
Nombre.
Nombrcr.
Nombreux.
Nombril.
Nome.
Nomcnclatuj
Nomcny.
Nomie.
Nomien.
Nominales.
Nominal ifn
Nominarair
Nomioatcu
f.
Nord ottcfL
ion.
Nordoucftcr,
X. -
Nordftrand.
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Norfoick.
Norimon.
•
Noriquc.
Beat.
Norkopinc.
•
Norlinguc,
ion.
Normand.
ylar.
Normandie.
:cc.
Norrc-telge.
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Norrka.
Nort.
Nottbarvich.
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Nortffav.
Northalbcn.
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Northaverton.
ime.
Northampcou.
Nonhaulen.
ae.
>urc.
Northcim.
Northen.
•
NorchtsmberlaaiL
crinc.
Nortwick.
>Ja.
Norvège.
laratneat.
Nonregicn.
Norwich.
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[aac
Nofologic,
Noforis.
loir.
Noftochs.
arc.
Nota.
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Notable.
NotabIcmcDC
Notaire.
Notamment.
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Notaricon.
Q.
Notarié.
,
Notation,
Note.
te.
Noteurî
Jancç.
Notice,'
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Notificatioiiu
lyté.
Notifié.
lycmcnt.
Notifier,
us'uira.
Notion.
'fidcncc.
Noto.
m.
Notoire.
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Notoirement*
àgc.
Notoriété.
c.
Notre.
îa.
Notre Dame.
c.
Notre-Dame de Beaa-
prcaif.
Notre - Dame de Béon.
fc.
Noue- Dame du Boit.
c.
Notre-Dame d'Eftréc.
•
Notre-Dame de Frcf-
lurg.
nay.
Notre-Dame de Lan-
le.
dcves»
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Notre-Dame du Mont.
:ft.
Notre Dame des
1er,
Monts.
aufea.
Notre-Dame Dorbec.
ngcn.
Notre-Dame Dupé.
TABLE.
Nûirc-Daïae des Pkr-
tes.
Noire- Dame du Von.
Norrc-Oam^ de Scmil-
iy.
Notre-Dame du Tiûl.
Notre DamcdcTorcé.
Notre-Dame du Vai.
Nottiogham.
Nouaillc.
Novale.
Novalè(è.
Nouan.
Novare.
Novarcfe.
Novateur.
Novaticn.
Novation.
Noue.
Noué.
Novelare.
Noyelles.
Novembre.
Novemdiales.
Nouement.
Novempopulanie^
Novemvirs*
Nouens.
Novenfiles.
Nouer.
Novcs.
Nouet.
Noueux.
Nougat.
Novi.
Novibafer.
Novice.
Noviciat.
Novigrad^
Noviffimè.
Nouleb
Novogorod.
Novogrodeck.
Novogrodffnricttki.
Nourrain.
Nourri.
Nourrice.
Nourricier»
Nourrir.
Nourriflant»
Nourriflon,
Nourriture»
Nous.
Nouveau.
Nouveauté.
Nouvelle.
NouvellemeBC#
Nouvelleté.
Nouvellier.
Nouvellifte.
Nouzille.
Noya.
Noyalc,
Noyau,
Noyé.
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Noyer.
Noyers.
Noyon.
Noyonnois.
Nozeroy,
Ntoupi.
Nu.
Nuage.
Nuage.
Nuaillé,
Nuaifon.
Nuance.
Nuancé.
Nuancer.
Nubécule.
Nubile.
Nudipedaics.
Nudité.
Nue.
Nué.
Nueilly.
Nuement.
Nucr.
Nucffe.
Nueflra Senora de Cat^
valleda.
Nueflrade Lapax.
Nueftra Senora de U
Vittoria.
Nueva Scgovia,
Nuihiang.
Nuikiang. '
Nuikieu.
Nuillé.
NuilleleJilait.
Nuille le Vendaîo.
Nuille (ttt Oactte*
Nuiohang»
Nuire.
Nuifaoce*
Nuifible.
Nuit.
Nuitamment.
Nuitée.
Nuichlànd.
Nuitons.
Nuits.
Nul.
Nulenois.
Nulle.
Nullement.
Nullité.
Numana.
Numancç.
Numa Pompilius.
Numatsju.
Numbourg.
Numéraire.
Numéral.
Numérateur.
I Numération.
Numérique.
Numericus.
Fff i'i
41»
Numéro.
Numéroté.
Numéroter.
Numides.
Numidie.
Nttmiûnale.
Numifmacique.
Nureifmacographie.
Namiftro.
Nummulaire.
Numitor.
Nuncupacif.
Nundinale.
Nupal.
Nuptial.
Nuque.
Nur.
Nuremberg.
Nurfa.
Nufco.
Nus-pieds rpirituels;
NutatioQ.
Nutritif.
Nutrition.
Nutritum.
Nuyc.
Nuys.
Nyabcl.
Nydages.
Nyélalopc,
Nyâalopie.
Nydclicn.
Nyaélics.
Nydlémeron.
Nyéboftrarcgc.
Nyecarlcby.
Nyland-
Nymbourg.
NyjMphago^e*
Nymphéc.
NymphomaniCi
Nymphocomie.
Nyms.
Nyoo.
Nyons.
Nyfa.
Nydot.
O
Cacco.
Oakam.
Cannés.
Oarick
Oanllc.
Oafls.
Oaxis.
Obakariaras.
Obai.
Obarenicns.
Obadne.
Obdora.
Obédience.
Obédienciaire.
Obédieacici.
TABLE.
Obédiemicl.
Obéi.
Obéir.
Obéiflance.
Obéiflaot.
Obéic.
Obélifquc.
Obéré.
Obérer.
Oberkirk.
Obermondat.
Oberndorf.
Oberoheim.
Obernperg.
Obcnrcfel.
Obéfité.
Objcdé.
Objefter.
Ôbjc^if.
Obieélion.
Obier.
Objet.
Obit.
Obituaire.
Oblat.
Oblâtes.
Oblation.
Oblacionnaire.
Oblats de Saint-Ara-
broife.
Obliage.
Obligation.
Obligatoire.
Obligé.
Obligeamment.
Obligeant.
Obliger.
Obliquangle.
Obliquarioiu
Oblique.
Obliqucmeoc.
Obliquité.
Oblong.
Obnonciation.
Obole.
Oboléc.
Obollah.
Obombrer.
Oborkov,
Obotrites.
Obreptice.
Obrcption.
Obrin.
Obron.
Obronniére.
Obfccne.
ObfcéAité.
Obicure.
Obfcurci.
Obfcurcir.
Obfcurciflcmcnt.
Obfcurément.
Obfcunté.
ObfécratioDS»
Obfédé.
Obféder.
Ockloctadc
Obfçques.
Ockrus.
Qbfervance,
Ochfènfîirt.
Obfcrvanïin.
Oçkfcnhaaftn.
Obfcfvaïcur-
Ochums.
Obferyarion.
Ockcr.
Obfervatoire.
Oclagc.
Obfcrvé.
Ococolin.
Obfcrver
Ocofolt.
Obfcrnon.
Ocozoaic
Obfîdiane;
Ocre-
Obfîdional.
Oâaédre.
Obftacle.
Odant.
Obftaclcr.
Odanic.
Obftination.
Odaatiéme.
Obftiné.
Oéèaples.
Obflinémcnt.
Odateuques.
Obftincr.
OOavage.
Obftruaif.
Odave.
Obftrudion.
Odavier.
Obtempérer.
Odavine.
Obtenir.
Odavo.
Obtention.
Odevillc.
Obtens.
Odil.
Obturateur.
Odircmc.
Obtus.
Odobre.
Obtufanglc.
OdocQuc.
Odogenaire.
Obventian.
Obvier.
Oâogonc.
Obus.
Odophoic.
Odopodé.
Obufîer.
Oby;
OaoClylc*
Oca.
Oûroi.
Ocaigner.
Odroyé.
Ocak.
Odroyer.
Ocana.
Oduplc.
Ocbara.
Oculaire.
Occa.
Oculairemeac
Occafary. ^
Oculation.
Occafc. •
Oculi.
Occafion.
Oculiftc.
Occalionsé.
Oculus-Ckrifti.
OccafionncIIe.
Ocypeté.
Occaiîonncilement.
Oczakov.
Occafîooner.
Oda.
Occident.
Odabachi.
Occidenul.
Odaglandarik
Occipital.
Odaiiquc.
Occiput.
Odazzi.
Occire.
Ode. ^
Occifcur.
Odiel.
Occifîon.
Odieufemenk
Occultation.
Odieux.
Occulte.
Odin.
Occupant.
Odoacre.
Occupation.
OdoUam.
Occupé.
Odomctre.
Occuper.
Odontalgie.
Occurrence..
Odonulgique.
Odontecbnie.
Occurrcnt.
Océan.
Odontoide.
Océaue.
Odorant.
Océanidec.
Odorat.
Occlat.
Odoriférant.
Ochio.
Odovara»
le.
(Baf.
e.
OEuvé.
impade.
Œuvre.
lénique.
Ofarai.
laccttx.
Offa.
ÏC.
Of(anto.
xoÛLtqut»
0£FcDboarg.
^
OfFendices*
OfFenfaor.
le.
Offcjifc.
c.
Offcnfcr.
OfFcnfcur.
cric.
Offenfif.
oo.
OfFenûvcmeoc.
ooné.
OfFcrt.
oancr.
OfFerte.
l.
OfFcnoirc.
chc.
Office.
Officiai.
Officialité.
le.
Officiant.
um.
Officier.
le.
Officicufemeot.
:ries.
Officieux.
Officinal.
lantie.
Offida.
uiîs.
Offrande.
c.
Offrant.
horc.
Oftranvilie.
ic.
Oftre.
te.
Offrir.
xe.
Offiifqué.
i.
Offufquer.
Ofica.
Ogive.
lagc.
Oglio.
lagien.
Ogmicn.
lagocomie.
Ognate.
OgocfTc*
*.
Ogre.
Ogyas.
■«
Ogygçs.
rfèa.
Ogygie.
^**J^
TABLE.
Oh.
Ohic.
Ohio.
Oibo.
Oie.
OignemcDt
Oignon.
Oignière.
Oignoacc.
Oieny.
Oille.
Oindre
Oing.
Oingc.
Oint.
Oints.
Oira.
Oirrchoc
Oife.
Oifeau.
Oifelé.
Oifeler.
Oifelcur.
Oifelier.
OifeUerie.
Oifcmont.
Oifery.
Oifcuz.
OiCf.
Oifîllon.
OifîvcmenL
Oifivcté.
Oifon.
OifTeau.
OifTel.
Oify.
Oizay.
Okamnt«
Okafaki.
Okela.
Okkifik.
Okmas.
Okujcfo.
4«3
Olamp!.
Olargucf.
Olav.
Olba.
Olbafa.
Olbia.
Olcadet.
Oldak-Bacha.
Oldenbourg.
Oldendorp.
Oldcnzel.
Oldeflo.
Oléagineoz.
Oléandrc.
Oléarius.
Oleb.
Olécrane.
Olenus.
Oler.
Oleries.
Oleron.
Oleo Sacdummu
Olesko.
Oletre.
Ol&âoirc
Oliban.
Oligarchie.
Oligarchique
Olika.
Olim.
Olinde.
OliouUcf.
Olite.
Oliva.
Olivairc.
Olivaifon.
Olivarez.
Olivâtre.
Olive.
Olivcnça.
OHvera.
Olivétc.
TOME VINGTIÈME.
Olographe.
iviia.
Olon.
Olona.
e.
Olonitz.
t.
Olonne.
OloofTon.
lo.
Olophixos.
Olpa.
Olfmiti.
un»
s.
Olfs,
:z.
Olu
Olulis.
Oluros.
Olympe.
Olympiade.
Olympie.
Olympiens*
OlympioniquCt
Olympique.
Olyntne.
Olyfîppo.
Omidiys*
Oraagoas.
Oman.
Omar I.
Ombelle.
Ombellifêr^
Ombi.
OmbiafTe.
Ombilic.
Ombilical.
Ombrage*
Ombragé. •
TABLE.
h:e.
tenu
:e.
3r.
Organcau.
Organique.
Organiiation.
Organifé.
Organifcr.
Organise.
Organfin.
Organfînc.
Organlincr.
Orgafme.
Orge.
Orgeat.
Orgelet.
Orgcolet.
Orgcres.
Orgiafte.
Orgies.
Orgiophantcs.
Orgon.
Orgue.
Orgueil.
Orgueiilealement.
Orgueilleux.
Orîbafe.
Orient.
Oriental*
Orienté.
Orienter.
Oricr.
Oriflamme*
Oriflant.
Origan.
Ongcnc.
Origénifme.
Origdniftcs.
Originaire.
Originairement*
Original.
Originalité.
Origination.
Origine.
Originel.
OriginellemeoC.
Original.
Orignolles.
Origny.
Orieuela.
Orillard.
Orillon.
Orillonné*
Orin.
Orinc.
Orini.
Orio.
Oriolo.
Orion.
Oripeaa.
Oriflava.
OrifUgny.
Orithye.
Orixa.
Orla.
Orlamundç,
Oik.
4M
Orléanoif.
Orthogonal.
Orléans.
Orthographe.
Orme.
Orthographie.
Ormeau.
Orihog rapine.
Ormel.
Orthographier*
Ormille.
Orthographiq^t
Ormln.
OrThopciiicr.
Ormoic.
Orthopnée.
Ortholiade.
Orrous.
Ornain.
Ornans.
Orthus.
Orti.
Ornature.
Orne.
Ortie.
Ortive.
Orné.
Ornéen.
Ortnau.
Ortolan.
Ornées.
Ortona.
Ornement»
Orner.
Ornière.
Omis.
Ortopoia.
Ortugue.
o?7r
Ornithies.
Orvale.
Ofnithogaîoii,
Orni(hoIites«
Orvtrt.
Orviétan.
Ornirholofje.
Orviétc.
OrniiliôlogifVest
Orvinic.
Ofnithomaiicc,
Orula.
Ornithopodut
Orus.
Orobe.
Os.
Oronge.
Oronte.
Ofa.
Ofaca.
Oropc*
OropeflL .
Ofca.
Ofcabrioa;
Orofange»
Orpailleur.
Ofcerleben.
Ofcheocèle.
Orphée.
Ofcillatioc.
Orphelin*
Ofcillatoirc.
Orphie.
Ofeiller.
Orphique
Ofclage.
Orpierrc.
Ofculateut.
Orpiment.
Ofculation.
Orpin*
Ofé.
Orque.
Ofée.
Orques.
Orfeille.
Ofeille.
Ofer.
Orfera.
Oferaie.
OrHmarow
Ofîandrienst
Orfoy.
Ofier.
Orfla.
Ofimo.
Ort.
Ofiris.
Ona.
Ofifmiens.
Ortegal.
Orteil.
Ofma.
Ofmoode.
Ortelins.
Ofnabruck*
Ortenau.
Ortenboorg.
Ofopo.
Oforno.
Onoville.
Oforo.
Orthefîe.
Ofoues.
Orrhocuc.
Orthez.
Orthienne.
Oiushna.
OR.
Orthocrattte.
Orthodoxe.
O/fa.
Orthodoxie.
Oira-Pollanuopi*
Oi thodoxo^raphc
Offat. ^
Oxthodiomic
Oflcc.
4i<î
<)/l:Ict.
Odcmens.
On'cry.
O/Tcux.
Oflîfîcation.
Omiié.
Offificr.
OfTifrague.
Ofîilago.
Ofllmicna.
Odona.
OfTonoba.
Ofiumana.
Oduna.
0(h
O^abarés.
Odabat.
Oflalric.
Oftenfible.
Oflcnfoir.
Oflentation.
Oaéocole.
Ortéocopc.
OlWogénéfic,
Od^ogiaphie.
Oftéologic.
Ofléotomie.
Oflerbourg.
O^erltng.
Ofterode.
Oftervick.
Oft&les.
Oftfiifc.
Ofliaqucs,
Oftic.
Ofliglia.
Oflippo.
Oftifé.
Oftracéc.
Oflracine.
Oflracifme.
Oilracice.
Oftrclin.
O(lréope£bintce.
Odrevane.
Odrog.
Odrogot.
Oibogothie.
Oftrovirz.
Ofluai.
Ofvicczin.
Ofzurgheci,
Otage.
Otalgic.
gtalgiquc,
ce.
Ocelles.
Ocenchyce.
ôcer.
Otevcnt.
Ochan,
Othoman.
Olhon.
TABLE.
Othonnc. i Oajon.
Ocrance. Ovipare.
Otrar. Ouipou.
Ocrer. , Ouïr.
Ocricolî. OTiflàn.
Oitenvald. Oviftcs.
Oyiftiti.
Oakek.
Oulemary.
Oalx.
Omnignoo.
Oofuilie.
Ounevari.
Oupclocte.
Oaragao.
Ouran*
Oaraqae*
Oaracare.
Ourcka.
Oardi.
Oordir.
Ourdiflage.
Ourdiflettfc.
Ottoman.
Octona.
Ou.
Oii.
Ouaiche.
Ouaille.
Ovaire.
Ouais.
Ovalaire.
Ovale,
Ouanderon.
Ouangou.
Ouapa.
Ouaracaba.
Ouarine.
Ouarouly.
Ouarville.
Ouaflacou*
Ouate.
Ouaté.
Ouater.
Ovation.
Ouaycou.
Ouaye.
Ouazé.
Oubier.
Oubli.
Oabliance«
Oublie.
Oublié.
Oublier.
Oubliettes.
Oublieur.
Oublieux*
Ouche.
Oud.
Ovdan.
Oudenarde.
Oudenbourg.
Oudenb«rch«
Oudevacer.
Oudon.
Ove.
OverifTcl.
Overlander,
Oueflant.
Oucft.
Ouf.
Ougly,
Oui.
Ouï.
Ouïcou.
Ovieule.
Ovide.
Ouï-dire.
Ouïe.
Oviedo.
Ouïes.
OurdifToir.
Ourdiflore.
Ourdon.
Oucem.
Ouriqae.
Ourlé.
Ourler.
Ourlée
Ours.
Ourfc.
OuriSa.
Ourfine.
Ourfon.
Ourt.
Ourvari.
Oufe.
Ouft.
Ouflille.
Ouflioug.
Outaouacs.
Outarde.
Outardeau.
Outil.
Outillé.
Outomchu.
Outrage.
Outragé.
Outrageant.
Outrager.
Outragcufcmentt
Outragenx.
Outrance.
Outre.
Outré.
Outre cuidancç.
Outre cuidé.
Outrée.
Outrcmcnt.
Outremer.
Outre mcfure.
Oiicrc-Mciire.
Outre moîcif*
Outrepafle.
OucrepalTé.
Oacrcpafler.
Outrer.
Ouvado.
Ouvah.
Owerrc*
Ouvert.
Oavcrcemenc
Ottvercoir.
Ouverture.
Ouveze.
Ouvrable.
Ouvrage.
Ouvragé.
Ouvragcr.
Ouvrant.
Ouvré:
Ouvreaoz.
Ouvrer.
Ouvrerie.
Ouvreur.
Ouvrier.
Ouvroir.
Ovmcze.
Ouzouer.
Oxenftiem.
Oxford.
Oxu.
Oxus.
Oxybiens.
Oxycèdre.
Oxycrat.
Oxydraques.
Oxygone.
Ozymel.
Oxypètre.
Oxyregmîe.
Oxyringae.
Oxyrthodin.
Oxys.
Oxy faccanim.
Oyant.
Oyas*
Oye.
Oyfcl.
Oyfonville.
Ozama.
Ozcgue.
Ozcnc.
Oxillac.
Ozoles.
Ozouer le Marc
Paaigovaffl.
Paas.
Pabous.
Paca.
Pacage.
Pacager.
TA B X I.
orei»
anuic.
anuli.
tuma.
o.
I.
kécolct.
ttcor.
ition.
aes«
jcmenc.
y».'
roca.
(c
ir.
>g-
c.
[es.
>rii.
es.
ah.
n.
le.
rocace.
rHe.
i>a.
Tom XXX.
Pa^ncllo.
Pagaoifme.
Pagarque.
Page,
Pagcas*
Pagel.
Pagefie.
Paggére.
Pagi.
PagiaTcllc.
Paglia.
PaglioD.
Pagmagmarifi.
Pagne.
Pagnon.*
Pagnoce.
Pagnocerie.
Pago.
Pagode.
Pagomcn.
Pagoa.
Pagre.
Paêul.
Panalevangehafi.
Paidophile.
Païen.
Pailhêi.
Paillard.
Paillarder.
Paillardife.
PailUrTe.
PailladoQ,
Paille.
Paillé
PailIe-eQ-ca.
Pailler.
Pailler.
Paillerce.
Pailleur.
Paillcux.
Paillon.
Pain.
Painboeuf.
Painrrerie.
Pajonifme.
Pajoniftes.
Paiou.
Pair.
Paire.
Pairement.
Pairier.
Pairie.
Paifiblc.
Paifîblemenc
Paiflant.
PailTeaa.
Paiflelé.
Pai/Tcler.
Paifleiure.
PaiiTefolicairc,
Paiflbn.
Paira.
Paître.
Paix.
Pakbakcui.
Pal. .
Palabre.
Palacios.
Palade.
Paladin.
Palaig.
PalaUca.
Palaméde.
Palamente*
Palamos.
Palan.
Palankâ.
Palanqae.
Palanquer»
Palanquin*
Palanza.
Palaparija.
Pala-Danche.
PalapoIL
Palaprar.
Palardcaox.
Palaria.
Paiadre.
Palatale.
Palatin.
Palatinat.
Palatine.
Palaro - pharyngien.
Paiato-lUphyiia.
Palatoa.
Palatual.
Palaciiar.
Palazzaolo.
Pâle.
Paie.
Paleage.
Paléef
Palefrenier*
Palefroi.
Palemon.
Palempnrez.
Palencia.
Paleo Caftro.
Paleopolis.
Palerme.
Paleron.
Paies.
Paleftèf.
Paleftine.
J>alcftre.
Paleftcinc.
Paleftriqne.
Palefhophylâx*
Palet.
Paletot.
Palene.
PalétttTÎer.
Pâleur.
Pâli.
Paliacttc
Paliboue,
Palica.
Palices.
Palicovii
417
Palier.
Palification.
Paliliet.
Palimban.
Palindrome.
Palindromie.
Palingénéfic.
Palinod.
Palinodie.
Palintocie.
Palinsre.
Pulipon.
Paliques.
Pâlir.
Paiîs.
PalifTade.
Pali/Tad^
Paliflader.
Palîflage. ^
Paliflairc
PalifK.
Paliffer.
Paiiflbn.
Paliurc.
Palixandre.
Palla. -
Palladc.
Palladio.
Palladionu
Pallagc.
Pallantidet.
Pallas.
Palle.
Pallènc
Palli.
Palliano.
Palliatif.
Palliation.
Pallié.
Pallier.
Pallium.
Pallorieo.
Pallu.
Pallaao.
Palma.
Palmaire.
Palme.
Palme de Chrift*
Palmela.
Palme marine*
Palmeo.
Palmer.
Palmette.
Palmier.
PalmiuÂdef
Palmifte.
Palmite.
Palmnlaire^
Palmyre.
Palmyrène.
Palmyrémcn.'
Palo.
Palode CalenmnuK
Palo de Laz,
Ggg
4iS
Paloœbaro.
Palombe.
Palomera.
Palonnicr..
Palos.
Palot.
Palott.
Pâlotte*
Palourde.
Palpable.
Palpitant.
Palpitation.
Palpiter.
Pal planche.
Pallcy.
Paltoquet.
Pa/udamentum,
Paludc.
Pijius.
Pambe.
Pâmé.
Pâmer.
Pamûec.
Pamiers.
Pammillics.
Pâmoifon.
Pampanj^a.
Parape.
Pampelmoufe..
Pampelune.
Pamphi.
Pamphile.
Pamphilie.
Pampiniforme..
Pampre.
Pampre.
Pamprou.
Pamylies»
Pan.
Panacée.
Panache.
Panaché.
Panacher.
Panacoco.
Panade.
Panader.
Panage.
Pan âgée.
Panagie.
Panais.
Panama.
Panane.
Panard.
Panarcte.
Panari.
Panaris.
Panaro.
Panarucan.
Panathénées.
Panay.
Panbéotics»
Pancaiiers.
Pancarpe.
Pancarte.
T A B L t.
Paneerne.
Panchymagogoe..
Pancladie.
Pancorbo.
Pancrace.
Pancratiafle.
Pancratie.
Pancratium.
Pancréas.
Pancréatique
Panda.
•Pandaea.
Pandaléon.
Pandedbes.
Pandémie.
Pandémique.
Pandiculation*
Pandion.
Pandionide»
Pandore.
Pandoure.
Pandrofe.
Pané.
Panéas.
Panégyarque*
Panégyrique..
Panégyrifle.
Panellc.
Panellénieas*
Panemc.
Paner.
Panerée.
Paneterfcé
Pinerier.
Panetière.
Panga.
Pangaran*
Pangfils. .
Pangot.
Pangolin*
Pangti.
Panic.
Panjangam«
Panicaut.
Panicule.
Panicum.
Panier.
Panionies.
Panionum.
Panique*
Panis.
Panne.
Panueai»
Pannclle.
Panner.
Panneton*
Pannicule.
Pannidîères.
Pannomie*
Pannon.
Pannonie.
Pannus.
Panoma.
Panompàée*
Panonceau..
Panope.
Panoplie.
Panopoh';..
' Panormus.
Paaorpe.
PanoHake.
. Panou.
Panque.
Panqu/é Calitzi.-
Panlc.
Panfé.
Pan-fée.
Panfemenc
Panfer.
Panfa.
Pantalarée.
Pantalon.
Pantalonade.
Pantaaaièrcs..
Pancarbe.
Pante.
Pantelant*.
Panteler.
Panter.
Panteor.
Panthée.
Panthéon.
Panthère.
Pantière.
Pantin..
Pantine.
Pantochèrrs;
Pantogonie.
Pantographe.
Pantoiemént.
Pantois.
Pantometre.
Pantominc.
Pantoqnières»
Pantoufle.
Panaco.
Pao.
Paocbing.
Paogan.
Paoki.
Paoking.
Paon.
Paoning.
Paonne.
Paonneau.
Paote.
Paoting.
Paour.
Paoureux.
Paozan.
Paoyng.
Papa.
Papable.
Papaicot.
Papal.
Papas.
Papauté.
Papaye.
Pape«.
Papelarde
Papelarder..
Papclardife»
Papelinc.
' Papclone.
PaperafTe.
Paperafficr..
Papcfle.
Papeterre*.
Papetier.
Paphicnne..
Paphlagonic-
Paphos..
Papier.
Papilionàcée.
Papillaire.
Papille.
Papillon.
Papillonner.
Papillotage.
Bapillotte.
Papilloter.
Papinianiftc
Papinien.
Papion.
Papirius.
Papifme.
Papiftc.
Papon.
Papons.
Pappenheim.
Papremis.
Papyracée.
Papyrus.
Paquage.
Pâque.
Pâquerette..
Paquet.
Paquebou
Paqueter.
Pâquis.
Par.
Para.
Parabali.
Parabolan.
Parabole.
Parabolique..
Paraboloïde.
Parabrama.
Parabyfte.
Para ccl lai rc«
Partccnthèfc^
ParaccnrriquCi
ParachéJotios..
Parachever.
Parachrôoliinç«
Para ci et.
p4ra clé tique.
Paracoe mumcne.
Paracy.
Parada.
Paradabathnb
Parade.
Paradiazeuzisr
P^adigmc
ce*
Cologne*
T A B t
Parafe.
Paragtau*
Paragcn
Paragear.
Paragoa.
Paragraphe.
Paraguantc.
Paraguay*
Par^.
Paraifen.
Paraifonnier.
Parafe.
Paralipomàacs.
Paralipfe*
Parallaftiqae.
Parallaxe,
Parallèle.
ParallélipipèJe.
Parallélifme.
Parallélogramme.
4^9
r O M E V I N G T-U N I È M E-
ALOGISIII.
le.
iqae.
Ce.
trc.
non.
»naire.
:are.
e.
?niier.
»afie«
aphe.
{me.
rraal.
mofîst
3Die.
onifte.
rafe.
rafé.
i^fcr.
rafle.
riniûc
Jic.
le.
▼c.
IC.
èae.
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it.
Ic-Monial.
Dimn.
Parcage.
Parce.
Parcenéres*
Parccquc.
Parchemin.
Parcheminerie.
Parcheminicr,
Parchim.
Parclofci.
Parçon.
Parfonnier.
Parcourir.
Parcours.
pardaos de Réale»
pardeilhan.
Parderrière.
PardefTous.
ParddTus.
Pardcvant.
Pardcverf.
Paidoo.
Pardonnable.
Pardonné.
Pardonner.
Pardubitz.
Parc.
Paré.
Paréage.
Pareatis.
Pareau.
Parédrc.
Parégorique.
Parcfl.
Parçillcmcac
Paréirabrara.
Parélic.
Parelle.
Parembole.
Paremenr.
Paremcntier.
Parenchyme.
Parcncfe.
Parénccique.
Parcnncs.
Parent.
Parcncaee.
Parentales.
Parente.
^arentèle.
Parenthéfc.
Parenzo.
Parer.
Parère.
Parer Méneates.
Parcfle.
Parefleuz.
Parétorier,
Pareor.
Parfaire.
Parfait.
Parfaicemeac»
Parfilé.
Parfiler.
Parfilurc.
Parfois.
Parfbndre.
Parfbndn.
Parfournir.
Parfum.
Parfumé.
Parfumer»
Parfumeur.
Parfumoir.
Parga.
Parhélie.
Parhipace.
Pari.
Pariade.
Pariage.
Pariaire*.
Parié,
Parier.
Pariétaire.
Pariétal.
Parieur.
Parigne.
Parigné.
Parigny,
Parilies.
Parilla.
Paris.
Parifieo.
Pariticnne.
Parifît.
Parifis*
Parité.
Parium.
Parjure.
Parjurer.
Parizot.
Parlant.
Parlé.
Parlement.
Parlementaire.
Parlementer^
Parler.
Parlerie.
Parleur.
Parlicr.
Parloir.
Parma.
Parme.
Parmefiin.
Parmi.
Parnac.
Parnaffç.
Pamafle.
Parna/ndes.
Parnaffic.
Parnau*
Parnay.
Parnopien. .
Parodie.
Parodié.
Parodier.
Parodifte.
Paroi.
ParoifTc, -
Paroiffial.
ParoifficA»
Paroître.
Parole.
Paroler.
Paroli.
Paronomafe.
Paronychie.
Paropamife.
Paros.
Parotide.
Parozyfme.
Parpaillots. -
Parpaing.
Gggij
4»o
Parpeçay.
Parpetgne.
ParpiroUe.
Parque.
Parqué.^
Parquer.
Parquet.
Parqactage.
Parqueté.
Parqueter.
Parrain.
Parrhafiuf.
ParrkaGe.
Parricide.
Parfcmé*
Parfemer.
Parfimonie.
Parfis.
Part.
Partage.
Parcage.
Panager.
Partance*
Partant.
Parte.
Parcement.
Partenaire*
Parterre.
Parthe.
Parchenay.
Parthenie.
Parthenien.
Parthénies.
PanhénoB.
Parthénope.
ParthénopoITs*
Parchicr.
Parchique.
Parci.
Parciaire.
Parcial.
Parciaiemenr.
Parcial ifer.
Partialité.
Panibus.
Participant.
Participation.
Participe,
Pafticipct,
Parcicaîarifé,
Particuiarirer»
Parti cularirme*
Partie ularifte.
Particularité*
Panicule.
Particulier.
Particulièrement.
Partie.
Partiel.
Panil.
Parcir.
Parcifan.
Partitif.
Particion.
Paru.
t:a b i e.
Parvenir.
Parvenu.
Parvis.
Parulic*
Parure.
Pas.
Pafan.
Pafargade.
PaTcal.
Pafchmakyk.
Pafcndas.
Pafiphaé.
Pafithée.
Paflcy.
Pafqac
Pafquier.
Pafqnin.
Pa^uinade.
Parfable.
PalTablemeac*
Paflacaiile.
Pa/Tade.
Pafiage.
Paâagé.
Pafiager.
Padagiens*
PafTaJe.
Paflàlorynchitcs»
Paflandatt.
Paffant.
Paflarovltx.
Pafiarvan.
PafTation.
Paflavant.
Paâav.
Pafie.
Paflé.
Pade-avant.
PafTe-balle. .
PafTe- carreau.
Pafle-cheval.
PaiTe corde.
Paflc-dix.
Paflc-droit.
Pailée.
Pafle-fleur.
Paflement.
PaiTementé.
PafTementer.
Pallementier..
Paflc-Méfe.
Palfemur.
PafTemurc. .
PalTeparole. .
Pafleparcout.
PafTe-pafle.
Paffcpied.
PaiTcpierrc.
Pafïcpoil.
Paflcport.
Paffcr.
PafTerage.
Paflcrat.
PaHcreau.
Paflcrilles.
Pailet.
Plt£. «
Pafle-temps.
PItée. ,^
Fa/Tette.
mtclicn.
Paflevelours.
Patelin.
Paflêvoffue.
Paflcvolant»
Patelinàge.^
Pateline.
Pafleur.
iPateliner.
Paffcwalck.
Paccltiicur.
PafTibilité.
Patelle.
PaffiUe.
Patellice.
PaTTif.
Patène.
Paflfignani.
Patenôtte.
PafTigniano.
Patenotric.
Paflîon.
Patenôtrier.
PafTionné.
Patent.
Paffionnément.
Pater.
Pafllonner.
Patcrc.
Paflîrat.
Patérini.
Paffivement.
Paternel.
Pafloire.
Pafly.
Paftel.
Paftenade.
Paftenaque.
Pafteur.
Pafteque.
Paftiche.
PaftiUe.
Pafto.
Paftopkore.
Paftopbotie.
Paftoral.
Paternellement
Patemiens.
Paternité.
Paterno.
Pater noftcr.
Pacer Patratas^
Pâteux.
Pathétique.
Patht^ciqucmcfl^ l
Pa^hmoSi
Par 11 Qg nomoniqy ۥ
Pathologie.
Paftorale.
Pathologique*
Paftoralement.
Pathos.
Paftorelle.
Pati.
Paftoricides.
Patibulaire.
Paftoureau.
Patiemmenu
Paftoureaux.
Patience.
Paftrana.
Patient.
Pat.
Patienter* '
Patachica.
Patin.
Paugorda.
Paiach.
Patiné,
Patiner.
Patache.
Patineur.
Pacagon.
Pacagons.
Patala.
Pâtir.
Palis.
Pâtiffage.
Patalam.
Pâciflé. /
Pataléne.
Pâtifler.
Paumar.
Pâciflcrie.
Paun.
Pâciflîer.
Pa»ne.
Paciflbie.
Pauns.
Patna.
Pacaona.
Patois.
PacarafFc.
Paton.
Paiaraiîe.
Patrac.
Patard.
Patraque. î
Paiarc.
Patras.
Patarins.
Pâtre.
Paras.
Pâtres.
Patate.
Patria.
Pataud.
Patriarcal.
Patauger.
Patriarcat.
Patavinité.
Patriarche.
Pâte.
-Patriarcbie.
TABLE.
me.
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me.
Sens.
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lané.
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Pasliâgaé.
Paaiiaoiftes.
Paalicient.
Paulienne.
Paulier.
Pauline.
Paulins.
Paume.
Paumelle.
Paumer.
Paumer.
Paumier.
Paumure*
Pavoafan.
Pavois.
Pavoiff.
Pavoifer.
Pavolofcz.
Pavorient.
Payot.
Pavot corna.
Pavot épineux*
Paupière.
Paupoire*
Paulaire.
Paufanias.
Paufe.
Paufer.
Pauiîai.
Paufilype.
Paufus.
Pautre.
Paurzk.
Pauvre.
Pauvret.-
Pauvrtté.
Pax.
Pazjttlia.
Paya.
Payable.
Payamogô.
Payant.
PayafTet.
Payco.
Paye.
Payé.
Payellc.
Payement.
Payen.
Payer.
Payerre.
Payeur.
Pays.
Payfage.
Payfagifte.
Payfan.
Pazzi.
Pé.
Péage.
Péager.
Pean.
Peau.
PeaufTerie.
Peaul&er.
Peautre.
Peautré.
Pébrac.
Pec.
Pécari.
Pcccable.
Peccadille.
Pcccaur.
Pcccavi.
Pcch.
Péchantré.
Péché.
Péchc.
Péché.
PéchecaL
Pécher.
Pêcher.
Pêcherie.
Pécheur.
Péchiniens.
Péchlarn.
Pechtemal.
Peck.
Pécore.
Pecq.
Pecque.
Pecquet.
Peden.
Pediné.
Peainitt.
Pérorai.
Péculat.
Pécule.
Péaulier.
Pécune.
Pécuniaire.
Pécunieuz.
Pédagnc.
Pédagogie.
Pédagogique.
Pédale.
Pédanécf.
Pédant. ^
Pédanter.
Pédanterie.
Pédantefque.
Pédantefquemenc
Pédantifen
Pédantifme.
Pedena.
Péderafte.
Péderaftie.
Pédeftre.
Pédeft rement.
Pédiculaire*
Pédicule.
Pédien.
PédieQZ«
Pédilave.
Pédir.
Pédométre.
Pédoa.
4*1
Pédotribe.
Péejotropkie.
Pedraca de la Siem.
Péduncule,
Pécbles.
Pécr.
Péécermann.
Pégale.
Pégafîdes.
Pegmare.
Pegnaficl.
Pégnaflor.
Pégnanufor.
Pegnaranda.
Pegnits.
Pegnomancie.
Pégoufe.
rehienf.
Pého.
Péhuame.
Peigne.
Peigné.
Peigner.
Peigneur.
Peignoir.
Peignon.
Peignures.
Peifles.
Peiller.
Peina.
Peindre.
Peine. i
Peiné.
Peiner.
Peineuz.
Peint.
Peintre.
Peinture. l
Pékeli.
Pékin.
Pela.
Pelade.
Pelage.
Pélagianifmc.
Pélagiens.
Pélamide«
Pelard.
Pelafgie.
Pelé.
Pelecoïdc.
Pelée.
Péle-méle.
Peler.
Pèlerin,
Pèlerinage.
Pèlerine.
Pélias.
Pélican.
Pelieu.
Pding.
Pelion.
Peli/Ie.
Pella.
Pcilagt.
4it
Pelle.
Pellée.
PeUegriû. ^ ,,.
Pcliegtin Tibftldu
Pcllèae.
PcUcron.
Pelleterie.
Pelletier.
Pellicule.
PelUfe.
PellifoD Foneanier.
Peloir.
Pelopides.
Pelopies.
Pélopooefe.
Pclops.
Pelories.
Pelote.
Pelota.
Peloter.
Peloton.
Pelotonné.
Pelotonner.
Pélouaille.
Peloufe.
Pelte.
Pelu.
Peluche.
Pelaché.
Pelares.
Pelvfe.
pelyfo.
peraba.
Pombrocb
Penaillon.
Pénal.
Pénalité.
Pénalva.
Pénaiice.
Pénancie*
Penard.
Pénates*
Penaud.
PenchaAt*
Penché.
Penchement*
Pencher.
Pendable.
Pendaifon*
Pendant.
Pendard*
PendelooMC.
PesdentiF.
Penderachi.
Pende ur.
Pendiller.
Pe^dilIoiL
Pendre.
Pendu.
Pendule
Pêne.
Pénée.
Pénélope.
Péncr.
T A B L EL
Pénétrabilité.
Pénétrablc
Pénétrant.
Pénétratif.
Pénétration*
Pénétré.
Pénétrer,
Pcng.
Pengcc.
Penguin*
Pengzui.
Pénible.
Péntblemcnu
Penich.
Péniche.
Pcnick.
Penide.
Penie.
Péail.
Péninff.
Peniniufe.
Penifcola.
Pénitence.
Penitenceric.
Pénitencier.
Pénitent»
Pénitentiaoz.
Pénitentiel»
Penn.
Pennache.
Pencaflor,
Pennage.
Penne.
Penni.
Pennifbrme.
Pennines.
Pennon.
Pennon de Vcles*
Pénnoab(bik
Pénombre.
Pcnreth.
Penryn.
Pens.
Penfant.
Penfé.
Penféc.
Pcnfer.
Penfcnr.
PenfiE
Penfîlvanie.
Penfion.
Pensionnaire*
Pcnfionné.
Peniîonner.
Penfum.
Pentacorde*
Pentagone.
PentauEietre.
Pentapole.
PcntaDrotiade.
Pentaftyle.
Pentafyringue*
Pemateuque.
PfnutUe.
PeocatoQon.
Pente.
Pentecodaire*
Pentecôte.
Penchée.
Penthéfe.
Pentherre.
Penticre.
Pentland.
Pcnture.
Pénultième^
Pénurie.
Péor.
Péotté.
Pépaftique.
Péperin.
Pépie.
Pépier.
Pépin.
Pépinière.
Pépinierifte.
Pépite.
Pepluf.
Pcptiquc,
Pepuza.
Pepuziens.
Pequet.
Pequigny.
Pera.
Percalle.
Perçaat.
Perce.
Perce en Brie.
Percé.
Pefce-amain»
Pcrcebois,
Perce bourdon,
Perccfeuille. .
Perce forêt.
Perce lettre.
Percement.
Percemou/îe.
Percencigc.
PerceoreiUe.
Percepierre.
Perceptible.
Perception.
Percer.
Percevoir.
Perceur.
Perche.
Perché.
Percher.
Perchis.
Perchoir.
Perclus.
Perçoirc.
Percuflion.
Percy.
Perdant.
Perdition.
Perdoïte*
Perdre.
Perdreau.
Pcrdrigoa.
Perdrix;
Père.
Perealaw'.
Pereczas.
Pèrefize.
Pérégrin.
.Pérégrinaire.
Pérégrination*
Pérégrine.
Péregrinitc.
Pérékope.
PéreUe.
Péremption.
Pcrcraptoirc*
Pé rem pto ircme at»
Pereila V rczan$ki*
Pcreftay('foLeskoi«
Pcrcuil. {
Pcrfçttioiî, \
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Pcrf ctl tOD n emcfili
Perfc^ionacr-
■ Pcrfcdliiîimac»
Pcrfcdiilimç.
PçrHdc.
^ Pcrlidcmcnu
Perfidie.
. Perfique.
Perforant.
Perforation.
Perfore.
Pergame.
Pcrgell.
Pergole.
Pergolèfe.
Péri.
Périandre.
Périapce.
Péribole.
Péricardiairc.
Péricardin.
Péricarpe.
Périchores.
Pérxcles.
Péricliter.
Péricondre.
Pericrane.
Peridot.
Peridrome.
Periegéte.
Perielcfe.
Perier.
Periers.
Périgée.
Pcrignac.
Perigné.
Perigne.
Pcrigny.
Perigord.
Perigourdin.
Pcrigueuz.
Périhélie.
Péril.
Périlleufemeni
T A B 1 E.
arc.
:acc.
qaemeiit»
:ieas.
fdcîca*
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afc.
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oeomonic»
re.
acerioiu
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cifme.
>Ie.
phylin.
Aylopharyn-
e.
e.
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^bLc.
Idci.
ffe.
[Cdes.
ccre»
[ion.
iîonnaire.
canr.
ration.
té,
ter*
nbua»
teufcmcnc.
icux.
titum.
lier.
ic.
selle.
LifOA,
Perçages.
Perouic.
Perpendiculaire^
Perpendiculairement.
Pcrpcndicularicé.
Perpendiculc.
Perpétré.
Perpétrer.
Perpétuation.^
Perpétué.
Perpétuel.
Perpétuellement»
Perpétuer.
Perpétuité..
Pcrpexat.
Perpignan.
Perplexe.
Perplexité.
Perquifitioiu
Perrault..
Perreux.
Pcrrhcbes» •
Perrière»
Perron
Perroquet»
Perrucne*
Perruque.
Perruquier.
PerruQuiére»
Pcrruflbn.
Pers.
Perfac
Perjaltunu
Pcrfan.
Perfe.
Perfécatant-
Perfécuté.
Perfccutcr.
Perfécuteur.,
Perfécution*
Pcrféc.
Pcrfcignc.
PcrféphoDe.-
Pcrfcpolis.
Pcrfévcrancc-
Perféverant.
Pcrfévcrer.
Perfîcairt.
Perficot.
Pcrficnnc.
Perfiflagc.
Perfiflé.
Perfiflcr.
Perfifîeur..
Perfil.
Perfillade.
Pcrfiilé.
Perfique.
Perfiftcr.
Perfonnaee^
Perfonnalité..
Pcrfonnat.
PciroAnc
Perfonnel»
Perfonnellement,
Perfonnicr.
Perfonnifié.^
Pcrfonnifîer»
Perfpcdif.
Pcrfpcétive.
PerU)icacité»
Perfpicuité.
Perfpiration..
Perluadé.
Perfuadcr.
Perfuafible.
Perfuafif.
PerfuafioD»
Perte.
Pcrtègucs.
Perth.
Perthes.
Penhois»
Peninax.
Pertinemment..
_ Penincnt.
Pertife.
Pertorbatear.
Penarbation*
Pends.
Penuifage.
Penuifanne»
PenuBcfe;.
Penurber.-
Pervenche.
Pervers.
Perverfion..
' Pervcr/ité..
Perverti.
Pervertir»
Pénjgin.
Péruvien».
Péruzzi.
Pefade.
Pefamment-
Pefance.
Pefànt.
Pefanteor.
Péfitro.
Pefcara.
Pcftèfe.
Pcfchicra.
Pcfcia.
Pefé.
Pefée.
Pefcliqucur.
Pefor.
Pefeur^
Pefmes.
Pcfo.
Pefon.
Peflan.
Peffinaute«
Pcft.
Pefte.
Peftcr..
Ecfti.
4^r
Pcftifère.
Peftiféré.
Peftilence.
Peftilent.
Peftilentiel.
Peftilentieaz»
Pet.
Pétagaey.
PétaPc.
Pétalirme.
Péuminair^»
Péurade.
Pétard.
Pécarde.
Pétarder..
Petardier»
Petafite.
Petaud.
Pétaudière»
Petaore.
Pétaoriae.
Pétéchiale.
Pétéchics.
Pet-en-lair»
Peter.
Peterboroughk-
Peterkov.
Peterfbourg.
Peterskagen.
Peterraradin..
Peteur.
Pcthivicrs
Pcthor.
Petiffliano»-
Petillant.
Pétillement..
Pétiller.
Petit. -
Petiteife.
Pétition»
Pétitoire;
Petitot.
Peton.
Pétoncle;
PétTjt.
Petralia.
Petramola».
Pétrarque.
Pétréc.
Pétrel.
Petreuz.
Pétri.
Pétrificatiofb-
Pétrifié.
Pétrifier.
Pétrin.
Pétrinia.
Pétrir.
Pécrobrufie»
Pétrocones.
Pétro Joanniteti
Pétrole.
Pétrofilcx.
ScttaloiXBcUccft
414
Pctteia.
Petto.
Pétulamment.
Pétulance.
Pétulant.
Petun.
Petoner.
Pctunfe.
Petzcoalt.
Pctzora.
Peu.
Peuille.
Peuplade.
Peuple.
Peuplé.
Peupler.
Peuplier.
Peur.
Peureux.
Peut-être»
Peutioger.
Peuton.
Pcyq.
Peyre Hourade.
Peyrelade.
Peyrillat.
Peyronie.
Pcyroufe.
Peyrufe.
Peyfc.
Pezenas.
TABLE
PfafFenhoffin.
PfcfFers.
Pfia.
Pfonzcim.
Pfrcimbd.
PfuUcadorf.
Phaliranam.
Pkaecatie.
Phaecafîeo.
Phaenne.
Phaifton.
Phaëtontiadet*
PhafFkeDoffea.
Phagédénique.
Pkaj^éiiet.
Phaiofbée.
Phalange.
Phalanger.
Phalaogite.
Phalan|;ore.
Phalariqne.
Phalaris.
Phalempin.
Phalène.
Phalèrc.
Phaleuce.
Phalliques.
Phallophore.
Phallus.
Phaltzbourg.
Phantafe.
Phantôme.
Phanuel.
PhaoQ.
Phara.
Pharamond.
Pharan.
Pharaon.
Pharaton.
Phare.
Pharét.
Pharifàïque.
Pharifaïlnie.
Pharifîens.
Pharmaceutique.
Pharmacie.
Pharmacien.
Pharmacopée.
Pkarmuti.
Phamak.
Pharos.
Pharphar.
Pbarfale.
Pharyncotome.
Pharinz.
Phafaélis.
Phafe.
Phaféole.
Phatagîn.
Phaturès.
Pliaa.
Phébus.
Phèdre.
Phégonée.
Phéletin.
Phelloé.
Phénice.
Phénicie.
Phéniciens.
Phenîcoprère.
Phcnigme.
Phénix.
Phénomène.
Phérécrate.
Phéréphate.
Fhérépolc.
Phéréiéeos.
Phiagia.
Phiak. ^
Phibionites.
Phidias.
Phidities.
Phila.
Philadelplie.
Philadelphie.
Phdandre.
Philantrope.
Philantropie.
Philéiie.
Philippe.
TOME VINGT DEUXIÈME.
Jr H I L 1 p p 1 1.
Philippe le Hardi.
Philippe le Bon.
Philippe de Dreux.
Phi lippes,
PhilippcviUc-
Philippien.
Philippines.
Philippiqucs.
Philippiftcs.
Philippopoli.
Philiibourg.
Philipftadc.
PhiliiUns.
Philirée.
Philoélètc.
Philogie.
Philogique*
Philogue.
Philomèle & Prognée.
Philopetor.
Philopemen.
Philofophale.
PhiloCophe.
Philofophcr.
Philofophie.
Philofophique.
Phtlofophiqueffieiit.
Philote.
Philotéfîe.
Philoxèae.
Philtre.
Philyre.
Phimofîs.
Phifon.
Phiton.
Phlébotomie.
Phlébotomifé.
Phîébotomifer.
Phlébotomifte.
Phlégeron.
Phlégias.
Phlegmagogue.
Phlegmatiquc.
Phlengme.
Phlegmon.
Phlcgmoncux.
Phlegya.
Phlius.
Phlogi(Hque.
Phocéc.
Phocéens.
Phocide.
Phocion.
PkœDicure.
Phœnigme.
Pholade.
Phonafcie.
Phonique.
Phoque.
Phorcus.
PhoCphorc.
Phofpkoriques.
Pkotiniens.
Phoiius*
Photofciatériquc.
PhrafTc^
Phrarriarquc.
Phréiidfie.
Phré né tique.
PhroQciflc.
Phrontiftère.
Pkrygie.
Phrygien.
Phrygiens.
Phryné.
Phryxus.
Phtia.
Phtiotidc
Phtîfîe.
Phtifique.
Phu.
Phur.
Phygctkloo*
Phyfacc.
Phylaéttrc.
Phylarque.
Phyllitis.
Phylobolie.
Phylokafile»
Pkyme.
Phyfcus»
Pkyficien.
Phy fico-mathémt-
tiquc.
Phyfiologît
TABLE.
51C.
mie.
mille.
mène
len.
:n&
s 5c Pilam-
.louette.
orne XXX.
Pied d'Ane.
Pilé.
Pied de Chat.
Pilée.
Pied de Lièvre.
Piler.
Pied de Lion.
Piles.
Pied de Pigeon.
Pilcur.
Pied de Veau.
Pilier.
Pied droit.
Pillac.
Picdcftal.
Pillage.
Piedfort.
Pillard.
Piédouche.
Pillé.
Piedrouge.
Piller.
Pi^ge.
Pilleric.
Piémont.
Pilleur.
Piémoncois.
Pilon.
Pienza.
Piloner.
Piérides.
Pilori.
Piéric.
Pilorié.
Pierraille. »
Piioricr.
Pierre.
Piiofcllc.
Pierre Bu/ficrc
Pilot..
Picrréc.
Pilotage.
Pierrcfittc.
Pilote.
Picrrefonds.
Piloté.
Picncfort.
Piloter.
Pierrclattc,
Pilotis.
Pierreries.
Pilpay.
Pierrette.
Pilfcn.
Pierreux.
Pilfna.
Picrric.
Pilten.
Pierrurcs.
Pilulaire*
Piété.
Pilule.
Piéter.
Pimbêche.
Piétiner.
Pimberah.
Piéton.
Pimbo.
Fietra fanta.
Piment.
Piètre.
Pimpant.
Piètrement.
Pimpefouéc.
Pictreric.
Pimplim.
Pictté.
Pimpon.
Pieu.
Pimprcncllc.
Pieufemcnt.
Pin.
PieufTe.
Pinacle.
Pieux.
Pinara.
Piexem.
Pinariens.
Picyang.
Pinafle.
Piffrc.
Pinaftre.
Pigeon.
Pince.
Pigeonneaii.
Pincé.
Pigeonncr.
Pinceau.
Pigeonnier.
Pincée.
Pigméc.
Pincelier.
Pignans.
Pincemaille.
Pignc.
Pincement.
PigncroL
Pincer.
Pignocher.
Pignon.
Pignoné.
Pignoratif.
Pigo.
Pilaftrc.
Pincettes.
Pinche.
Pincbina.
Pinchueo*
Pinco.
Pinçon.
Pilatc.
Pinfure.
Pilau.
Pindare.
Pilcomayo,
Pindariqoe.
Pindariur»
Pile.
Pin(îarifeur.
Pinde
Piné-abfou.
Pmc'ale.
Pineau.
Piney.
Pingciang.
Piiigh.^n.
Pingliang.
Pingho.
Pinghu.
Pingjao.
Pingkiang.
Pingko.
Pingleang*.
Pingli.
Pinglo.
Pingoin.
Pingtu.
Pinguc.
Pinguente.
Pingxan.
Pingzon.
Pingyang.
Pingyn.
Pingyre.
Pinhel.
Pinipinicht. .
Pinnebcrg.
Pinne marine«
Pinnotere.
Pinnulaire.
Pinnule«
Pinos.
Pinsko*
Pinfon.-
PinfTon.
Pintade,
Pince.
Pintcr.
Pintia.
Piobico.
Piochage. ■
Pioche.
Piocher.
Piochon.
Piolcr.
Piomba.
Piombino.
Pion.
Pionnier.
Pionfat.
Pioc.
Pipai.
Pipe.
Pipé.
Pipeau.
Pipée.
Pipely.
Piper.
Piperie.
Piperno
Pipeur.
Pipic.
Hhb
425
Pipris.
PiqoaBC»
Pique.
Piqué.
Piqaecliaffeé
Piqoeaiquc*
Piquer.
Piquer.
Piqnettt*
Piqneur*
Piquier.
Piqûre.
Piragaenié.
Piramba.
PtraiToupi»
Pirate.
Pirater.
Piraterie».
Piravènc^
Piriya,
Pire
PiremtL
Pirithont*
Pirogue.
Krollc.
Firouetcc;
Pirouetter»
Pirrhoaiea^
Fît.
Pifan..
Pifani.
PMany.
PifaiphaltCé.
PirateUo.
SHcenaé
Birc)i>oaaiaa.s».
Pifcina.
Pifcinc
Pjfco.
Pifcopia»
Pife.
Pifidie^
Pifiltraccé
Piâat.
Pifleoliii
Tîder.
Piffeor.
Piflbir..
Pidocer..
Piftaciie.
Piftachier.
Piftc.
Eifliccio*.
Piftil.
Pi(loie.
Piitole.
Piftolec.
Piftolier.
PiftOQ.
Pifuerga».
Pitaa.
Pitance.
ficancerie<.
liiasidtj^
Pitane.
Piuad.
Pice.
Piteufcmenfc»
Piteux*
Pitha.
PitbécuTe.
Pitho.
Pithéque*
Pithou.
Pitié.
Pitis.
Pito.
Piton.
Pitoyable.
Pitoyabiement.
Pittepite.
PitTcbeo.
^Pittacns.
Pittorefque.
^ PittorefqueiBcnib.
Pitnitaire.
> Pituite.
Pitniteux».
Piver.
Pivoirc.
Pivot.
Pivoter.
Pizendorf.
Pizzigbitone*.
Pizzo.
Placage.
Placard.
Placardé..
Placarder..
Place. ,
Placé.
.Placenta*.
Placer.
Placet.
Placia.
Plai,ien
Placite*
Plafond;
Plafonné.
Plafonnera
Phgal.
^Plage.
Plagiaire*.
PJagiat.
Plaid.
Plaidant*.
Plaidé.
Plaider.
Plaideur.,
«Plaidoirie.
PlaidoyaUe*.
Plaidoyer.
Plaie.
Plaignants
Main,
: Plaindrez
Plaine.
; Plainr..
»Plaifl»^
T A B L IL
i Plaintif.
Plaincivement*
Plaire.
_ Plairammcnc
Plaiûince.
Plaifant.
Plaifantere.
Plaifanterie^
Plaifamin»
Plaiâr.
PUir.
Plamée.
Plamer.
Plaoïoter.
Plan.
Planarat.
Plancbc
Plancheié..
' Plancheier.
Plancheienr^
: Plancher.
; Planchette*.
Plihfon.
Plancy^
Plane.
Plané.
Planer.
Planétaire^
Planète.
Planeur.
Planimétriei
Planoir.
Plan-orbîs.
Planoufe.
Plant.
SUntagc
i Plantain.
Plantaires.
Plantard.
Plantation».
Plante*
Plantéi
Planter.
Planteur..
! Plantoir.
' Plantureufement;.
Plantureux».
Planure..
Plaquci
Plaqué;
Plaquer..
Plaquettes
Plalenlîâ..
PlàTme*.
PlalTac.
Plkftron.
Plaflronner».
Plat.
Platsw
Platane».
Plaranié
Platbordl
î Plateau.
iPlàccbaodh
Ptatéb;
Platéen.
Plateforme^
Platelonge»
Plateure.
Platille.
Platine.
Platitude*
Platon.
' Platoniciea»
Platonique^
Platonium^
[ Plâtrage*
Plitraf.
Plâtre.
Plâtré»
Platrer*^
Plâtreux»
Piâtrier.
Plâtriére*
; Piâtrouer»
Plaubage»
Plaven.
: PUufible.
Plaufibleoiciitb'
1 Plante.
Plauzau
Player.
Plazencia»
Plébéien..
Pléiades.
• Pleiburg ».
. Pleiger.-
Plein.
Pleinement
Pléniére.
PlcnipotentîaiM.
; Plénitude.
Pléonaûne^
'Pics.
Pleskow*
•Plcflier.-
Plelfis.
, Ple(Et att Gramik
t Pieffis Grimottlt.
^ Pleins ics-Toun^
;PkirisHacé.
Plcrtîs-Richdiei..
■Piéihort. .^
Pléihonqae* ^
.Plcviné.
Plcvre.
Pleuré..
• Pleurer..
Bleurélîe.
PleurétiquOi-
Pleureur.
,Plour9v
Plcuvoin,
Plcxanre.»
Pfezus..
Pieyon..
Pli.
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PoffingeUf
Pogç.
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Poignant.
Poignard.
•
Poignardé.
••
Poignarder.
«•
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Poil.
T.
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Poilicr.
Mi.
Poiilé.
tic.
Poilly.
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Poiioux.
)tcr.
Poincillade*
icé.
Poinçon.
Poindre.
1.
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Poing.
Point.
lin.
Pointage.
Pointai.
>éricioB.
que.
Pointe.
tu
Pointé.
c.
Poiiueaa.
k
Poinrcr.
i.
Pointeur.
TABLE.
^Poinctllage»
Pointiner.
Pointilleuc*
Poiadllenz.
Pointa.
PointuR^
Poifc
Poiré.
Poircwk
Poiré©.
P^ittac;
Poîa.
Poî&rr
Poifon.
Poiflàrd.
Poiflacda
PoîffL
' Poiier.
Poifloa.
PoiiTooaaiUc,
Potlloancrie.
' foi (Tonne tu,
Poi Aon nier.
' Poifl^onnùâtc-
Piïjfly.
Poiicvio*
Poiticr*.
Poitos.
Poitraa.
Foitrîaatfc»
PotrrioaL
Pmcrioe»
Poitrîniére*
Poivrade.
Poivre
Poivra
Poivrer.
Poivrier.
Poivrière.
Poix.
Pokko.
Pola.
Poiacrc.
Polaire.
Polacouche.
Poldrack.
Pôle.
Polémarque.
Polémique.
Polembourg.
Polémo(copc«
Polcfîn.
Polètcf.
Poli.
Polia.
Poltade.
Policandro.
Policaûro.
Police.
Policé.
Policcr.
Ptîidorc.
Polien.
Poliglotte.
Poligoac
foTigfiafto;
Poligny.
Poliment.
Polimure.
Polton.
Polir.
Poliilear.
Polifloire.
Poli(Ionneri<(
Poltflure.
Politeffe.
Politien.
Policion.
Politique*
Politiquement;
Politi^ucr.
Polliciutioatt
Pollina.
PoUio.
Pollué.
PoHuer.
Pollution.
Pollux.
Point.
Polo.
Polockski
Pologne.
Poloooit.
Polonga.
Polpoch.
Poltron.
Poltionnerie*
Poluske«
Poix.
PolyacouftiqaOk
Polyantiiéa.
Polyanthée.
Poîybe.
Polycéphale.
Folydete.
Polycrèfte.
Polyèdre.
Polygalos.
Polygame. .
nbiyganrie.
lAlygamiftes*
Polygarckie«
Poly^otte.
Polygone.
PolygrapKc.
Polyfaymnie»
Polymatbe.
Polymathîe«
Polynôme.
Polyoptre.
Polype.
PolypçrmatiqQC*
Pùlypier.
Polypode.
i>olyM>ftoo.
Polyilanrc. '
Polyflabc.
Polyfvnodie.
Polyrbéirmc.
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^olythéiftc.''
JjOlytric.
*^omacic.
Poniv^ranic.
PomcrcIIc*
Pommade.
Pommadé.
Pommader,
Pomme.
Pommé.
Pommeau.
Pommelé.
Pommeler.
Pommelle.
Pommer.
Pommeranié.
Pommerayc.
Pommecé.
Pommier.
Pommiers.
Pomooc.
Pompe.
Pompé.
Pompée.
Pompcil.
Pomper.
Pompeufemcnr;
Pompeux.
Pompholir. •
Pompile.
Pompon.
Ponant.
Ponce.
Poncé.
Pontcait»
Poncer.
Ponche.
Ponctns.
Poncirc.
Poncis.
Pond ion.
Pondhialité.
PoniSluateur.
Ponâuaciofl^.
PonAué.
Pondag. ■
Pond âge.
Inonde.
Pondération;.
Pondichcry.
Pondico.
Pondre.
Pondu.
Ponfcrrada.
Pongo.
Pons.
^oot..
T^A BLE.
Pontac.
Pontailler.
Pont à MoùfTon.
Pontarcy.
Pontarlier.
Pontau de Mer.
Pontaiik
Pont-Aurou.
Pont-auz- Dames.
jPont-Charaud.
Pont- Château. •
Pont-Cino.
Pont- Croix.
Pont d'Ain.
Pont d'Amboife.
Pont de BeauVoifin.
iPontdeCœmares.
IPont de l'Arche,
(Pont de Se.
}Pont de Sorgucs.
îPontDevaur.
[Pont DcvcFIc.
Pont du Château.
Ponte.
Ponté.
:PoBiedeLima.
Ponte Fella.
Ponr-en-Royan?.
Pontet.
Ponte Sturar.
Ponte Vedra,
Pont-Euxin.
Pontfarcy. ■
Pontfraet.
Pontbieu.
Pontia.
Pontiérc»
Pontife.
^Pontifical.
Poniificalement.
Pontificat.
Pontigny.
Pontil
Pontiller.
Poutiry
PontlAbbé.
Pont-rÉvcquc.
Pont-Leroy.
Pontoîfc.
Ponton.
Pontonage»
Pontonier.
Pontons.
Pontorfon.
Pontonin.
IPontremoIi.
Pontrieux. •
Pomron,
* Pontorme.
Pont Saint- Efprît.
Pont-Saint-Maixancc.
,Pom- Saint- Pierre,
Pont- fur-Seine.
^Pont- fur -Yonne.
Pont Valain.
.Ponza.
Pool.
Popa.
Popayan.
Pope.
Popé.
Poperingue.
Popins.
Popliié.
Popocatepec.
Popolo.
•Populace.
Populaire.
Populairement.
Popularité.
Population.
Populifuges.
•Populo.
Populonie.
Pooue.
Poracé.
Porc.
Porcelaine.
Porc épie.
Porchaifon.
Porche.
Porcher..
Porcie.
Porc marin.
Pordcnon.
Pore.
Poréc.
Porentru.
Porébiih.
Poreux.
Porifme.
Poriftiquc.
Pornic.
Poros.
Porofité.
Porphyre.
Porphyriens.
Porphyrion.
Porphyrifation.
Porphyrifé.
Porphyrogénetc.
Porpite.
PorqueroIIe.
. Porques.
■ Porracé.
Porreat.
PorreâioA*
Porréuins.
Porricrcs.
Port.
Poru.
Ponable.
Portail.
Portalègre*
Portant.
Portatif.
Port au-Princc.
Port du-Pn'oce.
Porte.
Porté.
Porte aiguille.
Porte ar^ucbofc*
Porte affictte.
Porte aune,
^orte baeoettc.
porte balle.
Porte barres.
-Porte bofloir.
Porte bougie*
.Porte broche.
iPorre carreau*
-Porte chape.
.Porte coft'rc»
.Porte coller.
Porte crayoïu
Porte croix.
Porte croHe.
Porte Dieu.
Portée.
Porte Enfeigne*
Porte épée.
Porte éptroa.
Porte ÉcendaoL
Porte éroiles.
Porte écriviérei»
Porte faix.
Porte ftu.
Porte feuille.
Porte glaive.
Porte haubans»
Porte huile.
Porte lanterne'
Porte lettre.
Porte lots.
Porte manchofl*
Porte manteau.
Porte miroir.
Porte mors.
Porte mouchcttft
Porte mou (quêta
Porte page.
1 Porte pierre*
OME VINGT-TROISIÈME.
•
Pofémcnt.
Potidée.
ER.
Pofcr. • ■ .
Potier.
les.
Pofcs.
Potin.
1.
Pofcur. '
Potion.
■Pofidéon.
Potiron.
iderie*
Pofitif. .
Porniades.
t.
Pofition.
Pornies.
it.
Pofitivcment. .. . j.
Potofi.
gc
.Po(hanie. *.
Potua.
gucs.
Poipolitç. , ".
Pofféd;^.
Pou.
Pouacre.
X.
PofTédcr.
Pouançay. ..
PofTcflcur; .
Pouapcé. '
Pofllfnf.
Poutev
PofTcflîoii. ■ '
Poucier.
Poircfloirc. •
Poudc, •
Po/Tcfloircment;- ' '
Pou de foie*
lie;
Pornbilité. ''^
Pouding.
Portibic.---' .';■'■. ,
Poudif^gac^
is.
Poilcommunibn. •' '
Poudre.
Poftdam. •' ' •
Poudré. '
ccoli.
Poftc. .' • r
Poudrer.
lo.
Pofté.
Poudreux. ,
glie.
Porter.
Poudrier. '
condedo.
Poflériearement*
Pouer.
taio.
Poftériorité. .
Pouf.
lO.
Poftérité. . :, :
PoufFcr.
Pougeoife.
Ictie.
Pofthume.
uaro.
Poftille.
Pougy.
Pouilnon.'
lifcardo»
Portillon. .
rcole.
Portoray.
?ouille. •
me. '
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ilFcrah*
\Pqflfcriptum*
Portulant.
Pouillé.
Pouiller. "
Portulacion.
Pouilleux. '
IlOYO.
Portulé.
Pouilly.
Poulailler. '
ÎPortuler.
k • ''
iPofturc.
Poulain.
:co. .
Pot.
Potable. .
Poulaine.
ico.
iPoulan.
Poulangy.
Poularde.
;uro.
nere*
Potage.
Potager.
Potaffe.
SPouIay.
Pote. . .
Poule.
re.
Poteau.
Poulet.
rai.
Potée.
Potelé. ^., . . ; .,
Poulette.
Pouliche.
Poulie.
ith-
Potence. * n
Potence. .j
Pouligny.
Potenceau.
Pouliner.
aies»
Potentat.
Poulinière.
m
Potentiel.
Poulioc.
Potenza.
Poulaines.
Potcr.
Poulie.
Poterie.
;Poterne.
Poticiens.
Poulpe.
Poulpctoa
Poult.
fi
Ipoumon.
poumon marin.
^oupard. ' ■'
l>oupe.
poupée.
poupelin.
poupclinicr.'
Poupin.
Poupon.
pour.
pouraia.
pourbus.
Pourceau.-^' - '
pourceict. . r- .
ÎourchaiTer.
ourfendre..
t^ourparler. ... i
Pourpier. .; ...
pourpoint.
Pourpoimericrr -vr
pourpointicr., il.j :
pourpre. . ;.;!],..
pourpré. ...;. ^ .,
Pourprée,
pourprendre» 7
Pourpris. .;
{Pourquoi. ,\\. ...
Pourri. .jm..,
Pourrir.
Pourriture, r*
Pour fuite.
Ponrfuivaae^
Pourfuivi.
Pourfuivre.
Pourtant.
Pourtour.
Pourvoir.
Pourvoyeur. * ■
Pourvu.
PoufTay.
Pou/Te.
PoufTé.
PoufTc-balIc,
PoufTe-cul.
Pouffée.
jPouffepieds. .
poufTcr. ,
iPonrtîcr.' '
'PoufTiêrc.
PouflTif.
Tou/Tin.^
'PoulTinière;
PoufToir.
Pouflolanne* ^
Pouft.
Poutifat.
43«^
Poarre.
PoMtretb»
Pouvoir.
Pouzin.
Pouzol.
Poyddarieuz4
Poyc.
Poyct.
Pozzolone.
Pradas.
Pragmatique*
Prague.
Prairie.
Praflon.
Praticable.
Praticica.
Pratique.
Pratiqué.
Pratiquer.
Praco.
Pracs de Mouillotif
Praxéens.
Praxidice.
Praxidicicnnet.
Praxitèle.
Praya.
Pré.
Préadanike.
Préalable. -:
Préalablemeoc
Préambule^
Préau.
Préaux.
Prébende.
Prébende.
Prébendier.
Précaire.
PrécaircmcûC-
Précauuu;^.
PFécami«»«é-
Pré cautionner.
Précédé.
Précédemment.
frécéîîcHt.
Précéder. ^
Piéceinte. '
Précellence.
Préceller
Précenieur.
Précepte.
Précepteur.
PréceptorhL
Préceffion.
Préchantre.
Préchanuerie.
Prêche.
Prêché.
Prêcher»
Prêchercfle.
Prêcheur.
Précicufe.
Pri-cieufemenc
Précieux.
Précipice.
T A B L R
Précipirammeor.
Précipitanofl. ' - •
Précipité.
Précipiter.
Psécipuf.
Wctrémcnr. •
PréciHon.
Précifte.
Précoce.
Précocité.
Précompté.
Précompter.
Préconirarion.
Préconifé.
Préconifer.
Précurfeur.
•Récy.
Prédécéder.
Prédéccs.
PrédécelTeur.
Prédeftinatiauifme.
Prédeftinaticns.
Prédeftination.
Prédeftiné.
Prédeftiner.
Prédéterminati^ii.
Prédétermine.
Prédéterminer.
Prédial.
Prédicable.
Prédicament.'
Prédicanc.
Prédicateur.
Prédication.
Prédidion. .
Prédileûion;
Prédominant. .
Prédominer.
Prée.
Prééminence.
Prééminent.
Préexiflence^
Préexistant.
Préexiftcn *
Préface.
Préfeâurc.
Préférable.
Préféré.
Piéfcrcnctk
Préférer.
Préfet.
Préfîni.
Préfinir.
Piéfix.
Préfixions
Préfadi.
PrégatioQ.
Prégniiz.
Pré^uillac.
iPré^udicc.
Préjudiciable.
^Préjudicicux.
Préjudiciel.
Préjudicicr.
Préjugé.
Ptéfugcr. .
J^réhne.
Prélat.
PrélatioB.
Prélature*
Prèle.
Prélegs.
Prélégné.
4 Préléguer.
Prêle.
Prêler.
Prélevé.
Prélever.
Préliminaire.
Prélude.
Préluder.
Prématuré.
Prématurément»
Prématuricé.
Préméditactoa.
Prémédité.
Préméditer.
Prémery.
Prémices.
Premier.
Premièrement.
Prémiifef.
Prémontré.
Prcmotioiw
Prémuni.
Prémunir.
Prenable.
Prenant.
Prendre.
Preneur.
Prénom.
Prenotion.
Prenfiofr.
Préoccupation.
Préoccupé.
Préoccuper.
Préopinanc
Préopiner.
Préparant.
Préparatif.
Préparation.
Préparatoire*
Préparé.
Préparer.
Prépondérant.
Prépon^.
Prépofer.
Prépofition.
Prépuce.
Prérogative.
Près.
Préfagc.
Préfagé.
Préfagcr.
Prefbourg.
Prcfbute.
Prcibytcral.
Prdbytcroi
PrtIbytJriatitf
Prcfbytéric.
Prefbytétkiifb
Prcfcuncc.
Prcfcripiiblc.
Prcfcripcioa.
Prcfcrirc.
Prefcrit.
Préféancc.
Préfcncc.
Préfent.
PtéfcuLitcur.
Préfentattofe*
Préfçoté,
Pré Tente m eue*
Pférciîcer.
Fréfctvatif,
Préfcrvc.
Préferver.
Préfidé.
Préfidence.
Préfident.
Préfidente.
Piéfider.
Préfîdial.
Préridialeaiei[&
Pféfompiif.
PréfoTOpriaft.
Pr é (o mp rue u f cm
Préfomptueuf*
Prefque.
Pre(qu*îte.
PreffammooC
Prefianc
Prertc.
Preffé. -
Prefiênd.
Prefientimen^
Preflcntir.
PrefTor. .
Prefieu'r.
PrefTier.
îPreffigné.
■PrefTigny leGna)
PrefHgny le PcQ»
Prcrtîon.
Preflis.
PrelToir.
Prefluragc.
PrcfTuré.
Preflurer.
Predance. '
PreAant.
Preftation.
Prefte.
PrcAemene.
Preftcfic.
Preftige.
Prcftimonie*
Prefto.
Preflolet.
Prcfton.
Préfumé.
TABLE.
Prier.
5^
Prière.
:r.
Prieur.
cioA»
Prieure.
Prieuré.
Primage.
iC»
Primar.
Primacial.
^
Primacicc.
Primaric.
Primauté,
u
Prime.
u
Primé.
Primer.
Primerain^
J.
Prime-vère.
100»
Primeur.
Primicériac
Primicier.
Primitif
PrimiciTemenc.
c.
Prima.
lé.
Primogéniturc.
1er.
Primordial»
Prince.
►
Princeric.
PiincciTe.
Princier.
PrincJpaL
k
Principalement
Principalité.
Principauté^
tcur,.
tioo*
Principe.
Principion.
Printanier*
■cr»
ce»
Printemps^
Priorat.
t*-
Priorité.
m.
Pris.
Prifcillianiftet.
Prifdènc.
Prife.
geti
Prifé..
eCkti£
Priféc.
Prifer.
*'
Prifcur.
Prifmaciquo
Prifmc.
ment;
Prifon.
Pfifonnicr.
'Exilée
ICC»
Priftaf.
Priftioa.
If*-
Pritanée«
• Privas.
Privatif.
%ûUc
■ Pîivaiiom-
: Privativemenr.-
.Privauté.
, Prive.
■■
Privé.
be.
•PfivcmcA^
; Prive*.
li.
Privilège..
Proao.
ProarofieSk
Probabilité.
Probable.
Probabiemem»
Probante.
Probation*
Probatique.
Probatoire.
Probité.
Problématique.^
Problématiquemcoc.
Problème.
Probofcide.
Pro6us.
Procaccini.
Procathartiquc*
Procédé.
Procéder.
Procédure.
Procélenûnaciqiie^
Procès.
ProccflTif.
Proceffion.
ProccftbnncL
ProccAloniidleiiiem.
Prochain.
Proche inciAcn^É
Procïic.
Pf oeil ton! ûfne.
Procitai
Procbmatioû,
Proclamé.
Proclamée;.
Proclieni.
Proconfol.-
Proconful^
Procope.
Procréation.
Procréé.
Procréer,
Procrii.
Procurateur..
Procnratie.
Procuration*
Procuratrice.
Procuré.
Procurer.
Procureur.
Procureufe;-
Procyoïu
, Prodiébateur.-
Prodigaiemencw-
Prodigalité;
Prodige.
Prodigieufemeat;
ProdigieuA
Piodigue. '
Prodigué.
Prodiguer.
Prodtcion.
Proditoireraeat^
Prodomée.
Prodnétion*.'
iPxtduiH^
43^
yrox&îtr
Proédre.
Proémc.
Procmpco(e.
Procfme.
Proetides.
Pro&naceur.^
Profanation..
Pro&ne.
Profané.
Profaner.
Profedif.
Proféré.
Proférer.
Profcs.
Profc/Té.
Profcffer.
Profc/Tcur,
Profe/lîon.
Profcfloire^
Profil.
Profilé.
Profiler.
Profit.
Profitable^
Profiter.
Profond.
Profondémensr
Profondeur.
Profontié.
: Profufion.
Progénie.^
Progné.
Program«cw
Progrés.
Progrelfif.
Progre/Iion..
Prohibé.
Prohiber.
Prohibitif..
Prohibition*.*
Proie.
Projcaile:
Projcélioii^
Projet.
Projeté..
Projeter.
Prolarion.
Prolégom&noi^
Prolcpfc.
Prolétaires..
Prolifique*
Prolixe»
Prolixement(*
Prolixité.
. Prolocnteni;;'
Prologies.
Prologue..
Prolongation^
Prolongé.
Prolonger..
Prolufion..
. Promu
ProflAichiess*
'Bmmcnad»i
43*
Proir.cné.
Promener.
Promenoir.
Promefîc.
Prometteur.
Promettre.
Promis.
Promifljon.
Promontoire.
Promoteur. •
Promotion.
Promouvoir. . .
Prompt.
Promptcmcnt.
Promptitude.
Promulgation.
Promulgué.
Promulguer.
Pronatcur.'
PronatioDic
Prône. '
Prôné.
Prôner.
Frôncur.
Pronom.
Pronominaf.
Prononcé.
Prononcer.
PronoAtiacipû. . ,
Pronoftic. . . ^
Pronofliqué.
Pronofliqufir. "
Pronofliqncur.
PropagandCii
Propagaccur.
Propagatioû. '; '
Propager. '' /
Propcnfiori; '
Propercc. ' '
PropcrciadcfRolIi.
Propétidcs.
Prophète.
Prophète (Te.
Prophétie.
Prophétique.
Prophéciqucmenc.
Prophétifé.
Prophétifcr. ," ■'
Prophylaéliquc.
Propice. '
Propinc.
Propitiaiion.
Propitiatoire.
Propontidc.
Propolis.
Proportion. " ''^ '•
Proporcîottiiéi ''
Pf oponionneî. ■ '! ';
Proportionnclltmerit.
Propordonttémcnh '
Proporuonncr»
Propos. ,
Propofable.
Propofant.
Propofé»
T A B \L E.
Propofcr.
Proportion.
Propre.
Proprcfet.
Proprement.
Propre? .
Propreté.
Propréteur.
Propriétaire,
Propriété.
Proptofe.
Propylée.
Proqueftcur.
, Prorata.
Prorogation.
Prorogé.
Proroger,
Pros.
Profaïque. .
Profatcur.,- ... ,.
Prqfiiarabéc. . . ,
Profcenium.
Profcription.
Profcrirc.
Profcrit.
Profc-
Profécho.
Profélyfç. :.
Profcrpinc.
Profcu^jHÇ. : . .
Profl a mbanonicùe.
Profodie^
Profodique;'
Profc nom aile. .
Pfûfopitis. ^ * ■
Profopograpfit^* •*
Profopopééw* •* ■
Profpeâus. . -" '
Profiyérc.' if " ■•'*
Profpércr.
Pro(périté. ^
Proftaphércfc.
Proftaterc.
Proftates.
Proftatiqwc. '
Proflernation.
Proftcrné. • •
Proftcrncmcor.
Profterncr. '
Proftitué.
Proftitucr.
Pioftitution.
Proftyridc.
Profyllogifme.
Protapoftolairc. '"'
Protafc. ' '
Protatiquc.
Prote.
ProtcéVeur.
Protcélion.
Protée.
Protégé.
Protéger. W
Protériato. ^ < .
Protcfilas^ r \
Protcïilées. . *!•
Proteftant.
Protcftantifmc
Proteitation.
Protcfté.
Protcftcr.
Protêt.
Protevangiie.
Prothcfe.
Protocanonique.
Protocole.
Protocliltes.
Protogcne.
Pro[û martyr*
Pfotono taire
l'roEopafchites*
Protofpathaire.
Prorofyn celle. .
Proîothronç»
Protory pe. \
Protovcftiairc.
Protryécs,
Prottibérancc,
Protutcur.
Prou.
Proue. '
Provéditcur..
Provenant. ■
ProvcàçaL .
Provence.
Provendc.
Provenir.
Provenu. .
Proverbe.
Proverbial.
Proverbialement*
ProucfTc. •
Providence.
Provigoé.
Provigaer.
Provin.
Province.
Provincial.
Proviiicialat.
Provins.
Provifeur. '. '
Provifîon.
Provifionnel.
Provifionncllement.
Provifoire.
Provifoiremcnt.
Provocation*
Provoqué. '
Provoquer. c ••
Provoqueur»-' '
Prouve. ' ''''•' !
Prouver.
Proxcne.
Proxénète.
Proximité.
Prnck.
Pruckan de Ramber,
Pruckandcrmaer.
Prude.
Prudemment.
Prudence.
Prudei>c.-
Priid' homme.
Prud'honamîc-
Prmlîé
PruilléleCbetir.
Pruillé rÉgttiUer.
Pruiin.
Prunay.
Prune.
Pruneau.
Prunelaie.
Prunelle*
Prunellier.
Prunier.
Prurit.
Prufa.
Prufc.
Prulfc.
PrufHen.
Pruilienne«
Pruth.
Pruyer.
Pruym.
Prytanc.
Prytanée.
Prytaoie.
Prytaoitide*
Przemifta.
Przypietz.
Pfalacanthe*
Pfalletcc.
Pfalmifte.
Pfalmodie.
Pfalmodier. * ■
Pfalterion.
Pfaphon.
Pfatyriens*
Pfeautier.
Pfcaume:
Préphophorie.
Pfeudodiptéte»
Pfeudonynie.
Pfîlothran.
Pfoas.
Pfophis.
Pfora.
Pforique*
P for ophtalmie
Ptychologic* , ,
PfychomAncic^ • .
Pfycliiomètrc
PfyUs,
Pfylk.
Pfyiles-
Ptarmique.
Ptérigion. •
Piérigoïdc.
Ptérigoidien.
Pcérigo-palaûit
>-PaIaiifu ... . ,
>-Pharyoi[iefit-
>-Scapb|riiik
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Puifayc*
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Puircaaz.
Puifcr.
Puifoîr.
Pmfqiic,
Puifîainmeiit.
Puiiîant,
PuiiTcrgicn
Puits, ^
Pukiang, ^
Piibot]«
Puïluier.
PulmcMiIret
Pulmoaic-
PuJmonîque.
Pu] a Cauioa.
Paîo-Condor<
Pulo-Dindip^
Pulo-Timon*
Pulo-Way*
Puîpc,
PiHpo,
pylTacif-
Pulfaulc»
Pulfation,
Pulliloge.
PuHImamîe*
PuUioiï*
Puttauskg
Puhaw'a*
Pulréragc-
Pulvérin.
Pulvértfidon*
Pulvénfé.
Pulvérifer,
Pumicia*
Puna^
Pu nais*
Ptinaifc-
Punaitie.
Puni.
Puning.
Punique.
Punir.
PunifTable.
Punition.
Puncadel-Gada.
Puour.
Pupillaire.
Pupiilarité.
Pupille.
Pupitre
Pur.
Puraque.
Pureau.
Purée.
Purement.
Pureté.
Purcttc.
Purgatifi 1^
B L ^.
Purgatiopk : V
Pargacoire.
Purgé.,
Purgcoir.
Purger.
Purgerics.
Purification.
Purificatoire. .
Purifié.
Purifier.
Purim.
Purifme. "
Purifie.
Puricain.
Purmerend*'
Purpurin.
Purpuritc,
Purulence.
Purulent. *
Pus.
Pufcbiaro.
PnfiMMinie.
PufiUanimicé,
PufTa.
Pufter.
PuftuJc.
Puta^e.
Putai.
Puuin.
Pucanirme*
Putaflîer^
Putatif. .
Putbus. ^
Puting.
Putois.
Putomayo.
PutréfaGCioiu
Pucréfait.
Putréfié.
Putréfitffi
Putride.
Puy.
Puy Bma*
Puy Dôme.
Puy Gutlktiiïie*
PuyJaudran»
Ptiy-la- Roqtic.
Puy- Laurent.
Puy-rÉYequc<
Puy -Normand
Puy Nocic-Dimc,
Puyo.
Pay-Saint-Martîn»
Puy-Ségur.
Pyanepfies.
Pycnotiqué.
Pygmée.
Pylade.
Pylagore.
Pylorique.
Pyracanthe.
Pyrame.
Pyramidal.
Pyramide.. ,
435
Pyranudoï4c*
Pyréc.
Pyrétte. -
Py renée..'
Pyrénées.
Pyrèthre.
Pyrite.
Pyrmont.
Pyrométre.
Pyrophore.
Pyrotechnie.'*
Pyrotechnique*
Pyrotique.
Pyrrha.
Pyrrbiqiié.
Pyrrhon.
Pyrrhonien.
Pyrrhoniûne.
Pyrrhus.
Pyfeck.
Pythagore.
Pinbagorifiieii.
'l'ythagoriiiQB*
Pythéas.
Pythie.
Pythien.
Pyrhiqucf.
Python.
PythoDÎfle.
Qnadernct.
Quadês.
Quadragénaire.
Quadragéfimal.
Quadragéfîmc
Quadrain.
Quadraaw
Quadrangle.
Quadrangulaire.
Quadrat.
Quadratin.
Quadrati^^.
Quadratice.
Quadrature.
Quadre.
Quadrer.
QuadricsnaL
QuadrifoUùm.
Qnadriga.
Quadrige.
Quadri jumeaux.
Quadrilatèie.
Quadrille.
Quadrinomc
I ii
434
Qaadripar^îdoiw
Quadri faeramoiUMM»
Qaadropcde*
Quadruple.
Quadruplé»
Quadrupler*
Quai.
Quaiage*
Quaicbe*
QuaioL
QuakcDbruggc
Quaker.
Quakérifme.
^allficaicor..
rij^
T A
Qaalificttiofu
Qualifé.
Qualifier*
Qualité.
Quand.
Qttaoi;cheii.
Quangnanf,
Quangping.
Quangfi^
Quangfin,
^Quanie.
I Quanquam»^
I Quanquaiu
B L K.
Quant.
Quantes.
Quantième*
Quantité*
Quanton*
Quarantaine.
Quarantain*
Quarante.
Qoarantie.
Quarantième.
Quarderonncr.
Quarole.
Quarré. '
rièjai^gftfeHfe
QoaRen.
QoarréflMBt^
QnMrcr.
Quarrure.
QoaR.
Quanaioe;
Quartal.
Qdartanier*
Quattaticm.
Qnaruau
Qnartcu
Qnarter.
Qnancroii»
4ÊÊk
TOME VINGT-QUATRIÈME.
Quartier.
Quayagc
Quémandeur.
Qucftioanaire.
Quanile.
Que.
Quenavadi.
QueftionnéH,
Quartinieft
Qdcan.
Quenotte..
; QueflioDiicr-
Qfuurto.
Québec. :
Quenouilk.
QucflioançiUt.
Quarto decmoMx.
Queda.
Quens.
! Quefture.
Quartz..
Quedenan.
Quéraïba.
Quête.
Quafi.
Qucdlinbourg^
Querafque»
Qo<t£.
Quafi-contcar,
; Quecn^barou^H.
iQuerac
Quêter.
QuaG-déHr.
QttccofcoiXDt^
Quercerellc»
Quêteur.
Quafimodo.
iQuccusfcriy,
Quercy.
iQuêifaov.
Quafipopulaire.
' Qtiecn^owiv
Quéreiva.
;Quetpat^
Quatas.
Quei.
Querelle.
1 Quetrerillc.
Quatorxainc. ^
Queichc.
Querellé.
QueTauviUêxik
Quatorze.
Qucicben.
Quereller.
Queue-..
Quatorzième^
Queilin.
, Querelleur.
QueTilîy.
Quatre.
Queiû.
Querenghi.
Quelhe.
Quatre allés.
Queite.
Quertmonie.
Queuter.
Quatre Yalléet.
Queyang;
Quérir.
Queux..
Quatrième.
QueL
Quernfurt.
Qucyras.
Quatrièmemenf.
Quelainet.
Querohent.
QufoaTtt*
Quatriennak
Quelconque.
Querfonnè(ê.
Qui.
Qnatrin.
Quellemenc
Quefne.
Quia.
Quatro.
Quellinoi..
QucfncL
Qutayporafitf.
Quatrovir.
Quelque.
Quefnoy.
Quiku.
Quatzalcoalt.
Quelquefbtt.
Quefte.
Qttichemanitoo»
Quauhcoaex,
Quelqu'un.
Queftcnr*
Quiconque»
Qocmandeft
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Qdnquitncs*
Quinqucndle,
Quinquennat»
QuJnqtjeniiiurCp
Qtiiiiquetiove.
Quinquerce.
Quinquerème*
Quinquevir.
Quinquina.
Qui ne
Quiatadioer.
Quincaine.
Qaiotal.
Quinte.
Qaifi ce- feuille.
Qatntcr,
Qoijuelîcnce.
Quintcâcacié.
QuiincfTcncicr.
Quinteuz.
Quintil.
Quintilieo.
Qoindlliens.
Quintille.
Quiotin.
Quintinîe.
Quintuple.
Quiozala.
Quinzaine.
Quinze.
Quinzième.
Quiocco.
Quioflage.
QuioiTe.
Quiolfer.
Quipos.
Quiproquo.
Quirat.
Quirieu.
Qutrimba.
Quiqueraib
QuirinaJ.
Qairinaies.
Quirinus.
Qais.
Quifamas.
Qoifua.
Quitcoa*
Quiio.
QuitUBce;.
Quittancé.'
Quittancer.
Quitte.
Quitté.
Quittcment.
Quitter.
Quitus.
Qui-va-là.
Quivive.
Qaivérafirt.
Quizos.
Quoailler.
Quodlibétairc.
Quoggelo.
Qooja.
Quojaraurau.
Quoique.
Quolibec
Quon.
Quonio.
Quoquact»
Qnote.
Quocidieiu
Quotient.
Quotité.
Raab.
Kaagdaer.
Raagdarie.
Raarûu
Rabâchage.
Rabâcher.
Rabâcheur.
Rabais.
Rabaiflé.
Rabaiflement.
Rabaifler.
Rabanec»
Rabans.
Rabaftens.
Rabat.
Rabateau.
Rabatjoie.
Rabattement.
Rabattre.
Rabattu.
Rabbat.
Rabbin.
Rabbinage.
Rabbinione.
Rabbiniime.
Rabbiuifte.
Rabboth*
43 î
Rabdologte. .
Rabdomaace«
Rabelais*
Rabéti.
Rabétir.
Rabette.
Rabit.
Rable.
Râble.
Rablu.
Rablure.
Rabonî.
Rabv>air«
Rabot.
Raboté.
Raboter.
Raboteur.
Raboteur.
Rabotier.
Rabougri.
Rabougrir.
Rabonulère»
Rabouti.
Raboutir.
Rabroué.
Rabrouer.
Rabuàn.
Racages.
Racaille.
Racambeau»
Racanello.
Racaiipc relitrtù
RaccQtnmaJage*
Racommodé.
Racco m (node fse nr '
Raccommoficr.
Raccommoicur.
Raccordé.
Raccordement.
Rai^corder. ^^ . «
Racconrd.
Raccourcir.
Raccourciflemeot.
Raccout rement.
Raccoutrer.
Raccroché.
Raccrocher.
Race.
Rachat.
Rachetable.
Racheté.
Racheter.
Rachitique.
Rachitis.
Rachitifae.
Racinase.,
Racinal.
Racine.
Rack.
Rackerfburg.
Racle.
Raclé.
Racler.
Racleur.
BLadoir.
11 ij
4><^
Racloire.
Raclure.
Racolage.
Racoler.
Racoleor.
Raconi.
Raconté.
Raconter.
Raconteur.
Racorni.
Racornir.
Racovie.
Racuitté.
Raciiitter.
Radar.
Rade.
Rade.
Radeau.
Radcr.
Radeur.
Radial.
Radiation.
Radical.
Radicalement.
Radicacion.
RadicoFani.
Radicale.
Radié.
Radier.
Radieux.
Radiométrt.
Radis.
Radius#
Radnor.
Radoirtè
Radom*.
Radocafe»
Radoter.
Radoterie.
Radoteur.
Radoub.
Radoubé.
Radouber.
Radoucr. .
Radoucir.
Ractouci/Tenieoc.
^^ Radftadt. .
Rafale.
Rafcrmi.
Rafcrmir.
Rafcrmiflcment.
Raffcs.
Raffina se.
Raffiné:
Raffinement,-
Raffiner.
Raffinerie.
Raffineur.
RafFoler.
RaiFolir.
Rafle.
Raflé.
Raier.
Rafraichi.
Rafiraickir. . .
T rAJB: 1/ E
RaFraîcbiiTanc.
RafraicbiCcmcot.
Rafraichi^oif.
RagailUr<ii.
Ragaillardir.
Rage.
Ragcmehalc*
RaggiYolo.
Ragoc.
Ragoût.
Ragomant.
Ragouté.
Ragouter.
Ragrafi^.
Ragrafter.
Ragréé.
Ragrément.
Ragréer.
Ragué.
Ragufan.
Ragufe.
Raïa.
Rajapoarfon.
Rajapour.
Raie.
Ra|euni.
b.ajeunir.
Rajeaniflemeot. -
Kaiforc.
Raillé.
Railler.
Raillerie.
Railleur.
Rain.
Kaincean.
Raine.
ilaineau.
Rainure.
Raiponce*
Raire.
Rais.
Raiftn.
Rai fin de mer.
Raiiîn d'ours.
Rai fin de renard. !
Raifiné.
Râifonp
Rdifonnablc.
R a i foonabl cme m .
Raifonné.
Raiformement.
Raifonner.
kaifonneur. •
Raiofté.
Raimfler.
Rakooick.
Raie.
Râlement.
Ralenti.
Ralentir.
Ralenciflcment.
Râler.
Ralinguer.
Haliogues.
Rallié. -
Ralliement.
Rallier.
Rallongé.
Rallongement.
Rallonger.
Rallumé.
Rallumer.
Rama.
Ramada.
Ramadan.
Ramage.
Rama^er.
Ramaigri.
Ramaierir.
RaRuiîlage.
Ramaillcr.
kamanancor.
Ramas.
Ramalle.
Rama lié.
Ramaller.
Ramaffi.
Ramazan.
ambadet.
amberge.
ambervillers.
ambouillet.
ambonr.
Rambouts.
Ramboves.
Rame.
Ramé.
Rameau.
Ramée.
Ramendable.
kamendage.
Ramendé.
Ramcnder.
kamené
Ramener.
Rameneret.
Ramcnteroir.
Ramequin,
"'amer.
amercau.
Ramenés.
Ramette.
Rameun
Ramcux.
Ramier.
Ramification.
Ramifier.
]^amilles.
Ramillics.
Ramingues.
kjftnoiti.
Ramoitir«
Ramolli.
Ramollir
Ramoné.
Ramoner.
Ramoneur.
Ramoch.
Rampano.
Rampant;
Rampe.
Rampement.
Ramper.
Rampin.
Ramponner.
Ramponnes«
Ramley.
Ramtrut.
Ramure.
Ramas.
Ranacra.
Rance.
Rancé.
Ranche.
Rancber»
Ranchier.
Ranci.
Rancir.
RancifTure.
Rançon.
Rançonné!
Rançonnement.
Rançonner.
Raoçonneur.
Rancune.
Rancunier.
Randans.
Randafio.
Randerfon.
Randonnée.
Randonner.' .
Rang. ^
Rangamati»
Rangé. ^
Rangée.
kanger.
RangeraicL
Rangititz.
Rangourir.
kanguilloii.
Ranimé.
Ranimer.
Ranine.
Rannir.
Ranule.
Raolconda.
Raon.
Rapace.
Rapacité.
RapaJlo.
Rapatclle.
Rapatriagc
Rapatrié.
Rapatrier.
Râpe.
Râpé.
Râper.
Raperfyil.
Rapetaflé.
Rapetaller.
Rapeti/Té.
Rapetifler.
Rapliad;
r A B t E
a.
dim.
leux*
>D.
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Rafettt.
Rafoir.
Rafepecon.
Ra(poutes«
Raflade.
RaiTafiant.
RafTafié.
RafFademeot.
Raifalîcr.
Rallemblé.
RafTcmbler.
Ra/feoir.
Railifrené.
RafTéreoer.
RafTis.
Raffoce.
Raduré.
Raflurer*
Raftadt.
Rat.
Racafia.
Race.
Raté.
Raceaa*
Ratel.
Râtelé.
Râteler.
Râteleur.
Râteleux.
Râtelier.
Ratenau.
Ratenberg.
Rater.
Ratjasjas.
Ratibor.
Ratier.
Ratière.
Ratification.
Ratifié.
Ratifier.
Ratine.
Ratine.
Ratiner.
Rati«n.
Rational.
Rationel.
Ratis.
Ratifbosinc.
RatiiTé.
Ratifier.
Ratiiferie.
RatifToire*
RatifTurc.
Ratolfszell.
Raton.
Rattaché.
Rattacher.
Ratteindre.
Ratteint.
Rattrapé.
Rattraper.
Rature.
Raturé.
Raturer.
Ratzebonrg.
Rava.
RaYage.
Ravagé.
Rayaeer.
Ravaulac.
Ravalé.
Ravalement.
Ravaler.
Ravaudage.
Ravaudé.
Ravauder.
Ravauderie.
Ravaudeur.
Raucité.
Rauden.
Raudnitz.
Rave.
Ravelin.
Ravello.
Ravenelle.
Ravenfberg.
Ravenfbourg.
Raverdoir.
Raveflans.
Raveflein.
RavcAilTemenc.
Ravec.
Ravi.
Raviéret.
Ravigoté.
Ravigoter.
Ravili.
Ravilir,
Ravin.
Ravine.
Ravir.
Ravins.
Ravifer.
Raviflanr.
Ravificiiienc.
Ravifleur.
Ravitaillé.
Ravitaillemcoc.
Ravitailler.
Ravivé.
Raviver.
Raulin.
Raumo.
Ravoir.
Ravoyen
Rauqoe.
Raufchcnberg.
Ray.
Rayaox.
Rayé.
Rayer.
Raygrafi.
Rayn.
Rayon.
Rayonnement.
Rayonner*
Rayure,
Raze.
Re.
43ÏÏ
Ré.
Réacapte.
Réaélion.
Réading.
Réaggrave.
Réaggravé.
Réa^graver.
Réajourné.
RéajournemcAt.
Réajourner.
Real.
Réaiçal.
RéalifatioD.
Réalifé.
Réalifer.
Réalifles.
Réalité.
Réalmotot.
RéalviUe.
Réamé.
Réappofé.
Réappofer.
Réappréciation.
Réapprécié.
Réapprécicr.
Réarpentage.
Réarpenter.
RéalugnatioB* -
Réaffigné.
Réafngner.
Reatu.
Réau.
Réaufflur.
Réauz.
Rebaif.
Rebaife.
Rebander.
Rebapcifanf.
Rebaptifcr.
Rébarbatif.
Rebarder.
Rebâter.
Rebâti.
Rebâtir.
Rebattemenu
Rebattre.
Rebattu.
Rebaudir.
Rebec.
Rebel.
Rebelle.
Rebeller.
Rébellion.
Rebcnir.
Rcbequer.
Rebi.
Rebifer.
Reblanchi.
Reblanchir.
Reblandit;
Rcblandiflèmcnt»
Reblat.
Reboire.
Rebondi»
43»
TABLE.
Rebondir.
RebondifTciiiciit.
Rebonder.
Rebord.
Rebordé.
Reborder.
Rebocté.
Rebocter.
Rebouché.
Reboucher.
Rebouillir.
ReboaiGige.
Rebouifer.
Rebourcié.
Rebourgeonner.
Rebours.
Rebras.
RebrafTé.
Rebralfer.
Rebriche.
Rebrécher.
Rcbriche.
Rebricher.
Rebrodé.
Rebroder*
Rcbrouiller.
Rcbrottfle.
RebrooiTé*
Rebr«affcr.
Rcbrouflbir.
Rebroyer.
Rebmnir.
Rebuffade.
Rebuffe%
Rebut.
Rebur.
Rebutante
Rebuté.
Rebuter.
Recaigner*
Récalcitrant.
Rccalcitrer.
Recaler.
Recamé.
Recamcr.
Récapitulation.
Récapitulé.
Récapituler.
Recarrclcr*
Recailer.
Recanati.
Recéder.
Recelé.
Recelé.
Recélement.
Receler.
Receleur.
Récemmenc.
Reccnfé.
Recenfement.
' Recenfer.
Récent.
Récépage.
Récépé.
Récéper.
Récépiflé.
Réceptacle.
Réception.
Recercelé.
Recés.
Receae.
Recevable.
Receveur.
Receveu(è.
Recevoir.
Recez.
Rechabites.
Rechafauder.
Rechaiter.
Rechampir.
Rechange.
Recbanger.
Rechaner.
Réchappé.
Réchapper.
Recharge.
Rechargé.
Recharger.
Recha(R.
Rechaffer.
Réchaud.
Réchauffé.
Réchauffement.
Réchauffer.
Réchauffbir.
Réchauffé.
Réchauffer.
Recheberg.
Recherche.
Recherché.
Rechercher.
Rechigné.
Rechigner.
Rechhughaufèn.
Jlechoir.
Rechute.
Récidive.
Récidiver.
Rcciner.
Récipé.
Récipiangle.
Récipiendaire.
Récipient.
Rédprocacion.
Réciprocité.
Réciproque.
Réciproquement.
Réciproquer.
Recirer.
Reci(è.
Récit.
Récitant.
Récitateur.
Récitatif.
Récitation.
Récité.
Réciter.
Réclamateir.
Réclamatioa.
RécUmc.
Réclamé.
Réclamer.
Reciampé.
Redamper.
Rédinaifon.
Récliner.
Reclouer.
Reclure.
Recluferie..
Recocher.
Recogaé.
Recogner.
Recoiffer.
Recoin.
Recolé.
Recolement.
Recoler.
Recolleâion.
Recoller.
Recoller.
Recolliger.
Récolte.
Récolté.
Récolter.
Rcco m mao dab le.
Rccommaidixciîc.
Rec omman da tîan*
Recommandé.
Recommander.
Recommencé.
Recommencer.
RccûmpcnféHP
Recompcafer.
Rccomporé.
Recompofer
Recomposition.
Recompté.
Recompter.
Réconciliablc.
Récouciliateur.
Réconciliation.
Réconcilié.
Réconcilier.
Reconduâion*
Reconduire.
Reconduit.
Reconforr.
Rc(X>n forte.
Recuofortcr.
Rcconfrontatîon.
RcconftoGTcr.
Reconnoinabie.
Reconnoifrancc.
Recoîinoiffant.
Rcconnoîtrc.
Reconnu.
Reconquérir.
Rcconnuis.
Reconlntutio».
Rcconftm^ioa*
Rccoiflruirc.
Reconter.
ReconTentioa.
Reconvoquet.
Recopier.
Recoquillé.
Recoquilienaete.
Recoquiller.
Record.
Recordé.
Recorder.
Recors.
Rteorvcle»
Recoucher.
Recoudre.
Recoupe.
Recoupé.
Recoupement.
Recouper.
Reconpette.
Recotirbé.
Recourber.
Recourir.
Recourrez
Recourt*
Recout.
Reconde.
Recouvert.
Recouvrable.
Recouvré.
Recouvrement.
Recouvrer.
Recouvrir.
Réeréance.
Récréatif.
RécréacioB.
Récrédentiaire.
Récréer.
Réccément.
RecremeatieL
Recrépir.
Recreufer.
Recribler.
Récrier.
Récrimination.
Récriniinacoire.
Récriminer.
Récrire.
Récrit.
Recroifettc.
Recroître.
Recroquevillé.
RccroqueviUcrt
Rccroctcr.
Rccroyaumcnt.
Recru.
Recrue.
Recruté.
Recruter.
ReOa.
Reâaogle.
Reélangulaire.
Keé^ur.
ReâifîcatioQ»
Résilié.
Re^ifier.
Rcâiiigne.
TABLE.
adc
Redondela.
Redonder.
rat.
Redondo.
rcric»
Redonné.
K
Redonner.
Redorer.
il.
Redeoblé.
Memanu
Redonblemenc
illi.
iUir.
RedonUer.
RedooJ.
RcdoouUe.
e«
RedoQCc.
»
Redouté.
Khb
f
Redouter.
Redreâé.
î
Re(tre(Ieniefl&
ïc^
Rcdrefler.
;ment.
Redrcfleor.
:r.
Redreflbfr.
nions»
érer.
Réduâible.
Réduaif.
rcnc»
iblc.
Réduâion.
Réduire.
Réduit.
i.
RéduplicatiC
:r«.
betr.
Rédupltcacioo;.
Réédifioatien.
Réédifié.
•
Réédifier.
guer» .
Réel.
non*.
Réellemenu
aiirc»
Réer.
larcr..
Rées.
icr.
KcfzéJtiotkt.
lire.
Refaire.
hétct^
Refait.
vrer.
Refiiucher.-
lander.
Réfe..
leuren
Réfeélion.
ipteur»
Réfcdboire..
ipdon..
Refcndi.
cendre.
Refendrc^
aUe.
ReFente.
an ce.
Référé.
aociei*
Référendaire.
enir.
Référer.
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Refermer.
oir*
Refcrrcc
bitioff*
[ RefSter.
bitoire»
é;
Refcuiller..
Reficher.
Refiger.
er.
lé.
Refixer.
Réfléchi.
ler.
gote.
e.
Réfléchir.
RéflechilTemeoc;
:riboé.
Reflet-
tribuer.
Reflété.
kribiidoDi
: Refléter.
u
Refleuri.
in.
Refleurir.
n.
Reflexibilicé.
odancc^
Reflcxible.
•danii
Bxflciioiu
Refluer.
Reflux.
Refoilir.
Refbnder.
Refondre.
Refonte.
Refbrgcr.
Réfbrmable.r
Réformateur.
Réfbrmation.
Réforme.
Réformé.
Réformer.
Refoulement*
Refouler.
Rcfbuloir.
Réfraâairer
I Réfraâé.
RéfradHf.
Réfraûion»
Refrain^
Rcfranchir.
RefirangibiAieé.-
Refrangible*
Refrapper..
Refrayer.
Refréné.
Refréner.
Réfrigérant.
Réfrigératif»
Réfrigération»
Réfringent.
Reftire..
Refirifer.
Refrogné.
Refrognemenr*
Refrogner.
Refroidi.
Refroidir.
Refroidiffemcnt.
Refrotttr.
Refuge.
Réfugié.
Refugier.^
Refîute.
Refus.
RefuH^.
Refiifer.
Refufîon.
Réfutation..
Réfuté.
Réfuter.
Rega.
Regagné..
Regagnera-
Regain.
Regaira.
Régal.
Régalade.
Régale.
Régalé.
Régalemem»^
Régaltft
Régales.
Régaicai*
Régalien*
Régalifle.
Regard.
Regardant.
Regardé.
Regarder.
Regardurt.
Regarnir.
Regatta;
Regayer.
Regayoir.
Regaynre.
Regeler*
Regemenc
Regen.
Régence.
Régénératioflr
Régénéré.
Régénérer.
Régenfberg.
Régent.
Régenté.
Régemer.
Regeofvalda..
Régétaite;.
Reggio.
Régicidie.
Régie.
Regifugc.
Regimbei.
Régime.
Régiment.
Reàiuu
Région.
Rtgiontm
Regionnairc-
Regipeao;
Régir.
Régiffeur.
Repfirauu
Regiflratcur.
Regiftre.
Regiflré:
Resiftrer.
Régie.
Règlement.
Régler.
Régler.
Reglettt.
Régleur.
Régliffe
Régloirc.
Réglure.
Régnant.
Regnard.
Règne.
^Régner.
Regnicoièk
Régnier.
Regonflemenr.
Regorgemem^
Regorger.
Regoulé.
Rcgoulcr.
435
TABLE.
oiflbnnar.
OTté.
orccr.
rifonner.
runcer.
âge.
lanc.
lé.
emenigc
cmeoc.
cr.
car.
eufcr
aérateur.
nératioQ.
nératoirc
néré.
nércr.
ries.
:ier.
fiance.
fTant.
Icre.
â.
de.
rdeaa.
rdicr.
dicre,
'qucr.
1 de Lifagaray.
idoc.
iifTcr,
bainer.
léri.
lérir.
lériflemeot.
3ntre.
Dntré.
ontrer.
3r(cr.
enrager.
ible.
agc.
me.
:ter.
:z-voiis»
onnéc.
ormir.
oablé.
oubler.
rc.
(bourg.
u.
uire.
arcir.
^ac
igcr.
lU
etc.
ccé*
ccer*
Tome XXX.
Renfaité.
Retifaiter.
Renfermé.
Renfermer.
Renfiler.
Renfla m mer.
Renflemenc.
Renfler.
Renfoncement.
Renfoncer*
Renforcé.
Rcnforcemtnt.
Renforcer.
Renfbrmir.
Renformis*
Renfort.
Renfrogner.
Rengagé.
Rengagement.
Rengager.
Rengamé.
Rengainer.
Rengendrer.
Rengorgé.
Rengorger.
Rengorgeur.
RengraiHer.
Rengrcgé.
Rengrégcment.
Rengrégcr.
Rengrénement.
Reivffrcner.
Renhardir.
Reaiable.
Renie.
Reniement. -
Renier.
Rcnicur.
Renifler.
Rcniflcur.
Rénitence. .
Renicent.
Rcniveler.
Renne.
Rennes.
Reiioircir.
Renom.
Renommé.
Renommée.
Renonmier.
Renonce.
Renoncé.
Renoncement.
Renoncer.
Renonciation.
Renoncule.
Rénovation.
Renoué.
Renouée.
Renouement.
Renouer.
Renoueur.
Renouveau*
Renouvelé.'
RenottYclci«
44r
Renouvellement.
RciiieigticmcQt*
Rciïfemerïccr.
Rentamer.
Rencaflcr.
Rente.
Rente.
Renter.
Renteria.
Renter rer.
Rentier.
Rentoiler.
Renton.
Rentonner.
Rentortiilcr*
Rentrainer.
Rcntraire.
Rentraiturc*
Reacrane.
Rencrayeur.
Rentré.
Rentrée*
Rentrer.
Renty.
Renvahir.
Renveloppefé
Kenvenimer.
Renverfe.
Rcnverlé.
Renverfemeat»
Renverler.
Renvi.
Renvier.
Renvoi.
Renvoyé.
Renvoyer.
Réoder.
Réole.
Réordination.
Réordonné.
Réordonner.
Repaire.
Repaiffir.
Repaître.
Répandre.
Répandu.
Réparable.
Réparage. «
Réparateur.
Réparation.
Réparé.
Réparer.
Reparler.
Reparoitre.
Repani.
Repartie.
Repartir.
Repanttion.
Repas.
Rcpa/Té.
Repayer.
Repaver.
Repéché.
Repêcher,
Repeigner.
Rcpcoicr.
Rcpcntailles«
Rcpentauce.
Repentant.
Repenti.
Repentir.
Repercer.
Répcrcufllf.
RépcrcuflTion.
Répercuté*
Répcrcater.
Reperdre.
Repère.
Répertoire.
Repefer.
Repéré.
Répéter.
Répétiteur.
Répétition.
R-^pétrir.
Repeuplé.
Repeuplemeuc.
Repeupler.
Repic.
Rcpiîer.
Repiquer,
Répit.
Répiter.
Replacer.
H eplaider.
Replanter.
Replâtrage.
Replâtrer.
Replet.
Repletion.
Repleuvoir*
Repli.
Replié.
Replier.
Réplique.
Répliqué.
Répliquer.
Repli/Tcr. .
Replonger.
Repolon.
Répondant.
Répondre.
Répondu.
Répons.
Réponfe.
Reporter.
Re^s.
Repofé.
Repofer-
Repofoii:.
Repous.
Rcpouflé.
Repouflementi
Repoufler.
Rcpouifoir.
Répréhenfible.
Répréhendon.
ReprepHre.
Kkk
*ctcmM5mt;
^ccentiiTemeaC.
^etentam.
Rctford.
Rethel.
Rethclois.
Kethein.
Ketiaire.
Réticence»
Récicubitew
Réticule.
Retiercemeot^
Rétif.
Rétiforme.
Retimo.
Rétine.
Retirade.
Retiration.
Retiré.
Redremeoc .
Retirer.
Retoifer.
Retombée.
Retomber.
Retondre.
Retordement,
Retordre.
Retordu.
Rétorqué. *
Rétorquer.
Ketors.
Rctorfion.
Rctorte.
Retouché.
Retoucher.
Retour.
Retourne.
Retourné.
Retourner.
Retracé.
Retracer.
Retra^atioo»
Rétraébé.
Rétraéber.
Rétradion«
Retraite.
Retrait.
Retraite.
Retranché.
Retranchement.
Retrancher.
Retrayant.
Rétréci. -
Rétrécir.
Rétréciflemem.
Retremper.
RetrcfTcr.
Rétribution.
Retrillcr.
Rétroaôif.
Rétroadion.
Rétrocédé*
T A B L E.
Rétrocéder.
Rétroceffion.
Rétrogradation.
Rétrograde.
Rétrograder.
Retrouffé.
RerroufTer.
Retrou (lis.
Retrouver.
Rets.
Rétudier.
RctuTcr.
Retz.
Revaloir.
Revanche.
Revanche.
Revancher.
Revancheor.
Rcvafler.
Rêve.
Rêvé.
Revéche.
Réveil.
Réveillé.
Réveillematin.
Réveiller.
Réveillon.
Revcl.
Révélé.
Révélation.
Révéler.
Revenant.
Revendeur.
Revendication.
Revendiqué.
Revendiquer.
Revendre.
Revenir.
Revente.
Revenu.
Revenue.
Rêver.
Réverbération.
Réverbéré.
Réverbérer.
Reverdi.
Reverdir.
R<?véré.
Révéremraent.
Révérence»
Rév^reociclk.
RévéccDcicui-
Révércrid-
KévéceiidiJGmc.
Révérer.
Rêverie.
Revenir.
Rêvera.
Reverquier.
Revers.
Reverfal.
Reverfcau.
Reverfcu
RcvciiL
Reverfible.
Reverilon.
Rcveftiaire.
Revêtement.
Revêtir.
Rcvêtiflcment.
Revécu.
Rêveur.
Reuîlly.
Rcvin.
Revirade.
Reviré.
Revirement.
Revirer.
Revifeur.
Révifion.
Revivificatioa.
Revivifié.
Revivifier.
Revivre.
Réuni.
Réunion.
Réunir.
Révocable.
Révocation.
Révocaioire.
Revoir.
Revolcr.
Revolin.
Révolte.
Révolté.
Révolter.
Révolution-
Revomi.
Revomir.
Révoqué.
Révoquer.
Reufs.
Réiiffi.
Réuflîr.
Réufiite.
Reutlingen.
Revue.
Révulfif.
Révulfion.
Rcyna.
Rcx.
Rezal.
Rczan.
Rez de chau/ISe.
Rhabillage.
Rhabillé.
RhabiUer.
Rhadamante.
Rhadamide.
Rhagadcs.
Rhamnufie.
Rhapontic.
Rhafuc.
Rhéa.
Rhéda.
Rhcims.
Rhcin.
Rhcinav. *
Rhcmobote.
Rheneti2
Rhéteur.
Rhérie.
Rhctique.
Rhétoricien.
Rhéro riens.
Rhétorique.
Rhevin.
Rhinbcrg.
Rhincek.
Rhinfeld.
Rhinfels.
Rhinerave.
Rhinland.
Rhinocéros*
Rhintal.
Rhinvald.
Rhodes.
Rhodienf.
Rhodion.
Rhodope.
Rhombe.
Rhombite.
Rhomboïde**
Rhône.
Rhopalique*
Rhopo graphe.
Rhoienamcr.
Rliubai bc.
Rhumaiirmal*
Rbum^tirmc*
Rhume.
Rhus,
Rhyas.
Rhythme.
Rhythmique.
Rhythmopée«
Rians.
Rianr.
Riadhiat.
Rialeza.
Ribadavia.
Ribadeo.
Ribas.
Ribaud.
RibaudeqoÎA.
Ribble.
Ribcbcftcr.
Ribemont.
Riberagrande.
Ribler.
Riblette.
Ribleur.
Ribnitz.
Ribord.
Ribordage.
Ricanement.
Ricaner.
Ricaneur.
Ric-à-ric.
Ricard.
Ricauts.
Ricca.
Ricci.
K k k ij
44Î
444
Riccioli.
Ricry.
Rich.
Richtrd.
Richard I.
Richardfoa.
Riche.
Riche ^al.
Richflet.
Ri:hclicu.
Rkhemenr.
Richcmond.
Richrmonc*
RichcfTc.
Ricin.
Ri.'inoïie*
Ricla.
Ricochet.
Ride.
Ridé.
Rideau.
R'cicllc.
Ridc%
Ridicule.
Ridiculement.
Ridiculifé.
Ridiculifcr,
Ridicuiité.
Rie.
Rieblc.
Ried.
Ricdenburg.
Ricdhngen.
Rien.
Rietberg.
Ricti.
Rieumes*
Rieur. •
Rieuz.
Riez.
Riflard.
Rifloir.
Rigaud. •
Rigide.
Rigidement*
Rigidité.
Rignac.
Rigny.
Rigodon.
Rigole.
Rigorifme.
Rigoride.
Rigourcufcmcnr.
Rigoureux.
Rigueur.
Riîlé.
Rille.
Rimac.
Rimailler.
Rimailleur.
Rime.
Rimé.
Rimer.
T A B L E.
Rimcur.
■<imini.
Kimmagen.
Rincé.
Rinceau.
Rincer.
Rinçure«
:<ingard.
Ringkoping.
Ringiaye.
Ringfted.
Rintfen.
Rinuccinû
Rio-aquado.
Rio-bianco.
Riobus.
Rio da Voira.
Rio de Hacha.
Rio de la Hucha.
Rio de la Madera.
Riogrande.
Rio Janeiro.
Riom.
Rioncgro.
Rions.
Rio Saint André.
Riofanguin.
Riofeztos.
Rioter.
Rioza.
Ripaille.
Ripa-traoTone.
Ripe.
Ripen.
Riper.
Ripol.
Ripopé.
Ripoftc.
Ripofter.
Rippon.
Ripuaire.
Rire.
Rire.
Ris.
Rifana.
Rifano.
R ifban.
Risdale.
Rife.
Rifée.
Rifibilité.
Rifible.
Rifièrc.
Rifquablc*
Rifquc.
Rifqué.
Rifquer.
Riffole.
Ri/lblé.
RiHbler.
Riffon.
Rifte.
Rider.
Rit.
Ricournellc.
Rituel.
Ritzenbuttel.
Riva.
Rivage.
Rival.
Rivalité.
Rivallo.
Rive.
Rivé.
Rive Dégier.
River.
Riveragc.
Riveram.
Riverfaltes.
Rivet.
Ri y crier.
Rivière.
Rivoli.
Rivour.
Rizdale.
Riz.
Rize.
Rizière.
Roa.
Roanne*
Rob.
Robe.
Robcc.
Ro!»er.
Roberic.
Robert.
Robert I.
Robertine.
Robigales.
Robigus.
Robin.
Robine.
Robinet.
Roboratif.
Robre.
Robude.
Roc.
Rocaille.
Rocailleur.
Rocarabole.
Rocca d'Anfo.
Roche.
Roche-Bernard.
Roche Chouart-
RochcDefïîen.
Roche Flavin.
Kôciicforr
Rochefoucauld.
Rochcguyon-
Roc belle.
Rochcpofay.
Rocher-
Roches.
Rochefter.
Rochc-fur-Yon.
Rocket.
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Rogneur.
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Romand.
Romane.
Romanelli.
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Remano.
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Romane.
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Rompre.
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Rompure.
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Rondeau.
Rondelet.
Rondelle.
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Rondeur.
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Ronfler.
Ronfleur.
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Ronfard.
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Roque.
Roquefort.
Roquefort de MarCu,
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Roquemadour.
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Roquet.
Roquetin.
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Rot.
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445
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Rotonde.
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Rotule.
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Roture.
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Royaner.
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Royauté.
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Roye.
Rougeole.
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Rouget.
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Rougeur.
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Rouille.
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Rouillé.
Rubéole.
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Roule.
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Rouleau.
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Roulement.
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Rudanier.
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Rudeldadt.
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Rugiiïcmeat»
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Ruille.
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Ruine.
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Ruminer.
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Runes.
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Rupin.
Rupcoire.
Rupture.
Rurai.
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Rufle.
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Rudiqué.
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Rut.
Ruth.
Hatigliano»
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Saan.
Saaoanim.
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Saba.
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SabaLzar.
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Saban.
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Sabbat.
Sabbataires.
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Sabbatique.
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Sabcch.
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Sablé.
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Sablon.
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Sacridie.
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Safar.
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Sagamité.
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Sagres.
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Saie.
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Saiï.
Saiga.
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Saignée.
Saignement
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Saifon^
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Sale.
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Saloperie.
Salorge.
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Saltz.
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Saluade.
Salvage.
Salvages.
Salvaiellc.
Salvatcrra.
Salvacierra.
Salvations.
Salubre.
Salubrité.
Salucts.
Salve.
Salué.
Saluer.
Salvetal.
Salviaci.
Salure.
Salut.
Salutaire.
Salutairement.
Salutation.
Sama.
Samana.
Samandrachi.
Samara.
Samaran.
Samaraih.
Sam;)rcande«
SaiTiaric.
Samaritains,
Sambalcs.
Sambouc.
Sambre.
Sambuca*
Sambuque.
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Same.
Sanglé.
Samedi.
Sangler.
Samcquin.
Sanglier.
Samer.
Sanglons.
Samien.
Sanglot.
Sameftre.
Sangloter*
Samir.
Sangro.
Samis.
' Sangfue.
Samuites.
Sanguckar.
Samogitie.
Sangocfa.
Samoïedei.
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Samole.
Sanguin.
Samoreuz.
Sanguinaire.
Samorin.
Sanguine.
Samos.
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Sanfiedrin.
Samofathe.
SamofatkénicQS. *
San Jago.
Samothrace.
San Jago de Chili.
Samoycdes.
San Jago de Léon.
Sampictro.
San Jago dcl Eftcro.
Sampféens*
Saniclc.
Samlche.
Sanieux.
Samfoc.
San Juan de la Fon-
Samfon.
tera.
Samuel.
Sankika.
San.
San Lorenzo.
Sanaa.
San Lucar de Barra-
Sanan.
meda.
Sanas.
San Lucar la Mayor.
San Benito.
San Marino.
Sancerre.
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San MigueUel Eftcro.
San Mtuiato.
Sanciaiu
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Sancir.
San Pantalcon.
Sancrat. •
San Pedro.
Sandfîanr.
San Quitico.
SanébifîcatioQ»
Saas.
Sanaifié.
Sanfonnet.
Sandifier*
San Salonî.
Sandion.
San Salvador.
Sanéluairc.
San Severino.
Sandal.
Sanfon.
Sandale.
Santa Aeera.
Santa Cruz de Mar-
Sandalier.
Sandaline;
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Sandaraquc.
Santa Cruz.
Sandadre.
Santa Cruz de la Sier-
Sandccz.
ra.
Sandi-Simodifino.
Santa Cruz de I^izara.
Sando.
Santa Fé.
Sandomir.
Santa Fé de Bogata.
Sandrart.
Santal.
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Santa Lucîa.
SanFilippodArgi-
Santa Altina,
ronc.
Sjmta Mtrinella.
San Fiorenzo.
Sancarcn*
Sang.
Santa Sevcrina.
Sangar.
Santé.
Sangari.
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Sang de dragon»
Sanrerno.
San Gcrman.
Sancerre.
San Gcrmano.
Santeul.
Sangiac.
Santillane*
Sanglant.
Samoline*
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Santorin*
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Saouari
Sap.
Sapa.
Sapajou.
Sapan.
Sape.
Sapé.
Saper.
Sapeur.
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Saphiqut*
Saphir.
Sapho.
Sapience.
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Sapin.
Sapinette.
Sapinière.
Saponaire.
Saporli.
Saporifiqae.
Sapotiller.
Sappadille.
Saquebuce.
Sara.
Saraa.
Sarabaïte.
Sarabande.
Sarabat.
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Sarai.
Saraible.
Saranne.
Sarafin.
Saratos.
Sarari.
Sarazin.
Sarbacane.
Sarbourg.
Sarbruck.
Sarcafme.
Sarcelle.
Sarclé.
Sarcler.
Sarcleur.
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Sarclure.
Sarcocéle.
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Saucier.
Saucière.
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Sauciflbn.
Saudre.
Save.
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Saurage.
Saure.
Sauré.
Saurer.
Sauret.
Saurland.
Sauflaie.
isssssasse
Sauftia.
rOME VINGT-SIXIÈME.
Saatillemcnc
r.
Sautiller.
e.
Sautoir.
ir.
Sautriauz.
Sauvage.
le.
Sauvageon.
.
Sauvagin.
Sauvai.
eau.
zik.
Sauve.
r.
Sauvé.
Tome XAÀ
r
•
Sauvegarde.
Sauver.
Sauveur.
Sauvetac de C^tÊùat.
SauvetatdeSttèit.
Sauvecé.
Sauveccrre»
Sauvevie.
SauTeob
Saxacile.
Saxe.
Saxifrage.
Saxon.
Saycock.
Sayt.
Sayette.
Sayettcrie.
Sayeneitt.
45^
Sbire.
Scabellon..
Scabicufc.
Scabreux.
Scala.
Scala Nova»
Scalata.
Scalclicn.
Scalde.
Scalene.
Scaliger.
Scalicz*
Scalpel.
Scamanih^.
Scammachic.
Scarnraonéc*
Scancîale- '
5can<ialcurcnienc»
Scaudalcex.
Scandalifc.
Scandalifcr»
Scandé.
Scandcbcct
Scander.
Scanderbad:
Scandcrberf*
Scandinavie.
Scanie.
Scapliifme.
Scaphoïde.
Scapulairo.
Scaral>éc.
Scaramouchci
Searboroug..
Scardona..
Sicare.
Scarificateur^
Scarificauoa.'
Scarifié.
Scarifier..
Scarlacone*.
Scarlino*
Scaro.
Scarponto».
Scarpe.
Scarron..
Scafon.
Sçavanc.
Sçavoir.
Scaron.
Sceau.
'>ceau:k
Sccl.
Scélérat;
ScélératefTe*
Scellé.
Scellemenc.
Sceller.
Scelleur.
Scène.
Sirénique.
.Scénographie;
Scénouraphique.
Stcûopegics..
T A B L E
Sccptîcifmc.
Sceptique.
Sceptre.
Sc.Tophylax.
Schaban.
Schaba h.
Scliach.
Schachrinrm^h.
Schada Schiyaoun.
Schaffoufci
Schagen.
Schagior.
Schah.
Schalholt.
Schaman.
Schamcazan.
Schams.
Schan.
Schanfick.
Schavati.
Schaumbourg..
Schebct.
Scheifc.
Schckinali.
Scheleftat.
Schcling.
Schcmatifme.
Schématique.
Schcmbcrg.
Schemnitz.
Schénanthe*.
S-.henek.
Schéne.
Schenine..
SchepFch
Scher. •
Scherfi.
Scberis.
Schctlandi
Schcve.
Schevclingt.
Schiais.
S^hiavon.
Schibbolethi*
Se hi do ne.
Schiedam.
Schinta.
Schippondt.
Schiras.
Schirl.
Schirvan«.
Schifma.
Sehifmatique.
Scbifme.
Schiftc.
Schizar.
Schlackcnvaldé.
l^chtackcnwtrde»
Schïeu^ngen»
Sthïiçh.
SrchjTiicdlierg,.
Schmoçfjçn.
Schnebere^.
Schoé.
ScbiKnanthe*.
Schœne.
Schcrnion.
Schcrnobate.
Schcenobatiquc.
Schoeil.
Schoincck.
Scholarité.
Scholaflique.
Scholafliqucment.
Scholiafle.
Scholic.
Schonau..
Schonen«
Schonga.
: Schonïgen.
Schonrein.
Schoonhove.
Schooubiah.
Schorndotffl.
Schotzov.
Schouten.
Schowen.
Schraicfer.
Schrcve..
Schrobcnhaufen»
Schurman.
Schut.
Schwabach.
Schvand..
, Schv^andcn..
Schwartz.
Schwartzachi
Scbvarîïbourg,
Schi*^artzcnïîcrg.
.Schwcidnirz»
iSchveinfurt,
Schwcinitr:
Schverin.
Sckvibufem.
Schviubourg.
Schwitz*
Sciadcipkor..
Sciage.
Sciagraphîe..
Scianuchie.
^Sciatérique*.
Sciatique.
Scie.
Scié.
Scieramcnt,-
Science.
Scitndum»
Sciens.
Scientifique.
Scientifiquement*
Scier.
Scierie.
Scirics..
Scieur.
Stiglio.^
Scifle.
Scillitique#
Sein que.
Scintillation*.
Scia.
, Scioj^raphîe-..
Scioli.
Sciomancie»
' Scion.
Scioppius.
Sciopcique.
Scioccriquc»
Scipion.
Sciies.
Sciro.
Scitophorion..
Scifiile.
SciHion.
ScilFure..
Sciure.
Sclcrophtalmie.
Sclérotique.
Scolarité.
Scolaflique.
Scolaftiqucment..
Scoliade.
Scolie.
Scolopax.
Scolopendre.
Scoloponucherioi..
Scopas.
Scopelo.
Scorbut.
Scoibutiquc
Scordifque.
Scordiom.
Scorie.
Scorificatioa*.
Scorificatoire^
Scorifié.
Scorifier.
Scorpeno.
Scorpioides..
Scorpiojellc*.
ScorpiôB.
Scoribnëre..
Scotcs.
Scotie.
Scotide*.
Scribe.
Scripteur.
Scrofulaire^.
Scrofules.
ScrofuleQx.
Scrotum.
Scrupult.
Scrupulcn^emeau.
Scrupuleux.
Scrutateur.
Scrutin.
Scuderi.
Sculpté.
Sculpter. .
Sculpteur»
Sculpture.
Scurrilité.
Scurari.
Scuci forme*.
ScyJU.
Sryrafe.
Scythes,
Scyrhic.
Scythopolis,
Sdilcs.
Se.
Séance.
S^aor.
Seaa.
Sébacée.
Sebaftc.
Scbafticn dcl Piombo.
Scbat.
Sébéoico.
S<fbefle.
Sébefliec
Sébile.
Seboïmc.
Scbuéens.
S^buraeo.
S«c.
S^cable.
S/cante*
Sccchia.
Sèche.
Sèch^.
Sèchement.
Sécher.
Séchere/Tc.
.Sécheroo.
Séchoir.
Sechrona.
Séchys.
Sedcav.
Seckingen*
Seclin.
Second.
Secondaire.
Secondé.
Secondement.*
Seconder.
Sccondicitfr.
Secondines.
Secoué.
Secouement.
Secouer.
Secourable.
Secourir.
Secours.
Secourn.
Secoufle.
Secret.
Secrétaire.
Secrécairie.
Secrétariat.
Secrète.
Secrètement.
Sécrétion.
Secrétoire.
Sciflaire.
Scé^atear.
Sedre.
Scâion.
Séculaire*
T A
SécHlatifacioD.
Sécularifé.
Sécularifer.
Sécularité.
Séculier.
S^culiérement.
Sécundiens.
Sécurité.
Sécuteur.
Sédanoife*
Sédatif.
Sédeh.
Sédentaire.
Sédiment.
Séfiitieufemenc
Séditieux.
Sédition.
Sédre.
Séduâear«
Séduélion.
Séduire.
Séduifant.
Sécr.
Séez.
SeFcr.
Ségareliens.
Segeberg.
Segedia.
SegcIiDcde.
Segcdanc.
Segcfte.
Scgefwar.
Segevold.
Seghers.
Segment.
Segni.
Ségor.
Ségorbe.
Ségovie.
Scf^rairie.
Ségrais.
Ségrayer.
Scgrc.
Seguier.
Ségur.
Scçura.
Scjan.
Seida.
Seigle-
Saignclay.
Seigneur.
Scigueuriage.
Seigneurie.
Scille.
Seime.
Sein.
Seine.
Seing.
Seinsheim.
Séjour.
Séjourné.
Séjourner.
Seipod.
Sciiachccies.
BLE.
Scizain.
Scizaine.
Seize.
Seizième.
Sel.
Sela.
Selam.
Sdcha.
Seldcn.
Sclebin.
Sélenite.
Séléniteux.
Sélénographie.
Séléno^raphiqoe.
Séleucide.
Séleucie.
Séleuciens.
Seleucus-Nicator.
Selgiucides.
Selim.
Selinga.
Selingfladt.
Selivrée.
Selkirck^
Sella.
Selle.
Sellé.
Seller.
Sellerie.
Selles.
Sellette.
Sellier.
ScUières.
Selon.
Selongey.
Selfey.
Seltz.
Semaille.
Semaine.
Semainier.
Semale
Sem biens.
Semblable.
Semblablemcnt.
Semblableté.
Semblant.
Sembler.
Semé.
Sémcïologie.
Scraelé.
Semelle.
Semence.
Semcndriah.
Sementines.
Semer.
Semcftre.
Semeur.
Semi.
Semi-atiens.
Scmi brève.
Semi-diapafon.
Scmi-diapente.
Scmi-diaiedaion.
Scmi-diion.
4JX
Scmi -double.
$emiealle.
Sémillant.
Semilunaire,
Séminaire.
Séminal.
Seminara.
Scminaride.
Séminides.
Sémipclagianiûnc;
Sémipélagiens.
Semipite.
Semi prébende.
Semi-preuve.
Semi qnartile*
Semi*quintile*
Sémiramis.
Semi -Textile*
S::mite.
Semi-ton.
Semoi.
Semoir.
Semonce.
Semondre.
Semonneur.
Semotte.
Semoule.
Sempach.
Semper virens^
Sempiterne.
Sempiternel.
Sempiternille.
Semple.
Semur.
Semur en Briennols»
Sen.
Senac.
Sénage.
Sénat.
Sénatorial.
Senatrice.
Senatus-Confiilte.
Sénau.
Sendomir.
Séné.
Sénéchal.
Sénéchaulfée,
Séneçon.
Senef.
Sénéga.
Sénégal.
Sénéka.
Senembî.
Sénèque.
Séneftrochcrc.
Sénevé.
Senez.
Sengki.
semeur.
Senlis.
Sennaar.
Sennacherib.
Sennar.
Senne.
LU ij
45»
SeoBerct.
SeoODois.
Sens.
SenfatioB.
Seofé.
Scofément.
Senfibilicé.
Scofible.
Senfiblemem.
Seafitif.
Seoftiive.
Scnroalicd.
Senfael.
ScnfuclUatnik
Semc.
Semé Dce.
Sente ncié.
Stncencier.
Scncencieui
Sentencieux.
Sentear.
Sentier.
Sentiment.
Sentine.
Sentinelle.
Sentir.
Seoir.
Sep.
Séptrablc.
Séparation
Séparatiftes.
Séparé.
Séparémemr.
Séparer.
Séphariflei.
Sephet.
Scphirotb.
Séphoris.
Seps.
Sept.
Septaine.
Septante.
Septen^re.
Septénaire.
Septennal.
Septentrion.
Septentrional.
Scptèrie.
^pt-fons.
devt-fontaines.
Septième.
Septièmement.
Septier.
Scpti manie.
Septiqae.
Septizone.
Septuagénaire.
Septuagéfime.
Sépulcral.
Sépulcre.
Sépulture,
ftpuivcda.
Séquaniens*
Séquelle.
Séquence*
TABLE.
SéqueRre.
Séqueflré.
SéqueAter»
Sequin.
Ser.
Serait.
Seran.
Serancé.
Serancer.
Strancolin.
$érapkin.
Séraphique.
Sérapion.
Sérapit.
Seralquiafi.
Scravagafi.
Serchio.
Scrdeau.
Séréf ippe del rcy.
Serein.
Serena.
Sérénade.
Séréniffimt.
Sérénité.
Serequc.
Seret.
Sértux.
Serf.
Serfo.
Serge.
Sergent.
Sergenté*
Sergenter.
Sergenteric.
Scrger.
Sergerie.
Sergette.
Sergetterie.
^ergines.
Servant.
'$érie.
Sérieufemem.
Sérieux.
Serin.
Serinette.
Sçringat.
Seringue.
Sermgué.
Seringuer.
Scrio.
Serique.
Sermaife.
Serment.
r Sermenté.
Sermione.
Sermologe.
Sermon.
Sermoneta.
Sermonaire*
- Sermoné.
Sermonner.
Sermonneur,
Scrmur.
Seiouge.
Sérofité.
Serpta.
Serpe.
Serpent.
Serpentaire.
Serpente.
Serpenteau.
Serpentemenc
Serpenter.
Serpentin.
Serpentine.
Serper.
Serpette.
Serpillière.
Serpolet.
Serranne.
ScrraTalle.
Serre.
Serré.
Scrrebauquiè^f*
Serrcbofle.
Serrcfile.
Scrregoutièrc.
Serrement.
Serrepapiers.
Serrer.
Serres.
Scrrctte.
Serron.
Serrure.
Serrurerie.
Serrurier.
Scrfelly.
Serfifi.
Serti.
Sertir.
Sertiflure.
Serrage.
Serval.
Servandoni.
Serrant.
Servante.
Servet.
Servetiftet.
Servi.
Serviable.
Service.
Servie.
Serviette.
Servi le.
Servilement.
Servir.
Scrvitc.
Serviteur.
Servitude.
Servivi.
Serviùs-Tullius.
Serun.
Ses.
Sefame.
Sefamoïde*
Sc(ban.
Séléii.
Séfoftiis,
Serqni-attère.
Sefla.
ScOon.
Seftc.
Sefterce*
Sefto.
Seftola.
Seftos.
Scilri di levante.
Sedri di poaea^»
Sethieos.
Séthim.
Setier.
Setine.
Setoo.
Settenile*
Setubal.
Sève.
Sévcnacs*
Sévère.
Sévèremenc.
Séverie.
Sévériens*
Sévérité.
Se vices.
Sevigné.
Seuil.
Séville.
Sévir.
Seul.
Seulement*
Seolet.
Sevré.
Scwre,
Sevrer.
Sexagénaire,
. Sexagéûme.
^Sexc.
Sextanc
Scxte.
Sextelage.
Scxtil.
Sextule.
Sextuple.
Scxcus Empyricuii
Scyne.
Seyircl.
Sézanne.
S^ctigrado.
Sforce.
Shjkcfpeai;
thanfou.
Shapor.
Sbénf.
Sbiites.
Shrcvfl>ury.
Si.
Sialagogue.
Siam.
Siamois.
SiamoiCè.
Siangyang.
Siara.
Siarc.
Sibt.
u
Sigaenxa.
jCS.
Sigucnoc.
•
Siguecce.
Siniang.
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Siho.
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Silencieux.
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Silikacar.
Siliquaftrc.
Silioue.
Sililtria.
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Sillage.
SiUe.
Sille le Guillaume.
Siller.
Sillet.
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Sillon.
Sillonné.
Sillonner.
Silly.
Silo.
3is,
Siloë.
Silphe.
Silphium«
Silvain.
Silvc.
Silvcs.
aenc.
Silvcftrins.
•
Silure.
.
Simagrée«
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Stmancas.
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Snnarouba.
.
Simatre.
lires.
Simblcao»
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Simblot.
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Simbor.
lond.
Similaire.
iringcn.
Similitude.
)ïd€.
Similor.
L
Simio.
lé.
Simifo.
Icmcnt,
Simmeren.
1er.
Simoïs.
ndaire.
Simoniaque.
turc.
Simonie.
Simonicns.
r.
Simoutboxna*
Scatif.
Simorre.
ficaiion.
Simple.
fié.
Simplement,
fier.
SimplcfTc.
irellû
Simplicicé.
oa.
Simplifié»
T A B 1 &
Simplifier*
SimpludiaÎM.
Siraulacrç.
Simulation*
Simulé.
Simuler.
Simuluoée.
Sin.
Sina.
Sinapifme.
Sincère*
Sincèrcn^taU
Sincérité.
Sinciput.
Sinde.
Sindon.
Singe.
Singerie.
Singbillos.
Singo.
Singor.
Singulari(er«
Singularité.
Singulier.
Singuliéremeoc.
Sinigaglia.
Siniftrc.
Siniftrement. .
Sinkocien.
Sinkoo.
Sinnade.
Sinmng.
Sinon.
Sinope.
Sinopien.
Sinople.
SintoiTme.
Sintzbcim.
Sinueux.
Sinuofité.
Sinus.
Sion»
Sior.
Siouanna.
Sioutb.
Siphanto.
SipboQ.
Siradie
Siramajighits*
Sire.
Sirenne»
Sire rie.
Sirius.
Sirniclu
Siroc.
Sirop.
Siroter.
Sines.
Sinrame.
Sirupeux.
Sis.
Sifon.
Siilac.
SiflopolL
SiftéauuiquCi
45 î
Siftéme.
Sifteron.
Siftre.
Site.
Sitia.
Sitocome. .
Sitophilax.
Sittard.
situation.
Situé.
Situer.
Sitzu.
Siva.
Sivadiêse.
Sivan.
Sivas.
Siucheu.
Sivershaufcn.
Siuto.
Siutoïfte.
Six.
Sixain.
Sixième.
Sixièmement.
Sixte.
Sixte-quint.
Skar.
Skié.
Skoben.
Skuen.
Slageh
Slagucn.
Slaine.
Slantxa.
Slany.
Slave.
Slaukau.
Siée.
Slego.
Slesvick.
Sloane.
Slonim.
Sloocen*
Sluezk.
Smaland.
Smalcaide.
Smalt.
Smaragdoprafe.
Smaria.
Smcélin.
Sminthien.
Smolensko.
Smyrne.
Sncek.
Snyatin.
Snyders.
Soana.
Sobernbeiiiv
Sobre.
Sobrement,
Sobriété.
Sobriquet.
Soc,
4î4
Sochaczov.
Sochcu.
Socho.
Sochoth.
Sociable.
Sociabilité.
Social.
Société.
Socinianifqiie.
Socle.
Socp.
Sococcra.
Soco:hbenoth.
Socratc.
Sodomie.
So^iomitc.
Socft.
Soeur.
Sofa.
Sofaia.
SofFc.
So/Hce.
Sofi.
Sofroy.
Sogdiane.
Sofno,
Soi.
Soie.
Soierie.
soif.
Soigné.
soigner.
Soigneusement.
Soigneux.
Soignier.
Soin.
Soir.
cirée. •
SoiiTons.
Soiflonnoîs.
Sbic.
Soixantaine.
Soixante.
Soixantcr.
Soixantiçiiie.
Sol.
Solacier.
Solaire.
Solak.
Solandres.
Solanum.
Solbatu.
Solbature.
Soldanelle.
Soldat.
Soldatefque.
Solde.
Soldé.
Solder.
Soldin.
Sole.
Solécifinc.
Soldl.
Soleifel.
T A B L E. ^
Solennel.
Solcnnemenr«
Solennifation.
Solennifé.
SoletMiifer.
Solennité.
Soleure.
Solfatara.
Solfié.
Solfier.
Solidaire.
Solidairenienc.
Solide.
Solidenaenc.
Solidité.
Soliloque.
Soliman I.
Solingen.
Solipéde»
Solitaire.
Solitairement.
Solitude. •
Solive.
Soliveau.
Sollebaru.
Sollicitation.
Sollicité.
Solliciter.
Solliciteur.
Sollicitude.
Solnis.
Solo.
Sologne.
Solon.
Solor.
Solfona.
Solftice.
Solflitial.
Soltvedel.
Solvabilité.
Soluble.
Solutipr.
Somafque.
Sombre.
Son^brer,
Sombrero.
Somertou.
Sommage.
Sommaire.
S-^mm.iiremcnt.
Sommation.
Somme.
Sommé.
Sommeil.
Sommeiller.
Sommcillcric.
Sommer.
Sommer fct.
Sommet.
Sommier.
Sommicrcs.
Sommité.
Sommonacodom.
Samnambaie*
SomiTambulifrr. e«
Somnifère.
Sompaye.
Sompi.
Somptuaire.
Sompcueufemcnt*
Somptueux.
Somptuofîcé.
S^n.
Sonate.
Soncino*
Sonde.
Sondé.
Sonder.
Sondrio.
Songe.
Songé.
Songe creux*
Songer.
Songeur*
Songe.
Sonica.
Sonna.
Sonnaille.
Sonnaillcr*
Sonnant»
Sonné.
Sonneberg.
Sonner.
Sonnerie.
Sonner.
Sonnette.
Sonneur.
Sonnez.
Sonore.
Sonquas*
Sonner.
Sonricre.
Socufco.
Sopiii.
Sophifme.
Sophiiie.
Sophiftique.
Sophifliqué.
Sophidiquer.
Sopbiftiquerie.
Sophojcle.
Sophonie.
Sophoniibe.
SophoAiilte.
Soporatif.
Soporeux.
Soporifcre^
Sopron.
Snque.
Sora.
Sorav.
Çorbe.
Sorbet.
Sorbier.
Sorboniquc»
Scrbonnc.
Sorcellerie.
Sorcier.
Sordide.
Sordidement^
SoreL
Sorer.
Sercze.
S orgue.
Soria.
Sorlingaes«
Sornette.
Soro.
Sorock.
Sorrac.
Sorreato.
Sort.
S or table.
Soi ce.
Sorti.
Sortie.
Sortilège.
Sortir.
Sofîpoiis.
Sofpcilo.
Sofpica.
Softrace.
Sot.
Soteries.
Sotie.
Sotte ment*
Sotcifc.
Sottifer.
Sou.
Souabe.
Soubaflement.
Soubrette.
Soubrevefte*
Souche.
Souchèie.
Souchet.
Souchetagc
Souclieteur.
Souchcvcr.
Soucheveur*
Souci.
Soucie.
Soucier.
Soucieux.
Soucis.
Souclavier.
Soucoupe.
Soudain.
Soudainement.
Soudan.
Soudard.
Soude.
Soudé.
Soudée.
Souder.
Soudoyé.
Soudoyer.
Soudre.
SoudriiJe.
Soudure.
Souffert.
Soufflage.
Souffle.
Soufflé.
Souffler.
Souffler*
Souffleté.
Souffleur.
Souffleur.
So'jiîlutc.
Souffrance,
So.jf^Vaiit.
Souffre- douleur.
Souffreteux..
Souffrir,
Sou&c.
Soufré.
Soufrée.
Soufrière.
Soufroir.
Sougarde.
Soueorge.
Souhair. .
Souhaitable..
Souhaité.
Souhaiter.
Souillac.
Souillarde
Souille.
Souille.
Souiller..
Souillon.
Souillure.
Soûl.
Soulagé.
Soulagement.
Soulager.
Soûlanc
Soûle,.
Soûlé.
Soûler.
Soulevé.
TABLE
Soulevemcnu
Soulever."
Souleur. .
Soulier.
Sjuiigné.
Souligner..
Souloir.
Soumcipour»
Soumettre.
Soumis.
Soumillion..
Soupape.
Soupçon.
Soupçonné.'
Soupçonner.
Soup^onneuK.
Soupe.
Soupçau.
Soupente
Souper.
Soupefé.
Soupclcr.
Soupière.
Soupir.
Soupirail.
Soupirant.
Soupirer.
Souple.
Souplement.
SouplefFe.
Souquenille.
Sour.
Sourbatis.
Source.
Sourcil.
Sourciller.
Sourcilleux..
Sourcroute..
Sourd.
Sourdaud.
Sourdement^
Sourdine.
iourdon.
Sourdie.
Soure.
Souriceau.
Souricière.
Sourire.
Souris.
Sournois.
Sous.
Sous- affermer.
Sous bail.
Sous clavier.
Sous-coflal,.
Soufcriprcur,
Soufcriptionf.
Soufcrirc,
Sous-cutanéc.
Sous- Diaconat*
Sous- Diacre.
Souî-dorninantê.
Sons double.
Sous- doublé.
Sou s- entendre.
Sous-entente.
Sous- épineux.
Sous-fa ire.
Sous-fermci
Sous- fermer. .
Sous*fcrm'€r
Sous locataire.
Sous louer..
Sous-multiple.
Sous normale.
Sous occipitaL
45Î
Sous-orbitaife.
Soti$-ordic*
Sous- perpendiculaire
Sourfcapulairc,
Sous tangente.
Sous rendanrc.
Soudracflion.
Souftr^iirc,
Souffrait.
Souftylaire.
Soutane.
SoutancIIe.
Soute.
Soutonable..
Soutenant.
Sourenemcnr.
Soutenir.
Soutenu.
Souterrain.
Southampcon*.
Soutien*
Soutilcfîe.
Soutimcnt.
Soutirage.
Soutiré.
Soutirer.
Souvenance.
Souvenir.
Souvent.
Souverain.
Souverainement.
Souveraineté.
Souvieny.
Souvré.
Soyeux.
SozoïDcnc.
€
^'
TOME VINGT -SEPTIÈME.
SPa;
Spargellc..
Spécifî?.
Sparre.
Spécifier.
Spacieufcmcm;.
Sparfîle.
Spécifique.
Spacieux.
Sparte.
Spécifiquement.'
Spadalfm;
Spartiate.
Spedadc.
Spadillc.
Spafme.
Spedateur.
Spagnoli.
Spaimodique.
Spedie.
Spagyriqae.
Spahi.
Spafmologie.
Spéculaire%-
Spath.
Spéculareur.
Spahilaraca.
Spacule.
Spécial.'
Spéculatif.
Spalatro.
Spéculation. •
Spandavr.
Spécialîmcnr;
Spéculé.
Spangenberg;
Spanncim.
Spcculiîr-
Si^écicufcmcnc.^
Sj)éculer.
Spécula m 'Oculié
Sparadrap,
ïpécicuK.
Spée.
Sïiaie.
S^.cxificaiioi.
Sfeécd*.
Spello.
Spelman.
Spencer.
SperatuK
Spcrjulc.
.Sperlonga:
Spcrmatique.
Spcfling.
Spcrmatocèle.
Sper ma to logiez
Sperme*
Spcron-Scperoni.
' Spet.
Spey.
Spczze.
.Slpjiaccie^.
4Ϋ
Sphacelé.
Sphénoïdal.
Sphénoïde.
Sphénouuiillaire.
SphénopaUcin.
SpnénopharyngicB.
Sphère.
Sphériquc
Sphénauemciit.
SphériiUre.
Spfaériftiqiie»
Sphéioïdc.
Sphinder.
Sphinx.
Spica.
Spicanar<L
Spictlcse.
Spiegclberg.
Spicrre.
Spictz«
SpiFan-.c.
Spinal.
Spina ventoCi.
Spinclle.
SpincHo.
Spinofa.
Spinofîfnae*
Spinofifte.
Spiral.
Spiration.
Spire.
Spiritualifattott.
SpiritfulUcr.
5piricaalicé.
Spirituel.
Spirituellcitienr.
Spiritueux.
Spiritu Sanih^
Spiral.
Spithéad.
Spitzerberg.
SplaDchnMogîf»
Splendeur.
Splendide.
Splendidem»n&
Spléoique.
Spode.
Spolète.
Spoliatioir.
Spolié.
Spolier*
Spon.
Spondaïque.
Spondaola.
Spondc.
SpondéaApBw
Spondée.
Spondyle.
Spongiois.
Spongite.
Spontanée.
Spontanéité.
Sponcon.
Sporade*
T A B t ^
Sporadiqtie.
Spots Vôo<L
Spranger.
Sprat.
Spréeg.
Spremberg.
Sprotatav.
Spucation.
Squale.
Squammeufe,
Squalette.
Squiiiace.
Squillc.
Squinanric
Squine.
Squirre.
Squirrenx.
Staal.
Stabilité,
Stable.
Stace.
Stacfatfl,
Scade.
Stadingfate
Stadberg.
Stafarde.
Suf^brd»
Stage.
Stagire.
Stagnart.
ScagnatioB.
Sugno.
Stahl.
Stalagmite.
Staliminc
Stalle.
Stampalîc
Stances.
Stanchio.
Sianfort.
Scaugue*
StttiHlaf.
Stanley.
Stante.
Stami.
Stapfailfn.
Sraphifaigre.
Staphylin.
Staphylônie.-
Stagar.
Suri.
Staroile«
Starodie.
Stafe.
Sratère.
Statcur.
Stathouder.
Stathoudécas»
Statice.
Station.
StatioAaatrq*
Stationnale»
Statique.
Sutira*
Statmeilh^.
Sutuaire.
Statue.
Statué, ée«
Satucr.
Suture.
Statut.
Suranget.
Surelo.
Suverea.
Stéatite.
Stéatocêle.
Stéatôme.
Scechas.
Stéele.
Stéenberg.
Stéenvick.
Stéganographit*
Stégebord.
Stcgnofe.
Stegnotique.
Stem.
Steinav.
Steinbach.
Steinfurth.
Steinheim.
Stéke.
Stelage.
Stelechite*
Stella.
Stellion.
Stelliooae.
Stellionauire.
Sienay.
Stendal.
Stenford.
Sîcnon*
Stéphanophore.
Stercoraire.
Stéréograpliic.
Scéréograf htque.
Stéccoméïrte.
Stéréptomic.
Stérile.
Stérilité.
Sterling.
Sternberg.
Sterno claviculaire.
Scerno Clciiolcroti-
chûchicochyroï-
dicnt.
Sterno cléidobyoï.
dien.
5icrnO'Coilal, aie.
Serno-maftoidten.
SrcrriO-tliyïQÎdieii»
Sternum.
Stéfîcore. ^
SternutatoiM.
Stertzingeiu
Stetin.
Stevin.
StevauCveit.
Sceyo.
Scibié s ée.
Stigliano.
Stigmate^
Stigmacifé, fc»
Stigmité.
Stilde-graÎA.
Stilicon.
Siilingled.
Stilat.
Stimmer.
Stilpon»
Stimulant, aiMCb
Stipendjaire.
SrijSendié , ée«
Stipendier.
Stipulant « amc^
Stipulation.
Stipule.
Stipulé, ée»
Stipuler.
Stiric
Stirit.
Styritc.
Stobée.
Stocheim.
Stock.
Stockholm.
Stoïcien, eime»
Stoicifme.
Stoïque.
ScoïouemcQt,
Stoknche.
Stolberg.
Stolhoften.
Stolpen.
Stomacal , aie.
Stomachique.
Stomoxe.
Storax.
Store.
Storjunkare.
Stormaric.
Stourc.
Strabifme.
Strabon.
Seradan.
Stradella.
Srralen.
Stralfund.
Stramonium.
Strangttlatioii,
Strangurie.
Strantaver.
StrapalTcr.
Strapa(roDné,ée.
StrapadoiiDcr.
Strapontin.
Stras.
Strtlbourg.
S:rafle.
Straugéme.
Srrauhcacion.
Stratifié, et.
^traafier.
T A B I E.
IrratograpUt.
irraubing,
verdies.
jcrcJicz.
»*crengnes.
nribord.
Striâeineat.
Strié, éc
Séries.
Strigeile.
Srrigonic
Striarc.
Strombcrg,
Scroogle.
ScroQgoIî.
Scrophadet.
Strophe,
Scrozzi.
Scrudlure.
Scrundjager*
Strygcs.
5tubn,
Stuc*
Scucaccor.
Stuckius.
StudieQremcnc.
Scudieui ,. eufe.
Sculiiigeii.
Scypéfaic , aite*
Stupéfié , éc.
Stupéfier.
Stupeur.
Stupide*
Stupidement.
Stupidité.
Stuppa.
Sturm.
Sturmias.
Stutgard.
Style.
Stylé , ée.
Styler,
Stylet.
Stylite.
Stylobate.
Stylo-cerato-hyoïdicn.
Styloglofle.
Stylo-Hyoïdien.
Styloïde.
Stylo-Maftoïdien «
enne.
Stylo-Pharyngien.
Stympbale.
Stymphalie.
Scymphalidest
Styptiqae.
Styrax.
Styz.
Su.
Suabe.
Soa^e.
Suaire.
Suaneièld. '
Tome XXX.
Sotnes.
Suant , ante*
Saaqnen, -
Suarjt.
Suave.
Suavité.
Subalterne.
Subdélégation.
Subdélégué, éc.
Subdéléguer.
Subdiviféej ée.
Subdivifer.
Subdivifion.
SubhafUcion.
Subi, ie.
Subiaco.
Subintrante.
Subjonétif.
Subir.
Subit , ire.
Subitemeuc.
Subjuguer.
Su >lap faire.
Sublimation.
Sublimatoire.
Sublime*
Sublimé.
Sublimé , ée.
Sublimement.
Sublimer.
Sublimité.
Siiblmgual • aie.
Snblunaire.
Submergé , ée.
Submerger.
SubmerSon.
Subordination.
Subordonné , ée.
Subordonnément.
Subordonner.
Subornation.
Suborné, ée.
Suborner.
Suborneur , eufe.
Subrécargues.
Subrécot.
ubreptice.
Subrepticement.
Subreption.
Subrogation.
Subrogé j ée.
Subroger.
Sttbféquemment.
Subséquent , ente.
Subfide.
Subfidiaire.
Subfidiairement*
Subfiftance.
Subfîfter.
Subftance.
Subftanticl, elle.
SubdanticUemenb
Subftantif.
SnbfUauvcBeae»
Subftitié « ée/
Subftituer.
Subftitut.
Subftitution.
Subterfuge.
Subtil , iU.
Subtilement.
Subtilifation.
Subtilifé , ée.
Subtilifer.
Subtilité.
Subvenir.
Subvention.
Subverdon.
Subverti , ie.
.Subvcrtir.
Suburbicaire.
Suc.
Succédanée.
Succéder.
Succès.
SucccfTeur.
SuccelTif, ivc.
Succcllion.
Succedîvcment.
Succin.
Succin^ ,* inéle.
SucciiJwbement.
Succion.
5ucci&.
Succombe.
Succube.
Succuir.
Sacculenr, ente.
Succurfale.
Sucé , ée.
Sucer.
Sucet.
Suceur.
Sucheu.
Suchidg.
Suchuen.
Suçoir.
Suçon.
Sucre. j
Sucré, ée.
Sucrer.
Sucrerie.
Sucrier.
Sucrim
Sud.
Sudbury.
Suderkoping.
Sudermanie.
Sud-eft.
Sudorifôre.
Sudorifione.
Sud-oueft.
Suéde.
Suédois, oife.
Suée.
Svelte.
Suer.
Suerie.
Suétone.
Suetteé
Sueur.
Suez.
Suffîtes.
Suffire.
Suffifamment.
SufH(ànce.
Suffifint, ante.
Suffocant, ante.
Suffocation.
SiifFoIk.
Suffoqué, ée.
Suffoquer.
Suffragant.
Suffrage.
Suffumigation»
Suffufîou.
Sugcr.
Suggéré, ée.
Suggé.cr.
Suggcltion.
Suiccr.
Suicide.
Suidas.
Suie.
Sujet , ette.
Sujétion.
Suif.
Suint.
Suintement.
Suinter.
Suifle.
Suite.
Suivant , ante.
Suivre.
Sulfureux « euft.
Sulli.
Sully.
Sulniona.
Sulpice.
Sulptcia.
Sulpiciens.
Sulpicius.
Sulpitiut.
Sultan.
Sultane.
SuJtanie.
Sul tanin.
Sultz.
Sultzbaeh.
Sultzbourg.
Sumac.
Sumatra.
Sumbi.
Sunam.
Sund*
Sunderbourg.
Sundgav.
Sundi.
Sundkiang.
Snnnis.
Super.
SopénuioB* "
Sapetbc.
Mm m '
4Î7
458
Superbement. . ..
Supcrber^nii-
Supçrtliçric,
Super fi^eatioD*
Super fîcie.
Superficiel, elle.
SupcrfîcfclleiïicQU-.
Supcrfîn.
Superflu /ttc.
Supcrfloité.
Supérieur , cure.
Supérieure mène.
Supériorité.
Superlatif, ive,
Superlativemcnrl
Supcrpurgation,
Super féder,
Supcrftiticufcment.
Superflicicui, cufc.
Superfticioo.
Supin.
Supinaieur.
Supiitacion.
Supino.A
Supperville.
Supplanté , ée.
Sappltntcr.»
Suppléé, éc.
Suppléer.
Supplément.
Suppliant, ance.
Supplication.
Supplice.
Supplicié, éc.
Supplicier.
Supplié, éc.
Supplier.
Supplique.
Support.
Supportable.
Supporrablement.
Supportant , antc.
Supporté^ ce.
Supporter.
Suppofé, éc..
Suppofcr.
Suppofîcioa.
Suppofitoirc./
Suppôt. .
Suppreflîon.
Supprimé, ée.
Supprimer.
Suppuratif, ive.
Suppuration.
Suppurer.
Supputation. -
Supputé, ée.
Supputer.
Supralap&ires*
Suprématie.
Suprême.
Sur.
Sur, ve.
Surabondamment.
Surabondance.
T^ 4 * *. ^
Suribond«iit>aiue.
Surabonder. '.'.,
Suracheté , éc.
Suracheter.
Surai. aie."
Sur-alicr.
Surandonillcr*
Surannatîoh.
Puranné , éc. [
Suranncr.
Surarbitre.
Surard.
Surate.
SurbaiiTé , ée.
SurbaiiTcmçnt.
Surbeck.
Surcens.
Surcharge.- ,
Surchargé, ée.
Surcharger.
Surcompofé. '
Surcoftal, aie.
Surcroît.
Surcroître.
Surdent.
Surdité.
. Surdoré, ée.
Surdorcr.
Surdos.
Sureau.
Sûrement.
Surcna.
Surenchère.
^urt'ficii^H , ie.
^urcncfcérjr.
Surenhiîfîus* ''
^tlr-^fpi^lc^at , eufc.
Surérogaioire.
Suret, été.
Sûreté.
Sirface.
Surfaire.
Surfait , aire.
Surfaix.
Surgeon.
Surgcrcs.
Surgir.
SurhauUé, éc.
Surhauflement.
Surhaufler.
Surjet.
Surjeté , éc.
Surjeter.
Surikate. •
Surinam.
Surintendance.
"^uniiLcndant.
Suiintcddantc.
Suiita.
Sur/enticmaînp
Surlonge.
Surmarcher,
Surmech.
Sanacné, ce.
Surmener.
ISurmeforc. .
Surmonté V^ei
Surmonter.
Sarmottt.
Surmulet.
Surmulot.
Surnaturel ,.çlle. .
Surnaturellcmehr.
Surnoih.
Surnommé , ée.
Surnommer.
Surnuméraire,
Suron.
Suros.
Surpartient , ente.
Surpaflé, ée.
Surpaflcr.
Surpayé , ée.
Surpayer.
.Surpeau.
Surplis.
Surplomb.
Surplomber.
Surplus.
Surprenant, antc.
Surprendre.
Surpris, ife.
Surprife.
Surrey-
Surfaut.
Surféance.
Surfée.
Surfemé, ée.
Surfemer,
*Surfeoir.
^SurfoIide.
Surtaux.
Surtaxé , éc.
Surtaxer.
Surtout.
Surveillant, antc.
Surveille.
Surveillé , ée.
Surveiller.
Survenancc.
Survenant , antc.
Survendre.
Survenir.
Survente.
Survider.
Survie.
Survivance.
Survivancicr.
Survivant, antc.
Survivre.
Sus.
Sufanne.
SufceptibiKté.
Susceptible.
Sufception.
Sufcitation.
Sufcité. ée. \
I Salcitcr.
Sttfc.
'Sarépinenz.
Sufes.
Sufiane.
Sufin.
SuTpeél, eûcw
sufpendrc.
Sufj^cns.
Sufpenfc.
Sufpcnfif, ive*
Sufpenfion.
Sufpenfbire.
Sufpicion.
SuHcx.
Suftenté, ée,
Suftenter.
Suflcrca.
Suchcrland.
Sutri.
Suture.
Svammerdam.
Swift.
Suyderocf.
Suze.
Suzerain, aine.
Suzeraineté.
Sycomow
Sycophante.
Sydennam.
Syène.
Sygalle.
Sylburge.
Sylla.
Syllabe.
SyllabioMc.
Syllabub.
-Syllepfe.
Syllogifmc.
Syllogiftiquc.
Sylphe, idcJ
' Sylvain.
Sylve.
Sylvius.
Symbole.
Symbol i nue.
Symbolilcr.
Symétrie.
Symétrique.
SymétriQucmccr.
Symétrifer.
Symmachic.
Symmaque.
Sympathie.
Sympathique.
Sympathilcr.
Symphife.
Symphonie.
Symphonifte.
Symptomatique..
Symptôme.
Sympule.
Synagogue.
noatique.
rofc
ion*
idro(è.
ne.
oifme.
r.
fine.
ttc.
lologic.
, aie.
que.
fc.
, aie.
que.
te.
ic.
lie.
« aie.
luc.
lucmcnt.
ue.
es.
10 « aine.
ique.
qocmeoc.
Tabarin.
Tabarioagc.
Tabafco.
Tabatière.
Tabellion.
Tabellionage.
Taberoade.
Tabide.
Tabis.
Tabiré,ée.
Tabifcr.
Tablature.
Table.
Tableau.
Tabler.
Tablctier, ièrc.
Tablette.
Tabletterie-
Tablier.
Tabloin.
Taboca.
Tabor.
Tabot.
Tabouret*
Tabrouba.
Tac.
Tacamaqae.
Tacalalpo.
Tacazt ou Tagazd.
Tacct.
Tachaw.
Tache.
Tâche.
Taché, éc.
Tachéographie.
Tachéographiquc.
Tacher.
Tâcher.
Tacheté , ée.
Tacheter.
Tachu.
Tacite.
Tacitement..
Taciturne.
Taciturnicé.
Tad.
Taftile. .
Talion.
Tadlique.
Tad cafter.
Tadda.
Tadmor.
Tadorne.
Tacl.
Tacipe.
Tafalla.
Taffetas.
Taifi.
Tafia.
Tafilet.
Tagaoft.
Tagaftc.
Tages.
T A n Ù È^
ée.
Tagliagorioj
Tagumadcrt,
Tajacu.
Tajamcnto-
Tauur*
Taicheu.
Taie.
Taillable.
Taillade.
Tailladé .
Taillader.
Taillanderie.
Taillandier.
Taillant.
Taille.
Taillé, ée.
TaïUebourg.
Tailiepied.
Tailler.
Taillereffc.
Tailleur.
iTaillis.
Tailloir.
Taillon.
Tain.
Taiping.
aiilon.
Taicung.
Taiyven.
TaiK.
Talapoin.
Talavera.
Talbot.
Talc.
Taled.
Talene.
Taler.
Taliacot.
Taliizkaïa.
Talion.
Talifnian.
Talifmanique.
Tallard.
Tallemanc*
Tallemonc.
Tallipor.
.Talmond.
Talraoufe.
Talmud.
Talmudiftc.
Taloche.
iTalon.
Talonné , ée.
Talonner.
Talonnier.
Talus.
Taluté» éc.
Taluter.
Tamaga.
Tamalameque*
Tanundoa*
Tamanoir.
•Tamara.
Tamaraca.
Tamarin.
Tamarinier»
Tamaris.
Tamaro.
Tambour.
Tambourin.
Tambouriner.
Tambourineur.
Tamer.
Tamerlan.
Taming.
Tamis.
Tamife.
Tamifé, ée.
Tamife r.
Tamling.
TammcîbrucV«
Tamoatp.
[Tampon. ^
Tamponné, éc.
Tamponner.
Tamvortli.
Tan.
Tanaïde.
Ta nais.
Tanaiiie.
Tanaquille.
Tanaro.
Tancé , éc.
Tancer.
Tanche.
Tancfaeliii.
Tandis.
Tanefic.
Tangage.
Tangente.
Tanger.
Tangeruiund.
Tangue de mer.
Tanguer.
Tan^ut.
Tanjaout.
Tanjeb.
Tanière
Tanis.
Tanlay.
Tanne.
Tanné, éc.
Tannée»
Tannerie.
Tanneur.
Tanor.
Tanrec.
Tan-(î.
Tanfillo.
Tanc.
Tantale.
Tantamou.
Tante.
Tantôt.
Taon.
Tapabor.
Tapacri.
M m m ij
4T>
4^0
Tapage.
Tapageur.
Tapayazia»
Tape.
Tapé, éc.
Tape eu.
Taper.
Tapcci.
Tapi, ic.
Tapia.
Tapinois.
Tapir.
Tapis.
TapifR . éc
TapiiTer.
Tapilleric.
TapiHIîer.
Tapiflîcrc.
Tapon. »
Tapoté, éc^
Tapoter.
Tappen.
Taprobancv
Tapfie.
Tapuycs.
Taqué , ée.
Taquer.
Taquet.
Taquin j inc
Taquinemcnt.. ^
Taquioprie.
Taquoir.
Taquoo.
Tara.
Tarabat.
Tarabé.
Tarabite.
Tarabufté, éc.^
Tarabufter»
Taragale.
Tarago.
Taraguico Aycnraba.
Taraguira.
Tarana.
Tarandc.
Tarantaifc.
Tarare.
TaraTcon.
Taraudé, éc.
Tarauder.
Tarazippc.
Tarazona.
Tarbes.
Tarciboya,
Tard.
Tarder.
Tardif i ivc.
Tare.
Taré , éc
Tareira.
Tarente.
Tarcntins.
Tareotifme.
Tarentule.
TABLE.
Tarerondc
Targa.
Targe.
Targette.
Targoviskow
Targuer.
Targum.
Tan,
Tari, ic.
Tarière.
Tarif.
Îartfé , éc
arifer.
Tariftc
Tarin.
Tarir.
Tariflable.
Tariffemcnr.^
Tarku.
Tarn.
Tarnovitx
Taro.
Tarot.
Taroté, ée.
Tarotier.
Tarots.
Taroupc
Tarpeien, ennc
Tarquin.
Tarragone..
Tarrega.
Tarfer
Tartaglta»)
Tanagui.
Tarune»
Tarurc
Tartareux , euTc
Tartarie.r
TartarOk
Tartas.
Tarte.
Tartelette.
Tarteron. /
Tartonraire.^
Tartre.
Tartufe.
Tanufetic
Tarudaut.
Tas.
Ta/Tart.
Tafcadrugutcs.
Tanc.
Ta/Té, éc
Tailcau.
Tafïéc
TaiTer.
Taffcitc
Ta/nng.
TaiFoni.
Tafzanin.
Tata.
Tatajiba.
Tâté , éc
Tâtcr.
Tatianiftcs.
Tatillon.
Tatillooage..
Tatilloancr.
Tatius.
Tàtonnemeac
Tâtonner.
Tâconncur,
Tâtons.
Tatou.
Tatuécc
Tau.
Tava'iolc
Tavanes.
Tavafthus.
Tavaftiand.
Tauber.
Tauchei.
Taudion.
Taudis.
Tave.
Tavelé, éc
Taveler.
! Tavelure.
Taverna.^
Tavcrnagc
Taverne*
Tavernier^
Tavemier, ierc
Tavila.
Taviftak.
Taumalin..
Taunton..
Tavormina^
. Taupe.
Taupier.-
: Taupierc
Taupinéc
Taupins% ,
Taure»
Taureau..
Tauriquc^
Tauris.
Taurobole..
Taurui^
Toucocbroite*
Tautochronifmf.
Taurogfamc
Tiutologic.
Ta uto logique
Tauvri.
Taux.
Taxât eu r.
Tazatiom
Taxe.
Taxé , éc
Taxer.
Tay.
Taylor.
Tchahoa.
.Tchirmioar.
Te.
Té.
TebcfTa.
bTeccali.
Teeevc
Technique.
Tecklenbourg»
Tecoantepéquc
Tccort.
Teâofages.
Téculet.
Tédelez.
Tedeum,
Tedncfr.-
Tedfc
Tefezara^
Tcflis.
Teftcrdar»
Tegan.
Tégaza:.
Tégéc
Tégorarin*
Tegieza.
Tégumenc
; Téhama.
Teignafle.
, Teigne
Teigneric
Teigneux , enfc
'Teiflc.
Teille, éc
Teiller.
Teindre.
Teint, einic
Teinte.
Teinture
Teinturier, iérc
! Teifchnitz,
Teifs.
Tcifficr.
Teitci.
Téjugaaciu
Téiunhaua.
TékelL
Tel, elle
Telamon..
Telaroone.
Tcichincs.
Tcicgone.
Téléfflaquc
Tclcpfac.
Téléphicn.
Tèlcfcopc.
Télcfphorc
Tclgcn.
Tclf.
Tcllemenc
Tcllier.
TelliBt.
Tcllinc
Tclmc/îc
Tclth.
Teméccn.
Temendfuft.
Téméraire.
Tcméraircaïf
Témérité,
irar.
{nage,
{né, ée.
u
rament*
rance.
'anr« antc»
ature.
:é . éc.
rcr.
ce.
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cr.
n.
rai , aie.
ralité.
rel , elte*
rcUenient*
rifeneienc*
rifcr.
•rifeur»
Tim*
té.
le.
lé, éc.
1er.
Ion.
:ier, ière.
c.
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ice.
ne, aDte^
jr.
leux , eutê.
n.
rnient.
:rtc.
:té.
3n.
, uc.
rcs.
rcuz, euft.
os.
icnc.
iffc.
me.
:ۥ
r.
•
a.
beQ«
Tenîcrs.
Tenir.
Tennflacft.
Tenon.
Ténor.
Tcnfïon.
Tenfbn.
Tentant, antc-
Tentateur, tricc»
Tentation.
Tentative.
Tente.
Tenté.
Tenter.
Tenture.
Teniyre.
Tenu, uc.
Ténue.
Ténuité.
Tcnure.
Tcnzegzct.
Téorbc,
Téo«.
Téphramancie.
Tépidarium.
Ter.
Teramo.
Téraffon-
TératoTcopic»
Terburg.
Terceai».
Tcrcèrc.
Tercet.
Térébenthine.
Térébinthc
Térébratioo.
Térébratule.
Tcrence.
Tereniabin.
Tcrcntc.
Tcrfcz.
TcrgiverGitcar.
Tergiverfatioib
TergÏTCtlcr.
Tcrki.
Terme.
Terminàifon.^
Terminales.
Terminer.
Termini.
Terminiftes..
Terminthc
Termoli.
Ternaire.
Tcrnate^
Terne.
Ternes.
Terncufc.
Terni.
Terni , ic
Ternir.
Terniffurc.
Ternova.
Terouane*
T A B. LE
TerpGchore»
Terracinc.
Tcrragc.
Terragcas.
Tcrrager.
TerragerefTe.
Tcrragcur.
Tcrragier, ière.
Tcrram.
Terrai.
Terra-merita.
Terra nuova.
Terra fie.
Terraflé , éc.
Tcrraflcr.
Tcrraflîer.
Terradofh
Terre.
Terreau.
Tcrre-ncore.
Tcrre-neuvier.
4^1
Terrc-Doix.
Terre-plein.
Terrer.
Terreftrc.
Terteftréites;
Terreuc
Terreux, cufe.-
Terrible.
Tcrriblemcnc
TerricDw
Terrier.
Terrine.
Terrinée.
Tcrrir.
Territoire.
Terroir.
Tertre.
Tertuliianîftes*
Tcrtullicn.
TertyiKcn.
Tcroel.
Tefauro.
Tefcaiilputza*
Tefchcn.
Tefcgdelt.
Tefin.
Te(Rrc.
Tcflon.
Test.
Tcftacéc.
Teftamcnt.
Teflamentaire.
Teftamcntcr;
Tcftatcur, iricc»
Teftc.
Tcftelin.
Tefter.
Tefti.
Tefticulc.
Tedimooial .' aie.
. Teftoo.
TcftoQBcn
Tcu
Tcufios.
Têtard.
TecafTe.
Tête.
Teté, éc.
Tctcr.
Tethit.
Tethyt,
Téthys.
Tétierc.
Tctin.
Tctinc.
Te on.
Tctracorde.
TéiraJitcs.
Tccrairagcnîc.
Tétraèdre.
Tétragonc,
TcrraJogic.
Tctramctrc.
Tétraordioîi.'
Tétrapéulc*
Tétraplcs.
Técnrque.
Tétraftylc.
Tette.
Tettc-chârtè;
Têtu.
Tém, uc.
Tetuan.
Teucer.
Teverooe.
TcatODÎquc.
TeutoDc.
Tevkfbury.
Teuzar.
Tcxel.
Texoaii.
Texte.
Texcirc.
Textuel • dk.
Texture.
Teyang.
Tezar.
Tczcla.
Tczeuco.
Thabor.
Thaborites»
Th^ïs.
Thalamc
Thaïes.
ThalîAroDir
Thaiie.
Thamar.
Thamma.
Thammus*
Thammuz.
Thamdat-Saraa.
Thanac
Thane.
Thann. >
Thapfa.
Thapfaque*
Thargclie,
ThaiSs.
45»
ScnBercc.
ScDonois.
Sens.
ScnfadoD.
Senfé.
Scafément.
Scnfibilicé.
Senfible.
Senfiblcmeoi.
Senfitif.
Senfiitve.
Senfiialicéb
Seofoel.
Scnfuellcmtnii
ScDce.
Semence.
Sentencié.
Stntencier.
SentcncieuOeoufift.
Sentencieux.
Senteur.
Sentier.
Scntimenc.
Sentine.
Sentinelle*
Sentir.
Seoir.
Sep.
S^parablc.
Séparation.
Séparaciftes.
Séparé.
Séparémeiir.
Séparer.
SéphariAes.
Sepl^t.
Scphiroth.
Séphoris.
Sept.
Sept.
Sepuine.
Septante.
Septeiii)>re«
Septénaire.
Septennal.
Septentrion.
Sepccntrionah
Septérie.
J[ept-fons.
oev t-fontaines.
Septième.
Septièmement.
Septier.
Septimanie.
Scptique.
Sepiizone.
Septuagénaire,
Scptuagé&ne.
Sépulcral.
Sépulcre.
Sépulture.
S^'pulTeda.
Séquaniens»
Séquelle.
Séquence.
TABLE.
Séqaeftre,
SéqueHré.
SéqueAier.
Sequin.
Ser.
Serait.
Seran.
Serancé.
Seranccr.
Strancolim
Sérapkin.
Séraphique.
Sérapion.
Sérapîf.
SeraTqttîaru
Seravagau.
Sercbio.
Scrdeau.
Séréf ippe del rey.
Serein.
Serena.
Sérénade.
SéréniiBra*.
Sérénité.
Sereque.
Seret.
Séituz.
Serf.
Serfo.
Serge.
Sergent.
Sergenté»
Sergenter.
SeFgenterie.
Serger.
Sergerie.
Sergette.
Sergetterie.
Sereines.
Servant.
'$érie.
Sérieufemem.
Sérieux.
Serin.
Serinette.
Seringat.
Seringue,
Seringue.
] Seringuer.
; Scrio.
Serique.
Sermaife.
Serment.
, Sermencé.
Sermione.
Sermologe.
Sermon.
Sermoneta.
Sermonaire*
Sermoné.
Sermonner.
Sermonneur,
Scrmur.
Seronge,
Sérofité.
Serpta.
Serpe.
Serpent.
Serpentaire.
Serpente.
Serpenteau.
Serpentement.
Serpenter.
Serpentin.
Serpentine.
Serper.
Serpette.
Serpillière.
Serpolet.
Serraiuie.
Serravalle.
Serre.
Serré.
SLirebauquiè^f,
Serrcbofle.
Serrefile.
Serregoutière.
Serrement.
Serrepapiers.
Serrer.
Serres.
Serrette.
Serron.
Serrure.
Serrurerie.
Serrurier.
Serfelly.
Serfifi.
Serti.
Sertir.
Sertidure.
Servage.
Serval.
Servandoni.
Servant.
Servante.
Servct.
Servetiftes.
Servi.
Serviable.
Service.
Servie.
Serviette.
Servi le.
ServilemenL
Servir.
Servi te.
Serviteur.
Servitude.
Servivi.
Serviùs-Tullius.
Sérum.
Ses.
Sefame.
Sefamoïde.
Scftan.
Séléli.
Séfoftrif,
Serqui-ahère.
Sefla.
ScOion.
Sefte.
Seflerce.
Scdo.
Seftola.
Seftos.
Scliri di levante.
Seftri di poneosÇi
Sethiens.
Séthim.
Setier.
Setîne.
Seton.
Seneuile.
Setubal.
Sève.
Sévenacs*
Sévère.
Sévèrement.
Séverie.
Sévériens.
Sévérité.
Sevicet.
Se vigne.
Scuii.
SéviUe.
Sévir.
Seul.
Seulement.
Scalet.
Sevré.
Sevré.
Sevrer.
Sexagénaîro.
.Sexagé&me.
^Sexc.
Sextant.
Scxte.
Sexielage.
Scxtii.
Sextule.
Sextuple.
Scxtus £mpyrici|^
Scyne.
Seylfel.
Sézanne.
Stetigrado.
Sforce.
Shakcfpeax;
fhanfou.
Shapor.
Sbérif.
Shhtcs.
Shrevfl>nry.
Si.
Sialagogue.
Siam.
Siamois.
Siamoifè.
Siangyang.
Siara.
Siare.
Siba.
T ^ B 1 E
f.
Sigocn^a.
ces.
Sigucnoc.
ë.
Siguecce.
Siniang.
c
in.
3iho.
ibrcs.
Sihoa.
lor.
Sikino.
iCDS.
c.
Sikokf.
Sil.
fl
Sihfadar.
**•
Silbcrberg.
îll»
Silcefter.
:nne.
Sileoce.
Silenciairc* .
Silcnciciiz.
*
Silène.
Siléiie.
ÎS»
Silefien.
n£
Silcz.
e.
il.
Silikatar.
Siliquaftre.
Silique.
Sililtria.
icioo.
lis.
ocapfa.
Sillage.
Sille.
1.
SillcleGuillamilc,
••
Siller.
bcrg.
Sillet.
Sillon.
0.
Sillonné.
r.
Sillonner.
Silly.
c.
Silo.
oit.
Siïoé.
i^.
Silphe.
•
Silphium,
.
Silvain.
ic
Silvc.
Silvcs.
ncot.
Silvcdrins.
r.
Silure.
r*
Simagrée.
ir.
Simancas.
ion.
Simarouba.
u
Simatre.
aires.
Simbieaiu
ateor.
Simblot.
é.
Simbor.
nond.
Similaire.
aringeo.
Similitude.
oïdc.
Similor.
iL
Simio.
lié.
Simifo.
tlcmcnt*
Simmereo.
lier.
Simois.
mdaire*
Simoniaqae.
iture.
Simonie.
f.
Simonicns.
:r.
Simouclioxna.
iîcatiF.
Simorre.
ificaiioo*
Simple.
fié.
Simplement.
ificr.
SimplelTc.
>relli.
Simplicité,
M.
Simplifié,
Simplifier.
Simpludiairc.
Simulacre.
Simulation*
Simulé.
Simuler.
Simuluoée.
Sin.
Sina.
Sioapifme*
Sincère.
Sincéren^tBI*
Sincérité.
Sinciput.
Sinde.
Smdon.
Singe.
Singerie.
Singhillot.
Singo.
Singer.
Singalarifcr*
Singularité.
Singulier.
Singuliéremeot.
Sinisaglia.
Siniitrc.
Siniftrement. .
Sinkocien,
Sinkoo.
Sinnade.
Smnmg.
Sinon.
Siaope.
Sinopien.
Sinople.
Sinroïfme.
Si ntzheim.
Sinueux.
Sinuofité.
Sinus.
Sion.
Sior.
Siouanna.
Siouth.
Sipbanto.
Siphon.
Siradie
SiramanghitSt
Sire.
Sirenne^
Sire rie.
Sirius.
Sirmiclu
Siroc.
Sirop.
Siroter.
Sines.
Sirvante.
Sirupeux.
Sis.
Sifon.
Siflac.
SifiopolL
Sifténuuiqac.
4J5
Siftéme.
Sifteron.
Sidrc.
Site.
Sitia.
Sitocome. .
Sitopfailaz.
Sittard.
situation*
Situé.
Situer.
Sitzo.
SiTa.
Sivadiése.
Sivan.
Sivas.
Siucheo.
Sivershaufcn.
Siuto.
Siutoïfte.
Six,
Sixain.
Sixième.
Sixièmement.
Sixte.
Sixte-quint.
Skar.
Skie.
Skoben.
Skuen.
Slagel.
Slagaen.
Slaine.
Slantza.
Slany.
Slave.
Slaukaa.
Siée.
Slego.
Slesvick.
Sloane.
Slonim.
Sloocen.
Slaezk.
Smaland.
Smalcalde»
Smalt.
Smaragdoprafe.
Smarta.
Smeélin.
Sminthien.
Smolensko.
Smyrne.
Sneek.
Snyarin.
Snyders.
Soana.
Sobernheinv
Sobre.
Sobrement.
Sobriété.
Sobriquet.
Soc,
454
Sochaczov.
Sochcu.
Socho.
Sochoth.
Sociable.
Sociabilité.
Social.
Société.
Socinianifqiie.
Socle.
Socp.
Socotcra.
Soco;hbenoth.
Socratc.
Sodomie.
So^iomite.
Socft.
Soeur.
Sofa.
Sofala.
SofFc.
So/Hte^
Sofi.
Sofroy,
Sogdiane.
Sofno.
Soi.
soie.
Soierie.
soif.
soigné.
soigner.
^oigneufèment.
Soigneux.
SoignLct.
Soin.
Soir.
cirée^ •
SoiiTons.
Soidonnois.
Sbic.
Soixantaine.
Soixante.
Soixantcr.
Soixantiçme.
Sol.
Sol acier.
Solaire.
Solak.
Solandres.
Solanum.
Solbatu.
Solbature.
Soldanelle.
Soldat.
Soldatefque.
Solde.
Soldé.
Solder.
Soldin.
Sole.
Solécifmc.
Soldl.
Solcifel.
T A B L E^
Solennel.
Solcnnemenr.
Solennifation.
Solennifé.
Solennifer.
Solennité.
Solcure.
Solfatara.
Solfié.
Solfier.
Solidaire.
Solidairenienc.
Solide.
Solidenaenc.
Solidité.
Soliloque.
Soliman I.
Solingen.
Solipèdet
Solitaire.
Solitairement.
Solitude.
Solive.
Soliveau.
Sollebaru.
Sollicitation.
Sollicité.
Solliciter.
Solliciteur.
Sollicitude.
Solms.
Solo.
Sologne.
Solon.
Solor.
Solfona.
Solftice.
Solflitial.
Soitvedel.
Solvabilité.
Soluble.
Solutiçr.
Somafque.
Sombre.
Soii^brer.
Sombrero.
Somertou.
Sommage.
Sommaire.
Sommairement.
Sommation.
Somme.
Sommé.
Sommcii.
Sommeiller.
Sommcillcrfc.
Sommer.
Sommer Cet.
Sommet.
Sommier.
Sommicrcs.
Sommité.
Sommonacodom.
Saoïnambale.
SomiTambulifrre«
Somnifère.
Sompaye.
Sompi.
Somptuaire.
Sompcueufemcnt*
'Somptueux.
Somptuofîcé.
Spn.
Sonate.
Soncino*
Sonde.
Sondé.
Sonder.
Sondrio.
Songe.
Songé.
Songe creux*
Songer.
Songeur*
Songe.
Sonica.
Sonna.
Sonnaille.
Sonnailler*
Sounaiiu
Sonné.
Sonneberg.
Sonner.
Sonnerie.
Sonnet.
Sonnette.
Sonneur.
Sonnez.
Sonore.
Sonquas*
Sonner.
Sonriére.
SoQufco.
Sophi.
Sophifme.
Sophilie.
Sopliifiique.
Sophifliquc.
Sophidiquer.
Sopbifliquerie.
Sophocle.
Sophonie.
Sophonifbe.
SophoAiilte.
Soporatif.
Soporcux.
Soporifcce^
Sopron.
Snque.
Sora.
Sorav.
Sorbe.
Sorbet.
Sorbier.
Sorboniquc*
Sorbonnc.
Sorcellerie.
Sorcier.
Sordide.
Sordidemeot^
Sorel.
Soret.
Sereze.
S orgue.
Soria.
Sorlingues«
Sornette.
Soro.
Sorock.
Sorrat.
Sorreaco.
Sort.
S or table.
Soi te.
Sorti.
Sortie.
Sortilège.
Sortir.
Sofîpoiis.
Sofpeilo*
Solpita.
Softrate.
Sot.
Soteries.
Sotie.
Sottement*
Sotcifc.
Sottifer.
Sou.
Souabe.
Soubadement*
Soubrette.
Soubrevefte*
Souche.
Souchéic
Souchet.
Souchetagt.
Souclictcur.
Souchcver.
Souchevcur*
Souci.
Soucie.
Soucier.
Soucieux.
Soucis.
Souclavier.
Soucoupe.
Soudain.
Soudainement.
Soudan.
Soudard.
Soude.
Soudé.
Soudée.
Souder.
Soudoyé.
Soudoyer.
Soudrc.
Soudriile.
Soudure.
Souffert.
Soufflage.
Souffle.
Soufflé.
TABLE
é.
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1.
ment.
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Soûle vemenu
Soulever.'
Souleur.
Soulier.
Sjaiigné.
Sju!igiier,
Souiuir.
Soumclpour»
SoumcKre.
Soumis.
Sourainion,.
Soupape.
Soupçon.
Soupçonné.
Soupçonner.
Soup^onneuK.
Soupe.
Soupçau,
Soupcnic
Souper.
Soupefé.
Soupclcr.
Soupière.
Soupir.
Soupiraiit
Soupirant.
Soupirer.
Souple.
Souplement.
SouplefTe.
Souquenille*
Sour.
Sourbacîs.
Source.
Sourcil.
Sourciller.
Sourcilleux*.
Souicrouce..
Sourd.
Sourdaud.
Sourdement»
Sourdine.
bourdon.
Sourdre.
Soure.
Souiiceau.
Souricière.
Sourire.
Souris.
Sournois.
Sous.
Sous- affermer.
Sous bail.
Sous clavier.
Sous-coflal,.
Soufcripreur.
Sourcriptioa^-
Soufcrire,
Sous -cutanée
Sous- Diaconau
SouS' Diacre.
Soos-domininte.
Sons double*
Sous doublé.
Sous-entendre*
Sûus-cntcnte» .
Sous- épi ne oXf
Sous-fa ire,
Sous-fermci
Sous- fermer. .
Sous-fermier.
Sous locataire.
Sous louer.-
Sous-multiple.
Sous normale.
Sous occipitaL
455
Sous- orbi taire.
Sous -ordre.
Sous-perpendiculairc.
Sourlcapulaire.
SoufTi^.K*.
Sous tangente.
Sous rend an re.
Sou(}ra<flioo,
Soufttairc,
Soufbaic.
Souftylaire.
Soutane.
SoutancIIe.
Sourc.
Soutonahlc.-
Soutcnant.
Sourencmcnr.
Soutenir.
Soutenu.
Souterrain.
Southampton*-
Soutien*
Soutilefle.
Soutimcnt.
Soutirage..
Souîiré.
Soutirer.
Souvenance.
Souvenir.
Souvent.
Souverain.
Souverainement.-
Souveraineté.
Souvieoy.
Souvré.
Soyeux.
I Sozomcne.
TOME VINGT-SEPTIÈME.
fcmcnt;
X.
q;
iï.
que.
raca.
j.
flK.
iberg.
m.
ap.-
Spargelle..
Sparre.
Sparfîlc.
Sparte.
Spartiate.
Spafmc.
Spafmodique.
Spafmologie.
Spath.
Spatule.
Spécial.'
Spécial rftienr.
Spécialité;
Spécieu(ement..
Spécieux.
Sp.é£;£citioA»
Spécifié.
Spécifier.
Spécifique.
Spécifiquement.'
Spedacle.
Speélateur.
Speélie.
Spéculaire%'
Spéculateur.
Spéculatif.
Spéculation.-
Spéculé.
* Sj)éculer.
Spécula ti/l'OCulU
Spéc.
%éed,.
Spello.
Spclmin.
Sjpcnccr.
Sptrûttir^r '
Sperjulc.
Spcrîon^a^ *
SpE^rmatkque*
Spcriing.
:Spcrni^toccic.
Spermatologic;-
Sperme.
SpcroB-Seperoni.
•Spct.
Spcy.
•Spczze.
'.S^baccle*-
4J«
Sphacelé.
Sphénoïdal.
Sphénoïde.
Sphénouuiillaire.
SphénopaUcin.
SpnénopharyngicB.
Sphère.
Sphériquc
SphériQuemcm*
SphériiUre.
SpfaériQiqiic»
Sphéioïde.
Spfainder.
Sphinx.
Spica.
Spàcanar<L
Spicilege.
Spiegclberg.
Spicrre.
Spietz.
SpiFamc.
Spinal.
Spina ventoCi*
Spinclle.
SpincHo.
Spinofa.
Spinofirmc»
Spinolifte.
Spiral.
Spiration*
Spire.
Spiricualifaiio».
Spiritfulifcr.
5pirituaUté.
Spirituel.
Spiricuelleitienr.
Spiritueux.
Spiritu Sanih^
Spiral.
Spithéad.
Spitzerbere.
Splanchnotefk»
Splendeur.
Splendide.
Splendidemtna
SpléoiquC.
Spodc.
Spolète.
Spoliatioir.
Spolié.
Spolier.
Spon.
Spondaïque.
Spondaola.
Spondc.
SpondéaApBw
Spondée.
Spondyle.
SpongiotS*
Spongite.
Spontanée.
Spontanéité.
Sponton.
Sporade.
T A B t ^
Sporadîqae.
Spots Vôo<L
Spraoger.
Sprat.
Spréeg.
Spremberg.
Sprotatav.
Sputation.
Squale.
Squammeufe.
Squalette.
Squillace.
Squillc.
Squinancie.
Squine.
Squirre.
Squtrrenx.
Staal.
Subilité.
Stable.
Stace.
Stachtfl.
Scade.
Stadingfate
Stadberg.
Stafarde.
Suf^brd.
Stage.
Stagire.
Stagnart.
ScagnatioB.
Sugno.
Stahl.
Stalagmite.
Stalimine.
Stalle.
Stampalic
Stances.
Stanchio.
Sianfbrt.
Sranley.
Stante.
Staoti.
Staphilfn.
Staphifaigre.
Staphylin.
Suphylônie.-
Stagar.
Stari.
Scarofte*
Surodie.
Stafe.
Statère.
Statcur.
Srathouder.
Stathoudécas»
Statice.
Station.
StatioAnatr^,
Srationnale»
Statique.
.Statira.
Statmeiftt^.
Suraaire.
Statue.
Statué, ée.
Satucr.
Stature.
Statut.
Staranget.
Stareio.
Staverca.
Stéacite.
Stéatocéle.
Stéatôme.
Stechas.
Stéele.
Stéenber».
Stéenvick.
Stéganographie*
Stégebord.
Stcgnofe.
Ste^notique.
Stem.
Steinav.
Steinbach.
Steinfurth.
Steioheim.
Stéke.
Stelag:e.
Steicchite*
Stella.
Stellion.
Stellionar.
Stcllionauire.
Sienay.
Stendal.
Stenford.
StenoD.
Suphanon
ScéphanopKcre.
Stercorâirai.
Stér^ograpUic.
STéTécrfraphique*
Siétéométnc*
Sréréotoraie.
Stérile.
Stérilité.
Sterling.
Sternberg.
Sterno cravjculaire,
Stcrno Cïcidolcroû'
chochicochy roi-
ci i cm*
Sterno cléidobyoï.
dien.
Sçcrno^oftat, aie.
Serno- maftoïdica.
Stc T no - i Ij y roï d ien*
Sternum.
Stéfîcore.
ScernutatoiM.
Stertzingeiu
Stetin.
Stcvin.
Srevaurv^ert.
Steyo.
Scibié^ée.
Stigliano.
Stigmate^
Stigmacifé, fc»
Stigmité.
Stil-de-graÎA.
Stilicon.
SiilingleéL
Stilat.
Stimmer*
Stilpon»
Stimulant ,
Scipendjaire.
Sri(Sendié , ée.
Stipendier.
Stipulant « i
Stipulation.
Stipule.
Stipulé, ée*
Stipuler.
Stiric
Stiric.
Styrite.
Stobée.
Stocheim.
Stock.
Stockholm.
Stoïcien, enne.
Stoïcifme.
Stoïque.
Scoïôuemenc,
Stoknche.
Stolberg.
Stolhoften.
Stolpen.
Stomacal , aie»
Stomachique.
Stomoxe.
Scorax.
Store.
Storjunkare.
Stormarie.
Stonre.
Scrabifme.
Strabon.
Seradan.
Stradclla.
Srralen.
Stralfund.
Stramonium.
Strangttlatioiu
Strangurie.
Strantaver.
Strapaifcr.
Strapaffonné » éc.
Strapafloimer.
Strapontin.
Stras.
Stralbourg.
Srraflc.
Straugéme.
Strate ,5c.
5rraciiica[ion«
Stratifié» éa.
Scratifier.
Scrarograpliif
r Â È i i
i
lie. 1
Sntoes.
■ ' •
Pliant , ante.
..
Soaqaeiu '
Saarjt.
Suave.
Suavité.
Subalterne.
e.
Subdélégation.
it.
Subdélégué, ée.
Subdéléguer.
Subdivifée, ée.
Subiivifer.
Subdivifîon.
Subhadation.
^
Subi, ie.
Subîaco.
.
Subintrantc.
es.
Subjon^if.
Subir.
Subit , ite.
■•
Subitement.
gcr.
Subjuguer.
Su ^lap faire.
Sublimation.
Sublimatoire.
T.
Sublime.
u
Sublimé.
cmenc.
Sublimé , ée.
t ,. cufc.
Sublimemenc
:n.
Sublimer.
it , aite«
Sublimité.
. ^c.
Siibhngual • aie*
r.
Snblunaire.
'•
Submergé , ée.
•
Submerger.
Submerhon.
ment.
té.
Subordination.
'
Subordonné, ée.
ne
Subordonnémenu
Us*
rd.
Subordonner.
Subornation.
ée.
Suborné, ée.
vv»
Suborner.
Suborneur , eufc.
Snbrécargues.
ar^.
Subrécot.
reraco-hyoïdien.
ubreptice.
lloffe.
Subrepticement.
Hyoïdien,
de.
Subreption.
Subrogation.
Maftoïdien j
Subrogé « ée.
f.
Subroger.
Pharyngien.
Sttbféqaemmenr.
.haie.
Subféqaenc , ente.
halie.
Subfide.
haiides.
Subfidiaire.
que.
Subfîdiairement.
i»
Subfî (lance.
Subfifter.
Subfiance.
,
Subilanticl, elle.
•
Subflanticllemenc
Subftantif.
icid.
Subdantivement.
Tome XXX.
Subftitvé « ée/
âubftituer.
SubftitQt;
Subftitution.
Subterfuge.
Subtil, i&.
Subtilement.
Sabtilifation*
Subtilifé , ée.
Subtilifer.
Subtilité.
Subvenir.
Subvention.
Subverfion.
Subverti, ic.
.Subvertir.
Suburbicairc.
Suc.
Succédanée.
Succéder.
Succès.
SuccefTeur.
Succclïif , ivc.
Succcdîon.
Succcflfivement.
Succin.
Succïn^ ,' înéle.
Succiiiâement.
Succion.
5ucci&.
Succombe.
Succube.
Succair.
Saccolent, ente.
Succurfale.
Sucé, ée.
Sucer.
Sttcet.
Suceur.
Sucheu.
Suchidg.
Suchuen.
Suçoir.
Suçon.
Sucre. g
Sucré, ée.
. Sucrer.
Sucrerie.
Sucrier.
Sucrim
Sud.
Sudbury.
Suderkoptng.
Sudermanie.
Sud-eft.
Sudorifére.
Sudorifiope.
Sud-oueft.
Suède.
Suédois » oife.
Suée.
Svclte.
Suer.
Suerie.
Suétone.
Suette^
Sueur.
Suez.
Suffîtes.
Suffire.
Suffifamment.
Suffifance.
Suffisant, ante.
SufFocant, ante.
Suffocation.
Suflolk.
Suffoqué, ée.
Suffoquer.
Suffragant.
Suffrage.
Suffumigation»
Suflufion.
Sugcr.
Suggéré, ée.
Suggéicr.
Suggeition.
Suicer.
Suicide.
Suidas.
Suie.
Sujet, ette.
Sujétion.
Suif.
Suint.
Suintement.
Suinter.
Suifle.
Suite.
Suivant , ante.
Suivre.
Sulfureux j ea(è.
Sulli.
Sully.
Suiniona.
Sulpice*
Sulpkia.
Sulpiciens.
Sulpicins.
Sulpitiut.
Sultan.
Sultane.
Snltanie.
Sul tanin.
Sultz.
Sultzbaeh.
Sultzbourg.
Sumac.
Sumatra.
Sumbi.
Sunam.
Sund*
Sunderbourg.
Sundgav.
Sundi.
Sundkiang.
Sunnis.
Super.
Supératioa. ^
Superbe.
Mmm
417
Bphc.
la^macique.
•bc.
chrofc.
lie.
arioa.
c.
Ile.
lOniroCc.
rone.
xoaiûne.
pcr.
îtifme.
étillc. .
rëfc.
Tmologie.
c.
:al, aie,
cac.
doquc,
Ifc.
us.
rofc.
lai, aie.
alemene.
aciquc.
c.
liquc.
lymc.
ymiç.
[ue.
ial, aie.
ic.
ce.
cfc.
ctique.
étiqucmcnt.
nique.
iaftcs.
IX.
ufe.
ufain» aine.
n.
tiacique.
naciquemeûc
ne.
!c.
pe.
)v/a.
a.
T iii B t é;
jie.
rca.
Tabarin.
Tabarioage.
Tabafco.
Tabatière.
Tabellion.
Tabellionage.
Tabernacle.
Tabide.
Tabis.
Tabifé,éc.
Tabifcr.
Tablature.
Table.
Tableau.
Tabler.
Tablctier, icrc.
Tablecte.
Tabletterie.
Tablier.
Tabloin.
Taboca.
Tabor.
Tabot.
Tabouret.
Tabrouba.
Tac.
Tacamaque. ^
Tacalalpo.
Tacaze ou Tagazd.
Tacct.
Tachaw.
Ta clic.
Tâche.
Tachd, ée.
Tachdographic.
Tachéographiquc.
Tacher.
Tâcher.
Tacheté , ée.
Tacheter.
Tachu.
Tacite.
Tacitement..
Taciturne.
Taciturnicé*
Taa.
Tadile. .
Tadlion.
Tadique.
Tad cafter.
Tadda.
Tadmor.
Tadorne.
Tacl.
Taclpe.
Tafalla.
Taffetas.
Taffi.
Tafia.
Tafiler. .
Tagaoft.
Tagaftc»
Tage.
Tagcî,
:
ée.
Tagïiagazzo,
TagumaJcrc,
Tajacu.
Ta][amento.
Taïaut,
Taicheu.
Taie.
Taillable.
Taillade.
TaUladé .
Taillader.
Taillanderie.
Taillandier.
Taillant.
Taille.
Taillé , ée.
Taillebourg.
Taillepied.
Tailler.
Taillereffc.
TaïUear.
iTaillis.
Tailloir.
Taiilon.
Tain.
Taiping.
•TailIon.
Taitung.
Taiyvcn.
Taix.
Talapoin.
Talavera.
Talbot.
Talc.
Taled.
Talent,
Talcr.
Taliacot.
Taliizkara.
Talion.
Talifman.
Talifnianique.
Tallard.
Tallemanc.
Tallemont.
Tailipot.
.Talmond.
Talmoufe.
Talmud.
Talmudift«.
Taloche.
,Talon.
.Talonné , ée.
iTalonner.
Talonnier.
:TaIus.
Taluté, ée.
Talutcr.
Tamaea.
Tamalameque.
Tamandua*
Tamanoir.
* Tamara.
4Î?
Tamaraci.
Tamarin.
Tamarinier»
Tamaris.
Tamaro.
Tambour.
Tambourin.
Tambouriner.
Tambourineur.
Tamer.
Tamerlan.
Taming.
Tamis.
Tamife.
Tamifé, ée.
Tamifer.
Tamling.
Tammcïbrucl^;
Tamoatr.
[Tampon. ^
Tamponné, ée.
Tamponner.
Tamvorth.
Tan.
Tanaïde.
Tanaïs.
Tan aille.
Tanaquillc.
Tanaro.
Tancé , ée.
Tancer,
Tanche.
Tanchelin.
Tandis.
Tanefie.
Tangage.
Tangente.
Tanger.
Tangermund.
Tangue de mer.
Tanguer.
Tan^ut.
Tan^aout.
Tanjeb.
Tanière.
Tanis.
Tanlay.
Tanne.
Tanné, ée.
Tannée»
Tannerie.
Tanneur.
Tanor.
Tanrec.
Tan-fi.
Tanfîllo*
Tant.
Tantale.
Tantamou.
Tante.
Tantôt.
Taon.
Tapabor.
' Tapacri.
M m m i)
4^0
Tapage.
Tapageur.
Tapayazio.
Tape.
Tapé, éc.
Tape eu.
Taper.
Tapcti.
Tapi, ic.
Tapia.
Tapinois.
Tapir.
Tapis.
TapifTé . ée.
TapifTer.
Tapilleric
Tapiflîer.
Tapiflicre.
Tapon. '
Tapoté, éc^
Tapoter.
Tappen.
Taprobane.^
Tapfie.
Tapuycs.
Taqué , ée^
Taqucr.
Taquet.
Taquin j ine..
Taquinement» ^
Taquinerie.
Taquoir.
Taqiioa.
Tara.
Tarabat.
Tarabé.
Tarabite.
Tarabufté, ée.
Tarabufter..
Taragale.
Tarago.
Taraguico Aycoraba.
Taraguira,
Tarana.
Tarande.
Tarantaifc.
Tarare.
TaûraTcoa.
Taraudé, ée.
Tarauder.
Taraiippe.
Tarazona*
Tarbes.
Tarciboya.
Tard.
Tarder.
Tardif i ive.
Tare.
Taré,ée.
Tareira.
Tarcnte.
Tarcntins.
Tarentifme.
Tarentule*
TABLE.
Tareronde*
Targa.
Targc.
Targette.
Targoviskow
Targuer.
Targum.
Tan.
Tari, ie.
Tarière.
Tarif.
tarifé , éc
Tarifer.
Tariffc
Tarin.
Tarir.
Tariflable.
Tariffetnent.^
Tarku.
Tarn.
Tarnovitx.
Taro.
Tarot.
Taroté, ée^
Tarocier.
Tarots.
Taroupe.
Tarpeien, ennc
Tarquin.
Tarragone..
Tàrrega.
Tarfe.
Tanaglia»]
Tanagui.
Tartane»
Tarure.
Tartareux , eifç»
Tartarie.
TartarOk
Tartas.
Tarte
Tartelette.
Tarteron. /
Tartonraire.^
Tartre.
Tartufe.
Tanufecie^
Tarudaut.
Tas.
TafTart.
Tafcadrugutes.
Taflc.
Taffé,ée.
Ta^au.
Taflée.
TafTer.
Ta/Tettc.
Ta/Fing.
Taffoni.
Tafzanin.
Tata.
Tatajiba.
Tâté , éc
Tâter.
Tatîaniftes.
Teeent.
Tatillon.
Technique.
Tatilloaage.
Tecklenbonrg.
Tatilloancr.
Tatius.
Tecoantepèque.
T^onnemeac
Tâtonner.
Tâconneur.
Titons.
Tatou.
Tecort.
Tcâofages.
Téculet.
Tédelez.
Tedeum.
Tatuéce.
Tedncfr.-
Tau.
Tedfe.
Tavaïole.
Tefezara..
Tavanes.
Teflis.
Tavafthus.
Tefterdar.
Tayaftland.
Tcgan.
Tauber.
Tégaza:.
Tauchel.
î^«^^^ .
Taudion.
Tégorarm»
Taudis.
Ï5«^^"-
Tave.
Téffumene»
TéEama.
TeignafTe.
Tavelé, ée.
Taveler.
Tavelure.
Teigne ^
Taverna.^
Teignerie.
Tavcrnage^
Teignetnr, cafe.
'Teille.
Taverne.
Tavernier^
Teillé, éc
Tayemier, ierc»
Teiller.
Tavila.
Teindre.
Taviftak.
Taumalin.
Taunton..
Tavormioa»-
Teint, einte.
Teinte.
Teinture.
Taupç.
Taupier..
Teinturier, ièrt.
Teifchnitz,
Taupiere.
Teifs.
Taupinée*
Tciflîer.
Taupins» ,
Teitci.
.Taure.
TéjugaaciK
Taureau.
Téjunhaua.
Tékeli.
Tanrique.
Tauris.
Tel, elle.
Taurobole.
Tclamon.
Taurui»
Telamone.
Toucochronc*
Tclchines.
Tautocbronifmc*
Tclegone.
Taucograme»
Télémaquc.
T^utologic-
Tcicphc.
Tauto logique.
Téiéphicn.
Tauvri.
Télcfçopc.
Taux.
Télefphore.
Taxât eur.
TclgCD.
Tcli:
Taxation.
Taxe.
Tellement.
Taxé , ée.
Telhcr.
Taxer.
Tclligt.
ï*^;
TcUinc.
Tavlor.
Tcnahoa.
Tclmcffe.
Tcith.
.Tcbirminar.
Temécen.
Te.
Tcmendfufr.
Té.
Téméraire.
'Tebeffa.
Tcmérairea
iiTeccali.
Témérité*
rar.
{nage,
{né. ée.
^ner.
rament^
raocc.
ant^ sote*
aturc.
:i. éc
rer.
ce.
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cr.
n.
rai , aie»
ralité.
rcl 9 elle.
rellcmenr»
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rifeur»
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lé, éc.
ler.
Ion.
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E.
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rcux, ettfè»
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a«
heu.
Tenîcrs.
Tenir.
Tcnnflacic.
Tenon.
Ténor,
Tcnfïon.
Tcnfon.
Tentant, ante-
Tentateur, cncc»
Tentation.
Tentative.
Tente.
Temt
Tenter.
Tenture.
Tentyre.
Tenu, ue.
Ténue.
Ténuité.
Tenure.
Ten2eg2ct.
Téorbe.
Téos.
Téphramaocicr
Tépidarittxn*
Ter.
Teranio.
Téraffon»
TératoTcopte»
Terburif.
Terceao.
Tercère.
Tercet.
Térébenthine»
Térébinthe.
Térébration.
Térébratule.
Terence.
Tercniabin.
Tcrente»
Terfcz.
Tcrgiverfàteur.
Tergiverfatioib
TergiTctfcr.
Terki.
Terme.
Terminâifoo.^
Terminales.
Terminer.
Termini.
Terminiftes..
Terminthe..
Termolî.
Ternaire*
Tcrnate-
Terne.
Terncs.^
Terneufe.
Terni.
Terni , ic^
Ternir.
TernifTure*
Ternova.
Teiooanc*
T A B. L t.
TerpGckore.
Terracine.
Terragc.
Terrageav.
Terragcr.
Terragereffe.
Terrageur.
Terragier, ièrc.
Terrain.
Terrai.
Terra-œerita.
Terra nuova.
Terra fle.
Terraflé , éc.
Terrafler.
Terraffier.
Terraiioxh
Terre.
Terreau.
Terre-neoYC.
Terre-neuvier,
4*i
Terrc-Doia.
Terre-plein.
Terrer.
Terreftrc
TerreftréiteSi
Terreuc
Terreux, eufc..
Terrible.
Terriblement.
Terrien.
Terrier.
Terrine.
Terrinée.
Terrir.
Territoire.
Terroir.
Tertre.
Tertullianiftes
Tertullien.
TertylHen.
Teruel.
Tefauro.
Tefcatilpiitzar
Tefchen.
Tefcgaclt,
Tefin.
Te(Rre.
Tcflon.
Tesr.
Teftacée.
Teftament.
Teflamentaire.
Teftamenter.'
Tellateur, trice»
Tefte.
Teftelin.
Tefter.
Tefti.
Tefticuïe.
TeCiifflonial ,' aie.
; Teftoo.
• Teftonaer.
Teu
TcUQOS.
Têtard.
Tccaffe.
Tétc.
Tcté, éc.
Teter.
Tethis.
Tethyt.
Téthys.
Tétiere.
Tetin.
Tétine.
Te on.
Tetracorde;
Técraihtes.
Tccrairagenîe»
Tétraèdre.
Tétragonc.
Tétralogie.
TetranKtre.
Tétraordioiw
Tétrapétale.
Tétraplei.
Técnrque.
Tétraftyle.
Tcttc.
Tctte-chértè;
Têtu.
Têtu, QC.
Tetuan.
Teucer.
Teverone.
Tentonique.
Teutons.
Tevkfbury.
Teuzar.
Texel.
Texoaii.
Texte.
Textife.
Textuel» eUcr
Texture.
Teyang.
Tezar.
Tezcla.
Tezeuco.
Thabor.
Thaborites»
Thaïs.
Thalame.
Thaïes.
Thaliéliroiir
Thalle.
Thamar.
Thamma.
Thammus«
Thammuz.
Thamdat-Saraa.
Thanac
Thane.
Thann. V
Thapfa.
ThapCique*
\
V
*
4^1
Thafe.
Thaamatarge.
Thé.
1 heandrique.
Théaocrope.
Théacin.
Théacine.
Théâtral • aie.
Théâtre.
Thébaïde.
Thébain^ aine.
Thèbes.
Thécua.
ThéglatphaUfar.
Thcïèrc.
Th^forme.
Théifmc.
Théïfte.
Thème.
Thémis.
Thémifcyre.
Thémiftiut.
Thémiftocle.
Thénar.
Thenfc.
Théobaldc.
Théocata^noftcs^
Théocraue.
Théocratique.
TABLE.
Mop-
Théocrîte.
Théodcbert.
Théodolite.
Théodora.
Théodore de
fuefte.
Théodore.
Thèodoret.
Théodoric.
Théodofe.
Thodotc.
Théodotiens.
Théodotion.
Théodulphc.
Théogonie.
Théologal.
Théologale.
Théologie.
Théologien*
Tliéologique.
T h t o log iq ucracnt
Théon,
Th^opafchices,
Théophanc-
Théophanie.
Théophile.
Théophrafte.
Théophylaôe.
Théopompe.
Théore.
Théorème.
Théorétique.
Théorie.
Théorique.
Théoriquement*
Théofophe.
Théofophie.
Théozénies.
Théra.
Théraize.
Théramcoe,
Thérapeutes.
Thérapeutique.
Théraphim.
Thérarque.
Thcrcfe.
Thériacal » aie.
Thériaque.
Thermal» aie.
Thermantique.
Thermes.
Thermie.
Thermomètre.
Thcrmopyles. '
Thermolcope.
Therpandre.
Thétaurifer.
Thcfc,
Thë(Ze:
Thefcïde.
Thcfmophories.
Thcfmotèthe*
Thcfpie.
Thcfpis.
Theflalie*
The Malien , cnne.
TheHalonicien . eniie
Theflalouique,
Thecford.
Thétis.
Thcvcnot.
Théurgie.
Theutat.
Theuth.
Thibault.
Thïboufl.
Thiérachc.
Thiéri.
Thierri de Nicm.
Thiers.
Thimerais.
Thion ville.
Thirenfleixu
Thifbé.
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TOME VINGT-HUITIÈME.
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Thoi-nas du Foflé.
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Thomi^us.
ThomiUme.
Thomiotes.
Thompilinii.
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Thor.
Thora.
Thorax.
Thorigny.
Thorn.
Thornillt
Thou.
Thouars.
Thouo.
Thour.
Thourgav.
Thoynard.
Thracc.
Thraces*
Thran.
Thrumbus.
Thucydide.
Thuillicr.
Thuin.
Thulé.
Thuriféraire.
Thuringe.
Thurot*
Thyade.
Thyatire.
Thyefte.
Thym.
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Thymbrée.
Thymélée.
Thymo. ^
Thymoxiine.
Thymus.
Thyréc.
Th y r o-A ry t en Qïd ien.
T hy ro-épig I ctriquc.
Thyiohyoïdicn.
Thyroïde*
Thyro Palatin.
Thyro Pharyngien.
Thyro Scaphyhn.
Thyrfe.
Thyfius.
Tiano.
Tiare.
Tibalang.
Tibaidei.
Tibarénicns.
Tibère.
Tibère Conftantin.
Tibcrgc.
Tibériade.
Tibet.
Tibia»
Tibialj aie.
Tibre.
Tibullc-
Tibur.
Tiburin.
Tic.
Tical.
Tichonîus.
Tidor.
Tiède.
Tièdement.
Tiédeur.
Tiédi, ie.
Tiédir.
Ticl.
Tienj cnnc.
Ticrçage.
Tierçaire.
Tierce.
Tiercé.
Tierce-fcuille.
Tiercelet.
Tierceline.
Tiercemenc»
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Tierceron.
T A ? L E.
Tîntooln.
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Tolérant, ante»
Tiquer.
Tithymalc.
Tolérantiûne.
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Tiqueté , ée.
Titi.
Toléré, ée.
Tir.
Titicaca.
Tolérer.
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Tirade.
Tinen Vecclli.
Tollé.
Tirage.
Tiraillé, ëe.
Ticiilaciob.
Tollir.
Titiri.
ToUius.
fe.
Tiraillement.
Titiclh.
Toina.
Tirailler.
Titmoning.
Titon du Tiller.
Toloza.
•
Tirailleur.
Tolu.
».
Tirano,
Tirant.
Titre.
Titré , ée.
Toman.
Tomar.
Tiraaneau. .
Tirafle.
Titrer.
Titricr.
Tomafi*
Tomafinl.
it.
Tiraffé, ée.
Titfchen.
Tomate.
Tiraffcr.
Tirai.
Tombac.
Tiré éc.
Titulaire.
Tombe.
Tire-ballc.
Tiviotdalc.
Tombé, ée.
Tire-botte.
Tivoli.
Tombeau.
u
Tire- bouchon.
Tixier.
Tombelier.
Tire- bourre.
Tire- filet.
Tire-fond.
Tlachtlî.
Tlahuilillocaiu
Tomber.
Tombereau.
iC.
Tlalrnud.
Tlalocfa.
Torabut.
Tome.
c.
Tirc-laiflc.
Tire-larigot. «
Tire-ligne.
Tire-lire.
Tire-moelle.
Tlanhguachul.
Tlapakzpatli.
Tomie.
Tomin.
:r.
Tlaquatzio.
Tlalcala.
Tlcht.
Tominciot
Tomo.
Tomoli*
,^c.
Tire-pied.
Toam.
Ton.
•
fTire-plom.
Tobie.
Tonalchile.
Tire-pus.
Tobira.
Tonderen.
c Locrcs.
Tirer.
ToboL
Tondeur.
Tirefiai.
Tocane.
Tondi-térégam, .
aenc.
Tiret.
Tocanhoha.
Tondre. *
L
Tirctaine.
Tocayma.
Tondu, ue..
■•
Tirc-tcte.
Toccaye.
Tongchu.
iotu
Tireur.
Tockenbourg.
Tong-eu.
m.
Tirin.
Tocouy.
Tong-hoo-ftaa^»
Tirinanxes.
Tocfin.
Ibngout.
icr.
Tirnau.
Todda-Panne.
Tongres.
Tiroir.
Todda.'TaddL
Tonj-Tfaô^
ane.
Tirol.
Toddi.
Tonique.
. éc.
Tiron.
Todi.
Tonlieu.
ic.
Tironien, cnoe.
î®?«-
Tonnage.
Tirtoir.
Toi.
Tonnant j antv..
>ray.
Tifane.
Toile.
Tonnay-Boutonnc.
Tifart.
Toife.
Toanay Charfoce.
Tifcur.
Toifé.
Tonne.
Tifiphone.
Teifé , ée.
Tonneau.
Tifon.
Toifcr.
Tonneins.
:u.
Tifonné.
Toifeur.
Tonnelé , ée«
Tifonner.
Toifon.
Tonneler.
irre*
Tifonncur, cu(c.
Toit.
Tonnelet.
arrer.
Tifri.
Toiugua.
Tokay.
Tonaeleur.
te.
TifTer.
Tonnelies»
:nt.
Tiflcrand.
Token.
Tonnelle.
gae.
Tiffu , ue.
Tokkiyari,
Tonnellencb
Tiflure.
Tokko.
Tonner.
t.
Tiffuiiei.
Tôk.
TVinnerrc«
4«3
II
- ■ f
-y
i v
4«4
TABLE.
Tonningen.
Tono-Sama*
Tonon.
Tonfare.
ToDiuré. et.
Tonfiucr.
Tonte.
Tontine.
Toncinicr » ière.
Tontong.
Toncure.
Too.
Tookaido.
TooGuido.
Tooconri.
Toparchie.
Topayos.
Topaze.
Toper.
tWpilzin.
Topinamboarg.
Topinamboos.
Topiqae.
Topiques. ^
Topographie.
Topographtqae.
Toque.
Toquer.
Toqnec.
Tor.
Toraoca.
TorceUo.
Torche.
Torché, ic.
Torche-cul.
Torche-nez*
Torche-pot.
Torcher.
Torchère.
Torchis.
Torchon.
Torcou.
Tordtfillas.
Tordre.
Tordu , ue.
Tore.
Tor^a«.
Torigni.
Tormentille.
Torna.
Tornéo.
TornoTt.
Toro.
Toroella de MoDgris.
Toron.
Torpille^
Torque.
Torquet.
Torquene. •
Torrc.
Torréfiidioo.
Torréfié , éc.
Torréfier.
Torrent.
Torrentius.
Torrcs- Novas.
Torres-Vcdras.
Torhcelli.
Torridc.
Tors, orfe.
Torfe.
Torfij.
Tort.
Tortellc.
Torticolis* •
Tortil.
Tortillant » ante.
Tortillé, ée.
Tortillement.
Tortiller.
Tonillon.
Tortionnaire.
Tortis.
Tonone.
Tortonéfe.
Tortofe.
Tortu , ue.
Tortue.
Tortue, ée.
Tortuer.
Tortueuicmenr.
Tortueux . eidc.
Tortuofité.
Tonure.
Torys.
Tofcan , âne.
Tofcane.
Toile.
Tofté . ée*
Tofter.
Tôt.
Total j tle.
Toulement.
Totalité.
Totaphot.
Totaqucdal.
Tôt i ta.
Totocke.
Toton.
Touache.
Touage.
Touaille.
Touanfe.
Toucan.
Touchant , ante.
Touchaux.
Touche.
Touché, ée.
Toucher.
Toucque.
Touc.
Touer.
Touifc.
Touffii, ue.
Toug.
Touioursw
Toul.
Toulois.
Toulola.
Toulon.
Touloufe.
Toupet.
Toupie.
Toupiller.
ToupiUon*
Toupin.
Tour.
Tourainc.
Tourbe.
Toui bière.
Tourbillon.
Tourdclle.
Tourdille.
Tour-du Pin.
Tourelle.
Tourct.
Tourière.
Tourillon.
Toiir4a'ViUc,
Tourlourou,
Tourloury*
Tourmaline.
Tourmcâc*
Tourmcacaat , ante
Totirmeiicé,
Tourmenter
Tovirmcnteux , eole.
. Tourmcccini
^ouroaire.
Tournant.
Tournay.
Tourne.
. Tourné , ée.
Toiimc k gauche*
Ton rneb roche*
Tournée,
Tourne feuillet.
Tourocfart,
Tournai le.
Tournely.
Tournemain.
Tournemine.
Tourner.
iTournefis.
Tournefol.
Tournerte.
Tournevire.
Tourne-TÎs.
Tourneur.
Tourneux.
Tourniquet*
Tournoi.
Tournoiement.
Tournoir.
Tournois.
Tour non.
Tournoytr.
Tournure.
Tournus.
Tourreil,
Tours.
Tourte.
Tourteau*
Toortereaii.
Tourterelle
Tourdèrc.
Tourtrc
Touryille*
Tonfellc.
ToufTainc*
TonlTer.
Touftain.
Tout, oote.
Toute bonne.
Toute- épice.
Toutefois.
TouEcnaguc.
Toute -puiilan ce
T#utc* faîne*
ToQic table,
Tou-tou.
Tout ou rien.
Tout-Pniflant*
Tottttéc.
Toux.
Toxcoalt.
Toxicodrendon.
Toxique.
Tozzi.
Tozzia.
Traban.
Trabée.
Trac
Tracaner.
Tracanoir.
Tracas.
Tracailé « ée.
Tracafler.
TracalTerie.
TraealCer, ièic*
Trace.
Tracé , ée.
Tracement.
Tracer.
Trace rcr.
Traceur.
Trachée.
Trachclo4^iaftoidica.
Trachenberg.
Trachoma.
Trachonite*
Traçoir.
Traâioo.
Tradoirc.
Tradiceur.
Tradition.
Traditionnaire.
Traditionnel , elle.
Traduélcur.
Traduélion.
Traduire.
Trafiquant.
Trafiqué, ée.
Trafiquer.
Trafiqueur.
Tragacante.
Tragédie.
TtagélaphCf
T A B I E.
phe.
•médie.
>miqac.
le.
icment»
le.
polis.
it» antc.
Te.
éc.
u.
r.
aice.
le.
lenc.
, cflc.
iremcot.
-montes.
l.
r.
icane.
me » ante.
r, éc.
fc.
sfile.
:lar<L
:r.
:c.
m.
3ir.
:$.
:bar.
llle.
illcmcnt,
lllifer,
illicé.
i^ion.
romc XXX.
Tranfalpin , ine.
TraDrcendance.
Tranfcendanc 9 aote.
Tranfcripcion.
Tranfcrire.
Tranfcric , ice.
Tranfc.
Transférer.
Transfiguration.
Transfiguré , éc
Transfigurer.
Transformation.
Transformé, éc.
Transformer.
Traosfuge.
Transfuîéj ée.
Trapsfiifer.
Transfufeur.
Transfufîon*
Tranlgrelfc, ée.
Tranfgrclïcr.
Transjgreileur.
Tran(^re(llon.
Trann j ie.
Tranfiger.
Tranfilvanie.
Tranfit.
Tranfiilcmenc.
Tranfîc.
Tranlitif.
Tranfition. .
Tranfitoirc.
Transi urane.
Tranflater.
Tranflateur.
Tranflation.
Tranfmcrtrc.
Tranfmigiatiom
Tranfraimblc.
Tranfmifiion.
Tranfmuablc.
Tranfmué , éc.
Tranfrauer.
Tranfmutabiliré.
Tranfmutation.
Tranfoxane.
Tranfparence.
TraDfparcnt, cote.
Tranfpercéj éc.
Tra ni percer.
Tranfpirable.
Tranfpiration.
Tranfpirer.
Transplantation.
Trantplanté , ée,
Tranfpianccr.
Tranfport.
Transporté, ée«
Tranfporter.
TranCpofé , éc
Tranfpofer,
Tranfpofittf, ivc«
Tranfpofition,
Tranflubflantiation.
Tran/Iiibftgatié^éci^
4(îf
Tranfiubftanticr.
Tranfiuder.
Tranfvafé, éc
TranCvaTcr.
Tranfverfairc.
TranrvciCàl , aie.
TranfverfalemeDt.
Tranfverfe.
Trantran.
Traou.
Trapani*
Trapèze.
Trapezoïde.
Trapor.
Trapp.
Trappe.
Trapu, uc.
Traqué, ée.
Traquenard.
Traquer.
Traoucc.
Trarbach.
Travadc.
Travail.
Travaillé , éc»
Travailler.
Travailleur,
Travancor*
Trave.
Travée.
Travemundc.
Travers.
Traverfe.
Travcrfé , éc
Traverfée.
Travcrfcr.
Travcrfier , icrc.
Traverfin.
Travefti , ic. '
Travcftir.
Travedifiemcnt.
Traun.
Traunftcin.
Trayon.
Trcbaeias Tcfta.
Trébellianique.
Trcbellius-Poilio.
Trebigna. .
Trébiïonde.
Trébitz.
Trebniiz.
Trébuchant , ante,
Trébuchcmcnt.
Jrcbucber.
Trébuchec.
Trébur.
Trcchcur.
Trèfle.
Tréflé, ée.
Tréfoncier,
Tréguicr.
TreHlagc.
Treille
Ttçilli».
•Treilliffé, éc
Treiliificr.
Treize.
Treizième.
Treizièmement.
Trélingage.
Trelinguer.
Tréma.
Tremblait.
Tremblant , antCt
Tremble.
Tremblement.
Trembler.
Trembleur, cafc.
Tremblotant, ante«
Trembloter.
Tremeccp.
Tréméfaâion.
Trementer,
Trémie.
Tremion.
Tremiti.
Tremoillc
Tremouficmcnc
Trémoufler.
TremoufToir. .
Tremp.
Trempe.
Trempé , éc.
Tremper.
Tremplin.
Trenchard.
Trent.
Trentain.
Trentaine.
Trente
Trentième. .
Trentin.
Trépan.
Trépané, éc*
Trépaner.
Trépas.
TrépafTé, éc.
Trépafiemene.
Trépaflcr.
trépidation*
Trépied.
Trépignement.
Trépigner. .
Trépomte.
Tréport.
Trepov.
Très.
Tréfaillc.
Trefeau.
Très-foncier*
Trefnel.
Tréfor.
Tréforcric.
Treforier.
TreflaillemcDt;
Trcffailli , ie«
ITrcflaillir.
Treffe^.
Trcffé, éc,
Nna
4^6.
T A B I t
Trcflcr.
Trcilcur , cufc
Treceau.
Trêve
Trêves.
Trcvico,
Trcviêrs.
TrévigQo.
Treuil.
Trevirteos.
Trevifta.
Trévifo.
Trévoux.
Treyfa.
Trezzo» .
Tri.
Triacieor.
Triade harmomqae.
Triadiquc.
Triage.
Triaircs.
Triangie.
Triangulaire*
Trianon.
Triaverdina*
Tribade.
Triballer.
Tribeféfej.
Tribocs,
Triboinêtre*
Triboulcr.
Tribraque»
Tribu.
Tribulatioo.
Tribulc.
Tribun.
Tribunal.
Tribunat.
Tribune.
Tribuniticn, cnnc.
Tribut.
Tributaire.
Tricalet.
Tricëna-re.
Triceps.
Triché , ée.
Tricher.
Tricherie.
Tricheur, eu(è.
Trichialîs.
Trichifmos.
Trichonium.
Trichofaptes*
Trichoftcma.
Triclininm.
Tricoifcs.
Tricolor.
Tricon.
Tricot.
Tricotage.
Tricoté, ée.
Tricoter.
Tricoters.
Tricoteur, cofet
Tiiârac»
Tride.
Trident.
Tfié, éc.
Triennal » aie.
Trier.
Triénirquc. *
Trieftc.
Triétéries.
Tricufc.
Trigamie.
Trigaud , audk.
Trigauder.
Trigauderie.
Trigc.
Triglas.
Triglyphe.
Thgone.
Trigonométrie.
Trigonométrique*
Trigonométrique-
ment.
Trigonon.
Triiumeaux.
Trillion.
Trimcftre*
Trin.
Tringle.
Tringler.
Trinjlcttc.
Trinitaire.
Tiîniié.
Trino.
Trinobantes*
Trinôme.
Trinquer.
Trinquet.
Trinquettc
Trio.
Triobole.
Triodiôn.
Triolet.
Triomphal , aie.
Triomphant, ante.
Triomphateur.
Triomphe.
Triompher. .
Trionta.
Trionum.
Tripaille.
Tripartite.
Txipartition.
Tripe.
Triperie.
Triphtongue.
Tripière.
Triple.
Triplé, ée.
Triplement.
Tripler.
Triplicité.
Triplique.
Tripoli.
TripoUratn , aine.
Tripot.
Tripotage.
Tripoté, éc.
Tripoter.
Triopterts»
TriptoléuEic.
Trique.
Trique bide.
Triquet.
Trirème.
TrifacramentatfCf;
Trifaj^ion.
Trifaieul « eulc.
TrileâtOQ.
Trifmégifte.
Trifolympionique.
Triffin.
Triffyllabc.
Trift.
Triftant.
Trifte.
Triftemenc.
TriftcfTc.
Tritc.
Tritée.
Trithéifme.
Trithéiftes.
Trithéme.
Triton.
Triturable;
Trituration.
Trituré, éc.
Triturer.
Trivenia,
Triviaire.
Trivial, aie.
Trivialement.
Trivialité.
TriuraFctta.
Triumvir.
Triumvirat , aie.
Triumvirat.
Trivulcc.
Troadc.
Troarn.
Troc.
Trocar.
Trochaïque.
Trochanter.
Trochée.
Trochcs.
Trochet.
TrochifqQCS.
Trochite.
Trocholéateur.
Trochoïde.
Trochus.
Troène.
Tioœzénc.
Troglodiccs.
Trogne. •
Trognon.
Trogne.
Trof ue Pompée*
Trofa;
Troie.
Trois.
Troidème.
Troifiémemeoii
Trois quarts.
Troki.
Irôlé. ée.
Trôler.
Trolle.
Trombe.
Tromp.
Trompe.
Trompé » ée.
Tromper.
TrompctZ , ée.
Trompeter.
Trompette.
Trompeur , cale*
Trompillon.
Tronc.
Tronchet.
Troochoa.
Tronçon.
Tronçonné» ée»
Tronçonner.
Tronc.
Trônierc.
Tronqué, ée.
Tronquer.
Tronlon.
Trop.
Trope.
Tropea.
Trophée.
Trophonios»
Tropiqae.
Tropites.
Tropo logique.
Troppau.
Troqué, ée.
Troquer.
Troqueur, cofft
Trot.
Trotte.
Trotter.
Trotteur.
Trottin.
Trottoir.
Trou.
Troubadour.
Trouble.
Troublé , ée*
Trouble fctc
Troubler.
Troué , éc.
Trouée.
Trouer.
Trou madame»
Troupe.
Troupeau.
Troufle.
Trouflé * ée.
TroofTcao»
T A B L JE.
Tr6a/re-gaIftOC
TroufTe- queue»
Trouflequia*
TroufTer,
Troudis.
Trouvaille.
Trouvé , éc
Tïiouvcr.
Trouvcrrc»
Troy.
Troyc
Troyen, cnoe.
Tru , Trua^c.
Truand , ande,
Truandaille.
Truander.
Trubict.
Tiuchcman*
Truchjr.
Truch^ur , cufe.
Truelle.
Truelléc.
Truffe.
Truffer.
Truffcttc,
Truffière
Truie
Truite,
Truite , éc.
Trulle.
Trulottc.
Trullum.
Trumeau*
Trua.
♦^7
Trafqnin.
Tudéla.
Tunia.
Truxillo.
Tudcfqiic.
Tué.ic.
Tuuique.
TiypbéfC.
Tfcnerncinble.
Tunis.
Tue chien.
Tunifien» enne.
Tfciiirnau(cn«
Tuer.
Tunquin.
Tfwooppa.
Tverc*
Tunquinois, oi(è«
Tuoibe.
Tfckin.
Tuerie.
Trefouff.
Tvertza.
Turban,
Tû chu
Tueur,
Turbe.
Tficri4rocottara.
Tuf.
Tuibier,
Tfieioé Kuoa.
Tuffcau.
Turbiné ,'éc«
Tfîn.
Tufier, iirc.
Turbiniie.
Tfîoci.
Tugue.
Tuibiii.
Tfiompa.
Tugus.
Tuile.
Tui bot.
Tfong miiiff.
Tu , Toi j Te
Turbotin.
Tuileau.
Tuibulcufement.
Tuable.
Tuilerie,
Turbiï»ç«ce.
Tuagc.
Tuilier.
Tuibulcnt, ente.
Tuant, ante.
Tuiicou.
Tdrc, Turque
Tu autenu
Tulipe.
Turcie.
Tuban.
Tuile.
Turckcim.
Tubantes.
Tuihus-Hoftilius.
Turcomanic.
Tube.
Tulm
Turcomaos.
Tubercule.
Tumcfadion.
Turcot.
Tub^rcu«e.
Tuméfié, ce.
Turdéuins»
Tubéfofué.
Tu TIC fier.
Tutclure.
Tubiluftre.
Tuincn.
Tutennc.
Tubinge.
Tumeur.
Turgavr.
Tubulé. iu
Tubihte.
Tumulte.
Turgclccnce
Tumultnaire.
Turin.
Tuby.
Turaultucufeicenc.
Turlorte.
Tucho.
Tumultueux » eufe.
Turlupin.
Tucuman*
Tungchaug,
Turlupmade
\ Tucuyo. 1
Tunggin.
1 Turlupiner.
:iiSJt^)&kfA
TOME VINGT-NEUVIÈME.
1 Urnîaï.
Tu m bout,
Turpitttdf.
Turqucflan,
Turquette,
Turquie,
Turquin.
Turquoife.
Turlan.
Turtle.
Tufculanes;
Tufculum*
Tuffilagc.
Tutélairc.
Tutcliaa.
Tutelle.
Tuteur, Tutrice.
Tutie.
Tutlingen.
Tucoicmenu
Tutoyé , éc.
Typique. .
Tutoyer.
Typographie
Tutrice,
Tutucurîn,
Typographique
TypoBte
Twedalc.
Tyr.
Tvèdc.
Tyran.
Tuy.
Tyrannie
Tuyau,
Tyrannique
Tuyère.
Tyrranniquemenc
Tyranaifé , ée.
Tycho-Brahé.
Tycokzin.
Tyrannifer.
Tydée.
Tyiien, enne
Tymbale,
Tyrrhénes.
Tympan.
Tyrtée.
Tympaaifer.
Tzénogar.
Tympanite.
Tzetzès.
Tympanon.
Tyndarides.
Type.
u
Typhée,
u.
Typhon.
[ Ubcda«
Uberlingen.
Ubiens.
Ubiquifle
Ubiquiftes.
Ucicnjcn.
Udine.
Ugenta»
Ughelli.
Ugouins.
Ukermuadc*
Ukraine.
Ulcanni.
Ulcération.
Ulcère.
Ulcéré, ée
UlcSer.
Ulcema.
Ulla.
Uiloa.
Ulm.
Ulmen»
N n n ij
4^S
UIftcr. * '
Ultérieur ^cufc.
Ultramontaiih) aine.
Ultxcrt.
UlugB
Ulyffc.
Uma«
Umaeo»
Umblc.
Umbriatico,
Umbu
Un, Une.
Unanime.
Unanimement*
Unanimicé.
Unau.
Underfvcn.
Undervald.
UngarîfchbroJ.
Ungh.
Unghvar,
Un^is.
Uni Je. '•
Unicmc.
Uniforme;
Uniformément.
Uniformité,
Uniment.
Union.
Unique.
Uniquement.
Unir.
Uni/Ton.
Unitaire.
Unité.
Unitif, ÎTC.
<7ni valve.
Univers.
Univcrfâlifte, !
Univcrfalité.
Univerfcl .elle.
UnivcrfcIFement.
Univeifité.
Univocation.
Univoquc.
Unna.
Uplandc.
Upfal.
Ur.
Ura.
Uraba.
Uranibourg.
Uranie.
Uranotfraphie.
Uranofcope.
Uranus.
Urbain I.
Urbain dcBcIIuno.
Urbanéa.
Urbanité.
Urbin.
Uiceus.
Ure.^
Uretère.
Uiètxe.
t A B L E.
Urfé.
Urgel.
Urgent, ente»
Uri.
Urim.
Urinaire.
Urinai.
Urine.
Uriner.
Urincux, eoTe.
Urne.
Uioccre.
Uroom.
Urlins.
Urfon.
Urfulines.
Urubitinga*.
Urutauraua*
Us.
U(age.
Ulagcr.
Ufance.
Ufantc.
Ulbcchff.
Ufcopia.
Ufcôques.
Vie, 6c.
Ufcdom.
Ufcr.
Ufine.
Ulingcn.
Ulitc, ée.
Ufuée. .
Ufqucbac.
Uficl.
Ulleldun.
Ull'erius.
Uflon.
UitenHle.
Udiaiio.
UlHon.
Uluard.
Ufucapion.
Ufucl, Ufuelle.
Ulufruduaire.
Ufufruit.
Ulufruiticr, icre.
Ufuraire.
Ufurairemeut.
Ufurc.
Ufurierj ière.
Ufurpaccut , trice.
Ufurpation.
Uiurpé, ée.
Ufuiper.
Ut.
Utcnhove.
Utérin , ine.
Utérus.
Utile.
Ucilemenc.
Utilité.
Urique.
Utopie.
Uuccht.
Utzuach.
Uvée.
Uzeda.
Uzege.
Uzeî.
Uzercbe*
UZM.
Uzifur.
V.
Va.
Vaas.
Vabres.
Vacance.
Vacant, ante.
Vacarme.
Vacation.
Vache.
Vachcnheim.
Vacher , ère.
Vachtendoucic.
Vacillant , ante.
Vacillation.
Vaciller.
Vacos.
Vacuiic.
Vade.
Vadc.
Vadcmanque.
Vacs.
Vag.
Vagabond j onde.
Vagabonncr.
Vagcningen.
Vagin.
Vaginal , aie.
Vagiilcment.
Vagrie.
Vague.
Vaguement.
Vaguemcftre.
Vaguer.
Vahlcftadt.
Vakou-zanoQ.
Vaiblingen.
Vaidhofen.
Vaigats.
Vaillac.
Vaillamment.
Vaillance.
Vaillant, ante.
Vaillant.
Vaillantife.
Vailly.
Vain, aine.
Vaincre
Vainement,
Vainqueur,
Vair.
Vairé.
Vairon.
Vaifon.
Yaifleau.
VaîrrcUc.
Vaiflctic.
Vaivode.
Val.
Vakcfield.
Valable.
Valablement.
Valachie.
Vakbercu.
Valcouir.
Vald bourg.
Valdeck.
Valden.
Vaidenbourg.
Valjkirck.
Valdshut.
Valence.
Valenccy.
Valencienncs.
Valens.
Valcntin.
Valcntinc.
Valentinien.
Valentiniens.
Valentinois.
Valère-Maxime.
Valcrien.
Valéria.
Valériane.
Valério.
Valcrio Vincend»
Yaléfiens.
Valet.
Valetaille.
Va let-à- Patin.
Valette.
Valeur.
Valeureufemenr.
Valeureux » eufe.
Valhalla.
Validation*
Valide.
Validé.
Validé , ée.
Validemcnt.
Valider.
Validité.
Valincour.
Vahfe.
Val ky ries.
Valia.
Valladolid.
Vallage.
Vallair.
Vallais.
Valiaifans.
Vallebourg,
Vallée
Vallemont.
Vaiier.
Valli.
Vallière.
Vallingford.
Vallis.
Valliûiiiri«
Vallogac'
Vallon.
Yallods*
•Valiicy.
Valognc.
Valoir.
Valois.
Valombrofa*
Va.'oiic.
Valpaiaifo.
Valpon.
Valrcas.
Valromcy.
Vais.
Vaifalva.
Vaifé.
Valiclinc.
Val'cnbuch*
Vaictrshaufcn, *
Value.
Valve.
Valvcrdc.
Valvalc.
Vampire.
Van.
Van buys.
Vancocno.
Vandales.
Vandalic.
Vanden Ekhour.
Vandcn Veldc.
Vander d*Ocs.
Vander-Helft.
Vandcr-Heyocn.
Vander- Huift.
Vander Kabcl.
Vander- Meer.
Vandcr-Mcuicn.
Vanderneer.
Vandcrverf.
Vanderulft.
Vaiidocuvrc.
Vandoifc.
Vandyck.
Van-Effcn.
Vancveidingen.
Vangco.
Vangeron.
Van-Huyfum.
Vaniere.
Vanille.
Vanité.
Vaniteux, ea(è.
Vanloo.
Vanne.
Vani.é , éc
Vanneau.
Vanner.
Vannctte.
Vannes.
Van net.
Vannecic.
Va.meur.
Vannier.
Vaiuuus.
TABLE.
Van-oon.
Vanoflade..
Vantail.
Vancaid.
Vamé, éc.
Vanter. .
Vanterie.
Van-culden.
Van-uden. .
Vapeur.
Vaporeux, cu(c.
Vaquer.
Var.
Varadin.
Varaigne.
Varangue.
Varancoco.
Vajberg.
Vai borg.
Vaichi.
VardarL
Varde.
Vardhus,
Vare.
Varech.
Varen.
Varenne.
Varcndotf.
Varham.
Vari.
Variable.
Variant j antCt
Varianie.
Variation*
Varice.
Varicoccle.
Varicomphale*
Varié, ée.
Varier.
Variété.
Varignon.
Varin.
Varingcon.
Variolitc.
Variqueux, eufe.
Varka.
Varier.
Varlope.
Varmo.
Varndorph.
Varne,
Varnemunde.
Varncton.
Virrc.
Vairer.
Vaireur.
Varron.
Varfovic.
Varta.
Va: tenbcrg.
Variias.
Varvick.
Vafa.
Valculaire*
Vaft.
Vafcux , cufc.
Vallal , aie.
Vall'clagc.
Valierbourg.
Vailerccudinsen*
Vafli.
Vaitc.
Vatabic. .
V^tan.
Vaccrford.
Vatican.
Vacicinateur..
Vacicinaiioiu
Vaticiner.
Vatout,
Vattcau.
VavafTeur.
Vava/Toric. .
Vauban.
Vaucel.
Vauclufe.
Vaucoulcurt
Yaud.
Vaudemonr. .
Vaude route*
Vaudeville^:
Vaudois.
Vaugclas.
Vau- l'eau.
Vaurien. .
Vautour.
Vautrait.
Vautré, éc
Vautrer.
Vauvernargaes.
Vauvermans.
Vaxcl.
Vryvodc.
Veau.
Vccchicttc.
Vccht.
Vechceibach;
Vcdeur.
Védam.
Védallè.
Védcl.
Vedette.
Vcel.
Véenius.
Vécll.
Vcga.
Végèce.
Végétable.
Végcu: , aie.
Végétatif, ivc*
Végétation.
Végéter.
Vv-ggia.
Véiîucr.
Véhémence.
Véiiv ment , ente.
Véhémentement.
Vchciie. .
Vé.iicuic.
Ychicr. ,
4^9
Veibftau
Veida.
Veiden.
Veidenao»
Véiens.
Véics.
Veigacs,
Veil.
Vcil bourg*
Veilheim.
VeiU.
Veillane.
VeiUe.
Veillé , éc.
VcUlée.
Veiller.
Veilleur.
Veilloir.
Veimar.
Veine.
Veiné, éc.
Veineux, euTê.
VcJupitcr.
Vciros.
Vcinearteln*
Veinncim.
Veinfberg.
Veinshem.
Vci/fem bourg*
Vei/Tenfclds.
Veiflenfladc.
Vélaire*
Vélar.
Velarqnez.
Velanu
Velay.
Velventz.
Vêler.
Vclette.
Vclcz de Cjomèrc*
Velczraalaga.
Vétin.
Yeliao*
Vclitcs.
Vellcin.
Velléité.
Vcllctri.
Vélocité.
y^etUius Patercubis»
Vells.
Velours.
Velouté j ée*
Vcîs.
Vclte.
Ve tagc*
Veiter.
Vcitcur.
Ve u , ue.
Velvote.
Vcmcingen*
Vcnafrc.
V' iM.ioii.
Vo.i (En.
Vén^i aie.
Véuaicmcnc.
m
T- A B L E.
Vénalité.
Venant.
Vcnafquc.
Vcncc.
Vcuchcu.
Vendange-
Vendange » ce.
Vendanger.
Vendangeur , culc.
Vcndcu.
Vendeur, crfeflc
Vendeur , eufe.
Vendicatioo.
Vendiquer.
Venditiom
Vendôme. -
Vendomois.
Vendre.
Vendredi.
Vendre!.
Vendu , uc.
Vené . éc,
Vénéfice.
Vénéfiquc
Venelle.
Vénéneux, eufc.
Vcner.
Vénérable.
Vénération.
Vénéré, ém
Vénérer.
Vénerie.
Vénérien, cnnc
Vénéroni.
Veneur-
Vénézufla.
Vengé , éc.
Vengeance.
Venger.
Vengeur ,Vcngcrefle
Keruai. ,,
Véniel, elle.
Vénicllemenr.
Venimeux, cufe.
Venin.
Venir.
Venife.
Vénitien, cnnc
Vénius.
Venlo.
Venofa.
VeBfyfld.
Vent. ,
Ventail.
Vente.
Venter.
Ventcrolles.
Venteux, culc.
Ventilation.
Ventilé , ée.
Ventiler.
Ventolier.
Vcntofité.
Vcûtottfc*
Ventoufé , ée.
Ventoufcr.
Ventre.
Ventrée.
Ventrkolo.
Ventrière.
Ventriloque.
Ventru , ue.
Venu , ue.
Venue.
Vénus.
Vénufté.
Vépre.
Vêpres.
Ver.
Vera.
Véracité.
Vera Crux.
Veragua.
Vera-Pax.
Verbal, aie.
Verbalement.
Verbalifcr.
Verbe.
Verbcn.
Vcrbération.
Verberie.
Verbeux , cnfc.
Verbiage.
Vcrbiager.
Verbiagenr , cofe.
Verbofité.
Verccil.
Verdâtrc.
Verdée.
Verdelet, ctte.
Verden.
Verderie.
Verdcu
Verdeur.
Verdier.
Verdir.
Vcrdon.
Verdoyant j ante.
Verdoyer.
Verduc.
Verdun*
VerduBois.
Verdure.
Verdurier.
Verduflen.
Vere.
Véreux . cufe.
Verfi;ïiil.
Verge.
Verger.
Vergeté, ce*
Vergetcr.
Vergetic.
Vergettes.
Vergcttier.
Verge urc.
Vcrgier.
Verglas.
Vtrgognc.
Verheyen.
Véricle.
Véridicité.
Véridique.
yéiificateur.
Vérification.
Vérifié , éc.
Véiificr.
Vérin.
Vérine.
Vériublc.
Véritabicmenc*
Vérité.
Verjus.
Verjuté, éc
Vcrmand.
Vernunder.
Vermandois.
Vermanton.
Vermeil , ciUc.
Vermeland.
Vermicelle.
Vermiculaire.
Vermiculé , ée.
Vermifuge.
Vermilier.
Vermillon.
Vermine.
VermiiFeau.
Vermouler.
Vermoulure*
Vern.
IVernai, aie*
Verne.
VernettiL
Verney.
Verni , ie.
Vernir.
Vernis.
Verniiié, éc.
Verniffcr.
Verniâeur.
Vernitz.
Vernon.
Vérole.
Vérole, ée.
Véroh.
Véroliquc
Véron.
Vérone.
Varonèfe.
Véronique.
Verrat.
Verre.
Verrée.
Verrerie.
Verrier.
Verrochio.
Verroterie.
Verrou.
Verrouillé, ée*
Verrouiller.
, Venue.
Vers.
VcrfailleJ.
Verfant , antc
Verfatilc.
Verfcuring.
Vcrfc.
Verfé, éc
Verfcau.
Verfer.
Verfer.
Verfificatenr.
Vcriification.
Vcrfîfic , éc.
Veciifier.
Verfinc •
Verfion.
Vcrfo.
Vcrfoiz.
Vcrlt.
Vert . crtc«
Vcrtabicc.
Vertach.
Vertébral, aie
Vertèbre.
IVcrtel.
Vertemenc
Verteuil.
Vcrthcim.
Vertical, aie*
Venicalenacnc
Vcrticillé , éc
vertige.
Vertigineux , eue
Vertige.
Vertir.
Vcrtot-d'au-bociit
Vertu.
Vertueu&mcnt.
Vertueux, cuic
Vertugadier , icic
Vertugadin.
Vertumnalcs.
Vcrtumc.
Vertus.
Vcrue.
Verve.
Verveine.
Vervellc.
Verve ui.
Verviers.
Vervins.
Verumontanufli*
Ver us.
Vefce.
Véfel.
Vcfenbcrg.
Vefcr.
Véficatoirc*
Véficulc.
Vcfoul.
Vcfpalicn.
Vefpérie.
Vcfpérifcr.
IVc(periQ«
Vcûc
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••
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lies*
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rocs.
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lire.
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lanie.
léach.
linfler.
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inaire,
ird^ arde.
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ZUT, café.
:ux » eofc.
ihaufen.
i.
gcn.
avie.
é.
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gc-
ion.
rd.
its.
oatlu
TABLE.
Véxclifc.
Yézèrc.
Vhiicrn.
Viable.
Viadaoa.
Viage. *
Viager , ère
Viana.
VianadcFozdeLiina.
Viande
Viandeo.
Viander.
Viandir,
Vianc.
Vias.
Viatetir.
Viatique.
Viatka.
Vibord.
Vibourg.
Vibration.
Vibrer.
Vie.
Vicaire.
Vicariat « aie.
Vicariat.
Vicaricr.
Vice.
Vice-Amiral.
Vice-Amirauté.
Yicc-Bailii.
Vicc-Chaacclicr*
Vicecomes
Vice-Conful.
Vice-Confulat.
Vice-Doge.
Vicegcrcnt.
Viccgrad.
Vicc-Légai.
Vice-Légatioo.
Vie en Bigord.
Vie en Carladtsi
Viceoce.
Viccntc.
Viccntin.
Vice-Préfidcnt,
Vicc-Rcine.
Viceroi.
Vice-Royauté.
Vice-Sénéchal.
Vic-Férenûc.
Vichi.
Vicié, éc.
Vicier.
Vicieux, cufe.
Viciffitude.
Vick.
Vicklov.
Viclecomtc.
Vicicfites.
Vicoaqueufe*
Vicomte.
Vicomte.
VicomccfTe.
Yicomtici, iirc*
Vic(^ueforL
Viâimairc»
Viaime.
Vidkoirc.
Viélorieufcment.
Viûorieux , eufc»
Viâorius.
Vi^uaille.
Vi^uailicur,
Vida.
Vidame.
Vidamé.
Vidange.
Vidangeur.
Vide.
Vidé, éc.
Vide bouteille.
Vider.
Vidimé,éc
Vidimer.
Vidimus
Vidrecome.
Viduité.
Vie.
Vicd.
Vitd-afc.
Vieil ou Vieux.
Vieillard.
Yieillerie.
ViciUeflc.
Vieilli, ie.
Vieillir.
Vieillot, otto^
Vielikieloki.
Vielle.
Vielle^ ée.
VicUer.
Vielleur, eufe.
Vielun.
Vienne.
Viennervald*
Viennois.
Vicr.
Vierge.
VierzoQ.
Viefenbourg.
Vicfti.
Vieie.
Vieux.
Vif, ivc.
Vif-argent.
Vigan.
Vigeois.
Vigcvano.
Vigh.
Vight.
Vightovn.
Vigie.
Vigilamment.
Vigilance.
Vigilant, ante*
Vigile.
Vigintivirat»
Vignage.
Vignt.
47f
Vignette.
Vignoble.
Vignoie.
Vignoies.
Vignory.
Vigo.
Vigogne.
VigoareuTcmear.
Vigoureux, ci^fc»*
Viguerie.
Vigueur»
Viguier.
Vihiers.
Vibitz.
Vil, ile.
VUain.
Vilain, aine.
Vilaine.
Vilainement.
Vildemao.
VUdcns.
Vildhauren.
Vilebrequin*
Vilcmenc
Vilené.
Vilenie.
Viieté.
Vilipendé, ée«
Vilipender.
Vilkomir.
Viilace.
Viilacb.
Villa de Coudé.
Villa dcl Rey.
Villa de Mole.
Villa Flor.
Villa Franca.
Villa Franca de PanaF*
des.
Vaiage.
Villageois, oife.
Vilianermofà.
VUlalpaada.
Villanava.
Villanelle.
Villaréal.
Villarct.
Viilarica.
Villars.
Villa vicioGu
Ville.
Ville-aux-dercii
Villebourff.
Ville-Dicu.
ViUefleur.
VUlcfore.
Villefrancbe lie La»
ragais.
Villeloing.
Ville-longue»
Viilenuur.
Villemftadc
Villemur.
Vilkna.
47»
TABLE.
Villeneuve d'Agénois.
Vilc.
Villcncuvc-d'Ari-
Vilton.
gnon.
Vilvorde.
Villeneuve de Bcrg.
Vimairc.
VilIencuve-la-Guyart.
Vimcux.
Villcneuvc-rArchc-
Vimouticr.
véque.
Vimpferc.
Villeneuvc-lcRoi.
Vin.
Viltenoxc.
Vinade.
Villcrs.
Vinage.
Villcrs-Cottcrets.
Vinaiaguien.
Vfllcttc.
Vinaigre.
Villingen.
Vinaigré, éc.
ViUifac.
Vinaigrer.
Villonner.
Vinaigrette.
Villonneric.
Vinaigrier.
Villughbi.
Vinales.
Vilna.
Vinccnncs,
Vils.
Vinchcifey.
Vilshoven.
Vincheftcr.
VilfDach.
Vinci»
.^cft^^
4n r ■ —=t=t ^
Vindas.
Vintîmiilc.
Vindau.
Vio.
Vindélicic.
Viol.
Vindclicicns.
Violât.
Vindicatif, ivc
Violateur, tricc.
Vind'.dlc.
Violation.
Vindfor.
Violé.
Vinée.
Violé, ée.
Vincc.
Violcmcnt.
Vineux , eufc.
Violemment.
Vingt.
Violence.
Vingtaine.
Vingtième.
Violent, ente.
Violenté, ée.
Vingurla.
Violenter.
Vinmcza.
Violer.
Vinot.
Violet, cttc.
Vinfchote.
Violette.
Vinfcn.
Violier.
Vinsheim.
Violon.
VirHou.
Violoncelle.
Vinterthour.
Viorne.
P^
l'tf^fc
TOME TRENTIÈME.
VlpiRI.
Vis-à-vis.
Vifloglod.
Vis-à-vis de.
Viftnou.
Vift-nouva.
Vipereau.
f^isd.
Vipérine.
Vi&ge.
Viftule.
Virago.
Vifapour.
Vifucl , elle.
Virbius»
ViA>adefl.
Vital , aie.
Vire.
Vilby.
Vifcérc.
Vite.
Viré, ée.
Vitcllius.
Virelai.
Vifclède.
Vîtement.
Virement.
Vifcofité.
Vitepsk.
Virer.
Vifé, éf.
Viterbe.
Vires.
Vifée.
Vîtcffc.
Virevolte.
Vifcr. .
Vitcx.
Vircvoufle.
Vifibilité.
Vitlich.
Virgile.
Vifible.
Vitrage.
Vitraux.
Virginal , aie.
Vifiblement.
Virginie.
Vificre.
Vitre.
Virginité.
Vifion.
Vitré.
Virgouleufe.
Vifionnaire.
Vitré, ée.
Virgule.
Virfl, ile.
Vifir.
Vitrer.
Vifîtandinc.
Vitrerie.
Virilement,
Vifitation.
Vitrefcibilité.
Virilité.
Vifite,
Vitrcfcible.
Virole.
Vifité , ée.
Vitreux , cufe.
Virole, ée.
Vifiter.
Vitrier.
Virtemberg.
Vifîteur.
Vitrifiable.
Virton.
Vifloke.
Vitrification.
Virtualité.
Vifmar.
Vitrifié, ée.
Virtuel , elle.
Vifnage.
Vitrifier.
Virtuellement.
Vifon.
\itri-le-François,
Vitriol.
Virtuofe.
Viforion.
Virulent» ente.
Vifqueux, euTc.
Viflé, ée.
Vitriolé, éc.
Virus,
Vitrioliquc*
Vif.
Yiffcr,
YitruYç.
Vitteaux.
Vittembcrg.
Vittoria.
Vitupère
Vitupérer.
Vitzehaufen.
VitzliputzIL
Vivace.
Vivacité.
Vivandier, icre.
Vivant, ante.
Vivarais.
Vivat,
Vive.
Vivement.
Vivero.
Vives.
Viviant.
Vivien.
Vivier.
Viviers.
Vivifiant, ante.
Vivification.
Vivifié , éc.
Vivifier.
Vivifique.
Vivipare.
Vivone.
Vivoter.
Vivre.
Vivre, ée.
Vizir.
ViziraL
Vladiflii»
TA B LE.
lels.
mictz,
».
iiroo.
ulairc
n\i{he.
s.
f.
on.
le.
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ra.
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r.
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. ante.
, ile.
Gicioiu
fé , éc.
fer.
ce.
e.
orne XXX.
Volée.
Voler.
Volcîic.
Voice
Voleter.
Volettes.
Voleur» mCc
VolfcnbucteU
Volfsbcrg.
Volga. *
Volgaft.
Volhinic.
Volière.
Volige.
Volition.
Volleuhoye*
Vollin.
Volmart.
Volmerfladc
Volo.
Voiodimer.
Vologda.
Volontaire.
Voloncairemeac
Volonté.
Volontiers.
Volte.
Voltcr.
Volterrc.
Voltigemeac
Voltiger.
Voltigeur.
Voltomo*
VoltHrara.
Volubilité.
Volume.
Volumineux j enfe.
Volupie.
Volupté.
Voluptuaire.
Yoluptueufemenc
Voluptueux» eufe.
Volute.
Volvulus.
Vombare.
Vomcr.
Vomi , ie«
Vomiquc*
Vomir.
VomilTemcnt.
Vomitif.
Vomicoire.
Vondcl.
Vontaca.
Voodftock.
Vopifcus.
Vorace.
Voracité.
Vorcefter.
Vorocinsk.
I Voringen,
Vorkum.
Vorms.
Vordius.
Vos.
Vo-ges.
Vorfius.
Voftermao.
Voution.
Voter.
Votif, ivc.
Votre.
Voué , éc
Vouédc.
Vouer.
Voves.
Vouer.
Voulante.
Voulivaza.
Vouloir.
Voulon.
Vourffc,
VoaiToirs.
VoulTure.
Voûte.
Voûté, éc
Voûter.
Vouzic.
Vouzoa.
Voyage.
Voyager.
Voyageur , eufe.
Voyant , aote*
Voyelle.
Voyer.
Voyer de Panimy.
Vrai, Vraie.
Vraiment.
Vraifcinblable.
. Vraifcmbiablement.
Vraifcmblancc.
Vrcder.
Vrille.
Vrillette.
Vuchaug.
Vucheu.
Vue.
Vuidangc
Vuidangeur.
Vuide.
Vuider.
Vulcain.
Vulgaire.
Vulgairomenc.
Vulgate.
Vulnérable.
Vulnéraire.
Vulfon.
Vulve.
Vartemberg.
Vurtzboorg.
Vurtzea.
Vychcrley.
Vye.
Vyl.
473
W
X
Xacca.
Xaeua.
Xalon.
Xanthe.
Xancium.
Xantung.
Xanxus.
Xaockeo.
Xaohing«
Xaoun.
Xaciva.
Xaxathoa.
Xécieo.
Xénélafic
Xenil.
Xéuocrate.
Xénologue.
Xcnfi.
Xénophanes.
Xénophon.
Xérès.
Xérophagie.
Xérophtalmie.
Xerxès I.
Xétragupteo.
Xeuzis.
Xicona.
Xiloa.
Xilecaftrd*
Ximenez.
Xincheu.
Xipbias.
Kiphoïde*
Xiquani.
Xoafcam.
XochicopaliL
Xocoxochti.
XomotlJ
Xucar.
Xudogrod.
Xuicheu.
Xunking.
Xunning.
Xunte.
Xylon.
Xylophorie.
Xylofteum.
Xynoécies.
Xydarqae.
Xyflique.
Ooo
474
Yabacac.
Yacht.
Yambo.
Yaocheiu
Yapa.
Yarc.
Yarmostlu
Yaflsu
YafTt.
Ycho.
Yëblc.
Yccolt.
Ycdo.
Yemen.
Ycncheu»
Ycfd.
Ycufc.
Yeux.
Yga.
Ynca.
Yocheu.
Yokola.
Yonne.
Yoranan*
Yorck.
Yoachil.
Yourc.
Ypreav.
Ypres.
Yauetaya.
Yrendick.
YfquaDhclû
YrTcl.
Yflclftein.
Yverdun.
Yvetou
Yuma.
Yvoi.
Zabackc
Zabarella»
Zacagni.
Zacatécas.
ZacatQta.
Zacchias.
Zaccou.
Zacharic»
Zachtléeveo»
Zaconic.
Zafra.
Zagaie.
Zagathai*.
Zagrab.
ZaKara.
Zaïn.
Zaïre.
Zalencuf.
Zaloski.
Zambi.
Zamora.
Zamoski.
Zampango»
Zanchius*
Zanfàra.
Zangoebar.
Zanhaga.
Zani.
Zanichelli.
ZamonL
Zanrhe.
Zanzibar.
ZaporaTieai»
Zapotéca.
ZappL
Ziara.
Zarinc.
TABLE.
Zamate.
Zadau.
Zaunar»
Zator.
Zboroa*
Zeb.
Zeboa;
Zèbre.
Zébu.
Zédoairt*
Zegzeg.
Zeiller.
Zeiton.
Zeitz.
Zélande.
Zélandois , oife.
Ztiaceur , trice.
Zèle.
Zélé , ée;
Zeil.
ZcBible.
Zemni.
Zffmplin*
Zenccer.
Zcniclu
Zéno;
Zénobic.
Zenon
Zéphyr.
Zcrbft.
Zéro.
Zcft.
Zcftc.
Zécécique»^
Zéchés.
Zia.
Zibeline.
Zicgeqheim.
Zine.
Zinzolin.
Ziriczée.
ZiCel.
Zictao.
Zizanic.^
Znaini*
Zizim*
Zoclc.
Zodiacal . lie»
Zodiaque.
Zofiîngcn.
Zoile.
Zolnock.
ZODC.
Zons.
Zoographîc*
Zoolacrie.
Zoolite.
Zoologie.
Zoophore.
Zoophorique.
Zoophyte.
ZoophytologiC'
ZopifTa.
Zoques.
Zoroaftre.
Zug.
Zuikau.
Zuingle.
Zuingliaoifmr.
Zuingliens.
Znllichatt.
Zulpich.
Zurich.
Zurica.
Zurcach.
Zucpheo.
Zuyderzée.
Zvolc
Zygoroa.
Zygomadqoc
Zymofîmérre.
Zymoccchiuc.
Fin de la TaiU des Articles,
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
./\ ; ajoutez ce qui fuir : la lettre
A croit un hiéroglyphe chez les an-
ciens Égyptiens, qui pour premiers
caradlères eaiployoient ou des figu-
. res*(l animaux , ou des (ignés qui
en marc|uoieiit quelque propriété.
On croit que celle-ci rcpréleiitoit
ITbis 9 par l'analogie de la forme
triangulaire de l'A avec la marche
triangulaire de cet oifeau. AinH
quand les caraâères phéniciens
quon attribue à Cadmus^ furent
adoptés en Egypte, la lettre A y fut
tout-â-fait an caraftère de la figure
fymbolique confacrée â la religion ,
& de récriture commune ufitée
dans le commerce de la vie.
A 9 dans Je Calendrier Julien ^ eft
au(C la première des fept lettxes
dominicales*
Les Romains s^en étoient fervis
bien avant le temps de notre Sei-
gneur : cette lettre étoit la première
des huir lettres mundinales^ & ce
fut i rîmitation de cet qfage »
qu^on introduifit les lettres jdomi-
nicales.
Les monnoiec frappées à Metz
font marquées d'un double A«
AAA , chez les Chimiftes , fignifie
une amalgame » ou l'opération d a-
maJgamer^
A , OU A , ou AA , s'emploie en Mé-
decine pour indiquer une égale quan-
tité de chacun des différons ingré-
diens énoncés dans une formule.
A , eft une lettre dont les négocians ,
banquiers & teneurs de livres fe
fervent, fuit feule ou fuivie de quel-
ques autres leures aulli initiales »
pour abréger des façons de parler
fréquentes dans le i\cgoce , & ne
pas tant employer de temps ni de
[)aroles i charger leurs journaux »
ivres de compres , ou autres regif-
très. Ainfi l'A mis tout feul , après
avoir parlé d'une lettre de change «
fignifie accepté. A. S. P. accepté fous
protêt, A. S. P. C. accepté fous pro^
têt pour mettre à compte^ A. P* à
protcjler.
AADA; petite rivière de Portugal
dans la province de Beyra ^ i trois
ou quatre lieues au-defTus de Porto.
"^ Artkle de M. le Ch. de a
ABACÈNE; anciea nom d'une ville
& d'une province maritime de Si-
cile 9 dans la partie méridionale de
l'île.
ABANBO. Corrigez cet article ea
lifant que fui van t Strabon , la ri-
vière Abanbo fe perd dans l'Afta-'
boras , aujourd'hui le Tagazy , te
dsLXis le Nil , fui van t Ptolémée , qui
Oqo ij
47^ ABA
la faïc forcir du marais de Colo^ »
fous la ligne équinoziale.
ABANCÂI. Corrigez cet article ei>
lilant que la rivière donc il s'agit ,
a fa foùrce au Pérou, dans L'Au*
dience de Lima , vers le 306e de-
gré de longitude, & fon embou-
chure dans le Maragnon ^ Tune des
rivières qui fe jettent dans le fleuve
des Amazones.
AB ANDONNEMENT , en termes de
Commerce maritime , fe dit d'un
contrat qui a lieu lorfqu un négo-
ciant , ou autre perfonne » proprié-
taire de marchandifes chargées fur
un vaifTeau^enfaicrabandonnement
ou délailfement au profit de l'af-
fureur , avec fommation de payer
les fommes alTurées dans le temps
porté par la police d'afTurance.
Le droic de concrole de cec aâe
eft fixé i quacre livres par l'arcicle
8 du carif de 1711 . & il eft en
oucre fujec au concrole des exploits y
quoique fait par des Notaires , de
même que tous les autres a&es qui
fe notihent aux parties; mais s'il
eft fait par un Huiftier , il n'eft fujec
qu'au contrôle des exploits.
Au furplus l'abandonnement pour
fait d adurance l peut être fait au
Greffe de l'Amirauté, fuivant l'Or-
donnance , & enfuite notifié ; mais
étant faic au Greffe , il doit être
contrôlé dans la quinzaine , 8c le
droit perçu comme il eft réglé par
l'article 8 du tarif.
Ab ANDONNEMENT ûu brasfécuUery fe
dit de l'aâe par lequel une per-
fonne déjà condamnée par le Juge
d'Églife , eft livrée entre les mains
des Juges laïques.
Par le Ch. cum non ab hominc ^
dcjudic, un clerc qui eft tombé dans
un cas grave de juftice , in furto^
vel homicidio , vel pcrjurio , feu atio
srimine deprchcnfus , doit être dé-
ABA
pofé par le Juge d'Églife j (î w Jê-
Kfition ne le corrige pas » on doit
nathémacifer \ (i après cecce autre
punition il ne fe corrige pas non
plus , alors on le dégrade , on le
dépouille de cous les babics ecdé*
fiaftiques » & enfuite oq l'abandoone
au bras féculier ^ c*eft-i-dite* quoa
le remet entre les mains des Offi-
ciers laïques , pour être puni corpo-
rellemenc.
Au refte il faut remarquer que
depuis que la dégradation infigurih
n'a plus lieu , la formalité de l'aban*
donnement au bras féculier , n'eft
plus en ufage. L'ordre même de
notre procédure , bien différence de
celle que prefcric le Ch. cum non ùk
kominc , nous en a faic perdre Juf*
3' u"au nom. Dans le cas on il fau-
roic qu'un prévenu devanc le Juge
d'Églife pafsâc entre les nraiijs des
Juges laïques , on ne fe ferviroic que
du terme de renvoi , & on ne diiott
f>as qu'on l'abandonne, ou qn^on le
ivre au bras féculier.
ABAQUEi fubftantif mafculin. Chcx
les Grecs & les Latins on donnoit
ce nom à une efpèce de cadre loog
& divifé par plufieurs cordes d'ai-
rain parallèles , qui enfiloienc cha-
cune une égale quantité de petites
boules d'y voire ou de bois , mobiles
comme des grains de chapelet , par
la difpoficion defqueHes, & fuivaoc
le rapport que les inférieures avoient
avec les fupérieures , en marquant
des nombres de même genre en di«
verfes claffes , on faifoir couces for^
tes de calculs. On crouve cette ma-
chine arithmétique décrite d'après
quelques monumens antiques par
Fulvins Urfinus & Ciaconius.
ABARBARÉE ; nom d'une Naïade
3ui fut matiée â Bucolion , fils aîné
e Laomédon. De ce mariage na-
quirent deux enfans qui prirent >
ABE
Pun le nom à'ÉJept , l'autre celaî
de Pédafc.
ABBASSE ; Abbaffus. Nom d'une an-
cienne Ville d'Afie, ou le Conful
Manlius campa plufieurs jours de
fuite» lorfqu'il marchoic contre les
Gailogrecs. Cette ville n'ayant pas
été connue des anciens Géographes »
il feroit difficile d'en marquer la
pofltion. On fait feulement qu'elle
étoit i une journée de la fource de
l'Âlandre.
ÀBCâSSE. Ajoutez àxet article que
les Abages , les Abaflfes & les Ab-
caffes paroiflènt être le même peu-
ple.
ABÉE ', ville de la Phocide. Ajoutez â
cet article que c'eft la même ville
qu'Aba, Foyc^i et mol.
ABEILHAM ou Adeillan; bourg dé
France en Languedoc , près de la
Tongue, à trois lieues, nordeft»
de Béziers.
ABE LA \ nom d'une ancienne ville de
Judée, dans Ta tribu de ManafTé^
au pays des Ammonites.
ABELLE ; ^nom d'une ancienne ville
d'Italie , dans la Campanie.
ABENEZRA, (Abraham) célèbre
Rabbin Efpagnol , que les Juifs
ont furnommé leyZr^^ , le grand Se
VadmirabU y titres que les Hébraï-
zans chrétiens lui ont confirmés.
Philofophe , aftronome , médecin ,
poëce , cabalifte, commentateur y
il embraffa tous les genres , ic
réuffit dans plufieurs. On a de lui
beaucoup d'ouvrages , parmi lefquels
on diftingue fes commentaires » où
il eft moins Rabbin que les autres
interprètes de fa nation , mais où
il l'eft encore un peu. Son livre in-
titulé , Jefud mora , eft fort rare :
c*eft une exhortation à l'étude du
Talmud y dont peu de gens pro*
/iteront. Il mourut vers Tan 1174,
d l'âge d'environ 75 ans. Le ftyle
A B O 477
d'Aben eft fi concis qu'il eft quel*
quefois obfcur.
ABLUANT , ANTE ; adjeûif &
terme de Médecine. Il fe dit des
remèdes propres à difibudre & à
emporter les parties acres & falines
- qui afifedkent quelques parties du
corps , particulièrement l'eftomac
& les inteftins. ,
ABLUTION i c'eft une faute d'avoir
dit la féconde fyllabe longue » elle
eft brève.
ABOLITION. On a dit par erreur
dans cet article , que les Juges
écoient obligés d'entériner les lettres
d'abolition fans examen ^ ils ne
doivent 'au contraire les entériner
3u*après avoir ezamii\é fi l'ezpofé
e l'impétrant eft conforme aux
charges & aux informations. C'eft
la difpofition de l'article i du titre
I ^ de l'Ordonnance de i C-jo.
ABONOTIQ*U£ j nom d'une an-
cienne ville de l'Afie Mineure que
Ptolémée met dans la Galaiie.
ABOURNEMENTi fubftantif maf-
culin & terme de Coutume. Ce mot
eft ufité dans la Coutume du Maine»
pour fignifier la converfion en ro-
ture de tout le fief d'un vafiàl ,
moyennant un devoir qui lui eft im«
pofé par la convention faite avec le
leigneur. C'eft , comme on voit ,
ce qu'on nomme ailleurs jeu de
ABROUTI. Ajoutez à cet article ce
qui fuit :
Il eft recommandé aux grands
Maîtres d'envoyer au Confeil des
procès- verbaux des bois abroutis
qu'ils ont reconnus en faifant leurs
vifites dans les forets du Roi , avec
leurs avis, pour erre pourvu par Sa
Majefté au recépage. ^
Il eft enjoint aux adjudicataires
des bois du Roi , de faire couper
le plus près de terre qu'il fe peur y
478 A B R
.coûtes les Touches ou ^rocs des bals
rabougris qui lonc dans les ventes,
& aux Ofiiciers d'y tenir la main ,
i peine de fufpeoCon de leurs char-
ges.
Les Communautés d'habitans qui
otu des bois abroutis , font obligés
de les faire recépet à leurs frais ,
& de les tenir en défenfe jufqu'â
ce que le rejet ait au moins &x
ans.
Sur quoi il eft bon d obferver que
les Officiers commis pour faire (aire
les recépages , ne doivent pas fouf-
frir qu'on coupe les jeunes arbres
bi^n venansqui fe trouveroientdans
les cantons à reccper.
ABRUPTION i fubftanrîf féminin.
Abruptlo. Terme de Médecine &
de Chirurgie. Efpèce de fradore
dans laquelle los eft tranfverfale-
ment féparé aux environs de l'arxi-
culation.
ABSTRACT; fubftantif mafcalin &
terme didaâique. Ce mot qui eft
oppofé à Concret , fignifie quelque
qiualité ou quelque mode qu'on dé-
tache de fon (ujet par la penfée.
Ainfi la figure d'un corps eft un abf-
traâ , quand on la conùdère en elle-
même fans aucune attention au
corps j les nombres » lorfqu'on re-
cherche leurs propriétés fans ap-
plication â l'argent > aux hommes j
aux marchandifes ^ &c.
ABULFEDA , ( Ifmacl) fut Roi d'Ha-
math en Syrie en mio. Ce Mo-
narque compofa dans le temps qu'il
n'étoit que particulier , un abrégé
del'hiftoire univerfelle & une géo-
graphie dont Jean Gagnier a pa-
Blie une traduâion latine â Londres
en 17} 1 y avec le texte Arabe , &
de lavantes notes. Abulftda eft
encore Auteur de la vie de Maho-
met & de celles des premiers Ca-
lifes fes pré.déçeflears. Uivoaruc en
1J45. Le mcme Gag;iîer a traduit
en latin le premier de ces ouvrages,
qui ne fait pas la vingtième partie
de ceux a Abulftda , recueillis en
deux gros vol. //r 4^.
AliYMEjaprès Âbymepiis pour l'enfer,
ajouttiÇ que les Septantç emploient
particulièrement ce moi pour dési-
gner l'eau que Dieu créa au cocu*
mencexnent avec la terre : c'eft da^
ce fens que l'Écriture dit que les téy
ncbrcs cto'unt fur ta fur face de foy
ACADEMIE ; ajoutez ce qui foir
aprèi la première acception dans
laquelle ce mot eft expliqué , tom9
I , page 177.
Académie , fe dit au(E d'une feâe de
philofophes qui foutenoient que la
' vérité eft inacceffible i notre inieU
ligence : que toutes les connoif-
fances font incertaines » & que le
fage doit toujours douter & fuf-
pendre fon jugement, fans jamaii
rien affirmer ou nier pofitivenient.
En ce fens l'Académie eft la mcpie
chofe qie la feâe des Académi?.
ciens.
On compte ordinairement troi^
Académies , ou trois fortes d'Aca*
démiciens , quoiqu'il y en ait cinq ,
fuivant quelques - uns* L'ancienne
Académie eft celle dont Platon étQit
le chef.
Arcéfilas , un de fes fuccefTeurs,
en introduisant quelques change-
mens ou quelques altérations daos
la philofophie de cette feâe , fonda
ce que Ion appelle la féconde Aiâ*
demie. C'eft cet Arcéfilas priocips-
lement qui introduisit dans l'Aca*
demie le doute efFedif & oniverfelt
On attribue à Lacyde , ou plutôt
â Carnéade . l'établiATeinent de U
troifième , appelée au(fi la nouvclU
Académie , qui recotmoiflfant qae
non-ieulement il 7 avoir beauçoop
ACC
iSe chofes f>fobables9 mais atiili qu^II
y en avoic de vraies Ôi d'autres fauf-
fes , avouoit néanmoins que lef-
prie huaiain ne pouvoir pas bien les
difcerner.
Quelques autres en ajoutèrent une
quatrième fondée par Philon , &
une cinquième par Antiochus , ap-
(»elée VAntiochécnnc i qui tempéra
'ancienne Académie avec les opi-
nions du (loïcifme.
L'ancienne Académie doutoic de
tout j elle porta même fi ioin ce
principe, qu'elle douta (i elle devoit
douter. Ceux qui la compofoient
eurent toujours pour maxime de
n'être jamais certains r ou de n'avoir
jamais TeCprit fatisfâtit fur la vérité
des chofes , de ne jamais rien aflir-
. mer , ou de ne Jamais rien nier » foit
que les chofes leur paruffent vraies ,
foit qu'elles leur parutTent faulTes.
£n effet , ils foutenoient une aca-
talepfie abfolue} c'eft-d-dire , que
quant i la nature on ik l'efTence des
V chofes, l'on devoit fe retrancher
fur un doute abfolu.
Les (e&ateurs de la nouvelle Aca-
démie étoient un peu plus traitablesj
. ils reconuoilToient plufîeurs ehofes
. comme vraies, mais fans y adhé-
rer avec une entière alTurance* Ils
avoient éprouvé que le commerce
de la vie & de la fociété étoit in-
. compatible avec le doute univerfel
& abfolu qu'afFeâoit l'ancienne
Académie. Cependant il eft vifibie
que ces chofes mêmes dont ils con-
Yenoient , ils les regardoient plutôt
comme probables que comme cer-
taines > & déterminément vraies ;
par ces correâifs , ils comptoient
<{u moins éviter les reproches d'ab-
furdité faits à l'ancienne Académie.
Accent. Ajoutez i cet article ce
qui fuit.
Accent » fe dit en ternies de Ma(ique>
ACC A:19
d^une forte d'agrément di^ chant
françois qui fe notoit autrefois avec
la mudque , mais que les maicresl
de goût du chant marquent aujour«
d'hui feulement avec du crayon ,
jufquà ce que les écoliers fâchent
le placer d'eux-mêmes. V accent ne
fe pratique que fur une fyllabe lon-
gue , & fert de paffage d'une note
appuyée i une autre note non ap-
puyée placée fur le même degré y
il confifte en on coup de gofier qui
élève le fon d'un degré , pour re^
prendre â Tinftant fur la note fui-
vante le même fon d'où l'on eft
partie Plufîeurs donnoient le nom
àt plainte à l'accent. .
Les poctes emploient fouvent le
mot accens au pluriel , pour (igniftec
le chant mên^e , & l'accompagnent
ordinairemetK d'une cpithèce, corn-
me doux ^ tendres , triftes accens.
Alors ce mot reprend exaékement
le fens de fa racine; car il vient de
canere ^ cantus , d'où l'on a fait
accentus , comme concentus.
ACCEPTATION. Ala page 109 du
tome premier , fupprimez à la pre-
mière colonne la feizième ligne
commençant par ces mots » un Nom
taire peut recevoir ^ 6 c. ainfi que
les huit fui vantes fîniOTant par ces
mots 9 jufquà Inacceptation^ Sc UCqz
à la place ce qui fuit :
Autrefois un Notaire pouvoit ac-
cepter une donation pour un dona«
taire abiênt ; mais l'Ordonnance de
17^1 défend i tous Notaires de
faire de ces forres d'acceptations^
à peine de nullité, f^oye^ d'aillodfs
l'article DonatIon.
ACCIDENTEL. Ajoutez à cet ar-
ticle ce qui fuit.
En termes de Niufique on appelle
Jîgnes accidentels > les bémols , dièfes-
ou béquarres qui fe trouvent par
accident dans le courant d'un air y
ACR
conferver jufqu'au retour de la faî-
fon où ils renouvellent leurs pro*
vifions de ces infeâes. Cette nour-
riture habituelle eft pour eux une
fource de maladies inévitables qui
fontfuivies d'une mort prématurée.
Ces hommes vivent à peine qua-
rante ans j & lorfqu'ils approchent
de cet âge , il s'engendre dans leur
chair des infeâes ailés qui fe mul-
tiplient en il grand nombre, qu'en
très-peu de temps toute leur chair
en fourmiIle,de forte qu'après s'être
nourris d'infeâes pendant quelques
années, ils finiffent par en être ron-
gés à leur tour.
ACRISIE ; fubftamif féminin, j4cri-
Jîa. Terme de. Médecine dont on
fe fert pour d^figner cet état de
crudité des humeurs qui empêche
la réparation de la matière morbi-
fique , & fon expulfion hors du
corps j ce qui eft tout le contraire
de la crife.
ACTE. . Le renvoi èiaclt en matière
de drame , n'ayant pas été rempli
au mot indiqué , on ajoutera â l'ar-
ticle ce qui fuit.
La divifî on des pièces en plufîeurs
mUs , n'a été introduite que pour
donner à l'intrigue plus d'intérêt &
de vraifemblance ; car le fpeâateur
^ qui , dans l'aâe précédent ,- on a
înHnué quelque chofede ce qui doit
ïe paiTer dans l'intermède ou en-
tr'adte , ne fait encore que s'en
douter , & il eft agréablement fur-
pris lorfque dans l'ade fuivanc , il
apprend les fuites de l'aâion dont
il n'avoit qu'un fîmple foupçon.
D'ailleurs les Auteurs dramatiques
ont trouvé par là le moyen d'écarter
de la fcène les parties de l'aâion les
plus sèches , les moins intéref-
J'antes , celles qui ne font que pré-
paratoires j & pourtant idéalement
jnéce/Faires en les fondant , pour
Tomt XXX.
ACT 4Îf
ainfi dire,, dans les cntr'aâ:e$,de-
forte que l'imagination feule le$
offre au fpeftateur en gros , & mê-
me alTez rapidement pour lui dé-
rober ce qu'elles auroient de lâche j
de bas , ou de défagréable dans la
repréfentation^
Dans le premier aâe , on doit
expofer clairement le fujet de la
pièce. Ainfi dans Cinna , Emilie
ouvrant la fcène , annonce la fureur
de fe venger : elle aime Cinna ;
mais elle ne lui donnera fa main
qu'à condition qu'il affaifinera jiu-
gufie.
Quoique fâime C//2ffâ, quoique mon cœur
l'adore ,
S*il veut me pofléder , Augujie doit
périr;
Sa tcte efl le feu! prix dont il peut m*ac-
quérir.
On doit encore dans le premier
a£fce^ faire connoître cous les ac-
teurs , & une partie de leurs ca-
raâères. On les fait connoître, ou
en les faifant paroitre eux-mêmes»
comme dans Cinna ^ où l'on montre
Emilie , Cinna , Fulvie , Evandre ,
6c. ou en les défignant indirecte-
ment , mais toujours du coté qui
peut avoir rapport à l'a&ion de la
pièce. Ainfi dans le premier aâe
de Cinna , on fait le portrait d'^tf-
gufie qu'on n'a. point encore vu , &
on le peint comme un ufurpateuc
qui a fait mourir le père A' Emilie.
On peint de même Livi4 comme
une Princefle qui a beaucoup d'em-
pire fur Augujtc , & enfin Maxime
qui s'eft chargé du fécond rôle de
la conjuration. En troifième lieu,
le nœud doit être commencé dans
le premier ade , & le dénouement
préparé , fans cependant que cette
préparation foit trop fcnfible* Le
ppp .
4^1 ACT
nœad ou ititrigue dans Cïnrta , eft
de favoir fi Cinna tuera Augujle fon
bienfaiteur , pour obéir à Emilie
fa maîcreffe. Le dénouement eft
Augujle confervé , & pardonnant à
Cinna par le confeil de Livie ; ce
qui eft préparé par ces mots d'Emilie:
levais donc chczLivic y
Puifqae , dans ton péril , il me refle un
moyen
De faire agir pour toi fon crédit 8c ït
mien.
Dans le deuxième , le troîfi^cme
& le quatrième aâ:es , le nœud doit
fe ferrer de plus en plus , & le trou-
ble Se l'inquiétude du fpeikateur
aller en croitranr } mais comme un
même fentipient ne peut croître tout
d'une fuite, & fans prendre quel-
que relâche , il faut le relayer par
d'autres fentimens : on entrelace
des momens de joie & d'efpérance
qui foulevent Tame pour la faire
retomber avec plus de force» Ain fi
dans Cinna f la conjuration formée ,
tous les conjurés font contens dans
ce moment ; Augufte demande les
clefs des conjurés : quelle allarmeî
il leur demande confeil s'il quit-
tera l'empire. Les alarmes ceflent j
mais l'intérêt ou la curiofité en
prennent la place. Cinna voyant la
générofité à'AuguJlc , ne veut plus
raJTaflîner : on eipère pour Augufte y
mais Emilie ramené Cinna à la con-
juration. Il y court comme un fu-
rieux : le trouble augmente. La
conjuration efl; découverte \ on croit
tout perdu : Augufte accorde la grâ-
ce, & le cœur reprend fon affiette
& fa tranquillité.
Le cinquième adke doit être le
plus vif de tous, parceque plus le
fpeûareur a attendu , plus il eft im-
patient. Ainfi on déplairoit fi od
ACT
s'avifoit de placer on long inter-
valle entre le quatiième & le cin-
quième afte : tout doit être prcc
pour l'éclat à la fin du quatrième,
& le commencement du cinquième
doit être le commencement de l't-
chevement. Si on le peut , le dé-
nouement doit finir avec la der-
nière fcène. 11 eft de règle de it- .
cider dans cet afte le fore de tous
les perfonnages importans qui ont
f»aru dans la pièce. Ayant eu pan l
'aCiion , il eft jufte qu'ils aient part
auffi à l'événement. Comme les
confidens dans la tragédie , & le*
valets & foubrettes dans la comé-
die , font attachés à la fortune de
ceux dont ils font les miniftrcs oo
les interprètes , leur fort eft ceafé
décidé dans celui de leurs maîtres.
ACTORlDESi(les) on a abfi ap-
pelé les enfans ù'Adtor qui firent
échouer plufieurs fois Hercule dans
fes entreprifes contre Augée Rot
d'Élide , auquel ce Héros avoit dé-
claré la guerre : mais le» Aâorides
l'étant mis en chemin pour fe ren-
dre au lieu où l'on devoir célébrer
les jeux iftbmiques , Herctïîe alla
les attendre auprès de Cléone,&
leur drefTa une embufcade où iU
périrent. Molione mère des Ado-
rides , n*ayant pu obtenir )uftice de
ce meurtre , maudit tous les habi-
tans d'Élide q^ii à l'avenir oferoient
aflîfter aux jeux ifthmiques ; & la
crainte d'encourir cette malédiâion,
fit une telle impreflion fur Tefprit
des Éléens > que ceux d'entre eux
qui s'exerçoient à difputer le prix
aux difFérens feux de la Grèce »
s'abftinrent toujours des jeux ifth-
miques.
ACTUAIRE; fubftantif mafculin.
Aàuarius. Terme d'Antiquité. On
appeloit ainfi des commis qui dans
les armées romaines étoient chargés
ADA
de dîftribuer les vivres aux folcjats.
ACY en Mulcicn ; bourg de France ,
dans le Valois, â trois lieues , fud-
eft , de Crepy.
ADAM, (Lambert-Sigîsbert) fculp-
teur célèbre > né â Nancy en 1700 ,
mort en 1759, de l'ancienne Aca-
4|étnie de Sr. Luc à Rome , & de
rAcadémie Clémentine à Bologne,
fe diftingua par la beauté de fon ci-
feau. Il tut fouvent employé pour
embellir les maifons royales , &
s'en acquitta avec autant de zèle
que de gloire. Ses principaux ou-
vrages font , !'>. le Triomphe de
Neptune. i«. Grouppe de cinq fi-
g^res & de cinq animaux en plomb
hroniéy à Verfailles. j <». Le bas re-
lief de la Chapelle de Sainte Adélaïde
en bronze. 4**. Le grouppe de la
Seine & de la Marne en pierre , â
Saint-Cloud. 5®. Deux grouppes en
marbre repréfentant la chajfe & la
pêche , à Berlin. 6«. Mars carejffe
par l* Amour y à, Bellevue. 7^. Une
Statue repréfentant l'enthoufiafme de
la poëfie, i^.S. Jérôme en marbre^
aux Invalides.
ADARCONIM; forte de monnoîe
dor dont il eft parlé dans quelques
livres de l'Écriture. Don Calmer
croit que les Adarconim font des
dariqiies évaluées par les uns à vingt
drachmes d'argent , & par les autres
à onze livres , onze fous ^ neuf de-
niers de notre monnoie.
ADDITION ; à la féconde colonne
de la page 377 de la féconde édi-
tion du premier volume, au lieu de
lire à la treizième ligne 5 â ^ , â la
quinzième ligne A* , à la vingt-fi-
xième ligne 5 tf ^ , à la vingt fep-
tièrae ligne A ^ , & à la vingt-hui-
ricme ligne 7 a^ b'^ ^ vous lirez
li^ne treize , 5 iz * ^ ligne quinze
^^, ligne vingt-fix, 5 <i *, ligne viagt-
ADE 48 j
fept ^ V, & ligne vingt-huit , 7 *2 *
b .
V errata inféié à la fin du ftcond
volume pour fervir à la première
édition du premier volume , ayant
été imprimé d'après Turûcle tel qu'il
fe trouve à la page citée Je la fé-
conde édition, les faiîtesquon vient
d'indiquer fe retrouvent dans cet
errata aux lignes onze , treize »
ving quatre , vingt cinq & vingt-fix
de ta première colonne de la page
604.
ADEPriON ; fubftantif féminin qui
fe dit quelquefois en matière bé-
néficiale, de la prife de potTeHIon
d'un bénéfice ^ & même de la Am-
ple acceptation.
ADIAPHORE ; adjeftif & terme
didactique. Boyle a donné ce nom
à une efpèce d'efprit qu*il tiroit du
tartre par diftillation,& de quelques
autres corps végétaux ^ & qui n'é-
toit nî acide , ni vineux , ni urir
neux.
ADIAPNEUSTIE ; fubftantif fémi-
nin. Adiapneuflia» Terme ds Mé-
decine qui fignifie défaut de tranf-
pitation.
ADIARRHÉE ; fubftantif féminin.
Adiarrhéta. Terme de Médecine.
Suppreftion générale de toutes les
évacuations nécelfaires du corps.
ADIPSE, Adipfus. Nom dune an-
cienne ville maririme d'Egypte ,
fituée entre Pclufe & le mont Ca-
fium. Elle fut remarquable par fes
bains d'eaux thermales, dont Sylla
attaqué de la goutte, fit ufage.
ADRETS, (François de Beaumont
des )d une ancienne famille du Dau-
phiné , efprit ardent, né pour ctre
chef de parti. Après avoir ferviavec
diftinftion, il époufa en i5(>i ,Ia
caufe des Huguenots par refflnti-
ment contre le Duc de Guife.Il prit
Valence, Vienne,Grenoble, Lyon , &
P F P iJ
4«4 ADR
fe fîgnalaaucanc par fa valeur & par
fa célérité , que par TatiOLÎté de fes
vengeances. Il fut à Tr^ard des Ca-
tholiques , ce que Néron avoit été
envers les premiers Chrétiens. Il re-
cherchait , il inventoit les fupplices
lies plus bifares, & eoutoir laSa^ba-
re fatisfadion de les faire endurer
ai ceux qui tomboient entre fes mains.
A Montbrifon & à Mornas les fol-
dacs qu'on fie prifonniers« furent
obligés de fe jeter du haut des tours
fur la pointe des piques de fes fol-
dats. Ce nvjnftre voulant rendre fes
enfans aullîcruels que lui , les força ,
dit-on, de fe baigner dans le fan^d^s
Catholiques , dont il venoit de faire
une fanglante boucherie. Quelque
grande que fût la fureur dont étoient
animés les gens de fon parti , ils
ne purent approuver toutes ces bar-
baries. L'Amiral de CoUgny écri-
voit qui! fallait /ijiryir de lui comme
d'un lion furieux^ & que Jes/irviccs
dévoient faire paffer fes infolences.
On donna k commandement du
Lyonnois à un autre. Des Adrets ,
piqué 9 voulut fe faire catholique ,
mais on le fit faifir â Romans &
il auroit péri par le dernier fuppli*
ee , fi la paix qui fe fit alors ne lui
eût fauve la vie. Il exécuta enfuite
fon deflein» & mourut méprifé &
abhorré des deux partis Tan 1587.
Quelque temps avant fa mort il fe
rendit i Grenoble où écoit alors le
Duc de Mayenne. 11 vouloir fe ven-
ger des propos injurieux & mena-
çans que Perdaillan avoir renus fur
fon compte , a l'occafion de laflaf
finat de fon père : il répéta plu-
iîeurs fois qu /7 avoit quitté fa foU'
tude pour faire favoir à ceux qui au-
raient à fe plaindre de lui ^ que fon
épée n était pas Jï rouillée , quil ne
put leur faire ralfon. Pardaillan ne
crut pas devoir faire attention â cette
AFR
bravade d'un vieillard oâiogénatre;
& des Adrets s'en retourna content
de fa rodomontade.
ADRIANl , ( Jean Baptifte , ) naquît
à Florence en 1 5 1 1 , & mourut dans
la mènle ville en 1 5 yj^. On a de lui
l'HiJloire de fon temps , depuis l'an
1 5 3(9 , où finit celle de Guichardin^
jufqu'en 1573, i«--^^. Cette fuite
ne dépare point l'ouvrage de ce der-
nier Hiftoricn. M. de Thou , qui
s'en eft beaucoup fervi dans fon
Hiftoire , l'eftimoit i caafe de foa
exaâitude. On croît que Cômcgv^
Duc deTofcane,lui avoit fourni fes
mémoires. Adriani fit l'oraifon fil-
nebre de ce Prince & celle de Char*
lesV & de l'Empereur Ferdinand, où
il ne parle pas toujours en Hiftorien
impartial. On a encore de lui une
lettre curieufe à Fafari y for les
peintres.
AFFETTUOSO ; terme de mafiqoe»
Ce mot écrit i la tèse d'ui> atr > in*
dique un mouvement entre Vandath
te & Vadagio Se dans le caraâère dcr
chant une ezprefiion a£Fe<%ueafe 6c
douce.
AFRANIUS ; pocte comiqae d*ua ef-
prit viR Quintilien le blâme d'avoir
deshonoré fes pièces par des obf-
cénités. 11 vivoit vers l'an du monde
3904 & le 100 avant Jefus-Chrift.
il ne nous refte rien de ce pocre.
Afranius, ( QuÎQtianus ) Sénateur
Romain , fit une fanglante fa^re
contre iVi^o/z 9. qui le fit mourir pour
erre entré dans la confpiration de
Pifon. 11 perdit la vie avec une fer-
meté d'ame, dont plus d'un épi-
curien a donné l'exemple^
AFRICAIN , ( Jules ) Hiftorien né a
Nicopolis dans la Paleftine , écrivit
fous Héliogabale une chronologie ,
pour convaincre les païens de lan-
tiquîté de la vraie religion Se de
la nauvauté des fables du pagani£>
AGA
me. Cette chronique divifée en cinq
livres renferoioic rHiltoire univer-
felle , depuis Adam jufqa'à TEm-
pereur Macrin, Nous n*avons plus
cet ouvrage que dans la chroni-
que d'EuJcbc. Il écrivit à Origènc
une leccrc fur l*Hiftoire de Sujanne
qu'il regardoit comme fuppofée » &
une autre â Arijlidc pour accorder
ce que rapportent Saint-Mathicu &
Saint'Luc lur la généalogie de Jéfus-
Chrift. Cet auteur florifloit dans le
troifième fiècle. Ce fut à fa prière
€\\x HéliogabaU rebâtit la. ville de
Nicopolis fondée dans le lieu même
où fut celle d*£maiis.
AFTARA j fubftantif mafculîn. Leftu-
re d'un endroit des prophètes , qui
fe faic dans la fynagogue le }our
du Sabbar. Le mot SAftara figni-
fie congé y parce qu'après celte lec-
ture , chacun fe retire. L'Aftara eft
aufli en ufage dans la fête qu'on cé-
lèbre au commencement de Tannée.
AG ACH i fubftantif mafculin. Mefure
itinéraire de Turquie , laquelle ré-
pond ï peu* près à la grande lieue
de France. L'Agach eft de i66o
toifes , c'eft-à-dire , de 21 1 au de-
gré. (* ) Art. de M. le Ch. deC.
AGADÈS; petit pays de France en
Languedoc , ainfî appelé de la ville
d'Agde qui en eft la capitale. Il eft
fîtue entre le 10* degré, & le iz^
degré ix minutes de longitude »
& entre le 45^ degré 17 minutes,
& le 43^ degré de latitude. Il eft
borné au feptemrion & au couchant
par le diocèfe de Beziers , au midi
& au levant par la Méditérannée.
Il peur avoir hx lieues de longueur
fur quatre de largeur. Ce petit pays
«Il un des meilleurs du royaume.
L'air y eft fort tempéré & très fain.
Il produit abondamment du bled, du
Tin, de l'huile & des légumes excel-
las. Les laines y font d'une bonne
AGA
485
qualité. On y voit quantité de mû-
riers qui fervent à nourir beaucoup
de vers à foie.
Du temps de Céfar l'Agadès fai-
foit partie du pays qu'occupoient
les Voifques Aiccomiques. Suu* Ho-
noiius , ce mcme pays fe trouvoit
compris dans la première Narbon-
noife.
Des Romains , TAgadès palTa aa
Vifigoihs, vers Tan 410. Ce pays
fit bientôt api es partie de la Scpti-
manie, appelée depuis Gothie.
Dès le commencement du di^ciè-
me fiecle, la ville d*Agde avec fon
territoire avoir fes Vicomtes parri*
culiers. Bofon qui eft reconnu pour
le premier Vicomte d*Agde> mour uc
en 911 , ou 911 : il avoir époufé
Adélaïde fille & héritière de Ray-
nald, troifième Vicomte de Beziers.
Garfinde , fille & héritière de
Guillaume Vicomte d'Agde & de
Beziers , de la race de Bofon more
vers l'an 995 , époufa RaimondI,
Comte de Carcadonne, qui mourut
après l'an loio.
Ermengarde ou Hermengarde ,
fœur & héritière de Roger premier ,
mort vers l'an 10^7 , époufa Rai-
mond Bernard , furnommé Tnnca'
rci^ Vicomte d'Albi & de Nîmes ^
qui mourut en 1078»
Bernard Aton V , de la race de
Raimond Bernard , Vicomte d'Agde
& de Nimes , donna en 1 187 , le
Vicomte d'Agde àrÉvcque Pierre,
qui en obtint la ratification du Comte
de Touloufe, alors Seigneur Féodal»
C'eft depuis ce temps que les Evc-
ques d'Agde font feigneurs temporels
de la ville , & qu'ils prennent le
titre de Comte d Agde. Le Comté
de ce nom échut au Roi de France
Philippe le Hardi » en 1x71 , en
même temps que les autres États de
la maifon de Touleufe > & ces
435 AGE
divers États furent réunis à la Cou-
ronne par le Roi Jean.
AGENCEMENT. Ajoutez à cet ar-
ticle ce qui fuit:
Agencement , fe dit en termes de
Jtirifprudence dans le relTort du
Parlement de Bordeaux , & dans
quelques provinces où Ton fuit le
Droit Écrit , pour fignifier un gain
' de furvie entre mari Se femme ,
très-refTemblant à Taugment; mais
qui en diffère en ce qu'il eft toujours
au furvivant^ au lieu queTaugment
eft attaché à la futvie de la femme
feulement.
V agencement apçsLmeni tellement
aux enfans héritiers ou non de leurs
pères & mères, qu'aucune difpo-
lition ne peut les en fruftrer , u ce
n*eft d'une portion virile i prendre
fur le tout par préciput au profit
de rhéritier inftitué par le tefta-
ment.
V agencement eft fu jet â Tinfinua-
tion -, mais le défaut de cette forma-
lité n'en peutoccafionnet k nullité.
AGÉRÂSIE i fubftantif féminin &
terme de Médecine. Agerajîa. État
de celui oui conferve la force & la
vigueur de la jeuncûTe dans un âge
avancé.
AGNANT j ville d'Afrique fituée fur
la rive gauche du Sénégal. Longit.
quatre degrés 50 minutes : latit.
feizis degrés 10 minutes. {*) /^rt^
deM.UCh.deC
AGOBARD, Archevêque de Lyon ,
prit part â la révolte de Lothaire
contre l'Empereur Louis le Débon-
naire. U fut dépofé au Concile de
Thionville l'an 8^5. Mais s'étant
réconcilié avec ce Prince » il fut ré-
tablisse mourut en Saintonge auprès
de lui en 840. Il nous refte de lui plu-
fieurs ouvrages dont Papyre Majfon
donna la première édition en 1 606.
Qt iavanc les acheta d'un relieur
AGO
qui vouloit en couvrir des livres.
Balu^e en a donné enfuite une plus
belle édition en \f*66 , pleine de
notes favantes en deux vol. i;2-S^.
11 écrivit contre Félix d'Urgel , con-
damna les duels > les épreuves da
feu & de l'eau » & prouva que ce
n'étoient point les forciers qui ex-
citoient les tempêtes-
Toutes ces réflexions auroient été
inutiles dans un ûècle éclairé \ mais
elles croient néceffaires dans des
fiècles d'ignorance & de fuperf*.
tition.*
AGOULT , (Guillaume) gentil-
homme & pocte provençal , verfi-
fioit vers l'an 11 98. Il fut un des
meilleurs chanfonniers de fon temps.
L'ouvrage le plus connu de ce Trou-
badour eft un poîime intitulé >/(X
manière d'amar dal tems paffat* Il
veut y prouver qu'il n'y a point
d'honneur fans probité» point de
probité fans amour » & point d'a-
mour quand on n'a pas foin de Thon*
neur de fa dame.
AGRIENS 'y (les) anciens peuples
d'Ulyrie que Strabon place cbns le
voifinage des Triballes , & ceux-ci
occupoient un efpace de quinze
journées de chemin , depuis les ter-
res des Agriens jufqu'au Danube.
D'autres donnent une pofition dif-
férente aux Agriens. Hérodote ,
par exemple , les met dans la
Thrace » aux environs du mont
Pangée. Ils y habitoient du temps
de Darius Roi des Perfes. Ils furent
du nombre de ceux qu'un de fes
gqicraux nommé Mégaby^c , ne put
d'abord réduire fous l'obciflance de
ce Prince.
Il eft à préfumer que les Agriens,
comme bien d'auttes peuples» s*c«
toient difperfés en divers endroits,
& quec'eft pour cela que les anciens
Auteurs leur donnenc différentes
AGR
pofitlons. Quoi qu'il enfoit, c*écoic
une nation très-belliqueufe,au rap*
porc de Tite-Live. Sous le règne
d'ÂUxandre le Grand , ils avoient
pour Roi un certain Langarus , allié
de ce Prince , lequel fe chargea de
réprimer les Autariares qui avoiem
réfolu d'attaquer les Macédoniens
fur leur chemin. Ce Roi mourut
bientôr après, ayant exécuté^ heu-
reufement ce qu'il avoit promis.
Cela n'empêcha pas que fes fujets
ne fuivilTent Alexandre dans fes ex-
péditions , pendant lefqiT^lles ils lui
rendirent de grande fer vices.
AGRIPPINE; (la Colonie d') Colonia
^grippina. Nom d'une ancienne ville
de la Gaule Belgique , fituée fur le
bord du Rhin. Elle porta dans fes
commencemens lé nom de ville des
Ubiens , Oppidum Ubîorum, Ce fut
fous l'empire de Claude , Tan de
Rome io6 , qu'elle prit le nom de
Colonie (T Agrippine. Comme cette
Princeffe , femme de cet Empereur,
y étoit née, elle l'engagea à y en-
voyer cette année une colonie de
Vétérans qu'elle fit appeler de fon
nom; & depuis cette époque, la
ville conferva toujours la nouvelle
dénomination. C'eft pourquoi Ta-
cite la nomme tantôt Colonie d'A^
grippine , tantôt Colonie des Agrip*
piniens. Cette ville fe nomme au-
joard'hui Cologne.
AGRONOME ; fubftantif mafculin.
Terme employé par quelques mo-
dernes dans la même fignification
que cultivateur.
AGRONOMIE; fubftantif féminin.
Terme que quelques modernes ont
employé dans la âgnification d'agri-
culture.
AGRYPNIE i fubftantif féminin &
terme de Médecine. Agrypnia. In-
fomnic.
AIL 487
AIGRE & Notre-Dame des Monts ;
Bourg de France dans l'Angoumois 9
fur la route de Paris à Bordeaux par
Poitiers , dans une île que forme
une petite rivière qui va fe jeter
dans la Charente , à une lieue au,
levant d'hiver de Notre-Dame des
Monts , à fix lieues au levant d*été
de Coignac , & à fept entre le cou-
chant & le feptentrion d'Angoulè'
me. On y compte environ 1000 ha*
bitans. Il y a dans ce bourg une
pofte fixe avec des chevaux , & un
Direâeur pour la pofte aux lettres*
AIGUILLON, en termes de Bota-
nique y fe dit d*une pointe fragile
qui tient fi peu à la plante , qu'on
l'en détache aifément fans rien dé-
chirer.
AILLANT; bourg de France en ChAna-
t)agne , fur la petite rivière de Tol-
on , i trois lieues , fud , de Joigni.
AILLY , ( Pierre d' ) naquit à Corn-
piègne en 1 350, d'une famille pau-
vre. Il fut reçu Doâeur de Sor^
bonne en 15S0. Enfuite il fut élu
Chancelier de TUniverfité , Confef-
feur & Aumônier de Charles VI 9
qui le nomma au fiége du Puy & de
Cambrai. Dès qu'il eur ce dernier
Evèché il fe démit de fa charge de
Chancelier en faveur du fameui
Gerfon. Son zèle pour rextinûion
du fchifme qui défoloit alors TÉ-
glife , Ta rendu célèbre. Il fit di-
verfes courfes à Rome & â Avi-/
gnon pour cet effet. Il eut des confé*
rences avec les diftérens Papes qui
fe difputoient alors la tiare. Il prê-
cha eh 1405 devant l'AntiPape
Pierre de Lune , fur la Trinité , &
il parla fur ce fujer avec rant d'é-
loquence , que ce Pontife en infti-
tua la fête. Il ne fe diftingua pas
moins au Conci le de Pife. Jean XXII
qui connoilTcit tout fon mérite ,
réleva à U dignité de Cardinal ea
'488 AIM
1411. D'Allly alla en cette qualité
au Concile de Conftancef & y brilla
également par fon zèle ôc par fon
éloquence. Il revint enfuite à Avi-
gnon, où il mourut le S Âoûc 1419.
Martin V. lavoit fait fon Légat en
cette ville. Le Collège de Navarre
?|ui le reconnoît pour fon fécond
ondateur , qui l'avoir eu au nom-
bre de fes boarfîecs- j & dans le fein
duquel il avoit acquis le titre à! aigle
des Docteurs de la France ^ & de
marteau des hérétiques , hérita de fes
livres & de (es manufcrits. Il en
conicrve encore quelques-uns qui
p*ont jamais été imprimés. Le plus
connu de fes ouvrages , eftle Traité
de la Reforme de l'Èglife , divifé en
fix chapitres » & publié avec les ou-
vrages de Gerfon fon difciple. Ce
Cardinal avoit la foiblelTe de bien
des favans : il croyoit à l'aftrologie
judiciaire. Il enfeignoic félon Tu-
fage de pluHeurs écoles de ce temps,
que la puiiTance eccléfiaftique peut
difpofer des trônes : erreur prof-
crite aujourd'hui partout.
ÂIMERIES i bourg de France dans le
Hainaut , fur la Sambre , entre
Avefnes & le Quefnoi. C'eft le
Siège d'une Chatellenie.
AIRAULT , ( Pierre) célèbre Avocat
à Paris, enfuite Lieutenant Crimi-
nel i Angers , naquit dans cette
ville en 153^. Il exerç.i la charge de
Préiîdent par intérim , pendant les
troubles f uneftes de la ligue , qu'il ne
favotifa jamais ^ & contre laquelle
même il fe déclara. Il mourut d
Angers en 1601. On a de lui deux
bons ouvrafjes : l^. le Traité de
l* ordre & injlruclion judiciaire , dont
Us anciens Grecs & Romains ont
vfé en accuÇation publique ^ conféré
avec rufdge de la France : livre
()lein d. recherv.hes. zS. Celui de
a PuilJance paternelle , foit i l oc-
AIR
cafîon d*un de fts fils qne les Jéfuitéf
avoient enlevé , pour le revêtir de
leur habit.
AIRE ; ( r ) rivière de France > qtû a
fa fource à Saint* Aubin , village
entre Toul & Ligny , & fe jette dans
.l'Aifne après un cours d'environ
dix-huit lieues. ( ♦ ) Art. de M. le
Ch. deC.
AITRB. Supprimez cet article » &
voyez Êtres, à la page 55% du
tome dixième.
AIZEY LE DUC; Bourg & Baronnîc
de France en Bourgogne , fur la
Seine, à trois lieues, {ad-eft,de
Chatillon. C'eft le Siège d'une Cha-
tellenie & d'un Grenier à Sel.
AKIBA , Tun des principaux DoAenrs
du collège de fibériade, dans le
onzième (lècle de l'Êglife » garda
des troupeaux jufqu*â l'âge oe 40
ans. Mais la fille de fon maître loi
ayant promis de l'époufer s'il deve-
Doicfavanc, Tamour le fît Doâear.
Ce Rabbin , fanatique comme la
plupart de hs confrères , fe jeu
dans le parti du faux MelCe Barcho-
chebas, & lui appliqua cetre pro-
phétie de Balaam : orieturjlella ex
Jacob y &c. Il excita les Juifs à li
révolte en leur citant les Prophètes,
6c commit avec eux des horreurs
qui les firent condamner à mort par
l'Empereur Adrien , l'an 175 de
J. C. Il avoit alors 1 10 ans. Sa fem-
me ^ fes enfans& fes difciplcs furent
aufii maffacrès. Les Rabbins lui at-
tribuent le livre de la Création^ qu'il
mit fous le nom à' Abraham.
ALABARCHIE ; fubftantif féminin.
Alabarchia. Dignité d'Alabarque.
ALARODIENS ; (les ) Alarodii, an-
cien peuples qui habitoit dans le
voiGnage des Mantiens & des Saf-
pires. Lor fque Darius , Roi des Per^
fes eut affermi de tous cotés fa
pui0ance ^ il divifa fes états en vingt *>
farrapiesi
ALA
fatrapies , & les crois peuples qu on
vienc de nommer formèrent la dix-
huitième. Les tributs qu'on levoit
fur eux » montoienc à deux-cens
talens.
ALATRINATËS; (les) Alatrinati ,
anciens peuples d'Italie du nombre
de ceux qu'on appelait Herniciens.
Quand ils eurent été fubjuguéspar
les Romains, Tan 445 de Rome, on
leur permit de vivre fous leurs loix ,
& on leur accorda la libeité de
s*unir par des mariages i ceux de
Férente & de Vérule ; ce qui fut
longtemps refufé aux autres Herni-
ciens.
ALBANf , ( JeanJerôme ) fils du
Comte Albanie né i Bergame, fer-
vit dans les troupes de la Républi-
que de Venife, & fut enfuite pre-
mier Magiftrat de fa patrie. Pie V^
alors laquifiteur dans les états de
Venife » le connut & dès qu'il eut
été élevé à la Papauté, il l'honora
de la pourpre en 1570. Albani
étoit veuf & avoit des eùfans. Ce
fut k crainte qu'il ne s'en lai({at
gouverner , qui empêcha le conclave
de rélire Pape après la mort de
Grceoirc XIII. Nous avons de lui
pluueurs ouvrages de jurifprudence
& de théologie. Les principaux font
1*. de Immunitatc ^cclejiarum. 2?.
De potejlate Papa & ConàliL }^. de
Cariinalibus , &c.
ALBATÉGNIUS \ aftronome arabe ,
floriflbit en S 80. Il eft appelé Mu-
hammedBen Geber Albatani^on Mu"
hamedes AraSenJis. Il fit des obfer-
• vations i Araâie, en Méfopotamie
& à Antioche. Ayant apperçu (jue
les tables de Pcolémée ecoient im-
parfaites, il endretfa de nouvelles
qui ont été employées longtemps
comme les meilleures parmi les
Arabes. Elles étoient compofées
pour le méridien d'Araâe. U com-
Tonie XXX.
ALB 489
pofa un ouvrage qui a pour titre »
de SùefuiiX Sul/arum , & qui ren-
ferme prefque toute l'adronomie ,
d'après les obfervations de Ptolémée
& les Hennés.
Ce livre traduit par Platon de
Tibur^ parut à Nuremberg en 1 5 jy,
avec des additions & des dcmonf- ,
tratîons de Regiomontanus , & fut
réimprimé à Bologne en 16^^.
Albatégnius détermina dans ce
livre > le mouvement de l'apogée
du foleil depuis le temps de Ptolé-
mée , aufll bien que le mouvement
des étoiles , qu'il trouva d'un degré
en 70 ans : ildonnoit pour la Ion-
f;itnde de la première étoile du bé«
ier 18 degrés 1 minutes; & pour
Tobliquité de l'écllptique 2.3 degrés.
3 5 mmutes. Les tables Rudolfines
des mouvemens lunaires , furent
drefTées fur les obfervationsd'Al-
bategnius, comme l'obferve Nie.
Mulcr.
ALBE ; ( r ) petite rivière de France
dans la Lorraine , laquelle fe jette
dans la Sarre j près de la petite ville
de Sarre- Albe. (*) -^rï. de M. le
Ch. de C.
ALBIASj bourg de France en Quercy ,
environ k trois lieues , nérd-eft , de
Montauban.
ALBINGAUNÈ; nom d'une ahcîenne
ville de la Lîgurie* C*eft aujourd'hui
Albengde dans l'État de Gènes.
ALBINGAUNIENS } ( les ) Alb'm^
gaunL Peuples de la Gaule cifalpine,
comoris au nombre de ceux qu'on
appeioit Liguriens. Ils prenoicnt
le nom de la ville d'Albingaune ,
fi tuée vers le bofd de la mer , ou«
jourd'huile golfe de Gènes* AitiH,
leur territoire devoir s'étendre au-
delà des limites qui féparent â pré'
fent la France de l'Italie , & il fal^
foit partie du pays que pofTede de
nos jours > la République de Géties«
490 A L B
ALBIQUES ; ( les ) Albici ou Albicœl.
Anciens peuples qui habiroienc les
parties des Alpes , (îtuées vers le
feptencrion ,au defTus de Macfeille.
Céfar les reprcfente comme des
montagnards rudes , barbares, fort
aguerris , braves & courageux , au
point de ne pas céder en cela aux
Romains mêmes. Ils avoient été
anciennement attachés au parti
des Marfeillois j & leur bravoure
leur fut d*un grand fecours » tant
fur mer que fur terre , dans le fiege
qu'ils eurent à foutenir contre
Céfar.
La capitale des Albiques » dans
Pline , eft nommé Alebcce. Le père
Hardoiiin aimeroit mieux lire AU
bidce. Quoi qu'il en foit , on voit
que la nation a porté le nom de Re'û ,
auili bien que le nom ctAlbiacLCe-
lui-ci a même dû faire place d l'au-
tre ^ & ceflTer d'être en ufage , puif-
3ue la capitale , en prenant le nom
u peuple , a été appelée Reu. C'eft
aujourd'hui Ries en Provence. M.
d'Anville remarque qu'à environ
deux lieues de cette ville , en ap-
prochant d*Averdon,un lieu nommé
Albiofc y pourroit bien avoir tiré ce
nom des Albiœct.
ALBOGUES ; fubftantif féminin ,
pluriel. Les Albogues font deux
inftrumens de cuivre faits â peu-près
comme le pied d'un chandelier. On
les frappe en cadence l'un contre
l'autre du côté du vide , & le fon
qui en fort, s'accorde très-bien avec
la clarinette & le tambour. Les Albo'
gués font en ufage chez les Turcs ,
& quelques régimens François les
ont adoptées depuis peu. ( * ) Art.
de M. U Ch. di C.
ALBUQUERQUE , ( Alforife Duc
d' ) Viceroi des Indes Orientales,
fous Dom Emmanuel ^ Roi de Pf?^-
ALC
tugal , établit la domination de ce
Prince dans le pays où ilavoitéié
envoyé. 11 conquit fucceffivcmcnt
Goa , M^Iaca , Aden & fe rendit
maître li'Ormus dans le Golfe Pct-
fique. Ses belles avions lui firent
donner le nom de Grand. \\ mou-
rut dans un navire au port de Goa,
au retour de fon expédition d'Or-
mus en 1515. Son fils Blaife pu-
blia fes mémoires à Lisbonne en
M75-
ALBUSSAC , ou Albuzac-, bourg
de France , dans le LimouHn àcicq
lieues , fud-eft , de Tulles.
ALCAMÈNE , Sculpteur athénien ,
célèbre chez les anciens par fa Fênus
& fon Fulcain , vivoit vers Tan
du monde 3 5 9(9 & le 408 avant
Jefus-Chrift.
ALCIS; les Naharvales peuple de
Germanie , adoroient fous ce nom
deux Divinités,qui étoient regardées
comme 'deux frères toujours jeunes
que les Romains par conjeâure>
prenoient pour Caftor & Pollux,
quoiqu'on ne vit aucune ftatue, au-
cune traced'une fupetftion étrangère
aux Germains. Cétoit dans un bois
révéré de temps immémorial , qu'on
rendoit â Alcis les honneurs divins.
Le prêtre qui prcfidoit , portoit un
' habit de femme.
ALDÉA GALLÉGA; nom d'une pe-
tite ville de Portugal, fituée furie
bord du Tage près de fon embou-
^ chure , à Toppofitc de Lisbonne. "^
Art, de M. le Ch. de C.
ALEXIS PETROVITZ, fils de Pierre
le Grand, Czar de RuHle, &i/'£tf-
docie Feodorovna Laprechîn , cpcufa
Charlotte de BrunfwickWolfenbuteL
Loin de marcher fur les traces de
fon père , il condamnoit par fes dif-
cours , & encore plus par (ts aâions»
tout ce que Pierre le Grand eoti^
ALE
prenoic pour la gloire & pour Ta-
grandidemenc de la Ruffie. Le Cza-
rowitz Alexis menoic une vie obf-
cure \ il avoir un cartdère fauvage ,
un attachemenr fuperftirieux pour
les anciens ufages de la nation , &
un profond mépris pour les arcs &
poar les écabliiTemens nouveaux.
Il éroic prefque toujours enfermé
avec une Finlaodoife nommée Eu-
phrofint y qui Tentretenoit dans une
vie oïllve & dans fes vices. P'um le
Grand gcmiffbit en confidérant gu'il
auroit un tel fucceffeur. Il s'cfror-
çoit d*exciter en lui de Témulation ,
de l'amour pour la gloire & du goût
pour les grandes chofes; mais il
n'y avoir dans le c<Eur du Czaro-
witz aucun germe de ces fentimens.
£nân le Czar envifageanr le Prince
fon fils comme le deftruâieur de
tout ce qu'il avoir entrepris , réfolut
dele deshériter. Le Czarowitz parut
confentir à ce que le Czar proje-
toit. Cependant à peine fon père eut
entrepris fon fécond voyage en Eu-
rope , qu il alla chercher un afyle
auprès de l'Empereur 3 qui étoit fon
beaU'frere. La Cour Impériale lui
ordonna de fe renir caché dans
Vienne, & l'engagea bientôt à cher-
cher une autre retraite. Le Czaro-
witz fe retira â Infpruck , Capitale
duTirol, & enfuite à Naples. Le
Czac découvrit la demeure Je fon
fils , & l'engagea à revenir à Mof-
cou. Dès que le Priace fugitif fut
arrivé , Pierre le (Pr^/^rf fit environner
par des gardes le château où il étoit \
on lui ôta fon épée, & il fut con-
duit comme un criminel devant
fon père. Les principaux de la no-
ble(re & le clergé étoient aflfemblés;
le Czar le déclara indigne de fa fuc-
ceflion , & l'y fit renoncer folen-
nellement. Les confidens du Cza-
rowitz & ceux qui lavoient fuivi
ALF 49 ï
dans fa fuite furent arrêtés , & I^
plupart périrent dans les fupplices»
La Czarine Eudocie fa mère fut
transférée dans un monade* e près
du lac de Ladoga , & la Princefle
Marie , fœur du Czar , impliquée
dans cette malheureufe affaire , fut
enfermée dans un château. Le Czar
retenoic toujours fon fils prifonnicr»
&c le traitoit comme coupable de
lèfe-majefté. On inftruifit fon pro-
cès , & il fut jugé à la dernière ri-
gueur. On le condamna â mort. Ce
jugement fut rapporté à ce malheu-
reux Prince: il mourut peu de jours
«près dans d'horribles convulfions
en 17 19.
ALFRAGAN , ou Alfergan , aftro-
nome Arabe, floriflToit vers le mi-
lieu du neuvième fiècle. Il eft ap-
pelé auffi Ahmed ou Muhammed ,
Ben Cothair ou Kari , fuivant Go-
lius : il étoit né à Fergan dans la
Sogdiane y fuivant M. Herbelot, au
mot Fargani. Il écrivit des Elémens
d* agronomie , qui font partagés en
trente chapitres ou différences ; ce
livre contient une abrégé de toute
Taftronomie ; T Auteur fuit prcfque
toujours Ptolémée ; il emploie les
mêmes hypothèfes , les mêmes
noms , & il le cite fouvent.
11 7 a trois traduâions latines du
livre d'Alfergan.
La première fut faite dans le
douzième fiècle : elle porte le nom
de Joannes Itifpalenjts , & fut pu-
bliée à Ferrare en 1493 , & à Nu-
remberg en I s J7 , avec une préface
de Philippe Mélanâhon.
La féconde traduâion fut faite
par Jacnues Çkriftman , fur la ver-
fion hébraïque de Jacques Antoli ,
& parut à Francfort en 1590. Ce-
lui-ci ajouta au premier chapitre
d'Alfragan un ample commentaire,
dans lequel il compare les calcn-
451 AL G
dciers des Romains y des Égyptiens,
des Arabes , des Pecfes ^ des Sy-
riens Se des Hébreux , & montre la
correfj>ondance des années.
Enhn la rroifième & b meilleure
crada(5tion fuc faite par Jacques Go*
lias y Profedeur des nuthématiques
& des langues orientales à Leyde :
.elle parut en 1(9^.9 , après la mort
de TAuteur y accompagnée du texte
arabe Se de plufiqurs noces (ayantes
fur les neuf premiers chapitres \ car
Golius n'avoir pas eu le temps de les
pou (Ter au deU.
ALGARDI , (Alexandre) fculpteur
& archite6^e BoJ^oois ^ eut Louis
Carrachc pour maître j & fut ami du
Dominiquain , qui le produifit â
Rome , où il mourut en i(>54» L*E-
glife de S. Pierre du Vatican con-
ferve de lui un beau bas-celief re-
pré£entanc 5. Léon ^ qui vient au
devant à^ Attila. On voit encore de
lui à Bologne un groupe de «S. Paul
décapité.
ALGAROTl, (le Comte) né à Pa-
doue , voyagea de bomie heure ,
autant par curiofité que par le défir
de perreftionner fes talens. Il étoit
encore fort jeune lorfqu il vint vers
Tan 175(9 en France, ou il compofa
en Italien la plus grande partie de
fon Ncutonianifmc pour les Dames.
Cet ouvrage traduit en firançois par
M. du Caftera , n'a pas eu autant de
fuccès que la Pluralité des mondes
de Fontenelle. Dans l'un & dans
Tautre ouvrage la raifon fe montre
avec les grâces de refprit ; mais
elle prend audi quelquefois la parure
d'une coquette, hts agrémens de
l'Auteur Italien plurent moins que
ceux du Philofophe François ; pre-
mièrement , parce qu'il y avoir moins
de fineflTe & de délicateffe ; feconde-
ment, parceque les agréables 6â:ions
de Defcartes prêtent plu$ à i'ima- 1
ALG
ginarcion quô- les vérités séchas de
Newton , qui ne demandent que du
calcuU L« jeun» philoTopha appelé
aupcès du Roi de Pru2<» , fe concilia
l'eliiine fl^ U hienveilUnce de ce
Monatqiae ^ qui le nomma Cheva-
lier de rOcdce du Mérite. Il jouif«
foit d'une confîdération bien mé«
ritée » lorfqu^ k mort le vint frap-
per i Pife» le a; Mai i7<'4* H 1^
-reçut avec courage » & il s'érigea
un a>aurolée plutôt par goût pour
. les beaux arts , que par la manie
d'illaftret la mémoire. Il difta loi-
n^md £m2 épitaphe : Hic jacet Al-
garqtus- ^fed non omnis. C'écoit un
des plus grands connoiffeurs de
l'Europe en matière de peinture ,de
fculpeure 8c d'archiceâure. Il a
beaucoup contribué à corriger TO-
péra Italien. On a de lui dans cette
langue des vers pleins d'images.
I«e recueil de fes ouvrages a écé
publié depuis peu en italien fous ce
titre : Œuvres du Comte Algaroti ,
Chambellan du Roi de Prujfc , â Li«
Yourne, chezi)/izrcCorrtf////2i, 17^5»
i/2 8^.4 vol. Les deux premiers vo-
lumes de cette colleâion contiens
nent fes dialogues fur la pkilofophie
de Newton , des eiïais iur la pein-
ture , la mufique , l'architeâute }
une diflTertation fur la néceflité d'é*
crire dans fa propre langue; un effai
fur la langue françoife ; un autre
elTai fur la rime \ un troifîème fur
la durée des règnes des Rois de
Rome \ un quatrième fur la journée
de Zama \ un cinquième fur Ytvor
pire de Incas \ un (ixième fur Def"
cartes ; un feptième e({ai fur le com-
mcrce forme le troiiième volume.
DifTcrens morceaux qui décèlent le
littérateur & le philofophe , font
rafTemblés dans le quatrième va-
lume.
ALOUETTE ; fubftantif féminvu
ALH
J^annlckâUia* Gence de planxe aqua-
tique décric par Poncedera , fous le
nom êCJfonogdSoa ^ Se auquel on a
donné le nom d'un fameoi apo-
thicaire de Venife» appelle Zanni-
chtlVu Ses Asius fonc mâles & fe-
melles, fans pétales. La âeut mâle
eft fans calice \ la âeur femelle qui
fe tCQUTe auprès > eft enveloppée
d'une membrane qui tient lieu de
calice^ les fruits viennent aux aif-
felles des feuilles j ce font desfe-
mences oblongues renfermées dans
des capfules.
ALHÂZEN^ nom d'imaftronomequi
florifToit en Efpa^ne fur la fin du
onzième (iècle ; il fut le premier
qui fit voir l'importance de la théo-
rie des réfradbions en agronomie ,
quoique les anciens en euflfent fait
peu de cas. Nous avons de lui un
ouvrage d*Optique , & un traité des
Crépufcules 6c de l'élévation des
Nuages*
ALIMUSIENS ; Alïmufii. Anciens
peuples de l'Attique. Ils formoient
une bourgade de U tribu Léontide ,
près de Phalère » & par conféquent
peu diftante d'Athènes. On y voyoit
un temple confacré à Cérès thef-
mophore ou légiflatrice & à Profer-
pine.
ALJUSTREL ; ville de Portugal dans
l'Eftramadure, entre Leyria & Ou-
rem, â quatre lieues de l'une & de
l'autre de ces deux villes. ^ An. de
M.lcCh.deC.
ALLA BREVE ; terme de Mufique
f^ris de l'Italien, qui marque une
brte de mefure a deux temps fort
vite » Se qui fe note pourtast avec
uçe ronde ou femi-brèvepar temps.
Elle n'eft plus guères d'ufage qu'en
Italie y Se teulement dans la mufique
d'I^life : elle répond aflfez â ce
qu'on appeloit en France du gros
ALL 49}
ALLA ZOPPA i Terme de Mufique
pris de l'Italien , qui annonce un
mouvecxrenc conuaint » & fyaco*
pant entre deux temps , iàns fyn-
coper entre deux mcmres y ce qui
donne aux notes une marche iné-
gale âc comme boiceole. C'eft un
avertiflemeat que cette »eaae mar-
che continue ainfi fofqui'à U fin de
l'air.
ALLIBAMOUS ; (les ) peuples fau-
va^es de la Louifiane à quelque
diftance du Mifiiffipi. Ces iauvages
font humains, braves > généreux*
Pour marquer de la conhdération
aux étrangers» ils leur ofFreoc leurs
filles} mais l'adultère eft en hor-
reur parmi eux > & ceux qui s'en
rendent coupables y font punis avec
une févériié inconnue aux Euro-
péens. ( * ) ^Aru de M. le Chsvalier
de C.
ALLOIS } (les) Abbaye régulière de
filles de l'Oidrede StBenoîc^ dans
le Limoufin^â quatre lieues^eftyfud-
eft > de Limoges. Elle jouit d'envi*
ron dix mille livres de rente.
ALLORI I Peintre Florentin , excella
dans le portrait Se dans rhHlotre.
Son pinceau a des grâces. Rome&
Florence pofledent fes principaux
ouvrages. Il fut le 'Maître du fa«
meux Civoli , Se l'élève dcBroniin ^
fon oncle. L'étude particnlière qu'il
fit de l'Anatomie , le rendit très-
habile dans le de(£n. IL enrendoic
très bien le nud;.Il mourut en 1^07
d 71 ans.
ALLOUNE ; il y a en France trois
bour^ de ce nom : l'un eft dans le
Beauvoifis » à une lieue , fud>eft »
de Beauvâis ^ le fécond eft en An-
jou y i deux lieues j eft-nord-eft ,
de Saumur , & le troifieme dans
le ^fiaine , â une lieue âc demie ,
fud-oueft , du Mans.
ALLOUÉ ^ bourg, de France , en Poi<-
494 A L L
tou, i une lieue & demie, nord*
cft, de Confolans.
ALLUCIUS , PiincedesCelribériens
en Efpagne, célèbre par un traie
de générofiic que Scipion l'Africain
exerça à Ton égard, après l'avoir
vaincu. On amena i ce Héros une
fille d'une rare beauté -y mais ayant
fu qu'elle étoit fiancée au jeune
Allucius , il lui dit j je vous tai
gardée avec foin , poar que le préfent
que je voulois vous en faire fut digne
de vous & de moi ; Joyei^ ami de la
République : voilà toute la rtconnoif
fance que j'exige de vous. Il ajouta
enfuite à ce don une fomme d'ar-
gent que les parens de la fille Ta-
voient obligé de prendre pour fa
rançon.
ALLUYE} bourg & Baronnie>de
France j dans le Perche, â fix
lieues, eft-nord-eft, deGauec.
ALPARSLAN, fécond Sultan de la
Dinaftie des Selgiucides , monta
fur le trône après Togrulberg , fon
Oncle, Tan 10(^3 de Jéfus Chriftj
il remporta un grand nombre de
viékoires , & mourut â Meru dans
le Khorafan en 1071 , lors de fon
expédition pour la conquête du
Turquedan. On lit à Méru cette
épîtaphe fur fon tombeau : Vous
tous qui ave\ vu la grandeur d^Al-
parjlan ilevé jufqu^aux deux , vene^
à Méru y & vous le verre\ enfeveli
dans la pouffîere.
ALPHONSE X , Roi de Léon & de
Caftille, furnommé le Sage & l'-^/"
tronome , fils de Ferdinand 111 , &
fon fuccefTeur en 1251. Après la
mort de fon père , il difiipa tous
les efforts que la Navarre & TAr-
ragon firent contre lui. Il fut élu
Empereur en 1157 par une faâion
de Princes Allemands, qui comp-
toient de s'enrichir des tréfors
qu'ils répandroient parmi eux. Il
ALiP
fit des aâes de Souverain d'Aile^
magne en Caftille. Il donna Tin-
veftiture du Duché de Lorraine ï
Frédéric ; mais lorfque Rodolphe
d* Habsbourg eut été élevé au tione
impérial , il fe contenta de pro*
tefter contre l'éleftion. Il vécut en
Philofophe fur le trône.
Il fongea le premier i corriger
les tables de Ptoléiuée : dès Tan-
née 1240, & duvivanr mcme de
fon père il avoit attiré à Tolède les
Agronomes les plus habiles de fon
temps» Chrétiens, Maures ou Juifs,
dont les travaux procurèrent enfia
les tables alphonf nés Vzn 1x51, I2
f première année de fon règne ; ce-
ui qui eut le plus de part à cet
ouvrage fut ifaac Abcn Sid ^ fur-
nommé Ha:çan.
Alphonfe mourut en 1284; fes
tables furent imprimées pour la
première fois en 1483 , à Venife,
f»ar Radtolt, qui excelloit dans
'Imprimerie vers ce temps- la ^
cette Édition comprend vingt qua-
tre feuillets ; elle eft extrêmement
rare; il y en a d'autres de 1491 1
1511 , 1545, &c.
Le Recueil de Loix de ce Prince
prouve qu'il veilloit fur la Juftice
comme fur les Lettres. Quelques
Auteurs l'ont accufé d'inapicré»
pour avoir dit que, s'il avoit été
du Confeilde Dieu dan% le temps de
la création , il lui étroit donné de
bons avis fur le mouvement des af
très. Mais qui ne voit que cette
plaifanterie ne tombe que fur les
fyftèmes ridicules de certains Af-
tronomes, & non point fur les
règles que TÊtre Suprême a fui-
vies dans la création de (es ouvra-
ges ?
ALPIN, (Profper ) Profefleur de Bo-
ranique à Padoue, né en 15^^^
MarolUca dans l'État de Veoif«|
ALS
Voyagea en Egypte, pour Dctfec-
tionncr la botanique. On a de lui,
I®. Un Traité du Baume ^ eftimé.
2°. De prdtfagienda v'ua & morte ,
in-^^.y que Tillufl-Te Boerhaave a
fait imprimer. i^.De Plantis Egyp-
tiy à Venife , i/2-4J^. 1591. H mou-
rut en \6i6. Ses ouvrages renfer-
ment des recherches curieufes qui
l'ont tiré de la foule des boraniftes.
uéndré Doria , Prince de Melphe ,
avoir roula l'avoir pour fon rnéde*
cîn ; mais la République de Venife
le fixa â Padoue par des emplois ho-
norables.
ALSÉEj -/^^tf. Nom d'une ancienne
ville du Péloponnèfe , la même
qu'Alcé dont parle Plutarque. Elle
obéifToit aux Achéens , ainfi que
celle de Hérée dont elle ne devoir
pas être éloignée lorfquelle fur
Erife par Cléomène , Général des
acédémoniens » plus de loo ans
avant TEre chrétienne.
AL SEGNO \ termes de Mufique. Ces
mots écrits à la fin dun air en ron-
deau ^ marquent qu'il faut repren-
dre la première , non tout*à-fait au
commencement , mais i l'endroit:
où eft marqué le renvoi.
ALTEA FRUTEX. Supprimer cet
article, & voye^ Althéa ci après.
ALTENSTADTi Bourg & Bailliage
de France en AUace , à une demi-
lieue, eftfud-eft, de VeiflTenbourg.
ALTHEA ; fubftantif mafculin. Pe-
rit arbrilftau que Ion cultive pour
1 ornement des jardins. Ses fleurs
font à peu près femblables à celles
dn volubilis ou grand Uftron ; mais
il y en a de différentes couleurs , de
rouges panachées , de pourpres vio-
lettes & de blanches
Cet arbrilleau fe multiplie de
marcottes au mois de Sepretnbre ,
ou de gr^iines au mois de Mirs. 11
vient dans tourtes fortes de c^rreins
AL Y _49j
fans culrure & ne redoute point be
froid : il figure très-bien à caufe à%
fes fleurs dans les plates-bandes ,
lorfqu il eft taillé en boule : il fair
aufli un très-bon effet dans les bof-
quets. Ses fleurs font en grand nom-
bre 9 Se paroiffent pendant tout le
mois de Mai. Son bois eft jaunâtre;
fes feuilles reffemblenc à celles de
la vigne.
ALVÉOLE , fe die en termes de fio'
taniqae, des cavités formées par
l'arrangement de plufieurs écailles
pliées le plus fouvent en gouttières »
&c qui féparent les femences les
unes des autres : telles font les fe-
mences de foleils » celles du char-
don à bonnetier qui font enchaffées
dans les alvéoles.
ALYZONlENS;(les) ^liionii. An-
ciens peuples donr parle Hérodote.
Il paroît qu*ils étoient voiHns des
Lydiens & des Cabaliens. Lors du
partage que Darius , Roi de Perfe ,
fit de fes terres en vingr fatrapies ,
quand il fe vit affermi dans fes Etats»
les Alyzoniens furent compris dans
la féconde , qui étoit taxée â cinq
cens talens.
AMAGÉTOBRIE;///wtf^<rr(?Aria.Nom
d une ancienne ville des Gaules ,
près de laquelle Céfar dit que les
Eduens , peuples de la Celrique ,
furent défaits par les Séquanois , qui
avoi&nr appelé à leur fecours les
Giirmains commandés par Ariovifte.
On ne fait pas précifément où cettd
ville étoit fituee. Quelques uns la
placent prcs de Tembouchure de
rognon dans la Saône.
AMAK; pocte Perfan dont on loue
les élégies. li floriflbit du temps de
Khedherd km , Prince qui proté-
gcoit les lettres &c qui le combla de
bienfaits.
AMALASONTE, fille d;î Théodorîc,
t Roi des Oûrogûihs , & mère d'A-
M
49 5
AMA
thaUric , fit élever foa fils à la ma-
nière des Ro;Dain$; ce qui déplut
fofi auK Gochs. Cette Reine digne
de régner fur un peuple plus poii i
avoic toutes les qualités propres à
former tin grand Roi. Aprèslamort
de fon fils elle mie fur le trône Théo-
dar fou coufio , qui eut l'ingratitude
& la barbarie de la faire mourir
dans une tour en 534. Juftinien in-
formé de cette perfidie , & pénétré
de refpeâ pour Amalafonte » dé-
clara la guerre à fon meurtrier , & le
fit châtier parBélifaire fon Général.
AMANTIAINS ; (les) AmantianL
Anciens peuples dlllytie » qui félon
Pline , jooifioient de leur liberté. Us
furent du nombre de ceux qui dé-
putèrent vers Céfar, pour laffurer
qu'ils étoient prêts à exécuter fes
ordres. Leur ville que Ptolémée
place dans l'Orcftide » fe nommoit
AmantU. Elle a été épi(c«pale , &
(on Evèoue Eulalius (bufcrivit au
Concile de Sardes.
AMÂRANTHE j fubftantif mafculin.
Bois violer qui nous vient des îles
de l'Amérique j ôc dont les ébé-
liiftes font ufage. Lorfque ce bois
vient d'être travaillé » il eft d*une
couleur brune qui approche celle du
tabac ; mais il fumt qu'il foit ex-
pofé au grand air pendant une heu*
re , pour prendre la couleur d'un
violet foncé tirant fur le pourpre.
{*) Art. de M. UCh.de C.
AMARYNTHUS j nom d'une an-
cienne ville de l'île d'Eubée. On y
honoroit Diane Amaryfia; ce qui
ji*empechoit jpas que les Athéniens
célébraient la fête avec autant de
folennité aue les habitans d'Ama-
rynthus. Il 7 a bien de l'apparence
3ue le nom ^Amaryfia avoir palfé
e là à Athmonie de la tribu Cécro-
pide dans T Attique.
Straboû aflore qu'Amârynthii
AMB
n'ctoit qu'à fept (lades des morsd'É-
rétrie , & qu'une colonne qu'on
avoit dédiée dans le temple de Diane
Âmaryfia, étoit une preuve incon-
teftabie de la puiffance dont les
Éfétriens avoient foui ancienne*
ment. On y lifoit en eftet qu'ils
avoient conduit en poau>e trois
mille hommes de pied pe(amment
armés avec fix cens chevaux & foi-
xante chariots.
AMBARRES ; ( les ) AmbarrL Anciens
peuples des Gaules , qui croient fé-
lon Céfar , amis & allies des Eduens*
On voit diftinâement, par fon ex-
pédition contre les Helvétiens » qu'il
etoient établis 3 du moins en partie,
fur la rive gauche de la Saône ; car
ils lui firent poner leurs plamtes
du ravage de leurs terres , avant
que tout le corps de la nation Hel-
vétienne eût palTé cette rivière. Les
Ambarres furent du nombre des
anciens Gaulois, qui pafTerent les
Alpes , pour aller s'établir en Italie {
ce qui remonte jufqu'aa règne da
premier des Tarauins.
Selon la carte de la Gaule , dcef-
fée par M. d'Anville, ce qu'on ap«
pelle à préfent la Principauté de
bombes, dans le Lyonnois , répond
en partie au pays occupé par les
Ambarres.
AMBASSADE; on appelle Ambaya"
de d'Obédience , celle que les Prificei
Catholiques font dant l'ufage d*en^
voyer i chaque Pape « en figne d'ap*
probation du choix qu'on en a fait,
& de Tobéiflance qu'ils font prêts
à lui rendre , dans les cas ou ib
doivent lui obéir.
Cet ufage a pris fon commeD^
cernent dans les temps de fchifnie,
dans ces temps où l'on diftinguoic
arrentivemenr les partifans des
Antipapes , dont chacun avoit ibo
obédience particulière.
Mexcni
AMB
Mezerai ne fixe la première de
ces AmbafTades de la part de nos
Rois, qa*au pontificat de Nicolas
V,donr Charles VH voulut ap-
prouver folemneliement réleftion ,
pour mettre fin au fchifme quoc-
cafionnoit encore Félix V , le der-
nier des Antipapes.
L*art. 7 de nos libertés , & en-
core mieux fon commentaire qu'il
£aat voir, apprend dans quel efprit,
& même dans quels termes , nos
R«is parlent au Pape en cette occa-
fion, par la bouche des Ambafiadeuis
qu'ils lui envoient.
AMBI AINS i (les ) Ambiani. Anciens
peuples de la Gaule Belgique, qui
cenoient un rang diftingué dans le
pays. Céfar , après avoir réduit les
Btllovacts , ( ceux de Beauvais ) en-
tra dans le pays des Ambiains , qui
ne firent point de rcfiftance j & fe
livrèrent aufli-totà difcrécion avec
tout ce qu'ils avoient. OnVoit par
là que les Ambiains & les Bellovaces
étoient limitrophes; ce qui eft fort
exad , fuivant la remarque de M.
d'Anville. Mais ce géographe obfer-
ve que ce qu'on lirenfuice dans le
commentaire: corum {Amhianorum
fcilich ) fines Ncrvïi attïngchaht , ne
doit pas être entendu d'une manière
trop étroite, & ne fignifie autre
chofe, finon que les Ambiains n'é-
toient point éloignés des Ner-
viens. Car à moins de.re(rerrer les
Atrebates , ou les Véromanduens
jttfqu'aux portes de leur capitale ,
on ne fauroit amener les Nerviens
jufques fur la frontière des Ambiains
précifément.
Céfar i fon retour de fa féconde
expédition dans la grande Bretagne,
choifit la capitale des Ambiams >
préférablement à toute autre ville ^
p jur y tenir l'aiTemblée générale des
éizi% de la Gaule , en faire fa place
Tomt XXX*
A M B 497
d'armes & le centre de toutes fci
Légions , répandues dans les con*'
trées voifines » y placer ies maga-*
fins de fon armée qui avoir beau*
coup à fouffrir dans les provinces»
par la famine qu'y caufoit la féche-
refie » enfin , pour y fixer fa réfiden-
CCj jufqu'à ce qu'il eût rédé tout
ce qui regardoit le département de
fes Légions dans leurs quartiers
d'hiver.
Cicéron dans une lettre à Tré-
batins, fait mention d'un camp
qu'a voit Céfar, auprès de Samaro-
brine , ( c'eft le nom de la capitale
des Ambiaiiis » qu on appela de-
puis Amiens ) » c*eft-i dire , fur le
territoire de cette ville \ peut-être
ce camp étoit-il placé fur la hau-
teur qui y domine , où dans la fuite
des temps, l'on a bâti la fortereflTe
qui s'y voit â préfent , & qui , avant
qu'on eût porté l'art de fortifier
les places au degré de perfeâiou
bù il eft aujonrd'hui , pafibit pour
une des meilleures fortereffes de
TEurope. Il y eut U un ancien Châ«
teau , dont les Seigneurs prenoienc
le titre de Châtelains d'Amiens »
&que les Antiquaires de cette ville
prétendent même avoir été fondé
dès le temps de Céfar \ ce qui con-^
firmeroit encore qu'il établit an
camp en ce lieu U.
Le territoire des Ambiains ne
répond qu'en partie k ce qu'on ap-
pelle aujourd'hui l'Amienois en Pi-
cardie*
AMBIB ARIENS-,( le$)>^/«*iA^/7i. An-
ciens peuples des Gaules , les mêmes
que les Ambiains.
AMBILIATES; (les^f anciens peu-
pies des Gaules , que Céfar met au
nombre de ceux que les Vénétes
appelèrent i leur fecours , pour fe
défendre contre les Romains. U j
çn4 qui Ufent Ambibariens au lieu
Rrr
4p8 AME
d'Ambiliates. Si loa admec la leçon
d'A^nbiiiaces , le rerruoire de ces
peuples pourra, félon M. Satnfonj
répondre au territoire de Lamballe,
à caufe de la reflemblance de nom.
Si Ton admet aucontrairecelled'Aoï-
bibariens , ce géographe feroit d'a-
vis de le placer ailleurs, & plutôt
dans le diocèfe d'Avranches , que
dans tout autre. Mais , ces portions
qui n'ont d'autre fondement que des
conjeâures , paroiiTent s'écarter
beaucoup de la pofition que Céfar
donne aux Ambiliates , qu'il femble
{)iacer auprès des Nannetes , dans
*énamérationjdes peuples qui alloienc
marcher contre lui. Ajourez â cela,
que les Ambilatres, dont parle Pline,
ne fauroient différer des Ambi-
liates. Or , ces Ambilatres font pla-
cés , par cec ancien géographe , i
l'extrémité de l'Aquitaine , éten-
due jufqu'à la Loite. Ainfi, on ne
peut révoquer en douce, que les
Ambiliates n'ayenc habité fur les
côtes de l'Océan , & â la gauche
de la Loire, fur la frontière delà
Province de Bretagne.
AMBITUS; fubftantif mafculin &
terme de Mulique. Nom qu'on don-
noir autrefois ï l'étendue de» cha-
que ton ou mode du grave â l'aigu :
car quoique l'étendue d'un mode
fût en quelque manière fixée à deux
câraves, il y avoit des modes irré-
guliers dont r^/n^/Vttiexcédoit cette
étendue » & d'autres imparfaits où
il n'y arrivoit pas.
Dans le plain- chant ce mot eft
encore ufité : mais YAmbitus des
modes parfaits n'y efl que d'une
oârave: ceux qui là pafTent s'ap-
pellent modes fuptrflus j ceux qui
n'y arrivenr pas modes diminués.
AMENAGEMENT; fubftantif maf-
culin. Terme de la Jurididbion des
JSaux & Forets . V Aménagement dis
AMI
forets confifte dans le recèpage des
bois abroutis, & le repeuplement
des [laces vaines & vagues.
Il eft recommandé aux Grands-
Maîtres d'envoyer au Confeil des
procès- verbaux des beis abroutis
qu'ils ont reconnus en faifanrleuiS
vifitcs dans les forets du Roi 9
avec leurs avis , pour cire par fa
Majellé pourvu au recèpage.
De même , ils doivent dreflct
des procès -verbaux de roures les pla-
ces vaines & vagues qui fe trou-
vent ou dans l'enclos ou «aux rives
à^s forêts , pour erre fur leurs avis
pourvu au repeuplement*
Ces difpofitions fe trouvent con-
firmces en général par l'article ^7
de lÉdit de Mai lyKî, qui porte
que les Grands -Maîtres enverront
tous les ans au Confeil un état des
fommes qu'ils croiront devoir être
employées i l'aménagement ^ dei
forêrs avec procès -verbaux & f îèccs
juftificatives » enfemble l'état des
journées & vacations extraordinaires
faites pour les intérêts de fa Majef-
té , par les Officiers des Maitrifei»
pour être par fa Majefté ordonné
ce qu'il appartiendra.
AMIRAL; les curieux donnent ce
nom â une coquille univalve da
genre des corners. L'Amiral â des
fafcies marbrées de taches blanches
fur un frond jaune. On y diftin-
gue encore une ligne ponÂuée vers
le milieu , & qui ne fe trouve
point dans la coquille appelée Vici'
Amiral.
Les fleuriftes donne auftî le nom
A* Amiral à une forte d'œillet : En-
fin le nom A' Amiral fe donne à un
grand papillon noirâtre , dont les
ailes font élégamment tachetées de
points ronges ^ blancs.
AMISE j Amifus. Nom d'une ancienne
ville du Pont > dans l'AGe mineure ,
AMO
à neaf-cens ftades de Sinope, entre
l'Halys & Vlïisy qui fejeccenc dans
le Pont-Euxin. Théopompe du
qu'elle fuc bâtie par les Miléfiens
lorfqu'ils étoient maîcres de la
Cappadoce,
AMMON. ( Corne d' ) i la page
198 du tome 1^ » fupprimez à la
première colonne ces mots , & dont
on ne connaît pas l'Analogue vivant ,
& mettez à la place, /^oyq au mot
CoRNJs, rArticleCoRNED'AMMON.
AMMONITE i fubftantif féminin &
terme de Conchyliologie. On donne
ce nom aux cornes d*Ammon. ^oy^
dans le feptième volume l'article
corne d'Ammon , page ^6.
AMMOSTÉE ; fubftantif féminin.
Ammofieus. Quelques auteurs ont
donné ce nom à TOftéocole.
AMNISIADES , ou Amnisides ; fubf-
. tantif féminin pluriel , & terme
de Mythologie. Nymphes ainfi ap-
pelés de la ville d'Amnifus ou du
fleuve de ce nom*
AMORPHE} adjedifdes deux genres
& terme dhiftoire naturelle, par
lequel on dcfigne des pierres ou des
fubftances qui n*ont point de figure
déterminée ou conftante , par op-
poficion aux pierres figurées , &
aux pierres ptintes , qui ont vine
figure propre & déterminée.
AMOUR DIEU } Abbaye de filleç de
Tordre deCîteaux en Champagne,
à cinq lieues, oucft-nord-oue{j;^ d'E-r
pernay. Elle jouit d'environ fept
mille livres de rente*
AMPHIGOURIE ; fubftantif féminin.
Ce mot compofé d'un adverbe grec
qui fignifie autour ^ & d'un fubftan-
tif qui fignifie cerdc , a été ufité dans
ces d;îrnier$ temps , pour fervir de
nom à de petites parodies lyriques ,
qui tiennent du burlefque>& qui
soûlant fur des mots fie des idées
AMP
49>
fans ordre &. lans aucun fens dé^
terminé , n*ont pour objet que de
faire rire parce bizarre ademblage.
AMPHILOCUS , fils d'Amphiaraiij
^ d Êriph)le', & ftcre d^Alcmcon,
fut comme fon père un devin célè-
bre , il accomp^cna fon fièreà la
féconde guerre deThebes.Quelques<*
uns difcnt qu ils i aida à le défaire
d*Èriphyle ; mais, la plupart des
auteurs font d'un autre fentimenc.
L'autel qu'on lui confacra dart
Athènes contribua beaucoup moins
à la gloire de fon nom , qqe l'ora-
cle qu'il avoir à Mallusen Cilicie,
où ceux qui venoient le confulter»
palToient la nuit dans le temple ;
& ce qui leur venoit dans Tefpric
en fonge, devoir être l'éclaircif-
fement de ce qu'ils vouloient fa^
voir.
AMULIUS,Roi des latins, chafFa
du trône fon frère Numitor & fit
veftale Rhéa Sylvia fa nièce , dont
les enfans auroient pu rentrer dans
les droits de leur aïeul; mais (t%
précautions furent inutiles ; cette
Princefle accoucha de Remus & de
Romulus qui tuèrent Am^dlus , &
rendirent la couronne à Numitor^
vers l'an 3150 du monde, le 7 54
avant Jéfus-Chrift.
AMYOT , ( Jacques ) naquît à Melun
en 1 5 1 5 , d'un père vendeur d'ai-
guillettes, oucorroyeurou bouchet,
ou mercier. La prodigiçufe fortune
qu*il fit, a rendu les lictéraieurs fort
curieux de favoir l'état de fa famile»
Ce qu'on fait de certain , c'eft
qu'elle étoit fort obfcure. Amyot
commença comme Sixte V. Un ca-
valier qui le trouva làu milieu des
champs dans la Beauce , le porta
en croupe à l'Hôpital d'Orléans.
Amyot qui avoir quitté fa maifoa
pour échaper â un châtiment, fe
. rendit à Paris & y mendia. Une
Rrrij
500 AMY
d^tnt qai le trouva d'une figure
fort agréable , le prit pour accom-
pagner fes enfans au collège. Amyot
profita de cette occafion pour fe
former. Il recueillit les fleurs & les
fruits de la littérature , & com-
mença i briller à Paris. 11 quitta
cette ville quelque temps après,
parce qu'on l'accufoit d'être favo-
rable aux nouvelles erreurs. II fe
recira chez un gentilhomme de Berri
qui lui confia fes enfans. Henri II
ayant pafle en Berri, Amyot fit une
cpigramme grecque « que fes élevés
préfentèrent au Roi. Le Chancelier
de I*Hôpiul fut fi enchanté de ce.
{^etit ouvrage ^ au'il dit à Henri , que
'Auteur étoitaignede veiller â l'é-
ducation des enfans de France. Ces
vers grecs furent, félon quelques
Auteurs , ce qui fit monter Amyot
âux premières dignités \ mais cette
hiftoire de fa fortune paroît un peu
romanefque , & eft contredite par
les dates. Les hiftoriens les plus
judicieux s*accordent à dire qu'^-
myot étudia d abord â Paris au col-
lège du Cardinal le Moine \ qu'il fut
enfuite précepteur de Guillaume de
Saci Boucherel , alors Secrétaire
d'Etat. Ce miniftre le recommanda
a Marguerite , fœur de François 1 ,
& ce tut par le crédit de cette Prin-
cefTe, qu'il eut la chaire de leâeur
public, en grec & en latin , dans TU-
jiiverhté de Bourges. Amyot tra-
duifit les amours de Théagene &
de Chariclée , roman grec qui lui
valut l'Abbaye de Bellozane. Après
la mort de François I , Amyot fuivit
en Italie Morvilliers. Il eut occa-
fion d'y voir \t Cardinal de Tournon
& Oder de Selves , Ambafiadeur k
Venife. Ce fut dans cette ville qu'il
reçut ordre de Henri II , de porter
au Concile de Trente une lettre de
ce Prince pleine d'une poble har«
AMY
diefle , & une proteftation écrire
fur le même ton. Amyot de retour
en Italie , fut fait précepteur des
enfans de France. Charles IX &n
élevé , le fit grand Aumônier , 8c
lui donna quelque temps après l'Ab-
baye de St. Corneille de Compiègne
& TEvèché d'Auxerre. Henri lll
qui avoir été auffi fon dHciple , loi
confetva la grande Aum&nerie y 8c
y ajouta pour toujours l'Ordre du
St. Efprit^ en confidératien de fes
talens & de fes fervices. Amyat
manqua à la reconnoiflance qo'il
devoir pour de fi grands bienfaits ,
en favorifant les rébelles de la ville
d'Auxerre , fi Ton en croit l'illuftrc
de Thou \ mais celui-ci a été con-
tredit fur ce fait par l'Auteur de la
vie de ce Prélat qui mourut le ^
Février 1 5 95 , à l'âge de 79 ans. Il
préparoit une édition de fes ouvrages
qu'il avoit retouchés. Le plus cé-
lèbre eft/a traduclion des Œuvres de
Plutarque ^ qui eft lue encore an-
jourd'hui ^ quoiqu'elle ait plus de
deux fiècles. Le grand Racine dans
fa préface de Mitridate , dit que
cette traduâion a une gtâce dans le
vieux ftyle du traduAeur , qu'il oe
croit pas pouvoir être égalée dans
notre langue moderne. On en a
beaucoup moins loué Texadlitude:
elle fourmille de contre- fens &de
fautes. Quelques favans même ont
voulu perfuader c^ Amyot avoii tra-
duit i'intar que fur une verfion ita-
lienne de la bibliothèque du Roi }
mais qu'elle apparence qu'un Pro-
feiïeur en langue grecque, qu'on
homme qui faifoit aflez bien des
vers dans la même langue, ne fat
as afTtiz de grec pour traduire Air
'original? On a encore à'Amyot^
i ^. la traduclion dt la Pajlorale é
Dûphnis. L'édition corrigée avec
les figures de B. Audran gravées fu^
f:
ANA
les de (Teins de M. le Régent, //2-8^.
eft rare. i^. Sept livres de Diodore
de Sicile. j°. Quelques Tragédies
grecques , &c. Notre langue a eu de
grandes obligations i cec écrivain.
11 fut le premier qui répandit dans
notre profe une douceur & une anné-
aité inconnues avant lui. Les (Eu*
vres de Plutarque imprimées chez
Vafcofan , en 4 vol. in-foL font
rares. Vin 8^. chez le même en 1 3
vol. l'eft beaucoup plus.
ANACAMPTOS ; terme de la mu-
fique grecque , qui Hgnifie une fuite
de notes rétrogrades , ou procédant
de l'aigu aa grave j c*eft le contraire
de Veuchia. Une des parties de I an*
.cienne mélopée portoit auffi le nom
à^anacamptofa.
ANACHYTISouAnanghitis. On a
ainfi appelé des pierres magiques ou
talifmans dont le fervoient les ma-
giciens. Il n'eft pas aifé de détermi-
ner quelle pierre les anciens défi
gnoicnt par ces noms. ^
ANACRÉON. Supprimez cet article
du fécond volume , & lifez ce qui
fuit.
Anacréon né à Théos , ville d'Io-
nie , florifToit vers l'an du monde
3511. Il fe rendit cé!ébre«par la dé-
licatefTe de fon efprit & par le tour
aifé de fa pocfie , où fans qu'il pa*
roifTe aucun effort de travail , on
trouve partout des grâces fimples &
naïves. Ses odes (ont marquées au
coin de la délica tefTe , ou pour mieux
dire de la négligence aimable; elles,
font courtes 3 gracieufes , élégantes,
& ne refpircnt que le plaifir & l'a-
mufement : ce font , à proprement
parler, des chanfons qu'il enfanta
fur le champ dans un coup de verve
infpiré par l'amour &c la bonne
chère , entre lefquels il partageoit
fa vie. Le tendre , fe naïf , le gra-
cieux y font les caraâères du genre
ANA 5C1
cnacréontiquc ^{\M\, n'a mérité le nom
de lyrique dans l'antiquité , que parce
qu'on le chantoit en s'accompagnant
de la lyre : car il diffère entièrement
& par le choix du fujet & par les
nuances duflyle, delà hauteur & de
la majefté de Pindare. Nous avons
une traduâion ii Anacréon en profe
fiar Mdllc le Fevre > connue depuis
bus le nom de M<le Dacier » & trois
en vers : l'une eft de Longepierre ,
l'autre de M. de la FofTe \ elles paf-
fent pour plus fidelles que celle de
Gacon , qu'on lit néanmoins avec
plus de plaifir, parce qu'elle eft plus
légère , & qu'il l'a enchaffée dans un
roman afTez ingénieux desaventures
galantes & des plaifirs à* Anacréon.
Horace a fait plufieurs odes d l'imi*
ration de ce poëte , telle que celle
qui commence par ce vers :
ô matre pulchrifilia pulchrior;
6c celle-ci , Lydia , die per omnes ;
&c. & plufieurs autres dans le même
goût. La conformité de caraâère
produifoit entre eux celle des ou--
vrages. Parmi nos poctes françois,
M. de la Mothe s'eft diftingué par
fes odes anacréontiques qui font
toutes remplies de traits d'efprit ^
d'un badinage léger , & d'une mo-
rale épicurienne. Nos bonnes chan-
fons font aufii autant d'odes ana^
créontiques.
La plupart des odes à' Anacréon
font en vers de fept fyllabes, ou de
trois pieds & demi , fpondées ott
ïambes , & quelquefois anapeftes ;
c'eft pourquoi l'on appelle ordinai-
rement les vers de cette mefureflwfl-
créonciques. Nos poètes ont auffi em-
ployé pour cette ode les vers de fepc
& de huit fyllabes , qui ont nnoins
de noblefTe, ou fi Ton veut d*em«
phafe» que les ver» alezaodKiUy
501 AN A
mais plus de douceur & de mollefle.
ANALYSE • en termes de littérature.
C'eft un précis dans lequel on dé'
veioppe les principales parties d*un
ouvrage.
L'arc d'une analyfe impartiale
, d*un livre confide â bien faifir le
bur de l'Auteur \ à expofer fes prin-
cipes , fes divisions, le progiès de fa
marche \ à écarter ce qui peut être
étranger à (on fujet , & à ne pas dif-
fimuLr {t% défauts en même temps
qu'on fait connaître fes beautés.
\Janalyfc demande beaucoup de
juitede dans l'efprit pour ne pas
prendre L* change » en appuyant fur
des acceiïoires , tan Jis qu'un né-
glige le p incipal. Les analyfes qu'on
trouve dans les nouvelles de la ré-
publique des lettres de M. Bayle,
font un modèle d'impartialité.
An AL Y E , fe dit encore en littérature,
d'une efpèce d'index ou table des
principaux articles d*un difcours
continu, eu de tel autre ouvrage,
difpofés dans leur ordre naturel , &
dans la liaiion & la dépendance que
les matières ont entre elles. Ces
fortes d'analyfes contiennent plus
de fcience que les tables alphabé-
tiques^ mais font moins en ufage ,
parce qu'elles font f.ms doute moins
facilesâ faire. Celle qui e(l à la tète
- du livre de TEfprit , eil un modèle
en ce genre.
ANARTES ; (les) Anarti. Anciens
peuples de la Dace. Il y en a qui
penfent qu'ils habitoient les pays
qu'on nomme à préfent Falachicy
Bulgarie & Servie. Mais Baudrand
leur attribue la contrée qui porte le
nom de Tranfilvanie ; & ce fenti-
ment eft appuyé de l'autorité de
Ptolémée , qui place les Anartes
dans la partie feptentrîonale de la
Dace , à commencer du côté de l'oc-
cident ^ c*eft-à-dire ^ vers les monts
ANA
Carpates & Taurifques. Cela eft
d'ailleurs conforme i la pofiûooqae
Ce far donne i ces mêmes peuples.
ANASTASIE; fubftantif féminin.
Anafiqfia. Nom de cette belle 8c
va(lefia(iliquequer£mpereur Conf-
tantin fit bâtir âjérufalem. EUeétoit
toute incruftée de marbres , toute
brillante de dorures. Elle embraC-
foit dans fon étendue & le heu du
Sépulcre qui fut orné Se embelli
fingulièrement , & le lieu du cruci-
fiement. C'eft pourquoi elle fe trouve
appelée le Marbre j YEgli/e du Cal-
vaire^ VAnaJlafie , ou VEglife dek
Réjurreàion , & \Eglife de la Croix.
ANAXYRIDE ; fubftaniif mafculin,
& terme d'Antiquité. Sorte d'ha*
billemcnt des anciens qui ne cou-
vroit le corps que depuis la ceinture
jufqu'aux genoux.
ANCILLON . ( David ) né à Metz en
1 <^ 1 7 , étudia à Genève ^ où il fit fa
philofophie & fa théologie. On le
pourvut après fon retour du miniftè*
re de l'Eglife de Meaux j qu*il garda
jufqu'en 1(^55. Il revint à Metz,
où il refta jufqu'à la révocation de
l'Edit de Nantes en i6S^. Il alla
demeurer â Francfort , puis à Berlin,
où il mourut en 1^91 , jouiiïànt de
l'eftime des littérateurs & deshoiv-
nètes gens.
Ancillon , (Charles] fils du précè-
dent, mort à Berlin en 171 5 , eft
Auteur , i*. d'une hijloire di fêta'
blijfement des François réfugiés dans
les Etats de Brandcbgurg. z^.D'oo
volume de Mémoires fur la vie & les
ouvrages des hommes illuftres du dix*
feptieme fiede , & de quelques au-
tres livres qui prouvent fon érudi-
tion. On diftingue fon traité dts
Eunuques , publié fous le nom de
C. OUincan , qui eft l'anagramme de
C. Ancillon.
ANCLABRIS 3 fubftantif œafculio ft
AND
terme d'Antiquité. Sorte de table
confacrée, fur laquelle on mettoic
la viâime égorgée pour la dépouil-
ler & la couper en plufieurs parties.
ANDANIE '^ Andania. Nom d'une an-
cienneyille du Péloponnèfe dans la
Mcflcnie , à huit ftadesdu bois Car-
nafius. Elle fut bâtie par Polycaon ,
fils de Lclexj qui en fit la capitale
de fes Etats. On y tranfporta d'A-
thènes les myftèrcs de Cérès & de
Proferpine. On y inftitua des fètes en
l'honneur de ces Dceffes , fuivant le
rit & les cérémonies qui fe prati-
Îpoient à Athènes. Piufieurs des
uccefTeurs de Policaon firent, com-
me lui , leur réfidence à Andanie.
Quelques-uns néanmoins préférèrent
d'autres villes, comme Arène , Py-
los , Stenyclère.
Paufanias remarque que depuis
la prife d'Ithome , il s'étoit formé
dans tous les endroits de la MelTé-
nie une floriflante jeunelTe , mais
particulièrement à Andanie, où elle
ctoit encore plus belle Se plus nom-
breufe qu'ailleurs. Parmi cette jeu-
nelTe brilloit furtout Ariftomène ,
que les Mefféniens honorèrent après
fa mort, comme un Héros, & dont
ils croyoient que la naifTance avoir
eu quelque chofe de merveilleux.
En efFît, ils difoient qu un Génie
ou un Dieu fous la forme d'un dra-
gon , eut commerce avec fa mère
Nicotélée , & que ce fut de ce com-
merce que naquit Ariftomène.
ANDELAT j bourg de France en Au-
vergne , â quatre lieues , fud-fud-
eft ,de Murar.
ANDIER DES ROCHERS, (Jean)
graveur du Roi , né i Lyon, s croit
établi d Paris, où il mourut en 1741,
dans un âze fort avancé. Il a gravé
quelques lujets de la fable , furtout
d'après le Corrcge. Mais fon plus
grand ouvrage elt une longue fuite
AND 50}
de portraits enbufte, de perfonnes
diitinguées par leur naiflance » dans
la guerre , dans le miniftère , dans
la magiftrature , dans les fciences
& dans les arts. Cette fuite monte à
plus de cent portraits avec des vers
au bas.
ANDOCIDES , orateur Athénien ^
fe diftingua par fon éloquence vers
la première année de la LXXX®.
olympiade, l'an 4^0 avant J. C. Ses
difcours furent publics par Guillau-
me Canterus, à Baie, i^^6,in'
folio-
ANDRÉ , Roi de Hongrie , partit pour
la Terre Sainte en 1 1 1 7 , & s'y dis-
tingua par fa valeur , ce oui lui ac-
quit le furnom de Jcrojolymitain.
C'eft à ce Prince que les Gentils-
hommes Hongrois doivent la char-
tre de leurs privilèges. On y lit cette
claufe : Si moi ou mes fuccejpurs en
quelque temps que ce/oit , veut en*
freindre vos privilèges , quil vous
foit permis en vertu de cette promcjfe^
à vous & à vos defcendans , de vous
défendre fans pouvoir être traités de
rébelles. C'éroit mettre les armes
dans les mains des fujets \ ôc cette
claufe inutile fous un grand Roi ,
pouvoir être dangereufe fous un
Prince foible. André fut heureux
dans toutes les guerres qu'il entre-
prit , ou qu'il foutint. II mourut en
IÎJ5.
André de Hongrie , fils de Charles
II , Roi de Hongrie , époufa Jeanne
Reine de Naples , fa coufine. André
né avec un naturel groflîer, que l'é-
ducation hongroile n'avoit pas cor-
rigé, ne put jamais fe faire aimer
de fa femme. Ce Prince vouloit ctie
maître ,& Jeanne préif;ndo!t qu'il
fût feulement le m^n de la Reine,
fans prendre la qualité de Roi. Un
frère Robert ^ Francifcain , qui vou-
loit faire tomber toutes les dignités
504 AND
de TErat fur les Hongrois , ne con«
iribua pas peu à entretenir la défu-
nion. Il gouvernoit André ; Jeanne
ccoit gouvernée de Ton côcé par la
fameufe Catanoife de Lavandière ,
devenue gouvernante des Princefles.
Cette femme , jaloufe du crédit de
Frère Robert j & connoiffant Taver*
/ion de Jeanne pour fon époux » prit
la réfolution de le faire étrangler.
Louis , Prince de Tarente , amant
de Jeanne , d'autres Princes du fang,
les partifans de cette Piincefle » &
félon quelques-uns, la Reine elle-
même , eurent part à ce meurtre ,
exécuté en 1 545. André n*avoit que
dix neuf ans.
ANDRÉIDE ; Andrch. Nom que
porta autrefois TOrchoménie , con-
trée de la Grèce. Elle prit ce nom
d'Ândréus , fils du fleuve Pénée. Ce
Prince y bâtit une ville qui prit aufli
le même nom.
ANDRESSEIN-, bourg de France dans
le Couferans , fur la rivière de Lez ,
â trois lieues , fudroueft, de Saint-
Lîzier.
ANDRIENNE; fubftantif féminin.
Andria. Titre d'une comédie de
Térence , qui eft la première de ce
poëte. Cette corné Jie eft ainfîap-
Êelée , parceque Glycérion , fille de
;hrémes , qui en fait le principal
fujet, paffbit pour être de l'île d'An-
dros , dans la mer Egée. Elle fut
louée pendant la fête de Cybèle ,
fous les Édiles Curules , Marcus
Fulvius & Marcus Glabrio , par la
croupe de Lucius Ambivius Turpio,
& de Lucius Attilius.de Prénefte.
Flaccus , affranchi deClaudius, fit
la mufique.
ANDROCLE; nom d'un efclave qui
fut contemporain de Philon- Apion»
fameux juif d'Alexandrie ,ç{ui vivoit
ver$ le milieu du premier fiècle
AND
de Tere chrétienne. L'hiftoîre de
cet efclave eft tout â fait singulière
& méiite d'être lue. Dans an fpcc-
tacle qui fe donnoità Rome , 8c
auquel afliftoit Apion » Ton faifoit
combattre des criminels contre des
bêtes féroces. Parmi les plus ter-
ribles de ces animaux , (e fit fur
tout reoiarquer an lion dont la
grandeur énorme, les ragiflenens
affreux, la crinière flottante, les yeux
flamboyans infpiroienc en même
temps l'admiration & l'efFroi.
Ce lion s'arrête vis-à-vis du mal-
heureux qu'on lui avoie deftioé
pour viâime, & tout d'un coup
quittant fa fierté naturelle , il s'ap-
proche de lui avec un air de doucenri
remuant la queue, comme leschiens
qui flattent leur maître : il le joiot
& lui lèche affeélueufemem les
mains & les jambes. L'homme,
carefte par ce fier animal , revient
peu-à-peu de la frayeur qui Tavoit
d'abord troublé , & réduit prefqaà
un état de mott; il reprend fes
efprits , il confidére attentivement
le lion j & le reconnoiflant , il le
carefle à fon tour avec des tranf-
ports de joie , auxquels l'animil
répondoit à fa manière. La félicita-
tion fembloit réciproque, comme
il arrive à des amis .qui par une
rencontre heureufe & imprévue,
fe retrouvent après une longue répa-
ration. Un événement (î merveil*
leux caufaunefurprife & une fatif-
faftion infinie à toute l'aflemblée.
On applaudit , on battit des mains,
& TEmpereur lui même » qui étoit
préfent, fe fit amener l'homme
épargné par le lion & lui demanda
3ui il étoit , ic par quel charme
avoir défarmé ce furieux animal.
»* Je fuis efclave repondit-il;
»> mon nom eft Androcle. Dans le
i> temps que mpn maître étoit Pro*
p confol
9»
9»
AND
conful d'Afrique , me voyant traiic
par lui avec coure force de rigueur
& d'inhumanicé , je pris la fuice;
& comme tout le pays lui obéif-
foir , pour me dérober â fe$ pour-
fuites , je m'enfonçai dans les
défères de la Libye, réfolu, £\ je
n'y trouvois pas ma fubûftance >
de chercher la mort , par la voie
la plus prompte. Au milieu des
fables, dans la plus grande cha-
leur du plein midi , j'apperçus
un ancre, où j'allai me meccre
à l'abri des chaleurs du foleil. Il
ny avoit pas long temps que j'y
ecois, lorfque je vis arriver ce
même lion , donc la douceur à
mon égard vous éconne, pondant
des cris plaintifs , qui me firenc
juger qui!, écoic blefle. Cet ancre
écoic fa demeure , comme je l'ai
reconnu dans la fuite. Je m'y
cachoisdans l'endroit le plus obf-
cut , ciemblanc , & croyanc ècre
au dernier momenc de ma vie. Il
me découvrit ic vinc à moi , non
pas menaçanc , mais comme im-
plorant mon aide , & levanc fon
pied malade, pour me le qion-
crer.
» Il lui écoir entré fous le pied
une crès grotfe épine , que j'arra-
chai } & m'enbardilfanc par la
pacience avec laquelle il foufFroic
l'opération, je preflai les chairs,
pour en faire lorcir le pus , j'ef-
fuyai la plaie , je la neccoyai le
mieux qu'il me fuc podible, &
la mis en éçac de fe cicacrifer. Le
lion foulage , fe coucha , laiflanc
fon pied encre mes mains, &
s'endormir \ & depuis ce jour ,
j'ai vécu , pendanc crois ans avec
lui , dans le même ancre , & des
mènaes nourricures. Il allo.ic à la
chaflfe, & m apporcoic régulière-
m^nc quelque quartiec 4es bccey
Tome XXX.
ANE 505
w qu'il avoit prifes & mées. J'cjc-
n pofois cecce viande au grand foleil
»> n'ayanc poinc de feu pour la faire
» cuire , & je la mangeois. Je me
» laûfai enfin d'une vie fi fauvage;
M & pendant que le lion écoic fôrri
» pour la chaffe , je m'éloignci
i> de l'anrre. Mais à peine avois-je
» faic crois journées de chemin ^
i* que je fus reconnu par des fol-
u dacs qui marrècérenc \ & j'ai été
w tranfporcé d'Afrique à Rome, pour
>i ècre livré â mon maître. Conclam-
» né par lui à périr , j'accendois la
»> mort fur l'arène. Je comprends
19 que le lion a été pris peu de cemps
99 après que je me fus féparé de
19 lui j & me recrouvanc , il m'a payé
»> le falaire de l'utile opération «
M par laquelle je l'avois aucrefois
V guéri. »
Ce récit fe répandit ee un inftanc
dans toute lalfemblée , qui demanda
â grands cris la vie fc la liberté pour
Androçle. Elles lui furent accordées ;
& de plus, on lui fit préfent du lion«
A pion affure qu'il avoic fou vent va
Androçle , qui mefioit fon lion danj
les rqes de Rome.
ANÊMOSE; Ancmofa. Nom d'une
ancienne ville d'Arcadie. Du temps
de Paufanias il n'en reftoit plus que
auelque ruines qu'on voyoit à plut
e cent ftades de Tricolons fut le
chemin de Méthydrie, la feule
ville d'Arcadie qui fe fut mainte*
nue.
ANÉMURIE} Ancmurium. Promon*
toire de la CUicie , province mari-
time de TAfie mineure. Ce pro*
moncoire regardoic l'Ile de Cypre,
& s*avauçoic vers celui de Crom*
myus , qui écoic dans cecte île ;
de façon qu'il n'y avoit , de l'uti
i Taucrç, qu'un crajec de 3 50 ftades.
On côtoyoit la Cilicie l'efpace de
8x0 fted«$ I dçpvisies frontières de
Sff
ANS
la valeur du jeune marin » le nom-
«na en 171 j Capitaine d'un vaifleau
de guerre de loixance canons. Son
courage , accompagné de prudence
brilla dans toutes les occafions , ôc
lui acquit un nom célèbre. L'am-
bitieux projet de régner fiirles mers
occupoit TAngleterre depuis long-
temps i elle crut pouvoir l'exécuter
en partie en*i739, La guerre fut
déclarée à TEfpagne , Ôc on médita
des- lors la conquête de l'Amérique
6c du Pérou. Le minidère Britan-
nique dedina Jnfon i porter la
guerre fur les pofleffions des Efpa-
gnols. On lui donna fiz navires qui
portoient environ 1 5 cents hom-
mes d'équipage. La (atfon étoit fi
fort avancée quand cette efcadre
partit , que ce ne fut qu'à force
de faccigues qu'elle parvint â dou«
bler le cap Horn , vers la fin de
l'équinoxe de printemps de 1740.
De$ (ix vaifTeaux, il n'en reftoit
plus que deux Ôc une chaloupe ,
lorfqu'on fut arrivé à la latitude de
ce cap; le refte avoir été difperfé
par les vents , ou fubmergé par la
tempête. Anfon après avoir réparé
fes 4eux navires dans l'île fertile
& déferte de Juan Fernandés , ofa
attaquer la ville de Payta , la plus
riche ville des Efpagnols dansl' Amé-
rique Méridionale. 11 la prit en
Novembre 1 741 , la réduifit en cen-
dres ôc partit avec un butin con-
iîclérable. La perte pour l'Efpagne
fut de plus de 1 5 cent mille piaf-
tres î le gain pour les Anglois d'en*
viron cent quatre-ringt mille. Le
vainqueur s'éloigna de Payta pref-
qu'aufli-toc qu'il en eut afTuré la pof-
feffion i l'Angleterre. Il fit voile
vers les îles Larronnes avec le
Centurion , le feul de fes vaiâeaux
qui fût encore en état de tenir
la mer , mais avant d'y arriver ,
ANS y^7
un fcorbuc d'une nature affreufe,
lui avoir enlevé les deux tiers de
fon équipage. La contagion s'éten-
doit fur ce qui lui reftoit de ma-
telots & de foldats, lorfqu'il vit
les rivages de l'île Tenian. Le voi-
finage des Efpagnols ne lui permet-
tant point de s'arrêter dans ces
parages I il prit la route deMacao.
Il y arriva en 1741, radouba fon
vaiâeau & fe remit en mer. Quel-
ques jours après il rencontra un
navire Efpagnol richement chargé ;
il l'attaqua , quoique fon équipage
fut fort inférieur en nombre, le prit
ôc le rentra dans le port qu'il venoic
de quiter. Le navire Efpagnol por-
toit X 5 cent mille piaftres en argent
avec de la cochenille & d'autres
marchandifes. La célérité de cette
expédition lui acquit tant de gloire,
qu'il fut reçu avec diftindion par
le Vice-roi de Macao, ÔC difpenfé
des devoirs que . l'Empereur de la
Chine exige de tous les étrangers
qui entrent dans fes ports. Anfon
ayant vengé l'honneur de fa nation «
retourna par les îles de la Sonde
ÔC par le cap de Bonne- Efpérance
& aborda en Angleterre le 4 Juin
1744, après un voyage de troit
ans ôc demi. Il fit porter à Lon-
dres en triomphe, fur trente deux
chariots au fon des tambours ÔC
des trompettes , &-aux acclamations
de la multitude , les richefles qu'il
avoir conquifes. Ses différentes pri-
fes fe montoicnt en argent & en
or à dix millions qui furent le prix
de fa valeur, de celle de fes offi-
ciers , de fes matelots ôc de fes
foldats, fans que le roi entrât en
partage du fruit de leurs fatigues
& de leur bravoure. Le titre de
Contre- Amiral du Bleu, fut la pre*
miere récompenfe è^' Anfon; ill'ob-
tiat en 1744 > & l'année d'après >
Sff ij
ANT
«» ce Royaame par divers moyens »
n 6c envoyèrent leurs (erviteurs
» parmi le Royaume , enquérans
•» de la valeur des prélatures » prieu-
t> rés & autres bénéfices , & ufoit
•• Clément de réfervacion, donnoit
«• grâces expeâarives aux Cardi-
• naux 6c ancefcrri , & fat la chofe
M en ce point , que nul homme de
f bien , tant de TUniverficé que
I» autres , ne pouvoient avoir béné^
99 fices ». Chronique de S. Denis en
X581.
Cette claufe dura encore quelque
temps en France ; mais elle fut bien*
toc poudéeâ un rel point , que Louis
XI fe vit contraint de publier en
14(94 > un Edit pour empêcher qu'a
l'avenir on n*eûc aucun égard à cette
claufe fi préjudiciable au bien de
l'Églife de France & aux fujets du
. Royaume.
ANTEMNES, AntemnA. Nom d'une
ancienne ville d'Italie , i trente ou
quarante (lades de Rome^au pays des
Sabins. Ceux d'Ântemnes étoient
du oombre de ces peuples» â qui
Romulus fit enlever les filles par la
jeunefie romaine pendant la célé-
bration d'une fête & des jeux folen-
neU en l'honneur de Neptune.
ANFÉMUSIE; Antemufîa. Ancienne
ville d'Afiedans la Méfopotamie ,
qui fut fon ié^ par les Macédoniens.
Elle étoit arrofée par les eaux d*un
fleuve qu'on appôloit Aborrhas. Elle
n'éroit pas cependant eloii^née de
l'Euphrate i car , félon Strabon y
pour aller de Syrie dans la Séleucie
& la Bibylonie on palfjit ce fleuve
auprès d'Aniémafii. Cette ville fut
du nombre de celles qui vers Tan
deR.>me 789 , reçurent Tiridate
ANTEOCCUPATION ; lubftanrif
féminin. Figure de Rhétorique qui
confilte à s'exprimer de manière que
la.peifoone quou inlhuic de queU
ANT 50^
que fait, paroiffe «n erre déjà con-
vaincue. Cette figure féduit fouvenc
fans qu'on s'en apperçoive. Le poëte
Sanlecque s'en lert ainfi en parlant
d'un hypocrite :
Il paroît fi dévot que mcmc d'aflcz prisj
Quelquefois on l'a pris pour T AbW Def'
marets.
Il contrefait des yeux qu'on ne voit qu'à fa
Trappe i
Il n'cft point de joUi que ce fourbe n'at-
trape.
** Tu fais bien cependant qu'il eft plein de
»> fierté ,
» Jaloux , vindicatif, malin , traître , cn-
» tété ».
ANTHEDON ; ancienne ville mari-
time de la Grèce dans la Béotie ,
au pied du mont MefTapius. Homère
l'appelle extrême ou dernière , parce-
qu'elle étoit en effet la dernière de
celles qui fe trouvoient fur les côtes
de Béocie , i l'oppofite de l'Eubée.
On dit qu'elle fut appelée Anthédon^
de la Nvmphe Anthédon , ou d'un
certain Anthés , qui exerçoit fou
empire fur toute la côte*
On voyoit au milieu de la ville
un temple à&i Cabires » & près de
là un isiois facré de Cérès avec un
temple dcProferpine , où la DéefTe
étoit en marbre bianc Bacchusavoic
auflS un temple & une ftatue devant
la porte de la ville du côré de la
terre ferme. Là étoit le tombeau des
enfans d'AIoéus & d'Iphimédée. Us
furent tués par Apollon à Naxe , au-
deflus de Paros , comme Homère
& Pindare le racontent ; mais leur
fépulrure étoit â Anthédon.
Anthédon , eft auffi le nom d'une an-
cienne ville de la Paleftine , fituée
fur la Méditerranée , environ i
vingt ftades de Gaza , vers le midi,
Uérode le Grand lui donna le nom
fio ANT
à^A^rippladcy en l'honneur d*Agrîp-
pa ton ami & favori d*Âugufte. Les
Auteurs ne s'accordent guère fur le
nom moderne de cette ville : les
uns veulent que ce foit la même que
Geth ; d*autres préfèrent Larrifla »
ou plutôt une torterclTe nommée
Uaron.
ANTHÉE j Anthea. Ancienne ville de
rAchdïe dans le Pcloponnèfe. Elle
fut ainfi appelée d*A(uhéas»6lsd'Eu-
mélus & de Triptolmèe , qui pour
honorer la mémoire de ce Prince,
qui avoir eu le malheur de fe tuer
en tombant de d^lTus un char, la
bâtirent & lui donnèrent le nom
iLÂnthét. Dans la fuite les Achéens
ayant conquis le pays fur les lo
niens , Patréas , (ils de Prcugène,
leur fie défenfe d'habiter Anrhée,
ni MclTatis , autre ville du pays. Il
fallut fe retirer dans une ville, qu'il
appela de fon nom Patra. Après un
long efpace de temps , les Achéens
retournèrent i Anthée,d où Augufte
les fit fortir de nouveau pour ren-
trer dans Patra, ville que ce Prince
avoit prife en affeâion.
ANTHÈLE y Anihcla. Ancienne ville
de Grèce , fituée fur les bords du
fleuve Afope , entre le Phénix , au-
tre fleuve du pays , & les Thermo-
pyles. Aux environs de cette ville,
il y avoit uns plaine alfez fpacieufe,
où Ton voyoit un temple de Cérès
Amphidtyonide , & dans ce temple
les (léges des Amphi^yons mêmes.
ANTHOLOGIE. Méléagre natif de
Gadare, ville de Syrie , qui vivoit
fous Seleucus VI , dernier Roi de
Syrie, eft le premier qui ait fait un
recueil d'épigrammes grecques :
il le nomma Anthologie , à caufe
qu'ayant choifi ce qu'il trouva de
{>lus brillant (5c de plus âeuri parmi
es épigrammes de quarante- fix poc'-
ces anciens , il regarda fon recueil
ANT
comme un bouquet de fleuri, &
attribua une fleur i chacun de ces
Doctes ; le lys à Any tes \ la rote i
dapho , &c. Après lui Philippe de
ThefTalonique fit du temps de rËai'
pereur Augufte, un fécond recueil
tiré feulement de quatorze pocces.
Agatias en fit encore un troilicme ,
environ joo ans après, du temps
de l'Empereur Juftinien. Enfin Pli*
nude , Moine de Conftantinople ,
qui vivoit en i ; 80 , fit le quatrième
qu'il divtfa en fept livres , dans cha-
cun defquels les épigrammes font
rangées lelon les matières , par or-
dre alphabétique. Il en a retranché
beaucoup de fales épigrammesj de
quoi quelques favans lui ont f^a
mauvais gré*
On trouve dans ce recueil beau-
coup de belles épigrammes , fort
fenfées & fort fpirituelles^mais elles
ne font pas le plus grand nombre*
Entre une multitude demanaf-
crits grecs , que Ton conferve dans
la bibliothèque du Roi j Tanthologie
qui s'y trouve , eft un de ceux qai
méritent le plus d'être connus pr
les amateurs de l'antiquité. Il y a
plus de cent ans que Saumaife en
trouva Toriginal dans la bibliothèque
d'Hcidelberg. Cafaubon & Scaliger
Texhottèrent â le donner au public,
& il en eut d'abord la penfée ; mais
plufieursraifons l'empêchèrent d'exé-
cuter ce defiein.
C'eft un in-folio en papier de foi-
xante feuillets fort bien écrits deit
main de Guiet , qui a joint au texte
un çrand nombre de correâions &
reftitutions , avec d'autres notespoat
l'intelligence du texte. Le recueil
eft de plus de fept cens épigrammes.
Le tout fait environ trois milli
vers , il eft divifé en cinq parties. La
première & la féconde font com-
pofées d'épigrammes » la plup^
ANT
licencieufes , & qui > fi Ton en ez-
cepre un très-petir nombre j ne doi-
vent jamais voir le jour»
La troi(ième partie renferme les
épigrammes qui fervoient d'infcrip-
tion aux offrandes que Ton faifoit
aux Dieux.
La quatrième contient des inf-
criptioéis de tombeaux : c'eft ce que
nous appelons àtsépitaphts.
La cinquième comprend des épi-
grammes fur divers fujets , dont
quelques-uns font inventés à plaifir.
L'Auteur du recueil les nomme épi-
grammes d*o(icntation ; c'eft-à-dire,
ëesépigrammesoù le poëre ne cher-
che qui faire paroître fon efprit.
ANTHROPOLITE ; fubftamif fémi-
nin & terme d*hi(loire naturelle ,
par lequel on défigne des pétrifia
cations des diverfes parties du corps
humain. On a trouvé quelquefois
J:s cadavres pétrifiés, mais il ne
faut pas^outer que Ion n'ait fou-
vent confondu les parties de quel-
ques animaux avec celles de Thom-
me.
On trouva » à ce qu^on aflfure ,
en 1 5 8 j près d' Aix en Provence
dans un rocher, un cadavre entier
pétrifié ; la cervelle en étoic fi dure
qu'elle donnoit des étincelles quand
on la frappoit avec de l'acier. Les
os écoient friables.
On a trouvé dans des mines aban-
données Se couvertes , ou dans des
galeries comblées 6c débat raflées ,
des cadavres enfevdis par accident
qui étoient vitriolifés ou minéra-
lifés.
- Des fquelettes entiers fe font
auflî trouvés pétrifiés, & plus fou-
vent des parties d'os hunaains , des
dents, d^$ ctanes, des vertèbres >
On a prétendu aîirtî avoir ren-
contré des os pétrifiés de géans^
ANT 511
tp^is il eft fort probable que tant
d'iiiftoires de géans ne viennent que
de ce qu'on a pris des os d'animaux
pour des os humains.
Ces os fe trouvent en divers
états , comme calcinés , endurcis^
vitriolifés , minéralifés & pétrifiés.
On ne doit ajouter aucune foi
à ce que rappotte Happel, que la
ville de Bidoblo en Afrique fut en-
tièrement pétrifiée avec tous fes
habitansen ié54,Cequ'aflure f^^/z-
helmont qu'une troupe de Tartares
avec leur befiiaux furent frappés
d'un vent, qui les changea en pierre
n'eft pas moins fabuleux. Jean à
Cqfta raconte avec aufli peu de fon-
dement » qu'une troupe de cavaliers
Efpagnols , qui étoit en * marche
dans les Indes Occidentales , fuient
changés en pierre.
ANTHYLLE j Anthylla. Ancienne
lie d'Egypte dont parle Hérodote.
vu
Quand les Perfes eurent conquis ce
pays, Anthylle fut cédée i la Reino
pour fa chau flore.
ANTIPODE; fupprimez à l'article
Antipode, ces mots, autrefois on
ne croyait pas y &c. Et les qume
lignes fuivantesj que vous rempla-
cerez par ce qui fuit.
La ville de Lima au Pérott , eft
à- peu* près antipode de celle de Siam
dans les lndes> comme ' cela eft
démontré par les latitudes & Ion*
gitudes qu'on y a obfervées : de
même Buenos- Aires en Amérique»
eft antipode de Pckin , capitale de
la Chine : Paris & tout le reflue de
l'Europe ont leurs antipodes dans
la mer du fud , un peu à l'orient
de la nouvelle Zelandc j c'eft une
des terres auftralcs que l'on con-
noît i peine j & où les Européens
n'ont aucune habiration.
Depuis plus de dc^ux mille ans
que l'on connou la rondeur de U
511 ANT
terre , lei fçavaos n'ont point douté
que les antipodes d un pays ha-
bité ne fulTenc habités de même :
ce n* a été que dans les temps d une
ftupide ignorance, où toutes les
lumières des mathématiques étoient
éteintes fur la terre , qu on a pu
douter de leur exiftence; cependant
Riccioli foutient que. Kepler a eu
tort d'écrire qu'un Evcque nommé
Flrgilc , eût été dcpofé pour avoir
parlé trop affirmativement des an-
tipodes*
Il y aura peut-être des perfonncs
qui auront peine à fe figurer com*
ment les hommes peuvent habiter
des pays antipodes » en forte que
leuis pieds fe rcgardenr : il femble
au premier abord que les uns ou
les autres doivent avoir la tête en
bas I & être placés dans une iicua-
tion renvctfée & contre Tétat natu-
rel. Mais pour redifier les idées li
delTus , on n'a qu'à examiner pour-
quoi nous fommes de bout la tête
élevée vers le ciel \ pourquoi nous
retombons fans cefTe i cette pre-
mière (ituation , dès qu'un effort
%yx un mouvement étranger nous
en a détournés. Cette force avec
laquelle tous les corps descendent
Arers la terre , foir qu'on l'appelle
ptfanttur ygravitc y ou attraàion , &
donc la caufe nous eft inconnue ,
fe manifefte dans tous les points
de notre globe : partout les corps
graves tendent vers le centre de la
terre , par un effort confiant & inal-
térable ^ partout on dit que ce qui
tombe vers la terre defcend, & qu on
monte en s'en éloignant.
ANTl POLIS ; nom d'une ancienne
ville de la Gaule celtique bâtie par
les Marfeillois. On croit que c'eft
la même qu'Antibes.
ANTlCRÉPUSCULEifubflantifmaf-
culin. Sorte de phénomène aiofi ap-
ANT
pelé pat M. de Mairanj & qoe
l'on confond ordinairement avec
les aurores boréales , quoiqu'il n'ait
rien de commun avec ces météores
qu'une légère reflfemblance.
On peut aifémenf remarquer le
foir d'un beau jour, quelques mi-
nutes après le coucher du foleil »
qu'à la partie du ciel oppofée , te
immédiatement i l'horifoo > il y a
une efpèce de bande ou de fegmeot
ebfcnr, bleuâtre & pourpré, far-
monté d'un arc lumineux Se coloré
de blanc , d'orangé , enfin d'uq
rouge pâle , & quelquefois même
de couleur de feu à Ion bordfupé-
rieur. Ces couleurs ne font jamais
bien vives , ni bien décidées » mais
plus ou moins noyées, fuivant le
plus ou le moins de vapeurs qai
le trouvent k l'horifon» A mefore
que le foleil s'abailfe cet Anti-cré-
pufcule s'élève: l'arc lumineux fe
îepare du fegment pourpré qai
demeure d'un gris cendré : il monte
toujours en s'afFoiblifTant quelque*
fois jufqu'au zénith, & enfin dif-
paroît entièrement.. Ce phénomène
n'a rien de commun avec Taurore
boréale \ il eft dû, comme l'arc
en- ciel , à la réflexion ici la réfrac*
tion des rayons de lumière, qai
allant frapper les couches fupérieuies
de l'atmoiphèrej font renvoyés à nos
yeux. Mais il y a cette diâfcrence
que l'iris eft produite par la réfrac-
tion & la réflexion des rayons fo«
laires dans les gouttes de pluie,
au lieu que dans l'Anti-crépufcule,
elles fe font fur des particules d'air.
L'arcen-ciel eft toujours fort bas,
& l'anti crépufcule fort haut : cepen-
dant il n'eft jamais au0i élevé qoe
l'aurore boréale.
ANriGOi nom d'une île d'Améri-
que, l'une des Antilles. Elle eft
muçe à fei^ degrés 009e miowes
de
ANT
de lâticadefeçtencrionale, n'a que
quelque fontaines , & de l'eau de
pluie confer^ée dans des citernes*
L'air en eft beaucoup plus chaud
que celui de la Barbade , quoique
plus éloignée de la ligne. On nt
peut attribuer fon ezceflive chaleur»
qua la qualité du terroir, qui
étant fablonneux & aride , envoie
dans ratmofphère plus d'exhalaifons
que de vapeurs , &c y entretient la
brûlante ardeur que l'on y reflent.
Les forêts y confervant encore une
partie de leur ancienne épailTeur
concentrent les vapeurs , & les
cxhalaifons, échauffées par le foleil,
arrêtent le mouvement de l'air &
leffet des vents j ce qui eft caufe
que les orages & le tonnerre font
plus fréquens dans cette ile que
dans les autres Antilles. Cependant
ces variations n'empêchent pas que
fes habirans ne jouiffent d une fanté
pirfaire.
ANTILLES j fupprimez te qui eft dit
des faifons dans cet article 6c lifez
ce qui fuit.
On ne coonoît proprement dans
les Antilles que deux faifons ,
Vite & l'hiver. Dans route l'année on
ne peut pas y afligner un efpace
de remps dont la température re-
ponde à celle des faifons que nous
appelons printemps & automne.
L'hiver & l'été de c^s îiesj font
fort différens de ceux de TEurope ,
dans le^rs caufes comme dans leurs
effets. Da,ns nos climats c'eft la pré-r
fence du foleil qui caufe l'été ^ aux
Antilles , c'eft fon éloignement , &
fa préfenee au contraire qui fait
l'hiver. Lorfque cet aftre, s'éloi-
gnanr de la ligne , tire vers le tro-
pique du Capricorne, une expé**
rienceconftanteapptendque jufquà
Ton retout en deçà de la ligne j
ceik'i' dire depuis le mois de Novem^
Tome XXX.
ANT 513
bre jufqu'au mois d'Avril j l'air n a
prefqne point de nuages » & n'eft
chargé ^ue de peu de vapeurs 8c
d'exhalaifons. Il demeure u ferein ,
fi fec Ac fi pur , qu'on peut non-
feulement regarder d'un œil fixe le
lever & le coucher du foleil , mais
voir dans le même jour, le déclin
& le croiffanc de la lune. Si les
jours font chauds » les nuits font
d'une fraîcheur proportionnée y de
ce paffage continuel du chaud au
froid » refulte une intempérie ha-
bituelle, qui caufe mille incommo-
dités, dont il n'jr a que la plus
Î;rande attention qui puiffe garanrir
es Européens. L'aârion du foleil
ouvrant pendant le jour les pores
de tous les corps , raréfiant l'at-
mofphère Se les vapeurs dont elle
eft chargée au même degré , la fraî-
cheur de la nuit qui fuccèd^e tout
i coup i la chaleur du jout , refferte
& condenfe l'air, épaifiit les va*
peurs , les réunit & les faic diftiller
en une rofée fort abondante , qui ,
trouvant les pores ouverts, s'y infi»
nue , y pénètre &c caufe des révoln-
tions fobites & fouvent très facheu*
fes. De là vient la facilité qu'ont
tous les corps â fe corronâpre dans
ces régions ; c'eft ce qui fait naî-
tre les vers dans les bois p ic tant
d'autres infeébes qui font une des
principales incommodités des- An*
tilles. L'humidité y eft fi pénétrante
qu'elle rouille le fer des épées dans
les fourreaux , & les rouages même
des montres les mieux fermées dans
les poches j cela n'empêche pas les
nuits d*ètre très claires & en appa-
rence fort fereines. Dès le premier
quartier de la lune , on peut lire
à fa lumière même les plus petits
caraâères d écriture. Pendant tout
ce temps , il ne pleut prefque point
dans les terres baffçs des iles » 6C
Ter
ji4 ANT
ç eft cç q4i a fait donner It nom
d'été 4 cet ce faifon , quoiqu'une par-
tie d^ (çs effets reifembleà ceux
que l't^ivar caufe e» Europe; car
cette ioogue féchcr^fTe dépouille
de leur verdure Us arbres à feuil*
les tendres, elle fane & deiTécbe
' lesberbes & flétrit toutes les (leurs.
Si la plupart des arbres n'avoient
les feuilles d'un tiflu fort épais ,
capable de réfifter aux injures de
cette faifon, ce pays deviendroit
i^uffi trifte que nos provinces fep-
tentrionales le font au fort de
]*hivef . Les animaux mêmes» furtont
lesinfeâes & les amphibies , abhor-
rent & fuient cette acidité. Ils fe
cachent dans le creux destrbres,
ibus des cochers, dans des préci-
pices, où ils cherchent l'humidité
néceflaite â leur confecvation. On
nomme encore ce temps, c'eft-à-
dire la fin de l'été , l'arrière- faifon ,
Euce que les habitans ont alors
eaucoup de peine i vivre. Les
produâions du pays ne leur four-
nifTent plus aucune retTource , & s'ils
n'écoient fecourus par les rafraichif-
femens qui viennent de l'Europe,
ils feroient réduits à leur feul
snaïs. Le foulagement unique qu'ils
trouvent alors dans le climat con
tre l'ardeur qui les brûle, eft la
brife, ou vent léger de mer qui
eft plus réglé , & fe fait fentir plus
agréablement dans cette faifon que
pendant l'hiver.
Mais quand le foleil a repafTé
la ligne j& qu'il commence à s'ap-
procher du tropique du cancer ,
les rayons qu'il darde plus dirccfle-
ment , font élever de la mer & des
tei reins marécageux, uni; (i grande
abondance de v;»peurs , que ne poii
vani être raréfiées par lacha'ear,
& emportées datas le vagu.- de
.. l'air j aufli prompcem^nt qu elles
ANT
fe raflemblentj ratmofphère s'en
trouve chargée au point quelles s'y
condenfent en très groiTes nuées. Il
s'y forme «loci des tonnerres horri-
bles & des oxaees continuels, qui
ne cefTent que îorfque ces vapenrs
fe téfolvent en pluies , qui durent
huit , dix , & quelquefois douze
ou quinze fours fans interruption.
Les pluies refroidifTent l'air & U
terre , Se c*eft ce qui fait nommer
c^te faifon l'hiver. Les qualités de
l'atmofphère changent entièrement j
&• on ne voit dans toutes les iles
Î|ue des malades de toute efpèce,
urtout parmi ceux qui ne font pas
habitués à cette humidité fi longue;
car pendant plus de (îx mois ,i peine
fe paife-t-il unefemaine fans pluie.
D'un autre coté, cet hiver a des
effets bten difFérens de ceux de TEa-
rope : dès les premières p'uies abon-
dantes, tousles arbres fe parent de
leur première verdure , & fe cou-
vrent de fleurs : les forets exhalent
de toutes parts les odeuts les plus
agréables ; en im mot la face de
la terre fe renouvelle & s'embellir.
& ce que l'on nomme l'hiver aux
Antilles l'emporte roit de beaucoup
en agrémens fur le printemps de
l'Europe , fi la température de l'air
étoit aufli favorable aux hommes
qu'elle l'eft aux végétaux.
ANTISEPTIQUE; adjeaif des denx
genres qui s'emploie aufli fubftan-
tivement. Terme de Médecine qui
fe dit des remèdes propres contre
la purréfadlion.
ANTLIE ; fubftaniif féminin 8c terme
d'Antiquité. Antlia. Machine dont
les anciens faifoient ufage pour tirée
l'eau de la ftntine.
ANTONIDES, ( Jean Vandergoe?)
Pocre de Zélande , mourut à h
fleur de fon âge en iCZ^- On donna
une édition de fes ouvrages a Amf-
ANT
terdamen iji^^ in-^^. On remar-
que dans touces Tes bocties beau-
coup de facilité » de f eu ic de har-
ditife. Son meilleur poème eft celui
dans lequel il chanra la rivière
dT , fur laquelle Amfterdam ell
fituée.
ANTONINS , ou Amtonistes j (les)
Religieux de Tordre de Sainr An-
toine ) qui commencèrent à s'éta-
blir vers l'an 1095, fous le ponciâcat
d'Urbain fécond, pour fecourir ceux
qui étoient atta:]ués d'une maladie
contagieufe connue d'abord fous le
nom de Feufacrc , & nommée depuis
le feu Saint Antoine ^ laquelle faifoit
alors d horribles ravages en Europe.
Gafton & fori fils Vérin, Gentilshom-
mes du Dauphiné, fondèrent un
hôpital pour cet effet. Plufieursautrcs
Gentilshommes s'alfocièrent avec
eux & donnèrent ainfi naiiïknce à
l'ordre des Hofpitaliersde Saint- An<
coine » qui ne tarda pas à fe répandre
en France & dans plufiuurs autres
crats.
Pendant deux fiècles , cette con-
grégation ne fut compofée que de
laïques , qui n'avoient d'autre enga-
gement que celui de leur zèle. Leur
marque diftinâive écoit unT, qu'ils
portoient fur leur habit avec une
croix de chevalier. Le T qui eft
figuratif de la béquille, fur laquelle
les malades fe foutenoient , éroit
le (igné de l'hofpitalité qu'ils exer-
çoient.
Sous Honoré III, les Antontns
obtinrent la permilfion de faire les
trois VŒUX de religion } mais Boni-
face VIll mit la dernière main â
cet établilTement en donnant la
bulle que les Antonins regardent
comme le titre primordial de leur
congrégation; parce qu'elle les a
érigés en chanoines réguliers, & leur
a donné un Abbé général. f
ANT -511
Depuis cette bulle , les Papes en
ont fucceffiveixi^nt donné plusieurs
autres à Tordre des Antànins \ quel-
ques-unes n'ont même été accordées
qu'à la recommandation de nos
rois qui ont fceUé tet établies-
ment de leur autorité.
L'Abbé général des Antomrts%
féance dans l'afTemblée des états du
Dauphiné , immédiatement après
TEvèque de Grenoble, qui en eft le
Préfident. Cette prérogative lui a
été accordée en ijo^ par le Dau-
phin de Viennois , du confentement
de la noblelTe , & Louis XIII Ta lui
a confirmée par lettres- patentes de
Tannée 1^3(9.
Charles VI & Louis XI ont ac-
cordé féance au Parlement de Dau-
phiné, â TAbbé général des Anto-
nins , par des lettres patentes du
3 Août ijS) , & des années 1445
& 147). En 1501, Maximilîen pre-
mier concéda d cet Ordre le droit
de prendre pour armes Taigle im-
périal, avec un écuflbn d'or uir Tef*
lomac de Taigle au T d'azur.
La Congrégation Aq^ Antonins fe
réforma au commencement du dix-
feptième fiècle , & cette réforme
fut autorifée par des bulles de Gré-
goire XV & d'Urbain VUI , con-
firmées par diverfes lettres- patentes
deLouisXIUdumo:s de Juin itfiS
& dernier de Juillet i^io,enre-
giftrées au Grand Confeil. Cette
réferme s'eft faite fans changer Tétac
conftitutif des Antonins \ ainfi ils
font toujours reftés Chanoines ré-
guliers comme auparavant
Les Chanoines
Congrégation de France
connus par la dénomination de Gé^
novéfains ,ont néanmoins difputéle
nom de Chanoines réguliers aux
Antonins ; mais par Artct renr^u
au Grand Confeil le 14 Mars 17x51
T t c ij
réguliers de la
mieux
yë APA
après i'inftruftioD la plus complétée,
les Rtligieûx Antonins ont écé main-
tenus £ins le dro'u & la qual'ué de
Chanoines réguliers de St. Augujlin ,
Congrégation & Ordre de St. An*
toine ; ainfi ItsAneonins font corn-
me les autres Chanoines réguliers ,
capables d'exercer les fondions paf-
torales dans les Cures affcâées aux
Chanoines réguliers.
11 7 a même cela de particulier ,
cjae les bénéfBces de l'Ordre des An
tonins font leliement afiPeâés à fes
membres , que les Chanoines régu-
liers des autres Congrégations de
St. Âuguftin ne peuvent pas les im-
pétcer. Le Grand Confeil l'a ainfi
jugé par un Arrêt du lo îévrier
j 7 5 3 , contre un Chanoine régulier
de l'Ordre de Chancelade , alTez
femblable i la Congrégation de
France.
ANTONIO , (Nicolas) ChevaUer de
l'Ordre de St^ Jacques , agent du
Rojaume d'Efpagneà Rome , Cha-
noine de Séville , naquit dans cette
ville en 1617, 6c mourut en \6%^.
Sa bibliothèaue des Auteurs efpa-
gnols Ta renau célèbre. 11 fait aUez
démêler le vrai d'avec le faux. 11
écrit avec pureté , avec ordre , avec
« exaditude \ mais il prodigue les
éloges y il exagère , il ne traite pas
ton fiijet en critique févère des opi-
nions & des talens. Le Cardinal
d*Aguire fon ami » fit imprimer 'la
féconde partie de cet ouvrage i
Rome après la mort de l'Auteur.
Antonio eft Auteur de quelques au-
tres ouvrages , parmi lefquels on
diftingue un traité de E^ilio.
APARINE ; Aparina. Terme de bo-
tanique. Nom donné à une famille
de gantes » dont les feuilles font
verticillées , uu accompagnées de
ftipules placées ent^ elles fur let
tiges. Il y a de ces plantes qui^
APE
fe couchent fur la terre , 8c
font fouvent femées de poîb ea
crochets qui s'attachent i tout ce
qui les touche. Leurs fleurs font
hermaphrodites. Ces plantes font
la croifctte, la garence 9 le caille-
lait, &c.
APARYTESj (les) Aparytd. Peuples
du nombre de ceux qui compofoient
la feptième Satrapie de Perle. Cette
Satrapie piyoit au Roi cent foixaote*
dix talens.
APATURÉONj fttbftantif mafciOin
8c terme d'Antiquité. Nom d'an
mois de l'ancienne amiée ionienne.
Il commençoit le 14 Novembre »
& avoit ) 1 jour?.
APATURlEi fubftantif féminin.^/^tf.
turia. Surnom de Vénus , ainfi ap-
pelée d'un mot grec qui fignitae
fraude j ru/e , parce qu'elle avoit
tronnpé les géans en les faifant taet
l'un après l'autre par Hercule qu'elle
avoit caché pour cet effet dam on
antre.
APER , (Marcus ) orateur latin , Gau-
lois de nation, alla â Rome où il fît
admirer fon génie & fon éloquence.
Il fut fucceffivement Sénateur ,Quef
teur , Tribun & Préteur. On lui
attribue le Dialogue des Orateurs»
ou de la corruption de l'éloquence,
qui eft â la fin des œuvres de Quin-
tiiien. Il mourut vers l'an S 5 de
J. C.
APHARSATHACHÉENSi (les)
Apharjacachéû. Anciens peuples dont
Efdras fait mention. Cet écrivain
facré les place au nombre de ceux
qui entreprirent d'empêcher de re-
bâtir le temple de Jérufalem , lorf-
que les Ifraëlites furent revenus de
leur captivité.
APHARSÉENSi (les) Apharfmi. An-
ciens peuples dont il eft parlé dans
Efdras. Us font compris au nombre
de ceux qui s'opposèrent à ce que
lies Juifs au retour de leur captivité ,
ne rebâciflent le temple de Jérufa-
iem.
APHÉRÈSE » fe dit en termes deChi*
rurgie, de cette pattiede l'art qui
retranche des corps ce qu'il y a de
fuperfiu.
APHIDNEj Aphidna. Nom d'une an-
cienne ville ou bourg de rAttîc[ue
près d'Athènes.
APHiE ; petit poiiTon de mer de la
grolTeur au plus du petit doigt ,
blanchâtre : on le nomme Nonnata
fur la cote de Gènes. Ces poifTons
fe ratTemblent en très- grande quan-
tité dans l'écume de la mer » & ils
s'entrelacent fortement les uns avec
tes autres.
APHRODISIAQUE ; adjeûif qui
s'emploie auflfi fubftantivement y &
. terme de Médecine. Il fe dit des
remèdes qui excitent à l'aâe véné-
rien.
APHRODITE; ad/caif qui s'emploie
auffi fubflantivement . Terme d'hif-
toire naturelle. M. Adanfon donne
ce nom â des animaux dont chaaue
individu reproduit fon femblaole
par la génération , mais fans aucun
ade extérieur de copulation ôa de
fécondation , tels que quelques pu-
cerons > les conques (coquillages)
la plupart des vers fans fexe >/ les
infedes qui fe reproduifent fans gé-
nération, mais par la feâion d'une
f>artie de leurs corps. En ce fens ,
es plantes qui fe multiplient de
boutures^ font aufli aphrodires.
Ahrodite , fe dit aufli d'une efpèce
d'infeâe qui fe trouve dans Us mers
d'Occident. Son corps a la forme
d'un œuf : il eft couvert de pointes
couleur de pourpre & de pcdls d'un
faune vert. Sa bouche eft garnie de
filets fembtabtes à des poils d'ani-
maux. M. Linnaeus dit que c'eft un
ver zoophyte..
A.P'1 517
APHRONATRONj fubftantif itiaf-
culin* Aphronatrum. Sorte de fel
qui eft un alcali minéral » mais qui
n'a pas la pureté ni la force de l'aU
cali végétal. Il fe forme contre les
murs de toutes les maifons en pe^
tites maffes compares , faciles i
mettre en poudre ; fa figure eft ir-
régulière 8c indéterminée : il eft fott«
vent mêlé de matières étrangères 8c
furtout de chaux ^ on l'appelle ^î/^Aro-
natron : on le ttouve quelquefois
contre les parois de la pierre Ipt&cre
dont il participe un peu ^ c'eft fans
doute pour cette raifon que ce fel
gonfle dans le fen » y fait du bruit ,
mais fans déconnet comme le fal-
pètre : il foutient long -temps l'ac-
tion du feu fans entrer en fufion »
8c fait effervefcence avec les acides
fans que rien fe précipite } la crif-
tallifation.lui donne la figure qua-
drangulaire, aiguë, oblongue ou de
parallélipipedes.
APHTHITEj ancienne province d'E-
gypte , l'une de celles qui étoienc
occupées par les Calaflres , peuples
?|ui, félon Hérodote, faîfoient pro-
eflion de la guerre , ainfl que les
Hermotybtes.
APICIUS ; il y a eu trois Romains de
ce nom , tous trois célèbres , non
par leur génie , mais par l'arc de
raffiner fur la bonne chère. Le fé-
cond le plus célèbre de tous , publia
un traité fur la manière d'aiguifer
l'appétit. De fuU irritamemis. Il fut
l'inventeur des gâteaux qui por-
toienc (on nom , & le chef d'une
académie de gourmandiie. Après
avoir fait des dépenfes prodigieufes
pour fa bouche, il crut que deux
cent cinquante mille livres qui kii
reftoient » ne fuffiroient pas i fon
appétit, il s'empoifonns» Le troi-
fième, contemporain de Tcajan, fe
iignala par l'invention d'uafecte(>
5i8 API
pont conferver les huîtres dans leàr
ï Fraîcheur. Il en envoya à Trajan ,
dans le pays des Parthes , éloigné
de la mer de plufieurs journées.
\knEi Apia. Nom qui fut donné par
• Apis , arri^re-perir-fils d'Egialée ,
i premier Roi de Sicybne , 'à rout le
• pays renfermé dans* rifthtneMe Co-
' rinthe. C'eft Paufanias qui TafTure
ainfi. Pline écend davantage le pays
nommé Apie ; car , félon lui , ce
fut. tout le Pclopponnèfe qui porta
• • d'abord le nom a Apie.
Apie, eft aufli le nom d'une ancienne
ville d'Egypte qu Hérodote place
vers les frontières de la Libye,
APIEN, (Piorre) natif de Mifme ,
profedeur de mathématiques à In-
golfladt y où il mourut, en 1552.)
publia une Co/mographie & plu(ieuts
autres ouvrage* que Charles V fie
imprimer à Us dépens. Cet Em-
pereur ajoura à cette giace celle
d'annoblir l'Auteur.
Apien , (Philippe ) fils du précédent y
6c aulli habile que fon père ^ naquit
à IngolAadt en 1 5 5 1 , & mourut d
Tubingen en 1 589. Nous avons de
lui un traite dis Cadrans folaircs ^ &c
d'autres livres. L'Emperem Charles
Quint prenoit pîaifir à s'entretenir
avec lui. Apien étoit valétudinaire»
& fa mauvaife fancé lui infpira le
dcIT^^'in d'étudier la médecine , qu'il
cultiva avec fucccs.
APIQN , grammairien à Oafis , ville
d'Egypte. Les Alexandrins le nom-
mèrent chef de l'ambafTade , qu'ils
envoyèrent a Caligula pour fenlain
dre des Juifs , l'an 40 de J. C. Le
député appuya beaucoup furie refus
3ue faifoient les Juifs de confacrer
es images â cet Empereur , Se de
jurer par fon nom. Il compofa une
hiftoiré d'Egypte, fuivie d'un traire
contre le peuple Hébreu , dans le*
API
I quel il amployoic coares fortes d'ar*
mes pour les battre. L'hitbrien
Jofeph le réfuta avec beaucoup d'é-
loquence, l'ibère appeloit ce fi-
vant Cymbalum Mundi , & li méti-
toit bien ce titre. C'écoit un vain
déclamateur qui ne s'aicachoit qui
- «des minuiiesi dcijiii loS fout^noit
avec autant de bidic que les chofes
les plus importantes.
APODÉOTES, ouApodotes;{Ic$)
ancien peuple d'Ètolie dois il t(t
patlé dans fite-Live fie dans Thu-
cydide.
APOJOVE; fubftantîf mafjulin &
terme d'Aftronomie. Quelques Au-
teurs ont employé ce te. me pour
déligner 1 a;.iide des fatellices de
Jupiter.
APOLLINAIRE, ( C. Sulpitius )
Grammaiiien de Carthage, au ic
ficelé t eft auteur j félon quelques
favant , des vers qui fervent d'ar*
gumenc aux comédies de Tcrcnce,
On lui attribue encore quelques
autres écrits.
APOLLODOREi fameux Gramtnai-
rien d'Athènes, étoit difciple d'Arif"
tarquc. Nous n'avons plus de lui
que trois livres de fa bihliothcque^
publiée à Saumur en i5ii, i/i-ii,
en grec & en latin. On y trouve
des chofes cutieufes. Son ouvrage
fur l'origine des Dieux% qui étoit
en 1 7 livres , eft totalement perda.
Plufieurs favans croient que c'cft
le même ouvrage que fa bibliothé'
que. Les anciens citent quelques
autres ouvrages de cet écrivain.
APOLLODORE ; Architeéle célèbre
de Damas , dirigea le pont de pierre
que Trajan fit conftruire fur le
Danube , l'an i oi dp Jefus-Chrift*
Ce fut fous fa direâ:ion , que fat
faite à Rome la grande place Tra^
jane , au milieu de laquelle on éleva
APO
Il cok>nne fi célèbre qai portoic le
même nom. Adrien fit mourir ce
célèbre Artifte, pour fe venger de
ce qu'un jouï que Tr^y^/i s'cntre-
, tenoit avec Apollodùre lur quelque
édifice , cet architeûe die à Adrien ,
qui fe méloit de dire fon avis: alUi
peindre vos . citrouilles. C'étoit un
genre de peinture à quoi Adrien
s'occupoit z\oïs.Apollodore apparem-
ment peu civil & peu politique,
eut encore l'imprudence de critiquer
le temple de rénus , qui étoit un
des ouvrages d'Adrien. Le temple
nejl pas ajfez dégagé , écrivit - il a
cet Empereur 2 il eft trop bas y à
les ftatues des déejfes ajftfes , trop
grandes ; fi elles veulent fe lever pour
fartir elles ne le pourront pas.
APOLLONIE; aux cinq lignes qui
compofent cet article » page 497
du X* volume , fubftituez ce qui
fuir. .
Nom commun à pluGeurs villes
dont les géographes font mention
& qui furent ainfi appelées du culte
qu'on y rendoit 2 Apollon. Il y en
avoit une en Macédoine au pays
des Taulenticns , à dix ftades du
fleuve Aoiis , ou Anas » félon d'au-
tres , & à foixante de la mer ; elle
ctoit affez votfme de Dyrrachium,
fuivant Plutarque. Il y en a qui la
mettent dans Tllly riejc'eft fans douté
parce que le pays des Tauleniiens
a fait anciennement partie de Tllly-
. rie. D'autres la placent dans l'Épircj
c'eft pour la même raifon j c'eft-à-
dire , que l'Épire s'étendoir. jufqu'au
pays des Taulentiens.-Mais>cérpit
du côté de riilyrie. Elle fut lâtie,
félon Srrabon , par les Coiinihiens
& le> Corcyréens,qui lui donnèrent
des lois , dont ce géographe fait un
ptand doge. Cependant les, ha.-
bitans en lappoitoientU. fondation
APO f 519
i Apollon. En conféquence ils
avoient un troupeau confacré au
foléir.
Cette ville fe nomme aujour-
d'hui Piergi.
11 y avoit ime autre ville de même
nom dans la Mygdonie, félon Pline
dans un pays qui en dépendoit. Elle
fe nomme aujourd'hui Erijfo.
Une troifième ville d*Apollonie
écoit dans la Chalcidie. PHne die
' que leihabitans étoîent furnommés
Macrohicns ; c'ed-i-dire des gens
qui vivoient longtemps. Cette ville
s'éleva fur les tuines de celle d'Acro-
thon , qui s*appeldit ainfi si caufe
de fa fitùation fur le fommet du
mont Athos.
Une quatrième ville d'ApoIlonie
étoit dans la ThracefurlePont-Eu-
xin , à treize cens fiades de Calatis
& à quinze cens de Cyanée. Elle fut
fondée par unef oloniede Milcfiens.
Elle étoit bâtie pour la plus grande
partie, dans une petite île. Cette
ville félon Pline , écoit dan^ un pays
appelé AjliiC^ 6c fe nomma d*ahord
Anthie. Dans Pomponius Mêla ,
elle eft nommée Apollonie la
grande.
Une cinquième ville de ce nom
étoit aufli dans la Thrace fur la mer
Egée vers le Srrymon.
On en voyoit une fixicme dans
la Myfie, fur le Ryndacus. Du temps
de Scrabon , cette ville appartcnoit
aux Cyzicéniens. Elle a été cpifco-
pale. Cyriacus , Tun dcfes Évéques,
fi^^'na une lettre fynodale adtclTéfe
à Léon.
Il y avoit une autre Apollonie
I dans la Paleftinc entre Jopc & Ccfa>
rée. Une autre dans la Cirénnïque
que Piolémée met entre les villes
de la Ptntapoie. Une autre dans
la Pifidie, Vers le« four ces du Méan-
5io
APO
dre. Une autre dans l'Aflyrie»
i Torient da Tygre. Une ancre
dans nie de Crète. Une autre
dans la Carie. Une autre dans
TEoIide qui s'appeloit auffi Aflbs,
Se qui conferve j dit-on , ce nom
dans celui d'Aifam , qu'elle prend
aAuellement. Une autre dans
la Troadej différente de celle qui
étoit fur le Ryndacus , dans laMy-
fie. Une autre dans le Pont en
Afie 9 (ituée dans une île de même
nom y qui ctoit furnommée Thy-
mas. Une autre dans la Syrie ,
qui dépendoic de celle d*Apamée.
Une autre dans la grande Phry-
gie> que Strabon qualifie de Mé
tropole.
APOLLONIEN, ENNE ; adjeftif.
On dé (igné quelquefois l'hyper-
bole & la parabole ordinaire , par
les nom d'hyperbole 8C de parabole
Apolloniennes , ou ^Apollonius ,
pour les diftinguer dé quelques
autres courbes d'un genre plus élevé,
& auxquelles on a aufli donné le
nom à Hyperbole & de Parabole.
Ainfi a X =st y y àéC\gT\e la parabole
Apollonniene ^ a a = x y défigne
\Ti'l^^x\>çÀtApollonienne : mais aax
a=^^défigne une parabole du 3*
degré ; a ix=xixyy défigne une
hyperbole du même degré. On
appelle la parabole & Thyperbole
ordinaires , parabole & hyperbole
d'Apollonius , parce que nous avons
de cet ancien géomètre un traire
des feâ-ions coniques fort étendu.
Ce mathématicien qu'on appelle
Apollonius Pergctus^psiïce qu*ii étoit
de Perge en Pamphy<ie , vivoit en-
viron 25 ans avanr Jéfus-Chrift. Il
ramalTa fur les feâions coniques
tout ce qu'avoient fait avant lui
Ariftée,£udoxe de Cnide» Menoech-
me ^ £uclide , Conon , Tra(iiée ».
APÔ
Nicotele : ce fut lai qui donna aox
crois feélions coniques les noms de
Parabole, (TEltip/e & d'Hyperhk,
qui non feulement les diftmjroent »
mais encore les caraâérifent. Il
avoir fait huit livres qui parvinrent
entiers jufqu'an temps de Pappas
d'Alexandrie lequel vivoit (ous
Théodofe \ on ne put retrouver que
les quatre premiers livres» jufqu'en
1^58, que le fameux 3orelli trouva
dans la bibliothèque de Florence on
manufcrit Arabe qui contenoit outre
ces quatre premiers , les trois fui-
vans: aidé d'un profeflèur dArabe,
qui ne fa voit point la géométrie,
il rraduifit ces livres , 8c les donna
au public. f^oye:[ télogc de M,
Fiviam j par M. Fontenelle , ^/j?.
de C Académie 1703^
Il fauc que le huirième livre
d'Apollonius ait été retrouvé depuis;
car on trouve dans l'éloge- de M.
Halley > par M. de Mairan ( Hifi.
Acad./;^^2).,qae M. Halley donoa
en 1717 uoe iraduâion latine des
huit livres d'Apollonius.
APOLLONIUS , de Perge , en Para-
phylie dont il eft parlé dans l'atticle
précédent, compofaplufieurs Traités
fur les mathématiques. Nous n'avons
que fon ouvrage fur les ferions
coniques , dont il donna le premier
la théorie. Cet ouvrage a été traduit
6c commenté bien des fois par les
modernes, auxquels cet ancien a
fourni beaucoup de lumières. ApoU
lonius âorifToit fous le règne d'Ever-
getes » Roi d'Egypte , l'an du monde
37^0, le 144 avant J. C.
ApotLONiys, de Rhodes , originaire
d'Alexandrie , mais (qrnommé Rho-
^/V/2, parce qu'il enfeignalong rempi
d Rhodes , vivoit dans le même
temps que le précédent. Il éroît
difciple de ÇaUimaqut & fucceffeur
d'EratoJlhcnî
ÀPO
a^EratoJlhènc dans la garde de la
bibliothèque d'Alexandrie. Comme
il fe mcloic de faire des vers, les
pocres fes confrères ne le laide-
renr pas en repos. Il alla à Rhodes
trhercher la craiiouillicé qu*il ne trou-
voit pas dans la patrie > & y finir
fes jours. Son Pocme fur l'expé-
dition des Argonautes n'eft guères
au-delTus du médiocre. On en eftime
les fcholies. On en a une édition de
Leyde In-S^ , 1^41.
APOSTASE; fubftantif féminin. Âpof
tafis. Figure de Rhétorique qui
conHfte à détourner Quelquefois les
penfées & les phrales fans lailTer
entre elles aucune liaifon. En voici
un exemple de Démofthène. Il veut
faire feniir ce qu'on doit craindre
pour la liberté de la Grèce, des vues
ambitieufes de Philippe, & rappelle
les entreprifes qu'il a formées pour
parvenir à fon but. « En quel état ,
»> dit^il, cft aujourd'hui la Thef-
•• falie ? Philippe n'en a-t-il pas en-
5> levé toutes les places , & n'y a-
» t-il pas anéanti le gouvetnement
•» populaire? L'île d'Eubée ,fi voi-
t> fine de Thcbès & d'Athènes , n'a-
5> t'elle pas été aficrvie à des tyrans?
»' Il écrit , en termes précis , qu'il
t> eft en paix avec ceux qui lui obéif
9> fent» & non feulement il l'écrit /
M mais il agit confequemment^ //
>» marche vers l*HclUjponti il s*ejl
s> emparé d'Ambracie j il cft maître
»> d Elis ctae grande ville du Pelo-
ta ponnèfe ; il a voulu depuis peu fur-
» prendre Megare ; ni la Grèce , ni
•ê les régions barbares ne peuvent
«» fu^re à fon ambition ii.
Après quoi l'orateur reprend vive-
ment : « & nous voyons ces cho-
99 fes tout ce que nous fommes de
>9 Grecs ^ nous les fa voBS fans faire
•» relater aucun mouvement d'indi*
Tome XXX.
APO 511
» gnation » fans prendre des me«:
» luresM.
On peut juger par cet exemple ;
du grand effet de cette figure quand
elle eft bien amenée.
APOTOME j terme de Mufique. Sup»
primez les cinq lignes de cet article»
& mettes à la place ce qui fuit.
Apotomb , en termes de Mufique»
fignifie ce qui refte d*un ton majeur
après qu'on a retranché un limma »
qui eft un intervalle moindre d'un
comma que le femi-ton majeur.
Par conféquent Vapotome eft d'un
comma plus grand que le femi*ton
moyen.
Les Grecs qui n*ignoroient pas
3ue le ton majeur ne peut pat des
ivifions rationnelles, fe partager
en deux parties égales , le parta-
geoient inégalement de plufieurs
manières.
De l'une de ces divifions inven^-
téespar Pytagore,ou plutôt par Phi-
lolaiis fon dilciple , refultoit le dièfe
ou limma d'un côté & de l'autre l'a-
potome , dont la raifon eft de 105 S
à 1187.
La génération de cet apotome fe
trouve à la feptième quinte utàXhtt
en commençant par ut naturel : car
la quantité dont cet iir dièfe furpaflè
Vue naturel le plus rapproché , eft
précifément . le rapport que l'on
vient de marquer.
Les anciens donnoient encore le
même nom à d'autres intervalles.
Ils appeloient apotome majeur^ un
petit intervalle que M. Rameau ap-
pelle quart de ton enharmonique j
lequel eft formé de deux fons en
raifon de 125 â 118.
Et ils nppeioientiz/k>rom^ mineur^
l'intervalle encore moins fenfible i
l'oreille que le précédent.
Jean de Mûris & fes contempo-
rains, donnent partout le nom d'^
Vvv
ju APP
. potome aa femi-ton mineur » & celui
àedièfe au femi-con majeur.
APPEAUX. Ce mot qui lignifioit au-
. trefois appels ^ eft encore uCiti en
Provence & en Languedoc, où i on
nomme Juges d'Appeaux , ceux qui
, quoique relTortifTans au Parlement ,
ont eux-memes une juridiction dont
les appels refTortinTem devant eux.
Il y avoit ci-devjint à Segur un
tribunal nommé lejiége des appeaux^
qui dans fon origine n'avoit été créé
. que pour la province du Périgord,
mais dont le felTort s'éroit par Cuc-
cejlion dejcemps , étendu fur celle
du Limouftn.
Ce .tribunal a été fupprimé par
un EJit du mois de Janvier 1750 ,
regiftré au Pariemenc de Bordeaux
le i(> Février fui vant, & à la Cham-
bre des Comptes de Paris le 1 1 Mars
Ï75J-
Il y avoit auflî à Caftres une ju-
ridiâion appelée la jujiice des Ap -
peaux* Elle a été fupprimce par un
Édit du mois de Mai 1751» regiftré
au Parlement de Touloufe le 50
Août fuiv.xnt.
AP:>ENDANCES; fubftantif féminin
pluriel , & terme de Jurifprudence
féodale. Ce mot fuivant BrufTelj
fignitie ce qui a été nouvellement
artaché à une feigneurie tant en do-
maine qu'en mouvance.
APPENDlCULEi fubftantif féminin.
Appendicula. Diminutif & terme de
Médecine & d'Anatomie qui fignifie
petit appendice.
APPIEN , lîiftorien grec , naquit à
Alexandrie d'une famillediftinguée;
il âorilFoit fous Trajan , Adrien &
Antonin le pieux. Vers Tan izj de
J. C, il fut gouverneur d'une pro-
vince. On a de lui une hiftoire ro-
maine y compofée non pas année^
par année comme celle de Tite-ij
\JïSQ , mais nation par nation. Cet |
APT
ouvrage eftimé étoit en vingt deux
ou vingt' quatre livres » depuis la
ruine de Troye jufqu'à Trajan. Il
ne nous en refte que ce qui regarde
- les guerres puniques , les Syriaques»
les Parthiques , les civiles , celles
contre Mithridate , les Efpagnoles ,
Annibal , la guerre d^Âflyrie » &
un fragment de celle des Gauks. La
meilleure édition de cette hiftoire»
eft celle d'Amfterdam » en deux
volumes //2 8**. en 1670.
APPRÉCIABLE i adjedif des deux
genres. Qui peut être apprécié.
En mulique les fons appréciabUs
font ceux dont on peut trouver ou
fenrir l'unilTon & calculer les inter-
valles. M. Euler donne un efpace
de huit octaves depuis le fon le plus
aigu jafqu^au fon le plus grave ap-
préciables à notre oreille : mais ces
fons extrêmes n'étant guère agréa-
bles, on ne paflfe pas communé-
ment dans la pratique les bornes de
cin<3 oAaves y telles que les donne
le clavier à ravalement. 11 y a aufli
un degré de force au-deU duquel
le fon ne peut plus s'apprécier. Oo
ne fauroit apprécier te fen d'une
^ro(Te cloche dans le clocher même,
il faut en diminuer la force en s*é«
loignant pour le diftinguer. De mê-
me les fons d'une voix qui crie cef-
fent d*ctre appréciables j c'eft pour-
quoi ceux qui chantent fort font
fujets â chaQfer faux. A l'égard du
bruit, il ne s'apprécie jamais, &
c'eft ce qui fait fa différence d'avec
le fon.
APTÈRE , en termes de Naturaliftes,
fe dit des infeâes qui font fans ailes»
comme les poux , les puces , les ci-
rons > les cloportes , &:c.
AQUILONIEi c'eft félon Tite-Live,
une ancienne ville d'Italie au pays
des Samnites-.
ARACK; fubftantif mafculin. Efpèce
ARA
d'eau-de-vie que les Indiens tirent
d'un mélange de riz, de fucre & de
vin de Cocotier , après l'avoir lailTé
fermenter. C'eft à Batavia princi-
palement qu'on fabrique cette eau-
de-vie , ôc c'eft une des branches
du commerce des Hollandois. On
fait entrer Varack dans la compoC-
tion du punch préférablement i
Teau-de-vie ordinaire. {*) An.de
M. U Ch. de C.
ARACHOSIENS , ou ARACHOTESi
( les ) Arachofii. Anciens peuples ^ui
habitoient TArachofie.
AR ACHTHUS } ancien fleuve d'Épire
qui avoir fa fource au mont Tymphe
ou Stymphe dans le pays des Paro-
léens, d'où il couloir vers le midi
au milieu des montagnes , au tra-
vers du territoire des Moloffès, &
fe rendoit dans le golfe Ambraci-
que , aU'defTous de la ville d'Am-
bracie » au pied des murs de la-
quelle il pafToit. Ptolémée le met
dans l'Acarnanie. C'eft parce qu'il
comprend cette province dans TE-
pire y Se qu'il en arrofoit en eflet
une partie.
Aujourd'hui les uns l'appelle Spag-
magmurijî ^ \es ^xxixts Fouropotami.
ARATUS , pocte célèbre par fon
pocme grec inritulé , Us Phénomè-
nes ^vivoit â-peu-près 270 ans avant ;
J. C. i la Cour d'Antigone Gonetas, ^
Roi de Macédoine , par ordre du- .
quel il compofa cet ouvrage. Ara-
tus décrit les figures des conftella-
cions y leurs ficuations dans la fphère^
l'origine des noms qu'elles portoient
en Grèce Se en Egypte , les fables
qui y a voient donné lieu , le lever
& le coucher des étoiles. Se cela
d'après les livres d'Eudoxe.
Le pocme d'Aracus fut commenté
& traduit en latin par plufieurs Au-
teurs , dont on trouve le catalogue"
dans le P. Petau 8c dans Yoffius y
ARB
5^5
mais nous ne devons pas omettre
Cicéron & Germanicus Céfar , qui
en firent Tun & l'autre des rradiK-
tions latines. On ne fauroit faire
de l'ouvrage un plus brillant éloge
qn*en citant de pareils traduAeurs.
ARAVISQUES } (les) Jravifci. An-
ciens peuples de U Pannonie donc
[wrle Tacite. Ptolémée les met i-
'orient de la Pannonie inférieure
dont ils occupoient la partie la plus
feptentrionale. Voici ce <}u en dit
Tacite : «< pour les Araviiques éca*
M blis en Pannonie^ viennent ils des
*> Ofes peuple Germain, ou les Ofes
i> doivent-ils être regardés comme
j» une colonie des Aravifques ? Le
» langage , les mœurs , les coutu*
» mes de ces peuples font les mc-
» mes. Mais lequel a palTé le fleuve
» qui les fépare aujourd'hui? C*eft
M ce que nous ignorons , parce-
w qu'on trouvoit des deux côtés du
If Danube ,- mêmes biens , mêmes
}i maux , l'indépendance & la pau-
w vreté».
Les Aravifques & lesOfesétoienf
des peuples que l'on connoît peu.
Les premiers habitoient dans la
haute Hongrie , & les féconds dans
la paitie orientale de la Siléfie» vers
la fonrce de la Viftule.
ARBACALE ; Arbacala. Ancienne
ville d'E^p^gne qui appartenoit aux
Cartéïens , félon Tire- Live, & aux
Vaccéens , félon Polybe. Elle fut
attaquée Û prife par Annibal j mais
ce ne fut qu'après avoir été trcs-
vigoureufement défendue pendant
long- temps autant par la valeur que
par le grand nombre de feshabitans.
On croit que c'efl: aujourd'hui
Avila dans la vieille Caftille.
ARBEROU Ejnom d'un des fept petits
pays qui compofent la bafle Navarre.
Il a environ cinq lieues de longueur
fur deux & demie de largeur. La
Vvv ij
524 ARC
paroiiTe cl*Ifturitx , la plas confia-
rable de ce peiic pays , eft à quatre
grandes lieues au levant d'hiver de
Bayonne, & environ i treize au cou-
chant de Pau. La juftice eft rendue
dans le pays d'Arberoue par un Al- 1
cade ou Juge d'épée » comme en I
Efpagne.
ARBOURG ; vqyq AarbouHg dans
le premier volume. (*) Arc. dcM^ U
Ch. de C
ARCÈRE 'y fubftantif féminin & terme
d'Antiquité. Arctra. Efpèce de cha-
fiot fait de planches » & couvert de
tous cotés. On étendoit fur ce
chariot des habits pour y porter les |
malades ou les vieillards couchés. |
ARCHAÏQUE \ adjeAif des deux
genres. Qui renferme des archaïf-
mes , qui appartient à l'archaiTme.
Un DiSionnaire archaïque bien fait
ferait un ouvrage utile.
'ARCUIATREj fubftantif mafculin.
Archiaten Terme d'Antiouicé qui a
fait autrefois grand brmt dans la
médecine par lés différentes opi-
nions qu'il y a eu pour en fixer la
fignification. Accurfe a prétendu
aue ce mot fignifioit prince des mé-
ecinsy ou qui eft des premiers mé-
decins.
Ce fentiment d' Accurfe avoitété
£uivi par les anciens tradudeurs de
Galien Se par divers autres (avans
qui avoient rendu le même mot par
medicus primorius. Mercurial eft le
premier qui fe foie déclaré contre
cette explication d'Accurfe » & qui
ait foutenu qvk Archiater (ignifie le
médecin da Prince. Il appuie fon
fentiment » premièrement par cette
taifon oue le mot Archiaur n*a ja-
mais été employé par aucun Auteur
grec ou latin avant les Empereurs
Romains. Il fe fect encore de deux
autres preuves t k p/emière c'eft
qu'Ândromaduui Q*eft paa (impie-
ARC
ment appelé Archiatre » mais TÂr*
chiatre de Néron ; la féconde eft
Î|ae fi Démétrius & Magnus, qui
ont appelés Archiatres par le mcme
Auteur qui parle d'Andromachas >
& qui ont potTéié ce titre fous An-
tontuSy n'avoienr pas été les méde-
cins de cet Ëmpeieur , on rie voit
pas pourquoi ils auroient eu le titre
à" Archiatre préférablement i Ar-
chigène > à Soranos & à divers att-
ires médecins qui étoienc â peu pris
damême temps > & qui ont été très-
célèbres.
Alciat eft d'un troifîcme fenti-
ment, qui femble tenir le miliea
entre celui d'Accurfe &c celui de
Mercurial. 11 croit que V Archiatre
eft effcdivement,le prince des mé-
decins y pasce qu'il eft le médecin
du Prince » celui qui eft médecin
du Prince érant par la même raifon
aa-detTus des autres médecins , oa
du moins étant regardé de cette ma-
DÎère..
Voilà trots feotimens fur cette
affaire. Je ne (àis, dit M« le CUrc»
fi Alciat a été fuivi par quelques*
uns. Nkis le plus grand nombre des
iavans fe trouve partagé à l'égard
de l'explication d'Accuxfe & de
celle de Mercurial. Ce dernier a
pour lui Cujas , Zvinger , Cafauboo,.
Mattius & Voflius> comme le re-
marque Meibomius > qui ne lailTe
pas nonobftant l'autoriié de tant de
grands hommes > de fe ranger do
côté d'Accurfe. La première raifon
qu'il apporte, eft que de tous les
autres mots grecs qui commencent
par archi^ comme arckiuSus y ar^
ûh'upifcopus , &c pas un ne défigoe
rien quiappartienne ou qui regarde
le Prince : mais tous ces mots mai'
quent également quelque chofe qoi
eft la première » la plus excellente
en fongenret De même» dit Mei^
ARC
lx)mms j VArchiatrc n*eft pftS le mé-
decin du Prince, mais le prince ou
le premier des médecias , autrement
ce mot feroit le feul excepté de la
règle dont on vient de parler.
Godefroi qui écrivoit d peu près
en même temps que Meibomius ,
eft du fentiment de Mercurial par
rapport à Tétymologie du mot Ar-
€hiaurrM.d\s il remarque qu'il y
avoir deux fortes à^Archiatrcs que
Mercurial a confondues. Les pre-
miers étoient appelés Archiatri S.
Paiatiiy qui ne fervoient , dit Gode
froi y que dans la Cour des Empe-
reurs. Les autres qu*on appelott
BmplemeniArchiatrcs, ou Archiatri
popularcs ^ fervoient les peuples
(Uns les villes de Rome & de Conf-
tantinople.. Comme ces derniers
avoienc un falaire public , & d'ail-
leurs divers privilèges , ils étoient
•bligc's de voir indifféremment tous
les malades fans rien exig&r d'eux ,
le but de rétabliOTement de cesAr-
chiatres ayant été d'empêcher que
les pauvres ne fouffriffent faate de
méaecins*
ARCHICONFRAIRIE ; fubftanrif
féminin. 11 y a une fociété érigée
fous ce titre , qui a poui inftrument
de dévotion la ceinture de Saint-
Auguftin. C*eft une ceinture de
cuir , que les religieux Auguftins
prétendent avoir été portée , dans
cous IcS temps ^ par les Saints les
plus illuftres.
ARCHICONFRATERNITÉ; fubf-
tantif féminin. Titre que prennent
certaines confréries. L'Archiconfra-
ternité de Notre-Dame du Mont-
Carmel , établie â R^^me , eft remar-
quable pa^ l'habit particulier qu'elle
porte. Le^ confrères font revêtus
d'un fac ^^ couleur tannée ^acta^
ché i uncapuchan qui leur couvre
h^ vifage,, fe delceod ea p^incft
ARD jxj
|ufqu'à la ceinture. Ils ne peuvent
voir que par deux trous faits au
capuchon , à l'endroit des yeux.
Une ceinture de cuir leur fert i
attacher ce fac , & ils portent fur les
épaules un camail de ferge blanche.
ARCHISOUSDIACRE i fubftamif
mafculin. On appeloit ainfi autre^
fois le premier des Sousdiacies dans
l'Églife Romaine.
ARDIENS; (les) Ardiai. Anciens
peuples de rillyiie qui écoient limi-
trophes des Autariares» & dans le
voiHnage de Pharos qu'on appela
d'abord Parosj parce que cette ville
avoir été bâtie par des Pariens.
Les Ardiens prenoient au commen-
cement le nom de Varaliens.
Comme ces peuples avoienc ra-
vagé les terres de Quelques alliés
des Romains & même la partie
de ricalie» qui éroir dans leur
voifùiage, le Sénat leur ayant faic
porter inutilement k% plaintes par
des députés > envoya contre eux un
corps de dix mille hommes de pied
& de cinq cens chevaux. A la vue
de cette armée,, les barbares fe
foumirent à toutes les conditions
qu'on voulut leur impofer. Us ou*
bliérent bientôt leurs promefles 8c
recommencèrent leurs ravages^ On
donna la commiflSon de marchec
contre eux , au Conful Ser.vius
FulviusFlaccus, oui les mit dans peu
de temps à la rai(on; & pour couper
k jamais racine â leurs briganda-^
ges f il les tranfporta , du voiHnage
de U mer , dans le milieu des.
terres vers Tan de Rome 607* Là^
forcés de s occuper à rAj;riculture:
pour trouver leur fubfiftance , ila
devinrent auffi pacifiques, qu'ils
avoienr écé auparavant- turbutena
Ôc inquiets:
Le pays qu^KCUperent dabcrJ bs
Atdieoi». te pi&nac' celui ir 9a ilk
jii ARE
furent enfuite cranfportés » fbne
aujourd'hui dans la Turquie d'Eu-
rope.
AREA ; furnom de Minerve. Il y avoît
chez les Placéens , un temple de
Minerve Aréa , qu'ils difoient avoir
été bâci des dépouilles remportées
au combat de Marathon , derqaelles
les Athéniens leur firent part. La
ftatue de la Déefle étoit dorée, à la
réferve du vifage , des thains & des
pieds « qui écoient du plus beau mar-
bre. C'étoit un ouvrage de Phidias*
Il y avoic d'ailleurs dans ce temple
de fore belles peintures : d*un côcé
éroit repréfenté UlyfTe maître chez
lui après avoir tiré vengeance de
ces infolens qui afpiroient si époufer
fa femme; de Tautre, la première
expédition des Argiens contre Thé*
bes. Le premier tableau étoit de
Polygnote , le fécond d'Onatas. Les
peintures étoient fur les murs du
parvis : aux pieds de la ftatue de
Minerve , on voyoit Arimnelle qui
commandoit les Platéens à la jour-
née de Marathon, 9c depuis au
combat qui fut donné contre Mar-
donius.
AREBALOS î ville d'Efpagne dans
la vieille Caftille, fur la rivière
d'Adajar , entre Olmedo & Ata-
quines au tiord, & Avila au midi.
''Jrt. dcM.UCh.deC.
ARÉFAT; terme de relation. C'eft
le nom que les Arabes donnent i
la montagne fur laquelle Adam&
Eve fe rencontrèrent trois cens ans
après avoir été cbafics du paradis
d'Eden. C'eft fur cette montagne
qu'on voit encore félon la tradition
Mufulmane, les deux colonnes ver-
tes , où étoient pofés les genoux
d'Eve , quand Adam la connut.
ARENAQUE; Arcnacum. Ville an-
cienne dont il eft parlé dans Tacite ,
ARG
comme d'un pofte fîtué daos'Ia
partie fupérieure de l'île des Bata-
ves. Cet auteur nous aprend qoe
la dixième légien étoic dans cette
ville, fous Tan de Rome 8 ai. Elle
eft nommée Arénatie fur la table
de Peutinger , & placée i dix mille
Eas de Nimégue , fie i fix milles de
iurginatie. L'itinéraire d'Antonia
la met auffi i (ix mille pas de cette
dernière ville , & i vingt- deux de
Carnon.
ARGENS, (Jean-Baptifte de Bojer
Marquis d' ) naquit en 1 704 , à Aiz
en Provence, du Procureur Géné-
ral au Parlement de cette ville. Ses
talens fe développèrent dès fon
enfance. Son père auroit voulu qu'il
les eût confàcrés â la magiftra-
ture } mais fon caradère bouillant
& porté aux plaifîrs , lui fit defirer
de fervir. Il entra dans le régiment
de Richelieu , 6c fe trouva en qua-
lité de Capitaine au (tége de
Philisbourg. Dégoûté de la profer-
fion militaire, il pafTaen Hollande,
où fa plume s'exerça fur divers
fujers. Frédéric étant monté fur le
Trône, l'appela auprès de lui,&
fe l'attacha en qualité de Cham-
bellan. Après avoir pa(Té environ
25 ans auprès de ce Monarque,
il tourna fes regards vers fa patrie ,
& revint à Aix, où il vécut en
philofophe. La mort le furprit att
château de la Baronne de la Garde
fa foKur ^ à la fin de Tanné 1 770.
Le Marquis àkArgens avoir une ar*
deur de favoir , qui s'étendoit à
tour. Il poffcdoit plufieurs langues;
il fe meloit de Chymîe & d'Ana-
tomie , il peignoit alTez bien. Ses
ouvrages font connus du public.
Ses principaux font : les lettres Jui-
ves j les lettres Chinoifes\ & les lettra
Cabalijliques , qu'on a réunies avec
la Philojophic du bon Sens, fous le
ARG
titre d' (Eavr es du Marquis d* Aryens y
1768, 24 vol. in'i2.
LRGENTRÉ , (Bertrandd* ) écrivain
Breton » fe fit eftimer dans le fei-
zième (lècle par Tes lumières &
fa probité. Le meilleur de fes ou-
vrages eft un Commentaire fur la
coutume de Bretagne , imprimé à
Paris en 1^11 y in-folio. Cet auteur
mourut de chagrin en 1590.
^RGINUSES. Supprimez l'article
Argineufe de la page 47 du tome
crois & lifez :
\rginusés, lies de la mer Egée fituées
entre Mitylène & Cumes, à peu de
diftance de la terre ferme , du côté
de TAfie mineure & du promon-
toire Catanide. Il y en avoir trois ,
au rapport de Strabon. Les Argi-
nufes, félon Diodore de Sicile ,
étoient habitées , vers Tan ^06 avant
Tere chrétienne ,& avoient une
petite ville peuplée d*Eoliens. Cette
même année il s'y livra un combat
naval où les Athéniens commandés
par Conon, vainquirent les Lacé-
démoniens que conduifoit Calli-
ctatidas qui ml tué dans le combat.
En mémoire de cette viûoire, les
Athéniens érigèrent un trophée dans
les îles Arginufes.
Pline parle des îles Arginufes,
qu'il nomme Argénuffes & qu il
met i quatre mille pas d'Ége. 11
femble les diftinguer d'une île par-
ticulière qu'il appelle Arginufe,&
â laquelle il donne une ville. Cette
île dans la fuppofition qu'elle fut
en effet différente à^s îles Argi-
nufes , n'étoit pas ^ félon ce géogra-
phe, éloignée de Chiaj mais, les
trois îles Arginufe? n'en étoient pas
non plus bien éloignées.
ARGISSE; ArgiJJa. Nom d une des
villes grecques, dont les habitans
partirent pour le fiège de Troye.
ARG 517
Ceux d'Argiffe fuivoient le vaillant
Polypœtes.
ARGiuS^ fubftantif mafculin & terme
d'antiquité. Nom d'un des mois de
l'année des Cretois. Ce mois n'a«
voit que vingt- huit jours ^ & corn-
mcnçoit le 24 Janvier.
ARGOU, (Gabriel) natif du Viva-
rez , Avocat au Parlement de Paris »
aufli eftimable par fes mœurs , que
par fon favoir , mourur au com-
mencement du 18^ fiècle. 11 efl:
auteur à^unc Injlitution au droit
François en 2 vol. in-12 ^ très bien
dirigée. L'inftitution au droit EccU^
fiaflique , par l'Abbé Fleury fon ami ,
le porta à compofer cet ouvrage.
ARGUES, (Gérard des ) géomètre
du 17» fiècle, naquit à Lyon, en
1597,& y mourut en \66i. Il étoic
ami de Defcartes. Cette amitié fut
utileàtou$ \t%ditMJ.Def cartes \Ti(^
truifit fon ami, & des Argues ai-
fendit fon maître. Nous avons de
lui : iS. Un Traite des perfpeclives ^
in- fol. 2». Un traité des Sections
coniques y in-S^. )^. La pratique du
Trait ^in-i: 4*. Un très bon Traité
de la coupe des pierres.
ARGUS j fubftantif mafculin. On
trouve au nord de la Chine un
efpéce de Faifan dont les aîles Se
la queue font femées d'un très
grand nombre de raches rondes
femblables i des yeux , d'où on lui
a donné le nom à* Argus ^ les deux
plumes du milieu de la queue font
très longues,* & excédent de beau-
coup toutes les autres : Cet oifeau
eft de la groffeur du dindon ^ il
a fur la tète une double huppe qui
fe couche en arrière.
ARIANE; nom d'une ancienne con-
rréed'Afie. Strabon dit d après Éra-
tofthène, qu'elle étoit bornée à l'o-
rient pnr llndus , au midi par la
grande mer, au feptencrion par la
5i« ARI
Paropamife & les montagnes )af-
qa*aux portes Cafpicnnes, <^ â l'oc-
cident par les mènaes lioiices , qui
féparoient la Parthie de la Médte»
ôc la Carmanie de la l^arécacéne
&: de la Perfide , ou de la Perfe.
L'Ariane renfermoit un nombre
Àe provinces.. La GédroHe » la Car-
manie, l'Arie, la Drangiane &
l'Arathofie y écoient compiifes. Le
pays des Orites» des Arabites, &
des Iciryophages & autres peuples ,
en failoic aulli parcie«
ARICINIENS ; ( Us ) Jricini. Anciens
peuples d'italu. Leur ville nommée
Aricie fut afliégée par Arunx, fils
de Porfenna, vers Tan 50^ avant
J. C Les Ariciniens furent d'abord
concernés d'une attaque à laquelle
ils ne s'étoient pa^ attendus. Mais,
«nfuite les fecours qui leur vinrent
de la part des Latins Ôc de ceux de
Cumes » leur donnèrent tant de
confiance, qu'ils oferent donner ba-
taille aux ennemis. Des le commen-
cement de l'adion, les Tofcans
vinrent fondre fur eux avec tant
^'impécuofité , qu'ils les mireiit en
déroute au premier choc, mais ceux
^e Cames , employant la rufe con-
. tre la violence, fe détournèrent
un pju pourlaiflèrpaiTer le torrent
£c remarquant que les ennemis
pourfuivoient les fuyards avec plus
de chaleur que de précaution , ils
xourncrent coût d'iin coup contr'ieux
leurs étendards, & vinrent les
prendre en queue ^ avec tant de
vigueur , que les Tofcans prefque
vi(5Vorieux, furent raillés en pièces
^mte deux ennemis. Il ne s'en fauva
qu'une petite partie ; ceux-ci ayant
perdu leur chef, & ne voyant point
d'autre afyle plus prochain , fe réfu-
gièrent â Rome, où ils entrèrent
ians armes» & avec on aie bien
humilié.
ARI
Dans la fuite , les Romatnscom-
mirent â l'égard des Âricinitnsrin-
juftice la plus criante. Ces peuples
ôc lesArdéateSt fe difputant tapof-
fellion d'un terrein , ik ne pouvant
convenir enfemble , prirent poat
aibitre le peuple Romain « qui, fur
les repréfentations de P. Scaptius >
jugea que le terrein en quedionlai
appartenoit.
Depuis , c'eft-à-dire , enviroa oo
fiècle après , les Ariciniens avec
quelques autres peuples, piécifé*
ment dans le temps qu'ils fe joi-
gnoientaux Volfques d'Antiiim,près
du fleuve Aftura, furent vaincus
& mis en déroute pat le Confal
Ménius^ lorsqu'ils s'a ttendoient le
moins à être attaqués. Cette même
année 9 qui étoit la 41 7^ année de
Rome j ils furent admis à la qtu*
lité de citoyens par le peuple Ro-
main , avec les mêmes privilégei
que ceux de Lanuvium.
ARlÉGE. Lifez i la detnière ligne de
cet article, au lieu de trultts Jurnom-
mcts^ truites faumonées, alofes, bc. -
ARIENS i ( les ) Arïu Anciens peuples
de Germanie , qui habitoient entre
la Varta & la Viftule , dans le coude
que fait ce fleuve du coté de Teft.
Les Ariens faifoient partie des
Lygiens qui étoient fort érendus &
partagés en plufieurs cirés. Supé-
rieurs en force aux antres , les
Ariens joignitent encore à cer avan*
tage une férocité naturelle peinte
Air leur phyfionomie « & prenoient
pUifir à fe rendre effroyables, ea
jemprunram le fecours de l'art & da
ftrataçême. Us noircilToient leurs
boucliers , leurs corps , leurs vifa-
ges j & choififlbient la nuit la plus
lombre pour attaquet Tennemi. \x
furprife, l'horreut des ténèbres > le
feul afpe^f): de cette armée cpouvan*
table qui fembloit ibrtir des enfers f
glaçpicBt
A RI
};1açoient d'effroi les cœurs les plus
intrépides , & faifoienc comber les
armes des mains. Car félon la re-
marque de Tacite , dans un combac
les yeux font toujours vaincus les
premiers.
ARIMINUM ; nom d'une ancienne
ville d Italie qui fut fondée par une
colonie d'Ombriens. On la nomme
aujourd'hui Rimini.
ARIOSE. Supprimez cet article , &
mettez i la place ce qui fuit.
Arioso j terme de Mulique. Ce mot
italien à la tète d'un air , indique
une manière de chant foutenue , dé*
veloppée Se affeâée aux grands airs.
ARISTIDE 9 orateur né à Adriani ,
ville de la Myfie , âoriffoit fous
Adrien. Les plus grands maîtres lui
donnèrent des leçons d'éloquence.
Il pa(fa fa vie à haranguer 6c à voya-
ger. Lorfquc Smyrne fut ruinée par
un tremblement de terre , il écrivit
une lettre (i touchante à MarcAu-
rele , que ce Prince ordonna fur le
champ de la réublir« Les habitans
érigèrent en reconnoidànce une (la-
tue d Arijlidc. Il mourut dans fa
patrie à Tâge de 60 ans. On a de lui
des hymnes en profe à l'honneur des
Dieux & des Héros ^ des panégy-
riques , des oraifons funèbres , des
apologies , des harangues , où il
foutient le pour & le contre. Su-
mueljehb , (avant médecin anglois,
tn a donné une excellente édition
en deux volumes in à^^». grecque &
iatine, à Oxford, en 1750, avec
à^% notes pleines d'érudition.
ARISTOXÈNIENS i (les) onaainfi
appelé parmi les muiiciens une feâe
qui e^t pour chef Ariftoxène de
Tarente , difciple d'Ariftore, & qui
étoit oppofée aux Pythagoriciens fur
la mefure des intervalles & fur la-
manière de déterminer les rapports;
iies fons .i de forte quç les Ariftfixé-
Tome XXX.
ARR
519
mens s en rapportoieot uniquement
au jugement de l'oreille , ôc les
Pythagoriciens à la préciiioa du
calcul.
ARISTYLLE ; ancien aftronome. Ti-
niocharis & lui furent les premiers
Grecs qui cultivèrent ^l'aftronomie
â Alexandrie. Pcolémée dans fon
Almagêfte. , aflure qu'Hypparque
avoir employé leurs obfervations
des étoiles , quoiqu'imparfaites ,
& avoit reconnu par leur moyen le
mouvement des étoiles en longi-
tude. Pcolémée lui-même cite plu-
Heurs de leurs obfervations : la plus
ancienne eft de l'année 454 de Na-
bonaffar » 195 ans avant J. C. où le
^ bord boréal de la lune avoit paru
toucher Tétoile boréale au front du
Scorpion : cette obfervation eft une
des principales que l'on puiife c^i-
ployer pour connoître le mouve-
ment qu'ont eu les étoiles Axes.
ARMILLES ^ en tetmes d'Aftrono-
mie on appelle armilles , de grands
cercles de métal dont on âc d'abord
ufage à Alexandrie pour obferyer
le heu du foleil. Ces armilles écoU^nc
dans le plan de Téquaceur. Loifqne
l'ombre de la partie fupiiieure d'uit
de ces équateurs artificiels tomboit
exaâement fur la partie infciit^ure
du cercle , on étoit a(furé que le
foleil étoit dans le plan de ce cercle ;
on voyoit le foleil s'élever fur l'^ho-
rifon , fans que l'ombre du cercle
ceGâc d'être renfermé dans fon
plan j &c Ton jugeoit alors le foleil
dans l'équateur.
ARRONCHtS y bourg de la province
d'ALentéjo en Portugal « â fept lie.ues
de Portalegre & d'Albuquerque.
(*) An. de M. le Ch. C.
ARSAG i bourg de France en Gafco-
gne » â fix lieues» fud , d'Aire.
ARSAMOSATHE; ancienne ville de
U grande ATxnénie donc elle étoit
530 ARS
la capirtle. Elle s'éUvoit dans tme
plainet^a'on nommoit par excellence
la belle plaine ou la plaine fertile.
Le fleuve Arfcnias , ou félon d'au-
tre Arfametés , couloit au pied de
fes murs'i & après avoir arrofé Ton
Territoire , il alloic fe jeter dans
TEuphrate,
Les Auteurs varient fur la po-
fition de la ville d*Ârfamofathe.
Mais ce qu'il y a de certain » c'eft
qu'elle étoit (itaée dans une des par-
ties méridionales de l'Arménie ma-
jeure , & que du temps de Pline ,
elle étoit une des plus célèbres villes
de cette province» Elle avoir de
bonnes fortifications , & Tacite qui
pour cette raifon lui donne le nom
de CaJIellum , dit que c'eft en cet
endroit que Céfonius Pétus chargé 1
»ar l'Empereur Néron de défendre
l'Arménie contre les incurfions de '
Vologèfe , Roi des Parthes , mit fa
femme & fesenfansen sûreté. La
place fut affiégée & fe défendit juf-
qu'à ce que Pétus eût (igné le traité
honteux ,. par lequel il s'obligeeir
de faire fortir fes troupes de la pro-
vince 9 & d'en retirer toutes les
garnifons.
Dans les fiècles fuivans > la ville
d'Arfamofathe fubitle fort de l'Ar-
ménie , qui pafTa fuccellivement
fous différentes dominations , & qui
fut tour à tour prifc & (accagée par
les Huns , les Arabes 6c d'autres na-
tions voiGneSi^
ARSINOÏDE , ou Arsincïte ; nome
ou province d'Egypte qui fut ainff
appelée d'Açfinoé , fœur & femme
du Roi PcoléméePhiladelphe. C'é-
toit l'une des fept provinces qui
formoient le pays nommé Heptano-
me y c'eft-d-dire , les Sept Nomes*
Ce pays, étoic au defliis de Mem-
phis.
ARTÈNE j^ Jtrtena^ Nom de deux an-
ARV
tiennes villes dlcalie » dent Tone
étoit fur le territoire des Cérites ^
& l'autre ati pays des Volfques.
AR VAQUES î (les) ancien peuple
d'Efpagne dont la principale ville
étoit Numance.
ARVES; Arvd. Nom d'une ancienne
ville d'Afie dans THyrcarnie , vers
la mer Cafpienne. Cette ville fob-
fiftoit du temps d'Alexandre le
Grand. Ce Prince y étant arrivé^
Cratère & Erygie l'y vinrent trou-
ver, & lui amenèrent Phradatcs,
Gouverneur des Tapuriens , qui fut
accueilli fi favorablement du Roi»
qu'il fervit d'exemple â plufieacs
pour éprouver (a clémence».
Environ à trente ftades de la ville
d'Arvcs étoit une contrée remplie
j alors de toutes fortes de provifions.
I Elle avoir d'excellens vignobles > &
porcoit des fruits en grande aboo*
dancè.
ARUNCE \ Arunca. Nom d*une an-
cienne ville des Rutules. Juvénalei»
parle dans fa première faryre. Cette
ville fut la patrie du poète Lucilios,
qui le premier âr des fatyres chtr
les Latins.
ARXATE j nom d'une ancienne ville^
de la grande Arménie , fur la fron-
tière del'Atropatène.
ARYCE ; nom d'une ancienne ville
desLocriens furnommés Epicnémir
diens. Phaylle^ Général des Pho-
céens , vers l'an 3 5 1 avant Tere chré-
tienne , s'étant faifi de cette ville
la nuit par voie de trahifon ^ en foc
cha(ré , Se perdit à cetre occafion
deux cens hommes. Comme il s'a-
vançoir enfuite vers une autre ville
appelée Abes , les Béotiens avertis
tombèrent fur lui à la faveur d'une
nuit obfcure , & lui tuèrent beau-
coup de monde. Animés par ce fuc-
ces , ils paflérént eûx-memes daas
k Pfaocide ^ où ils firent bien d»
ASB
rarage , & d où ils rapportèrent
un grand butin. Au retour de cette
expédition , ils fongèrent i fecourir
Aryce toujours afIiégée.Mais Phaylle
tombant fur eux » les battit & les
renverfa; après quoi il emporta d'^C-
faut la ville qu'il affiégeoic ; & après
la voir pillée il la fit rafer. On dit
qu* A jaxétoit né dans cette ville.
ASBYSTES ; (Us) Asfyjl^. Anciens
peuples de Libye qui confinoient du
,côre de TOccident aux Gigames. Ils
habitoienc au-delTus de Cyrène ,
fans toutefois s'étendre jufqirâ la
mer ; car les Cyréniens occupoient
toutes les côtes maritimes.
ASCANIE ; Afcania. Ancienne contrée
de TAfie mineure dont parle Ho-
mère. Ce pocte ne fait mention que
de TAfcanie Phrygienne , parce
qu'elle contenoit la Phrygie , &
c'étoit la plus éloignée. L'autre la
plus voifine étoit l'Alcanie My (ienne
où étoit Nicée.
ASCONIUS PEDIANUS , natif de
Padoue y habile Grammairien &
ami de Virgile ^ mourut vers le
commencement de l'Empire de
Néron. TiteLive en faifoit beaucoup
de cas. Sts Commentaires fur les
harangues de Cicéron lui acquirent
de la célébrité. Le peu qui nous
en refte peut fervir de modèle en
ce genre. On le trouve dans le
Cicéron de Gronovius^ publié en
ASCURUMj ancienne ville d'Afri-
que dans la Mauritanie.
ASEA \ nom d'une ancienne ville ou
bourg du Peloponnèfe dans l'Arca-
die , il n'en reftoit que les ruines du
temps de Paufanias. On les troU-
voit â vingt ftades au-delà de l'Athé-
née. Il y avoit une éminence fur
laquelle avoit été bâtie la cit^deUe
diont on voyoit encore les mura.
A cinq ftades d'Aféa près du
ASE 531
grand chemin, oii faifoit remar-
quer la fource de l'Aphée, & un
[>eu plus loin fur le chemin mcme,
a fource de l'Ëurocas. Aupiès de
la première, on voyoit un temple
de la mèrecfes Diei}3( > qui n'avoir
plus de toif j n^àis où il étoit refté
deux lions de marbrç. Depuis Aféa
jufqu'au mont Bjnée, on alloic
toujours en montant.
ASELLIUS, (Gafpard) Médecin de
Crémone , découvrit les veines lac-
tées dans le Méfentère. Il publia
en 161J , fa dilTertation de Laclœis
vents , où fa découverte eft confi-
gnée. La première édition de cette
diflertation curieufe, eft de Milan ;
mais on la réimprima enfuite à
Bâte & à Leyde. Ùauteur profef*
foit l'Anatomie i Paris vers x(>jo ,
avec un fuccès diftingué.
ASOPIE j Afopia. Nom que porta d'à-
bord une contrée du Péloponnefe.
On croit qu'elle avoit pris ce aom
du fleuve Afope, qui rarrofoit.
Selon Eumélus» cité par Paufanias »
le foleil avoit donné à Alocus la
contrée d'Afopie. Cette contrée prit
dans la fuite le nom deSicyonie»
de Sicyon , fils de Marathon & ar-
rière petit -fils d'Alocus. Suivant
Sttabon , l'Âfopie n'étoit qu'une por-
tion de la Sicyonie. Elle étoit dif-
tinguée par le fleuve Afope.
ASORATH; fubftancif mafculin &
terme de relation. C'eft chez les
Mahométans le livre le plus authen*
tique & le plus relpeâé qu'ils
ayent après TAlcoran.JL renferme
les interprétations des premiers Ca*
lifes , & des Doâeurs les plus célè^
bres, touchant les points fondamen-
taux de leur religion.
ASP AVIE ; Afpavia. Nom d*une an-
. cienne ville d*Efpagne. Elle étoit â
cinq mille pas d'Ucubis. On croit
que ce pouvoit erre cette ville >
X X X ij
53^ A S S
qu*on appelle maintenant ApJa au-
près de Caftro-el-rio joubien Caf-
tro-el-rio même.
ASPHODÉLODES , ( les ) nom d*an
peuple d'Afrique , qui ^ félon Dio-
dore de Sicile^ approchpit beaucoup
de la couleur des Éthiopiens. Les
Afphodélodes furent fournis par
Eumachus à l'obéiATance d'Archa-
gace , fils d'Agachocle ^ tyran de
Sicile.
ASSAj nom d'une ancienne ville de
Macédoine , ou de Thràce , qui
ctoit ficuée fur un golfe près du
mont Âthos.
ASSÉNEMENTj fubftantif mafculin.
Terme ufité dans quelques coutu-
mes pour fignifiec Taffignation &
la déugnation qu'un père de famille
fait de quelque bien ou héritage
à fes filles & à fes enfans puînés,
pour les avantager.
ASSENS j fubftantif mafculin. Terme
uficé dans la Coutume d'Auvergne
pour (ignifier Témolumenr qui pro-
vient des forêts & bois de haute
futaie , comme les panages > glan-
dées, &c.
ASSIETTES. On appelle ainfi pn Lan-
guedoc y les aflemblccs particulières
de chaque Diocèfe , qui fe tiennent
après que les États de la Province
fe font féparés.
Suivant t^Édit de 1^45^ , tes Af-
^ jettes doivent fe'tenir im mois après
Ja réparation des États.
Les AJJicttes font compofées de
rÉvcque Diocèfain, d'un Baron ^
des Députés des villes & lieux prin-
cipaux du Diocèfe ^ & d'un Corn-
milTaire principal qui a commiffion
du Gouverneur de la Province pour
autorifer lafTemblée de la parc du
Roi.
Parmi lesDi^cèfes de Languedoc
au nombre de vingt-quatre, en
comptant ceux de Cooiminges &
ASS
de Montauban, ic anffi le diftr/A
de Limoux pour un Diocèfe , il eu
eft trois qui prétendent que leoif
afTemblées ne doivent point être
nommées Affiettes^mais États ptffù-
cuUcrs. Ces trois D^ocèfes font ceux
du Fivaraisyàxx Vclay ^ àsxGtvoit-
dan , ou du Puy 8c de Menée. Les
afiemblées particulières de ces trois
pays ont en effet une forme dif-
férente de celle qui fe pratique aux
Ariettes des autres Diocèfes de k
Province.
C'eft' dans les Ajftcttes des Dio-
cèfes y que fe fait fur les commu-
nautés des refl'orts refpeékifs, la
répartition des taxes ou chapes
établies par les Érats de la Pro-
vince fur chaque Diocèfe.
Cette répartition fe fait d*après
la recherche particulière de chaqae
Diocèfe.
La recherche eft une procédure
faite par un Officier de la Coor
des Aides, aidé d'Experts-Arpen-
teurs & Indicateurs , aui de con-
cert avec lui ont vifite , examiné
& eftiihé les fonds qui compofent
les Diocèfes. Dans leur vilîte, ces
Commiffaires ont égard àlabonté»
à la qualité du terroir y & au com-
merce qui fe fait dans le pays.
C'eft , comme on vient de le
dire , d après cette recherche , que
fe régie la quotité d*impofition gé-
nérale que chaque comthunauté doit
payer j cette quotité eft appelée All^
yrement^ parce qu'elle eft réglée par
livres , fous » deniers » oboles » pitter
& mailles»
La répartition étant faite dans
TafTemblée Diocéfaine , chaqae
communauté diftribue enfuite fa
portion fur les particuliers qui la
compofent. Cette féconde réparti-
tion fe fait fur le compoids oa
cadajlcie de chaque communauté.
AST
• Le compoids oa cadajlre eft an
regiftre public fait par autorité de
la Gourdes Aides, & qui contient
la qualité & Teftimation des biens
fonds de trhaque communauté
ou paroilTe , avec les noms des pro-
priétaires de ces mêmes biens fonds*
Ainfi le cadajlre ne diffère de la
recherche , que parce que le premier
n*eft fait que pour une feule com-
munauté , au lieu que la recherche
eft pour tour un Diocèfe.
ASSOKEj AJforus. Nom d'une an-
cienne ville de Macédoine que Pto-
lémée met dans la Mygdonie.
11 y avoit en Sicile une autre ville
de même nom > dont les habitans
font appelés A(Tbrines dans Pline.
Cicéron fait mention du rerritoire
d'Alfore , à Toccafion de Verres. Il
le mer au nombre de ces territoires ,
dont il reproche i Verres d'avoir
caufé la ruine & le déiaftre. Daphnis
pocce bucolique » étoit né dans le
rerritoire d'Atfore.
ASSUREMENT j fubftanrîf mafculin.
Terme de coutume qui fignifie pro-
ceâion & fauve-garde. Pluâeursde
nos Coutumes ont des titres inti-
tulés; des Ajfuremtns & fauve^gardts^
Celles de Melun , d'Auxerre » de
Sens , &c. font de ce notabre.
ASSUS ; nom d'une ancienne ville de
l'Afie mineure dans la Troade , que
la nature & l'art avoient également
fortifiée. Depuis la mer & le port ,
il y avoit une élévation à monter,
qui étoit droite & longue > enfor te
que ce vers de Stratonicus le Mufi-
cien ^Jî vous vou/eT^ hâter votre mort y
tous naurc{ quà aller à A[fus , con-
venoit parfaitement i cette ville.
Son poct étoit conftruic avec une
gfande digue..
Cette ville avoit donné la naif-
lance à Cleanthe, Philofophe Stoï-
cie%qui Succédai 21énon de Citium^
AST ,33
& qui eut pour fucceflfeur Chry-
fippe.
Selon Myrfile, la ville d'Affus
avoit été bâtie par les Métymnéens:
mais Hellanicus veut que ce fut
une ville d'Èolie , ainfi que celles
de Gargara & de Lamponia , dont
la première dut fa fondation aux
Aflliens.
ASTAQUE; AJlacus. Nom d'une an-
cienne ville de Grèce dans TAcar-
nanie. Scrabon & Ptolémée ne font
pas les feuls auteurs qui en parlent*
Thucydide en avait parlé avant eux.
Durant la guerre du Péloponnèfe »
les Athéniens vinrent affiéger cette
ville, qui étoit alors foumife aux
loix du tyran Évarquejâc s'en étant
emparés , ils chaflerent le tyran &
firent entrer la ville dans leur ligue.
ASTARTÉ; nom d'une grande Di-
vinité des peuples de Syrie , & Ton
voit par plufieurs endroits de l'é-
criture fainte , qu'elle étoit honorée
égalemenr par les Phéniciens & par
les Philiftins. Tous les favans con-
viennent qu'elle eft la même que
Vénus. Cicéron qui parle des dif-
férentes Vénus, que la théologie
païenne reconnoiÛbit , dit que la
Quatrième, qu'on appeloic Aftarté»
toit née à Tyr dans la Syrie , &
qu'elle avoit été mariée à Adonis.
Dans Torigine Aftarté fut une
Reine du pays , mariée à Adonis ^
& comme après la mort d'Adonis ^
Aftarté continua de gouverner le
Royaume avec beaucoupde douceur
& d'équité,, elle fut comme fon
mari , mife au rang des Dieux ^ Se
honorée d'un culte particulier. Ce
culte fut afTez pur d'abord ^ mais^
il s'y mêla dans la fuite des u(a«-
ges infâmes. Cette EV-efle étoit
principalemeut honorée^ dans des
bois qui lui étoient confacrés &
oà l'on s'ab^ndonnoir enfonhoo>»
554 AST
neur » â toutes fortes de débauches
Se de proiUcucions. Outre ces bois
f^crés AlUrcé avoit plufieurs Tem-
ples. Hérodote parie de celui d'Af-
calon qui lui écoit dédié, &qaij
félon cet auteur , étoit le plus an-
cien de fes Temples. Elle en avoit
au(fi dans les îles de Chypre Se de
Cythère » & fans doute dans plu*
fleurs autres endroits.
On lui dretToit auflî des tables
fur les toits des maifons > auprès
des portes, où dans les velUbules»
de même que dans les carrefouts.
Au premier jour de chaque Lune ,
on préparoit un fouper pour la
Déelfe^ 8c c'eft» pour le dire en
palTant» ce que les Grecs nom-
moient le fouper d*Hécate. On pré-
paroit les mêmes repas pour Adonis.
Les médailles de la ville de Tyr
frappées en l'honneur de Démétrius
fécond Roi de Syrie, reprélentent
Aftarté ou la Vénus Tyrienne , vêtue
d'un habit long , & ayant par delTus
un manteau retrouffé fur le bras
gauche. Elle a une main avancée
comme commandant avec autorité ,
pendant que de l'autre elle tient
un bâton recourbé & fait en forme
de croix. Parmi les (leurs la Rofe
lui éroit confacrée, parce qu'elle
avoit été teinte du fang d'Adonis ,
qu'une de fes épines avoit piqué.
On ajoutoit que cette fleur , blanche
auparavant, étoit devenue rouge
depuis ce moment, aind qu'on le
voit dans Ovide.
M. l'Abbé Banîer termine fes
réflexions fur l'article d*Aftarté j
par dire , i ^. que la Déefle célefte ,
<jue Sanchoniaton & après lui Por-
phyre nomment fiû/r/j, la maîtrefle
ou la Reine ; que la Vénus d'Af-
calon , l'Alilat des Arabes , l'Ifls des
Égyptiens, repréfenroient toutes la
Lune, chez ces difFérens peuples
AST
qui âdoroienc cette pltnice » donc
le culte étoit fort répandu dans
l'orient, i^. Qu'il fe pouvoit faire
encore qu'Aftarté ou Vénus, U
même que les Grecs nommoieot
Vénus U ranie ou la Célèfte , rcprc-
fentat la planète de ce nom. Mais
il eft cooftaoc d*aprës Hérodote
6c les autres anciens auceurs» qu'elle
écoit le plus fouvenc prife pour U
Lune, ou, ce qui eft ia mêcDe
chofe y pour la Reine dtt Ciel.
Aftarté dans ia fuite des temps
fut nommée Jnnon l'AlTyrienoe «
comme l'alTure Lucien ; mais , fe-
lon cet auteur , ce n'étoic pas fou
nom , 6c elle ne le prit qii'au temps
où l'on commença de célébrer ea
fon honneur les grands inyftères.Ce
même auteur aflure que de toutes
les villes de Syrie , Hiérapoiis ou
la ville facréç, étoit celle où ACUrté
écoit le plus honorée*
ASTER, citoyen d'Olinthe» ville de
Macédonie , sofFrit à Philippe com-
me un tireur du premier ordre , qoi
ne manquoit jamais les oifeaux â la
volée. Ce Prince lui répondit : je
vous prendrai à mon fervice lorfquc
je ferai la guerre aux étourneauxm
L'arbalétrier piqué , fe |eta dans
Méthon que Philippe afliégeoir , &
lui tira une flèche qui lui creva Tœil
droit , avec cette infcription : Aficr
tnvoie ce trait à Philippe. Le Roi
borgne lui renvoya la même flèche,
avec ces mots : Philippe fera pendre
Afler s* il prend la ville , & il d'jt
manqua pas.
ASrÉRITE; fubftantif féminin. Les
naturaliftes donnent ce nom à une
forte de pétri flcation qui provient
désarticulations cylindriques ou an*
gulaires ou oblongues d'une efpèce
de ver marin appelé étoile de mcr^
6c quelquefois tête de Médufe , Icf-
quelles étant aflembiées en nombre,
ÀST
iônt ornées en deiïas 8c en deflbas
<I*UQe étoile â cinq pointes burinées
& divifées à la furface pac des cer-
cles.
AS TIENS ; ( les ) ^JliL Anciens peu-
ples de rhrace. Ils habicoienc félon
ocrabon, aa-defTus de fiyzance. On
rrouvoit dans leur pays la ville de
Calybe j que Philippe , fils d'Amyn-
thas, avoit peuplée de fcélérats. Les
Aftiens é coienc accoutumés â piller
tous ceux qui alloient débarquer fur
leurs côtes.
ASTROLÉPAS; fubftantif tnafculin.
Nom donné d ua lépas ou patelle
dont la bafe du contour f« termine
par fept angles ^ comme Ton repré-
fente quelquefois les étoiles^
ASTRUC, (Jean) Doûeur de la
Faculté de Montpellier ^ né à Saure
dans le diocèfe d*Alais en 1(^84 y
Frofeda d*abord la médecine dans
Univerfué où il avoit pris Tes dé-
grés. Le bruit de Ton lavoir étant
parvenu dans la capitale , le Roi le
mit au nombre de les médecins , &
lui donna une place de Profedeur au
Collège royal. Les Etrangers que
l'ardeur d'apprendre attiroità Paris,
s'empreflbient de fe procurer une
place dans Ton école. La foule des
auditeurs la rendit fouvent trop pe-
tite. Ce favant homme mourut à
Paris le 5 Mai 1/66 ^ à 85. ans,
après avoir eu le titre de premier
médecin d'Augufte » Roi de Pologne.
Sa mode(He , fa politefTe , Ton hu-
meur bienfaifante » fa fagelTe , fa
modération le rendoienr aufli re-
commandable que (on favoir^ Ses
principale ouvrages font , 1?. Me^
moires pourfcrvif à l'HiJioire natu-
relle du Languedoc i 17J7 , w 4°.
x^. De morhïs venereis y libri fex. Ce
livre n'avoir d'abord paru qu'en un
vol. in 4^. en 17^^^ mais les exem-
lilaites ayant été rapidement enlevés^
AST 55 J
FAutear en fir faire peu d'année!
après use iecpnde édition en 1 vol.
éc M. Jault b rraduiilc en fran-
çois en 4 vol. //2-X2. Cet ouvrage
Kouve l'érudition & la fagacicé de
auteur. Quelques critiques y*ai>-
roient défité plus de préciiion. j^.
Traité des maladies des femmes , où
Ton a taché de joindre â une théoriie
folide, la pratique la plus sûre &
la mieux éprouvée , avec un cata-
logue chronologique des médecins
2ui ont écrit fnr ces maladies , en
x volumes i/2-11 , 17^1 , i7^5»
On y rrottve , ain(i que dans le
précédent , beaucoup de méthode
jointe à une inftruÀion complerre
fur les différens maux qui affligenc
le beau fexe. 4^. VArt d'accou^
cher réduit à fes principes^ ,. où Toiï
expofe les pratiques les plus sûres
& les plus ufîcées dans les lîifFérentes
efpèces d'accouchemcns , avec fhiG-
toire fommaire de l'Art d'accou^
cher , & une lettre fur la conduite
Q^Adam 8c Eve durent tenir à la
naiiïancede leurs premiers en fans >
ijé^i in- 11. Ce traité purement
élémentaire & à la portée des fages-
femmes pour lefquelles il eft def-^
tiné , efl: le réfultat des leçons que
l'Anteurfit en 1745 , 174^ & 1747,
aux Ecoles de Médecine pour le»
fages- femmes de Paris.
ASTU i félon Diodore de Sicile , il y
avoit une ville de ce nom en Egypte^
& les Egyptiens prétendoient prou^
ver que les Athéniens étoient une
colonie de SaïreS) peuples d'Egypte»
en faifant remarquer que de toutes
les villes grecques , Athènes étoic
ÏSL feule qui portât le nom d'Afiu,
pris de la ville d'Aftu en Egypte.
ASTURlENSi (les) Afluriani. An-
ciens peuples barbares d'Afrique ,.
yoifins delà Libye. Ils étoient ^ac-
coutumés aux rapines ôc aux meur>-
53^ AST
très 9 & excicoient fouvent des trou-
bles dans la province. Ils avoieat
commencé dès le temps de l'Em-
pereur Jovien , prédccefleur de Va-
Jentinien , à faire des courfes du
coté de Lepci & d'Ea , villes de la
Libye Tnpoliiaine. Us pillèrent ces
deux villes , continuèrent leurs ra-
vages , & exercèrent de grandes
cruautés dans toute la province de
Tripoli^ dont Ruricius étoit pour
lors Gouverneur.
ASTYCESj (les jeux) ces jeux étoîent
grecs d'origine , & en même temps
Icéniques. Les Romains les em-
pruntèrent des Athéniens , & TEm-
Eereur Caligula les fit célébrer d*a-
ord à Syracufe ; mais il y avoir
alors long' temps que les Napolitains
qui étoient fortis d'une colonie grec-
que , les rcpréfentoienc
Les fa vans font partagés fur la
fignification du nom de ces jeux.
Quelques - uns cn)yent qu'il veut
dire Urbani , parce qu'on les cé!é-
broit dans la ville , par oppofition à
ceux que l'on donnoit dans les cam-
pagnes , fc qui pour cela étoient
nommés RuJlicL Aufone qui dit
que les Romains les avoient adop-
tés , femble les confondre avec les
jeux aftiaques; mais peut-être que
la véritable prononciation de ce mot
eft attiqucsy qui fe trouve dans quel-
ques manufcrits de Suétone.
ASTYPALÉE ; AfiypaUa. île de la
mer Egée , l'une des Sporades qui
fut ainfi nommée d'Allypalée j fille
de Phœnix. Elle étoit fiiuée entre
les îles de Cos & de Carpathos &
les îles Cyclades. Pline lui donne
quatre-vingt huit mille pas de cir-
cuit, & la met à cent vingt-cinq
milles du mont Cadifte en Créte.Les
habitans étoient libres , vivant fous
leurs lois. Ils honoroient Achille
<:omme un Dieu, ^es efcargots d' Af*
AtA
rypalée. étoient fort eftimés. Ilfem-^
ble d'après ce que dit Strabon» qu'il
n'y avoit qu'une ville. Cette île étoit
cependant aflez conCdcrable : on la
nomme ipïékni S tampalU.
AsTYPALEE y eft auffi le nom de deux
anciennes villes , donc Tune étoit
dans l'île de Cos » & l'autre daos
rîle de Samos.
ATALANTE i Acalanta. Nom d'une
île de la mer Egée, (ituée devant k
ville d'Opunthe ^ entre l'Eubée k
la Locride. Thucydide rapporte que
les Athéniens durant la guerre da
Péloponnèfe, entourèrent d'un mur
cette île qui avoit été déferte juC-
qu'alors » atin qu'elle fervît de bon-
levart contre ceux qui iroient d'O-
punte ou de Locres , faire le dégât
de 1 Eubée. Certe île prend aujour-
d'hui le nom de Talata dans l'Eu-
ripe.
Il y avoir aufli une île de l'Attique
qui portoit le nom ^Atalantc. Elle
étoit (ituée dans le voifinagede Pfyt-
talie.
ATAQUINÈS; petite ville d'Efpigne
dans la vieille Caftille. Elle eft fur
la rivière d'Adajar , à une litue
d'Olmedo. ( * ) An. de M. le Ch.
de C.
ATARBÉCHIS j ancienne ville d'E-
gypte fitnéedans l'île de Profopitis,
& cette île étoit dans le Delta. La
ville d'Atarbéchis avoir un temple
bâti en rhonneurde Vénus.
ATA R NÉE ; Atarnea. Nom d'une
ancienne ville de l'Alie mineure
dans l'Eolide ^ à Toppodre de Lef-
bos au'deilus de Pergame j du coté
d'Aaus.
ATEGUA , ou Attegua; nom d'une
ancienne ville d'Efpagne , qui étoit
fituée dans un pays couvert de mon-
tagnes. Pline la met au nombre des
plus célèbres du canton. Comme elle
a'étoit pas éloignée d'Ucubis, non
plus
ATE
•plus que du fleuve Salado , appelé
Salfum par les Latins \ il cft plus
- vraifemblable qu'elle fuc ficuée près
d'Acala-rcal que fur la route d'An-
ceguera à Séville , tinfi que quel-
ques-uns le prétendent. Ce fut entre
Atégua 8c Ucubis que Pompée alla
alfeoir fon camp , afin d'obliger
Céfar de lever le fiége de la pre-
mière de ces villes.
ATERNE ; Aternum. Ancienne ville
maritime dMtalie fur les confins du
Picentin , â Tembouchure du fleuve
qui portoit le même nom. Cette
ville fuc prife par le Préteur Sem-
f>ronius Tuditanus , 1 1 j ans avant
ère chrétienne. Les Romains y
firent plus de fept mille prifonniers.
Us y trouvèrent aafli quelaue peu
d'airain & d'argent monnoye.
Cette ville fe nomme â préfent
Pcfcara , ainfi que le fleuve.
ATESTt i ancienne ville d'Italie , que
Pline met dans la dixième région au
pays des Vénetes. Cette ville , au
rapport du même Pline , vit naître
Corellius^Chevalier Romain. Atefte
étoitune colonie romaine. C'eft au-
jourd'hui Efte.
ATHMONÉENS ; ( les) Athmoncnfis.
Anciens peuples qui compofoient
un des cantons ou bourgades de l'At-
rique. IlsétoiencdelatribuCécro-
pide.
Les Athmonéens avoient un tem-
ple de Vénus la célefte, bâti , di-
foient-ils , par Porphvrion qui , fé-
lon eux j regnoit dans l'Àttique
long temps avant Adée. Paufanias
remarque à cette occafion , que les
bourgades de l'Attique avoient leur
nadition particulière , & bien dif-
férence des opinions reçues i Athè-
nes. Cet orateur nous dit ailleurs
que Ton voyoit chez les Athmonéeni
ane Diane Amaryfia , & qu'il croit
qoe ce nom d* Amaryfia iioxi
Towèc XXX^
ATI 537
venu d'Amarynthus , ville d'Eubce,
où Ion honoîoii Diane Amaryfia.
ATlNTANESj (les) anciens peuples
qui habitoient l'Atintanie.
ATINTANIE j Atintania. Nom d'une
ancienne contrée deTÉpire. Strabon
place les Atintanes parmi les Epi-
rotes vers l'illyrie dans les monta-
gnes, où ils habitoient un pays rude
6c difficile : an de nos géographes
modernes , M. de Lifle, donne pour
bornes aux Atintanes la Chaonie à
l'occident , le Pinde au nord eft , la
Thefprorie au midi & le territoire
des Stymphales ou Trymphéens aa
fud-eft.
Dans le traité de paîx qui alloi t être
conclu entre Philippe & les Etpliens
après leur défaite par ce Prince ,ar.
rivée fa 544^ année de la fondation
de Rome , les vaincus firent naître
des difficultés , ayant appris qu'At-
tale éroit arrivé à Egine j & la flotte
romaine à Naupaâe. L'une des prin-
cipales, c'e(t qu'ils vouloient que
l'on rendit TAtintanieaux Romains.
Cela fut caufe que Ton fe retira de
part & d'^uicre fans avoir rien concflu.
Trois ou quatre ans après j cette
province fut cédée au Roi de Ma-
cédoine par un traité que fit leConful
Sempronius, & que le Sénat ratifia.
ATLANTIDE ou Atlantique; (île)
fupprimez ce qui eft dit de cetce
île &c lifez ce qui fuit.
C'eft le nom d'une île célèbre
dans l'antiquité, donc Platon &
d'autres écrivains ont parlé, & donc
ils ont dit des choies extraordi-
naires. Cette île eft fameufe au-
jourd'hui par la difpute qu'il y a
entre les modernes fur fon exif-
cence & fuc le lieu où elle étoic
fituée.
Vilt Atlantique prit fon noni
d'Atlas y fils aine de Neptune » qui
53^ AST
très, & excicoient fouvent dei trou-
bles dans la province. Ils avoieat
commencé dés le temps de TEm-
pereur Jovien , prédccefleur de Va-
Jencinien , à faire des courfes du
coté de Leptî & d*Ea , villes de la
Libye Tïipolitaine. Us pillèrent ces
deux villes , continuèrent leurs ra-
vages , & exercèrent de grandes
cruautés dans toute la province de
Tripoli ^ dont Ruricius ctoit pour
lors Gouverneur.
ASTYCES; (les jeux) ces jeux étoîent
grecs d'origine , & en même temps
Icéniques. Les Romains les em-
pruntèrent des Athéniens , & TEm-
Eereur Caligula les fit célébrer d*a-
ord à Syracufe ; mais il y avoir
alors long-temps que les Napolitains
qui étoient fortis a une colonie grec-
que , les rcprcfentoienc.
Les fa vans font partagés fur la
fignification du nom de ces jeux.
Quelques - uns croyenr qu'il veut
dire Urbani , parce qu'on les célé-
broit dans la ville, par oppoHcion à
ceux que l'on donnoit dans les cam-
pagnes , fc qui pour cela étoient
nommés RuJlicL Aufone qui dit
que les Romains les avoient adop-
tés , femble les confondre avec les
i'eux aftiaques; mais peut-être que
a véritable prononciation de ce mot
eft atùqucsy qui fe trouve dans quel-
ques manufcrits de Suétone.
ASTYPALÉE ; AflypaUa. île de la
mer Egée , l'une des Sporades qui
fut ainfi nommée d*Allypalée j fille
de Phœnix. Elle étoit fituée entre
les îles de Cos & de Carpathos &
les îles Cyclades. Pline lui donne
quatre-vingt huit mille pas de cir-
cuit, & la met à cent vingt-cinq
milles du mont Cadifte en Crète. Les
habirans étoient libres, vivant fous
leurs lois. Ils honoroient Achille
<:omme un Dieu, ^esefcargots d'Af*
AtA
rypalée. étoient fort eftimés. Ilfem-^
ble d'après ce que die Srrabon, qu'il
n'y avoir qu'une ville. Cette île étoit
cependant aflez confidcrable : on la
nomme ï. ptéfent Stampalïc.
AsTYPALiE , eft auffi le nom de deax
anciennes villes , donc l'une éroic
dans l'île de Cos » & l'autre daos
rîle de Samos.
ATALANIE ; -^ra/j/2rix. Nom d'une
île de la mer Egée, (ituée devant k
ville d'Opunthe ^ entre TEubée &
la Locride. Thucydide rapporte que
les Athéniens durant la guerre da
Péloponnèfe, entourèrent d*un mur
cette île qui avoit été déferre juC-
qu'alors » afin qu'elle fervît de boa-
levart contre ceux qui iroient d'O-
punte ou de Locres , faire le dégât
de 1 Eubée. Certe île prend aujour-
d'hui le nom de Talata dans l'Eu-
ripe.
Il y avoicaufli une île de l'Attique
qui portoit le nom diAtalantc. Elle
étoit fituée dans le voifinagede Pfyt-
talie.
ATAQUINÈS; petite ville d'Efpigne
dans la vieille Caftille. Elle eft for
la rivière d'Adajar , à une litue
d'Olmedo. ( * ) An. de M. U Ou
de C.
ATARBÉCHIS j ancienne ville d'E-
gypte fituée dans l'île de Profopitis,
& cette île étoit dans le Delta. La
ville d'Atarbéchis avoir un temple
bâti en rhonneurde Vénus.
ATA R NÉE ; Acarnea. Nom d'une
ancienne ville de l'Afie mineure
dans l'Eolide j à Toppofite de Lef-
bos aU'deilus de Pergame j du coté
d'AlTus.
ATEGUA , ou Attegu A ; nom d'une
ancienne ville d'Efpagne , qui étoit
fituée dans un pays couvert de mon-
tagnes. Pline la met au nombre des
plus célèbres du canton. Comme elle
a*étoit pas éloignée d'Ucubis, non
plus
ATE
•plus que du fleuve Salado , appelé
Salfum par les Latins \ il eft plus
• vraifemblable qu'elle fuc ficuée près
d*Âcala-réal que fur la route d*Ân-
teguera à Séville , ain(i que quel-
ques-uns le prétendent. Ce fut entre
Atégua 8c Ucubis que Pompée alla
aifeoir fon camp , afin d'obliger
Céfar de lever le fiége de la pre-
mière de ces villes.
ATERNE ; Aternum. Ancienne ville
maritime dMtalie fur les confins du
Picencin , â Tembouchure du fleuve
qui portoit le même nom. Cette
ville fuc prife par le Préteur Sem-
fronius Tuditanus » 1 1 } ans avant
ère chrétienne. Les Romains y
firent plus de fept mille prifonniers.
Us y trouvèrent aafli quelaue peu
d'airain & d'argent monnoye.
Cette ville le nomme â préfent
Pcfcara , ainfi que le fleuve.
ATEST^ \ ancienne ville d'Italie , que
Pline met dans la dixième région au
pays des Vénères. Cette vide , au
rapport du même Pline , vit naître
CorelliuSyChevalier Romain. Atefte
étoitane colonie romaine. C'eft au-
jourd'hui Efte.
ATHMONÉENS ; ( les) Athmoncnfcs.
Anciens peuples qui compofoient
un des cantons ou bourgades de TAt-
tique. Ils écoient de la tribu Cécro-
pide.
Les Athmonécns avoient un teni-
ple de Vénus la célefte , baci , di-
foient-ils , par Porphyrion oui , fé-
lon eux j regnoit dans l'Attique
long temps avant Adée. Paufanias
remarque à cette occafion , que les
bourgades de l'Attique àvoienc leur
tradition particulière , & bien dif-
férente des opinions reçues i Athè-
nes. Cet orateur nous dit ailleurs
que l'on voyoit chez les Athmonéens
une Diane Amaryfia , & qu'il croit
qoe ce nom d* Amaryfia itùix
Tom€ XXX*
ATI 537
venu d'Amarynthus , ville d'Eubce ,
où Ion honoîoit Diane Amaryfia.
ATlNTANESi (les) anciens peuples
qui habitoient TAtintanie.
ATINTANIE j Atintania. Nom d'une
ancienne contrée deTÉpire. Strabon
place les Atintanes parmi les Épi-
rotes vers rUlyrie dans les monta-
gnes, où ils habitoient un pays rude
6c difficile : on de nos géograj he^
modernes , M. de Lifie, donne pour
bornes aux Atintanes la Chaonie à
l'occident , le Pinde au nord eft , la
Thefprotie au midi & le territoire
des Stymphales ou Trymphéens aa
fud-eft. \
Dans le traité de paix qui alloit être
conclu entre Philippe & les Etbliens
après leur défaite par ce Prince ,âr.
rivée la 544* année de la fondation
de Rome , les vaincus firent naître
des difficultés , ayant appris qu'At«
taie éroit arrivé à Egine j & la flotte
romaine à Naupade. L'une des prin-
cipales, c*c(t qu'ils vouloient que
Ton rendît TAcintanicaux Romains.
Cela fut caufequelon fe retira de
part & d'^uitre fans avoir rien conclu.
Trois ou quatre ans après j cette
province fut cédée au Roi de Ma-
cédoine pat un traité que fit le Conful
Sempronius, & que le Sénat ratifia.
ATLANTIDE ou Atlantique; (île)
fupprimez ce qui eft dit de cette
île 8c lifez ce qui fuit.
C'eft le nom d'une île célèbre
dans l'antiquité, dont Platon &
d'autres écrivains ont parlé , & donc
ils ont dit des choies extraordi-
naires. Cette île eft fameufe au-
jourd'hui par la difpute qu'il y a
^ entre les modernes fur fon exif-
tence & fur le lieu où elle étoit
fituée.
ViU Atlantique prit fon nom
d'Atlas y fils aine de Neptune , qui
538
ATL
luccéda à fon père dans le gouver*
aeinenc de cette ile.
Platon eft de cous les anciens
aureurs qui nous redenc , celui
qui a parlé le plus clairement de
cette île. Voici en fobftance ce qu'on
lit dans fon Tyméc & dans fon
Cric'ias^
V Atlantique écoic nne grande île
dans rOcéan occidental , lituée vis*
i-vis du détroit de Gades. De cette
île on pouvoir aifément en gagner
d'autres qui croient proche un gr;^nd
conrinent plus vafte que l'Europe &
l'Afie. Neptune regnoit dans l'At-
lantique qu'il diftribua à fes dix en-
fans. Le plus jeune eue en partage
l'extrémité de cette île applée Gadesy
qui en langue du pays ugnifie /^rri/e
ou abandaruc en moutons. Les def-
cendans de Neptune y régnèrent de
père en fils durant l'efpace de 9000
ans. Us polTédoient aufli différences
autres îles ; & ayant pafTé en Eu-
rope & en Afrique , ils fubjuguè-
f ent toute la Libye & TEgypte » &
toute l'Europe lufquà l'Aue mi-
neure. Enfin l'île Atlantique fat en-
gloutie fous les eaux, & long-temps
après la mer étoit encore pleine de
bas fonds & de bancs de fables à
l'endroit où cette île avoir été»
Le favant Rudbeck , Profefleur
en rUniverfité d'Upfal , dans un
traité qu il a inritulé , Atlantka five
Manheïm y foutient que l'Atlantique
de Platon étoit la Suéde & la Nor-
vège , & attribue â ce pays tout ce
que les anciens ont dit de leur île
Atlantique. Mais après le pafiage
que nous venons de citer de Platon,
on eft fupris fans doute qu'on ait
{)a prendre la Suéde pour l'île At-
antique ; & quoique le livre de
Rudbeck foit plein d'une érudition
peii commune > on nes-'auroic 9^m^
ATL
pécher de le regarder comme vifioii»
naire en ce poinr.
D'autres prétendent que l'Amé-
rique étoit rî;e Atlantique , & con-
cluent de laque le nouveau monde
éroit connu des anciens. Mais le
difcours de Platon ne paroît point
s'accorder avec cette idée : il (etor
bleroic plutôt que 1 Amérique feroit
ce vafte continent qui ctoit par delà
l'île Atlantique &c les autres îles doDt
Platon fait mention.
Kircher dans fon Mundusfuhtef'
raneus , 6c Becman dans Ion Hifteirc
des lies y avancent une opinion beau-
coup plus favorable que celle de
Rudbeck. L'Atlantique » félon ces
Auteurs» étoit une giande île qui
s'étendoit depuis les Canaries juf-
qu'aux Açoresy & ces tles en (ont
les relies qui n'ont point été englou-
tis fous les eaux.
ATOLLE} fubftantif féminin. Ceâ
le nom d'une fleur rouge qui aoit
fur un arbriffeau du même nom ,
& que les habitans de la nouvelle
Efpagne font entrer dans la compo»
fîtion du chocolat & d'autres li-
queurs. ( * ) Jre. de Af. le Ch.de C.
ATRIENSES \ on apeloit ainfi chei
les Romains certains efclaves (]ai
étoient chargés de la garde & da
foin des appartemens, d'y mettre
chaque meuble en fa place » & de
tenir les endroits propres. LaQuaFité
d'Auienfes doiinoit à ces eiclaves
un rang qui les mertc^t au-defltisdfr
leurs camarades de fervitude. Ils
étoient vctus plus proprement que
les autres , & l'on n'employoit i
cette fondion que ceux des efclaves
en qui l'on avoic le plus de coik
fiance.
ATRpNCHEMENT ; fubftantif maf-
culin. Terme de Coutiune qai fe
dit en matière de bois. Vatrondu'
ment de bois confiitc dans le droit
ATT
qu'a un feîgneur de faire faiffr par
ion Juge & fcier par le pied un ar-
bre qui a été coupé , pour que par
la réunion des deux parties, on puifTa
reconnoître ceux qui ont faic le vol.
ATROPATÉNIENS; (les) anciens
peuples qui habicoienc i'Atropatène.
Apollonidc montre quelles étoient
la force & la puilTance des Atro-
paténiens , lorfqu il dit qu'ils étoient
capables de mettre fur pied jufqu'à
quarante mille hommes , avec dix
mille chevaux. Ils avoienr pour voi-
fins de puilfans peuples , tels que les
Arméniens & les Parthes , qui ve-
Xîoient fouvent faire des incurfions
fur leurs terres j mais ils leur réfif-
toient fortement , & leur enlevoient
ce dont ils s'étoient emparés, Ainfi
ils reprirent la Symbacène aux Ar-
méniens , après que les Romains les
eurent fubjugués. Enfin ils fe glo-
rifîoient d'avoir fait alliance avec
Céfar. La ville capitale du pays
etoit Gaza , fituée au milieu d une
plaine.
ATTANITE } fubftantif mafculin Se
terme d'Antiquité. Sorte de gâteau
qui fe faifoit chez les Grecs. On
n'en connoît que le nom.
ATTRAPE MOUCHE DEVENUS;
DioriAa mufcïpula. Subftantif fémi-
nin. Efpèce de plante fei^fitive dif-
férence de toutes celles que l'on
connoîr. Gerce plante a été décou-
verte depuispeu dans les marais de
l'Amérique Icptencrionale. Elle eft
fort bâfTe , & fa tige eft nue : elle
n'a que huit ou neuf feuilles fimples
avec des pédicules aîlés; ces feuilles
font prefque rondes & bordées d'é-
Fines. Au milieu de la feuille eft
appât qui attire les mouches. Ce
font plufieurs glandes rouges qui
font répandues fur la furface in-
terne de la feuille. A l'inftant que
ces glandes eiceilivemenc foibles
AVE 53J
font irritées par les pieds de la mou-
che 9 les deux parties fupérieure &
inférieure de la feuille fe replient
Tune fur l'autre , & ferrent étroi*
tement leur proie \ les épines ou
dents de la feuille fe croifent » & la
mouche eft écrafée. La nature a
pourvu à la défenfe de la plante» en
plaçant trois épines parmi les glan-
des , & ces épines rendent vains les
efforts que la mouche pourroit faire
pour fe dégager. La feuille ne fe
développe que lorfque Tinfcifte eft
entièrement confommé. ( * ) An.
de M U Ch. de C.
AVENANT ifubftantif mafculin. On
appelle ainfi dans de certaines Cou*
tames , la portion de patrimoine à
laquelle une fille a dcoit de fuccé*
der ab intcjlat à fes père & mère
nobles. Dans la Coutume de Tou<
raine & autres qui font voifines,
V avenant eft le tiers de cous les biens
immeubles délaiftes à la fille par fes
père & mère ; à l'égard des deux
autres tiers, ils appartiennent avec
tous les meubles à l'aîné.
Dans la même Coutume de Tou*
raine » art. 15 3 » le plus (\\x avenant
eft la quatre partie dudit tiers que
peuvent donner les père & mère no«
blés à leur fille aînée avant le ma«
riage de leur fils aîné. II en eft de
même dans la Coutume de Loudun^
chapitre i(j, article 5.
Suivant l'article 27 de cette Cou-
tume , au titre des Succejftons des
fief s ^ la fœar mariée par le frère
noble, avec moins que V avenant ,
~ lui peut demander le lurplus qm lui
appartient dans le tiers de tous les
immeubles délaiftes par le père &
par la mère.
AVENIC , aujourd'hui Van , eft une
ville fituée dans la bade Arménie
fur le bord du Lac Van. Elle fut
aflîcgée & prife par Tamerlan en
Yyy ij
540 AUG
1 5 94. La longitude de cette ville
cft de (7 1 degrés , & fa latitude de
5^ degrés jo minutes. (*} ^rr. </^
M. le Ch.de C.
ÂUGËAC y bourg de France dans
TAngoumois fur la Charente , i
trois lieues » oueftfud oueft , de
Cognac.
AUGMENT 'y terme de Grammaire ,
qui eft furtout en ufage dans la
G rammaire grecque. \Jaugment n*eft
autre chofe qu'une augmentation
ou de lettres ou de quantité, & cette
augmentation fe fait au commen-
cement du verbe en certain temps
& par rapport à la première per-
fonne du prcfentde l'indicatif; c'eft-
à-dire, que c'eft ce mot- là qui aug-
mente en d'autre temps.
K\3 GU^T O^O^E:^ Augujlobona.
Nom d'une ancienne ville des Gau-
les , capitale des Tricaflfes. C'eft
Trove en Champagne.
AUGUSTODUNE ; Augufiodunum.
Nom d'une ancienne ville des Gau-
les , capitale des Èduens.
AUGUSTODURE ; Augujiodurum.
Nom d'une ancienne ville des Gau-
les ) qui étoit la capitale des Vidu-
caflîens. On croit que c'eft aujour-
d hui le village de Vieux , (îtué dans
une vallée fort découverte près de
Caen , à une demilieue de la
rivière d*Orne.
AUGUSTOMAGUE; Augujlomagus.
Ancienne ville de la Gaule Belgi-
que 9 qui eft placée dans Tltinéraire
d'Antonin , entre Cdtfaromagus ou
Beauvais & Suejjonas ou Soiffons j
& dans la Table ThéodoGenne,entre
Ca:faromagas & Fixcuinum,ou plu-
tôt Jatiniim , qui eft Meaux.
AlJGUSrORITE j Augiijlorïtum. An-
cienne vllie de la Gaule Celtique ,
capitale des Lcmovices. Cette ville
eil fuuce da!;S le point de réunion
de piufieuts voies romaines. 11 en
AVI
eft fa!c mention dans ntinéraire
d* Antonin , fur la route de Bordeaux
a Argenton en Berri. La route pte«
noit un long circuit , puifqu*elle re-
montoit le long de la Garonne jaf-
qu'à Agcn , pour revenir à Péri-
gueux.
Le nom moderne d*Auguftorite
eft Limoges. On y avoit conftrait
un magnibque amphithéâtre appelé
par les écrivains du taoytn âge » Us
Arènes. Cet ancien monument fab-
(iftoit en partie au commencement
de ce (iècle. On acheva de le dé-
truire en 17 14 par les ordres de
M. Boucher d'Orçai , Intendant de
la Province , qui y a fait bâtir une
place publique » qu'on nomme la
Place d'Orfaf.
AVILER i ( Auguftin Charles ) naquit
â Paris en 1^5 j. Le goût de l'archi--
tedure l'engagea de s'embarquer ï
Marfeille pour aller perfeâionnet
fes talens a Rome. La felouque fur
laquelle il étoit monté fur prife par
des Algériens. Avilcr n'eut fa hbertc
que deux ans après, & ne s'en fervit
que pour aller admirer & étudier
les chefs-d œuvres de Rome. De
retour en France , il éleva à Mont-
pellier une porte magnifique à la
gloire de Louis XIV , en forme
d'arc de triomphe. Les Etats de
Languedoc créèrent pour lui un titre
d'architeiSte de la Province en 1 ^9}.
Cet emploi l'engagea â fe marier i
Montpellier. 11 y mourut en lyoot
n'étant âgé que de 47 ans. On a de
' lui un Cours d*Archit€clure fur les
ordres de Vignole , 2 vol. in-j^^.
qui eft eftimé. Cet ouvrage a écc
imprimé plufieurs fois â Paris &i
la Hnyc , avec àçs augmentations.
AURELLI , ou Arelli , ( Jean Muiio)
Pocre latin du feizicme fîècle. Ses
pocfies font dans les délices des poi?-
tes latins dlcalie. 11 fe propo£i
AUR
Catalle pour modèle) & ne s*en
éloigna que pour les obfcénités. On
trouve dans fes poëtîes de l'harmo-
nie , de la délicacelTe 9-de Tenjoue-
menc & de l'élégance. Le Pape Léon
X ayant donne le gouvernement
d'une place à Âurelli , il fut trouvé
mort quelque temps après avec fa
mule au fond d'un puits. Les ha-
bitans que ce Gouverneur oppri-
moic y tirèrent de lui cette cruelle
vengeance.
AURENG ZÈB,grand Mogol,fe ligua
avec un de fes frères contre fon père
Schah-Gehan yic l'enferma dansune
dure prifon. 11 fe défit enfuite de
fon complice , & fit étrangler les
deux autres frères qui lui reftoient.
Son pcre étant tombé malade il lui
envoya un médecin, ou pour mieux
dire, un empoifonneur qui le fit
mourir. Devenu paifible pofeffeur
de l'Empire, il crut expier fes atro-
cités en fe bornant au pain d'orge ,
aux légumes & à l'eau. Ce fcélerat
pénitent fut heureux dans toutes fes
expéditions. Il conquit les royaumes
de Décan , de Vifapour , de Gol-
conde , & prefque toute cette grande
prefqu'ile que bordent les côres de
Coromandel & de Malabar. Il cam-
poit ordinairement au milieu de fon
armée , de crainte que fes enfans ne
le traitafTent comme il avoir traité
fon père. Il mourut âgé de près de
cent ans en 1707.
AURUNCES; (les) Àurunci. Anciens
Eeuples du Latium en Italie* Us ha-
itoient fur le bord de la mer Infé-
rieure ou Tyrrhène. Ce furent les
derniers peuples du pays Latin fub-
jugués par les Romains.
AU se ES ; ( les ) Au/ci ou Aufcii. An-
ciens peuples d'Aquitaine qpi , félon
Pomponius Mêla , renoient le pre-
mier rang dans cette Province. Ce-
pendant leur ville qui porta le nom
A U S 541
àiAuguJla Aufcorum ou Aufciorum »
ne prit le titre de Métropole de la
Novempopulanie qu'après celle d'E«
lufa j maintenant Eaufe, ce qui fem-
ble donner une forte de prééminence
aux Elufapes. Les limites qui fépa*
roient les Aufces de ces derniers %
ne nous font pas connues. Celles qui
les diftinguoient des autres peuples »
ne le font guère davantage. Us
avoient les Tolofates à l'orient , &
les Leâorates au feptentrion.
AUSCHISES; {ks) Aufihift. An-
ciens peuples de Libye qui habi-
étoient fur les confins des Cyré-
néens, au-deffus de Barcé^ & qui
s'écendoient jufqu'aux Evefpéiides.
Ils avoient pour voifins du côté de
l'occident les Nafomones > qui
étoient une nation fort confidérable.
Au milieu du pays qu occupoienc
les Aufchifes» fe trouvoient les Ca-
bales qui s'avançoient jufqu'a la mer
vers Tauchire» & qui obfervoienc
les mêmes coutumes que ceux qui
étoient au-delfus de Cyrène.
AUTHENTE , ou Authentique ;
adje(5i:if& terme de mufiqne. Quand
la finale d'un chant en eft aufii U
tonique , & que le chant ne deC-
cend pas jufqu'à la dominante au-
deffous , le ton s'appelle authentique:
mais fi le chant defcend ou finit à
la dominante, le ton çAplagal.
Ces différences d'autkente Se de
p/agal ne s obfervent plus que dans
le plain chant ; & foit qu'on place
la finale au bas du diapaîbn » ce qui
rend le ton authentique, ; foit qu'on
la place au milieu , ce qui le rend
plagal ; pourvu qu'au furplus la mo-
dulation foit régulière , la mufique
moderne admet tous les chants com-
me <2ttrAf/2r/^tt^j également, en queU
que lieu du diapafon que puiiïe
tomber la finale.
U y a dans les huit tons de l'Églife
J4* AZA
fomaine quatre tons authentiques ;
favoir , le premier , le croifième ,
le cinquième & le feptième.
On appeloît autrefois fugue au-
thentique , celle donc le fujet procé-
doic en montant \ mais cette déno-
mination n'eft plus d ufage.
AUTOMATISME i fubftantif maf-
culin. On appelle ainfi Topinion ou
le fyrtême de ceux qui regardent les
animaux comme de purs automates.
{*) Art.dcM. leCh.deC.
AUTOMOLES i (les ) Automoli. An-
ciens peuples ci'Échiopie , dont le
pays , félon Hérodote ^ s'appeloit
Afmjch, Pomponius Mêla nous ap
prend que les Automo'es habitoient
vers rile de Méroé, près des four
cc$ du Nil , & Hérodote aflure qu'il
y avoit autant de chemin par eau
depuis Méroé jufqu'au pays des Au-
tomoles s qu'il y avoit d Elcphantine
jufqu'à Méroé,
AUTRICUM ; nom d*une ancienne
ville de la Gaule Celtique , capitale
des Carnutes. Le nom moderne ell
Chartres.
AZAMBUJEIR A ; petite ville de Por-
cugal dans la province d'Eftrama-
dure > à deux lieues de Santarem.
( * ) Art. de M. le Ch. de C.
AZOLIN , ( Laurent ) Evèque de
Narni en 1(^30, fecrétaire d'Ur-
bain VIII, a laiflc des fatyresen
tofcan j où il y a de la vivacité &
de Tclévation. il eût été Cardinal ,
fi la mort ne Teûc enlevé à la fleur de
fon âge.
AzoLiN , {Decîo) parent du précé-
dent , naquit à Fermo dans la mar-
che cVAncone en 1^2.3. Innocent X
le fit fecréture des brefs aux Prin-
ces. La noblelfe de fon ftyfe & Té-
lévation du fes penfées lui firent don-
ner le nom à! Aigle par ce Pape qui
AZO
Thonera de la pourpre. Alexandre
Vil le donna à la Reine Chciftine,
pour régir fes affaires fore dérangées
par fes profufions , & par le peu
d'exaâitude qu'on avoir à lui payer
fes penfions. Azolin fut fon ami,
. fon confident , & fi; l'on en croie les
bruits oui couroient alors , quelque
chofe de plus. On difoit qu'il n'y
avoit que crois hommes qui euITem
obtenu l'eftime de cette Princeffe ,
Condé par fon courage , le Cardinal
de Rétifs par fon efprit , & A\olm^i
fes complaifances. Ce Cardinal fut
l'héritier de Chriftine \ mais il ne
jouir que cinquante jours de cecce
fucceflion. U mourut en 1689, i
6f ans.
AZORE ; A\orus. Nom d'une an-
cienne ville de Grèce dans la Pela-
gonie 5 contrée qui fut aulTi appelée
Tripolitide ; c'eft à-dire , Province
compofée de rrois villes. Il y en
avoit en effet trois , dont celle d'A-
zore faifoit partie. Elle étoit à cent
vingt ftades d'Oxynée , ville ficuce
fur les bords de Tlon.
B
BAALSALISA ; nom d'une ancienne
ville de Judée dans la tribu d'Ilfa-
char. Selon faint Jérôme & Euscbe,
elle étoit fituée à quinze milles de
Diofpolis vers le nord.
BAART j (Pierre) poëte latin &
Flamand y fon pocme intitulé , la
Pratique des Laboureurs de Frife^
eft, dit-on, comparable pour l'a-
grément du ftyle, pour la bcaaré
des images , pour la douceur &
l'harmonie des vers , aux géorgiques
de Virgile. On fait auiîi beaucoup
de cas de fon pocme qui a pour litre
le Triton de Fri/e , dans lequel il
décrit la prife d'OIinda. Il y a
BAC
thcoîe diverfes autres poëdes de
ter Auteur , donc quelques-unes
fonc écrites dans lancienne langue
des Frifons,
BACCHIA. Supprimez les trois der-
nières lignes de cet article, &c après
ces mots ^fi/lc de Bacchus , ajoutez
un point. Lifez enfuite ce qui fuit.
Quelques- uns .ont prétendu que les
Bacchiades defcendoienc de cette
Princeffe,
BACCHIADES; (les) Nom que l'on
donnoir à Corinche aux defcendans
de Bacchus , fils de Prumnis , qui
fe rendit maître de cette ville. Les
Bacchiades la gouvernèrent pendant
cinq générations» ou» comme dit
Strabon > pendant près de deux cens
ans. Pour mieux confervet leur au-
torité, ils avoient foin de ne con-
trader mariage que dans leurs fa-
milles.
B ACCIO , connu fous le nom de Frère
BartheUmi de Saint-Marc , fut dif-
ciple de Léonard de Vinci & de
Raphaël, il fediiUngua dans la pein
ture , & furto.ut par la beauté de fcm
coloris. Son S. Sébaftien eft eftimé
des connoifTeurs. Il mourut en
1517-
Baccio ou Baccius , (André) né à
Saint Épidio dans la Marche d*An-
cône > Profelfeur de Médecine à
Rome , & premier A^Iédecin du Pape
Sixte V , le rendit célèbre par les
talens , par fon art. On a de lui plu-
fieurs ouvrages pleins d'une érudi-
tion recherchée , i^. De Tkcrmis ,
libri fepum , in-^foL Rome , \Gx\.
a^. De naturali vinorum hxfioria y
libri VIII y in-fol. Rom^y *59^'
j^. Dcvenenis & antidotis. 4®. De
gemmisac lapidibus pretiofis > à Franc-
fort , i/t &^. x^o^. Il vivoit encore
en 1 58^^.^
BACENIS j nom; d'une foret de Ger-
flcumie > q|û féparok les Chécufqites
BAC 54)
des Suèves. Selon Céfar , c'étôit une
forêt d'une grandeur immenfe , qui
s'étendoit fort avant dans le pays >
& qui fervoit de barrière naturelle
entre les Chérufques & les Suèves ,
pour arrêter les.hoftilités mutuelles
de ces deux peuples. Ce fut à ren-
trée de cette forêt que les Suèves
fe retirèrent à l'approche de Céfar,
qui avoir padc le Rhin.
La firuation de cette forêt , U
fuite des Suèves, qu'un géographe
moderne dit être les mêmes oue les
Cattes , qui s'éloignent du Rhin de
plus en plus ; tout cela fait voir que
cette forêt ne peut être qu'une par-
tie de la forêt nommée aujourd'hui
le Han:^ , qui s'étend encore à pré-
fent très-loin , quoiqu'on en ait dé-
truit une très- grande panie.
BACCHIQUE ifubftantif mafculin &
terme de poc(te grecque & latine»
Sorte de pied compofé de trois fyN
labes} la première brève, & les au-
très longues , comme dans les mots
Sgefias j ^arî.
Le bacchique a pris (on nom de
• ce qu'il entroit fouvent dans les
hymnes compofés en l'honneur de
BacchuSr
BACKER; fubftantif mafculin. Kotn
d'un oifeau aquatique & de paiïage,
très connu aujourd'hui en Eilan^
ou Œlande , partie de l'île de Çoth-^
lafnde en Suède. On prétend que cet
oifeau palmé eft une efpèce d'hy-»
rondelle de mer. Son plumage eft
gris, ledelTus de fa tête eft noir^
mais le bec , les partes 6c tes pieds
font de couletir de feu. Lei plumes
du Bicker font extrêmement grôf-^
fes, de fes ailes fort étendues :. étant
plumé il n'eft pas plus gros qu^'une
^rive \ fa chair n'eft pas fort appé«
ti(Fanre. Cet oifeau £e nourrit de
poifTons ; & comme ri a la me trè»»
perçanct tvrfqu'il plane ea raie ï
544 B A D
une haucenr alTez grande , il ap-
perçoit facilement fa proie qui nage
près de la furface de l'eau \ aulli toc
il Hfïle & combe comme un craie fur
fon butin. On voie aufli un grand
nombre de fiackers dans Tile de
Suderop près de Pelworm. Lorfque
quelqu'un va dans l'endroit où l'un
de ces oifeauxa fon nid , il vole au-
cour de fa tète & tâche de le bec-
queter. Son cri efl: fore aigu^ & il
répète fans interruption ce mono-
fy llabe tlr-tirr. Ccc oifeau pond deux
œufs, qu*il met à plate terre au pre-
mier endroit où il fe trouve : ces
œufs font grisâtres , cachetés de noir;
ils fonc de la groÂTeur de ceux du
pigeon.
BACONIQUE ; vieux moc qui s'eft
dit de cercains vaifleaux dans lef-
quels on fervoic du porc que Ion
appeloic alors bacon.
BACQUET, (Jean) Avocac du Roi
de la Chambre du Tréfor â Paris ,
favant dans le Droit françois &
dans les Lois romaines, eft l'Auceur
de plufieurs traités commentés par
Ferriere. Sa more arrivée en 1 597 ,
fiie cauféc par le chagrin qu*il eut
d'avoir vu rompre en place de Grève
fon gendre Charpentier , Leftcur ÔC
Médecin en TUniverfité de Paris ,
fameux ligueur.
BADACE ; nom d*une ancienne ville
d'Ade dans la SuHane. Elle étoie
ficuée fur les rives du fleuve Eulée.
BADU. On raconte que les femmes
des Éléens voyant tout le pays dé-
peuplé d'hommes , firenc un vœu à
Kfinetve » pour obeenir de la Déefle
qu'elles puflenr concevoir dès la pre-
mière fois qu'elles auroienc com-
merce avec leurs maris. Elles furene
exaucées , & bâtireoe un temple qui
fut dédié pour cette raifon à Mi-
nerve j mère des hommes. Enfuice
les hommes ^ les femmes pour
BAG
conferver la mémoire d*oii événe-
ment Ci heureux , donnèrent k nom
de Badu , non-feulemencau Ucuoù
ils s'croient rencontrés , maisencoïc
au fleuve qui paflbir auprès y car
badu étoit un mot de leur pays, qui
marquoit le plaifir qa*ils avoienc eu
de le erouver enfemble.
BADUHENNE;(laforccde) c'éioît
une forêt de Germanie dans le pays
des Frifons. 11 en eft fait meotioa
dans Tacite , qui dit quil y eut en-
viron neuf cens Romains taillés en
pièces.
On croit que la force de Bada-
henne écoie à peu prés au même liea
où eft aujourdhui la plus grande
force de Frife , qui s'appelle Sév<n
f^olden^onUsfepc Forêts. Le nom de
Baduhenne , félon Jérôme Verueius,
s*eft confervé dans celui de B^ueen,
qui eft un village du pays y a crois
lieues de Groningue.
BAGACUM \ nom d'une ancienne
ville de la Gaule Belgique. C eft au-
jourd'hui Bavai , village des Pays-
Bas dans le Hainaut, environ i qua«
cre lieues de Mons.
BAG ASSE ; fubftantif mafculin. Ar-
bre grand & touffu de la Guyane,
qui vient droit & gros j fa feuille
eft digieée : il y en a une efpèce qai
croie fur les mornes ou peeires mon-
tagnes , & une auere près des maré^
cages : le bois de celui-ci eft lé^er,
quoique coriafTe & plus difficile i
ie fendre. La partie d*Oyapock eft
la plus abondance en bagafte. Les
habicans de ce canton en font no
commerce avec ceux de Cayenne.
BAGLIVI , (George) Doékeur en
Médecine de Padoue, Profeflear
d'Anatomie à Rome , membre de
la Société royale de Londres , mou-
rue dans ceete ville en 1706 y à la
fleur de fon âge. On a de lui pla-
ceurs ouvrages de médecine eftimés,
don;
BAK
iSonc la meilleure édition efl: celle
de Paris en 1711 , in- 4*. Baglivi
avoir voyagé dans route l'Italie. 11
avoir fréquenté les hôpitaux & les
académies. Les fpéculations de la
théorie fonr appuyées chez lui fur
les expériences de la pratique.
BAKHUISEN, (Ludulf) peintre &
graveur , né en i<Jj i , dans la ville
d'Embden , du cercle de Veftphalie,
mort en 1709. Un goûr naturel le
guida dans fes premiers elTais. Ses
produ£tions étoient recherchées ,
quoiqu'il n'eût pas encore appris les
elémens defon art. Il cultiva fes
j. talens , & d'habiles maîtres le di-
rigèrent dans fes études. Cet excel-
lent arcifte confultoit beaucoup la
sature » & la rendoit avecprécifion
dans fes ouvrages. 11 a repréfenté
des marines , furtout des tempêtes.
Son coloris eft fuave & harmonieux,
fon delTein correâ, fes compofitions
pleines de feu. On fait un cas infini
de fes delfeins ; ils font d'un t;S^t
piquant , & admirables par la pro-
Frété du lavis. Ce maître a gravé à
eau forte quelques vues maritime, s.
Le Roi de Prufle , le grand Duc de
Florence & le Czar Pierre » viûiè-
rent quelquefois ion atteliet y &
choifirent de fes tableaux pour en
orner leurs palais.
BALANAGRES j nom d'une ancienne
ville des Cyrénéens. L'Efculape,
Médecin que l'on honoroic dans
cette ville » étoic pris d cpidaure »
& le temple de ce Dieu qyi étoit â
Lebène , ville de Crète , avoir été
bâri fur le modèle de celui qui étoit
à Balanagres. Les cérémonies qui fe
pratiquoient en ces différens lieux,
avoienr feulement cette différence ,
qu'à Balanagres on immoloic .des
chèvres i ce Dieu ; ce que ne fai-
foienr point les Èpidauriens.
BALANOIOE \ fubiUntif mafcuUp 9g,
Tome XXX.
BAL y45
terme de Naturaliftes. On a donné
ce nom aux pointes d'ourfins ou de
pierres judaïques.
BALBUZARD i fubftantif mafculin.
Oifeau qu'on a placé parmi les ai-
gles; mais â tout confîdérer ^ re-
marque M. de B.uiFon » on doit dire
que cet oifeau n'eft pas un aigle »
quoiqu'il reffemble plus aux aigles
qu'aux autres oifeaux de proie. D Sa-
bord il eft bien plus petit y il n'a ni
le port , ni la figure , ni le vol de l'ai-
gle. Ses habitudes naturelles font
auffi différentes , ainfi que fes ap«
petits, ne vivant guère que de poif-
fons qu'il prend dans l'eau â quel-
ques pieds de profondeur ; & ce qui
prouve que le poiflbn eft en effet fa
nourriture la plus ordinaire, c'eft
que fa chair en a une très -forte
odeur. On a vu quelquefois cet
oifeau demeurer pendant plus d'une
heure perché fur un arbre â portée
«d'un étang jufqu'à ce qu'il apperçuc
on gros poàtlon fur lequel il put fon-
dre & l'emporter eniuite dans fes
ferres. 11 a les jambes nues & or-
dinauemtrnt de couleur bleuâtre ;
Cv pendant il y en a quelques-uns
qui ont les jambes & les pieds jau-
nâtres, les ongles noirs nès-grands
& rrès-aigus , les pieds & les doigts
fi roides qu'on ne peut les fléchir j
le ventre tout blanc , la queue large ,
& la tête groffe & épaiffe. H dif-
fère donc des aigles en ce qu* il a les
pieds 6c le bas des jambes dégarnis
de plumes » & que l'ongle de der-
rière eft plus court , tandis que dans
les aigles cet ongle de derrière eft
le plus long de tous; il diffère en-
core en ce qu'il a le bec plus noir
3ue les aigles , & que les pieds , U%
oi^ts & la peau qui recouvre la
bafe du bec font ordinairement
bleus, au lieu que dans les aigles
toutes ces parties fpnt jaqqçs. Au
Zzz
54^ BAL
refte il n'a pas de demi- membranes
entre les doigts du pied gauche,
comme le dit M. Linnanis , car les
doigts des deux pieds font égale-
metK féparés & dénués de mem-
branes. C'eft une erreur populaire
que cet oifeau nase avec un pied »
tandis qu'il prend le poiflon avec
l'autre , & c eft cette errecur popu-
laire qui a produit la méprife de
M. Linnxas. ÂuparavantM. Klein a
dit la même chofe de TOrfraie ou
grand Aigle de mer , & il s'eft éga-
lement trompé, car ni Tun ni t autre
n'a de membranes entre aucun doigt
du pied gauche. La fource com-
mune de ces erteitrseft dans Albert
le grand, qui a écrit que cet oifeau
avoir l'un des pieds pareil â celui
d'un épervier. Se l'autre femblable
à celui d'une oie , ce qui eft non-
feulqment faux , mais abfurde &
contre toute analogie ; en forte qu'on
ne peut qu'être étonné de voir que
Geîher , Aldrovande , Klein & Ltn-
nxas j au lieu de s'élever contre
cette faufTecé , Taient accréditée ,
& qu'AIdrovande nous dife froide-
ment que cela n*eft pas contre route
vraifemblance , puifque je fais j
ajoute t-il ttès-pofitivemcnt , qu'il
j a des poules d'eau moitié palmi-
pèdes & moitié (HGpèdes, ce qui eft
encore un autre fait tout au m faux
que le premier. Ariftote affûte que
le Balbuzard a la vue très-perçante;
il force , dit-il, fes petits i regarder
le foleil , 6c il tue ceux dont les yeux
ne peuvent fiipporter l'éclat j ce fait
parok difficile à croire i quoiqu'il
ait été rapporté, ou plutôt répété
par plufieurs autres Auteurs , &
qu'on [ ait même généralifé en Tat-
tribuant i tous les aigles (pi con-
traignent , dit-on, leurs petits i re-
nrdfer fixement le foleil j cette ob- ]
fcrvaiion paroîi bien difficile i igSiti^ ]
BAL
9c d'ailleurs il femble qu'Atiftote fur
le témoignage duquel feul le fait eft
fi^ndé , n^étoit pas trop bien tnfoc*
mé an fujet des petits de cet oifeao;
il dit qu'il n'en élevé que deux , fie
qu*il tue celui qui ne peut regarder
le foleil 'y or on eft aflTiiré qu'il pond
fouvent quatre œufs & rarement
moins de trois ; que de plus il éieve
tous fes petits ; au lieu d'habiter les
rochers efcarpés & les hautes mon-
tagnes comme les aigles, il fe tient
plus'Volontiers daiis hs terres baflès
& marécageufes , à portée des étangs
& des lacs potftbnneux , & il paroit
qu'il ne vit que de poiflbn. Cnf
qui ont ouvert le corps de cet oi-
leau n'ont trouvé que du poidTon
dans fon eftomac , & fa chair qui ,
comme on Ta dit , a ime rrès-fone
odeur de poiflbn , eft un. indice
certain qu'il en fait au moins ia
nourriture habituelle ; il eft ordi-
nairement très«gras,& ilpem comme
les aigles , fe paflèr d'alimens pei>
dant ptufieurs fours fans en ctre in-
commodé ni paroître affbibli : il eft
auffi moins fier & moins féroce qoe
l'aiele ou le pygargue , & l'on pré-
tend qu'on peut afTez aifément le
dreflTer pour la pèche comme on
dreffe les autres oifeaux pour ta
chaflfe»
Après avoir comparé les témoN
gnages des Auteurs , il a paru â M»
de Buffbn que Tefpècedu Balbuzard
eft une des plus nombreufes des
oifeaux de proie, & qu'eHe eft ré-
l^rtdue aflfès généralement en Eo-
rope du nord au midi , depuis la
Suède fufqu'iea Grèce > & que même
on la retrouve dans des pays plos
chauds , comme en Egypte 8c Juf-
qu'en Nigritie.
BALÉCHOU , ne à Arles d*un mar-
chand boutonnier en 1719, mort
fabicemeat i Avignon dans le mois
BAL
d'Aoâc i7^4j s'eft renda célèbre far
fes gravures en caiile-doace > qui lui
cncricèrenc une place dans l'Acadé-
mie de Peinture de Paris. Il s'écoit
fait une manière particulière de gra-
ver, qui uniObit beaucoup de moel-
leux à une fioelTe de burin fingulière.
Quoiqu'on ait prétendu qu'il char-
Îjeoit trop de uilles , on voit par
es ouvrages qu'il favoic j quand il
Youloir^joindre au fini précieux d'É-
delinc & de Nanteuil , les grands
craies *de Melan. Ses principaux ou-
vrages font, 1®. les belles Marines
qu'il a gravées d'après M. Vernet,
{>armi lefqueiles on doit diftinguer
a tempête. zS. Le poitrau de Fré-
déric Augujle , Eleâeur de Saxe ic
Roi de Pologne. Ce portrait , chef-
d'ceuvre de gravure j fut la caufe de
tous fes malheurs , de fon e;[clufion
de l'Académie, & de fa retraite
forcée à Avignon. Les gens de goût
après avoir admiré i la tète du re-
cueil précieux de la galerie de Dref-
de ce morceau inimitable , voient
avec peine qu'on attaque dans la
préface du même recueil , la probité
de cet artifte. j^. La Sairue Geneviève.
Le talent de cet artifte n'écoit pas
borné â la gravure , il avoir du^oût
& quelque talent poux U chimie.
BALLON > en termes de Mineurs ,
fe dit d'une efpèce de fac ou de
poche aciondie dont l'enveloppe
retîemble à de la toile d*araignée ,
ic qui dans certaines circonftançes
paroît attaché i la voûte des galeries
des mines. Si ce f»c vient à fe cre-
ver , ic que la matière qu'il ren-
ferme fe répande dans les fourer-
jrains , c'eft un poifon fubtilqui fi^ic
périr fur le champ tous ceux qui le
refpirent. On tâche de rémédfier à
f:t% dangers prefque continuels pn
x)uvrant des galeries horîfQntales
4jai coiipmuniquent ^ve^ les ouv^r*
BAI J47
rares ou puits par lefquels on def-
cend dans les mines , & qui (ervenc
â eo rafraîchir l'air & le renou*
vêler.
BALUZE , ( Etienne ) né â Tulles en
x(9}ô, fit imprimer â Page de la
ans une critique du GalUa purpurata
de Frifon. Il fut invité en i ^5 5 , de
venir â Paris par de Marca , Arche-
vêque de Touloufe » digne dècre le
proteâeur de ce favant. Après la
mort de.cet illuftre prélat , Colberc
le fit fon bibliothécaire. C'eft â les
foins Que la bibliothèque de ce mi-
niftre dut une partie de fes richeflTes.
En 1^70 le Roi érigea en fa fa-
veur une Chaire de Droit Ca<-
non au Collège Royal. Il fut en-
fuite Infpeé):eur du même Collège »
& obtint une penfion. L'hiftoire gé-
néalogique de lamaifon d'Auvergne
faite à la prière du Cardinal de
Bouillon, lai fit perdre fes places
& fes penfions^ Il fut exilé Cuccef^
fivement i Rouen , i Tours & i
Orléans , & il ne put obtenir fpn
rappel qu'après la paix d'ytrecht»
Il mourut â Paris eni 7 1 S , si 8 8 aqs.
Les gens de lettres regrettèrent en
lui un favant profond j & fes amis
on homme doux & bienfaifant. Jl nf
re/Tçmbloit point âpesérudits avares
4e leurs lumières \ il çommuniquoic
volontiers les fiennes , & aidoir ceuy
qui s'adreflbient à lui de fes confeils
^ de £1 plume. Il étoit né avec la
facilité d'efprit & la mémoire qu^il
falloir pour fon travail. Peu de fa-
v^ns ont eu une poanoiflance pljis
étendue des manufcrlts Se des livres»
Nous avons de luipli^fieurs éditions.
^!^. Pu livre de (on bienfaiteur <!•
^f arca ^ de concordia Sacerdotii &
Jf^pèrii , avec la vie de l'Auteur ;
jun fupplément 6c des notes où l'on
retrouve toute l'érudition de ce fa-
yanç fiiWx, a^.Des Capitulaires de
t4» iAt
nos UoU rangés dans leur ordre ,
qu'il a augmentés des coUedlions
d' Anfegife Si de Benoît j Diacre ,
avec de favantes notes ^ i vol in-
\ foL à Pacis en i (Î77. j ^. Des i>rrr«
du Pape Innocent III en 1 vol. in-foL
16S1. 4®. De l'ouvrage de Marca
intitule , Marca Hifpanica , c'eft-a-
dire, la marche ou les limites de
TEfpagne, infoL 5**. Des Fies des
Paves d'Avignon^ depuis i }oo faf-
quen 157^, 1 vol. i/2-4^. 1^93.
6?. De Salvien ; de Vincent de Le-
rinî ; de Loup ^ de Ferrie re; d'Ago-
tard; d*Amelou ; de Leidrade ; d'un
Traité de Flore , Diacre j de quatorze
Homélies de St. Cefaire d'Arles ; des
Conciles de la Gaule Narbonnoife de
Reginon ; de la Correction de Gra-
tien , par Antoine Augujlin ; de
Marias Mercator ^ &c. 7^. Sept vo-
lumes//!-8^. de Mélanges. 8^. Un
fupplément au Concile du Père Labbe^
&c. Le latin des notes & des pré
faces qui accompagnent ces ouvra
ges eft affcz pur ; on y reconnoît
partout un homme qui pofTéde rHif*
toire eccléfiaftique & profane ,
le Droit Canon ancien & moderne,
& les Pères de tous les fiècles.
BALZAC , (Jean-Louis Guez, fei-
gneut de ) naquit à Angoulème d\in
gentilhomme languedocien. Il s'at-
tacha d'abord au Duc d'Épernon ,
& enfuite au Cardinal de la Valette
qui le fit fon agent à Rome » où il
refta pendant près de deux ans. À
fon retour en France , fon protec-
teur le produifitâ la Cour. L'Evèquc
de Luçon , depuis Cardinal de Ri-
chelieu , le goûta beaucoup. Dès
qu'il fut miniftre » il lui donna une
penfion de deux mille livres , & le
Drevet de Confeiller d'Etat & d'hif-
toriographe du Roi , que Balzac,
ami de l'antithèfe , appeloit de ma*
gnifiques bagatelles * En 1^24 on vit
BÀL
paroître le premier rectttil ie fis
Lettres. Le public qui dans ce temps-
là avoit peu de bons livres ^ fit on
accueil extraordinaire à cette pco-
dudion. Balzac éroit mis au-deflos
de tous les écrjvains anciens & mo-
dernes pour l'éloquence, il eut une
foule d'admirateurs \ Se s'il parut
des critiques, ce ne fut qu'après
que le premier enthoufianne fat
paffé. Un jeune Feuillant appelé
Don André de St. Denis , compari
dans une brochure contre BalziCf
l'éloquence de cet •écrivain à celle
des Auteurs du temps paflTé & du
temps préfent , & le mit au-defloos'
des uns & des tutres. Ogier dé«
fendit Balzac contre le jeune cri*
tique. Le Général des Feuillans,
nommé Goulu , fe mêla d'une que*
relie qu'il auroit dû appaifer , &
plaida pour fon conrière contre
Ogier & contre Balzac , dans deax
^ros volumes de lettres écrites fous
e nom de Philarque. Il prouva affez
3ien que les bons endroits du der-
nier éroienr aux anciens & les œaa-
vais i l'Aureur moderne. Ce ne fut
pas tout , de la critique du ftyleon
pafTa â celle des mœurs , & Balzac
pour des lettres qui n'avoient d'au-
tres vices que renfiure& l'inutilité,
fut attaqué comme fi fes livres
avoient été une école de libertinage.
Le Général Goulu en critiquant Tes
écrits, ne ménagea pas afTez la per*
fonne. Balzac lafie d^efTuyer des
cenfures à Paris, fe retira en pro-
vince. Il fe fixa à fa terre de Balzac
fur le bord de la Charente , aux en-
virons d' Angoulème, & y mourut
en i<^54. Il fut enterré â rhôpittl
d'Angoulème airquel il avoir laiflS
douze mille livret. Il fonda par fou
teftament un prix à l'Académie Frao*
Î:oife dont il étoic membre. C'eft
a médaille d'or qu'on diftribue tous
BAM
les ans ; elle repréfente d*un c&té
St. Louis, & de l'autre une cou-
ronne de laurier avec ce tnot , à
V immortalité , qui eft la d«vife de
l'Académie. On fit en \66^ un
recueil de tons l^rs ouvrages de
Balzac en 2 vol. in fol. avec une
favante préface de l'Abbé de Caf-
fagne » fon admirateur & Ton ami.
On trouve dans ce recueil , i^.fes
Lettres, Balzac fe donnoit beaucoup
de peine pour écrire des riens. 11
compofoit fes lettres comme on
compofe un difcours d'apparat. On
f>eut , en imitant un bon mot de
eur Auteur , les appeler pompeufes
bagatelles. 1®. Le Prince^ qui ne fut
pas aufli bien accueilli que Balzac
l'efpéroir. 3°. Le Socrate Chrétien ,
mêlé de bon & de mauvais. 4^. VJ-
r//?//?/?^,ouvrage de morale & de poli-
rique écrit a(uz purement. 5*. Trois
livres de vers la tins ^<\m valent mieux
que fes ouvrages françois. Son Chrift
victorieux & fonAmynthey(ontencoïe
lus par ceux qui aiment la bonne
poëue. Le ftyle de Balzac eft en gé-
néral plein , nombreux , arrondi >
il y a même des penfées heureufesj
mais on y trouve encore plus fou-
vent des hyperboles , des pointes ,
& tout ce qu'on appelle Vécume du
belefprit. Quiconque entreprendroit
de le réduire » pourroit le faire paf-
fer pour un grand écrivain } mais il
ne faudroit pas le faire lire en en-
tier.
BAMBYCE; nom d'une ancienne
ville d'Afîe fituée félon Strabon ,
dans la Syrie , au-delà de l'Euphra-
te , â quatre fchoènes de ce fleuve.
On l'appeloit encore Ede^e Se Hié-
rapMs , c'eft-à-dire , ville facrée.
On prétend que ce fut Séleucus
Îui lui donna ce dernier nom.
)n y adoroit Âtargatis, DéefTe
Syrienn^^queles Grecs nommoient
BAM y4î^
IXcéto. Pline la qualifie dé monf^
^ tfneujh , à cauftt cjû^lle av6rt ua
Vl&ge d'hùtettt*, tandis que le
refte du corps refiembloit à un
poilfbn.
Cet Auteur ia|(Jùre quiï ^ta- ville
de Batobyce , qù*il ititi tfans la
Céléfyric , étoit appelée par les Sy-
riens Magog. Mais M.Falconetob-
ferve que cette ville eft la même
?ue Manbesja des Arabes» qui avoir
té nommée par les Syriens Mabou-
go, Mabog , SfC que c'eft ce dernier
qu'il faut Tire dans Pline , & non
^^gogi que le Père Hardouin a
lailTé dans le texte, & qu'il prétend
vainement autorifer. On doit la
correâion de ce mot à Thomas Hy-
de , ^ui , pour faire voir la con-
formité de Bambyce & de Mabog j
appone des exemples de la permu-
tation des lettres b^p ôc m.
BAMBOCHE, (Pierre de Laar, dît)
Peintre né en 1 5 1 ; â Laar , proche
de Naarden en Hollande » mort i
Harlem l'an 1(^75. Le furnom de
Bamboche lui fut donné â caufe de
la finguliere conformation de fa
figure. Bamboche étoit né Peintre;
dans fa plus tendre enfance on le
trouvoit continuellement occupé â
deffiner ce cju'il voyoit; fa mémoire
lui préfentoit fidellement les objets
qu'il n*avoit vus qu'une feule fois
& depuis lonp-temps. Il étoit d'une
grande gaieté , rempli de faillies ,
6c tiroit parti de fa difformité pour
réjouir fes amis le Pouffin , Claude
le lorrain^ Sandrat^ &c. Souvent il
fe déguifoit en finge ^ & fous la
figure d'autres animaux. C'étoit un
vrai farceur : mais étant parvenu à
l'âge de foixante ans , fa fanté s'af«
foiolit ; & de la joie la plus vive , il
pafla i la mélancolie ta plus noire*
Ce peintre fut furpris avec quatre
autres mangeant de la viande en
55^ BAN;
catctne par un Ecclcfiaftiqae , -oui
les réprimanda plufieurs fois j & les
menaça dé Tinquificion. Enfin cet
homme zélé les lai (Ta , Se Bamboche
aidé des autres qui écoient avec lui»
noyèrent le Prêtre. Les remords que
ce crime lui caufa , joints à quelques
f>etitç$ difgraces qu'il eut â elFuyer,
e firent déterminer à fe donner lui-
même la mort : il fe précipita dans
un puits. Son frère puîné , complice
du même crime , perdit la vie en
palTàUt un torrent. On remarque
que les autres périrent auliî par l'eau.
Jean & André Both en étoient.
Bamhoche n'a traité que de petits
fujets \ ce font des foires » des jeux
d'enfans, des chafTes, des pajrfages,
des marines , 6cc. Il a pemt avec
beaucoup de force , d eiprit & de
vérité. Son piqceau eft en même
temps ferme & moelleux. Ses def-
feiMs font auflS très- recherchés , fie
ordinairement i la fanguine. Le Roi
& M. le Pttc d'Orléans poflcdent
plufieurs tableaux de ce peintre ; on
^ gravé d'après lui. Il a gravé plu-
fieucs eftampes à l'eau forte.
3 AN ; bourg de Syrie fitué a l'orient
de Tripoli , dans la région de Giob-
bet. Il eft , dit on , b^ti fur les rui-
nes de la première ville du monde :
(c'eft auflî dans cette contrée qu'on
• voit les rcftes de la ville de Hadet ,
célèbre par Ip fiçge qfi'elle foutint
pendant fept ans contre les Sarazins.
{*)Art. de M. le Ch. deC, Ces articles
ne feront déformais pltfs déjîgnés que
par une étoile.
BANDINELLI, (Baccio) fçulpteur
& peintre , né ï Florence en 1 487 ,
njort dans la même ville en 1 559.
BandinelU s'adonna d*abord tout
entier à la peinture ; mais quoiqu'il
fut un grand deflinateqr » le détaut
de coloris fît que fes tableaux f^rent 1
rpujoors tr^s-mal reçus* l\ ré^(Ct|
BAN
mieux daMs la fculpture ; les mot*
ceaux qu*il a faits dans ce genre i
Rome 6c i Florence » font trcs-tf-
timés. Les deflèins de cet artifte
font dans le goût de Michel Aoge;
cependant ils ont moins de hardieffe
& de 4^rté. François Salviati, pein-
tre célèbre , aj/piit Je ce maître ks
premiers élémensde fon art.
BANGOR ; bou g de Hle de Belle-
île , en BafTe-Bretagne , diocèfe de
Vannes , Parlement & Iniendaocc
de Rennes » recette de Palais. Ce
bourg eft fitué à une petite lieue de
rO éan,& i une grande lieue aa
midi de Palais. On y compte en*
viron 900 habitans. C'eft une des
quatre Paroiifts qui divifenc cette
île. Les trois autres font Palais»
Sauzon & Lomaria.
BANIER , (Antoine) né à Clermont
en Auvergne, vint à Paris de bonne
heure. Il le chargea d'une éducatioo.
Ses talens lui procurèrent des ref*
fources honorables. L'Abbé Bankr
mourut â Paris en 1741 ^ à ^9 ans.
Confiant dans le travail & fiJellc
aux devoirs de l'amitié» il mérita
Teftime des favans 6c des gens de
bien. On a de lui plufieurs ouvra-
ges. i^.\! explication hifiorique in
Fablps , in iij } vol. qui lui méri-
tèrent ep 1714 une place 4 l'Acadé-
Uiie dç$ ^ofpriptions. 1^. La My
thologie & Uf Fables expliquées par
l'hijioire , $ vol. //J-4^. 1740 , &
8 vol. i/2- 1 a. Il y a peu de livres fut
/cette matière ^ qui ofitenr autant
d'érudition y de recherches , d'idées
neuves & ingénjeufes. Si quelqu'un
éiroit capable de débrouiller ce ca-
hos,onfent quec'étoit l'abbé BanUr.
. 3**- 1^ traduction desMétamorphof es
^ Ovide , avec des remarques & des
explications hiftoriqaes , dans leC-
quelles on trouve I^ mâpie fonds
d crnditiop que ^9 louvragç pré-
BAP
cëdent. 4*. Pluficurs Dijfertaiîons
idans les Mémoires de 1* Académie
des Infcripcions. Une nouvelle édi-
tion des Mélanges d'hijloire & de
littérature de Vigneule Marville.
5 ^. Il a ea part à la nouvelle édition
de VHiJioire générale des Cérémonies
des Peuples du Monde.
BÂNTIE ; nom d*une ancienne ville
d'Italie qui, félon Tite-Live , éroit
fituée au territoire des Âpuliens.
Pline qui parle des habiransde cette
ville , les mer dans le pays des Lu-
caniens. Peut-être que la proximité
de l'Âpulie&de la Lncanie, qui ont
dû être limitrophes autrefois , aura
donné lieu à ces divers feniimens.
D'ailleurs rien n*empèche que ce
qui a appartenu dans un temps à
Tune , n*ait appartenu dans un autre
temps à l'autre.
On croit trouvet des reftes de
Bantie à cinq ou fix milles au-def«
fus de Forentum , dans le lieu où
eft ce qu'on appelle S. Maria de
Van-{e.
BÂPTÉ ; fubftantif mafcuHn & terme
d'Antiquité. Nom de certains Prê-
tres dont parlé Juvénal. Us fervoient
Cotytto , DéelTe de Timpudicité ,
qui étoit en grande vénération à
' Athèues. On célébroit fa fête durant
la niflt par des danfes , mêlées de
toutes fortes de débauches & d'impu-
retés. C'étoit donc avec raifon qu'on
segardoit les fiaptes comme les der-
niers dé tous les hommes par les
infamies dont ils fe fouilloient im«
punément. Il falloit en effet qu'ils
poufsâtTent la débauche bien loin ,
puifque Juvénal qui les peint d'un
feul coup de pinceau » dit qu'ils fa-
tiguoient leur DéetTe même.
Cecrofiam foliti Bapt£ lajfare Cotytton.
Ces Prêtres furent appelés Baptes »
BAR 551
d'un mot grec qui Signifie laver >
tremper , plonger , parce qu'ils fe
plongeoient dans de Teau tiède.
Eupolis s'étant avifé de compofec
une fatyre contre leurs impudicitéSf
ils le trempèrent dans Teau tiède »
& pais le jetèrent dans la mer où il
fut noyé.
BAPTISTIN, ( Jean B'aptifte Struck;
dit) muficien né à Florence , more
vers 1740. Il a donné trois opéra ;
favoir , Méléagre , Manto la Fée ,
Polydore. Sa réputation eft princi-
palement fondée fur les cantates.
Celle de Démocriie & d'Heraclite
eft admirable par fa muHque toute
pittorefque. C'eft lui qui le premier
a fait connoître en France le vio-
loncelle , inflrument de baflfe dont
il jouoit fupérieurement.
BARATON , ou Oar^tous \ pays &
vallée du Béarn , SénéchauflTée &c
Diocèfe d'Oléronj Parlement de
Pau y Intendance d'Aufch. Cette
vallée s'étend entre le Gave d'Afpe
& le pays de Soûle. Elle peut avoir
dix lieues de longueur fur trois de
largeur. II y a de belles forêts d'où
Ton tire de très-beaux mâts de vaif-
feaux qui font tranfportés âBayonne
par le Gave d'Oléron & par l'A-
dour. La paroifTe de Laune eft la
plus conndérabfe des fîx qui di"«
vifent la vallée de Baraton : elle
eft i deux lieues au couchant d'hi«
ver d'Oléron.
BARB ANE^ancien fleuve d'Illyrie qui
avoir fa fource dans le lac Labéatis.
11 couloit à l'occident de la ville de
Scora, pendant que le fleuve Clau-
fata couloit à l'orient. Ces deux
fleuves ayant enfuite réuni leurs
eaux » altoient tomber dans l'O*
rronde^ forti du mont Scaudras>qui
les portoit dans ta mer Adriatique^
avec ptufieurs autres rivières qu'il
recevoix auflï dans fon cours*
5;i BAR
On dit que le Barbane prend au-
jourJ*hai le nom Je Boyana*
BARBIER D'AUCOU R, ( Jean) Avo-
cat au Parlement de Par «s, né à Lan
grès de parens pau vres^te ci ra de t obf-
coricépar fe^ talenN. Il fut d'abord r é-
f>éiiceur^u çoÙége deLyfieux. Il s*a«
dbhna ehfuice au barbeau î mau la
mémoire lui ayanc manqué dès le
commencement de fon premier plai-
doyer , il promit de ne plus plai-
der, quoiqu'il eut pu le taire avec
fuccès. Colbert le chargea de l'é-
ducation d'un de fes fils. Il fur reçu
membre de l'Académie Françoife
en i^8j , & il mourut d'une in-
flammation de poitrine en i ^94 ,
regardé comme un des meilieurs
critiques de fon fiècle. Il n'étoic
point ami des Jéfuites » & la plupart
de fes ouvrages font contre cette
fociété , ou contre les écrivains de
la fociété. Celai qui lui a fait le
plus d'honneur eft intitulé » Senti-
mens de CUanthe fur les entretiens
d'Arifte & d'Eugène , par le Père
fiouhouts Jéfuite. Ce livre a été
fouvent cité & avec raifon, comme
un modèle de la critique la plus
jufte & la plus ingénieufe. D'Au-
cour y feme les bons mots» & l'é-
rudition » fans pouffer trop loin la
raillerie & les citations. Le Jéfuite
Bouhours qui écrivoit d'un ftyle pré-
cieux des cnofes frivoles, ne put fe
relever du coup que lui porta fon
adverfaire. L'Abbé Granet a donné
en 1730 une édition de cet ouvrage,
à laquelle il a joint deux fadtums
qui prouvent que Barbier auroit été
au(E bon Avocat que bon critique.
Les autres écrits de d'Aucour ne
font qu'un recueil de lurlupinades :
V onguent pour la brûlure , contre les
Jéfuites^ Apollon vendeur de mithri*
date y contre Racine \ deux Satyres
en mauvais vers* On ne comprend
BAR
point comment il a pa railler û £ne^
ment Bouhours & fi groflîèremeot
Its autres. On dit que fa haine con«
tre les Jéfuites venoit de ce qoefe
trouvant dans leur* Eglife , un de
ces Pères lui dit d'y ccre avec dé-*
cepce f parceque locus crut facer.
D'Aucour répondit rout de (jiite :
Si locus efi facrus y quart exponkis
venerem? On y avoir expofé ce jout-
U des tableaux énigmatiques , pour
être expliqués par les afliftans. Cette
épithete de facrus courue àl'inftant
de bouche en bouche. Les Régeos
la répétèrent, les écoliers la citèrenti
& le nom d* Avocsli facrus lui refta.
BARBILÈENS y fubftantif mafcalîn
pluriel & terme d'Antiquité. Sorte
de jeux facrés qu'on célébra autre-
fois à Êphèfe. Un fragment de
Dion recueilli par M. de Valois,
nous apprend que l'Empereur Vef-
pafien permit aux Ephéfiens en coo-
fidération d'un certain BarbilliaSi
aftrologue, de célébrer un Jeufacré,
faveur qu il n'accorda à aucune ^a-
tre ville. Il efl: probable que les
Ephéfiens donnèrent le nom cle Bar*
bilUus â cette efpèce de jeux qu'ils
continuèrent de faire célébrer aptil
la mort de Vefpafi^n.
BARÇANIENS i (les ) peuples d'Afie
?iu'Etienne de Byzance mef furies
routières des Hy rcaniens. M. d'An-
ville dans fa carte pour l'intelligence
de l'hiftoire des Alfyriens , Mcdei ,
&c. les place au delà des bouches
de rOxus , fur les bords & â To*
rient de la mer Cafpienne ^ afles
loin de l'Hyrcanie.
Quinte Curce qui nous a confervé
le nom de ces peuples , dit qu'il y en
avoit dans l'infanterie de Darius »
dix hommes mille armés de haches
tranchantes des deux c&tés &depe«
rits boucliers faits â-peu-prèscorcme
des rondaches} ic diiins la cavalerie
BAR
éxi même Prince , il 7 avoir autH
deux mille Barcanien^ armés de
même que ceux de rinfanierie,
BARGAROLLE j fubftantif féminin.
Sorte de chanfon en langue véni-
tienne que chantent les Gondoliers
i Venife, Quoique les airs de Bar-
carolles foicnt faits pour le peuple^
& fouvent compofcs par les Gon-
doliers mêmes, ils ont tant de mé-
lodie & un accent il agréable, qu*il
n'y a pas de muHcien dans toute TI-
ralie qui ne fe pique d*en favoir &
d'en chanter. L'entrée gratuitequ'ont
les G jnJoliers à cous les théâtres ,
les met à porrée de fe former fans
frais loreille & le goûc ; de forte
qu'ils compofent & chantent leurs
airs en gens qui fans ignorer les
fineiTes de la mufique , ne veulent
point altérer le genre (impie & na-
turel de leurs barcarolles. Les pa
rôles de ces chmfons font commu-
nément plus que naturelles , com-
me les converfations de ceux qui
chantent : mais ceux i qui les pein-
tures fidelles des mœurs du peuple
f meuvent plaire , & qui aiment d'ail-
eurs le dialeéle vénitien , s'en paf-
(ionnent facilement » féduits par la
beauré des airs ; de forte que plu-
fieurs curieux efî^ont de ttès-amples
recueils.
BARCÉ ; nom d'une ancienne ville
de TAfie mineure dans la Lîdye.
Cyrus lalailfa àCréfus quand il l'eut
vaincu.
Barcé , eft auffi le nom d'une ancienne
ville d'Afrique dans la Cyrénaïquè.
On en actribue la fondation aux frè-
res d' Arccfilaiis , fils de Battus « Roi
de Cyrène.
Il y a eu dans te même pays une
autre ville de ce nom fifuée fur le
bord de la mer dans la contrée ap-
pelée U Pcntapolc, Elle prit dans la
luitc le nom de PtoUindis^ ôc au-
Tome XXX.
BAR 5î5
I jourd*hui elle fe nomme ToUmtca.
Barcé , e(t encore le nom d*une an-
cienne ville des Indec dont Alexan-
dre fut le fonda teuf. Ce Piince
étant arrivé à Tcmbouchuce die lin-
dus» y condruiHt cetce ville pour
être un monument éternel de fes
beaux exploits. Il eut auflTi foin d*y
faire élever des autels ^ 6c pour s'af-
furer du pays, il en laiffa le gou-
vernemtpnt i un de fes favo is, Ar-
rien & Quinte-Curce ne font point
mention de la ville de Barcé, quoi-
qu'ils difent qu'Alexandre fît conf-
truire quelques ports dans ce can-
ton.
BARCÉENS; (les) anciens peuples
d'Afrique dont parle Virgile au qua-
trième livre de l'Éncide. Ce font
les mêmes que Ptolémée nomme
Barciftcs. Ces peuples habitoient le
pays fit uéau-delTous delà Pentapole»
â l'orient des jardins des Hcfpé-
rides. On dit qu'ils prenoient le nom
de la ville de Barcé. Ce que Virgile
en rappoite prouve que cet ancien
peuple n'avoit pas meilleure réputa-
tion que les Arabes qui ont pris fa
place. Ce pays des Barcéens eft re-
préftnté aujourd'hui par une partie
leulement du royaume de Barca ;
car ce royaume a bien plus d'éten-
due que n'en avoir le leur.
Élien parle d'un peuple du nom
de Barcéen qu'il met dans l'Hefpé-
rie. Ce peuple étoit dans Tufage de
brûler les corps de ceux qui étoient
morts de maladie , & d'expoftr aux
vautours les corps de ceux qui
avoient été tués par l'ennemi. Il y
en a qui placent ces Barcéens entre
la Colchide & Tlbérie. D'autres
aiment mieux lire Baccéens en cet
endroit d'Elien , que Barcéens.
BARCELONNETTE; (la vallée de)
contrée bornée au feptentrion parle
Dauphiné, aumidi par les vigueries
A aaa
yj4 BAR
de Guîlleaame > de Colmtrs Se de
Digne , au levant par le marqaifac
de Salaces Se le comté de Nice donc
il fait partie » 8c celui de BeuiK
Cette vallée eft (itoée aa (epten-
trion de la viguerie de Seyne , Se
prend le nom de Barcelonnecte qui
eft la capitale. Ce territoire fut pris
en 1)88 par Âmédée, Comte de
Savoye , lut Louis d'Anjou » alors
Comte de Provence. François pre-
mier 1 ayant repris , le réunit i la
Provence. Henri II le reftitua en
1 5 59 au Duc Emmanuel Philibert ,
en exécution du traité de Cateau-
Cambre Bs. Ce pays ayant été depuis
pris & repris k différentes reprifes ,
Viâor-Amédée le céda à la hn à la
France par le traité d*Utrechc de
171$ , en échange de la partie du
Dauphinée » Htuée à l'orient des
Alpes. Les Dauphinois ayant eu à
ce fujet des conteftations avec Jes
Provençaux , Louis XIV décida en
faveur de ces dernix^rs 'y de forte que
la vallée de Barcelonnette , Se tout
ce qui a été cédé à la France par la
paix d'Utrecht , eft aujourd'hui du
gouvernement de la Provence. Elle
n'envoie point de députés aux af-
femblées générales des communau-
tés de Provence «^tant répurée terre
adjacente » Se n'ayant rien de com-
mun avec le corps de la province.
' Elle abonde en excellens pâturages
qui en été font couverts d'une quan-
tité prodigieufe de bétail , & parti-
culièrement de moutons*
fiARCINO ; ancien nom d'une ville
maririme d'Efpagne , appelée au-
jourd'hui Barcelonne.
BARDONE; ancienne ville d'Efpagne
3ui , â ce qu'on croit » étoit voinue
e celle de Cardone. C'étoit deux
places fortes Htuées au-delà de l'E*
bre. Elles fe déclarèrent contre les
BAR
Romains l'an de Ronè $j$ ^9ei»
brafsèrent le parti de LuUiiuis.
BARGULE ( ancienne ville dlttjne
dans le voifinase de Dimallé&
d'Eugénie » tinn que des Parthi-
niens. Elle fut cédée aux Romains
l'an 105 avant l'ère chrétienne, pat
nn traité fait entre Philippe te T*
Sempronitts» qui en diâUWmcmt
les conditions.
BARGUSIENS} (les) anciens peuples
d'Efpagne qui habicoienc les Pyré-
nées Se l'Ebre. Ils écoienc abfiDom*
mes de leur ville appelée Bargitft^
fituée fur le bord don fleuve qui
alloit porter fes eaox dans celui de
l'Ebre.
BARGYLIES j nom d'une ancienne
ville maritime de l'Afie mineure
dans la Carie » aux environs d'Ufe
Se de Mynde. On voyoit dans le
voifinagedeBargylies un temple de
diane Myndiade , & il y eut anffi
autrefois un village portant le nom
de M yndia.
BARNET ^ fubftantif mafculin. Nom
donné par M. Adanfon â one efpèce
de Buccin qui offre une fingularité
remarquable. Toutes les vieilles
coquilles, dit-on ^ foit mâles , foit
femelles , fe caffènt par rextrémitc
du fommet, lorfqu'elles ont attebt
le nombre d'onze à douze fpires,de
manière qu'il nerefteque les quatre
ou cinq fpires d'en haur ou de la
bafe. Par quelle mécanique Tani*
mal peut-il procurer cette ruprare
dans une coquille operculée aoffi
dure & aufli épaille que Teft celle-ci
dans fa vieillefle ?
BAROUSSE }^ pays Se vallée de U
Gafcogne. C'eft un des quatre can-
tons connus fous le nom de pays des
quatre Vallées , qui faifoit autrefois
patrie de l'Armagnac. Cette vallée
eft fituée au levant de celle de l'Aure»
& des trois autres cotés elle eft boc«
BAR
née par leComaiinges. C*eft un pays
froid : la terre y eft affez fertile j
fartout en pâturages. Il 7 a de belles
forêts d ou l'on tire des bois de
charpente ôc de- conftruâion. La
petite ville ou le bourg de Mauléon
eo eft le cheMieu. On y compte dix-
huit ParoilTes , donc quatorze font
Sièges de juftices royales.
BARTH,(Jean) né à Ounkerque d'un
(impie pécheur, n'eft pas moins
connu que s'il avoif dû le jour â un
Prince. D^ 1^75 » il étoit célèbre
par plufieurs aftioos ^uffi finguliè*
res que hardies. Il feroit trop long
de les détailler toutes. Sa bravoure
avant éclaté en différentes occafions,
il eut le commandement en 1^91
de fept frégates & d'un brûlot :
rrente-deux vaifTeaux de guerre an-
glois & hollandois bloquoient le
port de Dunkerque y il trouva le
moyen de pafTer ^ & le lendemain
il enleva quatre vaîflTeaux anglois
richement chargés qui alloient en
Mofcovie. Il alla brûler quatre-
vingt fix vailTeauz marchands ou au-
tres. Il fit enfuite une defcente vers
Neucaflel j y brûla environ deux
cens maifons , & emmena à Dun-
kerque pour 500000 écusde prifes.
Sur la fin de la même année i6pi^
ayant été croifer au nord avec trois
vaiffeaux du Roi , il rencontra une
flotte hollandoife chargée de blé ;
elle étoit efcortée par trois navires
de guerre. Banh les attaqua » en prit
un après avoir mis les autres en
fuite y & fe rendit maître de feize
vaifTeaux de cette flotte. En 1^95
il eut le commandement du vaifl*eau
ie Glorieux y de foixante-fix canons ,
pour fervir dans l'armée navale ,
commandée par Tourvillc , qui fur-
prit la flotte deSmyrne. Bank s'é-r
tant trouvé féparé de l'armée , ren*
contra proche de Foro fix navires
BAR 55J
hollandois» tous richement chargés •
Se les fit échDuer & brûler. Le Hé-
ros marin , aâif & infatigable , par*
tit quelques mois après avec fix vaif-
féaux de guerre , ppur fmener en
France du port de Welcker, une
flotte chargée de blé. Il la conduifît
heureufement à Dunkerque , quoi-
que les Anglois & les Hollandois
euiTent de groifes frégates en mer
pour l'empêcher. Au con:mence-
ment de Tété de 1^94 , il fe mit en
mer avec les mêmes vai fléaux pour
retourner à Wclcker chercher une
flotte chargée de blé. Cette flotte
étoit déjà partie au nombre de plus
de cent voiles, fous l'efcorte de trois
vaifleaux danois Bc fuédois. Elle fut
rencontrée entre le Texel & le Flie,
par le contre-Amiral de Frife. HidJ^
qui commandoit une efcadre com-
pofée de huit vaifleaux de guerre »
s'étoit déjil emparé de la flotte ;
mais le lendemain Banh le rencon-
tra à la hauteur du Texel , & quoi-
qu'inférieur en nombre & en ar-
tillerie, il lui enleva fa conquête, .
prit le contre- Amiral & deux autres
vaifleaux. Cette grande aâion lui
valut des lettres de noblefle. Deux
ans après eni6^6, Jean Banh caufa
encore une perte confidérable au:^
Hollandois , en fe rendant maître
d'une partie de leur flotte, qu*it
rencontta à fix lieues de Flie. Son
efcadre étoit compofée de huit vaif-
féaux de guerre & de quelques ar-
mateurs, & la flotte hollandoife de
deux cens vaifleaux marchands ef-
cortés de quelques frégates. Banh
lattaqua avec vigueur, & aborda
liA-même le Commandant , prit
trente vaifleaux marchands « & qua*
tre de convoi fans avoir fouffert que
très-peu de perte. Il ne put néan«
moins profiter de fa conquête. Ayant
rencontré prefque aufli < tôt douza
A a a a i)
BAS
paceax ; il a beaucoup de hardielTe
& de franchife dans fes touches î
fes couleurs locales font bien en-
tendues. Tes carnations vraies; il
réufliiïbic parfaitement dans le pay-
fage ôc dans le portrait. Il a repré-
fenté beaucoup de fujets de nuit.
Il trouvoit tant de difficulté â pein-
dre les mains 8c les pieds > que
ces parties font fouvent cachées
dans fes tableaux » mais fans af-
fedtation* Ânnibal Carrache étant
venu voir le Bajfan , fut tellement
féduit par la repréfentatioti dun
livre que ce Peintre avoir fait fur
* le mur, qu'il alla pour le prendre.
Le BalTàn laiffa quatre fils tous
Peintres. Fr<2/zfo/j& Liandre furent
ceux qui approchèrent le plus de
leur père ; mais ils héritèrent audi
de la folie dont leur mère étoit
atteinte. François s'imaginoit tou-
jours qu'on vouloir Tempoifonner j
& l'autre s'étant perfuadé qu'on ne
ceflToit de le pourfuivre» ctut un
i*our qu'on entonçoit fa porte pour
e fainr , & fe jeta par la fenêtre.
BASSANI£^ nom d'une ancienne
ville qui éroit fituée fur les fron-
tières de riliyrie a cinq milles de
Liiïtis.
BASSE FONTAINE; Abbaye d'Horo-
mes de l'Ordre de Prémontré, en
Champagne , â quatre lieues , nord,
de Bar-fur-Aube. Elle eft en com-
mende , & vaut au titulaire envi-
ron looo livres de renre^
BASTIDE ; fubftantif mafculin ; vieux
mot d'où vi^nt celui de Baftille, &
qui (ignifie la même chofe que re-
doute (* ).
BASriDE DEBESPLAS; (la) bourg
de France dans le pays de Foix , à
cinq lieues , oued- nord oueft , de
Pamiers.
BASTIDE DE CLARENCE ; (la)
petite ville de France dans la baiTe
BAT 557
Navarre ,, fur la rivière de l'Arran ,
à deux lieues & demie, eft-fud-
eft, de Bayonne. Elle a été bâtie
par Louis Hutin , quand il n'étoic
encore que Roi de Navarre.
BASTIDE DES FEUILLANS ; vil-
lage au Comté de Comminges en
Gafcogne, i deux lieues, nord-
oueft, de Rieux. Il eft très-connu
à caufe de l'Abbaye Chef d'Or-
dre des Feuillans, qui y eft (ituée.
Cette Abbaye de l'Ordre de Cî-
teaux a été fondée en \\6iy 6c
a eu Jean de la Barrière pour pre-
mier Abbé Commendataire en
i$6i. Aujourd'hui fon Abbé eft
régulier ; il eft éleâif & triennal ,
& il eft le Supétieur Général de
toutes les Maifons de cette Congré-
gation, quife font établies en France
ëc en Italie , depuis la réforme de
celle dont il eft ici qucftion. Cette
Abbaye, la rélldence de l'Abbé Gé-
rféral^a trente miile livres de re-
venu.
BASTIDE DE SEROU ; (la ) bourg
de France dans le pays de Foix ,1
trois lieues , fud ^ oueft , de Pa-
miers.
BAT ; fubftantif mafculin. Sorte de
mefure qui étoit en ufage parmt
les Hébreux. Elle contenoit la di-
xième partie du chore ou gomore;
c'eft-à-dire , vingt-neuf pintes, cbo-^
pine,demi-fetier & quelque chofe
de plusr
Quelques-uns ont imaginé fans
aucune raifon un bat facré , diâfc-
rent du bat ordinaire. Le premier ,
difent-ils j contenoit un bat & demi
ordinaire \ ce que Ton prérend prou»
ver,encequedans les livres des R<>is,.
il eft dit que la mer d'airain ve Si-
lomon contenoit deux mille bats ;,
& , dans les paralipomènes , qu'elle
renoit trois mille meluccs ou troiç
mille bats» Mais on concilie aifé-
558- BAT
ment cette différence » en dilant
3 ne la coupe oa cuvier de la mer
*airain contenoit deux mille bacs ,
comme le dit le troifième livre des
Rois , & que le pied de ce vafe
qui écoit creux , en contenoit en^
core mille , & en tout trois mille
bats , comme portent les paralipo-
mènes.
BÂTARD ) ajoutez i cet article ce
qui fuir.
BAtaro, en termes de Mufique , efl:
une épithète donnée par quelques-
uns au mode hjrpophryeien, qui a
fa finale en fi ^ 6c coniéquemment
fa quinte faufTe; ce qui le retranche
des modes authentiques : 8c au mode
éolien , donc la finale efl: en/a , &
la qaatte fuperflue ; ce qui lôte
du nombre des moies plagaux.
BATAVIA y fubftantif mafculin. Etof-
fe de foie qui prend fon nom de
la ville de Batavia , d'où Ion a fait
paffer en Europe les premières piè-
ces de cette efpèce ( * ).
BATNES 'y ancienne ville de l'Osthoè-
ne , fclon Etienne de Byzance ,
Zozime & Ammien Marcellin. Ce
detnier dit que c etoit un muni-
cipe dans TAnthémufie , bâti an-
ciennement par les Macédoniens»
si peu de diftance de l'Euphrate ,
rempli de riches marchands » &
que chaque année , vers le com-
mencement de Septembre , il s y
tenoic une foire où fe rendoit une
multitude de perfonnes de toutes
fortes d'états pour y acheter les
denrées » qu'on y envoyoit des Indes
& de la Sérique \ & autres mar-
chandifes qu'on avoit coutume d'y
voiturer, tant par mer que par
terre.
Il fembleque, duremsdeTra-
jan , elle étoit foumife aux Parthes ,
auflî bien que Nifibe j car Xiphi-
lin dit que cet Empereur, après
BAT
la conquête de ces denx villes , prit
le nom de Parthique.
L'Empereur Juftinien la fit fer-
mer de murailles » & en fit une
S lace de défenfe. On l'avoit tout-
- fait négligée auparavant , dit
Procope. Ce Prince y fit menrc
tous les ornemens qu'on y voyoit
du temps de l'Uiftorien. L*£npe-
reur Julien ne fe contente pas de
décrire cette place \ mais il Is pré-
fère même pour la beauté à Tempe
en TheiTalie.
B ATTORl , ( Etienne ) , Tun des plus
Î grands Rois qui ayent régné en Po-
ognc , eut plufieurs fuccès fur les
Mofcovites. U fe plaignoit du goa-
vernementde fon Royaume* où il
trouvoit un grand nombre de de*
fauts. Il fut élu en 1575 , & mou-
rut en 1587. Sigifmond 111 fut éla
après lui.
BANDOT DE JUILLY , ( Nicolas)
né à Vendôme en 1^78 , d'un Re-
ceveur des tailles » s'établit à Sar«
lat , où il fut fnbdélé^ué de llo-
tendant. Les devoirs de fon em-
ploi , & les charmes de la littéra*
ture remplirent le cours de fa vie.
Il termina fa longue carrière ea
175 9 , à 8 1 ans. On a de lui quel-
ques Ouvrages hiftoriques, écriri
avec art & avec méthode. i^.VHif
toirc de Catherine de France Reine
d'Angleterre ^ qu'il publia en \6^6.
Quoique tout-d-fait vrai dans les
principaux événemens , & que la
bienféance y foit obfervée exaûe^
ment , l'auteur a avoué depuis qa'il
ne prétendoit pas fe faire honneur
de cet Ouvrage qui tient beaaconp
du Roman, x^. Germaine de Foix ,
nouvelle hiftorique qui parut en
1701. 3°. L'Hifloire fecreeteduCon*
netable de Bourbon , imprimée en
1706. 4<*. La Relation hiftorique à
galante de Vinvafion d^Efpagne par
BAU
lâs Maures^ impcimée en 1711»
4 vol. //Z-12. Ces crois Ouvrages
font à- peu-près du même genre
. que le premier \ mais il y en a
d'autres de lui plus folides comme
VHiftoirtdt la Conquête d'Angleterre
par Guillaume , Duc de Normandie ,
tHiJioire de Philippe - Augujie ^ &
celle de Otaries FIII. L ordre & le
ftyle en font le principal mérice:
l'Auteur n'avoir confulté que les
livres imprimés. On a encore de
lui l'HiJioire des hommes illujlres
tirée de Brantôme i l'HiJioire de la
Fie & du Règne de CharUs VI ,
en 9 vol. i/i- Il , 1754. L'HiJioire
du Règne de Louis XI ^ 6 vol. in-ii
17 S6, L'HiJioire delà Révolution de
Naples ^ 4 volume i/i-ir, i757«
Ces crois ouvrages ooc paru fous
le nom de Mademoifelle de Zuf^
fan.
BAUHIN» (Jean) nacif d'Amiens ,
exerça la Médecine Çc la Chirurgie
à Baie avec réputation, 11 mourut
en 1581, à 71 ans, laiflfanc quel-
ques Ouvrages, & deux fils qui
foutinrcnc ùl réputation.
Bauhin , ( Jean) fils aîné du précé-
dent y naquit à fiâle en 1 541 • Il fuc
Médecin de Duc de Wircemberg ,
& fe diftingua par plufieurs Ou-
VI âges* Les principaux fonc un Trai-
té des bains. Se une Hijloire des
Plantes. Ces Ouvrages eurent beau-
coup de cours.
Bauhim , (G^rpard) fécond fils de
Jean, né en i5<>0, fuc premier
Médecin du Duc de Wircemberg.
Il profeda la Médecine & la Boca-
nique à Baie -où il mouruc en
i6i{ , d63 ans. C'écoic un homme
favanc , mais vain & préfomptueux.
On a de lui les Inftitutions Ana-
tomiques ; le Prodôme du Théâtre bo-
tanique ^ de daiïtres ouvrages en
lacin , juftement eftimés de leur
BAZ 55-9
temps i Se qui mériceiit encore de
Terre aujourd'hui. Gafpard lai (Ta un
fils nomnaé Jean Gafpard, qui mar-
cha fur fes craces ^ il profefla à Ba-
ie , fuc confulcé d'une partie de
l'Europe, & publia U Théâtre Bota-
nique de fon père.
BAUME-LES-NONESi c'eft par er-
reur qu'il eft die dans le croifième
volume page 548 , que l'Abbaye de
Baume les- Moines th dans la ville
de Baume- les- Nones. Foye^ l'ar-
ticle fuivanr.
BAUME - LES - MOINES ; Abbaye
d'Hommes de l'Ordre de Sainc-
Benoic , en Franche-Comré , d deux
lieues , eft-nord-eft , de Lons • le-
Saunier. Elle eft en commende. Se
vauc au ciculaire environ 1 3000 liv.
de rence.
BAUQUIN ; fubftantif mafculin Se
terme de Verreries. On donne ce
nom au bouc de la canne que les
Verriers fe meccenc fur les lèvres,
pour fouffler le verre.
BAUR, (Jean Guillaume) Peincre
& Graveur de Scrasbourg , mouruc
â Vienne, en 1^40. Il a excellé
dans les payfages & dans les ca-
bleaux d'Archictâure. Ses fujets
font des vues, des proceffiens ^
des marchés , des places. On a de
lui un volume des Mécamorphofes
d'Ovide gravées à l'eau forte. On
crouve dans fes Ouvrages du feu ,
de la force , de la véricé \ mais fes
figures fonc pecices.
BAZOIS 'y pecic pays qui occupe la
partie oriencale du Nivernois , Sc
qui eft compofé de pluheurs val-
lées bornées par les montagnes du
Morvanc. Ce pays a«dix lieues de
longueur fur environ autant de
largeur. Il eft arrofé de plufieurs
pecices rivières , donc la principale
eft celle d'Airon. La terre y eft peu
fertile en blé , mais elle abonde en
BEC BED
tîcîer. Gifeibert mourut en 95^. 1 BECHER , (Jean - Joachîm )
Le Comté de Beaune fut poné à. 1625 » à Sp^re
Guy 1 j Comte de Mâcon , par fa
yuy
femme Adélaïde deChâlons, qui
mourut en 1055.
Othon , fils de Guv 1 & d'Adé-
laïde de Châlons , Comteffe de
Beaune , cé.U au Roi Henri I , ap-
paremment p^ cchmge, la viile
de B.aune : mais bicncôc après cette
YÎlle pafFa par alliance dans la maifon
des D luphnis Viennois. Ce fut d'eux
que H igues IV y Duc de Bourgogne,
la recira & la réunit avec (on ter-
ritoire au Djclîé de B.iurgogne.
BEAU M ES; bourg & baronnie du
Comté Vénaillîn, d une lieue,
nord, de Carpentras, fur la petite
rivière de Siletre. On y compte
plus de fioo hibitans. Il y a une
É^life Collégiale fous le titre de
S. Pierre. Son Chapitre eft com-
pofé d'un Prévôt Ôc de cinq Cha-
noines , tous d la nomination du
Seigneur du lieu. Le territoire de
Bjaiim^s elt fertile en bled, en vin ,
en bons pâturages, en excellent
vin m>ifcat. On y fait auffi beau-
coup d'huile. Il y a nombre de jar-
dins ôc quantité de mûriers. On
voit encore dans ce territoire trois
fources d'eau falée qui ne tarifTent
jamais ; mais la rareté du bois em*
pè he d'en tirer parti.
BEAUZÉE; bourg de France, dans la
Ljrrainefur la rivière d'Aire , à 5
lieues , nord, de Bar-le-Duc. (*).
BEGCAFUMl, (Dominique) nommé
autrement Micar'm de Sienne ^ s'a-
mufoit, en gardant les moutons de
fon père , à tracer des figures fur
le fable. Un Bourgeois de Sienne
du même nom, le tira de la Bergerie
pour lui faire apprendre le de (lin II
mourut en 1549. Son St Sébajlien
e(l un des plus beaux tableaux qui
5^1
Li ^n
Pro-
fut d'abord
felleur de Médecine , enfuite pre-
mier Médecin 'de l'EiLâeur de
Mayence, puis de celui Je Baviè-
re. Il palfa â Londres, où fa lé-
putaiion l'avoit précédé , & y mou-
rut en i^Sz. On a de lui brau-
coup d'ouvrages, parmi leîq.elf
on dillingue fa Phyjica Suhccrra^
neay réimprimée à Léipfick: , en
1739 //2-8'*..: il palfoit pour un
très- habile Machinille Ôc un bon
Chimirtj, C*étoit un homme d'un
carnâkèi e vif, ardent ôc encccé , qui
le jeta dans les rêveries de TAichi-
mie. Il fut le premier qui appliqua
la Chimie dans toute Ion éten lue
â ta Philofophie, & qui montra
de qitl ufage elle pouvoir être
pour expliquer la ftrudtire , le tilfu
ôc les rapp.)rts mutuels des corps.
BÉCULE ; nom d'une ancienne ville
d'Efpagne dans la Bétique. Eiie fut
célèbre par les vidtoires que les
Romains 7 remportèrent lur les
Carthaginois durant la féconde
guerre punique.
Il y avoir une autre ville de
même nom dans l'Efpagne Tarra-
gonoife, fur la mer, au pays des
Aufetains. Celle ci fubfifte encore
dans la Catalogne, & s'appelle Ba-
daléna.
BÉDEAUDE ; fubftantif féminin. Ef-
pèce de chenille épineufe qui fe
trouve fur l'orme , & que Ton
nomme ainfi , parce qiVelle eft ha-
billée de deux couleurs : fa p;ir(ie
antérieure eft d'un canelle clair ,
& le rede du deOTus de fon coips
e(l d'un blanc jaunâtre.
BÉDOUIN; Bourg du Comté Vé-
naiflin, à quatre lieues, nor 1 efl:,'
de Carpentras. On y compte envi-
.. j. . . j^ . rons 2500 Habitans.
fe voient dans le Palais Borghèfc. \ BÉDOUSj bourg du Bcarn , dans la
Tamt XXX. B b b b
i6i
BEÊ
vallée d'Afpe» fur le Gave, i trois
lieues , fud , d'Oleron.
BELENDES ; ( les ) anciens peuples
des Gaules dans rAquitaine. 11 eft
fait mention de ces peuples dans
Pline. M. de Valois retrouve le
nom de Bclendes dans celui de Bé-
lin } qui eft un bourg dans les lan-
des fur la route de Bordeaux. Son
nom dans quelques titres , eft Bc-
linum , & le paiTage de la rivière
de Leine à fielin eft appelé Pons
Bclini.
BELIDOR, ( Bernard Forefte de)
des Académies des Sciences de
Paris & de Berlin , fe fit connoître
de bonne heure par fon talent pour
les Mathématiques. Nommé Plo-
feffeur Royal aux Écoles d'Artille-
rie de la Fère , il forma des élèves
dignes de lui. Son zèle lui valut la
place de CommiiTaire provincial
d*Artillerie ; mais trop d emprefle-
ment pour s'avancer , lui fie perdre
CCS deux poftes. 11 fit quelques ex-
périences fur la charge des canons ,
& découvrit ou crut avoir décou*
vert qu au lieu de douze livres de
poudre pour chaque coup qu'on
employoît ordinairepient , on pou-
voic n'en mettre que huit , fans di-
minuer l'effet. Comme le Roi ça-
gnoit à cette diminution , il voulut
faire fa Cour au Cardinal de Fleu-
ry , qui étoit premier Miniflre ,
en lui communiquant fecrettemeni
fa découverte. Le Cardinal accueiU
loit favorablement tous les projets
d'économie : il reçut donc bien celui
de Bclidor. Il en parla même au
Prince de Dombcs , Grand Maître
d'Artillerie. Ce Prince fut furpris
d'apprendre qu'un Mathématicien
qui travailloit fous its ordres, &
qu'il colubloit journellement de
(ts bienfaits , nefe fût point adreflè
à lui dans cette pccafipn. Il lui fit
BEL
f onnoîtré dans Tinllant fon méco*^
lentement, en le dépouillant de
fes places , & l'obligea de qukict
la Fère. M. de X^ralicrc, Géné-
ral d'Artillerie , juftifia la conduite
du Prince de Dombcs , jMir un Mé-
moire qui fut imprimé à l'Impri-
merie Royale , dans lequel 3 at-
taqua le procédé ^ les expériences
de Belidor,
Ce ProfefTeur né fans foaune fc
trouva ainfi dépourvu de tout. Le
Prince de Conti , qui connoiffoit
fon mérite, le mena avec lui en
Italie j & ce voyaçe lui valut la
Croix de Saint- Louis. Cette faveur
lui procura quelque confidération
à la Cour. M. le Maréchal de Bel-
le-Ifle fe l'attacha, & lorfqu'il fut
Miniflre de la guerre , il le nomma
Infpedcur de TArtillerie, & illui
donna un beau logement à l'^^J^
nal, où il mourut en 1765, âgé
de près de 70 ans. C'étoit un homme
extrêmement laborieux , & qui a
écrit avec clarté & avec foin. On
lui doit: 10. Sommaire d^un cours
d^ArchiuSurc militaire^ civile &hy'
drauUque , 1710 , i/i- 1 1. 1^. ^c^\
veau cours de Mathématiques y à
i'ufage de l" Artillerie 1715 , i/2 - 4^«
3^\ Lafcience des Ingénieurs ^ 1719»
/V2-4^. 4^. Le Bombardier François,
17 J4 in -4^. 5^. ArchiteQure hy-
draulique^ Ï7Î7 in-Af^ • 4 vol. 6^.
DlUionnaire portatif de V Ingénieur ,
i/2- 8 ^ . 7 ^ . Traité des Fortifications ,
4 volumes i/2-4^. La plupart de ce$
Ouvrages rempliflent leur objet i
& paroiflent très-propres à former
de bons Ingénieurs.
BELIGNY-SUR.OUCHE; bourg de
France en Bourgogne, à trois lieues
de Beaune & à neuf de Dijon.
BELLE, (Etienne de la) Deffinateut
& Graveur né à Florence €n 1610,
mort dans la mcme ville en i66^*
BEL
Ce Maître prit du goût pour la
gravure , à la vue de quelques ef-
campes de Cailot. CantagalUna lui
montra, ainfî qua ce célèbre Âr-
tifte, les premiers principes de fon
art. II acquit une manière d'eau-
forte très • expéditive , & d un fi
grand effet , que des curieux &
furtout les Peintres le mettent au-
deffus de Cailot, La Belle vint à
Paris , où Henriec , Oncle dlfracl
Silveftre , l'occupa long - temps ,
ainfi que plufieurs Particuliers, &
furtout des Marchands. 11 fut chargé
par le Cardinal Richelieu , de def-
finer & de graver le fiége & la
prife <i*Arras , par l'armée du Roi
en 16^0. Ce Maître retourna à
Florence où le grand Duc lui
accorda une penfion , & le choifit
pour montrer le deflein au Prince
Cofma 11 , fon fils. Une profita pas
long temps de ces avantages ; fon
travail continuel avoir altéré fa
fanté, & le fit mourir dans un
âge peu avancé. La manière de ce
Maître n*eft point fi finie de gra-
vure , ni fi précife de defiein , que
celle de Cailot ; mais fa touche eft
des plus libres , des plus favantes
& des plus pittorefques \ aucun
ne Ta furpaffe pour Tefprit , la fi-
nefle & la légèreté de la pointe.
Il a généralement négligé les pieds
& les mains de fes petites figures;
mais fes tètes ont une noblefie &
une beauté de caradlère qui en •
chante. La Belle a réufii également
à repréfenter des batailles, des
marines, des payfagesj des chaf-
fes , des ruines, des animaux,
des cartouches & autres ornemens.
Son œuvre eft très confidérable.
BELLE AU , ( Rémi ) naquit à No-
gent-le-Rotrou dans le Perche, en
1518. Le Marquis i/'f/A^w/» Géné-
ral des galères de France , le char-
BEL y(Î3
gea de veiller d réJucation de fon
fils. Il mourut à Paris en 1557. Ses
Paftorales fuient eftimées par fes
Contemporains. Ronfard Tappcloic
le Peintre delaNutureW fur un des
fept Poètes de la Pléiade Fran^oife.
Son Pocme de la "Nature ôc de la
diverfité des Pierres précieufes , qui
paflbit alors pour un bon Ouvrage,
fit dire de lui à quelqu'un qui
aimoic mieux apparemment les
mauvaifes pointes, que la vérité)
que ce Poète sétoit bâti un tombeau
de pierres précieuses. Sa Tradudtion
d'Anacréon eft bien loin de l'originAl.
BELLEGARDEj place forte du Rouf-
fillon & Gouvernement particulier
avec État major & Garnifon^ Dio-
cèfe , Intendance , Viguerie & Re-
cette de Perpignan. On n'y compte
que (jOo habitans. Cette place eft
fituée aux environs de la Catalogne ,
entre Céret & la Jonquiere, fur
le haut d'une montagne pour garder
le col de Pertuis. C'eft un Ouvrage
régulier, formant une efpèce de
citadelle â 5 baftions. Sur un rocher
qui eft un peu plus bas , &, à un des
angles de la place , il y a un fort en
forme d'ouvrage à corne , où le
Lieutenant de Roi fait fa réfidence.
B E L L I N , ( Gentil ) Peintre natif
de Venife , mort en ijoi , âgé
de 80 ans. Il eut pour Maître Jac-
ques Bellin , fon père , qu'il fur-
falfa bientôt. Le Sénat de Venife
occupa dans la falle du Grand-
Confeil. Bellin fit auflî beaucoup
d'ouvrages , la plupart à détrempe ^
qu'on recherchoic avec emprefie-
menr. On rapporte que Mahomet
Il , Empereur des Turcs, ayant vu
de fes tableaux , demanda ce Pein-
tre à la République. Bellin partit
& remplit l'idée que Sa HautefTe
avoir conçue de {^% talens; mais
I ayant repréfenté la dccclation de
B b b b i j
5^4 BEL
Saincjean-Bapcifte , le Graiicî-Seî-
gneur remarqua que la peau du cou
donc la tète venoic d*ècre féparée
n*écoit point fuivant TefFec de la
nature ; pour prouver la jufteffe de
fa crir!v]ue , il appela un efclave
qi>*il Bc décapiter devant lui. Gentil
effrayé de ce fpeftacle, crut nctre
point en fureté dans un tel pays ;
il demanda fon congé fous quelque
prétexte. Le Grand -Seigneur lui'
mit une chaîne d'or au cou 9 &
le renvoya avec des préfens confi-
dérables & des lettres de recom-
mandation. La République de Ve-
nife lui afligna i Ton retour une
forte penfion, & le fit Chevalier
de Saint- Marc.
fiELLiN, ( Jean ) , Peintre natif de
Venifei mort en 1511 /âgé de
90 ans. 11 étoit frère & difciple de
Gentil Bellin. Ce Peintre fut un des
premiers qui peignirent à Thuile ;
il fut obligé , p^jur découvrir ce
fecret , d'ufer de ftratagême. Il
s*habilla en noble Vénitien , & ,
trompant fous ce dehors Antoine
^de Mjflîne, qui ne le connoilfoit
pas j il lui fit faire fon portrait ,
te apprit par U ce que ce Peintre
cachoic avec beaucoup de foin j
myftère que Bellin rendit public :
on voit encore des ouvrages de ce
Maître à Venife. Il eut la gloire
d'avoir le Titien & le Georgion
pour difciples. Le Roi a fon por-
trait Se celui de fon frère. Jean
Bellin avoir un mauvais goût de
d^lfeinj fes attitudes font forcées ;
il a été trop fervile imitateur de
la nature^ mais il y a de la noblellë
dans fes airs de tcte, & il a été
aflTez bon coferifte dans fes derniers
ouvrages. Ses fujets ordinaires
éioient des vierges.
BELMONTE ; petite ville de Portu-
gal dans la province de* Beira , à
BEN
qaatre Heues de Giiarda & de Câ^
villias (*).
BELON, (Pierre) Doûeur en Mé-
decine de la Faculté de Paris, m-
quit vers t^xS^ dans le Maine. Il
voyagea en Judée , en Grèce, en
Arabie , & fit une relation de ce
3u'il avoit remarqué de plus confi-
érable dans ces pays. Il compofa
plufieurs autres Ouvrages qui fu-
rent recherchés dans le remps par
leur exaâitude, 6c par l'érudirion
dont ils font remplis. II en préparoit
de nouveaux , lorfqu*un de fes en-
nemis Tafladina près de Paris en
1/(^4. Henri II & Charles /AT loi
accordèrent leur eftime ^ & le Car-
dinal de Tournon fon amitié.
BELOT, (Jean) de Blois , Avocat
au Confeil privé de Louis XIF^
compofa une Apologie de la Langue
Latine, dans laquelle il vouîoic
prouver qu*on ne devoir pas ft
fervir de la Langue Françoiledans
les Ouvrages favans. Ménage jdins
fa Requête des Di6tionnaires , dîr;
que la charité de Bellot envers k
Latin étoit d'autant plus recomma/h
dable^ qu il n avoit pas V honneur de
le connaître y & quil étoit femblaklt
à ces Chevaliers qui fe battcient
pour des inconnus.
BELVIS i ville d'Efpagne dans TEf-
tramadure, â huit lieues ,nord-eft»
de Plazencia ( * ).
BÉNAREZ} villed'Afiefur le Gange
dans les États du Mogol ; elle tut
autrefois le berceau des Sciences
Indiennes. Les Anglois y ont on
établilFement (*). *
BENAVENTE; ville d'Efpagnedatis
le Royaume de Léon, fituée fur
la rivière d'Elfa, i neuf lieues,
nord , de Zamora { * ).
BENAVENTE; bourg de la province
d*Eftramadure en Portugal, i neuf
lieues 9 fud , de Santarem. C^)
BEN
BENEDETTE, ( le) ou Benoît Caf^
tigUonc , Peintre , naquit a Gènes ,
en \6i6 , & mourut à Mantoue »
en 1^70. II pafla fucceflivement
dans les Écoles de Pagi^ de' Fer-
rari &c de Vandyck. Le Difciple
égala fes Maîtres. Rome^ Naples,
Florence, Parme & Venife, poffé-
dèrent tour -à- tour ce Peincre. Le
Duc de Mantoue le fixa auprès de
lui par une forte penHon, & lui
entretenoit un carrolFe. Le Benedeeee
réudî^roit également bien dans Thif-
toire , le portrait & les payfages ;
mais fon talent particulier & fon^
goût étoient de repréfenter des
paftorales , des marches 9 des ani-
maux. Sa touche eft délicate i fon
deflin élégant , fon coloris pétil-
lant. Peu de Peintres ont mieux
entendu que lui le clair - obfcur.
Gênes po(fcde fes principaux ta-
bleaux. Le Bcncdettc gravoit aufli.
On a de lui plufieurs pièces à Teau-
forte , pleines d'efprir & de goût.
BÉNISSONS > DIEU; Abbaye régu-
lière de Filles de TOrdre de Ci-
teaux, de la filiation de Clairvaux,
dans le Beaujolois, au Gouverne-
ment général du Lyonnois , fur le
Fernetj à une petite lieue de la
rive gauche de la Loire, â une
pareille diftance au cotichant de
Charlieu» & à trois au feptentrion
de Roanne* On fixe Tépoque de
la fondation de cette Abbaye en
1 1 3 5 ; elle fut d*abord occupée par
des Bernardins ; mais Claude de
Nereftang , fon premier Abbé Com-
mendaraire , la permuta avec Fran-
çoife de Nereftang, fa fœur, Ab-
belTe de Mégemonten Auvergne,
& la translation fe fit en 1^1 1.
Cette Abbaye peut avoir 1 1000 liv.
de revenu.
BENSERADE , ( Ifaac de ) naquit en
16 il y à Lions 9 petite ville delà
BEN 5^5
haute Normandie. Il n*avoit que
huit ans , lorfque TÉvêque qui lui
donnoic la confirmation, lui de-
manda s*il ne vouloit pas changer
fon nom hébreu d'Ifaac pour un
nom chrétien : de tout mon cœur^
répondit cet enfant , pourvu que
je ne perde rien au change. Le Pré-
lac, charmé de cette faillie, dit-
il faut le lui laijfer ^ il le rendra il^
lujlre. Le Cardinal de Richelieu y
dont il fe difoit parent, lui donna
une penfion de 600 livres au fortix
de fes études , qu'il perdit après
la mort du Miniftre , par un mau-
vais bon mot. Le Cardinal Ma\arin
lui en fit une de 1000 livres , &c
lui donna enfuite plufieurs autres
penfions fur des bénéfices. On croit
qu'elles montoient à plus de douze
mille livres. L'Auteur des Réfle-
xioHs morales & hljloriques fur le
Théâtre rapporte à ce fujet une
anecdote finguliere : Ma^arin , dit-
il , fe piquoit d'être Pocte. Il eft:
» vrai que ce n*étoit pas comme
» Richelieu jufqu'â Thonneur du co*
M thurne; il fe vantoit feulement
» d'avoir fait beaucoup de vers
»galans qui avoient réufti; mérite
M donc un Prélat , fans faire tort à
»> fa gloire, eût pu ne pas fe dé-
» corer : c'eflf ce qui fit la fortune
w de Benferade. Un jour qu'au cou-
» cher du Roi le Cardinal parloir
» de fes couronnes poétiques , il
n ajouta qu'il avoit fait comme
M Benferade. Celui-ci , dont la for-
>> tune étoit alors fort délabrée ,
n ayant appris peu de temps après
^> ce mot flatteur, courut auffi tôt
M à l'appartement du Cardinal qu'il
» trouva couché, il cnuiî malgré
3> fes gens, pénétre jafqii'à liii; &
» fe jette à genoux au rhover de
» fon lit, lui fait les plus e'^rrJs
>• éloges de fes veis iulieni, qml
*/A
BE^
» roi: 9^i ^zitz.iiiA . ic li. :i-^rcr^^
I
is E»5iir x'sn; c-.. .ii it-::
ï5 fiiit , en ie cocip^a- : i Là. L c-
0 mir^eoce a ctxzA cc^rziie , le
0 rr/sil!e , ri: ^^ cène (k:^^, & Li
s» tu ik'iZ bor grt- E*ie -.zi cr.TCTi
t: U IccdecEi;' ûeox mille IiTces,
n & la: Gcr.nA p^ubeois peribocj
>3 fur Us jcnri^cs^ reTecaqai ce;-
n tjinifnecc ne f^c jimiis dt&mé
» à pi«er des vers gabns x».
5tT i'iif pliîf*>îc beaacoap 1 li
Coar [.ar fi conTcrfanon illiuroii-
née d'une pUiCinrerie noe , & qui
flAtcoic ceax-mccces far lefqaels il
l'eierçoir. Il excella fartour dar.s
les vers des ballets qu'il fie pour la
Cour , aTanc que l'Opéra fut â la
mode. Il avoir un talent particulier
pour ces pièces galantes. Il faifoit
entrer dans les perfonnages de l'an-
tiquité , on de la fable , des pein-
tures vives & piquantes du carac-
tère , des inclinations Se des aven-
tures de ceux qui les repréfentoient.
Totite la Cour fut partagée en
i6^i y fur le fonnec de Joi y par
Benfcrade , & far celai à'Vranic
f>zt toiture. Il y eut deux partis ,
es Jobclainsj & les Urarùcns. Le
Prince de Conti fut à la tète du
premier, & fa fœar Madame de
Longucvillc fut pour l'autre. Ces
deux fonnets firent beaucoup de
bruit alors, & fans ceb , on n'en
parlcroit pas â préfenr. Au com-
mencement de Tinclinacion de Louis
Xiy pour la Valierc , cette de-
moifelle chargea licnferade dYcrire
pour elle d (un Amant. Le Kui ,
que ce Pucce courtifan favoit fi
bien louer, le combla de bienfaits ,
il lui donna mille louis pour les
cailles douces de fes rondeaux fur
BEN •
î« MétatDorphofes d'Ovi<le, Od^
▼rage ptroraDle qui ne méritoit pas
■ae tille iibéraiitc. Ce Rondeia
épizrammanqae, qui fat fait â cène
cx-rsija, vaut mieux que tous ceux
de Bajtrojit.
A 'jt foocai^ oâ s'enÎTre Boiltm ,
Zz f-aai L^nioiU & le Cicré troupcaa
ï>z ces Auiesrs qoe Toa ne trouve guère ,
Su Tc-^ doaser on bon toar au rondeau.
Qoo.qse j'en boire aolll peu qu'an moi-
neaa,
CàcrBcnfcridc, il faac te ûtis&irc,
Tœ écziic oa : hé : c cft poner de l'eau
à lu fmmu
I>£ :es regains, an livre tout Bouvcaa,
A bxfl ii$ gens a a pas eu rbcur de plaire:
Hais q uiz: « moi , feo trouve couc fort
bca-j,
Payicr , iomrc , image , caraélcre,
Hoanis les vers qu'il falloit laiiïcr faire
à la Fontaiiu,
Benseradl
Ben [trait mourut en 1(^91, agff
de 78 ans. 11 ctoit de rAcadémie
Françoife depuis ii>74. Son gcat
pour les pomtes ne TabaDdonoa
pas même dans fes derniers ino-
mens. Qaelques heures avant fa
morr^ fon Médecin lui ayant or-
donné une poule bouillie : pourquoi
du boulin y répondit-il, puifquc jt
fuis frit. Dès Compilateurs ont
rapporté des plaifanteries de Ben-
feradeziiiW mauvaifes quecelîe-li;
6c ils les ont données pour des bons
mots. Furrcùcrc Se Boilcau n'cQ
penfoient pas de même. Le pre*
mier dit dans un de fes Fa&ums
fary tiques contre l'Académie : ja'i/
s'étoh cîigé en galant danslavicilk
Cour par des chanfonnettes & dis
vers de ballets , qui lui avaient ac-
quis quelque réputation pendant k
règne du mauvais goût , des équivo*
ques & des pointes qui fubjifèent ct\'
BER
ton Uhei lui. Ses Pocfies ont été
recueillies en i vol./'/i-ii Kfpy.
BEOLQUE , ( Ange] furnommé Ru.
'{antc , nâquic à Padoue > & mourut
en 1 54Z. II étudia de bonne heure
Tait , le gefte & le langage des
villageois j & en prit tout ce qu'il
y avoit de naïf, de plaifant&de
grotefque : c'ctoit le Vaic des Ita-
liens. %^% Farces Ruftiques , quoi-
qu'écrites d'un ftyle bas & popu-
laire , plaifent aux gens d'efprit
par la vérité avec laquelle elles
repréfentent les campagnards, &
par les facéties piquantes dont el-
les font ailaifonnées. Il aima mieux
être le premier dans ce genre ,
que de fe voir le fécond dans us
genre plus élevé. Ses principales
pièces font : la Vaccaria , V Anconi-
tava^ la Mqfchettay la Fiorina, la
Piovana ^ &c.
BÉRÂ; nom d'une ancienne ville de
la Paleftine dans la Tribu d'È-
phraïm.
BERGHEM , ( Nicolas ) Peintre , ex-
cellent Payfagifte , né à Âmfterdam
en 1^14, montra dès fon enfance
les plus grandes difpodtions pour
là peinture. Le Château de Ben-
them y où il demeura long-temps ,
lui offroit des vues agréables &
variées , qu'il deffina d'après na-
ture : fes tableaux font remarqua-
bles par la richefTe &c la variété de
{ts delHns, & par un coloris plein
de grâce & de vérité. Le Roi en
poflede deux. Ce Peintre mourut
en 1^83. La douceur & la timi-
dité formoient fon caraâère , &
l'avarice celui de fa femme. C'é-
toit à la fois une Harpie & une
Mégère. Elle s'emparoit de fon
argent j & le laifToit à peine ref-
pirer.' Elle étoit dans une chambre
au-deffbus de fon attelier , pour
frapper au plancher toutes les fois
BER 5(J7
iqu'elte s'imaginoit que fon mari
alloit s endormir. Le feul plaifir
de Berghcm étoit de peindre. Il
difoit en badinant» que l* argent
ctoit inutile à qui fait s occuper.
BERGISTAINS} (les) anciens peu-
f>les d'Efpagne qui habitoient entre
es Pyrénées & TEbre. 11 y en a qui
les mettent a l'orient des Lacétains.
BERNARDl, (Jean) né à Caftel Bo-
lognèfe , mourut â Faenza en 155^.
Ce graveur travailla beaucoup à de
grands fujets fur des criftaux qu'on
enchâflToit enfuite dans de grands
ouvrages d'orfèvrerie. On a com-
paré fes produâions â ce que les an-
ciens ont fait de mieux. Plufieurs
Princes , & en particulier le Car-
dinal Alexandre Farnèfe , le proté-
gèrent. 11 excella aufli dans l'archi-
tedfcure.
BERNIER , (François) natif d'Aft-
gers , médecin du grand Mogol pen*
dant douze ans , revint en France
en 1^70 , pafTa en Angleterre en
1(785, & mourut a Pans en i6iS.
S.Evremontàitoit qu'il n'avoit point
connu de plus joli philofophe. Joli
philofophe , ajoutoit-il , ne fe dit
guères ; mais fa figure , fa taille , fa
converfation l'ont rendu digne' de
cette épithete. Op a de lui , i"}. fes
P^oyages en 4 vol. qui ont un rang
diflingué parmi les relations des
voyageurs par plufieurs particulari*
tés curieufes. 2®. Un Abrégé de la
philofophie de Gajfendi fon maître ,
en 8 vol. 3 que le fyftême de Def-
cartes » alors a la mode , empêcha
d'être aufli bien accueilli qu'il l'au-
roit mérité. 3°. Une Hijlolre de la
dernière révolution des Etats du grand
Mogol y 1 vol. in-ii, en 1670 , 6cc.
Il a eu auflî quelque part a TAnct
deBoileau, donné pour le maintien
de la doctrine d'Arijiote,
Bernier^ (Nicolas) maître de mu-
BER
eft remplie » comme les autres ,
d'idées nngalières & d'erreurs con-
damnables. L'Auteur les avoir pui-
fées à l'école de fon confrère Har-
douin , érudic fans Jugement » &
homme paradoxal s'il en fut jamais.
La Sorbonne a audi cenfuré les ou-
vrages du P. Ber rayer. Lesjcfuites
déiavpuèrent publiquement le livre
de leur confrère ^ 6c obtinrent de
lui un aâe de foumiflion lu en Sor-
bonne en 1754. Le Parlement de
Paris deux ans après , manda Bcr-
ruycr pour ècre entendu fur plufieurs
fropoCtions de fon hiftoire. Mais
Auteur a'écant trouvé malade , la
Cour envoya an Commiflaire > à qui
l'hiftorien condamné remit une dé-
claration en forme de rétractation
qui fut dépofée au Greffe. Bcr ruycr ,
malgré cette déférence extérieure »
fit imprimer différentes brochures
pour juftiHer fes ouvrages. M. TE*
vèque de SoifTons a condamné les
livres & les apologies dans un man-
demenr accompagné d'une injiïiution
paftoralc en i vol. i/2-4*. & 7 vol.
in- 1 1.
BERTIN, (Nicolas) peintre né à
Paris en 1 6^7 , & mort dans ta mê-
me viUe en 1737. Ce maître y fils
& frère de fculpteur , apprit les prin-
cipes de fon art fous Vernanfal le
père, Jouvenet & Boullongne Tainé.
Il fe diftingua parmi les jeunes gens
qui courpient la même carrièie que
lui, & gagna, n'étant qu'à l'âge de
dix- huit ans, le premier prix de
peinture. Il vit Rome & la Lom-
bardie, & acquit dans ces célèbres
écoles la corredion du deflTein & la
beauié du coloris. A fon retour en
France, l'Apadémie le reçut dans
fon corps ; on le nomma depuis Di-
reâeur de l'Académie de Rome ,
honneur qu'il fut contraint de re-
fufer pour n'être point expofé aux
Tomt XXX*
B£S 5^9
fuîtes d'une aventura gâtante qu'il
avott eue en cette ville. L'EleAeut
de Bavière lui offrit auffi de fortes
penfions pour fe l'attacher \ mais
Bertin ne put fe réfoudre à quitter
Paris. Ce maître étoit myftérieux
dans les moindres chofes , férieux
& plaifant par intervalles \ il s'étoic
fait une manière de peindre forte »
agréablo & finie. Il téuffifToit fur-
tout dans les petits tableaux dont la
variété des fujets coûtoit peu i fon
imagination féconde. Louis XIV
& plulieurs Princes étrangers ont
voulu avoir de fes produAions. On
voit de fes ouvrages à Paris dans
l'églife de St. Leu , à l'Abbaye de
St.Germaindes Pcés,dans lesfalles
del'Acadénîî, &c.
BÉSIDIES; ancienne ville dltatie,
au pays des Brutiens. Cette ville &
plufieurs autres du canton fe rcn-
direnr au Conful Servilius , l'aa
de Rome 549 > parce qu'elles
voyoient les Carthaginois s'afFoiblir
de jour en jour.
On croit que c'cft aujourd'hui
Bifignano , au royaume de Naples^
dans la Calabre citérieure. »
BESSE ; ancienne ville de Grèce au
pays des Locriens. Homère nous
apprend que fes habitans fe trou-
vèrent au fiége Troye, où ils étoient
commandés par Ajax.
BESSÈ^ (Henri de) fieur de la Cha-
pelle Milon, infpe£beur des beaux
arts fous le Marquis de VillacerF,
8c contrôleur des bâtimens. Il joi-
gnit à cette place celle de fecrétaire
de l'Académie des Infcriptions $c
des Médailles. On a de lut une re-
lation des campagnes de Rocroi ôc
de Fribourg en 1 044 & 1(^4 5, écrite
avec une (implicite élégante. Ceft
un modèle en ce genre.
BÊTE PUANTEjfubaantif féminin.
C c c c
BIB
fie Tenir devani lai Baron ic Do-
minique , pour entendre les raifons
de parc & d'autre. Baron parla le
premier au nom des Comédiens
françois ; & quand il eut ceiTé de
parler , Dominique die au Roi : Sire ,
comment parlerai je f Parle comme
tu voudras y répondit le Roi. Un en
faut pas davantage , reprit Domini-
c^t % j' ai gagné ma caufe. Depuis ce
temps les Comédiens italiens ont
joué des pièces en François.
8IB1ENA,( Ferdinand Gain ) peintre
& architefte, néà Bologne en 1 6 ^7,
mourut dans la même ville â plus
de 80 ans; fon nom de famille étoit
Gain. La terre de Bibiena fiiuée en
Tjfcane, où fon père naquit , lui a
dotiné le furnom fous lequel il eft
plus connu Le Cignani , artifte
très recommandable , fut fon pre-
mier maître , & Ton peut dire fon
proteâcur, par le foin qu'il eut de le
produire dans le monde. Un talent
particulier pour Tarchicefture , pour
les décorations de théâtre 9 & géné-
ralement pour la perfpeâive, fit
rechercher Bibiena avec emprelTe-
ment^ Le Duc de Parme l'attacha
ouelque temps auprès de fa per-
ionne, en lui donnant le titre Se la
penfîon de fon premier peintre &
de fon architeâe. L'Empereur l'at-
tira depuis à fon fervice » & lui ac-
corda les mêmes honneurs avec une
fortune plus confidérable. Cet ar.
tifte célèbre a donné les deflfeîns de
plufieurs grands édifices qui ont ccc
conftruits fous (qs ordres. Savant
daiis la perfpeftive, les morceaux
qu*il a peints en ce genre font d'un
goût Se d'une exécution admirables.
Il a compofé deux livres d'archi-
teâure , & l'on a gravé d'après lui
un recueil de pérfpeâives & de dé-
corations de théâtre.
MBLIOTAPHE ^fubftantif mafculin.
BID 571
Ce mot qui vient du grec , fignifie
enterreur de livres. Les bibliotaphes ,
dit Lucien , n amalfent des livres
que pour empêcher les autres d'ea
acquérir & d'en faire ufage. L'Eu-
rope a toujours été inftâée de ces
fortes de gens qui ont beaucoup
nui aux lettres » fuctout avant la
découverte de rimprimerie , où les
livres étoient rares.
BIBROCES; (les) anpiens peuples
de la grande Bretagne dont il efl:
fait mention dans Céfar , qui les
place entre les Ancalites & les Cafles.
Cela a donné lieu à de certains
commentateurs de retrancher la der-
nière fyllabe des Bibroces , pour
joindre enfen)ble ce moi & celui des;
Cafles , & de lire en çonféquence
Bibrocaffes j d'autres ctoyent trou-
ver des traces du nom de Bi-
broces dans celui de Bray fur .la
Tamife , où on prétend que le gé-
néral Romain pafla ce fleuve.
BID ANET i fubllanâf roafculin. Nom
de la fuie de cheminée , lorfqu'elle
eft employée dans U teinture pour
les couleurs brunes.
BIDIÉENS i (les) fubftantif mafculin
pluriel & terme d'Antiquité. On a
ainfi appelé les officiers d'un tribu-
nal plus ancien chez les Spartiates
que les Ephores.
Lycurgue a voit ordonné dans une
de fes lois , que les jeunes gens f^
battiitènt à coups de poing & de
[»ted. Les Bidiéens avoient été dès
ors élablis pour préfider aux com-
bats de ces jeunes ^ens.
Il femble que Paufanias veuille
confondre les Bidiéens avec les Pla*
tanides \ mais on a des preiives in-
conteftables qu'il faut les diftinguer.
Les Plataniftes avoient un tribunal
particulier qui avoir Çi^s attributions
tontes différentes dj cxîlîes desBi^
diéens , & leur tribunal a cxlfté
C c c c ij
57^ BID
féparé & abfolumenc fans mSUnge
)afqu'â la fin de la république de
Lacédémone , & totalement indé-
pendant de celui des Bidiéens.
Les Bidréens n'ordonnoîent pas
feulement les combats des jeunes
Spartiates j ils avoienc encore un
emploi du moins aufli honorable. Ils
^toient les feuls » avant la création
des Éphores , qui jugeaflènt de la
capacité des médecins & des chi-
rurgiens. Mais depuis les Èphores
les Bidiéens ne furent plus les feuls
Juges , il leur fallut partager ce droit
avec les Éphores. C*eft ce que nous
apprenons d'un grand nombre d'inf-
criptions.
BIDINS} (les) Bidini. Anciens peu-
ples de Sicile. Cicéron dans fes ha-
langues contre Verras , appelle leur
ville Bidis , & dit que c'étoit une
petite ville près de Syracufe. Il nom-
me les habitans Bidini onze fois ,
d*où Cluvier conclut que le mot
Bidencnfes » qui fe trouve dans cet
orateur^ eft une faute. Etienne de
Byfance les nomme aufli Bidini.
BIDLIS i ville d*Âfie dans le Curdif
diftan , au 6^^ degré lo minutes de
longitude ^ & au 3 8e de latitude.
BIDLOO:, (Godefroi) pocte&mé.
decin , profefleur d*anatomie à la
Haye, & médecin de Guillaume III,
Roi d'Angleterre , naquit i Amf-
terdam en 1 649 , & mourut â Leyde
en 17 13. Il occupoit dans cette ville
la chaire d'Anatomie & de Chirur-
gie. Ses pocHes hollandoifes ont été
publiées à Leyde en 1719. Parmi
Iks autres ouvrages , le plus eflimé
eft fon Anatomia hhmani corporis ,
in^foL avec de très- belles figures de
Lairefle» Ami^erdam» 1685.
BIDON. Ajoutez à cet article , qu'on
appelle ami bidon , une balle alongée
BIG
qui porte plas loin 6c plus iioîc qse
la balle ronde*
BIELLE ^ nom propre d'one ville 8c
d*un lac de Suiflè dans la prîncipamè
de Neufchâtel. La ville eft iîruéeà
Textrémité fcptentrionale du lac , i
cinq ou fix lieues » tiord*eft , de Neuf-
châtel (*).
BIGAILLE ; fubftantif féminin. Ter-
me générique qui comprend tons les
infeâes voUtils » tels que les rooo-
ches , moucherons , mouftiques >
coufins , maringouins, &c.
BIGERRE \ nom d'une ancienne ville
d'Efpagne au territoire des Btfti-
tains , dans la Tarragonoife,fel(m
Ptoléméc. Comme Bigerre étoir
une ville alliée des Romains , elle
fut attaquée par les Carthaginois
vers l'an de Rome 538» Cn. Scipioo
ayant marché à fon fecours ^ en fit
lever le fiége fans coup férir.
Nos géographes ne font pas d'ac-
cord fur la (ituation de cette ville,
par rapport à l'état aâuel de l'Ef-
pagne.
BIGER RONES ^ ( les ) anciens peus^es
des Gaules dans l'Aquitaine. PHoe
les nomme Bégerics , & les place
entre les Convenes & les Tarbelles.
Dans Aufonne ils font appelés Bi-
gcritains. Certaines éditions de Q-
far portent Bigerrions , d'antres Bi
gerrones. Pcolémée & les autres géo-
graphes n'ont point connu ces pea*
pies. Ils étoient du nombre de ceux
qui furentfoumis par Craflus, Lieu-
tenant de Céfar.
BIGOTELLE j fubftaniif féminin. On
appeloit ainfi autrefois une petite
brofle dont on fé fervoit pour en-
tretenir la propreté de la moof-
rache.
BIKUNIS; fubftantif féminin & ter-
me de Relation. On appelle airi
au Jbpon des Religieufes mendiaDtes
. tpA obt la tcce tafée , 6c quî^revètues
d*un habic particulier , merienr une
vie vagabonde , en demandanc Tai^-
moi^a aux payians. Lqs dcfordres Se
les abus ians nombre auxquels un
pareil genre de vie.ell fujer , furcont
par rapport au fexe j n*em pèchent
.pas que cet Ordre ae foie approuvé
âc aucoiifé au Japom II faut une
. permiflion pour s'y enrôler , Ce les
pauvres briguent cette permiflion
{»our leurs filles lorfqu*elles font jo«
ies & en état d'émouvoir la charité
des hommes. Les Jammabos , ou
Hermites du Japon , ont coutume
de choiHr leurs femmes dans cet
illttftre corps ; & fi le principal mé-
. rite d'une femme confifte dans la
beauté , on peut dire que ces Jam-
mabos ne font pas les plus mal par-
tagés ; car on remarque que toutes
ces Bikunis font ordinairement très-
belles. La plupart ont déjà fait pro-
feflion de libertinage avant d'em-
brafler ce genre de vie}& après s'èrre
enrôlées dans cette confrérie , elles
continuent avec plus de hardiefle &
moins de honte, le même métier : on
eu trouve fur les grands chemins qui
mettent en œuvre tout ce que la na^
cure leur a donné de charmes ^ pour
tirer quelque chofe de la bourfe des
charitables voyageurs. Elles exercent
impunément fur tous les padâns une
douce violence ^ & les Japonois
d'ailleurs ii fuperfiitieux , ne réfîf-
ten: guère aux demandes importu-
nes de ces belles mendiantes , en
faveur defquelles la nature & la re-
ligion femblent leur parler.
BlLLAUT » (Adam) connu fous le
nom de Maure Adam , menuifier de
Nevers , vers la fin du règne de
Louis XIU &au commencement de
celui de Louis XIV > fut appelé par
les poètes de fon temps , le Virgile
au raiot. Il verfifia au milieu de fes
BIN ^ 573
.*outils& de fes bouteilles. Le Car-
dinal de Richelieu & le Duc d'Or-
léans lui firent des penfions. Ses
chevilles , fon yïllcbrequin , fon ra-
bot, &c. eurent beaucoup de cours.
On y trouve parmi un grand nom-
bre de platitudes , quelques vers
heureux. Oh peut citer ce rondeau
comme une de fes meilleures pièces.
Pour te guérir de cent fciatiqae ,
Qni te retient comme un paralytique
Entre deux draps fans aucun mouvement»
Prend- moi deux brocs d*an fin jus de
farment ;
Puis lis comme on le met en pratique :
Prens-en deux doigts , & bien chaud les
applique
Sur répidermcou la douleur te pique.
Et ta boiras le rcfte promptement ,
Pour u guérir.
Sur cet avis ne (bit point hérétique ;
Car je te &is un ferment authentique »
Que (i tu ctains ce doux médicament ,
Ton médecin pour ton (bnlagement ,
Fera l'eflai de ce qu*il communique ,
Pour te guérir.
Il mourut en 1661»
BINOCLE; AibftantifmafcuHn. Nom
qu« Ton donne dans l'hiftoire abré*
gée des Infeâes des environs de
Paris y i une efpèce d'infeâe aqua- •
tique qni s'attache aux poiflibns.
Plufieurs autres infeâes qui s'at-
tachent aux poiifons de mer , pa*
roiflTent être de ce genre ; aufli Ba-
ker en at il donné plufieurs figures
fous le nom de poux des poijfons.
Onvaréunir auflfi feus cetarticle les
infe Aes que TAuteur de Tabrégé ap-
pelle Monocles , parceque ce font
deux genres d'inftAes qui fe rap-
prochent beaucoup. Le Monocle a
été décrit par Swammerdam , fous
le nom de Puce aquatique arb^rej^
centc : Pultx arbore/cens.
574 B I N
La Puce aquatique ou le Monade
que Ion trouve dans lei eaux de
mares, eft un infeâe crès-petic,
qui n a guère plus d'une ligne de
longueur. Tous les infedes de ce
genre (ont très finguliers Se crès-
reconnoiflables par des caraâèlres
qui leur fçnc propres. Ils onc des
antennes brancnuesqut font garnies
de poils f ce qui Içs fait paroîrre ;
touffues. Ces antennes leur fervent
coin me de bras pour nager : ils s'a-
vancent & s élèvent dans l'eau com-
me par bonds & en fautillant ; ce
qui les a fait ^nomcper Puces d'eau
Se Arborefccnus â caufe de La rami
ficacion de leurs antennes. A l'uide ,
de leurs (ix pactes & de leur queue
donc la forme varie » iîmple dans
quelques efpèces j fourchue dans
d autres 9 mais toujours mobile &
qui leur fert d'aviron , ils exécutent
dans l'eau diverfes fortes de mou*
vemens. Un des caractères de ces
infeâes, c'eft celui de n'avoir qu'un
. feul œil y ainfi que la obfervé M.
Geofroi , ce qui les lui a fait nom-
mer Monocles , quoique cependant
Swammerdam ait cru en voir deux.
Ces infeâes font tous ovipares , &
leur corps eft fi tranfparent » que
l'on voit leurs oeufs à travers la peau.
On en voit quelques-uns qui portent
ces œufs à l'excérieur fufpendus à
leurs côcés.
Les Puces (Teau font des înfeâes
fi petits, qu'ils n'ont pasbefoin de
prendre beaucoup de nourriture i
au(fi ne font-ils point carnafliers^;
il paroît qu'ils ne fe nouriifTent que
du débris des plantes , & c'eft pro-
hiHlement la différence de couleur
des fucs de ces plantes qui donne â
ces infedtes la différence des cou-
leurs qu'on leur voit. On obferve
du moins dans plufieurs efpèccs ,
qu'ils varient du blanc au vert Se
ta rooge plus ou moins foncé. CV/l
la multitude de ces infeâes dans cer-
taines eaux qui les a fait paroîtte
quelquefois rouges comme du fans,
& a porté la terreur dans l'efprit da
peuple. Cette prétendue craoûna-
cation d'eau en fangfe remarque en
cous pays , Se notamment ea Suéde
où, dit M. Linhxus , Tun des trois
étangs qui fe voient dans le jardin
<i'UpfaU & dans lequel il n'y a point
'de plantes aquatiques, pacoit tou-
jours fe changer en fang au temps
du folftice d'été , furtout par le
temps calme \ alors tous les mat
tins , ajoute le même Auteur , cet
ctang paroît de tous les quatre
coins comme fi l'on y avoit répan-
du de ' la poudre i canon. Cette
poudré voyage peu*à-peu des bords
au centre, marchant en bon or-
dre , & ail bout de quelaues heu-
res elle s'arrête & s'alFemble route
au centre de l'étang. L*eau fur la-
quelle cette poudre a paflTé » paroît
couverte d'une pellicule grisâtre &
prefque imperceptible :fi l'on amaffe
un peu de cette poudre dans une
cuiller , on voit avec étonnement
que tout eft en vie , & compoie de
millions d'infeâes que M. Géer a
parfaitement bien décrits &c delTisés
fous le nom de podura aquatica. En
même temps on voit fous l'eau une
fubftançe languine qui rougit Teau
où elle fe trouve , & la fait paroître
de couleur de chair : cette fubfUnce
efl tantôt ^lus , tantôt moins foiide ;
elle fe dillout qut^lquefois & devient
invifible, pendant qu'une autre nou-
velle prend fa place. L'eau en éft
alors u remplie > que perfoime n'ofe
s'en fervir pour la cuifine. Vers
neuf ou dix heures du matin , tout
fe difTout & difparoit , mais le mê-
me phénomène fe renouvelle vers
le foir. On l'obfetve auffi de grand ,
BIN
tnaiin , furrouc quami i\ a pla pen«
dam la nuk. Aufli-toc qae l'eau
croupie, elle devient trouble } alors
ces mfeâes j trouvent abondam-
ment de la nourriture. On ne peut
que s'ciont>er de la quantité incon-
cevable de ces petits animaux ôc
de leur mu'iiplicacion rapide par
millions. Les canards en font leurs
meilleurs repas.
Ces Monocles fervetK aufli de pa>
ture i plufieurs infeéles aquatiquies,
& même aux Polypes , qui les entte-
kcent dans leurs bras, Ôc les avalent
enfuite. 11 7 a cependant quelques
efpéces de Monocles (}ui font ren<
fermés dans une coquille bivalve ,
& qui par confisquent ne peuvent
devenir la. proie des Polypes. On
crouve volontiers ces infeâes dans
les ruifTeaux bourbeux 8c dans les
eaux dormantes : lorfquè dans un
verre de cène eau on met quelc^ues
gouttes d*eau dévie, ils. meurent
&r le champ , & tombent au fond.
Le Binock ou le Pou des poiffbns
a beaucoup de refleniblance avec
Finreâ:e que Ton vient de dé-
crire : il en difEére > parce qu'it^
a deux yeux bien diftindls , ce.
qui Ta fait nommer Binocle. Il eft
pourvu d'antennes qui ne font point
garnies de poils latétaux. Sa oueue
eft fourchue dans quelques efpeces ,,
& en plunïet dans d'autres : fon*
corps eft recouvert d^écailles. Les
infedVes de ce genre ont en général
une figure qui les fait redèmJbler en»
petit aux Crabes de mer.
Ces inïeâres vivent dans l*eau,.
mais ils font voraces : ils s'attachent
aux poiflbns, qu'ils fucent forte-
ment. On en voit des efpèces qui
ont près d'un pouce de longueur ,
d'auires moins : on en voit peu dans^
les eaux des env^ironsde Piatis;mais«
beaucoup fur les goiftons de mer.
BIS Î7Î
BlSCROME; fubftantif féminin &
terme de Mufique. Mot italien qui
fignifie triples* croche f. Quand ce
mot eft écrit fous une fuite de notes
égales & de plus grande valeur que
des triples croches , il marque qu'il
faut divifer en triples-croches les
valeurs de toutes ces notes , félon
la divifion réelle qui fe trouve or-
dinairement faite au premier temps.
C'eft une invention des Auteurs
adoptée par les copiftes , furtout
dans le» partitions y pour épargner
le papier & la peine.
BISTNOWi fubftantif mafculin &
terme de Relation, On appelle ainH
des Banian» qui reconnoiftent un
feul Dieu au(|ael ils donnent le nom
de Ram^Ram^ c eft* à-dite en hé-
breu , très-haut y St qu'ils fuppofent
marié. Ceux de cette feâe ne fe
nourriffènr que d'herbes , de légu-
mes , de beurre & de lait.. Leurs
femmes ne fe brûlent point comme
les autres Indiennes > for le bûcher
de leurs maris.
BITHAINE î Abbaye d'hommes de
l'Ordre de Cîteaux en Frar.che-
Comté, au Diocèfe de Befarçon..
Elle eft en^ commende & vaut au ti-
tulaire 4$'00 livres de renre.
BIZOT, (Pierre) Chanoine de Sninr-
Sauveur d'Eriflon , dans le Diocèfe
de Bourges , eft Auteur de THif-
toire métallique de la répubUque de
Hollande , imprimée in-folio , à Pa-
ris en 1^87 j. &. réimpiimée par
Pierre Mortier , à A-mfterdam en^
trois volumes //i 8^. Cette édition
eft très-belle. L'Hiftoire de B zor
la mcritoit; elle eft curieufe & in-
téreffante. U mourut en 1(^9.^, âgé
de 66 ans.
BLAIREAU PUANT; fubftantif maf-
culin. Sorte d'animal du Cap de
Bonne-Efpérance , ainfi appelée p.ir-
Kolbe,^& ^ue M^deBufiEbn regarde.
57^
BLA
comme ane efpèce cout-à fait diffé-
rence du Blaireau. Cet animal eft
le plus grand péteur , le plus grand
velieur & le plus puanr animal
qu'il y air fous le loleil , dit le
P. Labar. Cette puanteur eft même
la meilleure dérenfe que la nature
lui ait donnée contte les ennemis j
dès quil fenc fon ennemi aiïez près
de lui I il lui lance en fuyant une
bouffée d odeur (i déteftable, qu elle
ccourdit Tanimal, & Toblige de fe
retirer. La Bête puante de la Loui-
fiane fe défend à peu près de même
en lançant fon urinet
BLAMON T , ( François - Colin de )
Chevalier de 1 Ordre de St. Michel,
Surintendant de la mufîque du Roi,
& maître de celle de fa chambre »
mérita ces didindions par fes ta
lens. Sa compofition eft galante j
& ne lai(re rien àdéfireren ce genre.
On fe fouvjendra long-temps de
Diàon & àt% fêtes grecques Se romai-
nes* Blamont écoit né i VerfaiiLs
en \6^o y & y mourut en 1700.
BLANC, (Jean) bourgeois de Per-
pignan , fe trouva It premier Conful
lorfque les François en firent le (iége
en 1474. Son fils unique ayant été
[>ris dans une fortie , les généraux
ui tirent dire que s'il ne rendoit la
place ils le feroient maffacrer à fes
yeux. Il leur lit répondre que fa B-
délité pour fon maître croit fupé-
rieure à fa tendrefTe pour fon fils ,
& que s*il leur manciuoit des armes
pour lui ôter la vie , il leur enverroit
fon propre poignard. Jean Blanc
perdit par cette généroficé fon fils
unique. Le Roi d'Aragon Jean II ,
lui ayant permis d'ouvrir les portes
plutôt que de s*cxpofer.nuxdeinicres
extrémités de la guerre , il ne fe ren-
dit pourtant que huit mois après.
On fuufFrit dans ce (îége tout ce que
BLA
la faim a de plus cruel. Les chevaor,
les chiens ) les rats » les cuirs, &c.
fervireni de nouriiturc aux affié-
gcs. Cette défcnfe immorialifa Jcû»
Blanc . & mérita à Perpignan le
titre de trèsfidelle.
BLANCHARD , ( Jacques ) nom d'an
peintre né à Paris en 1600 , 8c merc
dans la même ville en 1(558. Ilap-
prit les premiers principes de fon
art de Nicolas Bolleri fon oncle qai
éioit peintre du Roi. Mais le défir
d'acquérir de nouvelles connoiflaii-
cês, lui fit entreprendre le voyage
d'Italie. Il s'arrêta quelque temps i
Venife , où il fit une étude particu-
lière du coloris dans les ouvrages
du Titien , du Tintoret & de Paul
Veronefe. Sa réputation fondée fur
fes talens , eut de Téclat. Quelques
nobles Vénitiens exercèient lun pin-
ceau , & le Duc de Savoie voulut
voir de fes ouvrages. Ce peintre a
fait beaucoup de tableaux pour un
grand nombre de paiticuiieis. On
voit deux de fes ouvrages dans Ic-
glife de Notre-Dame de Paris. L'un
repréfente la defccnte du Saint Ef-
prit, & l'autre Suint André à gencox
devant la Croix. La falle de TAci-
cadémie de Saint Luc conferve de
ce peintre un St. Jean dans Tîle de
Paihmos. On trouve â Lyon des
• portraits qu'il a faits comparables i
ceux de Vandyck- Les Rehgieufes
de Cognac poffedent fon tableau de
rAffbmpiion de la Vierge. 11 y a
aufli quelques ouvrages de ce célèbre
artifte dans les appartemens de Ver-
failles. Blanchard eft un des plus
grands colotiftes. On a même ctc
jufqu'à le nommer le Titien de U
France; il donnoit une belle expref-
fijn à fes figures , & ne manquoic
point de génie. On a gravé plufieurs
morceaux de ce maître ; il a aulB
gravé quelque choie de fa main.
BLANCHET,
BLA.
BLANCHET, (Thomas) peintre,
né i Paris en 1617 , difciple & ami
du Pouflin » fut nommé profefleur
de peinture par l'Académie de Pa-
ris 9 quoiqu'abfent » ce qui croit
contre Tufage ; mais Blanchct mé-
ricoit qu'on s'écartât des régies éta-
blies. Le Brun préfema fon ubleau
de réception repréfenrant Cadmus j
qui tue un dragon. Il pafTa une par- i
tie de fa vie à Lyon & y mourut «n
1^89. Un plafond de THôtel de
cette ville , dans lequel Blanchet
avoit déployé Tes talens » fut confa*
mé par un incendie. Ce peintre ex-
cella dans rhiftoire & au portrait.
Sa touche eft hardie, agréable^ & fa-
cile , fon deflein corrcdk , fon co-
loris excellent. On voit de (ts ta-
' bleaux à Paris & à Lyon.
BLANDE ; ancienne ville d'Efpagne
dans la Tarragonoife , félon Ptolé-
mée. Ce géographe la donne aux
Bétules , qui occupoient un canton
de cette vafte conttée. Pline la nom-
me Blandes. On croit que c'eft au-
jourd'hui Blanes dans la Catalogne.
Blande , eft auflfi le nom d'une an-
cienne ville d'Italie , que Ptolémée
met dans laLucanie^ainfi queTite-
Live. Celui - ci l'appelle Blandcs.
Plioe & Pomponius Mêla en font
auâi mention ; mais elle étoit fîtuée,
félon ces deux géographes , dans le
pays des Brutiens. Cette différence
de fentimens peut aifénient fe con-
cilier , (î Ton fait attention que les
territoires occupés par lesLucaniens
& les Brutiens étoient limitrophes.
On croit que c'eft aujourd'hui
Belvéder ; quelques-uns cependant
penfent que c'elt Bucino.
3LAVET , célèbre muficien , né i
Befançon en 1 700 , excelloit à jouer
de la flûte traverfière. L'embou-
chure la mieux nourrie & U plus
nette , les fons les ipieui^ files , un
Tome XXX.
BLO J77
égal fuccès dans le tendre ic dans
le voluptueux » voilà ce que les con-
noifleurs admirèrent en lui , lorfque
M. le Duc de Lévis l'amena à Paris
en 1713. 11 entra à l'Opéra & y fit
les délices des oreilles fenfibles.
M. le Prince de Carignan fut le
premier qui fe rattacha , en lui
accordant un logement & une pen-
ûon. Il paffa enfuite au fervice de
M. le Comte de Clermont ^ & il fut
jufqu'à fa mort , arrivée en 1768 ^
Surmtendant de la mufique de ce
Prince. Cet illuftre muficien réu-
nifibit la pratique i la théorie de
fon art : on a de lui plufieurs mor-
ceaux de mufique vocale & inftru-
mentale » très - bien accueillis des
connoi (leurs. 11 mit en mufique les
jeux olympiques , ballet charmant
de M. le Comte de Seneterre, & la
fête de Cythere^ petit opéra'du Che-
valier de Laurès. Blavet illuftra (t^
talens par fes vertus. Sqs mœurs
étoient honnêtes , fon caraâère tran-
quille , fa probité fcrupuleufe. Il
s etoit marié à dix-huit ans , ic il
avoit eu le bonheur de choifir une
époufe qui le rendit heureux. Il a
été pendant plus de trente ans or-
dinaire de la mufique du Roi.
BLOËMAERT , ( Abraham) peintre,
né à Gorcum en 1 5(37 , & mort à
Utrecht en 1647 i ^^^ P^^^ Cor-
neille Bloëmaere » qui étoit archi-
tecte» ingénieur & ftatuaire , lui fit
apprendre la peinture fous des mai*
très médiocres ; mais fon génie ôc
l'écude qu'il fit de la nature , lui
donnèrent une manière d'opérer fort
eftimée. Ilembraffa tous les genres
de peinture avec un égal iuccci.
On fait furtout beaucoup de cas de
fes payfages. Ce peintre inventoit
avec beaucoup de facilité *^ fes cqm-
pofitions font riches & agréables,
les draperies bien entendues . fa
^ Dddd •
57» BLO
toache eft libre \ il pofTcdoic bien
le clair obfcur ^ fes rableaux font
fouvenc ornés de figures grandes
comme narure & forr gracieufes.
On lui reproche de n^avoir pas cou-
jours aflez con fuite le naturel , &
d'avoir ouelquefois peint de pra-
tique y Ion goût de defTein tient
aufli de fon pays. Abraham Bloë-
maert a eu pour difciple Corneille
Pœlemboure. Il $*e(l marié deux
fois , & a laifTé trois fils » Henri ,
Adrien & Corneille Blocmaert. On
voit peu d*ouvrages de ce peintre,
hors des Pays Bas & de TAllemagne.
M. le Duc d'Orléans poiféde un
feul de fes tableaux , repréfentant la
prédication de Saint Jean. Il a gravé
lui-même à Teau forte une Junon.
On a aufli gravé d'après ce maître.
Bloémacrt {^Corneille) y eft un des
flus célèbres graveurs au burin , &
on doit s'étonner qu'avec une ma-
nière précife & très finie > il ait pu
donner autant d'ouvrages que nous
en avons de lui. Il y a encore eu un
Frédéric Blocmaert , excellent gra-
veur, mais inférieur â Corneille.
BLOETLING , excellent graveur au
burin , & en manière noire. Il e(l
mis au rang des plus célèbres ar-
tiftes de la Hollande.
BLONDEL , (François) profefTeur
royal de mathématique & d'archi-
tedkure , membre de l'Académie
des Sciences , dire(5teur de celle
d'Architefture , Maréchal de camp,
& Confeiller d'Etat , mourut a Pa-
ris en i6i6^i 68 ans. Il fut em-
ployé dans quelques négociations.
On a de lui plufieurs ouvrages fur
Tarchiteftare 6c les maihématiques
qui ont écé utiles dans leur temps.
Les porccs de Saint- Denis & de
Saint-Antoine ont été élevées fur
les delFeins de ce célèbre architeûe.
J^oodel étoit prefque aufli bon lit-
BLO
térateur (jue bon michcmaticfen^'
On connoit fa comparaifon de Pin-
darc 6 d'Horace*
BLONDEL, (Jacques-François) ar-
chitede du Roi , né d Rouen , moa-
rucà Paris le 9 Janvier 1774 > ^g^
d'environ 70 ans.
Egalement fenfible & à fa propte
{;loire & à celle de fa patrie , il fe
ivra dès fa jeunefTe au deflein ^ à
la gravure , d tous les arrs agréab'es.
Il fut allier le goût des plailks à ce-
lui des arts.
Son éloquence naturelle , (a fa«
cilité à écrire & à parler le firent
connoître avantageufement. Ses pre-
mières produâions furent des chao-
gemens con(idérables & beaucoup
d'additions à l'archicedure de Da-
viler. Il perfcâionna aufli les é!é«
mens de Scamozzi & de Vîgnole.
S'élevant enfuite à mefure que
fon génie aiguillonné par de nou«
veaux fuccès^prenoit plusd'efTor^il
fit THiftoite de l'Arcbiteâure fran-
çoife â laquelle il appliqua les prin-
cipes généraux de Tarch^ccâure an«
cienne & moderne. Il laifla impar-
fait ce grand ouvrage. Si quelque
chofe peut l'cxcufcr , c'eft le zèle &
l'afliduité qu'il mit toujours i for-
mer des élevés dans fon école des
Arts, titre honorable qui fut una-
nimement donné à la maifon qu'il
occupoit alors rue de la Harpe , ^
d'où font en effet fortis des artiftes
habiles en plus d'un genre.
Il fut admis bien plus rard qu'il
n'auroit dû l'être , mais aufli fans
follicitations , à l'Académie d'Ar-
chitedure en 1755 > & il en fut
nommé profefleur environ deux ans
après. Le Roi lui donru un loge-
ment au Louvre , 011 il tint foo
école dans la falle de l'Académie.
Il y continua fes leçons publiques
BOE
qu'il ne cefTa de donner deux fois la
femaine jufqu"à fa 'mort.
Rien n*auroit manaué â fon bon-
heur (car on peut dire qu'il était
confumé de l'amour des arts ) s*il
avoit eu àfTez de fanté & de loifir
pour reprendre au Louvre les leçons
qu'il donnoit le dimanche dans la
rue de la Harpe aux artifans de toute
efpèce qui fe prcfentoient en foule
chez lui , & parmi lefqueU il a fait
d^excellens fujets qui lui ont dû leur
réputation & leur fortune.
Valétudinaire & infirme depuis
quelques années , M. fllondel vou-
lut rendre utiles les derniers mo-
mens d'une vie languiflance. Il en-
treprit un cours complet d'Arcbi-
teâure ; cet excellent ouvrage , or-
né de beaucoup de gravures nécef-
faires faites avec foin, ne peut qu'ê-
tre accueilli favorablement du pu-
blic.
BOE ES ; Bocd. Ancienne ville du Pé-
lopponnèfe dans la Laconie. Elle
appartenoit aux peuples que Pau-
fanias nomme EleutiUrolacons. Elle
étoit lltnée fur uae des pointes de
la baie à laquelle elle doDtvoit ion
. nom.
On dit que la ville de Boées fut
bâtie par Boéus , l'undes fils d'Her-
cule , ic peuplée par une colonie
3u il avptc tirée d'Etie » d'Apfaro-
ifie & de Sida » trois anciennes
villes. Les habitans qui étoient for-
tis de ces villes^ que l'on envoyoit
chercher fortuoe ailleurs; , conful-
tèrent l'oracle pour favoir eu ils
s'étabiiroient. Ils eurent pour ré-
ponde que Diane le leur moatreroit.
En effet , lorfqu* ils eurent pris terrej
ils apperçurenc un lièvre , ils le fui-
virent des yeux \ & ayant remarqué
qu'il fe blotiûToit fous un myrrhe >
sis bâtirent une ville au même lieu.
Depuis ce temps-U le myrtbe fut
BOG 579
pour eux un arbre facré , & ils ho-
norèrent Diane comme leur Divi-
nité tutélaire. Dans le marché de
Boées il y avoit un temple d'Apol-
lon, & dans un autre quartier un
temple d'Efeulape. A fept ou huit
ftades de la ville on voyoit les ruines
d'un temple de Sérapis & d'Ifis. Sur
le chemin à gauche , on trouvoit une
ftatue de marbre qui repréfentoit
Mercure i & parmi des mafures , on
découvroit un temple d'Efculape &c
de la déefTe Hygeia.
Il y Qïi a qui prétendent que le
nom moderne de cette ville eft Va-
fica, d'aurresBarica, d'autres Va-
tica.
Une île de la Dalmatie a porté le
nom de Boées.
BOGOMILES i (les) hérétiques de
Bulgarie , ainfi nommés de deux
mots efclavons , Bogy qui fignifie
Dieu , & milotii , qpi veut dire ayc\
pitié de nous. Us parurent à Conf-
rantinople fous l'empire d*Alexis
Comnène dans le douzième fiècle »
& renouvelèrent les erreurs des
Pauliciens & des Me^faliens. Usât-
taquoient le myftère de la Trinité,
& difoient que Dieu avoit eu > avant
Jésus Christj un autre fils nom-
mé Sathana'cl , qui s'étant révolte
contre (pn père , avoit été chalfé
4a ciel , avec les anges compagnons
de fa révolte, & s'étoît établi ïur la
terre ) que c'éioit lui qui avoit irom-
Îé Moïfe en lai donnant la loi ; que
Esus Christ envoyé pour détruire
fa puilTance , l'avoir renfermé dans
l'enfer, & avoit retranché la der-
nière fyllabe de (on nom^ enfprte
qu'il t^e fe nommoit plus que Sa-
tanas. Ils rejetoient la réfurreâion,
les livres de Moïfe & TEuchariftie.
Ils regardoient le Baptême de l'eau
comme inutile; profcrivoient les
églife$ comme autant d'habitations
Dddd ij
58o BOI
dtt démon , & ne vouloient point 1
d'autre prière que le Pater nqficr.
Les deux Démoniaques donr il eft
parlé dans TÉcricurequi habicoient
dans les fépulcres , leur paroitToienc
déiigner les Prêtres & les Moines
qui habitent des églifes où Ton
garde les os des morts, c eft â-dire,
des reliques. Ils comparoient aufli
les Moines enfermés dans leurs mo*
naftères aux renards qui , félon le
langage de l'écriture , ont leurs ra-
nières; Us étoient cependant eux-
mcmes habillés en Moines^afin d'in-
Hmierplus aifément leurs erreurs. Ils
déclamoient contre le mariage y 6c
condamnoient lufage de la viande
Se des œufs. Leur chef étoit un mé-
decin nommé Bajilc.
BOIARDO , (Malteo Maria ) de Fer-
rare > CQmmandant de la ville &
citadelle de Reggio , s'appliqua à
la poëiie italienne îc larme. Son
pocme intitulé , Orlando innamorato%
ou les amours de Roland & A^ An-
gélique^ dans lequel il a voulu imi-
ter riliade > eft fort au delTous de
l'original qu'il s'étoit propofé. 11
choi/it le Siège de Paris pour le fubf-
tituer à celui de Troie : Angélique
y tient la place è^Hélene , les Nc-
groraanciens celle des Divinités,
& Mandricard ^ Sacripant y Graddjfe^
Agramant , payfans de. fon village ,
celle des Héros. On prétend qu'il a
donné i l'Ariofte Tidéedefon Ro-
land le furieux. Les Églogues la-
tines fie fioiardo ont été plus ap-
f^Iaudies que fon Roman épique ita-
ien. On a encore de lui des Sonnets
d'un ftyle aflfez chârié , & d'autres '
ouvrages manufcrits. 11 mourut en
1 494. La meilleure édition de l'Or-
lando innamorato y eft celle de Do-
menichi , â Venife . x 5 5 5 j //2-4^,
BOICUAIBA ; fubftantif mafculin.
Serpent du Pérou long d'environ
BOL
vingt pieds, noir dans la moitic iYi-
tërieure de fon corps & jaunàire
dans le reftç. Cet animal fait une
guerre perpétuelle aux autres ferpens
& les dévore, Airtout le ferpenti
fonnette. 11 n'en contraâe pour cela
aucun venin dans fa chair , puifque
les Indiens le mangent fans crainte.
BOIS AUBRAY ; Abbaye de Bénc-
didins dans la haute Touraine , fur
la Vienne , â dix lieues , fud , de
Tours. Elle eft en commende &
vaut au titulaire environ 2000 livres
de rente.
BOIS MORAND, ( l'Abbé Chiron de)
naquit à Quimper vers i6îio,fut
long- temps Je fuite , & mourut i
Paris en 1740. Il avoir beaucoup
d'efprit, & une imagination vive,
forre & féconde. Nous avons de lui
plufieurs Mémoires pour des affaires
épineufes & célèbres. Il y en a trois
ou quatre que Ton compare â ce que
Démofthène a fait de plus éloquent.
BOISSELAGE ; fubftantif mafculin.
Ceft le nom qu'on donne à la drme
qui s'exige dans la paroiflè d'Olonne
en Poitou. 11 vient de ce que cette
dîme s'exige à raifon d'un boiffeau
de grain par chaque mérairie. Voyc{
fur cela un arrê« de 1688 ^ quon
trouve dans le cinquième volume
du journal des Audiences.
BOLSVERT , ( Scheldr ) excellent
graveur au burin , érok des Pays*
Bas. lia beaucoup travaillé d'après
les ouvrages de Rubens, Vandyck
& Jourdans dont il a parfaitement
rendu le goût & les grands effets»
Adam , Boéce & Boisverr n'ont pas
eu les rares talensde Scheldtpour la
gravure , ils font cependant mis au
nombre des habiles arriftes.
BOMBARDlERifubftantif mafculin.
Nom donné a une efpèce de mouche
qui fait par l'anus une explofion
femblable à un coup de feu. Cet
BOM
infeAe qae M. Rolander a fait con-
noicre le premier , eft de moyenne
grofTeur & de refpèce des vers lui-
fans : voici la phrafe qai défigne fes
_caraâ:éres xcicindcla ^capitc , thoracc ,
pcdibufquc rufis , clytris nigrO'Cœru*
Icis. Le Bombardier a les veux fail-
lans & d'un bleu noirâtre^ les cornes
font courtes. 11 a la tête » Teftomac,
le ventre & les pattes d'un rouge
mat : Textrémité des pattes de der-
rière eft d'un bleu foncé. Les étuis
de fes ailes ont une largeur inégale
& des pointes obtufes. C'eft vers le
commencement d'Avril que cet in-
feâe fort de terre \ il refte d*abord
caché fous des pierres & s'avance
enfuite en fautant j fi on le touche ,
il jette au(Ii-tôc par Tanus , avec un
bruit prefque femblable i celui d'une
arme à feu , une fumée d'un bleu
fort clair. L'obfervateur avoue que
dans la frayeur que lui caufa pour
la première fois cette explofion , il
lâcha rinfeâe \ mais que dès qu'il
en eut trouvé un autre & qu'il l'eut
pris,|i'animal tita fon coup comme
le premier^ M. Rolander familia-
riléavec l'artillerie de ces mouches,
s'avifa de chatouiller celle-ci avec
une épingle fur le dos , & elle tira
jufqu à vingt coups de fuite. Étonné
de voir tant d'air contenu dans un
fi petit corps , il ouvrit l'infeâe ,
& lui trouva vers l'anus une petite
veflie affaiffée. Cet animal a un en-
nemi qui lui donne continuellement
la chaite » c'eft le grand Carabus dé-
crit par Linnxus. Quand le tireur
eft fatigué par les pourfuites du Ca-
cabus , il fe couche devant fon en-
nemi. Celui-ci , la bouche & les
pinces ouvertes , eft tout prêt à dé-
vorer fa proie y mais à l'inftant qu'il
s'apprête à fauter fur elle > le tireur
lâche fon coup , & le Carabus ef-
frayé recule. L'animal poutfuivi
BON 581
cherche â mettre le chafleur en dé^
faut j & s'il eft aiïèz heureux pout
trouver un trou , il échappe cette
fois au danger ; autrement le Cara*
bus le prend par la tête , la coupe &
l'avale. M. Rolander eft furpris que
cet infeâe qui a des ailes , ne cher-
che pas à fe fauver en volant ^ mais
il ajoute que cette mouche fait ap-
paremment comme l'oye qui , dit«
on , vole devant l'épervier , & ne
fait que fauter devant le renard.
BONDRÉE; fubftantif féminin. Sorte
d'oifeau de proie , lequel différant
peu de la Bufe , n'en a été diftingué
que par ceux qui les ont foigneufe-
ment comparés. 11 ont â la vérité
beaucoup plus de caraâères com«
muns que de caradkères différens ;
mais ces différences extérieures»
jointes â celles de quelques habi-
tudes naturelles» fuffifent pour conf«
tituer deux efpècesqui quoique voi«
fines 3 font néanmoins diftinâes &C
réparées. La fiondrée eft aufli grofte
que la Bufe »& pèfe environ deux
livres \ elle a vingt-deux pouces de
longueur, depuis le bout du bec juf«
qu'à celui de la queue , & dix-huic
pouces jufqu'â celui des pieds } fes
aîlcs lorfqu'elles font pliées , s'é-
tendent au-delà de trois quarts de la
queue j elle a quatre pieds deux
Eouces de vol ou d'envergure : fon
ec eft un peu plus long aue celui
de la Bufe ; la peau unie qui en cou-
vre la bafe eft jaune, épaiffe & iné«
gale; les narines font longues &
courbées \ lorfqu'elle ouvre le bec ,
elle montre une bouche très*large
& de couleur jaune r l'iris des yeux
eft d'un beau jaune ; les jambes ic
les pieds font de la même couleur »
& les ongles qui ne font pas fore
crochus , font forts & noirâtres : le
fommet de la tête paroît large &
aplati } il eft d'un gris cendré» On
5
8t
BON
trouve une ample defcription de cet
animal dans Tonvraee de M. Brif-
fon & dans celui d*Âlbin : ce der-
nier Auteur , après avoir décric les
parties extérieures de la Bondrée,
dit Qu'elle a les boyaux plus courts
que la Bufe , & il ajoute qu'on a
trouvé dans Teftomac d'une bon-
drée pluHeurs chenilles vertes, com-
me aufli plufieurs chenilles com-
munes & autres infedes.
Ces oifeaux , ainfi que les Bufes i
compofent leur nid avec des bû-
chettes , & le tapiflent de laine â
rintcrieur , fur laquelle ils dépofcnt
leurs œufs , qui font d'une couleur
cendrée & marquetée de petites ta-
ches brunes. Quelquefois ils oc-
cupent des nids étrangers : on en a
trouvé dans un vieux nid de Milan.
Ils nourriffent leurs petits de chry-
falides>& particulièrement de celles
des guêpes. On a trouvé des tctes
& des morceaux de guêpes dans un
nid où il y avoit deux petites Bon-
drées : elles font , dans ce premier
âge , couvertes d*un duvet blanc ,
tacheté de noir; elles ont alors lc!S
pieds d*un jaune pâle >& la peau qui
eft fur la bafe du bec blanche. On a
aufll trouve dans l'eftomac de ces
oifeaux qui eft fort large , des gre-
nouilles & des lézards entiers. La
femelle eft dans cette efpèce ^ com-
me dans routes celles des grands oi-
feaux de proie » plus grolFe que le
mâle^ & toutes deux piettent &
courent fans s'aider de leurs ailes ,
acflj vite que nos coqs de baife
cour. .
Quoique Belon dife qu'il n'y a
petit berger dans la Limagne ^'Au-
vergne qui ne fâche connoître la
Bondrée &c la prendre par engin
avec des grenouilles j quelquefois
audi aux gluaux Se fouvent au lacet ,
il eft cependant très- vrai qu'elle eft
BON
aujourd'hui beaucoup plus tue en
France que la Bufe coaiinttne.Nl.Sa-
lerne dit que dans le pays d'Orlca&s,
c'eft la Bufe ordinaire qu'on appelle
Bondrcc ; mais cela n'empêche pas
que ce ne foitdeux oifeaux diffcreos.
La Bondrée fe tient ordinaire-
ment fur les arbres en plaine pour
épier fa proie. Elle prend les malotS|
les grenouilles, les lézards » les ch^
nillesAc les autres infeâes. Elle oi
vole guère que d'arbre en arbre &
de buiflTons en bui lions » toajoars
bas & fans s'élever comme le Mi-
lan , auquel du refte elle reflemble
aiïez parle naturel, mais dontoa
pourra toujours la diftinguer de lo n
& de près , tant par fon vol que par
fa queue qui n'eft pas fourchue cotn*
me celle du Milan. On tend des
Eiéges â la Bondrée > parce qu'en
iver elle eft très-grafle & aiTez
bonne i manger.
BONLIEU } nom de deux Abbayes
régulières de filles de l'Ordre de
Cireaux , dont l'une fituée dans le
bas Maine, à une lieue , e(^de Châ-
teau du Loir ^ vaut 5000 livres de
rente â l'Abbefle , & l'autre fituée
dans le Forez , à trois lieues > oueft,
de Feurs , jouit d'environ Sooo li-
vres de rente.
BoNLiEu ) eft aufli le nom de deux
Abbayes d'hommes de l'Ordre de
Cîteaux, l'une & Tautre en com-
mende. La première fituée dans U
Guienne à deux lieues , nord-efi ,
de Bordeaux, vaut au titulaire loco
livres de rente : la féconde qui elt
dans le haut Limoufin i une lieue,
nord. eft, d'Uffel, produit à l'Abbé
8000 livres de rente.
BONNEFONS , (Jean) pocte latin,
naquit en 1554^ Clermonc en Au-
vergne , & exerça la charge de Lieu-
tenant général de Bar-fur- Seine. Si
Pcncbaris Se f^s vers fhaku^ucs dan$
BOR
le goût de Catulle » font de tous les
ouvrages modernes > ceux qui ap-
prochent le plus des grâces» du pin-
ceau facile, de la dclicatefle & de la
molle (Te de cet ancien. La Bergerie
a traduit la Panchar'u en vers han-
çois , fort inférieurs aux vers latins.
Bonnefons mourut en i(jI4 , laif-
fant un iîls qui cttltiva aufli avec
fuccès la pocfie latine.
BONPORT; Abbaye d'hommes de
l'Ordre de Cîceaux en Normandie >
fur la Seine, à trois lieues, fud , de
Rouen. Elle eft en commende &
vaut au titulaire vingt mille livres
de rcnre.
BONREPOS ; Abbaye d'hommes de
rOrdre de Cîteaux en Bretagne ,
fur le Blavet , à onze lieues , nord-
nord eft, de Quimper. Elle eft en
commende & vaut au titulaire en-
viron dix mille livres de rente.
BORBETOMAGUS ; ancienne ville
capitale des Vangiones. Il en eft
fait mention fous ce nom dans Pto-
lémée, dan^ Titinéraire d*Antonin ,
dans la table théodofienne. On trou-
ve néanmoins cette ville défignée
comme la plupart des capitales ,
par le nom de la nation. Elle eft citée
dans Ammien Marcellin j dans la
notice de l'Empire & ailleurs, fous
le nom de Vangiones.
Quant à celui de Vorms qu'elle
porte aujourd'hui , il vient de Var-
matie ou Vormatie , qui étoit en
ufage lorfque la féconde race de nos
Rois a commencé d'occuper le
trône.
BORCANIENS j ( les ) Borcanii. An-
ciens peuples d'Afie dont parle Dio-
dore de Sicile. Cet Auteur les met
au nombre de ceux qui furent fub-
jugués par Nifus , & c'eft tout ce
que nous en favons. Car cette nation
afîatique n'eft point nommée dans
les anciens géographes. Peut être
BOR 585
s'eft il gliffé quelque erreur dans le
texte de Diodorede Sicile.
11 eft fait mention dans Pline d'un
peuple d'Italie , que ce géographe
nomme Borcanlens j ou plutôt Bor-
canes , BorcanL Ce peuple habitoic
dans l'Apulie.
BORELLl, (Jean-Alfonfe) Napoli-
tain , profeifeur de Philofophie &c
de Mathématique à Florence & à
Pife, mort en 1^79 , eftavantageu-
fement connu. Nous -avons de lui
un bon traité de Motu animalium ,
&c un autre de Vi PercuJJionis , où
Ton trouve des obfervations eu*
rieufes.
BORYSTHENITES ; (les) anciens
peuples de la Scythie d'Europe. C'é-
toient proprement les Scythes la-
boureurs j félon Hérodote. Cet Au-
teur nous apprend que ces peuples
étoient appelés Boryjlhenites par les
Grecs qui habitoient fur le fleuve
Hypanis j mais qu'ils fe donnèrent
eux-mêmes le nom à^Olbiopoluains,
Ces Scythes laboureurs, occupoienc
du côté de l'orient , une contrée
de rrois journées de chemin , juf-
qu'à un fleuve appelé Panticape ;
mais du cpté du feptentrion elle
avoir onze jours de chemin vers le
Boryftène. Tout ce qui étoit plus
avant n'étoit qu'un grand pays dé-
fcrt & une vafte folitude , au-deli
de laquelle on trouvoit la région des
Androphages, qui étoit une nation
réparée & qui n'étoit point de la
Scythie. Voilà comme en parle
Hérodote.
On trouvoit chez les Boryfthe-
nites une ville qui portoit le nom
de fon peuple. 5e!on Strabon , elle
s'appeloit auflî Oibia, Pline la nom-
me OlbiopoUs , c'eft-à-dire , ville
d'Olbia. II lui donne encore le nom
de MiUtopolis , qui veut dire ville
des Milcfiens j c'eft parce qu'on en
BOT
diftinguoienc principalement par
une touche facile , on pinceau moel-
leux , & un coloris plein de fraî-
cheur.
BOTTIÉE j pays de Tancienne Grèce
qui , félon M. de Lifle , avoir lî-
ligonau nord, TAxius au nord-eft,
ie Golfe Therméen à jorienr, la
Piérie au midi & TÉnlathie au cou-
chant. Le pays occupé par les Bot-
ticens , eft compris aduellement
dans la Turquie d'Europe , Se ré-
pond à une partie de ce qu'on ap-
pelle de nos jours la Macédoine.
BOUCHARDON,(Edme) fculpteur
du Roi, naquit en i6^i à €hau-
mont en fiaffigni , d'un père qui
profeffbit la fculpture & Tarchitec-
turè dans fa patrie. Il fut entraîné
par un penchant invincible vers ces
deux arts ; mais il fe borna dans la
fuite au premier. Après avoir palTé
quelque temps à Paris fous Couftou
le cadet , & remporté un prix à l'A-
cadémie en 171Z , il fut envoyé à
Rome comme élevé payé par le Roi.
A fon retour d'Italie , où fes ralens
avoient acquis un nouveau degré de
perfe<aion , il orna Paris de (es ou-
vrages. Une place à l'Académie en
1744, ^ une autre de Pfofefleur
en 1746, furent le prix de (es tra-
vaux. La mort les termina en 17^1,
& ce fut une véritable perte'pour les
arts & pour Thumanité. Modefte
dans fes habits & dans fon domef-
tique y Bouchardoh conferva tou-
jours des mœurs (impies & refprit,
non de ce Hècle frivole , mais celui
des fiècles pafTcs. Il ne connut ja-
mais rintrigue. Les grands ouvrages
vinrent pour ainfi dire le chercher.
Son jugement étoit excellent, 6c il
avoit le fens jufte, ain(i que le coup
d'œil. Il s'éûon^oit avec clarté &
s'exprimoit avec chaleur. La mu-
fique étoit fa récréation^ elle auroit
Tome XXX.
fiOU 585
été fon talent s'il n'avoir eu des dons
fupérieurs à celui-là. On peut voie
la lifte de fes nombreux ouvrages
dans l'abrégé de fa vie , publié à
Paris en i-jS^^in-ix , par M. le
Comte de Caylus.
BOUCHET ; Abbaye d'hommes de
l'Ordre de Cîteaux dans la Limagne
d'Auvergne , Èleâion de Clermont.
Elle eft en commende & vaut au
titulaire environ 1000 livres de
rente.
BOVIANO; ville, épifcopale d'Italie
dans le royaume de Naples, au pied
de l'Apennin , près des frontières
de la terre de Labour. C'eft l'an-
cienne ville de Bovianum qui , félon
Tite-Live , étoit capitale des Sam«
nites Pentres. Elle paftbit pour la
plus contidérable du pays par le
nombre & par la valeur de fes ha-
' bitans- Le Conful C. Junius BubuU
eus qui la prit l'an de Rome 443 ,
y fit un butin immenfe qu'il aban-
donna en entier â fes foldats.
BOULANCOURTi Abbaye d'hom-
mes de l'ordre de Ciceaux en Cham-
pagne , Éleâion de Troyes. Elle eft
en commende & vaut au titulaire
cinq mille livtes de rente.
BOULEVERTj vieux terme qui fi-
gnifioit ce qu'on nomme aujour-
d'hui baftion. Boulevart eft la me-
me chofe. ( * ).
BOULLENOIS, (Louis) Avocat aa
Parlement de Paris fa patrie , mort
en 17^2» à 84 ans, eft connu, i^.
par des QueJIions fur Us déminions
de Biens 1747, //2-8?. 1^. Par des
Dijfertations fur des quejiions qui
naijfenc de la contrariété des Lois
17} 4 i i/2-4^ , & 1^66 j 1 vol. i/z-
4^. , avec des augmentations con-
(idérables Se la vie de l'Auteur.
BOULLONGNE,(Bon) fils & élevé
de Louis BouUongne , peintre du
Roi, naquit à Paris en 16. \c^. Va
E ee e
BOt>
Aâlre. Soft pinceau écoic peu correâ,
mais facile. Il paria qu il peindroic
dans un jour douze tèces d'après
nature^ de grandeur naturelle , & il
gagna fon pari. Ces tèces ne font
pas les moindres de fes ouvrages. Il
nniflbic peu ; mais le feu ôc la li-
berté qu'il metroic dans rous fes
tableaux , font plus rechercher fes
produâions les moins finies que les
chefs-d'œuvres d'un peintre d'un
génie médiocre. Il réuffifToit dans
tous les genres , mais furtout dans
le payfage. Ses tableaux ornenr pin-
ceurs églifes de Paris 8c différentes
maifons particulières. Ce maître tra-
vailloic pour Louis XIV dans l'ap-
S^artemenc bas des Tuileries , lor fque
a mort l'enleva en i66i. Il étoit
refteur de l'académie de Peinture
où fa mémoire a été long-temps
chère, autant par fes talens que par
{es mœurs. Un des trois principaux
tableaux de Saint Pierre de Rome
eft du Bourdon
BOURELAGE; fubftancif mafculin.
C'eft le nom d'un dpoic fort connu
- en Poitou , & qui tient tellement
lieu de la dixme dans cette Province,
Sue dans les Paroiflesoù il fe lève,
ne fe perçoit point d'autres droits
de dixme , (uivant un aâe de noto-
riété de la Sénéchauffée de Poitiers ,
du 14 Juillet 1(785.
BOURGES; petit pays de la Guienne,
fitué â la droite de la Garonne Se
de la Djrdogiie : Bourg en eft le
principal lieu. On lui donne en-
viron cinq lieues de long fur qua-
tre de large. Son terroir eft fer-
tile en vins & en blés. Ces deux
denrées j font d'une qualité ex-
cellente. Il 7 a audi de très-bons
pâturages. Les étrangers -enlèvent
une grande quantité de vins de
cette petite contrée , parce qu'ils
font fort eftimés.
BOU 5S7
ÊOURRAGINEES. Les botamttes
donnent ce nom à une famille de
filantes qui paroilfent tenir un mi-
ieu entre les apocins & les labiées^
La plupart font herbacées & vivaces
par leurs racines. Il y en a peu d'aa«
nueiles , & quelques-unes forment
des arbres ou arbr idéaux qui quit-^
tent tous leurs feuilles dans l'année;
Leurs racines font rameufes & gar-
nies de fibres : leurs tiges & bran-^
ches font rondes , les feuilles rudes
au toucher : les fleurs font heroAa-
[>hrodites. Ces plantes comprennent
a confoude ^ la cynoglojfe , Vhclio^
tropc , la pulmonaire , la buglofe j
Y herbe aux vipères ^ legremil^ &c*
La plupart font mucilagineufés p
prefque fans goût & fans odeur :
érant delTéchées , elles fufent com-
me le nitre fur les charbons ardens.
BOURRÉE, en termes de Danfe &
de Mufique. Ajoutez â cet article
ce qui fuit :
La Bourrée eft à deux temps gais,
& commence par une noire avant
le frappé. Elle doit avoir comme la
plupart des autres danfes , deux par-
ties & quatre mefures , ou une mul-
tiple de quatre à chacune. Dans ce
caraâère d'air , on lie affez fré«
quemment la féconde moitié du
premier temps & la première du fe*
cond , par une blanche fyncopée.
BOUTEROUE, (Claude) favant an-
tiquaire , né à Paris. Il a donné ait
public un livre plein d'érudition Se
fort recherché fous ce titre : Re»
cherches curieufes des Monnoies de
France > depuis le commencement de
la monarchie^ Paris, infoL 1666.
L'Auteur mourut en 16^0.
BOUTISi fubftaniif mafculin. Efpèce
de rat fauvage de la Côte-d'Or en
Afrique , irès-eftimé chez les Nè-
gres , par le goûr exquis qu'ils trou-
vent à fa chair ; mais très- redoutable'
£ e ee ij
BRE
en 1(^3). Il fe petfeâionna dans
Fécole de Lanfranc. La plupart des
églifes & des palais de Rome forent
embellis par ion pinceau. Une ima-
gination pleine de feu , une grande
facilité , un coloris foible , un def-
fein incorreâ caraâcrifcnc Tes oo^
vrages. Il travailloit avec beaucoup
de rapidité, préférant les plailirs &
laigcnt  la gloire. Il mourut à
Rome en 1691 , prince de l'acadé-
mie de Saint Luc.
BREMS ; ( la ) rivière de France , qui
arrofe une partie de la Lorraine, &
fe jette dans la Sarre , à une lieue
au deilbus de Sar- Louis. ( * )•
•BRET , (Cardin le) fcigneur de
Flacourt , Avocat Général du Par-
. lement de Paris , mort Confeiller
• d*Etat en i(> 5 5 , à 97 ans y fut chargé
de pluGeurs commiflions impor-
tantes. Il régla* les limites entre la
France & la Lorraine , & établit le
Parlement de Metz , donc il fut le
Premier Préfident. On a un recueil
de fes œuvres dans lequel on dif-
tingue fon Traité de la Souveraineté
du Roi.
BREUGEL , (Pierre) furnommé
Breugel le vieux , naquit i Breugel
en Hollande en 15^5. Ce peintre
excella dans les repréfentations des
fêtes champêtres. Les caraâères ,
les manières, les gelles des payfans
y font rendus avec beaucoup de vé-
rité. On a encore de lui des mar«
ches d'armée , des attaques de co-
che j &c. On eftime furtout les
payfages dont il a orné fes différens
tableaux. On en voit quelques-uns
au Palais royal. On ignore l'année
de fa morN
BREUGrL , (Jean) fils du précédent ,
furnommé Breugel de velours , parce
quil s'habilloit ordinairement de
cette étoffe , peignit d'abord des !
Aeurs & des fruits» & enfuite des {
BRO 589
vues de mer ornées de petites figu*
res & de payfages extrêmement gra-
cieux. Rubens l'employa dans queU
ques uns de fes tableaux pour pein-
dre cette partie. Sa tou<*he étoit lé-
gère & fes figures correâes. Il mou-
rut en 1641.
Breugel , (Pierre) connu fous le nom
de Breugel le jeune 3 étoit fils de
Breugel le vieux* Il excella à repré-
fenter des incendies , des feux , des
fiéges , des tours de magiciens &c
des diables , ce qui le fit appeler
Breugel d'enfer.
BRIL , (Matthieu) naquit a Anvers ,
& mourut â Rome en 1 584. Il ex-
cella dans le payfage. Grégoire XIII
l'employa au Vatican , & lui donna
une penfion , qui paifa à fon frère
Paul BrilU Héritier de fes talens ,
le cadet continua les ouvrages de
fon aîné. Il fe dilHngua comme lui
par la vérité & l'agrément de fes
payfages. Il mourut à Rome en 1 6i6\
On voit de fes tableaux au Palais
royal & au Cabinet du Roi.
hKOU\SQ\}E'^Bromifcus. Ancienne
ville de Grèce qui , félon Thucy-
dide , étoit fituee â l'endroit où le
marais Bolbé fe déchargeoit dans la
mer. Cette ville par conféquent ap-
partenoit à la Mygdonie , qui étoit
un canton de la Macédoines
BROMOGRAPHIE ; fubftantif fé-
minin & terme de Médecine. Def-
cription des ahmens folides.
BRONZINO , ( Agnolo) peintre , ap-
pelé communément le Bronrin. Il
naquit dans les Etats de Toicane ,
& mourut à Florence vers Tan 1 570.
Elevé de Pontorme , il s'attacha
beaucoup à la manière de ce maître.
Souvent il Taidoir dans fes tableaux,
& ce fut lui qui termina après fa
■ mort la chapelle de S jint Laurent :
tout V paroît être du même pinceau.
Le Èroniin à furtout excellé à
BRY .
Bryj^îeûS. Ce Prince dan$ la fuite
perfuada à fes fajecs de quitter leur
pays , de paflTer dans i'Heiiefpont >
& d'aller s'établir audefTous de la
Myfie 9 où par le changement de
quelques lettres 3 ils furent appelés
Phrygiens au lieu de Brygltns.
Ce paflàge des Btygiens dans cette
partie de TÂfie qui , de leur nom a
cté appelée Phrygic , efl; confirmé
Sar tous les anciens géographes,
trabon dit qu'ils y portèrent non-
feulement leurs Dieux , leur culte ,
leurs cérémonies» tnais encore leur
goût pour la mufique ^ car les plus
anciens muficiens & les plus célè-
bres étoient de Thrace , témoins
Orphée , Mufée & Thamyris. De-
là vient que les noms des anciens
inUrumens de mufique font pour la
plupart des noms barbares j comme
nablum^fambuca^ barbiton^ magada
ic autres.
11 ne faut pas cependant s'imagi-
ner qu'il ne (bit point refté de Bry-
giens dans la l hrace après cette
cranfmigration. Comme ce n'étoit
qu'une colonie, qu'on avoit envoyée
chercher ailleurs des habitations ,
la nation brygienne fubfifla encore
long-temps dans le lieu de fon ori-
fine. Nous apprenons en effet par
[érodote, que Mardonius» général
àts Perfes , étant campé dans la
Macédoine > les Bry giens de Thrace
vinrent l'y attaquer de nuit j que ce
général perdit dans cette furprife
un grana nombre des fiens , & qu'il
fut lui-même blefTé. Néanmoins
les Brygiens ne purent éviter d'être
vaincus & alTujettis par les Perfes;
car Mardonius ne lortit point de
cette contrée qu'il ne les eût rangés
foi)s fa puiiTance.
Le pays qu*occapoit ancienne-
ment ce peuple en Thcace , fait au-
BUC 59Ï
)ourd*hui partie de la Turquie d'Eu-
rope.
BUCOLIE ; ancienne ville du Pé-
loponnèfe dans l'Arcadie. Elle dût
fans doute fa fondation â Buco«
lion , qui fuccéda d fon père , au
royaume d'Ârcadie. 11 eft parlé de
cette ville dans Thucydide. Mais
Paufanias dans fa description des
provinces du Péloponnèfe » n'en fàic
aucune mention ; ce qui feroit juger
qu'elle n'exidoit plus dès- lors , (i
Pline qui vécut peu de temps avant
Paufanias , ne nous apprenoit qu'elle
n'étoit pas encore détruite^ puifqn'il
donne Bucolie pour une ville alors
fubfiftante.
fiUDIE ; Budium. Ancienne ville de
Theflàlie dont il eft parlé dans Ho-
mère. C'eft-lâ que regnoit avec
beaucoup de gloire lé brave Épigée,
un des plus fameux capitaines
qu'euffent les TheflTaliens , lorf-
qu'il fut obligé de quitter cette
ville, pour avoir malheureufement
tué fon coufin- germain.
Il y en a qui mettent la ville de
Budie dans la Magnéfie. Il faut
fans doute l'entendre du temps que
cette province étoit réunie à la Thef-
falie; car elle y fut en effet réunie
par l'Empereur Augufte. Mais du
temns d Homère cela n'étoit pas
ainu, â moins qu'on n'aime mieux
dire que la Magnéfie étoit dès-lors
confîdérée comme un partie de la
Theflafîe , & qu'en ce fens-li Ho-
mère aura pu placer Budie dans cette
contrée de la Grèce.
BUDlENSi (les) c'eft, félon Héro-
dote , un ancien peuple de Médie.
C eft tout ce que nous en favoos ^
parce qu'il n'y a que cet écrivain qui
en ait eu quelque connoi (lance.
Nous pouvons feulement dire d'a-
ptes lui , que les Budiens furent du
592 BUD
nombre de ceux qui obéirent à
Déjoce.
BUDINS ; (les) anciens peuples de
laScyihie d'Europe. Us étoient voi-
fins des Sauromaces , & avoienc au
nord de leur pays un défère de huit
journées de chemin. Ce pays, félon
Hérodote, produifoic en abondance
coures fortes d'arbres. Au rapport
de Pomponius Mêla , il étoit fertile
en paiurage , mais d'ailleurs (lérile
& tout nu.
On croyoit que les Budins étoient
cous forciers ^ & les Schites & les
Grecs qui demeuroient dans laScy-
cie , difoient qae tous les ans , du-
rant quelques jours , ils étoient
transformés en loups , & qu'ils re-
prenoientenfuite leur première for-
me. Cependant , dit Hérodote , ils
ont beau parler de la forte avant
qu'ils me perfuadent cette fable ,
& néanmoins , continue-t il , ils
l'alfurent Se ne font point difficulté
d'en jurer.
Les Budins étoient une nation
nombreufe & remarquable. Ils
avoient tous les yeux bleus & les
cheveux roux. Us avoient une ville
appelée Gtlone , qui éroit route bâtie
de bois , (iis murailles étoient faites
de même matière. Elles étoient fort
hautes , & avoient de chaque côté
trois cens ftaJes de longueur. Les
maifons & les temples étoient ajidî
bâtis de bois ; car on y voyoit des
temples confacrés aux Dieux de la
Grèce, qui étoient mcme conftruits
à la grecque , avec des images , des
autels & des chapelles de bois. Ils
faifoient des fêtes i Bacchus de
trois en trois mois , & célébroient
les bacchanales. Audi les Gelons
avoient été Grecs anciennement ;
mais s'en étant féparés ils allèrent
habiter chez les Budins. Us fe fer-
voienc même d'une langue compo-
B U I
fée de la grecque & de la fcythfgue;
Au refte les Budins étoient des Ge-
lons & par la langue & par la façon
de vivre ; car comme ils étoient
naturels du pays , ils étoient aafli
cornptés entre les Nomades , &
étoient les feuls de cette contrée qui
mangealTent de k vecinine. Mais les
Gelons cultivoient la terre> vivoienc
de blé, avoient des jardins, & ne
reffembloienc aux Badins ni par la
mine , ni par la couleur. Cependant
les Grecs confondant les uns 8c les
autres, appeloient aulli les Badins,
Gélonsm
BUIO \ fubftantif mafcuHn 6c terme
de Relation. C'eft un ferpent monf-
trueux qui reÀTemble à un vieux
tronc d'arbre , & fe trouve dans li
Guiane fut les rives de rO.énoque.
Sa longueur eft de huit aunes ; &
lorfqu*il rampe, il fait fur la terre
la même impredion qu'un gros arbre
qu'on y auroit traîné. Lorfqu'il ap-
perçoit quelque animal , il lève la
tête , ouvre la gueule , & pouffe ua
fouffle venimeux qui étourdit fi
proie & la force de s'avancer à lui.
On détourne l'effet de ce poifon en
rompant la colonne d'air. empeftce
pat le foufïle de ce ixionftre; l'en-
chantement ceflfe, Se l'on peut con-
templer le Buio à fon aife.
Ceux qui croientaux enchanteur^j
peuvent ajouter foi au fou Aie du
Buio *.
BUISTER, (Philippe) fculpteur .
natif de Bruxelles , vint en France
vers le milieu du dix-feptième lîè-
cle y & s'y rendir illuftre par fes ou-
vrages. Les principaux fqnt le tom-
beau du Cardinal de la Rochefou-
cault, placé dans une chapelle de
Sainte Geneviève \ deux Satyres
groupés i un joueur de tambour de
bafque , avec un petit fatyre à fon
côte ; le Pocme fatyrique & la
DcefTc
BIJL ^
ZMeiTe Flore , coas morceaux efti-
' mes qai ornent le parc de Ver-
failles.
BUJCKU;rabftftntifmarcQlin. Nom
d'une plante qui croit au Cap de
fionne-Efpérance » & dont les Hot*
tentocs font grand cas. Lorfque Tes
feoiUes font féches, ils les réduifent
en nne jfomàsé qui 0tt d^un faune
Icîfaat 9 W¥êc ItoqtteHe ils poudrent
leur cheirelure : cette coulenr leur
paroît une partie confidérable de
leur parure.
CUL ; nom du huitième mois de Tan-
née des Hébreux. Il fut enfuite ap-
pelé Marshévan. Le mot Bul nt fe
trouve qu'au troifième livre des
Rois. Le pafTage où il eft marqué I
BUR 19)
éroit fott ancienne. Mais du temps
de Strabon » elle ne fubfiftoit déji
plus. /
BURGUNDES } ( les) BurgÊndi. An-
ciens peuples de Germanie » qui
s'étam joints k d'autres barbares ;
causèrent des ravages coofidérables
dans ks nctyvÎDces romaines fous
recfypfffe deGallus. M. Crémier re«
marque qM ces Burgundes ne font
pas ceux qui fondèrent dans les GaU"
les \t royaume de Bourgogne*, mais
qu'ils dévoient être cependant une
branche de la même nation,
BUTHROTE ; Butkrotum. Nom d'une
ancienne ville d'Épire dans le pays
des Thefprotes , à roppofue de 111e
- , ^ ^ .de Corcyre,
nous apprend que ce fat en cemo.s UyZAS, Roi de Byzance. qui donn»
que Salomon .cheva de banc le f^„ „;^ ^ cette Tille. Diodore de
temple dans toutes fes parties &
dans tout ce qui devoit fervir au
culte de Dieu.
BULIS ; nom d'une ancienne ville de
Grèce dans la Phocide , fur les
confins de cette province^' Cette
ville a voit pris fon nom de Bulon,
qui amena là une colonie tirée des
villes de l'ancienne Doride. On dit
que dans la fuite les Bolidiens s'at*
tachèrent à Philomélus & aux Pho*
céens de fa faébion.
BUONSOLLAZZOî nota d'un Cou-
vent deTécroiteobfervance de Saint
Bernard , firué dans les environs de
Florence. lia été réfoimé par des
Religiei^x tirés expiés de notre re-
doutable Abbaye de la Trappe dans
le Perche , où TAbbé de Rancé avoit
donné en 166^ y l'exemple de cette
pieufe cruauté qu'on y exerce encore
aâu'ilement.
BUPRASIE ; Buprafium. Ancienne
ville du Péloponnèfe dans TÊlide*
Ses habicans furent du nombre d^^
ceux qui partirent pour le fiége de
Troye , ce qui montre que cette ville
Tome XXX.
Sicile dit que ce Prince étoit con*
temporain des Argonautes.
CAAB y d'abord Rabbin, enfuite Ma-
hométan , commença par faire des
vers fatyrîques contre l'impofteuc
Mahomet. Mais ce prophète ayant
conquis l'Arabie , il finit par chanter
une de f^ maître (fes. Il fut dès-
lors fon favori & fon confeil. Caai
l'aida dans la compofirion de l'ai-
coran> Mahomet en reconnoiffance
■ lui donna fon manteau. Il mourut
Tan du monde 5481 » & de Jâsus-
Christ 611.
CABADO î rivière de Portugal dans
la province entre le Douro & le
Minho. Elle prend fa fource dans
la province de Tra- los - Montes »
paOe par Barulos , & fe jette dans
la mer auprès de la petite ville d'Ef-
pafende *.
CA3EÇ0N; petite ville d'Efpagne
dans le royaume de Léon j i deux
ffff
CHA
fut d'abord Grand-Vicaire & Of-
ficiai de CarcafTonne. Il devine en-
fuite Chanoine 9 Archidiacre 6c
Officiai de Condom » où il termina
fe$ jours en 170^. On a de lui deux
Traitée eftimés des Jurifconfultes :
Tan de la Jurididion eccléfiaftique
contentieufe,à kgen.in-i^^î ^95 ,dc
l'autre de la Juriaidtion volontaire j
imjprimé auffi à Agen , i/2-8 ** . 1597.
L'Auteur étoit profondément verfé
dans récriture, les SS. Pères , & les
Canoniftes anciens & modernes.
Ses mœurs étoient dignes d'un hom-
me de fon état.
CASTEL-DE-VIDE; petite ville de
Portugal dans TAlentéjo , à quatre
lieues , nord-eft , de Portalegre *.
C ATOCH E, ( le Cap ) eft un Cap fituc
dans le golfe de Mexique , à la
pointe de ITuatan , entre i'île de
Hornos & celle de las Mugeres*.
CÉLOTOMIE; fubftantif féminin
& terme de Médecine. Celotomia.
Efpèce de caftration qui fe fait en
liant la produâion du péritoine &
les vaideaux fpermatiques , pour
guérir ceux qui font attaqués de la
hernie.
C$OS ou CEE ; (île de) nom que
portoit autrefois l'île de Zia , l'une
des Cyclades. f^oyc[ %\k *.
CERTHÈA ; ville ancienne de l'île
de Céos , l'une des Cyclades , fur
les ruines de laquelle eft bâtie la
ville de Zia , capitale de Tile qui
porte aujourd'hui le même nom *•
ÇHACTAS ou TcHAcTAs ; (les)
peuples de l'Amérique feptentrio-
nale dans la Loui(iane , fur U rive
gauche du Mifliflipi. L'adultère eft
puni chez ces Sauvages d'une ma-
nière (îngulière. Une femme con-
vaincue de ce crime, eft condamnée ^
à fatisfatre les défirs des hommes
jeunes & vieux qui fe préfentenr.
C eft ce qu'ils appellent pjtjfer par la
CHE 595.
prairie. Toute femme qui a paffé
par la prairie eft répudiée Se desho*
norée *.
CHATEL-SUR MOZELLEî petite
ville de France dans la Lorraine »
ficuée fur le ruiiTeau de Durbion »
& près de la rive droite de la Mo-
felie, à deux lieues , fud-eft, de
Charmes. C'eft le fiége d'un Bail-
liage royal*.
CHATOYER ; verbe neutre de la
première conjugaifon , lequel fe
' conjugue comme Chanter. Ce
terme n'eft employé que par les
lithologiftes , pour exprimer l'effec
de quelques pièces fines qui brillenc
de pluueurs couleurs rangées par
veines parallèles ou convergentes.
liy a des pierres que Von fait cha^
toyer artificiellement *.
CHAUSSER j fignifie par extenfipn,
mettre des faoots à des pilots » à
des palplanches. On a chauffe tous
les pilots de cet ouvrage *.
ÇHÉRAKIS; (les) peuple fauvagç
de l'Amérique feptentrionale , le-»
quel habite les bords d'une rivière
qu'on appelle rivière des Chérakis ,
êc qui a fon embouchure dans le
Miffiffipi *. <
CHIMBORAÇO-, c*eftle nom d'une
montagne du Pérou , célèbre par le^
opérations que les Académiciens
françois y ont faites pour mefurer
un degré du méridien , & détermi-
ner la figure de la terre *. ,
CH IN QUI S; fubftantif mafculin.
Sorte d'oifeau qui paroît avoir rap-
port avec le Paon & avec le Faifan.
Il fe trouve au Tibet ; c'eft, poui;-
quoi M. BrifTon le nomme Paon du
Tibet. Sa groffeur eft celle de la pin-
tade : il a l'iris des yeux jaune , le
bec cendré , les pieds gris , le foiifl
du plumage cendré , varié de lignes
noires & de points blancs; mais ce
qui en fait rprnement principal {^
^ ffffij
59^ CHI
diftbâif 9 CCI font de befles & gran-
des taches rondes d'on bien éclatant^
changeant en violée ôc en or» ré-
Sandaes une i une fur les plotnes
u dos & les couvemn:es des ailes,
dëui a deux fur les pennes des aiies,
& quatre i quatre fur ies longues
couvertures de laqueae, donc les
deux du milieu font les plus longues
de toutes , les latérales allant toujours
en fe racourcilTant de chaque coté.
On ne fait , ou plutôt on ne dit
fien de fon biftoire , pas même s*il
fait la roue en relevant en éventail
ies belles plumes chargées de mi-
roirs.
U ne faut pas confondre le Chin-
3uis avec le Kinki , ou Pou'e dorée
e la Chine, dont il eft parié dans
*les relarions de Navarette jTriganlt,
dor Halde , & qui autant qu'on en
peut juger par des defcriprions im-
parfaites, n'eft autre choie que notre
Tricolor huppé.
CHI9NIDES,. pocte d'Athènes , vi-
voit fous la foixante*dixième olym-
piade , huit ans avant la bataille de
Marathon, & 500 ans avant Jbsvs-
Christ. On le met ordinairement
le premier entre les poètes de la co-
médie ancienne.
CHlRAS,ouSHIRAS,ouSCHIRASj
nom propre d'une ville c*e Perfe.
yoyci le dernier de ces trcis mots
d.ins le XXVI- volunae*.
CHUNAMj fubftantif mafculin. Ef-
pèce de chaux compofée de co-
quilles que les Indiens mangent
avec l'arec & le bétel *.
CLEISAGREj fubftantif féminin &
terme de Médecine. Cleifagra.
Goutte i Tarcicularion des clavi-
cules avec le fterpum.
COMPAS A CHEVEU i
compas dont lune des
tachée à fa branche par un reiïort j
fe meut au moyen d'une vis» d'une
fe dit d'un
pointes at-
COR
manière prefque ioaperceptiUe,efl'
forte qu'on peut Touvrir ou le fa-
met d une qaautité ailfli petite ^
Ton Tfat« Ce compas cft très coin-
mode pour le« divifions *
CoMPA'S ACflbVi-vx , fe ditaufi d'un
inftrument dont les perruquiers font
ufage pour rouler les cheveux & Us
mettre en boucles *.
CONCELHO DEANC'AENS, ET
CONCEIHO DE CASTANLl;
deux bourgs de Portugal oars U
{province de Fra los nK>ntef , i tine
ieue l'une de l'autre , & â la même
diftince i peu près du Douro *.
COR A î ville capitale de l'île de Sa-
mos , bien différente de l'ancierne
Samos , capitale de la û\i^t îe
dan^ les beaux temps Je laG^èce *.
CORNICUI.UM; ancienne ville de
la dépendance des Latins. Elle fur
enlevée â ce peuple par Tarqum
Tancien. Cette ville eft rangée par-
mi celles qni du temps de Pline,
n'exiftoient plus. Selon M. d'An-
viHe on la voit au pied des mon-
tagnes , à peu de diftance d'une
voie que ce géographe conduit i la
voie Salaria. C'eft la même qu E-
tienne de Byfance nomme Co€-
niclus.
CORlCATESî c'eft le nom d'un cap
firué à l'extrémité occidentale de
nie de Cuba, vis-à-vis du capCa-
toi-he *•
CORNÉJO ; rivière dEfpagne, qui
prend fa fource au-dcITus dt tranca-
villa , traverfe la partie méiidionale
du royaume de L éon , & f e jette
dans le Douro aiiprès de Flermo-
zelle, au-delTousde Miranda *.
COSTANZO , ( Angelo ai ) feignear
de Cantalupo , né en 1 5 07 à Naples,
mit au jour l'hiftoire de cette ville,
in fol. en 1581 j après 53 ans de
recherches. Cette première édition
rare même en Italie ^ s'étend depuis
cos
fan ii$6, jiifqo'en 1439; cVft4«
dire , depais la mon de Fcédécic 1I>
iufqu'â ta goene de Milan j ions
Ferdinand L Coftanzo égayok par
la culture de la poiffie Wioe , la fé-
cherdTe de TiiiAÀuc. il céuduc dans
Tune & dans Taocr e. On a rejctteilli
(es vers italiens en 1 709 , i/z- 1 1.
COSTOBOCES i ( Us ) Cofiohoci. An-
cien peuple de la Sarmatie d'Europe.
Plofieors anciens Auteurs font men-
tion de ce peuple. Paufanias les ap-
pelle une troupe de bandits j & il
a|oore que de Ton temps » après
avoir parcouru toute la Grèce » ils
voulurent s'approcher d'Êlacée; que
Mnéfibule ayaiuiaflemblé quelques
troupes» combattit ces barbares , &
les tailla en pièces » mais eut le
malheur de périr dans l'avion.
COTA , (Rodiiguez) de Tolède ,
poëce tragique , Auteur de la tragi-
comédie de Calijlo y Mclibea. Gaf-
pardBarthius Allemand»grand ama-
teur des livres-efpagnols , a rraduit
cet ouvrage en latin , & ne fait pas
difficulréde l'appeler divin. Jacques
de Lavardin Ta mis en François \
mais fa verfijn ne contribue pas
beaucoup â conferver la haute idée
3ue le traduâeur allemand en avoir
ounée. La produdfcion de Cota eft
puuf tint un^' des mitux écrites qu'il
y air ianai fa langue. Il âorilToit au
feiz.ème (iècle.
COVlLLlASi petite ville de Portugal
dans la province de Beira , à cinq
lieues , nordoueftj de Guardia *.
COURATARYifubftaniifmafciilin*
Ëfpè.e de lime plus grode que le
bois puant de la Gaiai.ne : elle fe
fjnd par qviartier : ow Temjjloie pour
faire des cercles de barriques. Les
fcuiîlesde cet arbre qui reff.mblent
 celLs de n^ yer « (onr aflez rudes
pou»- fe'-vir aux In lien' à polir leurs
différens ouvrages. Suu écorce ^ dit
CRE 5,7
M. de Préfontaîne , pourroit dttt
bonne à tanner les cuirs»
CRANAÈ ou JHÉLÈNE} (ile de)
voyc^ MÂcJLOMisi dans le XXl^
volume *.
CRED} , (Lauii^zodi ) céUbre pein-
tre de Florence » mort en 1 5 30 , i
78 ans » fut grand imitateur de Léo-
nard de Vinci.
CREECH , (Thomas) né à Bland-
fort en Angleterre en 1659 , cultiva
la poëHe àc les lettres , & ne vécut
pas moins dans l'indigence. Une
humeur fombre qui le jetoit dans
des paflions violentes , fit le mal-
heur de fa vie& occafionna fa mort.
Amoureux d'une demoifelle qui nt
répondoit point â Tes feux , quoique
bien d'autres eufTent un facile accès
auprès d'elle , il fe pendit de dé-
fefpoir fur la fin de Juin de 1700.
On a de lui plufieurs craduâions \
1^. celle de Lucrèce en vers anglois
& en profe avec des nores. Cette
dernière eft préférable à l'autre ,
elle fut imprimée en 1717 , i/2-8°.
1^. Laverfion de plufieurs morceaux
de Théocritc , d'Horace , àOvidc ,
de JuvenaL
CRICHENA , ou KISTNARS , ou
CRISNA 'y fieuve d'Afie dans l'In-
doftan , lequel a fon cours de l'ou^ft
à l'eft, & fon embouchure dans le
golfe de Bengale â Mafulipatan *.
CROCÈ y nom propre. C'eft la plus
haute montagne de l'ile de Càipre.
Sainte Hélène fit bâtir fur le fom«
met de cette montagne une petite
églifedans laquelle on voit, dit-on »
un morceau de la vraie Croit , que
la hauteur de la montagne & la
difficulté du chemin n*cmpêichent
poiAt les Grecs d'aller vifittr \
CUCHUMATLANES ; (les) mon-
tagnes de l'Amérique feptenrrio-
sale qui bordent la Aer du S»d ,
5i/8 CUR
depuis Ciudad-Réai jaCqu'à Gaa*
timala *.
CURARE ; fubftantif mafculin &
cerme-de Rslacion. Poifon en ufage
parmi les Indiens qui habitent les
rives de i'Oténoque. Ce poifon eft
extrait d'une racine qui ne poufTe
ni feuilles , ni rejetons , & qui croît
dans la vafe corrompue des étangs.
Ce font des vieilles femmes qui le
préparent » & elles perdent la vie
pendant cette opération. Il ne fait
aucun mal à ceux qui ont du Tel dans
la bouche ; mais fon effet eft fi
prompt y qu'on, n'a prefque jamais
le temps d'employer ce remède *.
CUSl CUSl ; fubftantif mafculin &
terme de Relation. Efpèce de chat
qui fe trouve en Amérique fur les
rives de TOrénoque. Il n'a point
de queue , & fon poil rellemble â
celui du Caftor. Il va la nuit d la
chalfe des oifeaux & des ferpens.
11 fourre fa langue qui eft longue &
mince, dans tous les trous j & s'il
entre dans un lit où quelqu'un dor-
me la bouche ouverte , il ne manque
pas de la yilîter *.
CYNÈTHE , pocre grec , natif de
Tîle de Chio ou Scio , fut le pre-
mier qui ralTombla à Syracufe des
vers d'Homère , & les récita en pu-
-blic. L ancien commentateur de
Pindare le fait Auteur de Thymne
en Thonneur d'Apollon , qu'on at-
tribue pour Tordinaire à Homère.
Cynèihe , fuivant le rapport d'Hy-
poftrate , vivoit vers la loixante-fi-
xième olympiade, cinq cens & quel-
ques années avant J. C.
CYNÉTHON, pocre grec , natif de
Lacédémone , vivoit fous la troi-
ficme année de la cinquième olym-
piade , & 7j8 ans avant J. C. Il
compofa quelques ouvrages cités
p^r fiufebe en fa çbroniquç. L'an-
CYP
ciquité a parlé avec élogt de ce
pocte.
CYPSÉLIDES i (les) nom qaoû
donne à une dy naftte de trois Princet
qui ont poflédé la fouverainecé de
Corinthe pendant foixante- treize
ans. Ce nom eft venu de celui de
Cypfele I , parceque ce fut lui qui
ufurpa cette iouveraineté envirod
^50 ans ^vant l'ère chrétienne.
Après en avoir joui trente ans il la
laiflTa d fon fils Périandre, qoi la
po(féda quarante ans j après fa mort
elle paffa à Cypfele II ion fils , oa
félon d'auttes » à Pfammcticas foo
neveu.
D
DABAÏBA; terme de Relation. Notn
d'une Idole fameufe autrefois parmi
les Indiens qui habitent entre Car^
thagène ôc Panama , dans l'Amé-
rique méridionale. Ils difoient que
Dabaïba étoit une femme recom-
mandable par fa vertu & par fa
fainteté , qui avoir autrefois vécu
parmi eux , laquelle après fa morti
avoit mérité les honneurs divins ,
& étoit devenue mère de l'Être fu-
prème. Ils attribuoient au courroux
de Dabaïba tous les météores ef-
frayans» tels que les éclairs, le ton*
nerre , &c.
DABIS ; terme de Relation. On voit
au Japon , fur le chemin d^Ofaca i
Sorungo , une ftatue coloffale de
cuivre qui repréfente une certaine
Divinité nommée ainfi par quelques
voyageurs \ peut-crre eft-ce la mê-
me que Daiboth. Quoi qu'il en
fôit , on préfcnre tous les mois â ce
Dabis , une fille encore Vierge.
Cette fille lui fait certaines quef-
tions qu'on lui a apprifes. Ce Dieu,
ou plutôt un Bonze , cache d^ns la
ftatue du Dieu , fatisfait à toutes
pes queftions. 11 fort cafuite du U
DAO,
, ïiîche , comme fi c'ctoît le Dieu
qui apparue miraculeufement » &
s'approche de la jeune fille confufe
de rhonneur d'avoir la compagnie
d'un Dieu.
DAORSÉENS ; (les ) nation illy-
rienne qui fut foumife aux Ro-
. mains Tan 167 avant l'ère chré-
tieone. Elle fut déclarée non - feu-
^ lement libre , mais encore exempte
de tout tribut.
DEDEKIND. (Frédéric) Allemand,
, publia dans le feizième fiècle , un
. ouvrage dans le goût de TÉloge de
la Folie d'Érafme. C'eft un éloge
ironique de l'impolitefle & de la
groffièreté , intitulé , Gobrianus ,
Jîvè de incultis moribus & inurbanis
gejiibus. L'Auteur paroît avoir plus
de finefie dans refprit que n'en
avoient alors fes compatriotes.
DEÏR , ou DERRI j ville de Nubie,
fituée'fur le Nil , entre la première
& la féconde cataractes , â deux
cent -vingt lieues du Caire *:
DELIQUIUM ; Çxxhik^Lnni mafcuHn
& terme de Chimie. Les chimiftes
emploient alTezfouvent ce mot pour
. déugner un corps qui s'eft réfous en
liqueur â l'air: on dit dans ce fens le
aeliquium d'un fel , du fel de tartre,
par exemple , ou de tout autre. On
prend auffi afiez fouvent ce même
mot pour déliquefccncc. On dit dans
ce dernier fens , qu'un fel tombe en
ddiquium , pour défigner qu'il eft
déliquefcent , qu'il tombe en déli-'
quejcence.
DENTALlTEjfubftantif féminin &
terme d'Hilioire naturelle , par le-
quel on défigne des coquilles fof-
ules univalves non contournées ^
longues & étroites. Elles refTem-
blent à une longue corne , ou à une
longue dent recourbée, & quelque-
fois droite* I
DES 599
DERMOGRAPHIE i fubftaniif fc-
minin. Partie de Tanatomie qui a
pour objet la delcription delà peau.
DERMOTOMIE i fubftantif fémi-
nin & terme d'Anatomie. Prépara-
tion anatomiquede la peau.
DESGODETS , (Antoine) atchiteûe
du Roi , né à Paris en 1653, envoyé
â Rome en 1(974 par Colbert , fut
pris en chemin & conduit â Âleer.
Après feize mois de captivité iup-
portés avec beaucoup de patience »
il pafia à Rome & y demeura trois
ans. Ce fut pendant ce féjour qu'il
compofa fon livre des Edifices an-'
tiques de Rome , dtfiînés & mefurés
très-exadkement , i vol. in-fol. avec
figures ) imprimé à Paris en 1^82.
Cet ouvrage eft recherché pour l'e-
xaâicude & la beauté des planches.
11 mourut en 17x8 dans fa 75® an-
née. On trouva parmi fes papiers
un traité des Ordres d'Architeâure,
un traité de l'Ordre françois, un
des Dômes , un autre fur la Coupe
des pierres &c.
DESHAYS „( Jean -Bapiifte- Henri)
peintre , né à Rouen en 1730,
mort en 17(^5 , avoir reçu de la
nature ces rares difpofitions qui.
donnent les plus belles efpérances 9
& il y répondit parfaitement. Ses
principaux ouvrages font , THiftoire
de St. André , en quatre grands ta-
bleaux qu'il fit pour fa patrie^ les
Aventures d'Hélène en huit mor^
ceaux pour la manufacture de Beaa-
vais y la Mort de St. Benoît pour Or-
léans; la Délivrance de St. Pierre
pour Verfaitles ; le Mariage de la
Vierge; la Réfurredlion de Lazarrej
la Chafteté de Jofeph y le Combat
d'Achille contre Xanthe & Simoïs ,
&c. ouvrages dont la plupart ont
été expofés & généralement applau*
dis aux falons de 1761 & de 176 f.
Les productions de cet habile artifte
^00
DES
font marqaées au coin d'un deifeîn
admirable» d^unecomponcioningé-
nieufe , d'un bon coloris Se d'une
exécution facile. La more prématu-
rée de Deshays Tempèwha de figna-
1er Tes talens fur plufîsars morceaux
confidérables dont il étoit chargé
pour le Roi j pour Paris & pour fa
patrie.
DESMAHIS , (Jofeph-Vrancpis-
Edouard de Corfembleu) né à itiliy
fur Loire en 1711 , mort le 15 Fé-
vrier 17(11 , dans la 39c année de
fon âge. II donna dès fa plus tendre
jeunciFe des preuves de la délica*
refTe de fon efprit » & fut mêler aux
plaiHrs Tctude & la philofophrie. On
a de lui , 1 °. la Comédie de l' Imper-
tinent , qui fut applaudie. Ce n'cft
pas i U vérité le ton de Molière j
mais on y trouve de jolis portraits ,
des faillies heureufes, des penfées
fines>&lecara£tère principal eftafTtz
bien p<«int. 1®. Dqs Œuvres diverfest
recueillies en iy6f , in- 11. Une
pocfie douce & légère , une verfi-
fication aifée & harmonieufe , des
penfées délicates , des éloges & des
traits de fatyres bien tournés j voîlà
les caractères de ce recueil.
DESMAISEAUX , ( Pierre ) de la
Société royale de Lon Jres , étoit ne
en Auvergne d'un Miniftre Protef-
tant. Il fe retira de bonne heure en
Angleterre , & y mourut en 1745 ,
i 79 ans. Il avoit eu des liaifons
étroicesavec Sr. Evrcmont & avec
Bayle. Il donna une édition des Œu-
vres dupremier,en j vol. 1/2 4«. avec
la vie de l'Auteur , exafte, curieufe^
mais trop pleine de petits de tails &
de difcudions minutieufes. Il publia
aufli rhidoire du fécond & celle de
fes ouvrages. Ce dernier écrit offre
une idée de tous les livres de Bayle.
Il fe trouve! la tète de fonDiftion^
Mire deTédicion de 1750 j & il a
DES
été réimprimé en 17JI à U Haye
tn 1 vol. in 11. Defmaifeaui eft
encore l'éditeur du recaetl des (Sa-
vret de Bayle , mis au jour la mi-
me année , en 4 voL in-foL Oo t
de lui d'autres éditions qoe TAuteat
a fouvent accompagnées de remac*
ques pleines d*anecdotes litréraires.
DESMAN; fubftantif mafcolui. Er«
pèce de rat mufaaé qui fe rroave
en Mofcovie 8c dans la Lapooie. U
diffère de l'Ondatra 00 rat mofqué
du Canada j en ce qu'il a les pieds
de derrière réunis par une mem-
brane » les veux extrêmement petits»
8c le mufean prolongé comme la
mufaraigne*
DESMOGRAPHlEi fubftantif fémi-
nin. Partie de Tanatomie qui a pour
objet la defcripiion des ligamcns.
DESMOLETS, (Pierre- Nicolas) bi-
bliothécaire de la mai fon 4^ l'Ora-
toire , rue St. Honoré » mort le 16
Avril 1760 , dans la 85c année de
fon âge i Paris fa patrie , s'atta-
cha particulièrement i l'hiftoire
littéraire » 6c eut un nom en ce
genre. Ses piinclpanx ouvrages font,
!«• Hijloria EccUJi£ Parifienfa.
2®. De Tabernaculofcedcris. j**. Nou-
velles littéraires. 4^. Continuation
des Mémoires de littérature de Sal'
lengre. M. l'Abbé Goujeta eu parc
à cet ouvrage oui renferme quelques
morceaux curieux. 5^. Recueil de
pièces d'hiftoire»
DESMOTOMlEi fubftantif féminin.
Partie de l'anatomie qui a pour objet
la diffeâion des ligamens.
DESPAUTÈRE , (Jean) Grammai-
rien Flamand » mort à Comines en
1510, laida des Rudimens , une
Grammaire , une Syntaxe , une Pro*
fodie > un traité des Figures & des
Tropes , imprimés en un volume
in foL fous le litre de Commentam
grammaûày
DIO
frammaùcl , chez Robert Etienne »
en 1 5)7. Ces ouvrages éioienc au-
trefois dans cous les collèges ; mais
depuis qu'on en a fait de plus mé-
thodiques, ils ne font plus confulcés
que par les favans. Its font excel-
lens pour entendre le fond de la
latinité.
DESSEIN GÉOMÉTRAL; c'eft Tatt
de repréiencer fur une fucface les
figures des corps % fuivant les règles
Sue prefcrit la géométrie. Pour def-
ner ainfi les objets » on imagine
que tous les points de leurs furfaces
viennent fe peindre fur un plan
donné de poiition par des lignes di-
rigées fuivant la même loi. Le def-
fein géométral enfeigne à trouver
tous les points où ces lignes ren-
contrent ce plan. Cela s'appelle pro-
jeter un objet : d'où il fuit que le dcf-
fein géométral eil la fcience des pro'
jeâions. Voye^ Projection *.
DICROTE j adjeftif & terme de
Médecine , parr lequel on a défigné
une efpèce de pouls inégal qui bat
deux fois dans une même pulfation,
c*eft4-dire , qu'avant que l'artère
foit entièrement dilatée pour finir ,
fa pulfaiion , elle fe letlre un peu
& rebatdans le même inftant, com-
me il arrive aux marteaux qui font
répouffés par l'enclume, lorfqu'on
frappe demis. Cette efpèce de pouls
eft un (igné certain d'une hémorcha-
gie critique parle nez.
DIOCLÈS , géomètre connu par la
courbe appelée cyjfoïde y qu'il ima-
gina pour la folution du problème
des deux moyennes proportion-
nelles 9 florilToit avant le cinquiè-
me fiècle.
DIONCOSE ; fubftantif féminin.
Dioncojis. Terrce de Médecine ufité
chez les méthodiques p^ur fignifier
la diftenfi >n du corps b^r Vama^s des
Tome XXX. ^^^
DUL
^01
parties excrémentielles, ou la dif*
fufion des humeurs.
DIORRHOSE; fubftantif féminin ic
terme de Médecine. Diorrhojîs.
Changement des humeurs en féror
fité & en eau.
DIPSÉTIQUE i adjedif des itïxt gen-?
tes & terme de Médecine qui s*em-^
ploie aûfli fubftantivement. Il fe die
des remèdes qui provoquent la foif.
DIVRIGNI , ou DIVRIKI; ville d'A-
(îe dans la province de Diarbeck ,
i cinquante lieues â l'eft j de Sivas
& de Tokat. Elle eft fituée dans un
grand vallon entrecoupé de plusieurs
ruifteaux qui vont fe jeter dans l'Eu-
S^hrare. Les environs de cette ville
ont très - fertiles , mais peu cuU
tivés*.
DULICHIUM ; île de la mer Ionienne
entre les îles de Cor fou & de Cc-
phalonieynon loin de l'île d'Ithaque
où régna Ulyfte , & qu'on appelle
aujourd'hui f^al du Compère. Du-
lichium étoit du Domaine de ce
Prince , & on y montre encore les
reftes d'un palais qu'il y fit bâtir. ^.
DULLART, (Herman^ peintre &
poc'te 9 né â Rotterdam en i6j6,
montra de bonne heure beaucoup
de vivacité & de jugement. Com-
me il étoit d*une complexion très-
délicate , fes parens lui laifTerent le
choix de l'objet principal de fon ap-
plication ; il choifit la peinture. Il
fut envoyé dans Amfterdam fous le
fameux Rembrand, dont il imita
fi bien la manière > que l'on prit , .
dit-on , plufieurs fois les ouvrages '
du difciple pour ceux du maître. La
foiblefte de fa fanté ne lui permit
pas de fuivre fon ardeur pour ce
travail , & l'on n'a de lui que peu
de pièces. 11 avoit joint dès h pre-
mière jeunefle â Tétude de la pein-
ture, celle des langues & des fcien-
ces, & il fe délaflbit pnr les exercices
Gggg
FÔR
si douze lieoes » nord-ouefl; , de Sa*
lamanque *•
rORTIFlCATEURi fubftantif maf-
cQlin. On donne ce nom à celui qoi
eft Verfé dans Tart de fortifier. Le
Marëchal de Vauban était un grand
fortifictàeur *•
FORBACH ; fiom propre. Bourg de
France dans la Lorraine » fur la
ronce de St. Avold i Sarre-Bruck » à
Heni petites lieues » fud-oueft , de
ceae dernière ville *•
FRANCAVILLA y ville d'Efpagne ,
(ituée à l'extrémité méridionale du
royaume de Léon fur la rivière de
Corné jo ^ d dix-huit lieues » fud-
fud-eft » de Salamanqne ^.
GAMBIE^ nom propre d'un rivière
confidérable d'Afriaue , laquelle a
plus de deux cent cinquante lieues
de cours. Elle a fa fource dans le
royaume de Mandinga, audeffus
du lac Saper qu'elle traverfe» ar-
rofe le pays à^% Soufos & une partie
de la Guinée occidentale , & fe jette
dans l'Océan entre le Cap Vert &
le Cap Rouge.
La côte de Gambie s'étend depuis
le Cap Verd jufqu'au Cap-Vcrga ,
ce qui fait plus de cent cinqiunte
lieues *.
GAYOR (lac) ; lac d'Afrique dans le
Sénégal » fur la rive feptentrionale
du Sénégal *.
GEDDA , ou GIDDAH ; ville confi-
dérable & maritime de l'Arabie
Heureufe > fur la mer Rouge » à
quinze lieues , oueft , de la Mecque.
C'cft la réfidence d'un Pacha. Le
concours des pèlerins qui y abordent
de toutes les parties du monde Ma-
hométan, la rend très-vivante. Les
Arabes difent que ceft dans cette
G CL «05
ville qu'eft enterrée la mère com*
mune de tous les hommes *.
COLEGAO ; petite ville de Portugal
dans la province d'Eftramadure > lur
le chemin de Thomar i Santarem »
i cinq lieues de l'une & de l'au-
tre *.
GOM \ fubftantif mafculin. Efpèce de
grain qui reflemble au millet » &
qui fe cultive aux environs du mont
Caucafe. Son tuyau a quelque rap-
port avec la canne à fucre , & fon .
épi renferme plus de trois cens
grains. On le recueille au mois
d'Odobre, & on le fait fécher auffi-
tôt. On le fait cuire dans l'eau ,
& il fe réduit en pâte en moins
d'une demi-heure. Cette pâte eft
fort blanche j mais ceux qui n'y
font pas accoutumés la trouvent in*
fipide *.
GOUMEL \ c'eft le nom d'un marais
du Sénégal , (itué fur la rive droite
du fleuve de Sénégal , au*deflus de
la ville d'Agnaut *.
GRAVELLEi fubftantif féminin. Pe-
tite pierre ou petit gravier. Les
épingliers fe fervent de gravelle pour
décralfer le laiton ^.
H
HARSKIRCH ; bourg de France dans
la Lorraine allemande , â une demi-
lieue j oueft, de Ney-Saarverden *.
HERNHUT i ville de U haute Luface,
i deux lieues , nord, de Zittau. Elle
n'a que deux rues qui fe coupentper-
pendiculairement » & forment une
croix. La ville d'Hernhutn'exifte que
depuis un certain nombre d'années;
elle doit fa naiffance & fa célébrité
au Comte de ZinzendorfF & à la
feâe des Frères Moraves dont il
eft le chef. Cette feéke s'eft d'abord
beaucoup répandue en Moravie» &
depuis en Hollande âc ci; Angleterre.
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rrjri A'/'^r« u/:*;» U2c cis dan-
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#lî U r.'irfçr Pit fi j-jft , fous le i^tâf
fo'd'Tgi'é rie Ufitud^ méridionaie ,
fe e;«fre le l'iC"- U le 19V ^*g'^ de
!'/• /v At *•
IlLKLVAjviire a Efpagne dansPAn-
ih^t,^if\t , pfCf de l*cmboochure du
7(r.fo , â dix huic lieuei » fud-outft,
d r N'icMa ♦•
H Y UP r )S^ /)P t j fubftamif mafculin.
( /c(t le ri'Mn qu'on a donné â quel-
q'icf charUtaiis q>ii fe vanroienc de
v'iir Ici eaux au travers de la terre,
/(C de découvrir Ici (ources & les
font4inef cachées.
Celui qui a fait le plus de bruit
rft un ciif4nt nommé Jcan-Jacques
Piéntngr. il voyait Tcau â travers
tes pierres, la terre, le fer, &c.
mais ta moindre planche interpofée
lui lai.hoit tout. Beaucoup de gens
l'ont iru fur fa parole , mais ce n'é-
loic pas des phyficicns *.
J
J\(\\ ; pecîte ville crFfpiçne dans
rAii-njon lar Li livièic d'Arragpn, |
JAiCÎElLI.otJEXyilcUl,
U
P»
cds
î! iZa CC7 Ses
cE/»zae ÇB le lOL^vfM,
pci&r 0=xdc ce refJD'dcicUaè
t ec Tecgsr . Jambeln fe Jca tts
Aurers dorz Alexandre de Paive
ùifdz It fiége. Ce fkr-Ucia-ilnà
en ornse rcos les leczess de (ai art,
posiT dënoire un poar cjpt les af'
ûè^t2n% avoioir coriftmîc fsr PEC*
cauc li détacha conrre ce poct ()ia-
cre machiaes infernales ; c*âoit
des bitceanx placs fur lefqaels il
avoir préparé des mines qui (k-
voient jouer (bns le pont. Trois et
ces batteaoz échocèrent , & lu fer*
virent qu à exciter la rtfce des Ef-
pagnols ; mais le qcutrième eac oa
effet terrible. Le pont fat rompo,
^ 8c huit cens hommes périrent <ie
differens genres de morr. Ueaafîit
pouflee avec tant de vioIence,qQ'elle
pafla fur toutes les digues : on fen-
tit la terre trembler i quatre lieues
de diftance , & les tombes dont U
mine avoitété couverte , furent je-
tées â plus de mille pas du Beuve.
Si la flotte hollandoife eût fu pro-
fiter de cet avantage, leJ^in^eçle
Parme , après avoir perdu fes meil-
leures troupes , eût été forcé de
lever le fiége , & Jambelli eût fait
elTuyer un affront au Roi d'Efpagne.
S'il eft injufte de ne point récom-
penfcr les talensi cet exemple fait
Wr CMslneii il eft dangereax He lei
. méprifer*.
3EDDA) vayc[ Ged^.
I
\liJAGUE ; nom propre d'une île de
la mer du Nord , â quelque dillance
de 111e Saint-Domingue & de Yik
de Cuba *.
K
KAISÂRIE ; nom propre d'une ville
d'Afie dans la province de Carma*
nie *.
KÂNER; nom propre d'une petite
, rivière de France » qui a Ta fource
dans le oays Meffin , &fe jette dans
laMofelle, â deux lieues au-deflbus
de Thionville , près du village de
KoniOiiaker *•
KAREK ; île du golfe Perfique , où
J on pêche quelques perles. Foye^
Carek dans le IVc volume *.
KILT-DE-VIL , ou Tue- Diable.
On donne ce nom à la Jamaïque à
une efpèce de punch qui fe fait avec
deux parties de rum ou rafiat , fur
une d'eau ou de lait. On y met de
la catielle , du giroHe ,. du citron ,
de la mufcade , Se on le' rend épais
comme un brouet , en y mêlant des
jaunes d'œufs. Cette liqueur tire
ion nom de fa force & de (es effets*,
car elle fait périr une infinité de
perfonnes. Elle e(t furtout perni-
cieufe aux nouveaux débarqués : elle
échauffe le fang, & caufe bientôt
une fièvre qui donne la mort *•
KOREMOS , ou Kanisou j rivière
d'Afie qui traverfe la province de
Roum , & qui fe jette dans l'Eu-
phrate *.
LAPELA ; petite rivière de Portugal
dans la province enrre le Douro &
le Minho , à onze lieues , fud-eil «
lAR €0$
de Brtgne. Elle efl fîtuée fur le
Minho , â deux lieues , fud-eft , de
Tuy , & â une lieue de Moucaon *.
LARNICA ; ville afTez confidérable
di rîle de Chipre , fituée i peu près
à la même latitude que Nicolie. On
y voi^ une mofquée où les Turcs
viennent invoquer la grand-mère
de leur prophète » qu'ils prétendent
y avoir été enterrée*.
LIECHSTALL; ville de SuifTe dans
le canton de Baie , à deux lieues 8c
demie , fud-eft , de cette ville *•
LIFOL-LE.PETIT ; nom propre. Ce
n'efl qu'un village de Champagne à
trois lieues , fud-ouefl , de Neuf-
château î mais on y voit une fîngu-
larité remarquable. C'cfl un ruif-
feau qui après avoir fait tourner un
moulin , fe précipite immédiate-
ment dans une grande folTe , & ne
reparoît plus. Les grandes pluies t
la fonte des neiges y font entrer des
rorrens d'eau qui ont le même fort»
Ces eaux ont fans doute une ifTue;
mais commenr coulent-elles fous
terre ? Eil-ce dans une cavité fpa-
cieufe , on au travers d'un terrein
dont les parties féparées^oupeu ad-
hérentes entre elles, procurent à ces
eaux un paflage facile , & font l'of-
fice d'un fiphon dont l'ouverture
inférieure efl une fontaine abon-
dante? Cette dernière conjeâure
efl d'autant mieux fondée , que non
loin de là , la Meufe fe cache en
terre » & ne reparott qu'après uit
cours fouterrein de plus d'une lieue.
Ce phénomène mérite d'être obftr-
vé , & peut fervir à la connoi0ance
de la flruâ:ure intérieure du globe
que nous habitons *.
LONGERON i fubftantif mafcnlîn
^ terme de chârpentene. Ceft une
poutre qui ferc î ta conftiu&ion des
pon:\ de bois, les madriers J ont pofés
fur Us longerons *•
CoG
LOU
LOULE; petite ville de Porrugal dans
le royaume d*Algarve , fur le chemin
de Tavira à Lagos, i cinq lieiies »
oued » de la première ^.
LOUPADI , ou LuBAT ; ville A lac
d'Afie dan$ la Nacolie. La ville eft
à douze lieues de Burfe ou Broufa ,
& à une journée du mont Olympe.
Elle eft mal bâtie & peu peuplée.
On conjeâure qu'elle eft fur les
ruines de la ville d'ApoUonie \
LOURICAL ; petit bourg de Portu-
gal dans lEftramadure jà fix lieues,
nord , de Leyria *.
LUGANOi lac d'Italie, furie bord
duquel elt (icuée la ville du même
nom
M
M A DON ; nom propre. Rivière de
France dans la Lorraine , laquelle a
fa fource à quatre lieues au-defftis
de Mirecourt, pafTe â côté de cette
ville, & fe jette dans la Mofelle,
près de Pont-Saint-Vincent , après
un cours de douze lieues *•
, M AF'FRÂ \ bourg de la province d'Ef-
(ramadure en Portugal , à neuf
iieues de Lisbonne "^^
MALLÉOLLES; fubftantif mafcu-
lin. C'étoit chez les Anciens des
<leciiesembrafées qu'on lançoic dans
les (iéges contre les inacnines de
l'ennemi pour y mettre le feu *-
MAUGENIE; fubftantif féminin. Mot
qui vient du Perfan , & qui fignifie
une machine propre â lancer des
pierres *«
MARASQUIN ; fubftantif mafcuiin.
Liqueur fpiricueufe dont la compo-
firion & l'ufage nous viennent d'I-
talie. Ccft une infufion de ferpolet,
de joli-bois ou garou , de fleur d'o-
range , d'écorce de citron , &c. dans
de i'eau-de-vie» qu'on fait diftiller
MAR
au baîn^marie » & i k^oelle oq
ajoute la dofe de fucre convnaUe
pour corrige l'accecé de unis cet
ingrédiens^
MARTIN ACH ; pedrc ville deSoUb
dans le Valais « à crois UeoM ^ (ait
eft, de Saint- Maarice *•
MASENDERAN ,oa M azandera»
Î province de Pera » qai porte aoffi
e nom de Tabériftan ou Thabarif-
un. Voy€[ ce mot *.
MELTE I fabftancif féminin. CeA le
nom d'une efpèce de chardon qui
croie dans rÀmcrique feptentrio-
nale , & i laquelle on arcribbe mille
propriétés merveilleufes. Cecce plan-
te jettedes feuilles très -larges, t^è^
dures & garnies d'épines. On ea
fait de la filaffe» des mances, des
nates , des fouliers , des ceincnres ,
des cordages , ^ fcies , des plumes,
des poinçons , des* aiguilles > &c
L'écorce brûlée guérit différeoics
bleiïures \ la gomme qui fore des
branches eft un excellent antidote.
Du fil de fes feuilles on fait jufqo a
des dentelles , & des rejetons on
compofe une efpèce de conferve
d'un geùt agréable* Le tronc rend
par incifion une liqueur claire K
Ittcrée 9 qui s'épaiffit fur le feu en y
mettant une racine qui la fait bouil-
lir & fermenter comme le vin; suffi
eft-elle ttès- capable d'enivrer, flc
l'on en tire une excellente eau (l^
vie*.
MESGHED ; voyc^ Mesched dans le
XV lie volume.
MESGHID ALI ; nom propre d'une
ville d'Afie dans l'iraque ou Itak-
Arabi, fur le bord du lac Rahemah.
Latitude ; i degrés , 40 minutes.
Longitude ^i degrés }o minutes ^
MIRA ; petite ville de Portugal d:ir.5
le Beyra , à fept lieues de Coimbre*.
MIRANDELA j petite ville de IV
MON
ragal daM'la province de Tra-los*
Mantes. £lle eli ficuée fur la rivière
de Tua » à dii-huic henes» oueft , de
Miranda , & à douze lieues , Aid-
oueft , de Bragança *.
MOBILIENS^ (les) peuples fauvages
de l'Amérique feptentrionale dans
la Louifiane » eture le Miûiîfipi Se
la Floride *•
MONDA; petite ville d*Erpagne dass
la Grenade » (or la rivière de Gua»
darmena , i quatre lieues , nord ^ de
Marbella *.
MONGANÂ j rivière de l'Amcrique
feprentrionale , laquelle a fon em-
bouchure dans le Miiliffipi. Celte
rivière eft peu connue.
MONTALV AO j petite ville de Por-
tugal dans l'Aleniéjo j à huit lieues,
nord , de Portalègre *.
MéNTARGlL ; petit bourg de Por-
tugal dans rÊllramadure , à trois
lieues d*Erra *.
MONTE ^SANTO ; petite ville de
Portugal dans la province de Beyra^
entre Almeida au nord & Seguca au
midi*.
MORA ; petite ville de Portugal fur
la rivière d'Odivor , à douze lieues»
oueft , d'Eftremos *.
MORFIL i ( île au ) c'eft ainfi qu on
nomme une île du fleuve de Sénégal^
qui a plus de cinquante lieues de
longueur» & qui s'étend depuis la
ville d'Agnant jurqu aux environs
du lac Gayor *.
MORHANGE i bourg de France dans
la Lorraine , à neuf lieues , nord-eft»
de N^ncy , ôc à trois lieues, nord»
deMarfal*.
MOSQUITE ; fubftanrîf mafculin &
terme de Relation. C'eft, dit-on » 1
une efpèce de mouche qui infefte i
les rives de TOrenoque dans 1 Amé- I
xique méridionale» Cette mouche [
.N I C 607
dépofe dans les chairs un œuf im-
perceptible; cet œuf produit un
mfeâe velu , dont le mouvement
enflamme la partie où il eft logé j Se
caufe bientôt une fièvre violente.
Au bout de huit jours il engendre
dix ou douze mofquites , qui font
éclorre à leur tour d'autres eflains.
Beaucoup de perfo&nes en perdent
la vie *.
MURAT; nom propre d'une petite
ville & d'un lac de Suifle dans le
canton de Fribourg. La ville eft fi-
tuée fur le bord du lac , à trois litues,
eft , de Fribourg *.
N
NICONÉR I A ; île de l'Archipel , l'une
desCyclades. Ce n*eft qu'un rocher
défert, où quelques chèvres peu-
vent à peine trouver leur tu}urri-
ture *.
NIEO ; (la) rivière de France qui ar*
rofe une partie de la Lorraine 6c du
pavs Mciîn, paffe près deBouzon-
ville, & fe jette dans la Sarre » au-
f»rès du village de Redlng j à deux
ieues & demie au-deflbus de Sarre-
Louis , après un cours d'environ
quinze lieues.
LaNied fe divife en remontant
près du village de Condé, en deux
autres perites rivières, dont l'une
s'appelle ia Nied francoifc , prend
fa fource au village de Bréhainfic de
Martille» & n'arrofe que des terres
françoifes. L'autre s'appelle la Nicd
allemande , & traverfe quelqaes
terres de 1-Empire *.
NISA ; petite ville de la province 4'A-
lentéjo en Portugal , à fix lieues »
nord , de Portalègre *.
NUErJ BRAGANÇA , ou Nou-
velle Bragance; voyeç AvBiRO
dans le III^ Volume.
Col
OCR
OCRATO j petite ville de Portugal
dans la province d' Alentéjo , à quatre
lieues > oueft, de Portalègre *.
ODEMIR A ; petite ville de Portugal
fur la petite rivière de Mira dans
l'Alentéjo, à neuf lieues j fud ^ de
S. Tiago.
ODIVOR ; petite rivière de Portugal
dans rAlentcjo *.
OLINDEll ; verbe neutre de la pre-
mière conjugaifon , lequel fe con-
jugue comme Chanter. Mettre
l'epée â la main , fe battre avec Té-
pée. Ils viennent d'oimder en-
femble.
Ce verbe eftdu ftyle familier, &
ne fe dit qu'en plaifantant. 11 vient
du mot olinde , qui eft une forte
de lame d epée.
OS AGES ; (les) peuple fauvage de
l'Amérique feptentrionale , voiHn
des MifTourites *.
OSUNA ; petite ville d'Efpagne dans
TAndaloude » i dix -huit ou vingt
lieues y eft, de Séville*.
OUABACHE ; c'eft le nom d'une ri-
vière de r Amérique feptentrionale,
laquelle fe jette dans l'Ohio, ou la
Belle Rivière *.
OUINÎPIGON j nom d^un lac de
l'Amérique ffpteotrionale , kquel
communique au lac de Bourbon par
un détroit qu'on appelle la Tccc.de
OUTEIRO ; petite ville de Portugal
dans la province de Tra-los- Montes,
fur le chemin de Miranda à. Bra-
gance , à quatre lieues , fud-eft » de
cette dernière ville *•
OUZANNE; petite rivière de France
dans le Perche Gouet. Son cour$
PAR
eft l peu près de Toaeft l VA\^e
paffe à Brou , & fe fetcc damW
Loir près de Bonneval ^.
PANIS; (les) peuple fauvage dePA-
mctique feptentrionale , lur la nve
gauche du Miflillipi. Ces fauvages
changent fou vent d'habicacion *.
PÂRADOS} fubftantif mafculin.Dafls
l'arc du Génie , il fe dit û'uoo
traverfe que l'on conftruit pour
fe garantir des revers , ou pour
fe couvrir par derrière. Confiruire
un paradas dans la tranchée fur le
rempart.
PARECCHIA i nom propre. Ville de
rile de Paros , conftruite far U%
ruines de l'ancienne capitale dectite
île. On y trouve â chaque pas in-
cruftés dans les murailles , des mor-
ceaux de colonnes & des colonnes
mêmes toutes entières de ce beaa
marbre (i vanté dont la Grèce &
prefque toute l'Ade ornoient leurs
édifices. L'ancienne Paros fut la pa-
trie d'Archiloque , pocte célèbre
qui inventa les vers ïambiques, &
qui par la force de fa pocfie , con«
traignir,dit-on, un certain Lycambe
i fe pendre *.
PARIAS ; ( les ) Nom par lequel on
diftingue ceux qui compolent la
dernière des cinq tribus dans lef-
quelles le peuple eft divifé dans Tin*
doftan. Cette clafte eft le rebut des
, autres. <« Les Parias ont les emplois
M les plus vils de la fociété \ ils eo-
>» terrent les morts, ils tranlportenc
»> les immondices. Us font dans une
M telle horreur , que fi l'un d'eux
w ofoit toucher un homme d'une
>> autre claffe, celui-ci a le droit de
>' le tuer fur le chanlp >> *•
PASDESOt'RISj
PAS
PAS.DB.SOURIS} fe die en fortifica-
tion , d'un efcalier pratiqué dans la
conrre^fcarpe poar fervir de com-
monicacion du foflfé au chemin cou-
vert ôcilz demi lune *.
PAXAROSj nom propre d'une île
ficuée dans la mer Pacifique j fur la
côte occidentale de la Californie ,
entre le^jc & le j oc degré de la-
titude feptentrionale ,& entre 16 j^
& le i69c de longitude.
Paxaros eft aufli le nom de quel-
qaes petites îles de la mer du nord,
entre 111e Saint-Vincent , & Tile de
la Grenade *. .
PENA DE FRANGIA ; oetîtc TÎlle
d'Ëfpagne au royaume de Léon , i
dix lieues , fud-oueft » de Salaman-
que*.
PENNA RONDA ; bourg d'Efpagne,
dans le royaume de Léon , fur le
chemjn d'Alfa de Tormes à Médina
del Caimpo » i deux petites lieues de
la première ville*. .
PERSPECTIVE CAVALIÈRE &
PERSPECTIVE MILITAIRE : la
pcrfpeclive cavalière eft l'art de pro-
jeter les objets fur un plan vertical
Kr des lignes droites inclinées i
iorizon , & parallèles entre elles.
Quand le plan de projeâion eft ho-
rizontal » cet art prend le nom de
perfpeàivc militaire , parce qu'on
s'en fert quelquefois pour repréfen-
ter les ouvrages de fortification.
C'cft mal-à propos qu'on a con-
fondu les deux efpcccs de perfpec-
tive dans le XXU volume.
Le plan fur lequel fe fait la repré-
fentation s'appelle tableau comme
dans la perfpeâive ordinaire; les
lignes fuivant lefquelles on projette
Tobjet font des rayons vifuels , & le
point où le tableau eft coupé par un
rayon vifuel j eft V apparence du point
delobjer d'où ce rayon eft parti.
Il eft un cas où la perfpeclive az-
Tome XXX.
PET 609
valière donne pour le même objet la
même apparence que la perfpeSivc
militaire ; c'eft quand les rayons
vifuels font avec Thorifon des an-
gles de quarante-cina degrés > Se
que le tableau dans la perfpeclive
cavalière coupe perpendiculaire-
ment les projetions horizontales
des rayons vifuels.
Ces deux efpèces de perfpeâ:\ve
diff'èrent de la perfpeâive propre-
ment dite » en ce que dans celles-là
le point de vue eft fuppofé mobile ,
& placé pour chaque point de l'ob-
jet dans le rayon vifuel émané de
ce point. Car , fi l'on fuppofoit l'œil
immobile , il faudroit qu'il fût in-
finiment éloigné J or on ne voir
point à une diftance infinie. Elles
en diffèrent encore en ce qu'aucun
des rayons vifuels ne peut ctre per-
pendiculaire au tableau.
Il fuit de là que le champ de ce
tableau ne peut être borné comme
dans la perfpeûive ordinaire^ car»
fi l'cril eft infiniment éloigné, la
fphère de la vue fera infinie , & fi
lœil parcourt fucceffivemcnt les
extrémités des rayons vifuels , rien
n'empêche d'étendre cette fuppo«
fition aufii loin qu'on voudra.
On donne auffi les noms àeperf"
peclive cavalière Se de perfpeclive mi*
lltaire aux repréfentations exécutées
fuivant les régies que prefcrivent
ces deux arts "^ .
PETELANGE; bourg de France dans
la Lorraine » à trois lieues , fud-
oueft de Sarreguemine *.
POLIORCÈi;^ ; nom qui fut donné
à Démet rius , fils d'Anti^one > à
caufe de fon habileté dans l'art des
(îéges, & furrout à caufe du fiége
de Rhodes, dans lequel il déploya
tout fon génie , & qu'il fut néan-
moins obligé de lever.
Ce mot s'emploie quelquefois
K h h h
f^ PRO
4*. Les liçûes étant parallèles 6c
iacilDées i rhorisoo » & le plan eft
vertical la projeâion fera untperf-
. J>c3iv€ cavalière , & fi le plan eft ho-
rizontal ^ la projeétion prendra le
nom de perfpcclive militaire.
5 *. Lt% ombtes folaires font auffi
. des projeftions des contours dés ob-
jets » faites fuîyant des lignes à-peu-
(x:is parallèles far xoutes fortes de
Airiàces.
^ On projette quelquefois unobi'er
fur un plan par des lignes brifées
fuivant une certaine loi , & qui paf \
fent par le même point. Ces fortes
de projeâ:ion>; n'ont aucune reHem-
blance avec l'objet j mais fi on les
regarde d'un certain point & dans
Jes miroirs d'une certaine figure ,
«les paroîrronr dans leurs vraies
proportions. Pour concevoir plus
facilement comment fe fait cette
irepréfentation , imaginez l'objet
placé encre l'œil & le miroir cjrlin-
drique dont l'axe eft vertical. Sup
pofez que tous les points de cet objet
viennent imprimer leurs couleurs
fur un plan horizonjcal placé fous le
miroir I en fuivant les rayons vifuels
réfléchis fur ce miroir. Ce plan ho-
rizontal ainfi coloré, ne fera voir
2u'une caricature monArueufe; mais
l'on ôce l'objet, & que Tocil im-
mobile regarde toujours vers le mê-
me point du miroir , il y verra la
parfaite reiTemblance de cet objet.
Cette manière de repréfenter les ob
jets s'appelle anamorphofc. Voyez
ce mot.
L'art de faire toutes fortes de
projetions eft ce qu'on appelle dej^
Jein géométral. Cec art eft d'une uti-
lité infinie , & l'on peut dire qu'il
renferme prefque toute la pratique
de la géométrie fur !e papier *.
PROPONTIDE , aujourd'hui mer de
PRO 6it
Marmara. Foye:^ Marmaka^:
PROVIDENCE-, (île de la) eft ùno
île de U mer du nord > au i^^ degré
de latitude feptentrionale , & entre
le 8i^ & le 8)« degré de longi-
tude *.
pUEBLÂ ; nom propre. Il y a plu'
fieurs villes de ce nom e n £f-
pagne.
1^. Puebla deSanabriay dans le
royaume Léon , à quinze lieues »
oueft, de Benavente.
1^. Putbla de MoncaUfan , dans U
nouvelleCaftille^fur la rive gauche
du Tage.
3^. PueblaDonFadrièsy dans la
même province » à la fource de la
Guadian^.
4^ Puebla de Alcocer , dans TEf-
tramadure.
S°. Puebla , dans le royaume
d*Arragon. On a fait mention de
ces deux dernières dans le XXille
volume *.
RESHD , ou HUSUM; nom propre.
Ville de Nife , capitale de la pro*
vince de Ghilan ou Gilen , fituée
prés de la mer Cafpienae , dans une
plaine agréable & environnée de
haiKes montagnes. L'air y eft mal
fain *.
ROGNON} (le) petite rivière de
France dans la Champagne , laquelle
fe jette dans la Marne, a deux lieues
audeftus de Joinville. Elle fournit
d'excellentes truites *.
ROSSEL; (la), petite rivière de
France dans la Lorraine > laquelle a
fa fource au delTus de Saint Àvold,
&z fe jette dans la Sarre, près du
village de Vcrden *.
H h h h ij
SHA
Indiens. « Quelques-uns le regar-
I» dent comiue un commencaire du
n Vedam^d'aucres comme un livre
» original. On vient d*en publier
t» on extraie en Angleterre. L'Éter*
«> nel , dit ce livre , concentré dans
» la contemplation de fon elTence^
» forme la réfolution de créer des
t Êtres qui puiflfenc participer i fa
» gloire. Il du, & les Anges furent.
>» Ils chantoienc de concert les louan-
» ees du Créateur & l'harmonie des
•> Iphères céleftes, lorfque deux de
t> ces Efprits fe révoltèrent , & en
•» entraînèrent d'autres par leur
» exemple. Dieu les précipita dans
» un féjour de tonrmens , & ne les
» en retira qu'à la prière des Anges
» fidelles>& â des conditions qui les
99 remplirent de joie & de terreur.
» Les rébelles furent condamnés i
M fubir fous différentes formes» dans
» la plas baffe des quinze planètes >
9» des punitions proportionnées à
9è rénormité de leur crime. Ain(i
» chaque Ange fubit d'abord fur la
j» terre quatre-vingt- fept tranfmi-
99 grations avant d'animer le corps
» de la vache qui tient le premier
»> rang parmi les animaux. Les dif-
« férentes tranfmigrations font un
» état d'expiation , d'où on palTe à
» un état d'épreuve, c'cft-à-dire,que
» l'Ange tranfmigre du corps de la
» vache dans un corps humain. C'eft-
» là que le Créateur étend fes fa-
n cultes intelleâuelles & fa liberté »
*> dont le bon ou le mauvais ufagc
» avance ou recule l'époque de fon
« pardon. Le fage va fe rejoindre en
9> tnourant à TÊtre fuprème \ le me*
99 chant recommence fon temps
» d*expiation.
» Ainfi , fuivant cette tradition
» du Shafler^ la méiempficofe efl:
99 un vrai châtiment , & les âmes
» qui animent la plupart des fubl-
t A B 0 13
» tances vivantes , ne font que des
» êtres coupables. Cette opinion fur
«> la tranfmigration des âmes n'eft
99 pas fans doute univerfellemenc
» adoptée dans l'Inde \ elle aura été
99 imaginée par quelque dévot mé«
99 lancolique & d'un caraâère dur.
>9 11 eft vraifemblable que ce dogme
99 fut bien différent dans fon ori-
99 gine ».
SlANCOSj fubftamif mafcuUn. Co-
?[uille dont les Indiens de Bengale
ont des braffelets *.
SOCOTOR A i île de la mer d'Arabie,
à cinquante lieues , fud-eft , du cap
de Gaardafui. Cette île a été con-
nue par les Anciens fous le nom de
Dïofcoridt. Elle eft peu fertile te
fans port '
1
TABLEAU ; fe dit en perfpedkive ,
de la furface fur laquelle fe tait la re-
préfentation des objets , quelles que
foient fa figure & fa position par
rapport à l'objet & à rœil. Dans la
perfpeâive ordinaire > on fuppofe
ordinairement que le tableau eft un
[Azn vertical placé entre l'œil Se
'objet. yoye\ Perspective. Dans
la perfpeâive cavalière , le tableau
eft audi un plan vertical interpofé ,
& dans la perfpeftive militaire c'eft
un plan horizontal \
TADMOR , autrefois Palmyre. Voy.
Palmyre.
TAVIGNAGNO , ou Tavignan j
rivière de l'île de Corfe » laquelle a
fa fource au lac de Créno fur le
mont de Cradaccio , & fon embou-
chure dans la mer au-deffous d'A-
jéria *.
TÉCRIT y ou TÉcRiTE ; ville d*A(»e ^
fituée fur le Tigre , à quarante lieues
au-deffus de Bagdad. Tamerlan U
fit miner & la prit en 1 393. Sa ion-
6i4 TEN
gitude eAde6i degré & fa latitude
de 5 4 degrés, 55 minures^.
TENAILLE j (fortification) Il y a
des tenailles brifées & des tenailles
à flancs. La tenaille Jimple eft celle
Î|ui eft formée de deux faces prifes
ur les lignes de défenfe. Quand le
rentrant formé par ces lignes de dé-
fenfe eft occupé par une ligne pa-
rallèle à la courtine » la tenaille eft
brifée. Enfin la tenaille à flanc eft
celle qui eft compofée de deux demi*
baftions & d'une courtine , comme
la tctc d'un ouvrage â cornes. M. de
Vauban en a fait de femblables aux
citadelles de Strasbourg & de Lille;
nuis ces tenailles ont des défauts
qui les ont fait rejeter.
On appeloit autrefois tenaille^ un
ouvrage compofé de deux branches
parallèles &c de deux faces formant
un rentrant. Cet ouvrage étoit placé
fur le ravelin qiiiep étoit couvert »
comme celui-ci couvroit la cour-
tine. La tenaille étoit quelquefois
double» c'eftà^dire, qu'elle avoit
quatre faces» Icfquelles formoient
un faillant & deux rentrans.
YEN
On appeloit queue ithirondtjimfl^
la tenaille fimple dont les deaxbian-
ches étoient convergentes du coté
de la place. La queue a*hironde cccût
double , & s'appeloit aufli banna it
Prêtre , quand la tenaille étoit dou-
ble.
En termes de taâique , on appelle
tenaille ^ la difpofition d'une troupe
ou d'une armée dont les deux ailes
s'avancent en débordant le centre.
On dit alors que cette armée oa
cette troupe forme la renaille , eft
difpofée en tenaille. L'ordre de ba-
taille de Baja'iet à Nicopolis ctok
une tenaille *.
YÊNDATSj (les) c'eft lenomd'ua
peuple de fauvages do l'Amérique
Septentrionale » connus fous celui de
Hurons. Ce dernier nom leur fur,
dit-on , donné par les François , !orf-
ou'ils abordèrent pour la première
fois dans leur pays. roye\ HvRON«
dans le x}e volume \
^
asfcUMMBKi .. 'eggae
J'ai lu, par ordre de Monfcigncur le Chancelier, ce tren-
tième & dernier Volume du Grand Vocabulaire
François, ainfi que les précédens , je n*y ai rien trouvé qui
puiflc en empêcher rimpreflîon. Fait à Paris, ce 17 Juillet 1774.
CAPPERONNIER.
PRIVILÈGE DU ROI.
1-iOUIS, PAR LA GR&CE DE DIEU. ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE :
A tous nos amés & féaux Confcillers les Gens ccnans nos Cours de Parlemcn: , Mai:rc$
des Requêtes ordinaires de notre Hôtel , Grand Confeil » Prévôt de Paris , Baillis , Sénéchaux,
leurs Lieutenaus Civils ^ autres nos Ju^iciers qu'il appartiendra : S a l u t. Notre aîné le
Sieur Panckoucke, Libraire , Nous a fait cipoier qu'il défirerqit faire imprimer &
donner au Public un Ouvrage qui a pour titre U Grand Vocabulaire franfois , éfc, s'il
Nous plajfoit lut accorder nos Lettres de Privilège pour ce néceilaircs. A ces Causss,
voulant favorablement traiter l'Expo liant , Nous lui avons permis & permettons par ces
Préfentes , de h\tc imprimer ledit Ouvrage autant de fois que bon lui (èmblera , & de
le vendre « faire vendre & débiter par tout notre Royaume pendant le temps de quinrc
années conficucives , à compter du jour de la date des Préfentes. Faifons défenfes a tous
Imprimeurs , Libraires & autres perlonnes de quelque qualité & condition qu'elles foiem •
d'en introduire d'imprefïîon étrangère dans aucun lieu de notre obéitfance : comme aufC
d'imprimer, vendre, faire vendre, débiter, ni contrefaire ledit Ouvrage, ni d'en faire
aucun extrait fous quelque piétexte que ce puilfe ctrc , fans la permiffion cxprcffc & par
écrit dudit Expofant , ou de ceux qui auront droit de lut , à peine de confifcttion des
exemplaires contrefaits, de trois mille livres d'amende conrre chacun des contrevenans»
dont un tiers à Nous , un tiers à l'Hô^el-Dicu de Paris , & l'autre tiers audit Expofant ,
ou à celui qui aura droit de lui, & de tous dépens, dommages & intérêts; à la charge
que ces Préfentes feront enregidrées tout au long fur le Regiflre de la Communauté des
Imprimeurs, Libraires de Pans , dans trois mois de la date d'icellcs; que l'imprefTion
dudit Ouvrage' fera faite dans notre Royaume & non ailleurs, en bon papier , beaux
caradbcres , conformément aux Kégicmens de la Librairie , & notamment à celui da
20 Avril i7if , à peine de déchéance du préfent Privilège ; qu'avant de l'expofer ca
▼ente, le manufcrit qui aura fervi de copie à Timprcffion dudit Ouvrage^ fera remis
dans le mc-me état ou l'Approbation y aura été donnée es mains de notre cher & fétl
Chevalier, Chancelier de France le Sieur De la Moignon, & qu'il en fera remis
deux Exemplaires de chacun dans notre Bibliothèque publique , un dans celle de notre
Châ;eau du Louvre, & un dans celle de notre cher & féal Chevalier , Chancelier de
Fiance , le ficur De la Moignon, & un dans celle de notre cher & féal Chevalier
Vice-Chancelier & Garde des Sceaux de France le Sieur De Maupbou; le tout à peine
de nullité des Préfcnics, du contenu dcfquelles vous mandons & enjoignons de faire jouir
ledit Expofant & fcs ayans caufes , pleinement & paifiblement , f^ns fouffrir qu'il leur foie
fait aucun trouble ou empêchement. Voulons qu'à la copie des Préfentes qui fera imprimée
ou Sergent fur ce requis , de faite pour l'exécution d'icellcs tous aélcs requis & néceilaircs»
fans dcmâttJer aatre permifion, 9c nonobftaae clâinctiF Je Haro, Cbtitre Uotmuiie ft
l^cttres à ce contraires : C a r tel eft notre plaifir. Donné à Compiéffoe le lo Se^fcmbit
1766 s Se de notre règne le cinquantesleukîane. Par le Roi en fonf ConfeO. SigiU LE BEGUE.
Regiftré fur le Regiftre dix-fipt de la Ckandffe Royale & Syndicale des lÀhrairak
Imprimeurs de Paris ^ NS.77. Fol. 4^, conformément au Règlement de 17^3. A Paris ^
€e ^Navembrt 1766. Signé C. A. J OMB E R T , pèrc« Syndic.
Je rcconnois que M. C^** efl: alTocié pour moitié au Privilège du Grand Vocahulén
franfois; c'eft pourquoi il a la propriété de la moitié du fonds dudit Ouvrage , fuÎTant Ici
conrentions alites entre nous, le if Juillet' 17^7. Fait à Paris ce premier Déccmbcc
I77Î.
C PANCKOUCKL
Re^ftré la préfente Ceffion fur le Regifire XIX de^ la Chambre Royale & Sy/tdicale ia
Libraires & Imprimeurs de Pari^ , N". ^^^7j conformément aux anciens Réglemens , cmifirmés
par celui de zS Février 172^. /rPajrisce7 janvier 1774%
C A. JOMBERT, père. Syndic.
AVIS-
JyiESSIEURS les Soufcriptcurs du Grand Vocabulaire
François font priés de rapporter leurs SoufcriptÎQns en reti-
rant le trentième & dernier Volume , qui leur fera délivré
gratis.
==0^
De rimprimerie de D'HOURY. 1774.