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Full text of "Le Grand vocabulaire françois"

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^-! 


LE   GRAND 


V  OCABULAIRE 

FRANÇOIS 


L  E    G  R  A  ND 

VOC ABULAIR  E 

FRANÇOIS, 

CONTENANT 

i^,  Uexplîcarîon  de  chaque  mot  confidcrc  dans  fes  diverfes  acceptions  grammati- 
cales ^  propres ,  figurées ,  fynonymes  &  relatives. 

a**.  Les  lois  de  l'Orthographe  j  celles  de  la  Profodîe  ,  ou  Prononciation  ,  t^c 
familière  cia*oratoire  ;  les  Principes  généraux  &  particuliers  de  la  Grammaire; 
les  Règles  de  la  Verfification ,  &  généralement  tout  ce  qui  a  rapport  à  l'Éloquence 
&  à  la  Pocfie. 

}**•  La  Géographie  ancienne  &  moderne  \  le  Blafon  ,  ou  l'Art  héraldique  ;  la 
Mythologie  ;  l'Hiftoire  naturelle  des  Animaux  ,  des  Plantes  &  des  Minéraux  ; 
l'Expofé  des  Dogmes  de  la  Religion ,  &  des  Faits  principaux  de  l'Hiftoire  Sacrée  , 
Eccléfîafticpe  &  Profane. 

4*.  Des  détails  raifonnés  &  philofophiques  fur  l'Économie ,  le  Commerce  ,  la 
Marine ,  Lt  Politique  ,  la  Jurifprudence  Civile  y  Canonique  &  Bénéficiale  j 
TAnatomie ,  la  Médecine  ,  la  Chirurgie  ,  la  Chimie  ,  la  Phyfique  ^  les  Ma- 
thématiques >  la  Mufique  »  la  Peinture  ,  la  Sculpture  >  la  Gravure  >  l'Archi- 
le&ure,  6  c.  &c. 

PAR   UNE  SOCIÉTÉ    DE   GENS  DE  LETTRES. 
TOME   TRENTIÈME    ET    DERNIER. 


kAÂAjitJlAA  j 


A    PARIS, 

Hôtel  de  Thou,  rue  des  Poitevins,  Quartier  S.  André-des-Arts. 

M.  DCC.  LXXI  V. 
Avec  Approbation  &  Privilège  du  Rou 


ï^rr 


LE    GRAND 


VOCABULAIRE    FRANÇOIS 


VIP 

IPÈRE;fubftantif  fémi- 
nin,  Fipcra.  Sorte  de  fer- 
pens  dont  il  y  a  beaucoup 
d'efpèces ,  &  dont  la  mor- 
fure  coagule  le  fang  &  fait 
mourir  Ci  Ton  n'eft  promptemcut  fe- 
couru.  La  vipère  la  plus  comiiiune 
en  France  eft  ordinairement  longue 
d'environ  deux  pieds  lorfqu'fclie  a 
pris  roue  Ton  accroifTement  ,  &  fa 
grolFcur  égale  ou  furpade  celle  du 
pouce  d'un  homme  j  les  femelles  ont 
le  corps  plus  gros  que  les  mâles  y  la 
têre  eft  plare  &  a  un  rebord  qui 
s'étend  autour  des  extrémités  de  fa 
partie  fupérieure  ;  la  vipère  diffère 
principalement  de  la  couleuvre  par 
ce  caraâère  ,  car  dans  la  couleuvre 
la  tcce  n'a  point  de  rebord ,  elle,  eft 
plus  pointue  &  plus  étroite ,  à  pro- 
portion des  autres  parties  du  corps. 
La  tête  de  la  vipère  a  un  pouce  de 
longueur,  &  fept  A  huit  lignes  de 
largeur  prife  vers  le  fommet ,  quatre 
a  cinq  lignes  à  l'endroit  des  yeux , 
Tome  XXX. 


VIP 

&  deux  lignes  &  demie  d'épaifTeur; 
ordinairement  les  mâles  ont  le  cou 
un  peu  plus  gros  que  les  femelles , 
&  communément  il  eft  de  la  groffeuc 
du  périt  doigt  à  fon  origine.  La 
queue  a  environ  quatre  travers  de 
doigt  de  longueur  ;  fa  groffeur  à 
fon  origine  eft  à  peu  près  la  même 
que  celle  du  cou  j  erifuite  elle  di* 
minue  infenfiblement  ic  fe  termine 
en  pointe  \  la  queue  des  mâles  eft 
toujours  un  peu  plus  longue  6c  plus 
grofte  que  celle  des  femelles- 
La  couleur  des  vipères  varie  \  on 
en  voit  de  blanchâtres ,  de  jaunâtres» 
de  rougeâtres,  de  grifes»  de  brunes» 
&c.  ic  elles  ont  toutes  des  taches 
noires  ou  noirâtres  ,  plus  ou  moins 
foncées  &  placées  avec  une  forte 
dé  fymétrie  â  peu  près  â  égale  dif« 
tance  les  unes  des  autres  ^  principa- 
lement fur  la  face  fupérieure  &  fuc 
les  côtés  du  corps.  La  peau  eft  cou- 
verte d'écaillés  \  les  plus  grandes  fe 
trouvent  fous  la  face  inférieure  du 


I   ^ 

1 


\\ 


1/ 


i 


VIP 

corps  &  fervent  de  pieds  â  cet  ani- 
mai ;  elles  ont  toujours  une  couleur 
d'acier  dans  toute  leur  étendue  ,  au 
lieu  que  celles  des  couleuvres  font 
ordinairement  marquées  de  jaune. 
Il  y  a  autant  de  grandes  écailles  que 
de  vertèbres,  depuis  le  commence- 
ment du  cou'jufquà  celui  de  la 
queue  j  &  comme  chaque  vertèbre 
a  une  côte  de  chaque  coté,  chaque 
écaille  fouticnt  par  fes  deux  bouts 
les  exrrcmitcs  de  ces  deux  côtes. 
Les  écailles  de  la  queue  diminuent 
de  grandeur,  à  propottion  de  celle 
de  la  queue  mcrr.e.  Il  y  a  au  bas  du 
ventre  une  ouverMire  à  laquelle 
abowtilFent  Tanus  &  les  parties  de 
la  génération,  tant  des  mâles  que 
des  feonelles  j  cette  ouverture  eft 
feicmée  par  la  dernière  des  grandes 
écailles  qui  cil  en  demi -cercle  & 
qui  s'abaide  dans  le  temps  du  coït, 
lorfque  la  fen^-elle  met  fes  petits  au 
jour ,  &  rouets  les  fois  que  les  ex- 
crém;;ns  fortenr. 

Les  vipères  changent  de  peau  au 
priiiijmps,  &  quelquefois  aufli  en 
auto'nne  ;  au  moment  où  elles 
quittent  cette  peau  écailleufe,  elles 
fe  trouvent  également  revêtues 
cl*une  autre  peau  également  couverte 
d'écaillés  dont  les  couleurs  font  bien 
plus  brillantes  j  il  s'en  forme  une 
nouvelle  fous  celle-ci  pour  la  rem- 
placer dans  la  fuite  j  deforte  que  la 
vipère  a  en  rout  temps  une  double 
peau. 

La  vipère  diffère  de  la  couleuvre 
non-feulemenr  en  ce  qu'elle  rampe 
plus  lentement,  &  qu'elle  ne  faute 
jamais ,  mais  encore  en  ce  qu'elle 
ell:  vivipare  y  au  lieu  de  pondre 
comme  la  couleuvre  des  œufs  qui 
n'éclofent  que  long -temps  après, 
us  petits  de  la  vipère  acquièrent 
leur  entière  perfeûion  dans  la  ma- 
V  ice  9  &  courent  au  foritr  da  ventre 


VIP 

de  la  mère.  Les  vipcies  s*acc< 
ordinairement   litiix    fois    1 
Elles  portent  leurs  petits  qu 
cinq  mois  ,  elles  en  font 
vingt  &  même  vingt-cinq  j 
nourrident  de  cantharides ,  c 
pions,  de  grenouilles,  de 
de  taupes  &  de  lézards^  foi 
capacité  de  l'eftomac  n'eft  f 
graude  pour  contenir  Tanirn^ 
les  veulent  avaler,  alois  il 
une  partie  dans  l'cefophage» 
père  ne  rend  pas  beaucoup  < 
mens,  ils  n'ont  poinriio/rr 
odeur  comme  ceux  des  coul 
&  Ton  n'en  font  aucune  lo 
ouvie  un  bocal  dans  kqnèlc 
rit  pluficurs  vipères  :  e.ies 
point  de  trous  en   terre  pi)U 
cher  comme  les  couleuvus , 
retirent    ordinairement     fc 

[Hcrres  &c  dans  de  vicilks  n 
orfqu'il  fait  beau  ,  elles  le  i 
fous  des  herbes  toutFiies  oi:  < 
buiifons. 

Les  vipères  diffèrent  cnc 
couieuvrcb,  en  ce  (]'jV!i' s 
dents  cmiiies  j  leur  nombi 
dans  diflétens  individus  ;  or 
ment  il  n'y  en  a  qu'une  de 
côté  de  la  mâchoire  fupérieu 
on  en  trouve  quelquefois  d< 
dents  font  entourées  jufqu'i 
les  deux  tiers  de  Lui  toi 
d'une  véficuie  épailTe  6>c 
d'un  fuc  jaunâtre  ,  tranfp; 
médiocrement  li'iuide  ;  il 
milieu  de  cette  véficuie, 
groflTe  dent ,  plufieurs  périt 
crochues,  les  unes  plus  lonj 
les  autres  &  qui  fervent  à  re 
les  groffès  dents  ,  foit  qn'eli 
bent  d'elles  mêmes  ou  ace  ir 
ment  :  celles-ci  ont  envm 
lignes  de  longueur  -,  elles  f 
chues  y  blanches  ,  crenfcs 
phanes  &  très  pointues  3  e 


^. 


VIP 

Yent  ordînairemenc  cc:ichéei  kiong 
de  la  mâchoire,  &  leur  pointe  ne 
paroîc  qu'au  moment  où  la  vipère 
veut  mordre  ;  alors  elle  les  redreffe 
&  les  enfonce  dans  fa  proie.  Le  ve- 
nin pénètre  dzni  la  plaie  que  fait  la 
vipère  en  mordant,  en  panant  bar  le 
canal  intérieur  de  la  dent  ;  les  glan- 
des (jui  le  filtrent  font  fituées  à  la 
partie  poftérieure  de  chaque  orbite 
&  à  la  même  hauteur  que  l'œil ,  el- 
les font  petites  8c  jointes  enfemble , 
elles  forment  un  corps  de  la  groflèur 
de  l'œil  &  s'étendent  en  longueur 
dans  l'crbite  au-deffbus.  Se  en  partie 
derrière  l'œil  j  chaque  |[lande  a  un 
^aiffeau  qui  communique  dans  la 
-véficule  de  la  gencive  &  qui  aboutit 
à  la  racine  de  la  grôfle  dtfiit.  ' 

Il  ,neft  pqint  de  remède  plus 
puidanr  &'.plus  prompt  contre  le 
^enîn  de  la  vipère,  que  les  (els  vo- 
latils, comn^e  le  prouve  d'une  ma- 
nière inconteftabfe  Thiftoire  qu'on 
lit  dans  les  Mémoîrts  de J,* Académie 
des  Sciences  y  année  ly^-j  ,  &  qui 
nous  inftruit  anifi  delà  manière  dont 
on  doit  les  adminiftrer. 

Le  2^  Juillet  1747,  M.  Bsrnard 
de  Ju(fieu  »  érant  à  herborifer  fur  les 
buttes  de  Montmorency  avec  ks 
Élèves  ,  un  d'eux  faifît  avec  la  main 
un  ferpent  qu'il  prenoit  pour  une 
couleuvre,  &  qui  rcelletpent  ctoit 
une  vipère.  L'animal  irrité  ,  le  mor- 
dit en  trois  endroits  :  favoir,  au 
pouce ,  au  doigt  index  de  la  main 
droite  ,  &  au  pouce  de  la  main  gau- 
che; il  fentit  prefquc  auffi-iôt  un 
engourdi (feroent  dans  les  doigts,  & 
ils  s'enflèrent.  L'enflure  gagna  les 
mains ,  &  devint  fi  confidérable 
qu'il  ne  pouvoir  plus  fléchir  les 
doigts.  Ce  fut  dans  cet  état  qu'on 
le  mena  à  M.  de  Juflieu,  qui  étoit 
éloigné  de  quelques  centaines  de 
pas.  L'infpedion  de  l'animal  le  flt 


VIP  5 

âuffi-tot  reconnoître  pour  une  vl^ 
père  très-forte  &  très-vive;  &  le 
malade  qui  avoit  été  efl^rayé,  fut 
raffuré  par  l'efpér^ce  d'une  promp- 
te &  fûre  guérifon.  En  effet,  M.  de 
Juû^eu  s'étoit  afluré,  tantpfir  le  rai- 
fonnçment,  que  par  un  grapd  nom- 
bre d'expériences  faites  fur  des  ani- 
maux ,  que  l'alcali  volatil  étoit  dans 
ces  occauons  un  i;emède  fur,  pourvu 
qu'il  fût  adminiftré  pro'mptement. 
Il  avoit  hepreufement  fur  lui  qn 
flacon  rempli  d'eau  de  Luce  ,  qui  , 
copime  l'on  fait,  n'eft  qu'une  pré- 

Faration  de  l'alcali  volatil  uni  â 
huile  de  fuccin  ;  il  en  fit  prendre 
au  malade  fix  gpuctes  dans  un  verre 
d'eau ,  &  en  verfa  fur  chaque  blef- 
fure  aflez  pour  fervi,r  à  les  ballîner 
éc  i  les  frotter.  Il  étoit  alors  une 
heure  après-midi  &  îl  faifoit  fort 
chaud  ;  fur  les  deux  heures  le  ma- 
ia4e  fe  plaignit  de  maux  de  cœur 
&  totpba  en  défaillance  :  on  voulut 
faire  une  ligf\rure  aubras  cîroit,  qui 
étoit  enflé  ;  mais  M.  de  Jurtîeu  la 
fit  défaire  ,  &  une  fecon  le  dofe  du 
même  reniède  pr^fe  dans  du  vin , 
fit  difparoître  la  défaillance.  Alors 
le  malade  demanda  â  être  mené  au 
lieu  où  il  devoir  pafTcr  la  nuit ,  il  j 
fut  mené  par  deux  Étudians  en  Mé- 
decine, qui  fe  chargèrent  d'en  avoir 
foin ,  &  de  lui  faire  prendre  le  mê- 
me remède,  s'il  lui  furvenoit  quel- 
que foibleffe;  il  en  eut  efi^eûive- 
ment  deux  dans  la  route;  étant  au 
lit  il  fe  trouva  très-mal,  donna  mê- 
me quelque  marque  àe  délire  ,  & 
vomit  tout  fon  dîner  ^  mais  tous  ces 
accidens  cédèrent  à  quel<jues  nou- 
velles dofes  d'alcali  Volatil.  Après 
fon  vomiflement,  il  refta  tranquille 
&  dormit  afl'ez  paifiblement.  M.  de 
Juflieu ,  qui  arriva  fur  les  huit  heu< 
res,  le  trouva  beaucoup  mieux*,  & 
feulement  incommodé  de  l'aboa- 
Aij 


4  VIP 

Jante  tranfpiration  que  le  remède 
lui  avoir  cauté.  ^  la  nuic  fut  très- 
bonne;  U  len  lemain  les  mains  n'é- 
tant pas  iélcnfléi^s  ,  on  fit  une  em- 
brocacion  avec  l'huile  d'olive  »  dans 
laquelle  on  mêla  un  peu  d'alcali 
Volatil.  L*cfFjt  de  ce  remède  fut 
prompt  :  une  demi  heure  après  le 
malade  pouvoir  fléchir  libremenr 
les  doigts;  il  s*habilla  &  revint  à 
Paris  »  après  avoir  déjeuné  de  très- 
bon  appétit;  depuis  il  alla  de  mieux 
en  mieux  »  &  fe  trouva  entièrement 
euéri  au  bout  de  huit  jours.  L*en« 
nare,  PengourdilTemcnt  des  mains 
&  une  jaunifTe  qui  s*étoit  montrée 
dès  le  troifième  jour  fur  les  deux 
avant-bras  ,  furent  didipés  par  le 
même  remède,  dont  il  prenoit  trois 
fuis  par  jour  »  deux  gouttes  dans  un 
verre  de  fa  boiiïon. 

La  vipère  fournit  beaucoup  de 
remèdes  :  on  s'en  fert  pour  rélifter 
au  venin,  pour  puiifier  le  fjmg, 
pour  la  lèpre ,  la  galle ,  les  écrouel- 
les ,  les  dartres  rebelles  &c  dans  les 
fièvres  malignes  ôc  peftilentielles. 
Il  paroît  que  la  principale  vertu  de 
la  vipère  efl  d'accélérer  la  circula- 
tion du  fang ,  d'en  faciliter  te  mé- 
lange ,  de  Tondre  les  concrétions 
lymphatiques,  &  de  dcbarraffer  par 
ce  moyen  ,  les  glandes  de  ces  hu- 
meurs groffières  ^Sc  obftruantes,  qui 
venant  â  y  fé^ourner  &  à  s'y  aigrir, 
occaHonnent  une  infinité  de  mala- 
dies cutanées  auxquelles  on  donne 
le  nom  de  fcrophuleufcs  &  de  lé- 
prcufes.  On  eft  redevable  de  ces 
bons  effets  au  felaâif  6c  très  péné 
trant  dont  les  vipères  abondent ,  & 

3 ai  vient  des  lézirds  &  des  taupes , 
ont  elles  fe  nourrilTent  :  car  on  fait 
que  ces  animaux  étant  diffous  dans 
l'eftomac,  fourni  (Tent  une  grande 
quantité  de  particules  volatiles ,  & 
c'eft  en  cela  que  confifte  la  différence 


yiP 

de  la  chair  de  vipère  d'avec 
des  autres  ferpens,  qui  »  ne 
que  d'herbes  &  de  gazons ,  foi 
éloignés  de  pofféder  des  pro; 
qui  nous  rendent  la  vipère  i 
en  médecine. 

Les  anciens  Médecins  fa 
manger,  pendant  long  remp 
vipères  en  guîfe  de  poiffon , 
fur  le  gril  :  ils  ordonnoient  u 
ufage  des  vins  de  vipères  »  &  i 
rilFoient ,  par  ce  moyen ,  les 
dies  les  plus  terribles  &  h 
opiniâtres  ,  telles  que  la  lèpr 

Les  piépararions  les  plus  I 
de  la  vipère ,  &  en  même 
les  meilleures ,  font  les  bou 
la  gtlée,  les  firops  &  le  vin 
père. 

On  fait  fécher  au  foleit  1< 
&  le  foie  de  la  vipère  :  on  1 
vérife  enfemble  ,  &  Ton  \ 
cette  poudre  ié^oard  animât  : 
les  mcmcs  vertus  que  le  ce 
la  vipère  ;  elle  fe  donne  d 
bouillon  Se  dans  quelque  1 
convenable.  La  chimie  fouri 
fieurs  autres  préparations,  qu 
une  forme  différente ,  ont  les  i 
propriétés  ;  tels  font  l'eau  dil 
l'efprît ,  le  fel  volatil  &  Thi 
vipère.  L'efprit  &  le  fel  vola 
les  remèdes  les  plus  en  ufa] 
fourniffe  la  diftillation  de  la 
Ils  pofièdent  eux  feuls  les  vei 
plus  effentielles  de  l'animal.  ( 
fert  dans  les  fièvres  maligne* 
la  petite  vérole ,  dans  l'apoi 
dans  l'épilepHe  ,  dans  la  par 
dans  les  maladies  hyAériqu 
contre  la  piqûre  de  toutes  le 
venimeufes. 

La  graiffe  ou  axonge  de 
eft  un   remède  admirable  d 
affeflions   des   parties    nerv 
fpécialement  des  articulation 
venant  de    quelques  caufes 


VIP 

nés,  contufions,  plaies,  piqûres  Se 
autres  accidens  femblables.  Cette 
graiffe  tient  lieu  des  collyres  les  plus 
santés  contre  lesafTeâionsdes  yeux  : 
lorfquil  ne  s'agit  que  de  foitifisr  la 
vue  &  de  diliiper  la  trop  grande 
abondance  d'humeurs  qui  afltliient 
dans  Tœil  &  qui  rincommodent  y 
on  fe  contente  d'oinilre  les  paupières 
avec  ce  liniment.  Mais  lorfqu'il  el^ 
<]ueftion  de  remédier  â  des  maladies 
plus  prenantes,  il  faut  alors  en  faire 
cdiftiller  une  goutte  ou  deux  dans 
l'œil.  C'eft  un  excellent  lénicif ,  un 
déterfîf ,  un  confolidant  :  c'eft  un 
^écifique  pour  les  taches ,  les  taies 
cies  yeux ,  &  les  excroiflances  mem- 
braneufes  qu'y  laifTe  fouvent  la  pe- 
c^ite  Térole.  Cette  graifle  a  cela  de 

Îiarticulier,  que  quoiqu'elle  foitauÛi 
iquide  que  de  Thuile  ,  lorsqu'elle  a 
Séjourné  quelque  tems  dans  l'œil, 
elle  en  fort  épaifTe  &  en  forme  de 
beurre  blanc ,  parce  qu'elle  a  appa- 
remment la  propriété  d'abforber  les 
humeurs  acres  Se  falines  ,    d*oà  il 
réfulte  une   efpèce  de  favon  ;  ou 
qu'étant  déterfive ,  fans  être  mordi- 
cante  ,  elle  s'unit  à  toutes  les  impu- 
retés qui  s'y  trouvenr.  Ses  effets  fa- 
lutaires  ne  îe  bornent  point  aux  ma- 
ladies des  yeux  ;  W^edel  dit  en  avoir 
fait  prendre  avec  fuccès  intérieure- 
ment aux  phthifiques.  Cette  grailTe 
eft  encore  un  bon  cofmétique ,  pro- 

Îre  â  effacer  les  rides  du  vifage  & 
embellir  le  reint.  On  fe  fert  de 
l'huile  de  vipère  pour  guérir  les 
dartres  ,  la  gratelle  &  les  autres  vi- 
ces de  la  peau. 

La  chair  de  la  vipère  eft  un  des 
principaux  ingrédiens  qui  entrent 
dans  la  thériaque.  On  fait  venir  des 
vipères  de  plufieurs  provinces  du 
Royaume ,  mais  principalement  du 
Poitou  :  on  les  apporte  ou  vivantes 
dans  du  foo>  ou  fecbes  par  paquets 


VIP  5 

d'une  douzaine.  On  renferme  ces 
dernières  dans  des  vai(Teaux  qui 
contiennent  du  vif  argent,  ou  de 
l'abiinthe  ,  pour  les  garantir  des 
vers  :  il  faut  qu  elles  n'aient  point 
de  taches  de  noirceur  ;  ces  taches 
indiqueroient  qu'elles  font  mortes 
d'elles  mêmes.  11  y  a  plufieurs  pré- 
parations de  vipères  qui  nous  vien* 
nent  de  Montpellier  ,  de  Padoue  , 
&  auxquelles  on  a  donné  le  nom  de 
trochifques  ou  de  paJiilUs  de  vipères^ 
qui  ne  font  que  des  vipères  delfé- 
chées  réduites  en  poudre,  &  mifes 
avec  de  la  poudre  adragante  en  for- 
me de  paftilles ,  ointes  de  baume 
du  Pérou  pour  les  confervcr. 

VIPÉREAU  i  fubftaniif  mafculin.  Le 
petit  d*une  vipère. 

VIPÉRINE  Jubrtantif  féminin.  Plante 
qu'on  appelle  autrement  htrbc  aux 
v/pcres.  Voyez  Herbe  aux  vipâRES. 

Vipérine  virgienne  j  voytz  Ser- 
pentaire DE  Virginie. 

VIRAGO  i  fubftantif  féminin  du  ftyle 
familier ,  &  qui  ne  fe  dit  que  par 
dérifîon  pour  désigner  une  fille  ou 
femme  de  grande  taille,  qui  a  l'air 
d'un  homme.  C  eft  une  grande  virago. 

VIRBIUS  ;  Nom  que  Diane  fit  porter 
à Hippolite lorfqu'elle  l'eut  rappelé, 
à  la  vie  ,  comme  fi  on  difoit  deu5t 
fois  homme.  La  Déefle  en  le  retirant 
des  enfers ,  le  couvrit  d'un  nuage 
pour  ne  pas  donner  de  la  jaloufie 
aux  ancres  ombres  ;  mais  craignant 
le  courtoux  de  Jupiter ,  qui  ne  per- 
met pas  qu'un  mortel  une  fois  def- 
cendu  dans  les  enfers  revienne  â 
la  lumière ,  Se  voulant  auflj  mettre 
en  sûreté  les  jours  d'Hippolite  con- 
tre les  perfécutions  de  fa  marâtre , 
elle  changea  les  traits  de  fon  vifage, 
le  fir  paroitre  plus  âgé  qu'il  n*étoit , 
pour  le  rendre  entièrement  mécon* 
noiffable  ,  &  le  tranfporta  dans  une 
foret  d'Italie  qui  lui  a  été  confacrcc^ 


I 


\ 


6     .  VIR 

Là  il  vécut  inconnu  a  toat  le  monde 
fous  la  proreâon  de  fa  bienfaitrice 
&  de  la  Nymphe  Egcrie»  honoré 
lui-mètne  comme  une  Diyic^té 
champêtre  y  jufqu* au  règne  deNuma 
fous  lequel  il  fe  fit  connoîrre. 
VIRE  ;  ville  de  France  ^n  Norman- 
die »  fur  une  rivière  de  même  nom, 
à  huit  lieues,  fud-eft,  de  Saint-Lo. 
Ceft  le  ficge  d'une  Eleâion  ,  d^une 
Maîtrife  particulière  des  eaux  & 
forêts ,  &c.  On  y  fabiique  beau- 
coup de  draps  &  de  toiles  fines. 

La  rivière  de  Vire  a  fa  fource  à 
deux  lieues  au-deilus  de  la  ville  de 
ce  nom ,  &  fon  embouchure  dans 
la  mer  après  un  cours  d'environ 
vingt  lieues. 
VIRÉ  y  ÉE  j  participe  paffif.  Voyç-^ 

Virer. 
Virelai  ;  fubftantif  mafculin.  Sorte 
d'ancienne  petite   pocfie  françoife 
qui  eft  touçe  fur  deux  dmes  &  de 
vers  courts  avec  des  refrains. 

La  première  rime  foit  mafculine 
ou  féminine ,  doit  donnnec  dans 
toute  ia  pièce  \  &  l'autre  ne  doit 
paroître  que  de  temps  en  temps 
pour  faire  un  peu  de  variété.  Ainfî 
la  règle  de  ne  mettre  jamais  plus  de 
deux  rimes  mafculines  ou  fémi- 
nines de  fuite ,  n'eft  point  fuivie 
dans  le  virelai ,  parcequ'elle  ,  gêne- 
roit  le  caçaâère  plaifant  &  familier 
de  ce  petit  poëme ,  &  en  détruiroit 
l'efprit. 

Le  premier  vers ,  ou  les  deux  pre- 
miers fe  répètent  dans  la  fuite  par 
manière  de  refrain  ,  &  autant  de 
fois  que  le  poëtc  les  trouve  pro- 
pres il  former  un  fens ,  foit  qu'il 
les  coupe  ,  foit  qu'il  les  fépare 
l'un  de  l'autre  ,  foit  q^'il  les  répète 
tous  les  deux  A  la  fois. 
VIREMENT;  fubftantif  mafculin. 
Terme  de  banque  &  de  commerce. 
Il  ne  fe  dit  qu'en  cette  phrafe  » 


VIR 

virement  de  parties  ,    qui  /ignîfi 
le  rranfport  d'une  dette  a£tive 
certaine  valeur  ,  fait  à    un  créa 
çier  a  qui  Ton  doit  une  fomoie  < 
pareille  valeur. 

Les  viremens  ç|e  parties  font  < 

ufj^ge  dans  toutes  les  banques  < 

commerce  ,  &  furtout  à  Venife 

à  Amfterdam.  M.  Savary  temarqi 

que  l'établifTement  s'en  fit  dans  cet 

dernière  ville  en  i(>o8  ou  1609,011 1 

Particuliers  qui  lui  avoient  prête 

dcferpérant  qu'elle  put  jamais  a 

quitter  les  dettes  immenfes  qu'el 

avoit  contractées  depuis  plus  de  cii 

ijuante  ans  pour  foutenir  la  guer 

contre     l'Efpagnc ,     demandèrei 

pour  leur  fureté  qu'on  fît  un  cap 

tal  de  ce  qui  leur  étoit  dû ,  &  qi 

l'on  donnât  à  chacun  d'eux   créd 

du  montant  de  fa  créance  dans  n 

livre  de  compte  courant  qui  fero 

tenu  pour  cet  effet  à    rHôteUd( 

Villp  ,  avec  faculté  de  pouvoir  ad 

gper  à  leurs  créanciers  particuliei 

ce  qu'ils  pouvoient  leur  devoir,  t 

proportion  fut   agréée,  la  ville  i 

rendit  caution  envers  les  Particu 

liers ,   tant  des  anciennes  créance 

que  des  nouvelles  qui  pourroier 

s'y  établir.  Ce  qui  fut  exécuté  ave 

tant  d'ordre  &  de  fureté ,  que  k 

Négocians  trouvant  d'ailleurs  un 

extrême  facilité  à  faire  leurs  paye 

mens  par  ces  viremens  de  parties 

il  n'y  a  guère  de  particuliers  dan 

les  Provinces- Unies  &  même  dan 

le  refte  de  l'Europe,  pour  peu  qu 

leur   commerce    s'étende    vers    I 

-nord  ,  qui  n'y  foient  intérefles  di 

redement  ou  indirefteinent. 

VIRER  j  verbe  neutre  de  la  premièr( 

conjugaiton,    lequel    fe   conjugua 

comme  Chanter.  Aller  en  tour 

nanr.  Il  fe  joint  ordinairement  av£( 

tourner  ,  &  il  eft  populaire.   Il  peu. 

tourner  &  virer  ta  nt  quil  voudra. 


VI R 

Virer  ,  eft  auffi  adif  dans  cette  phrafc 
figurée  &  populaire ,  tourner  h  virer 
quelqu'un  ,  qui  fignifie ,  lui  tenir 
divers  difcours  ,  lui  faire  diverfes 

Îjuefiions  pour  le  faire  pailer,  pour 
avoir  de  lui  quelque  chofe. 

Il  eft  auflî  aâiif  en  termes  de  ma- 
rine ,  &  iignifie ,  tourner  d\m  côté 
fur  l'autre.  Ainfi  ronidit,  virer  le 
Cap  au  nord.   Virer  le  Cabefian.  Vi- 
rer de  bord. 
VIRES;  fnbflantif  mafculin  pluriel  & 
terme  de  blafon  qui  fe  dit  de  plu* 
fleurs  anneaux  concentriques. 
VIREVOLTE;  fubftantif    féminin. 
Tour  &  retour  fait  avec  vitefle. 
Faire  faire  des  virevoltes  à  un  cheval. 
VIREVOUSSE;  fubftantif  féminin. 
11  fe  dit  figurément  &  familière- 
ment par  corruption  de  virevolte. 
Cet  homme  fait  bien  des  virevoujjès. 
VIRGILE,   furnommé  le  Prince  des 
Poètes    Latins  i  lïiquM    à    Andes, 
village  près  de  Manroue  ,  Tan  70 
de  Jéfus-  Cbrift,  d'un  Potier    de 
icrre.    Les    ides    d'Octobre ,    qui 
étoient  le    15  de  ce   mois,  devin- 
renr  â  jamais  fameufes.  Il  ne  vécut . 
que  5 1  ans ,  &  mourut  à  Brindes  ,  1 
comme  il  alloit  en  Grèce  ,  pour 
mettre  dans  la  retraite  la  dernière 
main  à.  fon  Énéïde  ,  qu'il  avoir  été 
onze  ans  à  compofer.  Virgile  ayant 
été  rétabli    dans  fon   patrimoine , 
d'où  il  avoit  été  charte  par  la  diftri- 
butioii  faite  aux    foldats   vétérans 
d'Augufte  ,  des  terres  du  Mantouan 
k  du  Crémonois  ,  compofa  j  pour 
remercier  fon  bienfaiteur  ,  fa  pre- 
mière Églogue.  Cette  pièce  fit  con- 
noître  fon  grand  talent  pour  la  poc 
fie ,  &  devint  la  fource  de  fa  for- 
tune. Il  finit  fes  Bucoliques  au  bout 
de  trois  ans  ;  Ouvrage  précieux  par 
les  grâces   fimples  &   naturelles, 
par  Félégance  6c  la  délicarelTe ,  & 
par  cette  pureté  de  langage  qui  y 


VIR  7 

rèçnent.  Peu  de  temps  après  Vir- 
gile entreprit  les  Géorgiques ,  poc* 
me  le  plus   travaillé  de  tous  ceux 
qu'il  nous  a  laiffés ,  &  qu'on  peut 
appeler  le  chef-d'œuvre  de  la  poc- 
fie  latine.  Ces  différens  Ouvraees 
lui  acquirent  les   fufFrages  Se  i^ 
mitié  àiAuguJle  ,   de  Mécène  ,  de 
Tucca  y  de  Pollion  ,  à* Horace^  de 
Gallus.  La  vénération  qu'on  avoic 
pour  lui  à  Rome ,  étoit  telle ,  qa*ua 
|our ,  comme  il  vint  au  théâtre  , 
après  qu'on  y  eut   récité  quelques 
uns  de  fes  vers  j  tout  le  peuple  fe 
leva  avec  des  acclamations  \  hon- 
neur qu'on   ne  rendoit  alors  qu'à 
l'Empereur.  Tant  de  gloire  lui  fit 
des  jaloux,  à  la  tète  de  defquels 
étoient  Bavius  Se  Mœvius.  On  atta* 
qua  fa   naifiance,    on   déchira  fes 
Ouvrages  >  on  ne  refpeâa  pas  même 
fes  mœurs  ;  on  lui  prêta  des  goûts 
infâmes  ainfi  qu'à  Sacrale ,  Platon  ^ 
Sec.  Ce  qui  encourageoit  les  Crir 
tiques ,  c'ccoit  fa  modeftie  qui  dé- 
généroit  en  timidité.  Sa  gloire  l'emv 
barrafibic  en  bien   des  occafions  ; 
quand  la  multitude  accouroit  pour 
le  voir ,  il  fe  déroboit  en  rougif- 
fant.  Il  négligeoit  fes  habillemens 
de    fa   perfonne.    Cette  fimplicité 
cachoit  beaucoup  de  génie ,  mais  ce 
n'étoit  pas  aux  fots  â  le  voir.  Ua 
certain  Filiftus ,  bel  efprit  de  Cour  ^ 
prenoit  plaifir,  dit- on,  à  l'agacer 
continuellement ,    même   en    pré- 
fence  d'Augufte.  Vous  êtes  muet  ^ 
lui  dit-il  un  jour ,  &  quand  vous  aU'^ 
rie\  une  langue  „  vous  ne  vous  défini- 
drie\  pas  mieux.  Virgile  piqué  fe 
contenta  de  répondre  :  mes  Ouvra-» 
ges  parlent  pour  moi.   Âugafte  ap- 

Elaudit  â  la  répartie  j  fc  dit  â  Fi-^ 
ftus  :7?  vous  connoijffie:[  l'avantage 
duftlence ,  vous  le  garderie^  toujours^ 
Cornificius  y  autre  Zoïle ,  déchiroit 
Virgile^  On  ea  avertit  le  Pocre^ 


8  VIR 

qui  rcpondîc  fimplemcnt  :  Cornlfi- 
dus  m  étonna.  Je  ne  l'ai  jamais  of^ 
fenfé  ;  je  ne  le  hais  point  ;  mais  il 
faut  que  l'ArtiJîe  porte  envie  à  VAr- 
tifle  ,  (S*  le ^Po'éte  au  Poëte  ;  je  ne  me 
venge  de  mes  ennemis  qu'en  m* éclai- 
rant par  leur  critique.  Un  de  ceux 
donc  il  fut  le  moins  blelFé ,  c'ell 
Bathile.  Virgile  avoic  attaché  pen- 
dant la  nuit»  à  la  porte  du  Palais 
d^Âugulle  »  ce  diilique  où  il  le  fait 
égal  à  Jupiter. 

NoUe  pluit  totâ  ;  redeunt  fpeâaculd  manh, 
Divifum  imperium  cumjove  Càfar  habet, 

L'Empereur  voulut  connoître 
l'Auteur  de  cette  ingénieufe  baga- 
telle, perfonne  ne  fe  déclara.  Ba- 
thile  profitant  de  ce  filence  fe  fait 
honneur  du  diftique^  &  en  reçoit 
la  récompenfe.  Le  dépit  de  Vir- 
gile lui  luggcra  une  idée  heureu- 
fe  ;ce  fut  de  mettre  au  bas  du  dif- 
tique ,  ce  commencement  de  vers  , 
*$7c  vos  non  vobis ,  répété  quatre  fois. 
L*Einpereur  demanda  que  Ton  en 
achevât  le  fens  \  mais  perfonne  ne 

fut  le  faire  que  celui  quiavoit  en- 
'inté  le  didique.  Bathile  devint  la 
fable  de  Rome ,  &  Virgile  fut  au 
comble  de  fa  gloire ,  furtout  lorf- 
qu'on  eut  vu  quelques  échantillons 
de  fôn  ÉricïJe.  Virgile,  après  avoir 
employé  ,  comme  on  Ta  dit,  onze 
ans  à  la  ompofition  de  cet  Ouvrage, 
voyant  approcher  fa  fin  ^  fans  avoir 
pu  y  faire  les  changemens  qu'il  mé- 
ditoit,il  or  donna  qu'on  le  jetatau  feu*, 
ordre  rigoureux ,  qui  heureufement 
ne  fut  point  exécuté.  Augufte  fe  dé- 
laifjit  quel:|uefois  par  la  lecture  de 
ce  Pc>cm  .  On  fait  Timpreflion  cjue 
fit  fur  l'Empereur,  &  dxx  Oclavie  , 
l'éloge  du  jeune  Marcellus ,  placé 
avec  tant  d'art  dans  le  fixième  Li- 
vre. Oâavie  s*évanouit  âcés  mocs^ 


VIR 

Tu  Marcellus  eris  ;  &  voulant  tn\ 
quer  fa  reconnoiifance  &  fon  s 
miration  au  Poète ,  elle  lui  fit  coc 
ter  dix  grands  fefterces  pour  cl 
que  vers  ;  ce  qui  montoit  i  la  foi 
me  de  31500  livres.  Quoique  V 
gile  ne  (bit  venu  qu'après  Homèi 
qu'il  l'ait  imité  dans  le  plan  de  ( 
Pocfme  j  &  qu'il  n'ait  pu  mettre 
dernière  main  a  fon  Ouvrage  ,  c 
pendant  c'eft  une  quellion  indé 
fe»  Se  qui  le  fera  vraifemblabi 
ment  toujours  ,  de  favoir  leqi 
des  deux  Poètes  a  le  mieux  réu 
dans  la  pocfie  épique. 

Mais  Virgile  n'étoit  plus  le  tu 
ms  lorfqu'il  écrivoit  en  profe.  i 
nèque  le  Philofophe  nous  apprci 
qu'il  n'avoit  pas  mieux  réufii  < 
profe  que  Ciceron  en  vers.  La  fan 
de  ce  Poëte  avoic  toujours  été  fc 
ble  8c  chancelante  ;  il  étoit  fuj 
aux  maux  d'eftomac  &  de  tcte  , 
aux  crachemens  de  fang.  Aufii  mo 
rut- il  au  milieu  de  fa  carrière. 
VIRGINAL^  ALE  j  adjedif.  Hri 
nalîs.  Appartenant  à  une  perfoni 
vierge.  Pudeur  virginale.  ModeJ 
virginale. 

On  appelle  lait  vi''ginal-,  plufieu 
.  liqueurs  qu'on  prépare  en  Phatm 
cie,  &c  dont  nous  avons  parlé  : 
mot  lait. 
VIRGINIE;  contrée  de  l'Amériqi 
feptentrionale  ,  bornée  au  nord  p. 
le  Mariland  ,  au  midi  par  la  Gare 
line  j  au  levant  par  la  mer  du  nor( 
fc  i  l'occident  par  la  Louifiann 
On  la  divife  en  feptentrionale  < 
méridionale.  La  première  s'érer 
depuis  le  trente-fcptième  degré  à 
latitude  jufqu'au  trente- neuvième 
Se  la  féconde  depuis  le  trente-troi 
fième  jufqu'au  trentc-fixième. 

La  Virginie  Septentrionale  e 
dans  un  climat  aflez  tempéré.  L'ét 
y  eft  chaud  comme  en  Efpagne ,  l 

l'hiv 


VIR 

J 'hiver  froid  comme  dans  le  nord  de 
ÈJL  France  )  fouvent  le   froid  y  eft 
^orr  rade  ,  mais  par  inrervalle  ;  on 
^irrive  dans  ce   pays   par  un  long 
jCjolfe  ,  entre    deux  Promontoires. 
H^e  milieu  de  la  contrée  eft  fertile  » 
^fc  le   feroic  encore  davantage,  fi 
X  es  fauvages  daignoient  le  cultiver  j 
ruais  ces  fauvages    ne   s'occupent 
^ii'd  la  chafTe ,  &   laifTent  à  leurs 
^mmes  le  ménage  de  la  maifon. 
1  Is  s*habilleHt  de  peaux  de  bcres  , 
le  peignent   le  corps  ,  &  fe  per- 
cent les  oreilles    pour  y   pendre 
<ies  coquilles.  Les  femmes  lavent 
dans   la  rivière  leurs  enfans  nou- 
veaux nés  ,  Ôc  les  frottent  de  cer- 
taines drogues  j  pour  leur  endurcir 
la  peau  concre  le  froid  &  le  chaud. 
La  Virginie  méridionale  produit 
en  abondance  le  maïs  des  Indes,  Se 
le  tabac  dont  les  Angbis  font  un 
grand  commerce.  Le  terroir  en  eft 
extrcmeTient  fertile ,  &  les  fruits 
ai  l'Earope  y  viennent  très  -  bien. 
On  y  voir  quantité  de  cerfs  ,^d  ours» 
de  loutres,  d'écureuils,    &  d'ani- 
maux dont  les  peaux  font  fort  ef- 
tïfiices,  ainfi  qu'an  grand  nombre 
de  coqi  d'Inde ,  de  perdrix  &  d'au- 
tres oifeaux  de  bois  6c  de  rivières. 
11  croît  encore  dans  la  Virginie 
une  efpèce  de  lin  appelé  herhe  de 
1^^'^ ,  dont  on  fait  des  toiles  &  des 
'nadirs.  Les  naturels  du  pays  font 
robuftcs ,  agiles ,  francs  ôc  induf- 
trieuz  :  ils  font  idolâtres  &  ado- 
feat  tour  ce  qu'ils  craignent ,  com- 
'ne  le  feu,  l'eau,  le  tonnerre,  & 
principalement  le  diable    dont  ils 
font  des  images  effroyables.  Ils  rien- 
nenc  le  foleil^  la  lune  &  les  étoiles 
pour  autant  de  Dieux.  Leurs  Prê- 
tres font  en  même  temps  leurs  Mé- 
decins,  &  en   qualité   de    Migi- 
^iens ,  ils  coofultent  le  diable  fur  la 
i;uérifon  ou  la  more  de  leurs  mala- 
Tome  XXX. 


V 1 R  j 

des.  Leurs  Gouverneurs  qu'ils  nom- 
ment ^r'roa/zj  ,  commandent  J  un 
ou  i  plufieurs  villages. 

Les  deux  principales  rivières  de 
la  Virginie,  font  la  rivière  de  Ja- 
mes ,  &  celle  d'Yorck ,  qui  fe  jet- . 
rent  dans   la  baie  de  Chcfapéack. 
Les  colonies  font  le  long  de  la  mer 
6c  fur  le  hord  des  rivières  pour  la 
commodité  du  commerce.  Les  Sau- 
vages foHt  dans  les  terres ,  6c  ref- 
femblent  prefqueen  tout  à  ceux  de 
Mariland. 
VIRGINITÉ}  fubftantif  féminin.  Hr^ 
ginltas.  État  d'une  perfonne  vierge. 
Les  hommes,  dit  MonHeur  de 
Buffon  ,  jaloux  des  primautés  en 
tout    genre  ,    ont     toujours    fait 
grands  cas  de  tout  ce  qu'ils  ont  cru 
pjuvoir  polféder  exclusivement,  6c 
les  premiers  ;  c'eft  cette  efpèce  de 
folie  qui  a  fait  un  être  réel  de  la 
virginité  des   filles.    La    virginité 
qui  eft  un  être  moral,   une  vertu 
qui  ne  confifte  que  dans  la  pureté 
du  cœur,  eft  devenue  un  objet  phy- 
fique  dont  tous  les  hommes  fe  font 
occupés;  ils  ont  établi  fur  cela  des 
opinions,  des  ufages  ,  des.  cérémo- 
nies, des  fuperftitions,   6c  même 
des  jugemens  &  des  peines;  les 
abus   illicites,    les    coutumes    les 
plus  deshonnctes  ont  été  autorifées; 
ou  a  foumis  â  l'examen  des    ma- 
trones  ignorantes ,  &  expofé  aux 
yeux  des  Médecins  prévenus ,  les 
parties  les  plus  fecrètes  de  la  na- 
ture ,  fans   fonger  qu'une  pareille 
indécence  eft  un  attentat  coutre  la 
virginité;  que  c'eft  la  violer  que 
de  chercher  à  la  reconnoître  ;  que 
route  fituation  honteufe ,  que  tout 
tmt  indécent  dont  une  fille  eft  obli- 
gée de  rougir  intérieurement,  eft 
une  vraie  dcHoracion. 

Oii  ne  doit  pas  efpérer  de  réuffir 
â  décruire  les  préjugés  ridicules  que 

B 


lo  VIR 

Ton  s'eft  formés  far  ce  fujet  ;  les 
chofes  qui  font  plaific  i  croire  fe- 
ront toujours  crues  »  quelque  vai- 
nes &  quelque  déraifennables  qu'el- 
les  puilFent  être  ;  cependant  com- 
me dans  une  hiltoire  on   rapporte 
fouvent  l'origine  des  opinions  do- 
minantes ,  on  ne  peut  fe  difpenfer 
de  parler  ici  d'une  idole  favorite  à 
laquelle   l'homme  facrifie,  8c   re- 
chercher n  la  virginité  eft  un  être 
réel  j  ou  fi  ce  n'ell  qu'une  divinité 
fàbuleufe. 

L'anatomie  elle-même  lai  (Te  une 
incertitude  entière  fur  l'exiftence 
de  cette  membrane  qu'on  nomme  { 
hymen,  ic  des  caroncules  myrti- j 
formes  ,  qui  ont  été  fi  long-  temps 
regardées     comme  indiquant   par 
leur  préfence  ou  leur  ablence  la  cer- 
titude de  la  défloration  ou  de  la 
virginité  ;  l'anatomie  ,  dis*  je ,  nous 
permet  de  rejeter  ces  deux  fignes , 
non- feulement  comme  incertains  » 
mais  comme  imaginaires.  11  en  eft 
de  même  d'un  autre  figne  plus  or- 
dinaire »  mais   qui  cependant    efl 
tout  aufîi  équivoque  ,  c'eft  le  fang 
répandu  ^  on  a  cru  dans  tous  les 
temps  >  que  l'efFufion  du  fang  étoit 
une  preuve  réelle  de  la  virginité; 
cependant  il  efl  évident  que  ce  pré- 
tendu (igne  cA  nul  dans  toutes  les 
circonftances  où  l'entrée  du  vagin  a 

Î>u  être  relâchée  ou  dilatée  naturel- 
ement  ;  aufli  toutes  les  filles,  quoi- 
que non  déflorées ,  ne  répandent 
pas  du  fang  ;  d'autres  qui  le  font  en 
effet  ne  laifTent  pas  d'en  répandre  ; 
les  unes  en  donnent  abondamment 
&  plufieurs  fois  »  d'autres  très-peu 
&  une  feule  fois ,  d'autres  point  du 
tout  ;  cela  dépend  de  l'ag^  »  de  la 
fanté  ,  de  la  conformation  ,  &  d'un 
grand  nombre  d'autres  circonflan- 
ces»       ^ 

Il  arrive  dans  les  parties  de  Ttn 


VIR 

Se  de  Tautre  fexe  un  clianj 

coniidérable  dans  le  temps  d( 

berté  j  celles  de  l'homme  pi 

un  prompt  accroiffement,  el 

viennent  en  moins  d'un  an  g 

à  l'état  où  elles  doivent  refl 

toujours  y  celles  de  la  femm< 

fent  aufE  dans  le  même  te 

la  puberté ,  les  nymphes  fi 

qui  étoient  auparavant  pref< 

lenfiblesy  deviennent  plus  ^ 

plus  apparentes ,  &  même  ( 

cèdent  quelquefois  les  din: 

ordinaires^  l'écoulement  pér 

arrive  en  même  temps  ;  toi 

parties  fe  trouvent  gonflées 

bondance  du  fang,  &  étante 

état  d'accroiflement ,  elles  f( 

(îent,  elles  fe    ferrent    m 

ment.  Se  elles  s'a:tachcnt  '. 

aux  autres  dans  tous  les  p 

elles  fe  touchent  immédia 

L'orifice  du   vagin  fe  trou 

plus  rétréci  qu'il  ne  l'étoir 

que  le  vagb  lui*  même  ait  f 

de   l'accroifTement  dans  le 

temps;  la  forme  de  ce  rc 

ment  doit ,  comme  on  le  V( 

fort  différente  dans  les  difFe 

jets  »  &  dans  les  difFérens  d 

l'accroiflement  de  ces  parti 

paroît'il  par  ce  qu'en  difenr 

tomifles,  qu'il  y  a  quelquef 

tre   protubérances  ou  càn 

quelquefois  trois  ou  deux 

fouvent   il  fe  trouve  une 

d'anneau  circulaire  ou  fcmi 

ou  bien  un  froncemeiu  ,  i 

de  petits  plis;  mais  ce  qui 

dit  par  les  Anatomifles ,  c 

quelque  forme  que  prenm 

trécifTement ,  il  n'arrive  c 

le  temps  de  la  puberté». 

Avant  la  puberté  il   n'] 
d'effufion  de  fang  dans  U 
filles  qui  ont  commerce 
homoaiesi  pourvu  qu'il  n'; 


VIR 

une  dirproporcion  trop  grande  »  ou 
des  efforts  trop  brufques  )  aa  con- 
traire lorfqu'elles  font  en  pleine  pa- 
bertc  &  dans  le  temps  de  i'accroif- 
iement  de  ces  parties  il  7  a  très- 
fouvent  effiifion  de  fang  pour  peu 

Îu  on  y  touche  »  furtout  fi  elles  ont 
e  Tembonpoint,  &  fî  les  règles 
vont  bien  ;  car  celles  qui  font  mai- 
gres 9  ou  qui  ont  des  fleurs  blan- 
ches ,  n  ont  pas  ordinairement  cette 
apparence  de  virginité  j  &  ce  qui 
prouve  évidemment  que  ce  n'eft  en 
effet  qu'une  apparence  trompeufQ  9 
ceft  qu'elle  le  répète  même  plu- 
fieurs  fois,  &  après  des  intervalles 
de  temps  affez  confidérables.  Une 
interruption  de  quelques  temps  fait 
renaître  cette  prétendue  virginité , 
&  il  eft  certam  qu'une  jeune  pcr- 
fonne,  quidatis  les  premières  ap- 

S  [roches  aura  répandu  beaucoup  de 
àng ,  en  répandra  encore  après  une 
abfence ,  quand  même  le  premier 
commerce  auroit  duré  pendant  pla- 
ceurs mois ,  &  qu'il  auroit  été  aufli 
intime  &  auflî  fréquent  qu'on  peut 
lefuppofer.  Tant  que  le  corps  prend 
de  raccroiffement ,  l'effufioa  de 
fang  petit  fe  répéter ,  pourvu  qu'il 
y  ait  une  interruption  de  commerce 
aflez  longue  pour  donner  le  temps 
am  parties  de  fe  réunir  &  de  re- 
prendre leur  premier  état  ;  &  il  eft 
?rrivé  plus  d'une  fois  que  des  filles 
qui  avoient  eu  plus  d'une  foibleffe , 
n'ont  pas  laiffe  de  donner  à  leur 
mari  cette  preuve  de  leur  virginité , 
ûtns  autre  artifice  que  celui  d'avoir 
renoncé  Quelque  temps  d  leur  com- 
merce illégitime. 

Quoique  nos  mœurs  ayent  rendu 
les  femmes  peu  fincères  fur  cet 
article  ,  il  s'en  eft  trouvé  plus 
d'une  qui  ont  avoué  les  faits  qu'on 
vient  de  rapporter  ;  il  y  en  a  dont 
la  prétendue  virginité  s*eft  renou* 


VIR  II 

velée  jufqu'à  quatre  &  même  cinq 
fois  dans  Tefpace  de  deux  ou  trois 
ans.  Il  faut  cependant  convenir  que 
ce  renouvellement  n'a  qu'un  temps; 
c'eft  ordinairement  de  quatorze  k 
diz-fept,  ou  de  quinze  a  dix- huit 
ans.  Dès  que  le  corps  â  achevé  de 
prendre  fon  accroiffement  »  les  cho« 
fes  demeurent  dans  l'état  où  elles 
font  j  &  elles  ne  peuvent  paroître 
différentes  qu'en  employant  des  fe- 
cours  étrangers,  &  des  artifices 
dont  nous  nous  difpenferons  de 
parler. 

Ces  filles  dont  la  virginité  fe  re- 
nouvelle ne  font  pas  en  fi  grand 
nombre  que  celles  à  qui  la  nature  a 
refufé  cette  efpèce  de  faveur;  pour 
peu  qu'il  y  ait  du  dérangement 
dans  la  fanté ,  que  Técoulement 
périodique  fe  montre  mal  &  diffi- 
cilement »  que  les  parties  foient 
trop  humides  »  &  que  les  fleurs 
blanches  viennent  i  les  relâcher ,  il 
ne  fe  fait  aucun  rétréciffement  , 
aucun  froncement  \  ces  parties  pren- 
nent de  l'accroiffement ,  mais  étant 
continuellement  humeâées ,  elles 
n'acquièrent  pas  affez  de  fermeté 
pour  fe  réunir;  il  ne  fe  forme  ni 
caroncules  ,  ni  anneau ,  ni  plis  ;  on 
ne  trouve  que  peu  d'obftacles  aux 
premières  approches ,  &  elles  fe 
font  fans  aucune  effufion  de  fang. 

Rien  n'eft  donc  plus  chimérique 
que  les  préjugés  des  hommes  ï  cet 
égard  ^  &  rien  de  plus  incertain  que 
ces  prétendus  fignes  de  la  virginité 
du  corps  :  une  jeune  perfonne  aura 
commerce  avec  un  homme  avant 
l'âge  de  puberté,  &  pour  la  pre^ 
mière  fois ,  cependant  elle  ne  don- 
nera aucune  marque  de  cette  vir- 
ginité; enfuite  la  même  perfonne  , 
après  quelque  temps  d'interrup* 
non ,  lorfqu'elle  fera  arrivée  à  la 
puberté I  ne  manquera  guère,  fi 
Bij 


it  V  iH 

elle  fe  porte  bien  ,  d'avoir  tous  ces! 
(ignés  ^&  de  répandre  du  fang  dans 
de  nouvelles  approches }  elle  ne 
deviendra  pucelle  qu'après  avoir 
perdu  fa  virginité^  elle  pourra 
même  le  devenir  plu&urs  tois  de 
fuite  ,  ôc  aux  mêmes  conditions  y 
imeautre  au  contraire  qui  fera  vier- 
ge en  effet ,  ne  fera  pas  pucelle , 
ou  du  moins  n'en  aura  pas  la  même 
apparence.  Les  hommes  devroient 
donc  bien  fe  tranquillifer  fur  tout 
cela  »  au  lieu  de  fe  livrer  comme 
ils  font  fouvent,  à  des  foupçons 
in  juftes ,  ou  à  de  fauifes  joies  »  fé- 
lon qu'ils  s'imaginent  avoir  rencon- 
tré. 

Si  l'on    vouloit  avoir   un  figne 
évident  Se  infaillible   de  virginité 
pour  les  filles  j  il  faudroit  le  cher- 
cher parmi  ces  nations  fauvages  Se 
barbares ,  qui  n*ayant  point  de  fen- 
ciment  de  vertu  &  d'honneur  â  don 
ner  à  leurs  enfans  par  une  bonne 
éducation  y  s'aflurent  de  la  chafteté 
de  leurs   filles  par  un  moyen  que 
leur  a  fuggéré  la  groflièretc  de  leurs 
mœurs.  Les  Éthiopiens  &  plufieurs 
autres   peuples    de  l'Afrique»  les 
habitans  du  Pégu  Sc  de   l'Arabie 
Pérrée  >  Sc  quelques  autres  nations 
de  l'Âfie  y  auflitoc  que  leurs  filles 
font  nées ,  rapprochenr  par  une  force 
de  couture  les  parties  que  la  na- 
ture a  réparées ,  &  ne  laiflenr  libre 
que  Tefpace  qui  eft  néceflaire  pour 
les  écoulemens  naturels: les  chairs 
adhèrent  peu-à-peu,  àmefureque 
l'enfant  prend  fon  accroilfemenc  , 
de  forte  que  l'on  eft  obligé  de  les 
féparer  par  une  incifioA  lorfque  le 
temps  du  mariage  eft  arrivé.  On 
dit  qu'ils  emploient  pour  cette  in- 
fibulation  des  femmes  un  fil  d'a- 
miante ,    parceque    cette    matière 
n'eft  pas  fujette  à  la^ corruption.  Il 
y  a  certains  peuples  qui  paftenc  feu- 


VIR 

lemenc  un  anneau  ;  les  femm 
lonc  foumifes ,  comme  les  fille; 
à  cet  ouvrage  outrageatrc  pour 
vertu  j  on  les  force  de  même 
porter  un  anneau  j  la  feule  difi 
renceeft  que  celui  des  filles  ne  pe 
s'ôter  y  Sc  que  celui  des  femmes 
une  efpèce  de  ferrure  dont  le  mt 
feul  a  la  clef. 

Mais  pourquoi  citer  des  naric 
barbares  y   lorfque  nous  avons 
pareils  exemples  près  de  nous  ! 
dclicatefle  dont  quelques  voifins 
piquent  fur  la  chafteté  de  leurs  fei 
mes  ,    eft-elle  autre  chofe  qu'u 
jaloufie  brutale  &  criminelle  ? 

Quel  contrafte  dans  les  goûts 
dans  les  mœurs  des  différentes  i 
tions  !  Quelle  contrariété  dans  U 
faconde  penfer  1  Après  ce  que  tï< 
venons  de  rapporter  fur  le  cas  (\ 
la  plupart  des  hommes  font  de 
virginité)  fur  les  précautions  qu 
prennent ,  &  fur  les  moyens  h< 
teux  qu'ils  fe  font  avifés  d'e 
ployer  pour  s'en  affurer,  imagi 
roir  on  que  d'autres  la  mépriiei 
&  qu'ils  regardent  comme  un  < 
vrage  fervile  la  peine  qu'il  f 
prendre  pour  Tôter? 

La  fuperftition  a  porté  certa 
peuples  â  céder  les  prémices  < 
vierges  aux  Prêtres  de  leurs  idol 
ou  à  faire  yne  efpèce  de  facrific 
l'idole  même.  Les  Prêtres  des  roy 
mes  de  Cochin  &  de  Calicut  joi 
fent  de  ce  droit  ^  &  chez  les  Ca 
rins  de  Goa  ,  les  vierges  font  pr 
tituées  de  gré  ou  de  force  y 
leurs  plus  proches  parens ,  i 
idole  de  fer  j  la  fuperftition  aveu 
de  ces  peuples  leur  fait  commet 
ces  excès  dans  des  vues  de  religi 
Des  vues  purement  humaines 
ont  engagé  d'autres  à  livrer  a 
empreUement  leurs  filles  à  le 
Chefs  >  à  leurs   Mûtrts,,  à  le 


VIR 

Seigneurs.    Les   habitans  des  îles 
Canaries  »  du  Royaume  de  Congo , 
proftituenc  leurs  filles  de  cccce  fa- 
çon ,  fans  c]u*eilcs  en  foienc  désho- 
norées :  c*eft  à  peu  près  la  même 
chofe  en   Turquie,  en  Perfe,   & 
dans  plufieurs  autres  pays  de  TAfie 
&  de  l'Afrique  ^  où  les  plus  grands 
Xeigneurs  fe  trouvent  trop  honorés 
de  recevoir  de  la  main  de  leur  mai- 
cce  les  femmes  dont  il  s'eft  dégoûté. 
An  royaume  d'Arracan  6c  aux  îles 
des  Philippines ,  un  homme  (e  croi- 
sroic  deshonoré  s'il  époufoit  une  fille 
c^ui   n'eût  pas  été  déflorée  par  un 
sautre  »  &  ce  n'eft  qu'à  prix  d'argent 
^ue  l'on  peut  engager  quelqu'un  i, 
prévenir  l'époux.  Dans  la  province 
de  Thibec ,  les  mères  cherchent  des 
étrangers  ,  &  les  prient  inftamment 
de  mettre  leurs  filles  en  état  de  trou- 
ver des  maris.  Les  Lapons  préfèrent 
«uffi  les  filles  qui  ont  eu  commerce 
^vec    des  étrangers  j    ils  penfent 
c|a'elles  ont  plus  de  mérite  que  les 
autres,  puisqu'elles  ont  su  plaire  à 
des  hommes  qu'ils  regardent  comme 
plus  connoiiTeurs  &  meilleurs  juges 
de  la  beauté  qu'ils  ne  le  font  eux- 
metnes.  A  Madagafcar  Se  dans  quel- 
ques autres  pays ,  les  filles  les  plus 
libertines  &  les  plus  débauchées , 
font  celles  qui  font  le   plutôt  ma- 
riies;  nous  pourrions,  concIudM. 
de  Boffon ,  donner  plufi<iurs  autres 
exemples  de  ce  goût  fingulier  qui 
Dc  peut  venir  que  de  la  groiCéreté 
oa  de  la  dépravation  des  mœurs. 
VIRGOULEUSE  i  fubftantif  féminin. 
Sorte  de   Poire  fondante  »  qui  fe 
ownge  dans  l'hiver.  Manger  des  vir- 
goulcufes. 
VIRGULE  i  fubftantif  féminin.  Vir- 
j'«/tf. Petite  marque  ainfi  formée  ( ,  ) 
&  dont  on  fe  fert  dans  la  ponâua- 
tion  du  difcours ,  pour  féparer  les 
ifiocs  ou  les  membres  d'une  période. 


VIR  13 

Foye\  i   l'article  Ponctuation, 
les  différens  ufages  de  la  virgule. 

VIRIL,  ILEi  adjcdif.  Virilis.  Qui 
convient  à  l'homme  en  tant  que 
mâle.  Le  membre  viriL 

On  appelle  âge  viril  %  l'âge  d'un 
homme  fait.  Dans  l'âge  viril ,  on  ejl 
également  éloigné  du  grand  feu  de  la 
jeunejji  &  de  ia  caducité  de  la  vieil^ 
lejfe. 

On  dit  figurémenc,  ame  virile^ 
courage  viril ,  aSion  virile ,  &c.  pour 
dire ,  une  ame  ferme ,  un  courage 
digne  d*un  homme ,  une  adion  vi- 
goureufe,  &c. 

En  termes  de  Droit  on  appelle 
portion  virile  ,  ou  Amplement  virile^ 
la  portion  que  chaque  héritier  a 
droit  de  prendre  égale  â  celle  des 
autres  héritiers.  Ainfi  partager  une 
fucceffîon  par  portions  viriles  ^cel\  la 
partager  j>ar  portions  égales. 

En  matière  de  gains  nuptiaux  & 
de  furvie ,  lorfque  le  conjoint  fur- 
vivant  n'en  a  que  l'ufufruit ,  comme 
c'eft  l'ordinaire,  il  ne  laifTe  pas  d'y 
prendre  une  virile  en  propriété,  au 
cas  qu'il  ne  fe  remarie  pas.  Cette 
virile  eft  une  part  égale  à  celle  que 
chaque  enfant  doit  recueillir  dans 
les  gains  nupriaux ,  de  manière  que 
le  furvivant  eft  compté  pour  un  en« 
fant  ;  s'il  vient  â  fe  remarier  il  perd 
dès  cet  inftant  la  propriété  de  fa 
virile. 

VIRILEMENT  i  adverbe,  ririliter. 
D'une  manière  virile ,  avec  vigueur. 

VIRILITÉ;  fubftantif  féminin,  riri^ 
litas.  Âge  virrl.  Dans  le  temps  de  la 
virilité.  La  virilité  commence  ou  finit 
la  jeunejfe. 

VmiLiTE,  fe  dit  auflî  pour  fignifier 
dans  l'homme,  la  puilTance^  la  ca- 
pacité d'engendrer.  //  a  donné  des 
fignes  de  virilité. 

VIROLE  y   fubftantif  féminin.  Petic 


14  VIR 

cercle  de  fer»  de  cuivre  ou  d'autre 
métal  >  qu'on  met  au  bout  du  man- 
che d'un  couteau  >  au  bout  d'une 
canne»  &c.  pour  tenir  te  bois  en 
état ,  ou  pour  quelqu'autre  ufage*  // 
faut  une  viroU  au  manche  de  cette  fer- 
pette.  Les  viroles  des  fufils  fervent  à 
tenir  la  baguette.  Les  Horlogers  ap- 
pellent  virole  du  barillet ,  le  tour  ou 
r anneau  du  barillet  contre  lequel  s* ap- 
puie  le  grand  reffort, 

VIROLE  ,  ÉE;  adjedif  &  terme  de 
Blafon.  Il  fe  c^c  Àts  cornets^  bû- 
chers, trompes»  &c.  qui  portent  des 
boucles  ou  anneaux  d'un  autre  émail. 
HoRNES,  aux  Pays-Bas,  d'or  à 
trois  trompes  de  gueules  virolées 
d'argent. 

VIRTEMBERG  ou  Vurtemberg} 
Duché  fouverain  d'Allemagne  dans 
la  Suabe.  Il  eft  borné  au  nord  par  la 
Franconie  >  l'Archevêché  de  Mayen- 
ce  &  le  Palatinat  du  Rhin  :  au  midij 
par  la  Principauté  de  HohenzoUern 
&  de  Furftemberg  ;  au  levant»  par 
le  Comté  d'Oétingen,  le  Marquifat 
de  Burgav  »  le  territoire  d'Ulm  ;  au 
couchant ,  par  une  partie  du  Palati- 
nat du  Rhin»  du  Marquifat  de  Bade^ 
&  delà  foret  noire.  Il  a  ii  lieues  de 
long  &  prefque  autant  de  large. 

L'Empereur  Maximilien  I  Téri- 
gea  en  Uuché  â  la  diète  de  Vorms 
en  1495  >  ^^  faveur  d'Éverard  le 
Barbu.  La  maifon  de  Virremberg» 
qu'on    dit   dèfcendre    d'Éverard» 

'  Grand  Maître  de  la  Maifon  de  Char* 
lemagne  »  eft  réduite  â  deux  bran- 
ches» {avoir  la  ducale  &  celle  de 
Virtemberg-Ocis ,  établie  dans  la 
baffe  Siléfie.  La  ducale  eft  aujour- 
d'hui catholique. 

Ce  Duché  eft  un  des  plus  fertiles 
&  desplttspeuplé^  d'Allemagne.  Les 
grains»  les  fruits  &  les  pâturages  )r 
(ont  en  abondance.  Le  Danube  qui 
paflfe  dans  le  voi/inage  »  &c  le  Necker 


VIR 

qui  le  traverfe  contribuent 
coup  à  enrichir  les  habitans 
facilité  qu'ils  on:  de  tranfport< 
denrées  chez  l'étranger.  Le  I 
Virtemberg  eft  grand  Ven< 
l'Empire^  &  il  a  droit  de  po 
Corneâe  Impériale  lotfque  1' 
reur  commande  les  armées  e 
fonne. 

VIRTON  ;  petite  ville  des  Pay; 
dans  le  Duché  de  Luxembo 
neuf  lieues,  oueft,  deLuxem 

VIRTUALITÉ;  fubftaniif  féi 
Terme  didaûique.  Caradèr< 
lité  de  ce  qui  eft  virtuel. 

VIRTUEL,  ELLE;adjedif.  ; 
lis.  Terme  didadtique.  Qui  e 
Icment  en  puilTance»  ou  qu 
puifTance  d'opérer  un  certain 
mais  qui  n'opère  pas  afbuelh 
Il  eft  oppofé  â  aéluel.  Chalei 
tuelle. 

VIRTUELLEMENT;  adverb< 
tuaiuer.  Il  s  oppofe  \  .formell 
&  aftuellemcnr.  Le  feu  ejl  vu 
ment  dans  la  pierre  àfuJiL 

VIRTUOSE;  lubttantif des deu 
res.  Mot  emprunté  de  l'Italien 
fignifter  un  homme  ou  une  i 
qui  a  des  talens  pour  les  beau: 
comme  la  mufîque  »  la  peintu 
pocfîe  »  &c.  C'ejl  un  virtuof 
une  virtuofe. 

YIRULENT,  ENTE  ;  adjeôlf 
lentus.  Terme  de  Médecine 
Chirurgie.  Qui  a  du  virus»  d 
nin.  Sanie  virulente.  Ulcère  vl 
Gonorrhée  virulente. 

VIRUS  î  fubftantif  mafculin.  1 
de  Médecine  Se  de  Chirurgi 
prunté  du  latin  »  &  qui  n'eft 
ufité  que  peut  fignifier  le  veni 
maux  "vttïéii^us.  Dans  une  gon 
il  faut  détruire  le  virils  avant  a 
ter  P écoulement. 
On  fait  fentîr  le  s. 

ViSi  fubftaniif  féminin.  Pièce 


VIS 

de  bois  »  de  métal ,  &c.  canelée  en 
ligne  fpirale ,  6c  qai  entre  dans  un 
écroa  qui  eft  canelé  de  même. 

La  vis  eft  une  des  cinq  puifTances 
mécaniques ,  dont  on  fe  fcrt  prin- 
cipalement pour  prefTer  ou  étreindre 
les  corps  fortement ,  &  quelquefois 
aadi  pour  élever  des  poids  ou  des 
fardeaux. 

Selon  la  matière  dont  on  fait  les 
yis,  &  les  efforts  qu'elles  ont  à  fou- 
teoir  y  on  donne  différentes  formes 
aux  filets;  le  plus  fouvent  ils  font 
argulaires  ou  carrés.  Ceux-ci  fe  pra- 
tiquent ordinairement  aux  grofles 
vis  de  métal  qui  fervent  aux  prêtes 
&  aux  é  taux ,  parcequ*elles  ont  moins 
de  frottement.  On  fait  aux  vis  de 
bois  des  filets  anjgulaires  pour  leurs 
conferver  de  la  force;  car  par  cette 
figure  ils  ont  une  bafe  plus  large  fur 
le  cylindre  qui  les  porte  ;  on  donne 
au(fi  la  même  forme  aux  filets  des 
vis  en  bois,  c'eft-â-dire  à  ces  petites 
vis  de  fer  qui  finifTcnt  en  pointe  & 
qui  doivent  creufer  elles-mêmes 
leur  écrou  dans  le  bois  ;  on  doit  les 
confidérer  de  même  que  les  mèches 
des  vrilles  &  des  tarrières,  comme 
des  coins    tournans  »  dont  Tangle 
ouvre  le  bois  d*autant  mieux  qu*il 
ed  plus  aigu;  ou  pour  parler  ^!us 


ces  machines  ne  font  autre 
qu'une  vis  réunie  avec  un 


)ttKe, 

chofe 

coin. 
On  appelle  vh  fans  fin ,  une  vis 

çii  eft  tellement  difpofée  qu'elle 
peot  faire  tourner  perpétuellement 
me  roue  dentée  fans  jamais  finir, 
au  lieu  qu'on  ne  peut  faire  aux  au-  I 
très  vis  qu'un  certain  nombre  de 
tonrs.  Comme  la  roue  n'avance  que 
d'ooe  dent  tandis  que  la  vis  (ans  fin 
&it  un  tour ,  il  fuit  de  la  lenteur  du 
mouvement  de  la  roue  >  qu  il  n*eft 
l^foin  que  d'une  très-petite  puif- 
£iQce  pour  élever  un  poids  confidé- 


VIS  15 

ble  par  le  moyen  de  la  vis  fans  fin  : 
c'eft  pour  cette  raifon  que  l'on  fait 
un  grand  ufage  de  la  vis  fans  fin  » 

2[uand  il  s'agit  d'élever  des  poids 
normes  à  une  petite  hauteur ,  ou 
lorfquej'on  a  befoin  d*un  mouve- 
ment  très-lent  &  très-doux;  ainfi 
l'on  s'en  fert  fort  fouvent  dans  les 
horloges  &  dans  les  montres. 

On  appelle  vis  d^Archimhdt  ou 
pompe  fpirale ,  une  machine  propre 
à  l'élévation  des  eaux ,  inveptée  par 
Archimède.  C'eft  un  tube  ou  canal 
creux  qui  tourne  autour  d'un  cylin- 
dre de  même  que  le  cordon  fpiral 
dans  la  vis  ordinaire.  Le  cylindre  eft 
incliné  à  Thorifon  fous  un  angle 
d'environ  45  degrés.  L'orifice  du 
canal  eft  plongé  dans  l'eau.  Si  par  le 
moyen  d*une  manivelle  on  fait  tour* 
net  la  vis,  l'eau  s'élève  dans  le  tube 
fpiral ,  par  fa  feule  pefanreur ,  par- 
cequ'clle  s'y  trouve  comme  fur  un 
plan  incliné. 

Cette  machine  eft  fort  propre  à 
élever  une  grande  quantité  d'eau 
avec  une  très-petite  force  ;  c'eft 
pourquoi  elle  peut  être  utile  pour 
vider  des  lacs  ou  des  étangs. 

Une  feule  vis  ou  pompe  ne  fuffit 
pas  y  quand  il  s'agit  d'élever  l'eau  à 
une  hauteur  confidérable ,  parceque 
cette  vis  étant  néceflairement  incli- 
née ,  ne  peut  porter  l'eau  â  une  gran- 
de élévation  (ans  devenir  elle-même 
fort  longue  &  par  là  très-pefante  > 
&  fans  courir  les  rifques  de  fe  cour- 
ber &  de  perdre  fon  équilibre  \  mais 
alors  on  peut  avec  une  féconde 
pompe  élever  l'eau  qii'une  première 
a  fournie  &  ainfi  de  fuite. 

M.  Daniel  Bernoully,  dans, la  fec- 
tion  neuvième  de  fon  hydrodynami- 
aue ,  a  donné  une  théorie  afiez  éten- 
due de  la  vis  d'Archimède,  &  des 
effets  qu'elle  peut  produire. 
Vis  y  en  terme  de  Conchyliologie,  fii 


ï6 


VIS 


clic  J'un  genre  Je  coquillage  uni- 
valve  ,  coDCourné  en  fpirale  &  donc 
M.  d'Argenville  compofe  ft  neu- 
vième famille  :  cette  coquille  a  la 
bouche  tantôclarge,  appUcie»  ron- 
de ,  clen:ée  ou  non  dentée  ^  quelque 
fois  à  oreilles  Se  d  tubercules,  &c  fe 
cjrminan't  toujours  en  une  longue 
pointe  crès-aiguc.  Les  coquilles  qui 
compofenc  cctce  famille,  &  dont  le 
nom  cft  le  plus  connu,  font  V alêne ^ 
le  clou,  le  poinforiy  Vaiguilkj  le 
pcrfûir^  Venjanc  en  md'tUoc ^  le  téUf- 
cope ,  la  pyramide  ou  Vokélijque  chi- 
nois ,  la  tarrière  ,  la  chenille  ,  le  ru^ 
ban  y  la  vis  de  prejjoir  ^  Vefcalier  ou 
Jcdlata. 

Il  y  a  des  vis  d*eau  douce,  com- 
me des  vis  de  mer ,  qui  n  ont  point 
d'autre  caractère  que  leur  figure 
même  faite  en  alêne.  M.  d'Argen- 
ville ajoure  avoir  trouvé  des  vis  ter- 
reftres  avec  les  buccins. 

Le  mouvement  progrefliif  des  vis 
s'exécute  comme  celui  des  limaçons 
par  le  moyen  d'une  groffe  partie 
mufculeufe ,  à  laquelle  on  donne  le 
nom  d'empattement  dans  les  lima- 
çons. 

M.  Adanfon  place  la  vis  parmi 
les  limaçons  univalves ,  de  la  famil* 
le  de  ceux  qui  ont  deux  cornes,  & 
les  yeux  placés  à  leur  racine  :  c'ed  le 
neuvième  genre  de  (es  coquillages 
univalves. 

Le  s  fe  fait  fentîr. 
VIS-A-VISi  fubftantif  mafculin. 
Sorte  de  voiture  en  forme  de  berli- 
ne, mais  où  il  n'y  a  qu'une  feule 
place  dans  chaque  fond.  Acheter  un 
vis-à-vis. 

Le  dernier  j  ne  fe  fait  pas  fencir. 
VIS-A  VIS  DE;  façon  de  parler  qui 
fert  de  prépoHtion.  En  face,  n  lop- 
pofite.  Son  château  eji  vis-à  vis  de 
l'Eglife.  Il  demeure  vis  à  •  vis  de  l-hô  1 
picaL  On  fupprime  quelquefois  le  I 


VIS  ^ 

de  dans  le  ftyle  familier.  Sa  maifon 
tft  vis-à-vis  le  jardin  du  Roi. 

11  s'emploie  auffi  adverbialement. 
Nous  étions  vis-à^vis. 

On  dit  figurément  &  familière- 
ment j  c\\\un  homme  s'efi  trouvé  viS" 
à-vis  de  rien;  pour  dire,  qu'après 
avoir  pris  de  la  peine  ,  après  avoir 
eu  de  grandes  efpérances,  il  s*eft 
trouvé  fans  aucun  bien  6c  fans  au- 
cune reiTource. 
VISA;  fubftantif  mafculin. Terme  pris 
du  latin.  Formule  qui  fe  met  fur  un 
aâe  8c  qui  doit  être  (ignée  par  celui- 
là  mcmedont  la  fignature  rend  Taâe 
authentique,  enforte  qu'il  ne  feroit 
pas  en  forme  (i  ce  vifa  n'y  étoit 
point.  Le  Chancelier  met/on  vifa  fur 
les  Edits  ,  Lettres  patentes  j  Lettres 
de  grâce ,  &c. 
Visa»  fe  dit  auffi  en  matière  bénéfî- 
ciale ,  pour  exprimer  certaines  let- 
tres d'attache  que  l'Évêque  accorde 
â  un  pourvu  de  Cour  de  Rome,  par 
lefquetles,  après  avoir  vu  les  provi* 
fions ,  il  attefte  que  ce  pourvu  eft 
capable  de  potTéder  le  bénéfice  qui 
lui  a  été  conféré. 

L'origine  du  vfa. ,  tel  qu'on  le 
donne  p^éfentement,  eft  alTez  ob- 
fcure. 

Il  n'étoit  pas  queftion  de  vifa  avant 
que  les  Papes  fe  fuffent  attribué  le 
droit  de  conférer  en  plufieurs  cas 
les  bénéfices  dépendans  des  colla- 
teurs  ordinaires. 

Les  mandats  de  providendo  n'étant 
d'abord  que  de  fimples  recomman- 
dations adreffées  aux  Ordinaires ,  il 
n'y  avoir  pas  lieu  au  vi/i,  puifque 
c'étoit  le  Collateur  ordinaire  qui 
conféroit. 

Lors  même  que  'es  mandats  furent 

changés  en    ordre,   le   Collateur, 

'  quoiqu'il  n'eût  plus  lechoix  du  fujer, 

étoit  toujours  i  h.ugc  d'expédier  la 

provifion;  ainfi  il  i/y  avoir  point 

t:ncorc 


VIS 

.  «icote  de  vifa  dans  le  fens  qu'on 
l'entend  aujourd'hui. 

L'ufage  du  vifa  ne  s'eft  introduit 
qu'à  l'occafion  des  préventions  de 
Cour  de  Rome,  des  proviions  fur 
léfignatioB  ^  permuution  Se  démif- 
ûon. 

Dans  lorigine  le  vifa  de  TOr- 
dinaire  n'ét«ic  autre  chofe  que  l'exa- 
men  qu'il  faifoit  de  la  (ignature»  ou 
plutôt  de  la  bulle  de  Cour  de  Rome, 
pour  s'adurer  Qu'elle  étoit  véritable- 
ment émanée  de  Taucorité  du  Pape  ; 
on  examinoit  moins  les  mœurs  &  la 
capacité  du  pourvu  que  fes  pro- 
viuons. 

Mais  depuis  le  Concile  de  Tren- 
te ,  les  Évèques  veillèrent  plus  par- 
riculiàrement  à  ce  que  les  Bénénces 
DefulTent  remplis  que  par  des  fujets 
capables. 

Le  Clergé  de  France,  par  l'article 
u  de  fes  remontrances  au  Roi 
Charles  IX ,  en  1 5  74 ,  demanda  que 
les  pourvus  en  Cour  de  Ro:ne,  in 
forma  dignunt^  ne  puûTent  s'immif- 
cer  dans  la  podeffion  &  adminif- 
tratioB  des  Bénéfices ,  que  préala- 
blement ils  ne  fe  fuflent  prélentés  à 
fÉvêque,  &  qu'ils  n'euflent  fubi 
l'examen  pardevantluL 

Les  articles  propofés  dans  ces  re- 
montrances,  turent  autorîfés  par 
des  lettres  patentes  ;  mais  étant  de- 
nieurés  fans  exécution  faute  d'enre- 
giftrement ,  l'article  dont  on  vient  de 
P^Ier  fut  inféré  dans  le  douzième  de 
l'Ordonnance  de Blois^  il  porte  que 
ctn  qui  auront  impétré  en  Coût 
A  Rome  provîfion  de  Bcnéfiee  en 
la  forme  qu'on  appelle  dignum^  ne 
pourront  prendte  pofleflion  defdits 
Bénéfices,  nis'imtpifcer  en  la  jouif 
£ince  d*iceax ,  uns  s'être  préalable- 
ment préfentés  à  l'Archevêque  ou  i 
l'Évèque  diocéûiin ,  &.en  leur  abfen- 
ce  à  leurs  Vicaires  généraux,  afin  de 
Timu  XXX^ 


VIS  ,7, 

fubir  l'examen ,  &  obtenir  leur  vifai 
lequel  ne  pourra  être  baillé  fans 
avoir  examiné  ceux  qui  feront  pour* 
vus,  &  dont  ils  feront  ten>is  de 
faire  mention  expreiïè,  pour  Texpé- 
dition  defquels  vi/Zc,  ne  pourront 
les  Prélats  ou  leurs  Vicaires  &  Se- 
crétaires ,  prendre  qu'un  écu  pour 
le  plus>  tant  poui  la  lettre  c(ue  pour 
le  fcel  d'icelle. 

L'Edit  de  Melun  art.  XIV  &  TE- 
dit  du  mois  d'Avril  i<>95 ,  an.  II , 
ordorment  la  même  chofe. 

Le  vifa  doic  contenir  une  defcrip-' 
tion  fommaire  de  la  Signature  de  la 
Cour  de  Rome,  c'eft-à-dire ,  expli- 
quer cjuclle  grâces  y  cflr'accordee, 
de  qui  elle  elt  (ignée,  fa  date  &  la 
forme  de  fon  expédition. 

a^.  Il  doit  aufli  faite  mention  de 
l'Expéditionnaire  qui  l'a  obtenue  en 
Cour  de  Rome,  &  de  la  certifica- 
tion qui  en  eft  faire  par  deux  autres* 

3?.  Le  vifa  doit  faire  (nention 
que  l'Impétrant  a  été  examiné ,  9c 
qu'il  a  été  trouvé  capable ,  tant  du 
côté  des  vie  &  mœurs ,  que  du  côté 
de  la  fcience,  ô:c. 

4S.  Il  doit  contenir  la  collation 
d«i  bénéfice  avec  la  clà^kfalvojure 
cujuslihcu 

5  ^.  Enfin  la  mife  en  pofieffion. 

Le  vifa  eft  tellement  néceffairc  à 
celui  qui  eft  pourvu  in  forma  djg^ 
num^  que  s'il  prenoit  autrement 
polTefiiondu  Bénéfice,  il  Ce  rendroit 
coupable  d'introfion.  Lafîgnature  & 
le  vifa  ne  doivent  point  en  ce  cas 
être  féparés  l'un  de  Taittre.  Ces  deux 
adfces  compofeot  un  tout  qui  forme 
le  titre  canonique  du  DourVu. 

Cepetidant  la  provîfion  donne  à 
l'Impétrant  tellement  droit  au  Bé- 
néfice, qu'avant  d'avoir  obtenu  &C 
même  requis  le  vifa^  il  peut  réfigner 
en  /aveur  ou  permuter. 

Pour  ce  qui  eft  des  iignatures  en 


*^  VIS 

ferme  gracieufe  «  elles  forment  des 
provilions  irrévocables,  en  vertu 
deiquelles  le  pourvu  peut  prendre 
poOeilion  fans  aucun  vifa^  excepté 
pour  les  Bénéfices  à  charge  d*ames, 
fuivanr  la  DécUratioil  du  ^9  Juil- 
let  1 6^6,  6c  l'art.  I  de  l'Édit  de 

L'article  XXI  de  l'Ordonnance 
de  1^19  veut  que  le  vifa  foie  donné 
par  lÉvèque  du  Ueo où  eft  fitué  le 
Bénéfice. 

Le  pourvu  qui  a  befoin  de  y} fa 
doit  le  demander  avant  de  prendre 

£fleflîjn,  &  pour  cet  effet  fe  pré- 
nrer  en  perfonne»  fubir  l'examen 
néceflaire  &  obtenir  les  lettres  de 
yifa  de  TEvcque  du  diocèfe  ou  de 
fon  grand  Vicaire ^  lorfqu'il  a  un 
pouvoir  fpécîal,  a  l'effet  de  donner 
le  vifa. 

Le  Prélat  qui  eft  hors  de  fon  dio- 
cèfe peut  y  renvoyer  les  pourvus  qui 
lui  demandent  le  vifa. 

Celui  qui  eft  pourvu  de  plnfieurs 
Bénéfices  a  befoin  d'un  vifa  pour 
chaque  Bénéfice. 

L*examen  qui  précède  le  vifa  doit 
être  proportionné  â  la  qualité  du 
Bénénce ,  au  lieu  &  aux  antres  cir- 
conftances.  On  doit  écrire  toutes  les 
qneftions  8c  les  réponfes  pour  être 
en  état  de  juger  de  la  capacité  ou 
incapacité  do  pourvu. 

Dans  cet  examen  TÉvèque  eft  le 
juge  des  mœurs  &  de  la  capacité  du 
pourvu  9  mais  non  pas  de  la  validité 
des  provifions. 

S'il  refufe  le  vîfa^  il  doit  expri- 
mer les  canfes  de  fon  refus  i  peine 
de-nullité. 

Le  dé£uit  de  certificat  de  vie  & 
de  mœurs  n'eft  pas  une  canfe  légi- 
time de  refus  de  vifa;  Texercice 
d'i|n  emploi  «ccléfiaftique  dans  un 
diocèfe  9  fous  les  yéox  des  Supé- 


rieurs ,  &  fans  aucune  plainte  de  lent 
part ,  tient  lien  de  certificat. 

Celui  qui  veut  fe  plaindre  da 
refus  du  v'ija  y  doit  le  (aue  conftater 
par  le  procès  verbal  de  deux  Notai- 
res ,  ou  par  un  Notaire  affifté  de  deox 
témoins. 

Il  peut  fe  pourvoir  contre  ce  re- 
fus ,  s'il  eft  injufte  »  par  la  voie  de 
Tappel  fimple  pardcvant  le  Sopérienc 
eccléfiaftique. 

On  peut  auffi  fe  pourvoir  an  Par- 
lement par  appel  comme  d*abns. 

Les  moyens  font  i®.  fi  les  canfes 
du  refus  ne  font  pas  exprimées. 

a^.  Si  l'Evcque  affeftede  ne  pas 
s'expliquer. 

3^.  S'il  exprime  une  canfe  infuf- 
fifante. 

4^.  S'il  en  exprime  une  fanfle» 
ou  dont  il  n*y  ait  point  de  preuves  y, 
&  qui  rende  i  ternir  la  réputation 
du  pourvu. 

5^.  Si  l'Évèque  a  pris  connoif* 
fance  de  la  validité  des  titres  8c  ca- 
pacité du  pourvu  8c  de  l'état  dn  Bé- 
néfice 9  dont  il  n'eft  point  juge. 

On  contraignoit  autrefois  les 
CoUateurs ,  par  faifie  de  leur  tem- 
porel 9  i  donner  des  rifa  8c  provi- 
fions â  ceux  auxquels  ils  en  avoienc 
refufé  fans  canfe  :  l'Ordonnance  de 
Blois  abrogea  cet  nfase»  8c  fa  diC- 
pofition  fut  renouvelée  par  l'Or* 
donnance  de  1^19. 

Cependant  la  Jurifpmdence  n*a 
été  fixée  fur  ce  point  que  par  l'Edit 
dt  1^95»  qui  enjoint  de  renvoyer 
pardevant  les  Supérieurs  ecdéfiafti- 
ques. 

C'eft  au  Supérieur  immédiat  que 
Ton  doit  renvoyer  >  8c  en  remon- 
tant de  Pan  à  l'autre  de  degré  en 
de^é  ,  fuivant  Tordre  de  la  hiérar- 
chie. 

VISAGE  \  fnbftantiCmafculin.  rultus^ 
C'eft  raflcmblage  des  p^jties  qui 


VIS 

compofent  le  devanc  de  la  tcte ,  tels 
que  le  front ,  les  fourcils,  les  paH- 

f>ières ,  les  yeux ,  le  nez ,  les  oreilles, 
es  lèvres,  le  menton:  on  peut  y 
ajouter  la  peau  dont  ces  parties  font 
recouvertes.  ' 

Le  vifage  caradlérife  les  différen- 
tes âffeâions  de  lame  :  on  rougit 
dans  la  honte ,  la  colère ,  l'orgueil , 
la  joie;  on  pâlit  dans  la  crainte, 
Teffroi  &  la  trifteffe  ;  cette  altéra- 
tion de  la  couleur  du  vifage  eft  abfo- 
lament  involontaire  j  elle  manifefte 
l'état  de  Tame  fans  ion  confente- 
ment;  c  eft  un  effet  du  fentiment 
fur  lequel  la  volonté  n*a  aucun 
empire  :  dans  Taflliâion  ,  la  joie  , 
la  honre ,  la  compaflion ,  Iqs  yeux 
fe  gonflent  tout  â  coup ,  une  hu- 
meur furabondante  les  couvre  & 
les  obfcurcit  ;  il  en  coule  des  lar- 
mes :  Teffulion  des  larmes  eft  tou- 
jours accompagné  d'une  tenfîon  de 
mufcies  du  vifage  qui  fait  ouvrir  la 
bouche  ;  l'humeur  qui  fe  forme  natu- 
rellement devient  plus  abondante  , 
les  larmes  s'y  joignent  par  des  con- 
duits intérieurs ,  elles  ne  coulent 
pas  uniformément ,  &  elles  femblent 
s'arrêter  par  intervalles. 

Dans  Utriftelfê,  les  deux  coins 
de  la  bouche  s'abaiffent,  la  lèvre 
inférieure  remonte  ,  la  paupière  eft 
abiiffée  d  demi ,  la  prunelle  de  l'œil 
eft  élevée ,  &  à  moitié  cachée  par 
la  jpaupière ,  les  autres  mufcies  de 
la  face  font  relâ.hés,  de  forte  que 
l'intervalle  qui  eft  entre  la  bouche 
&  les  yeux  ,eft  plus  grand  qu'à  l'or- 
dinaire  .  &  par  conféqaent  le  vifage 
paroit  alongé. 

Dins  la  peur,  la  terreur,  l'effroi, 
l'horreur  ,  le  front  fe  ride,  les  four- 
cils  s'élèvent ,  la  paupière  s'ouvre 
autant  qu'il  eft  poifiblç ,  elle  fur- 
monte  la  prunelle ,  &  laifTc  paroî- 
tte  une  partie  du  blanc  de  Tœil  au- 


VIS  i5> 

deffus  de  la  piUiiclie  qui  eft  abaif- 
fée  &  un  peu  cachée  par  la  pau- 
pière inférieure,  la  bouche  eft  en 
même  temps  fort  ouverte  ,  les  lè- 
vres fe  retirent, &  laiflTent  paroître 
les  dents  en  haut  &  en  bas. 

Dans  le  mépris  &  la  dérifion ,  la 
lèvre  fupérieure  fe  relève  d'un  côté j 
&  lailfe  paroître  les  dents ,  tandis 
que  d'un  autre  côté  elle  a  un  petit 
mouvement  comme  pour  foui  ire  ,  le 
nez  fe  fronce  du  mcme  côié  que  la 
lèvre  s'eft  élevée,  6c  le  coin  de  la 
bouche  recule,  Tœil  du  mtme  ôté 
eft  prefque  fermé  ,  tandis  que  l'au- 
tre eft  ouverr  à  l'ordinaire ,  mais 
les  deux  prunelles  font  ab.  ilfccs 
comme  lorfqu'on  regarde  du  haut 
en  bas. 

Dans  la  jaloufie  ,  l'envie  ,  la  ma- 
lice, les  fourcils  dtfcendent  6c  fe 
froncent,  les  paupièies  s'élcvenç,  &. 
les  prunelles  s*abai(Ienc ,  la  lèvre  fu- 
périeure s'élève  de  chaque  côté  ^ 
tandis  que  les  coins  de  la  bouche 
s'abaiffcnt  un  peu,  &  que  le  milieu 
de  la  lèvre  inférieure  fe  relève  peur 
joindre  le  milieu  de  la  lèvre  fupé- 
rieure. 

Dans  le  ris  j  les  deux  coins  de  la 
bouche  recalent  &  s'élèvent  un  peu , 
la  partie  fupérieure  des  joues  fe  re- 
lève, les  yeux  fe  ferment  plus  ou 
moins,  la  lèvre  fupérieure  s'élève  j 
l'inférieure  s'abaiffe ,  la  bouche  s'ou- 
vra, 6c  la  peau  du  nez  fe  fronce 
dans  les  ris  immodérés. 

On  dit  proverbialement  8c  popu- 
lairement, il  a  le  vifage  long  y  il 
ejl  de  bonne  amitié. 

On  dit  proverbialement, ctf/fl/TiX- 
rcit  comme  le  ne\  au  vifage  ^  au  mi' 
lieu  du  vifage  ;  pour  dire ,  cela  efl 
très-vifible. 

On  dit ,  tourner  vifage  aux  enne^- 
mis  ;  pour  dire,fe  tourner  vers  les 
ennemis  pour  les  combattre.  Il  fe 
Cil 


lO 


VIS 

dit  proprement  de  ceux  qui  fuient, 
Oc  qui  tout  d'uo  coup  fe  retournent 
pour  faire  face  à  ceux  qui  les  pour- 


pour 
fuivent. 


On  dit  populairement ,  qu'0/2  a 
trouvé  vifagt  de  bois ,  lorfqiï*ayant 
ce c  chez  quelqu'un ,  on  y  a  trouve 
la  porte  fermée.  On  le  dit  aufli  par 
excenfion  \  pour  dire  feulement 
qu'on  n'a  trouvé  perfonne,  quoique 
la  porte  ne  fût  pas  fermée. 

On  dit  ^  avoir  un  vifage  riant  ^gai , 
ouvert  yfercin  j  conteut ,  trijic ,  réfro* 
gné^  rude  j  morne ,  mélancolique ,  &c. 
pour  dire  ^avoir  un  air  riant ,  gai  »  &c. 

On  dit  d'un  homme  hâve , pâle  (Sr 
Hcfait,  qu'i/ii  un  vifage  d^ixeommu- 
nié  j  un  vifage  de  déterré. 

On  dit  y  faire  bon  vifage^  faire 
m.auvais  vifage  à  quelqu'un  ;  pour 
dire ,  faire  bonneou  maavtife  mine; 
fc  compafcr  le  vifage-;  pour  dire, 
prendre  un  air  férieux;  changer  de 
vifage  ,  pour  dire,  changer  de  cou- 
leur ,  rougir ,  pâlir  ^  &c.  Et  encore  ^ 
changer  de  vifage  ^fe  démonter  le  vifa- 
ge y  prendre  tel  vifage  quon  veut; 
pour  dire ,  prendre  un  air  férieux 
ou  enjoué  «  trifte  ou  gai  ^  feîon  les 
diverfes  occasions. 
Visage  ,  fe  prend  quelquefois  pour  la 
perfonne  même  j  en  tant  qu'on  la 
connoît  par  le  vifage.  Il  y  a  dans 
cette  loge  des  vifages  que  je  ne  connoîs 
pas.  Cefl  un  nouveau  vifage  que  je 
nai  jamais  vu. 

On  dit  par  mépris  dans  le  (lyle 
familier  ,  voilà  unplaifant  vifage. 

La  première  fyllabe  eft  brève,  la 
féconde  longue»  &  la  troisième  très- 
brève. 

On  prononce  vidage. 
VISAPOUR;  ville  confidérablé,  Ca- 
pitale  d'un  royaume  de  même  nom , 
dans  la  prefqu'îleen  deçà  du  Gange , 
aux  Indes  Orientales ,  fur  le  âeuve 
Mindoux ,  â  40  lieues ,  nord-cft ,  de 


VIS 

Goa.  Ce  royaume  fur  les  limites 
duquel  les  Voyageurs  ne  font  pas 
d'accord  ,  eft  tributaire  du  grand 
Mogol. 

VISBADEN;  petite  ville  d'Allemagne 
dans  la  Vétcravie ,  â  deux  lieues  de 
Mayence ,  &  à  fept  de  Francfort. 
Elle  eft  remarquable  par  fes  four- 
ces  &  fes  bains  d'eaux  minérales. 

VISBY  i  ville  de  Suède,  Capitale  de 
111e  de  Gotland ,  fur  la  mer  Balti- 
que,  à  1.  5  lieues ,  fud-  eft ,  de  Stock- 
holm. 

VISCÈRE  ;  fubftantif  mafculin  ,  Se 
terme  d'Anatomie.  Une  panie  des 
entrailles ,  &  une    partie  des  par- 

,  lies  nobles.  Il  fe  dit  du  cœur  ,  du 
foie 9  des  poumons,  de  Teftoinac, 
des  inreftins  &  autres  parties  iaté- 
rieures  de  l'homme.  On  fe  fert  par- 
ticulièrement de  ce  mot  quand  on 
veut  parler  de  quelque  partie  de^ 
entrailles  en  particulier,  parce  quç 
ce  mot  d'entrailles  n'a  point  de  fin- 
gulier.  11  vient  du  latin  f^JfcuSy  qui 
nguiiié  la  même  chofe  ^  Se  qui  eft 
de  Fefci  >  manger ,  à  caufe  que  les 
alûnens  appcflcs  en  latin  vefca  ,  re- 

■  çoivenr  diverfes  préparation^  dans 
ItÈ  vifcères.  //  a  ce  vifcère  gâté.  Le 
cerveau  ejl  un  des  vifcères% 

VISCLÈDE ,  (  Antoine-Louis  Chala- 
mond  de  la  )  jiaquic  à  Tarafcon  en 
Provence,  en i  t>92,d'une  famille  no- 
ble ,  &  mourut  à  Marfeilîe  en  17^0, 
â  ci  ans.  Il  remplit  av^c  diftinc- 
tion  pendant  plufieursannées  la  place 
de  Secrétaire  perpétuel  de  l'Aca- 
démie de  cette  ville.  11  en  avoir 
été  pour  ainfî  dire  le  Fondateur  , 
&  c'cft  à  fes  foins  &  à  fon  zèle 
qu'elle  dût  une  partie  de  fa  gloire  «. 
La  Vifclèdc  étoit  le  Fonienelle 
de  Provence  par  fes  talens  autant 
que  par  fon  caractère.  Doux  ,  poli , 
affable, officieux,  fenfible  à  l'amir 


VIS 

\ic,  il  eut  beaucoup  d'amis  »  &ne 
mérita  aucun  ennemi.  Les  traits 
qu'on  lui  lança  ne  parvinrent  pas 
jafqtt'i  lui  ;  il  profita  de  k  criti- 
que ,  &  ignora  Tinfulte.  Son  goût 
n'étoit  pas  auffi  fur  que  fon  êfprit 
étoît  fin  ;  &  il  auroit  volontiers  pré- 
féré les  Fables  de  la  Motte  à  celles 
de  la  Fontaine.  Avec  beaucoup  de 
£neffe  dans  refprit  ,  il  en  avoit 
trés-pen  dans  le  xaraâère  j  &  on 
trouve  peu  d'hommes  de  Lettres 
qui  aient  eu  une  fimplicitéde  moeurs 

Elus  aimable.  Sa  converfation  ne 
rilloir  pas  par  les  faillies  ;  mais 
ion  commerce  étoit  fur  Se  utile  â 
ceux  qui  en  jouiflbienr.  Le^  jeunes 
gens  avoient  en  lui  un  ami ,  un  con- 
teil  &  un  confolateur.  La  Vifclède 
eft  principalement  connu  par  le 
grand  nombre  de  prix  littéraires 
qu'il  remporta.  L'Académie  Fran- 
çoife  &  les  autres  compagnies  du 
royaume  »  le  couronnèrent  plufîeurs 
£ois  y  ic  fuivant  la  penfée  d'un  hom- 
me dVfprit  y  il  auroit  eu  de  quoi 
former  un  médaillier  des  différens 
prix  qui  lui  furent  adjjagés.  Ses 
ouvrages  font  i  •.  des  Discours  Aca-- 
démiqucs  ,  répandus  dans  les  difFé- 
rens  recueils  des  fociétcs  littéraires 
de  la  France.  Us  font  bien  penfés  & 
bien  écrits  ;  mais  il  ;  a  plus  d'efjprit 
que  d'imagination  ,  ain(î  que  clans 
ù$  autres  produâions.  i^.  Des  Odes 
morales^  dignes  d'un  Pocte  Philofo- 
phe.  Les  plus  eftimées  font  celles 
qui  ont  pour  fujçt  V Immortalité  de 
Came  ;  les  pajjions  ,  les  contractiez 
tiens  de  l'homme,  j.*.  Diverfes  piè- 
ces de  pocfies  manufcrites ,  &  quel- 
ques autres^  imprimées-  dans  fes 
Œuvres  </iv«r/^j  ,  publiées  en  17^7» 
en  1  vol.  //z-iz.  Ce  recueil  eSuya 
beaucoup  de  critiques. 
ViSCOSITÊi  fubftantif  féminin.  (?/«- 
ttn.  Qualité  de  ce  qui  eft  vifqucux. 


VIS  ^l 

En  Médecine  on  appelle  vifcojité 
des  humeurs  y  une  conftiturion  du 
fang  où  les  parties  font  tellement 
embarra(rées  les  unes  dans  les  au- 
tres ,  qu'elles  réfiftent  l  leur  fepara- 
tion  entière ,  &qu'elles  cèdent  plu- 
tôt à  la  violence  qu'on  leur  fait  en 
s'étendant  en  tout  fens  ^  que  de 
fouffirir  dedivifion. 

C'eft  l'état  glutineux  de  nos  hu- 
meurs qui  produit  de  grandes  mala- 
dies: fes  caufes  font,. 

1  ? .  L'ufage  de  farines  crues , 
non  fermentées,  de  matières  auf- 
tères  y  Se  non  mûres  ;  car  la  farine 
des  végétaux  mclée  avec  l'eau ,  for- 
me une  pâte  vifqueufe>  Se  ïz  fer- 
mentation détruit  cette  vifcofité. 

18.  La  difette  de  bon  fangj  il  en 
faut  une  certaine  quantité  pour  aider- 
la  transformation  du  chyle  en  fang. 

}?.  L'aâion  trop  foible  des  hu- 
meurs digeftives  y  telles  que  la  bile^ 
le  fuc  gaftrique ,  &  le  peu  de  ref- 
fort  des  vaiffeaux.  Âuffi  tes  perfon- 
nes  foibles  &  qui  ont  le  foie  obf-* 
rrué ,  la  bile  mal  formée,  font-elles 
fujettes  a  la  vifcofité  des  humeurs^. 

4^.^  La  diminution  du  mouve- 
ment animal;  car  le  mouvement 
fortifie  les  folides  ,  atténue  les 
fluides,  hâte  la  digeftion  &  l'afli^ 
milation  des  alimens. 

5^.  La  diflipation  des  parties  les 
plus  fluides  du  fang ,  par  le  relâche- 
ment des  vaifleaux  excrétoires  ;  car 
il  eft  évident  que  les  parties  les  plus 
fluides  étant  difPpées ,  le  fang  s'é- 
pâiffic  &  devient  vifqueux  :  ainlî- 
les  fudorifiques  doivent  être  admi- 
niftrés  avec  prudeiKe. 

(SS.  La  rétention  des  parties  les^ 
plus  épaifles  des  fluides  engagé» 
dans  les  couloirs  &  dont  ceux-ci  na' 
peuvent  fe  débarrafler. 

La  vifcofité  fe  forme  d'abcrd  dans» 
las  premières  voies,  d'oà  elle  (xi^ 


11  VIS 

dans  le  fang  &  dans  coures  les  hu- 
meurs qui  s*en  Céfurenc.  Locique 
quelque  parcknle  vifquettie  a  tra- 
vecfé  l«s  veines  laâées  ,  jelle  fe 
porte  d'abord  fur  les  poutnoos  j 
comme  elle  a  de  la  peine  à  circuler 
dans  ks  petits  cuyatu  de  ce  vifcère, 
elle  produit  la  df  fpnée. 

Les  effets  font  dans  les  premières 
voies  j  la  perte  d*appétîc ,  les  nau- 
fées ,  le  vomiflement ,  les  crudités, 
les  concrétions  pituitôufes ,  lapa 
reflfe  8ç  Tetiâure  du  ventre  par  le 
"'Sdéfaux  d'énergie  dans  la  bile;  enfin 
h  rétention  du  chyle  &  fon  défaut 
de  feciétîon. 

Dans  les  humeurs ,  elle  rend  le 
fang  vifqueux  ,  pâle  j  immuable  , 
obftruant  >  produit  des  concrétions , 
rend  Turine  blanche  &  prefque  fans 
odeur ,  forme  des  tumeurs  œdéma 
reufes, empêche  les  fécrétions ,  pro- 
dttic  la  coalition  des  vaiiTeaux. 

Toutes  ces  caufes  &  tous  ces  ef- 
fets pris  enièmble  ,  produiront  des 
effets  funeftes  ;  tels  que  la  fuffbca . 
cion  Se  U  mott,  après  avoir  dérangé 
toutes  les  fonâions  animales,  vitales 
Se  naturelles.  | 

Le  traitement  de  la  vi/cofite  fe  | 
remplira,  i^.  par  l'ufage  dalimens 
&  de  boiflons  qui  aient  bien  fer 
mente ,  ôc  qui  foient  afTaifonnés  de 
fels  <k  d'aromates  j  la  i)ière  fermen 
tée  donne  moins  de  phlegme  &  de 
vifcofîcé  que  les  tifannes  :  il  en  eft 
de  même  du  vin.   La  bière  double 
&  le  bon  vin  font  des  remèdes  ex- 
cellens  avec  le  pain  bien  cuit  d^ns 
la  vifcodiéé 

a**.  .Les  aromates  font  incififs; 
les  principaux  font  la  canelie»  la 
mufcade  ,  le  poivre  ,  le  gingembre, 
la  menthe  ,  le  thym. 

5^.  Les  bouillons  de  viande  de 
vieux  animaux ,  atiéaués  par  les  vé« 


Foyei 


VIS 

gétaux  ^res ,  â  peu  près  comme  dans 
l'uciditécles  animaux  de  proie  & 
fauvages  y  font  excellens, 

4^»  Les  remèdes  qui  raffermif- 
fenc  }e$  vaiflèaux  &  les  vifcères  , 
tels  que  les  toniques ,  les  apéritifs» 
les  amerstles  anti-fcorbutiques  »  les 
defïîcattfs,  les  corroborans  font  fur- 
tout  indiqués* 

^  5?.  L'exercice  &  le  mouvement^ 
Tair  tempère  ,.  la  tranquillité  des 
paflîons ,  l'ufage  modéré  &  raifonné 
des  non  naturels ,  font  les  meilleures 
.  précautioti  s  que  l'on  puiiïe  employer 
pour  aider  Taftion  des  remèdes. 

<>®.  Les  remèdes  délayans  ,  les 
favonneux  »  les  réfolutifs  doivent 
être  continués  pendant  toute  la 
cure. 

Vise,  ÉEj  participe  paffif. 
Viser. 

VISÉE  ;  fubftantif  féminin, 
tion  de  la  vue  â  un  ceri 
pour  y  adrelTer  un  coup.    //  a  mal 
pris  fa  vi/ée. 

On  dit  figurément  &  familière- 
ment, qw'une  perfonnc  a  changé  de 
vifée-^  pour  dire,  qu'elle  a  changé 
de  defTein. 

LjKjjremière  fyîlabe  eft  brève,  la 
féconde  longue ,  &  la  rroifîéme  très- 
brève. 

VISER  ;  verbe  neutre  de  la  première 
conjugaifon  ,  lequel  fe  conjugue 
comme  Chanter.  ColUnearc  Mi- 
rer ,  regarder  un  but  pour  y  adrtf- 
fer  un  coup  de  pierre  ,  de  trair^ 
d'arme  â  feu  ,  &c.  Voilà  Voifcau 
auquel  il  faut  viftr.  Fife^-vous  à  cet 
arbre  ?  Il  ne  vif  oit  pas  aux  fenêtres. 
Il  a  tiré  fon  coup  fansVifer  ^ 

En  parlant  d  un  homme  qui  a 
mieux  réuffi  qu'on  ne  croyoir  dans 
quelque  chofe  qu'il  avoir  entrepris, 
on  dit  figurément  &  proverbiale- 
ment ,  ce  néioit  pas  mal  vif é pour 


Direc- 

certain  point 


24  VIS 

?|aoi  revenant  fur  l'œil  revêtu  d'une 
orme  6c  d'uae  modificarion  nou- 
velle par  cette  efpèce  d'union  avec 
l'objet  j  elle  faifoit  une  impreflion 
fur  la  prunelle  ,  d'où  réfultoit  la 
fenfation  de  l'objet. 

Ils  ticoient  les  raifons  dont  ils  ap- 
puyoienc  leur  opinion,  i  ^.  de  l'éclat 
de  Teeil^i^.dece  que  l'on  apperçoit 
un  nuage  éloigné^  fans  voir  celui 
q«n  nous  environne  ,  parceque  ,  fé- 
lon eux ,  les  rayons  font  trop  vi- 
goureux &  trop  pénétrans  pour  être 
atrêtés  par  un  nuage  vorun;mais 
quand  ils  font  obligés  d'aller  à  une 
grande  diftance ,  devenant  foibles 
&  langui(Ians,ils  teviennent*â  l'œil; 
3*.  de  ce  que  nous  n'appercevons 
pas  4in  objet  qui  eft  fur  la  prunelle  ; 
4^.  de  ce  que  les  yeux  s'aftuibliflent 
en  regardant|,  par  la  grande  mukitu- 
de  de  rayons  qui  en  émanent }  enfin 
de  ce  qu'il  y  a  des  animaux  qui 
voient  pendar^  la  nuit ,  comme  les 
chats,  les  chats- huants  &  quelques 
liommet 

^  Les  Epicuriens  difoient  que  la 
vifion  fe  faifoit  par  l'émanation  des 
e(pèces  -corporelles  ou  des  images 
venant  Ses  objets,  bu  par  une  ef- 
pèce d'récoulement  atomique  >iequel 
^'évaporant  continuellement  des  par- 
ties intimes  des  objets  «  |)aryenoit 
jufqu'àroeiL 

Leurs  principales  tajfons  étoient, 
I  ^.  que  r^DJet  doit  néceflàitement 
être  uni  i  ta  puiûTance  de  voir^  & 
comme  il  n'y  eft  pas  uni  par  lui- 
fuême,  il  faut  qu'il  le  foit  par  quel- 

2UÇS  efpicces  qui  le  repréifentenr , 
:  qui  viennent  des  corps  par  ;  un 
écoulement  perpétuel. 

z?.  Qu'il  artive  fort  fouvent  que 
les  hommes  âgés  voient  mieux  les 
objets  éloignés  que  les  objets  pro- 
ches y  l'éloignemcnt   rendant    les 


VIS 

efpèces.plu^ minces  &  plus  déliées, 
&  par  conféquenr  plus  proportion- 
nées à  la  foibleire  de  leurs  or- 
ganes^ 

Les  Péripatécîciens  tiennent  avec 
Epicure  ,  que  la  viiîon  fe  fait  par 
la  réception  des  effaces  ^  mais  ils 
difièrtnt  de  lui  par  la  propriété 
qu'ils  leur  attribuent  j  car  ils  préten- 
dent que  les  efpèces  qu'ils  appel- 
lent intentionnel/es  ,  întcntionales  ^ 
font  des  efpèces  incorporelles. 

11  eft  cependant  vf  ai  que  la  doc- 
trine d'Ariftote  fur  la  vifion ,  qu'il 
a  décrite  d^ns  (on  chapitre  de  Af* 
pcclu  ,  fe  réduit  uniquement  à  ceci, 
que  les  objets  doivent  imprimer  du 
mouvement  à  quelque  corps  inter- 
médiaire ,  moyennant  quoi  ils 
puifleut  faire  impreftion  fur  l'or- 
gane de  la  vue  ;  il  ajoute  dans  un 
autre  endroit ,  que  quand  nous  ap- 
percevons  les  corps,  c'eft  leurs  ap- 
parences &  non  pas  leur  matière 
que  nous  recevons, de  la  même  mz^ 
nière  qu'un  cachet  fait  une  impref- 
fion  fur  de  la  cire  ,  fans  que  la  cire 
retienne  aucune  autre  chofe  du  ca- 
xhet. 

Mais  les  Péripatérictens  ort  jugé 
à  propos  d'éclaircir  .cette  explica« 
•tion ,  félon  enx  trop  vague  &  trop 
obfcure.  Ce  qu'Âriftote  appeloit 
apparence  ,  e^V  pris  .  par  fes  disci- 
ples pour  des  efpèces  propres  & 
•réelles.  Ils  aflTurent  donc  que  tout 
objet  vidble  imprime  une  parfaite 
image  de  lui  même  dans  l'air  qui 
lui  eft  contigu  ;  que  cette  image  en 
imprime  une  autte  Aiopeu  plds. pe- 
tite dans  l'air  immédiatement  iui- 
yanr,  &  ainfide  fuite  jiifqu'â  ce  que 
la  dernière  image  arrive  au  ^rijQtaU 
iin .,  qu'ils  regardent  comme  l'oc- 
gane  principal  de  la  vue  ,  ou  ce  qui 
occafionne  immédiatement  la  .fen- 
fation 


VIS 

ftrion  de  Tame  :  ils  appelletit  ces 
images  ,  des  cfpèus  intcntionnclUs. 

hcs  philofophes    modernes  ex- 
pliqaeac  beaucoup   mieux  tout  le 
mécanifme  de  la  vifion  ;  ils  con- 
'  viennent  cous  qu'elle  fe  fait  par  des 
rayons  de  lumière  réfléchis  des  dif- 
férens  points  des  objets  reçus  dans 
la  prunelle,  réfradés  &  réunis  dans 
leur  palTage  à  travers  les  tuniques  | 
&  les  humeors  qui  conduifent  juf- 1 
qu'à  la  rétine  ,  6c  qu'en  frappant 
ainfi  ou  en  faifant  une  impreflSon 
fur  les  points  de  cette  membrane  , 
l'imp^elijon    fe  propage    jufqa'au 
cerveau  par  le  moyen  des  filets  coj:- 
refpondans  du  nerf  optique. 

Quant  à  la  fuite  ,  ou  à  la  chaîne 
d'images  que  les  Péripatécicicns 
fuppafenr ,  c'eft  une  pure  chimère , 
&  1  on  comprend  mieux  l'idée  d'Â- 
riftote  fans  les  employer  ,  qu'en  ex- 
pliquant fa  penfée  par  ce  moyen  ; 
en  effet  la  dodbrine  d'Âriftote  fur  la 
vifion  peut  très-bien  fe  concilier 
avec  celle  de  Defcartes  &  de  New- 
ton j  car  Nèwcon  conçoit  que  la  vi- 
fion fe  fait  principalement  par  les 
vibrations  d'an  milieu  très -délié  qui 

f)cnètre  tous  les  corps  j  que  ce  mi- 
iea  eft  mis  en  mouvement  au  fond 
de  l'œil  par  les  rayons  de  lumière , 
&  que  cette  impreflîon  fe  commu- 
nique zixfcnjbrium  ou  fiége  du  fen- 
timent  par  les  hlamens  des  nerfs 
optiques  ,  &  Defcartes  fuppofe  que 
le  foleil  preffant  la  matière  fubiile 
dont  le  monde  e(l  rempli  de  toutes 
parts ,  les  vibrations  de  cette  ma* 
tière  réfléchie  de  deflus  les  objets 
font  communiqués  a  l'cril,  8c  de  la 
%\x  fcnforium  ou  fiége  du  fentiment  \ 
de  manière  que  nos  trois  philofo- 
phes fuppofent  également  l'adion 
ou  la  vibration  d'un  milieu. 


VIS 


*r 


Pour  expliquer  comment  les  ob- 
Tomt  KXX. 


jets  vont  fe  préfcnter  fur  la  rétine  ^ 
Defcartes  a   imaginé  l'expérience 
fuivante  :  après  avoir  bien  fermé 
les  fenêtres  d'une  chambre ,  &  n'a- 
voir laiflc  de  paffkge  i  la  lumièrt 
que  par  une  fort  petite  ouverture , 
il  faut  y  appliquer  l'œil  de  quelque 
animal  nouvellement  tué  ,   ayant 
retiré  d'abord  avec  toute  la  dexté^ 
rite  dont  on  eft  capable  ,  les  mem- 
branes qui  couvrent  le  fond  de  l'hu- 
meur vitrée,  c'eft-à-dire,  la  partie 
poftérieure  de  la  fclérotique  ,  de  la 
choroïde  Se  même  une  partie  dt 
la  rétine  ;  on  verra  alors  les  images 
de  tous  les  objets  de  dehors  fe  pein- 
dre très-di(linâ:ement  fur  un  corps 
blanc  »  par  exemple  ,  fur  la  pelli- 
cule d'un  œuf  appliquée  à  cet  œil 
par  derrière.  On  démontre  la  mê- 
me chofe  d'une  manière  beaucoup 
plus  parfaite  »  avec  un  œil  artificiel» 
ou  par  le  moyen  de  la  chambre  obf- 
cure. 

Ainfi  il  cft  aifé  de  concevoir  » 
i^.  C|ue  la  perception  ou  l'image 
doit  être  plus  claire  &  plus  vive,  à 
proportion  que  Tœil  reçoitde  la  part 
d'un  objet  un  plus  grand  nombre 
de  rayons  ;  par  conféquent  la  graa- 
dcur  de  la  prunelle  contribuera  ea 
partie  à  la  clattc  de  la  vifion. 


iS.  En  ne  confidérant  qu'un  point 
rayonnant  d'un  objet ,  on  peut  dire 

?|ue  ce  point  affeûeroit  le  fiége  du 
cntiment  d'une  manière  plus  foi- 
ble  ,  ouferoit  vu  plus  obfcurémentj 
i  mefure  qu'il  feroit  plus  éloigné  » 
K^â  caufe  que  les  rayons  qui  viennent 
'd*un  point  font  toujours  divergcfis  ; 
ainfi  plus  les  objets  feront  éloignés  > 
moins  la  prunelle  en  recevra  de 
rayons  j  mais  d'un  autre  côté  la  pru- 
nelle  fe  dilatant  d'autant  plus  que 
l'objet  eft  plus  éloigné ,  elle  reçoit 
par  cette  dilatation  un  plus  grand 

D 


t6  VIS 

nombre  de  rayons  qu'elle  n'en  rece- 
vroit  fans  ce  mécanifaie. 

}^.  La  vifion  plus  ou  moins  dif- 
tinâe  dépend  un  peu  de  la  grandeur 
de  l'image  repréfentée  dans  le  fond  j 
de  i'csil  :  car  il  doit  y  avoir  au  moins 
autant  d'extrémités>  de  âlets  ou  de 
fibres  du  nerf  optique  dans  l'efpace 
que  l'image  occupe ,   qu'il  y  a  de 

{^articules  dans  l'objet  qui  envoie 
es  rayons  dans  la  prunelle-,  autre- 
ment chaque  particule  n'ébranleroit 
pas  (on  filet  *optique  patticulier  *,  & 
fi  les  rayons  qui  viennent  de  deux 
points  tombent  fur  le  même  filet 
optique ,  il  arrivera  la  même  chofe 
que  s'il  n'y  avoir  qu'un  feul  point 
qui  y  tombac ,  puifque  le  même  filet 
optique  ne  fauroit  être  ébranlé  de 
deux  manières  différentes  à  la  fois. 
C'eft  pourquoi  les  images  des  objets 
fort    éloignés  étant   très  -  petites  , 
elles  paroiffent  confufes  ,  plufieurs 
points  de  l'image  affeâant  un  mê- 
me point  optique  :  il  arrive  auffi 
ie  là  que  fi  l'objet  a  différentes  cou- 
leurs, plufieurs  de   fes  particules 
affeâanr  en  même  temps  le  même 
filet  optique  >  l'œil  n'en  appercevra 
que  les  plus  lumineufes  &  les  plus 
brillantes  :  ainfi  un  champ  parfemé 
il'un  grand  nombre  de  Heurs  blan- 
ches fur  un  fond  de  verdure ,  pa- 
roîtra  néanmoins  tout  blanc  à  quel- 
que diftance. 

4*^.  On  ne  voit  que  confufcment , 
ou  même  on  ne  peut  point  voir  les 
objets  que  la  lumière  n'éclaire  qu'à- 
peine;  de  forte  qu'on  ne  peut  point 
diftinguer  les  limites  de  leur  éten- 
due. On  ne  voit  pas  mieux  les  ob- 
jets opaques  qui  fe  meuvent  très- 
rapidement ,  quoiqu'ils  foient  peu 
éloignés  de  notre  vue  :  par  exemple^ 
on  ne  difiingue  pas  bien  un  oifeau 
^ui  vole  à  quelques  pas  de  nous ,  un 


Vis 

rat ,  un  loir  qui  court  auprès  de  nous; 
un  boulet  de  canon  lancé  par  uae 
bouche  à  feu  j  une  corde  d'inftru- 
ment  qui  frémit  :  car  l'image  de 
ces  fortes  d'objets  qui  fe  peine  dans 
nos  yeux  s'échappe  fi  promptement, 
que  les  fibrilles  nerveufes  en  font  i 
peine  ébranlées»  &  que  Tame  en 
peut  à  peine  fentir  l'impreffionpour 
s*en  former  une  idée  diftiude. 

Les  objets  nous  paroiffent  encore 
confus  lorfque  la  rétine  eft  calleafe, 
&  btûlée  par  la  trop  grande  aâi- 
vite  des  rayons  de  la  lumière  q^i 
l'ont  frappée  précédemment  j  de 
forte  qu'elle  ne  peut  plus  être  af- 
feûée  qu'avec  peine  ,  &  que  les 
limites  des  objets  ne  peuvent  s'y 
faire  appercevoir.  Il  arrive  encore 
la  même  chofe  lorfque  les  humeurs 
de  l'ttil  s'épaiffiflcnt ,  &  qu'ils  per- 
dent leurs  tranfparences. 

On  perd  la  faculté  de  voir  lorf- 

?[u'une  trop  grande  lumière  vient 
rapper  notre  organe,  de  manière 
que  les  fibres  nerveufes  de  la  rétine 
en  font  bleffées.  Les  oifeleurs  aveu- 
glent les  oifeaux  dont  ils  fe  fervent 
pour  attirer  les  autres  en  approchant 
de  leurs  yeux  un  fer  rougi  au  feu» 
Quelquefois  les  ennemis  aveuglent 
leurs  prifonniers  par  le  moyen  d'une 
barre  de  fer  rouge  qu'ils  leur  pré- 
fenrent  auprès  des  yeux  ^  ils  y  par- 
viennent auflî  par  la  lumière  du 
foleil.  On  devient  pareillement 
aveugle  lorfque  les  humeurs  de  l'œil 
abforbent  la  lumière  que  lès  objets 
renvoient  :  on  le  devient  encore 
lorfque  le  nerf  optique  eft  compri- 
mé ,  rompu  ou  bleffé  entre  l'œil  6c 
le  fenforium  commune* 

On  appelle  en  Théologie ,  vîjion 
héatijîqut ,  vifton  intuuivc ,  celle  par 
laquelle  les  Bienheureux  voient 
Dieu  dans  le  CieL 


tS 


VIS 


VisxoH^  (ignîfie  figucémenr ,  une  idée 
folle,  extravagante.  Ceft  une  pure 
vifion.  Ce  projet  eft  une  vijion  de  vo-. 
tre  frète.  Il  a  des  vijions  cornues.  On 
die  auflli  dans  ce  fens  là ,  un  homme 
à  vi/ions.  Quevedo  ejl  un  Auteur  à 
yijions. 

ToQt  eft  bref  au  (Ingulier  ;  mais 
la  dernière  fyllabe  eft  longue  au 
pluriel. 

On  prononce  v\\ion. 

Différences  relatives  entre  ylfion 
te  apparition. 

La  vifion  fe  paffe  dans  les  fens  in- 
térieurs ,  &  ne  fuppofe  que  Tadion 
de  Timagination.  Ùapparition  frap 
pe  de  plus  les  fens  extérieurs,   & 
fuppofe  un  objet  au-dehors. 

Saint  Jofçph  fut  averti  par  une 
▼ifion  ,  de  fuir  en  Egypte  avec  fa 
famille.  La  Magdeleine  fut  inftruite 
de  la  réfurreâion  du  Sauveur  par 
«ne  apparition. 

Les  cerveaux  échauffés  &  vides  de 
nourriture  ,  croient  fouvent  avoir 
des  vijions.  Les  efprits  timides  & 
crédules  prennent  quelquefois  pour 
apparition  ce  qui  n'eft  rien ,  ou  qui 
o'eft  qu'un  jeiu 
VISIONNAIRE  }  adjeâif  des  deux 

Senres.  Qui  croit  huflemenc  avoir 
es  vUions ,  des  révélations. 
Il  fe  dit  fi>;nrémen(t  de  celui  qui 
a  des  idées  folles  >  des  imaginations 
txtravaganres  j  des  deffeins  chimé- 
tiques.  Cejl  un  homme  vijîonnaire. 

Il  s'emploie  auffi  fiibftantivemei^t. 
Il  ne  faut  pas  l*^ écouter  ^  c^ejlunvi-^ 
fionnaire.. 

Les  trois  premières  fyllabes  font 
brèves ,  la  quatrième  longue  &  la 
cinquième  très^brève. 

On  prononce  vi\hottairc^ 
VlSIRiW^qViznu 

VISIIANDINE  i  fubSamif  féminin. 


Rellgieufe  deluiu.^ 

tion.  On  dit  dans  le  même  leu»  , 

•  fille  de  la  Fifitation.  Voyez  Visita- 
tion. 

VISITATION  ;   fubftantif  féminin. 
On  appelle  la  Vijitation  de  la  Vieu 
ge ,  ou  la  fête  de  la  Vijîtation  ,  une 
fête  inftituée  en  mémoire  de  la  vi< 
(îte  que  la  Sainte  Vierge  rendit  à 
Sainte  E'ifabech.  Dès  que  l*Ange 
Gabriel  eut  annoncé  à  la  Vierge  le 
'  myrtère  de  Tlacarnation  du  Verbe 
Divin ,  &  lui  eut  révélé  que  Sainte 
£Ii(abc(h  fa  coutine  étoit  grofle  de 
(ix  mois  y  elle  fut  infpirée  d'âllet 
voir  cette   parente  qui  demeuroie 
avec  Zacharie,  â  Hébron^  ville  &- 
tuée  fur  une  des  montagnes  de  Ju- 
da^  i  vingt-cinq  ou  trenre  lieues  de 
Nazareth.  Marie  partit  le  vingt  fîx 
de  Mars  ,  te  arriva  le  ^  i  Hébront 
dans  la  maifon  de  Zacharie.  Eli  fa- 
beth  n*eut  pas  plutôt  entendu  fa 
voix ,  qu'elle  fentit  ton  enfant  re- 
muer dans  (on   fein.  Elle  lui  dit  r 
vous  êtes  bénie  entre  toutes  les  fem- 
mes  y&U  fruit  de  vos  entrailles  ejf 
héni ,  &  la  congratula  fur  fon  bon- 
heur. Ce  fut  alors  que  Marie  pro» 
nonça  ce  Cantique  pieux  que  nous 
appelions  Magnificat.  Après  y  avoiï        j 
demeuré  environ  trois  mois,  elle 
retourna  d  Nazareth ,  un  peu  avant 
la  naiffânce  de  Saint  Jean  •  Bapnfle.. 
Il  y  a  de^  Auteurs  qui  tiennent  qutr 
la  Sùnte  Vierge  afCfta  aux  coucncfr 
de  Sainte  Elifabeth.  A  l'égard  de  lai 
fèie ,  celui  qui  a  penfé  le  premiec 
â  rétablir,  a  été  Saint  Bonaventu* 
re  ,  Général  de  fOrdre  de  Saine 
François  ,  lequel  en  fit  uns  décret 
dans  un  Chapitre  général   tenu  à 
Pife  Tan  1 1<^5  ,  pour  toutes  les  cgli* 
fes  de  fon  ordre.  Depuis ,  lé  Papf 
Urbain  IV  étendît  cette  fere  dar 
toute  rEglife.  Sa  BuMe,.  qui  eftr  c 
^'^  ^jb73^  Q^fut  publiée  que  la 


VIS 

née  fui  vante  par  Boni  face  IX ,  fon 
facceflfeur.  Le  Concile  de  Baie  com- 
mencé Tan  14} 1 9  la  auflî  ordon- 
née ,  &  en  a  marqué  le  jour  au  deux 
Juillet  :  ce  qui  a  fait  croire  à  quel- 
ques-uns que  la  Sainte  Vierge  ne 
partit  de  chez  Zacharie  que  le  len- 
demain de  la  Circoncinon  de  Saint 
Jean,  qui  fut  le  premier  de  Juillet, 
huit  jours  après  fa  naifTance.  Dans 
quelques  Eglifes  on  a  placé  cette  fcte 
au  z8  Mars  >  trois  jouts  après  TAn- 
aonciation» 

On  appelle  Ordre  de  la  yificae'on, 
an  Ordre  de  Religieufes  inftituées 
en  1610  par  Saint  François  de  Sa- 
les 8c  la  Bienheureufe  de  Chantai , 
dans  la  viile  d'Annecy  en  Savoie  , 

{»our  vi/icér  les  malades  Se  les  fou- 
ager  dans  leurs  befoins» 

Ces  filles  ne  fatfoienc  d*abord 
que  des  vcrux  (impies  j  &  ne  gai* 
doient  poîiK  de  clôture.  Elles  con- 
fervent  encore  aujourd'hui  le  nom* 
de  Filles  de  la  Vifitationy  quoi  que 
leur  inftitut  foit  changé,  &  qu'il 
les  renferme  dans  le  cloître.  Leur 
pieux  Fondateur ,  Saint  François  de 
Sales,  fe  détermina  à  ce  change* 
ment  ^  pour  éviter  les  inconvéniens 
qui  pouvoient  menacer  im  Ordre 
fans  vœux  Se  fans  cloître.  Il  dre(7a 
de  nouvelles  conftitutions  félon  la 
règle  de  S.  Auguftin.  Icfquelles  fu- 
rent approuvées  par  Urbain VIILCes 
conftitutions  impofent  peu  de  mor- 
tifications, afin  que  TOrdre  puilTe 
fervir  d*a(ile  aux  perfonnesque  Ydt- 
geou  les  infirmités  empêchent  d'em- 
bralfer  une  règle  auAère.  Il  v  a 
dans  cet  Ordre  trois  fortes  de  Re- 
figieufes  ,  des  Choriftes  deftinées  à 
réciter  Toffice  au  chœur  ,  des  alFo- 
ciées  Se  des  domeftiques  qui  ne  funr 
point  obligées  à  VofBce ,  mais  feu- 
lement i  dise  ua  certain  nombre 


VIS  19 

de  Pater  &  à' Ave.  Ces  Religieufes 
portent  un  habit  noir.,  un  voile  d*é« 
tamine  fans  bordure,  un  bandeau 
noir  au  front  :  &  au  lieu  de  guimpe 
une  barbette  de  toile  blanche  fans 
plis,  avec  une  croix  d'argent  fut  la 
poitrine. 

VISITE;  fubftantif  féminin.  Saluta^ 
tio.  Aûion  d'aller  voir  qutlqu'im 
par  civilité  ou  par  devoir.  Nnus 
lut  furies  une  vijite.  Combien  de  fortes 
de  vifius  ne  faut  il  pas  fffuyer  tous 
Us  jours  !  L'acl.vltc  &  l* ennui  ont 
multiplie  les  vijitcs  à  l^ infini.  Une  vi- 

-  flre  courte.  De  lohgitas  &^en/iuy tu/es 
yilites.  Recevoir  des  vifues.  Vous  lui 
devei  une  vifjte. 

On  dit ,  viffte  en  rohe  détrovffée  ; 
pour  dire,  vifire  de  cérémonie. 

On  dit ,  rendre  vifite  œ  quelqu'un  , 
pour  dire,  lui  faire  une  vifice  quoi 
qu'on  n'en  ait  point  reçu  de  lui.  Et^ 
rendre  la  vifite  à  quelqu'un  ;  pour 
dire,  faire  à  quelqu'un  une  viiitc 
après  en  avoir  rtçu  une  de  lui» 

VisiTB',  fe  dit  en  parlant  d'un  Méde- 
cin, d'un  Chirurgien  y  qui  va  voir 
un  malade.  Ce  Médecin  veut  avoir" 
dou^e  francs  par  vif  te.  Ce  Chirurgien 
fait  payer  fes  vif  tes  plus  cher  que  li 
Médecin. 

Visite,  fignifie  aufîT,  Fa  recherche, ïa; 

fterquiHtion  qu'on  fait  dans  certains 
ieux  ,  ou  pour  y  trcîuirer  quelque 
chofe  ,  quelque  perfonn^^  ,  ou  pour 
voir  fi  ïOTir  7  eft  bien  f  n  ordre  le» 
Commiffjires  surent  ordre  de  faire  la 
vifite  dans  chaque  quartier  pour  pren^ 
d'€  les  noms  des  étrangers  qui  etciens 
dans  la  ville.  Les  Jurés  de  s  mériers- 
les  Maures  &  Gardes  des  ^Zj^'nands^ 
font  leurs  vifues  dans  tes  hnutiqoes  y 
dans  les  magafi^fs  pour  recon^oftrefi 
l*on  ne  contrevient  pas  auxjlatuts  &' 
réglemens. 

Ob  appelle  vijice   de  matrones  ^ 


3^ 


VIS 


Tcxamen  que  les  Sages  Femmes  font 
par  ordre  de  juftice,  de  Ictac  d'une 
femme  ou  d'une  fille. 

On  appelle  vijite  de  cadavre  ^  l'e- 
xamen que  les  Chirurgiens  nom- 
més par  la  juftice  font  d'un  corps 
mort. 

On  appelle  la  vifitc  d^s  bois  ,  la 
vijiu  d'un  bâtiment ,  l'examen  des 
bois  ,  d'un  bâtiment  fait  ordinaire- 
ment par  des  Experts  nommés  par 
la  juftice. 

On  appelle  yifue  des  Eveques  & 

Archevêques^  celle  qu'ils  ont  droit 

de  faire  dans  les  Èglifes  de  leurs 

^  Diocèfes ,  en  leur  qualité  de  pre- 

*  miers  Pafteurs. 

Le  droit  dont  jouiffent  à  cet 
égard  les  Évcques  eft  imprcfctipii- 
ble.  Le  Concile  de  Ravenne  tenu 
en  13  14,  prononce  l'excommani- 
catioM  contre  les  perfonnes  Reli- 
gieufes  féculières ,  &  l'interdit  con- 
tre les  Églifes  qui ,  fous  prétexte  de 
non  ufage,  de  prefcription  ,  s'oppo- 
feront  à  la  vifite  de  l'ordinaire.  In- 
nocent 111  avoit  déjà  décidé  la  mê- 
me chofe  en  faveur  de  l'Archevê- 
que de  Sens. 

11  n'y  a  que  les  droits  utiles  dûs 
à  l'Évcque  pour  la  vifite  qui  foient 
fujets  à  prefcription. 

Les  Canons  &  les  Conciles  im- 
pofent  aux  Évcques  l'obligation  de 
vifiter  leur  Diocèfe  ;  tels  font  les 
Conciles  de  Meaux  en  845 ,  de  Pa- 
ris en  8  j  i  ,  le  troifième  de  Valence 
en  8  5  5 . 

Tous  les  ans  ils  doivent  vifiter 
une  partie  de  leur  Diocèfe.  Le  Rè- 
glement de  la  Chambre  Eccléfiafti- 
que  de  i(>  i4>  leur  donnoit  deux  ou 
trois  ans  pour  achever  leur  vifite  \ 
mais  l'Ordonnance  de  Blois  veut 
qu'elle  foit  finie  dans  deux  ans. 

Il  fut  auilî  ordonné  par  la  Gham- 


VIS 

bre  Eccléfiafiique  en  1^14 ,  que  les 
Eveques  feroient  leur  vifitc  en  per- 
fonne;  mais  l'Edit  de  1^95»  leur 
permet  de  faire  vifiter  par  leurs  Ar« 
chidiacres  ,  ou  autres  perfonnes 
ayant  droit  fous  leur  autorité  »  les 
endroits  où  ils  ne  pourront  aller  en 
perfonne. 

Les  Bcnéficiers  doivent  fe  trou- 
ver à  leurs  Bénéfices  lors  de  la  vifi- 
te ,  à  moins  de  quelque  empêche- 
ment légitime. 

Lorfque  l'Évèque  fait  fa  vifîre  en 
perfonne ,  il  doit  avoir  les  bon* 
neurs  du  poile  ,  qui  doit  être  porté 
par  tes  Confuls  ou  Officiers  de 
juftice. 

Les  réguliers  même  exempts  font 
tenus  de  le  recevoir  revêtus  de  fur- 
plis  ,  portant  la  croix  ,  l'eau  bénite 
&c  le  livre  des  Evangiles ,  &  de  le 
conduire  proceflionnellement  aa 
chœur ,  recevoir  fa  bcuédiâiou ,  & 
lui  rendre  en  tout  l'honneur  dû  à  fa 
dignité. 

L'objet  de  ces  fortes  de  vifires 
eft  que  l'Évèque  intreduife  la 
foi  orthodoxe  dans  toutes  les  Egli- 
fes de  fon  Diocèfe ,  en  chafte  les 
héréfies  &  les  mauvaifes  mœurs  , 
&  que  les  peuples ,  par  fes  exhor- 
tations, foient  excites  à  la  vertu  âc 
à  la  paix. 

L'Évèque  ou  autre  perfonne  en- 
voyée de  fa  part 9  ne  peut  demeurer 
plus  d'un  jour  dans  chaque  lieu. 

Il  doit  vifiter  les  Eglifes ,  les  va- 
fes  facrés ,  le  tabernacle ,  les  autels, 
fe  faire  rendre  compte  des  revenus 
des  fabriques  ;  il  peut  prendre  con- 
noiiTance  de  l'état  &  entretien  des 
hôpitaux  ,  de  l'entretien  des  Éelifes 
ic  des  réparations  des  Presbytères  » 
de  ce  qui  concerne  les  bancs  &  fé- 
pulruresjla  réunion  des  Eglifes  rui- 
nées aux  paroiiTes,  l'établiflemehc 


J'iin  Vicaire  ou  Secondaire  dans  les 
lieux  où  cela  peut  être  néctlTaire  , 
récabliffemenc  des  Maîtres  &  Mai- 
trèfles  d'Ecole  ^  &  fi  dans  le  cours 
de  fa  fiCne  il  trouve  quelques  abus 
i  reformer ,  il  a  droit  de  correâion 
&  de  réformât  ion. 

Toutes  les  Eglifes  Paroifliales  ou 
Cures  pofledces  par  des  féculiers  ou 
réguliers  y  dépendantes  des  corps 
exempts  ou  non  y  même  dans  les 
Monaftères  ou  Abbayes  chefs  d  or- 
dre ,  font  fojcttes  â  la  vifite  de 
rÉvêque  diocéfain. 

Il  en  eft  de  même  des  Cures  où 
les  Chapitres  prérendent  avoir  droit 
de  vifite;  celle-ci  n'empêchanr  pas 
rÉvêque  de  faire  la  (ienne. 

Il  peut  de  même  viHter  les  Mo- 
nadères  exempts  ou  non  exempts, 
toutes  les  Chapelles  ôc  Bénéfices  > 
même  les  Chapelles  domeftiques  ^ 
pour  voir  fi  elles  font  tenues  avec  la 
décence  néce  flaire. 

Enfin  les  lieux  mêmes  qui  ne 
font  d'aucun  Diocêfe  font  fujets  â 
la  vifite  de  TEvêque  le  plus  pro* 
chain. 

11  efl:  du  à  TÈvêque  un  droit  de 
piocuration  pour  fa  vifite.^t^y .Pro- 
curation. 

On  dit  dans  le  même  fens  ,  (\\i*un 
Général  £  Ordre  y  qu'^/z  Provincial , 
c^un  Archidiacre  font  leur  vifite  dans 
un  Diocèfe ,  dans  un  Monafière ,  dans 
les  Eglifes  y  pour  dire,  qu'ils  vont 
examiner  l'état  des  lieux ,  &  fi  tout 
7  eft  dans  l'ordre. 

On  appelle  vifite  des  prifons  & 
prifonniers ,  la  féance  que  les  Juges 
tiennent  en  certains  temps  de  Tan- 
née aux  prifons  ,  pour  voir  fi  elles 
font  fûres  &  faines ,  fi  les  Geôliers 
&  Guichetiers  font  leur  devoir ,  & 
pour  entendre  les  plainte^  &  re- 
quêtes des  ptifonniers.  Les  Geôliers 
iont  auifi  obligés  de  vifiter  tous  les 


VIS  îi 

Jours  les  prifonniers  qui  font  aux 
cachots ,  &  les  Procureurs  du  Roi 
&  ceux  des  Seigneurs  de  vifiter  les 
prifons  une  fois  chaque  femaine , 
pour  entendre  les  plaintes  des  pri- 
fonniers. 

En  termes  de  procédure ,  on  ap- 
pelle la  vifite  du  procès  y  l'examen 
que  les  Commiflaires  &  le  Rappor- 
teur font  enfemble  d'un  procès. 

Les  deux  premières  fyllabes  font 
brèves  j  &  la  troifième  très-brève. 
VISITÉ,  ÉEj  participe  paflif.  Foyei^ 

Visiter. 
VISITER  ;  verbe  aélif  de  la  première 
conjugaifon  ,    lequel   fe  conjugue 
comme  Chanter.  Aller  voir  quel- 
qu'un chez  lui.  Vifiter  fes  parens.  Il 
ne  fe  dit  guère  qu'en  parlant  de  vi- 
fites  de  cérémonie.  Vifiter  les  Car^ 
dinaux.  Vifiter  les  Mini/ires» 
Visiter  ,  fignifie  auffi  j  aller  voir  par 
charité  ou  par  dévotion.  Vifiter  les 
pauvres.  Vifiter  les  hôpitaux.  Vifiter 
Us  prifonniers.  Vifiter  les  Eglifes. 
Visiter  ,  fignifie  encore ,  aller  voir  fi 
les  chofes  font  dans  Tordre  où  elles 
doivent  être.  Les  Conciles  chargent 
les  Eveques  de  vifiter  leurs  Diocèfes* 
L*  Archidiacre  peut  fous  l* autorité  de 
l'Evêque  vifiter  les  Eglifes  Paroifjtti' 
les.  Les  Jurés  des  corps  &  métiers 
vîfltent  les  boutiques  ,  les  magafins  , 
les  marchandifes.  Les  Employés  Hes 
Fermiers  Généraux  vifitent  les  voi* 
tures ,  malles  &  équipages  des  voya- 
geurs. 
Visiter  ,  fignifie  auflî ,  examiner  quel- 
que choie  avec  foin  pour  en  tirer 
quelque  connoi  fiance ,  ou  quelque 
conjeâure.  Les  matrones  ont  eu  or^ 
dre  de  vifiter  cette  fille.  Le  Chirur" 
gien  a  vifite  la  plaie.  Il  faut  faire^ 
vifiter  le  bâtiment  par  un  Architecte. 
Les  HuiJJiers  ont  vifite  par  toute  la 
maifon. 

On  dit  faimlièrem:nt  d  un  ava- 


3*  VIS 

re ,  qu*i/  vifacfouvtntfon  coffre  fort. 
On  dit  en  termes  de  1  écriture  , 
que  Dieu  vijîtefes  élus  ,  pour  dire , 
qu  il  les  éprouve  par  des  tribula- 
tions, par  des  aflflidions. 

Les  deux  premières  fyllabes  font 
brèves  ,  &  la  troifième  longue  ou 
brève.  f'cTy^î;^  Verbe. 
On  prononce  vi{/r^r. 
VISITEUR  ;  fubftaniif  mafculin.  /7- 
JUdtor.  Celui  qui  eft  commis  pour 
vidter  les  Couvens  d*ttne  ou  de  plu- 
(leurs  Provinces  d'un  Ordre  Reli- 
gieux. Le  Père  Vifiteur. 
VlSLOKEj  petite  ville  d'Allemagne 
dans  le  bas  Palatinat  du  Rhin ,  far 
la  rivière  d'Elfatz,  à  trois  lieues , 
fud,  d'Heidelberg. 
VISMAR-,  ville  d'Allemagne  dans  le 
Cercle  de  la  balTe  Sixe,  au  duché 
de  Meckelbourg,  don:  elle  eft -Ca- 
pitale. Vitmar  étoit  déjà  un  grand 
village  dans  le  dixième  fiècle.  Ce 
village  devint  ville,  &   une   ville 
confidérable,  qui  dans  le  treizième 
fiècle  fut  mife  au   rang  des  villes 
Anféatiques.  Les  flottes  de  ces  viU 
les  s'aflTembîoient  dans  le  port  de 
Vifmar.  Le  Duc  Adolphe  Frédéric 
s'empara  de  Vifmar  en  1^31  avec 
le  fccours  des  Suédois,  qui  y  tin- 
rent  garnifon  ,  &  on  leur  en  fit  la 
ctllîon  par  le  Traité  de  Veftpha- 
li..  Elle  fat  bombardée  en  1711  par 
le  R^i  de  Dannemarcic.  En   1715 
les  Alliés  du  Nord  raflîcgèrent,  la 
prirent,  &  en  démolirent  les  forri- 
hciitions.  Enfin  elle  a  été  rendue  à 
laSucJe  en  1711    par  la  paix  du 
Noru  ,   mais  toute  ouverte,   &  d 
conditi,)n  qu'on  n'en  relevcroit  pas 
les  foit'.fications  Cette  ville  eft  fi- 
luée  au  fond  d'un  golfe  que  forme 
la  mer  Baltique,  à  fept  milles  de 
Lubcck ,  vingt  trois  ,  nord  -  eft ,  de 
Lup.cboiiri;,   ving-huit,   fud-oueft, 
de  Sciaifund,  &  quatre  de  Schvcrin. 


VIS 

VISNAGE,  ou  CUREBENT  D-Espi^ 
GNE }  plante  qui  croit  naturellement 
dans  les  pays  chauds,  comme  en 
Turquie,  en  Italie,  en  Languedoc 9 
en  Efpagne  :  on  la  cultive  ici  dans 
les  jardins.  Sa  racine  eft  fibreufe  & 
annuelle  \  elle  poutTe  une  tige  haute 
d'environ  deux  pieds,  cannelée, 
refTemblante  â  celle  de  laneth \  fes 
feuilles  font  découpées  en  grandes 
lanières,  lifTes  &  unies  comme  cel* 
les  du  panais  fauvage  \  fes  fleuts 
naiflenr  en  été  au  fommet  de  la  ti- 
ge ,  difpofées  en  ombelles ,  blan- 
châtres >  longues ,  roides ,  garnies  i 
leur  bafe  de  petites  feuilles  qui  fe 
contraébent  fur  elles  mêmes,  & 
forment  un  creux.  A  ces  fleurs  fuc- 
cèdent  des  fruits  ovales,  divifés  en 
deux  parties,  qui  renferment  deux 
femences  convexes  d'un  côté  &  ap- 

Elaties  de  l'autre,  velues,  fembla- 
les  â  celles  de   Tache,  d'un  goût 
acre  \  elles  mûriflcnt  en  automne. 

Lorfque  les  pédicules  de  {t%  om- 
belles font  féchés ,  ils  deviennent 
fermes ,  &  il  y  a  beaucoup  de  per- 
fonnes,  fur- tout  en  Efpagne  ,  qui 
s'en  fervent  en  guife  de  curedenrs  : 
on  choifit  ceux  qui  font  Uflés,  de 
couleur  jaunâtre  ,  d'un  goûc  aflez 
agréable  &  d'une  odeut  douce.  Oq 
attribue  à  cette  plante  les  mêmes 
propriétés    médicinales    qu'au    fe- 
nouil. 
VISON  j  fubftantif  mafculin.  Efpèce 
d'animal  lout-d  fait  fcmblable  à  la 
fouine  par  les  mœurs,  le  naturel  & 
par  la  forme  du  corps.  On  peut  la 
regauler  comme  de  la  nicme  efpè- 
ce ,  ou  du  moins  comme  une  efpèce 
très  voi fine  de  la  fouine.  On  voie 
cet  animal  dans  l'Amérique  fepten- 
trionale;  fa  fourrure  eft  feulement 
plus  lultrée,  plus  foyeufe,  qualité 
qui  lui  eft  commune  avec  le  caftor 
U  loutre  &  les  autres  animaux  du 

nord 


VIS 

nord  de  iWmicrique,  dont  la  four- 
rure eft  plus  belle  que  celle  de  ces 
animattx  dans  le  nord  de  rEurope. 
VISORION;   fubftantif  mafculin  & 
terme   d'Imprimerie.  Petite  plan- 
chette qui  fe  place  fur  la  calTe  »  & 
far  laquelle  le  CompoCteur  attache 
fa  copie  avec  le  mordant. 
VISQUEUX,  EUSE  j  adjeaif.  Vifco^ 
fus.  Gluant.  Les  farines  nonfermen- 
tées  font  des  alimens  vifqueux   qui 
produifent  de  mauvais  effets  dans  le 
corps.    Humeur   vifqueufe.   Matière 
graffe  &  vifqueufe. 
VlSSt,  EE;  participe  paffif.   Voye^ 

Visser. 
Visser  ;  verbe  adif  de  la  première 
conjugaifon  ,    lequel    fe    conjugue 
comme  Chanter.  Attacher  avec 
des  vis.  Il  vaut  mieux  vijfer  cette  fer- 
rure que  de  la  clouer. 
ViSSOGRODi    petite    ville    de    la 
grande  Pologne  dans    U  Palatinat 
de  Mazovie ,  fur  la  Viftale,  k  fix 
lieues  de  Ploczko. 
VISTNOU  ;  c*eft  le  nom  qu  on  donne 
dans  la  Théologie  des  Bramines  à 
i'un  des  trois  grands  Dieux»  de  la 
première  claffe,  qui  font  l'objet  du 
culte  des  habitansdellnvloftan.Ces 
trois  Dieux  font  Bramah,   Viftnou 
&  Ruddiren.   Suivant  le  Védam , 
c*eft-à-dire  la   Bible    des    Indiens 
idolâtres,  ces  trois  Dieux  ont  été 
créés  par  le  grand  Dien  ou  par  l'Ê- 
tre Suprême  pour  être  fesminiftres 
dans  la  nataro.Bramah  a  été  charge 
de  la  création  des  êtres  ;  Viftnou  cft 
chargé  de  la  confervaiion ,  &  Rud- 
diren de  la  deftru£kion  Milgré  cela 
il  y  a  des  fedes  qui  donnent  à  Vif- 
tnou  la  préférence  fur  fcs  deux  con- 
frères, ^  ils  prétendent  que  Bramah 
lui-mcme  lai  doit  fon  exiftence  & 
a  ctç  créé  par  lui.   l!s   difent   que 
Viftnou  a  divifé  les  hommes  en  trois 
cîaflTes,   les  riches,  les  pauvres  & 
Tome  XXX. 


VI^  53 

ceux  qui  font  dans  un  état  moyen; 
&  que  d'ailleurs  il  a  créé  pluhcurs 
mondes,  qu'il  a  rempli  d'efprits, 
dont  la  fonâion  cft  de  conferver  les 
erres.  Ils  affirment  que  le  Védam  ou 
Livre  de  la  loi  n  a  poinr  été  donné  à 
Bramah ,  comme  pretendeiit  les  au- 
tres Indiens ,  mais  que  c'eft  Viftnou 
qui  Ta  trouvé  dans  une  coquille. 
Toutes  ces  importantes  difputes  ont 
occafionné  des  guerres  fréquentes 
&  cruelles  entre  les  différentes  fec- 
tes  des  Indiens,  qui  ne  font  pas  plus 
difpofées  que  d'autres  à  fe  paffer 
leurs  opinions  théologrques. 

Les  Indiens  donnent  un  grnnd 
nombre  dç  femmes  à  leur  dieu  Vif- 
tnou. Sans  compter  mille  concubi- 
nes ,  Çt%  femmes  les  plus  chéries 
font  Lechifni ,  qui  cft  la  Vénus  in, 
dienne,  &  la  DcefTe  de  la  Fortune, 
dont  la  fon&ioi  eft  de  gratter  la 
tête  de  fon  époux.  La  féconde  eft 
Siri  Pagoda,  appelée  auffi  Pumi 
Sivi^  la  déeffe  du  Ciel,  fur  les 
genoux  de  qui  Viftnou  met  fes 
pieds  qu'elle  s'occupe  à  frotter  avec 
fes  mains.  On  nous  apprend  que  ce 
Dieu  a  eu  trois  fils,  Kachen ,  Laven 
&  Varen  ;  ce  dernier  eft  provenu  du 
fang  qui  fortit  d'un  doigt  que  Vif- 
mou  s'eft  une  fois  coupé. 

Ce  Dieu  eft  fur^tout  fameux  dans 
rindodan  par  fes  incarnations  qui 
renferment,  dit-on,  les  principaux 
myilères  de  la  religion  des  Brami- 
nes, &  qui  font  déjà*  au  nombre 
de  neuf.  En  voici  l'hiftoire  abrégée. 
Première  incarnation  ou  meta- 
morphofe.  Un  certain  démon  ayant 
enlevé  le  Livre  de  la  loi  appelé  ^c- 
dam  des  mains  de  ceux  qui  le  gar- 
doienr,  &  s  étant  caché  au  fond 
de  la  mer  avec  fa  proie ,  Viftnou  fe 
métamorphofa  en  poifTon  ,  joignit 
le  ravi  fleur ,  &  rapporta  le  Védam. 
Deuxième  métamorphofe.  Les 
E 


34  VIS 

Dieux  voulant  manger  d'un  beurre 
délicieux  qui  fe  forme  dans  une  des 
fept  mers  qui  font  dans  le  monde 
félon  les  Indiens,  Se  quils  appel- 
lent la  mer  du  lait^  ils  apportèrent 
fur  le  bord  de  cette  mer  une  mon- 
tagne d'or,  où  eft  aflîfe  une  couleu- 
Tre  d'une  longueur  prodigicufe, 
qui  a  cent  tctes,  fur  lefquelles  font 
appuyés  les  quatorze  mondes  qui 
compofent  l'Univers,  Ils  fe  fervi 
rent  de  la  queue  de  cette  couleuvre 
comme  d'une  corde  pour  attirer  le 
beurre  j  mais  ils  furent  traverfés 
dans  leur  entreprife  par  les  géans 
qui  tiroient  auHi  la  couleuvre  de 
leur  coté.  Ce  conflit  penfa  être  fu 
nefte  au  monde  que  la  couleuvre 
foutenoit.  Il  fut  tellement  ébranlé, 
qu'il  eût  été  infailliblement  ren- 
verfé  fi  Villnou  prenant  la  forme 
d'une  tortue  ne  fe  fût  p'^ompte- 
ment  mis  delTous  pour  le  foutenir. 
Cepeniant  la  couleuvre  répandit 
fur  les  géans  une  liqueur  venimeufe 
qui  les  obligea  de  lâcher  prife  \ 
ainfi  les  Dieux  demeurèrent  les 
maîtres  de  cet  excellent  b;;urre 
dont  ils  étoient  fi  friands.  D'autres 
racontent  tout  fimplement  que  la 
terre  affaiiTée  par  le  poids  de  la 
montagne  Mérupata  fur  fur  le  point 
de  s'enfoncer  dans  Tabime  ^  mais 
que  Viftnou  changé  en  tortue  vint 
a  propos  foulever  la  montagne  & 
foulager  la  terre. 

Troifième  métamorphofe.  Un  énor- 
me géant  nommé  P^d^/as  ayant 
roule  la  terre  comme  une  feuille 
de  papier  remporta  fur  fes  épaules 
jufqu'au  fond  des  enfers.  Viftnou 
transformé  en  cochon  alla  trouver 
le  géant,  le  combattit,  &  après 
l'avoir  vaincu  rapporta  la  terre  fur 
foa groin,  &  la  remit  à  fa  première 
place.  D*aurres  difent  que  le  dieu 
Rucreo)  ayant  dcEé  Bramah  &  Vi£- 


VIS 

tnou  de  trouver  l'endroit  ou  il  ca^ 
cherûit  fa  tête  &  fes  pieds ,  8c  s'c- 
tant  offert  de  leconnoître  la  fupé- 
riorité  de  celui  qui  feroit  adez  ha- 
bile pour  faire  cette  découverte, 
Bramah  &z  Viftnou  acceptèrent  le 
défi,  que  Bramah  trouva  la  tête  de 
Ruirem  par  le  moyen  de  la  fleur  du 
chardon  qui  lui  indiqua  le  lieu  où 
elle  étoit  cachée  j  que  Viftnou  fe 
méramorphofa  en  cochon  pour 
chercher  les  pieds  de  Rutrem  ;  mnij 
qu'après  avoir  fouillé  inutilement 
avec  fon  groin  jufque  dans  les  en- 
trailles de  la  terre,  il  fut  obligé  de 
renoncer  à  cette  entteprife. 

Quatrième  mctamorphofe.  Un  fa^ 
meux  géant  nomme  Iranien  j  o'i ,, 
félon  d'autres  ,  HirrenkcJJep  ,  a;,  ar.t 
reçu  du  dieu  Rutrem  le  privilège 
fingulierdene  pouvoir  être  rue  ni 
pendant  la  nuit,  ni  dedans  ,.  ni  :;e* 
hors  fa  mai  Ton  en  conclu  une  fi 
grande  fierté,  qu'il  voulue  abolir 
le  culte  des  Dieux ,  &  fe  faire  ado- 
rer feul  fur  la  terre.  Il  fit  foufFrir 
les  plus  cruels  tourmens  à  ceux  qut 
refusèrent  de  lui  rendre  les  hon- 
neurs divins.  Il  n'épargna  pas  même 
fon  fils,  qui,  malgré  (ts  ordres  Se 
fes  menaces,  s'obftinoit  toujours  à 
répéter  dans  (ts  prières  le  nom  de 
Viftnou.  La  fidélité  de  ce  jeune 
homme  &  les  maux  qu*il  fouHroic 
touchèrent  tellement  le  cœur  da 
dieu  Viftnou ,  qu'il  réfolut ,  a  quel- 
que prix  que  ce  fur ,  d'exterminé  r  le 
géant  Iranien.  L'entreprife  nïtoic 
pas  facile.  La  fagacitéde  Viftnou  ^vi 
vint  cependant  d  bout.  Il  faifit  le  mo- 
ment du  crépufcule  ,  où ,  quoiqu'il 
ne  faffe  plus  jour,  il  n'eft  pas  en- 
core nuir^  Se  parut  tout-à-coup  fou» 
U  forme  d'un  monftre-,  moir;é 
homme  Se  moitié  lion,  devant  le 
géant  Iranien,  qui,  étant  alors  fur 
le  feuil  de  fa   poiie^    n'écoic  tûa 


Vis 

J 

<!cJans  ni  dehors  de  fa  maifon ,  & 
il  le  mit  en  pièces  malgré  fa  réîîf- 
tance.  Quelques-uns  difent  feule- 
ment que  le  gcanc  iranien  avoic 
reça  le  privilège  de  ne  pouvoir  erre 
tue  que  d'une  manière  fort  extraor- 
dinaire j  qu'un  jour  qu'il  fe  difpo 
foit  d  donner  un  coup  de  bacon  a 
fon  fils,  le  jeune  bomme  sVfq'iiva 
adroireoienc,  &  que  le  bacon  donna 
fur  an  pilier  qui  s'ouvrir  auili  -  tôt, 
&  dont  il  forcit  un  monftre,  moitié 
homme  &  moitié  lion,  qui  déchira 
le  géant. 

Cinquième  métamorphofc.  Un 
Prince  nommé  AfdVû// ,  ou,  félon 
d'autres,  Magapelixaayarti ,  faifoic 

{;émir  les  hommes  fous  le  poids  de 
a   plus   cruelle  tyrannie.   Viftnou 
touché  des  plaintes  qu'on  lui  adref- 
foit  de  tous  cotes ,  réfolut  de  déli- 
vrer la  terre  d'un  pareil  monftre.  Il 
prit  la  Forme  d'un  firamin<  fi  petit, 
qu'il  pouvoit  pafler  pjur  un  nain.  11 
alla  trouver   ce  méchant  Roi,   & 
lui  demanda  trois   pieds  de  terre 
pour  y  bâtir  une  cabane.  Le  Roi  lui 
accorda   fa  demande   fans    aucune 
difficulté,  &  pour  ratifier  cette  do 
nation  il  prit  un  peu  d'eau  dans  fa 
bouche,  àc  fe  d)fpofa  à   la  rejeter 
dans  la  main  du  prétendu  Bramine 
(telle  écoic  alors  la  manière  de  rati- 
fizi  les  eng3g«mens)j  mais  l'étoile 
du  point  du  jour,  qui  étoit  le  prin- 
cipal confeillsr  du  Roi  ,  foupçon- 
nant  quelque  fupcrchtirie  dans   la 
demande   du    Bramine    trouva    le 
moyen  d'entrer  dans  le  gofier   du 
Prince ,  &  de  le  boucher  tellement 
que  l'eau  ne  pouvoit  plus  en  fortir. 
Le  Roi  qui  fe  fentoit  prefquc  étouffé 
fans  fa  voir  pourquoi,  fe  fit  enfon 
cer  un  ftyîet  de  fer  dars  le  gofier 
pour  en  ouvrir  le  paflTi^e.   L'étoile 
fut  contrainte  de  de  loger  a  près  avoir 
eu  un  "œil  crevé  >  &  le  Roi  répandit 


.VI5 


35 


l'eau  qu'il  avoic  dans  la*  bouche 
dans  la  main  du  faux  Bramine ,  qui 
devint  tout-â-coup  d'une  grandeur 
fi  prodigieufe ,  qu'un  de  les  piedi 
occupoit  toute  l'étendue  de  l  Uni- 
vers. Il  pofa  l'autre  fur  la  tête  da 
Roi  Mavali  qu'il  précipita  dans 
labîme.  Cette  hiftoire  fe  trouve  ra- 
contée avec  des  circonftances  diffé- 
rentes par  d'autres  Auteurs.  Ils  ne 
repréfentent  point  Mavali  comme 
un  tyran ,  mais  comme  un  autre  Sa- 
turne fous  lequel  tous  les  hommes 
étoient  égaux  &  tous  les  biens  com- 
muns. Ils  difent  que  Viflnou  dé- 
tiôna  ce  bon  Prince,  parceque  les 
hommes  n'ayant  befoin  de  rien  fous 
fon  règne  ne  prièrent  plus  les  Dieux, 
Ils  ne  font  point  mention  de  1  é^ 
toile  du  point  du  jour;  ils  difenc 
feulement  que  la  femme  de  Mavali 
voulut  le  détourner  d'accorder  au 
Bramine  ce  qu'il  demandoit. 

Sixième  mJtamorpkofe,  Les  R.ijahs 
(c'eft  le  nom  que  l?s  Indiens  donner  t 
à  leurs  princes  )  étoient  devenus 
autant  de  tyrans  qui  opprimoienc 
les  peuples  &  commettoicnt  mille 
cruautés.  Viftnou  réfolut  de  punie 
leurs  crimes.  Il  parut  fur  la  terre 
fous  une  forme  humaine,  &  prit  le 
nom  de  Ram.  Il  déclara  la  guerre 
aux  Rajahs,  &  les  combattit  fans 
relâche  pendant  vingt  &  une  géné- 
rations ,  jufqu  à  ce  qu'il  les  eut  tous 
exterminés. 

Septième  métamorphofe.  Un  géant 
nommé  Cartafucinargunen ,  Se  qui 
avoit  mille  bras ,  déloloit  le  genre 
humain  par  fes  brigandages  &  par 
fes  violences.  Viftnou  prit  une  fé- 
conde fois  la  figure  humaine  &  le 
nom  de  Ram^  Se  armé  feulement 
du  foc  d'une  charrue  il  préfenta  le 
combat  au  géant,  lui  donna  Ir.  mort, 
6c  lai  coupa  fes  mille  bras ,  puis  il 

Eij 


3^  VIS 

encafTa  fes  os  les  uns  fur  les  autres , 
&  en  forma  une  montagne  appelée 
Baldous.  On  raconte  difFcremmenc 
le  fujet  de  cette  métamoiphofe.  Il 
y  avoir,  dit  on,  un  firamine  nom- 
mé Ravana^  qui  étoic  un  des  plus 
fervens  adorateurs  du  dieu  Ixora.  11 
ne  manquoit  jamais  de  lui  préfen- 
ter  chaque  jour  une  offrande  de 
cent  (leurs  bien  comptées.  Il  arriva 
que  le  dieu  déroba  lui-même  adroi- 
tement une  des  fleurs,  &  fie  enfuite 
des  reproches  à  Ravana  de  ce  que 
fon  offrande  n'étoit  pas  complctte- 
Le  pieux  Bramine  défolé  de  la 
perce  de  cette  fleur  fut  fur  le  point 
de  mettre  un  de  its  yeux  à  la  pla- 
ce^ mais  Ixpra  s'y  oppofa  »&  pour 
récompenfer  la  foi  de  fon  ferviteur 
il  jura  de  ne  lui  rien  lefufer  de 
tout  ce  qu'il  défireroic.  Le  Bramine 
fouhaica  qu'on  lui  confiât  Tadmi- 
niflration  de  l'Univers  j  mais  après 
avoir  obtenu  cette  grâce  il  ne  cefla 
point  d'importuner  Ixora  par  fes 
vœux  &  par  {t%  prières.  Le  Dieu 
fatigué  lui  dit:  «  N'ai-  je  pas  com- 
»  Ué  tous  tes  deGrs  ?  Quel  eft  donc 
»  l'objet  des  prières  que  tu  me  fais 
w  continuellement  ?  «  Ravana  ré- 
pondit qu'il  fouhaitoit  avoir  dix  tê- 
tes &  vingt  bras,  afin  de  gouverner 
plus  aifément  lUnivers.  11  obtint 
encore  cette  grâce,  &  fe  retira  en- 
fuite  dans  la  ville  de  Lanka ,  où  il 
établit  le  fîége  de  fon  empire.  Sa 
gloire  &  fa  puîflTance  reçurent  un 
nouvel  accroifTement  de  ce  grand 
nombre  de  tC-tes  &  de  bras  dont  il 
venoit  d'être  pourvu  \  mais  il  fe 
laiffa  enfin  aveugler  par  la  profpé- 
rité.  Il  perdit  le  fouvenir  des  bien- 
faits d'Ixora ,  &  voulut  ufurper  les 
honneurs  dus  à  la  Divinité.  Viftnou 
réfolut  de  punir  lorgueil  de  cet  in- 
folent  Bramine.  Il  parut  fur  la  terre 
fous  une  forme  humaine ^  &  prit  le 


VIS 

nom  de  Ram.  Ravana  épouvanté  fe 
changea  en  cerf  pour  fe  dérober 
plus  aifément  â  la  colère  du  dieu. 
Ram  perça  le  cerf  d'un  coup  de  flè- 
che \  mais  Tame  de  Ravana  en  for- 
tit  promptement,  &  choifît  pour  fa 
retraite  le  corps  d'un  faquir  ;  ce  fut 
fous  ce  déguifement  que  Ravana 
enleva  la  femme  de  Ram  nommée 
Sidi.  Ram  outré  de  cet  afTronc  em- 
prunta pour  fe  venger  le  fecours 
d*un  fameux  finge  connu  fous  le 
nom  de  Hanuman^  qui  exerça  d'hor- 
ribles ravages  dans  la  capitale  de 
Ravana.  Celui-ci  fécondé  d'un  grand 
nombre  de  géans  parvint  enfin  à  fe 
faifir  de  ce  redoutable  finge  ;  mais 
il  ne  put  jamais  venir  â  bout  de  le 
faire  mourir.  Ravana  furpri^  de  la 
force  prodieieufe  de  ce  finge,  lui 
demanda  s'il  n'y  avoir  pas  quelque 
moyen  de  le  vaincre.  Le  finge  lui 
répondit  :  <<  Trempez-moi  la  queue 
»>  dans  rhuile  ;  enveloppez-la  d'é- 
9>  toupes ,  &  y  mettez  le  feu.  Je  de<- 
»  viendrai  auffi<tôt  plus  foible  que 
39  le  dernier  des  animaux  ».  Le  cré- 
dule Ravana  exécuta  ce  qu'avoir  dit 
le  finge  \  mais  Hanuman  avec   fa 

3ueue  enflammée  embrâfa  le  palais 
e  Ravana  &  une  partie  de  la  ville 
de  Lanka.  Enfin  pour  terminer  ce 
conte  extravagant,  le  perfide  Ra- 
vana refufanr  toujours  ae  rendre  la 
femme  de  Ram  ,  tomba  fous  les 
coups  de  ce  mari  juflement  irrité. 

Huitième  métamorphofc.  Un  Ra- 
jah de  rindoflan  ayant  appris  par  la 
chiromancie  que  fa  fœur,  qui  étoit 
mariée  à  un  Bramine,  mettroit  au 
monde  un  fils  qui  lui  raviroit  le 
trône  &  la  vie ,  ordonna  qu'on  mît 
â  morr  tous  les  enfans  qu'auroir  fa 
fœur  dès  qu'ils  fcroient  nés;  &  pour 
s'alTurer  de  l'exécution  de  (ts  or- 
dres, il  la  fit  enfermer  étroitement 
fous  une  garde  fure.  Déjà  fix  de  fes 


VIS 

«nfans  avoient  été  les  viâimes  de 
la  cruauté  de  ce  tyran.  Le  feptième 
paroiflfoit  deftiné  au  même  forc^ 
mais  cet  enfant ,  nommé  Kifina  ^ 
étoic  Viftnou  lui  même ,  qui  avoic 
pris  cette  forme  pour  châtier  le 
cruel  Rajab.  11  parla  dès  le  moment 
de  fa  nai (lance,  &  s'échappa  de  la 
prifon  avec  fon  père  &  fa  mère  fans 
que  les  gardes  s'en  apperçulTenr.  Il 
opéra  depuis  des  prodiges  fans  nom 
bre.  Le  Rajah  envoya  fouvent  des 
géans  &  des  armées  entières  pour 
le  faire  périr  ^  mais  il  extermina  tout 
ce  qui  le  préfenta  devant  lui,  & 
rua  enfin  le  Rajah  lui-même.  Après 
cet  exploit  Kiftna  continua  à  par- 
courir la  terre,  prodiguant  les  mi- 
racles, récompenfant  les  bons»  châ- 
tiant les  méchans,  &  enfin  il  s*élcva 
dans  les  cieux.  Cette  métamorphofe 
eft  regardée  par  les  Indiens  comme 
la  plus  mémorable  &  la  plus  glo- 
rieufe  de  toutes  les  incarnations  de 
Viftnou.  Quelques  Auteurs  trouvent 
des  rapports  entre  Kiftna  &  Jefus- 
Chrift,  le  Rajah  &  le  Roi  Hérode. 

Neuvième  métamorphofe.  Viftnou 
prit  la  forme  de  Budha.  Ce  perfon- 
nage»  difent  les  Banians ,  n'a  ni  père 
ni  mère  \  c'eft  an  pur  efprir  qui  ne 
fe  manifefte  point  aux  hommes. 
Mais  lorfque  par  une  faveur  fpéciale 
il  apparoir  à  quelque  dévor,  c'eft 
avec  quatre  bras.  Il  eft  continuelle- 
ment occupé  â  prier  Mahadev  ou  le 
grand  dieu.  On  croit  communément 
que  ce  Budha  eft  le  même  que  le 
dieu  Fo. 

Les  Banians  penfent  que  Viftnou 
doit  encore  s'incarner  uiie  dixième 
fois,  &  qu'il  prendra  la  forme  d'un 
cheval  blanc  qui  a  des  ailes,  &  qui 
r4fide  aâuellement  dans  le  ciel. 
Ce  pégafe  indien  ne  fe  foutient 
que  lur  trois  pieds;  le  quatrième  eft 
toujours  en  l'air.  Lorfqu'il  le  pofera 


VIS  37 

far  la  terre,  il  la  fera  enfoncer  dans 
rabîme ,  &  c'eft  aiofi  que  le  monde 
fera  détruit. 

En  attendant  cette  dernière  mé- 
tamorphofe, Viftnou  eft  endormi 
tranquillement  dans  la  mer  de  lait 
couché  fur  une  couleuvre  qui  a  cinq 
têtes. . 
VIST-NOU VA  ;  fubftantif  mafculin 
&  terme  de  Relation.  On  donne  ce 
nom  aux  Bramins ,  qui  font  particu.» 
lièrement  attaches  au  Dieu  Vift* 
nou,  &  qui  le  regardent  comme  le 
plus  puiuant  de  tous  les  habitans 
des  cieux.  Cette  fe£le  eft  divifée  en 
deux  branches.  Les  premiers  font 
appelés  Tadyadiy  les  autres  Rama- 
nouja.  Lès  Tadvadi  fe  tracent  tous 
les  matins  une  ligne  blanche  depuis 
le  nez  jufqu*au  front.  Us  fe  font  aufll 
une  petite  marque  ronde  à  la  join- 
ture du  bras  &  aux  deu^  mamelles  : 
ce  fonr  leurs  fignes  diftinâifs;  c'eft 
la  livrée  de  Viftnou.  Us  s'imaginent 
que  ces  marques  font  des  préferva- 
tifs  contre  les  attaques  du  Diable. 
Us  s'engagent  par  un  vœu  exprès ,  â 
ne  jamais  rendre  hommage  à  aucun 
autre  Dieu  qu'a  Viftnou.  Leur  Chef 
eft  obligé  de  garder  le  célibat,  & 
porte  ordinairement  une  canne  de 
bambou,  pour  marque  de  fa  di- 
gniré. 

Les  Ramanouja  ont  au(fi  des  fi<- 
gnes  qui  les  diftinguenr.  \\s  fe  tra- 
cent avec  de  la  craie  un  Y  fur  le 
nez ,  &  fe  font  une  marque  fur  la 
jointure  du  bras  avec  du  feu.  Us  ont 
la  tête  nue  &  prefque  rafée,  à  l'ex- 
ception d'une  touffe  fur  le  fommet 
qu'ils  attachent  avec  un  nœud ,  qu'ils 
laiâfent  pendre  par  derrière.  Leur 
Chef  eft  diftinçué  par  un  morceau 
de  linge ,  dont  il  s'enveloppeja  têce 
lorfqu'il  parle  à  quelqu'un.  Leur 
vie  paroît  plus  auftère  que  celle  des 
Tadvadi.  \h  croixoient  fouiller  la 


33 


VIT 


faînteté  de  lear  profw^flîon  s*îls  en- 
troient dans  le  ncgv)ce  ^  dans  les 
affaires  piofanes.  Ils  fe  font  auflî  un 
devoir  de  ne  jamais  mettre  le  pied 
dinsiinlicu  ccnfacré  d  la  débauche; 
ce  que  les  TaJvadi  fe  permettent 
fans  fcrupale, 
Vi^TULE;  (la)  gnnd  Beuve de  TEa- 
rope.  Il  prend  fa  fource  dans  la 
Moravie ,  au  pied  du  moni  Krapac , 
à  douze  ou  quaroize  lieues  de  Cra- 
covie.  Il  traverfe  la  Pologne  du 
midi  au  nord,  ainû  que  la  PrufH; 
Royale  ,  6c  forme  à  fix  lieues  de  (ts 
embouchures  l'île  de  Marienbourg  j 
enfin  il  fe  jc:tre  dans  la  mer  lialrique 
par  trois  ou  quatre  bouches  diffé- 
rentes ,  aprèi  un  cours  d'environ 
150  lieues. 

VISUEL,  ELLE;  adjeûif  &  rerme 
de  Phyfiqae.  Qui  appartient  i  la 
vue. 

On  appelle  rayons  vifuels ,  des  I 
lignes  de  lumièie  qupn  imagine 
VKWXv  de  l'objet  jufques  dans  1  çeil. 
Les  rayons  vi fuels  îbnt  des  lignes 
droites  ,  car  l'expérience  prouve 
qu'on  ne  fauroïc  voir  pn  objet  dès 
qu'il  y  a  entre  cet  objet  C^  l'cril 
quelque  corps  opaque  qui  empêche 
les  rayons  de  venir  à  nos  yeux  \  6c 
c'eft  en  quoi  la  propagation  de  la 
lumière  diffère  de  celle  du  fon ,  car 
lu  fon  fe  tranfmçt  jufqu'â  l'oreille 
par  toutes  fortes  de  lignes  droites 
ou  courbes ,  6ç  malgré  toutes  forres 
d'obfticlcs. 

Point  vifucl  en  perfpeclive  y  eft  un  ! 
point  fur  la  ligne  horifontale  ,  & 
dans  lequel  les  rayons  vifuels  s'u- 
wifTent. 
VITAL,  ALE;  adjfdif.  Viialis.  Qui 
feit  à  la  ccnfervation  de  la  vie  ,  & 
fans  quoi  l'animal  ne  fauroic  vivre. 
Le  cœur  y  le  poumon  y  le  cerveau  font 
des  parues  vitaUs.  Les  cfprhs  viraux 


Vit 

font  les  parties  les  plus  fines  &  /f> 
,      plus  volatiles  du  fng. 
VÎTE}  adjtdit  des  deux  genres.  Celer. 
Qui  fe  meut ,  qui  court  avec  célé- 
rité, avec  grande  promptitude.  Il 
ne   fe  dit  que  des  animaux  &  de 
quelques  chofes  inanimées.  Ce  cke^ 
val  ejt  aujjî  vite  qu'un  cerf.  Les  rennes 
font  des  animaux  fort  vues.  L'armée 
fit  une  marche  très -vite.  Le  mouvC" 
ment  de  cette  montre  ejl  trop  vue.  Il 
ejl  aujfi  vue  que  le  vent.  Un  pouls 
vue.  Cet  écrivain  a  la  main  vite. 
VÎTE,   eft  aufli  adverbe,   &  (îgnifie 
avec  célérité ,  avec  vîteffe.   Parte^ 
vue.    Vous  n'écrifve:[  pas  afie-^  vite. 
Vous  mangv[  trop  vite.  Il  me  paroit 
que  cette  pendule  va  bien  vite. 

On  dit ,  qu'/.72  homme  va  bien  vite 
dans  quelque  ajffliire;  pour  dire ,  qu'il 
agit  imprudemment  &  avec  trop  de 
précipitation ,  &  qu'il  n'agit  pas 
avec  la  circonfpeâ:ion  &  avec  les 
précautions  néceflaires. 

On  dit  familièrement  dans  le 
mcme  fens,  aller  vire  en  hcfogne. 

La  première  fyllabe  eft  longue  6c 
la  féconde  très- brève. 

Diff^érences  relatives  entre  vite^ 
tôt,  promptement.  , 

Le  mot  de  vite  paroit  pîus  propre 

f^our  exprimer  le  mouvemenr  avec 
cquel  on  agir  :  fon  oppofé  eft  lente- 
ment. Le  mot  de  tôt  regarde  le 
n:oment  où  Tadion  fc  fait  :  fon  op- 
pofé eft  tard.  Le  mot  de  prompte* 
ment  femble  avoir  plus  de  rapport 
au  temps  qu'on  emploie  à  la  chofe  : 
fon  oppofé  eft  long- temps. 

On  avance  en  allant  vite  ^  mais 
on  va  fûremcnt  en  allant  lentement. 
Le  crime  eft  toujours  puni ,  fi  ce 
n'eft  tôt  c'eft  tard.  11  faut  erre  long- 
temps à  délibérer;  maisîl  faut  exé- 
cuter promptement. 

Qui  commence  tôt  6c  travaille 
vite  achève  promptement* 


VIT 

riTELLlUS,  (  Aulus)  fut  proclame 
JEmpereur  Romain  ptcfque  en  même 
temps  qa  Ochon ,  Tan  6^  dç  Jéfus- 
Chrift.  C'éroic  un  monftre  de  cruau- 
té. Lorfqu  il  fur  arrivé  à  Bebriacum , 
où  Ton  venoir  de  livrer  bataille  ,  il 
voulut  s'y  arrêter ,  uniquement  pour 
s  y  repaître  de  la  vue  des  corps  morts , 
des  membres  épars  &  déchires ,  de 
la  terre  encore  toute  teinte  de  fang, 
&  enfin  de  tout  ce  qui  excite  dans 
les  âmes  fenHbles,  l'horreur   (k  la 
pitié.    Le  pliifir  que   lui  caufa  ce 
loeftacle  Tempêcha  de  s'appercevoir 
de  rinfcftion  de  Tair,  fentie  vive- 
ment par  ceux  qui  Taccompagnoient. 
Il  leur  dit  quand  ils  s'en  plaignirent , 
que  foddur  d'un  ennemi  mort   écoic 
toujours  agréable  ;  Se  fur  le  champ 
il  fie  diftribuer  du  vin  aux  foldats 
&  s'enivra  avec  eux.  Il  ne  croyoit 
être  Empereur  que  pour  bien  man- 
ger.   A  force  d'excès  il  devint    fi 
abruti ,  aue  la  feule  facilité  qu'il 
trouvoit  a  fatiifaire  fes  honteufes 
pallions ,  pouvoir  le  faire  fouvenir 
au'ii  éroit  Empereur.  Sa  cruauté  ne 
nt  qu'augmenter  avec  fa  gourman- 
dife.  Il  fit  tuer  en  fa  préfcnce  ,  fur 
une  faufle  accnfation,  Junius  Bla- 
fus  ,  pour  alTottvir  fes  yeux  de  la 
mort  d'un  ennemi.  Il  fit  mourir  de 
faim  fa  mère.  Sextilia ,  parce  qu'on 
lui  avoit  prédit  qu'il  rcgneroit  long- 
temps s'il  lui  furvivoit.  Cette  femme 
infortunée  le  favoit  fans  doute  ca- 

Î^able  d'une  aâion  dénaturée  ^  car 
orfqu'elle  avoit  appris  qu'il  étoit 
proclamé  Empereur ,  elle  n'avoir  pu 
retenir  (ts  larmes.  Les  excès  de  Vi^ 
tellius  étant  montés  à  letir  comble  , 
le  peuple  &  les  légions  fe  fou!e- 
vètent  &  élurent  Vefpafien.  Lorfque 
le  monftre  vit  Primus,  Lieutenant 
du  nouvel  Empereur,  maître  de 
Rome,  il  alla  fe  cacher  chez  îe 
portier  du  palais  >  dans  la  loge  aux 


VIT  39 

chiens.  On  l'en  tira  pour  le  prome- 
ner par  la  ville  tout  nud,  les  maifts 
liées  derrière  le  dos,  une  épée  fous 
le  menton  pour  le  faire  renir  droit  j 
delà  on  le  conduific  au  lieu  des 
fupplices  ,  où  il  fut  tué  à  petits 
coups,  après  un  règne  fort  court. 
Son  corps  fut  traîne  avec  un  croc 
dans  leTibre, 

VÎTEMENTi  adverbe  du  ftyle  fami- 
lier,  qui  a  la  même  fignification 
que  vîte.  Partei  &  revenez  viicmcnt. 
Il  faut  yuemcnt  lui  jforur  cet  ar^ 
gcnc. 

VITEPSK  î  ville  forte  de  Pologne , 
capitale  d'un  Palatinat  de  même 
no(i\,  dans  la  Liihuanie  ,  i  irenre- 
deux  lieues,  nord-oueft,  de  Smo- 
lensko. 

Le  Palatinatdd  Fitepsk  eft  borné 
au  nord  &  au  levant  par  la  Ruffie  , 
au  midi  par  les  PaLuiirats  de  Mins- 
ki  &  de  Mfcifl.Av  ,  au  couchant  pir 
ceux  de  Polocdc  ik.  de  Viina. 

VITEKBEj  ville  t^pifcopale  d'Italio, 
capitale  de  la  province  du  patrimoi- 
ne de  Siint-Picrre  ,  au  pied  d'une 
haute  montagne,  d  quinze  lieues, 
nord-oueft  ,  de  Rome.  Elle  eft  bien 
bâtie,  les  rues  en  font  belîcs  ,  pa- 
vées de  larges  dalles  de  pieire  ,  &c 
il  y  a  plufieurs  fontaines  icmarqua- 
bles. 

L«  première  chôfe  que  Ton  v» 
voir  dans  cette  ville  eft  1  Églife  ca- 
thédrale ,  dans  laquelle  les  Pape» 
Jean  XXI,  Alcxancire  IV,  Adrien  V 
&  Clément  IV  font  enterrés..  On 
peut  voir  auflî  le  corps  de  Sainte 
Rofe  de  Viterbe ,  qui  fe  conferve 
tout  entier  dans  TÉglife  de  cette 
Sainte  ,  &  forme  la  principale  Re- 
lique de  la  ville. 

Il  y  a  dans  Virerbe  plufieurs  mC 
criptions  &  tombeaux  antiques  ,  & 
quelques  monumcns  étrufqucsr  On 


40 


'    VIS 

voit  dans  la  fectcraireiie  Ju  Ma- 
giftrac  le  dc^Tein  d'une  belle  mofaï- 
que  ancienne  qu'on  a  laifTc  dépérir  j 
elle  fut  trouvée  au  fond  de  la  mai- 
fon  des  Bufli ,  qui  font  une  famille 
illuftre  de  Viterbe  ,  laquelle  eft 
comme  ccablie  à  Rome  aâuelle- 
menc. 

Les  eaux  minérales  de  Vicerbe 
font  célèbres,  &  Ton  vient  les  pren- 
dre du  fond  de  l'Italie.  Elles  font 
(ituées  dans  un  endroit  bas  &  mal 
fain  à  une  bonne  demi-lieue  de  la 
ville  i  le  bâtiment  en  eft  très-ancien. 
On  les  emploie  ou  intérieurement 
ou  en  forme  de  bains  i  il  y  a  deux 
foiirces  principales,  l'une  dont  le 
dépôt  eft  rouge,  l'autre  qui  dépcfo 
une  matière  blanche  j  la  première 
eft  purgative  &  diurétique  ,  en  mê- 
me temps  qu'elle  fortifie  les  parties 
foibles  ;  quoique  limpide  &  tranf ■ 
parente,  elle  a  un  goût  de  vitriol  il 
décidé ,  qu'en  la  buvant  il  femble 
qu'on  boive  de  l'encre.  A  un  mille 
de -là  il  y  a  une  fource  acidulé 
dont  on  fait  beaucoup  d'ufage  ;  un 
Médecin  Anglois  qui  étoit  attache 
au  Roi  Jacques ,  a  beaucoup  célébré 
dans  Rome  les  eaux  de  Viterbe  & 
les  a  mifes  en  réputation. 

Il  y  a  près  de-là  une  fontaine 
d'eau  chaude  qui  paroîc  bouillir 
continuellement  ;  il  en  fort  une  fu- 
mée confidérable  avec  une  forte 
odeur  de  fjufre.  Elle  cuit  &  réduit 
même  en  bouillie  les  viandes  qu'on 
y  jette. 
VÎTESSE;  fubftantif  féminin.  Celé- 
ritas.  Célérité  ,  grande  prompti- 
tude. 

Suivant  le  fyftème  de  Galilée  fur 
la  chute  des  corps,  fyftème  reçu 
aujourd'hui  de  tout  le  monde  ,  la 
vîteffe  d'un  corps  qui  tombe  verti- 
calement ,  eft  â  chaque  moment  de 
fa  chute ,  proportionnelle  â  la  racine 


Vi5 

de   la  hauteur  d'oii  il  eft  tooibé. 

Après  que  Galilée  eut  déceuverc 
cette  proportion,  il  reconnut  enco- 
re  que  H  le  corps  tomboit  le  long 
d'un  plan  incliné ,  la  vitefle  feroic 
la  même  que  s'il  étoit  tombé  par  la 
verticale  qui  mefure  fa  hauteur;  8c 
il  étendit  la  même  conclufion  jufqa'â 
l'afteinblage  de  plufieurs  plans  in- 
clinés qui  feroient  entre  eux  des 
angles  quelconques ,  en  prétendant 
toujours  que  la  vîtefle  à  la  fin  de  la 
chute  faite  le  long  de  ces  differens 
plans,  devroit  être  la  même  que 
s'il  étoit  tombé  verticalement  de  la 
même  hauteur. 

Cette  dernière  conclufion  a  été 
admife  par  les  Mathématiciens  juf- 
qu'cn  1(^93,  que  M.  Varignon  en 
démontra  la  faulTeté  ,  en  faifanc 
remarquer  que  le  corps  qui  vienc 
de  parcourir  le  premier  plan  incli* 
né  ,  &  qui  arrive  fur  le  fécond  »  le 
frappe  avec  une  partie  de  la  virefle 
qui  fe  trouve  perdue,  &  l'empêche 
par  conféquent  d'être  dans  le  même 
cas  que  s'il  étoit  tombé  par  un  feul 
plan  incliné ,  qui  n'auroit  point  eu 
de  pli.  M.  Varignon ,  après  avoir 
relevé  cette  erreur,  éclaircit  la  ma- 
tière de  manière  à  empêcher  qu'on 
ne  tombât  dans  l'erreur  oppofée ,  Se 
à  laquelle  on  étoit  porté  tout  natu- 
rellement ,  qui  étoit  de  croire  que 
la  chute  d'un  corps  le  long  d'une 
li^ne  courbe,  c'eft  à-dire  le  long 
d'une  infinité  de  plans  inclinés,  ne 
pouvoir  pas  non  plus  produire  des 
vîteftes  égales  â  celles  d'un  corps 
qui  feroit  tombé  verticalement  de 
la  même  hauteur.  Pour  montrer  l;i 
différence  de  ces  deux  cas ,  il  fit 
voir  que  quand  les  plans  inclinés 
font  enfemble  des  angles  infiniment 
petits,  ainfi  qu'il  arrive  dans  les 
courbes,  la  vîcefTe  à  chacun  de  fes 
angles ,  eft  un  infiniment  petit  du 

fcconj 


f 


VIT 

fecond  ordre  ;  enforce  qu'après  une 
infinité  de  ces  chutes ,  c*eft-à-dire 
après  la  chute  entière  par  la  courbe, 
la  vitefTe  perdue  n'eft  plus  qu'un 
infiniment  petit  du  premier  ordre , 
qu  on  peut  négliger  par  conféquenc 
auprès  d'une  vîtelFe  finie. 

Pour  mefurer  une  vîtelTe  qnel- 
<onque  d'une  manière  conftante  qui 
puiue  fervir  à  la  coaiparcr  d  toute 
autre  vitefTe ,  on  prend  le  quotient 
de  l'èfpace  par  le  temps ,  fuppofant 
que  cet  efpace  foit  parcouru  »  en 
vertu  de  cette  vîtefle  luppofée  conf- 
tante.  Si  par  exemple  un  corps  avec 
fa  vîtefle  aâruelle  pouvoit  parcourir 
quatre -vingt  pieds  en  quarante  fé- 
condes de  temps ,  on  auroit  ~ ,  ou 
1  pour  exprimer  fa  vîtefle  ;  en  forte 
que  fi  on  comparoir  cette  vîtefle  â 
celle  d'un  autre  corps  qui  feroir 
quatre-vingt-dix  pieds  en  trois  fé- 
condes, comme  on  trouveroit  de 
la  même  manière  «^  ou  j  ,  pour 
cette  nouvelle  vîtefle,  on  reconnoî 
iroit  par  ce  moyen  que  le  rapport 
de  ces  vîteffes  ell  celui  de  i  à  j. 
VlTEX;  v<)y^j  Agnus  Castus. 
.  VirLlCH;  ville  d'Allemagne  au  cer- 
cle du  bas  Rhin  dans  TArchevc- 
cjic  de  Trêves,  fur  le  Léfer,  à 
cin-j  lieues  ,  nord-eft  ,  de  Trêves- 

VITRAGE  ;  fubOantif  mafculin  & 
terme  colleâif.  yitreamîna.  Toutes 
les  vitres  d'un  bâriment ,  d'une 
Églife.  Onpofe  U  vitrage  du  cliduau. 
Les  anciens  vitrages  colorés  coûtoient 
fort  cher. 

Vitrage  ,  fe  dit  aurtî  de  certains  châf- 
fis  de  verre  qui  fervent  de  cloifon 
dans  une  chambre.  Ma  chambre  nejl 
fcparée  de  la  Jîennc  que  par  un  vi- 
trage. 

La  première  fyllabe  eft  brève  , 
la  féconde  moyenne  &  la  troifième 
très- brève. 

VITRAUX;  fubftamif mafculinpîu- 
Tome  XXX. 


VIT  4* 

rîel.  Les  grandes  vitres  des  Eglifes. 
On  répare  les  vitraux  de  la  Cathé^ 
drale. 

La  première  fyllabe  eft  brève  » 
&  la  féconde  longue. 
VITRE;  fubftantit  féminin.  Vurea. 
Aflemblage  de  plufieurs  pièces  dt 
verre  ,  qui  fe  met  à  une  ouvertutu 
faite  pour  donner  du  jour  à  un  bâ- 
timent. 

L'ufage  des  vitres  eft  fort  pef- 
térieur  a  la  découverte  du  verre. 
Selon  M.  Félibien  ,  du  temps  A% 
Pompée ,  Scaurus  fit  faire  de  verrt 
une  partie  de  la  fcène  du  fuperbe 
théâtre  qui  fut  élevé  dans  Rome 
pour  le  divertiflement  du  peuple  » 
&  il  n'y  avoit  cependant  point  alors 
de  vitres  aux  tenctres  des  bâti- 
mens.  Les  perfonnes  les  plus  riches 
fermoient  les  ouvertures  par  lef-* 
quelles  elles  receyoient  le  jour^ 
avec  des  pierres  tranfparentes,  com- 
me les  agates  ,  Talbâtre  ,  &c.  &  les 
pauvres  étoient  cxpofcs  aux  incom- 
modités du  froid  &  du  vent. 

On  ne  fait  pas  quel  eft  celui  qui 
fit  connoîcre  la  mmièie  d'eroploytt 
le  verre  au  lieu  de  pierres  tranfpa- 
rentes i  mais  rhiikoire  nous  ap- 
prend que  les  premières  vitres',  fu- 
rent de  petites  pièces  rondes  que 
Ton  aflembloit  avec  des  morceaux 
de  plomb  refendus  de  deux  côtés  , 
afin  d'empèchsr  que  le  vent  ni  l'ea* 
ne  puflent  pafler.  On  employa  après 
cet  heureux  eflai ,  des  vertes  de 
différentes  couleurs,  que  Ton  dif- 
pufoit  avec  fyméctie  ,  peur  en  faire 
des  defleins  d'ornement.  On  reprc- 
fenta  enfuite  des  figures  dont  les 
couleurs  étoient  tracées  en  noir  cîe 
détrempe ,  ainû  que  les  ombres  & 
L'S  draperies  ,  que  l'on  hachoit  fur 
des  vertes  colorés  ,  dont  on  affor- 
liffbit  le  mieux  qu'il  croit  puflîble 
les  nttaaces  à  l'objet  qu'on  V(»uIoit 
F 


4* 


VIT 


repréfencer.  Mais  ces  efpèces  de 
peintures  étant  toujours  ncce (Taire 
ment  très-imparfaires,  on  chercha  le 
moyen  de  peindre  fur  le  verre  blanc, 
&  on  y  réuflit  pat  une  méthode 
qui  approche  beaucoup  de  la  pein- 
ture en  émail ,  6c  dans  laquelle  on 
emploie  les  mêmes  ingrédiens  co- 
lorans.  Au  refte  cette  peinture  qui 
étoit  aucrefois  fort  ufitée  ,  furtour 
pour  les  vitraux  des  Éelifes  ,  ell 
prefqu'entièrement  abandonnée  au- 
jourd  hui ,  parcequ'elle  ôte  une  par- 
tie du  jour.  Cependant  les  orne- 
mens  de  peinture  employés  avec 
goût  &  avec  ménagement  fur  les 
vitres  des  croifées,  font  un  bel  ef- 
fet,  &  paroifTent  ajouter  quelque 
chofe  à  la  majefté  des  grands  édi* 
fîces  publics. 

Vitre  ,  fe  dit  auflî  de  chacune  des 
pièces  qui  compofent  la  vitre.  Un 
panneau  de  vitres.  Il  manque  là  une 
vitre.  Il  y  a  quelques  vitres  caffées. 
Attacher  des  vitres  à  une  fenêtre. 

VKTRÉ;  ville  de  France  en  Breta- 
gne, fur  la  Vilaine  ,  a  huit  lieues , 
eft ,  de  Rennes  ,  &  vingt  -  trois  » 
nord ,  de  Nantes. 

Vitré  eft  la  deuxième  ville  du 
Diocèfe  de  Renir  s.  Elle  eft  aflPez 
grande ,  &  l*on  y  compte  environ 
2000  habitans.  Il  y  a  une  Églife 
Collégiale,  fondée  en\ii66  par 
André,  Baron  de  Vitré.  Son  Cha- 
pitre eft  compofé  d'un  Trcforier  & 
de  douze  Chanoines.  Il  y  a  auili  un 
Prieuré  d'Hommes,  de  TOrcire  de 
Saint  Benoit,  fous  le  titre  de  Sain- 
te-Croix. Victé  eft  la  réfidence  d'u- 
ne des  vingt-neuf  brigades  dépen- 
dantes  du  Tribunal  de  la  Mare 
chauffée  de  Rennes.  C'eft  une  des 
deux  premières  Baronnies  de  la 
province  de  Breragne.  Ses  Barons  , 
avec  ceux  de   Saint-Pol  de  Léon , 


VIT 

poflfôdent  le  droit ,  comme  les  plus 
anciens,  de  préfider  alternative- 
ment Tordre  de  la  nobleffie,  lorC- 
qu'elle  eft  alfemblce  aux  États  ;  â 
leur  défaut  la  nobleife  eft  précédée 
par  celui  qu'elle  fe  choifit  elle-mê- 
me. Cette  Baronnie  a  P^^  de  la 
Maifon  de  Laval-Momfortji  celle 
de  la  Tremoille,  qui  la  poflède 
aujourd'hui. 

Vitré  eft  la  patrie  du  Père  de 
Gennes,  favant  Prêtre  de  l'Ora- 
toire. 

Les  toiles  de  Vitré  fe  fabriquent 
dans  les  Paroi  (Tes  qui  font  à  trois 
lieues  à  la  ronde  de  Vitré.  Ce  font 
de  grofles  toiles  ccrues  qui  demeu- 
rent telles,  &  qu'on  ne  blanchit 
point.  Elles  fe  débitent  à  Nantes  &  a 
Saint- Malo,  d'où  on  les  envoie  en 
Angleterre ,  pour  l'ufage  des  Co- 
lonies que  les  Ânglois  ont  en  Amé- 
rique. Elles  font  propres  à  faire  de 
petites  voiles  de  navire.  On  les  en- 
voie auflî  en  Efpagne  ,  où  elles  fer- 
vent à  l'emballage  des  marchandi- 
fes  fines  qui  en  fortent.  Ce  com- 
merce rapporte  environ  quarante 
ou  50000  livres  par  an. 

Cette  ville  a  un  autre  commerce 
qui  lui  eft  particulier.  Les  femmes 
&  les  filles  de  toute  condition  y 
font  des  bas,  des  chauflons  &  des 
gants  de  fil ,  qui  s'envoient  par- 
tout ,  même  en  Efpagne  &  aux  In- 
des. Cet  article  de  commerce  monte 
par  an  à  15  ou  50000  livres. 

Il  y  a  aufli  dans  cette  ville  des 
fabriques   de    ferges    &   étamines 
groflières. 
VITRÉ  ,  ÉE  ;  participe  paflîf  &  ad- 
jedtif.  Voye^i  Vitrer. 

On  dit ,  un  cabinet  vitré  %  une  porte 
vitrée ,  &c.  pour  dire ,  un  cabinet  , 
une  porte  garnie  de  vitres  ou  de 
glaces. 

En  termes  d'Anatomie  ,  on  ap- 


VIT       ' 

pelle  humeur  vkrcc ,  une  des  trois 
humeurs  At  l'œil ,  ainfi  appelée  par 
ceqn  elle  reffemble  à  du  verre  fon- 
da. Elle  e(l  placée  au-defTous  du 
criftallin. 

Quelques  Auteurs  appellent  les 
tuniques  ou  membranes  qui  con- 
tiennent cette  humeur,  tuniques  vi- 
trées. 

VITRER;  verbe  aftif  de  la  pre- 
mîère  conjugaifon  ,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Vitreis 
objirare.  Garnir  de  vitres.  Vitrer 
une  porte.  Vitrer  ks  fenêtres  d'une 
maijon. 

La  première  fyllabe  eft  brève  , 
&  la  fccon  Je  longue  ou  brève.  Voy. 
Verbe. 

VITRERIE;  fubftanrif  féminin.  Art 
&  commerce  du  Vitrier.  Il  apprend 
la  vitrerie. 

VITRESCIBILITÉ;  fubftanrif  fémi- 
nin  &  terme  de  Chimie.  Propriété 
que  quelque's  fubftances  ont  de  fe 
fondre  par  Tadion  du  feu ,  &  de  fe 
réduire  en  verre.  Suivant  Bêcher , 
cette  propriété  de  certains  corps 
vient  aune  qualité  inhérente  &  ef- 
Tentielle  à  la  terre  dont  ces  corps 
font  coEBpofés ,  &  que  pour  cette 
raifon  il  appelle  terre  vitrefcible. 

C  çft  fuivant  ce  grand  Chimifte 
cette  terre  qui  domine  dans  les 
fels  y  dans  les  pierres  ;  elle  fe 
tfouve  auflS  en  différentes  propor- 
tions dans  les  métaux  où  elle  eft 
combinée  avec  la  terre  mercurielle 
&  la  terre  inflammable. 

Quoi  qu'il  en  foit  de  cette  théo- 
rie, la  viccefcibilité  eft  une  qua- 
lité relative  dans  les  terres  &  dans 
les  pierres  ;  elle  dépend  du  degré 
de  chaleur  que  Ton  applique  aux 
corps  que  Ton  veut  vitufier,  &  il 
n'eiï  eft  point  qui  ne  foicnt  vitref- 
cibles,  l'îrfqu'on  les  cxpcfeau  ûu 


VIT  43 

folâire  concentre  par  un  miroir  ar- 
dent. 

Un  phénomène  remarquable  > 
c'eft  que  le  diamant  fait  une  excep- 
tion à  c:tte  règle,  &  le  miroir  ar- 
dent le  diflîpe  totalement  en  fu- 
mée. 

Quoique  le  feu  dufoleilpnrvien- 
neJPvitrifier  plus  ou  moins  promp- 
reritent  toutes  les  terres  ,  pierres  & 
fubftances  minérales, on  p. ut  pour- 
tant regarder  la  vitrefcibilité  coip- 
me  un  caractère  diftin<ftif  de  quel- 
ques-unes de  ces  fubftances,  en  tant 
qu'il  y  en  a  que  le  feu  ordinaire 
que  Ton  emploie  dans  les  analyfes 
de  la  Chimie  réduit  très-prompte' 
Hî-nt  enttrre,  tandis  qu'il  y  en  a 
d  auires  fur  lefquelles  ce  même  fsa 
ne  produit  point  dV.liération,  telles 
que  font  les  pierres  Apyres  ,  le 
tAlc,ramianthe  ,  6c.  D'autres  fubf- 
tances fonc  crJcinces ,  atténuées  & 
divifées  par  le  même  feu  ;  ce  font 
les  fubftances  calcaires  ,  telles  que 
la  pierre  à  chaux ,  le  marbre,  &c. 
ainii  relativement  au  feu  ordinaire  » 
on  pourra  divifer  les  fubftances  du 
icgne  minéral  en  calcaires  ,  en  vi- 
trihables  ou  vitrefcibies,  &  en  apy- 
res ou  réfraâraires. 

VITRESCIBLE,  ou  Vitrifiable  ; 
adjeftif  des  deux  genres.  Propre  à 
être  changé  en  verre.  Une  terre  ri- 
tref cible.  Subjlance  vitrifiable. 

VITREUX,  EUSE;  adjeftif  &  terme 
de  Chimie.  Qui  a  de  la  reflcm- 
blance  avec  le  verre.  Mine  d'argent 
vitreufe. 

VITRIER  ;  fubftanrif  mafculin.  Ou- 
vrier  qui  travaille  en  vitres- 

La  Communauté  des  V^itriers  de 
Paris  eft  compofée  d'environ  trois 
cens  Maîtres,  &  gouvernée  par 
quatre  Jurés,  dont  deux  fortent 
de  charge  chaque  année.  L'appren- 
tiiTage  eft  de  quatre  années,  &  le 
F  ii 


4é  VIT 

cotnpagnonage  de  fîx;  mais  Tap- 
prenci  de  Paris  peut ,  s'il  le  veut , 
ftller  pader  ces  fix  années  chez  les 
Mnîcres  des  autres  villes  du  royau- 
me,  fc  il  cft  reçu  â  la  maîtrife  en 
apportant  leurs  certificats. 

Les  premiers  Staruts  de  cette 
Comtnunauté,  font  du  règne  de 
Louis  XIV  »  par  Lettres  -  |9ciues 
du  ai  Février  1666  ,enrcgiftrée?au 
Parlement  le  19  Avril  fuivant. 

VITRIFIABLE;  voyer  Vitrescible. 

VITRIFICATION  i  fubrtanrif  fémi- 
nin  &  terme  de  Phyfique.  J^itnjîca- 
iio.  Aâionde  vitrifier.  I^  vitrificu' 
tion  des  métaux  eft  une  des  opéra- 
tions les  plus  curuujès  de  U  Chi- 
mie. 

VITRIFIÉ .  ÉE}  participe  paffif.  Foy. 
Vitrifier. 

VITRIFIER  ;  verbe  aûif  de  la  pre- 
mière con^ugaifon,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Fitrifi- 
^are.  Terme  de  Phyfique.  Fondre 
ane  matière  enforte  qu'elle  de- 
vienne verre.  Le  feu  vitrifie  le  plomb  y 
les  cailloux  ,  &c. 

VITRI  .  LE  -  FRANÇOIS  ;  ville  de 
France  en  Champagne  ,  chef  -  lieu 
du  Pertois,  fur  la  Marne,  à  Tendroii 
eu  elle  reçoit  la  rivière  d'Orne  , 
â  fepc  lieues^  fud-eft»  de  Châ- 
loni  9  6c  à  onze  lieues  ,  oueft  ,  de 
Bar -le -Duc.  C*e(l  François  pre- 
mier qui  l'a  bâtie.  Il  7  a  au  centre 
de  la  ville  une  place  très  •  fpacieu- 
fc.  C'eft  le  fiége  d'un  PrcfiJial, 
djun  Bailliage ,  d'an  Grenier  d  fel , 
&c.  Il  y  a  une  Collégiale  dont  le 
Chapitre  eft  compofë  d'un  Doyen  , 
d'un  Tféforier,  d'un  Chantre,  d'un 
Sous-Chantre,  &  de  fcize  Cha« 
noines,  doiK  quatorze  font  a  la 
nomination  da  Roi;  les  deux  au* 
très  font  i  la  nomination  de  TÉglife 
Cathédrale  de  Châlons. 

Le   rcvcuu   des  Digiiitaires  eft 


VIT 

d'environ  600  livres  »  &:  celui-  èét 
Chanoines  de  400  francs.  Ce  Cha- 
pitre ,  qui  eft  de  fondation  royale  » 
eft  Curé  primitif  de  la  Paroifle* 
Cette  ville  a  un  Collège  dirigé  pac 
les  Pères  de  la  Doârine  chrétienne, 
un  Couvent  de  Minimes  ,  on  de 
Récollets ,  un  de  Religieufes  de  la' 

'  Congrégation  ,  une  mai 'on  de  Da- 
mes Régentes ,  un  Hôpital  deftervt 
par  quatre  Religieux  de  la  charité, 
un  Hôpital  Général ,  &  des  cafer« 
nés.  Il  y  a  fabrique  de  fermes  rafes , 
façon  de  Londres  ,  6c  de  droguets  ,. 
tiileranderie ,  bonneterie ,  &c.  On 
y  tait  des  galons  moitié  foie ,  moi- 
tié fil.  Le  commerce  en  bleds ,  vii'.s  y 
bois  &c  charbons  y  eft  fort  étendu  » 
•inû  que  celui  des  manufacturas. 
Il  y  a  foires  franches  le  ii  Juillet , 
le  24  Février ,  le  premier  &  le  i^ 
Septembre.  La  Marne  commence  à 
être  navigable  à  Vitry ,  &  a  un  poj«t 
vis  à  vis  de  cette  ville. 

VITRIOL  ;  fabftantif  mifculîn.  SI 
auftère&  aftringenc  formé  par  Pu« 
nion  d'un  métal  &  d'un  acide  qu*oa 
appelle  acide  vierioUque, 

On  connoît  trors  fortes  de  vi- 
triols dont  on  fait  ufage  :  l'un  qui 
a  pour  bafe  le  fer  ,,  eft  connu  fous 
Is  nom  de  vitriol  vert  ou  epuptrojh 
verte  ^  l'autre  qui  a  pour  bafe  Xt- 
cuivre  >  eft  le  vitriol  bleu ,  &  le  tibi*^ 
ficme  dont  la  bafe  eft  le  zinc  ,  fe 
nomme  vitriol  blanc  ^  ou  couperofi: 
blanche. 

Le  vitriol  vert  dt$  boutiques  >. 
tel  qu'il  fe  débite  chez  les  Epi- 
ciers Droguiftes  pour  l'ufage  des. 
arts  &  métiers»  eft  attificiel.  On  le 
retire,  1^.  par  la  lotion  des  terres 
&  pierres  vitrioliques  fulfureufes» 
1®.  Par  lixiviation  dts  Pyrites  vi- 
trioliques martiales.  }.^.Par  l'évapo- 
tion  des  eaux  vitrioliques  ferrugi- 
neufcs  &  coivreufes  ^  naturelles,  ott 


^^ 


VIT 

culvrcufe  eu  diflolution  qui  don- 
noit^au  mélange  une  couleur  bleue, 
fe  dépofe  en  forme  d'une  boue 
roulTâcre  fur  les  morceaux  de  fer 
qui  ont  plus  d'affinité  avec  l'acide 
vitriolique,  que  n'en  aie  cuivre, 
c^ alors  la  liqueur, de bleuârrequ'el- 
Jj  écoit ,  fe  change  en  une  belle 
couleur.  On  la  décante  dans  une 
autre  citerne  ,  dont  le  niveau  eft 
pratiqué  d  la  bafe  de  la  précédente  ; 
on  y  plonge  de  nouveau  un  morceau 
de  fer ,  qui ,  s*il  ne  s'y  dKTout  point , 
&  ne  prend  point  à  fa'furface  une 
couleur  rouge ,  prouve  que  l'eau  ell 
fuffifamment  chargée  de  fer  j  alors 
on  procède  à  Tévaporation  &  d  la 
criftallifation. 

Cette  dernière  opération  fe  fii: 
en  portant  la  liqueur  chaude,  foit 
dans  difFércns  tonneaux  de  bois  de 
chcne  ou  de  fapin  ,  lefquels  font 
garnis  d'un  bon  nombre  de  branches 
de  bois  fourchues ,  longues  de  quin- 
ze pouces,  &  différemment  entre- 
troifées,  foit  dans  des  follls  oa 
des  auges  garnies  de  planches ,  hé- 
riflTées  de  chevilles  de  bois.  En  mul- 
tipliant ainiî  les  fur  faces  fur  Icf- 
quelies  ce  vitriol  s'attache  ,  on  ac- 
célère fa  criftallifation  &  la  régu- 
larité des  criftaux. 

On  obtient  aullî  du  vitriol  nnr- 
tial  de  cettaines  eaux  de^fources 
cuivreufes  &  fcrrugineufes.  Le  cui- 
vre précipité  n'eft  point  perdu  ,  on 
le  fait  paroîcre  fous  la  forme  mé- 
tallique ,  pur  le  moyen  du  phlogif- 
lique  qu'on  lui  rend. 

Le  vitnol  de  cuivre  ou  vitriol  bleu , 
tel  qu'on  le  trouve  dans  le  com- 
merce ,  eft  une  production  de  l'ïiit  : 
on  le  fait  par  la  cémentation  du 
cuivre  r^vjc  du  foufre  ou  des  py li- 
res fuifurcufes.  Souvent  il  eft  le 
réfultat  des  liqueurs  bleues  viirio- 
liques ,  purement   empreintes    d-  ' 


VI  1 

particules  cuivrcufcs,  &  qui  Te 
trouvent  dans  d,^s  fources  audedans 
des  mines  de  cuivre.  Quelquefois 
i%  fel  eft  produit  au  moyen  d*iuie 
difToiution  de  cuivre  faite  par  de 
l'acide  vitriolique  foible,  au*on£ûc 
évaporer  enfuite  &  criftallifer. 

Les  criftaux  de  cette  efpèce  de 
vitriol  font  d'un  très  beau  bleu  ce- 
lefle  ,  taillés  en  pointe  de  diamant 
d'une  figure  rhomboïdale  décaè*- 
dre  \  ils  onr  une  faveur  acre  &  cor* 
tjfbfive. 

Le  vitriol  blanc  ou  couperofe  ' 
blanche  du  commerce ,  eft  ainfi  que 
les  vitriols  précédens ,  un  fel  arti- 
ficiel ,  qui  nous  vient  de  Goslar  & 
de  quelques  aurres  lieux.  Il  eft 
en  morceaux  blancs ,  plus  ou  moins 
nets ,  reftcmblans  à  du  fucre  j  on 
le  retire  par  l'évaporation  des  eaux 
minérales  vitrioHques  ,  qui  partiel* 
pent  abondamment  du  zinc  ;  en- 
fuite  on  le  diflbut  dans  de  l'eau 
que  Ton  fait  évaporer  ptefque  juf- 
qu'à  ficcitc  fur  le  feu.  C'eft  pour- 
quoi la  criftallifation  de  ce  vitriol 
n'a  point  de  figure  déterminée  :  elle 
produit  une  mcfte  informe  qu'on 
cafîè  en  petits  morceaux ,  tels  que 
nous  les  voyons  dans  le  commerce. 
VITRIOLÉ,  ÉE;  adjcftif.  Où  il  y 

a  du  vitriol.  Eau  vitriolée . 
VIT:i10LIQUE  ;  adjeaif  des  deux 
genres.  Qui  rient  de  la  nature  du 
vitriol.  Des  eaux  vitrioHques, 

En  termes  de  Chimie,  on  appelle 
acide  vitriolique ,  une  fubftance  fali- 
ne  ainfi  nommée  parceque  le  vi- 
triol de  Mars  éroit  ce  qui  en  fbui- 
niiïoir  autrefois  la  plus  grande  par- 
tie. Suivant  Topinion  de  Becchec 
ik  de  Srahl,  l'acide  vitriolique  eft 
le  plus  fimple  des  acides  &  par  con- 
féquent  la  plus  fimple  d'entre  les 
fubftances  falines  :  lorfqu'il  eft  dans 
U  plus  grand  degré  de  pureté  cù 


4S 


VIT 

n'en    démontre  Texif- 


expcnence 
rence. 

L'acide  vitriolique  concentré ,  ex- 
pofé  à  Pair  libre,  attire  i'humidiré 
à  tel  point,  qu'il  augmente  conGdé- 
rablement  de  volume ,  &  qu'il  s'y 
charge  de  deux  fois  fon  poids  d'eau. 

Il  fe  combine  avec  le  principe 
înflimmable  ,  &  forme  avec  lui 
deux  compofés  qui  différent  l'un  de 
l'autre  par  la  quantité  du  plilogifti- 
que ,  &  par  Tintiniité  de  l'union. 

Le  premier  qui  eft  le  réfultat 
d  une  combuiaifon  foible  de  l'acide 
yitriolique  aqueux ,  avec  une  petite 
quancirc  de  phlogiftiqne ,  fe  nomme 
acide  fulfureux  volatil»  Et  le  fécond, 
qui  naîc  d'une  union  intime  de  l'a- 
cide vitriolique ,  privé  de  toute  eau 
furabondante  à  fon  eflcnce  faline  , 
avec  environ  un  feptième  de  fon 
poids  de  phlogiltique  pur ,  fe  nom- 
n\Q  foufre. 

Les  terres  fe  laiflTent  difloudre 
par  l'acide  virriolique  avec  plus  ou 
moins  de  facilité  ,  fuivant  leur  na- 
ture j  &  forment  avec  lui  diffirens 
fels ,  ou  des  compofés  falins  ter- 
reux ,  dont  les  propriétés  varient  à 
raifon  de  l'erpèce  de  terre.  Il  faut 
des  manipuUtions  particulières  pour 
combiner  les  terres  vitrifiables  avec 
Tûciie  vitriolique  i  &  les  fels  qui 
lofultent  de  cette  combinaifon  n'ont 
point  encore  été  examinés  fuflSfam 
m:-nt. 

Les  terres  calcaires  n'ont  befoin 
d'aucune  préparation  pour  Être  dif- 
foutespar  l'-^-^-  ..:..;^î;^....  •  n.rr. 
•dilFolution 
vefcence  méi 

compofé  falin  terreux,  fufcepiir 
d»  crilhllifaûon ,  donc  les  principes 
font  h  intimement  combinés ,  qiie 
les  propriétés  filines  de  Taciile  vi- 
trioiiqje,  font  prcfqu  entièrement 
m.acjuées  par  celles  de  la  terre  qui  » 


VIT 

eft  le  principe  dominant  \  enfort* 
<Jue  ccfcl  vitriolique  à  hafe  terreufe^ 
n'a  point  de  faveur  fenfible  ,  &  eft 
prefque  indiflbluble  dans  Teau  :  il 
faut ,  fuivi^  l'expérience  qu'en  a 
faite  M.  Baume  >  environ  une  once 
d'eau  bouillante  pour  en  diflbudre 
un  grain.  Ce  défaut  de  propriétés 
falines ,  qui  paroît  commun  à  tous 
les  fels  vitrioliques  à  bafe  de  terre 
calcaire ,  les  a  fait  diftinguer  j  par 
le  nom  àtfélénites  ,  d'avec  les  au- 
tres combinaifons  dont  les  proprié- 
tés falines  font  plus  marquées. 

L'alun  eft  reconnu  pour  an  fel 
vitriolique  d  bafe  terreufe  ,  mais  il 
diffère  confidérablement  des  félcni- 
res;  ce  qui  vien^^  la  nature  de 
la  terre  qui  lui  ferHR  bafe,  laquelle 
eft  jugée  n'ctre  point  calcaire  j  c*eft 
au  contraire  une  terre  argilleufe. 

L'acide  viciiolique  fe  combine 
jurqu'au  point  de  fat u ration  avec  le 
fel  alcali  végétal  ^  6c  forme  avec  lui: 
un  fel  neutre ,  fufceptible  de  crif- 
tiilifatîon,  d*une  faveur  falée,  amè- 
re ,  dure ,  peu  difToiuble  dans  l'eau* 
Ce  fel  a  plufieurs  noms  qui  lui  eue 
été  donnés  à  raifon  des  difFcrente» 
fubftances  dont  étoit  tiré  l'alcali 
qui  lui  fervoit  de  bafe ,  dans  les 
temps  où  Ton  creyoit  que  ces  al- 
calis n'étoient  point  cxaâemenc 
ferablables  les  uns  aux  autres.  Ces 
noms  (ont  fel  d^s  deux  ^  plus  corn* 
muncniencyî:/  de  duobus\  tartre  vi- 
Ciiolé ,  double  arcane  ,  plus  commu- 
nément crcanum  dupUcatum* 

Avec  la  bafe  alcaline  du -fel  ma- 
rin ,  nommé  alcali  marin  ,  ou  alcaH 
minérale  l'acide  vittiolique  forme 
un  fel  neutre,  criftallifahle,  rK>m- 
tnéfel  de  Glauber^  qui  diffère  du  ftl 
de  duobus  y  par  la  ajoure  de  Ces  crif- 
taux  ,  par  une  beaucoup  plus  grande 
dllFolubilité  dans  Teau  ,  par  la  plue 
grande  quantité   d*eau   qui   entre 

dan^ 


VIT 

dans  fa  cridallifation ,  Sc  par  la  pro- 
priécc  qu'il  a  de  perdre  par  ledeifé- 
chemenc  â  lait  une  bonne  partie 
de  l'eau  de  fa  criitallifacion  ;  ce  qui 
enlève  à  ces  crillaux  leur  tranfpa- 
iiînce,  leur  folidicc,  &  les  réduit 
en  une  efpèce  dz  farine  blanche  » 
qu  on  nomme  efflorefccnce. 

L'alcali  volatil,  combine  au  point 
de  facuration  avec  Taci-ic  vicrioli- 
que ,  forme  un  fel  neutre  ammo 
niacal ,  rufcepiible  de  criftallifation 
ùomixié /il  ammoniacal  vitrioliquc  ^ 
ou /il  amnoniacdl  ficret  de  Glaubtr. 
L'acide  vitriolique  érant  plus  (im- 
pie 5c  plus  puilHinc  que  les  acides 
nicreuz  Sc  marin ,  les  fépare  d'avec 
les  alcalis  auxquels  ils  font  uuisj 
&  fe  fubditue  d  leur  place. 

En  général  cet  acide  a  de  Tadija 
£ut  coûtes   les  fubftances  métalli- 
cjues  ,  &  les  didbut  avec  d:;s  phé- 
nomènes particuliers  à  chacune  d'el 
les  }  il  forme  avec  ces  matières  des 
£els  neutres  â  bafe  métallique ,  fuf- 
czepribles  decrillilliration , auxquels 
^^.  Macquer  croit ,  atnfi  qu'il  le  dit 
clans  fes  cours ,  qu'il  eft  â  propos  de 
donner  la  dénomination  générale  de 
^uicriol ,  en  fpécifiint  les  difFérens 
V'irriels  par  le  nom  de  la  matière 
snécallique  qui  entre  dans  leur  com 
pofîcion.  Ainfî ,  par  exemple ,  il  pro 
pofe  de  nommer  y'uriol  d*a^gtnt  y 
ou  vitriol  de  tune  ,  la  combinaifon 
de  l'acide  vitriolique  avec  l'argent  ; 
vitriol  de  mercure ,  la  combinaifon 
du  même  acide  avec  le  mercure  , 
iSfc.   comme  on  nomme  vitriol  de 
cuivre  8c  vitriol  de  ASars^  les  fels 
neutres     métalliques    formés   par 
l'union  du  fer  ou  du  cuivre  avec 
l'acide  vitriolique. 

Cec  acide  ,  en  vertu  de  la  très- 
grande  affinité  qu'il  a  avec  le  prin- 
cipe inflammable,  attique  celui  des 
matières  métalliques  dans  leur  dif- 
Tome  XXX. 


VIT  49 

folution  »  l'enlève  en  partie  i  celles 
qui  font  furccptiblcs  d'en  être  pti« 
vées,  les  calcine  par  conféqu^^nt  ^ 
plus  ou  moins ,  fuivant  leur  nature» 
6c  fuivant  la  manière  dont  Te  fait 
la  dilTolurion  ^  &  y  adhère  d'autane 
moins  ,  q<a'il  leur  a  enlevé  une  plus 
grande  quantité  de  leur  principe 
inflammable.  On  peut  conclure  de 
ces  phénomènes,  que  c'elt  finguliè- 
rement  p.ir  le  piincipe  inflamma- 
ble dQS  matières  métiliiqies,  que 
l'acide  vitriolique  L-sdiliout,  ou 
que  c'eft  ce  principe  qui  fcrt  do 
moyen  pour  unir  cet  acide  avec  les 
terres  métalliques.  Cir  il  e\\  cer- 
uin,  d'un  autre  côté,  que  les  ter- 
res métalliques  s'unilfeit  d'autant 
moins  facilement  avec  l'acide  vi- 
triolique ,  qu'elles  ont  éié  privées 
d'une  plus  grande  quantité  de  leur 
principe  inHanimable,  par  quelque 
moyen  que  ce  foit. 

Les  phénomènes  les  plus  géné- 
raux qui  accompagnent  les  dilfolu- 
tions  des  matières  métalliques  dans 
l'acide  vitriolique  par  la  voie  hu- 
mide, font,  i"*,  rtffsrvefcence  Sc 
la  chaleur  qui  font  ordinairement 
médiocres  ;  x^.  des  vapeurs  dont 
plufieurs  font  de  Yacià^/u/fureux 
volatil  j  comme  dans  la  diflolutioa 
du  mercure ,  ou  des  vapeurs  très- 
inflammables  ,  comme  dans  la  dif- 
folution  du  fer;  j**,  la  formation 
du  foufre  concret ,  comme  dans  la 
dilfolution  d'étain. 

Il  paroît  par  ce  qui  vient  d  être 
dit  fur  les  combinaifons  de  l'acide 
vitriolique  avec  toutes  les  fubftan- 
ces  avec  lefquelles  il  peut  forme  r 
un  fel  neutre ,  que  tous  ces  fels 
neutres  vitrioliques  font  fufcepti- 
bles  de  criftallifation.  Cette  propric* 
té  eft  particulière  â  l'acide  vitrioli* 
que  j  il  y  a  tout  lieu  de  croire 
quelle  eil  due  à  la  grr^nde  incimitc 

G 


y»  VIT 

de  Tunion  que  conrra^e  cet  acide 
avec  toutes  les  fubdaiices  qu'il  eft 
en  étac  de  dilToudre. 

L'aciile  \itriolique  concentré 
Hgit  avec  beaucoup  de  force  fur  tou- 
tes les  huiles  &  fur  les  matières  hui- 
leufes  concrètes.  Il  s'échauffe  & 
bouillonne  avec  elles  ;  il  les  dé- 
compole  en  partie ,  les  noircit  & 
les  brûle  en  quelque  forte;  il  s'ex- 
hale de  ces  nnéhnges  beaucoup  de 
fumées  qui  ont  une  odeur  mixte 
d'huile  brûlée  ôc  d'acide  fulfureux 
volatil  très-fuffoquant. 

L'acide  vitriolique  fort  aqueux 
paroît  n'avoir  prefque  aucune  aâion 
fur  les  huiles,  fans  doute  à  caufe 
de  fon  eau  furabondance  avec  la 
quelle  il  a  beaucoup  d'adhérence  , 
&  qui  l'emp&che  de  fe  combiner 
avec  l'huile  ,  parce  qu'elle  fe  rcfufe 
elle  mcme  a  cette  union.  Cepen- 
dant l'union  d'un  femblable  acide 
vitriolique  aqueux  avec  1  huile,  ne 
paroît  point  impoflible. 

L'acide  vitriolique  concentré 
préf^-nce  avec  l'efprit  de  vin ,  une 
grande  quantité  de  phénomènes 
très- intértlTans  &  variés,  fuivant 
les  propoi rions  de  ces  deux  fubitan 
ces,  ifc  relitivcment  aux  manipu- 
lations qu'on  emploie. 

Sms  diftillation  il  fe  combine 
avec  Tefptit  de  vin  entier  en  fubf 
tance,  fins  lui  occafionner  de  dé- 
compolîiion,  c'eft  à-dire ,  en  ne  fe 
combinant   point  avec  un  ou  pl»i- 
(îeurs  de  fes  principes  ,  par  piéfc 
fence   aux   autres.  Il  perd  de  fon 
acidité  par  cetre  union  ,  &  s'adou 
cit  beaucoup.  De  là  vient  qu'on  le 
nomme  alors  acide  vitriolique  dul- 
cifié. 

Par  U  diftillation  avec  l'efprit  de 
vîn,  l'acide  vitriolique  le  décom- 
pofc, s'empâte  de  fon  eau  principe, 
en  léduic  une  partie  en  une  fubf- 


VIT 

tance  moyenne  entre  l'efprit  aident 
&  rhuile  j  on  a  donné  â  cette  fubf- 
tance  le  nom  è^Ether  ;  &  enfin  , 
cet  acide  réduit  l'efprit  de  vin  en 
véritable  huile,qu'on  a  nommée  im- 
proprement huile  douce  de  vitriol» 

On  ne  trouve  point  dans  lanatiip 
re  d'acide  vitriolique  pur ,  c'eft-à- 
dire,  feul,  &  nullement  combiné 
avec  aucune  autre  efpèce  de  corps; 
ce  qui  vient  de  la  grande  ciuantité 
de  fubftances  différentes  qu'il  eft  en 
état  de  diffoudre ,  &  de  la  facilité 
avec  laquelle  il  fe  combine  avec  les 
divers  corps  à  mefure  qu'il  les  ren- 
contre. 

Ainfi  l'acide  vitriolique  fe  trou- 
ve naturellement  combiné  ^  ou  avec 
une  fubftance  inflammable,  &  alors 
il  eft  fous  la  forme  de  foufre  & 
de  bithume  y  ou  avec  des  fubftances 
terreufes  avec  lefquelles  il  conftiroe 
toutes  les  félénites  ,  les  matières 
alumincufes  &  argilleufes  ,  ou  avec 
des  fubftances  métalliques  avec  lef- 
quelles il  forme  les  vitriols  naturels; 
ou  j  enfin  avec  dés  fels  alcalis  avec 
lefquels  il  forme  des  fels  neutres  vi- 
trioliques  ,  à  bafe  de  fel  alcali  ;  mais 
ce  n'eft  guère  qu'avec  l'alcali  ma- 
rin ,  que  dans  ce  cas  l'acide  virrio- 
que  fe  trouve  combiné,  patceque 
c'cft  l'alcali  le  plus  abondamment 
répandu  dans  la  nature  ,  &  en  quel- 
que forre  le  feul  alcali  narurel  ;  l'a- 
ci Je  vitriolique  eft  alors  fi>us  la  for- 
me de  fel  de  Glauber.On  trouve  le 
fel  de  Glauhet  narurel  particulière- 
ment dai  s  les  eaux  qui  tiennent  du 
fel  commun  en  di(^oIurion.  Ce  ne 
peut  être  que  nés  rarement,  &  par 
des  dékompofitions  &  des  combi- 
naifons  particulières  ,  comme  ,  par 
exemple  j  par  des  embrafcmens , 
qu'on  peut  rencontrer  l'acide  vitrio- 
lique engagé  dans  l'alcali  végétal  j 
&  formant  du  tartre  vitriole  ^  on 


VIT 

combine  avec  l*alcali  volatil,  &  for- 
mant du  fel  ammoniacal  vitrioUque , 
ZMlïQvntntnojXimifd  ammoniacal fc- 
crée  de  Glauher. 

Il  eft  clair  par  ce  qui  vient  d'èrre 
dit  de  Tctat  où  fe  trouve  naturelle- 
ment &  habituellement  Tacide  vi- 
trioliqae ,  qu*on  ne  peut  Tobrenir 
feul  6:  pur  que  par  des  opérations 
particulières  de  1  art ,  c*eft-à-dire, 
en  déconfipofant  ceux  des  corps  cjui 
en  contiennent  le  plus ,  &  dont  on 
peut  le  retirer  le  plus  facilement  ; 
ces  corps  font  le  loufre  &  les  vi- 
triols. 

'ITRUVE,  né  â  Forima ,  petite  ville 
de  la  Campanie,  &  fuivant  d'au- 
tres à  Fundi  j  ville  fîcuée  fur  le  che- 
min d'Appius  ,  ou  â  Veronne  ^  fut 
Architeûe  de  rEmpereur  Augujle. 
Ce  n*eft  que  par  fes  écrits  qu'il  nous 
eft  connu,  ainfiJ*on  ne  fait  rien  de 
particulier  fur  fa  vie.  L'ouvrage  que 
nous  avons  de  lui  fur  l'architeâure, 
cft  le  feul  traité  en  ce  genre  ,  qui 
nous  foit  venu  des  anciens  j  il  don- 
ne une  idée  àvantageufe  du  génie 
de  fjn  auteur.  La  meilleure  édition 
de  ce  livre  eft  celle  d'Âmfterdam  , 
1^49,  iri'foL  Nous  en  avons  une 
bonne  tradudion   Françoife  j  par 
Perrault j  in-fol.  Paris  1  1684. 
VTTTEAUXj  petite  ville  de  France 
en  Bourgogne ,  fur  la  Braine ,  â  onze 
lieues ,  oueft  «  de  Dijon. 

yinEMBERG  i  ville  forte  d'Alle- 
magne ,  au  Cercle  de  la  haute  Saxe, 
iar  TElbe ,  à  1 8  lieues ,  fud-oueft  » 
de  Berlin ,  &  12  lieues ,  nord-oueft, 
deDrefde. 

VITTOWA;  ville  d'Efpagne,  capi- 
tale de  la  Province  d'Alava ,  dans  la 
fiifcaye,  â  treize  lieues,  fud  eft, 
de  Bilbao. 

VITUPÈRE  i  vieux  mot  qui  fignifioît 
autrefois  blâme. 


VIT  n 

VITUPÉRER  ;  vieux  mot  qui  figni- 
fioit  autrefois  blâmer. 

VITZEH AUSEN  i  petite  ville  d'Aile- 
magne ,  dans  le  Landgravi&t  de 
Heire-CalTel,  fur  le  Véfer,  entre 
Allendorf  &  Munden. 

VITZLIPUTZLI  ;  nom  du  plus  fa- 
meux des  Dieux  qu'adoroieni  les 
Mexicains.  Selon  eux  ce  fut  lut  qui 
les  conduiHt  dans  le  Mcxiquv.-  ôc 
qui  leur  en  facilita  la  conquête  Ces 
peuples,  qui  furent  nommés  Mexi- 
cainsjdu  nom  de  leur  ^énéial  Mexi, 
éfolentjdans  leur  origine  ,  des  fauva- 
ges  vagabonds.  Ils  firent  une  ittup- 
tion  fur  les  terres  de  ceitains  peu- 
ples appelés  Navatelcas^  engagés  par 
les  promefTes  de  leur  Dieu  Virzli- 
putzli  qui  leur  avoit  prédit  qu'ils 
Feroient  la  conquête  de  ce  pays ,  & 
qui  marchoit  lui-même  à  Itur  tête, 
porté  par  quatre  Prêtres  j  dans  un 
coffre  tiflTu  de  rofcaux.  Lorfque  l'ar- 
mée s'arrêtoit  pour  camper,  Vitzli- 
putzli  avoit  fa  tente  au  centre  du 
camp.  C'étoit  lui  qui  regloit  la 
marche.  Ses  oracles  ^  répétés  p^r  la 
bouche  des  Piètres,  tenoient  lieu  de 
confeil  de  guerre.  Les  Mexicains 
avoient  une  vafte  étendue  de  pays 
â  parcourir ,  avant  d'arriver  à  cette 
terre  promife.  Pendant  tout  le  temps 
qu'ils  furent  en  marche,  le  DiwU 
qui  les  conduifoit  ranima  leur  cou- 
rage par  d'éclatans  prodiges.  Enfin, 
après  bien  des  fatigues,  lorfqu'iis 
touchoient  prefqu'au  terr/ie  de  leurs 
courfeSj  Vitzlipuizli  déclara  en 
fonge  â  un  de  fes  prêtres ,  que  les 
Mexicains  dévoient  former  leur  pre- 
mier établifTemer.t  dans  l'endroit 
où  ils  trduveroient  un  figuier  planté 
dans  un  rocher,  fur  les  branches 
duquel  feroit  perché  un  aigle,  te- 
nant entre  (es  griffes  un  petit  oifeau. 
On  dcnicle  dans  cette  hiftoire  quel- 
que rapport  avec  la  manière  dont 
Gij 


>i  VIV 

les  Juifs  furent  condaies  dans  la  terre 
promife. 

L'Hîftorien  de  la  coiK|uêt6  da 
Mexique  nous  apprend  quelle  éroic 
la  forme  que  les  Mexicains  don- 
noient  à  la  ftatae  de  Vitzlipntzli. 
»  On  Tavoit  faic,  die- il  »  de  figure 
yi  humaine  »  aflife  far  un  trône  foa- 
»  tena  par  an  globe  d'azar  »  qu'ils 
f>  appeloient  le  CUL  U  fortoit  des 
f>  deux  côtés  de  ce  globe ,  quatre 
fy  bâtons  dont  le  boitt  étoir  taillé  en 
M  tète  de  ferpent  :  cela  formoit  un 
99  brancard  que  lesfacrificateurs  por- 
99  toient  fur  leurs  épaules ,  quand 
99  iU  promenoient  l'idole  en  public. 
99  Elle  avoir  fur  la  tète  un  calque  de 
s»  plumes  de  diverfes  couleurs  y  en 
i>  figure  d'oifeau  avec  le  bec  &  la 
99  crête  d  or  bruni.  Son  vifage  étoit 
99  affreux  ôc  févère ,  te  encore  plus 
»  enlaidi   par    deux    raies  bleues , 
»»  quelle  avoir.  Tune  fur  le  front, 
»  l'autre  fur  le  nez.  Sa  main  droite 
»  s'appuyoit  fur  une  couleuvre  on- 
99  doyante  qui  lui  fervoit  de  bâton. 
99  L%  eauche  portoit  quatre  flèches 
99  qu'ils  révéroient  comme  un  pré- 
99  fent  du  ciel»  &  un  bouclier  cou-» 
99  vert  de  cinq  plumes  blanches , 
99  mifes  en  croix.  Tous  ces  orne- 
99  mens,  ces  marques  &  ces  couleu- 
9>  vres  avoientleurfignification  myf- 
J9  térieufe. 
VIV  ACE  î  adjcâif  des  deux  genres. 
Qui  a  en  lui  des  principes  d'une 
longue  vie.  11  fe  dit  des  efpèces  Se 
des  individus.  Les  peuples  du  nord 
font  plus  yivaces  que  ceux  du  miJ'i. 
Le  corbeau  ejl  un  oifeau  vivace.  Le 
-cerf  ejl  un  animal  vivace.  De  tous 
les  animaux  les  poijfons  font  les  plus 
yivaces. 

On  appelle  vivacesj  les  plantes 
qui  portent  des  Heurs  plufi^urs  an- 
nées de  foicej  for  les  mêmes  tiges 


VIV 

&  fans  cire  tranfplanrces.  Laf 
efl  une  plante  vivace. 

Les  deux  premières  fyllabe 
brèves  &  la  troifième  très-brè 
VIVACITÉ  i  fubftantif  féminir 
tivité,  promptitude  à  agir, 
mouvoir.  Ce  jeune  hommeabei 
de  vivacité  en  tout  ce  qu  il  fait* 
ordinaire  qu'on  fe  plaigne  de 
pas  fervi  avecaffei  de  vivacité  ^ 
amis.  La  vivacité  des  jeune 
pajjepour  imprudence  dans  fef^ 
vieillards. 

On  dit  au(C,  avoir  de  U  v 

dans  les  yeux  ;  pour  dire  »  av 

yeux  brillans ,  pleins  de  feu. 

Vivacité  ,  en  termes  de  Peinti 

dit  des  couleurs  qui  ont  de 

&  de  la  fierté,  des  couleur: 

lanres  &  de  celles  qui  n'ont 

tourmentées  en  les  couchanr 

toile.  Les  tableaux  faits  au  p 

coup  ont  toujours ,  par  cette 

une  vivacité  merveilleufe  qu 

font  d'un  bon  ton  de  couleui 

On  dit  figurément ,  la  viv< 

Vefprvt.y  la  vivacité  de  Vimagh 

pour  dire^  la  prompte  pénc 

de  Tefprit ,  la  promptitude 

cevoir,  a  imaginer.  //  a  ^ 

vivacité  d'ef prit  que  de  bonfe. 

jugement. 

On  dit  abfolument  vivai 
pluriel;  pour  dire,  des  er 
mens  légers  &  paflagers.  Ct^ 
vivacités  qu'il  faut  réprimer. 
Tout  eft  bref  au  finguliei 
la  dernière  fyllabe  eft  longu< 
riel. 

Différences  relatives  enti 
cité  y  promptitude. 

La  vivacité  tient  beaucou 


fenfibilicé  &  de  l'efprit  ;  le: 
dres  chofes  piquent  un  hom 
il  fent  d'abord  ce  qu'on  lui 
réfléchit  moins  qu'un  autre  • 
réponfes.   La  promptitude  i\ 


VI V 

Yantage  de  Thumeur  6c  àt  laâion ; 
un  homme  prompt  eft  plus  fujec  aux 
«mporcemotts  qu'un  autre  ;  il  a  la 
main  légère  y  &  il  eft  expéditif  au 
travail.  L'indolence  eft  loppcfé  de 
de  la  vivacité  ;  Se  la  lenceur  l'eft  de 
la  promptitude. 
"VIVANDIER ,  1ÈRE  j  fubftantif-  Ce- 
lui  9  celle  qui  fuit  Tarmée  ou  un 
corps  de  croupes  &  qui  vend  des 
vivres.  Les  vivandiers  doivent  camper 
à  la  queue  des  troupes  auxquelles 
ils  font  attachés.  La  charette  de  la 
vivandière. 
"RIVANT,  ANTEi  adjedif.  Fjvens. 
Qui  vit.  //  a  cinq  garçons  vivans. 
Des  Jix  filles  quelle  a  eues\  il  ny  en  \ 
a  plus  quune  qui  foit  vivante.  Les 
animaux  vivans. 

On  dit  par  excellence ,  le  Dieu 
vivant;  pour  marquer  qu'il  n'y  a  que 
Dîea  qui  vive,  qui  exifte  par  lui- 
xnème. 

On  dit  9  //  ny  a  homme  vivant 
qui  puijje  ajfurer....  pour  dire,  il 
n'y  a  perfonne  qui  puilTe  alTurer.  é . . 
Et  Ton  dit ,  feu  été  en  tel  lieu ,  &  je 
n*y  ai  trouvé  ame  vivante  ;  pour  dire, 
je  n'y  ai  trouvé  perfonne. 

On  dit  familièrement  >  de  votre 
V/>  vivante  ;  pour  dire,  jamais. 

Quand  des  gens  de  main-morte 

acquièrent  une  terre  en  fief,  on  dit , 

<]»'//  faut  qu'ils  donnent  au  Seigmur 

un  homme  vivant  &  mouvant  ;  pour 

«lire,  que  pour  ne  pas  fruftrer  te 

Seigneur  dont  la  terre  relève  j  des 

droits  qui  lui  font  acquis  à  chaque 

mutation  de  vaifai,   il  faut  qu'ils 

Dojnment  un  particulier ,  à  la  mon 

duquel  le  Seigneur  puiiïe  recevoir 

les  droits  de  rachat  ou  de  relief. 

On  appelle  audi  homme  vivant  & 
mourant  y  une  perfonne  fous  le  nom 
de  laquelle  on  paye  le  droit  de  fur- 
vivance  pour  conferver  un  office. 
La  famille  n'a  pas  vendu  la  charge 


VIV  53 

dans  les  fix  mois ,  elle  a  donné  au 
Roi  un  homme  vivant  &  mourant;  Se 
abfolument ,  elle  a  donné  un  homm/f 
au  Roi. 

On  dit  figurément ,  que  le  Prince 
efi  la  loi  vivante.  Et  d'un  homme 
^   ttès  favant ,  que  c'ejè  une  bibliothc'^ 
que  vivante. 

On  dit  faxniUàrement  dans  le 
mènie  fens  ,  qa^unfils  eft  U  portrait 
vivant ycft  t image  vivante  defonpère. 

On  appelle  langue  vivante^  une 
langne  que  tour  un  peuple  parle  ;  ce 
qui  ie  dit  par  oppo(itiôn  i  langue 
morte  ^  qui  n^nifie,  une  laligaeque 
tout  un  peuple  a  parlée  maïs  qui  ne 
fe  trouve  plus  que  dans  les  livres. 

On  dit ,  du  vivant  de....  pour  di re » 
pendant  la  vie  de....  du  vivant  d'un 
tel.  Vous  ne  verrc^  pas  cela  de  votre 
vivant.  Cela  fe  farfoit  de  fon  vivant. 
Et  dans  le  même  fens  on  dit ,  en  fon 
vivant i  Ci  git  un  tel^  en  fon  vivant 
Bourgeois ,  Confeiller  ,  &c.  On  ne  le 
trouve  que  dans  quelques  éiiitaphes. 
Vivant  ,  eft  quelquefois  (ubftantif 
mafculin.  Vufage d'enterrer  les  morts 
dans  l* enceinte  des  villes  ,  efl  le  vrai 
moyen  d'infecler  les  vivons. 

Familièrement  on  appelle  bon 
vivant^  un  homme  d'une  humeur 
facile  &  aifée,  &  qui  aime  â  fe 
réjouir  fans  faite  tore  i  perfonne. 
Son  frère  efl  un  bon  vivant.  Populai* 
rement  on  dit  abfolument  vivant , 
dans  le  même  fens)  &  quelquefois 
il  (igniâe  un  homme  adroit  &  rufé. 
Ne  vous  fie^pas  à  elle^  ceft  une  v/- 
vante. 
Malyivant,  fe  dit ,. en  termes  d'Or« 
donances  ^  pour  fignifier  an  homme 
de  mauvaife  vie.  Il  y  eut  ordre  d*ar^ 
rêter  les  vagabonds  &  les  malvivans. 
La  première  fyllabe  eft  brève  ^  la 
féconde  longue  &  la  troifième  du 
féminin  très-btève. 
VIV  AR AÏS  j  pays  &  petite  province 


54  VIV 

de  France ,  au  Gouvernement  géné- 
ral milicaire  du  Languedoc»  faifanc 
partie  de  la  Lieutenance  générale  des 
Cévènes.  Ce  petit  pays ,  qui  a  pris 

.  fon  nom  de  la  ville  de  Viviers^  eft 
borné  au  feptcntiion  par  le  Lyon- 

.  nois  y  au  levant ,  par  le  Rhône ,  qui 
le  répare  du  Dauphiné,  au  midi> 

'  par  rUzèsi  &  au  couchant ,  par  le 
Velay  ik  par  le  Gévaudan  j  il  s'é- 
ten  J  fort  en  longueur  fur  la  rive  droi- 
te du  Rhône  :  (a  plus  grande  largeur, 
qui  fe  prend  dans  la  partie  qu'arrofe 
la  Loire  à  fa  fource,  peut  avoir  dix 
à  douze  lieues.  Ce  pays  étoit  habité 
anciennement  par  les  Helviens ,  &c 
leur  capitale  s'appeloit-4/i^ou-^/- 
bc'AuguJlc ,  qui  'n*eft  plus  aujour- 
d'hui qu'un  bourg  nommé  Albc  ou 
Alps.  Ils  furent  conquis  vers  la  fin 
du  cinquième  ou  le  commencement 
du  fixième  iiècle  par  SigiCmond» 
Roi  des  Bourguignons.  Les  Fran- 
çois s'étant  depuis  emparés  de  la 
Bourgogne ,  ce  royaume  fut  partagé 
entre  les  Princes  de  la  maifon  de 
Clovis,  &  la  ville  d'Aibe  tomba, 
avec  fon  territoire ,  en  parcage  aux 
Rois  de  Metz. 

Ce  payb  eit  divifé  en  haut  &  bas 
Vivarais  par  la  rivière  de  Rieu  ou 
d'Eyrieu.  Le  haut  Vivarais  eft  du 
côic  du  Fortz  &  du  Velay  ,  &  la  ca- 
pitale eft  Annonay.  Le  bas  Viva- 
rais eft  (itué  au  midi  \  c*eft  où  fe 
trouve  la  ville  de  Viviers ,  qui  eft 
devenue  la  capitale  du  pays,  depuis 
la  deftrudion  de  l'ancienne  Albe- 
Augufte ,  capitale  des  Helviens  ;  on 
pourroit  encore  ajouter  à  la  division 
du  Vivarais  ,  le  petit  pays  de  Bou- 
rières ,  qui  fe  trouve  entre  Prifas  & 
le  Velay  ,  &  qui  confifte  en  hautes 
montagnes  ftériles,  qui  heprodui- 
fcnt  que  des  châtaignes  &  forment 
de  bons  pâturages  pour  nourrir  des 
bêtes  à  laine» 


VIV 

Le  haut  V'ivarais  eft  auflî  n 
montagnes  ,  mais  qui  font  trè 
cultivées ,  &  où  Ton  nourri 
quantité  prodigieufe  de  beftia 
Ton  recueille  quantité  de  bleci 
Le  bas  Vivarais  eft  un  paj 
plus  abondans,  furtout  par  T 
trie  des  habitans,  qui  ne  p 
pas  le  moindre  terrein  des  n 
gnes  fufceptibles  de  culture 
ce  diftridt  entre  les  montagne 
bord  du  Rhône  ,  ne  cédant  pa 
même  en  fertilité  à  aucun  pj 
Languedoc  :  on  y  recueille 
coup  de  vins  &  Ton  y  fait  qi 
de  foie. 

yiFAT\  mot  emprunté  du  la 
dont  on  fe  fert  dans  le  ftyle  fai 
pour  approuver ,  pour  appl 
Toute  l'a(jemblée  cria  vivat. 

VIVE;  fubftantif  féminin.  Soi 
poiftbn  qu*on  appelle  autr 
dragon  de  mer.  Voye\ct  mpt. 

VlVtMENT;  adverbe.  Avec  ai 
avec  vigueur ,  fans  relâche.  Ot 
fuivit  vivement  rennemi.  La  cl 
fut  vivement  attaquée. 

Il  fignifie  aufti,  fenfîble 
Le  froid  commence  à  fe  faire 
vivement.  Ce  reproche  les  a  v/i 
piqués. 

La  première  fyllabe  eft  lo 
la  féconde  très-brève  &  la  tro 
movenne. 

VIVÉRO  ;  petite  ville  d'Efpagm 
la  Galice ,  à  huit  lieues ,  nord- 
de  Mondonedo. 

VIVES ,  né  d  Valence  en  Efpag 
1491 ,  enfeigna  les  belles-let 
Louvain  avec  un  applaudilTc 
général.  De  là  il  paffa  en  Angl 
&  eut  l'honneur  d'enfeigner  le 
a  Marie,  Reine  d'Angleterre 
de  Henri  VllI.  Ce  Prince  i 
tant  de  cas  du  Savant  efpagnol 
alloit  exprès  à  Oxfort  avec  la  ! 
fon  époufe ,  pour  entendre  i 


I 


VIT 

^ons  y  maïs  malgré  Ton  eftime ,  il  le 
letinc  en  pcifon  pendant  C\x  mois , 
parcequ'il  avoic  oIc  défaprouver  de 
Tire  voix  &  par  écrie,  fon  divorce 
avec  Catherine  d'Arragon.   Vives 
ayant  recouvré  fa  liberté  repaffa  en 
Efpagne ,  fe  maria  à  Bu'rgos,  &  mou- 
rut à  Bruges ,  en  1 5  40 ,  à  48  ans.  On 
a  de  lui,  i .  DcsComneneaires  fur  Us 
livres  de  la  cité  de  Dieu  de  S.  Auguf- 
rin^dont  les  Dodeurs  de  Louvain 
cenfurèrent  quelques  endroits  trop 
hardis  &  tjrop  libres.   1.  Un  Traité 
judicieux  &  favant  fur  la  décadence 
desfciencis  &  des  arts.  5.  Un  traité 
de  la  Religion.  4.   Plufieurs  autres 
ouvrages  lecueiliis  a  Baie ,  en  1555, 
en  2  vol.  in  fol.  Bude ,  Erafmc  ë>c 
Vives  paffbient  pour  les  plus  favans 
hommes  de  leur  fiécle ,  &  étoient 
comme  les  Triumvirs  de  la  républi 
que  des  lettres  y  mais  Vives  étoic 
inférieur  au  premier  en  efpiit,  ôc 
au  fécond  en  érudition. 
VIVIANI,  (Vincent)  né  à  Florence 
en  i^ii ,  d'une  famille  noble  ,  vé- 
cut depuis  l'âge  de  dix-fept  ans  juf- 
qui  vingt ,  avec  Gililée  ,  qui  U 
regarda  comme  un  difciple  digne  de 
lui.  Après   la  mott  d'un  fi   grand 
maître ,  il  pafTa  encore  deux  ou  trois 
ans  dans  la  géométrie  fans  aucune 
întetruption  ,  &  ce  fut  en  ce  temps- 
là  qu  il  forma  le  deffein  de  fa  D/Vi- 
natîon  fur  Arifiée.Ctx,  ancien  Géu- 
inèire  avoit  compofé  cinq  livres  fur 
l«  feûions  coniques  qui   fe   font 
perdus,  &  qu'il  enn éprit  de  faire 
revivre  par  la  force  de  fon  génie. 
^        S.)n  nom  fe  répandit    dans   toute 
lEorope^  il  reçut,  en  i^(>4,  une 
penfïon  de  Louis  XIV,  Prince  dont 
jlnctoit  point  fujet ,  &  à  qui  il  croit 
inutile:  Viviani  réfolut  de  dédier  au 
Roi  le  traité  qu'il  avoit  autrefois 
siédité  fur  les  lieux  folides  d'Arif 
lk\  mais  d'autres  ouvrages  &  même 


VIV  55 

des  négociations  que  fon  maître  lui 
confia    Tempèchèrent  de  terminer 
ce  traité.  En  1666^  il  fut  honoré 
par  le  Grand  Duc ,  Ferdinand  II ,  du 
titre  de  premier  Marhématicien  de 
fon    Âltede.  Cet    homme    illuftre 
mourut  en    1703  ,  à  81  ans,  mem- 
bre de  l'Académie  des  Sciences  «  Il 
«  avoit ,  dit  M.  de  Fontenelle,  cette 
•»  innocence  ^  cette  (implicite  de 
»  mœurs  que  l'on  conferve  ordinai- 
»•  rement ,   quand  on  a   moins   de 
«  commerce  avec  les  hommes  qu'a- 
»  vec  les  livres  j  &  il  n'avoir  point 
»  certe  rudeffe  bc  une  certaine  tier- 
»  té  fauvage  que  donne  a(Lz  fou- 
»  vent  le  commerce  des  livres  fans 
»  ceiui  des  hommes.  Il  éroit  affable , 
j>  modelle  ,  ami  lût  &  fijellc,  6l  ce 
»  qui  renferme  beaucoup  de  vertus 
0  en    une  fcule,    reconnoilFant   au 
»-•  fouverain  degré  »>.  Pour  s'acquit- 
ter envers  Lou's  XlV,  il  iîr  rebâ- 
tir fa  maifon  fur  un  delfein  très- 
agréable  ,  &  aulli  magnifique  qu'il 
pouvoir  convenir  i  un  paiticuiitrr. 
Il  appelia  cette  maifon  œits  à  Dca 
data  ;  elle  porte  ce  titre  fur  fonfron- 
titpice  y  allufijn  heuteufe  &  au  pre- 
mier n  jm  qu'on  a  donné  au  Rv»i ,  & 
à  la  manière  dont  elle  a  Cic  acquifc. 
Ses  ouvrages  font  un  traité  intitulé: 
Divination  fur  Arijiée ,  ouvrage  plein 
de  recherches  profondes  fur  les  co- 
niques.   2.   De  minimis  geomttrica 
divinatio  ,  in  quïntum  conte  rum  Ap- 
poloniï  Pergoei   adhuc   defderatum. 
Imprimé  en   KÎ59. 
VIVIEN,  (  Jofcph  )    Peintre,    né  à 
Lyon   en    1^57,   muu  ut  à  Bonn, 
ville  d'Alemagne  ,  dans  rElcftorat 
de  Cologne  tn  1755.  Il  entra  dans 
l'école  de  i'illuflre  le  Brun  ,  qui  con- 
nut ,  en  peu  de  temj^s ,  que  le  talent 
de  fon  difciple  croit  pour  le  por- 
trait. Vivien  fe  ren«iii  a  fcsconleils, 
&  cherchant  à  Te  diftmguer  ^  il  pei- 


5^ 


VI  V 


gnlr  au  paftel.  Il  m^trolc  beaucoup 
ds  vérité  dans  fcs  ouvrages,  il  fai- 
ntToit  très  bi^n  la  reffemblance.  Son 
arc  alloit  jufqu'à  repréfencer  non 
fôùlemenr  les  craies  du  corps  j  mais 
encore  les  impredionsde  Tâine  qui 
animent  le  vifage  &  caraûérifenc 
une  perfonne.  H  a  peint  en  paf- 
tel  des  portraits  en  pieds.  On  voie 
quelques  tableaux  de  lui,  où  l'hil* 
toire»  la  fable  &  Tallégorie  concou- 
rent à  embellir  fa  compo(ition.  Il 
eue  plufîeuri  fois  Thonneur  de  re- 
préfenter  la  famille  royale.  L'aca- 
démie le  reçue  dans  fon  corps,  & 
le  Roi  lui  donna  un  logement  aux 
Gobelins.   Les  Eleâeurs  de  Colo 

Î;ne  &  de   Bavière  te  nommèrent 
eur  premier   P^^intre.    Ce  maître 
s'eft  fouvenr  exercé  d  manier  le  pein 
ceau  &  à  peindre  à  i'hnile  des  por 
traits  hiftoriés  où  Ton  admire  la  fé- 
condité &  la  beauté  de  fon  imagi 
nation^  jointe  à  l'exécution.  On  a 
plulieurs  portraits  gravés  d'après  lui. 

VIVIER ,  (Jean  du)  né  à  Liège  vers 
le  commencement  de  ce  (îècle , 
mort  à  Paris  en  17^1 ,  s*eft  rendu 
recommmdâble  dans  la  gravure. 
Son  goût  pour  cet  art  l'entraîna  à 
Paris,  ouille  perfedlionna.  Il  s'a- 
donna or  incipalemcnt  â  la  gravure 
des  médailles,  8c  fon  mérite  en  ce 
genre  lui  mérita  bientôt  des  récom 
penfes.  11  fut  nommé  Graveur  du 
Roi,  obtint  un  logement  au  Louviw 
Se  fut  reçu  de  TAcadémie  de  Pein 
ture  &  de  Sculpture.  C'eft  le  Gra- 
veur quia  le  mieux  trouvé  la  relFem- 
blance  de  Louis  XV.  La  douceur  & 
la  force  brillent  dans  Ces  gravures. 

VIVIER  i  fubftantif  mafculin.  Pièce 
a'cau  courante  ou  dormante  dans 
laquelle  on  nourrit  ou  l'on  con- 
ferve  du  poiflTon  pour  Tufage  jour- 
nalier. Un  vhier  d'eau  de  fontaine. 


Viv 

Prendre  une  carpe  dans  le  vivier.  C^ 
vivier  plein  de  truites. 
VIVIERS  i  ville  épifcopalede  France 
capitale  du  Vivarais .  fur  le  Rhône— 
à  douze  lieues ,  fud  oueft  ,  d«  Va 
leoce.  Elle  doit  fon    origine  i  1^ 
ruine  de  l'ancienne  Albe  -  Augulle— 
On  prétenJ  aue  cell*-  ci  ayant  étS 
détruite  par  Crocus  j  Roi  àts  Alle- 
mands ,  fon  Évcque  Auxonius  tranf— 
fera  fon  fiége,  dès  l'an  450  ,  à  Ten— 
droit  où  ell  Viviers.  Les  Rois  d^- 
Bourgogne  &  d'Arles,  &  les  Empe- 
reurs Allemands  leurs  fucceifeurs , 
étant  en  poiredioo  de  cette  partie 
du  Vivarais  ,  l'Empereur  Conrard 
de  la  maifun  de  Sjabs  ,  parent  de 
Giiilhume  j  Évcque  de  Viviers  ,  lui 
donna  &  i  fon  Églife  ,  vers  le  xn\- 
lieu  du  douzième  iictle  ,  la  ville  ic 
le  comté  de  Viviers.  Les  Évcques 
jouirent   depuis    librement   de   ce 
comté,  fans  dépendre aucunemenc: 
des  Rois  de  France  ni  des  Seigneurs 
voifîns  ,  jufqu'après  la  rcimion  du— 
Languedoc  à  la  Couronne  Les  Évc— 
ques  voulant  foutenir  leur  dépen«* 
dance  de  l'Empire  pour  le  rempo^ 
rel ,  implorèrent  la  prôteéfciou  du. 
Pape  i  mais  pendant  ces  contefta* 
lions  ,  Philippe  le  Bel  s'ctmt  em- 
paré de  Lyon  &  de  tout  le  cours  dv 
Rhône  ,  força  Albert  de  Peyre  » 
Evcque  de  Viviers ,  &  le  Chapitre  , 
a  foumertre  leur  temporel  au  Roi 
&  à  la  Couronne  de  France ,  par  an 
acte  de  l'an  i  J07  qui  fut  confirmé 
par  un  traité  conclu  entre  Charles  V 
dit  le  Sage,  &  Bertrand  de  Châtetu- 
Neuf ,  Évcque  de  Viviers. 

Le  Diocèfe  de  Viviers ,  fu£Fra« 
gant  de  l'Archevcquc  de  Vienne  , 
renferme  environ  trois  cent  qua- 
torze Paroitïes.  Cet  Evéché  vaut  en- 
viron j  0000  livres  de  revenu. 

L'Églife  Cathédrale  cft  dédiée  i 
Saint  Vincent ,  &  fon  Chapitre  eft 

coropofé 


VIV 

ofc  d'un  Pcévôc,  d'un  Archi- 
e  ^  d'un  Précenteut ,  d'un  Sa- 
in ,  d'un  Archiprctre,  d  un  Vi- 
&  de  trente  Chanoines.  L'ab- 

de  Manzan  ,  Manfiaix  ,  de 
Ire  deCKeaiix&  de  la  filiation 
jnneval ,  fondée  dès  Tan  ii  19, 
nie  à  TÉvêché  de"  Viviers,  & 
>rte  à  l'Évêque  5400  liv.  de 
lu,  La  réfidence  la  plus  ordi- 

de  TEvcque  eft  à  deux  ou  trois 
»  au  -  deflous  de  Vi/iers  ,  dani» 
ndroit  qu'on  appelle  le  Bouro 
t"Anicol^  où  il  a  fon  palii^ 
opal  bari  fur  la  rive  gauche  du 
le.  Ce  Prélat ,  dès  Tinftantqu'il 
Dmmé  Evcqnc  &  Comte  de  Vi 
I ,  eft  en  cette  qualité ,  vSetgneur 
)orelds  fon  Diocèl?  ,  Prince  de 
zère,  &  Seigneur  de  Saint-An- 

ÎANT,  ANTE;  adjéftif.  Qui 

fie  ,  qui  ranime  %  qui  cft  propre 

donner  du  mouvement.  Lts  ef- 

r  yivlfians.  Liqueur  vivifidntc. 

)n  dit  en  théologie  »  efprit  vivi- 

t^grâce  vhifiinu.  L^  Saine  Efprit 

■'efprie  vivifiant. 

Fie  ATI®  Nj  fubftantif  féminin. 

nficatio.  Action  par  laquelle  on 

ime,  on  vivifie.   La  vivification 

parties  par  les  cfprtis. 

FIÉ,  ÉE  }  participe  paflîf.  Foy€\ 

VIPIER. 

FIER;  verbe aftîf delà  première 
tijagaifon  ,  lequel  fe  conjugue 
name  Chanter.  Donner  la  vie  & 
conlerver.  Dieu  feula  pu  vivifier 
f  créatures. 

mu  ,  fe  dit  fiv;urémcnt  du  foie  il 
dequelques  autres  agens  na'^urels. 
ors  il  fignifie  donner  de  l.\  vigueur 
de  la  force.  La  rofcc  vivifie  il 
tmes. 

'1ER  ,  fe  dit  au(H  fi:;arément  de- 
it^  qae  Dieu  produit  dons  lame 
Tonu  XXX% 


\^'I7 


fr 


par  ta  grâce.  La  grâce  vivifie.  EfpriC 
Saint  quifanSfiii  ^  î^'  viv//fej. 

Les  crois  premières  fyllabes  font 
brèves ,' &  la  quatrième  longue  oH 
brève.  Foye'^  VeKbe. 

Ve  féminin  qui  termine  le  fingU- 
lier  du  préfent  de  Tindicatif,  dcc. 
s*unit  i  la  fyliabe  précédente ,  &  U 
tend  longue. 
VlVlFlQUEjadjeÔifdes  deut  gen- 
res. Qui  a  la  propriété  de  vivifier. 
Les  fucs  viviflques  des  plarucs.  La 
vertu  vivîfîque  des  facrentens. 
VIVIPARE;  aijeftif  des  deux  gen- 
res &  terme  de  Phyfique*  On  ap« 
pelle  ainfi  les  animaux  qui  mettent 
an  monde  leurs  petits  tout  vivans , 
â  la  différence  de  ceux  dont  les  pe- 
tits proviennent  d*un  œuf  »  &  que 
l'on  appelle  ovipares* 

Dans  les  efpèces  vivipares  l'en- 
veloppe des  germes  eft  molle  &dé' 
licate ,  parceqie  demeurant  tou- 
jours à  couvert  dans  la  mère«  le 
germe  n'a  pas  befoin  d'une  plus 
torte  défcnfe.  Dans  les  ovipares  , 
Tenveloppe  du  germe»  un  peu  avant 
que  la  mère  le  mette  bas,  devient 
prefque  toujours  une  croûte  folide  » 
&  afli^z  dure  pour  réfiller  au  poids 
&  aux  injures  de  l'air ,  fans  ef- 
lenfer  le  p^tit  qui  eft  dedans. 

Tous  les  animaux,  fans  excep- 
tion ,  proviennent  d'une  mère  qui 
les  met  au  monde  de  Tune  ou  de 
l'autre  de  ces  deux  manières  :  ct%  / 
lois  fubfiftent  dès  le  commence- 
ment du  monde ,  àt  n'ont  jamais 
varié. 

Les  animaux  vivipares  tiennent , 
fans  conttedit  ^  le  pren;  er  rang 
dans  l'ordre  du  icgne  animal;  oc 
Th  >mme  eft  \t  premier  de  tous.  ^ 

Le  nombre  des  animaux  vivipa- 
res u'égdle  pas  celui  des  ovipares. 
Du  nombre  de  ces  derniers  on 
coJipte  toute  la  clalFc  des  oifeaux  ; 

H 


>ï  V I V. 

celles  des  poifTons  proprement  Jus, 
excepté  langaille  Se  le  genre  de  la 
baleine  j  celle  des  reptiles ,  excepté 
la  vipère  -y  celle  des  infeâes  ,  parmi 
lefquels  On  trouve  quelques  efpèces 
de  mouches  vivipares,  &  celle  des 
vers  ,  entre  lefquels  audi  quelques 
Naturalilles  difent  en  avoir  décou- 
vert de  vivipares. 

Ainfi ,  tous  les  vivipares  fe  ré- 

.  duifent  aux  quadrupèdes  terredres , 
aux  poiïTons  cétacées  ,  à  la  vipère , 
à  quelques  efpèces  de  mouches  , 
aux  pucerons  ,  aux  cloportes ,  &  à 
quelques  vers  qui ,  peut  -  être  ,  ne 
font  que  fe  reproduire  quand  on  dé- 
tache ou  que  l'on  coupe  ces  infedes 
en  différentes  parties,  lefauelles 
deviennent  autant  de  vers.  Tels  font 
les  polypes ,  le  gordius  ,  &c. 

y  I VONE  i  petite  ville  de  France  dans 
le  Poitou ,  i  cinq  lieues ,  fud-  oueft , 
de  Poitiers. 

VIVOTER;  verbe  neutre  de  la  pre- 
mière conjugaifon,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Parce  vic^ 
ticare-  Terme  du  ftyle  familier  qui 
fignifie  ,  vivre  petitement  &  fubuf- 
ler  avec  peine,  faute  d'avoir  de 
quoi  fe  mieux  nourrir  &  fe  mieux 
■  entretenir.  C'eji  un  pauvre  homme 
qui  vivote  comme  il  peut.  Elle  ne  fait 
que  vivoter, 

VIVRE  ;  verbe  neutre  irrégulier  delà 
quatrième  conjugaifon.  Vivere.  Erre 
en  vie.  Les  hommes  vivent  plus  dans 
les  pays  fcptentrionaux  que  dans  les 
méridionaux.  Cette  femme  vit  -  elle 
encore,  f^irgile  vivoitau  fiècled'Au* 
gufle.  Les  animaux  amphibies  vivent 
jur  la  terre  &  dans  feau.  Il  na  pas 
^//^î  vtfVtt  pour  achever  ce  quil  avoit 
commence'. 

On  dit  proverbialement  ,  on  ne 
fait  ni  qui  meurt  ni  qui  vir  j  pour  mar- 
quer rincertitude  de  la  durée  de  la 
Tie  &  du  temps  de  la  mort.  Je  vais 


yir 

vous  donner  une  rtconnoiffance  de 
ce  que  je  vous,  dois ,  parcequon 
fait  ni  qui  meurt  ni  qui  vit* 

On  dit  figurément ,  il  ^fi  * 
jours  malade.  Ileji  dans  des/rayi 
continuelles  y  ce  nejl  pas  vivre 
ne  vit  pas  ,  il  ne  fait  que  i 
guir.  On  dit  aufli ,  il  ne  vit 
pour  lui;  pour  dire,  il  ne  fo: 
qu'à  lui ,  il  ne  s'occupe  que  de 
intérêts  ;  &  dans  le  même  fens 
ne  vit  que  pour  fervir  Dieu  ,  / 
étudier  y  pour  les  autres^  pou. 
bonheur  des  autres. 

On  dit  de  Dieu  par  excellen 
qa'i/  vit  de  toute  éternité  ^  qu'ii 
dans  les  fiecles  des  JiecUsy  qu'i/ 
par  lui  même  \  pour  marquer 
exiftence  éternelle  &  indépenda: 
Et  Ton  dit  des  bienheureux  ,  qi 
vivront  éternellement  avec  Dieu  i 
la  gloire  ;  pour  dire  ,*  qu'ils  jouii 
de  Dieu ,  de  la  vue  de  Dieu  peni 
toute  l'éternité. 

Vivre  j  fignifie  figurément,  dui 
fubfider.  Ainfi  on  dit  dans  le  1 
foutenu,  un  Ji  grand  Prince  \ 
éternellement  dans  rHiJioire.  La 
moire  de  ce  Conquérant  ^  fon  m 
fa  gloire  vivra  jufque  dans  la  pi 
rite  la  plus  reculée.  On  dit  ai 
cet  ouvrage  là  vivra  ;  pour  dire,  < 
paffera  à  la  poftcrité.  Les  ouvr 
frivoles  ne  vivent  que  peu  de  tei 
Il  fe  dit  aufli  en  rermes  de  d< 
tion,  par  rapport  à  la  difpofi 
de  l'ame  qui  eft  en  état  de  gr 
Ainfi  on  dit  d'un  pêcheur  conve 
qu'i/  vit  de  la  grâce  ,  qu'/7  vit  d 
yie  nouvelle.  Et  dans  l'Écriture  S 
te ,  il  eft  dit  ,  que  le  Jufle  vie  i 
foi. 

Vivre,  fignifie  auflî ,  fe  nour 
conferver  fa  vie  par  le  moyen 
alimens.  S'il  perd  fon  procès 
n  aura  pas  de  quoi  vivre.  Ces  «î 
taires  ne  vivoient  que  d'herbes  i 


VIV 

rdcîncs.  Paris  e't  une  ville  où  il  fait 
cher  vivre.  Tout  flatteur  vit  aux  dé^ 
pens  de  cdui  qui  l'écoute. 

On  dit ,  vivre  de  régime  j  pour 
dire ,  vivre  avec  beaucoup  de  règle  , 
pour  rétablir  ou  pour  conferver  fa 
fanté. 

On  dit ,  vivre  à  table  d'hôte  \  pour 
dire ,  manger  dans  une  hôrellerie  , 
dans  une  auberge  où  l'on  paye  tant 
par  r-pas.  Et  en  parlant  de  plufieurs 

f^erfonnes  qui  n'ont  qu'une  table  a 
rais  communs ,  on  dit ,  qu*i/j  vi- 
vent  en  commun. 
i^iVRE  ,  fe  dit  en  parlant  des  fonds  & 
des  moyens  qui  fourniflent  de  quoi 
fubfifter.  //  ne  peut  plus  vivre  de/on 
métier.  Elle  vit  de  la  penflon  que  le 
Roi  lui  a  donnée.  Ce  font  des  gtns 
qui  vivent  de  Uurs  rentes.  Il  fut 
obligé  de  vivre  d'emprunt. 

On  dit  familièrement ,  vivre  de 
ménage  j  p.>ur  dire ,  vivre  avec 
économie.  Et  l'on  dit  en  plaifantant 
d'un  homme  qui  vend  fes  meubles 
pour  fubfifter,  qailvitde  ménage. 
^«  dit  auflî ,  vivre  d*induftrie  ;  pour 
"ire,  trouver  moyen  de  fubfifter 
par  fon  adreffe  &  par  fon  fa  voir 
faire.  Il  ne  fe  dit  ordinairement 
qu'en  mauvaife  part. 

On  dit  figurément ,  vivre  d'efpé- 
''a/zce  5  pour  dire ,  vivre  dans  l'at- 
tente de  quelque  bien ,  &  fe  fou- 
tenir  par  cette  attente.  Et  en  par- 
lant d'un  homme  à  qui  on  ne  con- 
*^ou  aucun  bien ,    ni  aacuhe   ref- 
fource  pour  fubfifter ,  on  dit  fami- 
lièrement ,  qu //  vit  de  la  grâce  de 
^'^«;  pour  dire,  qu'on  ne  fait  com- 
n^ent  il  fubfifte.  La  même  chofe  fe 
<}if  d'un  homme  qui  mange  très- 
peu,&  â  peine  autant  qu'il  faut 
pour  fe  foutenir. 

On  dit  d'un  Artifan  ,  qu'/7  vit  au 
jour  la  journée  y  pour  dire,  qu'il 
n'a  pour  fubfifter  que  ce  qu'il  ga- 


VIV 


59 


gne  par  fon  travail.  Et  l'on  dit  pro- 
verbialement &  figurément ,  vivre 
au  jour  la  journée^  pour  dire  ,  paffer 
fa  vie  fans  vue  ,  fans  prévoyance. 

On  dit  proverbialement  ,  item  il 
fautvivre'^  pour  dire,  que  la  nécef- 
fité  de  pourvoir  i  fa  fubfiftance  doit 
excufer  beaucoup  d:  chofcs  que  Ton 
fait ,  &  que  l'on  ne  feroit  pas  fans 
cela. 

On  dit,  vivre  à  djcrét'on  ^  en 
parlant  des  foldats  qui  ont  été  en- 
voyés dans  un  village  ,  dans  une 
ville,  pour  fe  faire  traiter  à  leur 
gré  par  les  habitans. 

Vivre,  fe  dit  par  rapport  à  la  dé- 
penfe  qu'on  fait  pour  fa  table ,  pour 
fes  habits  j  pour  fon  train ,  &  par 
rapport  aux  commodités  ou  incom- 
modiiés  de  la  vie.  Il  a  toujours  vécu 
magnifiquement.  Vous  nêtes  pas  af-- 
ft[  riche  pour  vivre  aujjî  fplendide^ 
ment  que  vous-  le  faites.  Pendant 
quilfut  à  Rome  y  il  vécut  en  Prince. 
C'efl  un  avare  qui  vit  en  gueux.  Il 
jaur  que  chacun  vive  félon  fon  état. 

On  dit,  vivre  noblement;  pour 
dire  ,  mener  un  genre  de  vie  dans 
lequel  il  n'y  a  rien  qui  déroge  à  la 
nobleiïe. 

Vivre  ,  fe  dit  auffi  par  rapport  a  la 
manière  de  paffer  fa  vie  dans  les  di- 
vers états  que  Ton  embrafte,  les 
différens  lieux  que  Ton  habite  ,  &c. 
//  a  fait  vœu  de  vivre  dans  le  célibat. 
Vivre  dans  la  retraite.  Elle  vit  à  U 
campagne  depuis  trois  ans.  Les  Grands 
qui  vivent  à  la  Cour  ne  font  pas  les 
plus  heureux  des  hommes.  Il  a  tou- 
jours vécu  dans  les  plaifirs.  C'e(l  un 
homme  qui  vit  tranquillement.  Lefagc 
fait  vivre  heureux.  Sous  le  règne  de  ce 
Prince  les  peuples  vécurent  malheu- 
reux. 

On  dit  proverbialement  &  fami- 
lièrement, vivre  en  paix  &  aife;  pour 
Hi, 


^  VIV 

dire  9  f affec  fa  vie  cranqaillemenr 
&  dans  Tabondance. 

On  dit  proverbialement ,  chacun 
vit  à  fa  mode'j  pour  dire,  que  cha- 
cun en  ufe  comme  il  lui  plaîc  en 
ce  qui  le  regarde»  Laijfer  chacun  vi 
vre  à  fa  mode. 
Vivre  ,  fignifie  encore,  fe  conduire, 
fe  comporter  bien  ou  mal,  eu  égard 
aux  mœurs  &  i  la  religion.  C'ejl 
une  femme  qui  a  toujours  vécu  fage- 
ment.  Vivre  Jans  reproche.  Vivre  en 
libertin.  Il  vit  régulièrement»  Vivre 
chrétiennement. 
.Vivre,  fignifie auffi,  fe  comporter, 
fe  gouverner  bien  ou  mal ,  eu  égard 
aux  diffcrens  dev&irs  de  la  fociété. 
Ainfi  on  dit ,  vivre  bien  avec  queU 

Î\uun  ;  pour  dire ,  obferver  tous 
es  égards  tk  toutes  les  mefures  que 
demandent  la  bienféance ,  ta  poli- 
tefie  8c  les  divers  degrés  d^  liaifon 
qu'on  a  avec  lui.  //  vit  bien  avec  fa 
jotur  ,  avec  fa  famille.  Elle  a  toujours 
bien  vécu  avec f on  mari.  Il  faut  ta- 
êher  de  bien  vivre  avec  fes  voijins. 
Et  Ton  dit ,  vivre  mal  avec  quel- 
qu'un;  pour  dire,  ne  point  obfer- 
ver avec  lui  les  égards  &  les  me- 
fures néceflfaires.  Il  vit  mal  avec  fes 
jparens.  Elle  vit  mal  avec  fon  frère. 

On  dit  encore ,  vivre  bien  avec 
quelqu'un;  pour  dire,  être  en  bonne 
intelligence  avec  lui.  Ils  vivent  bien 
gnfimble  ;  &»  vivre  mal  ayec  quel- 
qu'un ;  pour  dire  ,  être  brouille  avec 
quelqu'un  ,  n'être  point  avec  lui  en> 
bonne  intelligence.  Ils  étvient  au* 
trefois  grands  amis  ^  mais  aujour- 
d'hui ils  vivent  mal  enfemble* 

Il  faut  obferver ,  que  quand  on 
dit ,  un  tel  vit  mal  avec  fes  amis , 
•n  veut  dire,  que  te  mal  vient  de 
lui ,  que  c'eft  lui  qui  a  tort. 

On  dit ,  <\\xon  ne  fauroit  vivre- 
étvec  un  tel 'y  pour  dire,  qu'il  eft 
iLTune  tuimeor   incomj^tlble  ^  & 


'  '•  '       VIV 

3u*i//2  homme  eft  aifé  à  vhfi  \  pO 
ire ,  qu'il  eft  d'un  commerce  doiLX 
facile,  qu'il  eft  aifé  de  vivre  avec  li 
On  dit;  cp! une perfonne fait vîv^ 
pour  dire ,  qu'elle  a  les  manières  c 
monde  ^  qu  elle    fait    fe    condvi 
fuivant  les sufages  reçus  parmi  f* 
honnêtes  gens.  C*eft  un  jeune  homr^ 
fortinftruit ,  &  qui  fait  vivre.  Elle  a  cm 
mari  grojjier ,  &  qui  ne  fait  pas  vtyr* 
On   appelle    le  favoir-vivre^  3 
connoifTance  Sc  la  pratique  des  bie^ 
féances  8c  des  ufages  reçus  parir: 
les  gens  du  monde.  £t  l'on  dit ,  a^â 
prendre  à  vivre;  pour  dirCjacqu^ 
rir  cette  connoiflance»  s'inftiuiB 
de  ces  ufages. 

On  dit  familièrement,  qu'on  j^ 
prendra  bien  à  vivre  à  quâquun 
pour  dire  >  qu'on  trouvera  bien  I 
moyen  de  le  punir  de  quelque  faui 
qu'il  a  faite. 

On  dit ,  on  donne  tant  auxfolddà 
pour  le  bien  vivre;  pour  dire,  qu*o 
leur  donne  une  certaine  fomme  dai 
les  quartiers  ,  dans  les  garnifons 
pour  les  obliger  â  ne  rien  exige 
^  de  leurs  hôtes  au^deU  de  ce  qui  e 

prefcrit  par  les  Ordonnances. 
Vivre,  fe  dit  encore  par  rapport  â 
gouvernement  politique,  aux  loij 
aux  ufages  du  pays  dans  lequel  c 
denneure.  Vivre  fous  les  lois  d'i 
Prince.  Les  lois ,  les  coutumes  fa 
vant  lej quelles  nous  vivons.  Cn  y 
ainfi  en  ce  pays-^là. 

On  dit  pocciquement  en  term 
de  galanterie  ,    vivre  fous  les  lo 
.    d\ne  beauté. 
Vive  Di^u-;  forte  d'affirmation  tin 

de  rÉcriture-Sainte. 
Vive  te  Roi.;  acclamation  pour  t 
moigner  qu'on  fouhaite  longue  v 
&  proif éri»c  au   Roi.  Toute  la  vii 
cria  ,  vive  le  Roi.. 
Vive,  eft  auflî  un  rerme  dont  on 
feiLdans  le  ftjrle  familier  pour,  nu 


VIV 

5[aer  qu*on  edîme  quelqu'un ,  qu'on 
aie  grand  cas  de  quelque  chofe. 
Vive  Racine  pour  Inélégance  dufiyle. 
Vive  cette  dame ,  elle  eft  toujours  gaie. 
Vive  la  Bourgogne  pour  le  bon  vin. 
Vive  cette  province  pour  la  bonne 
chère. 
Qui  vive?  Terme  dont  on  fe  ferc 
dans  les  armées  qui  font  en  cam- 
pagne ,  pour  demander  à  quelqu'un 
que  l*on  rencontre ,  qui  approche 
d*uB  pofte,  d'une  garde  ^  de  quelle 
armée  &  de  quel  parti  il  eft  :  On  lui 
demanda  j  qui  vive  ?  Il  repondit  j 
vive  France.  Les  deux  troupes  en  vin- 
rent au  qui  vive.  Dans  les  places  les 
fentinelles  crient  qui  va  là. 

Lorfque  dans  une  Cour,  dans 
119e  ville  9  dans  une  Compagnie  il 
y  a  des  partis  différens  qui  parta- 
ient les  efprifs,  les  inclinations, 
on  dit  figurément,  o^onyefl  fur  U 
^ui  vive.  Et  Ion  dit  auflS  figutément 
€i'un  homme  querelleur  &  diâicilc 
à  vivre  ,  qu'i/  faut  être  toujours  fur 
Je  qui  vive  avec  luu 

La  première  fyllabe  eft  longue  & 
la  féconde  très  brève. 

Conjugaison  &  quantité  profo- 
dique  des  autres  temps. 

Indicatif  Préfent.  Singulier.  Je 
'^is  ,  tu  vis  ,  il  vit. 

Pluriel.  Nous  vivons,  vous  vi- 
vez, ils  vivent. 

Le  monofjFllabe  des  deux  pre- 
mières pei  Tonnes  du  fingutier  eft 
long ,  celui  de  la  troifième  eft  bref 
'  Les  deux  premières  per(bnnes  du 
pluriel  ont  la  première  fyllabe  brè- 
ve &  la  fecoryde  longue.  La  troi- 
sième perfonne  al»  première  f]fl- 
tabe  longue  &  k  féconde  très- 
brève. 

Imparfaite  Singulier.  Je  vivûis , 
m  vivois  9  il  vivoir. 

Pluriel.  Nous  vivions ,  vous  vi- 
viez. >  ils  moienu 


VIV  Cl 

Toutes  les  perfonnes  des  deux 
nombres  ont  la  première  fyllabe 
brève  ,  &  la  féconde  longue  ,  ex- 
cepté la  troifîème  perfonne  du  fin* 
gulier  qui  a  la  féconde  fylUbe 
moyenne. 

Prétérit  défini.  Singulier.  Je  vé- 
cus j  tu  vécus  j  il  vécut. 

Pluriel.  Nous  vécûmes ,  vous  vé- 
cûtes, ils  vécûrenr. 

Les  deux  premières  perfonnes  du 
fingulier  ont  la  première  fyllabe 
brève  &  la  féconde  longue^  La  troi- 
fième  perfonne  a  fes  deux  fyllabes 
brèves.  Les  trois  perfonnes  du  plu- 
riel ont  la  première  fyllabe  brève  ^ 
la  féconde  longue  &  la  troifième 
très- brève* 

Futur  fmple.  Singulier.  Je  vivrai  , 
tu  vivras  j  il  vivra. 

Pluriel,  Nous  vivrons  3  vous  vi- 
vrez, ils  vivront. 

La  première  &  la  troifième  per- 
fonne du  fingulier  out  les  deux  fyl- 
labes brèves:  la  féconde  p. rronne 
ic  les  crois  du  pluriel  ont  la  pre- 
mière fyllabe  brève ,  &  la  féconde 
longue. 

Conditionnel  préfent.  Singulier.  ]^ 
vîvrois ,  tu  vivrois  ,  il  vivroit. 

Pluriel.  Nous  vivrions ,  vous  vi- 
vriez ,  ils  vivroienr. 

La  quantité  profodique  eft  la^ 
même  que  celle  de  rimparfaic, 

Impératif.  Préfent.  Singulier. 
Vis,  qu'il  vive. 

Pluriel.  Vivons  ^  vivez  ,  qu'iliJ 
vivent. 

SuBjONGTil».  Préfent.  Singidier^ 
Que  je  vive,  que  tu  vives,  qu'il? 
vive. 

Pluriel.  Que  nous  vivions  ^  qn©* 
vous  viviti^,  qu  il;  vivent 

Irnparfdit.  Singulier,  Que  je  vé'- 
culfcs,  que  tu  vécuftes  ^  qu'il  va*. 
eût. 

Pluriel.   Que    nous    vécufiions , 


61  VIV 

que   vous   vécullîez,  qu'ils   vccuf- 
fent. 

Les  deux  premières  perfonnes  da 
fingulier  &  la  troificme  du  pluriel 
ont  la  première  (yllabe  brève,  la 
féconde  longue  &  la  troificme  très- 
brève.  La  troifième  perfonne  du  fin- 
gulier  a  la  première  fyllabe  brève 
&  la  féconde  longue.  Les  deux  pre- 
mières perfonnes  du  pluriel  ont  les 
deux  premières  fyllabes  brèves  & 
la  troifième  longue. 

Participe  actif  &  Gérondif. 
Vivant. 

La  première  fyllabe  eft  brève  & 
la  féconde  longue. 

Participe  passif.  Vécu.  Les 
deux  fylUbes  font  brèves. 

Les  temps  compofés  fe  forment 
avec  l'auxiliaire  avoir.  Il  a  vécu  , 
elle  auroit  vécu  ,  &c. 
VIVRE  ;  fubftaniif  mafculin.  Nour- 
riture. On  lui  donne  dou\e  cens  francs 
pour  le  vivre  6*  le  vêtement.  Il  eft 
plus  ufité  au  pluriel  ;  &  alors  il  fi- 
gnifie  toutes  les  chofes  dont  un 
Jîomme  peut  fe  nourrir. 

Les  vivres  font  un  objet  très-in 
tcreffant  i^  très  effentiel  pour  les 
armées.  Celui  qui  en  eft  chargé  eft 
appelé  munitionnaire  général  j  on  lui 
donne  quelquefois  aufli  le  tirre  de 
munitionnaire  des  vivres. 

Celui  qui  a  le  fecret  de  vivre 
>•  fans  manger  ,  peut ,  dit  Monte- 
»  cuculi,  aller  à  la  guerre  fans  pro- 
«  vifions.La  famine  eft  ulus  cruelle 
»  que  le  fer  ,  &  la  difette  a  ruiné 
»9  plus  d'armées  que  les  batailles. 
99  on 'peut  trouver  du  remède  pour 
»  tous  les  accidens  ;  mais  il  n'y  en 
»  a  point  du  tout  pour  le  manque  de 
»  vivres.  S'ils  n*ont  pas  été  préparés 
>9  de  bonne  heure  ,  on  eft  défait  fans 
w  combattre.  »  Mém .  fur  la  guerre  , 
liv.  I  y  chap.  z. 

Comme  l'article  des  vivres  eft  de 


viz 

la  plus  grande  importance  ^  ^ 
Feuquière  prétend  que  la  bonm 
pofition  pour  leur  adminiftri 
eft  une  des  principales  parties 
Général,  fans  laquelle  il  court 
vent  rifque  d'être  gcné  dan; 
mouvemens. 

VIVRE,  ÉE;  adjeûif  &  term 

filafon.  Il  fe  dit  des  bandes  » 

ces  »  peaux ,  &c.  à  replis  carrés. 

La  baume-montreve 

BreflTejd  or,  à  la  band j  vivrée  d' 

VIZIR  ;  fubft:;ntif  mafculin  ,  &  t< 
de  relation.  Il  y  a  en  Turqu: 
grand  Vizir  &  les  fimples  Vizii 
Le  grand  Vizir  eft  le  pre 
Miniftre  de  l'Empire  Ottoman  j 
feulement  il  eft  chargé  des  finan 
des  affaires  étrangères ,  &  du 
de  rendre  la  juftice  pour  les  aff 
civiles  &  criminelles  ,  mais 
encore  le  département  de  la  gu 
Se  le  commandement  des  arn 
Un  homme  capable  de  foutcni 
fi  grand  fardeau  ^  eft  bien  rar 
bien  extraordinaire.  Cependa: 
s'en  eft  trouvé  qui  ont  rempli  i 
charge  avec  tant  d'éclat  >  qu'ils 
fait  l'admiration  de  leur  fiècle. 
Cuperlis  père  &  fils,  ont  trion 
dans  la  paix  &  dans  la  guerre  ;& 
une  politique  prefque  inconnue 
qu'alors,  ils  font  morts  tranqu 
ment  dans  leurs  lits. 

Quand  le  Sultan  nomme  un  gi 
Vizir  ,il  lui  met  entre  les  maii 
fceau  de  l'Empire ,  fur  lequel 
gravé  fon  nom  :  c'eft  la^marque 
caradérife  le  premier  Miniftre ,; 
la  porte-t-il  toujours  dans  fon  i 
Il  expédie  avec  ce  fceau  tous 
ordres  j  fans  confulter  &  fans  i 
dre  compte.  Son  pouvoir  eft  : 
bornes ,  fi  ce  n'eft  à  l'égard  des  t 
pes  qu'il  ne  fauroic  faire  punir  ; 
la  participation  de  leurs  Chefs 
cela  près, il  faut  s'adrefter  à  lui  [ 


viz 

toaces  forces  d'affaires ,  8c  en  paiTer 
par  Ton  jugement  ;  il  dirpofe  de  cous 

.  les  honneurs  &  de  coures  les  charges 
de  TEmpire ,  excepté  de  celles  de 
judicacure:  L'entrée  de  Ton  Palais 
eft  libre  â  cour  le  monde  3  &  il  donne 
audience  jufqu*au  dernier  des  pau- 
vres. Si  quelqu'un  pourtant  croit 
qs'on  lui  aie  fait  quelque  injuftice 
criante ,  il  peut  fe  préfenter  devant 
le  Grand  Seigneur  avec  du  feu  fur 
la  tète ,  ou  mettre  fa  requête  au  haut 
<l'un  rofeau,  &  porter  Tes  plaintes 
i  Sa  Hautefle^ 

Le  grand  Vizir  foutient  i'éclat  de 
/a  charge  avec  beaucoup  de  magni- 
ficence 9  il  a  plus  de  deux  mille 
officiers  ou  domediques  dans  fon 
palais  j  &  ne  fe  montre  en  public 
qu'avec  un  turban  garni  de  deux 

.    aigrettes  chargées  de  diamans  8c  de 
pierreries } le  harnois  de  Ton  cheval 
eft  femé  de  rubis  &  de  turquoifcs, 
la.  houfTe  brodée  d'or  &c  de  perles. 
Sa  garde  eft  compofée   d'environ 
qmtre  cens  Bofniens  ou  Albanois , 
qui  ont  de  paye  depuis  12  jufqu'a 
quinze  afpres   par  jour  j  -quelques- 
uns  de  fes  foldats  l'accompagnent 
^,  pied  quand  il  va  au  Divan  ^  mais 

Sl^andil  marche  en  campagne,  ils 
ont  bien  montés ,  &  portent  une 
'^t^ce  j  une  épée,  une  hache  &  des 
piftolets. 

Quand  le  Sultan,  honore  le  grand 
Vizir  du  commandement  d'une  de 
^ss  armées  3  il  détache  à  la  tète  des 
troupes  une  des  aigrettes  de  fon  tur- 
^^n,&  la.  lui  donne  pour  la  placer 
fur  le  fien  :  ce  n'eft  qu'après  cette 
marque  de  diftinétion ,  que  l'armée 
k  ceconnoît  pour  Général ,  &  il  a  le 
pouvoir  de  conférer  toutes  leschar- 
gfsvacantes ,  même  les  Vice-Royau- 
tçs&  les  Gouvernemens ,  aux  Offi- 
ciers qui  fervent  fous  lui.  Pendant 
I^paix,  quoiope  le  Sultan  difpofe 


viz 


^5 


des  premiers  emplois ,  le  grand  Vizir 
ne  laifTe  pas  de  contribuer  beaucoup 
à  les  faire  donner  à  qui  il  veut  ;  car 
il  écrit  au  Grand  Seigneur ,  &  reçoit 
fa  réponfe  fur  le  champ  ^  c'eft  de 
cette  manière  qu'il  avance  fes  créa- 
tures 5  ou  qu'il  fe  vange  de  fes  enne- 
mis.  Il  peut  faire  étrangler  ceux-ci 
fur  la  (impie  relation  qu'il  fait  â 
l'Empereur  de  leur  mauvaife  con- 
duite. Il  va  quelquefois  dans  la  nuit 
vifiter  les  prifons,&  mène  toujours 
avec  lui  un  bourreau  pour  faire  mou- 
rir ceux  qu'il  juge  coupables. 

Quoique  les  appointemens  de  la 
charge  de  grand  Vizir  ne  foient  que 
de  quarante-mille  écus  (monnoie 
de  nos  jours  )  il  ne  laiiïe  pas  de  jouir 
d'un  revenu  immenfe.  Il  n'y  a  point 
d'officier  dans  ce  vade  Empire  qui 
ne  lui  faffe  des  préfens  confidéra- 
bles  pour  obtenir  un  emploi,  ou 
pour  fe  conferver  dans  fa  charge. 
C'eft  une  efpèce  de  tribut  indifpen- 
fable. 

Les  plus  grands  ennemis  du  graÀd 
Vizir  font  ceux  qui  commandent 
dans  le  Serrail  après  le  Sultan ,  com- 
me la  Sultane  mère ,  le  chef  des 
Eunuques  noirs ,  &  la  Sultane  favo- 
rite j  car  ces  perfonnes  ayant  tou- 
jours en  vue  de  vendre  les  premières 
charges,  &  celle  du  grand  Vizir 
étant  la  première  de  toutes^  elles 
font  obferver  jufqul  fes  moindres 
geftes.  C'eft  ainfi  qu'avec  tout  fon 
crédit  il  eft  environné  d'efpijns, 
&  les  puilTances  qui  lui  fonr  oppo- 
fées ,  foulèvenr  quelquefois  les  gens 
de  guerre  ,  qui  fous  prétexte  de  quel- 
que mécontentement  demandent  la 
tête  ou  la  déposition  du  premier 
Miniftre  ^  le  Sultan  pour  lors  retire 
fon  cachet ,  &  l'envoie  à  celui  qu'il 
honore  de  cette  charge. 

Ce  premier  Mmiftr^  eft  donc  à 
fon  tour  obligé  de  faire  de  [riches 


€4  VIZ 

pcéfenspour  fe  confecver  dans  fon 
pofte.Le  Grand  Seigneur  le  fucecon- 
linuellement,  foie  en  Thonotancde 
quelques  unes  de  Tes  vidces  qu'il  lui 
fait  payer  cher,  foii  en  lui  envoyant 
demander  de  temps  en  temps  des 
fommcs  confidcrables.ABflî  le  Vizir 
met  tout  i  Tcnchèrc  pour  pouvoir 
fournir  à  tant  de  dépenfes. 

Si  le  grand  Vizir  aime  la  guerre  , 
il  y  trouve  mieux  fon  compte  que 
dans  11  paix.  Quoique  le  comman- 
dement des  armées  1  éloigne  de  la 
Cour  ;  il  a  (es  PenHonnaires  qui 
agitfent  pour  lui  en  fon  abfence , 
&  la  gut-rre  avec  les  Etrangers  , 
pourvu  qu  elle  ne  foit  pas  trop  allu- 
mée ,  lui  ert  plus  favorable  qu'une 
paix  qui  cauferoit  des  troubles  inté- 
rieurs. La  milice  s'occupe  pour  lors 
fur  les  frontières  de  TEmpire,  & 
la  guerre  ne  lui  permet  pas  de  peo 
fer  i  des  foulèveraens  ;  car  les  efprirs 
les  plus  ambitieux  cherchant  à  fe 
diftingucr  par  de  grandes  aftions, 
meurent  fouvent  dans  le  champ  de 
Mars  ;  d'ailleurs  le  Miniftre  ne  fau- 
roit  mieux  s'attirer  Teftime  des  peu- 
ples qu'en  combattant  contie  les 
infi'Jelles. 

Après  le  premier  Vizir,  il  y  en  a 
(îx  autres  qu'on  nomme  fimpiement 
/'"ij/rj  ,  P^/[irs  du  Bnnco\x  du  Con/tli^ 
ëc  Bûchas  â  crois  queues  ,  parce 
qu'on  porte  trois  queues  de  cheval 
quand  ils  marchent ,  au  lieu  qu'on 
n'en  porte  qu'une  devant  les  B  ichas 
ordinaires.  Ces  Vizirs  font  des  per- 
fonnes  fa^es ,  éclairées,  favantes 
dans  la  Loi  ,qui  aflîfttnt  au  Divan  j 
fiiiis  ils  ne  difcnc  Lars  fcntinitus 
fur  les  affaires  qu'on  y  traite,  que 
lorfqu'ils  en  fout  lequis  par  le  i^ran J 
Vizir ,  qui  appelle  fouvent  aullî  dans 
IcCjircil  fccret,  le  Mifti  &  les 
C^dilekers  oulntendans  de  juftice. 
Les  appointemens  de  ces  y\z\i%  font 


Vla 

de  denx  mille  écas  par  an.  L< 
Vizir  leur  renvoie  ordinal 
les  affaires  de  peu  de  conféq 
de  même  qu'aux  Juges  ordi 
VIZIRAT  ;  fubftantîf  mafcu'i 
ce,  office  de  Vizir.    //  afi 

11  fe  dit  auffi  du  temps 
Vizir  cft  en  place.  Pendant  l 
rat  de  Méhémet  BaltagU 
VLADISLAU  }  ville  épifcoj 
Pologne  ,  Capitale  de  la  Ci 
fur  la  Viftule  ,  entre  Plczi 
Thorn. 

VLEUGUELS  (le  Chevalier) 
tre,  natif  de  Flandie,  vint  en 
ce.  Ce  maître  h'a  guèrv^  ptii 
de  petits  tablerux  dxj  the  ait 
cO'^ipofîtions  font  ingénitul 
s'eft  parriculièîcment  attach 
manière  de  P.iul  Vtrorcfe.  \ 
ler.s ,  fon  efpnt  &  fon  éru 
qui  le  metroicr.t  en  commerce 
les  Savans  &  les  Gens  de  Lett 
firent  nommer  par  It  Roi,  1 
teurderAcadémic  loyalede  S 
établie  â  R*>me.  Il  mourut  dan 
ville  en  1757  ,  âgéd*environ  7 
Ilell  Tauteur  d'une  Traduâio 
délie  &  peu  élégante  du  Di: 
Italien  fur  la  peinture  de  Z 
Dolcc^  intitulé  VArct'tnoy  prc 
d'une  Préface  ,  où  l'on  comfc 
jugemens  de  Richard  fon  ,  pc 
fils,  fur  les  ouvrages  de  Raph; 

VLODZIMIETZ,  ou  Vlodi 
ville  de  Pologne  ,  dans  la  Voli 
près  du  Bug  ,  à  douze  lieues,  < 
de  Luck. 

VLOTHO;  petite  ville  d'AIiem 
dans  le  Comté  de  Ravtnsber 
Vcflphalie,  furie  Véfer.  Elle  a 
tient  au  Roi  de  PruflTe. 

VOADOUROU  ;  fubrtantif  m 
lin.  Fiuit  fortelirmé  d  une  e 
de  balifier  de  Madagafcar ,  qui 
lieu  aux  habitans  4e  la  noix  d 


Voc 


^■e ,  pour  le  mèier  avec  la  feuille 

<3U  bécci,  qu'ils  mâchent  continuel- 

lement.  Ce  fruic  rclFenible  à  une 

srappe  de  raifin ,  &  eft  de  la  même 

longueur  qu'un  épi  de  blé  de  Tur- 

quie  :  on  recire  de  Thuile  des  baies 

-de  cette  plante,  ou  bien  on  les  écrafe 

pour  les  réduire  en   farine  ,  qui  » 

mêlée  avec  du  lait,  fait  une  efpèce 

de  bouillie  qu'on  mange.  La  plante 

S|ui  fe  nomme  Dourou ,  produit  des 
euilles  <i'Qn^  toife  de  longueur  fur 
deux  pieds  de  large  \  elles  ferrent 
i  couvrir  les  maiionsj  &  les  tiges 
fervent  â  bâtir  des  murailles.  Les 
feuilles  étant  vertes ,  font  employées 
i  faire  des  nappes»  des  affiettes, 
des  rafles.   Voa  fignifie  fruit  dans 
la  langue  de  cette  île»  &  les  noms 
de  la  plupart  des  fruirs  qui  y  croif- 
Tenc  9  commencent  par    yoa  :  les 
citrons  %^y  nomment  Voafaras. 
rqCABULAIREi  fubftantif  mafcu. 
lîn.  ,  Vocabularium.    Diftionnaire  , 
Recueil  alphabétique  des  mots  d'u- 
l^e  langue.  Un  bon  Vocabulaire,  Un 
ngauvais  Vocabulaire.  Le  grand  Voca- 
Aulaire  françois  réunit  l'explication 
<tc  tous  Us  mots  qu'on  trouve  dans 
/ej  autres  Diàionnaires. 

Les  trois  premières  fyllabes  font 
brèves,  la  quatrième  longue,  &  la 
oinquicme  très-brève. 
VOCABULISTE-,  fubftantif  mafcu- 
lîn.  Auteur  d'un  Vocabulaire.  11  ell 
pea  ufité. 
V^OCAL  ,  ALE;  adjeftif.   Tow/ij. 
Qui  s'énonce,  qui  s'exprime  par  la 
Voix.  11  n'eft  guère  en   ufage  que 
dans  ces  phrafes  ^  prière  j  oraifon  vo- 
cale y  qui  fe  difent  pat  oppoiiiion 
à  oraifon  mentale  ^  &  mujique  vocale  j 
par  oppofition  â  mu(ique  mftrumer.- 
taie. 

On  appelle  Voc  tux  dans  les  Ce  m 
munantcs  Eccléfiaftiques  fcculières 
00  régulières, ceux  qui  ont  droit  di 
Tome  XXX. 


VOC  €i 

donner  leur  voix  dans  quelque  Élec« 
rion.  Ilny  avoic  que  dou^e  Vocaux 
à  cette  Éleclion.  Dans  cette  phrafe  ^ 
il  s'emploie  fubftantivement. 

yOC ATES  î  (  les  )  anciens  peuples  de 
la  Gaule  Aqnitanique.  Cefar  qui  en 
parle  •  les  met  au  nombre  de  ceux 
qui  furent   fubjugués  par  CraiTuf» 
On  ne  s'accorde  pas  fur  le  nom  mo- 
derne du  pays  qu'ils  habitoient  :  les 
plus  fages  difent  qu'ils  ignorent  fa 
fituation  ,  qui  n'a  point  été  décermi* 
née  par  les  anciens.  Scaliger  moins 
modefte ,  a  d'abord  foupçonné  que 
les  Vocares  étoient  les  mêmes  que 
les  Boates,  aujourd'hui  Bucks ,  dit- 
il  i  Se  comme  un  fimple  foupçon  n6 
décidoit  pas  aÛTez  à  la  fantaifie ,  il 
n'a  point  craint  d'avancer  que  fon 
fentiment  étoit  certain.  Mais  ce  qui 
eft  certain  pour  lui ,  eft  regardé  corn* 
me  très- faux  par  los  meilleurs  cri« 
tiques. 

Un  Curé  dans  THiftoite  de  Bou- 
coa  en  Sauve-terre,  eftime  que  les 
Vocates  de  Céfar  font  ceux  de  Bou- 
cou,  &  appareinmenc  la  feule  ref- 
femblance  des  noms  Ta  déterminé 
à  embrader  cette  idée.  Il  pouvoir 
néanmoins  fe  fonder  fur  quelque 
chofe  de  plus,  &  dire  que  par  les 
partages  de  Céfar  ^  où  il  cil  parlé  des 
Vocaces,  il  femble  qu'ils  fuifcnt  à 
peu  pi  es  limitrophes  de  ce  que  nous 
appelons  i  préfept  Languedoc  En 
ce  cas,  les  Vocates  pourroient  être 
les  Commingeois»  nom  que  le  feul 
lieu  de  Boucou  nous  auroitconfer- 
vé.  Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'eft 
que  le  nom  de  Convena  n  ctoit  point 
connu  du  temps  de  Céfar ,  &  qu'il 
ne  le  fut  que  fous  Augufte. 

VOCATIF  ;  fubftantif  mafculin  fc 
terme  de  Grammaire. Le  cinquième 
cas  de  la  déclinaifon  des  noms  dans 
les  langues  où  les  noms  ont  des  cas, 
celui  dont  on  k  fert  quand  op  ap« 

I 


\ 


66  VOD 

pelle  qaetqa*un.  Dans  notre  langae 
il  n'y  a  point  de  cas  >  on  y  fupplée 
par  rincerjeétion  O ,  que  l'on  fous- 
entend  quelquefois.  yifo/iZ?/Vi<  /  Mon 
fouverain  Maure  !  O  toi  qui  créas 
t  univers  !  O  perfide  que  Jais -tu  dans 
ces  lieux  ! 

VOCATION;  fubftantif  féminin,  ro- 
catio*  Mouvement  intérieur  par  le- 
quel Dieu  appelle  une  perlonne  à 
quelque  genre  de  vie.  Pour  prendre 
un  itar  il  faut  examiner  fa  vocation, 
Jl  ne  faut  pas  prendre  pour  une  vo- 
nation  du  Ciel  le  caprice  ou  le  dépit 
amoureux  d'une  fit U  qui  va  s'enjer^ 
mer  dans  un  Couvent. 

Vocation  ,  fe  dit  auflî  d'un  certain 
ordre  de  la  Providence  que  Ton  doit 
fuivre.  Ceux  qui  gouvernent  les  peu- 
ples remplirent  leur  vocation  enfai- 
fant  régner. les  lois, 

YocATioN ,  fe  dit  encore  de  l'ordre 
intérieur  de  l'Eglife,  par  lequel  les 
Evcques  appellent  au  mini(tère  ec- 
cléfiaftique  ceux  qu'ils  en  jugent  di- 
gnes. Les  Catholiques  foutiennent  que 
la  vocation  des  Minijlres  Protefians 
ejl  nulle  &  invalide. 

On  appelle  la  vocation  des  Juifs  ^ 
des  Gentils  y  les  moyens  dont  Dieu 
s'eft  fervi  pour  appeler  ces  peuples 
à  la  vraie  religion.  On  dit  auflî ,  la 
vocation  d' Abraham. 

La  première  fyllabe  eft  brève,  la 
féconde  longue  &  les  autres  brèves 
au  (îngulier,  mais  la  dernière  eft 
longue  au  pluriel. 

VOUABLEj  petite  ville  de  France, 
en  Auvergne,  i  deux  lieues j  fud- 
oueft ,  d^llfoire. 

VOERDENi  ville  forte  des  Provin- 
ces Unies,  dans  la  Hollande,  fur 
le  Rhin  ,  à  trois  lieues  d'Utrecht,  & 
i  fix  de  Leyde. 

VŒU  ;  fubftantif  mafculin.  Votum. 
Promefle  faite  i  Dieu  par  laquelle 
on  s'engage  à  quelque  oeuvre  que 


Ton  croit  lui  être  agréable ,  &  qai 
n'eft  point  de  précepte.  Faire  vœu 
de  virgin'ué.  Faire  vœu  de  bâtir  une 
chapelle»  Faire  Vtiu  déjeuner.  Accom" 
plir  fon  vœu.  Se  Jairc  relever  de  fon 
vœu. 

On  appelle  vœux  de  religion^  ceux 
qu'un  novice  profère  en  failant  pro- 
tcflîon.  Ces  vœûx  qu'on  appelleyb- 
lennels^  (ont  ordinairement  au  nom* 
bre  de  trois  «  favoir  ,  de  chafteté , 
pauvreté,  obéilfance.  Les  Religieu- 
fes  font  en  outre  vœu  de  clôture  ; 
&  dans  quelques  ordres ,  les  vœus 
comprennent  encore  certains  enga* 
gemens  particuliers ,  comme  dans 
l'ordre  de  Malte  ,  dont  les  Che- 
valiers font  vœu  de  faire  la  guêtre 
aux  infidelles. 

L'âge  auquel  ou  peut  s'engager 
par  des  vœux  folennels  ou  de  reli- 
gion, a  été  réglé  diverfement  de- 
puis la  pubeité  où  Ton  peut  con^- 
trader  mariage  ,  ju(qu*â  la  pleine 
majorité  qui  eft  de  15  ans.  Le  Con- 
cile de  Ttcnre  Tavoit  fixé  â  feize 
ans ,  ce  qui  avoit  été  adopté  êc  con- 
firmé par  l'Ordonnance  de  Blois  ; 
mais  par  TÉdit  du  Roi  du  mois  de 
Mars  i76i  ,  cet  âge  eft  fixé  â  vingt 
&  un  ans  accomplis  pour  les  mâles» 
&  à  dix  huit  pour  les  filles.  Ceux 
qui  font  des  vœux  plutôt  ne  con- 
tractent point  d'engagement  vala- 
ble. 

Les  vœux  que  fait  le  Profès  doi- 
vent être  rcç.is  par  le  Supérieur,  & 
il  doit  en  être  fait  mention  dans 
Taéle  de  profeflîon. 

La  formule  des  vœux  de  rel/gion 
n'eft  pas  la  même  dans  toutes  les 
Communautés  ;  dans  quelques-unes 
le  Religieux  promet  de  garder  la 
chafteté ,  la  pauvreté  &  l'obéiiran- 
cej  dans  d'autres  qui  font  j^ouver- 
nées  par  la  régie  de  Sjint  Benoît  , 
le  Profès  promet  la  convecfion  de» 


VΠ

nœurs  &  la  ftabilité  fous  la  régie 
de  Saint  Benwt,  félon  les  ufages 
de  la  Congrégation  dans  laquelle  il 
s'engage  ;  mais  quelle  que  foit  la 
formule  des  vœux  »  elle  prodnit  tou* 
jours  le  m&me  effet. 

Quelques  •  uns  attribuent  1  cta- 
bliiFement  des  vœux  de  religion  à 
Saint  Bafile  »  lequel  vivoic  au  mi- 
lieu du  quatrième  (iècle. 

D  autres  tiennent  que  les  pre- 
miers Solitaires  ne  faifoient  point 
de  vœux ,  &  ne  fe  confacroient 
point  â  la  vie  religieufe  par  desen- 
gagemens  indiifolubles  :  qu'ils  n'é- 
toient  liés  qu  avec  eux-mêmes ,  & 
qtt*ils  étoient  libres  de  quicter  la 
retraite,  s'ils  ne  fe  fentoient  pas  en 
état  de  foucenir  plus  long-temps  ce 
genre  de  vie. 

ht%  vœux  du  moins  folennels  , 
ne  furent  introduits  que  pour  fixer 
rinconftance  trop  fréquente  de  ceux 
qui  s'étant  engagés  trop  légèrement 
4ans  l'état  monaftique,  le  quitcoient 
de  même  :  ce  ^ui  caufoit  un  fcan* 
dale  dans  l'Eglife  ,  &  troubloit  la 
tranquillité  des  familles. 

Erafme  a  cru  que  les  vœux  fo^ 
lennels  de  religion  ne  furent  in- 
troduits que  fous  le  Pontificat  de 
Poniface  VllI  ,  dans  le  treizième 
fiècle. 

D'autres  prétendent  que  dès  le 
temps  du  Concile  de  Calcédoine 
renu  en  1 5 1 ,  il  falloit  fe  vouer  i 
pieu  fans  retour. 

D'autres  au  contraire  foutiennent 
qu'avant  Boniface  VIII ,  on  ne  fai- 
ioit  que  des  vœux  fimples,  qui  obli- 
geoient  bien  quant  à  la  confcience  t 
mais  que  l'on  pouvoit  en  difpen* 
fer. 

Ce  qui  eft  certain ,  c'eft  qu  alors 
rémidSon  des  vœux  n'emportoit 
|K)ioç  mprt  civile  >  &  que  le  {1^- 


VOE 


^7 


ligieux  en  rentrant  dans  le  fiécle , 
rentroit  aufii  dans  tous  fes  droits. 

Mais  depuis  long  temps  les  vœux 
de  religion  font  indiubluble5,à  moins 
que  le  Religieux  n'ait  réclamé  con- 
tre fes  vœux  ^  &  qu'il  ne  foit  ref- 
titué. 

Anciennement  il  falloit  réclamer 
dans  l'année  de  l'émiflion  des  vœux; 
mais  le  Concile  de  Trente  a  fixé  le 
délai  a  cinq  ans;  les  Conciles  de 
France  poftérieurs  ,  Taffemblée  du 
Clergé  de  1 573  ,  &  les  Ordonnan- 
ces  de  \6i^  ,  1^57. &  \666  y  font 
conformes)  Se  telle  eft  la  jurifpru* 
dence  des  Parlemens. 

Les  moyens  de  reftitution  font  » 
x^.  le  défaut  de  1  âge  requis  par  les 
faints  décrets  &  par  les  ordonnan- 
ces ;  a^.  le  défaut  de  noviciat  en 
tout  ou  en  partie)  5^.  le  défaut  de 
liberté. 

Ce  n'eft  poinr  devant  le  Pape 
que  Ion  doit  fe  pourvoir  pour  la  ré- 
clamation j  &  il  n'eft  pas  même  be« 
foin  d'un  refcrit  de  Cour  de  Rome 
pour  réclamer. 

Ce  n'eft  pas  non  plus  devant  le 
Supérieur  régulier  que  l'on  doit  fe 
pourvoir ,  mais  devant  l'Official  du 
Diocèfe  3  par  demande  en  nullité  de 
vœux  y  ou  bien  au  Parlement  par  la 
voie  de  l'appel  comme  d*abus  s'il  y 
a  lieu. 

On  appelle  vœu  de  pabilité ^  l'en- 
gagement de  quelques  Religieux  à 
demeurer  toujours  en  un  certain 
Monaftère. 

On  appelle  vœu  fimple  j  un  vœu 
qui  n'eft  pas  fait  en  face  de  TÈglife 
avec  les  formalités  prefcrites  par  les 
canons.  On  l'oppoîe  à  vœufolenneL 

On  dit  familièrement  ^je  nai  pas 
fait  vœu  défaire  une  telle  chofe;  pour 
dire ,  j  ai  la  liberté  de  la  faire  ou  de 
ne  la  pas  faire ,  je  ne  me  fuis  enga* 
gé  4  rien, 


«8  VOG 

VflEU  I  fignifie  aofli ,  lofFrande  pto«> 
tnife  ptr  un  vœu.  Appcnirc  des 
vaux  aux  piliers  d'une  chapelle.  Ce 
tableau  efi  un  \œu.  On  appelle  aulli 
ces  fortes  d'offrandes  j  des  ex  voto  » 
d'une  expredion  latine  que  Tufage  a 
fait  pafTer  dans  la  langue.  Ce  tableau 
eft  un  ex  voto. 

Vœu  ,  fç  prend  quelquefois  pour  fuf- 
frage,  &  dans  cette  acception ,  il  ne 
fe  dîi  quen  quelques  lieux  ,  dans 
certaines  éUébjons  &  délibérations. 
Donner  fon  vœu.  Ecrire  f on  vœu.  Il 
lui  refujafon  vœu» 

Voeux,  au  pluriel,  fignifîe ,  fouhaits, 
défirs.  Ce  mariage  a  comblé  f  es  vaux. 
Tout  le  monde  fait  des  vaux  pour 
vous.  Ce  Prince  a  les  vaux  des  peu- 
pies. 

On  prononce  veu. 

Ce  nonofyllabe  eft  moyen. 

VOGHERAi  ville  d'Italie  dans  le  Pa- 
vefan  ,  fur  la  rivière  de  ScafFora  ,  à 
cinq  lieues ,  fud-oueft  ,  de  Pavie.^ 

VOGLlEj  terme  pris  de  rhalicR.  On 
appelle  bonne  voglîe  ^  celui  qui  fe 
loue  pour  ramer  fur  une  galère  >  & 
qu'on  appelle  communément ,  ma- 
rinier de  rame.  Il  y  a  tant  de  bon- 
nes vogUesfur  cette  galère. 

On  dit  aufli  adverbialement ,  de 
bonne  roglie  ;  pour  dire  ,  de  bonne 
volomé.  C'ejfl  une  chofe  qu  il  fera  de 
bonne  vogUe. 

On  prononce  voi//(( ,  en  mouillant 
les  //. 

^OGUE;  fubftantif  féminin  &  terme 
de  marine.  L'impulHon,  le  mouve 
ment  d'une  galère  ou  autre  bâti- 
ment,  caufé  par  la  force  des  rames. 
Vogue  lente  iifoible.  Vogue  prejfce 
&  Jorte. 

VoGUi  y  fignifie  figurément,  le  crédit, 
l'eftime,  la  répuration  où  eft  une 
perfonne.  Ce  Médecin  a  la  vogue.  Ce 
fermou  a  mis  le  Pndicateur  en  vogue.. 
Cet  Archiucle  cj  for:  en  vogue. 


VOH 

VoGtJX  )  fe  dit  auûî  des  chofes  € 
grand  cours  »  qui  font  fort  i  I 
de.  L'an  dernier  ces  étoffes 
fort  en  vogue.  C'tjl  une  ville 
jeux  de  hafard  ont  été  long-tei 
vogue.  C'ejl  lui  qui  a  mis  ces 
en  vogue.  Ce  Marchand  a  la  vo^ 

VOGUEAVANTi  fubftantif  c 
lin  &  terme  de  marine.  Eff 
rameur  qui  tient  la  queue  de 
me  &  lui  donne  le  branle,  l 
vogue  avant.. 

VOGUER  i  verbe  neutre  Je  I 
mière  conjugaifon,  lequel  f 
jugue  comme  Chanter.  Être 
(ur  l'eau  â  force  de  rames.  * 
les  galères  commencèrent  à  vog 

Voguer,  fe  dit  quelquefois  de 
féaux  qui  vont  à  la  voile.  Li 
voguait  en  pleine  mer. 

Voguer  ,  fignifie  aullî ,  ramer , 
voir ,  faire  aller  à  la  rame.  C 
cats  voguent  mieux  que  ceux  U 
On  dit  proverbialement  i 
lément ,  vogue  la  giilère;  pou 
arrive  ce  qui  pourra- 

VOGUEURj  fubftantif  mafcul 
meur.  Il  y  a  tant  de  vogueursji 
galère. 

La  première  fyllabe  eft  hû 
Kl  fecon  ie  longue. 

VOHBOURG; petite  ville  &c  I 
ge  d'AIlcmague  en  Bavière,  « 
Régence  de  Munich ,.  fur  le 
be  ,  i  quatre  lieues  d  Ingolfta 

VOICI  ;  prépofition.  En.W  fer^  à 
trer,  à  défigncr  une  chofe  < 
proche  de  celui  qui  parle.  ^ 
ftmme  que  vous  cherche^.  Le 
qui  vous  attendent.  J'\nci  Féq 
qu'il  veut  acheter.  Nous  voii 
pour  faire  un  brelan. 

Voici  ,  fe  dit  auffi  des  chofcs  < 
^'apperçoivent  point  par  le* 
Voici  le  moyen  dont  il  fait 
Foie} la  qucjlion  qu'il  a propc^ 


VOI 

alors  on  le  die  avaat  de  dire  ce 

moyen ,  cette  queftion. 

■^Woxci ,  eft  quelquefois  fuivi  d'un  que^ 
comme  dans  cette -phrafe  9  yoici 
quelle  vient. 

Les  deux  fyllabes  font  bièves. 
^^Olti  fublUntif  féminin.  Via.  C\it' 
min ,  route  par  où  Ton  va  d*un  lieu 
â  un  autre.  Il  ne  fe  dit  plus  en  ce 
fens  &  au  propre,  qu'en  parlant  des 
grands  chemins  des  anciens  Ro- 
mains ,  de  ces  routes  conduites  de 
Rome  aux  extrémités  de  Tlcalie  & 
par  de  11,  dont  il  refte  encore  des 
▼eftiges. 

Les  Romains  dans  ce  genre  de 
monumens  publics  ,  ont    furpafTé 
tous  les  peuples  du  monde.  Ils  cru- 
rent faite  honneur  à  Augnfte  en  l c- 
tabliflant  Curateur  ^  CommifTaire 
des  grandes  voies  aux  environs  de 
Rome.  Suétone  dit  qu'il  s'en  réferva 
ia  dignité,&  qu'il choiftt  pour  fubdi* 
rat  des  hommes  de  diftinâion  qui 
^voient  déjà  été  Préteurs.  Tibère  fe 
£t  gloire  de  lui  fuccéder  pour  cette 
«:harge;  &  afin  de  la  remplir  avec 
^clat ,  il  fit  auili  travailler  à  fes  pro- 
pres frais ,  quoiqu'il  y  eût  des  fonds 
^eftinés  à  cette  forte  de  dcpenfc. 
^Jaliguia  s'y  appliqua  à  fon  tour , 
xnais  il  s'y  prit  d'une  manière  extra- 
"Vagante  &  digne  de  lui.  L'imbéciUe 
daudius  entreprit  &  exécuta  un 
projet  que   le    politique   Auguf^e 
^voit  cru  impoflible  y  favoir  »  de 
^reufer  au  travers  d'une  montagne 
"min  canal  pour  fervir   de  décharge 
au   lac  Fucin ,   aujourd'hui  lac  de 
<^eIano.  Aufli  l'exécution  lui  cou- 
"«a  t-elle  des  fommes  immenfes.  Né 
son  ne  fit  prefque  rien  faire  aux 
grandes  voies  de  dehors,  mais  il 
embellit  beaucoup  les  rues  de  Ro- 
3ne.  Les  règnes  d'Othon,  de  Galba 
*  de  Vitellius  furent  trop  courts  & 
(lop  agités*  Cétoic  des  Empereurs 


VOI  6^ 

3u'on  ne  faifoit  que  montrer ,  &  qui 
ifparoifToient  aufli  tôt.  Vefpalvén 
fous  qui  Rome  commença  d 'èrr« 
tranquille  ,  reprit  le  foin  des  gran- 
des voies.  On  lui  doit  en  Italie  la 
voie  iniercica.  Son  attention  s'éten- 
dit jufqu'à  rEfpagne.  Ses  deux  fils 
Titus  èc  Domitien  l'imitèrent  en 
cela  y  mais  ils  furent  furpafTés  par 
Trafan.  On  voit  encore  en  Italie  , 
en  Efpagne»  fur  le  Danube,  &  ail- 
leurs les  reftes  des  nouvelles  voies 
&  ponts  qu'il  avoit  fait  coiifiruire 
en  tous  ces  lieux-là.  S^s  fuccefTeurs 
eurent  la  même  pafl^oa  jufqu'à  la 
décadence  de  l'Empire,  Se  les  inf« 
criprions  qui  rcfter.t  fuppléent  auie 
omiilions  de  Thidoire. 

11  faut  d'abord  diftirguer  te» 
voies  militaires,  vtét  mi/nares ^  con- 
Julares  y  pratorid  de  celles  qui  iie 
l'ctoientpas,  &  que  l'on  nommoit 
vie  vidnaUs,  Les  dernières  étoient 
des  voies  de  travcrfe  qui  aboutif- 
foienr  à  quelque  ville  firuée  à  droiîe 
ou  à  gauche  hors  de  la  grande  vore 
ou  à  qusiq'ie  buurg,  cni  d  qi»elqire 
village,  ou  même  qui  comm.uni- 
quoienc  d'un-î  voie  militarre  à  laurrer 
Les  v.)ies  militaires  fe  faifoient 
aux  dépens  de  l'ÉtPt,  &  les  frais 
feprenoientau  tréfor  pnbii<  ou  (ur 
les  libéralités  de  quelques  citoyens- 
2'ilrs  &  magnifiques  ,  ou  fur  le  pro- 
duit du  butin  cnkvc  aux  ennemis. 
C  croient  Its  Inren-^Jans  des  voic^,, 
viamm  curaccrcs  ,  àc  les  Commillai- 
res  publics  qui  en  diriceoiçr.t  la* 
conftrucbion  v  rr»ais  les  voies  de 
traverfe,  v/j  viurtcrlts  ^  fc  rai^oicnc 
p-^r  les  Communautés  intcreirées:, 
dont  les  Magillrats  réglwient  les- 
contributions  &c  les  corvées.  Com- 
me ces  voies  de  la  (econdcclalfc  f:w 
«guoieiit  moins  que  Ijs  v^^us  mr- 
htaires,  on  n'y  failoit  point  faht  de 
façons  y  cependant    tlUs  devouuf 


i 


70  VOI 

2tre  bien  entretenues.  Perfonne  n'é- 
tait exempt  d'y  contribuer  ,  pas 
.  même  les  domaines  des  Empereurs. 
Des  particuliers  employ oient  eux- 
mêmes  ou  léguoient  par  leur  tefta- 
ment  une  partie  de  leurs  biens 
pour  cet  ufage.  On  avoit  foin  de  les 
7  encourager  ;  le  caradère  diftinc- 
cif  du  Romain  étoit  d'aimer  paffioa- 
nément  la  gloire.  Quel  attrait  pou- 
voit  on  imaginer  qui  eût  plus  de 
force  pour  Tanimer  que  le  plaifir  de 
voir  (on  nom  honorablement  placé 
fur  des  monumens  publics  &  fur 
les  médailles  qu'on  frappoit  ?  L*é- 
.  mutation  s'en  mèloit,  c'étoit  adez. 

La  matière  des  voies  n*écoit  pas 
par-tout  la  même.  On  fe  fervoit  fa- 
gement  de  ce  que  la  nature  préfen* 
toit  de  plus  commode  &  de  plus 
folide ,  linon  on  apportoit  ou  par 
charrois  ou  par  les  rivières  ce  qui 
étoit  abfolument  nécelTaire  quand 
les  lieux  voifins  ne  l'avoient  pas* 
Dans  un  lieu  c'étoit  Amplement  la 
roche  qu'on  avoit  coupée  j  c'eft  ainfi 
que  dans  l'Âfie  mineure  on  voit 
encore  des  voies  naturellement  pa- 
vées de  marbre.  En  d'autres  lieux 
c'étoit  des  couches  de  terres ,  de 
gravois,  de  ciment,  de  briques,  de 
cailloux,  de  pierres  carrées.  En  Ef- 
pagne  la  voie  de  Salamanque  étoit 
revêtue  de  pierre  blanche  ^  delk  fon 
nom  via  argcntea  ,  la  voie  d'argent. 
Dans  les  Pays-Bas  les  voies  étoient 
revêtues  de  pierres  grifes  couleur 
de  fer.  Le  nom  de  voies  fentes 
que  le  peuple  leur  a  donné  peut 
âufli-bien  venir  de  la  couleur  de  ces 
pierres  que  de  leur  folidité. 

Il  y  avoit  des  voies  pavées  3c 
d'autres  qui  ne  l'éroient  pas  ,  (i  par 
le  mot  de  pavé  on  entend  une 
çonftruâion  de  quelques  lits  de 
pierres  fur  la  furface.  On  avoit  foin 
qi^e  celles  qui  n  étoient  point  na- 


VOI 

vées  fufTent  dégarnies  de  toat  ce 
qui  les  pouvoit  priver  du  foleil  & 
du  vent ,  &  dans  les  forêts  911 
étoient  fur  ces  fortes  de  voies  ,  on 
abattoit  des  arbres  à  droite  &  i 

S  gauche  afin  de  donner  un  libre  p^- 
âge  i  l'air ,,  on  y  faifoit  de  chaqno 
côté  un  folié  en  bordure  pour  l'é- 
coulement des  eaux,  &  d'ailleurs 
pour  n'être  point  pavées  il  falloit 
qu'elles  fîi(fent  d'une  terre  préparée, 
&  qu'on  rendoit  ttès-dure. 

Toutes  les  voies  militaires  étoient 
pavées  fans  exception ,  mais  diffé« 
remment  (elon  le  pays.  11  y  avoit  en 
quelques  endroits  quatre  couches 
l'une  fur  l'autre.  La  première  étoic 
comme  le  fondement  qui  dévoie 
porter  toute  la  mafle.  C'eft  pour- 
quoi avant  de  la  pofer  on  enievoic 
tout  ce  qu'il  y  avoit  de  fable  pu  de 
terre  moUe^ 

La  féconde ,  nommée  en  latin  rut^ 
dcratio  »  étoit  un  lit  de  tefts  de  pots« 
de  tuiles ,  de  briques  caSées  eniem-. 
ble  avec  du  ciment. 

La  troiilème,  nucleus^  on  le 
noyau ,  étoit  un  lit  de  mortier  quQ 
les  Romains  appeloient  du  même 
nom  que  la  bouillie ,  parcequ'on  le 
mettoit  affe?  mou  pour  Ivii  donnée 
la  forme  qu'on  youloit ,  après  quoi 
on  couvroit  le  dos  de  toute  cette 
matTe  ou  de  cailloux ,  ou  de  pier- 
res plates ,  ou  de  grofles  briques  » 
ou  de  pierrailles  de  différentes  for* 
tes  félon  le  pays.  Cette  dernière 
couche  étoit  nommée  fumma  crujia 
ou  fummum  dorfum*  hti  couches 
n'étoitnt  pas  les  mêmes  par-tout  j; 
on  en  changeoit  l'ordre  ou  le  nom^ 
bre  félon  la  nature  du  terrain. 

Bergier  qui  a  épuifé  dans  un  fv' 
vaut  Traité  tout  ce  qui  regarde  cette 
matière ,  a  fait  creufer  une  ancienne 
voie  romaine  de  la  province  de 
Çt^ampag,ne  près  de  Reims  pour  tj\ 


VOI 

«examiner  la  conftrudion.  Il  y  trouva 
premièrement  une  couche  de  Tc- 
paiffeur  d'un  pouce   d'un   mortier 
snêlé  de  fable  Se  de  chaux.  Seconde- 
xnent  dix  pouces  de  pierres  larges 
&  plates  qui  formoient  une  efpcce 
Je  maçonnerie   faite   en   bain  de 
ciment  très  -  dur  ,   où    les    pierres 
Croient  pofées  les  unes  fur  les  au 
très.  En  croifième  lieu  huit  pouces 
de  maçonnerie  de    pierres   a   peu 
près  rondes  &  mêlées  avec  des  mor- 
ceaux  de  briques ,   le  tout   lié   fî 
fortement  y  que  le  meilleur  ouvrier 
n'en  pouvoir  rompre  fa  charge  en 
une  heure.  En  quatrième  lieu  une 
autre  couche  d*un  ciment  blanchâ- 
tre &  dur ,  qui  reflembloir  d  de  la 
craie  gluante ,  ôc  enfin  une  couche 
<le  cailloux  de  Cix  pouces  d'épaif- 
ieur. 

On  eft  furprîs  quand  on  lit  dans 
Vitruve  les  lits  de  pavés  qui  écoient 
rangés  l'un  far  l'autre  dans  les  ap- 
partemens  de  Rome.  Si  on  bâtiffbit 
£    folidement    le    plancher    d'une 
chambre  qui  n'avoit  à  porter  qu'un 
poids  léger  ,  quelles  précautions  ne 
prenoit-on  pas  pour  des  voies  expo- 
lées  jour  &  nuit  i  toutes  les  inju- 
res de  l'air,  &  qui  dévoient  être 
continuellement  ébranlées  par  la  pe- 
fanteur  &  la  rapidité  des  voitures  ? 
Tout  ce  maçonnage  étoit  pour  le 
milieu  de  la  voie,  &  c'eft  propre- 
ment lachauflée,  agger    11  y  avoir 
de  chaque  côté  une  lificre,  marge  ^ 
faite  des  plus  grolTis  pierres  6c  de 
blocailles  pour  empêcher  la  chauf- 
fée de  s'éoouler  ou  de  s'affaifTer  en 
s'étendant  par  le  pied.  Dans  quel- 
ques endroits  »  comme  dans  la  voie 
Âppienne  »  les  bordages  étoient  de 
deux  pieds  de  largeur ,  faits  de  pierre 
de  taille,  de  manière  que  les  Voya- 
geurs pouvoicnt  y  marcher  en  tout 
temps  fie  à  pied  fec>  &  de  dix  pieds 


VOI  71 

en  dix  pieds  joignant  les  bordages 
il  y  avoir  des  pierres  qui  fervoienc 
à  monter  à  cheval  ou  en  charrior. 

On  plaçoit  de  mille  en  mille  des 
pierres  qui  marquoient  la  diftanc» 
du  lieu  où  elles  écoient  placées  a  la 
ville  d'où  l'on  venoit  ou  â  la  ville 
dans  laquelle  on  alloit.  C'étoit  une 
invention  utile  de  Caius  Gracchus 
que  Ton  imita  dans  la  iuire. 

Toutes  les  voles  militaires  du 
cœur  de  l'Italie  ne  fe  terminoient 
pas  aux  portes  de  Rome ,  mais  au 
marché  Forum,  au  milieu  duquel 
étoit  la  colonne  militaire  qui  étoit 
dorée ,  d'où  lui  venoit  le  nom  de 
milliarium  aureum.  Plme  &  les  au- 
tres Écrivains  de  la  bonne  antiqui  é 
prennent  de  Cette  colonne  le  terme 
&  l'origine  de  toutes  les  vcies.  C'tft 
de-li  que  fe  comptoient  tes  milles^ 
Se  comme  ces  milles  étoient  ditlin- 

fués  par  des  pierres,  il  s'en  foima 
habitude  de  dire  ad  tenium  iupi" 
dcm,  ad  duodecimum  ,  ad  vigcjimum^ 
&CC-  pour  dire  â  trois  milles ,  a  cà  .Z9 
milles,  â  vingt  mil^s,  &c.  On  ne 
voit  point  que  les  Romams  ayent 
compté  au-delà  de  cent,  dd  cencéfi* 
mum  ^  lorfqu'il  s'agiffbit  de  donner 
à  quelque  lieu  un  nom  pris  de  fa 
diftance.  Bcrgier  croit  que  c'eft 
patceque  la  juridiction  du  Vicaire 
de  la  ville  ne  s'étendoit  pas  plus 
loin. 

Quoi  qu'il  en  foit ,  il  y  a  encore 
de  ces  colonnes  milliaires  dans  toute 
rétendue  de  l'Empire  romain  ,  K 
fans  parler  d'un  grand  nombre  d'au- 
tres, on  en  voit  encore  une  debout 
à  une  lieue  de  la  Haye  avec  le  nom 
de  l'Empereur  Anionin,  Les  colon- 
nes fous  les  Empereurs  portoicnt 
d'ordinaire  les  noms  des  Empereurs, 
des  Céfars,  des  villes  ou  des  parti- 
culiers qui  avoient  fait  faire  ou  ré- 
parer les  voies  )  quelquefois  auili 


71  VOI 

retendue  du  trivaii  qu'on  y  avoir 
fait,  &  en  An  la  diftance  du  lieu  où 
elles  étoient  à  l'endroit  du  départ, 
ou  du  terme  auquel  la  voie  menoit. 
Les  Romains  avoient  encore  des 
voies  d'une  autre  efpèce.  Leur  mot 
iter^  qui  ell  générique ,  comprenoit 
fous  lui  diverfes  elpèces,  comme 
le  fcncier  ^fcmita^  pour  les  hommes 
a  pied^  le  fentier  pour  un  homme 
à  cheval,  calUs ;  les  rraverfes,  tra- 
m'Uis;  les  voies  particulières,  par 
exemple,  avoient  huit  pieds  de 
largeur  pour  deux  charsiots  venant 
l'un  contre  l'autre.  La  voie  pour  un 
fimple  charriot  n'avoir  que  quatre 
pieds  î  la  voie  nommée  proprement 
iter  pour  le  palTage  d'un  homme  i 
pied  ou  \  cheval  n'en  avoir  que 
deuxj  le  fentier  qui  n'avoit  qu'un 
pied ,  fcmita ,  femblè  «tte  comme 
fi  on  dïCoiifcmi'Ucr;  le  lentier  pour 
les  animaux,  cal/is,  n'avoir  qu'un 
demi- pied  j  la  largeur  des  voies  mi- 
litaires étoit  de  loixante  pieds  ro- 
mains, favoir  vingt  pour  le  milieu 
iie  la  chaulTée  ,  éc  vingt  pour  la 
pente  de  chique  côté. 

Tputes  les  voies  militaires  &  mê- 
me quelques  unes  des  voies  vicina- 
les ont  été  confervces  dans  un  dé- 
tail très  -  précieux ,  dans  l'Itinéraire 
d'Antonin,  ouvrage  commencé  dès 
le  temps  de  la  République  romaine, 
continué  fous  les  Empereurs  ,  & 
malheureufert^ent  altéré  en  quel- 
ques endroits  par  rîp;norance  ou  par 
la  hardie^e  des  copilles.  L'autre  eft 
la  table  Thcodofienne  faire  du  temps 
de  l'Empereur  Thepdofe,  plus  con- 
nue Tous  le  nom  de  cable  de  Pcucin- 
ger  ou   table  d'Aushourj?,  parce- 

au'elle  a  appirrenue  aux  Peutinger 
'Ausbourg.  Velfer  a  travaillé  i  1  c- 
claircir;  mais  il  a  lailTé  une    ma- 
tière a  fu|)plénient  &  à  correcStion. 
Les  voies  militaires  étoient  droi-  ) 


vot 

tes  8c  uniformes  dans  tout  VUm^ 
pire,  c*eft-â«dire  qu'elles  avoient 
cinq  pieds  pour  un  pas ,  mille  pas 
pour  un  mille ,  une  colonne  ou  une 
pierre  avec  une  infcription  à  cha- 
que mille.  Les  altérations  arrivées 
naturellemenr  dans  l'eTpace  de  plu- 
fieurs  liècles  &  les  réparations  rhon 
dernes  que  l'on  a  faites  en  divers 
endroits  n'ont  pu  empêcher  qu'il  ne 
reftât  des  indications  propres  i 
nous  faire  reconnoîrre  les  voies  ro' 
maines.  Elles  font  élevées  ,  plus 
ordinairemenr  conftruites  de  fable 
établi  fur  des  lits  de  cailloux,  toa« 
jours  bordées  par  des  fodés  de  cha- 
que cô:é,  au  poinr  même  que  quel- 
que coupées  qu'elles  fulTent  fur  le 
talus  d'une  montagne  elles  étoienc 
féparées  de  cette  montagne  par  ua. 
fofle  deftîné  i  les  rendre  sèches  en 
dounanr  aux  terres  Se  aux  eaur 
entraînées  par  h  pente  naturelle  un 
dégagement  qui  n  embarraffoit  ja- 
mais la  voie.  Cette  précaution ,  la 
feule  oui  pouvoit  rendre  les  ouvra- 
ges folides  6c  durables ,  eft  un  des 
moyens  qui  fert  le  plus  à  reconnoî** 
tre  les  voies  romaines  )  c'ell  du 
moins  ce  que  Ion  remarque  dans 
plufieurs  de  ces  voies  de  la  Gaule  » 
qui  plus  étroites  Se  n'ayant  pas  la 
magnificence  de  celles  que  cette 
mcme  nation  avoit  confti  uices  pour 
traverfcr  l'Italie  ou  pour  aborder  les 
villes  principales  de  l'Empire  ,  n'a- 
voient  pour  objet  que  la  communi- 
cation &  la  fureté,  des  conquêtes 
par  la  marche  facile  8c  commode 
des  troupes  8c  des  bagages  iiidif- 
penfablement  néceffaires. 

11  faut  à.  préfenr  pafTer  en  revue 
les  principales  voies  romaines  donc 
les  noms  font  fifréqucnsdansTHif- 
toire,  Se  dont  la  connoiffance  ré- 
pand un  grand  jour  fur  la  Cco« 
graphie^ 

Foies 


74  VOI 

ck>aze  pas  il  y  avoic  une  pierre  plus  1 
élevée  qae  les  autres  »  fut  laquelle  on 
pouvoic  s'afleoir  pour  ferepoferj  ou 
pour  monter  commodément  i  che- 
val ^  eiemple  qui  fut  imité  pour 
toutes  les  autres  voies  romaines.  Les 
ajibprg;8$.  d^  les  cabarets  fourmiU 
Iqi^c  fut  cette  route ,  comme  nous 
l'apprenons.  d*Horace. 

L'aggrandi0èment.  de  la  Répu- 
blique ,  &  furtout  la  conquête  de 
la  Gièce  &  de  l'Âfie  engagèrent  les 
Romains  i  pouflfer  cette  voie  juf-* 
qu  aux  excrémicés  de  ritalie,  fur  les 
bords  de  la  mer  Ionienne  »c*eft-i- 
dire ,  i  l'étendre  jufqu'â  )  50  milles. 
Jules  Céfar  ayant  été  établi  Com- 
nifTaire  de  cette  grande  voie ,  la 
prolongea  le  premier  après  Appius  1 
&  y  fît  des  dépenfes  prodigieufes. 
On  croie  que  les  pierres  qu'il  y  em- 
ploya furent  tirées  des  trois  carrières 
de  la  Campanie  ,  dont  l'une  eft  près 
de  l'ancienne  ville  de  SinuefTe ,  l'au- 
tre près  de  la  mer  ,  entre  Pou2zol 
&  Naples ,  8c  la  dernière  proche  de 
Terracine.  Cette  voie   a  auffi  été 
nommée  P^ia  Trajana^  après  que 
Trajan  l'eût  fait  réparer  de  nouveau. 
Grachuus  yavoit  fait  pofer  les  ther- 
mes ,  &  on  l'appela  toujours  ,  pour 
fon  antiquité  ,  la  folidité  6c  fa  lon- 
gueur ,  regina  vlarum. 

Autant  cette  voie  étoit  entière  & 
unie  autrefois  5  autant  eft-elle  déla- 
brée aujourd'hui  \  ce  ne  font  que 
morceaux  détachés  qu'on  trouve 
d'un  lieu  à  l'autre  ,  dans  des  vallées 
perdues  :  il  eftdifficile  dans  plufieurs 
endroits  de  la  pratiquer  à  cheval  ni 
en  voitures,  tant  à  caufe  du  glifTant 
des  pierres ,  que  pour  la  profondeur 
des  ornières  :  les  bords  du  pavé  qui 
.  fubfiftent  encore  ci  &  là  ont  vingt 
palmes  romaines  ,  ou  quatorze  pieds 
moins  quatre  pouces ,  mefure  d'An- 
:  gleterre. 


VOI 

Voie  Ârdeatine.  Quelqcle^ttn«  tut 
font  prendre  fon  origine  dans  Rome 
même ,  au-deflbus  du  mont  Aven-» 
tin ,  près  des  thermes  d*Antooiàs 
Caracalla,  d'où  ils  la  font  fortir  par 
une  porre  du  mctne  nom  %  &  la 
conduisent  dans  la  ville  d'Ardea  « 
entre  la  voie  Appienne  &  la  voie 
Oftienfe  î  c'eft  le  fentiment  d'Onu- 
phrius.  Cependant  le  plus    grand 
nombre  des  Savans  font  partit  la  voie 
Ardéatine  de  celle  d'Appias,  hors 
de  Rome  »  au  travers  des  champs  sL 
main   droite.  Quoi  qu'il  en  foît  ^ 
cetre  route  n'avoir  que  trois  milles 
6c  demi  de  longueur  ,  puifque  \x^ 
ville  d'Ardea  étoit  fituce  à  cette  dif*^ 
unce  de  Rome. 

l^oie  Aurclicnnt ,  en  latin  VliZ, 
Aurélia.  Elle  prit  fon  nom  d'Aure- 
lius  Cotta  ,  ancien  Conful  qui  fur 
fait  Cenfeur  l'an  de  Rome  5ix# 
Cetre  voie  alloit  le  long  des  câtes> 
en  Tofcane ,  jufqu*à  Pife  ,  &  elle 
écoit  double  >  favoir  Fia  Aurélia 
vêtus  ,  &  Via  Aurélia  nova  ,  qu'on 
nomma  de  fon  reftaurateur  ,  Fia 
Trajana  :  elle  touchoit  aux  endroii$ 
appelés  Lorium  ^  Alfium^  Pyrgos  j 
Cajlrum  novum  &  Centi^m  CélU*  Oa 
conjefture  que  la  voie  nouvelle  Au- 
rélienne  .fut  l'ouvrage  d'Aurelius 
Antonin  ,  &  l'on  croit  qu'f  lie  étoit 
jointe  à  l'ancienne. 

Foie  Cajpenne  ,  en  latin  Fia  Cas-^ 
fia.  Elle  alloit  entre  la  voie  Flami- 
nienne  &  la  voie  Aurelienne  ,  au 
travers  de  TÉtrurie.  On  prétend  en 
avoir  vu  les  veftiges  entre  Sutrio  » 
AquA  paffk ,  &  près  de  Vulfinio , 
jufqu'à  Clufium  ;  &  l'on  conjeAure 
qu'elle  fut  l'ouvrage  de  Caffius 
Longinus ,  qui  fut  Cenfeur  Tan  de 
Rome  fix  cent ,  avec  Valerius  Mef- 
fala. 

Foie  Ciminia  ,  en  latin  Ciminia 
Fia^  Elle  traverfoit  en  Ètrurie  >  la 


VOI 

àiontagne  &  la  forèc  de  ce  nom , 
U  palToic  â  rorient  du  lac  aujouc- 
d'htti  nommé  Logo  di  Vlco. 

Foie  Ciaudicnnc  f  en  latin  Claudia 
Via.  Ce  grand  chemin  comm'ençoic 
«a  pont  Milrius  »  alloic  joindre  la 
Toie  Flaminienne  »  &  paCToic  nar 
les  villes  de  Laqoes  »  Piftoje  »  Flo- 
rence ,  &c. 

Voie  DomUienne.  Elle  fut  conf- 
traite  par  l'Empereur  Domicfén , 
alloic  de  Sinùelfe  jûfyx'i  Pozzuolo , 
paflbir  par  on  chemin  fabtonneux , 
8c  fe  joJgnoic  enfin  à  la  voie  Ap- 
pienne  :  elle  exifte  eticore  pilefique 
toare  entière. 

Voie  Flaminienne.  Elle  fut  conf- 
^roiteparC*  Flaminius,  Cenfenr, 
l'an  de  Rome  53  j.  Son  trajet  alloit 
de  la  porte  Flumentana  ,  par  Nnr- 
ma  9  Càfula ,  Menavia ,  Fulgîmum  ^ 
J^àrum  Flaminii ,  Hclvillum  ',  Forum 
^empronii  j  Forum  Fortuné  &  Pi/au- 
Tum^  jiifqu'i  Ariminium  (Riminiy)  où 
die  aboatiffbit  ^  aii  bout  du  pont  de 
cette  ville, 

Bfe  Tatitre  côté  commençoit  la 
voie  Émilienne  qui  alloit  jufqu'â 
Pologne  9  &  peut-itre  JQfqu^â  Aqui* 
leïa  :  c'eft  pourquoi  pluUeurs  Au- 
teurs, prennent  ccis  deux  voies  pour 
une  feule,  &  lui  donnent  la  longueur 
Je  la  voie  Appienne* 

Auprès  du  fleuve  Metanrus  3  elle 
étoLt  coupée  pa^^le  roc,  d'où  vient 
qu'on  l'appela  imerci/a  ,  ou  petra 
pertufa.  Lorfq'ik^elle  fur  délabrée , 
Aogûfte  la' fit  réparer  }  fa  longueur 
jafqu'i  Rtmini  etort  de  A6ï%  cent 
vingt-deui  mille  pas ,  ou  cinquante- 
cinq  lieues  d'AHe^âgne:  urte  partie 
de  cette  Voie  étoit  daiis  l'enceinte 
de  Rômê  ;  elle  alloit ,  c6cnme  on 
l'a  déji  dit,  de  la  porté  Flumentana, 
aujourd'hui  porta  del  Popolô  fufqu'à 
la  fin  de  la  ViaLata^  dans  la  feptième 
IlégiQU  ,  ou  jufiju  à  (a  Pie^a,  di 


VOI  75 

Sclarra  ^  en  droite  ligne  depuis  le 
pont  Mil  vins  :  c'eft  pourquoi  Vi« 
tellius  Honorius,  Stilico,  &ç.  firent 
leur  entrée  triomphante  par  cette 
voie. 

On  l'appelle  maintenant  ,  fuf- 
qu'au  Capitole ,  ôc  mcnle  une  par- 
tie qui  pafle  la  Pienadi  Siarra  ,  la 
Strada  del  Corfo  ,  parcequè  Paul  II 
aToit  prefcrit  la  courfe  à  cheval  du 
carnavaldanscetcerue^pourquilpuc 
voir  cette  courfe  dapalais  qu  ilavoic 
près  de  l'églifc  àt S. Carlo  di  Cor/o.On 
avoit  fait  auparavant  cette  courfe 
près  du  montTeftace,  c'eft-à-dire, 
depuis  le  palais  Farnèfe  jufqu  â  VE* 
glife  de  Saint  Pierre  ^  mais  on  la  fie 
alors  depuis  l'Eglife  de  S.  Maria 
del  Popolo  )ufqu-au  même  palais  ; 
cèftte  tué  eft  une  des  plus  belles  de 
Rome  ,  i  ckufe  du  palais  ,  outre 
qu'elle  a  en  face  cme  place  ornée 
d'un  obélirfque  ,  &  que  le  com- 
mencement fe  fait  par  les  deux  EgU«> 
fes  délia  Madona  di  Monte  Santo  ^ 
&  di  Santa  Maria  di  Miracoli^ 

Voie  Cabine  ou  Gabienne.  Elle 
partoit  à  droite  de  la  porte  Gabine^» 
Se  s'étendoit  jufqu'à  Gabies.  Son 
trajet  étoit  de  cent  ftades  »  environ 
douze  milles  &  demi  d'Italie. 
"  VoieGallicane y  enlxtin GalUcana 
Via.  Elle  étoit  dans  la  Caorpanie  SC 
traverfoit.les  marais  Pontins. 

Voie  Herculienne  %  '■  en  latin  Hercui 
lanea.  C'étoit  une  chaufifée  dans  la 
Campanie  >  entre  le  lac  Lucrin  &c 
la  mer.  Silius  Italiens  nomme  cette 
voie  Hercukum  iter ,  fappôfant  que 
c'éroit  l'ouvrage  d'hercule. 

Voie  Hignatienne  ^  en  latin  //!• 
gnatia  Via.  Elle  étbit  dans  la  Ma- 
cédoine ic  elle  avoit  cinq  cent 
trente  milles  de  longueur  ,  felot^ 
Strabon^  il  ne  faut  pas  la  confondre 
avec  YÉquaàa  Via  tsjm  étoit  en  Ita- 
lie. La  Voie  Hignatienne  m^noic 


l6  VOI 

depuis  la  merloDienoe  jufqQ'irHel- 
lelpont.  Ciceron  en  parle  dans  ton 
Oraîfon  toucbauc  les  provinces  con- 
fulaires. 

Fia  Lata.  Côtoie  une  rue  célèbre 
de  Rome ,  dans  la  feptièoie  région 
de  la  ville  qui  en  prie  ion  nom  :  elle 
commençoic  de  IzPic^'ia  diSciarra^ 
6c  alloic  jttfqu'au  Capitoie  :  elle  fait 
maintenant  partie  délia  Strada  dtl 
Corfo  j  &  elle  eft  une  des  plus  belles 
rues  de  Rome.  Autrefois  elle  étoit 
ornée  des  arcs  de  triomphe  de  Gor- 
dianus ,  Marcus,  Verus ,  &  d'autres 
belles  chofes  dont  on  voit  à  peine 
quelques  veftiges. 

.  Foie  Latine ,  en  latin  Latina  Via. 
Elle  commençoit  â  Rome  ,  de  la 
porte  latine  ,  s'étendoit  dans  le  La- 
tium,  &  fe  joignoit  près  de  CaClino, 
i  la  voie  Âppienne.  Son  trajec  étoit 
entre  VAlgidum  6c  les  montagnes  de 
Tufculum  par  Pi3a  ^  6c  continuoit 
par  Ferentinum^  Frufinum ,  Teanum, 
Sidicinum  ,  Calenum  ,|jufqu'â  Café- 
Unum. 

On  trouvoitfurcettevoie  le  temple 
de  la  Fortune  féminine  ,  avec  la 
ftatue  de  la  DéelTe  ^  que  les  feules 
femmes  mariées  pouvoient  toucher 
fans  facrilége. 

La  Voie  Latine  s'appeloit  auflî  la 
yoieAufonienne. 

Foie  Laurentine.  Cette  voie,  fé- 
lon Anlu-Gelle,  fe  trouvoir  entre  la 
voie  Atdéatine  &  i'Oftieofe.  Pline 
le  jeune  les  fait  voifînes  Tune  de 
laucre  ,  quand  il  dit  que  Ion  pou- 
voît  aller  à  fa  maifon  de  campagne  , 
par  l'une  &  l'autre  route. 

Foie  Nomentane  j  en  latin  Fia 
Nomentana.  Elle  commençoit  à  la 
porte  Viminale  &  alloit  jufqu'à  No- 
mentum  j  à  quatre  ou  cinq  lieues  de 
Rome. 

Foie  OJlienfe  ,  en  latin  Fia  Of- 
tienjis.  Elle  commençoit  à  la  porte 


vot 

'Trigemîna  ,  &  alloit  jufqu  à 
Selon  Procope  ,  cette  voie 
cent  vingt- (ix  ftades  de  long 
qui  font  dix^neuf  milles  italic 
on  huitième  j  mais  Titinéra 
lui  donne  que  feize milles  d'éti 
&  cette  feule  étendue  ,  coi 
t-iU  empêche  que  Rome  ne  fo 
maritime. 

Foie  Poflumiane  ,  en  lati 
Pojiumia.  Route  d'Italie  aux 
rons  de  la  ville  Hojlilia  y  feh 
cite.  Il  en  eft  aulfi  fait  mentio 
une  ancienne  infcription  com 
à  Gènes.  Auguftin  Juftinia 
qu'on  nomme  aujourd'hui 
route  Fia  Cojlumia ,  qu'elle  c 
depuis  Rumo]M(t\\\iNovéy  bc  < 
pafle^  par  Fota  arquata  ,  6c 
valla. 

Foie  Préntfiine  ,  en  latin  l 
ûna  Fia.  Route  d'Italie ,  qui 
Capitolin  »  conduifoit  de  R 
la  ville  de  Prénefte  d'où  elle; 
fon  nom  ;  elle  commencoi 
porte  Efquiiine  &  alloit  â  drc 
camp  Efquilin  jufqu'à  Préneft 

Foie  Qjiinclia.  Elle  partoii 
Voie  Salaria  ,  &  tiroir  fon  m 
Lucius  QuinÂius  qu'on  fit  Di< 
loxfqu'il  labouroit  fon  champ 

Foie  Salaricnne ,  en  latin  \ 
laria.  Elle  commençoit  à  la 
Colline  ^  &  prenoit  fon  nom 
que  les  Sabins  alloient  chercl 
mer  en  paffant  fur  cette  voie. 

Foie  Setina.  Elle  portoit  1 
de  Setia  dans  le  Latium  ,  &f 
par  fe  joindre  à  la  voie  Appiei 

Foie  Triomphale,  Elle  coi 
çoit  à  la  porte  triomphale  ,  f 
fon  rrajet  par  le  champ  Flamii 
le  champ  de  Mars  fur  le  V^ 
d'où  elle  finiflbit  en  Érrurie 

Foie  FaUrienne  ,  en  lati 
Faleria.  Elle  commençoit  â 
&  alloit  par  Alba  FcrRentis  ,  ( 


VOI 

Mia  ,  Inttrbromium  j  TeaU,  JUarre^ 
mium.^  jafqu  a  Hadria. 

Voie  yUclUenne  ,  en  latin  Via 
VitclUa.  Elle  alloic  depuis  le  Jani- 
cale  jafqci^à  la  mer  &  croifoic  l" Au- 
rélia vêtus. 

Voilà  les  principales  voies  des 
Romains  en  Italie. 

Le  mot  voie  s'emploie  encore  au 
propredans  cette  phrafe  proverbiale. 
Cet  homme  ejl  toujours  par  voie  &par 
ehemin. 

On  dit  figurcment  j  la  voie  dupa- 
radis  y  du  ciel.  La  voie  du  Salut.  La 
droite  vole.  J^sus-Ghrist  a  dit  de 
lui  dans  V évangile  :  Je  fuis  la  voie ,  la 
vérité  &  la  vie.  Être  dans  la  voie  de 
perdition^ 

En  termes  de  l'écriture ,  on  ap- 
pelle voie  étroite  j  la  voie  du  falut  ^ 
&  par  oppofition  voie  large,  le  chemin 
de  la  perdition. 

En  termes  de  l'écriture ,  voie  fi- 
gnifie  auflî  les  commandemens  de 
Dieu ,  fes  lois.  Seigneur  enfeigne^ 
moi  vos  voies.  Et  dans-  on  autre  fens» 
la  conduite  que  Dieo^rient  à  Tégard 
des  hommes.  Les  voies  du  Seigneur 
.  font  incompréhenfibles  j  font  impéné" 
trahies.  Dans  ces  deux  acceptions, 
il  ne  s'emploie  guère  qu'au  plu- 
riel. 
On  dit  encore  dans  le  ftyle  de 
;  îccriture  ,  t impie  s*tji  égaré  dans 
[es  voies.  Et  que  toute  chair,  avoit 
corrompu  fa  voiej  pour  dire,  que  les 
hommes  s'étoient  abandonnés^  tou- 
tes fortes  de  crimes. 

On  appelle  âeuréorent  vo/^  laclée, 
un  amas  d'étoiles  qui  font  comme 
une  efpèce  de  trace  blancHe  &  lumi 
neafe  dans  le  ciel,  &  que  les  Aftro- 
nomes  appellent  Galaxie.  Voyez  ce 
mot. 

On  appelle  ^  la  voie  des  carrojfès, 
des  charrettes ,  Tefpace  qui  eft  entre 
les  deux  roues.  La  voie  des  voitures 


VOI  f  7; 

de  France  ejl  plus  large  ^ue  celle  des 
voitures  d'Allemagne. 

On  dit  populairement ,  lai£er  une 
chofe  en  voie;  pour  dire,  la  laifler 
fans  la  ferrer.  Il  laiffe  tous  fes  effets 
en  voie. 
Voie  ,  fe  dit  en  termes  de  ChafTepour 
défi^ner  le  chemin  par  où  la  hete  a 
padc.  Les  chiens  ont  perdu  la  voie. 
Remettre  les  chiens  fur  les  voies. 

En  ce  fens  ,  ou  dit  que  les  chiens 
ont  empaumé  la  voie  ;  pour  dire  ^ 
qu'ils  onr  rencontré  la  pifte  &  qu'ils 
Ufuiventdc  l'annoncent  par  leurs 
abois. 

On  dit  figurément ,  mettre  quel- 
quunfur  les  voies ,  fur  la  voie  ;  pour 
dire  ,  lui  donner  des  lumières  pro- 
pres à  lui  en  faire  découvrir  davan- 
tage, lui  dontier  des  moyens  qui 
l'aident  à  parvenir  à  l'exécution  de 
fon  deflein. 
Voie  ,  fignifie  encore  la  voiture  par 
laquelle  les  perfonnes,les  marchan- 
dilesfonc  tranfportées  d'un  lieu  a  un 
autre.  Par  quelle  voie  lui  fere^  vous 
parvenir  ce  paquet.  Il  ejl  parti  par  la 
voie  de  la  diligence.  Je  vous  enverrai 
ces  livres  par  la  voie  des  Rouliers.  On 
luifit  tenir  cet  argent  par  la  voie  de  la 
poffe. 

En  termes  de  médecine,  on  appelle 
dans  le  corps  humain ,  les  premières 
voies  y  les  premiers  vaidèaux  ou 
conduits  qui  reçoivent  les  fucs  ali* 
menteux  avant  qu'ils  foient  changés 
en  fang ,  tels  que  l'cftomac  ^les  in- 
teftins ,  &c.  ^ 

Voie  ,  fe  dit  auffi  des  marchandifes 
qui  peuvent  fe  tranfporter  fur  une 
même  charette  &  en  un  feul  voyage. 
Ainfi  l'on  dit ,  une  voie  de  bois ,  une 
voie  de  charbon  de  terre  ,  voie  de  plà'- 
tre ,  &c.  A  Paris  la  voie  de  bois  à 
bfûler,  c'eft-à-dire  qui  n'eft  ni 
d'Andelle»  ni  de  compte,  &  qu'on 
appelle  bois  de  corde,  eft  çompofée 


7*  VOI 

d*une  demi-corde  de  bois  merafée 
dans  une  force  de  mefure  de  bois 
de  charpente  appelée  membrure  j  qui 
doit  avoir  quatre  pieds  de  tour  fens. 
La  voie  de  charbon  de  terre  it  me* 
fure  comble ,  &  eft  compofée  de 
trente  demi-minots ,  chaque  detfli* 
minoc  faifanc  trois  boiflTeaux)  en- 
force  qne  la  voie  de  charbon  de 
terre  doit  être  de  quicre-vingt-dix 
boilTeaux.  La  voie  de  plâtre  m  or- 
dinairement de  douze  facs,  chaque 
ikc  de  deux  boifTeatkt  rasj  fui  van  t 
les  Ordonnances  de  police.  La  voie 
de  pierre  de  taille  ordinaire  eft  de 
cinq  carreaux,  c*eft-à-dinB  environ 
quinze  pieds  cubes  de  pierres.  Deux 
voies  font  le  chariot. 

On  appelle  voie  d'eau ,  les  deux 
féaux  que  porte  un  homme^  Et  en 
termes  de  Marine,  oti  ^pelfe  vï}ie 
d'eau  ^  une  ouverture  qui  fe  foit 
dans  un  vaideau,  &  par  laquelle 
l'eau  entre.  Il  y  avait  une  voie  d'eau 
à  l'avant  du  vaiffeau. 
Voie,  figttifie  figurémenr,  mojren 
dont  on  fefert,  cotiduite  que  Ion 
ttent  pour  arriver  i  quelque  fin.  // 
faut  employa  cette  voie  pDur  parve^ 
nir  à  vasjins.  Si  vous  nég^ge^  cette 
voie^  vous  ne  réujjireipas.  Ils'tjl  en^ 
richi  par  la  voie  du  commerce.  Les 
honnêtes  gens  ne  fe  fervent  pas  de 
voies  fouttrracnes  comme  ib^fait. 

En  termes  de  Jurii^udlence ,  on 
^appelle  voies  canoniques  »  les'  formes 
&  moyens  légitimes  6c  autorifés 
par  les  canons  »  pour  &ire  quelque 
éleâion  ou  autre  aâe  ecclefi^ftiqaie. 
raie  cîyile^  éft  lorfque  Ion  fe 
pourvoit  par  adion  civilç  coQUe 
quelqu'un. 

Foie  criminelle  y  eft  lorfqn\3in 
rend  plainte  contre  auelqu'um 

Foie  de  droite  t&  lorfque  l'on 
poqrfuic  fon  droit  en  la  forme  qui 
^ftautorifée  f^x  les  lois.  La  vp/V  de 


VOI 

droit  eft  oppofée  i  la  voie  Je  fiki 
Foie  extraordinaire  ,  t9i  lorfqu  ofl( 
pourfuit  une  affaire  crimihellé  par 
récoleiiient  &  confrontation. 

Foie  de  faitji  eft  lorfque  Ton  com«^ 
met  quelque  excès  envers  qùelqu'unj^ 
ca  fotfqoe  de  fon  autorité  privée  on 
fait  quelque  chofe  au  préjudice  d'ua 
tiers. 

Foi^  de  nullité j  fîgnifie  dîtmandc 
en  nullité^  moyen  de  nullité. 

Foie  d*oppoJition^  c'eft  îorfqubn 
forme  oppofîtion  â  quelque  juge* 
ment  ou  contrainte. 

Foie  de  requête  civile^  c'eft  fotf- 
^  qt'dti  fe  pourvoit  contre  un  fixtl% 
pir  requête  civile. 

Foie  parée ,  fe  dit  en  quelques 
pays  pour  exécution  parée  »  cdmmQ 
au  Parlement  de  Bordeaux. 

Foie  de  faiflcy  c'eft  torfqa'ùa 
créancier  fait  quelqtre  faîfie  fur  foQ 
débiceur. 

En  Chimie  ,t  on  appelle  voie^  \\ 
manière  d'opérer.  On  en  diftingue 
deux  principales,  la  voie  sèche  de  la 
voie  humide.  La  première  enf!|)loie  1q 
feu  ,  la  féconde  les  diffoivans* 

On  dir,  être  en  voit  (tacçommo^ 
dément^  de  s^accotnmoder^  en  voie  de 
faire  quelque  chofe;  pour  dire,  y 
travailler,  s'y  difpofer,  ècre  dans  le 
traili  j  être  pfêt  â, .  •  •  Ils  font  en  voie 
dt  trdt^gd^.  lltftkttvoie  de  quitter  (a 
robe. 

Ce  tnonofyiiabe  eft  long. 
Différences  rehfi vcs  etitrçvo/Vjî 
moyen. 

Oh  fuit  les  v&w.  Oit  fe  fert  de« 
moyens. 

ta  vote  eft  là  nmnièifè  de  s'y 
prendre  pour  réuflfr.  ht  m(^'en  eft 
ce  qu'on  met  en  oeiivtc  pour  cei 
effet.  La  première  a  un  rapport  patr 
ticùlier  aux  mœurs ,  &  le  fécond 
aux  événemens.  On  a  égard  i  cq 
rapport,  lorfqu'il  s'agit  de  s'énopcçç 


»©  V  O I 

vergues  des  mâts  poar  prendre, 
pour  recevoir  le  vf  ne  qui  doit  faire 
liller  le  vaifTeau. 

Chaque  voile  emprunte  le  nom 
du  mât  où  elle  eft  appareillée.  Ainfi 
on  die  :  voile  du  grand  mit ,  du  hu^ 
nier 9  de  l* artimon ^  de  mi/aine^  du 
perroquet  j   &c.   Celle  de  beaupré 
s'appelle  civadière  ou  Jivadière.  Il  y 
a   encore   de  petites  voiles  qu'on 
nomme   bonnettes^   qui  fervent  â 
allonger  les  balTes  voiies ,  pour  aller 
plus  vite.   Prefque  toutes  les  voiles 
dont  on  fait  ufage  fur   TOcéan, 
font  carrées,  ôc  on  en  voit  peu  de 
triangulaires ,  qui  fonr  au  contraire 
très*>»commune$  fur  la  Méditerranée. 
Les  voiles  doivent  être  propor- 
tionnées à  la  longueur  des  vergues , 
&  à  la  hauteur  des  mâts  ^  te  comme 
il  n'y  a  point  de  règles  fixes  fur  ces 
.    dimeuHons  des  mâts  Se  des  vergues, 
il  ne  peut  y  en  avoir  pour  les  voiles. 
Remarquez   cependant   fur    la 
forme  6c  lur  l'ufage    des  voiles, 
i^.  que  plus  les  voiles  fonr  çla- 
tes,    plus   eft    grande  Timpulnon 
du  vent  fur   elles,   parceque  pre- 
mièrement  l'angle  d*incidence  du 
vent  fur  elles  eft  plus  grand  ;  en 
fécond  lieu,  parcequ'elles  prennent 
plus  de  vent ,  &  enfin  parceque  l'im- 
preâion  qu'elles  reçoivent  du  vent 
eft  plus  uniforme* 

x^.  Les  voiles  carrées  ont  plus  de 
force  que  les  triAngulaires ,  parce- 
qu'elles font  plus  amples  :  mais  auffi 
elles  ont  un  plus  grand  attirail  de 
manœuvres,  font  plus  difficiles  â 
manier.  Si  ne  fe  manient  que  très- 
lentement. 

}®.  Les  voiles  de  l'avant,  c*eft  â- 
dire  de  aiifainc:  &  de  beaupré,  fer- 
vent i  foutenir  le  vaifleau,  en  em- 
pêchant qu'il  ne  tangue  &  n'aille 
par  élans. 

Elles  fecvent  auffi  ù  le  faire  arri- 


VOÏ 

ver,  quand  elles  font  poufféetde 
l'arrière  par  le  venr. 

4**.  L'ufage  de  k  voile  d'artimoa 
ne  confifte  pas  feulement  â  pooflec 
leVaifleau  de  l'avant ,  maisi  le  faire 
venir  au  vent.  Voilà  pourquoi  onU 
fair  triangulaire,  parcequ'on  la  car* 
gue  plus  vite ,  qu'elle  préfente  plus 
au  vent  Se  que  fes  hautbans  ne  la 
gênent  pas. 

A  l'égard  des  ufages  des  autres 
voiles,  comme  les  voiles  d'étaij  les 
bonnettes,  ils  concourent  à  ceux 
dont  on  vient  de  parler. 

On  dit,  mettre  à  la  voile;  pour 
dire,  partir  du  port,  de  la  rade, 
commencer  la  navigation.  En  ce 
fens  on  difoit  autrefois  mettre  les 
voiles  au  vent. 

On  dir»  faire  voile  ;  pour  dire, 
naviguer.  Et ,  faire  force  de  voiles , 
forcer  de  voiles  ;  pour  dire ,  cendre 
toutes  fes  voiles  pour  faire  une  plus 
grande  diligence. 

On  dit  figurément ,  aller  i  voiles 
&  à  rames  dans  quelque  affaire;  pour 
dire,  faire  tous  fes  effotcs,  mettre 
tout  en  œuvre  pour  réuffir. 

On  dit  figurément ,  il  a  donni 
dans  ce  dejfeîn  à  pleines  voiles  ;  pour 
dire ,  de  tout  fon  cœur.  On  dit  ngu- 
rément,  caler  la  voile  dans  quelque  af" 
faire;  pour  dire,  fe  relâcher  de  fes 
prétentions,  fe  radoucir,  parler  avec 
moins  de  hauteur. 
Voiles  ,  au  pluriel  ^  fignifie  quelques- 
fois  vaideau.  Une  flotte  de  cinquante 
voiles. 

La  première  fyllabe  eft  longue  & 
la  féconde  ttès  brève. 
VOILÉ,  ÉEj  participe  paflîf.  ^<?y^| 
Voiler. 

On  dit   pociiqaemcnt,  le  foleil 
voilé d* un  nuage;  pour  dire ,  obfcurci 
par  un  nuage. 
VOILER  ;  verbe  aftifde  la  première 
conjiigaifon,  kquel  fe  conjugue  com- 
me 


s»  VOI 

jardin  j  fur  une  rue  ;  pour  dire ,  qu'el- 
le eft  ficuée  de  force  que  Ton  a  des 
vues  fur  un  jardin ,  fur  une  rue. 

On  die  ^\xune  hauteur  voit  une 
place  j  voit  le  rempart  d*une  place  ; 
pour  dire ,  que  de  là  on  découvre  la 
placej  le  remparrde  la  place,  en- 
ferre qu  on  eft  à  portée  de  la  battre 
avec  du  canon.  On  dit  auffi  dans  un 
.  fens  pareil,  que  la  batterie  d'une 
place  voit  à  revers  y  <\\\une  hauteur 
voit  un  tel  ouvrage  À  revers  ;  pour 
dire,  que  de  cette  hauteur  on  voit 
louvrage.  Oc  qu'on  peut  le  battre 
par  derrière* 

On  dit  par  exagération  &r  pour 
louer  extrêmement  quelque  chofe , 
que  qui  ne  l'a  pas  vu  na  rien  vu. 

On  dit  d'une  chofe  extraordi- 
naire ,  quelle  ne  s* étoit  Jamais  vue , 
quelle  ne  s'étoit  point  encore  vue; 
pour  dire,  qu'elle  û'étoit  jamais 
arrivée,  qu'elle  n'avoic  jamais  été. 
£c  on  dir  dans  le  même  lens,  on  n'a 
jamais  vu  une  chofe  pareille.  On  n'a 
jamais  rien  vu  de  pareil. 

On  dir  par  indignation ,  par  éton- 
nement,  par  admiration,  vit- on 
jamais  rien  d'égal?  Qui  vit  jamais 
rien  de  Ji  extraordinaire  ?  Voye^ 
quelle  infolence  !  Foye^  Vinfolence  ! 
On  dir  familièrement  à  un  hom- 
me qui  doute  de  ce  qu'on  lui  dir  ,^ 
vous  ne  le  croye^pas  alltiç^y  voir.  Et 
d'une  chofe  dont  on  doute,  mais 

3u'on  ne  fe  veut  pas  donner  la  peine 
evérifier,d'examiner,/i7/m^;7z/Vj/x 
le  croire  que  d'y  aller  voir. 

On  dit  populairement  par  mépris, 
&  pour  rabaifTer  une  chofe  qu'un 
autre  voudroit  faire  valoir,  voilà  un 
ieau  vene\y  voir. 

On  dir,  aller  voir  quelqu*an; 
pour  dire ,  aller  chez  lui  pour  lui 
rendre  vifire»  pour  lui  rendre  fes 
devoirs,  pour  l'entretenir,  &c.  Je 
l'ai  été  voir  deux  fois.  Je  l'irai  voir 


VOI 

7e  plutôt  que  je  pourrai.  Il  nt  m*ej^\ 
point  venu  voir.  El  dans  ce  fens  »  unrm, 
aveugle  même  dir ,  j'irai  vous  voir. 

On  dit  y  il  n'a  point  encore  vu  /^^ 
Roi  depuis  fon  retour  ^  pour  dire ,  i.  * 
n'a  pomr  encore  falué  le  Roi ,  il  '^^^ 
s'eft  point  préfenté  devanr  le  Roc — 
depuis  fon  retour.  Et  l'on  die ,  il  ^a 
vu  le  Roi  dan  s  fon  cabinet;  pour  dire^ 
il  a  eu  une  audience  particulière  diar 
Roi. 

On  dit,  voir  fes  Juges;  potttdir6f 
aller  les  foliiciter  chez  eux. 

On  dit  qu'tf 72  médecin  voit  un  ma* 
tade  ;  pour  dire ,  qu'il  prend  foio  de 
lui  pendant  fa  maladie.  On  dit  la 
même  chofe  d'un  direâeur  oa  d*im 
confefleur  qui  a  foin  de  la  confcien* 
ce  d'un  malade  pendant  fa  maladie. 
On   dit  Égarement,  venir  voir 
quelqu'un  ;  pour  dire ,  démêler ,  dé* 
couvrir ,  connoître  par  les  démar<* 
ches  de  quelqu'un,  quel  eft  fon  de& 
fein.  Il  y  a  long-temps  que  je  le  voh 
venir.  On  dit  auflî,  voir  venir  que." 

?u'un  ;  pour  dire,  attendre  qail 
afTe  les  premières  démarches  pour 
régler  fur  cela  les  fiennes,  &  voit 
quel  parti  on  doit  prendre.  Nous 
voilà  bien  pojlés  ^  nous  le  verrons 
venir. 

On  dir ,  j'ai  vu  l'heure  que  ,  j'ai 
vu  le  moment  que  ;  pour  dire  ,  peu 
s'en  eft  fallu  que.  Et  l'on  die ,  j'ai 
vu  le  temps  que  ton  faifoit^.. .  pour 
dire>  j^ai  été  du  temps  qu'on  fai« 
foir.... 

On  dit  populairement,  ilfemhie 
à  voir;  pour  dire ,  on  jugeroit.  // 
femble  à  voir  qu'il  foit  le   maître 


ici. 


On  dit  familièrement  comme 
par  défi  ,  je  voudrois  bien  voir  cela. 
Faites  cela^  &  vous  verrcT^.  Je  vou-' 
drois  bien  voir  qu'il  ofât  l' entreprend 
dre.  Faites  cela  pour  voir.  Ces  deux 
dernières  phrafes  font  du  fiyle  fa- 


VÔI 

^  Uîer.  Et  Ton  dit,  pour  blâmer , 
^2 fait  beau  vous  voira  Câgc  que  vous 
.     ^«^'^j   vous  amufcr  à  ces  bagatelles 

On  dit  poëciqaement ,  voir  le 
jour;  pour  clire,  être  né.  Depuis  que 
J€  vois  le  jour.  Il  navoitpas  encore 
yu  le  jour. 

po  dit  d'un  homme  qui  a  fait 
une  aâion  infâme,  c^w'il  n*efi pas 
ii^ne  de  voir  le  jour;  pour  dire,  qu'il 
0  eft  pas  digne  de  vivre. 

On  dit  auffi,  qaun  ouvrage  n'a 
pas  encore  vu  le  jour;  pour  dire, 
qu'il  n"eft  pas  encore  imprimé,  qu*il 
•n'eft  pas  encore  publié. 

On  dit,  voirenfonge;  pour  dire, 

imaginer  en  dormant. 

•Voir,  fignifîe  auffi  regarder,  confi- 

dérer  ^vec  attention.   Voye-^   cette 

pendule.  La  galerie  de  Verfailles  eft 

une  chofe  à  voir.  Cette  manufaQure 

mérite  d'être  vue. 

Voir  ,  fe  dit  encore  de  l'application 

<pl*on  apporte  d  examiner  quelque 

chofe.  Cette  pièce  a  été  vue  par  d'ex^ 

çellcns  critiques.  Les  Juges  verront  le 

procis  la  femaine  prochaine.  Il  faut 

voir  le  parti  que  nous  devons  prendre. 

^y*i/  nous  fait  cette  propojition  j  nous 

Ji^^errons  ce  qu  il  faudra  lui  répondre. 

^'alvu  votre  affaire  à  fond. 

On  dit  en  parlant  d'une  aflFaire 
fur  truelle  on  fe  réferve  i  prendre 
un  parti ,  je  verrai  j  nous  verrons  ; 
poor  dire ,  j'examinerai ,  nous  exa- 
minerons. 
V  OTR ,  fe  dit  auffi  des  obfervatîons  & 
4es  remarques  qu'on  fait  en  lifant. 
y  ai  vu  cette  exprejjion  dans  Baileau. 
iCefi  un  trait  que  vous  pourrc[  voir 
dans  le  fécond  volume  de  Vhiftoire  de 
France.  Cela  fe  voit  dans  t Ordon- 
nance de  i66j. 
^oxwl  ,  fe  dit  encore  de  la  connoitTance 
au'on  acquiert  des  chofes  da  monde 
danf  ley  YPy^S^s  Q^  ^^^9  ^  fréquen- 


VOI 


93 


tation  &  le  commerce  des  hommes* 
Ce  Seigneur  a  vu  toutes  les  Cours  d^ 
C Europe.  Cet  homme  a  beaucoup  vu* 
Ilfe  propofe  de  voir  cette  année  l'An-- 
gleterrt  &  la  Hollande.  C*ejl  en  voyant 
le  monde  qu  on  fe  façonne. 

On  dit  proverbialement  de  quel- 
qu'un qui  n'a  jamais  fréquenté  le 
monde ,  que  ceft  un  homme  qui  na 
jamais  rien  vu  que  par  le  trou  d'une 
bouteille.  Il  e(i:  familier. 

On  dit  figurément  &  proverbia- 
lement ,  faire  voir  du  pays  à  quel" 
qu'un;  pour  dire,  lui  donner  bien 
de  l'exercice  »  bien  de  la  peine,  lui 
fufciter  beaucoup  d'affaires. 

On  dir  proverbialement  &  figu-, 
rément ,  qu'^^/z  homme  a  vu  le  loup; 
pour  dire ,  qu'il  s'eft  trouvé  en  plu- 
fieurs  occaiions  de  la  guerre ,  qu'il 
a  fait  des  voyages  périlleux ,  ou  qu'il 
e(\  fort  rompu  dans  le  commerce  &c 
dans  les  affaires  du  monde. 

Qn  dit  proverbialement,  nous 
en  avons  bien  vu  d* autres  j  pour  té- 
moigner qu'on  n'a  point  peur  des 
menaces  d'un  homme ,  &  cju'on  ne 
le  craint  en  rien.  Il  cd  familier* 
Voir  ,  fignifîe  fréquenter.  Qui  v^yq[- 
vous  à  la  Cour?  Qui  voit-il  dans  fort 
quartier f  En  parlant  d'un  homme 
ou  d'une  femme  de  mauvaife  répu- 
tation ,  on  dit  »  ce  n*ejlpas  un  homme 
^     à  voir ,  ce  nejlpas  une  femme  à  voir; 

()our  dire ,  il  n'eft  pas  si  propos  de 
es  fréquenter. 

On  dit  d'un  homme  qui  vit  dans 
la  retraite  ,  qu'i/  ne  voit  perfonne. 

On  dit  auflS,  qu'w/z  homme  ne  voit 
perfonne ,  lorfqu'à  fa  porte  on  ne 
laiffe  point  entrer  ceux  qui  viennent 
pour  le  voir  ,  pour  lui  faire  compli- 
ment. Et  l'on  dit  dans  le  même  fens, 
fai  été  âfd  porte  aujourd'hui^  mais 
on  ne  le  voyoit  point.  Il  ne  verra  cette 
femaine  que  fes  plus  intimes  amis. 

On  dit  y  que  4^ux  hommes  ne  fi 


%4  VOl 

yoient  point  ;  pour  dîre ,  qu*il$  font 
mal  enfemble ,  &  qu'ils  ne  veulent 

Î^oinc  avoir  de  commerce  l'un  avec 
*autre.  Il  y  a  long-temps  quils  ne 
fe  voient  point.  Je  les  ai  réconciliés 
&  ils  fe  font  toujours  vus  depuis^ 

On  dit  d'un  mari ,  qu'i/  ne  volt 
point  fa  femme  ;  pour  dire ,  qu'il  ne  " 
couche  point  avec  elle.  Il  y  a  trois 
ans  qwefon  mari  ne  U  voie  plus. 

Voir  ,  fignifie  figurément  s*apperce- 
voir  3  connokre*  Je  vois  quil  veut 
me  tromper.  Il  étoit  aifé  de  voir  ce 
quil  vouloit  faire..  Cefl  une  entre- 
prife  dans  laquelle  je  ne  vois  pas 
clair.  Je  vis  bien  quil feroit  obligé 
de  vendre  fa  charge.  Il  faut  voir 
comme  il  s'en  tirera. 

On  dit  en  termes  de  Pratique  y 
affigner  pour  voir  dire  &  ordonner.... 
c'eftà  dire ,  pour  ccre  préfent  quand 
on  dira,  quand  on  ordonnera 

Voir,  fignifie  généralement  connaî- 
tre par  rinceltigence.  Et  dans  ce 
fens  on  dit ,  que  Dieu  voit  3  que  Us 
jinges  voient  ;  pour  dire  ,  que  Dieu 
connoît  y  que  les  Anges  connoifTent. 
Dieu  voit  nos  plus  fecrtttes  penfées. 
Les  élus  verront  Dieu  dans  le  ciel. 

On  dit  proverbialement  &  par 
menace ,.  je  lui  ferai  bien  voir  à  qui 
il  fe  joue  j  à.  qui  il  s*adreffe  ,  à  qui 
il  a  affaire;  pour  dire  ,  fe  lui  ferai 
bien  connoicre ,  je  lui  apprendrai 
bien 

On  dit,  c*ejl  à  vous  à  voir  quil 
ne  lui  manque  rien;  pour  dire,  faites 
cnforte  qu'il  ne  lui  manque  rien. 
Et  voyq  à  nous  faire  fouper  ;  pour 
dire ,  ayez  £bin  de  nous  faire  fou- 
per. Ce  dernier  eft  de  la  converfa- 
tion. 

Voir  i  fignifie  au(S  connoître  par  le 
fens  du  goût»  de  Tàdorat,  (lu  cou- 
cher,  de  l'ouïe.  Goûtons  utte  liqueur 


voi 

cette  étoffe  e^  moelleufe.  Vi 
parfnm. 
Voir  ,  fignifie  aufli  s'informe 
voir  fi  elle  eft  che:[  elle.   V 
eft  parti  pour  la  campagne. 
Ce  monofyllabe  eft  long 
Conjugaison  &  quanti 
dique  des  autres  temps. 

Indicatif.  Préfent.  Sing 
voi ,  ou  je  vois ,  tu  vois,  i 
Pluriel.  Nous  voyons,  voi 
ils  voient.    , 

Le  monofyllabe  de  la  | 
perfonne  eft  bref  quand  il  e 
mais  avec  un  s  il  tft  long, 
le  monofyllabe  de  la  fcco 
fonne  &  de  la  rroifième  di 
Celui  de  la  troifième  per( 
fingtilicr  eft  moyen.  Les  d 
micres  perfonnes  du  p!uri 
première  fyllabe  brève  &  h 
longue. 

imparfait.  Singulier.  Je 
tu  voyois,  il  voyoic. 

Pluriel.  Nous  voyion 
voyiez  ,  ils  voyoient. 

Toutes  les  perfonnes  1 
nombres  ont  la  premièn 
brève  &  lafcconde  longue 
la  troifième  perfonne  du 
qui  a  fa  féconde  fyllabe  m 
Prétérit  déftni.  Singulier 
t«  vis,  il  vit. 

Pluriel.  Nous  vîmes ,  vc 
sis  virent. 

Le. monofyllabe  des  d 
micres  perfonnes  du  fing 
long  'y  celui^de  la  troifièmt 
Les  trois  perfonnes  du  pi 
la  première  fyllabe  longue 
conde  tiès  brève. 

Futur.  Singulier.  Je  vt 
verras,  il  verra. 

Pluriel.  Noms  verrons , 
rcz ,  ils  verront. 

Tout  eft  long ,  excepté  1 


j^our  %oir  ft.  clic  eft  bonne  Voye:iifi  \     fjllabade  la  première  &  ( 


«^  VOI 

fufcmenc.  On  regarde  ou  de  loin  on 
de  près.  Les  yeux  s'ouvrenc  pour 
voir  ;  ils  fe  tournent  pour  regarder. 

Les  hommes  indifFérens  voient 
comme  les  autres  les  agrémens  du 
fexe  :  mais  ceux  qui  en  lont  frappés 
les  regardent. 

Le  connoifTeur  regarde  Us  beautés 
d'un  tableau  qu'il  voit  :  celui  qui  ne 
Teft  pas  regarde  le  tableau  fans  en 
voiries  beautés. 
VOIRE  j  adverbe.  Vraiment.  Il  eft 
vieux  Se  l'on  ne  s'en  fert  plus  que 
par  plaifanterie  ou  par  ironie  >  pour 
nier  ce  qu'un  autre  vient  d'a^r- 
mer ,  pour  s'en  moquer. 
VOIRIE  ;  fubftantif  féminin.  Ce  mot 
qui  fignifioit  autrefois  grand  che* 
min  ,  fe  die  aujouird'hui  de  la  po- 
lice des  chemins  Se  de  la  juridi^ion 
qui  exerce  cette  police. 

Cette  partie  de  la  police  étoitdéjà 
connue  des  Romains  ;  c'eft  fans 
doute  d'eux  que  nou^  avons  em- 
prunté le  même  terme,  &  celui  de 
f^oirie  qui  en  eft^  la  traduâion ,  & 
i'ufage  même  d'avoir  un  juge  par- 
ticuliçr  pour  cette  portion  de  la  po- 
lice générale. 

On  trouve  dès  U  deuxième  (lècle 
des  Chartres  qui  mettent  la  voirie 
viarium  ^  au  nombre  des  droits  de 
judice. 

Quelques  autres  chartres  font 
connoitre  que  la  Vicomte  ne  dif- 
féroit  point  de  la  voirie  »  vice  co- 
mitiam  »  id  eft  viariam  :  ce  qui  dpir 
^'entendre  de  la  grande  voirie  ;  car 
fuivant  les  établi uemens  de  S.Louis 
le  autres  anciens  monumens  ,  la 
voirie  (împ^ement ,  s'entendoit  de 
la  baflfe  fuftice. 

Le  terme  d*advoçatio  pris  pour 
la  balTe  juftice ,  eft  au(Ii  employé 
dans  d'autres  chartres  cotpmç  fy- 
ponyme  de  viatura.» 

ij^es  Coutumes  diftinguenç  ^çïix 


TOI 

fortes  dt  voiries,  fa  voir ,  la  grai 
ou  grolfe  ,    &    la  petite    qui 
auffi  nommée  hajfe  voirie  ou  Jîmple^ 
voirie. 

La  grande  voirie  a  été  ainfi  nom—» 
mée»  parcequ'elle  appartenoic  aa«-^ 
ciennnement  4  la  haute  juftice  ,  dt^H 
teqips    qu'il  n'y    avoit  encore  ei^H 
France  que  deux  degrés  de  juftice  ». 
la  haute  Se  la  baflej  mais  depuis* 
que  l'on  eut  établi  un  degré  de  yaS^ 
tice   ninoyen  entre   la  haute  &  la 
batfe  9  la  voirie  fut  attribuée  à  la 
moyenne  juftice  j  &  les  Coutumes 
la  donnent  toutes   aç  moyen  >u.f- 
ticier  \  c'eft  pourquoi  le  terme  de 
Ficomte  ou  jujlice  vicomeière ,  qui 
eft  ta  moyenne  juftice  »  eft  eti  qu^l-- 
ques  endroits  fynonyme  de  voirie  : 
ce  qui  s'entend  de  la  grande  « 

La  Coutume  d'Anjou  dit  que 
moyenne  juftice ,  grande  voirie  8c 
juftice  à  fang  eft  tout  un,  &  celle 
de  Blois  dit  que  moyen  jufticiet 
eft  appelé  vi^l^airement  grosf^çycr^ 

De  même  auffi  la  petite  voirie  ^ 
ou  bafte  Se  fimple  voirie  eft  coi\fon«« 
due  par  les  Coutunies  avec  la  balle 
juftice.  Celle  de  Blois  dit  que  le 
basjufticiereftappeU7?/»/^/<  Foyer^ 

Quoique  les  Coutumes  donnent 
au  gros  Voyer  ou  grand  Voyer  tous 
les  droits  qui  apparrietment  i  la 
moyçnne  juftice ,  &  au  (Impie  V ojec 
tous  ceux  qui  appartiennent  à  la 
bafte  juftice ,  ce  n  eft  pas  à  dire  que 
tous  les  difFérens  objets  qui  font  de 
la  compétence  de  ces  deux  ordres 
de  juridiAion  foient  des**  attributs 
de  la  voirie  grande  ou  petite  pro- 
prement dite ,  la  moyenne  &  balle 
juftice  ('exerçant  fur  bien  d'autres 
objets  que  la  voirie  »  &  n'ayant  été 
nommée  voirie  qu'à  caiifç  que  la  pon» 
lice  de  la  voirie  qui  en  dépend  Ce 
qui  eft  de  l'ordre  public ,  a  été  re« 
gardéç  con^qpie  un  dç9  plus  hçau]( 


^**    .  Ae  cett»  .7,  encot*  H    1     te 


«tût  en  ^^*yoài^**>*f' 


oaVï^  "--  ^84 .  ^"  „  Mats  *»- '   4 


VOI 

AGE;  fiibftantif  mAfculin,& 
coiledif.  yiciniuu.  Les  voi- 
Ce(i  une  choft  dont  tout  h  voi- 
eji  injlndt.  Le  voijinjgc  l'ac- 
avoir. commis  ce  crime.  Il  ejl 
reur  dans  fort  voijinage. 
3E ,  fignifie  auflî  ,  la  proxi- 
l'un  lieu.    Le  voijinage  de  la 

>  Toutes  /es  femmes  du  voiji- 
ont  aujourd'hui  au  bal. 

deux  premières  fyllabes  font 

>  la  troifième  moyenne ,  & 
trième  très-brève, 
prononce  yoi-^inaje. 

ERj  verbe  neutre  de  la  pre- 
:onjagaifon ,  lequel  fe  conju- 
»mme  Chanter.  Terme  du 
miiier.  Vifirer  familièrement 
fins.  //  aime  à  voifiner.  Cejl 
'me  qui  ne  voifine  pas. 
dit  proverbialement^  il  nefl 
uii  ne  voifine,po\ix  dire,  que 
:  pas  ccre  bon  voifin  que  de 
voir  {q%  voifins. 

(E ,  (  Vincent  )  né  à  Amiens  y 
'Académie  françoife  en  i6i  4^ 
our  à  un  Marchand  de  vin  ^ 
me  il  avoit  la  pecitefTe  de 
de  fanaiflance,  &  d'être  fen- 
IX  plaifantenes  que  fa  vanité 
nnoit^onlebadinoitfouvent. 
le  Dtfloges  lui  dit  un  jour  en 
aux  proverbes;  celui-là  ne 
n  ;  perce:('nous  ^n  d*un  autre. 
£cier  lui  fit  à  table  cet  im- 
:u ,  le  verre  à  la  main. 

Voiture,  ta  dégénère! 
'ici ,  maugrcbi  de  coi  y 
vaudras  jainaiç  ron  pcr^ , 
/ends  du  vin  ni  n'en  boi. 

agrémens  finguliers  de  Tef- 
du  caractère  de  Voiture,  lui 
snc  entrée  à  Thôrel  de  Ram- 
t,  où  il  brilla  beaucoup  par 
lies.  Gafton  d'Orléans,  frère 
ne  XXX. 


VOt  If 

de  Louis  XIV,  voulut  Tavoir  ea 

3ualité  dlntroduâeut  des  AmbalTa*- 
eurs ,  &  de  Maître  des  cérémonies» 
II  fut  envoyé  en  Efpagne  pour  quel* 
ques  affaires,  d'où  il  pana  en  Afri- 
que ,  pont  obferver  \ts  mœurs  de 
cette  partie  du  monde.  La  Cour  de 
Madrid  lui  donna  plufieurs  mar« 
ques  d'eftime.  Il  y  compofa  des 
vers  Efpagnols  que  tout  le  monde 
crut  être  de  Lopès  de  Vega,  tant  la 
di<aion  étoit  élégante.  Voiture  ne 
fut  pas  moins  bien  accueilli  à  Rome 
dans  deux  voyages  qu'il  y  fit.  De 
retour  en  France, il  fut  Maître  d'hô- 
tel chez  le  Roi ,  &  obtint  pluficurs 
penfions  qui  l'auroient  du  mettre 
dans  l'opulence  ,  mais  qui  ne  fervi« 
rent  qu'à  hâter  fa  mort ,  en  four- 
nifTant  des  alimens  â  fa  paflion  pour 
,  le  jeu  &  pour  les  femmes.  U  fe  van<* 
toit  d'en  avoir  conté  à  toutes  fortes 
de  fenumes ,  depuis  le  fceptre  juf- 
qu'à  la  houlette.  Ce  Pocte  mourut 
en  1 64%  yZ\o  ans.  Le  commerce  des 
Grands  Tavoit  rendu  fort  vain ,  ic 
en  lui  donnant  les  agrémens  d'un 
homme  de  Cour  ,  lui  en  avoit  com- 
muniqué tous  les  vices  U  aimoit  à 
railler»  mais  il  n'aimoit  pas  les  rcpon- 
fes  cja'on  oppofoii  quelquefois  à  (ts 
railleries*  Ayant  oflFenfc un  Seigneur 
de  la  Cour  par  un  trait  piquant  » 
celui-ci  voulut  lui  faire  mettre  l'épée 
à  la  main.  »  La  p^rie  n'cft  pas  éga- 
»  le ,  lui  dit  Voiture ,  vous  ctea 
3>  grand ,  je  fuis  petit ,  vous  êtes  bra- 
»  ve ,  je  fuis  poltron  j  vous  voulez 
w  me  tuer ,  &  bien ,  je  me  tiens 
*>  pour  mort.  j>  Il  fit  rire  fon  en- 
nemi,&  le  défarma.  Voiture  avoic 
d'ailleurs  le  coeur  généreux.  Balzac 
lui  envoya  demander  quatre  cents 
écus  à  emprunter,  V«-âture  prêta 
;alament  la  fomme  ;  &  prenant 
a  promelTe  de  Balzac  que  lui 
remit  le  valet  qui  faifoit  la  com-^^ 

M' 


I 


90 


VOI 


miffion  )  il  mie  au  bas  de  Tafte  : 
9>  Je  fouffigné    confefTe    devoir  à 
j>  M.  Balzac  la  fomme    de    huit 
)>  cens  écus  pour  le  plaifîr  qu'il  m'a 
y»  fait  de  m'en  emprunter  quatre 
)>  cens.  »  Il  donna  enfuite    cette 
promelTe  au  valet ,  afin  qu'il  la  por- 
tât â  fon  maître.  Voilà  un  billet 
qui  fait  plus  d*honneur  à  Voiture 
que   Tes  plus  belles  Lettres.    Def- 
préaux  difoit  qu  il  ne  faut  pas  tou- 
jours juger  du  caractère  des  Au- 
teurs par   leurs  écrits.    La  fociccé 
de  Bilzac  ,  ajoutoic  il  ^  loin  d'ctre 
guindée  Ôccpineufe  comme  fes  Let- 
tres, étoic  remplie  de  douceur  Se 
d'açrémensj  Voiture  au  contraire 
failoit  le  petit  fouverain  avec  fes 
égaux.    Accoutumé    à    fréquenter 
des  AlcelTes  ,  il  ne  fe  contraignoit 
qu'avec  les  grands.  La  feule  chofe 
par  où  fe  reHembloient  ces  deux  Au- 
teurs ,   c'efl:  dans  la  composition  de 
leurs  lettres  dont  la  plus  courte  leur 
coutoit  fouvent  quinze  jouts  de  tra- 
vail. On  a  recueilli  les  ouvrages  de 
Voiture  à  Paris  1719  ,  en  deux  vo- 
lumes //2-11.  On  y  trouve  des  let- 
tres enprofe,  dans  lefquelles  il  y 
en  a  quelques  -  unes  d'un  caraâère 
délicat  &  d'un  goût  très- fin;  mais 
elles  fe  réduifent  à  un  très  petit 
nombre.   La  contrainte  ,  TafFeéka- 
tion ,  les  jeux  de  mots  puérils ,  les 
plaifanteries  froides ,  les  allufions 
trop  recherchées  en  déparent  la  plu- 
part. Elles  font  plus  propres  à  for- 
mer un  bel  efprit  maniéré   qu'un 
homme  de  goût.  On  remarque  de 
temps  en  temps  de  la  légèreté  &  de 
la  dclicatefle  dans  fes  pocfies  y  mais 
les  règles  les  plus  communes  y  font 
violées.  Elles  confident  en  Epures , 
Elcgiesy  Sonnets ,  Rondeaux  ,  Bal- 
lades  &  Chanfons. 
VOITURE  ;  fubftanvif  féminin.  Ce 
gui-fert  au  tranfpoct  desmarchan- 


VOI 

difes  ,  des   perfonnes.    Il  y 
voitures  particulières  &  desvo 
publiques  »  des  voitures  par  < 
des  voitures  par  terre. 

On  appelle  voitures  particu; 
celles  qu'ont  les  particuliers 
leur  utilité  ou  con>modirc  ,  & 
entretiennent  à  leurs  dépens  ; 
que  les  carroffes,  berlines,  c 
de  pofVe  ,  litières,  &r. 

Les  voitures  publiques  font 
dont  chacun  a  la  liberté  de  fe 
en  payant  par  tète  pour  ks  p 
nés  ,  ou  tant  de  la  livie  pcfan 
les  bardes  ,  marchandif^s  ou 
effets.  Ces  voitures  font  encc 
deux  fortes  ;  les  unes  qu'il 
permis  d'avoir  &  de  fournir 
vertu  d'un  privilège  ;  comm< 
les  chariots  ,  charrettes  ,  fui 
&  chevaux  de  mclfagcrieSj  1 
ches  &  carrodes  qui  partent 
jours  ou  heures  marquées  poi 
taincs  villes  &  provinces  , 
calèches,  chaifes,  litières  & 
vaux  de  pofte  &  de  louage.  I 
très  voitures  publiques  font 
qu'il  eft  permis  à  toutes  for 
perfonnes  d'entretenir,  d'av 
de  louer  ,  comment  &  à  q 
jugent  à  propos^  de  ce  ^eni 
les  baquets  ,  charrettes  fur  rie 
chariots  de  voituriers  ,  rou 
chalTemacéd,  &c. 
uires  par 
les  bâti 
tranfporter  par  mer  &  fur  le 
ves ,  rivières  ,  lacs ,  étangs ,  c; 
les  perfonnes  &lesmarchandi 
ces  batimens  font  à  voiles  01 
mes,  ou  tirés  pat  des  hommes 
des  animaux.  On  ne  Jonne  pa< 
moins  ordinairement  le  no 
voitur:s7i\i\  navires ,  valircaus 
gâtes  ^  «urres  grands  bânme 
mer  j  mais  a  ceux  cl\:n  me 
volume  ,   &  qui  fervent  fi 


Les  voitures  par  eau  font 
néral   tous  les  batimens  prc 


voi 

rividres  ;  tels  que  font  les  coches 
d'eau,  les  foncées»  chaUns,barques, 
grandes  &  petites,  allèges  ,  coues  , 
bachots  ,  &c.  fur  lefquels  on  tranf- 
porte  les  bois,  vins ,  Tels ,  épiceries, 
pierres ,  chaux  ,  grains  ,  charbons  , 
oa  d'une  province  à  une  autre  ,  ou 
des  provinces  dans  la  capirale ,  ou 
dans  les  principales  villes  de  com- 
merce. 

Les  voitures  par  terre  font  ou  des 
machines  inventées  pour  porter  avec 
plus  de  commodité  &  en  plus  grande 
quantité  les  perfonnes  ,  balles  ,  bal- 
lots ,  caifTes ,  tonneaux  de  marchan- 
difes  tirés  par  diverfes  fortes  d'a- 
nimaux fuivant  le  pays  ,  ou  bien 
ces  mêmes  animaux  qui  fervent  de 
monture  j  &  fur  les  bars  ou  le  dos 
lefquels  on  charge    des   fardeaux 
^proportionnés  â  leurs  forces. 

Les  voitures  de    terre  pour    le 

rranfport  des  voyageurs   Se   mar- 

chandifes  dont  l'uiage  eft  le  plus 

commun  en  France   Se  dans   une 

grande  partie  de  l'Europe ,  font  les 

crarroifes,  charriots  ,  calèches,  ber- 

1  ines  &  coches  a  quatre  roues  ,  les 

crhaifes  ,  charrettes  &  fourgons  qui 

n'en  ont  que  deux.  Ces  machines 

x-oulantes  font  tirées  par  des  che- 

^Vaux  ,  des  mulets,  des  mules  ,  des 

l^uffles  &  des  bœufs.   Dans  le  nord 

c^n  fe  fert  de  trainaux  en  hiver  ,  6c 

lorfque   la  terre    eft  couverte   de 

neige.  On  y  attelle  ordinairement 

des  chevaux  }  mais  en  Laponie  ils 

Cont  traînés  par  des  rennes  qui  ref- 

Cemblenc  â  de  petits  cerfs ,  &  dans 

tiuelques  cantons  de  la  Sibérie  par 

des  efpèces  de  chiens  accoutumés  à 

cet  exercice* 

Tous  les  animaux  qu'on  vient  de 
nommer  ,  â  Texceç^tion  des  rennes 
&  des  chiens  deSibérij;  ,  font  pro- 
pres i  la  charge  ,  &  peuvent  porter 
desmarchandifes,  furtouc  les  mules 


VOI  91 

Se  mulets  qui  font  d'un  très  grand 
fecours  dans  les  pays  de  montagnes, 
tels  que  les  Alpes  ,  les  Pyrénées  , 
&c. 

Dans  les  caravanes  de  l'Afie  & 
les  cafilas  de  l'Afrique  ,  on  fe  ferc 
de  chameaux  &  de  dromadaires. 

En  quelques  endroits  de  l'Amé- 
rique Efpagholc,  Se  furtout  dans  le 
Pérou  Se  le  Chily  ,  les  Vigognes  , 
les  Lamas  &  les  Alp»gnes,  qui  font 
trois  fortes  d'animaux  de  la  gran- 
deur d'une  médiocre  bourique  » 
mais  qui  n'ont  pas  tant  de  force, 
fervent  non-feulement  pour  le  tranf- 
poit  des  vins  Se  autres  marchandifes, 
mais  encore  pour  celui  des  minerais 
&  pierres  métalliques  des  mines 
d'or  &  d'argent  fi  communes  dans 
cette  partie  du  nouveau  monde. 

Enfin  le  palanquin  porté  fur  les 
épaules  de  deux  ,  quatre  ou  fix  hom- 
mes ,  Se  la  litière  â  laquelle  on  at- 
telé deux  mulets ,  l'un  devant ,  l'au- 
tre derrière  ^  font  auffi  des  voitures, 
mais  feulement  pour  les  voyageurs. 
La  première  eft  d'ufaee  dans  les 
Indes  orientales  ,  &  la  féconde  dans 
prefque  toute  l'Europe, 
Voiture  ,  fignifie  aulli,  les  chofes  ou 
les  perfonnes  que  l'on  tranfporte. 
On  dit  en  ce  fens ,  une  pleine  voiture^ 
lorfque  les  huit  places  d'uncarroffe 
&  les  feize  places  d'un  coche  par 
terre  font  remplies  j  &  demi-voi- 
tare  ,  quand  il  n'y  en  a  que  la  moi- 
tié \  de  même  quand  un  roulier  ne 
f^art  qu'avec  la  moitié  ou  le  tiers  de 
a  charge  qu'il  peut  porter,  on  dit 
qu'il  n'a  pas  voiture. 
Voiture  ,  fignifie  encore,  le  port ,  le 
tranfport  des  marchandifes ,  des  har« 
des ,  des  perfonnes.  Il  faut  payer  la 
voiture  de  ce  vin.  C'efl  une  marckan^ 
dife  dont  la  voiture  ne  fe  fait  guère 
que  par  eau.  On  lui  donne  dix  écus 
pour  chaque  voiture. 

M  1; 


t*  VOI 

On  appelle  lettre  de  voiture^  Té- 
cric  qu  on  donne  à  un  voi carier  , 
contenant  la  quantité  &  la  qualité 
des  pièces  »  caifTes ,  balles  &  ballots 
de  marchandifes  qu*on  lui  ironfie , 
afin  qu'il  puilTe  fe  faire  payer  de 
fes  falaires  par  celui  à  qui  elles  font 
adrefTées  ;  &  auQi  que  celui  qui  les 
leçoit  puide  juger  fi  elles  arrivent 
bien  conditionnées  ,  en  nombre  & 
temps  convenables. 

Dans  le  commerce  de  mer^  on 
Bomme  charte  partie  &  connoiffe- 
ment  ou  manïfefie ,  Técric  ou  regiftre 
qui  contient  la  lifte  des  marchandi- 
fes» &  les  noms  &  qualités  des 
pafTagers  dont  un  vaifTeau  marchand 
cft  chargé. 

Les  cochers  des  carroffes ,  co- 
ches publics ,  qui  fervent  au  trai»f- 
porc  des  perfonnes ,  ont  auflS  leur 
feuille  ou  lettre  de  voiture  qu'ils 
font  obligés  de  montrer  aux  Commis 
que  leurs  maîtres  mettent  fouvent 
far  les  routes  pour  faire  connoître 
qu'ils  a'onc  pris  perfonnes  en  che- 
min ^  &  qu'ils  n'ont  que  la  charge 
avec  laquelle  ils  font  partis. 

On  die  proverbiatemenc  &  par 
plaifanterie ,  adieu  la  voiture ,  lorf- 
ifu'on  volt  quelque  chofe  qui  va 
tomber. 

On  dit  en  plaifantant^qu'^/i  hom- 
me ejl  venu  par  la  voiture  des  Cor^ 
deliers  ;  pour  dire  ^  qu'il  eft  venu  à 
pied. 
Voiture,  ÊEj  participe painf.  Foy. 

VOITURBR. 

.irOlTURERi  verbe  aûif  de  la  pre- 
mière  conjagaifon  ,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter*  Tranjye- 
hère.  TraDfporter  par  voiture.  On 
le  dit  principalement  des  denrées, 
des  marchandifes.  Voiturer-  du  vin^ 
Voiturcr  du  hled^  Voiturer  par  eau. 
Voiturer  par  chariot. 

Tojxuiuii  ^(j&dit  aufli  £unilièreinenc 


VOT 

pour  ngnifîer  ,  mener  quelqu'air 
dans  fon  carrolTe.  Je  vous  voitureral 
jufques  à  l'opéra. 

Les  deux  premières  fyllabes  font 
brèves  4  &  la  troiilème  longue  oit 
brève-  ^c^y^ç  Verbe. 

Les  temps  ou  perfonnes  qui  fe 
terminent  par  un  e  féminin  ont  la. 
pénultième  fyllabe  longue. 
VOITURIER;  fubftantif  mafculin. 
Celui  qui  voiture ,  qui  fe  charge  de: 
tranfporterd'un  lieu  â  on  autre  des. 
perfonnes >  des  marchandifes,  des 
papiers  ,  de  l'or  ,  de  l'argent ,  des. 
vins ,  des  bois ,  &c.  mcme  des  pri- 
fonniers,  moyennant  un  prix  ou  hxè* 
par  les  Supérieurs  &  Magiftrats  û;^ 
police ,  ou  arbitraire  &  tel  que  le: 
voiturier  en  convient  avec  les  mar- 
chands ou  autres  particuliers  qnl. 
veulent  fe  fervir  de  fon  mirÂf^ 
tère. 

Sous  ce  nom  font  compris  non- 
feulement  les  voituriers  proprement 
dits  ,.ou  rouliers  &  les  bateliers  ou. 
maîtres  de  barques  &  de  baceaiix^. 
qui  voiturent  hbrement  par  toute- 
la  France ,  foit  par  terre ,  foit  par 
eau  \  mais  encore  les  mefTagers  ». 
maîtres  des  coches,  les  maîtres  des. 
carroiïesj  les  fermiers  des  coches. 
d*eau ,  les  loueurs  de  chevaux ,  les^ 
maîtres  des  poftes  &  autres ,  qui 
ont  des  privilèges  &  des  pancar- 
tes. 

Quant  aux  voitariers  roulîers  ^ 
quoi  qu'ils  foient  libres  à  certains; 
égards,  comme  far  la  faculté  d'en- 
tretenir autant  de  voitures  qu'ils 
veulent  ;  de  n'être  fixé  ni  par  I  e; 
prix  à  certaine  fomme  invariable  „ 
ni  pour  le  départ  ou  l'arrivée  â  cer- 
tains joors  &  à  certains  lieux,  com- 
me les  maîtres  des  coches  ou» 
carroffes  publics  y  font  obligés  : 
ils  font  cependant  aflreints  â  di- 
iiexs  réglemens   de  folice    &   d^ 


VOI 

commerce»  concernant  le  foin  qu'ils  I 
clpivenc  avoir   des  mârchandifes  j  \ 
les  frais  &  indemnités  dont  ils  font 
tenus  en  cas  de  per^p  occafionnée 
par  leur  faute;  les  avis  qu'ils  doivent 
donner  aui  propriétaires  ou  corn- 
miflionnaires  de  Tarrivce  des  mâr- 
chandifes j  la  manière  dont  ils  doi- 
vent fe  comporter  par  rapport  aux 
lettres   de   voiture.  Les  voituriers 
par  eau  font  aufli  fournis  i  de  fem- 
blables  réglemens. 
yOITURlN;  fubftantîf  mafcuIin.On 
appelle  ainil  celui  qui  loue  des  che- 
vaux ,  des  chaifes  à  des  voyageurs , 
&  qui  les  conduit.  Il  ne  fe  dit  que 
des  voituriers  dont  on  fe  fert  en 
Italie  Se  dans  les  provinces  de  Fran- 
ce qui  en  font  voifines.  Notr€  voitu 
rin  nous  mena  à  une  méchante  hotA 
lerie.  Notre  voiturin  penfa  nous  éga- 
rer. Le  vokurin  de  Lyon  à  Turin. 

yOlXj  fubftantif  féminin.  Vox.  Son 
qui  fort  de  la  bouche  de  Thomme  , 
&  que  Ton  va  considérer  fous  divers 
afpeâs. 

1^.  Comme  un  Ample  fon»  tel 
que  le  cri  des  en£ans. 

1^.  Comme  un  fon  articulé,  tel 
qo'il  eft  dans  la  parole. 

3^.  Dans  le  chant,  qui  ajoute  si 
la  parole  la  modulation  &:  la  variété 
des  tons. 

4®.  Dans  la  déclamation  j  qui  pa- 
roît  dépendre  d'une  nouvelle  modi- 
fication dans  le  fon  &  dans  la  fubf- 
unce  même  de  la  voix;  modifica- 
tion différente  de  celle  du  ehant  & 
de  celle  de  la  parole  j  puifqu'elle 
peut  s'unir  i  Tune  &  à  l'autre ,  ou 
en  être  retranchée, 

La  voix  conddérée  comme  un  fon 
fimple,  eft  produite  par  l'air  chaffé 
4es  poumons j&  qui  fort  du  larynx 
|a£  la  fente  de  la  g}otte« 


yoï         5j 

La  voix  qui  ne  feroît  qu*un  fim- 
ple  cri ,  reçoit  en  fortant  de  la  bou-* 
che  deux  efpèces  de  modification» 
qui  la  rendent  articulée  ,  &  font  ce 
qu'on  nomme  la  parole. 

Les  modifications  de  la  première 
efpèce  produifent  les  voyelles,  oui, 
^ns  la  jprononciation ,  dépendent 
d'une  diipoHtion  fixe  &  permanente 
de  la  langue ,  des  lèvres  &  des  dents. 
Ces  organes  modifient  par  leur  po<* 
fition ,  l'air  fonore  qui  fort  de  la 
bouche  y  &  fans  diminuer  fa  vîtefTe^ 
changent  la  nature  du  fon.  Comme 
cette  fituation  des  organes  de  la 
bouche  propre  à  former  les  voyelles, 
eft  permanente,  les  fons  voyelles 
font  fufceptibles  d'une  durée  plus  oi» 
moins  longue  »  &  peuvent  recevoir 
tous  les  degrés  d'élévation  &  d'a- 
bairtement  pjflîbles  :  ils  font  même' 
les  feuls  qui  les  reçoivent  ;  &  tou- 
tes les  variétés,  foit  d'acccns  dans» 
la  prononciation  fimple ,  foit  d'in- 
tonation muficale  dans  le  chant ,. 
ne  peuvent  tomber  que  fur  le» 
voyelles.. 

Les  modifications  de  la  féconde 
efpèce  font  celles  que  reçoivent  les* 
voyelles  par  le  mouvement  fubit  Se 
inftantanée  des  organes  mobiles  de 
la  voix  ,  c'eft. à-dire  ,  de  la  langue 
vers  le  palais  ou  vers  les  dents ,  Se 
par  celui  des  lèvres.  Ces  mouve- 
mens  produifent  les  confonnes,  quîi 
ne  font  que  de  fimples  motiitica- 
tions  des  voyelles  ,  6c  toujours  en*  ' 
les  précédant. 

C'eft  ralfemblage  des  voyclU's  BC 
des  confonnes  mcîées  fuivanc  uvt 
certain  ordre  ,  qi  i  conftirue  la  pa^ 
rôle  ou  la  voix  articulée. 

La  parole  eft  l.fv.-pii:  le  d'une 
nouvelle  modification  qui  tn  Ùm  ia 
voix  de  chant.  Ceil*  -.  i  dcptnJ  ^^e 
qiielque  chofe  de  différent  du  plus 


M  voi 

oa  da  moins  de  vîcefTe  8c^  du 
plus  ou  du  moins  de  force  de  l'air 
qui  fore  de  la  glocce  &  palTe  par  la 
bouche.  On  ne  doit  pas  non  plus 
confondre  la  voix  de  chant  avec  le 
plus  ou  le  moins  d*élévacion  des 
cons.puifque  cecte  variété  fe  remar* 
que  dans  les  accens  de  la  pronon- 
ciation du  difcours  ordinaire.  Ces 
différens  tons  ou  accens  dépendent 
uniquement  de  l'ouverture  plus  ou 
moins  grande  de  la  glotte. 

En  quoi  confifte  donc  la  différen- 
ce qui  le  trouve  entre  la  parole  fim- 
pie  &  la  voix  de  chant. 

Les  anciens  Musiciens  ont  éiabli, 
après  Ariftoxène,  i**.  que  la  voix 
de  chant  pafle  d'un  degré  d'éléva- 
tion ou  d  abaifTement  à  un  autre  de- 
gré ,  c'eftâ-dire ,  d'un  ton  i  l'autre, 
par  faut  ^  fans  parcourir  l'intervalle 

3ui  les  fépare  )  au  lieu  que  celle  du 
ifcours  s'élève  Se  s'abbaifTe  par  un 
mouvement  continu,  i^.  Que  la 
voix  de  chant  fe  foutient  fur  le  me 
me  ton  confidéré  comme  un  point 
individblc ,  ce  qui  n'arrive  pas  dans 
la  fimple  prononciation. 

Cette  marche  par  faucs  &  avec 
des  repos ,  eft  en  effet  celle  de  la 
voix  de  chant.  Mais  n'y  a-t  il  rien 
de  plus  dans  le  chant  ?  Il  y  a  eu  une 
déciamaeioa  tragique  qui  admettoit 
le  paflage  par  Uut  d  un  ton  à  l'au- 
tre, &  le  repos  fur  un  ton.  On  re- 
marque la  même  chofe  dans  cer. 
tains  Orateurs.  Cependant  cette  dé- 
clamation eil  encore  différente  de  la 
voix  de  chant. 

M.  DoJart  qui  joignoit  à  l'efprit 
de  difcuiÏÏon  &  de  recherche  »  la 
plusgrande  connoiffance  de  la  phy- 
lique,  de  l'anatomie  ,  àc  du  jeu 
mécanique  des  parties  du  corps , 
avoit  particulièrement  porré  fon 
attention  fur  les  organes  de  la  voix. 
Il  obferve  premièrement  que   tel 


voi 

homme  dont  la  voix  de  paro! 
.  déplaifante,  a  le  chmt  très-aj 
ble  ,  ou  au  contraire  :  i**.  q 
nous  n'avons  pas  entendu  ch 
quelqu'un ,  quelque  connoif 
que  nous  ayons  de  fa  voix  de  | 
le ,  nous  ne  le  reconnoîcrons  \ 
fa  voix  de  chant. 

M.  Dodart,  en  continuan 
recherches,  découvrit  que  da 
voix  de  chant  il  y  a  plus  que 
celle  de  la  parole ,  un  mouvei 
de  tout  le  larynx  ,  c*eft-à-dirc 
cette  partie  de  la  irachéeartèr 
forme  comme  un  nouveau  \ 
qui  fe  termine  a  la  glotte  ,  qi 
enveloppe  &  qui  en  foutien 
mufclcs.  La  différence  entre 
deux  voix  vient  donc  de  celle 
ly  a  entre  le  larynx  aflis  &  ei 
pos  fur  fes  attaches  dans  la  pa 
&  ce  même  larynx  fufpendu  fu 
attaches  j  en  aétion  &  mu  pa 
balancement  de  haut  en  bas  j 
bas  en  haut.  Ce  balancement 
fe  comparer  au  mouvement  de 
féaux  qui  planent ,  ou  des  poi 
qui  fe  fouiiennent  à  la  même 
ce  contre  le  fil  de  l'eau.  Quo 
les  ailes  des  uns  &  les  nageoires 
autres  paroiifent  immobiles  â  1 
elles  font  de  continuelles  vi 
tions ,  mais  fl  courtes  &  fi  pro 
tes,  qu'elles  font  imperceptible 

Le  balancement  du  larynx 
duit  dans  la  voix  de  chant  une 
pcce  d'ondulation  qui  n'efl  pas  < 
la  fîmple  parole.  L'ondulation  j 
tenue  &  modérée  dans  les  b( 
voix  ,  fe  fait  trop  fentir  dans 
voix  chevrotantes  ou  foibles.  C 
undiilaiion  ne  doit  pas  fe  conl 
dre  avec  les  cadences  &  les  ro 
mens  qui  fe  font  par  des  chai 
mens  très-prompts  &'très-déli 
de  l'ouverture  de  la  glotte ,  & 


VOI 

font  compofés  de  l'intervalle  d*un 
ton  ou  d*un  demi-ton. 

La  voix  ,  foit  du  chant ,  foit  de 
la  parole ,  vient  tonte  entière  de  la 
glotte  y  pour  le  fon  &  pour  le  ron; 
mais  l'ondulation  vient  entièrement 
du  balancemenr' de  tout  le  larynx  : 
elle  ne  fait  point  partie  de  la  voix , 
mais  elle  en  affeâe  la  totalité. 

Ainfi  la  voix  de  chant  confifte 
dans  la  marchs  par  faut  d'un  ton  à 
an  autre,  dans  le  féjour  fur  les 
tons  9  Se  dans  cette  ondulation  du 
latynx  qui  affeâiê  ta  totalité  de  la 
voix  &  la  fubftance  même  du  fon . 

Chaque  individu  a  fa  voix  de 
chant  particulière  qui  fe  didingue 
de  toute  autre  voix  par  quelque  dif- 
férence propre ,  comme  un  vifage 
fe  diftingue  d'un  autre  ;  mais  il  y  a 
aufli  de  ces  différences  qui  font 
communes  à  plufîeurs ,  &  qui ,  for- 
mant autant  d'e(pèces  de  voix ,  de- 
mandent une  dénomination  parti- 
culière. 

Le  caradlère  le  plus  général  qui 
diftingue  les  voix  n'eft  pas  celui  qui 
fe  tire  de  leur  tymbre  ou  de  leur 
volume  ;  mais  du  degré  qu'occupe 
ce  volume  dans  le  fyftcme  général 
des  fons. 

On  diftingue  donc  généralement 
Jes  voix  en  deux  claffes ,  favoir , 
les  voix  aiguës  &  les  voix  graves. 
La  différence  commune  des  unes 
aux  autres  ,eft  â  peu  près  d^lne  oc- 
tave j  ce  qui  fait  que  les  voix  ai- 
guës chantent  réellement. à  l'oâiave 
<les  voix  graves ,  quand  elles  fem- 
l>lent  chanter  à  l'uni^fon. 

Les  voix  graves,  font  les  plus  or- 
dinaires aux  hommes  Faits;  les  voix 
aiguës  font  celles  des  femmes  :  les 
eunuques  &  les  enfans  ont  aullî  à 
peu  près  le  même  diapafon  de  voix 
que  les  femmes  \  tous  les  hommes 
Cil  peuvent  mcme   approcher    en 


VOI  9Î 

chantant  le  faucet.  Mais  de  toutes 
les  voix  aiguës ,  il  faut  convenir , 
malgré  la  prévention  des  Italiens 
pour  les  cafîrati^qu  il  n'y  en  a  point 
a  efpèce  comparable  à  celle  des  fem- 
mes ,  ni  pour  l'étendue  ni  pour  la 
beauié  du  tymbre.  La  voix  des  en- 
fans  a  peu  de  confiftance  &  n*a  point 
de  bas  ;  celle  des  eunuques ,  au  con- 
traire ,  n'a  d'éclat  que  dans  le  haut; 
&  pour  le  faucet,  c'eft  le  plus  dé- 
fagréable  de  tous  les  tymbres  de  la 
voix  humaine  :  il  fuiiic  pour  en  con- 
venir d'écouter  à  Paris  les  chœurs 
du  concert  fpiriruel ,  &c  d'en  com- 
parer les  deUus  avec  ceux  de  VO^^ 
péra. 

Tous  ces  diffécens  diapafons» 
réunis  &  mis  en  ordre  ,  forment 
une  étendue  générale  d*à-peu-près 
trois  oâaves,  qu'on  a  divifées  en 
quatre  parties,  dont  trois  appelées 
haute-contr^c  ^  taille  &  bajfe^zppzt^ 
tiennent  aux  voix  graves,  U  la  qua- 
trième feulement ,  qu'on  appelle 
deffus  j  eft  affignée  aux  voix  ai« 
guës  :  fur  quoi  voici  quelques  re^ 
marques. 

1^.  Selon  la  portée  des  voix  or- 
dinaires, qu'on  peut  fixer  à -peu» 
près  à  une  dixième  majeure,  en 
mettant  deux  de8;rés  d'iniervalle 
entre  chaque  efpèce  de  voix  &  celle 
qui  la  fuit  j  ce  qui  eft  toute  la  dif- 
férence qu'on  peut  leur  donner ,  le 
fyftêmc  général  des  voix  humaines 
dans  les  deux  fexes ,  qu'on  fait  paffer 
trois  oâaves,  ne  devroit  enfermer 
que  deux  oûaves  &  deux  tons  :  c'c- 
toit  en  effet  à  cette  étendue  que  lé 
bornoient  les  quatre  parties  de  la 
mufîque ,  long-temps  après  l'inven- 
tion du  contrepoint,  comme  on  le 
voit  dans  les  compofitions  du  qua- 
torzième fiécle,  où  la  mcme  clef, 
fur  quatre  pofitions  fuccelîîves  de 
lignes  en  lignes  ,  fert  pour  la  bi^ITe, 


9«  VOI 

qu*iIsappeloiencrtf/zor;poar  la  taille»  I 
qu'ils  appeloienc  contraunor  ;  pour  i 
la  haucre-conrre,  qu'ils  appeloienc. 
mottecus  ;  &  pour  ledeiïus,  qu'ils 
appeloienc  triplum.  Cette  diftnbu- 
non  dévoie  rendre,  â  la  vérité ,  la 
compoiicion  plus  difficile  9  mais. en 
même  temps  l'harmonie  plus  ferrée 
&  plus  agréable. 

1®  Pour  pouJer  le  fyftcme  vocal 
à  retendue  de  trois  oÂaves  avec  la 
gradation  donc  on  vîenc  de  parler , 
il  faudroit  (ix  parties  au  lieu  de  qua- 
tre y  8c  rien  ne  Icroic  plus  naturel 
que  cette  divifion ,  non  par  rapport 
à  rharmoirie  ^  oui  ne  comporce  pas 
tant  de  fons  difFérens  ,  mais  par  rap- 
port aux  voix  qui  font  aâuellement 
aflfez  mal  diftribuées.  En  eSet  pour- 

Jtioi  trois  parties  dans  les  voix 
'hommes ,  &  une  feulement  dans 
les  voix  de  femmes ,  (i  la  totalité 
de  celle  ci  renferme  une  auffi  gran- 
de étendue  que  la  totalité  des  au- 
tres ?  Qu'on  mefure  l'intervalle  des 
Tons  les  plus  aigus  des  voix  féminines 
les  plus  aiguës^  aux  fons  les  plus  gra- 
ves des  voix  féminines  les  plus  gra- 
ves :<iu*on  faffe  la  même  chofe  pour 
les  voix  d'hommes.  Se  non  feulement 
on  n'y  trouvera  pas  une  différence 
fufiifante  pour  établir  trois  parties 
d'un  côté  Se  une  feule  de  l'aune  ; 
mais  cette  différence  même  ,  s*il  y 
en  a,  fe  réJuira  d  très-peu  de  cho- 
fe. Pour  juger  fainement  de  cela,ilne 
faut  pas  fe  borner  à  l'examen  des 
choies  telles  qu'elles  font  \  mais 
voir  encore  ce  qu'elles  pourroient 
erre  ,  &  confidérer  que  lufage  con- 
tribue beaucoup  a  former  les  voix 
fur  le  caraftère  qu'on  veut  leur  don- 
ner. En  France,  où  Ton  veut  des 
balFcs,  des  hautes  -  contres,  &  où 
l'on  ne  fait  aucun  cas  des  bas-deffus, 
les  voix  d'hommes  prennent  diffé- 
rens  caraâèr^s ,  Se  les  voix  de  fem- 


ror 

mes  n*en  gardent  qu'un  feul  : 
en  Italie  »  où  l'on  fait  autant  c 
d'un  beau  bas-deffus  que  de  la 
la  plus  aiguë ,  il  fe  trouve  | 
les  femmes  de  très-belles  voix 
ves  ,  qu'ils  appelent  coniraltij 
très-belles  voix  aiguc*,  qu'ils  ; 
Uni  foprani;  au  contraire,  en 
d'hommes  récitantes  ,  ils  n'on 
des  unori  •  de  forte  que  s'il 
qu'un  caraâère  de  voix  de  fer 
dans  nos  opéra,  dans  les  leurs  , 
a  qu'un  caradèrede  voix  d'hocx 

A  regard  des  chœurs  »  (î  j 
ralement  les  parties  en  font  c 
buées  en  Italie  comme  en  Fra 
c'eft  un  ufage  univerfel ,  mais 
bitraire,  qui  n'a  point  de  fc 
ment  naturel.  D'ailleurs  n'adi 
ton  pas  en  plufieurs  lieux ,  & 
gulièrement  à  Venife,  de  très -I 
mufiques  à  grand  chœur ,  excc 
uniquement  pir  de  jeunes  fille 

}^.  Le  trop  grand  éloignei 
des  voix  entr'ellcs ,  qui  les  f 
routes  excéder  leur  portée ,  o; 
fouvenc  den  fubdivifer  plufi 
C'eft  ainfi  qu'on  divife  les  baff 
en  baffe-contres  &  baife-tailles 
tailles  en  haute  -  tailles  &  cor 
dans,  les  deffus  en  premiers  i. 
conds  :  mais  dans  tout  cela  on  i 
perçoit  rien  de  fixe,  rien  de  i 
fur  quelque  principe. 

On  diftingue  encore  les  voîj 
beaucoup  d'autres  différences 
celle  du  grave  à  l'aigu.  Il  y  a 
voix  fortes  dont  les  fous  font 
ic  biuyans;  des  voix  douces, 
les  fons  font  doux  &  flutés 
grandes  voix ,  qui  ont  beaucoup 
tendue;  de  belles  voix,  don; 
fons  font  pUins  »  juftes  &  har 
nicux.  Il  y  a  auHi  les  contraire 
toui  cela;  il  y  a  des  voix  dure 
pe fautes  ;  il  y  a  des  voix  flexi 
&  légères  \  il  y  en  a  dont  les 


-    VOI 

font  inégalement  diftribués  ,  aux  I 
unes  dans  le  haut ,  à  d'ancres  dans  j 
le  médium  ,  à  d'antres  dans  le  bas  ; 
il  y  a  auffi  des  voix  égales ,  qui  font 
fentir  le  même  cymbre  dans  toute 
leur  étendue.  C*efl:  au  componceur 
i  tirer  parti  de  chique  voix ,  par 
ce  que  Ton  caractère  a  de  plus  avan- 
tageux. En  Italie,  où  chaque  fois 
qu'on  remet  au  théâtre  un  opéra  j 
c'eft  toujonrs  de  nouvelle  mufique, 
les  compodreurs  ont  toujours  grand 
foin  d'approprier  tous  les  rôles  aux 
voix  qui  les  doivent  chanter. 

La  voix  la  plus  étendue ,  la  plus 
flexible,  la  plus  douce,  la  plus  nar- 
monieufe  qui  peut  être  ait  jamais 
exifté  ,  paroit  avoir   été  celle  du 
Chevalier  Balthafar  Ferri,  Péroufin, 
dans  le  (iécle  dernier; chanteur  uni- 
que &  prodigieux,  que  s'arrachoienc 
tour  à  tour  les  Souverains  de  TEu- 
rope  ,   qui  fut  comblé  de  biens  & 
d'honneurs  durant  fa  vie  ,   &  dont 
toutes  les  Mufes  d'Italie  célébrèrent 
à  l'envi  les  talens  6c  la  gloire  après 
fa  mort.  Tous  les  écrits  faits  à  la 
louange  de  ce  Muficien  célèbre  ref- 
pircnt  le  raviflfemtnt ,  Tenthoufiaf- 
me;  6c  l'accord  de  tous  fes  con- 
temporains montre  qu'un  talent  Ci 
parfait  &  fi  rare  étoit  même  au- 
deflas  de  l'envie.  Rien,  difent-ils, 
ne  peut  exprimer  l'éclat  de  fa  voix 
ni  les  grâces  de  fon  chant  ;  il  avoir 
au  plus  haut  degré ,  tous  les  carac- 
tères de  perfeàion  dans  tous  les 
genres  j  il  étoit  gai ,  fier ,  grave  , 
tendre  à  fa  volonté ,  Se  les  cœurs 
fefondoient  a  fon  pathétique.  Par- 
mi l'infinité  de  tours  de  force  qu'il 
faifoir  de  fa  voix  ,   on  n'en  citera 
qu'un  feul.  Il  montoit  &   defcen- 
doit  tout  d'une  haleine  deux  o6ti  • 
Vcs  pleines  par  un  crill  continuel , 
marqué  fut  tous  les  degrés  chromi- 
riqoes  avec  tant  de  juftelTe ,  quoique 

Tofiic  XXX, 


VOI  „ 

fans  accompagnement,  que  G  Vori 
vcnoit  i  frapper  brufquement  cet 
accompagnement  fous  la  note  où  il 
fe  trouvoit ,  foit  bémol ,  foit  dièfe^ 
on  fentoit  à  l'inftant  l'accord  d'une 
juftefTe  à  furprendre  tous  les  audi- 
teurs. 

Après  avoir  confidéré  la  voix 
dans  le  fimple  cri ,  dans  la  parole  ^ 
&  dans  le  chant  ^  il  relie  à  l'exa- 
miner par  rapport  d  la  déclamation 
naturelle,  qui  doit  être  le  modèle 
de  la  déclamation  artificielle  ,  foie 
théâtrale,  foit  oratoire. 

La  déclamation  eft  une  afFoâion 
ou  modification  qui  arrive  à  notre 
voix  ,  lorfque  padant  d'un  état  tran- 
quille à  un  état  agité,  notre  ame 
eft  émue  de  quelque  paffion  ou  de 
quelque  fentimcnt  vif. Ces  change- 
mens  de  la  voix  font  involontaires, 
c'eft-à-dire  ,  qu'ils  accompagnent 
nécefiairement  les  émotions  natu- 
relles ,  &  celles  que  nous  venons  à 
nous  procurer  par  l'art,  en  nous 
pénétrant  d'une  fituation  par  la  force 
de  l'imagination  feule. 

La  queftion  fe  réduit  donc  ac^ 
tuellement  à  fa  voir,  i  ^.  fi  ces  chan- 
gemens  de  voix  expreflifs  des  paf- 
fions  confiftent  feulement  dans  les 
différens  degrés  d'élévation  &  d'à- 
baifiement  de  la  voix  j  &  fi  en  paf* 
fant  d'un  ton  à  l'autre ,  elle  marche 
par  une  progrellion  fuccefiive  Se  con* 
tinue ,  comme  dans  les  accens  ou 
intonations  profodiques  du  difcours 
ordinaire  ,  ou  fi  elle  marche  par 
fauts  comme  le  chant. 

1^.  S'il  feroit  poffible  d'exprimer 
par  des  figures  ou  notes  ,  ces  chan- 
gemens  expreflifs  des  paffionj. 

L'opinion  commune  de  ceux  qui 
ont  parlé  de  la  déclamation ,  fup- 
pofe  que  fes  inflexions  font  du  genre 
des  intonations  muficales,dans  lef- 
quelles  la  voix  procède  en  des  inicr- 

N 


5  V  O I 

valles  harmoniques,  6c  qQ*il  eft  très- 
potTible  de  les  exprimer  par  les 
noces  ordinaires  de  la  muâque, 
donc  il  faudroic  coac  au  plus  cnan* 
ger  la  valeur ,  mais  donc  on  con- 
lerveroic  la  proporcion  &  le  rap- 
port. 

C'eft  le  fentimenc  de  labbé  du 
Bos ,  qui  a  traité  cette  queftion  avec 
plus  d'étendue  que  de  précifion.  Il 
fuppofe  que  la  déclamation  natu- 
relle a  des  tons  fixes,  &  fuit  une 
marche   déterminée.    Mais  R  elle 
confîflioit  dans  des  intonations  mufi- 
cales  &  harmoniques,  elle  feroic 
fixée  Se  déterminée  par  le   chant 
même  du  récitatif.  Cependant  l'ex- 
périence nous  montre  que  de  deux 
Adeurs  qui  chantent    les  mêmes 
morceaux  avec  la  même  jufteiTe , 
Tun  nous  laiflè  froids  &  tranquilles, 
candis   que  l'autre  avec  une  voix 
moins  belle  &  moins  fonore ,  nous 
émeut  &  nous  tranfporte^les  exem- 
ples n'en  font  pas  rares.  Il  eft  encore 
à  propos  d'obferver  que  la  décla- 
mation fe  marie  plus  difficilement 
avec  la  voix  de  chant ,  qu'avec  celle 
de  la  parole. 

On  en  doit  conclure  que  l'ex- 
preflion  dans  le*  chant  eft  quelque 
chofe  de  différent  du  chant  même 
&  des  intonations  harmoniques  ;  & 
que  fans  manquer  à  ce  qui  confti- 
tue  le  chant ,  rAâeur  peut  ajouter 
l'expreflion ,  ou  y  manquer. 

II  ne  faut  pas  conclure  de- là  que 
.  toute  forte  de  chant  foit  également 
fufcepcible  de  toute  forte  d'expref- 
(ion.  Les  Aâeurs  intelligens  n'é- 
prouVent  que  trop  qu'il  y  a  des  chants 
très -beaux  en  eux-mêmes,  qu'il 
eft  prefque  impoflible  de  plier  à  une 
déclamation  convenante  aux  paroles. 
Nous  pouvons  encore  remarquer 
que  dans  la  fimple  déclamation  tra- 
gique^ deux  Adeurs  jouent  le  même 


VOI 

morceau  d'une  manière  dîfTére 

&  nous  affeûent  également  j  le 

me  Aâeur  joue  le  même  mor 

différemment  avec  le  même  fuc 

à  moins  que  le  caraûère  propr 

perfonnage  ne  foit  fixé  par  rhillc 

ou  dans  l'expofuiori  de  la  pièc< 

les  inflexions  exprellîvcs  de  la  J 

mation  ne  font  pas  les  mêmes 

les    intonations    harmoniques 

chant  5  fi  elles  ne  confiftent  ni 

l'élévation  ,   ni  dans  l'abaiffei 

de  la  voix,  ni  dans  fon  renflei 

&  fa  diminution ,  ni  dans  fa 

teur  &  fa  rapidité  ^  non  plus 

dans  le  repos  &  dans  le  filence  \ 

fi  la  déclamation  ne  réfulte  pa 

l'affemblage  de  toutes  ces  ch( 

auoique  la  plûparr  l'accompagi 
faut  donc  que  cette  expr< 
dépende  de  guelqu  autre  chofe 
affeftant  le  Ion  même  de  la  vo 
met  en  état  d'émouvoir  &  de  \ 
porter  notre  ame. 

Les  langues  ne  font  que  de! 
titutions  arbitraires,  que  de 
fons  pour  ceux  qui  ne  les  on 
apprifes.  Il  n'en  eft  pas  ain( 
inflexions  expreflives  des  pa(] 
ni  des  changemens  dans  la  dil 
tion  des  traits  du  vifage  y  ces  l 
peuvent  être  plus  ou  moins  f 
plus  ou  moins  marqués ,  ma 
forment  une  langue  univerfelle 
toutes  les  Nations.  L*intelli| 
en  eft  dans  le  cœur ,  dans  l'or 
fation  de  tous  les  hommes, 
mêmes  fignes  du  fentiment, 
paflion  ,  ont  fouvent  des  nu 
diftint^ives  qui  marquent  des  ; 
rions  différentes  ou  oppofées  , 
s'y  méprend  point  j  on  difting 
larmes  que  la  joie  fait  répand 
celles  qui  font  arrachées  p 
douleur. 

Si  nous  ne  connoifTons  pas  ei 
la  nature  de  cette  modiâcacioi 


VOI 

preffive  des  paflions  qui  coBllîtue  la 
déclamation  j  fon  exiftence  n'en  eft 
pas  moins  confiante. 

Il  fuit  de  ce  qui  vient  d'être  dit , 
que  la  déclamation  eft  une  modifi- 
cation de  la  voix  diftinde  du  fon 
(impie ,  de  la  parole  Se  du  chant ,  & 
que  ces  différentes  modifications  fe 
réuniffent  fans  s'altérer. 

Il  y  a  dans  les  orgues  un  jeu  qu'on 
appelle  la  voix  humaine» 

Voix  j  s'emploie  auffi  pour  chanteur 
&  chanceufe.  Le  concert  étoic  corn- 
pofé  de  quatre  voix  &  de  Jîx  infiru- 
mens. 
Voix  ,  fe  dit  quelquefois  de  certains 
animaux.  La  voix  du  chat  huant 
imite  celle  de  P homme.  La  voix  des 
oifeaux.  Ce  perroquet  a  lu  voix 
elle. 

On  dit  en  termes  de  chafTe  ,  la 
voix  des  chiens  ;  pour  dire»  l'aboie- 
ment des  chiens  après  le  gibier. 

On  die  figurément  en  langage  de 
récriture  ,  la  voix  du  Jang  de  l'in- 
nocent  s^élève  jufquau  ciel  ,  crie 
vengeance ,  &c. 

On  appelle  en  termes  de  dévo- 
tion ,  voix  intérieure  y  les  infpirations 
de  Dieu. 

Les  Poctes  appellent  la  renom- 
mée ,  la  Déejfe  aux  cent  voix. 

On  dit  figurément ,  apprendre 
quelque  chofe  par  la  voix  de  la  re- 
nommée^; pour  dire ,  l'apprendre  par 
le  bruit  4>ublic. 
Voix,  fe  prend  auffi  pour  fuftrage, 
opinion. 

Dans  toutes  les  compagnies  les 
voix  ou  opinions  ne  fe  pcfent  point , 
mais  fe  comptent  d  la  pluralité. 

En  matière  civile,  quand  11  y  a 
«galitéde  voix  ,  Taffaire  eft  parra- 
gée;  une  voix  de  plus  d'un  côté 
ou  de  Taucre  fuffit  pour  empêcher 
le  départage  ou  pour  le  départage. 


VQi  s>9 

En  matière  criminel  le  »  qu^nd  il 
7  a  égalité  de  voix,  Tavis  le  plus 
doux  prévaut}  une  voix  ne  fuffic 
pas  en  cette  matière  »  pour  que  l'a- 
vis le  plus  févère  prévale  fur  le  plus 
doux  }  il  en  faut  au  moins  deux  de 
plus. 

Celui  qui  préfide  la  Compagnie  , 
recueille  les  voix ,  Se  donne  la  tienne 
le  <lernier  j  il  lui  eft  libre  ordinai- 
rement  de  fe  ranger  à  tel  avis  que 
bon  lui  femble.  Néanmoins ,  félon 
la  difciplîne  de  quelques  Compa- 
gnies, lorfqu*il  y  a  une  voix  de 
plus,  d'un  côté  que  de  l'autre,  il 
doit  fe  joindre  à  la  pluralité  ,  afin 
que  fon  avis  n'occauonne  point  de 
parcage. 
Voix  ,  fignifie  aufii  droit  de  fufFrage» 
En  ce  fens ,  on  appelle  voix  délibc'' 
rative  y  Tavis  que  quelqu'un  donne 
dans  une  a(Temblée>  Se  qui  eft: 
compté  pour  Téleâion ,  jugemenc 
ou  autre  affaire  dont  il  s'agit.  Dans 
les  Tribunaux ,  les  jeunes  Officiera 
qui  font  reçus  par  difpenfe  dage 
avant  d'avoir  atteint  leur  majorité  , 
nont  point  voix  déliiérative ^  fi  ce 
n'eft  dans  les  affaires  qu'ils  rappor- 
tent, fuivant  la  Déclaration  du 
20  Mai   I77J. 

Et  l'on  appelle  voix  confultative  ^ 
l'avis  que  que  quelqu'un  donne  fans 
être  Juge  comme  ront  les  Experts , 
les  interprètes  &  autres  peribnnes 
qui  font  quelque  rapport.  / 

On  appelle  voix  excitative  &  ho" 
norairej  celle  que  les  Magiftracs 
ont  à  certaines  afiemblées  comme 
aux  éleâions  des  Docceurs-Régens 
Se  Aggrégés  de  droit ,  le  droit  d'é- 
lire appartenant  aux  feuls  Doâeurs 
Régens ,  fuivant  un  Arrct  du  Par- 
lement de  Paris  du  25  Juin  1616. 

En  matière  d'éleâion ,  on    ap- 
pelle voix   aSive ,  le  pouvoir  d'é- 
lire, &   voix  paffive^  la   capacitç 
N  ij 


OTTO  YOL 

d'circ  cla.  //  na  que  voix  aSlve.  Il 
c  voix  aSivc  &  P^jpyt. 

On  die  figurément,  quV/i  homme 
0  voix  en  Chapitre  :  pour  dire ,  qu'il 
a  du  crédit  dans  une  compagnie  , 
dans  une  faaiille,  auprès  de  quel- 
que perfonne  c^nfidérable.  Il  efl  du 
llyle  familier. 

Voix  ,  figniâe  aufli ,  fencimenc ,  juge- 
ment, lia  pour  lui  la  voix  publique. 
La  voix  publique  eft  contr'eux.  Et  , 
quand  on  dit  abfolument  »  la  voix 
publique  ^  il  fe  prend  pour  approba- 
tion. Ce  minijlre  a  la  voix  publique. 
On  dit  proverbialement ,  que  la 
voix  du  peuple  efl  la  voix  de  Dieu  ; 
pour  dire ,  que  le  fentiment  géné- 
ral eft  ordinairement  bien  fondé. 
Ce  monofyllabe  eft  long. 

VOL  \  fubftantif  mafculin.  Il  fe  dit 
de  l'aâion  de  celui  qui  prend ,  qui 
dérobe.  Il  fignifie  aufli  lacKofe  voi- 
lée. 

Les  anciens  avoienc  des  idées 
fort  différentes  des  nôtres  par  rap- 
port au  vol ,  puifqu'ils  penfoient 
que  certaines  divinités  préfidoient 
aux  voleurs  telles  que  la  DéefTe  La- 
verna  &  Mercure. 

11  y  avoir  chezles  Égyptiens  une  loi 
qui  régloit  le  métier  de  ceux  qui  vou- 
toient  erre  voleurs  ;  ils  dévoient  fe 
faire  infcrire  chez  le  chef,  &  lui  ren* 
dre  compte  chaque  jour  de  tous  leuts 
vols  dont  il  devoit  tenir  regiflre. 
Ceux  qui  avoient  été  volés  s'adref- 
foient  à  lui ,  on  leur  communiquoit 
le  regiftre ,  &  (i  le  vol  s'y  trouvoit , 
on  le  leur  rendoit  en  retenant  feu- 
lement un  quart  pour  les  voleurs  j 
étant  j  difoit  cette  loi,  plus  avan- 
tageux, ne  pouvant  abolir  totale- 
ment le  mauvais  ufage  des  volsj 
d*en  recirer  une  partie  par  cette  dif- 
cipline  que  de  perdre  le  tout. 
Plutarque  dans  la  vie  de  Lycur- 


VOL 

gue  ,  rapporte  que  les  Lacéd 
liiens  ne  donnoient  rien  ou  ttc 
de  chofe  à  manger  à  leurs  enj 
qu*ils  ne  l'eurent  dérobé  dai 
jardins  ou  lieux  d'aftemblée  ^ 
quand  ils  fe  lailToient  prendre 
les  fouettoit  très-rudement.  I 
de  ces  peuples  étoit  de  r 
'leurs  enfans  fubtils  &  adr 
mais  il  auroit  fallu  le  faire  pi 
voies  plus  légitimes» 

Pour  ce  qui  eft  des  Rom 
fuivant    le  Code  Papyrien, 
qui  étoit   attaqué    par  un    v 
pendant  la  nuit,   pouvoit  le 
fans  encoutir  aucune  peine. 

Lorfque  le  vol  étoit  fait  de 
&  que  le  voleur  étoit  pris   i 
fait,  il  étoit  fuftigé,  &  dev 
l'efclave  de  celui  au'il  avoir  vc 
ce  voleur  étoit  déjà  efclave , 
fuftigeoit  &  enfuite  on  le  pr 
toit  du  haut  du  Capitole}  m 
le  voleur  étoit  un  enfant  qui 
pas  encore  atteint  l'âge  de  pub 
il  étoit  châtié  félon  la  volon 
Préteur  y  &  Ion  dédommage 
partie  civile. 

Quand  les  voleurs  attaqu 
avec  des  armes  ,  fi  celui  qui 
été  attaqué  avoit  crié  &  im 
du  fecours  »  il  n^étoit  pas  pui 
tuoit  quelqu'un  des  voleurs. 

Pour  les  vols  non  manift 
c*eft-àdire,  cachés,  on  condai 
le  voleur  à  payer  le  double  • 
chofe  volée. 

Si  après  une  recherche  faite 
forme  prefcrice  par  les  lois 
trouvoit  dans  une  maîfon  la 
volée  ,  le  vol  étoit  mis  au  ran 
vols  manifeftes  ,  &  étoit  pui 
même. 

Celui  qui  coupoît  des  arbre 
n'éroient  pas  à  lui,étoit  tenu  de 
vingt-cinq  as  d'airain   f  our  cl 
pied  d'arbre» 


VOL 

Il  écoic  permis  au  voleur  &  i  la 
wrfonnc  volée  de  cranfiger  enfem- 
ble  8c  de  s'accommoder  \  &  s'il  y 
avoir  une  fois  une  (ranfadbion  faite  » 
la  perfonnr  volée  n'écoir  plus  en 
droit  de  pourfuivre  le  voleur. 

Enfin  un  bien  volé  ne  pouvoir 
jamais  être  prefcrit. 

Telles  font  les  lois  qui  nous 
reftent  du  Code  Papyrien ,  au  fujet 
des  vols,  fur  quoi  M.  Teg;aflbn 
en  Ton  Hiftoire  de  la  Jurifprudence 
Romaiae ,  a  fait  des  notes  très*ca- 
rieufes* 

Suivant  les  lois  du  Digefte  &  du 
Code ,  le  vol  connu  fous  le  terme 
furtum  éroit  mis  au  nombre  des 
délits  privés. 

Cependant  à  caufe  des  confié- 
quences  dangereufes  qu'il  pouvoir 
avoir  dans  la  fociécé  ,  on  étoit  obli- 
gé 9  même  fuivant  l'ancien  droit  » 
de  le  pourfuivre  en  la  même  forme 
que  les  crimes  publics. 

Cette  pourfuite  fe  faifoit  par  la 
voie  de  la  revendication,  lorfqu'il 
s*agillbit  de  meubles  qui  étoîent  en« 
core  en  nature»  ou  par  Tadlion  que 
l'on  appelle  condiàïo  fruflra ,  lort 
que  la  chofe  n'ctoit  plus  en  nature  \ 
enfin ,  s'il  s*agi(Ioit  d'immeubles  , 
OD  en  peurfuivoir  la  reftitution  par 
une  aâion  appelée  interdiclum  rc» 
cupcrandd,  poffeffionis ,  deforte  que 
l'ufnrpation  d'an  héritage  étoit  anffi 
confidérée  comme  un  vol. 

On  diftinguoit  quant  â  la  peine , 
le  vol  en  manifefte  Se  non  mani- 
fefte  ;  au  premier  cas ,  fa  voir ,  lorf* 

Îue  le  voleur  avoir  été  furpris  en 
agrant  délit,  ou  du  moins  dans  le 
lien  où  il  venoit  de  commettre  le 
vol,  la  peine  étoit  du  quadruple  , 
au  fécond,  c'eft-àdire,  lorfque  le 
vol  avoir  écé  fait  fecreitement ,  & 
que  l'un  avoit  la  trace  du  vol ,  la 
P^ine  étoit  feulement  du  double^ 


VOt  icî 

mais  dans  ce  double,  ni  dans  le 
quadruple,  n'étoit  point  comprife 
la  chofe  ou  le  prix. 

La  rapine,  rapina  ^  étoit  confi- 
dérée comme  un  délit  particulier 
que  Ton  diftinguoit  du  vol  »  en  ce 
qu'elle  fe  faifoit  toujours  avec  vio- 
lence &  malgré  le  propriétaire  ,  au 
lieu  que  le  vol  ^furtum  ,  étoit  cenfé 
fait  fans  violence,  &  en  Tabfence 
du  propriétaire ,  quoiqu'il  pût  ar- 
river qu'il  y  fût  préfenr. 

La  peine  de  là  rapine  étoit  tou- 
jours du  quadruple,  y  compris  la 
chofe  volée  i  ce  délit  étoit  pout- 
tant  plus  grave  que  le  vol  mani* 
fefte  qui  le  commettoit  fans  vio- 
lence ;  mais  aufli  le  vol  n'étoit  ja* 
mais  puni  que  par  des  chofes  pé- 
cuniaires ,  comme  les  aurres  délits 
privés  ,  au  lieu  ^ue  ceux  qui  com* 
mettoient  la  rapine  pouvoient,  ou- 
tre la  peine  du  quadruple ,  être  en- 
core condan^nés  à  d'aurres  peines 
extraordinaires ,  en  vertu  de  l'ac^ 
tion  publique  qui  réfultoit  de  la  loi 
Jklia  ,  de  vi  publïcà  feu  privatâ. 

En  France  ;  on  comprend  fous 
le  terme  de  vo/,  les  deux  délits  que 
les  Romains  diftinguoient  par  les 
termes  furtum  Se  rapina. 

Un  impubère  n'étant  pas  encore 
capable  de  difcerner  le  mal ,  ne  peut 
être  puui  comme  voleur  ;  néan- 
moins s*il  approche  de  la  puberté , 
il  ne  doit  point  être  cntiètemenr 
exempt  de  peine. 

De  même  aufii  celui  qui  prend 
par  néceflité  (  &  uniquement  pour 
s'empêcher  de  mourir  de  faim  )  ne 
tombe  point  dans  le  crime  de  vol , 
il  peut  feulement  être  pourfuivi  ex- 
traordinairement  pour  raifon  de  la 
voie  de  fair  ,  &  être  condamné  en 
des  peines  pécuniaires. 

Il  en  eft  de  même  de  celui  qui 
prend  la  chofe  d'autcui  i  laquelle 


loz  VOL 

ilprctena  avoit  quelque  droit,  foît 
aâuel  ou  cvencuel ,  ou  en  compen- 
fation  de  celle  qu'on  lui  relient;  ce 
n'eft  alors  qu'une  fimple  voie  de 
fait  qui  peac  bien  donner  lieu  à  la 
voie  extraordinaire,  comme  étant 
défendue  par  les  lois  à  caufe  des 
dcfordres  qui  en  peuvent  réfulter  , 
mais  la  condamnation  fe  réfout  en 
dommages  &  intérêts,  avec  dé- 
fénfe  de  récidiver. 

On  diftingue  deux  fortes  de  vol } 
favoir,  le  vol  fimple  &  le  vol  qua- 
lifié  y  celui  ci  fe  iubdivife  en  plu- 
fieurs  efpèces ,  félon  les  circonftan- 
ces  qui  les  caraâérifent. 

La  peine  du  vol  eft  plus  ou  moins 
ligoureufe ,  félon  la  qualité  du  dé- 
lit. Par  exemple ,  on  punit  du  der- 
nier fupplice  le  vol  domeftique , 
le  vol  avec  efFraâion,  le  vol  de 
grand  chemin ,  &c.  mais  cette  ju- 
rifpru^ence  a  de  grands  inconvé* 
niens ,  car  elle  occafionne  la  mort 
d'une  foule  d'innocens  auxquels  les 
voleurs  laifTeroient  infailliblement 
la  vie ,  n ,  au  lieu  de  trouver  de 
l'avantage  à  la  leur  ôter  j  ils  cou- 
roient  au  contraire  les  rifques  d'ê- 
tre punis  du  fupplice  de  la  roue 
pour  ce  feul  crime.  £n  effet  voici 
le  raifonnement  que  doit  naturelle- 
ment faire  tout  voleur  degrand  che- 
min .*  »  fi  je  vole  ce  paifant  fans  le 
m  tuer  &  que  je  fois  convaincu  du 
>f  vol ,  je  lerai  rompu  vif.  Si  je  tue 
Mice  pàfiani  en  même  temps  que  je 
M  le  volerai ,  je  n'aurai  pas  i  crain- 
M  dre  un  fupplice  plus  cruel  j  il 
H  m'eft  donc  plus  avantageux  de 
»  tuer  ceux  que  je  vole  >  que  de  les 
»  voler  fans  les  tuer  ,  puiiqu'en  les 
M  tumt  je  rends  mon  crime  plus 
i>  difficile  à  découvrir  »• 

Il  en  feroit  bien  différemment  fi 
l'on  ne  punifToit  du  dernier  fup- 


VOI 

plîce  que  les  voleurs  aflàflîi 
que  les  galères  perpétuelles  I 
la  peine  des  autres  vols  qu 
Alors  la  crainte  de  rifquer  £ 
pre  vie ,  éloigneroit  du  voleui 
idée  d'affamner.  On  ne  ce 
point  le  crime  pour  le  comui 
mais  pour  en  profiter. 

M.  de  Montefquieu  obfer' 
dicieufement  â  ce  fujet,  q 
Chine  où  l'on  ne  punit  de  me 
les  voleurs  afiafiins ,  on  vole 
mais  que  l'on  n'y  aflaflîne  pas: 
Mofcovie,  où  la  peine  des  vol< 
des  aflafiins  eft  la  même  ,  on 
fine  toujours  :  &  qu'en  Angl 
on  n'afiafline  point ,  parce  q 
voleurs  peuvent  eipérer 
tranfportés  dans  les  colonie 
non  pas  les  affaifins. 
VOL  j  fubftantif  mafculin.  F'i 
Mouvement  de  l'oifeau,  lo: 
fend  lair  par  le  moyen  de  f 
les.  I/y  a  des  oifeaux  qui  < 
vol  élevé  y  vif  y  rapide  ^  &  d' 
donc  le  vol  ejl  lent ,  foible  ,  ii 
pigeon  a  le  vol  fort  roide.  LaJ 
titieufe  antiquicé  obfervoit  le  Vi 
oifeaux  pour  en  tirer  des  préf 

Vol  ,  fe  dit  aufiî  de  l'étendue 
la  longueur  du  vol  qu'un    c 
fait  ordinairement  en  une  foi 
vol  dufaifan  neji  pas  long* 

En  termes  de  Jurifprudenc 
appelle  vol  du  chapon^  un  c< 
efpace  de  terre  que  plufieurs 
tûmes  permettent  à  l'aîné  de 
dre  par    préciput,  autour  di 
noir   feigneurial ,  outre  les 
mens,  cours  &  bafies    cour< 
terrein  a  été  appelé  vol  du  chi 
pour  faire  entendre  que  c'e( 
efpace  d- peu-près  égal  à  celui  < 
chapon  parcourroit  en  volant. 

La  Coutume    du  Bourbe 
défigne  cet  efpace  par  un  trait  < 


VOL 

Celles  du  Maine ,  Tours  &  Lo- 
^riuoois  l'appellent  lecheW. 

Cette  étendae  de  terrein  n'eft 
pas  partout  la  même  }  la  Coutume 
4le  Paris  »  art.  i  ; ,  donne  un  ar- 
pent ,  d'autres  donnent  deux  ou 
trois  arpens;  celles  de  Lodunois , 
trois  fexterées. 

On  dit  figurément,  prendre  un 
^ol  trop  haut  ;  pour  dire ,  s'élever 
plus  haut  qu'on  ne  doit»  prendre 
des  manières  plus  hautes  que  celles 
qui  conviennent  â  la  qualité  dont 
oo  eft  y  faire  plus  de  dépenfe  qu'on 
ne  doit  ou  qu'on  ne  peut.  //  a  pris 
un  vol  trop  haut.  On  dit  dans  le 
mime  Icns  ,  //  a  pris  un  trop  grand 
vol.  Il  ne  pourra  pas  foutenir  le  vol 
^u  il  a  pris. 

On  dit  d*un  homme  qui  a  été 
^levé  à  une  dignité  fupérieure, 
ians  paiïer  par  les  degrés  ordinai- 
res 9  qiiil  y  efl  parvenu  de  plein  vol. 

On  dit  figurement  &  familière- 
ment ,  qu'tt/2  homme  a  le  vol  pour 
telle  &  pour  telle  chofe  ;  pour  dire , 

Î[u'il  eft  propre  a  telle  ou  telle  cho- 
e  ,  qu'il  a  des  talens  particuliers 
pour  réuflir  en  telle  ou  telle  chofe. 
Ctf/?  un  homme  qui  a  déjà  été  em- 
ployé dans  des  affaires  importantes , 
lia  le  vol  pour  les  négociations  diffi- 
ciles. 

On  dit  â  peu-près  dans  le  même 
fens ,  c^xun  homme  a  le  vol  pour 
les  grands  Seigneurs  j  qu'/V  a  le  vol 
des  grands  Seigneurs;  pour  dire  , 
qu'il  a  le  talent  de  réuflir  auprès 
des  grands  Seigneurs. 

Dans  les  pièces  de  théâtre  en 
machiner,  on  appelle  vo/,  l'aâion 
de  la  machine  par  laquelle  un  ou 
plufieurs  perfonnages  montent  ou 
descendent  en  fendant  l'air  comme 
s'ils  voloicnt.  Ily  a  dans  cet  opéra 
des  vols  bien  hardis  &  bien  exécutés. 
Vol,  fe  dit  d'un  nombre  doifcaux  de 


VOL  103 

proie  qu'on  entretient  pour  prendre 
diverfes  fortes  de  gioicr.  Et  Ion 
appelle  aufld  vo/, la chafle  qu'on  fait 
avec  ces  oifeaux. 

La  chafle  du  vol  eft  un  fpeâacit 
aflez  digne  de  curiofité,  &  fait 
pour  étonner  ceux  qui  ne  l'ont  pas 
encore  vu.  On  a  peine  à  compren- 
dre comment  des  animaux  natu» 
rellement  aufli  libres  que  le  font  les 
oifeaux  de  proie  deviennent  en  peu 
de  temps  affèz  apprivoifés  pour 
écouter  dans  leplus  haut  des  airs  la 
voix  du  Chafleur  qui  les  guide , 
être  attentifs  aux  mouvemens  du 
leurre,  y  revenir  &  fe  laifler  re- 
prendre. C'eft  en  excitant  &  en  fa- 
tisfaifant  alternativement  leurs  be- 
foins  qu'on  parvient  à  leur  faire 
goûter  l'efclavage^  l'amour  de  la  li- 
berté qui  combat  pendant  quelque 
temps  cède  enfin  a  la  violence  de 
l'appétit^  dès  qu'ils  ont  mangé  fur 
le  poing  du  Chafleur  on  peut  les 
regarder  prefque  comme  aflbjettis. 

La  chaue  du  vol  eft  un  objet  de 
magnificence  &  d'appareil  beaucoup 
plus  que  d'utilité.  On  peut  en  juger 
par  les  efpèces  de  gibier  qu'on  fe 
propofe  de  prendre  dans  les  vols 
qu'on  eftime  le  plus.  Le  premier  de 
tous  les  vols ,  &  un  de  ceux  qu'on 
exerce  le  plus  rarement,  eft  celui 
du  milan  y  fous  ce  nom  on  comprend 
le  milan  royal,  le  milan  noir,  la 
bufe,  &c.  Lorsqu'on  apperçoit  un 
de  ces  oifeaux,  qui  paflent  ordinai- 
rement fort  haut,  on  cherche  d  le 
faire  defcendre  en  allant  jeter  le  duc 
a  une  certaine  diftance.  Le  duc  eft 
une  efpcce  de  hibou ,  qui ,  comme 
on  fait,  eft  un  fujer  d'averfion  pour 
la  plupart  des  oifeaux  &  pour  U 
rendre  plus  propre  à  exciter  la  cu- 
riofité  du  milan  qu'on  veut  attirer  , 
on  peut  lui  ajourer  une  queue  de 
renard  qui  le  fait  paroître  encore 


104  VOL 

plus  difforme.  Le  milan  s'approche 
de  cet  objet  extraordinaire  j  8c  lorf- 
qa'ii  eft  i  une  diftance  convenable , 
on  jette  les  oifeaux  qui  doivent  le 
voler.  Ces  oifeaux  font  ordinaire- 
ment des  facres  &  des  gerfauts. 
Lorfque  le  milan  fe  voit  attaqué» 
il  s'élève  Se  monte  dans  toutes  les 
hauteurs  'y  fes  ennemis  font  aufli  tous 
leurs  efforts  pour  gagner  le  deffus. 
La  fcène  du  combat  fe  paffe  alors 
dans  une  région  de  l'air  fi  haute 
que  fouvenc  les  yeux  ont  peine  a  y 
atteindre. 

Le  vol  du  héron  fe  paffe  à  peu 
près  de  la  même  manière  que  celui 
du  milan  ;  l'un  8c  Tautre  font  dan- 
gereux pour  les  oifeaux  qui  dans 
cette  chaffe  courent  quelquefois 
rifque  de  la  vie.  Ces  deux  vols  ont 
une  primauté  d'ordre  que  leur  don- 
nent leur  rareté,  It  force  des  com- 
battans  8c  le  mérite  de  la  difficulté 
vaincue. 

Le  plus  fort  des  oifeaux  de  proie 
employé  a  la  volerie  eft  fans  doute 
le  gerfaut;  il  joint  à  la  nobleffe  & 
i  la  force  la  viteffe  &  l'aeilité  du 
vol  y  c'efl:  celui  dont  on  fe  iert  pour 
le  lièvre  ;  cependant  il  eft  rare  qu'on 
prenne  des  lièvres  avec  des  gerfauts 
fans  leur  donner  quelque  lecours^ 
ordinairement  avec  deux  gerfauts 
qu^on  jette  on  lâche  un  matin  def- 
tiné  A  les  aider  ;  les  oifeaux  accoutu- 
més d  voler  enfemble  frappent  le 
lièvre  tour  à,  tour  avec  leur  main , 
le  tuent  quelquefois  ;  mais  plus  fou- 
vent  l'crourdiffent  &  le  font  tom- 
ber. La  courfe  du  lièvre  étant  aînfî 
retardée,  le  chien  le  prend  aifé- 
ment,  &  les  gerfauts  le  prennent 
conjointement  avec  lui. 

Le  vol  pour  la  corneille  a  moins 
de  nobleffe  &  de  difficultés  que  ceux 
pour  le  milan  &  le  héron  ;  mais 
c'eft  un  des  plus  agréables  j  il  eft  1 


VOL 

fouvent  varié  dans  fes  circonftancc 

il  fe  paSè  en  partie  plus  près  d 

yeux,  ic  il  oblige  quelquefois  i 

Chaffeurs  à   un    mouvement    c 

rend  la  chaffe  plus  piquante.  J 

corneille  eft  un  des  oifeaux  qu  c 

attire  prefque    furement    avec  1 

duc  y  ^  lorlqu  on  la  juge  affez  prèi 

on  jette  les  oifeaux  :  dès  qu'elle  f 

fent  attaquée ,  elle  s'élève,  &  mont 

même  d  une  grande  hauteur.  C 

font  les  faucons  qui  la  volent  ;  il 

cherchent  d  gagner  le  deffus,  lor( 

que  la  corneille  s'apperçoit  qu'ell 

va  perdre  fon  avantage,  on  la  voi 

defcendre  avec  une  vitefle  incroya 

ble,  &  fe  jeter  dans  l'arbre  qu'ell 

trouve  le  plus  d  portée  :  alors  1( 

faucons  relient  d  planer  deffus.  t 

corneille  n'auroit  plus  d  les  craiadr 

fi  les  Fauconniers  n*alloient  pas  a 

fecours  de  leurs  oifeaux}  mais  il 

vont  d  l'arbre;  ils  forcent  par  leur 

cris  la  corneille  d  déferrer  de  fa  re 

traite  8c  d  courir  de  nouveaux  dan 

gers}  elle  ne  reparr  qu'avec  peines 

elle  tente  de  nouveau  &  d  diverfc 

reprifes  les  reffourcts  de  La  virefl 

%  de  la  rufe  ;  8c  f\  elle  fuccombe 

la  fin ,  ce  n'eft  qu'après  avoir  nm 

plus  d'une  fois  l'une  &  l'autre  e 

ufa^e  pour  fa  défenfe. 

Le  vol  pour  pie  eft  auffi  vif  qu 
celui  pour  corneille;  mais  il  n'a  pa 
aiirant  de  nobleffe  d  beaucoup  près 
parceque  la  pie  n'a  Se  reffource  qui 
celle  de  la  f^ibleffe.  Ce  vol  ne  (^ 
fait  guère  comme  ceux  dont  noof 
avons  parlé  de  poing  en  fort,  c'eft* 
d-dire  que  les  oifeaux  n'attaquent 
pas  en  partant  du  poing;  ordinaire- 
ment on  les  jette  d  mont,  parce- 
3u*on  attaque  la  pie  lorfqu'elle  eft 
ans  un  arbre.  Les  oifeaux  étant  je* 
tés  &  s'étant  élevés  d  une  certaine 
hauteur  font  guidés  par  la  voix  dq 
Fauconnier,  8c  rentrent  au  mouve- 

m  en 


To'j 


VOL 


dedarire  on  de  gale  qui  vient  aa 
vifage  des  enfans. 

^oyei  Léger  pour  les  différen- 
ces relacives  qui  en  diftinguenc  vo- 
lage  ,  &c. 
VOLAILLE  i  (ubftantif  féminin. 
Nom  coUeâif  qui  comprend  les  oi- 
feaux  quon  nourrie  ordinairement 
dans  une  baffe-cour.  Il  fe  dit  plus 

{particulièrement  des  poules ,  pou- 
ecs  &  chapons.  Et  quand  on  dit  > 
mettre  une  volaille  au  pot ,  on  n'en^ 
tend  parler  que  d'une  poule  ou  d'un 
chapon. 

La  volaille  eft  une  partie  nécef- 
faire  du  fonds  d'une  ferme  j  elle 
rend  de  fort  bons  fervices,  &  il  re- 
vient un  profit  très-confidérable  des 
couvées  y  des  œufs ,  des  plumes ,  de 
la  fiente  ou  du  fumier ,  &c. 

On  petit  entretenir  les  oifeaux 
domeftiques  â  peu  de  frais  quand 
on  eft  fitué  fur  une  grande  route ,  à 
caufe  que  pendant  la  plus  grande 
patrie  de  Tannée  ils  trouvent  les 
moyens  de  vivre  par  eux  mêmes  en 
fe  nourriffant  d'infeâies»  de  vers, 
de  limaçons,  de  glands  &  prefque 
de  tout  ce  qui  eft  mangeable. 
VOLANT,  ANTE  j  adjeûif.  Qui  a  la 
faculré  de  voler.  Dragon  volant. 
PoiQons  volans. 

On  Àii  ^' petUe  vérole  volante; 
pour  dire ,  une  petite  vérole  qui  n  a 
rien  de  dangereux.  On  appelle  fu- 
fée  volante  une  fafée  attachée  à  une 
baguette ,  &  qui  s  élève  d'elle-mê- 
me en  l'air  quand  on  y  a  mis  le 
feu.  On  tira  à  cette  fetc  un  grand 
nombre  de  fufées  volantes. 

On  appelle  feuille  volante  une 
fimple  feuille  d'écriture  ou  d'im- 
preffion  qui  n'eft  attachée  à  aucune 
autre.  Ecrire  fur  une  feuille  volante. 
Cet  écrit  nejl  quune  feuille  volante 
quon  vend  fur  le  Pont-neuf 
On  appelle  ajfiette  volante  ,  une 


VOL 

afliette  que  l'on  fert  entre  le 
&  fur  laquelle  il  y  a  quelque 
quelque  ragoût. 

En  termes  de  Peinture ,  c 
une  draperie  volante  ;  pout 
une  draperie  légère,  8c  qui 
agitée  par  le  venr. 

On  appelle  piftole  volan 
piftole  qu'on  fuppofe .  reven 
jours  à  fon  maître  dans  q 
mains  qu'elle  paffe. 

On  appelle  en  termes  de 
camp  volant  une  petite  arme 
pofée  fur  -  tout  de  cavalei 
tient  la  campagne  pour  fa 
courfes  fur  les  ennemis,  g 
les  obferver.  Commander  u 
volant. 

On  appelle  pont  volant  v 
fait  avec  des  bateaux  ou  di 
tons  de  cuivre  joints  enfemt 
Voye'[  Pont. 

On  appelle  cachet  volant 
chet  mis  fur  l'enveloppe  d'i 
tre ,  &  qui  ne  la  ferme  pi 
lettre  à  cachet  volant, 

VOLANT  j  fubftantif  mafculi 
morceau  de  bois ,  d'os ,  d'iv( 
liège  garni  de  cuir,  &c.  p 
plufieurs  trous,  où  l'on  fait 
des  plumes,  par  le  moyen  c 
les  il  fe  foutienc  quelque 
dans  Tair  après  qu*on  l'a 
avec  des  palettes  ou  des  rai 
Elles  s*amufent  à  jouer  au 
Ce  volant  va  mieux  que  celui 

Volant,  fe  dit  auffi  d'une 
moulin  a  vent.  //  faut  rem 
volant  au  moulin.  Deux  de: 
volans  furent  rompus  par  le  v 

Volant,  en  termes  dJHorlog 
dit  d'une  pièce  qui  fe  mei 
dernier  pignon  d'un  rouage 
nerie  ou  de  répétition,  &  q 
ralentir  le  mouvement  de  c< 
lorfque  la  pendule  ou  l 
fonne* 


VOL 

Dans  les  pendules  le  volant  eft 
«ne  efpèce  de  reâangle  de  cuivre 
fort  mince ,  8c  aflfez  large  pour  que 
la  réfiftance  de  lair ,  lorfqu'il  tour- 
ne >  puifTe  retarder  Ton  mouvemenr, 
&  par  conféquenc  ralentir  celui  du 
rouage.  II  tient  â  frottement  fur  la 
«ige  de  fon  pignon  au  moyen  d'un 
petit  relFort  qui  appuie  contre  cette 
cige.  Par-U  ils  peuvent  bien  tour- 
ner enfemblej  mais  lorfque  Ton  ar- 
rête le  pignon  ,  ce  frottement  n*eft 
pas  aflez  rort  pour  empêcher  le  vo- 
lant de  tourner  feul.  Cette  difpoH- 
fion  eft  néceflTaire  pour  que  celui-ci 
par  fon  mouvement  acquis  ne  cafle 
pas  les  pivots  de  fon  pignon. 

Volant,  fe  dit  encore  d'une  forte  de 
iurtout  qu'on  ne  double  point  pour 
le  rendre  plus  léger. 

V'oLANs ,  en  termes  de  pipée,  fe  die 
des  rejets  ou  perches  dont  les  Pi- 
peurs  ont  coupé  le  feuillage  ,  & 
€]u*ils  plient  Se  attachent  par  le  bout 
aux  environs  de  la  loge  en  y  faifant 
des  entailles  pour  y  inférer  des 
gluaux. 

V^OLATiL,  ILE}  adjeûif  &  terme 
de  Chimie.  Il  fe  dit  des  fubllances 

aue  laAion  du  feu  fait  élever  6c 
ifljper.  II  eft  oppofé  ifixc.  Sel  vo» 
latiL  Varfcnic  eft  une  fuhjlanu  vola* 
tUe. 
Volatile  ;  fubftantîf  mafcuHn. 
Animal  qui  vole.  Vn  beau  volatile* 
Il  y  a  beaucoup  de  différences  entre 
les  poijfbns  &  les  volatiles.  Son  ufage 
le  plus  ordinaire  eft  au  pluriel. 

Les  trois  premières  (yllabes  font 

brèves ,  &  la  quatrième  très^brcve. 

VOLATILISATION  i   fubft.   fémi- 

nin.  Opération  de  chimie  par  la- 

2uelle  on  rend  volatil  un  corps  qui 
:oit  fixe.  La  volatilifation  des  fels 
fixes. 
VOLATILISÉ,  ÉE;  participe  paffif. 
Foye:^  VoLATiLiSEa. 


VOL  107 

VOLATILISER  i  verbe  aûif  de  h 
première  conjugaifon»  lequel  fo 
conjugue  comme  Chanter.  Ren- 
dre volatil.  Le  grand  feu  volatilife  le 
diamant ,  c'eft-à-dire  ,  le  grand  feu 
fait  dijfiper  le  diamant* 

11  eft  auflî  pronominal  réfléchi. 
Cette  fubftancefe  volatilife  aifément* 

VOLATILITE  i  fubftantif  féminin 
&  terme  de  Chimie.  Qualité  de  ce 
qui  eft  volatil.  La  volatilité  eft  oppo- 
fce  à  la  fixité.  Elle  provient  cfe  la 
dilatabilité  plus  ou  moins  grande 
qu  ont  les  difFérens  corps  par  l'ac- 
tion,du  feu,  &  varie  beaucoup  fui- 
vant  leur  nature.  A  la  rigueur,  il  nV 
a  peut-être  aucune  efpèce  de  matière 
dans  la  nature ,  qui  ne  foit  volatile; 
mais  comme  il  y  en  a  dont  la  vola- 
tilité ne  peut  devenir  fenfible  que 
par  Taftion  d'un  feu  fi  violent, qu'il 
furpafie  tous  les  degrés  de  chaleur 
que  nous  puifiions  produire  ou  mê- 
me obferver  ,  nous  réputons  ces 
dernières  matières  non  volatiles  & 
fixes. 

VOLATILLE  j  fubftantif  féminin  du 
ftyle  familier.  Il  fe  dit  de  tous  les 
oifeaux  qui  font  bons  à  manger.  On, 
ne  nousjervit  que  de  la  volatil  le. 

VOLAU  ;  ville  d'Allemagne  en  Silé- 
fie  ,  chef  lieu  d'une  Principauté  de 
même  nom  ,  près  de  TOder  ,  à 
douze  lieues  >  nord-oueft ,  de  Bref- 
lau. 

VOLCAN  ;  fubftaiitif  mafculîn.  On 
donne  ce  nom  à  des  montagnes  ar- 
dentes qui  renferment  dans  leur  f ein 
le  foutfre ,  le  bitume  &  les  matières 
qui  fervent  d'aliment  â  un  feu  fou* 
terrein  dont  l'effet  plus  violent  que 
celui  de  la  foudre  ou  du  tonnerre  » 
a  de  tout  temps  étonné ,  efiPrayé  les 
hommes  &  défolé  la  terre.  Un  vol- 
can eft  un  canon  d'un  volume  im- 
menfe ,  dont  l'ouverture  a  fouvent 
plus  d'une  demi-lieue  :  cette  large 


io8 


VOL 


bouche  i  feu  vomie  des  torrens  de  | 
fumée  &  de  flammes ,  des  fl.^uves 
de  bitume  ,  de  foufre  &  de  métal 
fondu  ,  des  nuées  de  cendres  &c  de 
pierres ,  8c  quelquefois  elle  lance  à 
plufieurs  lieues  de  diftance  des  maf- 
les  de  rochers  énormes  >    &  que 
toutes  les  forces  humaines  réunies 
ne  pourroient  pas  mettre  en  mou- 
vement :  Tembrafement  eft  fi  terri- 
ble j  &  la  quantité  des  matières  ar- 
dentes ,  fondues  ,  calcinées ,  vitri- 
fiées que  la  montagne  rejette  ,  efl: 
fi  abondante ,  qu'elles  enterrent  les 
villes  ,  les  forets ,  couvrent  les  cam- 
pagnes décent  &  de  deux  cent  pieds 
d'épaiflfeur  ,  &  forment  quelquefois 
des  collines  &  des  montagnes  qui  ne 
font  que  des  monceaux  de  matières 
entalTées.  L'adtion  de  ce  feu  eil  fi 
grande ,  la  force  de  Texplofion  e(l 
fi  violente  ,  qu'elle  produit  par  fa 
réaâion   des  Iccouffes  afTez  fortes 
pour  ébranler  &  faire  trembler  la 
terre  ,  agiter  la  mer ,  renverfer  les 
montagnes  ,  détruire  les  villes  & 
les  édifices  les  plus  folides  à  des  dif- 
tances  même  très-confidérables. 

Ces  effets,  quoique  naturels,  ont 
été  regardés  comme  des  prodiges  • 
&  quoiqu'on  voie  en  petit  des  effets 
du  feu  afTez  femblables  à^  ceux  des 
volcans  ,  le  grand ,  de  quelque  na- 
ture qu'il  foit ,  a  fi  fort  le  droit  de 
nous  étonner  ,  qu'il  ne  faut  pas  être 
furpris  que  quelques  auteurs  ayent 
pris  ces  montagnes  pour  les  foupi- 
taux  d'un  feu  central  ,  ôc  le  peu- 

le  ,  pour   les  bouches  de  l'enfer. 

'étonnement  produit  la  crainte,  & 
la  crainte  fait  naîrre  la  fuperftition  ; 
leshabitans  de  l'île  d'Iflande  croient 
que  les  mugifîemens  de  leur  volcan 
font  les  cris  des  damnés  ,  8c  que 
fe5  éruptions  font  les  effets  de  la 
fureur  &  du  défefpoir  de  ces  mal- 
heureux. 


t' 


v:oi. 

Tout  cela  li'eft  cependant  que  da 
bruit ,  du  feu  8c  de  la  fumée  ;  il  fe 
trouve  dans  une  montagne  des  vei- 
nes de  foufre ,  de  bitume  &  d'au- 
tres matières  inflammable:  ;  il  s'y 
trouve  en  même  temps  des  miné- 
raux ^  des  pyrites  qui  peuvent  fer- 
menter &  qui  fermentent  eh  cffer 
toutes  les  fois  qu'elles  font  expofées 
â  l'air  ou  d  l'humidité;  il  s'en  trouve 
enfemble  une  très-grande  quantité  , 
le  feu  s'y  met  &caufe  une  explofion 
proportionnée  à  la  quantité  des  ma- 
tières enflammées ,  &  dont  les  effets 
font  auffi  plus  ou  moins  grands  dans 
la  même  proportion  :  voilà  ce  que 
c'efl:  qu'un  volcan  pour  un  Phyfi- 
cien  y  8c  il  lui  efl  facile  d*îmiter 
l'aAion  de  ces  feux  fouterreins ,  en 
mettant  enfemble  une  certaine  quan- 
tité de  foufre  &  de  limaille  de  fer 
qu'on  enterre  à  une  certaine  pro- 
fx^ndcur ,  &  de  faire  ainfi  un  petit 
volcan  dont  les  effets  font  les  mè« 
mes ,  proportion  gardée  ,  que  ceux 
des  grands  ;  car  il  s'enflamme  par 
la  feule  fermentation  ,  il  jette  la 
terre  &  les  pierres  dont  il  eft  cou- 
vert ,  &  il  fait  de  la  fumée,  de  la 
flamme  &  desexplofions. 

Il  y  a  en  Europe  trots  fameux  vol- 
cans ,  le  mont  Etna  en  Sicile,  le 
mont  Hécla  en  Iflande  ,  8c  le  mont 
Véfnve  en  Italie  j  près  de  Naples. 
Le  mont  Etna  brûle  depuis  un  temps 
immémorial  ,  fes  éruptions  font 
très  violentes  y  8c  les  matières  qu'il 
rejette  fi  abondantes  ,  qu'on  peut  y 
creufer  jufqu'à  foixante-huit  pieds 
de  profondeur,  où  l'on  a  trouvé  d$s 
pavés  de  marbre  &  des  veftiges 
d'une  ancienne  ville  qui  a  été  cou- 
verte &  enterrée  fous  cette  épaiffeur 
de  terre  rejetée  ,  de  la  même  façon 
que  la  ville  d'Héraclce  a  été  cou- 
verte par  les  matières  rejetées  du 
Véfuve.  11  s'eft  formé  de  nouvelles 


VOL 

bouches  de  fea  dans  r£tnâ  eci  1^50, 
1661^  ôc  en  d'autres  temps:  on  voit 
les  flammes   &  les  fumées  de  ce 
volcan  depuis  Malte  qui  en  eft  à 
éo  lie^ues  ;  il  s'en  élève  continuelle- 
ment de  la  fumée ,  &  il  y   a  des 
temps  où  cette  montagne  àtdente 
vomit  avec  impétuoiuc  des  flammes 
Se  des  matières  de  toute  efpèce.  En 
1557,  il  y  eut  une  éruption  de  ce 
volcan  qui  caufa  un  tremblement  de 
terre  dans  toute  la  Sicile  pendant 
douze  jours  »  &  qui   renverfa  un 
très-grand    nombre  de   maifons  & 
d'édiflces  :  il  ne  cefla  que  par  l'ou- 
verture d*nne  nouvelle  bouche  à  feu 
qui  brûla  tout  à  cinq  lieues  aux  en- 
virons de  la  montagne  :  les  cendres 
rejetées   par   le   volcan   étoient  Ci 
abondantes  &  lancées  avec  tant  de 
force  ,  qu'elles  furent  portées  juf- 
qu'en  Italie ,  &  des  vaiiïeaux  qui 
etoient  éloignés*  de  la  Sicile  j  en 
furent  incommodés.    Farelli  décric 
fore  au  long  les  embrafemens  de 
cette  montagne  dont  il  dit  que  le 
pied  a  cent  lieues  de  circuit, 
k     Ce   volcan   a  maintenant  deux 
bouches  principales  »  l'une  eft  plus 
étroite  que  l'autre  }  ces  deux  ouver- 
tures fument  toujours ,  mais  on  n'y 
voit  jamais  de  feu  que  dans  le  remps 
des  éruptions  ;  on  prétend  qu'on  a 
trouvé  des  pierres  qu'il  a  lancées  juf- 
qu'i  foixante  mille  pas. 

L'Hécla  lance  fes  feux  à  travers 
les  glaces  &  les  neiges  d'une  terre 
gelée  :  Tes  éruptions  font  cependant 
aafli  violentes  que  celtes  de  l'Etna 
te  des  autres  volcans  des  pays  méri- 
dionaux. Il  jette  beaucoup  de  cen- 
dres t  de  pierres  ponces,  &  quelque* 
fois  9  dit-on  ,  de  l'eau  bouillante  r 
on  ne  peut  pas  habiter  à  (ix  lieues 
de  diftance  de  ce  volcan ,  &  toute 
l'île  d'Iflande  eft  fort  abondante  en 
fottfie  :  on  peut  voir  l'hiftoire  des 


VOL  109 

violentes  éruptions  de  THécla  dans 
Dithmar  Bleffken. 

Le  mont  Véfuve ,  à  ce  que  difent 
les  Hiftoriens,  n'a  pas  toujours  biû- 
lé  ,  &  il  n'a  commencé  que  du 
temos  dufeptième  Confulat  de  Tire 
Velpaflen  &  de  Flavius  Domitien  : 
le  fommet  s'étant  ouvert ,  ce  volcan 
rejeta  d'abord  des  pieires  &  des  ro- 
chers 3  &  enfuite  du  feu  &  des 
flammes  en  (î  grande  abondance  j 
qu'elles  brûlèrent  deux  villes  voi- 
nnes  ,  &  des  fumées  fl   épaifles  , 

3u'elles  obfcurciflbient  la  lumière 
u  foleil.  Pline  voulant  coniîdérer 
cet  incendie   de   trop    près  ,   fut 
étouffé  par  la  fumée.  Yoytz  l'Epure 
de  Pline  le  jeune  à  Tacite.  Dion 
Caffius  rapporte  que  cette  éruption 
du  Véfuve  fut  fi  violente,  qu'il  jeta 
des  cendrés  &  des  fumées   fulfu- 
reufes  en  fi  grande  quantité  &  avec 
tant  de  force ,  qu'elles  furent  por- 
tées jufqu'à  Rome  ,  &  même  au- 
deU  de  la  mer  Méditerranée  ,   en 
Afrique  &  en  Egypte  :  l'une  des 
deux  villes  qui  fut  couverte  de  ma- 
tières rejetées  par  ce  premier  in- 
/  cendie  du  Véfuve  ,  eft  celle  d*Héra- 
clée  qu'on    a    retrouvée  dans  ces 
derniers  temps  â  plus  de  foixante 
pieds  de  profondeur  fous  ces  ma- 
tières y  dont  la  furface  étoit  deve- 
nue par  la  fucceflion  du  temps  ,  une 
terre  labourable  &  cultivée.  La  re- 
lation delà  découverte  d'Héraclée 
eft  entre  tes  mains  de  tout  le  mon- 
de ;    il  feroit  feulement  d  dcfirer 
que  quelqu'un  verfé  dans  l'hiftoire, 
naturelle  &  la  phyfique  ,  prît  la 
peine  d'examiner  tes  différentes  ma** 
tières  qui  compofent  cette  épaifleur 
de  terrein  de  loixante  pieds  \  qu'il 
fît  en  même  temps  attention  à  la 
difpofition  &  à  la  fiiuation  de  ces 
mêmes  matières  ,  aux   altérations 
qu^elles  ont  produites  ou  foufifertes 


tio 


V  9.K:,«  qu'elles] 


violentes  et  ^  ^7  57  >  ^t^cVies  à^  \ 
celle  àe  }  »«^;  olu^e'^'^s       méia^i-  \ 

V  fffent  r*n*  ^%'*S  M-  ^«1 
Vtn'Tete^  <i»«»  ^*  Sua  ccue 


*»^^°'  S.re  qvi^  '^*^""^es  Sciences , 
lAontaVif  f  ^caàètn^«  ^f àe  ces  Beu- 
tiUtion  a  V  \  tteat  un  de  c 

*^°*'^-  Cou  à  la  ?^?' Lie  pas,  f* 
fo*^'*  ^  2u  ou  fo^**"'  ou  «ente 

profondeu^*^         cetw»**        iète' 
UUies  ».^jSoitCet»blab\e*     f^t- 

S«kf;Ge,Cuttout,^;"f;ng-jfJ 
■      \niien  ,  "  "  ...,-   des  pw* 

''^XeÏ^^°^"T^l^^»>*"^^^^^ 
fameux  clU«    ^, ,  à  huit  U«  ^^^^. . 

ttétat  vff8,U,ettefteqoeg 
"'^^^^'""'^c;^  «i'^'^^^'^nae    ouïe  \a 


.de  Ten»«-  ^  Lit  .««'•' 

7  *  .  ,n  des  plus  faïr*°*&  en  tn'cme 
tetnps  un  des  F 


VOL 

celui  qui  eft  près  de  la  vilU  de  Para- 
mcan  dans  l'île  de  Java  :  il  s'cft  ou- 
yen  en  1 586  ,  on  n'avoic  pas  mé- 
moire qu'il  eue  bcùlé  auparavant ,  & 
i  la  première  éruption  3  il  pouffa  une 
énorme  quantité  de  foufre  ,  de  bi- 
tume &  de  pierres.  La  même  année 
le  mont  Gouhapi(dans  Tîle  de  Banda, 
qui  brûloir  feulement  depuis  dix- 
fept  ans  »  s'ouvrit  &  vomie  avec  un 
bruit  affreux  ,  des  rochers  &  des 
matières  de  toute  efpèce.  II  y  a  en- 
core quelques  autres  volcans  dans 
les  Indes ,  comme  â  Sumatra  &  dans 
le  nord  de  TAfie  ,  au-delà  du  fleuve 
Jénifcéa  &  de  la  rivière  de  PéGda  j 
mais  ces  deux  derniers  volcans  ne 
font  pas  bien  connus. 

En  Afrique  il  y  a  une  montagne , 
ou  plutôt  une  caverne  appelée  Béni 
Gua\cval  auprès  de  Fez ,   qui  jette 
toujours  de  la  fumée  &  quelque- 
fois des  flammes.  L'une  des  îles  du 
Cap  V«rt  appelée  tîlc  de  Fuogne  , 
n*eft  qu'une  grofle  montagne   qui 
brûle  continuellement  :  ce  volcan 
rejette  »  canime  les  autres  ,  beau- 
coup de  cendres  &  de  pierres,  &  les 
Portugais  qui  ont  plufleurs  fois  tenté 
de  faire  des  habitations  dans  cette 
lie  y  ont  été  contraints  d'abandonner 
leurs  projets,  par  la  crainte  des  effets 
du  volcan.  Aux  Canaries ,  le  Pic  de 
Ténériffe  ,    autrement    appelé   la 
montagne  de  Teidc  ,  qui  paffe  pour 
être  Tune  des  plus  hautes  montagnes 
de  la  terre  ,  jette  du  feu  ,  des  cen- 
dres &  de  groffes  pierres  \  du  fom- 
met  coulent  des  ruiÏÏeaux  de  foufre 
fondu  du  coté  du  fud  ,  â  travers  les 
neiges}  ce  foufre  fe  coagule  bientôt 
&  forme  des  veines  dans  la  neige  , 
qu'on  peut  diftinguer  de  fort  loin. 

En  Amérique  il  y  a  un  très-grand 
nombre  de  volcans  ,  &  furtout  dans 
les  montagnes  du  Pérou  &  du  Me- 
xique :  celui  d'Arequipa  e(l  un  des 


VOL 


I II 


plus  fameux,' il  caufe  fouvent  des 
trcmblemens  de.  terre  plus  communs 
dans  le  Pérou  que  dans  aucun  autre 
pays  du  monde.  Le  volcan  de  Carrapa 
ic  celui  de  Malahallo  font  ^  au  rap- 
port des  voyageurs ,  les  plus  confia 
dérables   après  celui  d*Aréquipa  ; 
mais  il  y  en  a  beaucoup  d'autres 
dont  on  n'a  pas  une  connoilSince 
exaâe.  M.  Bouguer  ,  dans  la  rela- 
tion qu  il  a  donnée  de  fon  voyage  au 
Pérou  dans  le  volume  des  mémoires 
de  l'Académie  de  l'année  1755,  fait 
mention  de  deux  volcans  ,   l'un  ap- 
pelé Cotopaxiy  6c  l'autre  Pkh'incha; 
le  premier  ed  â  quelque  diftance,& 
l'autre  eft  trèsvoinn  de  la  vilie  de 
Quito.  Il  a  même  été  témoin  d'un 
incendie  de  Coropaxi  en  1 741,  &  de 
l'ouverture  qui  fe  fit  dans  cette  mon- 
tagne d'une  nouvelle  bouche  a  feu  ; 
cette  éruption  ne  fit  cependant  d'au- 
tre mal  que  celui  de  fondre  les  nei- 
ges de  la  montagne  ,  &  de  produire 
aind  des  torrens  d'eau  fi  abondans  , 
qu'en   moins    de    trois  heures   ils 
inondèrent  un   pays    de  dix  -  huit 
lieues   d'étendue  ,  &  renversèrent 
tout  ce  qui  fe  trouva  fur  leur  paf- 
fage. 

Au  Mexique  il  y  a  plufieurs  vol- 
cans dont  les  plus  conndérables  font 
Popochampèche  &  Popocatepec  ; 
ce  fut  auprès  de  ce  dernier  volcan 
que  Cortez  pafla  pour  aller  au  Me- 
xique )  &  il  y  eut  des  Efpagnols  qui 
montèrent  jufqu'au  fommet  où  ils 
virent  la  bouche  du  volcan  qui  a 
environ  une  demi-lieue  de  tour.  On 
trouve  aufli  de  ces  montagnes  de 
foufre  â  la  Guadeloupe,  àTercère  & 
dans  les  autres  îles  des  Açoresj  &  fi 
on  vouloit  mettre  au  nombre  des  vol- 
cans toutes  les  montagnes  qui  fu- 
ment ou  defquelles  il  s'élève  même 
des  flammes ,  on  poiuroit  en  comp- 
ter plus  de  foixante ,  mais  nous  n'a- 


m  VOL 

vons  patlé  que  de  ces  volcans  redou- 
tables y  auprès  defquels  on  n*ofe  ha- 
biter ,  &  qui  rejettent  des  pierres  & 
des  matières  minérales  i  une  grande 
diftance. 

Ces  volcans  qui  font  en  G  grand 
nombre  dans  les  Cordilières  eau- 
fent  des  treniblemens  de  terre  pref- 
qpie   continuels,   ce   qui  empêche 

3u'on  y  batilTe  avec  de  la  pierre  au 
eflfus  du  premier  étage,  &  pour 
ne  pis  rifquer  d'ctre  écrafés ,  les  lia- 
bitans  de  ces  parties  du  Pérou  ne 
condruifent  les  étages  fupérieurs  de 
leur  maifon  qu'avec  des  rofeaux  Se 
du  bois  léger.  Il  y  a  audi  dans  ces 
monragnes  pluHeurs  précipices  ôc 
de  larges  ouvertures  dont  les  parois 
font  noires  bc  brûlées,  comme  dans 
le  précipice  du  mont  Ararat  en  Ar- 
ménie qu'on  appelle  Vabime  ;  ces 
abîmes  lont  les  bouches  des  anciens 
volcans  qui  fe  font  éteints. 

VOLDER  ,  (  Burchel  de  )  né  à  Am- 
fterdam  le  1(7  Juillet  1(^43,  devint 
Profeffeur  de  Philofophie,  puis  de 
mathématique  â  Leyde ,  &  s'y  ac- 
quit une  grande  réputation.  Ce  fut 
le  premier  qui  introduisit  la  philo- 
fophie  de  Dcfcartes  dans  TUniver- 
fité  de  cette  ville.  Il  réfuta  dans  des 
thèfes  la  ccnfure  de  cette  philofo- 
phie  qu'en  avoit  faite  Huet. Ce  ma- 
thématicien mourut  en  1709,  avec 
la  réputation  d'un  bon  citoyen ,  d'un 
ami  fidelle,  d'un  philofophe  hu- 
main &  généreux.  On  a  de  lui  plu- 
fleurs  harangues  en  latin  fur  des 
fujets  imporrans.  Elles  font  aflcz 
bien  écrites  >  &  Ton  y  trouve  des 
raifonnemens  fort  judicieux. 

VOLE  j  fubftantif  féminin.  Il  fe  dit  i 
quelques  jeux  des  cartes ,  quand 
1  un  des  joueurs  fait  toutes  les  mains. 
Faire  la  vole.  Entreprendre  la  vole. 

VOLÉ,  ÉEj  participe  paffif.  royei 
Voler» 


VOL 

VOLÉE;  fubftantif  féminin,  f^oif- 
tura.  Le  vol  d'un  oifeau.  La  perdrix 
vient  de  prendre  fa  volée.  L hirondelle 
peut  faire  beaucoup  de  chemin  d'une 
volée. 

Volée,  eft  auffi  un  terme  coUeftif 
dont  on  fe  fert  pour  défigner  une 
bande  d'oifeaux  qui  vont  tous  en- 
femble.  Une  volée  de  pinfons.  Une 
volée  d'étourneaux. 

En  parlant  des  pigeons,  on  dit, 
la  volée  de  Mars  &  la  volée  d*Aoùt  ; 
pour  dire,  des  pigeons  éclos  en 
Mars  ou  en  Ajiit. 

Volée  ,  fe  dit  figurément  &  familiè- 
rement de  gens  qui  font  de  même 
âge ,  de  même  profeflion,  de  même 
condition^  &  furtout  déjeunes  gens. 
Elle  avoit  ckc:^  elle  une  volée  déjeunes 
gens.  Nous  nous  trouvâmes  chc^  lui 
avec  une  volée  d* Actrices,  Une  yolécde 
Muficiens. 

Volée  ^  fignifie  auflî  hgurément  & 
familièrement,  rang,  qualité,  élé- 
vation ,  force.  C'eji  un  homme  de  la 
première  volée.  Il  y  avoit  dans  cette 
affemblée  plufieurs  dames  de  la  haute 
volée.  Il  ne  doit  pas  traiter  d*égal 
avec  ce  Seigneur ,  il  nefl  pas  de  fa, 
volée. 

On  dit  figurément,  une  volée  de 
canons  ;  pour  dire ,  la  décharge  de 
plu(i«urs  canons  faite  en  même 
temps.  La  porte  fut  briféed* une  vo^ 
lée  de  canons. 

On  dit  auflî,  une  volée  de  canon i 
pour  direj  un  coup  de  canon.  Il  eut  le 
bras  emporté  d'une  volée  de  canon. 
Le  régiment  ejfuya  plufieurs  volées  de 
canon. 

En  parlant  d'une  pièce  de  canon 
on  dit  auflî ,  tirer  à  toute  volée  ^  pour 
dire,  tirer  aVec  un  canon  pofc  fur 
la  femelle  fans  lui  donner  de  but , 
mais  de  manière  que  le  boulet  re- 
tombe &  fafle  ricochet.  Un  canon 
tiré  à.  toute  voléi^ peut  aller  jufques-là. 

On 


VOL 

On  appelle  voUe  d'un  canon ,  la 
p^rcic  cl;?  la  pièce  comprife  encre  les 
tourillons  6c  la  bouche. 

Oa  dit  zwi^fonner  à  toute  volée  ; 
pour  dire ,  mettre  les  cloches  tout 
a  fait  en  branle.  Et  fonner^  une  ^ 
deux ^  trois  volées;  pour  dire ,  mettre 
les  cloches  en  branle  une ,  deux  , 
trois  fois. 

On  appelle  familièrement,  volée 

de  coups  de  bâton  ,  un  grand  nombre 

de  coups  de  bâton  donnés  à  la  fois. 

En  ttrmes  de  jeu  de  paume  &  du 

ballon  ,  on  dit ,  jouer  de  volée ,  pren • 

drt  de  volée ,  à  la  volée  ;  pour  dire  , 

pjiidcr  la  balje  »  renvoyer  la  balle 

sivant  qu'elle  ait  touché  à  terre.  // 

faut  jouer  ces  coups  là  de  volée  j  les 

prendre  de  volée ,  à  la  volée.  Il  joue 

hicn  de  volée.  On  die  auffi  en  ce  der 

nier  fins  ,  (\iun  homme  a  la  volée 

bonne  ,    la  volée  lure  ;  pour  dire , 

quM  cil  fore  aJroit  à  prendre  la  balle 

^e  volée  ôc  d  la  placer. 

On  dit  j  donner  de  voUe  dans  la 
grille^  dans  l'ais;  pour  dire,  don- 
née dans  la  grille ,  donner  dans  Tais, 
fans  que  la  balle  touche  ni  à  terre  > 
ni  au  tambour. 

On  dit  encore  au  jeu  de  la  piu- 
ttïe,  prendre  une  ba  le  ,  prendre  un 
coup  entre  bond  &  volée  ;  pour  dire , 
prendre  la  balle  dans  le  moment 
<iu'elle  eft  prête  à    s'élever  après 
avoir  touché  à  terre.  Et  en  parlant 
d'unho  nme  qui  a  obtenu  une  giâce 
tn  faififfant  une  conjonâ:  ire  heu-  , 
r^are ,  on  dit  ffgurément  6c  fami 
librement ,  qu*/7  l'a  obtenue  tant  de 
bond  que  de  volée ,  qu*//  ta  attrapée 
entre  bond  &  volée.  On  dit  au<lî  pro- 
verbialement &  figurément ,  jfaire 
une  chofe  tant  de  bond  que  de  volée  ; 
pour  dire ,  la  faire  comme  on  peut , 
de  f  ^çon  ou  d'autre. 
VoLÉe,  fe  dit  auffi  d'une  pièce  de 
bais  de  traverfe,  qui  s'attache  au 
Tonve  XXX. 


VOL 


"3 


tîmon  d'un  cârrotre ,  d'un  fourgon, 
d'un  chariot  >  6c  à  laquelle  les  che- 
vaux du  fécond  rang  font  attelés. 
Ce  cheval  ejl  propre  pour  la  volée, 
mette':^  ces  chevaux  à  la  volée. 

A  LA  Volée  ,  fe  dit  adverbialement  ic 
familièrement  pour  fignifier  incon- 
fiJércment.  Ceft  un  homme  qui  ne 
parle  quà  la  volée. 

La  première  fyllabe  eft  brève,  la 
féconde  longue  &  la  troifième  très* 
brève. 

VOLER;  verbe  neutre  de  la  pre- 
mière conjugaifon,  lequel  fc  conju- 
Î^ue  coume  Chanter,  f^olare.  Se 
butenir ,  fe  mouvoir  en  l'air  par  le 
moyen  des  ailes. 

Les  pirties  des  oi  féaux  jqui  fer- 
vent principalement  à  voler ,  font 
lesaîles  &  la  queue  :  par  le  moyen 
des  ailes  l'oifeau  fe  (ouricnt  &  fe 
conduit  en  long  &  la  queue  lui  ferc 
à  monter  ,  à  descendre  ,  â  tenir  fon 
corps  droit  &c  en  équilibre,  &  à  le 
garantir  des  vacillations 

Ceft  la  granieur  6c  la  force  des 
mufcles  peâoraux  «  qui  rendent  les 
oifeaux  fi  propres  à  voler  vite,  fer- 
me &  long-temps. 

Ces  mufcles  qui  font  i  peine  dans 
les  hommes  une  foixaate  8c  dixiè- 
me partie  des  mufcles  du  corps, 
furpaffent  en  grandeur  &  en  poids 
tous  les  autres  mufcles  pris  enfem- 
ble  dans  les  oifeaux  :  fur  quoi  M. 
Wiliughby  fait  cette  réfl;.xion  ,  que 
s'il  eft  poffible  à  l'homme  de  voler  » 
il  faut  qu'il  imagine  des  ailes ,  5c 
les  ajufte  de  manière  qu'il  les  f^àfTe 
agir  âvec  fes  jambes,  ôc  non  pas 
avec  fes  bras. 

Voici  comment  fe  fait  le  vol  des 
oifeaux  :  d'abord  l'oifeau  plie  les 
jambes,  de  il  pouffe  avec  violence 
la  place  d'où  il  s'clèvs:;  il  ouvre 
alors  ou  il  déploie  les  articulations 
ou  les  jointures  deies  ai!es  ,  de  ma- 

P 


114  VOL 

nière  qu'elles  faflent  une  ligne  droi- 
te, perpendiculaire  aux    côtés  de 
fon  corps.  AinH,    comme  les  ailes 
avec  leuis  plumes  forment  une  lame 
concinue^ccs  ailes  étant  alors  élevées 
au-defTus  de  Thorifon,  &  l'oifeau 
leur  faifant  faire  des  battemens  ou 
des  vibraiions  avec  force  &  pref- 
tefTe ,  qui  agirent  perpendiculaire- 
ment contre  l'air  qui  elt  au-dedbus  » 
cet  air,  quoique  ce  foit  un  âuide, 
léfîfte  à  ces  lecouffes ,  tant  par  fon 
inadbivité  naturelle ,  que  par  fon 
reffort  ou  fon  élafticité  qui  le  réta- 
blit dans  fon  premier  état,  après 
qu'il  a  été  comprimé ,  &  fa  réaâion 
eft  égale  à  laâion  que  Ton  a  exer- 
cée lur  lui  :  par  cette  mécanique  le 
corps  de  l'oifeau  fe  trouve  pou  (Té. 
L'induftrie  ou  la  fagacité  de  la  na- 
ture eft  fore  remarquable  dans  la 
manière  avec  laquelle  il  étend  & 
lemue  fes  ailes   quand  il  les  fait 
agir  j  pour  le  faire  direâement  Ôc 
perpendiculairement,  il  eût   fallu 
furmonter  une  grande   réliftance; 
afin  d'éviter  cet  inconvénient ,  la 
pattie  ofleufe ,  où  la  bande  de  l'aiU 
dans  laquelle  les  plumes  font  infé- 
rées, fe  meut  obliquement  ou  de 
biais  par  fa  tranche  antérieure }  les 
plumes  fuivent  cette  difpofition  en 
forme  de  pavillon. 

Quoique  l'air  foit  indifférent  pour 
toutes    fortes  de  mouvemens,  & 

3u'il  puifle  être  agité  par  la  moin- 
re  aAion ,  l'expérience  néanmoins 
fait  voir  qu'il  rédfte  avec  plus  de 
force  au  mouvement  d'un  corps  â 
proportion  que  ce  même  corps  fe 
meut  plus  vite.  11  y  a  diverfes  eau- 
fes  de  cette  réHftance,  &  qui  mar- 
quent comment  le  mouvement  des 
ailes  peut  être  affoibli  ^  la  première 
vient  de  ce  que  l'air  des  côtés  eft 
en  repos  ,  tandis  que  celui  qui  eft 
pouiTédoit  fe  mouvoir  comme  cous 


î 


VOL 

les  autres  corps  Huides^  mais  afîf^ 
u'il  n'y  ait  que  fort  peu  d'air  qui 
e  meuve  &  qui  change  de  place,  il 
eft  néceflaire  qu'il  fe  meuve  circu- 
lairement  autour  de  toute  la  fhaffe 
d'air  qui  eft  en  repos,  comme  s'il 
ctoic  enfermé  dans  un  vafe^  quoi* 
que  ce   mouvement  des  parties  àe 
l'air  ne  fe  Fade  pas  fans  réilftancei 
ni  fans  que  ces   mêmes  parties  de 
l'air ,  &  celles  qui  tournent  en  rond , 
fe  prelfent  mutuellement  enfemble. 

La  féconde  qui  fait  encore  voir 
que  le  mouvement  des  ailes  eft 
retardé  ,  eft  que  tout  air  agité  réfiftf- 
au  battement  de  l'aile ,  ëc  que  les 
parties  de  l'air  étant  ainfi  compri- 
mées par  cette  impulfion ,  font  effort 
pour  fe  dilater.  C'eft  pourquoi  la 
réfiftance  de  Tair  &  le  mouvement 
de  l'aile  pourront  être  en  équilibre 
pourvu  que  la  force  avec  laquelle 
l'aile  frappe  l'air  foit  égale  à  la  réfif- 
tance. 

Si  l'aile  de  l'oifeau  fe  meut  avec 
une  vîtefie  égale  i  la  réfiftance  de 
l'air  ,  ou  bien  fi  l'air  cède  avec  au- 
tant de  vitelfe  que  les  ailes  le  pouf- 
fent, l'oifeau  demeurera  dans  la 
même  (ituation  fans  monter  ni  def- 
cendre,  parce  qu'il  ne  s*élève  que 
lorfque  ces  ailes  en  frappant  l'air 
fe  fléchifient.  Mais  au  contraire  fi 
Taile  fe  meut  plus  vite  que  Tait 
qui  eft  au-deifous  »  l'oifeau  monte 
éc  ne  demeure  plus  alors  à  la  même 
place  ,  parce  que  Tare  que  fon  aîle 
décrit  p.irfon  mpuvement,  fera  plus 
grand  que  Tefpace  que  parcourt  I  air 
qui  deicend. 

Suppofons  que  l'oifeau  foit  en 
l'air ,  &  qu'il  ait  les  ailes  étenduts 
&  le  ventre  en  bas ,  &  que  le  vent 
pouffe  le  deffbus  des  ailes  petpen^ 
diculairement,  de  forte  que  l'oifeaa 
foit  fputenu  en  Tair ,  pour  lors  il 
volera  horifontaleme&c  »  parce  qut 


VOL 

Us  ailes  étant  toujours  étendues ,  f 
réfiftent  par  leur  dureté,  &  l'effort  I 
des  mufcles  à  l'tffort  du  vent  ;  mais 
a  tonte  la  largeur  de  Taîle  cède  â 
rimpulfion  du  vent ,  à  caufe  qu'elle 
peut  aifcment  tourner  dans  la  cavité 
de  Tomoplate ,  c'eft  une  néceflité  que 
les  bouts  des  plumes  des  ailes  s'ap- 
prochent l'un  de  l'autre  pour  for- 
zner  un  coin ,  dont  la  pointe  fera  en  j 
liauty  &  les  plans  de  ce  coin  feront 
comprimés  de  tous  côtés  par  le  vent, 
«n  lorte   qu'il  fera  chaffé  vers  fa 
I>afe ,  parce  qu'il  ne  fauroit  avan- 
cer, s'il  n'entraîne  le  corps  de  Toi- 
£eaa  qui  lui  eft  attache;  il  s'enfuit 
<ja*il  doit  faire  place  à  l'air,  c'eft 
pourquoi  l*oifeau  voUra  de  côté  par 
un  mouvement  horifontil. 

Suppofons  préfentement  que  l'air 
de  deffous  foit  en  repos  ,  &  que 
Toifeau  le  frappe  avec  fes  ailes  par 
un  mouvement  perpendiculaire,  les 
plumes  des  ailes  formeront  un  coin 
donc  la  pointe  fera  tournée  vers  la 
queue ,  mais  il  faut  remarquer  que 
les  ailes  feront  également  compri- 
mées par  l'air  y  foie  qu'elles  le  frap- 
S»enc  â  plomb  avec  beaucoup  de 
brce  ,  ou  qu'étant  étendues ,  elles 
ne  fkflenc  que  recevoir  l'agitation 
da  vent. 

Quoique  la  Nature  ait  fait  le  vol 
non- feulement  pour  élever  les  oi- 
féaux  en  haut,  &  les  tenir  fufpen- 
dus,  mais  au/Ii  pour  les  faire  voler 
horifonrafement,  néanmoins  ils  ne 
peuvent  s'élever  qu*en  faifant  plu- 
îieiirs  fauts  de  fuite, <!f  en  battant 
des  ailes  pour  s'empêcher  de  def- 
cendrej&  quand  ils  font  élevés, 
ils  ne  peuvent  encore  fe  fovitenir 
en  l'air  qu'en  frappant  à  plomb  de 
leurs  ailes ,  patce  que  ce  font  des 
corps  pefans  qui  tendent  en  bas. 

Les  anciens  philofophes  ont  dit 
que  la  queue  faifoic  dans  les  oifeau:i 


VOL  115 

ce  que  le  gouvernail   fait  dans  le 
navire;  &  comme  le  navire  peut 
être  retourné  à  droite  &  à  gauche 
pai  le  gouvernail ,  ils  fe  font  ima- 
giné que  les  oifeaux  en  volant  ne 
tournoient  à  droite  &  à  gauche  que 
par  le  mouvement  de  la  queue  -y  la 
raifon  &  l'expérience  font  connoître 
la  fauffeté  de  cène  opinion ,  puifque 
les  pigeons,  les  hirondelles  &  les 
éperviers  en  volant  fe  tournent  à 
dfroite  &  à  gauche  fans  étendre  leu£ 
queue  Se  fans  la  fléchir  d'aucun  cô- 
té ,  ôc  que  les  pigeons  auxquels  on 
a  coupé  la  queue ,  &  les  chauve- 
fouris  qui  n'en  ont  point,  ne  laif« 
fcnt  pas  de  voler  en  tournant  fa- 
cilement â  droite  &  à  gauche.  Ce- 
pendant il  ne  faut  pas  nier  que  la 
queue  ne  faflTe  l'office  du  gouver- 
nail pour  faire  monter  &  defcendre 
les  oifeaux ,    puifqu'il  eft   certain 
que  fi  un  oifeau  ,  lorfqu'il  vole  ho- 
rifontalement  ,  élève  fa  queue  en 
haut  &  la  tienne  étendue ,  il  ne 
trouvera  point  d'empêchement  du 
côté  du  ventre  ,  mais  feulement  du 
côré  du  dos ,  parceque  l'air  qui  ren- 
contre fa  queue  élevée  &  étendue , 
fait  effort  pour  la  baiffer;  mais  les 
mufcles  la  retenant  dans  cet  état , 
il  faut  que  l'oifeauqui  eft  enéqui* 
libre  au  milieu  de  l'air ,  change  de 
fituation.  Il  en  eft  de  même  de  Toi- 
feau  dont  la  queue  eft  baiflee  lotf-' 
qu'il  vole  horifontalement;  elle  doit 
frapper  Taîr  &   s*élever  en  haut, 
pour  fe  mouvoir  autour  du  centre 
de  pefanteur,  &  pour  lors  la  tête 
de  Toifeaufe  baifle.  Voici  un  exem- 
ple qui  va  confirmer  cette  vérité. 
Qu'on  mette  une  lame  de  fer  dans 
un  vaiffeau  plein  d'eau ,  &  qu'elle 
foit  attachée    avec  un  fil  par  fon 
centre  de  pefanteur ,    afin  qu'elle 
fe  puiffe  mouvoir  horifontalementj 
&  qu'il  y  ait  par  derrière  une  autre 

pii 


ii6  VOL 

petite  lame  fecnblable  à  la  queue 
d'un  oifeau  ,  il  on  la  fléchie  en  haut 
en  cirant  le  âl  horifontalement  »  la 
première  lame  à  laquelle  ce  fil  eft 
attaché  montera  en  tournant  fort 
vite  autour  du  centre  fans  fe  mou- 
voir horifontalement  â  droite  ni  i, 
gauche  ;  Tcxpérience  fait  voir  qu'un 
petit  gouvernail  qu'on  tourne  du 
côté  gauche  peut  faire  mouvoir  len- 
lement'  de  ce  même  coté  un  grand 
vaiiTeau  quand  il  cft  poudéen  droite 
ligne  ;  mais  lorfque  ce  vailFeau  cil 
en  repos  ôc  qu'il  n'eft  point  poulie 
par  le  vent  ni  par  les  rames,  la  fle- 
xion du  gouver>iail  ne  le  fait  point 
tourner  de  cô  é.  Au  contraire  quand 
pn  a  ô:c  le  gouvernail,  fi  l'on  meut 
les  rames  du  côté  droit  en  pouflant 
l'eau  vers  la  poupe  ,  foit  que  le  vaif- 
feau  fsiit  en  repos  ou  qu'il  foit 
poulTé  en  ligne  droite  »  U  proue 
tournera  touj:)ur&  fort  promptement 
du  coié  gauche.  La  même  chofe  ar- 
rivera encore  »  fi  les  rames  du  côré 
droit  pouirent  l'eau  en  arrière  avec 
plus  de  vitefle  que  celles  qui  font  à 
gauche. 

La  caufe  de  cet  effet  eft  fi  évi- 
dente qu'elle  n'a  pas  befoin  d'expli- 
cation. U  en  eft  de  même  d'un  oi- 
feau qui  vole^  s'il  fléchit  l'aile  droite 
en  pouflant  Tair  vers  la  queue,il  faut 
qu'il  fe  meuve  du  même  c^cé ,  c'cft 
â-dire ,  que  la  partie  antérieure  de 
l'oifeau  le  détourne  à  gauche.  La 
même  chofe  arrive  en  nageant  ;  car 
fi  Ton  fléchit  le  bras  droit  ,  que  l'on 
approche  la  main  vers  les  feifes  »  on 
tourne  à  gauche.  On  remarque  aufli 

3ue  quand  les  pigeons  veulent  fe 
étourner  à  gauche  ,  ils  élèvent 
plus  haut  Taîle  droite ,  8c  qu'ils 
pouffent  Tair  avec  plus  de  force  vers 
la  queue  par  un  mouvement  obli- 
que ,  ce  qui  fait  que  l'épaule  &  le 
côté  droit  de  l'oifeau  fe  lèvent  fur 


VOL 

le  plan,  liorifontal  ,  &  qu'en  même 
temps  le  f^auche  fe  bailfe  ,  pat  ce- 
que  fa  pefanteur  n'eft  pas  foutenue 
d'un  aulFi  grand  effort  que  la  partie 
droite  eft  élevée  fur  Thorifon  ;  ce 
mouvement  horifontal  de  l'oifeaii. 
fe  fait  fort  vite. 

Lorfque  l'oifeau  fe  meut  dans 
l'air  félon  fa  longueur  ,&  qu'il  flé- 
chit la  tète&  le  cou  du  côté  gauche» 
le  centre  de  pefanteur  de  la  tête  & 
du  cou  eft  tranfporté  en  même 
temps  i  ainfi  il  eft  certain  que  le 
centre  de  pefanteur  de  tout  l'oifeau 
s'éu)igne  de  la  ligne  droite^  en  re- 
tenant néanmoins  l'impreflion  qu'il 
a  rtçue  de  la  queue  vers  la  tête;  c'tft 
de  ces  deux  mouvemens  que  fe  fait 
le  tranfverfal.  Quoique  le  vaifleau 
dont  nous  avons  rapporté  l'exemple, 
puifle  être  tourné  d  droite  &  à  gau- 
che par  les  rames  &  par  le  gouver- 
nail »  &  que  ce  ne  foit  pas  tant  la 
force  du  gouvernail  qui  agit ,  que 
Timpéiuofi'é  que  le  vaifleau  a  ac«- 
quife  par  la  rcfiftance  de  l'eau  qui 
rencontre  le  gouvernail  ;  Toifcau 
cependant  ne  fe  tourne  pas  dans  fon 
vol  horifontal  par  la  fljxion  latérale 
du  cou  &  de  la  tcre  ;  car  fi  la  flexion 
latérale  du  cou  faifoit   l'office  du 

Î;ouvernail  ,  l'oifeau  iroit  comme 
e  vailFeau  à  droite  ic  â  gauche; 
&  fi  le  cou  fe  haufloit  ou  s'abaifll)itj 
l'oifeau  defccndroit  ou  monteroir , 
ainfi  la  queue  n'auroit  aucun  afage. 

Mus  une  raifon  plus  convain- 
cante ,  &  qni  prouve  infaillible- 
ment que  la  flexion  du  coun'efl  pas 
la  caufe  du  détour  de  l'oifeau  dans 
le  vol  horifontal ,  c'eft  que  les  oi- 
feaux  qui  auroient  le  cou  fort  court 
&  la  rcte  petite  &  légère  »  comme 
les  aigles,  les  éperviers&  les  hiron- 
delles ,  ne  pourroient  fe  tourner 
qu'avec  peine  ;  mais  e  contraire 
arrive ,  puifque  les  oies ,  les  cannes^ 


VOL 

les  cignes  ic  les  autres  oi  féaux  qui 
ont  le  cou  fort  long ,  &  la  tète  & 
le  bec  fort  pefatisont  bien  plus  de 
peine  à  fe  tourner  de  côté  lorfqu'ils 
▼oient  horifontalemenr. 

La  dernière  raifon  eft  que  fi  dans 
la  Sexion  latérale  du  cou,  le  centre 
de  pefatiteur  s*éloignoit  de  la  di- 
reâion  de  l'oifeau  »  il  ne  pourroit 
demeurer  dans  une  fituatîon  dioire 
parallèle  à  Thorifon,  parceque  le 
côté  de  Toifeau  étant  prtUé  par 
Taîlc ,  devroit  fe  foulever  avec  vio- 
lence y  &  ainfi  il  fe  feroit  un  mou- 
vement contraire  au  premier  ,  qui 
empècheroit  la  flexion  qui  eft  faite 

S>ZT  réloignement  du  centre  de  pe- 
aBtear }  &  quoiqu'on  puifle  dire 
que  l'oifeau  qui  fe  détourne  promp- 
temenc  j  fait  ce  mouvement  par 
Teffort  d'une  feule  aile  veis  laqueue, 
&  que  lorfqu  il  vole  doucement  »  il 
le  fait  contraire  en  fléchifTant  le  cou 
de  c6té  fans  un  nouvel  effort  de 
Taile  ,  nous  voyons  pourtant  que  le 
détour  de  Toifeau  lorfou'il  eft  lent, 
n'a  pas  befoin  de  plus  de  -force  qu'il 
n*en  faut  pour  mouvoir  les  ailes  dans 
le  vol  ordinaire ,  puifqu'il  fuffic  que 
l'aile  qui  fait  détourner  l'oifeau 
s'approche  un  peu  de  la  queue  & 
qu'il  7  pouffe  l'air ,  afin  que  le  dé* 
cour  latéral  de  l'oifeau  lorfqu'il  eft 
lent  fe  puiffe  faire  facilement  fans 
aucun  nouvel  effort. 

Par  tout  ce  que  nous  avons  dit 
ci-delFus ,  il  eft  certain  que  l'oifeau 
acquiert  en  volant  une  impétuofité 
qui  le  pouffe ,  de  même  que  le 
vaiffeau  qui  a  été  pouffé  par  les  ra- 
mes reçoit  une  impreflion  qui  dure 
quelque  temps,  même  après  que 
1  aâion  des  rames  a  ceffé  ;  mais  ce 
qu'il  y  a  de  remarquable ,  c'eft  que 
i  impétuofîré  du  vaiffeau  refte  tou- 
jours la  même  ,  quoique  fa  direc-  | 
cion  foie   changée»    c'eft-â-dire  »  I 


VOL  117 

quoiqu*il  s'écarte  de  la  ligne  droite 
par  le  mouvement  du  gouvernail» 
ôc  que  l'impreflion  que  l'oifeau  a 
acquifepar  fon  mouvement  ,  comi- 
nue  quand  fa  direâion  change  ,  i 
moins  que  l'oifeau  ne  monte,  parce- 
qu'alors  fa  pcfanteur  lui  fait  obf- 
tacle  ;  &  fi  l'effort  que  l'oifeau  a 
acquis  en  montant  eft  plus  grand 
que  celui  qui  le  fait  defcendre  ,  il 
continue  encore  de  monter  ;  mais 
lorfque  ces  deux  efforts  font  égaux» 
favoir,  i'impétuofité  que  l'oifeau  a 
acquife  &  fa  pefanteur  qui  le  faic 
defcendre  ,  il  demeure  un  peu  de 
remps  les  ailes  étendues  dans  la 
même  ligne  horifontale. 

Et  la  raifon  pourquoi  il  ne  peuc 
pas  demeurer  long -temps  dans 
cette  fituation  ,  c'eft  que  le  vol  ne 
fe  fait  jamais  par  une  ligne  perpen- 
diculaire »  mais  toujours  par  un 
mouvement  oblique  ou  par  une 
ligne  courbe  parabolique ,  comme 
fe  meuvent  les  corps  qui  font  pouffes 
au  loin.  Lorfque  ces  deux  tfforts 
dont  on  vient  de  parler  font  égaux  » 
il  arrive  quelquefois  qu'ils  fe  dé- 
iruifent  l'un  l'autre  ,  &  quelquefois 
aufli  qu'ils  s'aident  fi  mutuellement» 
que  des  deux  il  en  réfulte  un  mou- 
vement très-prompt  ,  comme  ce- 
lui avec  lequel  leséptrviers  fe  jet- 
tent fur  leur  proie  pour  la  dévorer. 

Il  7  en  a  qui  veulent  que  les  oi- 
feaux  qui  font  fort  élevés  dars  l'air 
fe  foutiennent  plus  aifément  que 
ceux  qui  volent  proche  de  la  ter- 
/e,  &  qu'ils  ptfenr  moins  alors» 

[>arcequ'ils  font  moins  attirés  par 
a  vertu  magnétique  de  la  terre  qui 
fclon  leur  hypothèfe  eft  la  feule 
caufe  de  la  defcente  des  corps  pe- 
fans  ;  ce  qu'ils  prouvent ,  parceque 
l'ain^ant  n'attire  point  le  fer  lorf- 
qu'il eft  trop  élo  'îé.  Mais  cette 
opinion  qui  attribue  la  chute  des 


ii8  VOL 

corps  pefans  i  la  vertu  niâgû^cique 
de  la  terre  s'accorde  peu  avec  l'ex- 
périence ,  puifqu'on  voit  que  les 
eperviers  qui  volent  proche  de  la 
terre  où ,  ielon  eux  ,  il  y  a  beau- 
coup de  cette  matière ,  ne  frappent 
pas  l'air  plus  fouvent  que  quand  ils 
volent  plus  haut.  Ce  n'eft  donc  pas 
par  défaut  de  la  vertu  magnétique 
que  les  oifeaux  demeurent  fufpen- 
dus  au  plus  haut  de  Tair  fans  battre 
fouvent  des  ailes  ,  mais  plutôt  par 
la  force  qu'ils  ont  acquife  en  volant. 

Comme  c'eft  une  loi  de  la  na- 
ture qu'un  corps  dur  qui  rencontre 
un  autre  corps  homogène  en  repos 
fe  réfléchie  Se  fouvent  fe  rompt  > 
elle  a  pris  foin  d'empêcher  que  les 
oifeaux  qui  font  des  corps  pefans , 
ne  fe  luxaffent  les  jointures ,  &  ne 
fe  rompifTent  les  jambes  en  defcen- 
dant  fur  la  terre  »  &  pour  cet  effet 
elle  leur  a  donné  TinAinâ;  de  ployer 
IfUTs  aîles  &  leurs  queues  j  de  ma- 
nière que  leur  partie  cave  fut  per- 
pendiculaire. Ce  qui  fait  que  les 
oifeaux  avant  ainfî  les  plumes  & 
les  pieds  étendus ,  ralentiflent  aifé* 
ment  leur  impétnofiré  en  fléchi(îant 
doucement  les  jointures  >  &  en  re- 
lâchant leurs  mufdes  quand  ils 
veulent  defcendre  fur  la  terre.' 

On  pourroit  demander  ici  fi  les 
hommes  peuvent  voler.  11  y  a  trois 
chofes  i  remarquer  dans  le  vol  » 
favoir ,  la  force  qui  fufpend  en  l'air 
le  corps  de  Tanimal,  les  inftrumens 

f>ropres  qui  font  les  aîles  »  &  enâo 
a  refiftance  du  corps.  Mais  afin  que 
les  hommes  pufient  voler  ,  il  fau  • 
droit  outre  ces  conditions,  qu'il  y 
eut  encore  la  mîème  proportion  en- 
tre la  force  des  matcles  peéboraux 
dans  Thomme  &  la  pesanteur  de  fon 
corps  s  que  celle  qui  fe  trouve  en- 
tre la  force  des  mufcles  &  la  pe- 
fanteur  du  corps  dans  les  oifeaux.  | 


vot 

Or  il  eft  certain  que  cette  propor^ 
tion  ne  fe  trouve  point  dans  lii4 
hommes  de  même  que  dans  les  oi- 
feaux ,  puifque  les  mufcles  des  hom- 
mes n'égalent  pas  la  centième  partie 
de  leur  corps ,  Se  que  dans  les  oi- 
feaux au  contraire  la  pefanteur  des 
mufcles  fléchifTeurs  des  aîles  e(k 
égale  à  la  fixième  partie  du  poids 
de  tout  leur  corps  :  donc  les  hom- 
mes ne  peuvent  voler. 

Ceux  qui  foutiennent  le  contraire 
difent  qu'il  eft  aifé  de  trouver  cett* 
proportion  ,  &  que  Ton  peut  par 
artifice  diminuer  la  pefanteur  de» 
corps ,  Se  augmenter  la  force  de» 
mufcles  j  mais  on  leur  répond  que 
l'un  Se  l'autre  font  impombles  »  & 
qu'il  n'y  a  point  de  machine  qui 
puiffe  furmonter  la  réfiftance  du 

froids ,  ni  même  élever  le  corps  de 
'homme  avec  la  même  vîtefle  que 
font  les  mufcles  peâoraux. 
Voler,  fignifie   figurément  courir 
avec  grande  vîteile.  //  a  des  chevaux 
qui  volent.  Il  vola  à  menjccours. 

En  ce  fens  on  dit ,  que  le  temps 
vole. 

Voler,  fe  dit  aufli  des  chofes  qui 
font  poufiées  dans  l'air  avec  une 
grande  vîtelTe,  comme  les  traits, 
les  pierres,  &c.  Les  balles  voloicnt 
de  tous  côtés.  Le  ventfaifoit  voler  les 
tuiles. 

Voler,  fe  dit  figurément  du  brait  & 
de  la  renommée.  Le  bruit  defcs  ex- 
ploits voloit  par  toute  V Europe.  Sa 
renommée  vole  jufquaux  extrémités 
de  la  terre. 

On  dit  aufii  figurément,  vole 
avant  d* avoir  des  aîles  ;  pour  dire 
faire  de  la  dépenfe  avant  d'avoir  < 
quoi  la  foucenir ,  entreprendre  qu^ 
que  chofe  fans  avoir  les  fonds  & 
moyens  néceiTaires  pour  y  réuf 
Et  l'on  6xx^  voler  defcs  propres  ail 


VOL 

toar  dire ,  agir  par  foi  -  même  fans 
le  fecours  d*aucrui. 
rOLER,  eft  auflî  aûif,  &  fignifie 
chaffèr.  En  ce  fens  il  la  dit  de  cer* 
tains  oifeaux  de  proie  oui  fonr  dref- 
fés  à  chafTtr^  i  pourfuivre  d'autres 
oifeaux  ou  quelqu'autre  forte  de 
gibier,  roye^  Vol. 

f^oUr  à  la  toije ,  c*eft  lorfque  Toi- 
fean  parc  du  poing  i  tire  d'aîle 
pourfuivant  la  perdrix  au  courir 
qu'elle  fait  de  terre. 

frôler  de  poing  en  fort  ,  c'eft 
quand  on  jette  les  oifeaux  de  poing 
après  le  gibier. 

Foler  d'amont^  c'eft  quand  on 
laifle  voler  les  oifeaux  en  liberté 
afin  qu'ils  foutiennent  les  chiens. 

frôler  haut  &  gras ,  bas  &  maigre  j 
vokr  de  bon  traita  c'eft-  à  -  dire  de 
bon  gré. 

f^olcr  en  troupe,  c'eft  quand  on 
jette  plufieurs  oifeaux  à  la  fois. 

Voler  en  rond^  c'eft  quand  un  oi- 
feau  vole  en  tournant  au-deffus  de 
la  proie. 

Foler  en  long,  c'eft  voler  en 
droite  ligne»  ce  qui  arrive  lorfque 
l'oifeau  a  envie  de  dérober  fes  fon- 
nettes.  ^ 

Voler  en  pointe  y  c'eft  lorfque 
l'oifeau  de  proie  va  d'un  vol  rapide 
€n  fe  levant  ou  en  s'abaiffant. 

Voler  comme  trait,  c'eft  lorfqu'un 
oifeaa  vole  fans  difcontinuer. 

Voler  à  reprifes ,  c'eft  lorfqu'un 
oifeau  fe  reprend  plufieurs  fois  à 
voler. 

Voler  en  coupant^  c'eft  lorfque 
Toifeau  traverfe  le  vent. 
yoLER ,  fe  dit  aufli  des  hommes 
qui  chatTent  en  faifant  voler  les  oi- 
îleaux  de  proie.  Ce  Prince  aime  à 
voler  le  héron.  Nous  volâmes  hier  la 
pie. 

Oa  dit  proverbialement  &  figu* 
rémeot  d'un  efprit  léger  2c  fnvole» 


VOL  II, 

ou  d'un  homme  qui  ne  s'occupe 

Î|U*à  des  chofes  de  rien,  1  des  cho- 
cs chimériques  &  qui  change  fou- 
vent  d'objet ,  que  qcJI  un  homme 
qui  vole  le  papillon. 

La  première  fyllabe  eft  brève, 
&  la  féconde  longue  ou  brève.  Voy. 
Verbe. 

VOLER  ;  verbe  aftif  de  la  première 
conjugaifon ,  lequel  fe  conjugue 
comme  Chaniir.  Prddari^  Pren- 
dre furtivement  ou  par  force  ce 
qui  appartient  à  un  autre.  Voler 
une  montre.  Voler  des  diamans.  On 
lui  a  voléfon  cheval.  Voye^  Vol. 

On  dit  auffi,  voler  quelqu'un; 
pour  dire ,  lui  prendre  quelque  chofe 
qui  lui  appartient.  Cejl  cet  homme 
qui  nous  a  volés. 

On  dit  abfoiument  &  fans  régi- 
me ,  voler  fur  les  grands  chemins.  On 
vôloit  dans  ce  bois  depuis  long^temps. 
Cejl  un  homme  qui  eflfujet  à  voler. 
Il  vole  quand  il  peut. 

Voler,  fe  dit  figurément  en  parlant 
de  ceux  qui  s'approprient  les  pen« 
fées  ic  les  expreflions  des  autres , 
&  qui  s'en  fervent  fans  les  citer. 
Cejl  une  penfée  de  Racine  qu'il  a 
volée  dans  Iphigénie.  Il  a  volé  ce 
vers  dans  Cinna. 

La  première  fyllabe  eft  longue, 
&  la  féconde    longue    ou    brève. 

Voye^  Verbe. 

VOLERIE;  fubftantif  féminin.  Ter- 
me de  Fauconnerie.  La  chaffe  pour 
laquelle  l'oifeau  eft  dreffé  â  voler 
d'autres  oifeaux  ou  quelqu'autre 
forte  de  gibier.  //  a  haute  &  baffe 
volcrie. 

On  appelle  haute  volerie  la  vole- 
rie  du  faucon  fur  le  héron ,  fur  les 
canards  &  fur  les  grues;  celle  du 
gerfaut  fur  le  facre  &  (ur  le  milan  , 
àc  Et  l'on  appelle  hc^t  volerie  celle 
du  laneret  fie  du  tiercelet  de  faa« 


120  VOL 

con  qui  voienc  la  perdrix,  la  pici 

VOLER1E;  fubftantiffcmininduftyle 
familier.  Lacrocinium.  Larcin ,  piU 
lerie.  C'eji  une  vraie  voleric. 

VOLET  j  fubftantit  mafculin.  Colum- 
bariolum.  Pigeonnier,  iieii  où  l'on 
retire  des  pigeons.  //  ncjl  permis 
quaux  Seigneurs  d'avoir  des  colom- 
biers à  pied  ;  mais  on  fouffrc  qu'un 
Bourgeois  aie  un  volet. 

Volet,  fe  die  auflTi  de  Tais  qui  e(l  à 
l'entrée  de  la  volière.  Les  pigeons  fe 
mettent  au  foleil  fur  le  volet. 

Il  fe  dit  de  même  d'une  tablette  , 
d'un  pecic  ais  rond  fur  lequel  on 
rrie  des  chofes  menues  ,   comme 
fotit  des  graines,  des  pois,  dés  len 
rilles,  &c. 

On  dir  proverbialement  &  figu- 
rément  des  perfonnes  ou  des  chofes 
Qii'on  a  choiHes  avec  foin,  (\\xeLcs 
font  triées^  ç\\kon  les  a  triées  fur  le 
volet. 

.  On  appelle  encore  volet  une  cer 
caine  herbe  qui  pouife  de  fa  racine 
de  grandes  feuilles  larges, plates  & 
rondes  qu'on  voit  nager  fur  l'eau. 
Elle  fe  trouve  plus  ordinairement 
dans  les  étangs  &  fur  les  bords  des 
rivières  où  l'eau  n'eft  pas  rapide. 

Volet,  fe  dit  aufli  dun  ouvrage  de 
Menuifcrie  qui  fert  à  couvrir  un 
des  panneaux  de  vitre  d'une  croi- 
fée,  ôc  qui  s'ouvre  &  fe  ferme  fui- 
vant  le  befoin  qu'on  en  a.  Le  volet 
d'une  fenêtre.  Un  volet  brife\  Fermer 
Us  volets. 

VOLETER  y  verbe  neutre  fréquenta- 
tif de  la  première  conjugaifon , 
lequel  fe  conjugue  comme  Chan 
TER  Voler  à  piulieurs  reprifcs  com- 
me font  les  petits  oifeaux  qui  n'ont 
pas  la  force  de  voler  long- temps, 
ou  comme  les  papillons.  Les  abeil^ 
les  vokto^ent  fur  cts  fleurs.  On  voyait 
la  mère  voleter  autour  du  nid  pour 


VOL 

défendre  fs  petits.  Le  papillon  nt 
cejfe  de  voleter  autour  de  la  t  ha  n  de  lie. 
VOLETTES;  fubllantif  fémmin  piu- 
riel.  On  appelle  ainfl  de  petites 
cordes  qui  (ont  attachées  à  une  ef- 
pèce  de  fangle  ou  de  couverture  de 
réfeau  que  l'on  met  le  lonç  des 
flancs  d'un  cheval  pour  charler  les 
mouches  qui  rinconimodent. 
Voleur,  eu  E;  fublUntif.  Latro. 
Celui  ou  celle  qui  vole  ,  qui  dérobe. 
C'eji  un  voleur  de  grand  chemin.  On 
pend  en  France  les  voleurs  domefli- 
ques.  On  arrêta  d.ins  le  bois  une 
bande  de  voUurs.  Louis  de  Mèné-^iès. 
dit  dans  fon  hijioire  de  Portugal  que 
la  Reine  G  in  g  a  ,  file  du  Roi  d*/in^ 
gola ,  fe  fit  volcufe  de  grand  chemin. 
f^oye:i  Vol. 

il  fe  dit  aufli  de  ceux  &  de  celles 
qui  font  fujets  à  dérober ,  qui  font 
dans  l'habitude  de  voler.  On  dit  que 
c'efl  un  voleur.  Elle  pajje  dans  le  quar^  ^ 
tier  pour  une  voleufe. 
Voleur  ,  fe  dit  par  exagération  de 
celui  qui  exige  plus  qu'il  ne  lui 
appartient.  Ce  Procureur  eft  un  franc 
voleur. 

Différences  relatives    entre   vo^ 
*  leur ,  larron ,  fripon  ,  filou. 

Ce  font  gens  qui  prennent  ce  qui 
ne  leur  appartient  pas,  avec  cette 
différence  que  le  larron  prend  en  ca- 
chette; il  dérobe,  he  fripon  prend 
par  fîneffe;  il  trompe,  ht  filou  prend 
avec  adrede  &  fubtilité  ;  il  efca* 
mote.  Le  voleur  prend .  de  toutes 
manières  ,  &  mcme  de  force  £c 
avec  violence. 

Le  larron  craint  d'être  décou' 
vert  ;  le  fiipon  d'être  reconnu  ;  le 
fi'ou  d  être  furpris  ,  &  \t  voleur 
d'ctre  pris, 
VOLFENBUTTELj  ville  confidéra- 
ble  d'Allemagne  ,  capitale  d'une 
principaufé  de  même  nom  au  ôr* 
de  de  la  baffe  Saxe  dans  le  duché 

de 


VOL 

de  fironsvick,  fur  rOcker^à  deux 
lieues  y  fud,  de  Brunsvick,   &   à 
douze  lieues ,  oueft  »  d'Halberftadc. 
La  principauté  de  Volfenbuttel 
cft   coupée   en   quelque  forte  par 

I  cvèchc  de  Hiidesheim  &  par  la 
principauté  de  Halberftadc ,  ôc  di- 
vifée  en  deux  parties ,  celle  du 
nord  &  celle  du  fud.  Ceft  par- tout 
un  beau  pays ,  fertile  Se  bien  peuplé. 

II  y  a  quatre  fur-intendances  géné- 
rales, 1^.  â  Volfenbuttel,  i°.  à 
Heliogftadt,  }^.iGrene,&  4«.  à 
Holtzmunden.  La  partie  du  nord 
confine  à  Zell,  Hiidesheim,  Hal- 
berftadt,  Magdebourg  &  la  Mar- 
che de  Brandebourg.  L'Ocker  la 
iraverfé.  Ceft  dans  cette  partie  que 
font  Volfenbuttel  &  Brunsvick, 
capitales  de  tout  le  pays.  I^a  partie 
du  fud  s'étend  depuis  Halberftadt 
aux  frontières  de  l'évcché  de  Hii- 
desheim jufqu  au  Vefer.  On  y  voit 
Blanckenbourg  &  plufieurs  autres 
▼illes. 

VOLFSBERG  ;  ville  de  là  baffe  Ca- 
rinthie»  à  fîx  lieues  de  Lavamynd. 
Elle  appartient  à  rEvèquedcBim- 
berg. 

VOLGA;  (le)  grand  fl.nive  de Ruf- 
iîe,  qui  a  fa  fource  dans  le  lac  de 
Vronow  ,  vers  les  frontières  de  la 
Lithuanie.  Après  un  cours  de  deux 
lieues  ,  il  palfe  par  le  lac  de  Volga, 
&  en  forçant  de-lâ  il  commence  à 
prendre  le  nom  de  Fo/ga.  Auprès 
de  la  ville  de  Tver ,  qui  eft  environ 
à  vingt  lieues  de  fa  fource  ,  il  porte 
déji  de  granis  bateaux  de  charge. 
Ce  fleuve  traverfc  prefque  toute  la 
Ruilie,  depuis  Tver  jufqu'à  la  ville 
de  Niefna  ,  ou  la  rivière  d'Occa , 
qui  eft  une  rivière  confidérable , 
vient  s*y  jeter  du  fud-oueft. 

Son  cours  eft  â  peu  près  de  Toueft 
â  l'eft ,  depuis  Niefna ,  jufqu'à  foi- 
zance  verftes  au-delà  de  la  ville  de 
Tome  XXX. 


VOL  i£i 

Cafan  ,  où  la  rivière  de  Kama  vient 
s'y  jeter  du  nord  ;  fon  cours  eft  ici 
fad-eft  :  de-lâ  il  tourne  tout  à  fait 
au  fud  &  va  fe  dégorger  après  un 
cours  de  plus  de  quatre  cens  lieues 
d'Allemagne ,  dans  la  mer  Cafpicn- 
ne ,  à  douze  lieues  de  l'autre  côté 
de  la  ville  d'Aftracan,  à  45  degrés 
40  minutes  de  latitude. 

Le  Volga  fourmille  de  toutes 
fortes  de  poiifons^  &  fur- tout  de 
faumons,  d'efturgeons  6c  de  bro- 
chets d'une  grandeur  extraordinaire 
&  d'un  goût  exquis  ;  fes  bords  font 
par-tout  également  fertiles ,  ce  qui 
eft  quelque  chofe  d'étonnant,  vu  h 
longueur  de  fon  cours,  &  la  rigueur 
du  climat  des  provinces  qu'il  par- 
court en-deçà  de  la  ville  de  Calan  ; 
&  quoiqu'au  fud  de  cette  ville,  les 
bords  du  Volga  ne  foient  pas  trop 
cultivés ,  à  caufe  des  fréquentes 
courfes  des  Tartares  Koubans ,  il 
ne  laiiTe  pas  d'être  d'une  fertilité  R 
extraordinaire  j  que  les  afperges  7 
croiffent  d'elles-mêmes  &  aune 
grolfeur  toute  particulière  ,  fans 
parler  de  quantité  d'autres  herbes 
potagères  que  la  nature  feule  y  pro- 
duit abondamment. 

VOLGAST  ;  ville  d'Allemagne,  dans 
la  Poméranie  Suédoife  ,  fur  la  Péè- 
ne,  près  de  la  mer  Baltique  9  à  dix 
lieues,  fud-cft,  de  Stralfund,  & 
dix  fept  lieues ,  nord-oueft ,  de  Ste- 
tin.  Elle  a  un  des  plus  grands  & 
des  meilleurs  ports  de  la  mer  Bal- 
tique. 

VOLHINIE  ;  nom  d'un  Palatînat  de 
Pologne ,  borné  au  nord  par  la  Po- 
Itfie  ou  le  Palatinat  de  Brzefcie» 
au  midi  par  celui  de  Podolie ,  au 
levant  par  celui  de  Kiovie,  &  au 
couchant  par  celui  de  Belz.  Il  a  en- 
viron cent  vingt  lieues  d'occident 
en  orient ,  Se  cinquante  à  foixante 
du  midi  au  noid.  Trois  rivières , 

Q 


121  VOL 

le  Scer ,  rHorin  &  le  Scucz  t  Tar- 
rofenc  dans  toute  fon  étendae  >  6c 
rendent  fon  terroir  fertile. 

On  divife  le  Palatinat  deVoU 
liinie  en  deux  grands  diftrids>  Sa- 
voir ,  celui  de  Krsemtniec  &  celui 
de  Lock.  Le  Palatin  ôc  le  Cafte- 
lan  j  ainfî  que  TEvèque  de  Luck , 
ont  le  titre  de  Sénateurs.  Ceicc 
Contrée  a  été  incorporée  ou  Royau- 
me de  Pologne  en  même  temos 
que  la  l^ithuanie.  Ses  deux  villes 
principales  fotit  Luck ,  capitale ,  Se 
Krzeminiec. 

VOLIÈRE;  fubftantif  féminin.  Jvia- 
rium.  Lieu  qui  eft  ordinairement 
fermé  de  fil  d'archal,  &  où  l'on 
nourrit  des  oifeaux  pour  fon  plaiiir. 
Il  fait  faire  une  volière  dans  fon  jar- 
din. Il  nous  montra  fa  volière.  Elle 
a  une  jolie  volière. 

Volière,  fe  dit  auflî  d'une  grande 
cage  ^m  a  plusieurs  féparacions, 

S^our  mettre  pluHeurs  fortes  d  oi- 
eaux. 

VoLiÈRB»  fe  dit  encore  d'un  réduit 
où  l'on  nourrit  des  pigeons.  Les 
pigeons  de  volière  font  meilleurs  que 
les  autres. 

La  première  fyllabe  eft  brève ,  la 
feconcle  longue  &  la  troiHème  très- 
brève. 

VOLliSE  ;  fubftantif  féminin.  Plan- 
che  mince  de  bois  de  fapin  ou 
d'autre  bois  blanc.  Les  voliges  ont 
depuis  trois  jufquà  cinq  lignes  d*é- 
paiffeur ,  fur  dix  pouces  de  largeur 
&JÎX  pieds  de  longueur. 

VOLITION;  fubftantif  féminin  & 
terme  de  l'École.  Aâe  par  lequel 
la  volonté  fe  détermine  d  quelque 
chofe. 

VOLLENHOVE  ;  ville  des  Provin- 
ces Unies  )  dans  rOveriffel ,  fur  le 
Zuiderzée  »  à  deux  lieues  de  Steen- 
vich. 

VOLLINj  ville  d'Allemagne ,  dans 


VOL 

lâ  Poméranie  Suédoife  »  â  quatre 
lieues  »  fud-ouelt ,  de  Camin ,  dans 
une  île  que  forment  deux  branches 
de  rOder. 

VOLMARTi  ville  de  Ruffie,  dans 
la  Livonie ,  environ  à  vingt-trois 
lieues  ,  nord-eft  ,  de  Riga. 

VOLMERSrADTi  petite  ville  d'Al- 
lemagne ,  dans  le  Duché  de  Mag- 
debourg ,  fur  la  rivière  d'Obte  >  â 
deux  litîuej  de  Magdebourg. 

VOLO  ;  ville  de  la  Turquie  d'Euro- 
pe ,  fur  un  golfe  de  même  nom  ^ 
dans  la  provmce  de  Janna ,  avec  ua 
port  défendu  par  une  forteiclfe ,  i 
quatorze  lieues  ,  fud-eft  ^  de  La-« 
niTe. 

La  fortereife  eft  à  cent  pas  de  la 
mer ,  &  les  Turcs  y  tiennent  garni- 
fon;  c'efl  à  Volo  qu'on  fait  le  bif- 
cuit  pour  les  Bottes  du  Grand  Sei- 
gneur ,  &  on  l'y  tient  dans  des  ma« 
gafins  particuliers.  Le  teriitoite  de 
la  ville  condfte  en  plames  fertiles 
&  en  collines  chargées  de  vignes. 
Volo  fut  furpris  &  pillé  par  l'armée 
navale  des  Vénitiens  en  1655. 

VOLODIMER;  ville  de  RuHie;^ca. 
pitale  d'un  Duchjé  de  même  nom  , 
fur  la  rivière  de  Clefmareca  ,  d  foi* . 
xante   lieues  >  nord  eft  »  de  Mof- 
cou. 

Le  Duché  de  Volodimer  eft  bor- 
né au  nord  par  le  Volga»  au  midi 
par  le  Duché  de  Mofcou  ,  au  levant 
par  la  feigneurie  de  la  bafle  Novo- 
goro i  ,  ik  au  couchant  par  le  Duché 
de  Sufdil.  C'eft  une  contrée  dépeu- 
plée ,  couverte  de  forets  Ck  remplie 
de  marai«i. 

VOLOGDA;  ville  de  Rnffie,  capi- 
cale  d'une  province  de  même  nom  ^ 
à  cent  lieues  de  Mofcou. 

La  province  de  Vologda  eft  bor- 
née au  nord  par  celle  de  Kargapol  , 
au  midi  par  celles  de  Biehki  t<  de 
SttfdaU  à  l'orient  par  celle  d'OI^ 


VOL 

rîoug,  &  à  loccident  par  celle  de 
Biclozéro. 
VOLONTAIRE;  adjeftif  des  deux 
genres.  Fcluntarius.  Qui  fe  fait  fans 
contrainte  ,   de    franche    volonté. 
Mouvement   volontaire.   Action  vo- 
lontaire. Le  fommeilfufpend  les  mou- 
vemens  volontaires. 
Volontaire,  fignifie  auffi,  qui  ne 
veut  s'alfujettir  à  aucune  règle ,  ni 
dépendre  de  perfonne  ,  qui  ne  veut 
faire  que  fa  volonté.  Et  en  ce  fcns 
il  s'emploie  quelquefois  fubftanti^ 
venrient.   Cefi  un  enfant  volontaire. 
Ce  jeune  homme  ejl  un  volontaire  qui 
n'écoute  perfonne. 
Volontaire,  fignifie  encore  un  hom- 
me de  guerre  qui  fert  dans  une  ar- 
.    mée  fans  y  are  obligé ,  «3c  fans  tirer 
aucune  paye.  Il  fit  trois  campagnes 
en  qualité  de  volontaire.  Il  alla  com- 
me volontaire  au  fiége  de  Bergopiom. 
Il  étoit  volontaire  au  Résiment  du 
Roi.  ^ 

La  première  fyllabe  efl:  brève,  la 
féconde  moyenne  ,  la  troifième 
lonçne  &  la  quatrième  très  brève. 

VOLONTAIREMENr  ;  adverbe. 
Sponte.  De  bonne  &  franche  vo- 
lonté ,  fans  contrainte.  Cejl  un  aàe 
quil  a  pajfé  volontairement.  Agir 
volontairement. 

VOLONTÉ,  fubftantif  féminin.  Fo^ 
luntas.  Faculté  de  lame  ,  pui (Tance 
par  laquelle  on  veut.  U amour  en- 
chaîne la  volonté  comme  le  cœur.  La 
raifon  détermine  toujours  la  volonté 
du  f âge. 

Proverbialement,  en  parlant  des 
chofes  qu'on  laifle  â  la  liberté  de 
quelqu'un  de  faire  ou  de  ne  faire 
pas,  on  dit,  que  les  volontés  font 
libres. 
Volonté,  fignifie  aufli  les  aéles  de 
cette  faculté.  Un  Religieux  ne  doit 
point  avoir  de  volonté.  Elle  n  a  point 
d'autre  volonté  que  celle  de  f  on  mari. 


VOL  115 

On  appelle  la  volonté  de  Dieu  , 
hs  ordres  »  fes  décrets. 
'  Quoique  cette  volonté  foit  en 
Dieu ,  comme  fon  entendement  » 
un  SiSte  très  -  fimple  ,  &  qui  n'eft 
pas  diftingué  de  la  nature  divine  > 
cependant  proportionnellement  aux 
différens  objets  vers  lefquelsfe  porte 
cette  volonté,  &  pour  s'accommoder 
â  notre  manière  de  concevoir  ,  les 
Théologiens  diftinguent  en  Dieu 
divcrfjs  fortes  de  volontés. 
•  lis  la  divifcnt  donc  en  volonté 
de  figne  Se  volonté  de  bon  plaifir  , 
volonté  antécédente  &  volonté  con- 
féquente ,  volonté  efficace  &  volon-  > 
té  inefficace  ,  volonté  abfolue  &  vo- 
lonté conditionnée. 

Ils  appclent  volonté  àt  figne  celle 
que  Dieu  nous  fait  connoître  par 
quel  que  figne  extérieur ,  comme  les 
confeils,  les  préceptes  qu'on  appelle 
par  métaphore  la  volonté  de  Dieu. 
Auffi  convient-on  généralement  que 
cette  volonté  n*eft  que  métaphori* 
que.  Les  Théologiens  en  diftinguent 
cinq  efpèces ,  favoir ,  le  précepte  , 
la  prohibition  ,  la  permiffion  ,  le 
confeil  &  l'opération  :  ce  qu'ils  tx* 
priment  par  ce  vers  technique  : 

PrAcipit  &  prohiba  ,  permittit  ,  confuUt , 
impUt, 

La  volonté  de  bon  plaifir  eft  une 
volonté  intérieure  &  réelle  qui  ré- 
fi  Je  en  Dieu.  Ceft  celle  dont  l'A- 
pôtre a  dit  :  Ut  probetis  qu£  fit  vo- 
luntas  dei  bonè  &  bene  placens  & 
perfecia.  La  volonté  de  bon  plaifir 
eft  toujours  jointe  à  celle  de  figne 
dans  ce  que  Dieu  opère  i  elle  y  eft 
quelquefois  jointe ,  Se  quelquefois 
elle  en  eft  féparée  dans  ce  qu'il 
commande  ,  confeille  ou  défend  ; 
mais  elle  n'y  eft  jamais  unie  dans 
ce    qu'il  permet  quant  au  péché  j 


114  VOL 

car  ce  feroic  un  bUfjphèine  que  de 
dire  que  Dieu  veut  intérieurement 
&  réellemenc  que  ion  commecce  le 
péché. 

La  volonté  de  bon  plaifir  fe  di- 
vife  en  volonté  antécédente  &  vo- 
lonté conféquente.  Par  volonté  an- 
técédente on  entend  celle  qui  con- 
fiière  un  objet  en  lui-même  ^  abf- 
traAion  faite  des  circonftances  par- 
ticulières &c  perfonnelles  ;  on  l'ap- 
pelle ordinairement  volonté  de  bonté 
&  de  miféricorde*  La  volonté  cotWé- 
quente  eft  celle  qui  confidère  Ton 
objet  accompagné  6c  revêtu  de  tou- 
tes (es  circonltances  ,  tant  généra- 
les que  particulières.  On  la  nomme 
auflS  volonté  de  jujlice.  On  trouve 
cette  didinâion  dans  Saint  Chrj- 
foitome ,  dans  Saint  Jean  Damaf< 
cène,  &  plus  expreiïement  encore 
dans  Saint  Thomas. 

La  volonté  efficace  en  Dieu  eft 
celle  qui  a  toujours  fon  effet.  La 
volonté  inefficace  eft  celle  qui  e(l 
privée  de  fon  effet  par  la  réUHance 
de  l'homme. 

Enfin  par  volonté q\>Ço\\xq  on  entend 
celle  qui  ne  tient  iaucune*condicion, 
&  qui  dépend  uniquement  des  dé- 
cret slibres  de  Dieu  »  telle  qu'a  été 
la  volonté  de  créer  le  monde  j  &  par 
volonté  conditionnée  Ton  entend 
celle  qui  dépend  d'une  condition  ^ 
telle  eft  la  volonté  de  fauver  tous 
les  hommes  ,  pourvu  qu'eux  -  mê- 
mes veuillent  coopéter  à  la  grâce  » 
&  obferver  les  Commandemens  de 
Dieu. 

Que  Dieu  veuille  fauver  tous 
les  hommes ,  c'eft  une  vérité  de 
foi  clairemetit  exprimée  dans  récri- 
ture ;  mais  de  quelle  volonté  le 
▼eut-il  ?  C'eft  un  point  fur  lequel 
ont  erré  divers  hérétiques ,  &  qui 
partage  extrêmement  les  Théolo* 
giens. 


VOL 

Les  Pélagiens  &  les  Semîpéla — 
giens  ont  prétendu  que  Dieu  vou — 
loit  fauver  indifféremment  tous  le^ 
hommes ,  fans  prciileûion  parti — 
culière  pour  les  élus ,  &:  qu'en  con — 
féquence  Jéfus  -  Chrift  avoir  verfc= 
fon  fang  pour  tous  les  hommes  éga — 
lement.    Les    Prédeftinatiens ,  aciH 
contraire  y  ont  avancé  que  Jéfus  — 
Chrift  n'ctoit  mort  que   pour   le^ 
élus,  &  que  Dien  ne  vouloir  fîncé — 
rement  le  falut  que  des  feuls  pré— 
deftinés.  Calvin  a  foutenu  la  même 
erreur ,  &  Janfénius  l'a  imité,  quoi- 
que d'une  manière  plus  captieufe  & 
plus  enveloppée  ,  car  il  reconnoir 
que  Dieu  veut  le  falut  de  tous  les 
hommes ,  en  ce  fens  que  nul  n'eft 
fauve  que  par  fa  volonté  ,  ou  que 
le  mot  tous  fe  doit  entendre  de  plu- 
(ieurs ,  d'un  grand  nombre  ,  ou  en- 
fin parcequ'il  leur  infpirc  le  défir 
&  la  volonré  de  fe   fauver.  Mais 
toutes  ces  explications  font  infuffi- 
fantes.Le  véritable  nœud  de  la  dif- 
ficulté eft  de  favoir  fi  Dieu  prépare 
ou  confère  Hncèremcnt  à  tous  les 
hommes  des  grâces  vraiment  fuflft* 
fanres    pour  opérer  leur   (alut;  & 
c'eft  ce  que  Janfénius  &  fes  difci- 
plcs  rcfufent  de  rtconnoître. 

Parmi  les  Théologiens  quelques- 
uns  ,  comme  Hugues  de  Saint-Vic- 
tor,  Robert  Pullus  ,  &c.  difent  que 
la  volonté  de  Dieu  pour  le  falut  de 
tous  les  hommes ,  n'eft  qu*une  vo- 
lonté de  figne ,  parcequ'ils  n'admet- 
tent en  Dieu  de  volonté  vraie  & 
réelle  que  celle  qui  eft  efficace,  & 
qu'il  efî  de  fait  que  tous  les  hom- 
mes ne  fe  fauvent  pas  ;  mais 
d'un  autre  côté ,  ils  reconnoifîent 
n'en  conféquence  de  cette  volonté 
e  figne  ,  Dieu  donne  aux  hommes 
des  grâces  vraiment  f  ffifantes. 

D'autres, comme Sanii  Bonaven- 
ture  &  Scot  9  admettent  en  Dieu  une 


3: 


VOL 

Tolonté  ancécédehce ,  vraie  >  réelle 
ôc  de  bon  plaiHr  pour  le  falut  de 
cous  les  hommes  ;  mais  elle  n'a 
pour  objet  que  les  grâces  vraiment 
luffilantes  qui  précédent  le  i'alut ,  & 
c'eft^pour  cela  qu*ils  la  nomment 
volante  antécédinte. 

Sylvius ,  Eftius ,  Bannez  y  &c.  cn- 
feignenc  que  cette  vulomc  anrévé- 
dente  pour  le  (aluc  de  tous  les  hom- 
mes n'eft  pas  proprement  Se  for- 
mellement en  i)ieu  ,  mais  feule- 
ment virtuellement  &  éminemment, 
parceque  Dieu  eft  une  fource  infi- 
nie de  bonté  6c  de  miféricorde,  6c 
qu*il  offre  a  tous  les  hommes  des 
moyens  généraux  &  fufiifans  de 
falut. 

Auréolus  ,  Suarez  &  d'autres  ex- 
pliquent cette  volonté  antécédente 
d'un  amour  de  complaifance  en 
Dieu  pour  le  falur  de  tous  les  hom- 
mes ,  amour  néceffaire  &  aâif  »qui 
leur  prépare  des  g  aces  avec  lef- 
quelles  ils  fe  fauveioient  s'ils  en 
ufoient  bien. 

Vafquez  diftingue  entre  les  adul- 
tes &  les  enfans.  Il  prétend  que 
IDieu  veut ,  d'une  volonté  antécé- 
dente &  fincère ,  le  falut  des  pre- 
miers »  mais  qu'on  ne  peut  pas  dire 
la  mcme  cho(e  des  enfans  qui  meu- 
rent dans  le  fein  de  leur  mère  j  6c 
auxquels  on  n'a  pas  pu  conférer  le 
Baptême. 

Enfin  Lemos  ,  Alvarès  ,  Gama- 
che  9  Ifambert ,  Duval ,  Bellarmin  » 
Tournely  8c  la  plupart  des  Théolo- 
giens modernes  penfent  que  Dieu 
veut  d'une  volonté  antécédente  » 
vraie,  réelle  &  formelle  le  falut  de 
tous  les  hommes  ,  même  des  ré- 
prouvés &  des  enfans  qui  meurent 
fans  baptême ,  &  qu'il  leur  prépare, 
leur  offre  &  leur  confère  des  moyens 
fuffifans  de  falut ,  &  aue  Jésus- 
Christ  eft  mort  ôc  a  repaoda  fon 


VOL  115 

fang  pour  le  falut  d'autres  que  des 
prédeftinés. 

On  convient  généralement  que 
Dieu  ne  veut  d'une  volonté  confé- 
quente  le  falut  que  des  feuls  élus  , 
éc  que  c'eft  auffi  d'une  volonté  ab- 
folue  ,  conféquente  6c  efficace ,  que 
Jésus-Christ  eft  mort  pour  le  falut 
des  prédettinés;car,comme  ledit  ex- 
prcHément  le  Concile  de  Trente , 
quoique  le  Sauveur  du  monde  foie 
mon  pour  tous ,  tous  néanmoins  ne 
reçoivent  pas  le  bienfait  de  fa 
mort. 

On  appelle  volonté  de  Je/us  Chrifty 
l'attribut  par  lequel  Jésus  Christ 
réunit  en  fa  perfonne  la  volonté  di- 
vine &  la  volonté  humaine  ,  com- 
me  il  y  réunit  la  nature  divine  6c 
la  nature  humaine.  Chaque  nature 
devant  conferver  ce  qui  lui  eft  ef- 
fentiel ,  il  s'enfuit  qu'il  y  a  en  Jé- 
sus -  Christ  deux  principes  aâifs 
^&  deux  fortes  d'opérations  :  il  eft 
vrai  que  la  volonté  humaine  étoic 
fubordonnce.  à  la  volonté  divine  j 
mais  elle  n'en  étoit  pas  moins  une 
volonté  humaine  par  nature  Se  par 
effeuce,  de  forte  que  Jésus-Christ 
ne  faifoit  point  les  aâions  divines  ^ 
comme  étant  feulement  Dieu ,  mais 
il  faifoit  les  unes  &    les  autres  ^ 
comme  étant  Dieu  &.  homme  toui 
à  la  fois.  C'eft  pourquoi  ces  opéra- 
tions font  appelées  par    les  Théo- 
logiens ,  opérations    théandriques. 
La  diftindtion  de  ces  deux  volontés 
en  JÉSUS  Christ  ,  eft  un  point  de 
foi  appuyé  fur  rÉciiture  Snnre  ,  & 
la   doârrine    conftanre  de    TEglife 
univerfelle.  On  peut  voir  à  ce  lujec 
le  Concile  de  Conftantinople  ,  où 
l'erreur  des  Monothéiites  ,  c'eft  i- 
dire  ,  de  ceux  qui  n'admettoi'  nt  en 
Jésus -Christ  qu'une  volonté,  a 
été  condamnée. 
VciONTBjfignifie  auffi ,  ce  quon  veut 


AiS  VOL 

qui  foit  fait.  TelU  eji  la  volonté- du 
Prince. 

On  die  familièrement  en  parlant 
d'un  homme  opiniâtre  ,  vous  aure:( 
beau  lui  remontrer  ^  il  n  en  fera  quà 
fa  volonté. 

On  appelle  billet  payable  à  vo- 
lonté  ^  un  billet  payable  quand  ce- 
lui à  qui  il  eft  dû  voudra  être  payé. 

On  dit ,  faire  fes  volontés  ;  pour 
dire  ,  faire  tout  ce  qu*on  a  envie  de 
faire  ,  fans  pouvoir  foufFrir  qu  on 
y  mette  d  obftacle.  //  aime  à  faire 
fes  volontés. 

On  appelle  dernières  volontés ^  le 
teftament  d'un  homme. 

On  appelle  bonne  ou  mâuvaifi  vo- 
lonté j  la  bonne  ou  mauvaife  difpo- 
fition  où  l'on  eft  pour  quelqu'un. 
Le  Prince  a  pour  vous  la  meilletère 
volonté.  On  connoît  fa  mauvaife  vo- 
lonté  envers  fon  frère.  Il  faut  au 
moins  la  remercier  de  fa  bonne  vo- 
lonté. * 
On  dit  d'un  Officier ,  d'un  fol- 
dat,  qu'/7  efl  de  bonne  volonté  ;  pour 
dire ,  qu'il  eft  prêt  â  exécuter  tous 
les  ordres  qu'on  lui  donne,  &,même 
à  s'offrir  pour  cela. 

On  dit  aufli ,  en  patlant  d'un  hom- 
me qui  a  beaucoup  d'ardeur  pour 

les  chofes  de  fon  état ,  qu'i/  a  une 

grande  volonté  ^  bien  de  la  volonté. 

On  dit  encore  >  c^efl  un  homme  de 

grande  volonté. 

Différences   relatives  entre  vo- 

lonté ^  intention ,  deffein. 

La  volonté tH  une  détermination 
fixe ,  qui  regarde  quelque  chufe  de 
prochain  \  elle  le  fait  recheccher. 
Uintention  eft  un  mouvement  ou  un 
penchant  de  Tame  ,  qui  envifage 
quelque  chofe  d'éloigné  ;  elle  y  fait 
tendre.  Le  deffein  eft  une  idée  adoo- 
tée  &  choifie  ,  qui  paroît  fuppofer 
quelque  chofe  de  médité  &  de  mé« 


Vol 

thodîque;  il  fait"chercherles  moyen-^ 
de  l'exécution. 

Quand  la  volonté  de  fervir  Die«: 
.  vint  à  TAbbé  de  la  Trape,  fes  pr& 
micres  intentions  furent  de  fair^ 
uneauftère  pénitence,  &  il  forum.  ^ 
pour  cela  le  deffein  de  fe  retire^] 
dans  fon  Abbaye  &  d'y  établir  E.a 
réforme. 

Les  volontés  font  plus  connues  ^^ 
plus  précifes.  Lt$  intentions  fo«rat 
plus  cachées  &  plus  vagues.  L^s 
deffeins  font  plus  vaftes  &plus  ra^^î- 
fonnés. 

La  volonté  fuffit  pour  nous  rend  «-e 
criminel  devant  Dieu  :  mais  eliejne 
fuffit  pas  pour  nous  rendre  vercaei:ii 
ni  devant  Dieu  ni  devant  les  hocxi- 
mes.  L'//2r<f/2r/(?/2eUramede  l'aâion 
&  la  fource  de  fon  vrai  mérite  : 
mais  il  eft  difficile  d  en  juger  biefx 
fainement.    Le  deffein  eft  un  tSe^ 
de  la  réflexion  :  mais  cette  réflexion 
peut  être  bonne  ou  mauvaife. 

On  dit  faire  une  chofe  de  bonne 
volonté^  avec  une  intention  pure, 
&  de  deffein  prémédité. 

Perfonne  naime  a  être  contrarie 
dans  (es  volontés ,  ni  trompé  dans 
{ts  intentions  ,  ni  traverfé  dans  fes 
deffeins:  pour  cet  effet  il  ne  faut 
point  avoir  d'autre  vo/o/2r/ que  celle 
de  h%  maîtres  ,  d'autre  intention 
que  de  faire  fon  devoir,  ni  d*itttre 
deffein  que  de  fe  conformer  à  Tordre 
de  la  providence. 

Il  n'y  a  rien  dont  on  foit  moins 
le  maître  que  de  l'exécution  de  fes 
dernières  volontés.  Rien  de  moins 
fuivi  que  Vintention  de  la  plupart 
des  fondateurs  de  bénéfices.  Rien 
n'eft  plus  extravagant  que  le  Uejfein 
de^  réunir  tous  les  hommes  â  une 
même  opinion. 

Il  eft  d'un  grand  homme  d'être 
ferme  dans  fes  volontés ,  droit  dans 


VOL 

'ntions  ,  &  raifonnable  dans 


VOL 


12^ 


cins. 


remière  fyllabe  eft  brève  ,  la 
î  moyenne ,  &  la  iroifième 
u  fingulier ,  mais  celle-ci  eft 
lu  pluriel. 

TIERS;  adverbe.  Libenter. 
me  volonté  ,  de  bon  gré,  de 
;ur«  //  Ja\i  volontiers  cette 
ion.  Ji  me  chargerai  volon- 
votre  affaire, 

remière  fyllabe  eft  brève ,  la 
?  moyenne    &c   la  croilîème 

JES  5  (les)  anciens  peuples 
qui  habicoienc  depuis  la  mer 
im  jufqu^à  la  fource  duLiris 
leli.  Cctoic  une  nation  fière 
pendante  qui  bravoic  Rome  , 
dédaignoit  d'entrer  dans  la 
éracion  que  plulleurs  autres 
t  faite  avec  elle.  Tarquin , 
quelques  hiftoriens  »  fut  le 
r  des  Rois  de  Rome  qui  fit 
re  aux  Volfques.  Quoi  qu'il 
,  il  eft  certain  que  Rome  ne 

point   en    Italie  d*ennemis 
>ftinés.  Deux  cens  ans  fuf- 
{  peine  à  les  dompter  ou  à  les 
:e. 
j  fubftantif  féminin  &  ter- 

Manége.  On  appelle  ainfi 
id  ou  une  pifte  circulaire  , 
juelle  on  manie  un  cheval.  U 
es  voltes  de  deux  piftes ,  & 
uand  un  cheval ,  en  maniant , 
le  un  cercle  plus  grand  des 
de  devant,  &  un  aurr^»  plus 
le  ceift  de  derrière.  D'autres 
Tune  pifte,  &  c*eft  lorfqa'un 
1  manie  à  courbettes  &  à 
lies,  de  manière  que  les  han- 
uivent  les  épaules  ,  &  ne  font 
rond  ou  ovale  de  côté  ou  de 
autour  d*un  pilier  ou  d*un 
î  réel  ou  imaginaire. 
mi-voite,  eft  un  demi -rond 


que  le  cheval  fait  d'une  ou  de  deux 
piftes  3  au  bouc  duquel  il  change  de 
main  6c  revient  fur  la  même  ligne. 
f^olte  renverfée ,  eft  celle  où  le 
cheval  maniant  de  côté  a  la  tète 
tournée  vers  le  centre  ,  6c  la  croupe 
vers  la  circonférence,  de  façon 
que  le  petit  cercle  fe  forme  par  ief 
pieds  de  devant ,  6c  le  grand  par 
ceux  de  derrière. 

La  (îtuacion*  des  épaules  8c  de 
la  croupe,  eu  égard  au  centre  direc- 
tement oppofé  à  leur  iuuation  dans 
la  voite  ordinaire  3  lui  a  fait  donner 
le  nom  de  renverfée. 

On  dit ,  faire  les  fix  voltes  j  ma" 
nier  un  cheval  fur  les  quatre  coins  de 
la  vol  te  ,  le  mettre  fur  les  voltes  ,  fi 
coucher  fur  les  voltes  y  &c.  en  parlant 
de  divers  exercices  qu'on  fait  au 
manège. 

On  dit ,  faire  volte-face  ;  pour 
dire ,  tourner  vifage  i  Tennemi  qui 
pourfuit.    La    Cavalerie  fit   volte^ 
face. 
VOLTER  ;  verbe  neutre  de)  la  pre- 
mière conjugaifon,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.    Terme 
d'efcrime.  Changer  de  place  pour 
éviter    les  coups  de  fon    Adver- 
faire. 
VOLTERRE  ;  ville   cpîfcopale  dl- 
talie  ,  dans  la  Tofcane  ^  â  douze 
lieues  ,  fuJ-oueft,  de  Florence. 
VOLTIGEMEN  r  ;  fubQaniif  maf- 
cubn.  Adion   ou  eftet  de   ce  qui 
voltige.  Le  voltigement  des  abeilles. 
Le  voltigement  de  fts  cheveux. 
VOLTIGER;    vcibe  neutre    de   la 
première    conjug-^ifon ,    lequel    fe 
conjugue  comme  Chanter.  Voler 
à  ^«etiies  &  fiéquenics  reprites.  Il 
fe  dit  des  abeilles  ^  des  papillons 
qui  volent  ç\  &  !à  autour  des  fleurs. 
11  fe  dit  àuffi  des  oifeaux.  Un  oi^ 
feau  qui  voltige  autxmr  de  fon  nid. 
On  dit  >  que  des  vUveux  ,  qu'^/i 


iiS  VOL 

eundard^  un  voile  ^  Scc.  voltigent  du 
gré  du  vent. 

Od  dît  figurément  d*un  homme 
inconftanc  &  icger,  qu*i/  ne  fait 
que  voltiger-^  pour  dire  ,    qu'il   va 
de  maifon   en  maifon  fans  aucun 
attachement ,   ou  qu'il  change  fou- 
vent    d  occupation  ,  de    converfa- 
tion ,  d'étude  ,  &c.  fans  rien  appro- 
fondir, (ans  rien  finir. 
Voltiger  ,  termes  ^e  Manège ,    fi- 
gniâe,  faire  difFcrens  exercices  fur 
le  cheval  de  bois  pour  apprendre 
â  monter  à  pheval ,  &  à  defcendre 
légèrement  »  ou  a  faire  divers  tours 
qui  montrent  l'agilité  &  la  dexté- 
rité du  Cavalier.  Il  y  a  des  Maî- 
tres ai   voltiger   qui   montrent    cet 
exercice.  Apprendre  à  voltiger. 
Voltiger,  iî^nifie  auflî  faire  des  tours 
de  foupleHe  &  de   force   fur  une 
corde  élevée  &    attachée    par  les 
deuxbouts,mais  qui  eft  tendue  fort 
lâche.    Quand  il  aura  danfé  fur  la 
corde  ,  //  voltigera. 
Voltiger  ,  fignifie  encore  courir  k 
cheval  çà  &  là  ,  avec  légèreté  & 
vîcefle-  Les  Hujfards  ennemis  voici' 
gcoientfans  cejje  autour  de  nous. 

Les  deux  premières  fyllabes  {ont 
brèves  ,  &  1^  troiHème  longue  ou 
brève.  Foyc^  Verbe. 

Les    temps  ou  perfnnes  qui    fe 
terminent  par  un  e  féminin  ont  la 
pcnuhicme  fyllabe  longue. 
VOLTIGEUR  i  fubftantif  mafculin. 
Qui  voltige    fur     un   cheval.     Ce 
Motifquetairc  cjl  un  habile  voltigeur. 
Voltigeur  ,  fe  dit  auffi  de  celui  qui 
volcige  fur  une  corde  attachée  par 
les  deux  bouts  ,  tendue  fort  lâche. 
Ily  avoit  à  la  foire  un  voltigeur  qui 
faifoic  des  tours  furprenans. 
VOLTORNOi    fleuve  d'Italie,   au 
Royaume   de   Naples.   Il   fort  de 
l'Apennin  dans  la  terre  de  Labour, 
arrofe  Capoue ,  &  va  fe   perdre 


VOL 

dans  le  golfe  de  Gaïette.  Ceft  I^ 
Fulturnus  des  Anciens.  Us  en  avoienL 
fait  un  Dieu. 
VOLTURARA;  petite  ville  épifcc^. 
pale  d  Italie  ,  au  Royaume  de  Nî^ 

f)les  ,  dans  la  Capiranate  >  i  ona^ 
ieues ,  nord-eft ,  de  Bénévent. 
VOLUBILITÉ  ;  fubftantif  féminiini 
f^olubiiuas.  Facilité  de  fe  mouvom. 
ou  d'être  mu  en  rond.  Ces  rou^, 
tournent  avec  une  grande  volubilic^ 
Volubilité,  fe  dit  quelquefois  d*ur^< 
articulation  nette  ^  rapide.  Les  M  <, 
teurs  nont  p^s  rendu  cette  fcène  a\^^ 
ajfè:^  de  vo.ubiuie\ 

On   dit ,    volubilité   de  langue 
pour  dire,  une  grande  habitude  di 
parler  trop  &  trop  vite.  Cette  fe^r^ 
me  a  une  grande  volubilité  de  Ict^x. 
gue. 

Tout  eft  bref. 
VOLUME  ;  fubftantif  mafculin.  Ko  - 
lumen.  L'étendue,  la  groffeur  d'an^ 
malTe  »  d'un  corps  ,  d'un  paquer  ^ 
par  rapport  à  l'efpace  qu'il  tienr^— 
Un  pied  cube  d'or&un  pied  cube  d^^ 
Liège  font  égaux  en  \olume  &  forC^ 
inégaux   en  pefanteur.   Une   éponge 
dilatée  a  plus  de  volume  .  que  quand 
elle  efl  rèjjerrée.   Ces   marchandifes 
font  d'un  grand  volume. 
Volume  ,  fe  dit  aufli  d'un  livre  relié 
ou   broché.   Il  y  a  une  édition  des 
Œuvres  de  Boileau  en  quatre  volu' 
mes.  On  peut  relier  ces  deux  tomes 
en  un  volume.  Sa    bibliothèque   ejl 
compofée  de  plus  de  vingt  mille  vohi^ 
mes  tant  grands  que  petits. 

On  appelle  volunj^  in-folio^  un 
livre  où  la  feuille  de  papier  fait 
deux  feuillets;  volume  in  -  quarto  ^ 
celui  où  la  feuille  pliée  fait  quatre 
feuillets  ;  &  volume  in- ocluvo  ,  in. 
dou^e^  infime,  &c.  ceux  dont  li 
feuille  fait  huit  ,  douze,  feize 
feuillets,  6cc. 

Foyei  Tome  ,  pour  les  difFcren- 

ces 


VOL 

4m  relatives   qui  en   diftînguent 
volume, 

'^©LUMINEUX,  EUSEi  adjeftif. 
Qui  eit  fore  érenciu  ,  qui  contient 
beaucoup  de  volumes.  Une  procé- 
dure voiumineujc.  Un  Diclionnaire 
ffolumintux» 

Les  trois  premières  fyllabes  font 
brèves  ,  la  quatrième  longue ,  & 
la  cinquième  du  féminin  très- 
brève, 

^OLUPIE;  fubftantif  féminin,  ^o-' 
lupiu.  Terme  de  Mythologie.  DéefTe 
de  la  volupté,  celle  qui  en  procuroit 
aux  hommes.  Apulée  dit  qu'elle 
écoit  fille  de  Tamour  &  de  Piyché. 
EUeavoit  un  petit  Temple  à  Rome, 
près  de  i'arfenal  de  marine  »  &  fur 
fon  autel  étoit  non  >  feulement  fa 
ftarue  ,  mais  encore  celle  de  la 
DéefTe  du  filence.  Volupia  étoit  re- 
préfentée  en  jeune  perfonne ,  mi-^ 
gnardement  a/uftée,  ailife  fur  un 
trône  comme  une  Reine  »  &  tenant 
la  vertu  fous  fes  pieds  *,  mais  on  lui 
donnoit  un  teint  pâle  îc  blême. 

S^OLUPTÉ;  fubftantif  féminin.  Fo- 
luptas.  Plaifir  corporel ,  plaifir  des 
fens. 

La  volupté  n*eft  pas  l'abus ,  mais 
le  goût  réfléchi  du  plaifir.  Elle  peut 
2cre  audi  différente  de  la  débauche  , 

2ue  la  vertu  Teft  du  crime.  Leplai- 
r  efl  de  TefTence  de  l'homme  ,  & 
Je  l'ordre  de  l'univers.  La  débauche 
feule  ,  de  tout  ce  qui  nuit  i  Tinté- 
lèt  de  la  fociété ,  eft  crime  ou  dé- 
ibrdre.  Le  goût  du  plaifir  a  été 
^nné  à  tous  les  animaux ,  comme 
un  attribut  principal  j  ils  aiment 
le  plaifir  pour  lui-même  fans  porter 
plus  loin  leurs  idées.  L'homme  feul 
peut  s'élever  jufqu'à  la  volupté;  il 
left  diftingué  dans  l'univers  par  fon 
efprit  ;  un  choix  délicat  »  un  goût 
«pure,  en  rafinant  fes  fenfaticns, 
€n  les  redoublant  en  quelque  for- 


VOL  T19 

te  ;  par  la  réflexion  ,  en  a  fait  le 
plus  patfait,  c'eft-à-dire,  le  plus 
hcureux  des  êtres.  S*il  eft  malheu* 
reux ,  il  faut  croire  que  c'eft  pac 
fa  faute,  ou  par  le  mauvais  ufage 
qu'il  fait  des  dons  de  la  nature. 

Afiftipe  compare  la  volupté  il 
une  Reine  magnifique  &  parée  de 
fa  feule  beauté ,  que  les  vertus  , 
en  habits  de  fêtes ,  s'empreffent  de 
fervir.  Ces  vertus  font  la  pruden- 
ce »  la  juftice ,  la  force ,  la  tempé- 
rance*, toutes  quatre  véritablement 
foigneufes  de  faire  leur  cour  à  la 
Volupté ,  &  de  prévenir  fes  moin- 
dres foiihaits.  La  prudence  veille  à 
fon  repos  ,  à  fa  fureté;  la  juftice  l'cm- 
pèche  de  faire  tort  à  perfonne  de  peut 


Î[u  on  ne  lui  rende  injure  pour  in jure^ 
ans  qu'elle  puifle s'en  plaindre;  la 
force  la  retient,  fi  par  hafard  quel- 
que douleur  foudaine  l'obligeoir 
d'attenter  fur  elle  même;  enfin  la 
Tempérance  lui  défend  toute  forte 
d  excès ,  &  l'avertit  afGdument  que 
la  fanté  eft  le  plus  grand  de  tous 
les  biens ,  ou  celui  du  moins  fans 
lequel  tous  les  autres  ~  deviennent 
inutiles ,  &  ne  fe  font  point  fen«« 
tir. 

La  morale  d'Ariftipe,  comme  on 
voir,  portoit  fans  détour  à  la  volup* 
té ,  &  en  cela  elle  s'accordoit  avec 
la  morale  d'Êpicure.  Il  y  avoir  ce- 
pendant entr'eux  cette  différence , 
que  te  premier  regardoit  comme 
une  obligation  indirpenfablc  de  fe 
mêler  des  affaires  publiques  ,  de 
s'afTujetiir  dès  fa  jcunefTe  à  la  fo- 
ciércj  en  poiïedant  des  Charges 
&  des  emplois  ,  en  rempiifTant  tous 
les  devoirs  de  la  vie  civile  ;  &  que 
le  fécond  confeilloit  de  fuir  le 
grand  monde  ,  de  préférer  i  !  éclat 
qui  imporrune ,  cette  douce  obf- 
curité  qui  fatisfiic ,  de  rechercher 
enfin  dans  la  folitude  un  fort  in* 


Î30  VOL 

dépendant  des  caprices  de  la  for- 1 
tune*  Cette  contraricrc  de  fentimens 
enrre  deux  grands  Philofopbes  don- 
na Heu  au  Stoïcien  Panetius  d'ap- 
peler en  raillant  la  i^olupté  d*Arif- 
tïpç ,  la  volupté  debout ,  &  ceUe 
d'Épicure ,  la  volupté  ajpfe. 

Comme  la  plupart  de  ceux  qui 
fe  piquent  de  courir  après  la  volup- 
té ,  abufent  des  plaifks  ,  en  en  fai- 
fant  leurs  feules  idoles  t  de-là  vient 
que  les  mots  de  volupté  &  de  volup- 
tueux  fe  prennent  communément  en 
mauvaife  part» 

Nous  devons  éviter  avec  d'au- 
tant plus  de  foin  la  vohipté  dé- 
réglée ,  qu'elle  traîne  après  foi 
non  -  feulement  ie  dégoût ,  les  re- 
mords &  les  chagrins^  mais  elle 
6:e  encore  la  fantc  à  ceux  qui  s  y 
livrent  :  elle  les  plonge  dans  la  dou- 
leur &c  la  fouflrance  \  fouvcnc  elle 
les  abat  &  les  eue  ,  avant  même 
quils  foient  au  milieu  de  leur  car- 
rière. 

Volupté  ,  s'emploie  quelquefois  » 
pour  marquer  les  plaiHrs  de  l'ef- 
prit.  Vante   a  fcs  voluptés  commt 

'    le  corps.  Les  Savans  trouvent  de  la  ' 
volupté  dans  la  découverte  des  vé- 
rités. V Ecriture  dit  que  les  Juftes 
feront  abreuvés   dams  un  torrent  de 
voluptés. 

On  dit  abfolument ,  la  volupté , 
&  au  pluriel ,  les  voluptés  ;  pour 
dire,  les  plaiiirs  àiitnà\x%.  Refifter 
à  la  volupté.  Se  plonger  dans  les  vo^ 
luptés. 

Tout  eft  bref  au  fingulier,  mais 
]a  dernière  fyllabe  eft  longue  au 
pluriel. 

f^oye:^  1\aisir  ,  pour  les  dif- 
férences relatives  qui  en  diitin- 
guent  volupté^  Sec. 

VOLUPTUAIRE  ;  ad|e<aif  des  deux 
genres  &  terme  de  Jurifprudence. 
Ce  qui  n'eft  fait  que  pour  l'agré-  | 


VOL 

ment  8c  non  pour  l'utilité.  Il  ne  (é^ 
dit  guère  qu'en  fait  d'impenfes  Ôc 
améliorations.  On  diftingue  celle» 
qui  font  utiles  de  celles  qui  ne  fon^ 
que  voluptuaire^  \  on  fait  raifon  au. 
poifeiTeur  de  bonne  foi  des  pr^e- 
mières  y  mais  non  pas  des  fecon- 

VOLUPTUEUSEMENT  j  adverbe. 

Voluptuofé.    Avec    volupté.    Vivre 
voluptueufement, 

VOLUPTUEUX,  EUSE;  adjcûif. 
Voluptuofus.  Qui  aime  &  qui  cher- 
che la  volupté.  Un  Prince  volup" 
tueux.  Cléoputre  fut  une  Reine  vo* 
luptueufe. 

Voluptueux,  fignifie  auflî  j  qui 
caufe  de  la  volupté,  du  plaifir.  Vn 
repas  voluptueux.  Une  chanfbn  vo- 
luptueufe.  Mener  une  vie  volup* 
tueufe. 

Voluptueux  ,  s'emploie  quelquefois 
fubftazuivementy  &  alors  ilfe  prend 
toujours  en  mauvaife  part.  Cefl  un 
voluptueux  qui  préfère  fcs  pluijirs  à 
toute  autre  ckofcr 

Les  trois  premières  fyllabes  (ont 
brèves  ,  la  quatrième  longue ,  &  b 
cinquième  du  féminin  très-brève. 

VOLUTE  i  fubftantit  féminin  y  & 
terme  d'architeâure.  Enroulement 
en  ligne  fpirale ,  qui  fait  le  prin- 
cipal ornement  des  chapiteaux  ioni- 
que y  corinthien  &  comporte.  Les 
volutes  font  différentes  dans  ces 
trois  Ordres.  Celles  du  chapiteau 
Corinthien  *,  qui  font  au-deflTus  des 
caulicoles ,  font  au  nombre  de  feize  y 
huit  angulaires,  &  huit  autres  plus 
petites  appelées  Hélices.  Il  jr  a  qua- 
tre Volutes  dans  le  chapiteau  ioni- 
que ,  &  huit  dans  le  comporte* 
Mais  cet  ornement  eft  patticulier 
au  chapiteau  ionique.  U  repséfente 
une  efpèce  d'oreiller  ou  de  couffio, 
pofé  entre  l'abaque  &réchme,com- 
xae  fi  ion  avoir  craint  que  la pelka? 


i5t  VOM 

Le  Vomer  eft  uni  avec  Tos  fphé- 
noïde ,  l'echmoïie  »  Us  os  maxillai- 
res ,  &  les  os  palacins. 

VOMI,  lEj  participe  paflif.  V&yc-^ 
Vomir. 

VOMIQUEi  fubftantif  féminin.  Sorte 
d'abcès  qui  Te  forme  dans  le  pou- 
mon. 

La  vomiqne  ne  (e  manifefte  guère 
que  lorfque  l'abcès  crève ,  &  que  le 
pus  s'ouvre  une  route  du  côte  des 
bronches,  ce  que  Tonconnoîtaifé- 
menc  à  l'abondance  de  cette  matière 
qu'on  rejette   par  la  toux.   Cepen 
dant  la  plupart  des  malades  onr  eu 
auparavant  une   petite    roux,  plus 
incommode  après  les  repas  ,  tantôt 
sèche,  tantôt  humide  \  une  légère 
diHiculté  de  refpirer,  qui  devient 
plus  confidcrable  lotfqu'on  eft  cou- 
ché fur  le  ca{é  fain  \  l'haleine  puan- 
te ,  la  bouche  mauvaise  ,  &   une 
douleur  fourde  à  la  poitrine.  Quel- 
ques-uns  onr    des    anxiétés  ,    des 
lueurs  nofturnes,  le  cours  de  ven^ 
tre,ia  faim  canine,  6'c.  la  fièvre 
lente  ,  avec  fes  exacerbations  ordi- 
naires, eft  encore  inféparable  de  cet: 
état.  Si  l'abcès  eft  le  produit  de  l'in- 
tiammàtion  du  poumon ,  on  peut  le 
foupçonner  vers  le  quatorzième  jour 
de  la  maladie ,  lorfque  Texpedora- 
tîon  a  été  imparfaite  ,  ou  a  manqué 
abfolument  \  lorfque   la   fièvre    fe 
ioutienc  &   augmente    pendant   la 
nuit  avec  des  fueurs,  &  que  la  dou- 
leur ,  la  toux ,  &   la  difEcuhé  de 
refpirer  fubfiftent.  Les  doigts  dans 
quelques-ans  deviennent  livides ,  & 
leurs  pieds  s'enflent:   les  crachats 
qui   fuivent  de  près  la  rupture  du 
Ityfte  ,     communiqiunt    avec    les 
bronches,  font  purulens,   blancs, 
jaunâtres,  &    fanieux^  ckv   ont   la 
couleur  de  la  lie  de  vin  :  il  çft  arrivé 
qu'on  en  a  jeté  en  peu  de   temps 
pcès  d'une  pinte  ^  &  que  quelques,  : 


VOM 

malades  en  ont  été  fuffoqués. 
ques-uns  enfin  onr  rejeté  U 
entier  ^  mais  comme  «»n  le 
bien  ,  vide  »  &  dont  on  n 
déterminé  les  dimenfions. 

La  toux ,  les  cris  ,  l'éterniii 
ou  tout  autre  tffort  de  la  poi 
donnent  lieu  à  l'ouverture  <iu 
qui  fe  fait  quelquefois  dans 
vite  de  la  poitrine ,  où  le  | 
répand  fourdemcnt ,  &  piefqi 
jours  i  Tinfçu  du  Médecin  , 
qu'attentif  &  éclairé  qu'il 
erre  5  mais  est  empyème  pu 
gare  bientôt  toutes  les  parties 
nes,&  excite  de  nouveaux  fy 
mes  qui  décèlent  la  maladie. 
va  des  abcès  du  poumon  s'< 
un  padàge  à  travers  lesmufcles 
coftaux,  le  diaphragme  &  le 
&  fe  manifcfter  même  extér 
ment  par  des  faillies  &  At%  tut 
allez  remarquables.  La  péri 
monie  ,  le^  fluxions  catarrhales 
ruelles,  &  les  autres  maladi 
la  poitrine  ;  les  pertes  fupprir 
les  éruptions  renrrées  ,  les  fup 
rions  taries^  les  contufions,  h 
vres  putrides  &  malignes  ,6'c. 
nent  lieu  à  ces  dépôts. 

La  vomique  eft  toujours  un 
ladie  très-dangereufe.  Cepei 
elle  ne  donne  quelquefois  d' 
incommodité  que  celle  de  la 
de  temps  en  temps ,  &  l'on  voii 
des  malades  qui  confervent 
cet  état  route  leur  fraîcheur  & 
embonpoint.  D'autres  après  l.i 
mière  ouverture  du  fac  contii 
à  cracher  du  pus  fans  qu'il  le 
arrive  aucun  accidtnr  j  mais  loi 
le  pus,  dans  le  premier  moir 
vient  avec  trop  d'abondance 
malades  ,  comme  nous  l'avon 
rifquent  d'en  être  fufïoqués. 
vu  arriver  dans  des  fujers  jeun 
bieA  cQ^ftitués  >  que  la  von 


VOM 

une  fois  vidée  ,  s'eft  confolidée  en 
pea  de  temps  «  6c  qu^elle  n*a  hiffé 
aucune  incommodité  y  mais  on  ne 
doit  pas  fe  Haccer  d'un  événement  (i 
lieureuz  pour  les   cachediques  & 
autres  fujets  mal  fains  :  le  kille  refte 
ouvert  ou  fe  remplit  de  nouveau 
pont  (e  vider  de  la  même  manière  ^ 
ce  qu'on  a  vu  arriver  vingt ,  trente, 
&  même  quarante  fois  dans  la  mê- 
me maladie  :   s'il  refle  ouvert ,  il 
dégénère  en  ulcère  qui  fait  des  pro- 
grès dans  le  poumon  ,  &  jette  par 
confcquent^ans  la  phthifie.  On  n'a 
f>as  lieu  d'en  douter ,  lorfque  les 
crachats  purulens  durent  au  delà  de 
cjoarantë  jouis  y  les  puants  dans  cas 
drconftances  doivent  faille  craindre 
la  pourriture  du  poumon.    On    a 
obfervé  que  la  vomiqae  ne  s'ou* 
^roic    pas    toujours    du  coté    des 
l>ronches  ,  &  que  le  pus  fe  rcpan- 
^oit   quelquefois  entre  le  poumon 
^c    la  plèvre  ,    d'où  réfulte   lem- 
pyeme.    Le  pus  peut  aufli  fe  jeter 
^ur   les   parties   externes  ,   Toit  en 
^reufant    infenllblemenr    Us    plus 
ptochaines  ,  foit  en  y  formant  par 
^nétaftafe  de  nouveaux  abcès    qui 
deflcchent  celui  de  la  poitrine.   On 
a  obfet  vé  encore  que  la  matière  pu- 
xulenre  repompée  avoir  pris  la  route 
des  felles  &  des  urines  j  mais  l'art 
^\  aucune  part  à  ces  heureux  évé- 
^eniens.    Us  font  toujours  l'ouvrage 
fô  la  nature  ,  qu'on  peut  cependant 
ioiicer  en  établiflTam  des  fuppura- 
'*ons  ou  des  égoûrs  dans  les  lieux 
les  plus  propres  à  cet  effet. 

Ce  qu'on  peut  faire  de  mieux  dans 
*•  premier  traitement  de  cette  ma- 
ladie ,  eft  de  faciliter  l'ouverture 
da  kifte  &  l'évacuntion  du  pus  :  on 
t  ^ft  bien  trouvé  dans  ces  cas  de 
jefpirer  la  vapeur  de  Teau  chaude  , 
0C  de  faire  ufage  des  déiayans  & 
dei  adoociûans.    L'abcès  s'ouvi^ 


VOM 


»53 


encore  par  les  différens  efforts  du 
corps  &  de  la  poitrine  :  la  toux 
.  qu'on  propofe  d'exciter  ,  eft  bien 
propre  à  cet  effet  j  mais  elle  peutaufli 
en  dégorgeant  trop  brufquemem  le 
fac ,  inonder  les  bronches  &  fuffo- 
quer  le  malade.  Les  faignées ,  quoi 
qu'en  difent  les  Auteurs  ,  font  ici 
rarement  néccllaires.  Il  eft  bon 
d'entretenir  la  liberté  du  ventre  j 
tant  pat  des  laxatifs  ,  que  par  des 
lavemens.  Ces  remèdes  j  ainfi  que 
les  diurétiques ,  peuvent  être  utiles 
lorque  le  kifte  eft  dans  fon  entier  , 
parce  que  le  pus  comme  nous  ve- 
nons de  le  dire ,  peut  prendre  la 
route  des  felles  &  des  urines.  Si 
l'abcès  eft  ouvert  ,  on  doit  traiter 
cette  maladie  comme  la  phthifie  : 
la  véronique  ,  le  miel ,  la  térében- 
thine ,  le  baume  de  foufre  ,  let 
pilules  de  Morton  ,  &e.  font  les 
vulnéraires  dcterfifs  qui  ont  été  les 
pins  employés.  On  fiit  auflfî  uti 
grand  ufage  de  toutes  les  efpèces 
de  lait  ,  des  crèmes  d'orge  ,  de 
riz  j  &c.  Les  eaux  de  fionse  » 
celles  de  Barrège  ,  du  Mont  d*Or, 
&  autres  minérales  bitumineufes, 
peuvent  être  ici  d'une  très-granJe 
reffource  î  on  a  vu  les  meilleurs 
effets  du  cautère  ouvert  fur  le  côté 
du  malade  ou  à  quelque  autre  partie 
voifine.^ 

VOMIQUÉ;  adj  aif.  Il  ne  fe  dit 
qu'avec  le  mot  noix.  Nous  pirlon* 
de  la  rtoix  vomique  à  l'article  Noix. 

VOMIR  -,  verbe  adtif  de  la  féconde 
coiijugaifon  ,  lequel  fe  conjugue 
comme  KÀ.yiR.f^omere  Rejeter  pat 
la  bouche  ,  &  ordinairement  avec 
effort ,  quelque  chofe  qui  étoit  dans 
l'eftomac.  H  fe  dit  des  animaux  aufli 
bien  que  des  hommes.  Il  a  vomi  la 
médecine  quon  lui  avoit fair  prc^^dre^ 
Fomir  Icfang.  Vomir  du  UbiU.  Vi^ 


,34  VOM 

met Ique  fait  vomir*  Ce  chien  ejlmala» 
de,  il  vomit. 

On  dit  figurément  &  populaire- 
ment ,  vomir  tripes  &  boyaux  y  pour 
dire  ,  vomir  avec  excès. 

On  dit  figurément ,  cela  fait  vo- 
mir  \  pour  dire  >  cela  eft  ^ort  dégoû- 
tant. 

On  dît  en  ftyle  de  TEcrirure  , 
Dieu  vomit  les  tièdes  j  pour  dire  , 
Dieu  rejette  ceux  qui  n  ont  pas  alFcz 
de  zèle  pour  fon  fervice ,  allez  de 
piété. 

On  dit  figurément ,  q\x'un  homme 
vomit  des  injures  ,  des  blafphémes  , 
vomit fon  venin  contre  quelqu'un;  pour 
dire ,  qu'il  profère  des  injures  »  des 
blafphémes,  qu'il  dit  tout  le  mal 
poflible  d'une  ptrfonne. 

On  dit  qu  «/2  volcan  vomit  des 
fiamnus  ,  des  monceaux  de  cendres  ; 
pour  dire  ,  qu'il  jette  des  flammes  , 
des  cendres. 
VOMlSSEMENTi  fubftantif  mafcu- 
lin.  f^omiius.    Aftion  de  vomir. 

Le  vomillèment  provient  de  la 
quantité  immodérée  «  ou  de  Tacri- 
monie  des  alimens ,  d'un  poifon ,  & 
de  quelque  l.fion  du  cerveau  ,  com* 
me  plaie ,  contufion  ,  compreflion , 
ou  inflimmarion  de  cette  partie  , 
d'une  inflammation  au  diaphragme^ 
à  l'eftcmac  &  aux  inteftins^  â  la  ra- 
te ,  au  foie  »  aux  reins ,  au  pancréas, 
ou  au  méfentère  ;  de  l'irritarion  du 
gofier ,  d'un  mouvement  défordon- 
nc  des  efprits ,  caufé  par  une  irrira- 
'  tion  ou  une  agitation  non  accoutu- 
mée ,  comme  le  mouvement  d'un 
carroife  ,  d'un  vaifilau,  ou  autre  cau- 
fe  femblahle  ,  ou  l'idée  de  quelque 
chofe  demeurante. 

Les  fympiô'nes  du  vomiflement 
font  les  naufées  incommoder  j  la 
tenfion  dans  la  région  épigadrique  , 
lun  fentimcnt  de  pefanteur  au  même 
endroit  ^  Tamertumç  c)^ns  U  bgu- 


VOM 

che  9  la  chaleur  »  les  tirailler 
la  perte  de  l'appétit ,  l'anxiéi 
chaleur  â  l'endroit  de  redomai 
gitation  ,  Tafiluence  de  la  faliv 
bouche  ,  les  crachats  fréquer 
vertige ,  l'afîoibliircment  de  1; 
la  peianteur ,  la  rougeur  au  vi 
le  tremblement  de  la  lèvre  int 
re,  la  cardialgie  ,  qui  dure  ji 
ce  qu'on  ait  rejeté  ce  qui  étoi 
tenu  dans  l'eilomac. 

Tous  ces  fymptômes  déi 
évidemment  un  mouvement 
modique  &  convulfif  de  Teftc 
&  de  Tes  punies  ncrveufes. 

Le  vomijfement  (e  diftingue  | 
matières  que  l'on  rend.  Le 
teux  eft  celui  où  l'on  rend  de: 
tières  mucilagineufes,  chyleu 
des  redesd'alimens  imparfaitt 
diifous.  Il  e(l  bilieux ,  lorlqi 
matières  rendues  ne  font  qu'ur 
bilieux.  Enfin  il  y  a  des  vomilP 
noirâtres  ,  corrompus ,  verts 
gineux  &  porraccs' ,  félon  lac< 
des  matières  &  des  humeur* 
tétS.  On  rend  auflî  quelquefc 
le  vomiflement  des  vers  &  d 
feétes. 

Le  vorniHement  eft  fouven' 
guinolent.On  rend  alors  le  fan 
fluide  :  il  eft  fouvent  épais  > 
tre  ;  cela  arrive  furtout  dans  I 
ladie  noire  d'Hippocrate,  dar 
flammation&  l'engorgement  < 
tomac. 

Souvent  le  vomijfement  eft  1 
reux,  parceque  le  mouveme 
trograde  de  l'eftomac  &  des 
tins  rappelle  de  c^s  cavités  K 
tières  ftercorales.  Il  y  a  des\ 
femens  où  l'on  évacue  du  pus 
matière  fanieufe.  On  Yi>it  d< 
lades  rendre  par  le  vomi(r.^m< 
malTes  charnues  ôt  membran 
qui  s'étoient  engendrées  dar 
çftomac» 


VOM 

On  conçoirque  la  caufeprochai-  ' 
M  qui  difpofe  au  vomifTemenc  >  eft 
la  Simulation  ou  leciraillemenc  des 
fibres  nerveufes  de  Tedomac  &du 
duodénuoi.  Ou  la  matière  qui  caufe 
ce  tiraillement  eft  dans  ces  parties 
mêmes  y^  ou  dans  d'autres  plus  éloi- 
gnées ,  mais 'qui  correfpondent  à 
celles-ci  par  des  nerfs.  De-là  naît 
la  diftindtion  du  vomi(Iement  en 
fymptomatique  &  en  idiopathique. 
La  caufe  matérielle  de  celui-ci  eft 
dans  Tedomac  même  ou  dans  le 
duodénum  ^  celle  de  Tautre  ,  ou  du 
fymptomatique,  eft  plus  éloignée  : 
elle  réfide  dans  les  intedins  infé- 
rieurs ,  les  conduits  biliaires ,  les 
reins,  la'tète  ,  ou  quelqu'autre  par- 
tie diftante  ou  prochaine  de  Tedo- 
mac.  Elle  dépelid  principalement  du 
concours  des  parties  ,  de  la  fympa- 
thie  dvS  nerfs,  Ceft  ainfi  que  les 
douleurs  du  foie ,  de  la  rate  »  des 
reins ,  de  la  veflie  ,  les  rétentions 
d*urinej  la  colique  néphrétique,  Taf- 
feftion  cœliaque  ,  la  hernie  intéro- 
cèle,  épiplocèle,  caufentles  vomif- 
femens.  Le  fymptomatique  eft  plus 
ordinaire  que  Tidiopathique.  Il  pa- 
roît  occafionné  par  le  renverfement 
des  mouvemens  des  nerfs  &  des  ef- 

firits  j  ce  qui  provient  des  chatouil- 
emens  différens.  Ceft  ainlî  que  l'i- 
magination frappée  de  quelque  chofe 
de  dcfagréable  ,  excite  au  vomilTe- 
xnen:  ;  c'eft  ainfi  que  les  vers  dans 
le  nez  ,  dans  les  inteftins  ,  produi- 
fcnt  le  vomiflement.  Une  plaie  dans 
le  cerveau  excite  le  même  fympto- 
me. 

PrognoJIic.  Le  vomijfcmcnt  criti- 
queen général  eft  falutaire  j  le  fymp- 
tomatique eft  mauvais  j  le  pire  de 
tous  éft  celui  que  caufe  une  acrimo- 
nie fubtile  qui  irrite  les  nerfs. 

Le  vomijjemcnt  violent  avec  toux, 
douleur  ^  obfcurciirementdcla  vue^ 


VOM  f3î 

pâleur  ,  eft  dangereux  :  car  il  peut 
caufer  l'avoriement ,  une  defcente , 
repoufler  la  matière  arthritique  ,^ 
dar  treufe ,  éréfipélateufe ,  vcrolique  ,* 
fur  quelques  parties  nobles,au  grand 
détriment  du  malade.  Il  occalionne 
quelquefois  la  rupture  de  Tépipioon. 
Le  vomiffement  devient  mociel  dans 
ceux  qui  font  difpofés  aux  hernies  , 
ou  qui  en  font  attaqués  :  car  il  y  pro- 
duit un  étranglemenr. 

Les  vomijfemens  bilieux,  poracés, 
crugineux ,  font  efFrayans  :  ils  me- 
nacent d'inflammation. 

Le  vom}(fement  caufé  par  des  vers 
qui  corrodent  Teftomac ,  furrout  fi 
Ton  rend  des  vers  morts  ,  &  qu'il  y 
ait  ccflation  des  fympiômes  les  plus 
formidables  ,  avec  des  convulfions 
violentes  dms  les  membres,  eft  l'in- 
dication d'un  fphaccle  qui  dén  uit  les 
vers  &  les  malades. 

Le  vomijjtment  fétide  n'annonce 
jamais  rien  de  bon  ,  attendu  qu'il 
indique  une  corruption  interne. 

Le  vomiffcment  de  fang  continué 
longtemps  &  violent ,  ne  peut  que 
terminer  bientôt  la  vie  du  malade. 

Le  vomiifc/mnt  qm  dure  depuis  fix 
mois  &:  plus ,  qui  eft  accompagné  de 
chaleur  &  fièvre  lente  ,  avec  exté- 
nuation par  tout  le  corps  ,  donne 
lieu  de  foupçonner  que  l'eftomac  eft 
ulccrc. 

Souvent  le  vomijjiment  (^  guérie 
de  lui-même  ,  parcequ'il  détruit  la 
caufe  morbiiique  qui  le  produifoit. 
C'eft  ainfi  que  les  matières  peccan- 
tes  étant  évacuées  &  emportées, 
cèdent  d'irriter  l'eftomac.  Dans  ce 
fens.,  l'émétique  eft  falutairedans  le 
vomiffement ,  &  le  proverbe  qui  die 
vomitus  vomitu  curatur  j  fe  trouve 
vrai.  C'eft  le  fentiment  d'Hippocra- 
te  ;  &  la  maxime  qui  dit  que  les  cotv 
Claires  fe  guérilTenc  par  Us  comrai-: 


f3^  VOM 

tes  i  n'eft  pas  moins  vraie  dans  ce 


caS' 


Le  traitement  du  vomîflement 
dcmandi;  que  l'on  empoite  lescaufes 
qu!  le  produifent,  ôc  que  I  on  em- 
ployé enfuite  les  remèdes  caïmans , 
rellaurans  6c  prophiladlques.  Aind 
la  première  indication  coniifte  à  éva- 
cuer la  matière  peccante  par  le  vo- 
roifTemenc ,  H  c^cce  voie  eft  nécçf- 
faire. 

On  commence  dans  l'acrimonie 
par  faigner  le  malade  »  pour  dimi- 
nuer la  contiaâion  fpafmodique  de 
l'eftomaç.  Cçft  ce  qui  fe  pratique 
audi  dans  Iç  vomiiTement  de  fang , 
dans  h  chaleur  d'entrailles.  Enfuire 
on  donne  l'émétiqu^  en  lavage  ,  le 
tartre  ftibié  pu  Tipécacuanha ,  lorC- 
que  la  matipre  peccante  eft  utie  hu- 
meur glaircqfe  qui  corrode  &  irrite 
les  tuniques  de  Teftomac.  Ce  végétal 
réfineux  opère  de  même  danç  le  vo* 
miirement  que  dans  la  dyfTenterie  , 
contre  laquelle  ile(l  regardé  cpmme 
fpécifiquç« 

On  peut  encorç évacuer  k  ca)mer 
tout  à  la  fois  j  par  un  purgatif  or- 
donné de  la  façon  fuivante.  Prenez 
de  manne  deux  onces ,  de  catholicon 
double  une  once>dc  fyi^op  violet  une 
once ,  d  eau  de  pavot  rouge  fix  on- 
ces ;  faites  du  tout  une  potion 
purgative  &  calmante. 

La  féconde  indication  dans  le  vo- 
mifTement  confifte  à  calmer  les  fpaf- 
mes  ,  les  convulfions  Çc  les  tiraille- 
mens  de  Teftomac  par  les  remèdes 
appropriés. 

Dans  le  vomljfement  bilieux,  on 
évacuera  la  bile  furabondante  >  pn  la 
délayera  par  les  amers ,  les  purgatifs 
minoratits  >  comme  la  caife  ,  la 
manne ,  la  rhubarbe ,  le  rapontic  & 
autres. 

Dans  le  vomiffement  de  fang ,  on 
poiplo/cra  la  uign^e  r^i^éréé  \  Qff 


?; 


VOM 

évitera  Témétique,  à  moins  qu*îl  n*f 
ait  des  ordures  dans  les  premières 
voies.  On  emportera  ce  mal  par  les 
eaux  acidulés  »   les  apozèmes  &  les 
juleps  aftringens  &  anodins.  Mais 
on  doit  prendre  garde  de  tourmen- 
ter le  malade  par  Tes  remèdes  aftrin—^ 
gens  dans  aucun  vomiflement  ,  fi. 
Ion  n'a  pas  eu  le  foin  auparavant 
d'empotter  les  matières  acres  &  irri^ 
tantes  :   autrement  on  fatiguerpi^ 
beaucoup  j  &  on  ne  feroit  qu'attirée: 
des  inâammations  fur  Tedomac  otm 
les  inteftins.  Ainfi  Jansle  vomiffe- 
ment fympatique  &  fymptomati— 
jue,  il  faut  fonger  avant  toutes  cho- 
es  à  attaquer  la  caufe  éloignée  qui 
produit  le  vomiflement.   Ainfi  on 
doit  commencer  par  foulager  le  mal 
de  tête,  la  migraine,  les  plaies  j les 
pontufions  du  cerveau^  les  convul- 
fions des   méninges  :  on  emportera 
la  fièvre»  les  vers,  la  colique  né- 
phrétique :on  fera  rentrer  le  lac  her- 
niaire :  on  procurera,  fi  l'on  pepr, 
le  rétabliffementdes  évacuations  or- 
dinaires, donc  la  fuppreflion  auroit 
pucaufer  le  vomiffement.  C*eft  ainfi 
que  l'écoulement  des  menflrues ,  le 
flux  hémorrhoïdal  rétablis  guériffenc 
le  vomiflèménf  caufé  pat  leur  fup-« 
preflion. 

Dans  le  vomiffement  avec  cardlal- 
gie  continuelle ,  &  accompagné  de 
vapeurs  ,  ou  précédé  de  fpafmes  & 
de  convulfions ,  on  ordonnera  des 
remèdes  antifpafmodiques»  tels  gae 
la  teinture  de  caflor ,  les  huiles  de 
Succin ,  les  teintures  de  fleurs  de 
tilleul,  de  pivoine,  l'eau  de  certfei 
noires,  l'opium  &  fes  préparations  » 
les  gouttes  d'Angleterre  ,  l'huile 
douce  de  vitriol,  le  fpufre  anodiu 
de  vitriol, 

Dans  le  vomiffement  avec  ulcère 
à  l'eflomac  >  on  aura  foin  de  penfee 
i  cçt  ulcère  )  pour  remplir  les  im 

diçs^tifftf 


VOM 

Dns  qu'il  prefente  &  foulager 
lade  aucanc  qu'il  eft  poillble  , 
ir. éviter  roucaliment acre  ^  on 
liera  les  alimens  gélatineux  & 
iilans>le^  lait  coupe  avec  les  bois, 
ioies  naturels  Se  arcificieU ,  & 
LC  celui  du  Commandeur  de 
.  Mais  tous  les  remèdes  font 
îs  ,  fi  l'on  n'infifte  fur  un  ré- 
exaâ  &  modéré.  Les  ali- 
doivent  ctre  proportionnés  à 
ife  du  mal ,  a  l'état  de  Tefto- 
$c  â  fa  foiblefTe;  la  quantité 
itre  réglée  ,  l'efptit  doit  être 
aille  ,  on  doit  aider  le  fom- 
>  Tair  fera  pur  &  l'exercice 
snc  &  modéré. 

croifième  indication  fera  pré- 
;oire  ou  prophiladiqae  ^  ainfi 
variera  félon  les  caufes  ',  on 
donc  recours  aux  atténuans, 
imèJes  chauds  &  ftomachiques 
la  vifcolicé  des  humeurs»  dans 
fpofîtion  pituiteufe  &  phleg- 
|uefdes  vifcères;  on  emploiera 
tiers  dans  le  défaut  de  reflTort 
arties  qui  fervent  à  la  chilifica- 

s  principaux  remèdes  Se  les 
sScaces  dans  le  vomifTement 
iic  par  au  ^^11^^  répondent  à 


indication  fort  générale  ,  la- 
e  eft  d'ftbforber  ces  mêmes 
ÎS  qui  produifent  le  vomiflTe- 
'.y  on  emploie  pour  la  remplir 
Sforbans  ^  les  terreux  &  les 
lorériques. 

tabforbans  font  d'autant  plus  fa' 
tes ,  qu'ils  émoutfent  les  pointes 
cides ,  &  forment  avec  elles 
éritables  fels  neutres  qui  font 
ifs&  purgatifs. 
;  vomîjjimcnt  chronique  qui  a 

long- temps  ,  ne  peut  s'em- 
M  que  par  l'ufage  des  eaux  mi- 
les   fulfureufes  ou    thermales 

te  cas  de  relâchement  U  de 
omt  XXX. 


VOM  157 

vifcoficc ,  par  les  eaux  favonneufes 
dans  le  cas  d'obftrudions  lentes  Se 
glutineufes  des  vifcères ,  &  par  les 
eaux  acidulés  &  ferrugineufes  , 
lorfque  les  obftruâions  font  te« 
naces  &  produites  par  un  fang  épais 
&  noirâtre. 

La  faignée  n'eft  néceffaire  dans 
le  vomiSemenc  que  dans  le  cas  de 
chaleur  ,  d'ardeur  d'eftomac ,  ou 
daiil  le  vomilTement  du  fang.  La 
faignée  eft  pour  prévenir  l'e^t  des 
remèdes  indiqués  dans  cette  ma-, 
ladie. 

Au  refte  le  vqAUTement  peut 
être  regardé  commrun  fymptôme 
falutaire  dans  beaucoup  de  mala* 
dies;  il  eft  des  perfonnes  en  qui  il 
produit  le  même  effet  que  le  flux 
menftruel  &  l'éruption  des  règles; 
alors  on  ne  doit  point  l'arrêter  non 
plus  que  ces  évacuations  ,  il  faut 
feulentent  procurer  l'évacuation  par 
une  autre  voie. 

11  ne  faut  pas  s'exciter  â  vomir  i 
la  légère  \  fou  vent  on  s'attire  des 
maladies. funeftes»  &  l'eftomac  af- 
foibli  par  ce  vomKTement  forcé  ne 

fieut  fe  rétablir  quelque  remède  que 
'on  emploie. 
Vomissement  de  mer  ,  fe  dit  d'une 
forte  de  vomiflfement  auquel  font 
fujets  ceux  qui  voyagent  fur  mer. 

Les  vomifTemens  de  mer  de- 
viennent  fouvent  dangereux.  Indé- 
pendamment de  l'incommodité 
qu'ils  caufent.  M.  Rouelle  a  trouvé 
que  Xéther  ou  la  liqueur  éthérée  de 
Frobenius  ,  étoit  un  remède  fouve- 
rain  contre  ces  accidens  ;  cette  li- 
queur appaife  les  vcmiffcmens  &  fa- 
cilite la  digeftion  des  alimens  dans 
ceux  qui  étant  fujets  â  ces  inconvé- 
niens ,  font  forcés  de  fe  priver  fou* 
vent  de  nourriture  pendant  ur 
temps  très-confidérable  :  pour  pré- 
venir ce(te  incommodité  ,  on  n'aa 

S 


un 


I3«  VOM 

ri  donc  qu*à  prendre  dix  ou  douze 
gouttes  à'éthcr  fur  du  fucre ,  que 
l'oa  avalera  en  fe  bouchant  le  nez, 
de  peur  qu  il  ne  s'exhale  \  ou  bien 
on  commencera  par  mêler  Yécher 
avec  environ  dix  ou  douze  parties 
d'eau ,  on  agitera  ce  mélange  afin 
qu'il  s'incorpore  ,  au  moyen  d'un 
peu  de  fucre  en  poudre  ,  qui  eft 
propre  â  retenir  Véther  8c  le  rendre 

Elus  mifcible  avec  l'eau  ,  |l  l'on 
oira  une  petite  cuillerée  de  ce 
mélange ,  ce  qui  empêchera  le  vo- 
mijfcmcnt  ou  le  foulevement  d'ef- 
tomac  que^wfe  le  mouvement  de 
la  mer.       ^^ 

On  appelle  vomijfcment  artificiel^ 
le  ^^omiilemenc  qui  eft  déterminé  à 
defTein  par  des  remèdes  ,  dans  la 
vue  de  cnan^er  en  mieux  l'état  du 
fuîet  qu'on  Fait  vomir.  Ce  vomlffe- 
ment  eft  donc  un  genre  de  fecours 
médicinal  ;  6c  comme  il  peut  être 
employé ,  ou  pour  prévenir  un  mal 
futur ,  ou  pour  remédier  à  un  mal 
préfent  »  c'eft  tantôt  une  reflfource 

aui  appartient  à  la  partie  de  la  Mé- 
ecine  connue  fous  le  nom  d^Hy- 
sienne^  c'eft- â- dire,  régime  des 
nommes  dans  l'état  de  Unté  ;  & 
tantôt  une  reffource  thérapeutique 
ou  curative  »  c*eft-àdire  f  appar- 
tenant ali  traitement  des  maladies. 

Le  vomifTement  artificiel  eft  une 
efpèce  de  purgation. 

Les  moyens  par  lefquels  les  Mé- 
decins excitent  le  vomijfcment ,  font 
connus  dans  l'art  fous  le  nom  d'cr- 
métiquc ,  qui  eft  grec  ,  &  fous  ce- 
lui de  vomitif  dérivé  du  latin  vomi- 
tivum  ou  vomitorium  ;  on  exprime 
encore  l'efFet  de  ce  remède  en  di- 
fant  qu'il  purge  par  le  haut ,  per 
fuperiora. 

Le  vomifTement  artificiel  eft  un 
des  fecours  que  la  Médecine  a  em- 
ployés le  plus  anciennement ,  fur- 


VOM 

tout  à  titre  de  préfervatif  »  c 
dire ,  comme  moyen  d'évité 
maux  futurs.  Hippocrate  confc 
aux  fujets  les  plus  Tains  de  fe 
vomir  au  moins  une  ou  deui 
par  mois  ,  au  printemps  ^  tti 
furtout  aux  gens  vigoureux  ,  i 
vomifToient  facilement  }  & 
cette  circonftance  que  ceus 
avoient  beaucoup  d'embonp 
dévoient  prendre  les  remèdes  ' 
tifs  a  jeun  ;  &  ceux  qui  éi 
maigres  »  après  avoir  dîné  ou 
pé.  Le  plus  commun  de  ces  : 
des  vomitifs  fe  préparoit  ave» 
décoâion  d  hydope  >  à  laquel 
ajoutoit  un  peu  de  vinaigre  & 
commun.  C'étoit  encore  un  rc 
vomitif  ufité  chez  les  Ane 
qu'une  livre  d'écorce  de  raci 
raifort  macérée  dans  de  l'h 
mel ,  mêlé  d'un  peu  de  vii 
fcillitique,  que  le  malade 
^eoit  toute  entière ,  &  fur  la< 
il  avaloit  peu  à  peu  la  liqueui 
laquelle  elle  avoir  trempé.  ( 
mcde  fut  furtout  familier  au] 
thodiques>  qui  l'employoien 
me  dans  les  maladies  aiguë: 
rapport  de  Celius  -  Aurel 
Profper- Alpin  rapporte  qu 
Egyptiens  modernes  font  c 
dans  l'ufage  de  fe  faire  voit 
temps  en  temps  dans  le  bai 

Cet  ufage  du  vomiffement 
ciel  eft  prefque  entièrement 
parmi  les  Médecins  modemi 
il  paroir  qu'en  effet ,  &  Tufa 
lui-même  ,  &  le  moyen  par 
on  le    remplifToit,    fe    refll 
beaucoup  des  commencemens 
fiers  &   imparfaits    de  l'arc 
fant. 

Quant  à  l'ufage  curatif  du 
fement^  les  Anciens  ne  l'em 
rent    prefque   que   dans  cer 
maladies    chroniques  j    6c 


VOM 

vtoitnt  au  contraire  très-fobre- 
ment  dans  les  maladies  aiguës. 
Hippocrace  ne  le  confeille  par  pré- 
férence a  J^  purgation  par  en  bas , 
&  la  purgation  étant  indiquée  en 

{;énéral ,  que  dans  le  cas  d  une  dou- 
cur  de  côté ,  qui  a  fon  fiége  au- 
deflîis  du  diaphragme  }  &  il  n'eft 
fcit  mention  qu'une  fois  dans  fes 
livres  des  épidémies ,  de  l'emploi 
de  ce  fecours  contre  un  choie- 
ra morbus ,  dans  lequel  il  dit  avoir 
donné  de  l'ellébore  avec  fuccès. 

Les  principales   maladies   chro- 
niques dans  iefquelles  il  Temployoit 
étoient  la  mélancolie ,  la  manie  ,  les 
fluxions  qu'il  croyoit  venir  du  cer- 
veau ,  &  tomber   fur  les  organes 
extérieurs  de  la  icce,  les  douleurs 
opiniâtres  de  cette  partie ,  les  foi- 
blefles  des  membres  &  principale- 
nenc  des  genoux  ,   TenSure  uni- 
verfelle   ou   leucophle^matie ,    & 
quelques  autres    maladies  chroni- 
ques   très  -  invétérées.    Hippocrate 
qui  employoit  quelquefois    le  va- 
mijjimenc  dans  tous  ces  cas ,  ofoit 
faire  vomir  auffi  les  PhchiHques , 
&mème  avec  de  l'ellébore  blanc, 
quiétoit  le  vomitif  ordinaire  de  ce 
temps  Id ,  &  qui  eft  un  remède  fi 
féroce. 

En  général  les  Anciens  ont  mal 
nanié  les  émétiques  ,  8c  cela  eft 
arrivé    vraifembiablemcnt ,   parce 

Îju'ils  n*en  avoient  que  de  mauvais» 
oit  qu'ils  fufTenc  impui(Tans ,  com- 
me U  décoétion  d'hyffbpe  d'Hippo- 
crare^  foit  qu'ils  fufTent  d'un  em- 
ploi très  -  incommode  dans  les  ma- 
ladies, comme  les  raves  des  mé-* 
thodiques ,  foit  enfin  qu'ils  fufient 
trop  violens  ,  comme  l'ellébore 
blanc  de  tous  les  Anciens. 

Les  Médecins  modernes  au  con- 
traire font  très  habiles  dans  l'admi- 
fliftracion  des  vomitifs  ^  qui  font  de- 


VOM  139 

venus  encre  leurs  mains  le  remède 
le  plus  général ,  le  plus  efficace ,  Se 
en  même  temps  le  plus  sûr  de  tous 
ceux  que  la  Médecme  emploie  \  il 
eft  vraifemblabie  que  la  Médecine 
prévaut  en  ce  point  fur  la  pratique 
ancienne ,  par  l'avantage  qu'a  la 
Pharmacie  moderne  j  d'avoir  été 
enrichie  de  plufieurs  émétiques  très- 
efficaces  ,  mais  en  même  temps  sûrs 
&  innoccns.  Quoi  qu'il  en  foit ,  le 
très- fréquent  ufage  que  les  Méde- 
cins modernes  font  des  émétiques  » 
Peut  être  confidéré,  8c  même  doit 
erre  (  pour  être  apprécié  avec  quel* 
que  ordre  ) ,  par  rapport  aux  in- 
commodités ou  indifpofitions  légè- 
res, par  rapport  aux  maladies  ai- 
guës j  &  par  rapport  aux  maladies 
chroniques. 

Au  premier  égard  ,  il  eft  sûr  que 
toutes  les  indifpofitions  dépendantes 
d'un  vice  de  digeftion ,  &  princi- 
palement d'un  vice  récent  de  cette 
fonâion  ,  font  très- efficacement 
combattues  par  le  vomijfcment  arti- 
ficiel ;  8c  que  la  purgation  ordinai- 
re ,  c'eft-à-dire  ,  la  purgation  par 
en  bas  ,  qu'on  n'emploie  que  trop 
fouvent  au  lieu  du  vomijfement ,  cfl: 
inférieure  à  ce  dernier  fecours  à 
plufieurs  titres. 

Premièrement  ,  une  médecine 
glijfc  fouvent  fur  les  glaires  &  les 
autres  impuretés  qui  font  les  princi- 
pales caufes  matérielles  de  ces  for- 
tes d'indifpofitions  ,  &  par  confé- 
quent  ne  les  enlèvent  point  ;  au  lieu 

?|ue  les  émétiques  les  enlèvent  in- 
ailliblement ,  &  leur  aâion  propre 
eft  même  ordinairement  fuivie  d'u- 
ne évacuation  par  les  felles  qui 
achève  l'évacuation  de  toutes  les 
premières  voies. 

1^.  Les  potions  purgatives  font 
fouvent  rejetées  ou  vomies  par  un 
eftomac  impur  I  &  cela  fans  quelles 


f4o  VOM 

encraînent  qa*une  très- petite  por- 
tion de  matières  viciées  contenues 
dans  ce  vifcère ,  &  dès-lors  c*eft  un 
remède  donné  à  pure  perte. 

3  o.  L'aâion  d'un  émétique  ufuelj 
eft  plus  douce  ^ue  1  aâioa  d'une 
médecine  ordinaire  ,  au  moins  elle 
eft  beaucoup  plus  courte ,  &  elle  a 
des  fuites  moins  facheufes.  On 
éprouve  pendant  le  vomijjcmcnt ,  il 
eft  vrai ,  des  angoifles  qui  vont 
quelquefois  jufqu'à  révanouifte- 
mentj  &  quelques  fecoufTes  vio- 
lentes }  mais  ces  fecoufles  &  ces  an- 
goifTes  ne  font  point  dangereufes  ^ 
&  elles  ne  font  que  momentanées  j 
éc  enfin*,  après  Topération  d*un 
émétique  y  qui  eft  communément 
terminée  en  moins  de  deux  heures , 
le  fu jet  qui  vient  de  TeiTuyer  n*eft 
point  aft'oibli ,  n'eft  point  fatigué , 
ne  foufFre  point  une  foif  impor 
tune  ,  ne  refte  point  expofé  a  une 
conftipation  incommode  y  au  lieu 
que  celui  qui  a  pris  une  médecine 
ordinaire  eft  tourmenté  route  la 
journée ,  éprouve  des  foibleffes  lors 
même  quil  n'éprouve  point  de 
tranchées  $  founre  après  l'opéra- 
tion du  remède  une  loif  toujours 
incommode  ,  eft  fpible  encore  le 
lendemain  »  &  fouvent  conftipé  pen- 
dant plusieurs  jours. 

4^.  Enfin  une  médecine  ordinaire 
eft  communément  un  breuvage  dé- 
teftable  ;  un  émérique  ,  mcme 
doux  ,  peut  erre  donné  dans  une  H- 

3ueur  mfipide  ou  agréable  >  dont 
n'altère  point  le  goût. 

Quant  â  la  méthode  plus  parti- 
culière aufti  aux  modernes  de 
prefcrire  des  émétiques  au  com- 
mencement de  prefque  toutes  les 
maladies  aigucs ,  l'expérience  lui  eft 
encore  très-favorable. 

Ce  remède ,  qu'on  donne  ordi- 
nairement après  le  premier^  ou  tout 


VOM 

ao  plus  après  le  fécond  redouble — 
ment  »  &  qu'on  a  coutume  de  fair^ 

f>récéder  par  quelques  faignées ,  ^s 
^avantage  fingulier  d'excirer  la  na^ 
ture  fans  troubler  fes  déterminai 
rions  ,  fans  s'oppofer  i  fa  march  « 
critique  ;  il  ébranle  au  contrair  ^ 
également  tous  les  organes  excré- 
toires, au  lieu  de  faire  violence  à^K^ 
nature  en  la  foUicitant  d'opérer  pa^ 
un  certain  couloir  l'évacuation  cr  :a 
tique  que  dès  le  commencement  A  « 
la  maladie  elle  avoir  deftinée  â  ta  y 
autre,  ce  qui  eft  l'inconvénient  1^ 
plus  grave  de  l'adminiftrarion  pré- 
maturée des  évacuarions  réelles  Oc 
proprement  dites. 

L'emploi  de  ce  remède  dans  le 
cours  d'une  maladie  aiguë ,  ou  dans 
d'autres  temps  que  dans  le  com- 
mencement ,  demande  plus  d'at- 
tention &  plus  d'habileté  de  la  part 
du  Mcdecin  ,  parceque  cet  empIcM 
eft  moins  général ,  &  que  l'indica- 
tion de  réveiller  par  une  fecoufle 
utile  les  forces  de  la  narure  qui  pa- 
roic  prère  à  (uccomber  dans  fa  mar- 
che ,  &  cela  fans  rifquer  de  leslépai- 
fer ,  ne  peut  être  faifie  que  par  le 
praticien  le  plus  conlommé  ;  il  eft 
même  clair  à  prcfent  que  c'eft  faute 
d'avoir  fu  choifir  ce  temps  de  la 
maladie  .  &  d*avoir  fu  juger  faine- 
ment  de  l'état  des  forces  du  mala- 
de ,  que  les  émétiques  réufliflbient 
Suelquefois  fi  mal  lorfqu'on  ne  les 
onnoit  que  dans  les  cas  prefque 
défefpérés ,  &  a  rirre  de  ces  fecoors 
douteux  qu'il  vaut  mieux  tenter 
dans  ces  cas  félon  la  maxime  de 
Celfe,  que  de  n'en  tenter  aucun  ^ 
comme  il  fe  fait  encore  dans  les  an- 
gines fuppurées  ,  par  exemple  :  au 
refte ,  ces  cas  où  l'on  peut  donner 
l'émétique  avec  fuccès  dans  le  cours 
des  maladies  aigucs,  peuvent  erre 
naturellement  ramenés  au  cas  vulLe 


VOM 

gaire  de  leurs  emplois  dans  le 
commencement  des  maladies  ;  car 
c*e(l  précifémenc  lorfqu'une  nou- 
velle maladie  furvienc  ,  ou  com- 
mence dans  le  cours  d'une  autre 
maladie ,  que  rémétique  convient 
éminemment.  Or  ce  cns  d'une  ma- 
ladie aieuc  entée  fur  une  autre  fort 
peu  oblervé  par  la  foule  des  Méde- 
cins ^  eft  un  objet  ircs  intcrefTant, 
&  foigneufement  obfervé  par  les 
Grands* Maîtres  ;  &  ctt  état  fe  dé- 
termine principalement  par  la  nou 
Telle  doârine  du  pouls. 

On  voit  clairement  par  cette  ma- 
nière dont  on  envifage  l'utilité  de 
rémétique  dans  les  maladies  aiguës; 
qu'on  ne  l'eftime  point  du  tout  par 
l'évacuation  qu'il  procure;  il  paroît 
en  effet   que   c'eft    un   bien  très- 
fabordonné ,  très-fecon Jaire  ,  pref- 
qu'accidentel  »  que  celui  qui   peut 
xcfulter  de  cette  évacuation  ;  aulTi 
quoique  les  malades  ,    les  afliftans 
&  quelques  Médecins  n'apprécient 
le  Dion  effet  des  émétiques  que  par 
les  matières  qu'ils  chadent  de  lef- 
lomac ,  on  peut  alFurtr  affez  géné- 
ralement que  c'eft  à  peine  comme 
évacuant  que  ce  remède   eft  utile 
dans  le  traitement  des  maladies  ai- 

En  effet ,  on  obferve  que  l'effi- 
cacité de  ce  remède  eit  à  peu  près 
li  même  dans  ce  cas  ,  foit  que 
l*aâionde  vomir  foit  fuivie  d'une 
^acoation  conddérable»  foit  qu'el- 
le ne  produife  que  la  fortie  de  l'eau 
91  on  a  donnée  tu  malade,  devenue 
monfTeufe  &  un  peu  colorée  ;  ce 
qui  eft  précifément  l'événement  le 

Elus  fréquent ,  &  celui  fur  lequel 
ïs  Artiftes  les  plus  expérimentés 
doivent  toujours  compter.  Il  faut 
obferver  encore  d  ce  fujet  ,  que 
quand  même  on  pour  roi  t  procurer 
ijoelquefois  pat  Témétique  uac  éva- 


VOM  14Ï 

cuation  utile ,  ce  ne  pourroit  jamais 
être  qu'à  la  fin  ou  dans  le  temps 
critique  de  la  maladie ,  &  dans  le 
cas  très- rare  où  la  nature  prépare* 
roit  une  crife  par  les  couloirs  de 
l'eftomac  ,  Se  jamais  dans  le  com- 
mencement des  maladies  aiguës  » 
temps  auquel  nous  avons  dit  que 
les  Médecins  modernes  l'em- 
ployoient  afTez  généralement  & 
avec  fuccès.  Enfin,  on  doit  remar- 
quer que  leffet  des  émétiques  don- 
nés dans  le  commencement  des  ma- 
ladies aiguës ,  eft  par  les  confidé- 
rations  que  nous  venons  de  pro- 
pofer ,  bien  différent  de  l'effet  de 
ce  remède  dans  les  indifpofîtions 
dont  nous  avons  parlé  plus  haut. 

Quant  à  l'emploi  des  émétiques 
contre  les  maladies  chroniques  ,  il 
eft  très- rare  ou  prefque  nul  dans  la 
pratique  moderne  ;  il  a  feulement 
lieu  i  titre  de  préfervatif  pour  ceux 
qui  font  fujets  à  quelques  maladies 
ai  paroxifme,  &  principalement  aux 
maladies  convullives  Se  nerveufes  ^ 
comme  épilepfie  ,  apoplexie ,  para- 
lyfîe ,  &c.  car  à  l'égard  de  Tufage 
des  émétiques  dans  le  paroxifme 
même  de  plufieurs  maladies  chro- 
niques ,  comme  dans  ceux  de  Tapo- 
plexie  &  de  l'afthme  ;  comme  il  eft 
certain  que  ces  paroxifmes  doivent 
erre  regardés  en  éux-mcmes  com- 
me des  affwâ:ions  aiguës ,  il  s'enfuie 
que  cet  ufage  doit  être  ramené  i 
celui  de  ce  remède  dans  les  malar 
dies  aiguës  :  &  quant  aux  toux 
ftomacales  Se  aux  coquelut^hes  des 
enfans  qui  en  font  des  efpèces  »  les 
émétiques  agiffent  dans  ce  cas  Sc 
comme  dans  les  maladies  aiguës  ^ 
Se  comme  dans  les  incommodités^ 
ils  ébranlent -utilement  toute  la  ma- 
chine, ils  reveillent  Texcrérion  pec- 
torale cutanée  ,  &  ils  chafTent  de 
i'eftomac  des  îucs  viciés  Se  qïÀ^ 


,41  V  O  M 

nairemeoc  acides ,  qui  font  vraifem- 
blablemenc  une  des  caufes  maté- 
rielles de  ces  maladies. 

Le  vomijfemcnt  artificiel  »  excité 
dans  la  vue  de  procurer  la  fortie  du 
fœtus  mort  ou  de  l'arrière  faix ,  qui 
eft  recommandé  dans  bien  des  li- 
vres, &  par  conféquent  pratiqué 
par  quelques  Médecins ,  eft  une  ref- 
lource  très-fufpeâ:e. 

11  eft  peu  de  contr'indicacions 
réelles  des  émétiques  \  outre  le  cas 
d'inflammation  de  Teftomac  ,  des 
inteftins  &  du  foie ,  elles  fe  bor- 
nent prefque  à  ne  pas  expofer  à  leur 
aâion  les  fujets  qui  ont  des  hernies 
ou  des  obftru&ions  au  foie ,  &  les 
femmes  enceintes ,  encore  y  a-t  il 
fur  ces  derniers  cas  une  confidéra- 
tion  qui  femble  reftreindre  confidé- 
rablement  l'opinion  trop  légèrement 
conçue  du  danger  inévitable  auquel 
on  expoferoic  les  femmes  enceintes 
en  général ,  en  les  faifanc  vomir  dans 
les  cas  les  plus  indiqués.  Cette  con- 
û dération  c^* Angélus  Sala  propofe 
au  commencement  de  fon  Eméco- 
fogle^  eft  que  rien  n'eft  fi  commun 

aue  de  voir  des  femmes  vomir  avec 
es  grands  efforts,  &  très-fouvent 
pendant  plufieurs  mois  de  leurs 
grofiefies,  &  que  rien  n'eft  fi  rare 
que  de  leur  voir  faire  des  faulTes- 
couches  par  l'effet  de  cet  accident. 
Il  n*eft  pas  clair  non  plus  que  les 
émétiques  foient  contr*indiqués  par 
la  délicatede  de  la  poitrine  ,  Se  par 
la  pence  aux  hémorragies  utérines. 
Hippocrate  ,  comme  nous  l'avons 
rapporté  plus  haut ,  éméiifoit  for- 
tement les  phthifiques  ;  ic  quoique 
ce  ne  foit  pas  une  pratique  qu'on 
doive  confeiller  fans  retriâion , 
l'inutilité  prefque  générale  des  re- 
mèdes bénins  contre  la  phthifie» 
peut  être  regardée  comme  un  droit 
tu  moins  à  ne  pas  exclure  cettains 


VOM 

remèdes  héroïques  quai 
on  ne  pourroit  rien  dire  ( 
veur  y  finon  qu'ils  ne  peu 
pis  que  les  remèdes  ord 
plus  forte  raifon  ,  lorfc 
alléguer  en  leur  faveur 
d'Hippocrate. 

Les  contr'indicatic^ns 

l'âge ,  des  fujets  ,  des  clin 

faifons,  fontpofirivement 

par  Tcxpériencei  les  émet 

vent  être  donnés  utileme 

les  âges,  depuis  l'enfance 

vieilleJTe  la  plus  décrépi 

toutes  les  faifons,  qttoi< 

crate  aie  excepté  l'hiver , 

cette  faifon  ;   &  dans  to 

mats ,    quoique    fiaglivi 

qu'on  ne  pouvoir  pas  les 

Rome ,  in  aère  romano  , 

très*chaud ,   encore  qu'il 

très-utiles  dans  les  pays  r 

&  que  les  Médecins  de 

fent  écrit  auparavant  que 

tiques  pouvoient  être  trè 

nables  en  Grèce  ,  où  le  cl: 

chaud  ,  mais  que  pour  d< 

plus  froids,  tel  que  celui 

on  devoit  bien  le  donner 

de  rifquer  de  tels  remède; 

Au  refte  ,  ce  préjugé 

vomijjement ,  s'accrût  cor 

ment  dans  plufieurs  pays 

tamment  à  Paris  ^  lorfqu 

fondit  avec  un  autre  prc 

frivole  encore,  qui  fitregj 

If  milieu  du  dernier  fiée 

mède  dont  les  principales 

rions  étoient  émétiques,  o 

vrai  poifon.  On  veur  parle 

fingulière  époque  de  Thiftc 

Faculté  ^de  Médecine  de  1 

une  guerre  cruelle  excitée 

fein  au  fujet  de  Tantimoi 

fenta  1  événement  finguli 

profcription  de  ce  remèii 

décret  de  la  Faculté,  con 


VOM 

^ttit  dû  Parlement ,  d'an  doâeur 
dégradé  pour  avoir  perfide  â  em- 
ployer ce  remède  ;  &  enfin  ranci- 
moine  triomphanc  bientôt  après ,  & 
placé  avec  honneur  dans  lantido- 
taire  de  la  Faculté.  L'ouvrage  plein 
de  fanatifme  &  d'ignorance ,  qui  a 
pour  titre  Martyrologe    de   l  anti- 
moine ,  &  qui  ne  pue  manquer  d'ê- 
tre accueilli  avec  rureur  par  les  en- 
nemis de  Tantimoine  dans  ce  temps 
orageux  9  eft  aujourd'hui  prefqu'ab- 
iblument  ignoré ,  &  les  Médecins 
modernes  qui  font  un  ufage  fi  éten- 1 
du   des    émétiques ,    n'emploient 
prefque  que  des  émétiques  antimo- 
niaux.  Il  eft  très-efientiel  d'obfer- 
ver  i  ce  fujet  que  ceux  qui  crai- 
gnent encore  aujourd'hui  ces  éméti- 
3ues antimoniaux ,  fe  trompent  évi- 
emœent  fur  l'objet  de  leur  crain- 
te; ils  s'occupent  de  l'inftrument 
employé  à  procurer  le  vomijfementy 
du  tartre  émétique  9  par  exemple , 
qui  eft  toujours  innocent  ,    tandis 
que  c*eft  le  vomijjement  lui-même, 
c'eft-à-dire ,  la  fecoulTe  ,  les  efforts, 
la  convulfion  de  Teftomac  &  fon 
influence  fur  toute  la  machine  qui 
eft  le  véritable  objet  de  l'attention 
da  Médecin  \  car  quoique  la  plu- 
pan  des  fujets  veulent  être  délicats, 
Îae  le  plus  grand  nombre  de  ceux 
qui  on  propofe  des  remèdes  un 
peu  aâifs  fe  trouvent  même  offen- 
fés  de  ce  que  le  Médecin  les  croit 
capables  d'en  fupporter  l'aâion  \  il 
n'en  eft  cependant  aucun  qui  ne  fe 
ct&t  en  état  de  vomir  fans  danger  , 
fi  on  ne  lui  annonçoit  d'autre  vomi- 
tif qoe  de  Teau  chaude.  Or ,  s'il  vo- 
nùfloit  cinq  ou  fix  fois  avec  de  l'eau 
chaude  ,    &   par  le  fecours  d'une 
plume  ou  du  doigt  qu'il  introduis 
loit  dans  fa  gorge ,  il  efiiiyeroit  une 
opération     médicamenteufe    toute 
auffi  violente  ,  peut  -  être  plus  ia- 


VOM  14} 

commode  à  la  machine ,  que  s'il 
avoit  vomi  le  même  nombre  de 
fois  au  moyen  de  trois  grains  de 
bon  émétique.  Au  refte  ,  ce  préjugé 
populaire  (  &  trop  de  Médecins 
font  encore  peuple  à  cet  égard  ) 
contre  les  émétiques  antimoniaux , 
commence  heureufement  à  fe  di(£« 
per. 

On  dit  en  ftyle  de  l'Écriture , 
retourner  à  fon  vomijfement  j  pour 
dire ,  retomber  dans  fes  erreurs  ou 
dans  fon  péché. 

Les  deux  premières  fyllabes  font 
brèves,  la  iroifième  très  brève,  & 
la  quatrième  moyenne  au  fingu* 
lier,  mais  celle-ci  eft  longue  au 
pluriel. 
VOMITIF  ;  adjeûif.  Qui  fait  vomir. 
La  plupart  des  remèdes  vomitifs  fe 
préparent  aujourd'hui  avec  Vanti^ 
moine.  Une  drogue  vomitive. 

II  eft  plus  ordinairement  fubf« 
tantif.  Prendre  un  vomitif.  Voyez 
Vomissement  Artificiel. 
VOMITOIRE;  vieux  fubftantifmaf- 
culin  qui  fignifioit  autrefois  vomi* 
tif. 

En  parlant  des  Théâtres  des  an- 
ciens  Romains,  on  appelle  vomi'- 
toires ,  les  iflues  par  ou  le  peuple 
fortoit  à  la  fin  du  fpeâacle. 
VONDEL ,  (  Jufte  ou  JofTe  du)  Pocte 
Hollandois,  né  en  1487  ,  de  parens 
Anabaptiftes,  quitta  cette  feâe  & 
mourut  dans  le  fein  de  TÈglife  Ca- 
tholique, lldrefla  a  Amfterdam  une 
boutique  de  bas  ;  mais  il  en  laifla 
le  foin  à  fa  femme ,  pour  ne  s'oc- 
cuper prefque  que  de  la  pocfie.  La 
Nature  lui  avoit  «donné  beaucoup 
de  talent.  Vondel  n'eut  pour  maî- 
tre que  fon  génie.  Il  avoit  déjà  en- 
fanté plufieurs  pièces  en  vers  j  non- 
feulement  fans  luivre  aucune  règle  » 
&  même  fans  foupç  nner  qu  il  7 
en  eut  d'autres  que  celles  de  la  ver- 


144  VON 

fiâcation  &  de  la  rime.  Inftrait  à 
1  âge  de  trente   ans  de  l'avantage 
qu'on  peut  retirer  des  Anciens ,  il 
apprit    le  latin  pour    pouvoir   les 
lire.  Enfuite  il  s'adonna  à  la  leâure 
des  Écrivains  François.  Les  fruits 
de  fa  mufe  offrent  dans  quelques 
endroits  tant  de  génie  &  une  ima- 
gination   f\  noble  ôc   fi  poctique, 
qu'on  fouffie  de  le  voir  tomber  fi 
fouvent  dans  l'enflure  &  dans  la 
baffeire.  Toutes  fes  pocfies  ont  été 
imprimées  en  9  vol.  in-4^.  Celles 
qui  ornent  le  plus  ce  recueil  font  > 
I.  Le  Héros  de  Dieu.  a.  Le  Père  des 
animaux.  3.  La  deftrudion  de  Jeru- 
falem ,  Tragédie.  4.  La  prife  d'Amf 
terdam    par  Florent  ^,  Comte  de 
Hollande.  Cette  pièce  eft  dans  le 
goût  de  celles  de  Shakefpear:  c'cft 
une  bigarrure  brillante.  On  y  voit 
des  Anges ,  des  Évêques  ,  des  Ab- 
bés ,  des  Moines ,  des  Religieufes 
qui  difent  de  fort  belles  cnofes, 
mais  déplacées.   5.  La  magnificence 
de  Salomon.    6.  Palamède  j  ou  Vin- 
nocence  opprimée,  C'eft  la  mort  de 
Barncveld  fous  le  nom  de  Palamède 
fauflement  accufé  par  Ulyffe.  Cette 
Pièce  irrita    le  Prince    Maurice , 
inftigateur  de  ce  meurtre.  On  vou- 
lut faire  le  procès  à  l'auteur  :  mais 
il  en  fut  quitte  pour  une  amende 
de  trois  cens  livres.  Toutes  fes  Tra- 
gédies pèchent  &  du  coté  du  plan , 
ce  du  côté  des  règles.  L'Auteur  ne 
mériroit  pas  d  être  mis  en  parallèle 
avec  Scnèque  le  tragique  »  auquel 
on  l'a  comparé ,  &  encore  moins 
avec  Firgilc.  7.  Des  Satyres ,  pleines 
de  fiel  contre  les  Miniftres  de  la 
Religion    prétendue  -  Réformée. 
8.  Un  Poëme  en  faveur  de  TÊglife 
Catholique  ,  intitulé  :  Les  Myflères 
ou  les   Secrets  de  l'Autel.  9.  Des 
Chanfons^  &c.   Ce   Pocte  mourut 
en  1(^79  t  à  91  ans. 


VOP 

VONTACA;  fubftantîf  r 
Grand  arbre  des  Indes  O 
dont  le  fruit  porte  le  nom 
de  Bengale.  C'eft  Varbor  < 
fera  de  Rai.  Le  vontaca 
de  quantité  de  rameaux  < 
fes  feuilles»  réunies  trois  e 
fur  une  mèaie  queue ,  font 
dentelées  en  leurs  bords  ,  '. 
&  odorantes  \  fes  Heurs  f< 
chées  fept  fur  un  pédicule, 
fces  de  cinq  pétales  oblongs 
odeur  agréable  :  à  ces  fleui 
dent  des  fruits  compofés 
écorces ,  la  premicie  eft 
&  mince  »  !a  deuxième  ei 
ligneufe ,  prefque  olTeufe.  1 
du  fruit  eft  vifqueufe  ,  jau 
d'un  goût  aigre-doux  :  on  ; 
des  femence.s  oblongues  ,  l 
&  remplies  d'un  fuc  gc 
tranfparent;  on  confit  ce  fr 
ou  vert  y  au  fucre  ou  au  vi 
&  Ion  en  mange  avec  ph 
l'emploie  audi  contre  le  o 
ventre. 

VOODSTOCK;  ville   d'An 
dans  la  province  d'Oxford , 
deux  lieues,  nord  oueft,  c 
dres.  Elle  a  deux  Députés 
lement. 

VOPlSCUS,(  Flavius)  Hiftoi 
tin  ,  né   à  Syracufe  fous 
tien  ,  fe  retira  i  Rome.  Il 
pofa  rhiftoire  à'Aurélie ,  de 
de  Florien  ,  de  Probus ,  de 
de  Carus  ,  de  Carin    &  de 
rien.  Quoique  ce  ne  foit  pas 
Auteur,  il    eft    cependant 
mauvais  que  tous  les  autre< 
on   a  fait    une  compilation 
compofcr  VHiftoire  d'AuguJlt 

VORACE  ;  adjeftif  des  deux 
Vorax.  Carnaflîer ,  qui  dévo 
mange  avec  avidité.     Le  ti 
lion  ,  le  loup  font  des  anime 


VOR 

raus*  Les  requins  font  des  poijfbns 
woraces* 

On  die  d*un  homme  qui  mange 
goulûment ,  qui  mange  avec  avi- 
dité, c^xk^Uefl  voracc. 

On  dit  aufli,  quW  tfiomac  ejl 
vorace  j  pour  dire ,  qu'il  a  befoin  de 
nourriture. 
V^ORACITÉî  fubftantif  féminin.  Fo- 
racitas.  Avidité â  manger.  La  vora^ 
cité  de  C aigle.  La  voracité  du  loup. 
La  voracité  du  brochet. 
V  ORCESTER}  ville  épifcopale  d'An- 
gleterre»  Capitale  d'une  province 
de  même  nom ,  fur  la  Saverne ,  à 
trente  lieues  ynord-oueft»  de  Lon- 
dres. 

Cette  ville  a  été  bâtie  par  les 
Romains  qui  en  firent  une  place 
forte  eontre  les  Bretons  ou  Gal- 
lois. Elle  foufFrit  beaucoup  de  la 
>art  des  Danois  qui  la  pillèrent  ,  & 
a  réduilirent  en  cendre ,  en  1041 . 
l\lc  foufFrit  encore  la  même  défo- 
ation  en  1 1 1 }  ,  par  un  incendie 
fortuit  qui  confuma  entc'autres  édi- 
fices le  Château  &  rÈgUfe  Cathé- 
drale. 

Vorcefter  $*eft  néanmoins  relevé 
de  fes  pertes;  c'eft  aujourd'hui  une 
grande  &  belle  ville ,  partagée  en 
dix  ParoifTes,  bien  bâtie,  f;;rmée 
de  murailles,  excepté  dans  la  partie 
qui  eft  bordée  de  la  Saverne,  6c 
qai  n'a  pas  befoin  de  murs.  On  y 
entre  par  fept  portes,  &  Ton  y 
compte  douze  Eglifes  ,  entr'autres 
la  Cathédrale ,  où  eft  le  tombeau 
da  Roi  Jean ,  ëc  celui  du  Prince 
Arthur,  fils  aîné  du  Roi  Henri 
Vlil.  Les  habitans  onttrois  marchés 
par  femaine ,  &  font  un  grand  né- 
goce de  draperies. 

Le  Siège  Epifcopal  de  Vorcefter 
*  cté  établi  en  6io. 

^  Le  province  de  Vorcefter  a  qua- 
^'aîote-quatre  lieues  de  circonfciea- 
To/ne  XXX% 


VOR  I4Î 

ce.  Elle  eft  féparée  de  celle  de  Hé- 
reford  par  les  montagnes  nommée' 
Malvcrnes  ,  qui  s'élèvent  â  da  hau* 
teur  de  fept  milles.  Cette  province 
eft  une  des  meilleures  de  l'Angle- 
terre. En  été  on  y  voit  de  belles  & 
grandes  campagnes  couvertes  de 
blé  j  d'excellens  pâturages  &  des  fo- 
rêts y  il  s*y  trouve  au(E  quelques 
puits  d'eau  falée  ,  &  quelques  ron» 
taines  médicinales.  Les  haies  font 
bordées  de  poiriers ,  dont  onprefte 
le    fruit    pour   faire  un  excellent 

?ioiré.  Les  rivières  qui  l'arrofent  lui 
burniftent  beaucoup  de  poiftbn.  La 
Saverne  y  nourrit  particulièrement 

?[uantité  de  lamproies ,  qui  fe  plat- 
bnt  dans  les  eaux  limonneufes, 
telles  que  font  celles  de  cette  ri- 
vière :  l'air  répond  au  terroir  :  il  eft 
fain  &  tempéré.  Outre  Vorcefter , 
la  Capitale ,  il  y  a  onze  autres 
bourgs  ou  villes  à  marché. 

VOROTINSK;  ville  de  Ruflîe,  ca- 
pitale d'une  Principauté  de  même 
nom  i  fur  l'Occa  «  â  quarante  lieues» 
fud-oueft  ,  de  Mofcow. 

La  Principauté  de  Vorotinsk  eft 
bornée  au  nord  &  au  levant  par  le 
Duché  de  Rézan ,  au  midi  par  le 
pays  des  Cofaques ,  &  au  couchant 
par  le  Duché  de  Sévérie.  La  rivière 
d'Occa  la  traverfe  du  midi  au  nord. 

VORINGEN;  petite  ville  d'Alle- 
magne ,  dans  rÉleftorat  de  Colo- 
gne ,  fur  le  Rhin ,  i  trois  lieues  de 
Cologne. 

VORKUM;  ville  des  Provinces-Unies 
des  Pays-Bas,  dans  la  Frife,  fur 
le  Zuiderzée ,  â  quatre  lieues ,  de 
Harlingen. 

VORMSi  ville  libre  &  impériale 
d'Allemagne,  avec  un^Evèvhé, 
dans  le  Palatinat  du  Rhin ,  â  {ept 
lieues,  nord-oueft,  d'Heidclberg, 
&  huit  lieues,  fud-oueft,  c^e  Mayôn- 

T 


%46  V  O  R 

ce.  Elle  écoit  floriflance  avant  que 
les  François  reaffenc  brûlée  en 
1(^89  9  mais  depuis  ce  temps  elle 
cft  fort  déchue.  Cependant  les  ter- 
res y  font  fertiles  »  furtont  en  bon 
▼in. 

L'Évcque  de  Vorms  eft  Prince 
d'Empire  &  Souverain  d'un  Évcché 
de  même  nom  enclavé  dans  le  Pa- 
latinac  entre   les   fiailliagejs  d'Op- 
penheim  &  de  N-euftat.  L'Êglife  de 
Vorms  eft  une  des  plus  anciennes 
d'Allemagne.   Elle  jouiHbit  de    la 
dignité  de  métropole ,  avant  que  le 
Pape   Zicharie   eût    conféré    Tan 
745  ,  la  dignité  archiépifcopale  de 
Vurmi  à    rÉglife    de    Mayence. 
Varnen   fut  le    premier   qui  prit 
/implement   le    titre   à!Evcque   de 
Vorms.  Cet  Évccké  eft  aujourd'hui 
réduit  à  des  bornes  fort  étroites  à 
caufe  du  voiHnage  des  États  Pro- 
ceftans»  &  des  ufurpations  de  TÊ- 
ieâeur  Palatin  \  enforte  que  le  do- 
maine de  rÈvcque  ne  conûfte  qu'en 
quelques  villages. 
y  ORS  nus.    (Comad  )   naquît  i> 
Cologne  en   iy^9»  d'un   Teintu- 
rier. Après  avoir  étudié  dans    les 
Univerntés  d'Allemagne  &  voyagé 
en  France,  il  s'arrêta  a  Genève» 
où  Théodofe  de  Bh^c  lui  offrit  une 
chaire  de  ProfeiTeur  qu'il  ne  vou- 
lut point  accepter.  Il   fuccéda  en 
1610  â  Arminius ,  Profefleur  dans 
rUniverficé  deLeyde^maisles  Mi- 
niftres  anti  Arminiens  employèrent 
le  crédit  de  Jacques  I  ^  Roi  d*An. 
gleterre ,  &   demandèrent  fon  ex- 
clufion  à  la  République.  Vorftius 
obligé    de  céder  i  leurr  perfécu- 
tîons,  fe  retira  à  Tergov,  où  il 
demeura-    depuis     1^6 11    jufqu'en 
r^i9  ,  uniquement  occupé  de  fes 
affaires  &  de  {e%  études.  Le  Synode 
de  Dordrecht  le  déclara  indigne  de 
yro&flâi  la  Xkéologie»,  &  cetanaf 


VOR 

thème  prononcé  par  des  fafi^^t 
engagea  les  États  de  la  provi 
le  bannir  à  perpétuité.  Il  fut  c 
de  fe  «cacher  comme  un  m 
teur  ;  enfin  il  chercha  un  alîle 
les  États  du  Duc  de  Holftei 
i6ix  ,  où  il  mourut  le  19  Se] 
bre  de  la  même  année.  On  a  c 
un  grand  nombre  d'Ouvrage! 
contre  les  Catholiques^  Rom 
que  contre  les^  Âdverfaires 
eut  dans  le  parti  proteftant.  Sa 
duite  &  quelques-uns  de  fes 
prouvent  qu'il  penchoit  pour 
cinianifme;  &  fi  fes  Adver 
n'a  voient  fait  valoir  que  cett< 
Ton  ,  on  n'auroit  pas  pu  les  ac 
d'impofture. 

VoRSTius,  (Guillaume  Henri 
du  précédent ,  Miniftre  des  i 
niens  a  Varmond  ,  dans  U 
lande  ,  compofa  plufieurs  livn 
plus  condderable  eft  fa  Trad 
Latine  de  la  Chronologie  de  \ 
Ganz. 

VoRsTius ,  (  (Elius  Everhard) 
Ruremonde  en  1 5^5  ,  mo: 
i(>i4â  Leyde.  où  il  occupoi 
Chaire  de  ProfefTcur  de  Médc 
laiiTà  divers  Ouvrages  de  H 
ture  ,  de  Médecine  ,  &  d'Hi 
Naturelle,  qui  furent  rech< 
pour  leur  érudition.  Les  princ 
font,  I.  Un  Commentaire  < 
nulorum  origine,  2.  Un  f^oyag 
torique  &  Phyjique  de  la  ^ 
Grècf .  &  de  la  Japlgie  ^  Lut 
des  Brutiens  &  des  peuples  vo 
en  latin,  j.  Des  Poijjcns  de  la 
lande.  4.  Des  Remarques  i 
fur  celles  de  Re  medicâ, 

VoRSTius  ,  (  Adolphe)  fils  du 
cèdent ,  fut  auflî  ProfeiTeur  et 
decine  à  Leyde  ,  où  il  moût 
i66j,à.  66  ans.  lia  donné u 
talogue  des  Plantes  du  Jardii 
tauique  de  Leyde ,.  &  de  celh 


vos 

"^âîfllj'nt  aux  environs  de  cette  ville. 
Cet  Ouvrage  e(l  alTez  bien  fait. 
VOS  j  (  Martin  de)  Peintre ,  né  à  An- 
vers vers  l'an  i  5  )4 ,  mourut  dans  la 
mcaie  ville  en  160^.  Ceft  au  foin 
qu'il   prit  i  Rome   de  copier  les 
magnifiques  ouvrages  des  plus  cé- 
lèbres Maîcres  &  à  la  liai  Ion  qu*il 
fit  à  Venife  avec  le  Tincoret  que 
Vos  doit  la  haute  réputation  où  il 
ell  parvenu.  Il  a  réufli  également 
à  peindre  l'hiftoire,  le  payfage  & 
le  portrait.  11  avoit  un  génie  abon- 
dant i  fan  coloris  eft  frais  «fa  touche 
facile;  mais  fon  deflfein  eft  froid, 

Îaoique  correâ;  &  aflfez  gracieus. 
>n  a  beaucoup  gravé  d'après  fes 
ouvrages. 
VOSGES  \  chaîne  de  montagnes  qui 
s*écendent  depuis  la  partie  méiidio- 
nale  de  la  Franche- Comté,   fort 
avant  dans  la  Lorraine^  dans  TAl- 
face,  fur  les  confins  de  lune  6c  de 
Vautre.  Ces  montagnes  donnent  le 
nom  i  la  partie  méridionale  de  la 
Lorraine,  que  l'on  appelle  la  Fogc 
ou  Us  Vofpcs. 
VOSSlUS ,  { Gérard  )  Prévôt  de  Ton- 
gtes,  habile  dans  le  grec  &  le  ta- 
rin, demeura  plufîeuts    années   à 
Rome.  11  proHta  de  ce  féjour  pour 
fouiller  dans  les  bibliothèques  ita- 
liennes •  en  rira  &  traduiGt  en  la* 
rinplufîeurs  anciens  monumensdes 
Pères  grecs,  encr'auires  les  ouvra- 
8wdc  Saint  Grégoire  Thdunijturgc 
^  de  Saint  Ephrem,  Il  mourut   i 
Liège  fa  patrie  en  1689^  aiiiié  & 
eftimé, 
Vossius,  (Gérard- Jean)  parent  du 

tiécédent ,  d'une  famille  confidéra- 
tedesPays-BiS,  dont  le  nom  eft 
t  /^w,  naquit  en  1557  dans  le  Pala- 
tinat  auprès  d'H^idelberg.  Il  fc  fen- 
dit très-habile  dans  les  Belles  -  Let- 
tres, dans  THidoire  &  dans  TArïti- 
^uité  facrée  &  profane,  S jn  mérite 


vos  HT 

lui  valut  la  direâion  du  Collège 
deDordrecht,  &  il  remplit  cette 
place  avec  applaudiifement.  On  lut  ' 
coaHa  enfuite  la  chaire  d'Eloquence 
&  de  Chronologie  a  Leyde ,  &  il  U 
dut  plutôt  à  fa  réputation  &  â  fon 
mérite  qu'à  i^s  intrigues.  Appelé  en^ 
i(>4}  à  Amfterdam  pour  y  remplir 
une  chaire  de  Profelfeur  en  liif- 
toire ,  il  s'y  ât  des  admirateurs  Se 
des  amis.  Ses  principaux  ouvrages 
font,    i^.  De    Origine    Idolâtrie,; 
1®.  de  Hijloricis  Gr^cis  ;  5  ^.  de  Hif- 
toricis  Latinis  ;  ^i.  de  Poetis  Gr£^ 
cis ;  ^^.  de  Poetis  Latinis;  6^.  de 
Scientiis  Mathematlcis  ;  j'^.di  Qua^ 
tuer  Artibus  Popularibus ;  8^.  Hif-' 
toria   Pelagiana  ;    9*.    Injlitutiones 
RhetoricA  ,   Grammaticé  ,   Poeticét  ; 
10^.  Thefes  ChronologicA  &  TheolO' 
gicA  ;    n  *^.     Etymologicon    Lingue 
Latins;    11®.  de   f^itiis  Sermonisy 
Sec.  Tous  ces  écrits  font  imprimée 
â  Amfterdam  en  (ix  volumes  in-fb' 
lia.  La  plupart  font  remplis   d'un 
favoir  profond  &  de  remarques  fo- 
lides.  On  eftime  fur -tout  ce  qu'il  a 
écrit  fur  THiftoire ,  fur  l'origine  de 
ridolâtrie  6c  fur  les  Hiftoriens  La- 
tins 6c  Grecs.  Ce  Savant  mourut 
en  i(>49  à  foixante<douze  ans. 

Vosbius  ,  (Denis)  fils  du  précédent, 
atilli  favanr  que  fon  père ,  mort  ea 
16^  i  à  vingt-deux  ans ,  étoit  un  pro- 
dige d^érudition  ;  mais  fon  favoir 
lui  fut  funefte  ;  car  il  avança  fa 
mort.  On  a  de  lui  de  favantes  No^  ' 
tes  fur  le  livre  de  l'idolâtrie  du  Rab- 
bin Moïfe  B.  n  Maimon. 

Vossius  ,  (François)  frère  du  précé- 
dent, mourut  en  16^^  après  avoir 
publié  un  Pocme  fur  une  victoire 
rtnAportée  par  TAmiral  Tromp, 

Vossius,  (Gérard)   frère  du  prc'cé- 
dent ,  fut  l'un  dts  plus  favans  criti- 
ques du  dix-feptième  fiècle.  11  mou- 
rue  un  16^0.  On  a  de  lui  une  éji- 
Tij 


J4»  VOS 

tion  de  Velleïus  Patercalas  avec 
des  notes,4Leyde  lôi^^in-iô. 
Vossius ,  (  Ifaac  )  le  dernier  des  enfans 
da  célèbre  Voilius,  &  le  premier 
en  érudition,  paflTa  en  Angleterre, 
où  il  devint  Chanoine  de  w  indfor. 
Ses  ouvrages  répandirent  Ion  nom 
par  toute  l'Europe.  Louis  XIV  inf- 
truic  de  fon  mérite  chargea  le  Mi- 
niftre  Colbert  de  lui  envoyer  une 
lettre  de  change  comme  une  mar- 
que  de  fon  cjlimc  &  un  gage  de  fa  pro- 
tection. Ce  qui  dut  le  plus  flatter 
Vollius,  ce  fut  la  lettre  dont    ce 
Miniftre  accompagna  ce  préfent.  Il 
lui  dif jit  que  «  quoique  le  Roi  ne 
s>  fût  pas  fon  Souverain,  il  vou- 
»  L'it  néanmoins  être  fon  bienfai- 
»  teur  en  conûJcration  d'un  nom 
9»  que  fon  père  avoir  rendu  illuilre, 
59  &  dont  il  confervoit  la  gloire.» 
Voilîus   fe  rendit  fur- tout  célèbre 
pat  fon  zèle  p^ur  le  fyftème  de  la 
chronologie  des  Septante  qu'il  re- 
nouvela &   q  ril  foutmt  avec  cha- 
leur. Il  deroit  donner  une  nouvelle 
édition  de  la  vetfim  de  ces  célè- 
bres Inrerpiètes  ;  mais  il  en  fut  em- 
pêché par  fa  mort,  arrivée  en  1689 
dans  fa  foizante-onzième  année.  Ce 
Savant  avoit  une  mémoire  prodi- 
gieufe,  maisil  manquoit  de  juge- 
ment. Il  avoit  un  penchant  extrême 
pour  le  merveilleux.  On  a  de  lui, 
1^.  Des  Ohferv allons  fur  les  Géo- 
graphes Scylax  &  Pomponius  Mêla 
à  fur  Catulle.  Voflîus  aimoit  les  ou- 
vrages ou  Tefprit  de  débauche  a  ré- 
pandu des   expreOions   libres.  Ses 
Commentaires  fur  Catulle  publiés 
en  1684, //2-4*^.  ne  font  pas  exempts 
de  ce  défaut.  On   prétend    même 
cju'il  y  fit  entrer  le  Traité  de  profil- 
buUs  veterum  de  Beverland ,   avec 
lequel  il  éroit  très-  lié;  x^.  des  Re- 
marques  fur  V  origine  du  Nil  &  des  au- 
très  fleuves;  ^^.un  Traité  de  Sihyl^ 


VOT 

Unis  aliifquej  quA  Chrijli  ne 
prAcefferf^  oraculis  ;  4^.  des 
comte  Richard  Simon  ;  S***  * 
autres  petits  Traités  ;  6®.  vàt 
obfervationum  liber  ;  7^-  Pl^ 
Dijfertations  philofophiques  & 

logiques. 

VOSTERMAN,  (Lucas)  G\ 
hollandois.  Ses  cftampes  foni 
recherchées,  &  lui  aflîgne 
rang  parmi  les  plus  excellei 
tiftes.  11  a  beaucoup  contribué 
connoître  le  mérite  du  célèbi 
bens  &  à  multiplier  fes  belle: 
pofitions.  On  admire  dans  I 
tampes  de  Vofterman  une  ixi 
expreffive  &  beaucoup  d1 
gence. 

VOTAI  ION;  fubftantif  fc 
Aftion  de  voter. 

VOTER  ;  verbe  neutre  de  1 
mière  conjugaifon ,  lequel  fe 
g  le  comme  Chanter.  SuJ^ 
uare.  Donner  fa  voix  ,  fon  li 
11  eft  principalemenr  ufité  dj 
Chapitres  &  autres  Aflemblé 
cléllaftiques.  //  ny  a  que  le 
noines  -  Prêtres  qui  aient  di 
voter. 

VOTIF,  IVEj  adjcftif.  Fotivi 
appartient  au  vœu.  Ainû  on  c 
bUau  votif;  pour  dire ,  un 
qui  a  été  offert  pour  acquit 
vœu. 

En  parlant  des  Anciens, 
pelle  boucliers  v^t/fs  ,  des  bc 
que  Ton  nopendoir  qiielquefc 
les  Temples  ou  dans  d'auti 
droits  pour  des  occafioos  p 
Hères. 

Le  féminin  n'eft  en  ufag< 
vec  le  mot  Me  (Te.  Ainfi  on 
Afejfe  votive  une  M  elfe  qi 
dira  dévotion  pour  quelque 
tion  particulière,  comme  p 
malades  »  pour  les  voyageur 


vou 

\t$  défants,  &  qui  n'eft  point  de 
l'office  du  jour. 
VOTRE  j  adjeûif  pofleff  ■  des  deux 
genres,  qui  répond  au  pronom  per- 
ionnel  vous*  11  fe  dit  en  par  Une  i 
«ine  perfonne  ou  à  plufieurs.  Dans 
cette  acception  il  fe  met  toujours 
élevant  le  iubftantif  ^  il  ne  reçoit  ja- 
mais d'article  »  &  il  fait  vos  au  plu- 
riel. Forrc  ami.  f^otrc  fœur.  Vos 
^hevaux*Votre  équipage.  Vosjouliers. 
11  eil  auflfi  polleflif  reUtit.  Alors 
il  reçoit  latticle^  il  ne  fait  janais 

3ue  vôtres  au  pluiiel,  &  il  ne  fe 
it  que  par  rapport  d  une  chofe 
dont  on  a  déjà  parlé.  Foci  fon  lot^ 
&  yoilà  le  vôtre.  Il  a  mes  papiers  & 
les  vôtres.  Si  vous  voule\  me  rendre 
ma  parole  j  je  vous  rendrai  la  vôtre. 

i^GTRE ,  fe  met  audi  pour  ce  qui  vous 
appartient ,  &  alors  il  fait  au  plu- 
fiel  vôtres.  Ainfi  on  dit ,  cette  per- 
Jorme  efi  des  vôtres  ;  pour  dire  »  de 
votre  parti,  de  votre  compagnie. 
Xous  ne  pouvons  pas  être  des  vôtres'. 
La  première  fyllabe  eft  brève , 
quand  votre  précède  le  fubftantif  ; 
votre  équipage  \  mais  elle  eft  longue 
quand  il  fuit  Tarticle  y  ceft  le  vôtre  : 
ta  féconde  fyllabe  eft  très  brève. 

\^  OUÉ  ,  ÉE  )  participe  paflif.  Voye^ 
Vouer- 

\^OUEDEi  fubftantif  inafculin.  Nom 
qu'on  donne  au  petit  paftel  de  Nor- 
mandie. 11  ne  diffère  de  la  Guède 
que  par  fes  feuilles  plus  petites , 
&  fa  qualité  qui  eft  moindre;  ce 
qui  dépend  de  la  manière  de  Tap- 
prêter:  peut  être aufli que  la  chaleur 
au  climat  y  fait  beaucoup.  On  em- 
ploie le  vouède  ,  préparé  par  la 
fermentation  ,  avec  la  chaiix.  M  M. 
Miller  &  Mortimer  ont  traué  fa- 
vamment  de  la  culture  de  cette 
plante. 
Vouer  i  verbeaûifdela  première 
conjugaifon,  lequel    fe    conjugue 


VOU  14^ 

comme  Chanter.  Fovere.  Confa- 
crer.  Il  fe  dit  proprement  par  rap* 
port  â  Dieu.  Sa  mère  le  voua  à  Dieu 
quand  il  vint  au  monde.  Ces  Reli* 
gicufes  ont  voué  leur  virginité  à 
Dieu.  Il  sejl  voué  aufcrvice  de  Dietf. 
On  dit  par  exteiiiion  ,  mais  tou- 
jours par  lapport  à  Dieu,  vouer  fa 
fiîic  à  la  Vierge.  Vouer  un  enjant  à 
Saint  François.    . 

VowER  ,  hgiufie  auflî ,  promettre  par 
vœu  Vouer  une  Chapelle  au  Saint' 
Efprit.  Vouer  un  Monajlere  à  la 
Vierge. 

Vouer,  fîgniiie  figurément ,  pro- 
mettre d'une  manière  particulière. 
Vouerfesfervicesà  la  République.  Il 
lui  voua  le  plus  tendre  attachement. 

La  première  fyllabe  eft  brève  ^ 
&  la  féconde  longue  ou  brève.  Voy. 
Verbe. 

\Je  féminin  qui  termine  le  Hn* 
gulier  du  préfent  de  l'indicatif, 
&c.  s'unit  à  la  fyllabe  précédente , 
&  la  rend  longue. 

VOVES;  bourg  de  France  ,  dans  la 
ficauce ,  â  fept  lieues ,  fud  eil ,  de 
Chartres. 

VOUET ,  (  Simon  )  Peintre ,  né  à  Paris, 
mort  dans  la  même  ville  vers  1649  » 
âgé  de  5  9  ans ,  n'avoir  que  1 4  ans  » 
lorfqu'on  le  chargea  d'aller  peindre 
une  Dame  qui  s'étoit  retirée  en  An- 
gleterre. A  l'âge  de  vingt  ans ,  il  ac- 
compagna M.  de  Sdncy,amba(Tadeur 
à  Conftantinople.  Ce  Peint-e  vit 
une  fois  le  Giami  Seigneur  ,  &  cela 
luifuffir  pour  le  peindre  de  mémoire 
très  relîtmblant  Vouer  pafTa  en  Ira- 
lie  ,où  il  demeura  pluiieui s  années. 
Il  y  fit  une  étude  pai  ticulière  des 
ouvrages  du  Valentin  &  du  Cara- 
vage.  Plufieurs  Cardinaux  voulurent 
avoir  de  fes  ouvrages,  &  lui  pi  oeuv- 
rèrent la  place  de  Peintre  df  1  A- 
cadémie  de  S.  Luc  à  II  me  Le  Roi 

I      Louis  XIV  i  qui  lui  avoii  déjà  accoc* 


150  VOU 

dé  une  penfion  ,  le  fît  revenir ,  le 
nomma  fon  premier  Peintre,  &  le 
logea  aux  Galeries  du  Louvre  ;  ce 
Prince  prenoic  beaucoup  de  plaifir 
à  lui  voir  manier  le  crayon  lorf^u'il 
peignoir  en  p.iftel. 

Vouet  sVtoic  fait  une  manière 
cxpéditive.  On  a  lieu  d'être  étonné 
de  la  prodigieufe  quantité  d'ouvra- 
ges qu'il  a  laiflTcs.  AccaMé  de  cra- 
vail^il  fe  contencoit  fouvent  de  ne 
faire  que  les  defTeins  fur  lefquels 
fes  élèves  travailloicnt ,  &  qu'il 
retouchoit  enfuice.  C'eft  pourquoi 
on  voit  plu  (leurs  de  fes  tableaux  peu 
cftimés.  Ce  maître  inventoit  faci- 
lement, il  confulcoit  le  naturel.  On 
remarque  dans  quelques-uns  de  fei 
ouvrages  ,  un  pinceau  frais  &  moel- 
leux y  mais  la  trop  grande  adivité 
avec  laquelle  il  travaiUoit ,  Ta  fait 
p^ur  l'ordinaire  tomber  dans  Le  gris. 
Il  peut  erre  regardé  comme  le  Fon- 
dateur de  TEcole  françoife.  La  plu- 
part de  nos  meillears  maures  pri- 
rent de  fes  leçons.  On  compte  par-r 
mi  fes  Elevés,  le  Sueur,  le  Brun, 
Mole  ,  Perrier  ,  Mignarr,  Dorigny 
le  çère,  Teftelin,  Dufrefnoi  & 
pluiieurs  autres. 
VOU  LAN  CE  j  vieux  mot  qui  (îgni- 

fioit  autrefois  volonté. 
VOULIVAZA  i  fubftantif  m.afculin. 
Bel  arbrilfeau  de  l'île  de  Madagaf- 
car.  Sa  fleur  exhale  un  parfum 
délicieux  qui  participe  de  la  canel- 
le ,  de  la  fleur  d'orange  5^  du  giro- 
fle :  elle  ell  fort  cpaiiTe ,  fa  couleur 
eft  blanche  &  bordée  de  rouge  :  il 
Iqi  fucccde  un  fruit  de  la  grolFeur 
d'une  prun« ,  rempl  i  de  petits  grains. 
VOULOlR;\erbea<aifdelairoiflèmc 
conju^aifon.  Felle.  Avoir  intention 
de  faire  quelque  chofe  ,  s'y  déter- 
miner. Elle  veut  retourner  à  Londres. 
Je  ne  veux  pas  lui  parler. 
Vouloir  ,  fignifie  commander  ,  ej^i-  I 


VOU 

ger  âvec  autotité.  Dleuveutque  Poâ 
pratique  la  vertu.  Les  Rois  doivent 
être  attentifs  à  ne  vouloir  que  des 
chofes  jujles.  Quand  un  Roi  veut  le 
crime ,  il  nefi  que  trop  obéi.  Il  na 
fait  que  ce  que  fan  père  a  voiaIu. 
Vouloir,  fignifieauflidéfirer,  fouhai- 
ter.  Il  veut  que  vous  achetie:^  fit 
terre.  L^ Orfèvre  veut  quon  le  paye^ 
ou  quon  lui  rende  fa  vaijjille. 

Quelquefois  pour  marquer  mo^ 
deftement  fon  déûi  ,  on  dit,yr 
voudrais ,  au  lieu  de^je  veux. 

On  dit ,  (yiun  homme  veut  ce  qu'il 
veut  ^  pour  dire ,  qu'il  Texige,  ott 
qu'il  le  défîre  fortement.  Et  Ton  die 
proweïhizlcmetM,  ce  que  femme  veut^ 
Dieu  le  veut ,  pour  dire  ,  que  les 
femmes  veulent  les  chofes  abfolu- 
ment ,  &  qu'il  faut  leur  obéir. 

On  dit  par  forme  de  fouhair» 
Dieu  le  veuille.  On  le  dit  auili  pour 
marquer  qu'on  doute  d'une  chofe, 
quoiqu'on  la  fouhaite. 

En  pariant  d'un  homme  qui  veut 
venir  à  bout  de  quelque  chofe  i 
quelque  prix  que  ce  foit,  &  pac 
toutes  forces  de  moyens  juftes  ou 
injuftes,  on  dit  proverbialement, 
qu'i/  veut  que  cela  foit^  veuille  Dieu^ 
veuille  le  Diable. 

On  die ,  pour  marquer  une  efpèce 
d'autorité ,  comme  de  fupérieup  a. 
inférieur ,  je  veux  tien  que  vous  Ji^^ 
chiei  ;  pour  dire ,  fâchez ,  apprenez^ 
On  dit ,  vouloir  du  bien  ,  vouloir 
du  mal  à  quelqu'un;  pour  dire ,  avoir 
de  l'aiFeilion  ,  de  la  haine  pour  lai» 
Je  lui  ai  toujours  voulu  du  bien.  Cet 
homme  leur  veut  du  mal.  Que  le  ma^ 
que  je  vous  veux  me  pui^e  arriver. 

On  dit,  en  vouloir  à  quelqu'un; 
pour  dire  ,  le  haïr ,. être  porté  a  lui 
nuire.  Je  ne  lui  en  ai  jamais  voulu. 
Le  propre  des  envieux  cjl  d'en  vouloir 
à  ceux  qui  réufUffènt. 

On  dit  aufli  dans  le  ftyle  farni* 


vou 

Ker ,  en  vouloir  à  quelqu'un  ^  à  quel- 
que  chofc;  pour  dire»  avoir  quel- 
que délir  i  quelque  précencion  fur 
une  peifonnej  fur  iinechofe.  lien 
ycut  à  eau  jeune  fille.  Il  en  veut  à 
cette  charge*    • 

On  die  y  à  qui  en  voulez-vous  ? 
pour  dire  ,  qui  demandez  vous  ? 
Qui  cherchez. vous?  On  le  dit  auf- 
fi,  pour  dire  ,  qui  prétendez- vous 
attaquer  j  ofFenfer  ?  A  qui  en  voule^- 
vous  par  ce  iifcours  là  ?  Cejl  à  vous 
que  j'en  veux. 

On  dit,  <è  qui  en  veut-il?  pour 
dire,  de  quoi  Te  plainc-il?  Dou  lui 
vient  fon  chagrin?  //  ne  fait  que- 
gronder  f  à  qui  en  veut-il? 

On  dit ,  que  veut  dire  cet  homme  ^ 
pour  dire ,  que  prétend  cet  hom- 
Jiie  ?  Que  demande-t-il  ?  Que  poé- 
•end-t-il  me  faire  entendre  ? 

On  dit  de  même  des  mots  &  des 
«hofes  qu'on  n'entend  point.  Qw^  veut 
étire  ce  met  ?  Que  veut  dire  ce  procède? 
pour  dire,  que  fîgnifîe  ce  mot-ld? 
Que  fignifie  ce  procédé  ?  Et  que 
"Ututdire  cette  clauje  ^  que  veulent  dire 
^rxv«?rj?  pour  dire,  ou  qu'ils  a'ont 
point  de  Cens  yon  qu'on  ne  comprend 
pas  le  fens  qu'ils  ont.  On  dit  quel- 
cjuefois,  que  veut  dire  cela?  pour 
marquer  un  fimple  étonnement. 
^ovLOiR,  fignifie  quelquefois  Ample- 
ment conlentir.  Si  vous  le  voule^ 
JjC  le  veux  auffL 

On  dit  dans  le  difcours  familier, 
jx  veux  bien  que  cela  fait,  je  veux  que 
^elafoit;  pour  dire,  je  fuppofe  que 
«ela  foit ,  quoique  je  n  en  convien- 
ne pas  ;  ou  pour  dire,  quand  cela 
Ceroit  vrai. 
^ouL^oiR,  fignifie  auffi ,  être  d'une 
riature  i  d;imander,  i  txtf^tx.  Les 
Soldats  François  veulent  être  traités 
€zvec  plus  de  ménagement  que  les  Sol^ 
dots  Allemans.  Cette  opération  veut 
iire  f^'uc  délUaUmtnt.    Ces  étojfes 


VOU  151 

veulent  être  employées  en  meubles  plu* 
tôt  quen  habits. 

£n  parlant  des  chofes  inanimées , 
v/^/^/oirj  fe.  dit  quelquefois  dans  le 
fens  de  pouvoir.  Ma  montre  ne  veut 
plus  aller.  Quand  ce  bois  ejl  vert 
il  ne  veut  pas  brûler. 

La  première  fyllabe  eft  brève , 
&  la  féconde  longue. 

Conjugaison  &  quantité profo- 
dique  des  autres  temps. 

Indicatif.  Préfent.  Singulier.  Je 
veux,  tu  veux,  il  veut. 

Pluriel.  Nous  voulons,  vous  vou- 
lez ,  ils  veulent. 

Le  monofyllabe  des  deu^D-  pre- 
mières perfonnes  du  fingulier  eft 
long  :  celui  de  la  troifième  eft 
mojen.  Les  deux  premières  perfon- 
nes du  pluriel  ont  la  première  fyU 
labe  brève  ,  &  la  féconde  longue  : 
la  troifième  perfonne  a  la  première 
fyllabe  brève  ,.&  la  féconde  très* 
brève. 

Imparfait.  Singulier.  Je  voulois , 
tu  voulois,  il  vouloir. 

Pluriel.'  Nous  voulions ,  vous 
vouliez  j  ils  vouloienr. 

Toutes  les  perfonnes  des  deux 
nombres  ont  la  première  fyllabe 
brève ,  &  la  féconde  longue  ,  excepté 
la  t4:oifième  perfonne  du  fingulitr ,; 
qui  a  fa  féconde  fyllabe  moyenne. 

Prêtera  défini.  Singulier.  Je  vou- 
lus ,  ru  voulus,  il  voulut. 

Pluriel.  Nous  voulûmes ,  vous^ 
voulûtes ,  ils  voulûrenr. 

Les  deux  premières  perfonnes  dw 
fingulier  ont  la  première  fyllabe- 
brève,  &  la  féconde  longuc^;  la^ 
troifième  perfonne  a  fes-deux  fyilai- 
bes  brèves.  Lcs^  trois  perfonnes  dus 
pluriel  ont  la  première  fyllabe  biè^ 
ve ,  la  féconde  longue  1  9c  la  troi^ 
fième  très-brève» 

Futur.  Singulier.  Je  voudrai,, tu; 
voudras,. il  voudra-^ 


15*  VOU 

Pturicl.  Nous  YOttdfons  ,  vous 
voudrez  »  ils  voudront. 

La  première  &  la  croifième  per- 
fonne  du  fingulier  ont  les  deux  l'yila- 
bes  brèvres  \  la  féconde  perfonne  j 
6c  les  crois  du  pluriel  ont  la  première 
fyllabe  brève ,  &  la  féconde  longue. 

Conditionnel préfcnt.  Singulier.  Je 
voudrois,  tu  voudrois,  il  voudroit. 

Pluriel.  Nous  voudrions  ,  vous 
voudriez, ils  voudroient. 

La  quantité  profodique  eft  la 
même  que  celle  de  TimparFait. 

Subjonctif.  Prifent.  Singulier. 
je  veuille,  que  eu  veuilles,  qu'il 
veuille. 

Pluriel.  Que  nous  voulions, que 
vous  vouliez ,  qu'ils  veuillent. 

Les  trois  perfonnes  du  (ingulier , 
&  la  troilième  du  pluriel  ont  la  pre- 
mière fyllabe  brève ,  &  la  féconde 
très-brève.  Les  deux  premières  per- 
fonnes du  pluriel  ont  la  première 
fyllabe  brève ,  &  la  féconde  longue. 

Imparfait.  Singulier.  Que  je  vou- 
lulTe ,  que  tu  voulufles  »  qu'il  voulût. 

Pluriel.Q\\%  nous  voulullions,  que 
vous  voulufliez,  qu'ils  voulufTent. 

Les  deux  premières  perfonnes  du 
fingulier  &  la  troiHème  du  pluriel , 
ont  la  première  fyllabe  brève  ^  la 
féconde  longue ,  &  la  troifième  tt  es 
brève.  La  troifiéme  perfonne  du  fin- 
gulier a  la  première  fyllabe  brève  , 
&  la  féconde  longue.  Les  deux  pre- 
mières perfonnes  du  pluriel  ont 
les  deux  premières  fyllaoes brèves, 
&  la  troilième  longue. 

Paîiticipb  actif  et  Gérondif. 
Voulant. 

La  première  fyllabe  eft  brève , 
&  la  féconde  longue. 

Participe  passif.  Voulu, ue. 

Las  deux  fyllabes  font  brèves  au 
fingulier  mafculin  y  mais  la  féconde 
eft  longue  au  pluriel  &  au  féminin. 

Différences  relatives  entre  vou^ 


VOU 

loir ,  avoir  envie  ,  fouhaîtcr , 
rer  j  foupirer ,  convoiur. 

Le  dernier  de  ces  mots  n'ef 
/âge  que  dans  la  Théologie  me 
&  il  luppofe  toujours  un  obj< 
cite  &  défendu  p?ir  la  loi  de  I 
on  convoite  la  femme  ou  le 
d'autrui.  Les  autres  font  d'un 
ordinaire,  &  la  force  de  leur 
ficacion  ne  dit  rien  de  bon  c 
mauvais  dans  l'objet, elle  n'ex| 

?|ue  le  mouvement  par  lequel 
e  porte  vers  lui,  quel  qu'il 
avec  les  diftcrences  fuivantcs 
chacun  d  eux.  On  veut  un 
préfent ,  &  Ton  en  a  envie  \ 
on  le  veut ,  ce  femble  ,  avec 
de  connoiflTance  &  de  réflexio 
l'on  en  a  envie  avec  plus  de 
'  ment  &  plus  de  goût.  On  fo. 
&  on  déjire  des  chofes  plus 
gnées  \  mais  les  fouhaits  font 
vagues,  &  les  defirs  plus  ai 
On  foupire  pour  des  chofes 
touchantes. 

Les  volontés  fe  conduifen 
l'efprit  ;  elles  doivent  être  j 
Les  envies  tiennent  des  fens  j 
doivent  erre  bornées.  Les 
viennent  des  pallions ,  ils  de 
ctre  modérés,  htsfoupirs  ps 
du  cœur  ,  ils  doivent  être 
adrelTés. 

On  fait  fa  volonté'.  On  fai 
fon  envie.  On  fe  repaît  de  fou 
On  s'abandonne  à  fes  dejtrs, 
ponffe  des  foupirs. 

Nous  voulons  ce  qui  peut 
convenir.  Nous  avons  envie 
qui  nous  plaît.  Nous  fouha'ui 
qui  nous  flate.  Nous  defirons  c 
nous  eftimons.  ^oïxsfoupirons 
ce  qui  nous  attire. 

On  dit  de  la  volonté  y  qu'el 
éclairée  ou  aveugle  ;  de  Ve 
qu'elle  eft  bonne  ou  mauvaif 
Jouhait ,    qu'il  eft  raifonnab! 

lid: 


vou 

ridicule;  du  iefir^  quil  eft  foible 
ou  violenc  ;  flc  du  foupir  ^  qu'il  eft 
naturel  ou  afFc^âé. 

Les  Princes  veulent  d'une  ma- 
nière abfolue.  Les  femmes  onc  de 
forces  envies.  Les  pareffeux  s'occu- 
pent a  faire  des  Jouhaits  chiméri- 
ques. Les  courcifans  fe  tourmen- 
tent par  des  dcfirs  ambitieux.  Les 
amans  romanefques  s'amufent  à  de 
vains  foupirs. 

OULOIR;  fubftantif mafcuiin.  Afte 
de  la  volonté.  Si  j'en^  avois  le  pou- 

voir  comme  j'en  ai  le  vouloir. 

Elle  na  d'autre  vouloir  que  celui  de 
ion  mari,  L'Apôtre  dit,  que  ccji 
Dieu  qui  nous  donne  le  vouloir  &  le 
faire. 

OULOIR  y  (igniâe  aufli  intention ,  def- 
fein.  //  a  témoigné fon  malin  vou- 
loir. Il  y  d  long-temps  quil  a  un 
malin  vouloir  contre  moi.  Dans  cette 
dernière  acccpcion ,  il  n*eft  guère 
d'ufagc  qu'en  ces  fortes  de  phrafes 
dtt  ftyle  familier. 

OULOU;  fubftantif  mafcuiin.  Sorte 
de  canne  d'Inde ,  de  l'efpèce  de  celle 
Que  les  Indiens  appellent  bambou  Se 
Jacar-mambou. 

Le  Vouloii  de  la  Guyane  porte 
audî  le  nom  de  Cambrou^e  ;  c*eft  un 
rofeau  creux  Ce  gros  comme  le  bas 
de  h  jambe  ,  dont  les  nœuds  qui 
font  de  pied  en  pied ,  n'excèdent  pas 
en  dehors  ;  une  petite  pellicule 
épaide  de  trois  lignes  »  les  fépare 
en  dedans  les  uns  des  autres.  Ce 
rofeau  fe  trouve  dans  le  pays  de 
Cayenne ,  aux  bords  des  marécages  : 
il  croit  par  touffes  à  la  hiuteur  de 
huit  à  dix  pieds  j  &  quelquefois 
plus  'y  Tes  feuilles  font  éparfes  au 
fommet  ;  la  tige  eft  garnie  de  longs 
piquants. 

On  coupe  ce  rofeau  de  longueur 
pour   faire  des  bois  de  hamac  ;  â 
qaoi  9  dit  M.  de  Pcéfontaine  ,  il  eft 
Tome  XXX* 


vou  153 

plu;  propre  que  tout  autre  bois ,  i 
caufe  de  fa  légèreté.  Les  Sauvages 
peignent  ces  bois  &  les  verni (Fent. 
Un  autre  ufagc  qu'ils  font  de  la 
tige  du  cambrouze  ,  eft  de  s'en  fer- 
vir  en  guife  de  cornets  j  le  fon  quMs 
en  tirent  les  annonce  fur  les  riviè* 
res  à  ceux  qu'ils  veulent  avertir  de 
leur  arrivée.  Ils  s'en  Uivuit  auflî 
pour  appeller  le  vent  :  c'cft  ainfi 
qu'ils  s'expriment.  Ils  fonnent  de 
cette  efpcce  de  cor  ,  ^  croicnr  que 
lèvent  qni  leur  manque  leur  obéi* 
ra.  Los  Ncgres  colons  s'y  prernent 
d'une  aurre  manière  :  ils  le  l!ffl. nt. 

VOURSTEjfubftancifmafailm.C'tft 
aind  que  l'on  nomme  une  voiture 
découverte  ,  à  quatre  roues ,  fur 
laquelle  eft  un  fiége  fort  long,  qui 
peut  recevoir  huit,  dix ,  &  même 
jufqu'à  douze  ouqiinze  ps^rfonnes 
placées  les  unes  auprès  des  autres  , 
6c  affifes  jambes  deçà  ,  &  jambes 
delà.  Cette  voiture  a  été  inventée 
en  Allemagne, où  chez  les  Princes» 
on  s'en  fert  pour  mener  i  la  chalTe 
un  grand  nombre  de  perfonnes. 

VOUSSOIRS ,  ou  VoussEAUX  j  fubf- 
tantif mafcuiin  pluriel  &  terme 
d'Ârchiteâ-ure.  Us  fe  difent  des 
pierres  taillées  de  manière  à  fvir- 
mer  une  voûte  par  leur  réunion  , 
de  dont  les  côtés ,  s'ils  étoient  pro- 
longés ,  aboutitoient  à  un  centre 
commun. 

On  dit  quelquefois  au  (inguliec 
un  voujfbiry  pour  désigner  une  de 
ces  pierres. 

Une  voûte  ou  un  arc  demi- cir- 
culaire étant  pofé  fur  Tes  deux  pieds 
droits,  &  toutes  les  pierres  ou 
voudoirs  qui  compofent  cet  arc , 
étant  tailles  &  polés  entr'eux ,  de 
manière  que  leurs  joints  prolongés 
fe  rencontrent  tous  au  centre  de 
l'arc  ,  il  eft  évident  que  tous  les 
vouÛToirs  ont  une  figure  de  coin 

y 


1J4  VÔU 

plas  large  par  hauc  que  par  bas  » 
en  vertu  de  laquelle  ils  s'appuienc 
ic  fe  foutiennenc  les  uns  les  au* 
très ,  &  réfiftenc  réciproquement  à 
Tefforc  de  leur  pefameur  qui  les 
porccroir  à  tomber. 

Le  vouflfoir  du  milieu  de  Tare, 
qui  eft  perpendiculaire  à  Tliorifon  , 
éc  qu  on  appelle  cUf  de  voûte ,  eft 
foutenu  de  part  6c  d'autre  par  les 
deux  voudbirs  voifins»  précilément 
comme  par  deux  plans  inclinés  3  & 
Se  par  conféquent  r^^ffort  qu'il  fait 
pour  ^tomber  »  n'eft  pas  égal  â  fa 
pefanteur ,  mais  en  elt  une  certaine 
partie  d'autant  plus  grande,  que  les 

f»lans  inclinés  qui  le  £uatiei.nent 
ont  moins  inclii^és^  de  forte  que  , 
s'ils  écoient  infiniment  peu  incli- 
nés ,  c*eftâdire,  perpendicutaiies 
à  Ihorifon  aulli  bien  que  la  clef  de 
la  route  j  elle  tendroit  à  tomber 
par  toute  fa  pefinceur  »  ne  fcroit 
plus  foutenue  6c  tomb<;roit  effcc 
tivement ,  Ci  le  ciment  que  l'on  ne 
conCdère  pas  ici ,  ne  I  empèwhv)ir. 

Le  fécond  voufToir  qui  ella  drtdite 
ou  i  gauche  de  la  clef  de  voûte, 
eft  foutenu  par  un  troifîème  vouf 
foir ,  qui ,  en  vertu  de  la  fij^ure  de 
la  voûte  >  eft  néceflfairement  plus 
incliné  à  Tégard  du  premier  -y  & 
par  conféquent  le  fécond  voutToir  , 
dans  l'efFort  qu'il  fait  pour  tomber , 
exerce  une  moindre  partie  de  fa 
pefanteur  que  le  premier» 

Par  la  même  raifon ,  tous  les 
voulfoirs  y  i  compter  depuis  la  clef 
de  la  voûte  j  vont  roujeurs  en  exer- 
çant une  moindre  pefanteur  totale , 
&  enfin  le  dernier  qui  e(l  pofé 
fur  une  face  horifontale  du  pied 
droit ,  n'exerce  aucune  partie  de 
fa  pefanteur  ;  ou  »  ce  qui  ed  la 
même  chofe ,  ne  fait  nul  effort  pour 
tomber,  puifqu'il  tfk  entièrement 
foutenu  par  le  pied  droit» 


VOU 

VOUSSURE  i  fubftantif  fémin 
terme  d'Architedlure.  Couil 
élévation  d'une  voûte,  ce  q 
forme  le  cintre.  On  le  dit  aul 
portes  &  des  fenêtres  en  arc. 
VOÛTE  i  fubftantif  féminin, 
vrage  de  maçonnerie  fait  en 
&  dont  les  pièces  fe  foutienne 
unes  les  autres. 

Saumaife  remarque  que  le 
ciens  ne  connoifloient  que 
fortes  de  voûtes  ;  la  pretr 
fornixy  faite  en  forme  de  ber 
la  féconde  ,  tejiudo ,  en  forn 
tortue  ,  &  nommée  chez  les 
çois,  culde  four  ;  6c  la  troif 
concha ,  faite  en  forrne  d( 
quille. 

Mais  les  Modernes  fubdi 
^s  trois  fortes  en  un  bien 
grand  nombre,  auxquelles  \\\ 
nent  différons  noms  fuivanr 
figures  &  leur  ufage;  il  y 
de   circulaires,  d'ellipriqûes. 

Les  calottes  de  quelques 
font  des  portions  Je  fphcre  p 
moins  grandes;  celles  qui  fo 
deflus  de  l'hémifphère  font 
lées  grandes  voûtes  ,  ou  voûte 
montées  Celles  qui  font  moi 
que  des  hémifphères  fe  non 
voûtes  l^ajfes  o\x  furhaijfees  ,  6 

Il  y  en  a  donr  la  haute 
plus  grande  que  le  diamètre  3 
très  dont  elle  eft  moindre. 

Il  y  a  des  voûtes. fimples 
doubles  ,  des  croilées  ,  diagoi 
horifontales ,  montantes  ,  d< 
dantcs,  angulaii es ,  obliques 
dantes ,  &c. 

Une  voûte  étant  appuyc( 
deux  pieds   droits  ,    &    touti 

Eierres  qui  la  compofcnt  érar 
fes  6c  placées  de  manière  qu< 
jointures  ou  leurs  lits  prolon 
rencontrent  tous  au    centre 
voûte  ^  il   eft  évident  que  \ 


vou 

lei  pierres  doivenr  être  taillées  en 
forme  de  coins,  c'elt-à-dire ,  plus 
larges  &  plus  groHes  au  fommet 

S|a*au  fond;  au  moyen  de  quoi  elles 
e  foutiennenc  les  unes  les  autres , 
&  oppofent  mutuellement  l'effort 
de  leur  pefaoteur  qui  les  détermine 
à  tomber. 

La  pierre  qui  eft  au  milieu  de 
la  voûce  qui  ell  perpendiculaire  à 
Thorifon  ,  &  qu'on  appelle  la  clef 
de /a  voûte  ^  eft  loutenue  de  chaque 
cô:é  par  les  deux  pierres  contigucs 
précifément  comme  par  deux  plans 
inclinés  j  &  par  conlcquent  1  effort 
qu'elle  fait  pour  tomber  n'eft  pas 
égal  à  fa  pefanteur. 

Mais  il  arriye  toujouts  que  cet 
effort  eft  d'autant  plus  grand,  que 
les  plans  inclinés  le  font  moins  ,  de 
forte  que  s'ils  étoieiu  perpendicu- 
laires â  riiotifon  auftl  bien  que  la 
clef,  elle  tendroit  i  tomber  avec 
tout  fon  poids  ,  &  tomberoit  ac- 
tuellement ,  â  moins  que  le  mor- 
tier ne   la  retînt. 

La  féconde  pierre  qui  eft  à  droite 
ou  à  gauche  de  la  clef,  eft  foutenue 
par  une  troidème,  qui ,  au  moyen 
de^la  figure  de  la  voùre ,  eft  né- 
ceffairement  plus  inclinée  â  la  fé- 
conde ,  que  la  féconde  ne  l'eft  â  la 
première  ;  &  par  conféq«ient  la  fé- 
conde emploie  dans  l'effort  qu'elle 
fait  pour  tomber ,  une  moindre 
partie  de  fon  poids  que  la  pre- 
mière. 

Par  la  même  raifon  toutes  les 
pierres,  d  compter  ciepuis  la  clef, 
emploient   toujours    une   moindre 

[Partie  de  leur  poids,  à  mefure  qu'el- 
es  s'éloignent  du  centre  de  la  voû  e 
jiifqu'â  la  dernière ,  qui  ,  pofée  fur 
un  plan  horifontal ,  n'emploie  point 
du  tout  de  fon  poids  ;  ou ,  ce  qui 
revient  à  la  même  chofe  ,  ne  fait 
point  d'effort  pour  tomber  ^  parce* 


^      vou  TfJ 

qu  elle   eft   entièrement  foutenue 
par  le  pied  droit. 

De  plus  il  y  a  un  grand  point 
auquel  il  faut  faire  attention  dans 
les  voûtes ,  c'eft  ce  que  toutes  les. 
clefs  falfenc  un  effort  égal  pour 
tomber.  Pour  cet  effet,  il  eft  vifi- 
ble  que,  comme  chaque  pierre, 
(  â  compter  de  iaclef  jufqu'au  pied 
droit  )  emploie  toujours  moins 
que  la  totalité  de  fon  poids  \  la  pre- 
mière n'en  employant ,  par  exem- 
pie,  que  moitié  \  la  féconde  un 
tiers;  la  troifième  ,  un  quart,  &c. 
Il  n'y  a  pas  d'autre  moyen  de  rendre 
ces  différentes  parties  égales ,  qu'en 
augmentant  la  totalité  du  poids  X 
proportion  ,  c'eft-à-dire  ,  que  la  fé- 
conde pierre  doit  être  plus  pefante 
que  la  première  j  la  troifième ,  que 
la  féconde  ,  &c.  jufqu'â  la  der- 
nière  ,  qui  doit  être  infiniment  plus 
pefante. 

M.  de  la  Hire  démontre  quelle 
eft  cette  proportion  dans  laquelle 
les  pefanteurs  des  pierres  d'une 
voûte  demi-circulaire  doivent  être 
augmentées  pour  êire  en  équilibre, 
ou  tendre  en  en  bas  avec  une  force 
égale  ;  c^  qui  eft  la  difpofition  la 
plus  ferme  qu'une  v  ûrepuiffe  avoir. 

Avant  lui  les  Ârchiteâes  n*a« 
voient  point  de  règles  certaines 
pour  fe  conduire,  mais  le  faifoienc 
au  hafarJ. 

La  règle  de  M.  de  la  Hire  eft 
d'augmenter  le  poids  de  chaque 
pierre  au-delà  de  celui  de  la  clef, 
d'autant  que  la  tangente  de  l'arc 
de  la  pierre  excède  la  tangente  de 
l'arc  de  moit:é  de  la  clef.  De  plus  , 
la  tangente  de  la  dernière  pierre 
devient  néceffairenient  infinie,  & 

Far  conféw]uent  fon  poids  devroic 
être  auflî  ;  mais  comme  l'infini 
n'a  pas  lieu  daiis  la  prarique ,  la 
règle  revient  à  ceci ,  que  Us  der- 


i5<f  VOU 

nières  pierres  font  chargées  Autant 

Î|ae  faire  fe  peut  ,  aHn  qu'elles 
oient  plus  en  état  de  rénfter  à 
TefTort  que  la  voûre  fait  pour  les 
féparer  :  c'eft  ce  qu'on  appelle  ie 
dejjeln  &  le  but  de  la  voûte» 

M.  Parent  a  depuis  déterminé 
la  courbe  ou  la  tigure  que  doit 
'  avoir  Textrados  ou  la  furtace  ex- 
térieure d'une  voûte  dont  l'extrados 
ou  la  furface  intérieure eft  fphéti- 
que  ,  afin  que  toutes  les  pierres 
puilTent  erre  en  équilibre. 

Les  montans  d'une  voûte  font 
les  côtés  qui  la  fouciennenr. 

Pcndentive  d'une  voûte  y  eft  la  par- 
tie qui  eft  fufpendue  encre  les  arcs 
ou  ogives. 

Pied  droit  d*une  voûte  »  eft  la 
pierre  fur  laquelle  eft  pofée  la 
première  pierre  qui  commence  à 
caver.  Dans  les  arches  on  entend 
par  pied  droit,  toute  la  hauteur  des 
culées  ou  des  piles  depuis  le  defTus 
des  fondemenH  &  des  retraites  juf- 
qu'â  la  naifTance  de  ces  arches. 

On  dit  figurément  &  poétique- 
ment ,  /a  voûte  du  ciel  j  la  voûte  des 
deux  ,  &  la  voûte  apurée  ,  la  voûte 
étoUée  ,  la  voûte  célejle  ;  pour  dire  , 
le  ciel. 

On  appelle  voûte  du  fer  dCun  che- 
val, la  partie  intérieure  de  Tare  de 
ce  même  fer  ^  laquelle  eft  oppofée 
à  la  pince. 
VOÛrÊ  ,  ÉE;  participe  paflîf.  Voy. 

Voûter. 
VOÛTER  ;  verbe  aftif  de  la  pre- 
mière conjugaifon  ,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Faire  une 
voûre  qui  termine  le  haut  d'un  bâ- 
timent ,  ou  d'une  pièce  dans  un  bâ- 
timent. Voûter  une  cave.  Voûter  une 
Egl,fc. 

En  parlant  des  perfonnes  dont 
la  taille  commence  â  fe  courber  , 
on  dit,  i\\Ji elles fc  voûtene.  La  ^lu^ 


vov 

part  des  perfonnes  fe  voûtent  < 

lijfdnt.  Il  commence  àfe  voi 

La  première  fyllabe  eft  I 

&    la  féconde    longue   ou 

Voy*  Verbe. 

VOUZIE  ;    (  la  )  petite  rivi 

Fiance  en  Champagne,  qi 

fources  près  deBonfac  &  d 

gruic ,  vers  le  nord  de  Prov 

fon  embouchure  dans  la  S 

une  lieue  au  •  dedbus  de  Bi 

Seine  ,   après  un   cours  d' 

quatorze  lieues. 

VOUZON;  bourg  de   Fran 

l'Otléanois  ,  à    lept  lieues 

d'Orléans. 

VOYAGE }  fubftantif  mafcul 

Le  chemin  qu'on  fait  pou 

d'un  lieu  a  un  autre  heu 

éloigné. 

Les  voyages  dans  les  div( 
de  l'Europe  doivent  être  i 
comme  une  des  parties  les  | 
portantes  de  l'éducation  de 
nèfle  :  ils  étendent  l'efpri 
vent  ,  l'enrichiffcnr  de  < 
fancesj  &  le  guériflent  < 
Jugés  nationaux.  C'eft  ungc 
tude  auquel  on  ne  fuppic 
par  les  livres  ,  Ôc  par  le 
d'autrui  ;  il  faut  foi-mèn 
des  hommes,  des  lieux  &  de 
C'eft  dans  les  voyages  qu 
mine  les  moeurs  ,  les  couru 
génie  des  autres  nations  ,  1 
dominant ,  leurs  arts  ,  leu 
ces,  leurs  manufaâures 
commerce. 

Ces  forres  d'obfervatior 
avec  intelligence ,  &  exa 
recueillies  de  père  en  fils  , 
fent  les  plus  grandes  lumi 
le  fort  &  le  foible  des  peu| 
changemens  en  bien  ou  en 
font  arrivés  dans  le  même 
bout  d'une  génération  par 
merce ,  par  les  loix ,  par  la 


t5t  VOY 

leurs  qui  font  eicrcmemcnt  écla-  ' 
tances.  Le  rouge  cflune  couleur  trop 
voyante  pour  vousi  Cette  étoffe  cjl 
bien  voyante  pour  mon  âge*  Cela  ejl 
trop  voyant  pour  lui. 

VOYANT,  AN1;E}  adjeftif.  Qui 
voie.  Dans  la  '  Communauté  des 
Quinze  vingts  ,  on  appelle  frères 
voyans  y  ceux  de  cette  Commu- 
nauté qui  vpienc  clair ,  &  qui  font 
mariés  à  une  femme  aveugle  ;  &  , 
fœurs  voyantes ,  les  femmes  qui 
voient  clair,  &  qui  font  mariées  â 
des  aveugles. 

Voyant  ,  eft  auffi  fubftancif  mafcu- 
lin  ,  en  termes  de  l'Écriture,  peur 
iîgnifier ,  celui  qui  voit.  Il  a  le  mê- 
me fens  que  Prophète ,  &  c'eft  dans 
cette  acception  que  Samuel  eft  ap- 
pelé le  voyant. 

VOYELLE  j  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Grammaire.  Lettre  qui  a 
un  fon  parfait  d'elle-même  &  fans 
être  jointe  à  une  autre.  Les  voyelles 
font  ou  Jimplts  ou  compofces  ou 
nafales.  Les  fimples  font  a  ^e  ^  i  y 
0 ,  u.  Les  compofées  font  quelques- 
une^s  des  voyelles  précédentes  réu- 
nies enfemble  &  exprimant  un  fon 
Hinple ,  telles  font  au  ^eu  ^oi^  &c. 
dans  les  mots  Jaune  ,  feu  ,  Roi , 
&c. 

Les  voyelles  nafales  aind  appe- 
lées parceque  le  fou  qu'elles  ex- 
priment fe  prononce  un  peu  du  nez, 
font  an  ,  en  y  in  ^  on  ^  un  ^  &c. 
comme  dans  ban  ,  bïtn  ^fin  ,  bon^ 
brun ,  &c. 

Les  bons  éctivains  doivent  éviter 
la  rencontre  trop  fréquente  des 
voyelles.  ^oye:i  Vers. 

VOYLR;  fubltantif  mafcoHn.  Of- 
ficier prépofc  pour  avoir  foin  de 
faire  raccommoder  les  chemins  â 
la  campigne  ,  &  faire  garder  les 
aligncmei)s  dans  les  villes. 

JU  eft  parlé  de  Foyers  &  même 


VOY 

de  fous-Voyers  des  le  te  m 
Henii  I  :  les  ieigniucs  qui  lei 
la  voirie  en  fict  ctabUiroici 
Voyer. 

Miis  ces  Voytrs  étoieni 
juges  qui  exerçoient  la  ni> 
juitice  appelée  alors  f^obie  ^  \ 
q'ie  des  oiliciers  j^répofé^^jpo 
police  de  la  voirie  proprement 
&  s'ils  connoiftoient  aulli  < 
voirie ,  ce  n*étoit  que  comm 
fint  partie  de  la  police. 

Pour  ce  qui  eft  des  voyei 
officiers  ayant  Tinrendancc  < 
voirie ,  il  y  avoir  dès  le  teift 
S.  Louis  un  Voycr  à  Paris; 
place  éioit  alors  donnée  à  vie; 
on  tient  que  la  jurididion  co 
ticufe  de  la  voirie  ne  lui  ap| 
tcnoit  pas  «  &  qu'elle  appart 
au  Prévôt  de  Paris. 

L  office  de  grand  Vcyer  de  F 
fut  créé  par  éJit  du  mois  d< 
15P9  ,  pour  avoir  la  furintenc 
générale  de  1^  voiiie  ,  fans  po 
prérendre  auctme  juridiâion 
tentieufe.  M  le  Duc  de  Sull; 
quel  le  Roi  donna  cerre  ch*- 
acquit  auili  en  \6oi  cell< 
Voyer  particulier  de  isatis,  t 
fit  unir  par  déclaration  du  4 
1606. 

En  \6%6  l'office  de  grand  V 
fur  ui  i  au   Bureau  des  Finar 
celui  de  Voyer  particulier  de 
fupprimé  ,  &  les  droits  de  la 
rie  réunis  i^u  Domaine. 

Mais  par  édit  du  mois  de 
fuivant,  Toffi^e  de  Voyer  de 
fut  rétabli  ,  &  les  chofes  dei 
rerent  en  cet  état  jufqu'en  \t 
que  les  Tréforiers  de  France 
q»iirent  cet  office  de  Voyer. 

Au  moyen  de  racquifiric 
réunion  de  ces  deux  offices  de  V 
&  de  grani  Voyer^  les  Tiéfo 
de  Fiance  du  Bureau  des  Fma 


VCï 

de  Paris  fe  difcnt  grands  Voyers 
dans  toute  la  Gèiiéiaiiic  de  Pans. 

11  eft  néanmoins  certain  que  le 
Roi  a  toujours  la  furincendauce  Se 
l'adminiftiation  fupétieute  de  la 
grande  voirie. 

Un  directeur  général  cft  chargé 
de  prendre  connoifT.iîjce  -ic  tout  ce 
qu  il  convient  de  faire  ,  foit  pour 
conftruireà  neuf,  ibit  pour  réparei; 
il  a  fous  ies  ordres  un  Infpcâjur 
général  ,  quatre  lnfpc£teurs  parti- 
culiers y  UD  premier  Ingénieur  , 
vingt-trois  autres  Ingénicuis  pro- 
vinciaux qui  ont  ch<icun  une  Génc  - 
ralité  pour  dépattement  dans  les 
pays  d'éleAion. 

Les  Intendans  départis  dans  les 
provinces  font  les  adjudications 
des  ouvrages  ,  ôc  veillent  fur  le 
tour  fuivant  les  ordres  qu'ils  re- 
çoivent du  Roi. 

L-es  pays  d  états  veillent  eux  mê- 
mes a  Tentrerien  des  ponts  &  chauf- 
fées dans  retendue  de  leurs  pro- 
vinces. 
î^OYER    DE  PAULMY  ,   (  Marc> 
Rtné  de  )  Chevalier    &   Marquis 
d*Aigenfon  ,  Vicomte  de  Mouzé , 
&c.  vit  le  jour  à  Venife  en  1(^52. 
La  république  qui   voulut  être  fa 
marrame  ,  le  fit  Chevalier  de  St. 
Marc ,  ôc  lui  donna  le  nom  de  cet 
Apôtre.    Après  avoir  occupé  une 
charge  de  Maître  des  Requêtes ,  le 
Roi   lui  donna  celle  de  Lieutenant 
Général  de  Police  de  Paris.    Sous 
loi  la  propreté,  la  tranquillité  ,  l'a- 
bondance ,  la  sûreté  de  la  ville  fu- 
rent porrées  au  plus    haut  degté. 
Aurti  Louis  XIV  fe  repofa-t  il  en 
tièrement   de   fa    capitale    fur  fes 
foins  y  il  lui  auroic   rendu  cotx  p:e 
d'un  inconnu  qui   a'y  feroit    gliiïé 
dans  les  ténèbres.  Pendant  la  cherté 
exccflîve  des  denrées  ,  en  1709  ,  ce 
Magiftrat  fut  pourvoir  aux  befoins 


VRA  159 

du  peuple  &  calmer  fes  émotions 
paflagcres.  Un  jour  étant  ailiégé 
dans  une  maifon  où  une  troupe 
nombreufe  vouloic  mertre  le  feu , 
il  en  fit  ouvrir  la  porte,  fe  préfenca, 
pirla,  &  appaifa  tout.  Cette  aétion 
lut  récompcnfée  ou  fuivie  de  la  di- 
gnité de  Confeiller  d'Etat.  11  entra 
enfuite  dans  les  affaires  les  plus 
importantes  ,  &  enfin  au  commen- 
cement de  1718  ,  il  fut  fait  Garde 
des  Sceaux  ,  Piéfident  du  Confeil 
des  Finances  ,  &  en  1720  Miniftre 
d'Ëi  at.  Obligé  de  remettre  les  Sceaux 
la  même  année  ,  il  fe  foulagea  dans 
la  retraite  du  poids  de  la  grandeur» 
11  mourut  l'année  fuivanre  membre 
de  l'Académie  françoife  &  de  celle 
des  Sciences.  Ce  miniftre  avoir  une 
gaieté  naturelle  &  une  vivacité  d'ef- 
prit  heureufe  &  féconde  en  rraits 
qui  feuls  auroicnt  fait  une  réputa- 
tion a  un  homme  oifif.  11  diâoit  i 
trois  ou  quatre  feciétaires  â  la  fois, 
&  fouvent  chaque  lettre  eût  mérité 
par  fa  matière  d*ctre  faite  â  parr , 
&  fembloit  l'avoir  éré.  Ses  deux  fils 
René-Louis  iV  Pierre-Marc  ,  ont 
étéminiftres,  l'un  des  affaires  étran- 
gères &  l'autre  de  la  guerre. 

VRAI  ,  VRAIE  i  adj^ftif.  rerus. 
Véritable  y  qui  eft  conforme  à  la 
vérité.  Cette  nouvelle  s'efi  trouvée 
vraie.  Ce  qu*il  vient  de  nous  dire  ejl-' 
il  vrai  ?  Je  doute  que  cela  foit  vrai. 

On  dit  ,  cyxun  homme  eft  vrai  ^ 
pour, dire,  qu'il iiarle&  qu'il  agit 
fane  déguifenient. 

On  dir  pour  affirmer  quelque 
chofe  ,  aujji  vrai  qu'il  eft  jour.  Vrai 
comme  il  faut  mourir,  Auffi  vrai  que 
nous  fommes  ici ,  &c. 

Vrai  ,  fi^nifie  auflî ,  qui  eft  tel  qu'il 
doit  être  ,  qui  a  tout. s  les  qualités 
eifenti-lles  à  fa  nature  ^  &  en  ce 
fens  il  fe  mtr  le  plus  Touvinr  avant 
le  fubftantif.  Le  vrai  Dieu.  Ur^vrai 


i6o  VRA 

rubis.  Un  vrai  Héros.  Un  vrai  philo- 
fophe. 

Dans  les  chofes  morales ,  vrai  fe 
mec  quelquefois  avant  le  fubftantif. 
Âinii  on  die ,  la  vraie  caufe  ,  le  vrai 
fujet  ,  le  vrai  motif  j  pjur  dire , 
iimplemenc.  Tunique  >  6c  q^uelque- 
fois  la  principale  caufe ,  l'unique 
ou  le  pcinclpU  fujet,  &c. 

On  dit ,  voilà  la  vraie  place  de  ce 
tableau  ;  c'ejl  une  vraie  charge  pour 
cet  homme  là*  f^oilà  des  rubans  de 
la  vraie  couleur  quilfalloit  àfon  ha-' 
bit  ,  Sec.  pour  dire  ,  la  place  ,  la 
charge  ,  la  couleur  convenable. 

On  dit  par  exagération ,  <\\x*un 
homme  ejl  un  vrai  cheval ,  un  vrai 
jlnge^  un  vrai  lion  ;  pour  dire  ,  que 
cet  homme  a  une  partie  des  qua- 
litcs  du  cheval ,  du  iinge,  du  lion. 

Vrai  ,  eft  quelquefois  fubftantif,  & 
iigniâe  véticé. 

Rien  ii'efl  beau  que  le  vrai  >  le  vrai  feul 

c(l  aimable  \ 
li  doit  régner  partout  »  &  même  dans  la 

fable. 

Boileau  a  été  le  premier  ï  obfer- 
vcr  cette  loi^ qu'il  a  lui-même  don- 
née :  prefque  tous  Tes  ouvrages  ref- 
pirenc  le  vrai  ,  c*eft-à-Jire  ,  qu'ils 
font  une  copie  fidelle  de  la  nature. 

Tout  le  monde  convient  que  ce 
vrai  doit  fe  trouver  dans  les  fcien 
ces  ,  Ihiftoire  •  la  morale^  &  dans 
les  autres  objets  férieux  j  mais  eft- 
il  un  vrai  pour  les  pocccs  qui  fcm- 
blent  ne  vivre  que  de  fidions  &  de 
menfonges?  Sans  doute  :  lempire 
du  vrai  s'étend  fur  la  pocQe  comme 
fur  toutes  les  autres  prqdudtions  de 
Tefprit.  On  lui  accorde  â  la  vérité , 
plus  de  liberté ,  plus  d'eflTor ,  fou  vent 
même  quelques  licences  :  elle  peut 
envelopper  le  vrai  fous  des  fîâions 
tui:4i<s  »  fous  des  Qoms  fabuleux , 


VRA 

fous  des  allégories  un  peu 
fous  des  images  quelque 
grandes  que  la  nature  ,lou: 
blêmes  oufymboles  hiérog 
&c  des  voiles  de  toute  agi 
route  couleur  :  c'eft  tour 
peut  lui  permettre.  Mais  : 
de  tous  ces  voiles  ,  en  a 
trompeurs  &  menfongers 
doit  toujours  paroître  en 
rive,  comme  le  but  pri: 
peintre.  A  cet  égard  il  n  y 
pocfie,  non  plus  que  pour  1 
genres  d'écrire  ,  ni  excep 

[privilège  ni  grâce  j  &  il  fj 
uraent  qu'elle  renonce  au  t 
de  langage  des  Dieux  ^  o\ 
n'abandonne  jamais  celui  c 
rite ,  le  feul  qui  convienne 
vinité.  Cette  vérité  confi 
cipalement  dans  le  naturel 
fe  trouver  dans  la  fiâion  «  < 
légorie  ,  dans  les  caraâèr< 
les  fentences  ,  dans  les 
rions  ,  dans  les  expredions. 

Racine  ne  s'eft  prefqm 
écarté  du  vrai  dans  (ts  p 
théâtre;  on  ne  trouve  point 
pie  chez  lui  d'un  perfonnag 
un  fentiment  faux  j  qui  s 
d'une  manière  oppofée  à  j 
tion  ;  fi  vous  en  excepté  Tk 
gouvetneur  àiHyppoiue  ,  c 
courage  ridiculement  dans 
des  amours  pour  Aricie, 

Vous  même  où  fericz-vous ,  vc 

combattez. 
Si  toujours  Antiope  à  Tes  lois  opp 
D'une  pudique  ardeur    n*eût  b. 

Théfée? 

Il  eft  vrai  phyfiquement  \ 
polite  ne  feroit  pas  venu  au 
fans  fa  mère  ;  mais  il  n'eft  j 
le  vrai  des  mœurs  ,  dans  le  c; 
d'un  gouverneur  fage  y    d*: 


VRA 

i  Ton  pupille  de  faire  l'amour  contre  * 
la  déi:eiife  de  fon  père.  Le  même 
Théramènc  s'écarte  dn  vrai  dans  le 
récit  qu'il  fait  à  Théféc  de  la  mort 
de  fon  fils  Hyppol'ue.  La  douleur  ne 
s'exptiine  pas  avec  tant  d'art.    Les 
autres  Héros  que  Racine  fait  parler^ 
ne  difent  pas  des  chofes  fortes  & 
fublimes  \  mais  ils  en  difenr  toujours 
de  vraies.  Il  n'en  eft  pas  de  même 
de  Corneille  »  qui  s'égare  fouvent 
dans  un  pompeux  ic  vain    étalage 
de  déclamations  fublimes  à  la  vé- 
rité,  mais  ampoulées,  frivoles  & 
hors  de  place. 

C'eft  pécher  contre  le  vrai  que  de 
jftmAxe  Maxime  comme  un  conjuré 
timide,  entraîné  maigre  lui  dans 
la  confpiration  contre  Augujle  ,  & 
défaire  enfuite  confeiller à^^^i//?^ 
)ar  ce  même  Maxime  y  de  garder 
'Empirj  pour  avoir  un  prétexte  de 
'afTalCner.  Ce  trait  n'ell  pas  con- 
"orme  i  fon  caradlère.  Il  n'y  a  li 
rien  de  vrai.  Corneille  pèche  contre 
cette  loi  dans  des  détails  innom* 
brables. 

Molière  eft  vrai  dans  tout  ce  qu'il 
dit.  Tous  les  fentimens  d«  la  Hen- 
ria Je yde  Zaïre  ^  d*^/çirtf ,  de  Brutus^ 
portent  un  caradère  de  vérité  fen- 
fible. 

Le  vrai  manque  quelquefois  aux 
ouvrages  de  J.-B.  Rouffeau. 

^t  cherchez  de  Paris  jufqu'à  Rome, 
^^c  ne  verrez  fût  qviXoic  honnête  homme. 

Cela  n'eft  pas  dans,  le  vrai.  Il  y  a 
^es  efprits  exttcmement  bornés  qui 
^nt  beaucoup  de  vertu  ;  &  on  ne 
Pourra  pas  dire  que  Sylla  ^Marias  , 
tous  les  chefs  des  guerres  civiles , 
l«s  Borgia  ,  les  Cromwel  8c  tant 
^*aatres  ,  aient  été  des  imbécilles  , 
its  fots. 

Nul  n'eft  en  cour  (î  bica  traité  qu'un  foc. 
Tome  XXX. 


VRA  1^1 

Il  n'y  a  rien  de  fi  faux  que  cette 
maxime.  Un  for  eft  peu  fcté ,  &  les 
gens  d  efprit  d'un  bon  caraâère  n 
font  l'ame  de  la  fociété. 

^  Vous  cccs-vous ,  Seigneur ,  imagiaé. 
Le  cœur  humain  de  près  eximiné , 
£n  y  portant  le  compas  6c  Téqucre , 
Que  i'amitié  par  l'eftime  s'acquière  î 

Oui ,  fans  doute  ,  elle  commence 
parleftime;  &  c'eft  fe  moquer  da 
monde  ,  que  de  prétendre  qu'ua 
homme  qui  a  des  talenseftimables, 
n'ait  pas  une  grande  avance  pour  fe 
faire  des  amis.  Il  faut  que  Ion  ca- 
radère  les  mérite  ,  on  en  convient  ; 
mais  l'eftime  prépare  cette  amitié. 

Si  les  grands  poètes  fe  font  quel- 
quefois écartés  du  vrai  ,  que  doit* 
on  penfer  de  ceux  qui  ne  le  font 
pas  ?  Prefque  toutes  les  pocfies^ 
modernes  contiennent  des  penfées 
faulfes  j  des  paradoxes  infoutena- . 
blés  ,  des  fentimens  peu  naturels. 

En  un  mot  la  principale  régie 
pour  lire  les  Auteurs  avec  fruit  , 
c'eft  d'examiner  Ci  ce  qu'ils  difent 
eft  vrai  en  général  ;  s'il  eft  vrai  dans 
les  occafions  où  ils  le  difent  ;  s'il 
eft  vrai  dans  la  bouche  des  perfon- 
nages  qu'ils  font  parler.  Car  enfin 
la  vérité  eft  toujours  la  première 
beauté  ,  &  les  autres  doivent  lui  . 
fervir  d'ornement.  C'eft  la  pierre 
de  touche  dans  toutes  les  langues 
&  dans  tous  les  genres  d'écrire. 

La  Fontaine  dans  Ces  fables  i  eft 
un  vrai  modèle  pour  le  vrai.  Ce 
pocte  eft  le  peintre  de  la  nature  » 
ou  plutôt  c'eft  elle  même  qu'on  croie 
voir  à  chaque  page. 

Il  y  a  aufli  une  autre  efpcce  de 
vrai  qu'on  rechcrehe  dans  les  ou* 
vrages  :  c'eft  la  conformité  de  ce 

Îiue  die  un  Auteur ,  avec  fon  âge , 
on  caradère ,  fon  état.  Le  public 

X 


\£i  VRA 

n'a  jamais  accueilli  des  vers  ten* 
dres  pour  une  Iris  en  l'air ,  ni  des 
ouvrages  de  morale  faits  par  des 
gens  purement  beaux  efprits  ,  aux- 

Î|uels  il  cftéca!  cle  travailler  fur  des 
ujetsde  dévoticin  Se  de  galanterie. 
Ces  ouvrages  font  prefque  toujours 
inlipides ,  parcequ'ils  ne  font  p.is 
partis  du  cœur  d'un  homme  pé- 
nétré. 
'Au  Vrai  ,  fe  dît  adverbialement  pour 
iîgnifier  ,  félon  le  vrai ,  conformé- 
ment â  la  vérité.  Je  vais  vous  conter 
lu  chofè  au  vrai. 

^Foye^f^  Véivit  ABtE ,  pour  les  dif- 
férences relatives  qui  en  diftinguent 
vrai, 
.VRAIMENT  ;  adverbe.  Ferè.  Véri- 
tablemenr ,  effeftivement.  Elle  eft 
yraiment  belle. 

On  s'en  feie  quelquefois  pour 
affirmer  plus  fortement.  Oui  vrai- 
ment ;  8c  quelquefois  aufli  on  s*en 
fert  ironiquement.  Vraiment  vous 
êtes  un  joli  gareon* 
VRAISEMBLABLE  ;  adjeAif  des 
deux  genres.  Ferijlmilis.  Qui  paioîi 
vrai ,  qui  a  l'apparence  de  la  vé- 
rité. Cette  nouvelle  nefl  pas  vrai- 
femblable.  Quelquefois  une  chofe  eji 
vraie  fans  être  vraifimblable. 

11  s'emploie  auflS  quelquefois 
fubftantivement.  On  doit  garder  le 
vraifemblabte  dans  un  poème. 
VRAiSEMBLABLEMENT;adverbc. 
VerïfimUiter.  Apparemment,  félon 
la  vraifemblance.  V arriverai  vrai- 
ftmblablemfnt  avant  lui. 
VRAISEMBLANCE  ;  fubftantif  fé- 
minin.. Verifimilitudo.  Apparence  de 
vérités 

La  première  règle  que  doit  ob- 
ièrver  un  écrivain ,  en  traitant  les 
iujets  qu'il  a  choids  »  eft  de  n'y 
lien  inférer  qui  foit  contre  la  vrai- 
femblance. Un  fait  vraifemWable 
tft  B&  fait  poffible  dans  les  ci4:cooC- 


VRA 

tances  ou  on  le  met  fur  la  fcèr 
Les  fixions  fans  vraifemblance  , 
les  événemens  prodigieux  à    l'e 
ces  ,  dégoûtent  les  le6keurs  dont 
jugement  eft  formé.  Il   y  a  Ixa 
coup  de  chofcs,  dit  un  grand  Ci 
tique  ,  où  les  Poctes  &:  les  Peinte 
peuvent  donner  carrière  â  leur  im 
ginarion  \   il  ne  faut  pas   toujoi 
les  reflerrer  dans  la  raifôn  étro 
&  rigoureufe  \  mais  il  ne  leur 
pas  permis^  de  mêler  des  chofes  i 
compatibles,  d'accoupler  les  oifea 
avec  les  ferpens,  les  tigres  avec 
agneaux. 

Std  non  ut  placidis  cocant  immitia  ^  not 
Serpentes  avibus  geminentur ,  tigribus  ûi 

UOJtA 

Si  de  telles  licences  rcvoltan 
font  défendues  aux  Pcctcs  >  d" 
autre  co:é  ,  les  événemens  où  il 
règne  rien  de  furprenant  ,  foit  j 
la  noblelfe  du  feniiment ,  foit  ( 
laprccifion  de  lapenfée,  foitpai 
[uftelFe  de  rexprelfion  ,  paroifft 
plats.  L'alliance  du  merveilleux 
du  vraifemblable ,  où  Tun  &  Tau 
ne  perdent  point  leurs  droits, 
un  talent  qui  diftingue  les  Poe 
de  la  clafle  de  Vngile  ,  des  Vc 
ficatcurs  fans  invention  ,.  &  < 
Poètes  cxtravagans  :  cependant 
pocme  fans  meivcilîeux  déplaît  ( 
core  davantage  qu'un  pcëme  for 
fur  une  fuppofttion  fans  vjaifc 
blance. 

Comme  rien  ne  détruit  plus 
vraifemblance  d'un  fait  ,  que 
ccnnoi (lance  que  peut  avoir  le  fp 
tatcur  que  le  fait  tft  arrivé  aut 
ment  que  le  Poëte  ne  le  raconi 
les  Poctes  qui  contredifent  dj 
leurs  Ouvrages  des  faits  hiftoriq 
très-conrus  ,  nuifcnt  beaucoup  : 
Yraifs;mbUnce  de  kuis  &^ons^  < 


VRI  ' 

ftirbîen  que  le  faux  eft  quelquefois 
îus  vraifemblable  que  le  vrai  ;  mais 
ous  ne  réglons  pas  notre  croyance 
«s  faits  (ur  leur  vraifemblance 
lécaphyfique ,  ou  fur  le  pîei  de  leur 
oflibilicé^  c^ft  fur  leur  vraifem- 
lance  liiftorique.  Nous  n'exami- 
ons  pas  ce  qui  doit  arriver  plus 
robablemenc  ,  mais  ce  que  les 
■moins  néceflaires ,  ^  ce  que  les 
[iltoriens  racontent;  &  c'ell  leur 
écit  ,  6c  non  pas  la  vtaifemblance 
ni  détermine  notre  croyance  : 
infi  nons  ne  croyons  pas  l'événe- 
aent  qui  eft  le  plus  vraifemblable 
C  le  plus  poiîiole,  mais  ce  qu'ils 
ous  difent  ctre  véritablement  ar 
ivé.  Leur  dépofition  étant  la  règle 
le  notre  croyance  fur  les  faits  ,  ce 
[ui  piuc  are  contraire  à  leur  dé- 
jofirion  ne  fauroit  paroître  vrai- 
emblablc. 

Le  Pocte  péchera  au(Tî  contre  la 
^raifemblance,  s'il  ne  donne  pas  à 
es  perfonnages  les  paffions  qui  leur 
ronviennent ,  fuivnnt  leur  âge, 
eur  dignité,  fuivant  le  caractère 
ijii'on  leur  pi  cce  vV  Tintcrèt  qu'on 
eur  fait  prendre  dans  Tadion. 
LEDERj  verbe  neutre  de  la  pre 
nière  conjugaifon  ,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Terme 
populaire  qui  fij>nirie,  aller  &  ve- 
nir fans  objet.  Ces  tnfans  ne  font 
tjuc  vreder, 

ilLLE  ;  fubftantif  féminin.  Outil 
de  fer  propre  à  percer  &  aflez  fem- 
blable  à  un  fjrct. 

On  appelle  aiilTî  vrilles  y  certains 
liens  avec  lefque's  la  vigne  &  quel- 
ques autres  plantes  s'attachent  aux 
corps  dont  elles  font,  voifities. 
KILLETTE;  fubftantif  féminin. 
Sorte  dî  pttit  fcar.ibce  que  quel- 
ques uns  ont  regardé  comme  un 
de  mcjhs  ^  pir  la  proprivré  de  rei- 
ur  immobile  &  comme  aïoïc  dès 


VUE  i<î3 

qu'on  le  touche,  mais  qui  en  dif- 
fère par  fes  antennes  prcfque  tn 
malfe  ,  &  dont  les  trois  derniè- 
res articulatious  font  beaucoup  plus 
longues  que  les  autres.  Les  infecbes 
de  ce  genre  percent  le  bois,  &  y 
font  des  trous  ronds  comme  fcroic 
une  vrille  :  on  voit  tous  les  jours 
les  vieilles  tables  dans  les  maifons» 
les  vieux  meubles  de  bois  percés 
d'une  infinité  de  petits  trous  ronds  , 
&  tout  vermoulus  par  ces  infedtcs^ 
La  larve  blanche  &  hexapode  de 
l'infeéle  fe  trouve  communément 
au  fond  du  trou,  dont  les  bords 
font  environnés  de  la  poudière  du 
bois.  Il  y  a  aulTi  les  v rillettes  da 
bois  vert ,  de  la  farine. 

La  vrillette  des  tables  mérite  at- 
tention par  un  petit  bruit  (ingulier 
qu'elle  excite ,  &  qui  fouvent  a  pu 
inquiéter  quelques  perfonnes.  Pour 
peu  qu'on  refte  tranquille  dans  un 
appartement,  on  entend   quelque- 
fois un    petit   bruit  femblable    au 
mouvement  d'une  montre.  Ce  bruit 
eft  du  aux  coups  redoublés  que  fait 
l'infeéle  en  frappant  le  vieux  bois 
pour  le  percer  &  s'y  loger  :  en  exa- 
nnuant  de  bien  près  vers  l'endroit 
d'où  part  le  bruit ,  on    trouve   le 
trou  dans  lequel  Tinfcdc  intimidé 
a  celTé  de  travailler  ;  mnis  les  pul- 
fations  recommencent  bicnrôr  quand 
on  refte  immobile.  Tel  eft  rînfccle 
que  le  vulgaire  foupçonne  être  une 
araignée  ou  un  pou  de  bois. 
VUCHANG  i  ville  de  la  Chine  d.ns 
la    province    de    Huqiiang  j    cioiu 
elle  eft  la  première  rrérropole.  Eue 
a  neuf  autres  villes  dans  fon  dé- 
partement. 
VUCHEU}  ville  de  la  Chine  dans  U 
province  de  Kiangfi  dont  elle  eft  la 
ftptième  Métropole.   Elle  a    cinq 
autres  villes  dans  Ion  départeinent, 
VUE  ;  fubftantif  féaûnin.  Ftfus.  La 

Xij 


«1^4 


VUE 


faculté  par  laquelle  on  voir,  celui 
des  cinq  fens  par  lequel  on  apper- 
çoic  les  objets.  Il  le  prend  audi 
pour  l'organe  même  de  la  vue^ 
pour  les  yeux  ,  pour  les  regards. 

La  vue  ,  remarque  M.  de  Biif- 
fon,  n*eft  qu'une  efpéce  de  toucher, 
mais  bien  difFcrenre  du  roucher  or- 
dinaire. Pour  coucher  quelque  chofe 
avec  le  corps  ou  avec  la  main ,  il 
faur  ou  que  nous  approchions  de 
cette  choie ,  ou  quelle  s*approche 
de  nous ,  afin  d*être  à,  portée  de 
pouvoir  la  pilper  ;  mais  nous  la 
pouvons  roucher  des  yeux  ,  à  quel- 
que dtftance  qu  elle  foie ,  pourvu 
qu'elle  puiflTe  renvoyer  une  afllz 
grande  quantité  de  lumière  ,  pour 
taire  impreflion  fur  cet  organe  ,  ou 
bien  qu'elle  puifTe  s'y  peindre  fous 
un  angle  fenhble. 

Le  plus  petit  angle  fous  lequel 
les  hommes  puiiïent   voir  les  ob- 
jets, eft  d'environ  une  minute  ^  il 
eft  rare  de  rrouver  des  yeux  qui 
puifTcnc  appercevoir  un  objet  fous 
un  angle  plus  petir  :  cer  angle  don- 
ne pour  la  plus  grande  diflance  ,  à 
iaque'le  les  meilleurs  yeux  peuvent 
app::c-'Voir     un     objet  ,    environ 
345(>  fois  le  diamètre  de  cet  ob- 
jet :  par  exemple  >    on   cédera  de 
voir  à,  }^}6  pieds  de  didancc  ,  u;'. 
objer  haur  &  large  d'un  pied  ;  on 
celfera   de    voir    un  homme  haut 
de  cinq  pieds ,  à  la    diltance  de 
17180  pieds  9   ou  d'une   lieue  & 
d'un  tiers  de  lieue ,  &  en  fuppofanr 
même  que  ces  objets  foient  éclaires 
au  foleil.   Cette  eftimarion  de  la 
portée  des  yeux  eft  néanmoins  plu- 
tôt forte  que  trop  foible ,  parce 
qu'il  y  a  peu  d'hommes  qui  puif- 
fenc  appercevoir  les  objets  à  d'auflî 
grandes  diftances. 

Mais  il  s  en  faut  bien  qu'on  ait 


VUE 

par  cette  eftimation  une  id^ 
de  la  force  &  de  l'étendue 
portée  de  nos  yeuxj  car  il  fa 
attention  à  une  circonftance 
tielle»  c'eft  que  la  portée 
yeux  diminue  &  augmente 
portion  de  la  quantité  de  1 

?iui  nous  environne  ,  qu 
uppofe  que  celle  de  l'obji 
toujours  la  même  y  cnforte 
le  même  objet  que  nous 
pendant  te  jour,  â  la  dift< 
34^ (>  fois  fon  diamètre, 
éclairé  pendant  la  nuit  de  1; 
quantité  de  lumière  dont  i 

fendant  le  jour  ,  nous  p< 
appercevoir  à  une  diftan 
fois  plus  grande ,  de  la  mcn 
que  nous  appercevons  la 
d'une  chandelle  pendant  I 
à  plus  de  deux  lieues  ,  c'efl 
en  fuppofant  le  diamètre  < 
lumière  égal  à  un  pouce  ,  à 
3  i(>8oo  fois  la  longueur 
diamètre  j  au  lieu  que,  pc 
jour ,  on  n'appercevra  pas 
miçre  à  plus  de  dix  ou  doi 
fois  la  longueur  de  fon  d 
c'cft  à-dire,  à  plus  de  de 
toif-'S.,  fi  nous  la  fuppofo 
rce  aulfi  bien  que  nos  yeu: 
lamicie  du  foUil. 

Il  y  a  trois  chofes  a  c( 
pour  déterminer  la  diftar 
quelle  nous  pouvons  ap) 
un  objet  éloigné  ;  la  premi 
la  grandeur  de  l'angle  qu 
i^nns  n.  te  œil  ;  la  fecc 
degré  de  lumière  des  obje 
t?»:  intermédiaires  que  l'on 
même  temps;  &  la  rreifiè 
tenfiré  de  lumière  de  le 
même:  chacune  de  ces  es 
flue  fur  l'efFct  de  la  vifio 
n'ert  qu'en  les  eftimant  < 
comparant  ,  qu'un  dci 
dans  tous  les  cas  la  diftai 


VUE 

^elle  on  peuc  appercevoir  tel  ou 
tel  objet  particulier. 

Au  refte  la  portée  de  la  vue ,  ou 
la  diftance  a  laquelle  on  peuc  voir 
le  même  objet ,  eft  afllz  rarement 
la  mraie  pour  chaque  œil  9  il  y  ^ 
peu    de  gens   qui  ayent  les  deux 
yeuxégalement  torts.  Lorfqu'ils  font 
également  bons  ,&  que  Ton  regarde 
le  même    objet  des  deux    yeux  , 
il  femble  qu'on  devrpit  le  voir  une 
fois  mieux   qu'avec  un   feul  œil; 
cependant  il  n*y  a  pas  de  différence 
fenfible  entre  les  fenfations  qui  ré- 
fultent  de  Tune  &  de  lautre  façon 
de  voir  ;  &  «  après  avoir  fait  fur 
cela  des  expériences  ^  on  a  trouve 
qu  avec  des  yeux  égaux  en  force , 
on  voyoit  mieux  qu'avec  un  feul , 
mais  d'une  treizième   partie  feule- 
menc}  enforte    qu'avec  les    deux 
yeux  y  on  voit  l'objet   comme  s'il 
éroit  éclairé  de  treize  lumières  éga- 
les, au  lieu  qu'avec   un  feul  œil, 
on  ne  le  voit  que  comme  s'il  étoic 
éclairé  de  douze  lumières. 

Les  yeux  des  enfans  nouveaux 
nés  n'ont  point  encore  les  brillans 
qa'ils  auront   dans  la  fuite  \  leur 
cornée  eft  plus  épailTe    que   dans 
les  adultes  \  elle  eft  plus   plate  &c 
un  peu  ridée  \  leur  humeur  aqueufe 
eft  en  petite  quantité ,  &  ne  rem- 
plit pas  entièrement  les  chambre^. 
Il  eft  aifé  d'imaginer  d'où    vient 
cet  état  des  yeux  dans  les  enfans 
qui  viennent  au  monde.  Leurs  yeux 
ont  été  fermés  pendant  neuf  mois  ,  ! 
la  cornée  a  toujours  été  poudée  de 
dehors  en-dedans  ,  ce  qui  Ta  em- 
p^hé  de  prendre  fa  convexité  na- 
turelle en-dehors  ;  les  vaifleaux  où  | 
fe  filtre  Thuméur  aqueufe,  n'ont 
guère  permis  cette  filtration  ,  &c. 
Ce  n'eft  donc  qu'à  la  longue  qu'il 
s'amaffe    dans    l'œil    des    enfans  ^ 
apiès  leur   naiftance ,    une    fufE- 


VUE  1^5 

fante  quantité  d'humeur  aqueufe 
qui  puiiTe  remplir  les  deux  cham- 
bres ,  dilater  la  cornée  &  la  pouffer 
en-dehors ,  faire  difparoître  les 
plis  qui  s'y  trouvent ,  enfin  la  ren- 
dre plus  mince  en  la  comprimant 
davanrage . 

11  réiulte  des  défauts  qu'on  voit 
dans  les  yeux  d'un  enfant  nouveau 
né ,  qu'il   n'en  fait  aucun   ufage  : 
cet  orgpne  n'ayant  pas  encore  affez 
de  confiftance,   les  rayons  de  la  lu- 
mière ne  peuvent  arriver  que  con- 
fufément  fur   la   rétine.   Ce    n'eft 
qu'au  bout  d'un  mois  ou   environ 
qu'il  paroît  que  l'œil  a  pris  de  la 
lolidité  ,  &    le  degré    de   tenfion 
néceffaire     pour     tranfmetire    ces 
rayons  dans  l'ordre  que  fuppofe   la 
vifîon;  cepcnd;Lnt  alors  même,  c'eft- 
à-dire»  au    bout    d'un    mois,    les 
yeux  des  enfans  ne  s'arrêtent   fur 
rien  \  ils  les  cemuent  &  les  tour- 
nent  indifféremment ,   fans   qu'on 
fmifle  remarquer  fi  quelques  objets 
es  aftwdent  réellement;  mais  bien- 
tôt, c'eft-à  dire,  à  fix  ou  ftpt  femai- 
nes ,  ils  commencent  à  aricter  leurs 
regards  fur  les  chofes  les  plus  bril- 
lantes ,  à  tourner  fouvcnt  les  yeux  , 
&  d  les  fixer  du  coté  du  jour  ,  des 
lumières  ou  des  fenêtres;  cependant 
l'exercice  qu'ils  donnent  à  cet  or- 
gane, ne  fait  que  le  fortifier  fans 
leur  donner  encore  une  notion  exac- 
te des  différens  objets  ;  car  le  pre- 
mier défaut  du  fens  de  la  vue  eft 
de  repréfenter  tous  les  objets  ren- 
verCés.  Les  enfans  ,  avant  de  s'être 
affurés  par  le  toucher   de  la  pofi« 
tion  des  chofes  &  de  celle  de  leur 
propie  corps,  voient  en  bas  tout 
ce  qui  eft  en  haut ,  &  en  haut  tout 
ce  qui    eft   en   bas;  ils   prennent 
donc  par  les  yeux  une  fauffe  idée 
de  la  pofition  des  objets. 

Un  fécond  défaut  qui  doit  la* 


i6^  VUE 

cuire  les  cnfaiis  dans  une  aurre  ef~ 
ph*e  à'crrenr  ou  de  faux  jugement  ^ 
c'cll  qirils  voient  d'abord  tous  les 
objets  doubles  ,  parceque  dans  cha 
que  œil  il  fe  forme  u:îe  image  du 
même  objet  ^  ce  ne  peut  ctre  que 
par  rtxpciience  du  toucher  j  qu'ils 
acquièrent  la  connoiiTincc  ncjcf- 
fiirj  pour  rectifier  cette  erreur,  & 
q  riis  apprennent  en  cftet  à  juger 
li.nples  les  objets  qui  leur  paroif 
fent  doubles.  Cette  erreur  de  la 
vue,  auîïî  bi;n  que  la  première  ,  elt 
dans  la  fuire  fi  bien  redifice  par 
la  vérité  du  toucher  ,  que  ,  quoique 
nous  voyions  en  effet  to.is  les  ob- 
jets doubles  &  renverlcs ,  nous 
nous  imaginons  cependant  Us  voir 
réellement  fimples  &  droits  ,  ce 
qui  n*i(ï  qu'un  jugement  de  notre 
ame,  occ.îîonnc  par  le  rou.lier  ^ 
&  une  appiéhcnilon  réelle,  pro- 
duire par  le  f:ns  de  h  VuC  :  fi  nous 
tric^ns  privjs  du  toucher,  les  yeux  t 
nous  tromperoicnt  donc  ,  non  - 
feulement  (urla  pofition  ,  maisauflî 
fur  le  nombre  des  objets. 

La  première  erreur  ell  une  fuite 
de  la  conformation  de  TcEil ,  fur  le 
fond  duquel  les  objets  fe  peignent 
dans  une  fitaation  renverfée  ,  par- 
ceque Jes  rayons  lumi-.ei.x  qui  for- 
mant les  images  de  ces  mcmas  ob- 
je*ç,  ne  peuvent  entrer  dans  Tœil 
qu'en  fê  croifant  dans  la  petite  o:i- 
veicure  de  la  pupille:  i\  l'on    fait 
un  petit  trou  dans  un  lieu  forr  ohf- 
cur  ,   on   verra  que  les  objets  <lu 
dehors  fe    peindront   fur  là    mu- 
raille  de    cette    chauïbre   obfcure 
dans  une  fituarion  renverfée.  C*eft 
ainfi   que  fe   fût  le  renverfement 
des  objets  dans  Pœil  \    la  prunelle 
eft  le  petit  trou  de  la  chambre  obf- 
cure. 

Pour  fe    convaincre    que  nous 


VUE 

voyons  réellement   tous  les  objctr 
doubles,   quoique  nous  les  jugioi^ 
fimples ,  il  ne  faut  que  regarder  k 
mcme  objet  ,    d'abord    avec   I'o& 
dioit ,  on  le   verra  correfpondre 
quelque  peint    d'une    muraille  cd 
û'u'i  plan  que  nou>  fuppjfons  au 
delà  de  l'objet;  enfuite  en   je  re 
gardant  avec  Tctil  gauc  he  ,  on  ver  a 
qu'il  correfpond  a  un  autr^e  point 
de  la  n.uraille;  &  enfin  en  le  re- 
gardant des  deux  yeux  ,  on  le  verra 
dans  le  milieu  entre  les  deux  poinri 
auxquels  il    correfpondoit  aupara- 
vant :  ûinfi  il  fe  forme   une  im?ge 
dans    chacun    de  nos  yeux,  ntus 
voyons  robj:;t  double  ,  c'cft  a  dire, 
nous  voyons  une  image  de  cet  tb- 
jct  à  droite,   &  une  image  àg«iu« 
chc  ;  f:  noîis  le  jng-cons  limple  8c 
dans   le    milieu  ^    parceque    nouf 
avons   rectifié   p.ir   le  fens  dutuu* 
ciitr    cette   erreur    de    la    vue.  Si 
le   fens   du    tou:h:r    i;e    redilîoit 
p<is  le  fens  de  la  vue    dans  toutes 
les  occafions,  nous  nous   trempe- 
rions  fur   la    pofitîon   des   objets i 
fur  leur    nombre ,    &   encore  ('^^ 
leur  lieu  ;  nous  les  jugerions  rca* 
verfés ,  ëc   nous    les  jugeiions    ^ 
droite  &  à  gauche  du  lieu  qn'il^ 
occupent  réellement  j  &  fi  au  IktS 
de  deux  yeux  ,  nous  en  avions  cect  ^ 
nous  jugerions  tous  les  objets  fim-*^ 
pies,    quoique    nous     les    vilîion^ 
multipliés  cent  fois. 

Avec  le  feul  fens  de  la  vue^ 
nous  nous  trompetions  égalemcnlT 
fur  les  diOance^i  &  fans  le  tou- 
cher tous  les  objets  nous  paroî- 
troient  ctre  dans  nos  yeux,  parce- 
que les  images  de  ces  objets  y  font 
en  effet  ;  ce  n'eft  qu'après  avoir 
mefuré  la  diftance  en  étendant  la 
main,  ouentranfportant  fon  corps 
d'un  lieu  à  l'autre  que  rhomme 
acquiert  l'idée  de  la  diftance  &  de 


VUE 

leur  des  objets  ;  auparavant  ' 
connoilfoic  point  du  coat 
liiUnce,  &  il  ne  pouvoic 
le  la  gi.ind'jur  d'un  objet  que 
!e  à^  limage  qu'il  foniuit 
n  a;;!.  Dans  ce  cas  le  juge- 
.e  la  {;randcar  n'étant  pro- 
;  par  Touvercure  de  l'angle 
)ar  les  deux  rayons  extrêmes 
)artie  fupérieure  &  de  la 
nfcrieure  de  l'objet ,  on  ju- 
jrand  tout  ce  qui  eft  pccs  , 
tout  ce  qui  eft  loin  y  mais 
voir  acquis  par  le  toucher 
;s  de  diftance  ,  le  jugement 
jranJear  des  objets  com- 
à   fe  rscVili^rj  on  ne  fe  fie 

la  première  apprchenfîon 
us  vient  par  les  jreux  p  >ur 
e  cette  grandeur ,  on  tâche 
loîcre  la  diftance  ,  on  cher- 
même  temps  à  reconnoîtrc 
par  fa  fjrme>  &  enfuite  on 
î  fa  grandeur. 

5  nous  nous  tromperons  ai- 
fur  cette  grandeur  ,  quand 
mce  fera  trop  confidérable , 
lorfque  l'intervalle  de  cette 
3  n'elt  pas  pour  nous  dans  la 
>n  ordinaire  j  par  exemple  , 
lu  lieu  de  la  mefurer  hori- 
ment ,  no'is  la  mefurons  du 
1  bas  ou  du  bas  en  haut, 
premières  itiées  de  la  com- 
n  de  grandeur  entre  les  ob- 
ous  font  venues  en  raefurant 
îc  la  main  ,  foit  avec  le  corps 
rchant  ,  la  diftance  de  ces 
relativement  à  nous  &  entre 
toutes  ces  expériences  par 
!«s  nous  avons  redfcifié  les 
de  grandeur  que  nous  en 
t  le  lens  de  la  vue ,  ayant  été 
horifontalement  ,  nous  n'a- 
a  acquérir  la  mcme  habitude 
er   de  la  etandeur  des  objets 

ou  abaiilcs    au-dcllbus  de 


VUE  1^7 

nous  ,  parceque  ce  n'eft  pas  dr.ns 
cette  diteâion  que  nous  les  avui.s 
mefurés  par  le  toucher.  Ce  il  p/ir 
cette  rai:on  ,  ^  hu:^  clwWxicA^ 
à  j'-ig:r  les  diitancos  d.ms  ce- t^i  di- 
rection ,  qu'j  quand  nous  nous  tioa- 
voiis  au-delïus  d'une  tour  éicvcc, 
nous  jugeons  les  hommes  &  les  ani- 
maux qui  font  au  deflous  beaucoup 
plus  petits  que  nous  ne  les  jugerions 
en  effet  à  ime  diftance  égale  qui  fe- 
roit  hx)rifontale  ,  c*eft'à  dire  dans 
la  direûion  ordinaire  fuivant  la- 
quelle nous  avonj  l'habitude  de  ia- 
g3r  des  diftanccs.  Il  en  eft  de  même 
d'un  coq  ou  d'une  boale  qu'on  voit 
au-delTus  d'un  clocher  j  ces  objets 
nous  paroilFent  être  beaucoup  plus 
petits  que  nous  ne  les  jugerions  f  tre 
en  cffwt ,  h  nous  les  voyions  dans  la 
dirc(5lion  ordinaire  Se  à  la  nicme 
diftance  horifontalement  à  laquelle 
nousles  voyons  verticalement. 

Tout  ce  que  nous  venons  de  dire 
au  fujet  du  fens  de  hvue^  fe  troiive 
confirmé  par  les  faits  fuivans  ; 
M.  Chefelden,  fameux  chirurgien 
de  Londres,  ayant  fait  Topéiation 
de  la  cataraâ:;  a  un  jeune  homme 
de  treize  ans  aveugle  de  naiffitice  , 
&  ayant  rcuffi  à  lui  doî.nei-  le  r.ns 
do  la  vue,  obferva  la  rT>anic:e  iI«.'P.t 
le  jeune  homme  comtnençoit  dvoîr,. 
6c  publia  enl'uite  les  rea;arqucs  L\nW 
avoit  faice.ç  à  ce  fiijet.  Ce  jeiine  , 
homme  quoiqu'aveupje  ,  ne  Iccoic 
pas  abfolument  &  cnticre.ncnt  ^ 
comme  la  céciré  provcnoic  d'sne 
cataiavle»  il  ctoit  dîtns  le  cr.s  de 
tous  les  avèu<^:les  ce  cette  efpcce  qni 
peuvent  ff»uj'.u:s  Jiftirguer  lej'Uir 
de  la  nuit  ni  'îiftinguoir  même  à 
une  forte  lu-î^icre  le  r>o:r ,  le  bîrc.c 
&  le  roui^c  vit  qu'on  appelle  r-.uT-' 
/ate  ;  vc\w  il  ne  vovni- m  n'en^rr:- 
voyoit  en  aucune  frçon  ta  fr.  ir,-^ 
des  chofes  *^on  ne  lai  fit  l'opciacioia 


i68  VUE 

dabord  que  fur  l'un  des  yeux.  Lorf- 
qu'il  vie  pour  la  première  fois ,  il 
croie  fi  éloigné  de  pouvoir  juger  en 
aucune  façon  des  dillances  ^  qu'il 
croyoit  que  tous  les  objets  indif- 
féremment touchoient  fes  yeux  (  ce 
fut  Texpreflion  dont    il  fe  fervit  ) 
comme  les  chofes  qu'il  palpoit  tou- 
choient fa  peau.  Les  objets  qui  lui 
étoient  le  plus  âfgréables  ,   étoient 
ceux  dont  la  forme  étoit  unie  &  la 
figure   régulière ,  quoiqu'il  ne  put 
encore  former  aucun  jugement  fur 
leur  forme,  ni   dire  pourquoi  ils 
lui  paroifToient  plus  agréables  que 
les  autres  :  il  n*avoit  eu  pendant  le 
temps  de  fa  cécité  que  des  idées  fi 
foibles  des  couleurs  qu'il  pouvoit 
diftinguer  alors  â  une  forte  lumière, 
qu'elles  n'avoient  pas  laiffé  des  tra- 
ces fuflifantes  pour  qu'il  pût  les  re- 
connoître  lorfqu'il  les  vit  en  effei'j  il 
difoit  que  ces  couleurs  qu'il  voyoit , 
n'étoient  pas  les  mêmes  que  celles 
qu'il  avoit  vues  autrefois}  il  ne con- 
noidbit   la    forme  d'aucun  objet , 
&  il  ne  didinguoit  aucune  chofe 
d'une   autre ,    quelque  diffétentes 
Qu'elles  pufTent  être  de  figure  ou 
cie  grandeur  :  lorfqu'on  lui   mon- 
troit  les  chofes  qu'il  connoiflbit  au- 
paravant par  le  toucher,  il  les  re- 
gardoit  avec  attention ,  Se  les  ob- 
ïervoit  avec   foin  pour  les  recon- 
noîrre  une  autre  fois  ;  mais  comme 
il  avoit  trop  d'objets  à  retenir  â  la 
fois  ,  il  en  oublioit  la  plus  grande 
partie  ;  &  dans  le   commencement 
qu'il  apprenoit  (  comme  il  difoit) 
à  ViMt  èc  à  connoître  les  objets  »  il 
oubiioit  mille  chofes  pour  une  qu'il 
retenoir.  11  étoit  fort   furpris  que 
les  chofes  qu'il  avoit  le  mieux  ai- 
mce!t, n'étoient  pas  celles  qui  étoient 
le  plus  agréables  à  fes  yeux  \  il  s'at- 
cendoir  â  trouver  les  plus  belles»  les 
peifonnes  qu'il  aimoit  le  mieux.  11  ^ 


VUE 

fe  palfa  plus  de  deux  mois  t 
qu'il  pût  reconnoitre  que  le^ 
bleaux  repréfentoientdes  corp 
lides  \  jufqu'alorsilne  les  avoit 
fidcrés  que  comme  des  plans 
féremmentcolofés,  .&  des  furi 
diverfifiées  par  la  variété  des 
leurs;  mais  lorfqu'il  commer 
reconnoitre  que  ces  tableaux  rc 
fentoientdes  corps  folides,  il 
rendoit  à  trouver  en  effet  des  c 
folides  en  touchant  la  toile  di 
blcau  ,  &  il  fut  extrêmement  é 
né  ,  lorfqu'en  touchant  les  pa 
qui  par  la  lumière  &  les  ombres 

f)aroi(Ioient    rondes  &  inégales 
es  trouva  plates  &  unies  comnr 
refte  :il  demandoit  quel  étoit  c 
le  fens  qui  le  tronipoit ,  fi  c'étoi 
vue  j  ou   fi  c'ctoit  le  toucher, 
lui  montra  alors  un  petit  portrai 
fon  père  qui  étoit  dans  la  boîte 
la  montre  de  fa  mère;  il  dit  <] 
connoilloit  bien  que  c'étoit  la 
femblancede  fon  père.  Mais  il 
mandoit  avec  un  grand  éronnem 
comment    il    étoit  poffible    qu 
vifage  auflî  large  pût  tenir  dans 
fi  petit  lieu ,  que  cela  lui  paroii: 
aufii  impofiîble  que  de  faire  te 
un  boifieau  dans  une  pinte.    D< 
les  commencemens  il   ne  pouv 
fupporter  qu'une  très-petite  lumiè 
&  il  voyoit  tous  les  objets  extrên 
ment  gros  ;  mais  à  mefure    qi 
voyoit  des  chofes  plus  grofies 
effet ,  il  jugeoit  les  premières  pi 
petites  ;  il  croyoit  qu  il  n'y  av 
rien  au  delà  des  limites  de  ce  qi 
voyoit;  il  favoit  bien  que  la  cha 
bre  dans  laquelle  il  étoit  ne  faif 
qu'une  partie  de  la  maifon,  cep< 
dant  il  ne  pouvoit  concevoir  coi 
ment   la   maifon  pouvoit  pareil 
plus  grande  que  fa  chambre.    Avs 
qu'on  lui  eût  fait   l'opération  , 
n'efpéroit  pas  un  grand  plaifir 

nouvc 


VUE 

^oaytau  fens  qu'on  lui  ptotnètcoîr  ^ 
-&  il  n'écoic  couché  que  de  l'avan- 
"tage  qu'il  auroic  de  pouvoir  appren- 
dre à  lire  &  i  écrire;  il  difoic ,  par 
exemple  j  qu'il  ne  pouvoir  pas  avoir 

1>lus  de  plaidr  a  fe  promener  dans 
e  jardin  lorfqu'il  auroic  ce  fens , 
4ju'il  en  avoir,  parcequ'it  s'y  pro- 
menoir libremenc  Se  aifémeoc ,  Se 
<ju'il  en  connoiffoiccous  les  diffcrens 
^ndroics;  il  avoic  mcme  crès-bien 
remarqué  que  Ton  écac  de  cécicé  lui 
avoir  cionné  un  avantage  fur  les  au- 
tres hommes,  avantage  qu  il  con- 
serva long-  cemps  après  avoir  obcenu 
le  fens  de  la  rue  ,  qui  écoic  d'aller 
la  nuit  plus  aifémenc  Se  plus  sûre- 
inenc  que  ceux  qui  voient.    Mais 
lorfqo'il  eut  commencé  à  fe  fervir  de 
ce  nouveau  fens  ,  il  étoîc  tranfporté 
de  joie;  il  difoic  que  chaque  nou- 
vel objet  écoic  un  délice  nouveau  ^ 
^  quefon  plaiHr  étoit  H  grand  qu'il 
ne  pouvoir  crop  l'exprimer.   Un  an 
après  on  le  mena  à  Épfomoù  la  vue 
cft  très- belle  &  crès-écendue  ;  il  pa- 
rue enchancé  de  ce  fpeAacle ,  &  il 
appeloic  ce  païTage  une  nouvelle  faf  on 
it  voir.  On  lui  âc  la  même  opéra- 
tion fur  l'aurre  œil  plus  d'un  an 
après  la  première ,  &  elle  réuffic 
également  ;  il  vit  d'abord  de  ce  fé- 
cond œil  les  objets  beaucoup  plus 
grands  qu'il  ne  les  voyoit  de  l'autre, 
oaiscependanc  pasaufli  grands  qu'il 
les  «voit  vus  du  premier  œil  ;  & 
lorfqu'il  regardoir  le  même  objet 
^^%  deux  yeux  si  la  fois  ,  il  difoit 
9*i«cet  objet  lui  paroilToit  une  fois 
p'tts  grand  qu'avec  fon  premier  œil 
couc  feul  j  mais  il  ne  le  voyoir  pas 
double ,  ou  du  moins  on  ne    pur 
pis  s'alTurer  qu'il  eue  vu  d'abord  les 
objets  doubles  lorfqu'on  lui  eut  pra 
caré  l'ufage  de  fon  fécond  œil. 

M.  Chefelden  rapporte  quelques 
autres  exemples  d'avsugles  qui  ne 
Tcme  XXX, 


fe  fouvenoient  pas  d'avoir  j^niais 
vu ,  Se  auxquels  il  ;ivoit  fait  la  mê« 
me  opérarion  ,  &  il  alTure  que  lorf- 
qu'ils  commcnçoient  â  apprendre 
à  voir ,  ils  avoienc  dit  les  mêmes 
chofes  que  ce  jeune  homme  donc 
nous  venons  de  parler ,  mais  i  la 
vérité  avec  moins  de  décail  ,  Se 
qu'il  avoir  obfervé  furtout  que  corn- 
me  ils  o'avoient  jamais  «u  befoinde 
faire  mouvoir  leurs  ywx  pendanc 
le  temps  de  leur  céciré#  ils  éroiçnc 
fore  embarralTés  d'abord  pour  leur 
donner  du  mouvem^nr ,  Se  pour 
les  diriger  fur  un  objet  en  par- 
ticulier ,  &  que  ce  n'étoit  que 
peu^â-peu ,  par  degrés  Se  avec  le 
temps  qu'ils  apprentienc  â  conduire 
leurs  yeux  ^  ^  â  Içs  diriger  fur 
les  objets  qu'ils  dcdroienc  de  conft- 
dérer. 

Il  faut  obferver  qu^  la  rrop 
grande  quantité  de  luoiière  eft  peuc- 
être  roue  ce  que  qu'il  y  a  de  plus 
uuiâble  à  l'osil ,  que  c'eft  une  des 
principales  caufes  qui  peuvent  oc- 
cafionner  la  cécité.  On  en  a.  des 
exemples  fréquens  dans  les  pays  du 
Nord ,  où  la  neige  écUirce  par  le 
foleil  éblouit  les  yeux  des  voya- 

Seurs  au  p^inc  qa'ils  fooc  obliges 
e  fe  couvrir  d  un  crêpe  pour  n  ê- 
tre  pas  aveuglés.  Il  en  eft  de  même 
àt%  plaines  fablonneufes  de  TÂfri* 
que  ;  la  réflexion  de  la  lumière  y  e(t 
n  vive ,  qu'il  n'eft  pas  poffible  d'en 
foutenir  reffët  fans  courir  le  rifque 
de  perdre  la  vue  \  les  psrfonncs  qui 
écrivent  ou  qui  lifent  trop  long' 
remps  de  fuite  ,  doivent  donc  , 
pour  ménager  leurs  yeux ,  éviter  de 
travailler  â  une  lumière  rrop  force  \ 
il  vaut  beaucoup  mieux  faire  ufage 
d'une  lumière  crop  foible  »  l'œil  s'y 
accoutume  biencoc  \  on  ne  pcuc 
couc  au  plus  que  le  fatiguer  en  di- 
minuant la  quantité  de  lumière ,  Se 
Y 


%7^  VUE 

on  ne  peut  manquer  de  le  ble (Ter  en 
la  multipliant. 

On  dit ,  que  U  foleil  donne  dans 
la  vue  ;  pour  dire  ,  que  les  rayons 
du  foleil  donnent  droit  dans  les 
yeux.  LcJoUil  me  donne  dans  la  vue^ 
&  m* éblouit. 

On  dit  figiircmentf  donner  dans 
la  vue  ;  pour  dire  ,  frapper ,  fur- 
prendre  par  un  éclat  agréable.  Ceae 
étoffe  donne  dans  la  vue  plus  que 
Vautre.  Cette  fille  lui  a  donné  dans 
la  vue. 

On  dit  de  même  fîgurément  d*u 
ne  chofe  qui  excite  le  de(ir ,  Tarn- 
bition,  <\\x*elle  donne  dans  la  vue. 
Cette  charge    lui  a  donné  dans    la 
vue.  ^ 

On  dit  f  tant  que  la  vue  ft  peut 
étendre  ;  pour  dire  »  jufqu'où  les 
veux  peuvent  appercevoir.  Et  dans 
le  mime  fens  on  dit  ,  jufquoù  la 
vue  peut  porter.  Ma  vue  ne  porte  pas 
jufque-là. 

On  dit  k  peu  près  dans  le  même 
feos-;  à  perte  de  vue.  Cette  allée  ejl 
à, perte  de  vue.  Et  l'on  dit  fîguré- 
ment »  faire  des  difcours  à  perte  de 
rue;  pour  dire  »  faire  des  difcours 
très-longs  ,  fort  éloignés  du  fujet , 
&  qui  ne  concluent  rien.  On  dit  de 
même ,  des  complimens  à  perte  de 
vue. 

On  dit  perdre  de  vue  une  chofe  ; 
pour  dire  ,  cefTer  de  la  voir.  Le 
vaiffeau  s'éloigna  en  peu  de  temps  ^ 
&  nous  le  perdîmes , de  vue.  Voifeau 
prit  l'effor  y  &  on  le  perdit  bientôt 
de  vue.  Et  Pon  dit ,  (\\\'on  a  perdu 
un  homme  de  vue  ;  pour  dire  ,  qu'on 
a  ceffé  de  le  voir.  On  dit  auffî  d'une 
affaire  ,  qa'o/i  Va  perdue  de  rue  ; 
pour  dire  ,  qu'on  ne  fait  ce  qu'elle 
ed  devenue. 

On  dit  fîgurément  qn*une  mère  ne 
perd  point  fa  fille  de  vue  ;  pour 
dire^  qu'elle   l'obferve  foigneufe- 


VUE 

ment.  Et  Ion  dit  d'un  homi 
fe  jette  dans  des  difcours  tr 
vés  ,  qu'o/2  ne  peut  le  fuivrc  ^ 
le  perd  de  vue. 

On  dit ,  garder  un  prîfo. 
vue  j  pour  dire  ,  le  gaidcr  < 
forte  qu'on  le  voit  toujours, 
dit  à  peu  près  dans  le  mcm< 
chaffer  un  cerf  à  vue.  Les  leyi 
eourent  quà  vue. 

On  dit  à  vue  d'œil  ;  pou 
autant  qu'on  en  peut  jugci 
vue  feule.  On  dit  encore , 
d'œil;  pour  dire ,  vîfiblem< 
cela  fe  dit  par  exagération  « 
lant  des  chofes  dans  lefqu< 
arrive  quelque  changement 
véritablement  imperceptibl 
yeux  dans  le  temps  qu'il  f 
mais  qui  ne  laifle  pas  de  p 
notable  au  bout  de  quelque 
Cet  enfant  croît  à  vue  d'œii 
femme  embellit  à  vue  d'œil. 
lade  dépérit  à  vue  d'ail. 

Oadit  fîgurément  avoir  ^ 
quelauun  ;  pour  dire  ,  avoi 
d'inlpeâion  fur  quelqu'un 
l'obferver ,  pour  le  diriger 
le  conduire  j  &  avoir  la  i 
quelqu'un  ;  pouz  dire,  veil 
tuellcment  fur  fa  conduite. 

On  appelle  lunette  de  lon^ 
une  lunette  d'approche  qui 
voir  diftindtement  les  objet 
gnés.  Les  lunettes  de  long 
font  une  invention  moderne. 

Vue  ,  fe  prend  aiilli  pour  Tinf 
des  chofes  qu'on  voit  ;   & 
fens  on  dit ,  voy€\  ces  étoffes 
ne  vous  en  coûtera  rien. 

On   dit  en   termes  de  E 
C\\x'ur2e   lettre    efl  payable 
pour  dire  »  que  le   payeur 

frayer  fur   le  champ,   lorfq 
ui  préfente  :  &:  1  on  die  ,  à 
jours  de  vue  ;  pour  dire  ,  à 


VUE 

jours  après  qu'on  Taura  fait  voir  â 
celui  qui  doit  la  payer. 

On  dit  ,  j'-^g^^  £une  chofc  À  la 
première  vur ;-  pour  dire  ,  la  pre- 
mière foîs^qu'ôn  la  rôic  ,  à  la  pre- 
mière infpe^dfcion':  Se  marcher  à  vue 
de  pdys ,  fe  conduire  à  vue  de  pays  ; 
pour  dire,  fans  favoir  prccifément 
la  route  du  lieu  où  Ion  va  :  &  figu- 
itm^niy  juger  à  vue  de  pays  ;  pour 
dire ,  jngcr  des  chofes  en  gros  Se 
fans  encrer  dans  le  détail,  juger  fur 
les  premières  connoidances  &  avant 
d avoir  approfondi.. 

On  die  auflî  ,  être  en  vue  j  être 
txpofé à  la  vue;  pour  dire  y'  erre  en 
uniieu  d'oà  l'on  peut  ècre  tu':'& 
dans  le  même  fens  i  peu  près ,  mec- 
ire  ums.  chofe  tn  vuev  'Il  Je  fie  à  la  vue 
de  l'ajffimblee.  Nous  jetâmes  l'ancre 
à  vue  de  cette  île.  Les  armées  font  en 
vue.  Il  entra  dans  le  fort  à  la  vue  de 
f  ennemi.  ,,;..• 

On  die  d'ime  chofil  qu'on  mlir- 
chande  fans  l'avoir  vue  ,  ^\von  en 
donnera  tant ,  la  vue  deffus  ;    pour 
dire ,  d  condition  qu'on  verra  au- 
paravant coniiTient  elle  eft. 
Vue,  fignilîe  aullî ,  la  manière  dont 
on  regarde  un  ob}et.  Une  vue  de  bas 
en  haut.  Une  vue  de  côte\  Et  dans 
ce  fens  on  dit ,  un  plan  à  vue  d'oi- 
feau  ;  pour^dire  ,  le  plan  d'un  bâti- 
meoc  ,  d'an  jardin  ,  d'un  lieu ,  vu 
de  haut  en  bas. 
YvE  y    fignifie  auflî  ,  toute  l'étendue 
de  ce  qu'on  peut  voir  du  lieu  où  Ton 
efl.  Son  appartement  a  vue  Jur  te 
Luxembourg.  La  vue  du  Palais  BôUr- 
ion  ejl  charmante. 

On  appelle  échappée  de  vue  ,  cer- 
taines vues  relferrces  entre  des 
moncagnes  ,  des  bois  U  des  mai- 
Tons.  Il  y  a  de  belles  échappées  de  vue 
dans  ce  p^yf^^ge. 

On  appelle  point  de  vue  ,  reten- 
due d'un  lieu  qui  borne  la  vue^  U 


VUE  i7t 

où  la  vue  peut  fe  porter.  Cette  mai-- 
fon  a  de  beaux  points  de  vue.  On  ap- 
pelle auflî  point  de  vue  y  l'endroit 
précis  d'où   il  faut  voir    les  objets 
pour  les  bien  voir.  Ce  tableau  n-ejl 
pas  dsksfon  point  de  vue.  Et  l'on  die 
iigurcment  d'un  homme  qui  afpire 
à  quelque  chofe  qu'il  efpère  d'ob« 
tenir,  de  poflcder  ,  que  c'ejl  là  fon 
point  de  vue. 
Vue  ,  iigniHe  aufli ,  un  tableau  »  «ne 
eflamp^  qui  repréfence\iD  lien,  un 

[valais  ,  une  ville ,  &c.^  xegardés  de 
om.  P''ue  de  Londres.   Il  a  gravé  les 
vues  de  plujleurs  maifons  royales. 

Vue  .  flgtiitie  auflî  fenêtre  ,  ouver*- 
ture  d'une  maifon  par  laquelle  on 
voit  fur  les  lieux  voiflns.  //  a  dro'u 
de  vue  fur  le  jardin  de  fon  voifin.  La 
Cour  l'a  condamné  par  Arrêt  à  bou^ 
cher  la  vue  qu'il  avoit  ouverte  fur  mon 
verger. 

On  appelle  vue  de  fervuude ,  une 

-  vue  qu'on'^eft  obligé  de  foufiiir,  en 

•'Vertu  d'un  titre  qui  eh  donne  .la 
jornlfance  au  vcffin.  Et  vue  defifuf 
france  ,  une  vue  dont  «on  a  la  joûif- 
fance  par  colératice  ou>'confen(e- 
ment  d'un  voifin ,  fans  riire. 

Vue,  fignifie  figurément  le  deflein 
quon  a-,  le  bût ,  là  fin  qu'pnfe  pro- 
'pofédans  une  affaire.  ILib  des  vues 
fecfeiiês.  Je  n'uvois  ^d'autre  vue,  que 
celle  dé  lui  rendre  fervice^P^rfonne 
n'entrera  dans  fes  vues.  Avoir  de 
grandes  vues.  Il  ne  lui  a  fait  cette 
promeffe  qu'en  vue  de  la  fèduire.  Il 
travaille  dans  la  vue  de  foutenir  fa 
famille. 

On  dit ,  avoir  une  chofe  en  vue  ; 
pour  dire,  fe  la  proposer *pour  ob- 
jet. //  n'a  pue  fon  intérêt  en  vue. 
On  dit  aufli ,  il  borne  fes  vues  à 
telle  chofe  ;  pour  dire  ,  il  n'a  pour 
objet  que  telle. chofe. 

On  dit ,  avoir  des  vues  pour  quel" 
qu'un  j    pour  dire  »  avoir  deilcia 


17*  VUL 

de  lai  procurer  <|uelaae  ATancage  : 
6c  )  avoir  des  vues  fur  quelquun  ; 
pour  dite  >•  avoir  deflèin  de  rem- 
ployer à  quelque  c  ofe.  On  dir 
Auffi  t  avoir  des  vues  fur  quelque 
chofe  ;  pour  dire^  former  le  deflfein» 
fe  propo(èr  de  robcenir. 

Vu  fi  9  fe  dir  aufli  généralemenr  de 
Taâion  par  laquelle  l'efprtc  con- 
noît.  Cela  n'a  pas  échappé  à  la  vue 
duPrinct. 

.  Oodif  i.peu  près  dans  le  même 
fens<»  que  rien  n  ejl  caché  à  la  vue  de 
Dieu. 

Ce  monofyllabe  eft  long. 
Vbyc\  B vr ,  pour  les  difFérencei 
relatives  qui  en  diftiogaenc  vues  y 
ace. 

VUlDANGEi  royei  Viï^angi. 

VUlDANGEURi  Fbyei  ViDAifGE0R. 

VUIDE  î  royei  Vide. 

VUlDERi  royq  Vider. 

YULCAIN  ;  nom  du  dieu  du  feu.  Les 
Poètes  le  font  fiUde  Jupiter  &.de 
Jonon.  U^toic!boî{eux>'&  cet  acci- 
«kni.  écotr  venu  de  ce  qu'à  £i  paif- 
fance  »  Jupiter  l'avoir  trocivé  fi  dif- 
forme &.  û  hideux  j  qu'il  le  préci- 
pita du  ciel  en  terre  >  &  dans  cette 
chute  il  fe  cafla  une  jambe  dont  il 
fut  toujours  efttopié.  Pqur  <le  con« 
fbler.deifa  di/grace  »  Jupiter  lui 
domia  i».  charge  de  forger  fes'fbu- 
dres  ;  il  avoir  pour  compagnons  de 
fon  travail  les  Cyclopes ,  forte  de 
demi  Dieux  >  d^une  taille  &  d'une 
figure  monftrneufes»  &  qui  n'a- 
voient  qu'un  œil  au  milieu  du 
front.  Les  plus  renommés  d'entre 
£es  ouvriers  étoient  Brome ,  Scéfo- 
pè  Se  Piracnion.  Us  avoienc  leurs 
principales  forges  dans  l'île  de  Lem- 
sos  >.  dans  celle  de  Lipari ,  Se  dans 
les  cavernes  du  Mont-Etna  en  Si- 
cile. 

O»  attrîbuoit  â  Vulcain  tous  les 
cavtagea  qiii  padbient   pour  de& 


VUL 

chefs-d'œuvres  ^  tels  que  h 
du  foleil ,  les  armes  d'A 
celles  d'Ènée ,  &c. 

Ce  dieu  époufa  la  belle 
mais  les  galanteries  de  fa  fe 
fendirent  laiable  de  tout  l'C 
Lui-même  contribua  à  les 
publiques.  Il  environna  d'ur 
de  fer  extrêmement  délié , 
qu'imperceptible  ,  le  lit  où 
&  Mars  étoient  couchés  eni 
Se  les  expdfa ,  dans  cet  état 
de  tous  les  dieux,  qui  fe  t 
rem  de  Vulcain  ,  &  eavij 
fort  de  Mars.  Homère  nous  s 
Que  Vulcain  fervoir  quelqu 
dieux  à  table'.dans  l'OUmpe 
ia  démarche  éroit  fi  plaifsmtn 
te  excitoit  dans  l'affemblét 
de  grands  éclats  de  rire« 

Le  culte  de  ce  dieu  étl 
d'Egypte,  où  il  avoit  un 
fuperbe.  Se  une  ftacue  h 
(fixante  quinze  pieds.  Les  E 
lui  avoiene  bâti  un  temple  ; 
.  lus  lui  confacra  des  quadri{ 
raia ,  c'eft-a-dire  ,  un  char  s 
quatre  chevaux  de  front.  0 
concitme  dans  fes  facrifices 
confumer  par  le  feu  les  vi 
fans  en  rien  réferver  poui 
tin  facré.  Tarquin  le  Vieil 
de  Rome  ,  après  avoir  de 
Sabins,  fit  brûler  enM*hon 
ce  dieu ,  leurs  armes  Se  U 
pouilles. 

Les  chiens  étoient  deftini 
der  fes  temples  ,  &  le  lion 
particulièrement  confacré.  I 
fctesqu'on  avoit  établies  en'l 
neur  ,  la  principale  étoit  < 
l'on  couroir  avec  des  torch 
mées  qu'il  falloir  porter  ju 
certain  but  fans  les  éteindi 
peine  d'infamie. 

Dans  les  monumens  où  i 
fféiknté^  on  le  voit  a.vec  di 


VUL 

he ,  les  cheveux  négligés ,  vècad'un 
Jiabit  oui  ne  lui  defcend  que  )uf- 
<]aaa-de(Ius  des  genoux  ,  portant 
far  la  t&re  un  bonnet  pointu  ,  dans 
la  main  droite  un  marteau  »  8e. des 
tenailles  dans  la  gauche. 
^  XJLGAIRE  i  adjeaif  des  deux  gcn- 
res.  Fulgaris.  Qui  eft  commun  ^ 
qui  eft  reçu  communément.  No* 
tion  vulgaire. 

On  appelle  auffi  vulgaire  ,  ce 
qui  n'a  lieu ,  ce  qui  n'eit  reçu  que 
parmi  le  peuple.  Expreffion  vul- 
gaire. 

On   appelle   langues    vulgaires  , 
par  oppoution  i   langues  favantes  , 
les  différentes  langues  que  les  peu- 
ples parlent  aujourd'hui.   Dans  le 
grec  vulgaire ,  on  reconnoïc  l'ancien 
grec  quon  appelle  grec  littéral. 
(^ULGiiiRE  ,  (ignifie  auffi  quelquefois^ 
trivial.    Ainfi  on   appelle    penfées 
vulgaires  j  fentimens  vulgaires  ,  des 
penféeà^  triviales  ,    des    fentimens 
tels  que  le  commun  du  peuple  a 
accoutumé  d'en  avoir. 

On  appelle  par    mépris  homme 
vulgaire ,  ame  vulgaire  ,  efprit  vul- 
gaire y  un    homme  qui  ne  fe  dif- 
tingue  en  rien  du  commun* 
Vulgaire,    eft  aulli   fubftantif ,  & 
fignifie  le  peuple ,  ou  ceux  de  quel- 
que état  qu'ils  foient ,  qui  n*ont  pas 
plus  de  lumières  que  le  peuple.  Le 
yulgaire  qui  refpecie  des  erreurs  myf 
térieufes  ^  méprife  fouvent  la  vérité 
toute  nue.  Lefage  ne  fe  repak point 
des  applaudi'jfemens  du  vulgaire. 

N'apprendras  -  tu  jamais  ,  amc  baffe  5t 

grodière , 

A  voir  par  d'autres  yeux  que  par  ceux  du 

vulgaire. 

Corneille. 


Voyc^  Ordinaire,  pouT  les  difFé- 
fences  relatives  qui  en  diftiflguent 
vulgaire  ^  &c.. 


VUL  173 

VULGAIREMENT  j  adverbe.  Fu/gb^ 

Communément,  f^ulgairement  par^ 

tant.  On  dit  vulgairement  que 

VULGATE  j  fubftanrif  féminin.  Ver- 
fion  Latine  de  l'Écriture  -  Sainte  » 
qui  eft  en  ufage  dans  TÉglife  Ca- 
tholique. 

Plulieurs  anciens  Auteurs  avoienc 
travaillé  à  procurer  aux  fidelles  de 
l'Églife  Latine  ,  des  verHons  de  la 
Bible  en  cette  langue.  La  plus  uni- 
verfellement  reçue  alors  rut  ap[5e- 
lée  Y  Italique  ;  elle  avoit  été  iaite 
fur  la  veriion  Grecque  des  Septen* 
ce.  On  la    nomnu  l'ancienne   lorf- 
que  S.  Jérôme  en  eut  compofé  une 
nouvelle  fur  THebreu.  Cette  der- 
nière verfion  eiTuya  d*abord  quel- 
ques critiques  ,  ce  qui  ne  Tempccha 
point  de  fe  répandre  infenfiblemert^ 
&  d*ctre  préférée  par  la  fuite   à  la 
Vul^ate  ancienne.    S.  Jérôme  n'a 
traduit  que  les  livres  de  l'Ancien 
Tedament  ,    écrits  otiginaîremcnc 
en  Hcbreu  ;  ceux  qui  ne  fe  trou* 
vent  qu'en  Grec  ,  comme  k  Sa- 
gelTe  ,   l'Eccléfiaftique  ,   les   deux 
Livres  des  Machabées  ,  la  Prophé- 
tie de  Baruch ,  les  deux  Livres  de 
Jérémie ,  les  Additions  qui  font  â 
la  fin  d'Efther  ,   les  deux  dernier» 
chapitres  de  Daniel ,  font  encore 
de  Tancienne  Vulgate  ;  les  Pfeau- 
mes   mêmes  ,   tels    que   nous  le» 
chantons  >  font  prefque  tout  entier» 
de  cette   ancienne  italique,  avec 
quelques  correftions  que  S.  Jérô- 
me fit  fur  la  veriion  Grecque  de» 
Septante  ,    mife  par  Origène  dans 
fes  Hexaples  ,  &  regardée  comme- 
plus  correéke   que  la  verfion   an- 
cienne.    Mais    la    traduâion    de» 
Pfeaumes  que  Ion  trouve  dans  le» 
œuvres  de  S.  Jérôme  ,  eft  faite  fur 
l'Hébreu.    Ce  Sainr  dofteur  a  aufC 
traduit  le  Nouveau  Teftament  :  il  a. 
iuivi  dans  fa  veriion  les  plus  za^ 


174 


VUL 


ciens  Manufcrits  grecs  »  dont  il  n  a 
changé  que  ce  qui  lui  a  paru  alté- 
rer le  fens  de  TÉcriture.  De  cette 
manière  ,     l'ancienne    Fulgatc  fut 
infenfiblement  réformée  fur  l  édi- 
tion de  S.  Jérôme  qui  devint  ia 
plus  commune  ,  &  qui  eft  la  feule 
dont  on  fe  ferve  dans  toute  TÉ- 
glife  Latine.  Les  plus  habiles  Pro-  ) 
teftans  ont  toujours  loué  cette  nou- 
velle   Vulgau  \    dont    la   diftion 
d'ailleurs  eft  plus   pure  que  celle 
de  l'ancienne.   On  a  publié  diflPé- 
rentes  éditions    de  cette  nouvelle 
Terfion  ,    avec    quelques    correc- 
tions ;   mais  l'édition  que  l'Éghfe 
Latine  a  adoptée  ,    eft  celle   qui 
fat  faite     par    l'autorité   de   Clé- 
ment Vlll   en   1591  :    quoiqu'elle 
foit  plus  parfaite  que  celle  qui  pa- 
rut par  Tordre  de  Sixte  V  en  1 5  90, 
elle  n'eft  cependant  point  exempte 
de  défauts  :  le  Concile  de  Trente , 
dit  Bellarmin ,  en  déclarant  la  f^ul-  \ 
gau  authentique  dans  fa  quatrième 
Sefljon  ,    nous  a  affuré    par  cette 
dccifion  ,    que ,  dans  tout  ce   qu» 
concerne  la  foi  &  les  mœurs  ,  h 
Vulgatt  n'a  aucune  erreur  ,  ic  que 
les  fidelles  peuvent  y  ajouter  une 
foi  entière  ;    mais    les   Pères    du 
Concile,  ajoute  ce  dodeur,  n'ont 
pas  prétendu  par-li  préférer  cette 
tradudion  aux  originaux. 

VULNÉRABLE;  adjeftif  des  deux 
genres.  Vulncrabilïs.  Qui  peut  être 
bleflTé.  Achille  ^  félon  Us  Poètes ,  né- 
toit  vulnérable  qu'au  talon.  \\  eft 
moins  ufiié  ^^invulnérable. 

VULNÉRAIRE  ;  adjeûif  des  deux  , 
genres.  II  fc  dit  des  médicamens 
qui  font  propres  à  guérir  les  plaies. 
Tous  les  baumes  font  vulnéraires.  La 
véronique ,  la  grande  confoude ,  Vai- 
gremoine^  le  millepertuis  ,  font  des 
planter  vulnéraires.-  Il  croît  beaucoup 


VUL 

d^ herbes  vulnéraires  fur  ces  monta* 
gnes. 

On  appelle  ,  eau  vulnéraire  »  celle 
qu'on  tire  des  herbes  vulnéraires. 
VupÉRAiRE ,  s'emploie  auffi  fubftan- 
livement.  //  fa'u  ufagt  de  vulnérai-^ 
res.  On  lui  a  recommandé  de  prendrez 
des  vulnéraires  pour  guérir  f on  malk 
d*tflomac. 
Vulnéraire  ,  fe  dit  en   particulier 
d'une  plante  qui  croît  aux  lieux  mon- 
tagneux ,  arides  ,  fablonneux  ,   tes 
dans  des  pâturages  crayeux  expofé:^ 
au  Soleil.  Sa  racine  eft  flmple^loiiM 
gue ,  droite ,  ligneufe ,  noiiatre ,  â^ 
d'un  goût  légumineux  :  elle  pouffa 
des  tiges  à  la  hauteur  d'enviroo.u^ 
pied,  grêles,  rondes,  velues  »  vrm: 
peu  rougcâtres,  couchées  par  terre     ; 
(ts  feuilles  font  rangées  par  paires  , 
le  long  d'une  côte  (impie  ,  terminée 
par  une  feule  feuille,  femblablesi 
celles  de  la  rue  de  chèvre  ,  mais  plus 
iTîoclleufes,  velues  en>de(Ibus,  & 
tirant  fur  le  blanc  ,  d'un  vert  jaunâ* 
tre  en-de(ru$,d'un  goût  doux ,  mêlé 
d'âcreté:  celles  oui  fouticnncnt  les 
fleurs ,  font  plus  larges  que  les  au* 
très,  oblongues  &  membraneufes. 
Ses  fleurs  naiflent  en  Mai  â^Juin, 
aux  fommets  des  branches,  difpo- 
fées  en  bouquets ,  légumineufes ,  jau- 
nes, foutenues  chacune  par  un  calice 
fait  en  tuyau,  enflé,  lanugineux  & 
argentin.  Lorfque  la  fleur  eft  paf- 
fée ,  ce  calice  s'enfle  encore  davan- 
tage ,  &  devient  une  velHe  qui  ren- 
ferme une  capfule  membraneufe, 
remplie    ordinairement   d'une    ou 
deux  petites  femcnces  jaunâtres  qui 
mûrifTent  en  Juillet  &  Août. 

Cette  vulnéraire  cultivée  dans  les 
jardins ,  donne  une  variété  à  fleur 
blanche;  toute  la  plante  eft  vulné- 
raire, confolidante  ,  ^opre  pour 
guérir  les  plaies,  étant  pilce ,  &  ap. 
pliquce  deflus  en  cataplafme. 


VUL 

V  \JLSON ,(  xMarc  )  fleur  de  la  Colom- 
bicre ,  de  la  religion  prétendue  re- 
formée ,  &  Gentilhomme  de  la 
chambre  du  Roi ,  mourut  en  1658. 
Ayant  un  jour  furpris  fa  femme  en 
adultère ,  il  la  tua  elle  &  fon  galant  j 
il  vint  tuflî'tôt  en  pofte  à  Pans  folli- 
citer  fa  grâce , qu'il  obtint.  Cet  cvè 
nement  arriva  a  Grenoble  en  1618. 
Depuis  on  mendçoit  dans  cette  ville 
les  femmes  coquettes  de  XiiFulfonade. 
Ses  ouvrages  lont  1*^.  Lafcicncs  hé^ 
roïqut ,  traitant  de  la  nohhjfc  ,  de  l'o- 
rigine des  armes ,  &c.  in-foL  Paris , 
chez  Cramoify ,  1^44.  Cet  ouvrage 
fut  augmenté  &  réimprimé  dans  la 
même  ville  en  \6G^.  C'eft  la  plus 
belle  &  la  meilleure  édition  de  ce 
livre,  Tun  des  meilleurs  que  nous 
ayons  pour  la  fcience  du  filafon. 
1^.  Recueil  de  plufieurs  pièces  ^figu- 
res £  armoiries^  in-fol.  Paris  1^89. 
j^.  Le  Théâtre  ^-'honneur  &  de  che- 
Valérie  ,  ou  le  miroir  hijlorique  de 
la  NobleJJè ,  contenant  les  combats  j 
les  triomphes ,  les  tournois  ,  les  jou^ 
tes ,  les  armes ,  Us  caroufels  ,  Us 
courfes  de  bagues ,  Us  gages  de  bataiU 
/es  j  les  cartels  ,  Us  duels  ,  les  dtgra- 
dations  de  Noblejfe  j  &c.  Paris,  i  ^48 , 
1  vol.  in-foL  ouvrage  curieux  & 
très-utile  pour  connoitre  le  céréoio- 
nial  de  lancienRe  chevalerie,  & 
pour  rintelligence  de  nos  vieux 
romans. 
/ULVE  ;  fubftantif  féminin  ,  &  ter- 
me d'Anatomie.  L'orifice  du  vagin  , 
ou  Tefpace  qui  eft  entre  les  grandes 
lèvres  des  parties  naturelles  des 
femmes. 

On  a  vu  une  iîlle  qui  n'avoir 
abfolument  point  de  vulve  j  un  pe- 
tit troo  du  méat  urinaire  étoit  feu- 
lement au  dehors.  Son  amant  vint 
i  bout  de  la  féduire,  &  le  coït  ne 
put  fe  pratiquer  que  par  l'anus ,  n'y 
ayant  pas  d'autre  ouverture  favora- 


VUR  175 

ble.  La  fille  conçut  :  elle  devint 
groffe,  &  au  bout  de  neuf  mois  elle 
accoucha  heureufement  par  l'anuf* 
Ce  phénomène  qui  paroît  unique  , 
s'explique  en  difant  que  l'orifice  de 
la  matrice  s'ouvroit  dans  le  reâum 
a  la  portée  du  doigt,  comme  1  inf- 
pcétion  des  parties,  faite  par  M. 
Dupuy,  Chirurgien  de  la  fille.  Se  . 
par  plufieurs  autres  Accoucheurs,  le 
démontra.  ^ 

La  mère  de  la  fille  qui  contioif- 
foit  fon  vice  de  conformation,  fou- 
tenoit  avec  force  qu'il  étoit  de  toute 
impoffibilité  qu'elle  fût  grotfe.  Ce- 
pendant le  fait  devint  bien  palpable 
par  l'accouchement ,  ôc  il  ne  fut  plus 
permis  d'en  douter.  A  la  foitie  de 
l'enfant ,  il  fe  fit  une  déchirure  de- 
puis l'anus  iufqu'au  petit  trou  que 
nous  avons  dit  être  le  méat  urinaire 
de  cette  fille,  dont  les  règles  for- 
toient  par  l'anus. 

Lorlqu'un  Accoucheur  reçoit  une 
fille  qui  vient  au  monde  ,-  il  doit 
avoir  foin  de  lui  biennetto)er  la 
vulve  &  les  nymphes,  parce  que 
la  matière  fébacée  s^  ramalfe  en 
quantité  dans  le  fein  de  la  mère  , 
&c  il  peut  quelquefois  en  réfulter 
des  accidens  fi  elle  vient  à  fe  rancir* 

VURTEMBERGjvoy.ViRTEMBERG. 

VURTZBOURG.;  ville  confidérable 
d'Allemagne  ,  Capitale  de  l'Evêché 
de  même  nom,  fur  le  Mein,  qu'on 
paife  fur  un  pont,  à  18  lieues  au 
fud-oueft  de  Bamberg ,  &  à  1  20  au 
nord-oueft  de  Vienne.  Elle  a  éié 
autrefois  impériale  ,  m.iis  elle  eft 
aujourd'hui  lujette  à  îbn  Evêque  qui 
y  réfiJe. 

L'Evêché  de  Vurrzbourg  com- 
prend la  principale  partie  de  laFran- 
conie  j  il  confine  avec  le  Comté 
d'Henneberg,  le  Duché  de  Cobourg^ 
l'Abbaye  de  Fulde ,  l'Archevêché 
de  Mayence ,  le  Marqiiifat  d*An(^ 


l^6  VYC 

pAch,  TEvcchéde  flbnberg,  &  le 
Comté  de  Vercheim.  Il  a  16^  lieues 
de  long  fur  10  de  large,  &  com- 
prend 51  Bailliages.  L'Evêque  efl 
Prince  de  Vuiczbourg  &  Duc  de 
Franconie. 

Le  Chapitre  efl;  comporé  de  25 
Chanoines ,  &  de  5  Dignitaires.  On 
ne  peut  parvenir  â  cet  Evcchc  fans 
avoir  été  Chanoine. 
VURlfeEN }  petite  ville  d'Allemagne 
dans  la  haute  Saxe  y  à  fix  lieues ,  cil , 
de  Leipiick» 
VYCHERLEY ,  (Guilliume  )  Pocte 
^     Anglois,  né  en  1640,  à  Clive  en 
Angleterre ,  paifa  quelques  années 
en  France  dans  fa  première  jeuneffe. 
Il  jembrafTa  la  religion  Catholique } 
mais  dès  qu*il  fut  de  rerour  d  Lon- 
dres ,    il  redevint   Proteftant  ,  & 
dans  la  fuite  il  quitta  Thérélle  pour 
la  Catholicité.   Après  s'être  appli- 
qué à  récuJe  du  Dtoit ,  il  fe  livra 
à  des  occupations  plus  conformes  â 
fow  gcnie  ,  ic  â  celui  du  temps. 
Châties  II  étoit  fur  le  trône  d*Aii- 
^Icterre;  c'ctoic  le  règne  des  plai-' 
Cus  ôc  de  Tefpric.   Ce  Monarque 
inftruit  du  talent  de  Vychcrlejr  pour 
la  Pociie,  lui  Br  un  accueil  dillin- 
gué.  Le  Poëce  lui   plaifoit  par  la 
vivacité  de    fon    im^iqinaiion  ,   & 
par  les  agrcniens  de  (on  caractère. 
Vycherley  «ut  le  bonheur  de  gagner 
le  ccrur  de  laCornteflTe  de  Drcglieda 
qu'il  époufa,   &  qui  le  fit  maître 
de  tous  (es  biens  ;  mais  la  mort  la 
lui  ayant  ravie,  fon  droit  lui  fur 
contefté ,  &  les  fraisdu  Procès  joints 
i  d'autres  accidens  ,  le  mirent  hors 
d'état  de  fatisfaire  à  l'impatience  de 
fes  Créanciers.  Il  paila  lept  ans  en 
prifon  ,&  y  feroit  peut-être  demeuré 
pluî  long  temps  j  fans  la  générofiré 
du  Roi  Jacques  11,  qni   au  forrir 
d'une  rcprcfeniatidn  d'une   de  fes 
pièces,  ordonna  que  (qs  dettes  fuf- 


VYC 

fent  payées  »  &  accompagna  cette 
gtâce  d'une*  penûon  annuelle,  de 
100  liv.  fterlings ,  qui  lui  fut  payée 
jufqu'au  temps  de  la  retraite  de  ce 
Prince. 

Vycherley  fe  maria  une  féconde 
fois  en  1715  ,  â  lage  d'environ 
So  ans,  onze  jours  feulement  aérant 
fa  mort.  C'étoit  un  homme  d'un 
commerce  âifé,  qui  n'avoit  rien  de 
la  mifanthropie  dont  on  auroit  pu 
le  foupçonner  ,  (i  Ton  avoit  jugé  de 
lui  par  l'efprit  fatyrique  &  dur  qui 
caraûérife  fes  pièces  de  théâtre.  Il_ 

étoit  bon  ami ,  zélé  pour  ceux  qu'il 

atFeâionnoic  j  mais  il  avoit  beau—- 
coup  de  penchant  pour  le  libetti-^- 
nage,  &  fes  éciits  s*en  refle&tcnt^ 
Vycherley    vivoit    dans   le    graiicL 
nK>nde  j  il  en  connoiffoit  parfaire— 
ment  les  vices  &  les  ridicules,  ôc 
■  les  peignoit  du  pinceau  le  plus  fer- 
me ,  Se  des  couleurs  les  plus  vraies. 
On  a  de  lui  quatre  pièces  de  théâtre; 
1°.  /e  MiCanthrope j  qu'il  a  imité  de 
Molière.  Tous  les  traits  de  Vycher- 
ley font  plus  forts  &  plus  hardis  que 
ceux  de  notre  Mifanthrope;  mail 
anffi  ils  ont  moins  de  fineile.  L'Au* 
teur  Anglois a  corrigé  iefeul  défaut 
qui  foit  dans  la  pièce  de  Molière  } 
m  manque  d'incrigue  &  d'intérct. 
La  pièce  Angloife  eft  in tére Hante  , 
&c  l'intcigue  en  eft  ingénieufe.  !•• 
Une  autre  pièce  non  moins  fingu- 
iière ,  &  non  moins  hardie  qu'il  a 
aufli  imitée  du  Pocce  François  ,  c'eft 
une  efpèce  à' Ecole  de^  femmes  ,  qui 
efl  bien  l*cco!e  du   bon  comique , 
mais  non  celle  de  Thonnèteté  &  de 
la  décence.   Ses  deux  autres  pièces 
ont  pour  titre  (  en  François  }  l'amour 
dans  un  bois  .  6*  le  Gentilhomme  mat'» 
tre  à  danftr.  La  première  fut  repré» 
fcntée  en  1 6yi.  On  imprima  â  Lon» 
dres,  en  1718  ,  tes  œuvrer  pofthu- 
mes.  On  avoit  publié  en  1720,  un 

volutDe 


17»  XAC 

Xavier;  rancôc  d*anc  duc  »  comme 
dans  excepter;  tantôt  enfin  il  fe  pro- 
nonce comme  s  ^  comme  dans 
Auxerre^  Bruxelles  y  Sec. 

A  la  fin  da  mot ,  il  a  le  fon  tantôt 
de  cr  joints  enfemble»  comme  dans 
ceux-  ci ,  qui  ont  p<iiré  de  la  langue 
Grecque  dans  U  nôtre^  ScU^Sphinx^ 
Linx  ,  &c.  &  dans  ce  mot  pris  du 
Latin ,  préfix  ;  tantôt  il  fe  prononce 
comme  j  à  la  fin  d'un  mot ,  c'eft-à- 
dire  que  devant  une  voyelle  ,  il 
a  le  fon  adouci  du  ^  »  comme  baux 
à  longues  années  ;  &  que  devant  une 
confonne>  on  à  la  fin  d'un  fens,  il  ne 
fert  qu'à  ren(ire  plus  longue  la  der- 
nière fyllabe  du  mot,comme^r/.Vjcri^- 
cifixypdix^  choix  ^  animaux  ^  généreux. 
Kn  cerrains  mots  tels  quet&c  & 
JixyW  ne  fe  prononce  point  devant 
une  confonne  ;  il  a  le  fon  du  ^  de* 
vant  une  voyelle;  fc  quand  il  e(l 
final,  ou  qu'il eft  fuivi  d'un  repos, 
il  fe  prononce  fortement  comme  s. 
yoye[  d'ailleurs  ce  que  nous  difons 
de  cette  Lettre  au  mot  Orthographe. 

X»  fur  les  monnoies,  indique  celles 
qai  font  frappées  i  Amiens. 

XACCA  ;  ville  de*Sicile  dans  la  val- 
lée de  Mazare ,  fur  la  côte  méridio- 
nale de  111e ,  avec  un  port ,  i  1 5; 
lieues ,  fud-oued,  de  Paierme* 

XACCA ,  Philofophe  Indien  ,  eft 
regardé  par  les  Japonois  comme  leur 
Légifiateur.  Ce  peuple  auquel  il  a 
efiTeâivement  appris  la  métempfy 
cofe  &  la  Théologie  des  Chinois 
idolâtres,  lui  a  donné  un  rang  par- 
mi les  Dieux  du  premier  ordre.  Il 
y  a  même  une  Sefte  de  Bonzes 
dans  laquelle  Xacca  eft  regardé 
commt  Kf  premier  Dieude  l'Empire» 
Les  Brachmanes  difenr  que  ce 
Philofophe  a  foufièrt  quatre- vingt 
mille  fois  U  métempfycofe ,  6c  que 
fon  ame  a  paifc  en  autant  d'animaux 
ai  ditFcienus  crpèc^s. 


XAN 

XAGÙA  i  port  de  l'Amérique 
nie  de  Cuba ,  fur  la  côte  m 
nale ,  entre  l'iie  de  Pinos  ic 
de  Spirita  Sandlo  ,  enviro 
lieues  du  port -de  la  Triniti 
un  des  plus  beaux  ports  de 
rique,  il  a  ^  lieues  de  cire 
une  petite  île  dans  le  mili 
l'on  trouve  de  l'eau  douce, 

XALON;  rivière  d'Efpagne  q 
fource  dans  la  nouvelle  G 
auprès  de  Médina- Céli,  &  f 
bouchure  dansTEbre^au-di 
S-irragolFe. 

XANTHE  ;nom  d'un  fleuve  di 
gie,  célèbre  dans  les  écrits  d 
tes ,  parce  qu'il  couloic  prêt 
ville  de  Troye.ll  a  fa  fource  a 
Ida,  ic  fon  embouchure  dai 
chipel ,  vis-i- vis  de  l'île  deX 

XANTHIUM  ;  fubftantif  m; 
Plante  dont  la  tige  s'élève  à 
teur  d'un  pied  &  demi.  I 
rameufe^  velue,  marquée  Ai 
rouges,  s'écendant  au  Iar| 
feuilles  font  beaucoup  plus 
que  celles  de  la  Bardane, 
approchant  de  celles  du  pas 
dentelées  en  leurs  bords ,  d'i 
un  peu  acre,  tirant  fur  l'a 
que;  fa  fleur  eft  un  bouquet 
tons ,  fcmblables  ï  de  petites 
&  contenant  chacun  une  et 
ces  fleurons  tombent  facil 
&  ils  ne  laiflTenr  après  eux 
graine;  mais  il  naît  fur  les 
pieds  qui  fleuriflent  ,  des 
oblongs  j  gros  comme  de 
olives ,  hériffés  de  piquans  q 
tachent  aux  habirs  :  chac 
ces  fruits  eft  divifé  dans  j 
gueur  ,  en  deux  loges ,  qui 
ment  des  femences  oblooc 
racine  eft  petite ,  blanche  i" 
nie  de  fibres  affez  groffey. 
plante  croît  dans  les  terres  j 


iSo  XEN 

bonne  heare  fous  la  difcipllne  det 
Platon»  qui  lui  donna  fon.aniicié  &  I 
fon  eftime.  Il  Taccompagna  en  Si- 
cile ,  &  comme  Denis  le  Tyran 
menaçoic  un  jour  Platon»  en  lui 
difant  que  quelqu'un  lui  coupcroit  la 
tece ;  perfonne' y  repondit  Xinocrate, 
ne  le  fera  avant   d!ayùir   coupé  la 
mienne.     Il  étudia  fous  Platon  en 
même  temps  qu' Ariftote ,  mais  non 
pas  avec  les  mêmes  talens.,  car  il 
ivoit  Tefprit  lent ,  &  la  conception 
4iure,au  lieu  qu'Ariftote  avoir  Tef- 
prit  vif  &  nénériant.   Cette  diffé- 
rence dans  lesdifpoGcions  des  deux 
Difciples  »  faifoit  diie  au  maître 
^ue  le  premier  avoit  befoin  cC éperon  , 
.  if  l'autre  de  bride.   Ce  Philofophe 
fuccéda  dans  l'Académie  d'Athènes 
i,  Sjpeufippe,  fuccefleur  de  Platon^ 
la  leconde  année  de  la  C  X  Olym- 
piade, la  fiff  avant  J.  C.  Il  exi*» 
{;eoir  de  fes  Difciples  qu'ils  f<pi([hnt 
es  Mathématiaues  avant  de  venir 
fous  lui  ,    &  il  renvoya  un  jeune 
homme  qui  ne  les  fa  voit  point,  en 
difant  qu*il  ri^yoit  point  la  clef  de 
la  Philofjplûe.  Le  changement  qu'il 
opéra  dans  les  mœurs  de  Polemon, 
jeune  libertin,  fit  tant  d'impreflion, 
^ue  quand  il  paroiflbit  dans  lesrnes,, 
la  jeune(fe  débauchée  s'écartoit  pour 
éviter  fa  rencontre.  Les  Athéniens 
renvoyèrent    en    Ambaflàde    vers 
Philippe  ,  roi   de  Macédoine ,  & 
long-temps  aptes  vers  Antipater  ; 
ces  deux  Princes  ne  purent  jamais> 
le    corrompre    par    leurs    préfens. 
AL-xandre  le  Grand  eut  tant  d'efti- 
me  pour  lui ,  qu'il  lui  envoya  trenre 
taleus,.c*e(V-i-dire  ,  pJus  de  50000 
écus..  Les  Députés  du  conquérant 
Macédonien  étantarrivés^il  les  in- 
vita a  foupet:  Le  repas  fut  celui  d'un 
Phikifophe  fobre  &  auftère.  Le  len- 
demain lU  lui  demandèrent  à  qui  ils 
vxjuloifixit  qu'ils  comgtalffint  Le's.cin- 


XEN 

quante  tsAçns}  Le  fouperd'hîe 
répondit-il,  ne  vous  a-t-ii  pK 
comprendre  que  je  nai  pas 
d'Argent^  Votre  maître  doit  i 
der  pour  lui  ^  parce  quil  a  f 
monde  à  nourrir  que  moi.  Les 
tés  d'Alexandre  lai  firent  néai 
de  fv  grandes  u>ftance8  ,  qu' 
trente  mines,  c*cft- à-dire, 
livres,  comme  un  gage  de  I 
teâion  du  Monarque,  & 
qu'il  faifoit  de  fes  dons. 

Xénocrate  mourut  vess  1 

fième  année  de  la  CX  VI  Oly  n 

le  314  avant  Jefus-Chrift , 

8  X  ans. 'Il  avoit  compoféàb 

d'Alexandre,  i^.Un  Traité 

de  régner.  1^.  Six  Livres  de 

iure»  3^.  Six  Livres  de  la  1 

phie.  4*.  Un  des  Richejfes.  K 

ouvrages   ont  été  détruits 

temps.  Ce  Philtyfophe  ne  rec 

foit  point  d'autre  Divinirc 

Ciel  &  les  fept  Planètes.  Il 

tel  empire  fur  fes  pafiîon! 

fembloicêtre  en  quelque  f( 

dedus.  de  l'humanité.  Il  et 

ve,  &  d'un  caradère  fi  féri- 

fi  éloigné  de  la  poli  telTe  des 

niens^  qoe  Platon  Texhortc 

vent  à  facrifier  aux  Giâces. 

froit  très-patiemmer.r  les  rc 

des  de  ce  Philofophe  ;  &  le 

l'excitoit  à  fe  défendre,// /z^i 

aznjl  j  répondit-il  ,   que  pc 

avantage.  Xénocrate  brilla 

par  fa  chafteté.  Il  avoit  ac 

tel  empire    fur  lui-mêm< 

Phryné,  la  plus  belle  Court 

la  Grèce  j  ayant  parié  de 

fuccomber,  n'en  put  jama 

à  bout  ,  quoiqu'elle  eût  < 

tous  les  moyens  imaginable 

me  on  fe  moquoit  d'elle  en 

l'obliger  de  payer  la  gagea 

répondit,  <\\x  elle  n  avoit poii 

parcequMU  avait  parié  de.£ 


iSi 


XEN 


ceptes  qu'il  y  mêle  peuvent  être 
très-utiles.  Xénophon  ,  die  M.  de 
Voltaire  ,  fait  de  la  vie  de  Cyrus 
un  roman  moral ,  à  peu  près  l'em- 
blable  â  notre  JéUmaquc.  li  corn* 
mence  par  Tuppoier ,  pour  faire  va- 
loir l'éducation  mâle  &  vigoureufe 
de  Ton  héros ,  que  les  Mcdes  croient 
des  voluptueux  plongés  dans  la  mol- 
leiFe.  Lés  habirans  de  THircanie  > 
que  les  Tattares  alors  nommés  Scy- 
thes y  avoient  ravagée  pendant  tren- 
te années ,  étoienr-ilsdes  Sibarytes  ? 
Tout  ce  qu'on  peut  aflTurer  de  Cy- 
rus ,  c'eft  qu'il  fut  un  grand  con- 
3uérant  ,  par  conféquent  un  fléau 
e  la  terre.  Charpentiers  donné  une 
traduélion  françoife  de  la  Cyropé- 
die.  1^.  VHlftoirc  de  l'expédition 
de  Cyrus  le  jeune  contre  fon  frère 
^naxerxès  ^  &  de  ce<te  mémorablj 
retraite  des  dix  mille  donc  il  eut 
prefque  tout  Thonneur.  D*Ablan- 
court  a  traduit  cet  ouvrage,  f"^. 
VHiftoire  Grecoue  en  fept  livres. 
Elle  commence  où  Thucydide  z  fini 
la  Tienne  }  elle  a  aufll  été  traduite 
en  François  par  à'AHancourt.  4^. 
Les  dits  mémorables  de  Socrate  ,  en 
quatre  livres.  3  ^.  Un  excellent  petit 
Traité  intitulé  Y  Économie^  6^.  VÉ- 
loge  d'Agefilas.  7^.  L* apologie  de 
Socrate.  8*.  Un  Dialogue  intitulé 
Hieron  ou  le  Tyran ,  entre  Hieron  Se 
Simonide.  9^  Un  petit  Traité  des 
revenus  ou  des  produits  de  l*Attique. 
xo^.  Un  autre  de  Vart  de  monter  & 
de  drejfer  les  chevaux.  1 1  **.  Un  ttoi- 
iîème  fur  la  manière  de  les  nourrir. 
11''.  Un  petit  Traite  de  la  Chajje. 
1 3  ^.  U n  excellent  dialogue  intitulé  ^ 
le  Banquet  des  philojophes,  14**. 
Deux  petits  Traités  y  Tun  du  gou- 
vernement des  Lacédémoniens  & 
l'autre  du  gouvernement  des  Athé- 
niens. Les  Livres  des  Equivoques 
qu'Annius  de  Viterbc  &  d'autres  lui 


XER  - 

ont  attribués  ,  ne  font  ni  de  1 
dignes  de  lui.  Les  meilleure 
tions  de  (es  œuvres  font  cel 
Francfort  en  1(174  >  d^Oxfor 
grec  &  en  latin  j  ôc  d\i  Louv 
161^.  Les  ouvrages  de  Xén< 
font  très- propres  à  former  les 
mes  d'cratj  Scipion  TAfiicj 
Lucullus  les  lifoient  fans 
Comme  Céfar ,  ce  pbilofop 
à  la  fois  grand  capitaine  Se 
hiftorien  ,  tous  deux  fe  font 
mes  avec  autant  d*élégance  q 
pureté  y  fans  art  &  fans  affeâ 
Le  dialeâe  attique  qu'il  em 
refpire  une  douceur  ii  aimi 
qu'on  diroit  ,  dit  un  Rhéteur 
les  grâces  repofoient  fur  hs  1 
Les  Grecs  lui  donnent  le  fi 
d'Abeille  grecque  &  de  Mu/e 
nienne.  Ce  fut  Xénophon  qi 
blia  rhiftoire  de  Thucydide. 

XÉRÈS  DE  BaDAJOZ    ou  DE  LO! 

VALLtRos  ;  ville  d'Efpagne 
l'Ellrémadure  ,  fur  le  torrent 
dilla>  à  onze  lieues,  fud  ,  d 
dajoz. 

XÉRÈS  DE  LA  Fronter  A  \  vHU 
Hdérabled'Efpagnedans  l'Ane 
fie  j  à  fept  lieues ,  nord ,  de  C 
Se  â  dix-neuf ,  fud ,  de  SevilU 
terroir  eft  très  fertile  ,  couvei 
rangers ,  de  citronniers,  d'olivi 
d'autres  arbres  fruitiers.  Les  1 
y  produifent  les  meilleurs  vini 
pagne.  C'eft  aux  environs  de 
ville  que  Rodetic ,  dernier  R< 
Goths ,  perdit  en  7 1 1  une  bî 
décifive. 

XÉROPHAGIE  ;  fubframif  fén 
Nom  qu'on  donnoit  dans  la  p 
tive  égiife  à  labdincnce  des 
miers  chrétiens  ,  qui  penda 
carcme  ne  mangeoicnt  que  di 
&  des  fruits  fecs. 

Cette  eTpèce  de  feime  fe  j 
quoic  pendant  les  fix  jours 


i84  XEU 

Xeïixès  II ,  Roi  de  Perfe ,  après  fon 
père  Arcaxcrxès  Longuemain  ,  Tan 
du  monde  3579  ,  le  4:5  avant  Jé- 
sus-Christ ,  fut  adaflmé  un  an 
après   par  fon  frère  Sogdîen ,  qui 

■  s*empara  du  rrône.  Xerxès  n'avoir 
tenu  le  fceprre  que  d'une  main 
foible. 

XEUXIS ,  Peintre  grec  .  croit  natif 
d'Hcraclce  ;  mais  comme  il  y  avoir 
un  grand  nombre  de  villes  de  ce 
nom  »  on  ne  fait  point  au  jufte  de 
laquelle  il  ctoir.  Quelques  Savans 
conjeâarcnc  néanmoins  qu'il  étoic 
d'Héraclce ,  proche    Crorone ,    en 
Italie.  Xeuxis  fut  difciple  d'Apol- 
lodore  ;  mais  il  porta  i  un  plus  haut 
degré  que  fon  Maître  Tinrelligence 
&  la  pratique  du  coloris  &:  du  cbir 
obfcur.    Ces    parries    enfentielies, 
qui  font  principalement  la  magie 
de  l'Art,  firent  rechercher  fes  ou- 
vrages avec  empreflcmenr.  Ses  fuc- 
cès  le  mirent  dans  une  telle  opu 
lence,  qu'il  ne  vendoic  plus    fes 
tableaux,  psrceque,  difoit-il,  au- 
cun prix  n'était  capable  de  les  payer. 
Apollodore  far  mauvais  gré  à  Xeu- 
xis de  la  répuration  qu'il  fe  faifoit 
pir  fes  talens ,  &  ce  rival  indigné 
ne  put  s'empêcher  de  le  décrier  vi- 
vement dans  une  faîyre,   L'Élève 
»e  fir  que  rire  de  la  colère  de  fon 
Maître.  Ayant  fait  un  tableau  reprc- 
fentant  un  athlète  avec  la  dernière 
vérité ,  il  fe  contenta  de  mettre  au 
bas  :  On  le  critiquera  plus  facilement 
qu*on  ne  l'imitera.  Les  Anciens  ont 
aafll  beaucoup  vanté  le  tableau  d  une 
Hélène  que  ce  Peintre  fit  pour  les 
Agrigentins.  Cette  nation  lui  avoic 
envoyé  les  plus  belles  filles  d'Agri- 
gente.  Xeuxis  en  retint  cinq  ,  & 
c'eft  en  réunifiant  les  grâces  &  les 
charmes  particuliers  à  chacune  qu'il 
conçue  l'idée  de  la  plus  belle  per-  I 
fonne  du  monde  que  fon  pinceau  | 


XEU 

tendît  parfaitement.  Les  C 

tes  jaloux  de  la  belle  Grec 

le  pinceau  de  Xeuxis  avoit 

ire  parmi  eux  ne  le  firent 

voir  que  difficilement  &  | 

l'argefH ,  ce  qui  donna  lieu 

que  mauvais  plaifant  d'ap] 

portrait  Hélène  la  court/fann 

maque  ne  pouvoir  fe  lalfer 

rer  ce  chef-d'oeuvre.  H  pal 

gulièremcnt   une    heure    o 

chaque  jour  a  le  confidérer. 

ces  hommes  froids ,  incapat 

prouver  la  moindre  émotioi 

peâ:  du  beau,  remarquoit 

faurs  dans  ce  fameux  tablea- 

ne(  mes  yeux  j  dit  un  adn 

au  cenfeur ,  &  vous  verni  q 

une  divinité.  Ce  Peintre  lail 

narure  dans  toute  fa  vérité. 

repréfenté  des  raifins  dans  u 

beille ,  mais  avec  un  tel  a* 

les  oifeaux  fcduics  venoiei 

becqueter  \ts  grappes  peinti 

autre  fois  il  ht  un  rableau 

jeune  garçon  portoit  un  pani 

rempli  de  railîns.  Les  oifea' 

renr  encore  pour  manger  c 

Xeuxis  en  fut  mécontent ,  & 

s'empccher  d'avouer    qu'il 

que  le  porteur  fut  mal  repri 

puifqu'il  n'écartoit  point  lesc 

Xeuxis  avoit  des  talens  fupé 

mais  il  n'étoir  point  fans  ce 

teurs.  Parrhafius  en  fut  un 

reux  pour  lui.  11  appela  un  j 

Peintre  en  défi.  Xeuxis   pi 

fon  tableau  aux  raifins  qui  t 

renr  les  oifeaux  mcmes  ;  ma 

rhafius  ayant  montré  fon  ou 

Xeuxis    impatient    s'écria  : 

donc  ce  rideau  ,  &  c'étoit  ce 

le  fujet  de  fon  tableau.  Xeu3 

voua  vaincu, puifqu  il  n'avoit 

que  des  oifeaux,  &  que  Par 

l'avoir  féduir  lu^-mcme.  Ou 

choit  i  Xeuxis  de  ne  favoir  < 


XIM 

primer  les  paffions  de   Tame ,  de 
«ire  les  extrémiccs  de  fes  figures 
trop  prononcées.  Si  l'on  en   croit 
Fellus ,  ce  Peintre  ayant  repréfenté 
Une  veille  avec  un  air  extrêmement 
ridicule  ,  ce  tableau  le  fie  tant  rire 
qu'il  en  mourut. 
?ilCONA;  petite  ville  d'Êfpagne  au 
royaume  de  Valence,  à  fix  lieues  j 
fud-oueft,  d'Alicante. 
?dLOA;  rivière  dEfpagne  au  royau- 
me d'Arragon.  Elle  a  fa  fource  au- 
près d'Albarazin  ,  Se  fon  embou- 
chure dans  le  Xalon  auprès  de  Ca- 
Utajud. 
XILOCASTRO  î    petite    ville    ou 
bourg  de  la  Morée  dan«  le  duché 
de  Clarence,  à  deux  lieues  j  fudj 
du  golfe  de  Lépante. 
XIMENËZ,  (François)  né  à  Torre- 
iagana  dans  la  vieille  CaiHlle  en 
I437,  fit  fes  études  à  Alcala  6c  d 
S^lamanque.  On  neluiappritqu'une 
icholailique  aufli  sèche  qu'infipide. 
Oéjçoûré  de  ce  fatras ,  il  fc  rendit 
^  Rome;  mais  ayant  été  volé  dans 
/on  voyage ,  il  n*en  rapporta  qu'une 
bulle  pour  la  première  prébende  qui 
Vaqueroit.  L'Archevêque    de  To- 
lède la  lui  refufa,  6c  le  fit  mettre 
^11  prifon  dans  la  tour  d'Uceda.  Un 
I^rètre  qui  y  étoit  prifonnier ,  &  qui 
fcmcloitdeprophécifer^  lui  prédit 
çijii'il  feroit  un  jour  Archevêque  de 
Tolède.  Ayant  été  mis  en  liberté, 
il  obtint  un  bénéfice  dans  le  diocèfe 
de  Siguença ,  &  le  Cardinal  Gonfa- 
Iczde  Mendoza,qui  en  étoit  Evc- 
que ,  le  fit  fon  grand  Vicaire.  Xi- 
menez  dégoûté    du    monde    entra 
c]aclqi:e  temps  nprcs  chez  les  Cor- 
deliers  de  Tolède  ,  &  fit  fes  vœux. 
Ses  talens  lui  procurant  une  foule  de 
vifites  5  il  fe  retira  dans  une  folitude 
nommée  Cajiancly  6c  s  y  livra  à  l  e- 
c^de  des  langues  orientales  &  de  la 
Théologie.  Ses  Supérieurs  Ten  lirè- 


XIM  iSj 

renc  pour  le  confacrer  a  la  direc- 
tion &  à  la  chaire.  La  Reine  Ifabelle 
qui  Tavoit  choifi  pour  fon  confef- 
feur  le  nomma  à  TArchevcihé  de 
Tolède  en  1495.  Ximenez  n'ac- 
cepta qu'après  un  ordre  exprès  du 
Pape  en  1498.  Sa  vie  ne  fut  plus 
dès  ce  moment  qu'un  tiffii  de  bon- 
nes œuvres.  Les  portes  de  fon  palais 
furent  toujours  ouvertes  aux  indi- 
gens  y  il  les  écoutoit  avec  bonté ,  H- 
toit  leurs  requêtes.  Se  les  foulageoit 
avec  une  charité  libérale.  Il  vifita 
les  Eghfes,  les  Collèges,  les  Hôpi- 
taux, &  employa  (qs  revenus  à  les 
réparer  &  â  les  orner.  Il  purgea  fon 
diocèfe  des  ufuriers  &  des  lieux  de 
débauches ,  calfa  les  Juges  qui  rem- 
plifToient  mal  leurs  charges»  &  mit 
en  leur  place  des  perfonnes  dont  il 
connoilTbit  rintégritc  &  le  défintc- 
relloment.  Il  tint  un  fynode  à  AU 
cala ,  &  un  autre  a  Talavera ,  oii 
il  fit  des  réglemens  très-  fages  pour 
le  Clergé  régulier  &  féculier.  Ftrdi-  2ir^ 
naml  6c  Ifabelle  lui  confièrent  le  ..  V*" 
foin  de  réformer  les  ordres  reli^ 
gieux  y  dont  le  défordre  étoit  ex« 
trème.  Les  Cordeliers  eurent  re- 
cours à  routes  fortes  de  moyens  pour 
perdre  le  Reformatent ,  juiqu  i 
mettre  un  poignard  entre  les  mains 
de  fon  propre  frère  pour  le  faire  pé- 
rir. Leur  Général  vint  de  Rome 
pour  détruire  Ximenez  dans  l'cfprit 
de  la  Reine.  Ce  Moine  fougueux, 
dans  une  audience  qu'il  obtint  d'Ifa- 
belle,  parla  avec  tant  d'impuden- 
ce ,  que  la  Princefle  lui  répondit  : 
Savr^vous  qui  vous  êtes  y  &  à  qui 
vous  pjrU^?  Oui  y  Madame  ^  répli- 
qua rinfolent  Cordelier  ,y>yiij  que 
je  parle  à  IfdhelUyqui  y  comme  moi^ 
neft  que  cendre  &  poujjière.  Malgré 
les  traverfes  qu'on  fufcita  i  Xime- 
nez ,  il  vint  à  bout  de  la  réforme , 
&  fon  zèle  ne  tarda  pas  à  ctre  ré- 
  a 


iStf  XI  M 

compenfé.  Le  Pape  Jules  II  fho-^ 
nvira  de  la  pourpre  romaine  en  i  f«7, 
ôc  le  Roi  Ferdinand  le  Catholique 
lui  conB.i  Tadminidration  des  anai* 
res  d*Ecat.  Son  premier  foin  fut 
de  décharger  le  peuple  du  fubfide 
onéreux  nommé  acavaU.  Ses  vues 
(q  rournèrenr  enfuire  du  côte  des 
Mahométans ,  qu  il  voulut  ramener 
ï  ia  religion  chrccienne»  Il  en  bap- 
tifa  plus  de  crois  mille  dans  une 
place  fpacieufe,  où  il  fie  brûler 
ralcoran.  L'ambition  enttoit  pour 
beaucoup  dans  fon  zèle  ;  il  vouloir 
étendre  la  dominatioi>  d'Efpagne 
chez  Us  Maures  \  il  le  fit  en  eftee 
par  la  conquête  de  la  ville  d*Oran 
qu'il  entreprit  en  1509.  Comme 
l'Archevêché  de  Tolède  fe  les  em- 
plois qu*il  avoir  à  la  Cour  produi- 
loient  de  grands  revenus»  il  réfolut 
4e  faire  lui-n>eme  cette  conquête  à 
fes  dépens  ;  mais  il  eut  plus  d'un 
obftacle  â  furmonter.  Les  officiers 
mécontens  d'avoir  pour  chef  un  gé- 
néral qui  portoit  lafouune  fous  fa 
cuiraue ,  refusèrent  de  s'embar- 
<iuer.  Les  efprits  étoient  difpo(cs 
k  la  r^iTjIte  *,  Ximenez  fort  de  fa 
tente  pour  les  ramener  ;  mais  à 
peine  a-t-il  commencé  de  parler 
aux  rébelles ,  qu'un  foldat  l'inrcr- 
lompit  infolemmcnt ,  en  crianr  : 
de  l* argent ,  point  de  harangue.  Xi- 
menez  s'arrête  pour  le  chercher  des 
jeux.  L'ayant  reconnu,  il  le  fait 
arrêter  &  peoJte  fur  le  champ  en 
£à  préfcnce»  puis  il  continua  i  par- 
ler. La  rébeliion  étant  calmée  par 
cet  exemple  de  fëvérité  »  (a  Sorte 
compoféedc  quatre  vir.grs  vaideaux 
£brrit  de  Canhagène  le  \6  Mai»  fie 
débarqua  hjeareufemem  fur  les  co- 
tes d'Afrique.  Le  jour  de  l'ouver- 
ture du  ficge  étant  arrivé-,  le  Car- 
dinal gueiritsr  montai  cheval  ^  re-^ 
\hxK  «e  £e&  Q^iEoemens  gojpii&uux  1. 


XI M 

&  accompagné  à^%  Eccléfîs 
&  des  Religieux  qui  Tavoien 
Il  étoit  précédé  d'an  Cordel 
portoit  devant  lot  la  croix 
pifcopale ,  &  qui  avoit  l'é 
coté  j  de  même  que  tous  les 
Prêtres  féculiers  &c  régulier 
eut  un  combat.  Le  Cardiaa 
avoir  karaiigué  fcs  foldats 
s'enfermer  dans  une  chape! 
il  demeura  profterné  tant  qi 
la  bataille.  Le  fuccès  de  ce 
treprife  fut  plus  heureux  qt 
devoit  penfer.  Les  Efpagno! 
une  attaque  des  plus  violent 
foncèrent  la  cavalerie  des  infi 
&  en  firent  un  horrible  c 
Etant  entrés  dans  la  ville  ,  i 
sèrent  tout  au  fil  de  l'épée 
diftinâion  d'âge  ni  de  fexe.  L 
le  Cardinal  revint  de  cette 
dition  ,  atsffi  glorieufe  queba 
le  Roi  Ferdinand  alla  à  fa  rei 
}u(qii'i  quaue  lieues  de  Sev 
mit  pied  à  terre  pour  l'em 
Ces  marques  d'amitié  n* 
guères  fincères  ;  Eerdinanc 
enoit  le  pouvoir  de  Ximei 
wi  avoir  refuft  Gonfahe  pc 
général.  Le  Cardinal  choifit 
Navarre ,  â  qui  le  Monarque 
gnol  écrivoit  :  ««  empêchez 
9>  homme  de  rcpafTer  fi-tot 
M  pagne  \  il  faut  ufer  autant 
it  le  pourra  »  fa  perfonne  &  i 
>%  gent  ^.  Le  conquérant  < 
rendit  des  fervices  plus  effet 
fa  nation.  Prévoyant  une  i 
extraordinaire ,  il  fit  faire  d 
niers  publics  à  Tolède yï  h\ 
i  Torrelagula,  &  les  fit  r 
de  blé  à  fes  dépens.  Ce  hier 
une  telle  impréflion  fur  les 
que  pour  en  conferver  la  méi 
on  en  fix  graver  l'éloge  dans 
du  Sénat  de  Tolède  &  dans  I 
publique.  Le  RoifceEdinandj. 


iS8 


XIM 


Îrès  de  vingt  millions  poar  les  be- 
bi  is  de  réuc  &  du  peuple.  Per- 
fonne  n*ignore  qu'il  forma  dans  fa 
villearch.épircopale,  en  faveur  des 
filles  de  condicion  ,  un  ccablille- 
ment  que  Louis  XIV  a  imiré  depuis 
pour  le  fotibgement  de  la  pauvre 
noblelTe.  Ximcnez  fonda  l'Univer- 
fité  d'Alcala  ,  &  fie  imprimer  la 
Bible  d^  Complute,  quia  fcrvi  de 
mo Jcle  à  tant  d'autres.  Elle  fut 
achevée  en  1517  ,  en  fix  volumes 
infoL  Se  en  quatre  langues.  Elle  eft 
fort  rare.  On  y  trouve  le  texte  hé- 
breu tel  que  les  Jaifs  le  lifent»  la 
verfion  grecque  des  Septante  ,  la 
verfion  latine  de  St.  Jérôme ,  que 
nous  appelons  Vulgau  ,  &  la  para- 
phrafe  chaldaïque  d'Onkelos  fur  les 
cinq  livres  deMoïfe  feulement.  On 
7  travailla  pendant  plus  de  douze 
ansjXimenez  s'y  appliqua  lui-mcme 
avec  beaucoup  de  foin  &  en  fit  la 
dépenfe.  Il  acheta  fept  exemplaires 
en  hébreu  ,  &  donna  tout  ce  ou*on 
voulut  pour  les  anciens  manufcrits 

{;recs&  latins.  Il  fitencoreimptimer 
e  mi(rel&  le  bréviaireMozarabe  di- 
rigés par  Oriiz  j  &  pour  conferver  la 
mémoire  de  ce  rie  »   il  fit  bâtir  une 
chapelle  auprès  de  TÈglife  métro* 
politaine  de  Tolède  ,  &  y  fonda  des 
chanoines  &  des  clercs  qui  y  célé< 
broient  journellement    loffice    en 
cette  langue.    Quoique     Ximenez 
écrasât  Torgueil  des  grands  ,  il  fa- 
voit  fermer  les  oreilles  à  leurs  mur- 
mures. Il  répondit  â  des  perfonnes 
qui  vouloient  qu'on  recherchât  les 
auteuLS    de  quelques  difcours  qui 
avoient  été  tenus  contre  lui  :  «  que 
»  lorfqu*on  étoit  élevé  en  dignicé, 
"  &  qu'on  n'a  voit  rien  i  fe  repro- 
»  cher  ,  on   devoir  laiiTer  aux  in- 
»  férieurs  la  mifcrable  confolation 
»  de  venger  leurs  chagrins  par  des 
>y  paroles  9>.  L'éclat  de' tant  de  qua* 


i 


XIN 

litéx  brillantes  fut  un  peu  terni  pall^ 
uelques  défauts.  Ce  Pr^f^t  f»^ 
er,  dur,  opiniâtre j  ambitieux^ 
&  d'une  mélancolie  fi  profonde» 
qu'il  étoit  prefque  toujours  infup^ 
portable  dans  la  focicté  ,  Se  aftz 
fouvent  à  charge  à  lui-même* 

XINCHEU;  ville  de  la  Chine  ,  danj 
la  province  de  Huquanp;,  dont  elle 
eft  la  douzième  métropole.  Elle  a 
fix  autres  villes  dans  fon  départe^ 
ment. 

XIPHIAS  ;  fubftantif  mafculin.  Conf- 
tcllationde  l'héraifphèrc  auftral  qot 
n'eft  point  vifible  dans  nos  climats. 

XlPHOÏDEj  adje<aif.  Terme  d'A- 
natomie  qui  ne  fe  dit  qu'en  cette 
phrafe  ,  cartilMgc  xiphoidc.  C'eft 
ainfi  qu'on  nomme  le  cartilage  qui 
eft  au  bas  du  fternum  ,  &  qu'on  ap- 
pelle vulgairement  W/ourcheete. 

XIQUANI  j  nom  d'une  Divinité  Japo* 
noife,  que  l'on  croit  prendre  un 
foin  paticulier  des  petits  enfans  & 
des  jeunes  gens.  On  la  repréfente 
ornée  de  toutes  les  grâces  qui  accom- 
pagnent  la  jeune(re,&  revêtue  d'une 
robe  route  brillante  d*étoiles.  Elle 
a  quatre  bras ,  dont  l'un  tient  un 
enfant  embralTé  ,  l'autre  eft  armé 
d'un  fabre,  le  troifième  porte  un 
ferpent,&  le  quatrième  un  anneau 
rempli  de  nœuds.  On  a  coutume 
de  placer  â  côté  d'elle  un  perro- 
quet ,  mais  aucun  Voyageur  ne  nous 
apprend  pourquoi. 

XÉTRAGUPTEN  i  les  Indiens  appel- 
lent ainfi  le  Secrétaire  du  Dieu  des 
Enfers,  qui  eft  chargé  de  tenir  un 
regiftre  exad  des  aâions  de  chaque 
homme  pendant  fa  vie.  Lorfqu'un 
défunt  eft  préfenté  au  tribunal  du 
Juge  infernal,  le  Secrétaire  lui  met 
en  main  le  mémoire  qui  contient 
toute  la  vie  de  cet  homme.  C'eft 
fur  ce  mémoire  que  le  Dieu  dea 
enfers  règle  fon  arr.t. 


XOA 

rOARCAM  }  c'eft  le  nom  qae  don- 
Dent  les  Indiens  au  premier  des  cinq 
£aradis  qu'ils  difenc  être  ficués  dans 
rs  Cieux  »  &  qui  font  habités  par 
les  âmes  des  hommes  vertueux.  Le 
Xoarcam  eft  le  fcjourdes  trois  cens 
trente  millions  de  Dieux  que  recon* 
nuit  la  Théologie  Indienne.  Ils  font 
accompagnés  d'un  très-grand  nombre 
de  femmes  fort  belles,avec  lefquelles 
ils  palFentles  plus  heureux  momcns. 
Qarante-huit  mille  Pcnitens   par- 
tagent leur  félicité.     Le  Préfident 
de  ce  féjour  délicieux  eft  un  certain 
Devandiren  qui  a  pour  fa  part  deux 
femmes  &   cinq  concubines  d'une 
i>eauté  raviflTante.  Il  paroic  cepen* 
dant  que  fes  defirs  ne  font  pas  en- 
core fatîsfaits  »  s'il  ea  faut  croire 
une  aventure  plaifante  qui  lui  arriva 
autrefois,  félon  le  rapport  des  Doc- 
teurs Indiens.  Devandiren  déjà  dé- 
goûte de  fe«  femmes  j  apprit  qu'il  y 
avoit  auprès  du  Gange  un  fameux 
Pénitent,  nommé  Gaudamcn  ^  qui 
*  Voit  une  femme  parfaitement  bel- 
Is»  Il  n'en  fallut  pas  davantage  pour 
^3Cciter  la  convoitife  du  Dieu  qui 
5  ^chemina  auflî  tôt  vers  la  cabane 
^l  Pénitent ,  &  commença  à  dreffer 
*^s  batteries  contre  fa  fen^me  y  mais 
toutes  fes  pourfuites  furent  inuti- 
^^s.  La  femme  du  Pénitent  avoit 
toutes  les  grâces  de  fon  fexe,  fans 
en  avoir  Ta  fragilité.    Devandiren 
rebuté  ,   eut    recours   à    l'artifice. 
Ayant  remarqué  que  Gaudamen  ne 
tïianquoit  jamais  de  fe  lever  toutes 
ks  nuits  ,  dès   qu'il  entendait  le 
chant  du  coq  ,  pour  aller  fe  baigner 
dans  le  Gange  ,  il  bâtit  làdcfTus  un 
ftratagcme  qui  lui  réuflît  mal.  11  fe 
transforma  en  coq ,  s'en  alla  auprès 
de  la  cellule  du  Pénitent ,  &  chanta 
beaucoup  plutôt  que  le  coq  ordi- 
naire n'avoit  coutume  de  chanter. 
Le  Pénitent  qui  fentoit  qu'il  n'a- 


XOC  189 

voit  pas  fon  contingent  de  fomméil^ 
fut  furpris  d'entendre  (itôt  le  fignal 
de  fon  lever.  Il  triompha  cepen- 
dant de  la  paredb,  &  s'en  alla  fuc 
le  bord,du  âeuve  pour  faire  fes  abla- 
tions accoutuméejt.  Il  ne  tarda  pas 
à  reconnoitre  qu'il  s'étoit  levé  beau- 
coup trop  matin  ,  &  que  Theure^  de 
fes  dévotions  étoit  encore  fort  éloi- 
gnée. Il  s'imagina  qu'un  rêve  lut 
avoit  peut  être  fait  entendre  le  chanc 
ducoq,quoiqu'iln  eût  pas  effective- 
ment chanté,  &  s'en  retourna  chez 
lui ,  dans  le  deffcin  de  fe  recoucher. 
Mais  il  fut  étranjcmenc  furpris  , 
lorfqu'il  trouva  fa  place  occupée  par 
Devandiren.  Le  Dieu  ne  fut  pas 
moins  éronné  de  fon  côté  de  voir 
le  Pénitent  revenir  luôt.  Gaudamen 
s'emporta  en  imprécations  contre 
Devandiren  ,  Se  fouhaita  que  fon 
corps  devînt  tout  couvert  de  figures 
pareilles  à  celles  des  patries  natu- 
relles, afin  que  rout  le  monde  fût 
témoin  de  fon  incontinence  y  fouhaic 

Ïui  s'accomplit  dans  l'inflanr  même. 
>evandiren  affligé  de  fe  voir  dans 
un  équipage  fi  ridicule  ,  conjura 
Gaudamen  de  ne  pas  poufTer  fi  loin 
fa  vengeance  ^  mais  toute  la  grâce 

3u*il  put  obtenir  du  Pénitent ,  fut 
e  paroître  aux  yeux  du  monde  tout 
couvett  d'yeux,  tandis  qu'à  (ts  pro- 
pres yeux  il  paroitroit  toujours 
chargé  de  ces  honteufes  figures.  La 
femme  du  Pénitent  quoiqu'inno- 
cente ,  éprouva  aufii  le  refTentimcnc 
de  fon  mari,  qui  par  fes  malédic- 
tions la  changea  en  pierre.  Mais 
dans  la  fuite ,  Viflnou ,  fous  la  forme 
de  Ram,  ayant  marché  fur  cette 
pierre  ,  rendit  à  la  femme  de  Gau- 
damen fa  première  figure. 
XOCHlCOPALLf;  fubftantif  mafc. 
Arbre  de  médiocre  hanreur  des 
Indes  occidentales  ;  il  eft  commun 
dans  la   province   de   Méchoacaa, 


ipo  XOC 

Son  tronc  &  fon  écorce  produifent 

I»ar  TinciAon  une  liqueur  qui  fent  le 
imon ,  &  i  laquelle  on  attribue  la 
vertu  de  la  réHne  copal.  Les  feuil- 
les de  cet  arbre  font  longues  de 
cinq  i  Hx  pouces  «  &  larges  de 
deuxjd*un  vert  obfcur  \  fes  fleurs 

.   font  compofces  de  quantité  d'éta- 
mines  jaunes. 

XOCOXOCHITL  ;  fabftamif  mafcu- 
lin.  Arbre  particulier  à  la  province  { 
de  Tabafco,  dans  la  nouvelle  Efpa 
gnej  ce  qui  fait  que  les  Epagnols 
ont  nommé  fon  fruit  poivre  de 
tabafco.  Cet  arbre  eft  très- grand  ;  fes 
feuilles  font  femblables  à  celles 
d'un  oranger  ,  &  d'une  odeur 
agréable  ;  fes  fleurs  font  rouges  , 
reflemblent  à  celles  d*un  grenadier , 
&ont  lodeurde  lorange^fes  fruits 
font  ronds ,  d*abord  verts  ,  enfuire 
roageârres  j  enfin  ils  deviennent 
noirs  \  leur  goùc  eft  fort  acre  ;  on 
s'en  fert  pour  aflaifonnec  les  ali- 
mens. 

]tOMOTL}fubftantif  mafculin.  Ef- 

fièce  de  canard  du  Mexique ,  dont 
e  dos  ic  le  delTus  des  aîles  font 
noirs:  fa  poitrine  eft  brune.  Quand 
cet  oifeau  eft  en  colère,  les  plumes 
dudelTus  de  fa  tct^' forment  une 
tuppe, 

Seba  donne  la  Hgure  de  ce  canard , 
Bc.  dit  que  cet  oifeau  a  la  tcrc  d'un 
rouge  agréable,  &  ornée  d'une  belle 
huppe.  11  a  le  bec  jaune,  terminé 
en  ene  poinre  très-aiguc ,  &  mar- 
qué pardeifous  d'une  tache  noiiâ- 
rre  ,  femblable  à  celle  qui  règne 
au  coin  de  fes  yeux.  Son  dos  &  fa 
poitrine  font  d'un  ronge  pale  ;  le 
haut  des  ailes  eft  d'un  jaune  clair , 
^c  le  bas  d'un  rouge  incarnat.  Sa 
queue  déployée  en  éventail  ,  tfl 
nuancée  d'un  rouge  éclatant ,  Se  d'uti 
lleau  jaune  à  rextrémiic.Les Indiens 


XUK 

emploient  les  plumes  de  cet  o 
pour  fe  parer. 

XUCAR  }  (  le  )  rivière  d'Efpagn 
a  fa  fource  dans  la  nouvelle  Ca( 
&  fon  embouchure  dans  la  ^ 
rerranée  ,  après  avoir  iraver 
royaume  de  Valence. 

XUDOGROD;  ville  de  la  Ta 
d'Europe ,  dans  la  Croatie,  fu 
frontières  de  la  Dalmatie  »  i 
lieues ,  nord,  de  Stbenico. 

XUICHEU;  ville  de  la  Chine 
la  province  de  Kiangfl  dont  el 
la  dixième  Métropole.  Elle  a 
autres  villes  dans  fon  départei 

XUNKING  5  ville  de  la  Chine 
la  province  de  Suchuen ,  don 
eft  la  troinème  Métropole.  1 
neuf  autres  villes  dans  fon  dé] 
menr. 

XUNNING;  ville  de  la  Chine 
la   province  de  Junnan  ,  don 
eft  la  douzième  Métropole, 
a  aucune  autre  ville  dans  fon  c 
tement. 

XUNTEj  ville  de  la  Chine  da 
Pckeli ,  dont  elle  eft  la  cinqi 
Métropole.  Elle  a  huit  autre 
les  dans  fon  département. 

XYLONj  fubftantif  mafculin.  I 
qui  produit  le  coton.    f^oye{ 

TONNIER. 

XYLOPHORIEj  fubftantif  fér 
Fcte  des  Hébreux  >  dans  laque 
portoit  en  foUnnité  du  bois  au 
pie  pour  l'entretien  du  feu  fac 
oriiloit  toujours  fur  l'autel  des 
çauftes.  On  ne  trouve  point 
fcte  marquée  dans  aucun  endr 
l'Ecriiu  rt ,  mais  Jofephe  en  faii 
tion  dans  le  Livre  fécond 
guerre  des  Juifs.  Selden  pi 
que  cette  provifion  fe  fait  d: 
mois  Ab,  qui  revient  i  pci 
à  Juilict  :  d'autres  la  mette 
mois  HUil  ,  qui  répond  au 
d'Acùc.    Les  Rabbins   enfei 


XYL 

qa*ofi  préparoir  avec  grand  foin  le 
bois  qui  dévoie  ècre  brûlé  fur  Tau- 
tel  ,  qu  on  le  ncttoyoit  très  propre- 
ment, &  qu'on  n'y  LiiAToit  ni  pour- 
riture ,  ni  xien  de  gâté  ou  de  ver- 
mou'u. 
^[YLOSTEUM;  fubftanrif  mafculin. 
ArbrifTeau  qui  croît  fur  les  Pyré- 
nées. 11  poulTc  un  bois  blanc  ;  fes 
feuilles  font  oblongues  >  niolles  , 
d'un  vert  blanchâtre,  un  peu  ve- 
lues. Ses  fleurs  font  blanchâcres, 
attachées  deux  à  deux  fur  un  même 
pédicule ,  formées  en  tuyaux  ,  éva- 
fées  en  cloche  ,  &  découpées  en 
quatre  ou  cinq  parties  :  ces  tuyaux 
iont  foutenus  par  un  double  calice. 
Ce  calice  après  la  chute  des  fleurs 
devient  un  fruit  à  deux  baies  ,grof- 
fcs  comme  de  petites  cerifes  ,  mol- 
les ,   rouges  ,    remplies  d'un  fuc 
amer ,  dciagréable ,  ôc  de  quelques 
ièmcnces  applaties ,  prefque  ovales. 
Ce  fruir  au  nombre  de  cinq  ou  C\x 
baies,  eft  émctique  Se   purgatif.  Il 
n*eft   point  d'ufage  en  Médecine. 
XYNOÊCIES  j  fubftaniif  féminin  plu- 
riel ,  &   terme  d'antiquité,    Fctes 
célèbres  chez  les  Athéniens,  infti- 
tuées  ail  fujet  de  la  réunion  que 
Théfée  fit  de  toutes  les    bourga- 
des   6c    petites    communautés  de 
rAttique,en  un  feul  corps  de  Ré- 
publique. Elles  étoient  fignalées  par 
des  faciificcs  ,  des  jeux  &  des  repas 
publics  dans  le  Pi  ytance. 
XYSTARQUE  i  fublbntif  tnafculin, 
&   terme   d'antiquité.  Officier  qui 
prélidoir  aux  Xvlics  v?<:  an  ftade  >  & 
qui   étoit   le    fécond  Offi  ier    des 
Gymnafes  Grecs  ,  ou  le  Lieutenant 
du  Gymnafiarque. 
XYSTE  i  fubllan:if  ni*rculin,  &  terme 
datjtiqaité.     Cétiit   ch.z  les   an- 
ciens  un  lieu   d.  ftiné    à  différens 
eierctcesien  voici  kfoime  tfcL'u- 
iage* 


XYS  19^ 

On  faifoit  l'alignement  d^une 
place  carrée  ',  ayant  de  circuit  deux 
ftades»  qui  font  250  pas.  Trois  d<i 
fes  faces  avoient  un  portique  (im- 
pie y  avec  de  grandes  falles  de(fous  » 
oii  les  Philofophes  8c  autres  gens 
de  Lettres  fe  rendoient  pour  dif- 
courir  &  s'entretenir  enfemble  :  i 
la  face  qui  dévoit  être  tournée  au 
midi  j  les  portiques  étoient  doa* 
blés,  de  peur  que  les  pluies  d'hi- 
ver ou  d'orage  ne  puffent  paflTer  juf* 
qu'au  fond  ,  &  qu'en  été  l'on  eue 
aufli  le  moyen  de  s'éloigner  davan- 
tage du  Soleil.  Au  milieu  de  ce 
portique  >  il  y  avoit  une  grande 
falle  d'un  carré  &  demi  de  long  » 
où  l'on  donnoit  leçon  aux  enfans  } 
a  côté  de  cette  falle  étoient  les  éco- 
les des  jeunes  filles  ;  fur  le  derrière 
étoit  le  lieu  où  les  Athlètes  altoîenc 
s'exercer  *,  plus  avant  >  tout  au  boue 
de  la  façade  du  portique,  on  avois 
des  bains  d'eau  froide. 

A  main  gauche  de  la  falle  de» 
jeunes  gens ,  les  Lutteurs  s'alloienc 
frotter  d'huile ,  pour  fe  rendre  tet 
membres  plus  fouples  ic  plus  robuf^ 
ces ,  &  proche  de  «la  étoient  la  cham- 
brc  froide  où  ils  venaient  fe  dé- 
pouiller. On  entroit  enfuite  dan» 
la  chambre  tiède,  où  l'on  cou%men^ 
çoit  à  faire  du  feu  ,  &  à  fe  tenir  un 
peu  chaudemenr,  pour  entrer  après 
dans  letuve,où  le  poëie  étoit  d'un 
coté  ,  &  de  l'autre  le  bain  d'éati 
chaudcr  L'Archircdte  ayant  bict> 
confidéré  que  la  Narure  ne  pafle^ 
jamars  d'une  extrémité  â  l'autre  , 
que  par  des  milieux  tempérés,  vou- 
)ur  â  fon  imitation  que  pour  aller 
d'un  li;u  froid  dans  un  autre  chaud, 
le  palTage  fe  trouvât  tiède. 

A  Tiflue  de  tous  les  appartemcns^ 
il  y  avoir  trois  portiques  j  celui  de 
l'entrée  étoit  fi^ué  vers  le  levanten» 
le  couchant  y  les  deux  autres  étoiecr 


icji  XYS 

k  droite  &  à  gauche ,  tournes  Tun  au 
feptentrion  »  ôc  l'autre  au  midi  ^  celui 
du  fepccncrionétoic doublât  &  large 
comoie  la  hauteur  de  fes  colonnes. 
Le  portique  qui  regardoic  le  midi 
étoit  limple  ,  mais  beaucoup  plus 
ample  que  le  précédent.  On  laif- 
foit  tant  d*ttn  côcé  du  muE  que  du 
côte  des  colonnes  ,  i  o  pieds  de  lar- 
gcui.  Cet  efpace  donnoit  un  che- 
mm  en  forme  de  levée  ,  de  laquelle 
on  defcendoic  deux  marches  par  un 
efcalier  qui  entroitdans  un  parterre 
couvert,  ajanc  au  moins  ii  pieds 
de  profondeur.  C*étoic  U  que  les 
Athlètes  venoienc  s'exercer,  fans 
recevoir  aucune  incommodité  de 
ceux  qui  s'alTembloient  fous  le  por* 
tique  pour  les  regarder*,  les  fpcâ:a- 
teurs  de  leur  côté  avoient  auffi  lavan- 
rage  de  bien  voir ,  a  caufe  de  ren- 
foncement du  terrein  où  combat- 
toient  les  Athlètes  ;  ce  portique 
s'appeloit  proprement  le  Xyjle. 
On  avoic  foin  en  bâiiiranc  les 


3èY5 

Xyftes ,  de  ménager  entre  deu 
tiques  quelques  bofqaets  ,  i 
allées  d'arbres  pavéos  à  la  a 
que.  Proche  du  Xifte  ,  à  la  f^ 
portique  double,  on  faifoit  li 
gnemens  des  promenades  déc( 
tes  qu'on  nommoir  perïdron 
dans  lefquelles  les  Âchicces  f 
doient  en  hiver. 

A  côté  de- ces  édifices  ctoi 
place  où  le  peuple  venoit  fe  i 
pour  voir  plus  commodémc 
jeux.  A  l'imitation  de  ces  fort< 
difices  ,  quelques  Empereur 
mains  pour  fe  faire  aimer  di 
pie ,  bâtirent  des  thermes  r 
nques ,  où  tour  le  monde  p( 
aller  «  ic  prendre  le  plaif 
bains. 
XYSTIQUE  ;  fubftantif  mafc 
&  terme  d'antiquicc.  Nom  qu 
donnoit  à  Rome  aux  Achlèt( 
Gymnafes  &  aux  Gladiateur 
l'hiver ,  fe  battoient  ious  de2 
tiques,  &  non  pas  en  plein  a 


^JfJJU»^ 


méyét 


Y 


;  fubftantif  marculin.  On 
l'appelle  i  grec.  C'eft  la 
vingt- quatrième  lettre  de 
l'alphabet  françois  ,  tantôt 
caradère  fimple,  tantôt 
caraélcre  double. 

Caradère  finiple,  il  n'a  d'autre 
valeur  que  celle  de  l'i  voyelle,  & 
il  n'cft  plus  admis  dans  notre  or- 
thographe quant  aux  mots  pure- 
ment fiançois,  que  dans  le  très-pe- 
tit nombre  de  ceux  qui  vont  ctre 


rapportes  ci-deiïbus  ;  mais  or 
tinue  à  l'employer  pour  ma 
l'origine  de  plulieuis  mots  d( 
du  grec  ,  hymen  ^  hymne  ,  ety 
gic  y  phyjique ,  hypocnjic  ,  &c. 
le  conferve  aufli  dans  les  noms 
près  Se  dans  quelques  mots  em 
tés  des  langues  ctrangcres,  et 
Yorck  y  Yacht  ^  &c. 

Caradcre  double ,  ce  font 
I  accouplés,  dont  le  premiei 
unefyllabe,  &  le  fécond  en 


YAB 

«nence  une  autre ,  comme  dans  cl- 
rvy€nj  employer  y  royale  appuyer , 
F^ysy  &c.  qui  fe  prononcent  comme 
s'il  y  avoir  citoi-ieriy  emploi-ier ^ 
roi-ial^appui-ier  jpaUls.  C'ell  maU 
à -propos  que  quelques  Auteurs  ou 
I  mprimeurs  écrivent  citoïen,moïen, 
&c.  avec  un  ï  créma.  ^oy^ç  d  ail- 
leurs ce  que  nous  difons  de  cette 
lettre  au  mot  Orthographe. 

if  9  fur  les  monnoies  dcfigne  celles 
qui  ont  été  frappées  à  Bourges. 

Y ^  dans  la  numération  vaioit  autre- 
fois 150,  &  Y  avec  un  trait  au- 
deiïus  vaioit  150  mille. 

IT,  cft  au(fi  un  adverbe  relatif  qui  fi- 
gnifie  en  cet  endroit  la.  Fous  Vy 
trouvere\.  Il  étoït  à  l* opéra ,  je  l'y 
ai  vu  ^  Je  vais  che[  elle^  voule^j-vous 
y  venir. 

y,  dans  cette  acception  n'eft  quelque- 
fois qu'une  efpcce  de  particule  cx- 
plétive  )  comme  dans  ces  phrafes  y 
il  y  a  des  Auteurs  qui  ont  écrit  que.-, 
llny  a  pas  lieu  de  croire  que... 

V,  ngnifîe  auflî ,  i  cela,  à  cet  homme 
là.  Voilà  f on  objecliony  &  voici  ce 
€jue  l'y  réponds.  C'ejl  un  méchant ^ 
ii  ne  faut  pas  vous  y  fier. 

11  faut  obferver  que  quand  y  eft 
mis  immédiatement  après  la  fé- 
conde perfonne  fingulière  de  l'im- 
pératif, le  mot  finit  par  s  ,  comme 
racontes-y  ce  que  tu  as  vu.  Parles-y 
defagénéroJUé.  Portes^y  cela, 
YABAQUEi  petite  île  de  TAméri- 

3ue,  &  l'une  des  Lucayes,  au  nord 
e  Siint-Domingue. 
YACHT;  fubftantif  nrafculin.  Sorte 
de  bâiimeni  qui  va  à  voiles  &  à  ra- 
mes. Les  yachts  font  fort  ufités  en 
Angleterre  &  en  Hollande, 
On  prononce  iahe. 
YAMBO;  petite  ville  maritime  d'A- 
fie  dans  l'Arabie,  fur  la  cote  orien- 
tale de  la  mer  Rouge. 
YANCHEU  ;  ville  de  la  Chine  dans 


YAR  195 

!a  province  de  Nankin,  dont  elle 
eft  la  feptième  Métropole.  Il  7  a 
neuf  autres  villes  dans  fon  départe- 
ment. 

YAPA  ;  fubftantif  mafculin.  Oifeau 
du  BréfilquL  reftemble  à  une  pie^ 
il  a  tout  le  corps  noir ,  à  l'excep- 
tion de  la  queue  qui  eft  jaunâtre. 
Il  a  les  yeux  bleus ,  le  bec  jaune ,  & 
une  aigrette  compofée  de  trois  plu« 
mes  qu'il  drefle  à  volonté.  C'eft  un 
oifeau  qui  fait  grand  plaifir  à  voir  ; 
mais  il  exhale  une  mauvaife  odeuc 
quand  il  eft  en  colère.  11  fait  fa 
nourriture  ordinaire  des  araignées, 
efcargots  &  grillons  qu'il  fait  tirer 
de  leurs  trous  dans  tous  les  coins 
des  maifons. 

YARE  i  (  la  )  rivière  d'Angleterre 
dans  le  comté  de  Norfolckj  elle 
prend  fa  fource  vers  le  nord-oueft, 
d'où  coulant  vers  le  fud-eft,  elle  ar- 
rofe  la  ville  de  Notvich ,  qui  en  eft 
la  capitale,  enfuite  après  s'être  grof- 
fie  d'autres  rivières  elle  fe  rend 
dans  la  mer,  &  forme  à  fon  em- 
bouchure un  bon  port  appelé  de  fon 
nom  Yarmouth. 

YARMOUTHj  ville  d'Angleterre 
dans  la  province  de  Norfolck  ,  à 
Tcmboucnure  de  TYare,  d'où  lui 
vient  fon  nom ,  à  trente- cinq  lieues, 
nord-eft,  de  Londres  j  elle  eft 
grande ,  bien  bâtie ,  &  a  quelques 
fortifications.  Son  port  eft  fort  bon, 
La  principale  richefte  de  fes  habi-^ 
tans  confifte  dans  la  pcche  des  ha- 
rengs, qui  eft  trèsabondante  fur  la 
côte. 

YASSA  j  torme  de  relation.  Ceft 
ainfi  qu'on  nonune  chez  les  Tarta- 
res  le  corps  des  lois  dont  le  fameux 
conquérant  GengisKan  pafte  pour 
être  l'auteur. Timur-Beg  ou  Tamer- 
lan  les  fit  obferver  dans  fes  vaftes 
États,  &  quelques-unes  font  encore 
en  vigueur  aujourd'hui  ch&z  les 
fib 


194  YAS'        P 

Tartares  de  Crimée  &  dans  plu- 
fleurs  autres  parties  de  TAHe,  où 
ces  lois  font  appellées  yajfa  -  Gen- 
ghiS'KanLQatlqncs  Orientaux  amis 
du    merveilleux    prétendent    que 
Gengis-Kann'en  eft  point  TAuteur , 
mais  qu'elles  font  dues  à  Turk, 
qui,  fuivant  les   traditions  orien- 
tales» étoic  fils  de  Japhet  &  petit- 
fils  de  Noé ,  fondateur  de  la  nation  | 
Tartare.  M.  de  la  Croix  a  donné 
dans  la  vie  deGengis-Kan  un  ex- 
trait de  ces  lois  eu  vingt -deux  arti- 
cles. 

i'.  Il  eft  ordonné  de  ne  croire 
qu'un  feul  Dieu  créateur  du  ciel  & 
delà  terte,  qui  donne  la  vie  &  la 
mort,  les  richeffes  &  la  pauvrtté, 
qui  accodc»  &  refufe  ce  qu*il  veut , 
&  qui  a  un  pouvoir  abfolu  fur  tou- 
tes chofes. 

1^.  Les  Prêtres  de  chaque  ftdke 
&  tous  les  hommes  attachés  aux 
cuhes ,  les  Médecins ,  ceux  qui  la- 
vent les  corps  des  morts  feront 
exempts  de  tout  fervice  public. 

3^.  Nul  Piince  ne  pourra  prtn 
dre  le  titre    de    granJ   Kan    fans 
avoir  été  élu  légitniiement  par  les 
autres  Kans  généraux  &  Seigneurs 
Monguls  afT'emb^és  en  dièce. 

4<^.  Il  eft  déf.ndu  aux  Chefs 
des  Tribus  de  prendre  des  litres 
pompeux ,  à  l'exemple  des  Souve- 
rains Mahomécans. 

5°.  Il  eft  ordonné  de  ne  jamais 
faire  la  paix  avec  aucun  Souve- 
rain ou  peuple  avant  qu  ils  foienc 
entièrement  lubjugués. 

(>^.  De  partager  toujours  les  trou- 

[>es  en  dixaines ,  centaines  ,   mil- 
iers  ,  dix  milliers  ,  &c.  parceque 
ces  nombres  font  plus  commodes. 

7**.  Les  foldats  en  fe  mettant  en 
campagne ,  recevront  des  armes  des 
officiers  qui  les  commandent,  &  ils 
les  leur  remettront  à  la  fin  de  Tex- 


YAS 

péditîon  ;  les  foldats  tiendron 
armes  bien  nettes ,  &  les  mo 
ront  à  leur  chef  lorfqu*ils  fe  p 
reront  à  donner  bataille. 

8^.11  eft  défendu  fous  peii 
mort,  de  piller  Tcnncini,  avan 
le  Général  en  ait  donné  la  pe 
fion.  Chaque  foldtt  demeurera 
tre  du  butin  qu  il  aura  fait ,  en 
nanc  au  receveur  du  grand  K< 
droits  prefcrits  par  les  lois. 

9^.  Depuis  le  mois  qui  répo 
mois  de  Mars  }ufqu*â  celui  c 
tobre ,  perlonne  ne  prendra  de 
de  daims,  de  lièvres,  d'ânes 
vages,ni  d'oifeaux  d'une  cei 
efpèce  ,  afin  que  la  cour  ^  1< 
mécs  trouvtnr  allez  de  gibier 
les  grandes  chailes  d*hiver. 

lo^.  11  eft  défendu  en  tuai 
bctes  de  leur  couper  la  gorge  ^ 
il  eft  ordonné  de  leur  ouvi 
ventre. 

11^.  Il  eft  permis  de  mani 
fang  &  les  inteftinsdes  anima 
11^.  On  règle  l.s  piiviléj 
les  immunités  desTaïkani ,  c 
dire ,  de  ceux  qui  font  exemp 
toute  taxe  pour  les  ferviccs 
ont  rendus. 

1  j  •.  11  eft  enjoint  à  tout  hc 
de  fervir  la  fociété  d'une  m: 
ou  d'une  autre;  ceux  qui  ne 
point  à  la  guerre  font  oblig 
travailler  un  certain  nombi 
jours  aux  ouvrages  publics, 
travailler  un  jour  de  la  femain< 
le  grand  Kan. 

14*^.  Le  vol  d'un  bœuf  c 
queîqu'autre  chcfc  du  même 
(e  punilToit  en  ouv  ant  le  ven 
coupable.  Les  autres  vols  1 
coKfidérabief  étoient  punis  par 
dix  fept ,  vingt  fept  ,  trente- 
&  ainfi  de  fuite  jufqu'â  fept 
coups  de  bacon  ,  en  raifon 
valeur  de  la  chofe  volée.   M; 


YAS 

poas^oît  fe  racheter  de  cette  puni- 
tion  en  payant  neuf  fois  la  valeur  de 
ce  qu'on  avoit  volé. 

15°.!!  croit  défendu  aui  Tartares 
de  prendre  à  leur  fervice  des  gens 
deleurnaiion;  ils  ne  pouvoient  (e^ 
faire  fervir  que  par  ceux  qu'ils  fai- 
foient  prifonniers  de  guerre. 

1 6^.  Il  étoit  défendu  de  donner 
retraite  â  Tefclave  d'un  autre ,  fous 
peine  de  mort. 

17^.  En  fe  mariant  un  homme 
étoit  obligé  d'acheter  fa  femme,  La 
polygamie  étoit  permife.  Les  ma- 
riages étoient  défendus  entre  les 
parens  du  premier  &  du  fécond  de- 
^ré,  mais  on  pouvoir  épouier  les 
ceux  fœurs.  On  pouvoir  ufer  des 
femmes  efciaves. 

18^.  L'adultère  étoit  puni  de 
TOort  »  &  il  étoit  permis  au  mari 
de  tuer  fa  femme  prife  fur  le  fait. 
Les  h^bitans  de  Kamdu  furent  i 
leur  follicitation  exemprés  de  cette 
loi ,  parcequ'ils  étoient  dans  ru(û^e 
d'offrir  leurs  femmes  &  leurs  filles 


aux  étrangers  ; 


mais    Gengiskin 


en  leur  acci>rdant cette  exemption, 
déclara  qu'il  Us  rcgardoit  comme 
infâmes. 

19".  Il  étoit  permis  pour  l'union 
des  familles  ,  de  faire»  contrarier 
des  mari.igcs  entre  les  enfans  quoi- 
que morts ,  &c  l'on  faifoit  la  céré- 
monie en  leur  nom.  Par  la  les  fa- 
milles étoient  réputées  alliées. 

10^*.  11  étoit  défendu  fous  des 
peines  rigoureufes  de  fe  baigner, 
ou  de  laver  fes  habits  dans  des  eaux 
courantes  lorfqu'il  tonnoit  ,  les 
Tarrares  craignant  extraordinaire- 
mentle  tonnerre. 

iiS.  Les  efpions  ,  les  faux  té- 
moins, les  fodomiftes  »  les  forciers, 
étoient  punis  de  mort. 

21^.   Les  Gouverneurs  &   Ma- 


YEC  155 

provinces    éloignées   étoient  punis 
de  mort  ,   lorlquMs   étoient    con- 
vaincus de  inalverfation    ou  d'op- 
prellîon.   Si   la  faute  étoit  légère, 
ils  étoient  obligés  de  venir  fe   juf- 
tifier  auprès  du  grand  Kan.   Gcn- 
pis-Kân    publia  un   j^rand  nombre 
d'autres  lois  ,   mais  celles  qui  pré- 
cédent font  les   principales  j  elles 
furent  en  vigueut  fous  le  règne  de 
ce  conquérant  &  de  (es  fucceffeurs. 
YASSI  ;  c'eft  ainfi  que  doit  s'écrire  le 
nom  de  cette  ville  de  Moldavie  dont 
nous  avons  parlé  par  erreur  fous  le 
nom  de  JaJJy ,  orthographe  vicieufe 
fuivie  par  plufieurs  écrivains. 
YCHO;  fubftantif  mafculin.   Efpcce 
de  jonc  du  Pérou  qui  croît  fur  lej 
montagnes ,  &  dont  les  Lamas  fe 
nourrillènt. 

YÈBLE  ;  voye^  HiÈble. 

YÉCOLTi  fubftantif  mafculin.  Fruit 
de  l'Amérique  qui    au  rapport  de 
Lémery  ,  eft  long  ,  couvert  de  plu- 
fieurs écailles  de  couleur  de   châ- 
taigne ,  &  a  quelque  reffemblance 
avec  la  pomme  du  pin  ;   mais   il  y 
en  a  de  différentes  fi^jures  &  gran- 
deurs :  il  renferme  une  efpèce   de 
pruneau    long    qu'on   mange  avec 
piaifir.  Ce  fruit  croît  à  la  nouvelle 
Eipagne  fur  u.i  palmier  de   mon- 
tagne ,    nommé  en   latin  yocoltus 
arbor.  Les   Américains   rappellent 
g'i'ichelc popodi ,   &  c'eft  celui  dont 
Gafpard  Bauhin  parle  fous  le  nom 
de  arbor  fruclu    nucis  ji/ied  Jpccie  ; 
cet  arbre  pouffe  d'une  feule  racine 
deux  ou  trois  troncs  qui  portent  des 
feuilles  longues,  étroites^  épaiffes 
comme  celles  de  l'iris,  mais  beau- 
coup plus  grandes  ;  fes  fleurs  font 
compofées  chacune  de  fix  ftuilles 
blanches ,  odorantes  ,  difpofées  par 
grappes  fur  un   fort    pédicule  :  on 
mç  de  [iis  feuilles  un  lil  affez  fia  & 
Bb  ij 


ijtf  YED 

très- fort  donc  on  fait  de  rezcellente 
toile. 
YEDO  ;  ville  confidérable  d'Ade  , 
capitale  du  Japon  »  dans  l'ilede  Ni- 
phon,  avec  un  fuperbe  palais  for- 
tifié, où  l'Empereur  fait  fa  ré- 
fidence» 

Yedo  eft  une  des  cinq  grandes 
villes  de  commerce  qui  appartien- 
nent au  domaine  de   TEmpereur  ^ 
ou  aux  terres  de  la  Couronne  \  mais 
elleeft  comptée  comme  la  première^ 
la  plus  conlidérable  &  la  plus  vade 
de  tout  lEmpire.   Kœmprer  la  re- 
garde comme  une  des  plus  grandes 
villes  du    monde  connu  \    il  mit 
un  jour  entier  pour  aller  d'un  bout 
à  l'autre  dans  (a  longueur.  Le  nom- 
bre des  habitans  en  eft  prodigieux  ; 
la  rivière  de  Toinkau  la  traverfe, 
&  fe  jette   dans  la    mer   par  cinq 
embouchures.   On  a   confîruit  fur 
cette  rivière  un   pont  de  quarante- 
deux  biafTes  de  longueur.  Les  mai- 
fons  des  p.irticuliers   font  petites  , 
baffes  &  bâties  de  bois  ,  ce  qui  oc- 
cafîonne    fouvcnt  des  incendies  ; 
mais  il  y  a  quaiuité  de  palais  bâ 
tis  de  pierre  &  de  temples  fuperbes 
confacrés  aux  Dieux  de  toutes  les 
feâes  &  religions  établies  au  Japon. 
Le  château  dediné  pour  l'Empereur 
&  fa  cour ,  a  environ  cinq  lieues 
du  pays  de  circuir;  celui  que  l'Em- 
pereur habite  en  particulier  eft  for- 
tifié de  toutes  partsj  la  ftruâure  des 
appartemens   qui  le  compofent  & 
qui  font   immenfes  pour  la  gran- 
deur eft  d'une  beauté  exqtiife  ,  fé- 
lon l'arc hittûure  du  pays  ,  qui  n'eft 
pas  la  nôtre  ,  6c  qui  ne  connoit  ni 
règle ,  ni  defTein  -,  ni  proportion  ; 
les  plafonds  ,  les  folives  6c  les  pi- 
liers font  de  cèdre  ,  de  camphre  , 
de  bois  de  jeferi  ,  dont  les  veines 
forment  naturellement  des  fleurs  6c 
d'autres  d'hures. 


YEM 

YÉMEN;  royaume  d* Arabie  q 
comprend  la  plus  grande  partie  c 
pays  qui  a  été  nommé  Y  Arabie  hc 
rtujt.  Ce  pays  s'étend  du  nord 
l'orient ,  le  long  de  la,  côte  de 
Mer   Océane,   depuis   Aden    j^ 

3u'au  Cap  de  Rolalgate  ,    c'eft 
ire ,  d'un  golfe  à  Tautre.  Une  p 
tie  de  la  Mer  Rouge  le  borne 
côté  du   couchant  ^  du  midi  ^ 
royaume  ou  pays  de  Hidgias  < 
appartient  au  Chérif  de  la  Me 

?|ue  en  fait  les  limites  du  côté  < 
eptentrion. 

Sanaa  fituée  dans  les  montagn 
pafte  pour  la  capitale  de  tout 
pays  ;  ce  font  ces  montagnes  q 
font  l'agrément  &  les  richeffes  n 
tutelles  du  royaume  d'Yémen  j  c 
ell.s  pioduifcrt  des  fruits,  pi 
fieurs  cfpcces  d'arbres,  &  en  p; 
ticulier  celui  du  café  :  on  y  trot 
de  la  bonne  eau  &  de  la  fraichtu 
au  lieu  que  toute  la  cô'c  qui  \ 
tend  le  long  de  la  Mti  Rouge , 

3ui  en  quelques  eT>dioirs  a  jufq 
ix  lieues  de  largeur ,  n'clt  qu'i 
plaine  fèche  oc  ftcrile. 

YEP^CHEU  ;  ville  de  la  Chine  d; 
la  province  de  Channron  dont  < 
eft  la  féconde  roérropole.  Elle 
vingt  flx  autres  villes  dans  fon  « 
partement. 

YESD;  ville  de  Perfe,  fur  la  ro 
d'ifpahan  â  Keiman  ,  au  milieu 
fables  qui  s'étendent  deux  lie 
à  la  ronde  ;  il  y  a  cependant  qi 
ques  bonnes  terres  qui  produil 
d'excellens  fruits.  C'eft  une  grai 
ville  oii  l^on  a  érr^bli  des  Carav 
ferais  ,  &  à^^^  B;>zards.  Il  y  a  be 
coup  de  manufactures  d'étoffe 
laine  &  en  foie  pure  ou  mêlée  < 
&  d'argent. 

YEUSE  j  fubftantif  féminin.  Eff 
de  petit  chêne  vert ^  grand  coït 
un  pommier  ^  &  revêi^  d*une  é 


YOK 

ne;  Ton  bois  eft  dur  te  corn- 
'p  fes  rameaux  font  remplis 
iuvet  blanc  ;  l'es  feuilles  (ont 
rixes ,  dentelées  en  leurs 
,  toujours  vertes  en  dedus, 
lâtres  &  lanugineufes  en  def- 

d'un  goût  aftrîngtnt;  fes 
is  font  oblongs ,  gitnis  de 
»  fleurs  moulfeufesj  de  cou- 
aune;  fes  fruits  naiflcnt  fur 
•me   pied ,  mais  en   des  en- 

féparcs  :  ce  font  des  glands 

,  cylindriques  ,  ic  pcu  gras  , 
ables    d'ailUurs    d    ceux   du 

ordinaire. 

:  arbre  croît  dans  les  bois  ^ 
iment  dans  les  pays  chauds, 
î  Tournefort  le  diftingue  d*a- 
5  chcne  ,  principalement  par- 
l  a  des  feuilles  dentelées.  IMine 
ne  yeufe  ou  chcne  vert ,  qui , 

feule  fouche>  avoit  produit 
iges ,  chacune  de  douze  pieds 
.amètre.  Les  feuilles  &  les 
s  de  Tyeufe  font  aftringens  , 
opres  â  arrêter  le  cours  de 
î  étant  pris  en  décoction. 
;  c*eft  le  pluriel  du  mot  œil. 

I  œiL. 

gros  arbre  du  Bréfil,  dont 
idiens  détachent  Técorce  en- 
pour  en  faire  des  canots  qui 
arables  de  porter  chacun  qua- 

II  fix  perfonnes  ;  cette  écorce 
Ipaifle  d'un     pouce,    longue 

vingtaine  de  pieds  ,  &  larçe 
atre  ou  cinq. 

;  '^^y^'i  Inca. 

EU  ;  ville  de  la  Chine  dans  la 
nce  de  Huquang  ,  dont  elle 
feptième  métropole. 
LAi  fubftantif  mafculin  & 
5  de  relation  C'eft  ce  qui  fert 
jn  aux  habitans  du  Kamtfcha- 
6c  aux  peuples  fauvages  de 
bérie  Orientale.  Le  yokola  fe 
rç  avec  louies  fortes  de  poif- 


YOR  197 

tons  que  ces  habitans  prennent  Se 
divifenc  en  (ix  parties.  Ils  font  fc* 
cher  les  côtés  ôc  la  queue  en  les 
fufpendanc  à  Tair  :  ils  préparent 
fépatément  le  dos  &  la  partie  la 
plus  mince  du  ventre  j  qu'ils  fu* 
ment  &  font  féchcr  fur  le  feu  ;  ils 
amaflent  les  tètes  dans  des  creux 
d*arbres  où  elles  fermentent  jufqu'à 
corruption;  ils  les  mangent  malgré 
leur  odeur  infeâée  :  les  côtes  & 
la  chair  qui  y  reltent  attachées  fe 
sèchent  &  fe  réduifent  en  poudre. 
On  fèche  de  mT-me  les  os  \os  plus 
gros  :  ils  fervent  à  nourrir  les 
chiens.  La  cha'r  de  Tedurgeon  do- 
mine dans  Tyokola. 

YONNE  ;  (  r  )  rivière  de  France  qui 
prend  fa  fource  dans  le  Duché  de 
Bourgogne  ,  aux  montagnes  du 
M»>rvant,  près  de  Château-Chi- 
non  ,  &  va  fe  rendre  dans  la  Seine 
â  Montereau ,  à  dix-fept  lieues  au- 
delTus  de  Paris. 

YORIMAN;  (T)  province  de  l'A- 
mérique dans  la  Guiane ,  d'environ 
foixante  lieues  de  long ,  fur  la  ri- 
vière des  Amazones.  Les  habitans 
font  beaux  &  de  belle  taille,  ro- 
buftes  j  courageux  &  très-adroits 
â  manier  les  armes.  Ils  vont  nus  » 
hommes  &  femmes. 

YORCK;  ville  d'Angleterre,  capi- 
tale de  la  province  de  même  nom  , 
fur  la  rivière  d'Ouze,  à  foixante 
milles  nord-ouell,  de  Lincoln, 
&  a  cent  cinquante  de  Londres. 

Cette  ville  éroit  déjà  célèbre  du 
temps  des  Romains  ,  Se  elle  l'ert 
encore ,  car  elle  s'eft  relevée  de 
tout  ce  qu'elle  a  fouff;.'rt  dans  les 
fréquentes  révolutions  de  l'Etat, 
des  Sax'^ns  ,  des  Danois ,  Se  des 
Normans.  Yorck  tft  aujourd'hui 
belle  ,  graftde  ,  riche ,  bien  peu- 
plée ,  &  la  ville  ^l  plus  conddéra* 
ble  d'Angleterre  après  Londres.  On 


,9?  YOR 

y  compte  jufqu*à  vingt  -  huit  ÉgU- 
fes,  &  elle  eft  le  fiége  d*un  Ar- 
chevêque de  fon  nom.  Egbert  qui 
occupoit  ce  ficge,  y  érigea  Tan 
740  une  grande  bibliothèque  ,  où 
Alcuin  ,  Précepteur  de  Charlema- 
gne  ,  &  Fondateur  de  TUniverfité 
de  Pi  ris,  puifa  fes  connoiflTances. 
Un  autre  ornement  d'Yorck  eft 
fa  Çathcdrale,  qui  eft  une  des  bel- 
les Eglifes  de  l'Europe. 

La  province  dTorck  eft  bornée 
au  nord  par  rÉvcché  de  Durham  j 
au  couchant  par  les  Comtés  de  Vef- 
tmorland  &  de  Lancaftre,  &  au 
nord  par  ceux  de  Derby  ,  de  Nut 
tingham  &  de  Lincoln  ^  la  mer 
d'Allemagne  la  baigne  au  cou- 
chant. 

Cette  province  eft  la  plus  grande 
du  Royaume  :  elle  a  trois  cent  vingt 
milles  de  circuit  :  on  la  diftinguo 
en  trois  parties  qui  font  nord,  eft , 
&  Veflridinç.  Elle  eft  très -fertile 
en  blé  ,  bétail ,  gibier  &  poiflTon  ; 
elle  produit  quantité  de  beaux  che- 
vaux,  de  la  pierre  â  chaux,  du 
jayer ,  de  l'alun  &  du  fer.  Ses  prin 
cipales  rivières  font  THumber , 
PAre,  la  Nyd  ,  TOufe,  l'Youre, 
&c.  Elle  contient  foixante  villes  ou 
bourgs  à  marché,  ou  fimplcs  bourgs. 

On  appelle  nouvelle  Yorck ,  une 
province  de  l'Amérique  feptentrîo- 
nale  ,  fur  la  côte  orier't.il?  ;  elle  eft 
bornée  au  feptcntrion  par  le  Ca- 
nada, au  midi  par  la  mer  du  nord, au 
levant  par  la  nouvelle  Angleterre  . 
&  au  couchant  par  la  Virginie  6c 
la  Pcn^ylvanie, 

Hudfon ,  qui  étoit  au  fervice 
des  Provinces  Unies  ,  en  fit  la  dé- 
couverte, &  en  piit  po(u.ilîon  au 
nom  de  (es  mutrcs  en  \6o^  ,  qaoi- 
quvi.  ce  ne  fiit  pas  le  vrai  but  de 
fon  voyage,  car  le  vaidean.  qu'on 
lui  avoit  donné  ccoic  dclluicà  cher- 1 


YPR 

cher  un  paftage  vers  la  Tattarle  & 
la  Chine  ;  mais  Hudfon  ,  après  do 
vains  efforts  ,  fit  route  fur  le  fud- 
oueft ,  &  aborda  â  ce  pays  qu'il 
nomma  la  nouvelle  Hollande. 

En  i(>i5,  les  Hollandois  y  éle- 
vèrent une  ibrtcreire  qu'ils  appel- 
lèrent  le  fort  d'Orange  y  &  une 
ville  â  laquelle  ils  donnèrent  le 
nom  de  Nouvelle  Amfterdam*  Enfin 
les  Anglois  s'érant  affermis  dans  h 
nouvelle  Angleterre  &  au  Mary- 
land  ,  dcbufqucrent  en  i(>6^  les 
Hollandois  de  leurs  pofreflions  1  ^ 
eu  obtinrent  la  propriété  par  le 
traité  de  firéda. 

Sous  les  Anglois  la  nouvelle 
Amfterdam  fut  appelée  la  NouvclU 
Yorck  ,  &  donna  (on  nom  au  pays, 
ainfi  qu'à  la  Capitale ,  parceque 
toute  la  province  fut  cédée  en  pro- 
priété au  Duc  d'Yorck  par  Charles 
Il ,  fon  frère.  Roi  d  Angleterre. 

YOUGHlLj  ville  riche  &  bien  peu- 
plée d'Irlande  dans  la  province  de 
Munfter,  au  comté  deCork,prc5 
de  l'embouchure  de  la  rivière  de 
Blackvater. 

YOUREi  rivière  d'Angleterre , dans 
la  province  d'Yorck. 

YPRÉ AU  ;  fubflantif  mafcttlin.  Efpècc 

d'orme  à  larges  feuilles,   qui  tire 
fon  nom  d'Ypres  en  Flandres ,  oU 
il  eft  coauTiun  &  d'une  beauté  ex- 
traordinaire. Louis  XIV  en  ht  plan* 
ter  à  Marly  ,  où  ils  fe  voient  encore. 
YPRESi  ville  des  Pays  Bas,  au  Comté 
de  Flandre  ,  dans  une  plaine  fer- 
tile ,  fur  le  ruilleau  d'Yper ,  à  fept 
lieues  fud-eft  de  Nieuport  ,  à  neuf 
de   Dankerque,de  Saint  Omet& 
de   Bruges ,  à  treize  de  Gand  ,  fil 
de  Lille  &  cinquante  cinq  de  Paris. 
C'étoit  aiurefois  une  grande  ville 
qui  avoir  trois  fi)is  le  circuit  qu'elle 
a  aujourd'hui.   Wqks  Tan   800  ,  les 
NormanJs  la  faccagcrenc^  Baudouin 


YSE 

ura  en  880,  elle  fut  bruine 
4.0  3  &  malgré  cela  au  dénom- 
;nc  qui  s'en  fit  deux  ans  après , 
rompra  deux  cens  mille  nabi- 
mais  à  peine  y  en  compre-c  on 
rd*hui  douze  mille.  Hlie  con- 
quacre  l'aroiiFcs  >  dix-  huic 
ens ,  &  pluficurs  Hôpitaux, 
î  Evcche,  fufFragant  de  Mali- 
futéri^éen  1559  par  le  Pape 
IV.  Le  Prince  de  Condc  prit 
!en  1(^48  ,&  ia  perdit  Tannée 
ite.  Louis  XIV  la  reprit  en 
,  &  elle  lui  fut  cédée  par  le 
é  de  NimCjiue  j  mais  elle  palla 
laifon  d^Autriche  par  les  Trai- 
Utrecht,  de  Radftat  &  de 
,  Louis  XV  la  prit  en  i744> 
rendit  démantelée  par  la  paix 
■la-ChaptlIe. 

PAYA  j    fubftantif   féminin, 
e  du  Brélil ,  que  MM.  Homberg 
Marchand  prccendent  ccre  nocie 
le  Scrophulaiie  aquatique.  On 
»ue  a  i  yquetaya  la   propriété 
f  au  féné  fon  mauvais  goût ,  ^ 
)deur  défagréable  ,  fans  rien 
luer   de  fts  vertus.    M.  Mar- 
1  prérend  aufC  que  rttfpèce  de 
)hulaire  que  nous  venons   de 
nec,  a  le  mrme  avantage. 
)ICK  ;  petite ,  mais  très-forte 
des  Piovinces-Unies  9  dans  la 
ire,  fur  le  bias   de  TEfcaut , 
i  appelle  B/tr^,  pi  es  de  la  mer  , 
un  terrein  bas ,  que  Ton  peut 
ier  de  toutes  parts,  à  4  lieues, 
eTEclufe,  4,nord-eft,de  Mid- 
.«urg  j  7  &  demie  ,  nord-oueft, 
ïand.  C'tft  un  des  boulevards 
a  Flandre.  Le   Prince  \'auricc 
ixcn  i6o.\ySc  depuis  ce  temps 
•ft  reftce  aux  Etats  généraux. 
AUHTLlj  fubftantif  mafculin. 
ce  d'aigle  huppé  du  Mexique  , 
le  bec  eft  jaune  à  la  racine, ôc 
par  le  bout.  11  a  les  pieds  pâles , 


YSS  19, 

&  le  ventre  blanc  Se  noir  j  le  refte 
du  plumage  eft  brun:  il  eft  très* 
hardi ,  &  entre  facilement  dans  une 
colère  terrible  ,  au  point  de  fe  jeter 
fur  Phomme  Se  de  te  dévifager  :  on 
en  a  cependant  vu  recevoir  une  ef* 
pèce  d*inftruâion. 

Seba  donne  le  nom  A'Yfquauthl^ 
à  un  aigle  de  la  nouvelle  Efpagne  » 
qui  approche  aflTcz  du  corbeau ,  ex- 
cepté par  le  plumage  qui  eft  d'un 
roux  cendré  :  il  a  la  queue  d'un  verc 
foncé,  le  bec  recourbé,  pointu,  & 
d'un  cendré  jaunâtre. 

YSSEL;  (T)  rivière  des  Pays-Bas, qui 
a  fes  deux  principales  fources  au 
pays  de  Munfter ,  &  dans  le  Duché 
de  Cleves.  La  plus  feptentrionale 
des  deux  fources  entre  dans  le  Comté 
de  Zutphcn.  La  méridionale  fe  joint 
avec  laurre  fource ,  baigne  Doef- 
bourg ,  Zuiphen ,  Deventcr  &  Kem- 
pen,  où  elle  fe  jette  dans  le  Zuy- 
derzée  ,  dans  la  province  d'Overyf- 
fel.  La  rivière  dTlFel  qui  coule  i 
Oudevater  ,  à  Gouda  &  qui  va  tom- 
ber dans  la  Meufe,  au-deflus  de 
Rotterdam,  eft  différente  de  celle 
de  l'Viïeljqui  prend  fa  fource  dans 
le  Duché  de  Cleves  :  peut  -  être 
néanmoins  que  ces  deux  rivières 
n'en  faifoient  qu'une  feule  ancien- 
nement. 

Quoiqu'il  enfoit,  Drufus  ,  fur- 
nommé  Gcrmanicus  ,  fils  d^  Claude 
Tibère  Néron  ^  joignît  le  Rhin  & 
ITlTel  par  un  canal  qui  fuHfifte  en- 
core aujourd'hui  ,&  il  commença 
des  digues  fur  le  bord  du  Rhin, 
lesquelles  furent  achevées  6^  ans 
api  es  par  Paulin  Pompée. 

YSSELSTEIN;  petite  ville  de  Hol- 
lande, fur  l'YfTcl,  â  deux  lieues, 
fud  oueft)  d'Utrecht. 

YVERDUNj  ville  de  SuîfTe  dans  fe 
pays  de  Vaud ,  fur  les  rivières  d'O:- 


too  YVE 

be  &  deThule ,  à  quatorze  Ueaes» 
fud-oueft,  de  Berue. 
y  VETOT  ;  bourg  de  France  en  Nor- 
mandie j  dans  le  pays  de  Caux,i 
deux  lieues ,  nord  ,  de  Caudebec. 


TU  M 

YUM A  ;  île  de  l'Amérique  feptentrTou 
nale,  Se  Tune  des  Lucayes»  ao  nord 
de  rîle  de  Cuba.  Elle  a  vingt  lieiiei 
de  longueur ,  &  fepr  de  largeur. 

YVOI.  f^oyci  Carigkam. 


«: 


.u^ 


JUJAm 


ZAB 

jfubftantifmafculin.  Let- 
tre coufonne ,  la  vingt-cin- 
quième 8c  dernière  de  lai 
[>habec  François.  Lappel- 
ation  ancienne  la  nom- 
moit  lede ,  &  fuivant  la  nouvelle  , 
on  la  nomme  re  ,  comme  dans 
la  dernière  Tyllabe  des  mots  on^c^ 

On  dit  d'un  homme  tortu  &  ccn 
t refait  ,  c^il  eji  fait  comme  un  r^ 
ëc  dans  cette  phrafe  on  conferve  la 
prononciation  ancienne. 

Zi  furies  monnoics  ,  indique  celles 
qui  ont  été  frappées  i  Grenoble. 

Dans  l'ancienne    numération  2 
fignifie  1000  ,   &  fous  un  trait  ho- 

rifontalz»  il  fignifie  2000000. 

ZABACHE  i  (  mer  de  )  grand  lac  n- 
tué  fur  les  confins  de  TEurope  &  de 
TAfie ,  entre  la  petite  Ta^tarie  &  la 
Circaflie.  On  lui  donne  600  milles, 
00  zoo  lieues  de  tour  ;  mais  il  a  fi 
peu  de  fond ,  Se  tant  de  bancs  de 
fable ,  qu'il  ne  peut  porter  que  des 
barques. 

ZABARELLA,  (François)  plus  con- 
nu fous  le  nom  de  Cardinal  de  Flo- 
rence »  étudia  i  Bologne  le  Droit 
Canonique  ,  qu*il  prorefla  à  Padout 
fa  patrie.  Cette  ville,  affiégée  par 
les  Vénitiens  en  140(^1  députa  Za- 


ZAB 

iareHa  au  Roi  de  France,  fjour  laî 
demander  du  fecours  ;  mais  il  vkf^ 
put  pas  en  obtenir.  De  Padouc  i* 
paffa  à  Florence.  Le  fuccès  avec  le- 
Quel  il  profefla  le  Droit  3  le  fit  éliro 
Archevêque  \  mais  le  Pape  prévitmt 
cette  éUaion,  ScZabarellademta^^ 
ra  fimple    particulier  ,  jofqu*à  c^ 
que  Jean  XXIU .  Tappela  à  fa  Cour. 
Ce  Pontife  lui  donna  ce  même  Ar- 
chevcché,  Thonorade  la  pourpre  > 
&  l'envoya  en  141}  ,  vctsTEmpc- 
reur  S/gifmond ,  qui  demandoit  la 
convocation  d'un  Concile.  On  coi^- 
vint  qu*il  fe  tiendroit  i  Conftancc. 
Le  Cardinal  de  Florence  figaala  foti 
zèle  Se  fes  lumières  dans  cette  au- 
gufte  alTemblée  ,  dont  il  fat  un  de» 
plus   illuftres   membres.  On  croit 
que  s*il  eût  vécu  jufquà  l'éleftion 
d'un  Pape,  on  auroit  jeté  les  jcM 
fur  lui ,  mais  il  mourut  dans  le  cour^ 
du  Concile  en  1417,  à  78  ans,  on 
mois  &  demi  avant  l'éleftion  i^ 
Marùn   F.  L'Empereur  &  tout  le 
Concile  afl^îtcrent  à  fes  funérailles» 
Pogge  prononça  fon  Oraifon  fuuè» 
bre.  On  a  de  Zabarella  ,    !•.  des 
Commentaires  fur  les  Décrétâtes  8c 
fur  les  Clémentines ,  en  6  vol.  1^. 
Des  Conciles^  en  un  vol.  3^.  Des 
Harangues.  4®.  De  Lettres.  5®.  Un 
Traité  de  Horis  Canonicis.  6^.  De 

filicitatc^ 


ZAB 

f  y  libri  trcs.  7^.  VariA  Ugum  I 
nés.  8°.  Opufcula  de  anibus  j 
us.  9®.  De  naturâ  rerum  di- 
n  100.  Commentani  in  natu- 
•  moralem  phUofophiam,  11^. 
\  fui  temporis.  ii°.  A  cl  a  in 
s  Pifano  &  Conftanticnfi. 
zs  Notes  fur  Tancien  &  le 
j  Teftament.  14''.  Un  Trai- 
ùfme,  que  les  Proteftans  ont 
:  fait  réimprimer ,  parce  que 
7a  y  parle  avec  beaucoup  de 
des  Papes  &  de  la  Cour  de 

&  c*eft  aufli  pour  cette  rai- 
:  ce  livre  a  été  mis  à  M  index, 
3ue  tous  les  maux  que  TE- 
rouva  de  fon  tems  à  la  cefla- 
îs  Conciles,  &  ce  dernier 
e  à  lambirion  des  Papes  , 
s  le  gouvernement  de  rÈgli- 
icant  plutôt  la  conduite  des 
temporels  que  celle  des 
s  y  ont  voulu  tout  décider 
rs  propres  lumières. 
LA ,  (  Barthelemi  j  neveu  du 
int ,  profelTa  le  Droit  Canon 
ie  ,  avec  beaucoup  de  répu- 
[1  fut  enfuite  Archevêque  de 
:e ,  &  Référendaire  de  TE- 
fous  le  Pape  Eugène  IV.  11 
:  en  1441 ,  à  46  ans,  avec 
mde  réputation  de  favoir  & 
h. 

LA,  (Jacques)  fils  du  pré^ 
,  vit  le  jour  â  Padoue  en 
&  y  mourut  en  1 589 ,  â  5(j 
acquit  une  connoi (lance  pro- 
de  la  phyHque  &  de  la  mo- 
iriftote ,  &  devint  Profeffeur 
[ofophie  à  Padoue  en  15^4. 
fa  les  offres  que  Sigifmond  , 

Pologne ,  lui  fit  pour  latti- 
lis  fon  Royaume.  On  a  de 
lia  des  commentaires  fur  Arif- 
m  efprit  étoit  capable  de  dé- 
er  les  grandes  difficultés,  & 
^prendre  les  (juelUpns  \^%  plus 
n%  XXX. 


Z  A  C  ICI 

obfcuresj  mais  il  donnoît  fouvenc 
dans  U  faux,  &  on  ne  peut  excu- 
fer  fa  padîon  pour  TAHrologie  & 
fa  manie  de  tirer  des  h'irofcopes. 
Il  foutient  dans  ces  Commentaires» 
que  par  les  principes  A'AriJloie  ,  on 
ne  peut  donner  des  preuves  de  Tim- 
mortalité  de  Tame. 

ZACAGNI ,  (  Laurent  -  Alexandre  ) 
critique  &  littérateur  Italien,  more 
à  Rome  vers  1710  ,  eut  un  gouc 
décidé  pour  l'étude  ecclcfiaftique. 
Il  entra  de  bonne  heure  dans  les 
Ordres, qui ,  en  le  débarraflim  des 
foins  du  fièjle,  lui  lailToient  plus 
de  loi(ir  pour  vaquer  à  Téiude.  Il 
regardâtes languescomme un  moyen 
pour  réuflir  ,  les  apprit ,  &  ayant 
Fait  cohnoître  fon  érudition  pat 
quelques  ouvrages  ,  il  fut  placé  en 
qualité  de  Garde  dans  la  Bibliothé* 
que  du  Vatican.  Cet  emploi  le  mie 
  portée  de  déterrer  plufieurs  mo* 
numens  eccléHaftiques  dont  il  pu* 
blia  le  recueil  fous  ce  titre  :  Coliec^ 
tanea  monumentorum  yetemm  tcde* 
JidL  grdLCA  &  latine  y  in- 4^.  Rom€^ 
1(^98. 

ZACATÉCAS  ;  province  de  FA  me- 
rii^ie  feptentrionale  qui  fait  partie 
de  la  nouvelle  Galice ,  dans  le  Me- 
xiaûe  ,  bornée  au  nord  par  la  nou- 
velle Bifcaie ,  à  Teft  par  la  province 
de  Panuco,  au  fud  par  celle  de  Gua- 
dalajara  ,  à  Toueft  par  celle  de  Cu-« 
liacan  &  de  Chiametlan.  C'eft  un 
pays  abondant  en  mines  d'argent. 

ZACArULA  ,  ville  de  l'Amérique 
feptentrionale  dans  la  nouvelle  Ef- 
pagne,  à  80  lieues  de  Mexico,  U  à 
1 8  d'Acapulco. 

ZACCHI  AS ,  (  Paul  )  Médecin  du  Pa^ 
pe  Innocent  X ,  mort  à  Rome  f* 

fratrie  en  1659  ,  à  75  ans ,  culciva 
es  Belles  Lettres ,  la  Pocïie ,  la  Mu- 
ficjue ,  la  Peinture ,  &  toutes  les 
(cienç es.  La  variété  de  fe$  connoif*-. 
Ce 


1C2  ZAC 

fances  ne  nuific  point  à  fon  appli- 
cation i  la  médecine.  On  a  de  iui 
1^.  un  livre  intitulé  :  Qudftiones  mc' 
dicO'UgaUs  3  dont  il  y  eut  plu(ieurs 
éditions  «  &  entr  autres  une  de  Lyon 
en  171^  ,  en  3  tom.  infoL  Cet  ou- 
vrage trop  ditFus ,  offre  beaucoup 
d'érudition,  de  jugement  &  de  fo* 
lidité  ^  &  il  eft  nécelTaire  aux  Théo- 
logiens qui  s'appliquent  à  l'étude 
des  cas  de  confcience.  i^'.Un  traité 
en  Italien  ,  intitulé  :  La  vie  quadra- 
gefimaU.  j^  Trois  livres  eo  Italien, 
fur  Us  maladies  hypocondriaques  y 
&c. 

ZACCONi  fubftantif  mafculin.  Ef- 
pece  de  prunier  étranger  qui  croit 
dans  la  plaine  de  Jéricho.  Cet  arbre 
eft  grand  comme  un  oranger  :  il 
porte  des  feuilles  femblables  à  celles 

N  de  Tolivier^mais  plus  petites,  moins 
larges,  plus  pointues,  fort  vertes  j^ 
ïe%  fleurs  font  blanches  ;  (qs  fruits 
font  gros  comme  des  prunes^  ronds, 
Verts  au  commencement ,  mais  en 
mûrilTant  ils  deviennent  ;aunes  \  ils 
renferment  chacun  un  noyau.  On 
tire  de  ces  fruits  une  huile  par  ex- 
preâîon ,  qui  eft  excellente  pour  dif- 
cuter  &  réfoudre  les  humeurs  froi- 
des Se  vifqueufes. 

ZÂCflÂRlE  ,  le  onzième  des  douze 
petits  Prophètes ,  prophétifa  fur  la 
fin  de  la  captivité  &  après  le  retour 
des  Juifs  dans  leur  pays*  Il  les  ex- 
cita â  rétablir  le  temple  de  Jérufa- 
lem.  Il  eft  rempli  de  figures  &  de 
vifions  j  dans  lefquelles  il  prédit  la 
fuccefl[ion  des    quatre  Monarchies 

3ui  dévoient  fe  terminer  au  règne 
e  Jéfus-Chrift. 
2ACHTLÉEVEN  ,  {  Herman)  Pein- 
tre j  né  à  Roterdam  en  1(^9,  & 
mort  â  Utrecht  en  i^S^.  Ce  maî- 
tre ,  un  des  meilleurs  Payfagiftes , 
fit  des  tableaux  très-piquans  .par  le 
choix  agréable  dea  met  >  par  fon 


ZAG 

coloris  enchanteur ,  par  Tai 
lequel  il  a  repréfenté  des  lo 
clairs  &  légers  qui  feroblei 
&  s'échaper  à  la  vue.  Ses  defl 
crayon  noir  fonrtrèsrecherc 
eut  pour  élèves  Jean  Griffier 
neille  Zacht-Léevtn  fon  frère 
à  Roterdam, 

ZACONIE  i  province  de  la  K 
la  quatrième  en  rang  j  elle  c 
née  au  nord  par  le  Duché  d( 
rence  \  au  midi  par  le  gc 
Colochine  ;  au  levant  par  Te 
de  Napoli  de  Romanie  , 
couchant ,  par  la  province  d 
vedère. 

La  Zaconie  eft  fouvent  ne 
Braiip  di  Maina;  elle  fut  p 
rement  appelée  Lelia^  de 
le  premier  qui  y  commanda  c 
lité  de  Roi.  Virgile  &  les 
Poctes  rappelèrent  Œbalia  , 
balus  qui  en  fut  Seigneur. 
Strabon ,  elle  fut  encore  ne 
jirgos ,  mais  les  Lacédém 
en  étant  les  maures ,  lapp 
Laconie. 

Cette  province  s'étend  h 
de  la  mer  j  il  s'y  trouve  qi 
de  rochers  &  de  profondes 
nés  aux  environs  du  mont  T 
Les  chiens  de  cette  province 
trefois  célèbres ,  conlervent 
leur  réputation  ,  &  le  grani 
neur  du  Sultan  en  tire  quantit 
les  ans  pour  les  meutes  de  ù 
teflfe. 

ZAFRA  ;  petite  ville  forte  d'Ei 
dans  l'Eftrémadure ,  â  trois 
de  Feria» 

ZAGAIE;  fubftantif  féminin.  I 
de  Javelot  dont  les  Mores 
vent  en  combattant  à  cheval. 
cer  la  :^agaie. 

ZAGATHAlj  voyei  Uxwj 

NAHAR. 

ZAGRAfi^  ville  forte  de  Uoi 


ZAI 

etpitale  d'un  comté  de  même  nom  « 
/ur  U  Save  ,  i  douze  lieues  ,  nord- 
eft,  de  Carioftadc ,  &  A  5  5  lieues  , 
i"uci-oueft,  de  Bude. 

Le  comté  de  Zagrab  s'étend  en 
longueur  le  long  de  la  Save  ,  de- 
puis le    comté  de  Sagor ,   qui   le 
borne  â  Toccidenr^  juiqu'au  comté 
de  Poflega ,  dont  il  eft  borné  à  l'o- 
rient, ainfi  que  par  la  petite  Va- 
laquie.  11  a  au  nord  encore  le  comté 
de  Sagor  ,  &  celui  de  Creits. 
EAHÂRÂ  i  ville  d'Efpagne  dansTAn- 
daloafîe ,  près  de  la  fource  de  la 
Guadalèfe ,  fur  la  route  de  Seville 
à  Cadix. 
ZAlM;  fubftantif  mafculin  &   ter- 
me de  relation.  On  donne  ce  nom 
en  Turquie  i  des  gens  de  guerre 
qui  jouitTent  d'un  bénéfice  militaire 
un  peu  plus  confîdérable  que  celui 
da  Timariot.  Les  Zaïms  doivent 
marcher  en  perfonnes  à  larmée  , 
comme  les  Timariots.   Le  fervîce 
mitiuire  des  uns  fie  des  autres  eft 
le  même. 
2AJN }  adjeftif  mafculin.  Il   fe  dit 
<l*un  cheval  qui  eft   tout  noir  ou 
.tout   bai,  fans  aucune  marque   de 
blanc.  Les  chevaux  \ains  font  affe^ 
rares. 
Zaïre  ;  grand  fleuve  d'Afrique  qui 
fort  du  lac  de  Zambre ,  arrofe  le 
royaume  de  Congo  »  &  va  fe  per- 
dre dans  l'Océan  j  vers  le  cinquiè- 
me degré ,  quarante  minutes  de  la- 
titude méridionale. 
2ALEUCUS  ,  fameux    Légiflateur 
des  Locriens,  peuple  d'l(aTie,s'eft 
fait  un  nom  immortel  par  la  fa- 
gefle  de  Ces  lois ,  dont  il  ne  nous 
refte  prefque  plus  que  le  préam- 
bule. Son  but  étoit  de  conduire  les 
hommes  plutôt  par  Thonneur  que 
par  la  crainte. 
2ALUSKI  ^    (  André  -  Chryfoftôme) 
naquit  ea  Pologne,  8c  parcouciK 


ZAM  i05 

les  Pays  Bas,  la  France  &  l'Italie  ; 
i  fon  retour  il  obtint  un  canonicac 
à  Cracovie.  Quelque  temps  aprèg 
il  fut  nommé  Ambù (fadeur  en  Por- 
tugal &  en  Espagne.  Après  avoir 
été  employé  dans  plufieurs  affaires 
aufli  épineufes  qu'embarraffantes  > 
il  mourut  Évêque  de  Vormie  8c 
grand  Chancelier  de  Pologne  en 
1714,161  ans.  Ce  Prélat  eft  prin- 
cipalement célèbre  par  quatre  vol. 
in  fol.  de  Lettres  latines,  impri- 
mées depuis  1709  jufqu'à  1711  > 
dans  lesquelles  on  trouve  une  in- 
finité de  faits  très-intéreffans  fuc 
Thiftoire  de  PoUogne,  8c  même 
fur  celle  de  l'Europe. 

ZAMORA  y  ville  forte  &  épifcopale 
d'Efpagne  au  royaume  de  Léon  ^ 
fur  le  Duéro ,  à  vingt-deux  lieues  » 
fud ,  de  Léon ,  &  quarante  -  fix  ^ 
nordoueft ,  de  Madrid. 

Zamora  ,  eft  aufli  le  nom  d'une  ville 
forte  d'Afrique  ,  dans  la  province 
de  Bugie.  Elle  appartient  aux  AU 
gériens. 

Zamora  ,  eft  encore  le  nom  d'une 
ville  de  l'Amérique  méridionale  au 
Pérou  ,  dans  l'Audience  de  Quito  » 
affez  près  des  Andes ,  &  ^  foixan- 
te-dix  lieues  de  la  mer  du  fud.  U 
y  a  de  riches  mines  d'or  dans  le 
voiHnage. 

ZAMOSKI;  ville  forte  de  Pologne 
dans  le  Palatinat  de  Belz  ,  à  quinze 
lieues  de  Lemberg  »  &  à  vingt- cinq 
de  Lublin. 

ZAMPANGO  î  ville  de  l'Amérique 
méridionale  dans  la  nouvelle  Efpa- 
gne,  fur  la  route  de  Mexico  i 
Guaxaca.  On  y  commerce  en  fu- 
cre ,  en  cochenille  &  en  coton. 

ZANCHIUS ,  (  Bafile  )  de  Pergame  ; 
prit  l'habit  de  Chanoine  Réguiierw 
Ses  connoiflànces  dans  les  huma« 
nités,  la  Philofophie  &  la  Théo- 
logie 9  lui  méciccrent  la  place  de 
Çc  ij 


104  Z  A  N 

Garde  de  la  bibliorhèque  du  Vati< 
can.  Apres  avoir  exercé  cet  em- 
ploi avec  fucccs ,  il  mouruc  â  Ro- 
me dans  de  granis  ftntimens  de 
pieté  en  1560.  On  a  de  lui  plu- 
iîeurs  Ojvniges.  Les  principaux 
font ,  I .  des  Pocjies  Latines  qui  ne 
font  pas  dans  le  premier  rang. 
2.  Un  Diclionnairc  pocùquc  en  la» 
tin.  j.  Des  Que/lions  Latims  fur 
les  livres  des  Rois  &  des  Paralipo- 
mènes.  Ce  Savane ,  regretté  après 
Ùl  mort,  e^Tuya  plufieurs  tracaflfe- 
ries  qui  empoifonnèrenc  fa  vie. 
2anchius  ,  (Jérôme)  né  à  Alzano 
en  Italie,  en  151(9,  entra  dans  la 
Congrcj'Ation  des  Chanoines  Ré- 
guliers de  Latran, à  1  âge  de  quinze 
ans  ,  &  il  s*y  diftingua.  Mais  Pierre 
Martyr,  Chanoine  Je  la  même 
Congrégation,  ayant  embraflfé  les 
erreurs  des  Proreftans  ,  les  com- 
muniqua à  plu(ieurs  de  fes  Con- 
frères. Zanchius  fe  retira  â  Siraf- 
bourç  en  1 5  j  1 ,  &  il  y  cnfeigna 
rÉcriture  Sainte  &  la  Philofophie 
d*Ariftote.  QuoiqMii'Apoftat ,  il  ai- 
moit  la  paix  &  détefloic  les  guér- 
ies théologiques.  Il  ne  put  néan- 
moins les  éviter.  Les  Proteftans 
raccufèrent  d'erreur.  Il  fe  vie  obli- 
gé ,  pour  avoir  la  paix  »  de  quitter 
Strasbourg  en  1 5(>8  ,  au'il  alla  â 
Heidciberg ,  où  il  fut  DoAeur  & 
ProfeiTeur  en  Théologie.  Il  mourut 
en  cette  ville  le  19  Novembre 
1 570.  On  a  de  lui  un  gros  Ouvrage 
contre  les.Anti  -  Trinitaires  ,  qu'il 
compofa  à  la  foUicitation  de  Fré- 
déric  III  >  Eledeur  Palatin.  Zan- 

.   chius  efl:  Auteur  d'un  grand  nom* 
bre    dautres   livres   qui  prouvent 

.   beaucoup  d'érudition. 
ZANFARA;  royaume  d'Afrique  dans 
la  Nigritie.  Il  eft  borné  au  levant 
par  le  rovaume  de  Zegzeg  j  &  au 

■  midi  pac  le  SénégaL  ^jLes  Caravanes 


ZAN 

de  Tripoli  qui  vont  dans  ce  ro 
me ,  en  apportent  de  l'or 
échange  des  draps  &  antres 
chmJifes  qu'ils  y  laiffenc.  Le 
roir  eil  fécond  en  blé  ,  riz ,  c 
&  coton.  Les  habicans  y  (but  gi 
&  fort  noirs. 

ZANGUEBAR;  (le)  contrée 
frique,  dans  laCafieric^  qu 
rend  fur  la  côte  orientale  d 
le  golfe  de  Sofala  jufqu'a  1' 
teur.  C'eft  un  pays  rempli  dt 
rais  :  l'air  y  eft  mal  fain ,  &  la 
en  général  peu  fertile  :  il  y 
pendant  des  endroits  où  il  vie 
bled  ,  du  millet ,  des  oranges 
citrons  »  &c.  On  y  trouve  des 
les  dont  la  chair  eft  noire , 
bonne.  La  plus  grande  riche 
ce  pays  condfte  dans  l'or  S 
voire  dont  il  fe  fait  un  grand 
merce.  Les  peuples  y  font  no 
idolâtres  ou  Mahométans.  Il 
de  chrétiens  que  les  Portugai 
Y  ont  des  établiûTemens. 

Ce  pays  compretul  plu 
royaumes  3  donc  les  princ 
font  du  fud  au  nord ,  Moj 
que  j  Morùca  ,  MongaU  ,  Q* 
Mombti'^e  &  Mehnde* 

ZANHAGA;  défère  d' Afrique 
(ait  partie  de  cetre  étendue  dt 
qui  le  trouve  entre  le  Bildu 
&  la  Nigritie.  Il  a  l'Océan  â 
cidenc.  Ùair  y  eft  extraordii 
ment  fec  ,  &  prefque  tout  s'} 
rompt  par  la  chaleur.  Les  p< 
qui  font  près  de  la  mer ,  fai 
ci-devant  quelque  commerce 
les  Portugais  ,  donc  ils  ache 
dtverfes  denrées.  Ce  font  m 
nanc  les  François  qui  font 
merce  avec  eux. 

ZANI;  fubftantif  mafculin.   P 
nage  bouffon  dans  les  Coméc 
Italie. 
1  ZANWCH£LLI ,     C  Jean  Jéi 


2AN 

îcîn ,  né  à  Modène  vers  i  è-jo  , 
;ea  dans  une  partie  de  l'Italie , 
s'inllruire  dans  Ton  art.  11  fe 
i  Venife  ,  &  Ty  exerça  avec 
îs  julqu  à  fa  mort ,  arrivée  en- 
1  Tan  1730.  Dans  fcs  momens 
illr ,  il  parcourue  les  environs 
îtte  République  ,  examina  avec 
les  plantes  qui  y  croiflent  ,  & 
reua  un  catalogue  exaft  &  dé- 
.  Son  fils  le  revit ,  laugmenta 
:s  nouvelles  recherches  ,  &  le 
nprimer  en  1735  ,  in" fol.  en 
;n. 

ONI ,  (  Jacques)  né  à  Bologne 
le  commencement  du  dix-(ep- 
e  fîècle ,  exerça  la  Médecine 
faccès ,  &  fut  connu  pour  un 
3lus  habiles  Botaniftes  Italiens, 
igacité  &  fes  obfervations  lui 
c  découvrir  que  plu(ieurs  plan- 
lécrites  par  divers  Botaniftes, 
des  noms  difFérens ,  font  les 
les.  Il  étudia  les  anciens  &  les 
iernes  qui  ont  écrit  fur  cet  art, 
omparaenfemble^  &  les  accorda 
pluueurs  points.  Les  fruirs  prin- 
ux  de  fes  veilles  font ,  i^  Hif- 
i  Botanica  ,  à  Bologne ,  in  folio  j 
5.  2^.  Varier um  fiirpium  hiflo- 
»  i  Bologne  ,  in-folio  ,  1741. 
ft  Cajetan  Monci  qui  a  procuré 
e  édition  la  plus  complette  de 
ouvrage. 

TE;  ville  capitale  de  l'île  de  mc- 
nom,  le  long  de  la  côte,  &  regar- 
t  le  couchant  On  y  compte  en- 
)n  quinze  mille  âmes;  elle  neft 
Dt  murée  ;  mais  elle  eft  défen- 
par  une  forterclFe  bâtie  fui  une 
inence.  Son  port  qui  eft  au  midi 
très  bon.  Il  y  a  dans  cette  ville 
Evêque  du  rit  latin  »  fufïi.^ganc 
3orfou  y  mais  ta  plupart  des  ha- 
ins  font  proftllion  du  rit  grec 
\  la  direàion  d*ttn  Protopapa  p 


ZAN  lot 

&  ils  relèvent  de  TEvcque  de  Cé- 
phalonie. 

Uîlc  de  Zante  eft  fituée  près  de 
la  côte  occidentale  de  la  Morée  ,  à 
fept  lieues ,  fud-eft ,  de  1  île  deCe- 
phalonie.  Elle  n'a  qu'environ  Hx 
lieues  de  longueur  &  quatre  de  lar- 
geiir  j  mais  elle  eft  très-fertile.  Les 
Vénitiens  i  qui  elle  appartient ,  y 
ont  un  Provéditeur  pour  la  gouver- 
ner. Elle  a  deux  ports  entre  Icf- 
quels  règne  un  long  promontoire 
du  côté  de  l'Orient.  Son  principal 
commerce  conHfte  en  raifinsde  Co« 
rinthe  que  les  Ânglois  enlèvent. 
L'huile  de  cette  île  eft  excellente  ;  ^ 
fes  melons  ne  le  cèdent  point  à  ceux 
d'Efpagne;  on  y  trouve  auffi  de  très- 
belles  pèches ,  des  figues ,  des  ci^ 
trons ,  des  oranges  &  des  limons 
fans  pépins. 

ZANZIBAR  ;  île  de  la  mer  des  Inde^ , 
fur  la  côte  de  Zanguebar ,  entre  Tîle 
dePemba&  celle  de  Monfia»  à  huit 
lieues  de  la  terre  ferme. 

Elle  a  le  titre  de  Royaume^ les 
terres  y  produifent  beidcoup  de 
riz^  de  mil,  &  de  cannes  de  fucre^ 
on  y  trouve  des  forets  de  citron- 
niers 'y  les  habitans  font  tous  Maho- 
mérans. 

ZAPORAVIENS  ,  ou  Zaporoges  ; 
(  les  )  peuples  compris  parmi  les 
Cofaques  ou  Ukranicns  \  ils  habi- 
tent dans  les  îles  qui  font  aux  em- 
bouchures du  B.tryfthène  y  &  font 
fous  le  commandement  d'un  Chef 
élu  à  la  pluralité  dts  voix  >  nommé 
Hetman  ou  Itman  ;  mais  ce  Capi- 
taine de  la  Nation  n'a  point  le  pou- 
voir fuprème  y  les  Zaporaviens  font 
à  peu  près  ce  qu'ccoienr  nos  Flibuf- 
tiers  j  des  brigands  courageux.  Us 
font  vètns  d'une  peau  de  mouton  , 
&  alloient  autrefois  pirater  fufque 
dans  le  Bofphore  y  ils  font  aujour- 
d'hui coDtemu   par   la  Cour  de 


ftO^ 


ZAP 


Radie, qui  envoyé  un  Seigneur  dans 
le  pays  pour  y  veiller  ;  mais  ce  qui 
diftingue  les  Cofaques  Zoporaviens , 
de  cous  lesautres  peuples  j  c'eft  qu'ils 
ne  fouflfrenc  jamais  de  femmes  dans 
leurs  peuplades ,   comme  on  pré- 
tend que  les  Amazones  ne  fouf- 
froienc  point  d'hommes  chez  elles. 
Les  femmes  qui  leur  fervent  à  peu- 
pler ,  demeurent  dans  d*aucres  îles 
du  fleuve }  point  de  mariage,  point  de 
famille.  Ils  enrôlent  les  cnfans  ma 
les  dans  leur  milice  9  ftlaitTent  leurs 
filles  à  leurs  mères;  fou? eni  le  frère 
a  des  enfans  de  fa  fœur,  &  le  père 
^     de  fa  fitle.  Point  d'autres  lois  chez 
eux  que  les  ufages  établis  par  les 
befoins ,  cependant  ils  ont  quelques 
prêtres  du  Rit  Grec.  On  a  conftruit 
depuis  quelque  temps  le  fort  Sainte- 
Elifabeth  fur  le  Borillhène  pour  les 
contenir  ;  ils  fervent  dans  les  armées 
comme  troupes  irrégulières  »&  mal- 
heur iqui  tombe  entre  leurs  mains. 
Mais  pour  mieux  faire  connoître 
les    Zaporaviens  &  leur  Hetman  , 
nous  rapporterons  ici  comment  fe 
fit  en  1709  le  Traité  de  Mazeppa, 
Cofaque  ,  ftipulant  pour  Charles 
XII  avec  ces  barbares.    Mazeppa 
donna  un  grand  repas  fervi  avec 
quelque  vailTelle  d'argent  à  l'Het- 
man  Zaporavien,  Se  à  fes  princi- 
paux Omciers  :  quand  ces  Chefs  fu- 
rent ivres  d'eau-de-vie,  ils  jurèrent 
-  i  table  fur  l'Evangile ,  qu'ils  four- 
niroient  des  vivres  &  des   hom- 
mes i  Charles  XII,  après  quoi  ils 
.  emportèrent  la  vaiHèlle  &  tous  les 
meubles.   Le  maître  d*hôtel  de  la 
maifon  courut  après  eux  y  Se  leur 
remontra  que   cette  conduite  ne 
l'accordoit  pas  avec  l'Evangile  fur 
lequel  ils  avoient  juré.  Les  domef- 
tiques  de  Mazeppa  voulurent  repren- 
dre la  vailTelle»  les  Zaporaviens 
t'atcroupèceot  ^ils  vinrent  en  corps 


ZAP 

fe  plaindre  à  Mazeppa  de  V^Sront 
inoui  qu'on  faifoit  a  de  fi  braves 

Î;ens  ,  &  demandèrent  qu'on  leur 
ivrâr  le  maître  d'hôtel  pour  le  punir 
félon  les  lois  ;  il  leur  fut  abandonné, 
&  les  Zaporaviens  fe  jetèrent  les 
uns  aux  autres  ce  pauvre  homme 
comme  on  poufTe  un  ballon  »  après 
quoi  on  lui  plongea  un  couteau  dans 
le  CŒuc*  Hijloirc  de  RuJJic ,  par  Mt 
de  Voltaire. 

ZAPOTÉGA  j  province  de  l'Améri- 
que feptentrionale ,  dans  la  nouvelle 
Efpagne  ;  elle  s'étend  du  midi  ta 
nord  ,  depuis  la  province  de  Goa- 
xaca  jufqu'au  golfe  du  Mexique.  U 
terroir  en  eft  fertile  »  quoique  pier- 
reux ;  fes  habitans  autretbis  fto- 
vages,  font  aujourd'hui  civilifés. 

ZAPPI  ,  (Jean  Bantifte- Félix)  né  2 
Imola  en  1 66y  ,  fema  les  épines  de 
la  jurifprudence  des  fleurs  de  la 
pocfie  pour  laquelle  il  avoit  beau- 
coup  de  talent.  Il  fut  à  Rome  pour 

Îr  exercer  la  fonâion  d' A  vocat ,  dans 
aquelle  il  s'acquit  quelque  réputa^ 
tion.  Il  fit  connoi (Tance  dans  cette 
ville  avec  le  fameux  Carlo  Ma{au 
ta ,  &  l'analogie  de  talens  cwit  le 
peintre  &  le  pocte.  Celui  ci  décon^ 
vrit  dans  Faujiinc ,  fille  du  peintre» 
un  talent  marqué  pour  la  pocfie.  U 
l'époufa.  Enfuite  il  s'unit  avec  pla- 
fieurs  beaux  efprits  de  Rome,  tC 
ils  fondèrent  eufemble  l'Acadéinie 
de  Gli-Arcadi.  U  mourut  à  Rome 
en  1719.  On  trouve  fes  vers  dam 
divers  recueils. 
ZARA}  ville  forte  &  confidérable  i 
capitale  de  la  Dalmatie  vénitienne» 
dans  une  péninfule  qui  s'avance  dans 
la  mer  ,  &  dont  on  a  fait  une  île 
par  le  moyen  des  folHfs  qu'on  a 
creufés  ;  cette  ville  eft  i  )  5  lieues 
au  nord'Oueft  de    Spalatro  :  elle 
eft  fortifiée  d'une  citadelle    dont 
les  fofies  font  taillas  dani  le  x oç« 


ZAR 

ronftraic  à  câcé  trois  baftions  ^  ^ 
i  de  pierres  de  taille  ;  ce  qui 
îcce  ville  le  boulevard  de  la 
lique  de  ce  côcé-là  Les  arfe- 
les  oiagafins ,  les  hôpicaux  , 
ernes,  les  palais  duProvédi- 
înéral,  &  du  Gouverneur  de  la 
)nc  de  beaux  édifices;  il  y  a 
lége  &  une  académie  de  Bel- 
tres. 

Vénitiens  athetèrenc  cette 
n  1 40c^ ,  de  Ladiûas  Roi  de 

;  fiajazet  II  la  leur  enleva 
8';  mais  ils  la  reprirent  par 
i,  &  l'ont  toujours confeivée 

L ,  monta  fur  le  trône  des 
s  après  la  mort  de  Marmarès, 
yaxare,  Roi  des  Medes,  fît 
r  dans  un  feflin ,  pour  fecouer 
;  fous  lequel  les  Scythes  té- 
lés Medes  alTervis  depuis 
huit  ans.  Cette  Reine  com- 
L  fon  armée  en  perfonne  con- 
le  de  Cyaxare  ,  conduite  par 
)dre  .de  ce  prince,  nommé 
igécy  jeune  feigneur  Mede, 
uc  y  généreux  &  bon  capitaine. 
deux  années  d'une  guerre 
^balancée,  Zarine  fut  vaincue^ 
vainqueur  devenu  amoureux 
,  fe  tua  de  défefpoir  ,  n'ayant 
i  pu  corcompre  fa  vertu  ^  quoi- 
eut  touché  fon  coeur.  Cette 
idè  rendue  â  fes  fujets,  fe  con- 
en  grand  homme.  Elle  fit 
her  des  terres  «  civilifa  des 
\s  fauvages ,  fit  bâtir  un  grand 
rede  villes,  en  embellie  d'au- 
fe  fit  craindre  au  dehors  en 
fant  aimer  &  refpeâer  au- 
is. 

kTE  ;  ville  forte  de  Grèce 
A  Morée  ,  à  huit  lieues  ,  ouefl, 
lifitra.  Les  Vénitiens  Tont  pof- 
long  temps  \  mais  elle  appar- 


ZEB  107. 

tient  aujourd'hui  aux  Tares  arec 
tout  le  refte  de  la  Morée. 

ZÂSLAU  \  ville  de  Pologne  »  dans  le 
Palatinar  de  Volhinie,fur  la  rivière 
d'Horin  »  à  Ç\x  lieues  au-defliis  d'Ofr 
trog- 

ZATMARj  ville  forte  de  Hongrie; 
capitale  d'un  comté, de  même  nom, 
près  des  frontières  de  laTranfylva- 
nie ,  fur  la  rivière  dcSimos ,  à  vingt 
lieues  »  fud-efl ,  de  Tokai ,  &  cin« 
quante-deux  ^  eft ,  de  Bude. 

ZATOR  i  ville  de  Pologne  dans  le  Pa- 
latinat  de  Cracovie  »  fur  là  Viftule  » 
à  fept  lieues  »  fud-oueft,  de  Cra« 
covie, 

ZBOROA  ;  ville  de  Pologne  daes  le 
Palatinat  de  Lenberg»  près  des  fron- 
tières de  la  Volhinie  &  de  la  Podo- 
lie. 

ZEB  \  province  d'Afrique  dans  la  Bar* 
barie.  Elle  eft  bornée  au  nord  par 
les  montagnes  de  Bugie  ,  au  midi 
par  les  deferrs»  au  levant  par  le 
Bildulgérid  ,  &  au  couchant  par  le 
défert  de  Mazila.  C'eft  un  pays  mi- 
férable  »  couvert  de  fables  ardens  , 
Se  dont  les  habitans  vivent  fous  des 
tentes.  Il  appartient  aux  Algé- 
riens. / 

ZÉBOA  î  fubfbmtifmafculin. 'Vipère 
de  l'ile  de  Nera  ,  fituée  près  de 
Banda  dans  l'Océan  oriental  :  elle 
eft  magnifiauement  mouchetée  far 
toute  l'étendue  des  côtés  de  taches 
rondes  &  roufsâtres  \  fes  écailles 
fauves  fur  te  dos  font  furfemées  de 
grandes  taches  d'un  châtain  clair , 
qui  forment  une  efpèce  de  chaîne. 
Sa  tète  femblable  à  celle  do  cerafte» 
porte  comme  l'empreinte  d'un  boa- 
clier  tirant  far  le  rouge  »  &  finif- 
fant  en  deux  efpèces  de  cornichons 
qui  vont  jufqu'au  derrière  du  coa; 
mais  ces  deux  efpcces  de  cornichons 
font  aplatis  &  ne  poutlenc  point  au 
dehors  >  aiafi  que  lu  anciens  naco* 


»o8 


ZEB 


raliftes  i  ont  cm  faulTemenc  :  d*où 
il  eft  arrivé  qu  ils  ont  dépeint  ce  fer- 
pencavec  des  cornes  fort  Taillantes  : 
ce  quin'eft  rien  moins  que  vraifem- 
blable  ,  die  Séba.  Le  Rabin  Jofeph 
dans  fon  livre  yZtr  le  Talmud^  air 
que  ce  ferpent  dont  il  eft  aueftion 
eft  le  îfcboa  &  le  feboim  des  Hé- 
breux. Nicander  prétend  que  la  mor- 
fure  de  ce  reptile  eft  non-feulemenc 
très-dangercufe,  mais  incurable. 
ZEBRE  \  lubftancif  mafculin.    Sorte 
d'animal  qui  eft  peut  être  de  tous 
les  quadrupèdes  le  mieux  fait  &  le 
plus  élégamment  vécu;  il  a  ,  ajoute 
M.  de  Bufton,  la  figure  &  les  grâces 
du  cheval ,  la  légèreté  du  cerf ,  &  la 
robe  rayée  de  rubans  noirs  6c  blancs 
difpofés  alternativement  avec  tant 
de  régularité  &  de  fymctrie,  qu'il 
femble  que  la  nature  ait  employé  la 
règle  &  le  compas  pour  la  peindre  j 
ces  bandes  alternatives  de  noir  & 
de  blanc  font  d'autant  plus  iingu- 
lières  qu'elles  font  étroites ,  paral- 
lèles &  très-exadement  féparées  , 
comme  dans  une  étoffe  rayée  ;  que 
d'ailleurs  elles  s'éteafient  non- feu- 
lement fur  le  corps  »  mais  fur  la 
tête  ,  fur  les  cuifTes  &  les  jambes  , 
fc  jufques  fur    les  oreilles  &  la 
queue  :  enforte  que  de  loin  cet  ani« 
mal  paroir  comme  s'il  étoit  environ- 
né partout  de  bandelettes  qu'on  au- 
roit  pris  plaint  &  employé  beaucoup 
d*art  à  difpofer  régulièrement  fur 
toutes  les  parties  de  fon  corps  :  elles 
en  fuivent  les  contours  &  en  mar- 
quent fi  avantageufement  la  forme  » 
qu'elles  en  deffînent  les  mufcles  en 
s'élargilTant  plus  ou  moins  fur  les 
parties  plus  ou  moins  charnues  & 
plus  ou  moins  arondies.  Dans  la  fe* 
melle  les  bandes  font  alternative- 
ment noires  &  blanches  \  dans  les 
mâles  elles  font  noires  &  jaunes  » 
inf4$  toujours  d'une  nuance  vive 


ZEB 

&  brillante  fur  un  poil  < 
fin  &  fourni  dont  le  luftr 
mente  encore  la  beauté  de 
leurs.  Le  zèbre  eft  en  génér 
petit  que  le  cheval  &  plus 
que  râne  ;  &  quoiqu'on  l'a 
vent  comparé  à  ces  deux  ani 
qu'on  lait  ihcme  appelé cA^v 
vage&c  âne  rayé  ,  il  n'eft  la 
ni  de  l'un  ni  de  l'autre .  & 
plutôt  leur  modèle  »  fi  dans 
turetout  netoit  pas  égaleme 
ginal  3  &  fi  chaque  efpèce  ; 
pas  un  droit  égal  d  la  créatioi 

Le  zèbre  n'eft  donc  ni  un 
ni  un  âne  ,  il  eft  de  fon  efpèc 
on  n'a  pas  appris  qu'il  fe  m 
produife  avec  l'un  ou  l'autre  j 
que  l'on  ait  fouvcnt  effayé 
approcher.  On  a  prefenté  dej 
fes  en  chaleur  a  celui  qui  éi 
1 76 1  à  la  ménagerie  de  Verf 
il  les  a  dédaignées ,  ou  plutôt 
a  été  nullement  ému  ,  du  m< 
figne  extérieur  de  l'émotic 
point  paru  \  cependant  il  jouoi 
elles  &  les  mon  toit  j  mais  fan 
tion  ni  henniflementj  &  1' 

rîut  guère  attribuer  cette  fn 
une  autre  caufe  qu'à  la  dif( 
nance  de  nature  ;  car  ce  zebi 
de  quatre  ans  ,  étoit  à  tout 
exercice  fott  vif  &  très  léger. 
Le  zèbre  n'eft  pas  l'anima 
les  anciens  nous  onr  indiqué  i 
nom  à'Onagre  :  il  exifte  dans 
vant,  dans  l'Orient  de  l'Afie  8 
la  partie  feptentrionale  de  1 
que,  une  très-belle  racç  d'âne 
comme  celles  des  plus  beau: 
vaux  ,  eft  originaire  d'Arabie. 
ni  les  onagres  ,  ni  ces  beaus 
d'Arabie  ne  peuvent  être  re{ 
comme  la  fouche  de  Tefpèce  c 
bre  ,  quoiqu'ils  en  approcher 
la  forme  du  corps  ôc  pa^  la  lég< 


ZEB 

/amais  on  n*a  vu  ni  fur  les  uns  ni  fur 
les  autres,  h. variété  régclière  cl;^s 
couleurs  du  zèbre  }  cette  belle  ef- 
pèce  eft  fingulière  ôc  unique  dans 
ion  genre  :  elle  eft  aufC  d*un  climar 
différent  de  celui  des  onagres  »  ik 
ne  fe  trouv.;  que  dans  les  parties  les 
plus  orientales  &  les  plus  méridio 
nales  de  l'Afrique,  depuis  TÊrhio- 
pie  jufqu'au  Cap  de  Bonne  Efpé- 
rance  ,  &  de  la  jufqu'au  Congo  : 
elle  n*exi(le  ni  en  Europe ,  ni  en 
AGe,  ni  en  Amérique  ,  ni  même 
dans  toutes  les  parties  feptentrio- 
nales  de  l'Afrique  j  ceux  que  quel- 
ques voyageurs  difent  avoir  trouvés 
^u    Bréfil ,   y    avoient    été   tranf- 
portésdAfrique  ;  ceux  que  d'autres 
racontent  avoir  vus  en  Perfe  8c  en 
Turquie,  avoient  été  amenés  d'E- 
thiopie ,  &  enfin  ceux  que  Ton  a  vus 
-en  Europe ,  font  prefque  tous  ve- 
nus du  Cap  de  Bonne -Efpérance  j 
cette  pointe  de^  TAfrique  eft   leur 
vrai  climat ,  leur  pays  natal  où  ils 
font  en  granie  quantité,   &  où  les 
Hollandois  on:  employé  tous  leuis 
foins  pDur  les  dompter  &  pour  les 
rendre  domeftiques  ,  fans  avoir  juf- 
qu'ici  pleinement  téulli.  Celui  qu'on 
ft  vuâ  la  ménagerie  du  Roi  ne  s'eft 
jamais  entièrement  apprivoifé  ^  ce- 
pendanton  eft  parvenu  à  le  monter, 
mais  il  falloir  des  précautions.  Deux 
hommes  tenoient  la  bride  pendant 
qu'un  trolHème    étoit    de  (fus  ;   il 
a  voit  la  bouche  très-dure ,  les  oreil- 
les (i  fenfibles  qu'il  ruoit  dès  qu'on 
youloit  les  toucher.   Il  étoit  rétif 
comme  un  cheval  vicieux  ,  &c  têtu 
comme  im  mulet;  mais  peut-être 
Je  cheval  fauvage  &  l'onagre  font 
auifî  peu  traitables  ,  5c  il  y  a  toute 
apparence  que  Ci  l'on  accoutumoit 
dès  le  premier  âge  le  zèbre  à  l'obéi f- 
fance  &  à  la  domefticité,  il  devien- 
drait auflli  doux  que  Tâne  &  le  che- 
Tomc  XXX. 


ZED  109 

val ,  &  pourroit  les  re-JipIacer  tous 
deux. 

ZEBU  ;  fubftantif  mafculin.  Ptiite 
efpèce  do  bceuf  à  borte,  qu:  Ion 
trouve  en  Afrique.  Il  eft  moitié 
moins  gros  que  notre  taureau  do- 
meftique  j  il  a  le  poil  très-doux  8c 
très-beau.  On  fe  ferr  de  cet  animal 
pour  monture.  En  eff.-t  il  eft  très- 
doux  ôc  très-docile  ^  il  paroît  par 
la  variété  du  poil  ^  &  la  douceur 
de  cet  animal ,  que  c'cft  une  race 
de  bœuf  à  boffe  »  qui  a  pris  fon 
origine  dans  l'état  de  domefticité  > 
&  que  l'on  a  cholfi  les  plus  petits 
individus  de  l'efpèce  pour  les  pro- 
pager. Le  zébu  ne  peut  être  regar- 
dé ,  fuivant  M.  de  BufFon ,  que 
comme  une  variété  de  Vauroche  , 
qui  eft  le  taureau  fauvage. 

ZÉÛOAlIlEi  fubftantif  féminin.  On 
.dilHngue  fous  ce  nom  deux  fortes 
de  racines  :  favoir  ,  la  zédoaire  lon- 
gue Se  la  ronde* 

La  zédoaire  longue,  '[ôdoaria  lon^ 
ga  y  eft  une  racine  tubéteufe ,  den- 
fe,  folide,  longue  de  trois  pou- 
ces ,  &  de  la  groftlur  du  petit 
doigt ,  qui  fe  termine  par  les  deux 
bouts  en  une  pointe  moufte  ,  de 
couleur  de  cendre  en-dehors,  blan- 
châtre ou  grisâtre  en  dedans,  d'un 
goat  acre  ,  mucilagineux  ,  un  peu 
amer ,  aromatique  ,  d'une  légère 
odeur  de  gingembre  ou  de  camphre 
mêlée  de  l'odeur  de  laurier,  comme 
grade  au  loucher,  &  rarement  ver- 
moulue. 

La  zédoaire  ronde  ,  \cdoana  ro^ 
tunda  ,  relTemble  à  la  précédente 
pir  fa  fubftance ,  fon  poids  ,  fa  fo- 
lidité  ,  fon  goût  &  fon  odeur  j  elle 
n'en  diffère  que  par  la  figure  ;  car 
elle  eft  fphérique  &  de  la  groffeuc 
d'un  pouce ,  un  peu  raboteufe  ,  fe 
terminant  quelquefois  en  une  pe- 
tite pointe ,  par  laquelle  elle  a  cou- 
D  d 


210 


ZED 


rume  de  germer ,  lorfqa  elle  eft 
encore  dans  la  terre  :  celle-ci  eft 
plus  rare  que  la  précédente  :  Tune 
&  Tautre  viennent  de  la  Chine. 

Quelques  Botaniftes  difenc  que 
la  zedoaire  eft  la  racine  d*une  plante 
qui  s'appelle  malan-kua  ou  :[adara 
hcrba  ,  dans  le  Milabar  :  que  cette 
racine  bulbeufe  eft  couverte  d'une 
membrane  coriace  ^  &  qu'à  cette 
racine  font  attachées  pluueurs  au- 
tres balbrs  ovaiairesj  au  nombre 
de  iix  9  placées  deux  à  deux  les  unes 
fur  les  autres ,  liifces  &  fibrées  :  du 
fommet  de  la  racine ,  s'élève  une 
graine  blanche ,  membraneufe  com* 
me  dans  le  fafran,  dans  laquelle 
font  renfermées  quatre  ou  cjnq 
fleurs  d  trois  ou  fîx  pétales ,  de  la 
longueur  du  doigt,  &  panachées 
de  difFijrentes  couleurs  \  ces  fleurs 
ont  une  oieur  plus  agréable  encore 
que  celle  de  la  violette  &  des  lys  ^ 
&  fortent  de  la  terre  avant  les 
feuilles  ;  dès  qu'elles  font  tombées , 
leur  calice  fc  renfle  &  devient  une 
capfule  qui  contient  les  graines. 
Les  feuilles  font  longues  d'un  em« 
pan  y  afTez  larges,  pointues,  lides, 
unies,  d'un  vert  gai,  d'un  goût  & 
d'une  odeur  de  gingembre  »  foure- 
nues  fur  une  queue  épaiflfe  &  très- 
courte  ,  laquelle  par  une  bafe  large 
6c  comme  feuillée  ,  enveloppe  la 
tige ,  &  donne  naiflance  à  une  cote 
qui  tiaverfe  la  feuille  dans  toute  fa 
longueur  :  les  tiges  ont  à  peine  une 
coudée  de  hauteur. 

M.  Hcrman ,  dans  fon  Catalogue 
du  jardin  de  Leyde,  parle  d'une 
autre  efpèce  de  zedoaire ,  qu'il 
nomme  {edcaria  \cylanicd  campho- 
ram  rcdolens  :  c'eft  le  harankaha  du 
Ceylan.  Ses  feuilles  font  d'un  coté 
d'un  rouge  de  pourpre  obfcur  j  les 
queues  des  feuilles  font  faites  en 
forme  de  quille  de  vaiiTeaUj  d'un 


ZEG 

ronge  obfcur  &  un  peu  hér 
fortent  immédiatement   de 
cine  ,  &  non  de  la  tige. 

On  lit  dans  la  Matière  me 
de  M.  Geoftioi,  que  la  zé 
diftillée  avec  leau  commune 
nit  une  huile  eircnticlle  ,  de 
épailFe  ,  qui  fe  fige  6c  prc 
forme  du  camphre  le  plus  lin. 
racine  eft  bonne  contre  le 
fons,  la  morfure  des  animai 
nimeux,  &  contre  la  perte 
eft  très  -  fudorifique  ,  chafl 
vents ,  fortifie  l'ellomac  ,  ar 
vomifTempnt  &  ranime  la  c: 
tion  du  fang.  Elle  eft  ttès^util 
les  maladies  fcorbun'quts  & 
les  afïcdions  qui  tendent  à 
plexie  &  à  la  paralysie  :  on  e 
nfageen  mêlait  fa  pjudre  av 
fucre  ôc  avec  les  poudres  de 
rus,  de  la  canelîe,  de  Tambi 
&  le  baume  du  Pérou.  On  a 
tume  dans  lile  de  Saint  L 
de  confire  au  fucre  cette  raci; 
core  verte  ,  &  en  cet  crat 
fait  ufîgc  comme  du  gingem 

ZEGZEG  i  royaume  d*Afriqu< 
la  Nigritie ,  au  nord  du  Nig< 
le  fépare  du  royaume  de  Cs 
Ses  autres  bornes  font  le  ro) 
de  Hcnin  au  midi;  les  de(i 
l'occidenr ,  &  le  royaume  de 
fara  â  l'orient. 

ZEILLER  ,  (  Martin  )  narîf  de  S 
devint  Infpedteur  des  Ecoles 
lemngne ,  5c  mourut  à  Uh 
i^^i  ,  à  75  ans.  Il  compo 
très-grand  nombre  d'ouvrages 
plus  eftimés  font  ceux  qu'il  i 
fur  la  Géographie  moderne  d 
magne,  i.  Vlcincraire  d'Allen 

2.  La     Topographie    de     Ba 

3.  Celle  de  la  Suabe  ,  qui 
pour  très-exaâ:e.  4.  Celle  d'A 
5.  Celle  des  Etats  de  Bru/ij 
&  du  jfjys  de  Hambourg.  Toi 


ait  ZEL 

viron  quarante  lieues.     Ses  villes 

SKÎncipaies  font  Midelbourg  j  Fief- 
ingue,  Vere ,  Tertolen  &  Ziticzée. 
On  compte  en  tout  huit  villes  mu- 
rées &  cent  deux  villages  »  fans  plu- 
fieurs  autres  qui  ont  été  engloutis 
par  diverfes  mondations^  lurtout 
parcelles  des  années  1704  &  1709. 
La  Zélande  fe  gouverne  fur  le 
même  pied  que  la  Hollande.  L  af- 
femblée  des  états  eft  compofée  des 
députés  de  la  nobleflfe  &  des  fîx 
villes  principales. 

ZÉLANUOIS  ,  OISE  ;  adjeftif  qui 
s'emploie  aufli  fubftanti  vement.  Qui 
eft  de  Zélande  ,  qui  appartient  à  la 
Zélande.   Voyc':^  Zélande. 

ZÉLATEUR  »  TRICE  ;  fubftantif. 
Zelator.  Celui ,  celle  qui  agit  avec 
zèle  pour  la  patrie  ,  pour  la  religion. 
Saint  Paulctoit  un  grand  '{élatcur  de 
la  religion.  Brutus  fut  un  grand  ^é- 
lauurde  la  liberté.  Zélatrice  dujalut 
des  ornes.  Il  ne  fe  dit  point  abfolu- 
menr  &  fans  régime. 

ZÈLE  'y  fubftantif  mafculin.  Ardens 
Jludium.  AfFeâion  ardente  pour 
quelque  chofe.  Il  fe  dit  principale- 
ment à  l'égard  des  chofes  faintes  & 
facrées.  Le  •:^èle  pour  les  chojesfain 
tes  ne  doit  pas  être  une  chaleur  aveu- 
gle. Cefi  le  [èle  de  la  religion  qui 
animoit  les  Apôtres  &  Us  Martyrs. 
Le  zèle  dufalut  des  âmes. 

On  dit  en  termes  de  l'Ecriture  , 
le  '[èlc  de  la  mai/on  de  Dieu  le  dévore^ 

{>our  marquer  un  zèle  extrcme  pour 
e  fervice  de  Dieu. 

On  appelle  {èle  indifcret ,  \èle  in- 
conjidéré  ^  un  zèle  qui  n'cft  pas  réglé 
par  la  prudence  \  Se  faux  \èle  ,  ^^/^ 
aveugle^  un  zèle  mal  conduit  ,  mal 
entendu  ,  ou  qui  n'a  pas  pour  objet 
la  véritable  religion. 
ZÈLB  ,  fe  dit  audi  de  ce  qui  regarde 
c:rtaines  obligations  principales  de 
la  vie  civile.  Les  premiers  Romains  1 


ZEL 

avaient  un  grand  \èle  pour  la  défcn/^ 
de  la  patrie.  Il  fcrt  fes  amis  avc^ 
beaucoup  de  '{èle.  ^ 

ZÉLÉ  ,  EE  ;  adjcdlf.^ri/^/w.    Qu^ 
a  du  zèle.    Ce  Prélat  étoit\élé  pouf 
hfalut  des  âmes.  Un  Prince  \éUpour 
le  bien  public.  Il  efi  fort  \élé  poux 
toi.  t  ce  qui  vous  regarde. 

Il  s'emploie  quelquefois  fubftan- 
tivement.  Ccjt  un  \él€.  Cejl  une 
\éUe. 

Les  deux  fyllabes  font  brèves  au 
fîngulier  mafculin  ;  mais  la  féconde 
eft  longue  au  pluriel  &  au  féminin 
qui  a  une  troifième  fyllabe  très- 
brève. 

ZELLj  ville  libre  &  impériale  d'AU 
lemagne ,  au  cercle  de  Suabe ,  dans 
le  Margraviat  de  Bade  ,  à  dix-fept 
lieues,  fud-oueft,  de  Siutgard. 

Zell  ,  eft  auffi  le  nom  d'une  ville  d'Al- 
lemagne, capitale  d'une  principauté 
de  même  nom  dans  le  cercle  de  la 
bafle  Saxe,  fur  l'Aller,  à  quinze 
lieues ,  nord  ,  d'Hildesheim,  &  dix- 
neuf  lieues  ,  fud-oueft ,  de  Lune- 
bourg. 

La  principauté  de  Zell  eft  fituée 
entre  l'Elbe  &  le  Véfer.  Hubner  lui 
a  donné  quarante  huit  lieues  de 
long  fur  quarante  de  large.  Elle 
eft  bornée  au  nord  par  le  Hol- 
ftein  ,  à  l'eft  par  le  Mecklen- 
bourg  &  la  Marche  ,  au  fud  par 
le  Brunfwick  &  l'Evèchéde  Hildef- 
heim ,  â  l'oueft  par  les  Duchés  de 
Hanover  &  de  Rierden.  Elle  com- 
prend quinze  Sur- Intendances  ec- 
cléfiaftiquts  ou  trente -huit  Bail- 
liages. Elle  appartient  i  TEleûeur 
d'Hanovre. 

Zell,  eft  encore  le  nom  d'une  petite 
ville  de  l'éleûorat  de  Trêves,  fur 
la  Mozelle ,  environ  ï  deux  lieues 
au  deflous  de  Traerback. 

ZEMBLE;  (la  nouvelle)  vafte  pays 
ficué  dans,  l'Océan   feptencrional  ^ 


ZEM 

«a  nord  de  la  Mofcovie  ,  dont  il 
eftfépaté  en  tout  ou  en  partie  pat 
le  dccroit  de  Vaigats.  Le  mot  nou- 
velle ZembU  ,  qui  veut  dire  nouvelle 
terre ,  a  été  donné  à  ce  pays  par  les 
Rudes.  La  découverte  en  a  éîc  faite 
en  1(^41  ,  par  le  navigateur  Abtl 
Tafman. 

L'an  1725  5  la  Czarine  Catherine 
envoya  le  capitaine  Beering,  qui 
navigua  vers  l'Océan  feptenirional , 
&  qui  étant  de  retour  de  Kamt- 
fchaïka  ,  dans  la  mer  du  Japon  , 
à  Petersbourg  tn  1750,  rapporta 
qu'il  avoit  trouvé  un  palTage  au 
nord-ell  ,  par  lequel  on  pourroit 
aller  du  détroit  de  Vaigats  an  Ja 
pon,àla  Chinée:^  aux  Indes  orien- 
tales ,  fi  les  neiges  n'y  mettoieni 
un  obftacle  invincible  pendant  la 
^plus  grande  partie  de  l'année;  ce 
rapport  a  été  conBrmé  par  des  rela- 
tions poftérieures. 
ZEMNI  ;  fubftantif  mafculin.  Sorte 
d*animal  qui  fe  trouve  en  Pologne 
&  en  Rume,  &  qui  eft  du  même 
genre  que  le  zifel.  mais  plus  grand, 
plus  fort  &  plus  méchant;  il  eft  un 
peu  plus  petit  qu'un  chat  domefti- 
que  y  il  a  la  tète  aiTtz  groffe ,  le 
corps  mena»  les  oreilles  counes  & 
arrondies  ;  quatre  grandes  dents 
incifives  qui  lui  fortent  de  la  gueu- 
le, dont  les  deux  de  la  mâchoire 
inférieure  font  trois  fois  plus  lon- 
gues que  les  deux  de  la  mâchoire 
fupérieure;  les  pieds  très- courts  & 
couverts  de  poils  «  divifés  en  cinq 
doigts,  &  armés  d'ongles  courbés; 
le  poil  mollet,  court  &  de  couleur 
de  gris  de  fouris  ;  la  queue  médio- 
crement grande  ;  les  yeux  aufli  pe- 
tits &  auffi  cachés  que  ceux  de  la 
taupe.  Son  naturel  &  Tes  habitudes 
font  à  peu  près  les  mêmes  que  celles 
du  hamfter  &  du  zifel  ;  il  mord 
dangereufement  >    mange  i  de- 


-    ZEN  X15 

ment«  &  dcvafte  les  moiffons  &  les 
jardins;  il  fe  fait  un  terrier;  il  vit 
de  grains,  de  fruit  &  de  légumes i 
dont  il  fait  des  magafins  dans  fa  re- 
traite ,  où  il  pafle  tout  le  temps  de 
l'hiver. 

ZEWPLIN  ;  ville  de  la  haute  Hon- 
grie ,  capitale  d'un  comté  de  même 
nom,  fur  la  rivière  de  Bodrog,  i 
dix  lieues,  fud-tft,  de  Callovie,  & 
onze  lieues,  nord  elt,  de  Tokai. 

ZENÈlES;(les)  peuples  d'Afrique 
qui  forment  l'une  des  cinq  Tribus 
desBereberes,  ^  qui  habitent  les 
campagnes  de  Tremécen ,  qui  tft  U 
dernière  province  &  la  plus  occi* 
dentale  du  royaume  de  Fez.  Le  pays 
des  Zenètes  eft  bon  pour  le  bled  &C 
les  pâturages  ;  on  y  recueilleroit 
aufti  beaucoup  d'orge  fi  toutes  les 
terres  étoicnt  cultivées  ;  mais  les 
peuples  n'y  labourent  que  ce  qui  eft 
autour  de  leurs  habitations. 

ZÉNITH;  fubftantif  mafculin.  On 
appelle  ainfi  le  point  verticnl  ou  le 
point  du  ciel  qui  eft  élevé  perpen- 
diculairement fur  chaque  point  du 
globe  terreftre.  Le  point  diamétrale^ 
ment  oppofé au  '{inith  ejl  le  nadir. 

ZÉNO ,  (  Apoftolo)  né  en  1669,  def- 
cendoit  d*une  illuftre  maifon  de 
Venife,  mais  d'une  branche  éta- 
blie depuis  longtemps  dans  Tîle  de 
Candie.  Il  s'adonna  dès  fa  jcunefie 
â  la  Poéfie  &  d  THiftoire,  &  devint 
un  homme  il-uftre  dans  la  républi- 
que des  lettres.  Il  établit  â  Venife 
l'Académie  de  Gli-animofi  en  16^6^ 
&  le  Giornali  de  Letrerati  en  1710. 
U  en  publia  trente  volumes,  qui 
vont  jufqu'cn  1719.  Comme  il  étoit 
aufli  alors  très-célèbre  par  fes  poé- 
fies  dramatiques >  il  fut  appelé  à 
Vienne  par  l'Empereur  Charles  VU 
11  y  reçut  d'abotd  le  titre  de  Pocte^ 
&  enfuite  celui  d'Hifloriographe  de 


tT4  ZEN 

'  la  Cour  Impériale  :  deux  emplois 
qui  lui  procurèrent  des  penfions  ÔC 
beaucoup  de  crédit  auprès  de  l'Em- 
pereur qui  laimoir.  Zéno  palla 
onze  ans  dans  cette  Cour»  tout  oc- 
cupé de  la  compofirion  de  fes  piè- 
ces. Chaque  année  il  en  donnoic 
au  moins  une.  Ce  n'étoient  pas  tou- 
jours des  tragédies  profanes^  il  pu 
blioit  de  temps  en  temps  des  dra- 
mes ou  dialogues  fur  des  fujets  fa- 
crés  connus  fous  les  noms  d*-4:[ioni 
/acre  ou  d'Oracorlo.  Apoftolo  Zciio 
revint  â  Venife  en  lyx^j&futrem- 
placé,  peut-être  même  effacé  i  la 
Cour  de  TEmpereur  par  ladmira- 
ble  Metaftado.  Quand  on  dit  effacé 
on  ne  veut  pas  faire  enrendre  que 
Mw'taffafio  obfcurcir  toute  la  gloire 
de  Zçno ,  mais  feulement  aae  le 
ftyle  enchanteur  du  premier  lui  at- 
tira plus  de  partifans  que  l'autre 
n'en  avoit  jamais  eus*  L'empereur 
continua  néanmoins  d'honorer  ce- 
lui-ci de  fes  bonnes  grâces ,  &  de 
lui  faire  payer  les  penHons  dont  il 
jouiffbit  i  titre  de  Pocce  5c  d'Hifto- 
riographe  impérial.  Zéno  paHTa  les 
vingt  une  dernières  années  de  fa 
vie  à  Venife ,  doù  il  entretint  un 
commerce  avec  tous  les  Savans  d'I- 
talie &  des  pays  étrangers.  Il  étoit 
grand  connoiûTear  en  fait  d'antiquir 
tés,  bon  critique,  excellent  com- 
pilateur d'anecdotes  littéraires  ^ 
d'un  commerce  fort  aifé  &  d'une 
candeur  d'ame  qui  rendoit  fa  fo' 
ciété  fort  agréable*  Cet  Romme  R 
effimable  mourut  en  1750.  On  a 
donné  en  1758  une  Traduclionfran* 
çoifc  des  Œuvres  dramatiques  d*A' 
poftolo  Zéno ^  en  %  vol.  //z-ix.  Ces 
deux  volumes  ne  contiennent  que 
huit  pièces.  Zéno  en  a  fait  ua 
bien  plus  grand  nombre.  On  en  a 
dix  volumes  i/2-8?.  en  italien.  Il  a 
auûi  beaucoup  écrit  fur  les  anti* 


ZEN 

quîtés ,  fur  Thiftoire  littéraire  ,  ârcî 
Le  mérite  particulier  de  Zéno  eft 
l'invention  ,  la  force  &  le  fenti- 
ment;  mais  il  manque  de  douceur  » 
d'élégance  &  de  grâces.  11  eft  le 
premier  poète  qui  ait  appris  à  fes 
compatriotes  i  ne  regarder  la  mu- 
fique  que  comme  Tacceffoire  de  la 
tragédie  ,  &  qui  ait  donné  les  bon* 
nés  règles  du  théâtre  tragique. 

ZÈNOBIE,  femme  de  Rhadamifte; 
Roi  dlbérie ,  fuivit  fon  mari  chalfô 
de  fes  états  par  les  Arméniens  \ 
mais  comme  l'état  de  groCTeffe  où 
elle  étoit  alors  la  forçoit  de  reftec 
en  chemin ,  fon  mari  la  poignarda 
à  fa  prière,  &  la  jeta  dans  la  rivière 
d'Araxe.  Quelquesriins  difcnt  qu'elle 
en  mourut ,  d'autres  que  fa  bleffure 
n'étant  pas  mortelle  ,  &  que  fes  ba« 
bits  l'ayant  foutenue  quelque  tempi 
fur  l'eau,  des  beirgers  qui  l'appec^ 
curent ,  la  retirèrent  de  la  rivière 
&c  pansèrent  fa  plaie.  Lorfqa'ils 
eurent  appris  fon  nom  &  fa  trifte 
aventure ,  ils  la  menèrent  à  Tiridata 
qui  la  traita  en  Reine. 

ZÉNOBiE,  Reine  de  Paimyre  ,  fem- 
me d'Odenat  ,  fe  difoit  iflfue  de| 
Ptolémées  &  de  Cléopatre.  Si  elle 
ne  leur  dut  pas  fon  origine*  elle 
hérita  de  leur  courage.  Après  U 
mort  de  fon  Biarî ,  en  x6f ,  donc 
on  l'accufa  d'être  l'auteur ,  elle  prie 
le  titre  d'Augufte,  ic  poffeda  pla- 
ceurs années  l'empire  d'Orient ,  dii 
vivant  de  Gallien  &  de  Claude  fou 
fuccefleur.  Elle  foutint  d'un  côté 
avec  gloire  la  guerre  contre  les  Per- 
{t% ,  &  fe  défendit  de  l'autre  contre 
la  force  des  Romains.  Tous  les 
Hidoriens  de  fon  temps  ont  célébré 
fes  vertus,  fur-tout  (a  chafteté  ad- 
mirable &  fon  goût  pour  les  fcien- 
ces  &  pour  tous  les  beaux  arts.  Le 
Philofophe  Longin  fut  fon  maître» 
£c  il  lui  apprit  â  pUcçr  ayec  eliçi 


ZEN 

là  Philofophie  fur  le  trône.  Elle 
favoic  parfaitement  i'hiftoire  orien- 
tale yèc  en  avoit  fait  elle-même  un 
abrégé  avec  Thilloire  de  la  ville 
d'Aleiandrie.  L'Empereur  Aarelien 
ayant  réfolu  de  la  réduire,  marcha 
jufqu'â  Antiof  he ,  où  Zénobie  s'é- 
toit  rendue  avec  la  plus  grande  par- 
tie de  fes  forces,  qui  montoient 
i  foixante  mille  hommes.  Cette 
PriacelTe  fe  mie  à  la  tète  de  fes  trou- 

Ees  j  allant  à  pied  lorfqu*il  en  étoit 
efoin,  comme  un  (impie  Soldat. 
Les  deux  armées  fe  rencontrèrent; 
on  combattit  avec  fureur  de  part  &c 
ilautre.  Aurélien  eue  d'abord  du 
défavantage  ,  &  fut  fur  le  point  de 
perdre  la  bataille  ;  mais  la  cavalerie 
des  Palmyrénicns  s*ctant  trop  avan- 
cée, Tlnfanterie  romaine  tomba  fur 
l'infanterie  palmyrénienne,  l'enfon- 
ça &  remporta  la  vidboire.  Zénobie 
après  avoir  perdu  une  grande  par- 
tie de  fes  troupes  dans  cette  ba- 
taille »  s'alla  renfermer  dans  la  ville 
de  Palmyre.  Le  vainqueur  l'aflîé- 
get,  &  elle  fe  défendit  avec  le  cou- 
rage d'un  homme ,  6c  la  fureur  d'u- 
ne femme.  Aurélien  commençant 
à  fe  laflTer  des  fatigues  du  fîége ,  écri- 
Tic  â  Zénobie  pour  lui  propofer  des 
conditions  raifonnables.  Cette  Prin- 
cefle  lui  répondit  avec  fierté  :  »  c'eft 
n  'Mc  la  valeur ,  &  non  par  une 
m  lettre  qu'on  contraint  un  ennemi 
n  i  {e  rendre.  Vous  avez  été  battu 
9»  par  des  voleurs  ;  que  ne  devez- 
n  vous  pas  craindre  de  Citoyens  qui 
99  fe  défendent?  Souvenez-vous  que 
»  Cleopatre  aima  mieux  mourir 
M  que  d'être  vaincue.  ?'  Aurélien 
outré  j  preiïa  vivement  le  fiége ,  & 
Zénobie  craignant  de  tomber  entre 
fes  mains ,  fortit  fecrètement  de  la 
ville  en  271.  Aurélien  la  fie  pour- 
fuivre ,  8c  on  l'atteignit  comme  elle 
alloit  palTec  r£uphrate.  Les  foldats 


ZEN  ifç 

demandèrent  fa  mort  ;  maïs  le  vain- 
queur la  rcferva  pour  fon  iriom- 
phe  qui  fut  magnifique.  On  le  blâma 
beaucoup  d  avoir  tiiomphé  avec 
tant  de  fafte  d'une  femme;  mais 
cette  femme  valoit  un  héros;  &  il 
repara  ccr  outrage  par  la  manière 
donc  il  la  traita.  Il  lui  donna  une 
terre  magnifique  auprès  de  Rome, 
où  elle  palT'a  le  refte  de  l'as  jours 
honorée  &  chérie.  Ses  vei  tus-  furent 
ternies  par  fa  paflîon  pour  le  vin , 
par  fon  tafte&  par  fa  cruauté.  Quel- 
ques Auteurs  ont  cru  qu'elle  avoit 
embrafle  la  religion  des  Juifs  ;  mais 
il  eft  plus  probable  que  fa  religion 
étoit  une  efpèce  de  déifme.  Le  P. 
Jouve  a  publié  en  1758,  in-ii  , 
une  hiftoire  inréreilante  de  cette 
Héroïne. 
ZÉNONj  Fondateur  de  la  fcfte  de^ 
Stoïciens,  naquit  d  Uttium,  ville 
maririme  de  rîle  de  Chypre,  qu'a- 
voir bâcie  une  colonie  Phéni- 
cienne, ce  qui  lui  aitira  quelque- 
fois ie  reproche  qu'il  n  croit  qu'un 
étranger  ignoble.  Mnefius  fon  père 
faifoit  le  commerce  ;  l'éducation  de 
fon  fils  n'en  fut  pas  plus  négligée  j 
les  affaires  du  bon  homme  l'appe^ 
loient  fouvent  à  Athènes ,  &  il  n'en 
rcvenoit  point  fans  rapporter  au 
jeune  Zenon  quelques  livres  de 
Socrate.  A  l'âge  de  trente  à  trente- 
deux  ans,  il  vint  lui-même  dans  \z 
ville  fameufe  pour  y  vendre  de  la 
pourpre ,  &  pour  entendre  les  hom- 
mes dont  il  avoit  lu  les  ouvrages. 
Tout  en  débarquant,  il  demandai 
où  ils  demeuroicnt  ;  on  lui  montra 
Crarès  qui  paflToir,  &  on  lui  con- 
feilla  de  le  fuivre.  Zenon  fuivic 
Crarès ,  &  devint  fon  difciple.  Il 
ne  pouvoieaflTez  admirer  l'élcvaeion 
que  fon  maître  montroit  dans  fa 
conduite  Se  dans  Ces  difcours  ;  mai» 
il  ne  fe  faifoit  point  au  mépris  de 


z\6  ZEN 

la  décence  qu'on  zS^Gtoit  dans  fon 
école  \  il  fe  livra  couc  entier  à  la 
médication,  &c  biemôc  il  parue  de 
lui  un  ouvrage  intitulé  ^^/<2  iî^)?^- 
bliquc ,  qu'il  avoit  écrit ,  difoit-on  , 
affez  plaifamment  lous  la  queue  du 
chien.  Les  Cyniques  ne  s'occupoient 
que  de  la  morale,  ils  ne  faifoient 
aucun  cas  des  autres  fciences.  Zenon 
ne  les  approuvoit  point  en  ce  point  j 
entraîné  par  le   défir  d'étendre  fes 
connoiflfances  ,  il  quitta  Cratès ,  qui 
ne  digéra  pas  fans  peine  cette  défer- 
tion.  Il  hcquenta  les  autres  écoles  : 
il  écouta  Stilpon  [)endant  dix  ans  \ 
il  cultiva  Zcnocratepl  vit  Diodore 
Cronus  ;  il  interrogea    Polémon  : 
enrichi  des  dépouilles  de  ces  hom- 
mes, il  ouvrit  boutique  j  il  s'éta- 
blit fous  le  portique  \  cet  endroit 
était  particulièrement  décoré    des 
tableaux  de  Polygnote  »  &  des  plus 
grands    maîtres  ,  on    Tappeloïc   le 
Stoa  j  d'où  la  fefte  de  Zenon  prit 
le  nom  de  Scoicienne  ;  il  ne  manqua 
pis   d'auditeurs  y  fa  morale  étoit 
icvcre,mais  il  favoit  tempérer  par 
le  charme  de  l'éloquence  l'auftérité 
de  fes  leçons  ^  ce  fut  ainfi  qu'il  arrêta 
une  jcune(Tc  libertine  que  fes  pré 
ceptes  nuds&  fecs  auroient  effarou- 
chée :  on  l'admira  \  on  s'attacha  a 
lui j on  le  chérit;  fa  réputation  s'é- 
tendit ,  &  il  obtint  la  bienveillance 
mcme  des  Rois.  Ancigonus  Gonatès 
de  Micédoine,  qui  n'avoit  pas  dé- 
daigné de  le  viiiter  fous  le  porti- 
que, l'appela  dans  fes  Etats.  Zenon 
n'y    alla  point  ,   mais   lui   envoya 
Pcrfée  fon  difciple.  11  n'obtint  pas 
feulement  des  Athéniens  le  nom 
de  grand  Philofophe ,  mais  encore 
celui  d'excellent  Citoyen  j  ils  dépo- 
sèrent chez  lui  les  clefs  des  châteaux 
de  leur  ville ,  &  l'honorèrent  de  fon 
vivant  d'une  ftatue  d'airain  ;  il  étoit 
ii'une  foible  fanté  ,  mais  il  écoit 


ZEN 

fobre  ;  il  vivoit  communémen 
pain ,  d'eau  y  de  figues  &  de  nr 
fa  physionomie  étoit  dure ,  mais 
accueil  prévenant  ;  il  avoit  con( 
l'ironie  de  Diogcne,mais  tempe 
Sa  vie  fut  un  peu  troublée  par  1 
vie ,  elle  fouleva  contre  lui  A 
niaiis  &  Carnéades  ,  fondateur 
l'Académie  moyenne  &  nouv 
Epicure  même  n'en  fut  pas  t 
à  -  fait  exempt  ,  il  fouffrit 
quelque  peine  qu'on  donnât  p 
culièrcment  aux  Stoïciens  le 
de  Sages.  Cet  homme  qui  s 
reçu  dans  fes  jardins  les  grâce 
la  volupté ,  donc  le  principe  fa 
éroit  de  tromper  par  les  plaifii 
peines  de  la  vie  ,  &c  qui  s'étoii 
une  manière  de  philofopher  d 
&  molle ,  traitoit  le  Stoïcifme  c 
pocride.  Zenon  de  fon  coté  ne  tr 
gea  pas  la  doétrine  de  fon  ad 
faire  ,  &  le  peignit  comme  un 
cepteur  de  corruption  ;  s'il  eft 
que  Zenon  prétendit  qu'il  étoit 
honnête  ,  naturam  matris  frl 
quàm  dolentcm  aliam  corporis  pa 
Jricando  juvarc ,  &  que  dans  un 
foin  preflfant,  un  jeune  garçon 
aufli  commode  qu'une  jeune  i 
Epicure  avoit  beau  jeu  poui 
répondre.  Mais  il  n'eft  pas  à  ci 
qu'un  Philofophe  dont  la  contio 
avoit  paffé  en  proverbe ,  enfei 
des  fentimens  audi  monftruei 
eft  plus  vraifemblable  que  la  1 
tiroit  ces  conféquences  odi< 
d*un  principe  reçu  dans  l'éco 
Zenon,  &  très-vrai ,  favoir,qu'i 
a  rien  de  honteux  dans  les  cl 
naturelles.  Le  livre  de  la  Rép 
que  ne  fut  pas  le  feul  qu'il  publ 
écrivit  un  comuicnraire  fur  Héfi 
où  il  renverfa  toutes  les  no 
reçues  de  Théologie ,  &  où  Juf 
Junon ,  Vefta ,  Se  le  refte  des  Di 
éxoieut  réduits    à  des  mots  y 


ZER 

fle  fen$.  Zenon  jouit  d'une  longue 
^ie;  âgé  de  quacre-vingc- dix-huit 
ans  ,  il  n'avoit  plus  qu'un  moment 
à  atcendce  pour  mourir  natuielle- 
iBenc  ;  il  n*en  eut  pas  la  patience  ^ 
s'étanc  lailFé  tomber  au  fortir  du 
portique,  il  crut  que  la  Nature  l*ap- 
peloit  :  nne  voiU  ,  lui  dit  iU  en  tou* 
chant  la  terre  da  doigt  qu'il  s'étoit 
cafle  dans  fa  chute  j  je  fuis  ptèr  j  6c 
àe  retour  dans  fa  maifon ,  il  fe  lai  (Ta 
mourir  de  faim.  Antigone  le  regret- 
ta» &  les  Athéniens  lui  élevèrent 
un  tombeau  dans  le  Céramique. 

ZÉPHYR;  fubftaniifmafcuhn.  On 
appelle  ainfî  toute  forte  de  vtnrs 
douiL  8c  agréables.  Quand  les  doux 
\cphyrs  ramènent  le  printemps.  Un 
%éphyr  agréable. 

£n  Pocïie ,  &  en  jpatlant  de  ce 
vent  comme  d'une  Divinité  de  la 
Fable  «  on  écrit  &  on  prononce 
Zéphire  ;  &  alors  on  le  met  fans 
article.  Anchyfe  facrifia  à  Zéphire 
une  brebis  blanche  avant  de  5*embar* 
quer. 

ilERBST;  ville  d'Allemagne,  fur 
l'Elbe ,  dans  la  principauté  d'An- 
halc ,  vers  les  confins  du  Duché  de 
Alagdebourg  ;  elle  eft  chef-lieu 
d'une  Seigneurie  de  mime  som  , 
i  deux  lieues  de  Deflav,  1  cinq  de 
Magdebourg ,  &  à  fix  de  Vittem- 
berg.  Il  y  a  un  château  où  réfide 
une  des  quatre  branches  des  Prin- 
ces d'Anhalt. 

2ÉRO -,  fubftantif  mafculin.  On  ap- 
pelle ainfi  en  arithmétique  un  o  qui 
de  lai-mème  ne  fait  aucun  nom- 
bre y  mais  quand  il  eft  joint  à  d'au- 
tres caradères  placés  â  fa  gauche , 
il  ferc  alors  â  en  augmenter  la  va* 
leur  de  dix  en  dix ,  (uivanc  la  pro- 
greflion  décuple  \  &  lorfque  dans 
Farithoiétique  décimale  il  y  a  d'au- 
tres cara^ères  à  fa  droite ,  il  fcrt 
glors  à  en  diminuer  U  valeur  dans 


ZES  117 

la  même  proportion.  Trois  &  \éra 
ainfi figurés  }o  ^font  trente.  Un  deux 
&  trois  \éro  font  deux  mille. 

On  dit  d'un  homme  qui  n'eft 
d'aucune  confidération  ,  que  cejl 
un  :[éro  ,  un  vféii  ^éro. 

Ce  mot  ne  prend  point  de  s  au 
pluriel. 

ZESTj  fubftamif  mafculin.  Il  n'eft 
d*ufage  que  dans  cette  phrafe  pro- 
verbiale &  familière ,  entre  le  :j(/Z 
&  le  ^eft ,  qui  fe  dit  d'une  chofe  qui 
n'eft  ni  bonne  ni  mauvaife. 

Zest  ,  eft  auffi  une  efpèce  d'interjec- 
tion dont  on  fe  fert  dans  le  lan- 
gage familier ,  quand  on  veut  reje- 
ter ce  qu'un  homme  dit ,  qu'on  s'en 
veut  moquer.  Il  fc  vante  de  faire 
telle  chofe  ,  ;[efi. 

ZESTEj  fubftamif  mafculin.  Ce  qui 
eft  au  dedans  de  la  noix ,  &  qui 
la  fépare  en  quatre.  Le  \ejle  d'une 
noijc. 

Zeste  ,  fe  dit  aufli  d'une  partie  mince 
qu'on  coupe  fur  le  deftus  de  l'é-' 
corce  d'une  orange,  d'un  citron , 
d'un  {cédrat  ,  &c.  Couper  un  \tjie  ^ 
des  \efles  confits. 

On  dit  familièrement ,  pour  mat-' 
quer  le  peu  de  cas  qu'on  fait  d*u«* 
ne  chofe ,  ou  fon  peu  de  valeur  » 
cela  ne  vaut  pas  un  -{efle  ,  je  neri 
donnerais  pas  un  ^efle. 

ZàTÈI'lQUE  iadjeôif  des  deux  gen- 
res ,  &  terme  didactique.  Il  ne  fe 
dit  guère  que  de  la  méthode  dont 
on  le  fert  pour  réfoudre  un  pro- 
blême, en  recherchant  la  raifon  6c 
la  nature  d'une  chofe.  La  méthode 
T^ététique. 

ZÊTHÈS  ;  vcjyrf  CXiAÏs. 

ZIA  ;  île  de  l'Archipel ,  l'une  des  Cy- 
eUdes ,  au  nord  de  Thermia ,  â  5 
lieues  du  cap  Colone ,  qui  termine 
la  Livaiie  de  ce  coté-lâ.  Elle  a  6 
lieues  de  long,  &  3  de  large.  Elle 
eft  fort  bien  cultivée ,  &  abondant» 
E  e 


fliS  ZIB 

en  la  plupart  des  chofes  niceffzu 
Tes  â  la  viev  La  foie  Se  le  velani 
font  fon  principal  revenu.  Elle  ap- 

{>arrient  aux  Turcs.  Prefque  tous 
es  habitans  font  Grecs.  Ils  ont  un 
Eyèque  qui  fait  fa  réûdence  â  Zia , 
bourg ,  chef- lieu  de  l'ile. 
ZIBELINE  i  fubftantif  féminin.  Sorte 
d'animal  quadrupède  dont  M.  Gme- 
lin  a  le  premier  donné  laâgure  8c 
la  defcription.  11  en  avoir  vu  deux 
en  vie  chez  le  Gouverneur  de  To- 
bolsk.  La  zibeline  relfemble ,  dir« 
il ,  i  la  marte  par  la  forme  &  Tha- 
bitude  du  corps ,  8c  i  la  belette  par 
les  denrs;  elle  a  fix  dents  incifives 
affez  longues  Se  un  peu  courbées , 
avec  deux  longues  dents  canines  à 
la  mâchoire  inférieure ,  de  petires 
dents  très-aigucs  à  la  mâchoire  fupé* 
tieure  ;  de  grandes  mouftaches  au- 
tour de  la  gueule ,  les  pieds  larges 
&  tous  armés  de  cinq  ongles  :  ces 
caradères  étoient  communs  â  ces 
deux  zibelines,maîs  Tune  étoit  d'un 
brun  noirâtre  fur  tout  le  corps,  â 
l'exceprion  des  oreilles.  Se  au-def- 
fous  du  menton  j  où  le  poil  étoit 
un  peu  fauve }  Se  l'autre  plus  petite 
que  la  première,  étoit  fur  tout  le 
corps  d'un  brun  jaunâtre  »  avec  les 
oreilles  Se  le  deflous  du  menton 
d'une  nuance  plus  pâle«  Ces  cou- 
leurs font  celles  de  l'hiver  ;  car  au 
printemps  elles  changent  par  la  mue 
du  poil.  La  première  zibeline  oui 
étoit  d'un  brun  noir ,  devint  en  été 
d'un  jaune  brun  ;  Se  la  féconde  qui 
étoit  d'un  brun  jaune,  devint  d'un 
jaune  pâle.  Jai  admiré ,  continue 
M.  Gmelin ,  l'agilité  de  ces  ani- 
maux; dès  qu'ils  voyoient  un  chat , 
ils  fe  dreffoient  fur  les  pieds  de 
derrière  comme  pour  fe  préparer 
au  combat  ;  ils  font  fort  inquiets  Se 
fort  remuans  pendant  la  nuit  ;  pen- 
dant le  jour  au  contcaifc^  ôi  feu- 


ZIB 

tout  après  avoir  mangé ,  i 
ment    ordinairement    une 
heure  ou  une  heure  ^  on  pc 
ce  temps  les  prendre,  les  i 
les  piquer  fans  qu'ils  fe  ré^ 
■Par  cette  defcription  de  M.  ( 
on  voit  que  les  zib(;lines  ne 
routes  dé  la  même  couleur 
par  confcquent  les  Nomen 
qui  les  onc  défignées  par  le: 
&  les  couleurs  du  poil ,  ont  < 
un  mauvais  caradtère  ,  puifq 
feulement  il  change  dans 
férentes  faifons,  mais  qu 
d'individu  à  individu  j  Se 
mat  à  climat. 

Les  zibelines  habitent  le  I 
fleuves ,  les  lieux  ombragés 
bois  les  plus  épais  :  elles 
très-agilement  d'arbres  en 
&  craignent  fort  le  foie 
change  ,  dit- on  ,  en  très- 
temps  la  couleur  de  leur  | 
prétend  qu'elles  fe  cache 
qu'elles  font  engourdies 
rhiver  ,  cependant  c'eft 
temps  qu'on  les  chaiTe  Se  c 
cherche  de  préférence  ,  pa 
leur  fourrure  eft  alors  bi 
belle ,  Se  bien  meilleure  qi 
elles  vivent  de  rats,  de  ppil 
graine  de  pin  &  de  fruits  G 
elles  (ont  très-ardentes  en 
elles  ont  pendant  le  teinps 
chaleur  une  odeur  très- fort 
tout  temps  leurs  excrémens 
mauvais.  On  les  trouve  pri 
ment  en  Sibérie ,  Se  il  n'y  c 
peu  dans  les  forets  de  la 
Ruf&e ,  Se  encore  moins  e 
nie.  Les  zibelines  les  plu 
font  celles  qui  font  les  pi 
méesj  la  différence  qu'il 
cette  fourrure  â  toutes  les 
c'eft  qu'en  quelque  fens  qu'o 
le  poil ,  il  obéit  également, 
que  le^  autres  poils  pris  â 


ZIE 

font  fentir  quelque  roideur  par  leur 
réfiftance. 

La  chafTe  des  zibelines  fe  fait  par 
des  Criminels  confinés  en  Sibérie  , 
ou  par  des  Soldats  qu'on  y  envoie 
exprès ,  &  qui  y  demeurent  ordi- 
nairement piufîeurs  années  j  les  uns 
&  les  autres  font  obligés  de  four- 
nir une  certaine  quantité  de  fourru- 
res â  laquelle  ils  font  taxés  ;  ils  ne 
tirent  qu*4  balle  feule  pour  gâter  le 
moins  qu'il  e(l  poffible  la  peau  de 
ces  animaux  ;  &  quelquefois  au  lieu 
d'armes  à  feu ,  ils  Ce  fervent  d'atba- 
lètes  &  de  très-petites  flèches.  Com- 
me le  fuccès  de  cette  chalfe  fup* 
pofe  de  l'adreffe  ,  dt  encore  plus 
d'afliduité ,  on  permet  aux  Officiers 
d'y  intérefler  leurs  Soldats  »  &  de 
partager  avec  eux  le  furplus  de  ce 

Î[u*ils  font  obligés  de  fournir  par 
emaine  »  ce  qui  ne  laifTe  pas  de 
leur  faire  un  bénéfice  très-confidé- 
rable. 

ZIEGENHEIM  ;  ville  d'Alletnagne 
dans  le  cercle  du  haut  Rhin ,  à  cinq 
lieues,  fud-oueft,  de  Caflel. 

ZIGZAG  i  fubftantif  mafculin.  Sorte 
de  machine  qui  eft  compofée  de 
plufieurs  pièces  de  bois  ou  de  fer, 
attachées  de   manière   qu'elles  fe 

flient  les  unes  fur  les  autres ,  &  que 
on  allonge  ou  que  l'on  rétrécit 
comme  on  veut.  Donner  une  lettre 
par  le  moyen  i*un  \iSi^g* 

On  appelle  broderie  cn-^ig^agy  une 
broderie  qui  repréfente  la  figure 
d'un  zigzag  à  demi  allongé. 

On  dit  f^une  tranchée  ejl  faite 
en  \ig:f^ag ,  pour  dire  ,  qu'elle  eft 
compolée  de  plufieurs  parties  qui 
Tont  l'une  i  droite  ,  lautre  i  gau- 
che ,  en  avançant  toujours  vers  la 
tille  que  Ton  affiége.  Et  l'on  dit 
cTun  chemin  qui  va  en  ferpentant  ^ 
qu'/ï  va  en  '{ig[cig. 

On  dh  qu  «/?  ivrogne  fait  des  yg- 


ZIN  1T9 

T^^ags  y  quand  en  marchant  il  va  tanr 
tôt  d'un  c6té ,  tantôt  d'un  autre. 

ZAMBl  ;  fubftantif  mafculin.  Efpèce 
de  petit  coquillage  univalve  qui  fe 
trouve  dans  Tile  de  Landa,  au 
royaume  d'Angola,  &  qui  fert  de 
monnoie.  La  pèche  des  Zimbis,  die 
MeroUa  ,  étoit  anciennement  un 
droit  réfervé  aux  Rois  de  Congo  » 
mais  les  Portugais  l'ont  ufurpé. 

ZINC  ;  fubftantit  mafculin.  Demî^ 
métal  d'un  blanc  brillant,  &  tirant 
un  peu  fur  le  bleu.  II  eft  le  moins 
aigu  de  tous  les  demi  métaux  \  on 
peut  même  dire  que  lorfqu'il  eft 
bien  pourvu  de  phlogiftique ,  qua- 
lité qu'où  lui  donne  en  le  traitant 
avec  des  matières  inflammables  dans 
des  vaiiTeaux  clos ,  il  a  une  demi- 
dudHlité  qui  permet  de  l'applatic 
en  lames  aflez  minces* 

Cette  propriété  jointe  à  fa  dure- 
té ,  qui  eft  afTez  grande  ,  empêche 
qu'on  ne  puifle  le  pulvérifer  com- 
me les  autres  demi-métaux;  ain(î 
lorfqu'on  veut  le  divifer  ^  on  eft 
obligé  de  le  fondre ,  de  le  grenail-- 
1er,  ou  de  le  limer  comme  les 
métaux. 

La  pefanteur  fpécifique  duzinc,' 
eft  i  peu  près  la  même  que  celle 
du  régule  d'antimoine ,  c'eft  à-dire  » 

3u'il  perd  dans  l'eau  un  feptième 
e  fon  poids. 
Ce  demi-métal  foutient  aflez  bien 
l'aâion  de  l'air  St  de  l'eau ,  fans  fe 
convertir  en  chaux  ou  rouille  ;  il 
fe  comporte  à  cet  égard  i  peu  près 
comme  Tétain.  Il  eft  moins  tufi- 
bleque  l'étain  ic  que  le  plombait 
ne  fe  fond  que  quand  il  eft  prefque 
ronge.  Lorfqu'il  n'éprouve  jufte  que 
le  degré  do  chaleur  néceffaire  pour 
le  tenir  fondu,  fa  furface  fe  calcine» 
&  fe  réduit  en  une  chaux  grife  faci- 
lement réduAible  comme  celle  de 
rératn  0c  dcs^aQcres  fabftances  m^, 


»IO 


ZIN 


talliqiies  fufîbles  \  mais  lorfqu^on  ' 
réchauffe  fortement ,  ôc  jufqu  â  le 
faire  rougir  prefqu*à  blanc ,  il  s'en- 
flamme >&  offre  dans  cette  inflam- 
mation un  fpeâacle  des  plus  beaux, 
&  des  plus  frappans  qu  il  y  ait  en 
ce  genre  j  la  flamme  du  zinc  eft  infi- 
niment plus  vive,  plus  lumineufe^ 
&  plus  brillance  que  celle  d'aucune 
autre  matière  inflammable  y  elle  efl 
d'une  blancheur  éblouiflante  que 
rien  n'égale ,  ôc  dont  la  vue  ne  peut 
fupporter  l'éclat.  On  ne  peut  attri- 
buer cette  fl.imme  à  du  foufre  qu'on 
fuppoferoit  être  refté  uni  au  zinc  y 
car  nous  verrons  que  ce  demi  métal 
ne  peur  concrader  aucune  union  avec 
le  Touffre  ;  cette  mcme  flamme  n'efl 
donc  autre  chofe  que  le  phlogifti- 
que ,  qui  dans  le  zinc  £e  trouve  très- 
combudible,  &  cette  déflagration 
Il  ardente  eft  une  preuve  des  plus 
ienflbles  de  la  préfence  de  ce  piin- 
cipedans  les  fubftances  méulliques. 
La  déflagration  du  zinc  fe  fait 
avec  tant  d'aélivité^  que  la  terre  de 
ce  demi-métal ,  quoique  très- fixe 
dans  fa  nature ,.  comme  celle  de 
toutes  les  fubftances  métalliques  ,. 
eft  enlevée  en  forme  de  fumée  blan- 
che qui  fe  condenfe  en  flocons  lé- 
gers ,  voltigeans  en  l'air  de  tous 
côtés.  Cette  terre  du  zinc  enlevée 

Ear  l'effet  de  la  combuflion ,  porte 
)$  noms  de  fleurs  de  ^inc  ôc  de 
laine  philofopkitjue^ 

Le  zinc  étant  le  plus  corobuf- 
cible  des  métaux  ,.eft  aufli  celui  qui 
détonne  le  plus  vivement  avec  le 
nitre  i  la  blancheur  Ôc  l'éclat  de  la; 
flamme  que  produit  cette  détonna- 
lion  ,  font  caufe  qu'on  fait  entrer 
ce  demi  m^tal  dans  plufieurs  com- 
pofîtions  d'artifice  ^  ou  il  produit  de 
ir es  beaux  effets. 

Tous  les  acides  ont  de  Taâion  fus 
te  zinc  ^  &  (ont  capables  de  le  4i£> 


foudre  *;  fix  parties  de  bon  aeîdiT 
vitriolique  affbiblt  de  fon  poids  ég^l 
d'eau^diilolvent  i  l'aide  d'une  douce* 
chaleur  »  une  partie  de  zinc  ftn^ 
aucune  réfidence  ;  le  fel  neutre  qui 
réfulte  de  cette  dilfolution,  fe  crif-* 
tallife:on  le  nomme  v'uriol blanc  ^ 
ou  vitriêl  de  \inc. 

Le  zinc  a  beaucoup  d'affiaitér 
avec  l'acide  vitriolique  >  il  paroic 
même  en  avoir  plus  que  toute  aoti» 
fubflance  métallique  »  car  on  peue 
décompofer  par  le  moyen  de  ce- 
demi  métal ,  les  vitriols  de  cuivra 
ôc  de  fer  y  il  fépare  ces  métaux  4'^ 
vec  l'acide  vitriolique ,  fe  joint  lui* 
même  à  cet  acide ,.  &  forme  avec 
lui  un  nouveau  compofé  oui  eft  1^ 
vitriol  blanc.  Mais  une  choie  remar— 

3uable  ,c'cft  que  malgré  cette  Ç.t^-* 
eaflinitédu  zinc  avec  L'acide  vitrio-* 
lique»  le  vitriol  du  zinc  fe  décom*-^ 
Dofe ,  &  laiffe  échapper  fon  ftcidtt 
a  un  moindre  degré  de  chaleur  €fBm 
le  vitciol  martial ,  c'eft  du  inoiii# 
ce  qu'avance  Juncker  dans  le  pre» 
mier  tome  de  fon  ConfpeSus  C/y* 
mid.  Si  cette  expérience  réttilit  «coof 
me  cela  efl  aflez  vraifemblable  »  os 
ne  peut  guère  rapporter  ce  phéno- 
mène qu'à  l'état  paiticuliér  du  pri»» 
cipe  inflammable  dans  le  fer  &  dans 
le  zinc  y  toutes  les  propriétés  de  ce* 
deux  fubftances  métalUqueadémoni-^ 
trent  que  leur  phlogiftique  eft  uès» 
abondant ,  &  c'eft  par.  cette  raifoi» 
qu'elles  enlèvent  Tacide  vitriolique 
aux  autres  métaux  ^  mais  il  eft  en 
même- temps  très-développér&  fol» 
bUment  combiné  dans  ces  m&mef 
métaux ,  &  c'eft  fans  doute  par  cette 
raifon  que  les  fels   neutrei  qu'ib 
formetu  avec   l'acide  vitrioliaue» 
peuvent  fe  décompofer  par  l'acbioft 
du  feu;  car  le  phlogiftique  de  ces 
métaux  étant  peu  adhérent  â  leur 
terre  p,  fe  combine  d'autant  plu|  fadf 


2IN 

dément  avec  1  acide  vitrIoliqci6 ,  & 
Jui  donnant  un  caraâère  fuUureux , 
_  en  facilite  d'autant  plus  la  répara- 
tion :  or ,  le  principe  inflammable 
du  zinc  eft  encore  plus  abondant 
&  plus  développé  que  celui  du  fer , 
le  zmc  doit  donc  fe  joindre  à  l'acide 
^itriolique  par  préférence  au  fer,  & 
le  vitriol  du  zinc  doit  fe  décompo- 
fer  par  ladion  du  feu ,  plus  facile- 
ment encore  que  le  vitriol  de  fer. 

En  diftillant  le  vitriol  blanc  au 
plus  grand  degré  de  chaleur ,  il  pré- 
îence  d'ailleurs  i  peu  près  les  mê- 
mes phénomènes  que  le  vitriol  mar- 
tial traité  de  même:  on  retire  fur 
la  fin  de  la  diflilUtion  du  vitriol 
de  zinc,  un  acide  vitriolique  dé- 
phlegmé ,  quoique  très  fulrureux  , 
qui  s'échauffe  autant  avec  l'acide 
vitriolique  concentré  ordinaire  , 
que  ce  dernier  s'échauffe  avec  l'eau. 

Le  zinc  fe  difTout  aufli  avec  les 
acides  nitreux  &  marin ,  mais  ce 
dernier  ne  touche  point  i  une  ma- 
tière noire  qui  s'en  fépare  pendant 
la  difiblution.  M.  Hellot  qui  a  exa- 
miné les  phénomènes  de  cette  dif- 
folution ,  ainfi  que  ceux  que  préfen- 
tent  les  autres  acides  dont  nous  ve- 
nons de  parler  ^  s'efl  affuré  que  cette 
matière  noire  n'efl  point  du  mer- 
cure, 8c  qu'elle  ne  peut  pas  même 
être  réduite  en  fubflance  métalli- 
que. 

Le  zinc  peut  s'allier  avec  toutes 
les  fubflances  métalliques ,  excepté 
avec  le  bifmuth  :  fi  l'on  fait  fondre 
enfemble  ces  deux  demi- métaux  , 
on  les  trouve  féparés  dans  le  culot 
après  la  fonte  j  le  zinc  occupe  la 
partie  fupéricure,  &  le  bifmuth, 
comme  le  plus  pefant ,  occupe  la  par- 
tie inférieure  de  ce  culot.  L'alluge 
du  zinc  avec  le  fer  fe  fait  difficile- 
Qient,  mais  il  réuflît  très-bien  avec 
le  enivre  »  Se  ce  dernier  alliage  efl 


ZIN  111 

très  utile  à  caufe  de  la  propriété  fin* 
gulière  qu'a  le  zinc  de  s'unir  avec 
4e  cuivre  en  dofe  confidérable  >' 
comme  d'un  quart ,  ou  même  d'un 
tiers ,  fans  diminuer  beaucoup  la 
duftilité  de  ce  métal ,  en  lui  don- 
nant d'ailleurs  plufiei^rs  qualités 
avantageufes  j  comme  d*être  moins 
fujet  au  vert  de  gris ,  &  d'avoir 
une  couleur  jaune,  agréable,  appro» 
chant  un  peu  de  celle  de  1  or.  Ce 
cuivre  ainf!  allié  de  zinc  fe  nomme 
cuivre  jaune  ou  laiton. 

La  couleur  du  cuivre  jaune  qui 
approche  beaucoup  plus  de  celle 
de  l'or,  que  celle  au  cuivre  rouge t 
a  engagé  les  Chymifles  à  chercher 
des  alliages  qui  puflent  donner  au 
cuivre  la  véritable  couleur  de  lorf 
ils  y  font  en  effet  parvenus  dans  les 
compofitions  ou  alliages  qu'on  nom- 
me tombacs  y  Jimilor  ,  pcnsbeck  ^  8c 
métal  du  prince  Robert»  Beccher  avoir 
dit  que  le  cuivre  &  le  zinc  mêlés 
enfemble  i  parties  égales  ,  imitenc 
fur  la  pierre  de  touche  la  couleur 
de  l'or  du  Rhin.  Stahl  remarque 
si  ce  fujet  que  la  proportion  du  zinc 
indiquée  par  Beccher  ,  eft  trop 
grande  ,  mais  fans  déterminer  celle 

3u'il  faut  y  fubftituer.  On  a  cherché 
epuis  ces  proportions,  fr  plufieurs 
de  ceux  qui  fe  font  occu[  es  de  cec 
objet ,  ont  trouvé  de  rrès  beauX 
fimilors.  Les  Anglois  font  les  pre- 
miers qui  ayent  téuflî ,  ils  en  onc 
trouvé  un  auquel  ils  ont  donné  d'à* 
bord  le  nom  de  mctai  du  prince 
Robert. 

Depuis  ce  temps ,  deux  particu- 
liers ,  dont  l'un  fe  nommoit  Lacroix  y 
&  l'autre  Leblanc ,  ont  encore  por- 
fwâionné  ce  travail  j  &  ont  produit 
chacun  un  fîmilor  qui  fe  le  difpa* 
toient ,  le  premier  par  plus  de  duc- 
tilité ,  &  le  fécond  par  un  plus  grand 
édar }  mais  ils  ont  tenu  Ton  ic  IW 


111  ZIN 

tre  leur  procédé  fecrcc.  M.  Geoffroy  1 
a  fait  fur  cet  objet  un  allez  grand 
nombre  d'expériences  ^onc  on  crou- 
ve  le  détail  dans  les  Mémoires  de 
l'Académie  pour  l'année  1715.  Il 
réfulte  des  expériences  de  M. 
Geoffroy  ,  que  la  remarque  de  Stahl 
qui  regarde  comme  trop  grande  la 
quantité  du  zinc ,  lorfqu  on  le  fait 
entrer  pat  moitié  dans  le  fimilor  , 
eft  très-jufte  ,  fi  Ion  a  égard  à  la 
duûilité  ;  mais  d*un  autre  côté  , 
c'eft  celle  qui  lui  a  donné  la  cou- 
leur la  plus  éclatante.  U  eft  bon 
néamnoins  d*obferver  que,  comme 
le  cuivre  rouge  exige  d'une  part  une 
chaleur  affcz  forte  pour  fe  tenir  fon- 
du ,  ic  que  d'une  autre  part  le  zinc 
eft  un  demi-métal  très-volatil,  on  ne 
peut  guère  allier  enfemble  ces  deux 
fubftances  métalliques  ^  fans  qu'il 
n'y  ait  du  déchet  tant  de  la  part  du 
cuivre ,  dont  une  partie  fe  calcine» 
que  de  celle  du  zinc ,  dont  une  par- 
tie fe  brûle  auffi,  ou  fe  diflipe  en 
fumée  ;  il  fuit  de  là  qu'après  que 
l'alliage  eft  fait ,  la  proportion  des 
deux  matières  métalliques  eft  aflez 
incertaine. 

U  faut  obferver  auffi  au  fujet  du 
fimilor,  que  pour  Tavoir  beau,  & 
fultout  dttâile ,  il  eft  très  eflentiel 
fuivantM.  Cramer,  d'employer  du 
zinc  qui  foit  très-pur.  Le  même 
Auteur  indique  le  moyen  de  s'aDTu- 
rer  qu'il  eft  pur ,  &  de  le  purifier  , 
en  cas  qu'il  ne  le  foit  pas  ;  ce  moyen 
eft  fonde  fur  la  propriété  remarqua- 
ble qu'a  le  zinc  de  ne  pouvoir  être 
attaqué  par  le  foufre ,  comme  le  font 
prefque  tous  les  autres  métaux.  Ainfi 

E3ur  purifier  ce  demi  métal  de  l'al- 
age  des  autres  métaux,  après  l'a- 
voir fait  fondre  dans  un  creufet 
large  ,  on  doit  jeter  defiiis  alterna- 
tivement du  fuif  &  du  foufre,  & 
çp  désoler  en  fins  grande  quantité 


ZIR 

que  le  premier.  Si  le  zinc  eft  par  i 
on  voit  le  foufre  fe  brûler  librement 
âfa  fui  face.  Si  au  contraire  il  eft 
allié,  le  foufre  fe  combine  avec  les 
métaux  qu'il  contient.  U  forme  avec 
eux  une  efpèce  de  fcorie  qu'il  faut 
enlever  :   on  continue  de  projetée 
ainfi  alternativement  du  fuif  Se  diw 
foufre  fur  le  zinc ,  jufqu'i  ce  que^ 
le  foufre  fe  brûle  entièrement  i  Cm, 
fur  face,  fans  former  aucune  fcorie^ 
alors  le  zinc  eft  purifié,  &  peut  être 
employé  avec  fuccès  pour  faire  foie 
du  cuivre  jaune,  foit  du  fimilor. 

Les  affinités  du  zinc  font  fuivanc 
la  table  de  M.  Gellert ,  dans  l'ordre 
fuivant ,  le  cuivre,  le  fer ,  l'argent, 
l'or,  l'étain  &  le  plomb ,  ce  dernier 
en  partie  ;  on  pourroit  mettre  le  foa< 
fre  i  la  place  où  l'on  voit  dans  cette 
table  les  fubftances  qui  ne  peuvent 
s'unir  avec  celle  qui  eft  à  U  tète 
de  la  colonne. 

Le  principal  ufage  du  zinc  eft 
d'entrer  dans  la  cempofitioa  du 
cuivre  jaune.  M.  Maloum ,  qui  dans 
les  Mémoires  qu'il  a  faits  fur  le 
zinc ,  a  reconnu  plufieurs  proprié^ 
tés  de  ce  demi-métal ,  analogues  il 
celle  de  l'étain,  rend  compte  dtof 
co$  Mémoires  des  expériences  qui! 
a  faites  avec  fuccès  pour  fubftiniec 
le  zinc  i  l'étain  dans  Tétamage. 

ZINZOLIN  i  fubftantif  mafculin.  Sot- 
te de  couleur  qui  eft  un  violet  roa^ 
geâtre.  Ceji  du  \in\oUn.  Il  s'em- 
ploie adjeâivement  dans  cette  phra^ 
fe ,  du  taffetas  \in:{olin. 

ZIRICZÉE;  ville  des  Pays  bas,  dans 
la  province  de  Zélande ,  &  Capitale 
de  l'île  de  Schoven ,  à  fept  lieues 
foud-oueft  de  la  Brille.  Elle  eft 
jolie ,  bien  peuplée ,  &  marchande  > 
quoique  fon  port  ait  été  comblé  par 
les  fables.  Les  Etats  généraux  ont 
pris  cette  ville  fur  les  Efpagnols  en 
i}77 >  &  l'ont  mife  ea bon  iùx dç 


\ 


ZIS 

clifenfe.  Avant  la  révolution  arri* 
vée  dans  la  religion  du  pays,  il  y 
tvoic  à  Ziriczée  (ix  maifons  reli- 
gieufes»  un  béguinage ,  &  les  reftes 
a  une  Commanderie  de  Templrers. 

2ISEL  'y  fubftaniif  mafculin.  Sorce  d'a- 
nimal que  quelques  autres  ont  cru 
toe  le  même  que  le  Hamfter.  Il  eft 
vrai ,  die  M.  de  BufFon ,  qu'ils  fe 
reflfemblenc,  en  ce  quils  ont  tous 
^ux  la  queue  courte»  les  jambes 
baflfes ,  les  dents  femblablés  â  celles  * 
iie$  rats  »  Se  les  mêmes  habicudes 

.  naturelles ,  comme  celles  de  fe  cfreu- 
£sï  des  retraites ,  d'y  faire  des  maga- 
fins  •  de  dévafter  les  blés ,  &c.  D'ail- 
lears  ce  qui  n'auroit  dû  laiflfer 
aHcun  doute  à  des  Naturaliftes  un 
peu  inftruits ,  quand  mèoie  ils  n'au- 
xoienc  pas  vu  ces  deux  animaux  , 
c'eft  qa'AgricoIa,  auteur  exaffc  & 

J*udicieux,  dans  fon  petit  Traité  fur 
es  animaux  fouterrains ,  donne  la 
defcription  de  lun  Se  de  l'autre o  8c 
les  didingue  Ci  clairement ,  qu'il 
n'eft  pas  poflTible  de  les  confondre. 
ST y  voye:[  Zest, 

^ITTAU  'y  ville  d'Allemagne  dans  la 
haute  Luface  »  fiur  le  NeifT,  à  (Ix 
lieues,  fud-oueft,  de  Gorlitz. 

ZIZANIE  ',  fubftantif  féminin.  Ivroie , 
jnauvaife  graine  qui  vient  parmi  le 
bon  grain.  Iln'eft  plus  en  ufage  au 
propre.  Il  fe  dit  au  nguré  pour  hgni- 
fier  division.  Ils  ccoienc  amis  ,  mais 
cette  femme  afemi  la  \i\anie  parmi 


eux. 


SllNÂÏM  \  ville  forte  d'Allemagne  dans 
la  Moravie ,  fur  les  frontières  de 
l'Autriche,  à  treize  lieues,  nord  » 
de  Vienne. 

2IZIM  y  fils  de  Mahomet  II ,  Empe- 
reur des  Turcs  ,  &  frère  de  Bâja2:et 
II,  eft  l'un  des  princes  Turcs  donc 
nos  Hiltoriens  ont  le  plus  parlé. 
Mahomet  II  craignoit  que  l'amitié 
de  ces  deu:^  frères  ne  les  icunic 


ZIZ  iij 

contre  lui,  on  que  la  jalonfie  ne 
mît  de  la  dividon  entr'eux.  Il  donna 
à  Zizim  le  gouvernement  de  la 
Lycaonie  dans  TAHe  mineute ,  & 
d  Bajazec  celui  de  la  Paphiagonie , 
&  les  tint  toujours  (i  éloignés  l'un 
de  l'autre ,  qu'ils  ne  s'étoient  vus 
qu'une  feule  fois,  lorfqu'il  mouruc 
le  j  Mai  1481.  Après  fa  mort  , 
fiajazet  qui  ^toit  l'aîné,  devoit  natu- 
rellement lui  fuccéder,  &  fut  en 
effet  déclaré  Empereur  le  premier. 
Mais  Zizim  prétendit  que  l'Empire 
lui  appartenoic,  parce  qu'il  écoic 
né  depuis  que  Mahomet  II  avoit  été 
Empereur ,  au  lieu  que  Bajazet  étoic 
venu  au  monde  dans  le  temps  que 
Mahomet  n'étoit  encore  qu'un  hom« 
me  privé.  11  s'empara  de  Prufe,  an-, 
cienne  demeure  des  Empereurs  Ot- 
tomans, &  fe  fit  un  parti  confidéra- 
ble.  Mais  avant  été  défait  par  Ach- 
met,Général  de  l'armée  de  Bajazet,il 
fe  retira  en  Egypte,  puis  en  Cilicie, 
&  de- là  en  Lycie.  Ne  trouvant  au- 
cun afyle  afTuré  ,  il  demanda  une 
retraite  au  grand  maître  de  Rhodes , 
où  il  fut  reçu  magnifiquement  an 
mois  de  Juillet  H^4'  ^^  en  partie 
au  premier  Septembre  fuivant ,  pour 
venir  en  France.  II  y  fut  gardé  dans 
la  Commanderie  de  Bourgneuf,  fur 
les  confins  du  Poitou  &  de  la  Mar- 
che ,  &  y  demeura  jufqu'en  Tan 

^A09  4^'^^  ^^^  'îv^^  ^^^  Députés  du 
Pape  Innocent  VIII,  &  conduit  à 
Rome.  Alexandre  VI  le  livra  en 
1495  à  Charles  VIII ,  6c  il  mouruc 
peu  de  temps  après.  On  dit  que  ce 
Pape  avoit  eu  loin  de  le  faire  em- 
poifonner ,  de  peur  que  la  France 
n'en  tirât  quelqu'avantage.On  ajoute 
qu'Alexandre  avoit  reçu  de  Bajazec 
une  grande  fomme  d'argent  pour 
faire  périr  ce  Prince.  UlaiITa  un  fils 
nommé  Amurath ,  qui  fe  réfugia  à 
Rhodes*  Après  laprife  de  la  place  ^ 


ct4  ZOD 

ce  Prince  inforcané  s*étoic  caché  « 
dans  i'cfpérance  de  fe  fauver  dans 
le  vai^Teau  du  grand  maître.  Il  fur 
découverc  ôc  mené  à  l'Empereur 
Soliman  qui  le  fie  aafli-tôc  étrangler 
en  préfence  de  route  fon  armée  » 
avec  fes  deux  en  fans  mâles.  Les  deux 
filles  qu'il  avoir  furent  conduites  au 
ferratl  àCon(lantinopU^Zlzimavoic 
lefpric  vif.  Tame  noble  &généreu- 
fe ,  de  la  paflion  pour  les  Lettres , 
auifi-bien  que  pour  les  armes  ^  & 
qioique  zélé  Mufulman •  il  aimoit 
Us  Chevaliers  de  Rhodes  que  Ton 
père  décedoic. 

ZOCLE  ;  voyei  Socle- 

ZODIACAL,  ALE;  adjcftif.  Qui 
appartient:  au  Zodiaque.  Lumière  {()• 
d'racaU.  Etoiles  lodiacales^ 

ZODIAQUE  i  fubftantif  mafculin. 
Bande  ou  zone  fpbérique  partagée 
en  deux  parties  égales  par  réclipti* 
que .  &  divifée  en  douze  fignes  où 
les  pUnères  fe  meuvent 

Le  fpleil  ,  ne  s  ccarte  jamais 
du  milieu  du  Zodiaque ,  c'eft-a  dire, 
de  récliptique ,  mais  les  planètes 
«'en  écartent  plus  ou  moins, 

La  largeur  du  Zodiaque  ferr  à 
mefurer  les  laritudes  des  Planètes , 
ou  leur  dérivation  de  l'ccliptique. 
Cette  largeur  doit  être  fuivant  quel- 

3ues<uns.de  feize  degrés,  fuivant 
'autres  de  dix  huit,  ^  même  de 
vingt  degrés.  * 

L'éclipiique  coupe  Téquateur  obli- 
quement fous  un  angle  de  i  )  de- 
grés &  demi ,  ou  pour  parler  plus 
exadementyde  13  degrés  19  minu- 
tes ,  c'ell  ce  qu'on  appelle  l'obliquité 
de  récliptique  ;  c'eft  aullî  la  plus 
grande  Jéclinaifon  du  foleil. 

Le  ZvvJisque  eft  divifé  comme  on 
Ta  dit ,  en  douze  parties ,  appelées 
Signes  ;  Se  ces  fignes  ont  les  noms 
des  condellations  qui  7  répondoient 
fiitcefois.  Le*  nvouvemepc  d  occi-  . 


ZOI 

dent^eo  orient  qui  fait  que  Ut 
les  ne  répondent  plus  aux  n 
parties  du  Zodiaque  >  eft  ce 
appelle  la  précejjîon  des  équi. 
Par  ce  mouvement  il  eft 
que  toutes  les  confteilation 
changé  de  place  dans  les  cieu 
qu'elles  ne  nous  paroifTent  plu 
le  même  lieu  où  les  anciens  . 
nomes  les  ont  remarquées.  Par 
pie ,  la  confteilation  du  Bélie 
du  temps  d'Hjpparque,  par 
dans  la  commune  feâion  de  1 
tique  &  de  Téquateur  ^  n'a  lail 
fon  nom  dans  cette  région  di 
car  préfentement  elle  paroît 
cée  dans  le  lieu  où  paroiflR)ic 
fois  le  Taureau,  &  ainfi  des  s 
Il  faut  bien  prendre  garde  d 
fondre  les  douze  fignes  du  2 

2ue  avec  les  douze  couftellatic 
toiles  fixes  qui  s'y  font  trouv 
temps  d'Hypparque ,  &  où  el 
lailTé  les  mêmes  noms  que  l*o 
ferve  encore  aujourd'hui  po 
diftinguer.  On  appelle  les  dous 
tions  égales  du  Zodiaque  < 
degrés  chacune  ,  les  douze 
du  Zodiaque ,  6c  les  douze  i 
qui  comprennent  les  étoiles 
ctoient  autrefois,  mais  qui  ( 
avancées  d'un  figne  j  fe  nomm> 
douze  conftellarions  du  Zod 
Ainfi  lotfqu'on  dit  qu'une 
eft  dans  tel  ou  tel  fignedu  zod 
on  n'entend  pas  par-là  qu*e 
dans  la  confteilation  qui  po 
même  nom ,  mais  dans  la  pat 
Zodiaque  qui  a  gardé  le  ne 
cette  confteilation. 

ZOFFINGEN;  ville  de  SuilTe^ 
canton  de  Berne ,  a  une  lieue 
d*  Al  bourg. 

ZOÏLE,  Rhéteur, natif d'Amph 
ville  de  Thrace^  fe  rendit  f 
par  fes  critiques  des  ouvrages 
crate  >  &  des  vers  d'Homère 


ZON 

il  fe  faîfoit  appeler  le  Fléau.  Il  vînt 
de  Macédoine  à  Alexandrie  ,  où  il 
dillribua  fes  cenlures  de  llliade.  11 
les  préfenta  à  Pcolémée  ,  qui  en  fut 
indigné.  Zoïle  lui  ayant  demandé 
le  prix  de  (es  impertinences,  parce 
qu'il  mouroic  de  faim  ,  ce  Prince 
lui  répondit  :  »>  que  puifque  Homère 
•»  qui  éioit  more  depuis  mille  ans 
*)  nourrifFoic  plulieurs  milliers  de 
t>  perfonnes ,  Zoïle  qui  fe  vantoit 
M  d'avoir  plus  d*efprit  qu'aucun 
s9  homme ,  de vpit  bien  avoir  Tin- 
t»  duftrie  de  fe  nourrir  lui-mcme.  *» 
La  mort  de  ce  miférable  faryrique 
«ft  racontée  diverfement ,  les  uns 
<lifenc  q[ue  Ptolémée  le  fit  mettre 
en  croix,  d'autres  qu'il  fut  brûlé 
tout  vifàSmyrne. 

Aajourd'kui  on  donne  figurément 
le  nom  de  Zoïle  aux  envieux  Se  aux 
mauvais  critiques. 
ZOLNOCKi  ville  de  la  haute  Hon- 
grie  ^Capitale  d'un  Comté  de  même 
nom  y  fur  laTeilTe ,  A  dix- huit  lieues, 
eft,  de  Bude. 

Le  Comté  de  Zolnock  eft  borné 
âu  nord  par  ceux  de  Hevecz  &  Za- 
-  boKz,  au  midi  par  ceux  de  Bath  &c 
de  Czongrad^au  levant  par  celui  de 
Tarentale ,  &  au  couchant  par  celui 
de  Peft.  La  Tciflele  partage  en  par- 
tie orientale  &  en  par  cie  occidentale. 
ZONE}  fubftantif  féminin.  Chacune 
des  cinq  parties  du  globe  qui  font 
entre  les  deux  pôles ,  dont  celle  du 
milieu  eft  la  zone  torride  ,  les  deux 
qui  la  fuivent  de  chaque  côté  ,  les 
zones  tempérées ,  &  les  deux  autres, 
les  zones  glaciales. 

La  zone  torride  eft  une  bande  ou 
partie  de  U  furface  de  la  teire  ter- 
minée par  les  deux  tropiques,  & 
partagée  en  deux  parties  égales  par 
réquateur. 

La  largeur  de  cette  bande  eft  de 
6  degrés  58  minutes ,  fçavoir  ij 
Tcmc  XXX. 


ZON  115 

degrés  29  minutes  d'un  côté  de  l'é- 
quateur,  &  ij  degrés  19  minutes 
de  l'autre,  de  forte  quelle  eft  divi- 
fée  en  deux  parties  égales  par  l'é- 
quateur,  autrement  appelé  la  L/^/i^. 
Le  foleil  ne  fort  jamais  de  deffus  la 
zone  torride ,  &  chaque  jour  de  Tan- 
née il  y  a  des  peuples  fous  cette 
zone  auxquels  il  eft  vertical. 

Lesanciens  croyoient  quela  zone 
torride  étoit  inhabitée. 

Les  zones  tempérées  font  deux 
bandes  de  la  furface  de  la  terre  ter* 
minées  chacune  par  un  tropique  » 
&  par  un  cercle  polaire.  La  lar- 
geur de  l'une  &  de  l'autre  eft  de  4; 
degrés  1  minutes*  Le  foleil  ne  pafte 
jamais  par-dcftus  ces  zones,  mais  il 
s'en  approche  plus  ou  moins  dans 
fon  mouvement. 

Les  zones  glacées  font  les  feg- 
mens  de  la  fui  race  de  la  terre ,  ter- 
minés l'un  par  le  cercle  polaire 
arftique  &  l'autre  par  le  cercle  po- 
laire anrardique.  La  hrgeurde  cha- 
cune eft  de  4^  de  grés  5  8  minuter. 
Les  zones  font  diffyrenciées  par 
Une  grande  quantité  de  phénomè- 
nes: 1°.  dans  la  zone  torride  le  fo- 
leil pafle  au  zéaith  deux  fois  l'an- 
née, de  même  deux  fois  l'année  le 
foleil  s'élûi;;ne  de  l'équareur  d'une 
quanti:c  égale,  à  23  degrés  19  mi- 
nutes envuon. 

1^.  Dans  tous  les  lieux  qui  font 
dans  les  zones  tempérées,  &  dans 
les  zones  placées  ,  la  h.iureur  du 
pôle  furpalTe  to'jjours  la  plus  grande 
diftance  du  foUil  d  l'équateur ,  c'eft 
pourquoi  les  habitans  de  ces  zones 
n'ont  jamais  le  foleil  à  Uur  zénith. 
Si  l'on  compare  Its  hauteurs  méri- 
diennes du  foleil  observées  le  même 
jour  dans  deux  lieux  quelconques 
de  ces  zor.es,  celui  où  la  hauteur 
méridienne  fera  la  plus  grande  »  fera 
le  plus  méridional. 

Ff 


%x6 


ZON 


^•.  Dans  les  zones  teenpcrées  , 
le  Soleil  pafTe  toujours  defTous  l'ho- 
rifon  y  à  caufe  que  fa  dtftance  au 
pôle  excède  toujours  la  hauteur  du 
pôie  j  &  dans  cous  les  lieux  de  ces 
zones j  excepte  fous  l'équateur,  les 
jours  artificiels  font  inégnux ,  &  cela 
d'autant  plus  que  ces  lieux  font  plus 
Yoifins  des  zones  glacées. 

4^.  Dans  les  lieux  qui  féparent 
les  zones  rempcrées  d'avec  les  zones 
glacées ,  c'ell-à-dire  »  fous  les  cer- 
cles polaires  ,  la  hauteur  du  pôle 
eft  égale  i  la  didance  du  foleil  au 
pôle»  lorfaue  le  foleil  efl:  dans  le 
tropique  d'été,  donc  les  peupUs  qui 
habitent  ces  lieux ,  voient  une  fois 
l'année  le  foleil  achever  fa  révolu- 
tion fans  palTer  fous  lliorifon. 

5  ^.  Dans  tous  les  lieux  des  zones 
glacées,  la  hauteur  du  pôle  ell  plus 
grande  que  la  moindre  diftance  du 
ioleil  au  pôle.  Donc  pendant  plu- 
fieurs  jours  la  diftance  du  foleil  au 
pôle  eft  moindre  que  la  hauteur  du 
pôle ,  &  parconféquent  le  foleil  doit 
erre  pendant  ce  temps- la  nonfeule- 
ment  fans  fe  coucher ,  mais  fans  tou- 
cher rhi>rifon.  Lorfqu'enfuice  le  fo- 
leil vient  a  s*éloigner  du  pôle  d'une 
plus  grande  diftance  que  celle  qui 
mefure  la  hauteur  du  pôle  ,  alors  il 
s'élève  &  fe  couche  tous  les  jours 
comme  dans  les  autres  zones. 

On  dit  proverbialement.  &  figu- 
tévnem^pajfjcr  la  \onc  rorride  jDout 
dire ,  traver  fer  un  endroit  où  le  Ioleil 
eft  fort  brûlant,  &  où  il  n'y  a  au- 
cune ombre. 
Zone  ,  eft  aufti  un  terme  employé  par 
les  Naruraliftes  ,  pour  déHgner  les 
bandes  de  différentes  couleurs  qu'on 
remarque  fur  les  agathes  »  les  albâ- 
tres &  furtout  fur  les  coquilles. 

La  premièi  e  fyllabe  eft  brève  >  Se 
la  féconde  très-  brève. 
ZONS}  ville  d'Allemagne  dans  l'Elec- 1 


ZOO 

lorat  de  Cologne ,  fur  le  Rhin ,  i 
cinq  lieues  au-delTous  de  Cologne. 

ZOOGRAPHIE;  fubftantif  féminin. 
Defcription  des  animaux. 

ZOOLATRlEifubftantifféminin. 
Adoration  des  animaux.  On  fait 
jufqu'où  les  anciens  Egyptiens  ont 
porté  cette  fupetftition  qui  eft  en- 
core fort  commune  dans  les  Indes: 
elle  eft  fondée  fur  la  croyance 
de  la  métempfycofe  y  ou  trans- 
migration des  âmes  dans  d'an- 
tres corps  i  ainfi  les  Egyptiens  di- 
foient  que  l'ame  d'Ouris  avoir 
paiTé  dans  le  corps  d'un  taureau,  & 
les  Indiens  modernes  s'abftienneot 
de  tuer  plufieurs  animaux  dont  le 
corps  à  ce  qu'ils  prétendent ,  poar- 
roit  bien  être  habité  par  l'ame  de 
quelqu'un  de  leurs  ancêtres. 

ZOOLlTEi  fubftantif mafculin.  Nom 
générique  que  les  Naruraliftes  don- 
nent aux  fubftances  animales  pétri* 
fiées  qui  fe  trouvent  enfevelies  dsns 
le  fein  de  la  terre ,  ou  qui  oBt  ItiflS 
leurs  empreintes  dans  des  pierres 
qui  étant  molles  d'abord ,  le  font 
endurcies  par  la  fuite  des  temps» 
Ainfi  les  coquilles  fofliles ,  les  gtoC* 
fopètres,  les  animaux  cruftacéesqni  ' 
fe  trouvent  dans  le  fein  de  la  terre, 
font  des  Zoolites. 

ZOOLOGIE;  fubftantif  féminin. 
C'eft  la  partie  de  THiftoire  Natu- 
relle qui  a  pour  objet  les  animaiu } 
mais  comme  ils  font  très  diverfi- 
fiés  ,  on  a  divifé  cette  fcîence  en 
différentes  parties  féparées,  qui  peu- 
vent fe  réduire  à  fix  j  fçavoir  i*,  les 
quadrupèdes  couverts  de  poils,  i^« 
les  oifeaux  »  3".  les  animaux  ;iinplil« 
bies  ,  comme  ferpens  ,  léurds  » 
grenouilles,  tortues  ,  &c.  4**.  les 
poiffbns,  5®.  les  infeékes,  6^.  les 
zoophites. 

L'hiftoire    des   quadrupèdes    fe 
nom^e  Tctrapodologie  ;  celle  def 


ZOP 

X ,  Ornithologie  ;  celles  des 
ax  amphibies ,  Amphibiologic  ; 
des  poilFons  ,  Ichthyologu  ; 
des  infecStes  ,  Entomologie  ; 
celle  des  zoophypes ,  Zoophy- 
ic. 

iORE  ;  fubftantif  mafculin , 
:me  d'archirefture.  C'eft  la 
i  choie  que  la  frife  d'un  bâti- 
ainfi  nommée  en  grec ,  parce 
la  chargeoit  autrefois  de  figu- 
initnaux  pour  lui  fervir  d'or- 
nr. 

lORlQUE  ;  adjecaif  &  terme 
litedture.  On  appelle  colonne 
oriquc ,  une  efpèce  de  colonne 
ire,  qui  porte  la  figure  de 
u'animal  ,  comme  les  deux 
nés  du  port  de  Venife ,  fur 
defquelles  eft  le  lion  de  S. 
qui  forme  les  armes  de  la 
blique.  11  y  en  a  aufli  une  â 
e  qui  porte  une  louve  allaitant 
is  hc  Romulus. 

lYTE  i  fubftantif  mafculin. 
s  naturel  qui  tient  quelque 
de  l  animai  &  de  la  plante. 
le  de  mer ,  le  pinceau  de  mer , 
imon  marin  ,  l'holothurie  ,  &c. 
nis  par  les  Naturalijles  dans  la 
des  Zoophytes. 

HYTOLOGIE  ;  fubftantif  fc- 
1.  La  partie  de  THiftoire  Natu- 
qui  traite  des  zoophytes. 
SA;  fubftantif  mafculin.  Gou • 
que  l'on  racle  des  vieux  navi- 
!)nlui  attribue  une  vertu  aftrin- 
^  &  propre  â  cicactifer  les 
es.  On  l'appelle  auftî  poix 
le. 

ESi  Province  de  l'Amérique 
ntrionale  dans  la  nouvelle  Ef- 
s ,  au  gouvernement  de  Chiapa  » 
^s  confins  de  celui  de  Tabafco* 
ourgades  font  riches  en  coche- 
&  en  foie ,  dont  les  babitans 


ZOR  217 

?|m  prennent  le  nom  de  la  province  » 
ont  des  tapis  qu'ils  vendent  aux 
Efpagnols.  La  terre  y  produit  une 
grande  quantité  de  m^ïs  j  les  riviè- 
res y  abondent  en  poifTons. 
ZORO ASTRE  ,Philofophe  derantî- 
quité,  fut,  dit-on,  Roi  des   Bac- 
triens.  Il  s'acquit  une  grande  répu- 
tation parmi  les  Perfes  ,  auxquels 
il  donna  des  Loix  fur  la  religion. 
Quelques  Auteurs  le  font  plus  an- 
cien qu'Abraham  ,  &  d'autres  le 
reculent  jufqu'à  Darius ,  qui  fuccé- 
da  à  Cambyle  \  enfin  >  d'auires  dif- 
tinguent  pluiieursZoïoaftres.  Quoi 
qu'il  en  foit,  on  ne  peut  guère  dou- 
ter qu'il  n'y  ait  eu  dans  la  Perfe  long- 
temps avant  Platon ,  un  fameux  Piu- 
lofophe  nommé  Zoroaftre,  qui  de- 
vint le  chef  des  Mages  ^  c'eft-à- 
dire,  de  ces  Philofophes  qui  joi- 
gnoient  i  l'étude  de  la  religion, celle 
de  la  tnétaphyfique  ,  de  la  phyfique  ^ 
&  de  la  fcience  naturelle.    Après 
avoir    établi    fa   doârine   dans  la 
Baâriane  &  dans  la  Médif) ,  Zo- 
roaftre alla  a  Suze  fur  la  fin  du  règne 
de  Darius,  dont  il  fit  un  profélyte 
à  la  religion.  11  fe  retira  enfuite 
dan$  une  caverne ,  &  y  vécut  long« 
temps  en  reclus.  Ce  fiit  dans  cette 
retraite  qu'il  compofa  un  livre  qu'il 
appela /tfi  révélations.  Ce  livre  s'eft 
confervé  dans  la  Perfe  Sc  dans  les 
Indes.  Les  Sénateurs  de  Zoroaftre 
fubfiftent  encore  en  Afîe ,  &  princi- 
palement dans  la  Perfe  &  dans  les 
Indes.  Les  peuples  y  ont  pour  cet 
ancien  Phitofopne  la  plus  profonde 
vénération ,  &  le  regardent  comme 
le  grand  Prophète  que  Dieu  leur 
avoir  envoyé  pour  leur  communi- 
quer fa  loi.  Le  nom  de  gaurc  oa 
guebre  qu'ils  portent  eft  odieux  en 
Perfe.  Il  fignifie  en  Arabe  infidelle  j 
ic  on  le  donne  à  ceux  de  cetc;  feÂe 
comme  un  nom  de  Nation. 
Ff  ij 


2  I 


8 


ZUG 


ZUG  -,  ville  de  Suifle  ,  Capitale  du  ' 
Canton  de  même  nom  ,au  pied  d'une 
colline.  C*eft  une  jolie  ville  dont  les 
rues  font  grandes ,  larges  y  &  les 
maifons  bien  bâties  a  cinq  lieues 
de  Lucerne ,  &:  à  dix- huit  de  Baie. 

Le  canton  de  Zug  eft  le  feptitme 
de  la  SuifTe*  Il  eft  borné  à  loricnt 
&  au  nord  par  le  canton  de  Lucerne , 

6  par  les  bailliages  libres  ;  au  fud , 
par  le  canton  de  Schwiiz.  Il  a  ^  â 

7  lieues  de  long,  fur  4  de  large. 
C'eft  un  pays  riant  par  fa  Htuation , 
&  très- fertile]  en  blé ,  vin  &  fruits  1 
furtout  aux  environs  du  lac  de  Zug. 
Le  gouvernement  de  ce  Canton  eft 
•démocratique.L'autoritéfouveraine 
xéfide  dans  la  ville  de  Zug ,  &  dans 
les  trois  communautés  d'Eeery  »de 
Meuzingen    &c  de  Bar  :  elles  don» 
nent  tout  â  tour  le  chef  du  Can* 
ton  qu'on  nomme  Amman.  Il  de- 
meure dans  la  ville  de  Zug  pendant 
la  durée  de  fa  charge.    Quand  la 
▼ille  donne  ce  chef»,  il  Teft  pen- 
dant trois  ans  y  à  moins  que  la  Ville 
&  les  Communautés   ne  veuillent 
dans  cet  intervalle  donner  la  Charge 
à  un  autre  Citoyen  de  Zug.  Mais 
les  Communautés  n*ont  chacune  le 
droit  de  revêtir  de   cette  Charge 
un  de  leurs  habitans ,  que  pour  deux 
ans.  Le  Confeil  général  du  Canton 
eft  compofé  de  quarante  Sénateurs. 
La  Ville  en  fournit  treize ,  &  cha* 
cune  des  trois  Communautés  neuf* 
L'aflTemblée  générale  du  peuple  eft  ; 
convoquée  tous    les    ans    dans   la 
Ville  le  premier  Dimanche  de  Mai. 
La  Ville  à  cinq  Bailliages  particu- 
liers ,  Cham  »  Ilavenierg,  StinchaU" 
fcnyRifch  &  f^alchvcil  Le  Canton 
de  Zug.  a  auffi  part  dans  la  Souve^- 
laineté  de  la  Tourgovie ,  d^  Com-: 
lés  de  Rheintal,  de  la  iiaute  Pro* 
v^ince  libre,.  &  des  quatre  fiaillia» 
g^  oltramontains»  Seihabitans  fonc^ 


ZUI 

tous  Catholiques»  &  duDiocèfede 
Conftance.  Ils  étoient  connus  fous 
le  nom  de  Tugeni  du  temps  des  Ro- 
mains ,  &  Strabon  en  parle  dans 
l'expédition    des  Cimbres  8c   des 
Helvétiens  contre  les  Romains.  Ce 
pays  pafta   de   la    domination  des 
Romains  fous  celle  des  Allemands, 
dans  le  cinquième  (iècle  »  fous  celle  — 
des  Francs  dans  le  fixième,  ce  tourna — 
aux  Allemands  dans  le  neuvième  9^^ 
appartint  fucceflivement  aux  Com- 
tes de  Lenzbourg  »  de  Kibourg  »  8c 
de  Habsbourg»  &:  entra  le  17  Juiti-^ 
I  j  5 1  dans  la  confédération  helvc*— 
tique^ 

Le  lac  de  Zug  a  quatre  lieues  da 
long  fur  une  de  large.  11  eft  très*— 
prorond  en  plusieurs  endroirs  »  fur- 
tout  depuis  Zug  jufqu*à  Art  »  8^ 
aftez  orageux.  Il  abonde  en  poiiTbn^ 
délicieux  ,  8c  produit  celui  qu  01^ 
nomme  Rdtteli  ^  qui  pafle  pour  1^ 
meilleur  poiftbn  de  la  SuiOe.  Le^ 
environs  de  ce  lac  font  trcs-agréa-« 
blés  9  8c  bien  cultivés. 

ZUIKÂU;  ville  d'Allemagne  dansiez* 
cercle  de  la  haute  Saxe  ,  fur  la  Mut-- 
dau  »   i  dix  lieues  »  nord- eft»  da 
Plaven. 

ZUINGLE,    (Dlric)  né  i  Tacken- 
bourg  en    14S41  fit  fes  études  i 
Rome  j  à  Vienne  &  i  Baie  »  où  ÏV 
prit  le  bonnet  de  Maître  es  artsjv 
après  avoir  fait  fon  cours  de  Théo- 
logie »  il  fut  Curé  à  Claris  en  r  50^». 
8c  enfuite  dans  un  gros  bourg  nom- 
mé Notre-Dame  des  Hermires  r  ci^ 
toit  un  lieu  de   dévotion  fore  &•• 
mcux  »  où  les  Pèlerins  venoiem  ea- 
foule  »  &  faifoient  beaucoup  d'of- 
frandes- 

Zuingle  y  découvrit  d'étranger 
abus  »  &  vit  que  le  peuple  étoitdans^ 
des  erreurs  groftières  lur  l'efficacité^ 
des  géierinages,.  8c  fur  une.  foule; 


ZUI 

<I  aorres  pratiques  :  il  attaqua  ces 
abus  dans  fes  inftruâions  y  dans  Ces 
difcours. 

Tandis  que  Zuinglé  s'occupoit  à 
corriger  ces  abus  ,  Léon  X  faifoit 
publier  en  Allemagne  des  Indul- 
gences pir  les  Dominiquains,  &  en 
SuifTe  par  Bernardin  Samfon  Cor- 
delier.  Zuingle  s'éleva  contre  Ta* 
bus  que  le  Cordelier  Samfon  faifoit 
des  Indulgences  )  &  il  fut  approuvé 
par  TEvcque  de  Confhnce,  qui  étoit 
mécontent  de  ce  que  le  Cordelier 
étoit  entre  dans  Ion  Diocèfe  fans 
fa  permiflîon  ,  &  n'avoit  point  fait 
Tidimer  fes  Bulles  à  Conftance. 

'  Zuingle  fut  alors  nommé  Prédi- 
cateur de  Zuric  j  Se  il  peignit  fi  vive- 
ment les  abusj  &  même  les  excès 
du  Cordelier  j  que  le  Conful  de 
Zuric  fit  fermer  les  portes  au  por- 
teur d'Indulgences.  Tous  -ces  abus 
ctoient  fondés  fur  des  traditions  in- 
certaines,  fouvent  fur  des  fables } 
21uingle  pour  couper  la  racine  des  | 
abus, attaqua  toutes  les  traditions, 
&  prétendit  qull  falloit  n*admetf 
tre  comme  vrai ,  Se  comme  appar- 
tenant à  la  religion  chrétienne,  que 
ce  qui  étoit  enieigiré  formellement 
dans  l'Ecriture;,  qu'il  falloit  rejeter 
comme  une  invention  humaine  tout 
ce  qui  ne  pouvoir  fe  prouver  par 
fEcriture. 

Le  Magiftrat  de  Lauzane  crut 
voir  dans  la  do6trine  de  Zaingle 
on  moyen  fur  pour  faire  tomber 
sous  les  abus,  &  une  voie  facile 
pour  déterminer  les  points  fur  lef 
quels  on  devoir  obéir  au  Pape, 
&  â  la  puiflancc  Eccléfiaftique.  On 
scdrefra  donc  à  tous  It^s  Curés  Pré- 
élicateurs ,  8c  autres  Béncficiers  char- 
gés du  foin  des  âmes ,  un  Edit  du 
Confeil»  par  lequel  il  leur  étoit  or- 
dçmxké  de  ne  ptcchcr  que  ce  qu' iU 


ZUI 


219 


pouvoient  prouver  par  la  parole  de 
Dieu ,  &  de  pafTer  fous  filence  les 
do£lrines&  les  ordonnances  humai* 


nés. 

Les  livres  de  Luther  contre  les 
Indulgences  ,  contre  TEglife  Ro- 
maine, étoient  paflTcs  en  Suiffe,  on 
les  y  avoit  lus  avidement.  Zaingle 
de  fon  côté  avoit  communiqué  fes 
fentimens  à  beaucoup  de  perfon- 
nes  :  on  vit  donc  tout  à  coup  une 
foule  de  Prédicateurs  qui  attaquè- 
rent, non  les  abus,  mais  les  Indul- 
gences mêmes,  le  culte  des  Saints, 
les  vœux  monaftiques  ,  le  célibat 
des  Ptètres*)  le  Carême,  la  Méfie  , 
&c. 

L'Evêque  de  Conftance  qui  avoir 
approuvé  Zuingle  lorfqu'il  n'avoir 
attaqué  que  les  abus ,  donna  un 
Mandement  contre  les  Novateurs, 
&c  envoya  des  Députés  aux  autres 
Cantons  ,  pour  fe  plaindre  de  U 
licence  des  Novateurs. 

Les  Cantons  afiemblés  à  Lucerne 
firent  un  Décret  le  27  Mars  i$ity 
pour  défendre  aux  Eccléfiaftiques 
la  prédication  de  la  nouvelle  doc^ 
trine. 

Zuingle  ne  déféra  point  aux  or- 
dres des  Cantons  ,  il  continua  fes 
déclamations  :  les  Catholiques  de 
Zuingle  combattirent  les  Réforma- 
teurs ,  ôc  le  peuple  étoit  partagé' 
entre  Zuingle  &  les  Miniftres  Ca^ 
tholiques. 

Selon  le  principe  fondamental  de* 
la  réforme  de  Zuingle ,  toutes  les 
difputes  de  religion  dévoient  fe  dé-- 
cider  par  l'Ecriture  feule  :  ces  dif* 
putes  devenoieni  donc  des  faits  fim-- 
pies  j  ôc  pour  les  décider  ,  il  ne  fal-- 
•loit  qu'ouvrir  l'Ecriture  ,  &  voir  de- 
deux  propofitions  oppofces ,  laquelle- 
étoit  contenue  dans  l'Ancien  ou  dans- 
le  Ncuveati*  Teitament.  Le  Magjf- 


Z30  z  y  I 

crac  croie  donc  Juge  compérenc  des 
difpucesde  religion,  &  le  Confeii 
de  Zuric  ordonna  aux  Minières  de 
fa  JuriAlidtion  de  fe  rendre  à  Zuric  , 
Cs:  fup^îlia  riivôque  de  Conltance 
d'y  venir ,  ou  d'y  envoyer  les  Théo- 
l'i^iens. 

Les  Minidres  obéirent  au  Con« 
feil  j  &  TEvêquc  de  Conftance  en- 
voya Jean  Faber  ,  fon  grand 
Vicaire  ,  avec  fes  Théologiens  à 
Zuric. 

Zuingle  prcfenta  fa  dodrine  con- 
tenue en  foixante  fcpt  articles  ;  mais 
Faber  qui  vit  que  le  Confcil  vouloir 
i'érablir  juge  de  la  doftrine ,  refufi 
d  entrer  en  conférence  devant  lui. 
11  prétendit  qu'il  n'appartenoit  qu'à 
l'Eglife  de  juger  des  Controverfes 
de  la  religion ,  Se  oif cit  de  répondre 
par  écrit  ^ux  articles  de  Zuingle  y 
qu'au  relie  j  indépendamment  de  fa 
réponfe  ,  il  falloit  attendre  le  Con- 
cile qu*on  devoit  afTembler. 

Sur  le  refus  que  Faber  ht  de  fe 
foanettrc  au  jugement  du  Confeii 
d-  Zuric  fur  les  points  de  dodtrine 
On  (ic  difciplinç  attaqués  par  Zuin- 
gle ,  le  Confcil  lu  publier  unédit, 
par  lequel  il  défendit  d'enfcigncr 
autre  chofe  que  ce  qui  étoit  contenu 
dans  lEcriture. 

En  conféqucnce  de  ce  décret  , 
Grégoire  Luti  fe  mil  d  prêcher  con- 
lio  les  cérémonies  de  rE:;life  ro- 
maine 6c  contre  le  faite  du  clergé. 
L'adminiftraceurdes  terres  des  Che- 
valiers de  Se,  Jean  de  Jcrufalem  s'en 
plaignit,  &  le  Mai;illrat  condamna 
Luti  i  la  prifon  &  à  l'exil. 

Zjingle  cenfura  vivement  en 
chaire  la  conduire  du  S^nat  :  le 
Grand  Confcil  tafla  ce: te  Sentence, 
&  ordonna  que  déformais  les  affai- 
res de  religion  feroijnt  portées  de- 
vant lui  :  bientôt  Luti  fut  promu  à 
une  autre  cure. 


Cartoftad  chafle  de  Saxe  par  Lu'^ 
iher ,  fe  retira  en  Suiffe  »  &  y  ap- 
porra  fes  erreurs  far  TEuchariftie^ 
il  enfcigna  que  le  corps  de  Jbsus-^ 
Christ    n'y     étoit    point    réelle-^ 
menr. 

Zuingle  faifit  avidement  une  opî 

nion  11  favorable   au   dciïein  qu*iK^ 
avoir  d'abolir  la  mcHe. 

Carloftad  avoir  appuyé  cette  opi- 
nion fur  ce  qu'il  eii  impoffible  qu'une 
corps  foie  en   plulieurs  lieux  i  I^l 
fois.   Luther  avoir  oppofc  i  ceti^K 
difficulté  l'autorité  de  TEcriture  ^ 
qui  dit  exprefTément  que  les  fym-^ 
boles  eucharilHques  font   le  corp^ 
dejEsus-CHRiST^  cette  raifonétoLv 
péremptoire  contre  Zuingle  ,  9^^^ 
établifiôit  fa  réforme  fur  ce  princip-^ 
fondamental  ;  favoir  ,  qu'on  ne  dom.  c 
rien  enfeigner  que  ce  qui  eft  conteiv  ^wm 
dans  l'Ecriture. 

Cet  arguaient  tourmenroit  Zuii 
gle,  nuit  &  jour  il  y  cherchoit 

folution. 

Cependant  il  prèchoit    avec  ^^ 
véhémence  ordinaire  contre  TEgli  ^^ 
romaine  \  fon  parti  devenoit  le  parc^ 
dominant;  les  efprits  s*échaufforenr, 
on  brifa  les  images  ;  Se  comme  le 
trouble  augmentoit   dans  la  ville ^ 
les  Magiftrats  ordonnèrent  des  con- 
férences fur  les  matières  controver- 
(ces.  Après  plusieurs  conférences» 
les  Aiagiilrats  abolirent  fucceffive- 
ment  la  mclfe  &  toutes  les  cérémo- 
nies de  l'Eglife  romaine.   lis  ou- 
vri:ent   les  cloîtres  »    les  meines 
rompirent  leurs  vœux  ,  les  Curés 
fe  marièrent  ,  &  Zuingle  lut-mè- 
mc  époufa  une  riche  veuve.  VoiU 
le  premier  effet  que  produisit  dans 
le  canton  de  Zuric  la  réforme  de 
Zuingle. 

Il  étoit  fort  occupé  de  la  diffi- 
culté de  concilier  le  fentimenc  de 


ZUI 

Carloftad  fur  l'Euchariftie  avec  les 
paroles  de  Jésus -Christ  j  qui  dit 
cxpreflcmenc  :  ceci  e(l  mon  corps.  Il 
eut  un  fonge  dans  lequel  il  croyoic 
difpucer  avec  le  Secrétaire  de  Zuric, 
qui  le  prefToit  vivement  fur  les  pa- 
roles de  Tinflitution  :  il  vit  paroître 
tout  à  coup  un  fan  corne  blanc  ou 
noir  qui  lui  dit  ces  mots  :  «<  Lâche, 
M  que  ne  réponds  -  tu  ce  qui  efl 
»  écrit  dans  l'exode  s  V Agneau  ejl 
fï  la  Pâque ,  pour  dire  qu'il  en  eft 
*»  le  Ggne  ». 

Cette  réponfe  du  fantôme  fut  un 
triomphe ,  &  Zuingle  n'eut  plus  de 
difficalté  fur  l'Euchariftie.  Il  enfei- 
gna  qa'elle  n'étoit  que  la  figure  du 
corps  de  Jésus  Christ  :  il  trouva 
dans  l'Ecriture  d'autres  exemples 
où  le  mot  ejl  s'employoit  pour  le 
mot  fignifie  :  tout  lui  parut  alors  fa- 
cile dans  le  fenciment  de  Car- 
loftad. 

L*expUcatioA  de  Zuingle  favorable 
aux  fens  &  à  Timagination ,  fut  adop- 
tée par  beaucoup  de  Réformés  :  ils 
voafoient  tous  abolir  la  meiïe  ,  & 
le  dogme  de  la  préfence  réelle  for- 
moit  un  embarras  fur  cet  article } 
mais  l'explication  de  Zuingle  le  le- 
Yoit }  OEcolampade ,  Capiton  ,  Bec- 
ccr  Tadoptèrent  \  elle  fe  répandit 
en  Allemagne  ,  en  Pologne  ,  en 
SaiÂej  en  France  ,  dans  les  Pays- 
Bas  s  &  forma  la  fedte  des  Sacra- 
mentaires. 

Lather  qui  auffi  bien  que  Zuin- 
gle» avoir  établi  TEcriture  comme 
l'unique  règle  de  la  foi ,  traita  les 
Sacramentaires  comme  des  héré- 
tiques 7  &  l'on  vit  entre  les  Sacra* 
mentaires  &  les  Luthériens  ,  la 
m&me  oppofition  qui  étoit  entre 
toutes  ces  feftes  &  l'Eglife  romai- 
ne :  aucun  intérêt  n'a  jamais  pu 
les  réunir  ^  &  les   Luthériens  ne 


ZUI  131 

perfccutoient  pas  les  Sacramenrai- 
res  avec  moins  de  fureur  que  les 
Catholiques. 

La  réforme  introduite  en  SuifTe 
par  Zuingle  fe  répandit»  pludcurs 
réformateurs  fécondèrent  fes  efforts 
à  Berne  ,  à  Bâlc  ,  à  Confrance , 
&c. 

Plufiears  cantons  reftèrenr  conf- 
tamment  attachés  à  la  religion  Ca- 
tholique ,  6c  condan'inèrtnt  la  pré- 
tendue réforme  des  autres  cantons  j 
ils  leur  écrivirent  pour  leur  repré- 
fenter  que  la  réforme  de  la  religion 
n'appartenoit  ni  au  peuple  ni  à  un 
pays  particulier  ,  mais  à  TEglife,  à  > 
un  Concile  général.  Les  prétendus 
Réformés  n'eurent  aucun  égard  aux 
repréfentations  des  Catholiques  ; 
on  employa  de  part  &  d'autre  des 
expreflSons  dures ,  &  la  guerre  fut 
fur  le  point  d'éclater  plus  d'une  fois 
entre  les  Catholiques  &  les  Pro- 
reftans  ;  enfin  les  cantons  de  Zuric 
&  de  Berne  défendirent  de  tranf- 
porter  des  vivres  dans  les  cinq  can- 
tons Catholiques ,  &  l'on  arma  de 
part  &  d'autre. 

Zuingle  fit  tous  fes  efforts  pour 
éteindre  le  feu  qu'il  avoir  allumé  : 
il  n'écoit  pas  brave ,  &  il  falloir 
qu'en  qualité  de  premier  pafteur  de 
Zuric  ,  il  allât  â  l'armée  \  il  fentoir 
qu'il  ne  pouvoît  s'en  difpenfer  ,  &  il 
ne  doutoit  pas  qu'il  n'y  périr.  Une 
comere  qui  parut  alors  le  confirma 
dans  la  perfuafion  qu'il  feroit  tué; 
il  s'en  plaignoit  d'une  manière  la- 
mentable ,  &  publioit  que  la  comète 
annonçoit  fa  mort,  &  de  grands 
malheurs  fur  Zuric  j  malgré  les 
plaintes  de  Zuingle,  la  guerre  fut 
réfolue.  Zuingle  accompagna  Tar- 
mée. 

Les  Catholiques  attaquèrent  les 
Zuriquois  un  vendredi  1 1  Oftobrc 


lit  ZUR 

1 5  n  ^  Cappel  ,  Se  les   défirent  : 
Zuingle  fuc  eue. 

Après  la  bataille  de  Cappel ,  les 
Catholiques  &  les  Zuriquois  firent 
la  paix ,  à  condition  que  chacun  con- 
fcrveroit  fa  religion. 

Il  y  a  peu  de  chofe  à  dire  Air  les 
talens  de  Zuingle  6c  fur  fes  ouvra- 
ges ;  il  n'écoit  nifavant,ni  grand 
Théologien,  ni  bon  philofophe,  ni 
excellent  littérateur ,  il  avoir  Tef- 
prit  jufte  &  borné;  il  exporoicavec 
aflez  d'ordre  fes  penfces  ;  mais  il 
penfoit  peu  profondément,  fi  Ton 
en  juge  par  fes  ouvrages.  Un  peu 
avant  fa  mort  il  fit  une  confefiion 
de  foi  ,  qu'il  adrefTa  à  François  I  ; 
là  ,  en  expliquant  l'article  de  la  vie 
éternelle  ,  il  dit  à  ce  Prince  qu'il 
doit  efpérer  de  voir  laûTemblée  de 
tour  ce  qu'il  y  a  eu  d'hommes  faints, 
courageux  &  vertueux  dès  le  com- 
mencement du  monde.  Là  vous  ver- 
rez ,  dit- il ,  les  deux  Adam ,  le  Ra- 
cheté &  le  Rédempteur;  vous  ver- 
rez un  Abel ,  un  Enoch ....  vous  y 
verrez  un  Hercule,  un  Théfée  ,  un 
Sucrate  ,  Ariftide  ,  Antigonus  j 
&c. 

Les  ouvrages  de  Zuingle  ont  été 
recueillis  encinq  soX.injoL 

ZUINGLIANISME;  fubftantif  maf- 
culin.  Doârrme  des  Zaingliens. 

ZUINGLIENS  ;  (  les)  hérétiques ainfi 
appelés  d«  Zuingle  leur  chef.  Voyci 
Zuingle. 

ZULLICHAU;  ville  d'Allemagne, 
en  Siléfie ,  dans  le  Duché  ,  &  i  cinq 
lieues  de  CroflTen.  On  y  fabrique 
beaucoup  de  draps. 

ZULPIGH,  ou  ZuLCH  ;  ville  d'AI- 
lemagne  dans  le  Duché  de  Juliers  , 
à  quatre  lieues  ,  oueft ,  de  Bonn. 
Elle  appartient  â  TEleâcur  de  Co- 
logne. 


ZUR 

ZURICH;  ville  de  Suide  ;  capît 
d*un  canton  de  même  nom  ,  lur 
penchant  de  deux  collines  à  Teir: 
micé  feptentrionale  du  Lac  de  Z 
rich  ,  d  où  fore  la  rivière  de  Li: 
mat.  Cette  rivière  partage  la  vi 
en  deux  parties  inégales  ,  qui  coi 
muniquent  Tune  à  l'autre  par  de 
grands  ponts  de  bois. 

La  ville  de  Zurich  n'eft  pas  a 
cîenne  ,  mais  elle  eft  une  des  pi 
confidérables  de  la  Suilfe  pour 
beauté  &  pour  fa  puifiance;  ellec 
fortifiée  par  de  luges  folFésTevct 
de  pierres  de  tailles  ;  fes  rues  foi 

Eropres ,  fes  maifons  afTcz  bie 
aties ,  &  fon  Hôtel-de-ville  d'un 
belle  fymécrie.  Son  arfenal  compol 
de  plufieurs  grands  bârimeni  ett  1 
mieux  fourni  de  toute  la  Suifle. 

Les  habitans  de  Zurich  fe  fbr 
mèrenr  eux  mêmes  en  canton  l'ti 
1 55 1.  La  ville  étoit  impériale  ,  S 
n*avoit  jamais  fair  partie  de  la  do 
mi  nation  de  la  mai  fon  d'Autriche 
Albert  &  Othon  d'Autriche  ayani 
formé  le  projet  daffiéger  cette  ville, 
les  bourgeois  s'unirent  aux  quacn 
cantons  ;  il  s'emparèrent  du  pays  qai 
forme  aujourd'hui  le  canton  de  Cla- 
ris ,  &  obligèrent  Albert  d*Aairicb< 
i  les  refpeûer. 

La  forme  du  gouvernement  de  Ii 
ville  de  Zuric  tient  de  l'ariftocratî' 
&  de  la  démocratie.  Ce  gouverne 
ment  eft  forme  d*un  grand  &  d'«* 
petit  Confeil,  qui  compofent  en 
femble  le  nombre  de  deux  cent  io^ 
xe  membres.  Le  grand  en  a  cent  foi 
xante-deux&  le  petit  quarante- huî' 
ce  qui  fait  deux  cent  dix  membres 
auxquels  il  faut  ajouter  les  éta 
chef?  de  l'état  que  Ton  appelle  Bouté 
meflrcs  ;  chaque  tribu  bourgeois 
fournit  douze  perfonnes  pour  t 
grand  Confeil&  trois  pour  le  peri^ 


ZUR 

ille  de  Zuric  eft  à  dix  huit  lieues 
fud-oaeft  ,  de  Conftance ,    à 
ze  au  fud-eft  de   Bade  ,  &  â 
c- crois  au  nord-eft  de  Berne. 
î  Canton  de  Zurich  cft  le  pre- 

en  rang.  Il  eft  borné  au  nord 
e  Rhin  ,  qui  le  fépare  du  can- 

de  S^hafFoufe  ,  au  midi  par 
mon  de  Schvitz  ,  au  levant  par 
burgau  &  le  comté  de  Tog- 
ourg  ,  &  au  coucliant  par  le 
m  de  Ziig. 

î  territoire  de  ce  canton  fait 
e  du  pays  des  anciens  Tîgurini , 
►res  dans  THiftoire  Romaine  ; 
luHeurs  années  avant  que  Jule 
r  commandât  dans  les  Gaules  , 
^igurini  avoient  défait  l'armée 
line  ,  &c  tué  le  Conful  Lucius 
us  qui  la  commandoit ,  &  fon 
tenant  Pifon  qui  avoit  été  Con 
-eurpays  appelé  anciennement 
s  TigurinuSy  s'étendoit  jufqu  au 
5  Conftance  j  les  anciens  y  mar- 
t  deux  villes  >  Tune  appelée 
71  Tiberii,&c  l'autre  Arborfclix  , 
eft  Arbon.  Sous  les  Rois  des 
:s ,  le  Pagus  Tigurinus  s*ap- 
Turgau  ou  Durgau ,  dans  lequel 
de  Furgau  ccoit  Turig ,  au- 
rhui  Zurich  ,  comme  il  paroit 
me  cli#rte  de  Louis  le  Germa- 
î.  Cette  même  charte  nous  ap- 
1  que  Ton  avoit  commencé  à 
jncer  Zurige  pour  Turigc^  fui- 
la  Coutume  Teutonique,  où 
hange  le  T  en  Z. 

land  les  Cantons  de  la  Suifle 
èrent  une  alliance  fédérative  , 
dèrent  la  prcleance  au  canton 
urîc.  Cs  canton  conferve  en- 
cet  honneur  d'avoir  le  titre  de 
ier  entre  les  égaux  ;  il  ne  pré- 
as  feulement  aux  Diètes ,  mais 
le  foin  de  les  convoquer  en 
ant  des  lettres  circulaires  aux 
T<^mc  XXX. 


ZUR 


^33 


Cantons  »  pour  les  informer  des 
raifons  au  fujet  defquelles  on  les 
aftemble ,  &  pour  les  prier  d'en- 
voyer leurs  députés  avec  les  inf- 
trudions  néceUaires.  La  ville  de 
Zurich  eft  comme  la  Chancellerie 
de  la  Suiffe ,  &  c'eft  par  ce  motif 
que  toutes  les  lettres  des  Souverains 
y  font  portées. 

Le  canton  de  Zarich  eft  d'une 
étendue  confidérable  ,  &  c*eft  le  plus 
grand  de  la  SuifTe  après  celui  de 
Berne.  On  diftingue  les  Baillis  qui 
le  gouvernent  en  trois  claiïes  :  ceux 
de  la  première  font  appelés  Admi-^ 
nijlratturs  ;  ils  ont  foin  de  recevoir 
les  rentes  fans  exercer  aucune  ju- 
ridiâion  ,  &c  ils  font  au  nombre 
de  dix.  La  féconde  clalTe  comprend 
les  Baillis  qui  demeurent  dans  la 
ville  de  Zuric,  &  qui  ne  font  point 
obligés  d'enfortir:ce  fontceux  qu'on 
nomme  Baillis  intérieurs ,  &  Ton  en 
compte  dix-neuf.  La  troiHème  clalTe 
cft  celle  des  Baillis  qui  réHdenc  dans 
les  villages  &  dans  les  châteaux  du 
canton  pour  exercer  leur  emploi  » 
&  ceux-ci  font  au  nombre  de  treize. 
On  compte  cinq  Bailliages  hors  de 
Tenceinte  du  canton  ,  &  ces  Bail- 
liages ont  chacun  leurs  lois  &  leurs 
coutumes  auxquelles  les  Baillis  ne 
peuvent  rien  changer  dans  Tadmi- 
niftration  de  la  Juftice.  Il  y  a  en- 
core deux  villes  aiïtz  considérables  ; 
favoir,  Stein  fur  le  Rhin  &  Vin- 
cherthour,  qui  font  foumifesàla 
fouveraineté  de  Zurich,  mais  qui  en 
même  temps  nomment  leurs  pro- 
pres Magiftrats,  &  fe  gouvernent 
lelon  leurs  lois» 

Le  canton  de  Zurich  eft  un  pays 
de  montagnes  &  de  plaines  que  les 
habirans  ont  foin  de  bien  cultiver  ; 
il  produit  des  grains,  tandis  que  les 
lacs  &  les  rivières  fournifTent  du 
Gg 


:à 


i34  ZUY 

poifTon;  mais  la  principale  richeUe 
des  habirans  confiite  dans  leur  com- 
merce &  leurs  manufadlares. 

Le  lac  de  Zurich  a  environ  une 
lieuâ  de  largeur  &  neuf  de  longueur. 
Il  abonde  en  diverfes  efpèces  de 
poiflTons,  &  fes  deux  bords  font 
.  garnis  de  vignobles ,  de  prairies,  de 
jardins  >  de  maifons  de  piaifance  & 
de  chaumières. 

ZURITA  ;  petite  ville  d'Efpagne  dans 
la  vieille  Caftille,  fur  le  Tage^au 
voifinage  de  Tolède. 

ZURZACH  i  bourg  confidérable  de  ' 
SuiflTe  9  dans  le  comté  de  Bade ,  fur 
le  Rhin  ,  i  ûx  lieues  au-delTous  de 
SchafFjufe. 

ZUTPHEN  i  ville  des  Provîncis- 
Unies ,  dans  la  province  de  Gaeldre» 
fur  le  bord  oriental  de  rYlTel ,  ca- 
pitale du  Comté  de  même  nom  9  â 
deux  lieues  aafudeft  de  Deventer , 
â  quatre  d'Arnheim  ,  à  fîx  au  nord- 
eft  de  Nimègue,  â  vingt  au  levant 
d*Amftcrdam.  Cette  ville  bâtie  de- 
puis plus  de  huit  fiècles,  eft  aujour- 
d'hui bien  fortifiée,  te  a  été  fou- 
vent  attaquée.  Elle  fut  prife  d'af- 
faut  en  1 5  7 1  par  Frédéric  de  Tolède» 
£ls  du  Duc  d'Âlbe ,  qui  traita  les 
habirans  avec  la  dernière  barbarie. 
Le  Comte  Maurice  de  Naflâu  reprit 
cet^e  ville  fur  les  Efpagnols  en  1 5  ^  i , 
&  depuis  ce  temps  elle  eft  reftée 
fous  la  puidànce  des  Provinces- 
Unies.  Il  eft  vrai  que  les  François 
s*en  rendirent  les  maîtres  ep  i6yi'^ 
mais  ils  furent  obligés  de  l'aban- 
donner ,  ainfi  que  toute  la  Gueldre 
en  1^74. 

Le  Comte  dt  Zutphcn  fut  autre- 
fois un  état  poflfédé  par  des  feigneurs 
héréditaires  long-temps  après  Ic- 
reâion  de  Gueldre  en  Comté  &  en- 
fuite  en  Duché.  Aujourd'hui  le 
Comté  de  Zutphen  eft  uni  à  la  Pro- 


ZYG 

vlnce  de  Gueldre  ;  il  eA  fé| 
Velau  par  ITAil  du'côté  de 
dent  ;  il  a  au  nord  TOverj 
Torient  rEvcchc  de  Manftei 
midi  le  Duché  de  Cleves. 

ZU  YDERZÉEigrand  golfe  de 
germanique  ,  fur  la  côte  de 
Bas  y  Se  qui  fépare  la  Frife  c 
taie  de  la  Friie  orientale.  C 
a  été  formé  par  Tinondatic 
mer  qui  étant  entrée  en  1 2 
Ion  Ubbo  Emmius  ,  par  l 
chure  du  Flevon  (  ou  Fiie 
TEms ,  couvrit  trente  lieues  < 
dont  il  ne  refte  que  la  côte 
ma  dans  la  fuite  pluHeurs  île 
nomme  aujourd'hui  Texa 
Und ,  Fliland,  Schelling  &  A 
Ain(i  la  Veft-Frifland  ou  I 
cidentale  fur  féparée  de 
orientale  par  une  mer  de  dû 
lieues  de  large. 

Le  Zuydcr\cc  fignifie  mtr 
Se  ce  golfe  eft  amfi  noma 

3u  il  eft  au  midi  du  grand 
uquel  il  eft  féparé  par  les 
nous  venons  de  nommer ,  A 
tendent  ^ufquesvis'à- vis  d( 
orientale.  Le  Zuyderzée  l 
Nord-Hollande  ou  Veft-F 
Hollande  méridionale  ,  U 
de  Gueldre  ,  la  feigneur: 
trecht  ,  celle  d'Oveiyflcl 
de  Frife. 

ZVOLj  ville  des  Pays  Bas, 
province  d'OverylFel ,  au 
Zallant  ^  elle  eft  bâtie  fur  \ 
nence  ,  près  de  la  rivière 
en  arrofe  les  foflfés  i  une 
Deventer  &  à  deux  de  ^ 
C'eft  une  place  alTez  gtand 
tifiée  très- régulièrement  < 
iituation  avantageufe,  parce 
le  paflTage  ordinaire  de  la  h 
vers  les  frontières  de  Frife , 
ningue  0c  d'Overyflel.  Z 


ZYG 

«arreFois  libre  &ciifipériale,  &  elle 
ie  joîj^iiir  nvec  Devencer  &  Cam* 
pen,  i  ia  :Igoe  dc^  aurrcs  villes  an* 
icatiqies.  Vil  iebianâ  ù'OMcnbourg^ 
E.ê.|ae  d*Uiiechr,  L  di  fermer  de 
murjiUcss  Wn  1245.  EUe  tomba 
ibui  la  puiflance  des  Étar>  j^énéraui 
Tan  15S0  ,  &  cette  mcuie  aiince 
l'exercice  de  ta  religion  catholique 
romaine  y  fut  l'upprimc.  Sa  ma- 
girtrature  coniîfte  en  huit  ELhevins 
^  amant  de  Confciiicts  qu  on  chan- 
ge coaslcs  ans  par  éUélion  de  douze 
pei Tonnes  quon  choiGt  dans  le 
Confeil  de  la  ville  qui  eft  compofé 
4e  quarante-hait  des  principaux 
bourgeois. 
i^GOMAj  fubftantif  mafculin  & 
ceime  d  anatomie.  On  appelle  ainH 
une  arcade  des  os  de  la  tête  formée 

rir  la  jonâion  d'une  éminence  de 
os  des  tempes  avec  l'os  de  la  pom- 
snecce  :  c'eft  cetce  jonAion  qui  lui 
a  fait  donner  ce  nom. 

^"VGOMATIQUE  i  adjeûif  des  deux 
genres  &  terme  d  anatomie.  Qui  a 
rapport  au  zygoma. 

L'apophyfe  zygomatique  de  Tos 
4e  la  pommette  fait  une  partie  du 
zygoma  te  une  de  la  fofle  zygoma* 
tique. 

L'apophyfe  zygomatique  de  Tos 
temporal  eft  iituee  à  la  partie  anté- 
rieure de  la  face  excerne  de  cet  os , 
&  le  bout  de  cette  apophyfe  s'arti* 
cole  avec  celle  de  l'os  de  la  pom- 
mette pour  former  l'arcade  zygo- 
matique. 

L'écbancrure  zygomaiîque  de  l'os 
de  la  pommette  ell  au-delius  du  zy- 
goma. 

La  foŒe  ,  couUflTe  ou  finuofîté 
zygomatique  eft  un  enfoncement 
cooGdérable  qui  fe  trouve  au-def- 
fous  de  l'apophyfe  zygo-ratique  du 


ZYM  155 

kiffer  glifter  le  tendon  du  mufcle 
croraphite. 

Le  mufcle  zygomatique  s'attache 
à  la  jonélion  de  l'os  de  la  pommette 
avec  l'apophyfe  temporale  ,  &  va  fe 
terminer  a  la  commilfure  des  lèvres. 
Quelquefois  il  fe  trouve  double  ,  & 
pour  lors  on  le  diftingue  en  petit 
zygomatique,  ou  en  zygomatique 
fupcrieur  >  &  en  grand  zygoma- 
tique. 

Le  mufcle  zyeomatiqiie  en  fe 
contmâant,  tire  Ta  bouche  furie 
côté  ;  mais  lotfque  tous  les  deux 
agident  en  mcme  temps ,  les  deux 
an;;les  de  la  bouche  étant  également 
tités  vers  les  parties  latérales ,  elle 
eft  augmentée  en  longueur ,  ce  qui 
arrive  quand  on  rit.  Âinfi  l'aâion 
de  ces  deux  mufcles  eft  principale- 


far  la  jondtion  d'une  éminence  de        ment  fenfible  dans  la  joie.  Pour  fe 
os  des  tempes  avec  l'os  de  la  nom- 1      convaincre  qu'ils  ont  cet  ufage  ^  on 

peut  faire  une  incifion  fur  le  ca- 
davre le  long  du  trajet  de  ces  deux 
.  mufcles  t  depuis  les  commiilures 
de  la  bouche  jufqu'environ  leur  ori- 
gine 'y  attachez  un  fil  i  chacun  d'enx, 
que  vous  laifTercz  fortir  par  l'angle 
le  plus  fupérieur  de  la  divifion  ; 
après  quoi  il  faut  recoudre  artiftc- 
menr  l'incifion  qui  a  été  faite  'y  tirez 
les  deux  fils  vers  les  côtés  en  en  te- 
nant un  de  chaque  main ,  &  vous 
repréfenterez  ainfi  le  fujet  comme 
riant. 

L'os  zygomatique  eft  le  mcme 
que  l'os  de  la  pommette. 

La  future  zygomatique  eft  ainfi 
appelée  %  parceqae  la  parrie  où  el!e 
fe  rencontre  fe  nomme  Varcude  ou 
le  pont  \ygomatique.  Elle  fcrr  à 
joindre  l'apophyfe  zygomatioue  de 
los  de  la  pommette  avec  celle  du 
même  nom  de  los  temporal. 

ZYMOSIMÈTRE  î   fubftancif  maf- 
temporal  ,'  &  dont  f ufage  Ift  de  j      calin.  Mot  formé  du  grec  qui  fij,ni- 

Gg  ij 


a3(5  ZYM 

fie  mefure  de  la  fermentation  ,  & 
que  quelques  naturalises  ont  em- 
ployé en  ce  fens.  Inftrument  de 
phyfique  expérimentale  qui  n*eft  au- 
tre chofe  que  le  thermomètre ,  puif* 
au'il  mefure  réellement  ,  non  la 
lercnentation    qui    pourroit    avoii 


ZYM 

bien  d'autres  caufcs  &  d'autres  eFV. 
fets  que  la  chaleur  ^  mais  unique  ^^ 
ment  &  directement  la  chaleur  qc^^ 
en  réfulte.  Il  eft  de  peu  d'ufage. 
ZYMOTECHNIE  ;  fubftanrirfénv  î, 
nin.  Partie  de  la  chimie  qui  s*o  ^^ 
cupe  de  la  fermentation. 


»  Fin  du  trentième  &  dernier  Volume. 


TABLE 

DES  ARTICLES  EXPLIQUÉS 

NS  LE  GRAND  VOCABULAIRE  FRANÇOIS. 
Tome     Pkemier. 


Abab. 

Ababa. 

Ababiloi/ Ababilo 

Ababruprc. 

Al>abrupto« 

Abaca. 

Abacarc. 

DC 

Abacc  ,  Abécc 

ou  Abacic. 

Abaccnc. 

Abach. 

ir. 

Abaco. 

Aba:oa. 

g"- 

Abacot.i 

1. 

Abacovrc. 

2. 

Abada. 

Abadan. 

Abaddon. 

Abadir. 

inon. 

Abacuz. 

Ichc  ,   Aif- 

Abagc. 

.,  Ainfûcctc. 

Abagi. 

' 

Abai^un. 
Abahier* 

Aalis> 

Abay. 

Abaic/Tc, 

Abaictc. 

'. 

Abaigncr. 
Abaiile. 

Abailicr. 

A  bai  fer. 

, 

Abaiile. 

»• 

AbaiiFc  ,  Abaiiléc. 

rg- 

Abaillcmcnc. 

Abaifler. 

ioc;(t. 

Abaiifcur. 

Abaka. 

Abale. 

Aballaba. 

Abaillon. 

Abalourdir. 

Abana. 

Abanbo. 

Abancai. 

Abandon. 

A  L'Abandon. 

AbaodoMné,  ée« 

Abandonnecment. 

Abandoonemcnc. 

Abandonner. 

Abanga. 

Abannacion. 

Abano. 

Abantc. 

Abaricn  ,  cnnc. 

Abantide  . 

Abanv/ivar. 

Abapciilon, 

Abaque. 

Abara. 

Abaradira. 

Abaraner. 

Abararha. 

Abaraus. 

Abarc. 

Abarémotémo. 

Abargale. 

A  ban  o^^Abaro. 

Abarim. 

Abarimon. 

Abaris. 

Abaro. 

AbarticalacioA. 

Abas. 

Abaft. 

Abafourdi. 

Abafourdir» 

AbalTc. 

AbalTi. 

AbafTie. 

Abaffon* 

Abafler. 

AbaOonné. 

Abara^e. 

Abataige. 

Abacanr. 

Abâtardi,  ie. 

Abâtardir. 

AbatardifTemeor. 

Abatchauvée. 

Abate. 

Abacée. 

Abateis. 


AbartIIcmcnr. 
Abaihuba. 
Aha:js. 
Abatjour. 
Abaiifoo. 
Abaron. 
Abacos. 
Abarremcnt. 
A  batteur. 
Abattre. 
Abattu  ,  uc. 
Abattue. 
Abatiurcs. 
Abattureces. 
Abat-vent. 
Abaubir. 
Abaucas. 
Abaunas. 
Abawi. 
Abaycr, 
Abazcc. 
■  Abba. 

Abba  Dalcurîa* 
Abbas. 
Abbaffide. 
Abb.u. 

Abbatial ,  afc. 
Abbaye. 
Abbé. 
Abbccourt. 
Abecquë  ,   Abcc- 

qoce. 
Abbecqucr.® 
Abbécirc. 
Abbrfîord. 
AbbefTe. 
Abbeter. 
Abbcville. 
AbbuHoa. 
Abbato. 
A.  B.  C. 
Abcafle. 

Abcès. 
^bcorrciif; 

AbdaJa. 


Z38 


TABLE. 


Abdalkurîn. 

AbJaJla. 

Abdallah. 

AbJaimalec. 

AbJaionime. 

Ab  lairahman. 

AbJai. 

Abda.a. 

AbJas. 

Abdclar:. 

Abdcrame. 

Abdére. 

Abdéncc. 

Abdcft. 

Abdiarc. 

AbJias. 

Abdication. 

Abdilchirai. 

Abdiqué. 

Abdiquer. 

Abdomen. 

Abdominal  »  alct 

Abdon. 

AbdudVeur. 

Abdu^bion. 

Abdaluacc. 

Abc. 

Abéate. 

Abec. 

Abécédaire. 

Abécédarien,  enne. 

Abécher. 

Abccoy. 

Abciidc. 

Abcdit. 

Abéc. 

Abeher. 

Abeile* 

Abeielage  ,  ou  Abol- 

lage. 
Abcillc. 
Abciliiforme. 
Abcm. 
Abcl. 
Abelard. 
Ab-élc. 
Abélércs. 
Abélicéc. 
Abéiicm. 
Abélina:cs. 
Abolir  &  Âbielir. 
Abclifcr. 
Abcllc. 
Abellinas. 
Abcllinaret. 
AbcUion. 
Abclmain. 
Abelmeluch. 
Abelmeula. 
Abclmofc. 
Abender. 
Abénézer. 
Abenojji. 
Abéoove. 


Abcnsberg. 

Abcnrt. 

AbéoQC. 

Abcr. 

Aberavon. 

Abcrbc>rn. 

Abcrbroîok. 

Abcrcobaby 

Abcrcoi.vcy. 

Abcrcoah. 

Abcrdcn. 

Abw'don. 

Abci'dore* 

Abcrrrau. 

Abcrg:vcnni. 

Abci  navre. 

Abéndirith. 

Abcrite. 

Abcrkeids* 

Abcrlone* 

Abcrnccy. 

AbcriacioD. 

Abcs. 

Abefamen* 

Abcfamis. 

Abcfarc. 

Abcskoun. 

Abcftc. 

Abétharim. 

Abéci. 

Abctir. 

Abcvcter. 

Abcvrer. 

Abcuvrage. 

Abcuvraige, 

Abeuvron. 

Abcx. 

Abcyaoce. 

Abgare. 

Abhal. 

Abhcr. 

Abhoc  &  Abhac. 

Abhorré  ,  éc« 

Abhorrer. 

Abia. 

Abiad. 

AbiagrafTo» 

Abiamii. 

Abiannear. 

Abiathar. 

Abib. 

Abibas. 

Abibcs. 

Abicuren. 

Abida. 

Abide. 

AbjcA ,  cfte. 

Abjeclion. 

Abien«  enne. 

AbicuncuF. 

Abigas. 

Abigéac. 

Abigiras. 

Abila. 

Abilcnne. 


Abillier. 

Abilon. 

Abiiyx. 

Abimalic. 

Abîme»  Abifme, 

Abimcïech. 

AbiR. 

Abmgcon. 

Abioiica. 

Amouri. 

Abiponcs. 

Abirdour* 

Abifag. 

Abiîarcs^ 

Abilcas. 

Abidinie. 

AbifTin  »  iac. 

Abiilo. 

Abu. 

Abicorve. 

Abiud. 

Abiverd. 

Abjuraiion. 

Abjuré. 

Abjurer. 

Abiab. 

Ablfic. 

AbladtatioB. 

Abiai. 

Abiaier* 

Ablais. 

Ablaque. 

Abiafiga. 

Abiafmer* 

Abiacif. 

AbiatioQ. 

Able. 

Ablcâcs   ou   Ablee- 

tons. 
Ablégadîoan. 
Ablcgat. 
Abiégacion. 
Ablcîct. 
Ablette* 
Abijs. 
Ablon. 
Abloquié. 
Ablué .  éc. 
Abluer. 
Ablution. 
Abnaquis. 
Abnégation. 
Abnel;i'e.n. 
Abnobia. 
Abnous* 
Abo. 
A  bocage. 
Abocauara. 
Aboccis. 
Abocqjîé. 
Abodriga. 
Abodrite. 
Abcria. 
Aboi. 


Aboî$. 

Ab.nement* 

Âboiiag^. 

Abou. 

Aboivrcmeai* 

Abokelle. 

Abûl:. 

Abo!  ans. 

Abo  lé. 

Aboli  ,  ie. 

Abolir. 

Abolifl'cment. 

Abolition. 

Aboiia. 

Abolus. 

Abornafus. 

Abominable* 

Abominablement. 

Abomination. 

Abominer,  AboBBi- 

ner» 
Abommage. 
A  bon. 

Abondamment. 
Abondance. 
Abondauc. 
Abonder. 
Abonné  »  ée« 
Abonnement. 
Abonner. 
Abonni,  ie* 
Abonnir. 
Abonoé* 
Aboraca. 
▲bord. 
Abotdable. 
Abordage. 
Abordé. 
Abo^kr. 
Aborigènes. 
Aborné,  ée. 
Abornemeor. 
Aborner. 
Aborrcner  ,  AboofC- 

ner. 
Aboîcif,  ive. 
Aboli. 
Abofmer. 
Aboti. 
Abotrires. 
Aboucais. 
Abouché ,  ée. 
Abouchement. 
Aboucher. 
Abouchouchoa. 
Abouement. 
Abougri. 
AbouiUona. 
Aboukir. 
Aboulola. 

A  bout  ta     on    Abitoti 
Abouqué,  éc. 
Abouquemcuc. 
Abouquer* 
Abonler. 


TABLE. 


Ct 


:  »  ante. 
cnt. 
Abouficr. 


ante. 


ra« 


yu  Abram. 
0  »  cnnc, 
lamice* 

Cf. 

:  Abraha- 


it. 

tni   Abra- 
Ibriea. 


um. 

m. 

rc. 


Abrico- 


znu 


Abrivcr. 

Abrobania. 

Abrogarion. 

Abrogé ,  éc. 

Abroger. 

Abicliani. 

Abrolhos, 

Abrolles, 

Abron. 

Abroca. 

Ab^ocanoide* 

Abroconc. 

Ab:ouftarc. 

Abrouti ,  ic. 

Abrouz. 

Abrugbania. 

Abrum»   Abroum. 

Abrus. 

Abruti,  ic. 

Abrutir. 

Abrucidcment* 

Abruzzc. 

Abfa. 

A  blase. 

Abralom. 

Abfare. 

Abfcharon. 

Abciffe. 

Abciflloa. 

Abfcon  ,    Abfcoac  , 

Abfcount. 
Abrconfer. 
Ablcoalter. 
Abfccuin. 
Abfcmir» 
Abfcnce. 
Abfcnc,  ente. 
Abfcnration. 
Abfcntcr  ,    S'Abfcii- 

rcr. 
Abfephus. 
Abfculé. 
Abréus. 
Abfide. 
Abfîe. 
Abfîliap. 
Ablilicn,  enne. 
Abfilis. 
Abfînare. 
Ab^ntbe. 

Ab^achicn ,  enne. 
Ab^rcides. 
Abfolu. 
Abfolument. 
Abrolacion. 
Abrolutoire. 
Abforbant ,  ante. 
Abfbrbé ,  ée. 
Abforbcr. 
Abforption. 
Abfoudre. 
Abfous»  Ab(bate. 
Abfoutc. 
Abftenir  ,  S'Abftc- 

nir. 


Abflcntion. 

Abllcrgcnt,  ente. 

AbftcrgrT. 

Abftciiif ,  ive. 

Abltcrfion. 

Abiîincnce. 

Abftincns. 

Abftincnt ,  ente. 

Abftrarcur. 

Abftrnaiop. 

Abiiiadivcmcnt. 

Abfhaire. 

Abftrair,  aire. 

Abfhus  ,  trufe. 

Abfujde. 

Abrurdcmcnt. 

Abfurdité. 

Abius. 

Abfyrtc. 

Abfyrtidcj. 

Abubécre. 

Abucacaïa. 

Abucco  ou  Abocco. 

Abachcr» 

Abudaiier» 

Abudiacom. 

Abugana. 

Abuninaro. 

Abvia* 

Abujaafar. 

Abujahia. 

Abvio. 

AbuifTonner. 

Abuiilemcnt. 

Abukesb. 

Abulabbas-faffah. 

Abulfarage. 

Abulhufien ,  cone» 

Abulite. 

Abunia. 

Abumeslem. 

Aburena, 

Abarct. 

Abutra. 

Abus.^ 

Abufaïd. 

AbuCam. 

Abufé .  ée. 

Abufcr. 

Abufîf ,  Abufivc» 

Abufion. 

Abufivemcnt. 

Abuter. 

Abutige. 

Abuciionj 

Abutiner. 

Abuvrer» 

Abydenien,  enne. 

Abydos  ou  Abydc» 

Abyla. 

Abylénc. 

Abyicns. 

Abyme. 

Abymé  >  éç» 


?35 

Abymcr. 

Abyiidicns. 

Aby^o. 

Abyftécns. 

Abzari. 

Abzirite.  " 

Abzoédes. 

Aca. 

Acabar. 

Acabarus. 

Acabc. 

Acabcnc. 

Acabic. 

Acabis. 

Acabit. 

Acacaca-Cahoatli« 

Acacalis. 

Acacailis* 

Acacaiobu 

Acacc. 

Acacéfic. 

Acachia. 

Acacia. 

Acacicn»  enne. 

Acacius. 

Acad;.niis« 

Acade. 

Acad<.Jmkicn.  • 

Acadffmic. 

Académique. 

Aca<*iî  miq  ti  cmcnt  * 

Acadéii\il\e, 

Acadere. 

Acadc^icns. 

Acadie. 

Acadine. 

Acadira* 

Acadtes. 

Acaé. 

Acafran. 

Acagnardé ,  ée. 

Aca^narder.j 

Acaja. 

Acaïe. 

Acaindre. 

Açainie. 

Acajou. 

Acarach. 

Acalai. 

Acalandre.     . 

Acale. 

Acalephe. 

Acalhuame. 

Acalifoiuchonné,  £e. 

Acalipfe. 

Acaliflos. 

Acalziké, 

Ac«:m. 

Acamaiite. 

Acamantide» 

Acamantion. 

AcamapizclL 

Acamarchis. 

Acanu^. 

Acamboii« 


14^ 

Acampfîç. 

Acani^cc's. 

Acanacée  »  éc. 

Acancs. 

Acaiigc. 

Acanic. 

Acanicns. 

Acanncr. 

Acanor. 

Acancha. 

Acaiicabolc. 

Acinihacé  ,  ce. 

Achanthc. 

Achanthine. 

Achanchiodos. 

Achnnchon. 

Acapala. 

Acapam. 

Acapachi. 

Acaponéca* 

Acaptc- 

Acapulco. 

Acaïa. 

Acaradi. 

Acaraga. 

Acaraia. 

Acaraïg. 

Acaraniacu. 

Acarapcba. 

Acaiapinim'.i 

Acarapicamba. 

Acarapucu. 

Acarallus. 

Acarauna. 

ACSLU 

Acariâtre. 

Acaricaba. 

Acaricr  ,  Acharicr. 

Acarman. 

Acarna. 

Acarnan. 

Acarnanic. 

Acarnanieiis. 

Acarnar. 

Acarnas    &   Ampbo- 

térus. 
Acarne. 
Acaro. 
Acarus. 
Acafabaclan. 
Acaftc. 
Acaflum. 
Acac» 

Acacaîcctiquc- 
Acatalepfic. 
Acacalcp-.iqoc. 
Acare,  Acarc/Tc. 
Acatcr,  Achaptcr. 
Acaccres. 
Acarcs. 
AcitillcS* 
Acaco. 
Acaconis. 
Acatour. 
A^audrc»  Aceudre. 


TABLE. 


Acaiife. 

Acaxi. 

Acaxulta* 

Acadzîr. 

Acazé  ,  zcc. 

Acazcment. 

Acazcr* 

Acca« 

Accablant,  ante. 

Accablé  ,   éc. 

Accablement. 

Accabler. 

Accacugna. 

Accain. 

^ccalaurentia* 

Accané. 

Accapare  ,   éc. 

Accaparement. 

Accaparer. 

Accara. 

A  cca  ration* 

Accaié ,  Accaré- 

Accaremcnt. 

Accarer. 

Accariation. 

Accaron. 

Accartillagc. 

Accailillé. 

Accalhllcr. 

Accatucci. 

Accaviac. 

Accé. 

Accéder. 

Accédiakre. 

Accélérateur. 

Accélération. 

Accélératrice. 

Accéléré  ,  ée. 

Accélérer. 

Accemcnt. 

Accenfe. 

Accenfcs. 

Accent. 

Accentué,  éc» 

Acccntcur. 

Acceptable. 

Acceptant  .  aotc. 

Acceptation. 

Acceptée,  éc. 

Accepter. 

Accepteur. 

Acceptilation. 

Acception. 

A  cet  s. 

Acccfladeur. 

Accède  ur. 

Accefllble. 

Acceirion. 

AcccflTir. 

ActeiToirc. 

Accellouare. 

Accia. 

Acciano. 

Accide. 

Accident. 


Accidentel ,  elle. 

Accidentellement. 

Accie  ou  Akcicz. 

Accienne. 

Accins    &    Préclô- 

turc. 
Accipenfer. 
Accipcr ,  Accipicr. 
Accife. 
Accifme. 
Acclamation. 
Acclampé ,  éc. 
Acclamper. 
Acclorc. 
Acclofagicr. 
Acco. 
Accoillir. 
Accoindrc   ou   Ac- 

couintre. 
Accoint ,  Accouint. 
Accointâblc. 
Accointance. 
Accointé ,  ée. 
Accointer. 
Accoifée ,  éc. 
Accoifement. 
Accoifer. 
Accolade. 
Accolagc. 
Accolée,  éc. 
Accoler. 
Accolurc. 
Accomba. 
Accomenicr. 
Accoraiciicr. 
Accommodable. 
Accommodage. 
Accommodant ,  antc. 
Acconimodadon. 
Accommodé    éc. 
Accommodement. 
Accommoder. 
Accompagnage- 
Accompâgnacciir. 
AccompagQcc,  éc. 
Accompagnement. 
Accompagner, 
Accomparager, 
Ac  ompli     ic. 
Accomplir 
Accompiiiremcnt. 
Accomhdl. 
Accon. 
Acconifon. 
Acconfuivrc. 
Accopcr    ou  Akou- 

per. 
Accoperot. 
Accord. 
Accoidable. 
Accordaillcs. 
Accordance  ,  Accor*» 

dencc. 
Accordant ,  antc. 
Accorde. 


Accordé  ,  éc. 
Accorderacnt. 
Accorder. 
Accordoir. 
Accoré ,  éc. 
Accorcr. 
Accorné,  éc. 
Accort  ,  onc. 
Accortc. 
Accortifc ,  Acorre* 

ment. 
Accofoldaliors. 
Accof^able. 
Accofté,  éc. 
Accode  à  bord. 
Accoftcr. 
A.ccotar. 
Accotc-por. 
Accotte,  éc. 
Accotter. 
Accottoir. 
Accouché  ,  Accor 

ché. 
Accouchement. 
Accoucher. 
Accoucheur. 
Accoucheufe. 
Accoudé ,  éc 
Accouder. 
Accoudoir. 
Accoudrc. 
Accouéc,  éc* 
Accoucr. 
Accouplage* 
Accouple. 
Accouplée,  éc. 
Accouplcmeoc 
Accoupler. 
Accourci ,  ic. 
Accourcir. 
AccourciiTcmcnc» 
Accourir. 
Accourfe. 
Accouriîcr. 
Accourlîns. 
Accouru,  oc. 
Accouter. 
Accoutré ,  éOb 
Accoutremenc. 
Accoutrer 
A  ce  ou  mm  an  ce* 
Accoutumée,  ée» 
Accoutumer. 
Accouvé ,  éc. 
Accouver. 
A  ccravanté ,  éc. 
Accravanter. 
Accrédité  ,  éç. 
Accréditer. 
Accrétion. 
Accroc. 
Accroche. 
Accroché,  éc. 
Acciochcmcnc« 
Accrocher. 

Accroire, 


TABLE. 


unenc» 

e. 

i,  ic. 

irj  s*Accrou- 

ifTemem. 
ue. 


ur. 
lire. 

i,  ie. 

ir. 

éc 

enc. 


ation. 
é,éc. 
cr. 
aire» 

ir. 

>iu 

[ce. 
éc. 
znîm 


2. 


éc. 
:nt. 


Tiens  ,     Ac- 
imcnt. 


'om4  XXX» 


Acerno. 

Acéronic. 

Accrra. 

Accrrc. 

Acerris. 

Accrfocomc, 

A  certaine. 

Accrccnc, 

Accrtcs. 

Accrure. 

Aces. 

Accfccncc. 

AcefccnCj  ente. 

Accfîas. 

Acéficn. 

Acéfîne, 

Acéfios. 

Accfmé. 

Accfmcmcnt. 

Acefmcr ,  Acefmoer , 

Accfinoucr. 
Accfmcrciro. 
Accfines,  Acefmies- 
Acéfo. 
Accfte. 
Accftidcs. 
Acecabulc. 
Acétc. 

Acétcux,  cufe. 
Acécum. 
Accvcllc. 
Acey. 
Acgiah. 

AcgiahKcrmen. 
Acgiah-Sarai. 
Acha. 
Achab 
Achabarcs. 
Achachi. 
Achachica. 
Achad. 
Achaic. 
Acbaiens     ou 

Achécns. 
Acbaïque. 
Achaïs. 
Acbaifonné. 
Achaifonncr. 
Achalab   ou   Aha<- 

lab. 
Achalala(5lli. 
Achalandé  »  éc* 
Achalander. 
Achalicce. 
Acham. 
Acharne. 
Acharnée. 
Achan. 
Achana. 
Achanaca. 
Achanamafi. 
Achanau ,  Achcnaa. 
Achaode. 
Achane. 
Achanien^  enae» 


Achanis. 

Achaovan. 

Achapic. 

Achardée. 

Acharifton. 

Acharna. 

Acharné  ,  ée. 

Acharnement. 

Acharner. 

Achafib. 

AchafTes. 

Achat. 

Achate. 

Achates. 

Achatou. 

Achaz. 

Achbaats. 

Achbeiuc-Mangi. 

Ache. 

Achecambey. 

Achéc. 

Achéenne. 

Achcens. 

Achciropob'tCt 

Achélaé. 

Achclcr. 

Achclette. 

Achéloou. 

Achcloiis. 

Achcm.^ 

Achéménes. 

Achémenide. 

Achémenis. 

Achemcns. 

Acheminé ,  ée* 

Acheminement. 

Acheminer. 

Achemois>  moi£ê. 

Acheminer. 

AcheafTsT. 

Acherin. 

Acheroïs. 

Acheron. 

Acherure. 

Acherufe. 

Achefmant. 

Achefon. 

Achefonner,   Achoi- 

fonoer  ,    Acoifon- 

ner. 
Achet.  Echeft. 
Acheté  «  ée. 
Acheter. 
Acheteur. 
Acheteufe. 
Achetiver. 
Achevé,  ée. 
Achèvement* 
Achever. 
Achevoir. 
Achiai. 
Achiallis. 
Achiar. 
AcbiaveL 
Achibaba« 


141 

Achier. 

Achillas. 

Achille. 

Achilléa. 

Achillée. 

Achillées. 

Achilléide. 

Achilléioa. 

Achiliin. 

Achillini. 

Achim  Ba(n. 

Achindane. 

Achioer ,  Achioier. 

Achiote. 

Achioti. 

Achir. 

Achire. 

Achis. 

Achifarnes. 

Achith. 

AchitophcL 

Achiadcs. 

Achlys. 

Achmet- Bâcha. 

Achoifc,  AchoifoM* 

Achofe. 

Achomes. 

Achonri. 

Achopail. 

Achoper. 

AchoppemeMC 

Achor. 

Achore. 

A  chou. 

Achourou. 

Achradine.   . 

Achrémé   ou   AcroK^ 

mé. 
Achriane. 
Ackride. 
Achronyque. 
Achfaph. 
Achfîket. 
Achftéde. 
Achtealber. 
Achtétiog. 
Aciapondau 
Acicoca. 
Acicoiaire. 
Acidale* 
Acidalie. 
Acide. 
Acidité. 
Acidula. 
Acidulé. 
Acidulé,  ée.* 
Aciduler. 
Acier. 
Aciérie. 
Acila. 
Acilia. 
Acilienne. 
Acilisêne. 
AcilittS. 
Acins* 

Hh 


14» 

Acînaccs. 

Acinafc. 

Acinax. 

AcinJynus. 

Aciniforme. 

Acinipj. 

Acirc ,  Acicrc* 

Aciris. 

Acic 

Acitain  ,  aioci 

Acichi. 

Acitly, 

AckcQi 

Acfaf. 

Aclaflcs. 

Acie. 

Aclinoucrg4 

Acmats. 

Acmatsko* 

Acme. 

Acmclla. 

Acmen. 

Acmon. 

Acmonia. 

AciBoniçn» 

Acné* 

Aco. 

AcoaIc« 

Acoba* 

Acocacs. 

Acocolîn.. 

Acointier, 

Acolalaa*. 

Acolaou. 

Acoladre* 

Acol  chichi» 

Acdc. 

Acoléie» 

Acolin. 

Acolicac. 

Acolyrc 

A  coma* 

Acoraas. 

Acominuner  • 

Acompaigner. 

Acompaignement 

A  compter, 

Aconce. 

Aconccpvoir  ^  Acoa- 

ccvoir, 
Aconfer. 
Aconcuetllier. 
A  CD  ne. 

Acon^DicBtOfC. 
Aconit* 
Acontcn 
^  contias. 
Acontobulos. 
A-cop,  A-coap* 
Acopcndc 
Acopts. 
Acopook 
Acopos. 

Acoquinant,  antc< 
Acoquine  >  éc« 


TABLE, 


Acoquiner. 

Acordcr. 

Acorc. 

A^o:c$. 

Acori. 

Acorna» 

Acorvé. 

Acorus. 

Acorot-Loquîchilr. 

Acouardi. 

Acoublaire, 

Acoubler* 

Acoulpcr. 

Acouper  «  Acoper  >. 
Açauter,. 

Acoupi  ou.  Acopik 

•Acoupie  ou.  Acopie. 

Acouppaadir  «  Acou- 
pi r. 

Acourchicr»    Acour- 
tcr. 

Acourement. 

Acourfé. 

AcouQnatc. 

Acoufmatiquct, 

Acoudiquc. 

Acoufluméemenr , 
Acouftamtcreracor. 

Acouflumemeur* 

Aconté. 

Acoutcr. 

Acouci. 

Acoutreor. 

Acouvener. 

Acouvetcr. 

Acoys. 

Acqua  -  Che  -  Va- 
vella. 

Acqua-della-Mella. 

Acqua  Negra. 

Acquaria. 

Acqua  Sparta.. 

Acqua-¥iva* 

Acquercaux  »  Akeros* 

■Acqucrcmcot. 

Acquéreur. 

Acquérir. 

Acque-Sàlvioi; 

Acqueft. 

Acquêt. 

Acqucté«  ée* 

Acquéeer. 

Acquétir* 

Acqui. 

Acquiefcé>  éc« 

Acquicfcementï 

Acquiefcer.. 

Acquis. 

AcquifttioQ. 

Acquit* 

Acquité,  éc. 

Acquiter. 

Acra. 

Acrabata.. 

Acrabatane« 


AcrabathcDC. 

Acrabin. 

•  A  c  racine.. 
AcraJinc, 
Acragallide. 
Acragas. 
Acramas. 
Acras. 

AcraSpandona. 
Acrat. 
Acrate. 
Acrarhc. 
Acraiifmc. 
Acratophorc. 
Acre. 

Acréantemcnt.. 
Acrée. 
Acrement. 
Acremira. 
Acréphie. 
^crcfTcr. 
Àcreté. 

Acrt-. 
Acria. 

Acridophage» 
Acrilla. 
Acrimonie. 
Acrimonieux,  eofe. 
,  Acrifc. 
Acritas. 
Acroachon; 
Acroatique. 
Acrobates. 
Acrobatique- 
Acfoccfoncs, 

•  Acrocéraunienf* 
Acrochordon* 
Acrocome, 
Acfocorinihc. 

'  Acrœa. 
Acraeus. 

•  Acroiffans.- 
Acroiiïieux. 
Acrolénioo. 
Acroli/Tus.   . 

•  Acrolithos. 

'  Acrolochias. 

Acromion. 

Acromphalien« 
'  Acron. 

Acronyche. 

•  Acropéton   ou  Acro- 
^     pccoum. . 

Acropolis. 
-  Acropore. 

Acrorie. 

Acrorii. 
'  Acroftiche. 

Acroilolion. 

Acrocéres. 
'  Acro(eria« 

Acrouare. 

A'cfaph. 
.Âctara^*. 


Acfbr^ 
Acfou» 
Acfu. 
Acfur. 
Adlaber. 
Ai^acortesi- 
A^aindre. 
Aâalcns. 
Adamar. 
Ailé  ou  A<fbu 
A<A. 
Aaéa. 
Adée. 
Adtéon. 
Aftcur^ 
Adia. 
Adiaque. 
Adieu,  enne.. 
Adif ,  i?c. 
Adion.. 
Adionnaire. 
Adionné ,  éc*- 
Adionner. 
Adivemonc. 
Adivité. 
Adîum. 
Adius-Norrius^ 
Adon. 
Ador. 
Adourneur». 
Adrice. 
-  Aduaire. 
Aduauté. 
Aduel ,  elle. 
Adueliemcne^ 
Adurer. 
Adus^ 
Acuanite. 
Acudia. 
Acueillage. 
Acufida. 
Acuilcativilîa. 
Acuillir. 
Acuitzchuariri^. 
Acula. 
Acumoli., 
Acnnum. 
Acurcb. 
Acus. 
Acufî. 
Acufto. 
Acut. 

Acutangle..^ 
AcutangulaimÈ. 
Acylina. 
Acylis. 
Acyphas.. 
Aczud. 
Ada. 
Adacha. 
Adac-Funa^. 
Adad.. 
Adada. 

Adadremmom. 
Adxquat,  ate*. 


Adèac 


icr. 
lie 
du 

le. 
ou  AdamieOf 

mglu 
ic. 


gc. 


in. 


lent. 


Adavi- 


nenc* 


é.  éc. 


cr. 


TABLE. 


445 


Adcboaaairir. 
^  Adcck. 
Adées. 
Adcg. 

Adegige ,  Adtgege. 
Adieegi. 
Adcbcai. 
Adel. 
Adélaïde. 
Adclard. 
Adelberg. 
AdclfricT 
Adelites. 
Ademncur. 
Aderoplir. 
Adempdon. 
Aden. 
Adena. 

Adeoas ,  Adennes. 
Adeoerer. 
Adeoboure. 
Aden-Laani. 
Ad^noj^rapbic. 
Adénoïdes. 
Ad^ûojs,  oîtc* 
Ad^nologic. 
Ad  éno  pharyngien. 

Adénos. 

Adcnotamie^ 

AdcDC. 

Adenté»  ée» 

Adencen 

Adenci. 

Adéone. 

Ad^phagie. 

Adéphague* 

Adeps. 

Adepte. 

Adequer. 

Aderaimia   ou  Aldc- 
ramin. 

Ader-Bijan. 

Adcrborgh. 

Adetbourg. 

Aderno. 

Aderrietec 

Aders  ou  Adec* 

Ades. 

Adéfe. 

Adéfcf,  Adéfîcr. 

Adcflc  ,  Adécie. 

Adedenaires. 

Adcftre,  Adiftre. 

Adcftrcf  ,  Adextrer. 

Adcvanccr,  Adcran- 
chcr. 

Adcvinat. 

Adevincmcnt. 

Adcviner. 

Adcxtre. 

Adcxtré ,  ée. 
^  Adfar. 
*"  Adgiftcfr 

Adharoda. 

Adherbal. 


Adherdant. 

Adherdre. 

Adhérence, 

Adhérent,  ente. 

Adhérer. 

Adhergat. 

Adhéritance»  Deshé- 

ritance. 
Adhéfion. 
AdhrL 

j4d  honores. 
Adja. 
Adiabas. 
Adiabéne. 
Adiabénien  »  enne. 
Adjacent,  ente. 
Adjaciec 
Adiante. 
Adiantite. 
Adiaphoriftes* 
Adiazzo. 
Adibat. 
Adibe. 
Adjecemeuc 
AdjraiF. 
Adjeûion. 
Adieâivement* 
Ad  tenus. 
Adieu. 
Adieu-tout. 
Adieu-va. 
Adige. 
Adigermare- 
AdiL 
Adima. 
Adimain. 
Adimante. 
Adimandriflement. 
Adjmion. 
Adjoindre. 
Adjoint,  ointe. 
Adjonâion. 
Ad|orner. 
Adjourner. 
Adjoub. 
Adjournée  ,  Adjour- 

nenicnt.  . 

Adiouflîaz  ,  Adeciaz. 
Adipeui ,  cufe* 
Adipfos. 
Adiré,  éc- 
Adirée. 
Adirlapis. 
Adis. 
Adithaim. 
Adition. 
Adjudant. 
Adjudicataire. 
Adjudicatif,ivc. 
Adjudication. 
Adivc. 
Adjugé ,  ée. 
Adjuger. 
Adjulatoire. 
Adjuxation, 


Adjuré,  éew 

Adjurer. 

Adjucoriuns. 

Adnialler. 

Admefurèmene. 

Adméce. 

Admettre. 

Adminicule. 

Adminidrareur. 

Admi..i(lracioQ. 

Adminiftratricc. 

Adminiftré ,  ée. 

A  miniftrcr. 

Admii  iOrcrcflc. 

A'^mirablc. 

Admirable  jaune. 

Admiiablement. 

A  miratcur. 

Admirari. 

Admiratif ,  ivc. 

Admiration. 

Admiratrice. 

Admiré ,  ée. 

Admirer. 

Admifliblc, 

AdmiflloA. 

Mmittatur, 

Admoi  (Tonner. 

Admoneflarif. 

Admoneflement. 

Admoneftrerc/Te, 

Admonefté  ,  éc 

Adroonefter. 

Admoniteur. 

Admonition. 

Admonitrice* 

Adroont. 

Admuidier. 

Adnata. 

Adnerer. 

Adnet. 

Adnihiler. 

AdnotatioB. 

Adnullemenc* 

Adnuliier* 

Ado. 

Adobé. 

Adober. 

Adod. 

Adoler. 

Adolefcence. 

Adolefcent. 

Adom. 

AdomcftiqUé. 

Adoaieftiquer. 

Adommaigié. 

Adommin. 

Adon. 

Adonaï. 

Adonare. 

Adonc. 

Adone. 

IAdonéa. 
Adonée. 
Adoni  Bcfcc 

Hh  ij 


144 

A  1onien« 

Aà  >nics  ,    ou    Ado- 
niennes. 

Adonicz. 

Adonique. 

Adonis. 

Adonifé,  éc. 

Adonifcr. 

Adooifcur. 

Adonifîer. 

Adonné  ,  éc. 

Adonner. 

Adonqucs. 

Adopillus. 

Adopté ,  éc. 

Adopter. 

Adoptiens. 

Adoptif,  ivc. 

Adoption. 

Ador. 

Ador  &  Adorea. 

Adorable. 

Adorât. 

Adorateur. 

Adoration. 

Adorarricc. 

Adore. 

Adore,  éc. 

Adorée. 

Adorer. 

Adorf. 

Adorié. 

Adornepicnr. 

Ador  fer  ,  Adorzer. 

Adorfes. 

Ados.   . 

Adoflé  ,  éc. 

AdolTcr.  . 

Ador. 

Adouar. 

Adoubé ,  éc. 

Adouber.  . 

Adouchicr  ,    Adou- 
cie r.« 

Adouci ,  ia. 

Adoucir. 

Adoucifîagc. 

AcfoiicifTant ,   ante. 

AdoucilTcment. 

Adoué,  éc. 

Adoule,  Adoulic. 

Adoulifé. 

Adouler. 

Adouioir. 

Adoun 

Adouré. 

Adourir. 

Adoux. 

-^à  Paires. 

Adra. 

Adrachac. 

AdraQîint. 

Adraiftes. 

Adramc. 

Adramdecii. 


TABLE. 


Adrantices. 

Adranc. 

Adraon. 

Adrapfa. 

Adraragi. 

Adras. 

Adraféc. 

Adraftc. 

Adraftéc. 

Adrece,  Adrcfcc. 

Adréc. 

Adrechicr. 

Adrcm. 

Adrencr. 

Adrefï'ant,  ante. 

Adrefle. 

Adrcflé  ,  éc- 

AdrcfTcr. 

AdrcfTicr. 

Adretcr. 

AJria. 

Adriane. 

Adrianiftcs. 

Adrianopolis. 

Adrianorhcre. 

Adriatique. 

Adrien. 

Adris. 

Adrifier. 

Adrobc. 

Adrogation. 

Adroit ,  oitc. 

Adroitcmcnr* 

A  drop. 

Adroup. 

Adrumecte. 

Adfamas. 

Adoâtices. 

Advéement. 

Adveiller. 

Adveiiam. 

Advenage. 

Advenamment. 

Advenant. 

Advcnas. 

Advenatif ,  ivc. 

Advcnturcr. 

AdTcnturcs. 

Advcmurcux. 

Advcques. 

Adveibc. 

AdvcrbLil,  aie. 

Advcibialement 

Adverbialité. 

Adverfaire. 

Advcrfatif ,  ivc. 

Adverfc. 

Adverfîtc. 

Advcrt. 

Advertancc. 

Adverticcncc. 

Advertin. 

Adverprcmcnt. 

Advcfture ,  Advcft. 

Advilier» 


Advincur. 

Aérer. 

Advifion  ,  Advifc- 

Aérié  .  éc. 

menc. 

Aérien,  cnac. 

Adulateur. 

Aérienne. 

Adulacif. 

Aéricr. 

Adulation. 

Aérius. 

Adulatrice.                   ' 

Acrnovcl. 

Adulf. 

Aérographic. 
Avîo  c. 

Adulphar. 

Adulte. 

Aéroîogic. 

Adultératioo. 

Aéromancic. 

Adultère. 

Aéromctre. 

Adultéré,  éc. 

Acrométric. 

Adultérer. 

Aérophobc. 

Adultérin. 

Aérophobic. 

Aduma. . 

Acrpenis. 

Adunas. 

Acrfchot. 

Adunc. 

Aerter. 

Adunciatcs. 

Aérugincaz. 

Adunir. 

Aés. 

Advoareur. 

Acfchcri. 

Ad  vocation. 

Acfchié. 

Advoieric. 

i£fculanus,  i£res. 

Advolé. 

Aefier. 

Advolcr. 

Acfmcr. 

Advoquer. 

Acfbrc. 

Advorten. 

Acffrctc. 

Advouateur. 

vf  r  Uftum. 

Advoultcr. 

Aétés. 

Advoulton. 

AéihoQ. 

Advoultrc. 

Aétiens. 

Aduram. 

Aétion. 

Adurchir. 

Aétitc. 

A  duré,  éc. 

Aétius. 

Adufté.    . 

Acullcr,  Acuiiicr» 

Aduition. 

Aeuicri 

Advoufon. 

Aex. 

Ady. 

Afaincur,  A&DOOfc 

Adyrmarchidcs. 

Afais. 

AHytum. 

Afaitement. 

Ad7cl. 

Afaiticr. 

Adzcraple. 

Afant. 

Aé. 

Afaul. 

itchmalotarquc. 

Afcbloyer. 

>Egipan. 

Afcltrc,  AfFaatrc 

-^giuchus. 

Afcrifant. 

itgobolus. 

Afcrmage. 

-Agoccros. 

Afcrardir. 

-^golcthrop. 

Afculcr. 

itgODhagc. 

Affabilité. 

Acifcmeiis. 

Affable. 

Acl. 

Aftabicment» 

Acllo. 

Aff  idi ,  ic. 

itiurus. 

Affadir. 

Acra. 

Affadifîemcnt 

Acmerc.^ 

Affairement. 

Aëmplir. 

Affaillicr. 

Acn. 

Afl-airc. 

Aencage. 

Affairé,  éc. 

Acn-Sauchicr. 

Affaiffé,  éc. 

iton. 

Affaiffcr. 

Acrdrc. 
\':rdclls. 

AffaitagcottAffftiflai 

Aftai  c  ,  éc. 

Aéré.  éc. 

Affairer. 

iErca. 

A6sàtvU 

TABLE. 


H5 


uaer. 

lié,  ée. 

aicr. 

juné,  ée. 

amer. 

an. 

anures. 

ar. 
rare. 

gagé ,  éc. 
reagemcm. 
féaser. 
Fe^cion. 
icaé  i  éc. 
fcaer. 

Raie. 

ftcaif ,  ive. 

ffeôion. 

ffieaiooné ,  ée. 

ffcaionncmenc. 

fFcétioDDcr. 

ifi^eclueuieidenc. 

ifFcaueux,  eafe* 

kfFelloner. 

^ffeoique.  * 

^fteos. 

f^fFérage.  • 

^érence. 

Affcrir. 

AfFerÀié»  ée. 

AfFerméemenc. 

Affermer. 

Affermi ,  ie. 

Affermir. 

AftermifTemént. 

Afferne. 

Affécé,  ée. 

Afféterie. 

Affecte. 
Affecter. 

Affetto. 

iAfteurage.  . 

Affcuré,  ée. 

Affcurer. 
^Affiaee  ,  AfHale. 

Af&aies,  affiaaces. 

Afficavage. 

Affice.Affichail  .  Af- 
fique. 

Affiche. 

Affiché»   ée. 

Affichemenc. 

Afficher. 

Afficheur. 

Afficbier. 

Affiâement. 

Affidé ,  éé. 

Affidra. 

Affienfler. 

Afficr. 

AffijlL 

Affies. 
Affile. 

Affilée,  éc. 
Affiler. 


Affiliation. 

Affilié ,  éc. 

Affilier. 

Affinage. 

Affiné ,  ée. 

AffinemcDt. 

Affiner. 

Affincrie. 

Affines. 

Affineur. 

Affiuier. 

Affinité. 

Affinoir. 

Affiorccr. 

Affiquct. 

Affirmatif ,  iyc. 

Affimacion. 

Affirmée ,  ée. 

Affirmer. 

Affi(îoIer. 

Affiftolcur. 

Affizcr. 

Afflacer.  î 

AfHeboiemcnc.  ' 

Afflcboir. 

Affleuré  ,  ée.      ' 

Affleurer. 

Afflidif,  ive* 

Affliaion. 

Affligé  ,  ée. 

Affligeant,  ante. 

Affliger. 

Afflingem. 

Afflirc.  ' 

Afflucnce. 

Affluent. 

Afflué. 

Affluer. 

Affoer. 

Affoibli,  ie. 

Affoiblir. 

Affoibliifancame. 

Affoibhffemenc. 

Aftolé ,  éc. 

Affolement. 

Affoler. 

Affoleur ,  Affolarette. 

Affoli ,  ie. 

Affolicr. 

Affolir. 

AfFollonnicr. 

Affolure. 

Afïondrei 

Aff-prage. 

Afforain. 

Afforanc. 

Aftorccr. 

Aftoré,  ée. 

Afforcment. 

Afforer. 

Afformas. 

Affouage. 

Affouagement. 

Affouchier. 

Affouguéc ,  éc 


Af^ouguer. 

Affonir  ,  Affouycr. 

Affouer. 

Affouler. 

Affouragé ,  ée. 

Affouragement. 

Affourager. 

Aftpurche. 

Affourché ,  ée. 

Affourcher. 

AfFouré,  ée. 

Affourcr. 

Affroys. 

Aftragar. 

Affranchi,  ie. 

Affranchir. 

A  ffrànchiffement. 

AflPre. 

Afïrengi. 

Affrété ,  ée. 

Affreremcnt. 

Affréter. 

Affréteur. 

Aftrcufement. 

Affreux.  eu(e. 

Affriandé ,  ée. 

Affriandcr. 

Affriolé  y  ée. 

Affrioler. 

Affrité ,  ée. 

Affriter. 

Affrondint. 

Affront. 

Affrontailles. 

Affronté ,  ée. 

Affromer. 

Affronterie. 

Affronceur ,  eufe. 

Affrop. 

Affruicier. 

Affublé  ,  ée. 

Affublemenc 

Affubler. 

Affuir. 

Affudier.  j 

Affuleure ,  Affulooir  » 

Affulure.    ' 
Affufter. 
Affuc. 
Affûtage. 
Affutaige. 
Affucé ,  ée. 
Affûter. 
Affuciaux. 
Afghans. 
AfT 

Afîchiémcnt. 
Afiertre. 
Afin. 
Afiner. 
Afioume. 
Aflit. 
Afra. 

Afraîcher. 
I  Afranquir» 


ame. 


Aga. 


Afranîa. 
Africain  ^ 
Africaine. 
Africanifme. 
Afrique. 
AfîQagers. 
Aga. 
Agaba. 
Agabe. 

Agaçant ,  ante. 
Agace. 
Agacé  ,  ée. 
Agacement. 
Agacer. 
Agacerie. 
Agachicr. 
Agachics. 
Agacier. 
Agades. 
Agag. 
Agaga  ou 
Agai. 
Agais. 
Agaitant. 
Agal. 
Agalari. 
Agalaffes. 
Agaiis. 
Agalla. 
Agallochite. 
Agam. 
Agame.     ^ 
Agamede. 
Agamemnon» 
Aeamer. 
Agami.     . 
Agan. 
Aganippe. 
Aganippides» 
Agante. 
Agape. 
Agapenor.    ■ 
Agapèccs." 
Agar. 

Agarçonner. 
Agarder. 
Agarécns. 
Agarénicns. 
Agaric. 
Agarifte. 
Agafidie. 
Agaron. 
Agarus. 
Agafcles. 
Agafte. 
Agafter. 
Agaffi. 
Agaffiner. 
Agafyllis. 
Agate. 
Agathranue. 
Aga  choc  le. 
Agachoclée» 
Agathon. 
I  Agathoais» 


14IS 

AgachopoHs* 

Agachyifes. 

Agatis. 

Agacy. 

Agaves. 

Agave. 

Agaunc. 

Agazes. 

Agdami. 

Agdc. 

/Lgdcftc  ou  Agdiftc. 

Agé.  éc. 

Ageda. 

Agelas^ 

Agdaftc. 

Agelon. 

Agclougncr. 

Agcmoglan. 

Agcn. 

Agence. 

Agencé  ,  ée. 

Agencement* 

Agencer. 

Agenda. 

Agende. 

Agener. 

Agenois. 

Agenois,  oife^ 

Agénor. 

Agénorie. 

Agenouillé ,  écr 

Agenouiller. 

AgenotûUoir. 

Agenfir. 

Agent. 

Agéometiie. 

Ager. 

Agerate. 

Ageratoïde* 

Ageronie. 

Agés. 

AgefandrCf 

Agefilas. 

AgéfinateSr 

Agctoriès. 

Aggarits, 

Aggéc. 

Aggcrhus.  ^ 

Aggia-Sarai, 

Agglomération. 

Aggoned-Bund. 

Aggrappcr. 

Aggravant,  ante. 

Aggravation  ou  Ag* 

grave. 
Aggravé ,  ée. 
Aggraver, 
Aggregi, 
Aghais. 
Aghirlick» 
Agi. 

Agi  a  liai  id. 
Agiamoglan. 
Agia-Nappa. 


TABLE. 


Agia  Parafccve. 

Agiafmc. 

Agiaux. 

Agidiers. 

Agidos. 

AgigenfaloA* 

Agile. 

Agilement. 

Agilité. 

Agilolfingoec 

Agio. 

Agiographe. 

Agiologique. 

Agiomana. 

AgionAes. 

Agios^ 

Agiofidere  ,    Agiofi- 

dire  ,    Agiofiman* 

drc. 
Agiotage. 
Agioté,  ée. 
Agioter, 
Agioteur* 
Agioteufo 

Agir. 

Agiflant»  ante« 

Agiiteraeot. 

Agiter. 

Agifymba. 

Agitateur. 

Agitation. 

Agité,  écp 

Agiter. 

Agito. 

Agiurd. 

Agiz. 

Agla. 

Aglaé.. 

Aglaminor* 

Aglan. 

Aglaonice. 

Aglaophéœe* 

Agiaophon. 

Aglatia. 

Aglaure* 

Aglaus. 

Agleiie. 

Agleter, 

Aglibole» 

Aglie. 

Agiio. 

Aglutinant ,  antc* 

Aglutination. 

Aglutiné ,  ée. 

Aglutiner. 

Aglys. 

Agmat  ou  AgmeCf 

Agna. 

Agnacatp 

Agnadcl. 

Agnanie. 

Agnano. 

Agnans. 

Agnamhe. 

AgnaL 


Agnation. 

Agnatique. 

Agneau. 

Agnel. 

Agnelet. 

Agnelet. 

Agneline. 

Agnclins. 

Agncnce. 

Agnès. 

Agnentin* 

Agno. 

Agnodice. 

AgBoites. 

Agnon. 

Agnone. 

Agnus. 

Asnus-Caflus. 

jfgnus  &  Agnus  Dih 

Agnus-Scyimcus* 

Agobel. 

Agoeliaftro. 

Agola. 

Agon., 

Agonàles* 

Agone. 

Agoneiiz.   . 

Agonie. 

Agoniens* 

Agonios. 

Agonifant ,  ante* 

Agoni  fer. 

Agonidarque. 

Agoniftiquc. 

Agonius. 

Agonofliquc^ 

Agonothete. 

Agonyclites. 

Agora. 

Agoracite. 

Agoranome. 

Agorée. 

Agoro. 

Agofla  ou  Agouftc* 

Agouees. 

Agoiut. 

Agoufler* 

Agout. 

Agouty. 

Agra. 

Agracaramba» 

Agrafe. 

Agrafé  ,  ée.  ^ 

Agrafer. 

Agrafincure. 

Agragier. 

Agrainer. 

Agraire. 

Agraim. 

Agramonr. 

Agrandi ,  ie* 

Agrandir. 

Agrandi^Temcnt» 

Agrani. 

Agranics* 


Agrappcr: 
Agraulies» 

Agréable* 
AgréablcmcaCi 
Agréagc. 
Agréanter. 
Agréation* 
Agréda. 
Agréer. 
Agrécur. 
AgrefFer. 
Agrégat. 
Agrégation. 
Agrégatives. 
'Agrégé  ,  éc. 
Agrégemenc 
Agréger. 
Agréeier. 
AgreBicr. 
Agrellir,  AgreOisd 
Agrément* 
Agrçner. 
Agrès. 
AgrelTer. 
Agreflcur. 
AgrcOjon. 
Agreftc. 
Agreftie. 
Agreftiiicmeni 
Agrevance. 
Agrevec 
Agri. 
Agria. 
Agrianc 
Agricola. 
Agricole. 
Agriculture^ 
Agric. 
Agrier. 
AgrifFé^ée. 
Agrilfer,  S'tgriftci 
Agrigan. 
Agrigentc.  » 
Agrigentin,  inc^ 
Agrimeafttion» 
Agriminille. 
AgrimoBOÏdc* 
Agrioraela. 
Agrionies. 
Agriophagcf. 
Agripaumc. 
Agrippa. 
Agrippé,  éc. 
Agripper. 
Agrippcur. 
Agiippiadc. 
Agrippine. 
Agripiniens. 
Agris. 
Agri  fa. 
Agro. 
Agron. 
Agropilc. 
AgropolH 


TABLE, 


Agulha. 

Agumcnr^ 

Aguilirîi. 

S. 

Agultigucpa. 

éc. 

Agulhtrcva^ 

r 

Agiiz. 

:  Saldana. 

Agynnicnsr 

Lonia. 

Ahalab. 

Ahan. 

Ahanabic, 

aca« 

Ahancr.. 

[uan. 

Ahan(lenes« 

3oda» 

Ahafla. 

, 

Ahatc. 

Aiiacic» 

• 

Ahava. 

1  ou  Gaa« 

Ahaufen* 

Ahaux. 

a. 

Ahaycr. 

Ahcaf. 

Ahenoage* 

Ahcnncr. 

ie. 

Ahcrdrc  ,  Aherder. 

. 

Ahcrdicr. 

Vua 

Aherncchcin 

Ahcrs. 

Ahécula. 

Ahcurcr, 

Ahe  ui  ce  ,  ie» 

Ahcurtcmcnr» 

'• 

Ahcartcn 

u  Agic. 

Ahias. 

tn-ncuh. 

Ahicrf. 

Ahion. 

Jei-Campo* 

Ahlen. 

Ahmcdi. 

e  ,   Âgul- 

.  Ahomia. 

Ahonicr,  Abonir. 

.. 

Ahontagc. 

►■ 

Abonccr. 

. 

Ahoquier.. 

••■ 

Ahorcs. 

• 

Ahors. 

:,  ic. 

Ahot. 

r. 

Ahouai. 

cnf 

Ahrcmboecl^ 

Aiiu. 

Ahuas. 

UOr 

1* 

Ahuchicr.' 

Ahuérotoic 

<r« 

Ahuiiic« 

le» 


Ahuu. 
Ahur. 
Ahuri , 
Ahurir 
Abus. 
Ahufal, 
Ai. 
Ai. 
Aïa. 
Aïabire. 
Aïable* 
Aïabucipîta« 
Ajaja. 
AjajuDi* 
Ajallc. 
Aialon* 
Ajan. 
AjaTr 
Ajarobar 
A)as. 

Aiafaloucv 
A'rafita* 
Ajax. 
Aiaides» 
Aib. 

Aibather&' 
Aïcc* 
Aicb. 
Aicbéera»- 
Aicboo* 
Aichftac 
Aidance 
blette» 
Aide. 
Aideaa. 

Aide-majoritér 
Aider. 
Aiderefle. 
AidÎDelli. 
Aidinzickr 
Aidoiagraphici 
Aidoialogie. 
AidoiatO0Ûe»^ 
Aidone« 
AidoDée.- 
Aidors. 
Aiducai^r 
Aïe. 
Aielo. 
Aier. 

Aicfementt 
Aïeu]. 
AïcuJer 


Aida- 


M7 

Aîgaif. 

Aigayé,  it. 

Aigaycr. 

Aiglac. 

Aigle. 

Aiclette. 

Allier. 

Aiglon.  t 

Aiglurcs. 

Aigoan. 

AigDe. 

Aigncy» 

Aignos. 

AigoceroSr 

Aigoul. 

Aigrat. 

Aigre. 

Aigredoa. 

Aigredoux,  ottcc; 

Aigrefeuille. 

Aigrelet ,  lette. 

Aigrement. 

Aigremoine. 

Aigremore. 

Aigreflè. 

Aigret,  ettc* 

Aigrette. 

Aigrcté,  ée^ 

Aigrevia.^ 

Aigreur. 

Aigri,  icr 

Aigrin. 

Aigrir. 

Aigris. 

Aigroîer.; 

Aigroo» 

Aiga»  u^.^ 

Aigoade. 

Aiguagc. 

Aigoardiikr 

Aiguez. 

Aiguebelle.- 

Aîgue-marine;» 

Aigoemeot»^ 

Aigucr. 

Aigucs-eaudest' 

Aigucs-marrei., 

Algues  per fît,. 

Aigucs^vivci* 

Aiguière. 

Aigqiérée^ 

AiguiUadcr 

AifuillaCr 


»4» 


TOME    SECOND. 


/\  Iguille.. 

Aiguillé  ,  éc. 

Aiguillée. 

Aiguiller. 

Aiguillcder. 

Aiguillette. 

Aiguillette ,  éc. 

Aiguillctcr. 

Aiguillier. 

AiguilloD. 

Aiguillonué^  éc. 

Aiguifé ,  éc. 

Aiguifcmcnt, 

Aiguil'er. 

Aigurcnde. 

Aihue. 

Ail. 

Aile. 

Ailé ,  éc. 

Ailée. 

Aile-marine. 

Aileron. 

Ailesburi. 

Ailette. 

Aillevin,  Aillcvan. 

Ailladc. 

Ailler. 

Aillcurc. 

Ailleurs. 

Aillic. 

Aillier. 

Ailliors. 

Ailures. 

Ailzc. 

Aimable* 

Aimanr.. 

Aimanté,  éc. 

Aimanter.. 

Aimantin,  inc. 

Aimargues. 

Aimbourg. 

Aimé ,  éc. 

Aimer. 

Aimir. 

Aimorrus  ou  Hcmor- 

rous. 
Ain. 

Ainadeki. 
Aine. 
Ainçois. 
Aindre. 
Aine. 
Aîné  ,  éc. 

AiacUalu. 


Ainéquie. 

Airurc. 

Aines  &   demi -Ai- 

Ais. 

nes. 

Aifance. 

Aîneflc. 

Aifceau. 

Aincux. 

Aifcli. 

Aingne. 

Aifdangilon. 

Aingrécr. 

Aife. 

Ain-Mirian  ,  ou  Fon- 

Aifémcnt. 

taine  de  Marie. 

Aifcr. 

Ainouardah. 

Aider. 

Ains. 

Aifil. 

Ain  fa. 

Aifiiay. 

Ainfgneaagc  ,    Ainf- 

Aifnay-lc'Chàtcau 

.  gnagc,  Ainfncagc. 

Aifnc. 

Ainfi. 

Aifo. 

Ainfic. 

AifTadc. 

Ainfne. 

Aiffaulc. 

Ainféré. 

Aiifcau. 

Ainft. 

Airt'elier. 

Ain-Amit. 

Aillelle. 

Aio. 

Aiilcnnc. 

Ajol. . 

Aiircr. 

Ajomama. 

Aiilcttc. 

Aïoncr. 

AiOeul. 

Ajoufion. 

Atilicu. 

Ajoous ,  Ajous. 

Ailion. 

Ajora. 

AiO  Dicz. 

Ajoués. 

Aiflc. 

Ajouré,  éc. 
Ajourné,  éc. 

Aifter. 

Ait. 

Ajournement. 

Ait  Aélc. 

Ajourner. 

Aitiat. 

Ajouroub.. 

Aitiologîe. 

Ajoufter. 

Aitmat. 

Ajoutage. 

Aitona. 

Ajouté ,  ce. 

Aitre. 

Ajouter. 

Ajubatipita. 

Ajouz. 

Amdc. 

Aique. 

Aïuc,  Aïvic. 

Air. 

Aiumc. 

Airain. 

Ajuracibira. 

Airaincs. 

Ajurucatinga. 

Airazat. 

Ajurucurau. 

Airche. 

Ajurucuruca. 

Aire. 

Ajarupura. 

Airéc. 

Aj  urcr. 

Airelle. 

Ams-Locutius. 

Aircr. 

Ajuflagc. 

Aires. 

Ajuftc. 

Airomécric. 

Ajufté ,  éc. 

Airon. 

Aj  uftcment. 

Airono. 

A  uftcr. 

Airou. 

Ajufteur. 

Airu. 

Ajuftoir. 

Aiivaux. 

Ajutage. 

Aix. 

Aix-Ia- Chapelle. 

Aizoi. 

AlZOOD. 

Aizu* 

Akaafas. 

Akaré. 

Akas. 

A«kcham. 

Akcm. 

Akemin. 

Akcnt. 

Akcrmant. 

Akerfond. 

Akilibat. 

Akil. 

Akim. 

Akiifar. 

Akkalakas. 

Akiath. 

Akoin. 

Akoad. 

Akouchy. 

Aktoczim. 

Akza. 

Al. 

Alaba. 

Alabaf. 

Alabanda    ■ 

Alabandinc» 

Alabari. 

Alabarque. 

Alabaiha. 

Alabaftrc. 

Alabadridc. 

Alaballrifc 

Alabaftron. 

Alabatrcr. 

Alabis. 

Alacab. 

Alacaron. 

Alacays,  AlagOCS* 

Alachcr. 

Alachir. 

AI<)crancs. 

Aladciiard. 

Aladulic. 

Alafa. 

Alafar. 

Alafangi. 

A  la  fin. 

A  lafor. 

Alagon. 

Alagonia. 

AiaEabar. 

Alahama 


TABLE. 


nar. 
an. 


Alaba. 


néoc. 


ou. 

iftre. 


c. 

qaé  »  éc. 

qucr. 

»rc  »  ciiicDS. 


ifca. 


m. 

ana. 

i. 

iri« 


is. 

IQC. 

I. 

S. 

su 


s. 


3/72tf  XXX. 


AlatcrnoïJc. 
Alatirc. 
Aiacof. 
Alacri. 
Alava  ou 
Alavai. 
Alaunie. 
Alaurat. 
Alauc. 
Alauca. 
A  l'autre. 
Alaycr. 
Alayrac. 
Alazcr. 
Alazon. 
Alb. 
Alba. 
Albacctc, 
Albacorc. 
Albadara. 
Al  bains. 
Albait. 
Albanac. 
Albane. 
Albanie. 
Al  badins* 
Albano. 
Albanois* 
Albanoifc. 
Albanopolis* 
Albanum. 
Albany. 
Albara. 
Albarxris. 
Al  bar  as. 
Albarazin. 
Albarc. 
Albarine. 
Albafîn. 
Albâtre. 
Albatrofs. 
Albc. 
Albcck. 
Albcgna. 
Albcjots. 
Albcl. 

Albc  la  longue. 
Albelda. 
Albclcn. 
Albcmarlc. 
Albcn. 
Albcngue* 
Albcnaue. 
Albcrche. 
Aibcrgame. 
Albcrgatc. 
Albcrgc. 
Albcrgcmcnt. 
Albcrgicr. 
Albcrgue. 
Albcrgucs. 
Albcnada. 
Albcrick. 
^Albcrnus. 
Aibcron. 


Alberoni. 

Albcrftrof. 

Albert. 

Albctcdurc* 

Albcrti. 

Albenine. 

Albercon. 

Albcrtus. 

Albefau. 

Albetcc  ou,  Albe. 

Albetude. 

Albi. 

Albiar. 

Albicance. 

Albicorc. 

Albidona« 

Albigeois, 

Albimec. 

Albin. 

Albincy. 

Albinoman. 

Albion. 

Albique» 

Aibiran* 

Alblaflcr  vaSrt. 

Albo. 

Albocella. 

Albogalerus. 

Aibona. 

Albouica.    . 

Albono* 

Albor. 

Albora. 

Alborach, 

Alboran. 

Alborno. 

Albornoz. 

Albos. 

Albocar. 

Albour« 

Al  bourg. 

Albran. 

Albrené  ,  ée« 

Albrener. 

Albret. 

Albufeyra. 

Albuginé ,  ^e. 

Albugineuz  >  neufe* 

Albugo, 

Albula. 

Album. 

Albuminei»  »  ncofc. 

Albun. 

Albunée. 

Albuquerque* 

Alburne. 

Albus. 

Albufao. 

Albcjed. 

Alca. 

Alcaçtr-ccgucf. 

Alcaçar-dolal  , 

Alcafar-quivic* 
Alcada. 
Alcade» 


149 

Alcafiel. 

Alcaheft. 

Alcai. 

Alcaïde. 

Alcaïque. 

Alcala  de  Guadairt« 

Alcala  de  Hénarez* 

Alcala  dcl  Rio« 

Alcaladic. 

Alcalareal. 

Alcalefcence. 

Alcalefceac,  cente. 

AlcalhaL 

Alcali. 

Alcaligatam. 

Alcalin ,  linc 

Alcalifation. 

Alcali!^,  éc« 

Alcaliicr. 

Alcamo.' 

Alcancali. 

Alcandrc. 

Alcanirz. 

Alcanizes* 

Alcanna. 

Alcantara. 

Alcaol. 

Alcaraz. 

Alcarerria. 

Alcathées. 

Alcachous. 

/Icacrace. 

Alcavala. 

Alcaudece* 

Alcaviak. 

Alcé. 

Alcebris  vit 

Alcée. 

Alcés. 

Alceftes. 

Alchabar» 

Alchabur. 

Alchah. 

Alchamarum^ 

Alckarit. 

Alcbafîr. 

Alchata. 

Âlchazanon. 

Alchazar; 

Alchieram. 

Alchimelcch  ou 

Meliloc  égypcico» 
Alchimie. 
Alchimille. 
Alchiniiaue. 
Alchimifre. 
Alckitram.- 
Alchitura. 
Alchollea. 
Alcibiade. 
Alcida. 
AlciJe. 
Alcidon. 
Alcie. 
Alcimedon. 

li 


»Î0 

Alcinoé. 
Alcinous. 
Alcionc. 
AlcioDée. 
Alcipo. 
Alcippc, 
Alcis. 
Alcitho^. 
Alcmaër. 
Alcman. 
Alcmaniciu 
Alcmene. 
Alcméon. 
AIco. 
Alcob. 
Alcoba. 
Alcobaca. 
Alcoccr. 
Alcohol. 
Alcoholades. 
Alcohlifé ,  ^c; 
Alcohlifcr. 
Alcol. 
Alcolea. 
Alcolifme. 
Alcomenc. 
AJcona. 
Alcoae. 
Alcoolifatioa. 
Alcool  minerai, 
Alcophil  noir. 
Al  cor. 
Alcoran. 
Alcoranifte. 
Alcoce. 
'  Alcorraccn* 
Alcôve. 
AlcolvciQ. 
Alcreoir* 
Alcodia. 
Alcor. 
Alcyon. 
Alcyone. 
Alcyonée. 
Alcyonien  » 
Alcyonium. 
Aldabha. 
Aldbourg. 
Aldeadeimore. 
Aldca  cl  moro. 
Aldca  cl  rio. 
Aldebaram. 
Aidée. 
Aldego. 
Aldcgraf. 
AMcnacr. 
AldcnhoveOt 
Aîderman. 
Aldin,  inc. 
Aldobrandiae* 
Aldradina. 
Aldrovandus. 
Aldudct, 
Aie. 
Aléa. 


TABLE. 


cnne* 


Alcamris. 

Aléatoire. 

Alebiqueax. 

Alcc. 

Alccé. 

AIcch. 

Alccharic 

Alcchil. 

AIccrct. 

Alcdto. 

Alcd:oricnnc. 

Alcâ:orolophoSi 

Aîçiftoros, 

Alcébfyomancie. 

Alcdlrioa. 

Alées. 

Aie  granca. 

Alégre. 

Alegremeoc. 

Alcgrette. 

Aleheare. 

Alcjer. 

Aleine. 

Aleins. 

Âleiron  ou  Aleroiit 

AleifioD. 

Alexn* 

Alemandes* 

Alemarche. 

Alembaci. 

Alembrocht 

Alemdar. 

Alembig. 

Alemoire. 

Alemone. 

Alemzadar» 

Alénade. 

Alenas. 

Alenby. 

Alençon. 

A  rencontre» 

Alendin* 

Alêne. 

Alenée. 

Alener. 

Alenois. 

Alcnquer. 

Aient. 

Alentaken. 

Alentejo. 

Alentir. 

A  reocoar« 

Aleon. 

Aléos. 

Alep. 

Alephangiae. 

Alepins. 


Alerce. 

Alercie  » 

Alcria. 

Alérion. 

Aiernet. 

Alêne. 

Aies. 

Aléfa. 


Alert. 


AlefTano. 

Aledio. 

AlefTo. 

AIeiroro(b. 

Aléfus. 

Aieca. 

Alcté. 

AIcch. 

Aléthe. 

Alécides. 

Alette. 

Alcu. 

Alcver. 

Alevin. 

Alevinage.* 

Aleviné  ,  ée. 

Aleviner. 

Aleur. 

Aleuromancie. 

Aleurer. 

Aleucicr. 

Aleutre. 

Alex. 

Alexandre. 

Alexandrea. 

Alexandrecte. 

Alexandrie. 

Alexandrin. 

Alexandropolis. 

Alexandrow. 

Alexicacon. 

Alexie. 

Alexiens. 

Alexion. 

Alexipharmaquc. 

Alexipyréciqtie. 

Alexir. 

Alexitére. 

Alezan  ,  zane. 

Alezaram. 

Aléze. 

Alczé ,  zée. 

Alczer. 

Alezoir. 

Alezare. 

Âlfacbs. 

Alfadidam. 

Alfandiga. 

AlfilBgC, 

AlFaques. 

Alfaquin. 

Alfaro. 

Alfacida. 

Alfayaces. 

Alfcld. 

Alfeo. 

Alfcrcon. 

Alfîdena. 

Aificre. 

Alfbnfîne. 

Alford. 

Alfred. 

AlFrafiord. 

Alfur. 

Alfiira. 


Algafil^  ** 

Algalie. 

Algamec. 

Alganon. 

Algarade. 

Algaroch. 

Algarria- 

Algarrobale. 

Algarve. 

Algacrane. 

Algazel. 

Algèbre. 

Algébrique. 

Algcbriler. 

Aigebriftc. 

Algedo. 

Algénib. 

Alger. 

Algeri. 

Algeriea 

Algeroth, 

Algezirc. 

Algezur. 

AIghier. 

Algiar. 

Algoire. 

Algol. 

Algonkins. 

Algorithme. 

Algoucy. 

Algov/. 

Alguazil. 

Algochet. 

Algue. 

Alguel. 

Alhagi. 

AlhaRov. 

Alluma. 

Alhambra. 

Alhandal. 

Alhilet. 

Alhofol. 

Aliacmon. 

Aliaire. 

Aliairie. 

AHare. 

Alibaca. 

Alibalucii* 

Alibani. 

Alibanies. 

Alibi. 

Aliboron. 

Aliboufier. 

Alibray, 

Alica. 

AlicaÎD. 

Alicaire. 

Alicante. 

Alicata. 

Alicate. 

Alice. 

Alichon. 

Alichorda. 

Aliconde. 


CABc; 


TABLE. 


4 

AHtambes. 

Alité,  éc. 

Alitéçn. 

Alitcïa. 

Aliter. 

Al'fiirgiqac. 

. 

Aijubarocc. 

une. 

AIjuccn. 
Alix. 

ée. 

Alixothoé. 

Aiiy. 

Ahzé. 

Alizicr. 

Alkades. 

Alkal. 

,  Alina- 

Alkalac. 

Aikalac. 

3ée. 

Alkalie. 

IC. 

Alkanc,  Alkaat. 

Alkara. 

Alkafor. 

Alkafl. 

Alkaucom. 

Alkckengc 

Alkcrώs, 

Alkian. 

Alkibric. 

e. 

Alkin. 

00. 

Alkir. 

éc. 

Alkocl. 

Alkofon 

c,  eoTo. 

Alla. 

>afC. 

Allagaier. 
Allah. 

Allahfchcyr. 

AUaier. 

Allaité  »  ée. 

Allaiter. 

Allambre. 

Allant. 

Allante. 

Allantoïde. 

Allas  Champagne. 

Allafchir. 

AIlaTac. 

•• 

AUara. 

Allath. 

Allatur. 

Aile. 

Alléché,  chée. 

Alléchcmcnt. 

Allécher. 

Allidc. 

Allée. 

Allégation. 

Allège. 

Allégé ,  ée* 

Allégeance. 

Allégeas  ou  Allégias. 

Allégement. 

Alléger. 

Allégeri ,  rie. 

Allégerir. 

Allégorie. 

Aliégoriqua 

Aliégoriauemenc. 

Allégorilé  »  éc. 

Aliégoiifer. 

Allège,  ifeur. 

Allégorifte. 

Allcgret. 

Allegretto. 

Allegro. 

Allégué,  ée. 

Allésuer. 

Alléluia, 

Allemagne. 

Allemand,  andc. 

Allemande. 

AUendorf. 

Aliéné. 

Allenftein. 

Aller. 

Allerburg. 

Ailer(perg. 

Allerton. 

Allesford. 

AUeuvier. 

Allevore. 

Alli. 

Alliage. 

Ajliaire. 

Alliance. 

Allibavn. 

Allié,  ée. 

Alliemenc. 

Allier. 

AUigocion* 

AUigotor.  ; 

Alliguear. 

Allingue. 

AllioHi. 

Allitération* 

Allobroges. 

Allobrogie. 

Allobrogiqoe. 

Allocation. 

Allocation. 

AUodial,  aie. 

AUodialité. 

Allogne. 

Alloiage. 

Alloi(e. 

Allonj^ement. 

Alloria. 

Alloiïigne. 

Allouance. 

Alloue  ou  Aloë. 

Alloué,  ée. 

Allouer. 

Alloat-neur. 

Allouvi ,  ie. 

Allouviere. 

Allouyere  ,  Alloyere. 

Allouyfe. 

Allucher. 

Alluchon. 

Alluez. 

Allumé ,  éc. 

Alliimer* 


Allumerie. 

Allumette. 

Allumeur. 

Allure. 

Alluria. 

AlluCon. 

Alluvion. 

Aima. 

Almaçaren. 

Almacauda»  Almaldft. 

Àlmacharana. 

Almade. 

Almadie. 

Almagefte. 

Almagra. 

Almagro. 

Almagucr. 

Almaiig. 

Almamouiu 

Almana. 

Almanach. 

Almançora* 

Almandine. 

Almanza. 

Almanzore. 

Almarago  ,  Almar« 

gol. 
Almaraz. 
Aimarcac. 
Almaz. 
Almazan. 
Aime. 
Almeda. 
Almedine. 
Almeide. 
Almelofo. 
Almena. 
Almendralejo. 
Alméne. 
Almenefclus. 
Almerie. 
Almerin. 
Aimia. 

Almicantarat. 
Almine. 
Almire. 
Almiro. 
Almifa. 
AlmifTa. 
Almifta. 
Almifunib. 
Almizadir. 
Almedavard'elcampo. 
Almodia. 
Almobade. 
Almoigne. 
Almon. 
Almonacid. 
Almondauri. 
Almonde. 
Almonr. 
Almonté. 
Almopie. 
Almops. 
Almoravidcs. 

Y    *      *• 

IllJ 


Almouchiquois. 

Almondc. 

Almouménin. 

Almout. 

Almox. 

Almcféoh. 

Almllad. 

Almucantarat, 

Almudc. 

AI  mugi  c. 

Almunécar, 

Almunha. 

Almus. 

AlmydifTc. 

Aine. 

Alncvick- 

Aliîcy, 

AlniJcna. 

AIo. 

Alodc. 

AIo<:-. 

Aloenncs- 

AIocs. 

Al:  cr. 

Alodriquc. 

Aloéiis, 

Alofîl. 

Alogcmcnr. 

Alogicns. 

Alognc. 

Alogocrophie. 

Aloi. 

Aloiance. 

Aloïdc. 

Aloicrc. 

Aloigne. 

Aloigner* 

Aloir. 

Alomancie. 

Alomacon. 

Alombari. 

Alon. 

Alona. 

Alondroat. 

Alone. 

Aloncfc. 

Alonge. 

Alongé ,  éc. 

Alongcmcnt. 

Alongcr. 

Alongcrede. 

Alons. 

Alonca. 

Alopc. 

Alopé. 

Alopccc. 

Alopécie. 

Alop^connéfos. 

Alopécurc. 

Alor. 

Alori. 

Aloros. 

Alors. 

Alorus. 

Alos. 


TABLE. 


Alofanga. 

Alofe. 

Alofer ,  Aloufer. 

Aloft. 

Alota. 

Alocies. 

Alouchi. 

Alouette. 

Alourdé. 

AlourdemcDt* 

Alourdi ,  ic. 

Alourdir. 

Aloyau. 

Aloyé  ,  éc' 

Aloytr. 

Alpage. 

Alpagnc. 

AIpaiTi. 

Alpargates. 

Alpcnus. 

A!pcs. 

Alpéfa. 

Alpctccs. 

Alpka, 

Alphabet. 

Alphabécique. 

Alphabuccellis» 

Alphancr. 

Alphange. 

Alphatio. 

Alpharine» 

Alphéc. 

Alphes. 

Alphenir- 

Alphénbée, 

Alphcfte. 

Alpheta. 

Alphionie. 

Alphiflah. 

Alphica. 

Alphitedon. 

Alphitomancîe. 

Alphonfe  V. 

Alphonfîn. 

AlphonfînejT. 

Alpliorcche. 

Alphos. 

Alpine. 

Alpion. 

Alpiftc. 

Alpon. 

Alponos. 

Alpujarcs. 

Alquant. 

Alquier. 

Alquifbux. 

Alqui'tte. 

Alramech. 

Aire. 

AlrcfFord. 

Allrick. 

Al  runes. 

Alfa  ou  Aufa. 

Al  face. 

Alfacicn^  cnne* 


Alfchaufen. 
Alfen. 
Alsfeld. 
AKînaftrc. 
Alfine. 
Alfingfund. 
Alfitz. 
Alfium. 
Alfone. 
Alfter. 
Allbctten. 
Ali'ufir. 
Alfus. 

Alfwangcn. 
Alt. 
Alta. 
Altaba. 
Altai. 
Altaiçb. 
Ahanibus» 
Altamura. 
Altao. 
Alrar. 
Al  tare  s.  ' 
Altaric. 
Altariftc. 
Ahavela. 
Altavéle. 
Altavilla. 
Altéa. 

Altea-frutcx. 
Alteberg. 
Altelia. 
Alicmbcrg. 
Altembourg. 
Alcem  fou. 
Altcn. 
Altena* 
Altenav". 
Altenbourg. 
Altendorf. 
Altenhohcnav/. 
Altenhovcn. 
Altenfpach. 
Altérable.       • 
Altérant,  ante. 
Altératif ,  ive. 
Altération. 
Altercas. 
Altercation. 
Altrcdochaon> 
Altéré  ,  ée. 
Altérer. 
Altères. 

Alternatif,  ive. 
Altcrnation. 
Alternative. 
Alternativement- 
Alterne. 
Alterné,  éc. 
Alternia. 
Alternons 
AIrcrqucr. 
Alte/Ie. 
Alccz. 


Altha. 

Althéc. 

Altheméncs* 

Althénus. 

Althépie. 

Altier ,  crc. 

Altimctric. 

Altin. 

Altmcar. 

Aitino. 

Altis. 

Altife.. 

Altkirck. 

Altmul. 

Altobofco. 

Aitoii^cn. 

Altom. 

Altomoute. 

Alton. 

Altonnor. 

Altoif. 

Altorhctia. 

Altos. 

Altransdadr. 

Altrcili. 

Altdngham. 

AltfaxT 

Altfol. 

Altzey. 

Alvaca. 

Alvadealifte. 

Alva  de  Tormés. 

Alvahac. 

Alvanis. 

Alvarado* 

Alvarc. 

Aluco. 

Aludè. 

Aludel. 

Alvenev. 

Alvéolaire. 

Alvéole. 

Alveruo. 

Alvidona. 

Aluine. 

Alumelle. 

Alumierc. 

Alumincux,  eofc^ 

Alun. 

Aluné,  ée. 

Aluncr. 

Alunibur. 

Alus. 

Alufar. 

Aluta. 

Aly. 

Alycée. 

AI  y  eus. 

Alymnc. 

Alyne. 

Alypum. 

AlyfToïde. 

Alyiïbn. 

Alylfus. 

Alytarcbîo. 


TABLE. 


Amandouri. 

Amandourir. 

• 

Amancniz. 

■ 

Amanguchi. 

Amannettc. 

Amanfcs. 

Amant ,  Amante- 

Amanica. 

Amantcr. 

Amantia. 

Amanus. 

Aaianzi^rifdio. 

s. 

Amapaïa. 

Aniapalk. 

Amaquar* 

ou  Ama- 

Amar. 

Amara. 

•» 

Araaracinon, 

Amaracus. 

1. 

Amaraiapur. 

Amarante. 

s> 

Amaramhc. 

Amaranrhéc. 

Amaranihoxdc» 

Amarotmc. 

Amanllis. 

Amariné,  éc. 

Amaniier. 

.éc. 

AmarituHc. 

ncDt. 

Amarmocbdû 

', 

Amarque, 

xr. 

AmairagCr 

. 

Amarre. 

d. 

Amarré,  ée.- 

Amarrer. 

Amarfîas. 

a. 

Amarua. 

Amarumayc. 

Amas. 

.   ÎC. 

Amaféc. 

, 

Amalcmcnr. 

femcot 

Ama(ên. 

, 

Amafcr. 

Amafîe. 

, 

Amad'aees. 

que. 

AmalTé,  ée. 

.^s. 

AmaiFcr. 

AmaiîereSr 

AmalTctte. 

latioD. 

Amallouer* 

le. 

Amaftris. 

lé  ,  ée. 

A  matelote  ,  éc- 

icr. 

AmareJoter. 

ica. 

Amateur. 

Amath. 

Amatha. 

Amathonte. 

céc. 

Amathrc. 

Amathus. 

Aœathufe. 

Amathufie. 

Amati,  ie. 

icr. 

Amaticle. 

r. 

Amatiquc. 

»» 

Amatir. 

Amatitlan. 

Amatitue. 

Amato. 

Amatrice. 

Amaizquitl. 

Amauri. 

Amaurofe. 

AmiTucas. 

Amaxie. 

Aniaxite. 

Amaxobiens. 

Amaya. 

Amazoone. 

Amazonius. 

Amb.1. 

Ambadar. 

Ambages. 

Ambaiba. 

Ambajo. 

Ambaicinga. 

Ambalam. 

A  m  bar. 

Air»  bar:. 

Ambarvales. 

Ambafanec. 

Ambaût. 

Ambafon. 

AmbaHad;. 

Ambafla^eur. 

AmbalT^dncCr 

Ambaftus. 

Ambaco. 

Ambpxeur. 

Ambayba. 

Ambela. 

Amber. 

Amberg. 

Ambericu. 

Ambert. 

Ambeizéc. 

AmbeGis. 

AmbcrduL 

Ambez. 

Ambi* 

Ambiakr^ 

Ambialites. 

Arobiam. 

Ambia-monard. 

Ambiancativa. 

Ambiant ,  aace. 

Ambibarc. 

Ambidextre. 

Ambie  on  Hambie. 

Ambierle. 

Ambigene. 

Ambigu,  guc. 

Ambiguïté. 

Ambigument. 

Ambiilon  -  la  -  Grc- 

ziîlc. 
Ambis. 
Ambifna. 
A  mbi  fontes. 
Ambiré. 
Ambitieufcmeot^ 


in 

Ambitieux  ,  cufe. 

Ambition. 

Ambitionné ,  ée» 

Ambicionner. 

Ambivarites. 

Ambize. 

Ambizi. 

Amblada. 

Amblai. 

Amble. 

Ambler. 

Ambicfînde. 

Ambicteufe. 

Ambleve. 

Amblcur. 

Ambloycr. 

Arablygone- 

Ambiyopic. 

Ambohitfmencl) 

Amboine. 

Amboife. 

Aniboo. 

Ambofîne. 

Anîbore. 

Ambouchoir.' 

Amboule. 

Ambouig. 

A.xbournQi. 

Amboufchurc. 

Ambouti,  ie. 

Amboutir. 

Amboutiflbir. 

Ambracan. 

Ambiacie. 

Ambracier. 

Ambraque. 

Ambraii  ou  Ambri£« 

Ambrant. 
,  Ambre. 
fHmbré ,  éc. 

Ambréade. 

Ambrer. 

Ambres. 

Ambrefurf. 

Air.brette. 

Ambrires. 

Ambrifc 

Ambrifcus. 

Ambroifie. 

Ambron. 

Ambrofie.^ 

Ambrofieii, 

Aiiîbro/îes. 
^  Ambrun. 

A  m  bu  baie. 

Ambuila. 

Ambulance. 

Ambulant ,  te» 

Ambulatoire. 

Ariibulon. 

Araburbial ,  aie. 

Amburbies. 

Amcojibrer. 

Amco  -  pclih  -  ho- 
Jkeli. 


M4 

Amdeoa^er. 

Ame. 

Amé,  éc. 

Aœecher. 

Amcd. 

Amedcde. 

Améc. 

Amégara. 

Amegroier. 

Ameiaalement. 

Ameira. 

Amel. 

Amélanche. 

Amélanchier. 

Améiand. 

Amdas. 

Améléon. 

Amélie. 

Amelinc. 

Amélioration 

Amélioré,  ée. 

Améliorer. 

Amélioriflement. 

Amellus. 

Amelpodi. 

Ameisfeld. 

Amen. 

Aménage. 

Aménagé  »  ée. 

Aménager. 

Amenée. 

Amendablc. 

Amende. 

Amendé  «  ée. 

Amendement. 

Amender. 

Amendolaïa. 

Amené. 

Amené ,  ée. 

Amener. 

Aménicler. 

Aménité. 

Amenophis. 

Amenrir. 

AmcûrilTcmcnr. 

AmcQucés  f  éc9^ 

A  me  Ht  eu  menti 

Amentbès. 

Amenoifé,  ée. 

Amenuifer. 

Amer ,  ère. 

Amera. 

Amerade. 

Amèrement. 

Amerefle. 

Amergo. 

Américain»  aine. 

Americima. 

Ameriola. 

Amérique. 

Amermé,  ée. 

Amermer. 

Amersfort. 

Amertham. 

Amertume. 


TABLE. 


Amefa. 

AmefTemcnt. 

AmefTure. 

Amcflratos. 

Ameftris. 

Amcfurcment. 

Amcfurer. 

Amété.  ée. 

Améthcc. 

Améthyfte. 

Amctte. 

Amcturc. 

Ameublement. 

Ameubler. 

Ameubli  ,  ie. 

Ameublir. 

Ameubliircmeat. 

Ameuté  3  éc. 

Amcutcmcst- 

Ameuter. 

Amezicores. 

Amfigouri. 

Amfora. 

Amhara. 

Ami,  ie. 

Amia. 

Amiable. 

Amiablement. 

Amical,  aie. 

Amicalement. 

Amiclc. 

Ami€t. 

Amid. 

Amida. 

Amide. 

Amidon. 

Amidonnier. 

Amienois,  Amie* 

noife. 
Amiens. 
Amierfes. 
Amienies. 
Amietc. 

Amignardé ,  éc. 
Amignoté ,  ée. 
Amignoter. 
A-mi-Ia. 
Amilidiiis. 
Amilo. 
Amilolr. 
Amilns. 
Amimétobie. 
Amimone. 
Amina. 
Aminage. 
Aminci  »  ie. 
Amincir. 
Aminée. 
Aminel. 
Amineur. 
Aminius. 
Aminone. 
Aminus. 
Aminte. 
Amianla- 


Amior. 

Amoifonaer. 

Amira. 

Amoiftir. 

Amiraglio. 
Amiral. 

Amol. 

Amollcttcs. 

Ami  raie. 

Amolgihon. 

Amirauté. 

Amoiier. 

Amirc-rouT. 

Amolius. 

Amifadir. 

Amolli ,  ie. 

Amiffibilité. 

AmoUicr. 

Amiffîble. 

Amollir. 

^miiTon. 

^molliflement. 

Amifté. 
Amitatan. 

^Smoloier. 
Amômc. 

Amitcrnc. 

Amoncelé  .  éc. 

Amithofcuta. 

Amoncelement. 

Amitié. 

Amonceler. 

Amitinc. 

Amonchcler. 

Amiaum. 

Amondc. 

Amkas. 

Amone. 

Amma. 

Amoniken. 

Ammah. 

Amonnefteur. 

Amman. 

Amont. 

Ammaîis. 

Amontcr. 

Ammcren. 

Amoral. 

Ammerland. 

Amoravis- 

Ammcftre. 

Amorbach. 

Ammi. 

Amorce. 

Ammitc. 

Amorcé ,  ée« 

Ammi  tes. 

Amorcer. 

Ammiche.  . 

Amorçoir. 

Ammobate. 

Amorgos. 

Ammochofie. 

AmorguacQ. 

Ammochryfle. 

Amorium. 

Ammodyte. 

Amor  pizunuu 
Amorrhéus. 

Ammon. 

Ammonia. 

Amorti,  ie. 

Ammoniac,  aque. 

Amortinga. 

Ammonitide. 

Amortir. 

Ammonus. 

Amortiflablc. 

Amnanethu. 

Amorciflêmcnt; 

Amnias. 

Amof.^ 

Amniomantie. 

AmoOU- 

Amnios. 

Amovibilité. 

Amnifidcs. 

Amovible. 

Amnidie. 

Amouquc. 

Amnifus. 

Amour. 

Amnon. 

Amouraché,  ée* 

Aiûodérati(Mi. 

Amouracher. 

Amodérer. 

Amourer. 

Amodiateur. 

Amourette. 

Amodiation. 

Amoureufemttlt. 

Amodié,  éc. 

Amoureui ,  eafir. 

Amodier. 

Amoycnncr. 

Amogabare. 

Amparcracnt. 

Amogabriel. 

Ampaloric. 

Amoigne. 

Amparlicr. 

Amoindri ,  ie. 

Ampaftclé,  et. 

Amoindrir. 

Ampaftcler. 

AmoindrifTance. 

Ampatre. 

Amoindnflcmcnt. 

Ampaza. 

Amoindriflîer. 

Ampcchoné. 

Amoiner. 

Ampclis. 

Amoins  de. 

Ampclitc. 

Amoirque. 

Ampclone.     . 

Amoifc. 

Ampelos. 

TABLE. 


te. 

Ampleur. 

i. 

Amplcxicaulc. 

. 

Ampliatif ,  ivc. 

Ampliation. 

c. 

Amplié,   éc. 

is. 

Amplicr. 

Amplificateur. 

us. 

Amplification. 

récs. 

Amplifié  ,  éc. 

throfe. 

Amplifier. 

:c. 

Ampliffime. 

iolite. 

Amplitude. 

Icftroïdcs. 

Ampoiffnc. 
Ampofta. 

alogic. 

ologique. 

Ampoule. 

alogiquc- 

Ampoulé,  ée. 

Ampoulette. 

rancliic. 

Ampourdan. 

raque. 

Amprail. 

ronchie. 

Ampfalis. 

^phale. 

Ampadia. 

l^c. 

Ampugnana. 

^noe. 

Ampuis. 

ryon. 

Ampurias. 

tyonide. 

Amputation. 

kyonie. 

Amputé  ,  éc. 

^oaiqae. 

Amputer. 
Amras. 

iarthrofe. 

Amron. 

oli. 

Amfdotfiens. 

romie. 

Amftcl. 

enie. 

Amftcland^ 

)chie. 

Amftcrdam. 

lacre. 

Amftruttct. 

lalle. 

Amthar. 

ledon. 

Amu. 

omc. 

Amuce. 

n. 

Amuir. 

hon. 

Amulette. 

Ole. 

Amulonner. 

>elis. 

Amuncla. 

•roftylc. 

A  mur  ou  Amour. 

ère. 

Amurath. 

o. 

Amure,  éc. 

b^oe. 

Amurer. 

ciens. 

Amures. 

mil. 

Amurque. 

fa. 

Amufant,  ante. 

fenne. 

Amufé,  ée. 

héâcre. 

Amufcmcnt. 

oé. 

Amu  fer. 

rion. 

Amufette. 

rite. 

Amufcur. 

ropes. 

Amuy. 

rc. 

Amyante. 

rires. 

Amycla. 

ride. 

Amycléc. 

^fc. 

Amycus. 

c. 

Amygdale. 

ione. 

AmygJalire. 

ftrc. 

Amygdaloïde. 

Amymonc. 

T. 

Amyntique. 

ncnt. 

Amyntor. 

ni$% 

Ainyrus« 

Amyflis. 

Amyton. 

An. 

Ana. 

Anab. 

Anabagara. 

Aoabao. 

AnabaptiCme. 

Anabaptifles. 

Anabati;:n. 

AnabafTc. 

Anabibazor. 

Anabis. 

Anablc. 

Anableps. 

Anaboladiofi. 

Anabrochifmc. 

Anabrofe. 

Anabura. 

Anaca. 

Anacab. 

Anacaire. 

Anacalifc. 

Anacalyptérie. 

Anacamptique. 

Anacandef. 

Anacandia. 

Anacandrian. 

Anacara. 

Anacarde. 

Anacatharfe. 

Anacathartique, 

Anacc* 

Anacée. 

Anactphaléofc, 

Aïiacharlls. 

Aaacliimou/ïî, 

Anachinqucfl. 

Anaehis. 

Ariachorètc, 

Ariâchronirme. 

Aa^clafliqiic. 

AnadéEcric. 

Anacîinopak. 

Anacock. 

Aaacolc. 

Anacollcmate. 

Anacoluppa. 

Anacoluthe. 

Anaconri. 

Auacofte. 

AnacréoD. 

Anocréontique. 

Anades. 

Anaâorie. 

Anacujes. 

Anacuphes. 

Anadara. 

Anadiplofe. 

Ana.iir. 

AnadolihiiTari 

AnaJofc. 

Anadrome. 

Ânadromos. 

Anadromènc^ 


M5 

Anafe. 
Anagallis. 
Anagarskaie. 
Anaghelomc 
Anagitis. 
Anaglyphe. 
Anagnic. 
Anaguofte. 
Anagnutcs. 
Anagogie. 
Anagogique. 
Anagrammaiifé,  éc. 
Anagiammanfcr. 
Anagrammatiftc. 
Anagramme. 
Anagros. 
Anacyrus. 
Anaharath. 
Anatabe. 
Analedcs. 
Analémc. 
Analepfie. 
Analeptique. 
Analiba. 
Analogie. 
Analogique. 
Analogiquement. 
Analogiime. 
Analogue. 
Analyfe. 
Analyfé,  éc. 
Analyfer. 
Analyftc. 
Analytique. 
Analyiiquemcnt. 
Anamallu. 
Anamelech. 
Anamueitique. 
Anamorphofe. 
Anan. 
Ananas. 
Ananie. 
Ananifapta. 
Anapanoméne» 
Anape. 
Anapcfte. 
Anapeftique.    . 
Anapétie. 
Anaphe. 
Anaphonéfe* 
Anaphore. 
Anaplérofc. 
Anaplérotique. 
Anaplifthe. 
Anapneufe. 
Anapodari. 
Anapodophyllon. 
Anappcs. 
Anapuia. 
Af.aquito. 
Anara. 
Anarchie. 
Anarchique. 
Anariaca. 
i  Aaarxihioi. 


15^ 


T    A    B    L    E. 


Anafamuc* 

Analpale. 

Anaffc. 

Analialtique. 

Anallafe. 

Anafiaîlapolts. 

Anaitumanqae. 

Anatlomofe. 

Anaftoïïioré  ,  ce. 

Anadomofcr. 

Anailomotiquc. 

Analiiophc.. 

Anace. 

Anath<^niatiré ,  éc 

Anachémacifcr. 

AnathémaâQnc» 

Anachcme^ 

Anaihoch» 

Anatifcrc. 

Anatochifnie* 

Anatolico. 

Anarolie^ 

Anacomic. 

Anacomiquc 

Anacom  iquemenc 

AnatomiCe,  ée. 

Anacomifer. 

Anatomifle» 

Anatone. 

Anacouer, 

Anacris. 

Anatron. 

Anatzanhon. 

Anava. 

Anavinga. 

Anaurus, 

Anaxabie^ 

Anaxagore. 

Anaxandride. 

Anaxarècc. 

Anaxarque. 

Anaximaadrc. 

Anaximçne*' 

Anazarbc. 

Anazè. 

AnazzOf 

Anbar; 

Anbare. 

Anblarum. 

Anboutoa. 

Anca. 

Ancale^ 

Ancalices. 

Ancamercs. 

Ançan. 

Aucaon^ 

Ancara. 

Ancarano. 

Ancaric. 

Ancaftre. 

Ance. 

Ancée. 

AnccIIe. 

Ancenis. 


Ancère. 

Anccilcur  ,   Ancif- 

Tcur. 
AncclToric. 
Anccilors. 
Ancccrcs   de    boo- 

linc. 
Anccutc. 
Anche. 
Anché  ,  ée. 
Anchcdivc. 
Anclicr. 
Anchcirerie. 
Anchiale. 
Auchialos. 
Anchiâure. 
Anchilops^ 
Anchin. 
Anchifc. 
Anchiferie. 
Anchoa. 
Anchois. 
Anchora. 
Anchuc. 
Ancien  »  enne. 
Anciennement* 
Anciennecé. 
Anciles. 
Ancinar. 
Anciremenc» 
Anclam. 
Ancobaricide. 
Ancober. 
Ancois. 
Ancolan. 
Ancolie» 
^nçon. 
Ancon. 
Anconc* 
Anconé. 
Anconitan, 
Ancornec. 
Ancrage. 
Ancre. 
Ancré,  éc* 
Ancrer. 
Ancrinaf 
Ancrure. 
Ancuak 
Ancud. 
Ancuerler  ,  S'ancucx- 

ler. 
An  cunu  lente* 
AncyoïfînaL 
AncyclotonK* 
Ancycoraclc* 
Ancy-le-  Franc, 
Ancyloblcpbiani 
Ancyrc. 
Ancyroïde. 
Ancy  -  fur  -  Mo- 

felle. 
Anczakrich, 
Anda. 
Aodabafis» 


Andabarc. 
Andabilis. 
Andablc. 
Andaca. 
Andagailas* 
Andaillots. 
Andain. 
Andalie. 
Andalous. 
AndalouÂc. 
Andanagar. 
Andance. 
Andanfè. 
Andance. 
Andarbe. 
Andarge* 
Andart. 
An  date. 
Andacis. 
Andaye. 
Andcci. 
Andecoud, 
Andelau. 
Audelle. 
Andelot. 
Andels. 
Andelus. 
Andely. 
Andeman. 
Andénes. 
Andera. 
Anderab. 
Anderida. 
Andernachr 
Andcrschow 
A  odes* 

^Andcvaifatre. 
A  ri  de  V allô. 
Andiatoioquc. 
Andilly. 
Andira. 
Andira-aca. 
Andira-guacq. 
AndoHeTle. 
Andoilles. 
Andokan. 
Andomacis^ 
Andoria^ 
Andorinha, 
Aadoriffppo. 
Andorre. 
Andover. 
Andouiile. 
Andouilié. 
Andouillers» 
Andouillette. 
Andouvouchp^ 
Andra. 
Andraca. 
Andrachne. 
Andragachia. 
Andragiri. 
Andramithie 
Andrapana. 
Aodrapodocâpcle* 


André. 

André. 

Andréasbcrg. 

Andrejof. 

Andres. 

Andrezé. 

Andria. 

Andriaca. 

Andricus. 

Andrienne. 

Andiimachidcs. 

Andrinople. 

Andtius. 

Androcalis. 

Androcéphaloïde. 

Androclée. 

Androgée. 

Androgéonies. 

Androgyne% 

Androide. 

Androlcpfîe. 

Andromaque. 

Andromède. 

Andron. 

Androna. 

Andronicieus. 

AndrophoDOS» 

Andros. 

Androface. 

Androromie. 

Andui. 

Andurac. 

Andwal. 

Anduxar. 

Anduzard. 

^nduze. 

Ane. 

Anéantemcnt. 

Anéanti ,  ie. 

Anéantir. 

AnéancifTemeiic. 

Anccdpce. 

Anée. 

Ancgada. 

Ancgras. 

Anegyraphe» 

Ancl. 

Anémafe. 

Anémie. 

Anémographc. 

Anémomètre. 

Anemomécrie. 

Anémone. 

Anémonoïde. 

Anemonofperoos. 

Anémotîa. 

An^mofcopc. 

Anemothicos. 

Ancmufa, 

Anépigraphe. 

Aner. 

Anerie. 

Anerit. 

Anede. 

Aûcfthéiîc,. 


A&Ct 


TA    BLE. 


*Ï7 


mal»  aie 
me. 

ondane. 
é. 


ucux,  eufè* 
uofîié. 


Je. 

laye. 
^yo. 
lia. 

rc. 

raphie. 

-  Dydrogra- 

hydrolo* 

hydroro- 

omie. 


e* 

ae. 

ucment. 
es. 
atrie. 


ne. 

>• 

jurg. 

anic. 

anlandlarp* 

c. 

annâodr. 

>ani. 

lalcs. 

le. 

Ile. 
ilic-Ia-Mar- 

il  le  -  Larchcr. 
1 ,  ine. 
le. 

a. 

c. 

ne  XXX. 


Anghimi. 

Angine. 

Angiographie. 

Angiologie. 

Angiofpcrme» 

Angicola. 

Anglade. 

Anglars. 

Angle. 

Anglée« 

Anglen.  ' 

Angicr. 

Angiers. 

Angles. 

Anglcfcy^ 

Anglcc. 

Angleterre. 

Angleuz,  eufe. 

Anglican ,  aone. 

Anglicifme« 

Anglin. 

Anglife. 

Angloiec. 

Ang4ois«  oi(ê« 

Anglona. 

Anglo-faiOQS. 

Anglurc. 

Angokert. 

AngoinCf 

Angoiff-ie. 

Angoiflels^  Aogoif- 

fcur. 
AngoifTer. 
Angola. 
Angolani. 
Angolus. 
Angon. 
Angonne. 
Angorifme. 
Angote. 
Angotine. 
Angoulcme» 
Angoutcr. 
Angoulin. 
Angoumois. 
Angoumoifin,  fîac. 
Angourdclin. 
Angouri. 
Angouria. 
Angoxar. 
Angoy. 
Angra. 
Angrie. 
Angrivarlens. 
Angrois. 
Angroccr. 
Any^fana. 
Anguara. 
Angucl. 
Angucngne. 
Angugui. 
Angixichure. 
Anguillade. 
Anguillara* 
Anguille. 


Anguilleres. 
Anguillière. 
Anguina« 
Anguinée. 
Angulaire. 
Anguleux,  eufe. 
Angaria. 
Angus. 
Angufl:iclave« 
Anguftié»  étm 
Angy. 
Anhalr. 
Anbeler. 
Anherage. 
Anhec. 
Anhirna. 
Anhinga. 
Anholc. 
Ani. 
Aniaa. 
Aniaaa. 
Aniane. 
Anjar. 
Aniava. 
Aniar. 
Anichier. 
'  Anichiller. 
Aniçoce. 
^nicroche. 
Ànicr 
Anigrides. 
Anigrus. 
Anikagae. 
Anil. 
Anilco. 
Anille. 
Animacka. 
Animadverfion. 
Animal. 
Animalcule. 
Animaliftes. 
Animaciao. 
Animé. 
Animé  «  ée. 
Animelies. 
Animer. 
Animmey. 
Animofîcé. 
Animocha. 
A  ni  mo  vides. 
Aninga. 

Aninga-iba.       ^ 
Anin^a-péxi. 
AnjoiDg. 
Anjou. 
Anjouan* 
Aniran. 
Anis. 
Ani  fa. 

Ani-fcaljptor. 
Anifé,  U. 
Anifcr. 
Anirha. 
Aniits. 
Anicorgis. 


Anios. 

Anizy-le-CliateU 

A«ker.      ^ 

Ankiloeloue; 

Ankilore. 

Aana. 

Annaberg. 

Anoacb, 

Annaciouf. 

Annal,  aie. 

Annalauremia* 

Annales. 

Annalifte. 

Annan. 

Anaandale* 

Annapan. 

Annacc. 

Anne* 

Anneau. 

Annebaut* 

Annecy. 

Annedots. 

Année. 

Annclé,  iti 

Anneler. 

Annelec. 

Annclure. 

Anneque. 

Anncfcl. 

Annexe. 

Annibal. 

Annichiler* 

Annieuz. 

Annihilation. 

Annihilé,  ée. 

Annihiler. 

Annion. 

Anniverfaice. 

Annobon. 

Anaoife. 

Annominatioa* 

Annon. 

Annona. 

Annonaire. 

Annonay. 

Annonce. 

Annoncé ,  ée; 

Annoncer. 

Annonceur. 

Ar^DOnclialir   . 

Aanonciade* 

AorLonciâtcur. 

Annonciation. 

Annone. 

Annonerie. 

Annot. 

Annotation. 

Annoté,  ée. 

Annoter. 

Annotif. 

Annori'ic. 

Annuales. 

Annuel  ,  elîc. 

Anau^n^mcnr» 


M< 


T    A'  B    I  -  E 


Annuité. 

Annuitié. 

Annulaire. 

AnnularioiL  ' 

Annnlier. 

Annuliez  éc. 

AnnuUer. 

Annus. 

Anobli,  ie. 

Anoblir. 

Anobliflement. 

Anoche. 

Anodin,  ine« 

Anoégach. 

Anoiau.       .t    ' 

Anoienccr. 

Anoxs* 

Anoic. 

Anolis. 

Anolus.         ,r 

Anomat,  aie. 

Anomalie. 

Anomaliftique. 

Anoméens. 

Anomies. 

Anon. 

Anon. 

Anoncelle. 

Anone. 

Anonné ,  ée. 

Anonner. 

Anonyme. 

Anopodari. 

Anor. 

Anordic 
'   Anorer. 

Anorexie. 

Anormal ,  Aootmé. 

Anoffi. 

Anouli. 

Anouc. 

Anpan. 

Anquerger. 

Anquilleufe. 

Anramacicf. 

Anfa. 

Anfe. 

Anfé,  <?e. 

Anféacique. 

Anfcdonia. 

Anfer. 

Anfene« 

Anfeor. 

Anfer. 

Anfcry. 

Anfcttc.     . 

Anfianades. 

An/ico. 

Anfîdiano. 

AnHo. 

AnQ>ach. 

Aiilpcft. 

Anfracb. 
AniCce. 


i^nfvanL     * 

Anu. 

Anucëe. 

AncagODifme. 

Anu^onifle. 

Anuin. 

Antale. 

Antalgique. 

Antamba. 

Ancan. 

AncaDaclafe. 

Antana^oge. 

Antanaire. 

AntancîrDs. 

Aiuaphrodiriqtie» 

ADiapriftcna* 

Antarade. 

Antarctique. 

jAntarès. 

Antaric. 

Anratoques. 

Autavares. 

Ancc. 

Antécédent,  ente. 

Antéccffcur. 

Antéchrift. 

Antéciens.    . 

Antédiluvienne. 

Antedane. 

Antée. 

Antenale. 

Antencors. 

Antenne. 

Antenois. 

Antenor. 

Antépénultième. 

Antéphialtique. 

Antéprédicamens. 

Antequera. 

Antequia. 

Antérieur,  eure. 

Antérieurement. 

Antériorité. 

Anteros. 

Anterofta  &  Poftrof- 

ta. 
Antes. 

Antefcbanger. 
AncciTa. 
AntefUture. 
Anthab. 
Anthaine. 
Antbaifons. 
Anthana. 
Anthélicns. 
Anrhélix. 

Antbclmentique. 

Anthémis. 

Acthémifc. 

Anthemufia. 

Anthère. 

AntheCphorics. 

Anrhcftcrics. 

Anthcfterion. 

Anthias» 


Antbiafiftes. 

Anthill. 

Anthios. 

Anthbloge. 

Anthologie* 

Antbon. 

Anthos. 

Antrhacite. 

Anthracofe. 

Anthrax. 

Anthrène.      * 

Aiutiropogénic. 

A  nî  h  ropog  Jy  pbitc. 

Anchropographic. 

Anchroporogie. 

Antbropomanûe. 

A  n  tbf  opom  orph  t  te. 

Anthropopathie, 

Ancbropoph^gc. 

Anthropophagie. 

A  n  r  h  rop  o  Ib  m  ato  lo  • 

«ic. 
Anchropofogic. 
A  neh  ropoto  ni  ic 
Anthyllis. 
Amhypno  tique. 
Anti. 

Anciades. 

Antiatiiaphoriftcs. 

AntJapoplcCtiquc* 

Aiiti-arrnruique, 

Ancj-aflhtnatjquc. 

Antibéchiquc. 

Antibcs. 

Anti-bulle. 

Antt-cabinct, 

Antj-cachc£liquc. 

AnEiLâucafe. 

AïKï-caufoiiquc. 

Antichainbrc. 

Antichr^fc. 

Antkbéticnj  cnne. 

A  □  El  ch  rx  Hiani  [me . 

Antichtones. 

Anticipation. 

Anticipé ,  ée. 

Anticiper. 

Anticlée. 

Anticcrur. 

Anticondylcs. 

Anticonditution- 

naire. 
Anriconvulfionifte. 
Anticofli. 
Anticour. 
Anticyrc. 
Antidadylc. 
Antidate. 
Antidaté,  ée. 
Antidater. 
Antidémoniaque. 
Antidiaphoriftes. 
Antidicomarianites. 
Antidiquc. 


Antidote. 

Antidotaire* 

Antidote. 

Antidyffenteriqoe. 

Antie. 

Antienne. 

Anticpifeptique. 

Antifebrile. 

Antifcllo. 

Anpgéomètre. 

Antigné. 

Antigny, 

Antigoa. 

Antigoca. 

Amigone, 

Anrigonic* 

AnticonuTi, 

Antihc^liquc. 

Antîhydropique. 

Antihypocondrit- 

que. 
Antihy-lérique. 
Antiliban. 
Antilles. 

A nti  logarithme. 
Antilogie. 
Annlf  pe, 

Anti  luthérien  I  efioe* 
Antimachic, 
A  ntiméj  an  colique. 
Antimcnfe. 
Antimelatbèfè. 
Antimilo. 
Antimoine. 
Antimonarchiqae. 
Anrimonial,  aie. 
Antin. 

Antinéphrétique. 
Antinomie 
Antinomiens. 
AntinopoJis. 
Antînotti. 
Ai'tinoiis. 
Antioche. 
Antiochetta. 

Antiochien ,  ennc  — 
Antiochis. 
Antiocbus. 
Antiope. 
Antiopia. 
Antiorgaftrique. 
Antipach(u. 
Antipade. 
Antipsrralytique. 
Antiparaftafe. 
Antiparos. 
Antipafle. 
Antipathes. 
Antipathie. 
Antipatique. 
Anripatria. 
Antipatride. 
AntiperiflaJtiqoc 
?  Aiitipenilafe» 


TABLE. 


»5> 


iltlentiel  « 

tlogiftiqac 

loa. 

tone. 

lonie. 

Lonicr. 

irafè. 

icifîquc. 

Kiagrique. 

kIc. 

akie. 

oftates. 

•iquc. 

rénécs- 

réciqoe. 

rgos. 

rociqae, 

laille. 

laire. 

larint, 

le. 

lé,  ée. 

ter. 

lire. 

liétique. 

lodus. 

eus. 

)rbucique. 

ife. 

ifmodique. 

iftique. 

ide. 

ma. 

3phc« 

tes. 

lUS. 

es. 

oar. 
ffc. 
caîre. 
tique. 

(US. 

icaires. 

e. 

i. 

éricB  »  cnnc. 


é. 
de    gi- 


i. 


>poiis. 
lafc. 


Antraca, 

Aotrain* 

Antram. 

Ancravida* 

Antre. 

Aocrefmes* 

Antrifaae. 

Antrodocco. 

Antron. 

Antros. 

Ancruperie. 

Ancruftions. 

Aoaa. 

Anuable* 

Aoubis. 

Anuchct* 

Anuec. 

Anuer. 

Anvers. 

Anvers-lé-Hamon. 

Anuit. 

Anuicé ,  ée. 

Anuicer* 

Anvoye. 

Anus. 

Anxi^eiler. 

Anville. 

Anwifon. 

Anxiété. 

Anydros. 

Anyfîs* 

Anzar. 

Anzerma. 

Anzeta. 

Anzuqui. 

Anzuquiama. 

Anzi-Ie-Duc. 

Aochara. 

Aoire. 

Aombrer* 

Aon. 

Aonides. 

Aonie. 

Aonien ,  enne. 

Aonnier. 

Aoranc. 

AoraHc. 

Aorbir. 

Aoré. 

Aorer. 

Aorger. 

Aorifte. 

Aorne. 

Aort. 

Aorte. 

Aorus. 

Aofaiha. 

Aofte. 

Aouara. 

Aouaraou. 

Aouré. 

Aourer. 

Aourement. 

Aourncr. 

Aoorfé» 


Août. 

Aouftage. 

Aoufterelle. 

Août. 

Aoûté ,  ée. 

Aoater. 

Aouteron. 

Aouvrir. 

Apachc^ 

Apacbikoali;. 

Apadir. 

Apadna. 

Apadnas- 

Apaer. 

Apagogie. 

Apaier. 

Apaifé,  ée. 

Apaifement. 

Apaifeoceur. 

Apaifer. 

Apaifears, 

Apalache. 

Apalachine. 

Apaiachites. 

Apalatb. 

Apalika. 

Apaiir. 

Apamatuc* 

Apamea. 

Apamée« 

Apanage. 

Apanage,  ée. 

Apanager.. 

Apanagiftç, 

Apante. 

Apanuopie. 

Apapelardir* 

Apar. 

Aparagé ,  te 

Aparager. 

Aparchis* 

Aparet. 

Aparia. 

Apariflablement. 

Aparlien 

Aparoler. 

Aparté. 

Apaf^ellec 

Apa^is. 

Apathie. 

Apathique. 

Apaticher. 

Apatta. 

Apaniries. 

Apaturos. 

Apau. 

Apaucer. 

Apeca. 

Apéchème. 

Apédente. 

Apédentiûne. 

Apésa. 

IApeiba. 
Apelle.  k 
ApcUéc 


Apellitcs. 
Apenbonrg. 
Apendeis. 
Apendre^ 
Apéné. 

Apéniantifme» 
Apennin. 
Ayenrade. 
Apenfemenc. 
ApepHe. 
Apcrccvablc- 
Apercevoir. 
Apctché  ,  éc, 
Apercher. 
Aperçu»  ue. 
Aperça. 
Apcrathes. 
Apéritif,  ivc. 
Aperopia. 
Aperte. . 
Apenement. 
Apeninepc. 
Apertife. 
Apefas. 
Apétale* 
Apeticier. 
Apetiiïé ,  ée. 
Apetifiemenu    ' 
ApetifTer. 
Apetous. 
Apex. 
Aphaca. 
Aphacite. 
Aphar. 
Aphara. 
Aphas. 
Aphea. 
Aphebrioclu 
Aphec. 
Aphélie.    .. 
Aphéréma. 
Apherèfe. 
Aphéfiens. 
Aphètc. 
.  Aphétes. 
Aphilantropie* 
Aphonie. 
Aphorifme. 
Aphôrif^que. 
Aphofiatin* 
Aphrade. 
Aphrodifias. 
Aphrodifiafme. 
Aphrodiûcnucs» 
Aphrodite. 
Aphron. 
Aphronille. 
Aphronitre* 

îSïartodocoev 

Aphyc. 

Aphyllantes. 

Aphyucoff% 

Aphyte. 

Api.    . 

Kkij 


Apiifter;. 
Afice. 

Apicquotear. 
Apiecer. 
Apiécri  »  iê. 
Apiécrii. 
Apilas. 
Apillatcci 
Api[ia* 
ApincL 
Apiniaulx. 
Apiolc. 
Apios. 
Apiquer. 
Apis. 
Api  ter. 

Aplaigné ,  ée. 
Aplaigncr. 
^  Aplaigncur. 
Aplair. 
Aplani ,  ie. 
Aplanir. 
Aplaniflcmcnt» 
Aplati  «   ie. 
Aplicir. 
Aplacifltemenr. 
Aplatiflbires. 
Aplaudir. 
Apleby. 
Apleitagc, 
Aplcftcr. 
Aplers. 
Aploicr. 
Aplomb* 
Aplome. 
Aplomec 
Aplocomie. 
Aplovoir ,  Aploovoir. 
Apluftrc. 
Apnée. 
Apoa. 

ApobacerîoQ. 
Apobomîes. 
Apocalypfe; 
Apocalyptiques 
Apocharices. 
Apochylicnnc. 
Apocifmof. 
Apocope. 
Apocréos. 
Apocrifiacre 
Apoerouftioue. 
*  A^pocryphc  ,    ifans 

*  Errata  nu  quatrième 

volume, 
Apocyn. 

Apodacrytiquc. 
Apode. 

A^^i<5èiquc.- 

Apodioxis. 

Apodipne. 

Apodytéfioii* 

Apogée. 

Apographc^, 

Ar^mU. 


T   A   B  L   ï. 


Apoier. 

Apoigncr. 

Apointier. 

ApointoUé 

Apoifoner. 

Apokcparmfme. 

Apoliriqac* 

ApollinairCT* 

Apollinarifles. 

Apollodore. 

Apollon 

Apollonide«. 

ApoUonie. 

Apologéciqae. 

Apologifte. 

Apologue. 

Apoltrooi  y  ie.. 

Apoltronir. 

Apolyfe. 

Apomécométric; 

Apomeli. 

Apoméfoftome*. 

Aponiyus. 

Apous. 

Aponar. 

Aponévrographic. 

Aponcvrologie* 

ApODCvrofc. 

AponcvrotiqiMr. 

Aponeyrotomie* 

ApopaKiîc* 

Apôphanketr 

Apoplegmadrmc* 

Apophorètc. 

Apophrhegiïie, . 

A  pop  H  y  ge, 

Apophyrc. 

Apoplcï^qae,  - 

Apoplexie. 

Apopompéc. 

Aporcher. 

Aporc» 

Aporrhaxis. 

Apos. 

Apofccpfîe; 

Apofiopéfc. 

Apofèafie.' 

Apoftafîé ,  ée. 

Apoftafier. 

Apoftat,^Cc; 

Apode ,  éc. 

Apodéme. 

Apoftcr. 

Apodillateur. 

Apoaillc. 

Apodilléy  ée. 

Apofliilcr. 

Apolbs. . 

Apoftoille. 

Apoftofat. . 

Apoftolr. 

ApoftoIicit<îà. 

Apoftolins. 

Apodoiique: 

AppAoliqucmenr. 


Apoflolité. 
Apoflropbe. 
Àpoflropbé ,  ée. 
Apoflropher. 
Apoftropkie. 
Apoftumé^  ée. 
Apoftumcr. 
Apoflactiques* 
Apoceor. 
Apoceyic:». 
Apothème. 
Apothéofe. 
Apochéaue. 
ApothcCe. 
Apothicaire. 
Apothicairerie. 
Apothicaircfle.- 
Apothraufe.. 
Apotome.- 
Apôcre. 
Apotrop^cuSp 
Apoals. 
^Apoyomatlii. 
Apozémc. 
AppaîlLirdir. 
Appanage. 
Appaner. 
Appanfemcnr. 
Apparat. 
Apparaux. 
Apparçonncr. 
Apparc. 
Appareil. 
Appareillé,  éc. 
Appareiller. 
Apparcillenr. 
Appareillcufe. 
Apparemment.. 
Apparence.' 
Apparent,  ente. 
Apparenté  ,,éc.. 
Apparenter, 
Apparefïér.. 
Apparcure. 
Apparié  ,  éc. 
Apparicmcûu 
Apparier.  • 
Appariteur. 
Apparition. 
Apparoir. 
Apparoître. 
Apparonné  ,  éc. 
Appartement. 
Appartenances 
j\pparcenammenc. 
Appartenant.  ,ante. 
Appartenir. 
Apparu ,  uc 
Appas. 
Appât. 
Appâté,  éc. 
Appâter^ 
Apparis. 
AppatilCcr. 
App;iuouacr* 


Aiipiomé,  éé;. 
AppauTii  ,  ie. 
Appauvrir. 
AppauTriflèmcnc;. 
Appeau. 
Appel. 

Appelant,  anccr 
Appelé,  éc. 
Appeler. 
Appellatif. 
Appellatioa.. 
Appelles. 
Appendice. 
Appendre* 
Appendu ,  uc;- 
Appenrade». 
Appens. 
Appenr<f. 

Appeofèr.  ' 

Appentis. 
Appeozcl*. 
Appcrdâ. 
Apperr. 
Apperthéfi. 
Appefanti,  ie.- 
Appefïntir. 
A  pperantiflèmeiit;' 
Appefarr. 
Appétence: 
Appéter. 
Appétibilité. 
Appétidanc,  ante;- 
Appétit. 
.Appeville. 
Appha. 
Apphadana. 
■Appiadé. 
Appiaria.' 
Appidanus. 
Appienne. 
Appipaudér.- 
Appitoy.cr. 
'Applaudi,  ie. 
Applaudir. 
ApplaudrdcmcDt.- 
.Applcâ-. 
Applédorc. 
Appléçé,  éc. 
Applégement.  • 
Appîégcr. 
AppIicablOk 
Application. 
Applique. 
Appliqué  ,'ée;' 
Appliquer. 
Apjîlis. 
Apploier. . 
Apple  it. 
Appoiéc^  Appoié«^ 

ment. 
Appoifur. 
Appoigoy. 
Appoirif. 
Appoinié ,  éè.- 
I  Appoiutcmeticr. 


T    A    B    L    E. 


1^1^ 


ttr. 

tcur. 
ticr. 
tiSér. 
lare. 

âge. 

er. 

ionner. 

,   6c. 

r. 

don. 

if. 

rcr. 

«ndemeot. 

lendcr. 

iateur. 

iacion. 

ié ,  6c. 

:ier. 

lend^,  6c. 

lender. 

lenfion. 

nffncr.- 

idre. 

ici. 

ui/Tage. 

àgemeur. 

agicr. 

i. 

6,  éc. 

er. 

;cur. 

e. 

'oifé,  éc. 

'pifcr. 

Bamus, 

baceur. 

batif ,  ive. 

bacion. 

batricf. 

chant  »  ance. 

chc. 

cYi6  6c. 

cbemcnc. 

cher. 

chier. 

fondi»  ic. 

fondir. 

priance. 

priacion. 

fT\6  ,  ée> 

priemenr. 

prier. 

vifionné,  ée. 

▼ifionncmenc. 

vifîonner. 

Qvandcmcnr. 

uvé,  éc. 

nver. 

zifnation. 


Appui-por. 

Appunettcmeoe» 

Appupen. 

Appuyé,  ée. 

Appuyer. 

Appyoir. 

Apre. 

^prcment. 

Apremonc. 

Après. 

Apres  coup. 

Après'demaxn. 

Aprcs-diné. 

Après-midi. 

Après- foupé. 

Aprcftife. 

Apres  tout. 

Aprcté. 

Aprigliano. 

Aprinfe, 

Aprio. 

Aprife. 

Apri(bn. 

Aprifonncr.. 

AprifTance*' 

Aproifmier.- 

Apron. 

AproHre. 

A  prou/Te. 

Aprozis. 

Apfîde. 

Apt. 

Apte. 

Aptère. 

Aptitude. 

A  pua; 

Apuré ,  et. 

Apuremenr* 

Apurer. 

Apurima. 

Apurwaka. 

Apus. 

Apuyes. 

Apyre. 

Apyrcxie. 

Aqua. 

Aqua^e. 

Aqua  de  palcu 

Aqua  dolce. 

Aquaire. 

Aquala. 

Aqualagna; 

Aqualaque. 

Aquaoivcs. 

Aquapcndentet 

Aquaqua. 

Aquaricns* 

Aquariut. 

Aquataccio. 

Aquatlaue. 

Aquatuico.' 

Aquc. 

Aqueduc. 

Aqucloude* 

Aqucicau, 


Aquerir. 

Aradns. 

Aquette. 

Arafat. 

Aqueillir. 

Arage,  Araire. 

Aqucuï,  cu(e. 

Aragne. 

Aqui. 

Aragon. 

Aquiffny, 
Aquiia. 

Aragonet. 

Ara^uagua. 

Aquila  alba» 

Araigne  de  mcr.r 

Aquilxmo. 

Araignée. 

Aquilant. 

Araigner. 

Aquiléc. 

Arain. 

Aquiléges. 

Araine. 

Aquilices. 

Araingier.- 

Aquilin. . 

Arains. 

Aquilon. 

Araires. 

Aquilondlr 

Araifnier.- 

Aquin*. 

Araifbnn'emenci- 

Aquinâer. 

Araifonner. 

Aquiqoi. 

Aralia. 

Aquis.  ^ 

'  Araliaflrum. 

Aquitain»  aine.- 

Aram. 

Aquitaine. 

Arama. 

Aquiteâeurs. 

Aramaca. 

Aquiter. 

Aramaganu 

Ar. 

Aramava. 

Ara; 

Arambé,  éé;^ 

Arab; 

Arambys. 

Araba. 

Ararae. 

Arabe. 

Aramie. 

Arabefqoes. 

Araminba. 

Arabique. 
Arabifliis. 

Aramique. 

Aramir. 

Arabie. 

Aramont.- 

Arabo. 

Aran. 

!  Araboaten. 

Arana. 

Arabrica. 

Aranas. 

Arabufter. 

Aranata. 

Arabiza.- 

A  rançon. 

Araca* 

Aranda. 

ATacadep; 

Arandés. 

Aracamiri; 

Arandore.' 

Aracan. 

Arane. 

Aracaranga; 

Aranea. 

Aracari. 

Aranios. 

Aïacéens; 

Araniuez. 

Aracena. 

■  Araniwar. 

Aracgtiaram 
Arach. 

Arantciles.- 

Arantia. 

.  Arachidna; 

Araouai. 

Arichnée. 

Arap. 

Arachheolithe. 

Arapabaca;- 

Arachnire. 

Arapède, 

Arachnoïde» 

Araper. 

A'rachofîe. 

Araquil. 

Araciana; 

Araracangai- 

Aracidé 

Arara. 

Aracki 

Ararach. 

Araclea. 

Ararauna.' 

Aracoua. 

Ararcna.' 

Aracuites; 

Arari. 

Aracynthc. 

Aras. 

Arad. 

Arafe. 

A  rade. 

Arafé»  éé.'- 

A  radis. 

Arafcment;- 

Àsadriphe, 

AraTer^' 

Arasji* 

ArafC* 

Arat. 

Arace. 

A  ratées. 

Aratica. 

Aracicupana. 

Aratoire. 

Araca-pinima* 

Aratus. 

Arava. 

Araaco. 

Araale. 

Araunia. 

Arauquef. 

Arauracidcs. 

Ara«^. 

Arauzona. 

Araza. 

Araxai. 

Araze  ou  Aral. 

Arazos. 

Araya. 

Arba. 

Arbace. 


TABLE. 


Arbaces. 

Arbaleftée. 

Arbalcftrille. 

Arbalète. 

Arbalétrier. 

Arbaletrière. 

Arban. 

Arbarine. 

Arbattes. 

Arbe. 

Arbec. 

Arbée. 

Arbelle* 

Arbengian. 

Arbenne. 

Arberg. 

Arbernaigne. 

Arbeuchune* 

Arbi. 

Arbia. 

Arbiens* 

Arbis. 

Arbitrage. 

Arbitraire. 

Arbitrairement. 


Arbitral,  aie. 

Arbitralement. 

Arbitratear. 

Arbitration. 

Arbitre. 

Arbitré»  ée. 

Arbitrer. 

Arbogen. 

Arboie,  Arbrière* 

Arbois. 

Arbolade. 

Arbon. 

Arboré,  ée. 

Arborer. 

Arboribonge. 

Arboriches. 

Arboriqaes. 

Arboufès. 

Arboufîer« 

Arboat. 

Arbre. 

Arbrier. 

Arbrifleau. 

Arbroath. 


Arbroic 

Arbrot. 

Arbroys. 

Arbruiflel. 

Arbua. 

Atbufle. 

Arc. 

Arcachon ,  0tf  At- 

caflon. 
Arcade. 
Arcadi. 
Arcadie. 
Arcadiea,  enne* 
Arcala. 
Arcam. 
Arcan. 
Arcançon. 
Arcane. 
Arcanéc. 
Arcan^î. 
Arcani. 
Arcas. 
ArcafTe. 
Arcaflbal. 


T  O  M  É    TROISIÈME. 
A  A 


Arçhicliancçiier. 

BOUTANT. 

Achichantr^. 

é.&. 

Archichapelain. 

:cr.  . 

Archiconiul. 

oîtrc. 

Archidame. 

'iocnt>he. 

Archidapifcr. 

>leau. 

Archidiaconac. 

Arckidiaconé. 

Archidiacre. 

in. 

Archidona.. 

arrois. 

Archidiuïde. 

ici. 

Archiduc. 

on. 

Archiduché. 
ArchiddchefTe. 

Irc. 

Archiéchanfon. 

u 

Archiépifcopal ,  aie. 

!• 

Archiépifcopac 

Archicr. 

Archiérarque. 

US. 

Archicrc. 

me. 

Archicunuquc. 

Archierclin. 

a. 

Archilc. 

Iropolis. 

Archiloque. 
Archiluth. 

5^: 

je. 

Archimagc. 

2élique. 

Archimaodricac 

Archimandrite. 

c. 

Archimaréchal. 

Archimcde. 

rike. 

Archimimc. 

apelain. 

Archiminiftre. 

ic-No^. 

Archinara* 

. 

ArchtHgcy. 

r. 

A  rch  i  pd  i  A  r  c  hipcl  agc . 

ayc.Arcigayc. 

Archîpclaguc, 

«es. 

AtchiphérafiiEC. 

lis. 

Archipompc, 

lus. 

Archippé. 

«•. 

Archiprcsbytéral,  aie. 

ogie. 

Archiprêtre. 

tiorc. 

Archiprêtré. 

»polis. 

Archipricur. 

• 

Archis. 

e. 

Archiiénéchal 

ic. 

Archifynagogus. 

ot. 

Afchitcdc. 

. 

Archi  tcdlonographc. 

m. 

A  rchi  te€tonograpliic. 

Architcâure, 

éque. 

Architréforicr. 

Atchicis. 

olytc. 

Architrave. 

s. 

Architriclin. 

im^iier. 

ArchicriomphaotCt 

Archives. 

Archiviolc. 

ArchiTiAe. 

Archivolte. 

Archo. 

Archoier. 

Archontat. 

Archonte. 

Archontiques. 

Archous. 

Archure. 

Archytas. 

Arcien. 

Arcieac  »  Arciat. 

Arciiacis. 

Arciilières. 

Arcina. 

Arcines. 

ArciroeiEu 

Arcis. 

ArcifTes. 

Arciuc. 

Arcklov. 

Arco. 

Arcob. 

Arcobriga. 

Arcoicr. 

Arçon. 

Arconéfus. 

Arçonnay. 

Arçonné»  ëc. 

Arconner. 

Arçonneur. 

Arcos. 

Arcoua. 

Arc- rampant. 

Arcs. 

Aréiques. 

Arditide, 

Ardiuni. 

Ardophylax. 

Arébus. 

Arcuacion. 

Arcudia. 

Arcueil. 

Arcy. 

Ardacher. 

Ardagh. 

Ardandes. 

Ardanat. 

Ardart. 

Arda/Tes. 

Ardaflîne. 

ArdaftaiL 

Ardaianc. 


Ardbrac. 

Ardbry. 

Ardcbil. 

Ardée. 

Ardelîon. 

Ardëxnéanach. 

Ardemment. 

Arden. 

Ardenboorg. 

Ardenne. 

Ardent»  ente. 

Arder. 

Ardes. 

Ardefche. 

Ardes- lays» 

Ardefton. 

Ardear% 

Ardey. 

Ardi,  ic. 

Ardières» 

Ardila. 

Ardille. 

Ardillières. 

Ardillon. 

Ardin. 

Ardinachia. 

Ardiftama. 

Ardroore. 

Ardoir  »  Ardre. 

Ardoife. 

Ardoifé,  ic. 

ArdoiAer. 

Ardoifière. 

Ardona. 

Ardone. 

Ardorel. 

Ardofa. 

Ardra. 

Ardragh. 

Ardre. 

Ardres. 

Ardrcflen. 

ArdrofTcn. 

Ards. 

Ardfchirbabcgan. 

Arddin.  - 

Ardflinfcl. 

ArdtuUi. 

Ardu. 

Arduba. 

Ardverd. 

Arduifina. 

Ardure. 

A^dtflbiL 

Are. 


t^4 


TABLE. 


Arcb. 

Arcfbba. 

Arebic»^ 

Arec. 

Aréca. 

Arccka* 

Arecon* 

Ar^c. 

Arcfa^ioa. 

Arcj^cr. 

Arcgocr. 

Arclacins. 

Arcmaros. 

Arcmberg. 

Arembtts. 

Aréna. 

Arenage. 

ArénacioÀ* 

Aréne. 

Aténé,  ée. 

Aréncux,  cufc, 

Arcngcrie. 

Arcnsbcrg. 

Arensbourg. 

Arcnsliaug. 

ArcnfvaMc. 

Arcntshaufcn» 

Aréole. 

Aréomètre.   • 

Aréopage. 

Aréopagilte^ 

Aréoinic. 

Aréoccflonlqac^ 

Aréocique. 

Aréotopotès. 

Arequc. 

Aréquipa. 

Arcr. 

Arcrnc. 

Arcs. 

ArcfcucL 

Arcfgncr. 

Arcfgol. 

ArcCbo. 

Arcs-mciys» 

Arcftc. 

Arcftinga. 

Arctç. 

Aréthule. 

A  relier. 

Arccières. 

Arécologic. 

Aréton 

Arcvatiilo, 

Arcvalo. 

Arcus. 

Arozzo. 

Arfîora. 

Arg. 

Arga. 

Argadcs. 

Arci-lina. 

Arg^is. 

Argalb. 


eufe. 


Argao. 

Arganeaa. 

Arganecce. 

ArgaDC. 

Argaraudaca. 

Argaca. 

Argécs. 

Argeiphontec. 

Argema   ou  Arge« 
mon. 

Argemone. 

Argence. 

Argendal. 

Argens. 

ArgenfoL 

Argent. 

Argenta. 

Argeikac. 

Argentan. 

Argentari  ou  'Afgen^ 
ura. 

ArgQAtaro. 

Argent-double. 

Argenté ,  ée. 

Argentcau. 

Argenceola« 

Argcnter. 

Argenterie. 

Argcnteuil. 

Argenteur. 

Argenté  uz  « 

Argenteres. 

Argentier. 

Argemière.^ 

Argentin,  ÎACf 

Argentina* 

Argentine* 

Argcnto. 

Argcnton. 

Argenton  -  le  -  Châ- 
teau. 

Argenton-l'Églife. 

Argentor. 

Argcntré. 

Argenturp, 

Argcnz. 

Argcus. 

Argian. 

Argi-Bafïî. 

Argic. 

Argien ,  enne* 

Argila. 

Argile. 

Argileux  ,  eufe. 

Argilus. 

Argincufe* 

Argipéens. 

Argiro-CaftfO, 

Argirolithe. 

Argiich. 

Argithca. 

Arglats. 

Argo. 

Argob. 


Argoda. 
Argolidc 

Argon. 

Argonautes. 

Argonne. 

Argoreuz. 

Argos. 

Argofloli. 

Argoté ,  izm 

Argotet. 

Argoadan. 

Argougcs. 

Argouirer* 

Argouiet. 

Atgoufîo. 

Argov. 

Argu. 

Arguda. 

Argue. 

Argué  ,  éc 

Arguenon. 

Arguer. 

Arguez. 

Arguin. 

Argument. 

Argumentant. 

Aigumentateuc 

Argumentât!  F. 

Argumentacioiu 

Argumenter^ 

Argun. 

Argura. 

Aigus. 

Argylc, 
Argynnis. 

Argyrafpides. 

Argylc. 

Argyrippa. 

Argyrite. 

Argyrocomc. 

Argyrodamas. 

Argyrogonie. 

Argyropée. 

Argyruntum» 

Arlion. 

Arhus. 

Aria. 

Ariacc. 

Ariadne. 

Ariadnées. 

Ariancs. 

ArianifmQ. 

Ariano. 

Ariaope- 

Ariailor. 

Arica. 

Aricada. 

Aricarets. 

Aricic. 

Aricine. 

A  ri  cou  ris. 

AriHsïs 

Aride. 


Aridito. 

Aridure. 

Ariefc. 

Ariens. 

Arics. 

Ariette. 

Arignaos* 

Arima. 

Ariman. 

Arimanes. 

Arimantis* 

Arimara. 

Arimarpcs* 

Arimathie» 

Arimoa. 

Arindrato. 

Aringiaa. 

Arioi. 

Arjon. 

Arjona. 

Ariofe* 

Ariode. 

Aripot. 

Aris. 

Arifarun^ 

Arisbe. 

Arifcle. . 

Arife. 

A  rifle. 

Ari«:fta. 

Aridarqu^ 

Ariftcres. 

Arirteri. 

Ariftide. 

Aridippe. 

Ariftobathra. 

Ariilocrarie. 

Ariliocratique. 

Aridocratiqucmem} 

Ariftogiton. 

Arifloloche. 

Arifton. 

Ariftophanc. 

Aridophanéïoa. 

Ariftottc. 

Ariftotelès. 

Ariflotelicien  ,  toM^ 

AriflotelifmCi 

Aridoxène. 

Arircr. 

Arithmancîc 

Arithméticien  «  eoo^ 

Arithmétique. 

Arithmétiqucmeoc» 

Arivoucr. 

Arius. 

Ariza. 

Arkcl. 

Arki. 

A  riant. 

Arlanza. 

Arlaiizon. 

Arlequin. 

Arlcqninadt. 

Ariti. 


TABLE. 


:one. 


XXX» 


Armot. 

Armoyc. 

Armure. 

Armurier. 

Armus. 

Armuyden. 

Arna. 

Arnaelofle. 

Arnaldiftcs. 

Arnaltou. 

Arnabo. 

Arnan.  Arvaa. 

Arnat-Ia  Porte. 

Arnaud. 

Arnauder. 

Arnauld* 

A  maures. 

Arnay-le-Duc. 

Arnc. 

Arneaf. 

Arncbourg   ou.  Ame- 

bcre. 
Arncdo. 
Arnem. 
Arncs. 
Arneftcyn. 
Aruchcim. 
Arnhufen. 
Arnique. 
Arnifla. 
Aruo. 
Amode. 
Arnon. 
Arnooa. 
Arnfbocke. 
Arnfbourg. 
Arnsheim. 
Arnftadc 
Arntféc. 

A  robe  ou  Arrobe. 
A  roche. 
A  roc. 
Aroér. 
Aroille. 
Aromaïa. 
Aromate. 
Aromatique. 
Aromacilation. 
Aromatiré,  ée. 
Aromatifer. 
Aromatite. 
Arompo. 
Aron. 
Aronches. 
Arondc. 
Arondcl  ou  Arroin- 

dcl. 
Arondelicre. 
Arondellc. 
Arondclies  de  mer. 
Arondon. 
Aronc. 
Aronifte. 
Arool. 
Arop* 


Aropli. 

Arolbay. 

Arofcn. 

Arot  &  Maroc. 

Arotéres. 

Arotcs. 

Arouaife.  . 

Aroutns. 

Arouaques. 

Aroue. 

Arougheum. 

Aroums. 

Arouniara. 

Arourc. 

AroufTes. 

Aroucer. 

Aroy. 

Arpa. 

Arpade. 

Arpaje. 

Arpaja. 

Arpailleur. 

Arpajon. 

Arpandc» 

ArpaCou. 

Arpe. 

Arpégé ,  éc. 

Arpégemenc. 

Arpéger. 

Arpémio. 

Arpens. 

Arpensdes  Allus. 

Arpenr. 

Arpentage. 

Arpenté,  éc. 

Arpenter. 

Arpenteur. 

Arpcnteufe. 

Arpentras. 

Arphad. 

Arphafacéens^ 

Arpi. 

Arpino. 

Arqua. 

Arquabot. 

Arquata. 

Arquacule. 

Arqué,  ée. 

Arquebufade. 

Arquebufe. 

Arquebufé  ,  ée» 

Arqucbufer. 

Arqucbuferic. 

Arqucbufier. 

Arquemie. 

Arquemien. 

Arquenay. 

Arquer. 

Arquerage. 

Arques. 

Arquée. 

Arqui. 

Arquico, 

Arra. 

Arraché»  éc. 


i(Î5 

\  Arrachement. 
Arrachc-pcilii. 
Arrache-pié. 
Arracher. 
Arracheufe. 
Arrachis. 
Arrachifes* 
Arrades. 
Arrafler 

Arrageois»  oife. 
Arraicr. 
Arraignier. 
Arrainier. 
Arraiour. 
Arraifonner. 
Arramé,  ée. 
Arramer. 
Arramie. 
Arramier. 
Arramine. 
Arran  ou  Arrec. 
ArrançonnemenCi 
Arrancy. 
Arrangé,  ée. 
Arrangemcnu 
Arranger. 
Arraper. 
Arras. 
Arrata. 
Arratel. 
Arracs. 
Arrayé. 
Arre. 

Arreanche. 
Arrecibo. 
Arrécr. 
Arrender* 
Arrener. 
Arrencé,  ée« 
Arrencemenu 
Arrencer. 
Arrcon. 
Arrephories. 
Arrérages. 
Arrcgier. 
Arrêt. 
Arrêté. 
Arrête-bœuf. 
Arrêter. 
Arrêi:ftc. 
Arreyragcich. 
Arrha. 
Arrhabon. 
Arrhaboanaircs. 
Arrhade. 
Aarrhapa. 
Arrhé,  ée. 
Arrhemenc  0tf  Anhar* 

rement. 
Arrhcr. 
Arrhes. 
Arrhufen, 
Arriana. 
Arrichion.      ' 
Arriàrc. 

Ll 


z66 

Arriéré ,  éc. 

Arrièrc-ban. 

Arrière- bec. 

Arriére  bouche* 

Arrierc*boanquc- 

Arrière' cap  ce. 

Arrière- cauiion. 

Arrière- change» 

Ariière -corps. 

Arrière-cour. 

Arrière- demi -fî!c. 

Arrière  faix. 

Arrière-fermier. 

Arrière- fief. 

Arrière- fleur 

Arrière- fou  agicr. 

Arrière-garant. 

Arrièrc-gardi. 

Arrière  ligne. 

Arrièrc-maiii. 

Arrière-neveu. 

Arrière- panage, 

Atrjèrc-pctjcc'filie. 

Arrière  petit  Sis. 

Anièrc-pct  It-  neveu. 

Arrière  poiiK^ 

Arriérer. 

Arrière -rang. 

Artic^c-rairon. 

Arnère-vadal. 

Arriérc-vouiTurCf 

Airrmagc* 

Arrimé  ,  ée. 

Arrimer. 

Arrimeur. 

Arriphé. 

Arrifé,  éc. 

Arrifer. 

Arriie. 

Arrivage. 

Arrive. 

Arrivé,  ce. 

Arrivée. 

Arriver. 

Arrive-tour. 

Arroche. 

Arroé. 

Arrogammenc. 

Arrogance. 

Arrogant,  ante. 

Arroge. 

Arroger. 

Arroi. 

Arrois 

Arron. 

Arrondi. 

Arrondir. 

ArrondifTemcnt. 

Arrofagc. 

Arrofé ,  éc. 

Airofemcnt. 

Arrofer, 

Arrofoir. 

Arrou. 

Arroucer. 


TABLE. 


Arroux. 

Arroy. 

Arrugis. 

Ars. 

Arfa. 

Arfacia. 

Arfacidcs. 

Atfago. 

Arfamas. 

Ar(amètes. 

Arfa  ne. 

Arfaneck. 

Arfat 

Arfy.   ^ 

Arfccmènc. 

Ar^chm. 

Arfchor. 

Arfcgaye. 

Arfcn. 

Arfcnal. 

Arfcnic. 

Arfenical ,  aie. 

Arfenotelic. 

Arfcure. 

Arfin. 

Arlînc. 

Atiingan. 

Arfînoé. 

Arfoir. 

Atfoli. 

Arfon. 

ArfuiFo. 

Art. 

Arta. 

Artabe. 

Arcacana. 

Artacc. 

Artaccon. 

Artamène. 

Attamis. 

Artana. 

Artanes. 

Artaniffa. 

Artannes. 

Artaxate. 

Artaxcrxès. 

Artemis. 

Artemife. 

Artemifîcs. 

Artemifîus. 

Artcmita. 

Artemon. 

Artcmoniens. 

Artenac. 

Artenay. 

Artenna. 

Arter. 

Artériaquc. 

Artériel  ,  elle. 

Artériographie. 

Artériorogic. 

Artériopituiteux. 

Artériotomic. 

Artéfien,  cnnc. 

Arcezé. 


Arthedon. 

Arthez. 

Arthi. 

Arthritique. 

Arthrolie. 

Arthrofe. 

Arihichauf. 

Article. 

Articulaire. 

Articulation. 

Articule,  ée. 

Articuler. 

Articulicremenr. 

Articn. 

Articr. 

Artifice. 

Artificiel ,  elle. 

Artificiellement. 

Artificier. 

Ariificicufement. 

Artificieux,  eufc. 

Artigula. 

Artillé ,  ée. 

Artiller. 

Arûllerie. 

Artilleur. 

Artilleux. 

Artillier. 

Artimon. 

Artimpafa. 

Artifan. 

Artifane. 

Artifien. 

Artifino. 

Artifon. 

Artifte. 

Artiftcmcnt. 

Artois. 

Artolirhos. 

Artomagan. 

Artomc. 

Artotyritcs. 

Artre. 

Artron. 

Arts. 

Artuit. 

Artzbourg* 

Artzibure. 

Aru. 

Arva  ou   Arva. 

Arvale. 

Arvales. 

Arvan. 

Arubodi. 

Arudis. 

Aive. 

Arveris. 

Arvcrr. 

Arvicito. 

Arum. 

Arumatie. 

Arun. 

Arunar-fiord. 

Arunticès. 

Aryout» 


Anirc. 

Arufpicc. 

Arufpicinc* 

Arvangen. 

Arvaques. 

Arv^charis. 

Atv/cyler. 

Ary-aryténoïdien 

Arycanda. 

Aryes. 

ArytenoéDliglociç 

Aryténoïdes. 

Ary:cpoïdicnne$. 

Aryténoïdieos. 

Arythemc. 

Arzée. 

Arzégagc. 

Arzcl. 

Arzenza. 

Aizes. 

Arzile. 

Arzinghan. 

Arzna. 

Arzus. 

/^rz. 

Afabon. 

Afad-Abad. 

Afagcn. 

Afagi. 

Aiàma. 

Afamar. 

Afaminthe. 

Afan. 

Afanamara. 

Afapes. 

Afaph. 

Afaramel. 

Afarine. 

A  (arum. 

Afafcr. 

Afafon-Thamir. 

Afavorcr. 

Afbaméc. 

Albaniquet. 

Albdie. 

Albcdes. 

Albin. 

Albotus. 

Afburton. 

Afca. 

Afcagne. 

Afcain. 

Afcalabos. 

Afcalaphc. 

Afcalon. 

Afcaloiiite. 

Afcance. 

Afcanie. 

Afcanius. 

Alcaridcs. 

Afcbarat. 

Afcendant ,  ance. 

Afcendrc. 

Afcenfion. 

ATcenfioncUc. 


TABLE. 


»(57 


e. 

Afille. 

Afîma. 

le. 

Afioaire. 

:oboarg. 

Afînaria. 

:n. 

Afinac. 

irkiB. 

Afine. 

delazouche. 

Afîné. 

Afînius  PoUio. 

0. 

s. 

Asjogam. 
Afion-Gabcr. 

s. 

Afifia. 

:ben. 

Askaloces. 

un. 

Askcm  kalcfi. 

unin. 

Askcpc. 

, 

Askcr-Morkcmc. 

a. 

Askcrfund. 

Askith. 

Askrig. 

AHani. 

Aflapar. 

Allonnc. 

• 

Afmcrc. 

Afmirécs. 

de. 

Afmodée. 

s. 

Afmonécns. 

s. 

Afna. 

dore. 

Afnirl. 

»itcs. 

Afoagicr ,  Afouagicr 

itcs  ou  Afco- 

Afochis. 

ces. 

Afodcs. 

Afola. 

Afolo. 

Afonc. 

Afopc. 

;s. 

Afoph. 

Afopo. 

Afopus. 

Afor. 

, 

Aforbir 

, 

A  (oreiller. 

Aforo. 

Afos. 

A  forer. 

Afouagemcnt. 

, 

Afoupcr. 

Afp. 

Afpa. 

Afpabota. 

Atpalath. 

da. 

, 

Afpalarhia. 

Tcb. 

Afpalarhis. 

A(parage. 
Alpalic. 

A{>c. 

Afpcch  ou  AfpcA. 

Afped. 

Atpcndus. 

Afpcr. 

Afptficn. 

Afpergc. 
A(pcrgc  ,  éc. 
Afpcrgcr. 
Alpcrgcs. 

Afpcriré. 
Afpcrofa. 

AfperfioQ. 

Afperfoir. 

Arpéiule. 

A(phallon. 

AQ>balice. 

Afpbalre. 

A(phaicice  ou  Àfpbal- 

cide. 
A(pbar. 
A(phodéIe. 
Afi)hodéIodes. 
Alphyxic. 
Afpic. 
Afpido. 

A(piranc«  aiite. 
Au>iracion. 
Afpiré,  ée. 
Au)ircr. 
Afpis. 
Afpitbra 
Afplc. 
Afpledon. 
A  (porc. 
AJporcer, 
AU)ra. 
A(pre. 
A(prédo, 
Afprcflc. 
Ai  pi  été. 
A(prcur. 
A(pro. 
A(propici. 
A(propotamo. 
Alrob. 
Alla. 
Aflabin. 
Ailadc. 
AflaF. 
AfTafi. 
AHagir. 
Adànuaye. 
Aflaillanc. 
Aflaillie. 
AiFaillir. 
Allainemenr. 
Ad'aifonné,  ée. 
Anaifonnemenc. 
Adaifonner. 
Aflaki. 
Alfamble. 
Airamblemenc. 
AlFample. 
ArTancalé. 
AfTancbiur 
AiFangonné. 
Alfapanik. 
Afiapara. 
Alfardre. 
AlFaron. 
Allias- bafG. 
AilafTiQ. 
AnatTioac. 
Afiaflineinenr» 
Allaffiner. 
Ailacion. 


AfTaraDter. 

A/Iauier. 

AHavourer. 

Aïïauc. 

Adaovagir. 

Adazoé. 

Affche. 

AfTc. 

A/Ieau. 

Aflcché,  éc. 

AlFechcr. 

Anccuracion. 

AtTccution. 

A/Tcd-Abad. 

AfTedi. 

AlTedim. 

Afl'cc. 

AHéeur. 

AlTcgnée. 

Aflcgrifer. 

Afrcffuranche. 

Afieille. 

Aire-lc  Bcrangcr* 

Ané'Ic'Boifnc. 

Airé-îe-Riboul, 

Afrcmblagci^ 

AfTcmblé.  éc, 

Allemblée. 

Aflemblcmeat. 

AHcmbler. 

Aïlembleur. 

A/Tcn. 

A/Tcné,  éc, 

Affenedc. 

Anener. 

Allcnne. 

AfTentaceur. 

AiTcos. 

A/rencemcDi:. 

AITcnz. 

Adcoir. 

Affcr. 

Aflcra. 

ArTcral. 

Arterbc. 

Aircremcnt* 

Artcrcr. 

AfTcrim. 

Arterificr. 

AiTcrmcnter» 

Artertcr. 

Affcrcion. 

Ancrcivcmcnc. 

A/lcrvi,  ic. 

Aflcrvir. 

A  «les. 

Aflcflcur. 

Aircflîr. 

AfTéLeir-mans» 

Ailevicr. 

Aflcurcmcnt, 

AiTeureoter. 

Affeurcté, 

Aflcycr. 

Aflcz. 

Llij 


t6$ 

Afficher. 

AffidécDS. 

AflUdenr. 

Alfida»  ue. 

Affiduité. 

Affidumenc 

Affie. 

Afliftte. 

Affiégé,  éc. 

AfllégeaDC^  ance. 

AfTiéger. 

Affîenne. 

Affientc. 

Afliencifte. 

Adîene. 

Affietcée* 

Affîgaance. 

A  (lignât. 

Aflîgnation. 

AAîgne. 

Afligné  ,  ^c. 

AdîgDcr. 

AffiT. 

Affîmilacion. 

Affimilé  ,  éc. 

Affimiler. 

Adiminier. 

Affinibouls. 

Aiïinic. 

Adiiioys. 

Aflis ,  ifc. 

Aflifc. 

Adifîagc. 

Affî  (lance. 

Afli'lant ,  ante. 

A(Gllé,  ée. 

A(ri(lcr. 

Affo. 

AfToager. 

AfT.iciation. 

A(rocié,  éc. 

AfTocicr. 

Aiîociété. 

Ado^uc. 

AfToicc  de  Marie. 

Affolé ,  ée. 

Adblcir. 

Airoler. 

Adomanglic. 

Adomme  ,  ée. 

A  (Tomme  r. 

AfTommoir. 

AiTompcion, 

Adonah. 

Adondrer. 

Adbnnance. 

Adonne. 

Adbnnycr. 

/  Adbrbir.        •" 
Adbréc-hund. 
Adbner. 
Adbni ,  ie. 
Adbrtiment. 
Aflbrtir. 


TABLE. 


AdortifTanc»  ance. 

AiFos. 

Adodé. 

Adbcé,  ée. 

Adbcemenc. 

AiToter. 

AfTouagcmeac. 

Adbuffir. 

Adoupemenc. 

AfToupi,  ie. 

A(roupir. 

A(roupidanc«  ante. 

A(roupidement. 

A(roopli  j  ie. 

Affofiplit. 

Alfourdi,  ie. 

Adburdir. 

Adourou. 

A.douvagcr ,  AffosL- 

Adouvi ,  le. 
Adouvir. 
Adouvi  dément. 
A(1eurus. 
Adujetci,  ie. 
Adu]cttir. 

I  Adajcccifrant,ante. 
AlFujcttiiTemenc. 
I  Ad'ur. 
Adîirance. 
Adure. 
AiTuré ,  ée. 
Adiirément. 
AlHirer. 
Adurccte. 
Adureur. 
Aduûnat. 
Alfyin. 
Adyrie. 
Adyricns. 
Alla. 
Aitabale. 
Aftabar. 
Aftaccs. 
Albchar. 
Adacoiithe. 
Adacus. 
AdsA'oit. 
Adagoa. 
Aftainerie. 
Aftapa. 
Aftarac. 
Allaroch. 
Aflarorhiccs. 
A(lathicns. 
Adchcikan. 
Aftelebc. 
Aftclle. 
After. 
Aderabat. 
Artcric. 
Afterion. 
Aderipholc. 
Afteriûince. 
Aftérifme. 


Aftéri(]9ue» 
Aftero'ide. 
Aftefan. 
Aftetlan. 
Aflhmatique. 
Afthme. 
Afthmé. 
Afti. 
Aftiages. 
Aftianax. 
Aftic. 
Aftier. 
Aftile. 
AfHllé. 
Aftinc. 
A(bingcs. 
Aflipalic. 
Adomcs. 
Aftonné. 
Aftorga. 
Aftou. 
Aftour. 
Aftracan. 
Aftragalr. 
Adragalcïdc. 
A(lragaIomaucie. 
A  (Il  al,  aie. 
Adrantia. 
Aftre. 
AHrée. 
Aftrcindre. 
Aftrcint  ,  cintc. 
Adréus. 
Adridbion. 
Adringcnt  y  ente. 
Aftroice. 
Aftrolable. 
Aftrologie. 
Adrologien. 
Adrologique. 
Adrologue. 
Adronome. 
Adronomie. 
Adronomique. 
Adropole. 
Adruno. 
Aducc. 
Adura. 
Adurie    ou 
Aduries. 
Adynomcs. 
Adyra. 
Afuga. 
Afugcn. 
Adure. 
A(lymetrie. 
Afymptote. 
A(ymptocique. 
Afyndeccun. 
Aca. 

Atabalippa. 
Acabulc. 
Atac. 
Atacama. 
Acache. 


Atad. 

AtahïD. 

Ataigne ,  Atayne. 

Arain. 

Ataincr,  Artayncr- 

Acala. 

Atalava. 

Atalenter. 

A»iigato. 

Atanaire.  ^ 

Acant. 

A  tapir. 

Atarazie. 

Atargier,   Atargcr. 

Ataroth. 

Atavcrncr. 

Acavillos. 

Ataxie. 

Acché. 

Acé. 

Atebras. 

Atelier. 

AfcIIa. 

AtcUancs. 

Atéma-doulet. 

Aténa. 

Atcnanche. 

Atergads. 

Acerment. 

Atermer. 

Atcrminement. 

Atermoiement. 

Atermoyé. 

Atermoyer. 

Aterrir. 

Atcdar. 

Athacb. 

Atbalante. 

Athalie. 

Athamanie. 

Athamas. 

Athanate. 

Athanor. 

Achar. 

Achdora. 

Athée. 

Athéifme. 

Atheling. 

Atheldaa* 

Aihenay. 

Athénée. 

Athcnées. 

Athènes. 

Athénien»  enne. 

Athcnri. 

Atherina. 

Athéromateux  j  eufc. 

Athérome. 

Atherfata. 

Athie. 

Ath's. 

Athlanre. 

Athlète. 

Athlétique. 

Athlonc. 


»• 

Atricvcr. 

ion. 

Atrium. 

rphere. 

Atrobamcnt. 

:ns. 

Atroce. 

Atrocité. 

Atropaicne. 

Atrophie. 

Atropos. 

ie» 

Attablé .  ée. 

• 

Attabler. 

Attache. 

Attaché ,  ée. 

1. 

Aiuchement. 

'• 

Attacher. 

Atrachcufe. 

Atragen. 

Attagne. 

Atcaindre. 

,éc- 

Attaineux. 

Atcale. 

icnt. 

Attalie. 

eu. 

Attaquant. 

,. 

Attaque. 

». 

Attaqué,  ée. 

Ldc. 

Attaquer. 

ides. 

Artargeafîoii. 

.que« 

Attaynement. 

Attcdicr. 

Attéfit. 

i. 

Atteindre. 

Jan. 

Atteint,  cintc. 

t. 

Atteinte. 

Attebaba-Arachnoï- 

frac, 
ftc. 

de. 
Attelage. 
Attelé,  ée. 

•• 

Atteler. 

é  ,  Atorny. 

Attelle. 
Atteloire. 

&  A  travers. 
:olt. 

Attemprefé. 

Attenance* 

;ia. 

Attenant,  ante. 

oareiTe. 
né,  éc. 

Attendance. 
Attendant. 

Attendorn. 

ner. 

Attendre. 

nachakes. 

Attendri ,  ie. 
Attendrir. 

ilaire* 

AttendrifTant ,  ante. 

ilc. 

Attendri  dément. 

tylis. 
icncaire. 

Attendu ,  ue. 

Attendue. 

ailler. 

Attene. 

Attené. 

Attcnérir,  Atenurir. 

»aces. 

Attcnir. 

, 

Attenaut. 

cr. 

Attentatoire. 

Attente. 

icr. 

Attenté,   ée. 

unie. 

Attenter. 

es. 

Attentif,  ivc. 

, 

Attention. 

r. 

Attentivement. 

TABLE. 

Atténuant. 

Atténuation, 

Atténué,  ée. 

Atténuer. 

Aiicny. 

Atieri,  îc. 

Atterrage. 

Atterré,  ée. 

Aitcirer. 

Atteriflemcnc 

Attentée. 

Attdtant. 

Atteftation. 

Attefté .  éc. 

Atteftcr. 

Attia. 

Attichy. 

Atticiime. 

Atticurges. 

Atticus. 

Attie. 

Attiédir. 

Attiediflement. 

Att  f  ,  éc. 

Attirer. 

Attifcl. 

Attjgny. 

Attigoyancains. 

Attifa. 

Attilur. 

Attingans. 

Attingir. 

Attinguacu  -  cama- 

cu. 
Atrinteier. 
Atrique. 
Attiquet. 
Attirajjtc. 
Attirail. 
Attiraiit ,  ante. 
Attiré  ,  éc. 
Attirer. 
Attifé ,  ée. 
Attifer. 
Attifonnier. 
Attitré,  ée. 
Attitrer. 
Attitude. 
Attlas. 
Attock. 
Attolons. 
Attombifîear 
Actornemctit. 
Attouchement.^ 
Accoucher, 
Attournance 
Açtadif    ive. 
Attrait  on. 
Aicratlionnaire* 
Attraire^ 
AttrairefTe. 
Attrait. 
Attrait ,  aitc. 
Attraittier* 
Attrape. 


1^9 


j  Attrapé ,  éc. 

I  Attrape-mouche. 

i  Attraper. 

Attrapeur. 

Attrapcufe. 

Attrapoirc. 

Attrayanr ,  ante. 

Attrempance. 

Attrcmpé ,  ée, 

Artrcnipécmcnt, 

Aï  trempe  ment. 

Attrcmpcr. 

Attribué  *  éc. 

Attribuer. 

Attribut. 

Attributif,  ire. 

Attriftant,  ante» 

Attrifté  .  ée. 

Airrifter. 

Attritioh. 

Attritionnaire. 

Attro/ïcr. 

Attroupé,  éc 

Attroupement.  - 

Attrouper. 

Attuaircs. 

Attund. 

Attufa. 

Atued. 

Atuifcr,  Atutécf. 

Atureb. 

Atys. 

Au. 

Ava. 

Avabic. 

Avaccari. 

Avachi ,  ie. 

Avachir. 

Ava^e. 

Availles. 

Aval. 

Avalt^. 

Avalatfon. 

Avalanche  »   Ati* 
lange. 

Avalé ,  ée. 

Avaler. 

A  valeur. 

Avalics. 

Avallée. 

A  va  loir. 

Av?loire. 

Avalois. 
'  Avaloiu 

Avaluemcnt; 

Avaiure. 

Avanaze. 

Avance. 

Avancé. 

Avancé,  ée. 

Avancement. 

Avancer. 

Avanceur. 

Av.  nche. 

AvaLcier. 


270 

Avaaic. 

Avant. 

Avantage. 

Avantagé  9  ée. 

Avantager. 

Avantageufemenc 

Avantageux ,  eufe. 

Avarit-bataillc. 

Avant-bec. 

Avant-bras. 

Avant  -  chemin  cou- 
ve, t. 

Avant-cœur. 

Avant-corps. 

Avant  cour. 

Avant.courcur. 

Avant  councrc. 

Avant-dur.ci ,  icrc. 

Avant-Duc. 

Avant-fairc  droit. 

Avant-fofTé. 

A  vant  garde. 

Avant  goût. 

Avînt-hier. 

Avantin. 

Avant-logis. 

Avant-main. 

Avant- mur. 

Avant- nef. 

Avant-parlicr. 

Avant-part. 

Avant  pèche. 

Avant-pied. 

Avant-pieu. 

Avant-propos. 

Ava?it  Quart. 

Avaiit-lccne. 

Avant- Seigneur. 

Avant-terre. 

Avant-toit. 

Avant-train. 

Avant-veille. 

Avant  vent. 

Avare. 

Avarie. 

Avarice. 

Avaricicux,  eufe. 

Avarie. 

Avarié ,  ée. 

Avaris. 

Avarites  on  Avares. 

Avafte. 

/vau  Tcau. 

Avaai  la-Villc. 

Anbadc. 

Aubaine. 

Aubain. 

Aubainagc. 

Aubninc. 

Auhaincce ,  Aubanie  » 
Aubanité. 

Auban. 

Aubaïade. 

^ub^. 

Aubcjois. 


TABLE. 


Aubclede. 

Aubelièrc. 

Aubeaas. 

Aubenton. 

Aubcpin. 

Aubépine. 

Aubère. 

Auberge. 

Aubergine. 

Aubcrgirtc. 

Aubcrrgion. 

Aubcroche. 

Aubcron. 

Aubcronnicrc. 

Aubcrvillicrs. 

Anbeflin. 

Aubcterre. 

Aubctte. 

Aubi.r. 

Aubicres. 

Aubict. 

Aubifoin. 

Aubignac. 

Aubignan. 

Aubignc. 

Aubigny. 

Aubigny-le-Comtc. 

Aubin. 

Aubinct. 

Aubonne. 

Aubor. 

Aubours. 

Aubrac. 

Aubraie. 

Aubrier. 

Aubun. 

AubufTon. 

Auc. 

Auçagurel. 

Aucanville. 

Aucertain. 

Aucques. 

Aucquettes. 

Audlorifîe. 

Aucube ,  Aucuble. 

Aucun  «  une. 

Aucune  fois. 

Aucunement. 

Audace. 

Audacieufement. 

Audacieux  j  eufe. 

Aude. 

Audena. 

Audedemenc. 

Audience. 

Audiencier. 

Audiens. 

Audicrne. 

Auditeur. 

Auditif,  ive. 

Audition. 

Auditoire. 

Audorf. 

Ayt  ou  Avt  Maria, 

Avec. 


Avccquc. 

Avedait,  Avedint. 

Avcdicr. 

Avéemeoc. 

Avécr. 

Avcin. 

A'veindre. 
,  Aveint ,  cinte. 
!  Avezro. 

Aveïrou. 

Avel. 

Avelancde. 

Avelets. 

Aveline. 

Avelinier. 

Avella. 

Avellino. 

Aven, 

Avcnage. 

Avenance. 

Avenanment. 

Avenant,  ante. 

Avenanrement. 

Avenanter  ,  Avcnan- 
tir. 

Avenantour. 

Avenaument. 

Avenay. 

Avenchc. 

Avènement. 

Avenier. 

Aveniers. 

Avenir. 

Avcnr. 

Avcntin. 

Aventure. 

Aventuré  ,  éc. 

Aventurer. 

Avcnturcufcment. 

Aventureux,  eufe. 

Aventurier. 

Aventurière. 
Aventurine. 
Avenu ,  ue. 
Avenue. 
Aver. 
Avéra. 
Average. 
Avérât. 
Averdupois. 
Avéré,  ée. 
Avérer. 
Averch. 
Averne. 
Averrunques. 
Avers. 
Averfion. 
Averti ,  ic. 
Avertin. 
Avertineux. 
Avertir. 
AvcrtifTement. 
Avertificur. 
I  Aves. 


Ave  fa. 

Avefne. 

AverBes-le-Comtet 

AfcfpremcQt. 

Avcy>rcr. 

Avc(pry. 

Avcrfé. 

Avcttc. 

Aveu. 

Avcuro^Avncr. 

Av<:uglc. 

Aveuglé ,  ée. 

Aveuglement. 

Aveugler. 

Avcugleite. 

Aveiile. 

Avcurdre. 

Avcarc. 

Avcraras. 

Au  fente. 

Au  ferrant. 

Auftay. 

Auffcirtrure. 

Au^dena. 

Aufina. 

Aufnay. 

Augala. 

Augans. 

Augarde. 

Augarran. 

Auge. 

Auge. 

Augcac. 

Augce. 

Augélot. 

Auget. 

Augian. 

Augias. 

Augiles. 

Augites. 

Augment. 

Augmentatif,  ivc. 

Augmentation. 

Augmenté  ,  éc. 

Augmenter. 

Augmcnteur. 

Augmignon. 

Augnon. 

Augsbourg. 

Augrs. 

Augurai,  aie. 

Augure. 

Auguré,  ée. 

Augurcllus. 

Augurer. 

Augufta. 

Auguftairc. 

Auguftal. 

Auguftales. 

Augufteberg. 

Auguftc. 

Auguftin. 

Augufline. 

AugufHniens. 

Auguflins. 


:opoIi$. 

Aulof. 

tow. 

Aulonzt. 

Auloc. 

>. 

Aulps. 

c. 

Aulu-Gclle. 

Aululaire. 

ncnr. 

Aumagne. 

é. 

AumaïUcs. 

icr. 

Aumaire. 

30. 

Aumale. 

onet. 

Aumé. 

anois ,  oife. 

Aumc<î. 

Aumogîîc. 

'ucntécs. 

Aumône. 

ie. 

Anmoné  ,  éc 

Aumôncr. 

ëmenc. 

Aumoncric 

r. 

Aumônier,  icre. 

s. 

Aumonnic. 

nné,  ée. 

Aumofnière. 

DDcr. 

AumulTc. 

QS. 

Aumullette. 

Aunagc. 

,  ^c. 

Aunaic. 

>• 

Aunaux. 

, 

Aune. 

, 

Aune  ,  ée. 

rd*hui. 

Auncau. 

[rina. 

Aunée. 

Auncr. 

1. 

Auncuil. 

iDcmenc. 

Auncur. 

iner. 

Auniel. 

A  unis. 

Auncein. 

,  ^c. 

AvocafTcr. 

neot. 

AvocafTic. 

, 

Avocat. 

n. 

Avocatoirc, 

3. 

Avocette. 

:c. 

Avoé. 

lié,  éc. 

Avoeftre  ,  AvoulJrc 

Ilcmcnt. 

Avogafîe. 

lier. 

Avoier. 

Ilcur. 

Avoine. 

s. 

Avoine  &   les  Com- 

gc. 

munauz. 

,  éc. 

Avoir. 

r. 

Avoife. 

s. 

Avoifîe. 

ir. 

Avoifîné  ,  ée. 

nd. 

Avoifîner. 

[s. 

Avola. 

as. 

Avolé. 

les. 

Avon. 

ie. 

Avorté,  éc. 

lie. 

Avortcmenr. 

:es. 

Avorter. 

Avorton. 

ie« 

Avorcurc. 

:,  Au  lit. 

Avot. 

uis. 

Avoué. 

ire. 

Avouer. 

liciers. 

Avouerie. 

y. 

Avougletc. 

TABLE. 

Avoutre ,  Avouêcre. 
Avoutrie. 
Avoyement. 
Avoyer. 
Auparavant. 
Aupouls. 
^  Auprès. 
Aura. 
Auracli. 
Auradour  -  Saint-^ 

Goncft. 
Auran. 
^vranches. 
Avranchin. 
Auraric. 
Avrate. 
Auray. 

Auraz<er-Zcb. 
Aure. 
Avre. 

Aurea  A/exandrina, 
Aurcgne. 
Aureiilé. 
Aurrillon. 
Auréiie. 
Aurclinne. 
Auieliopoiis. 
Aurens-Abad. 
Auréole. 
Auribat. 
Aurichiilar. 
Aurick. 
Auriculaire. 
Aurignac. 
Aurisny. 
Avril. 
Aurilla. 
Aurillac. 
Aurillade. 
Aurillage. 
Aurilieuz. 
Auriol. 
Auriole. 
Auripeau. 
Auritina. 
Aurochs. 
Auron. 
Auronne. 
Auronzo. 
Aurore. 
Aufperg, 

Aurum  muficum. 
Anfch. 
Aufe. 

Aufement ,  AuCne. 
Aufen. 
Auferon. 
Aufes. 
AuHtidc. 
Aufmonier. 
Aufon. 
Aufones. 
Aufonic. 
I  Aufpicc. 


*7* 

Au^,.^ 

Aunière. 

Auilîg. 

Aufli  tôt. 

Aullon. 

Auft. 

Auièçr. 

Auflére. 

Auitërement. 

Auftérité. 

Auflcrîiiz. 

Auîtor. 

Auftial  ,  al:. 

Auitraii:. 

Auitrcquc. 

Auran. 

Autant. 

Autel. 

Aiuclage,  Autclaigc. 

Auccnve. 

Aurtur. 

Authenticité. 

Aurhcntiqiic. 

Authentiqué,  éc. 

Aurhenriquer. 

Aurhion. 

Aurhon. 

Auticr. 

Autime. 

Autoccphalc. 

Au  OLhtone. 

Auto-da  fé. 

Au-ographc. 

Autoleon. 

Autolycus. 

Automate. 

Automatic. 

Automatique. 

Automatisme. 

Automnal ,  aie. 

Automne. 

Auton. 

Autoninc. 

Autonoé. 

Autonome. 

Autonome. 

Autonomie. 

Autopfîe. 

Autonfarion. 

Autorifé  ,  ée. 

Autorifer. 

Autorité. 

Autour. 

Autourferic. 

Autourfîer. 

Au  travers. 

Autre. 

Autrefois. 

Autre-  hier. 

Autrement. 

Autreparc. 

Autrefche. 

Autre(î. 

Autretant. 

Autretcl. 


17» 

Autriche. 

Auiiivliîcn  ,  cnn'j. 
Auci  uche. 
Autruche  volante. 

Aucruchier* 

Aurrui. 

Autruyc. 

Aucun. 

Auruuois. 

Av/. 

Auvc. 

Awen  More. 

Auveot. 

Auvergnats. 

Auvergne. 

Auvernat. 

Auvcrs. 

Auvefque. 

Avet. 

Auvilars. 

Avufte  ou  Ajafte. 

Auzerre. 

Anxerrois. 

Auxcfc. 

Auxélîe. 

Auxiliaire. 

Auxir. 

Auxo. 

Auxois* 

Auxonne. 

Auxy-lc- Château, 

Auzance. 

Auzat. 

Auzelle. 

Auzon. 

Auzoucc. 

Auzour. 

Auzuba. 

Ax. 

Axaguas. 

Axarafe. 

Axbridge» 

Axe. 

Axel 

Axi. 

Axifu^e. 

Azillaire. 

Azime. 

Axinomancie. 

Axiokcrfcs. 

Axiome. 

Axiopolis. 

Axiothée. 

Axis. 

Ax-myfter. 

Axolotl. 

Axones. 

Azongc. 

Axoqucn. 

Axoyaiotoll. 

Azum. 

Axur  ou  Sans-Barbe. 

Ay. 

Aya-bafn. 


TABLE. 


/ynbic. 

Ay::nuka. 

Ayaiiiontc. 

A  y  an. 

Ayant. 

Ayaya. 

Aycuphcr. 

Aydaiic. 

Ayc. 

Aycn. 

Ayer. 

Aycrbc. 

Aycrin. 

Aylesham. 

Aymaloux. 

Aymarancs. 

Aymargucs. 

Aymé. 

Aymcr. 

Aymcterie. 

Ayoquantocolc 

Ayoud. 

Ayr. 

A>  rauc. 

Ayii. 

Ayron. 

Aysciic. 

Aylil. 

Ayûne. 

Ayton. 

Ayto-zu. 

Ayire. 

Ayutlan. 

Aza. 

Azaa. 

Azabe-lcaberi. 

Azamo. 

Azamoglao. 

Azamor. 

Azanicc* 

Azanoth-Thabor. 

Azappes. 

Azar. 

Azarecth» 

Azaria. 

Azarimit. 

Azay-le-Chécif. 

Azay-lc-Feron. 

Azay-le-Rideau, 

Azay-fur-Chen 

Azazel. 

Azc. 

Azeacojolt. 

Azcboac. 

Azcbu. 

Azeca. 

Azedarac. 

Azel  bourg. 

Azcm. 

Azemazor. 

Azenay. 

Azenaca* 

Azerbe. 

Azcioie. 


Azcrolier. 

Azcrqucs. 

Azi. 

Aziiar. 

Azilhan. 

Azimar. 

Azimit. 

Azimuth. 
j  Azin. 

Azinaban. 

Azincourt. 

Azio. 

Azioch. 

Aziruth. 

Azizus. 

Azmaveth. 

Azmer. 

Aznoth. 

Azoch, 

Azolo. 

Azones. 

Azoo. 

Azoph. 

Azote. 

Azoth. 

Azou. 

Azo  Valala. 

AzouEi. 

Azpeytia. 

Azua. 

Azuagues. 

Azuc. 
.  Azumar. 

Azur. 

Azurée ,  éc. 

Azuri. 

Azurins. 

Azygos. 

Azyme. 

Azymites. 

B 

B. 

B-carre. 

B-mol. 

Ba. 

Baal. 

Baalah. 

Baalath. 

Baalarh-Beer. 

BaaUBerith. 

Baal-Gad. 

Baal-Hazoz. 

BaaI-Nermon. 

Baalircs. 

Baal-Meon. 

Baal-Pherrafim. 

Baal  phegor  ou  Baal- 

peor. 
Baal-Thamar. 
Baaltis. 
Baanites. 
Baar. 


Fia-.n. 

liaâ'-iinan. 

Baar. 

Baba. 

Babckin. 

Bibcl. 

Babcl-Mandcl. 

Babenhaufen. 

Baber. 

Babeure. 

Babia. 

Babil. 

Babillard ,  arde. 

Babillé,  ée. 

Babiller. 

Babine. 

Babiole. 

Babirouib    ou    Bibi- 

roféa. 
B  !  johza. 
Bâbord. 
Babouche. 
Babouin. 
Babouiner. 
Babuco. 
Babylone. 
Babylouie. 
Babylonien  »  cnnCi 
Babyrfa. 
Babytace. 
Bac. 
Baca. 

Ba^a  ou  Baza. 
Bacaige. 
Bacaim. 
Bacala. 
Bacalal. 
Bacalas. 
Bacaliau. 
Bacar. 
Bacafcami. 
Baca  ferai. 
BacafTas. 
Bacatha. 
Baccalauréat. 
Baccarach. 
Baccarat. 
Bacchanale. 
Bacchanalifer. 
Bacchante. 
Bacche. 
Bacchia. 
Bacchiglione. 
Bacchionites. 
Bacchus. 
Baccifcre. 
Bacconicre. 
Bacelcr,  BachelcD 
Bacelle. 
Baccller. 
Bach. 
Bâcha. 
Bachara. 
Bachc. 
'  Bachelard. 

Bachclcric 


T    A    B    L    K. 


173 


Bicheleiie. 
Bachelene. 
Bachelier. 
Bacheliérar. 
Bâcher, 
iichevalcurcux. 
Bachian. 
Bachina. 
lachinc. 
BacKiquc. 
Bachraat. 
Bacimoe^  Bachole. 
BacHoc. 
Bachotage. 
Bachoteur. 
Bach  on. 
BacHcan. 
Bacioi. 
Bacicocer. 

Bacile  on  fenoail  ma- 
riai. 
Bacilly. 
Bacici. 
Bacioet. 
Bacis. 
Baclcevcciu 
Bacicoa. 
Bâclage. 
laclaji. 
Bâclé  .  et. 
Bâcler. 
Bacon. 
Bacoci. 

Bacovcn. 

Bacoule. 

Bacqucc. 

Baôrc. 

Baaréole. 

Barres. 

Badbriane. 

Ba^icnç. 

Ba^ropérace. 

Bacul. 

Baculaires. 

Jaculcr. 
^     ^alomécric. 

Jacordc. 

JadaSlcr. 
°adajox. 
|adais. 
«adara. 
gadas. 
.     «adafchian, 

B^tgc. 
■    ^daod,  aude. 
Badaude, 
li      o^oder* 
Badaudcrie.  ■ 
Bade 
Badeboo. 
Baddairc. 
Badcnoch. 
Badcn  Vcyler. 


Tome  XXX. 


Badiane. 

Badigeon. 

Badigeon^,  éc. 

Badigeoaer. 

Badiilo. 

Badin  ,  ine. 

Badinagc. 

Badinant. 

Badine  ment* 

Badiner. 

Badinerie. 

Badines. 

Badoches. 

Badonvillers. 

Badoala. 

Badukka. 

Baéça. 

fiaée. 

Bâcle. 

Baer. 

Baérie. 

BafFc. 

BafFctas. 

BaiHns-baye. 

Baii^rai. 

Bafoué  «  éc. 

Bafouer. 

Bâfre. 

Bâfré. 

Bâfrer. 

Bâfreur. 

Bagace. 

Bagage. 

Bagaïa. 

Bagamedri. 

Bagarre. 

BagaiTe. 

Bagatelle. 

Bagaude. 

Bagdad. 

Bagdadeg. 

Baghar. 

Baghargar. 

Bagiat. 

Baginna. 

Bagiflanus. 

Bagna-  BebufTo. 

Bagnacavallo. 

Bagnagar. 

Bagnara. 

Bagnarès. 

Bagnaudes. 

Bagne. 

Bagnéres. 

Bagnéres  de  Luchon. 

Bagnias. 

Bagnié. 

Bagnir. 

Bagnolette. 

Bagnolois* 

Bagnols. 

Bagnone. 

Bagoé. 

Bagos. 

Bagouler. 


Bagrada. 

Bagravandena. 

Bagre. 

Bague. 

Bagué,  éc. 

Baguenaude. 

Baguenaudé. 

Baguenauder. 

Bagucnaudicr. 

Baguer. 

Baguette. 

Baguier. 

Banama. 

Bahana. 

Bahar. 

Baharain   ou   Bah- 

rain. 
Bahariz. 
Bahel  fcuUi. 
Bahir. 
Baliuis. 
Bahut. 
Bahutier. 
Bai. 
Baïac. 
Bammo. 
Baïanifme. 
Baïanides.  . 
BaiaHe. 
Bajaumout. 
Bajazer. 
Baidre. 
Baie. 
Baien. 
Baies. 
Bajer. 
Baigne. 
Baigné,  ée. 
Baigner. 
Baigneur. 
Baigncufe* 
Baigneux  -  les- 

Juifs. 
Baignie. 
Baignoire. 
Baignote. 
Baigorri. 
Baikal. 
Bail. 
Baile. 

Baillager ,  crc. 
Baiilance. 
Baille. 
Baillé ,  ée. 
Bâillé. 
Baillée. 
Bâillement. 
Bailler. 
BaillercITe. 
Baillct. 
Bailleul. 
Bâilleur. 
Bailli. 
Bailliage. 
Bailliarge. 


Baille. 

Baillimore. 

Baillifeur. 

Bailiidre. 

Bailliflrerie. 

Baillive. 

Bâillon. 

Bâillonné,  ée. 

Bâillonner. 

Bailloques. 

Bailloite. 

Bain. 

Bains. 

Baiœ. 

Baioire. 

Bajon. 

Baïonne. 

Baïonnette. 

Baïoque. 

Bajoue. 

Baicam. 

Bais. 

Baife. 

Baifé,  ée. 

Baifcdoy. 

Baife- main. 

Baifcmcnt. 

Baifer. 

Baifcur  j  eufe. 

Baifbir. 

Baiforté,  ée. 

Baifotter. 

BaiHan. 

BaiHc. 

Baiflé,  ée. 

Baiifelrte. 

Baiflelle. 

Baiiïer. 

Bajlfière. 

BaiHbirs. 

fiaifate. 

Baitodces. 

Baive. 

Baiviau. 

Bajule. 

Bajulac. 

Bilus. 

Bail. 

Baixas. 

Bakan. 

Bakevel. 

Bakingle. 

Bal. 

Balacres. 

Balad. 

Baladin,  ine. 

Baladoires. 

Balafre. 

Balafré ,  éc. 

Bilafrer. 

Balaganskoi. 

Balagace. 

Balague. 

Balaguer. 

Balai. 

M  m 


»74 

Balais. 

Bal-Alabvab» 

Balalvano. 

Balanbuan. 

Balance. 

Belancé. 

Balancement. 

Balancer. 

Balancier. 

Balancines. 

Balançoire. 

Balançons. 

Balandran  ou  Btiâmr 

dras. 
Balanéoce. 
Balangiar. 
Balanc. 
Balances. 
BalantipyrgOD» 
Balanus. 
Balaou. 
Balara. 
Balares. 
Balarac. 
Balafffun. 
Balaflie. 
Balaflor. 
Balaft. 
Balaftrie. 
Balacas. 
Bialatron. 
Balauftc. 
Balauftier, 
Balayé»  <e. 
Balayer. 
Balayeur ,  eofe» 
Balayures. 
Balazées. 
Balback. 
Balbadro. 
Balboc. 
Balbutié,  ée. 
Balbutiement* 
Balbutier. 
Balch. 
Balcon. 
Baldaouin. 
Baldicherie. 
Baldivia. 
Bâle. 
Balé. 
Baléares. 
Baleine. 
Baleineau. 
Balen. 
Balenas. 
Balerie. 
Balcrne. 
Baleflel. 
Balcftiauz. 
Baleur. 
Balevre. 
Balharne. 
Baihoava* 


TABLE. 


Bail. 

Baltagi. 

Baliluzo. 

Balceus. 

Baline. 

Baliniore. 

Balinge. 

Baltinglafs. 

Balingcr. 

Baltique. 

Balipacoa. 

Baltracan. 

Balts. 

Baluclava. 

Bali^alanbcekit/ 

Balve. 

Balisbegâ. 

Baluftrade* 

Balifcorne. 

Balttftre. 

Balife. 

Balyur. 

Balifer. 

Balzan. 

Balifeur. 

Balzane. 

Balifier. 

Bam. 

BaliOaire. 

Bamba. 

Baltfte. 

Bambairs. 

Baliftioue. 
Baliftiftcre. 

Bambala. 

Bambele. 

B.livage. 

Bamberj^. 

Baliveau. 

Baabiaie» 

Baliverne. 

Bambin. 

Baliverne»  éc« 

Bambochadc* 

Baliverner. 

Bamboche. 

Balius  8c  Xantis. 

Bamborrov. 

Balkhe. 

Bambothun. 

Ballade. 

Bambou. 

Ballan. 
Ballapatan. 
Baliarin. 
Balle. 

Bambouc.  Bambou» 

Bamboe. 
Bambourg. 

Ballenftadt. 
Bàller. 
Balleroy. 
Ballet. 

Bambycacicns. 

Bamfe. 

Bamia. 

Bamia  mofcata* 

Ballibric. 

Bamian. 

Ballinanoé. 

Bamraagora. 

Baiinrkil. 

Bamoth. 

Ballinger. 

Bamoth-BaaL 

Ballon. 

Bampton. 

Ballonier. 

Ban. 

Ballot. 

Banage. 
Banal,  aie. 

Ballote. 

Ballouge. 

Banalité.' 

Ballotte. 

Banana. 

Ballotté  »ée. 

Banane. 

Ballotter» 

Bananier. 

Balmc. 

Banara. 

Balnéable. 

Banarban. 

Baloier. 

Banards. 

BaUire. 

Banafte ,  Banatre. 

Baloife. 

Banauçon. 

Balon. 

Banbury. 

Balotade. 

Banc. 

Balocîn. 

Banca. 

Balourd  /'ourde. 

Bancage. 
Bancalis. 

Balourdife. 

Balova. 

Bancalle, 

Balfamine. 

Bincart. 

Balfamique. 

Bancclle. 

Balfamite; 

BanchagCr 

BalGino. 

Banchart. 

Balfara. 

Banche. 

Balfau. 

Bancirr. 

Balfe. 

Bancloche. 

Baitadgî. 

Bancok» 

Bancrocbc. 

Banda. 

Bandaj^e. 

Bandagifle. 

Bandalan. 

Bandayramefit» 

Bande. 

Bandé  »  ée. 

Bandeau. 

Bandée. 

Bandcgç. 

Bandeler. 

Bandelette» 

Bander. 

Bandera. 

Bander-Abadîr 

Bander-Congo» 

Bandereau. 

Banderet. 

Banderole. 

Bandier. 

Bandiment. 

Bandins. 

Bandit. 

Bandoir. 

Bandon. 

Bandor. 

Bandoulier. 

Bandoulière 

Bandray. 

Bandure. 

Bané. 

Banerie. 

Bang. 

Bangmer. 

Bangor. 

Bangue. 

Bani. 

Baniakbov:. 

Banialuch. 

Baniana. 

Banians. 

Banie. 

Banier. 

Baniflére. 

BanIcfFre  , 

licvre. 
Banlieue. 
Banmolin. 
Bannage. 
Bannaflc. 
Banne. 
Banné  ,  ée^ 
Banncau. 
B^nnée. 
Banner. 
Banneret.. 
Banneton, 
Ban  nette. 
Banni  .  ie.. 
Bannie. 
Bannicr» 
Bannière. 
Bannimcna 


BftIH 


TABLE. 


cks-BrcrriL 

les. 
«^. 

r 
Tic. 

:reaq. 

xie. 

:route. 

Toutier. 

routière. 

:t. 

té. 

ter. 

ttc, 

CI. 


le. 
an. 

1  8c  Bantret* 


le-Comce. 

le. 
c. 

ire. 

r. 

T. 

3al,  aie. 
îte. 
ère. 
:r. 

r. 

ires. 

iUe. 


1. 
iskoî. 

lues. 


KO. 


Baragaza. 

Baragouin. 

Baragouiné. 

Baragouiner. 

Baragouineur ,  euft. 

Baragra. 

Baraicus. 

Barail  »  Barau. 

Baral. 

Baralipton. 

Barallots. 

Baranaciiela. 

Barança  deMelamba 

Barandage. 

Barange. 

Bangraes. 

Barangciis. 

Baraniz. 

Baranowa. 

Baranyvaiw 

Baraque. 

Baraqué  ,  ée» 

Baïaquer. 

Baraquilie. 

Barar. 

Baraterie. 

Baratear. 

Barathena. 

Barathre. 

Baratte. 

Baratté»  ée« 

Baratter. 

Baratterie. 

Baraza. 

Barba. 

Barbacane. 

Barbacoas. 

Barbacoile. 

Barbade. 

Barbadouire. 

Barbançon. 

Barbande. 

Barbantane. 

Barbara. 

Barbare. 

Barbarcment- 

Barbarefquc 

Barbarîcaire* 

Barbariciens* 

Barbarie. 

Barbarime. 

Barbariaue. 

Barbarilme. 

Barbaflelle. 

Barbaftre. 

Barbatau   ou 

Barbue. 
Barbath. 
Barbato. 
Barbaut. 
Barbe. 
Barbé. 
Barbeau. 
ïTarbeaulx. 
Barbecinc 


Barbe  de  Bouc. 
Barbe  de  Chèvre 
Barbe  de  Jupiter. 
Barbe  de  Moine. 
Barbe  de  Renard. 
Barbéier. 
BarbeiL 
Barbela. 
Barbelo. 
Barbelonites  »  Bac- 

beiiors,  Barbou- 

riens. 
Barbeiote. 
Barberano. 
Barberie. 
Barbetino. 
Barberouile. 
Barbet,  ette. 
Barbets. 
Barbézieuz. 
Barbichon* 
Barbier. 
Barbicre. 
Barbille. 
Barbillon. 
Barbiton. 
Barboier. 
Barbon. 
Barbonne. 
Barbonnel. 
Barbora. 
Barbot. 
Barbote. 
Barboté. 
Barboter. 
Barboteur. 
Barbotine. 
Barbouchec  .  Barbs- 

quet. 
Barbouillage. 
Barbouliaire. 
Barbouillé ,  ée. 
Barbouiller. 
Barbouilleur. 
Barbu  >  ne. 
Barbue. 
Barbures. 
Barbufinskoi. 
Barbute. 
Barby. 
Barbyfef. 
Barbytace. 
Barca. 
Barcade. 
Barcalas» 
Barcalon. 
Barce. 

Barcelone-!a-Ne«TC. 
Barbonde. 
Barcelpnette. 
Barcelonne. 
Barcelonois ,  oi(è. 
Barcelor. 
Barcelas« 
Barcena. 


•71 

Barcke* 

Barckshire. 

Barckftein. 

Barco-longo« 

Bard. 

Bardaa. 

Bardamana. 

Bardane. 

Bardariote* 

Bardashir. 

Barde. 

Bardé  »  ée. 

Bardeau. 

Bardelle. 

Bardenoche. 

Barder. 

Bardes. 

Bardefaniftes. 

Bardefey. 

Bardeur. 

Bardevick» 

Bardi. 

Bardic. 

Bardin. 

Bardis» 

Bardic. 

Bardot* 

Bardoues. 

Bardt. 

Baredges. 

Baregnon. 

Bareith. 

Barencin. 

Barenton» 

Baréter. 

Baretcrres. 

Barfleur. 

BarfbuL 

Barga. 

Bargaigner. 

Bargaine. 

Bargamo. 

Barge. 

Bargelach. 

Bargemonr. 

B^rgeny. 

Bargingnier. 

Bargnage. 

Bargot,  Bargocte. 

Bargu. 

Bargua  de  Regoa. 

Barguctte. 

Bàrguignage, 
Barguigné. 
Barguîgncmcîit. 
Barguigtatr. 
Barguigneur  ,  cdm: 
Ban. 
Baricave. 
Bariga  de  Mort. 
Baricel. 
Baril. 
Barilat. 
Barillage. 
Mmji 


^7< 


TABLE. 


Barillar. 

Barilles. 

Barillet. 

Baiilliculx. 

Bariolage. 

Bariolé  ,  éc. 

Barioler. 

Barjols. 

Bariqucfinieco. 

Baris. 

Barironifcr. 

Barkan. 

Barktcy. 

Barlanc. 

Barlafîna. 

Barlemonc« 

Barlenjga* 

Barlcna. 

Barletre. 

Barlieu. 

BarJins. 

Barlongy  ongue. 

Ba  lovento. 

Barnabe. 

Ba^nabite. 

Barnacle. 

Barnagc. 

Baroé. 

Barneveldr. 

Barnevelc. 

BirneTillc. 

Barnfiard. 

Barnoly. 

Barnflable» 

Baro. 

Baroche. 

Baroco. 

Baromètre. 

Baron. 

Barons. 

Baronne. 

BaronncfTe. 

Baronnet* 

Baronnie. 

Baronnierw 

Barophras. 

Barooue* 

Baroicopc. 

Barot. 

Barotin. 

Barouedre. 

Barque. 

Barqueroîle. 

Barquette. 

Barquiau. 

Barr. 

Barra  ou  Barro. 

Barrancan. 

Barradi. 

Barrage. 

Barrager. 

Barragouin» 

Barras. 

fiarrauz. 

Barre. 


Barré  ,  éc. 

Bafaal. 

Barreau. 

Bafag. 
Bafalte. 

Bar  renne. 

Barrer. 

Bafan. 

Barrer. 

Bafane. 

Barrete. 

Bafané,  éc. 

Barretercflcmcnt. 

Bafaniec 

Barretone. 

Bafara. 

Barrette. 

Bafarucor 

Barreur, 

Bas-bord. 

Barri. 

Bas-bord  ou  Bas- 

Barrian. 

hordins. 

Parriano. 

Bafca  ou  Bafcama. 

Bairicade. 

Bafcara. 

Barricadé,  ée. 

Ba(con. 

Barricader. 

Bj(cule. 

Barricadoi. 

Bafe. 

Barrîer. 

Bafcntellc. 

Barrière. 

Bafezr. 

Barillar. 

Bas-fond. 

Barriquantv 

Baftawd. 
BafientOv 

Barrique. 

Barris. 

Batilaire. 

Barroiemcnt. 

Bafile. 

Barroier. 

Bafilée. 

Barroir. 

Bafiiic. 

Barrois. 

Bafilicate. 

Barroifé. 

Bafîlicon. 

Barroté. 

Bafiiidiens. 

Barrov". 

Bafilien,  ennc. 

Barfoyer. 

BaHlicnta. 

Barrure. 

BaHligorod. 

Barruc. 

Bafilimphai^ 
BaHlinde. 

Bars. 

Barfac. 

BafiJipotamo. 

Barfanicns.- 

Bafîlique.  • 

Barfanuphicns. 

BafiIifTe. 

Barfe. 

Ba(în. 

Barfeul. 

Bafingftookc. 

Barfîkct. 

Bafiogloiie. 

Barfîr. 

Ba^ophaiyngien^ 

Bart. 

Bahochia. 

Bartavelle. 

Bafiri. 

Barte.     . 

Bas-juClicier. 

Barccn. 

fiaskiric. 

Barrcnftein. 

Bafme. 

Barrer. 

Bas-métier. 

Barres.  . 

Bafmofliéens. 

Barthe. 

Bafmulc. 

Barthelemi. 

Bafoche. 

Batthelemitcs. 

Bafque. 

Bartole. 

Bafques. 

Bartfch. 

Bafquier. 

Bartze. 

Bafquincr. 

Banich. 

Bâfra. 

Batules. 

Bas- relief 

Barufles. 

Bafs. 

Baruth. 

Baflac. 

Baratines. 

BalTanelIo. 

Barvick. 

Baffangantas. 

Barzic. 

BaHano. 

Barzitan. 

Badareus. 

Barzod. 

BafTirides. 

Bas. 

Baffe. 

Basj  aile. 

Baile- contre 

Bafle-coar. 

Baffe  de  fiûtc  tratcr 

ficre. 

Baffe  de  fiùte  à  bec. 
Baffe  de  violon. 
BaHée. 
Baffe-étofFc. 
Baife-liffc. 
Baffe-lifCer. 
Baffemenc* 
Baffempoy. 
Baffento. 
Baffes. 
Baffefic. 
Baffcs-voiles» 
Baflec 
Baffe- taille. 
Baffette. 
Baifeur. 
Baflîcot. 
Baflier. 
Baffiers. 
Baffigni* 
Baffile. 
BafGn. 
Baffuiage. 
Baflîne. 
Bafliné«  ée» 
Bafliner. 
Baflînet. 
BalU  noire. 
Balfon. 
Baffora. 
BaJiyc. 
Baft. 

Badabler. 
Baflagaire. 
Baflan. 

Battant,  ante. 
Baflardage. 
Baflarncs. 
Bafte. 
Bafler. 
Bafterne. 
Bafli. 
Baftia. 
Baftiie. 
BaAic. 
Ballierc. 
Baftille. 
Baitillc,  ée. 
Baftiller. 
Baflimcncos. 
BafUnguc. 
Baflingué  ,  éer 
Baflingucr. 
Balbou. 

Baftion  de  France. 
Baf^ogne. 
Baftoncel. 
Balt»  nnaHe. 
Bafloiii  c. 
Balte  r^ncr. 
BaOïî.h-. 
Ballure* 


TABLE. 


Bts-veocre» 

Barville. 

Bafurure.  . 

Bat. 

Bâr. 

Bâta. 

Batadcor. 

Bara^c. 

Bacan. 

Bataille. 

Bataillé,  éc. 

Batailler. 

Batailleur. 

Ba'aîllereafemeDt 

Bataîllear,  Bataille- 

reux. 
BataîlIoD. 
Bâta  le. 
BatarB. 
Bataoae. 
Bata^somes. 
Bâtard,  ardc. 
Bata^t-dcao. 
Batiax-dière. 
Batardifc  . 
Bâta  de. 
Bata^ves.     . 
5«aAria, 
Jatavic. 
fa»  yoles-  . 

Batayolettes. 
Bâte-. 

Bât^.ée.       . 

S^ï^ccalo. 

5>tctller. 

Jac^illcrous. 

Bat^lagc. 

Batcléc.       . 

Bacclct. 

Bateleur,  cufc. 

Batelier,  ièrc. 

Batc  mburgiqucj. 

Bîtcnbourg.     . 

Batctimor. 

Batcor. 

Ba  cr. 

Batcuil. 

Bateure, 

Batcvs. 

Buh: 

Batha. 

Bathiatcs. 

Bath-kol. 

Bathmonftcr. 

Bahos. 

Bathron. 

Bathyra. 

Bjrhys. 

Ba*!. 

Bâti ,  ic. 

B?^'c.'la. 

Butler. 

Banfoié. 

^Ufolcr. 


Batillcur. 

Batillié. 

Batimena, 

Bâcimenr. 

Batina. 

Bâtir. 

Batifon. 

BâtifTé. 

Bâcifleur. 

BatifToir. 

Batifte. 

Batizon. 

Batman. 

Batmizomanes. 

Batn-raarr. 

BatochÎDe. 

Bâton. 

Bâtonoé ,  ée. 

Bâtonnée. 

Bâtonnet. 

Bâtonnet. 

Bâtonnier. 

Batracharta.    . 

Batrachite. 

Batrachomyoma- 

chie. 
Batska. 
Batta. 
Battage. 
Battant. 
Batte. 
Battée. 
Battelleraent- 
Battement. 
Battens. 
Batte-queue. 
Bater^oa. 
Batterie. 
Batteur. 
Bactitures.. 
Bartle. 
Ba-roir. 
Batthologie.. 
Bitturie. 
Battre. 
Battu  ,  uc. 
Battue. 
Bit!ure. 
Battus. 
Battuccas. 
Baïufabcr. 
Batz. 
Bau. 

Bavard  ,iirde. 
Bavardé. 
Bavarder. 
Bavarde  rie. 
Bavarois. 
Ba/aroife. 
Bavay. 
B  iPvc. 
Baubi. 
Baubigny, 
Baubiay. 
Bauccanc 


Bauch. 

Bauchamps. 

Baucis. 

Bauco. 

Baucrolle. 

Baud. 

Baudelaire. 

Baudement. 

Baudequin. 

Baudcrie.  . 

Baudet. 

Baudi ,  ie. 

Baudir. 

Baudofe. 

Baudour. 

Baudrand. 

Baudre. 

Baudrée. 

Baudres.  . 

Baudrier. 

Baudroie. 

Baudroyer. 

Baudroycur. 

Baudruche. 

Bave. 

Bavé. 

Baveque. 

Baver. 

Bavercllc. 

Bavette. 

Baveur. 

Baveufe. 

Baveux,  eufc. 

BauiFrée. 

Bauge. 

Baugé. 

Baugerais. 

Baugue. 

Baugy. 

Bavière. 

Baullc. 

Baullier. 

Bault,  Baude. 

Baume. 

Baume- les-Noues« 

Baumier. 

Bauncs. 

Bavoché ,  éc. 

Bavochcr. 

Bavoçhurc. 

Bavoïs. 

Bavoler. 

Bavoict. 

Bauprizement. 

Baurdmannctjes. 

Baulant. 

Bausk. 

Bauczen. 

Baux. 

Bazana. 

Bayapua. 

Bayai  d. 

Ba\c. 

Bayer. 

Bayexic» 


^77 

Bayeur ,  cufc. 

Bayeux. 

Baylc. 

Baylur. 

Bayneaa. 

Bayon. 

Bayona. 

Bayonne. 

Bayonnois,  oife. 

Bayffe. 

Bazac. 

Bazadois. 

Bazar. 

Bazarie. 

Bazas. 

Bizdad. 

Bazgendge« 

Baziothia.   - 

Bazoches.  < 

Bazoge. 

Bazougers. 

Bazouges. 

Bazana. 

Bazzo. 

Bdellium. 

Béai. 

Béait. 

Béan. 

Béance. 

Béant,  ante. 

Béarn. 

Béarnois ,  oife» 

Béat,  ate.   . 

BéatiHcation- 

Béatifié,  ée. 

Béatifier. 

Béatifique. 

Béatilles. 

Béatitude. 

Beau. 

Bcaucaire.    . 

Beauce. 

Beaucoup. 

Beau-fils. 

Beau  fort. 

Beau- frère. 

B.augeai. 

Bcau^enci. 

Bcaujeu. 

Beauiolois» 

Beauiieu. 

Beaumarchez* 

Bcàumarish» 

Bcauraénil.     . 

Bcaumont. 

B.'aune. 

Beau-pérc. 

Beauport. 

Beaupré. 

Beaupréaa» 

Beaupuy  de    Graxu^ 

guc. 
Beanquefnes. 
Bcaoregard. 
Bcaurcpairc 


.78 


TABLE. 


Beaa-rcYoir. 

Beauricuz. 

Beau  Sire. 

BeaufFaulc. 

Bcaucé. 

Beauvais. 

Beauvoir. 

Beauvoifîs. 

Beblingen. 

Bcbrinciens. 

Bcby- 

Bcbz. 

Bebzof. 

Bec. 

Becabunga. 

Bécarre. 

Bécafle. 

Bécaireau. 

Bécaffine. 

Beccard. 

Bec  courbé. 

Bec  crochu. 

Bec  croifé. 

Bec  d'âne. 

Bec  de  canne. 

Bec  de  Corbin. 

Bec  de  cuillier. 

Bec  de  grue  ou  géoa^ 

riam. 
Bec  de  haehe. 
Bec  de  rentonnoir. 
Bec  d*oie« 
Bcc-fignc. 
Becharu. 
Béchc.    , 
Bêché ,  ée. 
Bechellouin. 
Bêcher. 
Bechcrel. 
Bechin. 
Béchique. 
Bcchires. 
Beck. 
Becken. 
Becooeuille. 
,  Becqué.  éc 
Becquée. 
Becqueté  »  ée. 
Becqueter. 
BecQuoyfeU 
Becue. 
Beflachit. 
Bec  tranckanr. 
Becuxba. 
Bécune. 
Beda. 
Bedaine. 
Bedarides. 
Bedarieuz. 
Bedas. 
Bcdde. 
Bedeau. 
Bédégar. 
Bedel. 
Beder. 


Bedefe. 

Bedford. 

Bedhah. 

Bedier. 

Bedon. 

Bédouins. 

Béecles. 

Bée-gueuIIe. 

Bceliephon. 

Beeizeoub. 

Béemfter. 

Béénel. 

Béer. 

Beeroch. 

Beesha. 

Bé-fa-(î. 

Beffler. 

Beffroi. 

Bégaiement. 

Bégard. 

Bégauz. 

Bégayer. 

Bcgbafar. 

Bcghards,  Begoards^ 

Béguins. 
Bcglerbcg. 
Bègue. 
Begras. 
Bégu  ,  ufc\ 
Bégude. 
Bègue. 
Bégueule. 
Béguill. 
Béguin. 
Béguinage. 
Béguine. 
Begam. 
Behaignon. 
Béhat. 
Behbéhan. 
Béhemoth, 
Bcken. 
Béhima. 
Béhiftrc. 
fiehorder. 
Béhourd,  Béhourt. 
Békourder. 
Béja. 
Béjane. 

Béjar  de  Meléna* 
Béjaune. 
Beichlingen. 
Beid-el-ofTar  ou 

Beid-el-ilar. 
Beidbad. 
Bdge. 
Beignet. 
Beiflée. 
Beilftein. 
Beira. 
Beizath. 
Békia. 
Bel. 

Belainge. 
Belalcazar. 


Belandre. 

Bêlant ,  ante. 

Belatucadre. 

Belbais. 

Beibina. 

Belbuch. 

Belcaire. 

Belcaftel. 

Bel  Cadro. 

Belchite. 

Belcklis* 

Bêlé. 

Beled. 

Bélédin. 

Béiée. 

Bélélaé. 

Belem. 

Bélemenc. 

Belemnite. 

Bélémoch. 

fielen. 

Bclcr. 

Belette. 

Bclfait. 

Belfart. 

Belgard. 

Belgique. 

Belgardc. 

Belgardo. 

Bélial. 

Belic. 

Belice. 

Belice  deftro* 

Belie. 

Bélier. 

Belicre. 

Beligratz. 

Belifia. 

Belin. 

Belinge. 

Belira. 

Bclifarrc. 

Belifame. 

Bélître. 

Belkin. 

Bellac. 

Bel  lapines. 

Bellaigne. 

Bellandier. 

Bellano. 

Bellâtre. 

Belle. 

Belle  Dame. 

Belle  de  jour. 

Belle  de  nuit. 

Belle  étoille. 

Belle-œuvre. 

Belle  fille. 

Belle  fentaiae. 

Belle  gatde. 

Belle-lae. 

BcUeme. 

Bellement. 

Belle-mère. 

Bellenave. 


Belle-percke. 

Bellerie. 

Belleroche. 

Bellérophon. 

Belle-fœur. 

Bellefta. 

Belleval. 

Bellevauz. 

Belleudre* 

Bcllc-vaie, 

Belley. 

Bellicule. 

Bcllidaflre. 

Belligérant  »  ante. 

Bellin. 

Bcllinzonc. 

Bellique  ,  Belliqact 

Belliqueux,  eoie. 

Bellitz. 

Bellon. 

Bellonairet. 

Bellone. 

Bellot,  otte. 

Bellou. 

Bellovaces. 

Belloye. 

Bellozane. 

Bellue. 

Belluno. 

Bellunois. 

Belmont. 

Belocder. 

Beloère. 

Belomantie. 

BeUoucil. 

BelDhegor  ou  Bed- 

phegor. 
Belr. 

Belturbet. 
Beltzko.     ' 
Bclude  »  Bclue. 
Belveder. 
Belvédère. 
Belvez. 
Belus. 
Bclutel. 
Belutes. 
Belutta. 
fiem. 
Bcmbel. 
Bème. 
Bemilacius. 
Bémol. 
Bémolifé  »  éc. 
Bémolifer. 
Ben. 
Bena. 
Benacafiz. 
Benade. 
Benaift. 
Benari. 
Benarou. 
Benaflais. 
Benatage. 
Benate. 


Beneft. 

Bénévent.  ' 

Benevi^ 

Bencrirer. 

reo. 

Bénévole, 

Béneuré. 

Benfeld. 

Bengale. 

Bengali. 

. 

Bcngébrcf. 

Bcngi-eiri. 

h. 

Bengaela. 

, 

Bcni,  ie. 

Bcni-Aldala. 

u 

Ben  amin. 

IC. 

Ben^aus. 

m. 

Bcni  Araz. 

>le. 

Beni-Aroz. 

rc. 

Beni-Becil. 

,  atc« 

Bcnibcflcri. 

are. 

Bcni-Buhalul. 

Bcni-Buzcybct. 

• 

Bcniçon. 

Benigebare. 

Benignemenc* 

Bénignité. 

T    A    BLE. 


BcnifualiJ, 

Beniguâmuc], 

Bcniguarid. 

Beniguariten. 

BcniguaxevaL 

Beai-GucriagcL 

Benigucrnidr 

Bcûigucrtctiax» 

Bcni-Gumi, 

Bctii-HanKt. 

BtDï-Hafceîi, 

Bcni-Hulud. 

Bcni-Jcchfcten. 

Beni-Jofcf. 

Bcni-Jubar. 

Beni-Majer. 

Bcni-Manfor. 

Béni  Me  fgilda. 

Bcnin ,  Beoîgnc* 

Bénin. 

Benin^anio. 

Benjoin. 

Beni  Oricgao» 

Bénir. 

Beni-Rafim 

BeniSayd. 


«7? 


Beniftre. 

BenitA  ice. 

Beni-Telic. 

Beni-Teudi. 

Bénitier. 

Benivolence. 

Beni-Yazga. 

Beni-Yedi. 

Beni-Yerfo.  ' 

Beni-Zanten. 

Beui-ZarvaL 

Beni-Zenetc. 

Beni-Zeqacj. 

Bennage. 

Benne. 

Bennet. 

Benoit ,  diif  • 

Benoite. 

Benoitier. 

Benon. 

Benoycr. 

Benobet. 

Bensheim. 

Benihcim. 

BentivogUo- 

Benuré. 


TOME    QUATRIÈME. 


I. 
enne. 

ulz. 

,  ée. 


Bercherot  »  ou  Ber- 

kcwitz. 
Bcrchiére. 
Bcrckel. 
Berckhem. 
Bcrclouz. 
Bcrdoa. 
Berdoc. 
Beré. 

Bérébércs. 
Bcrccimhc  ,  Berecin- 

thic  .Brrecintbienne. 
Berecziow. 
Bcrengaricns. 
Bcrens. 
Bcrefcov. 
Beréfina* 
Bcrg. 
Berga. 
Bergain. 
Bergaman. 
Bergamafc. 
Bcrgamarqae* 
Bergame. 
Bergamote. 
Bergan. 
Bergas. 
Berg-Bieten» 
Berge. 


Bergen. 
Bergenhos. 
Berger,  érc, 
Bergerac. 
Bergerdorf. 
Bergeret. 
Bergerie. 
Bergeronnette. 
Bcrgeronnerce  ,   Bcr- 
gerette.Bergerottc. 
Bergcrot. 
Bergime. 
Bergine. 

Bcrg.  Op- Zoom.    ■ 
Bcrg-Saint-Vinox. 
Bergue. 
Bcrg  Zabérn. 
Bcriberii. 
Bcric. 
Berichot. 
Bericle. 
Beril. 
Beringen.. 
Beris. 
BerifTa. 
Berice. 
Berle. 

BerlebooTfc 
Berlin.     ^ 


Berlfne. 

Berlingot. 

Berlure. 

Bcrman»  Bermen. 

Bermeo. 

Bermier,  icre. 

Bcrmudes. 

Bermudieane. 

Bernable. 

Bernacle. 

Bernage. 

Bernalde. 

Bernard  Caftie. 

Bernardine. 

Bernardins. 

Bernard-rHermitCt 

Bernart. 

Bernaudotr. 

Bernav. 

Bernay. 

Bernbourg. 

Bern-CafteL 

Berne. 

Berné ,  ée. 

Bernemenc» 

Berner. 

Berneur. 

Bernicie. 

Bcoièm. 


Berniefques. 

Bcrnin. 

Bcrniquec. 

Bernois ,  oife. 

Bernoulli. 

Beroftadc. 

Berochaler. 

Béroé. 

BeroDge. 

Bcrrc, 

Berrie. 

Bcrruycrs. 

Bcrry. 

Bers. 

Bcrfabéc. 

Berfabora. 

Bcrfaricqs  ou    Bëvé- 

raricDS. 
Berfaulc. 
Bcrfeiller. 
Bcrfel. 
Bcrfello. 
Berfiamiccs. 
Berfuires. 
Bertarc. 
Bertaud.    . 
Bercauder. 
Benhenoax. 
Bertiionli  »  Bertremer. 
Benigiiac. 
Bcrdnoro. 
Benois. 
Bertonneau. 
Bertrefché. 
Berva. 
Bervaa. 
Bervine. 
Bervira. 
Beryliiens* 
Berycion. 
Befa. 
Bcface. 
Befacier. 
Befa^no. 
Bcfaigne. 
Befaiguc. 
Befaine ,  Berannc. 
Befal. 
Befala. 
Befanchc. 
Befançon. 
Befanr. 
Befaute. 
Befancé  >  ce* 
Befara. 

Bcfay,  Bcfayc. 
Bcsbicos. 
Bcfcohier. 
Befec 
Beféel. 
Befec. 
Befî. 
Bcfiac. 
Befîcles. 
Bcfîgheim. 


TABLE 


Befil. 

Bethifi. 

Beiini» 

Bediléem^ 

Beiivre. 

Bcthléémitcs. 

Bcllonc. 

Bcth-Lcphthcpha, 

Befogne. 

Bech-Maon. 

Befogner. 
Befoignable. 

Bechmé. 
Bethomé. 

Befoigne. 

Bethonim. 

Befoigoemenc. 

Bcth-Phagé. 

BeCoigacur. 

Bech-Phafelh. 

Belom. 

Beth-Phcfes. 

Befolz. 

Bcth-Phogor. 

Beibn. 

Bethas. 

Bcfon. 

Bech5abée. 

Befoncle. 

Bcthfamcs. 

Beforch, 

Béchulic. 

Befoc. 

Bcthunc. 

BefTan. 

Bctlizaïdc. 

BefTarabie. 

Bctillc. 

BcHay. 
Bede. 

Bétiquc. 
Bétifc. 

Bcflcnay. 

Bctlis. 

fiefO. 

Bétoinc. 

BefGère. 

Bétoircs. 

fie/Hn. 

Bétoo. 

Beflines. 

Betonia. 

BefTon  »  odc. 

Bèirc. 

Bedauce. 

Bette. 

Beflancier. 

Betterave. 

Befteg. 

Bétumier. 

Beften% 

Bctuwc. 

Bcfterie. 

Bétyle. 

Bcftiairc. 

Betz. 

Beftial  »  aie. 

Bea. 

Beftifllemcnc. 

Bevagna. 

Beftialitë. 

Beubant»  Bobus. 

Beftiauz. 

Beudy. 
BevelaDd. 

Bcftiole. 

BelUon. 

Bevcrc. 

Beftors. 

BcYcrgern, 

Bedourner. 

Bcvcrie. 

Befuchec. 

Beverungen. 

Bcta. 

Beuglé. 

Becage* 

Beuglement. 

Bétail. 

Beugler. 

Becaocos. 

BcYicr. 

Bdce. 

Beuil. 

Beccl. 

Beuillencoorc 

Bétel  faguî. 

Bcuiller. 

Bâicmenc« 

Beurath. 

Beter. 

Beurre. 

Bethacara« 

Beurré. 

Beth  -  Ammarke- 

Beurrée. 

voth. 

Beurrer. 

Bethanacii. 

Beurrier  i  icrc. 

Bcthanie. 

Beuthen. 

Bechaphua. 

Bcuvante. 

Bctharaba. 

Bewdicy. 

Bechbeflen. 

Bévue. 

Bcth-Car. 

Beuverage. 

Bcth-Chogla. 

Beuverie. 

Bech-Dagon. 

Bewcïlcy. 

Bethel. 

ficuvron. 

Beth-Gamal. 
Bcth-Iefimoïk. 

Beuzevillc 

Beza. 

BezQgo. 

Bey. 

Beyapora. 

Beycland. 

Beyfatl. 

Bezainc. 

Bezanne. 

Bezans. 

Bezeflan. 

Bctta 

Bcziers. 

Bézoard. 

Bczoardique. 

Bczochc* 

Bczolc. 

Bczzo. 

Bliavani. 

Bia. 

Biafara. 

Biafares- 

Biain,  Bian. 

Biais. 

Biaifé. 

Biaifer. 

Bialazerkiev. 

Bialegrudk. 

Bialla. 

Bialogrod. 

Bialûgrodko. 

BialE*^ 

Bialy-Kamen, 

Biambonnécs. 

Biana. 

Bianchi. 

Biahdra. 

Bianor. 

Bianzay. 

Biards* 

Biaris. 

Biarit. 

Biarque. 

Biart. 

Bias. 

Biaffc. 

Biau  »  Biaz. 

Biaubert. 

Bibby. 

Bibcracb. 

Biberon. 

Bibcrteich. 

Bibéfic. 

Bibctc. 

Bible. 

Biblicn. 

Bibliographe. 

Bibliographie. 

Bibliomane. 

Bibliothécaire. 

Bibliothèque. 

Bibtfles. 

Bibraûc. 

Bibrax. 

Bibus. 

Bicaner. 

Bicapfalatre. 


TABLE. 


lire. 


Bichetas. 


one. 


:s. 


fero. 


né  ,  éc. 

anc. 

c. 

fane  »  ante. 

rc. 

3bcur^  tricc. 

ânce. 

Tantt  ante. 


eufe. 


iré. 
ireux , 
:n. 

»  aie. 


le. 

mce. 

me»  ante. 

lant ,  ancc. 

a. 

igner. 

illancc. 

illanc,  ancc. 

nu»  ue. 
nue. 
)ulu,  ue. 

Q. 


ICt 
OS. 


os. 

Tamc  XXX4 


Bietala. 

Bietegkeim. 

Bieule. 

Bièvrc. 

Bièvres. 

Biez. 

Biferno. 

BifF;ïgC. 

Bifti ,  éc. 

Biffer. 

Bifurcarion. 

Bigame. 

Bigamie. 

Bigarade. 

Bigaradier. 

Bigaré ,  éc. 

Bigarreau. 

Bigarreauritr. 

Bigarrer. 

Bigarrure. 

Bigac. 

Bigc. 

Bigen. 

Bigle. 

Biglé. 

Bigler. 

Bignay; 

Bigne. 

Bignon. 

Bigonzo. 

Bigorne.    • 

Bigorné,  ée. 

Bigorneau. 

Bigorner. 

Bigorre. 

Bigot  ,  ote. 

Bigoctrie. 

Bigoticre. 

Bigotifme. 

Bigrerie. 

Biguba. 

Bigué,  éc. 

Bigucr. 

Bisucs. 

Bihaez. 

Biha^. 

Bihor. 

Bihorcau. 

Bihri. 

Bijon. 

Bijoa. 

Bijouterie. 

Bijomier. 

Biis. 

Bikend. 

Bikouc. 

Bilan. 

Bilbao. 

Bilber. 

Bilbilis. 

Bilboquet. 

Bilcas. 

Bile. 

Biledulgécid. 

BiUfcicU 


181 


Bilenos. 

Biliare. 

Bilibufca. 

Bilieux  «  eufe. 

Bilimbi. 

Bill. 

Billa 

Billard 

Billarde. 

Billarder.  ^ 

Bille. 

Bille  ,  ée. 

BiUebarrer. 

Billebaude. 

Biller. 

Billet. 

Billecé»  ée. 

Billeter. 

Billctier. 

Billette. 

BiUevcrée. 

Billion. 

Billom. 

BiUoD. 

Billonnage. 

Billonner. 

Billooneur. 

Billos. 

Billot. 

Billoteavz» 

Bil  louer. 

Billy. 

Bilobée. 

Biloter. 

Bilfea. 

Bildein. 

Bimauve. 

Bimbeloc. 

Bimbeloterie. 

Bimbelotier. 

Bime. 

IBimilipatan. 
Bimini. 
Bimonchéer, 
Binagara« 
Binage. 
Binaire. 
Binard. 
Binaros. 
Binche. 
Binco. 
Binde. 
Bindelles. 
Bindely. 
Biné,  ée. 
Biner. 
Binet. 
Bingazî. 
Bingen. 
Bingo. 
Bingue. 
Binoa. 

Binnelandfpas. 
Binocle. 
BinocttIairc% 


Binôme. 

Binot. 

Bjnotis. 

Binumbaru^ 

Bintan. 

Bincengaport 

Bintx. 

Biobio. 

Biocolyte. 

Biographe. 

Biographie» 

Bion 

Biornebourg, 

Bipartition. 

Bipédal ,  aie. 

Bipède. 

Biquadratique. 

Bique. 

Biquelar. 

Biquet. 

Biquoquet. 

Birambrot. 

Birckenfdd. 

Bire. 

Birême. 

Birgi. 

Birlbi. 

Birloir. 

Birmane^ 

Birminghim, 

Biron. 

Birotines» 

Birr. 

Birrctte. 

Birfen  ou  Bine. 

Birviefca. 

Birun. 

Bis,  ifc. 

Bis. 

Bifa. 

Bifaccfa. 

Bifacène. 

Bifacramentauz. 

Bifage. 

Bifagos. 

Bifaïeul. 

Bifaïeule. 

Bifaltes. 

Bifannuelj  elle* 

Bifano. 

Bifantagan. 

Bilbille! 

Bifcacho. 

Bifcara. 

Bifcaye. 

Bifcayen ,  eooe. 

Bifcbourg. 

Bifchmarck. 

Bifchofs-Heûn* 

Bifch.oft-Lack. 

Bifchofs-Verda. 

Bifchofszell. 

Bifchveiller. 

Bifcicc. 

Bifcornu ,  uet 

Nn 


z8t 

Bifcotin. 

Bifcuic. 

Bife. 

BiGJ.éc. 

Bifcao* 

BifcgliAi 

Bjfcntal. 

Bifentioa% 

Bifcr. 

lifcrtc 

Bifct. 

Bifcttc. 

Bifctticrc 

Bifcur. 

Bishops-Caftie. 

Bifignano. 

Biilingua.. 

BiQneo. 

Bionuch». 

Bifnagar. 

Bifnov. 

Bifogne. 

Bifon. 

Bifpc. 

Birquain*. 

Bifque. 

Bi(Tac* 

Biflchopia» 

BifTc. 

BirTcaioB. 

Bifleztc. 

Bifîcxtil,  ilc 

Biifonara. 

BifTôfuiiGr» 

Biflus. 

nm. 

Biftoniex 

Biftoqueu 

Biftoric. 

Biftbrtc. 

Biftortien 

Btftouri. 

Biftourné,  it^ 

Biftourner. 

Biftow. 

Biftrc. 

Biftricz. 

Bifzcftic. 

BirboQtg. 

Bicche. 

Bicchemarc. 

Biicha. 

Bicetto. 

Bithiga. 

Bithyniarqae^ 

Bithynic 

Bici. 

I^itin. 

Biro. 

Bitonto» 

Bitord* 

Biroo* 

I^ttc. 

Bictcifidld. 


TABLE 


Bitterlecablc 

Biccern. 

Bitti. 

Bitton. 

BicconnièresL 
'  Bitume. 
*  Bitumineoz  9  cufe. 

Bicuriges. 

Bityla. 

BivalYCb 
.Bivar. 

Biudére* 

Biveao. 

BiYcncer. 

Bivet. 

Biviairc; 

Bivic. 

Bivoic 

Bivona. 

Bivouac. 

Biza. 

Biza. 

Bizarre. 

Bizarrement. 

Bizarrerie, 
ize. 

Btzé  à  deux  tktu 

Bizedank 

Bizègle. 

Bizerc 
iBizu. 
,Bizyc. 
,  Blabe. 

Blacas. 

Blachc. 

Blacklx)rDe* 

Blackvater. 
t  Blaçon. 

Blada^re. 

Bladerie. 

Bladier. 

Bladnock.. 

Blaer. 

Blafard  9  arde. 

BlafFert. 

Blaiguez. 

Blainville» 

Blair. 

Blaireau* 

Blairie. 

Blaife. 

Blaifott. 

Biaifoo. 

Blaifhe. 

Blâmable» 

Blâme. 

Blâmé,  ée. 

Blâmer. 

Blammuy(cr. 

Blamonty 

Blanc. 

Blanc  «  ancbe. 

Blanca. 

Blancafort. 

Blmc-bcc^. 


Blance. 

Blanc-en-bourre. 
Blanc-étoc  ou  Blanc- 

écre. 
Blanchaille. 
Blanchards. 
Blanchâtre. 
Blanche. 

Blanche-couronne. 
Blanchéc. 
Blanchemeac* 
Blancher. 
Blancherie. 
Blanchet. 
Blancheur. 
Blanchi,  ie. 
Blanchiment. 
Blanchir. 
BlanchilTage. 
BUnchiiïcric. 
BlancbifTcur. 
BlanchiiTeufct 
Blanchon. 
Blanck. 
Blanckcnberg. 
BUnckenbourgp 
Blanckenkayn. 
Blankenhcim. 
[  Blanc- manger. 
Blancquc. 
Blancs-maûtcau3F- 
BlanJe. 
Bhndîccs, 
Blandicieux« 
Blandir* 
Blange. 
Blangy. 
Blankif. 
Blanque. 
Blaoqueria* 
Blanquette» 
Blanzac. 
Blanzat. 
Blafe. 
Blafé,  ^e. 
Blafer. 
,  Blafon. 
Blafonné»  ée» 
Blafbtmer. 
Bla^hémateur. 
Blasphématoire. 
Blafphème. 
Blau>hémé ,  ^e. 
Blarphémer. 
Blaftenge. 
Blaftenger. 
Blat. 
Blatier. 
Blaton. 
Blatré,  ée. 
Blacrer. 

Blattabyzantia. 
Blatte. 
Blaubeuren*. 
BUireiic^ 


Bîaret.      " 

Blauftrons« 

Blaye. 

Blayer. 

Blazasi 

Blé. 

Bleaume. 

Bléche. 

Blccking. 

Blécrie. 

Bleicherode* 

Bleichfeld. 

Bleiderftadu 

Blcime. 

Bleite. 

Blein. 

Bleke. 

Blême. 

Blêmir. 

Blemyes ,  ou  BleA» 

mycs* 
Blenda. 
Blende. 
Blenau. 
Blenel. 
Blcnina» 
Blenne. 
Blerancourtv 
Blergies. 
Ble(e. 
Blefle. 
Blefmeurew 
Bléfois. 
Bleïïé.ée. 
Bleflemenu 
BlerTer. 
Ble/Ture. 
Bleftreut. 
Blette. 
BlcH^  eue» 
Bleu. 
Bleuâtre. 
Bleui'»  ie. 
BleuiHoir. 
Bley-l-Gantz» 
Blcy-Sack. 
Blcy-wcif. 
Blicour. 
Bliema. 
Blin. 

Blindage^ 
Blindé ,  éc. 
Blinder. 
Blindes. 
Bloc. 
Blocage. 
Blôcaille. 
Blocal. 
Blochet. 
Blockzyl. 
Blocus. 
Bloete. 
Bloi. 
Blois. 
Blond»  ondtk 


TABLE. 


tÏ3 


tic,  ante. 
ée. 


en. 


i  venta. 


BockcnboHrg« 

Bockhou. 

Bocknia. 

fiockok. 

Bod. 

Bodanetz. 

Bode. 

Bodeobarg. 

Bodendyck. 

BodenhaufcD. 

Bodcnzée. 

Bodine. 

Boditierie. 

Bodinurc* 

Bodman. 

BodoQ. 

Bodovaiczy. 

Bodrog. 

Bodruchc 

Boc. 

Bjcdromicr. 

Bocdroœion» 

Bocl. 

Boeo. 

Boeon. 

Bocrhaave. 

Boc  rie. 

BocfTé,  éc. 

BOcfTcr. 

BocfTcs. 

Bocdîèrc. 

Bœuf. 

Bofïingue» 

Boffumcr. 

Bogarmites. 

Bogdois. 

Bogefund» 

Bogoca. 

Bogras. 

Bogue. 

Bogudavr. 

Bohbcl. 

Bohadc. 

Bohain* 

Bohême. 

Bohémien»  enne* 

Bohcrics. 

Bohicis. 

Bohmifchbrod. 

Bohol. 

Bohordéis, 

Bohcus. 

Bohu/lav, 

Boiano. 

Boiard. 

Boiadc» 

Boibi. 

Boichc. 

Boichier. 

Boicininga. 

Boidic. 

Boic. 

Boicns. 

Boicr. 


Boiguaco. 

Boiieau-Dcfpreaaz. 

Boille. 

Boillon. 

Boinitz. 

Boioariens. 

Bojobi. 

Boiquatrara 

Boiradc. 

Boirac. 

Boire. 

Boirio. 

Bois. 

Boisbelle. 

Boifchcc. 

Bois  comman. 

Boifdsux  j  Boifcon 

Boifdie. 

Boife. 

Boifé ,  ée. 

Boifeorj  Boifcoor» 

Boifeur. 
Boifer. 
Boifcric. 
Boifeuz,  eare. 
Bois-Grolland. 
Bois>!e-Duc. 
BoifTeau. 
BoifTcIage. 
BoifTclée. 
Boificlerie» 
BoifTcIier. 
BoifTelle. 
BoiHet. 
Boirnére. 
BoifTon. 
Boitte. 
Bois*Veiné« 
Boit. 
Boîte. 
Boité* 
Boiter. 

Boiteux ,  eafe. 
Boitiapo. 
Boitier. 
Boitron. 
Boitte. 
Boittel. 
Boiture. 
Boiviau. 
Bokas. 
Bokemeale* 
Bokarahé 
Bol. 
Bolaca. 
Bolade. 
Bolairc. 
Bolathen, 
Bolbe. 
Bolbitina. 
Bnlbonnc. 
>BoIcane. 
Bolckenhayn. 
Bolcwitz. 
Boldora. 


Boleoa*. 

Bolenberg. 

BolcHau. 

Bolétite. 

Bolhuert. 

Bolina. 

Bolir. 

Bolitfus. 

Bollandiftes. 

Bollebec. 

Bollehard. 

Boliingeo* 

Bollos. 

Bolm. 

Bologne. 

B^lognèfe. 

Boloquini. 

Bolonois. 

Bolfchaiazemla. 

Bolfena. 

BoIfvert« 

Bolton. 

Boluc-Baflî. 

Bolus  ou  Bol» 

Bolzano. 

Bolzas. 

Borna  rzo. 

Bombaïm  ou  Bom* 

bay. 
Bombance. 
Bombarde. 
Bombardé,  ée. 
Bombardement» 
Bombarder. 
Bombardier* 
Bomba£n* 
Bombe. 
Bombé,  ée« 
Bombement* 
Bomber. 
Bombon. 
Bombos. 
Bomerie. 
Bommel. 
Bommels  ^aerd. 
Bommên. 
Bommer. 
Bomoniques. 
Bompournickel. 
Bon. 

Bon,  Bonne. 
Bjna. 
Bonace. 
Bonaige. 
Bonaire. 
Bonafiens. 
B3nairc. 
Bonafus. 
Bonbance. 
Bonbon. 
Bonccrou.. 
Bonchamus. 
Bon-Chré(icii. 
Boncon. 
Bon  convento. 

No  ij 


i84 


TABLE. 


BoncL 

Bond  a. 

Bonde. 

Bondena 

Bondi. 

Bondir. 

Bondiiïant,  ante. 

Bondi  (Temcnc. 

Bondon. 

Bondontza. 

Bondonnal. 

Bondonné,  éc. 

Bonionner. 

Bondonnicrc. 

Boridour. 

Bondrée. 

Bondac. 

Boné. 

Bonctc. 

BonFatci. 

Bonge. 

Bon- Henri. 

Bonheur. 

Bonhomie. 

Boni. 

Bonichon. 

Boojean. 

Bonier. 

Boniface. 

Boni&cio. 

Bonifié,  éc. 

Bonifier. 

Bonjour. 

Bonioaz. 

Bonite. 

Bonicon. 

Bonn. 

Bonne* 

Bonneaa* 

Bonuebofe. 

Bonnedame. 

Bonnedéeflc* 

Bonnécr. 

Bonncfbntaine. 

Bonnegrace. 

Bonnement. 

Bonncrct. 

Bonner. 

Bonnedable. 

Bonnet. 

Bonnecade. 

Bonnctage. 

Boonece. 

Bonnetcr. 

Bonneterie. 

Bonneteur. 

Bonnetier, 

Bonnette. 

Bonneva]. 

Bonnevauz. 

Bonncuil. 

Bonncvillc. 

Bonnier. 

Bonniyent. 

BoQoy. 


Bonoé. 

Bordicr. 

Bonoixon. 

Bordigue. 

Bononia. 

Bordon. 

Bonofiaques  ou  Booo- 

Bordoyé  ,  éc. 

fiens. 

Bordoyer. 

Bons  corps. 

Bordre. 

Bon-fens. 

Bordure. 

Bons- Hommes. 

Boréadcs. 

Bons  Moulins. 

Boréal  »  aie. 

Bonfoir. 

Boréafmcs. 

Bontanc. 

Borée. 

Bonté. 

Boréote. 

lV>ntour. 

Boretfcho. 

Bonze. 

Borez. 

Booby. 

Borg. 

Bool. 

Borgeraflre. 

Boollucory. 

Borghetto. 

Boope. 

Borgholtzhaufcu. 

Boopis. 

Borgifîe. 

Boorder. 

Borgne. 

Boot. 

Borgneiîe. 

Boppart. 

•Borgnete. 

Boquelle. 

Borgo. 

Boquerane. 

Borgo-di-San-Sc- 

Boqueteau. 

polcro. 

Boquillon. 

Bora. 

Borachera. 

Borgo-di-Sefîa. 
Bor^o-di-val-di- 
Taro. 

Boramets. 

Borax. 

Borgo-Forte. 

Borba. 

Borgo-San-Domino. 

Borbo. 
Borborygme. 

Borgtfczie. 
Borfa. 

Borborites. 

Boriqucn. 
BoriHov. 

Borboflade. 

Borch. 

Borifthène. 

Borch. 

Boritis. 

Borchloen. 

Borki'm. 

Borckeloo. 

Bormes. 

Borckcn. 

Boimia. 

Borckfort. 

Bormio. 

B.>rckholm. 

Borna. 

BDtckholt. 

Bornage. 

Bord. 

Borne. 

Bord. 

Borné,  éc. 

Bordage. 
Bordailie. 

Bornéo. 

Borner. 

Bordât. 

fiornholm. 

Bordaye. 

Bomo. 

Boidayer. 

Bortioyé,  éc. 

Bordé. 

Bornoycr. 

Bordé,  ée. 

Bornftadt. 

Bordeau. 

Boron. 

Bordeaux. 

Borores. 

Bordée. 

Boroubridge. 

Bordel. 

Borozail. 

Bordclagc. 

Borras ,  BorraiTc. 

Bordeler. 

Borreao. 

Borde  lier. 

Borrelifles. 

Bordel  lère. 

Borriano. 

Bordement. 

Borromées. 

Border. 

Borra#. 

Bordereau. 

Borialo. 

Borderie. 

Bonholdcr. 

Bordiau. 

Borfippa* 

Bordel* 

Borter. 

Bortinfllc. 

Bortrolc. 

Bortvich. 

Borva. 

Boruvanny. 

Bos. 

Bofa. 

Bofan. 

fiofc-dc-Cadoolcs. 

Bofc. 

Bofchi  ou  Bofco» 

Bofdic. 

Bofel. 

Bofcnham. 

Bofingen. 

Bofire. 

Bofirî. 

Bofme. 

Bofna. 

Bofna-Sarai. 

Bofnic. 

Bofo. 

Bofor. 

Bofphorc. 

Borquet. 

Bofquiline. 

Bofra  ou  Bozrà^ 

BoiTaec. 

BoHc. 

Boflé ,  éc. 

BofTéc. 

BofTclagc. 

BofTclé^éc. 

Boflclcr. 

Bollcman. 

Boflcr. 

Borteticr.' 

Boflctte. 

Boflier. 

Bofl'il. 

Bofloirs   ou  Bofleoi 

BofI       ue. 

BofTué  .  éc. 

BoiFucr. 

Bofluct. 

BoiFut. 

Boily. 

Boil 

Bodangi  BacU. 

Boftangis. 

Bofton. 

Boftrychitc. 

Bofucl. 

Bofworth. 

Bofzut. 

Bot. 

Bota. 

B«taba. 

BotadoQ. 

Botail. 

Botaniaue. 

Botaniitc. 

BocaaomtBcii^ 


TABLE. 


Boreaa. 

Borcl/e. 

Bocercl. 

fiotcrOD. 

Bothnie. 

BothrioD. 

Bochyno^. 

Bothiche. 

Bociihons. 

Boriner. 

Borocr. 

Boroo. 

Botoyc. 

Botrys. 

Botrycc  ou   Bof- 

rryoxdc. 
Boctagc. 
Bot  tanne. 
Botte. 
Botté,  éc. 
Boctclagc. 
Boctclé .  ëc. 
Bottclcr. 
Bottclcur. 
Botter. 
Bottier. 
Botrinc. 
Botxcn. 
BotT-cnbourg. 
Bova. 
Bouard. 
Bovatee. 
Boubak.    . 
Boubic. 
Bouc. 

Boucackards, 

Boucagc, 

Boucan. 

Boucané  ,  éc. 

Boucaner. 

Boucanier. 

Boucaro. 

Boucaflîn. 

Boucaut. 

JouccI ,  Bouchel. 

Bouchain. 

Bouchard. 

B^uchardc. 

Bouche. 

Couché,  éc 

Bouchée. 

S^achcr. 

5<>uchère. 

g^achççic. 

gouchct. 

S^ttchcttc. 

S^^chctcr. 

Bouchciurc. 

S^uchicre. 

?>»ichin. 

5^«choir. 

S^ttchon. 

S^uchon,  onnc. 

5<>Uchonné,  éc. 


Bouciquauc. 

Boucle. 

Bouclé,  éc. 

Boucler. 

Bouclette. 

Bouclier. 

Boucon. 

Boudé ,  éc. 

Bouder. 

Bouderie. 

Boudeuz  y  cu(e« 

Boudin. 

Boudiné. 

Boudinière. 

Boudinure. 

Boudoir. 

Boudri. 

Bouc. 

Boue,  ée. 

Boueau  ,  Bouel , 

Bouclîc. 
Bouée. 
Bouer. 
Boucfîne. 
Bouerté. 
Boueur. 
Boueux ,  cufe. 
Bouffant ,  autc. 
Boufîard. 
Bouftc ,  éc. 
Bouf^'eau. 
Bouftée. 
Boul^'emenc 
Bouffer. 
BoufFcttc. 
Bouffi,  ic. 
Bouffir. 
Bouffiffiirc. 
Boufi-un ,  onnc 
Boufionné ,  éc 
liuu  lionne  r 

Bûuft'^jnucric^ 

Boufois. 

BougarafEn. 

Bouge. 

Bougé. 

Bougeoir. 

Bougcon. 

Bouger. 

Bougeronner* 

Bougettc. 

Bougie. 

Bougie ,  éc 

Bougicr. 

Bougon. 

Bougonneur. 

Bougran. 

Bougueric 

Bouguis. 

Bouhochc. 

Bouhours. 

Bouillaoc ,  antc 

Bouilllard.. 

Bouille. 

BoaiUé,éc 


éc 


Bouille- Cotonîs. 

Bouillc-Chainay. 

Bouiller. 

Bouilli. 

Bouilli ,  ie. 

Bouillie. 

Bouillir. 

Bouiilitoirc 

Bouilloire. 

Bouillon. 

Bouillon  blanc. 

Bouillonné  ,  ée. 

Bouillonnement. 

Bouillonner. 

Bovioo. 

Bouis. 

Bouizet. 

Bouladc. 

Boulangé  . 

Boulanger. 

Boulangère. 

Boulangerie. 

Roulay. 

Boule 

Boulé. 

Bouleau. 

ËoUiéeur. 

Boulen. 

Boulènc 

Bouler. 

Bouleror. 

fioulertcs. 

Boulet. 

Bouicté ,  éc 

Boulercrancs. 

Boule,  te. 

Boulevart. 

Bouleverfé ,  éc 

Bouleverfemcnr. 

Bouleverfer* 

Bouleux. 

Boulier. 

Boulimie. 

Boulin. 

Bouline. 

Bouline ,  éc 

Bouliner. 

Boulineur. 

Boulingrin. 

Boulingue. 

Boulignier. 

Boulinis. 

BouUifeurc 

Boulogne. 

Bouloir. 

Bouloirc 

Boulon. 

Boulonné,  ée* 

Boulonner. 

Boulonnois. 

Boulou. 

Boulverch. 

Bounc^ 

Boupére. 

Bouquacin. 


i8î 

Bouqac 

Bouquenom. 

Bouquer. 

Bouquefmant. 

Bouquer. 

Bouquerier. 

Bouquetière. 

Bouquetin. 

Bouquettc 

Bouquier. 

Bouquin. 

Bouquiné. 

Bouquiner. 

Bouquineur. 

Bouquiiiilte. 

Bour. 

Bouracan. 

Bouracanicr. 

Bouràclier. 

Bourbe. 

Bourbeux ,  eufc 

Bourbier. 

Bourbillon. 

Bourbon. 

Bourbon  Lanci. 

Bourbon  -  i'Archam* 

baud. 
Bourbonne-  les- 

Bains. 
Bourbonnois. 
Bout  bons. 
Bourbourg. 
Bourc. 
Bourcaige. 
Bourcer. 
Bourcec. 
Bourcettc 
Bourdaine. 
Bourdalie. 
Bourdalouc 
Bourde 
Bourdeaux. 
BourdcUcs. 
Bourdclagc 
Bourdelc 
Bourdelicr. 
Bourdelois. 
Bourder. 
Bourdeur,  cufr. 
Bourdich. 
Bourdillon. 
Bourdin. 
Bourdon. 
Bourdonné ,  éc» 
Bourdonnement* 
Bourdonner. 
Bourdonner. 
Bourg. 

Bourg- Achard* 
Bourgade. 
Bou'gage. 
Bourgancuf. 
Bourg-Argcotal. 
Bourg-CharcBCe» 
Bouig-d*Auk. 


xZ6 

Bourg- de- Renai- 

fon. 
Bourg-Dieu. 
Bourgeois  •  oiie. 
Bourgeoise. 
Bourgeon. 
Bourgeoané,  ée. 
Bourgeooaer. 
Bourg- Epine. 
Bourges. 
Bourgec. 
Bourg  fride. 
BourgheHe. 
Bourg  TAjcac*  ^ 
B^uricur. 

lUûîg  NcuÊ. 

Bourgogoe. 

Bourgoin. 

Bourgon. 

Bourg  -  Saine  -  An- 
déol. 

Bourg -fur -la- 
Roche. 

Bou^gtberoade. 

Bourgueil. 

Bourguerin. 

B  ou  rg  u  i  g  n  £>  a  t  one» 

Bourf.uignotc< 

Bourjaîïote. 

BjLiriqaorïiftcî. 

Bourîquec. 

Bourler. 

Bourlois* 

Bourme  ou  Bour- 

mio* 
Bourmonc* 
BournaL 
Bournaa. 
Bournay. 
Boumcau* 
Bournec. 
Bourneville. 
Bourneieau. 
Bourniquec 
Bouron. 
Bourrache. 
Bourrade. 
Bourras. 
Bourrafque. 
Bourre. 
-  3ourré ,  ée. 
Bourreau* 
Bourrée. 
Bourrelé ,  ée. 
Boui-reler. 
Bourrelet. 
Bourrelier. 
Bourrelle. 
Bourrer. 
Bourriche.    . 
Bourrique. 
Bourriquer. 
Bourru ,  ue* 


TABLE. 


Boutraulc. 

Bourfe. 

Bourfecte. 

Bourfier. 

Bourfiilé. 

Bourlîller. 

Hourfon. 

Bourfoufléj  ée. 

Bourfoufler. 

Bourt  »     Frire 

Boorr. 
Bous. 
Bou(ards. 
Boufe. 
Boufillage*. 
BoufîUé ,  ée. 
Boufîller. 
fioufillcuo 
Boufilieuie. 
Boufîn. 
Boufon. 
Bouifac. 
BouHe. 
Bouileau. 
BoulTer. 
BouOillé. 
Boudole. 

BouftrophedoA. 

Boufure. 

Bouc. 

Boutade. 

Boucadeuz  »  euLc 

Bouuge. 

Boucan^ 

BoucaDe,i 

Boutant. 

Bo.urargue. 

Boutas. 

Bout-avanc. 

Boute. 

Bouté  ^  ée^ 

Boute- a  port. 

Bouie-denors. 

Boutée. 

Boute-en-traîn. 

Boure-fwU. 

BoutehachCi 

Boute- hors. 

Boutcillage. 

Bouteille. 

Boutclof. 

Bouter. 

Boutercao. 

Bouterez  •  Moulins- 

Boute-rez. 
Bouteril. 
Boureris. 
Bouterolle. 
Bouteron. 
poutcroue. 
Boure-felle. 
Boute-tout-cuire. 
Boureuz. 
bouti» 


Boutidar. 

Bouticle. 

Boutier. 

Boucille. 

Boutillete. 

Boutillier. 

Boutique. 

Boutiquier. 

Boutis. 

BoutiHe. 

Boutoir. 

Bouton. 

Boutonne. 

Boutonné,  ée. 

Boutonner. 

Bouton  nerie. 

Boutonuier. 

Boutonnière* 

Bouiou. 

Boutouir. 

Boutriot. 

Bout  Sai^neux. 

fiouts-Rimés. 

Bouttcville. 

Bouture. 

Bouvard. 

Bouvemeti^ 

Bovp'ens. 

Bouverec 

Bouvrie. 

Bouvet. 

Bouvier. 

BouvierCp 

Bouvillon. 

Bouv  ines.. 

Bouvreuil. 

Bouzach. 

BoQxtères  aux  Danses. 

Bouzveliçr. 

Bouyant. 

Bouylle. 

Bouzannc. 

Bouzonviile- 

Boxbcrg; 

Bozmécr. 

Bozrehudç» 

Bozte]. 

Boyard. 

Boyau. 

Boyandier« 

Boycr. 

Boycz. 

Boyle. 

Boync^ 

Boza. 

Bozantia# 

Bozine. 

Bozolo. 

Bozor. 

Bozouls. 

Bozzo. 

Brabançonne. 

Brabançons. 

Brabant. 

Brabantcf. 


Brabente. 

Braborg. 

Bracatge. 

Braccas* 

Bracciano. 

Bracelet. 

Bracerole. 

Bracher. 

Brachial ,  aie. 

Brachio-cubitaL 

Brachio  radiaL 

Brachites. 

Brachmas. 

BtichYcaialeptiqtiev 

firacliygrjphic* 

Brachyrjnéc. 

Brachylciens- 

Bfachvftochionc. 

Brackel. 

Brackcnhcim, 

Bracklaa. 

Brackley. 

Bracon. 

Braconage/.  , 

Braconé. 

Braconer. 

Braconnier. 

Bradano. 

Bradford. 

Bradie. 

Bradnicjb. 

Bradypcpfie. 

Bragamas. 

Bragancc. . 

Braganza. 

Bragard. 

Brage. 

Bragonièrc. 

Brague. 

Bragucr. 

Bragucs. 

Branaigne. 

Brahilov* 

Brahin. 

Brai. 

Braid-Albaia. 

Braie.  # 

Brail. 

Braillard,  arde« 

Braille. 

Braillé,  ée. 

Brailler. 

Braillcur,  eufc*' 

Brain. 

Braine. 

Braine-rAIeu. 

Braine- le  Comte. 

Brains. 

Braire. 

Braife. 

Brakel. 

Brakenier. 

Bralin. 

Brama. 


3ra  rmc. 

Ira.  M-Tacr. 

'ra  M:3iios  €^2t  Brami* 

lr2B.  x:^pour. 

Iran. 
Ira.  s-Bc. 
Ira.  «^card. 

ira  ^^chc. 
Jraj^chidcf. 
Srax^ckier. 
îraBnchièrc. 

ïra^dchir. 
Braxïchu,  ac. 
wa^K^chus* 

BraDd. 
Bra  a^dam. 

BraLi^dcbourg. 

Brandcfic. 
Bra.  ndevin. 

Bra  ndcvmièrCi. 
Bra.«i(leani. 
B«»idi,  ic. 
Brandillé  ,  éc. 
Brandillement. 
Bra»ichllcr. 
Jr^ndilloirc. 
Brandir.        ^ 
Brandon. 
Brandonné ,  éc. 
Irandonner.  ;. 
îrandfoé. 
branlant,  antc. 
^fanlc. 

f^nlcmcntr 

ranlcr, 

'^oloirc. 

*ntômc 
aquc. 
»qué,  éc. 

^quemcnt. 

^qucr. 

s. 

Ter. 
idas. 
idces. 
icr. 

lié,  éc. 

lier. 

iw. 

oc. 


TABLE. 


Braflage. 

Bradard. 

BralTav. 

BraHe. 

BrafTé ,  £u 

BrafTée. 

Braiîçr. 

Bra/Ierie» 

BrafTeur. 

BrafTeufe. 

Brafficoufc 

Bra/Tiéres. 

Bra/TiD.. 

Braflbir. 

Bra(i. 

Brathice. 

BracskoL 

Brau. 

Brava. 

Bravache» 

Bravade. 

Braubach* 

Brave. 

Bravé ,  ée. 

Bravement. 

Braver. 

Braverie» 

Braulio. 

Braals. 

Braunav» 

Brauneck. 

BrauQsberg.. 

Bravoure. 

Branr. 

BrauroD. 

Brauronies» 

Bray. 

Brayans. 

Braydonnc. 

Brayc. 

Brayé,  ée,. 

Braycr. 

Brayetts^ 

Brayauz. 

Brazza. 

Bréaoc;. 

Bréaune. 

Brcauté. 

Brcbcuf. 

Brebiage. 

Brcbiail. 

Brcbicttc^ 

Brcbince. 

Brebis. 

Brcbiuire. 

Brécé. 

Brèche. 

Brèchc-dcnt.^ 

Brichec. 

Brechyn. 

Brecknok.. 

Brecknockshire»' 

Brcda. 

Bredindioi 

Bredir»^ 


Bredon. 

Bredouille. 

Bredouillé  ,  ée.. 

Bredouillemencr 

Bredouiller^ 

Brcdouiilcur. 

Bfedauiiicure^ 

Br<Jc, 

Bref,  éve* 

Brefar. 

Bregencz. 

Brégié. 

Brcgier. 

B'cgin. 

Brcgma. 

Breguiére. 

Brehaigne. 

Brehaine. 

Brehal. 

BrehemoDC* 

Brchis. 

Breicr. 

Breil. 

Breificlu 

Breiz. 

Brclaud. 

Brelandé. 

Brelander* 

Brelandier. 

Brelandiére^ 

Breleo ,  Breleng. 

Brelle. 

Breloque. 

Breluche. 

Brema. 

Bremas. 

Brenibo. 

Brème. 

Bremerverde. 

Bremgartem. 

Brcmont-la-Motte. 

Brempc. 

Bren» 

Brenage,  Brenigc. 

Brencuz ,  eufe. 

Brennkirchen* 

Brenski. 

Brenre. 

Bremfbru 

Breore. 

Brequin.^ 

Brès. 

Brefcar. 

Brerche.^ 

Brefché. 

Brefcia. 

Brefi:ou^ 

Brefdir. 

Breficace^ 

Bréfil. 

Bréfîliens. 

Brefillé  ,  tt. 

Brefiller. 

Bredllec. 

fiiefioù. 


187 


Breflav. 

Brcflc. 

Brermen. 

Brcfnitz. 

Biefque. 

Brcfrau. 

BrefTauc  de  la  Rou« 

vraye» 
Brefïe. 
BrcfTieux. 
Breffîn. 
Breffbllcr. 
Brcffollei. 
Brcft. 
Brefter. 
Breragne. 
Bretafllé. 
Brctailler. 
Bretailleur. 
Bcetauder. 
Bretéche; 
Bretelle. 
Bretefcher. 
Breceffé,  éc. 
Brcteuil. 
Bretoncellei^ 
Brctonnerie. 
Bretons» 
Brecte. 

Brectelé»  éie; 
Bietteler. 
Bretten. 
Bretceur. 
Brcttnre. 
Breuberg. 
Brevet. 
Brevetairc. 
Brevcré  ,  éc* 
Breveter.. 
Bréviaire. 
Breviateur^ 
Breuil. 

Breuille,  Brouailleft. 

Breuiller. 

Brcuillet», 

Breuils. 

Breullat. 

Breuoa. 

Brevogne. 

Brcvort.. 

Breuvage. 

Brcy. 

Brcyn. 

Brczé. 

Brczolles^ 

Briançon. 

Briançonnoir.. 

Briare. 

Bîiaccrtre. 

Bribe. 

Bribereflc, 

Bric. 

BcicieA&, 


l8S 


TABLE. 


Bricole. 

Brime, 

Briz. 

Bronchial«  ik. 

Bricoler. 

Brin. 

BrizcD. 

Bronchiqac 

Bricolier. 

Brinde. 

Brizenftadt. 

BroQchorft. 

Bricon. 

Brindes. 

Brizembottig* 

Broncocèle» 

Bricoteaoz. 

Brindones. 

Brizo. 

Broncotomic 

Bride. 

Brinque. 

Brizomancie. 

Broode. 

Bridé  ,  ée. 

Brinn. 

Broc. 

Brondolo. 

Brider. 

Brioche. 

Brocalo. 

Broni. 

Bridgenorth. 

Brioine. 

Brocanté. 

Bronq^uier. 

Bridgetovn. 

Brion. 

Brocanter. 

Bromes. 

Bridgewater. 

Briones. 

Brocanteur, 

Brontéus. 

Bridiington. 

Brioni. 

Brocard. 

Bromias. 

Bridon. 

Brionne. 

Brocardé ,  ée. 

Bronze. 

Bridport. 

Brioft. 

Brocarder. 

Bronzé ,  ée. 

Briduie. 

Brioctc. 

Biocardeur,  eafe. 

Bronzer. 

Brie. 

Briou. 

Brocart. 

Broquartj 

Brie-comte  «Robert. 

Brioude. 

Brocatclle. 

Broquc. 

Brief ,  éve. 

Bïiouze. 

Broce,  BroifTe. 

Broquette. 

Brieg. 

Brienne. 

Bricfnon. 

Brièvement. 

Brièveté. 

Brieux. 

Bricy. 

Brifé,  éc- 

Brifer. 

Brifeur,  cufe. 

Briiier. 

Brigade. 
1»  •      j  •  > 

Briquaillons. 

Brique. 

Briquebec. 

Briqueras." 

Briquet. 

Briquetage. 

Briqueté,  ée. 

Briqueter. 

Briqueterie. 

Bnqueteur.               , 

Briquetier. 

Briquoquet. 

Brocereuz. 

Broch. 

Brochant. 

Broche. 

Broché,  ée. 

Brochée. 

Brocher. 

Brochet. 

Brocheté ,  éc. 

Brocheter. 

Brocheton. 

Brocher  te. 

Brocheur ,  cufc 

Broquies. 

Brora. 

BrofTac. 

Broflailles. 

Brode 

Brodé,  éc. 

Broder. 

Brofficr. 

Brodbnneuz. 

BrofTurc. 

Broto. 

Brou. 

Brouagc. 

Brigadier. 
Brigand. 

Bris. 
Brifach. 

Brochier. 
Brochoir. 

Brouagcaîs.* 
Brouas,  Brooillif* 

Brigandage. 

Brifago. 

Brochon. 

Brouaz. 

Brigandé. 

.  Brifaus. 

Brochonnu. 

Brouck. 

Brigandcr. 

Brifca. 

Brochure. 

Broud. 

Brigandinc. 

Brife. 

Brocoli. 

Brouéc. 

Biigames. 

Brifé,    ée. 

Brodé  ,  éc. 

Brouet. 

Biigantin. 

Brife-Cou. 

Brodequin. 

Brouette. 

Brigidcu:^  Brigitîc. 

Brifées. 

Broder. 

Brouetté,  éc. 

B.ig-Kanlleven. 

Brifcfay. 

Brodera. 

Brouetter. 

B:  ignais. 

Brife-glace. 

Broderie. 

Broucttcur. 

Brignolc. 

Brifc-nuagc. 

Brodeur  ,  cufe. 

Broueitier. 

Brignoles. 

Brifeïs. 

Brodnicz. 

Broug. 

Brigoudis. 

Brifemcnt. 

Bfodra. 

Broufiidour. 
BrouRaha. 

Bîiguc.        . 

Biifer. 

Brodt  ou  Brod. 

Brigué,  ce. 

Brife-vcnts. 

Brody. 

Brouï. 

Bngucil 

Brife  ur. 

Brodzicck. 

Brouï ,  ïc. 

Briguer. 

Brifeus. 

Broglio. 
Brojc. 

Brouillamini. 

Bngucur. 

Brifgaw. 

Brouillard. 

Brihucga. 

Brifigucla. 

Broil. 

Brouillé ,  éc. 

Brilingen. 

Brifis. 

Broillis. 

Brouiller. 

Brillac. 

Brifoir. 

Broilior. 

Brouillcrie. 

Brillant,  anre. 

Briflac. 

Broifleron. 

Brouillon,  onnc» 

Biillanté ,  éc. 

BriflTarthe. 

Broitfchia. 

Brouïr. 

Brillanter. 

Briftadt. 

Biolo. 

Brouïdurc. 

Brille. 

Briftol. 

Bromardicr.    . 

Broullcur.   . 

Brillé. 

Brifure. 

Bromcts. 

Broulliz. 

Briller. 

Britannicus. 

Bromien. 

Brouniftes. 

Brilicus. 

Britannique. 

Bromns. 

Broufalmc. 

B  imbalc. 

Bricioga. 

Bromfberg. 

Broudaillcs. 

Brimbalé ,  ée. 

Britcmartis. 

Bronchadc 

Broudc.         , , 

Brimbaler. 

Brives- la-Gaillarde. 

Bronché. 

Brouflin  d*éraWC- 

Brimbe. 

Brivczac. 

Broncher. 
Bronches. 

Brout. 

Brimborion. 

Bririo. 

Broutant ,  antc 

TABLE. 


Ce. 

Brumpt. 

Brun. 

!•  ' 

Bran  /  une. 

?• 

BniQehafnel. 

blYtil. 

Brunelle. 

Brunct,  cttc. 

e. 

Bruni,  ic. 

it. 

Brunir. 

Bruniflage. 

Bruniflcur. 

Bruniffoir. 

Brunot. 

Brunquicr. 
Brunfeurtcî. 

Brunfvick. 

Irignols. 

Bruniylant. 

Brunt-2:cnimcydan 

n. 

Brufchr 

Brufc. 

Bruflon. 

Drufque. 

lit. 

Brufquc,  éc. 

Brufqucmbillc. 

c. 

Brufqucmcnt. 

Brufqucr. 

Brufqucric. 

Brufqucz. 

Brut  ,  utc. 

Brutal  ,  aie. 

Braialcmcnc. 

■ 

Brutalifé ,  éc- 

Brucalifer. 

. 

Brutalité. 

: 

Brute. 

Brùtiens. 

Bruticr. 

Brutobria. 

Brutus. 

Bruxanelli. 

* 

Bruxelles. 

Bruyant  4  ante. 

tm 

Bruyère. 

■  C* 

Brychus. 

^ 

Brygias. 

Bryiion. 

ir. 

Bryonnc 

Brzefcie. 

ance. 

Bua. 

Buabio. 

Buada. 

'• 

Buade. 

Buais. 

Buana. 

Buanderie. 

Buandier,  icrc. 

Bua  n  nés. 

Buarcos. 

aie. 

Bubaceue. 

Bubale. 

Bubaftc. 

»• 

Bubc. 

Bublicze. 

Bubon. 

'  Bubona, 

Tome  XX, 

X. 

Bubonocéle» 

Bucariza. 

Bucaros. 

Buccal,  aie. 

Buccarie. 

Bucceilaires. 

Bucceliation. 

Bucchance. 

Buccin. 

Bucciaatenr. 

Bucciue. 

Bucencanre. 

Bucéphalc. 

Bucéphalie. 

Buch. 

Buchan. 

Buchau. 

BuchavK. 

Bûche. 

Buchen. 

Bûcher. 

Buchereft   ou  Bucho- 

/cft. 
Bûcheron. 
Bûchette. 
Buchier. 
3uchoreft. 
Buchorn. 
Buchvald. 
Buchy. 
Bucioche. 
Buck. 

Buckingham. 
Buckinghanofire. 
Buckor. 
Bucoliafmc. 
Bucolique. 
Bucorne. 
Bucorta. 
Budias. 
Bude. 
Budelich. 
Budia. 
Badine. 
Bttdingefi. 
Budoa. 
Budor. 
Budrio. 
Budua. 
Budziac. 
Buech. 
Buée. 
Bueil. 
Buena-Pax. 
Buenos-Âyres. 
Buen-Retiro. 
Buer. 
Bufalora. 
Buff'c. 
Bufter. 
BuiFet. 
Buffcté,  U. 
Buffeter. 
Buffeteur. 
I  Bufficr^  Bofibicr. 


a '89 

Buffle. 

Bu/Heto. 

Buff^L 

BuiFoier. 

Bug  ou  Bow. 

Buga. 

^"«abags. 

Bugéc.         ^  . 

Bugcn. 

Bugcy. 

Bughc. 

Bugie. 

Bjgiens. 

Bugle. 

Bugiofe. 

Bagne. 

Bugnon. 

Bugo-de-Saint-C«r«q» 

Bugranc. 

Bugy. 

Buhe. 

Buhor. 

Buics. 

Buigne. 

Buirc. 

Buironfodé. 

Buis. 

Buifc. 

Buifine* 

Buifnart, 

BuifTe. 

Buiflier. 

Bu.fTière. 

Buiilon. 

BuifTures. 

Buitri. 

BukenfiorcL 

Bulach. 

Bttlafo. 

Buiaguen. 

Bulbe. 

Bulbeux,  cufc. 

Bulbo-Cavernciii. 

Buibonac 

Bulcy. 

Bule. 

BuleteiL 

Bulgar. 

Bulgares. 

Bulgarie. 

Bulgolda. 

Buha. 

Bulimic. 

Bulin. 

Bull  aire. 

Bullbrid. 

Bulle. 

Balié .  éc 

BuUcite,  BuUcK» 

Bullcrborn. 

Bulles. 

Bulletin. 

Bulli. 

Biiihnbroock, 

Bullis. 

Oo 


..  :; 


2c9# 

Bulloqaes. 

Ballos. 

Bulteaa. 

Buabos. 

BamiciliSi 

Bunarcif. 

Banccce. 

Bungo*. 

Bunias. 

Bunier. 

Banima. 

lunobora«* 

Bann. 

Buntzel. 

Bunczlau. 

Buondeno. 

Buphagc. 

Buphonics. 

Baphchalmum* . 

Buplevrum. 

Boprcfte. 

Bu  a. 

Buraboarg. 

Buragrac. 

Burail. 

Buralifte. 

Buramos* 

But  ace. 

Barattes* 

Burbas. 

Burburata« 

Bure. 

Borca. 

Burchau(cm 

Burckcm. 

Burczland*. 

Burdalo.. 

Bur-^oa. 

fiuidugno*. 

Barc. 

Bureau. 

Burcba^ 

Burelé*- 

Burella. 

Burellc 

Buren. 

Burcflê. 

Bnreue. 

Burg. 

Burgagc.;, 

Burgalaile»  . 

Burgandine* 

Bargau. 

Burgdorf. 

Burgel. 

Bargcr,  Burgven 

Burghdii. 

Burgh  UpooGing. 

Burgui». 

BuTgleha*. 

Barglen. 

Burgmaan. 

Burgoinne. 

Burgos... 

B^rgraYCt . 


TABLE. 


BargraTiat. 

Buriach, 

Bariana. 

Burick. 

Burie* 

Buriu. 

Buriné,  ée« 

Buriner. 

Baricaca. 

Burlacs. 

Burlefque. 

Burlefquemcnt* 

Buricte. 

Burnley. 

Buron. 

Burra. 

BiiriQ. 

Burlada» 

Bu'-fal. 

Burfano. . 

Bjrfc. 

Burtina. . 

Buruz. 

Bury, 

Bus. 

Bnfc. 

Bufcaige. 

Bufchcr. 

Bufç. 

Bufcnto. 

Bushelc. 

Biiliris. 

Bdllaccna* 

Bufmadis. . 

Buib 

Bufqué  »  ée* . 

Bufquer. 

Bufquer. 

Bufquicre* 

Builard. 

Bulfe. 

BufTererh. 

Buiïerole. 

Bufleto. 

Builiét.e-Poitcvioe. . 

BufTièrcs. 

Bu/fy. 

Bulh 

Baftail. 

Builalhe. 

Bufle. 

Bufbiire. 

Bue. 

Bu'ama. . 

Bure. 

Bucé,  éc.. 

Bureau. 

Burer.  . 

Butera. 

Buiés. 

Bûche. 

Buchon. 

Butiiuan» 

Buchurus. 

BmUÀtc^. 


Butin. 

Buriné. 

Butiner. 

Butinier. 

Butireuz ,  eafc' 

Butor. 

Butrinco.  . 

Butrio» 

Butula. 

Butte. 

Butté,  ée« 

Butter. 

Buctière. 

Button-bay. 

Bucua. 

Buture. 

Butus. 

Bûtzavr. 

Buczback« 

Buvable. 

Buverie.  » 

Buvecier. 

Buvette. 

Buveur. 

Buvocce. 

Buvocter* 

Buvraiee. 

EuzeuiT. 

Buzié  e-la-Grace. 

Baye. 

Bu  y  s. 

Buyrrajçro; 

Buzançois* 

Buzaras. 

Biizarddc  marais. 

Buzay. 

Buze. 

Buzct. 

Buzy-Angy. . 

Byballus. 

Byblos. 

Bywhovw. 

ByJgoli. 

Bygoïs. 

Bylazora. 

Byon. 

Byflc.^ 

Byzacène. 

Byzance. 

Byzantin ,  ine. 

Byzo. 


C. 

Caa-Apfa. 
Caa-Ataya« 

Caablé. 

Caachira. 

Caacica. 

Gaaco. 

Caa-£timay«' 

Caage. 

Caaghiynyo^ 


Caagqa-Cobt. 

Caaaa. 

Caa-Opia.  < 

Caapeba. 

CaapQOAOoga»- 

Caaponga. 

Caaroba. 

Cab. 

Cabjck.. 

Cabal.  i 

Cabale. 

Cabale. 

Cabaler.. 

Cabales. 

Cabaleor. 

Cabalig.. 

Cabalis. 

Cabalifte 

CabalifHqae» 

Cabalemenc 

Cabamicaiu 

Caban. 
Cabaiidèoe*^ 
Cabane. 
Cabar. 
Cabarda. 
Cabaré. 
Cabarcr. 
Cabaret. 
Cabarecier. . 
Cabareticre.. 
Cabar-hud. . 
Cabariie. 
Cabarre. 
Cabas. 
Cabafa. 
•Cabairer*. 
CabaiTct. . 
CabadoQ. 
Cabaulh 
Cabay. 
Cabc.  , 

Cabcça-dc-Yidé* 
Cabécr. 
Cabela. 
Cabende. 
Cabcrafa. 
Cabcs. . 
Cabcfas. 
Cabellan. 
CabclUrre. 
Cabcftragc». 
.C-biai. 
Cab'lLand. 
Cabille. 
Cabillots.. 
Cabin. 
Cabinet.. 
Cabires. 
.Cabi  rides. . 
Cabines. . 
Cabita. 
jCabiao.. 
'Cable. 


TABLE- 


rjt 


ée; 


aa. 

cira. 

e. 

é.  éc. 

on* 

!orfo. 

to. 

liferado. 


l^ 


r. 
baiu 


ine* 
an. 


\u 

or. 

s. 

c. 

tticc 


K^accth* 


in. 


iques*. 


e. 

raoQ. 
mer. 
fcca. 


Cace. 

Caceres. 

Cachales. 

CachAloc. 

Cachao. 

Cacbao. 

Cachacia. 

Cache. 

Caché  »  éc. 

Cacheâique. 

Cachéemenc. 

Cachefés. 

Cachemire. 

Cachc-nez« 

Cachéo. 

Cacher. 

Cacbcre. 

Cachereau. 

Cacherie. 

Cacheron. 

Cachet. 

Cacheté»  ée« 

Cacheter. 

Cachette. 

Cachear. 

Cachcurc* 

Cachexie. 

Cachi. 

Cachicame. 

Cachier. 

Cachimcnt. 

Cachimentier. 

X:achlcz. 

Cachondé. 

Cachos. 

Cachot. 

Cachotterie. 

Cachou. 

Cachry. 

Cachymie. 

Cacique. 

Cacluter. 

Cacobcrro. 

Cacochylie. 

Cocochyme. 

Cacochymie. 

Cacoethe. 

CacoiototL 

Cacoogo. 

Cacophooie. 

Caçorla. 

Cacos. 

Cacotrophie. 

Cacoudiacs. 

Cacozele. 

Ca^tonite, 

Cacumme« 

Cacus. 

Cad. 

Cadahalfo. 

Cadan. 

Cadara. 

Cadariens. 

Cadaftre. 

Cadavéïcaz  »  Ctticu 


CadaTte» 

Caddor. 

Cadeau. 

Cadée. 

Cadefauc. 

Cadeffi. 

Cader-Ayanacv; 

Cadeier. 

Cademotlu 

Cadeoac. 

Cadenas. 

CadenafTé ,  éc. 

CadenaiTer* 

Cadence. 

Cadencé ,  ée. 

Cadenccr. 

Cadéne. 

Cadenet. 

Cadenetce. 

Cadequié. 

CaderoafTe. 

Cadelbarné. 

Cades  de  Naphtali. 

CadefEa. 

Cadet,  être. 

Cadetes. 

Cadette. 

Cadeuma. 

Cadi. 

Cadiar. 

Cadicer. 

Cadiere. 

Cadilesker. 

Cadillac. 

Cadis. 

Cadifé. 

Cadix. 

Cadizadelites« 

Cad  mie. 

Cadmus. 

Cadodaches. 

Cadole. 

Cadore. 

Cadorin. 

Cadouin* 

Cadran. 

Cadrât  ure. 

Cadraturier. 

Cadre. 

Cadrema. 

Cadrer. 

Cadciftcs. 

Cadfaodc. 

Caduc,  uqae. 

Caducéateur. 

Caducée. 

Caducité. 

Cadutciens* 

Cados. 

CaJulîcns. 

Cadyna. 

Ca'cn. 

Caenne. 

Caerleon. 

Cacimarthen. 


Caermatthenfire. 

Caernarran. 

Caernarvanshiie» 

Caerren^. 

CxCalpinc. 

Cafard»  arde« 

Cafirtulha. 

Café. 

Cafetan. 

Cafetière* 

Cafta. 

Ca&la. 

Caffis. 

Cafici. 

Cafier. 

Cafrerie. 

Caftes. 

Cafri. 

Cafia. 

Ca){areL 

Cagafian. 

Cagayan. 

Cageois. 

Cagete. 

Caginon. 

Cagli. 

Cagliari. 

Cagnard»  ardc. 

Cagnardé. 

Cagnarder. 

Cagnardife. 

Cagne. 

Cagneux,  eufe. 

Cagoot  bleu. 

Cagot  ,  Ole. 

Cagoterie. 

Cagotifme. 

Cagou. 

Cagôuille* 

Cague. 

Canarie. 

Caheer. 

Cahier. 

Cahière. 

Cahia-Caha. 

Cahors. 

Cahot. 

Cahotage. 

Cahoté  ,  ée. 

Cahoter. 

Cahs. 

Cahué; 

Cahuet. 

Cahuitahu. 

Cahute,  i 

Cahys. 

Cai. 

Caiabo. 

Cajahaba. 

Cajam. 

Caian-Caii. 

Caianebourg. 

Caïanides. 

Cajanie. 

Caiatite. 

Ooij 


Catcos.  . 
Caicf. 

Caïeo. 

Caifuns. 

CaUlc. 

CaUlé,  éc. 

Caille  bocis. 

Caille  botte. 

Caille  lait. 

CaïUcmcot. 

Cailler. 

Cailleteao. 

Caille  tôt. 

Caillette. 

Cailleur. 

Cailher. 

Caïllot. 

Caillot  Rofat. 

Caillou. 

Cailloucaee. 

Cailly. 

Caïmacan. 

Caimacanis* 

Caixnan. 

Caimand  .  ande. 

Caimandé,  éc. 

Caimander. 

Caimandeur^  eufe. 

Caïn. 

Caiaan. 

Caïoites. 

Cainico. 

Çaint. 

Cajolé,  ée. 

Cajoler. 

Cajolerie. 

Cajoleur,  eut. 

Caïphe. 

Caïquc. 

Caire. 

Cairo. 

Caide. 

Caiffetin. 

CaifTier. 

Caifibn. 

Caicaja. 

CaithncfT. 

Cajuman. 

Cajuce. 

€aii. 

Caixe. 

Cakct. 

Caketa. 

Cakile. 

Cakifcala. 

Cal. 

Calaa. 

Calaba. 

Calabre. 

Calabrifmc. 

Calabrois. 

Calacia. 

Calacoifly. 


Cahdaris. 
Calade. 

ealaf. 

Calafiguer. 

Calafufang. 

Calagoris. 

CalaE. 

Calahorra. 

Calajate. 

Calak 

Calaifon* 

Calaleftoo. 

Calalou. 

Calama. 

Calamàta. 

Calamay, 

Calambourc. 

'Calamedon. 

.Calamcnt. 

Calamianes. 

Calamine. 

Calamincha. 

Calamijliis. 

Caltmiftré ,  éc, 

Calamiftrer. 

Calamiu. 

Calamité. 

Calamité. 

Calamiteuz ,  eufe. 

Calamo. 

Calamus  Aromatique 

vrai. 
Calamus -Scripbo- 

rius. 
Calanda. 
Calandre. 
Calandre,  ée. 
Calandrcr, 
Calandreur. 
,   Calanné. 
Calans. 
Calaoidicr. 
Calapatc. 
Calaré. 
Calaroça. 
Calafalung. 
Calât.       * 
Calata-BcJloîa. 
Calara.FimL 
CaUra-Girone. 
Calata-Nifïcta. 
Calaca-Xibcta. 
Calatayud. 
Calatbufa. 
Calatifmc. 
Calatrava. 
Calarci. 
Calavon. 
Calauria. 
Calaw. 
Calazcita. 

CalazzophylâCCf. 
Calb. 

Calbary. 

1  Calcadio. 


A    B    L    E.! 


Calcadis. 

Calcaire. 

Calcalantices. 

Calcamar. 

Calcaneum. 

Calcar. 

Calcé. 

Calcédoine. 

CaJcet. 

Calchas. 

Calchis. 

Calciage. 

Calcinable. 

Calcination. 

Calcinato. 

Calciné ,  éc. 

Calcinelle. 

Calciner. 

Calcul. 

Calculable. 

Calculateur. 

Calculé  .  ée. 

Calculer. 

Calderon. 

Calduba. 

Cale. 

Calé ,  ée. 

Calcb. 

Calcbas. 

Calebaflc.   " 

Calcbaflicr. 

Calcbee. 

Calèche. 

Caleçon. 

Caleçonnier. 

Calédoniens. 

CaleFaébion. 

Calcmberg. 

Calencar. 

Calenda. 

Calendcr. 

Calendes. 

Calendrier. 

Calenge. 

Calcnger. 

Calcncer. 

Calcnturc. 

Calepin. 

Calepio. 

Caler. 

Calcre. 

Calers. 

Calefiam. 

Caictcf, 

Caleture. 

Calcvres. 

Calfat. 

Calfatage. 

Calfaté,  ée. 

Calfater. 

Calfiiteur. 

Calfatin. 

Calfeutrage. 

Calfeutré  ,  éc. 

Calfeutrer. 


Calgium. 
Ctjguia. 
Cali< 
Caliaca* 
Caliari. 
Calibre. 
Calibré,  ée. 
Calibrer. 
Calice. 
Calicoolan. 
Calicula. 
Calicut. 
Califet. 
Calife. 
Californie. 
Califourchon 
Caligineuz. 
Cahgula. 
Calm. 
Calindoéa. 
Calmer. 
Calingue. 
Caliorne. 
Calipo. 
Calippique. 
Calippus. 
Caîilia. 
Calivaly. 
Caliur. 
Calix. 
Cal  IX  te. 
Calixtins. 
Calka. 
Caliabas. 
Callaf. 
Callais, 
Callao. 
Callate. 
Calléada. 
Callée. 
Callcn. 
Callet. 
Calleux , 
Callians. 
Calliar. 
Callicaris. 
Calligraphc. 
Callimaque. 
Callinique. 
Callionyme» 
Ca\liope. 
Callipolis. 
Callirhoé. 
Calliftéies. 
Callifto. 
Calliflrace. 
Callidratie. 
Callitricbe. 
Calloo. 
CallorhyncQS* 
Callofîn^. 
Callynterics. 
Calmande, 
Calmant, 
i  Calmar. 


euTc. 


T    A     Ô    t    £ 


SmuL 

Camagneia. 

Camaieu.- 

,ée. 

Camail. 

Camaldoli. 

", 

Camaldules. 

Camanhaya. 

icr. 

Camara. 

icks. 

Camaracuba. 

*  Camarade 

:. 

Camarajapo. 

• 

Camara -M  ira. 

si. 

Camarana. 

niateur. 

Camara  Puguacu. 

aiacrice. 

Camarafa. 

nie. 

Camarata. 

nié,  ée. 

Caniaracinga. 

nier. 

Camard,  arde. 

nieufcmenc» 

Camare. 

nicuzy  cufe. 

Camargue. 
Camarica. 

■' 

Camarigne. 

o« 

Camarin  bas. 

naco» 

Camarines- 

• 

Camarones. 

Camayeu. 

-• 

Camba. 

icr. 

Cambagc. 

:r. 

Cambalu. 

:rcs. 

Cambamba. 

Cambana. 

tin. 

Cambaye. 

• 

Cambden. 

ncéc. 

Cambc. 

niaaa. 

Cambernon. 

is. 

Cambgucr,  Cambia- 

:s» 

dor. 

:,  éc. 

Cambicr. 

:r. 

Cambio. 

:ron. 

Cambifte. 

y-    , 

Cambodio,  Camboïa. 

• 

Camboge. 

:1a. 

Cambori. 

^cce. 

Cambouis. 

;re. 

Camboye. 

-diiie« 

Cambray. 

t. 

Cambré ,  éc. 

Ja. 

Cambrelage. 

ifanO.- 

Cambremer. 

Cambrer. 

• 

CambreAne. 

et. 

Cambrcfîs. 

lifine. 

Cambridge. 

lifte. 

Cambridgeflfiic* 

Ton. 

Cambricr. 

ie. 

Cambril. 

ict. 

Cambrure. 

rdrc 

Cambry. 

Cambyfe. 

6. 

Cambvfu. 
Camcnain. 

spis* 

30. 

Came. 

fo. 

Caméade,. 

1. 

Cameil. 

U. 

Camel. 

jnc. 

Camcléct 

Caméléon. 

Caméléopard. 

Camelfbrd. 

Cameline. 

Camcloc. 

Cameloté»  éev 

Camelotine. 

Camelotte. 

Camcniz. 

Caracra. 

Camerera. 

Camcrier. 

Camcrino. 

Camcrifte. 

Camerlingat.- 

Camerlxngue. 

Cameronicns* 

Camctours." 

Camilla. 

Camille. 

Caminade. 

Caminha. 

Caminieck. 

Caminitza. 

Camion. 

Camiri. 

Camirus. 

Camis. 

Camifa. 

Camifadc. 

Camilard. 

Caroife. 

Camifole. 

CamiHan. 

Cammanah. 

Cammart. 

Cammin. 

Camoëns. 

Camoifîé. 

Camoifier  «  Camoifer. 

Camomille* 

Camon. 

Camonica. 

Camofé. 

Camouflet. 

Camp. 

Carapagna. 

Campagnard ,  arde» 

Campagne. 

Campagne  de  Rome. 

Campagnol. 

Campane% 

Campanella. 

Campanettc. 

Campanie.  • 

Campanier. 

Campaniforme. 

Campanillcw 

Campanule. 

Campatois. 

Campe. 

Campé,  ée, 

Campéche* 

Campelet. 

Campcmcott 


»95 

Campcn. 

Campcnart. 

Camper. 

Camperche. 

Campcftre. 

Campbotata. 

Camphre. 

Camphré  ,  ée« 

Camphrée. 

Camphrier. 

Camphur. 

Campiano. 

Campie. 

Campicftre. 

Cam|.igcr. 

Campiùe. 

Campion. 

Campiftron. 

Campiccs. 

Campli. 

Campner-Dahler. 

Campo. 

Campois. 

Campo-Major. 

Campos. 

Campo-Santo-Pio- 

tro. 
Campredon. 
Campfeauz. 
Camquit. 
Camluare.  • 
Camui. 
Camule. 
Camuri» 
Camus,  ufe. 
Cana. 

Canabafscce. 
Canacloto. 
Canacopole. 
Canada. 
Canade.   ' 
Canadiens. 
Canador. 
Canaille. 
Canal. 
Canan. 
Cananor. 
Canapé. 
Canapeyes. 
CanapQi. 
Canara. 
Canaran. 
Canard. 
Canardé»  ée. 
Canarder. 
Canardiérc 
Canari. 
Canarie. 
Canas. 
Canafida. 
CanaiTe. 
Canath. 
Canathe. 
Canavcz» 
Ganaugc, 


eufc. 


*94 

Cancamum. 

Cancaniasu 

Cancarla. 

Cancei. 

Cancellation. 

Cancellé,  ^c. 

Caoceller. 

Cancclurc 

Cancer. 

Cancéreux  ^ 

Canciie. 

Cancliel. 

Canchcs. 

Cancheu. 

Cancionairç* 

Cançon. 

Cancre. 

Candaliar« 

Candara. 

Candafa. 

Cande. 

Candé. 

Candéfadlion. 

Candélabre. 

Candélaro. 

Candeietce. 

Candclier. 

Candelle. 

Caodcior. 

Candear. 

Candi,  ic> 

Candi^. 

Candich. 

Candidat. 

Candide. 

Candidiana. 

CandidianQ* 

Candie. 

Candiote. 

Candiocs. 

Candi-Pacoa. 

Candir,  Scandir, 

Candis. 

Cando. 

Candoile. 

CandoiL 

Candrogarû 

Candul. 

Candy. 

Candyba. 

Candys. 

Cane. 

Canée. 

Canei. 

Canence.  ^ 

Canepecière* 

Canephore. 

Canéphories. 

Canepin. 

Canedeaii. 

Canet. 

Canec» 

Cancto. 

Caneton- 

Caoccce. 


TABLE. 


Canevas. 

Cannis-Metgara. 

Caneva/Btre. 

Cano. 

CaneTicrc, 

Canobio. 

Caneyne. 

Canogiza. 

Ganga. 

Canogne,  Canoi 

Cangeour. 

Canoifîé. 

Cangerecora. 

Canole. 

Cangette. 

Canon. 

Cangcy. 

Canon^e. 

Cangiano. 

Canonial ,  aie. 

Cangier. 

Canoniarquc. 

Cangivoaraa. 

Canonicat. 

Cangoxuma« 

Canonicité. 

Cangri. 

Canonique. 

Cangria. 

Canoniouemenc. 
Canonilacion. 

Cani. 

Caniarc. 

CanoniS,  ée. 

Canibotcc* 

Canonifer. 

Canica. 

Canonide. 

Caniche. 

Canonnade. 

Canicia. 

Canonné,  ée. 

Canicidcu 

Canonner^ 

Canicia. 

<^anonnier. 

Caniculaire* 

Canonnière. 

Canicale. 

Canope. 

Canide. 

Canopien. 

Caniers* 

Canopus. 

Canif. 

Canofa. 

CanificieCi 

Canot. 

Canigou* 

Canourgue» 

Canina. 

Canaue. 
Caiilchy. 

Caninana^ 

Canine. 

Canftadt. 

Canipfa* 

Canlirife. 

Caniraou 

Canta. 

Cauifcha. 

Cantabre* 

Caniftro. 

Cantabria. 

Canify. 

Cantabrie. 

Caniveaux. 

Cantal. 

Canivelle. 

Canulabre. 

Canivcc. 

Cantalice. 

Canle. 

Cancanettes. 

Canna. 

Cancar. 

Cannagar^. 

Cancara. 

Cannage. 

Cantaro. 

Caunamelle. 

Cantate. 

Cannâtes. 

Cantatille. 

Canne« 

Cantatours. 

Canné,  ée. 

Cantazaro. 

Canneberge. 

Cantchéou« 

Caunclas. 

Cante  croix. 

Cannelé,  ée^ 

Cantcleur. 

Canneler. 

Canteoay. 

Cannelle. 

Cantharide. 

Cannellier. 

Cantheno. 

Cannelude. 

Canchus. 

Cannelure. 

Cantillana. 

CannequiO/i 

Cancine. 

Canner. 

Cautinier. 

Cannes. 

Cantioébis. 

Cannetille. 

Cantique. 

Cannctte. 

Canton. 

Cannevarale. 

Cantonade. 

Canncy. 

Cantonné,  ée. 

Cannibales. 

Canconnemcnr. 

Cantoanefii 

Cantonnière^ 

Cantor. 

Cantorbery. 

Cantre. 

Cantuarie. 

Canuccis. 

Canule. 

Canus. 

Cany. 

Canzula. 

Cao. 

Caocheu. 

Caomiog. 

Caopoiba. 

Caorfo. 

Caotang. 

Caouaone. 

Caoup. 

Caourtin. 

Cap. 

Capale. 

Capace  oit  Capatf 

cio. 
Capacité. 
Capade. 
Capagc. 
Capalanier. 
Capalita. 
Capanabadla. 
Capannée. 
Capara. 
Caparaçon. 
Caparay'onné ,  iu 
Caparaçonner. 
Capafa. 
Capdeulh. 
Cape. 
Capeceur. 
Capéc. 
Capéer. 
Capeler. 
Capelerie* 
Capelet. 
Capeline. 
CaptUe. 
Capellen. 
Capelle(oe# 
Capena. 
Capes. 
Capefta. 

Capet.  8 

Capccer. 
Capétiens. 
Capcuna. 
Caphar. 
Capharnaum. 
Caphar-Orfa. 
CapharfamaL 
Capheng. 
Caphefa. 
Caphtor. 
Caphtorins. 
Caphyles. 
Capi  Aga. 


z' 


\ 


•1 


TABLE. 


295 


r.  . 

Jtinga.    ' 
^a.     .. 

Bachi. 

ire. 

ment. 

ade. 

[an. 

II. 
Ganham. 

D. 
QC. 

nerie* 
neiTe. 
s  aie. 
I. 
lacc 


Capitan-Baclia. 

Capicane. 

Capicacion* 

Capite. 

Capicel. 

Capitella. 

Capiccux ,  eufc. 

Capitol  e. 

Capitolias. 

Capitolio* 

Capiton. 

Capicoui. 

Capitoulat. 

Capitulaire. 

Capitolaircment. 

Capitulant. 

Capitulation.  > 

Capitule. 

,  Capituler. 


Capituria. 

CapitzikiHeta. 

Capivard. 

Capizxi.'^ 

Caploier. 

Capnobarss. 

Capnoïde. 

Capnomancie. 

CapoBlanco. 

Capo-Diftria. 

Capoiin. 

Capon. 

Capponnéj  éc 

Capponner. 

Caponnifee. 

Caporal. 

ICapofcr. 
Capot: 
Capouge. 


Capote. 

Capots  ottCàgots. 

Capoudal.    - 

Capoue. , 

Capoulie. 

Cappa. 

Cappadocc. 

Cappadociens. 

Cappcronnicr, 

Capraia. 

Càpranica. 

Caprara^ 

Câpre. 

Câpre. 

Capri. 

Caprice. 

Capricieufenlenr. 

Capricieux,  enfe. 

Capricorne. 


T  O  M  E    C  I  N  Q  U  I  È  M  E* 


cation. 

la. 
inc» 

iC. 

cm; 

ine. 

ac. 

e. 

aire, 
e. 

ier. 
cur. 
jirc:. 
.  éc. 

ifcmcnt. 
jz  »  eufe. 
jz. 

,  ivc. 
nncr. 
é,  éc. 
er. . 
erie. . 
ioé.. 
c. 

aon.  ■ 

lats.  ■ 
inade. 
inef. 
Ins». 


Capnck.' 
Capul. 
Caputtes. 
Caput  Mortuum^' 
Caporuade. 
Capuupcba. 
Caquage. 
Caque. 
Caque,  ^e. 
Caquehan. 
Caqucr. 
Caquet. 
Caqueté. 
Caqueté. 
Caqueter. 
Caquéterie. 
Caqueteur. 
Caqucteufe. 
Caquctoire» 
Caqueur. 
Caqucuz.  ■ 
Caquin. 
Car. 
Gara. 
Carabe.. 
Car.:bi. 
Carabia. 
Carabin. 
Carabinadie.  - 
Ca  abine. 
Carabiné  >.ée.  • 
Carahincr. 
Caiabnicr. 
Carabouron.  • 
I  Carica. 
IÇaîacalla.' 
"  Caraj^ra^- 


Caracaeay^ 

Carachc  ou  Carag. 

Catachie. 

Caracnifar. 

Caracob. 

Caracole, 

Caracolé. 

Catacoler. 

Caracoli. 

Caracombo* 

CaracorafnF. 

Caracore. 

Caracos. 

Cataflére. 

Garaaïrifé ,  éc» 

Caraftérircr. 

Caraélériftiqaci» 

Caracura. 

Caradiva, 

Carafe. 

Carafon. 

Caraga.  • 

Caragaclu' 

Caragi 

Caragne. 

Ca'-aitona.'  . 

Cara^'ouch.  ■ 

Caragaato. 

Carah. 

Caraha. 

Carah'fTar.- 
Carajam. 
Caraïbes.  - 

Cara'f  ,  Caraadie» 

Carauz; 

Cataifmc»'- 


Caraites. 

Carak. 

Cara  Kalpaks; 

Caralia. 

Caraman. 

Caramaogue. 

Caramanico. 

Caramanie. 

Caramanra. 

Caraaibcs.' 

Carambôtas. 

CaramqJ. 

Caramîes.' 

Caramoris: 

CaramoufTal^- 

Caracal; 

Carancebes;  ■ 

Carancro» 

Carandas. 

Garanguc. 

Caraiiguer.  ■ 

Carangueff. 

Caranjifca.  • 

Garapatine,- 

Carapè. 

Cirapo, 

CiMpopçba.'- 

Caraqik'. 
C^ -a  ou  es. 
C^i:iQ*Mn.  • 
Cirai  a. 
Cata»-(K. 
<^iri  ScKuIli;. 
Car;.fr6.».. 
Carar. 

CaratehohV;. 
Gawturer- 


ip6 

Caravacâ, 

Caravaïa. 

Caravane. 

Caravanier. 

CaravanferaiL 

Caravanferaskier. 

Caravancis. 

Carauder. 

Caraudeffè. 

Caravelle, 

Carauna. 

Cariy. 

Carbana. 

Carballcs. 

Carbatinc. 

Carbcqui. 

Carbiiia. 

Carbognano. 

Carbonilla. 

Carbonnade. 

Carbonnagc. 

Carbonne. 

Carbôullton. 

Carbury. 

Carca.      «r 

Carcaa. 

Carcajou. 

Carcairc. 

Carcaife. 

Carcan. 

Carcano/n. 

Carcapuli. 

Carcaranne. 

Carcas. 

Carcaiïc. 

Carca  (Tez. 

Carca  (Tonne. 

Carccllier. 

Carccs. 

Carcha. 

Carcharias. 

Carchcmifc. 

Carchi. 

Carcinomaceox ,  eufe. 

Carcinome. 

Carcub. 

Carcunah. 

Carda. 

Cardaccs. 

Cardaillac. 

Cardairc. 

Cardaminc. 

Cardamome. 

Cardamylc. 

Cardan. 

Cardaïïe. 

Cardava. 

Carde. 

Cardé,  ce. 

Cardca. 

Card^Jc. 

Carder. 

Cardcur. 

Cardcufe. 

Caidiagraphie. 


TABLE 


Cardialgie. 
Cardialogie. 

Cardiaque. 

Cardiacomi^ 

Cardie. 

Cardier. 

CardifF. 

Cardigar. 

Cardiganshire. 

Cardinal. 

Cardinale. 

Cardir. 

Cardis. 

Cardice. 

Cardon. 

Cardone. 

Cardonero. 

Cardonnereule* 

Cardouzille. 

Cardeol. 

Carc. 

Carecardama. 

Caredive. 

Caréc. 

Carck. 

Cardlic. 

Carcll. 

CarelJcs. 

CareLbroock. 

Carelscroon. 

Carcmboule. 

Carême. 

Carême- prenant. 

Carénage. 

Carence. 

Carendar. 

Carène. 

Caréné. 

Caréné,  ée. 

Caréner. 

Carennac. 

Carentan. 

Carefmcncrant. 

CarclTant,  anre. 

Care/Te. 

CareiTé ,  ée. 

Careflcr. 

Care/Tus. 

Caret. 

Careth. 

Cireton. 

Careitc. 

Carfou. 

Carg. 

Cargador. 

Cargaifon. 

Cargic. 

Cargue. 

Cargué  ,  ée. 

Carguer. 

Careucur. 

Cbrhaiz. 

Cariage. 

Cariana. 

Caiiau. 


Cariatk 

Cariatha. 

Cariathaïm. 

Cariath-ArWc. 

Cariadi-Iatim» 

Cariath-Scnaa, 

Cariic»Sphcr. 

Cariatide. 

Cafiati-Nuova. 

Canati-Vccdîia. 

Caribane. 

Caribary. 

Caribcs. 

Caribou. 

Caricature. 

Caricoïde. 

Carides. 

Carie. 

Carié ,  ée.  . 

Cariens. 

Carier. 

Carife. 

Carige, 

Carignan. 

Carigeuricas. 

Carieuerbeju. 

Carikfergus. 

Carima. 

Carim-CarinL 

Carin. 

Carinde. 

Carine. 

Cariné ,  ée. 

Cariaer. 

CaripoJa. 

Carinihic. 

Carinthien,  enne. 

Caiion. 

Cariophillata. 

Caripeta. 

Caripis. 

Caiipous. 

Cariqucufc. 

Caiifco. 

Carifcl. 

Carifîa. 

Carilic. 

Cariflade. 

Cariftics. 

Carifto. 

Carité. 

Carius. 

Carix  ou  Caroû. 

Caria. 

Carfadcz. 

Cariât. 

Carlavrock. 

Carlcby. 

Carlemini, 

Carlette. 

Carlien. 

Carlilc. 

Carlin  ou  Carlino. 

Carline. 

Carlingford. 


Carlingue. 

Carlo.  . 

Carloek. 

Carloon* 

Carlos. 

Carloftad. 

Carlovingicof. 

Carlovitz. 

Carlsbad. 

Carisbcrg. 

Carisbourg. 

CarUtadt. 

Carliiein. 

Carmagnole. 

Carmaing. 

Carmana. 

Carmancha. 

Carmanda. 

Carmanie. 

Carmara. 

Carme. 

CarmeL 

Carmeltne. 

Carmélites. 

Carmcuules. 

Carmentis. 

Carmes. 

Carmina. 

Carminach. 

Carrainatif,  ivc 

Carmone. 

Carmons. 

CarmylefTas. 

Carna. 

Carnage.  * 

Cainal. 

Carnalage. 

Car  liai  cr. 

Carna  lis. 

Carnaliié. 

Carna lïîcr ,  Icro 

Carnairiere. 

Carnation. 

CaniiQ. 

Carnaval. 

Carne. 

Carné,   ée. 

Carnéadcs. 

Carncille. 

Carnel. 

Carnet. 

Carnien  ou  Car- 

nécn. 
Carnienoes. 
Caruicr. 
Carnifîcation. 
Carniole. 
Camion. 
Carniquct. 
Carnivore. 
Carnok. 
Carnofité. 
Car  nus. 
Carnutes. 
Carobe. 

Carocba. 


TABLE. 


iff 


CtrreL 

Cartbaii. 

Carrelages 

Canhée. 

Carrelé"  ée. 

Cartier. 

Carreler. 

Cartilage. 

Carrelet; 

Cartilagineux  »  eufe. 

Carreletce. 
Carreleur. 

CartiGine. 

Carra 

Carrelure. 
Carrer. 

Canon. 

Cartonnier. 

Carrée 

Carretage. 

Carrete. 

Cartouchcb 
Cartouchier. 

Carrhei. 

Cartalaire. 

Carrick. 
Carrie. 

Carvanis. 
Carrée. 

Carrier. 

Carvi. 

Carrière. 

Carvilis. 

Carrilloo. 

Carville. 

Carrillonaé  »  <e.    ^ 

Carura. 

.  idic 

Carrillonner. 

Caros. 

Cairiliooneur. 

Carufa. 

Carriole. 

Caryande. 

• 

Carrion. 

Caryatis. 

Carroler. 

S*^^-    ^ 

Carron. 

Caryocottan. 

Carro/Ie. 

Caryons.                   ^ 

/ 

Carroflier. 
Carroufcl. 

Caryqpiiile. 
Caryftus. 

Carrouffc. 

Cas. 

Carroy. 

Cas .  aiTe. 

Carrure. 

Cafal. 

Cars. 

CafaiaCqae. 

le ,  ou  Car- 

Carfchi. 

Cafalet: 

«aod* 

Carfeoii. 

Cafalmach. 

icnt* 

Carfo. 

jCafai-Maggiore. 

1, 

Carca. 

Cafaloth. 

Cartagé. 

Cafal-Puturleingo. 

Carcager. 

Ca(âma. 

Carcahu. 

Cafamaoce. 

Carcama. 

Cafan. 

Carias. 

Catàngas. 

Carcalina. 

Cafamer,  tère. 

Carcayé. 

Cafape. 

âniiioi* 

Carrayer. 

CaTaque. 

e. 

Carte. 

Caraquin. 

iens. 

Cartcïa. 

Cafiif. 

Cartel. 

CafaCu 

Cartcladc. 

CailM. 

Cartcléc. 

Casbin. 

Carrelle. 

Cafcade. 

»  Carrai- 

Cartenaga. 

Cafcaés. 

Carterier. 

Cafcane. 

Carccro. 

Cafcante. 

Cartcron. 

Cafcar. 

Cartéfianifine. 

CafcariUe. 

an. 

Cartéfien. 

Cafcavel. 

Cartéficn ,  ennc. 

Cafch. 

Cariha. 

Carchgar. 

Carthagc. 

Cafcia. 

Carthagènc. 

Cafc. 

Carthaginois  ,  oilc. 

Café. 

Carthago. 

Cafei. 

* 

Cartham,  onCar- 

Cafemate. 

thao. 

CaTematé. 

a. 

Cardbame* 

Ca&mcfitf 

nu 


XXX. 


CtTcnler. 

Cafentiiu 

Cafer. 

Caferne. 

Caferné  »  ée. 

Caferner. 

Carerra. 

Cafeuz»  enle. 

Cash. 

Cashel. 

Cafier. 

Cafillenx. 

Cafimambont» 

Cafimir. 

Cafio. 

Cafius. 

Cadea. 

.Cafmct. 

Cafoar. 

Cafoli. 

Ca(pe. 

Ca(pcria. 

Cafpienne» 

Caipient. 

Cafqne. 

Cafr-Ahmed. 

Carr-Ben-Hobeirak. 

Caflade. 

Caflagne. 

Caftille. 

CalTainonfe. 

CafTal. 

CaiTandre» 

CafTano. 

Caflantj  a&tCji 

Caflktion. 

Caflave. 

Ca/Te. 

Caflé ,  ée. 

Cafle-coo* 

Cafle-col. 

Caflel. 

Cade-fflooe* 

Cafleneoil. 

Cafle-noifette. 

Cafle-noii. 

CafTenollc. 

Cafler. 

Caflera.^ 

Caileriut 

CalTerole. 

CafTeron. 

Caffe-céic^ 

CafTetin, 

Cadette. 

Caffibor. 

Caffida. 

Caffidi^ 

Caffidcnne^ 

CaiTie. 

Cafficr. 

CaffimGhcorL 

Cafin. 

Caffine^ 

Cd&nes. 


a^S   - 

Caflini. 

Caflfîopéc, 

Caflipa. 

Caffîpagotes. 

Caffis, 

Caflius. 

Caflolertc 

Caflbnade. 

Caffoorran. 

Ca/Iot. 

Cartovic. 

CafTubîc. 

Cafrummuniar. 

Caflure. 

Cadagnctre. 

Cadagncur. 

Cafta  lides. 

Caftalie. 

Cadamcna. 

Cafta  net. 

Caftanice. 

CDftc. 

Caftcau-Pcyrilcs. 

Caftcl. 

Caftclagc. 

CaftcUmanc 

Cafte  la   Marc   de    la 
BVuca. 

Caftda  Marc  de  Vol- 
turno* 

Caftcl  Aragoncfe. 

Caftel  Baldo. 

Caftcl  Barc. 

Caftcl  Bclvcdêrc. 

Caftcl  Bolognàfc. 

Caftcl  Branco. 

Caftcl  Chifanco. 

Caftel  di  Broglio. 

Caftelcric. 

'Caftcl  Folir. 

Caftcl  Franco. 

Caftcl  Gandoifc. 

Caftcl  Holm. 

Caftclhun, 

Caftcljaloux. 

Cafte  llan. 

Caftcllaiia. 

Caftcllanc. 

CaftcUani  ,  &   Nico- 
lotti. 

Caftcllanncttc. 

Caftcllc. 

Caftcl  Lombarde. 

Caftcllon. 

Caftcllon  de   Far  fa - 
nia.  I 

CaRcllon  de  la  Pla- 
na. 

Caftcl  Mirabelle. 

Caftcl  Moron. 

Caftcl  Morouz. 

Callclnaq. 

Caftclnaudarry. 

Caftclnau  de  Bonne- 
fons. 


Caftetnaa  de  Bra&c. 
Caftclnau  de  Brete- 

nous. 
Caftclnau  de  Ma- 

gnoac. 
Caftclnau  de  Montra- 

tier. 
Caftclnovo. 
Cafte InoYo  de  Carfa- 

gnane. 
Caflelnovo  de  Scri- 

via. 
Caftel  Rampo. 
Ccftcl  Rodrigo. 
Caftcl  Sagrat  &  Saint- 
Michel. 
Caftel  San  Joanne. 
Caftcl  San  Pictro. 
Caftcl  San  Ângelo. 
Caftcl-Sarrazin. 
Caftcl  Sclino. 
Caftcl  Sfacchia. 
Caftel  Torncfc. 
Caftcl  Vcierc. 
Caftcl  Vetrano. 
Caftets. 

Cafticc  ,  Caftiche. 
Caihcrcirc. 
Caftiers. 

Caftiglione  Arenno. 
Caftiglione-Dcl  lago. 
Caftigli9ue 'dclie-Sci* 

verc. 
Caftiglione -di-Pef- 

caria. 
Caftiglione  -  Muntua- 

no. 
Caftijer. 
Caftillan  ,  anc. 
Caftille. 
Caftillon. 
Caftillonncz. 
Caftine. 
Caftis. 
Caftlcgardc. 
Cafton. 
Caftor. 

Caftor  &  Pollux. 
Caftorcuai. 
Caftoro. 
Caftos. 
Caftra. 

Caftragemiia. 
Caftramétation. 
Caftrat. 
Caftrati. 
Caftrarion. 
Caftrenfe. 
Caftrcs. 
Caftrics. 
Caftro. 
Caftro  Caro. 
Caftro  Dciudialcs. 
Caftro  Joanni, 
Caftrom. 


TABLE. 

Caftroma. 

Caftromario. 

Caftromeoal 

Caftronovo. 

Caftroreale. 

Caftro  Villarcu 

Caftro  Virrcyna. 

Caftro  Xciis. 

Caftulo. 

Cafttalité. 

Cafucl .  clic. 

Caruellemcnt. 

Cafucfnc. 

Cafuifte. 

Cafurc. 

Cafurgis. 

Cat  ou  Cath. 

Catabanes. 

Carabaptiftcf. 

Carabbaz  on, 

Caracaufiiqtie. 

Catachicfc. 

Caiacbïonicn, 

Catacombes. 

Caracouftiqucs. 

Caradioptnquc. 

Catadoupe. 

Cacadupc. 

Catafalque. 

Catagmatique. 

Catagogics. 

Cataire. 

Catalan  »  ane. 

Caialedliquc. 

Catalepsie. 

Carakpdquc. 

Catalogne. 

Catalogue. 

Catalotique. 

Catamana. 

Catanance. 

Catane. 

Cantazaro. 

Cataonic. 

Catapadlaymc. 

Catapan. 

CatapaTme. 

Catapelte. 

Cataphorc. 

Cataphrad;e. 

Cataphryçicns. 

Cataplamie. 

Car  a  pi  ex  ic. 

Carappas. 

Cataptclca. 

Catapucc. 

Catapulte 

Cataradta. 

Cataradlaire. 

Catarade. 

Catarre. 

Catarrcux ,  eufi:. 

Cataftafc. 

Cataftrophc. 

Catazcccs. 


|até. 

Cateadirc. 
CateauCharrcCs» 
Catechère. 
Catéchifé,  fe 

CatcchifL*r. 

Catéchifrao. 

Carcchiftc- 

Catéchuménat. 

Catcchumcnc* 

Cac^chuméaie. 

Catcgottc, 

Catégoriqïjc. 

Caté  ga  I  iqu  cni£iit 

Caieja. 

Catelet. 

CatcUier. 

Caccls  ou  Catetn. 

Catepon. 

Catergi. 

Caternc. 

Cathai. 

Cathares. 

Cachariftes. 

Cathartique. 

Cathédrale. 

Cathedrant. 

Caihcdratiquc» 

Catherctique. 

Catherine. 

Cathet. 

Cathcte. 

Catheler. 

Catheterifme. 

Cathimie. 

Catholicirmc 

Catholicité. 

Carholicon. 

Catholique. 

Catholiqucmeot» 

Cathonnct. 

Cati. 

Cati ,  ic. 

Caticardamoav 

Catichc. 

Catilina. 

Catilinaircs. 

Catilincttc. 

Catillcment» 

Catiiler. 

Catilleux. 

Catimini. 

Catin. 

Catina. 

Catinat. 

Catir. 

CarifTcur. 

CatifToir. 

Cati/Toirci 

Catius. 

Catlan. 

Caroché. 

Catohca. 

Caton. 

Catona. 


Belle. 

Caudrctier. 

riqne. 

Cave. 

roauuicie« 

Câvé,  éc. 

i. 

Caveaa. 

:ncas. 

Cavedonc. 

, 

Cavi^e. 

>. 

Cavel. 

►les. 

Cavelin. 

Cavcr. 

»chiragan. 

Caverne. 

. 

Caverneux ,  eufe. 

Cavcron. 

:es« 

Cavcfco. 

CavcfTon. 

:lIebogen. 

Caveftre. 

Cavct. 

i. 

Caviar. 

!• 

Cav.Uacion.  ' 

». 

Cavillcux. 

, 

Cavin. 

Ole. 

Cavinas. 

on. 

Caviié. 

, 

Caulacaa. 

ide. 

Cauledon. 

idour. 

Cauîcm. 

Caulct. 

ic. 

Caulicolcs. 

•iUe. 

Caulinaire. 

, 

Caulr. 

r. 

Caumonc. 

r,  ièrc. 

Caunard. 

rement. 

Caunc. 

, 

Cannes. 

ni. 

Caunccte  les  Mouflon- 

1, 

lins. 

Caunus. 

• 

Cavalo. 

;• 

Cavours. 

;. 

Caupcnne. 

oir. 

Caure. 

s. 

Caurcn. 

*• 

Caurclle. 

bardices. 

Cauris. 

leoce. 

Caurzim. 

Caule. 

[nar. 

Caufé  ,  ée. 

r. 

Cau  fer. 

:icr. 

Caufcrie. 

:r. 

Caufcur,  eufe. 

is»  oife. 

Caudade. 

;e. 

CauHec. 

c. 

Caufticité. 

lire. 

CauQiquc. 

éc 

Caufus. 

ce. 

Caut,  aute. 

3ftc. 

Cautc. 

iclle,    Caudc- 

Cauccle. 

c. 

Cautclcufement. 

îtte. 

Cauteleux,  eufe. 

rcpc. 

Cautcller. 

:c. 

Cautemenc. 

lire. 

Cautcn. 

Cautère. 

.ach  i  Cau  Jrc- 

Cauiérifation. 

Caucerifé,  ée. 

T    A    B    L    E/ 


Caotérifer. 
Caution. 
Cautionné  »  ée. 
Cautionnemem. 
Cautionner. 
Cauvcgnic. 
Cauwroora. 
Caux. 
Caxa. 

Caxamalca. 
Caxcaxcotolr. 
Caxcm. 
ICay. 
Caya. 
Cayaka. 
Cayane. 
Cayas. 
Cayclac. 
Caycmitcs. 
Cayenne. 
Cayes. 
Caycux. 
Caylar. 
Caylus. 
Caymant. 
Cayon. 
Cayoma. 
Cayopollin. 
Cayor. 
Caypumo. 
Cayr. 
Cayllre. 
Cayftruis. 
Caz. 
Cazalla. 
Cazals. 
Cazan. 
Cazaubon. 
Cazbac. 
Cazelle. 
Cazeres. 
Cazerin. 
Cazerom. 
Cazimir. 
Caznia. 
Cazorla. 
Cazzichi. 
Ce,  Cet,  Cette. 
Ce. 
Cca. 
Céans. 
Ceau. 
Ceaucé. 
Ceaux. 
Ccbazac. 
Cebipirac 
Cebu. 
Ccchin. 
Ceci. 

Cecimbra. 
Cecina» 
Cécité.     . 
Cécrops. 
Ceculafcolan. 
Cédant  9  ^nte. 


»95 


Cedar 

Cédé,  éc. 

Céder. 

Ccdcrie. 

Cédés. 

Cédille. 

Cedimorb. 

Ccdmonéens. 

Cedogna. 

Cédrat. 

Cèdre. 

Cedria. 

Ccdron. 

Ccdule. 

Céer. 

Ccfalu. 

Ccga. 

Ccgrail. 

Cchoilod. 

Ceila. 

Ccilan. 

Ccillcs. 

Ceindre. 

Ceint,  eintc* 

Ceintes. 

Ceintrage. 

Ceinture. 

Ccinturier. 

Ceinturon. 

Ceircfte. 

Ceixupura. 

Cel. 

Cela. 

Céladon. 

Celadone. 

Celama. 

Celano. 

Celate. 

Celdal ,  Ccndal. 

Celé,  éc. 

Celea. 

Cclebes. 

Célébrant 

Célébration» 

Célèbre. 

Célébré,   éc. 

Célébrer. 

Célébrité. 

Céléement. 

Cclef. 

Celemantîa. 

Celeneris. 

Céléno. 

Celer. 

Ccleres. 

Céleri. 

Célerin. 

Célérité. 

Célcfte. 

CéleftieU 

Célcftinc. 

Céleftins* 

Célefyric. 

Célet. 

Céliaque* 

Ppij 


300 

^Célibat. 
Célibataire. 
Célica. 
Célicoles. 
Célida. 
Célïdét. 
Célina. 
Géliquc 
Ccll. 
Celle. 
Çellefroin. 
Cellcrage. 
Cellcreric. 
Celierier. 
Cellerière. 
Celles. 
Cellier* 
Ccllini. 
Cellites. 
Cellulaire. 
Cellule. 
Celmis. 
Cclfe. 
Celtes. 
Celtiberic. 
Celciberiens. 
Celtique. 
Celui. 
Cembel. 
Cément. 
Cémentation. 
Cémentatoire. 
Cémenté ,  ée. 
Cémenter. 
Cénacle. 
Cenchet. 
Cencbrées. 
Cenchrite. 
Cenchrus. 
Ccncoalt. 
Cendre. 
Cendré,   ée. 
Cendrée. 
Cendreux,  Cttfe. 
Ccndiier. 
Cendrures. 
Cène. 
Ceneda. 

Cénée  ou  Céois. 
Cencllc. 
Cencr. 
Cenereth. 
Cénézéens. 
Cenele. 
Cenner. 
Ccnier. 
Cenis. 
Ccnncfïeri. 
Cénobiarque. 
Cénobite. 
Cénobitique. 
C/nomans. 
Cénon. 
Cénotaphe. 
Ccnotiqui. 


TABLE. 


ICens. 
Ccnbl. 
Cenfc. 
Cenfô,  éc. 
Cenfeur. 
Cenfler. 
Cenfièrc. 
Cenfif. 
Cenlîr. 
Ccnfitaire. 
Cenfite. 
Cenfitenr» 
Ccnfivc. 
Cenfivemcnt. 
CenfucU  elle. 
Cenfurable. 
Cenfure. 
Cenfuré,  éc. 
Cenfurer. 
Cent. 

I"  Ccnuine. 
Cental. 
Ccntal. 
Centaure. 
Ccnuuréc. 
Ccntauropolis. 
Centenaire. 
Centcnicr. 
Ccntefimo. 
Centième. 
Ccnrine. 

ICcntinode. 
Ccntipac. 
Ccnto. 

Ccntobrigues. 
Ccnton. 
Ccntonaire. 
Ccntorve. 
Central  j  ^le. 
Centre. 
Centré,  éc. 
Centrer. 
Centrifuge. 

Centripète, 

C^^nirobarique» 

C^iic-Suiïïesp 

Ccnrumvir 

Ccntumvirat* 

Centuple* 

Centuri. 

Centuria. 

Centuriateur. 

Centurie. 

Centurion. 

Céoan. 

Cep. 

Cépage. 

Cepeau. 

Cépec. 

Cependant. 

Ccparano. 

Céphalaeraphie. 

Céphalalgie. 

Ccphalalogie. 


ICcphalatomic. 
Céphale. 
Céphalée. 
Céphalique. 
Céphaionic. 
Céphalopharyngicfi. 
Ccphéc. 
Cephira. 
Cephife. 
Ccpite. 
Ccpphus. 
Cepuz. 
Ceracaie. 
Cerace. 
Ceram. 
Cérames. 
Ceramicies. 
Céramique. 
Ccramis. 
Cerance. 
Ccrange. 
Cerano. 

Cerant. 

Ceras. 

Cerafonte. 

Cerafte. 

Ceraftes. 

Ccrat. 

Ceratias. 

Ceration. 

CeratogloITc. 

Ceraunia. 

Cerauniens. 

Ceraunilia. 

Ceraunocryfon. 

Ceraunofcopioo. 

Ceray. 

Cerbère. 

Cercamp. 

I*  Cercan  Ceux. 
Ccrcare. 
Cerceau. 
Cercele. 
Ccrceljc. 
Ccrcifi. 
Cercio. 
Cercle. 
Cerclé. 
Cercler. 
Cerclicr. 
Ccrcopcs. 
Ccrcopia. 
Ccrcopiihéque. 
Cercofîs. 
Cercueil. 
Cercueils   de   Maule- 

vrier. 
Cercyon. 
Cerdagne. 
Cerdempotus. 
Cerdic. 
Cerdon. 
Ccrdoniens. 
Céréales. 
Cérébral  s  aie* 


Cérébta. 

Céremonîlh 

Cérémonie. 

Cérémonieux  »  cilM. 

Cérens. 

Ccrenza. 

Cérès. 

Cereflus. 

Ceret. 

Cercthci  ou  Ccceoi» 

Cerf. 

Cerfeuil. 

Cerfroid. 

Cerf-Volant. 

Gcrignola. 

iCerigo. 
Cerieoto. 
Ceriligion. 
Ccrilhano. 
Ccrines. 
Cérinthiens. 
Ceris. 
Cerifaic. 
Cerife. 
Cerifier» 
Ccrifoles. 
Ccrifi. 
Ccrites. 
Ccrnatat. 
Cerne. 
Cerné  ,  ée. 
Cerneau. 
Cernelicr. 
Cerner. 
Cerncts. 
Cernu. 
Cerny. 
Ceroferairc. 
Ccromante. 
Ccron. 
Ccrouènc. 
CcroupatconJ- 
Cerquemaûagc* 
Ccrqucmaiiff- 
Cerqucmaijpïw- 
Ccrre. 
Ccrrefeu. 
Ccrreto. 
Ccrrito. 
r.crs 

Certain,  aine. 
j  Certainement. 
'  Certaineté. 
Certaldo. 
Certes. 
Certificat. 
Certificateur. 
Certification. 
Certifié,  éc. 
Certifier. 
Certima. 
Certitude. 
Cervaifon. 
Cervantcs-Saateûi» 
Cervaro. 


lOB. 

Ccuravath. 

la. 

Ccurc. 

as. 

Ceuca. 

ce. 

Ccx,  ccz. 

lière. 

Ccylan. 

Ile. 

Ccyx. 

ra. 

Cczar. 

Cczclli. 

1. 

Cezimba. 

:al,  aie. 

Cczy. 

c. 

Cha. 

len. 

Chaa. 

linciix,  cufe. 

kChaban. 

ifc. 

Chabangi. 

idcr. 

ChabangiguL 

n. 

Chabannes. 

Chabanois. 

-, 

Chabar. 

Chabenc. 

)in. 

Chaberan. 

0. 

Chabeuil. 

Chablage. 

éc. 

Chabiais. 

icnne. 

Chablc. 

ion. 

Cbableau. 

Chabicr. 

atc. 

Chablcur. 

e. 

Chablis. 

Chabnam. 

Chabon. 

3t«  ance. 

Chabot. 

:c«. 

Chabraic. 

rion. 

Chabria. 

, 

Chabrias. 

,^c. 

Chabriot. 

non. 

Cbabuata. 

r. 

Chabutz. 

ro. 

Chacabouc. 

>Ic. 

Chacainga. 

)n. 

Chacal. 

Dnnaire. 

Chacama. 

:. 

Chacarc. 

pourquoi. 

Chacé. 

i. 

Chaceleu. 

'i2. 

Chaccor. 

:c. 

Chacepol. 

Chachalacamcci. 

:éc. 

Chachapoyas. 

ac. 

Chachavatotoir. 

lis. 

Chachc. 

Chaco. 

la. 

Chaconne. 

n. 

Chacos. 

1. 

Chacun .  une. 

3D. 

Chacunicrc. 

•• 

Chadaca. 

i. 

Chadder. 

msu 

Chadelerres. 

Chadcnac. 

u 

Chader. 

idille. 

Chadct. 

il,  Ccvcl. 
rcbcl. 

Chaer. 

Chafaudier. 

:anes  ou  Scven- 

Chafcrconnées. 

S.                                  i 

Chaffburer. 

TABLE. 

Chafouin ,  ine. 
Chafrenei;. 
Chagny. 
Chagtc. 
Chagrin. 

Chagrinant,  antc. 
Chagriné,  éc. 
Chagriner. 
Chasrineur. 
Chanaines. 
Chaiapa. 
Chaicl ,  Chicile. 
Chaier. 
Chaillac. 
Chailland. 
Chaillé- les -Ma- 
rais. 
Chaillevette. 
Cha  li  loué. 
Chailly. 
Chaimbe. 
Chaîne. 
Chainccier. 
Chai  nette. 
Chaingle. 
Chainon. 
Chainonquas. 
Chains. 
Chain  fe. 
Chaint. 
Chair. 

Chaircuitîer. 
Chaire. 
Chaife. 
Chaifè-Dieu. 
Chaife-le-Vicomte. 
Chaitiveté, 
Chaiz. 
Chaize. 
Chai. 
Chala. 
Chalabre. 
Chalade. 
Chaluis. 
Chalamar. 
Chalamonr. 
Chaland. 
Chalande. 
Chalandife. 
Chalaour. 
Chalaronne. 
Chalaftique. 
Chalazias. 
Chalazie. 
Chalcédoine. 
Chaicées. 
Chalcidic|ue. 
Chalciecies. 
Chalcis. 
Chalcîte. 
Chalcitide. 
Chalcographf. 
Chalcondyle. 
Chalcopyricc. 
Chaldaïque. 


301 

Chaldée. 
ChaMécns. 
Chaldion. 
Chale. 
Chalei!. 
Chalclaifon. 
Chalemée,  Chale- 
inelle,Chalemie. 
Chalcmer. 
Chalemine. 
Chalencey. 
Chalcnçon. 
Chalendcler. 
Cha  îc  née. 
Chalcner. 
Chalenge. 
Chalcos. 
Chalcr. 
Chaleur. 

Chaleureufemenr. 
Chaleureux  ,  eufe. 
Chali. 
Chalia. 
Chahacra. 
Chalibé ,  ée. 
Chalignac. 
Chai  inargues. 
Chalin^ue. 
Chalinifle. 
ChaliHa. 
Châlit. 
Chalivoy. 
Challain. 
Challans. 
Challe. 
Challer. 
Chailica. 
Chalor. 
Chaloir. 
Châlon. 
Chalone. 
Chalongè. 
Chalonois. 
Châlons. 
ChalofTe. 
Chaloupe. 
Chaluc. 
Chalumeau. 
Chalybcs. 
Chalybs. 
Cham. 
Chamade. 
Chamxccrarus. 
Chamacrodcndrof. 
Chamaillé,  ée. 
Chamailler. 
Chamaillis. 
Chamairas. 
Chamalicres. 
Chamarier. 
Chamarré»  ée. 
Chamarrer. 

I  Chamarrure. 
Chamaves. 
Cbamb. 


301 

CliAmbelbgc  ou 
Chambcâage. 

Cliambcrcchc. 

Cbamberct, 

ChambcHaoc, 

Chainbcry, 

Chambion.        • 

Chambly. 

Ctiambon* 

Chambons. 

Chambord. 

Chamboft  -  Longc- 

faigne. 
Chambourin. 
Chamboury. 
Chamboy. 
Chambrais. 
Chambranle. 
Chambre. 
Chambré  >  ée. 
Chambrée. 
C  Ij ambre  -  Fontaine* 
Chambrelan. 
Chambrer. 
Chambrerie. 
Chambrenc. 
Chambrier. 
Chambrière. 
Chambnllon. 
Chame. 
Chameau. 
Chameck. 
Chameler. 
Chamelier. 
Chamelier. 
Chameraude. 
Chamico. 
Chamois. 
Chamoiferie. 
Chamoifeur. 
Cliamon. 
Chamos. 
Champ. 
Champacau. 
Champada. 
Champa^t^nac. 
Champaa|ii3r* 
Champagne. 
Champagne. 
Champagne-Mauton. 
Champagnolies. 
Champaignc. 
Champan. 
Champane. 
Champarer. 
Champart. 
CHampanage. 
Champ^ncï ,  elle. 
Champatrer. 
Champaricri-fîe. 
Champarrcur. 
Cham^rtir. 
Champay. 
Champaycr. 


TABLE. 


Champdemirs. 

Champdieu. 

Champéage. 

Champeiz. 

Champelec. 

Champenicres. 

Champenois  ,  ôife* 

Champenoife. 

Champcoii. . 

Champer. 

Champeflanc. 

Champêtre. 

Champeur. 

Champelure. 

Champ  généreux. 

Champi. 

Champier. 

Champigne. 

Champignelles. 

Champignon. 

Champigny. 

Champil. 

Champion. 

ChampifTe. 

Champideaux. 

Champicmy. 

Champ-  Lever. 

Champlice. 

Champlof^.   ■ 

Champrond* 

Champfaur. 

Champteioux. 

Champtoccux. 

Chamlîes. 

Chamyna. 

Chanaan. 

Chanal. 

Chancay. 

Chance. 

Chanceaux. 

Chancel  ou  Chan- 

ceau. 
Chancelade. 
Chancelagua. 
Chancelant,  ance. 
Chancelé. 
Chanceler. 
Chancelier. 
Chancelicre. 
Chancclicment. 
Chancellerie. 
Chanccre. 
Chanceux  ,  eufe. 
Chancha. 
Chanci ,  ie. 
Chancir. 
ChancifTure. 
Chancre. 

Chancrcux  ,  eufe. 
Chandace. 
Chandesri. 
Chandeleur. 
Chandelier. 
Chandclicre. 
Cliaadcilc. 


Chandernagor. 

Chanée. 

Chanel. 

Chanefîe. 

Chanfrein. 

Chanfreiné ,  ée. 

Chanfrcincr. 

Chang. 

Changanor. 

Changce. 

Changcheu. 

Changcing. 

Changco. 

Change. 

Changé ,  ée. 

Changeant ,  ante. 

Changement. 

Changer. 

Changeur. 

Changgan. 

Changhing. 

Changhoa. 

Changkieu. 

Changlo. 

Changly. 

Changming. 

Changning. 

Changping, 

Changpu. 

Changrai. 

Changré. 

Changuu. 

Changxa. 

Changzan. 

Changxo. 

Changy. 

Changyang. 

Changye. 

Changyn. 

Changy  uen. 

Chanièrcs. 

Chanlatce. 

Channe. 

Channetcil. 

Channfî. 

Chanoton. 

Chanoine. 

Chanoine  lie. 

Chanoinie. 

Chanole. 

Chanonat. 

Chanonry. 

Changue. 

C  h  an  féaux. 

Chanfou. 

Chanfonné  , 

Chanfonner. 

Chanfonnettc. 

Chmfonnier, 

C  h  an  fan  nier  e; 

Chant. 

Chantaboun. 

Chantant,  ante. 

Chantaunay. 

Chameau. 


ée. 


Cbintel. 
ChaoteUge. 

Chantclla. 

Chantel-k-Cbim. 

Chantcment. 

Chantcnay. 

Chantepleurctf^ 

Chanter. 

Chanterel. 

ChantercHci 

Chantères. 

Chanteur. 

ChanteuTc. 

Chantcufc-lcBoBT^ 

Chanteyrac. 

Chantier. 

Chancignole. 

Chantilly. 

Chantoflé. 

Chantourné. 

Chantourné,  ée. 

Chantourner. 

Chantre. 

Chantreric- 

Chantrigné* 

Chanvre. 

Chanvrier. 

Chao. 

Chaochuu. 

Chaoching. 

Chaogcn. 

Chaonoa. 

Chaoking. 

Chaomantie. 

Chaonie. 

Ckaoping. 

Chaos. 

Chaounex. 

Chaource. 

Chaouilier. 

Chaoury. 

Chaoyang. 

Chaoynen. 

Chape. 

Chape. 

Chapeau. 

Chapeau-  Corno. 

Chapeau-Roagc. 

Chape! . 

Chapelain. 

Chapelé,  ée. 

Chapelcr. 

Cha;.clct. 

Chapelier. 

Chape!  cre. 

Chapelle. 

Cliapellc  d'Aligny. 

Chapelle  d'Angi- 

lon. 
Chapelle*  aux-Plaa^ 

chcs. 
ChapcUc-dcs-Pots. 
Chapelle- du-Boïit 
Cbapcllc-Moche. 
Chapellenie. 


T    A    B    L    i: 


Raifoucl». 

Saine-Aubin. 
Sainc-Mcf» 

$aint-Remi. 
Tailicfer. 


né,  ic. 

mer. 


:.  éc. 


é,  ée. 
cr. 

:r. 

ne. 
us. 

:r. 


le. 

aniens. 

I. 

a. 

cis. 

on. 

îé ,  ic. 

nnéc. 

mcT, 

inier. 

mière. 

lillé,  ée. 

liller. 

las. 


né. 

é  ,  éc. 
er. 
icr. 
icrc. 


a. 

aal. 

nné  ,  ée. 

mer. 

mcrer. 

mette» 


Chareil. 

Charenflat. 

Charente. 

Charenton. 

Charge. 

Chargé. 

Chargé,  éc. 

Chargement. 

Chargeoir. 

Charger, 

Chargeur. 

Ch.irgeurc. 

Charia. 

Chanage. 

Charidotes. 

Charié,  éc. 

Charier. 

Chariner. 

Chariot. 

ChariHes. 

Charifleries. 

Chariihcaires. 

Chariftics. 

Charitable. 

Charitablement. 

Charitatif. 

Charité. 

Charités. 

Charivari. 

Charlatan. 

Charlatané  ,  ée. 

CharJatanerie. 

Charlatanifme. 

Charlemagne. 

Charlcmefnil. 

Charlcmont. 

CharJeroi. 

Charles. 

Charlcs-Tovrn. 

Charlèval. 

Charleville. 

Charlieu. 

Charmant,  ante. 

Charmant  Juillaqaet. 

Charme. 

Charmé  j  ée. 

CharmegnerefTe. 

Charmer. 

Charmes. 

Charmie. 

Charmille. 

Charmoie. 

Charnage. 

Charnaiere. 

CharnaJitc. 

Charne-Ernée. 

Charnel,  elle. 

Charnellement. 

Charneux,   cufc. 

Charnier. 

Charnière. 

Charnifay. 

Charnon. 

Charnu ,  uc. 


Charnure. 

Charogne/' 

Charollc^. 

Charolles. 

Charoloisi 

Charon. 

Charops. 

Charofticr. 

Charpente. 

Charpenté ,  éc. 

Charpentes 

Charpcnteric. 

Charpentier. 

Charpie. 

Charpincr. 

Charpir. 

Charran. 

Charréc. 

Charret. 

Charretée. 

Charretier. 

Charretière. 

Charrette. 

Charrier. 

Charroi. 

Charron. 

Charronage. 

Charroft. 

Charroux. 

Charruage. 

Charruç. 

Charruyere. 

Charrta. 

Chartan. 

Charte  Partie. 

Charterier. 

Chartie. 

Chartil. 

Charton. 

Chartophylax. 

Chanrain. 

Chartre  ou  Charte. 

Chartres. 

Chartre    fur   le 

Loir. 
Chartreufe. 
Chartreufes. 
Chartreuve. 
Chartreux. 
Chartrier. 
Chartrimc. 
Charybde. 
Chas. 
Chafal. 
Chaflis. 
Chaflon. 

Chafnadar  Agafî. 
Chafnadar  Bachi. 
Chafoda  Baciii. 
Chafphora. 
Chatiàgne. 
Cha/Tagny, 
Cha/ïaB. 
ChàSc. 


ÏO5 


Cha(re. 

ChafTévA?. 

ChafTe-bofTe. 

Chaffc-coufîn. 

Chafîe-Heuréc. 

Cha/Tcignes. 

Cha/Telas. 

Cha/Telay. 

ChafTcIer. 

ChafTe-Maréc. 

Chaffcneuil. 

Chafïe  Poignée. 

Chaflc  Pointe. 

ChafTe  Pommeau. 

Charter. 

ChafTcranderîe. 

Chaflcrcifc. 

Chnlîc  Rivet. 

ChafTflac. 

Chalfette. 

Chadcur. 

Chatrcufe. 

Chafïle. 

Chaflîeux ,  eufe. 

Chaffîllé. 

Chaflîpole. 

Chadipote. 

Chadîpolerie. 

Chaffis. 

ChaiFoire. 

ChafTots. 

Chafte. 

Chaflclaine. 

Chaflemcnt. 

Chafleté. 

Chadais. 

Chaftre. 

Chaftri. 

Chafuble. 

Chafublier. 

Chat. 

Châtaigne. 

Châtaigneraie. 

Châtaigner. 

Châtain. 

Châî^eau. 

Château -Briand. 

Château- Chinon. 

Château  du  Loir* 

Château-Dien. 

Chateau-Garnier. 

Château- Girond. 

Château-Gontier. 

Château -Landon. 

Château  Lin. 

Château- Meillan  t. 

Château- Neuf. 

Château- Poinfàc. 

Chiiccaii-Porticn, 

Chiteau-Rcgnard, 

ChâEcau-Rcnard. 

Château- Renaud. 

Chartau*Roux, 

f  l^jifau-Saïins. 

Cbitcau-Thicrry. 


304 

Chateaa-Vilain. 

Chaceicneraye. 

Chitclf 

Châcclain. 

ChaccUir. 

Chatclard. 

Chai  clé»  ëc. 

Châcelec. 

Cbacclevanc. 

Chacelters. 

Chaccllain. 

Cbâccileoie. 

Chacellcraulc. 

Chatd  fur  MofcUc. 

Chatclus. 

Cbaccnay. 

Chacham. 

Chac-Huant. 

Chatib. 

Cbâcié  9  ée. 

Cbâtier. 

Cbacierc. 

Cbatigan. 

Cbatienonvillc. 

Cbanllon. 

Chatillon  d'Azcgucs. 

CbaciUoQ-dc  Pcf- 
cairc. 

CbaciiloQ   le  Châ- 
teau. 

Cbatillon-lcz-Dom- 
bcs. 

Cbacillon-fur  Indre. 

Cbatillon-fur  Loing. 

rbatillon-fur  Loitc. 

Chatillon -fur -Mar- 
ne. 

Cbaûlloa-fur-Scine. 

Cbâcimcnc. 

Chatou. 

Cbatouillé  ,  éc. 

Chatouillement. 

Chatouiller. 

Chatouilleux  ,  eufe. 

CHatoyànte» 

Cbatpard. 

Chair  acbarta. 

Châtre. 

Châtré ,  éc. 

Châtrer^ 

Châtres. 

Cbâcrcnr. 

Chatte. 

Chatte. 

Chattcmite. 

Cbattcr. 

Chttzcn. 

Chau. 

Chavagne.  ^ 

Chavaigucs. 

Chavalcr. 

Chavanay. 

Chavarigtes. 

ChauccrmcDte. 


TABLE. 


Chtoché* 

Cnauchière. 

Chaud»  ande. 

Chaudeau. 

Chaudefonr. 

Chaudemenc. 

ChaudcpilTc. 

Chauderée. 

Cbauderet. 

Chaudes- Aiguës. 

Chaudière. 

Cbaudrclas. 

Chaudron. 

Chiiudronnée, 

Chaudronnerie* 

Chaud  ton  nier. 

Ciiaudronnicrt. 

Chaufnys. 

Cbavcr. 

Chavez. 

Chauf. 

Cbaufaillcs. 

Chauffage. 

Chauffa  uder. 

Chauffe 

Chauffé .  éc. 

ChauJte  chcniifç. 

Chaaff^-ciic. 

Chatittcr. 

Cliaurtcrcttc- 

Chaufferic. 

Chauffoir. 

Chauftour. 

Chauffurc. 

Chaufour. 

Chaufournier. 

Chavict. 

Chaul. 

Chaule. 

Chaulé ,  éc. 

Chauler. 

Chaulieu. 

Chaulncs. 

Chaume. 

Chaume,  éc. 

Chaumer. 

Chaumes. 

Chaumière. 

Chaumine. 

Chaumont. 

Chaumonplet. 

Chaumuday. 

Chaunay. 

Chauny. 

Chavonis. 

Chavrciage. 

Chaus. 

Chaufcy. 

Chaufoir. 

Chauffant  y  ante. 

Chauffe. 

Chauffé  ,  éc. 

Chauffée. 

Chauffe-pied. 

Chauffer. 


Chauflerre. 

Chauiïes. 

ChaoiTecier. 

Chauflc-crape. 

Chauffecte. 

Chaudie. 

Chauflin. 

Cbauilon. 

Cbauiiure. 

Chauffy. 

Chauve. 

Chauveau. 

Chauve- fouris. 

Chauvi. 

Chauvigny. 

Chauvir. 

Chaux. 

Chay. 

Chayanta. 

Chayé. 

Chay  ère. 

Chaylar. 

Chazé-Hcnri. 

Chazelles. 

Chazé-fur-Argo$. 

Chazey. 

Chazinzaricns. 

Chéablc. 

Chéance. 

Chéannc. 

Chéante. 

Chcbck. 

Cheberchin. 

Chéco. 

Chccq. 

Chécuan. 

Chedabouâou. 

Chedigny. 

Chef. 

Chefau. 

Chcf-Boutonnc. 

Chcfd'œuvrc. 

Chcfccicr. 

Cheffer. 

ChcfMcz. 

Chefvctaine. 

Chcgos. 

Chcgros. 

Chehery. 

Chcinceric. 

Cheita-Bund. 

Chekao. 

Chckiang. 

Chcki-fcrai. 

Chclcvalet. 

Chelezzi. 

Chcli. 

Chclicic. 

Chelidoine. 

Chelles. 

Chclm. 

Chclmcr. 

Chelmcsford. 

Chelmon. 

Chclo. 


Chdone. , 
Chelonophageii 
Chelva. 
Chema. 

Chemage. 

Chemazé. 

Cheœbalir« 

Chcmbcl. 

Chémé. 

Cbcmelicf. 

Chcmcr. 

Chémerage. 

Chemeré  lo-RoL 

Chcmicr. 

Chemillé. 

Chemin. 

Cheminais. 

Cncminc. 

Cheminé. 

Cheminée. 

Cheminer. 

Cheminou. 

Chcmiré. 

Chcmifc. 

Chemifetce* 

Chcmmis. 

Chemo(is. 

Chen. 

Chenac. 

Chenage. 

Chênaie. 

Cbenail. 

Chenal. 

Chenapan. 

Chenay. 

Chêne. 

Chéneau. 

Chcncbrun. 

Chcncl. 

Chcner. 

Cbcncrailles. 

Chenet. 

Chcnevas- 

Chenevicrc. 

Chêne  vis. 

Chenevotcc. 

Cbencvotié. 

Chencvotter. 

Cheneviau. 

Chencx. 

Chenicc. 

Chenil. 

ChcDilIc. 

Chcnoiiceaux. 

Chenu  ,  uc. 

Cheoitc. 

Cbcpagc. 

Chcpcrio  ou  Chcpu» 

Chepier. 

Chcpniercs. 

Chepo. 

Chcpftovr. 

Cheptel. 

Chcpcelier. 


Chefter. 

Cherfterfield. 

u 

Chcftis. 

Chctif ,  îvc. 

Chétivotfon. 

Checivemenc. 

Chccron. 

Chcvagc. 

11. 

Chcvagicr. 

, 

Chevaigne. 

Cheval. 

I. 

Chevaléc. 

iérc. 

Chevalement. 

g. 

Chevaler. 

Chevalerie. 

m  Ccrce. 

Chevalcroc. 

^c. 

Çhevalcr. 

iche. 

Chevalcureux. 

Chevalier. 

Chevalière. 

r. 

Chevaline. 

!c».. 

Chevance. 

Chevane.. 

Chevaton. 

iC. 

Chevauchée. 

Chevauche 

r. 

Chevauchcur. 

Chcvauchurc. 

Chcvau-Lcgcri 

• 

Chevé  ,  ée. 

Chevc  caguc. 
Cheve  caille. 

es. 

Chevccc. 

Chevr.cel. 

Cheveceric. 

Chevêche. 

r. 

Chevecier. 

ac. 

Çhevedage. 

Chcvelé ,  éc. 

Cheveleux. 

c« 

Chevelu,  ue. 

Chevelure. 

. 

Chevelus. 

VIolle. 

Chevcrfeul. 

Chevet. 

t. 

Chevctain ,  Chefc- 

raine. 

e. 

Chevccre. 

, 

Cheveu. 

Cheville. 

Chevillé,  éc. 

Cheviller. 

e. 

Chevillette, 

Chevillots. 

Chevir. 

c. 

Cheviré., 

Chevifance. 

s* 

Chcviflant. 

Chèvre. 

Chevreau. 

Chèvrefeuille. 

Chcvre-pied. 

Chevers. 

r-Bachi. 

Chevrette. 

ChcviCttil* 

Fomc  XX  2 

r. 

TABLE. 

Chevreufe. 

Chevriéres. 

Chevrillard. 

Chevron. 

Chevroné ,  éc. 

Chevrotage. 

Chevroté  ,  éc. 

Chevrotement. 

Chevroter. 

Chcvrotin. 

Chevrotine. 

Cheux. 

Cheuxan.* 

Cheytepoar. 

Chez. 

Chezal-Bcnoît. 

Chezé. 

Chezery. 

Chezy. 

Chia. 

Chiamettan. 

Chiana. 

Chiaoux. 

Chiarapa. 

Chiapa. 

Chiapa  de  -  los  -  In- 

dios. 
Chiapa  el-Real. 
Chiarvatar. 
Chiafcio. 
Chiafle. 
Chiavari. 
Chiaveone. 
Chiboire. 
Chi-Brath. 
Chicabaat. 
Chicachas. 
Chicane. 
Chicané,  ée« 
Chicaner. 
Chicanerie. 
Chicaneur. 
ChicaneoTc. 
Chicanier  «  ièrc. 
Chicas. 
Chiche. 
Chiche. 
Chichement. 
Chichefter. 
Chicheu. 
Chiquimeques. 
Chicon. 
ChicoracécA 
Chicorée. 
Chicot. 
Chicoté. 
Chicoter. 
Chicotin. 
Chié,  ée. 
Chief. 

Chiefveuine. 
Chielefa. 
Chiemféc. 
Chien ,  cnae* 
ChicndcntA  "^ 


.  305 

Chicnneflc. 

Chien-marin. 

Chienne. 

Chienne. 

Chienner. 

Chiento. 

Chier. 

Chierchainc* 

Chiere. 

Chiérement. 

Chiefa. 

Chieii. 

Chietotolc 

Chieur. 

Chicufc 

Chifale. 

Chifte. 

Chiffon. 

Chiffonné ,  ée. 

Chiffonner. 

Chiffbnier  «  ièrc» 

Chiffre. 

Chiffré,  éc. 

Chiffrer. 

Chiffreur. 

ChignoUc 

Chignon. 

Chihiri. 

Chikenic. 

Chilao. 

Chilcoquipaltotottil 

Chili. 

Chiliadc. 

Chilarquc. 

Chiliaues. 

Chiliogone. 

Chiliombc. 

Chillac. 

Chillan. 

Chillas. 

Chilleur. 

Chilimnar. 

Chiloé. 

Chilongo. 

Chilpeiagaa* 

Chilterpin. 

Chiltotolt. 

Chimay. 

Chime. 

Chimcra. 

Chimère. 

Chimeriott. 

Chimérique. 

Chimie. 

Chimiaue. 

Chimiftc. 

Chin. 

China. 

Chincelier. 

Chincheu. 

Chinchilla. 

Chinchintalas* 

Chincilla. 

Chine. 


30^ 

Chiner. 

Chiofreneau. 

Chingan. 

Chingle. 

Chingrico. 

Chingtu. 

Chingulais. 

Chineyang. 

Chinkiang. 

Chinnan, 

Chinning. 

Chinois  ,  oifc. 

Chinon. 

Chinqué. 

Chinquer. 

Chine. 

Chincal. 

Chincing. 

Chiny. 

Chinivcn. 

Chio. 

Chiotyidar» 

Chics. 

Chiourlic. 

Chioutme. 

Chiozza. 

Chipoté. 

Chipo  cr. 

Chipoticr,  ièrc 

Chip^agc 

Chippc. 

Chjppé     <e. 

^ntppcoham. 

Chippcr, 

Chiprouas. 

Chique. 

Chiquenaude. 

Chiquer. 

Chiqueté ,  éc. 

Chiquecer. 

Chiquito» 

Chira. 

Chiragrc. 

Chirat. 

Chirer. 

Chiribiquois. 

Chiriguanis. 

Çhirimoya. 

Chiriphe. 

Chiriqui. 

Chiris. 

Chirifonda. 

Chirice. 

Chirographaire. 

Chiîomancie. 

Chiromancien. 

Chiron. 

Chirona. 

Ch  ronicn. 

Chironomic. 

Cbiroponies. 

Chiropoionie. 

Chirvan. 

Chirurgical ,  aie. 


TABLE. 


Chirurgie. 
Chirurgien 
Chirurgique. 
Chifel. 
Chifoinr. 
Chiropoii. 
ChifrAno. 
ChifTay. 
Chiffeau  TAleu. 
Chifte. 
Chiftira. 
Chites. 
Chicome. 
Chitone. 
Chicor. 
Chitpour. 
Chicro. 
Chitry. 
Chitfc. 
Chivas. 
Chiyerny. 
Chiure. 
Chiufa. 
Chiufî. 
Chiutaye. 
Chizé. 
Chiamydé. 
Chlamidion. 
Chicnc. 
ChJo'xcs. 
Chloris. 
Chlorofe. 
Chmielnick 
Choaifie. 
Choana. 
Chobalc. 
Choc. 

Chochopitli. 
Chocolar. 
Chocolatière. 
Chocolococa. 
Choconaca. 
Choczin. 
Choé«  Chouc. 
Choéniz. 
Choéradcs. 
Choès. 
Chœur. 
Chognitz. 
Chofandafa. 
Choince. 
^  Choir. 
Choifi,  ic. 
Choifi. 

Choifîen  Brie. 
Choi(î-Ic-Roi. 
Choifir. 
Choifon. 
Choift. 
Choix. 
ChoIal'Mîuc. 
Cholbcuna. 
Choledrographie. 
Chqledologie. 
Cholédoque. 


Cholcramorbus. 

Cholet. 

Cholimma. 

Cholle. 

Cholraadara. 

Cholmkill. 

Cholua. 

Choluata. 

Cholnla. 

Chôma. 

Chômable. 

Chômagr. 

Chomara. 

Chomijais. 

Chombcllay. 

Chômé  ,  ce. 

Chomcllis. 

Chômer. 

Chonad. 

Chondrille. 

Chondrogloflc. 

Chondrographie. 

Chondrologie. 

Chondrocomie. 

Chone. 

Chonin. 

Chopade. 

Chopin. 

Chopine. 

Chopiné. 

Chopiner. 

Choppé. 

Choppet. 

Choquant  4  ante. 

Choque. 

Choqué , 

Choquer. 

Chorage. 

Choraule. 

Chordapfat. 

Chordiraza. 

Choréc. 

Chorege. 

Chorégraphie. 

Chorévéqae. 

Chorces. 

Chorial. 

Choriambe. 

Chorion. 

Choride. 

Chorobate. 

Chorographte. 

C  horographique. 

Choroïde. 

Chorfa. 

Chorun. 

Chorus, 

Cbofe. 

Chofer* 

ChofTy. 

Chot. 

Choticr. 

Chou. 

Chouacouet. 

Chouan. 


ée. 


Choiiets. 
Chooecce» 
Choug. 
ChooQuet* 
[  Chouncr. 
'  Chouftacks. 
Chouzé. 
Chouzi. 
Chozan. 
Choyé,   ée. 
Choyer. 
Choyne.  ^ 
Choys. 
Chrême. 
Chrémeau. 
Chrefes  ou  Chrefib 
Chrétien  »  enne. 
Chrériennemcot. 
Chrétienté, 
Chric. 
Chrifmal. 
Chrifniadon> 
Chrift. 
Ghriftbourg. 
Chrift  Churcbu 
Chiiflcmafiûç» 
Chridian. 
Chrifliana, 

C  h  r  i  fl  i  a  n  oc  a  tcgof  t** 

Chrillianopk. 

Chriftianprciî.         I 

Chriflian-Sand* 

Chriftïanftadt, 

Chrifttnc* 

Chnfline-Htiiui- 

Chriftolytes. 

CJ\fiÛQmaguej> 

Chriftophc. 

Chrodor. 

Chromatique. 

Chronies. 

Chronique* 

Chronique. 

Chroniqueur. 

Chronogramae. 

Chronographe. 

Chronologie. 

Ciirouologîquc, 

ChronuJogiltc» 

Chronolo^ue. 

ChcoBomctrc, 

Chronofcope* 

Chrudim. 

Chrudimka. 

Chryfa. 

Chryfalide. 

Chryfalfcc* 

C  h  ry  fam  mon  î  tCi 

C  h  ry  fa  Q  c  hem  u  m*. 

Chryfaor. 

Chryfargyrc. 

Chryfafpides. 

Chryfc. 

Ckiyfcis. 


T    A    B    t    E, 


307 


Lie. 


Chu- 


Cf. 


Chylificacioa* 

Chylofe. 

Chyme. 

Chymie. 

Chymo(è. 

Chyngle. 

Chypre. 

Chyprioct  ou  Cy^* 

priocs. 
Chytrés. 
Chycrinda. 
Chzepreg. 
Ci. 

Ciacis. 
Ciais. 
Cialis. 
Ciampa. 
Ciandu. 
Cianganicns. 
Ciangli. 
Cian^lo. 
Ciarciam. 
Cibao. 
Cibaadière. 
Ciberis. 
Ciboire. 
Cibola. 
Ciboule. 
Ciboulette. 
Cibundoi* 
Cibyra. 
Cicabo. 
Cicatrice. 
Cicatrifans» 
Cicatrifé,  éc* 
Cicatrifer. 
Ciccola. 
Cicero. 
Cicerole. 
Ciccron. 
Cicérone. 
Cicindéle. 
Cidamen. 
Ciclut. 
Cicutaire. 
Cid. 

Cidambaran. 
Cidaris. 
Cidayc. 
Cidre. 
Cicca. 
Ciechanov, 
Ciecie-ete. 
Ciel. 
Cicme. 
Cicre. 
Cierge. 
Cicrquiert 


Ciers. 

Cinéraire. 

Cicrvc. 

Cinération. 

Cieux. 

Cinetmique* 

Ciez. 

Cigale. 

Cigarros. 

Cignani. 

Chiogcheu» 
Cinglage. 
Cinglé,  éc 

Cigogne. 
CigoUoic  Civoli. 

Cmgler. 
Cingoiù 

Ciguatco. 

Cinmg. 
Cinna. 

Cinname. 

Cilendros. 

Cinnamome. 

Ciliaire. 

Cinning. 

Cilice. 

Cinolis. 

Cilicie* 

Cinq. 

Cilicieos. 

Cinq  haitièmeSi; 

Cilié,  ée. 

Cinqmars. 

Cilix. 

Cinq  Porcs. 

Cilla. 

Cinquain. 

Cillé,  ée. 

Cinquantaine. 

Cillcmentt 

Cinquante. 

Ciller. 

Cinquancenier. 

Cillcy. 

Cinquantième. 

Cilina. 

Cinq  quarts. 

Ciinabué. 

Cinqucneile. 

Cimalaite. 

Cinquième. 

Cirobchas.       • 
Cimboul. 

CinauièmcmenC 
Cincnia. 

Cimbres. 

Ci  n  tien. 

Cime. 

Cintra. 

Ciment. 

Cintrage» 

Cimenté,  ée. 

Cintré. 

Cimenter. 

Cintrer. 

Cimeterre. 

Cinzia. 

Cimetière. 

Cinyras. 

Cimetra. 

Cinyria. 

Cimier. 

Cioking. 

Cimeriens. 

Cion. 

Cimmeris* 

Cios. 

Cimolia. 

Ciout. 

Cimolie. 

Cioule. 

Cimon. 

Ciouuc 

Cimoflê. 

Cipipa. 

Cimpa. 

Cipollini. 

Cina. 

Cippe. 

Cinabre. 

Cippurias. 

Cinaloa. 

Ciques. 

Cinan. 

Cirage. 
Ciran. 

Cinca. 

Cince. 
Cincenelle. 

Cirangapetsas; 
Cyranlalactc. 

Cincheu. 

Cirât. 

Cincinnatus. 

CircaflesotfCisCiu 

Ciodia. 

fiens. 

Cindiade. 

Circaffie» 

Cindré. 

Circé. 

Cia^&âioa* 

Giccéc. 

QqîJ 


•3o« 


TOME    SIXIÈME. 


V^  Ircomcbllions. 

Circoncire. 

Circoncifîon. 

Circonférence. 

Circonâéze. 

Ctrconlocation. 

Circonpolaire. 

Circonfcription. 

Circonfcrirc. 

Circonfcrir ,   itc. 

Circonfpcf^ ,  cdlc. 

CirconCpc^ion. 

Circonftance. 

Circonftanciéy  ée. 

Circonflancier. 

Circonvallation. 

Circonvenir. 

Circonvention. 

Circonvenu ,  ue. 

Circonvoifîn ,  ine. 

Circ9nvoluti(9Q. 

Circuir. 

Circuit. 

Circulaire. 

CirculairemcDt. 

Circulation. 

Circulatoire. 

Circulé ,  ée. 

Circuler. 

Circumambianti 

Circuminceffion. 

Cire. 

Ciré  ,  ée. 

Cirencides»  ' 

Cireaza. 

Cher. 

Cires. 

Cirez.. 

Ciri-Apoa. 

Cirier. 

Cirigt. 

Cirimanage. 

Ciro. 

Cifoëne.  ^ 

Ciro-Ferri. 

Ciron. 

Cirphis. 

Cirque. 

Cirquinçon. 

Cirrha. 

Cirfakas. 

Cirfocclc. 

Cirra. 

Cirure. 

Cis,  Cift. 


Cifa. 

Gtron. 

Cifaillé,  ée. 

Citronnât. 

Cifailler. 

Citronné,  ée. 
Citronnelle. 

Cifailles. 

Cifalpinj  ine. 

Citronnier. 

Cifamus. 

Citrouille. 

€iTeau. 

Cittadclla. 

Cifèaux. 

Citta  dclla  Pieve. 

Cifcl. 

Citu  del  Sole. 

Cifclé,  ée. 

Citta  di  Caftello. 

Cifcler. 

Citta  Nuora. 

Cifcfct. 

Civade. 

Cifclcur. 

Civadière. 

Cifclurc. 

Ciudad  de  las  Pal- 

Cisiurane. 

mas. 

Cilmar. 

Ciudad  de  los  Reyes. 

Cifmone. 

Ciudad  Real. 

Cifmontaio,  aine. 

Ciudad  Rodrigo. 

Cifnc. 

Cive. 

Cifoiv. 

Civeda  ou  Civita. 

Cifon. 

Civelle. 

CifTc. 

Civencheu. 

CifTitc. 

Civcrage. 

Ciflbïde. 

Cives. 

CifTotomies. 

Civet.  * 

Cifte. 

Civette. 

Ciflcaux. 

Cividal  di  Friuliv 

Ci(lercieu,..cnne. 

Civière. 

Ciftcrne. 

Civil,  ile. 

Cifthene. 

Civilement. 

Ciftique. 

Civilifé ,  éc* 

Ciftophore. 

Civilifer. 

Cilhc. 

Civilité. 

Citadtlla, 

Civique. 

Citadelle. 

Civita  Caflellana. 

Citadin ,  ine. 

Civitta  della-Pieve. 

Citadinage. 

Civita  de  Cafcia. 

Citation. 
Cité. 
Cité ,  ée. 

Civita  diPenna. 

Civita  di  Sant-An- 

Cîtcaux. 
Citer. 

gclo. 
Civiu  Ducale. 

Citéricar ,  cure. 

Civita  Lavinia. 

Citerne. 

Civita  Nuova. 

CiterneaUv 

Civitare. 

Cithare. 

Civiu  Reale. 

Cithariflique. 

Civita  Vecchia; 

Cithibcb. 

Civitella. 

Cithira. 

Civoli. 

Citicn. 

Civray. 

Citife. 

Cius. 

Citli. 

Cizc. 

Citoyen. 

Ckreicfc. 

Citoyenne. 

Ckreichgov. 
Clabaud. 

Citraro. 

Citrin  »  ine. 

Clabaudé. 

Clabauder. 

Clabauderie. 

CUbaudcar  «  cii(c. 

Clacas. 

Clacelier  *  Clftclie* 

lier. 
Clacerièrc. 
Clackmannan. 
Cladotertes» 
Ciagenfurc. 
Claie. 
Claimer. 
Clain. 

Clair»  claire. 
Claira. 
Clairan. 
Clairaogae. 
Claire. 
Claire. 
Clairée. 
Ciaire-étofiè. 
Clairc-Foncaioe^ 
Clairement. 
Clairer. 
Clairet,  ette. 
Clairets. 
Claire*Voie. 
Clairfaiz. 
Clairière. 
Clairmarait%- 
Clairmont. 
Clairon. 
Claicruiflêl. 
Ciairfemé  «  ée. 
Clairvauz. 
Clairvoyance. 
Clairvoyants  ante*. 
Claife. 
Clam. 
Clamable. 
Clamant. 
Clame. 
Clamecy. 
Clamer. 
Clameii. 
Clameur. 
Clameufe^ 
Clamour. 
Clamp. 
Clamponnieii 
Clamz. 
Clan. 

Clanchinottepca 
Clanculaires. 
Clandeftia,  ine» 
Clandeftinc» 


TA     BLE. 


leftioement. 

leftiaicé. 

rilliam,  . 

t. 

t  îc 

er. 

r. 

IC 

lé. 

lebois. 

ledenr. 

icmcBt. 

icmuré,  ée. 

lemnret. 

icoreille» 

ler. 

• 

oce. 

ncieaz. 

odoQ. 

nioa. 

quet. 

m, 

Scation. 

M,éc. 

îer, 

)e. 

lé.  éc. 

lettc 

fcs. 

imat. 

ime. 


•Diciu 
u. 

ae. 


5C. 

Thuriiu 

iniftes. 
*4itioa. 

ipolis. 

I. 
n. 

>llcs* 
.éc. 

le. 


C!aufe. 
ClaoTen. 
Claufen  Boarg. 
Claufion. 
Claufoir. 
Clauftral.   aie. 
Clavus. 
Ciay. 

Clayc. 

Clayon. 

Clayonnage. 

Clazomène. 

Cléché .  ée. 

Clccy. 

Clédonifme. 

Clef. 

Cleïdomancie. 

Clématite. 

Clémence. 

Clément. 

Clément,  ente. 

Clémencin. 

Clémentines. 

Clemont.^ 

Clcmouu. 

CléobienSc 

Cleone. 

Cléopatre. 

Clepftambe. 

Clepfydre. 

Clcr. 

CIcrac. 

Cléragre. 

Clerc. 

Clercelier. 

Clcrcmenc. 

Clergadre. 

Clergé. 

ClergefTe  ou   Clerge- 

rcue. 
Clergie. 

Clergon  ,  Clerjon. 
Clérical ,  aie. 
Cléricalemenk 
Cléricature. 
Clermont. 
Clermont  Argonne. 
Cléromancie. 
Cléry. 

Clés  ou  Clées. 
Clefide. 
Cleves. 
Clibanaires. 
Clicorgue. 
Client^,  ente. 
Clientèle. 
Cligné. 
Clignement. 
Cligne-mofetce» 
Cligner. 
Clignoté. 
Clignotemcnr. 
Clignoter. 
Climat. 


Climatériqac. 

Climafetcc. 

Clin. 

Chncart. 

Cliache. 

Clingenavp^ 

Clinique. 

Cltneïdes. 

Clinopodium* 

Clinquant. 

Cliniter. 

Clic. 

Clion. 

Cljpct. 

Clipon. 

Cliquait. 

Clique. 

Cliquer. 

Cliquet. 

Cliqueté. 

Cliqueter. 

Cliquetis» 

Cliquette. 

CUilé.  ée. 

ClifTon. 

Cliftrer. 

Clitée. 

Clitoris. 

Clicumno. 

Clitus. 

Clivé,  ée. 

Cliver. 

Cloaciae. 

Cloaque. 

Clocento. 

Cloche. 

Cloché. 

Clecheman. 

Clochepied. 

Clocher. 

Clocher-Chinois. 

Clochene. 

Clodia. 

Clodiana. 

Clodion. 

Clodenes. 

Cloficher. 

ClofVs  ou  Clofiif. 

Clogher. 

Clois. 

Cloifbn. 

Cloifonnage. 

Cloître. 

Cloitré.  ée.^ 

Cloitrer. 

Goitrier. 

Cloney. 

Clonfart  ou  Clon- 

fert. 
ClonifTc. 
Clonmell. 
Clop. 
Clopcur. 
ClopiihClopaoc 


509 


Clopiné. 

Clopiner. 

Cloporte. 

Clopoteufe. 

Cloque. 

Clorre. 

Clos. 

Clofcau. 

Cloferic. 

Clofcts. 

Clofier. 

ClofTé, 

Cloflement. 

Cloffer. 

Clocaire. 

Clocho. 

Clotte. 

Clôture. 

Clou. 

Cloucourde. 

Cloué,  ée. 

Clouer. 

Cloucre. 

Clouer. 

Clouïére. 

Clovio. 

Clovis. 

Cloufeaux. 

Clouté,  ée. 

Clouter. 

Clouterie. 

Cloutier. 

Clouva. 

Clouviére. 

Cloye. 

Cluaca. 

Cluana. 

Cluentia. 

Clunden. 

Clunia. 

Cluny. 

Clopea. 

Clafe. 

Clufon. 

Cluflrianns» 

Cluftumina» 

Clut. 

Ckyd. 

aoydefdale. 

Cluys  deflos» 

Clyméne. 

Clypéiforme. 

Clylma. 

Clyffus. 

Clyftère. 

Clytemneftrc. 

Clytie. 

Clytios. 

Cnacale(uL 

Caagia. 

Cnapcoeq» 

CnauTon. 

Cneph. 

Ciûdc 


3ÏO 

Cnidiennc« 

Cnuphis. 

Co. 

Coa. 

Coaccufc. 

Coack. 

Coad^if  «  ive. 

Coa^ion. 

Coadjuteur. 

Coadjutorerie. 

Ck>adjutricc. 

Coagis. 

Coagulation. 

Coagulé,  ée« 

Coaguler. 

Coagulum. 

CoaUle. 

Coaica. 

Coalemuf. 

Coalition. 

Coanca. 

Coango. 

Coanza. 

Coars. 

Coanicolacion. 

Coafe. 

Coafîé. 

CoafTemeBt. 

CoafTcr. 

Coatan. 

Coati. 

Coatias. 

Coba. 

Cobales. 

Cobalt. 

Cobban. 

Cobellt. 

Cobcs. 

Cobilaoa* 

Cobir. 

Cobit. 

(llobitc. 

Coblcntz. 

Coboaas. 

Cobourg. 

Cobourgcois. 

Cobrc. 

Cobrcr. 

Cobriflb. 

Cobrys* 

Cobter. 

Coca. 

Cocagne. 

Cocaingne. 

Cocarde. 

Cocatrc. 

Caccéianifmc. 

Coccéicns. 

Coccigicn,  cnnc. 

Coccix. 

Cocclicc. 

Coche. 

Coché,  éc. 

Cochées. 


TABLE. 


Cocheifii« 

Coche  nillage. 

Cochenille. 

Cochenille,  ée* 

Cocheniller. 

Cocher. 

Cochet. 

Cochevis. 

Cockile. 

Cochin. 

Cochtnchine. 

Cochiuchinois  j  oi(e. 

Cochines. 

Cochlcaria. 

Cochoir. 

Cochois. 

Cochon. 

Cochon  d*Inde» 

Cochonné. 

Cochonnée. 

Cochonner. 

Cochonnerie. 

Cochonnet. 

Cockatoo. 

Cockien. 

Cockroach. 

Cocla. 

Coclols. 

Coco. 

Cocoehalt* 

Cocoi. 

Cocon* 

Cocos. 

Cocotier. 

Cococzou. 

Cocozdi. 

Cocréanciersr 

Cocos« 

Coé^ion. 

Cocu. 

Cocuage. 

Coculin. 

Cocyte. 

Codagapal. 

Coddura* 

Code. 

Codébiteurs. 

Codée  imateur. 

Codétenteurs» 

Codi-Avanam. 

Codicillaire. 

Codicillant. 

Codicille. 

Codillc. 

Codogero. 

Codogno. 

Codonataire. 

Codonophore. 

Codrana. 

Codrio. 

Codroipo. 

Codropolis. 

Ccccale. 

CcrciU* 


Coecum. 

Coefficient. 

Coégal ,  aie. 

Cocgalité. 

Coelius. 

Ccrlona* 

Coelus' 

Coendao. 

Coè'ne. 

Coëque. 

Coercitif,  ire. 

Coercition. 

Coesfeld. 

Coefnon. 

Cocflron. 

Coétat. 

Coéternel ,  elle. 

Coétcrnité. 

Coetmaloen* 

Coecauen. 

Coévequc. 

Coevorden* 

Cœur. 

Cœuvres. 

Coex. 

Coffila. 

Coffin. 

Coffiné^  ée. 

Coffineau. 

Coffiner. 

Coffre. 

Coffré ,  ée. 

Coffret. 

Coiïrecier. 

Coffidéjuflaur. 

Cogament. 

Cégende. 

Cogent. 

Cogmoria. 

Cognabaoda* 

Cognac. 

Cognafle. 

CogoalCer. 

Cognât. 

Cognation. 

Cognatique. 

Cogné ,  éc.  - 

Cognée. 

Cogne-fétu* 

Cogner. 

Cogner. 

Cogneuz. 

Cogni. 

Cognomer. 

Cognoir. 

Cognon* 

Cogoil. 

Cogolin. 

Cogolla. 

Cogolkdo* 

Cohabitation. 

Cohabité. 

Cohabiter. 

Cohérence. 

Cohéritier»  iéiCt 


GohJGoa. 
Cohi. 

Cobobàdoo* 
Cofaobé  ,  ée. 
Cohobcr. 
Cohom. 
Cohortal. 
Cohorte. 
Cohuage. 
Cohue. 
Cohync 
Coi. 
Coiang. 
Coiauz* 
Coiemeat» 
Coier. 
Coiftè. 
Coiffé ,  ée« 
Coiffer. 
Coiffeur  ,  eo& 
Coiffure. 
Coignages* 
Coigniers. 
Coimbte. 
Coin.  < 

Coincidence. 
Coïncident  t 
Coincidtr. 
Coincy. 
"Coindicans. 
Coint ,  ointe. 
Cointrt. 
Cointe. 
Cointeric« 
Cointie. 
Cointife. 
Coïon. 
CqJLonné ,  ée* 
Coïonner. 
Coïonnerie* 
Coire. 
Coifier. 
Coifonner. 
Coït. 
Coites. 
Coiufticiers. 
Coker. 
Cokermouth. 
Col. 
Cola. 

Colabrifme* 
Colachon. 
Colage. 
Colalto. 
Colao. 
Colarbafiens. 
Colarin. 
Colature» 
Colaure* 
Colberg. 
Colberr. 
Colbrocke. 
Colcaquahuicl. 
Coicheftcr. 
Colcbidc* 


« 

Coller. 

ladeclures. 

Coilcrage. 
Collerette. 

Collc-Saifidi. 

Collet. 

Çollctagc. 

Colleté  ,  ée. 

Colleter. 

re. 

Collctct. 

orbust 

Colictcur. 

Collctin. 

- 

CoUéciqaef, 

s« 

Colleur. 

CoUibert. 

Collicge. 

Collier. 

Collicres. 

Colligé ,  ^e. 

Colliger. 

Collina. 

t. 

Colline. 

Collius. 

Collippo. 

Colliquatif ,  ive. 

Colliquatioo. 

Collilion. 

lillard. 

Collitigans. 
Colloca(ie. 

Collocation, 

ou 

CoUoguL 

Collonfa. 

Colloque. 

Colloque  ,  éc 

Colloquer. 
CoUudé. 

Colluder. 

»  les  Vinca- 

Collurion. 

Collution. 

Collufoire. 

re. 

Collufoiremenc 

al,  aie. 

Colluthiens. 

r. 

Collyre. 

. 

Collyridiens. 

,  ivc. 

Colmar. 

,  inc. 

Colmars. 

n. 

Colraenar. 

une,  éc. 

Colmogorod. 

imcr» 

Coloe. 

u. 

Colo. 

Colobe. 

fc 

Coiobona. 

lire* 

Colochine. 

>• 

Colocza. 

if. 

Colodi. 

:ar. 

Coloé. 

f ,  ire. 

Cologenbar. 

on. 

Cologca. 

vexnent. 

Cologne. 

caire. 

Coloigne. 

, 

Colomb. 

al ,  aie. 

Colombage. 

IC. 

Colombaire. 

lOZ. 

Colomban. 

UIS. 

Colombara  de  Tre- 

paoï. 


TABLE. 

Colombe- 
Colombier. 
Colombin. 
Colombie ,  ioe. 
Colombo. 
Colomba. 
Colomcy. 
Colomicrs. 
Colomiez* 
Colon. 
Colonel. 
Colonges. 
Colonie. 
Colonna. 
Colonnade. 
Colonnaillet. 
Colonnaire. 
Colonoaifoiu 
Colonne. 
Colonzellcs. 
Colophane. 
Colophon. 
Coloquinte. 
Coloran. 
Colorant ,  antc. 
Coloration. 
Colorbafiens. 
Coloré,  ée. 
Colorer. 
Colorié,  ée. 
Colorier. 
Coloris. 
Colorifation. 
Colorifte.  ' 
Colorites. 
Colorno. 
ColofTal,  aie. 
ColorTe. 
Colo/Tes. 
Coloflîens. 
Coloftre. 
Colofvar. 
Colouri. 
Colportage. 
Colporté,  ée» 
Colporter. 
Colporteur. 
Colraine. 
Colfa. 
Colti. 
Coluga. 
Columelle. 
Columna. 
Colure. 
Coluthea. 
Cols. 
Colybes. 
Colza. 
Coma. 
Comachio. 
Comagene. 
Comaoa. 
Comanie. 
Comano. 
Comans« 


Comarîa. 
Comaro. 
•Comarque. 
Comafque. 
Comateux,  ea(è. 
Comba. 
Combat. 
Combattant. 
Combattu ,  ne. 
Combbird  eu  Peigné. 
Combe. 

Combe  longue. 
Combien* 
Combinaifon. 
Combiné ,  ée. 
Combiner. 
Comblan. 
Comble. 
Comblé ,  ée. 
Combleau. 
Combler. 
Comblete* 
Combmartin. 
Combo. 
Combourg. 
Combourgeoit* 
Combrailles. 
Combrea. 
Combrée. 
Combrcr. 
Combrct. 
Combriere. 
Combrifement. 
Cofflb  ronde. 
Combogé ,  éc, 
Combnger. 
Combuiteria. 
Combaftible. 
Corobuflion. 
Comché. 
Côme. 
Comédie. 
Comédien. 
Comenizze. 
Comcnolitari. 
Comeflation« 
Cometau. 
Comète. 
Comété,  ée. 
Cométogtaphîe. 
Coméus. 
Comflenta. 
Comiac. 
Comice. 
Comines. 
Comingc. 
Comique. 
Comiqucmenr» 
Comirs. 
Comité. 
Comiié. 
Comitial. 
Comma. 
CoTin^nnd, 
Commandant» 


Comroaqde. 

Commandé ,   ée.   . 

Commande  menti 

Commander, 

Coramandcrio 

Commandeur- 

Commandife. 

Commandite. 

Commaûdo, 

Commany» 

Commafle. 

Comme- 

Comme* 

Co  m  m  é  mora  iCon* 

Commémora  df. 

Commémoration. 

Commençant ,  ante. 
Commencé  .  ée. 
Commencerocnc* 
Commence  tp 
Corn  me  ndat  aire* 
Commence. 
Coromcndcr, 
Commenfal. 
Commciinirabilité- 

Commcnrdrablcp 
CommciK. 
Commencairc- 
Comme  QUteur* 
Commcûté ,  ée. 
Commenter. 
Commcqaicrs. 
Commet. 
Comme  r^ab  le-' 
Commerçait,  antç. 
Commerce. 
Commercé. 
Commercer. 
Commcrcy. 
Commère. 
Commctugc. 
Commettant. 
Commettre. 
Comminatoire. 
Commines. 
Comminges. 
Commire. 
Commis. 
Commis ,  ifc. 
Commife. 
Commisération. 
Commit  aire* 
Commtfllon. 
CommifTionnairc- 
Corn  m  i  il  o  ire. 
Commiffure. 
Commhûmu^, 
Committîtur. 
Commodat. 
Commodacairc. 
Commode. 
Commodément- 
Commodité. 
Commotion* 


TABLE. 


Commué ,  ée. 

Commuer.  . 

Commun ,  une. 

Commun  âge. 

CommunâiroA* 

Communal     aie. 

Commtmalemenr, 

Communaliftc. 

Communauté. 

Communautier. 

Conimunaux. 

Commune. 

CommuncL 

Communément* 

Communicable, 

Commtmicans. 

Commun! catif,  ive* 

Corn  mu  ni  cation - 

Communié,  ée. 

Communier. 

Communion.    - 

Communiqué ,  ée. 

Communiquer. 

Communieatif ,  iyt. 

Commutation. 

ComnçQc 

Comoûonava, 

Comore. 

Comorin. 

Comorrc. 

Compad. 

Compare. 

compacité. 

Compagne. 

Compagnie. 

Compagnon. 

Compagnonagc, 

Compaigner. 

Compain. 

Compan. 

Comparable. 

Comparajïcr, 

Compara  î  fan. 

Comparant ,  antc. 

Comparatif*  ive. 

Comparativement. 

Comparé  ,  éc. 

Comparcncc. 

Compatcr. 

Compares. 

Comparoir. 

Comparaître. 

Comparfc. 

Compartiment. 

Comparrir. 

Compartitcur 


Comparution. 

Compas. 

Cortipaiic  j  ée. 

CompafTtmeftc, 

Compafrcr. 

Compaflîon. 

Compatible. 

Compatibilité. 


Compati  fTanr^  ante. 

Compatrtotep 

Compcndium. 

Compcnfaiîon* 

Compenfé  ,  ée. 

Compcnfcr. 

Comperage. 

Compère. 

Compcrrc. 

Comperfonnier. 

Compcs. 

Compétant,  ante. 

Compétcmmcnt. 

Compétence. 

Compétcr. 

Compétiteur. 

Corapcyre. 

Compiano. 

Compiègne. 

Compieng. 

Compilateur. 

Compilation. 

Compilé  ,  ée. 

Compiler. 

Compiler. 

Compitalet. 

Complaignant  >  ante. 

Complainte. 

Complaire. 

Complaifance. 

Complaifant*  ante. 

Complant. 

Complantcrîe. 

Compîcmcnti 

Complet  ,  etc. 

Complété  ,  éc- 

Compléccmeot. 

Compléter. 

Complexion. 

Complexionné ,  ée. 

Complexus. 

Complication. 

Complice. 

Complicité.^ 

Complic. 

Compiles. 

CompImiciiL 

Complimentaire. 

Complimenté  ,  ée. 

Complimenter. 

Complimenteur,  cufe. 

Compliqué  ,  éc. 

Compliquer. 

Complot. 

Comploté,  ée. 

Comploter. 

Compluté. 

Conipoix. 

Compondion. 

Componé  ,  ée. 

Componcnde. 

Comport. 

Comporté ,  ée. 

Comportement, 

Comporter, 


Coroporé,  ée. 

Compofer. 

Compofice. 

Compofiteur,    | 

Compofittoa*    ' 

Cûnipoft.  j 

Comporte  lie.    ■ 

Compo  fleur. 

Compotier. 

Compiéhcnfeiir. 

Compréhccilble. 

Co  m  p  ré  il  colioD* 

Compreignac. 

Comprendre. 

Comprede. 

Cornprcflîbilité. 

Compreilible* 

Compreflîf ,  irct 

Compreflion. 

Cumprimé,  ée. 

Comprimer. 

Comprius,  iofe 

Compris ,  ife. 

Compromettre. 

Compromis. 

Compromis  .ifct 

Compromillaîic. 

Comps. 

Comptabilité. 

Comptable. 

Comptablie. 

Comptant. 

Compte. 

Compté ,  ée. 

Comptepas. 

Compter. 

Compteur. 

Comptoir. 

Comptoriftc. 

Compulfé,  ée. 

Compulfer. 

Compulfcur. 

Compulfoirc. 

Comput. 

Computiftc. 

Comte. 

Comté. 

Comteffe. 

Comtois. 

Comus. 

Conard  ,  ardc. 

Conards. 

Conarion. 

Conca. 

Concarneau. 

ConcafTation. 

Concaffé,  ée. 

ConcafTer. 

Concave. 

Concavité. 

Concédé  ,  ^e. 

Concéder.. 

Concentration. 

Concentré,  éc- 

Concectrer. 

Conccmri^fl^ 


TABLE. 


de  la 
an  te. 


lire. 


mu 


lolice. 


SUltCt 


nte. 


ante. 


XXX, 


Concorde. 

Concordé. 

Concorder* 

Concordia. 

Concordilles. 

Concordois. 

Concourantes. 

Concourir. 

Concours. 

Concourfon. 

Concrenner. 

Concceirault. 

Concret,  ète. 

Concrétion. 

Conçu ,  uc. 

Concubinage. 

Concubinaire. 

Concul>ine. 

Concuciliir. 

Concupifccnce. 

Concupifcible. 

Conçu  rremmcnc. 

Concurrence. 

Concurrent  «  ente. 

Conculllon. 

ConcufTionnaire. 

Condabora. 

Condamnable» 

Condiniiianon, 

Con.lamné,  ée. 

Condamner. 

Condat. 

Condavera. 

Condé. 

Condé-Ia  Fcrté. 

Condé  -  fur  -  Noi- 

rcau. 
Condcau. 
Condcivai. 
Condcnfarcur. 
Condcnfation. 
Coodcnfé  ,  éc. 
Condcnfer. 
Condeon. 
Condcfccndance. 
Condcfccndant ,  ante. 
ConJcfccndrc. 
Condefccnte. 
CondTgne- 
CondigJicmcnt. 
Condjgiïicé. 
<^ondi(cipîe. 
Condi*. 
Con(iiteur. 
Condition. 
Conditionnel  «  elle. 
ConHiiionnellement. 
Conditionner. 
Condojani. 
Coc.doléance. 
Condom. 
Condomois. 
Condonat. 
Condor. 
Coniore. 


Condorin. 

Condormas. 

Coudouloir. 

Condrieuz. 

Condrillc. 

Condroz. 

Condudbear. 

Conduûcicc* 

Conduil. 

Conduire. 

Conduit. 

Conduit,  ite. 

Conduite. 

Conduri. 

Condyle. 

Condyloïde. 

Condyioïdiea  »  cane. 

Condylome. 

Cône. 

Conegîion. 

Confabulatioti. 

Confabtilen 

Confaircmcnt, 

Confalon. 

Confarît.\iiion, 

Confedteur. 

Confe^ion. 

Confédération. 

Confédéié,  ée» 

Confédérer. 

Conféré  ,  ée. 

Conférence. 

Conférer. 

Confermanche. 

Confès. 

ConfefTe. 

Confcdé  ,  ée. 

ConfelFcr. 

ConfelTcur. 

Confcflîon. 

ConfefTionnal. 

Confcflionides. 

ConfcHbire. 

Confiance. 

Confiint,  ante. 

Confichier. 

Confia. 

ConHdcmment. 

Confidence. 

Confident. 

Confidente. 

Confidcntiaire. 

Confié  ,  éc. 

Confier. 

Configuration. 

Confiné,  éc« 

Confiner. 

Confuis. 

Confire. 

Confirmatif ,  îvc. 

Confirmation. 

Confirmé  ,  éc. 

Confirmer. 

ConfifcaMe. 

Confifcanc 


ConHfcation. 

Confiferie* 

Confifeur. 

ConfiCqué ,  ée« 

Confifquer. 

Confit. 

Cor^tcor, 

Confiture. 

Confiturier. 

Confitariérr. 

Conflagration. 

Conflans  ou  Coim 

fient. 
Conflans  -en-Jar« 

nify. 
Conflans-Sainte-Ffon 

norir.e. 
Conflit. 
Confluent» 
Confluente» 
Confolans. 
Coafi:>ler. 
Confondre* 
Confondu,  ae. 
Conformation. 
Conibrme. 
Conformé ,  éo. 
Conformément» 
Conformer. 
Confo:mi(Ve» 
Conformité. 
Confort. 
Confonatif ,  ivew 
ConfortacLon. 
Conforté  ,  éc. 
Conforte- main» 
Conforte  m  ent* 
Conforter. 
Confraternité» 
ConfremancCtt 
Confrère. 
Confrérie. 
Confronattoi. 
Confronté ,  ée. 
Confronter. 
Confucius. 
Confus,  u(e. 
Confufément. 
Confufion. 
Confutatioo. 
Congé. 
Congé. 
Congé.^ble. 
Congédié,  ée»' 
Congédier. 
Congélation» 

ongelé ,  ée* 
Congeler. 

ongénère» 
Congerie. 
Cong  iHon» 
Congiaire. 
Coiigleton. 
Conglobatioiu 
^englobé»  ée. 

Kc 


3»4 

I  . 

Conglomird ,  éc. 

Coïigtucina  ion, 
CongUtincr. 
Congo. 

CoDâratufarîoii. 
Coûgiarulé  ,  ée. 
Congratuler, 
Congre. 

Congrégandincs. 
Congréganiftc. 
Congrégation. 
Congres. 
Congrcvc. 
Congricr. 
Congru ,  uc. 
Congrudre, 
Congraencé. 
Congracmcnt, 
Congruifmc. 
Congruiftc. 
Congruité. 
Congrumcnt, 
Coni. 
Conica. 

Conjic(5lural ,  aie. 
Conjcduralcmcnt. 
ConjcdVurc. 
Conjcdburé ,  fc. 
Coniedurer.. 
Conifére. 
Coniglierl. 
Conil. 

Conilic  ou  Cbnlie. 
Cooinck. 

Conmgfmachercn, 
Con  joindre* 
Conjoint,  ointe, 
Conjoimcrtvcnt. 
■  Conjondïif,  ivc, 
Conjondlion* 

eon^onaare. 

Conjouir. 

Conjouiflance. 

Conique. 

Conilahus.. 

Coiiife. 

Conjugaifbn. 

Conjugal-,  aie. 

Conjugalement. 

Conjugué ,  ^e. 

Conjuguer. 

Conjuratenr. 

Conjuration. 

Conjure. 

Conjuré,  ée.. 

Conjuremfcnt. 

Conjurer. 

Conius. 

Connan. 

Connaught, 

Connée. 

Conncrray, 

Connétable, 

Connécabiie. 


TABLÉ. 


Connexe, 

Connexion. 

Conneiiré. 

ConnivJies, 

Connie. 

Connil. 

Conniller. 

Connilicre. 

Connincur. 

Connivé. 

Connivence. 

Conniventes. 

Conniver. 

Connoiile. 

Connoiifable. 

Connoi  (Tance. 

Connoiflemenc. 

ConnoifTeur,  eufe. 

Connoître. 

Connor. 

Connu  ,  uc. 

Conodis. 

Conoïdc 

Conoïdai,  aie. 

Conon. 

Cononiftes. 

Conopa. 

Conquatotolc. 

Conque. 

Conquérant. 

Conquéreur^ 

Conquérir. 

Conques. 

Conqaét. 

Conquête. 

Conquéter ,  Con- 

querre. 
Conquettc. 
Conquis     îCc* 
Conqmfitcur 
Conroy ,  Couroit» 
Confac. 
Confacrant. 
Confacré,  ée. 
Confacrer. 
Confanguin,  inc. 
Confanguinité. 
Confauli. 
Confcience. 
Confcicncicufcmenti 
Confcicncicux  #  cufc. 
Confcripteur, 
Confcrir, 
Confécratciir, 
Con  fée  rat  ion. 
Confeciitif,  ive. 
ConfécutiVement. 
Confeil. 
Confcillé ,  ée. 
Concilier. 
Confeiller ,  ère. 
Confens. 

IConfentanc,  ante« 
Confentemenr. 
Coofentcs. 


Confentij  ie« 

Confenties. 

Confentir. 

Conféquemment. 

Conféquence. 

Conféquent. 

Conférans* 

Confef vatcur  j  tricc. 

Confcrvacion. 

Cortrervacoife, 

Confcrvc. 

Confcrvé  ,  ée. 

CcMifcrvcr. 

Confevius. 

Confidérable. 

Confidérablemenr. 

Considérant ,  ante. 

Confideration. 

ConJidtré^  ce. 

Confîderer. 

Confîgnataire. 

Consignation. 

Configne. 

Coniîgné,  ée. 

Confiener. 

Confiltance. 

Confinant ,  ance. 

Confifte. 

Confîfler. 

Confifloire. 

Confîdorial ,  aie. 

Confîflorialemenc. 

Confîdorialké. 

Confive. 

Confolable. 

Confolant»  ante. 

Confolat. 

Confolateur. 

Confolatïon. 

ConfoUroirc, 

Confolacnctp 

Confolc. 

Confolé,  ée. 

Confolcment. 

Confoler. 

Confoleur. 

Confolidanc 

Confolidation* 

Confolidé ,  ée. 

Confolider. 

Confommateur. 

Confommation. 

Confommé". 

Confommé ,  ée. 

Confommcr. 

Confomptif ,  ive. 

Consomption. 

Cohfonnance. 

Confonnant. 

Confonne. 

Conforts. 

Confonde. 

Conlpirant,  ante« 

Conspirateur. 

Cpnfpiration. 


Confpirâ  1 

Conspirer. 
Conu>ué  9  ée* 
Conspuer. 
Conftamme&K* 
Confiance. 
Confiant,  ante* 
Conftantin. 
Conflantine. 
Condantinople. 
Conflantinov. 
Conflaté ,  ée. 
Cor.  Ha  ter. 
Confté. 
Conflellation. 
Condciié  ,  ée. 
Confier. 
Conflernation. 
Conflerné,  éc. 
Conflerner. 
Conflipation. 
Conflipé  j  ée. 
Confliper. 
Conflituant ,  ante» 
Conflitué ,  ée. 
Conflituer. 
Conflitut. 
'  Conflitutif ,  ive. 
Conftrtution* 
ConftiriitionDaiiti    . 
Conftriélcur. 
Conftrjclioa. 
Conflrineeut ,  tXtSU 
Confiruâion. 
Conftruira* 
Confabflantîalirf 
Confubftamiatcars* 
Co  n  fû  bft  â  n  cialitMï* 
Confub/lantiti  >  dJq 

Confubftanddlc- 

ment. 
Confuegre. 
Confnivre. 
Conful. 
Confulaire. 
Conful  ai  remcntL 
^  Confulat. 
Confultant. 
Conful  ta  tion. 
Conful  tative. 
Confulté ,  ée, 
■Confulter. 
Confulteur. 
Confamant,  antl^ 
Confumé ,  ée. 
Con  fumer. 
Confus. 
Contaél. 

Contagieox ,  eufc.^ 
Contagion. 
Contailles. 
Contamination. 
Contaminée. 
Contarmi. 


TABLE. 


mt. 

:r. 

tceur. 

scif»  ive. 

acloo. 

atrice. 

é,  ic. 

:r. 

train ,  aine. 

cur. 

Lble. 

:c. 

it,  ante. 


ente. 

lent. 

,ée. 

ifcmenc. 
iz,  eufc. 


ue. 


c. 

,  ancc. 
on« 


eufc. 

e. 

imenr. 

lO. 

ion. 
uë. 


,  ente 

icc. 

iCj  ente 

tae. 

sur. 

ion. 

ée. 

,  elle. 
Icmenc 
lenc. 


Continumept. 
Contobabdices* 
Contondant. 
Contorniate. 
Contorfion. 
Contour. 
Contourné,  ée. 
Contourner. 
Contrabonr. 
Contradant,  ante. 
ContraAé,  ée. 
Contradbation. 
Contracter. 
Contradoin. 
Contra(flucI ,  elle. 
Contradlure. 
Contradideur. 
Contradidion. 
Comradi<5loire. 
Contradii^oircment. 
Contraignable. 
Contraindre. 
Contraint,  aime. 
Contrainte. 
Contraire. 
Contrait. 

Contrariant,  ante. 
Contrarié ,  ée. 
Contrarier. 
Contrariété.  . 
Contrafte. 
Contrafté  ,  ée. 
Con  trader. 
Contrat. 
Contravention. 
Contraycrva. 
Contre. 
Concréabic. 
Contrc-tllcc. 
Contre-Amiral. 
Contre-appel. 
Contre  approclies. 
Contre- augmcnt. 
Contre- balancé ,  ée. 
Contre-balancer. 
Contrebande. 
Contrebande ,  ée. 
Contrebandier,  ère. 
Contrc-barré,  ée. 
Contre -bas. 
Contrc-balïc. 
1  Contre  batterie. 
Concrc-bi(èau. 
Contre-bittes. 
Contre-boutant. 
Contre  bouter. 
Contre-bréteflé  ,  ée. 
Contre-btodé. 
Contre-calqué ,  ée. 
Contre-calquer. 
Contre-capion. 
Contre-carcnc. 
Contrecarré,  éc« 
Contrecarrer» 
IContrécaxL 


CoQ^écartelé,  ée. 

Contrécarcelef. 

Contréchange. 

Concréchangé. 

Contre-cliarge. 

Contre-charme. 

Contre-châ(fîs. 

Contre- chevron. 

Contre- chevronné. 

Contre- clef. 

Contre- cœur. 

Contre-componé. 

Contre- couu. 

Contre-dante. 

Contre-dégagement. 

Contredire. 

Contredifant ,  ante. 

Contredit. 

Contredit,  itc. 

Contrée. 

Contre-enqaéte. 

Contre  étambord. 

Contre  étrave. 

Contre-eztenûon. 

Contre  façon. 

Concrefaaion. 

ContrefaiSbeur. 

Contrefaire. 

Contrefait,  aite. 

Cantrefanons. 

Contrefafcé. 

Contre- fenêtre. 

Conire-fènte. 

Contre-fiche. 

Contre-finefle. 

Contre-fiambans* 

Contreflcuré. 

Contre-forhier. 

Contre-fort. 

Contre- fruit. 

Contre-fugue. 

Contregage. 

Contre- garde. 

Contre-nacher. 

Contre-hachure. 

Contre-harmonique. 

Contre-hâtier. 

Contre-haut. 

Contre- hermine,  ée. 

Contre-jauger. 

Contre  indication. 

Contre -jour. 

Contre-iflanr. 

Contrejumelles. 

Contre-lames. 

Contre-latte. 

Contre- latte ,  ée. 

Contrc-latter. 

Contre-lattoir. 

Contre-lettre. 

Contre-mailié ,  ée. 

Contre-maitre. 

Contrcmaod^ 

Contre -mandé ,  ée. 

Cont£c-iaa»dcCft 


315 

Contre-marche. 
Contre-marée. 
Contre-marque. 
Conire-marqué,  éc« 
Contre- marquer. 
Contre- mine. 
Contre-miné,  ée, 
Contrc-miner. 
Conrre  mont. 
Contre-  mur. 
Contre-ongle.  ^    * 

Contre- ordre. 
Contre  ouverture. 
Contre  paie  ,  ée. 
Contre  pan. 
Contre  panne  ,  éc 
Contrc-panner. 
Contre-partie. 
Contre-padant. 
Contrc-padation  d'or-* 

dre. 
Contrci)ercé ,  ée. 
Contre.pcrcer. 
Contre-pefé,  ée. 
Contre-pefer. 
Contre  pied. 
Contrc-plciffe. 
Contre-pof£. 
Contre-poil. 
Contre -poinfoa. 
Contre- point. 
Contre-pointe  ,  éc. 
Contre-pointer. 
Contre -poifon. 
Contre-porte. 
Contre -porté,  ée. 
Contre-porter. 
Contre-porteur. 
Contrc-pofé,  ée. 
Contre-potence. 
Contrc-potencé ,  éc« 
Contrépreuve. 
Conrrépreuvé ,  éc 
Contrépreuver. 
Contie-promcfle. 
Contre-queue  d'Aroa*. 

de. 
Contre-quille. 
Contre-rampant. 
Contre  remontrans* 
Contre -rétable. 
Contre- ronde. 
Contres. 
Contrc-fabordfi. 
Contre-faiilanc 
Contre- fa!  ut. 
Contte-fangloB. 
Contrefcaroe. 
Contre- fcel. 
Contre-fcellé ,  fe. 
Contre-fceiler. 
Contre-feing. 
Contre-fempler. 
Contre-fens. 
Contre-figné,  ée« 

Rrij 


31^ 

Contrc-figticr. 
Contrcfomnvitian. 
Contre  Ibmmé ,  ée« 
Contre- fommcr, 
Cohcrefommier, 
Concr*erp:ilicr. 
Con(re-caillé  ,  éc* 
Cortre-taiiler* 
Contr^-tailIcs. 
Contre-temps.. 
Contre-tçrrade. 
Coi  trv'-tiré  ,  ^c. 
Cortr.'-tircr. 
Gorir;- tranchées. 
Contre  vairé ,  éc. 
Contre-vaircr. 

Contrcval. 

Contrevallat'on. 

Contrevenant ,  ante. 

Contreven^c* 

Contrevenir, 

Contrevent. 

Gontrcvcptcr. 

Contrevenu  ,  uc» 

Contrevergc. 

Contre  vérité. 

Contre-vifîtc. 

Contrcuve ,  Controa- 
vaille. 

Contribuable. 

Contribuer. 

Contribution.^ 

Contridé,  ée«. 

GontrKtcr. 

Contrit ,   itc* 

Gontririon. 

Contrôle. 

Contrôlé  ,  écw 

Contrôler. 

(Contrôleur. 


TA   B   t  E. 


Comrovcrfc. 

Controverfé ,  éc 

Controvcrfiftc. 

Controuvé ,  éc. 

CoBirouver. 

Coiuumice. 

Contumace,,  ée. 

Contumacer. 

Contumax. 

Contumélic. 

Contumélicufèment. 

Connimélicux. 

Contus  ,  ufe. 

Comufion. 

Conty. 

Convaincant ,  ante*. 

Convaincre. 

Convaincu ,  uc. 

Convalefcence. 

Convalcfcent ,  ente. 

Convcance  ,  Con* 

vcnce..    , 
Convenable. 
Convenablement. 
Convenance. 
Convenancer. 
Convenant, 
Convenant  »  antc. . 
Convenir. 
Coûventcr. 
Conventicule. 
Convention. 
Conventionnel  ,  elle. 
Conveniualicé. 
Conventuel,  elle. 
Gonveiuuellcmcnt. 
Convenu,  ue. 
Convergence. 
Cqnvcrgcnt-,  ente. 
Conveis  «erîê.. 


Converfano. 

Converfatioa. 

Converfé. 

Converfeau. 

Gonverfer.. 

Converfîoa. 

Gonvcrfo. 

Converti,  ie. 

Convertible. 

Convertir. 

Converriffcment.. 

Conveniflcur. 

Convexe. 

Convexité. 

Gonvcy. 

Convicier.. 

Convidion. 

Convié  ,  écé 

Convier. 

Convis. 

Convitoyemcnt. 

Convive. 

Convocation. 

Convoi. 

Convoitab(e. 

Convoité,  éc. 

Convoiter. 

Convoitcux.,  cufc. 

Convoitife. 

Convolé; 

Convoler. 

Convoqué,    et. 

Convoquer. 

Convoyé,  ée.. 

Co..voyer. 

Oinvû  fif ,  ivc. 

Convul.îon. 

Conviilfîonnaire.. 

Conyfe. 


Consuu 

Gonzeccs*. 

Gonzien. 

Coobligé. 

Coomb. 

Cooper.w 

Coopératear.v 

Coopération. 
Coopérât  ricc. 
Coopéré. 
Coopérer. 
.  Cooptation. 
Coopté,  éc  . 
Coopter. 
Coordes. 

Coordonnées.. 

Cop. 

Copaginaxres^ 

Copanu. 

Copaïba. 

Copal. 

Copalxocolt. 

Copartageant.-. 

Copeau. 

Copcc. 

Copeïa. 

Copel. 

Copenhague. . 

Copermuunt. . 

Copernic. 

Coperniciens^. 

Cophre. 

Coph'iquc. . 

Copia. 

Copiapo. . 

Copiatc. 

Copie. 

Copié,  éc,. 

Copier. 


i^^^^f^é^éhz 


T  O  ME    S  E  P  T  I  È  M  E: 


€; 


iOPIEUSEMEKT. 

Copieux ,  eufe. 
Copifte. 

CopivishoccaiToa» 
Copoicr. 
Coporie* , 
Copou. . 
Coppa. . 
Coppau. . 
Coprifa. 
r.opropriétatre*  - 
Gopce. 
Copcc  -,  éc« . 
Copte  r. . 
GoppUcif  «  ivc. 


Copulation. 

Copule. 

Coq. 

Coq -à  l'âne. 

Coq  de  bois. 

Coq  de  bruvcres. 

Coq  des  jardins.. 

Coq  d'Inde. 

GoquaUin. 

Coquariicaiv-, 

Coquardie. 

Coquart. 

Coque. 

Coqucbers.Coquebin. 

Coquelicot. 

.Co^ucloaidoi. 


Coqueluche.- 

Coqueluchon.' 

Coqucmar. 

Coqucrellesr 

Coqucret. 

Coqucion. 

Coques. 

Coquc/îgrae* 

Coquet. 

Coqttït,  ettc. 

Coqucté, 

Coqucrcr. 

Coquetier. 

Coqucttcrici , 

Coquilladc 

Coq^iliag^. 


CoquilUrd.'. 
Coquille. 
Coquiliart* 
Coquiller. 
Coquillon. . 
Goquîmbo. 
Coquin ,  inc 
Coquineric. 
Cor. 
Corace. 
Coraces. 
Coracite. 
Coraco  brachial.* 
Coraco  claviculairc 
Goraco  hyoidiciw. 
.Cûr;icoïdc». 


TABLE, 


>-tadiaL 

Cordonnier, 

Cornée. 

• 

Cordouan* 

Cornécr. 

le. 

Cordouanicr. 

Corneillan. 

1er. 

Cordoue. 

Corneille. 

chite. 

Cordurier, 

Cornclie. 

Cordyle. 

Corncmufe. 

ne. 

Cordylus» 

Corner. 

m. 

Cordxilcr. 

Cornet. 

in.  ine. 
oïde« 

Core. 

Cornetier. 

Corée. 

Corneco. 

ib 

Corées. 

Cornette. 

Corcllc. 

Cornevilic. 

nias. 

Corenr. 

Corneuz. 

du 

Coréfie. 

;  Corniche. 

n. 

Goiff. 

Cornichon. 

ran. 

Corfou* 

Corniculairc.- 

w. 

Corgic.. 

.  Cornier. 

au.. 

Cori. 

Cornière. 

il. 

Coria. 

Cornillas. 

ille. 

Coriace. 

'■  Cornon. 

iller. 

Corial. 

Co.nouaille; 

c. 

Coriambe. 

■  Cor  nouai  11  es*' 

ers* 

Coiiandre. 

Corijomilc. 

& 

Coiiaiia. 

Cornouili  r. 

Coridalc- 

•  Corna  ,  ne. 

Uoo. 

Coridcrcs. 

Cornuaa. 

0. 

,  Coric. 

Cei  nue. 

nage. 

Coriglione  ou  Coni- 

Cornus. 

ng.. 

giione. 

Coro4 

Iles. 

Coiindiur. 

Cotocondama. 

iorui.- 

Cor-mdum, 

Coroff  ac. 
.  Corolia. 
iCoxo'icique. 

l^)  roi  la  ire. 

Coromandch- 

ba. 

vadà^ 

rc. 

Corine. 

Corinne. 

Corinthe. 

Corinthiens.- 

Coriolan. 

Corion. 

riens»- 

Coromane. 

ce.. 

Coriphe.- 

Coron. 

gc. 

Coris. 

Coronaire. 

CorifcOrf 

Coronal,  aie. 

r.  éc. 

Coriza. 

Coroncr, 

raa. 

Corlicu. 

Coronille. 

lar. 

Coilin. 

Coronis. 

Aé.  éci 

Corme  ou  Sorbe. 

Coronoïde. 

1er. 

Coimciiles. 

Corepa. 

Jerre. 

Corme  rÉdufc. 

CoroiTo». 

tiers. 

Cormenciu. 

Corortblicr. 

rlicre.. 

CormeroyaL 

Coror. 

linc- 

Cormcry. 

Corozaïm. 

:11c. 

Cormes. 

Corporal. 

:r. 

Cormicha. 

Corporalicr.  - 

rrie. 

Cormier  ,  ou  Sorbier. 

Corporelle. 

t9è^ 

Corm^cre. 

Corporel ,  elle. 

a. 

Cormoran*. 

Corporel  Icmcnt, 

iaUale. 

Corna. 

Corporihé,  éc. 

ulcmcnu 

CoriL-ïC. 

Corporificr. 

ialicé.. 

Cornachinc^ 

Corps. 

ier. 

Cornados; 

Corpulence. 

illat. 

Cornjgc.                   * 
Coriîahne. 

Corpufciilaire. 

oanicr.  - 

Corpufcule. 

on. 

Cornard 

Coric. 

onné,  éc. 

.Cornaridcsa 

Correcier. 

ooner. 

Corne. 

Co'rcéb ,  eôe. 

onncric 

Corné.  ^ 

rCorreâcment. 

^OQACté- 

Goiné^.éc. 

iCorrcâcnr». 

317 

Correélîf. 

Correôion. 

Corrcélioncl ,  elle. 

Corre^oirc. 

Corrégidor. 

Corrégio. 

CorrcTaire.' 

Corrélatif,  ive. 

Corrélation. 

Corréfc. 

Correspondance. 
Corrch>ondant ,  ante. 
Corrcfpondrc. 
Corrclpondu. 
Coriére. 
Corrha. 
Corridor, 
Corrigé,  éc. 
Corriger. 
CorriijiUc. 
Corrival. 

Corroboiatif,  ive; 
.  Co-rohoratipn. 
Corioboré,  ée. 
Corrodant,   antc» 
Corrodé,  ée. 
Corroder. 
Corroi. 

Corrompre. 
Cor.ompu,  œ. 
Corror. 
Cofrofîf ,  ive. 
Corrofîon. 
Corroyé,  ée. 
Cor  loyer. 
Corroycur. 
Corrumpablc. 

Corrade. 
Corrugatcur. 

iCo'^rupnhilité;. 
Corruptible. 
Corrupticolcs.*- 
Corruption. 
Corruptrice.- 
Corfage. 
Corfaire. 
Corfe* 
Corr5. 
Corfclet.' 
Corfes. 
Corfet. 
Corfend.- 
Corfbïdc.' 
Cort. 
Corte.- 
Cortéijc. 
Cortffin.- 
Correz. 

Cortical,  aie;- 
Cortinairc. 
Coriinc. 
Cortone.  - 
Cortufe,. 


3»« 


TABLÉ. 


Cora. 

Corvéable. 

Corvée. 

Corvette. 

Corufoitioii. 

Conrcy. 

CorybantOk 

Corybantialme. 

Corycéc. 

Corycidcs  ou  Cory- 

cies. 
Corycomachie  ou  Co- 

rycobolie. 
Corydalis. 
Coiymbe. 
Corymbifere. 
Corina. 
Coryne. 
Coryphée. 
Coryfe. 

Corychalienne. 
Cos. 
Cofa. 
Cofamba. 
Cofaques. 
Cofcinomancie. 
CofcoDia. 
Cofécante. 
CofeigoeHi* 
Cofenza. . 
Coflmo. 

CoftQOS. 

Coflin. 

Cofme. 

Côfme. 

Cofmes. 

CofmctiqucSi 

Cofiniquc» 

Cofmiqucmcnu 

Cofmogonic. 

CJolmograpKe. 

C  ofmog  raph  i  c , 

C  a  fitio  g  r  ap  b  îque. 

CofmoUde. 

Carmologic» 

rcifmo  logique* 

r^ïlmopoiîte. 

Cofmos. 

Cofnac. 

Cofnc. 

Colfano. 

CofTarts-Bcans. 

CoflTar. 

Cortay. 

Coffe. 

Codé. 

Cofîcr. 

Co(fîque» 

Ce  (Ton, 

Coflu,  uc. 

Coftal.   aie. 

Coflamba. 

CodaD^ente. 

Cofbancin. 

CofU-Rica. 


Cofteaent. 
Coftière. 
Coftohyoïdlen. 
Coflume. 
Coftus. 
Cotaci. 
Cotatis. 
Cotbus. 
Cote. 
Coté. 
Coteau. 
Cotée. 
Coter. 
Cotcreaox. 
Coterie. 
Cothrobath. 
Cothurne. 
Cotice. 
Coticé. 
Cô:icr. 
Côticre. 
Coiignac. 
Cotillon. 
Coti ,  ie. 
Cotiu. 
Cotir. 
Cotifatioo. 
Coti  fer. 
Cotiflure. 
Cotomana. 
Coton. 

Cotonnéj  ée. 
Cotonnée. 
Cotonner. 
Cotonneux»  cuCc* 
Cotonnier. 
Cotonnine. 
Cotonnts. 
Cotonal. 
Côtoyé ,  éc. 
Côtoyer. 
Cotrct. 
Cotta. 
Cottan. 
Cotte. 
Cotte  ron. 
Cottiara. 
^  Cottfcnncs. 
Cottimo. 
Cortis. 
Cottula. 
Co  tuteur. 
Cotylc. 
Cotylédon. 
Cotyloïde. 
Coiyttées. 
Cotytto. 
Cou. 

Couanon. 
Couard. 
Couardife. 
Couchahar. 
Couchant. 
Couchart, 
Couche. 


Coaché. 

Cooché,  ée. 

Couche-bœuf. 

Couchée. 

Coucher. 

Couches. 

Couchette. 

Coucheur,  eofe. 

Couchis. 

Couchoir* 

Couchure. 

Couco. 

Coucou. 

Coucy. 

Coude. 

Coudé,  ée. 

Coudée. 

Coudelatte* 

Coude-pied. 

Couder. 

Coudeyé,  éc. 

Coudoyer. 

Coudrais. 

Coudran. 

Coudranné  ,  ée. 

Coudranner. 

Coudranneur. 

Coudray. 

Coudraye. 

Coudre. 

Coudre,  ée. 

Coucirement. 

Coudre  r. 

Coudrette. 

Coudrier. 

Coudares. 

Co- vendeur. 

Couenne. 

Couenneux. 

Couventry. 

Cdueron. 

Coverfc. 

Couefme. 

CoucfnoQ. 

Couette. 

Couctteux. 

Coufle. 

Couguar. 

Couhage. 

Couhé. 

Couillard. 

Covin. 

Couis. 

Couit. 

Couladoux. 

Coulage. 

Coulâmes.     • 

Coulamer. 

CcAlamment. 

Coulan. 

CouIanges-les-Vineu- 

fcs. 
Coulans. 
Coulant  «  aotÇv 
Coulant. 


<SoiiIe^  - 

Coulé. 

Coulé,  ée. 

Coulée. 

Coulemenc 

Couler. 

CoulercfTe. 

Couleuge. 

Couleticr. 

Coulette. 

Couleur. 

Coule  vrille. 

Couleuvre,  i 

Couleuvrée. 

Coulières. 

Couliiavan* 

Coulimer* 

Coulis. 

CouIifTe. 

CoulilTé. 

Couli/Ioire. 

Coullangé. 

Couilonces. 

Coullongé. 

Coulions. 

Coullouvray. 

Coumiers. 

Couloir. 

Coulomb  ,  CoqIoi. 

Coulombes. 

Coulombiers. 

Coulom-cha. 

Coulommiers. 

Coulonche. 

Coulonges. 

Coulouche. 

Coulout  re. 

Coulpe. 

Coulure. 

Couodo. 

Coup. 

Coupable. 

Coupant. 

Coupaya. 

Coupe. 

Coupé. 

Coupé ,  ée. 

Coupeau. 

Coupe-cercle. 

Coupe-cu. 

Coupe- gorge. 

t^ojpc- jarret. 

Coupe]  Uti  on. 

Coupelle. 

Coupelle,  ée. 

CoupcUer. 

Coupe-paille. 

Coupe- pâte. 

Coupe-queue. 

Couper. 

Couperet. 

Couperofc. 

Couperofé,  ée* 

Coupe-iéte. 

Coupeur,  eolc. 


ir  A  ^  t  É. 


31J 


Courgic* 

Courais. 
Coaricr. 

:. 

Couriére. 

Courille, 

Courir. 

et. 

Couric. 

Coutléon» 

Courlis. 

Courmcrville. 

CourmontcraL 

Couron. 

Couronne. 

Couronné,  ée. 

• 

Couronnement» 

Couronner. 

cment. 

Courpalais, 

,  euTc. 

Courpière. 

Dt. 

Courre. 

Courreau. 

nt. 

Courreil. 

ante. 

Courrcfeufcmcnt. 

Courrier. 

Courricrc. 

Courroie. 

Courrouça. 

Courroucé  ,  ée» 

^ 

Courroucer. 

.  uc. 

Courroux. 

Cours. 

Courfay, 

e. 

Courfe. 

Courficr             * 

Courfièrc. 

Courfon. 

Court,  oarte. 

Courtage. 
Courtallain. 

c. 

Courtanvaux. 

Courtaud ,  aude. 
Courtaude  ,  éc. 

f^ 

Courtauder. 

if. 

Coure  bouillon. 

Courte  botte. 

IC. 

Courte  haleine.. 

Courtenay* 

!• 

Courtepointe. 

ny^ 

Courrcfon. 

Cotinibauk* 

Courtier. 

Courticre.^ 

Courtilière. 

Courtille. 

Courtilliers.^ 

Courtine. 

Courtifan. 

Courtifane. 

Courtifé,  ée. 

Courtifcr. 

Courtifon. 

Court-mancher- 

Courtois,  oife. 

Courtoifementr 

Courtoifie. 

d. 

Courton» 

Courtray. 
Couru,  ne. 
Couryille. 
Courzicux. 
Coufîn. 
Coufin.  ine. 
Confine,  ée. 
Confiner. 
Coufiniére. 
Coufoir. 
Couffecaye. 
Couflecôuche. 
Couilay. 
Confie. 
Coufiin. 
Cou  (0  net. 
Coufion. 
Confiance. 
Couftières» 
Couftou. 
Couilurei 
CoufUf  ue. 
Coût. 
Couuge. 
Coûtantes. 
Coûtant. 
Courantin. 
Coûté. 
Couteau. 
Coutelas» 
Coutelier. 
Coutelière. 
Coûte  line. 
Coutellerie. 
Coûter. 
Coûte  rne. 
Coûteux ,  eufeir 
Coutier. 
Couti). 
Coutille. 
Coutillier. 
Coutoir. 
Couton. 
Coutras^ 
Contre. 
Coutrerie. 
Coutume. 
Coutumeric 
Coutumier»  ière. 
Couture. 
Couturier* 
'  Couturière» 
Covaltn:!* 
Couvé  ,  ée. 
Couvée. 
Couvent. 
Couver. 
Couvercle. 
Couverécs. 
Couver  feau. 
Couvert.- 
CoHvene. 
Couvenement. 
Couvertoiradc^ 
;  CouYciciise.^ 


CouTertnricr. 

Couveufe. 

Couvi. 

Cowie. 

Couviver. 

Couvre-chef. 

Couvre-feu. 

Couvre-pied. 

Cpuvretu:. 

Couvrir. 

Coux. 

Couy. 

Couze. 

Couzin. 

Couzon. 

Coyau. 

Coyembouc. 

Coycr. 

Coypcl. 

Coyîevox. 

Cozes. 

Cozumoi. 

Crabe. 

Crabier. 

Crac. 

Crachat 

Craché,  ée. 

Crachement. 

Cracher. 

Cracheur  ,*  eufè» 

Crachoir. 

Crachotement. 

Crachoter. 

Crack. 

Crackov. 

Cracovie. 

Craie. 

Crainboarg. 

Craindre. 

Crainte. 

Craintif,  ivc. 

CrainrivemenCt. 

Crama  ni. 

Crambufa. 

Cramoifi. 

Crampon. 

Cramponné,  ée. 

Cramponner* 

Crampocuet. 

Cran. 

Crancelin. 

Crand. 

Crâne. 

Crancnbourg. 

Crauequin. 

Cranequini-^» 

Cranga»^'» 

Crap-;^* 

CikUirac. 

<;raon. 

Crapaud. 

Crapaa^alMè^ 

Crapaoiièrc» 

Crapaudin©.  ^ 

Crapoumn^.  iflCr 


Crapule* 

Crapule. 

Crapulcr. 

Crapuleux  y  euTc. 

Craquelin. 

Craquement* 

Craqué. 

Craquer. 

Craqueté. 

Craqueter. 

Craquette. 

Craqueur,   eufe. 

Craquefannes. 
Crafc. 
CraiTaner. 
CralTc. 

CralTeux,  cufc 
*       C  ratée. 
Cratère. 
Craticulé ,  ée. 
Craticuier^ 
Crau. 
Cravan. 
Crnvans. 
Cravmt. 
Cravate. 
Crauler. 
Crauzoo. 
Crayer. 
Craycrs. 
Crayon. 
Crayonné  «  ée* 
Crayonoer. 
Crazi. 
Créance. 
Ciéancer. 
C't'ances. 
Créancier,  lire* 
C:réange. 
Crcans. 
Créant. 
Créât. 
Croatcuc 
Création. 
Cacaturc. 

CrcccU». 

Crécerelle. 

Crèche. 

Crccy. 

Crélcncc. 

C^^dibilité. 

Crc.W. 

Crédité,  éc, 

Ciéciitcr. 

Créditeur. 

CrtJo. 

Crédule. 

Crédulité. 

Créé,  éc. 

Créer. 

Çreil. 

Crémaillère, 

Crémûlloiu 


TABLE. 


Crémafque* 

Crémaflcr. 

Crème. 

Crèraé. 

CrémeauT. 

Crément. 

Crèmcr. 

Crémière. 

Crémieu* 

Cremir. 

Cremna. 

CreranitZf 

Crémone. 

Crémonois. 

Crerapen. 

Créneau. 

Crénées. 

Crénclagc. 

Crénelé,  é^ 

Créneler. 

Crénelure^ 

Créoifon. 

Créole. 

Créon. 

Crêpage. 

Ciépe. 

Crêpé,  éc^ 

Crêper. 

Crépi,  ie. 

Crépidcsi^ 

Crépin. 

Crépine* 

Crépir. 

Crépiflure> 

Crépitation^ 

Crépodaillc. 

Crépon. 

Crépu  ,  ue. 

Crépufculairik 

Crépu'.cttle* 

Crcpy. 

Créquier. 

Ciès. 

Crefcntino. 

Crciflcil. 

Crcllon. 

Crellonne. 

Creflonnière* 

Crcft. 

Crète. 

Crété,  éc 

Créteneisu 

Créccnifles. 

Crétins. 

Cretois. 

Cretonne. 

Crcvacorc. 

Crevaille. 

Crevant. 

Crcvade. 

CrevafTé,  ée. 

Creva/Ter. 

ICrcvechc. 
Crevé,  ée. 
Crèye-cocai» 


Crève-Cœur. 

Crever. 

Crevct. 

Crevette. 

Crcvilly. 

Creufage. 

Creufe. 

Crcufé,  ée; 

Creufer. 

Creufec 

Creufon. 

Creufure. 

Creutz. 

Creutzberff. 

CrcutznacA. 

Creux  «  eulc. 

Cri. 

Criage. 

Criafllé. 

Criailler. 

Criaillerie. 

Criailleur,  eu(c 

Criant  ,  antc. 

Criard,  ardew 

Crible. 

Criblé ,  é^ 

Cribler. 

Cribleur. 

Cribleuz^ 

Criblure^ 

Cribration. 

Cric-crac. 

Crid9-  Arychenoï* 

dien. 
Cricoïde. 
Crico-Pharyngica. 
Crico  -  Thyronioï- 

dien. 
Crico-Thytoidieou 
Crie. 
Crié,  ée. 
Cricl. 
Crier. 
Crierie. 
Crieur ,  cfttc 
Crillon. 
Crim* 
Crime. 

Criminalifé,  éc 
Criminaiifer. 
Criminalilie. 
Cximinel,  ell^ 
Criminellemsiit. 
Crimnoa. 
Crin. 
Crinal. 
Crinier. 
Crinière. 
Crinon. 
Criobolc. 
Crioncro. 
Criophore.         • 
Crioulc. 
Crique. 
Criquet. 


•CriqQeeoCS 

Crile. 

Crifpatioi. 

Criffé. 

Citftal. 

Criflallin ,  ine. 

Criftallifatioo. 

CriftàlliC,  éc' 

Criflallifer. 

Crilhdioïde. 

Criftailomanck. 

Crifte-marinc. 

Crifteoil. 

Crite. 

Critbomance. 

Critiquable. 

Critique. 

Critiqué,  ée. 

Critiquer. 

CroalTe. 

Croancmenc 

CroaHif. 

Croates. 

Croatie. 

Croc. 

Crocé. 

Croc-en-jambe» 

Croche. 

Crochet. 

Crocheté,  éc 

Crocheter. 

Crocheteur. 

Crochu,  ue. 

Crochuaux. 

Crochuer. 

Crocodiic. 

Crocotaire. 

Crocotc. 

Crocq. 

Crocusu 

Crodon. 

Croîa. 

Croîn. 

Croire. 

Croifadc. 

Croifat. 

Croifé. 

Croifés. 

Croifeau. 

Croifé ,  éc 

Croifée. 

Croifemenc 

Croifcr. 

Croifcrie. 

Croifette. 

Croific. 

Croifîère. 

Croifiers. 

Croifîlle. 

CroifiUon. 

Croifoire. 

Croiflance. 

Croiïïant. 

Croifîanté ,  éc. 

Croiflir. 

Croxlbre^ 


TABLE. 


3»« 


ipeaoz. 
doc  -  Lca< 


arg. 


ance. 


éc. 


oie. 


CCS. 


éc. 


ir. 

,  ance. 
ée. 
:nc. 


ière. 


1er. 


e. 

1. 
ie. 


mt,  ante. 
:menc. 


Vomc  XXX* 


Croaftillc, 

Crouftillé. 

Crouftillcr. 

Crouftillcufcment. 

CfouftillcQx  ,  cufc. 

Croucac. 

Croûce. 

Croûcclettc. 

Croûton. 

CrovKlaiid. 

Crouy. 

Crouzillc. 

Croyable. 

Croyance» 

Croyant  y  aace. 

Croydon. 

Croxc. 

Crozec. 

Cru. 

Cru ,  uc. 

Cruauté. 

Cruche. 

Cruchée. 

Cruchon. 

Crucial ,  aie. 

Crucifère. 

Crucifié  ,  éc. 

Crucifiement. 

Crucifier. 

Crucifix. 

Cruciforme. 

Cru^délité. 

Crudité. 

Cruel,  elle. 

Cruellement. 

Crulay. 

Crumau. 

Crûment. 

Cruni. 

Crupeilaire. 

Crural ,  aie. 

Crufca. 

Cruftacéc. 

Crufy. 

Cruys-daelder» 

Cruzade. 

Crypte. 

Cryprographie. 

Cryptographique. 

Cryptoayme. 

Crypcoportiquc. 

C-fol-ui. 

Ctéfiphon. 

Cuadac* 

Cuama. 

Cualay. 

Cuba. 

Cubagua. 

Cubaturc« 

Cube. 

Cubé ,  éc. 

Cubcbe. 

Cuber. 

Cubillac. 

Cubique^ 


Cubiftique. 

Cubit. 

Cubital  4  aie. 

Cubitus. 

Cublanc. 

Cublife. 

Cubocube. 

Cubofama. 

Cuccing  imbrooibalfi. 

Cuci. 

Cucubale. 

CucuUe. 

Cucuphe. 

Cucurbitacée. 

Cucurbitains. 

Cucurbite. 

Cuceron. 

Cucurucu. 

Cucillage. 

Cueille. 

Cueillerer. 

Cucilleretcc 

Cueilleur ,  eufe». 

Cueillie. 

Cueilli,  te. 

Cueillir. 

Cueilloir. 

Cuença. 

Cnens. 

Cuers. 

Cufa. 

Cuaga-Apanu 

Cuhiung. 

Cujas. 

Cu]ava. 

Cujavic. 

Cuider. 

Cuiller. 

Cuillerée. 

Cuilleron. 

Cuine. 

Cuir. 

Cuirafle. 

Cuiraffé  ,  ée. 

CuiraiTer. 

Cuiradler. 

Cuire. 

Cuire,  ée. 

Cuiret. 

Cuirie. 

Cuifantj  ance* 

Cuifery. 

Cuifine. 

Cuifiné. 

Cuifiner. 

Cuifinerie. 

Cuifinier,  ière. 

CuiiTarc. 

Cuiflc. 

Cttifiette. 

Cuiiïbn. 

Cuifloc. 

Cuifly. 

Cuiftre. 


Cuite. 

Cuivre. 

Cuivré ,  ée. 

Cuivreux,  euft* 

Cuivrot. 

Cuizeaux. 

Cul. 

Culage. 

Culanc. 

Culafic. 

Cul-blanc. 

Culbute. 

Culbuté,  ée. 

Culbuter. 

Culée. 

Culembach. 

Culcmbourg. 

Culeron. 

Culcyat  £Imuhay<«' 

din. 
Culhac. 
Culiacan. 
Culier. 
Culié. 
Cullen. 
Cdllera.    ' 
Culm. 

CulminatioR. 
Culminé. 
Culminer. 
Culmféc. 
Culot. 
Culotte. 
Culte. 

CultellatîoQ. 
Cultivateur. 
Cultivé,  ée. 
Cultiver. 
Culture. 
Cumana. 
Cumberland* 
Cumes. 
Cumi. 
Cumin. 
Cumin  Cornu. 
Cumul. 

Cumulatif,  ive.' 
CumulativemenCtf 
Cumulé ,  ée. 
Cumuler. 
Cuoault. 
Cunck. 
Cunéiforme. 
Cunette. 
Cung:hang. 
Cunine. 
Cuningham* 
Cuncur. 
Cupidité. 
Cupidon. 
Curable. 
Curaçao. 

1  Curage, 
Cutacelle. 
Curatear. 

$c 


312 

Curatif,  ivc« 

Curacioo. 

Curatrice. 

Curcuma^ 

Curdes. 

Cardigan. 

Cure. 

Curé. 

Curé ,  ée. 

Cureau. 

Cure-dent. 

Curée. 

Cure-feu. 

Cure  oreille. 

Cureotis. 

Cure-pied^ 

Curer. 

Cures. 

Curer., 

Curetés. 

Curctce. 

Cureur. 

Curial ,  aie. 

Curia- Maria.. 

Curie. 

Curieufemeot. 

Curieux ,  cuTc* 

Curiga. 

Curiguacura. 

Curion. 

Curiofîcé. 

Curlandc  ou  Cbor* 

lande* 
Curmi. 
Curoir. 
Curfay. 
Curfeur. 
Curfoear. .  ' 
Curfolairest^ 
Curcaciou. 
Curticonc.  - 
Curucucu. 
Curviligne* 
Curvicc. 
Curule.  ' 
Curupa. 
Cururei». 
'  Curzav* 
Curxola» 
Gus. 
Cufco. 
Cufcucc. 
Cuflac. 
Cuffay. 
Cu/Ter. 
Cuflode.. 
Cuflodie. 
CuAodinos* 
Cufhin. 
Gu'.anée. 
Cuticule. 
Cuve. 
Cuvé,  éc. 
Cuvée. 
Cuvclagit. 


TABLE 


Cuvelé,  ée. 
Cuveler. 
Cuver. 
Cuvervillc. 
Cuf  es. 
Cuvette. 
Cuvier. 
Cyanc. 
Cyathe» 
Cybèlc. 
Cybcrnéfics* 
Cybifte. 
Cybiftiqucè 
Cyceon. 
Cycinnis. 
Cycbdcs* 
Cyclamor. 
Cycle. 
Cyclique. 
Cycloidal,  aie* 
Cycloide. 
Cyclométric 
Cyclopée. 
Cyclopes. 
Cydnus. 
Cygne. 
Cylindre. 
Cylindrique» 
Cylindroïde. 
Cyllenc. 
Cymaife. 
Cymbalairc 
Cymbale. 
Cynarocépbale*. 
Cynique. 
Cynifmc* 
Cynocéphaïc. 
CynogloiFc, 
Cyiiomorion.. 
Cynophonris.. 
Cynofargcs. 
Cynofurc 
Cypariilc» 
Cyphi. 

Cyphonifinc.. 
Cypre. 
Cyprès. 
Cyprinc. 
Cypriotes; 
.Cyrbcrctaxonesi 
^Cyrénaïque. 
-Cyrcne. 
Cyrénéens.. 
Cyron# 
^Cyropolis. 
•  Cyrus. 

Cyfthéptlîquc;. 
Cyftique. 
Cythcre. 
Cyth-réc. 
.Çythériadcs* 
Cythéron. 
Xyzicénc. 
Cyziquc. 
ifCzakcnrhura» 


Czar. 

Czarine. 

Czaritzin. 

Czarnegrodka. 

Czarnogor. 

Czarnova. 

Czaflau. 

Cze^rin. 

Czenftochov, 

Czérémiffcs. 

Czernikow. 

Czernobcl. 

Czersko. 

Czif^it-Hai. 

Cziick. 

Czongrad. 

CzircaiC. 

D 

D. 

Da. 

Daalchr. 

Daarain,  aine. 

Dabach* 

DabcretH.. 

Dabir. 

Dabo. 

D*abord. 

Dabouis. 

Daborne. 

Dabuh. 

Dabul. 

Dabulîyah». 

Dac. 

Daca. 

Da-capo.- 

Daces. 

Dachau. 

Dachfbourg. 

Dac  h  fie  in. 

Dacie. 

Dacier. 

Dacique. 

Dacruc. 

Daaylè. 

Da^yliomancie; 
Dadylique. 
Dadylonomie. 
Dada. 

Dadacardin. 
Dadais. 
Dadcs. 
Dadivas. 
Dadix. 
Dadou. 
Daduque. 
Dacjajie. 
Dafar. 
Daghcftan.- 
Dagho. 
Dagic. 
Dagland. 
jDagno.. 


DagobétS^ 

Dagon. 

Dagorne. 

Dagouthalb- 

Dague. 

Dague  r. 

Dagueffeai^ 

Dasuet. 

Dahn. 

Daigné. 

Daigner^ 

Dail. 

Daillon^ 

Daillpts. 

Daim. 

Daine. 

Daintierg. 

Daire. 

Dairi  oi^  Dtit# 

Dais» 

Daki. 

Dakoû. 

Dalaca; 

Dalar. 

Daleborr.^ 

Dalécarlc. 

Dalécarlic. 

Dalcm. 

Dalepon. 

Dalie. 

Dalkeitk.^ 

Dalle. 

Daller. 

Dalmates»- 

Dalmatien 

Dalmatiqœ^ 

Dalon. 

Dalot. 

Dam. 

Damage. 

Damascnt;- 

Damala. 

Daman. 

Damanore»- 

Damar. 

Damaras.' 

Damas. 

Damafcènc. 

Dama  fine. 

Damafonioim 

DamafqtKttc- 

Dam^fquio^ 

DamaCquiné  j  bi* 

DâmafquincCi 

D^  ma  fq  u  mcnev 

D^imarquineut* 

Dama  fquiiiafe- 

DamaÉÎe  ,  it^ 

Damaffer. 

Damadîn. 

DamafTure. 

Dama  vend* 

Dâmazan»- 

Dambée. 


• 

Dans. 

,,fe 

Danfe. 

gan. 

Dan(é,  éc. 

-Jeanne, 

Danfer. 

Lopre* 

Danfeur,  cufe 

r. 

Dante. 

rei. 

Dantzick. 

nr. 

Dantzikois. 

arcen. 

Danube, 

mites. 

Daniel. 

• 

Daolo. 

:r. 

DaoDs. 

îtte. 

Dapalis. 

é. 

Daphné. 

on. 

Daphnéphore. 
Dapknéfories* 

lana. 

laric. 

Daphnis. 

lanin» 

Daphnite. 

1. 

Daphnomancie. 

ibic. 

Dapifer. 

ablement. 

Dapifôrat. 

acion. 

Daraan. 

é,  ée. 

Daraba. 

:r. 

Darab^uierd. 

m. 

DaraniiTa. 

fcan. 

Darby. 

ifcllc 

Darcine. 

: ,  Damoutou. 

Dard. 

Darda. 

cr. 

Dardanaire. 

lifîer. 

Dardanelle* 

Ile. 

Dardanie. 

Dardanus. 

I. 

Darde. 

Dardé ,  ée. 

les.       • 

Darder. 

JC. 

Dar-el-Hamara. 

e   ou   Dan- 

Dargam 
Darha. 

é,  iz. 

Dariabanis. 

ce. 

Daridas. 

urc. 

Darien. 

, 

Darins. 

zz. 

Dariole. 

mail. 

Dariolecce. 

1. 

Darique. 

lé  .  éç. 

Darius. 

icmem. 

DarJingcon. 

icr. 

Darraourh. 

og« 

Darmdadr. 

et. 

Darmanas. 

arck. 

Darne. 

Darneul. 

a. 

Darncy. 

lU. 

Daroca. 

r. 

Daroga. 

cufcmcnf. 

Darrenicr»  Darricr. 

rcux ,  cufc. 

Darro. 

Darfe. 

icnd. 

Dariors. 

aicach. 

Daitrc. 

Darwc  ou   Der- 

a. 

want. 

3€rg. 

D.irvcQt, 

,  oile.              1 

Dafao. 

TABLE. 

Daflen-CylaDde. 

Dafliri. 

Dacaire. 

Date. 

Daté .  ée. 

Dater. 

Daterie. 

Datier. 

Datif. 

Dacin. 

Dation. 

Datifme. 

Dative. 

Datte. 

Dattée. 

Dattier. 

Dattille« 

Dature. 

Davantage. 

Daube. 

Daubé  «  ée. 

Dauber. 

Daubear. 

David. 

David  de  Dinand. 

Davidiques. 

Davier. 

Davticr. 

Davis. 

Daulier. 

Dauma. 

Daumerai. 

Dauo. 

Davos. 

Dauphin. 

Dauphine. 

Dauphiné. 

Daurade. 

D'autant. 

Daux. 

Daz. 

Dafar. 

De. 

Déablage. 

Déaldec; 

Dean. 

Déarticulatiott. 

Déanuer. 

Déaiitc. 

De  bâcle. 

Débâclé,  ée. 

Dcbâclcmenc 

Débacler. 

Débâcleur. 

Débâgoulé ,  ée. 

Débâgoulcr. 

Débail. 

Déballé  ,  ée. 

Déballer. 

D''bande. 

Dcbandé ,  ée. 

DébanJcmenc. 

Dcbander. 

Débanqné,  ée. 

Débanquer. 


3^5 

Débaptifé ,  ée. 

Débapcifer. 

Débarbouillé ,  éc 

Débarbouiller. 

Débarcadoar. 

Débardage. 

Débardé ,  ée. 

Débarder. 

Débardeur. 

Débareter. 

Débarqué,  ée. 

Débarquement. 

Débarquer. 

DébarrafTé  ,  éc 

DébarrafTcr. 

Débarrë ,  ée. 

Débarrer. 

Débat. 

Debâté,éc- 
Debârer. 

Débattre. 

Débattu,  ne. 

Débauche. 

Débauché ,  -ée. 

Débaucher. 

Débellatoire. 

Débeller. 

Dehentur, 

Débet. 

DébifFé,  ée. 

DébifFer. 

Débile. 

Débilcment. 

Débilitation. 

Débilité. 

Qébilité,  ée. 

Débiliter. 

Débillardé,  ée. 

Débillarder. 

Débillé. 

Débiller. 

Débir. 

Débitant ,  ante. 

Débité,  ée. 

Débiter. 

Débiteur,  Débitcufèr 

Débiteur. 

Débitrice. 

Dcbitis. 

Déblaër  ou  Débla- 

ver. 
Déblai. 
Déblayé,  éc. 
Déblayer. 
Déblé ,  Débkorc. 
Débloqué ,  ée. 
Débloquer. 
Déboire. 
Déboîtement. 
Déboiié ,  ée. 
Déboîter. 
Débondé ,  éc. 
Dcbonder. 
Débondonné ,  ée. 
Débondonncr. 

Sfij 


3*4 

I>éb9niiaire. 
Débonoaircm:nc« 
Déboniuiirecif. 
I><fbord. 
Débordé ,  it. 

Déborder: 

Débordoir. 

DébofTé,  ^c. 

Dc^boflcr. 

Débotté,  éc 

Débottcr. 

Débouché. 

Déboocbemenc. 

Débouclé  ,  éc. 

Déboucler, 

Débouilli. 

Débouillir. 

Débouqué. 

Débouqucmcnt. 

D<;bouqucr. 

Dcbourbé  ,  ée. 

Débourbcr. 

Débourré ,  éc. 

Débourrer. 

Débourfé,  éc. 

DébourremcBt. 

Débourfer. 

Debout. 

Débouté,  éc. 

Débouter. 

Déboutonné  , 

DéboutOïincr. 

Débraillé  ,  éc. 

DébrâîUcr. 

Débrcdouillé,  é 

Dé  bredouiller. 

DebrezcQ. 

Débridé .  ée. 

Débrider. 

Débris. 

Débrovillé ,  ée. 

Débrouillcnienc. 

Débrouiller. 

Débruti ,  ic. 

Débrutir. 

DébrutifTcmcnt. 

Débteur. 

Débuché. 

Débucîter. 

Débufqué,  ée. 

Débufquer. 

Débur. 

Débuté,  éc. 

Débuter. 

Deçà. 

Décacheté,  ée. 

Décacheter. 

Décade. 

Décadence. 

Décagone. 

DécaifTé,  ée. 

Décaifler. 

Décalirron. 

Décalogue. 


éc. 


DécgniAridc. 

Décaméron. 

Décampé. 

Décampemenw 

Décamper. 

Décamyron. 

Decan. 

Décanat. 

Décanifé. 

Décanifer. 

Décantation. 

Décanté,  éc. 

Décanter. 

Décapé  ,  ée. 

Décaper. 

Décapiter. 

Décapolis. 

Décaproce. 

Décargyrc. 

Décarrdé  ,  ée. 

Décarreler. 

Dccadile. 

Dccafylîabc. 

Décédé,  éc. 

Décéder. 

Déccindrc. 

Décelé,  ée. 

Déceler. 

Décembre. 

Décemment. 

Décempcde. 

Décemvir. 

Déccmviral ,  aie. 

Déccmvirat. 

Décence. 

Décennal ,  ale.^ 

Décent,  eate. 

Décepce. 

Déceptif. 

Déception. 

Décerné,  ée. 

Décerner. 

Décès. 

Décevablc. 

Décevance. 

Décevant,  ante. 

Décevoir. 

Déchaînemeac 

Déchaîné. 

Déchaîner. 

Déchâlandé  ,  ée. 

Déchalandcr. 

DéchalafTé,  éc 

DéchalafTcr. 

Déchanr. 

Déchanté. 

Déchanter. 

Déchaperonné,  ée. 

Déchaperonner. 

Décharge. 

Déchargé ,  éc. 

Dtftljargcmçnt. 

Dec  bargcoir. 

Déchaigcr. 

Déchargeai* 


TABLE 


Décharné ,  ée. 

Décharaer. 

Déchaumer. 

Déchauflé ,  éc. 

Déchau/Teraenc 

DéchaufTcr. 

Déchaufloir. 

Déchéance. 

Déchet. 

Déchevelé  .  ée. 

Déchevclcr. 

Déchiffrable. 

Déchiffré,  éc 

DéchifFremenc 

Déchiffrer. 

DéchifFreur. 

Déchiqueté,  ée. 

Déchiqueter. 

DéciuquÊturc, 

t)î.'chifagc. 

Déchiré .  éc 

Décîiircmcat- 

Déchirer. 

Déchireur. 

Déchirure. 

Déchoir. 

Déchoué  ,  éc. 

Déchoucr. 

Déchu  ,  uc. 

Décidé ,  éc 

Décidément. 

Décider. 

Décil  ou  Dextil. 

Décimablc 

Décimal ,  aie. 

Déciroateor. 

Décimaûoa. 

Décime. 

Décimé,  éc 

Décimer. 

Décimré,  jéc 

Décintrer. 

Décintroir. 

Décifîf ,  ivc 

Décifîon. 

Décifîvement. 

Décifoirc 

Déci2c 

Déckendorf. 

Oéclamarcur* 

Déclamation* 

Déclamatoire 

Di'clanié,  éc* 

Déclamer. 

Déclaratif,  iyc 

Déclaration. 

Déclaracoirc 

Déclaré,  éc 

Déclarer.      . 

Déclic. 

Déclin. 

Déclinable 

Dédinaifoiu 

Déclinant. 


DécIiaâecor# 

Déclioatoirc 

Décliné ,  éc 

Décliner. 

Décliqaer. 

Décliqoeté. 

Décliqoetcr. 

Déclivité. 

Dédorrc 

Déclos,  ofc 

Décloué,  éc 

Déclouer. 

Décochcmcnr. 

Décoché,  éc. 

Décocher. 

Décoction. 

Décoiffé ,  éc 

Décoiffer. 

Décopnoir. 

DécoDation. 

Décollé  ,  éc 

Décollemenf. 

Décoller. 

Décolleté  ,  éc^ 

Décolleter. 

Décolorée,  éc 

Décolorer. 

Décombré ,  éc 

Décombrcr. 

Décombres. 

Décompofé,  éc 

Décompofcr. 

Décompofitioo. 

Décompte. 

Décompté  ,  éc 

Décompter. 

Déconcerté,  éc 

Déconcerter. 

Déconfcs. 

Déconfirc 

Déconfiture. 

Déconfort. 

Dcconforté,  éc 

Déconfoftcr. 

Déconrcilié,  éc 

Déconfcjîlcr. 

Décontenance  •  éc 

ÛécoDtenaaccr. 

Déconvenue. 

Décorateur. 

Décoration. 

Décordé ,  éc 

Décorder. 

Décore 

Décoré ,  éc 

Décorer. 

Décorir. 

Décorcicatxon. 

Décorum 

Découché,  éc 

Découcher. 

Découdre. 

Découlante  ame» 

Découlé. 


'i     A    B  <£.    E. 


lement, 

hty 

pé,  ic. 

pcr. 

peur,  cufc, 

plé,  éc. 

picr. 

|)oir. 

pure. 

ragé,  éc. 

ragcracDC. 

rbcr. 

rs. 

fa»  ue. 

fure* 

vert,  crtc. 

verte. 

Jirrir. 

Té,  ée. 

Ter. 

iitcmenc. 

Jité  ,  éc. 

litcr. 

pic,  ite. 

pitacioD* 

picé,  ée. 

?itcr. 

>icudc. 

ilc. 
:é .  éc. 
ter. 
ciftc. 

i.éc. 
:r. 
:c. 

:,  ite. 
ché ,  éc. 
cher, 
ire. 

ifTcment. 
ître. 
tté ,  ée. 
ttcr. 
cteur. 
ctoire. 
ucé,  éc* 
uccr. 
,  ue. 
re. 

t,  ice. 
le. 
ie. 
ipn. 
[acion. 
gné ,  éc. 
gncr. 
gneur. 
gncurcjncnt. 
gncuxy  eufc. 

e. 


Dv-i^amé. 

l^v-'damcr. 

L'cdans. 

i->cdicace. 

ï->édicatoire. 

DzAié ,  éc. 

JJcJjcr. 

Dcdirc. 

t>édic»  ire. 

Dédoâoire. 

Dédommagé ,  éc. 

Dédommagement* 

Dédommager. 

Dédoré  ,-^. 

Dédorer; 

Dédoublé,  ée. 

Dédoubler. 

Déduction. 

Déduire. 

Déduit ,  ite. 

Déduycr, 

Dec. 

Déerne. 

Décile. 

Décrtance. 

DéGché,  éc. 

Défachcr. 

Défaillance. 

Défaillant,  ante. 

Défaillir. 

Défaire. 

Défait,  aite. 

Dcfaite. 

Défaix. 

Défalcation. 

Défalqué  ,  ée. 

Défalquer. 

Défaveur. 

Défavorable. 

Défavorablement. 

Défaur. 

Défécation. 

Défeilif ,  ivc. 

Défcdion. 

Défc£l  u  c  ufe  ment. 

Défcaueui 

Défcduofué.* 

Défendeur^  crefle. 

Défendre. 

Défends. 

Défendu,  ue. 

Défcnfablc. 

Défenfe. 

Défcnfeur. 

Défcnfif,  ivc. 

Déféqué,  ée. 

Déféquer. 

Déférant,  ante. 

Déférence. 

Déférent. 

Déféré,  éc. 

Déférer. 

Déferlé,  ée. 

Déferler. 

Déferrer. 


Défer. 

Dtffubicr. 

Dell. 

Défiance. 

Défiant ,  anto. 

Déficient. 

Déficit. 

Défié,  ée. 

Défier. 

Défiguré,  éc 

Défigurer. 

Défifé. 

Défilé  ,  ée. 

Défiler. 

Définaille. 

D(ffiner. 

Défini,  ie. 

Définir. 

Défini  ECU r. 

Dchnîaf ,  ivc. 

Défînidon* 

Défini  tivcmcQC. 

Défini  coire. 

DéÛagratian. 

Déf!egmation, 

l^éRc.^mé  ,   ée- 

Déflegmcr. 

Défleuri,  ie. 

Défleurir. 

Déflezion. 

Défloration. 

Défloré ,  ée. 

Déflorer. 

Défoncé,  ée. 

Défoncement. 

Défoncer. 

Déformé,  éc. 

Déformer. 

Défors. 

Défouetcé ,  ée. 

Défouetter. 

Défourné ,  ée; 

Défourner. 

Défoys. 

Défrayé, 

Défrayer. 

Défriché  ,  es. 

Défrichement. 

Défricher. 

Défricheur. 

Défrifé,  éc, 

Défrifer. 

Défroc. 

Défrencé,  ée* 

Défroncer. 

Défroque. 

Défroqué  »  ée. 

Défroquer. 

Défterdar. 

Défuné  ,  ée. 

Défuner. 

Défunt,  unte. 

Dégagement. 

Dégagé,  ée. 

Dégager. 


3*5 

Dégaine. 

Dégainé,   ée. 

Dégainer. 

Déganté  ,  ée. 

Dégant'.r. 

Dégarni,  ic. 

Dégarnir. 

Dég.u. 

Dégauchi,  ie. 

Dégauchir. 

DégauchifTement. 

Dégel. 

Dégelé,  ée. 

Dégeler. 

Dégénératîon. 

D^fgénéré. 

Dégénérer. 

Dégingandé,  éc 

Déglavicr. 

Déglué,ée. 

Déglucr. 

Déglutition. 

Dégobillé,  ée. 

Dégobiller. 

Dégobillcs. 

Dégoifé,ée. 

D^goifer. 

Dégorgé,  éc. 

Dégorgement. 

Dégorgeoir. 

Dégorger. 

Dégourdi ,  ic. 

Dégourdir. 

Dégourdiflemc■^ 

Dégoût. 

Dégoûtant,  ante. 

Dégoûté  ,  ée. 

Dégoûter. 

Dégouttant,  ante. 

Dégoutté\,  ée. 

Dégoutter. 

Dégradation. 

Dégradé ,  ée. 

Dégrader. 

DégrafFé,  éc. 

DégrafFcr. 

Dégraiffage. 

DégraifTé ,  ée. 

DégraifTcr. 

DégraifTcur. 

Dégras. 

Dégravelé  ,  éc. 

Dégraveler. 

Dégravoimcnc 

Dégravoyé  ,  éc. 

Dégravoyer 

Degré. 

Dcgréé  ,  ée. 

Degrécr. 

Dé^revancc 

Dégringolé,  ée. 

Déi$  incolcr. 

Dcîçroffage. 

Dé^  ofler. 

Dvg:o(Er« 


DiguclLux. 

Déguenillé  »  ée* 

Déguerpi,  ic. 

Déguerpir. 

Déguerpiflcmcnt. 

Déguculé. 

Dégueuler. 

Déguifçmcnt. 

Déguifé,  éc. 

Déguifer. 

Dégu(^a:ion. 

Déhait. 

Déhaité .  Déhaiué, 

Déli.îlé  ,  éc, 

Déhâlcr. 

Déhanché ,  éc, 

DéharHé ,  éc. 

Déhardcr. 

Déharnaché  «  ée, 

Déharnacher. 

Déhaux. 

Dchli. 

Dehors. 

Dehoufei:* 

De  hune. 

Déjà. 

Déianire. 

Déicide 

Déiiamie. 

Déjcé^ion. 

Déjeié  ,  éc. 

Déjctcr. 

Déjeuné. 

Déjeuner. 

Déification, 

Déifié,  éc. 

Déifier. 

Déifique. 

Déînclinanc. 

Dcinfc. 

Déjoindre. 

Déjoinc  »  ointe, 

Déiopéc. 

DéjotaruSr 

Déjouer. 

Déiphile. 

Déiphobc. 

Déiphon. 

Déilmc. 

Déiftc, 

Déi:é. 

Déjuc. 

Déjuché  ,  éc. 

Déjuçhçr. 

Deiviril,  ilc. 

De-là. 

Délabrée,  éç. 

Délabrement. 

Délabrer. 

Délacé ,  éc. 

Délacer. 

Délai. 

Délaiflc,  éc. 

DélnifTcmcnt. 

Délaiilcr. 


TABLE. 


iDél^rdé,  éc. 

Délardcmcnt. 

Délardcr. 

Délaiïé,   éc. 

Dciaifomenr, 

Délafler. 

Délateur. 

Délation. 

Délatté  ,  éc. 

Délartcr. 

Délavé,  éc.    ^ 

Délaw'are. 

Délayant. 

Délayé,  éc. 

Délayemcnt. 

Délayer. 

Dclbrugh. 

Déiéan. 

Dclcôahlc. 

Délcdablcté. 

Délcâaciou. 

Délcdlé ,  éc. 

Délcdcr. 

Délégation. 

DélégaioirCf 

Déléguée  éc. 

Déléguer, 

Déicitagc, 

Délcfté.  éc. 

Déicdcr. 

Délcllcur. 

Déict. 

Dcifzy. 

Delhi. 

Délia  Jci 

DéliaquCr 

Déliaflcs. 

DélibératiF,  ivç. 

Déli'oér^iiion. 

Délibéié. 

Délibérément^ 

Délibérer. 

Délicat  «  ate. 

Délicate  ,  éc. 

Délicatement. 

Déliciitcr. 

Délicacefle. 

Délice. 

Délicieufcmcnt. 

Dcîicieux,  cufcv 

Délicoté  .  éc. 

Dilicoter. 

Déiié,  /5c. 

Delicnhès. 
-Délier. 

Délilcrs. 

Délinquant. 

Oélinqué. 

Dt'linqucr-      • 

Déliquc'ccncc. 

Déliqueracnc ,  ente. 

Délire. 

Délit.     • 

Déliré  .  éc 

Dclitcr. 


Délitefcence. 

Délitex. 

Délivrance. 

Délivre. 

Délivré ,  éc 

Délivrer. 

Délivreur. 

Dclle  ou  Dalle 

Delmc. 

Dclmcnhorft. 

Del  mi  no. 

Délocr. 

Délogé  ,  éc. 

Délogement« 

Déloger. 

Déiot 

Déloir. 

Dé  longer^ 

Délos. 

Dclot. 

Déloyal ,  aie. 

Déioyalcmcnt. 

Déloyauté. 

Dçlphcs. 

Delphinal  ,  ^Ic. 

Delphi  nie n. 

Dclphinic$. 

Delphiniun}. 

Dclrio. 

Delta. 

Deltoïde. 

Déluge. 

De  l'un  à  l'autre. 

Déluté,   éc 

Déluter, 

Dély. 

Démagogue, 

Démaigremcnt. 

Dcmaigrj,  ic. 

Démaigrir. 

Démaiûriircmcnt, 

Dcmîillé ,  éc. 

Démailler. 

Démail Içcté  ,  éc. 

Dérfiaillottcr, 

Demain. 

Démainer. 

Démanché ,  éc. 

Démancher. 

Demande. 

Demandé  j  éc. 

Demander. 

Demandeur ,  cufc 

Demande  rcnç. 

Dcmangeaifon. 

Démangé. 

Dcmat^ger. 

Démantelé,  éc. 

Démantèlement. 

Ocmantelçr. 

Démantibulé,  éc. 

Démantibuler. 

Déinarcarioa. 

Démarche. 

Démarchic 


Bémarîé  ,  i^ 

Démarier. 

Démarque. 

Démarqué ,  éc 

Démarquer. 

Démarrage 

Démarré ,  éc« 

Démarrer. 

Démafqué,  éc 

Démafqucr. 

Démafliqué,  éc 

Dcmjlliqijcr. 

Dé  ma  lé  j  éc* 

Démâter. 

Dcmbiowitz* 

Deme. 

Démêlé. 

Démêlé  ,  éc 

Démêler. 

Démembré ,  éc 

Démembrement, 

Démembrer. 

Déménagé ,  éc 

Déménager. 

Démence. 

Démené,  éç; 

Démener. 

Démemer. 

Démenti. 

Démenti ,  ic 

Démentiers. 

Démentir. 

Dcmer. 

Démérite. 

Démérité. 

Démériter. 

Démcfuré ,  éc 

Dcmcfurcmcûc 

Démétriadt* 
Démétriowîti- 
Démécrius. 
D(^aiétfiu5dcPkalcf^ 
Dimérrius-Griski. 
Démettre. 
Démeutté ,  éc 
Démeubteraent. 
Démeubler. 
Démeurance. 
Demeurant  >  aotfr 
Demeure. 
Demeuré,  éc. 
Demeurer. 
Demi ,  ie. 
Demi-air. 
Demi  ariens. 
Denii-baftioit* 
Dcmi-cafTc. 
Dcmi-caftor, 
Demi-cciPt 
Demi  cciniicr, 
Dcmt-cercic 
Demi-clef. 
Demi-corde. 
fl  Demi  diamètre 


TABLE. 


Dieu,  Demi' 

fk. 

épiocQX. 

fleuron. 

futaie. 


^ 


OTgC. 

lande. 


^u. 

inceioffcux. 

•ioiie. 

•membraneux. 

•mefure. 

métal. 

-mécoper 

•nerveux. 

•orbiculaire. 

-ordonnée. 

-pique. 

pont. 

•revêtement. 

s.  ife. 

-kcau.- 

-foupir. 

(Tion. 

ffionnaire. 

-teinte. 

-temps. 

.  tendineux. 

-ton. 

-tour  à  droite  3c 


<kmi*cour  à  gauche. 
Demitte. 
Dcmitton. 
Demi- vol. 
Dtmi-volte» 
Dcmlouch. 
Dcmmin, 
Dcmocraïic. 
Démocraîiquc. 

Démocrai  iqucfntEic* 

Démocritc* 

Démoiforpon. 

Dcmoïfcîfc, 

Démoli,  ier 

Démolir. 

Dcmolicioo. 

Démon. 

Démonc. 

Démon  iaqo;. 

Démonographe. 

Démonomanie. 

Dcmonflrance. 

Dcmonftfaccur, 

Démonftratif ,  ivc. 

Démonftration, 

Démonftrativcmcnt. 

Démonté ,  ée. 

DémoDicr. 

Démontrable. 

Démontré»  ée. 


Démontrer^ 

Démor. 

Démordre. 

Démordu. 

Dcmorthcnes. 

Démourée. 

Démcuvoir. 

Dému  ,  uc. 

Démuni,  ie. 

Démunir. 

Démuré,  ft. 

Démurer. 

Dénain. 

Dénairer 

Dénar. 

Dénates. 

Dénatté ,  ée. 

Dcnaicer. 

Dénaturé. 

Dénaturer. 

Dénazé. 

Denbigh.^ 

Denbighshire; 

Dendre.. 

Deodremonde. 

Dcndrite. 

Dendroïde. 

Dendrophore. 

Dendropborics. 

Dcnée. 

Dénégation. 


3»7 

Général. 

Dcncuvrc.. 

Dcnczé. 

Denohé. 

Denliam.- 

Déni. 

Dc;ia. 

Déniaifc  ,   étm 

Déniaifcr. 

Dénicalcs. 

Déniché ,  ée^ 

Dénicher. 

Dénicheur.^ 

Dénié,  ée. 

Dénier. 

Dénigré  ,  éc^ 

Béni^remcut. 

Dcnombrcmmt, 
D<!nôniinaccur. 
Dcîiominacîf  j  iy^ 
De  nojDî  nation, 
nénommé  ,  éc# 
Dénommer. 
Dénoncé ,  ée.. 
Dénoncer.. 
Dénonciateur. 
Dénonciation* 
Dénorariôo. 
Dénoté  ,  éc. 
Dénoter. 


.4^J^ 


méf^ 


TOME    HUITIÈME- 


ÉNOUÉ,  il.. 

>ucment« 

>uer.- 

ité. 

aircr 
al. 
aie. 
é  ,  ée. 

claire. 

elé.ée. 

elle. 

clurc. 

iculo. 

icr. 

iftice. 

iftc. 

ition. 

urc. 

idatiom 

icmenc- 


Dénué',  ée. 

Dénucr. 

Dcnys. 

Dtnys    d'Halicat- 

nalle. 
Déols. 

Dépaqueté  ,  éc. 
Dépaqueter. 
Déparagé  ,  ée. 
Déparagtr. 
Dt^paré,  ée. 
D(|pareillé  ,  ic^ 
Dépareiller. 
Déparer.    . 
Déparié,  ée#- 
Déparier. 
Déparlé,  et. 
D/parltîf. 
D'part. 

Départagé  ,  é«« 
Départager. 
Dépai  icmcnr. 
Départi  ,  ie»- 
Ocpartie.^ 
Départii.' 


Déparré,  ée. 
Dépafl'cr. 
Dépavé ,.  éc. 
Dépaver. 
Dépayfé,  éc- 
Dépayfer. 
Dépecé  ,  ée. 
Dépéccment.- 
Dépéccr.  . 
Dépêche. 
Dépêché,  ée^ 
Dépécher. 
Dépeindre. 
Dépeint,  einte; 
Dépenaillé  .  éc.- 
Dépcndamment»- 
Dé  pcn. lance. 
Dépendant,  ante.' 
Dcpcn.irc, 
Dépens. 
Dépcnfe.. 
Dép.nfé ,  ée. 
Dépcnfer*' 
Di'penlicr ,  icrc.- 
*  Dépccdif  ioo». 


f>épéri.,  ie. 

Dépérir; 

Dépéri/rcmenr.. 

Dépêtré,  ée. 

Dépêtrer. 

Dépeuplé,   ée.- 

Dépeuplement.' 

Dépeupler. 

t)épiédificf.. 

Dépilaiion. 

Dépilatoire.- 

Péi>ilé  ,  ée.. 

Drpilcr.. 

Dépiqué,  ée- 

Dépiquer. 

Dépit. 

Dépité  ,  ée. 

Dcpircr. 

>  D  plac  •  ,  éc. 

De-L.iiHcnt.' 

Déplacer. 

Déplaira-.. 

D^^Iaifince.- 

IJéplaifAiu^ajtc, 


3t8 

Dépliifir. 
DipïSLDié ,  éc 
Déplanter. 
Déplantoir. 
Déplié  éc. 
Déplier. 
DéplilTé ,  éc. 
Dcpliflcr. 
Déplorable. 
Déplorablenpcnt. 
Déploré ,  éc. 
Déplorer. 
Déployé,  ée. 
Déployer. 
Déplumé,  ée. 
Déplumer, 
Dépoli ,  ic. 
Dépolir* 
Déponent- 
Dépopulation. 
Déport, 
Dcportition. 
Dé  pur  PC  ment» 
Déporté  *  éc. 
Déporter- 
Déportuaire* 
Dépofant^  antc» 
Dépofé  ;  éc. 
DcpoCcT, 
Dépofitaîre. 
Dépontion. 
Dépoflédé ,  éc. 
Dépofféder. 
Déponeffîon. 
Dépofté  *  éc. 
Déporter, 
Dépôt. 

Pépoudré  ,  éc. 
Dépoudrer. 
Dépouille. 
Dépouillé,  ée. 
Dépouillement, 
Dépouiller, 
Dépourvoir. 
Dépourvu,  uc. 
Dépravation. 
DéJ>ravé  ,  éc 
Dépraver. 
Déprécatif ,  ive. 
Déprécation. 
Déprécié ,  éc. 
Déprécier. 
Déprédation. 
Déprédé,  éc. 
Dépréder. 
Déprendre. 
Déprclîé,  éc. 
DéprcfTcr. 
Déprcffioo. 
Dépri. 
Déprié ,  ée, 
Déprier. 
Déprimé  ,  ée. 
Déprimer. 
Pépris,  ifc. 


TABLE. 


Déprifé,  éc. 

Déprifer. 

Dépucelé  ,  éc. 

Dépuceler. 

Depuis. 

Dépulier. 

Dépuration. 

Dépuré,  éc. 

Dépurer. 

Députatioa. 

Députairc. 

Député. 

Député ,  éc. 

Députer. 

Déqucurir. 

Dcquin. 

Derac. 

Déraciné,  éc 

Déracinement. 

Diracincr. 

Déradé. 

Déradcr. 

Déraifon. 

Déraifonnable. 

Déraifonnablcmenc. 

Déraifonné. 

Déraifon  ner. 

Dérangé,  éc. 

Dérangement. 

Déranger. 

Dérapé  ,  ée. 

Déraper. 

Deras. 

Dératé,  éc. 

Dérayure. 

Dcrbé. 

Dcrbent, 

Derby. 

Derceto. 

Derçon. 

De  rechef. 

Déréglé,  ée. 

Dérèglement. 

Dérégler. 

Dcrg. 

Dcrhcm. 

Dcria  Chiring. 

Dcribands. 

Déridé ,  ée. 

Dérider. 

Dériiîon. 

Dérivatif,  ivc. 

Dérivation. 

Dérive. 

Dérivé,  éc. 

Dériver. 

Dérivoir. 

Derivote. 

Derlington. 

Dermologic. 

Dermont. 

Derne. 

Dernier ,  ière. 

Dernièrement. 

Pciois  ou  Dernifçh, 


Dérobé,  ée. 
Dérobement. 
Dérober. 
Déroché,  éc, 
Dérocher. 
Dérogat. 
Dérogation. 
Dérogatoire. 
Déroge. 
Dérogcance. 
Dérogeant ,  autc. 
Déroger. 
Dérompoir. 
Dérompre. 
Déronipu,  uc. 
Déroqué,  ée. 
Déroquer. 
De  rote. 
Dérougi,  ic. 
Dérouflir. 
DérouHlé,  éc. 
Dérouiller. 
Déroulé,  éc. 
Dérouler. 
Déroute. 
Dérouté,  éc. 
Dérouter. 
Deroyer. 
Dcrpt. 
Derrière. 
Derval. 

De r vis  ou    Der- 
viche. 
Des. 

Défabufé,   ée. 
Défabufement. 
Défabufer. 
Défaccordé,  ée. 
Défaccorder. 
Défaccouplé ,  éc. 
Défaccoupler. 
Défaccoutumance. 
D c fa V coutume  ^  ée. 
De  fa cco  m  urne  r. 
Défachalandé ,  éc. 

Défarlia!ander. 

Défafflcuré  ,  ée. 

Dclâiikiirc^r, 

Péfafoui-chcr, 

D^ragrc:iblc. 

Défâgréabicmcnt, 

Défagréé,  ée. 

Défagrécr. 

DéTagrémenr. 

Défafufté,  ée. 

Défajufler. 

Défaltéré,  ée. 

Dcfaltércr. 

Défancré. 

Défai  c-cr. 

Défapomter. 

Défaparcilié,  ée. 

Défaparciller. 

Défapprcndrc. 


Défappris ,  ifc.  ^ 

Défappropriation. 

Défaproprié ,  éc. 

Défappropricr. 

Défapprouvé,  éc 

DcTapprouvcr. 

Défarboré  ^  ce. 

Défarçanoe,  ée. 

Défarçonncr. 

Dérargcnté,  éc. 

Dérargcncer. 

Défarmé  ,  éc 

Défarmcmcnt. 

Défarmer. 

Déiarrimé»   ée. 

DéCarroi. 

Défaflemblé ,  éc 

Défadembler. 

Défaflbrti,  ic 

Défaftre. 

Défartreuz,  eofc. 

Défavantage. 

Dé  fa  V  antageufemeoc. 

Dé(avantageux ,  eQ& 

Dcfaveu. 

Défaveuglé,  éc 

Défaveugler. 

Défavoué,   éc 

Défavouer. 

De  fc  a  r  tes. 

Dcfcellé  ,•  éc 

Dcfcellcr. 

Dcfccndancc 

Defcendant,  antc 

Defcendre. 

Defcendu  ,  uc 

Dcfcenlion. 

Dcfccnfionel  »  elle. 

Defcentc 

Defcription. 

Défcmballage 

Défcmballé,  éc 

Défcmbalier- 

Défembarqué  ,  éc 

Défc  m  barque  mcâÈ* 

Défcnibarquer. 

Défembarraflcr. 

Défembourbé ,  éc 

Défembourber. 

Défemparé  ,  éc 

Dcfcmparer. 

Défcmpanné ,  éc 

Défcmpcfé  ,  éc 

Défcmpcfer. 

Défcmpli,  ic. 

Défcmplir. 

Défcmplotoir. 

Défemprifonné ,  éc 

Défemprifonncr. 

Dcftnchanté     éc 

Défcnchanteroent. 

Désenchanter. 

D^^rcnc  loué     éc 

Défcn  clouer* 

Défcncombrer. 


T    A    B    L,  F/ 


r.     .  . 
rc, 

urc.    ' 
urcr. 
:é,  &. 
rcr. 

ycr. 
fé  ,  éc. 

fcr: 

umcr. 
lé,  ic. 
lier. 

ÎO. 

xli,  ic. 

'clir. 

rcdé  .  éc. 

rcellcmcnt. 

rcelcr. 

c» 

cr. 

tc^  éc. 

ccr. 

erre. 
,  ée. 

ir. 

es. 

n. 

ade. 

ai>c,  ante. 

éxncnc. 

é,  éc. 

cr. 

icr. 

ncc. 

lié. 

lié,  éc. 

lier. 

té,  éc. 

tué,  éc. 

:uer. 

ICC. 

ance. 

é  .  éc. 

cr. 

iccc. 

ictemcnt. 

ictctc. 

icur. 

loré,  éc 

lOTcr. 

icrcs. 

idc. 

ccur. 

:ion. 

,éc. 

r. 

ingiié,  éc. 

ingucr. 

^omc  XXX. 


Dcfincorporé  ,  ^c.    ' 

Défincorporcr. 

Détincncc. 

Défînfatué ,  ce.      ' 

Défi  11  fa  tuer. 

Défincéreflé ,  éc. 

Déflntércilcmcnc. 

DéfinférciTcr. 

Défir. 

Défirabic. 

Défi  rade. 

Dcfiré,  éc. 

Défirer. 

Dcfiricuz,  cufe, 

Défiricr. 

Défifté  ,  éc. 

Dcfiftcmcnc» 

Dcfiftcr. 

Dès  lors. 

Defmologic. 

Dcfmond. 

Dcfobéi ,  ic. 

Défobéir. 

DéfobéifTancc. 

Dcfobéillant,  antc. 

Dcfobligé ,  éc. 

Dé  fobl  igeammenc. 

Défobligcanc ,  ance.  . 

Défobligcr. 

DéfoccupacioD. 

Défoccupé  ,  éc. 

DcToccupcr. 

Défœuvré ,  éc. 

Dcfœuvrcmcnc. 

DéroI;^nc,  ante. 

Défolatcur. 

Défolation. 

Dé(oIé ,  éc. 

Dcfolcr. 

Dcfopilatif,    ivc. 

Défopilation» 

Défopilé ,  éc. 

Défopilcr. 

D.Tor. 

Défordonné ,  éc. 

Dcfordonncmcnc» 

Défbrdre. 

Déforienté  ,  éc. 

Déforicntcc. 

Déformais. 

Défofïé  ,  éc. 

DérofTcr. 

Défourdî ,  ic 

Défourdir. 

Defpcrs. 

Dcipircr.  ' 

DsT^potar.  ' 

Dclpotc. 

Dclpotiquc.  ■ 

Defpotigucmcnt. 

Dclporiimc' 

Defprcaux. 

Dclpumacion.'     •  •  ' 

Defpumé  ,  éc. 

Dctpumcr,  •'     --'■•-  - 


Dcflaigné,  co. 

Dcffaigncr. 

Dcflaihnc 

Dcflailir. 

Dciîaifincmcnt. 

Dcfl'aifonué,  éc. 

De/Taifonner. 

DeiFaler. 

DclTknglé ,  éc 

Dcilanglcr. 

Dcfl'aoulé,  éc. 

Diflaouler. 

Dcflàw. 

Dcflcchant,  antc. 

DcJléché .  éc 

Dclléchcmenc. 

Dcflécher. 

DcfTcin. 

Dcflcllé ,  éc 

Defl'ellcr. 

Dcfferrc 

Dcffcrré  ,  éc. 

DcfTcrrcr. 

Dcflcrr. 

Dcflcrtc 

DcUcrti,  ic. 

Dcflcrcir. 

DciFcrvant. 

Dcilcrvi^  ic 

Dcflcrvir. 

Deilcuranchc,  Deflèu* 

rcmcntr 
Deiïeurcr,  Defïeiivrcr. 
DciTiccàtif,  ive. 
Dcfïiccatiofi^ 
Ddliljé,  éc* 
Dcfllllcr. 
Dcflînatciir. 
Dcfliaé,  éc 
Djflîncr. 
Dcfloivcr. 
Dcflolé,   éc. 
Dcnblcmenv. 
Dcflolcr. 

Dc^oudé,  éc      ; 

Dcfîoudcr. 
Dciloas. 
DclTus. 
Dcftia. 
Dcf^inacioii. 
Deftiné,    éc 
Deftinéc  - 
Dcftincr.- 
DcIiitOablic 
Dertitué ,  ce 
DeiUtucr.  . 
Dcditucioft.   ■  ■ 

Dcaor.    ■  '  . 

Dcf^ouches. 
Dcftourbcr. 
Dcflreindrc  • 
Deftricr. 
DcttWéfccôlr/  ' 
Dcftruatf,  ire*   ' 
}  DcftruftioDi-  •       *'    • 


•5*1 

Dé(iidaH<Mi. 
Dcfuécodc 
Défulccur. 
Défuni,  ic 
Defunion. 
Dcfuttir. 
Défuviates. 
Dcfvrcs. 
Détaché,  éc 
Décachcmcnc. 
Décacher. 
Détail. 
Décaillé ,  éc 
Décaillcr. 
Détailleur. 
Décalé,  éc 
Décaler. 
Déialingué. 
Décalineucr. 
DAcindrc 
DéceiM^  cintCb 
Décelé,  éc 
Déceler. 
Détendre 
Décenda;   oe. 
Déccnir. 
Déiencc  ■ 
Détenteur,  tficci 
DécencilloD.     ■  • 
Détention. 
Détenue  ,  ue. 
Détcrgé,  éc 
Déterrer. 
Dccéiioration* 
Détérioré,  ée. 
Détérioser. 
Déttrminaûf,  iVC; 
Dcrcimin-^Eion, 
D^ terminé  ,   éc 
Dacïminéini!nt. 
Détermine 
Déterré,  ée.    ' 
Déterrer. 
Déterfîf,  ire. 
Décelable 
Déteflablcmcnr. 
Déteflacioii.   - 
Décefté  ,  éc 
Déccfter. 
Dethmold. 
Décierrcs. 
Détirc,  éc. 
Détircr. 
Dw'tifé  ,  éc 
Détifcr. 
Détonation. 
Détoné ,  ée»    ■ 
Détoner. 
Détordre* 
DétorJn ,  uc 
Décorqucr. 
Décors ,  orfc. 
Détorfc. 
Décootillé,,  6^ 
,  DécortilUfiJ 


330 

^étoapîUooné ,  ie» 
l^étoapillonner. 

^étoarnéj  éc» 
I^étourncr. 

I^étradcur. 

I^étrairci. 

I^étranch^. 

I^écraqué  »  éc» 

I^étraqucr. 

Détrempé. 

JDé  trempé  ,  éc. 

Détremper^ 

Bétrcflc. 

I^étrianus- 

I^écrimcxu^ 

Détroit. 

Détrompé ,  ée» 

Détromper. 

Détrôné,  éc. 

Détiôncr. 

Détrouflé,  éc 

Détrouffcr. 

Détroufleur. 

Détruire. 

Détruit»  itc» 

Dette. 

Dcva. 

Dévalé ,  te. 

Dévaler. 

Dévalifé ,  éc 

Dévalifef. 

Devancé,  éc. 

Derancer. 

Devancier,  icrc. 

Devano. 

Devant. 

Devanticr. 

Devantière* 

Devanture. 

Dévaflation. 

Dévafté ,  éc 

Dévaftcr. 

Devantrain. 

Dcvaux. 

Deucalion. 

Dcvéer. 

Développante 

Développé^  éc. 

Développée. 

Développement. 

Développer. 

Develto. 

Devenir* 

Deventcr. 

Devenu,   ue. 

Dévergondé,  éc. 

Dévergonder. 

Deverra. 

Déverrona. 

Déverrouillé ,  ée» 

Dévcrrooillcc» 


TABLE. 


Devers. 

Dévers,  erfc. 

Dévcrfé,  éc. 

Déverfer. 

Déverfoix. 

DévçiL 

Dévêtir. 

Dévétifleroent. 

Dévêtu»  ue. 

Dévèxe. 

Déviation. 

Dévidé ,  ée. 

Dévider. 

Dévideur,  cufc 

Dévidoir» 

Dévie. 

Dévier. 

Deuil. 

Devin. 

Deviné,  éc. 

Deviner. 

Devinercflc. 

Devineur. 

Dévirer. 

Devinmaat. 

Devis. 

Dévifagé ,  éc. 

Dévifager. 

Devife. 

Devifc. 

Deviiëour» 

Devifer. 

Deuic. 

Deulemond. 

Deuler. 

Dévoiemçnc 

Dévoilé  ,  éc. 

Dévoilemeau 

Dévoiler. 

Devoir. 

Dévole. 

Dévolu,  ue. 

Dévolutaicc. 

Dévoluté. 

Dévoluti^,  ivc. 

Dévolution^ 

Dévolutionnairc. 

Dévonshire. 

Dévorant ,  antç. 

Dévoré ,  ec 

Dévorer.  > 

Dévot,  ote. 

Dévotement. 

Dévotieufement. 

Dévotieus. 

Dévotion. 

Dévoué  j  éc. 

Dévouement. 

Dévouer. 

Dévoyé,  éc 

Dévoyer. 

Deufen. 

Deutérocanonique.^ 

Dcntéronomc«. 

DcîRéiorc* 


Deux. 

Deux  amans. 

Deux  évailles. 

Deuxième. 

Deuxièmement. 

Deux  Ponts. 

Dex. 

Dexicréontique. 

Dextérité. 

Dcxtre. 

Dextremenr. 

Dextrochèrc 

Dey. 

Deyrançen. 

Dezize. 

Dgiaroun.. 

Dhafar. 

Dia. 

Diabètes. 

Diabétiques. 

Diable. 

Diablement. 

Diabloxie. 

DiablefTc 

Diablezot. 

Diablotin. 

Diablotique. 

Diaboliquement. 
Diabotanum. 
Diacarthame. 
Diacaudiquc. 
Diachiloo. 
Diaco. 
Diacodc 
Diacommatiqœ. 
Diaconat. 
Diaconedc. 
,Diaconie. 
Diaconiquc 
Diacopé. 
Diacoufliqjac 

Diacre. 

Diadème, 

Diagnodique. 

Diagonal ,  aie. 

Diagonalement*^ 

Diagramme. 

Diagrède. 

Dialcélc. 

Dialeélicieo. 

Dialeûique. 

Dialeûi5).uemettt. 

Dialèlc. 

Dialogue. 

Dialogué,  éc 

Dialoguer. 

Dialthée. 

Diamant. 

Diamanuirc 

DiamargaritOD» 

Diamafuffofc 

Diamétral,   aie 

Diamétridcmenc 

Oiainètrc. 


DiamorMu 
Diamper. 
Diane. 
Diano. 
DianthoQ» 
Diantre. 
Dianucum» 
Diapalmc 
Diapafmc. 
Diapafon. 
Diapedèfe. 
Diapente. 
Diaphane. 
Diaphanèité. 
Diaphies  ou  Diaficii 
Diaphoenix. 
Diaphonie 
Diaphorè(c 
Diaphorétiqnc 
Diaphragmatiqac 
Diaphragn^ 
Diapré,  éc 
Diaprun. 
Diaprure. 
DiaptoH:. 
Diarbeck. 
Diarrhée. 
Dianhondon. 
Diarchrofe. 
Diafchifma. 
Diafcordiunik 
Diafcbedc. 
Diasène. 
Diafics. 

Diafodique.  ^ 

Diafphendonènk 
Diaftafc 
Diadème. 
Diaftolc.:       " 
Diaftylc. 
Diafyrme. 
DiatefTaron. 
Diatonique. 
DiatoniquemeaU 
Diatragacaate. 
:  Diatribe. 
Diaulodromc 
Diavoli. 
Diizcuxis^ 
Dibaptiftes. 
Dibon. 
.  Dicé. 
Dicéarquc. 
Dicélies, 
Dichorée. 
Dichotomc 
Dichotoinic 
Dicorde. 
Dicrik. 
Dicrote. 
Diâame. 
Diâamo. 
Diélateur. 
Didhuurc. 


TABLE. 


33» 


inaire. 

1. 
me. 
nies* 
ie« 

u 


le* 

n. 

bme. 
te. 
rbroek. 

Ile. 
beck. 
faeim. 
lu 


i 

ic. 

u  Diefis* 

bofcD. 


tiue. 
niDg. 


ic. 

lard. 

icment. 

ant>  ance* 

atcur. 

acion. 

itoire. 

{.ée. 

:r. 

iacioa. 

nmeoc. 

ice. 

icié ,  éc. 

icicr. 

it. 

ic,  ente. 

iciel,  cilc. 


xncQC. 

:é. 

:ueux ,  eufe. 

ion. 

le. 

lé,  éc. 

er. 

licé. 


Diffraâiocu 

Diffus,  ufe* 

Diffufeineoc» 

Difiufîon. 

Digaftrique. 

Digéré  »ée. 

Digérer. 

Diges. 

Dige/le* 

Digefleur* 

Digcftif,   ive* 

Digedioli. 

Digcftoirc. 

Digitale. 

Digitation. 

Diglyphe. 

Digaan. 

Digne. 

Dignement, 

Dignitaire. 

Dignité. 

Digoin. 

Digon. 

Digredîon, 

Digue. 

Diguon. 

Dihélic. 

Diïambe. 

Dijon. 

Dijonnoîs* 

Diipolies. 

Dilacéracion. 

Dilacéré.  ée. 

Dilacércr. 

Dilapidation. 

Dilapidé  »  ée. 

Dilapider. 

Dilacabilicé. 

Dliatable. 

Di  laçant. 

Dilatateur. 

Dilatation. 

Dilatatoire. 

Dilaté  ,  ée. 

Dilater. 

Dilatoire. 

Dilayer. 

Dile. 

Diledlion. 

Dilemme. 

Dilige. 

Diligemment. 

Diligence. 

Diligent,  ente. 

Diligente,  ée. 

Diligcnter. 

Dillenbourg. 

Dil lingue  ou  Dillin- 

gcn. 
Dillot. 
Diltfîs. 
Dimachi^re. 
Dimanche. 
Dimcl. 
DimenfioQ. 


Dimefle* 
Diminué,  ée* 
Diminuer. 
Diminufer. 
Diminutif,  ire. 
Diminution. 
Dimiffoire. 
Dimiflbrial,  aie. 
Djmitc. 
Dimizana. 
Dimocrites. 
Dimona. 
Dimotuc. 
Dimpf. 
Dinan. 
DJDanderie. 
Dinandier. 
Dînant. 
Dinas. 
DinckeKpil. 
Djnde. 
Dmdon. 
Diudoneaa. 
Dindonnier. 
Dindymènc. 
Dîné,  éc, 
Dinée. 
DÎner. 
Dineur. 
Dingelfiog. 
Dit^gKrave. 
Dingle. 
Dingval. 
Dinocrate. 
DinHacken. 
Diobolos. 
Diocéfain ,  ine. 
Diocéfarée* 
Dioccl  • 

Diocléïdes  ou  Dio- 
des. 
Dioclélianopoils. 
Dioclétien. 
Dioclécienne. 
Diodore. 
Dio^ène. 
Diois. 

Diomcde. 

Dion. 

Dioné* 

Dionis.^ 

Dionyiia. 

Dionyfîaqaes. 

Dionylius. 

Diophante. 

Dioptre. 

Dioptrique. 

Diors. 

Diofcoride. 

Diofcures. 

Diofon. 

Diou. 

Diphrooguc. 

Diploé. 


Diploique. 

Diplôme» 

Dipfade« 

Diptère. 

Diptyque. 

Dircé. 

Dirchau,  ou  Dirf- 

chau. 
Dire. 

Direft ,  éte. 
Dircé^ement* 
Diredeur. 
Dire^oirc. 
Diredrice. 
Diribiteur. 
Dirigé ,  ée« 
Diriger. 

Dirimant,  ante. 
Difart. 
Difcale. 
Difcalé, 
Difcaler. 
Difcerné,  ée. 
Difcernement. 
Difccrner. 
Difciple. 
Difciplinable. 
Difcipline. 
Difcipliné  ,  ée. 
Difcipliner. 
Difcobole. 
Di  fc  oitipte. 
Difconnauanon. 
Difc  ont  inné     ée» 
Difcantinucr. 
Dirconvcnance* 
Difcanvcnir. 
Difcord. 

Dircordant,  ante. 
Difcorde. 
Difcorder. 
Difcourcur,  eufe, 
Difcourir. 
Difcours. 
Difcounois ,  oiCc* 
DifcourtoiGc. 
DifcTédit. 
DifcTct  I  CC&. 
Dïfcrétemcnt, 
DifcréLion. 
Difcrétoire. 
Difcrime. 
Difculpcr. 
Difcurfif ,  ive. 
Difcuffif,  ive. 
Difcuffion. 
Difcuté,  ée. 
Difcutcr. 
Difemis. 
Difert,  ertc. 
Difertemeac. 
DiCecte. 
Difetteux. 
Difcuz  «  eofe. 
Difgrâcie. 

Tt  ij* 


33^ 

Oifcracié,  £c^    •    >* 
Diftracicr/  . 

Dif^radcufcmtnt. 

Disjoint ,    ohitc. 
DKjootftif,  ivc, 
Dision^iqjft. 
Diflocaricvil  ' 
Difloqué',  ^c* 
Dirioqucr. 
Difma. 
Difparate- 
Pifparité. 
Difaaritjoni     * 
J  irpatoîtrc.  . 
DifDatu ,  ut. 
Difpeni^ictii ,  ciifc. 
Bifpcn  faire. 
Il|C»earateur ,  crice. 
Drlpcnfation. 

DiTpcnfé  ,  éc, 
Dfpcnfcr. 

DifpcrfioQ,  ri 

Difpontféc.       •  ' 
DifponiWc. 

Difcofcr. 

Difpoiïtif ,  ivc. 

DifpaEtioa. 

Di  rpropordô  tî* 

Dirpropartioîiflé  >  éc^ 

DitproporrîcKiiier,    • 

ni  h)  a  table 

Difputc. 

ni(pnté ,  iç. 

Difpurcr. 

Difputcur. 

Dil^uc. 

Difquifîtion. 

Diflay. 

Diifay5. 

Diilë. 

Dilfcdion. 

DifTcmblaWc^ 

Dincmbtancc. 

Diircnhov^. 

Dillcncans.' 

Diflënciof). 

DifTcnzaoa. 

Diiléquc .  ce. 

Didéqwcr. 

Difîéqucur. 

DifTcrtatcùr. 

DiiTc -cation. 

DifTcrté. 

Diricrtcr. 

Diflfîdcns. 

Diflimulatcur. 

Difllmulation» 

DiflmiulS ,  i^  . 


T    A  -BrrL  ?E 


Diffimulcr. 

DifTipaceur ,  trice* 

ni/Tîpatîbh. 

Diflîpé,  éc. 

Di/Tipcr, 

Diiîoîu  j  ùc. 

Diirolvant,  anic. 

Di/Tolable. 

Dillolumfcnt. 

DifTolution. 

Di/Tonancc. 

Difîonant',  ancc- 

DifToudrc. 

Dilfous ,    outc. 

Didaadé,  ce. 

Difîuadcr. 

Diirjafîoni 

Di/Tyllabc.  * 

Oiftancc. 

Diftant  ,  aarc- 

Diftcnrion. 

Diftichiafîs. 

DiftiIIatcur. 

Diflillation. 

DiftilJé ,  de. 

Diflillcr.  ■ 

Diftinâ-.,  in£lc, 

Diftin<f^cmcnc.  ' 

Diftin^if,  ireJ 

Dillindion. 

Diftingué  ^  éc. 

Diftingucr. 

Diftiquc. 

Diftor/îon. 

Diflradrion» 

Diftraire. 

Diftrait,  aice;^ 

Diftié; 

Diftribué  ;  <fc. 

Diftribucr. 

Diftriburcur,  tricc. 

Diftribtttif ,  ivc. 

Diftribucion^ 

Diftria. 

Dit. 

Dithmarfcn. 

Dirhyrambiquc. 

Dicon. 

Ditrigiyphc. 

Dittcrcl. 

Diu. 

Divagué. 

Divaguer. 

Divaics. 

Divan. 

Divan-Beghi. 

Divandurori. 

Divan 

Divc. 

Divergence. 

Divergent .  ente. 

Divers,  eife. 

Diverfemenr. 

Divcrfîfîé  ,  éc, 

Diveifiâcr. 


DÎTerfion. . 

Diverfité.'     " 

Diverti ,  îc. 

Divertir.* 

DiverrijUrt;  antc. 

Diverti  flcbacnr. 

Diveto.    * 

Divctte. 

Dividende. 

Divin,  ine. 

Divination. 

Divinertienr. 

Divinifs- ,   ccr 

Divinifcr. 

Divinité. 

Divis. 

Divifc. 

Divifé.éc, 

Divifcr. 

Divifcur.  ' 

Divifibilité; 

Divifîble. 

Divifîon. 

Divorce. 

Diurétique.* 

Diurnaire. 

Diutnal. 

Diurne. 

Divulgation.* 

Divulgue  ,  vc 

Divulguer.  * 

Dix. 

Dixième. 

Dixicmetncnr, 

Dixme. 

Dixipé ,  éc. 

Dixrner." 

Dixmont. 

Dixmude. 

Dizain. 

Dizaine. 

Dizcau. 

Dizcnicr. 

D-Ia-ré. 

Do. 

Doazir. 

Dobas. 

Dobcr, 

Doblac. 

Dobrcziu. 

Docctes. 

Docile. 

Docilement. 

Docilité. 

Doc  i  modique. 

Dockum. 

Dode. 

Do<5bcment.. 

Do'<5tcur. 

DoéVoral  »  aie. 

Dodtorat. 

DoéVorerie» 

Do(flrinaire. 

Dodlrinc. 

Document» 


DcJarf.'  .  •  -  •* 

Dodécagone»    :       ' 

Dodécahédrc. 

DodécatécporiSiç 

Dodiné,'écr 

Dodiner. 

Dodo. 

Dodonc. 

Dodonéen. 

Dodonide. 

Dodrans. 

Dodu  ,  ue. 

Docsbourg.    . 

Dogadoox^  Dogat# 

Doge. 

Dogmatique. 

Dog  matiqucmeot* 

Dogmat^fé. 

Dogmatifcr. 

Dogmatifcur. 

DogmatiRc. 

Dogme. 

Dogre  ou  Dôgtebalv 

Dogue. 

Doguin  »  Dogûinc 

Doigner. 

Do'.gt. 

Doigtée 

Doigter. 

Doigtierl 

Doire. 

Dol. 

Dolceaquak 

Dole. 

Doléancc. 

Dolé.éc. 

Dolcmmenr. 

Dolent,  ente* 

Dolcr. 

Dolichenicn* 

Doliman. 

Doiron. 

Dolnftcin,^ 

Doloir. 

Doloire.* 

Doloprs.' 

Dolofcr. 

Doltabat. 

Dolut. 

Do  m  où  Doo« 

Domaine. 

Domaines. 

Domanial  >  aie* 

Domac. 

Domaziizc. 

Dombes. 

Dôme. 

Domcrie. 

Domefche. 

DomcfHciré. 

Domefliquc. 

Domcfliquemeacw 

Domczopoli, 

Domfronc. 

Domicile* 


ilié  ,  ifc... 
:ilicr«. 

.MUS. 

icatioi^. 

laiu  ^  aac«* 

latcur. 

lacian. 

ic,  éCé 

icr. 

iguc. 

ucai.ncs. 

licains. 

iical^   aie. 

liquc. 

liquin» 

lis. 

.10. 

lotcriç. 

loticr. 

icn. 

dbfctlla, 
aire, 
icrre. 
table. 
té ,  éc. 
ter. 

te  venin, 
tcur^ 
Rcmi-la-Ptt- 


aire. 

cur  ,  tricc* 

if. 

ce. 

:ion. 
:ifte5* 
co.    . 
w^erc. 

bery, 
alk.     . 
on. 

lU. 

cr. 

es. 

i* 

o. 

Dn. 

jflné,  éc. 

anCy  ance. 

c.  . 

é.  éc. 

c  Marie. 

cr. 

ienr«  cafc. 

ifon. 


T    A    B    1    E 


lâa. 


Donzelle. 

Donzenac. 

Donzctc. 

Dvonzy. 

Dor  ou  Dora. 

Doiadc. 

Doradillc. 

Dorage. 

Dorât. 

Dorchcflcr. 

DorJognc. 

D  11  don. 

Dordrcchc. 

Dore. 

Doré  ,  ée. 

Dorce. 

Dorécc  lÉglifc. 

Dor-Émul. 

Dorénavant. 

Dorer. 

Doreur,  eufc. 

Doria. 

Doridc. 

Doricns. 

Dorique. 

Doris. 

Dorloté  ,  éc. 

Dorloter. 

Dormans. 

Dormant,  antc.  * 

Dormeur,  eufc. 

Dormi  Ihoufc. 

Dormir. 

Dormitif. 

Dorne. 

Dorncbourg. 

Dornecv. 

Dornbann^ 

Dorno. 

Dornock. 

Dornftat* 

Doroir. 

Doron. 

Doronic  ou  Doto- 

nicc. 
Dorque  au  Dorge. 
Dorlal,  aie, 
Dorfcc. 
Dorflen. 
Dorftcnfa. 
Dortmund. 
Dortoir. 
Dorure. 
Dorychnium. 
Doryphores. 
Dos. 

DosBoccas* 
Dofc. 

Dofîthéens. 
Dofnoycr. 
Dofolo. 
Dofïe. 
DolTeret. 
DolTîcr. 
DolTicre. 


Dot. 

Dotal  »  aie* 

Dotation. 

Doté ,  ée. 

Dotekom. 

Doter. 

Dotetclle. 

Dothaïm   ou    Do- 

thaïn. 
Dotis. 
Dote. 
Dou. 
Douade^ 

Douady  ou  Douadic^ 
Douaire. 
Douairier* 
Douairière. 
Douane. 
Douanier. 
Douarncncz. . 
Douay. 
Doublage. 
DoubJe. 
Doublé,  ée- 
Doubleau. 
Double- feuille. 
Dom>le*roarcheitr. 
Doublemcnr. 
Doublées 
Doublet. 
Doublette«      . 
Doubloir. 
Doublon. 
Doublure* 
Doue. 

Douce-amcrc^ 
Douceâtre. 
Doucellcs. 
Doucentcnt. 
Doucereux,  e«£c« 
poucec ,  ctte. 
Doucette. 
Douceur. 
Douche. 
Douché ,  ée« 
Doucher. 
Doucia- 
Douciiic. 
Doudevillc. 
Doué. 
Doué,  éc. 
Douegne. 
Douellc. 
Douer. 
Douerc. 
Dougé. 
Douglas»   ' 
Dounec. 
Doui  liage. 
Douillard. 
Douille. 
Douillet. 
Douillet ,  «ttt. 
Douillettement.  < 
Donlad. 


3?5 

Couleur. . 

Doulius. 

Douloir. 

Doulon. 

Douloureufcment. 

Douloureux,  cofc. 

Dounc  Kaii-Gaufai/o. 

Dourak. 

Dourbans^ 

Douibie. 

Dourdan. 

Dourgnc. 

Doutlach. 

Dourlens.     . 

Doaro. 

Dourou. 

Doutancc. 

Doute. 

Douté,  ée. 

Douter. 

Doutçufcmcnf. 

Douteux,  eufc. 

Douvain. 

Douve. 

Down. 

Douvres^ 

Doux. 

Doux  ,  oucc^ 

Douye. 

Douzain. 

Douzaine. 

Douze. 

Douzième. 

DouzicmemcnU 
Douzv» 

Doxologie. 

Doyen. 

Doyenne. 

Doyenné. 

Drabourg. 

Drac. 

Drachme. 

Draconite. 

Dracontiaue^ 

DracuncuJe. 

Dragan. 

Draganti. 

Dragée. 

Drageon. 

Drageonner« 

Dragomeftxtow 

Dragon. 

Dragune.     . 

Dragoné. 

Dragonneao. 

Drague. 

Dragué ,  ée. 

Draguer.   •  . 

Draguignan. 

Drahcim. 

Drain. 

Dramatique* 

Drame. 

Dranet. 

Diangiaoe» 


534 

DranjpicIIe. 

Dranfc. 

Drap. 

Drapade. 

Drapano. 

Drapant. 

Drape,  éc. 

Drapeau. 

Draper. 

Draperie. 

Drapier. 

Drapicrc. 

Drallique. 

Draufbn* 

Drayer. 

Drayoirc« 

Drayure. 

Drêche. 

Drccks-Odernbeim. 

Drcge. 

Drcger. 

Drenne. 

Drenie. 

Drepane. 

Drcfde. 

Drcflë,  éc. 

Drcflcr. 

DrefTcur. 

Dreflbir, 

Drevet, 

Dreux. 

Drcycl. 

Dreyling. 

Dric-Galdcn. 

Driefen. 

Drille. 

Drillcr. 

Drillicn 

Drillo. 

Drin. 

Drinawar. 

Driirc. 

Drogheda* 

Drogscin  au  Drogîc- 

zin. 
Drogman. 
Drogue. 
Drogué,  éc. 
Droguer. 
Droguecie. 
Drogaecicr. 
Droguicr. 
Drogttiflc. 
Droit ,  oite. 
Droit. 

Droiremcot. 
Droitier  ,  ièie. 
Droiture. 
Droiturier. 
Droitwich. 
Drôle. 
Drôlement. 
Drôlerie. 
Drôleflc. 


TABLE. 


Dromadaire. 

Duelliflc. 

Drome. 

Duenas. 

Dromo. 

Duerna. 

Dromore. 

Duefnic. 

DrODcro. 

DufFcl. 

Dronne. 

Dujardin. 

Dronte. 

Duire. 

Drontheim. 

Duifant. 

Dropaz. 
Droflart. 

Duisbourg. 

Duitc. 

DrofTc. 

Duitz. 

Droden. 

Dulcamara. 

Drodeur. 

Dulcification. 

Drot. 
Drouilles. 

Dulcifié,  ée. 
Dulcifîer. 

Drouillettes. 

DuJcigno. 

Drouz. 

Dulcinde. 

Dru.  ue. 
Drud. 

Dulciniftes. 

Dulech. 

Druerie. 

Duleck. 

Druida. 

Dulic. 

Druide. 

Dulmen. 

Drungaire. 

Dumbar. 

Drunge. 

Dumbarron.' 

Drufen. 

Dumblain. 

Drufes. 

Dumchonci. 

Drufiai. 

Dûment. 

Dnifibara* 
DrafTeinhcim. 

Dumfermling. 
Dun. 

Dmye. 

Duna. 

Dryade. 

Duualma* 

Dryas. 

Dunbar. 

Dryden. 

Dunbritton. 

Dryinus. 

DuDcaftrc. 

Dryopc. 

Dunckton. 

Dryopet. 

Dundalkc. 

Dryoptéridc 

Dundee. 

Drypif. 

Dune. 

Du. 

Duneaa. 

Du,  oc. 

Dualifme. 

Dunebonre. 
Dunemunde. 

Dualiftcs. 

Dunes. 

Duare. 

Dunette. 

Dub. 

Dubeltie» 

DubliD. 

Duboo. 

Dubois. 

Duc. 

Ducal ,  aie. 

Dunfieys. 

Dung. 

Dungamnon. 

Dungarres. 

Dungarvan. 

Dnnge  ou  Dungen. 

Ducale. 

Dungeanon. 

Ducat. 

Dunghal. 

Ducaton. 

Dunein. 
Dunkcl. 

Ducé. 

Ducénairc. 

Dunkerque. 

Duché. 

Dun-Ie-Roî. 

Duché  de  Vaucy. 

DunlacecafUe. 

Duchcfle. 

Dunegal. 
Dunois. 

Duclair. 

Duâile. 

Duns. 

Duôilité. 

Dunftabic. 

Ducy. 

Dunfter. 

Duderftadc 

Duo. 

DuegQC. 
Duel. 

Duodénal  ,  aie. 
Duodénum. 

Dupe. 

Dupé ,  éc; 

Duper. 

Duperie. 

Duplicata. 

Duplication. 

Duplicaturc. 

Duplicité. 

Duplique. 

Dupliquer. 

Dupondius. 

Duquela. 

Dur»  are. 

Dura. 

Durable. 

Duracinc* 

Durance. 

Durango. 

Durant. 

Duras. 

Duraton. 

Duravcl. 

Durazzo. 

Durbu. 

Durci,  ic» 

Durcir. 

Durdat. 

Duré. 

Durée. 

Durcil. 

Durement. 

Dare-mèrc 

Durcn. 

Durer. 

Duret,  ette. 

Durerai. 

Dureté. 

Durgont. 

Durbain. 

Duriblon. 

Durion. 

Durittfculc. 

Dury-Agra. 

DufchaL 

Dufien. 

Dudeldorp. 

Dutlingc. 

Dutroa. 

Duveland. 

Duvet. 

Duveteux. 

Dvina. 

Dvinitza. 

Dv^inska. 

Dttumyir. 

Duumvirat. 

Duytc. 

Dyck-Grave. 

Dyme. 

Dympn. 

Dynamene. 

Dynamique* 

Dynafle. 

Dynaflic. 

Dyonifius. 


T    A    B    I    E. 


chium, 
es. 

t. 

le. 

pfie. 

ée. 

icerie. 

ueriqac. 

chic. 

:ie. 


mam 


e. 

art. 

•• 

OemcDt. 
rr. 

i. 

ycr. 

é,  éc. 

esi 

oir. 

ure. 

oiûe* 

Rieor» 
c. 

i»  ic. 

hcr, 

hoir. 

ir.. 

ife. 

iflemcBt, 


;r. 

icIk 

\c. 

lUDfler» 

lorf. 

ein. 

[ces. 

letlw 

i ,  ic» 


f  blooiilânce ,  antc. 

Éblooiflemenc. 

ÉbonDcr. 

Éborgnë ,  éc. 

Eborgnet. 

Ébouilli ,  îc« 

Ebouillir. 

Éboulé,  ée. 

Éboulemcnc 

Ébouler. 

Éboulis. 

Ébouqucafe. 

Ébourgeonncmenc. 

Ëbourgeonner. 

ÊboorifFé,  ée. 

Çbouzioé ,  ée. 

Ëbouziner. 

Ébraifoir. 

Ébranché  ,  ée. 

Ébrancbemcnt* 
Ëbranchcr. 
Ébranlé  ,  ée. 
ÊbraDlemcot- 
Ébranlcr. 
Ébfin'é,  éc* 

bbrafé,  éc. 

Ebrafement. 

Ébrafer. 

Ébrbuharites. 

Ebre. 

Ébrcché ,  ée. 

Ébrécbcr. 

Êbrené,  ée« 
Ébrcner. 
Êbreuil. 
Ébrctaudé ,  '  ée. 
Ébrcraudcr. 
Ébrillade. 
Ébrodunciens. 
Ebroué ,  ée. 

ÊbroucmcnC" 

Ébrouer» 

Ébruité  ,  ée. 

Ébruiter- 

Çbuard. 

Ébullicioti. 

Éburic. 

Ëburovlcei. 

Écaché ,  ée. 

Écacher. 

Écafté,  ée. 

Écaffer. 

Écagne. 

Ecatllagc» 

Écaille. 

Ecaillé,  ée. 

Écailler. 

Écailler ,  ire. 

Écailleuz«  eufe. 

ÉcaïlloDS. 

Écalé. 

Ecalé,  éf. 

Écalcr* 


Écang. 

Écangué,  ée. 
Écanger. 
Écangcur. 
Écaqueur. 
Écarbouillé,  ée. 

carbouillcr, 

carifibir. 

icarlace. 

carlacine. 
rquillé ,  ée. 
Çcarquillemenc. 
Écart. 

Écarté  ,  ée. 
Écartelé»  ée. 
Écaneler. 
Ecarcelure. 
Écartemeos. 
Ecarter. 
Ëcartoir. 

ÉcatonphoDeviinc* 
Hcbatane, 
£cboliquc, 
EcchymofCi 
Éccirtûverbcnoi, 
Ecç|<?fiarque. 
Ecd^fiafte. 
£c  cl  éftafii  que. 

Eccléfiaftiqucmenc. 

Ecclifîa. 

Eccoprotiqoe. 

Eccorthatique. 

Eccrinologic. 

Ecdique. 

Ecdufîes. 

Écervelé  »  ée. 

Échafaud. 

Échafaudage. 

Échafaadé ,  ée» 

chafauder. 

chailly. 

chalas. 

Ichalafl'é,  ée. 
Jchalafler. 
Échalat. 
Çcbalier. 
Échalote. 
Échanipcao. 
Échampi,  ie. 
*Ëchampir. 
Échancré,  ée. 
Échaicrer. 
Kchancrurc; 
Échandole. 
Echange. 
Échangé,  ée» 
Echanger. 
Échaneide. 
Echanion. 
Écl^QfonBerîe.' 
Ëchantignole. 
{•chantiné  »  ée. 
Échaotiller. 
Bfîhanrillffik 


33Î 

ÉctianniilloQQé ,  éc. 

Échantillonacr, 

Échajîvroin 

Ichtppade. 

Echappatoire, 

Echappe,  éc. 

Echappée- 

Échappcmcnr. 

Echapper. 

Échard 

Écharde. 

Échardonné  ,  ée, 

F  chardon  lier, 

ÉchardouDoir, 

Écharncr. 

Çcharnoir. 

FchamurCp 

Écharpc, 

Echarpé,  éc, 

Bcharpcn 

Écbais  ,  arfc, 

Echarfcmcnt. 

Êchi^le. 

Echauboalé,  éc, 

hchauboulure, 

Çchaudé^  éc* 

rchauricji. 

Echauiioir, 

Fchaulîairon. 

hchaufîé  ,  ée. 

Echauftcroeat. 

EchaufFcr, 

Échaufîoir. 

Échau/îoutéc* 

Échauffure, 

É  c  ha  ti  guette. 

Échaurcr.  ^ 

Échaui. 

Échéance. 

Échcbdcnoiu 

Ëchcbru»c. 

Échec* 

Ëchéchîru* 

4cbec<;* 

Echédamié, 

Echée. 

Echcîage. 

Écheicttc, 

Échelicr* 

Echelle* 

Échcllcs- 

Echéîlcr. 

Échelon, 

Bchenal; 

Éc  hc  n  ï  chernba£> 

Échenillé. 

Échcnillçr. 

Échcnilloir, 

ÉchcBO. 

Echcrpiïler. 

ÉchcrpilleriCi. 

Éch^rc. 

Échede?;^ 

Échets. 

É«h«tYaittt 


Î3^ 

Échcvclé ,  éc- 

Échevin. 

lÊchevinage. 

Echidna. 

ÉchifFrc. 

ÉchicDoIe. 

Êchi  k- Agafi-Bachi. 

Échillon. 

Ëchim  BiiTu 

llchinadcs. 

Échine. 

Echiné  »  éc« 

f  chinée, 
chiner. 
Échinice. 
Echinope. 
Échinophora. 
Échiquecé ,  ée« 
Échiquier, 
Échium. 
Echmaloc^urqUC» 
Écho. 
Échoir* 

tchoicç. 
chôme. 
Échoraècçc* 
Échoppe. 
Échopper, 
Échoué,  et. 
Échouemeau 
Échouer. 
Echroïdes, 
Echceren. 
Échuce. 
Échymofe* 
Ecija. 
Écimé ,  écp 
Ëcimer. 
ÉclaboufTé ,  ée. 
ÉclaboufTer. 
Éclabouffure. 
IcIafFer. 
Eclair. 
Éclairci,  ie. 
Eclaircir. 
Éclairciflemenr, 
Eclaire. 
Éclairé  ,  éc« 
Éclairer. 

Éclairans. 

Écianchç. 

Éclat. 

Éclatant ,  antc, 

Éclaté  »,  4«s. 

Éclacer. 

Écleche. 

Écledique. 

Écltdifme. 

Éclegnie. 

Éclipfc. 


T 

Éclipfé ,  éc. 

Eclipfer.    . 

Ecliptiqu% 

Ecliflc. 

Échlié  ,  ce. 

Écliffer, 

Edoppé ,  ée, 

Eclorre. 

Éclufe. 

Écluféc. 

Ecobans. 

Écobuer. 

Ecofrai. 

Écoinfon. 

Écolâcre. 

Écolacrerie. 

École. 

Écolecé.  éc* 

Écoletcr. 

Écolier  j  icrc. 

Econ(hiire. 

Éconduit,  icc, 

Économat. 


Econome. 

Économie. 

Économique. 

Économiquemenc. 

Économiié  «  éo» 

ÉcoQomifer, 

Écoperchc. 

Écorce. 

Ëcorcé ,  éç. 

Écorcer. 

Écorche-cu. 

Écorché^  éc» 

Écorcher. 

Écorcherie» 

^corcheur. 

Écorchure. 

Écorcicr, 

Écore. 

Écorne, 

Écorner. 

Écorniâé  ,  éc* 

Écornifler. 

Écorniflerie. 

Écornifleur ,  eufè. 
Écornure. 
Écofle. 
ÉcofTé  ,  éc, 
ÉcoflTcr. 

ÉcofTcur  ,  e«fe. 
Écoflois,  oifc 
Écoc. 
Écorard. 
Écoté ,  éc. 
Ecots. 
Écouane. 
.  Éçouaiié»  éc»        < 


A  B  t  ï:. 

Écouancr. 

Écouancctc* 

Écouché. 

Ecouets. 

Écoufle. 

gcoulé,  éc. 

Écoulement. 

Écouler. 

Écouigeon. 

Écourté,  ée. 

Écourtcr. 

Écoutant  »  aotc. 

Écoute. 

Écouté»  éc» 

Écouter. 

Écouteur. 

Écoutille. 

Écouriilon» 

Écouvcttc. 

Écouvillon. 

Écouvillonné»  éc. 

ficouvillonner. 

Écouy. 

Ecphraâiquc. 

Ecpicfrac. 

Écran. 

Écrafé,  éc, 

fiera  fer. 

j^crémé,  éc» 

Écrémer. 

Ecrèmoir. 

Écrénage, 

Écréné ,  éc. 

Ècréner. 

Écrénoir. 

Écrété  ,  éc. 

Écrcrer. 

Écrcviflc. 


Écrillc. 

Ecrm. 

E  c  ri  rc. 

Écrit, 

Ecritcati. 

ÉcriToirc. 

Éc  ri  turc. 

Écrivain^ 

f^crou, 

Écrouc. 

Ëcioué  ,  éc. 

Écraudlcs. 

Ècioutv, 

Écroui  ,  ie. 

Ecrouir. 

Écrouiilcmenr* 

Ecroulé  ,  ée. 

Écrouieraenc 

Écrouler. 

Écroûté  ,  éct 

^cro^tcCv 


CuCi» 


Écru  ,  ne. 

Ecfarcomc* 

Eahcfe. 

Eélropïon. 

Edyljtiquc, 

Edlypc. 

Ecu. 

Ëcubier. 

Écucil. 

Ëcuellc. 

Éwuclléoi 

Écuiagc. 

Écuiiié,ée. 

Écuiller. 

Feulé  ,  ée. 

Éculcr. 

Éculon. 

Écume. 

Écume  ,  ée. 

Kcumcr. 

Écumcur. 

Écumeux 

Écumorc. 

Écuré ,  éc, 

É  curer. 

Écurctte. 

Écureuil. 

Écurcufe. 

Écurey. 

Écurie. 

É  eu  lion. 

Écuironné ,  étf* 

Écullonncr. 

Êcu/Tonnoir, 

Écuyer, 

Édam. 

Edda. 

Édclay. 

Édclinck. 

Édcma. 

Édcn. 

Édcnté  ,  écf 

Édcnter. 

Édct. 

É^cfTc. 

Édcrans. 

Édéranie. 

Edhémites. 

ÊdiHant ,  aatCt 

Édificateur. 

Édification. 

Édifice. 

Édifié,  éc, 

É-^^ifîcr. 

Édiltr. 

gdilité. 

Edimbourg. 

Édit. 

Éditeur. 

j^ditioa. 


TOAtf 


337 


st^àiëQ^é^léé. 


JUM. 


> 


TOME    NEUVIÈME. 


:io. 


cion. 

r. 


e. 

ler. 
ivc. 

Tient, 
ée. 

,éc. 


ence* 

enr. 
ente. 


\c. 


.  éc. 
t. 

"'ée. 

Tom< 


XXX, 


Effleurer. 
Efflcuri ,  ie. 
Elflcurir. 
EfRcurures. 
Efflorcfccnce. 
Efflotc  ,  ée. 
Efflotcr. 
Effluves. 
Effondré ,  éc. 

Effondrement. 

Efl-bndrcr. 

EH^ondiillcs. 

Efforcer. 

Effort. 

Eff'oucil. 

EiFra^ion. 

Efl^raic. 

Effrayant,  antc. 

Effrayé,  éc. 

Effrayer. 

Effréné  ,  éc* 

Effréncr. 

Effréour. 

Effrcfîcr. 

Effrité ,  éc. 

Effriter. 

Effroi. 

Effronté,  éc. 

Effronteincnt. 

Effronterie. 

Eff  rouer. 

Effroyable. 

Effroyablement. 

Effumé,  éc. 

Effumcr. 

Effufîon. 

Éfourceau. 

Ëga. 

Égagropilc. 

Égal ,  aie. 

Égalé  ,  ée. 

Egalement* 

Égaler. 

Égaleurs. 

Égalifation. 

Êgalifé ,  éc. 

Égalifcr. 

Égalité. 

Égalurcs, 

Égandilcr. 

Égard. 

Égardcr. 

Égardifc. 

Égaré,  éc. 

Fgarcmcnti 

Égarçi, 


Égaroté,  éc. 

Égaument. 

Égayé ,  ée. 

Egayer. 

Kgec. 

Fgeric. 

Egide. 

Égilops. 

Égine. 

Êgipan. 

Égirc. 

Egiffhe. 

Églandé,  éc. 
^glander. 
Églantier. 
Églantinc. 

Églis. 

Eglife. 

Ëglife  d'ArgCQtcuil. 

Églifes. 

Églish. 

Eglifov. 

Eglogac. 

Eglon. 

Égly. 

Égmonc. 

Égnatia. 

Égogé ,  éc. 

Égoïfcr. 
Égoïfmc. 
Égoïftc. 
Égopliorc. 

Égorgé,   éc. 

Egorger. 

Égornié .  ée. 

Égofillcr. 

Égofpotamos. 

Égougeoir. 

Égout. 

Égoutté  ,  éc. 

Egoutter. 

Egouttoir. 

¥'\ 
Fgratigner. 

Êgrappé ,  ée. 

Égrapper. 

Egratigné,  éc. 

Égratigner. 

Égratignoir. 

Egrarignure. 

ÉjgraYuloiioéj  éc« 


Égravillonncr. 

Égrcfin. 

Égrcmont. 

Égrené ,  éc. 

Égrener. 

Fg' il  lard  ,  ardc: 

Fgrifé.    ée. 

Égrifcr. 

fcgriioir. 

Égrugé  ,  éc. 

Égrugeoir. 

Égrugcr. 

ÉguciUé. 

Égle-le-CinguiL 

Eguclé ,  éc. 

Égucler. 

Éguillcter. 

Éguillettc 

Éguiskeiin« 

Egypte. 

Egyptiac. 

Égyptiens. 

Égyptus. 

Eh! 

Ehanché. 

Éherber. 

Éhem. 

-hingcn» 

Éhonté ,  ée« 

Éhoupé  ,  éc. 

Éhoupct. 

ÉKrembcrg. 

Ejaculateur. 

ÉjacuUtion. 

Éjaculatoircs. 

Éjarobé ,  éc« 

Éjambcf 

$icetes. 

Eichfbld. 

Eiffel. 

Éiguez. 

Éimbeck» 

Éimoutïcrs.. 

Éinffdlen. 

Éjouir. 

El  rêne. 

Eifcnach. 

Eifccéries* 

Einehen* 

Eitdevet. 

Ékélenford. 

Ekenées. 

Ékéfîo. 

Élaboration. 

Elabouré ,  éc» 

Élabourer, 

Vv 


338 

Élagabalc. 

Ebgué,  éc. 

Elaguer. 

Élam. 

Élamitcs. 

£lan. 

Elancé,  ic. 

£lanccment. 

flans. 

Élaphcbolie). 

Çlaphébolion. 

Élargi,  ie. 

Élargir. 

Él.irgifTcmcnr, 

Élargiilurc. 

Élafticicc. 

Éladique. 

Éiatche. 

Élacée. 

ÉIacerifles« 

Élaterium. 

Élacine. 

Élavé,  ée. 

Elbe. 

Elbeuf. 

Elbing. 

Elbourg. 

Elcatif. 

EIccfaïcas. 

Elche. 

Elchingen. 

Eldc. 

Elc. 

£léale. 

Eléatiques. 

Éléacilme. 

•Élcdlcur. 

ÉlcAif ,  ivc, 

Éleâ:ion. 

Électoral , 

Éicdorat, 

Elcdrc. 

ÉlcdVricc. 

Élcdricicé. 

Élearides. 

Élcftriquc. 

Élcftrifabic. 

ÉlcdVrifacion. 

Élcdriré,  éc. 

Elcarifer. 

Élcé^romctrc. 

ilcéhiaire. 

Éléc. 

Élécn. 

Élégamment. 

Elégance. 

FJéganc,  ance. 

Elégi,  ic. 

tlcgic. 

tlcgir. 

Éléiéen. 

Çléicides. 

Élémcnr. 

Élémentaire. 

Éiemi. 


TABLE. 


aie. 


Élénophories. 

Éléomcli. 

Éléone. 

Eléofaccharum. 

filéph. 

Éléphant. 

Éléphanciafîs. 

^léphantin ,  ine. 

Éléphas. 

Élévation. 

Elevaroire. 

Élève. 

Élevé,  ée. 

ÉlcTcr. 

Çlcufine. 

Éleufinies. 

Éleuthcre. 

Eleuthères. 

F  leur  hé  ries. 

Éleurhéropolis. 

Elcutho. 

h  levure. 

Elagues. 

ElfcTd. 

ElfTbourg. 

Elgemuha. 

Elgiemalia. 

Elgin. 

Eleuimha. 

Elhamma. 

Kliélroïdcs. 

Élide. 

Élidé.  ée. 

Hlider. 

Élie. 

Eligibilité. 

Éligiblc. 

Élim. 

Élimé ,    éc. 

Êlimer. 

Hliminé  ^ 

Éliminer. 

Élinguc. 

Hlingucr. 

Élire. 

Élifanctb. 

Élifcc. 

Éiilîon. 

Hlillo. 

Élite. 

Élite . 

Élitcr. 

Élixation. 

tlixir. 

Elie. 

Ellcbogen. 

Ellébore. 

Elléborine. 

Ellcholm. 

Ellcrcna. 

Eliipfc. 

Ellipfojde. 

Ellipticité. 

Elliptique, 


ée. 


ée. 


Ellotide. 

Ellotics. 

Elmachani. 

Elmadine. 

Elmanalek* 

Elme. 

Elmohafcar. 

Elmulki. 

Elnbogen. 

Elne. 

Élocution. 

Éloge. 

Éloignemenr. 

Éloigné  ,  éc. 

Éloigner. 

Eloifc. 

Élonc. 

Élongation. 

filongé ,  ée. 

É  longer. 

É;loquemmeni. 

Éloquence. 

Éloquent  ,  ente. 

t^Iorina. 

Elphin. 

Elpia. 

Elftcr. 

Elthecc. 

EIrhecon. 

Eltholad. 

Ehib. 

Eltman. 

Elton. 

Eltor. 

Elt2e. 

Elu,  ue. 

Élvas. 

Élucubration. 

Éludé ,  éc. 

Éluder. 

Elverfcld. 

Elvire. 

Elul. 

Élufa. 

Élufatcs. 

Élucria^ion. 

Élwangen. 

tlynia'idc. 

Élymie. 

Élyfée. 

EIzevirs. 

Émacurics. 

Émage. 

Émagiagen. 

Émaier. 

Émail. 

Émaillc,  ée. 

Émaillcr. 

Émailleur. 

Émaillure. 

Émanation. 

Émanche. 

Emanché  j  ée. 

Émancipation* 


Émancipé  9  éc« 
'Smanciper. 
Émané  «  éc. 
Émaner. 

Énianucl- 

Émargé,  éeJ 

Émargement* 

Émarger» 

É^/nafculation. 

tmaGculcr, 

Emath. 

Embabouiné,  éc. 

Embabouincr. 

Emballage. 

Emballé,  éc 

Emballer. 

Emballeur. 

Embanqué. 

Embanquer» 

Embar. 

Embarbc. 

Embarber. 

Embarcadère* 

Embarder. 

Embargo. 

Embartllé ,  &• 

Embarquement. 

Embarquer. 

Embarras. 

Embarraflânt ,  antfc 

Embarraiîé ,  ée«  . 

Embarrafleri 

Embarré  ,  éc. 

Em  barrer. 

Embarrure. 

Embafe  d'enclofflc 

Embafemenc 

Embafmcr. 

Embatage. 

Embaté,  éc. 

Embarcr. 

Embaconné ,  éc* 

Embatoir. 

E  m  batte. 

Embattes. 

Embatu,  uc. 

Embauchage. 

Embauché,  éc. 

Embaucher. 

Embaumé,  éc. 

Embaumer. 

Embdcn. 

Embéguiné ,  éc. 

Embécuiner. 

Embcrie. 

Embelli ,  ic. 

Embellir. 

Embelliflcmenr. 

Embcnater. 

Embcriza. 

Emberlucoquer. 

Embefogné  ,  éo 

Embiflage. 


TABLE. 


Î35 


f,  ée. 

EmbruncKer. 

Emmtnequitté. 

u. 

Embranois. 

Emmaneûuincr. 
Emmentelé. 

ure. 

Embryoeraphic. 
Embryologie. 

Emmanuel. 

latiqae. 

Embryon. 

Emmariné. 

le. 

Embryotomie. 

Emmariner. 

Embryulkic. 

Emmaiis. 

Erabs. 

Emme. 

lier. 

Embu ,  uc. 

Emmêlé. 

Qure. 

Embûche. 

Emmclcy, 

j. 

Embufflcr. 

Emmelic. 

1,  ée. 

r. 

Embufcadc. 
Embufqué,  ée. 

Emménage. 

Emmcnagcincnt 

:ur,  cufe, 
:,  ée. 
méat, 
r. 

Embufqucr. 
Ême. 
Émcndc. 
Émender. 

Emménager. 
Emmt^aaccïguc* 
E  mm  analogie* 

re. 

me. 

tnique. 

oint. 

iré ,  ce. 

irer. 

rc. 

lié.  ée.  " 

Ëmeraude. 

Émergent  >  ente. 

Émcrillon. 

Émcrillonné,  ée. 

Émcritat. 

firaérite. 

Émcrlîon. 

Emerveillé ,  ée. 

Émerveiller. 

Émcrus. 

Émcfc. 

Emmené. 

Emmener. 

Emmcnoté. 

Emraenoter. 

Emmerick. 

Emmiellé. 

Emmieller. 

Ëmmiellore. 

Emmitouflé. 

Emmitoufler. 

ler. 

loir 

Emmortaife. 

liure. 
é.  ée. 

Émétique. 

Émettre. 

Émcu. 

Emmortaifer. 

Emmurer. 

Emmufeler. 

ler. 

Émeut. 

Emmy. 

)é .  ée. 

Émeute. 

Emoi. 

KT, 

Émeutir. 

Emollienc. 

6     ée. 

Émié .  ée. 

Emolumenc. 

cr. 

Émier. 

Émolumenté. 

ure. 
;é ,  ée. 

Émictié  ,  ée. 
Émicttcr, 

Émolumenter. 
Émonâoire. 

cr. 

Emile. 

Émondé. 

Ȏe. 

Éminis. 

Çmonder. 

Émimmutpagi. 

Émonds. 

hemcnc. 

Ëminée. 

Émotion. 

é,  é^. 

Cf. 

Éminer. 

Émotté. 

Éminemment. 

Ëmocter. 

,  ée. 

Éminence. 

Émouché. 

nent* 

Émincnt. 

Émoucher. 

ÊmincntifTimc. 

Émouchct. 
TEnjouchctte. 

(ie. 

Émir. 

,  ée. 

Émiralem. 

Émouckoir. 

ment. 

Émirbazar. 

Hmoudre. 

r. 

ÉmirfTadge. 

Émoui. 

ar. 

ÉmiiTaire. 

Émouleur. 

re. 

ÉmilTion. 

Émoulu. 

,  ée. 

,Émiflble, 

ÉmoulTé. 

Êmite. 

Émouflcr. 

ment. 

Émithée. 

Çmouftillé. 

ncr. 

Eiumagaiiné. 

Çmoalliller. 

ion. 

Emmagàfiûcr* 

Émouvoir. 

i,éc. 

li  m  maigrir, 
Eni  mail  lutté. 

Empaillé. 

cr. 

Empailler. 

lé.ée. 

Emma  iUoi  ter 

Empallé. 

Icment. 

Emmanché. 

Empallemcnt. 

Jer. 

Emmanchement. 

Empallcr. 

i>  éc. 

Emmancher. 

Empan. 

Exnmanchcqr* 

Ëmpanacbu 

Empanacher. 

Empanage* 

Empanne. 

Empanner. 

Empanon. 

Empaqueté. 

Empaqueter* 

Emparagé. 

Emparer. 

Emparlier. 

Empafme. 

Empâté. 

Empâtement. 

Empàccmenc« 

Emparer. 

Empâter. 

Empatroner« 

Empature. 

Empaumé. 

Empaumer* 

Empaumure. 

Empêché. 

Empêcher. 

Empéchemeoc»' 

Empêches. 

Empeigne» 

Empelore. 

Empeloté. 

Empenné. 

Empenellc. 

Empenner. 

Empereur. 

Emperier. 

Empefàgc 

Empefé. 

Empefcur* 

Empefté. 

Empefler* 

Empêtre. 

Empêtrer* 

Empetrum. 

Emphafe. 

Emphatique. 

Emphatiquement^ 

Emphoaâique. 

Emphysème. 

Emphytéofe. 

Emphytéotc. 

Emphytéotique^' 

Emphyteutairc. 

Empierier. 

Empiétant. 

Empiète» 

Empiéter. 

Empifré. 

Empifrer. 

Empile. 

Empiler. 

EmpirancCf' 

Empire. 

Empilé. 

Empirer. 

Empirique/ 

EmpirifmCf 

Vrij 


340 

Emplacé. 

Emplacement. 

£mplacer. 

Emplnçure. 

Emphge. 

Emplaidcr. 

Emplaigncr» 

Emplafliquc. 

Emplâtre. 

Emplette. 

Empli. 

Emplir. 

Emplocies. 

Emploi. 

Employé. 

Employer. 

Emplumé.  ■ 

Emplumcr. 

Empinrc. 

Empoché. 

Empocher^ 

Empoigné. 

Empoigner. 

Erapointcr. 

Empois. 

Empoifonné. 

Empoifonnemenc. 

Empoi  Tonner. 

Empoifonneur* 

EmpoifTer. 

Empoli. 

Emporétiqae* 

Emporté. 

EmportemeiK. 

Emporrcpiccc. 

Emporter. 

Empoté. 

Empoter. 

Empouilles. 

Empouletie. 

Empourpré. 

Empourprer. 

Empreindre. 

Emprcndre. 

Emprès. 

EmprefTé. 

Empreflcmexit. 

EmprefTer. 

Emprcuf. 

Empreufc. 

Emprimcrie, 

£mprin(e. 

Emprint. 

Emprinte. 

Emprifonné. 

Emprifonncment. 

Emprifonncr. 

Emproftohooos. 

Emprunt. 

Emprunté. 

Emprun:cr. 

Emprunteur, 

Empcion. 


TABLE. 


Empuanti. 

Empuantir. 

Empuantiffement. 

Empufe. 

Empyeme. 

Empyrée. 

Empyreumatiquc. 

Empyreumé. 

E-ns. 

Ému. 

Émuchiez. 

Émulateur* 

Émulation. 

Émule. 

Émulgent. 

Émultion. 

Émultionné. 

Émuitionner. 

En. 

Énacins. 

Énaim. 

Énailiage. 

Énamcrer. 

Énamouré* 

Énarbrer. 

Énaibrcment. 

Enarrhcr. 

Ënarthrofe. 

Énayer. 

Enbuver. 

Encabannement. 

Encadre. 

Encadrement. 

Encadrer. 

Encagé. 

Encager. 

Encaiflé. 

Encaiflement. 

EucaifTer. 

Encan. 

Encanailler. 

Encanthis. 

Encantrc. 

Encastrer. 

Encapé. 

Encapuchonné. 

Encapuchonner. 

Encaqué. 

Encaquer. 

Enca/iure. 

Encaftelé. 

Encaftelcr. 

EncaAcIure* 

Encadillago. 

Encaftré. 

Encaflrement. 

Encaftrcr. 

Encavé. 

Encavement. 

Encavcr. 

Encaveur. 

Encauffe. 

Encaultique* 


Enceindre» 

Enceint. 

Enceinte* 

Encelade* 

Encenies. 

Encens. 

Encenfe. 

Encenfcmcnr.' 

Encenfer. 

Enccnfeur. 

Encenfoir. 

Enceplale. 

Encerner. 

Enchaîné. 

Enchaînement. 

Enchaîner. 

Enchaînure. 

Enchair. 

Enchanbader. 

Enchanté. 

Enchantelé, 

Enchanreler. 

Enchantement. 

Enchanter. 

Enchanteur. 

Enchapé. 

Enchaper. 

Enchaperonné. 
Enchiperonner. 
Enchâffé. 
Enchâifcr. 
Enchâ/Ture. 
Enchauflé. 
Enchau/Ter. 
Encheoir. 
Encheper. 
Enchère. 
Enchéri. 
Enchérir. 
EnclicrUrcmenr. 
Encht^fifTcur* 
Encherfer. 
Enchevalemcnt. 
Enehcvauchurc- 
EnchévL'tré. 
Enchevêtrer 
4  Enchevêtrure. 
Enchifrené. 
Enchifrenement. 
Enchifrener. 
Enchuyie. 
Enchyraofc. 
Encire. 
Encirer. 
Encis. 
Enclave. 
Enclavé. 
Enclavement. 
Enclaver. 
Enclin. 
Encliquetagc* 
Enclitique. 
Enclorre. 
Enclos. 


EncloQ& 

Encloucr* 

Enclouare* 

Enclume. 

Enclumeau. 

Enclumettc 

Encoche. 

Encocher. 

Encocoquematan. 

Encoeuvrir. 

Encoiff-rcr. 

Encoignure. 

Encollé. 

Encoller* 

Encolure. 

Encombomatc. 

Encombre. 

Encombré. 

Encombrement. 

Encombrer. 

EncomiaCle. 

Encontre. 

Encontrer. 

Enconvenancec. 

Encoqué. 

Encoquer. 

Encoqûre. 

Encore. 

Encorbellement; 

Encordeler* 

Encornai!. 

Encoubert* 

Encoulper. 

Encouragé. 

Encourageraenf*. 

Encourager* 

Encourir. 

Encouniher.. 

Encouru. 

Encouture. 

Encrainé. 

Encraflé. 

EncraiTcf. 

Encratites. 

Encre. 

Encrier. 

Encroué. 

EncuirafTé. 

Encuirafler. 

Encuvé* 

Encuvcr. 

Encyclopédie» 

Encyclopédiqac- 

Eticyclopédiite* 

Endcmené. 

Endementicres» 

Endémique. 

Endemé. 

Endenturc 

Endérab. 

Endetté. 

Endetter. 

Endévé. 

Endêvcr» 


i. 

Qché. 
Dcher. 


Icr. 

riné. 

riaer. 

mer. 

magcr. 

leur. 

li. 

lir. 

liflcment. 


.'ment. 
:r. 

:ur, 

:hc. 

liné, 

^incr. 

:r. 

bendrach. 

t. 

c. 

IDC. 

;i. 

cir. 

ûfTemenc. 
i^ 

:r. 

laties. 

lyon. 


cmc. 

u 

ic. 

ique. 

iqacmcnt. 

oméoe. 

ation. 

é. 

cr. 

é. 

eaa. 

ement. 

cr. 

ce. 

çon. 

it. 

té. 

teaa. 

tcment. 

ter. 

dllage. 

diu 

nue. 

iner. 


T    A    B    L    E. 


Enfermé. 

Enfermer. 

Enfcrmcté. 

Enferrer. 

Enfîcelé. 

Enficeler. 

Enfîcrir. 

Enfilade. 

Enfilé. 

Enfiler. 

Enfilcur. 

Enfin. 

Enflammé. 

Enflammer. 

Enflechures. 

Enflé. 

Enfler. 

Enfleume. 

Enflure. 

Enfonçagc. 

Enfoncé. 

Enfoncement. 

Enfoncer. 

Enfonccur. 

Enfonçure. 

Enfondrer. 

En  forci. 

Enforcir. 

Enforcfte. 

En  formé. 

Enformer. 

Enfoui. 

Enfouir. 

Enfourché. 

Enfourchemcnt. 

Enfourcher. 

Enfourchure. 

Enfourné. 

Enfourner. 

Enfreindre. 

Enfroqué. 

Enfroqucr. 

Enfuir. 

Enfuma. 

Enfumer. 

Engaddi. 

Engadiac. 

Engage. 

Engagé. 

Engageant. 

Engagement. 

Engager. 

Engagide. 

Engagne. 

Engaine» 

Engaincr. 

Engallage. 

Engalle. 

Engaller. 

Engalim. 

Enganna* 

Enganner. 

Engaunim. 

Engarder. 


Engaftrimythe. 

Engeance. 

Engeiner. 

Engelholm. 

Engelure. 

Engen. 

Engendré. 

Engendrer. 

Enger. 

Engcrbé. 

Engerber. 

Engern» 

Engia. 

Engignemcnt. 

Engignoar. 

Engin. 

Engifoma. 

Englanté. 

Englefqucvillc. 

Englinceler. 

Englobé. 

Englober. 

Englouti. 

Engloutir. 

Englué. 

Engluer. 

Engonafis. 

Engoncé. 

Engoncer* 

Engorgé. 

Engorgement. 

Engorser. 

Engoue. 

Engouemeot. 

Engouer. 

Engouffré. 

Engouffrer. 

Engoulé. 

Engonler. 

Engoardi. 

Engourdir. 

Engraine. 

Engrais* 

Engraiflé. 

EngraifTer. 

Engrangé. 

Engranger. 

Engrave. 

Engraver. 

Engrélé. 

Engrélvre. 

Engrenage. 

Engrené. 

Engrener. 

Engrenure. 

Engri. 

Engriagement. 

Engriété. 

Engrofle. 

EngrofFer* 

Engrouter. 

Engnimelé. 

Engrameler. 

Enguamba. 

Enguelegui^gliiL 


341 

Enguiché. 

Enguîchure. 

Enguri. 

Engyronner. 

Engy-cope. 

Enhada. 

Enhardi. 

Enhardir. 

Enharmonique» 

Enharnaché. 

En  harnacher. 

Enhafor. 

Enhaze. 

Enherber. 

Enhydros. 

Enjablé. 

Enjablcr. 

Enjalé. 

Enjaler. 

Enjambé. 

Enjambée. 

Enjambement. 

Enjamber. 

Enjavelé. 

Enjaveler. 

Enjeu. 

Énigmariqae. 

Énigmariqucment. 

Enigme. 

Enjoindre. 

Enjoint. 

En'olivé. 

Enjolivement. 

Enjoliver. 

Enjoliveur. 

Enjolivure. 

Enjôlé. 

Enioler. 

Enjôleur. 

Enjoué. 

Enjouement. 

Eniskilling. 

Enivré. 

Enivrement. 

Enivrer. 

Enkafatrahe. 

Enki. 

Enkidîon. 

Enkifté. 

Enkoping. 

Enlaidi. 

Enlaidir. 

Enlangagé. 

Enlangouté. 

En  larme. 

Enlarmer. 

Enlayer. 

Enlevé. 

Enlèvement. 

Enlever. 

Enlevttre. 

Ealié. 

Entier. 

Enligné. 


34» 

Enligner. 

Eoloycr. 

Enluminé. 

Enluminer. 

Enlumineur* 

Enluminure. 

Enna. 

Enoc. 

Enneadccatéride. 

Ennéagone. 

Ennement. 

Ennemi. 

Enncquctcnque. 

Ennobli. 

Ennoblir. 

Ennoie. 

Ennordrc. 

Ennortcment. 

Ennofler. 

Ennubli. 

Ennui. 

Ennuiel. 

Ennuyant. 

Ennuyé. 

Ennuyer, 

Ennuyeufement. 

Ennuyeux, 

Éno. 

Ènochie. 

Énoncé. 

Énoncer. 

Énonciatif. 

Énonciation* 

Énopce. 

fnopcromantie. 
norchis. 
Enorgueilli. 
Enorgueillir. 
Énorme, 
énormément, 
j;normité. 
Enpefer. 
Enpointé, 
£npointer. 
Enquérant. 
Enquérir. 
Enquerrc. 
Enquête. 
Enquêté. 
Enquêter. 
Enquêteur. 

Enquis.  ^ 

Enraciné. 

Enraciner. 

Enragé. 

Enrageant. 

Enrager. 

Enrayé. 

Enrayer. 

Enrayure. 

Enrégimenté. 

Enrégimenter. 


TABLE. 


Enregiftrement. 

Enfoufroir, 

Enregiflrer. 

EnFouple. 

Enrèné. 

Enfoyé. 

Enrener. 

Enfoyer. 

Enrhumé. 

Enfiiice. 

Enrhumer. 

Enfuivant. 

Enricheroont* 

Enfuivre. 

Enrichi. 

Enfuple. 
Entablé. 

Enrichir. 

EnrichifTemenc. 

Enublemcnt. 

Enrôlé. 

Entabler. 

Enrôlement. 

Entaché. 

Enrôler. 

Entacher. 

Enroué. 

Entaille. 

Enroutment. 

Entaillé. 

Enrouer. 

Entailler. 

Enrouillé. 

Entai!  loir. 

Enrouiller. 

Entaillure. 

Enroulement. 

Enulinguer. 

Enrouai. 

Entamé. 

Enroycr. 

Entamer. 

Enrue. 

Entamurc. 

Ens. 
Enfabatés. 

En  tant  que. 
EntalFé. 

Enfablé. 

Entadement. 

Enfabler. 

EntafTer. 

Enfaca. 

Ente. 

Enfaché. 

Enté. 

Enfacher. 

Entelechie. 

Enfade. 

Entella. 

Enfaifîné. 

Enfaifînemcnt. 

Enfaifîner. 

Enfanglanré. 

Enfanglanter. 

Enfeigne. 

Enfeigné. 

Enfeignemenu 

Enfeigner. 

Enfellé. 

Enfemble. 

Enfemblement. 

Enfemencé. 

Enfemencer. 

Enfemcnt. 

Enferre. 

Enferrer. 

Enfeveli. 

Enfcvelir. 

Enfevclifrcmcnt. 

En(èui!lement. 

En(î,  Enfinc. 

Enfimage. 

Enfimé. 

En(îmer. 

Enfir. 

Enfislicim. 

Enskirchen. 

Enfoignante. 

Enforcclé. 

Enforccler. 

Enfouaille. 

Enfoufré. 

Enfpufrer, 


Entendement. 

Entendeur. 

Entendis. 

Entendre» 

Entendu. 

Entente. 

Entention. 

Entrer. 

Enterin. 

Entériné. 

Entérinement. 

Entériner. 

Enteroccic. 

Enceroépiplocéle. 

Enteroépiplom- 

phale. 
Enterohidromphale. 

Entcrologic. 

£n[cromphalc« 

Entcrocorole. 

Entcrrage. 

Enterré. 

Enterrement. 

Enterrer. 

Entêté. 

Entêtement. 

Entêter. 

Enihlafc. 

Enthoufiafme. 

ÎLmïionfiaCmL 

Entljoufiafincr. 

Knthoufîaftc- 

Ënil^rûiùiliiiltei 


Enthymime^ 

Entiché.  . 

Enticher. 

Entiengie. 

Entier. 

Entiercc. 

Entiercemenu 

Entiercer. 

Entièrement* 

Entité. 

Entoilage. 

Entoilé. 

Entoiler. 

Entoir. 

Entoifé. 

Eutoifer. 

Entonné. 

Entonner. 

Entonnerie. 

Entonnoir. 

Entor. 

Entordrc. 

Entorner. 

Entorfe. 

Entortillé. 

Entortillemenc. 

Entortiller. 

EntoHr. 

Entouré. 

Entourer. 

Entourner. 

Entournure. 

Entraxe. 

Entraccafcr. 

Entra|:e. 

Entraidcr. 

Entraigues. 

Entrailles. 

Entraimer. 

Entraîné. 

Entraîner. 

Entraînes. 

Entrait. 

Entrant. 

Entrappeler. 

Entravaillé. 

Entrave. 

Entraven 

Entravertir. 

Entraves. 

Entraveftiflcmcot. 

Entravon. 

Entre. 

Entrebaillé. 

Entrebaifer. 

Entrebas. 

Entrebattes. 

Entrechat. 

Entrechoquer. 

Entrecolonne* 

Entrecoupe. 

Entrecoupé. 

Entrecouper. 

Sntrecours» 


TABLE. 


:ax» 

Entrevue. 

rc. 

£ncr*oublier. 

doner. 

Entrouvert. 

^ttcio  &  Min- 

£ntr*ouvrir. 

Enturc. 

Envahi. 

;r. 

Envahir. 

tes. 

Enveloppe. 

:rir. 

Enveloppé. 

Ton. 

Envelopper. 

appcr. 

Envenimé. 

RC. 

Envenimer. 

rger. 

Enverger. 

>inte. 

Envergué. 

la. 

Envergure. 

:é. 

Envermcuil. 

;ement. 

Envers. 

:er. 

Enverfe. 

:$• 

Envi. 

rdé. 

Envie. 

rdcr. 

Envié. 

gnc. 

Envieilli* 

ire. 

Envier. 

tncer. 

Envieux. 

Environ. 

êler. 

Environné. 

cts. 

Environner. 

cttcur. 

Environs. 

ctire. 

Envifagé. 

ifc. 

Envifager. 

odillon. 

Enulacampana. 

:rf. 

Enumération. 

lire* 

Envoi. 

s. 

Envoilé. 

rcer» 

Envoiler. 

âncillé. 

Envoi  fer. 

ifé. 

Envoifcric. 

)rcr. 

Envoifiiié. 

)rcur. 

Envolé. 

3t. 

Envoler. 

renanc. 

Envouflement. 

rendre. 

Envoyé. 

reneur.    ^ 

Envoyer. 

:is. 

Enaylius. 

:ifc. 

Enyo. 

Luereller. 

Eole. 

Eolie. 

épondrc. 

Eolien. 

ibords. 

Éoliennes. 

courir. 

Éoliens. 

J. 

Éolipyle. 

livre. 

Eon  de  l'Etoile. 

ille. 

Éovics. 

liller. 

Épachtes. 

mps. 

Épaac. 

:nncment. 

Epadlroccle. 

:nir. 

Ëpagneul. 

;na. 

Épagogc. 

en. 

fipagomcnes. 

>ile. 

Épaigne.    . 

3ife. 

Ëpaillé. 

al. 

Épailler. 

aax. 

Épais. 

oir. 

Epaiflcur. 

'U. 

Épaiifi, 

Épaiflîr. 

£k>hemeridc5. 

ÉpaifTidement. 

Éphemerie. 

Épaminondas. 

Ephcmerius. 

Ëpampré. 

Ephcmerum. 

Épamprcment* 

Éphcfîens. 

Épamprer. 
Épancné. 

Éi  hefics. 

Éphcfties. 

Épanchement. 

Éphcflries. 

Épancher. 

Éphcre. 

Épandre. 

Éphialce. 

Ëpandu. 

Éphialtes. 

Épannelé. 

Éphod. 

Épanneler. 

Éphorc. 

Epanorthrofc. 

Éphra. 

Épanoui. 

Éphraïm. 

Épanouir. 

Ephra  ta. 

Épanouiflement. 
Épaphrus. 

Ephrem. 
Ephron. 

Ëpareét. 

Éphydriadcs. 

Éparer. 

Ephyie. 

Epargnant. 

Sp*-. 

Çpargne. 
Épargner. 

Bpiale. 

Épian. 

Éparpillé. 

Êpibatérc. 

Éparpiller. 

Épibatérien. 

Épars. 

Épicaie. 

Eparts. 

Épicarpc. 

Éparvin. 

Epice. 
Épicé. 

Épaté. 

Épau. 

Epicédion. 

Épave. 

Epiccnc. 

Épaufrure* 

Épicer. 

Èpavité. 
Épaulard. 

Épiceraftiqac, 
Epicerie. 

Épaïile. 
Épaulé. 
Épaulée. 
Épaulemenr. 

Çpichrémc. 
Epicier. 
Épiclidies. 
Épicomber. 

Épauler. 

Epicophies. 

Épaulette. 

Epicrane. 

Êpeautre. 

Epicrène. 

Épée. 

Épiétcte.    • 

Ip^lr 

Épicurc. 

ËpicuriHne. 

Epeler. 

Épicurien. 

Épenthèfe. 

Êpicycic. 

Éperdu. 

Épicycloidc. 

Éperdumcnt. 

Epidaure. 

Éperies. 

Êpidaurics. 

Çpcrlan. 

Epidcau. 

Éperlin. 

Êpidelius. 

Épcrnay. 

Épidémie. 

Epernon. 
Éperon. 

Epidémies. 

Epidémiquc. 

Éperon  né. 

Épidémium. 

Épcronnier. 

Épidcrme. 

Épervier. 

Épididymc. 

Êpervin. 

Epidotes. 

Épcter. 

Epié. 

Épha. 

Épier. 

Ephèbe. 

Épicrré. 

Pphcdrc. 

Épierrcr. 

Éphelides. 

Epieu. 

Épbemire. 

Épigaftrc 

345 


344 

Épigaflrioac. 

Épigeonné, 

Epigeonncr. 

Epigics. 

Epiglotcc. 

ÉpigoDcs. 

Épigrammacique. 

Ëpigrammatide. 

Ëpigramme. 

Épigraphe. 

EpilaDce. 

Épilenic. 

Épilepfîc. 

Épilcpcique. 

Êpilcr. 

Épilogue. 

Épilogue. 

Épilogue  r. 

Ëpilogucur. 

Épimedium. 

Épimelecces. 

Épimenies. 

Épimccbéc. 

Ëpiual. 

Épinars. 

Épincclcr. 

Epinccleufe. 

Épinçoir. 

Ëpioc. 

Épine  arabique. 

Epine  de  bouc. 

Épine  du  dos. 

Epine  jarrue. 

Épi  nette. 

Épine  vinette» 

Épineux. 

Épingarc. 

Épingle. 

Épinglette. 

Épinglicr. 

Épinicion. 

Èpinicrc. 

Épiniers. 

Épinoche. 

Épinoi. 

Épinydlides. 

Èpiphane. 

Épiphancs* 

Epiphanie. 

Épiphyfe. 

Épiphonèmc. 

Épiphorc. 

Épiplcrofc» 

Epiplocclc. 

Épiploïquc. 

Epiplomphalc. 

Ëpiploon. 

Épiplo  farcomphalc* 

f;!pipyrgidc. 

Épique. 

Épifccncs. 

Épifcopal. 

Epifcopat,  . 


TABLE. 


Épifcopaux* 

Épifeyrc. 

Épifode. 

Lpilodie. 

Épifodier. 

Épifodique.. 

HpiLpaftique. 

Epilié. 

Epiiler. 

ËpilFoir. 

Épiilure. 

Épiflaphilin. 

ÉpilUte. 

Épiftemonarque. 

Epiilolairc. 

Épillyle. 

ÉpiCynaphc. 

Épitafe. 

Épitc. 

Epithalame. 

Épithème. 

Épithcte. 

^'pitricadies* 

Êpiihymc. 

Épitié. 

Epitoge. 

Épitoir. 

Épitome. 

Épitomcr. 

Epitragic. 

Épître. 

Épitrope. 

Eplaigner. 

Eploré. 

Éployi. 

Ëpluchage. 

Épluché. 

Épluchemcnt. 

Éplucher. 

Éplucheur. 

Épluchoir* 

Épluchure. 

Épode. 

Époigncr. 

Époinçonner. 

Époindrc. 

^pointé. 

F  pointer. 

Hpoincure. 

Épois. 

^poillcs. 

Fpomine. 

Éponc. 

Kpongé. 

Éponger. 

Kponcillcs. 

Ç^  on  y  me. 

Hpopcc. 

époque. 

Hpotidcs. 

Époudrc. 

Epoudrcr. 


Êpouftcr, 
Épouillét 


Épouiller. 

Époumooné» 

Époumonner. 

Époufaillcs. 

Époufé. 

Époufer. 

Époufeur. 

Épouileté. 

Épouficter. 

EpoufTette. 

Épouifetoir. 

Épouvantable. 

Épouvantablcmcnt. 

Épouvancail. 

Épouvante. 

Epouvanté. 

Épouvanter. 

Époqx. 

Eppingen. 

Epreindre. 

^preint. 

Éprcintc. 

Éprendre. 

Épreuve. 

Épris. 

Éprouvé. 

Éprouver. 

Éprouvette* 

Eps. 

Epdein. 

Épicacorde. 

Épitagone. 

Eptc. 

Épucé. 

Épucer. 

Épui  fable. 

Épuifé. 

Épuifement. 

Êpuifcr. 

|puli  ott  Epulide* 

Épulon. 

Epulotique. 

Épuve. 

Épuvé. 

Épuver. 

Epurgé. 

Épurgcment. 

Épurgcr. 

Equant. 

Equarri. 

Équarrir. 

Équarriffage. 

Équarriflcmcnt. 

EquarrifToir.l 

Équaquclon. 

Equateur. 

Équation. 

Équcrnc. 

Équervc. 

Ëques. 

Çqucftrc. 

Equi. 

Équiancle. 

Équidiitaat. 


Équilatecàl. 

Équilatcre. 

Equilibre. 

Équille. 

Equilleur. 

Équimultiple. 

Équinette. 

Équinoze. 

ÉquinozitL 

Équipage. 

Equipe. 

Équipée. 

Équipemenc 

Equippcr. 

Équipollé. 

ËquipoUence. 

ÉquipoUcnt. 

ÉquipoUer. 

Équiries. 

Équittable. 

Équitablemeat. 

Équiracion. 

Équité. 

Équivalemmentf 

Equivalence. 

Equivalent. 

Equivaloir. 

Équivoque. 

Équivoqucr. 

Erable. 

Éradicatif. 

Eradiélioa. 

Éraâé. 

Éraâer. 

Éraâurc. 

$rage. 

Engiza. 

Éraillé. 

Éraillemenc. 

Erailler. 

Éraillure. 

Éranarque^ 

Éras. 

Érafîno. 

Érafrae. 

EralUens. 

Éracé. 

Érater. 

Étato. 

Ératoftene. 

Érau. 

Erbach. 

Erceus. 

Ercilla  y-CuQÎga^ 

Ere. 

Ercbc. 

Ércc. 

Ercéleur. 

Ércélion. 

Éreélée. 

Ère  in  té. 

Éreinter. 

Erémetiquc. 

Érémont. 


Érci* 


Erranmenc 

slaceox. 

Erre. 

de. 

Erremens, 

a. 

Errer. 

Cmc» 

Erreur. 

Errif. 

e. 

Errine. 

en. 

Erroné. 

Erruca. 

. 

Ers. 

e. 

Erfc. 

nie. 

Erthc. 

es. 

Ertxgcburge. 

•• 

Ervan. 

Iiu 

Erucague. 

Éruclacioft. 

l^ 

Érudit. 

:r. 

Érudition. 

:«r. 

Ervé. 

Ënigineur. 

oftios* 

Ërupa. 

1. 

Eruption. 

• 

Ervy. 

ET. 

Erycc. 

". 

Erycinc. 

p  ottÉxine. 

Erymanthe. 

le. 

Eryngc. 

ae. 

Erynilies. 

éc. 

Erynnis. 

Irane. 

$ry(ima. 

rs. 

Eryfinc. 

le. 

Éryfipçlateux. 

e. 

Êryfîpcle. 
Eryfthia. 

Éryihéc. 

1 

Érythoide. 

Erix. 

s* 

Erzcrom. 

n* 

Efaan. 

»flC 

Efaro. 

.ns* 

Efcabeau. 

l. 

Efcabellc. 

f« 

Efcablon. 

and. 

Efcachc. 

ctte. 

Efcadrc. 

t 

Efcadron. 

, 

Efcadronné. 

ige. 

Efcadronnen 

Efcaetes. 

Efcalade. 

us. 

Efcaladé. 

iQtie. 

Efcalader. 

n. 

Efcale. 

ate* 

Efcale  Dieq. 

ics. 

Efcalette. 

lUC. 

Efcalicr. 

inanie. 

Efcalin. 

b.     • 

Efcalona. 

irroas. 

Efcamitc. 

lent» 

Efcamoié. 

'* 

Efcamoter, 

Efcamotear. 

q«e. 

Efcampei. 

Tome  XXX 

TABLE. 

Efcampecte. 
Efcandillonnage. 
Efcapade. 
Efcape. 
£(carbaile. 
Efcarbillard ,  trie. 
Efcarbite. 
Efcarboc. 
Efcarboucle. 
]  Efcarcelle. 
Efcareor. 
Efcarb  ligue. 
Ercarmoachnc. 
Efcarmouclié. 
Efc^rmouchec, 
Efc^rmoucbcor. 
Efcarocique. 
Efcarpe. 
Efcarpé. 
Efcarpcr, 
Efcarpin. 
Efcarpine. 
Efcarpolette. 
Efcarrc. 
Efcarrir. 
Efcartdouce. 
Efcarts. 
ECcaHable. 
EfcalFe. 
Efcaude. 
Efcavedade. 
Efcauf. 
Efchandon* 
Efcheateur. 
Efchcneck. 
Efchcvcr. 
ECchibaba. 
Efchillon. 
Efchine. 
Efchiré. 
Efchrakites. 
Efchvega. 
Efchyle. 
Efcienc 
Efclaire. 
Efclame. 
Efclandre. 
Efclavage. 
Efclave. 
Efclavons. 
Efclavonie. 
Efco. 
Efcocher. 
EfcofEon. 
EfcogrifFe. 
Efcolser. 
Efcommoy. 
Efcomptc. 
Efcompté. 
Efcompter» 
Efcondire» 
Efcondre. 
Efcope. 
Efcopette. 
Efcopettcrie* 


545 


Efcorte*    -j 

Efcorté* 

Efcot. 

Efcots. 

Efcouade« 

Efcouf&anc^ 

Efcouloubre* 

Efcourgée. 

Efcourgeoo* 

Efcourc. 

Efcouiïc. 

Efcouctouz. 

Efcoyeux, 

Efcrime. 

Efcrimé. 

Efc  rimer. 

Efcrimeur, 

Efcroc. 

E  croqué* 

Efcroquer. 

Efcroqueric. 

Efcroqueur. 

Efcuïllé. 

Efculanni. 

Efculape. 

Efcure. 

Efcurial. 

Efcurolles. 

Efcypour. 

Efdrelonu 

Éfem. 

Éfens. 

Éfero. 

Esfarain. 

Esfigiab. 

Efgrcvillc. 

Effrifellec. 

E-fi-mi. 

Esk. 

Eskcrdou. 

Eskimeauz, 

EQeaure. 

Efligier. 

Eflingen» 

Efmarir. 

Efmer. 

£fnandes« 

Éfope. 

Efpace. 

EQ>acé. 

Etpacer. 

Efpade. 

E(padé. 


Efpader* 
lu)a 
Efpadon. 


Efpadcur. 


Efpadonné. 

Efpadonner* 

Eu)adoc 

Efpagne. 

E(pagnol. 

ECpagnole. 

E(pagnolenc. 

Erpafe. 

Elpalier. 

Xx 


3^ 


TABLE. 


-Z-TL. 


!^  Vmr  fr,  .izz. 


£, 

£:;oçïc- 

E-V-iiIia. 

£û;xaan. 
ETqazniaax. 

Erqû.nr. 

Efqusaifl^s. 

Efqaip^K. 

Erqui/Tc 

Eiquiffé. 

EfquifTcr. 

E(<ïuirc. 

Efquivc. 

Efquivcr. 

Efracber. 

Eïla. 

Eflaic. 

EfTaim. 

Eiïaimé. 

Edaimcr. 

Fflalc. 

L(îalcr. 

Eflaniçé. 

Eflângcr. 

trlards. 


•.txr. 


— rsisa* 


f^smL 


f  Juan 
EAmc 


££br. 

Eflora::. 

E&ré. 

ErcTcr. 
Ejion^c. 
Eiforillei. 
Eiîos. 

Edojfé. 

EiToiLfcr. 

fcîToj.'.;.;:. 

Edoorûlcr. 

Efîoyc 

EjKlI. 

£^  aie-main. 

Eifuqoé. 

ElToqncr. 

Eirjyc. 

Htlaycr. 

Lfï. 

Eftacaic. 

Efta^oQ. 

Eftaifcrrc. 

Eftsffier. 

EftafilaJe. 

EflafiJadé. 

Eftafîladcr. 

Eftafon. 


EBoc 
Eflocade» 
Eftocadé* 
fâocadcr^ 

Eftoire. 
EgpIL 
EuiMinc. 
Eftomiqiié» 
Eâomaqacr^ 
^  EKombar. 
Eâomir. 
Fftompc» 


Eiprrtx, 


F  ^yy^'g 


£.Ti4^ 


E:taiarwcr. 

E:^ 

Eitc 
Errez 

Eitcpa. 

Ei'tœ, 
E.'lcrfa. 

Eilcriia. 

Eilcrp. 

Eîtcrrc- 

Eitesble. 

EllcToir. 

EfthajDO. 

Efthaoi. 

Emier. 

Elt^uir. 

Efticr. 

Eftillc 

Eftimablc 

El'limateur. 

EtHmaiif. 

Elhxnatioii. 

Ellimc. 

Efiimc. 

Eilmcr. 

E(HoIcr. 

Eiliomcoc 

Eftire. 

Eftiffucfc. 

EftiTal. 


iâook. 
Ellttqaiaik 
Exhic 
Eâorfc 

EâMS. 

IHomu 

EAoroîr. 

EfhMpta. 

Eibac 

Elbaoe. 

Eândc 

EitnaîoK^ 

Eltnzo. 

£ixaiiiaf»o. 

Elhsfluçooaé.. 

EibamaçooneSa. 

E2haiia«iiiKC« 

Elhan. 

Eftias^éié. 

Eftnpauie. 

Elbapadé- 

Efti^)ia4er» 

EAxapiaffiL 

Eftr^aflÎBr* 

Eftnpé. 

Eitrapoire. 

Eibapomxii.. 

Elbaqueik* 

Eibafle. 

Eftrediy. 

Efhcdûa. 

Eilrcmrc 

Eftrclagc. 

EflrcinaJoie.- 

Eilrcmos. 

Eftrepagny. 

Eibcpcr. 

Eilnbord. 

Eftrichc. 

Eftrigé. 

Edriqae. 

Efthqoer. 

Edhqocv^* 

Eftrivc. 

Eftrivcr. 

Eftrivicitfr^ 

Eftropié*. 

Eftuqiie^ 


TABLE. 


ton. 
oter. 

lêment. 
rc. 


Etage. 
Etage. 
Étagcr, 
Ecaie. 

Écaim. 

Étain. 

Écains. 

Êral. 

Étalage. 

Ëtalache. 

Étalé. 

Étaler. 

Étalier. 

Ëtaliére. 

Étalingué« 


Étalinguer. 

Étalon. 

Étalonnage. 

Éulonné. 

Éulonnement. 

Étalonner. 

Étalonnenr, 

Étamage. 

Étambord. 

Étambraie. 

Étamé. 

Étamer. 

Étamcor. 

Étamine. 

Étamper ,  Etampurc. 


l^tampes. 
Étamure. 
Étanché. 

Éianchcmcnt. 
Étancher. 
Écançon. 
Écançonué. 

Étançonncr, 

Étanfiche. 

Étanche. 

Êrang. 

Etant. 

Étape. 

Étapiers* 

Écaples* 


347 


■AkU 


ÉJUdm 


TOME    DIXIÈME. 


icnL 


mins. 
3ir. 
e. 
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fl: 

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c. 

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e. 


le. 

ilement. 

é. 

é. 

ir. 

:ment. 

ent. 


tn. 
th. 


rofcoptC$. 

ie. 

u 


Éthique. 

Éthmoïde. 

Ethnarchie. 

Echnarque. 

Ethnique. 

Ethnophrones* 

Ethologie. 

Éthopée. 

Étier. 

Ëtincclant. 

Étinccler. 

Étincelle. 

Étincelle. 

Étincellcment. 

Étiolé. 

Ëtiolemcnc 

Étioler. 

Étiologie. 

Écique. 

Étiqueté. 

Etiqueter. 

Étiquette* 

Étive. 

Étite. 

Etlingen. 

Etna. 

Etnct. 

Etoc. 

ÉtofFe. 

Étoffé. 

Étoffer. 

Étoile. 

Étoile. 

Etolc. 

Étolie. 

Étonnant. 

Étonné. 

Étonncmcnti 
ttonùCXs 


Étoquiau. 

Étouffant. 

Etouffé. 

Étouffement. 

Etouffer. 

Étouffoir. 

Étoupage. 

Étoupe. 

Étoupé» 

Étouper. 

Étoupiére. 

Étoupille. 

Ëtoupillé. 

Étoupiiler. 

Étourderie. 

Etourdi. 

Etourdir. 

EtourdifTant. 

Étoardinemeat. 

Étourneau* 

Étrange. 

Étrange. 

Étrangement 

Étranger. 

Étranguillon. 

Étrape. 

Étrapé. 

Ëtrapet:. 

Étraque. 

Etravc. 

Étrayers. 

Écre. 

Écréci. 

Ëtrécir. 

Étréciflement. 

Étreignoir. 

Etreindre, 

Étreinc 

Etreinte. 

Étreimc* 


Ctrenné, 

gtrenner* 

Étréfillon» 

Étrcfîionné» 

Étréfîllonner. 

Étriére. 

ÉtriF. 

Étrille. 

Etrillée ,  ée.  • 

Étriller. 

Etripé. 

Étriper. 

Etriviére. 

Ëtroit. 

Étroitement. 

Ëtron. 

Étronçonné. 

Étronçonner* 

Étrape. 

Étroufîe. 

Étrouffcr. 

Étrufté. 

Étruffure. 

Etrurie. 

Étru(aues. 

ttfchland* 
ttich. 
Étude. 
Étudiant. 
Etudié. 
Étudier* 
Ëtudiole. 
Etui. 
Étuve. 
Étuvé. 
Étuvée. 
Étuvemenc* 
Étuvcr. 
Étuvifte. 
Ëtymologie. 

X  X  ij 


34» 


ttymolagîquc.. 

Eu. 

Éva, 

Évacuinr. 

Evacuatioo. 

Evacué. 

Evacuer, 

Évadé. 

Ëvadcr. 

Évadné. 

Évag.ition. 

Évalionnd. 

Ëvalconner, 

Ëvaluacion. 

évalué. 

Çvalucr, 

Ëvandria. 

Êvangélique. 

ivangéliquemenc. 

Evangélilé. 

Evtngélifcr. 

Evangcliftairc. 

Evangélido. 

Evanoui. 

Évanouir. 

Évanouiflcmcnt. 

£vames. 

Ëvaporatioiu 

Evaporé. 

Évaporer. 

Évafé. 

Évader. 

Evafion. 

Evaux, 

Eubagcs. 

Eubéc. 

Eubolie. 

Euchariftic. 

Euchircs  ou  Eucichi- 

tes. 
Euclidc. 
Eucologe» 
Eucrafîc. 
Eudifles. 

Eudoxicnj. 

Eve. 

Evéché. 

Eveftion. 

Éveille. 

Éveillé. 

Kvciller. 

Evénement. 

Event. 

Éventail. 

Éventailliftc. 

Evenrairc. 

Evente. 

Éventé. 

Eventer. 

Éventillé. 
Eventillcr. 
Eventoir. 
EvcDCié. 


TABLE. 


Ev  entrer. 

Eventuel. 

Evenus. 

Evéque. 

Evergètc 

Évcrré. 

Ev  errer. 

Everriaceur. 

Éver/iou. 

Evertué. 

Evertuer. 

Éveri7.eD. 

Evesham. 

Eufraife. 

Eugène. 

fivian.. 

Éviâion. 

Evidé. 

Évidement. 

Évidence. 

Evident. 

Évidcr.. 

Evidoir. 

ÊvieB. 

Evier. 

Évincé. 

Evincer. 

Évivre. 

Evitable. 

Évité. 

Evitée. 

Éviter. 

Ëvicerne. 

Éviterniié. 

Eulac. 

Eulogie. 

Eumeces. 

Euménides. 

Euménidics. 

Eumolpides. 

Eunice. 

Eunoniens. 

Eunomioeupfickiens. 

Eunofle. 

Eunuquf. 

Evocabic. 

Evocation. 

Evocatoire. 

Evola. 

frvole. 

Evoli. 

Évolution. 

Evoqué. 

Evoquer. 

Évora. 

É/orode  Monte; 

Euparoirc. 

Euphémie. 

Euphémifmc. 

Euphonie. 

Euphonique* 

Euphorbe. 

Euphorbier.. 

£uphrade« 


Eopbratc. 

Euphrooe. 

Euphrofiuc. 

Enploée. 

Euve. 

Evrecy. 

Evreuz. 

Eu  ripe. 

Euripide. 

Evron. 

Europe. 

Européen. 

Eurous. 

Euryale. 

Eurydice. 

EurymedoD. 

Eurynomt. 

Euryflernon. 

Euryfthée. 

Eurythmie. 

Eufebie. 

Eufebienf. 

Eufl&tbiens. 

Eullyle. 

Eufugaguen. 

Euterpé. 

Euthcnie. 

Euthymte. 

Eutin. 

Eutrapelie. 

Eutychianifmc. 

Eutychiens. 

Eux. 

Ex. 

Exacorde. 

Exaéb. 

Exââemcnc. 

Exaéleur. 

Exadlion. 

Exaditude. 

Exacdre. 

Exagérateur.. 

Exagératif. 

Exagération. 

Exagéré. 

Exagérer. 

Exagone. 

Exaltation. 

Exalté. 

Exalter. 

Examen. 

Examilion. 

Examinateur. 

Examiné. 

Examiner. 

Exanthème. 

Exanthemateuz« 

Exantlation* 

Exarchat. 

Exarque. 

Exaâyle. 

Exaucé. 

Exaucer. 


Exantoradon. 

Excavation. 

Excavé. 

Excaver. 

Excédant* 

Excède. 

Excéder. 

Excellemmcnc» 

Excellence. 

Excellenc. 

ExcellentifCoM» 

Exceller. 

Excentricité. 

Excentrique» 

Excepte. 

Excepté*. 

Excepter. 

Exception. 

Excès. 

ExcefTif. 

Exceflivemeni» 

Ex-ceiler. 

Excerra. 

Excipé. 

Exciper. 

Excipienc» 

Excife. 

Excitatif. 

Excitation.. 

Excité. 

Exciter. 

Exclamation.. 

Exclamer. 

Exclure. 

Exclufif. 

Exclufjon. 

Eïclulivciiîcat* 

ExcommumctâeNh 

Excommunié» 
Excommunier. 
Excoriation.. 
Excorié. 
Excorier. 
Excorticatioo» 
Excrément. 
Excrémcnteax» 
Excrctncntitl*. 
Excréteur. 
Excrétion. 
ExcroifTance. 
Excurtion» 
Excufable. 
Excufation.. 
Excufe. 
Excufé. 
/  Excufcr.. 
Exéar. 
Exécrable. 

Exécrablemeoti. 

Exécration. 

Exécrer. 

Exécuté. 
t  Exécuter. 
f  Ezécutcar%    -^ 


10. 

Ezocaucele. 

ire. 

Ezocionices* 

Exode. 

• 

Lzodiaire. 

• 

Ezoine. 

qac 

Exoiné. 

aire. 

Ezoioer. 

airemcnr. 

Ezoineur. 

e. 

Exftmidc. 

. 

Exomologéfc. 

é. 

Exomphalc. 

er. 

Exonphtalmie. 
Exorabic. 

iOD. 

turc. 

ExorbicaDC. 

Exorcifé. 
Exorcifer. 

'. 

c. 

Exorcifme. 

aor. 

Exorcifte, 

en 

Exorde. 

% 

Exorcriqae* 

e* 

Exotique. 

itif. 

Exoudun. 

icioiL 

Expanfiblc» 

*• 

Expan/îon. 

rr. 

ExpacriacioQ* 

Eipatrié. 

cr. 
ifon. 

Expatrier. 

Expcdant. 

.cioii* 

ExpcAacif. 

" 

Expcélativc. 

ffé. 

flement. 

(Ter. 

fdacion. 

fdé. 

fder. 

Expc^orant. 

Expci^oration. 
Expe^oré. 

Expcdlorcr. 
Expédié. 

Expédient. 

Expédier. 

cr. 

Expéditeur. 

icion. 

tacioiL 

lé. 

Expéditif. 
Expédition. 

:tcr. 

Expéditionnaire. 

nacioQ. 

Expcller. 

né. 

Expérience. 

ner. 

Expérimental. 

uil. 

Expérimenté. 

anc. 

Expérimenter. 

nce. 

Expert. 

Expiation- 

r. 

Expiatoire. 

bk. 

Expié. 

1. 

Expier. 

ié. 

Expilation  d*héré« 
dite. 

icr. 

Expirant. 

► 

Expiratiott. 

Expiré. 

Expirer. 

'• 

Explétif. 

s. 

Explicable. 

nition. 

Explicatif. 

int. 

Explication. 

:nce. 

Explicité. 

;r. 

Explicitement. 

trieib 

Eipliqué» 

TABLE. 


Expliquer. 

Exploit. 

Exploitable. 

Exploitant. 

EzploitadoD» 

Exploité. 

Exploiter. 

Explorateur. 

Explolîon. 

Exponantiel. 

Exponfe. 

Exporte. 

Exportation. 

Expofant. 

Expofe. 

Expofé. 

Expo  fer. 

Expofîtion. 

Exprès. 

Expreffémenr. 

Expreffîf. 

Expreffion. 

Exprimable. 

Exprimé. 

Exprimer. 

Exprofedo. 

Expulfer. 

Expulfif. 

Expulfion. 

Expargatoire. 

Exquis. 

Exfudation. 

Exfuder. 

Exrant. 

Extafc. 

Extafié. 

Extafier. 

Extatique. 

Extenfcur. 

Exten(îbilitéw 

Extetifîble. 

Extenfion. 

Exténuation. 

Eitéuué. 

Exténuer. 

Extérieur. 

Extérieurement. 

Exterminateur. 

Extermination. 

Exterminé. 

Exterminer. 

Externe. 

Ex(inâion. 

Extirpateur. 

Extirpation. 

Extirpé. 

Extirper. 

Eztifpice. 

Extifpicine. 

Eztobler. 

Extorqué. 

Excorquer. 

Extorfioiu 

Ezua» 


349 

Extradion. 

Extrais. 

ExtradofHf. 

Extraire. 

extrait. 

Extrajudiciaire. 

Extrajudiciaircmenr. 

El  craord  inaile. 

El  tf  ord  i  naît  cmcût. 
Eitrapa/Té. 
Bxtnî  ttmpQra, 

Eicravaganïmcat. 

^itravagaDcc. 

^xtravagant. 

Extravagué. 

Extravaguer. 

Extra  va  fation* 

Extravafé. 

Extra  va  fer. 

Extrava/ion. 

Extrême. 

Extrcmemenc 

Exrréme-Onftion. 

Extremos. 

Exrrinfcque. 

Exubéiance. 

Exulcération. 

Ex  ulcéré. 

Exulcerer. 

Ex  Voto. 

Evder. 

Eyguez. 

Eymet. 

Eymoutiers. 

Eyndhove. 

Eynezaf. 

Ezagen. 

Ezechiel. 

Ezteri. 

Ezzab. 


Fa. 

Faba. 

Fabago. 

Fabavies. 

Fabcl. 

Fabert. 

Fabiens. 

Fabius. 

Fable. 

Fabliau. 

Fabrégue. 
Fabriano. 
Fabrican^ 
Fabricateur. 

Fabrication. 

Fabricien. 

Fabrique. 

Fabriqué. 

Fabiiqutr. 


3ÎO 

Fabreraye* 

FabalcolcOKlir. 

Fabuleux. 

Fabnlinus. 

Fabulifle. 

Façade. 

Facaca. 

Face. 

Face. 

Faccr. 

Facétie. 

Facécieufe. 

Facécieufemenc. 

Facécieux. 

Facette. 

Facetté. 

Facetter. 

Fâché. 

Fâcher. 

Fâcherie. 

Fâcheux. 

FaciaL 

Faciendaire* 

Faciende. 

Facile. 

Facilement* 

Facilite. 

Facilité. 

Faciliter. 

Façoiu 

Faconde. 

Façonné. 

Façonner. 

Façonnier. 

Falque. 

Fafteur. 

Fadbice. 

Faélicux. 

Fa<5bion. 

Factionnaire» 

Fadlorage. 

Faéloreric. 

Fadoton. 

Fadbim. 

Fadure. 

Facule. 

Facultatif. 

Faculté. 

Fadaife. 

Fade. 

Fadeur. 

Faenza. 

Fagan. 

Fa^are. 

Fagc. 

Fa(;giano. 

Faggore. 

Fagot. 

Fagocage. 

Fagorc. 

Fagoter. 

Fag  :>tcur. 

Fagotin. 

Fagotines. 

Fa^ouc. 


T   A  B   LE 


Faguenas. 

Falerre. 

Fagultat. 
Faid. 

Falifques. 
Falkirk. 

Fâidc. 

Faikoping. 

Faïence. 

Fallacc. 

Faïencerie. 

Fallacieufement. 

Faïencier. 

Fallacieux. 

Failinc. 

Falloir. 

Faille. 

Falmouth. 

Faillibilité. 

Falot. 

Faillible. 
Faillir. 

Falotemenr. 
Faloticr. 

Faillite. 

Falourd. 

FaiUoife. 

Falourdc. 

Faim. 

Faîquer. 

Faimvalle. 

Fallifîcateur. 

Faine. 

Fainfîcatioa« 

Fainéant. 

Faliîfié. 

Fainéanter. 

Falfifier. 

Faincantife. 

Faltranck* 

Faintis. 
Faintife. 

Filun. 
Falune. 

Faire. 

Faluner. 

Faifable. 

Falunicre. 

Faifan. 

Famagoudc 

Faifandeau* 

Famé. 

Faifandé. 

Famé. 

Faifander. 

Famélique* 

Faifanderie, 

Fameux. 

Faifandier. 

Faifccau. 

Faife. 

Fami. 

Fam.il  iariHE. 
Familiarifer. 

Faifeur. 

Familiarité. 

FaifTes. 

Familier. 

FaifTé. 

Familièrement. 

Faiffer. 

Familifte. 

FailFeric 

Famille. 

Fait. 

Famine. 

Faitage. 

Famis. 

Faitardife. 

Famocancraton. 

Faite. 

Fanage. 

Faitcment. 

Fanaifon. 

Faiticrc. 

Fanal. 

Faiture. 

Fanatique. 
Fanatifmc. 

Faix. 

Fakir. 

Fane. 

Falaca. 

Fané. 

Falacer* 

Faner. 

Falaife. 

Fanegos. 

Falaifcr. 

Faneur. 

Fa  lange. 

Fanfan. 

Fabrique. 

Fanfare. 

Falbala. 

Fanfaron. 

Falcadc. 

Fanfaronnade. 

Fa! ces 

Fanfaronnçric. 

Falcidic.  • 
Faickcnbcrg. 

Fanfelus. 
Fanfreluche. 

Palckcnbourg. 

Fange. 

Faickcnftein. 

Fangeux. 

Falckland. 

Fanjaux. 

Faldftrandc. 

Fanjon. 

Falc. 

Fanna. 

Falcrc. 

Fanashiba* 

Falda. 

Fano, 

Fa 

Faziaiîs* 

FaoEcnsB. 

FaiEiiniiTiBai 

fanaffic. 

FascsitiQBi^ 

Fanri- 

FanniL 

Fannne. 

FaD*.ôss. 

FamoBL 

Faiiiuii. 

Fanzaxx 

Faon. 

FaoQoe. 

Faonner. 

Fapefmo. 

Faquin. 

Faquioeric. 

Faquir. 

Farailloa» 

Farais. 

Faraixa. 

Faratelle. 

Faracs. 

Farce 

Farccr. 

Farcereao. 

Farceur. 

Farci. 

Farcin. 

Farcinenx. 

Farcir. 

Fard. 

Fardage. 

Fardé. 

Fardeau. 

Fardelier. 

Fardement. 

Farder. 

Fardeur. 

Fare. 

Fare  de  Me£a& 

Faremoucier. 

Fardions. 

Farfa. 

Farfadet. 

Farfouillé. 

Farfouiller. 

Fargahan. 

Fargicr. 

Fargot. 

Fargues. 

Faribole. 

Farillon. 

Fa  ri  ma. 

Farina. 

Farine. 

Farineux. 

Farinicr. 

Farloufe. 

Farmouticrs. 

Farna(à. 


t  A   B   1    É. 


' 

Faucheux. 

FaachoQ. 

Faucille. 

FauciUon. 

Faucogncy, 

l'aucon. 

Fauconneau. 

Cauconuerie. 

Fauconnier. 

Fauconnicre» 

Faucre. 

l-audage. 

Faudc. 

l* 

Faudé. 

I* 

Faudcr. 

>n» 

Faudet. 

Faudcftcuil. 

Faadoas. 

Favcle. 

Favclcr. 

Favcrncy. 

FavcrolUs.. 

Faveur. 

Faufel. 

Faufclue. 

Faufilé. 

Ccmznt. 

Faufiler. 

c. 

Faviens. 

Faviile. 

mem. 

Fauldcs. 

Faulc. 

Fauhrage» 

Faulx. 

Pauna. 

nt. 

Faunales. 

, 

Faune. 

Favorable. 

Favorablement. 

es. 

Favori. 

Favorifé. 

c. 

Favorifcr. 

• 

Fauperdrieuz» 

Fauquemont. 
Fauttairc. 

• 

Fauffé. 

FaufTe-braic. 

Faudement. 

r. 

Fauder. 

, 

FaulTet. 

Fauffeté. 

Faufllgni. 

FaulTure. 

ma. 

Faftinopolis. 

Faute. 

:r. 

Fauteau. 

cr. 

Fauteuil. 

g- 

Fauteur. 

5C- 

Fautif. 

fom 

Fauve 

Fauvette. 

Fauville. 

'• 

Faux. 

« 

Fauxfaunage. 

ir. 

Fauifaunici. 

Faux  femblanr« 

Felouque, 

J*y-. 

Felours. 

Fayal. 

Feleftir. 

Faybilloi. 

Feltri. 

Fayd. 

Feltrin. 

Fayc. 

Feltro. 

Fayencc. 

Fêlure. 

Fayette. 

Féoicin. 

Fayroidroic 

Femelle. 

Fazin. 

Fcmcren. 

Fé. 

Féminin. 

Féable. 

Féminifé. 

lâr 

Féminifer. 

Femme. 

Féarncs. 

Femmelette. 

Featkard. 

Fémur. 

Féaumeou 

Femy. 

Féaute. 

Fcnaifon. 

Fébricium!. 

Fendant. 

Fébrifuge. 

Penderie. 

Fébrile. 

ïcndeur. 

Fébrua. 

Fendis. 

•Februales.^ 

Fendoir. 

Fécale. 

Fendu. 

FécC6. 

Fenelo». 

FéciaL 

Fénco. 

Fécond. 

Féncficc. 

•Fécondation» 

Féncftragc. 

Fécondé. 

Feneltrange* 

Féconder. 

FcneftrcUcs» 

Fécondité. 

Fénetrage. 

Fécule. 

Fenêtre. 

Féculence. 

Feneu. 

Féculent. 

Fcniers» 

Fée. 

Fenil. 

Féel. 

Fenin. 

Féer. 

Fenouil. 

Féerie. 

Fenouilledes. 

Féez. 

Fenouillette. 

Fefc. 

Fente. 

Feindre. 

Fcnton. 

feint. 

Fcnu-grec 
Féodal. 

Feinte. 

Feintiers. 

Féodalemenc* 

Feintife* 

Feiture. 

Fel. 

Fclapton. 

Felatier. 

Feld. 

Féodalité. 

Féoder. 

Fer. 

Ferabath. 

Ferachio, 

Fddkirch. 

Fêle. 

Fêlé. 

Felcr. 

Felibicn. 

Férain. 
Ferales. 

Ferblanc. 

Ferblantier- 
Ferce. 
Fer- chaud.. 

Félicitation. 

Ferdcn. 

Félicité. 

Ferdinand. 

Féliciter. 

Fere. 

Félin. 

Ferentaires. 

Félix  Prez. 

Ferentino. 

Felletin. 

Feret  des  Pagre;. 

Féllo. 

Feretrien« 

Félon. 

Feria. 

Fclonce. 

FériaL 

3îi 


Jl» 


Fcric. 

Ferronnerie. 

Férier. 

Ferronnier. 

Ferin. 

Ferrugineux* 

Férir. 

Ferrure. 

Fera. 

Fcrfc. 

Ferifon. 

Ferre. 

Feria. 

Ferté  Aleps.    . 

Ferle. 

V*           1 

Fcrtéfur  Aube. 

Ferler. 

Ferré  Aurain. 

Fermaco^ 
Fermage. 
Fermait. 

Ferté  Bernard. 
Ferté  Chaudron. 

Fermaillé. 

Ferté  Prefnel. 

Fermanach. 

Ferté  Gaucher. 

Fermant. 
Ferme. 

Ferté  fur  Gro&e. 

Ferté  Habaut. 

Fermé. 

Fcrcé  fous  Jouare. 

Fermement. 

Ferré  Macé. 

Ferment. 

Ferté  Milon. 

Fermentaircs. 

Ferté  Naberç. 

Fermentatif. 

Ferré  Saint  Sanfon. 

Fermentation* 
Fermenté. 

Ferté  au  Vi dame. 

Ferté  Vineuil. 

Fermenter. 

Fertel. 

Fermer. 
Fermeté. 

Fertile. 
/Fertilement. 

Fermeture» 

Fertilifé. 

Fermeor. 

Fertiliser.  • 

Fermier. 

Fertilité. 

Fermo. 

Féru. 

Fermoir. 

Fervaques. 

Fermure. 

Fervemmenc 

Fernambouc. 

Fervent. 

Fernando. 

Ferveur. 

Fernes. 

Fenil. 

Fcro 

Ferae. 

Féroce. 

Fefcamp. 

Férocité. 
Férocoflc. 

Fefcennins. 

FeiTc. 

îéronie. 

Feffé. 

Ferra. 

Feïïecahier. 

Ferraille. 

Feffée. 

Ferraillé. 

FefTemathieu* 

Ferrailler. 

Fcffer. 

Ferrailleur. 

Feflii. 

Ferrand. 

Feftagc. 
Feftiloge. 

Fcrrandine. 

Ferrandinicr. 

Feftin. 

Ferrant. 

Feftiné. 

Ferrarc. 

Fefton. 

Ferrarcis. 

Feftonner. 

Ferrari. 

Feftoyé. 

Ferre. 

Fcrage. 

Ferré. 

Fête. 

Ferrement. 

Fêté. 

Ferrer. 

Fcter. 

Ferreras. 

Fctcur. 

Ferrer. 

Fetfa. 

Ferretier. 

Fcihard. 

Ferrctie. 

Fcti. 

Ferrewr. 

Fétiche. 

Ferrièrc. 

Fétide. 

Ferricres, 

Fetie. 

FcrrpL 

JFctipour, 

T    A    B    L    I. 

Fetîs. 
Fetmenr. 
Fétu. 

Fettt  en  cul. 
Feu. 

Feuchière. 
Feudal. 
Feudatairc. 
Fcude. 
Feudifte. 
Fcvc. 
Févcrolc. 
Fevershanu 
Feugcrolles. 
Feuillage. 
Feuillaifon. 
Feu  il  la  ns. 
Feuillantine. 
Feuillantins» 
Feuille. 
Feuille. 
Feuillée. 
Feuillemoite. 
Feuiller. 
Feuilleret. 
Feuillet. 
FeuiUetage. 
îFeuillcté. 
'  feuilleter. 
"Feuillcti. 
Feuilletier. 
Feuilletis. 
Feuillette, 
Feuillu. 
Feuillure. 
Feuillye. 
Fcuquières. 
Fcvre. 
Fevret. 
Février. 
Feur  mariage. 
Feurre. 
Feurs. 
Feutrage. 
Feutrait. 
Feutrjiite. 
Feutre. 
Feutrer. 
Feutricrc. 
Feyra. 
Fez. 

Fezenzac. 
Fezenzaquet. 
Fi. 

Fiacone. 
Fiacre. 
Fiançailles. 
Fiance. 
Fiancé. 
Fiancer. 
Fiano. 
Fianone. 
Fiarnaux. 
fiafcone. 


Fiafqaei 

Fiat. 

Fiatole* 

Fibre. 

Fibreux* 

Fibrille. 

Fie. 

Ficana. 

Ficari. 

Ficelé. 

Ficeler. 

Ficelle. 

Ficeliicr. 

Fichant. 

Fiche. 

Fiché. 

Ficher* 

Ficheron. 

Fichcrnolo. 

Fichet. 

Ficheur. 

Fichpir. 

Ficbt 

Fichurc. 

Fichtelberg. 

Ficoïdes. 

Fiaif. 

Fidbion* 

Fidari. 

Fidei- commis*  ^ 

Fidci-coflimiiUîie» 

FidéjuiTeur. 

Fidéjuffion. 

Fidélité. 

Fidelle. 

Fideilemenc 

Fidenatcs. 

Fidenes. 

Fidias. 

Fiduciaire. 

Fiducie. 

Fiduciel. 

Fie. 

Fié. 

Fièble. 

Fieblcche. 

Fiée. 

Fief. 

Fie&l. 

FiefR. 

FiefFéc. 

FicfFcr. 

Fief  Sauvain. 

Fiel. 

Fiente. 

Fienter. 

Fier. 

Fier  abraf  • 

Fièrement. 

Fierlin. 

Fiertable^ 

Fierté. 

Fierté. 

Fierton. 


T    A    B'  L    E. 


"553 


soncur. 
li. 

e. 

eux. 

occe. 


te. 

nenc. 

I. 


:ric. 

:ras. 

cr. 

abilicé. 

aor. 

atif. 

aivc. 

auvemciit. 

e. 

é. 

ément. 

er. 

ine. 

i  me. 

iftc. 

etc. 

me.* 

cnc. 

enccuz. 

licrc. 

rc. 

.reuz* 

eux. 

(l. 

:r* 

e. 

ce. 
e. 


nenc. 
m. 


ne. 
dulc. 


Vomt  XXX. 


Filleule. 

Filon. 

Filofelle. 

Filociere. 

Filon. 

Filouté. 

Filouter. 

Filouterie. 

FUs. 

Filrratisn. 

Filtre. 

Fiitié. 

Filtrer. 

Fiiure. 

Fiinpi: 

Fin. 

Fioance. 

Financé. 

Financer. 

Financier. 

Finage. 

Final. 

Finalement. 

Finaifc. 

Finailer. 

FinaiFcrie. 

FmaHcur. 

Finaud. 

Finda. 

Fine. 

Finement. 

Finer. 

Fi  net. 

Fingo. 

Fini. 

Finiana. 

Finiment.  * 

Finir. 

Finilfcur. 

Fmifcbia. 

Finiftere. 

Fi/)iteur. 

Finito. 

Finlande. 

Finmarchie. 

Fintenrald. 

Fiole. 

Fionda. 

Fionie. 

Fionours. 

Fiore. 

Fiorenzo. 

Fiore  niuol:* 

Firkin. 

Firmament. 

Firman. 

Firmigny. 

Firouzabad. 

Firouxcouls. 

Fifc. 

Fifcalain. 

Fifcclle. 

Fifchaufcn. 

Fifchbach. 

Fircbio. 


Fitea. 
Fifnet. 
Fifolere: 
Fi/Tipede. 

fiflure. 
i(lelle. 
Fiftule. 
Fiftaleux. 

Ficachi. 

Fitzjames. 

Fivelingo. 

Fivie. 

Fium. 

Fiumaradelmarp. 

Fiunic(îno. 

Fiuminale  di  fan  Fio- 
renzo. 
Fiunga. 
Fixation. 
Fiie. 
Fixé. 

Fixement. 
Fixer. 
Fixité. 

Flabemont* 

Flacarque. 

Flaccidité. 

Flace. 

Flache. 

Flacheax. 

Flacon. 

Flael. 

Flagellans. 

Flagellation. 

Flagellé. 

Flageller. 

Flageol. 

Flageolet. 

Flageoler. 

Flagorner. 

Flagornerie. 

Fiagorneor. 

Flagrant. 

Flaignac. 

Flaioleufe. 

Flair.^ 

Flaire. 

Flairer. 

Flaireur. 

Flaix. 

Flamande 

Flambant. 

Flambart. 

Flambe. 

Flambé. 

Flambeaa. 

Flamber. 

Flamberge, 

Flamboyant. 

Flamboyer. 

Flamburc. 

Flamengel. 

FUunine* 


jnaminie. 

Fîaminiene* 

Fiaminiqiie* 

Fiammaat. 

Flamme. 

Flammèche* 

Flammerole* 

FUmmette« 

Flammule. 

Flamflead. 

Flau. 

Flanc. 

Fianconade. 

Flandre. 

Fiandria. 

Flanelle. 

Flanquant. 

Flanqué. 

Ftanquer. 

Flaque. 

Flaque. 

Flaquée. 

Flaque  r. 

Flaran. 

Flareur. 

Flafque. 

Flati. 

Flacir. 

Flatoir. 

Flatré. 

Flatter. 

Flâtrure^ 

Flatté. 

Flatter. 

Flatterie. 

Flatteur. 

Flattenremeoc 

Flateux. 

Flatuofîté. 

Flauber. 

Flavelage. 

Flaugnac 

Fia  VI  guet. 

Flavigny. 

Fléac. 

Fléau. 

Flèche. 

Flèche. 

Fléchi. 

Fîéchier. 

Fléchir. 

FlechirTable. 

Flechiffedient* 

FlechilTeur. 

Fiée. 

Flégard. 

Flemagogue. 

Flegmatique. 

Flegme. 

Flegmon. 

Flegmoneox. 

Flenfbourg. 

Fleon.^ 

Fleres. 

flcttellc^. 

Y  y 


554 

Flefingae; 

ïlct. 

Fleunt. 

rletcher. 

Flétri, 

Flétrir., 

'Fiéiriflure. 

Flcttc. 

Fleur. 


TABLE 


Fleuraifon. 

Fleurange. 

Fleurdefifé.^ 

Fleurdelifer, 

Fleure. 

Fleuré. 

Flcurée. 

FIcurcncc. 

Fleurer. 


Fleuret. 

Fleurette» 

Fleuri* 

Fleurir. 

Fleurifl'ant. 

Fleurifte. 

I  Fleuron. 
Fleuronoé. 


Fleteis. 
Fleuras* 
Fleury. 
Fleuve. 
Flexibilité. 

Flexible. 
Flexioo. 
Fiez. 


.AUX 


^ 


idJAm. 


TOME    ONZIÈME. 


*  LiBOT, 

Ilibuftier. 

Flic. 

Flin. 

Flines. 

Flinqué. 

Flinquer. 

Flint. 

Flion. 

Flix. 

Flocoiu 

Floirac* 

Floraux* 

Flore. 

Florée. 

Florence. 

Florence. 

Florennes* 

Florenfac. 

Floremio. 

Flore. 

Florcr. 

Florès. 

Flores. 

Floretonne. 

Flori. 

Floride. 

Floriens. 

Florilège. 

Flori  mont. 

Florin. 

Floripondio. 

Florir. 

Iloris. 

FloriHant. 

Fioriture. 

Flot. 

Flottable. 

Flottage. 

Plottaifon. 

Flottant. 

Flotte. 

Flotté. 

Flottement. 

Flotter. 

Flottille. 


Flottille. 

Foiblement. 

Flou. 

FoiblefTe. 

Flour. 

Foiblir. 

Floz. 

Foie. 

Fluâuatioo.^ 

Foigny. 

Flué. 

Foimentir. 

Flueate. 

Foin. 

Fluer. 

Foire. 

Fluet. 

Foirer. 

Fluide. 

Foireux. 

Fluidité. 

Foiriao. 

Fluin. 

Fois. 

Fluken. 

Foifon. 

Fluonic» 

Foifonrié. 

Jluor. 

Foifonner. 

Flûte. 

Foix. 

Fluté. 

Fokieo. 

Flnter. 

Fol. 

Fluteur* 

Folage. 

;Fluvian. 

Folâtre. 

-Flux. 

Folâtrer. 

Fluxio-différenticL 

Folatrerici 

Fluxion. 

Folard. 

Fluxionoaire* 

Folgia. 

Flyns. 

Foliation. 

Fne. 

Folichon. 

Foang. 

Folie. 

Foarre. 

Folie. 

Fobourg. 

Folier. 

Foca. 
Focale. 

Foligno. 
Folilot. 

Fochcu. 

Folio. 

Fochia  Nova. 

Folioles. 

Fodvrar. 

Foliot. 

Foehr. 

Folkcr. 

Foenérateur. 

Folkcflon. 

Foefne. 

Folkien. 

Fœtus» 
Fœula. 

Folkincham. 
Folle. 

Fœurrc 

Follement. 

Fogatos. 

Folier. 

Foggia. 
Fogiia. 

Follet. 
Follette. 

Togora. 

Follicult. 

Foi. 

FolJicaleuxt 

Foiblc»                        , 

FoUis. 

Foloyance. 

Foloyer. 

Fomahaut. 

Fomentation. 

Fomente.. 

Fomenter» 

Fomillan. 

Foncé. 

Fonceau. 

Foncée. 

foncer. 

Foncet. 

Foncier. 

ponciéremeoe^ 

Foncombaud« 

Foncouvertc. 

FondlioD. 

Fond. 

Fondalité. 

Fondamental. 

FondamentableoKflt» 

Fondant. 

Fondateur. 

Fondation. 

Fonderie. 

Fondette. 

Fondeur. 

Fondi. 

Fondique.^ 

Fondis. 

Fondre. 

Fondrière* 

Fonds. 

Fondu. 

Fongible. 

Fongue. 

Fongueux* 

Fongus. 

Fonin^. 

Fontaine. 

Fontaineblew. 

Fontaîne-les-Maii» 

che. 
Fontaine   Chala&- 

dray. 
Foocaioe-Ic-Cofficc* 


T    A    B   t    E. 


ne-Coinrert6«- 
ne-Daniel, 
ne  -  Fran- 

ne-Gaerard, 

ue-Guerin. 

ne-Jetn« 

oes. 

lelle. 

leco. 

iges. 

abie. 

in. 

>uce. 

lay. 
lay-le-Comte. 

lelle. 

et. 

ier. 

rault. 
roide. 
lufrc. 

iuillem. 
lie. 
lies, 
lorigny. 


t. 
ne. 

er* 
aier. 

:nt. 

nb. 

e« 

m* 
nand. 


Forconfeilicr. 

Forcuie. 

Fordan. 

Fordicides. 

Fordingianot 

Fordun. 

Fore. 

Foré. 

Forer. 

Forcft. 

Foreftagc. 

ForeAier. 

Forefl-Moaticr. 

Forer. 

Forer. 

Forez. 

For£aire. 

Forfait. 

Forfaiture. 

Forfance. 

Forfanterie. 

Forfar. 

Forfia-nonu. 

Forgagcs. 

Forgagner. 

Forge. 

Forgé. 

Forger. 

Forgeron. 

Forges. 

Forgcter. 

Forficur. 

Fornuir. 

Forhus. 

For  juger. 

Forjur. 

Forlachure. 

Forlancé. 

Forlancer. 

Forlancure. 

Forlacé. 

Forli. 

Forligoer. 

Forlirapopoli. 

Forlongcr. 

Formahfcr. 

Formalifte. 

Formalité. 

Formariage. 

Format. 

Formation* 

Forme. 

Formé. 

Formée. 

Formel. 

Formellement. 

Formelle. 

Formener. 

Formentara. 

Former. 

Formcret. 

Formez. 

Formi. 

Formicole. 


Formidable. 

Formier.  * 

Formignano. 

Formigny.   . 

Fortmort. 

Formofe. 

Formué. 

Formuer. 

Formulaire. 

Formule. 

Formulé. 

Formuler. 

Fornacales. 

Fornicateur. 

Fornication* 

Forndve. 

Forpaifor. 

Forprife. 

Forrefs. 

Fors. 

Forfenant. 

Forft. 

Fotftenove. 

Fort. 

Fortage. 

Fortement. 

Fortereft. 

Forteventora. 

Forth. 

Fortifiant. 

Fortification. 

Fortifié. 

Fortifier. 

Fortin. 

Fortitrer. 

Fort-Louis* 

Fortorc. 

Fortraire. 

Fortrait. 

Fortraiturcb 

Fortuit. 

Fortuitemenc. 

Fortune. 

Fortuné. 

Fortuner. 

Fort-vctu. 

Forum. 

Forurc. 

Forza-dc-Agro. 

Fofdinovo. 

Fofcolo. 

Foliaire. 

Fonane. 

Foflano.* 

FoHa  Paltaaa. 

FoiTat. 

FofTc. 

FofTelouTain. 

Foflé. 

Fofferée. 

Foflerct. 

Foflcttc. 

Folfile. 

Fo/Tombrone. 


pofloyé. 
folloyer* 
podbyeur* 
Foca. 
Fotas. 
*  fotHerinhe.     . 
potok. 
Fotooue. 
Fotulonhé. 
Fottes.  ^   . 
Fou. 
fouace. 
Fouage. 
Fouaiile. 
fouaillé. 
fouailkr. 
Fouaone. 
Fouang. 
Foucarmont* 
Fouceciiio. 
Foucq. 
Foudon. 
Foudre, 
poudrier. 
poudroicment% 
poudroyant, 
poudroyé, 
poudroyer, 
poué. 
pouée. 
pouct. 
pouctte. 
Fouetter, 
pouetteiir. 
poucur. 
poug. 
pougadc. 
Fouger. 
Fougère. 
Fougères, 
pougereufe. 
Fougerolles. 
pougon. 
Fougue. 
Fougueuves. 
Fougueux. 
Foui. 
Fouille. 
Fouillé* 
Fouiller. 
Fouilloufe. 
Fouilloux. 
Fouine. 
Fouir. 
Foulant. 
Foule. 
Foulé. 
Foulée. 
Foulées. 
Fouler. 
Foulerie. 
Fouloir. 
Fouloire. 
Foulon. 
Foulonnier. 


3iS 


35« 


TABLE 


Toali|iie. 

f<niliirr. 

Touquicrcs* 

foar. 

Voorbe. 

îcwrM. 

fourber. 

toarbcric. 

fourbir. 

Fonrbifleur. 

féorbiffiirc. 

fourbu. 

fonAnirc 

foarcats* 

fourche. 

fourché. 

fourcher. 

fourchette. 

fourchoB. 

fourchu. 

fourgagner. 

fourgon. 

fourgonner. 

fourmentiercs. 

fourmi. 

fourmillement. 

fourmiller. 

fournagc. 

fonrnaife. 

fournalifte. 

fourneau. 

fournée. 

fourneite. 

fourni. 

fournier. 

fournil. 

fot^rniment. 

fournir. 

fournincmenc. 

fourniflcur. 

fourniture. 

fourquct. 

fourqucvauz. 

fourrage. 

fourragé. 

fourrager.  ' 

fourrageur. 

Fourre. 

fourré. 

fourreau. 

Fourrée. 

Fourrer. 

Fourreur. 

Fourrier. 

Founiére. 

Fourrure. 

Fourvoiement. 

Fourvoyé. 

Fourvoyer. 

Foulon. 

Fouiïignac. 

Fouteau. 

Fowcy, 

foyer. 


fraeis. 
fiacaflf. 
fracafler. 
fracaftor. 
fraâion. 
fraâionDaire. 
fraâure. 
fraauré. 
fraga. 
fragile, 
fragilité, 
fragment, 
frai. 

fraîchement. 
I  Fraicheur. 
Fraichir. 
Frairie. 
Frais. 
Frai(ê. 
Fraifé. 
Fraifer. 
Fraifctte. 
Fraifier. 
Frai£l. 
Fraifbir. 
Framboifè. 
Framboifé. 
Framboifficr. 
Frame. 
Franc. 
Franc-aleu. 
Franc  Archer. 
Francarte, 
Francatu. 
Francavilla. 
Franc  bâtir. 
Franc  bourgage. 
Francdevir. 
France. 
Franc-écable. 
Franc-fîcf. 
Francfort. 

Franche-aumône. 

Franche  bourgeoi- 
ûc. 

Franche  comté. 

Franche  fête. 

Franchement. 

Fraïïchc  ville, 

ÎFranchi. 

Franchir. 

Franchife. 

franchomme. 

Francica. 

Francifckios. 

Francifé.  ' 

Francifer. 

Francifque, 

Franckcnbcrg. 

FrantkcndaL 

Franc-Iyonnois. 

Franc  mariage» 

franfou  I. 


frtnçois. 

françoiJc. 

francolin. 

Fraocolifi. 

franconie. 

Frano-ouartier. 

francreal. 

franclalé. 

Fran  es-  bou  rgeais« 

Francs-maçons* 

F^anc^taupint. 

Franc-teneâieni» 

Franc-tillac 

Franckêr. 

Frange. 

Frangé. 

Franger. 

Frangipane. 

Frangipanier. 

Frankis. 

Franque.   ■ 

Franquette. 

Franquevaux. 

Frappe. 

Frappé. 

Frappement. 

Frapper. 

Frappeur. 

^rarachage. 

frarachauz. 

frarager. 

Frafcaux. 

frafcaci. 

fraferbourg. 

frafque. 

framneto. 

Frater. 

fraternel. 

fraternellement. 

Fratcrnifer. 

Fraternité. 

Fratricelles. 

Fratricide. 

Fracca. 

Fraude. 

Fraudé. 

Fraudeur. 

Fraudulcufemcnr. 

Frauduleux. 

Fravenbourg. 

Fraudad. 

Fravenfeld. 

Fravenflein. 

Franx. 

Frazinelie. 

Fraye. 

Frayer, 

Frayeur. 

Frayoir. 

Fredaine. 

Freddo. 

ftedonner. 

Fregatàirc. 

Frégate. 


frefato». 

Fretiu 

Fretnd. 

Fitinslieimus» 

Freindte» 

Frcifiagcn» 

fréjus. 

frâampier. 

f  relater. 

frâe. 

freloiu 

frciore* 

freluche. 

Freluquet. 

Fremail. 

Fremailleu 

Fremmet. 

Frémir. 

Freminemcnc 

Fremona. 

Frènade. 

frenaye. 

Frêne. 

Frcnéfic. 

Frénétique. 

Fréour. 

Fréquemment. 

Fréquence. 

Fréquent. 

Fréquentatif. 

Fréquentation4^ 

Fréquenté. 

Fréquenter. 

Fréquin. 

Fréragc. 

Frère. 

Freret. 

Frefaie. 

Frefange. 

Frefnes. 

Frefno. 

Frefnoy. 

Fr'cfque. 

Frcmire. 

Fret. 

Frété. 

Fretement. 

Fréter. 

Freteval. 

Fréteur. 

Fretigny. 

Frétillant. 

Frétillement. 

Frétiller. 

Fretin. 

Frêne. 

Fretté. 

Freudenberg. 

Freudenftad. 

Freudenthal. 

Freux. 

Freya. 

Freyberg. 

Freyhan. 


• 

Fritore. 

c 

Fritzlar. 

• 

Frivole, 

Frivolité. 

Frizano. 

• 

Froc- 

Froid. 

» 

Froidement. 

10. 

Froidemonc. 

rie 

Froideur* 

' 

Froidi. 

F.oidir. 

r. 

Froidure. 

Froidureuz. 

Froidàrd. 

• 

Froi/Té. 

ifcourg. 

Froiilcr. 
FroiiTure. 

isiull. 

Frôlé. 

li-Odc. 
iftadc 

Frôlement. 
Frôler. 

Fromage. 

rn. 

Fiomager. 
Fromagerie. 

• 

Fromagcujc. 

• 

Froment. 

Fromcnu. 

Fromcntacéc. 

• 

Fromentée* 

i^ 

Fromerics« 

Froncé. 

Froncement. 

Froncer. 

Froncis. 

:, 

Fronde. 

Frondé. 

k* 

Fronder* 

Frondeur. 

Fronfac. 

Front. 

• 

Froncail. 

ice. 

Frontal. 

Frontean. 

Frontière. 

c. 

Frontienan. 
Frontifpice. 

eau. 

cr. 

Fronton. 

erie. 

Fros. 

cUc. 

Frottage. 

Frottement. 

Froterie. 

Frotteur. 

^ 

Frouoir. 

Frottou. 

, 

Frou. 

Froue. 

Froner. 

Fro2es. 

lement. 

Frudefée. 

içr. 

Fruôification. 

Froâifié. 

rc. 

Fruâifier. 

Fruâucofemcnt» 

Fniâueu, 

TABLE. 

Frugal. 

Frugalement. 

Frugalité. 

Fruginal. 

Fittgnral. 

Fruit. 

Fruiterie. 

Fruitier. 

Fruition. 

Frumentaire. 

Frufquin. 

Fruile. 

Frufbacoire. 

Fruftré. 

Fruftrer. 

Fu. 

Fuca. 

Fuego. 

Fuen. 

Fuencheu. 

Fuengirola. 

Fuente  de  Cantos. 

Fuente    del   Macf> 

tro. 
Fuente  dc\  Olmo. 
Fuente  Sivero. 
Fuerre. 
Fueden. 
Fugales. 
Fugitif. 
Fugue. 
Fuie. 
Fuir. 
Fuite. 
Fuide. 
Fulgora. 
FulgunuiofK 
Fulgineuz. 
Fnlginofité 
Fulminant. 
Fnlmination. 
Fulminé. 
Fulminer. 
Fumage, 
fumant. 
Fumav. 
Fumcnim. 
Fumé, 
fumeau. 
fumée, 
fiunel. 
fumelle. 
fumer, 
fumeron. 
fumet, 
fumeterre. 
fumeur. 
Fumeux, 
Fumier. 
Furoiere. 
Fumigateur. 
Fumigation. 
Fumin. 


Funambule* 

Funav. 

Funcnal. 

Funèbre. 

Funébreu. 

Funcn. 

Fuuer. 

Funérailles. 

Funéraire* 

F'inére- 

Funeiie. 

FjucfteaienCt 

Funeur. 

Fung. 

Fungma. 

Fur.gus. 

Fun^yang. 

Funiculaire* 

Funin. 

Fuma. 

Fur. 

Furand. 

Furemplage* 

Furet. 

Fureté. 

Fureteur. 

Furetiere. 

Fureur. 

Furibond. 

Furie. 

Furieufêment. 

Furieux. 

Furin. 

Furinceles. 

Furine. 

Fumes. 

Fnrolles. 

Furoncles. 

Furfac^ 

Furftenberg. 

Furftenfeld. 

foidcnow, 

FurftenvalcL 

Furt. 

Funi£ 

Furtivement; 

Fufain. 

Fufarollc, 

Fufean. 

Fufée. 

Fufé. 

Fufer. 

Fuferolle. 

Fufîbiliié. 

Fufible. 

Fufil. 

Fufilier. 

FufiUé. 

Fufilier. 

Fufion. 

Fuft. 

Fuftc. 

Fufter. 

Fuftct« 


357 


35» 

^oftigatîon. 

ïuftigé. 

Fuftiger. 

Fût. 

Futaîe. 

Futaille. 

Futainc 

Futé. 

Futée. 

Futfiiu 

Futile. 

Futilité. 

Futur. 

Futuricion. 

Fuyant. 

Fuyard. 


Gaaignantc 

Gaaignere. 

Gaas. 

Gab. 

Gaba. 

Gabaa. 

Gabaath. 

Gabala. 

Gabales. 

Gabaon* 

Gabaonites. 

Gabara. 

Gabardaa. 

Gabare. 

Gabaret. 

Gabarl. 

Gabarier. 

Gabarote. 

Gabathon. 

Cabatine. 

Gabelaee. 

Gabcléf 

Gabcicr. 

Gabeleur. 

Gabella. 

Gabelle. 

Gaber. 

Gabei. 

Gabian. 

Gabiano. 

Gabîe. 

Gabier. 

Gabies. 

Gabin. 

Gabion. 

Gabionné. 

Gabionner. 

Gabinu 

Gabon. 

-Gabords. 

Gabot. 

Gabriel. 

Gabrielites. 

Gabrii. 

Gabnrons. 


TABLE. 


Gacc. 

Gaiole. 

Gâche. 

Gaifcnfcld. 

Gâché. 

Gaivcs. 

Gâcher. 

Gala. 

Gâchette. 

Galaad. 

Gacheux. 

Galacicé. 

Gachièrcs. 

Galâtlophage, 

Gâchis. 

GaladlQpborcp 

Gad. 

Galadopoléfc 

Gadara. 

Gadda. 

Gaddi. 

Gadès. 

Gador. 

Gadouard. 

GâbdopcËe. 

Gal^aofe. 

Galacz. 

Galamment. 

Galanga. 
Galant. 

Gadoue. 

Galanterie. 

Gaétan. 

Galantifer. 

Gaëte. 

Galanthis. 

Gafi^. 

Galafo. 

GafFé. 

Galata. 

GafFcr. 

Galates. 

S^«*/ 

Galathée. 

Gagé. 

Galatie. 

Gagement. 

GalaubanSk 

Gager. 

Galaure. 

Gageur. 

Galaxie. 

Gageure. 

Galaxies. 

Gagier.  . 

Gagière. 
Gagifte. 

Galays. 

Galba. 

Galbanifère. 

Gagliano. 

Galbanum. 

Gagnable. 

Galbe. 

Gagnage. 

Gale. 

Gagnant. 

Galeace. 

Gagne  denier. 

Galeaire. 

Gagnepain. 

Galeamropie. 

Gagne  petit» 

Galéafle. 

Gagner. 

Galebant. 

Gago. 

Galéc. 

Gagou. 

Galefretier. 

Gagui. 

Galega. 
Galcnde. 

Gaian. 

Galcne. 

Gaiac. 

Galcnique. 
Galenilme. 

Gaianites. 

Gaidhab. 

Galenifle. 

Gai  du  Rognifi.        ^  ' 

Galéopds. 

Gaiement. 

Galéotc. 

Gaieté. 

Galer. 

Gaigne. 

Gailla.                         . 

Galera. 

Galère. 

Gaillard. 

Galerie. 

Gaillarde. 

Galérien. 

Gaillardelettes. 

Galernc. 

Gaillardement. 

Galet. 

Gaillardet. 

Galetas. 

Gaillardife. 

Gaietce. 

Gaiileibntaine. 

Galeux. 

Gaillon. 

Galgal. 
Galibis. 

Gaimersheim, 

Gain. 

Galice. 

Gaine. 

Galien. 

Gainier. 

Galiece. 

GtioU»                 .   » 

GalUée.    - 

Galiiéens. 

Galimafrée. 

Galimatias. 

Galin. 

Galion. 

Galionifte. 

Caliot. 

Galiote. 

Galipot, 

Galilleo. 

Galite. 

Gall. 

Gallan. 

Gallapagos. 

Gallardon. 

Galle. 

Gallego$. 

GaUes. 

Galliambe. 

Galliambiqofi» 

Gallican. 

Gallicano. 

Galliciûnc. 

Galim. 

Gallinaflè. 

Gallinfe^e. 

Gallipoli. 

Galliqne. 

Gallium. 

Gallogrdce. 

GalloS. 

Gallon. 

Gallovay. 

Gallura. 

Galoche. 

Galois. 

Galon. 

Galoimé. 

Galonncr. 

Galonaier. 

Galop. 

Galopade» 

Galope. 

Galoper. 

Galopin. 

Galreda. 

Galtelli. 

Galvaudé. 

Galvauder. 

Galumbats. 

Galupfe. 

Galvay. 

Gamaches. 

Gamala. 

Gamaliba. 

Gambade.  '    ' 

Gambader. 

Gambage. 

Gambe. 

Gamber. 

Gambes  da  Honfr 

Gambefon. 

Gambiller. 

Gambir. 

Gambon. 


TABLE. 


ilo. 

Ganymedc. 

ieo. 

Ganz. 

ies. 

Ganzas. 

ion. 

Gaoga.        ' 

}^- 

Gaons. 

•ace. 

Gap. 

a  corara. 

Gapençois. 

adoré. 

Gar. 

alamme. 

Garabuza. 

e* 

Garack. 

offic. 

Garagay. 

:o. 

Garamasccs. 

u 

Garamantice. 

bc.' 

Garançage. 
Garance. 

1. 

Garance. 

c. 

Garanccr. 

Garanceur. 

lu. 

Garant. 

rshcitn. 

Garantage. 

;oc. 

Garanti. 

î. 

Garantie. 

n* 

Garantir. 

Garas. 

3oroach. 

Garaza. 
Garbe. 

• 

Garbelage» 

• 

Garbin. 

nu 
rides. 

Garçat. 
Garfailler. 

s* 

Garce. 

Q. 

Gar  cette. 

nuovo. 

Garciluins, 

[forme. 

Garcis. 

iOQ. 

Garçon. 

eoe. 
ené. 

Garçonnière» 

Gara. 

Garde. 

cncr,     - 

Gardé. 

eneuz. 

Garde-boutique 

es. 

Garde-corps. 

1CS« 

Garde-Dieo. 

li. 

Garde- feu. 

iy« 

Gar;lc-fott. 

c* 

Gardclcbcn. 

ec* 

Garde-maneur. 

Garde- manger. 

Gardc-meublfc 

Garder. 

Carde-robe. 

Garde-robicr» 

0» 

Gardeur. 

s» 

Gardiatcur. 

Gaidichî. 

ié. 

Gardien. 

lec. 

Gardiennar. 

r. 

Gardienoeric. 

rie. 

Gardien 

s. 

Gardingue» 

cr. 

Gardon. 

rias. 

Gardouchi 

lis. 

Gare. 

un» 

Gare<L 

» 

Garé. 

Garenne. 
Garennier. 
Garer. 
Garet. 

^.Garganvillard. 
6ari|afa. 
Gargarifé. 
Gargarifer. 
Gargarifme. 
Gargenville. 
Gargotagc. 
Gargote. 
Gargocer. 
Gargotier. 
Gargouillade. 
Gargouille. 

GargonillenKnc 

Gargouiller. 

Gargouillis. 

Gargoulette. 

Gargonfle. 

Gari.' 

Garidelle^ 

Gariemenc. 

Garieur. 

Gartllan. 

Garlmenr. 

Garippo. 

Garis. 

Garifon. 

Garites. 

Garizim. 

Garlande. 

Garnement. 

Garnefay. 

Garni. 

Garnir. 

Garnifbn. 

Garnifeur. 

Garniture. 

Garochoir. 

Garo  Falo. 

Garonne. 

Garou. 

Garouage. 

Garraf. 

Garrer. 

Garris» 

Garrot. 

Garrotté. 

Garrotter» 

Gars. 

Caneck. 

Gartempe. 

Garter. 

Gattz. 

GarunK 

Garus. 

Garzi. 

Gafcognc. 

Gafcon. 

Gafconifme. 

Gafcooade» 

Gas. 


GasForts. 
Gafpefie. 
Ga(pillage. 
Gafpillé. 

ifpil 
Gafpilleur. 


359 


Gafpiller. 


Gaflendi. 

GafTion. 

Gafl. 

Gafladour. 

Gaflal. 

Gaftalade. 

Gafter. 

Gaftier. 

Gafline. 

Gaftines. 

Gaflinois. 

Gaftis. 

Gaflonnî. 

Gaftrilogue. 

Gailrique. 

Gaftrocnémieiif, 
Gailro-coliqutp 
Gaft  ro-ép  ipï  oiquc. 

Gaftromancc, 

GaQrotomie^ 

Gâte. 

Gâté. 

Gâteau. 

Gàtemetier. 

Gâter. 

Gatimozin* 

Gatinois. 

Gatouifi. 

Gatte. 

Gavaflîne. 

Gavaflînicre. 

Gauche. 

Gaucher. 

Gaucherie. 

Gauchir. 

Gauchiffement. 

Gauchage. 

Gaude. 

Gaudcoce- 

Gauder. 

Gaudine* 

Gaydir. 

Gaudron. 

Gave. 

Gayelé. 

Gavênne. 

Gavette. 

Gaufre. 

Gaufré. 

.Gaufrer. 

Gaufreur.. 

Gaufrier. 

Gaufrure» 

Gavi. 

Gaujac. 

Gavion. 

Gaviuik. 


TOME    DOUZIÈME. 


VJ  A  U  L  A  H. 

Ciulauice. 

Gaule. 

Gaulé. 

Gauler. 

Gaulis. 

Giulois. 

Gauna. 

Gavotte. 

Gaupe. 

Gaupinet. 

Gaure. 

Gaure. 

Gaurcs. 

G.ivrcy. 

Gaufïé. 

Gauiler. 

Gauflerie. 

GaufTeur.    / 

Gaut. 

Gauce. 

Gay.» 

G  lyac. 

Gaycr. 

Gayolc 

Gaz. 

Gaza. 

Gizaca. 

Gazaille. 

G.izana. 

Gaze. 

Gazé. 

Gazelle. 

Gazeuâ. 

Gazer. 

Gazetier. 

Gizetio. 
Gazette* 

Gazier. 
Gaznach. 

Gazn  vides. 

Guzola. 

Gazon. 

Gazonné. 

Gazonnement. 

Gazomcr. 

Gazouillement. 

Gazouiller* 

Gazouillis. 

Gizua* 

Gé. 

Ocaia. 

Gcaî. 

Gjaadt. 


Géant. 

Géaron. 

Geaye. 

Geabha. 

Gebweiller. 

Gédang. 

Gédouin. 

Gédœfie. 

Géelmoyden. 

Gegenbach. 

Gencnoc. 

Géhon. 

Géhrom.       '    « 

Géhuph. 

GcildorfT. 

Geinde. 

Geiflengcn. 

Geismar. 

Geifs.  * 

Gelanus. 

Gélatineux. 

Gelboif. 

Gcibus. 

Gelée. 

Geler. 

Gélinc. 

Gelinotc. 

Gelife. 

Gclivurc. 

Gelmon. 

Gelnhaufen. 

Gelons. 
Gelofcopie. 
Gélofcr. 
Géloufe. 

Gemaa  cl  Garvaz. 
Gemaa  el  Hamcj). 
Gemaa-je-Did, 
Gemarre. 
Gemacrie. 

Gemblours. 

Gémeau. 

Gémeaux. 

Gemelles. 

Géminé. 

G'-miny. 

Gémir. 

Gémi/Tant. 

GémifTement, 

Gemme. 

Gemmingen. 

Gemona. 

G'monies. 

Gémozac. 


Gemand. 

Gcnac. 

Génal. 

Gênant. 

Genap. 

Genaunes. 

Gençay. 

Gencive. 

Gendarme. 

Gendarmer* 

Gendarmerie» 

Gendre. 

Gène. 

Gène. 

Généalogie. 

Généalogique. 

Généalogifle. 

Cencoha. 

Genep. 

Geneppe. 

Gêner. 

Général. 

Gcnéralar. 

Généralement. 

Généralifé. 
Général  i  fer- 
Général  ilEme. 

Généralité. 
Générateur. 
Génératif. 
Génération. 

Généreufemenc. 

Généreux. 

Générique. 

Générofité. 

Gènes. 

Gcnèfe. 

Genefa. 

Geneffano. 

Gcneft. 

GeneAon. 

Gcneftrolle. 

Gcnct. 

Gcncthaltaques. 

Généchiologic. 

Ce  aérhio  logique. 

Genettc. 

Geuctyllides. 

Genetillis. 

Genève. 

Geneviève. 

Genevois. 

Gencvre. 

GcDCvrette. 


Genévrier. 

Genglcrs. 

Génial. 

Geniane. 

Génie. 

Genièvre. 

Gcnillé. 

GcnioglofTcs. 

Gcniohyoïdien. 

Géniopharyngieni» 

Genipa. 

Genille. 

Gcnifbelle. 

.Genuat. 

Genita  mana. 

Génite. 

Géniteur, 

Génitifir 

Génitoires. 

Gêniez. 

Gcniture. 

Genlis. 

Genne. 

G  nnes. 

Génois. 

Gcnofa. 

Genou. 

Génové^ia. 

Genouilhac. 

Genouillat. 

Genouillé. 

Genouillère. 

Genouilly. 

Genre. 

Gcnfac. 

Genfbra. 

Gent. 

Gcnté. 

Gentiane. 

Gentieu. 

Gentil. 

Gennltlonties, 

Gcnâlé. 

Gentilhomme. 

GeiïtîlhofnmciiGi. 

Gctuilhommiére« 

Gentillatre. 

Gentille. 

GentillefTc. 

Gentil  lité. 

Gentiment. 

Génuflcélion. 

Géocentriqae. 

Géo(fe 


TABLE. 


Cerme» 

» 

Germé. 

ne. 

Gcrmec 

'. 

Germe  r-sfaeim. 

»»?• 

Germigoac. 

hic. 

Germiuadoflb 

niqae. 

Germoir. 

Gcrn. 

Geroia. 

Gernsheiiii« 

• 

^rocomic. 

ce. 

Geroefties. 

cien. 

Gcroldfcck. 

tic. 

Gérolflcin. 

ai. 

Géroate. 

:c. 

Géroncrhées. 

ie. 

Gerouio. 

:ique. 

Gcrra* 

riquemeuc. 

Gers. 

Gcrfav. 

.                      ' 

Gerfeau. 

ue. 

Gercruidcnbcr^ 

1C« 

Gcryon. 

que. 

Gerzac. 

. 

Gvrfekc. 

î. 

Géfîer. 

Géane. 

Gcfrr. 

'• 

Gcfner. 

m. 

Gcfiies. 

GcfTaccs. 

Gc(Çc. 

:caflu 

Geflbre. 

Gcftadon. 

,Gcfté. 

>y. 

Gcde. 

Gcftes. 

illcr. 

Gcfticulateur. 

Gediculatioa. 

Gefliculer. 

Gcrtion. 

Gcltricic. 

c 

Gcfula. 

Gères. 

Gech. 

!es. 

Gcthcpher. 

ode. 

Gethremmon. 

u 

GcrhfemaDi. 

Gcthuiia. 

f. 

Getules. 

3. 

Gcvalie. 

t. 

Gevaudan. 

ici. 

Gcul. 

a. 

Geura. 

cens. 

Gez« 

fi». 

Gcyl. 

« 

Gczirc. 

Ghinfna!a. 

in. 

Ghil:ui. 

int. 

Gliir.^ 

ndiéc. 

Ghivira. 

nico^oHs. 

Ghnicf. 

uicus. 

Giic. 

nie. 

G..\i:,L 

Tomg  XXX, 

3^1 


Giacocia. 

Gialloling. 

Gtambo. 

Gibadoii. 

Gibbenz. 

Gibboo. 

Gibbofîce. 

Gibeciiro. 

Gibel. 

Gibelec. 

Gibelins. 

Gibeloe. 

Gibelotte. 

Giberne. 

Gibec 

Gibier. 

Giboulée. 

Giboya. 

Giboyer. 

Giboyenr. 

Gibraleon. 

Gibraltar. 

Giebigcnfteift. 

Giech. 

Gien. 

Giengen* 

Gicnzor. 

Gier. 

Gierace. 

Giefe. 

GieiTen. 

Gif. 

Gifoni. 

Gigantefqve. 

Gigancomaciiic. 

Gigarton* 

Gigay. 

Gigcan. 

Gigta. 

Giglio. 

Gignac. 

Gigot. 

Gigorté. 
Gigocter. 
Gigue. 
Ginon. 
Cilbercins. 
Gilet. 
Gilgui. 
Gille. 
Gilles. 
Giliecte. 
Gilo. 
Gilolo. 
Gilotins. 
Gimbletce. 
Giinbrcde. 
Gimeax« 
Giinone. 
Gimont. 
Ginefca. 
GiiieRac 
;  Gingembre. 
Gingi. 


Girt^rbomba* 

Ginglyme.^ 

Ginglymoxde. 

Ginguet. 

Ginopoli. 

Ginouiiiac 

Ginfene. 

GioddaL 

Gi.ra. 

Gionultf. 

Giorsioa. 

Gioftali. 

Giovenazse. 

Giotco. 

Gipon. 

Girafe. 

Giraiffens. 

Girande. 

Girandole. 

Girard. 

Girardon. 

GirafoL 

Giracmoat. 

Gireft. 

Girelle. 

Girgeniî. 

Girgite. 

Girib. 

Girmaflû 

Qiro. 

Girobor«ugbè 

Girofle. 

Giroflée. 

Giroflier. 

Giroia. 

Giron. 

Gironde. 

Gtrone* 

Gironne. 

Giroti. 

Girovagnet. 
Girouette. 
Gifant. 
Gilborn. 
Gifcala. 
Gifcment. 
Gifcux^ 
Gifors. 
Giftaa. 
Gît. 
Gîte. 
Gité. 
Giter. 
Givet. 
Giuliana. 
Giulia-  noya. 
Giund. 
Givouf.  . 
Givre. 
Givré. 
Givry. 
Giuftandii. 
Gizcra. 
Gxzlima. 
Zz 


3<?i 


TABLE. 


Glace. 

Glacé. 

Glacer. 

Glacc'jx. 

Glacial. 

Glacière. 

Glaciers. 

Glacis. 

Glaçon. 

Glaçoyer. 

Gladiateur. 

Glaie. 

Glaïeul. 

Glaire* 

Glairer. 

Glaireux. 

Glaife. 

Glaifé. 

Glaifer. 

Glaifeuz. 

Glaifiérc. 

Glaive. 

Glama. 

Glamorgaik 

Glanage* 

Gland? 

Glande. 

Glandé. 

Gland^e. 

Glandéves*. 

Glandule. 

Gianduteoz.. 

Glane. 

Glané. 

Glaner. 

Glaneur. 

Glanure. 

Glapir. 

GlapifTant. 

Glapidèmcnr.. 

Glaveola. 

Glaris. 

Glas. 

Glafco^r. 

Glashuccen. 

Glaftenburi. 

Glaflov. 

Glacz. 

Glauchem. 

Glauchia. 

Glauciunh 

Glaucoïdes. 

Glaucome. 

Glauconome» 

Glaucus. 

Glaux. 

Glayeul. 

Glèbe. 

Glenoïdale. 

Glcnoïde. 

Glcnluz. 

Glenouzet. 

Gktfchers. 

Gletce. 


GlifTade. 

Glidanc, 

GlifTe. 

GlifH. 

GlifTer. 

Gliifoire. 

Glidoles* 

GlifTon. 

Globe. 

Globoficfs. 

Globulaire. 

Globule. 

Globuleux. 

Gloccftcr. 

Gloffaw. 

Gloire. 

Gloria. 

Glorieufe. 

Glorieufeoiencw 

Glorieux. 

Glorification. 

Glorifié. 

Glorifier. 

Glos. 

Glofe. 

Glofé. 

Glofer. 

Glofeur. 

Glofïaire. 

Gloiïaccur. 

GlolFocatocIie^ 

GIolTocome* 

GIofTographie» 

Gloflologic. 

Gloiîo-puJtins, 

GloJfopctrcï. 

Glono-pharyngîcn^ 

Gloilbftaphyliiis* 

Glo/To  tomic. 

Glotte. 

Glouglou. 

Glou/Temenc 

GloufTer. 

Glouc 

Glouceron. 

Glouton. 

Glouconnemenr.. 

Gloutonnerie^ 

Glu. 

Gluant. 

Gluau. 

Gluckbour^. 

Gluckfladt. 

Glué. 

Ghier. 

Glui. 

Glureni. 

Gluten. 

Glutineuz. 

Glyconien. 

Gl  y  conique. 

Glyphe. 

Glyptojjraplii^ 

Gnafalium. 


Gnefne. 

Gnide* 

Gnome. 

Gnomide. 

Gnomiquc« 

Gnomon. 

Gnomonique. 

Gnofe. 

Gnofimaque. 

Gnode. 

Gnoftiques. 

Go. 

Goa. 

Gobbe. 

Gobé. 

Gobelet. 

Gobelins. 

Gobellerie. 

Gobelotier. 

Gobemoucbek^ 

Gober. 

Gooenge. 

Gobenger. 

Goberges.. 

Gobet. 

Gbbeté. 

Gobeter.. 

Gobeur.. 

Gobin. 

Goblin.. 

Goch. 

Gociano. 

Godah. 

Godailler. 

Godarvillc» 

Gode. 

Godeau. 

Godelureau. 

Godenot. 

Goder. 

Godet. 

Goding. 

Godiveao» 

Godron. 

Godronné. 

Godronner. 

Goëghys. 

GobTand.. 

Goëmon. 

Goerée. 

Goe». 

Goétiei. 

GofFe. 

Gog. 

Goga. 

Gogaillc. 

Gogna. 

Gogo. 

Gogue. 

Goguenarde. 

Goguenardert 

Goguettes. 

Goiam. 

Goille. 


Goinfre. 

Goinfrer. 

Goinfrerie. 

Goir. 

Goito. 

Goitre. 

Goitreux. 

Golconde. 

Goldap. 

Goldbergw 

Goldingciw 

Gole. 

Golfe. 

Golgi. 

Golgotha.. 

Goliard. 

Golile. 

Golifano.. 

Golnow.. 

Golo.. 

Gomariftcf.. 

Gombauc. 

Gombette. 

Gomcr. 

Gomere. 

Gomerfbntaire.. 

Gomerites. 

Gomme. 

Gommé. 

Gommer. 

Gommerville» 

Gommeuz. 

Gommier. 

Gomor. 

Gomorrhé. 

^omphofe. 

Gombron. 

Gonarque. 

Goncelin. 

Gond. 

Gondar. 

Gondole. 

Gondolier. 

Gondom. 

Condrecourt. 

Gondreviile. 

Gondrin. 

Gonfalon» 

GonFaloniKT» 

Gonflé. 

Gonflement 

Gonfler. 

Gonfles. 

Gonga. 

Gon^rone» 

Goniades. 

Gorin. 

Goniometricw 

Gonne. 

GonnelTe.» 

Gonnord. 

Gooorbée.. 

Gon(alvek 

Gomraiw 


TABLE. 


• 

<;ottorp. 

Gotifbcrg. 

•• 

Goctfched. 

Gouache. 

Goualcitc. 

1. 

Gouda. 

1. 

Coudcrafou. 

Goudet. 

u 

Goudron. 

ru 

Goudronnée. 

cfîa. 

Goudronner. 

Goué. 

ia. 

Gouel. 

Govcrnolo. 

Gouffre. 

• 

Gouge. 

es* , 

Gougctte. 

Goujat. 

laoclie. 

Gouine. 
Goujon. 

Goujonner. 

et. 

ettc. 

in 

Goujure. 
Goiiis. 

Goulam. 

Gouléc. 

ougc. 

Goulcne. 

Goulet. 

Goulette. 

12 

Goulfcich. 

ICC 

Goulfer. 

Gouliafre. 

i^a. 

GouIIes. 

licnnc. 

Goulot. 

ïzola. 

Goulotte. 

*• 

Gonloufer. 

Goulu. 

• 

Goulu  de  mer. 

• 

Goulûment. 

!!• 

Goumenes. 

i. 

Goupille. 

z. 

Goupiller. 

>Ic. 

Goupillon. 

► 

Gour. 

. 

Goura. 

Gourde. 

IC. 

Gourdin. 

Gourdinierc. 

Gourdon. 

• 

Goure. 

• 

Gourgandine. 

ipin. 

Gourgane. 
Gourge. 

Goorgourau. 

ICI). 

Gourmade. 

Gourmand. 

îbourg. 

Gourmande. 

!• 

Gourmandife. 

lue. 

Gourme. 

lod. 

Gourmé. 

Gourmet. 

Gourmet. 

, 

Gourmette* 

Scn. 

Goutnable. 

Gournabler. 

Goomal. 

Gourville. 

Goudaut. 

GoufTe. 

GoulTet. 

Goût. 

Goûté. 

Goûter. 

Goutte. 

Gouttelette. 

Goutteux. 

Gouttière. 

Gouvernail. 

Gouvernance. 

Gouvernante, 

Gouverné, 

Gom^ernemcnt. 

Gouverner, 

Gouvcrncfcffe, 

Gouverneur. 

Gouvieuz. 

Gouvranu 

Goyave. 

Goyavier. 

Goyer. 

Goyiand. 

Gozan, 

Gozzi. 

Gozzo. 

Grabat. 

Grabataire. 

Grabean. 

Grabow. 

Grabuge. 

Graçay. 

Grâce. 

Grâce  de  Dieu. 

Grace-Dieu. 

Graciablc. 

Graciafadios. 

Gracier. 

Gracieufe. 

Gracieufement. 

Gracicufèr. 

Gracieuleté. 

Gracieux. 

Gracilité. 

Gradation. 

Gradin. 

Gradine. 

Gradifca. 

Grado. 

Graduation.   ' 

Gradué. 

Gradue. 

Graduel. 

Graduer. 

Grafigny. 

Grage. 

Graille. 

Grailler. 

Grailloti. 

Grain. 

Gcaindier. 


3«$ 


Graioe. 

Grainer. 

Graineterie; 

Grainetier. 

Grainiére. 

Grainoir. 

Grain  ville. 

Graitie. 

Grais. 

Graifivaudan. 

GraiHac. 

Graille. 

GrailTé. 

GrailTer. 

Graiiict. 

Graideux. 

Graicz, 

Gramat. 

Gramea. 

Grammaire. 

Grammairien.. 

Grammatias. 

GramftiaticaU 

Grammatical  emeiKi 

Grammont. 

Gramonie. 

Gramont. 

Grampond.  ^ 

Gran. 

Grancey  le  ChateL 
Grand. 

Grand-  Audicocicr. 
Grandcbamp* 
Grand  Confcil. 
GrandclcE. 
Grandement* 
GrandefTe. 
Grandeur. 
Grandi. 
Grandier. 
Grandir. 
Grandidime. 
Grand-Maître. 
Grandmond. 
Grandpré. 
Grandiclve. 
Grandyille. 
Grange. 
Graniague. 
Granique. 
Granit. 
Grantham. 
Granville. 
Granulation. 
Granulé. 
Granuler. 
Graphie. 
Graphique. 
Graphiquement. 
Graphoïde. 
Graphométre. 
Grappe. 
Grappeux. 
Grappillé. 
Z  aij 


Grappil!cr. 

Grappilleur. 

GrappilIoB.. 

Ërappin. 

Grappine. 

Grappiner. 

Gras. 

Grafîc. 

G'afTtment. 

G-artct. 

Graflcttc. 

Ciradciment. 

GrafTcycr. 

Graflbaillec. 

Cratcron. 

Gracicnlcr. 

Gratification. 

Gratifié. 

Gratifier, 

Gratin. 

Gratiole.- 

Gratis, 

Gratitude».        * 

Gratié. 

Graitean. 

Granebodc.. 

<kattebo/rer. 

Grattecu. 

•Gratteleur. 

Grariclle.  . 

Gratter. 

Grattoir.  . 

Gratuit. 

Gratuité, 

Gratuitement. 

Gfatz. 

Gratzingen*. 

Grau. 

Gravatier.  . 

Graudentz.;  * 

Grave. 

Gravé. 

Graveleux 

Graveleuxwi 

Gravelincs. 

Gravelle. 

Gravelure. 

GravemacUeren*  r 

Gravemont. 

Graveneck. 

Graver. 

Gravefande* 

Gravefendç. 

Graveur, 

Gravier. 

Gravillc. 

G  ravina. 

Gravir. 

(iraviffsfntc. 

(iravitation. 

fîraviré. 

Gravitîr.  . 


T    A    B   h.  E. 


Cravure. 

Gruy. 

Grazay. 

Grè. 

Grec. 

Grèce. 

Grécourt. 

Grecque. 

Grecqucr. 

Gredin. 

Gredinerie. 

Greel. 

Greenvigh^  - 

Gréer. 

Greffe. 

Greffé. 

Greffer. 

Greffier.' 

Greffoir. 

Grége. 

Grégeois. 

Grégoire. 

Grégoire  de  Na- 

zianze. 
Grégoire  de  Néocé- 
.    Tarée. 

Grégoire  de  Nyffc. 
Grégoire  de  Tours. 
Grégoire  XUL. 
Grégorien. 
G  régne. 
Greiffrmberg. 
Greiff'cnhageot . 
Greilletfi. 
Grein. 
Greiu.  . 
Gréie. 
Grélé. 
Grelcau. 
Grêler. 
Grelin. 
Gréloir. 
Grêlon. 
Grelot. 
Grelotter. 
Gcciuchon.^ 
Gremant. 
Gremail. 
Grenade. 
Grenadier. 
Grenadiére. 
Grenadille. 
Grenade. 
Grenaille. 
Grenaille. 
Grenaillcr.  . 
Grenat. 
Grené. 
Grenelé. 
Grcnelor. 
Grcncr. 
Grencrcric. 
Grcncticr. 
Greneticre. 
fJ;cQÇ«cf.  . 


Grenier. 

Grenoble. 

Grecoir. 

Grenon. 

Grenouille. 

;Grenouiller. 

Grenouillère. 

Grenouiller. 

Crenouillette* 

Grenouze*. 

Grenu. 

Grepiac. 

■Grès. 

Gréfil. 

GréfiUé. 

Gréfîllcment. 

^Gréfille^. 

Gréfivaudan... 

Grcfoir. 

'G-réfol. 

-Grefferie. . 

<jreftaîn.' 

G  rêvai  n. 

Grcvance. 

Grève. 

Grevé. 

GreTcnbroeck. 

Grevenmachrcn» 

Grever. 

Grevcux. . 

Grez. 

Grezac. 

Gribane. 

Griblctie. 

Gribouillette* 

Gribouri. 

<;rie. 

Grièchc. 

Grief. 

Gricr. 

Griethuyfen. 

Grièvement. 

Gricver. 

Grièveté. 

Grifaigne« 

Grifade.  . 

Griffe. 

Griffé. 

Griffenberg. 

Griffenhaufes. 

Griffer. 

Griffon. 

Griffonnag:Çc  . 

Griffonné. 

Griffonner. 

Grignan. 

Grignols.  , 

Crignon. 

Grignoté. 

Grignoter. 

Grigou. . 

Grigri. 

G'ijalva. 


Grillades. 
Grillage. . 
Grille. 
Grillé. 
Griller. 
Grillet. 
Grilleté. 
Grillon. 

Grillon-Criquet;. 
Grillonuupe.. 
Grimace. 
Grimacer. . 
Grimacier». 
;Grimaud. 
Grimberg. . 
'Grime. 
Grimslintgctf 
Grimeiinc* 
Crimelinei:» 
Grimm. 
Grimme. 
.Grimmen. 
Grimoire. 
Grimper. 
Grimpereaui 
Grimtby. 
'  Grimfel. 
Grinaa. 
^Grincement.. 
Grfncer. 
Grindelvald.' 
Gringolé. 
Gringoler. 

Gringuen^ude^ 

Griotte. 

Griottier. 

Grip.         , 

Grippe. 

Grippé. 

Gcipper. 

Grippefou. . 

XJripfwald.  . 

Gris. 

Grifaille.* 

Grifaillé. 

Grifailler. . 

Grisâtre. 

Grifé. 

Grifer. 

Grifccte. 

Griion. 

Grifonnen  ^ 

Grifons. 

Grive. 

Grivelé. 

Griveléc. . 

Griveler. 

Grivèlerie.- 

Grivelcur. 

Grivois. 

Grivoife.  _ 

Gi:izoIlcs.«w 

Gfoays.  . 

.G(ûbaa». 


TABLE 


nj. 

ait. 
mène. 
r. 
iir. 


eler. 


r. 

rie. 
ar. 
1. 

^êt- 
^is. 
le; 
1er.. 


icnr. . 

c 

:o. 

r. 


cté.. 

é.. 
er. 

lue. 
luement. 

feratt... 
ia. 

lu^ 

Ott. 

anc. 
cr. 


h«gcM, 


Grumeaa. 

Grumcler. 

Grumeleau. 
IGrumenha. 

Griinberg, 

Grunde. 

Gfuningen. 

GrunsfeJd. 

Grundadc. 

Gruycr. 

Gruyère. 
•Gry. 

GryfFcnffe. 

Gryphite. 

Guaca. 

Guacucuja. 

GuadaUviar 

Guadalcanal, 

GuadakmiiK 

G  u  ad  a  le  t  ce. 

Guadàlmaoçorp 

Guadaîmcdina. 

Guada  loupe* 

Guadalquivir- 

Guadarama» 

Guad^rmena* 

Gusdarrama. 

GuadcL 

Guadiamar. 

Guadiana. 

Guadilbârbar.- 

Guadix. 

Guagidi. 

Guagoeingo.  • 

Guajacana. 

Guainumu. 

Guairane* 

Guairo. 

Gualata. 

Gualdo 

Gualeor. 

Gualcieri. 

Gaam. 

Guamanga 

Guana. 

Guanabane.r 

Guanahani. 

Ouaoape. 

Guanapi. 

Guanaya. 

Guancavelica.'* 

Guanima. 

Guanuco* . 

Ouao. 

Ouapachor. 

Guapas. 

Guapay, 

Guara. 

Gaaral. 

Ouarayos.- 

Guarco. 

Guardafui. 

CiFuardcc  . 


y^i 


Guadia. 

•Guardia  Alfcrct. 

Guarga. 

Guargalt# 

Guarini. 

Guarmay. 

Guafco. 

Guafpre  Ducher. 

Guaftalia. 

.Guaflalit<nes. 

Gaaflo. 

Guaflao. 

Guatimala. 

Guazaca. 

;GaayaquiL 

Guazeval. 

'Guben. 

GuHer. 

Gubio. 

Gucheu^- 

G«é. 

Guéable. 

Guèbres. 

:Guéde. 

Guedé. 

Guédelaunay« 

Gueder. 

Guéc. 

Guéer. 

•Guei. 

:Gucihoey. 

Gueldre. 

•Guelfes. 

.Guelles. 

Guémené. 

Guenche. 

GueDchir. 

Guenille. 

Gueaillon.  • 

.Guenipe. 

Guenon.  • 

Guenuche. 

Guépard..  • 

Guêpe. 

Guêpier. 

Guer. 

Guéran^ 

Guerard. 

Guerche,  • 

Guerchin» 

Gucrdpn. 

Gucrdônner.  • 

Guerdonneur»  - 

Guère. 

Guérct. 

Gucri. 

Guéridon.  - 

Guérik. 

Guérir. 

Guérifon. 

Guérillable. 

Guctice. 

Gut:rlandes.  - 

Qacrlin. 

GucmcAtec  - 


Guerpîr. 

Guérie. 

Guerrier. 

Guerroyer. 

Guerroyeur. 

Guetva. 

Guerville. 

Guefciin. 

Gucfnes. 

Gueftc. 

Guet. 

Guet-à  pea^ 

Guetaria. 

Gucce* 

Guêtre. 

Guêtre. 

Guétrouin.' 

:Guetre. 

Guetté. 

Guetter. 

Guetton. 

Guevetlao.  • 

Gueule. 

Gueulée. 

Gueuler. 

Gueules. 

Gueufaillet.'- 

Gueufaillef. 

Gueufant. 

Gueufe. 

Gueufé. 

■G  u  eu  fer. 

Gueufcur. 

Gueuferie. 

GueuiilloiU' 

Gueux. 

Gueze. 

Gqglielmi.  • 

'Guguan. 

Guu 

.Guiage. 

Guianacocc.' 

Guiane. 

.Guib. 

Guiberc 

Guibray.  • 

Guichet. 

Guichetier/- 

Guidane. 

Guide. 

Guider. 

Guidi. 

Guienne.  • 

Guier. 

Guigdard*'- 

Guigne. 

Guigné. 

Guigoeaux.  • 

Ouigocr. 

Guignier« 

Gui  j^ noie.  • 

Guigoon. 

Guildiye.  - 

Guilée. 

GuiUbrd^- 


$66 

Guilla^e. 

Guillain. 

Guillante. 

Guillaume. 

Guillaume  I. 

Guilledin. 

Guilledou. 

Guillemecs. 

Guillemites. 

Guiller. 

Guilleret. 

Guillcftre. 

Guilloché. 

Guillocher. 

Guillochis. 

Guimaraens. 

Guimauve. 

Guimbarde. 

Guimbergc. 

Guimpe. 

Guimple. 

Guioda. 

Guindage. 

Guindanc. 

Guindé. 

Guinder. 

Guinderefle* 

Guindre. 

Guinée. 

Guines. 

Guingamp. 

Guingans. 

Guingois. 

Guioeuecte. 

GuioUe. 

Guionage. 

Guipé. 

Guiper. 

Guipoir. 

Guipure. 

Guipufcoa. 

Guir. 

Guttapeacoja. 

Guirlande. 

Guifcard. 

Guife. 

GuiCpon. 

Guiftres. 

Guitare. 

Guiterne. 

Guitiniérei. 

Guitran. 

Guivré. 

Guldeborg. 

Guldeifingen» 

Guipe. 


TABLE. 


GoltZO'T. 

Guméne. 

Gumma. 

Gumoltskirchem. 

Guncz. 

Gundclfingen. 

Gundelsheim. 

Gundon. 

Guntz. 

Guntzboarg. 

Guntxenhaufcn. 

Gnppas. 

Gur. 

Guracs. 

Gurck. 

Gnrckfedci 

Guriel. 

Gurrea. 

Gufe. 

Gufelifar. 

Guftaris. 

Guflation. 

GuOave  I. 

Guftrov. 

Guitc. 

Guttenberg. 

Guttenzel. 

Guttete. 

Guttural. 

Guttus. 

Gutzkov. 

Guyer. 

Guyot. 

Guzate. 

Gyaros. 

Gyée. 

Gyfhorn. 

Gymnafe. 

Gymnafîarque. 

Gymnafle. 

Gymnaflique. 

Cynique. 

Gymnopédie. 

Gymnoiopbiftcs. 

Gynécée. 

Gyneciaire. 

GyiKcocratie. 

Gynecocrariquen 

€ynccocratumc- 

nicns. 
GyncconoEnc, 
Cypfcux. 
Gyromantiç, 
Gyrovague. 


H 

Ha. 

Haac. 

Habar. 

Habafcon. 

Habade. 

Habat. 

Habbe. 

Habdala. 

Habe. 

Habeas  corvus» 

HabclsTercli. 

Habhazzis. 

Habile. 

Habilement. 

Habileté. 

Habiliffime. 

Habilitation. 

Habilité. 

Habiliter. 

Habillage. 

Habillé: 

Habillemen^ 

Habiller. 

Habilleur* 

Habillot. 

Habit. 

Habitable. 

Habitagcs 

Habiunt. 

Habiution. 

Habité. 

Habiter. 

Habitude. 

Habitué. 

Habituel. 

Habituellement» 

Habituer. 

Hable. 

HabUr. 

Hâblerie. 

Hâbleur. 

Habor. 

Habouts. 

Habran. 

Habsbourg. 

Haceldama. 

Hache. 

Haché. 

Hachée. 

Hachement. 

Hacher. 

Hachereau. 

Hachette'» 


liacliîc. 

Hachis. 

Hachoir. 

Hachure* 

Hacoc. 

Hacotena. 

Haétare. 

Hacub. 

Hacxae. 

Hadadremmon; 

Hadagie. 
'  Hadamar. 
Hadington. 
Hadelland. 
Hadequis. 
Hadersieben. 
Hadkramont. 
Hadrianales. 

Hadrianifte. 

Hafizi. 

Hagada. 

Hagar. 

Hagenftelzen* 

Hagetmaa. 

Hagi. 

Hagiar. 

Hagiaz. 

Hagibeftagt. 

Hagiagraphe» 

Hagiologique. 

HafioHdcre. 

Hague. 

Haguenao. 

Haha. 

Hahé. 

Haicons. 

HaicUtcs. 

Haie. 

Haïe. 

Haifo. 

Haigerloch. 

Hailbron. 

Haillon. 

Haimboarg» 

Hain. 

Hainan. 

Hainault. 

Haine. 

Haineux. 

Haïr. 

Hai  rerites. 

HaiïTable. 

Hait. 

Haitie. 


TOME    TREIZIÈME. 


I M  B  A  C  H  I* 


C 


tcbcfl. 
tcia» 


nafTe. 


de. 

roa» 

ce. 


irde. 

irdicr» 
)cer. 

eda. 

00. 


rchoe» 


Halofantos- 

Haloc.       ^    .. 

Halotcchnie. 

Halpo. 

Halque. 

Hais. 

Halsbrucb. 

HaJftcr. 

Hahe. 

Hairercn. 

Haltères. 

Haltcriilc. 

Halva. 

Haly. 

Halys. 

Ham. 

Hamac. 

Hamadan. 

Hamade. 

Hamadriadç. 

Hamab. 

Haraamec. 

Haraans. 

Hamanchus. 

Hamaxobiens» 

Hambéliens. 

Hambcrs. 

Hambourg. 

Hambu. 

Hambye. 

Hameau. 

Hameçon. 

Hamede» 

Hamée. 

Hamei: 

Hamclboarg. 

Hamelen. 

Hameyde. 

Hamilton. 

Hamizmecagara. 

Hamlé. 

Hammer. 

HammerfteÎD. 

Hammice. 

Hammon. 

Hamonu 

Hamotbàor.. 

Hampe. 

Hampconcoort» 

Hamfter. 

Han. 

HaDap^ 

Hanacboo. 

Hanau.. 


Hanbalice^ 
Hancbe. 
Hanches. 
Hanchoan. 

Hanchang. 
Haocbane. 
Hangar. 

Hangchea. 

Han^eft. 

Hanifices. 

Hanla. 

Hanneton. 

Hannon. 

Hannuye. 

Hanouards. 

Hanover. 

Hanfcric. 

Hanfe. 

Hanféaciqut* 

Hanfj^rave.. 

Hanucrc. 

Hanté. 

Hancec. 

Hantife. 

Hant- sbire. 

Hanyang. 

Haoaxo. 

Haphraïm» 

Haphure.  . 

Happe. 

Happé. 

Happcloardct 

Happer. 

Hapûil. 

Haqae. 

Haqaebucc» 

Haquebttter* 

Haqneme. 

Haqueoée* 

Haqaet. 

Haquétier. 

Har. 

Hiirat. 

Haram* 

Haran. 

Harangue^ 

Harangué. 

Haranguer. 

Harangueur» 
Haras.    - 
HarafTé. 
-  Harafler» 
Haraux. 
Hasbcrc» 


Harbonnière. 

Harbouchiens. 

Harbourg, 

Harcelé. 

Harceler. 

Harcelle. 

Harcourr. 

Hard. 

Hardar. 

Harde. 

Hardé. 

Hardeau. 

Harder. 

H^irderic. 

Harderay. 

Hardes. 

Hardefchen. 

Hardi. 

HardiefTe. 

Hardiller. 

Hardiment. 

Hardiviller. 

Hardois. 

Hardonia. 

Hardoyer. 

Hareng. 

Harengade. 

Hvcngaifoo. 

Harengére* 

Harenguiérc» 

Harer. 

Harfleur. 

Hargneux* 

Haricot. 

Haridelle. 

Hariot. 

Harlay. 

Harle. 

Harlebeclu 

Hatlech. 

Harlem. 

Harlepole. 

Harlegen. 

Harma. 

Harmale. 

Harmatan. 

Harmonie. 

Ha  r  mon  j  eu  feinCAt^ 

Hirmonieux. 

Harmouique. 

Harmontquemcûta 

Harmooifte. 
Harmonomèrrct 

Harmofte, 
Harmorynici^ 


3^8 

Harnâdhé. 

Harnacher. 

Harndal. 

Harnoii. 

Haro- 

Harodcr. 

Uarofech. 

Harpaillé» 

Harpaillci;. 

Harpalycc. 

Harpaftc. 

Harpe. 

Harpe. 

Harpcau. 

Harpcdophorc. 

Harpcxemenr. 

Harpitos. 

Harper. 

Harpie. 

Harpio. 

Harpocrace. 

Harpocraticna. 

Haxpon. 

Harponné. 

Harponner. 

HarpoQocur* 

Harponnîcr« 

Harrie. 

Harr. 

HarfbrJ. 

HaritT.» 

Harisbourg. 

Harczgcroie^ 

Haruder. 

Hai  vains. 

Haivich. 

Harvéc. 

Ha  fard. 

Hafardé. 

Hafardcr. 

HaUrkufcment. 

Hafardcui. 

Hafar-Sual. 

Hafar-Sufim. 

Hasbatn, 

Hfsbar. 

Harcore. 

Hafi'. 

Haftlflcd. 

Hafclinc. 

Hafcncita. 

Hadi. 

HafncUaf. 

HaHion. 

Hafparcn. 

HafTcnbrouck. 

Hallck. 

HilMt. 

Hnrtaire. 

HaOe. 

Hni>ernbcck. 

Haikr. 

HaftingS. 

HalUngucs. 


T    A    B    LTE 


Hafifurclu 
Hâte. 
Hatclctce. 
Hacemuczli. 
Ha^enuras. 
Hâter. 
Harcreau. 
Hâcerel. 
Hâtear. 
Hàcicr. 
iHarif. 
Hartveaa. 
Hâtivement. 
Hativcce. 
Hatra. 
Hatcem. 
:Hatttn. 
Hattingen. 
Hatcon  Chatel. 
Hatuan. 
Hacuncuzqui   Aymo- 

ray. 
Hatur. 
Hatzfeld. 
Havage. 
Havane. 
Hauban. 
Haubaner. 
Haubanier. 
'  Haubereau. 
Haubergcon. 

Haubcrtvilieri« 

Haubvyl. 

Haudriettcs. 

Hâve. 

Havée. 

Havel. 

Havclberg. 

Havereaiu 

Havcner. 

Havcrfordwetl. 

Havct. 

Havi. 

Havir. 

Haule. 

Haulfaire. 

Haumont» 

H  aupaul  moBzamet. 

Hivre. 

Hnvic-de- Grâce. 

Havre&c. 

HaulTr. 

Hnufié. 

Haulfecol. 

Haufrcmcnr. 

Hauffc-pici 

HaulFer. 

Haut.^ 

Haiit-à-baç. 

Haut-à-liaut. 

Haurain. 

Hautaine. 

Haiimincmcnt. 

Haut-  bois. 


Hautbourdin. 
Haui  de  chaude. 
Haut  de  (Tus.    , 
Haut  de  contre. 
Haute  fontaine. 
Haute  liiTe. 
HautclilTier. 
Haurclutte. 
,  Hautement. 
Haute  paye. 
Haute  rive. 
Haute  rivoirc. 
Haute  feille. 
HautefTe. 
Haute- taille. 
Haurevilic  ie-Guif- 

chard. 
Hauteur. 
Hautio. 
Haut  Vtllters. 
Hauturier. 
Hauvilie. 
Hay. 
Haye. 
Hayepefncl. 
Haye  Dupuis* 
Ha  y  es. 
Hayn. 
Haynighen. 
Hayon. 
Hayfcnff. 
Hay-Tfing. 

Hazcbrouckf 

Hazioram. 

Hé. 

Héa. 

Héan. 

Héar. 

Héatototl. 

Heaume.^ 

Hcaumerie. 

Hcbaca. 

Hebdomadaire. 

Hcbdcinadier. 
Hcbdomées.  * 

Hébé. 

Hcbe  Crevonc. 
Héberge. 
Wbergé. 
Hébergement. 
Héberger. 
Hébété. 
Hébécer. 
Hébichet. 
Hébon. 
Hébraïque- 
Hébraïfant. 
Hcbraïûnc, 
Hébre. 
Hébreu. 
Hébreux. 
Hébttdcs. 
Héhficux. 
'  Hcbiofu 


Hécierxe. 

Hécalt. 

Hécaléfiet. 

Hécate. 

Hécatéfies. 

Hécatombe. 

Hécatonibéei. 

Hécatoïnbcoii- 

Héc  atoEjipc^oQ* 

Hécttu>mphoneoiiM 

Hécarompliomc. 

Ht'catompyk* 

Héca^oncbirci. 

HécaconAyloti. 

Heche. 

Hechingen. 

Heckershaulèik 

Hccla. 

Hcdéc. 

Heâique. 

HcAor. 

Hécube. 

Hédrard. 

Hédé.  ^ 

Hedemor«« 

Héderace. 

Héderce. 

Hédypneis. 

Héd)(tàruBt 

Hécro. 

Hécmer. 

Hécmsketk. 

Hécr. 

Hécrdling. 

Hégcmonr. 

Hégémonies^ 

Hégenbach. 

Hégire. 

Hégov. 

Hégumcne. 

Hcidrlbcrp. 

Hcidelsheim. 

Heidenheim. 

Hciduque. 

Hcilc. 

HeiligcIandL 

HciiigcnbeiL 

HeiligeDheve» 

HciligénCladc. 

Hcilsberg, 

HcimJail. 

Heinct  Keo. 

Hcinizcnbcrg» 

H^ire. 

HékicfcndL 

H'r'a. 

Hé  «. 

Ké^vcrde. 

H^lba. 

Hc'chath. 

pjé^cne. 

Hélénopolîs. 

Hél^pb; 

Héle» 


TABLE. 


5^9 


ntbème. 
me. 

c. 
iryfuin. 

CCS. 

3Ïde. 
>o. 

iniades. 
>£bphie* 

rentriqae. 
:omcce. 

^nodiqucs. 
nécre. 
H>lis. 
'copc.  ' 
ropc 

liens, 
odices. 

es. 

tf|UC. 

iune. 

ifte. 

iftique. 

ocainicos« 
uiB. 

pon 

es. 

es. 

iirup. 

rckcr- 

rshaufen. 

icittue. 
icoIite« 
nt. 
adc 


lonrg. 
;rord. 

^ohr. 

iens. 

ique. 

iens. 
os. 


unes* 
3pie. 


Tome  XXX* 


Héraantuî. 

Hématite. 

Hémacices* 

Hématocèie. 

Hématos. 

Héméralopie. 

Hcmcrobapiiftcf* 

Hémcrocaic. 

Hémcrodrotncs* 

Hémi. 

Hémiaritcs. 

Hémicranie. 

Hémicycle. 

Hémidicon. 

Hémioe. 

Hémiolien. 

Hémionite. 

Hémiope. 

Hémiplégie. 

Hémijpcére. 

Hémifphère. 

Hémifbhéroïde. 

Hémiftiche. 

Hémitritéc, 

Hémo. 

Hémona. 

Hémonie. 

HémopKobe* 

Hccnoptyque* 

HémopEyiic» 

Hémûrraeic. 

Hémorradial. 

HémarradmiCi 

Hémorroïdes. 

Hémorrois- 

HémorrûiTe» 

Héraorofcopit, 

Hémoftafie. 

Hémoftatiques, 

Hénarcs. 

Hendécagone. 

Hendeun. 

Hendecafyllabc. 

Hendeux. 

Hénechcn. 

Hénepcc. 

Hengohea. 

Hengzan. 

Hélinliécard. 

Hénichus. 

Héflioques. 

Hcnley. 

Henneberg. 

Henncbon. 

Henner. 

Hennil. 

Hennin. 

Hennir. 

Henniflemeot. 

Hénochie. 

Hénocique. 

Henri. 

Henriadc* 


Henri  de  Bruys.    ' 

Henriciens. 

Henridor. 

Hentierte- Marie  de 
France. 

Henrys. 

Hentetc. 

Héorca. 

Hépar. 

Hépatique. 

Hépatite. 

Hép:itoinpha(e. 

Hépàrofcopic, 

Hépatus. 

Héptacomctcs. 

Heptacorde. 

Heptagone. 

Hcptameride. 

Heptangulaire. 

Heptapole. 

Hepcarchie. 

Heptateuque. 

Hépheftées. 

Hépheflite. 

Hephthémimère. 

Heppenheim. 

Héraclée. 

Héraclées. 

Héracléonites. 

Héracléopolis. 

Héradides. 

Héraclie. 

Héraclion. 

Heraclite. 

Héraclius. 

Héraldique. 

Hérat. 

Hératelée. 

Héraulderie« 

Héraac 

Herbacée. 

Herbage. 

Herban. 

Herbauz. 

Herbe. 

Herbe  à  FAmbafla- 
deor. 

Herbe  aux  ânes. 

Herbe  des  aulx. 

Herbe  à  balai. 

Herbe  de  Bengale. . 

Herbe  blanche  ou  pied 
de  chat. 

Herbe  au  cancer. 

Herbe  au  Chancre. 

Herbe  aux  Charpen- 
tiers. 

Herbe  au  chat. 

Herbe  de  citron. 

Herbe  du  coq. 

Herbe  à  coton. 

Herbe  coupante. 

Herbe  aux  coupures. 

Herbe  aux  cwillerst 

Herbe  d*or. 


Herbe  à  échcufFure. 

Herbe  aux  écus. 

Herbe  aux  ^'pices. 

Herbe  à  étern  icr. 

Hcïbe  ajx  goûteux. 

Hcbc  aux  gueux. 

Herbe  aux  hémor- 
roïdes. 

Herbe  au  latC. 

Herbe  aux  mirtes. 

Hcibe  mnlucane. 

Herbe  aux  mouche- 
rons. 

Hcibemufquée. 

Herbes   aux    nom- 
brils. 

Herbe  aux  panaris. 

Herbe  du  Paraguay. 

Herbe  Paris. 

Herbe  aux  Paiagons. 

Herbe  à  pauvre  hom- 
me. 

Herbe  aux  perles. 

Herbe  aux  poumons. 

Herbe  aux  poux. 

Herbe  aux  puces. 

Herbe  à  Robert. 

Herbe  de   Saint  Bar- 
thélémy. 

Herbe  de  Saint  Be- 
noît. 

Herbe  de  Saint  Chrif- 
tophe. 

Herbe  de   Saint  Jac- 
ques. 

Herbe  de  Saint  Jeaa. 

Herbe  du  fiéce. 

Herbe  aux  foleils. 

Herbe  aux  forciers. 

Herbe  aux  teigneux. 

Herbe  du  Turc. 

Herbe  aux  varices. 

Herbe  du  rent. 

Herbe  aux  verrues. 

Herbe   aux    voitu- 
riers. 

Herbe  aux  vulnérai- 
res. 

Herbe. 

Herbeiller. 

Herbeline* 

Herbclot. 

Herbemont.. 

Herber. 

Herbergage, 

Herbette* 

Herbeux. 

Herbier. 

Herbière. 

Herbiers. 

Herborifation» 

Herborifer. 

Herborise* 

Herbon. 

Herbu. 

Aaa 


a?» 

Hercc  . 

Hercer. 

Hercéos. 

Herculaimm* 

Hercale. 

HcrculécD. 

Hcrcoliea*  , 

Hcrcynic 

Uiic. 

Herccbcrcke. 

Héréaitabilité.  • 

Hifrcdiuirc* 

Hërédi[airemciit 

HérécDi. 

Herées. 

Hercford. 

Herefordshite* 

Hcremartea. 

Herëmetiquc. 

Hérënaque. 

Hércntbals. 

Heréfe. 

Hcrefcoc 

Hérefiarque* 

Hérefidcs. 

Hérefie. 

HérenoIoffae« 

Hëréticité: 

Hérétique.        « 

Herfordeo. 

Héribath. 

Nericourt. 

Héricy. 

Hérigemi. 

Hérigoté. 

Hcrigoture* 

Hcnlc. 

Herifav. 

HeridZ. 

Hcri/Tée. 

Hcriflcr. 

HérifTon. 

HérifTonne* 

HérifTonné. 

Héri(Ioniier« 

Héritage. 

Hé  ri  tance* 

Hérité. 

Hériter. 

Héritier. 

Héritier  de  Villan- 

don. 
Heritinandel* 
Hérivaux. 
Hermammon. 
Herman. 
Hermane. 
Hermanes. 
Hcrmatiflad, 
HermanuSk. 
Hcrmaphrodifmc, 
HcrmaphrodiEe. 
Hcrmapollcxu 
Hçtinathéne. 
Hcrmédone. 


T    A    B    LE. 


Hermée. 

Herées. 

Hermeline* 

Hermenc. 

Hermeros» 

Hermès. 

Hermès. 

Hermétique. 

Hermétiquement 

Hermbarpocrate. 

Hermheracle. 

Hermia. 

Hermialites. 

Hermiéres. 

Hermine. 

Hermine. 

Herm  inerte. 

Hermion. 

Hermione. 

Hermioné. 

Hcrmions. 

Hermitage. 

Hermice. 

Hermodadle. 

Hermbiie. 

Hcrmogéne. 

Hermogeniens. 

Hcrmouafla. 

Hermondures. 

Hermopan. 

Hcimopoiis. 

HermoCeilo. 

Hermofiris. 

Hermules. 

Hermupolis. 

Hermus. 

Hemandie. 

HerndhaL 

Herngrand. 

Herniaire. 

Hernie. 

Hernieuz. 

Hcrniole. 

Herniqnes. 

Hernoland. 

Hero. 

Herodes  le  Grand. 

Hérodiens. 

Hérodote. 

Héroïcomiqoe. 

Heroïde. 

Héroïne. 

Héroïque. 

Heroïqucmcnr. 

Heroïune. 

Héron. 

Hrrona. 

Heconder. 

Héron  neau. 

Heronnier. 

Heronniere. 

Héroopolis. 

Hérophile. 

Héros. 


Hcrpa, 

Henpiiigtt 

Herpc. 

Heur. 

Herper. 

Heure. 

Herpès  marioécs. 

Heureuleaac; 

Herradora. 

Heoreia. 

Herry. 
HerUge. 

Heurt. 

Heurté. 

Herfe. 

Heurter. 

Herfé. 

Henrtequia. 

Herfer. 

Heortes. 

Herfeur. 

Heunoir. 

Herfilie. 

Heusden* 

Herfîéres. 

Heufe. 

HerHlion. 

Hevuz. 

Herftal. 

Hexacordew 

Herfzbrack. 

Hexaèdre. 

Hertfcld. 

Hexagone. 

Hen-ford. 

Hexameron* 

Hertha. 

Hexamètre. 

Hertzberg. 

Hexamillioo. 

Hernies. 

Hcxaples. 

Herzegov. 

Hexatyle. 
Hexailyle. 

Hesdin. 

Héfe. 

Hexecantholite» 

Hesbafiens. 

Hexbam. 

Héfî  caftes. 

Heypach. 

Héfodc. 

Hézarchb. 

Hedone. 

Hbatib. 

Héfîrans. 

Hianuieo. 

HéfitatioQ. 

Hiaoy. 

H  fîter. 

Hiatuo. 

Hens-mi-di* 

Hiberiine. 

Hcfperie. 
Hclperis. 

Hibemie* 

Hibou. 

Hetperus. 

Hefperides. 

He(fe. 

Hibride. 

Hic. 

Hicard. 

Heftiées. 

Hickanelle. 

Héfus. 

Htdalque. 

Hefichaftes. 

Hide. 

Hefîchius. 

Hideor. 

Hct. 

Hideufemene; 

Hcier. 

Hideux. 

Héiériaonc. 
Hétéroclite. 

Hidrotiqae. 
Hie. 

Hétérodoxe. 

Hicble. 

Héicrodoïie. 

Hieim. 

Héiérodrome, 

Hielmer. 

Hérérogenc, 

Hiemenc. 

Bé\  érogciK'ké* 
HétéroTdcns^ 

Hirmes. 

Hièue. 

Héréroufica». 

Hier. 

Hcthâloo. 

Hiéracite. 

Haich. 

Hieraclites. 

Hetmann. 

Hieracinm. 

Hêtre. 

Hieracoborqveti 

Hérrurîe. 

Hierapiera. 

Hétrufque. 

Hierapoiis. 

Heu. 

Hiérarchie. 

Heudicourt. 

Hicraxchiquf, 

Heudrîr. 

H  i  c  ra  rcK  i  que  jncfil^ 

Hevéens. 

H  ici  arque, 
Hicrocéryce, 

Hcvelius. 

Hcuft. 

Htcrochïpc* 

Heukclum. 

Hi^iiKûiaccs* 

T    A    s    ^    E. 


ïgjyphc. 

Hippomane. 

Hobal. 

>glypbiqi«e. 

Hippone. 

Hobcr. 

Hippophaès. 

Hobereau. 

>graiiiJiiB. 

Mogic. 

Hippopoii. 

Hobin. 

Hippocame. 

Hoblcrs. 

3maocie. 

Hippos. 

Hobo. 

>nianie. 

Hippochous. 

Hobro. 

>nemon. 

Hippuris. 

Hoc. 

m. 

Hippuritc. 

Hoca. 

>ciique. 

Hipiiftaircs. 

Hochberg. 

>pbaflce. 

Hircanie. 

Hoche. 

>phancie. 

Hirc. 

Hoché. 

»phyian. 
ifcopie. 

Hircté. 

Hochement. 

Hirmc. 

Hochcpied. 

tmfèrrers. 
rc. 

Hirmologe. 

Hironde. 

Hirondelle. 

Hirpics. 

Hirpicns. 

Hirfchau. 

Hirfchbcrg. 

Hirfchfcld. 

Hirfcmcs. 

Hifarchaduman. 

Hochi.'poc. 

Hochequeue. 
Hocher. 

ies. 
iauz. 

odic. 
3tiajédie. 

sheioi. 

Hochet. 

Hochhcim. 

HochHct. 

Hockerian. 

Hocos. 

Hodcgos. 

Hoder. 

Hifcnge. 

Hodman. 

/ions. 

Hiftalis. 

Hodopes. 

ersbaafeiu 

Hi(pide. 

Hoc 

rts. 

Hiffé. 

Hoechft. 

DtOp. 

HifTcr. 

Hoed. 

nu 

HiiUée. 

Hoeft. 

rc 

Hiftiodromie. 

Hoeicheu. 

Hiu 

Hiftoire. 

Hoeken. 

ou. 

Hiftorial. 

HofF. 

Hiflorien. 

Hofmaniftes. 

^oa. 

Hiftorié. 

Hoghiande. 

lopcn. 

Hiftorier. 

Hoghfead. 

K>. 

Hirtorictte. 

Hogner. 

fan; 

Hifloriographe. 

Hogr. 
Hogue. 
Hohenberg. 
Hobenclbe. 

JOC. 

loa. 
fch. 

Hiftoriquc. 

HiftoriqucmcnN 

Hiftrion. 

>u. 

Hic. 

Hohenkottenheim. 

i^aflg. 

Hitb. 

Hohenloé. 

ifte. 

Hiver, 
Hivernal. 

Hobenrechberg. 
Hohenftein. 

idein. 

Hiverner. 

Hohcncv/il. 

rckie. 

Hizrevicej. 

Hohenzollern. 

rqiw. 

Ho. 

Hoirie. 

laphc. 

Hoa. 

Hoirin. 

icrique. 

Hoai. 

Hoitlalotl. 

campe. 

Hoaigan. 
Hoaiking. 

Hoilxillin. 

ceouure. 

Hoizotoel. 

cras. 

Hoako. 

Hokchns. 

crate. 

Hoamboj 

Hokicn. 

craties. 

Hoangcbeu* 

Hola. 

craciaue. 
cratiime. 

Hoangci. 

Holan. 

Hoangcio. 

Holbeck. 

créne. 

Hoangcioyo. 

Holbein. 

drome. 

Hoanggan. 

HoUerocfl. 

glode. 

Hoangmui. 

HolegaiT. 

griffe. 

a. 

Hoangnien. 

Holer. 

Hoangpi. 
Hoaccne. 

Holland. 

lice. 

Hollande. 

lydon. 

Hoacholou 

Hollande, 

37ï 

Hollander. 

HollandiUe. 

Hollandois» 

Hollans. 

Holîi. 

Holocaufte» 

Holocotin. 

Holofeme. 

Holographc. 

Holomètrc. 

Holon. 

Holoftcon. 

Holofleun. 

HoloReus. 

Holothuries* 

Hoiquahutl. 

Holitebro. 

Holftcin. 

Holtzmundem 

HolyHand. 

Homagucs. 

Homar. 

Homara. 

Homard. 

Homarraimîponchaî- 

quis. 
Hombcrg. 
Homblières. 
Horabourg, 
Hombre. 
Homel. 
Homélie. 
Hemenage. 
Homéometrie* 
Homer. 
Homère. 
Homériaue. 
Homeriltes. 
Homérites» 
Homicide. 
Homicider. 
Homiliaire. 
Hominicolc. 
Homiofe. 
Hommage. 
Homnuger. 
Homme. 
Hommes. 
Homocentriqac* 
Ho  moftop  cotoo» 
Homodromc. 
Homogcnc, 
Horaogçnéitim 
Homagrafnme. 
HomoHyoïdieii* 
HomoitcJcutofi^ 
HomotogAcioQ* 
Homologue, 
Homologué» 
Homologuer* 
Homonyme. 
HomooaJiens. 
Homooufîos. 
Homo  pat  oncs* 

Aaa  ij 


37» 

Homophag^. 

HomophooiCr 

Homorien. 

Homocone. 

Homovèrr. 

Homflorft. 

Homuncionarcs. 

Homuncionide. 

Homuncionitts. 

Honan. 

Honcc. 

Hondara. 

Honderkoocer. 

Hondo. 

Hondreoas. 

Honduras. 

Honfleur. 

Mongnccic. 

Hongre. 

Hongreline. 

Hongre  r. 

Hongrie. 

Hongriear. 

Hongrois. 

Honnecourc. 

Honnéce. 

Honnêtement* 

Honnécecé. 

Honneur. 

Honni. 

Honnir. 

Honnitfancazon. 
Honolflien. 
Honor. 
Honorable. 
Honorablement; 
Honoraire. 
Honoré. 
Honores. 
Honoriade. 
Honoriaqaes. 
Honorifique. 
Honoriusw 
Honofca. 
Honofcotte. 
Hont. 
Hontage* 
Honte. 

Honteufemcnt*   * 
Honteux. 
Hoogflrate. 
Hoorn. 
Hoozcn, 
Hôpital. 
HopiuldeFléc. 
Hôpital -de  Roche- 
fort. 
Hoplite. 
Hoplitodromcs.. 
Hoplomaques. 
Hoquclieux. 
Hoquet. 
Hoqucton. 
HoradH; 


T    A    B    I,   E. 


Tloraccf. 

Horbourff. 

Horde. 

Hordcl. 

Hordicales» 

Horeb. 

Horées. 

Horcm. 

Horcs. 

Horion. 

Horizon. 

Horizontal. 

Horizontalement» 

Horloge. 

Horloger. 

Horlogère. 

Horma. 

Hormezion. 

Horminodes» 

Hormis. 

Horn. 

Hornbach. 

Hornberg. 

Hornoy. 

Horo%raplic- 

Horologe. 

Horologiographie. 

Horologion. 

Horométrie. 

Horoptère. 

Horolcope» 

Horp. 

Horréens. 

Horreur.. 

Horrible. 

Horriblement* 

Horripilation. 

Hors. 

Horlboatée. 

Horfbouter. 

Horfens. 

Horsham. 

Horta. 

Hortaliger. 

Hortcnuui. 

Hortolage. 

Horus. 

Horzain. 

Hofaas. 

Hofanna. 

Hofche. 

Hofî. 

Hofies. 

Hofpice. 

Hofpita. 

Hofpital. 

Hospitalier. 

Hofpitalité. 

Hofpodar. 

Ho(f. 

Hoftelagc.. 

Hoftic. 

Hoftirz. 

Ho/^ilement. 

Hoftiiina. 


Homiité. 

Hnffimbœia* 

Hore. 

Hôtel. 

Hôtelage. 

Hâteler. 

Hôtelier. 

Hôtellerie. 

Hôte/Te. 

Hotte. 

Hottée. 

Hottcntots. 

Hotteur. 

Hou. 

Houache* 

Houal. 

Hôuames* 

Houblon. 

Houblonné. 

Houblonner. 

Uoublonniére. 

Houdan. 

Houe. 

Houé. 

Houcr. 

Hougue* 

Houille. 

Houlette. 

Houlle. 

Houlleux. 

Houlme. 

Houperoo. 

Houppe. 

Houppe. 

Houppée. 

Houppelande* 

Houpper. 

Houppier. 

Hocçpion. 

Hource. 

Hourdage. 

Hourdé. 

Hourdebiller. 

Hourdeis. 

Hourder. 

Hourdi. 

Hourdoyec 

Houret. 

Houri. 

Hourite. 

Hourque.. 

Hourt. 

Hourvarl. 

Hou/Té. 

Houfeauz. 

Houfpillé. 

HoufpilJer.. 

Houflagc 

Houffaie. 

Hou/Tard. 

Houfl'ay. 

HoufTe. 

HoufTé. 

HouilepaiUier.. 


Hooffêr* 
HouAct. 
Houflettcs. 
Houffinc» 
Hottflbir. 
Houflbn» 
Houfla. 
Houflnre. 
Houflalar. 
Houvari. 
'  Hovden. 
Houx. 
Hoxter. 
Hoy. 
Hoyao. 
Hoy«. 

Hoyerrverda» 

Hoym. 

Hradifcb. 

Hu. 

Huage» 

Huape- 

Huard. 

Huau. 

Hubir. 

Hucac. 

Huche. 

Huche. 

Huchefflenu 

Hucher. 

Huchet. 

Hucheu. 

Hucipocholu 

Hucuca. 

Hudfon. 

HudvichvâU» 

Hue. 

Hué. 

Huébra. 

Huédabid. 

Huedicet. 

Huedné&Cu 

Huedylbarbac.. 

Huée. 

HuepachtU.. 

Huer. 

Huerry. 

Huefca. 

Huefcar. 

Huefne. 

Hueflen. 

Huett*. 

Huguenot. 

Huguenottc; 

HugucnotiGnc 

Hui. 

Huia. 

Huia«. 

Huicilopocho» 

Huigne. 

Huignerv 

Huile. 

Huilé. 

Huler. 


T    A    B    L    E. 


U. 

r. 


ne 

xiement. 
Dcr. 

Iiochilt. 
it-zil. 


iDcmeot» 

niCé. 

lifcr. 

aifte. 

ùhé. 

ncin. 

cr« 

le. 

Icmcnc. 

Icffc. 

•ligny. 

relation. 

aé. 

:<acr. 

:r. 

:raie. 

;ras. 

:iir. 

de. 

dément. 

dicr. 

dite. 

er, 

lèrc» 

le. 

[liant. 

liation. 

lié. 

[lier. 

lité. 

oral. 

orifte. 

sur. 

DS. 

IcsEcld. 

Ired. 


Hondsrock. 

Hane. 

Hun^erford. 

Hunier. 

Huningue. 

Huns. 

Huntingcoii. 

Huppe. 

Huppé. 

Hupu. 

Huquang, 

Huque. 

Hura. 

Hure. 

Hurcpé. 

Hurepoix. 

Hurhaut. 
Huriel. 
Hurlement. 
Hurler. 
Hurluberlu. 
Hurmoru 
Hurons. 
Hus. 

Hufcanaoaiment. 
Hufio. 
HufTard. 
Huflîces. 
Hufldcirme. 
Hufum. 
>lufz. 
Huterie* 
Hucin. 
Hutiner.  * 
Hotla. 
Hutte. 
Hutte. 
Hutter. 
Huttites.  . 
Huvecas. 
Hv'alhunde. 

Huveitozcutzli. 

Huy. 

Huyghens. 

Hyacinthe. 

Hyacinthies.. 

Hyades. 

Hyale. 

Hyaloïde. 

Hyamia. 

Hyampolis* 

Hyantes. 

Hyantia. 

Hybla. 

Hyboucouhii. 

Hybridique. 

Hyccara. 

Hydafpe. 

Hydatidc. 

Hydatoide.    ' 

Hydatofcopic. 

Hydragoguc. 

IHydragire. 
HydragyroTe, 


H  y  drot  icapn  cutm^ 

tique  < 
Hydraulique. 
Hydre- 
Hydreleon. 
Hydrentérocélc. 
Hydria. 
Hydriephores. 
Hydrobcic. 
Hydrocardie. 
Hydroccle. 
Hydrocéphale. 
Hydrochoé. 
Hydrocotile.  ^ 
Hydtodynainîque. 
Hydrographe. 
Hydrographie. 

Hydrographique. 

Hydrologie* 

Hydromantîe. 

Hydromandqac. 

HydromcL 

Hydjometre. 

Hydrométrie- 

Hydromitc. 

HydrompbaJe. 

Hydraparaftales* 

Hydrophile* 

Hydrophifocèlc, 

Hydîophobc. 

Hydrophabic- 

Hydrophorici. 

Hydrophtaimic 

Hydropiquc. 

Hydropifïc* 

Hydropncumofat^ 

que. 
Hydropate, 
Hydrofarcocèlev 
Hydrofarquc, 
Hydrofcopç, 
Hydroftadquc, 
Hydrotîqoe. 
Hydrotite. 
Hydrunte. 
Hyène. 
Hygi^c. 
Hygicne* 
Hygrocirfocèle. 
Hygrometic* 
Hygrophobie. 

Hygrophtalmiquc. 

Hygrofcopc. 

HyUs, 

Hylecb. 

Hylobiens. 

Hylogones. 

Hylopathicof. 

Hylophage. 

Hylozomcs. 

Hymen. 

Hymcttc. 

Hymnaire» 

Hymac 


374 

Hymnia. 

Hymnode. 

Hymnoffraphe. 

Hymnologîe. 

Hyoépiglotiquo. 

Hyogloflc. 

Hyoïde. 

Hyopharyngiens. 

Hyofciame. 

Hyotyroïdicns» 

Hypacie. 

Hypaillage. 

Hypapamc, 

Hypatc. 

Hypccooti, 

Hypcrbatc. 

Hypetbcrcité, 

Hyperbole* 

Hyperbotcon. 

Hypcrboliformc. 

Hyperbolique. 

Hyperbol  iqucment* 

Hypcrboloïde* 

Hyperboréc* 

Hy  pc  rcaf  a  I  c  dîquc» 

Hypcrcàtiiar(c. 

Hypcrchiria* 

Hypcrcrifc,  • 

Hypercriiïquc. 

Hypcrdiaxcuxis, 

Hypptrdorîcn,         f 

Hypcrdulic» 

Hypcrcofien. 

Hypcrcphidrqfc- 

Hypenafticn. 

Hypericum. 

Hyperion. 

Hypcrionien» 

Hyperîydicn. 

Hypcrméfîc, 

H  y  pcrmiiolydienp 

Hypcrmncft:re. 

Hy  pé  ropharyngicoi» 

Hypcrphrygien, 

Hyperrarcorc. 

Hyper  ri  Ijyron, 

Hypéire. 

Hyphialtcs. 

Hypnologique. 

Hypnotique. 

Hypocararfc. 

Hypocaufte. 

Hypochima. 

Hypocifte. 

Hypocondre. 

Hypocondtiaqor. 

Hypocrific 

Hypocriie, 

Hypodiaïcmis, 

Hypodoricn. 

Hypoéoiien*   «. 

Hypogailie, 

Hypoçflftrîquc» 

Hypogée. 


^7^ 

Hypeglo/Ie. 

Hypofflottidc. 

Hypoiafticn. 

HypoionicD. 

Hypôlidien. 

Kypomiiolydien. 

Hypomné  m  atogra- 

HypûmocUUon^ 
Hypophafe* 

HypopKaTic, 

H  ypoph  iliofpcrma- 

ttaic. 
Hy  pop  bore. 
Hypophrygici, 
Hypopkcalmie. 


t   A  h  1   *. 


H  ^pophtalmioiL 

Hypophyfc. 

Hypopion. 

Hypoprophctc, 

H  y  po  proOamboiLD^ 

mène. 
Hyporchême. 

Hypofpadias. 

Hypofpaufmc. 

Hypoftafc. 

HypoftaitQue. 

H  y  po  fia*  î  Q  ucm  cm< 

Hyporynaphc, 

Hypothécaire- 

H  y  pot  hécaicemeot* 


Hypofhcnan 

Hypothcoufc, 

Hypothcc^iie* 

Hypoih<^qiié, 

Hypothéquer- 

Hypothéfc* 

Hypothétique, 

Hypothétique  ment, 

Hypocypoic, 

Hypfcle, 

Hypfiloïde. 

Hypfipile. 

Hypfi(lariens. 

Hypfus. 

Hyrcanic. 


Hyrmioe. 
Hyfius. 
Hyfopc. 
Hyftéralgic. 

Hyftérics. 

H  y  lié  tique, 
Hyftéroccle. 

Hy  de  rot  ire* 

Hyfïérulogie- 

Hytlérofarmc, 

Hyftérotomic. 

Hy  né  ''oro  m  orociéi: 

Hyiiricice. 

Hytenna. 

Hyvourah<« 


« 


si^^Si&aiA 


TOME    QUATORZIÈME. 


1 

IcbDcamon. 

Ichnographie. 

Iaâ  BachI, 

Ichnograpbiqoc* 

Ichoreux. 

lacapr. 

I  choroïde. 

lachagogve* 

IchryodûiiEei* 

lacchus. 

Ichiyoljces, 

lachc. 

Ichtyologie. 

ïambe. 

khtyotogifte. 

larobiqac. 

Ichtyomance. 

ladicD. 

Ichtyopêtrcs. 

ïantang. 

Icbtyophage. 

lacralepciqae. 

Ici. 

Ibaaranga. 

Icicariba, 

Ibar. 

Icidiens* 

Ibaycaval, 

Icil. 

Ibénuma. 

Icoglan. 
Icoflo. 

Ibcvcs. 

ïberic. 

Icondre. 

Ibibiraba. 

Icohe. 

Ibiboboca* 

Iconoclaftc. 

Ibi^acï. 

Iconographie. 

Ibi|au. 
Ibiracoa. 

Iconographique. 
Iconolacre. 

Ibircha. 

Iconologie. 

Ibis. 

Iconomaque. 

Ibitin» 

Icofaédre. 

Iborg. 

Icofiprote. 

Ibos. 

Icofiprocie. 

Icaco. 

mère. 

Icades. 

Idériquc. 

Icadiftcs. 

Ida. 

Icanates. 

Idalie. 

Icaquc. 

Idanha-la-NucTt. 

Icavc, 

IdanhaYcUuL 

Icèle. 

Idéal. 

Iceluî, 

Idée. 

Icharamoalù 

Idéen. 

Ichin. 

Idéenne. 

Icha^c.                     i 

Idem. 

Identifié. 

Identifier. 

Identique. 

Identiquement. 

Identité. 

Ides. 

Idiocrafe. 

Idiome. 

IdiomèJe. 

Idlopathie. 

Idiopatiqae. 

Idioiyncrcfc, 

Idiot. 

Idiotifme. 

Idoine. 

Idolâtre. 

Idolâtré. 

Idolâtrer. 

Idolâtrie^ 

Idolâtriqoe. 

Idole.  . 

Idole  des  Maures* 

Idolothyte. 

Idomenéc. 

Idra. 

Idria. 

Idro. 

Idftein. 

Idfu. 

Idfumi. 

IdfumcK 

Idttlie. 

Iduméc. 

Iduméens. 

lende. 

léne. 

lérophilaz. 

lérophore. 

léroUope, 

I£        ■ 


Ifran. 
Tgai. 

Igbucami. 
Igciga. 

îgis. 

Igla- 

Iglaw, 

Igleiiaf. 

Iguamacona*        ^ 

ïgoattie» 

Ignare,  ^ 

îgnjcole.        ^H 
Ig  ni  ci  ou* 

Ignoble* 

Ignoble  ment* 

IgnominiCi 

IgnominicufeificOCi 

Ignominieux* 

IgnoiammCBC, 

Ignorance. 

Ignorant. 

Ignoré. 

Ignorer. 

Igraode^ 

Iguane, 

Iguaroco. 

Tkot- 

Ikindi. 

IL 

lia. 

Ilak. 

Ilamba. 

Ilantz. 

Ilapinafte. 

Ilarcuris. 

Ilaris. 

lichefter. 


TA    Bi  I.    E; 


iqae« 

us. 


binée, 
rofciatiqae» 


me. 

tucment. 

mité. 
u 


ment. 


nateur. 
natif. 

narion. 

né. 

ner. 

D. 

rc. 

remene. 

ition. 

ï. 

:r. 

iflîme. 

ion. 


n. 

jm* 

ia. 


hnage. 

Ixnagcr. 

Imaginable. 

Imaginaire. 

Imaginatift 

Imagination. 

Imaginé. 

Imaffincr. 

Imaï. 

Imau. 

Inianar. 

Imarct. 

Iraaiis. 

Imbécille. 

Imbécillité. 

Imbibé. 

Imbiber. 

Imbibition. 

Imblocatiou. 

Imbriaque. 

Imbricéc. 

Imbrik  dar-aga. 

Imbrim. 

Irabroille. 

Imbroc. 

Imbu. 

Imtrette. 

Imifîmis. 

Imitable. 

Imitatear. 

Imitation. 

Imité. 

Imiter. 

Imma. 

Immaculée. 

Immanent. 

Immanquable. 

Immaaquablement. 

Immarccdible. 

Immacérialifle. 

Immatériel. 

Immacriciîlatioo, 

Immatricule. 

Immatriculé. 

Immatriculer. 

Immédiat. 

Immédïaccmcût. 

ImmémoriaL 

Immcnfe. 

Immenfcment. 

Immcndré. 

Immcrfeur. 

Immcrfîf. 

ImmerHon. 

Immeuble. 

Imminent. 

Immifcer. 

Immixtion. 

Immobile. 

Immobilier. 

Immobilité. 

Imm  déré. 

Immodérément; 

Immoiede. 

Immodc(icmac. 


Immodeftie. 

Immolation. 

Immolé. 

Immoler^ 

Immonde. 

Inunondice. 

ImmortaliÀ 

Immortalifer. 

Immortalité. 

Immortel. 

Immortelle. . 

Im  mot  (  iflcatioii. 

Immortifié. 

Immuable. 

Immuablement. 

Immunité. 

Immutabilité. 

Imola. 

Impair. 

Impalpable. 

I  m  pan  aie  a  ri* 

Impanation. 

lmpardo[inable« 

Impaifait, 

Imparfaîtemcnt. 

Impartablc; 

Impartial. 

Imparcialement. 

Impartialité. 

Impaflîbilité. 

Impa/fîble. 

Impaftation. 

Impatiemment. 

Impatience. 

Impatient. 

Impatienté. 

Impatienter. 

Impatron  ifcr. 

Impayable. 

Iropeccabilité. 

Impeccable. 

Impcccance. 

Impénétrabilité. 

Impénétrable. 

Impénét  rablemeni . 

Impénitence. 

Impénitent. 

Impenfes. 

Impératif. 

Impérativement. 

Impératoice. 

Impératrice. 

Imperceptible. 

i  mpe  r  c  ep  1 1  bi  eme  nr. 

Impcfdable* 

Imperfedion, 

ImpcTforatrOEi. 

Impérial* 

Impériale. 

Impérieufement. 

ImpériHable. 

Impérit. 

Impéritie. 

Imperfonaelt 


571 

Imperfoniie  Ile  ment. 

ïmpcrûncmmcnc. 

Impertinence, 

Impertinent. 

Imperturbabilité. 

Imperturbable* 

Im  perEurbablemcitC. 

InipcErabJcp 

Impétrant. 

Impétration. 

Impétré. 

Impétrer. 

Impétueufement 

Impétueux. 

Impétuo/ité. 

Impie. 

Impiété. 

impitoyable. 

Impitoyablement. 

Implacable. 

Implantation. 

Implanté. 

Implanter. 

Implication. 

implicite. 

Implicitement. 

Impliqué. 

Impliquer. 

Imploration. 

Imploré. 

Implorer. 

Impoli. 

Impoliteflè. 

Impoln* 

Imporcitor. 

Importable. 

Importance. 
Important. 
Importation. 
Importé.  ' 
Impôt  ter. 
Importun. 

Importunémooc» 

Importuiié.^ 

Importuner. 

Imponunité. 

Imposable. 

Impofanc. 

Impofé. 

Impofer. 

Impofirion. 

Impofllbilité. 

ImpoHlblc. 

Impose. 

Impofleur. 

Impoflure. 

Impôt.     ^ 

Impotent. 

Impracicable. 

Imprécation. 

Impregn?:ion> 

Impre  iié.* 

Imprégner. 


Imprcfcrilitibilné. 

Imprefcripciblc. 

Impreflcsw 

ImprcfTcuc. 

Impreifion. 

Imprévu. 

Imprimage» 

Imprimé. 

Imprimer. 

Imprimerie. 

Imprimeur. 

Improbable. 

Improbacion. 

Impromptu. 

Impropre. 

Improprement.' 

Impropriarion. 

Impropriété. 

Improviile. 

Improviiîer. 

ïmproviftcur, 

Improuvé^ 

Improuver. . 

Imprudemment. 

Imprudence. 

imprudent. 

Impubère. 

Impudemment. 

Impudence. 

Impudent. 

Impudicité. 

Impudique. 

Impudiquemeat. 
Impugné. 
Impugner.  . 
.  ImpuiiTancê. 
ImpuiiTant. 
ImpuKif. 
Impulfîon. 
Impunément. 
Impuni. 
Impunité. 
Impur. 
Impureté. 
Imputation. 
Imputé. 
Imputer. 
In. 
Ina. 

Inabordable. 
Inacccfllble. 

Inaccommodabic 

Inaccodabic. 

Inachia. 

Inacho. 

Inachus. 

Inadlion. 

Inadmifliblr. 

Inadvertance. 

Iiialiénabilité. 

Inaliénable. 

Inaltérable. 

Inadmiflfibilicé. 

Inadmiillble. 


T  A'  É'  L  l!^ 


namos.    . 

naiiimé.  . 

nanition. 

napplicable. 

napplication. 

nappliqué. 

nappréciable» 

naptitude. 

narticuié. 

nattaquablc. 

nattendu. 

nattentif. 

nattention. 

nauguratiocu 

nca. 

ncagadc. 

ncagué. 

ncaguer. 

ncameration. 

ncameré. 

ncamerer. 

ncandefcencc. 

ncanution. 

ncapable. 

ncapacicé. 

ncarnadin. 

ncarnar. 

ncarnatif. 

ncarnaciofl. 

ncarné. 

ncarncr. 

ncarcade. 

ncâiïan. 

nccndiairc. 

nccndie. 

ncendié. 

ncendicr. 

ncéracion. 

ncertain. 

nc«rtaincment. 

ncertirude. 

nccfTamment. 

ncefTibie. 

nccfte. 

nceftucuremcnt. 

nceflueux. 

nchoatif. 

ne  jcatri  fable. 

ncidemment. 

ncidencc. 

ncidcnt. 

ncidcntaire. 

ncidencer. 

ncinérarion. 

ncirconcis. 

ncirconcifion. 

ncifc. 

ncifcr. 

nci(îf. 

ncilîon. 

ncitation. 

ncité. 

nciter. 

ncivil. 

ncivilcmcQU 


Incivilité. 

Inclémence. 

Inclinaifon. 

Inclinant. 

Inclination. 

Incliné. 

Incliner, 

Inclure. 

Inclus. 

Incluiîvemcot» 

Iticoatif, 

Incognito^ 

ïncolat, 

lucojnbuftibilité. 

Incombudible, 

I  ticomoirnfurabilicé. 

Iiicomiiico  Curable* 

Incommode. 

Incommodé. 

In  co  mm  o  J  é  ment. 

Incommoder. 

Incommodité. 

Licommumcablc. 

Inco  m  m  u  ta  bl  cmcnc, 

Incomparabîc. 

Incomparablement. 

Incompatibiliié. 

Incompatible, 

IncompéremmcnL 

încomp^  renée. 

lacompacnt- 

Incomplaifance- 

Incomplaifant, 

Incomplet. 

IncompJcïe^ 

tncomprékcnfibllkc* 

I  ncomp  ré  b  c  n  fib  f  e. 

Incompreflïbilïcé. 

Incomprefribïe. 

Inconcevable. 

InconciUabic; 

In  conduite. 

InconHdens. 

Incongru. 

Incongruemcnc. 

Incongruité. 

Inconnu. 

Inconfequencc. 

Inconféquent, 

Incon(iJ^raàon. 

Inconlïdéré. 

Inconfidércmçnt, 

Inconfolablc- 

Inconfolablemcnt. 

Inconftamment. 

Ificonflancc^ 

Incondant. 

încontcilable. 

lîiconrcftablcment. 

Incontcftér 

ïncomincucc. 

înconckicnt,  • 

Inconvénient. 

Ineonvertibk- 


Incorporabîlité. 

Ihcorporatibn. 

Incorporé. 

Incorporel. 

Incorporer. 

Incorreél. 

Incorrciftion. 

Incorrigibilité. 

Incorrigible. 

Incorrompu. 

IncormptibUité. 

Incorruptible. 

Incorruption. 

I  ne  ra  liant. 

IncrafTadan* 

Incraifé. 

Incra/Ier. 

Incrédibitité. 

Incrédule. 

Incrédulité. 

Incréé. 

Incréper. 

Incroyable. 

Incroyablement. 

Incruftation* 

Incruflé. 

Incrufter. 

Incubation. 

Incube. 

Inculpation. 

Inculpé. 

Inculqué. 

Inculquer. 

Inculte. 

Incurabilité. 

Incurable. 

Incurie. 

Incurfîon* 

Incurfe. 

Inda. 

Indabara. 

Indaque. 

Indal. 

Inde. 

Indécemment. 

Indécence. 

Indécent. 

IndéchifFrablc. 

Indécis. 

Indécifîon. 

Indéclinable. 

Indécrotable. 

Indéfcélibilité* 

Indéfcftible. 

Indéfini. 

Indéfiniment 

ludéfiniflable. 

Indélébile. 

Indélibéré. 

Indemne. 

Indemnité. 

Indemnifer. 

Indemnité. 

Indépendamment. 

Indépendance. 


•eodanc 

«ndancifne. 

truaibilicé. 

truâiible. 

srminadoQ. 

umioémenc* 
oc. 

otemcnL 
odoo» 

iceur* 

icif. 

itioa» 

iblc 

ioOf 

tu 

aflc 

éremmenl. 

'ércDce. 

étcnu 

eoat. 

eoce« 

eue 

ent. 

Ae. 

nation. 

ne 

né. 

oemcoc 

acr« 

dite. 

or. 

Dcerie. 

3tier« 

jé. 

aer. 

r^cmciit. 

liplinable* 

ripline. 

;ipliné. 

rct. 

T^tion. 

rcciement. 

•cn(able. 

>CDfableiaent. 

oniblc. 

►ofé. 

•ofcr. 

ofitlon. 

3lubilité. 

^lublc. 

slablcmenc» 

inâcmeoc. 
Idu. 
iducL 
iducllcmeqc. 

is. 
fîbilicé. 

Tome  XXX. 


TABLE. 


TndiviGbIe. 

ndiviiîblcmenc» 

adivifioii. 

odocile. 
Indocilité. 

ndolcDCt. 
Indolent. 

ndompcable* 

ndompcé. 

ndofcyches* 

ndoftan. 

ndons. 

ndoiiÀan. 

n-douze. 

ndre. 
Indroif. 
~|ndu. 

ndubicable. 
Indubitablement. 

ndttâion. 

nduire. 

ndalgemmenc 

ndulgenoe. 

ndulgent. 

ndalc. 

ndultaîre* 

ndumenc 

nduratioD. 

ndas. 

aduflria* 

nduflrial. 

nduftric. 

ndudrieufement. 

adudricux. 

ndut. 

nébranlabic. 

nébranlablemenc 

ncfiPabilité* 

nctfablc, 

nef^açable» 

ncfEc^ce. 

ocfficacicé. 

négal. 

négalemeoc* 

négalité,    • 

néléganc. 

néligible. 

nénarrabie» 

nepte. 

nepcie* 

népui  fable. 

nertie. 

nefpéré. 

nefpérément. 

neffimable. 

nétendu. 

né  vident. 

néviiable. 

névitablcmcne. 

ncxadiiude. 

nciciifabfe. 

iiciccution. 

ncxcrcité. 

ncxilknce* 


Tiieiforablc. 

Incxorabtcmcnc 
Inexpérience^ 
Inexpérimenté. 
Inexpiable. 
Inexphcabîe. 
Inexprimable* 
Inexpugnable. 
Inertinguibilité, 
,  InextmgLiibk. 
Iticxtricabie. 
InfajjJtbLlité. 
Infaillibilité. 
Infaillible. 

InrailliblcmenEi 

Infai  fable. 

Infamant. 

In&madoo. 

Infâme. 

Infamow 

Infamie. 

Infant. 

In&nudo. 

Infanterie. 

Infanncide. 

Infatigabiiiié. 

Infatigable. 

Infatigablement* 

Infatuanon» 

In&taé. 

Infatuer. 

Infécond. 

Infeû. 

Infcfté. 

Infeôer. 

Infêébion. 

Inféodation. 

Inféodé. 

Inféoder. 

Inféré. 

Inférer. 

Inférieur. 

Inféricurement. 

Infériorité. 

Infernal. 

Infertile. 

Infertilité. 

Infellé. 

Infefter. 

Infefluattofi. 

Infibulation. 

Infidélité. 

Infidelle. 

Infidcllement. 

Infiltration. 

Infiltré. 

Infiltrer. 

Infiniment. 

Infinité. 

Infinitefimal* 

Infinitif. 

Infirmatif. 

Infirme. 

Infirmée 


377 

,  Infirmier» 
Infirmerie. 
Infirmier. 

Infirraicé. 
InâammabiRt^ 

Inflammable. 

liiâ  amena  don. 

InAammaLoire. 

tniïcxLbJtiré. 

Inflexible. 

Inflexiblemtne. 

Inflexion. 

Infliâion. 

Inflidire. 

Infligé. 

Infliger. 

Influence* 

Infloé. 

Influer. 

Infoliatnrew 

Infbrmatinn. 

Informer 

Informé* 

Informer. 

Inforciat. 

Infortune*   * 

Infortuné. 

Infortuner. 

Infradleur. 

Infraâion. 

Infralapfaires. 

Infruélueufemenk 

InfruâucHz. 

Infuie. 

Infulibuliiob 

Infîis. 

Infufer. 

Infufioa. 

Ingambe. 

Ingelheiou 

Ingénier. 

Ingénieinw 

Ingénieufcmenu 

Ingénieux. 

Ingénu. 

Ingénaité. 

Ingénument. 

Ingérer. 

IngoltUd. 

Ingtande. 

Ingcat. 

Ingratitude. 

Ingré. 

Ingrédient. 

Ingrie. 

Ingtç. 

Inguinal* 

Ingv'eiller. 

Innabile. 

Inbabilicé. 

Inhabitable. 

Inhabité. 

Inhambane. 

Inhérence. 

fibb     ' 


Inhérent. 

Inhibé.         .î 

Inhihir'on. 

Inhibe»-. 

Inhofpitalité, 

Inhumain. 

Inhumaincnicnt. 

Inhanianiié, 

Inhumation. 

Inhumé. 

Inhumer,, 

Injc^é. 

In]<rdcr. 

Inic^ion. 

Inimaginable. 

Inimitable,         ; 

Inimitié. 

Inintelligible. 

Injondion, 

Inique. 

Iniqucmciif. . 

Iniquité. 

Inishcorthy, 

Inifow^en. 

Initial. 

Initiaiion. 

Initié. 

Initier. 

Injure. 

Injuiié. 

Injurier. 

Injurieufement. 

lojufte. 

Injuftemcnt. 

Inn. 

Innafcibih'cé. 

Inné. 

Innerata. 

Inncrkiching. 

Innerlochy. 

Inneinavein. 

Innctpc.s. 

Innerouri. 

Innikcn. 

Innocemment. 

I  nocctice. 

Innocent. 

Innoccntation. 

Innocenté. 

Innocenter. 

Innomb:able. 

Innombrablement» 

Innommé. 

Iniiominé. 

Innova:ioo. 

Innové. 

Innover. 

Innthal. 

Ino. 

Inobfervance. 

Inoculatcur. 

Inoculation. 

Inoculatncc. 

Inoculé. 

Inoculer. 


T"  A    B    L    È. 


Inocuîifte. 
InoJore.  * 

InofHcicux. 
Inofficiofi.é. 
Inondation. 
Inondé. 
Inonder. 
Inop.né.       * 
î  Inopinément. 
Inofafcion.' 
Inoui.  ' 

Inowladifloir. 
Inquant. 
Inquart. 
In  quarto. 
Inquiet. 

Inquiétation. 

Inquiété. 

loquii'ter. 

Inquiétude. 

Inquiner. 

Inquifi'eur. 

Inquifîtion. 

Inramo. 

Infabares. 

Infatiabilité. 

Infatiable. 

Infatiablcmcnt. 

Infcient. 

Infcription« 

Infcrire. 

Infcrit. 

Infcrutable. 

Infçu. 

InfJde. 

Infenfé. 

Infenlibilîté." 

Infenfîble. 

Infenfiblement. 

Infenfif. 

In  réparable. 

Inféparablement. 

Inféré.    • 

Inférer. 

Infcrrion. 

Infcllion. 

Infî.<ieufement. 

Infidicufe. 

Infîgne. 

InHnuant. 

Infinuation. 

Infînu^. 

Infinuer. 

In  lipide. 

Infipidité.  " 

Infîller. 

Infociabilité. 

In*ociable. 

Infolarion. 

Infolemment. 

Infolence. 

Infolent. 

Infolite. 

Infolvabilité.  ' 


,  InfoIvaWc. 
Infolubilité. 
Infoluble. 
Infomnie. 
Infourenable. 
Infpcdcur. 
In(pçélion. 
L  fpiration. 
InlDiré. 
Infpircr. 
Infpruck. 
I  (labilicé. 
Inftadt. 
Inflalla-ion. 
InAallé. 
Ii.flaller. 
Inflamment» 
Infiance. 
InOant. 
Inflantanée» 
Inftar. 

Inftauration. 
Infligateur. 
Infligation. 
Indigué. 
Inflieuer. 
Indillatioa. 
Inflillé. 
Infliller. 
Inftinél. 
Inftitué. 
Inftituer. 
Inditut. 

Inflitut  de  Bologne. 

In(htutaire. 

Infticutcs. 

Indituteur. 

InfHtution. 

Inflirutrice. 

Indituts. 

InftrudHf. 

Inflru^ion. 

Inftruirc. 

Inflruit.  • 

Inflrument. 

Indrumrntal. 

Inflrumcnter. 

Infubrcs. 

Infuffifamment. 

Infu/fifance. 

Infufhfant. 

InfufHation. 

Infulaire. 

Infuie. 

Infultant. 

In  fuite. 

Infulté. 

In  fui  ter. 

Infupporcable. 

I D  fu  p  por  cablemcm, 

Iiifurgcn*;. 
Infurmontable. 
Infurrcdbion. 
Incakcr. 


lAttrî/TaUeJ 

Intégral. 

Intégrant. 

Intégration» 

Intégre. 

Intégrer. 

Intégrité. 

Imclleâ. 

Intclleaif. 

IntcUeâucl. 

Intel  ligemmenu 

Intelligence. 

Intelligent. 

Intelligible. 

Inrcliig.bJçmcnL 

Inrcmpé  rament. 

Intempérance. 

Intempérant. 

Interopéré. 

Intempérie. 

Intendance» 

Intendant. 

Intendante. 

Intendit. 

fiiteiis. 

Intenfité. 

Intenté. 

liitentcr. 

Intention. 

Intentionné. 

Intentionnellei.. 

Interarticulaire.^ 

Intercadence. 

Intercadent. 

Intercalaire. 

Intercaiatioiu 

Intercalé. 

Iniei  caler. 

Intercéder. 

Intercepté. 

Intel  cepter. 

Interception. 

Intcrceffeur. 

Interceflîon. 

Intercidone. 

Interclavicolaîre^ 

Intercoflal. 

Intcrcutanée. 

Interdiâion. 

Interdire. 

Interdit. 

Inteirdoco. 

Interduque. 

IncerépineHX. 

Intéreffant. 

Iniérellé. 

Intérefler. 

Intérêt. 

Interiedîon. 

Interjeté. 

Interjeter. 

Intérieur. 

Intéx'ieuremeot. 

Intérim. 

Interunifies. 


TABLE. 


nf. 

'latedinal. 

Inventif. 

caire. 

Incimacion. 

iiiveniion. 

éacion. 

'Imimc. 

Inventorié. 

>ulaire« 

Intimé. 

inventorier. 

)C. 

Incimcmcnc 

Invcrlochy. 

lué. 

Intimer. 

fiv  rnefs. 

luçr. 

Intimidation.    ' 

Invcrfable» 

:utcur. 

Intimidi. 

Inverfc. 

:ucion.  • 

Intimider. 

Invcriîon. 

:utoire. 

Intimité. 

IrvelU. 

txillaire. 
:dc. 

Intindlion, 

Invertir. 

Inciculé. 

Inveftiffcmcnc, 

idiairc* 

Incituler. 

Inveflituie. 

idiac. 

Intolérable. 

Invétéré. 

nabic 

Intolérance. 

Invécérer. 

ilion* 

Intolérant. 

invmcible. 

ttcncc 
ccenc. 

ifculaire. 

Intolérancirme. 

Intonation. 

Intra«lo^.      ' 

Intraitable. 

Intranfîcif. 

Intrant. 

Intrépide. 

Intrppidw-mcnc. 

jlntrépi  licé. 

.'Intrigant. 

Invinciblemcnc, 
Inviolable. 
Inviolablemenc. 
Invilibilité. 

Invifible. 

ncc. 

Invifiblemenc.    - 

nciature. 

Invitateur. 

eux. 
lacion. 
ié. 
îlcr. 

Invitation. 

.Invicatoire. 

Invitatorien. 

Invité. 

Invirer. 

llaccur. 

•Intrigjc. 
Intrigué. 
Intriguer^ 
Intrinsèque. 

llacion. 

ié. 

lier. 

Invocation. 

Involontaire. 

Involontaircflfieiic. 

é. 

Intrinfcqïiçmcnc; 

Involution. 

fer. 

In::roc|u£tctj 

Invoqué.) 

!îtion. 
fcatif.          ; 

JKfodudlif. 

Invoquer. 

IjurcJudlrioni 

Inufîté. 

icaciou» 

Introduire.                   .1 

Inutile. 

:tc. 

Introduit. 

[nutilemcnc. 

:té. 

Introït. 

tnu'ilicé. 

ter. 

IntromiiHon.    . 

Invulné*^abilicé.  • 

jnc. 

Intronifition. 

invulnérable. 

c. 

Intronilé. 

o. 

^anc. 

Intronifer. 

toi.                    ..i 

'*'-r 

Introuvable. 

oicos. 

^atiF. 

Intrus. 

oies. 

^acion. 

Intrufion. 

lolice. 

^acoirc.  . 

IntttitiF. 

lonidcs. 

Intuition.  .. 

ïonic. 

5cr. 

Intuitivement. 

Ionien. 

• 

Intumclccnce. 

Ionique. 

nprc. 

Intun'ufccption. 

Iota. 

npu. 

Invalide. 

I-pécacuanha. 

>tion. 

Invalidé. 

Ipécagaacu. 
Ipecaci-apoa. 

Uon. 

Invalidement.     . 

:c. 

Invalider. 

Ipccu. 

nfvcrfairc. 

Invalidité. 

Ipepa. 

le. 
laac. 

Invariabilités  ' 
Invariable.                  i  ■ 

Iphigenie. 
Ipres. 

lir. 

Invariablemcftt.          ; 

Ipfala. 

icion. 

Invafîon. 

Ipfida. 
fpfo  faao. 

fion. 

hive<ftivc. 

cébral. 

Invediver. 

Ipfwich. 

•ti. 

Inventaire. 

Irac. 

cir. 

Inventé. 

Iracaha, 

, . 

Inventer. 

Iran. 

luYcaccur, 

Iiaacy, 

379 

Iraque 
Iraicible. 
Ire. 

Ircgue. 
Iieland. 
Irenarque. 
lenée. 
liie. 
Irigny. 
Iripa. 
Iris. 
Iriflarî. 
Irken. 
Irlande. 
Iilandois. 
IminfuL 
'Ironie. 
Ironique. 
IroniquemcnCs 
Iroquois. 
Irradiatiaa. 
Irraifonnablc 
IrrationncL 
IrreconciirâblCf 

Irréconciliablcmcnc. 

IrréduiStible.: 

Irréformablc.  • 

Irréiragablcr 

{(régularité.  - 

Irrégulicr. 

Irrégulièrement. 

ïrréhgieufcment* 

Irréligieux. 

IrréhgToa, 

Irrcn\édi*iblc.,     . 

Irrémédiablement^ 
rrémiffible.  .c.    : 

ïrrémiflSblcmcnc*'.>:;     i 
trrcp  Arable. 
Irréparablement,  . 
Irréprclicnfîble. 
Irréprcbenfiblemint. 
irréprochable.- 
Irréprochablement 
Irréfiftibilité;' 
îrrérilliblc.  '  ' 
IrréfldiblenMlât» 
Irréfolg. 
Irréfolument.  ' 
Irréfolucion. 
1  révércmmcnt. 
Irrévérence. 
Irrévérenté'--      * 
IrrévocabiHeé. 
Irrévocable.'-  '•» 
IrrévocablemcDU 
Irrifton. 
i  Irritabilité, 
Irritant.  j 

Irritation. 
Irrité. 
Irricer. 

Irrora.'ion,    .  '■  '•    ■'" 
IrruDCfon. 

fibbij 


:JÊ 


Irfiogcttà. 

Itfon. 
Irctch. 
Inrin. 
Ifaâc. 
IfabcUc. 

IfambrcMU 

ffarciens. 

I&rd. 

Ifacis» 

Ifaurie* 

Ifca. 

iTchel. 

Ifchenief» 

Ifcttia. 

Ifchtauque* 

Ifchicaverncai. 

Ifchtococcygien. 
Ifchton* 

Ifchuréeiquc- 
Ifcbufic^ 

irse. 

Ifélaftiqne. 

Ifelfteia.  . 

Kèabourg. 

I^nghtca... 

Ifco. . 

Ifer. 

Ifcrc. 

I^roa. 

Ifernîa. 

ireralobfitf 

Ifîaqoe.. 

Mec: 

Ifignyj» 

Ilis. 

Ifices.- 

Iflam. 

Iflande. . 

Iflaodpîs^. 

Iflc. 

Ifle  Adam. 

^HedArbuIiaiiu.. 

}flc  Darycrc 

Jflcb.  ^ 

Jflc  Siens. .        " 

Ifle  Boochard*. 

Iflc  DicM# 

Ifle  Dodoo. . 

Ifle  de  France, . 

Iflc  Joardain. 

IfledeMedoc. 

IfmaëUKS.. 

Ifniaaine. 

Ifne. 

Ifnel.. 

Ifnic. 

Ifoccle* 

Ifoch^iftesè. 


TABLE. 


.  Ifochf oniTmc. 
;  Ifotf ace. 
ilfoia. 
'IfoladcUaicaliu 

;ifoié. 

,  Ifoiemenr. 
^Ifolcr. 
Ifom^trie.. 
Ifona. 

ilfoperimètrc 
iIQ>ahan. 
IÇpara. 
;l(rafc-|. 
•Ifraëlîtes* 
;Iiïachar4 
î  Iflam. 
aflas.. 
)Iflcr. 

ml 

ilfloire. 
;lflole.. 
;iflblet. 
llflbns. 

Ifloudon.. 
aflu. 
'Ifloe. 

Iflùrtille. 

Iflî  Uvéqiie. 
:Iftechia. 
•  Ifthme. 
iifthmicos.. 
Jfthmion* 

Iftric. 

IftUKfl*. 

lu. 

Jta  eft. 
'4ugue.. 

•Jtalica^ . 
'^Italie, 
halicn.. 
Italique^ 
Irapoa. 
I(aque. . 
Jiatins. . 
Ué: 

Icéites* 
Item. 
.Itératif. 
Itéracivemenb 
lêerato, 
Ithaciens* 
Iduqae. 
Ithome. 
Itboniée. 
Itkomâcer 
Iihyphallorea*. 
Iiinéraûx* 
Icon. 
Itone. 
Itri. 
Itcata^ 
l'Icuréc. 
ibfphakf. 


Ityphalique. 
Ityphallorés.- 

Tacâi' 
Jacacintin. 

:  Iiys. 

.Jacamacicî^ 

'ItLcbos. 

jJacapé. 

'  Iczchoa». 

:Jacacaio^ 

levé. 

; Jacara. 

IvclinCi 

«Jacarandl^ 

Iverneau.. 

Jacard. 

;lvctie.. 

lacarine». 

Ivica. 

«Jacacra* 

.  lan^li. 
.  Ivoire. 

)Jacca.. 
Jacéc. 

Ivoylepré^ 
Ivre. 

jJaccnr^ 
.Jacbal. 

livrée. 

Jacbére. 

tlvrcflci 

Jachère.. 

i  Ivrogne*. 

;Jacherer.. 

brrogoer.. 
;  Ivrognerie. 

;Jaci. 
Jacidaqailti. 

Ivro^neflc^ 
;Ivroxe«. 

Jacinthe*. 
Jacob. 

jlvry. 

Jacobéci 

.Ixion.. 

Jacobins*. 

«Ixora. 

-JacobiteSé 

•îtieni 

•Jaçoic. 

'Izquepclt.. 

Jacqueries 

azcallL 

Jacquc  I. 

Jzé. 

Jacques  de  Lépée. 
Jacques  du  Hanc  9*^ 

Izelotte. 

Izcron. 

;ja<flance; 

Jzquintenango, 
Izciavotlir 

Jadation». 
Jadcr. 

IztichailocU#. 

Jacua  Agangai 

Jicuz  Gaciguacai 

• 

Jaculatoire. 

,'Jacupenia. 

;j. 

Iacut-Ag*k. 

;ja. 

Jaddèfcs^ 

,Jaai«.' 

Jade. 

JJaarob'a. 

Jadera*. 

Jaatvie. 

Jadis. . 

iJabayahttcs» 
'Jabebtrcttc* 

J;ien. 

Jafa. 

Jabes. . 

Jafanapauiu. 

Jabct. 

Jaganat.. 

Jabi. 

Jagas. 

Jabik^». 

Jagath. 

'iJabiruguacs. 

Jagerndortt. . 

Jabic. 

Jaggori. 

7ablé. 

.J^ggliau.. 

Jablera. 

Jiigodna. . 

Jabloire^ 

Jagon. 

^Jablunka. . 

Jagos. 

Jabnia. 

Jagrc. 

Jaboe. 

Jagrcnade.. 

Jaboé. 

JaguacinL . 

Jaborandi». 

Jaguar. 

Jabot. 

Jaguaraca< 

TlbotapitOâ. 

Jiiguaretce<. 

;jaboti. 

Jaeut.. 
JaK. 

Jaboter. 

^Jabreilieu. 

Jaïck. 

-J.abri. 

Jaillir.. 

jjabruda. . 
jJiibjidicabi4. 

lailliiTant.-. 

JjdJMimsùu. 

T    A    B    L    E, 


581 


Timbi. 

Jambier» 

ibn 

Jambixquf. 
Janboli. 

:s. 

Jambolon. 

koL 

Jambon. 

• 

Jambonneau; 

Jambos. 

•aoth. 

Jambu. 

Jambvillc. 

:. 

Jamesborougli; 

Jamcf-îlc. 

r- 

JamcftovQ. 

• 

Jametz. 

s; 

jJami. 

JamideSé 

i. 

:  Jamis. 

.Jammabos. 

iCf»- 

é. 

Jammabudo. 

sr»' 

•  Jamna. 

ie« 

Jamnia. 

Jan. 

' 

'Janaca; 

•Janaconat- 

lUé 

'Jandirobe. 

ITU. 

Janeiro. 

orcxL 

î«nfc 

|ue. 

Jangie. 

î« 

Jan^omas. 

as. 

Janicule. 

Jantpaba. 
Janilaki. 

ge. 

• 

JanifTaire. 

iro«- 

Janiflar-Agafi. 

c 

Janna. 

oc» 

Jannanlas.- 

1  -"i 

Janoeqoio.^ 

Janoé. 

Janovare. 

Janovttz. 
^Janfénirme. 

JanféntOe. 
;  Janfénius. 
:  Jance. 

Jancille. 
.  Jamiilcr. 

Jancra. 

Janual. 

Janualef. 

Janubiftvh. 
,  Janvier. 
,  Janus. 

Jaiizas. 

Jao. 

Jaochcu. 
.  Japacanî. 

Japarandib»; 
Japare. 

Japet. 

Japhos. 
•  Japodes. 

Japon. 

Japonner. 

Japonois. 

Jappemcnc. 

Japper. 

Japu. 

Japygic. 

Xapyx. 

Jaque. 

Jaqaé. 

Jaquemart.- 

Jaquette- 


Jtr. 

Jaramotli; 

Jararaca. 

Jararacapeba. 

Jararacoaypiûupju 

Jararacucu» 

Jard. 

Jardin. 

Jardinage. 

Jardiner. 

Jardiner. 

Jardineu(ê* 

Jardinier. 

Jardinière. 

Jardons. 

Jaréphel. 

Jarctta* 

Jargcau. 

Jargon. 

iJar^noer»- 

.Jarfuna« 

iJarlot. 

Jarnac. 

Jarnac-chan^gM;- 

Jarnage. 

Jarne. 

Jarnofè. 

Jaromitz. 

JarofljTr» 

Jarre. 

Jarret. 

Jarrecé. 

Jarretier.- 

Jarretière;- 

Jars. 

Jarz^. 


T  O  M  E    Q  U  r  N  ZIËU  E. 


Jaffy. 

•»; 

JafTamorcvaia* 

J^itaron* 

z; 

Jatte. 

Jactée. 

,. 

Java. 

Javaris.  •  ' 

, 

Javarc. 

iecz* 

Jaudes. 

ée. 

Javeau. 

Javclé, 

Javclcr. 

Javcleur.- 

Javeline. 

Javelle. 

ï.  ■ 

Javelot. 

, 

Javer. 

c 

Jauge. 

Jaugtagç» 

Jaugé. 
Jauger. 
Jàugenr.- 
Jauffiay» 
Janmtèrc.' 
Jaunâtre.' 
Jaune. 
Jaunet.' 
Jauni. 
Jaunir.  - 
Jauni  ffe.  • 
Jaunftein. 
Javoulzi 
Jaur. 
Javron.' 
laufir.  ' 
.Jauzé; 
Jazanci^- 
jJayct* 


ijàzennes;- 

'Jaziges.' 

J«. 

iJean.- 

•Jean-Bptifte.-^ 

iJean-Chryroftônif;- 

.J«an  le  Blanc.' 

:  Jeanne. 

Jeannin.- 

.JebnaeL- 

'Jebus. 

J^cmaan.  • 
.  Jecnan.  • 
J^coraîrCi' 
Jedcbel. 

eé^igAtiou;- 
Ijeaiflcs,. 
'Jtdalâ^. 


!J( 


il 


3?i 


Jédogavatfuifufî. 

Jcvcrland. 

Jeumcrante. 

Jeune. 

Jedfo. 

Jchovah. 

JeiiUm.  . 

Jeûne. 

Jéjunum. 

Jeuneraent. 

Jek. 

Jeûner. 

Jcmpterland. 

Jeunefle. 

Jcmréc. 

Jeunet. 

Jcndaya. 

Jeûneur. 

Jcnéen. 

Jevrafchka. 

Jcngan. 
Jenhapour. 

Jefer. 

Jézide. 

Jcnifcca. 

Jczraël. 

JenhLzar. 

Jico. 

Jenkoping, 

l^y^\.    . 

Jc.jo. 

Joachimites. 

Jenping. 

Joachimitall. 

Jcnupar. 

Joaillerie. 

Jephcd. 

Joaillier. 

Jcpheta.       .  . 

Joannices. 

Jephia. 

Jobate. 

Jcphcaël. 

Jobct. 

Jcquicineuacu. 
Jérémiade. 

Jocafte. 

Jocelin. 

Jeremte. 

Jocride, 

Jercpemonga. 

Jod. 

J^richaw. 

Jodo. 

Jéricho. 

Jodogava. 

Jérôme. 

Jodute. 

Jérôme  de  Prague. 
Jéron. 

Joël. 
Joefvoé. 

J^ronimices. 

Jogana. 

Jcroflaw. 

Joghi. 
Johansberg. 

Jcrvcrtland. 

Jérufalem. 

Joïa  ia. 

Je  fana. 

Joïanr. 

Jéfima. 

Joie. 

Jéfo. 

Joignant. 

Jefrafe-!. 

Joigny. 

J^elAètc 
Jcluat. 

Joindre. 
Joint. 

Jéfuates. 

Jointe. 

Jéfué. 

Jointe. 

Je  fuites. 

Jointée. 

JéfuitefTes. 

Jointer. 

Jéfupol. 

Jointure. 

Jéfus-Chrift. 

Joinville. 

Jéfus  &  Marie. 

Jokaiiz. 

Jet. 

Joli. 
Joliet. 

Jetchu. 

Jeté.                 f 

Joliment. 

Jeteba. 

Jolivcte. 

Jetée. 

Jornada. 

Jeter. 

Jombarbe. 

Jethela. 

Jonas. 

Jcthcr. 

Jone. 

Jeticicu. 

Joncaire. 

Jeton. 

Jonché. 

Jctonnicrs. 

Jonchée. 

Jctfcngcm 

Jonchées. 

Jettilîen. 

Joncher. 

JetfoQ. 

Jonchcrie. 

Jeu. 

Jonchets. 
Jonâion. 
Jone. 

Jeudi» 

JcTcr» 

TABLE. 

Jongler. 

Jongleur. 

Jonque. 

Jonquicrc. 

Jonquièrcs. 

Jonquille. 

Jonte. 

Jontlapfi. 

Jonvilliers. 

Jonzac. 

Jooûé. 

Joppé, 

Joqucs. 

Jor. 

Jordaans. 

Jordans. 

Jorgianc. 

Jornéc. 

Jos. 

Jofaphat. 

Jofeph. 

Jofîda. 

JofTelin. 

Jofué. 

Jota. 

Jotapate. 

Jotavilla. 

Jottes. 

Joua. 

Jouaitler. 

Jouarre. 

Joubarbe» 

Joue. 

Joué. 

Joué  du  plaid. 

Jouée. 

Joué  lAbbé. 

Jovcnte. 

Jouer. 

Jouereaa.. 

Jouet. 

Joueur. 

Jouflu. 

Joui. 

Jovial. 

Jouillièrcs. 

Jovinianiitcs. 

Joujou. 

Jouir. 

Joui  flan  ce. 

JouifTant. 

Jour. 

Joura. 

Jourdain. 

Journal. 

Journalier. 

Journalifle. 

Journée, 
ournellemcnt. 
Jourfac. 
Joute. 
Jouter. 

IJoutercaux. 
Jouteur. 
Jouvence. 


Jouvenceau. 

Jouvenet. 

Joux. 

Jouxte. 

Jouy. 

Joyau. 

Joye. 

Joycnval. 

Joyeufc. 

Joycufemenc. 

Joycufetc. 

Joyeux.  ^ 

Ju. 

Juan  d'Autriche» 

Jubarte. 

Jubé. 

Jubeta. 

Jubilaire. 

Jubilation. 

Jubilé. 

Jublains. 

Jucadam. 

Jucacan. 

Juchait. 

Juché. 

Jucher. 

Juchoir. 

Jud. 

Juda. 

Judaïque. 

JudaÎLer. 

Judaifme. 

Jude. 

Judée. 

Judenbourg. 

Judicéitum  JàlvL 

Judicature. 

Judicello. 

Judiciaire. 

Judiciairement. 

Judicieufement. 
Judicieux. 
Judith. 
Judoigne. 

Judfanamafî. 

Juekiang. 

Juenchcu. 

Jugal. 

Jugatin. 

Jugatine. 

Juic. 

Jugé. 

Jugement. 

Juger. 

Jugcre. 

Jugerie* 

Jugeur. 

Jugnac. 

Jugolim. 

Jugon. 

Jugora. 

Jugulaire. 

Juif. 


TABLE. 


Tnridiquemenr. 

Kadole. 

'• 

Jurita, 

Kadris. 

:. 

Jurifco»  fuite» 

Kacy. 

Kafruneen. 

Kafrcchirin. 

cleCoq. 

Jurifpnidcnce* 

Juriltc. 

• 

Juron. 

Kahouanne. 

■ 

Jurte. 
Junicaa. 

Kacrbachi. 
Kai. 

ic. 

Jurura. 

Jus. 

Jufanr» 

Julque. 

Jufquiame. 

Kaià. 

Kaicn. 

Kairiovacou. 

Kaiiovan. 

IX.                              1 

Juficy. 
Jdllîon. 

Kajutlia. 
Kakama. 

JulTy. 

Kakam.)uloQ« 

JulUucôrps. 

Kakacodalû 

ne. 

Juftc. 

Kakaroon. 

;. 

Jui^cmcoc. 

Kaikongo. 

ona. 

JuftclTe. 

Kakegava. 

Juftice. 

Kakerlaque. 

•rica* 

Jufliccmeot. 

Kakusju. 

2* 

•olis. 

Jufliciable. 

Kaia. 

Jufticié. 

Kalaar. 

Jufticicr. 

Kalancar. 

a. 

Judifîanc. 

Kaii. 

t. 
ta. 
é. 

JuflificaciF. 

Kalimbourg. 

Juflifi'.acion. 

Kaiin. 

JufHfîé. 

Kalir. 

cr. 

les* 

Juftificr. 

Kaiis. 

JuJtifîcur. 

Kaliich.        » 

it. 

Juflin  I. 

Kailahom. 

go. 

ria. 

Juftinc. 

Kalmouchs* 

Juflingen. 

ICalnick. 

[ç. 

Jfulhnicn  !• 

Kalo. 

h^ng. 

hCQ. 

Jures. 

Juthia. 

Judand. 

Kama. 

Kamakura» 

Kaman. 

ling. 
»ing. 

g* 

n. 
1. 

Jucurne. 
Juvardeil. 
Juveignerie» 
Juveigneur. 
J  uvenal. 

K4iincDoiemaflo« 

Kamienieck. 

Kamin. 

Kaoïinieck. 

lales. 

Juvcnaux. 

Kamilinka. 

laiiL 

• 

Juvigné. 
Juvigny. 
JuxrapoGtioo. 

Kiinmajamma. 

Kamps» 

Kamtfchaïka* 

Juziert. 

Kamufchicika^ 

, 

Jynguer. 

Kan. 

T. 

Jynx. 

Kanakojuri. 

1. 

Kanader. 

Iles. 

K 

KanJel. 

Kangis. 

e. 

Kangae. 

de. 

Kabak. 

Kanji. 

Kabani. 

Kaniow. 

>ire. 

Kabardinskis. 

Kanifa. 

Kabbade. 

Kanna. 

. 

Kabefqui. 

Kancerkaas. 

lenc. 

Kabin. 

Kaoun. 

Kachemirez. 

Kanunî. 

ir. 

Kacberlaekes. 

Kaochea. 

iâion. 

Kadali. 

Kaolin. 

idionnclle. 

Kadares. 

Kapfenberg. 

ique. 

Kadezadelitest 

Kapiflcr-kahiafi. 

5h 


Kapos. 

Kapolwar. 

Kjcpcure. 

Karaogolam, 

Karabé. 

Karafera. 

Karac. 

Kirara. 

Karbus. 

Kai  efroa. 

K^rgapoi. 

Karnais. 

Karkouh. 

Karmcflc. 

Karouaca. 

Kars. 

Kavary. 

Kas. 

Kafemiecli. 

Kafi. 

Kafimatz. 

KaflVc-cl-Lchous. 

Kafèhamouni. 

Kai-Chcris. 

Karongcing. 

Kacoucona. 

Kacrequi. 

Karari-jerripoa» 

Katuwala. 

Karzbach. 

KauhbcureiL 

Kaviac. 

Kauryfaoal. 

Kayfcrfbcrg. 

KavftirAauEcfn. 

KayfefftohL 

K.Tyft:rswcrd* 

Kazimicrs. 

Kazine. 

Kéaja. 

Kébcr. 

Kcblalu 

Kccou. 

Kécr. 

Kciri. 

Keiroronie. 

Kcith. 

Kckko. 

Kelek. 

Keil. 

Kelles. 

Kellingtoii. 

Kclmarc. 

Kelfo. 

Kema. 

Kemac. 

Kemarar. 

Kemboku. 

Kembas. 

Kcmmeroof, 

Kemnicz. 

Kemois. 

Kempen. 

Kciupenland* 


iH 


TABLÉ. 


Kemperlay. 
Kcmpcen. 
Ken. 
Kendil. 
Kcnkoo. 
Kennaoug. 
KenDaûerim. 
Kenne. 

Kennemerland. 
Kenneth. 
Kcnoque. 
Kcnc. 

Kenmngqc* 
Kcpath. 
Kepba. 
Kepler. 
Kcrab. 
Kcramée. 
Keramiens. 
Kcraloglode» 
Keracophylioa. 
Kcrès* 
Kcrlboarf, 
Kerlot. 
Kerman. 
Kermafîa* 
Kcrmeo. 
Kermea^ 
Kermès. 
Kermcdê* 
Kcrues. 
Kerpcii. 
Kcrri. 
Kcrfch. 
Kenrach. 
Kéfîtha. 
Keiker. 
Kefinarciu 
Kcfroaii. 
Kcffcl. 
Kccicn. 
Kctir. 
Kccmie* 
Kctoy. 
Kecule. 
Kcu. 
Kcub. 

Kcumceften* 
Kcv. 

^Krxholm. 
Krryhooka. 
Kcyfcnbcrg. 
KcyfctflauKcrn. 
KcyfcrftoL 
Kcyferfwerd* 
Kbagucts. 
KbaiDar. 
Khaous. 
Khacooar. 
Khaxine. 
KbafclL 
Khi. 

Khoching. 
Khogcnd. 
Kkoraflaa. 


Khorrem. 

Ki  oun. 
Kikckinemela. 

Kborcbkec. 

Khotaa. 

Kikiang. 

Khovageh-îl-gar. 
KhouaCetKi. 

Kilbcjaiu 

Kildarc 

Khouarezcnu 

Xildcrkio. 

Ki. 

Kilduyn. 

Kia. 

Kiler. 

Kiaciang. 

Kilcrdgi-BachL 

Kiahing. 

Kilianova. 

Kiat. 

KilifnpuSk 

Kiaihieiu 

Kilkcnni, 

Kiakkiak. 

Killala. 

Kiam. 

JCillalov^. 

Kiang. 

Killin. 

Kiangchiieiu 

Killmalock. 

Kiaogcin. 

Kilmacalo« 

Kianghoa* 

Kilraare. 

Kiangaan. 

Kilmore. 

Kiangniiif. 

Xilreoie. 

Kiangpiu 

KimL 

Kiangfi. 

JCiropcr. 

Kiangxam. 

Kimski. 

Kiangyea»  • 

Kira-ce-Tchim. 

Kianeyo* 
KianU. 

Kimuco. 

Kife. 

Xiao. 

Kinancic  ^ 

Kiaocbing. 

Kiog. 

Kiaobo. 

Ainganu 

Kiaftrc.  ^ 

Kingcheu. 

Kiaciug. 

Kinghorn. 

Kiaxciu 

Kingling. 

Kiayu. 

Kingmucn. 

Kiblab. 

Kingning. 

Kibourg. 

Kingfale. 

Kîcc. 
Kichicouanne. 

KingfcountL 
Kingdon. 

fCtddetminftcr. 

Kingflowne* 

Kidg. 

Kingtu. 

KidvcUy. 

Kingtang. 

Kic.                       '^ 

Kiiigxan. 

Kiechî. 

Kingyang. 

Kicgan. 

JCicfL 

Kieluog. 

Kingyun. 

Kingyucn. 
Kinhoa* 

Kten. 

Kinki. 

Kienchtog* 

Kinrode^ 

Kicacbucn. 

Kinfale* 

Kicnguci^ 
Kicnfi. 

Kinfin» 
Kinfu. 

Kiennihg. 

Kintan. 

Kienping. 

Kintzig* 

Kicnccbeoau 

Kinyu. 

Kiemc. 

Kiocb. 

Kicnxî. 

Kiochco* 

Kienxui. 

Kiocing* 

Kicn^ang. 

Kiobcu. 

Kiennow. 

Kioo. 

Kieu. 

Kiorque» 

Kicukiang. 

Kiovic. 

Kicxdi. 

Kioxan. 

Kicyaog, 

Kioyao. 
Kiplchacb. 

Kier. 

Kibaia. 

Kircbbcrg. 

titclieber* 
KirchbeîM. 
Kiri. 

KiriOna-tliiaiiE. 
Kirkaldie; 
Kirkbi. 
KirkbYftcTCS^ 
Kirkiba. 
Kirkbrighc* 
Kirkval. 
Kinncu. 
Kirmoncha.. 
Kirn. 

fi^n-Bourg* 
ICiro. 
Kirton. 
Kifcb. 
Kiflar  Ag^ 
Kiilc. 
Kicai. 
JUccis. 
Kicyiogcoi 
Kiu. 

Kiucheo. 
Kiucin. 
Kiuckiang, 
Kmgin. 
Kiuniang* 
Kiuiang. 
Kiulo. 
Kiun. 
Kittncheo. 
Kiuncrainc* 
Kiung. 
Kiayang. 
Kiuyc. 
Kixan. 
Kixui. 
Kiyang. 
Kiziibache. 
Kletteoberg. 
Klingcnaw. 
Klingdet. 
Klo<fi. 

Kioppenbourg. 
Knapdail. 
Knarcsbocoog. 
Koées. 
Kncllcr. 
Kacuff*. 
Kni. 

Knictclcfcii. 
Knockfcrgus. 
iCnopf^eflein. 
Xnorcock.    * 
Knoute. 
KovlTin. 
Kobbctagttion; 
Kobolr. 
Koddagapalla» 
Koden. 
Kœmpfcr. 
Koercciu 
Kogc. 
,  Kohobran. 

Kokenhanièif 


ihau^cn; 

Koulikan. 

>i. 

Kourouk. 

liaga. 

Kowno. 

a. 

Kouxcury. 

an. 

Kraal. 

Kraibourg. 

, 

Krakcn. 

. 

Kranghfcld. 

^g- 

Krannodo^r. 

>gorod. 

Kranowitz. 

nenske* 

Krapacks. 

ma* 

Krappicz, 

rar. 

Krafoobrod. 

aa. 

Krafnojcdcrcvro. 

Kremlin. 

rc. 

Krempc. 

s. 

Krcms. 

il. 

Kreutzer. 

)a. 

Kriczov/. 

cpol. 
rt>crg. 

Krilov. 

Kiimock. 

ftruck. 

Krumau. 

fdallcr. 

Kruf>rick. 

fcck. 

Kruzmano. 

fée. 

Kruzeminiec 

sfeld. 

Kuba. 

shofen. 

Kubbé. 
Kuchel. 

flutcr. 

Kuching. 

ftcin. 

Kudach. 

*• 

Kufa. 

icr. 

Kufdein. 

, 

Kugan. 

' 

Kuec. 
Kuhriera. 

-^ 

berg. 

Kul. 

yck. 

Kulkichaia. 

5. 

Kulp. 

n. 

Kunckel. 

s» 

Kungohang. 

• 

Kunov. 

t. 

Kuon-inpufa. 

im 

Kupfcrbcrg. 

• 

Kupfcrnikkcl. 

n. 

Kur. 

n. 

Kurab. 

fcdo. 

Kurbctos. 

ours. 

Kur^an. 

1. 

Kunc. 

n. 

Kurilis. 

c 

Kurogennî. 

Kuroggi. 

Itchiks. 

3S. 

Kurpiccks. 
Kurtchis. 

Kufma  deMianski 

ibladen. 

Kufnoki. 

h. 

Kuttenberg. 

■ 

Kutzenhaufen* 

1. 

Kuvaua. 

u 

Kuyndcr. 

i-in. 

Kuyven. 

IQ. 

Kykaya. 

it. 

Kylbourg* 

mayend. 

»  Kylc. 

TABLE. 

Kyll. 

Kyphonifnie. 

KS^viclie. 

Kyftc. 

Kytéotomie. 


Tome  XXX. 


U. 

Laa. 

Laabim. 

Laalem-gérule. 

Laar. 

Laas. 

Labadia. 

Labadiftcs. 

Labana. 

Labarum. 

Labatut. 

Labdanum. 

Labéates. 

Labecia. 

Labede. 

Laber. 

Labberris. 

Labeczan. 

Labeur. 

Labeurer» 

Labcz. 

Labial. 

Labiav. 

Labié. 

Labjlf. 

Labiza. 

Laboratoire. 

Laborieufementf 

Laborieux. 

Labour.9 

Labourable. 

Labourage,  i 

Labouré. 

Labourer. 

Laboueur. 

Labrador. 

Labranda. 

Labutne. 

Labyrinthe. 

Lac. 

Lacé. 

Lacédémone. 

Lacédémonien. 

Lacer. 

Lacération. 

Lacéré. 

Lacérer. 

Lacerne. 

Laceron. 

Lacert. 

Lacet. 

Lacetaniens. 

Lâche. 

Liché. 

Lâchemeac. 

Lâcher» 


Lachefîs. 
Lâcheté» 
Lachi. 
*  Lachis. 
Lacier. 
Lacinié. 
Lacinienoe. 
Lacis. 
Lack. 
Lackmns. 
Lacobriga. 
Lacome. 
Laconie. 
Laconique. 
Laconiquement* 
Laconilme. 
LacrymaL 
Lacrymatoire. 
Lacs. 
Laaée. 
Laâurcie. 
Lacune. 
Ladac. 
Ladannm. 
Ladcmbourg. 
LadL 
Ladoc. 
Ladog. 
Ladogs» 
Ladon. 
Ladre.^ 
Ladrerie. 
Lacp. 
Laga. 
Lagaman. 
Lagan. 
Lagaria. 
Lage. 
Lagenie. 
Lagenophorief* 
Lagecto. 
Laghi. 
Laghlyn. 
Lagias. 
Lagides. 
Lagnieu. 
Lagny. 
Lagonegro.  ^ 
Lagophtalmîcé 
Lagopus» 
Lagos. 
Lague. 
Lagula. 
Laguna. 
Lagune. 
Lagufla. 
Laeyra. 
Laha. 
Lahela. 
Lahem. 
Lahijou. 
Lahma. 
Laholm. 
Lahor. 
Lahr. 

Ccc 


385 


58tf 


TABLE 


1- 

l'ajazzo. 

Laïc. 

Laïchc. 

Laiciico. 

laïcocéphalet. 

LaiJ. 

Laidan^e, 

LaiJeroin 

L^ivlcur. 

Laidir. 

Laie. 

Laigné. 

Lnigné  en  Bdin. 

Lai^ncs, 

Lain. 

Lainage. 

Laindry. 

laine. 

Laine. 

Lainer. 

Lan  eur. 

Laircuz. 

Lainier. 

Lai  no. 

Lais. 

Laife. 

Lai  fou. 

LaiH^c. 

Laïirade. 

Lai/Tc. 

LaiHé. 

Latir<^cs. 

Lailler. 

LaiHer  courre* 

Laiifées. 

Laie. 

Laitage. 

Laitance. 

Laicé. 

Laiterie. 

Laitcron. 

Laiteux* 

Laitier. 

Laitière. 

Laiton. 

Laitue. 

Laïus. 

Laize. 

Lakium» 

Laland. 

Laleu. 

Lalim. 

Lalonde. 

Lama. 

Lamanage. 

Lamaneur. 

Lamanda. 

Lamantin. 

Lamballc. 

Lambdoïde. 

Lambeau. 

Lambel. 

Lambert. 


Lambefc. 

Lanibeye. 

Lambin. 

Lambintr. 

Lambis. 

Lambourde. 

Lamb  (quins. 

Lambris. 

Lamb;i(Tage. 

LambriU'é. 

La  iTi  briffer. 

Lambro. 

Lambrache.* 

Lambrun. 

Lame. 

Lamé. 

Lamego. 

Lamentable. 

Lamentablement. 
Lamcntana. 
Lamentation. 
Lamenté. 
Lamenter. 
Lamentin. 
Lamcrac. 
Lamie. 
Lnmier. 
Laminage. 
Laminé. 
Laminer. 
Laminoir* 
Lamis. 
Lamo. 
Lampadaire» 
Lampadaiiûiij 
Lampadras* 
Lampadift  es- 
ta mpadoma  ne  îe. 
Lampadophore. 
LampadopKoriei^ 
Lamparcilles. 
Lampai. 
Lampaffé. 
Lampaflcs. 
Lampe. 
Lampedoufê. 
Lampée. 
Lampe  r. 
Lamperon. 
Lampéticns* 
Lampon. 
Lampion. 
Lampreifes. 
Lamproie. 
Lampropbore. 
Lamproyon. 
Lampfane. 
Lamp{àque. 
Lampta. 
Lamptèries. 
Lampyri's. 
Lancadre. 
Lance. 
Lanoé. 


Lancellée. 

Lancer. 

Lancerote. 

Lancetier. 

Lancette. 

Lancia. 

Lanciano. 

Lancier. 

Lancièrt. 

Lan  ci  s. 

Lançotr. 

Lançu. 

LandafF. 

Landan. 

Landau. 

LandavK. 

Lande. 

Landeck. 

Lande  d'Airoa. 

Landelles. 

Landcmont. 

Landen. 

Landernau. 

Landéve. 

Landevenec* 

Landerave. 

Laodgiaviat» 

LandC 

Landie. 

Landier. 

Landivifîau. 

Landivy. 

Landrecies. 

Landreux. 

La  nd  fa  fie. 

Landfberg. 

Landfer. 

Landshut. 

Landskoon. 

Landfperg. 

Landftul. 

Laneboarg. 

Laneret. 

Lanerk. 

Langage. 

Langard. 

Lange. 

Langeac. 

Langelane. 

Langenbourg. 

Langefr. 

Langhare. 

Langjean. 

Langione. 

Langogne. 

LangOQ. 

Langone. 

Langou. 

Langoureufemcfic. 

Langoureux. 

Langoufle.  . 

Langouti. 

Langres. 

Langrune. 

Langue. 


Lif\gal 

Langue  de  Betl^. 

Langue  de  Cerf. 

Langue  de  Chien. 

Langue  de  Serpent. 

Languedoc. 

Languedocien. 

Langues. 

Languette. 

Langueur. 

Langueyé. 

Langucycr. 

Langueyeur. 

Languie  r. 

Languir. 

Langui  (Timmant. 

LanguifTauc. 

Lanice. 

Lanier. 

Lanière. 

Lanifère. 

Lanion. 

Lanifle. 

Lankan. 

Lannepax. 

Lannoy. 

Lanobre. 

Lanfon. 

Lanfquenet. 

Lantéas. 

Lantenac. 

Lanterne. 

Lanterner. 

Lanternerie. 

I^nternier* 

Lantione. 

Lanttponnage» 

Lantiponner. 

Lantor. 

Lanturlu. 

Lanvaux.^ 

Lanvethlin. 

Lanueineux. 

Lanulare. 

Lao. 

Laocoon.  • 

Laodicée. 

Laokiun. 

Laomédoik 

Laon. 

Laonnoit. 

Laor. 

Laefynaâe. 

Laparhios. 

Laparum. 

Lapentis. 

Laper.  . 

Lapereau. 

Laphiftien. 

Laphryennc.   . 

Laphvre. 

Lapidaire.    - 

Lapidation. 

Lapider. 

Lapidifîqwma> 


Ificr. 

Larron. 

ifique. 

Larronneau. 

, 

Larroc. 

e. 

Larve. 

Larymna. 

ics. 

Laryngé. 

iide. 

Laryngotomie. 

t. 

Larynx. 

ie. 

Las.                 1 

Lafah. 

dunir 

Lafcif. 

is. 

Lafcivement. 

Lafciviié. 

ilc. 

Ufcr. 

ttc 

Lafio. 

e. 

Lafpi. 
Laflant. 

ic. 

LafTay. 
La/Te. 

c. 

Lailée. 

da. 

La/Ter. 

es. 

Lartcret. 

a. 

La/Terie. 

I. 

Laffitude. 

Laftc. 

, 

Laftcgclt. 

r. 

Laftic. 

:r. 

Lacan. 

irc. 

Launia. 

n. 

Lacanier. 

Lacaquié. 

3. 

Lacaraco. 

tinales. 

Laccbres. 

Lacent. 

s. 

LacéraL 

Latérc. 

iKnc. 

Laccrculc. 

nticrc. 

Latial. 

(Te. 

Laciar. 

c. 

Laciclave. 

ur. 

Lacicxov. 

licrc. 

Lacin. 

30. 

Lacinifé. 

r. 

Lacinifer. 

ionaf. 

Lacinifme. 

Lacinité. 

e. 

Laticé.      . 

i^ 

Latitcr. 

:r. 

Latitude. 

»t. 

Latitudinaires. 

Latmos. 

!• 

Latobius. 

!• 

Latoïde. 

IQ. 

Lato  mie. 

Latone. 

-, 

Lacour. 

r. 

Lacran. 

er. 

Lacrefey. 

ères. 

Lacrie. 

ers. 

Lacrincs. 

»yanc. 

Laccay. 

lyemenCt 

Latce. 

>yçr. 

Laccé. 

3. 

Latcer. 

Lattis. 

TABLE. 

Lavaio. 

Lavage. 

Lavagna. 

Lavai. 

Lavande. 

Lavandier. 

Lavandière. 

Lavange. 

Lavant. 

Lavantmond. 

Lavardin. 

Lavarct. 

Lavaffe. 

Lavation. 

Lavatoire. 

Lavaur. 

Laubach. 

Lauban. 

Laubriére. 

Lauda. 

Laudanum. 

Laude. 

Lauder. 

Laudes. 

Laudicènes. 

Laudick. 

Laudun* 

Lave. 

Uvé. 

Lavedan. 

Lavèee. 

LaveTlo. 

Lavement. 

Lavenbourg. 

Laver. 

Lavernay. 

Laverne. 

Lavcrt. 

Laveton. 

LavetM. 

Laveur. 

Lauften. 

LaufFenbourg. 
Lau^ingen. 
Laviello. 
Lavignon. 
Lavinium. 
Lavino. 
Lavis. 
Lavit. 
Laumeline. 
Laun. 
Launay. 
Launcedoo. 
Lavoir. 
Lavot. 
Launoy. 
Laura. 
Laurabuc,   . 
Laurac. 
Lauragaais. 
Laure. 
Laurecit. . 
[  LauremalfiSv 


587 


Laureole. 

Laurct. 

Laurier. 

Lau  ière* 

Lauro. 

Laulanne. 

Lautenbach. 

Lautcr. 

Lautetboarg. 

LauthenthaL 

Lautrec. 

Lautreck. 

Lavr. 

Lavenbourg. 

Lavers. 

Lavure. 

Lauxerte. 

Lauzun. 

Laxatif. 

Laxenbourg. 

Laye. 

Layer. 

Layctier. 

Layectc. 

Laytac. 

Lazare. 

Lazaret. 

Lazariilcs. 

Lazes. 

Lazzi. 

Le. 

Leam. 

Léans.< 

Leao. 

Léaocuog. 

Leaoyang. 

Leau-Notre-Dame^ 

Léavava. 

Lébadie. 

Lébaoth. 

Lébéda. 

Leber. 

Lebicon. 

Lebona. 

Lebrixa. 

Lebus. 

Lecanomancie» 

Lecce. 

Lecco. 

Lech. 

Lèche. 

Léché. 

Léchée. 

Léchefrittc. 

Lécher. 

Lécherie. 

Lécho.  ' 

Lecht. 

Uck. 

Leçon. 

Lcâe. 

Ledcur. 

Lcûicaire.    . 

Lcdionnaire* 

Ccc   ij 


38S 

fcaiftcrrc. 

J-caourc. 

J-caricc. 

J-'arin, 

J-carois. 

J-jaurc. 

J-Jcum. 

J-jcyihc. 

pdcn?cr. 

J^dcrqucs. 

J-cJefma. 

f^doirc. 

fccds. 

Hcrdam. 

J-^galcmcnt^ 
Hgaliraiion. 
Hgalifë. 
fjgalircr., 
.  Jjgat. . 
J-^gatairc. 
^*gation. 
{-^gacoirc. 
•*-^gc. 

J-c^cndairc» 
J-jgcndc. 
J-^gcr. 

J-^gcrcmcnt* 
J-^gcrecé. 
Légicrs. 
l-égifcjac. 
i-égifcrc, 
Légion, 
l'^gionnaire. 
L^gis. 
l'^giflatear. 
Légiflacif. 
LégidacioD* 
Légiftc. 
Légici  maire. 
LégicimatioiK 
Légitime. 
Lfgitiiné. 
Légicimcmeat^ 
Légitimer. 
Légitimité. 
Legs-  • 
Légua. 
Légoaoa. 
Légué. 
Léguer. 
Légume* 
Léffumioeux. 
Lemnitz. 
Leiccfter. 
lei^oure. 
Letne.  * 

LTinftcr. 
Leipfîc. 
Leipzis. 
Leioac. 
Lciria. 
Leifiniclii 


TABLE. 


Leith. 

Lelap$. 

Leiègcs. 

Lelow". 

Léman. 

Lembrairef. 

Lemberg. 

Lembro. 

Lembroifé» 

Lemery. 

Lemgow. 

Leming. 

Lemma. 

Lemme. 

Lemnien. 

Leranifcacr. 

Lemnos. 

Lemo. 

Lemovices. 

Lempde. 

Lemp*^. 

Lemller. 

Lémures. 

Lemuriea. 

Lena. 

Lencici. 

Lenclos. 

Lendeliû. 

Lendcmaia. 

Lendinara. 

Lendore. 

Lene* 

Léuéciu 

Lénées. 

Lénécm» 

Lénifié. 

Lénifier. 

Lénicif. 

Lcnnox* 

Lenpe. 

Lcnquais. 

Lens. 

Lent. 

Lence. 

Lentement» 

Lenteur. 

Lenciculairo* 

Lenciliac. 

Lentille. 

Lentilly. 

Lentini. 

Leniifque. 

Lentzbourg. 

Lenza. 
.  Léocrocotte. 
*  Léogane. 

Léon. 

Léon  de  Nicaragua. 

Léonberg. 

Léoncelle* 
Léofieffa. 

i.éoneffe. 
;éonidas. 
Léooondécs. 


Léonin. 

Léontari. 

Léontcfcrc. 

Léonrinî. 

Léontiqucs. 

Léontopétafon. 

Léonti'um. 

Léopard. 

Léopardé. 

Léop(^. 

Léopold. 

Léopoldftadc 

Lépante. 

Lépas. 

Lépidium. 

Lépidotcs. 

Lèpre. 

Lépreux. 

Léprofcrîc. 

Lcpe. 

Lçpcis. 

Lepturc. 

Lequel.; 

Lequios* 

Lerguc. 

Lcncc. 

Lé  ida. 

Le^in. 

Lerins. 

Lermc. 

Lernc. 

Leros. 

Le  rot. 

Lcrs. 

Lery. 

Les. 

Lcfbos. 

Lefcar. 

Lcfchcnore. 

Lefchernuvis. 

Lcsdiguierer. 

Léfe. 

Léfé. 

Léfer. 

L'^rîne. 

Léfiné. 

l  éfîner. 

Léfîon. 

Lcfroée. 

Lcneven. 

L'^^nouillicrs. 

Lefnoir. 

Le(pau. 

LcfqucmiB. 

LcfTac. 

LcfTay. 

Le  (Il  nés. 

Le/five. 

LefTivé. 

Leflîver. 

Left. 

LeAage. 

Ltfte. 

Lefté. 

Lcftejocari. 


Leftcment. 

Lefter. 

Leftcur. 

Leflri^ono. 

Lefhrithel. 

Lerchi. 

Leth. 

Léthargie. 

Léthareique* 

Lérhé. 

Letbéc 

Letrim. 

Letrere* 

Lettre. 

Lettré. 

'  •  rt'T. 

Lettrine. 

Lctz. 

Leu. 

Le^'aciens. 

Levage. 

Levaj/u 

Lcvane. 

Levant. 

Levanrirr. 

Levantis. 

Lcvanzo. 

Le  va  ré» 

Leuben* 

Lcucacantba. 

L  ucachate. 

Leucare. 

Lcuchtenbcr^* 

Lcuci. 

Leucippc. 

Leuco. 

Leucocryfos. 

Leucopicgmatie. 

LeucophrynCi 

Leucofhrys. 

T,r  ucophyle* 

Lcucofre. 

Leucoftiéloi; 

Lcucofyrie. 

Lcu-othoé. 

Lcuâres« 

.les. 
Lève* 
Levé. 

Levée; 

Lever. 

Levés. 

Leveur. 

Leuh. 

Lévi. 

Lrviathan. 

Levier. 

Lévieatîon. 

Lévigé. 

Levin. 

Levinfmoabt» 

Le  VI  rat. 

Levis. 

Lévite. 

Léviciqacb 


TABLE. 


Lî. 

Libéré. 

u 

Lia^Q. 

Libérer. 

• 

Lins, 

Libéries. 

Liaifon. 

Liberté. 

:c. 

Liaifonnë. 

Libertin. 

k. 

Liaifonncr. 

Liberrinage. 

r« 

Liancourc 

Libertiner. 

u 

Lianne. 

Libethra. 

ox. 

Liant. 

Libcthriadc. 

• 

Liard. 

Libethrides. 

• 

Liarder. 

Libidineux. 

r« 
els. 

Libagc. 

Libitinaue. 

Liban. 

Libitine. 

erita. 
d. 

Libanocfaros. 

Libongofl. 

Libanomanwic. 

Libora. 

* 

Libanori. 

Liboorec. 

tz« 

Libanoces. 

Libourne. 

Libanova. 

Libraire. 

» 

Libanoo. 

Librairie- 

que. 

Libatco. 

Libration. 

igraphc. 

Libair. 

Libre. 

Libbi. 

Librement 

lits» 

Libcllatique* 

Liburnc. 

Libelle. 

Liburnie. 

* 

Libellé. 

Libye. 

ng. 

Libeller. 

Libyrti. 

Libenflnc. 

Licate. 

Liber. 

Licdon. 

* 

Libéra. 

Lice. 

LibéraL 

Licence. 

1. 

Libëralemenu 

Licencié. 

le. 

Libérales. 

Licenciemeor. 

Libéralité. 

Licencier. 

'• 

Libératear. 

Licencieafemcnt. 

Libération, 

Licencieux. 

t. 

Libératrice. 

Lich. 

ou 

Libère. 

Licfaanof. 

389 


Lichen. 

Lichcnée  Duchfoe* 

Lichsficld. 

Lichi. 

Liching. 

Lichtemberg. 

Lfdiîcn. 

Lichtcnbourgi 

Lichtcnftcm. 

LiclitaalL 

Licin. 

Licicatioq. 

Licite. 

Licite. 

Licitemenc. 

Liciter. 

Liciiun. 

Licnophores. 

Licodia. 

Licol.  I 

Licola. 

Licorne. 

Licoftomo. 

Licoa. 

Licquet. 

Liéleur. 

Lida. 

Lidbury. 

Liddel. 

Liddefdale. 

Lidkioping. 

Lie. 

Lié. 

Liebana. 

Liebenaw. 

Liébenvald. 

Liechrenauv. 

Liefkenshoel:. 


TOME    SEIZIÈME. 


1 

Lien. 

61. 

Lieuchen. 

, 

Lieucbing. 

ois* 

lieu  Dieu. 

r. 

Lieue. 

cnt. 

Licvc. 

Lieu  Notre-Dame* 

irés« 

Licurai. 

hea. 

Lièvre. 

liang. 

Licureftauré. 

te. 

Lieutenance. 

eric 

Lieutenant. 

u 

Lieuvin. 

e. 

Lieuyang. 

ta. 

Licxui. 

ics. 

Lieyang. 
Liffor^T 

Ligamenr. 

Ligamenteux. 

Ligas. 

Ligature. 

Lige. 

Ligéc. 

Ligemcnc 

Ligence. 

Lignage. 

Lignager. 

Ligne. 

Lignée. 

Ligner. 

LJtgnérc. 

Ligneul. 

Ligneux. 

Lignier. 

ligDÎerSi 


Lignitz. 

Lignon. 

Ligny. 

Ligor. 

Ligron. 

Ligue. 

Ligué. 

LigueiL 

Liguer. 

Ligueur. 

Ligures. 

Ligurie. 

Linons. 

Lilas. 

Lilacée, 

LiJée. 

Lilioj 

Liliti 


1' 


59« 

riltum. 

I.illc. 

Jjllcbonne» 

Lillicri* 

Lillo. 

Lima. 

Limace. 

Limaçon» 

Limaçonnc* 

Limasne.      . 

Limailie. 

Limalonget. 

Limande. 

Limas. 

Limac. 

Mmay. 

l  imbé. 

Limbes* 

I.imbet. 

Limbourg. 

Lime. 

Limé. 

Lim<înaraue. 

Liménccide. 

Limentin. 

Limer. 

Limerav. 

Limerck. 

Limcc. 

Limeuil. 

Limeux. 

Limier. 

Liminaire. 

Liminarque. 

Limido. 

Limuacif. 

Limicaciofi. 

Limité. 

Limiter. 

Limi'^cs. 

Ltmicr<^;>h«. 

LÎTima. 

Limnades. 

Limnaé. 

Limtiatide. 

Limnoîlracide. 

Limidor. 

Limoges. 

Li  morne. 

Limon. 

Limonade. 

Limonadier. 

Limon  ux. 

Limo  iadcs. 

Limoniaces. 

Limonier. 

Limours. 

Limoufin. 

Limoufînage. 

Limeux. 

Limpide. 

Limpidité. 

Limpour. 

Limure. 


TABLE. 


Limyra. 

Limyrc. 

Lin. 

Linin  combufttUcw 

Linaire. 

Linais. 

Linange.    • 

Linas. 

Lincao.    ■ 

Linceul. 

Linchancnj* 

Linchang.- 

Linchi. 

Linching. 

Linchuen. 

Lincin. 

Linck. 

Lincoln. 

Lincoping. 

Lindau. 

Lindcs. 

Line. 

Linéaire. 

Linéal. 

Linéament. 

Linée. 

Ling. 

Lingam. 

Lingan. 

Lingarclle. 

Linge. 

Lingen. 

Lingelback. 

Linger.' 

Lingerie,  •    J 

Lingette. 

Linghe.       •     »»... 

Lingkiea. 

Linglung. 

Lmgoada.  ' 
Lingones. 
Lingot. 
Ling(?ticrc.    , 

Lingixio. 

Lingpi. 

Lingrar. 

Lingual. 

Lingxanv 

Lingxe. 

Lingxeu. 

Linfixui. 

Linhoai. 

Linicr. 

Liniére. 

Liniéres. 

Linimenr. 

Linnin. 

Linkiang. 

Linkio. 

Linkin. 

Linomple. 

Linon. 

Linos. 


Linofe. 
Linotte. 
Linfi. 
Lin(îang. 
Linfoir. 
Lint. 
Linteaa. 
Linterne. 
Linthée. 
Lintithgovr. 
Lintz. 
Linuu. 
Linxui. 
Linyao. 
Linye. 
Lion. 

Lion  maria. 
Lionceau. 
Lionne. 
Lionne. 
Lionnois. 
Lions. 
Lioube. 
Liouliou. 
Lioyang. 
Lipara. 

Lipari.  ^ 

Liparis. 
Liping. 

Lipogrammatique* 
Lipome. 
Lipothymie. 
Lipon. 
Lippa. 
Lippe. 
Lippce. 
Lippcrodc. 
Lippitudo. 
Lippo. 
Lippfpring. 
Lippwâ^^ 
Lippu, 
Lipu. 
.  LipuJa. 
Lipyric.  ,..     X. 
Liquarion. 
Liqucfadlion. 
Liquéfié. 
Liquéfier. 
Liquet. 
Liqueur. 
Liquidambar. 
Liquidation. 
LiqQÎde. 
Liquidé. 
Liquider. 
Liquidité. 
Liquoreux. 
Lire. 
Lire. 
Lire  y. 
Liria. 
Lirio. 
Liriopé. 
Lirofi.  «'  •'  ■ 


Lis. 
Li(a. 

Lifatz. 

Li(bonne. 

Li  (bourg. 

Licabianca. 

Liseré. 

Liféré. 

Lifércr. 

Liferon. 

Lifet. 

LiTenr. 

Lifiblc. 

Lifiblement. 

Lilîcre. 

Lifieux. 

Line. 

Lifmc. 

Lifmorc. 

Lifonzo. 

Liffa. 

Lifîac. 

Lifle. 

LifTé. 

LifTer. 

Lifferon. 

Liflette. 

LifToir. 

Lifta. 

Liftaos. 

Lifte 

Lifter. 

Lifton. 

Lit. 

Lira. 

Litanies. 

Lité. 

Liteau. 

Litcr. 

Lithiafie. 

itnppoiics» 
Lithocolle. 

Lithographie» 

Lîthofoguc. 

Liiliomancie^ 

Lirhoncripd<î'it- 

Lithophage. 

Lithophitc. 

Lithophofpore. 

Lithoftrotioa. 

Lirhoftrotos. 

Lirhotome- 

Lithotomic. 

Lithotomiftc. 

Lithuanie. 

Lithuanien. 

Litière. 

Litierfc. 

Litige. 

Litiganc. 

Litigieux. 

Litirpendance. 

Litoroc. 

Litote. 


TABLE. 


U 

ftire# 

il. 

alemene» 

iicnr. 

aturc, 

;ic. 

ie. 

le. 

Dt. 
IC 

fa. 
ay. 


ce. 
ie. 

rue. 

lois. 
Ton. 


I. 
m. 

icioB« 
:1. 

ramaya, 

!• 
3. 


ire 


Eialik. 


Locman. 
Locrenan. 
Locres. 
Locride. 
Locution. 
Locutius. 
Lodabar. 
Lodefan. 
Lodcve* 
Lodi. 
L.dicr. 
Lodrone. 
Lods. 
Loéc. 
Locr. 

Lofvcnftcin. 
Lof. 
L»^fung. 
Log. 
Logan. 
Logarithme* 
Logarirhmique. 
Loge. 
Logeable. 
Logeaient. 
Loger. 

Logcfmarchis. 
Logettc. 
Loghor. 
Logicien. 
Logie. 
Logique. 
Logis. 
LogiAes. 
Logiflique. 
Logiic. 
Logogryphe. 
Logomachie. 
Logothète. 
Logrono. 
Logudord. 
Logué. 
Loeuette. 
Loharde. 
Lohin. 
Loho. 
Lohei. 
Loi. 

Loidorer. 

Loigny  SaiBC-Remy. 
Loin. 
Loing. 
Lointain. 
LojovKogorod. 
Loir, 
loirc. 
Loire. 
Loiret. 
Loirrer. 
Loiferon. 
loifîble. 

Loifir.  • 

Lok. 
Loke. 
,  Lokiang. 


Lolinff. 

Lolards. 

Lolos. 

Lomagne. 

Lombaire. 

Lombard. 

Lombardie. 

Lombards. 

Lombes. 

Lombez. 

Lomboyer* 

Lombrical. 

Lombron. 

Lomond. 

Lonato. 

Lonchite. 

Lonchitis* 

Loiidinieres*. 

Londonderri. 

Londres. 

Londrin. 

Long. 

Longanimité. 

Longchamps. 

Longe. 

Longé. 

Longer. 

Longeron. 

Longford. 

Longimétrie. 

Long*n. 

Longitude. 

Longitu^al. 

Longitudinalement. 

Longjumeau. 

Longloath. 

Longnv. 

Longobardo. 

LorgomoDcanus. 

Longone. 

Longofardo. 

Longpan. 

Longtemps. 

Longnay. 

Longue. 

Longue^ye. 

Louguemenc» 

Longues.    ' 

Longuet. 

Lpngueville. 

Longueur. 

Longwy. 

Lon^uyon. 

Loni  go. 

Lonkite. 

Lonlay. 

Lons-leSauaier. 

Lon-Yea. 

Lonzic. 

Looch. 

Loopeff. 

Looper. 

Looc. 


Lopc, 

Lopin. 

Loping. 

Lopos. 

Loque. 

Loquenay. 

Loqucnce. 

Loquet. 

Loqueiean. 

Lora. 

Lorbus* 

Lorca. 

Lord. 

Loré. 

Loredo. 

Lorérans. 

Lorette. 

Lorenzetti. 

Loretz. 

Lorcy 

Lorges. 

Lorgha. 

Lorgné. 

Lorgner. 

Lo'gncrie. 

Lcgiïettc. 

Lorgiicur. 

Lo'^gaes. 

Lcngnac. 

Lonol. 

Loriot.  . 

Loris. 

Lorme. 

Lormerie» 

Lormier.     . 

Lormond. 

Loi  ne. 

Loroux. 

Loroy. 

Lbrquiiic. 

Lorrain. 

Lorraine. 

Lorrcy^ 

Lorris* 

Lors. 

Lorfclu 

Los. 

Lofange. 

Lofangé. 

Lofs. 

Lofle. 

Lot. 

Loterie. 

Loth. 

Loihaire. 

Lothiane. 

Lothier. 

Loti. 

Loiide. 

Lotier. 

Lotien. 

LoEJng. 

Lotiom 

Lotir. 


391 


39i 

Lotidagc. 

Lotiflement* 

Locifleur. 

Locizé. 

Locophages. 

Lotte. 

Lotung. 

Lotus. 

Louable. 

Louablemcnt. 

Louage. 

Louager. 

Louange. 

Louange. 

Louanger. 

Louangeur. 

Lovengire. 

Louans. 

Loubreflac. 

Louche. 

Loucber. 

Loucbec. 

Loudun. 

Loudunois. 

Loué. 

Loueille. 

Louer. 

Lové. 

Lover* 

Louerre. 

Loueur. 

Lougboroug. 

Loughlene. 

Lougné. 

Loug-neagh. 

Lougeron. 

Louhans. 

Louin. 

Louis. 

Louifbourg. 

Louis  de  Boorbon  I. 

LouiHane. 

Lounignin. 

Loup. 

Loup  cervier. 

Loup  des  eaux. 

Loup  doré. 

Loupe. 

Loupelande. 

Loup^garou. 

Loupiac. 

Loup  marin. 

Loup  de  Mexique. 

Louppe. 

Loup-tigre. 

Lourd. 

Lourdaud. 

Lourde. 

Lourdement. 

Lourderie. 

Lourdier. 

Lourdife. 

Lourdois. 

Loure. 

Louré* 


TABLE. 


Loure  r. 

Louroux. 

Louroux  Becoonois. 

Louch. 

Loutre. 

Lovp'c. 

Louvaime. 

Louvain. 

Louve. 

Louve. 

Louvcncourt. 

Louver. 

Louvernay. 

Louveflant. 

Louvet. 

Louveteau. 

Louvctcr. 

Louveteric. 

Louvctier. 

Louveur. 

Louvicrs. 

Louvigner. 

Louvigny. 

Louville. 

Louvitx. 

Louvo. 

Louvoyer. 

Louvre. 

Louvres. 

Louy(iane« 

Louzy. 

Loxa. 

Loxodromîe. 

Loxodromique. 

Loyal. 

Loyalement. 

Loyang. 

Loyauté. 

Loye. 

Loyer. 

Loyi. 

Loyfcau. 

Loytz. 

Loyucn. 

Loz. 

Lu. 

Lua. 

Luard. 

Lubbcn. 

Lubcck. 

Luben. 

Lubcnce. 

Lubie. 

Lubieux. 

Lubin. 

Lublin. 

Lubolo. 

Lubricité.. 

Lubrifié. 

Lubrifier. 

Lubrique. 

Liibriquement* 

Lubfchutz. 

Luc. 


Lucain. 

Lucanie. 

Lucaniens. 

Lucaries. 

Lucarne. 

Lucas. 

Lucay. 

Lucayc;^. 

Lucayouefque. 

Lucca. 

Luccau. 

Lucciole. 

Lucé. 

Luce. 

Luccau. 

Lucena. 

Lucera. 

Lucèrcs. 

Lucérie. 

Lucérieu. 

Lucernaire. 

Luccrne. 

Luché. 

Luchcu. 

Lucheux. 

Luching. 

Lucianiftes. 

Lucide. 

Lucie. 

Lucien. 

Lucifer. 

Lucifére. 

Lucifériens. 

Lucine. 

Lucienne. 

Luckenvalde. 

Lucko. 

Luco. 

Luçon. 

Lucques. 

Lucquois. 

Lucratif. 

Lucre. 

Lucrèce. 

Lucrin. 

Lucuillées. 

LucuUus. 

Lucuma. 

Lucumon, 

Lude. 

Ludin. 

Ludlov'. 

Ludon. 

Luencb. 

Lues. 

Lucts. 

Luette. 

Lueur. 

Lu  fan. 

JLufFa. 

Lug. 

Lugan. 

Lugano. 

Lugde* 


Lugny. 

Lugo. 

Lugubre. 

Lugubrement. 

Lui. 

Luichcu. 

Luiet  Baudouin. 

Luigoé.   • 

Luines. 

Luire. 

Luifant. 

LuifTcau. 

Luiccs. 

Luki. 

Lukiang. 

Luia. 

LuUi. 

Lumachclle. 

Lumbier. 

Lumbon. 

Lumière. 

Lumignon. 

Luminaire. 

Lumineux. 

Luminier. 

Lum  me. 

Lumfa. 

Lun. 

Luna. 

Lunaire. 

Lunaifon. 

Lunatique. 

Lunay. 

Lunde. 

Lunden. 

Lundi. 

Lune. 

Luncbourg. 

Lunel. 

Lunels. 

Lunette. 

Lunettier. 

Lunéviiie. 

Lung. 

Ltingchueo. 

Lungciven. 


Lungli. 

Lungmuen. 

Lungnan. 

Lungnien. 

Lungping. 

Lungte* 

Lungyang. 

Lungyen. 

Lunilolaire. 

Lunius. 

Lunule. 

Lupanna. 

Lupercal. 

Lupercales. 

Lupcre. 

Luperque. 

Lupcriau 

Lupin. 


laqo 


T    A    B    L    R 


^ 

fme. 


urg. 


g- 
rch. 


ia« 


urg- 


imc  XXX 


Lybic. 

Lycancropo. 

Lycancropio» 

Lycaon. 

Lycaonie. 

Lycaooiens. 

Lycée. 

Lycéen. 

Lycées. 

Lychnis. 

Lychnite. 

Lychnomancie. 

Lyciatque. 

Lycic. 

Lyciujn. 

Lycomides. 

Lycopcrficum. 

Lycopolh. 

Lycopus. 

Lycoréc. 

Lycurgées. 

Lycurgue. 

Lycus. 

Lydaa. 

Lydie. 

Lydien. 

Lye. 

Lygiens. 

Lygodcrmicnnc. 

Lymaz. 

Lymc.  \ 

Lymphacîque. 

Lymphe. 

Lyn. 

Lyncée. 

Lynx. 

Lyon. 

Lyonnoife. 

Lypo. 

Lyre. 

Lyrique. 

Lys. 

Lyfandre. 

Lyfias. 

Lyfîmachic. 

Lyfîppe. 

Lyfpondtp 

Lylla. 

Lythan. 

Lytrcs. 

M 

Ma. 

Maamecer. 

Maaypooflen. 

MabilloiT. 

Mîbouja. 

Maby. 

Macandoe. 

Macao. 

Macaque. 

Macaréc. 

MacaLcfc. 


Macaree. 
Macaria. 
Macariens. 
Macartfme. 
Macarmeda. 
Macaron. 
Macaronée. 
Macaroni. 
Macaronique* 
Macarska. 
MacaiTar. 
Macazocotli. 
Macbene. 
Maccabéct. 
Macéda. 
Macédoine. 
Macédonien. 
Matédonniens. 
Macélerie.    . 
Macélier. 
Macémucioe. 
Mâcer* 
Macerata. 
Macéracioo. 
Macéré. 
Macérer. 
Maceron. 
Machabées» 
Machamona. 
Machao. 
Machaon. 
Mâcha  for. 
Mâche. 
Machecoa. 
Machccoulis. 
Mâchefer. 
MIchclière. 
Mâchemoare. 
Mâcher. 
Mâcherer. 
Mâcheroute. 
Mâcherer. 
Machian. 
MachiaveL 
Machiavclifme. 
MachiavcIiOe. 
Machicacoire. 
Machicocagc. 
Machicotcr. 
Mâchicoulis. 
MachinaL 
Machinalement. 
Machinaccur. 
Machination. 
Machine. 
Machmé. 
Machiner. 
Maching. 
Machinifle. 
Machmoir, 
Machiis. 
Machma^. 
Machmclhath.  . 
Micho. 
^  Mâchoire. 


Mlcbonne. 

Mâchonner. 

Machoran. 

Mâcbure. 

Mâchurer. 

Macis. 

Maclas. 

Macle. 

Macler. 

Macna. 

Macoco. 

Macooqver^ 

Macodame. 
Micon. 
Maçon. 
Maçonnage* 
Maçonné. 
Maçonner. 
Maçonnerie. 
Maconnois. 
Macorifl. 
Macouba. 
Macque. 
Macqué. 
^  Macquer. 
Macre. 
Macrcule. 
Macronils. 

Macrofliche. 
Mac  fa  rat. 
Macfurals. 
Maâicrne. 
Macucaqua. 

Maculature. 

Macule. 

Macuier. 

Madaba. 

Madagafcar. 

Madain. 

Madame. 

Madams. 

Madaravaa. 

Madafara. 

Madafumma. 

Madaure. 

Madeleine. 

MadcmoifcUe. 

Madère. 

Madia. 

Madian. 

Madianiccs. 

Madion. 

Madoce.- 

Madon. 

Madra. 

Madrachus. 

MaJtague. 

Madras. 

Madré. 

Madré. 

Madrcnagucb 

Madrépore. 

M-îdrcporitc. 

Ddd 


35J 


3f4 

Madrid. 

Madrier. 

Madrigal. 

Madrinier. 

Madrogan. 

Madruzzo, 

Madure. 

Maëldrand. 

Maëldrom. 

Mafemaderies. 

Maërna^erion. 

Maëmadlc. 

Macr^ctcs. 

Mactcyk. 

Maëdand. 

Maëdrel. 

Maëftrclifcr. 

Maftci. 

MafHé. 

Maforce. 

Mafoucra. 

Mafrach. 

Magada. 

Magade. 

Magadoxo. 

Magalaifc. 

Magam. 

Magaris. 

Magarfos. 

MagaHn. 

Magafîné. 

Magafincr. 

Magafînicr/ 

Magdaicl.' 

Magdalcon. 

Magdalgal. 

Magdalfcnna. 

Magdcbourg, 

Magdclainc. 

Mage. 

Magellan. 

Magcllaniqae. 

Magech. 

Maghian, 

Magicien. 

Magie. 

Magique. 

Magiim'e. 

MagiAcre. 

MagifVral. 

Magiflralement. 

Magiftrat. 

Magilhaturc. 

Magidrien. 

Magliano. 

Magma. 

Magnanime. 

Magnanimité. 

Magnat. 

Magné. 

Magnéfîe. 

Magnétigie. 

Magne  ri  Une. 

Magaettes. 


TABLE. 


Magnièrc. 

Magnificat, 

Magnificence. 

Magnifier, 

Magnifique. 

M.ignifïqucract)t, 

Magnoac. 

Magny. 

Magny-les-Lafené* 

Magnophonk. 

Magot. 

Magra. 

Maguelone. 

Maguila. 

Magulaba. 

Mahagcn. 

Mahal. 

Mahaleb. 

Mahaleu. 

Mahanaïm. 

Mahaommarat. 

Maharum. 

Maheutre. 

Mahol. 

Mahomet. 

Mahométan. 

Mahométifmc. 

Mahon. 

Mahonne. 

Mahot. 

Mahouts. 

Mahouza. 

Mahu. 

Mahute. 

Mai. 

Maïa. 

Maïade. 

Maida. 

Maidan. 

Maidflonoe. 

Maje. 

Maïed. 

Majefque. 

Majcfté. 

Majcftueufemcnt. 

Maici'lucuz. 

Maïcur. 

Majeur. 

Majeure. 

Maignannt. 

Maigné. 

Maigner. 

Maigri. 

Maigrelet. 

Maigrement. 

Maigrefîc. 

Maigret. 

Maigreur. 

Maigri. 

Maigrir. 

Maif 

Maillac. 

Maille. 

Maillé. 


Maiilebois. 

Mail-éloiu 

Mailler. 

Maillet. 

Maillezais. 

Mailloc. 

Mailloche. 

Maillon. 

Maillot. 

Maillotin. 

Maillurc 

Mailly. 

Mailly-Ie-Châteao. 

Maimon. 

Main. 

Maina. 

Mainbournie. 

Mainbournir* 

Maindre. 

Maine. 

Maineville. 

Mainlend. 

Mainmortablc. 

Mainotes. 

Main. 

Maintenant. 

Maintenir. 

Maintenon. 

Maintenu. 

Maintenue. 

Maintien. 

Mainnungen. 

Mainxe. 

Major. 

Majorât. 

Majordome. 

Majorité. 

Majorités. 

Maïorquc. 

Maire. 

Mairie. 

Maïs.  ' 

Maifné. 

Maifon. 

Maifoncclle. 

Mai  Tonnage. 

Maifonnais. 

Maifonnée. 

Maifonner. 

Maifonnette. 

Maiftc. 

Maigrement. 

Maiftrier. 

Maiten. 

Maître. 

Maîtrc/Tc. 

Maîtiifc. 

Maîrrifé. 

Maîtnfcr. 

Majuma. 

Majume. 

Mapfcule. 

Maizicrcs. 

Makakoach. 

Makclacr. 


Maki. 

Mal. 

Malabar. 

Malabarc. 

Malabâcrc 

Malaca. 

Malachbelas. 

Malachie. 

Malachite. 

Malacie. 

Malacodemc* 

Malacoïde. 

Malaâiqac. 

Malade. 

Maladie. 

Maladif. 

Maladrerie. 

Maladreffe. 

Mal-adroir. 

Mal-adroitement. 

Malaga. 

Malagme. 

Maiagos. 

Malaguettc. 

Malai. 

Mal-aife. 

Mal-aifé. 

Mal  aifémcnt. 

Malandres. 

Malandreux. 

Malandrin. 

Malarmat. 

Malathia. 

Malaucenne. 

Malaville. 

Mal-avifé. 

Malaxé. 

Malaxer. 

Malaye. 

Mai  bâti. 

Malchin. 

Malcontent. 

Malden. 

Malder. 

Maldives. 

Maie. 

Mâle. 

Maiebeftc 

Malebcte. 

Malcbranche. 

Malebranchifine. 

MalebranchifVe. 

Malédi*ttïon* 

Malée. 

Maléfice. 

Makficié. 

Maléfique. 

Maléiçon. 

Malcncontre. 

Malencontreufemes 

Malencontreux. 

Mal  engin. 

Mal-entendu. 

MalcpeUc. 


TABLE 


5?y 


roit.     . 

al. 

ille. 

oIç« 

iea. 

fon. 

âeur. 

ire. 

t. 

fane 

Dé. 

iciea&noic. 

icienz* 

i 

bile, 
bileté. 
rbc. 
ir. 


MalheQfciifement* 

Mâllictjrem. 

Maiiioiinêcct 

Malhonuécété, 

Malice. 

MalicîcyrcmcQt* 

Malicieux. 

Malicorne* 

Malicuc. 

Malignemenc. 

Malignité. 

Maligny. 

Malia. 

Malioe. 

Mal  tocs. 

Malingre. 

Malintentionné. 

Malitonne. 


Maljuffé» 
MaUe. 
Malléabilité. 
Malléable. 

Malléamothe. 

Malléole. 

Malleray. 

Mallet. 

Malletter. 

Mallette. 

Malltens. 

Mallier. 

Mallon. 

Mallophore. 

Malmedy. 

Mai  mené. 

Mal- mener. 

Malmefbary. 


I  Malmîgottto. 
MalmiCba. 
Malmoé. 
Malgionc 
Malmouloe. 

Mal-ordouié. 
Malotru. 
Maloain. 
Maipighie. 

Malplaifant. 
Malplaqnec 
Malpropre. 
Malpropremenc* 

Maiprc^reté* 

Malfaio. 

Malféanc 

Malfemé. 

Maifoi] 


^i^è^SgSéééis 


TOME    D  I  X-S  E  P  T  I  È  M  E. 


Mamotbani. 

IT. 

Mamoudi. 

lié. 

Man. 

nt* 

Mana. 

Manaca. 

:. 

Manachie. 

er. 

Mannge. 
Manah. 

té. 

ter. 

Manant. 

éc. 

Manar. 

a.' 

Manbala. 

Unce. 

Manbolcc. 

tant. 

Manbourg. 

(ion. 

Manca. 

fer. 

Mançanarès. 

(ie. 

Manceniilicr. 

1. 

Manche. 

inai. 

Manchefter. 

, 

Manchette. 

r 

Manchon. 

Manchot. 

Mancic. 

e« 

Mancipe. 

in. 

Mandant. 

1. 

Mandar. 

ics. 

Mandarin. 

. 

Mandarinat. 

ins. 

Mandat. 

lire. 

Mandataire. 

lires. 

Mandé. 

ire« 

Mandement. 

Mander. 

rme. 

Manderfcheid. 

niza* 

Mandi. 

>na. 

Mandibule. 

ra.    • 

Maudil. 

••. 

Mandille, 

Mandingues. 

Mandoline. 

Mandore. 

Mandragore» 

Mandrerie. 

Mandrier. 

Mandrill. 

Mandrin. 

Mandsjfdi. 

Mandubiens* 

Manducatioo. 

Manéage. 

Manée. 

Manège. 

Mancs. 

Maoès. 

Manfredi. 

Manfredonia» 

Mangabey. 

Mangaiba. 

Mangalts. 

Mângalor. 

Manganè(è. 

Mangas. 

Mangafeia. 

Mangeable. 

Mangeaille. 

Mangeant. 

Mangelin. 

Mangeoire. 

Manger. 

Mangera. 

Mangerie. 

Mangeur. 

Mang-chan* 

Mangie, 


Manglieo. 
Mangocapac. 
Mangonaeau* 
Mangoftaa. 
Mangoufte* 
Mangue. 
Manguier* 
Manhatam. 
Manheioi. 
Mania. 
Manja. 
Maniabje. 
Maniaque. 
Manibelour. 
Minica. 
Manicou. 
Manie. 
Manié. 
Maniement. 
Manichéens. 
Manichéifme. 
Mantchordioiu 
Manier. 
Manière. 
Maniéré. 
Manies. 
Maniette. 
Manieur. 
Manifeflaires. 
Manifèftatioiu 
Manifeflc. 
Manifèdé. 
Manifeftemeot. 
Mantfefter. 
Manigance. 
Manigancé. 
«Manigancer. 

Dddij 


Manigucitfr,. 

Manil. 

Manille; 

Manioquc* 

Manima. 

Manipa. 

Manipouri. 

Manipulairc. 

ManipulacioQ. 

Manipule. 

Manique. 

Manitou. 

Maniveaa. 

Manivclloi 

Manlieu. 

Manlius  Capico- 

linus- 
Manlius  Torquatas. 
Manne. 
Mannequin. 
Mannequiné. 
Manaozi. 
Manoae^ldorado. 
Manobi. 
Manoë. 
Manœuvre^ 
Manoeuvrer. 
Manoir. 
Manomètre. 
Mano  fque. 
Manor. 
Manou. 
Manouvrier. . 
Manque.. 
Manqué. 
Manquer. 
Manrèfc* 
Mans. 
Manfardi 
Ma  n  farde.. 
Manfeau. 
Manfcbdar. , 
Mansfcld. 
Manftcny^. 
Manfîgné. 
Manfîon. 
Manfîoaaairc 
Mande. 
Manfoure. . 
Manfuéci^Je. 
Manfurat. 
Mante. 
Manteau. 
Mintegnc. . 
ManteJ. 
Mantelon» 
Mantelé. 
Mantclct. , 
Maneelure. 
Maniil. 
Mantille., 
Mai>:ec.. 
Mantinée«. 
Mgnto.. 
MiUttQis... 


TABLE. 


Mantonnet. 
Mantouan*. 
Mantouc. 
Manture. 
Manturne.. 
Manuce. 
Manucodiata. 
ManaJudeur. 
Manuel. 
Manuellement. 
Mauufj;iâure. 
Manufaéluré. 
Manufa(Shirer. 
Manufidurier.. 
Manumidiom 
Manufcrit. 
Manutention* 
Maoy. 
Mao. 
Maon. 
Maozim. 
Mapas. 
Mappaire.. 
Mappe. 

Mappemonde.. 
Miqucda. 
Maquereau. 
Mjquercliage. 
^Maques. 
Maquette. 
Maquignon. 
Maquignonage.. 
Maquignonné. 
Maquignonner. . 
Maquilleur. 
Marabotin. 
Marabout. 
Maracanna.. 
.Maracaybo. 
'Maracoanr.' 
Maiagnan. 
Maragnon. 
Maraicber.. 
Marais. 
Maraldi. 
Maramba. 
Maranatha?. 
Marander. 
Marane. 
Marans. 
Marane. 
Marafchtf 
Marafme. 
Marathon. 
Marachoma^. 
Maratos. 
Marathufa. 
Marâcrc. 
Maracte. 
Maratces. 
Maraud. 
Maraude.. 
Marauder.. 
'Maraudeur.. 
iMaxavcdis* 


Marbach. 
Marbella. 
Marbeuf. 
Marbre* 
Marbré. 
Marbrer. 
Marbrcur. 
Marbrier. 
Marbrière. 
Marbrure.. 
Marc. 
Marca. 
Marcaiffe. 
Marcaffîn. 
Marcaflice. 
Marc-Aurcle. 
Marcay. 
Marceillan. 
Marctllianifmc.. 
Marcelliens. 
Marcellus. 
Marchage.. 
Marchand. 
Marchandé. 
Marchander. 
Marchandifob. 
Marche. 

Marche  d'Ancone. 
Marche  de  Brande- 
bourg. 

Marche  Trcvifane. 

Marché. 

Marchena. 

Marchenoir. 

Marchcpalicr. 

Marchepied. 

Marcher. 

Marchcroux. 
.Marcher. 

Marcheite.- 

Marcheur. 

Marchézieux. 

Marchienncs. . 

Marchienncsaa^ 
Pont. 

Marchîs. 

Marchpurg.. 

Marciac. 

Marciage. 

Marciglianou. 

Marciffuy.. 

Marcillac. 

Marcillattf 

Marcilié. 

MaJ^cilly. 

MarcioniteSt 

Marcir. 

Marcites. 

Marck. 
,MarckoIsheîm« 

Marcoliércf.. 

Marcolles. 
^Marcomans. . 
*Marcofîciîs. 
.Maicott^. . 


Marcotter. 

Marcouflls*- 

Marcfui. 

Marculfe. 

Mardelle. 

Mardcs. 

Mardi. 

Mardochée.. 

Mare. 

Maréage. 

Mareau." 

Marécage. 

Marécageux. 

Maréchal. 

Maréchallen'e. 

MaréchaufTéc 

Maréchia. 

Marée.  . 

:  Maremmes  de  SieiUKi. 

Marennes. 

Maréotide. 

Marefa. 

Marefcalcic. 

Marefcaocier. 

Marefcaire. 

Marefchc. 

Marefchière. 

Marcth. 

Mareumo. 

Marcuil. 

Marfil. 

Margajat. 

Marganitiquc; 

Maigaritini. 
Margach. 
Maigats. 
Margay. 
Marge. 
M.iigé. 
Margelle.. 
Margcoir.. 
Maigcr. 
Margeur. 
Margiannc. 
Marginal. 
Margifaramr; 
Margonicha.. 
Margofeft. 
Margot. 

Margot  la  îendot*. 
Margotas. 
Margotter. 
Margouillis«. 
Margozza. 
Margrave. 
Margraviat.. 
Marguerite. 
^Marguiilcriéi. 

Mar^uillier.. 
MaiK 
Mariable. 
Mariage. 
Mariamne*. 
,Mariai2a«. 


T  A    B    £    E 


357 


iklyiiieiifb 

Marmora. 

mes. 

Marmoroïde. 

Marmofe. 

-galante. 

Marmot. 

-graiUoib 

Marmotte.' 

:n. 

Marmoccé. 

:nberg. 

Marmotter. 

uibourff. 

BffroUhcn. 

nltadc. 

Marmoufet. 

Marmoatier». 

Marnas. 

nchal; 

Matnaux. 

nwcrdcr.- 

Marnay, 

r. 

Marne. 

ri. 

Marnée.- 

s. 

Marner..  . 

:  Scuaru 

Marnes. 

^alanie. 

Mamicre. 

;nac. 

Maro. 

^nan. 

\Maroc. 

;ny. 

<  Marocoftineik 

:ina.. 

'  Marogna. 
<  Marolles. 

and. 

1. 
ladc- 

Marolles-ies-Bcranx. 

Maroly. 

lai. 

Maron. 

le. 

Maronée. 

lé. 

Maronia. 

icr. 

Maronites. - 

igouio». 

Marony. 

igucs«. 

'  Marofnia. 

lier. 

Marot. 

lO. 

Marotha. 

»Ie. 
►Ict. 

Marotiqoe.. 

Marotte. 

mnette. 

Marotti. 

>a. 

•Marouchim 

|uc; 

luicas* 

al. 

Maroufle.. 

Marouflé. 

alement. 

Maroufler. 

amboor. 

Maroute. 

ataca.  ■ 

Marpzzo. 

ime. 

Marpach. 

LZ. 

Marpourg; 

>oroogh..  . 

Marpurg. 

Marquait^» 

icinu. 

Marquante. 

Marque. 

n. 

'Marqué. 

iw; 

Marquenterre,- 

f. 

•Marquer. 

r  • 

lagnac; 

Marqueté. 

laille. 

'Marqueter. 

laade.  - 

Marqueterie.  • 

lara. 

Marquette. 

lares. 

Marquette- lex^Lîlle. 

laridcr. 

Marqueur. 

lariquc. 
iclade. 

Marquis. 

Marquifàf. 

iCDteaa;' 

'Marqufe.. 

lire. 

Marr. 

nceaxr 

:Marra, 

litom 

Marraine.  • 

looné. 

•Marra^.' 

lOOficr.. 

tMaiiayj. 

Marremenc 

Marri.  - 

Matrtr. 

MarriiloD.- 

Marro. 

Mairon. 

Marrontcr. 

Marronne. 

Marro  imer* 

Mat  roquin. 

Marioquiné. 

Marroquinçr. 

Marroquineric.» 

Marroqiiioicr. 

Mariube. 

Marrubiaftîc. 

Mars. 

Marfa. 

Marfac- 

MarfaiUe. 

Marfaiqaes4 

Marfais». 

Marfal. 

Marfaia. 

Mar(ân. 

Marfane. 

Marfaquivir; 

Marfat. 

Marfay. 

Marfcnevan^ 

Marfeau. 

Marféche.. 

Marfeille. 

Marfeiliois^ 

Marfel. 

Marfelien 

Marfes. 

Marfico-nuoTO. 

Marflco-vccchio. 
M;irfiHame. 
Marfillae. 
Marfiily» 
MarfoUb 
Marfouin. 
Marfyas. 
Marta. 
Mnrtaban. 
Martagoiu  - 
Marte,      jg- 
Marteau. 
'Martel. 
Martelage.  - 
Martelé. 
Marteler. 
Marteler. 
Martcleur. 
Marteline»- 
Marrezay^ 
Martnon. 
Martial. 
Marrtclesj' 
■  Marr.  g  né. 
jMattignes.*^- 


Maninet. 

Martingale. 

Marriniére. 

Marciniqte. 

Martinov. 

Martinvas. 

MartoranOi 

Marcorel. 

Martre. 

Martres. 

Martrouere;- 

Martyr. 

Martyre. 

Martyrer. 

Martyrifer. 

Martyrologe. 

Martyrologiftè. 

Martyrolopolis*- 

Marvejols.' 

Maruggio. 

Marvnie. 

Marum. 

Marzilla. 

Mas. 

Mafage. 

MafaU 

Mafarandibfti- 

Mafaupada.' 

Ma(bat. 

Mafbothéens. 

Mafcaradr. 

MaCcareignek'- 

Mafcarec. 

Mafcari.  • 

Mafcaron; 

Mafcate. 

Mafculin. 

Masculinité.  • 

Mafculit. 

Masd'Agenois^- 

Mas  d'Azil. 

Mafen. 

Mafepba. 

Maferephot. 

Mafgarnier.' 

Maficte. 

Mafmtinfter.- 

Mafo. 

Maforie. 

MafoT. 

Mafpha. 

Mafquapenne.  * 

Mafqae. 

Manqué. 

Marque  de  fer;- 

Mafquer. 

Mail;».. 

Mairacinccolî.'- 

Mat'acre. 

Mailac.é. 

MH.fiwJcr: 

M'flacreur;* 

Maflada^ 

'MalU&a«- 


y 


39* 

MaAaffcrei. 

Mafraliens. 

MafTanc. 

Mailankrachcs* 

Mailapée. 

Maflac. 

Maflay. 

MaiTe. 

Mailé. 

Mafleloee. 

MafTepain. 

Mafler. 

Maflerando. 

Maffeter. 

Maffenbc. 

Maffiac. 

Maflicoc* 

MafTier. 

MafTif. 

Maffiilagues. 

MaOlIlod. 

MaflTin. 

MaflÎDfo. 

MafTiiime. 

MafTiTcraenc 

MafTivicé. 

Maflorab. 

MafTorcthcf. 

Mafforetiqae. 

MafTue. 

Maftic. 

M  4  [ti  A  cation. 

Mallicatoirc. 

Ma(tîgophorc*^ 

Maftiqué. 

Maftiquer. 

Maftoïde. 

Maflricht. 

iMafuUpataiu 

Mafuliù 

Mâr. 

Mat. 

Macaca. 

Maucon. 

Maudor. 

Macafion. 

Maugi. 

Mataioni. 

Matamore. 

Matao. 

Matapan. 

Maura. 

Mattram. 

Mararo. 

Macafle. 

Maraffinade. 

Macafliner. 

MatafGns. 

Maracoa. 

Matchimanitou. 

Matcomck. 

Mitcowici. 

Mâré. 


TABLE. 

Matrîaqaes. 

Matuli. 

Maturaqae. 

Mataratif. 

MataratioQ. 

Mâture. 

Macarin. 

Maturité. 

Matnta. 

Matutinal. 

Maczou. 

Maubeuee. 

Maubiiie. 

Manbouge. 

Maubourguet. 

Maubuifloa. 

Mauclerc. 

Maudire. 

Maudiiloiu 

Maudit. 

Maugere. 

Maugre. 

Maugréer 

Mauguio. 

Maule. 

Miuléon* 


Matelas. 

Matelaflé. 

Matelaflèr. 

Matelaflier. 

Matelica. 

Matelot. 

Matelotage« 

Matelote. 

Mater. 

Mater. 

Matera. 

Matere« 

Materean. 

MatérialifiBe. 

Matérialise.         ^ 

Matérialité.  ^ 

Matériaux. 

Matériel. 

Macériellemeot. 

Maternité» 

Mâteur. 

Mateur. 

Mathénaticien. 

Mathématique. 

Mathématiquemenr. 

Mathilde. 

Machurius. 

Mati. 

Matière. 

Matin. 

Matinal. 

Mâtiné. 

Matîneau. 

Matinée. 

Matiner. 

Matincf. 

Matineux. 

Matir. 

Matifco. 

Matite. 

Matoir. 

Matois. 

Matoifement. 

Matoiferie. 

Matou. 

Matralcs. 

Matras. 

Matricaire. 

Matrice. 

Matriculaire. 

Matricule. 

Macriculcr. 

Matrimonial. 

Matronalcs. 

Matrone. 

Marronée. 

Matfumcy.  * 

Matfuri. 

Mattc. 

Mitteau. 

Martécs. 

Matcelins. 

Mattes. 

Matthieu. 


Maulevrier* 

Mnuli. 

Maumont. 

Maune. 

Maupcrtuis. 

Maupiteuz. 

Maur. 

Maures. 

Maurefque 

Mauriac. 

Maurice. 

Mauriceao. 

Maurienne. 

Maurin. 

Mauritanie. 

Maurouz. 

Maurs. 

Maufolée. 

Mauflade. 

Mauflademenc 

Maudadcrie. 

Mauvais. 

Mauvaiftie. 

Mavaralnabar. 

Maure. 

Mauves. 

Mauvefîn. 

Mauviette. 

Mauvis. 

Mauvray. 

Mauzac. 

Mauzé. 

Maxdor. 

Maxillaire. 

Maxime. 

Maximianifles. 

Maximinianopolis* 
Maxiinm, 


May. 

Mayagoant. 
Mayang. 
Maye. 
Mayence. 
Mayenne. 
Mayet. 

Maycc  de  Moiiti|Bb 
Mayeur. 
Mayo. 
Mayonque. 
Mayotte. 
Mazagan. 
Mazan. 
Mazanderaiu 
Mazangc. 
Maxara. 
Maxario. 
Maxarin». 
Mazeray. 
Mazènes. 
Mazctte*  . 
Mazovie. 
Me. 

Méacabo. 
Méage. 
Méan. 
Méaod. 
Méandre. 
Méandrite. 
Méao. 
Méar. 
Méat. 
Meaux. 
Mécanicien. 
Mécanique. 
Mécaniquemeoc.  - 
Mécanilme. 
MécaxochitL 
Mécénas. 
Mecciic* 
MéchâtnmcQti 
Méchanceté* 
MéckanicïcriÉ 
Mécbantqae» 
Méchaniqucmcût* 
Mcchânilmt^ 
Méchant. 
Mèche. 
Méché. 
Mechef. 
Mécher. 
Méchet. 
Méchir. 
Mechoacan. 
Meckelbourg. 
Mcckenhcim. 
Mcckmulh* 
Mécompte. 
Mécompcer. 
Mécon. 
Méconite. 
"Méconium. 
Mécoonoifablc. 
Méconnoiilance. 


TABLE. 


olffànu 

oîtrc. 

m. 

cnt. 

cncë. 

enter. 


BCC 

QC. 

1. 

e. 

er. 

iftcs. 

on. 


n. 
ne. 
né. 
ncr. 

in. 

adie. 
blick, 
léne. 


locfae. 
itc. 
Hn. 
iine. 


emcnr. 
cur. 
ion, 
i£o. 


If 


imcnt. 

imcncaire. 

imencé. 

imcnter. 

imenceux. 

il. 

incn 

is. 

ine. 

acéli. 

a  dcl  Campo. 

a  de  Laflorres 

a  delPomar. 

e. 

crc. 

crcment. 

crice. 

matrices. 

e. 

ance. 

int. 

ati£ 


Méditation. 

Méditer. 

Méditerranée. 

Mcditrinalcs. 

Médurine. 

Médium. 

Medniki.     , 

Médoc. 

Médrach» 

Médrcft. 

Méduca. 

Médullaire. 

Mcdufc. 

Mcdvay. 

Mcdziboz. 

Méc. 

Mécs. 

Méfairc. 

Méfait. 

Méfiance. 

Menant. 

Méfier. 

Mégabyfe. 

Mégahécériaque. 

Mcgalafclcpiadcs. 
Mégaléfics. 
Mégaléfiens. 
Mégalobyze. 

Mégalographie. 

Mégalopolis. 

Mégarde. 

Mégaie. 

Mégarique. 

Mégée. 

Mégelle. 

Mégère. 

Mégefvar. 

Mégie. 

Mégillat. 

MégifTerie. 

Mégifljcr. 

Méenie. 

Ménaigne. 

Méhaigner. 

Méhedie. 

Méhun  -  fur  -In- 
dre. 
Méhun  fur  Loire. 

Mehun  fur  Yèvre. 

Meidio. 

Meiele. 

Meiflards. 

Meilleur. 

Meimac. 

Meiu. 

Meire. 

McilTen. 

Meiftrc. 

Mêla. 

Mélampirun. 

Mélampyge. 

Mélanagogue. 
MélancEthoo. 


Mélancolie. 

Mélancolier. 

Mélancolique. 

Mélancoliquemeat» 

Mélandre. 

Mélange. 

Mélanger. 

Mélanide. 

Mélanpudanu 

Melanterie. 

Mélafle. 

Mélazzo. 

Melcarthus. 

Melchifédéciens. 

Mcichices. 

Mclck. 

Meldela. 

Meldi. 

Meldingeo. 

Meldorp. 

Mêlé. 

Méléagre. 

Méléda. 

Mêlée. 

Mêler. 

Mcleraut. 

Mclcray. 

Melet. 

Mélétiens. 

Mélctte. 

Mélèze. 

Melfa. 

Melfi. 

Melgaço. 

Méliantbe. 

Méliapour. 

Mélica. 

Méliceris. 

Méliccrte.  * 

Méliduziziar. 

Mcliile. 

Melilli. 

Méliloc. 

Mélinde. 

Mélincr. 

Mélinum. 

MélioracioQ. 

Méhorer. 

Mclifla. 

Mélide. 

Mélitello. 

Mélitene. 

Mélitite. 

Melito. 

Mellaria. 

Melle. 

Melleray. 

Melli. 

Mellin^eiL 

Mellonie. 

Mellufîne. 

Melnick. 

Mélocadc, 

Mélochia. 

Mélochite. 


Mélocorcopâli. 

Mélodie. 

Mélodieafemenc» 

Mélodieufe. 

Melonte. 

Melon. 

Melongêne. 

Melonnière. 

Mélopée. 

Melophore. 

Mélos. 

Melote. 

Mélothi. 

Meloué. 

Melpomêne. 

Melrichftadc 

Melfungen. 

Melun. 

Meizo. 

Mt'mad-erïef- 

Mémadérion. 

Mémarchure. 

Membrane. 

Membraneux, 

Membre. 

Membre. 

Membre  marin. 

Membrole. 

Membron. 

Membru. 

Membrure, 

Memceda. 

Même. 

Mêmemenr. 

Mémento. 

Mémina. 

Memini. 

Memmel. 

Memmingen* 

Memnon. 

Mémoire. 

Mémondarbacài. 

Mémorable. 

Mémoratif. 

Mémorial. 

Memphis. 

Memphifc. 

Men. 

Menaçant. 

Menace. 

Menacé. 

Menacer. 

Ménade. 

Ménadcr. 

Ménage. 

Ménagé. 

Ménagement. 

Ménager. 

Ménagerie. 

Ménagynhe. 

Menai. 

Ménalippe. 

Mé  i^Iippiei. 

Ménam. 


399 


400 

Ménancabo. 
Ménindrc. 
Ménandriens. 
Mcna(>iens. 
Menât. 
Mencaulc. 
Mencheca. 
Mcndes. 
Mcndés. 
Mct^diant. 
Mendicité. 
Mendié. 
Mendier. 
Mcndisham. 
Mcndolc. 
Mcndolia. 
Mcndrc. 
Mcndris. 
Mené. 
Meocau. 
Menée., 
jMénelaics. 
"^iénélas. 
Mener. 
Mcnerbc. 
Meneftauder. 
Mcnetrc-fur-  Cher. 

Menetou  Couture. 

Minétricr. 

M  coeur. 

Mcng. 

Mcngein. 

Mcngen. 

Mrnçcashaufcu. 

Muni. 

Mcnianc. 

Miaiauthe* 

M^-nil. 

Mcnin. 

M::ningc. 

Méningée. 

Mcnii\gophylax. 

Mcnippée. 

Mcnilque. 

Mcnnith. 

Mc.;nonices» 

Ménoîogç. 

M.*nou. 

MtiK):tc. 

M. •:!«=. 

M  nîairc. 

M.-:*lc. 

Mviiiiblc. 

Mcnfongc. 

Mcnfongcr. 

Mcnftruc. 

Mcr.ftruel. 

M'.nftrucs. 

Mental. 

Mentalement. 

Mcn'cric. 

Mcna-fc. 

Mcnicur. 

Mcuihc. 


TABLE 


MentheiL 

McDcioo. 

Mentionné. 

McQtiouQcr. 

Mentir. 

Menton. 

Menton  nier. 

Mentor. 

Menu. 

Mcnuaille. 

Menuet. 

Mcnuifc. 

Menuifcrie. 

Mcnuiticr^ 

Mcnzat. 

Mconic. 

Méphaath. 

Méplat. 

Meppeu. 

Méprendre.  • 

Mépris. 

Méprifable. 

Méprifammcnc. 

Méprifant. 

Méprif:. 

Méprifé. 

Méprifer. 

Méquclla. 

Méquine. 

Méquincnça. 

Mer. 

Mera. 

Mcral. 

Mérau. 

Meraque. 

Mercantille. 

Mcrcantillemmeot. 

Mcrcantidc. 

Mercantorifte. 

Mcrceloc 

.Mercenaire. 

Mcrccnaiemcnt. 

Alcrcenncs. 

Merceries. 

Mcrccrot. 

Mercher. 

Mcrchîpgen. 

Merci. 

Mcrcianc. 

Murcic. 

Mercier. 

Mercredi. 

Mercure. 

Mercuriale. 

Mcrcurification. 

M  ji  cydieu. 

Merde. 

Mcrdcux. 

Mcrdin. 

Mcre, 

Mcré. 

Méréan. 

M  :rcâu. 

Mcucz. 


Merelle* 

Merend. 

Mcrian. 

Merida. 

Méridien. 

Méridienne. 

Méridienne. 

Méridional. 

Mérigal. 

Mérignac. 

Méiiflcs. 

Meringues. 

Merionctshire* 

Métir. 

Merifc. 

Mffifïcr. 

Me  rite. 

Mérité. 

Mériter.    . 

Méritoire. 

Méritoiremeot. 

Merkafat. 

Merlan. 

Merle. 

Mcrlc(Te. 

Merlcttc. 

Merlin. 

Merliner. 

Merlon. 

Merlou. 

Merluche. 

Mrilut. 

Méroé. 

Méron. 

Méropc. 

Méropcs. 

Mérou. 

Mérovingien* 

Mcrpius. 

Merrain. 

Mers. 

Mcrlbourg. 

Mci  le  bourg. 

Mcrfcy. 

Mertila. 

Méiu. 

Mervant. 

Merveille. 

Merveillcufement. 

Mervcilicufe. 

Mcrvcrond. 

Mcrville. 

Mcruwe. 

Meixhaufen. 

Meiy-Ibr-Seinc. 

Mes. 

Mffagna. 

Clair. 
Méfaife. 
Mé  (alliance. 
Mifalher. 
Mélangé. 
M  fange. 
MvTaréoru 
Mcfarrivcr. 


Méfavcrir. 

M^faventure. 

Méfaule. 

Mefcal. 

Mefchance. 

Mcfchaoir^ 

Mefchéance* 

Mcfchcd. 

Mefchedc. 

Mcfchief. 

Mefcbio. 

Mcftr. 

Mefeime. 

Mefel. 

Mefelleric. 

Méfcmcrc. 

Mcfentcrique. 

Mefere. 

Mefeflance. 

Méfedimé.  . 

Méfedimer. 

Meshaines. 

Meshaigner.  . 

Meshui. 

McfintelligeDCe. 

Mefnie. 

M  éfochondriaqoea 

Méfocoloa. 

Méfocrc. 

Méfocure. 

Mél  offrir. 

Mcfoïde* 

Méfolabc. 

Mefon. 

Méfonnyifkiquc. 

Mcfopcntecôte. 

Méropotamie. 

Mcfore. 

Meforc^lura. 

Méfori. 

Méioro. 

Mcfotbénar. 

Mcfquin. 

Mcrquincmcnt. 

Mc(quiaeric« 

Mclquis. 

Mcfquite. 

Mclla. 

Mcfi'agc. 

Mrflaî^cr. 

Mclla.acrie. 

Mcllalierts. 

Mcfl.îlinc. 

Mcrtana. 

Meffe. 

Mcllcance. 

Mcllcauc 

Mcll^'nc. 

Mcllc.  ic    ^ 

Mcfîooir. 

Mcllc-rvir.       ^ 

Mcircteric. 

Melîic. 

Meilicr. 

Meffiears. 


TABLE. 


401 


rt. 

Mcfurc. 

Métallifer. 

McCuié. 

Métallurgie. 

Mcfurcr. 

Métailurgidc. 

;. 

Mcfurcur. 

Métamorphiile. 

Méfus. 

Métamorphofe. 

gc. 

Méfufcr. 

Métamorphefé. 

Métacarpe. 

McumarphuCcr. 

MétaBffifniottiïcs. 

Mctaphore. 

ie  camp. 

Métacarpien. 

MétachroDifmc. 

e. 

Métagcitnies. 

Méupheiique* 

idre. 

Mécageitnion. 

Mc-taphoriqucment- 

ndu. 

Métairie. 

Méuplirafle, 

îtC. 

Métal. 

Métaphyfieiea, 

ycr. 

Métalcpfe. 

Mccaphyiîquc. 

>lc. 

Métalliaue. 
Métal  liution. 

Méiaphyiiqucaicnc. 

:a. 

M  é  tapi  a  (me. 

gc- 

Mctallifé. 

Métapome.                 J 

Méraptofc. 
MétafUfe. 

Métafyncrifc* 

Métacarfe. 

Mécatarfien* 

Mécateurs. 

Métathèfe. 

Métayer. 

Méte. 

Mecédore. 

Meteil. 

Mérélin. 

Métélis. 

Mérempfycofe. 

Métempfycoiiftcs. 
Métempcofe. 


r^^^^t^^Œj^éé^ 


léélé^ 


rOME    DIX-HUITIÈME. 


Métrique. 

Meunière. 

Mezièresfouc  Biilon. 

réoRC. 

Métro. 

Meurcc, 

Mézièrcs-ies-Subtray, 

fmc. 

Métrocomie. 

Meurs. 

Mezin. 

Dlogie. 

Métrolitc. 

Meurfac. 

Mézuzoth. 

^logique. 

Métromanie. 

Meurte. 

Mezzanie. 

>mancie. 

Métromctrc. 

Meurtre. 

Mezzo-cinto« 

>rcope. 

Métroon. 

Meurtri. 

Mi. 

m. 

Métronome.              • 

Meurtrier. 

Mia. 

Métropole, 

Meurtrière. 

Mialdre. 

c. 

Métropolis. 

Meurtrir 

Miana. 

ique. 

Métropolitain. 

*~A  ^  II 1  bl  il. 

Meurtridure* 

Miafme. 

iaucmcni. 
ifte. 

Mctroviza. 

•'  •^r»»»  ••  Aaa  «■•  v9 

Meufe. 

MeufDier. 

Meute. 

Miat-bire. 

Mets. 

Miaalemenc. 

e. 

Mettable. 

Miauler. 

ique. 

Metteur-en-ccuvrc. 

Mevarî. 

Mibi. 

me. 

Mettre. 

Meuz. 

Mibipi. 

IC. 

Mettricux. 

Mezatali. 

Mica. 

Metz. 

Micav'a. 

, 

Metzcuillatl. 

Mexatocem. 

Miccaïchui  Cintlû 

Mctzu. 

Mexicain. 

Mice. 

T. 

MeTania. 

Mexico. 

Michabou. 

Mcvat. 

Mexieux. . 

Michalov^, 

Meublant. 

Mexique. 

Miche. 

J. 

Meuble. 

Méyen. 

Michée. 

e. 

Meublé. 

Mcyenberg. 

Michel. 

•. 

Mc'iblcr. 

Meyenfcld, 

Michel-Ange  Duonar- 

que. 

Mfudon. 

Meyfe. 

rôti. 

iiiiafie. 

Mévéléviles. 

Mézaii. 

Michel-Ange  des  fiftr 

^mie.  ' 

Mévendre. 

Mézair. 

tailles. 

;, 

Mévcndu. 

Mezaraïqde. 

Micheiau. 

ifcope. 

Mévente. 

Mezdaga. 

Michelilatt. 

)rcopic. 

Meuglement. 

Mcze. 

Michigaiu 

►fcopiquc. 

Meugler. 
Meufan. 

Mezeaa. 

Micmac. 

:rie. 

Mezel. 

Mico. 

10. 

Meule. 

Mezelaine. 

Micocoulier- 

Meulière. 

Mezelievîe. 

Mie  rocouftiquc; 

», 

Meulond. 

Mezcnd. 

Micrographïc* 

A. 

Meum. 

Mézéréon^ 

Micfoinctre, 

Dli. 

Meûoier. 

MàJ^Cl. 

Microplionc,          V 

Tome  XX} 

r 
>• 

Ëee 

40  2^ 

lÀlcTofcome* 
îÂiccofcope. 

Mi3<iclham. 

Midi. 

Midlcfct. 

Midouairc. 

Micgc. 

Miel. 

MicUt. 

Mielleux. 

Miclnicbi 

Mien.    . 

Micnchi. 

Mieocha.- 

Micr.. 

Micris» 

Mies. 

Mieftcts». 

Micfxav». 

Mictrc. 

Mieudcc 

Mièvre. 

Mictrcric. 

Mieux. 

Migeltc. 

Mignard. 

Mignardé- 

Mignardemene» 

Mignardcr. 

Mignardifc* 

Mignacure. 

Migné. 
Mignon. 
Mignonne* 
Mignonnemenr,; 

Mignonnene* 

Mignor. 

Mig«oté^ 

Migaotcr. 

Mignotiftc»- 

Migraine. 

Migrarioiw 

Micron. 

Minrnulfc^ 

ÎVbjauïéc. 

MiL 

Mi^ani 

Milanois. 

MiUnoile. 

Milbaud* 

J/lilcftcB* 

Miîcflc» 

Milcï* 

Silctopolifc 
iliairo^ 
Milianc^ 


TABLE. 


Milicien. 

Milieu. 

Mibon. 

Milioraii. 

Miiiiairc. 

Mili'-aircmcnu 

Militante. 

Miiicer. 

Milufch. 

MiUac. 

Millançay. 

Mdlas. 

Mille. 

Mille  Cantons*- 
MUlc  feuilles- 
Mille  fleurs. 
Mille  gramcs.^ 
Millénaire. 

.  Millei^ifc?' 
Millepertuis. 

Mille  pieds. 
Millcporc* 
Milleret. 
Millcrolc. 

Mdlery* 
MilUiinic.. 

I  Millet- 
•MiU»*i^^' 
'  MilUar* 

M'iliaff*- 
Millième. 

Millier- 
Million*    . 
j^ilhonnairc. 

Millionnicmc* 

Milloi^' 
M'IW- 

Mil«v 
Milods. 
I^aoaloflc«>- 
.  Milottidicn. 


Mindclhcîm. 

Minden. 

Mindona. 

Mine. 

Miné. 

Minécns- 

Minéidcs* 

Miuéo. 

M'ner. 

MméraU'     , 

I  Minéralif^ 


il  lion. 
Milo-Pharyngicni. 

Milotd. 

MiiruDgcn* 

Miltcnberff- 

Milti»dc. 

Milton- 

Mimallonido^' 

Mimaraga. 

Mime. 

Mimiambe. 

Mimographc. 

Mimologi^- 
Mimologu*^ 

Mina. 

Minage. 

Minakuts- 

Minaret. 

Minauder. 

I^nauderie* 

Minaudicii- 

Mince. 

Minciog* 


Mincraii'^' 
Minéraliler. 

Min^ralogiftc. 

Minervalcs. 

Minerve. 

Minet. 

Mmcttc. 

Mineur. 

Mineure- 

Miiïglc- 
Mingrelan. 

MingrcUc- 

Miono. 

Minia. 

Miniature. 

Miniatuiiltc- 

Minière. 

Minime.. 

Minii^rc. 

Miniftèriat. 

Mmirtèricl. 

Miniftre. . 

Miniilrcrie.. 

Minium. 

Minoration» 

Minorbino. 

Minorité. 

Minorquc. 

Minorquin* 

Minos. 

Minot. 

Minotaurci. 

Minfiûgen. 

Minski. 

Minturnc. 

Minu. . 
Minuciano.. 

Minuit,  f 

Minule^lc- 

Minute. 

Minuté. 

Minuter. 

Minutie. 

Minutieoaw 

Minutius% 
Miolans. 

Miparti- 

Miqucl^is. 

Miquelou. 


MiQ«cn*fc 

.  Mirabcl. 

Mirabelle- 

Miracle.    -^^ 
Miraculeufcmctl. 

Miraculeux. 

Miradoux. 

Miraflorcs. 

Miraillé. 
Miraillct.     - 
MirandadeEbio. 

Mirandc. 
,  Mirandple* 
Miravel. 
Mirda. 
Mire- 
Miré^      . 
Mircbalaïf* 

Mitcbcau- 
MircbcU 
Mirccourt^ 
Mirefleur. 

Mircmonr» 

Mircpoix. 

Mirevclt. 

Mirer. 
;  Miri^eyls. 

Mirililoc 
i  Mirmidon. 

Mirmilloû*. 
Mirob^ 
^  Miroir^ 

Miroite. 

Miroiterie. 

Miroitier» 

Miton. 
:  Miroto«i 
Mirre. 
Mirtillc* 
Mirxa. 

Mis. 

,  Mifaine. 
MiCantropc*. 

;  Mifantropic 
^  Mirccllanéc^ 
Mirchio* 
MiCcible. 
Mifcibilitc. 

MiCc. 
Mircnutn. 
Miférabc. 
;  Mirérablcmc 
Miférablcté* 
'  Miferay- 
Mirérc. 
MiCéréréi 
Miféricordc 
Miféricordi' 
'  Mifcur. 
Mifitia., 
Mifla. 
iMifliûi»^ 


T    A    B    I    E« 


4»5 


I 

Mobîlifer. 

u 

Mobilité. 

Moca. 

t. 

Mocada. 

uK 

Mocade. 

Moduu 

, 

Moche. 

')omimcL 

Mochlique» 

eu 

Mochona. 

[make« 
Jccs. 

Mockcrca* 

Modale. 

ipi. 

Mode, 

rie. 

Modèle. 

-• 

Modelé. 

tri. 

Modeler* 

rites, 
he. 

Modène. 

Modénois. 

a. 

badv 

Modérateur. 

Modération. 

€•          • 

Modéré. 

Modérément. 

, 

Modérer. 

[^ 

Moderne* 

JC. 

Mode^DC. 

aquet* 

Modcfte. 

date. 

Modérément. 

tioa. 

Modcftic. 

Modici. 

r. 

Modicité. 

bo. 

Modifîcacif. 

Modification. 

•mitaiae. 

Modifié. 

ié. 

Modifier. 

icr. 

Modillon. 

:n. 

Modin. 

Tic. 

Modique. 

le. 

Modiquemenc 

:. 

Modius. 

Modon. 

Modringon. 
Modrifch. 

% 

Modulation. 

• 

Module. 

«raid. 

Moduler. 

»ach. 
idc. 

Modzyr. 
Mocde. 

Moelle. 

MoclleuT. 

Moellon. 

MocUonnier. 

dien. 

Mocris. 

Mocfîe. 

gne. 

Mœuf. 

lî. 

Moeurs. 

nné. 

Moffcttc. 

[incr. 

Mogador. 

;  c^halique. 

MogoL 

)(inc. 

Mogoliftan. 

• 

Mogucra. 
Mohabut. 

es. 

;abiccs. 

Mohafcar.     ' 

Mohatr.1. 

lire- 

Moha:z. 

:r. 

MohilovK. 

Mobooks» 

Moi. 

Moignon. 

Moinaille. 

Moindre. 

Moine. 

Moineau. 

Moincr. 

Moincxie. 

MoineHe. 

Moingoni* 

Moiofft. 

Moinuloii* 

Moins. 

Moinuis* 

Moire. 

Moiré. 

Moiremont. 

Mois. 

Moife. 

Moifer. 

Moifevauz. 

Moifî. 

Moifir. 

Moi  fi  dure. 

Moifbn. 

Moiflac 

MoiHine. 

Moillbn. 

Moi/Tonné. 

Moiifonner. 

MoifTooneur. 

Moite. 

Moiteur. 

Moitié. 

Moiton. 

MokilTos. 

Mokkfoi. 

Mokokf. 

Mokomacha. 

Mol. 

Mola. 

MolachÎM. 

Molaire. 

Molalia. 

Molares. 

Moldavie. 

Moldaviqiie* 

Moldav.. 

Mole. 

Molécuk. 

Moléne. 

Moler. 

Molefté. 

Molcftcr. 

Molette. 

Molcticr. 

Molfctta. 

Mollieim. 

Me  liens. 

Molière. 

Molittrcsfft 

MoHna. 

Molinc. 


MoIioeT. 
Molingar. 
Molînier. 
Molinifme. 
Molii.ide. 
Molinofifme^ 
Molinofifte. 
Molionides« 
-  Molife. 
Mollak. 
Mollalle. 
Molle. 
MoIlemenC 
Mollen. 
MoUefle. 
Mollet. 
Molkioiu 
Moîlifié. 
Mollifier. 
Mollir. 
Mol  mut!  leu 
Moloch. 
Molopagues^ 
Molofle. 
MolofTec. 
MolofÏÏde. 
Moipa. 
Molsheira. 
Moltolinos^ 
Moluque. 
Moluqucs. 
Moly. 

Molybdèmc;^ 
Moment. 
Momentanée* 
Momcrie* 
Momie. 
Momon. 
Momonie. 
Momus. 
Mon. 
MonacaL 
Monacalcmcnc. 
Monachiûxia. 
Monaco. 
Monade. 
Mooaghan. 
Monarchie* 
Monarchiqae. 
Mooafter. 
Monaftèrc. 
Monaftériens. 
Monaflique. 
Monaut. 
Monaz. 
Monbabus. 
Monbain. 
Monbaza. 
Monbazcns. 
Monbianc. 
Monbmn. 
Moncalicr. 
Moncalvo. 
Moncaon. 
Moncaftro. 

£ee  ij 


464-. 

Monctyar. 

MoQcé. 

Monceaa. 

Moncel. 

Monchaude. 

Monchico» 

Moacka. 

Mouclar. 

Monçon. 

Monconcour. 

MoDcornet. 

Moncourtauc. 

Moncrabeau. 

Moncuch. 

Mondain. 

Mondainemcnr. 

Mondanité. 

Monde. 

Mondé. 

Mondcgo. 

Mondcnard; 

Monder. 

Mondificacif. 

Mondifié. 

Mondifier. 

Mondillo. 

Mondonueda. 

Mondovi. 

Mondragon. 

Mone. 

Moncins. 

Monedier, 

Moncca. 

Monétaire. 

Monferran. 

Monfia. 

Monflannainl 

Monfoulour. 

Monfrin. 

Mongcllino. 

Mongomeri. 

Mongopoès. 

Mongous. 

Mongul. 

Monhcim. 

Moniale. 

Monjaux.    • 

Monickcdam. 

MonillroL 

Moniteur. 

Monition. 

Monitoire. 

Monitorial. 

Monmouth. 

Monmouthsliire. 

Monneage. 

Monncrviile. 

Monnoie. 

Monnoyage. 

Monnoyc. 

Monnoyé. 

Monnoycr. 

Monnoycrie. 

Mounoycui.' 


T    A    B    L    E. 


Monoceros. 
MonochromatoQ. 
Monocle. 
Monocorde. 

Monocrotoû, 
MûDocuEe. 
M  on  oc  mugi. 
Monogame- 
Monogamie. 
M-inoarâimnc. 
Monologuc- 
Moiiomadiie. 
Monôme. 
Monomotapa. 
Monopécak. 
Monophage. 
Monophagics. 
Moîiophtahriie. 
Monophyfifmc. 
Monophydtc. 
Monopode. 
Monopoler. 
Monopoleur. 
Xlonopoli. 
Monoptére. 
Monorime. 
Monoryllabe. 
Monofyllabiqae. 
Monothelirmc. 
Monothelites. 
Monotone. 
Monotonie. 
Monocriglyphc» 
Monpazier. 
Monrejeau. 
Monricoux* 
Mons. 
Monfanto» 
Monfaunis* 
Monlc^uT, 
Monfcïgnctir. 

Monfetgnctinftr. 

Monficnr 

M  on  fî  rennes. 

Monfoeurs. 

Monfol. 

Monfon. 

Monforeau. 

Monfperg. 

Monftcrbcrg. 

Monftre. 

Monflreler. 

Monflrueufemcnt. 

Monftrueux. 

Monflruofîcé. 

Mont. 

Monrabour. 

Montage. 

Montagnac. 

Montagnard. 

Montagne. 

Montagneux. 

Monta^ut. 

MoDtaigu. 


Moneaifi. 

MonraUnibcrt, 
Montalzat. 
Moatani^cf, 
Montant. 
M  on  tare  h  Cf. 
Montangis. 
Montartrac. 
Montauban. 
Montaud. 
Montaudin. 
Montaulf. 
Montaut. 
Montbart. 
Montbazon. 
Montbelliard. 
Montbenoît. 
Montbizot. 
Montbrifou. 
Montbron. 
Mombrun. 
Montcaflin. 
Montcenis. 
Montchamps. 
Mont  d'Avczan. 
Mont  Dauphin. 
Montdée. 
Mont  de  Marfaot 
Mont-Dieu. 
Montdidicr. 
Mont  Dor. 
Mont  Doubleau. 
Montdragon. 
Monte. 
Monté. 
Montebourg. 
Monc.cchio. 
Monrech. 
Montccler. 
Klontccuculi. 
Mon;  cf. 
Montcfalco. 
Moncefiafcone. 
Moniforte  de  Lemos. 
Moneguet. 
■Montegut. 
Moûtcjcin. 
Monrelcooe, 
Montclimart. 
Montcmaior. 
Montemarano. 
Montcmor-o  -  novo. 

Montemor  o-Vcllio. 
Montcnay. 
MontenJre. 
Montcoux. 
Montepciofb. 
Monte  pulciano. 
Monter. 

Montcrau  faut -Yon- 
ne. 
Montere/Tort. 
Monrerey. 
Monteroti. 


Mo&tefà. 

M  on  t  c  'Sa  nt;  A  agwc 

Montefarcbio* 

Moatcfcâgliofo. 

MontcfquTtUp 

Montcfquîou. 

MontcilarïCC. 

Mor;tciruce, 

Moarcvcdio. 

Monteverde. 

Monieztinia. 

Mo  ni  faucon. 

Mofirlerrand» 

Montfcrrac. 

Montfleury. 

Mont  fort. 

Montfort  de  Lemos» 

Mort  fort  1  Amaaty* 

Mor.tfort  le  Rotroa. 

Montfort  Icz  Da& 

MfJOtgr^ÙU^fi* 

Montgtfcard. 

Momffonicry. 

Monthi^reau. 

Mot*rhoudoac,  , 

Momichicours* 

Monticule. 

Montjcan. 

Moniiel. 

Montier  en  Argoaoe^ 

Montier  en  Der.     . 

Montier  la  Gels. 

Monticrneuf. 

Montierramey* 

Montignac* 

Montigné. 

Montigny. 

Montigny  le  Roi. 

Montigny  fur  Aub^ 

Monrilîicrs. 

Montils. 

Momjoie. 

Montivilliers. 

Montjuîc. 

Mont-Lhçry. 

Mo  ne -Louis* 

Montluc. 

Mont-Luçon. 

Montluel. 

Montmarault. 

Montmartin. 

Montmartre* 

Montmedy. 

Mont-  mejeaiu 

Montmelian. 

Montmerlc. 

Montmirail. 

Montmirel. 

Montmorcl. 

Montmorency* 

Montmoriiloxu 

Moiitoir. 

Montoire. 

M  )  ::olieu. 

Moncourooii» 


rticf; 
Hier, 
yroux» 
czac. 


al. 

gnault. 

r. 

(or. 

vaux. 

vcl. 

luil. 

:uii-BeIIay. 
uii    Bcllcfroy. 
:oil  BoDnin. 
iiil  en  Laday. 
:uil  le  Chétif. 
mil  les  Bois. 
;oil  fur  Loir. 
ruilTarMayeii- 

ichard. 

oUec. 

ol  Savait. 

oné. 

3fs. 

xcier. 

ozier. 

Sainte  Marie. 
>aint  Jean. 
Saint  Michel. 

Saint  Quentin. 

Salyy. 

Saujon. 

Serrât. 

Valerien* 

:ux. 

Ville. 

jre. 

ment* 

a. 


lefte. 

a. 

e. 

é. 

er. 

erie. 

lecte. 

eur. 

lifie. 

bite. 

illen 

illes. 

ilion. 

ine. 

inet. 


Morale. 

Moralement. 

Moralifer. 

Moralifeor. 

Moral  ifte. 

Moralité. 

Moran. 

Morannes. 

Morano. 

Moras. 

Morac. 

Moracoirei. 

Morava. 

Moravcs* 

Moravie. 

Morbeeno. 

Morbide. 

Morbifique. 

Morce. 

Morceau. 

Morcelé. 

Morceler. 

Morconne* 

Mordache. 

Mordacice. 

Mordant. 

Mordicant. 

Mordre. 

Mordu. 

Morduates» 

More. 

Moreau. 

Moreauz. 

Morée. 

Moreilles. 

Morella. 

Morelle. 

Moréri. 

Morefquc. 

Morcftel. 

Moret. 

Moreail. 

Morfil. 

Morfondre. 

Morfondu. 

Morfondure. 

Morganatique. 

Morgcline. 

Morgcn. 

Morges. 

Morgny. 

Morgoule. 

Morgoya. 

Morgue. 

Morgue. 

Morguer. 

Morgueur. 

MorguienvaU 

Morhange. 

Moria. 

Moribond. 

Moricaud. 

Morigéné. 


TABLE. 

Morigéner. 


Morigny. 

Morille. 

Morillon. 

Morimond» 

Morin. 

Morine. 

Moringa. 

Morini. 

Morion. 

Morifques. 

Morlaifc. 

Morlaquie. 

Morlas. 

Morme. 

Mornand. 

Mornas. 

Mornay. 

Morne. 

Morné. 

Mornifle. 

Mornsheim. 

Moron. 

Morofe. 

Morofîni. 

Morpeth. 

Morphée. 

Morpho. 

Morpion. 

M  or  rude. 

Mors. 

Morfc. 

Morforc. 

Mort. 

Monadellc 

Mortagne. 

Mortaiirae. 

Mortaillable. 

Mortaille. 

Mortain. 

Mortalité. 

Mortel. 

Mortellement. 

Monemar. 

Morteœer. 

Mortgage. 

Mortier. 

Mortifère. 

Monifianr. 

Mortification. 

Mortifié. 

Monificr. 

Mortodes. 

Mortoife. 

Monon. 

Mortrée. 

Mortuaires. 

Morvant. 

Morue. 

Morve. 

Morveau. 

Morvedro. 

Morveux. 

Morvillierf. 

Morzû 


Mofaïqae. 

Mofbach. 

Mofboorg. 

Mofcateline* 

Mofcou. 

Mofcouade. 

Mofcovic. 

Mofe. 

Mofé. 

Mofclle. 

Moska. 

Moskitcs. 

Mofnac. 

Mofnes. 

Mofquée. 

Mofquille. 

Modagan. 

Moftar. 

MoCHczo. 

Mofd. 

Mofynicns. 

Mot. 

Morala. 

Motayes. 

Morazalitea. 

Montclle. 

Moiet. 

Moteur. 

Mothc. 

Motif. 

Motion. 

Motir. 

Motivé. 

Motiver. 

Motril. 

Motte. 

Motte  Achart. 

Motte  Saint  Jeta* 

Motte  Houdarib 

Motter. 

Mottern, 

Motus. 

Mou. 

Mouab. 

Mouchacbe. 

Mouchampf. 

Mouchard. 

Mouche. 

Mouché. 

Moucher. 

Mouche  rollc. 

Moucheron. 

Moucheté. 

Mouchcter. 

Mouchette. 

Mouchetces. 

Mouchetara 

Moucheur.  ' 

Mouchoir. 

Mouchure. 

Moudon. 

Moudre. 

MoiM. 


40J 


40  tf 


t    A    B    L    E. 


Moucc. 

Mouette. 

Moufette. 

Mouflard. 

Moufle. 

Mouflcr. 

Mouflettes. 

Mouflon. 

Moaliet. 

Mouillage. 

Mouillé. 

Mouilicbouchc. 

Mouiller. 

Mouilleron. 

Mouillette. 

MoutUoir. 

Mouillure. 

Moulage. 

Moulay. 

Moule. 

Moulé. 

Moulée. 

Mouler* 

Moulerie. 

Mouleur. 

Moulidars. 

Moulin. 

Moulinagc* 

Mouliné. 

Moulinet. 

Moulinier. 

Moulins. 

Moulins  en  Gelbcrt. 

Moulova. 

Moult. 

Moultans. 

Moulu. 

Moulure* 

Moura. 

Mourant. 

Mouringon. 

Mourir. 

MouroB. 

MouroQ. 

Mourre. 

Mous. 
Mousquet, 
Moutquciade* 
Moufqueiairc. 

Moufqilcccric. 

MoufquctQn» 

Mouilf. 

UoniVé. 

Mouflciens. 

Mouflclinc. 

MoufTcmbcy. 

Mouiler. 

Mnuiîcron. 

Moufl'cux. 

Mouflon. 

MoulTu. 

Mouflure» 

Mouilac. 


Mouflache. 

Moadier  d'Ahun. 

Mouliicrs. 

Mouftille. 

Moudique. 

Moût. 

Moutarde. 

Moutardier. 

Moutier. 

Mouticrs. 

Moutlec* 

Mouton. 

Moucoanage*. 

Moutonné. 

Moutonner. 

Moutonnier. 

Mouture. 

MouTance. 

Mouvanc 

Mouvé. 

Mouvement. 

Mouver. 

Mowcr. 

MoUTeron.   . 

Mouvoir. 

Mouy. 

Mouzay. 

Mouzon. 

Moza. 

Mozes. 

Mozudabat. 

Moya. 

Moyadas. 

Moyang. 

Moye. 

Moyen. 

MoyenmoQtier. 

Moyennant. 

Moyenne. 

Moyennement. 

Moyenner. 

Moyenvic, 

Moycr. 

Moyeu. 

Moyobanba. 

Moyrazez. 

Moys. 

Moyfe. 

Moyiroo. 

Mozambique. 

Mozan. 

Mozarabe. 

Mozettc. 

Moziilaw.    • 

Muable. 

Mu'ge. 

Muance. 

Muardie. 

Mubad. 

Mucamudins. 

Muchcln. 

Muchli. 

Mucidon. 


Mucilaf^e. 

Mucilagineux« 

Mucofité» 

Muddc. 

Mudc. 

Muderis* 

Mue. 

Mué. 

Muer. 

Mueraxr. 

Muet. 

Muette. 

Muezin. 

Mufle.     . 

Mufle  de  Veau. 

Mufti. 

Muge. 

MugelR; 

Mugen. 

Mug^ia. 

Mugir. 

Mugiflanr. 

MugiiTemenc 

Mugron. 

Muguet. 

Mugueté. 

Mueucter. 

Muhiberg. 

MuhldorT. 

Muhzorié 

Mui. 

Mujac. 

Muicheu. 

Muid. 

Muire. 

Muken. 

Mukhteflfai 

Mula. 

Mulato. 

Mulâtre. 

Mulbracht. 

Muldcr. 

Muidau. 

Mulde. 

Mule: 

Mulet. 

Muletier. 

Mulccicref. 

Muicttc. 

Mulhaufed. 

Muihcim. 

Mull. 

Mulot. 

Multau. 

Multangùlaire* 

MuUc. 

Mulrinatere. 

Multinomc. 

Multiple. 

Mulcipliable. 

Mukiplicand». 

Multiplicateur. 

Multiplication. 


MuhipIicitA 

Multiplié. 

Multiplier. 

Multitude. 

Multivalves* 

Multzig. 

Mum. 

Mumbojumboi 

Mumie. 

Munafchiles* 

Munchemuboarga 

Munda. 

Munden. 

Mundenkiogeif 

Mundick. 

Muneville. 

Mungcking. 

Mungçu. 

Munghoa« 

Mungo. 

MUBgyOr 

Muni. 

Munia. 

Munich. 

Municipal. 

Municipé. 

Munificence. 

Muuir. 

Muninon. 

Muni[ioiinair& 

Muiikcrcnékif, 

Muiilicr. 

Munflcrberga 

MunfliKcu.. 

Munychia. 

Munyciiic. 

Muuychics« 

Munychion. 

Muonching» 

Muphti. 

Muqueuz» 

Mur. 

Mur. 

Muradel. 

Murage. 

Muraille* 

Murais. 

Mural. 

Murano. 

Muiaifon. 

Mu:at. 

Marcie. 

Mer  de  Baxec. 

Murdrir. 

Mûre. 

Mu.'e. 

Mure. 

Mircau. 

Mûrement* 

Murène. 

Murer. 

Muret. 

Murex. 

Mûri* 


T    A    B    L    B. 


407 


TZICWS 

rc. 

rcn 


rt. 
ide. 


tes. 
igoc» 

ie» 

c. 

cL 

et* 
ier» 
in. 
iizw 

u 


té. 
lire* 


*  Mufculo'Catanée. 
Mofe. 
Mufcan. 
Mu  fée 
Mufécs. 
Mufé. 
Mu  fer. 
MufclicrCr 
Mu  (crin. 
MufcroIIe» 
Mufcttc. 
Muféum. 
Mufical. 
Muficalcment. 
Mufîcicn. 
Mulîque. 
Muforitcs. 
Mufqiie. 
Muiqucr. 
Mallchcnbroek. 
MuiTeiburg. 
Muiîcr. 
MuiTicIc. 
Muilolc, 
Mafly  l'Evéquc. 
Muitachio» 
Mudapha. 
Mutelle. 
Mufiicla. 
Mufulman. 
Murulmanifme- 
Mufurgie. 
Muca. 
Mutabilité. 
Mutaferaca. 
Mucande. 
Mutation. 
Murtlntioiu. 
MiuUé. 


Mutiler. 

Mutin. 

Mutiné. 

Mutiner. 

Mutinerie. 

Mutius. 

Mutuel. 

Mutuellement. 

Mutulc. 

Muxacra* 

Muydeo. 

Muzcrin. 

Mu2imos« 

Muzon. 

Muzuko. 

Myasruat. 

M  y  cènes. 

Mycone. 

Mydriafe. 

Mygdonicw 

Myagre. 

Myodcs. 

Mylabre. 
Mylafa. 
Myicttc. 
M  y  ogioiles. 
Mylonyoïdien. 

Mylopharyngien. 

Myocéphalon* 

Myologie. 

Myomancie^ 

Myope. 

Myopie. 

Myofotis. 

Myoromie^ 

M  y  rabots. 

Myrc. 


Myriade. 

Myrionimc. 

Myrine. 

Myrmecie. 

Myrmccitc. 

Myrraicoléoir. 
MyrniiJoriS. 
Myrmillon. 
Myrobolan. 

Myrobolanier. 

Myron. 

Myropol^ 

Myrrhe. 

Myrrhis. 

Myrrhite. 

Myne. 

Myrtéc. 

Myrriformc» 

Myrtilc. 

Myrtille. 

Myrto. 

Myfcillc. 

Myfc. 

M  y  fie. 

Myfîcs. 

Myflagogoe. 

Myftc. 

Myftcrc. 

Myfléricufemenu 

Myftérieux. 

Myflicité. 

My/liqie. 

Myftiqiiemcnr.. 

Mythologie. 

Mythologioue^ 

Mythologiitc» 

Mycilcne. 

Myatus. 


=îyè 


ëà^ 


O  M  E    D  I  X-N  E  U  V  I  È  M  E. 


N 


la» 

I. 


Nabcl. 

Nable. 

Nabo. 

NabonalTar. 

Nabis. 

Nabot. 

Nabuchodonoroi:  L 

Nacarat. 
Nacckcvan* 

Nacellew 
Nachcs. 

Nachshab». 

Nacre. 

Nadde. 

Nadcr.. 

Njbdii». 


Nadoubak. 

NadoueilaDt» 

Nadrayic» 

Naep. 

Naerdeiu 

Nafle. 

Nagaia. 

Nagara.' 

Nagafamai 

Nagate. 

Nbge. 

Nageoirc^ 

Nager. 

Nagera^ 

Nageur*- 

Nagi^ 

Nagiaîb. 


'  Nagiagafa.- 
Nagnata. 
Nagold. 
Nagracat.- 
Nagrau. 
Naguère. 
Nanarœalek- 
Nabarvan. 
Naher. 
Nahuau 
Najac. 
Naïade*. 
Naïf. 
Naim». 
Nain. 
Naincré'.' 
NoiraDgitr 


4o5 

Kairc. 

Nairn. 

Naifagc. 

Naiflaucc. 

Naître. 

Naïvement. 

Naïveté. 

Nakib. 

Nakkachbachi. 

Nallicrcs. 

Namaqiias. 

Namaz. 

Nambi. 

Nambouri. 

Namdui. 

Nain..ctcs. 

Nam^-s. 

Nampiîaw'. 

Namur 

Nanan. 

Nanchang 

Nanchao. 

Nanchucn. 

Nancing. 

Nancung. 

Nancy. 

Nander, 

Nandkrvatam. 

Nanéc. 

Nanfîo. 

Nanfung, 

Nangan. 

Nangafakî. 

Nangis. 

Naneuer. 

Nanhiung. 

Nanho. 

Nankang. 

Nanki 

Nankiang. 

Nankin. 

Nanling. 

Nanlo. 

Nanna. 

Nanicft. 

Nanning, 

Nanque. 

Nanqui. 

Nanquin. 

Nant. 

Nantcrre. 

Nantes. 

Nanteuil. 

Nantcuil  -  le  -  Hau- 

douin. 
Nanti. 
Nantillé. 
Nantir. 
Nanriireracnt. 
Nanrois. 
Nantua. 
Nantuatcf. 
NaiJiv'ich. 
Nantz. 
Nanyang. 


T   A   B .  L    E. 


Naopoura. 

Naours. 

Napée. 

Napcl. 

Naphte, 

Napics. 

Naploufc. 

Napo. 

Napoli. 

Napolitain. 

Nappe. 

Naquctcr. 

Nar. 

Nara. 

Narbatha. 

Narbonne. 

Marbonnoife. 

Narcaphtc. 

NarcilTc. 

Natciffîte. 

Narcotique. 

Nard. 

Nardo. 

Narégam. 

Narcnta. 

Narcv/. 

Nargue. 

Nargué. 

Narguer* 

Narime. 

Narinari. 

Narine. 

Marifqucs« 

Narni. 

Naro. 

Narquois. 

Narrateur. 

Narratif. 

Narration. 

Narré. 

Narrer. 

Narfapour. 

Narlcpille. 

Narfingapatan* 

Nartbex. 

Narva. 

Narval. 

Narvas. 

Nafal. 

Nafalité. 

Nafaniones. 

Nafammonite. 

Nafard. 

Nafardc. 

Nafardé. 

Nafardcr. 

Nafcaro. 

Nafchi. 

Nafcau. 

Nafi. 

Nafîllard. 

Nafillcr. 

Nalîr  Davaab. 

Nafitor. 

Nafo, 


Nafque. 

NalTangibachi. 

Naifari. 

NafTau. 

NafFc. 

Naircnfels. 

Nalfcrics. 

Nafllb. 

Nallrande. 

Nata. 

Natagay. 

Natal. 

Natangen. 

Nacangerland. 

Natation. 

Natchcz. 

Nathan. 

Natbinéens. 

Natif. 

Nation. 

National. 

Nativitaires. 

Nativité. 

Natolie. 

Natron. 

Natta. 

Natte. 

Natté. 

Natter. 

Natticr. 

Naturalifation. 

Naturai  ifé. 

NaturaliCer. 

Naturalifme. 

Naturaliile. 

Naturalité. 

Nature. 

Naturel. 

Naturellement. 

Nau. 

Nava. 

Navage. 

Naval. 

Navan. 

Navapoura. 

Navarctcc. 

Navarin. 

Navarquc. 

Navarre. 

Navarrcins. 

Navarrois. 

Naucclles. 

Naucratien. 

Naucratis. 

Naude. 

Nave. 

Navéc. 

Navcillc. 

Navcs. 

Navet. 

Navette. 

Naufrage. 

Naufragé. 

Naviculairc^ 


Navigable. 
Navigateur.  . 
Navigation* 
Naviguer. 
Navire. 
Naulage* 
Naum. 
Naumachie. 
Naumbourg. 
I  Nau-nu. 
Naupaâe. 
Nauplia. 
Nauplius* 
Navré. 
Navrer. 
Nauféc. 
Nauficua* 
Nautile. 
Nanti  lire» 
Nautiqua. 
Nautodice. 
Nautonnicr. 
Naxc. 
Naxkou* 
Nay. 
Naybc. 
Nays. 
Nazal. 
Nazarcar. 
Nazaréen. 
Nazaréens* 
Nazareth* 
Nazclles. 
Nazianze* 
Nazir. 
Ne. 
Né. 
Nea. 
Néalcnîe. 

Néanmoins. 

Néant. 

Néapolis. 

hiSath. 

Néau. 

Nébachas* 

Néballat.. 

Ncbel. 

Ncbouzan. 

Ncbriffa. 

Nebrites. 

Ncblan. 

Nébulé. 

Nébuleux. 

Nëbulofîté. 

Nécanées. 

Nécaus. 

Neccb. 

NécefTairc. 

Néccffai  rement. 

Néceffitanté. 

Nécefïîté. 

Néceffité,  éc. 

Nécc/Titer. 

Néceffiteux. 

Nechefl 


TABLE. 


409 


tenu 

Nciva. 

Nere. 

Neufmarché.' 

ièr7 

Nekir. 

Nerée. 

Ncufmc. 

dale. 

Nckfcheb. 

Néréides. 

Neufvillc. 

ler. 

Nellembourg, 

Néreftabic.  1 

Neufvilletto* 

lergemanJ. 

Nelfon. 

Nerf. 

Neufvy. 

:crs  Ulm. 

Ndumbo. 

Nerfférurc. 

Neugartcn. 
Neunaus. 

ologe. 

Némaloni. 

Nergcl. 

omance. 

Nembrod. 

Néncie. 

NeuhaufeL  ' 

omancicn. 

Némée. 

Nérindc. 

Neuhoff*. 

afe. 

Néméens. 

Néris. 

Nevic. 

ar. 

Néméonique. 

Néritc. 

Neuil. 

ne. 

Ncmcrces. 

Néroli. 

Neuillac, 

(îes. 

Némcfes. 

Néron. 

Nenillé. 

s. 

Néméfis. 

Néronde. 

Neville. 

t. 

Némeftrin. 

Néfonieos. 

Neuilly. 

orna. 

Némcces. 

Nerprun. 

Neuilly  Lérêqae. 

ham. 
ia. 

• 

le. 

Némécobriga. 

Némifco. 

Ncmorales. 

Ncmoccle. 

Nemours. 

Nemra. 

Ncn. 

Nénic. 

Nénies. 

Ncnni. 

Ncnufar. 

Néocaftro. 

Néocéfaréc. 

Ncocorc. 

Ncodamodc. 

Ncographc. 

Nerre. 

Nenobrigt. 

Nerve. 

Nenré. 

Nerver. 

Nerveux. 

Neuilly  Saint  Front- 

Neukirch. 

Neumarck. 

Ncumc. 

Ncure. 

Nevrétique. 

:r. 

Nerriens. 
Nervieuz. 

Nevrographic. 
Névrolocic. 

pacan. 

Nervin. 

Ncvropccre. 

cif. 

Nervio. 

Névrocomic. 

cion. 

ciYemmeQC 

u 

gemment. 

gciicc. 

fient. 

Nerrure* 

Ncrzinskoî. 

Nefa. 

Ncfcania. 

Nefîb. 

Nefiu. 

Ncflc. 

Neuftadc. 

Neuftacclein* 

Neufté. 

Ncuftré. 

Neuftrie. 

Neuton. 

NeucoDiaaifme* 

as. 
ce. 

Ncofiraphiûnc. 
Néologie. 

Nefs. 
Neflus. 

Neucralemenc« 
Neutralité. 

ciable. 
cianc. 

Néologique. 
Néologiftc. 

Neftc. 
Ncftées. 

Neutre. 
NeMvaine. 

ciaceur. 

Néologue. 

Neftor. 

Nevark. 

ciacion. 

Néomcniaftc. 

Neftorianifme. 

Ncwcaftic 

cié. 

Néomenic» 

Neftorius. 

Ncuvic. 

cicr. 
mbo. 

Néon. 
Néophite. 

Net. 
Netancoart. 

Neuvicq. 
Neuvième. 

res. 

Néoptolémc. 

Nctc. 

Neuvicmemcnu 

Néoptolémées. 

Nêthe. 

Nevjcrfey. 

îpelifle. 

Néotére. 

Nétopion. 

Neuville, 

:ponc. 

Néozonze. 

Nétocilicze. 

Ncuviller. 

:ric. 

Népcntlics. 

Necfcher. 

Ncwmarket. 

:s  Caftes. 

Nepeta. 

Nectement. 

Nevplymoutlu 

er. 

Néphalie. 

Netteté. 

Newporr. 

llo. 

Néphélion. 

Nettoyé. 

Newry. 

lion. 

Ncpliclis. 

Nettoyement. 

Ncw'ton. 

5. 

Néphéris. 

Nettoyer. 

Nevconianifmo 

^mancie. 

Ncphcfoglî. 

Ncttuno. 

NcvP'tovn. 

ndo. 

Néphrétique; 

Nétupha. 

Ncuwy. 

s. 

Néphrocomic 

Neuboarg, 

NcvzolL 

enie. 

Ncpluali. 

Neubury. 

Nexon. 

rend. 

Ncpluar. 

Neocan. 

Ncycracht. 

nie. 

Ncpi. 

Ncuchatel. 

Neyva. 

1. 

Népos.' 

Nevcl. 

Nez. 

, 

Népociens. 

Nevencalcn. 

Nczl  coujpé. 

r. 

Népocifmc. 

Nevcrs. 

Nhamdui. 

uz. 

Ncptunales, 

Neveu. 

Nhandirob.e 

;. 

Neptune^ 

Neuf. 

Ni. 

'•           < 

Nera. 

NeufchateaQ. 

Niable. 

, 

Nerac* 

NcttfcbâceL 

Niafflç.  ^ 

Tome  XXX. 

fff 

4IO 

Niagara.' 

Niais. 

Niaifement. 

Niaifcr. 

Niaifèric. 

Nicaragua* 

Ni  caria. 

Nicaftro. 

Nice. 

Nicéc. 

Nicctcrics. 

Niccttc. 

Nichabour^a 

Niche. 

Nicher. 

Nicher. 

Nichilianiftcs» 

Ni  choir. 

Nickel.       . 

Nickpung. 

Nicobar. 

Nicolaûef. 

Nicolftait. 

Nicodomie» 

Nicomla. 

Niconia. 

Nicopinj, 

Nicopoh. 

Nicofia. 

Nicofic. 

Nicotera. 

Nicotianc. 

Nicouria* 

Nicoyaé 

Nicfara. 

Niaéc. 

Nid. 

Nidcau, 

Nidda. 

Nid  doifeaa. 

Niddui. 

Nîdeck. 

Niderbrann» 

Nidcsdale. 

Nid  d  oifèau» 

Nidoreux* 

Nicbla. 

Nicce. 

Nielle. 

Niellé. 

Nieller. 

Niemccz. 

Niémen. 

Nienbourg. 

Nicnckeu. 

Nienhaufen. 

Nicnhu(s«  * 

Nicpcr. 

Nier. 

Nicrs. 

Nierfteio. 

Nierftcr. 

Nicvef. 

NiciâU 


TABLE 


Nîeaport. 

NicYic. 

Niflheim. 

Nigaud. 

Nigauder. 

Nigaudcrie» 

Nigde. 

Nigeirou. 

Niger. 

Nigririe. 

Nigroil. 

Nigua. 

Nikoping. 

Nil. 

Nilacundi. 

Nilicaœaxana. 

Nillas. 

Nillc, 

Nilléc. 

Nillomérrc. 

Nimbe. 

Nimbo. 

Nimègue. 

Nîmes. 

Nimétulahis. 

Nimirouf. 

Nimpcfch. 

Ninghai. 

Ninghiang. 

Ninghoa» 

Ningling. 

Ningpo. 

Ningque. 

Nbgun. 

Ningyang. 

Ningyvcn» 

NÏDive. 

Nino. 

Ninove* 

NintipolûDga* 

Ninus  I. 

Ninzin. 

Nio. 

Niobé. 

Nions. 

Niord* 

Niort. 

Niou. 

Nipa. 

Nipé. 

Niper. 

Niphon. 

Nipiflignk^ 

Nippe. 

Nique. 

Niquedouille» 

Niquet. 

Nircupan. 

Nirham. 

Nirnotsjif. 

Nirringcn, 

Niruaia. 

Nifa. 

Nifan. 

Nifaxuic. 


Nifaro. 
Nifcn. 
Nisi. 
Nifibc. 
Nifikingî» 
Nifita. 
Nifnies. 
Nifors. 
Nilîa. 
Nifl'ava. 
Nifus. 
Nitanza. 
Nich. 
Nithfdale. 
Nitiobrigcs. 
Niio. 
Nitre. 
Ni  creux»  • 
Nitric. 
Nitricrc. 
Nivaria. 
Niuché. 
Nive. 
Niveau. 
Nivel. 
Niveler. 
Niveleur. 
Nivelle. 

Nivelle  delà  Chauf- 
fée. 
NivellemenCt 
Nivernois. 
Nivette. 
Niuihao. 
Nivors. 
Niiapa, 
Nixe. 
Nizyn. 
Noa. 

Noachidcs. 
Noailhan. 
Noaillé. 
Noaillcs. 
Noain. 
Noamon. 
Noara. 
Nob. 
Nobé. 
Nobiliaire. 
Nobilliffirae. 
Nobiiitc. 
Noble. 
Noblement. 
Noblcfle. 
Nouage. 
Noce. 
y  Noccra. 
Nocher. 
Nocor. 
No^ambule. 
Nodkiluquc. 
No^ulius. 

fNoa:urIabc. 
No^urne» 
Nodia» 


NodttsJ 

Noé. 

Noéla. 

Noélatâlî. 

Nocllet. 

Noerza. 

Noeciens. 

Noeud. 

Nogais. 

Nogaro. 

Nogens. 

Nogent  Lartaor. 

Nogent  le  Bernard 

Nogent  le  Betboc 

Nogent  Leroi. 

Nogent  fous  Ce» 

Nogent  fur  Aube 

Nogent  fur  Seinfii 

Noguct. 

Nohedaxu 

Noia. 

Noir. 

Noirâtre. 

Noiraud. 

Noirceur. 

Noirci. 

Noircir. 

Noirciffcur* 

Noirciflurc. 

Noireau. 

Noirlac. 

NoirmouticFi^ 

Noife. 

Noifeticr. 

Noifettc. 

Noix. 

Noizai. 

Noiay. 

Noie. 

Noiet. 

Noli. 

NoU-me'tartPtn 

Noiis. 

Noiifer. 

Nom. 

Nomade. 

Nomancie. 

Nomaniah. 

Nomarque* 

No  m  bran  t. 

Nombre. 

Nombre. 

Nombrcr. 

Nombreux. 

Nombril. 

Nome. 

Nomcnclatuj 

Nomcny. 

Nomie. 

Nomien. 

Nominales. 

Nominal  ifn 

Nominarair 

Nomioatcu 


f. 

Nord  ottcfL 

ion. 

Nordoucftcr, 

X.                           - 

Nordftrand. 

'. 

Norfoick. 

Norimon. 

• 

Noriquc. 

Beat. 

Norkopinc. 

• 

Norlinguc, 

ion. 

Normand. 

ylar. 

Normandie. 

:cc. 

Norrc-telge. 

:iL 

Norrka. 

Nort. 

Nottbarvich. 

;. 

Nortffav. 
Northalbcn. 

;airc. 

Northaverton. 

ime. 

Northampcou. 
Nonhaulen. 

ae. 

>urc. 

Northcim. 

Northen. 

• 

NorchtsmberlaaiL 

crinc. 

Nortwick. 

>Ja. 

Norvège. 

laratneat. 

Nonregicn. 
Norwich. 

iaocc. 

[aac 

Nofologic, 
Noforis. 

loir. 

Noftochs. 

arc. 

Nota. 

formiftc. 

Notable. 
NotabIcmcDC 

Notaire. 

Notamment. 

u 

Notariat. 

illancc. 

Notaricon. 

Q. 

Notarié. 

, 

Notation, 

Note. 

te. 

Noteurî 

Jancç. 

Notice,' 

ftant. 

Notificatioiiu 

lyté. 

Notifié. 

lycmcnt. 

Notifier, 

us'uira. 

Notion. 

'fidcncc. 

Noto. 

m. 

Notoire. 

leur. 

Notoirement* 

àgc. 

Notoriété. 

c. 

Notre. 

îa. 

Notre  Dame. 

c. 

Notre-Dame  de  Beaa- 

prcaif. 

Notre  -  Dame  de  Béon. 

fc. 

Noue- Dame  du  Boit. 

c. 

Notre-Dame  d'Eftréc. 

• 

Notre-Dame  de  Frcf- 

lurg. 

nay. 
Notre-Dame  de  Lan- 

le. 

dcves» 

ti. 

Notre-Dame  du  Mont. 

:ft. 

Notre    Dame  des 

1er, 

Monts. 

aufea. 

Notre-Dame  Dorbec. 

ngcn. 

Notre-Dame  Dupé. 

TABLE. 


Nûirc-Daïae  des  Pkr- 

tes. 
Noire- Dame  du  Von. 
Norrc-Oam^  de  Scmil- 

iy. 

Notre-Dame  du  Tiûl. 

Notre  DamcdcTorcé. 

Notre-Dame  du  Vai. 

Nottiogham. 

Nouaillc. 

Novale. 

Novalè(è. 

Nouan. 

Novare. 

Novarcfe. 

Novateur. 

Novaticn. 

Novation. 

Noue. 

Noué. 

Novelare. 

Noyelles. 

Novembre. 

Novemdiales. 

Nouement. 

Novempopulanie^ 

Novemvirs* 

Nouens. 

Novenfiles. 

Nouer. 

Novcs. 

Nouet. 

Noueux. 

Nougat. 

Novi. 

Novibafer. 

Novice. 

Noviciat. 

Novigrad^ 

Noviffimè. 

Nouleb 

Novogorod. 

Novogrodeck. 

Novogrodffnricttki. 

Nourrain. 

Nourri. 

Nourrice. 

Nourricier» 

Nourrir. 

Nourriflant» 

Nourriflon, 

Nourriture» 

Nous. 

Nouveau. 

Nouveauté. 

Nouvelle. 

NouvellemeBC# 

Nouvelleté. 

Nouvellier. 

Nouvellifte. 

Nouzille. 

Noya. 

Noyalc, 

Noyau, 

Noyé. 


4»« 

f  Noyen. 
Noyer. 
Noyers. 
Noyon. 
Noyonnois. 
Nozeroy, 
Ntoupi. 
Nu. 
Nuage. 
Nuage. 
Nuaillé, 
Nuaifon. 
Nuance. 
Nuancé. 
Nuancer. 
Nubécule. 
Nubile. 
Nudipedaics. 
Nudité. 
Nue. 
Nué. 
Nueilly. 
Nuement. 
Nucr. 
Nucffe. 
Nueflra  Senora  de  Cat^ 

valleda. 
Nueflrade  Lapax. 

Nueftra  Senora   de  U 

Vittoria. 
Nueva  Scgovia, 
Nuihiang. 
Nuikiang.  ' 

Nuikieu. 
Nuillé. 

NuilleleJilait. 
Nuille  le  Vendaîo. 
Nuille  (ttt  Oactte* 
Nuiohang» 
Nuire. 
Nuifaoce* 
Nuifible. 
Nuit. 

Nuitamment. 
Nuitée. 
Nuichlànd. 
Nuitons. 
Nuits. 
Nul. 

Nulenois. 
Nulle. 
Nullement. 
Nullité. 
Numana. 
Numancç. 
Numa  Pompilius. 
Numatsju. 
Numbourg. 
Numéraire. 
Numéral. 
Numérateur. 

I  Numération. 
Numérique. 
Numericus. 

Fff  i'i 


41» 

Numéro. 

Numéroté. 

Numéroter. 

Numides. 

Numidie. 

Nttmiûnale. 

Numifmacique. 

Nureifmacographie. 

Namiftro. 

Nummulaire. 

Numitor. 

Nuncupacif. 

Nundinale. 

Nupal. 

Nuptial. 

Nuque. 

Nur. 

Nuremberg. 

Nurfa. 

Nufco. 

Nus-pieds  rpirituels; 

NutatioQ. 

Nutritif. 

Nutrition. 

Nutritum. 

Nuyc. 

Nuys. 

Nyabcl. 

Nydages. 

Nyélalopc, 

Nyâalopie. 

Nydclicn. 

Nyaélics. 

Nydlémeron. 

Nyéboftrarcgc. 

Nyecarlcby. 

Nyland- 

Nymbourg. 

NyjMphago^e* 

Nymphéc. 

NymphomaniCi 

Nymphocomie. 

Nyms. 

Nyoo. 

Nyons. 

Nyfa. 

Nydot. 

O 

Cacco. 

Oakam. 

Cannés. 

Oarick 

Oanllc. 

Oafls. 

Oaxis. 

Obakariaras. 

Obai. 

Obarenicns. 

Obadne. 

Obdora. 

Obédience. 

Obédienciaire. 

Obédieacici. 


TABLE. 


Obédiemicl. 

Obéi. 

Obéir. 

Obéiflance. 

Obéiflaot. 

Obéic. 

Obélifquc. 

Obéré. 

Obérer. 

Oberkirk. 

Obermondat. 

Oberndorf. 

Oberoheim. 

Obernperg. 

Obcnrcfel. 

Obéfité. 

Objcdé. 

Objefter. 

Ôbjc^if. 

Obieélion. 

Obier. 

Objet. 

Obit. 

Obituaire. 

Oblat. 

Oblâtes. 

Oblation. 

Oblacionnaire. 

Oblats  de  Saint-Ara- 

broife. 
Obliage. 
Obligation. 
Obligatoire. 
Obligé. 

Obligeamment. 
Obligeant. 
Obliger. 
Obliquangle. 
Obliquarioiu 
Oblique. 
Obliqucmeoc. 
Obliquité. 
Oblong. 
Obnonciation. 
Obole. 
Oboléc. 
Obollah. 
Obombrer. 
Oborkov, 
Obotrites. 
Obreptice. 
Obrcption. 
Obrin. 
Obron. 
Obronniére. 
Obfccne. 
ObfcéAité. 
Obicure. 
Obfcurci. 
Obfcurcir. 
Obfcurciflcmcnt. 
Obfcurément. 
Obfcunté. 
ObfécratioDS» 
Obfédé. 


Obféder. 

Ockloctadc 

Obfçques. 

Ockrus. 

Qbfervance, 

Ochfènfîirt. 

Obfcrvanïin. 

Oçkfcnhaaftn. 

Obfcfvaïcur- 

Ochums. 

Obferyarion. 

Ockcr. 

Obfervatoire. 

Oclagc. 

Obfcrvé. 

Ococolin. 

Obfcrver 

Ocofolt. 

Obfcrnon. 

Ocozoaic 

Obfîdiane; 

Ocre- 

Obfîdional. 

Oâaédre. 

Obftacle. 

Odant. 

Obftaclcr. 

Odanic. 

Obftination. 

Odaatiéme. 

Obftiné. 

Oéèaples. 

Obflinémcnt. 

Odateuques. 

Obftincr. 

OOavage. 

Obftruaif. 

Odave. 

Obftrudion. 

Odavier. 

Obtempérer. 

Odavine. 

Obtenir. 

Odavo. 

Obtention. 

Odevillc. 

Obtens. 

Odil. 

Obturateur. 

Odircmc. 

Obtus. 

Odobre. 

Obtufanglc. 

OdocQuc. 
Odogenaire. 

Obventian. 

Obvier. 

Oâogonc. 

Obus. 

Odophoic. 
Odopodé. 

Obufîer. 

Oby; 

OaoClylc* 

Oca. 

Oûroi. 

Ocaigner. 

Odroyé. 

Ocak. 

Odroyer. 

Ocana. 

Oduplc. 

Ocbara. 

Oculaire. 

Occa. 

Oculairemeac 

Occafary.      ^ 

Oculation. 

Occafc.          • 

Oculi. 

Occafion. 

Oculiftc. 

Occalionsé. 

Oculus-Ckrifti. 

OccafionncIIe. 

Ocypeté. 

Occaiîonncilement. 

Oczakov. 

Occafîooner. 

Oda. 

Occident. 

Odabachi. 

Occidenul. 

Odaglandarik 

Occipital. 

Odaiiquc. 

Occiput. 

Odazzi. 

Occire. 

Ode.      ^ 

Occifcur. 

Odiel. 

Occifîon. 

Odieufemenk 

Occultation. 

Odieux. 

Occulte. 

Odin. 

Occupant. 

Odoacre. 

Occupation. 

OdoUam. 

Occupé. 

Odomctre. 

Occuper. 

Odontalgie. 

Occurrence.. 

Odonulgique. 
Odontecbnie. 

Occurrcnt. 

Océan. 

Odontoide. 

Océaue. 

Odorant. 

Océanidec. 

Odorat. 

Occlat. 

Odoriférant. 

Ochio. 

Odovara» 

le. 

(Baf. 

e. 

OEuvé. 

impade. 

Œuvre. 

lénique. 

Ofarai. 

laccttx. 

Offa. 

ÏC. 

Of(anto. 

xoÛLtqut» 

0£FcDboarg. 

^ 

OfFendices* 

OfFenfaor. 

le. 

Offcjifc. 

c. 

Offcnfcr. 

OfFcnfcur. 

cric. 

Offenfif. 

oo. 

OfFenûvcmeoc. 

ooné. 

OfFcrt. 

oancr. 

OfFerte. 

l. 

OfFcnoirc. 

chc. 

Office. 

Officiai. 

Officialité. 

le. 

Officiant. 

um. 

Officier. 

le. 

Officicufemeot. 

:ries. 

Officieux. 

Officinal. 

lantie. 

Offida. 

uiîs. 

Offrande. 

c. 

Offrant. 

horc. 

Oftranvilie. 

ic. 

Oftre. 

te. 

Offrir. 

xe. 

Offiifqué. 

i. 

Offufquer. 

Ofica. 

Ogive. 

lagc. 

Oglio. 

lagien. 

Ogmicn. 

lagocomie. 

Ognate. 
OgocfTc* 

*. 

Ogre. 

Ogyas. 

■« 

Ogygçs. 

rfèa. 

Ogygie. 

^**J^ 

TABLE. 


Oh. 

Ohic. 

Ohio. 

Oibo. 

Oie. 

OignemcDt 

Oignon. 

Oignière. 

Oignoacc. 

Oieny. 

Oille. 

Oindre 

Oing. 

Oingc. 

Oint. 

Oints. 

Oira. 

Oirrchoc 

Oife. 

Oifeau. 

Oifelé. 

Oifeler. 

Oifelcur. 

Oifelier. 

OifeUerie. 

Oifcmont. 

Oifery. 

Oifcuz. 

OiCf. 

Oifîllon. 

OifîvcmenL 

Oifivcté. 

Oifon. 

OifTeau. 

OifTel. 

Oify. 

Oizay. 

Okamnt« 

Okafaki. 

Okela. 

Okkifik. 

Okmas. 

Okujcfo. 


4«3 


Olamp!. 

Olargucf. 

Olav. 

Olba. 

Olbafa. 

Olbia. 

Olcadet. 

Oldak-Bacha. 

Oldenbourg. 

Oldendorp. 

Oldcnzel. 

Oldeflo. 

Oléagineoz. 

Oléandrc. 

Oléarius. 

Oleb. 

Olécrane. 

Olenus. 

Oler. 

Oleries. 

Oleron. 

Oleo  Sacdummu 

Olesko. 

Oletre. 

Ol&âoirc 

Oliban. 

Oligarchie. 

Oligarchique 

Olika. 

Olim. 

Olinde. 

OliouUcf. 

Olite. 

Oliva. 

Olivairc. 

Olivaifon. 

Olivarez. 

Olivâtre. 

Olive. 

Olivcnça. 

OHvera. 

Olivétc. 


TOME    VINGTIÈME. 


Olographe. 

iviia. 

Olon. 

Olona. 

e. 

Olonitz. 

t. 

Olonne. 

OloofTon. 

lo. 

Olophixos. 

Olpa. 
Olfmiti. 

un» 

s. 

Olfs, 

:z. 

Olu 

Olulis. 

Oluros. 

Olympe. 

Olympiade. 

Olympie. 

Olympiens* 

OlympioniquCt 

Olympique. 

Olyntne. 

Olyfîppo. 

Omidiys* 


Oraagoas. 

Oman. 

Omar  I. 

Ombelle. 

Ombellifêr^ 

Ombi. 

OmbiafTe. 

Ombilic. 

Ombilical. 

Ombrage* 

Ombragé.    • 


TABLE. 


h:e. 


tenu 


:e. 
3r. 


Organcau. 

Organique. 

Organiiation. 

Organifé. 

Organifcr. 

Organise. 

Organfin. 

Organfînc. 

Organlincr. 

Orgafme. 

Orge. 

Orgeat. 

Orgelet. 

Orgcolet. 

Orgcres. 

Orgiafte. 

Orgies. 

Orgiophantcs. 

Orgon. 

Orgue. 

Orgueil. 

Orgueiilealement. 

Orgueilleux. 

Orîbafe. 

Orient. 

Oriental* 

Orienté. 

Orienter. 

Oricr. 

Oriflamme* 

Oriflant. 

Origan. 

Ongcnc. 

Origénifme. 

Origdniftcs. 

Originaire. 

Originairement* 

Original. 

Originalité. 

Origination. 

Origine. 

Originel. 

OriginellemeoC. 

Original. 

Orignolles. 

Origny. 

Orieuela. 

Orillard. 

Orillon. 

Orillonné* 

Orin. 

Orinc. 

Orini. 

Orio. 

Oriolo. 

Orion. 

Oripeaa. 

Oriflava. 

OrifUgny. 

Orithye. 

Orixa. 

Orla. 

Orlamundç, 

Oik. 


4M 


Orléanoif. 

Orthogonal. 

Orléans. 

Orthographe. 

Orme. 

Orthographie. 

Ormeau. 

Orihog  rapine. 

Ormel. 

Orthographier* 

Ormille. 

Orthographiq^t 

Ormln. 

OrThopciiicr. 

Ormoic. 

Orthopnée. 
Ortholiade. 

Orrous. 

Ornain. 
Ornans. 

Orthus. 
Orti. 

Ornature. 
Orne. 

Ortie. 
Ortive. 

Orné. 
Ornéen. 

Ortnau. 
Ortolan. 

Ornées. 

Ortona. 

Ornement» 
Orner. 
Ornière. 
Omis. 

Ortopoia. 
Ortugue. 

o?7r 

Ornithies. 

Orvale. 

Ofnithogaîoii, 
Orni(hoIites« 

Orvtrt. 
Orviétan. 

Ornirholofje. 

Orviétc. 

OrniiliôlogifVest 

Orvinic. 

Ofnithomaiicc, 

Orula. 

Ornithopodut 

Orus. 

Orobe. 

Os. 

Oronge. 
Oronte. 

Ofa. 
Ofaca. 

Oropc* 
OropeflL  . 

Ofca. 
Ofcabrioa; 

Orofange» 
Orpailleur. 

Ofcerleben. 
Ofcheocèle. 

Orphée. 

Ofcillatioc. 

Orphelin* 

Ofcillatoirc. 

Orphie. 

Ofeiller. 

Orphique 

Ofclage. 

Orpierrc. 

Ofculateut. 

Orpiment. 

Ofculation. 

Orpin* 

Ofé. 

Orque. 

Ofée. 

Orques. 
Orfeille. 

Ofeille. 

Ofer. 

Orfera. 

Oferaie. 

OrHmarow 

Ofîandrienst 

Orfoy. 

Ofier. 

Orfla. 

Ofimo. 

Ort. 

Ofiris. 

Ona. 

Ofifmiens. 

Ortegal. 
Orteil. 

Ofma. 
Ofmoode. 

Ortelins. 

Ofnabruck* 

Ortenau. 
Ortenboorg. 

Ofopo. 
Oforno. 

Onoville. 

Oforo. 

Orthefîe. 

Ofoues. 
Orrhocuc. 

Orthez. 

Orthienne. 

Oiushna. 
OR. 

Orthocrattte. 

Orthodoxe. 

O/fa. 

Orthodoxie. 

Oira-Pollanuopi* 

Oi  thodoxo^raphc 

Offat.            ^ 

Oxthodiomic 

Oflcc. 

4i<î 

<)/l:Ict. 

Odcmens. 

On'cry. 

O/Tcux. 

Oflîfîcation. 

Omiié. 

Offificr. 

OfTifrague. 

Ofîilago. 

Ofllmicna. 

Odona. 

OfTonoba. 

Ofiumana. 

Oduna. 

0(h 

O^abarés. 

Odabat. 

Oflalric. 

Oftenfible. 

Oflcnfoir. 

Oflentation. 

Oaéocole. 

Ortéocopc. 

OlWogénéfic, 

Od^ogiaphie. 

Oftéologic. 

Ofléotomie. 

Oflerbourg. 

O^erltng. 

Ofterode. 

Oftervick. 

Oft&les. 

Oftfiifc. 

Ofliaqucs, 

Oftic. 

Ofliglia. 

Oflippo. 

Oftifé. 

Oftracéc. 

Oflracine. 

Oflracifme. 

Oilracice. 

Oftrclin. 

O(lréope£bintce. 

Odrevane. 

Odrog. 

Odrogot. 

Oibogothie. 

Oftrovirz. 

Ofluai. 

Ofvicczin. 

Ofzurgheci, 

Otage. 

Otalgic. 

gtalgiquc, 
ce. 
Ocelles. 
Ocenchyce. 
ôcer. 
Otevcnt. 
Ochan, 
Othoman. 
Olhon. 


TABLE. 

Othonnc.  i  Oajon. 

Ocrance.  Ovipare. 

Otrar.  Ouipou. 

Ocrer.  ,  Ouïr. 

Ocricolî.  OTiflàn. 

Oitenvald.  Oviftcs. 

Oyiftiti. 

Oakek. 

Oulemary. 

Oalx. 

Omnignoo. 

Oofuilie. 

Ounevari. 

Oupclocte. 

Oaragao. 

Ouran* 

Oaraqae* 

Oaracare. 

Ourcka. 

Oardi. 

Oordir. 

Ourdiflage. 

Ourdiflettfc. 


Ottoman. 

Octona. 

Ou. 

Oii. 

Ouaiche. 

Ouaille. 

Ovaire. 

Ouais. 

Ovalaire. 

Ovale, 

Ouanderon. 

Ouangou. 

Ouapa. 

Ouaracaba. 

Ouarine. 

Ouarouly. 

Ouarville. 

Ouaflacou* 

Ouate. 

Ouaté. 

Ouater. 

Ovation. 

Ouaycou. 

Ouaye. 

Ouazé. 

Oubier. 

Oubli. 

Oabliance« 

Oublie. 

Oublié. 

Oublier. 

Oubliettes. 

Oublieur. 

Oublieux* 

Ouche. 

Oud. 

Ovdan. 

Oudenarde. 

Oudenbourg. 

Oudenb«rch« 

Oudevacer. 

Oudon. 

Ove. 

OverifTcl. 

Overlander, 

Oueflant. 

Oucft. 

Ouf. 

Ougly, 

Oui. 

Ouï. 

Ouïcou. 

Ovieule. 

Ovide. 

Ouï-dire. 

Ouïe. 

Oviedo. 

Ouïes. 


OurdifToir. 

Ourdiflore. 

Ourdon. 

Oucem. 

Ouriqae. 

Ourlé. 

Ourler. 

Ourlée 

Ours. 

Ourfc. 

OuriSa. 

Ourfine. 

Ourfon. 

Ourt. 

Ourvari. 

Oufe. 

Ouft. 

Ouflille. 

Ouflioug. 

Outaouacs. 

Outarde. 

Outardeau. 

Outil. 

Outillé. 

Outomchu. 

Outrage. 

Outragé. 

Outrageant. 

Outrager. 

Outragcufcmentt 

Outragenx. 

Outrance. 

Outre. 

Outré. 

Outre  cuidancç. 

Outre  cuidé. 

Outrée. 

Outrcmcnt. 

Outremer. 

Outre  mcfure. 

Oiicrc-Mciire. 


Outre  moîcif* 

Outrepafle. 

OucrepalTé. 

Oacrcpafler. 

Outrer. 

Ouvado. 

Ouvah. 

Owerrc* 

Ouvert. 

Oavcrcemenc 

Ottvercoir. 

Ouverture. 

Ouveze. 

Ouvrable. 

Ouvrage. 

Ouvragé. 

Ouvragcr. 

Ouvrant. 

Ouvré: 

Ouvreaoz. 

Ouvrer. 

Ouvrerie. 

Ouvreur. 

Ouvrier. 

Ouvroir. 

Ovmcze. 

Ouzouer. 

Oxenftiem. 

Oxford. 

Oxu. 

Oxus. 

Oxybiens. 

Oxycèdre. 

Oxycrat. 

Oxydraques. 

Oxygone. 

Ozymel. 

Oxypètre. 

Oxyregmîe. 

Oxyringae. 

Oxyrthodin. 

Oxys. 

Oxy  faccanim. 

Oyant. 

Oyas* 

Oye. 

Oyfcl. 

Oyfonville. 

Ozama. 

Ozcgue. 

Ozcnc. 

Oxillac. 

Ozoles. 

Ozouer  le  Marc 


Paaigovaffl. 

Paas. 

Pabous. 

Paca. 

Pacage. 

Pacager. 


TA    B    X    I. 


orei» 


anuic. 
anuli. 

tuma. 
o. 
I. 
kécolct. 

ttcor. 
ition. 


aes« 

jcmenc. 

y».' 

roca. 

(c 

ir. 

>g- 
c. 


[es. 


>rii. 

es. 

ah. 


n. 
le. 


rocace. 

rHe. 
i>a. 


Tom  XXX. 


Pa^ncllo. 

Pagaoifme. 

Pagarque. 

Page, 

Pagcas* 

Pagel. 

Pagefie. 

Paggére. 

Pagi. 

PagiaTcllc. 

Paglia. 

PaglioD. 

Pagmagmarifi. 

Pagne. 

Pagnon.* 

Pagnoce. 

Pagnocerie. 

Pago. 

Pagode. 

Pagomcn. 

Pagoa. 

Pagre. 

Paêul. 

Panalevangehafi. 

Paidophile. 

Païen. 

Pailhêi. 

Paillard. 

Paillarder. 

Paillardife. 

PailUrTe. 

PailladoQ, 

Paille. 

Paillé 

PailIe-eQ-ca. 

Pailler. 

Pailler. 

Paillerce. 

Pailleur. 

Paillcux. 

Paillon. 

Pain. 

Painboeuf. 

Painrrerie. 

Pajonifme. 

Pajoniftes. 

Paiou. 

Pair. 

Paire. 

Pairement. 

Pairier. 

Pairie. 

Paifiblc. 

Paifîblemenc 

Paiflant. 

PailTeaa. 

Paiflelé. 

Pai/Tcler. 

Paifleiure. 

PaiiTefolicairc, 

Paiflbn. 

Paira. 

Paître. 

Paix. 


Pakbakcui. 
Pal.  . 
Palabre. 
Palacios. 
Palade. 
Paladin. 
Palaig. 
PalaUca. 
Palaméde. 
Palamente* 
Palamos. 
Palan. 
Palankâ. 
Palanqae. 
Palanquer» 
Palanquin* 
Palanza. 
Palaparija. 
Pala-Danche. 
PalapoIL 
Palaprar. 
Palardcaox. 
Palaria. 
Paiadre. 
Palatale. 
Palatin. 
Palatinat. 
Palatine. 

Palaro  -  pharyngien. 
Paiato-lUphyiia. 
Palatoa. 
Palatual. 
Palaciiar. 
Palazzaolo. 
Pâle. 
Paie. 
Paleage. 
Paléef 
Palefrenier* 
Palefroi. 
Palemon. 
Palempnrez. 
Palencia. 
Paleo  Caftro. 
Paleopolis. 
Palerme. 
Paleron. 
Paies. 
Paleftèf. 
Paleftine. 
J>alcftre. 
Paleftcinc. 
Paleftriqne. 
Palefhophylâx* 
Palet. 
Paletot. 
Palene. 
PalétttTÎer. 
Pâleur. 
Pâli. 

Paliacttc 
Paliboue, 
Palica. 
Palices. 
Palicovii 


417 


Palier. 

Palification. 

Paliliet. 

Palimban. 

Palindrome. 

Palindromie. 

Palingénéfic. 

Palinod. 

Palinodie. 

Palintocie. 

Palinsre. 

Pulipon. 

Paliques. 

Pâlir. 

Paiîs. 

PalifTade. 

Pali/Tad^ 

Paliflader. 

Palîflage.  ^ 

Paliflairc 

PalifK. 

Paliffer. 

Paiiflbn. 

Paliurc. 

Palixandre. 

Palla.     - 

Palladc. 

Palladio. 

Palladionu 

Pallagc. 

Pallantidet. 

Pallas. 

Palle. 

Pallènc 

Palli. 

Palliano. 

Palliatif. 

Palliation. 

Pallié. 

Pallier. 

Pallium. 

Pallorieo. 

Pallu. 

Pallaao. 

Palma. 

Palmaire. 

Palme. 

Palme  de  Chrift* 

Palmela. 

Palme  marine* 

Palmeo. 

Palmer. 

Palmette. 

Palmier. 

PalmiuÂdef 

Palmifte. 

Palmite. 

Palmnlaire^ 

Palmyre. 

Palmyrène. 

Palmyrémcn.' 

Palo. 

Palode  CalenmnuK 

Palo  de  Laz, 

Ggg 


4iS 

Paloœbaro. 

Palombe. 

Palomera. 

Palonnicr.. 

Palos. 

Palot. 

Palott. 

Pâlotte* 

Palourde. 

Palpable. 

Palpitant. 

Palpitation. 

Palpiter. 

Pal  planche. 

Pallcy. 

Paltoquet. 

Pa/udamentum, 

Paludc. 

Pijius. 

Pambe. 

Pâmé. 

Pâmer. 

Pamûec. 

Pamiers. 

Pammillics. 

Pâmoifon. 

Pampanj^a. 

Parape. 

Pampelmoufe.. 

Pampelune. 

Pamphi. 

Pamphile. 

Pamphilie. 

Pampiniforme.. 

Pampre. 

Pampre. 

Pamprou. 

Pamylies» 

Pan. 

Panacée. 

Panache. 

Panaché. 

Panacher. 

Panacoco. 

Panade. 

Panader. 

Panage. 

Pan  âgée. 

Panagie. 

Panais. 

Panama. 

Panane. 

Panard. 

Panarcte. 

Panari. 

Panaris. 

Panaro. 

Panarucan. 

Panathénées. 
Panay. 

Panbéotics» 
Pancaiiers. 
Pancarpe. 
Pancarte. 


T  A  B   L  t. 


Paneerne. 

Panchymagogoe.. 

Pancladie. 

Pancorbo. 

Pancrace. 

Pancratiafle. 

Pancratie. 

Pancratium. 

Pancréas. 

Pancréatique 

Panda. 

•Pandaea. 

Pandaléon. 

Pandedbes. 

Pandémie. 

Pandémique. 

Pandiculation* 

Pandion. 

Pandionide» 

Pandore. 

Pandoure. 

Pandrofe. 

Pané. 

Panéas. 

Panégyarque* 

Panégyrique.. 

Panégyrifle. 

Panellc. 

Panellénieas* 

Panemc. 

Paner. 

Panerée. 

Paneterfcé 

Pinerier. 

Panetière. 

Panga. 

Pangaran* 

Pangfils.    . 

Pangot. 

Pangolin* 

Pangti. 

Panic. 

Panjangam« 

Panicaut. 

Panicule. 

Panicum. 

Panier. 

Panionies. 

Panionum. 

Panique* 

Panis. 

Panne. 

Panueai» 

Pannclle. 

Panner. 

Panneton* 

Pannicule. 

Pannidîères. 

Pannomie* 

Pannon. 

Pannonie. 

Pannus. 

Panoma. 

Panompàée* 


Panonceau.. 
Panope. 
Panoplie. 
Panopoh';.. 
'  Panormus. 
Paaorpe. 
PanoHake. 
. Panou. 
Panque. 
Panqu/é  Calitzi.- 
Panlc. 
Panfé. 
Pan-fée. 
Panfemenc 
Panfer. 
Panfa. 
Pantalarée. 
Pantalon. 
Pantalonade. 
Pantaaaièrcs.. 
Pancarbe. 
Pante. 
Pantelant*. 
Panteler. 
Panter. 
Panteor. 
Panthée. 
Panthéon. 
Panthère. 
Pantière. 
Pantin.. 
Pantine. 
Pantochèrrs; 
Pantogonie. 
Pantographe. 
Pantoiemént. 
Pantois. 
Pantometre. 
Pantominc. 
Pantoqnières» 
Pantoufle. 
Panaco. 
Pao. 

Paocbing. 
Paogan. 
Paoki. 
Paoking. 
Paon. 
Paoning. 
Paonne. 
Paonneau. 
Paote. 
Paoting. 
Paour. 
Paoureux. 
Paozan. 
Paoyng. 
Papa. 
Papable. 
Papaicot. 
Papal. 
Papas. 
Papauté. 
Papaye. 
Pape«. 


Papelarde 

Papelarder.. 
Papclardife» 
Papelinc. 
'  Papclone. 
PaperafTe. 
Paperafficr.. 
Papcfle. 
Papeterre*. 
Papetier. 
Paphicnne.. 
Paphlagonic- 
Paphos.. 
Papier. 
Papilionàcée. 
Papillaire. 
Papille. 
Papillon. 
Papillonner. 
Papillotage. 
Bapillotte. 
Papilloter. 
Papinianiftc 
Papinien. 
Papion. 
Papirius. 
Papifme. 
Papiftc. 
Papon. 
Papons. 
Pappenheim. 
Papremis. 
Papyracée. 
Papyrus. 
Paquage. 
Pâque. 
Pâquerette.. 
Paquet. 
Paquebou 
Paqueter. 
Pâquis. 
Par. 
Para. 
Parabali. 
Parabolan. 
Parabole. 
Parabolique.. 
Paraboloïde. 
Parabrama. 
Parabyfte. 
Para  ccl  lai  rc« 
Partccnthèfc^ 
ParaccnrriquCi 
ParachéJotios.. 
Parachever. 
Parachrôoliinç« 
Para  ci  et. 
p4ra  clé  tique. 
Paracoe  mumcne. 
Paracy. 
Parada. 
Paradabathnb 
Parade. 
Paradiazeuzisr 
P^adigmc 


ce* 
Cologne* 


T  A    B    t 


Parafe. 

Paragtau* 

Paragcn 

Paragear. 

Paragoa. 

Paragraphe. 

Paraguantc. 


Paraguay* 

Par^. 

Paraifen. 

Paraifonnier. 

Parafe. 

Paralipomàacs. 

Paralipfe* 


Parallaftiqae. 
Parallaxe, 

Parallèle. 

ParallélipipèJe. 

Parallélifme. 

Parallélogramme. 


4^9 


r  O  M  E    V  I  N  G  T-U  N  I  È  M  E- 


ALOGISIII. 

le. 

iqae. 

Ce. 

trc. 

non. 

»naire. 

:are. 
e. 

?niier. 
»afie« 

aphe. 
{me. 

rraal. 

mofîst 

3Die. 

onifte. 

rafe. 

rafé. 

i^fcr. 

rafle. 

riniûc 

Jic. 

le. 

▼c. 

IC. 

èae. 
que. 

ce. 

:nar. 

fc. 

ne. 

aire. 

les. 

it. 

Ic-Monial. 

Dimn. 


Parcage. 

Parce. 

Parcenéres* 

Parccquc. 

Parchemin. 

Parcheminerie. 

Parcheminicr, 

Parchim. 

Parclofci. 

Parçon. 

Parfonnier. 

Parcourir. 

Parcours. 

pardaos  de  Réale» 

pardeilhan. 

Parderrière. 

PardefTous. 

ParddTus. 

Pardcvant. 

Pardcverf. 

Paidoo. 

Pardonnable. 

Pardonné. 

Pardonner. 

Pardubitz. 

Parc. 

Paré. 

Paréage. 

Pareatis. 

Pareau. 

Parédrc. 

Parégorique. 

Parcfl. 

Parçillcmcac 

Paréirabrara. 

Parélic. 

Parelle. 

Parembole. 

Paremenr. 

Paremcntier. 

Parenchyme. 

Parcncfe. 

Parénccique. 

Parcnncs. 

Parent. 

Parcncaee. 

Parentales. 


Parente. 

^arentèle. 

Parenthéfc. 

Parenzo. 

Parer. 

Parère. 

Parer  Méneates. 

Parcfle. 

Parefleuz. 

Parétorier, 

Pareor. 

Parfaire. 

Parfait. 

Parfaicemeac» 

Parfilé. 

Parfiler. 

Parfilurc. 

Parfois. 

Parfbndre. 

Parfbndn. 

Parfournir. 

Parfum. 

Parfumé. 

Parfumer» 

Parfumeur. 

Parfumoir. 

Parga. 

Parhélie. 

Parhipace. 

Pari. 

Pariade. 

Pariage. 

Pariaire*. 

Parié, 

Parier. 

Pariétaire. 

Pariétal. 

Parieur. 

Parigne. 

Parigné. 

Parigny, 

Parilies. 

Parilla. 

Paris. 

Parifieo. 

Pariticnne. 

Parifît. 

Parifis* 


Parité. 

Parium. 

Parjure. 

Parjurer. 

Parizot. 

Parlant. 

Parlé. 

Parlement. 

Parlementaire. 

Parlementer^ 

Parler. 

Parlerie. 

Parleur. 

Parlicr. 

Parloir. 

Parma. 

Parme. 

Parmefiin. 

Parmi. 

Parnac. 

Parnaffç. 

Pamafle. 

Parna/ndes. 

Parnaffic. 

Parnau* 

Parnay. 

Parnopien.   . 

Parodie. 

Parodié. 

Parodier. 

Parodifte. 

Paroi. 

ParoifTc,      - 

Paroiffial. 

ParoifficA» 

Paroître. 

Parole. 

Paroler. 

Paroli. 

Paronomafe. 

Paronychie. 

Paropamife. 

Paros. 

Parotide. 

Parozyfme. 

Parpaillots.  - 

Parpaing. 

Gggij 


4»o 

Parpeçay. 

Parpetgne. 

ParpiroUe. 

Parque. 

Parqué.^ 

Parquer. 

Parquet. 

Parqactage. 

Parqueté. 

Parqueter. 

Parrain. 

Parrhafiuf. 

ParrkaGe. 

Parricide. 

Parfcmé* 

Parfemer. 

Parfimonie. 

Parfis. 

Part. 

Partage. 

Parcage. 

Panager. 

Partance* 

Partant. 

Parte. 

Parcement. 

Partenaire* 

Parterre. 

Parthe. 

Parchenay. 

Parthenie. 

Parthenien. 

Parthénies. 

PanhénoB. 

Parthénope. 

ParthénopoITs* 

Parchicr. 

Parchique. 

Parci. 

Parciaire. 

Parcial. 

Parciaiemenr. 

Parcial  ifer. 

Partialité. 

Panibus. 

Participant. 

Participation. 

Participe, 

Pafticipct, 

Parcicaîarifé, 

Particuiarirer» 

Parti  cularirme* 

Partie  ularifte. 

Particularité* 

Panicule. 

Particulier. 

Particulièrement. 

Partie. 

Partiel. 

Panil. 

Parcir. 

Parcifan. 

Partitif. 

Particion. 

Paru. 


t:a  b  i  e. 


Parvenir. 

Parvenu. 

Parvis. 

Parulic* 

Parure. 

Pas. 

Pafan. 

Pafargade. 

PaTcal. 

Pafchmakyk. 

Pafcndas. 

Pafiphaé. 

Pafithée. 

Paflcy. 

Pafqac 

Pafquier. 

Pafqnin. 

Pa^uinade. 

Parfable. 

PalTablemeac* 

Paflacaiile. 

Pa/Tade. 

Pafiage. 

Paâagé. 

Pafiager. 

Padagiens* 

PafTaJe. 

Paflàlorynchitcs» 

Paflandatt. 

Paffant. 

Paflarovltx. 

Pafiarvan. 

PafTation. 

Paflavant. 

Paâav. 

Pafie. 

Paflé. 

Pade-avant. 

PafTe-balle.     . 

PafTe- carreau. 

Pafle-cheval. 

PaiTe  corde. 

Paflc-dix. 

Paflc-droit. 

Pailée. 

Pafle-fleur. 

Paflement. 

PaiTementé. 

PafTementer. 

Pallementier.. 

Paflc-Méfe. 

Palfemur. 

PafTemurc.  . 

PalTeparole.    . 

Pafleparcout. 

PafTe-pafle. 

Paffcpied. 

PaiTcpierrc. 

Pafïcpoil. 

Paflcport. 

Paffcr. 

PafTerage. 

Paflcrat. 

PaHcreau. 

Paflcrilles. 


Pailet. 

Plt£.                         « 

Pafle-temps. 

PItée.                      ,^ 

Fa/Tette. 

mtclicn. 

Paflevelours. 

Patelin. 

Paflêvoffue. 
Paflcvolant» 

Patelinàge.^ 
Pateline. 

Pafleur. 

iPateliner. 

Paffcwalck. 

Paccltiicur. 

PafTibilité. 

Patelle. 

PaffiUe. 

Patellice. 

PaTTif. 

Patène. 

Paflfignani. 

Patenôtte. 

PafTigniano. 

Patenotric. 

Paflîon. 

Patenôtrier. 

PafTionné. 

Patent. 

Paffionnément. 

Pater. 

Pafllonner. 

Patcrc. 

Paflîrat. 

Patérini. 

Paffivement. 

Paternel. 

Pafloire. 

Pafly. 

Paftel. 

Paftenade. 

Paftenaque. 

Pafteur. 

Pafteque. 

Paftiche. 

PaftiUe. 

Pafto. 

Paftopkore. 

Paftopbotie. 

Paftoral. 

Paternellement 

Patemiens. 

Paternité. 
Paterno. 
Pater  noftcr. 
Pacer  Patratas^ 

Pâteux. 

Pathétique. 

Patht^ciqucmcfl^   l 

Pa^hmoSi 

Par  11  Qg  nomoniqy  ۥ 

Pathologie. 

Paftorale. 

Pathologique* 

Paftoralement. 

Pathos. 

Paftorelle. 

Pati. 

Paftoricides. 

Patibulaire. 

Paftoureau. 

Patiemmenu 

Paftoureaux. 

Patience. 

Paftrana. 

Patient. 

Pat. 

Patienter*                 ' 

Patachica. 

Patin. 

Paugorda. 
Paiach. 

Patiné, 
Patiner. 

Patache. 

Patineur. 

Pacagon. 

Pacagons. 

Patala. 

Pâtir. 
Palis. 
Pâtiffage. 

Patalam. 

Pâciflé.                      / 

Pataléne. 

Pâtifler. 

Paumar. 

Pâciflcrie. 

Paun. 

Pâciflîer. 

Pa»ne. 

Paciflbie. 

Pauns. 

Patna. 

Pacaona. 

Patois. 

PacarafFc. 

Paton. 

Paiaraiîe. 

Patrac. 

Patard. 

Patraque.                  î 

Paiarc. 

Patras. 

Patarins. 

Pâtre. 

Paras. 

Pâtres. 

Patate. 

Patria. 

Pataud. 

Patriarcal. 

Patauger. 

Patriarcat. 

Patavinité. 

Patriarche. 

Pâte. 

-Patriarcbie. 

TABLE. 


me. 
niai. 

iuc. 

me. 

Sens. 

s. 

pho. 

icr. 


Bique. 

er. 

car. 

ffiens. 

liage, 

lie«, 

[lé. 

lier. 

Uis. 


2S, 


tr. 


.er. 
eur. 
enc. 
La. 

de. 
n. 
cr. 
is. 


m, 
lané. 


:e. 


Pasliâgaé. 

Paaiiaoiftes. 

Paalicient. 

Paulienne. 

Paulier. 

Pauline. 

Paulins. 

Paume. 

Paumelle. 

Paumer. 

Paumer. 

Paumier. 

Paumure* 

Pavoafan. 

Pavois. 

Pavoiff. 

Pavoifer. 

Pavolofcz. 

Pavorient. 

Payot. 

Pavot  corna. 

Pavot  épineux* 

Paupière. 

Paupoire* 

Paulaire. 

Paufanias. 

Paufe. 

Paufer. 

Pauiîai. 

Paufilype. 

Paufus. 

Pautre. 

Paurzk. 

Pauvre. 

Pauvret.- 

Pauvrtté. 

Pax. 

Pazjttlia. 

Paya. 

Payable. 

Payamogô. 

Payant. 

PayafTet. 

Payco. 

Paye. 

Payé. 

Payellc. 

Payement. 

Payen. 

Payer. 

Payerre. 

Payeur. 

Pays. 

Payfage. 

Payfagifte. 

Payfan. 

Pazzi. 

Pé. 

Péage. 

Péager. 

Pean. 

Peau. 

PeaufTerie. 

Peaul&er. 


Peautre. 

Peautré. 

Pébrac. 

Pec. 

Pécari. 

Pcccable. 

Peccadille. 

Pcccaur. 

Pcccavi. 

Pcch. 

Péchantré. 

Péché. 

Péchc. 

Péché. 

PéchecaL 

Pécher. 

Pêcher. 

Pêcherie. 

Pécheur. 

Péchiniens. 

Péchlarn. 

Pechtemal. 

Peck. 

Pécore. 

Pecq. 

Pecque. 

Pecquet. 

Peden. 

Pediné. 

Peainitt. 

Pérorai. 

Péculat. 

Pécule. 

Péaulier. 

Pécune. 

Pécuniaire. 

Pécunieuz. 

Pédagnc. 

Pédagogie. 

Pédagogique. 

Pédale. 

Pédanécf. 

Pédant.  ^ 

Pédanter. 

Pédanterie. 

Pédantefque. 

Pédantefquemenc 

Pédantifen 

Pédantifme. 

Pedena. 

Péderafte. 

Péderaftie. 

Pédeftre. 

Pédeft  rement. 

Pédiculaire* 

Pédicule. 

Pédien. 

PédieQZ« 

Pédilave. 

Pédir. 

Pédométre. 

Pédoa. 


4*1 

Pédotribe. 

Péejotropkie. 

Pedraca  de  la  Siem. 

Péduncule, 

Pécbles. 

Pécr. 

Péécermann. 

Pégale. 

Pégafîdes. 

Pegmare. 

Pegnaficl. 

Pégnaflor. 

Pégnanufor. 

Pegnaranda. 

Pegnits. 

Pegnomancie. 

Pégoufe. 

rehienf. 

Pého. 

Péhuame. 

Peigne. 

Peigné. 

Peigner. 

Peigneur. 

Peignoir. 

Peignon. 

Peignures. 

Peifles. 

Peiller. 

Peina. 

Peindre. 

Peine.  i 

Peiné. 

Peiner. 

Peineuz. 

Peint. 

Peintre. 

Peinture.  l 

Pékeli. 

Pékin. 

Pela. 

Pelade. 

Pelage. 

Pélagianifmc. 

Pélagiens. 

Pélamide« 

Pelard. 

Pelafgie. 

Pelé. 

Pelecoïdc. 

Pelée. 

Péle-méle. 

Peler. 

Pèlerin, 

Pèlerinage. 

Pèlerine. 

Pélias. 

Pélican. 

Pelieu. 

Pding. 

Pelion. 

Peli/Ie. 

Pella. 

Pcilagt. 


4it 

Pelle. 

Pellée. 

PeUegriû.     ^   ,,. 

Pcliegtin  Tibftldu 

Pcllèae. 

PcUcron. 

Pelleterie. 

Pelletier. 

Pellicule. 

PelUfe. 

PellifoD  Foneanier. 

Peloir. 

Pelopides. 

Pelopies. 

Pélopooefe. 

Pclops. 

Pelories. 

Pelote. 

Pelota. 

Peloter. 

Peloton. 

Pelotonné. 

Pelotonner. 

Pélouaille. 

Peloufe. 

Pelte. 

Pelu. 

Peluche. 

Pelaché. 

Pelares. 

Pelvfe. 

pelyfo. 

peraba. 

Pombrocb 

Penaillon. 

Pénal. 

Pénalité. 

Pénalva. 

Pénaiice. 

Pénancie* 

Penard. 

Pénates* 

Penaud. 

PenchaAt* 

Penché. 

Penchement* 

Pencher. 

Pendable. 

Pendaifon* 

Pendant. 

Pendard* 

PendelooMC. 

PesdentiF. 

Penderachi. 

Pende  ur. 

Pendiller. 

Pe^dilIoiL 

Pendre. 

Pendu. 

Pendule 

Pêne. 

Pénée. 

Pénélope. 

Péncr. 


T    A    B    L    EL 


Pénétrabilité. 

Pénétrablc 

Pénétrant. 

Pénétratif. 

Pénétration* 

Pénétré. 

Pénétrer, 

Pcng. 

Pengcc. 

Penguin* 

Pengzui. 

Pénible. 

Péntblemcnu 

Penich. 

Péniche. 

Pcnick. 

Penide. 

Penie. 

Péail. 

Péninff. 

Peniniufe. 

Penifcola. 

Pénitence. 

Penitenceric. 

Pénitencier. 

Pénitent» 

Pénitentiaoz. 

Pénitentiel» 

Penn. 

Pennache. 

Pencaflor, 

Pennage. 

Penne. 

Penni. 

Pennifbrme. 

Pennines. 

Pennon. 

Pennon  de  Vcles* 

Pénnoab(bik 

Pénombre. 

Pcnreth. 

Penryn. 

Pens. 

Penfant. 

Penfé. 

Penféc. 

Pcnfer. 

Penfcnr. 

PenfiE 

Penfîlvanie. 

Penfion. 

Pensionnaire* 

Pcnfionné. 

Peniîonner. 

Penfum. 

Pentacorde* 

Pentagone. 

PentauEietre. 

Pentapole. 

PcntaDrotiade. 

Pentaftyle. 

Pentafyringue* 

Pemateuque. 

PfnutUe. 


PeocatoQon. 

Pente. 

Pentecodaire* 

Pentecôte. 

Penchée. 

Penthéfe. 

Pentherre. 

Penticre. 

Pentland. 

Pcnture. 

Pénultième^ 

Pénurie. 

Péor. 

Péotté. 

Pépaftique. 

Péperin. 

Pépie. 

Pépier. 

Pépin. 

Pépinière. 

Pépinierifte. 

Pépite. 

Pepluf. 

Pcptiquc, 

Pepuza. 

Pepuziens. 

Pequet. 

Pequigny. 

Pera. 

Percalle. 

Perçaat. 

Perce. 

Perce  en  Brie. 

Percé. 

Pefce-amain» 

Pcrcebois, 

Perce  bourdon, 

Perccfeuille.  . 

Perce  forêt. 

Perce  lettre. 

Percement. 

Percemou/îe. 

Percencigc. 

PerceoreiUe. 

Percepierre. 

Perceptible. 

Perception. 

Percer. 

Percevoir. 

Perceur. 

Perche. 

Perché. 

Percher. 

Perchis. 

Perchoir. 

Perclus. 

Perçoirc. 

Percuflion. 

Percy. 

Perdant. 

Perdition. 

Perdoïte* 

Perdre. 

Perdreau. 

Pcrdrigoa. 


Perdrix; 

Père. 

Perealaw'. 

Pereczas. 

Pèrefize. 

Pérégrin. 

.Pérégrinaire. 

Pérégrination* 

Pérégrine. 

Péregrinitc. 

Pérékope. 

PéreUe. 

Péremption. 

Pcrcraptoirc* 

Pé  rem  pto  ircme  at» 

Pereila  V  rczan$ki* 

Pcreftay('foLeskoi« 

Pcrcuil.  { 

Pcrfçttioiî,  \ 

Pcrfc(ilionr*é,        i 

Pcrf ctl  tOD  n  emcfili 

Perfc^ionacr- 
■  Pcrfcdliiîimac» 

Pcrfcdiilimç. 

PçrHdc. 
^  Pcrlidcmcnu 

Perfidie. 
.  Perfique. 

Perforant. 

Perforation. 

Perfore. 

Pergame. 

Pcrgell. 

Pergole. 

Pergolèfe. 

Péri. 

Périandre. 

Périapce. 

Péribole. 

Péricardiairc. 

Péricardin. 

Péricarpe. 

Périchores. 

Pérxcles. 

Péricliter. 

Péricondre. 

Pericrane. 

Peridot. 

Peridrome. 

Periegéte. 

Perielcfe. 

Perier. 

Periers. 

Périgée. 

Pcrignac. 

Perigné. 

Perigne. 

Pcrigny. 

Perigord. 

Perigourdin. 

Pcrigueuz. 

Périhélie. 

Péril. 

Périlleufemeni 


T    A   B    1    E. 


arc. 


:acc. 

qaemeiit» 

:ieas. 

fdcîca* 
étiCne» 
res. 

rk. 
afc. 
afei. 

oeomonic» 

re. 

acerioiu 
:n5. 
cifme. 
>Ie. 

phylin. 
Aylopharyn- 

e. 
e. 


c. 
icncc. 

^bLc. 

Idci. 
ffe. 
[Cdes. 
ccre» 

[ion. 
iîonnaire. 

canr. 

ration. 

té, 

ter* 

nbua» 

teufcmcnc. 

icux. 

titum. 

lier. 


ic. 

selle. 

LifOA, 


Perçages. 

Perouic. 

Perpendiculaire^ 

Perpendiculairement. 

Pcrpcndicularicé. 

Perpendiculc. 

Perpétré. 

Perpétrer. 

Perpétuation.^ 

Perpétué. 

Perpétuel. 

Perpétuellement» 

Perpétuer. 

Perpétuité.. 

Pcrpexat. 

Perpignan. 

Perplexe. 

Perplexité. 

Perquifitioiu 

Perrault.. 

Perreux. 

Pcrrhcbes»   • 

Perrière» 

Perron 

Perroquet» 

Perrucne* 

Perruque. 

Perruquier. 

PerruQuiére» 

Pcrruflbn. 

Pers. 

Perfac 

Perjaltunu 

Pcrfan. 

Perfe. 

Perfécatant- 

Perfécuté. 

Perfccutcr. 

Perfécuteur., 

Perfécution* 

Pcrféc. 

Pcrfcignc. 

PcrféphoDe.- 

Pcrfcpolis. 

Pcrfévcrancc- 

Perféverant. 

Pcrfévcrer. 

Perfîcairt. 

Perficot. 

Pcrficnnc. 

Perfiflagc. 

Perfiflé. 

Perfiflcr. 

Perfifîeur.. 

Perfil. 

Perfillade. 

Pcrfiilé. 

Perfique. 

Perfiftcr. 

Perfonnaee^ 

Perfonnalité.. 

Pcrfonnat. 

PciroAnc 


Perfonnel» 

Perfonnellement, 

Perfonnicr. 

Perfonnifié.^ 

Pcrfonnifîer» 

Perfpcdif. 

Pcrfpcétive. 

PerU)icacité» 

Perfpicuité. 

Perfpiration.. 

Perluadé. 

Perfuadcr. 

Perfuafible. 

Perfuafif. 

PerfuafioD» 

Perte. 

Pcrtègucs. 

Perth. 

Perthes. 

Penhois» 

Peninax. 

Pertinemment.. 
_  Penincnt. 

Pertife. 

Pertorbatear. 

Penarbation* 

Pends. 

Penuifage. 

Penuifanne» 

PenuBcfe;. 

Penurber.- 

Pervenche. 

Pervers. 

Perverfion.. 
'  Pervcr/ité.. 

Perverti. 

Pervertir» 

Pénjgin. 

Péruvien». 

Péruzzi. 

Pefade. 

Pefamment- 

Pefance. 

Pefànt. 

Pefanteor. 

Péfitro. 

Pefcara. 

Pcftèfe. 

Pcfchicra. 

Pcfcia. 

Pefé. 

Pefée. 

Pefcliqucur. 

Pefor. 

Pefeur^ 

Pefmes. 

Pcfo. 

Pefon. 

Peflan. 

Peffinaute« 

Pcft. 

Pefte. 

Peftcr.. 

Ecfti. 


4^r 


Pcftifère. 

Peftiféré. 

Peftilence. 

Peftilent. 

Peftilentiel. 

Peftilentieaz» 

Pet. 

Pétagaey. 

PétaPc. 

Pétalirme. 

Péuminair^» 

Péurade. 

Pétard. 

Pécarde. 

Pétarder.. 

Petardier» 

Petafite. 

Petaud. 

Pétaudière» 

Petaore. 

Pétaoriae. 

Pétéchiale. 

Pétéchics. 

Pet-en-lair» 

Peter. 

Peterboroughk- 

Peterkov. 

Peterfbourg. 

Peterskagen. 

Peterraradin.. 

Peteur. 

Pcthivicrs 

Pcthor. 

Petiffliano»- 

Petillant. 

Pétillement.. 

Pétiller. 

Petit.  - 

Petiteife. 

Pétition» 

Pétitoire; 

Petitot. 

Peton. 

Pétoncle; 

PétTjt. 

Petralia. 

Petramola». 

Pétrarque. 

Pétréc. 

Pétrel. 

Petreuz. 

Pétri. 

Pétrificatiofb- 

Pétrifié. 

Pétrifier. 

Pétrin. 

Pétrinia. 

Pétrir. 

Pécrobrufie» 

Pétrocones. 

Pétro  Joanniteti 

Pétrole. 

Pétrofilcx. 

ScttaloiXBcUccft 


414 

Pctteia. 

Petto. 

Pétulamment. 

Pétulance. 

Pétulant. 

Petun. 

Petoner. 

Pctunfe. 

Petzcoalt. 

Pctzora. 

Peu. 

Peuille. 

Peuplade. 

Peuple. 

Peuplé. 

Peupler. 

Peuplier. 

Peur. 

Peureux. 

Peut-être» 

Peutioger. 

Peuton. 

Pcyq. 

Peyre  Hourade. 

Peyrelade. 

Peyrillat. 

Peyronie. 

Pcyroufe. 

Peyrufe. 

Peyfc. 

Pezenas. 


TABLE 


PfafFenhoffin. 
PfcfFers. 
Pfia. 
Pfonzcim. 

Pfrcimbd. 
PfuUcadorf. 
Phaliranam. 
Pkaecatie. 

Phaecafîeo. 

Phaenne. 

Phaifton. 

Phaëtontiadet* 

PhafFkeDoffea. 

Phagédénique. 

Pkaj^éiiet. 

Phaiofbée. 

Phalange. 

Phalanger. 

Phalaogite. 

Phalan|;ore. 
Phalariqne. 
Phalaris. 

Phalempin. 

Phalène. 

Phalèrc. 

Phaleuce. 

Phalliques. 

Phallophore. 

Phallus. 


Phaltzbourg. 

Phantafe. 

Phantôme. 

Phanuel. 

PhaoQ. 

Phara. 

Pharamond. 

Pharan. 

Pharaon. 

Pharaton. 

Phare. 

Pharét. 

Pharifàïque. 

Pharifaïlnie. 

Pharifîens. 

Pharmaceutique. 

Pharmacie. 

Pharmacien. 

Pharmacopée. 

Pkarmuti. 

Phamak. 

Pharos. 

Pharphar. 

Pbarfale. 

Pharyncotome. 

Pharinz. 

Phafaélis. 

Phafe. 

Phaféole. 

Phatagîn. 

Phaturès. 


Pliaa. 

Phébus. 

Phèdre. 

Phégonée. 

Phéletin. 

Phelloé. 

Phénice. 

Phénicie. 

Phéniciens. 

Phenîcoprère. 

Phcnigme. 

Phénix. 

Phénomène. 

Phérécrate. 

Phéréphate. 

Fhérépolc. 

Phéréiéeos. 

Phiagia. 

Phiak.  ^ 

Phibionites. 

Phidias. 

Phidities. 

Phila. 

Philadelplie. 

Philadelphie. 

Phdandre. 

Philantrope. 

Philantropie. 

Philéiie. 

Philippe. 


TOME   VINGT    DEUXIÈME. 


Jr  H I L 1  p  p  1 1. 

Philippe  le  Hardi. 

Philippe  le  Bon. 

Philippe  de  Dreux. 

Phi  lippes, 

PhilippcviUc- 

Philippien. 

Philippines. 

Philippiqucs. 

Philippiftcs. 

Philippopoli. 

Philiibourg. 

Philipftadc. 

PhiliiUns. 

Philirée. 

Philoélètc. 

Philogie. 

Philogique* 

Philogue. 

Philomèle  &  Prognée. 

Philopetor. 

Philopemen. 

Philofophale. 


PhiloCophe. 

Philofophcr. 

Philofophie. 

Philofophique. 

Phtlofophiqueffieiit. 

Philote. 

Philotéfîe. 

Philoxèae. 

Philtre. 

Philyre. 

Phimofîs. 

Phifon. 

Phiton. 

Phlébotomie. 

Phlébotomifé. 

Phîébotomifer. 

Phlébotomifte. 

Phlégeron. 

Phlégias. 

Phlegmagogue. 

Phlegmatiquc. 

Phlengme. 

Phlegmon. 

Phlcgmoncux. 


Phlegya. 

Phlius. 

Phlogi(Hque. 

Phocéc. 

Phocéens. 

Phocide. 

Phocion. 

PkœDicure. 

Phœnigme. 

Pholade. 

Phonafcie. 

Phonique. 

Phoque. 

Phorcus. 

PhoCphorc. 

Phofpkoriques. 

Pkotiniens. 

Phoiius* 

Photofciatériquc. 

PhrafTc^ 

Phrarriarquc. 

Phréiidfie. 

Phré  né  tique. 

PhroQciflc. 


Phrontiftère. 
Pkrygie. 
Phrygien. 
Phrygiens. 
Phryné. 
Phryxus. 
Phtia. 
Phtiotidc 
Phtîfîe. 
Phtifique. 
Phu. 
Phur. 

Phygctkloo* 
Phyfacc. 
Phylaéttrc. 
Phylarque. 
Phyllitis. 
Phylobolie. 
Phylokafile» 
Pkyme. 
Phyfcus» 
Pkyficien. 
Phy  fico-mathémt- 
tiquc. 

Phyfiologît 


TABLE. 


51C. 

mie. 
mille. 

mène 

len. 


:n& 


s  5c  Pilam- 


.louette. 
orne  XXX. 


Pied  d'Ane. 

Pilé. 

Pied  de  Chat. 

Pilée. 

Pied  de  Lièvre. 

Piler. 

Pied  de  Lion. 

Piles. 

Pied  de  Pigeon. 

Pilcur. 

Pied  de  Veau. 

Pilier. 

Pied  droit. 

Pillac. 

Picdcftal. 

Pillage. 

Piedfort. 

Pillard. 

Piédouche. 

Pillé. 

Piedrouge. 

Piller. 

Pi^ge. 

Pilleric. 

Piémont. 

Pilleur. 

Piémoncois. 

Pilon. 

Pienza. 

Piloner. 

Piérides. 

Pilori. 

Piéric. 

Pilorié. 

Pierraille.                     » 

Piioricr. 

Pierre. 

Piiofcllc. 

Pierre  Bu/ficrc 

Pilot.. 

Picrréc. 

Pilotage. 

Pierrcfittc. 

Pilote. 

Picrrefonds. 

Piloté. 

Picncfort. 

Piloter. 

Pierrclattc, 

Pilotis. 

Pierreries. 

Pilpay. 

Pierrette. 

Pilfcn. 

Pierreux. 

Pilfna. 

Picrric. 

Pilten. 

Pierrurcs. 

Pilulaire* 

Piété. 

Pilule. 

Piéter. 

Pimbêche. 

Piétiner. 

Pimberah. 

Piéton. 

Pimbo. 

Fietra  fanta. 

Piment. 

Piètre. 

Pimpant. 

Piètrement. 

Pimpefouéc. 

Pictreric. 

Pimplim. 

Pictté. 

Pimpon. 

Pieu. 

Pimprcncllc. 

Pieufemcnt. 

Pin. 

PieufTe. 

Pinacle. 

Pieux. 

Pinara. 

Piexem. 

Pinariens. 

Picyang. 

Pinafle. 

Piffrc. 

Pinaftre. 

Pigeon. 

Pince. 

Pigeonneaii. 

Pincé. 

Pigeonncr. 

Pinceau. 

Pigeonnier. 

Pincée. 

Pigméc. 

Pincelier. 

Pignans. 

Pincemaille. 

Pignc. 

Pincement. 

PigncroL 

Pincer. 

Pignocher. 

Pignon. 

Pignoné. 

Pignoratif. 

Pigo. 

Pilaftrc. 

Pincettes. 

Pinche. 

Pincbina. 

Pinchueo* 

Pinco. 

Pinçon. 

Pilatc. 

Pinfure. 

Pilau. 

Pindare. 

Pilcomayo, 

Pindariqoe. 
Pindariur» 

Pile. 

Pin(îarifeur. 

Pinde 

Piné-abfou. 

Pmc'ale. 

Pineau. 

Piney. 

Pingciang. 

Piiigh.^n. 

Pingliang. 

Pingho. 

Pinghu. 

Pingjao. 

Pingkiang. 

Pingko. 

Pingleang*. 

Pingli. 

Pinglo. 

Pingoin. 

Pingtu. 

Pinguc. 

Pinguente. 

Pingxan. 

Pingzon. 

Pingyang. 

Pingyn. 

Pingyre. 

Pinhel. 

Pinipinicht.     . 

Pinnebcrg. 

Pinne  marine« 

Pinnotere. 

Pinnulaire. 

Pinnule« 

Pinos. 

Pinsko* 

Pinfon.- 

PinfTon. 

Pintade, 

Pince. 

Pintcr. 

Pintia. 

Piobico. 

Piochage.    ■ 

Pioche. 

Piocher. 

Piochon. 

Piolcr. 

Piomba. 

Piombino. 

Pion. 

Pionnier. 

Pionfat. 

Pioc. 

Pipai. 

Pipe. 

Pipé. 

Pipeau. 

Pipée. 

Pipely. 

Piper. 

Piperie. 

Piperno 

Pipeur. 

Pipic. 

Hhb 


425 


Pipris. 

PiqoaBC» 

Pique. 

Piqué. 

Piqaecliaffeé 

Piqoeaiquc* 

Piquer. 

Piquer. 

Piqnettt* 

Piqneur* 

Piquier. 

Piqûre. 

Piragaenié. 

Piramba. 

PtraiToupi» 

Pirate. 

Pirater. 

Piraterie». 

Piravènc^ 

Piriya, 

Pire 

PiremtL 

Pirithont* 

Pirogue. 

Krollc. 

Firouetcc; 

Pirouetter» 

Pirrhoaiea^ 

Fît. 

Pifan.. 

Pifani. 

PMany. 

PifaiphaltCé. 

PirateUo. 

SHcenaé 

Birc)i>oaaiaa.s». 

Pifcina. 

Pifcinc 

Pjfco. 

Pifcopia» 

Pife. 

Pifidie^ 

Pifiltraccé 

Piâat. 

Pifleoliii 

Tîder. 

Piffeor. 

Piflbir.. 

Pidocer.. 

Piftaciie. 

Piftachier. 

Piftc. 

Eifliccio*. 

Piftil. 

Pi(loie. 

Piitole. 

Piftolec. 

Piftolier. 

PiftOQ. 

Pifuerga». 

Pitaa. 

Pitance. 

ficancerie<. 

liiasidtj^ 


Pitane. 
Piuad. 
Pice. 

Piteufcmenfc» 
Piteux* 
Pitha. 
PitbécuTe. 
Pitho. 
Pithéque* 
Pithou. 
Pitié. 
Pitis. 
Pito. 
Piton. 
Pitoyable. 
Pitoyabiement. 
Pittepite. 
PitTcbeo. 
^Pittacns. 
Pittorefque. 
^  PittorefqueiBcnib. 
Pitnitaire. 
>  Pituite. 
Pitniteux». 
Piver. 
Pivoirc. 
Pivot. 
Pivoter. 
Pizendorf. 
Pizzigbitone*. 
Pizzo. 
Placage. 
Placard. 
Placardé.. 
Placarder.. 
Place.     , 
Placé. 
.Placenta*. 
Placer. 
Placet. 
Placia. 
Plai,ien 
Placite* 
Plafond; 
Plafonné. 
Plafonnera 
Phgal. 
^Plage. 
Plagiaire*. 
PJagiat. 
Plaid. 
Plaidant*. 
Plaidé. 
Plaider. 
Plaideur., 
«Plaidoirie. 
PlaidoyaUe*. 
Plaidoyer. 
Plaie. 
Plaignants 
Main, 
:  Plaindrez 
Plaine. 
;  Plainr.. 
»Plaifl»^ 


T    A    B    L    IL 


i  Plaintif. 
Plaincivement* 
Plaire. 
_  Plairammcnc 
Plaiûince. 
Plaifant. 
Plaifantere. 

Plaifanterie^ 
Plaifamin» 
Plaiâr. 
PUir. 
Plamée. 
Plamer. 
Plaoïoter. 
Plan. 
Planarat. 
Plancbc 
Plancheié.. 
'  Plancheier. 

Plancheienr^ 
:  Plancher. 
;  Planchette*. 

Plihfon. 

Plancy^ 

Plane. 

Plané. 

Planer. 

Planétaire^ 

Planète. 

Planeur. 


Planimétriei 

Planoir. 

Plan-orbîs. 

Planoufe. 

Plant. 

SUntagc 
i  Plantain. 

Plantaires. 

Plantard. 

Plantation». 

Plante* 

Plantéi 

Planter. 

Planteur.. 
!  Plantoir. 
'  Plantureufement;. 

Plantureux». 

Planure.. 

Plaquci 

Plaqué; 

Plaquer.. 

Plaquettes 

Plalenlîâ.. 

PlàTme*. 

PlalTac. 

Plkftron. 

Plaflronner». 

Plat. 

Platsw 

Platane». 

Plaranié 

Platbordl 
î  Plateau. 
iPlàccbaodh 


Ptatéb; 
Platéen. 
Plateforme^ 
Platelonge» 
Plateure. 
Platille. 
Platine. 
Platitude* 
Platon. 
'  Platoniciea» 
Platonique^ 
Platonium^ 
[  Plâtrage* 
Plitraf. 
Plâtre. 
Plâtré» 
Platrer*^ 
Plâtreux» 
Piâtrier. 
Plâtriére* 
;  Piâtrouer» 
Plaubage» 
Plaven. 
:  PUufible. 
Plaufibleoiciitb' 
1  Plante. 
Plauzau 
Player. 
Plazencia» 
Plébéien.. 
Pléiades. 

•  Pleiburg ». 
.  Pleiger.- 

Plein. 

Pleinement 

Pléniére. 

PlcnipotentîaiM. 
;  Plénitude. 

Pléonaûne^ 
'Pics. 

Pleskow* 
•Plcflier.- 

Plelfis. 

,  Ple(Et  att  Gramik 
t  Pieffis  Grimottlt. 
^  Pleins  ics-Toun^ 
;PkirisHacé. 

Plcrtîs-Richdiei.. 
■Piéihort.  .^ 

Pléihonqae*     ^ 
.Plcviné. 

Plcvre. 

Pleuré.. 

•  Pleurer.. 
Bleurélîe. 
PleurétiquOi- 
Pleureur. 

,Plour9v 

Plcuvoin, 

Plcxanre.» 

Pfezus.. 

Pieyon.. 

Pli. 
iPUablcc. 

Uiagfii. 


% 

PIoTier. 

Plavicrs. 

Pluvieux* 

Plyiiceriet. 

Fncumttiquç. 

• 

PncuniAïocélc 

>«h 

Pncumacologie* 

Pneu  mac omaqoe. 

le. 

Pnc  11  m  a  tom  pJta  ic« 

• 

Pucusmofe» 

:• 

Pîieiuiioiiiqiiqii 

P6. 

l'a 

Poa. 

re. 

Poaillier« 

Poche. 

co. 

Poché. 

, 

Pocher. 

■el. 

Pochcté. 

pcoiik 

Pochetec. 

>. 

Pochette. 

Mgioe, 

Pociiliteir. 

>aceiir« 

Podagre. 
Podahrc. 

>cr« 

Podenftciiu 

>cne« 

Pedefttc 

)car« 

Podlaquie. 

>icr« 

PodoUe. 

liércv 
oa« 

PoHir. 
Poêle. 

é. 

Poéllettc 

éc 

Poélier. 

COQU 

Poêlon. 

cr. 

Poéloonée» 

Poème. 

eur, 
é. 

Pofefie. 

Poëtc. 

ur. 

Poëtcrcao, 

• 

Pogiiqae. 

r« 

Poëcioacmcnt. 
Poccilcr. 

itz. 

Sien, 
idiir. 

PoffingeUf 

Pogç. 

Poida. 

Poignant. 
Poignard. 

• 

Poignardé. 

•• 

Poignarder. 

«• 

Poignée 
Poil. 

T. 

t. 

Poilicr. 

Mi. 

Poiilé. 

tic. 

Poilly. 

»rage« 

Poiioux. 

)tcr. 

Poincillade* 

icé. 

Poinçon. 
Poindre. 

1. 

r« 

Poing. 

Point. 

lin. 

Pointage. 
Pointai. 

>éricioB. 

que. 

Pointe. 

tu 

Pointé. 

c. 

Poiiueaa. 

k 

Poinrcr. 

i. 

Pointeur. 

TABLE. 

^Poinctllage» 

Pointiner. 

Pointilleuc* 

Poiadllenz. 

Pointa. 

PointuR^ 

Poifc 

Poiré. 

Poircwk 

Poiré©. 

P^ittac; 

Poîa. 

Poî&rr 

Poifon. 

Poiflàrd. 

Poiflacda 

PoîffL 
'  Poiier. 

Poifloa. 

PoiiTooaaiUc, 

Potlloancrie. 
'    foi  (Tonne  tu, 

Poi  Aon  nier. 
'  Poifl^onnùâtc- 

Piïjfly. 

Poiicvio* 

Poiticr*. 

Poitos. 

Poitraa. 

Foitrîaatfc» 

PotrrioaL 

Pmcrioe» 

Poitrîniére* 

Poivrade. 

Poivre 

Poivra 

Poivrer. 

Poivrier. 

Poivrière. 

Poix. 

Pokko. 

Pola. 

Poiacrc. 

Polaire. 

Polacouche. 

Poldrack. 

Pôle. 

Polémarque. 

Polémique. 

Polembourg. 

Polémo(copc« 

Polcfîn. 

Polètcf. 

Poli. 

Polia. 

Poltade. 

Policandro. 

Policaûro. 

Police. 

Policé. 

Policcr. 

Ptîidorc. 

Polien. 

Poliglotte. 

Poligoac 


foTigfiafto; 

Poligny. 

Poliment. 

Polimure. 

Polton. 

Polir. 

Poliilear. 

Polifloire. 

Poli(Ionneri<( 

Poltflure. 

Politeffe. 

Politien. 

Policion. 

Politique* 

Politiquement; 

Politi^ucr. 

Polliciutioatt 

Pollina. 

PoUio. 

Pollué. 

PoHuer. 

Pollution. 

Pollux. 

Point. 

Polo. 

Polockski 

Pologne. 

Poloooit. 

Polonga. 

Polpoch. 

Poltron. 

Poltionnerie* 

Poluske« 

Poix. 

PolyacouftiqaOk 

Polyantiiéa. 

Polyanthée. 

Poîybe. 

Polycéphale. 

Folydete. 

Polycrèfte. 

Polyèdre. 

Polygalos. 

Polygame.     . 

nbiyganrie. 

lAlygamiftes* 

Polygarckie« 

Poly^otte. 

Polygone. 

PolygrapKc. 

Polyfaymnie» 

Polymatbe. 

Polymathîe« 

Polynôme. 

Polyoptre. 

Polype. 

PolypçrmatiqQC* 

Pùlypier. 

Polypode. 

i>olyM>ftoo. 

Polyilanrc.  ' 

Polyflabc. 

Polyfvnodie. 

Polyrbéirmc. 

fihfaij 


4»T 


'i 


4i8 

^olythéiftc.'' 

JjOlytric. 

*^omacic. 

Poniv^ranic. 

PomcrcIIc* 

Pommade. 

Pommadé. 

Pommader, 

Pomme. 

Pommé. 

Pommeau. 

Pommelé. 

Pommeler. 

Pommelle. 

Pommer. 

Pommeranié. 

Pommerayc. 

Pommecé. 

Pommier. 

Pommiers. 

Pomooc. 

Pompe. 

Pompé. 

Pompée. 

Pompcil. 

Pomper. 

Pompeufemcnr; 

Pompeux. 

Pompholir.    • 

Pompile. 

Pompon. 

Ponant. 

Ponce. 

Poncé. 

Pontcait» 

Poncer. 

Ponche. 

Ponctns. 

Poncirc. 

Poncis. 

Pond  ion. 

Pondhialité. 

PoniSluateur. 

Ponâuaciofl^. 

PonAué. 

Pondag.  ■ 

Pond  âge. 

Inonde. 

Pondération;. 

Pondichcry. 

Pondico. 

Pondre. 

Pondu. 

Ponfcrrada. 

Pongo. 

Pons. 

^oot.. 


T^A    BLE. 


Pontac. 
Pontailler. 
Pont  à  MoùfTon. 
Pontarcy. 
Pontarlier. 
Pontau  de  Mer. 
Pontaiik 
Pont-Aurou. 
Pont-auz- Dames. 
jPont-Charaud. 
Pont- Château.  • 
Pont-Cino. 
Pont- Croix. 
Pont  d'Ain. 
Pont  d'Amboife. 
Pont  de  BeauVoifin. 
iPontdeCœmares. 
IPont  de  l'Arche, 
(Pont  de  Se. 
}Pont  de  Sorgucs. 
îPontDevaur. 
[Pont  DcvcFIc. 
Pont  du  Château. 
Ponte. 
Ponté. 

:PoBiedeLima. 
Ponte  Fella. 
Ponr-en-Royan?. 
Pontet. 
Ponte  Sturar. 
Ponte  Vedra, 
Pont-Euxin. 
Pontfarcy.    ■ 
Pontfraet. 
Pontbieu. 
Pontia. 
Pontiérc» 
Pontife. 
^Pontifical. 
Poniificalement. 
Pontificat. 
Pontigny. 
Pontil 
Pontiller. 
Poutiry 
PontlAbbé. 
Pont-rÉvcquc. 
Pont-Leroy. 
Pontoîfc. 
Ponton. 
Pontonage» 
Pontonier. 
Pontons. 
Pontorfon. 
Pontonin. 

IPontremoIi. 
Pontrieux.  • 
Pomron, 


*  Pontorme. 
Pont  Saint- Efprît. 

Pont-Saint-Maixancc. 
,Pom- Saint- Pierre, 

Pont- fur-Seine. 
^Pont- fur -Yonne. 
Pont  Valain. 
.Ponza. 
Pool. 
Popa. 
Popayan. 
Pope. 
Popé. 

Poperingue. 
Popins. 
Popliié. 
Popocatepec. 
Popolo. 
•Populace. 
Populaire. 
Populairement. 
Popularité. 
Population. 
Populifuges. 
•Populo. 
Populonie. 
Pooue. 
Poracé. 
Porc. 

Porcelaine. 
Porc  épie. 
Porchaifon. 
Porche. 
Porcher.. 
Porcie. 
Porc  marin. 
Pordcnon. 
Pore. 
Poréc. 
Porentru. 
Porébiih. 
Poreux. 
Porifme. 
Poriftiquc. 
Pornic. 
Poros. 
Porofité. 
Porphyre. 
Porphyriens. 
Porphyrion. 
Porphyrifation. 
Porphyrifé. 
Porphyrogénetc. 
Porpite. 
PorqueroIIe. 
.  Porques. 
■  Porracé. 


Porreat. 

PorreâioA* 

Porréuins. 

Porricrcs. 

Port. 

Poru. 

Ponable. 

Portail. 

Portalègre* 

Portant. 

Portatif. 

Port  au-Princc. 

Port  du-Pn'oce. 
Porte. 
Porté. 

Porte  aiguille. 
Porte  ar^ucbofc* 
Porte  affictte. 
Porte  aune, 
^orte  baeoettc. 
porte  balle. 
Porte  barres. 
-Porte  bofloir. 
Porte  bougie* 
.Porte  broche. 
iPorre  carreau* 
-Porte  chape. 
.Porte  coft'rc» 
.Porte  coller. 
Porte  crayoïu 
Porte  croix. 
Porte  croHe. 
Porte  Dieu. 
Portée. 

Porte  Enfeigne* 
Porte  épée. 
Porte  éptroa. 

Porte  ÉcendaoL 
Porte  éroiles. 
Porte  écriviérei» 
Porte  faix. 
Porte  ftu. 
Porte  feuille. 
Porte  glaive. 
Porte  haubans» 
Porte  huile. 
Porte  lanterne' 
Porte  lettre. 
Porte  lots. 
Porte  manchofl* 
Porte  manteau. 
Porte  miroir. 
Porte  mors. 
Porte  mouchcttft 
Porte  mou  (quêta 
Porte  page. 
1  Porte  pierre* 


OME    VINGT-TROISIÈME. 


• 

Pofémcnt. 

Potidée. 

ER. 

Pofcr.                  •     ■  . 

Potier. 

les. 

Pofcs. 

Potin. 

1. 

Pofcur.                       ' 

Potion. 

■Pofidéon. 

Potiron. 

iderie* 

Pofitif.       . 

Porniades. 

t. 

Pofition. 

Pornies. 

it. 

Pofitivcment.  ..       .  j. 

Potofi. 

gc 

.Po(hanie.      *. 

Potua. 

gucs. 

Poipolitç.           ,   ". 
Pofféd;^. 

Pou. 

Pouacre. 

X. 

PofTédcr. 

Pouançay.  .. 

PofTcflcur;         . 

Pouapcé.  ' 

Pofllfnf. 

Poutev 

PofTcflîoii.  ■  ' 

Poucier. 

Poircfloirc.     • 

Poudc,   • 

Po/Tcfloircment;-     '    ' 

Pou  de  foie* 

lie; 

Pornbilité.            ''^ 

Pouding. 

Portibic.---' .';■'■.  , 

Poudif^gac^ 

is. 

Poilcommunibn.  •'      ' 

Poudre. 

Poftdam.     •'       '    • 

Poudré.  ' 

ccoli. 

Poftc.          .'     •  r 

Poudrer. 

lo. 

Pofté. 

Poudreux.  , 

glie. 

Porter. 

Poudrier.   ' 

condedo. 

Poflériearement* 

Pouer. 

taio. 

Poftériorité.     . 

Pouf. 

lO. 

Poftérité.          .    :,  : 

PoufFcr. 
Pougeoife. 

Ictie. 

Pofthume. 

uaro. 

Poftille. 

Pougy. 
Pouilnon.' 

lifcardo» 

Portillon.      . 

rcole. 

Portoray. 

?ouille.      • 

me.    ' 

ngone« 

ilFcrah* 

\Pqflfcriptum* 
Portulant. 

Pouillé. 
Pouiller.   " 

Portulacion. 

Pouilleux.  ' 

IlOYO. 

Portulé. 

Pouilly. 
Poulailler.  ' 

ÎPortuler. 

k   •    '' 

iPofturc. 

Poulain. 

:co.   . 

Pot. 
Potable.     . 

Poulaine. 

ico. 

iPoulan. 

Poulangy. 

Poularde. 

;uro. 
nere* 

Potage. 
Potager. 

Potaffe. 

SPouIay. 

Pote.            .  . 

Poule. 

re. 

Poteau. 

Poulet. 

rai. 

Potée. 

Potelé.     ^.,  .   .  ; ., 

Poulette. 
Pouliche. 
Poulie. 

ith- 

Potence.     *                n 

Potence.                      .j 

Pouligny. 

Potenceau. 

Pouliner. 

aies» 

Potentat. 

Poulinière. 

m 

Potentiel. 

Poulioc. 

Potenza. 

Poulaines. 

Potcr. 

Poulie. 

Poterie. 
;Poterne. 
Poticiens. 

Poulpe. 

Poulpctoa 

Poult. 

fi 


Ipoumon. 

poumon  marin. 

^oupard.  '  ■' 

l>oupe. 

poupée. 

poupelin. 

poupclinicr.' 

Poupin. 

Poupon. 

pour. 

pouraia. 

pourbus. 

Pourceau.-^'      -    ' 

pourceict.       .  r-     . 

ÎourchaiTer. 
ourfendre.. 
t^ourparler.     ...      i 
Pourpier.  .;  ... 

pourpoint. 
Pourpoimericrr  -vr 
pourpointicr.,  il.j  : 
pourpre.  .     ;.;!],.. 
pourpré.      ...;.  ^  ., 
Pourprée, 
pourprendre»      7 
Pourpris.        .; 
{Pourquoi.      ,\\.  ... 
Pourri.        .jm.., 
Pourrir. 
Pourriture,  r* 
Pour  fuite. 
Ponrfuivaae^ 
Pourfuivi. 
Pourfuivre. 
Pourtant. 
Pourtour. 
Pourvoir. 
Pourvoyeur.  *  ■ 
Pourvu. 
PoufTay. 
Pou/Te. 
PoufTé. 
PoufTc-balIc, 
PoufTe-cul. 
Pouffée. 

jPouffepieds.   . 

poufTcr.    , 

iPonrtîcr.'     ' 

'PoufTiêrc. 

PouflTif. 

Tou/Tin.^ 

'PoulTinière; 

PoufToir. 

Pouflolanne*    ^ 

Pouft. 

Poutifat. 


43«^ 

Poarre. 

PoMtretb» 

Pouvoir. 

Pouzin. 

Pouzol. 

Poyddarieuz4 

Poyc. 

Poyct. 

Pozzolone. 

Pradas. 

Pragmatique* 

Prague. 

Prairie. 

Praflon. 

Praticable. 

Praticica. 

Pratique. 

Pratiqué. 

Pratiquer. 

Praco. 

Pracs  de  Mouillotif 

Praxéens. 

Praxidice. 

Praxidicicnnet. 

Praxitèle. 

Praya. 

Pré. 

Préadanike. 

Préalable.   -: 

Préalablemeoc 

Préambule^ 

Préau. 

Préaux. 

Prébende. 

Prébende. 

Prébendier. 

Précaire. 

PrécaircmcûC- 

Précauuu;^. 

PFécami«»«é- 

Pré  cautionner. 

Précédé. 

Précédemment. 

frécéîîcHt. 

Précéder.  ^ 

Piéceinte.  ' 

Précellence. 

Préceller 

Précenieur. 

Précepte. 

Précepteur. 

PréceptorhL 

Préceffion. 

Préchantre. 

Préchanuerie. 

Prêche. 

Prêché. 

Prêcher» 

Prêchercfle. 

Prêcheur. 

Précicufe. 

Pri-cieufemenc 

Précieux. 

Précipice. 


T  A   B   L   R 


Précipirammeor. 

Précipitanofl.  '  -  • 
Précipité. 
Précipiter. 
Psécipuf. 
Wctrémcnr.    • 
PréciHon. 
Précifte. 
Précoce. 
Précocité. 
Précompté. 
Précompter. 
Préconirarion. 
Préconifé. 
Préconifer. 
Précurfeur. 
•Récy. 
Prédécéder. 
Prédéccs. 
PrédécelTeur. 
Prédeftinatiauifme. 
Prédeftinaticns. 
Prédeftination. 
Prédeftiné. 
Prédeftiner. 
Prédéterminati^ii. 
Prédétermine. 
Prédéterminer. 
Prédial. 
Prédicable. 
Prédicament.' 
Prédicanc. 
Prédicateur. 
Prédication. 
Prédidion.     . 
Prédileûion; 
Prédominant.  . 
Prédominer. 
Prée. 

Prééminence. 
Prééminent. 
Préexiflence^ 
Préexistant. 
Préexiftcn     * 
Préface. 
Préfeâurc. 
Préférable. 
Préféré. 
Piéfcrcnctk 
Préférer. 
Préfet. 
Préfîni. 
Préfinir. 
Piéfix. 
Préfixions 
Préfadi. 
PrégatioQ. 
Prégniiz. 
Pré^uillac. 
iPré^udicc. 
Préjudiciable. 
^Préjudicicux. 
Préjudiciel. 
Préjudicicr. 


Préjugé. 
Ptéfugcr.    . 

J^réhne. 
Prélat. 
PrélatioB. 
Prélature* 
Prèle. 
Prélegs. 
Prélégné. 
4  Préléguer. 
Prêle. 
Prêler. 
Prélevé. 
Prélever. 
Préliminaire. 
Prélude. 
Préluder. 
Prématuré. 
Prématurément» 
Prématuricé. 
Préméditactoa. 
Prémédité. 
Préméditer. 
Prémery. 
Prémices. 
Premier. 
Premièrement. 
Prémiifef. 
Prémontré. 

Prcmotioiw 

Prémuni. 

Prémunir. 

Prenable. 

Prenant. 

Prendre. 

Preneur. 

Prénom. 

Prenotion. 

Prenfiofr. 

Préoccupation. 

Préoccupé. 

Préoccuper. 

Préopinanc 

Préopiner. 

Préparant. 

Préparatif. 

Préparation. 

Préparatoire* 

Préparé. 

Préparer. 

Prépondérant. 

Prépon^. 

Prépofer. 

Prépofition. 

Prépuce. 

Prérogative. 

Près. 

Préfagc. 

Préfagé. 

Préfagcr. 

Prefbourg. 

Prcfbute. 

Prcibytcral. 

Prdbytcroi 


PrtIbytJriatitf 

Prcfbytéric. 
Prefbytétkiifb 

Prcfcuncc. 
Prcfcripiiblc. 

Prcfcripcioa. 

Prcfcrirc. 

Prefcrit. 

Préféancc. 

Préfcncc. 

Préfent. 

PtéfcuLitcur. 

Préfentattofe* 

Préfçoté, 

Pré  Tente  m  eue* 

Pférciîcer. 

Fréfctvatif, 

Préfcrvc. 

Préferver. 

Préfidé. 

Préfidence. 

Préfident. 

Préfidente. 

Piéfider. 

Préfîdial. 

Préridialeaiei[& 

Pféfompiif. 

PréfoTOpriaft. 

Pr  é  (o  mp  rue  u  f cm 

Préfomptueuf* 

Prefque. 

Pre(qu*îte. 

PreffammooC 

Prefianc 

Prertc. 

Preffé.      - 

Prefiênd. 

Prefientimen^ 

Preflcntir. 

PrefTor. . 

Prefieu'r. 

PrefTier. 

îPreffigné. 

■PrefTigny  leGna) 

PrefHgny  le  PcQ» 

Prcrtîon. 

Preflis. 

PrelToir. 

Prefluragc. 

PrcfTuré. 

Preflurer. 

Predance.  ' 

PreAant. 

Preftation. 

Prefte. 

PrcAemene. 

Preftcfic. 

Preftige. 

Prcftimonie* 

Prefto. 

Preflolet. 

Prcfton. 

Préfumé. 


TABLE. 


Prier. 

5^ 

Prière. 

:r. 

Prieur. 

cioA» 

Prieure. 

Prieuré. 

Primage. 

iC» 

Primar. 

Primacial. 

^ 

Primacicc. 

Primaric. 

Primauté, 

u 

Prime. 

u 

Primé. 

Primer. 

Primerain^ 

J. 

Prime-vère. 

100» 

Primeur. 

Primicériac 

Primicier. 

Primitif 

PrimiciTemenc. 

c. 

Prima. 

lé. 

Primogéniturc. 

1er. 

Primordial» 

Prince. 

► 

Princeric. 

PiincciTe. 

Princier. 

PrincJpaL 

k 

Principalement 

Principalité. 

Principauté^ 

tcur,. 
tioo* 

Principe. 

Principion. 

Printanier* 

■cr» 
ce» 

Printemps^ 
Priorat. 

t*- 

Priorité. 

m. 

Pris. 
Prifcillianiftet. 

Prifdènc. 

Prife. 

geti 

Prifé.. 

eCkti£ 

Priféc. 
Prifer. 

*' 

Prifcur. 

Prifmaciquo 

Prifmc. 

ment; 

Prifon. 
Pfifonnicr. 

'Exilée 

ICC» 

Priftaf. 
Priftioa. 

If*- 

Pritanée« 

•  Privas. 

Privatif. 

%ûUc 

■  Pîivaiiom- 

:  Privativemenr.- 

.Privauté. 

,  Prive. 

■■ 

Privé. 

be. 

•PfivcmcA^ 

;  Prive*. 

li. 

Privilège.. 

Proao. 

ProarofieSk 

Probabilité. 

Probable. 

Probabiemem» 

Probante. 

Probation* 

Probatique. 

Probatoire. 

Probité. 

Problématique.^ 

Problématiquemcoc. 

Problème. 

Probofcide. 

Pro6us. 

Procaccini. 

Procathartiquc* 

Procédé. 

Procéder. 

Procédure. 

Procélenûnaciqiie^ 

Procès. 

ProccflTif. 

Proceffion. 

ProccftbnncL 

ProccAloniidleiiiem. 

Prochain. 

Proche  inciAcn^É 

Procïic. 

Pf  oeil  ton!  ûfne. 

Procitai 

Procbmatioû, 

Proclamé. 

Proclamée;. 

Proclieni. 

Proconfol.- 

Proconful^ 

Procope. 

Procréation. 

Procréé. 

Procréer, 

Procrii. 

Procurateur.. 

Procnratie. 

Procuration* 

Procuratrice. 

Procuré. 

Procurer. 

Procureur. 

Procureufe;- 

Procyoïu 
,  Prodiébateur.- 

Prodigaiemencw- 

Prodigalité; 

Prodige. 

Prodigieufemeat; 

ProdigieuA 

Piodigue.  ' 

Prodigué. 

Prodiguer. 

Prodtcion. 

Proditoireraeat^ 

Prodomée. 

Prodnétion*.' 
iPxtduiH^ 


43^ 


yrox&îtr 

Proédre. 

Proémc. 

Procmpco(e. 

Procfme. 

Proetides. 

Pro&naceur.^ 

Profanation.. 

Pro&ne. 

Profané. 

Profaner. 

Profedif. 

Proféré. 

Proférer. 

Profcs. 

Profc/Té. 

Profcffer. 

Profc/Tcur, 

Profe/lîon. 

Profcfloire^ 

Profil. 

Profilé. 

Profiler. 

Profit. 

Profitable^ 

Profiter. 

Profond. 

Profondémensr 

Profondeur. 

Profontié. 
:  Profufion. 

Progénie.^ 

Progné. 

Program«cw 

Progrés. 

Progrelfif. 

Progre/Iion.. 

Prohibé. 

Prohiber. 

Prohibitif.. 

Prohibition*.* 

Proie. 

Projcaile: 

Projcélioii^ 

Projet. 

Projeté.. 

Projeter. 

Prolarion. 

Prolégom&noi^ 

Prolcpfc. 

Prolétaires.. 

Prolifique* 

Prolixe» 

Prolixement(* 

Prolixité. 
.  Prolocnteni;;' 

Prologies. 

Prologue.. 

Prolongation^ 

Prolongé. 

Prolonger.. 

Prolufion.. 
.  Promu 

ProflAichiess* 
'Bmmcnad»i 


43* 

Proir.cné. 

Promener. 

Promenoir. 

Promefîc. 

Prometteur. 

Promettre. 

Promis. 

Promifljon. 

Promontoire. 

Promoteur.    • 

Promotion. 

Promouvoir.  .     . 

Prompt. 

Promptcmcnt. 

Promptitude. 

Promulgation. 

Promulgué. 

Promulguer. 

Pronatcur.' 

PronatioDic 

Prône.      ' 

Prôné. 

Prôner. 

Frôncur. 

Pronom. 

Pronominaf. 

Prononcé. 

Prononcer. 

PronoAtiacipû. .    , 

Pronoftic.       .  .    ^ 

Pronofliqué. 

Pronofliqufir.    " 

Pronofliqncur. 

PropagandCii 

Propagaccur. 

Propagatioû.     ';  ' 

Propager.    ''       / 

Propcnfiori;  ' 

Propercc.  ' ' 

PropcrciadcfRolIi. 

Propétidcs. 

Prophète. 

Prophète  (Te. 

Prophétie. 

Prophétique. 

Prophéciqucmenc. 

Prophétifé. 

Prophétifcr.        ,"  ■' 

Prophylaéliquc. 

Propice.      ' 

Propinc. 

Propitiaiion. 

Propitiatoire. 

Propontidc. 

Propolis. 

Proportion.   "  ''^  '• 

Proporcîottiiéi         '' 

Pf oponionneî. ■    '!  '; 

Proportionnclltmerit. 

Propordonttémcnh  ' 

Proporuonncr» 

Propos.  , 

Propofable. 

Propofant. 

Propofé» 


T    A    B  \L    E. 


Propofcr. 
Proportion. 
Propre. 
Proprcfet. 
Proprement. 
Propre? . 
Propreté. 
Propréteur. 
Propriétaire, 
Propriété. 
Proptofe. 
Propylée. 
Proqueftcur. 
,  Prorata. 
Prorogation. 
Prorogé. 
Proroger, 
Pros. 

Profaïque.  . 
Profatcur.,-  ...   ,. 
Prqfiiarabéc.  .  . , 
Profcenium. 
Profcription. 
Profcrirc. 
Profcrit. 
Profc- 
Profécho. 
Profélyfç.  :. 
Profcrpinc. 
Profcu^jHÇ.  : .  . 

Profl  a  mbanonicùe. 
Profodie^ 
Profodique;' 
Profc  nom  aile.    . 
Pfûfopitis.  ^     *    ■ 
Profopograpfit^*  •* 
Profopopééw*  •*    ■ 
Profpeâus.  . -"   ' 
Profiyérc.'  if  "   ■•'* 
Profpércr. 
Pro(périté.   ^ 
Proftaphércfc. 
Proftaterc. 
Proftates. 
Proftatiqwc.  ' 
Proflernation. 
Proftcrné.      •  • 
Proftcrncmcor. 
Profterncr.     ' 
Proftitué. 
Proftitucr. 
Pioftitution. 
Proftyridc. 
Profyllogifme. 

Protapoftolairc.  '"' 

Protafc.  '        ' 

Protatiquc. 

Prote. 

ProtcéVeur. 

Protcélion. 

Protée. 

Protégé. 

Protéger.  W 

Protériato.      ^  < . 


Protcfilas^  r  \ 

Protcïilées.      .         *!• 

Proteftant. 

Protcftantifmc 

Proteitation. 

Protcfté. 

Protcftcr. 

Protêt. 

Protevangiie. 

Prothcfe. 

Protocanonique. 
Protocole. 
Protocliltes. 
Protogcne. 

Pro[û  martyr* 
Pfotono  taire 
l'roEopafchites* 
Protofpathaire. 

Prorofyn celle.  . 

Proîothronç» 

Protory  pe.  \ 

Protovcftiairc. 

Protryécs, 

Prottibérancc, 

Protutcur. 

Prou. 

Proue.  ' 

Provéditcur.. 

Provenant.    ■ 

ProvcàçaL   . 

Provence. 

Provendc. 

Provenir. 

Provenu.  . 

Proverbe. 

Proverbial. 

Proverbialement* 

ProucfTc.         • 

Providence. 

Provigoé. 

Provigaer. 

Provin. 

Province. 

Provincial. 

Proviiicialat. 

Provins. 

Provifeur.  '.   ' 

Provifîon. 

Provifionnel. 

Provifionncllement. 

Provifoire. 

Provifoiremcnt. 

Provocation* 

Provoqué.  ' 

Provoquer.         c     •• 

Provoqueur»-'  ' 

Prouve.    '      ''''•'  ! 

Prouver. 

Proxcne. 

Proxénète. 

Proximité. 

Prnck. 

Pruckan  de  Ramber, 

Pruckandcrmaer. 


Prude. 

Prudemment. 
Prudence. 
Prudei>c.- 

Priid' homme. 

Prud'honamîc- 

Prmlîé 

PruilléleCbetir. 

Pruillé  rÉgttiUer. 

Pruiin. 

Prunay. 

Prune. 

Pruneau. 

Prunelaie. 

Prunelle* 

Prunellier. 

Prunier. 

Prurit. 

Prufa. 

Prufc. 

Prulfc. 

PrufHen. 

Pruilienne« 

Pruth. 

Pruyer. 

Pruym. 

Prytanc. 

Prytanée. 

Prytaoie. 

Prytaoitide* 

Przemifta. 

Przypietz. 

Pfalacanthe* 

Pfalletcc. 

Pfalmifte. 

Pfalmodie. 

Pfalmodier.  *  ■ 

Pfalterion. 

Pfaphon. 

Pfatyriens* 

Pfeautier. 

Pfcaume: 

Préphophorie. 

Pfeudodiptéte» 

Pfeudonynie. 

Pfîlothran. 

Pfoas. 

Pfophis. 

Pfora. 

Pforique* 

P  for  ophtalmie 

Ptychologic*     ,     , 

PfychomAncic^     •    . 

Pfycliiomètrc 

PfyUs, 

Pfylk. 

Pfyiles- 

Ptarmique. 

Ptérigion.      • 

Piérigoïdc. 

Ptérigoidien. 

Pcérigo-palaûit 


>-PaIaiifu  ... . , 
>-Pharyoi[iefit- 

>-Scapb|riiik 
hore. 

laïs. 

laïccs.     ^ 
tée. 

fogât. 
me. 

ICQC  ; 

ar. 
l 


UQ.. 

ition. 

ftc. 

té. 


lemenc 
e  mère. 

n. 
icias* 

r. 
5- 


nd. 
é. 
e. 
emcnr. 


dclosAnge- 

de  Larfobifpô. 
de  Larcioa* 


oient. 

é. 

6rf« 


ind. 
iftTd* 


ri>/n«  XJTX. 


Puifayc* 

Pmfé.  ••••• 

Puircaaz. 

Puifcr. 

Puifoîr. 

Pmfqiic, 

Puifîainmeiit. 

Puiiîant, 

PuiiTcrgicn 

Puits,  ^ 

Pukiang,    ^ 

Piibot]« 

Puïluier. 

PulmcMiIret 

Pulmoaic- 

PuJmonîque. 

Pu]  a  Cauioa. 

Paîo-Condor< 

Pulo-Dindip^ 

Pulo-Timon* 

Pulo-Way* 

Puîpc, 

PiHpo, 

pylTacif- 

Pulfaulc» 

Pulfation, 

Pulliloge. 

PuHImamîe* 

PuUioiï* 

Puttauskg 

Puhaw'a* 

Pulréragc- 

Pulvérin. 

Pulvértfidon* 

Pulvénfé. 

Pulvérifer, 

Pumicia* 

Puna^ 

Pu  nais* 

Ptinaifc- 

Punaitie. 

Puni. 

Puning. 

Punique. 

Punir. 

PunifTable. 

Punition. 

Puncadel-Gada. 

Puour. 

Pupillaire. 

Pupiilarité. 

Pupille. 

Pupitre 

Pur. 

Puraque. 

Pureau. 

Purée. 

Purement. 

Pureté. 

Purcttc. 

Purgatifi      1^ 


B    L   ^. 

Purgatiopk  :  V 

Pargacoire. 

Purgé., 

Purgcoir. 

Purger. 

Purgerics. 

Purification. 

Purificatoire. . 

Purifié. 

Purifier. 

Purim. 

Purifme.  " 

Purifie. 

Puricain. 

Purmerend*' 

Purpurin. 

Purpuritc, 

Purulence. 

Purulent.    * 

Pus. 

Pufcbiaro. 

PnfiMMinie. 

PufiUanimicé, 

PufTa. 

Pufter. 

PuftuJc. 

Puta^e. 

Putai. 

Puuin. 

Pucanirme* 

Putaflîer^ 

Putatif.  . 

Putbus.  ^ 

Puting. 

Putois. 

Putomayo. 

PutréfaGCioiu 

Pucréfait. 

Putréfié. 

Putréfitffi 

Putride. 

Puy. 

Puy  Bma* 

Puy  Dôme. 

Puy  Gutlktiiïie* 

PuyJaudran» 

Ptiy-la- Roqtic. 

Puy- Laurent. 

Puy-rÉYequc< 

Puy -Normand 

Puy  Nocic-Dimc, 

Puyo. 

Pay-Saint-Martîn» 

Puy-Ségur. 

Pyanepfies. 

Pycnotiqué. 

Pygmée. 

Pylade. 

Pylagore. 

Pylorique. 

Pyracanthe. 

Pyrame. 

Pyramidal. 

Pyramide.. , 


435 


Pyranudoï4c* 

Pyréc. 

Pyrétte.     - 

Py  renée..' 

Pyrénées. 

Pyrèthre. 

Pyrite. 

Pyrmont. 

Pyrométre. 

Pyrophore. 

Pyrotechnie.'* 

Pyrotechnique* 

Pyrotique. 

Pyrrha. 

Pyrrbiqiié. 

Pyrrhon. 

Pyrrhonien. 

Pyrrhoniûne. 

Pyrrhus. 

Pyfeck. 

Pythagore. 

Pinbagorifiieii. 

'l'ythagoriiiQB* 

Pythéas. 

Pythie. 

Pythien. 

Pyrhiqucf. 

Python. 

PythoDÎfle. 


Qnadernct. 
Quadês. 
Quadragénaire. 
Quadragéfimal. 
Quadragéfîmc 
Quadrain. 
Quadraaw 
Quadrangle. 
Quadrangulaire. 
Quadrat. 
Quadratin. 
Quadrati^^. 
Quadratice. 
Quadrature. 
Quadre. 
Quadrer. 
QuadricsnaL 
QuadrifoUùm. 
Qnadriga. 
Quadrige. 
Quadri  jumeaux. 
Quadrilatèie. 
Quadrille. 
Quadrinomc 
I  ii 


434 

Qaadripar^îdoiw 

Quadri  faeramoiUMM» 

Qaadropcde* 

Quadruple. 

Quadruplé» 

Quadrupler* 

Quai. 

Quaiage* 

Quaicbe* 

QuaioL 

QuakcDbruggc 

Quaker. 

Quakérifme. 

^allficaicor.. 


rij^ 


T    A 

Qaalificttiofu 

Qualifé. 
Qualifier* 
Qualité. 
Quand. 

Qttaoi;cheii. 

Quangnanf, 

Quangping. 

Quangfi^ 

Quangfin, 
^Quanie. 
I  Quanquam»^ 
I  Quanquaiu 


B  L    K. 

Quant. 
Quantes. 

Quantième* 

Quantité* 

Quanton* 

Quarantaine. 
Quarantain* 
Quarante. 
Qoarantie. 

Quarantième. 
Quarderonncr. 
Quarole. 
Quarré.  ' 


rièjai^gftfeHfe 


QoaRen. 

QoarréflMBt^ 

QnMrcr. 

Quarrure. 

QoaR. 

Quanaioe; 

Quartal. 

Qdartanier* 
Quattaticm. 
Qnaruau 
Qnartcu 

Qnarter. 
Qnancroii» 


4ÊÊk 


TOME    VINGT-QUATRIÈME. 


Quartier. 

Quayagc 

Quémandeur. 

Qucftioanaire. 

Quanile. 

Que. 

Quenavadi. 

QueftionnéH, 

Quartinieft 

Qdcan. 

Quenotte.. 

;  QueflioDiicr- 

Qfuurto. 

Québec.          : 

Quenouilk. 

QucflioançiUt. 

Quarto  decmoMx. 

Queda. 

Quens. 

!  Quefture. 

Quartz.. 

Quedenan. 

Quéraïba. 

Quête. 

Quafi. 

Qucdlinbourg^ 

Querafque» 

Qo<t£. 

Quafi-contcar, 

;  Quecn^barou^H. 

iQuerac 

Quêter. 

QuaG-déHr. 

QttccofcoiXDt^ 

Quercerellc» 

Quêteur. 

Quafimodo. 

iQuccusfcriy, 

Quercy. 

iQuêifaov. 

Quafipopulaire. 

'  Qtiecn^owiv 

Quéreiva. 

;Quetpat^ 

Quatas. 

Quei. 

Querelle. 

1  Quetrerillc. 

Quatorxainc.  ^ 

Queichc. 

Querellé. 

QueTauviUêxik 

Quatorze. 

Qucicben. 

Quereller. 

Queue-.. 

Quatorzième^ 

Queilin. 

,  Querelleur. 

QueTilîy. 

Quatre. 

Queiû. 

Querenghi. 

Quelhe. 

Quatre  allés. 

Queite. 

Quertmonie. 

Queuter. 

Quatre  Yalléet. 

Queyang; 

Quérir. 

Queux.. 

Quatrième. 

QueL 

Quernfurt. 

Qucyras. 

Quatrièmemenf. 

Quelainet. 

Querohent. 

QufoaTtt* 

Quatriennak 

Quelconque. 

Querfonnè(ê. 

Qui. 

Qnatrin. 

Quellemenc 

Quefne. 

Quia. 

Quatro. 

Quellinoi.. 

QucfncL 

Qutayporafitf. 

Quatrovir. 

Quelque. 

Quefnoy. 

Quiku. 

Quatzalcoalt. 

Quelquefbtt. 

Quefte. 

Qttichemanitoo» 

Quauhcoaex, 

Quelqu'un. 

Queftcnr* 

Quiconque» 

Qocmandeft 

QueftkNU 

Qoidaai. 

T    A    B    LE. 


b<M. 

ifiae. 

iftc 

:o. 

net. 

lOO. 

ibacnî. 

qoil. 

•oqnec 

OB. 

rnc. 


!r. 

me 

;cr. 

nu 

3t. 

lancL 
I. 

ba. 

baia.    • 

ler. 

?cxhj. 

ire. 

ud. 

Bir. 

aille. 

aillerie. 

liller. 

tjou. 

unpoiz« 

«y- 

y. 

^  le  Vicomte. 

écagone. 

fcemvirs. 

u 

te. 

cy. 

extc. 

uagenaîre. 

oagéfime* 


Qdnquitncs* 

Quinqucndle, 

Quinquennat» 

QuJnqtjeniiiurCp 

Qtiiiiquetiove. 

Quinquerce. 

Quinquerème* 

Quinquevir. 

Quinquina. 

Qui  ne 

Quiatadioer. 

Quincaine. 

Qaiotal. 

Quinte. 

Qaifi  ce- feuille. 

Qatntcr, 

Qoijuelîcnce. 

Quintcâcacié. 

QuiincfTcncicr. 

Quinteuz. 

Quintil. 

Quintilieo. 

Qoindlliens. 

Quintille. 

Quiotin. 

Quintinîe. 

Quintuple. 

Quiozala. 

Quinzaine. 

Quinze. 

Quinzième. 

Quiocco. 

Quioflage. 

QuioiTe. 

Quiolfer. 

Quipos. 

Quiproquo. 

Quirat. 

Quirieu. 

Qutrimba. 

Quiqueraib 

QuirinaJ. 

Qairinaies. 

Quirinus. 

Qais. 

Quifamas. 

Qoifua. 

Quitcoa* 

Quiio. 


QuitUBce;. 

Quittancé.' 

Quittancer. 

Quitte. 

Quitté. 

Quittcment. 

Quitter. 

Quitus. 

Qui-va-là. 

Quivive. 

Qaivérafirt. 

Quizos. 

Quoailler. 

Quodlibétairc. 

Quoggelo. 

Qooja. 

Quojaraurau. 

Quoique. 

Quolibec 

Quon. 

Quonio. 

Quoquact» 

Qnote. 

Quocidieiu 

Quotient. 

Quotité. 


Raab. 

Kaagdaer. 

Raagdarie. 

Raarûu 

Rabâchage. 

Rabâcher. 

Rabâcheur. 

Rabais. 

Rabaiflé. 

Rabaiflement. 

Rabaifler. 

Rabanec» 

Rabans. 

Rabaftens. 

Rabat. 

Rabateau. 

Rabatjoie. 

Rabattement. 

Rabattre. 

Rabattu. 

Rabbat. 

Rabbin. 

Rabbinage. 

Rabbinione. 

Rabbiniime. 

Rabbiuifte. 

Rabboth* 


43  î 

Rabdologte.    . 
Rabdomaace« 
Rabelais* 
Rabéti. 
Rabétir. 
Rabette. 
Rabit. 
Rable. 
Râble. 
Rablu. 
Rablure. 
Rabonî. 
Rabv>air« 
Rabot. 
Raboté. 
Raboter. 
Raboteur. 
Raboteur. 
Rabotier. 
Rabougri. 
Rabougrir. 
Rabonulère» 
Rabouti. 
Raboutir. 
Rabroué. 
Rabrouer. 
Rabuàn. 
Racages. 
Racaille. 
Racambeau» 
Racanello. 
Racaiipc  relitrtù 
RaccQtnmaJage* 
Racommodé. 
Racco  m  (node  fse  nr  ' 
Raccommoficr. 
Raccommoicur. 
Raccordé. 
Raccordement. 
Rai^corder.     ^^ .     « 
Racconrd. 
Raccourcir. 
Raccourciflemeot. 
Raccout  rement. 
Raccoutrer. 
Raccroché. 
Raccrocher. 
Race. 
Rachat. 
Rachetable. 
Racheté. 
Racheter. 
Rachitique. 
Rachitis. 
Rachitifae. 
Racinase., 
Racinal. 
Racine. 
Rack. 

Rackerfburg. 
Racle. 
Raclé. 
Racler. 
Racleur. 
BLadoir. 
11  ij 


4><^ 

Racloire. 
Raclure. 
Racolage. 
Racoler. 
Racoleor. 
Raconi. 
Raconté. 
Raconter. 
Raconteur. 
Racorni. 
Racornir. 
Racovie. 
Racuitté. 
Raciiitter. 
Radar. 
Rade. 
Rade. 
Radeau. 
Radcr. 
Radeur. 
Radial. 
Radiation. 
Radical. 
Radicalement. 
Radicacion. 
RadicoFani. 
Radicale. 
Radié. 
Radier. 
Radieux. 
Radiométrt. 
Radis. 
Radius# 
Radnor. 
Radoirtè 
Radom*. 
Radocafe» 
Radoter. 
Radoterie. 
Radoteur. 
Radoub. 
Radoubé. 
Radouber. 
Radoucr.  . 
Radoucir. 
Ractouci/Tenieoc. 
^^     Radftadt.    . 
Rafale. 
Rafcrmi. 
Rafcrmir. 
Rafcrmiflcment. 
Raffcs. 
Raffina  se. 
Raffiné: 
Raffinement,- 
Raffiner. 
Raffinerie. 
Raffineur. 
RafFoler. 
RaiFolir. 
Rafle. 
Raflé. 
Raier. 
Rafraichi. 
Rafiraickir.        .  . 


T  rAJB:  1/  E 


RaFraîcbiiTanc. 

RafraicbiCcmcot. 

Rafraichi^oif. 

RagailUr<ii. 

Ragaillardir. 

Rage. 

Ragcmehalc* 

RaggiYolo. 

Ragoc. 

Ragoût. 

Ragomant. 

Ragouté. 

Ragouter. 

Ragrafi^. 

Ragrafter. 

Ragréé. 

Ragrément. 

Ragréer. 

Ragué. 

Ragufan. 

Ragufe. 

Raïa. 

Rajapoarfon. 

Rajapour. 

Raie. 

Ra|euni. 

b.ajeunir. 

Rajeaniflemeot.    - 

Kaiforc. 

Raillé. 

Railler. 

Raillerie. 

Railleur. 

Rain. 

Kaincean. 

Raine. 

ilaineau. 

Rainure. 

Raiponce* 

Raire. 

Rais. 

Raiftn. 

Rai  fin  de  mer. 

Raiiîn  d'ours. 

Rai  fin  de  renard.  ! 

Raifiné. 

Râifonp 

Rdifonnablc. 

R  a  i  foonabl  cme  m . 

Raifonné. 

Raiformement. 

Raifonner. 

kaifonneur.   • 

Raiofté. 

Raimfler. 

Rakooick. 

Raie. 

Râlement. 

Ralenti. 

Ralentir. 

Ralenciflcment. 
Râler. 
Ralinguer. 
Haliogues. 


Rallié.      - 

Ralliement. 

Rallier. 

Rallongé. 

Rallongement. 

Rallonger. 

Rallumé. 

Rallumer. 

Rama. 

Ramada. 

Ramadan. 

Ramage. 

Rama^er. 

Ramaigri. 

Ramaierir. 

RaRuiîlage. 

Ramaillcr. 

kamanancor. 

Ramas. 

Ramalle. 

Rama  lié. 

Ramaller. 

Ramaffi. 

Ramazan. 

ambadet. 

amberge. 

ambervillers. 

ambouillet. 

ambonr. 
Rambouts. 
Ramboves. 
Rame. 
Ramé. 
Rameau. 
Ramée. 
Ramendable. 
kamendage. 
Ramendé. 
Ramcnder. 
kamené 
Ramener. 
Rameneret. 
Ramcnteroir. 
Ramequin, 
"'amer. 


amercau. 
Ramenés. 
Ramette. 
Rameun 
Ramcux. 
Ramier. 
Ramification. 
Ramifier. 
]^amilles. 
Ramillics. 
Ramingues. 
kjftnoiti. 
Ramoitir« 
Ramolli. 
Ramollir 
Ramoné. 
Ramoner. 
Ramoneur. 
Ramoch. 
Rampano. 


Rampant; 

Rampe. 

Rampement. 

Ramper. 

Rampin. 

Ramponner. 

Ramponnes« 

Ramley. 

Ramtrut. 

Ramure. 

Ramas. 

Ranacra. 

Rance. 

Rancé. 

Ranche. 

Rancber» 

Ranchier. 

Ranci. 

Rancir. 

RancifTure. 

Rançon. 

Rançonné! 

Rançonnement. 

Rançonner. 

Raoçonneur. 

Rancune. 

Rancunier. 

Randans. 

Randafio. 

Randerfon. 

Randonnée. 

Randonner.'    . 

Rang.  ^ 

Rangamati» 

Rangé.  ^ 

Rangée. 

kanger. 

RangeraicL 

Rangititz. 

Rangourir. 

kanguilloii. 

Ranimé. 

Ranimer. 

Ranine. 

Rannir. 

Ranule. 

Raolconda. 

Raon. 

Rapace. 

Rapacité. 

RapaJlo. 

Rapatclle. 

Rapatriagc 

Rapatrié. 

Rapatrier. 

Râpe. 

Râpé. 

Râper. 

Raperfyil. 

Rapetaflé. 

Rapetaller. 

Rapeti/Té. 

Rapetifler. 

Rapliad; 


r  A   B   t   E 


a. 

dim. 
leux* 

>D. 

i. 
e. 

:ment. 

icé. 

:é. 

:cr. 

:crage. 

:ccé. 

ccter. 

te. 

de  Toyrts» 
c. 

6. 
er. 

efteio. 

la. 

itic. 

1. 

lé. 

1er. 

»rc. 

trtablc. 

ircé. 

►ncr, 

»rteiir 

oché. 

ochement. 

ocher. 

de. 

die. 

difte. 

tdoMance» 

:c. 
roir. 

:tier. 
:tcc. 

idif. 

àâion. 

'\é. 
icr. 
dcnt. 
é. 

!c. 


Ile. 


>org. 
aenc 


Rafettt. 

Rafoir. 

Rafepecon. 

Ra(poutes« 

Raflade. 

RaiTafiant. 

RafTafié. 

RafFademeot. 

Raifalîcr. 

Rallemblé. 

RafTcmbler. 

Ra/feoir. 

Railifrené. 

RafTéreoer. 

RafTis. 

Raffoce. 

Raduré. 

Raflurer* 

Raftadt. 

Rat. 

Racafia. 

Race. 

Raté. 

Raceaa* 

Ratel. 

Râtelé. 

Râteler. 

Râteleur. 

Râteleux. 

Râtelier. 

Ratenau. 

Ratenberg. 

Rater. 

Ratjasjas. 

Ratibor. 

Ratier. 

Ratière. 

Ratification. 

Ratifié. 

Ratifier. 

Ratine. 

Ratine. 

Ratiner. 

Rati«n. 

Rational. 

Rationel. 

Ratis. 

Ratifbosinc. 

RatiiTé. 

Ratifier. 

Ratiiferie. 

RatifToire* 

RatifTurc. 

Ratolfszell. 

Raton. 

Rattaché. 

Rattacher. 

Ratteindre. 

Ratteint. 

Rattrapé. 

Rattraper. 

Rature. 

Raturé. 

Raturer. 

Ratzebonrg. 


Rava. 

RaYage. 

Ravagé. 

Rayaeer. 

Ravaulac. 

Ravalé. 

Ravalement. 

Ravaler. 

Ravaudage. 

Ravaudé. 

Ravauder. 

Ravauderie. 

Ravaudeur. 

Raucité. 

Rauden. 

Raudnitz. 

Rave. 

Ravelin. 

Ravello. 

Ravenelle. 

Ravenfberg. 

Ravenfbourg. 

Raverdoir. 

Raveflans. 

Raveflein. 

RavcAilTemenc. 

Ravec. 

Ravi. 

Raviéret. 

Ravigoté. 

Ravigoter. 

Ravili. 

Ravilir, 

Ravin. 

Ravine. 

Ravir. 

Ravins. 

Ravifer. 

Raviflanr. 

Ravificiiienc. 

Ravifleur. 

Ravitaillé. 

Ravitaillemcoc. 

Ravitailler. 

Ravivé. 

Raviver. 

Raulin. 

Raumo. 

Ravoir. 

Ravoyen 

Rauqoe. 

Raufchcnberg. 

Ray. 

Rayaox. 

Rayé. 

Rayer. 

Raygrafi. 

Rayn. 

Rayon. 

Rayonnement. 

Rayonner* 

Rayure, 

Raze. 

Re. 


43ÏÏ 


Ré. 

Réacapte. 

Réaélion. 

Réading. 

Réaggrave. 

Réaggravé. 

Réa^graver. 

Réajourné. 

RéajournemcAt. 

Réajourner. 

Real. 

Réaiçal. 

RéalifatioD. 

Réalifé. 

Réalifer. 

Réalifles. 

Réalité. 

Réalmotot. 

RéalviUe. 

Réamé. 

Réappofé. 

Réappofer. 

Réappréciation. 

Réapprécié. 

Réapprécicr. 

Réarpentage. 

Réarpenter. 

RéalugnatioB*    - 

Réaffigné. 

Réafngner. 

Reatu. 

Réau. 

Réaufflur. 

Réauz. 

Rebaif. 

Rebaife. 

Rebander. 

Rebapcifanf. 

Rebaptifcr. 

Rébarbatif. 

Rebarder. 

Rebâter. 

Rebâti. 

Rebâtir. 

Rebattemenu 

Rebattre. 

Rebattu. 

Rebaudir. 

Rebec. 

Rebel. 

Rebelle. 

Rebeller. 

Rébellion. 

Rebcnir. 

Rcbequer. 

Rebi. 

Rebifer. 

Reblanchi. 

Reblanchir. 

Reblandit; 

Rcblandiflèmcnt» 

Reblat. 

Reboire. 

Rebondi» 


43» 


TABLE. 


Rebondir. 

RebondifTciiiciit. 

Rebonder. 

Rebord. 

Rebordé. 

Reborder. 

Rebocté. 

Rebocter. 

Rebouché. 

Reboucher. 

Rebouillir. 

ReboaiGige. 

Rebouifer. 

Rebourcié. 

Rebourgeonner. 

Rebours. 

Rebras. 

RebrafTé. 

Rebralfer. 

Rebriche. 

Rebrécher. 

Rcbriche. 

Rebricher. 

Rebrodé. 

Rebroder* 

Rcbrouiller. 

Rcbrottfle. 

RebrooiTé* 

Rebr«affcr. 

Rcbrouflbir. 

Rebroyer. 

Rebmnir. 

Rebuffade. 

Rebuffe% 

Rebut. 

Rebur. 

Rebutante 

Rebuté. 

Rebuter. 

Recaigner* 

Récalcitrant. 

Rccalcitrer. 

Recaler. 

Recamé. 

Recamcr. 

Récapitulation. 

Récapitulé. 

Récapituler. 

Recarrclcr* 

Recailer. 

Recanati. 

Recéder. 

Recelé. 

Recelé. 

Recélement. 
Receler. 
Receleur. 
Récemmenc. 
Reccnfé. 
Recenfement. 
'  Recenfer. 
Récent. 
Récépage. 


Récépé. 

Récéper. 

Récépiflé. 

Réceptacle. 

Réception. 

Recercelé. 

Recés. 

Receae. 

Recevable. 

Receveur. 

Receveu(è. 

Recevoir. 

Recez. 

Rechabites. 

Rechafauder. 

Rechaiter. 

Rechampir. 

Rechange. 

Recbanger. 

Rechaner. 

Réchappé. 

Réchapper. 

Recharge. 

Rechargé. 

Recharger. 

Recha(R. 

Rechaffer. 

Réchaud. 

Réchauffé. 

Réchauffement. 

Réchauffer. 

Réchauffbir. 

Réchauffé. 

Réchauffer. 

Recheberg. 

Recherche. 

Recherché. 

Rechercher. 

Rechigné. 

Rechigner. 

Rechhughaufèn. 

Jlechoir. 

Rechute. 

Récidive. 

Récidiver. 

Rcciner. 

Récipé. 

Récipiangle. 

Récipiendaire. 

Récipient. 

Rédprocacion. 

Réciprocité. 

Réciproque. 

Réciproquement. 

Réciproquer. 

Recirer. 

Reci(è. 

Récit. 

Récitant. 

Récitateur. 

Récitatif. 

Récitation. 

Récité. 

Réciter. 

Réclamateir. 


Réclamatioa. 

RécUmc. 

Réclamé. 

Réclamer. 

Reciampé. 

Redamper. 

Rédinaifon. 

Récliner. 

Reclouer. 

Reclure. 

Recluferie.. 

Recocher. 

Recogaé. 

Recogner. 

Recoiffer. 

Recoin. 

Recolé. 

Recolement. 

Recoler. 

Recolleâion. 

Recoller. 

Recoller. 

Recolliger. 

Récolte. 

Récolté. 

Récolter. 

Rcco  m  mao  dab  le. 

Rccommaidixciîc. 

Rec  omman  da  tîan* 

Recommandé. 

Recommander. 

Recommencé. 

Recommencer. 

RccûmpcnféHP 

Recompcafer. 

Rccomporé. 

Recompofer 

Recomposition. 

Recompté. 

Recompter. 

Réconciliablc. 

Récouciliateur. 

Réconciliation. 

Réconcilié. 

Réconcilier. 

Reconduâion* 

Reconduire. 

Reconduit. 

Reconforr. 

Rc(X>n  forte. 

Recuofortcr. 

Rcconfrontatîon. 

RcconftoGTcr. 

Reconnoinabie. 

Reconnoifrancc. 

Recoîinoiffant. 

Rcconnoîtrc. 

Reconnu. 

Reconquérir. 

Rcconnuis. 

Reconlntutio». 

Rcconftm^ioa* 

Rccoiflruirc. 

Reconter. 


ReconTentioa. 

Reconvoquet. 

Recopier. 

Recoquillé. 

Recoquilienaete. 

Recoquiller. 

Record. 

Recordé. 

Recorder. 

Recors. 

Rteorvcle» 

Recoucher. 

Recoudre. 

Recoupe. 

Recoupé. 

Recoupement. 

Recouper. 

Reconpette. 

Recotirbé. 

Recourber. 

Recourir. 

Recourrez 

Recourt* 

Recout. 

Reconde. 

Recouvert. 

Recouvrable. 

Recouvré. 

Recouvrement. 

Recouvrer. 

Recouvrir. 

Réeréance. 

Récréatif. 

RécréacioB. 

Récrédentiaire. 

Récréer. 

Réccément. 

RecremeatieL 

Recrépir. 

Recreufer. 

Recribler. 

Récrier. 

Récrimination. 

Récriniinacoire. 

Récriminer. 

Récrire. 

Récrit. 

Recroifettc. 

Recroître. 

Recroquevillé. 

RccroqueviUcrt 

Rccroctcr. 

Rccroyaumcnt. 

Recru. 

Recrue. 

Recruté. 

Recruter. 

ReOa. 

Reâaogle. 

Reélangulaire. 

Keé^ur. 

ReâifîcatioQ» 

Résilié. 

Re^ifier. 

Rcâiiigne. 


TABLE. 


adc 

Redondela. 

Redonder. 

rat. 

Redondo. 

rcric» 

Redonné. 

K 

Redonner. 

Redorer. 

il. 

Redeoblé. 

Memanu 

Redonblemenc 

illi. 
iUir. 

RedonUer. 

RedooJ. 
RcdoouUe. 

e« 

RedoQCc. 

» 

Redouté. 

Khb 

f 

Redouter. 

Redreâé. 

î 

Re(tre(Ieniefl& 

ïc^ 

Rcdrefler. 

;ment. 

Redrcfleor. 

:r. 

Redreflbfr. 

nions» 
érer. 

Réduâible. 

Réduaif. 

rcnc» 
iblc. 

Réduâion. 

Réduire. 

Réduit. 

i. 

RéduplicatiC 

:r«. 

betr. 

Rédupltcacioo;. 

Réédifioatien. 

Réédifié. 

• 

Réédifier. 

guer»     . 

Réel. 

non*. 

Réellemenu 

aiirc» 

Réer. 

larcr.. 

Rées. 

icr. 

KcfzéJtiotkt. 

lire. 

Refaire. 

hétct^ 

Refait. 

vrer. 

Refiiucher.- 

lander. 

Réfe.. 

leuren 

Réfeélion. 

ipteur» 

Réfcdboire.. 

ipdon.. 

Refcndi. 

cendre. 

Refendrc^ 

aUe. 

ReFente. 

an  ce. 

Référé. 

aociei* 

Référendaire. 

enir. 

Référer. 

ider. 

Refermer. 

oir* 

Refcrrcc 

bitioff* 

[  RefSter. 

bitoire» 
é; 

Refcuiller.. 
Reficher. 

Refiger. 

er. 
lé. 

Refixer. 

Réfléchi. 

ler. 

gote. 

e. 

Réfléchir. 

RéflechilTemeoc; 

:riboé. 

Reflet- 

tribuer. 

Reflété. 

kribiidoDi 

:  Refléter. 

u 

Refleuri. 

in. 

Refleurir. 

n. 

Reflexibilicé. 

odancc^ 

Reflcxible. 

•danii 

Bxflciioiu 

Refluer. 
Reflux. 
Refoilir. 
Refbnder. 
Refondre. 
Refonte. 
Refbrgcr. 
Réfbrmable.r 
Réformateur. 
Réfbrmation. 
Réforme. 
Réformé. 
Réformer. 
Refoulement* 
Refouler. 
Rcfbuloir. 
Réfraâairer 
I  Réfraâé. 
RéfradHf. 
Réfraûion» 
Refrain^ 
Rcfranchir. 
RefirangibiAieé.- 
Refrangible* 
Refrapper.. 
Refrayer. 
Refréné. 
Refréner. 
Réfrigérant. 
Réfrigératif» 
Réfrigération» 
Réfringent. 
Reftire.. 
Refirifer. 
Refrogné. 
Refrognemenr* 
Refrogner. 
Refroidi. 
Refroidir. 
Refroidiffemcnt. 
Refrotttr. 
Refuge. 
Réfugié. 
Refugier.^ 
Refîute. 
Refus. 
RefuH^. 
Refiifer. 
Refufîon. 
Réfutation.. 
Réfuté. 
Réfuter. 
Rega. 
Regagné.. 
Regagnera- 
Regain. 
Regaira. 
Régal. 
Régalade. 
Régale. 
Régalé. 
Régalemem»^ 
Régaltft 
Régales. 
Régaicai* 


Régalien* 

Régalifle. 

Regard. 

Regardant. 

Regardé. 

Regarder. 

Regardurt. 

Regarnir. 

Regatta; 

Regayer. 

Regayoir. 

Regaynre. 

Regeler* 

Regemenc 

Regen. 

Régence. 

Régénératioflr 

Régénéré. 

Régénérer. 

Régenfberg. 

Régent. 

Régenté. 

Régemer. 

Regeofvalda.. 

Régétaite;. 

Reggio. 

Régicidie. 

Régie. 

Regifugc. 

Regimbei. 
Régime. 
Régiment. 
Reàiuu 
Région. 
Rtgiontm 
Regionnairc- 
Regipeao; 
Régir. 
Régiffeur. 
Repfirauu 
Regiflratcur. 
Regiftre. 
Regiflré: 
Resiftrer. 
Régie. 
Règlement. 
Régler. 
Régler. 
Reglettt. 
Régleur. 
Régliffe 
Régloirc. 
Réglure. 
Régnant. 
Regnard. 
Règne. 
^Régner. 
Regnicoièk 
Régnier. 
Regonflemenr. 

Regorgemem^ 
Regorger. 
Regoulé. 
Rcgoulcr. 


435 


TABLE. 


oiflbnnar. 

OTté. 

orccr. 

rifonner. 

runcer. 

âge. 

lanc. 

lé. 

emenigc 

cmeoc. 

cr. 

car. 

eufcr 

aérateur. 

nératioQ. 

nératoirc 

néré. 

nércr. 

ries. 

:ier. 
fiance. 
fTant. 
Icre. 

â. 

de. 

rdeaa. 

rdicr. 

dicre, 

'qucr. 

1  de  Lifagaray. 

idoc. 

iifTcr, 

bainer. 

léri. 

lérir. 

lériflemeot. 

3ntre. 

Dntré. 

ontrer. 

3r(cr. 

enrager. 

ible. 

agc. 

me. 

:ter. 

:z-voiis» 

onnéc. 

ormir. 

oablé. 

oubler. 

rc. 

(bourg. 

u. 

uire. 

arcir. 

^ac 

igcr. 

lU 

etc. 
ccé* 
ccer* 

Tome  XXX. 


Renfaité. 

Retifaiter. 

Renfermé. 

Renfermer. 

Renfiler. 

Renfla  m  mer. 

Renflemenc. 

Renfler. 

Renfoncement. 

Renfoncer* 

Renforcé. 

Rcnforcemtnt. 

Renforcer. 

Renfbrmir. 

Renformis* 

Renfort. 

Renfrogner. 

Rengagé. 

Rengagement. 

Rengager. 

Rengamé. 

Rengainer. 

Rengendrer. 

Rengorgé. 

Rengorger. 

Rengorgeur. 

RengraiHer. 

Rengrcgé. 

Rengrégcment. 

Rengrégcr. 

Rengrénement. 

Reivffrcner. 

Renhardir. 

Reaiable. 

Renie. 

Reniement.    - 

Renier. 

Rcnicur. 

Renifler. 

Rcniflcur. 

Rénitence.    . 

Renicent. 

Rcniveler. 

Renne. 

Rennes. 

Reiioircir. 

Renom. 

Renommé. 

Renommée. 

Renonmier. 

Renonce. 

Renoncé. 

Renoncement. 

Renoncer. 

Renonciation. 

Renoncule. 

Rénovation. 

Renoué. 

Renouée. 

Renouement. 

Renouer. 

Renoueur. 

Renouveau* 

Renouvelé.' 

RenottYclci« 


44r 


Renouvellement. 

RciiieigticmcQt* 

Rciïfemerïccr. 

Rentamer. 

Rencaflcr. 

Rente. 

Rente. 

Renter. 

Renteria. 

Renter  rer. 

Rentier. 

Rentoiler. 

Renton. 

Rentonner. 

Rentortiilcr* 

Rentrainer. 

Rcntraire. 

Rentraiturc* 

Reacrane. 

Rencrayeur. 

Rentré. 

Rentrée* 

Rentrer. 

Renty. 

Renvahir. 

Renveloppefé 

Kenvenimer. 

Renverfe. 

Rcnverlé. 

Renverfemeat» 

Renverler. 

Renvi. 

Renvier. 

Renvoi. 

Renvoyé. 

Renvoyer. 

Réoder. 

Réole. 

Réordination. 

Réordonné. 

Réordonner. 

Repaire. 

Repaiffir. 

Repaître. 

Répandre. 

Répandu. 

Réparable. 

Réparage.     « 

Réparateur. 

Réparation. 

Réparé. 

Réparer. 

Reparler. 

Reparoitre. 

Repani. 

Repartie. 

Repartir. 

Repanttion. 

Repas. 

Rcpa/Té. 

Repayer. 

Repaver. 

Repéché. 

Repêcher, 


Repeigner. 

Rcpcoicr. 

Rcpcntailles« 

Rcpentauce. 

Repentant. 

Repenti. 

Repentir. 

Repercer. 

Répcrcufllf. 

RépcrcuflTion. 

Répercuté* 

Répcrcater. 

Reperdre. 

Repère. 

Répertoire. 

Repefer. 

Repéré. 

Répéter. 

Répétiteur. 

Répétition. 

R-^pétrir. 

Repeuplé. 

Repeuplemeuc. 

Repeupler. 

Repic. 

Rcpiîer. 

Repiquer, 

Répit. 

Répiter. 

Replacer. 

H  eplaider. 

Replanter. 

Replâtrage. 

Replâtrer. 

Replet. 

Repletion. 

Repleuvoir* 

Repli. 

Replié. 

Replier. 

Réplique. 

Répliqué. 

Répliquer. 

Repli/Tcr. . 

Replonger. 

Repolon. 

Répondant. 

Répondre. 

Répondu. 

Répons. 

Réponfe. 

Reporter. 

Re^s. 

Repofé. 

Repofer- 

Repofoii:. 

Repous. 

Rcpouflé. 

Repouflementi 

Repoufler. 

Rcpouifoir. 

Répréhenfible. 

Répréhendon. 

ReprepHre. 

Kkk 


*ctcmM5mt; 

^ccentiiTemeaC. 

^etentam. 

Rctford. 

Rethel. 

Rethclois. 

Kethein. 

Ketiaire. 

Réticence» 

Récicubitew 
Réticule. 
Retiercemeot^ 
Rétif. 

Rétiforme. 

Retimo. 

Rétine. 

Retirade. 

Retiration. 

Retiré. 

Redremeoc     . 

Retirer. 

Retoifer. 

Retombée. 

Retomber. 

Retondre. 

Retordement, 

Retordre. 

Retordu. 

Rétorqué.  * 

Rétorquer. 

Ketors. 

Rctorfion. 

Rctorte. 

Retouché. 

Retoucher. 

Retour. 

Retourne. 

Retourné. 

Retourner. 

Retracé. 

Retracer. 

Retra^atioo» 

Rétraébé. 

Rétraéber. 

Rétradion« 

Retraite. 

Retrait. 

Retraite. 

Retranché. 

Retranchement. 

Retrancher. 

Retrayant. 

Rétréci.      - 

Rétrécir. 

Rétréciflemem. 

Retremper. 

RetrcfTcr. 

Rétribution. 

Retrillcr. 

Rétroaôif. 

Rétroadion. 

Rétrocédé* 


T    A    B    L    E. 


Rétrocéder. 

Rétroceffion. 

Rétrogradation. 

Rétrograde. 

Rétrograder. 

Retrouffé. 

RerroufTer. 

Retrou  (lis. 

Retrouver. 

Rets. 

Rétudier. 

RctuTcr. 

Retz. 

Revaloir. 

Revanche. 

Revanche. 

Revancher. 

Revancheor. 

Rcvafler. 

Rêve. 

Rêvé. 

Revéche. 

Réveil. 

Réveillé. 

Réveillematin. 

Réveiller. 

Réveillon. 

Revcl. 

Révélé. 

Révélation. 

Révéler. 

Revenant. 

Revendeur. 

Revendication. 

Revendiqué. 

Revendiquer. 

Revendre. 

Revenir. 

Revente. 

Revenu. 

Revenue. 

Rêver. 

Réverbération. 

Réverbéré. 

Réverbérer. 

Reverdi. 

Reverdir. 

R<?véré. 

Révéremraent. 

Révérence» 

Rév^reociclk. 

RévéccDcicui- 

Révércrid- 

KévéceiidiJGmc. 

Révérer. 

Rêverie. 

Revenir. 

Rêvera. 

Reverquier. 

Revers. 

Reverfal. 

Reverfcau. 

Reverfcu 

RcvciiL 


Reverfible. 

Reverilon. 

Rcveftiaire. 

Revêtement. 

Revêtir. 

Rcvêtiflcment. 

Revécu. 

Rêveur. 

Reuîlly. 

Rcvin. 

Revirade. 

Reviré. 

Revirement. 

Revirer. 

Revifeur. 

Révifion. 

Revivificatioa. 

Revivifié. 

Revivifier. 

Revivre. 

Réuni. 

Réunion. 

Réunir. 

Révocable. 

Révocation. 

Révocaioire. 

Revoir. 

Revolcr. 

Revolin. 

Révolte. 

Révolté. 

Révolter. 

Révolution- 

Revomi. 

Revomir. 

Révoqué. 

Révoquer. 

Reufs. 

Réiiffi. 

Réuflîr. 

Réufiite. 

Reutlingen. 

Revue. 

Révulfif. 

Révulfion. 

Rcyna. 

Rcx. 

Rezal. 

Rczan. 

Rez  de  chau/ISe. 

Rhabillage. 

Rhabillé. 

RhabiUer. 

Rhadamante. 

Rhadamide. 

Rhagadcs. 

Rhamnufie. 

Rhapontic. 

Rhafuc. 

Rhéa. 

Rhéda. 

Rhcims. 

Rhcin. 

Rhcinav.  * 

Rhcmobote. 


Rheneti2 

Rhéteur. 

Rhérie. 

Rhctique. 

Rhétoricien. 

Rhéro  riens. 

Rhétorique. 

Rhevin. 

Rhinbcrg. 

Rhincek. 

Rhinfeld. 

Rhinfels. 

Rhinerave. 

Rhinland. 

Rhinocéros* 

Rhintal. 

Rhinvald. 

Rhodes. 

Rhodienf. 

Rhodion. 

Rhodope. 

Rhombe. 

Rhombite. 

Rhomboïde** 

Rhône. 

Rhopalique* 

Rhopo  graphe. 

Rhoienamcr. 

Rliubai  bc. 

Rhumaiirmal* 

Rbum^tirmc* 

Rhume. 

Rhus, 

Rhyas. 

Rhythme. 

Rhythmique. 

Rhythmopée« 

Rians. 

Rianr. 

Riadhiat. 

Rialeza. 

Ribadavia. 

Ribadeo. 

Ribas. 

Ribaud. 

RibaudeqoÎA. 

Ribble. 

Ribcbcftcr. 

Ribemont. 

Riberagrande. 

Ribler. 

Riblette. 

Ribleur. 

Ribnitz. 

Ribord. 

Ribordage. 

Ricanement. 

Ricaner. 

Ricaneur. 

Ric-à-ric. 

Ricard. 

Ricauts. 

Ricca. 

Ricci. 

K  k  k  ij 


44Î 


444 

Riccioli. 

Ricry. 

Rich. 

Richtrd. 

Richard  I. 

Richardfoa. 

Riche. 

Riche  ^al. 

Richflet. 

Ri:hclicu. 

Rkhemenr. 

Richcmond. 

Richrmonc* 

RichcfTc. 

Ricin. 

Ri.'inoïie* 

Ricla. 

Ricochet. 

Ride. 

Ridé. 

Rideau. 

R'cicllc. 

Ridc% 

Ridicule. 

Ridiculement. 

Ridiculifé. 

Ridiculifcr, 

Ridicuiité. 

Rie. 

Rieblc. 

Ried. 

Ricdenburg. 

Ricdhngen. 

Rien. 

Rietberg. 

Ricti. 

Rieumes* 

Rieur.  • 

Rieuz. 

Riez. 

Riflard. 

Rifloir. 

Rigaud.    • 

Rigide. 

Rigidement* 

Rigidité. 

Rignac. 

Rigny. 

Rigodon. 

Rigole. 

Rigorifme. 

Rigoride. 

Rigourcufcmcnr. 

Rigoureux. 

Rigueur. 

Riîlé. 

Rille. 

Rimac. 

Rimailler. 

Rimailleur. 

Rime. 

Rimé. 

Rimer. 


T  A   B   L   E. 


Rimcur. 

■<imini. 

Kimmagen. 

Rincé. 

Rinceau. 

Rincer. 

Rinçure« 

:<ingard. 

Ringkoping. 

Ringiaye. 

Ringfted. 

Rintfen. 

Rinuccinû 

Rio-aquado. 

Rio-bianco. 

Riobus. 

Rio  da  Voira. 

Rio  de  Hacha. 

Rio  de  la  Hucha. 

Rio  de  la  Madera. 

Riogrande. 

Rio  Janeiro. 

Riom. 

Rioncgro. 

Rions. 

Rio  Saint  André. 

Riofanguin. 

Riofeztos. 

Rioter. 

Rioza. 

Ripaille. 

Ripa-traoTone. 

Ripe. 

Ripen. 

Riper. 

Ripol. 

Ripopé. 

Ripoftc. 

Ripofter. 

Rippon. 

Ripuaire. 

Rire. 

Rire. 

Ris. 

Rifana. 

Rifano. 

R  ifban. 

Risdale. 

Rife. 

Rifée. 

Rifibilité. 

Rifible. 

Rifièrc. 

Rifquablc* 

Rifquc. 

Rifqué. 

Rifquer. 

Riffole. 

Ri/lblé. 

RiHbler. 

Riffon. 

Rifte. 

Rider. 

Rit. 

Ricournellc. 


Rituel. 

Ritzenbuttel. 

Riva. 

Rivage. 

Rival. 

Rivalité. 

Rivallo. 

Rive. 

Rivé. 

Rive  Dégier. 

River. 

Riveragc. 

Riveram. 

Riverfaltes. 

Rivet. 

Ri  y  crier. 

Rivière. 

Rivoli. 

Rivour. 

Rizdale. 

Riz. 

Rize. 

Rizière. 

Roa. 

Roanne* 

Rob. 

Robe. 

Robcc. 

Ro!»er. 

Roberic. 

Robert. 

Robert  I. 

Robertine. 

Robigales. 

Robigus. 

Robin. 

Robine. 

Robinet. 

Roboratif. 

Robre. 

Robude. 

Roc. 

Rocaille. 

Rocailleur. 

Rocarabole. 

Rocca  d'Anfo. 

Roche. 

Roche-Bernard. 

Roche  Chouart- 

RochcDefïîen. 

Roche  Flavin. 

Kôciicforr 

Rochefoucauld. 
Rochcguyon- 
Roc  belle. 
Rochcpofay. 
Rocher- 
Roches. 
Rochefter. 

Rochc-fur-Yon. 

Rocket. 

Rochlitz. 

IRochoir. 
Rock. 


RockenliaQ(ca» 

Rockizau. 

Rn«oii. 

Rocroi. 

Roda. 

Rodage. 

Rodas. 

RodenmahereiU 

Roder. 

Rodés. 

Rodedo. 

Rodolpke  L 

Rodolphe  IL 

Rodomonu 

Rodomontade* 

Rododo. 

Roé. 

Rocr. 

Rogation.! 

Rogatoire. 

Rogaton. 

Rogiano. 

Rogné. 

Rogné. 

Rogner. 

Rogneur. 

Rognettx. 

Rognon. 

Rognoner. 

Rognure. 

Rogomme. 

Rogofno. 

Roffue. 

Ronaczov. 

Rohan. 

Roi. 

Roide. 

Roidcur. 

Roidi. 

Roidillon. 

Roidir. 

Roine. 

Roitelet. 

Rokofz. 

Rolduc. 

Rôle. 

Rôlcr. 

Rôlec 

Rolle. 

Roliin. 

Rom. 

Romaine. 

Romain. 

Romaine. 

Romain  matier. 

Roman. 

Romance. 

Romancier. 

Romand. 

Romane. 

Romanelli. 

Romanefque. 

Romanie. 

Remano. 


Komtoi. 

Romane. 

Romarin. 

Rombalièf«w 

Romboucs. 

Rome. 

Romelie. 

Romency^ 

Romes. 

Romefcor. 

Romeftecq. 

Rometu. 

Romney. 

Romont. 

Romorandn. 

Rompeiz. 

Rompcment. 

Rompre. 

Rompu. 

Rompure. 

Romulus. 

Ronce. 

Roncevauz. 

Ronciglione. 

Rond. 

Ronda. 

Rondache. 

Ronde. 

Rondeau. 

Rondelet. 

Rondelle. 

Rondement* 

Rondeur. 

Rondin.- 

Roi/don. 

Roneby. 

Ronflement. 

Ronfler. 

Ronfleur. 

Rongé. 

Ronger. 

Rongeur. 

Ronfard. 

Roniberg. 

Roque. 

Roquefort. 

Roquefort  de  MarCu, 

Raquclaure. 

Roquemadour. 

RoqucmaurCk 

Roquer. 

Roquet. 

Roquetin. 

Roquette. 

Roquevaire. 

Roquillc. 

Rorel. 

Ros. 

RoGurc. 

Kofana« 

Roflafe. 

Rofat. 

RofchiU.       g, 

Rofcius. 

KoCcoft: 


T    A    B    L    E. 


Rofcommont 

Rofe. 

Rofé. 

Rofeau. 

Rofecroiz. 

Rofée. 

Rofcl. 

Rofelli. 

Rofcmberg, 

Rofenfeld.     . 

Rofenheifli» 

Rofenchal. 

Rofer. 

Roferaie. 

Rofcs. 

Rofetce. 

Rofcttier. 

Rosheim. 

Roficler. 

Rofienae. 

Rofîer. 

Roficre. 

Rofîéres. 

Rofmarini. 

Rofoir. 

Rofs. 

RofTaiio. 

Roflc. 

Roffé. 

RofTcr. 

Rofficler. 

RoffîgnoL 

Roflilloa* 

Roflo. 

Rodolis. 

Roflein. 

Roftock. 

Rodof. 

Roftrale. 

Rofyangen. 

Rot. 

Rôt. 

Rota. 

Rotateur. 

Rotation. 

Rot-de-bif. 

Rote. 

Rotelen. 

Rotelle. 

Rotenbourg* 

Rotenfelfi. 

Rotenmann* 

Roter. 

Roterdam. 

Roteur. 

Rocher. 

Rothefs. 

Roci. 

Rôtie. 

Rotier. 

Rotin. 

Roting. 

Rôtir. 


445 


Rôti/Terie. 

Roupiller. 

Rôiideur. 

Roupilleur. 
Rouflâtre. 

Rôtiflbirc. 

Rocoli. 

RoufTcau.    . 

Rotonde. 

RoufTelet. 

Rotondité. 

Roufferollc. 

Rotta. 

Roufletce. 

Rotveil. 

Rouileur. 

Rotule. 

Rouflî. 

Roture. 

Roudillon. 

Roturier. 

RoufTîn. 

Rocurièrement* 

RoufTir. 

Rouage. 

Rou-e. 

Rouan. 

Rourier. 

Rouanne. 

Routine. 

Rouanne. 

Routine. 

Rouanncr. 

Routoir. 

Rouan  nette* 

Routot. 

Rouant. 

Rouverin. 

Roubaiz. 

Rouvoreit. 

Rouble. 

Rouvray. 

Rouche* 

Rouvrir. 

Roucou. 

Rouz. 

Roucouler* 

Roucy. 

Roue* 

Roué. 

Rouelle. 

Rouen. 

Rouer. 

RoTere. 

Rouergae* 

Rouet. 

Rouz-vîeuz. 

Rozane. 

Royal. 

Royalement. 

Royahfte. 

Royan. 

Royaner. 

Royaulieu. 

Royaume. 

Rouge. 

Royaumont. 

Rougeâtre. 

Royauté. 

Rougeoud. 

Roye. 

Rougeole. 

Rozoy. 

Rouget. 

Ru. 

Rougeur. 

Ruade. 

Rougi. 

Ruage. 

Rougiç. 
Roui. 

Rub. 
Rubacelle. 

Rovigno. 

Ruban. 

Rovigo. 
Rouille. 

Rubannerie. 

Ruban  nier. 

Rouillé. 

Rubéole. 

Rouiller.  ; 

Rubican. 

Rottillure. 

Rubicon. 

Rouir. 

Rubicond. 

Roulade. 

Rubie. 

Rouland. 

Rubiera. 

Roule. 

Rubis. 

Rouleau. 

Rubricaire. 

Roulement. 

Rubrique. 

Rouler. 

Rucke. 

Roulct. 

Rudanier. 

Roulette. 

Rude. 

Roulier. 

Rudeldadt. 

Roulis. 

Rudement. 

Rouloir. 

Ruden. 

Roulons. 

Rudenté. 

Rouraois. 

Rudenture. 

Roupeau. 

Rudé-ation. 

Roupie. 

Rulc^heim• 

Roupienx. 

RaJefle. 

44^ 


T    A    B    L    E. 


Rodiaire* 

Rudimcnc 

Rudolphfirona. 

Rudoyer. 

Rue. 

Rué. 

Ruelle. 

Ra:llec. 

Ruer. 

Ruffack 

Ruffccq. 

Rufieo. 

Rugen. 

Rugenvalde» 

Rugiens. 

Rugine. 

Ruginé. 

Ruginer. 

Rugir. 

Rugillant. 

Rugiiïcmeat» 

Rugles. 

Ruille. 

Ruillé. 

Ruine. 

Ruiné. 

Ruiner. 

Ruineux. 

Ruisdaal* 

RuilFeau. 

Ruiirdanr. 

Ruillelcr. 

Rum. 

Rumb. 

Rumeur. 

Rumilly. 

Ruminanr. 

Rumination. 

Ruminer. 

Runckcl. 

Runes. 

Runique. 

Rupclmonde^ 

Rupin. 

Rupcoire. 

Rupture. 

Rurai. 

Rurcmonde. 

Rufc. 

Rulé. 

Rufer. 

Rush  in, 

Rufma. 

Rufle. 

RulTie. 

Rudaud. 

Rudicité. 

Rufliquc. 

Rudiqué. 

Rufliqucment. 

Rudiqucjr, 

Ruftrc- 

Rut. 

Ruth. 


Hatigliano» 

Rudand. 

Ratttles. 

Rttvo. 

Ruys. 

Ruyfch. 

Ruycer, 

Ry. 

Rye. 

Ryçgacc. 

RyUrick. 

Rythme. 

Rzcczyca« 

Rzeva. 


Sa. 

SaaJah. 

Saalc. 

Saamoniuu 

Saan. 

Saaoanim. 

Saaneck. 

Saba. 

Sabaïfme. 

SabaLzar. 

Sabama. 

Saban. 

Sabazies. 

Sabbat. 

Sabbataires. 

Sabbathiens. 

Sabbatine. 

Sabbatique. 

Sabdarift, 

Sabcch. 

Sabée. 

Sabécns.  ' 

SabciTme. 

SabcUianiOnc 

Sabellieni. 

Sabia. 

Sabine. 

Sabins. 

Sabinus. 

Sabioncello* 

Sabioneta. 

Sable. 

Sablé. 

Sablée. 

Sabler. 

Sables  d'OIoone. 

Sablcftaoc. 

Sablier. 

Sablière. 

Sablon. 

Sablonceanx. 

Sablonné* 

Sablonner. 

Sablonneux. 

Sablonnier. 

Sablonnière* 

Sabord. 

SaboCê 


Saboccr. 

Sabodcr. 

Saboo. 

Saboulé. 

Sabouler. 

Sabre. 

Sabré. 

Sabreoaodé* 

Sabrenaudcc 

Sabrer. 

SabttgaL 

Sac. 

Sacamie. 

Sacare. 

Saccade. 

Saccagé. 

Saccagemenc 

Saccager. 

Saccai. 

Sacchi. 

Saccophoreiu 

Sacéci. 

Sacellatre. 

Sacerdoce. 

Sacerdotal. 

Sachaduu 

Sachée. 

Sachec» 

Sacilé. 

Sacoche. 

Sacquage. 

Sacquier. 

SacïamcnËaire# 

Sacramenrairei. 

SjcramcntaJ. 

S  âc  f  amcnulemc  qc 

Sacre. 

Sacré. 

Sacrement. 

Sacrer. 

Sacrificateur* 

Sacnficatttxe* 

Sacrifice. 

Sacrifié. 

Sacrifier. 

Sacrilège. 

Sacrilégcmeni. 

Sacridain. 

Sacridie. 

SacriiUne. 

Sacrococcygîen. 

Sacrofciatique. 

Sacrolombaite. 

Sacrum. 

Sacy. 

Sad-der. 

Sadcler. 

Saducéens« 

Safar. 

Safie. 

Safran. 

Safrane. 

Safraner. 

Safnulicr, 


Stfnuiiicc* 

Safre. 

Sagacité* 

Sasaiw 

Sagalaflc. 

Sagamité. 

Sagan. 

Sagapcnmii» 

Sagdu* 

Sage. 

Sagefèmmcs 

Sagement. 

SageiTe. 

Sagette« 

Saggio. 

Sagittaire* 

Sagittale» 

Sagone. 

Sagora. 

Sagoiu 

Sagouin. 

Sagres. 

Saguenay. 

Sabagiuu 

Sahmu 

Saide. 

Saie. 

Saiette. 

Saiï. 

Saiga. 

Saignans 

Saigné. 

Saignée. 

Saignement 

Saigner. 

Saigaeur. 

Saignenz* 

Saillant* 

Sailli. 

Saillie. 

Saillir. 

Saïmid» 

SaïQ^oTUt» 
Sainement* 
Sainfoin, 
^ini. 

Saiat-AfriqnB* 
Saint- Aignan- 
Sâini-Alban. 
Saine -Amafid. 
Sain  [-Arnaud  de  1 
saint- Ambroiièt 

SamC'Anchin« 
Saine- And  eûL 

Saint*Andrc. 

Saint- Antoine. 

Saint-Antonîn» 

Saini-ArnouJ* 

Saint-Aroph* 

Satnr-Aftîcr. 

Saint^vold, 

Saint^allc* 

Saint-Beau 


TABLE. 


Henok-da-Saidr; 
Bertrand^ 
Bonnet. 
6onnet-lc  Châ- 

K 

Blanfckeir. 

BricBZ. 

Bris. 

Cilais. 

Ccié. 

Chafre-Ic.Mo< 

ier. 

Chtmond. 

Chartier. 

:heF. 

Claude. 

Clood. 

-Croix. 

Cyr. 

David. 

DeniSk 

Dié. 

Diex. 

Dizter. 

Dominique. 

Edmont-Bury. 

Eioi-Foncaioc 

•Marie. 

-Marie-aux« 

les. 

-Marthe. 

-Maure. 

-Menehoold^ 

mène. 

Emillon. 

I. 

-Everioe^ 

lé. 

^tienne. 

-Euphemic. 

-Hâène. 

Evremonc. 

Evroulc 

Félix. 

Florentin. 

FlorcM-Icf-Saa- 

Florent-Ic-Vicil. 

Flour. 

François. 

Gai. 

Galmier. 

Gaudent. 

Gcnou-le-RoyaL 

Génies. 

Gcns-de-Laval. 

Gcnif-dc-Tcrrc- 

ire. 

Genou. 

Georges.- 

Geotgcs>de-£a- 

le. 

Georges-du- 

:il. 

Germaîii» 


Saint-GermaiA>ea- 

Layc. 
Saim^Gâimain-Lam- 

bron* 
Sain c^c rmain  Laval, 

Saini-GUks, 

Sainc-Goar. 

Sai  n  t-  Gùi  n-HiM&n . 

Saine  Gotha rd. 

Sainc-Guiïain* 

Saint- Guillaume* 

Saint'Haoa-le-CkfltcL 

SainC'Hcan. 

Saint- Hipolîte. 

Sainc'Hwbcru 

Sainc-Jacut. 

Saint  Jtan  d'Angely. 

Sa  i  n  t-  Jca  a*  de  -  Bonn  c- 

fonts* 
S  ai  nt  -  J  ca [>dc- Lofn  e* 
Saine-  Jean  de>Lu2« 

Saint- Jeao-dc-Maii' 

ri  en  ne* 
Sa  ï  n  r-  Jcan-dc-Picd* 

de  Port. 
Saine- Jonin. 
Saine  JuIien-da-Sauru 

Sa  i  iK- J  ulicn  Jt'  fau- 
con. 

Saint  JunicEiè 

Saint' Juft. 

Sain  ['Laurent. 

Sa  l  □  z-Lé  o  nardr  de- 
Nobtct. 

Saint-Leu. 

Sainc-Lignaircr 

Saint- Lixier. 

Saint- Lo. 

Saint-Macairc. 

Saint-Maixanr. 

Saine- Malo. 

Saint- Ma  rccllio. 

Saine  Mardi- en-Otlîe. 

Saint- Marin* 

Samt-Mardn» 

Saine- Martin  d'Am/- 
blois. 

Saint- Maurice* 

Saint-Maximin^ 

Saint-Mécn. 

Saint  McDoux. 

Saint- MichaeiAovfi4 

Saim-MicbcK 

Saint-Mibicl* 

Saint-N  araire. 

Saint^Nicolas. 

Saint-Omer. 

Saintonge. 

Saimongcols. 

Sainc-Palais. 

Saint-Papoul. 

Saint-PauL 

Sa  i  n  t  -  Paul-  dc^Fcnouil- 
kdcs. 


Saint-Piul-en-Jtrreft. 
Saint-Paul  Trois-Cbi- 

tcaux. 
Saint- PhiJippc* 
Saim-Picrrc.  ^ 
Saint  Pierre- Éftlire, 
SaÎDt-Pierrc-cn^Valléc. 
Saint  Pkrre-lc- Mou- 

ticr» 
Saiut-Picrtc-  far-Dive. 
SainC'PoI-dc-Léon* 
Saint- Pons  dc-To' 

micres. 
Saint'Pourcain. 
SainrQucnrin, 
Saint-Kambcrt. 
Saint-Rambeic-de- 
•  Joux.. 
Saint-Rcnau* 
Saint-Riqucr. 
Samc  Romain. 
Saini-  Ro  main-^e-C  ol- 

bofc. 
Saint  RotDc^dt  Tam» 
Saint-Saen. 
Sainc-Sacur. 
Saint-Savinienr 
Saine«Saulgc. 
Saine  >  Sauveur  *  I^ 

Vicomre. 
Saint-Séballicn, 
Saint  Scver. 
Sainc-Scvcr-dC'Ruf- 

tant^ 
SaiBt-Si[vam» 
Saint-Simon.  41, 

Sainr'Sulpice. 
Saint  S]rnipboriea  loi 

Château. 
Saint- ThibaulE, 
Saint-Thibcry. 
Saint-Thonnasp 
$aim-Trivicr, 
Saint-Tropez, 
Saint- Vaaft, 
Saint- Valéry. 
Saint- Vallior 
Saint-Vcie* 
Saint -Venant, 
SainfVcn  délia* 
Sainx-Verain. 
SainE-Vtdor.^ 
Saint-Vincent. 
Saint'Yriez. 
Saïauc- 
Saiu. 
Saifie. 
Saifinc; 
Saifir. 
Saifîrable. 
Saififlantr 
SaiiîflemcnCr- 
Saifon^ 
Saki. 
Sala^ 


Salade. 

Saiadieï. 

Saladin» 

Sala^e# 

Salaire. 

Salaifon. 

Salamalec.^ 

Salamandre. 

Salamanquer 

Salambo. 

Salamine. 

Salana. 

Salanches. 

Salandra. 

Salankemeor 

Salant. 

Salarier. 

Salbris. 

Sale. 

Salé. 

Salebio. 

Salecha. 

Salem. 

Salement.' 

Salep. 

Salcf. 

Saleran. 
I  Saierne. 
>  Saleron. 

Saltrs. 

Saleté. 

Salecin. 

Saleur. 

Salfeld. 
I^jhbcrg'^ 
^aluin. 

Sali  Caire. 

Sal)coque«r 

Salicoc 

Saliens. 

Salière 

Salies. 

Saligaud. 

Saligoac. 

Salignon. 

Saligoc 

Salin. 

Saline. 

Salins. 

Salique. 

Salir. 

Salifl>ary^ 

Salifiant. 

Saliflon. 

SalifTure. 

Salivaire. 

Salivation.- 

Salive. 

Saliver.. 

Saillante. 

Salle. 

Salufte. 

Salm. 

Salmacis. 

Saliaaoanir.. 


447 


44» 


T    A    B    L    R 


SalomoD-Sweiler* 

Salme. 

Salmcrin. 

Salmi. 

Salmigondis. 

SalniODéc. 

Salo. 

Salobrena. 

Saloir. 

Saiomé. 

Salomon. 

Salon. 

Salone. 

Salonichi. 

Salope. 

Salopement. 

Saloperie. 

Salorge. 

Salpa. 

Salpccre. 

Salp^trier. 

Salpétricrc. 

Salpingopharyngiens. 

SaipingoUaphyiin. 

Salfepareillc. 

Salfes. 

Salfifis. 

Salta. 

Saltimbanque* 

Saltz. 

Sahza. 

Salczbourg. 

Saluade. 

Salvage. 

Salvages. 

Salvaiellc. 

Salvatcrra. 

Salvacierra. 

Salvations. 

Salubre. 

Salubrité. 

Salucts. 

Salve. 

Salué. 

Saluer. 

Salvetal. 

Salviaci. 

Salure. 

Salut. 

Salutaire. 

Salutairement. 

Salutation. 

Sama. 

Samana. 

Samandrachi. 

Samara. 

Samaran. 

Samaraih. 

Sam;)rcande« 

SaiTiaric. 

Samaritains, 

Sambalcs. 

Sambouc. 

Sambre. 

Sambuca* 


Sambuque. 

Saugle.   ' 

Same. 

Sanglé. 

Samedi. 

Sangler. 

Samcquin. 

Sanglier. 

Samer. 

Sanglons. 

Samien. 

Sanglot. 

Sameftre. 

Sangloter* 

Samir. 

Sangro. 

Samis. 

'  Sangfue. 

Samuites. 

Sanguckar. 

Samogitie. 

Sangocfa. 

Samoïedei. 

Sanguification* 

Samole. 

Sanguin. 

Samoreuz. 

Sanguinaire. 

Samorin. 

Sanguine. 

Samos. 

Sanguinolent. 
Sanfiedrin. 

Samofathe. 

SamofatkénicQS.        * 

San  Jago. 

Samothrace. 

San  Jago  de  Chili. 

Samoycdes. 

San  Jago  de  Léon. 

Sampictro. 

San  Jago  dcl  Eftcro. 

Sampféens* 

Saniclc. 

Samlche. 

Sanieux. 

Samfoc. 

San  Juan  de  la  Fon- 

Samfon. 

tera. 

Samuel. 

Sankika. 

San. 

San  Lorenzo. 

Sanaa. 

San  Lucar  de  Barra- 

Sanan. 

meda. 

Sanas. 

San  Lucar  la  Mayor. 

San  Benito. 

San  Marino. 

Sancerre. 
Sanchoniaton* 

San  MigueUel  Eftcro. 
San  Mtuiato. 

Sanciaiu 

San  Nazar.» 

Sancir. 

San  Pantalcon. 

Sancrat.  • 

San  Pedro. 

Sandfîanr. 

San  Quitico. 

SanébifîcatioQ» 

Saas. 

Sanaifié. 

Sanfonnet. 

Sandifier* 

San  Salonî. 

Sandion. 

San  Salvador. 

Sanéluairc. 

San  Severino. 

Sandal. 

Sanfon. 

Sandale. 

Santa  Aeera. 

Santa  Cruz  de  Mar- 

Sandalier. 

Sandaline; 

zenado. 

Sandaraquc. 

Santa  Cruz. 

Sandadre. 

Santa  Cruz  de  la  Sier- 

Sandccz. 

ra. 

Sandi-Simodifino. 

Santa  Cruz  de  I^izara. 

Sando. 

Santa  Fé. 

Sandomir. 

Santa  Fé  de  Bogata. 

Sandrart. 

Santal. 

SandwMck* 

Santa  Lucîa. 

SanFilippodArgi- 

Santa  Altina, 

ronc. 

Sjmta  Mtrinella. 

San  Fiorenzo. 

Sancarcn* 

Sang. 

Santa  Sevcrina. 

Sangar. 

Santé. 

Sangari. 

5antcn. 

Sang  de  dragon» 

Sanrerno. 

San  Gcrman. 

Sancerre. 

San  Gcrmano. 

Santeul. 

Sangiac. 

Santillane* 

Sanglant. 

Samoline* 

Santorinû 

Santorin* 

Sanve. 

Sanuc  blanchci 

Saouari 

Sap. 

Sapa. 

Sapajou. 

Sapan. 

Sape. 

Sapé. 

Saper. 

Sapeur. 

Sapb«nc. 

Saphiqut* 

Saphir. 

Sapho. 

Sapience. 

Sapientiaoz. 

Sapin. 

Sapinette. 

Sapinière. 

Saponaire. 

Saporli. 

Saporifiqae. 

Sapotiller. 

Sappadille. 

Saquebuce. 

Sara. 

Saraa. 

Sarabaïte. 

Sarabande. 

Sarabat. 

Sara^oflè. 

Sarai. 

Saraible. 

Saranne. 

Sarafin. 

Saratos. 

Sarari. 

Sarazin. 

Sarbacane. 

Sarbourg. 

Sarbruck. 

Sarcafme. 

Sarcelle. 

Sarclé. 

Sarcler. 

Sarcleur. 

Sarcloir. 

Sarclure. 

Sarcocéle. 

SarcocoUe. 

Sarcocpiploecïc* 

Sarcoépiplomphiié* 

Sar<:Q*Hydrocd«« 

Sarcolo^ie. 

Sarcomateux* 

Sarcome* 

Sarcomphale. 

Sarcophage. 

Sarcocique. 

Sardaigoe. 

Sardanapale. 

$an) 


T   A    B    L    £. 


44> 


•  • 

Sêmbz. 

:s. 

Sarvitza. 

ne. 

Saizanac 

>inc. 

Sas. 

>aieiu 

Sas  de  Gaod. 

Safcron. 

t. 

Sa/Tafras. 

(a. 

SaOkri. 

ta. 

Sirté. 

int. 

Saflcbcs. 

tso. 

S..irenage. 

'• 

Siflcr. 

iL 

Sallo  Ferrato. 

1. 

Safliiolo. 

nemioes. 

Sac. 

ovicnoe. 

Sacalle. 

ne. 

Satan. 

r. 

Satellite. 

ail. 

Satiété. 

an. 

Satin. 

ane. 

Satinade. 

aces. 

Satiné. 

acie. 

Satiner. 

aoc 

Satire. 

h 

Satirique. 

1. 

Satiriouement. 
Satirilé. 

liJe. 

lies. 

San  ri  fer. 

, 

Sarisfadion. 

doo. 

Satisfadoire. 

Satisfaire. 

ÎIL 

Satis^ifatoi. 

1. 

Satisfait. 

il. 

Satnique. 

te. 

Satrape. 

■• 

Satriano. 

etc. 

Saturation, 

or. 

Saturé. 

me. 

Saturer. 

e. 

Saturien. 

Satiriens. 

Saturnales. 

y- 

Saturne.. 

ir. 

Satyre. 

rdcn. 

Satyriafis. 

Satyrion. 

Satz. 

Savammenc 

Savaune. 

Savane. 

Savantafle. 

Savarc. 

Savary. 

Savate. 

Savacerie. 

Savato  Poli. 

Sauce. 

Saicé. 

Saueer. 

Saucier. 

Saucière. 

Saucifle. 

Sauciflbn. 

Saudre. 

Save. 

Savello. 

Saverdun. 

Savcrne. 

Savery. 

Savete. 

Saveter. 

Savetier. 

Sauf. 

Sauf-condaîc. 

Sauge. 

Saugrenu. 

Sau^ues. 

Saviffny. 

Savillan. 

Savio. 

Sauion. 

Saul. 

Saule. 

Saueen. 

Sauneu. 

Saule. 

Saumatre. 

Saumon. 

Saumonetn. 

Saumonné* 


i^^Sl^i 


Saafiittr. 

Saumure. 

Saumurois. 

Saunage. 

Sauderfon» 

Sauner. 

Saunerte» 

Saunier. 

SauQtére. 

Savoie. 

Savoir. 

Savoir  faire. 

Sa? oir  vivre» 

Savolaz. 

Savon. 

Savonarole. 

Savonne- 

Savonniires. 

Savonnage. 

Savonné. 

Savonner. 

A 

Savonnerie* 

Savonnette. 

Savonneux. 

Savonnier. 

Savonniéfe. 

Savouré. 

Savottrcment. 

i 

Savourer. 

Savourée. 

Savoareufemettt 

Savoureux^ 

Savoyc. 

Savoyard. 

Saupiquet. 

Saupoudrer* 

Saurage. 

Saure. 

Sauré. 

Saurer. 

Sauret. 

Saurland. 

Sauflaie. 

isssssasse 

Sauftia. 

rOME    VINGT-SIXIÈME. 


Saatillemcnc 

r. 

Sautiller. 

e. 

Sautoir. 

ir. 

Sautriauz. 

Sauvage. 

le. 

Sauvageon. 

. 

Sauvagin. 
Sauvai. 

eau. 

zik. 

Sauve. 

r. 

Sauvé. 

Tome  XAÀ 

r 

• 

Sauvegarde. 

Sauver. 

Sauveur. 

Sauvetac  de  C^tÊùat. 

SauvetatdeSttèit. 

Sauvecé. 

Sauveccrre» 

Sauvevie. 

SauTeob 


Saxacile. 

Saxe. 

Saxifrage. 

Saxon. 

Saycock. 

Sayt. 

Sayette. 

Sayettcrie. 

Sayeneitt. 


45^ 

Sbire. 

Scabellon.. 

Scabicufc. 

Scabreux. 

Scala. 

Scala  Nova» 

Scalata. 

Scalclicn. 

Scalde. 

Scalene. 

Scaliger. 

Scalicz* 

Scalpel. 

Scamanih^. 

Scammachic. 

Scarnraonéc* 

Scancîale-  ' 

5can<ialcurcnienc» 

Scaudalcex. 

Scandalifc. 

Scandalifcr» 

Scandé. 

Scandcbcct 

Scander. 

Scanderbad: 

Scandcrberf* 

Scandinavie. 

Scanie. 

Scapliifme. 

Scaphoïde. 

Scapulairo. 

Scaral>éc. 

Scaramouchci 

Searboroug.. 

Scardona.. 

Sicare. 

Scarificateur^ 

Scarificauoa.' 

Scarifié. 

Scarifier.. 

Scarlacone*. 

Scarlino* 

Scaro. 

Scarponto». 

Scarpe. 

Scarron.. 

Scafon. 

Sçavanc. 

Sçavoir. 

Scaron. 

Sceau. 

'>ceau:k 

Sccl. 

Scélérat; 

ScélératefTe* 

Scellé. 

Scellemenc. 

Sceller. 

Scelleur. 

Scène. 

Sirénique. 

.Scénographie; 

Scénouraphique. 

Stcûopegics.. 


T    A    B    L    E 


Sccptîcifmc. 

Sceptique. 

Sceptre. 

Sc.Tophylax. 

Schaban. 

Schaba  h. 

Scliach. 

Schachrinrm^h. 

Schada  Schiyaoun. 

Schaffoufci 

Schagen. 

Schagior. 

Schah. 

Schalholt. 

Schaman. 

Schamcazan. 

Schams. 

Schan. 

Schanfick. 

Schavati. 

Schaumbourg.. 

Schebct. 

Scheifc. 

Schckinali. 

Scheleftat. 

Schcling. 

Schcmatifme. 

Schématique. 

Schcmbcrg. 

Schemnitz. 

Schénanthe*. 

S-.henek. 

Schéne. 

Schenine.. 

SchepFch 

Scher.     • 

Scherfi. 

Scberis. 

Schctlandi 

Schcve. 

Schevclingt. 

Schiais. 

S^hiavon. 

Schibbolethi* 

Se  hi  do  ne. 

Schiedam. 

Schinta. 

Schippondt. 

Schiras. 

Schirl. 

Schirvan«. 

Schifma. 

Sehifmatique. 

Scbifme. 

Schiftc. 

Schizar. 

Schlackcnvaldé. 

l^chtackcnwtrde» 

Schïeu^ngen» 

Sthïiçh. 

SrchjTiicdlierg,. 

Schmoçfjçn. 

Schnebere^. 

Schoé. 

ScbiKnanthe*. 


Schœne. 

Schcrnion. 

Schcrnobate. 

Schcenobatiquc. 

Schoeil. 

Schoincck. 

Scholarité. 

Scholaflique. 

Scholafliqucment. 

Scholiafle. 

Scholic. 

Schonau.. 

Schonen« 

Schonga. 
: Schonïgen. 

Schonrein. 

Schoonhove. 

Schooubiah. 

Schorndotffl. 

Schotzov. 

Schouten. 

Schowen. 

Schraicfer. 

Schrcve.. 

Schrobcnhaufen» 

Schurman. 

Schut. 

Schwabach. 

Schvand.. 
,  Schv^andcn.. 

Schwartz. 

Schwartzachi 

Scbvarîïbourg, 

Schi*^artzcnïîcrg. 
.Schwcidnirz» 
iSchveinfurt, 

Schwcinitr: 

Schverin. 

Sckvibufem. 

Schviubourg. 
Schwitz* 
Sciadcipkor.. 
Sciage. 
Sciagraphîe.. 
Scianuchie. 
^Sciatérique*. 
Sciatique. 
Scie. 
Scié. 

Scieramcnt,- 
Science. 
Scitndum» 
Sciens. 
Scientifique. 
Scientifiquement* 
Scier. 
Scierie. 
Scirics.. 
Scieur. 
Stiglio.^ 
Scifle. 
Scillitique# 
Sein  que. 
Scintillation*. 


Scia. 

,  Scioj^raphîe-.. 
Scioli. 
Sciomancie» 
'  Scion. 
Scioppius. 
Sciopcique. 
Scioccriquc» 
Scipion. 
Sciies. 
Sciro. 

Scitophorion.. 
Scifiile. 
SciHion. 
ScilFure.. 
Sciure. 

Sclcrophtalmie. 
Sclérotique. 
Scolarité. 
Scolaflique. 
Scolaftiqucment.. 
Scoliade. 
Scolie. 
Scolopax. 
Scolopendre. 
Scoloponucherioi.. 
Scopas. 
Scopelo. 
Scorbut. 
Scoibutiquc 
Scordifque. 
Scordiom. 
Scorie. 
Scorificatioa*. 
Scorificatoire^ 
Scorifié. 
Scorifier. 
Scorpeno. 
Scorpioides.. 
Scorpiojellc*. 
ScorpiôB. 
Scoribnëre.. 
Scotcs. 
Scotie. 
Scotide*. 
Scribe. 
Scripteur. 
Scrofulaire^. 
Scrofules. 
ScrofuleQx. 
Scrotum. 
Scrupult. 
Scrupulcn^emeau. 
Scrupuleux. 
Scrutateur. 
Scrutin. 
Scuderi. 
Sculpté. 
Sculpter. . 
Sculpteur» 
Sculpture. 
Scurrilité. 
Scurari. 
Scuci  forme*. 
ScyJU. 


Sryrafe. 

Scythes, 

Scyrhic. 

Scythopolis, 

Sdilcs. 

Se. 

Séance. 

S^aor. 

Seaa. 

Sébacée. 

Sebaftc. 

Scbafticn  dcl  Piombo. 

Scbat. 

Sébéoico. 

S<fbefle. 

Sébefliec 

Sébile. 

Seboïmc. 

Scbuéens. 

S^buraeo. 

S«c. 

S^cable. 

S/cante* 

Sccchia. 

Sèche. 

Sèch^. 

Sèchement. 

Sécher. 

Séchere/Tc. 

.Sécheroo. 
Séchoir. 
Sechrona. 
Séchys. 
Sedcav. 
Seckingen* 
Seclin. 
Second. 
Secondaire. 
Secondé. 

Secondement.* 

Seconder. 

Sccondicitfr. 

Secondines. 

Secoué. 

Secouement. 

Secouer. 

Secourable. 

Secourir. 

Secours. 

Secourn. 

Secoufle. 

Secret. 

Secrétaire. 

Secrécairie. 

Secrétariat. 

Secrète. 

Secrètement. 

Sécrétion. 

Secrétoire. 

Sciflaire. 

Scé^atear. 

Sedre. 

Scâion. 

Séculaire* 


T  A 

SécHlatifacioD. 

Sécularifé. 

Sécularifer. 

Sécularité. 

Séculier. 

S^culiérement. 

Sécundiens. 

Sécurité. 

Sécuteur. 

Sédanoife* 

Sédatif. 

Sédeh. 

Sédentaire. 

Sédiment. 

Séfiitieufemenc 

Séditieux. 

Sédition. 

Sédre. 

Séduâear« 

Séduélion. 

Séduire. 

Séduifant. 

Sécr. 

Séez. 

SeFcr. 

Ségareliens. 

Segeberg. 

Segedia. 

SegcIiDcde. 

Segcdanc. 

Segcfte. 

Scgefwar. 

Segevold. 

Seghers. 

Segment. 

Segni. 

Ségor. 

Ségorbe. 

Ségovie. 

Scf^rairie. 

Ségrais. 

Ségrayer. 

Scgrc. 

Seguier. 

Ségur. 

Scçura. 

Scjan. 

Seida. 

Seigle- 

Saignclay. 

Seigneur. 

Scigueuriage. 

Seigneurie. 

Scille. 

Seime. 

Sein. 

Seine. 

Seing. 

Seinsheim. 

Séjour. 

Séjourné. 

Séjourner. 

Seipod. 

Sciiachccies. 


BLE. 

Scizain. 

Scizaine. 

Seize. 

Seizième. 

Sel. 

Sela. 

Selam. 

Sdcha. 

Seldcn. 

Sclebin. 

Sélenite. 

Séléniteux. 

Sélénographie. 

Séléno^raphiqoe. 

Séleucide. 

Séleucie. 

Séleuciens. 

Seleucus-Nicator. 

Selgiucides. 

Selim. 

Selinga. 

Selingfladt. 

Selivrée. 

Selkirck^ 

Sella. 

Selle. 

Sellé. 

Seller. 

Sellerie. 

Selles. 

Sellette. 

Sellier. 

ScUières. 

Selon. 

Selongey. 

Selfey. 

Seltz. 

Semaille. 

Semaine. 

Semainier. 

Semale 

Sem  biens. 

Semblable. 

Semblablemcnt. 

Semblableté. 

Semblant. 

Sembler. 

Semé. 

Sémcïologie. 

Scraelé. 

Semelle. 

Semence. 

Semcndriah. 

Sementines. 

Semer. 

Semcftre. 

Semeur. 

Semi. 

Semi-atiens. 

Scmi  brève. 

Semi-diapafon. 

Scmi-diapente. 

Scmi-diaiedaion. 

Scmi-diion. 


4JX 

Scmi -double. 

$emiealle. 

Sémillant. 

Semilunaire, 

Séminaire. 

Séminal. 

Seminara. 

Scminaride. 

Séminides. 

Sémipclagianiûnc; 

Sémipélagiens. 

Semipite. 

Semi  prébende. 

Semi-preuve. 

Semi  qnartile* 

Semi*quintile* 

Sémiramis. 

Semi -Textile* 

S::mite. 

Semi-ton. 

Semoi. 

Semoir. 

Semonce. 

Semondre. 

Semonneur. 

Semotte. 

Semoule. 

Sempach. 

Semper  virens^ 

Sempiterne. 

Sempiternel. 

Sempiternille. 

Semple. 

Semur. 

Semur  en  Briennols» 

Sen. 

Senac. 

Sénage. 

Sénat. 

Sénatorial. 

Senatrice. 

Senatus-Confiilte. 

Sénau. 

Sendomir. 

Séné. 

Sénéchal. 

Sénéchaulfée, 

Séneçon. 

Senef. 

Sénéga. 

Sénégal. 

Sénéka. 

Senembî. 

Sénèque. 

Séneftrochcrc. 

Sénevé. 

Senez. 

Sengki. 

semeur. 

Senlis. 

Sennaar. 

Sennacherib. 

Sennar. 

Senne. 

LU  ij 


45» 

SeoBerct. 
SeoODois. 
Sens. 
SenfatioB. 
Seofé. 
Scofément. 
Senfibilicé. 
Scofible. 
Senfiblemem. 
Seafitif. 
Seoftiive. 
Scnroalicd. 
Senfael. 
ScnfuclUatnik 
Semc. 
Semé  Dce. 
Sente  ncié. 
Stncencier. 
Scncencieui 
Sentencieux. 
Sentear. 
Sentier. 
Sentiment. 
Sentine. 
Sentinelle. 
Sentir. 
Seoir. 
Sep. 

Séptrablc. 
Séparation 
Séparatiftes. 
Séparé. 
Séparémemr. 
Séparer. 
Séphariflei. 
Sephet. 
Scphirotb. 
Séphoris. 
Seps. 
Sept. 
Septaine. 
Septante. 
Septen^re. 
Septénaire. 
Septennal. 
Septentrion. 
Septentrional. 
Scptèrie. 
^pt-fons. 
devt-fontaines. 
Septième. 
Septièmement. 
Septier. 
Scpti  manie. 
Septiqae. 
Septizone. 
Septuagénaire. 
Septuagéfime. 
Sépulcral. 
Sépulcre. 
Sépulture, 
ftpuivcda. 
Séquaniens* 
Séquelle. 
Séquence* 


TABLE. 


SéqueRre. 

Séqueflré. 

SéqueAter» 

Sequin. 

Ser. 

Serait. 

Seran. 

Serancé. 

Serancer. 

Strancolin. 

$érapkin. 

Séraphique. 

Sérapion. 

Sérapit. 

Seralquiafi. 

Scravagafi. 

Serchio. 

Scrdeau. 

Séréf  ippe  del  rcy. 

Serein. 

Serena. 

Sérénade. 

Séréniffimt. 

Sérénité. 

Serequc. 

Seret. 

Sértux. 

Serf. 

Serfo. 

Serge. 

Sergent. 

Sergenté* 

Sergenter. 

Sergenteric. 

Scrger. 

Sergerie. 

Sergette. 

Sergetterie. 

^ergines. 

Servant. 

'$érie. 

Sérieufemem. 

Sérieux. 

Serin. 

Serinette. 

Sçringat. 

Seringue. 

Sermgué. 

Seringuer. 

Scrio. 

Serique. 

Sermaife. 

Serment. 

r  Sermenté. 

Sermione. 

Sermologe. 

Sermon. 

Sermoneta. 

Sermonaire* 
-  Sermoné. 

Sermonner. 

Sermonneur, 

Scrmur. 

Seiouge. 


Sérofité. 

Serpta. 

Serpe. 

Serpent. 

Serpentaire. 

Serpente. 

Serpenteau. 

Serpentemenc 

Serpenter. 

Serpentin. 

Serpentine. 

Serper. 

Serpette. 

Serpillière. 

Serpolet. 

Serranne. 

ScrraTalle. 

Serre. 

Serré. 

Scrrebauquiè^f* 

Serrcbofle. 

Serrcfile. 

Scrregoutièrc. 

Serrement. 

Serrepapiers. 

Serrer. 

Serres. 

Scrrctte. 

Serron. 

Serrure. 

Serrurerie. 

Serrurier. 

Scrfelly. 

Serfifi. 

Serti. 

Sertir. 

Sertiflure. 

Serrage. 

Serval. 

Servandoni. 

Serrant. 

Servante. 

Servet. 

Servetiftet. 

Servi. 

Serviable. 

Service. 

Servie. 

Serviette. 

Servi  le. 

Servilement. 

Servir. 

Scrvitc. 

Serviteur. 

Servitude. 

Servivi. 

Serviùs-Tullius. 

Serun. 

Ses. 

Sefame. 

Sefamoïde* 

Sc(ban. 

Séléii. 

Séfoftiis, 


Serqni-attère. 
Sefla. 
ScOon. 
Seftc. 
Sefterce* 
Sefto. 
Seftola. 
Seftos. 

Scilri  di  levante. 
Sedri  di  poaea^» 
Sethieos. 
Séthim. 
Setier. 
Setine. 
Setoo. 
Settenile* 
Setubal. 
Sève. 
Sévcnacs* 
Sévère. 
Sévèremenc. 
Séverie. 
Sévériens* 
Sévérité. 
Se  vices. 
Sevigné. 
Seuil. 
Séville. 
Sévir. 
Seul. 

Seulement* 
Seolet. 
Sevré. 
Scwre, 
Sevrer. 
Sexagénaire, 
.  Sexagéûme. 
^Sexc. 
Sextanc 
Scxte. 
Sextelage. 
Scxtil. 
Sextule. 
Sextuple. 

Scxcus  Empyricuii 
Scyne. 
Seyircl. 
Sézanne. 
S^ctigrado. 
Sforce. 
Shjkcfpeai; 
thanfou. 
Shapor. 
Sbénf. 
Sbiites. 
Shrcvfl>ury. 
Si. 

Sialagogue. 
Siam. 
Siamois. 
SiamoiCè. 
Siangyang. 
Siara. 
Siarc. 
Sibt. 


u 

Sigaenxa. 

jCS. 

Sigucnoc. 

• 

Siguecce. 
Siniang. 

» 

[Q. 

Siho. 

bres. 

Sihoa* 

or. 

Sikino. 

COS. 

Sikokf. 
Sil. 

!« 

Sihbdar. 

Siiberberg. 

n« 

Silcefler. 

Silcoce. 

mie* 

Silcnciaire.   , 

Silencieux. 

Silène. 

Siléiie. 

c 

Sileficn. 

s* 

Silex. 

•v» 

Silikacar. 

Siliquaftrc. 

Silioue. 
Sililtria. 

cioo. 

:is. 
>capGi. 

Sillage. 
SiUe. 

Sille  le  Guillaume. 

Siller. 

Sillet. 

>crg. 

Sillon. 

Sillonné. 

Sillonner. 

Silly. 

Silo. 

3is, 

Siloë. 

Silphe. 

Silphium« 

Silvain. 

Silvc. 

Silvcs. 

aenc. 

Silvcftrins. 

• 

Silure. 

. 

Simagrée« 

r. 

Stmancas. 

OQ. 

Snnarouba. 

. 

Simatre. 

lires. 

Simblcao» 

icear. 

Simblot. 

t^ 

Simbor. 

lond. 

Similaire. 

iringcn. 

Similitude. 

)ïd€. 

Similor. 

L 

Simio. 

lé. 

Simifo. 

Icmcnt, 

Simmeren. 

1er. 

Simoïs. 

ndaire. 

Simoniaque. 

turc. 

Simonie. 

Simonicns. 

r. 

Simoutboxna* 

Scatif. 

Simorre. 

ficaiion. 

Simple. 

fié. 

Simplement, 

fier. 

SimplcfTc. 

irellû 

Simplicicé. 

oa. 

Simplifié» 

T    A    B    1   & 

Simplifier* 

SimpludiaÎM. 

Siraulacrç. 

Simulation* 

Simulé. 

Simuler. 

Simuluoée. 

Sin. 

Sina. 

Sinapifme. 

Sincère* 

Sincèrcn^taU 

Sincérité. 

Sinciput. 

Sinde. 

Sindon. 

Singe. 

Singerie. 

Singbillos. 

Singo. 

Singor. 

Singulari(er« 

Singularité. 

Singulier. 

Singuliéremeoc. 

Sinigaglia. 

Siniftrc. 

Siniftrement.  . 

Sinkocien. 

Sinkoo. 

Sinnade. 

Sinmng. 

Sinon. 

Sinope. 

Sinopien. 

Sinople. 

SintoiTme. 

Sintzbcim. 

Sinueux. 

Sinuofité. 

Sinus. 

Sion» 

Sior. 

Siouanna. 

Sioutb. 

Siphanto. 

SipboQ. 

Siradie 

Siramajighits* 

Sire. 

Sirenne» 

Sire  rie. 

Sirius. 

Sirniclu 

Siroc. 

Sirop. 

Siroter. 

Sines. 

Sinrame. 

Sirupeux. 

Sis. 

Sifon. 

Siilac. 

SiflopolL 

SiftéauuiquCi 


45  î 


Siftéme. 

Sifteron. 

Siftre. 

Site. 

Sitia. 

Sitocome.    . 

Sitophilax. 

Sittard. 

situation. 

Situé. 

Situer. 

Sitzu. 

Siva. 

Sivadiêse. 

Sivan. 

Sivas. 

Siucheu. 

Sivershaufcn. 

Siuto. 

Siutoïfte. 

Six. 

Sixain. 

Sixième. 

Sixièmement. 

Sixte. 

Sixte-quint. 

Skar. 

Skié. 

Skoben. 

Skuen. 

Slageh 

Slagucn. 

Slaine. 

Slantxa. 

Slany. 

Slave. 

Slaukau. 

Siée. 

Slego. 

Slesvick. 

Sloane. 

Slonim. 

Sloocen* 

Sluezk. 

Smaland. 

Smalcaide. 

Smalt. 

Smaragdoprafe. 
Smaria. 
Smcélin. 
Sminthien. 

Smolensko. 

Smyrne. 

Sncek. 

Snyatin. 

Snyders. 

Soana. 

Sobernbeiiiv 

Sobre. 

Sobrement, 

Sobriété. 

Sobriquet. 

Soc, 


4î4 

Sochaczov. 

Sochcu. 

Socho. 

Sochoth. 

Sociable. 

Sociabilité. 

Social. 

Société. 

Socinianifqiie. 

Socle. 

Socp. 

Sococcra. 

Soco:hbenoth. 

Socratc. 

Sodomie. 

So^iomitc. 

Socft. 

Soeur. 

Sofa. 

Sofaia. 

SofFc. 

So/Hce. 

Sofi. 

Sofroy. 

Sogdiane. 

Sofno, 

Soi. 

Soie. 

Soierie. 

soif. 

Soigné. 

soigner. 

Soigneusement. 
Soigneux. 
Soignier. 
Soin. 
Soir. 

cirée.      • 
SoiiTons. 
Soiflonnoîs. 
Sbic. 

Soixantaine. 
Soixante. 
Soixantcr. 
Soixantiçiiie. 
Sol. 

Solacier. 
Solaire. 
Solak. 
Solandres. 
Solanum. 
Solbatu. 
Solbature. 

Soldanelle. 

Soldat. 

Soldatefque. 

Solde. 

Soldé. 

Solder. 

Soldin. 

Sole. 

Solécifinc. 

Soldl. 

Soleifel. 


T    A    B    L    E.  ^ 


Solennel. 

Solcnnemenr« 

Solennifation. 

Solennifé. 

SoletMiifer. 

Solennité. 

Soleure. 

Solfatara. 

Solfié. 

Solfier. 

Solidaire. 

Solidairenienc. 

Solide. 

Solidenaenc. 

Solidité. 

Soliloque. 

Soliman  I. 

Solingen. 

Solipéde» 

Solitaire. 

Solitairement. 

Solitude.    • 

Solive. 

Soliveau. 

Sollebaru. 

Sollicitation. 

Sollicité. 

Solliciter. 

Solliciteur. 

Sollicitude. 

Solnis. 

Solo. 

Sologne. 

Solon. 

Solor. 

Solfona. 

Solftice. 

Solflitial. 

Soltvedel. 

Solvabilité. 

Soluble. 

Solutipr. 

Somafque. 

Sombre. 

Son^brer, 

Sombrero. 

Somertou. 

Sommage. 

Sommaire. 

S-^mm.iiremcnt. 

Sommation. 

Somme. 

Sommé. 

Sommeil. 

Sommeiller. 

Sommcillcric. 

Sommer. 

Sommer  fct. 

Sommet. 

Sommier. 

Sommicrcs. 

Sommité. 

Sommonacodom. 
Samnambaie* 


SomiTambulifrr.  e« 

Somnifère. 

Sompaye. 

Sompi. 

Somptuaire. 

Sompcueufemcnt* 

Somptueux. 

Somptuofîcé. 

S^n. 

Sonate. 

Soncino* 

Sonde. 

Sondé. 

Sonder. 

Sondrio. 

Songe. 

Songé. 

Songe  creux* 

Songer. 

Songeur* 

Songe. 

Sonica. 

Sonna. 

Sonnaille. 

Sonnaillcr* 

Sonnant» 

Sonné. 

Sonneberg. 

Sonner. 

Sonnerie. 

Sonner. 

Sonnette. 

Sonneur. 

Sonnez. 

Sonore. 

Sonquas* 

Sonner. 

Sonricre. 

Socufco. 

Sopiii. 

Sophifme. 

Sophiiie. 

Sophiftique. 

Sophifliqué. 

Sophidiquer. 

Sopbiftiquerie. 

Sophojcle. 

Sophonie. 

Sophoniibe. 

SophoAiilte. 

Soporatif. 

Soporeux. 

Soporifcre^ 

Sopron. 

Snque. 

Sora. 

Sorav. 

Çorbe. 

Sorbet. 

Sorbier. 

Sorboniquc» 

Scrbonnc. 

Sorcellerie. 

Sorcier. 

Sordide. 


Sordidement^ 

SoreL 

Sorer. 

Sercze. 

S  orgue. 

Soria. 

Sorlingaes« 

Sornette. 

Soro. 

Sorock. 

Sorrac. 

Sorreato. 

Sort. 

S  or  table. 

Soi  ce. 

Sorti. 

Sortie. 

Sortilège. 

Sortir. 

Sofîpoiis. 

Sofpcilo. 

Sofpica. 

Softrace. 

Sot. 

Soteries. 

Sotie. 

Sotte  ment* 

Sotcifc. 

Sottifer. 

Sou. 

Souabe. 

Soubaflement. 

Soubrette. 

Soubrevefte* 

Souche. 

Souchèie. 

Souchet. 

Souchetagc 

Souclieteur. 

Souchcvcr. 

Soucheveur* 

Souci. 

Soucie. 

Soucier. 

Soucieux. 

Soucis. 

Souclavier. 

Soucoupe. 

Soudain. 

Soudainement. 

Soudan. 

Soudard. 

Soude. 

Soudé. 

Soudée. 

Souder. 

Soudoyé. 

Soudoyer. 

Soudre. 

SoudriiJe. 

Soudure. 

Souffert. 

Soufflage. 

Souffle. 

Soufflé. 


Souffler. 

Souffler* 

Souffleté. 

Souffleur. 

Souffleur. 

So'jiîlutc. 

Souffrance, 

So.jf^Vaiit. 

Souffre- douleur. 

Souffreteux.. 

Souffrir, 

Sou&c. 

Soufré. 

Soufrée. 

Soufrière. 

Soufroir. 

Sougarde. 

Soueorge. 

Souhair. . 

Souhaitable.. 

Souhaité. 

Souhaiter. 

Souillac. 

Souillarde 

Souille. 

Souille. 

Souiller.. 

Souillon. 

Souillure. 

Soûl. 

Soulagé. 

Soulagement. 

Soulager. 

Soûlanc 

Soûle,. 

Soûlé. 

Soûler. 

Soulevé. 


TABLE 


Soulevemcnu 

Soulever." 

Souleur.    . 

Soulier. 

Sjuiigné. 

Souligner.. 

Souloir. 

Soumcipour» 

Soumettre. 

Soumis. 

Soumillion.. 

Soupape. 

Soupçon. 

Soupçonné.' 

Soupçonner. 

Soup^onneuK. 

Soupe. 

Soupçau. 

Soupente 

Souper. 

Soupefé. 

Soupclcr. 

Soupière. 

Soupir. 

Soupirail. 

Soupirant. 

Soupirer. 

Souple. 

Souplement. 

SouplefFe. 

Souquenille. 

Sour. 

Sourbatis. 

Source. 

Sourcil. 

Sourciller. 

Sourcilleux.. 

Sourcroute.. 


Sourd. 

Sourdaud. 

Sourdement^ 

Sourdine. 

iourdon. 

Sourdie. 

Soure. 

Souriceau. 

Souricière. 

Sourire. 

Souris. 

Sournois. 

Sous. 

Sous-  affermer. 

Sous  bail. 

Sous  clavier. 

Sous-coflal,. 

Soufcriprcur, 

Soufcriptionf. 

Soufcrirc, 

Sous-cutanéc. 

Sous-  Diaconat* 

Sous- Diacre. 

Souî-dorninantê. 

Sons  double. 

Sous- doublé. 

Sou  s- entendre. 

Sous-entente. 

Sous- épineux. 

Sous-fa  ire. 

Sous-fermci 

Sous- fermer.  . 

Sous*fcrm'€r 

Sous  locataire. 
Sous  louer.. 
Sous-multiple. 
Sous  normale. 
Sous  occipitaL 


45Î 

Sous-orbitaife. 

Soti$-ordic* 

Sous- perpendiculaire 

Sourfcapulairc, 

Sous  tangente. 

Sous  rendanrc. 

Soudracflion. 

Souftr^iirc, 

Souffrait. 

Souftylaire. 

Soutane. 

SoutancIIe. 
Soute. 

Soutonable.. 
Soutenant. 

Sourenemcnr. 
Soutenir. 
Soutenu. 
Souterrain. 

Southampcon*. 

Soutien* 

Soutilcfîe. 

Soutimcnt. 

Soutirage. 

Soutiré. 

Soutirer. 

Souvenance. 

Souvenir. 

Souvent. 

Souverain. 

Souverainement. 

Souveraineté. 

Souvieny. 

Souvré. 

Soyeux. 

SozoïDcnc. 


€ 


^' 


TOME    VINGT -SEPTIÈME. 


SPa; 

Spargellc.. 

Spécifî?. 

Sparre. 

Spécifier. 

Spacieufcmcm;. 

Sparfîle. 

Spécifique. 

Spacieux. 

Sparte. 

Spécifiquement.' 

Spadalfm; 

Spartiate. 

Spedadc. 

Spadillc. 

Spafme. 

Spedateur. 

Spagnoli. 

Spaimodique. 

Spedie. 

Spagyriqae. 
Spahi. 

Spafmologie. 

Spéculaire%- 

Spath. 

Spéculareur. 

Spahilaraca. 

Spacule. 
Spécial.' 

Spéculatif. 

Spalatro. 

Spéculation.  • 

Spandavr. 

Spécialîmcnr; 

Spéculé. 

Spangenberg; 
Spanncim. 

Spcculiîr- 
Si^écicufcmcnc.^ 

Sj)éculer. 
Spécula  m 'Oculié 

Sparadrap, 

ïpécicuK. 

Spée. 

Sïiaie. 

S^.cxificaiioi. 

Sfeécd*. 

Spello. 
Spelman. 

Spencer. 

SperatuK 

Spcrjulc. 
.Sperlonga: 

Spcrmatique. 

Spcfling. 

Spcrmatocèle. 

Sper  ma  to  logiez 

Sperme* 

Spcron-Scperoni. 
'  Spet. 

Spey. 

Spczze. 
.Slpjiaccie^. 


4Ϋ 

Sphacelé. 

Sphénoïdal. 

Sphénoïde. 

Sphénouuiillaire. 

SphénopaUcin. 

SpnénopharyngicB. 

Sphère. 

Sphériquc 

Sphénauemciit. 

SphériiUre. 

Spfaériftiqiie» 

Sphéioïdc. 

Sphinder. 

Sphinx. 

Spica. 

Spicanar<L 

Spictlcse. 

Spiegclberg. 

Spicrre. 

Spictz« 

SpiFan-.c. 

Spinal. 

Spina  ventoCi. 

Spinclle. 

SpincHo. 

Spinofa. 

Spinofîfnae* 

Spinofifte. 

Spiral. 

Spiration. 

Spire. 

Spiritualifattott. 

SpiritfulUcr. 

5piricaalicé. 

Spirituel. 

Spirituellcitienr. 

Spiritueux. 

Spiritu  Sanih^ 

Spiral. 

Spithéad. 

Spitzerberg. 

SplaDchnMogîf» 

Splendeur. 

Splendide. 

Splendidem»n& 

Spléoique. 

Spode. 

Spolète. 

Spoliatioir. 

Spolié. 

Spolier* 

Spon. 

Spondaïque. 

Spondaola. 

Spondc. 

SpondéaApBw 

Spondée. 

Spondyle. 

Spongiois. 

Spongite. 

Spontanée. 

Spontanéité. 

Sponcon. 

Sporade* 


T   A    B    t    ^ 


Sporadiqtie. 
Spots  Vôo<L 
Spranger. 

Sprat. 

Spréeg. 

Spremberg. 

Sprotatav. 

Spucation. 

Squale. 

Squammeufe, 

Squalette. 

Squiiiace. 

Squillc. 

Squinanric 

Squine. 

Squirre. 

Squirrenx. 

Staal. 

Stabilité, 

Stable. 

Stace. 

Stacfatfl, 

Scade. 

Stadingfate 

Stadberg. 

Stafarde. 

Suf^brd» 

Stage. 

Stagire. 

Stagnart. 

ScagnatioB. 

Sugno. 

Stahl. 

Stalagmite. 

Staliminc 

Stalle. 

Stampalîc 

Stances. 

Stanchio. 

Sianfort. 

Scaugue* 

StttiHlaf. 

Stanley. 

Stante. 

Stami. 

Stapfailfn. 

Sraphifaigre. 

Staphylin. 

Staphylônie.- 

Stagar. 

Suri. 

Staroile« 

Starodie. 

Stafe. 

Sratère. 

Statcur. 

Stathouder. 

Stathoudécas» 

Statice. 

Station. 

StatioAaatrq* 

Stationnale» 

Statique. 

Sutira* 


Statmeilh^. 

Sutuaire. 

Statue. 

Statué,  ée« 

Satucr. 

Suture. 

Statut. 

Suranget. 

Surelo. 

Suverea. 

Stéatite. 

Stéatocêle. 

Stéatôme. 

Scechas. 

Stéele. 

Stéenberg. 

Stéenvick. 

Stéganographit* 

Stégebord. 

Stcgnofe. 

Stegnotique. 

Stem. 

Steinav. 

Steinbach. 

Steinfurth. 

Steinheim. 

Stéke. 

Stelage. 

Stelechite* 

Stella. 

Stellion. 

Stelliooae. 

Stellionauire. 

Sienay. 

Stendal. 

Stenford. 

Sîcnon* 

Stéphanophore. 
Stercoraire. 

Stéréograpliic. 

Scéréograf  htque. 

Stéccoméïrte. 

Stéréptomic. 

Stérile. 

Stérilité. 

Sterling. 

Sternberg. 

Sterno  claviculaire. 

Scerno  Clciiolcroti- 

chûchicochyroï- 

dicnt. 
Sterno  cléidobyoï. 

dien. 
5icrnO'Coilal,  aie. 
Serno-maftoidten. 
SrcrriO-tliyïQÎdieii» 
Sternum. 
Stéfîcore.  ^ 
SternutatoiM. 
Stertzingeiu 
Stetin. 
Stevin. 
StevauCveit. 
Sceyo. 


Scibié  s  ée. 

Stigliano. 

Stigmate^ 

Stigmacifé,  fc» 

Stigmité. 

Stilde-graÎA. 

Stilicon. 

Siilingled. 

Stilat. 

Stimmer. 

Stilpon» 

Stimulant,  aiMCb 

Stipendjaire. 

SrijSendié ,  ée« 

Stipendier. 

Stipulant  «  amc^ 

Stipulation. 

Stipule. 

Stipulé,  ée» 

Stipuler. 

Stiric 

Stirit. 

Styritc. 

Stobée. 

Stocheim. 

Stock. 

Stockholm. 

Stoïcien,  eime» 

Stoicifme. 

Stoïque. 

ScoïouemcQt, 

Stoknche. 

Stolberg. 

Stolhoften. 

Stolpen. 

Stomacal ,  aie. 

Stomachique. 

Stomoxe. 

Storax. 

Store. 

Storjunkare. 

Stormaric. 

Stourc. 

Strabifme. 

Strabon. 

Seradan. 

Stradella. 

Srralen. 

Stralfund. 

Stramonium. 

Strangttlatioii, 

Strangurie. 

Strantaver. 

StrapalTcr. 

Strapa(roDné,ée. 

StrapadoiiDcr. 

Strapontin. 

Stras. 

Strtlbourg. 

S:rafle. 

Straugéme. 

Srrauhcacion. 
Stratifié,  et. 
^traafier. 


T    A    B    I    E. 


IrratograpUt. 
irraubing, 

verdies. 
jcrcJicz. 
»*crengnes. 
nribord. 

Striâeineat. 

Strié,  éc 

Séries. 

Strigeile. 

Srrigonic 

Striarc. 

Strombcrg, 

Scroogle. 

ScroQgoIî. 

Scrophadet. 

Strophe, 

Scrozzi. 

Scrudlure. 

Scrundjager* 

Strygcs. 

5tubn, 

Stuc* 

Scucaccor. 

Stuckius. 

StudieQremcnc. 

Scudieui ,.  eufe. 

Sculiiigeii. 

Scypéfaic ,  aite* 

Stupéfié  ,  éc. 

Stupéfier. 

Stupeur. 

Stupide* 

Stupidement. 

Stupidité. 

Stuppa. 

Sturm. 

Sturmias. 

Stutgard. 

Style. 

Stylé ,  ée. 

Styler, 

Stylet. 

Stylite. 

Stylobate. 

Stylo-cerato-hyoïdicn. 

Styloglofle. 

Stylo-Hyoïdien. 

Styloïde. 

Stylo-Maftoïdien  « 

enne. 
Stylo-Pharyngien. 
Stympbale. 
Stymphalie. 
Scymphalidest 
Styptiqae. 
Styrax. 
Styz. 
Su. 
Suabe. 
Soa^e. 
Suaire. 
Suaneièld.  ' 

Tome  XXX. 


Sotnes. 

Suant ,  ante* 

Saaqnen,  - 

Suarjt. 

Suave. 

Suavité. 

Subalterne. 

Subdélégation. 

Subdélégué,  éc. 

Subdéléguer. 

Subdiviféej  ée. 

Subdivifer. 

Subdivifion. 

SubhafUcion. 

Subi,  ie. 

Subiaco. 

Subintrante. 

Subjonétif. 

Subir. 

Subit ,  ire. 

Subitemeuc. 

Subjuguer. 

Su  >lap faire. 

Sublimation. 

Sublimatoire. 

Sublime* 

Sublimé. 

Sublimé ,  ée. 

Sublimement. 

Sublimer. 

Sublimité. 

Siiblmgual  •  aie. 

Snblunaire. 

Submergé ,  ée. 

Submerger. 

SubmerSon. 

Subordination. 

Subordonné ,  ée. 

Subordonnément. 
Subordonner. 
Subornation. 
Suborné,  ée. 
Suborner. 
Suborneur  ,  eufe. 
Subrécargues. 
Subrécot. 
ubreptice. 
Subrepticement. 
Subreption. 
Subrogation. 
Subrogé  j  ée. 
Subroger. 
Sttbféquemment. 

Subséquent ,  ente. 

Subfide. 

Subfidiaire. 

Subfidiairement* 

Subfiftance. 

Subfîfter. 

Subftance. 

Subftanticl,  elle. 

SubdanticUemenb 

Subftantif. 

SnbfUauvcBeae» 


Subftitié  «  ée/ 

Subftituer. 

Subftitut. 

Subftitution. 

Subterfuge. 

Subtil ,  iU. 

Subtilement. 

Subtilifation. 

Subtilifé ,  ée. 

Subtilifer. 

Subtilité. 

Subvenir. 

Subvention. 

Subverdon. 

Subverti ,  ie. 

.Subvcrtir. 

Suburbicaire. 

Suc. 

Succédanée. 

Succéder. 

Succès. 

SucccfTeur. 

SuccelTif,  ivc. 

Succcllion. 

Succedîvcment. 

Succin. 

Succin^  ,*  inéle. 

SucciiJwbement. 

Succion. 

5ucci&. 

Succombe. 

Succube. 

Succuir. 

Sacculenr,  ente. 

Succurfale. 

Sucé ,  ée. 

Sucer. 

Sucet. 

Suceur. 

Sucheu. 

Suchidg. 

Suchuen. 

Suçoir. 

Suçon. 

Sucre.  j 

Sucré,  ée. 

Sucrer. 

Sucrerie. 

Sucrier. 

Sucrim 

Sud. 

Sudbury. 

Suderkoping. 

Sudermanie. 

Sud-eft. 

Sudorifôre. 

Sudorifione. 

Sud-oueft. 

Suéde. 

Suédois,  oife. 

Suée. 

Svelte. 

Suer. 

Suerie. 

Suétone. 


Suetteé 
Sueur. 

Suez. 

Suffîtes. 

Suffire. 

Suffifamment. 

SufH(ànce. 

Suffifint,  ante. 

Suffocant,  ante. 

Suffocation. 

SiifFoIk. 

Suffoqué,  ée. 

Suffoquer. 

Suffragant. 

Suffrage. 

Suffumigation» 

Suffufîou. 

Sugcr. 

Suggéré,  ée. 

Suggé.cr. 

Suggcltion. 

Suiccr. 

Suicide. 

Suidas. 

Suie. 

Sujet ,  ette. 

Sujétion. 

Suif. 

Suint. 

Suintement. 

Suinter. 

Suifle. 

Suite. 

Suivant ,  ante. 

Suivre. 

Sulfureux  «  euft. 
Sulli. 
Sully. 
Sulniona. 
Sulpice. 
Sulptcia. 
Sulpiciens. 
Sulpicius. 
Sulpitiut. 
Sultan. 
Sultane. 
SuJtanie. 
Sul  tanin. 
Sultz. 
Sultzbaeh. 
Sultzbourg. 
Sumac. 
Sumatra. 
Sumbi. 
Sunam. 
Sund* 

Sunderbourg. 
Sundgav. 
Sundi. 
Sundkiang. 
Snnnis. 
Super. 

SopénuioB*  " 
Sapetbc. 
Mm  m    ' 


4Î7 


458 


Superbement.       .  .. 

Supcrber^nii- 

Supçrtliçric, 

Super  fi^eatioD* 

Super  fîcie. 

Superficiel,   elle. 

SupcrfîcfclleiïicQU-. 

Supcrfîn. 

Superflu /ttc. 

Supcrfloité. 

Supérieur ,  cure. 

Supérieure  mène. 

Supériorité. 

Superlatif,  ive, 

Superlativemcnrl 

Supcrpurgation, 

Super  féder, 

Supcrftiticufcment. 

Superflicicui,  cufc. 

Superfticioo. 

Supin. 

Supinaieur. 

Supiitacion. 

Supino.A 

Supperville. 

Supplanté  ,  ée. 

Sappltntcr.» 

Suppléé,  éc. 

Suppléer. 

Supplément. 

Suppliant,  ance. 

Supplication. 

Supplice. 

Supplicié,  éc. 

Supplicier. 

Supplié,  éc. 

Supplier. 

Supplique. 

Support. 

Supportable. 

Supporrablement. 

Supportant  ,  antc. 

Supporté^  ce. 

Supporter. 

Suppofé,  éc.. 

Suppofcr. 

Suppofîcioa. 

Suppofitoirc./ 

Suppôt.  . 

Suppreflîon. 

Supprimé,  ée. 

Supprimer. 

Suppuratif,  ive. 

Suppuration. 

Suppurer. 

Supputation.  - 

Supputé,  ée. 

Supputer. 

Supralap&ires* 

Suprématie. 

Suprême. 

Sur. 

Sur,  ve. 

Surabondamment. 

Surabondance. 


T^  4  *  *.  ^ 


Suribond«iit>aiue. 
Surabonder.  '.'., 

Suracheté  ,  éc. 
Suracheter. 
Surai.  aie." 
Sur-alicr. 
Surandonillcr* 
Surannatîoh. 
Puranné ,  éc.    [ 
Suranncr. 
Surarbitre. 
Surard. 
Surate. 

SurbaiiTé  ,  ée. 
SurbaiiTcmçnt. 
Surbeck. 
Surcens. 
Surcharge.-     , 
Surchargé,  ée. 
Surcharger. 
Surcompofé.  ' 
Surcoftal,  aie. 
Surcroît. 
Surcroître. 
Surdent. 
Surdité. 
. Surdoré,  ée. 
Surdorcr. 
Surdos. 
Sureau. 
Sûrement. 
Surcna. 
Surenchère. 
^urt'ficii^H  ,    ie. 
^urcncfcérjr. 
Surenhiîfîus*      '' 
^tlr-^fpi^lc^at ,  eufc. 

Surérogaioire. 

Suret,  été. 

Sûreté. 

Sirface. 

Surfaire. 

Surfait ,  aire. 

Surfaix. 

Surgeon. 

Surgcrcs. 

Surgir. 

SurhauUé,  éc. 

Surhauflement. 

Surhaufler. 

Surjet. 

Surjeté  ,  éc. 

Surjeter. 

Surikate.  • 

Surinam. 

Surintendance. 

"^uniiLcndant. 

Suiintcddantc. 

Suiita. 

Sur/enticmaînp 

Surlonge. 

Surmarcher, 

Surmech. 

Sanacné,  ce. 


Surmener. 

ISurmeforc.  . 

Surmonté  V^ei 

Surmonter. 

Sarmottt. 

Surmulet. 

Surmulot. 

Surnaturel  ,.çlle.  . 

Surnaturellcmehr. 

Surnoih. 

Surnommé ,  ée. 

Surnommer. 

Surnuméraire, 

Suron. 

Suros. 

Surpartient ,  ente. 

Surpaflé,  ée. 

Surpaflcr. 

Surpayé ,  ée. 

Surpayer. 

.Surpeau. 

Surplis. 

Surplomb. 

Surplomber. 

Surplus. 

Surprenant,  antc. 

Surprendre. 

Surpris,  ife. 

Surprife. 

Surrey- 

Surfaut. 

Surféance. 

Surfée. 

Surfemé,  ée. 

Surfemer, 
*Surfeoir. 
^SurfoIide. 

Surtaux. 

Surtaxé  ,  éc. 

Surtaxer. 

Surtout. 

Surveillant,  antc. 

Surveille. 

Surveillé  ,  ée. 

Surveiller. 

Survenancc. 

Survenant ,  antc. 

Survendre. 

Survenir. 

Survente. 

Survider. 

Survie. 

Survivance. 

Survivancicr. 

Survivant,  antc. 
Survivre. 
Sus. 

Sufanne. 
SufceptibiKté. 
Susceptible. 
Sufception. 
Sufcitation. 
Sufcité.  ée.     \ 
I  Salcitcr. 


Sttfc. 

'Sarépinenz. 

Sufes. 

Sufiane. 

Sufin. 

SuTpeél,  eûcw 

sufpendrc. 

Sufj^cns. 

Sufpenfc. 

Sufpcnfif,  ive* 

Sufpenfion. 

Sufpenfbire. 
Sufpicion. 
SuHcx. 
Suftenté,  ée, 
Suftenter. 
Suflcrca. 
Suchcrland. 
Sutri. 
Suture. 

Svammerdam. 
Swift. 
Suyderocf. 
Suze. 

Suzerain,  aine. 
Suzeraineté. 
Sycomow 
Sycophante. 
Sydennam. 
Syène. 
Sygalle. 
Sylburge. 
Sylla. 
Syllabe. 
SyllabioMc. 
Syllabub. 
-Syllepfe. 
Syllogifmc. 
Syllogiftiquc. 
Sylphe,  idcJ 
'  Sylvain. 
Sylve. 
Sylvius. 
Symbole. 
Symbol  i  nue. 
Symbolilcr. 
Symétrie. 
Symétrique. 

SymétriQucmccr. 

Symétrifer. 

Symmachic. 

Symmaque. 

Sympathie. 

Sympathique. 

Sympathilcr. 

Symphife. 

Symphonie. 

Symphonifte. 

Symptomatique.. 

Symptôme. 

Sympule. 

Synagogue. 


noatique. 

rofc 

ion* 


idro(è. 

ne. 

oifme. 

r. 

fine. 
ttc. 

lologic. 
,  aie. 
que. 

fc. 
,  aie. 

que. 

te. 
ic. 
lie. 

«  aie. 


luc. 

lucmcnt. 

ue. 

es. 


10  «  aine. 

ique. 
qocmeoc. 


Tabarin. 

Tabarioagc. 

Tabafco. 

Tabatière. 

Tabellion. 

Tabellionage. 

Taberoade. 

Tabide. 

Tabis. 

Tabiré,ée. 

Tabifcr. 

Tablature. 

Table. 

Tableau. 

Tabler. 

Tablctier,  ièrc. 
Tablette. 
Tabletterie- 
Tablier. 
Tabloin. 
Taboca. 
Tabor. 
Tabot. 
Tabouret* 
Tabrouba. 
Tac. 

Tacamaqae. 
Tacalalpo. 

Tacazt  ou  Tagazd. 

Tacct. 

Tachaw. 

Tache. 

Tâche. 

Taché,  éc. 

Tachéographie. 

Tachéographiquc. 

Tacher. 

Tâcher. 

Tacheté ,  ée. 

Tacheter. 

Tachu. 

Tacite. 

Tacitement.. 

Taciturne. 

Taciturnicé. 

Tad. 

Taftile.    . 

Talion. 

Tadlique. 

Tad  cafter. 

Tadda. 

Tadmor. 

Tadorne. 

Tacl. 

Tacipe. 

Tafalla. 

Taffetas. 

Taifi. 

Tafia. 

Tafilet. 

Tagaoft. 

Tagaftc. 

Tages. 


T    A   n   Ù  È^ 


ée. 


Tagliagorioj 

Tagumadcrt, 

Tajacu. 

Tajamcnto- 

Tauur* 

Taicheu. 

Taie. 

Taillable. 

Taillade. 

Tailladé . 

Taillader. 

Taillanderie. 

Taillandier. 

Taillant. 

Taille. 

Taillé,  ée. 

TaïUebourg. 

Tailiepied. 

Tailler. 

Taillereffc. 

Tailleur. 

iTaillis. 

Tailloir. 

Taillon. 

Tain. 

Taiping. 

aiilon. 
Taicung. 
Taiyven. 
TaiK. 
Talapoin. 
Talavera. 
Talbot. 
Talc. 
Taled. 
Talene. 
Taler. 
Taliacot. 
Taliizkaïa. 
Talion. 
Talifnian. 

Talifmanique. 

Tallard. 

Tallemanc* 

Tallemonc. 

Tallipor. 

.Talmond. 

Talraoufe. 

Talmud. 

Talmudiftc. 

Taloche. 

iTalon. 

Talonné ,  ée. 

Talonner. 

Talonnier. 

Talus. 

Taluté»  éc. 

Taluter. 

Tamaga. 

Tamalameque* 

Tanundoa* 

Tamanoir. 

•Tamara. 


Tamaraca. 

Tamarin. 

Tamarinier» 

Tamaris. 

Tamaro. 

Tambour. 

Tambourin. 

Tambouriner. 

Tambourineur. 

Tamer. 

Tamerlan. 

Taming. 

Tamis. 

Tamife. 

Tamifé,  ée. 

Tamife  r. 

Tamling. 

TammcîbrucV« 

Tamoatp. 

[Tampon.    ^ 

Tamponné,  éc. 

Tamponner. 

Tamvortli. 

Tan. 

Tanaïde. 

Ta  nais. 

Tanaiiie. 

Tanaquille. 

Tanaro. 

Tancé ,  éc. 

Tancer. 

Tanche. 

Tancfaeliii. 

Tandis. 

Tanefic. 

Tangage. 

Tangente. 

Tanger. 

Tangeruiund. 

Tangue  de  mer. 

Tanguer. 

Tan^ut. 

Tanjaout. 

Tanjeb. 

Tanière 

Tanis. 

Tanlay. 

Tanne. 

Tanné,  éc. 

Tannée» 

Tannerie. 

Tanneur. 

Tanor. 

Tanrec. 

Tan-(î. 

Tanfillo. 

Tanc. 

Tantale. 

Tantamou. 

Tante. 

Tantôt. 

Taon. 

Tapabor. 

Tapacri. 

M  m  m   ij 


4T> 


4^0 

Tapage. 

Tapageur. 

Tapayazia» 

Tape. 

Tapé,  éc. 

Tape  eu. 

Taper. 

Tapcci. 

Tapi,  ic. 

Tapia. 

Tapinois. 

Tapir. 

Tapis. 

TapifR  .  éc 

TapiiTer. 

Tapilleric. 

TapiHIîer. 

Tapiflîcrc. 

Tapon.  » 

Tapoté,  éc^ 

Tapoter. 

Tappen. 

Taprobancv 

Tapfie. 

Tapuycs. 

Taqué  ,  ée. 

Taquer. 

Taquet. 

Taquin  j  inc 

Taquinemcnt..   ^ 

Taquioprie. 

Taquoir. 

Taquoo. 

Tara. 

Tarabat. 

Tarabé. 

Tarabite. 

Tarabufté,  éc.^ 

Tarabufter» 

Taragale. 

Tarago. 

Taraguico  Aycnraba. 

Taraguira. 

Tarana. 

Tarandc. 

Tarantaifc. 

Tarare. 

TaraTcon. 

Taraudé,  éc. 

Tarauder. 

Tarazippc. 

Tarazona. 

Tarbes. 

Tarciboya, 

Tard. 

Tarder. 

Tardif  i  ivc. 

Tare. 

Taré ,  éc 

Tareira. 

Tarente. 

Tarcntins. 

Tareotifme. 

Tarentule. 


TABLE. 


Tarerondc 

Targa. 

Targe. 

Targette. 

Targoviskow 

Targuer. 

Targum. 

Tan, 

Tari,  ic. 

Tarière. 

Tarif. 

Îartfé  ,  éc 
arifer. 
Tariftc 
Tarin. 
Tarir. 
Tariflable. 
Tariffemcnr.^ 
Tarku. 
Tarn. 

Tarnovitx 
Taro. 
Tarot. 
Taroté,  ée. 
Tarotier. 
Tarots. 
Taroupc 
Tarpeien,  ennc 
Tarquin. 
Tarragone.. 
Tarrega. 
Tarfer 
Tartaglta») 
Tanagui. 
Tarune» 
Tarurc 

Tartareux ,  euTc 

Tartarie.r 

TartarOk 

Tartas. 

Tarte. 

Tartelette. 

Tarteron.  / 

Tartonraire.^ 

Tartre. 

Tartufe. 

Tanufetic 

Tarudaut. 

Tas. 

Ta/Tart. 

Tafcadrugutcs. 

Tanc. 

Ta/Té,  éc 

Tailcau. 

Tafïéc 

TaiTer. 

Taffcitc 

Ta/nng. 

TaiFoni. 

Tafzanin. 

Tata. 

Tatajiba. 

Tâté ,  éc 

Tâtcr. 


Tatianiftcs. 

Tatillon. 

Tatillooage.. 

Tatilloancr. 

Tatius. 

Tàtonnemeac 

Tâtonner. 

Tâconncur, 

Tâtons. 

Tatou. 

Tatuécc 

Tau. 

Tava'iolc 

Tavanes. 

Tavafthus. 

Tavaftiand. 

Tauber. 

Tauchei. 

Taudion. 

Taudis. 

Tave. 

Tavelé,  éc 

Taveler. 
!  Tavelure. 

Taverna.^ 

Tavcrnagc 

Taverne* 

Tavernier^ 

Tavemier,  ierc 

Tavila. 

Taviftak. 

Taumalin.. 

Taunton.. 

Tavormina^ 
.  Taupe. 

Taupier.- 
:  Taupierc 

Taupinéc 

Taupins% , 

Taure» 

Taureau.. 

Tauriquc^ 

Tauris. 

Taurobole.. 

Taurui^ 

Toucocbroite* 

Tautochronifmf. 

Taurogfamc 

Tiutologic. 

Ta  uto  logique 

Tauvri. 

Taux. 

Taxât  eu r. 

Tazatiom 

Taxe. 

Taxé  ,  éc 

Taxer. 

Tay. 

Taylor. 

Tchahoa. 
.Tchirmioar. 

Te. 

Té. 

TebcfTa. 
bTeccali. 


Teeevc 

Technique. 

Tecklenbourg» 

Tecoantepéquc 
Tccort. 
Teâofages. 
Téculet. 
Tédelez. 
Tedeum, 
Tedncfr.- 
Tedfc 
Tefezara^ 
Tcflis. 
Teftcrdar» 
Tegan. 
Tégaza:. 
Tégéc 
Tégorarin* 
Tegieza. 
Tégumenc 
;  Téhama. 
Teignafle. 
,  Teigne 
Teigneric 

Teigneux ,  enfc 
'Teiflc. 
Teille,  éc 
Teiller. 
Teindre. 

Teint,  einic 
Teinte. 
Teinture 
Teinturier,  iérc 
!  Teifchnitz, 
Teifs. 

Tcifficr. 

Teitci. 

Téjugaaciu 

Téiunhaua. 

TékelL 

Tel,  elle 

Telamon.. 

Telaroone. 

Tcichincs. 

Tcicgone. 

Téléfflaquc 

Tclcpfac. 

Téléphicn. 

Tèlcfcopc. 

Télcfphorc 

Tclgcn. 

Tclf. 

Tcllemenc 

Tcllier. 

TelliBt. 

Tcllinc 

Tclmc/îc 

Tclth. 

Teméccn. 

Temendfuft. 

Téméraire. 

Tcméraircaïf 

Témérité, 


irar. 
{nage, 
{né,  ée. 

u 


rament* 
rance. 

'anr«  antc» 
ature. 
:é  .  éc. 
rcr. 

ce. 
:cr. 

cr. 

n. 

rai  ,  aie. 

ralité. 

rel ,  elte* 

rcUenient* 
rifeneienc* 
rifcr. 
•rifeur» 


Tim* 
té. 

le. 

lé,  éc. 
1er. 
Ion. 

:ier,  ière. 
c. 


is. 

ice. 

ne,  aDte^ 

jr. 

leux ,  eutê. 

n. 

rnient. 
:rtc. 
:té. 
3n. 
,  uc. 
rcs. 

rcuz,  euft. 
os. 
icnc. 
iffc. 
me. 
:ۥ 
r. 
• 

a. 
beQ« 


Tenîcrs. 

Tenir. 

Tennflacft. 

Tenon. 

Ténor. 

Tcnfïon. 

Tenfbn. 

Tentant,   antc- 

Tentateur,  tricc» 

Tentation. 

Tentative. 

Tente. 

Tenté. 

Tenter. 

Tenture. 

Teniyre. 

Tenu,  uc. 

Ténue. 

Ténuité. 

Tcnure. 

Tcnzegzct. 

Téorbc, 

Téo«. 

Téphramancie. 

Tépidarium. 

Ter. 

Teramo. 

Téraffon- 

TératoTcopic» 

Terburg. 

Terceai». 

Tcrcèrc. 

Tercet. 

Térébenthine. 

Térébinthc 

Térébratioo. 

Térébratule. 

Tcrence. 

Tereniabin. 

Tcrcntc. 

Tcrfcz. 

TcrgiverGitcar. 

Tergiverfatioib 

TergÏTCtlcr. 

Tcrki. 

Terme. 

Terminàifon.^ 

Terminales. 

Terminer. 

Termini. 

Terminiftes.. 

Terminthc 

Termoli. 

Ternaire. 

Tcrnate^ 

Terne. 

Ternes. 

Terncufc. 

Terni. 

Terni  ,  ic 

Ternir. 

Terniffurc. 

Ternova. 

Terouane* 


T    A    B.  LE 


TerpGchore» 

Terracinc. 

Tcrragc. 

Terragcas. 

Tcrrager. 

TerragerefTe. 

Tcrragcur. 

Tcrragier,  ière. 

Tcrram. 

Terrai. 

Terra-merita. 

Terra  nuova. 

Terra  fie. 

Terraflé  ,  éc. 

Tcrraflcr. 

Tcrraflîer. 

Terradofh 

Terre. 

Terreau. 

Tcrre-ncore. 

Tcrre-neuvier. 


4^1 


Terrc-Doix. 

Terre-plein. 

Terrer. 

Terreftrc. 

Terteftréites; 

Terreuc 

Terreux,  cufe.- 

Terrible. 

Tcrriblemcnc 

TerricDw 

Terrier. 

Terrine. 

Terrinée. 

Tcrrir. 

Territoire. 

Terroir. 

Tertre. 

Tertuliianîftes* 

Tcrtullicn. 

TertyiKcn. 

Tcroel. 

Tefauro. 

Tefcaiilputza* 

Tefchcn. 

Tefcgdelt. 

Tefin. 

Te(Rrc. 

Tcflon. 

Test. 

Tcftacéc. 

Teftamcnt. 

Teflamentaire. 

Teftamcntcr; 
Tcftatcur,  iricc» 
Teftc. 
Tcftelin. 
Tefter. 
Tefti. 
Tefticulc. 
Tedimooial .'  aie. 
.  Teftoo. 
TcftoQBcn 
Tcu 


Tcufios. 

Têtard. 

TecafTe. 

Tête. 

Teté,  éc. 

Tctcr. 

Tethit. 

Tethyt, 

Téthys. 

Tétierc. 

Tctin. 

Tctinc. 

Te  on. 

Tctracorde. 

TéiraJitcs. 

Tccrairagcnîc. 

Tétraèdre. 

Tétragonc, 

TcrraJogic. 

Tctramctrc. 

Tétraordioîi.' 

Tétrapéulc* 

Tétraplcs. 

Técnrque. 

Tétraftylc. 

Tette. 

Tettc-chârtè; 

Têtu. 

Tém,  uc. 

Tetuan. 

Teucer. 

Teverooe. 

TcatODÎquc. 

TeutoDc. 

Tevkfbury. 

Teuzar. 

Tcxel. 

Texoaii. 

Texte. 

Texcirc. 

Textuel  •  dk. 

Texture. 

Teyang. 

Tezar. 

Tczcla. 

Tczeuco. 

Thabor. 

Thaborites» 

Th^ïs. 

Thalamc 

Thaïes. 

ThalîAroDir 

Thaiie. 

Thamar. 

Thamma. 

Thammus* 

Thammuz. 

Thamdat-Saraa. 

Thanac 

Thane. 

Thann.        > 

Thapfa. 

Thapfaque* 

Thargclie, 

ThaiSs. 


45» 

ScnBercc. 
ScDonois. 
Sens. 
ScnfadoD. 
Senfé. 
Scafément. 
Scnfibilicé. 
Senfible. 
Senfiblcmeoi. 
Senfitif. 
Senfiitve. 
Senfiialicéb 
Seofoel. 
Scnfuellcmtnii 
ScDce. 
Semence. 
Sentencié. 
Stntencier. 
SentcncieuOeoufift. 
Sentencieux. 
Senteur. 
Sentier. 
Scntimenc. 
Sentine. 
Sentinelle* 
Sentir. 
Seoir. 
Sep. 

S^parablc. 
Séparation. 
Séparaciftes. 
Séparé. 
Séparémeiir. 
Séparer. 
SéphariAes. 
Sepl^t. 
Scphiroth. 
Séphoris. 
Sept. 
Sept. 
Sepuine. 
Septante. 
Septeiii)>re« 
Septénaire. 
Septennal. 
Septentrion. 
Sepccntrionah 
Septérie. 
J[ept-fons. 
oev  t-fontaines. 
Septième. 
Septièmement. 
Septier. 
Septimanie. 
Scptique. 
Sepiizone. 
Septuagénaire, 
Scptuagé&ne. 
Sépulcral. 
Sépulcre. 
Sépulture. 
S^'pulTeda. 
Séquaniens» 
Séquelle. 
Séquence. 


TABLE. 


Séqaeftre, 

SéqueHré. 

SéqueAier. 

Sequin. 

Ser. 

Serait. 

Seran. 

Serancé. 

Seranccr. 

Strancolim 

Sérapkin. 

Séraphique. 

Sérapion. 

Sérapîf. 

SeraTqttîaru 

Seravagau. 

Sercbio. 

Scrdeau. 

Séréf  ippe  del  rey. 

Serein. 

Serena. 

Sérénade. 

SéréniiBra*. 

Sérénité. 

Sereque. 

Seret. 

Séituz. 

Serf. 

Serfo. 

Serge. 

Sergent. 

Sergenté» 

Sergenter. 

SeFgenterie. 

Serger. 

Sergerie. 

Sergette. 

Sergetterie. 

Sereines. 

Servant. 

'$érie. 

Sérieufemem. 

Sérieux. 

Serin. 

Serinette. 

Seringat. 

Seringue, 

Seringue. 
]  Seringuer. 
;  Scrio. 

Serique. 

Sermaife. 

Serment. 

,  Sermencé. 
Sermione. 
Sermologe. 
Sermon. 
Sermoneta. 
Sermonaire* 
Sermoné. 
Sermonner. 
Sermonneur, 
Scrmur. 
Seronge, 


Sérofité. 
Serpta. 

Serpe. 

Serpent. 

Serpentaire. 

Serpente. 

Serpenteau. 

Serpentement. 

Serpenter. 

Serpentin. 

Serpentine. 

Serper. 

Serpette. 

Serpillière. 

Serpolet. 

Serraiuie. 

Serravalle. 

Serre. 

Serré. 

SLirebauquiè^f, 

Serrcbofle. 

Serrefile. 

Serregoutière. 

Serrement. 

Serrepapiers. 

Serrer. 

Serres. 

Serrette. 

Serron. 

Serrure. 

Serrurerie. 

Serrurier. 

Serfelly. 

Serfifi. 

Serti. 

Sertir. 

Sertidure. 

Servage. 

Serval. 

Servandoni. 

Servant. 

Servante. 

Servct. 

Servetiftes. 

Servi. 

Serviable. 

Service. 

Servie. 

Serviette. 

Servi  le. 

ServilemenL 

Servir. 

Servi  te. 

Serviteur. 

Servitude. 

Servivi. 

Serviùs-Tullius. 

Sérum. 

Ses. 

Sefame. 

Sefamoïde. 

Scftan. 

Séléli. 

Séfoftrif, 


Serqui-ahère. 
Sefla. 
ScOion. 
Sefte. 
Seflerce. 
Scdo. 
Seftola. 
Seftos. 

Scliri  di  levante. 
Seftri  di  poneosÇi 
Sethiens. 
Séthim. 
Setier. 
Setîne. 
Seton. 
Seneuile. 
Setubal. 
Sève. 
Sévenacs* 
Sévère. 
Sévèrement. 
Séverie. 
Sévériens. 
Sévérité. 
Sevicet. 
Se  vigne. 
Scuii. 
SéviUe. 
Sévir. 
Seul. 

Seulement. 
Scalet. 
Sevré. 
Sevré. 
Sevrer. 
Sexagénaîro. 
.Sexagé&me. 
^Sexc. 
Sextant. 
Scxte. 
Sexielage. 
Scxtii. 
Sextule. 
Sextuple. 

Scxtus  £mpyrici|^ 
Scyne. 
Seylfel. 
Sézanne. 
Stetigrado. 
Sforce. 
Shakcfpeax; 
fhanfou. 
Shapor. 
Sbérif. 
Shhtcs. 
Shrevfl>nry. 
Si. 

Sialagogue. 
Siam. 
Siamois. 
Siamoifè. 
Siangyang. 
Siara. 
Siare. 
Siba. 


T    ^    B    1    E 


f. 

Sigocn^a. 

ces. 

Sigucnoc. 

ë. 

Siguecce. 
Siniang. 

c 

in. 

3iho. 

ibrcs. 

Sihoa. 

lor. 

Sikino. 

iCDS. 

c. 

Sikokf. 
Sil. 

fl 

Sihfadar. 

**• 

Silbcrberg. 

îll» 

Silcefter. 

:nne. 

Sileoce. 
Silenciairc*   . 

Silcnciciiz. 

* 

Silène. 

Siléiie. 

ÎS» 

Silefien. 

n£ 

Silcz. 

e. 
il. 

Silikatar. 

Siliquaftre. 

Silique. 
Sililtria. 

icioo. 

lis. 
ocapfa. 

Sillage. 
Sille. 

1. 

SillcleGuillamilc, 

•• 

Siller. 

bcrg. 

Sillet. 
Sillon. 

0. 

Sillonné. 

r. 

Sillonner. 

Silly. 

c. 

Silo. 

oit. 

Siïoé. 

i^. 

Silphe. 

• 

Silphium, 

. 

Silvain. 

ic 

Silvc. 

Silvcs. 

ncot. 

Silvcdrins. 

r. 

Silure. 

r* 

Simagrée. 

ir. 

Simancas. 

ion. 

Simarouba. 

u 

Simatre. 

aires. 

Simbieaiu 

ateor. 

Simblot. 

é. 

Simbor. 

nond. 

Similaire. 

aringeo. 

Similitude. 

oïdc. 

Similor. 

iL 

Simio. 

lié. 

Simifo. 

tlcmcnt* 

Simmereo. 

lier. 

Simois. 

mdaire* 

Simoniaqae. 

iture. 

Simonie. 

f. 

Simonicns. 

:r. 

Simouclioxna. 

iîcatiF. 

Simorre. 

ificaiioo* 

Simple. 

fié. 

Simplement. 

ificr. 

SimplelTc. 

>relli. 

Simplicité, 

M. 

Simplifié, 

Simplifier. 

Simpludiairc. 

Simulacre. 

Simulation* 

Simulé. 

Simuler. 

Simuluoée. 

Sin. 

Sina. 

Sioapifme* 

Sincère. 

Sincéren^tBI* 

Sincérité. 

Sinciput. 

Sinde. 

Smdon. 

Singe. 

Singerie. 

Singhillot. 

Singo. 

Singer. 

Singalarifcr* 

Singularité. 

Singulier. 

Singuliéremeot. 

Sinisaglia. 

Siniitrc. 

Siniftrement.  . 

Sinkocien, 

Sinkoo. 

Sinnade. 

Smnmg. 

Sinon. 

Siaope. 

Sinopien. 

Sinople. 

Sinroïfme. 

Si  ntzheim. 

Sinueux. 

Sinuofité. 

Sinus. 

Sion. 

Sior. 

Siouanna. 

Siouth. 

Sipbanto. 

Siphon. 

Siradie 

SiramanghitSt 

Sire. 

Sirenne^ 

Sire  rie. 

Sirius. 

Sirmiclu 

Siroc. 

Sirop. 

Siroter. 

Sines. 

Sirvante. 

Sirupeux. 

Sis. 

Sifon. 

Siflac. 

SifiopolL 

Sifténuuiqac. 


4J5 


Siftéme. 

Sifteron. 

Sidrc. 

Site. 

Sitia. 

Sitocome.    . 

Sitopfailaz. 

Sittard. 

situation* 

Situé. 

Situer. 

Sitzo. 

SiTa. 

Sivadiése. 

Sivan. 

Sivas. 

Siucheo. 

Sivershaufcn. 

Siuto. 

Siutoïfte. 

Six, 

Sixain. 

Sixième. 

Sixièmement. 

Sixte. 

Sixte-quint. 

Skar. 

Skie. 

Skoben. 

Skuen. 

Slagel. 

Slagaen. 

Slaine. 

Slantza. 

Slany. 

Slave. 

Slaukaa. 

Siée. 

Slego. 

Slesvick. 

Sloane. 

Slonim. 

Sloocen. 

Slaezk. 

Smaland. 

Smalcalde» 

Smalt. 

Smaragdoprafe. 
Smarta. 
Smeélin. 
Sminthien. 

Smolensko. 

Smyrne. 

Sneek. 

Snyarin. 

Snyders. 

Soana. 

Sobernheinv 

Sobre. 

Sobrement. 

Sobriété. 

Sobriquet. 

Soc, 


454 

Sochaczov. 

Sochcu. 

Socho. 

Sochoth. 

Sociable. 

Sociabilité. 

Social. 

Société. 

Socinianifqiie. 

Socle. 

Socp. 

Socotcra. 

Soco;hbenoth. 

Socratc. 

Sodomie. 

So^iomite. 

Socft. 

Soeur. 

Sofa. 

Sofala. 

SofFc. 

So/Hte^ 

Sofi. 

Sofroy, 

Sogdiane. 

Sofno. 

Soi. 

soie. 

Soierie. 

soif. 

soigné. 

soigner. 

^oigneufèment. 
Soigneux. 
SoignLct. 
Soin. 
Soir. 

cirée^      • 
SoiiTons. 
Soidonnois. 
Sbic. 

Soixantaine. 
Soixante. 
Soixantcr. 
Soixantiçme. 
Sol. 

Sol  acier. 
Solaire. 
Solak. 
Solandres. 
Solanum. 
Solbatu. 
Solbature. 

Soldanelle. 

Soldat. 

Soldatefque. 

Solde. 

Soldé. 

Solder. 

Soldin. 

Sole. 

Solécifmc. 

Soldl. 

Solcifel. 


T    A    B    L    E^ 


Solennel. 

Solcnnemenr. 

Solennifation. 

Solennifé. 

Solennifer. 

Solennité. 

Solcure. 

Solfatara. 

Solfié. 

Solfier. 

Solidaire. 

Solidairenienc. 

Solide. 

Solidenaenc. 

Solidité. 

Soliloque. 

Soliman  I. 

Solingen. 

Solipèdet 

Solitaire. 

Solitairement. 

Solitude. 

Solive. 

Soliveau. 

Sollebaru. 

Sollicitation. 

Sollicité. 

Solliciter. 

Solliciteur. 

Sollicitude. 

Solms. 

Solo. 

Sologne. 

Solon. 

Solor. 

Solfona. 

Solftice. 

Solflitial. 

Soitvedel. 

Solvabilité. 

Soluble. 

Solutiçr. 

Somafque. 

Sombre. 

Soii^brer. 

Sombrero. 

Somertou. 

Sommage. 

Sommaire. 

Sommairement. 

Sommation. 

Somme. 

Sommé. 

Sommcii. 

Sommeiller. 

Sommcillcrfc. 

Sommer. 

Sommer  Cet. 

Sommet. 

Sommier. 

Sommicrcs. 

Sommité. 

Sommonacodom. 
Saoïnambale. 


SomiTambulifrre« 

Somnifère. 

Sompaye. 

Sompi. 

Somptuaire. 

Sompcueufemcnt* 

'Somptueux. 

Somptuofîcé. 

Spn. 

Sonate. 

Soncino* 

Sonde. 

Sondé. 

Sonder. 

Sondrio. 

Songe. 

Songé. 

Songe  creux* 

Songer. 

Songeur* 

Songe. 

Sonica. 

Sonna. 

Sonnaille. 

Sonnailler* 

Sounaiiu 

Sonné. 

Sonneberg. 

Sonner. 

Sonnerie. 

Sonnet. 

Sonnette. 

Sonneur. 

Sonnez. 

Sonore. 

Sonquas* 

Sonner. 

Sonriére. 

SoQufco. 

Sophi. 

Sophifme. 

Sophilie. 

Sopliifiique. 

Sophifliquc. 

Sophidiquer. 

Sopbifliquerie. 

Sophocle. 

Sophonie. 

Sophonifbe. 

SophoAiilte. 

Soporatif. 

Soporcux. 

Soporifcce^ 

Sopron. 

Snque. 

Sora. 

Sorav. 

Sorbe. 

Sorbet. 

Sorbier. 

Sorboniquc* 

Sorbonnc. 

Sorcellerie. 

Sorcier. 

Sordide. 


Sordidemeot^ 

Sorel. 

Soret. 

Sereze. 

S  orgue. 

Soria. 

Sorlingues« 

Sornette. 

Soro. 

Sorock. 

Sorrat. 

Sorreaco. 

Sort. 

S  or  table. 

Soi  te. 

Sorti. 

Sortie. 

Sortilège. 

Sortir. 

Sofîpoiis. 

Sofpeilo* 

Solpita. 

Softrate. 

Sot. 

Soteries. 

Sotie. 

Sottement* 

Sotcifc. 

Sottifer. 

Sou. 

Souabe. 

Soubadement* 

Soubrette. 

Soubrevefte* 

Souche. 

Souchéic 

Souchet. 

Souchetagt. 

Souclictcur. 

Souchcver. 

Souchevcur* 

Souci. 

Soucie. 

Soucier. 

Soucieux. 

Soucis. 

Souclavier. 

Soucoupe. 

Soudain. 

Soudainement. 

Soudan. 

Soudard. 

Soude. 

Soudé. 

Soudée. 

Souder. 

Soudoyé. 

Soudoyer. 

Soudrc. 

Soudriile. 

Soudure. 

Souffert. 

Soufflage. 

Souffle. 

Soufflé. 


TABLE 


é. 

«r. 

ir. 

re« 

nce. 

au 

douleuc. 
:eax.. 


•c. 

r. 
le. 

abic. 
é. 


1. 


ment. 
:r. 


Soûle  vemenu 

Soulever.' 

Souleur. 

Soulier. 

Sjaiigné. 

Sju!igiier, 

Souiuir. 

Soumclpour» 

SoumcKre. 

Soumis. 

Sourainion,. 

Soupape. 

Soupçon. 

Soupçonné. 

Soupçonner. 

Soup^onneuK. 

Soupe. 

Soupçau, 

Soupcnic 

Souper. 

Soupefé. 

Soupclcr. 

Soupière. 

Soupir. 

Soupiraiit 

Soupirant. 

Soupirer. 

Souple. 

Souplement. 

SouplefTe. 

Souquenille* 

Sour. 

Sourbacîs. 

Source. 

Sourcil. 

Sourciller. 

Sourcilleux*. 

Souicrouce.. 


Sourd. 

Sourdaud. 

Sourdement» 

Sourdine. 

bourdon. 

Sourdre. 

Soure. 

Souiiceau. 

Souricière. 

Sourire. 

Souris. 

Sournois. 

Sous. 

Sous- affermer. 

Sous  bail. 

Sous  clavier. 
Sous-coflal,. 
Soufcripreur. 
Sourcriptioa^- 
Soufcrire, 
Sous -cutanée 
Sous-  Diaconau 
SouS' Diacre. 
Soos-domininte. 
Sons  double* 
Sous  doublé. 
Sous-entendre* 
Sûus-cntcnte»     . 
Sous- épi  ne oXf 
Sous-fa  ire, 
Sous-fermci 
Sous- fermer.  . 
Sous-fermier. 

Sous  locataire. 
Sous  louer.- 
Sous-multiple. 
Sous  normale. 
Sous  occipitaL 


455 

Sous- orbi  taire. 

Sous -ordre. 

Sous-perpendiculairc. 

Sourlcapulaire. 

SoufTi^.K*. 

Sous  tangente. 

Sous  rend  an  re. 

Sou(}ra<flioo, 

Soufttairc, 

Soufbaic. 

Souftylaire. 

Soutane. 

SoutancIIe. 
Sourc. 

Soutonahlc.- 
Soutcnant. 

Sourencmcnr. 
Soutenir. 
Soutenu. 
Souterrain. 

Southampton*- 

Soutien* 

Soutilefle. 

Soutimcnt. 

Soutirage.. 

Souîiré. 

Soutirer. 

Souvenance. 

Souvenir. 

Souvent. 

Souverain. 
Souverainement.- 
Souveraineté. 
Souvieoy. 
Souvré. 
Soyeux. 
I  Sozomcne. 


TOME    VINGT-SEPTIÈME. 


fcmcnt; 

X. 

q; 

iï. 

que. 

raca. 

j. 

flK. 

iberg. 

m. 

ap.- 


Spargelle.. 

Sparre. 

Sparfîlc. 

Sparte. 

Spartiate. 

Spafmc. 

Spafmodique. 

Spafmologie. 

Spath. 

Spatule. 

Spécial.' 

Spécial  rftienr. 

Spécialité; 

Spécieu(ement.. 

Spécieux. 

Sp.é£;£citioA» 


Spécifié. 
Spécifier. 
Spécifique. 
Spécifiquement.' 
Spedacle. 
Speélateur. 
Speélie. 
Spéculaire%' 
Spéculateur. 
Spéculatif. 
Spéculation.- 
Spéculé. 
*  Sj)éculer. 
Spécula  ti/l'OCulU 
Spéc. 
%éed,. 


Spello. 

Spclmin. 
Sjpcnccr. 
Sptrûttir^r       ' 
Sperjulc. 
Spcrîon^a^  * 
SpE^rmatkque* 
Spcriing. 
:Spcrni^toccic. 
Spermatologic;- 
Sperme. 

SpcroB-Seperoni. 
•Spct. 
Spcy. 
•Spczze. 
'.S^baccle*- 


4J« 

Sphacelé. 

Sphénoïdal. 

Sphénoïde. 

Sphénouuiillaire. 

SphénopaUcin. 

SpnénopharyngicB. 

Sphère. 

Sphériquc 

SphériQuemcm* 

SphériiUre. 

SpfaériQiqiic» 

Sphéioïde. 

Spfainder. 

Sphinx. 

Spica. 

Spàcanar<L 

Spicilege. 

Spiegclberg. 

Spicrre. 

Spietz. 

SpiFamc. 

Spinal. 

Spina  ventoCi* 

Spinclle. 

SpincHo. 

Spinofa. 

Spinofirmc» 

Spinolifte. 

Spiral. 

Spiration* 

Spire. 

Spiricualifaiio». 

Spiritfulifcr. 

5pirituaUté. 

Spirituel. 

Spiricuelleitienr. 

Spiritueux. 

Spiritu  Sanih^ 

Spiral. 

Spithéad. 

Spitzerbere. 

Splanchnotefk» 

Splendeur. 

Splendide. 

Splendidemtna 

SpléoiquC. 

Spodc. 

Spolète. 

Spoliatioir. 

Spolié. 

Spolier. 

Spon. 

Spondaïque. 

Spondaola. 

Spondc. 

SpondéaApBw 

Spondée. 

Spondyle. 

SpongiotS* 

Spongite. 

Spontanée. 

Spontanéité. 

Sponton. 

Sporade. 


T    A    B    t    ^ 


Sporadîqae. 

Spots  Vôo<L 

Spraoger. 

Sprat. 

Spréeg. 

Spremberg. 

Sprotatav. 

Sputation. 

Squale. 

Squammeufe. 

Squalette. 

Squillace. 

Squillc. 

Squinancie. 

Squine. 

Squirre. 

Squtrrenx. 

Staal. 

Subilité. 

Stable. 

Stace. 

Stachtfl. 

Scade. 

Stadingfate 

Stadberg. 

Stafarde. 

Suf^brd. 

Stage. 

Stagire. 

Stagnart. 

ScagnatioB. 

Sugno. 

Stahl. 

Stalagmite. 

Stalimine. 

Stalle. 

Stampalic 

Stances. 

Stanchio. 

Sianfbrt. 


Sranley. 

Stante. 

Staoti. 

Staphilfn. 

Staphifaigre. 

Staphylin. 

Suphylônie.- 
Stagar. 
Stari. 
Scarofte* 
Surodie. 
Stafe. 
Statère. 
Statcur. 
Srathouder. 
Stathoudécas» 
Statice. 
Station. 
StatioAnatr^, 
Srationnale» 
Statique. 
.Statira. 


Statmeiftt^. 

Suraaire. 

Statue. 

Statué,  ée. 

Satucr. 

Stature. 

Statut. 

Staranget. 

Stareio. 

Staverca. 

Stéacite. 

Stéatocéle. 

Stéatôme. 

Stechas. 

Stéele. 

Stéenber». 

Stéenvick. 

Stéganographie* 

Stégebord. 

Stcgnofe. 

Ste^notique. 

Stem. 

Steinav. 

Steinbach. 

Steinfurth. 

Steioheim. 

Stéke. 

Stelag:e. 

Steicchite* 

Stella. 

Stellion. 

Stellionar. 

Stcllionauire. 

Sienay. 

Stendal. 

Stenford. 

StenoD. 

Suphanon 

ScéphanopKcre. 

Stercorâirai. 

Stér^ograpUic. 

STéTécrfraphique* 

Siétéométnc* 

Sréréotoraie. 

Stérile. 

Stérilité. 

Sterling. 

Sternberg. 

Sterno  cravjculaire, 

Stcrno  Cïcidolcroû' 
chochicochy  roi- 
ci  i  cm* 

Sterno  cléidobyoï. 
dien. 

Sçcrno^oftat,  aie. 

Serno-  maftoïdica. 

Stc  T  no  -  i  Ij  y  roï  d  ien* 

Sternum. 

Stéfîcore. 

ScernutatoiM. 

Stertzingeiu 

Stetin. 

Stcvin. 

Srevaurv^ert. 

Steyo. 


Scibié^ée. 

Stigliano. 

Stigmate^ 

Stigmacifé,  fc» 

Stigmité. 

Stil-de-graÎA. 

Stilicon. 

SiilingleéL 

Stilat. 

Stimmer* 

Stilpon» 

Stimulant , 

Scipendjaire. 

Sri(Sendié ,  ée. 

Stipendier. 

Stipulant  «  i 

Stipulation. 

Stipule. 

Stipulé,  ée* 

Stipuler. 

Stiric 

Stiric. 

Styrite. 

Stobée. 

Stocheim. 

Stock. 

Stockholm. 

Stoïcien,  enne. 

Stoïcifme. 

Stoïque. 

Scoïôuemenc, 

Stoknche. 

Stolberg. 

Stolhoften. 

Stolpen. 

Stomacal ,  aie» 

Stomachique. 

Stomoxe. 

Scorax. 

Store. 

Storjunkare. 

Stormarie. 

Stonre. 

Scrabifme. 

Strabon. 

Seradan. 

Stradclla. 

Srralen. 

Stralfund. 

Stramonium. 

Strangttlatioiu 

Strangurie. 

Strantaver. 

Strapaifcr. 

Strapaffonné  »  éc. 

Strapafloimer. 

Strapontin. 

Stras. 

Stralbourg. 

Srraflc. 

Straugéme. 

Strate  ,5c. 

5rraciiica[ion« 

Stratifié»  éa. 

Scratifier. 

Scrarograpliif 


r  Â  È  i  i 


i 


lie.           1 

Sntoes. 

■   '        • 

Pliant ,  ante. 

.. 

Soaqaeiu  ' 

Saarjt. 

Suave. 

Suavité. 

Subalterne. 

e. 

Subdélégation. 

it. 

Subdélégué,  ée. 
Subdéléguer. 

Subdivifée,  ée. 

Subiivifer. 

Subdivifîon. 

Subhadation. 

^ 

Subi,  ie. 

Subîaco. 

. 

Subintrantc. 

es. 

Subjon^if. 

Subir. 

Subit ,  ite. 

■• 

Subitement. 

gcr. 

Subjuguer. 

Su  ^lap  faire. 

Sublimation. 

Sublimatoire. 

T. 

Sublime. 

u 

Sublimé. 

cmenc. 

Sublimé ,  ée. 

t  ,.  cufc. 

Sublimemenc 

:n. 

Sublimer. 

it ,  aite« 

Sublimité. 

.  ^c. 

Siibhngual  •  aie* 

r. 

Snblunaire. 

'• 

Submergé ,  ée. 

• 

Submerger. 
Submerhon. 

ment. 
té. 

Subordination. 

' 

Subordonné,  ée. 

ne 

Subordonnémenu 

Us* 

rd. 

Subordonner. 

Subornation. 

ée. 

Suborné,  ée. 

vv» 

Suborner. 

Suborneur  ,  eufc. 

Snbrécargues. 

ar^. 

Subrécot. 

reraco-hyoïdien. 

ubreptice. 

lloffe. 

Subrepticement. 

Hyoïdien, 
de. 

Subreption. 
Subrogation. 

Maftoïdien  j 

Subrogé  «  ée. 

f. 

Subroger. 

Pharyngien. 

Sttbféqaemmenr. 

.haie. 

Subféqaenc ,  ente. 

halie. 

Subfide. 

haiides. 

Subfidiaire. 

que. 

Subfîdiairement. 

i» 

Subfî  (lance. 

Subfifter. 

Subfiance. 

, 

Subilanticl,  elle. 

• 

Subflanticllemenc 

Subftantif. 

icid. 

Subdantivement. 

Tome  XXX. 

Subftitvé  «  ée/ 
âubftituer. 
SubftitQt; 
Subftitution. 
Subterfuge. 
Subtil,  i&. 
Subtilement. 
Sabtilifation* 
Subtilifé ,  ée. 
Subtilifer. 
Subtilité. 
Subvenir. 
Subvention. 
Subverfion. 
Subverti,  ic. 
.Subvertir. 
Suburbicairc. 
Suc. 

Succédanée. 
Succéder. 
Succès. 
SuccefTeur. 
Succclïif ,  ivc. 
Succcdîon. 
Succcflfivement. 
Succin. 

Succïn^ ,'  înéle. 
Succiiiâement. 
Succion. 
5ucci&. 
Succombe. 
Succube. 
Succair. 

Saccolent,  ente. 
Succurfale. 
Sucé,  ée. 
Sucer. 
Sttcet. 
Suceur. 
Sucheu. 
Suchidg. 
Suchuen. 
Suçoir. 
Suçon. 

Sucre.  g 

Sucré,  ée. 
.  Sucrer. 
Sucrerie. 
Sucrier. 
Sucrim 
Sud. 

Sudbury. 
Suderkoptng. 
Sudermanie. 
Sud-eft. 
Sudorifére. 
Sudorifiope. 
Sud-oueft. 
Suède. 

Suédois  »  oife. 
Suée. 
Svclte. 
Suer. 
Suerie. 
Suétone. 


Suette^ 

Sueur. 

Suez. 

Suffîtes. 

Suffire. 

Suffifamment. 

Suffifance. 

Suffisant,  ante. 

SufFocant,  ante. 

Suffocation. 

Suflolk. 

Suffoqué,  ée. 

Suffoquer. 

Suffragant. 

Suffrage. 

Suffumigation» 

Suflufion. 

Sugcr. 

Suggéré,  ée. 

Suggéicr. 

Suggeition. 

Suicer. 

Suicide. 

Suidas. 

Suie. 

Sujet,  ette. 

Sujétion. 

Suif. 

Suint. 

Suintement. 

Suinter. 

Suifle. 

Suite. 

Suivant ,  ante. 

Suivre. 

Sulfureux  j  ea(è. 

Sulli. 

Sully. 

Suiniona. 

Sulpice* 

Sulpkia. 

Sulpiciens. 

Sulpicins. 

Sulpitiut. 

Sultan. 

Sultane. 

Snltanie. 

Sul  tanin. 

Sultz. 

Sultzbaeh. 

Sultzbourg. 

Sumac. 

Sumatra. 

Sumbi. 

Sunam. 

Sund* 

Sunderbourg. 

Sundgav. 

Sundi. 

Sundkiang. 

Sunnis. 

Super. 

Supératioa.  ^ 

Superbe. 

Mmm 


417 


Bphc. 

la^macique. 

•bc. 

chrofc. 

lie. 

arioa. 

c. 

Ile. 

lOniroCc. 

rone. 

xoaiûne. 

pcr. 
îtifme. 
étillc.     . 
rëfc. 

Tmologie. 

c. 

:al,  aie, 

cac. 

doquc, 

Ifc. 

us. 

rofc. 

lai,  aie. 

alemene. 

aciquc. 

c. 

liquc. 

lymc. 

ymiç. 

[ue. 

ial,  aie. 

ic. 

ce. 

cfc. 

ctique. 

étiqucmcnt. 
nique. 

iaftcs. 

IX. 

ufe. 

ufain»  aine. 

n. 

tiacique. 

naciquemeûc 
ne. 

!c. 
pe. 
)v/a. 
a. 


T  iii  B  t  é; 


jie. 
rca. 


Tabarin. 

Tabarioage. 

Tabafco. 

Tabatière. 

Tabellion. 

Tabellionage. 

Tabernacle. 

Tabide. 

Tabis. 

Tabifé,éc. 

Tabifcr. 

Tablature. 

Table. 

Tableau. 

Tabler. 

Tablctier,  icrc. 

Tablecte. 

Tabletterie. 

Tablier. 

Tabloin. 

Taboca. 

Tabor. 

Tabot. 

Tabouret. 

Tabrouba. 

Tac. 

Tacamaque.  ^ 

Tacalalpo. 

Tacaze  ou  Tagazd. 

Tacct. 

Tachaw. 

Ta  clic. 

Tâche. 

Tachd,  ée. 

Tachdographic. 

Tachéographiquc. 

Tacher. 

Tâcher. 

Tacheté ,  ée. 

Tacheter. 

Tachu. 

Tacite. 

Tacitement.. 

Taciturne. 

Taciturnicé* 

Taa. 

Tadile.    . 

Tadlion. 

Tadique. 

Tad  cafter. 

Tadda. 

Tadmor. 

Tadorne. 

Tacl. 

Taclpe. 

Tafalla. 

Taffetas. 

Taffi. 

Tafia. 

Tafiler.      . 

Tagaoft. 

Tagaftc» 

Tage. 

Tagcî, 


: 


ée. 


Tagïiagazzo, 

TagumaJcrc, 

Tajacu. 

Ta][amento. 

Taïaut, 

Taicheu. 

Taie. 

Taillable. 

Taillade. 

TaUladé . 

Taillader. 

Taillanderie. 

Taillandier. 

Taillant. 

Taille. 

Taillé ,  ée. 

Taillebourg. 

Taillepied. 

Tailler. 

Taillereffc. 

TaïUear. 

iTaillis. 

Tailloir. 

Taiilon. 

Tain. 

Taiping. 

•TailIon. 

Taitung. 

Taiyvcn. 

Taix. 

Talapoin. 

Talavera. 

Talbot. 

Talc. 

Taled. 

Talent, 

Talcr. 

Taliacot. 

Taliizkara. 

Talion. 

Talifman. 

Talifnianique. 
Tallard. 
Tallemanc. 
Tallemont. 
Tailipot. 
.Talmond. 
Talmoufe. 
Talmud. 
Talmudift«. 
Taloche. 
,Talon. 
.Talonné ,  ée. 
iTalonner. 
Talonnier. 
:TaIus. 
Taluté,  ée. 
Talutcr. 
Tamaea. 
Tamalameque. 
Tamandua* 
Tamanoir. 
*  Tamara. 


4Î? 


Tamaraci. 

Tamarin. 

Tamarinier» 

Tamaris. 

Tamaro. 

Tambour. 

Tambourin. 

Tambouriner. 

Tambourineur. 

Tamer. 

Tamerlan. 

Taming. 

Tamis. 

Tamife. 

Tamifé,  ée. 

Tamifer. 

Tamling. 

Tammcïbrucl^; 

Tamoatr. 

[Tampon.   ^ 

Tamponné,  ée. 

Tamponner. 

Tamvorth. 

Tan. 

Tanaïde. 

Tanaïs. 

Tan  aille. 

Tanaquillc. 

Tanaro. 

Tancé ,  ée. 

Tancer, 

Tanche. 

Tanchelin. 

Tandis. 

Tanefie. 

Tangage. 

Tangente. 

Tanger. 

Tangermund. 

Tangue  de  mer. 
Tanguer. 
Tan^ut. 
Tan^aout. 
Tanjeb. 
Tanière. 
Tanis. 
Tanlay. 
Tanne. 
Tanné,  ée. 
Tannée» 
Tannerie. 
Tanneur. 
Tanor. 
Tanrec. 
Tan-fi. 
Tanfîllo* 
Tant. 
Tantale. 
Tantamou. 
Tante. 
Tantôt. 
Taon. 
Tapabor. 
'  Tapacri. 

M  m  m   i) 


4^0 

Tapage. 

Tapageur. 

Tapayazio. 

Tape. 

Tapé,  éc. 

Tape  eu. 

Taper. 

Tapcti. 

Tapi,  ic. 

Tapia. 

Tapinois. 

Tapir. 

Tapis. 

TapifTé  .  ée. 

TapifTer. 

Tapilleric 

Tapiflîer. 

Tapiflicre. 

Tapon.  ' 

Tapoté,  éc^ 

Tapoter. 

Tappen. 

Taprobane.^ 

Tapfie. 

Tapuycs. 

Taqué  ,  ée^ 

Taqucr. 

Taquet. 

Taquin  j  ine.. 

Taquinement»   ^ 

Taquinerie. 

Taquoir. 

Taqiioa. 

Tara. 

Tarabat. 

Tarabé. 

Tarabite. 

Tarabufté,  ée. 

Tarabufter.. 

Taragale. 

Tarago. 

Taraguico  Aycoraba. 

Taraguira, 

Tarana. 

Tarande. 

Tarantaifc. 

Tarare. 

TaûraTcoa. 

Taraudé,  ée. 

Tarauder. 

Taraiippe. 

Tarazona* 

Tarbes. 

Tarciboya. 

Tard. 

Tarder. 

Tardif  i  ive. 

Tare. 

Taré,ée. 

Tareira. 

Tarcnte. 

Tarcntins. 

Tarentifme. 

Tarentule* 


TABLE. 


Tareronde* 

Targa. 

Targc. 

Targette. 

Targoviskow 

Targuer. 

Targum. 

Tan. 

Tari,  ie. 

Tarière. 

Tarif. 

tarifé ,  éc 

Tarifer. 

Tariffc 

Tarin. 

Tarir. 

Tariflable. 

Tariffetnent.^ 

Tarku. 

Tarn. 

Tarnovitx. 

Taro. 

Tarot. 

Taroté,  ée^ 

Tarocier. 

Tarots. 

Taroupe. 

Tarpeien,  ennc 

Tarquin. 

Tarragone.. 

Tàrrega. 

Tarfe. 

Tanaglia»] 

Tanagui. 

Tartane» 

Tarure. 

Tartareux ,  eifç» 

Tartarie. 

TartarOk 

Tartas. 

Tarte 

Tartelette. 

Tarteron.  / 

Tartonraire.^ 

Tartre. 

Tartufe. 

Tanufecie^ 

Tarudaut. 

Tas. 

TafTart. 

Tafcadrugutes. 

Taflc. 

Taffé,ée. 

Ta^au. 

Taflée. 

TafTer. 

Ta/Tettc. 

Ta/Fing. 

Taffoni. 

Tafzanin. 

Tata. 

Tatajiba. 

Tâté ,  éc 

Tâter. 


Tatîaniftes. 

Teeent. 

Tatillon. 

Technique. 

Tatilloaage. 

Tecklenbonrg. 

Tatilloancr. 
Tatius. 

Tecoantepèque. 

T^onnemeac 

Tâtonner. 

Tâconneur. 

Titons. 

Tatou. 

Tecort. 

Tcâofages. 

Téculet. 

Tédelez. 

Tedeum. 

Tatuéce. 

Tedncfr.- 

Tau. 

Tedfe. 

Tavaïole. 

Tefezara.. 

Tavanes. 

Teflis. 

Tavafthus. 

Tefterdar. 

Tayaftland. 

Tcgan. 

Tauber. 

Tégaza:. 

Tauchel. 

î^«^^^  . 

Taudion. 

Tégorarm» 

Taudis. 

Ï5«^^"- 

Tave. 

Téffumene» 

TéEama. 

TeignafTe. 

Tavelé,  ée. 
Taveler. 

Tavelure. 

Teigne  ^ 

Taverna.^ 

Teignerie. 

Tavcrnage^ 

Teignetnr,  cafe. 
'Teille. 

Taverne. 

Tavernier^ 

Teillé,  éc 

Tayemier,  ierc» 

Teiller. 

Tavila. 

Teindre. 

Taviftak. 
Taumalin. 
Taunton.. 
Tavormioa»- 

Teint,  einte. 

Teinte. 

Teinture. 

Taupç. 
Taupier.. 

Teinturier,  ièrt. 

Teifchnitz, 

Taupiere. 

Teifs. 

Taupinée* 

Tciflîer. 

Taupins» , 

Teitci. 

.Taure. 

TéjugaaciK 

Taureau. 

Téjunhaua. 
Tékeli. 

Tanrique. 

Tauris. 

Tel,  elle. 

Taurobole. 

Tclamon. 

Taurui» 

Telamone. 

Toucochronc* 

Tclchines. 

Tautocbronifmc* 

Tclegone. 

Taucograme» 

Télémaquc. 

T^utologic- 

Tcicphc. 

Tauto  logique. 

Téiéphicn. 

Tauvri. 

Télcfçopc. 

Taux. 

Télefphore. 

Taxât  eur. 

TclgCD. 

Tcli: 

Taxation. 

Taxe. 

Tellement. 

Taxé  ,  ée. 

Telhcr. 

Taxer. 

Tclligt. 

ï*^; 

TcUinc. 

Tavlor. 
Tcnahoa. 

Tclmcffe. 

Tcith. 

.Tcbirminar. 

Temécen. 

Te. 

Tcmendfufr. 

Té. 

Téméraire. 

'Tebeffa. 

Tcmérairea 

iiTeccali. 

Témérité* 

rar. 
{nage, 
{né.  ée. 
^ner. 


rament^ 
raocc. 

ant^  sote* 
aturc. 
:i.  éc 
rer. 

ce. 

:er. 

cr. 

n. 

rai  ,  aie» 

ralité. 

rcl  9  elle. 

rellcmenr» 
rifemenc^ 
riftr. 
rifeur» 


:riin« 
té. 

le. 

lé,  éc. 
ler. 
Ion. 

:ier»  ière. 

E. 

I. 

is. 

nce. 

ne»  afltCr 

jr. 

leuz»  eufe* 

n. 

:raent* 
:(Ic. 
:té. 
3n. 
,  uc. 
rcs. 

rcux,  ettfè» 
os. 
icnc. 

me» 

:e. 

r. 

a« 
heu. 


Tenîcrs. 

Tenir. 

Tcnnflacic. 

Tenon. 

Ténor, 

Tcnfïon. 

Tcnfon. 

Tentant,   ante- 

Tentateur,  cncc» 

Tentation. 

Tentative. 

Tente. 

Temt 

Tenter. 

Tenture. 

Tentyre. 

Tenu,  ue. 

Ténue. 

Ténuité. 

Tenure. 

Ten2eg2ct. 

Téorbe. 

Téos. 

Téphramaocicr 

Tépidarittxn* 

Ter. 

Teranio. 

Téraffon» 

TératoTcopte» 

Terburif. 

Terceao. 

Tercère. 

Tercet. 

Térébenthine» 

Térébinthe. 

Térébration. 

Térébratule. 

Terence. 

Tercniabin. 

Tcrente» 

Terfcz. 

Tcrgiverfàteur. 

Tergiverfatioib 

TergiTctfcr. 

Terki. 

Terme. 

Terminâifoo.^ 

Terminales. 

Terminer. 

Termini. 

Terminiftes.. 

Terminthe.. 

Termolî. 

Ternaire* 

Tcrnate- 

Terne. 

Terncs.^ 

Terneufe. 

Terni. 

Terni ,  ic^ 

Ternir. 

TernifTure* 

Ternova. 

Teiooanc* 


T    A    B.  L   t. 


TerpGckore. 

Terracine. 

Terragc. 

Terrageav. 

Terragcr. 

Terragereffe. 

Terrageur. 

Terragier,  ièrc. 

Terrain. 

Terrai. 

Terra-œerita. 

Terra  nuova. 

Terra  fle. 

Terraflé  ,  éc. 

Terrafler. 

Terraffier. 

Terraiioxh 

Terre. 

Terreau. 

Terre-neoYC. 

Terre-neuvier, 


4*i 


Terrc-Doia. 

Terre-plein. 

Terrer. 

Terreftrc 

TerreftréiteSi 

Terreuc 

Terreux,  eufc.. 

Terrible. 

Terriblement. 

Terrien. 

Terrier. 

Terrine. 

Terrinée. 

Terrir. 

Territoire. 

Terroir. 

Tertre. 

Tertullianiftes 

Tertullien. 

TertylHen. 

Teruel. 

Tefauro. 

Tefcatilpiitzar 

Tefchen. 

Tefcgaclt, 

Tefin. 

Te(Rre. 

Tcflon. 

Tesr. 

Teftacée. 

Teftament. 

Teflamentaire. 

Teftamenter.' 
Tellateur,  trice» 
Tefte. 
Teftelin. 
Tefter. 
Tefti. 
Tefticuïe. 
TeCiifflonial ,'  aie. 
;  Teftoo. 
•  Teftonaer. 
Teu 


TcUQOS. 

Têtard. 

Tccaffe. 

Tétc. 

Tcté,  éc. 

Teter. 

Tethis. 

Tethyt. 

Téthys. 

Tétiere. 

Tetin. 

Tétine. 

Te  on. 

Tetracorde; 

Técraihtes. 

Tccrairagenîe» 

Tétraèdre. 

Tétragonc. 

Tétralogie. 

TetranKtre. 

Tétraordioiw 

Tétrapétale. 

Tétraplei. 

Técnrque. 

Tétraftyle. 

Tcttc. 

Tctte-chértè; 

Têtu. 

Têtu,  QC. 

Tetuan. 

Teucer. 

Teverone. 

Tentonique. 

Teutons. 

Tevkfbury. 

Teuzar. 

Texel. 

Texoaii. 

Texte. 

Textife. 

Textuel»  eUcr 

Texture. 

Teyang. 

Tezar. 

Tezcla. 

Tezeuco. 

Thabor. 

Thaborites» 

Thaïs. 

Thalame. 

Thaïes. 

Thaliéliroiir 

Thalle. 

Thamar. 

Thamma. 

Thammus« 

Thammuz. 

Thamdat-Saraa. 

Thanac 

Thane. 

Thann.        V 

Thapfa. 

ThapCique* 


\ 


V 

* 


4^1 

Thafe. 

Thaamatarge. 

Thé. 

1  heandrique. 

Théaocrope. 

Théacin. 

Théacine. 

Théâtral  •  aie. 

Théâtre. 

Thébaïde. 

Thébain^  aine. 

Thèbes. 

Thécua. 

ThéglatphaUfar. 

Thcïèrc. 

Th^forme. 

Théifmc. 

Théïfte. 

Thème. 

Thémis. 

Thémifcyre. 

Thémiftiut. 

Thémiftocle. 

Thénar. 

Thenfc. 

Théobaldc. 

Théocata^noftcs^ 

Théocraue. 

Théocratique. 


TABLE. 


Mop- 


Théocrîte. 
Théodcbert. 
Théodolite. 
Théodora. 
Théodore  de 

fuefte. 
Théodore. 
Thèodoret. 
Théodoric. 
Théodofe. 
Thodotc. 
Théodotiens. 
Théodotion. 
Théodulphc. 
Théogonie. 
Théologal. 
Théologale. 
Théologie. 
Théologien* 
Tliéologique. 
T  h  t  o  log  iq  ucracnt 
Théon, 

Th^opafchices, 
Théophanc- 
Théophanie. 
Théophile. 
Théophrafte. 
Théophylaôe. 
Théopompe. 


Théore. 

Théorème. 

Théorétique. 

Théorie. 

Théorique. 

Théoriquement* 

Théofophe. 

Théofophie. 

Théozénies. 

Théra. 

Théraize. 

Théramcoe, 

Thérapeutes. 

Thérapeutique. 

Théraphim. 

Thérarque. 

Thcrcfe. 

Thériacal  »  aie. 

Thériaque. 

Thermal»  aie. 

Thermantique. 

Thermes. 

Thermie. 

Thermomètre. 

Thcrmopyles.   ' 

Thermolcope. 

Therpandre. 

Thétaurifer. 

Thcfc, 


Thë(Ze: 

Thefcïde. 
Thcfmophories. 

Thcfmotèthe* 

Thcfpie. 

Thcfpis. 

Theflalie* 

The  Malien ,  cnne. 

TheHalonicien .  eniie 

Theflalouique, 

Thecford. 

Thétis. 

Thcvcnot. 

Théurgie. 

Theutat. 

Theuth. 

Thibault. 

Thïboufl. 

Thiérachc. 

Thiéri. 

Thierri  de  Nicm. 

Thiers. 

Thimerais. 

Thion  ville. 

Thirenfleixu 

Thifbé. 

Thifi. 


« 


sjtj^a»^^^ 


TOME  VINGT-HUITIÈME. 


M.  H  L  A  S  P  I. 

1  linetopfychites. 
.  *I  noa«. 
T.  hocheu. 
Ti  in.î. 
Tk        ry. 
Th     "sd'Aquin. 
Th\  :  as   de   Cainor- 

bi  ;,iy. 
Thc\«masde  Catim- 

Thoi-nas  du  Foflé. 

Tho^nafîus. 

Thod|iaflîn. 

Thonjé. 

Thooi\éens. 

Thomi^us. 

ThomiUme. 

Thomiotes. 

Thompilinii. 

Thon.    I 

tTbonoiLl 

Thor. 

Thora. 


Thorax. 
Thorigny. 
Thorn. 
Thornillt 
Thou. 
Thouars. 
Thouo. 
Thour. 
Thourgav. 
Thoynard. 
Thracc. 
Thraces* 
Thran. 
Thrumbus. 
Thucydide. 
Thuillicr. 
Thuin. 
Thulé. 
Thuriféraire. 
Thuringe. 
Thurot* 
Thyade. 
Thyatire. 
Thyefte. 
Thym. 
I  Tbymbre. 


Thymbrée. 

Thymélée. 

Thymo.  ^ 

Thymoxiine. 

Thymus. 

Thyréc. 

Th  y  r  o-A  ry  t  en  Qïd  ien. 

T  hy  ro-épig  I  ctriquc. 

Thyiohyoïdicn. 

Thyroïde* 

Thyro  Palatin. 

Thyro  Pharyngien. 

Thyro  Scaphyhn. 

Thyrfe. 

Thyfius. 

Tiano. 

Tiare. 

Tibalang. 

Tibaidei. 

Tibarénicns. 

Tibère. 

Tibère  Conftantin. 

Tibcrgc. 

Tibériade. 

Tibet. 

Tibia» 


Tibialj  aie. 

Tibre. 

Tibullc- 

Tibur. 

Tiburin. 

Tic. 

Tical. 

Tichonîus. 

Tidor. 

Tiède. 

Tièdement. 

Tiédeur. 

Tiédi,  ie. 

Tiédir. 

Ticl. 

Tienj  cnnc. 

Ticrçage. 

Tierçaire. 

Tierce. 

Tiercé. 

Tierce-fcuille. 

Tiercelet. 

Tierceline. 

Tiercemenc» 

Tiercct. 

Tierceron. 


T    A   ?    L    E. 


Tîntooln. 

Tiftrc. 

ToléJe. 

Tiphaine.     . 

Titan.'  . 

Tolen. 

rce. 

Tippcrary. 

Tiuns. 

Tolentin. 

Ï!P'^- 

Tite. 

Tolérable. 

•• 

Tipule. 

Tite-Lîvc. 

Tiqac 

TithoB. 

Tolérant,  ante» 

Tiquer. 

Tithymalc. 

Tolérantiûne. 

er* 

Tiqueté  ,  ée. 

Titi. 

Toléré,  ée. 

Tir. 

Titicaca. 

Tolérer. 

crtc. 

Tirade. 

Tinen  Vecclli. 

Tollé. 

Tirage. 
Tiraillé,  ëe. 

Ticiilaciob. 

Tollir. 

Titiri. 

ToUius. 

fe. 

Tiraillement. 

Titiclh. 

Toina. 

Tirailler. 

Titmoning. 
Titon  du  Tiller. 

Toloza. 

• 

Tirailleur. 

Tolu. 

». 

Tirano, 
Tirant. 

Titre. 
Titré ,  ée. 

Toman. 
Tomar. 

Tiraaneau.    . 
Tirafle. 

Titrer. 
Titricr. 

Tomafi* 
Tomafinl. 

it. 

Tiraffé,  ée. 

Titfchen. 

Tomate. 

Tiraffcr. 

Tirai. 

Tombac. 

Tiré     éc. 

Titulaire. 

Tombe. 

Tire-ballc. 

Tiviotdalc. 

Tombé,  ée. 

Tire-botte. 

Tivoli. 

Tombeau. 

u 

Tire- bouchon. 

Tixier. 

Tombelier. 

Tire- bourre. 
Tire- filet. 
Tire-fond. 

Tlachtlî. 
Tlahuilillocaiu 

Tomber. 
Tombereau. 

iC. 

Tlalrnud. 
Tlalocfa. 

Torabut. 
Tome. 

c. 

Tirc-laiflc. 

Tire-larigot.               « 
Tire-ligne. 
Tire-lire. 
Tire-moelle. 

Tlanhguachul. 
Tlapakzpatli. 

Tomie. 
Tomin. 

:r. 

Tlaquatzio. 

Tlalcala. 

Tlcht. 

Tominciot 

Tomo. 

Tomoli* 

,^c. 

Tire-pied. 

Toam. 

Ton. 

• 

fTire-plom. 

Tobie. 

Tonalchile. 

Tire-pus. 

Tobira. 

Tonderen. 

c  Locrcs. 

Tirer. 

ToboL 

Tondeur. 

Tirefiai. 

Tocane. 

Tondi-térégam,    . 

aenc. 

Tiret. 

Tocanhoha. 

Tondre.     * 

L 

Tirctaine. 

Tocayma. 

Tondu,  ue.. 

■• 

Tirc-tcte. 

Toccaye. 

Tongchu. 

iotu 

Tireur. 

Tockenbourg. 

Tong-eu. 

m. 

Tirin. 

Tocouy. 

Tong-hoo-ftaa^» 

Tirinanxes. 

Tocfin. 

Ibngout. 

icr. 

Tirnau. 

Todda-Panne. 

Tongres. 

Tiroir. 

Todda.'TaddL 

Tonj-Tfaô^ 

ane. 

Tirol. 

Toddi. 

Tonique. 

.  éc. 

Tiron. 

Todi. 

Tonlieu. 

ic. 

Tironien,  cnoe. 

î®?«- 

Tonnage. 

Tirtoir. 

Toi. 

Tonnant  j  antv.. 

>ray. 

Tifane. 

Toile. 

Tonnay-Boutonnc. 

Tifart. 

Toife. 

Toanay  Charfoce. 

Tifcur. 

Toifé. 

Tonne. 

Tifiphone. 

Teifé ,  ée. 

Tonneau. 

Tifon. 

Toifcr. 

Tonneins. 

:u. 

Tifonné. 

Toifeur. 

Tonnelé ,  ée« 

Tifonner. 

Toifon. 

Tonneler. 

irre* 

Tifonncur,  cu(c. 

Toit. 

Tonnelet. 

arrer. 

Tifri. 

Toiugua. 
Tokay. 

Tonaeleur. 

te. 

TifTer. 

Tonnelies» 

:nt. 

Tiflcrand. 

Token. 

Tonnelle. 

gae. 

Tiffu  ,  ue. 

Tokkiyari, 

Tonnellencb 

Tiflure. 

Tokko. 

Tonner. 

t. 

Tiffuiiei. 

Tôk. 

TVinnerrc« 

4«3 


II 


-  ■  f 


-y 


i  v 


4«4 


TABLE. 


Tonningen. 

Tono-Sama* 

Tonon. 

Tonfare. 

ToDiuré.  et. 

Tonfiucr. 

Tonte. 

Tontine. 

Toncinicr  »  ière. 

Tontong. 

Toncure. 

Too. 

Tookaido. 

TooGuido. 

Tooconri. 

Toparchie. 

Topayos. 

Topaze. 

Toper. 

tWpilzin. 

Topinamboarg. 

Topinamboos. 
Topiqae. 
Topiques.  ^ 
Topographie. 

Topographtqae. 

Toque. 

Toquer. 

Toqnec. 

Tor. 

Toraoca. 

TorceUo. 

Torche. 

Torché,  ic. 

Torche-cul. 

Torche-nez* 

Torche-pot. 

Torcher. 

Torchère. 

Torchis. 

Torchon. 

Torcou. 

Tordtfillas. 

Tordre. 

Tordu ,  ue. 

Tore. 

Tor^a«. 

Torigni. 

Tormentille. 

Torna. 

Tornéo. 

TornoTt. 

Toro. 

Toroella  de  MoDgris. 

Toron. 

Torpille^ 

Torque. 

Torquet. 

Torquene.  • 

Torrc. 

Torréfiidioo. 

Torréfié ,  éc. 

Torréfier. 

Torrent. 


Torrentius. 

Torrcs-  Novas. 

Torres-Vcdras. 

Torhcelli. 

Torridc. 

Tors,  orfe. 

Torfe. 

Torfij. 

Tort. 

Tortellc. 

Torticolis*     • 

Tortil. 

Tortillant  »  ante. 

Tortillé,  ée. 

Tortillement. 

Tortiller. 

Tonillon. 

Tortionnaire. 

Tortis. 

Tonone. 

Tortonéfe. 

Tortofe. 

Tortu ,  ue. 

Tortue. 

Tortue,  ée. 

Tortuer. 

Tortueuicmenr. 

Tortueux .  eidc. 

Tortuofité. 

Tonure. 

Torys. 

Tofcan ,  âne. 

Tofcane. 

Toile. 

Tofté .  ée* 

Tofter. 

Tôt. 

Total  j  tle. 

Toulement. 

Totalité. 

Totaphot. 

Totaqucdal. 

Tôt  i  ta. 

Totocke. 

Toton. 

Touache. 

Touage. 

Touaille. 

Touanfe. 

Toucan. 

Touchant ,  ante. 

Touchaux. 

Touche. 

Touché,  ée. 

Toucher. 

Toucque. 

Touc. 

Touer. 

Touifc. 

Touffii,  ue. 

Toug. 

Touioursw 

Toul. 

Toulois. 

Toulola. 


Toulon. 

Touloufe. 

Toupet. 

Toupie. 

Toupiller. 

ToupiUon* 

Toupin. 

Tour. 

Tourainc. 

Tourbe. 

Toui  bière. 

Tourbillon. 

Tourdclle. 

Tourdille. 

Tour-du  Pin. 

Tourelle. 

Tourct. 

Tourière. 

Tourillon. 

Toiir4a'ViUc, 

Tourlourou, 

Tourloury* 

Tourmaline. 

Tourmcâc* 

Tourmcacaat ,  ante 

Totirmeiicé, 

Tourmenter 

Tovirmcnteux  ,  eole. 

.  Tourmcccini 
^ouroaire. 

Tournant. 

Tournay. 

Tourne. 
.  Tourné  ,  ée. 

Toiimc  k  gauche* 

Ton  rneb  roche* 

Tournée, 

Tourne  feuillet. 

Tourocfart, 

Tournai  le. 

Tournely. 

Tournemain. 

Tournemine. 
Tourner. 
iTournefis. 
Tournefol. 
Tournerte. 
Tournevire. 
Tourne-TÎs. 
Tourneur. 
Tourneux. 
Tourniquet* 
Tournoi. 
Tournoiement. 
Tournoir. 
Tournois. 
Tour  non. 
Tournoytr. 
Tournure. 
Tournus. 
Tourreil, 
Tours. 
Tourte. 
Tourteau* 


Toortereaii. 

Tourterelle 

Tourdèrc. 

Tourtrc 

Touryille* 

Tonfellc. 

ToufTainc* 

TonlTer. 

Touftain. 

Tout,  oote. 

Toute  bonne. 

Toute- épice. 

Toutefois. 

TouEcnaguc. 

Toute -puiilan  ce 

T#utc*  faîne* 

ToQic  table, 

Tou-tou. 

Tout  ou  rien. 

Tout-Pniflant* 

Tottttéc. 

Toux. 

Toxcoalt. 

Toxicodrendon. 

Toxique. 

Tozzi. 

Tozzia. 

Traban. 

Trabée. 

Trac 

Tracaner. 

Tracanoir. 

Tracas. 

Tracailé  «  ée. 

Tracafler. 

TracalTerie. 

TraealCer,  ièic* 

Trace. 

Tracé ,  ée. 

Tracement. 

Tracer. 

Trace  rcr. 

Traceur. 

Trachée. 

Trachclo4^iaftoidica. 

Trachenberg. 

Trachoma. 

Trachonite* 

Traçoir. 

Traâioo. 

Tradoirc. 

Tradiceur. 

Tradition. 

Traditionnaire. 

Traditionnel ,  elle. 

Traduélcur. 

Traduélion. 

Traduire. 

Trafiquant. 

Trafiqué,  ée. 

Trafiquer. 

Trafiqueur. 

Tragacante. 

Tragédie. 

TtagélaphCf 


T    A    B    I    E. 


phe. 

•médie. 

>miqac. 

le. 

icment» 

le. 


polis. 


it»  antc. 
Te. 

éc. 
u. 

r. 
aice. 

le. 

lenc. 


,  cflc. 
iremcot. 

-montes. 


l. 


r. 

icane. 

me  »  ante. 

r,  éc. 

fc. 

sfile. 

:lar<L 

:r. 

:c. 

m. 

3ir. 

:$. 

:bar. 

llle. 

illcmcnt, 
lllifer, 
illicé. 

i^ion. 

romc  XXX. 


Tranfalpin ,  ine. 

TraDrcendance. 

Tranfcendanc  9  aote. 

Tranfcripcion. 

Tranfcrire. 

Tranfcric ,  ice. 

Tranfc. 

Transférer. 

Transfiguration. 

Transfiguré ,  éc 

Transfigurer. 

Transformation. 

Transformé,  éc. 

Transformer. 

Traosfuge. 

Transfuîéj  ée. 

Trapsfiifer. 

Transfufeur. 

Transfufîon* 

Tranlgrelfc,  ée. 

Tranfgrclïcr. 

Transjgreileur. 

Tran(^re(llon. 

Trann  j  ie. 

Tranfiger. 

Tranfilvanie. 

Tranfit. 

Tranfiilcmenc. 

Tranfîc. 

Tranlitif. 

Tranfition.  . 

Tranfitoirc. 

Transi  urane. 

Tranflater. 

Tranflateur. 

Tranflation. 

Tranfmcrtrc. 

Tranfmigiatiom 

Tranfraimblc. 

Tranfmifiion. 

Tranfmuablc. 

Tranfmué ,  éc. 

Tranfrauer. 

Tranfmutabiliré. 

Tranfmutation. 

Tranfoxane. 

Tranfparence. 

TraDfparcnt,  cote. 

Tranfpercéj  éc. 

Tra  ni  percer. 

Tranfpirable. 

Tranfpiration. 

Tranfpirer. 

Transplantation. 

Trantplanté ,  ée, 

Tranfpianccr. 

Tranfport. 

Transporté,  ée« 

Tranfporter. 

TranCpofé  ,  éc 

Tranfpofer, 

Tranfpofittf,  ivc« 

Tranfpofition, 

Tranflubflantiation. 

Tran/Iiibftgatié^éci^ 


4(îf 


Tranfiubftanticr. 
Tranfiuder. 
Tranfvafé,  éc 
TranCvaTcr. 
Tranfverfairc. 
TranrvciCàl  ,  aie. 

TranfverfalemeDt. 

Tranfverfe. 

Trantran. 

Traou. 

Trapani* 

Trapèze. 

Trapezoïde. 

Trapor. 

Trapp. 

Trappe. 

Trapu,  uc. 

Traqué,  ée. 

Traquenard. 

Traquer. 

Traoucc. 

Trarbach. 

Travadc. 

Travail. 

Travaillé  ,  éc» 

Travailler. 

Travailleur, 

Travancor* 

Trave. 

Travée. 

Travemundc. 

Travers. 

Traverfe. 

Travcrfé ,  éc 

Traverfée. 

Travcrfcr. 

Travcrfier ,  icrc. 

Traverfin. 

Travefti ,  ic.  ' 

Travcftir. 

Travedifiemcnt. 

Traun. 

Traunftcin. 

Trayon. 

Trcbaeias  Tcfta. 

Trébellianique. 

Trcbellius-Poilio. 
Trebigna.   . 
Trébiïonde. 
Trébitz. 
Trebniiz. 
Trébuchant ,  ante, 

Trébuchcmcnt. 

Jrcbucber. 

Trébuchec. 

Trébur. 

Trcchcur. 

Trèfle. 

Tréflé,  ée. 

Tréfoncier, 

Tréguicr. 

TreHlagc. 

Treille 

Ttçilli». 


•Treilliffé,  éc 
Treiliificr. 
Treize. 
Treizième. 
Treizièmement. 
Trélingage. 
Trelinguer. 
Tréma. 
Tremblait. 
Tremblant ,  antCt 
Tremble. 
Tremblement. 
Trembler. 
Trembleur,  cafc. 
Tremblotant,  ante« 
Trembloter. 
Tremeccp. 
Tréméfaâion. 
Trementer, 
Trémie. 
Tremion. 
Tremiti. 
Tremoillc 
Tremouficmcnc 
Trémoufler. 
TremoufToir.  . 
Tremp. 
Trempe. 
Trempé  ,  éc. 
Tremper. 
Tremplin. 
Trenchard. 
Trent. 
Trentain. 
Trentaine. 
Trente 
Trentième.     . 
Trentin. 
Trépan. 
Trépané,  éc* 
Trépaner. 
Trépas. 
TrépafTé,  éc. 
Trépafiemene. 
Trépaflcr. 
trépidation* 
Trépied. 
Trépignement. 
Trépigner. . 
Trépomte. 
Tréport. 
Trepov. 
Très. 
Tréfaillc. 
Trefeau. 
Très-foncier* 
Trefnel. 
Tréfor. 
Tréforcric. 
Treforier. 
TreflaillemcDt; 
Trcffailli ,  ie« 

ITrcflaillir. 
Treffe^. 
Trcffé,  éc, 

Nna 


4^6. 


T    A   B   I    t 


Trcflcr. 

Trcilcur  ,  cufc 

Treceau. 

Trêve 

Trêves. 

Trcvico, 

Trcviêrs. 

TrévigQo. 

Treuil. 

Trevirteos. 

Trevifta. 

Trévifo. 

Trévoux. 

Treyfa. 

Trezzo»    . 

Tri. 

Triacieor. 

Triade  harmomqae. 

Triadiquc. 

Triage. 

Triaircs. 

Triangie. 

Triangulaire* 

Trianon. 

Triaverdina* 

Tribade. 

Triballer. 

Tribeféfej. 

Tribocs, 

Triboinêtre* 

Triboulcr. 

Tribraque» 

Tribu. 

Tribulatioo. 

Tribulc. 

Tribun. 

Tribunal. 

Tribunat. 

Tribune. 

Tribuniticn,  cnnc. 

Tribut. 

Tributaire. 

Tricalet. 

Tricëna-re. 

Triceps. 

Triché  ,  ée. 

Tricher. 

Tricherie. 

Tricheur,  eu(è. 

Trichialîs. 

Trichifmos. 

Trichonium. 

Trichofaptes* 

Trichoftcma. 

Triclininm. 

Tricoifcs. 

Tricolor. 

Tricon. 

Tricot. 

Tricotage. 

Tricoté,  ée. 

Tricoter. 

Tricoters. 

Tricoteur,  cofet 

Tiiârac» 


Tride. 
Trident. 
Tfié,  éc. 
Triennal  »  aie. 
Trier. 

Triénirquc.  * 

Trieftc. 

Triétéries. 

Tricufc. 

Trigamie. 

Trigaud  ,  audk. 

Trigauder. 

Trigauderie. 

Trigc. 

Triglas. 

Triglyphe. 

Thgone. 

Trigonométrie. 

Trigonométrique* 

Trigonométrique- 

ment. 
Trigonon. 
Triiumeaux. 
Trillion. 
Trimcftre* 
Trin. 
Tringle. 
Tringler. 
Trinjlcttc. 
Trinitaire. 
Tiîniié. 
Trino. 
Trinobantes* 
Trinôme. 
Trinquer. 
Trinquet. 
Trinquettc 

Trio. 
Triobole. 
Triodiôn. 
Triolet. 

Triomphal  ,  aie. 
Triomphant,  ante. 

Triomphateur. 

Triomphe. 

Triompher.   . 

Trionta. 

Trionum. 

Tripaille. 

Tripartite. 

Txipartition. 

Tripe. 

Triperie. 

Triphtongue. 

Tripière. 

Triple. 

Triplé,  ée. 

Triplement. 

Tripler. 

Triplicité. 

Triplique. 

Tripoli. 


TripoUratn ,  aine. 

Tripot. 

Tripotage. 

Tripoté,  éc. 

Tripoter. 

Triopterts» 

TriptoléuEic. 

Trique. 

Trique  bide. 

Triquet. 

Trirème. 

TrifacramentatfCf; 

Trifaj^ion. 

Trifaieul  «  eulc. 

TrileâtOQ. 

Trifmégifte. 

Trifolympionique. 

Triffin. 

Triffyllabc. 

Trift. 

Triftant. 

Trifte. 

Triftemenc. 

TriftcfTc. 

Tritc. 

Tritée. 

Trithéifme. 

Trithéiftes. 

Trithéme. 

Triton. 

Triturable; 

Trituration. 

Trituré,  éc. 

Triturer. 

Trivenia, 

Triviaire. 

Trivial,  aie. 

Trivialement. 

Trivialité. 

TriuraFctta. 

Triumvir. 

Triumvirat ,  aie. 

Triumvirat. 

Trivulcc. 

Troadc. 

Troarn. 

Troc. 

Trocar. 

Trochaïque. 

Trochanter. 

Trochée. 

Trochcs. 

Trochet. 

TrochifqQCS. 

Trochite. 

Trocholéateur. 

Trochoïde. 

Trochus. 

Troène. 

Tioœzénc. 

Troglodiccs. 

Trogne.  • 

Trognon. 

Trogne. 

Trof  ue  Pompée* 


Trofa; 

Troie. 

Trois. 

Troidème. 

Troifiémemeoii 

Trois  quarts. 

Troki. 

Irôlé.  ée. 

Trôler. 

Trolle. 

Trombe. 

Tromp. 

Trompe. 

Trompé  »  ée. 

Tromper. 

TrompctZ ,  ée. 

Trompeter. 

Trompette. 

Trompeur ,  cale* 

Trompillon. 

Tronc. 

Tronchet. 

Troochoa. 

Tronçon. 

Tronçonné»  ée» 

Tronçonner. 

Tronc. 

Trônierc. 

Tronqué,  ée. 

Tronquer. 

Tronlon. 

Trop. 

Trope. 

Tropea. 

Trophée. 

Trophonios» 

Tropiqae. 

Tropites. 

Tropo  logique. 

Troppau. 

Troqué,  ée. 

Troquer. 

Troqueur,  cofft 

Trot. 

Trotte. 

Trotter. 

Trotteur. 

Trottin. 

Trottoir. 

Trou. 

Troubadour. 

Trouble. 

Troublé ,  ée* 

Trouble  fctc 

Troubler. 

Troué ,  éc. 

Trouée. 

Trouer. 

Trou  madame» 

Troupe. 

Troupeau. 

Troufle. 

Trouflé  *  ée. 

TroofTcao» 


T    A    B    L    JE. 


Tr6a/re-gaIftOC 

TroufTe- queue» 

Trouflequia* 

TroufTer, 

Troudis. 

Trouvaille. 

Trouvé ,  éc 

Tïiouvcr. 

Trouvcrrc» 

Troy. 

Troyc 

Troyen,  cnoe. 

Tru ,  Trua^c. 

Truand ,  ande, 

Truandaille. 

Truander. 

Trubict. 

Tiuchcman* 

Truchjr. 

Truch^ur  ,  cufe. 

Truelle. 

Truelléc. 

Truffe. 

Truffer. 

Truffcttc, 

Truffière 

Truie 

Truite, 

Truite ,  éc. 

Trulle. 

Trulottc. 

Trullum. 

Trumeau* 

Trua. 


♦^7 


Trafqnin. 

Tudéla. 

Tunia. 

Truxillo. 

Tudcfqiic. 
Tué.ic. 

Tuuique. 

TiypbéfC. 
Tfcnerncinble. 

Tunis. 

Tue  chien. 

Tunifien»  enne. 

Tfciiirnau(cn« 

Tuer. 

Tunquin. 

Tfwooppa. 

Tverc* 

Tunquinois,  oi(è« 
Tuoibe. 

Tfckin. 

Tuerie. 

Trefouff. 

Tvertza. 

Turban, 

Tû  chu 

Tueur, 

Turbe. 

Tficri4rocottara. 

Tuf. 

Tuibier, 

Tfieioé  Kuoa. 

Tuffcau. 

Turbiné  ,'éc« 

Tfîn. 

Tufier,  iirc. 

Turbiniie. 

Tfîoci. 

Tugue. 

Tuibiii. 

Tfiompa. 

Tugus. 
Tuile. 

Tui  bot. 

Tfong  miiiff. 
Tu ,  Toi  j  Te 

Turbotin. 

Tuileau. 

Tuibulcufement. 

Tuable. 

Tuilerie, 

Turbiï»ç«ce. 

Tuagc. 

Tuilier. 

Tuibulcnt,  ente. 

Tuant,  ante. 

Tuiicou. 

Tdrc,  Turque 

Tu  autenu 

Tulipe. 

Turcie. 

Tuban. 

Tuile. 

Turckcim. 

Tubantes. 

Tuihus-Hoftilius. 

Turcomanic. 

Tube. 

Tulm 

Turcomaos. 

Tubercule. 

Tumcfadion. 

Turcot. 

Tub^rcu«e. 

Tuméfié,  ce. 

Turdéuins» 

Tubéfofué. 

Tu  TIC  fier. 

Tutclure. 

Tubiluftre. 

Tuincn. 

Tutennc. 

Tubinge. 

Tumeur. 

Turgavr. 

Tubulé.  iu 
Tubihte. 

Tumulte. 

Turgclccnce 

Tumultnaire. 

Turin. 

Tuby. 

Turaultucufeicenc. 

Turlorte. 

Tucho. 

Tumultueux  »  eufe. 

Turlupin. 

Tucuman* 

Tungchaug, 

Turlupmade 

\  Tucuyo.                      1 

Tunggin. 

1  Turlupiner. 

:iiSJt^)&kfA 


TOME   VINGT-NEUVIÈME. 


1  Urnîaï. 
Tu  m  bout, 
Turpitttdf. 
Turqucflan, 
Turquette, 
Turquie, 
Turquin. 
Turquoife. 
Turlan. 
Turtle. 
Tufculanes; 
Tufculum* 
Tuffilagc. 
Tutélairc. 
Tutcliaa. 
Tutelle. 

Tuteur,  Tutrice. 
Tutie. 
Tutlingen. 
Tucoicmenu 


Tutoyé ,  éc. 

Typique.    . 

Tutoyer. 

Typographie 

Tutrice, 
Tutucurîn, 

Typographique 
TypoBte 

Twedalc. 

Tyr. 

Tvèdc. 

Tyran. 

Tuy. 

Tyrannie 

Tuyau, 

Tyrannique 

Tuyère. 

Tyrranniquemenc 
Tyranaifé ,  ée. 

Tycho-Brahé. 

Tycokzin. 

Tyrannifer. 

Tydée. 

Tyiien,  enne 

Tymbale, 

Tyrrhénes. 

Tympan. 

Tyrtée. 

Tympaaifer. 

Tzénogar. 

Tympanite. 

Tzetzès. 

Tympanon. 
Tyndarides. 
Type. 

u 

Typhée, 

u. 

Typhon. 

[  Ubcda« 

Uberlingen. 

Ubiens. 

Ubiquifle 

Ubiquiftes. 

Ucicnjcn. 

Udine. 

Ugenta» 

Ughelli. 

Ugouins. 

Ukermuadc* 

Ukraine. 

Ulcanni. 

Ulcération. 

Ulcère. 

Ulcéré,  ée 

UlcSer. 

Ulcema. 

Ulla. 

Uiloa. 

Ulm. 

Ulmen» 

N  n  n  ij 


4^S 

UIftcr.  *     ' 

Ultérieur  ^cufc. 

Ultramontaiih)  aine. 

Ultxcrt. 

UlugB 

Ulyffc. 

Uma« 

Umaeo» 

Umblc. 

Umbriatico, 

Umbu 

Un,  Une. 

Unanime. 

Unanimement* 

Unanimicé. 

Unau. 

Underfvcn. 

Undervald. 

UngarîfchbroJ. 

Ungh. 

Unghvar, 

Un^is. 

Uni  Je.  '• 

Unicmc. 

Uniforme; 

Uniformément. 

Uniformité, 

Uniment. 

Union. 

Unique. 

Uniquement. 

Unir. 

Uni/Ton. 

Unitaire. 

Unité. 

Unitif,    ÎTC. 

<7ni valve. 

Univers. 

Univcrfâlifte,  ! 

Univcrfalité. 

Univerfcl  .elle. 

UnivcrfcIFement. 

Univeifité. 

Univocation. 

Univoquc. 

Unna. 

Uplandc. 

Upfal. 

Ur. 

Ura. 

Uraba. 

Uranibourg. 

Uranie. 

Uranotfraphie. 

Uranofcope. 

Uranus. 

Urbain  I. 

Urbain  dcBcIIuno. 

Urbanéa. 

Urbanité. 

Urbin. 

Uiceus. 

Ure.^ 

Uretère. 

Uiètxe. 


t    A    B    L    E. 


Urfé. 

Urgel. 

Urgent,  ente» 

Uri. 

Urim. 

Urinaire. 

Urinai. 

Urine. 

Uriner. 

Urincux,  eoTe. 

Urne. 

Uioccre. 

Uroom. 

Urlins. 

Urfon. 

Urfulines. 

Urubitinga*. 

Urutauraua* 

Us. 

U(age. 

Ulagcr. 

Ufance. 

Ufantc. 

Ulbcchff. 

Ufcopia. 

Ufcôques. 

Vie,  6c. 

Ufcdom. 

Ufcr. 

Ufine. 

Ulingcn. 

Ulitc,  ée. 

Ufuée.      . 

Ufqucbac. 

Uficl. 

Ulleldun. 

Ull'erius. 

Uflon. 

UitenHle. 

Udiaiio. 

UlHon. 

Uluard. 

Ufucapion. 

Ufucl,  Ufuelle. 

Ulufruduaire. 

Ufufruit. 

Ulufruiticr,   icre. 

Ufuraire. 

Ufurairemeut. 

Ufurc. 

Ufurierj  ière. 

Ufurpaccut ,  trice. 

Ufurpation. 

Uiurpé,  ée. 

Ufuiper. 

Ut. 

Utcnhove. 

Utérin ,  ine. 

Utérus. 

Utile. 

Ucilemenc. 

Utilité. 

Urique. 

Utopie. 

Uuccht. 


Utzuach. 

Uvée. 

Uzeda. 

Uzege. 

Uzeî. 

Uzercbe* 

UZM. 

Uzifur. 


V. 
Va. 

Vaas. 

Vabres. 

Vacance. 

Vacant,  ante. 

Vacarme. 

Vacation. 

Vache. 

Vachcnheim. 

Vacher  ,  ère. 

Vachtendoucic. 

Vacillant ,  ante. 

Vacillation. 

Vaciller. 

Vacos. 

Vacuiic. 

Vade. 

Vadc. 

Vadcmanque. 

Vacs. 

Vag. 

Vagabond  j  onde. 

Vagabonncr. 

Vagcningen. 

Vagin. 

Vaginal ,  aie. 

Vagiilcment. 

Vagrie. 

Vague. 

Vaguement. 

Vaguemcftre. 

Vaguer. 

Vahlcftadt. 

Vakou-zanoQ. 

Vaiblingen. 

Vaidhofen. 

Vaigats. 

Vaillac. 

Vaillamment. 

Vaillance. 

Vaillant,  ante. 

Vaillant. 

Vaillantife. 

Vailly. 

Vain,  aine. 

Vaincre 

Vainement, 

Vainqueur, 

Vair. 

Vairé. 

Vairon. 

Vaifon. 

Yaifleau. 


VaîrrcUc. 
Vaiflctic. 
Vaivode. 

Val. 

Vakcfield. 

Valable. 

Valablement. 

Valachie. 

Vakbercu. 

Valcouir. 

Vald  bourg. 

Valdeck. 

Valden. 

Vaidenbourg. 

Valjkirck. 

Valdshut. 

Valence. 

Valenccy. 

Valencienncs. 

Valens. 

Valcntin. 

Valcntinc. 

Valentinien. 

Valentiniens. 

Valentinois. 

Valère-Maxime. 

Valcrien. 

Valéria. 

Valériane. 

Valério. 

Valcrio  Vincend» 

Yaléfiens. 

Valet. 

Valetaille. 

Va  let-à- Patin. 

Valette. 

Valeur. 

Valeureufemenr. 

Valeureux  »  eufe. 

Valhalla. 

Validation* 

Valide. 

Validé. 

Validé ,  ée. 

Validemcnt. 

Valider. 

Validité. 

Valincour. 

Vahfe. 

Val  ky  ries. 

Valia. 

Valladolid. 

Vallage. 

Vallair. 

Vallais. 

Valiaifans. 

Vallebourg, 

Vallée 

Vallemont. 

Vaiier. 

Valli. 

Vallière. 

Vallingford. 

Vallis. 

Valliûiiiri« 


Vallogac' 

Vallon. 

Yallods* 

•Valiicy. 

Valognc. 

Valoir. 

Valois. 

Valombrofa* 

Va.'oiic. 

Valpaiaifo. 

Valpon. 

Valrcas. 

Valromcy. 

Vais. 

Vaifalva. 

Vaifé. 

Valiclinc. 

Val'cnbuch* 

Vaictrshaufcn,     * 

Value. 

Valve. 

Valvcrdc. 

Valvalc. 

Vampire. 

Van. 

Van  buys. 

Vancocno. 

Vandales. 

Vandalic. 

Vanden  Ekhour. 

Vandcn  Veldc. 

Vander  d*Ocs. 

Vander-Helft. 

Vandcr-Heyocn. 

Vander- Huift. 

Vander  Kabcl. 

Vander- Meer. 

Vandcr-Mcuicn. 

Vanderneer. 

Vandcrverf. 

Vanderulft. 

Vaiidocuvrc. 

Vandoifc. 

Vandyck. 

Van-Effcn. 

Vancveidingen. 

Vangco. 

Vangeron. 

Van-Huyfum. 

Vaniere. 

Vanille. 

Vanité. 

Vaniteux,  ea(è. 

Vanloo. 

Vanne. 

Vani.é  ,  éc 

Vanneau. 

Vanner. 

Vannctte. 

Vannes. 

Van  net. 

Vannecic. 

Va.meur. 

Vannier. 

Vaiuuus. 


TABLE. 


Van-oon. 

Vanoflade.. 

Vantail. 

Vancaid. 

Vamé,  éc. 

Vanter.    . 

Vanterie. 

Van-culden. 

Van-uden.      . 

Vapeur. 

Vaporeux,  cu(c. 

Vaquer. 

Var. 

Varadin. 

Varaigne. 

Varangue. 

Varancoco. 

Vajberg. 

Vai  borg. 

Vaichi. 

VardarL 

Varde. 

Vardhus, 

Vare. 

Varech. 

Varen. 

Varenne. 

Varcndotf. 

Varham. 

Vari. 

Variable. 

Variant  j  antCt 

Varianie. 

Variation* 

Varice. 

Varicoccle. 

Varicomphale* 

Varié,  ée. 

Varier. 

Variété. 

Varignon. 

Varin. 

Varingcon. 

Variolitc. 

Variqueux,  eufe. 

Varka. 

Varier. 

Varlope. 

Varmo. 

Varndorph. 

Varne, 

Varnemunde. 

Varncton. 

Virrc. 

Vairer. 

Vaireur. 

Varron. 

Varfovic. 

Varta. 

Va:  tenbcrg. 

Variias. 

Varvick. 

Vafa. 

Valculaire* 

Vaft. 


Vafcux  ,  cufc. 

Vallal  ,  aie. 

Vall'clagc. 

Valierbourg. 

Vailerccudinsen* 

Vafli. 

Vaitc. 

Vatabic.  . 

V^tan. 

Vaccrford. 

Vatican. 

Vacicinateur.. 

Vacicinaiioiu 

Vaticiner. 

Vatout, 

Vattcau. 

VavafTeur. 

Vava/Toric.    . 

Vauban. 

Vaucel. 

Vauclufe. 

Vaucoulcurt 

Yaud. 

Vaudemonr. . 

Vaude  route* 

Vaudeville^: 

Vaudois. 

Vaugclas. 

Vau-  l'eau. 

Vaurien.    . 

Vautour. 

Vautrait. 

Vautré,  éc 

Vautrer. 

Vauvernargaes. 

Vauvermans. 

Vaxcl. 

Vryvodc. 

Veau. 

Vccchicttc. 

Vccht. 

Vechceibach; 

Vcdeur. 

Védam. 

Védallè. 

Védcl. 

Vedette. 

Vcel. 

Véenius. 

Vécll. 

Vcga. 

Végèce. 

Végétable. 

Végcu: ,  aie. 

Végétatif,  ivc* 

Végétation. 

Végéter. 

Vv-ggia. 

Véiîucr. 

Véhémence. 

Véiiv  ment ,  ente. 

Véhémentement. 

Vchciie.    . 

Vé.iicuic. 

Ychicr.        , 


4^9 


Veibftau 

Veida. 

Veiden. 

Veidenao» 

Véiens. 

Véics. 

Veigacs, 

Veil. 

Vcil  bourg* 

Veilheim. 

VeiU. 

Veillane. 

VeiUe. 

Veillé  ,  éc. 

VcUlée. 

Veiller. 

Veilleur. 

Veilloir. 

Veimar. 

Veine. 

Veiné,  éc. 

Veineux,  euTê. 

VcJupitcr. 

Vciros. 

Vcinearteln* 

Veinncim. 

Veinfberg. 

Veinshem. 

Vci/fem  bourg* 

Vei/Tenfclds. 

Veiflenfladc. 

Vélaire* 

Vélar. 

Velarqnez. 

Velanu 

Velay. 

Velventz. 

Vêler. 

Vclette. 

Vclcz  de  Cjomèrc* 

Velczraalaga. 

Vétin. 

Yeliao* 

Vclitcs. 

Vellcin. 

Velléité. 

Vcllctri. 

Vélocité. 

y^etUius  Patercubis» 

Vells. 

Velours. 

Velouté  j  ée* 

Vcîs. 

Vclte. 

Ve  tagc* 

Veiter. 

Vcitcur. 

Ve  u ,  ue. 

Velvote. 

Vcmcingen* 

Vcnafrc. 

V'  iM.ioii. 

Vo.i  (En. 

Vén^i     aie. 

Véuaicmcnc. 


m 


T-  A    B    L    E. 


Vénalité. 

Venant. 

Vcnafquc. 

Vcncc. 

Vcuchcu. 

Vendange- 

Vendange  »  ce. 

Vendanger. 

Vendangeur ,  culc. 

Vcndcu. 

Vendeur,  crfeflc 

Vendeur ,  eufe. 

Vendicatioo. 

Vendiquer. 

Venditiom 

Vendôme.      - 

Vendomois. 

Vendre. 

Vendredi. 

Vendre!. 

Vendu  ,  uc. 

Vené  .  éc, 

Vénéfice. 

Vénéfiquc 

Venelle. 

Vénéneux,  eufc. 

Vcner. 

Vénérable. 

Vénération. 

Vénéré,  ém 

Vénérer. 

Vénerie. 

Vénérien,  cnnc 

Vénéroni. 

Veneur- 

Vénézufla. 

Vengé ,  éc. 

Vengeance. 

Venger. 

Vengeur  ,Vcngcrefle 

Keruai.      ,, 
Véniel,  elle. 
Vénicllemenr. 

Venimeux,  cufe. 

Venin. 

Venir. 

Venife. 

Vénitien,  cnnc 

Vénius. 

Venlo. 

Venofa. 

VeBfyfld. 

Vent.  , 

Ventail. 

Vente. 

Venter. 

Ventcrolles. 

Venteux,  culc. 

Ventilation. 

Ventilé  ,  ée. 

Ventiler. 

Ventolier. 

Vcntofité. 

Vcûtottfc* 


Ventoufé ,  ée. 

Ventoufcr. 

Ventre. 

Ventrée. 

Ventrkolo. 

Ventrière. 

Ventriloque. 

Ventru  ,  ue. 

Venu ,  ue. 

Venue. 

Vénus. 

Vénufté. 

Vépre. 

Vêpres. 

Ver. 

Vera. 

Véracité. 

Vera  Crux. 

Veragua. 

Vera-Pax. 

Verbal,  aie. 

Verbalement. 

Verbalifcr. 

Verbe. 

Verbcn. 

Vcrbération. 

Verberie. 

Verbeux ,  cnfc. 

Verbiage. 

Vcrbiager. 

Verbiagenr ,  cofe. 

Verbofité. 

Verccil. 

Verdâtrc. 

Verdée. 

Verdelet,  ctte. 

Verden. 

Verderie. 

Verdcu 

Verdeur. 

Verdier. 

Verdir. 

Vcrdon. 

Verdoyant  j  ante. 

Verdoyer. 

Verduc. 

Verdun* 

VerduBois. 

Verdure. 

Verdurier. 

Verduflen. 

Vere. 

Véreux .  cufe. 

Verfi;ïiil. 

Verge. 

Verger. 

Vergeté,  ce* 

Vergetcr. 

Vergetic. 

Vergettes. 

Vergcttier. 

Verge  urc. 

Vcrgier. 

Verglas. 


Vtrgognc. 

Verheyen. 

Véricle. 

Véridicité. 

Véridique. 

yéiificateur. 

Vérification. 

Vérifié  ,  éc. 

Véiificr. 

Vérin. 

Vérine. 

Vériublc. 

Véritabicmenc* 

Vérité. 

Verjus. 

Verjuté,  éc 

Vcrmand. 

Vernunder. 

Vermandois. 

Vermanton. 

Vermeil ,  ciUc. 
Vermeland. 
Vermicelle. 
Vermiculaire. 

Vermiculé  ,  ée. 

Vermifuge. 

Vermilier. 

Vermillon. 

Vermine. 

VermiiFeau. 

Vermouler. 

Vermoulure* 

Vern. 

IVernai,  aie* 
Verne. 
VernettiL 
Verney. 
Verni ,  ie. 
Vernir. 
Vernis. 
Verniiié,  éc. 
Verniffcr. 
Verniâeur. 
Vernitz. 
Vernon. 
Vérole. 
Vérole,  ée. 
Véroh. 
Véroliquc 
Véron. 
Vérone. 
Varonèfe. 
Véronique. 
Verrat. 
Verre. 
Verrée. 
Verrerie. 
Verrier. 
Verrochio. 
Verroterie. 
Verrou. 
Verrouillé,  ée* 
Verrouiller. 
,  Venue. 


Vers. 

VcrfailleJ. 

Verfant ,  antc 

Verfatilc. 

Verfcuring. 

Vcrfc. 

Verfé,  éc 

Verfcau. 

Verfer. 

Verfer. 

Verfificatenr. 

Vcriification. 

Vcrfîfic  ,  éc. 

Veciifier. 

Verfinc  • 

Verfion. 

Vcrfo. 

Vcrfoiz. 

Vcrlt. 

Vert .  crtc« 

Vcrtabicc. 

Vertach. 

Vertébral,  aie 

Vertèbre. 

IVcrtel. 
Vertemenc 
Verteuil. 
Vcrthcim. 
Vertical,  aie* 
Venicalenacnc 
Vcrticillé  ,  éc 
vertige. 

Vertigineux  ,  eue 
Vertige. 
Vertir. 
Vcrtot-d'au-bociit 

Vertu. 

Vertueu&mcnt. 

Vertueux,  cuic 

Vertugadier ,  icic 

Vertugadin. 

Vertumnalcs. 

Vcrtumc. 

Vertus. 

Vcrue. 

Verve. 

Verveine. 

Vervellc. 

Verve  ui. 

Verviers. 

Vervins. 

Verumontanufli* 

Ver  us. 

Vefce. 

Véfel. 

Vcfenbcrg. 

Vefcr. 

Véficatoirc* 

Véficulc. 

Vcfoul. 

Vcfpalicn. 

Vefpérie. 

Vcfpérifcr. 

IVc(periQ« 
Vcûc 


it  lonp. 

r. 

iir. 

•• 

Je  Dcrcft. 

ie. 
lies* 

ras. 

rbourg. 
rocs. 

rvald. 

rvick. 

rvoldc, 

:ifc. 

lire. 

>ule. 

lanie. 

léach. 

linfler. 

lorlan^ 

balic 

i. 

>ffochie. 

(ex. 

c. 

icnu 

m. 
ince. 
inaire, 
ird^  arde. 

:r. 

ZUT,  café. 

:ux  »  eofc. 

ihaufen. 
i. 

gcn. 
avie. 

é. 


euTC. 

gc- 
ion. 

rd. 


its. 
oatlu 


TABLE. 


Véxclifc. 

Yézèrc. 

Vhiicrn. 

Viable. 

Viadaoa. 

Viage.    * 

Viager ,  ère 

Viana. 

VianadcFozdeLiina. 

Viande 

Viandeo. 

Viander. 

Viandir, 

Vianc. 

Vias. 

Viatetir. 

Viatique. 

Viatka. 

Vibord. 

Vibourg. 

Vibration. 

Vibrer. 

Vie. 

Vicaire. 

Vicariat  «  aie. 

Vicariat. 

Vicaricr. 

Vice. 

Vice-Amiral. 

Vice-Amirauté. 

Yicc-Bailii. 

Vicc-Chaacclicr* 

Vicecomes 

Vice-Conful. 

Vice-Confulat. 

Vice-Doge. 

Vicegcrcnt. 

Viccgrad. 

Vicc-Légai. 

Vice-Légatioo. 

Vie  en  Bigord. 

Vie  en  Carladtsi 

Viceoce. 

Viccntc. 

Viccntin. 

Vice-Préfidcnt, 

Vicc-Rcine. 

Viceroi. 

Vice-Royauté. 

Vice-Sénéchal. 

Vic-Férenûc. 

Vichi. 

Vicié,  éc. 

Vicier. 

Vicieux,  cufe. 

Viciffitude. 

Vick. 

Vicklov. 

Viclecomtc. 

Vicicfites. 

Vicoaqueufe* 

Vicomte. 

Vicomte. 

VicomccfTe. 

Yicomtici,  iirc* 


Vic(^ueforL 

Viâimairc» 

Viaime. 

Vidkoirc. 

Viélorieufcment. 

Viûorieux ,  eufc» 

Viâorius. 

Vi^uaille. 

Vi^uailicur, 

Vida. 

Vidame. 

Vidamé. 

Vidange. 

Vidangeur. 

Vide. 

Vidé,  éc. 

Vide  bouteille. 

Vider. 

Vidimé,éc 

Vidimer. 

Vidimus 

Vidrecome. 

Viduité. 

Vie. 

Vicd. 

Vitd-afc. 

Vieil  ou  Vieux. 

Vieillard. 

Yieillerie. 

ViciUeflc. 

Vieilli,  ie. 

Vieillir. 

Vieillot,  otto^ 

Vielikieloki. 

Vielle. 

Vielle^  ée. 

VicUer. 

Vielleur,  eufe. 

Vielun. 

Vienne. 

Viennervald* 

Viennois. 

Vicr. 

Vierge. 

VierzoQ. 

Viefenbourg. 

Vicfti. 

Vieie. 

Vieux. 

Vif,  ivc. 

Vif-argent. 

Vigan. 

Vigeois. 

Vigcvano. 

Vigh. 

Vight. 

Vightovn. 

Vigie. 

Vigilamment. 

Vigilance. 

Vigilant,  ante* 

Vigile. 

Vigintivirat» 

Vignage. 

Vignt. 


47f 

Vignette. 

Vignoble. 

Vignoie. 

Vignoies. 

Vignory. 

Vigo. 

Vigogne. 

VigoareuTcmear. 

Vigoureux,  ci^fc»* 

Viguerie. 

Vigueur» 

Viguier. 

Vihiers. 

Vibitz. 

Vil,  ile. 

VUain. 

Vilain,  aine. 

Vilaine. 

Vilainement. 

Vildemao. 

VUdcns. 

Vildhauren. 

Vilebrequin* 

Vilcmenc 

Vilené. 

Vilenie. 

Viieté. 

Vilipendé,  ée« 

Vilipender. 

Vilkomir. 

Viilace. 

Viilacb. 

Villa  de  Coudé. 

Villa  dcl  Rey. 

Villa  de  Mole. 

Villa  Flor. 

Villa  Franca. 

Villa  Franca  de  PanaF* 

des. 
Vaiage. 

Villageois,  oife. 
Vilianermofà. 
VUlalpaada. 
Villanava. 
Villanelle. 
Villaréal. 
Villarct. 
Viilarica. 
Villars. 
Villa  vicioGu 
Ville. 

Ville-aux-dercii 

Villebourff. 

Ville-Dicu. 

ViUefleur. 

VUlcfore. 

Villefrancbe  lie  La» 

ragais. 
Villeloing. 
Ville-longue» 
Viilenuur. 
Villemftadc 
Villemur. 
Vilkna. 


47» 


TABLE. 


Villeneuve  d'Agénois. 

Vilc. 

Villcncuvc-d'Ari- 

Vilton. 

gnon. 

Vilvorde. 

Villeneuve  de  Bcrg. 

Vimairc. 

VilIencuve-la-Guyart. 

Vimcux. 

Villcneuvc-rArchc- 

Vimouticr. 

véque. 

Vimpferc. 

Villeneuvc-lcRoi. 

Vin. 

Viltenoxc. 

Vinade. 

Villcrs. 

Vinage. 

Villcrs-Cottcrets. 

Vinaiaguien. 

Vfllcttc. 

Vinaigre. 

Villingen. 

Vinaigré,  éc. 

ViUifac. 

Vinaigrer. 

Villonner. 

Vinaigrette. 

Villonneric. 

Vinaigrier. 

Villughbi. 

Vinales. 

Vilna. 

Vinccnncs, 

Vils. 

Vinchcifey. 

Vilshoven. 

Vincheftcr. 

VilfDach. 

Vinci» 

.^cft^^ 

4n    r       ■     —=t=t ^ 

Vindas. 

Vintîmiilc. 

Vindau. 

Vio. 

Vindélicic. 

Viol. 

Vindclicicns. 

Violât. 

Vindicatif,  ivc 

Violateur,  tricc. 

Vind'.dlc. 

Violation. 

Vindfor. 

Violé. 

Vinée. 

Violé,  ée. 

Vincc. 

Violcmcnt. 

Vineux  ,  eufc. 

Violemment. 

Vingt. 

Violence. 

Vingtaine. 
Vingtième. 

Violent,  ente. 

Violenté,  ée. 

Vingurla. 

Violenter. 

Vinmcza. 

Violer. 

Vinot. 

Violet,  cttc. 

Vinfchote. 

Violette. 

Vinfcn. 

Violier. 

Vinsheim. 

Violon. 

VirHou. 

Violoncelle. 

Vinterthour. 

Viorne. 

P^ 

l'tf^fc 

TOME    TRENTIÈME. 


VlpiRI. 

Vis-à-vis. 

Vifloglod. 

Vis-à-vis  de. 

Viftnou. 
Vift-nouva. 

Vipereau. 

f^isd. 

Vipérine. 

Vi&ge. 

Viftule. 

Virago. 

Vifapour. 

Vifucl ,  elle. 

Virbius» 

ViA>adefl. 

Vital ,  aie. 

Vire. 

Vilby. 
Vifcérc. 

Vite. 

Viré,  ée. 

Vitcllius. 

Virelai. 

Vifclède. 

Vîtement. 

Virement. 

Vifcofité. 

Vitepsk. 

Virer. 

Vifé,  éf. 

Viterbe. 

Vires. 

Vifée. 

Vîtcffc. 

Virevolte. 

Vifcr.       . 

Vitcx. 

Vircvoufle. 

Vifibilité. 

Vitlich. 

Virgile. 

Vifible. 

Vitrage. 
Vitraux. 

Virginal ,  aie. 

Vifiblement. 

Virginie. 

Vificre. 

Vitre. 

Virginité. 

Vifion. 

Vitré. 

Virgouleufe. 

Vifionnaire. 

Vitré,  ée. 

Virgule. 
Virfl,  ile. 

Vifir. 

Vitrer. 

Vifîtandinc. 

Vitrerie. 

Virilement, 

Vifitation. 

Vitrefcibilité. 

Virilité. 

Vifite, 

Vitrcfcible. 

Virole. 

Vifité ,  ée. 

Vitreux ,  cufe. 

Virole,  ée. 

Vifiter. 

Vitrier. 

Virtemberg. 

Vifîteur. 

Vitrifiable. 

Virton. 

Vifloke. 

Vitrification. 

Virtualité. 

Vifmar. 

Vitrifié,  ée. 

Virtuel ,  elle. 

Vifnage. 

Vitrifier. 

Virtuellement. 

Vifon. 

\itri-le-François, 
Vitriol. 

Virtuofe. 

Viforion. 

Virulent»  ente. 

Vifqueux,  euTc. 
Viflé,  ée. 

Vitriolé,  éc. 

Virus, 

Vitrioliquc* 

Vif. 

Yiffcr, 

YitruYç. 

Vitteaux. 

Vittembcrg. 

Vittoria. 

Vitupère 

Vitupérer. 

Vitzehaufen. 

VitzliputzIL 

Vivace. 

Vivacité. 

Vivandier,  icre. 

Vivant,  ante. 

Vivarais. 

Vivat, 

Vive. 

Vivement. 

Vivero. 

Vives. 

Viviant. 

Vivien. 

Vivier. 

Viviers. 

Vivifiant,  ante. 

Vivification. 

Vivifié  ,  éc. 

Vivifier. 

Vivifique. 

Vivipare. 

Vivone. 

Vivoter. 
Vivre. 
Vivre,  ée. 
Vizir. 
ViziraL 


Vladiflii» 


TA    B    LE. 


lels. 

mictz, 

». 

iiroo. 

ulairc 

n\i{he. 

s. 

f. 

on. 
le. 
:a. 

ra. 


-aranc. 
r, 

jr. 
urg. 


éc 

c 


inc 


r. 


r. 
ce 


.  ante. 
,  ile. 

Gicioiu 

fé  ,  éc. 
fer. 
ce. 
e. 


orne  XXX. 


Volée. 

Voler. 

Volcîic. 

Voice 

Voleter. 

Volettes. 

Voleur»  mCc 

VolfcnbucteU 
Volfsbcrg. 
Volga.   * 
Volgaft. 

Volhinic. 
Volière. 
Volige. 
Volition. 

Volleuhoye* 

Vollin. 

Volmart. 

Volmerfladc 

Volo. 

Voiodimer. 

Vologda. 

Volontaire. 

Voloncairemeac 

Volonté. 

Volontiers. 

Volte. 

Voltcr. 

Volterrc. 

Voltigemeac 

Voltiger. 

Voltigeur. 

Voltomo* 

VoltHrara. 

Volubilité. 

Volume. 

Volumineux  j  enfe. 

Volupie. 

Volupté. 

Voluptuaire. 

Yoluptueufemenc 

Voluptueux»  eufe. 

Volute. 

Volvulus. 

Vombare. 

Vomcr. 

Vomi ,  ie« 

Vomiquc* 

Vomir. 

VomilTemcnt. 

Vomitif. 

Vomicoire. 

Vondcl. 

Vontaca. 

Voodftock. 

Vopifcus. 
Vorace. 
Voracité. 
Vorcefter. 
Vorocinsk. 
I  Voringen, 


Vorkum. 

Vorms. 

Vordius. 

Vos. 

Vo-ges. 

Vorfius. 

Voftermao. 
Voution. 
Voter. 
Votif,  ivc. 
Votre. 
Voué ,  éc 

Vouédc. 

Vouer. 

Voves. 

Vouer. 

Voulante. 

Voulivaza. 

Vouloir. 

Voulon. 

Vourffc, 

VoaiToirs. 

VoulTure. 

Voûte. 

Voûté,  éc 

Voûter. 

Vouzic. 

Vouzoa. 

Voyage. 

Voyager. 

Voyageur ,  eufe. 

Voyant ,  aote* 

Voyelle. 

Voyer. 

Voyer  de  Panimy. 

Vrai,  Vraie. 
Vraiment. 
Vraifcinblable. 
.  Vraifcmbiablement. 

Vraifcmblancc. 

Vrcder. 

Vrille. 

Vrillette. 

Vuchaug. 

Vucheu. 

Vue. 

Vuidangc 

Vuidangeur. 

Vuide. 

Vuider. 

Vulcain. 

Vulgaire. 

Vulgairomenc. 

Vulgate. 

Vulnérable. 

Vulnéraire. 

Vulfon. 

Vulve. 

Vartemberg. 

Vurtzboorg. 

Vurtzea. 

Vychcrley. 


Vye. 

Vyl. 


473 


W 


X 


Xacca. 

Xaeua. 

Xalon. 

Xanthe. 

Xancium. 

Xantung. 

Xanxus. 

Xaockeo. 

Xaohing« 

Xaoun. 

Xaciva. 

Xaxathoa. 

Xécieo. 

Xénélafic 

Xenil. 

Xéuocrate. 

Xénologue. 

Xcnfi. 

Xénophanes. 

Xénophon. 

Xérès. 

Xérophagie. 

Xérophtalmie. 

Xerxès  I. 

Xétragupteo. 

Xeuzis. 

Xicona. 

Xiloa. 

Xilecaftrd* 

Ximenez. 

Xincheu. 

Xipbias. 

Kiphoïde* 

Xiquani. 

Xoafcam. 

XochicopaliL 

Xocoxochti. 
XomotlJ 
Xucar. 
Xudogrod. 

Xuicheu. 

Xunking. 

Xunning. 

Xunte. 

Xylon. 

Xylophorie. 

Xylofteum. 

Xynoécies. 
Xydarqae. 
Xyflique. 

Ooo 


474 


Yabacac. 

Yacht. 

Yambo. 

Yaocheiu 

Yapa. 

Yarc. 

Yarmostlu 

Yaflsu 

YafTt. 

Ycho. 

Yëblc. 

Yccolt. 

Ycdo. 

Yemen. 

Ycncheu» 

Ycfd. 

Ycufc. 

Yeux. 

Yga. 

Ynca. 

Yocheu. 

Yokola. 

Yonne. 

Yoranan* 

Yorck. 

Yoachil. 

Yourc. 

Ypreav. 

Ypres. 

Yauetaya. 

Yrendick. 

YfquaDhclû 

YrTcl. 

Yflclftein. 

Yverdun. 

Yvetou 

Yuma. 

Yvoi. 


Zabackc 

Zabarella» 

Zacagni. 

Zacatécas. 

ZacatQta. 

Zacchias. 

Zaccou. 

Zacharic» 

Zachtléeveo» 

Zaconic. 

Zafra. 

Zagaie. 

Zagathai*. 

Zagrab. 

ZaKara. 

Zaïn. 

Zaïre. 

Zalencuf. 

Zaloski. 

Zambi. 

Zamora. 

Zamoski. 

Zampango» 

Zanchius* 

Zanfàra. 

Zangoebar. 

Zanhaga. 

Zani. 

Zanichelli. 

ZamonL 

Zanrhe. 

Zanzibar. 

ZaporaTieai» 

Zapotéca. 

ZappL 

Ziara. 

Zarinc. 


TABLE. 


Zamate. 

Zadau. 

Zaunar» 

Zator. 

Zboroa* 

Zeb. 

Zeboa; 

Zèbre. 

Zébu. 

Zédoairt* 

Zegzeg. 

Zeiller. 

Zeiton. 

Zeitz. 

Zélande. 

Zélandois ,  oife. 

Ztiaceur ,  trice. 

Zèle. 

Zélé ,  ée; 

Zeil. 

ZcBible. 

Zemni. 

Zffmplin* 

Zenccer. 

Zcniclu 

Zéno; 

Zénobic. 

Zenon 

Zéphyr. 

Zcrbft. 

Zéro. 

Zcft. 

Zcftc. 

Zécécique»^ 

Zéchés. 

Zia. 

Zibeline. 

Zicgeqheim. 
Zine. 
Zinzolin. 
Ziriczée. 


ZiCel. 

Zictao. 

Zizanic.^ 

Znaini* 

Zizim* 

Zoclc. 

Zodiacal .  lie» 

Zodiaque. 

Zofiîngcn. 

Zoile. 

Zolnock. 

ZODC. 

Zons. 
Zoographîc* 

Zoolacrie. 

Zoolite. 

Zoologie. 

Zoophore. 

Zoophorique. 

Zoophyte. 

ZoophytologiC' 

ZopifTa. 

Zoques. 

Zoroaftre. 

Zug. 

Zuikau. 

Zuingle. 

Zuingliaoifmr. 

Zuingliens. 

Znllichatt. 

Zulpich. 

Zurich. 

Zurica. 

Zurcach. 

Zucpheo. 

Zuyderzée. 

Zvolc 

Zygoroa. 

Zygomadqoc 

Zymofîmérre. 
Zymoccchiuc. 


Fin  de  la  TaiU  des  Articles, 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


./\  ;  ajoutez  ce  qui  fuir  :  la  lettre 
A  croit  un  hiéroglyphe  chez  les  an- 
ciens Égyptiens,  qui  pour  premiers 
caradlères  eaiployoient  ou  des  figu- 

.  res*(l  animaux ,  ou  des  (ignés  qui 
en  marc|uoieiit  quelque  propriété. 
On  croit  que  celle-ci  rcpréleiitoit 
ITbis  9  par  l'analogie  de  la  forme 
triangulaire  de  l'A  avec  la  marche 
triangulaire  de  cet  oifeau.  AinH 
quand  les  caraâères  phéniciens 
quon  attribue  à  Cadmus^  furent 
adoptés  en  Egypte,  la  lettre  A  y  fut 
tout-â-fait  an  caraftère  de  la  figure 
fymbolique  confacrée  â  la  religion  , 
&  de  récriture  commune  ufitée 
dans  le  commerce  de  la  vie. 

A  9  dans  Je  Calendrier  Julien  ^  eft 
au(C  la  première  des  fept  lettxes 
dominicales* 

Les  Romains  s^en  étoient  fervis 
bien  avant  le  temps  de  notre  Sei- 
gneur :  cette  lettre  étoit  la  première 
des  huir  lettres  mundinales^  &  ce 
fut  i  rîmitation  de  cet  qfage  » 
qu^on  introduifit  les  lettres  jdomi- 
nicales. 

Les  monnoiec  frappées  à  Metz 
font  marquées  d'un  double  A« 

AAA ,  chez  les  Chimiftes  ,  fignifie 
une  amalgame  »  ou  l'opération  d  a- 
maJgamer^ 


A ,  OU  A  ,  ou  AA ,  s'emploie  en  Mé- 
decine pour  indiquer  une  égale  quan- 
tité de  chacun  des  différons  ingré- 
diens  énoncés  dans  une  formule. 

A ,  eft  une  lettre  dont  les  négocians  , 
banquiers  &  teneurs  de  livres  fe 
fervent,  fuit  feule  ou  fuivie  de  quel- 
ques autres  leures  aulli  initiales  » 
pour  abréger  des  façons  de  parler 
fréquentes  dans  le  i\cgoce ,  &  ne 
pas  tant  employer  de  temps  ni  de 

[)aroles  i  charger  leurs  journaux  » 
ivres  de  compres ,  ou  autres  regif- 
très.  Ainfi  l'A  mis  tout  feul ,  après 
avoir  parlé  d'une  lettre  de  change  « 
fignifie  accepté.  A.  S.  P.  accepté  fous 
protêt,  A.  S.  P.  C.  accepté  fous  pro^ 
têt  pour  mettre  à  compte^  A.  P*  à 
protcjler. 
AADA;  petite  rivière  de  Portugal 
dans  la  province  de  Beyra  ^  i  trois 
ou  quatre  lieues  au-defTus  de  Porto. 
"^  Artkle  de  M.  le  Ch.  de  a 

ABACÈNE;  anciea  nom  d'une  ville 
&  d'une  province  maritime  de  Si- 
cile 9  dans  la  partie  méridionale  de 
l'île. 

ABANBO.  Corrigez  cet  article  ea 
lifant  que  fui  van  t  Strabon  ,  la  ri- 
vière Abanbo  fe  perd  dans  l'Afta-' 
boras ,  aujourd'hui  le  Tagazy  ,  te 
dsLXis  le  Nil ,  fui  van  t  Ptolémée ,  qui 
Oqo  ij 


47^  ABA 

la  faïc  forcir  du  marais  de  Colo^  » 
fous  la  ligne  équinoziale. 

ABANCÂI.  Corrigez  cet  article  ei> 
lilant  que  la  rivière  donc  il  s'agit , 
a  fa  foùrce  au  Pérou,  dans  L'Au* 
dience  de  Lima  ,  vers  le  306e  de- 
gré de  longitude,  &  fon  embou- 
chure dans  le  Maragnon  ^  Tune  des 
rivières  qui  fe  jettent  dans  le  fleuve 
des  Amazones. 

AB ANDONNEMENT ,  en  termes  de 
Commerce  maritime ,  fe  dit  d'un 
contrat  qui  a  lieu  lorfqu  un  négo- 
ciant ,  ou  autre  perfonne  »  proprié- 
taire de  marchandifes  chargées  fur 
un  vaifTeau^enfaicrabandonnement 
ou  délailfement  au  profit  de  l'af- 
fureur  ,  avec  fommation  de  payer 
les  fommes  alTurées  dans  le  temps 
porté  par  la  police  d'afTurance. 

Le  droic  de  concrole  de  cec  aâe 
eft  fixé  i  quacre  livres  par  l'arcicle 
8  du  carif  de  1711 .  &  il  eft  en 
oucre  fujec  au  concrole  des  exploits  y 
quoique  fait  par  des  Notaires  ,  de 
même  que  tous  les  autres  a&es  qui 
fe  notihent  aux  parties;  mais  s'il 
eft  fait  par  un  Huiftier ,  il  n'eft  fujec 
qu'au  contrôle  des  exploits. 

Au  furplus  l'abandonnement  pour 
fait  d  adurance  l  peut  être  fait  au 
Greffe  de  l'Amirauté,  fuivant  l'Or- 
donnance ,  &  enfuite  notifié  ;  mais 
étant  faic  au  Greffe  ,  il  doit  être 
contrôlé  dans  la  quinzaine  ,  8c  le 
droit  perçu  comme  il  eft  réglé  par 
l'article  8  du  tarif. 

Ab ANDONNEMENT  ûu  brasfécuUery  fe 
dit  de  l'aâe  par  lequel  une  per- 
fonne déjà  condamnée  par  le  Juge 
d'Églife ,  eft  livrée  entre  les  mains 
des  Juges  laïques. 

Par  le  Ch.  cum  non  ab  hominc  ^ 
dcjudic,  un  clerc  qui  eft  tombé  dans 
un  cas  grave  de  juftice  ,  in  furto^ 
vel  homicidio  ,  vel pcrjurio  ,  feu  atio 
srimine  deprchcnfus ,   doit  être  dé- 


ABA 

pofé  par  le  Juge  d'Églife  j  (î  w  Jê- 

Kfition  ne  le  corrige  pas  »  on  doit 
nathémacifer  \  (i  après  cecce  autre 
punition  il  ne  fe  corrige  pas  non 
plus ,  alors  on  le  dégrade  ,  on  le 
dépouille  de  cous  les  babics  ecdé* 
fiaftiques  »  &  enfuite  oq  l'abandoone 
au  bras  féculier  ^  c*eft-i-dite*  quoa 
le  remet  entre  les  mains  des  Offi- 
ciers laïques ,  pour  être  puni  corpo- 
rellemenc. 

Au  refte  il  faut  remarquer  que 
depuis  que  la  dégradation  infigurih 
n'a  plus  lieu ,  la  formalité  de  l'aban* 
donnement  au  bras  féculier ,  n'eft 
plus  en  ufage.  L'ordre  même  de 
notre  procédure ,  bien  différence  de 
celle  que  prefcric  le  Ch.  cum  non  ùk 
kominc  ,  nous  en  a  faic  perdre  Juf* 

3'  u"au  nom.  Dans  le  cas  on  il  fau- 
roic  qu'un  prévenu  devanc  le  Juge 
d'Églife  pafsâc  entre  les  nraiijs  des 
Juges  laïques ,  on  ne  fe  ferviroic  que 
du  terme  de  renvoi ,  &  on  ne  diiott 

f>as  qu'on  l'abandonne,  ou  qn^on  le 
ivre  au  bras  féculier. 

ABAQUEi  fubftantif  mafculin.  Chcx 
les  Grecs  &  les  Latins  on  donnoit 
ce  nom  à  une  efpèce  de  cadre  loog 
&  divifé  par  plufieurs  cordes  d'ai- 
rain parallèles  ,  qui  enfiloienc  cha- 
cune une  égale  quantité  de  petites 
boules  d'y  voire  ou  de  bois ,  mobiles 
comme  des  grains  de  chapelet ,  par 
la  difpoficion  defqueHes,  &  fuivaoc 
le  rapport  que  les  inférieures  avoient 
avec  les  fupérieures  ,  en  marquant 
des  nombres  de  même  genre  en  di« 
verfes  claffes ,  on  faifoir  couces  for^ 
tes  de  calculs.  On  crouve  cette  ma- 
chine arithmétique  décrite  d'après 
quelques  monumens  antiques  par 
Fulvins  Urfinus  &  Ciaconius. 

ABARBARÉE  ;  nom  d'une   Naïade 

3ui  fut  matiée  â  Bucolion ,  fils  aîné 
e  Laomédon.  De  ce  mariage  na- 
quirent deux  enfans  qui  prirent  > 


ABE 

Pun  le  nom  à'ÉJept ,  l'autre  celaî 
de  Pédafc. 

ABBASSE  ;  Abbaffus.  Nom  d'une  an- 
cienne Ville  d'Afie,  ou  le  Conful 
Manlius  campa  plufieurs  jours  de 
fuite»  lorfqu'il  marchoic  contre  les 
Gailogrecs.  Cette  ville  n'ayant  pas 
été  connue  des  anciens  Géographes  » 
il  feroit  difficile  d'en  marquer  la 
pofltion.  On  fait  feulement  qu'elle 
étoit  i  une  journée  de  la  fource  de 
l'Âlandre. 

ÀBCâSSE.  Ajoutez  àxet  article  que 
les  Abages ,  les  Abaflfes  &  les  Ab- 
caffes  paroiflènt  être  le  même  peu- 
ple. 

ABÉE  ',  ville  de  la  Phocide.  Ajoutez  â 
cet  article  que  c'eft  la  même  ville 
qu'Aba,  Foyc^i  et  mol. 

ABEILHAM  ou  Adeillan;  bourg  dé 
France  en  Languedoc  ,  près  de  la 
Tongue,  à  trois  lieues,  nordeft» 
de  Béziers. 

ABE  LA  \  nom  d'une  ancienne  ville  de 
Judée,  dans  Ta  tribu  de  ManafTé^ 
au  pays  des  Ammonites. 

ABELLE  ;  ^nom  d'une  ancienne  ville 
d'Italie  ,  dans  la  Campanie. 

ABENEZRA,  (Abraham)  célèbre 
Rabbin  Efpagnol  ,  que  les  Juifs 
ont  furnommé  leyZr^^  ,  le  grand  Se 
VadmirabU  y  titres  que  les  Hébraï- 
zans  chrétiens  lui  ont  confirmés. 
Philofophe  ,  aftronome ,  médecin , 
poëce  ,  cabalifte,  commentateur  y 
il  embraffa  tous  les  genres  ,  ic 
réuffit  dans  plufieurs.  On  a  de  lui 
beaucoup  d'ouvrages ,  parmi  lefquels 
on  diftingue  fes  commentaires  »  où 
il  eft  moins  Rabbin  que  les  autres 
interprètes  de  fa  nation ,  mais  où 
il  l'eft  encore  un  peu.  Son  livre  in- 
titulé ,  Jefud  mora  ,  eft  fort  rare  : 
c*eft  une  exhortation  à  l'étude  du 
Talmud  y  dont  peu  de  gens  pro* 
/iteront.  Il  mourut  vers  Tan  1174, 
d  l'âge  d'environ  75  ans.  Le  ftyle 


A  B  O  477 

d'Aben  eft  fi  concis  qu'il  eft  quel* 
quefois  obfcur. 

ABLUANT  ,  ANTE  ;  adjeûif  & 
terme  de  Médecine.  Il  fe  dit  des 
remèdes  propres  à  difibudre  &  à 
emporter  les  parties  acres  &  falines 

-  qui  afifedkent  quelques  parties  du 
corps  ,  particulièrement  l'eftomac 
&  les  inteftins.  , 

ABLUTION  i  c'eft  une  faute  d'avoir 
dit  la  féconde  fyllabe  longue  »  elle 
eft  brève. 

ABOLITION.  On  a  dit  par  erreur 
dans  cet  article  ,  que  les  Juges 
écoient  obligés  d'entériner  les  lettres 
d'abolition  fans  examen  ^  ils  ne 
doivent 'au  contraire  les  entériner 

3u*après  avoir  ezamii\é  fi  l'ezpofé 
e  l'impétrant  eft  conforme  aux 
charges  &  aux  informations.  C'eft 
la  difpofition  de  l'article  i  du  titre 
I  ^  de  l'Ordonnance  de  i  C-jo. 

ABONOTIQ*U£  j  nom  d'une  an- 
cienne ville  de  l'Afie  Mineure  que 
Ptolémée  met  dans  la  Galaiie. 

ABOURNEMENTi  fubftantif  maf- 
culin  &  terme  de  Coutume.  Ce  mot 
eft  ufité  dans  la  Coutume  du  Maine» 
pour  fignifier  la  converfion  en  ro- 
ture de  tout  le  fief  d'un  vafiàl , 
moyennant  un  devoir  qui  lui  eft  im« 
pofé  par  la  convention  faite  avec  le 
leigneur.  C'eft ,  comme  on  voit , 
ce  qu'on  nomme    ailleurs  jeu  de 

ABROUTI.  Ajoutez  à  cet  article  ce 
qui  fuit  : 

Il  eft  recommandé  aux  grands 
Maîtres  d'envoyer  au  Confeil  des 
procès- verbaux  des  bois  abroutis 
qu'ils  ont  reconnus  en  faifant  leurs 
vifites  dans  les  forets  du  Roi ,  avec 
leurs  avis,  pour  erre  pourvu  par  Sa 
Majefté  au  recépage.  ^ 

Il  eft  enjoint  aux  adjudicataires 
des  bois  du  Roi ,  de  faire  couper 
le  plus  près  de  terre  qu'il  fe  peur  y 


478  A  B  R 

.coûtes  les  Touches  ou  ^rocs  des  bals 
rabougris  qui  lonc  dans  les  ventes, 
&  aux  Ofiiciers  d'y  tenir  la  main , 
i  peine  de  fufpeoCon  de  leurs  char- 
ges. 

Les  Communautés  d'habitans  qui 
otu  des  bois  abroutis ,  font  obligés 
de  les  faire  recépet  à  leurs  frais , 
&  de  les  tenir  en  défenfe  jufqu'â 
ce  que  le  rejet  ait  au  moins  &x 
ans. 

Sur  quoi  il  eft  bon  d  obferver  que 
les  Officiers  commis  pour  faire  (aire 
les  recépages  ,  ne  doivent  pas  fouf- 
frir  qu'on  coupe  les  jeunes  arbres 
bi^n  venansqui  fe  trouveroientdans 
les  cantons  à  reccper. 

ABRUPTION  i  fubftanrîf  féminin. 
Abruptlo.  Terme  de  Médecine  & 
de  Chirurgie.  Efpèce  de  fradore 
dans  laquelle  los  eft  tranfverfale- 
ment  féparé  aux  environs  de  l'arxi- 
culation. 

ABSTRACT;  fubftantif  mafcalin  & 
terme  didaâique.  Ce  mot  qui  eft 
oppofé  à  Concret ,  fignifie  quelque 
qiualité  ou  quelque  mode  qu'on  dé- 
tache de  fon  (ujet  par  la  penfée. 
Ainfi  la  figure  d'un  corps  eft  un  abf- 
traâ ,  quand  on  la  conùdère  en  elle- 
même  fans  aucune  attention  au 
corps  j  les  nombres  »  lorfqu'on  re- 
cherche leurs  propriétés  fans  ap- 
plication â  l'argent  >  aux  hommes  j 
aux  marchandifes  ^  &c. 

ABULFEDA ,  (  Ifmacl)  fut  Roi  d'Ha- 
math  en  Syrie  en  mio.  Ce  Mo- 
narque compofa  dans  le  temps  qu'il 
n'étoit  que  particulier ,  un  abrégé 
del'hiftoire  univerfelle  &  une  géo- 
graphie dont  Jean  Gagnier  a  pa- 
Blie  une  traduâion  latine  â  Londres 
en  17}  1  y  avec  le  texte  Arabe  ,  & 
de  lavantes  notes.  Abulftda  eft 
encore  Auteur  de  la  vie  de  Maho- 
met &  de  celles  des  premiers  Ca- 
lifes fes  pré.déçeflears.  Uivoaruc  en 


1J45.  Le  mcme  Gag;iîer  a  traduit 
en  latin  le  premier  de  ces  ouvrages, 
qui  ne  fait  pas  la  vingtième  partie 
de  ceux  a  Abulftda  ,  recueillis  en 
deux  gros  vol.  //r  4^. 
AliYMEjaprès  Âbymepiis  pour  l'enfer, 
ajouttiÇ  que  les  Septantç  emploient 
particulièrement  ce  moi  pour  dési- 
gner l'eau  que  Dieu  créa  au  cocu* 
mencexnent  avec  la  terre  :  c'eft  da^ 
ce  fens  que  l'Écriture  dit  que  les  téy 
ncbrcs  cto'unt  fur  ta  fur  face  de  foy 

ACADEMIE  ;  ajoutez  ce  qui  foir 
aprèi  la  première  acception  dans 
laquelle  ce  mot  eft  expliqué  ,  tom9 
I  ,  page  177. 

Académie  ,  fe  dit  au(E  d'une  feâe  de 
philofophes  qui  foutenoient  que  la 

'  vérité  eft  inacceffible  i  notre  inieU 
ligence  :  que  toutes  les  connoif- 
fances  font  incertaines  »  &  que  le 
fage  doit  toujours  douter  &  fuf- 
pendre  fon  jugement,  fans  jamaii 
rien  affirmer  ou  nier  pofitivenient. 
En  ce  fens  l'Académie  eft  la  mcpie 
chofe  qie  la  feâe  des  Académi?. 
ciens. 

On  compte  ordinairement  troi^ 
Académies ,  ou  trois  fortes  d'Aca* 
démiciens ,  quoiqu'il  y  en  ait  cinq  , 
fuivant  quelques  -  uns*  L'ancienne 
Académie  eft  celle  dont  Platon  étQit 
le  chef. 

Arcéfilas ,  un  de  fes  fuccefTeurs, 
en  introduisant  quelques  change- 
mens  ou  quelques  altérations  daos 
la  philofophie  de  cette  feâe ,  fonda 
ce  que  Ion  appelle  la  féconde  Aiâ* 
demie.  C'eft  cet  Arcéfilas  priocips- 
lement  qui  introduisit  dans  l'Aca* 
demie  le  doute  efFedif  &  oniverfelt 
On  attribue  à  Lacyde ,  ou  plutôt 
â  Carnéade .  l'établiATeinent  de  U 
troifième  ,  appelée  au(fi  la  nouvclU 
Académie  ,  qui  recotmoiflfant  qae 
non-ieulement  il  7  avoir  beauçoop 


ACC 

iSe  chofes  f>fobables9  mais  atiili  qu^II 
y  en  avoic  de  vraies  Ôi  d'autres  fauf- 
fes  ,  avouoit  néanmoins  que  lef- 
prie  huaiain  ne  pouvoir  pas  bien  les 
difcerner. 

Quelques  autres  en  ajoutèrent  une 
quatrième  fondée  par  Philon  ,  & 
une  cinquième  par  Antiochus ,  ap- 

(»elée  VAntiochécnnc  i  qui  tempéra 
'ancienne  Académie  avec  les  opi- 
nions du  (loïcifme. 

L'ancienne  Académie  doutoic  de 
tout  j  elle  porta  même  fi  ioin  ce 
principe,  qu'elle  douta  (i  elle  devoit 
douter.  Ceux  qui  la  compofoient 
eurent  toujours  pour  maxime  de 
n'être  jamais  certains  r  ou  de  n'avoir 
jamais  TeCprit  fatisfâtit  fur  la  vérité 
des  chofes ,  de  ne  jamais  rien  aflir- 

.  mer ,  ou  de  ne  Jamais  rien  nier  »  foit 
que  les  chofes  leur  paruffent  vraies , 
foit  qu'elles  leur  parutTent  faulTes. 
£n  effet ,  ils  foutenoient  une  aca- 
talepfie  abfolue}  c'eft-d-dire  ,  que 
quant  i  la  nature  on  ik  l'efTence  des 

V  chofes,  l'on  devoit  fe  retrancher 
fur  un  doute  abfolu. 

Les  (e&ateurs  de  la  nouvelle  Aca- 
démie étoient  un  peu  plus  traitablesj 

.    ils  reconuoilToient  plufîeurs  ehofes 

.  comme  vraies,  mais  fans  y  adhé- 
rer avec  une  entière  alTurance*  Ils 
avoient  éprouvé  que  le  commerce 
de  la  vie  &  de  la  fociété  étoit  in- 

.  compatible  avec  le  doute  univerfel 
&  abfolu  qu'afFeâoit  l'ancienne 
Académie.  Cependant  il  eft  vifibie 
que  ces  chofes  mêmes  dont  ils  con- 
Yenoient ,  ils  les  regardoient  plutôt 
comme  probables  que  comme  cer- 
taines >  &  déterminément  vraies  ; 
par  ces  correâifs  ,  ils  comptoient 
<{u  moins  éviter  les  reproches  d'ab- 
furdité  faits  à  l'ancienne  Académie. 

Accent.  Ajoutez  i  cet  article  ce 
qui  fuit. 

Accent  »  fe  dit  en  ternies  de  Ma(ique> 


ACC  A:19 

d^une  forte  d'agrément  di^  chant 
françois  qui  fe  notoit  autrefois  avec 
la  mudque  ,  mais  que  les  maicresl 
de  goût  du  chant  marquent  aujour« 
d'hui  feulement  avec  du  crayon  , 
jufquà  ce  que  les  écoliers  fâchent 
le  placer  d'eux-mêmes.  V accent  ne 
fe  pratique  que  fur  une  fyllabe  lon- 
gue ,  &  fert  de  paffage  d'une  note 
appuyée  i  une  autre  note  non  ap- 
puyée placée  fur  le  même  degré  y 
il  confifte  en  on  coup  de  gofier  qui 
élève  le  fon  d'un  degré  ,  pour  re^ 
prendre  â  Tinftant  fur  la  note  fui- 
vante  le  même  fon  d'où  l'on  eft 
partie  Plufîeurs  donnoient  le  nom 
àt plainte  à  l'accent.    . 

Les  poctes  emploient  fouvent  le 
mot  accens  au  pluriel ,  pour  (igniftec 
le  chant  mên^e ,  &  l'accompagnent 
ordinairemetK  d'une  cpithèce,  corn- 
me  doux  ^  tendres  ,  triftes  accens. 
Alors  ce  mot  reprend  exaékement 
le  fens  de  fa  racine;  car  il  vient  de 
canere  ^  cantus  ,  d'où  l'on  a  fait 
accentus ,  comme  concentus. 

ACCEPTATION.  Ala  page  109  du 
tome  premier  ,  fupprimez  à  la  pre- 
mière colonne  la  feizième  ligne 
commençant  par  ces  mots  »  un  Nom 
taire  peut  recevoir  ^  6  c.  ainfi  que 
les  huit  fui  vantes  fîniOTant  par  ces 
mots  9  jufquà  Inacceptation^  Sc  UCqz 
à  la  place  ce  qui  fuit  : 

Autrefois  un  Notaire  pouvoit  ac- 
cepter une  donation  pour  un  dona« 
taire  abiênt  ;  mais  l'Ordonnance  de 
17^1  défend  i  tous  Notaires  de 
faire  de  ces  forres  d'acceptations^ 
à  peine  de  nullité,  f^oye^  d'aillodfs 
l'article  DonatIon. 

ACCIDENTEL.  Ajoutez  à  cet  ar- 
ticle ce  qui  fuit. 

En  termes  de  Niufique  on  appelle 
Jîgnes  accidentels  >  les  bémols ,  dièfes- 
ou  béquarres  qui  fe  trouvent  par 
accident  dans  le  courant  d'un  air  y 


ACR 

conferver  jufqu'au  retour  de  la  faî- 
fon  où  ils  renouvellent  leurs  pro* 
vifions  de  ces  infeâes.  Cette  nour- 
riture habituelle  eft  pour  eux  une 
fource  de  maladies  inévitables  qui 
fontfuivies  d'une  mort  prématurée. 
Ces  hommes  vivent  à  peine  qua- 
rante ans  j  &  lorfqu'ils  approchent 
de  cet  âge ,  il  s'engendre  dans  leur 
chair  des  infeâes  ailés  qui  fe  mul- 
tiplient en  il  grand  nombre,  qu'en 
très-peu  de  temps  toute  leur  chair 
en  fourmiIle,de forte  qu'après  s'être 
nourris  d'infeâes  pendant  quelques 
années,  ils  finiffent  par  en  être  ron- 
gés à  leur  tour. 

ACRISIE  ;  fubftamif  féminin,  j4cri- 
Jîa.  Terme  de.  Médecine  dont  on 
fe  fert  pour  d^figner  cet  état  de 
crudité  des  humeurs  qui  empêche 
la  réparation  de  la  matière  morbi- 
fique ,  &  fon  expulfion  hors  du 
corps  j  ce  qui  eft  tout  le  contraire 
de  la  crife. 

ACTE. .  Le  renvoi  èiaclt  en  matière 
de  drame  ,  n'ayant  pas  été  rempli 
au  mot  indiqué ,  on  ajoutera  â  l'ar- 
ticle ce  qui  fuit. 

La  divifî on  des  pièces  en  plufîeurs 
mUs  ,  n'a  été  introduite  que  pour 
donner  à  l'intrigue  plus  d'intérêt  & 
de  vraifemblance  ;  car  le  fpeâateur 
^  qui ,  dans  l'aâe  précédent ,-  on  a 
înHnué  quelque  chofede  ce  qui  doit 
ïe  paiTer  dans  l'intermède  ou  en- 
tr'adte ,  ne  fait  encore  que  s'en 
douter ,  &  il  eft  agréablement  fur- 
pris  lorfque  dans  l'ade  fuivanc  ,  il 
apprend  les  fuites  de  l'aâion  dont 
il  n'avoit  qu'un  fîmple  foupçon. 
D'ailleurs  les  Auteurs  dramatiques 
ont  trouvé  par  là  le  moyen  d'écarter 
de  la  fcène  les  parties  de  l'aâion  les 
plus  sèches  ,  les  moins  intéref- 
J'antes ,  celles  qui  ne  font  que  pré- 
paratoires j  &  pourtant  idéalement 
jnéce/Faires  en  les  fondant  ,  pour 
Tomt  XXX. 


ACT  4Îf 

ainfi  dire,,  dans  les  cntr'aâ:e$,de- 
forte  que  l'imagination  feule  le$ 
offre  au  fpeftateur  en  gros ,  &  mê- 
me alTez  rapidement  pour  lui  dé- 
rober ce  qu'elles  auroient  de  lâche  j 
de  bas ,  ou  de  défagréable  dans  la 
repréfentation^ 

Dans  le  premier  aâe ,  on  doit 
expofer  clairement  le  fujet  de  la 
pièce.  Ainfi  dans  Cinna ,  Emilie 
ouvrant  la  fcène  ,  annonce  la  fureur 
de  fe  venger  :  elle  aime  Cinna  ; 
mais  elle  ne  lui  donnera  fa  main 
qu'à  condition  qu'il  affaifinera  jiu- 
gufie. 

Quoique  fâime  C//2ffâ, quoique  mon  cœur 

l'adore , 
S*il  veut    me   pofléder  ,    Augujie    doit 

périr; 
Sa  tcte  efl  le  feu!  prix  dont  il  peut  m*ac- 

quérir. 

On  doit  encore  dans  le  premier 
a£fce^  faire  connoître  cous  les  ac- 
teurs ,  &  une  partie  de  leurs  ca- 
raâères.  On  les  fait  connoître,  ou 
en  les  faifant  paroitre  eux-mêmes» 
comme  dans  Cinna  ^  où  l'on  montre 
Emilie  ,  Cinna  ,  Fulvie  ,  Evandre  , 
6c.  ou  en  les  défignant  indirecte- 
ment ,  mais  toujours  du  coté  qui 
peut  avoir  rapport  à  l'a&ion  de  la 
pièce.  Ainfi  dans  le  premier  aâe 
de  Cinna  ,  on  fait  le  portrait  d'^tf- 
gufie  qu'on  n'a.  point  encore  vu  ,  & 
on  le  peint  comme  un  ufurpateuc 
qui  a  fait  mourir  le  père  A' Emilie. 
On  peint  de  même  Livi4  comme 
une  Princefle  qui  a  beaucoup  d'em- 
pire fur  Augujtc  ,  &  enfin  Maxime 
qui  s'eft  chargé  du  fécond  rôle  de 
la  conjuration.  En  troifième  lieu, 
le  nœud  doit  être  commencé  dans 
le  premier  ade  ,  &  le  dénouement 
préparé  ,  fans  cependant  que  cette 
préparation  foit  trop  fcnfible*   Le 

ppp  . 


4^1  ACT 

nœad  ou  ititrigue  dans  Cïnrta  ,  eft 
de  favoir  fi  Cinna  tuera  Augujle  fon 
bienfaiteur  ,  pour  obéir  à  Emilie 
fa  maîcreffe.  Le  dénouement  eft 
Augujle  confervé  ,  &  pardonnant  à 
Cinna  par  le  confeil  de  Livie  ;  ce 
qui  eft  préparé  par  ces  mots  d'Emilie: 

levais  donc  chczLivic  y 
Puifqae ,  dans  ton  péril ,  il  me  refle  un 

moyen 
De  faire  agir  pour  toi  fon  crédit  8c  ït 

mien. 

Dans  le  deuxième  ,  le  troîfi^cme 
&  le  quatrième  aâ:es  ,  le  nœud  doit 
fe  ferrer  de  plus  en  plus ,  &  le  trou- 
ble Se  l'inquiétude  du    fpeikateur 
aller  en  croitranr }  mais  comme  un 
même  fentipient  ne  peut  croître  tout 
d'une  fuite,  &  fans  prendre  quel- 
que relâche ,  il  faut  le  relayer  par 
d'autres  fentimens  :  on  entrelace 
des  momens  de  joie  &  d'efpérance 
qui  foulevent  Tame  pour  la  faire 
retomber  avec  plus  de  force»  Ain  fi 
dans  Cinna  f  la  conjuration  formée , 
tous  les  conjurés  font  contens  dans 
ce  moment  ;  Augufte  demande  les 
clefs  des  conjurés  :  quelle  allarmeî 
il  leur  demande  confeil  s'il  quit- 
tera l'empire.  Les  alarmes  ceflent  j 
mais   l'intérêt    ou  la    curiofité  en 
prennent  la  place.  Cinna  voyant  la 
générofité  à'AuguJlc ,  ne  veut  plus 
raJTaflîner  :  on  eipère  pour  Augufte  y 
mais  Emilie  ramené  Cinna  à  la  con- 
juration.   Il  y  court  comme  un  fu- 
rieux :  le  trouble  augmente.    La 
conjuration  efl;  découverte  \  on  croit 
tout  perdu  :  Augufte  accorde  la  grâ- 
ce, &  le  cœur  reprend  fon  affiette 
&  fa  tranquillité. 

Le  cinquième  adke  doit  être  le 
plus  vif  de  tous,  parceque  plus  le 
fpeûareur  a  attendu  ,  plus  il  eft  im- 
patient. Ainfi  on  déplairoit  fi  od 


ACT 

s'avifoit  de  placer  on  long  inter- 
valle entre  le  quatiième  &  le  cin- 
quième afte  :  tout  doit  être  prcc 
pour  l'éclat  à  la  fin  du  quatrième, 
&  le  commencement  du  cinquième 
doit  être  le  commencement  de  l't- 
chevement.  Si  on  le  peut ,  le  dé- 
nouement doit  finir  avec  la  der- 
nière fcène.  11  eft  de  règle  de  it-  . 
cider  dans  cet  afte  le  fore  de  tous 
les  perfonnages  importans  qui  ont 

f»aru  dans  la  pièce.  Ayant  eu  pan  l 
'aCiion ,  il  eft  jufte  qu'ils  aient  part 
auffi  à  l'événement.  Comme  les 
confidens  dans  la  tragédie  ,  &  le* 
valets  &  foubrettes  dans  la  comé- 
die ,  font  attachés  à  la  fortune  de 
ceux  dont  ils  font  les  miniftrcs  oo 
les  interprètes  ,  leur  fort  eft  ceafé 
décidé  dans  celui  de  leurs  maîtres. 

ACTORlDESi(les)  on  a  abfi  ap- 
pelé les  enfans  ù'Adtor  qui  firent 
échouer  plufieurs  fois  Hercule  dans 
fes  entreprifes  contre  Augée  Rot 
d'Élide ,  auquel  ce  Héros  avoit  dé- 
claré la  guerre  :  mais  le»  Aâorides 
l'étant  mis  en  chemin  pour  fe  ren- 
dre au  lieu  où  l'on  devoir  célébrer 
les  jeux  iftbmiques  ,  Herctïîe  alla 
les  attendre  auprès  de  Cléone,& 
leur  drefTa  une  embufcade  où  iU 
périrent.  Molione  mère  des  Ado- 
rides  ,  n*ayant  pu  obtenir  )uftice  de 
ce  meurtre  ,  maudit  tous  les  habi- 
tans  d'Élide  q^ii  à  l'avenir  oferoient 
aflîfter  aux  jeux  ifthmiques  ;  &  la 
crainte  d'encourir  cette  malédiâion, 
fit  une  telle  impreflion  fur  Tefprit 
des  Éléens  >  que  ceux  d'entre  eux 
qui  s'exerçoient  à  difputer  le  prix 
aux  difFérens  feux  de  la  Grèce  » 
s'abftinrent  toujours  des  jeux  ifth- 
miques. 

ACTUAIRE;  fubftantif  mafculin. 
Aàuarius.  Terme  d'Antiquité.  On 
appeloit  ainfi  des  commis  qui  dans 
les  armées  romaines  étoient  chargés 


ADA 

de  dîftribuer  les  vivres  aux  folcjats. 
ACY  en  Mulcicn  ;  bourg  de  France  , 
dans  le  Valois,  â  trois  lieues  ,  fud- 
eft  ,  de  Crepy. 

ADAM,  (Lambert-Sigîsbert)  fculp- 
teur  célèbre  >  né  â  Nancy  en  1700  , 
mort  en  1759,  de  l'ancienne  Aca- 
4|étnie  de  Sr.  Luc  à  Rome ,  &  de 
rAcadémie  Clémentine  à  Bologne, 
fe  diftingua  par  la  beauté  de  fon  ci- 
feau.  Il  tut  fouvent  employé  pour 
embellir  les  maifons  royales  ,  & 
s'en  acquitta  avec  autant  de  zèle 
que  de  gloire.  Ses  principaux  ou- 
vrages font  ,  !'>.  le  Triomphe  de 
Neptune.  i«.  Grouppe  de  cinq  fi- 
g^res  &  de  cinq  animaux  en  plomb 
hroniéy  à  Verfailles.  j  <».  Le  bas  re- 
lief de  la  Chapelle  de  Sainte  Adélaïde 
en  bronze.  4**.  Le  grouppe  de  la 
Seine  &  de  la  Marne  en  pierre  ,  â 
Saint-Cloud.  5®.  Deux  grouppes  en 
marbre  repréfentant  la  chajfe  &  la 
pêche  ,  à  Berlin.  6«.  Mars  carejffe 
par  l* Amour  y  à,  Bellevue.  7^.  Une 
Statue  repréfentant  l'enthoufiafme  de 
la poëfie,  i^.S.  Jérôme  en  marbre^ 
aux  Invalides. 

ADARCONIM;  forte  de  monnoîe 
dor  dont  il  eft  parlé  dans  quelques 
livres  de  l'Écriture.  Don  Calmer 
croit  que  les  Adarconim  font  des 
dariqiies  évaluées  par  les  uns  à  vingt 
drachmes  d'argent ,  &  par  les  autres 
à  onze  livres  ,  onze  fous  ^  neuf  de- 
niers de  notre  monnoie. 

ADDITION  ;  à  la  féconde  colonne 
de  la  page  377  de  la  féconde  édi- 
tion du  premier  volume,  au  lieu  de 
lire  à  la  treizième  ligne  5  â  ^ ,  â  la 
quinzième  ligne  A*  ,  à  la  vingt-fi- 
xième  ligne  5  tf  ^  ,  à  la  vingt  fep- 
tièrae  ligne  A  ^ ,  &  à  la  vingt-hui- 
ricme  ligne  7  a^  b'^  ^  vous  lirez 
li^ne  treize  ,  5  iz  *  ^  ligne  quinze 
^^, ligne  vingt-fix,  5  <i  *,  ligne  viagt- 


ADE  48  j 

fept  ^  V,  &  ligne  vingt-huit ,  7  *2  * 
b    . 

V errata  inféié  à  la  fin  du  ftcond 
volume  pour  fervir  à  la  première 
édition  du  premier  volume  ,  ayant 
été  imprimé  d'après  Turûcle  tel  qu'il 
fe  trouve  à  la  page  citée  Je  la  fé- 
conde édition,  les  faiîtesquon  vient 
d'indiquer  fe  retrouvent  dans  cet 
errata  aux  lignes  onze  ,  treize  » 
ving  quatre  ,  vingt  cinq  &  vingt-fix 
de  ta  première  colonne  de  la  page 
604. 

ADEPriON  ;  fubftantif  féminin  qui 
fe  dit  quelquefois  en  matière  bé- 
néficiale,  de  la  prife  de  potTeHIon 
d'un  bénéfice  ^  &  même  de  la  Am- 
ple acceptation. 

ADIAPHORE  ;  adjeftif  &  terme 
didactique.  Boyle  a  donné  ce  nom 
à  une  efpèce  d'efprit  qu*il  tiroit  du 
tartre  par  diftillation,&  de  quelques 
autres  corps  végétaux  ^  &  qui  n'é- 
toit  nî  acide ,  ni  vineux ,  ni  urir 
neux. 

ADIAPNEUSTIE  ;  fubftantif  fémi- 
nin. Adiapneuflia»  Terme  ds  Mé- 
decine qui  fignifie  défaut  de  tranf- 
pitation. 

ADIARRHÉE  ;  fubftantif  féminin. 
Adiarrhéta.  Terme  de  Médecine. 
Suppreftion  générale  de  toutes  les 
évacuations  nécelfaires  du  corps. 

ADIPSE,  Adipfus.  Nom  dune  an- 
cienne ville  maririme  d'Egypte  , 
fituée  entre  Pclufe  &  le  mont  Ca- 
fium.  Elle  fut  remarquable  par  fes 
bains  d'eaux  thermales,  dont  Sylla 
attaqué  de  la  goutte,  fit  ufage. 

ADRETS,  (François  de  Beaumont 
des  )d  une  ancienne  famille  du  Dau- 
phiné  ,  efprit  ardent,  né  pour  ctre 
chef  de  parti.  Après  avoir  ferviavec 
diftinftion,  il  époufa  en  i5(>i  ,Ia 
caufe  des  Huguenots  par  refflnti- 
ment  contre  le  Duc  de  Guife.Il  prit 
Valence,  Vienne,Grenoble,  Lyon ,  & 

P  F  P   iJ 


4«4  ADR 

fe  fîgnalaaucanc  par  fa  valeur  &  par 
fa  célérité  ,  que  par  TatiOLÎté  de  fes 
vengeances.  Il  fut  à  Tr^ard  des  Ca- 
tholiques ,  ce  que  Néron  avoit  été 
envers  les  premiers  Chrétiens.  Il  re- 
cherchait ,  il  inventoit  les  fupplices 
lies  plus  bifares,  &  eoutoir  laSa^ba- 
re  fatisfadion  de  les  faire  endurer 
ai  ceux  qui  tomboient  entre  fes  mains. 
A  Montbrifon  &  à  Mornas  les  fol- 
dacs  qu'on   fie  prifonniers«  furent 
obligés  de  fe  jeter  du  haut  des  tours 
fur  la  pointe  des  piques  de  fes  fol- 
dats.  Ce  nvjnftre  voulant  rendre  fes 
enfans  aullîcruels  que  lui ,  les  força , 
dit-on,  de  fe  baigner  dans  le  fan^d^s 
Catholiques  ,  dont  il  venoit  de  faire 
une  fanglante  boucherie.  Quelque 
grande  que  fût  la  fureur  dont  étoient 
animés  les  gens  de  fon  parti ,   ils 
ne  purent  approuver  toutes  ces  bar- 
baries. L'Amiral  de  CoUgny  écri- 
voit  qui!  fallait /ijiryir  de  lui  comme 
d'un  lion  furieux^  &  que  Jes/irviccs 
dévoient  faire  paffer  fes   infolences. 
On  donna  k  commandement  du 
Lyonnois  à  un  autre.  Des  Adrets , 
piqué  9  voulut  fe  faire  catholique , 
mais  on  le  fit  faifir  â  Romans  & 
il  auroit  péri  par  le  dernier  fuppli* 
ee  ,  fi  la  paix  qui  fe  fit  alors  ne  lui 
eût  fauve  la  vie.  Il  exécuta  enfuite 
fon  deflein»  &  mourut  méprifé  & 
abhorré  des  deux  partis  Tan  1587. 
Quelque  temps  avant  fa  mort  il  fe 
rendit  i  Grenoble  où  écoit  alors  le 
Duc  de  Mayenne.  11  vouloir  fe  ven- 
ger des  propos  injurieux  &  mena- 
çans  que  Perdaillan  avoir  renus  fur 
fon  compte ,  a  l'occafion  de  laflaf 
finat  de   fon  père  :  il  répéta   plu- 
iîeurs  fois  qu /7  avoit  quitté  fa  foU' 
tude  pour  faire  favoir  à  ceux  qui  au- 
raient  à  fe  plaindre  de  lui  ^  que  fon 
épée  n  était  pas  Jï  rouillée ,  quil  ne 
put  leur  faire  ralfon.  Pardaillan  ne 
crut  pas  devoir  faire  attention  â  cette 


AFR 

bravade  d'un  vieillard  oâiogénatre; 
&  des  Adrets  s'en  retourna  content 
de  fa  rodomontade. 

ADRIANl ,  (  Jean  Baptifte  ,  )  naquît 
à  Florence  en  1 5 1 1 ,  &  mourut  dans 
la  mènle  ville  en  1 5  yj^.  On  a  de  lui 
l'HiJloire  de  fon  temps ,  depuis  l'an 
1 5  3(9 ,  où  finit  celle  de  Guichardin^ 
jufqu'en  1573,  i«--^^.  Cette  fuite 
ne  dépare  point  l'ouvrage  de  ce  der- 
nier Hiftoricn.  M.  de  Thou  ,  qui 
s'en  eft  beaucoup  fervi  dans  fon 
Hiftoire ,  l'eftimoit  i  caafe  de  foa 
exaâitude.  On  croît  que  Cômcgv^ 
Duc  deTofcane,lui  avoit  fourni  fes 
mémoires.  Adriani  fit  l'oraifon  fil- 
nebre  de  ce  Prince  &  celle  de  Char* 
lesV  &  de  l'Empereur  Ferdinand,  où 
il  ne  parle  pas  toujours  en  Hiftorien 
impartial.  On  a  encore  de  lui  une 
lettre  curieufe  à  Fafari  y  for  les 
peintres. 

AFFETTUOSO  ;  terme  de  mafiqoe» 
Ce  mot  écrit  i  la  tèse  d'ui>  atr >  in* 
dique  un  mouvement  entre  Vandath 
te  &  Vadagio  Se  dans  le  caraâère  dcr 
chant  une  ezprefiion  a£Fe<%ueafe  6c 
douce. 

AFRANIUS  ;  pocte  comiqae  d*ua  ef- 
prit  viR  Quintilien  le  blâme  d'avoir 
deshonoré  fes  pièces  par  des  obf- 
cénités.  11  vivoit  vers  l'an  du  monde 
3904 &  le  100  avant  Jefus-Chrift. 
il  ne  nous  refte  rien  de  ce  pocre. 

Afranius,  (  QuÎQtianus  )  Sénateur 
Romain ,  fit  une  fanglante  fa^re 
contre  iVi^o/z  9.  qui  le  fit  mourir  pour 
erre  entré  dans  la  confpiration  de 
Pifon.  11  perdit  la  vie  avec  une  fer- 
meté d'ame,  dont  plus  d'un  épi- 
curien a  donné  l'exemple^ 

AFRICAIN ,  (  Jules  )  Hiftorien  né  a 
Nicopolis  dans  la  Paleftine  ,  écrivit 
fous  Héliogabale  une  chronologie , 
pour  convaincre  les  païens  de lan- 
tiquîté  de  la  vraie  religion  Se  de 
la  nauvauté  des  fables  du  pagani£> 


AGA 

me.  Cette  chronique  divifée  en  cinq 
livres  renferoioic  rHiltoire  univer- 
felle  ,  depuis  Adam  jufqa'à  TEm- 
pereur  Macrin,  Nous  n*avons  plus 
cet  ouvrage  que  dans  la  chroni- 
que d'EuJcbc.  Il  écrivit  à  Origènc 
une  leccrc  fur  l*Hiftoire  de  Sujanne 
qu'il  regardoit  comme  fuppofée  »  & 
une  autre  â  Arijlidc  pour  accorder 
ce  que  rapportent  Saint-Mathicu  & 
Saint'Luc  lur  la  généalogie  de  Jéfus- 
Chrift.  Cet  auteur  florifloit  dans  le 
troifième  fiècle.  Ce  fut  à  fa  prière 
€\\x  HéliogabaU  rebâtit  la.  ville  de 
Nicopolis  fondée  dans  le  lieu  même 
où   fut  celle  d*£maiis. 

AFTARA  j  fubftantif  mafculîn.  Leftu- 
re  d'un  endroit  des  prophètes  ,  qui 
fe  faic  dans  la  fynagogue  le  }our 
du  Sabbar.  Le  mot  SAftara  figni- 
fie  congé  y  parce  qu'après  celte  lec- 
ture ,  chacun  fe  retire.  L'Aftara  eft 
aufli  en  ufage  dans  la  fête  qu'on  cé- 
lèbre au  commencement  de  Tannée. 

AG  ACH  i  fubftantif  mafculin.  Mefure 
itinéraire  de  Turquie ,  laquelle  ré- 
pond ï  peu*  près  à  la  grande  lieue 
de  France.  L'Agach  eft  de  i66o 
toifes ,  c'eft-à-dire  ,  de  21 1  au  de- 
gré. (*  )  Art.  de  M.  le  Ch.  deC. 

AGADÈS;  petit  pays  de  France  en 
Languedoc ,  ainfî  appelé  de  la  ville 
d'Agde  qui  en  eft  la  capitale.  Il  eft 
fîtue  entre  le  10*  degré,  &  le  iz^ 
degré  ix  minutes  de  longitude  » 
&  entre  le 45^  degré  17  minutes, 
&  le  43^  degré  de  latitude.  Il  eft 
borné  au  feptemrion  &  au  couchant 
par  le  diocèfe  de  Beziers  ,  au  midi 
&  au  levant  par  la  Méditérannée. 
Il  peur  avoir  hx  lieues  de  longueur 
fur  quatre  de  largeur.  Ce  petit  pays 
«Il  un  des  meilleurs  du  royaume. 
L'air  y  eft  fort  tempéré  &  très  fain. 
Il  produit  abondamment  du  bled,  du 
Tin,  de  l'huile  &  des  légumes  excel- 
las. Les  laines  y  font  d'une  bonne 


AGA 


485 


qualité.  On  y  voit  quantité  de  mû- 
riers qui  fervent  à  nourir  beaucoup 
de  vers  à  foie. 

Du  temps  de  Céfar  l'Agadès  fai- 
foit  partie  du  pays  qu'occupoient 
les  Voifques  Aiccomiques. Suu*  Ho- 
noiius  ,  ce  mcme  pays  fe  trouvoit 
compris  dans  la  première  Narbon- 
noife. 

Des  Romains  ,  TAgadès  palTa  aa 
Vifigoihs,  vers  Tan  410.  Ce  pays 
fit  bientôt  api  es  partie  de  la  Scpti- 
manie,  appelée  depuis  Gothie. 

Dès  le  commencement  du  di^ciè- 
me  fiecle,  la  ville  d*Agde  avec  fon 
territoire  avoir  fes  Vicomtes  parri* 
culiers.  Bofon  qui  eft  reconnu  pour 
le  premier  Vicomte  d*Agde>  mour uc 
en  911  ,  ou  911  :  il  avoir  époufé 
Adélaïde  fille  &  héritière  de  Ray- 
nald,  troifième  Vicomte  de  Beziers. 

Garfinde  ,  fille  &  héritière  de 
Guillaume  Vicomte  d'Agde  &  de 
Beziers ,  de  la  race  de  Bofon  more 
vers  l'an  995  ,  époufa  RaimondI, 
Comte  de  Carcadonne,  qui  mourut 
après  l'an  loio. 

Ermengarde  ou  Hermengarde  , 
fœur  &  héritière  de  Roger  premier  , 
mort  vers  l'an  10^7  ,  époufa  Rai- 
mond  Bernard ,  furnommé  Tnnca' 
rci^  Vicomte  d'Albi  &  de  Nîmes  ^ 
qui  mourut  en  1078» 

Bernard  Aton  V ,  de  la  race  de 
Raimond  Bernard ,  Vicomte  d'Agde 
&  de  Nimes ,  donna  en  1 187  ,  le 
Vicomte  d'Agde  àrÉvcque  Pierre, 
qui  en  obtint  la  ratification  du  Comte 
de  Touloufe,  alors  Seigneur  Féodal» 
C'eft  depuis  ce  temps  que  les  Evc- 
ques  d'Agde  font  feigneurs  temporels 
de  la  ville  ,  &  qu'ils  prennent  le 
titre  de  Comte  d  Agde.  Le  Comté 
de  ce  nom  échut  au  Roi  de  France 
Philippe  le  Hardi  »  en  1x71  ,  en 
même  temps  que  les  autres  États  de 
la   maifon  de   Touleufe  >  &  ces 


435  AGE 

divers  États  furent  réunis  à  la  Cou- 
ronne par  le  Roi  Jean. 
AGENCEMENT.  Ajoutez  à  cet  ar- 
ticle ce  qui  fuit: 
Agencement  ,  fe  dit  en  termes  de 
Jtirifprudence  dans  le  relTort  du 
Parlement  de  Bordeaux  ,  &  dans 
quelques  provinces  où  Ton  fuit  le 
Droit  Écrit ,  pour  fignifier  un  gain 
'  de  furvie  entre  mari  Se  femme  , 
très-refTemblant  à  Taugment;  mais 
qui  en  diffère  en  ce  qu'il  eft  toujours 
au  furvivant^  au  lieu  queTaugment 
eft  attaché  à  la  futvie  de  la  femme 
feulement. 

V agencement  apçsLmeni  tellement 
aux  enfans  héritiers  ou  non  de  leurs 
pères  &  mères,  qu'aucune  difpo- 
lition  ne  peut  les  en  fruftrer  ,  u  ce 
n*eft  d'une  portion  virile  i  prendre 
fur  le  tout  par  préciput  au  profit 
de  rhéritier  inftitué  par  le  tefta- 
ment. 

V agencement  eft  fu jet  â  Tinfinua- 
tion  -,  mais  le  défaut  de  cette  forma- 
lité n'en  peutoccafionnet  k  nullité. 
AGÉRÂSIE  i  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Médecine.  Agerajîa.  État 
de  celui  oui  conferve  la  force  &  la 
vigueur  de  la  jeuncûTe  dans  un  âge 
avancé. 
AGNANT  j  ville  d'Afrique  fituée  fur 
la  rive  gauche  du  Sénégal.  Longit. 
quatre  degrés  50  minutes  :  latit. 
feizis  degrés  10  minutes.  {*) /^rt^ 
deM.UCh.deC 
AGOBARD,  Archevêque  de  Lyon , 
prit  part  â  la  révolte  de  Lothaire 
contre  l'Empereur  Louis  le  Débon- 
naire. U  fut  dépofé  au  Concile  de 
Thionville  l'an  8^5.  Mais  s'étant 
réconcilié  avec  ce  Prince  »  il  fut  ré- 
tablisse mourut  en  Saintonge  auprès 
de  lui  en  840.  Il  nous  refte  de  lui  plu- 
fieurs  ouvrages  dont  Papyre  Majfon 
donna  la  première  édition  en  1 606. 
Qt  iavanc  les  acheta  d'un  relieur 


AGO 

qui  vouloit  en  couvrir  des  livres. 
Balu^e  en  a  donné  enfuite  une  plus 
belle  édition  en  \f*66  ,  pleine  de 
notes  favantes  en  deux  vol.  i;2-S^. 
11  écrivit  contre  Félix  d'Urgel ,  con- 
damna les  duels  >  les  épreuves  da 
feu  &  de  l'eau  »  &  prouva  que  ce 
n'étoient  point  les  forciers  qui  ex- 
citoient  les  tempêtes- 
Toutes  ces  réflexions  auroient  été 
inutiles  dans  un  ûècle  éclairé  \  mais 
elles  croient   néceffaires  dans  des 
fiècles  d'ignorance    &   de   fuperf*. 
tition.* 
AGOULT  ,  (Guillaume)  gentil- 
homme &  pocte  provençal ,  verfi- 
fioit  vers  l'an  11 98.   Il  fut  un  des 
meilleurs  chanfonniers  de  fon  temps. 
L'ouvrage  le  plus  connu  de  ce  Trou- 
badour eft  un   poîime  intitulé  >/(X 
manière  d'amar  dal  tems  paffat*  Il 
veut  y  prouver  qu'il   n'y  a  point 
d'honneur  fans  probité»  point  de 
probité  fans  amour  »  &  point  d'a- 
mour quand  on  n'a  pas  foin  de  Thon* 
neur  de  fa  dame. 
AGRIENS  'y    (les)    anciens    peuples 
d'Ulyrie  que  Strabon  place  cbns  le 
voifinage  des  Triballes  ,  &  ceux-ci 
occupoient   un   efpace  de    quinze 
journées  de  chemin  ,  depuis  les  ter- 
res des  Agriens  jufqu'au  Danube. 
D'autres  donnent  une  pofition  dif- 
férente   aux  Agriens.    Hérodote  , 
par    exemple  ,    les   met   dans  la 
Thrace  »  aux  environs   du    mont 
Pangée.   Ils  y  habitoient  du  temps 
de  Darius  Roi  des  Perfes.  Ils  furent 
du  nombre  de  ceux  qu'un  de  fes 
gqicraux  nommé  Mégaby^c ,  ne  put 
d'abord  réduire  fous  l'obciflance  de 
ce  Prince. 

Il  eft  à  préfumer  que  les  Agriens, 
comme  bien  d'auttes  peuples»  s*c« 
toient  difperfés  en  divers  endroits, 
&  quec'eft  pour  cela  que  les  anciens 
Auteurs   leur  donnenc  différentes 


AGR 

pofitlons.  Quoi  qu'il  enfoit,  c*écoic 
une  nation  très-belliqueufe,au  rap* 
porc  de  Tite-Live.  Sous  le  règne 
d'ÂUxandre  le  Grand  ,  ils  avoient 
pour  Roi  un  certain  Langarus  ,  allié 
de  ce  Prince ,  lequel  fe  chargea  de 
réprimer  les  Autariares  qui  avoiem 
réfolu  d'attaquer  les  Macédoniens 
fur  leur  chemin.  Ce  Roi  mourut 
bientôr  après,  ayant  exécuté^ heu- 
reufement  ce  qu'il  avoit  promis. 
Cela  n'empêcha  pas  que  fes  fujets 
ne  fuivilTent  Alexandre  dans  fes  ex- 
péditions ,  pendant  lefqiT^lles  ils  lui 
rendirent  de  grande  fer  vices. 

AGRIPPINE;  (la Colonie  d')  Colonia 
^grippina.  Nom  d'une  ancienne  ville 
de  la  Gaule  Belgique  ,  fituée  fur  le 
bord  du  Rhin.  Elle  porta  dans  fes 
commencemens  lé  nom  de  ville  des 
Ubiens ,  Oppidum  Ubîorum,  Ce  fut 
fous  l'empire  de  Claude  ,  Tan  de 
Rome  io6  ,  qu'elle  prit  le  nom  de 
Colonie  (T Agrippine.  Comme  cette 
Princeffe ,  femme  de  cet  Empereur, 
y  étoit  née,  elle  l'engagea  à  y  en- 
voyer cette  année  une  colonie  de 
Vétérans  qu'elle  fit  appeler  de  fon 
nom;  &  depuis  cette  époque,  la 
ville  conferva  toujours  la  nouvelle 
dénomination.  C'eft  pourquoi  Ta- 
cite la  nomme  tantôt  Colonie  d'A^ 
grippine  ,  tantôt  Colonie  des  Agrip* 
piniens.  Cette  ville  fe  nomme  au- 
joard'hui  Cologne. 

AGRONOME  ;  fubftantif  mafculin. 
Terme  employé  par  quelques  mo- 
dernes  dans  la  même  fignification 
que  cultivateur. 

AGRONOMIE;  fubftantif  féminin. 
Terme  que  quelques  modernes  ont 
employé  dans  la  âgnification  d'agri- 
culture. 

AGRYPNIE  i  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Médecine.  Agrypnia.  In- 
fomnic. 


AIL  487 

AIGRE  &  Notre-Dame  des  Monts  ; 
Bourg  de  France  dans  l'Angoumois  9 
fur  la  route  de  Paris  à  Bordeaux  par 
Poitiers  ,  dans  une  île  que  forme 
une  petite  rivière  qui  va  fe  jeter 
dans  la  Charente ,  à  une  lieue  au, 
levant  d'hiver  de  Notre-Dame  des 
Monts  ,  à  fix  lieues  au  levant  d*été 
de  Coignac  ,  &  à  fept  entre  le  cou- 
chant &  le  feptentrion  d'Angoulè' 
me.  On  y  compte  environ  1000  ha* 
bitans.  Il  y  a  dans  ce  bourg  une 
pofte  fixe  avec  des  chevaux  ,  &  un 
Direâeur  pour  la  pofte  aux  lettres* 

AIGUILLON,  en  termes  de  Bota- 
nique y  fe  dit  d*une  pointe  fragile 
qui  tient  fi  peu  à  la  plante  ,  qu'on 
l'en  détache  aifément  fans  rien  dé- 
chirer. 

AILLANT;  bourg  de  France  en  ChAna- 

t)agne  ,  fur  la  petite  rivière  de  Tol- 
on  ,  i  trois  lieues ,  fud ,  de  Joigni. 
AILLY ,  (  Pierre  d'  )  naquit  à  Corn- 
piègne  en  1 350,  d'une  famille  pau- 
vre. Il  fut  reçu  Doâeur  de  Sor^ 
bonne  en  15S0.  Enfuite  il  fut  élu 
Chancelier  de  TUniverfité ,  Confef- 
feur  &  Aumônier  de  Charles  VI  9 
qui  le  nomma  au  fiége  du  Puy  &  de 
Cambrai.  Dès  qu'il  eur  ce  dernier 
Evèché  il  fe  démit  de  fa  charge  de 
Chancelier  en  faveur  du  fameui 
Gerfon.  Son  zèle  pour  rextinûion 
du  fchifme  qui  défoloit  alors  TÉ- 
glife  ,  Ta  rendu  célèbre.  Il  fit  di- 
verfes  courfes  à  Rome  &  â  Avi-/ 
gnon  pour  cet  effet.  Il  eut  des  confé* 
rences  avec  les  diftérens  Papes  qui 
fe  difputoient  alors  la  tiare.  Il  prê- 
cha eh  1405  devant  l'AntiPape 
Pierre  de  Lune ,  fur  la  Trinité ,  & 
il  parla  fur  ce  fujer  avec  rant  d'é- 
loquence ,  que  ce  Pontife  en  infti- 
tua  la  fête.  Il  ne  fe  diftingua  pas 
moins  au  Conci  le  de  Pife.  Jean  XXII 
qui  connoilTcit  tout  fon  mérite  , 
réleva  à  U  dignité  de  Cardinal  ea 


'488  AIM 

1411.  D'Allly  alla  en  cette  qualité 
au  Concile  de  Conftancef  &  y  brilla 
également  par  fon  zèle  ôc  par  fon 
éloquence.  Il  revint  enfuite à  Avi- 
gnon,  où  il  mourut  le  S  Âoûc  1419. 
Martin  V.  lavoit  fait  fon  Légat  en 
cette  ville.  Le  Collège  de  Navarre 

?|ui  le  reconnoît  pour  fon  fécond 
ondateur ,  qui  l'avoir  eu  au  nom- 
bre de  fes  boarfîecs- j  &  dans  le  fein 
duquel  il  avoit  acquis  le  titre  à! aigle 
des  Docteurs  de  la  France  ^  &  de 
marteau  des  hérétiques ,  hérita  de  fes 
livres  &  de  (es  manufcrits.  Il  en 
conicrve  encore  quelques-uns  qui 
p*ont  jamais  été  imprimés.  Le  plus 
connu  de  fes  ouvrages ,  eftle  Traité 
de  la  Reforme  de  l'Èglife  ,  divifé  en 
fix  chapitres  »  &  publié  avec  les  ou- 
vrages de  Gerfon  fon  difciple.  Ce 
Cardinal  avoit  la  foiblelTe  de  bien 
des  favans  :  il  croyoit  à  l'aftrologie 
judiciaire.  Il  enfeignoic  félon  Tu- 
fage  de  pluHeurs  écoles  de  ce  temps, 
que  la  puiiTance  eccléfiaftique  peut 
difpofer  des  trônes  :  erreur  prof- 
crite  aujourd'hui  partout. 
ÂIMERIES  i  bourg  de  France  dans  le 
Hainaut  ,  fur  la  Sambre  ,  entre 
Avefnes  &  le  Quefnoi.  C'eft  le 
Siège  d'une  Chatellenie. 
AIRAULT  ,  (  Pierre)  célèbre  Avocat 
à  Paris,  enfuite  Lieutenant  Crimi- 
nel i  Angers  ,  naquit  dans  cette 
ville  en  153^.  Il  exerç.i  la  charge  de 
Préiîdent  par  intérim  ,  pendant  les 
troubles  f uneftes  de  la  ligue ,  qu'il  ne 
favotifa  jamais  ^  &  contre  laquelle 
même  il  fe  déclara.  Il  mourut  d 
Angers  en  1601.  On  a  de  lui  deux 
bons  ouvrafjes  :  l^.  le  Traité  de 
l* ordre  &  injlruclion  judiciaire  ,  dont 
Us  anciens  Grecs  &  Romains  ont 
vfé  en  accuÇation  publique  ^  conféré 
avec  rufdge  de    la   France  :  livre 

()lein  d.    recherv.hes.    zS.  Celui  de 
a  PuilJance  paternelle ,  foit  i  l  oc- 


AIR 

cafîon  d*un  de  fts  fils  qne  les  Jéfuitéf 
avoient  enlevé ,  pour  le  revêtir  de 
leur  habit. 

AIRE  ;  (  r  )  rivière  de  France  >  qtû  a 
fa  fource  à  Saint* Aubin  ,  village 
entre  Toul  &  Ligny ,  &  fe  jette  dans 
.l'Aifne  après  un  cours  d'environ 
dix-huit  lieues.  (  ♦  )  Art.  de  M.  le 
Ch.  deC. 

AITRB.  Supprimez  cet  article  »  & 
voyez  Êtres,  à  la  page  55%  du 
tome  dixième. 

AIZEY  LE  DUC;  Bourg  &  Baronnîc 
de  France  en  Bourgogne  ,  fur  la 
Seine,  à  trois  lieues,  {ad-eft,de 
Chatillon.  C'eft  le  Siège  d'une  Cha- 
tellenie  &  d'un  Grenier  à  Sel. 

AKIBA ,  Tun  des  principaux  DoAenrs 
du  collège  de  fibériade,  dans  le 
onzième  (lècle  de  l'Êglife  »  garda 
des  troupeaux  jufqu*â  l'âge  oe  40 
ans.  Mais  la  fille  de  fon  maître  loi 
ayant  promis  de  l'époufer  s'il  deve- 
Doicfavanc,  Tamour  le  fît  Doâear. 
Ce  Rabbin  ,  fanatique  comme  la 
plupart  de  hs  confrères  ,  fe  jeu 
dans  le  parti  du  faux  MelCe  Barcho- 
chebas,  &  lui  appliqua  cetre  pro- 
phétie de  Balaam  :  orieturjlella  ex 
Jacob  y  &c.  Il  excita  les  Juifs  à  li 
révolte  en  leur  citant  les  Prophètes, 
6c  commit  avec  eux  des  horreurs 
qui  les  firent  condamner  à  mort  par 
l'Empereur  Adrien  ,  l'an  175  de 
J.  C.  Il  avoit  alors  1 10  ans.  Sa  fem- 
me ^  fes  enfans&  fes  difciplcs  furent 
aufii  maffacrès.  Les  Rabbins  lui  at- 
tribuent le  livre  de  la  Création^  qu'il 
mit  fous  le  nom  à' Abraham. 

ALABARCHIE  ;  fubftantif  féminin. 
Alabarchia.  Dignité  d'Alabarque. 

ALARODIENS ;  (les  )  Alarodii,  an- 
cien peuples  qui  habitoit  dans  le 
voiGnage  des  Mantiens  &  des  Saf- 
pires.  Lor  fque  Darius ,  Roi  des  Per^ 
fes  eut  affermi  de  tous  cotés  fa 
pui0ance  ^  il  divifa  fes  états  en  vingt   *> 

farrapiesi 


ALA 

fatrapies ,  &  les  crois  peuples  qu  on 
vienc  de  nommer  formèrent  la  dix- 
huitième.  Les  tributs  qu'on  levoit 
fur  eux  »  montoienc  à  deux-cens 
talens. 

ALATRINATËS;  (les)  Alatrinati , 
anciens  peuples  d'Italie  du  nombre 
de  ceux  qu'on  appelait  Herniciens. 
Quand  ils  eurent  été  fubjuguéspar 
les  Romains,  Tan  445  de  Rome, on 
leur  permit  de  vivre  fous  leurs  loix , 
&  on  leur  accorda  la  libeité  de 
s*unir  par  des  mariages  i  ceux  de 
Férente  &  de  Vérule  ;  ce  qui  fut 
longtemps  refufé  aux  autres  Herni- 
ciens. 

ALBANf  ,  (  JeanJerôme  )  fils  du 
Comte  Albanie  né  i  Bergame,  fer- 
vit  dans  les  troupes  de  la  Républi- 
que de  Venife,  &  fut  enfuite  pre- 
mier Magiftrat  de  fa  patrie.  Pie  V^ 
alors  laquifiteur  dans  les  états  de 
Venife  »  le  connut  &  dès  qu'il  eut 
été  élevé  à  la  Papauté,  il  l'honora 
de  la  pourpre  en  1570.  Albani 
étoit  veuf  &  avoit  des  eùfans.  Ce 
fut  k  crainte  qu'il  ne  s'en  lai({at 
gouverner ,  qui  empêcha  le  conclave 
de  rélire  Pape  après  la  mort  de 
Grceoirc  XIII.  Nous  avons  de  lui 
pluueurs  ouvrages  de  jurifprudence 
&  de  théologie.  Les  principaux  font 
1*.  de  Immunitatc  ^cclejiarum.  2?. 
De potejlate Papa  &  ConàliL  }^.  de 
Cariinalibus ,  &c. 

ALBATÉGNIUS  \  aftronome  arabe , 
floriflbit  en  S 80.  Il  eft  appelé  Mu- 
hammedBen  Geber  Albatani^on  Mu" 
hamedes  AraSenJis.  Il  fit  des  obfer- 

•  vations  i  Araâie,  en  Méfopotamie 
&  à  Antioche.  Ayant  apperçu  (jue 
les  tables  de  Pcolémée  ecoient  im- 
parfaites, il  endretfa  de  nouvelles 
qui  ont  été  employées  longtemps 
comme  les  meilleures  parmi  les 
Arabes.  Elles  étoient  compofées 
pour  le  méridien  d'Araâe.  U  com- 
Tonie  XXX. 


ALB  489 

pofa  un  ouvrage  qui  a  pour  titre  » 
de  SùefuiiX  Sul/arum ,  &  qui  ren- 
ferme prefque  toute  l'adronomie , 
d'après  les  obfervations  de  Ptolémée 
&  les  Hennés. 

Ce  livre  traduit  par  Platon  de 
Tibur^  parut  à  Nuremberg  en  1 5  jy, 
avec  des  additions  &  des  dcmonf- , 
tratîons  de  Regiomontanus ,  &  fut 
réimprimé  à  Bologne  en  16^^. 

Albatégnius  détermina  dans  ce 
livre  >  le  mouvement  de  l'apogée 
du  foleil  depuis  le  temps  de  Ptolé- 
mée ,  aufll  bien  que  le  mouvement 
des  étoiles ,  qu'il  trouva  d'un  degré 
en  70  ans  :  ildonnoit  pour  la  Ion- 

f;itnde  de  la  première  étoile  du  bé« 
ier  18  degrés  1  minutes;  &  pour 
Tobliquité  de  l'écllptique  2.3  degrés. 
3  5  mmutes.  Les  tables  Rudolfines 
des  mouvemens  lunaires ,  furent 
drefTées  fur  les  obfervationsd'Al- 
bategnius,  comme  l'obferve  Nie. 
Mulcr. 

ALBE  ;  (  r  )  petite  rivière  de  France 
dans  la  Lorraine ,  laquelle  fe  jette 
dans  la  Sarre  j  près  de  la  petite  ville 
de  Sarre- Albe.  (*) -^rï.  de  M.  le 
Ch.  de  C. 

ALBIASj  bourg  de  France  en  Quercy , 
environ  k  trois  lieues ,  nérd-eft ,  de 
Montauban. 

ALBINGAUNÈ;  nom  d'une  ahcîenne 
ville  de  la  Lîgurie*  C*eft  aujourd'hui 
Albengde  dans  l'État  de  Gènes. 

ALBINGAUNIENS }  (  les  )  Alb'm^ 
gaunL  Peuples  de  la  Gaule  cifalpine, 
comoris  au  nombre  de  ceux  qu'on 
appeioit  Liguriens.  Ils  prenoicnt 
le  nom  de  la  ville  d'Albingaune , 
fi  tuée  vers  le  bofd  de  la  mer ,  ou« 
jourd'huile  golfe  de  Gènes*  AitiH, 
leur  territoire  devoir  s'étendre  au- 
delà  des  limites  qui  féparent  â  pré' 
fent  la  France  de  l'Italie ,  &  il  fal^ 
foit  partie  du  pays  que  pofTede  de 
nos  jours  >  la  République  de  Géties« 


490  A  L  B 

ALBIQUES  ;  (  les  )  Albici  ou  Albicœl. 
Anciens  peuples  qui  habiroienc  les 
parties  des  Alpes ,  (îtuées  vers  le 
feptencrion  ,au  defTus  de  Macfeille. 
Céfar  les  reprcfente  comme  des 
montagnards  rudes  ,  barbares,  fort 
aguerris  ,  braves  &  courageux  ,  au 
point  de  ne  pas  céder  en  cela  aux 
Romains  mêmes.  Ils  avoient  été 
anciennement  attachés  au  parti 
des  Marfeillois  j  &  leur  bravoure 
leur  fut  d*un  grand  fecours  »  tant 
fur  mer  que  fur  terre  ,  dans  le  fiege 
qu'ils  eurent  à  foutenir  contre 
Céfar. 

La  capitale  des  Albiques  »  dans 
Pline  ,  eft  nommé  Alebcce.  Le  père 
Hardoiiin  aimeroit  mieux  lire  AU 
bidce.  Quoi  qu'il  en  foit ,  on  voit 
que  la  nation  a  porté  le  nom  de  Re'û , 
auili  bien  que  le  nom  ctAlbiacLCe- 
lui-ci  a  même  dû  faire  place  d  l'au- 
tre ^  &  ceflTer  d'être  en  ufage ,  puif- 
3ue  la  capitale ,  en  prenant  le  nom 
u  peuple  ,  a  été  appelée  Reu.  C'eft 
aujourd'hui  Ries  en  Provence.  M. 
d'Anville  remarque  qu'à  environ 
deux  lieues  de  cette  ville ,  en  ap- 
prochant d*Averdon,un  lieu  nommé 
Albiofc  y  pourroit  bien  avoir  tiré  ce 
nom  des  Albiœct. 

ALBOGUES  ;  fubftantif  féminin  , 
pluriel.  Les  Albogues  font  deux 
inftrumens  de  cuivre  faits  â  peu-près 
comme  le  pied  d'un  chandelier.  On 
les  frappe  en  cadence  l'un  contre 
l'autre  du  côté  du  vide ,  &  le  fon 
qui  en  fort,  s'accorde  très-bien  avec 
la  clarinette  &  le  tambour.  Les  Albo' 
gués  font  en  ufage  chez  les  Turcs , 
&  quelques  régimens  François  les 
ont  adoptées  depuis  peu.  (  *  )  Art. 
de  M.  U  Ch.  di  C. 

ALBUQUERQUE  ,  (  Alforife  Duc 
d' )  Viceroi  des  Indes  Orientales, 
fous  Dom  Emmanuel  ^  Roi  de  Pf?^- 


ALC 

tugal ,  établit  la  domination  de  ce 
Prince  dans  le  pays  où  ilavoitéié 
envoyé.  11  conquit  fucceffivcmcnt 
Goa  ,  M^Iaca ,  Aden  &  fe  rendit 
maître  li'Ormus  dans  le  Golfe  Pct- 
fique.  Ses  belles  avions  lui  firent 
donner  le  nom  de  Grand.  \\  mou- 
rut dans  un  navire  au  port  de  Goa, 
au  retour  de  fon  expédition  d'Or- 
mus  en  1515.  Son  fils  Blaife  pu- 
blia fes  mémoires  à   Lisbonne  en 

M75- 

ALBUSSAC  ,  ou  Albuzac-,  bourg 
de  France  ,  dans  le  LimouHn  àcicq 
lieues ,  fud-eft  ,  de  Tulles. 

ALCAMÈNE  ,  Sculpteur  athénien  , 
célèbre  chez  les  anciens  par  fa  Fênus 
&  fon  Fulcain ,  vivoit  vers  Tan 
du  monde  3  5  9(9  &  le  408  avant 
Jefus-Chrift. 

ALCIS;  les  Naharvales  peuple  de 
Germanie  ,  adoroient  fous  ce  nom 
deux  Divinités,qui  étoient  regardées 
comme 'deux  frères  toujours  jeunes 
que  les  Romains  par  conjeâure> 
prenoient  pour  Caftor  &  Pollux, 
quoiqu'on  ne  vit  aucune  ftatue,  au- 
cune traced'une  fupetftion étrangère 
aux  Germains.  Cétoit  dans  un  bois 
révéré  de  temps  immémorial ,  qu'on 
rendoit  â  Alcis  les  honneurs  divins. 
Le  prêtre  qui  prcfidoit ,  portoit  un 

'   habit  de  femme. 

ALDÉA  GALLÉGA;  nom  d'une  pe- 
tite ville  de  Portugal,  fituée  furie 
bord  du  Tage  près  de  fon  embou- 
^  chure  ,  à  Toppofitc  de  Lisbonne.  "^ 
Art,  de  M.  le  Ch.  de  C. 

ALEXIS  PETROVITZ,  fils  de  Pierre 
le  Grand,  Czar  de  RuHle,  &i/'£tf- 
docie  Feodorovna  Laprechîn  ,  cpcufa 
Charlotte  de  BrunfwickWolfenbuteL 
Loin  de  marcher  fur  les  traces  de 
fon  père  ,  il  condamnoit  par  fes  dif- 
cours  ,  &  encore  plus  par  (ts  aâions» 
tout  ce  que  Pierre  le  Grand  eoti^ 


ALE 

prenoic  pour  la  gloire  &  pour  Ta- 
grandidemenc  de  la  Ruffie.  Le  Cza- 
rowitz  Alexis  menoic  une  vie  obf- 
cure  \  il  avoir  un  cartdère  fauvage , 
un  attachemenr  fuperftirieux  pour 
les  anciens  ufages  de  la  nation ,  & 
un  profond  mépris  pour  les  arcs  & 
poar  les   écabliiTemens   nouveaux. 
Il  éroic  prefque  toujours   enfermé 
avec  une  Finlaodoife  nommée  Eu- 
phrofint  y  qui  Tentretenoit  dans  une 
vie  oïllve  &  dans fes  vices.  P'um le 
Grand  gcmiffbit  en  confidérant  gu'il 
auroit  un  tel  fucceffeur.  Il  s'cfror- 
çoit  d*exciter  en  lui  de  Témulation , 
de  l'amour  pour  la  gloire  &  du  goût 
pour    les  grandes   chofes;  mais  il 
n'y  avoir  dans  le  c<Eur  du  Czaro- 
witz  aucun  germe  de  ces  fentimens. 
£nân  le  Czar  envifageanr  le  Prince 
fon  fils  comme  le  deftruâieur   de 
tout  ce  qu'il  avoir  entrepris ,  réfolut 
dele  deshériter.  Le Czarowitz  parut 
confentir  à  ce  que  le  Czar  proje- 
toit.  Cependant  à  peine  fon  père  eut 
entrepris  fon  fécond  voyage  en  Eu- 
rope ,  qu  il  alla  chercher  un  afyle 
auprès  de  l'Empereur  3  qui  étoit  fon 
beaU'frere.  La  Cour  Impériale  lui 
ordonna  de   fe   renir  caché    dans 
Vienne,  &  l'engagea  bientôt  à  cher- 
cher une  autre  retraite.  Le  Czaro- 
witz fe  retira  â  Infpruck ,  Capitale 
duTirol,  &  enfuite  à  Naples.  Le 
Czac  découvrit  la  demeure  Je  fon 
fils ,  &  l'engagea  à  revenir  à  Mof- 
cou.  Dès  que  le  Priace  fugitif  fut 
arrivé ,  Pierre  le  (Pr^/^rf fit  environner 
par  des  gardes  le  château  où  il  étoit  \ 
on  lui  ôta  fon  épée,  &  il  fut  con- 
duit  comme   un  criminel  devant 
fon  père.  Les  principaux  de  la  no- 
ble(re  &  le  clergé  étoient  aflfemblés; 
le  Czar  le  déclara  indigne  de  fa  fuc- 
ceflion  ,  &  l'y  fit  renoncer  folen- 
nellement.  Les  confidens  du  Cza- 
rowitz &  ceux  qui  lavoient  fuivi 


ALF  49  ï 

dans  fa  fuite  furent  arrêtés ,  &  I^ 
plupart  périrent  dans  les  fupplices» 
La  Czarine  Eudocie  fa  mère  fut 
transférée  dans  un  monade*  e  près 
du  lac  de  Ladoga  ,  &  la  Princefle 
Marie  ,  fœur  du  Czar  ,  impliquée 
dans  cette  malheureufe  affaire  ,  fut 
enfermée  dans  un  château.  Le  Czar 
retenoic  toujours  fon  fils  prifonnicr» 
&c  le  traitoit  comme  coupable  de 
lèfe-majefté.  On  inftruifit  fon  pro- 
cès ,  &  il  fut  jugé  à  la  dernière  ri- 
gueur. On  le  condamna  â  mort.  Ce 
jugement  fut  rapporté  à  ce  malheu- 
reux Prince:  il  mourut  peu  de  jours 
«près  dans  d'horribles  convulfions 
en  17 19. 
ALFRAGAN  ,  ou  Alfergan  ,  aftro- 
nome  Arabe,  floriflToit  vers  le  mi- 
lieu du  neuvième  fiècle.  Il  eft  ap- 
pelé auffi  Ahmed  ou  Muhammed  , 
Ben  Cothair  ou  Kari  ,  fuivant  Go- 
lius  :  il  étoit  né  à  Fergan  dans  la 
Sogdiane  y  fuivant  M.  Herbelot,  au 
mot  Fargani.  Il  écrivit  des  Elémens 
d* agronomie ,  qui  font  partagés  en 
trente  chapitres  ou  différences  ;  ce 
livre  contient  une  abrégé  de  toute 
Taftronomie  ;  T Auteur  fuit  prcfque 
toujours  Ptolémée  ;  il  emploie  les 
mêmes  hypothèfes  ,  les  mêmes 
noms  ,  &  il  le  cite  fouvent. 

11  7  a  trois  traduâions  latines  du 
livre  d'Alfergan. 

La  première  fut  faite  dans  le 
douzième  fiècle  :  elle  porte  le  nom 
de  Joannes  Itifpalenjts ,  &  fut  pu- 
bliée à  Ferrare  en  1493  ,  &  à  Nu- 
remberg en  I  s  J7 ,  avec  une  préface 
de  Philippe  Mélanâhon. 

La  féconde  traduâion  fut  faite 
par  Jacnues  Çkriftman  ,  fur  la  ver- 
fion  hébraïque  de  Jacques  Antoli  , 
&  parut  à  Francfort  en  1590.  Ce- 
lui-ci ajouta  au  premier  chapitre 
d'Alfragan  un  ample  commentaire, 
dans  lequel  il  compare  les  calcn- 


451  AL  G 

dciers  des  Romains  y  des  Égyptiens, 
des  Arabes  ,  des  Pecfes  ^  des  Sy- 
riens Se  des  Hébreux ,  &  montre  la 
correfj>ondance  des  années. 

Enhn  la  rroifième  &  b  meilleure 
crada(5tion  fuc  faite  par  Jacques  Go* 
lias  y  Profedeur  des  nuthématiques 
&  des  langues  orientales  à  Leyde  : 
.elle  parut  en  1(9^.9  ,  après  la  mort 
de  TAuteur  y  accompagnée  du  texte 
arabe  Se  de  plufiqurs  noces  (ayantes 
fur  les  neuf  premiers  chapitres  \  car 
Golius  n'avoir  pas  eu  le  temps  de  les 
pou  (Ter  au  deU. 

ALGARDI  ,  (Alexandre)  fculpteur 
&  archite6^e  BoJ^oois  ^  eut  Louis 
Carrachc  pour  maître  j  &  fut  ami  du 
Dominiquain  ,  qui  le  produifit  â 
Rome ,  où  il  mourut  en  i(>54»  L*E- 
glife  de  S.  Pierre  du  Vatican  con- 
ferve  de  lui  un  beau  bas-celief  re- 
pré£entanc  5.  Léon  ^  qui  vient  au 
devant  à^  Attila.  On  voit  encore  de 
lui  à  Bologne  un  groupe  de  «S.  Paul 
décapité. 

ALGAROTl,  (le  Comte)  né  à  Pa- 
doue  ,  voyagea  de  bomie  heure , 
autant  par  curiofité  que  par  le  défir 
de  perreftionner  fes  talens.  Il  étoit 
encore  fort  jeune  lorfqu  il  vint  vers 
Tan  175(9  en  France,  ou  il  compofa 
en  Italien  la  plus  grande  partie  de 
fon  Ncutonianifmc  pour  les  Dames. 
Cet  ouvrage  traduit  en  firançois  par 
M.  du  Caftera  ,  n'a  pas  eu  autant  de 
fuccès  que  la  Pluralité  des  mondes 
de  Fontenelle.  Dans  l'un  &  dans 
Tautre  ouvrage  la  raifon  fe  montre 
avec  les  grâces  de  refprit  ;  mais 
elle  prend  audi  quelquefois  la  parure 
d'une  coquette,  hts  agrémens  de 
l'Auteur  Italien  plurent  moins  que 
ceux  du  Philofophe  François  ;  pre- 
mièrement ,  parce  qu'il  y  avoir  moins 
de  fineflTe  &  de  délicateffe  ;  feconde- 
ment,  parceque  les  agréables  6â:ions 
de  Defcartes  prêtent  plu$  à  i'ima- 1 


ALG 

ginarcion  quô-  les  vérités  séchas  de 
Newton ,  qui  ne  demandent  que  du 
calcuU  L«  jeun»  philoTopha  appelé 
aupcès  du  Roi  de  Pru2<»  ,  fe  concilia 
l'eliiine  fl^  U  hienveilUnce  de  ce 
Monatqiae  ^  qui  le  nomma  Cheva- 
lier de  rOcdce  du  Mérite.  Il  jouif« 
foit  d'une  confîdération  bien  mé« 
ritée  »  lorfqu^  k  mort  le  vint  frap- 
per i  Pife»  le  a;  Mai  i7<'4*  H  1^ 
-reçut  avec  courage  »  &  il  s'érigea 
un  a>aurolée  plutôt  par  goût  pour 

.  les  beaux  arts  ,  que  par  la  manie 
d'illaftret  la  mémoire.  Il  difta  loi- 
n^md  £m2  épitaphe  :  Hic  jacet  Al- 
garqtus-  ^fed  non  omnis.  C'écoit  un 
des  plus  grands  connoiffeurs  de 
l'Europe  en  matière  de  peinture  ,de 
fculpeure  8c  d'archiceâure.  Il  a 
beaucoup  contribué  à  corriger  TO- 
péra  Italien.  On  a  de  lui  dans  cette 
langue  des  vers  pleins  d'images. 

I«e  recueil  de  fes  ouvrages  a  écé 
publié  depuis  peu  en  italien  fous  ce 
titre  :  Œuvres  du  Comte  Algaroti , 
Chambellan  du  Roi  de  Prujfc  ,  â  Li« 
Yourne,  chezi)/izrcCorrtf////2i,  17^5» 
i/2  8^.4  vol.  Les  deux  premiers  vo- 
lumes de  cette  colleâion  contiens 
nent  fes  dialogues  fur  la  pkilofophie 
de  Newton ,  des  eiïais  iur  la  pein- 
ture ,  la  mufique  ,  l'architeâute } 
une  diflTertation  fur  la  néceflité  d'é* 
crire  dans  fa  propre  langue;  un  effai 
fur  la  langue  françoife  ;  un  autre 
elTai  fur  la  rime  \  un  troifîème  fur 
la  durée  des  règnes  des  Rois  de 
Rome  \  un  quatrième  fur  la  journée 
de  Zama  \  un  cinquième  fur  Ytvor 
pire  de  Incas  \  un  (ixième  fur  Def" 
cartes  ;  un  feptième  e({ai  fur  le  com- 
mcrce  forme  le  troiiième  volume. 
DifTcrens  morceaux  qui  décèlent  le 
littérateur  &  le  philofophe  ,  font 
rafTemblés  dans  le  quatrième  va- 
lume. 

ALOUETTE  ;   fubftantif   féminvu 


ALH 

J^annlckâUia*  Gence  de  planxe  aqua- 
tique décric  par  Poncedera ,  fous  le 
nom  êCJfonogdSoa  ^  Se  auquel  on  a 
donné  le  nom  d'un  fameoi  apo- 
thicaire de  Venife»  appelle  Zanni- 
chtlVu  Ses  Asius  fonc  mâles  &  fe- 
melles, fans  pétales.  La  âeut  mâle 
eft  fans  calice  \  la  âeur  femelle  qui 
fe  tCQUTe  auprès  >  eft  enveloppée 
d'une  membrane  qui  tient  lieu  de 
calice^  les  fruits  viennent  aux  aif- 
felles  des  feuilles  j  ce  font  desfe- 
mences  oblongues  renfermées  dans 
des  capfules. 

ALHÂZEN^  nom  d'imaftronomequi 
florifToit  en  Efpa^ne  fur  la  fin  du 
onzième  (iècle  ;  il  fut  le  premier 
qui  fit  voir  l'importance  de  la  théo- 
rie des  réfradbions  en  agronomie , 
quoique  les  anciens  en  euflfent  fait 
peu  de  cas.  Nous  avons  de  lui  un 
ouvrage  d*Optique ,  &  un  traité  des 
Crépufcules  6c  de  l'élévation  des 
Nuages* 

ALIMUSIENS  ;  Alïmufii.  Anciens 
peuples  de  l'Attique.  Ils  formoient 
une  bourgade  de  U  tribu  Léontide  , 
près  de  Phalère  »  &  par  conféquent 
peu  diftante  d'Athènes.  On  y  voyoit 
un  temple  confacré  à  Cérès  thef- 
mophore  ou  légiflatrice  &  à  Profer- 
pine. 

ALJUSTREL  ;  ville  de  Portugal  dans 
l'Eftramadure,  entre  Leyria  &  Ou- 
rem,  â  quatre  lieues  de  l'une  &  de 
l'autre  de  ces  deux  villes.  ^  An.  de 
M.lcCh.deC. 

ALLA  BREVE  ;  terme  de  Mufique 

f^ris  de  l'Italien,  qui  marque  une 
brte  de  mefure  a  deux  temps  fort 
vite  »  Se  qui  fe  note  pourtast  avec 
uçe  ronde  ou  femi-brèvepar  temps. 
Elle  n'eft  plus  guères  d'ufage  qu'en 
Italie  y  Se  teulement  dans  la  mufique 
d'I^life  :  elle  répond  aflfez  â  ce 
qu'on  appeloit  en  France  du  gros 


ALL  49} 

ALLA  ZOPPA  i  Terme  de  Mufique 
pris  de  l'Italien ,  qui  annonce  un 
mouvecxrenc  conuaint  »  &  fyaco* 
pant  entre  deux  temps ,  iàns  fyn- 
coper  entre  deux  mcmres  y  ce  qui 
donne  aux  notes  une  marche  iné- 
gale âc  comme  boiceole.  C'eft  un 
avertiflemeat  que  cette  »eaae  mar- 
che continue  ainfi  fofqui'à  U  fin  de 
l'air. 

ALLIBAMOUS  ;  (les  )  peuples  fau- 
va^es  de  la  Louifiane  à  quelque 
diftance  du  Mifiiffipi.  Ces  iauvages 
font  humains,  braves >  généreux* 
Pour  marquer  de  la  conhdération 
aux  étrangers»  ils  leur  ofFreoc  leurs 
filles}  mais  l'adultère  eft  en  hor- 
reur  parmi  eux  >  &  ceux  qui  s'en 
rendent  coupables  y  font  punis  avec 
une  févériié  inconnue  aux  Euro- 
péens. (  *  )  ^Aru  de  M.  le  Chsvalier 
de  C. 

ALLOIS }  (les)  Abbaye  régulière  de 
filles  de  l'Oidrede  StBenoîc^  dans 
le  Limoufin^â  quatre  lieues^eftyfud- 
eft  >  de  Limoges.  Elle  jouit  d'envi* 
ron  dix  mille  livres  de  rente. 

ALLORI I  Peintre  Florentin  ,  excella 
dans  le  portrait  Se  dans  rhHlotre. 
Son  pinceau  a  des  grâces.  Rome& 
Florence  pofledent  fes  principaux 
ouvrages.  Il  fut  le  'Maître  du  fa« 
meux  Civoli ,  Se  l'élève  dcBroniin  ^ 
fon  oncle.  L'étude  particnlière  qu'il 
fit  de  l'Anatomie ,  le  rendit  très- 
habile  dans  le  de(£n.  IL  enrendoic 
très  bien  le  nud;.Il  mourut  en  1^07 
d  71  ans. 

ALLOUNE  ;  il  y  a  en  France  trois 
bour^  de  ce  nom  :  l'un  eft  dans  le 
Beauvoifis  »  à  une  lieue ,  fud>eft  » 
de  Beauvâis  ^  le  fécond  eft  en  An- 
jou y  i  deux  lieues  j  eft-nord-eft , 
de  Saumur ,  &  le  troifieme  dans 
le  ^fiaine  ,  â  une  lieue  âc  demie  , 
fud-oueft ,  du  Mans. 

ALLOUÉ  ^  bourg,  de  France ,  en  Poi<- 


494  A  L  L 

tou,  i  une  lieue  &  demie,  nord* 
cft,  de  Confolans. 
ALLUCIUS  ,  PiincedesCelribériens 
en  Efpagne,  célèbre  par  un   traie 
de  générofiic  que  Scipion  l'Africain 
exerça  à  Ton  égard,  après  l'avoir 
vaincu.  On  amena  i  ce  Héros  une 
fille  d'une  rare  beauté  -y  mais  ayant 
fu  qu'elle   étoit  fiancée  au  jeune 
Allucius ,  il  lui    dit  j  je   vous  tai 
gardée  avec  foin  ,  poar  que  le  préfent 
que  je  voulois  vous  en  faire  fut  digne 
de  vous  &  de  moi  ;  Joyei^  ami  de  la 
République  :  voilà  toute  la  rtconnoif 
fance  que  j'exige  de  vous.  Il  ajouta 
enfuite  à  ce  don  une  fomme  d'ar- 
gent que  les  parens  de  la  fille  Ta- 
voient  obligé  de  prendre  pour  fa 
rançon. 
ALLUYE}  bourg  &  Baronnie>de 
France j   dans    le    Perche,  â   fix 
lieues,  eft-nord-eft,  deGauec. 
ALPARSLAN,  fécond  Sultan  de  la 
Dinaftie  des   Selgiucides ,   monta 
fur  le  trône  après  Togrulberg ,  fon 
Oncle,  Tan  10(^3  de  Jéfus  Chriftj 
il  remporta  un  grand  nombre  de 
viékoires ,  &  mourut  â  Meru  dans 
le  Khorafan  en  1071 ,  lors  de  fon 
expédition    pour  la  conquête    du 
Turquedan.  On  lit    à  Méru  cette 
épîtaphe  fur  fon    tombeau  :  Vous 
tous  qui  ave\  vu  la  grandeur  d^Al- 
parjlan  ilevé  jufqu^aux  deux  ,  vene^ 
à  Méru  y  &  vous  le  verre\  enfeveli 
dans  la  pouffîere. 
ALPHONSE  X ,  Roi  de  Léon  &  de 
Caftille,  furnommé  le  Sage  &  l'-^/" 
tronome ,  fils  de  Ferdinand  111 ,  & 
fon  fuccefTeur  en   1251.  Après  la 
mort  de  fon  père ,  il  difiipa  tous 
les  efforts  que  la  Navarre  &  TAr- 
ragon  firent  contre  lui.  Il  fut  élu 
Empereur  en  1157  par  une  faâion 
de  Princes  Allemands,  qui  comp- 
toient    de    s'enrichir    des  tréfors 
qu'ils  répandroient  parmi  eux.  Il 


ALiP 

fit  des  aâes  de  Souverain  d'Aile^ 
magne  en  Caftille.  Il  donna  Tin- 
veftiture  du  Duché  de  Lorraine  ï 
Frédéric  ;  mais  lorfque  Rodolphe 
d* Habsbourg  eut  été  élevé  au  tione 
impérial ,  il  fe  contenta  de  pro* 
tefter  contre  l'éleftion.  Il  vécut  en 
Philofophe  fur  le  trône. 

Il  fongea  le  premier  i  corriger 
les  tables  de  Ptoléiuée  :  dès  Tan- 
née  1240,  &  duvivanr  mcme  de 
fon  père  il  avoit  attiré  à  Tolède  les 
Agronomes  les  plus  habiles  de  fon 
temps»  Chrétiens,  Maures  ou  Juifs, 
dont  les  travaux  procurèrent  enfia 
les  tables  alphonf  nés  Vzn   1x51,  I2 

f première  année  de  fon  règne  ;  ce- 
ui  qui  eut  le  plus  de  part  à  cet 
ouvrage  fut  ifaac  Abcn  Sid  ^  fur- 
nommé  Ha:çan. 

Alphonfe  mourut  en  1284;  fes 
tables  furent  imprimées  pour  la 
première  fois  en  1483  ,  à  Venife, 

f»ar  Radtolt,  qui  excelloit  dans 
'Imprimerie  vers  ce  temps- la ^ 
cette  Édition  comprend  vingt  qua- 
tre feuillets  ;  elle  eft  extrêmement 
rare;  il  y  en  a  d'autres  de  1491 1 
1511 ,  1545,  &c. 

Le  Recueil  de  Loix  de  ce  Prince 
prouve  qu'il  veilloit  fur  la  Juftice 
comme  fur  les  Lettres.  Quelques 
Auteurs  l'ont  accufé  d'inapicré» 
pour  avoir  dit  que,  s'il  avoit  été 
du  Confeilde  Dieu  dan%  le  temps  de 
la  création ,  il  lui  étroit  donné  de 
bons  avis  fur  le  mouvement  des  af 
très.  Mais  qui  ne  voit  que  cette 
plaifanterie  ne  tombe  que  fur  les 
fyftèmes  ridicules  de  certains  Af- 
tronomes,  &  non  point  fur  les 
règles  que  TÊtre  Suprême  a  fui- 
vies  dans  la  création  de  (es  ouvra- 
ges ? 
ALPIN,  (Profper  )  Profefleur  de  Bo- 
ranique  à  Padoue,  né  en  15^^^ 
MarolUca  dans  l'État  de  Veoif«| 


ALS 

Voyagea  en  Egypte,  pour  Dctfec- 
tionncr  la  botanique.  On  a  de  lui, 
I®.  Un  Traité  du  Baume  ^  eftimé. 
2°.  De  prdtfagienda  v'ua  &  morte  , 
in-^^.y  que  Tillufl-Te  Boerhaave  a 
fait  imprimer.  i^.De  Plantis Egyp- 
tiy  à  Venife ,  i/2-4J^.  1591.  H  mou- 
rut en  \6i6.  Ses  ouvrages  renfer- 
ment des  recherches  curieufes  qui 
l'ont  tiré  de  la  foule  des  boraniftes. 
uéndré  Doria  ,  Prince  de  Melphe  , 
avoir  roula  l'avoir  pour  fon  rnéde* 
cîn  ;  mais  la  République  de  Venife 
le  fixa  â  Padoue  par  des  emplois  ho- 
norables. 
ALSÉEj -/^^tf.  Nom  d'une  ancienne 
ville  du  Péloponnèfe  ,  la  même 
qu'Alcé  dont  parle  Plutarque.  Elle 
obéifToit  aux  Achéens  ,  ainfi  que 
celle  de  Hérée  dont  elle  ne  devoir 
pas   être  éloignée   lorfquelle    fur 

Erife  par  Cléomène  ,  Général  des 
acédémoniens  »  plus  de  loo  ans 
avant  TEre  chrétienne. 

AL  SEGNO  \  termes  de  Mufique.  Ces 
mots  écrits  à  la  fin  dun  air  en  ron- 
deau ^  marquent  qu'il  faut  repren- 
dre la  première ,  non  tout*à-fait  au 
commencement  ,  mais  i  l'endroit: 
où  eft  marqué  le  renvoi. 

ALTEA  FRUTEX.  Supprimer  cet 
article,  &  voye^  Althéa  ci  après. 

ALTENSTADTi  Bourg  &  Bailliage 
de  France  en  AUace  ,  à  une  demi- 
lieue,  eftfud-eft,  de  VeiflTenbourg. 

ALTHEA  ;  fubftantif  mafculin.  Pe- 
rit  arbrilftau  que  Ion  cultive  pour 
1  ornement  des  jardins.  Ses  fleurs 
font  à  peu  près  femblables  à  celles 
dn  volubilis  ou  grand  Uftron  ;  mais 
il  y  en  a  de  différentes  couleurs  ,  de 
rouges  panachées  ,  de  pourpres  vio- 
lettes &  de  blanches 

Cet  arbrilleau  fe  multiplie  de 
marcottes  au  mois  de  Sepretnbre , 
ou  de  gr^iines  au  mois  de  Mirs.  11 
vient  dans  tourtes  fortes  de  c^rreins 


AL  Y  _49j 

fans  culrure  &  ne  redoute  point  be 
froid  :  il  figure  très-bien  à  caufe  à% 
fes  fleurs  dans  les  plates-bandes  , 
lorfqu  il  eft  taillé  en  boule  :  il  fair 
aufli  un  très-bon  effet  dans  les  bof- 
quets.  Ses  fleurs  font  en  grand  nom- 
bre 9  Se  paroiffent  pendant  tout  le 
mois  de  Mai.  Son  bois  eft  jaunâtre; 
fes  feuilles  reffemblenc  à  celles  de 
la  vigne. 

ALVÉOLE  ,  fe  die  en  termes  de  fio' 
taniqae,  des  cavités  formées  par 
l'arrangement  de  plufieurs  écailles 
pliées  le  plus  fouvent  en  gouttières  » 
&c  qui  féparent  les  femences  les 
unes  des  autres  :  telles  font  les  fe- 
mences de  foleils  »  celles  du  char- 
don à  bonnetier  qui  font  enchaffées 
dans  les  alvéoles. 

ALYZONlENS;(les)  ^liionii.  An- 
ciens peuples  donr  parle  Hérodote. 
Il  paroît  qu*ils  étoient  voiHns  des 
Lydiens  &  des  Cabaliens.  Lors  du 
partage  que  Darius ,  Roi  de  Perfe , 
fit  de  fes  terres  en  vingr  fatrapies  , 
quand  il  fe  vit  affermi  dans  fes  Etats» 
les  Alyzoniens  furent  compris  dans 
la  féconde ,  qui  étoit  taxée  â  cinq 
cens  talens. 

AMAGÉTOBRIE;///wtf^<rr(?Aria.Nom 
d  une  ancienne  ville  des  Gaules  , 
près  de  laquelle  Céfar  dit  que  les 
Eduens  ,  peuples  de  la  Celrique , 
furent  défaits  par  les  Séquanois ,  qui 
avoi&nr  appelé  à  leur  fecours  les 
Giirmains  commandés  par  Ariovifte. 
On  ne  fait  pas  précifément  où  cettd 
ville  étoit  fituee.  Quelques  uns  la 
placent  prcs  de  Tembouchure  de 
rognon  dans  la  Saône. 

AMAK;  pocte  Perfan  dont  on  loue 
les  élégies.  li  floriflbit  du  temps  de 
Khedherd  km  ,  Prince  qui  proté- 
gcoit  les  lettres  &c  qui  le  combla  de 
bienfaits. 

AMALASONTE,  fille  d;î  Théodorîc, 
t      Roi  des  Oûrogûihs ,  &  mère  d'A- 


M 


49  5 


AMA 


thaUric  ,  fit  élever  foa  fils  à  la  ma- 
nière des  Ro;Dain$;  ce  qui  déplut 
fofi  auK  Gochs.  Cette  Reine  digne 
de  régner  fur  un  peuple  plus  poii  i 
avoic  toutes  les  qualités  propres  à 
former  tin  grand  Roi.  Aprèslamort 
de  fon  fils  elle  mie  fur  le  trône  Théo- 
dar  fou  coufio ,  qui  eut  l'ingratitude 
&  la  barbarie  de  la  faire  mourir 
dans  une  tour  en  534.  Juftinien  in- 
formé de  cette  perfidie ,  &  pénétré 
de  refpeâ  pour  Amalafonte  »  dé- 
clara la  guerre  à  fon  meurtrier ,  &  le 
fit  châtier  parBélifaire  fon  Général. 

AMANTIAINS  ;  (les)  AmantianL 
Anciens  peuples  dlllytie  »  qui  félon 
Pline ,  jooifioient  de  leur  liberté.  Us 
furent  du  nombre  de  ceux  qui  dé- 
putèrent vers  Céfar,  pour  laffurer 
qu'ils  étoient  prêts  à  exécuter  fes 
ordres.  Leur  ville  que  Ptolémée 
place  dans  l'Orcftide  »  fe  nommoit 
AmantU.  Elle  a  été  épi(c«pale  ,  & 
(on  Evèoue  Eulalius  (bufcrivit  au 
Concile  de  Sardes. 

AMÂRANTHE  j  fubftantif  mafculin. 
Bois  violer  qui  nous  vient  des  îles 
de  l'Amérique  j  ôc  dont  les  ébé- 
liiftes  font  ufage.  Lorfque  ce  bois 
vient  d'être  travaillé  »  il  eft  d*une 
couleur  brune  qui  approche  celle  du 
tabac  ;  mais  il  fumt  qu'il  foit  ex- 
pofé  au  grand  air  pendant  une  heu* 
re ,  pour  prendre  la  couleur  d'un 
violet  foncé  tirant  fur  le  pourpre. 
{*)  Art.  de  M.  UCh.de  C. 

AMARYNTHUS  j  nom  d'une  an- 
cienne ville  de  l'île  d'Eubée.  On  y 
honoroit  Diane  Amaryfia;  ce  qui 
ji*empechoit  jpas  que  les  Athéniens 
célébraient  la  fête  avec  autant  de 
folennité  aue  les  habitans  d'Ama- 
rynthus.  Il  7  a  bien  de  l'apparence 

3ue  le  nom  ^Amaryfia  avoir  palfé 
e  là  à  Athmonie  de  la  tribu  Cécro- 
pide  dans  T Attique. 

Straboû  aflore  qu'Amârynthii 


AMB 

n'ctoit  qu'à  fept  (lades  des  morsd'É- 
rétrie  ,  &  qu'une  colonne  qu'on 
avoit  dédiée  dans  le  temple  de  Diane 
Âmaryfia,  étoit  une  preuve  incon- 
teftabie  de  la  puiffance  dont  les 
Éfétriens  avoient  foui  ancienne* 
ment.  On  y  lifoit  en  eftet  qu'ils 
avoient  conduit  en  poau>e  trois 
mille  hommes  de  pied  pe(amment 
armés  avec  fix  cens  chevaux  &  foi- 
xante  chariots. 

AMBARRES  ;  (  les  )  AmbarrL  Anciens 
peuples  des  Gaules ,  qui  croient  fé- 
lon Céfar ,  amis  &  allies  des  Eduens* 
On  voit  diftinâement,  par  fon  ex- 
pédition contre  les  Helvétiens  »  qu'il 
etoient  établis  3  du  moins  en  partie, 
fur  la  rive  gauche  de  la  Saône  ;  car 
ils  lui  firent  poner  leurs  plamtes 
du  ravage  de  leurs  terres ,  avant 
que  tout  le  corps  de  la  nation  Hel- 
vétienne  eût  palTé  cette  rivière.  Les 
Ambarres  furent  du  nombre  des 
anciens  Gaulois,  qui  pafTerent  les 
Alpes ,  pour  aller  s'établir  en  Italie  { 
ce  qui  remonte  jufqu'aa  règne  da 
premier  des  Tarauins. 

Selon  la  carte  de  la  Gaule ,  dcef- 
fée  par  M.  d'Anville,  ce  qu'on  ap« 
pelle  à  préfent  la  Principauté  de 
bombes,  dans  le  Lyonnois ,  répond 
en  partie  au  pays  occupé  par  les 
Ambarres. 

AMBASSADE;  on  appelle  Ambaya" 
de  d'Obédience ,  celle  que  les  Prificei 
Catholiques  font  dant  l'ufage  d*en^ 
voyer  i  chaque  Pape  «  en  figne  d'ap* 
probation  du  choix  qu'on  en  a  fait, 
&  de  Tobéiflance  qu'ils  font  prêts 
à  lui  rendre ,  dans  les  cas  ou  ib 
doivent  lui  obéir. 

Cet  ufage  a  pris  fon  commeD^ 
cernent  dans  les  temps  de  fchifnie, 
dans  ces  temps  où  l'on  diftinguoic 
arrentivemenr  les  partifans  des 
Antipapes ,  dont  chacun  avoit  ibo 
obédience  particulière. 

Mexcni 


AMB 

Mezerai  ne  fixe  la  première  de 
ces  AmbafTades  de  la  part  de  nos 
Rois,  qa*au  pontificat  de  Nicolas 
V,donr  Charles  VH  voulut  ap- 
prouver folemneliement  réleftion , 
pour  mettre  fin  au  fchifme  quoc- 
cafionnoit  encore  Félix  V ,  le  der- 
nier des  Antipapes. 

L*art.  7  de  nos  libertés ,  &  en- 
core mieux  fon  commentaire  qu'il 
£aat  voir,  apprend  dans  quel  efprit, 
&  même  dans  quels  termes ,  nos 
R«is  parlent  au  Pape  en  cette  occa- 
fion,  par  la  bouche  des  Ambafiadeuis 
qu'ils  lui  envoient. 
AMBI AINS  i  (les  )  Ambiani.  Anciens 
peuples  de  la  Gaule  Belgique,  qui 
cenoient  un  rang  diftingué  dans  le 
pays.  Céfar  ,  après  avoir  réduit  les 
Btllovacts ,  (  ceux  de  Beauvais  )  en- 
tra dans  le  pays  des  Ambiains ,  qui 
ne  firent  point  de  rcfiftance  j  &  fe 
livrèrent  aufli-totà  difcrécion  avec 
tout  ce  qu'ils  avoient.  OnVoit  par 
là  que  les  Ambiains  &  les  Bellovaces 
étoient  limitrophes;  ce  qui  eft  fort 
exad ,  fuivant  la  remarque  de  M. 
d'Anville.  Mais  ce  géographe  obfer- 
ve  que  ce  qu'on  lirenfuice  dans  le 
commentaire:  corum  {Amhianorum 
fcilich  )  fines  Ncrvïi  attïngchaht ,  ne 
doit  pas  être  entendu  d'une  manière 
trop  étroite,  &  ne  fignifie  autre 
chofe,  finon  que  les  Ambiains  n'é- 
toient  point  éloignés  des  Ner- 
viens.  Car  à  moins  de.re(rerrer  les 
Atrebates  ,  ou  les  Véromanduens 
jttfqu'aux  portes  de  leur  capitale , 
on  ne  fauroit  amener  les  Nerviens 
jufques  fur  la  frontière  des  Ambiains 
précifément. 

Céfar  i  fon  retour  de  fa  féconde 
expédition  dans  la  grande  Bretagne, 
choifit  la  capitale  des  Ambiams  > 
préférablement  à  toute  autre  ville  ^ 
p  jur  y  tenir  l'aiTemblée  générale  des 
éizi%  de  la  Gaule ,  en  faire  fa  place 
Tomt  XXX* 


A  M  B  497 

d'armes  &  le  centre  de  toutes  fci 
Légions  ,  répandues  dans  les  con*' 
trées  voifines  »  y  placer  ies  maga-* 
fins  de  fon  armée  qui  avoir  beau* 
coup  à  fouffrir  dans  les  provinces» 
par  la  famine  qu'y  caufoit  la  féche- 
refie  »  enfin ,  pour  y  fixer  fa  réfiden- 
CCj  jufqu'à  ce  qu'il  eût  rédé  tout 
ce  qui  regardoit  le  département  de 
fes  Légions  dans  leurs  quartiers 
d'hiver. 

Cicéron  dans  une  lettre  à  Tré- 
batins,  fait  mention  d'un  camp 
qu'a  voit  Céfar,  auprès  de  Samaro- 
brine  ,  (  c'eft  le  nom  de  la  capitale 
des  Ambiaiiis  »  qu  on  appela  de- 
puis Amiens  )  »  c*eft-i  dire ,  fur  le 
territoire  de  cette  ville  \  peut-être 
ce  camp  étoit-il  placé  fur  la  hau- 
teur qui  y  domine  ,  où  dans  la  fuite 
des  temps,  l'on  a  bâti  la  fortereflTe 
qui  s'y  voit  â  préfent ,  &  qui ,  avant 
qu'on  eût  porté  l'art  de  fortifier 
les  places  au  degré  de  perfeâiou 
bù  il  eft  aujonrd'hui ,  pafibit  pour 
une  des  meilleures  fortereffes  de 
TEurope.  Il  y  eut  U  un  ancien  Châ« 
teau  ,  dont  les  Seigneurs  prenoienc 
le  titre  de  Châtelains  d'Amiens  » 
&que  les  Antiquaires  de  cette  ville 
prétendent  même  avoir  été  fondé 
dès  le  temps  de  Céfar  \  ce  qui  con-^ 
firmeroit  encore  qu'il  établit  an 
camp  en  ce  lieu  U. 

Le  territoire  des  Ambiains  ne 
répond  qu'en  partie  k  ce  qu'on  ap- 
pelle  aujourd'hui  l'Amienois  en  Pi- 
cardie* 

AMBIB  ARIENS-,(  le$)>^/«*iA^/7i.  An- 
ciens  peuples  des  Gaules ,  les  mêmes 
que  les  Ambiains. 

AMBILIATES;  (les^f  anciens  peu- 
pies  des  Gaules ,  que  Céfar  met  au 
nombre  de  ceux  que  les  Vénétes 
appelèrent  i  leur  fecours ,  pour  fe 
défendre  contre  les  Romains.  U  j 
çn4  qui  Ufent  Ambibariens  au  lieu 
Rrr 


4p8  AME 

d'Ambiliates.  Si  loa  admec  la  leçon 
d'A^nbiiiaces ,  le  rerruoire  de  ces 
peuples  pourra,  félon  M.  Satnfonj 
répondre  au  territoire  de  Lamballe, 
à  caufe  de  la  reflemblance  de  nom. 
Si  Ton  admet  aucontrairecelled'Aoï- 
bibariens ,  ce  géographe  feroit  d'a- 
vis de  le  placer  ailleurs,  &  plutôt 
dans  le  diocèfe  d'Avranches ,  que 
dans  tout  autre.  Mais ,  ces  portions 
qui  n'ont  d'autre  fondement  que  des 
conjeâures  ,  paroiiTent  s'écarter 
beaucoup  de  la  pofition  que  Céfar 
donne  aux  Ambiliates ,  qu'il  femble 

{)iacer  auprès  des  Nannetes ,  dans 
*énamérationjdes  peuples  qui  alloienc 
marcher  contre  lui.  Ajourez  â  cela, 
que  les  Ambilatres,  dont  parle  Pline, 
ne  fauroient  différer  des  Ambi- 
liates. Or ,  ces  Ambilatres  font  pla- 
cés ,  par  cec  ancien  géographe ,  i 
l'extrémité  de  l'Aquitaine  ,  éten- 
due jufqu'à  la  Loite.  Ainfi,  on  ne 
peut  révoquer  en  douce,  que  les 
Ambiliates  n'ayenc  habité  fur  les 
côtes  de  l'Océan ,  &  â  la  gauche 
de  la  Loire,  fur  la  frontière  delà 
Province  de  Bretagne. 

AMBITUS;  fubftantif  mafculin  & 
terme  de  Mulique.  Nom  qu'on  don- 
noir  autrefois  ï  l'étendue  de»  cha- 
que ton  ou  mode  du  grave  â  l'aigu  : 
car  quoique  l'étendue  d'un  mode 
fût  en  quelque  manière  fixée  à  deux 
câraves,  il  y  avoit  des  modes  irré- 
guliers dont  r^/n^/Vttiexcédoit  cette 
étendue  »  &  d'autres  imparfaits  où 
il  n'y  arrivoit  pas. 

Dans  le  plain- chant  ce  mot  eft 
encore  ufité  :  mais  YAmbitus  des 
modes  parfaits  n'y  efl  que  d'une 
oârave:  ceux  qui  là  pafTent  s'ap- 
pellent modes  fuptrflus  j  ceux  qui 
n'y  arrivenr  pas  modes  diminués. 

AMENAGEMENT;  fubftantif  maf- 
culin. Terme  de  la  Jurididbion  des 
JSaux  &  Forets .  V Aménagement  dis 


AMI 

forets  confifte  dans  le  recèpage  des 
bois  abroutis,  &  le  repeuplement 
des  [laces  vaines  &  vagues. 

Il  eft  recommandé  aux  Grands- 
Maîtres  d'envoyer  au  Confeil  des 
procès- verbaux  des  beis  abroutis 
qu'ils  ont  reconnus  en  faifanrleuiS 
vifitcs  dans  les  forets  du  Roi  9 
avec  leurs  avis  ,  pour  cire  par  fa 
Majellé  pourvu  au  recèpage. 

De  même ,  ils  doivent  dreflct 
des  procès -verbaux  de  roures  les  pla- 
ces vaines  &  vagues  qui  fe  trou- 
vent ou  dans  l'enclos  ou  «aux  rives 
à^s  forêts ,  pour  erre  fur  leurs  avis 
pourvu  au  repeuplement* 

Ces  difpofitions  fe  trouvent  con- 
firmces  en  général  par  l'article  ^7 
de  lÉdit  de  Mai  lyKî,  qui  porte 
que  les  Grands -Maîtres  enverront 
tous  les  ans  au  Confeil  un  état  des 
fommes  qu'ils  croiront  devoir  être 
employées  i  l'aménagement  ^  dei 
forêrs  avec  procès -verbaux  &  f  îèccs 
juftificatives  »  enfemble  l'état  des 
journées  &  vacations  extraordinaires 
faites  pour  les  intérêts  de  fa  Majef- 
té  ,  par  les  Officiers  des  Maitrifei» 
pour  être  par  fa  Majefté  ordonné 
ce  qu'il  appartiendra. 
AMIRAL;  les  curieux  donnent  ce 
nom  â  une  coquille  univalve  da 
genre  des  corners.  L'Amiral  â  des 
fafcies  marbrées  de  taches  blanches 
fur  un  frond  jaune.  On  y  diftin- 
gue  encore  une  ligne  ponÂuée  vers 
le  milieu  ,  &  qui  ne  fe  trouve 
point  dans  la  coquille  appelée  Vici' 
Amiral. 

Les  fleuriftes  donne  auftî  le  nom 
A* Amiral  à  une  forte  d'œillet  :  En- 
fin le  nom  A' Amiral  fe  donne  à  un 
grand  papillon  noirâtre ,  dont  les 
ailes  font  élégamment  tachetées  de 
points  ronges  ^  blancs. 
AMISE  j  Amifus.  Nom  d'une  ancienne 
ville  du  Pont  >  dans  l'AGe  mineure , 


AMO 

à  neaf-cens  ftades  de  Sinope,  entre 
l'Halys  &  Vlïisy  qui  fejeccenc  dans 
le  Pont-Euxin.  Théopompe  du 
qu'elle  fuc  bâtie  par  les  Miléfiens 
lorfqu'ils  étoient  maîcres  de  la 
Cappadoce, 
AMMON.  (  Corne  d'  )  i  la  page 
198  du  tome  1^  »  fupprimez  à  la 
première  colonne  ces  mots ,  &  dont 
on  ne  connaît  pas  l'Analogue  vivant , 
&  mettez  à  la  place,  /^oyq  au  mot 
CoRNJs,  rArticleCoRNED'AMMON. 

AMMONITE  i  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Conchyliologie.  On  donne 
ce  nom  aux  cornes  d*Ammon.  ^oy^ 
dans  le  feptième  volume  l'article 
corne  d'Ammon  ,  page  ^6. 

AMMOSTÉE  ;  fubftantif  féminin. 
Ammofieus.  Quelques  auteurs  ont 
donné  ce  nom  à  TOftéocole. 

AMNISIADES ,  ou  Amnisides  ;  fubf- 
.  tantif  féminin  pluriel ,  &  terme 
de  Mythologie.  Nymphes  ainfi  ap- 
pelés de  la  ville  d'Amnifus  ou  du 
fleuve  de  ce  nom* 

AMORPHE}  adjedifdes  deux  genres 
&  terme dhiftoire  naturelle,  par 
lequel  on  dcfigne  des  pierres  ou  des 
fubftances  qui  n*ont  point  de  figure 
déterminée  ou  conftante ,  par  op- 
poficion  aux  pierres  figurées  ,  & 
aux  pierres  ptintes  ,  qui  ont  vine 
figure  propre  &  déterminée. 

AMOUR  DIEU }  Abbaye  de  filleç  de 
Tordre  deCîteaux  en  Champagne, 
à  cinq  lieues,  oucft-nord-oue{j;^  d'E-r 
pernay.  Elle  jouit  d'environ  fept 
mille  livres  de  rente* 

AMPHIGOURIE  ;  fubftantif  féminin. 
Ce  mot  compofé  d'un  adverbe  grec 
qui  fignifie  autour  ^  &  d'un  fubftan- 
tif qui  fignifie  cerdc ,  a  été  ufité  dans 
ces  d;îrnier$  temps ,  pour  fervir  de 
nom  à  de  petites  parodies  lyriques , 
qui  tiennent  du  burlefque>&  qui 
soûlant  fur  des  mots  fie  des  idées 


AMP 


49> 


fans  ordre  &.  lans  aucun  fens  dé^ 
terminé ,  n*ont  pour  objet  que  de 
faire  rire  parce  bizarre  ademblage. 

AMPHILOCUS  ,  fils  d'Amphiaraiij 
^  d  Êriph)le',  &  ftcre  d^Alcmcon, 
fut  comme  fon  père  un  devin  célè- 
bre ,  il  accomp^cna  fon  fièreà  la 
féconde  guerre  deThebes.Quelques<* 
uns  difcnt  qu  ils  i  aida  à  le  défaire 
d*Èriphyle  ;  mais,  la  plupart  des 
auteurs  font  d'un  autre  fentimenc. 
L'autel  qu'on  lui  confacra  dart 
Athènes  contribua  beaucoup  moins 
à  la  gloire  de  fon  nom ,  qqe  l'ora- 
cle qu'il  avoir  à  Mallusen  Cilicie, 
où  ceux  qui  venoient  le  confulter» 
palToient  la  nuit  dans  le  temple  ; 
&  ce  qui  leur  venoit  dans  Tefpric 
en  fonge,  devoir  être  l'éclaircif- 
fement  de  ce  qu'ils  vouloient  fa^ 
voir. 

AMULIUS,Roi  des  latins,  chafFa 
du  trône  fon  frère  Numitor  &  fit 
veftale  Rhéa  Sylvia  fa  nièce ,  dont 
les  enfans  auroient  pu  rentrer  dans 
les  droits  de  leur  aïeul;  mais  (t% 
précautions  furent  inutiles  ;  cette 
Princefle  accoucha  de  Remus  &  de 
Romulus  qui  tuèrent  Am^dlus  ,  & 
rendirent  la  couronne  à  Numitor^ 
vers  l'an  3150  du  monde,  le 7 54 
avant  Jéfus-Chrift. 

AMYOT ,  (  Jacques  )  naquît  à  Melun 
en  1 5 1 5  ,  d'un  père  vendeur  d'ai- 
guillettes, oucorroyeurou  bouchet, 
ou  mercier.  La  prodigiçufe  fortune 
qu*il  fit,  a  rendu  les  lictéraieurs  fort 
curieux  de  favoir  l'état  de  fa  famile» 
Ce  qu'on  fait  de  certain  ,  c'eft 
qu'elle  étoit  fort  obfcure.  Amyot 
commença  comme  Sixte  V.  Un  ca- 
valier qui  le  trouva  làu  milieu  des 
champs  dans  la  Beauce ,  le  porta 
en  croupe  à  l'Hôpital  d'Orléans. 
Amyot  qui  avoir  quitté  fa  maifoa 
pour  échaper  â  un  châtiment,  fe 

.   rendit  à  Paris  &  y  mendia.  Une 
Rrrij 


500  AMY 

d^tnt  qai  le  trouva  d'une  figure 
fort  agréable ,  le  prit  pour  accom- 
pagner fes  enfans  au  collège.  Amyot 
profita  de  cette  occafion  pour  fe 
former.  Il  recueillit  les  fleurs  &  les 
fruits  de  la  littérature ,  &  com- 
mença i  briller  à  Paris.  11  quitta 
cette  ville  quelque  temps  après, 
parce  qu'on  l'accufoit  d'être  favo- 
rable aux  nouvelles  erreurs.  II  fe 
recira  chez  un  gentilhomme  de  Berri 
qui  lui  confia  fes  enfans.  Henri  II 
ayant  pafle  en  Berri,  Amyot  fit  une 
cpigramme  grecque  «  que  fes  élevés 
préfentèrent  au  Roi.  Le  Chancelier 
de  I*Hôpiul  fut  fi  enchanté  de  ce. 

{^etit  ouvrage  ^  au'il  dit  à  Henri ,  que 
'Auteur  étoitaignede  veiller  â  l'é- 
ducation des  enfans  de  France.  Ces 
vers  grecs  furent,  félon  quelques 
Auteurs  ,  ce  qui  fit  monter  Amyot 
âux  premières  dignités  \  mais  cette 
hiftoire  de  fa  fortune  paroît  un  peu 
romanefque ,  &  eft  contredite  par 
les  dates.  Les  hiftoriens  les  plus 
judicieux  s*accordent  à  dire  qu'^- 
myot  étudia  d  abord  â  Paris  au  col- 
lège du  Cardinal  le  Moine  \  qu'il  fut 
enfuite  précepteur  de  Guillaume  de 
Saci  Boucherel  ,  alors  Secrétaire 
d'Etat.  Ce  miniftre  le  recommanda 
a  Marguerite  ,  fœur  de  François  1 , 
&  ce  tut  par  le  crédit  de  cette  Prin- 
cefTe,  qu'il  eut  la  chaire  de  leâeur 
public,  en  grec  &  en  latin ,  dans  TU- 
jiiverhté  de  Bourges.  Amyot  tra- 
duifit  les  amours  de  Théagene  & 
de  Chariclée ,  roman  grec  qui  lui 
valut  l'Abbaye  de  Bellozane.  Après 
la  mort  de  François  I ,  Amyot  fuivit 
en  Italie  Morvilliers.  Il  eut  occa- 
fion d'y  voir  \t  Cardinal  de  Tournon 
&  Oder  de  Selves  ,  Ambafiadeur  k 
Venife.  Ce  fut  dans  cette  ville  qu'il 
reçut  ordre  de  Henri  II ,  de  porter 
au  Concile  de  Trente  une  lettre  de 
ce  Prince  pleine  d'une  poble  har« 


AMY 

diefle  ,  &  une  proteftation  écrire 
fur  le  même  ton.  Amyot  de  retour 
en  Italie  ,  fut  fait  précepteur  des 
enfans  de  France.  Charles  IX  &n 
élevé  ,  le  fit  grand  Aumônier ,  8c 
lui  donna  quelque  temps  après  l'Ab- 
baye de  St.  Corneille  de  Compiègne 
&  TEvèché  d'Auxerre.  Henri  lll 
qui  avoir  été  auffi  fon  dHciple ,  loi 
confetva  la  grande  Aum&nerie  y  8c 
y  ajouta  pour  toujours  l'Ordre  du 
St.  Efprit^  en  confidératien  de  fes 
talens  &  de  fes  fervices.  Amyat 
manqua  à  la  reconnoiflance  qo'il 
devoir  pour  de  fi  grands  bienfaits , 
en  favorifant  les  rébelles  de  la  ville 
d'Auxerre  ,  fi  Ton  en  croit  l'illuftrc 
de  Thou  \  mais  celui-ci  a  été  con- 
tredit fur  ce  fait  par  l'Auteur  de  la 
vie  de  ce  Prélat  qui  mourut  le  ^ 
Février  1 5  95  ,  à  l'âge  de  79  ans.  Il 
préparoit  une  édition  de  fes  ouvrages 
qu'il  avoit  retouchés.  Le  plus  cé- 
lèbre eft/a  traduclion  des  Œuvres  de 
Plutarque  ^  qui  eft  lue  encore  an- 
jourd'hui  ^  quoiqu'elle  ait  plus  de 
deux  fiècles.  Le  grand  Racine  dans 
fa  préface  de  Mitridate  ,  dit  que 
cette  traduâion  a  une  gtâce  dans  le 
vieux  ftyle  du  traduAeur  ,  qu'il  oe 
croit  pas  pouvoir  être  égalée  dans 
notre  langue  moderne.  On  en  a 
beaucoup  moins  loué  Texadlitude: 
elle  fourmille  de  contre- fens  &de 
fautes.  Quelques  favans  même  ont 
voulu  perfuader  c^  Amyot  avoii  tra- 
duit i'intar  que  fur  une  verfion  ita- 
lienne  de  la  bibliothèque  du  Roi } 
mais  qu'elle  apparence  qu'un  Pro- 
feiïeur  en  langue  grecque,  qu'on 
homme  qui  faifoit  aflez  bien  des 
vers  dans  la  même  langue,  ne  fat 
as  afTtiz  de  grec  pour  traduire  Air 
'original?  On  a  encore  à'Amyot^ 
i  ^.  la  traduclion  dt  la  Pajlorale  é 
Dûphnis.  L'édition  corrigée  avec 
les  figures  de  B.  Audran  gravées  fu^ 


f: 


ANA 

les  de  (Teins  de  M.  le  Régent,  //2-8^. 
eft  rare.  i^.  Sept  livres  de  Diodore 
de  Sicile.  j°.  Quelques  Tragédies 
grecques  ,  &c.  Notre  langue  a  eu  de 
grandes  obligations  i  cec  écrivain. 
11  fut  le  premier  qui  répandit  dans 
notre  profe  une  douceur  &  une  anné- 
aité  inconnues  avant  lui.  Les  (Eu* 
vres  de  Plutarque  imprimées  chez 
Vafcofan ,  en  4  vol.  in-foL  font 
rares.  Vin  8^.  chez  le  même  en  1 3 
vol.  l'eft  beaucoup  plus. 

ANACAMPTOS  ;  terme  de  la  mu- 
fique  grecque  ,  qui  Hgnifie  une  fuite 
de  notes  rétrogrades  ,  ou  procédant 
de  l'aigu  aa  grave  j  c*eft  le  contraire 
de  Veuchia.  Une  des  parties  de  I  an* 
.cienne  mélopée  portoit  auffi  le  nom 
à^anacamptofa. 

ANACHYTISouAnanghitis.  On  a 
ainfi  appelé  des  pierres  magiques  ou 
talifmans  dont  le  fervoient  les  ma- 
giciens. Il  n'eft  pas  aifé  de  détermi- 
ner quelle  pierre  les  anciens  défi 
gnoicnt  par  ces  noms.  ^ 

ANACRÉON.  Supprimez  cet  article 
du  fécond  volume  ,  &  lifez  ce  qui 
fuit. 

Anacréon  né  à  Théos  ,  ville  d'Io- 
nie ,  florifToit  vers  l'an  du  monde 
3511.  Il  fe  rendit  cé!ébre«par  la  dé- 
licatefTe  de  fon  efprit  &  par  le  tour 
aifé  de  fa  pocfie  ,  où  fans  qu'il  pa* 
roifTe  aucun  effort  de  travail ,  on 
trouve  partout  des  grâces  fimples  & 
naïves.  Ses  odes  (ont  marquées  au 
coin  de  la  délica tefTe ,  ou  pour  mieux 
dire  de  la  négligence  aimable;  elles, 
font  courtes  3  gracieufes ,  élégantes, 
&  ne  refpircnt  que  le  plaifir  &  l'a- 
mufement  :  ce  font  ,  à  proprement 
parler,  des  chanfons  qu'il  enfanta 
fur  le  champ  dans  un  coup  de  verve 
infpiré  par  l'amour  &c  la  bonne 
chère ,  entre  lefquels  il  partageoit 
fa  vie.  Le  tendre  ,  fe  naïf ,  le  gra- 
cieux y  font  les  caraâères  du  genre 


ANA  5C1 

cnacréontiquc ^{\M\, n'a  mérité  le  nom 
de  lyrique  dans  l'antiquité ,  que  parce 
qu'on  le  chantoit  en  s'accompagnant 
de  la  lyre  :  car  il  diffère  entièrement 
&  par  le  choix  du  fujet  &  par  les 
nuances  duflyle,  delà  hauteur  &  de 
la  majefté  de  Pindare.  Nous  avons 
une  traduâion  ii  Anacréon  en  profe 

fiar  Mdllc  le  Fevre  >  connue  depuis 
bus  le  nom  de  M<le  Dacier  »  &  trois 
en  vers  :  l'une  eft  de  Longepierre , 
l'autre  de  M.  de  la  FofTe  \  elles  paf- 
fent  pour  plus  fidelles  que  celle  de 
Gacon ,  qu'on  lit  néanmoins  avec 
plus  de  plaifir,  parce  qu'elle  eft  plus 
légère ,  &  qu'il  l'a  enchaffée  dans  un 
roman  afTez  ingénieux  desaventures 
galantes  &  des  plaifirs  à* Anacréon. 
Horace  a  fait  plufieurs  odes  d  l'imi* 
ration  de  ce  poëte ,  telle  que  celle 
qui  commence  par  ce  vers  : 

ô  matre  pulchrifilia  pulchrior; 

6c  celle-ci ,  Lydia  ,  die  per  omnes  ; 
&c.  &  plufieurs  autres  dans  le  même 
goût.  La  conformité  de  caraâère 
produifoit  entre  eux  celle  des  ou-- 
vrages.  Parmi  nos  poctes  françois, 
M.  de  la  Mothe  s'eft  diftingué  par 
fes  odes  anacréontiques  qui  font 
toutes  remplies  de  traits  d'efprit  ^ 
d'un  badinage  léger  ,  &  d'une  mo- 
rale épicurienne.  Nos  bonnes  chan- 
fons  font  aufii  autant  d'odes  ana^ 
créontiques. 

La  plupart  des  odes  à' Anacréon 
font  en  vers  de  fept  fyllabes,  ou  de 
trois  pieds  &  demi ,  fpondées  ott 
ïambes ,  &  quelquefois  anapeftes  ; 
c'eft  pourquoi  l'on  appelle  ordinai- 
rement les  vers  de  cette  mefureflwfl- 
créonciques.  Nos  poètes  ont  auffi  em- 
ployé pour  cette  ode  les  vers  de  fepc 
&  de  huit  fyllabes ,  qui  ont  nnoins 
de  noblefTe,  ou  fi  Ton  veut  d*em« 
phafe»  que  les  ver»  alezaodKiUy 


501  AN  A 

mais  plus  de  douceur  &  de  mollefle. 

ANALYSE  •  en  termes  de  littérature. 
C'eft  un  précis  dans  lequel  on  dé' 
veioppe  les  principales  parties  d*un 
ouvrage. 

L'arc  d'une    analyfe  impartiale 

,  d*un  livre  confide  â  bien  faifir  le 
bur  de  l'Auteur  \  à  expofer  fes  prin- 
cipes ,  fes  divisions,  le  progiès  de  fa 
marche  \  à  écarter  ce  qui  peut  être 
étranger  à  (on  fujet ,  &  à  ne  pas  dif- 
fimuLr  {t%  défauts  en  même  temps 
qu'on  fait  connaître  fes  beautés. 
\Janalyfc  demande  beaucoup  de 
juitede  dans  l'efprit  pour  ne  pas 
prendre  L*  change  »  en  appuyant  fur 
des  acceiïoires ,  tan  Jis  qu'un  né- 
glige le  p  incipal.  Les  analyfes  qu'on 
trouve  dans  les  nouvelles  de  la  ré- 
publique des  lettres  de  M.  Bayle, 
font  un  modèle  d'impartialité. 

An  AL  Y  E  ,  fe  dit  encore  en  littérature, 
d'une  efpèce  d'index  ou  table  des 
principaux  articles  d*un  difcours 
continu,  eu  de  tel  autre  ouvrage, 
difpofés  dans  leur  ordre  naturel ,  & 
dans  la  liaiion  &  la  dépendance  que 
les  matières  ont  entre  elles.  Ces 
fortes  d'analyfes  contiennent  plus 
de  fcience  que  les  tables  alphabé- 
tiques^ mais  font  moins  en  ufage , 
parce  qu'elles  font  f.ms  doute  moins 
facilesâ  faire.  Celle  qui  e(l  à  la  tète 
-  du  livre  de  TEfprit ,  eil  un  modèle 
en  ce  genre. 

ANARTES  ;  (les)  Anarti.  Anciens 
peuples  de  la  Dace.  Il  y  en  a  qui 
penfent  qu'ils  habitoient  les  pays 
qu'on  nomme  à  préfent  Falachicy 
Bulgarie  &  Servie.  Mais  Baudrand 
leur  attribue  la  contrée  qui  porte  le 
nom  de  Tranfilvanie  ;  &  ce  fenti- 
ment  eft  appuyé  de  l'autorité  de 
Ptolémée  ,  qui  place  les  Anartes 
dans  la  partie  feptentrîonale  de  la 
Dace ,  à  commencer  du  côté  de  l'oc- 
cident ^  c*eft-à-dire  ^  vers  les  monts 


ANA 

Carpates  &  Taurifques.  Cela  eft 
d'ailleurs  conforme  i  la  pofiûooqae 
Ce  far  donne  i  ces  mêmes  peuples. 

ANASTASIE;  fubftantif  féminin. 
Anafiqfia.  Nom  de  cette  belle  8c 
va(lefia(iliquequer£mpereur  Conf- 
tantin  fit  bâtir  âjérufalem.  EUeétoit 
toute  incruftée  de  marbres ,  toute 
brillante  de  dorures.  Elle  embraC- 
foit  dans  fon  étendue  &  le  heu  du 
Sépulcre  qui  fut  orné  Se  embelli 
fingulièrement ,  &  le  lieu  du  cruci- 
fiement. C'eft  pourquoi  elle  fe  trouve 
appelée  le  Marbre  j  YEgli/e  du  Cal- 
vaire^ VAnaJlafie  ,  ou  VEglife  dek 
Réjurreàion  ,  &  \Eglife  de  la  Croix. 

ANAXYRIDE  ;  fubftaniif  mafculin, 
&  terme  d'Antiquité.  Sorte  d'ha* 
billemcnt  des  anciens  qui  ne  cou- 
vroit  le  corps  que  depuis  la  ceinture 
jufqu'aux  genoux. 

ANCILLON .  (  David  )  né  à  Metz  en 
1  <^  1 7  ,  étudia  à  Genève  ^  où  il  fit  fa 
philofophie  &  fa  théologie.  On  le 
pourvut  après  fon  retour  du  miniftè* 
re  de  l'Eglife  de  Meaux  j  qu*il  garda 
jufqu'en  1(^55.  Il  revint  à  Metz, 
où  il  refta  jufqu'à  la  révocation  de 
l'Edit  de  Nantes  en  i6S^.  Il  alla 
demeurer  â  Francfort ,  puis  à  Berlin, 
où  il  mourut  en  1^91 ,  jouiiïànt  de 
l'eftime  des  littérateurs  &  deshoiv- 
nètes  gens. 

Ancillon  ,  (Charles]  fils  du  précè- 
dent, mort  à  Berlin  en  171 5  ,  eft 
Auteur  ,  i*.  d'une  hijloire  di  fêta' 
blijfement  des  François  réfugiés  dans 
les  Etats  de  Brandcbgurg.  z^.D'oo 
volume  de  Mémoires  fur  la  vie  &  les 
ouvrages  des  hommes  illuftres  du  dix* 
feptieme  fiede ,  &  de  quelques  au- 
tres livres  qui  prouvent  fon  érudi- 
tion. On  diftingue  fon  traité  dts 
Eunuques  ,  publié  fous  le  nom  de 
C.  OUincan ,  qui  eft  l'anagramme  de 
C.  Ancillon. 

ANCLABRIS  3  fubftantif  œafculio  ft 


AND 

terme  d'Antiquité.  Sorte  de  table 
confacrée,  fur  laquelle  on  mettoic 
la  viâime  égorgée  pour  la  dépouil- 
ler &  la  couper  en  plufieurs  parties. 
ANDANIE '^  Andania.  Nom  d'une  an- 
cienneyille  du  Péloponnèfe  dans  la 
Mcflcnie ,  à  huit  ftadesdu  bois  Car- 
nafius.  Elle  fut  bâtie  par  Polycaon  , 
fils  de  Lclexj  qui  en  fit  la  capitale 
de  fes  Etats.  On  y  tranfporta  d'A- 
thènes les  myftèrcs  de  Cérès  &  de 
Proferpine.  On  y  inftitua  des  fètes  en 
l'honneur  de  ces  Dceffes ,  fuivant  le 
rit  &  les  cérémonies  qui  fe  prati- 

Îpoient  à  Athènes.  Piufieurs  des 
uccefTeurs  de  Policaon  firent,  com- 
me lui ,  leur  réfidence  à  Andanie. 
Quelques-uns  néanmoins  préférèrent 
d'autres  villes,  comme  Arène  ,  Py- 
los  ,  Stenyclère. 

Paufanias  remarque  que  depuis 
la  prife  d'Ithome  ,  il  s'étoit  formé 
dans  tous  les  endroits  de  la  MelTé- 
nie  une  floriflante  jeunelTe  ,  mais 
particulièrement  à  Andanie,  où  elle 
ctoit  encore  plus  belle  Se  plus  nom- 
breufe  qu'ailleurs.  Parmi  cette  jeu- 
nelTe  brilloit  furtout  Ariftomène  , 
que  les  Mefféniens  honorèrent  après 
fa  mort,  comme  un  Héros,  &  dont 
ils  croyoient  que  la  naifTance  avoir 
eu  quelque  chofe  de  merveilleux. 
En  efFît,  ils  difoient  qu  un  Génie 
ou  un  Dieu  fous  la  forme  d'un  dra- 
gon ,  eut  commerce  avec  fa  mère 
Nicotélée  ,  &  que  ce  fut  de  ce  com- 
merce que  naquit  Ariftomène. 

ANDELAT  j  bourg  de  France  en  Au- 
vergne ,  â  quatre  lieues ,  fud-fud- 
eft  ,de  Murar. 

ANDIER  DES  ROCHERS,  (Jean) 
graveur  du  Roi ,  né  i  Lyon,  s  croit 
établi  d  Paris,  où  il  mourut  en  1741, 
dans  un  âze  fort  avancé.  Il  a  gravé 
quelques  lujets  de  la  fable  ,  furtout 
d'après  le  Corrcge.  Mais  fon  plus 
grand  ouvrage  elt  une  longue  fuite 


AND  50} 

de  portraits  enbufte,  de  perfonnes 
diitinguées  par  leur  naiflance  »  dans 
la  guerre ,  dans  le  miniftère ,  dans 
la  magiftrature  ,  dans  les  fciences 
&  dans  les  arts.  Cette  fuite  monte  à 
plus  de  cent  portraits  avec  des  vers 
au  bas. 

ANDOCIDES  ,  orateur  Athénien  ^ 
fe  diftingua  par  fon  éloquence  vers 
la  première  année  de  la  LXXX®. 
olympiade,  l'an  4^0  avant  J.  C.  Ses 
difcours  furent  publics  par  Guillau- 
me Canterus,  à  Baie,  i^^6,in' 
folio- 

ANDRÉ ,  Roi  de  Hongrie ,  partit  pour 
la  Terre  Sainte  en  1 1 1 7  ,  &  s'y  dis- 
tingua par  fa  valeur  ,  ce  oui  lui  ac- 
quit le  furnom  de  Jcrojolymitain. 
C'eft  à  ce  Prince  que  les  Gentils- 
hommes Hongrois  doivent  la  char- 
tre  de  leurs  privilèges.  On  y  lit  cette 
claufe  :  Si  moi  ou  mes  fuccejpurs  en 
quelque  temps  que  ce/oit  ,  veut  en* 
freindre  vos  privilèges  ,  quil  vous 
foit  permis  en  vertu  de  cette  promcjfe^ 
à  vous  &  à  vos  defcendans  ,  de  vous 
défendre  fans  pouvoir  être  traités  de 
rébelles.  C'éroit  mettre  les  armes 
dans  les  mains  des  fujets  \  ôc  cette 
claufe  inutile  fous  un  grand  Roi  , 
pouvoir  être  dangereufe  fous  un 
Prince  foible.  André  fut  heureux 
dans  toutes  les  guerres  qu'il  entre- 
prit ,  ou  qu'il  foutint.  II  mourut  en 
IÎJ5. 

André  de  Hongrie  ,  fils  de  Charles 
II ,  Roi  de  Hongrie ,  époufa  Jeanne 
Reine  de  Naples  ,  fa  coufine.  André 
né  avec  un  naturel  groflîer,  que  l'é- 
ducation hongroile  n'avoit  pas  cor- 
rigé, ne  put  jamais  fe  faire  aimer 
de  fa  femme.  Ce  Prince  vouloit  ctie 
maître  ,&  Jeanne  préif;ndo!t  qu'il 
fût  feulement  le  m^n  de  la  Reine, 
fans  prendre  la  qualité  de  Roi.  Un 
frère  Robert  ^  Francifcain  ,  qui  vou- 
loit faire  tomber  toutes  les  dignités 


504  AND 

de  TErat  fur  les  Hongrois  ,  ne  con« 
iribua  pas  peu  à  entretenir  la  défu- 
nion.  Il  gouvernoit  André  ;  Jeanne 
ccoit  gouvernée  de  Ton  côcé  par  la 
fameufe  Catanoife  de  Lavandière , 
devenue  gouvernante  des  Princefles. 
Cette  femme  ,  jaloufe  du  crédit  de 
Frère  Robert  j  &  connoiffant  Taver* 
/ion  de  Jeanne  pour  fon  époux  »  prit 
la  réfolution  de  le  faire  étrangler. 
Louis ,  Prince  de  Tarente ,  amant 
de  Jeanne ,  d'autres  Princes  du  fang, 
les  partifans  de  cette  Piincefle  »  & 
félon  quelques-uns,  la  Reine  elle- 
même  ,  eurent  part  à  ce  meurtre , 
exécuté  en  1 545.  André  n*avoit  que 
dix  neuf  ans. 
ANDRÉIDE  ;  Andrch.  Nom  que 
porta  autrefois  TOrchoménie  ,  con- 
trée de  la  Grèce.  Elle  prit  ce  nom 
d'Ândréus ,  fils  du  fleuve  Pénée.  Ce 
Prince  y  bâtit  une  ville  qui  prit  aufli 
le  même  nom. 

ANDRESSEIN-,  bourg  de  France  dans 
le  Couferans  ,  fur  la  rivière  de  Lez , 
â  trois  lieues ,  fudroueft,  de  Saint- 
Lîzier. 

ANDRIENNE;  fubftantif  féminin. 
Andria.  Titre  d'une  comédie  de 
Térence ,  qui  eft  la  première  de  ce 
poëte.   Cette  corné Jie  eft  ainfîap- 

Êelée  ,  parceque  Glycérion ,  fille  de 
;hrémes  ,  qui  en  fait  le  principal 
fujet,  paffbit  pour  être  de  l'île  d'An- 
dros  ,  dans  la  mer  Egée.  Elle  fut 
louée  pendant  la  fête  de  Cybèle , 
fous  les  Édiles  Curules  ,  Marcus 
Fulvius  &  Marcus  Glabrio  ,  par  la 
croupe  de  Lucius  Ambivius  Turpio, 
&  de  Lucius  Attilius.de  Prénefte. 
Flaccus  ,  affranchi  deClaudius,  fit 
la  mufique. 
ANDROCLE;  nom  d'un  efclave  qui 
fut  contemporain  de  Philon- Apion» 
fameux  juif  d'Alexandrie  ,ç{ui  vivoit 
ver$  le  milieu  du  premier  fiècle 


AND 

de  Tere  chrétienne.  L'hiftoîre  de 
cet  efclave  eft  tout  â  fait  singulière 
&  méiite  d'être  lue.  Dans  an  fpcc- 
tacle  qui  fe  donnoità  Rome  ,  8c 
auquel  afliftoit  Apion  »  Ton  faifoit 
combattre  des  criminels  contre  des 
bêtes  féroces.  Parmi  les  plus  ter- 
ribles de  ces  animaux ,  (e  fit  fur 
tout  reoiarquer  an  lion  dont  la 
grandeur  énorme,  les  ragiflenens 
affreux,  la  crinière  flottante,  les  yeux 
flamboyans  infpiroienc  en  même 
temps  l'admiration  &  l'efFroi. 

Ce  lion  s'arrête  vis-à-vis  du  mal- 
heureux qu'on  lui  avoie  deftioé 
pour  viâime,  &  tout  d'un  coup 
quittant  fa  fierté  naturelle  ,  il  s'ap- 
proche de  lui  avec  un  air  de  doucenri 
remuant  la  queue, comme  leschiens 
qui  flattent  leur  maître  :  il  le  joiot 
&  lui  lèche  affeélueufemem  les 
mains  &  les  jambes.  L'homme, 
carefte  par  ce  fier  animal ,  revient 
peu-à-peu  de  la  frayeur  qui  Tavoit 
d'abord  troublé ,  &  réduit  prefqaà 
un  état  de  mott;  il  reprend  fes 
efprits  ,  il  confidére  attentivement 
le  lion  j  &  le  reconnoiflant ,  il  le 
carefle  à  fon  tour  avec  des  tranf- 
ports  de  joie  ,  auxquels  l'animil 
répondoit  à  fa  manière.  La  félicita- 
tion  fembloit  réciproque,  comme 
il  arrive  à  des  amis  .qui  par  une 
rencontre  heureufe  &  imprévue, 
fe  retrouvent  après  une  longue  répa- 
ration. Un  événement  (î  merveil* 
leux  caufaunefurprife  &  une  fatif- 
faftion  infinie  à  toute  l'aflemblée. 
On  applaudit ,  on  battit  des  mains, 
&  TEmpereur  lui  même  »  qui  étoit 
préfent,  fe  fit  amener  l'homme 
épargné  par  le  lion  &  lui  demanda 

3ui  il  étoit ,  ic  par  quel  charme 
avoir  défarmé  ce  furieux  animal. 
»*  Je    fuis    efclave   repondit-il; 
»>  mon  nom  eft  Androcle.  Dans  le 
i>  temps  que  mpn  maître  étoit  Pro* 

p  confol 


9» 
9» 


AND 

conful  d'Afrique ,  me  voyant  traiic 
par  lui  avec  coure  force  de  rigueur 
&  d'inhumanicé ,  je  pris  la  fuice; 
&  comme  tout  le  pays  lui  obéif- 
foir ,  pour  me  dérober  â  fe$  pour- 
fuites ,  je  m'enfonçai  dans  les 
défères  de  la  Libye,  réfolu,  £\  je 
n'y  trouvois  pas  ma  fubûftance  > 
de  chercher  la  mort ,  par  la  voie 
la  plus  prompte.  Au  milieu  des 
fables,  dans  la  plus  grande  cha- 
leur du  plein  midi ,  j'apperçus 
un  ancre,  où  j'allai  me  meccre 
à  l'abri  des  chaleurs  du  foleil.  Il 
ny  avoit  pas  long  temps  que  j'y 
ecois,  lorfque  je  vis  arriver  ce 
même  lion ,  donc  la  douceur  à 
mon  égard  vous  éconne,  pondant 
des  cris  plaintifs ,  qui  me  firenc 
juger  qui!,  écoic  blefle.  Cet  ancre 
écoic  fa  demeure  ,  comme  je  l'ai 
reconnu  dans  la  fuite.  Je  m'y 
cachoisdans  l'endroit  le  plus  obf- 
cut ,  ciemblanc ,  &  croyanc  ècre 
au  dernier  momenc  de  ma  vie.  Il 
me  découvrit  ic  vinc  à  moi ,  non 
pas  menaçanc ,  mais  comme  im- 
plorant mon  aide  ,  &  levanc  fon 
pied  malade,  pour  me  le  qion- 
crer. 

»  Il  lui  écoir  entré  fous  le  pied 
une  crès  grotfe  épine ,  que  j'arra- 
chai }  &  m'enbardilfanc  par  la 
pacience  avec  laquelle  il  foufFroic 
l'opération,  je  preflai  les  chairs, 
pour  en  faire  lorcir  le  pus ,  j'ef- 
fuyai  la  plaie ,  je  la  neccoyai  le 
mieux  qu'il  me  fuc  podible,  & 
la  mis  en  éçac  de  fe  cicacrifer.  Le 
lion  foulage ,  fe  coucha  ,  laiflanc 
fon  pied  encre  mes  mains,  & 
s'endormir  \  &  depuis  ce  jour  , 
j'ai  vécu ,  pendanc  crois  ans  avec 
lui ,  dans  le  même  ancre ,  &  des 
mènaes  nourricures.  Il  allo.ic  à  la 
chaflfe,  &  m  apporcoic  régulière- 
m^nc  quelque  quartiec  4es  bccey 
Tome  XXX. 


ANE  505 

w  qu'il  avoit  prifes  &  mées.  J'cjc- 
n  pofois  cecce  viande  au  grand  foleil 
»>  n'ayanc  poinc  de  feu  pour  la  faire 
»  cuire ,  &  je  la  mangeois.  Je  me 
»  laûfai  enfin  d'une  vie  fi  fauvage; 
M  &  pendant  que  le  lion  écoic  fôrri 
»  pour  la  chaffe  ,  je  m'éloignci 
i>  de  l'anrre.  Mais  à  peine  avois-je 
»  faic  crois  journées  de  chemin  ^ 
i*  que  je  fus  reconnu  par  des  fol- 
u  dacs  qui  marrècérenc  \  &  j'ai  été 
w  tranfporcé  d'Afrique  à  Rome,  pour 
>i  ècre  livré  â  mon  maître.  Conclam- 
»  né  par  lui  à  périr ,  j'accendois  la 
»>  mort  fur  l'arène.  Je  comprends 
19  que  le  lion  a  été  pris  peu  de  cemps 
99  après  que  je  me  fus  féparé  de 
19  lui  j  &  me  recrouvanc ,  il  m'a  payé 
»>  le  falaire  de  l'utile  opération  « 
M  par  laquelle  je  l'avois  aucrefois 
V  guéri.  » 

Ce  récit  fe  répandit  ee  un  inftanc 
dans  toute lalfemblée , qui  demanda 
â  grands  cris  la  vie  fc  la  liberté  pour 
Androçle.  Elles  lui  furent  accordées  ; 
&  de  plus,  on  lui  fit  préfent  du  lion« 
A  pion  affure  qu'il  avoic  fou  vent  va 
Androçle  ,  qui  mefioit  fon  lion  danj 
les  rqes  de  Rome. 
ANÊMOSE;  Ancmofa.  Nom  d'une 
ancienne  ville  d'Arcadie.  Du  temps 
de  Paufanias  il  n'en  reftoit  plus  que 

auelque  ruines  qu'on  voyoit  à  plut 
e  cent  ftades  de  Tricolons  fut  le 
chemin  de  Méthydrie,  la  feule 
ville  d'Arcadie  qui  fe  fut  mainte* 


nue. 


ANÉMURIE}  Ancmurium.  Promon* 
toire  de  la  CUicie ,  province  mari- 
time de  TAfie  mineure.  Ce  pro* 
moncoire  regardoic  l'Ile  de  Cypre, 
&  s*avauçoic  vers  celui  de  Crom* 
myus  ,  qui  écoic  dans  cecte  île  ; 
de  façon  qu'il  n'y  avoit ,  de  l'uti 
i  Taucrç,  qu'un  crajec  de  3  50  ftades. 
On  côtoyoit  la  Cilicie  l'efpace  de 
8x0  fted«$  I  dçpvisies  frontières  de 
Sff 


ANS 

la  valeur  du  jeune  marin  »  le  nom- 
«na  en  171  j  Capitaine  d'un  vaifleau 
de  guerre  de  loixance  canons.  Son 
courage ,  accompagné  de  prudence 
brilla  dans  toutes  les  occafions  ,  ôc 
lui  acquit  un  nom  célèbre.  L'am- 
bitieux  projet  de  régner  fiirles  mers 
occupoit  TAngleterre  depuis  long- 
temps i  elle  crut  pouvoir  l'exécuter 
en  partie  en*i739,  La  guerre  fut 
déclarée  à  TEfpagne ,  Ôc  on  médita 
des- lors  la  conquête  de  l'Amérique 
6c  du  Pérou.  Le  minidère  Britan- 
nique   dedina  Jnfon  i    porter  la 
guerre  fur  les  pofleffions  des  Efpa- 
gnols.  On  lui  donna  fiz  navires  qui 
portoient  environ    1 5   cents  hom- 
mes d'équipage.  La  (atfon  étoit  fi 
fort  avancée  quand  cette   efcadre 
partit ,   que  ce   ne  fut   qu'à  force 
de  faccigues  qu'elle  parvint  â  dou« 
bler  le   cap  Horn  ,  vers  la  fin  de 
l'équinoxe  de  printemps  de  1740. 
De$   (ix   vaifTeaux,  il  n'en   reftoit 
plus  que  deux    Ôc  une  chaloupe  , 
lorfqu'on  fut  arrivé  à  la  latitude  de 
ce  cap;  le  refte  avoir  été  difperfé 
par   les  vents  ,  ou  fubmergé  par  la 
tempête.  Anfon  après  avoir  réparé 
fes  4eux  navires  dans   l'île  fertile 
&  déferte  de  Juan  Fernandés ,  ofa 
attaquer  la  ville  de  Payta  ,  la  plus 
riche  ville  des  Efpagnols  dansl' Amé- 
rique   Méridionale.  11    la    prit    en 
Novembre  1 741 ,  la  réduifit  en  cen- 
dres ôc  partit  avec  un  butin  con- 
iîclérable.  La  perte  pour  l'Efpagne 
fut  de  plus  de  1  5  cent  mille  piaf- 
tres  î  le  gain  pour  les  Anglois  d'en* 
viron  cent   quatre-ringt  mille.  Le 
vainqueur  s'éloigna  de  Payta  pref- 
qu'aufli-toc  qu'il  en  eut  afTuré  la  pof- 
feffion  i  l'Angleterre.  Il  fit  voile 
vers  les  îles   Larronnes    avec    le 
Centurion ,  le  feul  de  fes  vaiâeaux 
qui  fût    encore  en    état  de   tenir 
la  mer ,  mais  avant  d'y  arriver , 


ANS  y^7 

un  fcorbuc  d'une    nature  affreufe, 
lui  avoir  enlevé  les  deux  tiers  de 
fon  équipage.  La  contagion  s'éten- 
doit  fur  ce  qui  lui  reftoit  de  ma- 
telots &   de    foldats,  lorfqu'il  vit 
les  rivages  de  l'île  Tenian.  Le  voi- 
finage  des  Efpagnols  ne  lui  permet- 
tant  point  de   s'arrêter    dans   ces 
parages  I  il  prit  la  route  deMacao. 
Il  y  arriva  en  1741,  radouba  fon 
vaiâeau  &  fe  remit  en  mer.  Quel- 
ques jours  après   il  rencontra  un 
navire  Efpagnol  richement  chargé  ; 
il  l'attaqua ,  quoique  fon  équipage 
fut  fort  inférieur  en  nombre,  le  prit 
ôc  le  rentra  dans  le  port  qu'il  venoic 
de  quiter.  Le  navire  Efpagnol  por- 
toit  X  5  cent  mille  piaftres  en  argent 
avec  de  la   cochenille   &  d'autres 
marchandifes.  La  célérité  de  cette 
expédition  lui  acquit  tant  de  gloire, 
qu'il  fut  reçu  avec  diftindion  par 
le  Vice-roi  de  Macao,  ÔC  difpenfé 
des  devoirs  que .  l'Empereur  de  la 
Chine  exige  de  tous  les  étrangers 
qui  entrent  dans  fes  ports.  Anfon 
ayant  vengé  l'honneur  de  fa  nation  « 
retourna  par  les  îles  de   la  Sonde 
ÔC  par  le  cap  de  Bonne- Efpérance 
&  aborda  en  Angleterre  le  4  Juin 
1744,  après  un    voyage  de  troit 
ans  ôc  demi.  Il  fit   porter  à  Lon- 
dres en  triomphe,  fur  trente  deux 
chariots  au  fon    des    tambours  ÔC 
des  trompettes ,  &-aux  acclamations 
de  la  multitude ,  les  richefles  qu'il 
avoir  conquifes.  Ses  différentes  pri- 
fes  fe  montoicnt  en  argent  &  en 
or  à  dix  millions  qui  furent  le  prix 
de  fa  valeur,  de  celle  de  fes  offi- 
ciers ,  de  fes  matelots  ôc  de  fes 
foldats,  fans  que  le  roi  entrât  en 
partage  du  fruit  de  leurs  fatigues 
&  de  leur  bravoure.  Le  titre  de 
Contre- Amiral  du  Bleu,  fut  la  pre* 
miere  récompenfe  è^' Anfon;  ill'ob- 
tiat  en  1744  >  &  l'année  d'après  > 
Sff  ij 


ANT 

«»  ce  Royaame  par  divers  moyens  » 
n  6c  envoyèrent  leurs  (erviteurs 
»  parmi  le  Royaume  ,  enquérans 
•»  de  la  valeur  des  prélatures  »  prieu- 
t>  rés  &  autres  bénéfices ,  &  ufoit 
••  Clément  de  réfervacion,  donnoit 
«•  grâces  expeâarives  aux  Cardi- 
•  naux  6c  ancefcrri ,  &  fat  la  chofe 
M  en  ce  point ,  que  nul  homme  de 
f  bien  ,  tant  de  TUniverficé  que 
I»  autres ,  ne  pouvoient  avoir  béné^ 
99  fices  ».  Chronique  de  S.  Denis  en 
X581. 

Cette  claufe  dura  encore  quelque 
temps  en  France  ;  mais  elle  fut  bien* 
toc  poudéeâ  un  rel  point ,  que  Louis 
XI  fe  vit  contraint  de  publier  en 
14(94  >  un  Edit  pour  empêcher  qu'a 
l'avenir  on  n*eûc  aucun  égard  à  cette 
claufe  fi  préjudiciable  au  bien  de 
l'Églife  de  France  &  aux  fujets  du 
.    Royaume. 

ANTEMNES,  AntemnA.  Nom  d'une 
ancienne  ville  d'Italie  ,  i  trente  ou 
quarante  (lades  de  Rome^au  pays  des 
Sabins.  Ceux  d'Ântemnes  étoient 
du  oombre  de  ces  peuples»  â  qui 
Romulus  fit  enlever  les  filles  par  la 
jeunefie  romaine  pendant  la  célé- 
bration d'une  fête  &  des  jeux  folen- 
neU  en  l'honneur  de  Neptune. 
ANFÉMUSIE;  Antemufîa.  Ancienne 
ville  d'Afiedans  la  Méfopotamie , 
qui  fut  fon  ié^  par  les  Macédoniens. 
Elle  étoit  arrofée  par  les  eaux  d*un 
fleuve  qu'on  appôloit  Aborrhas.  Elle 
n'éroit  pas  cependant  eloii^née  de 
l'Euphrate  i  car  ,  félon  Strabon  y 
pour  aller  de  Syrie  dans  la  Séleucie 
&  la  Bibylonie  on  palfjit  ce  fleuve 
auprès  d'Aniémafii.  Cette  ville  fut 
du  nombre  de  celles  qui  vers  Tan 
deR.>me  789  ,  reçurent  Tiridate 
ANTEOCCUPATION  ;  lubftanrif 
féminin.  Figure  de  Rhétorique  qui 
confilte  à  s'exprimer  de  manière  que 
la.peifoone  quou  inlhuic  de  queU 


ANT  50^ 

que  fait, paroiffe  «n  erre  déjà  con- 
vaincue. Cette  figure  féduit  fouvenc 
fans  qu'on  s'en  apperçoive.  Le  poëte 
Sanlecque  s'en  lert  ainfi  en  parlant 
d'un  hypocrite  : 

Il  paroît  fi  dévot  que  mcmc  d'aflcz  prisj 

Quelquefois  on  l'a  pris  pour  T AbW  Def' 
marets. 

Il  contrefait  des  yeux  qu'on  ne  voit  qu'à  fa 
Trappe  i 

Il  n'cft  point  de  joUi  que  ce  fourbe  n'at- 
trape. 

**  Tu  fais  bien  cependant  qu'il  eft  plein  de 
»>  fierté , 

»  Jaloux ,  vindicatif,  malin ,  traître ,  cn- 
»  tété  ». 

ANTHEDON  ;  ancienne  ville  mari- 
time  de  la  Grèce  dans  la  Béotie , 
au  pied  du  mont  MefTapius.  Homère 
l'appelle  extrême  ou  dernière ,  parce- 
qu'elle  étoit  en  effet  la  dernière  de 
celles  qui  fe  trouvoient  fur  les  côtes 
de  Béocie  ,  i  l'oppofite  de  l'Eubée. 
On  dit  qu'elle  fut  appelée  Anthédon^ 
de  la  Nvmphe  Anthédon ,  ou  d'un 
certain  Anthés  ,  qui  exerçoit  fou 
empire  fur  toute  la  côte* 

On  voyoit  au  milieu  de  la  ville 
un  temple  à&i  Cabires  »  &  près  de 
là  un  isiois  facré  de  Cérès  avec  un 
temple  dcProferpine ,  où  la  DéefTe 
étoit  en  marbre  bianc  Bacchusavoic 
auflS  un  temple  &  une  ftatue  devant 
la  porte  de  la  ville  du  côré  de  la 
terre  ferme.  Là  étoit  le  tombeau  des 
enfans  d'AIoéus  &  d'Iphimédée.  Us 
furent  tués  par  Apollon  à  Naxe ,  au- 
deflus  de  Paros ,  comme  Homère 
&  Pindare  le  racontent  ;  mais  leur 
fépulrure  étoit  â  Anthédon. 
Anthédon  ,  eft  auffi  le  nom  d'une  an- 
cienne ville  de  la  Paleftine ,  fituée 
fur  la  Méditerranée  ,  environ  i 
vingt  ftades  de  Gaza  ,  vers  le  midi, 
Uérode  le  Grand  lui  donna  le  nom 


fio  ANT 

à^A^rippladcy  en  l'honneur  d*Agrîp- 
pa  ton  ami  &  favori  d*Âugufte.  Les 
Auteurs  ne  s'accordent  guère  fur  le 
nom  moderne  de  cette  ville  :  les 
uns  veulent  que  ce  foit  la  même  que 
Geth  ;  d*autres  préfèrent  Larrifla  » 
ou  plutôt  une  torterclTe  nommée 
Uaron. 

ANTHÉE  j  Anthea.  Ancienne  ville  de 
rAchdïe  dans  le  Pcloponnèfe.  Elle 
fut  ainfi  appelée  d*A(uhéas»6lsd'Eu- 
mélus  &  de  Triptolmèe ,  qui  pour 
honorer  la  mémoire  de  ce  Prince, 
qui  avoir  eu  le  malheur  de  fe  tuer 
en  tombant  de  d^lTus  un  char,  la 
bâtirent  &  lui  donnèrent  le  nom 
iLÂnthét.  Dans  la  fuite  les  Achéens 
ayant  conquis  le  pays  fur  les  lo 
niens  ,  Patréas  ,  (ils  de  Prcugène, 
leur  fie  défenfe  d'habiter  Anrhée, 
ni  MclTatis  ,  autre  ville  du  pays.  Il 
fallut  fe  retirer  dans  une  ville,  qu'il 
appela  de  fon  nom  Patra.  Après  un 
long  efpace  de  temps  ,  les  Achéens 
retournèrent  i  Anthée,d  où  Augufte 
les  fit  fortir  de  nouveau  pour  ren- 
trer dans  Patra,  ville  que  ce  Prince 
avoit  prife  en  affeâion. 

ANTHÈLE  y  Anihcla.  Ancienne  ville 
de  Grèce  ,  fituée  fur  les  bords  du 
fleuve  Afope  ,  entre  le  Phénix ,  au- 
tre fleuve  du  pays  ,  &  les  Thermo- 
pyles.  Aux  environs  de  cette  ville, 
il  y  avoit  uns  plaine  alfez  fpacieufe, 
où  Ton  voyoit  un  temple  de  Cérès 
Amphidtyonide  ,  &  dans  ce  temple 
les  (léges  des  Amphi^yons  mêmes. 

ANTHOLOGIE.  Méléagre  natif  de 
Gadare,  ville  de  Syrie  ,  qui  vivoit 
fous  Seleucus  VI ,  dernier  Roi  de 
Syrie,  eft  le  premier  qui  ait  fait  un 
recueil  d'épigrammes  grecques  : 
il  le  nomma  Anthologie ,  à  caufe 
qu'ayant  choifi  ce  qu'il  trouva  de 

{>lus  brillant  (5c  de  plus  âeuri  parmi 
es  épigrammes  de  quarante- fix  poc'- 
ces  anciens ,  il  regarda  fon  recueil 


ANT 

comme  un  bouquet  de  fleuri,  & 
attribua  une  fleur  i  chacun  de  ces 
Doctes  ;  le  lys  à  Any  tes  \  la  rote  i 
dapho  ,  &c.  Après  lui  Philippe  de 
ThefTalonique  fit  du  temps  de  rËai' 
pereur  Augufte,  un  fécond  recueil 
tiré  feulement  de  quatorze  pocces. 
Agatias  en  fit  encore  un  troilicme , 
environ  joo  ans  après,  du  temps 
de  l'Empereur  Juftinien.  Enfin  Pli* 
nude  ,  Moine  de  Conftantinople , 
qui  vivoit  en  i  ;  80 ,  fit  le  quatrième 
qu'il  divtfa  en  fept  livres ,  dans  cha- 
cun defquels  les  épigrammes  font 
rangées  lelon  les  matières ,  par  or- 
dre alphabétique.  Il  en  a  retranché 
beaucoup  de  fales  épigrammesj  de 
quoi  quelques  favans  lui  ont  f^a 
mauvais  gré* 

On  trouve  dans  ce  recueil  beau- 
coup de  belles  épigrammes ,  fort 
fenfées  &  fort  fpirituelles^mais elles 
ne  font  pas  le  plus  grand  nombre* 

Entre  une  multitude  demanaf- 
crits  grecs  ,  que  Ton  conferve  dans 
la  bibliothèque  du  Roi  j  Tanthologie 
qui  s'y  trouve ,  eft  un  de  ceux  qai 
méritent  le  plus  d'être  connus  pr 
les  amateurs  de  l'antiquité.  Il  y  a 
plus  de  cent  ans  que  Saumaife  en 
trouva  Toriginal  dans  la  bibliothèque 
d'Hcidelberg.  Cafaubon  &  Scaliger 
Texhottèrent  â  le  donner  au  public, 
&  il  en  eut  d'abord  la  penfée  ;  mais 
plufieursraifons  l'empêchèrent  d'exé- 
cuter ce  defiein. 

C'eft  un  in-folio  en  papier  de  foi- 
xante  feuillets  fort  bien  écrits  deit 
main  de  Guiet ,  qui  a  joint  au  texte 
un  çrand  nombre  de  correâions  & 
reftitutions ,  avec  d'autres  notespoat 
l'intelligence  du  texte.  Le  recueil 
eft  de  plus  de  fept  cens  épigrammes. 
Le  tout  fait  environ  trois  milli 
vers ,  il  eft  divifé  en  cinq  parties.  La 
première  &  la  féconde  font  com- 
pofées  d'épigrammes  »   la  plup^ 


ANT 

licencieufes ,  &  qui  >  fi  Ton  en  ez- 
cepre  un  très-petir  nombre  j  ne  doi- 
vent jamais  voir  le  jour» 

La  troi(ième  partie  renferme  les 
épigrammes  qui  fervoient  d'infcrip- 
tion  aux  offrandes  que  Ton  faifoit 
aux  Dieux. 

La  quatrième  contient  des  inf- 
criptioéis  de  tombeaux  :  c'eft  ce  que 
nous  appelons  àtsépitaphts. 

La  cinquième  comprend  des  épi- 
grammes  fur  divers  fujets  ,  dont 
quelques-uns  font  inventés  à  plaifir. 
L'Auteur  du  recueil  les  nomme  épi- 
grammes  d*o(icntation  ;  c'eft-à-dire, 
ëesépigrammesoù  le  poëre  ne  cher- 
che qui  faire  paroître fon  efprit. 
ANTHROPOLITE  ;  fubftamif  fémi- 
nin  &  terme  d*hi(loire  naturelle , 
par  lequel  on  défigne  des  pétrifia 
cations  des  diverfes  parties  du  corps 
humain.  On  a  trouvé  quelquefois 
J:s  cadavres  pétrifiés,  mais  il  ne 
faut  pas^outer  que  Ion  n'ait  fou- 
vent  confondu  les  parties  de  quel- 
ques animaux  avec  celles  de  Thom- 
me. 

On  trouva  »  à  ce  qu^on  aflfure , 
en  1 5  8  j  près  d' Aix  en  Provence 
dans  un  rocher,  un  cadavre  entier 
pétrifié  ;  la  cervelle  en  étoic  fi  dure 
qu'elle  donnoit  des  étincelles  quand 
on  la  frappoit  avec  de  l'acier.  Les 
os  écoient  friables. 

On  a  trouvé  dans  des  mines  aban- 
données Se  couvertes  ,  ou  dans  des 
galeries  comblées  6c  débat  raflées , 
des  cadavres  enfevdis  par  accident 
qui  étoient  vitriolifés  ou  minéra- 
lifés. 

-  Des  fquelettes  entiers  fe  font 
auflî  trouvés  pétrifiés,  &  plus  fou- 
vent  des  parties  d'os  hunaains  ,  des 
dents,  d^$  ctanes,  des  vertèbres > 

On  a  prétendu  aîirtî  avoir  ren- 
contré des  os  pétrifiés    de  géans^ 


ANT  511 

tp^is  il  eft  fort  probable  que  tant 
d'iiiftoires  de  géans  ne  viennent  que 
de  ce  qu'on  a  pris  des  os  d'animaux 
pour  des  os  humains. 

Ces  os  fe  trouvent  en  divers 
états ,  comme  calcinés  ,  endurcis^ 
vitriolifés ,  minéralifés  &  pétrifiés. 

On  ne  doit  ajouter  aucune  foi 
à  ce  que  rappotte  Happel,  que  la 
ville  de  Bidoblo  en  Afrique  fut  en- 
tièrement pétrifiée  avec  tous  fes 
habitansen  ié54,Cequ'aflure  f^^/z- 
helmont  qu'une  troupe  de  Tartares 
avec  leur  befiiaux  furent  frappés 
d'un  vent,  qui  les  changea  en  pierre 
n'eft  pas  moins  fabuleux.  Jean  à 
Cqfta  raconte  avec  aufli  peu  de  fon- 
dement »  qu'une  troupe  de  cavaliers 
Efpagnols  ,  qui  étoit  en  *  marche 
dans  les  Indes  Occidentales ,  fuient 
changés  en  pierre. 
ANTHYLLE  j  Anthylla.  Ancienne 

lie  d'Egypte  dont  parle  Hérodote. 


vu 


Quand  les  Perfes  eurent  conquis  ce 
pays,  Anthylle  fut  cédée  i  la  Reino 
pour  fa  chau flore. 
ANTIPODE;  fupprimez  à  l'article 
Antipode,  ces  mots,  autrefois  on 
ne  croyait  pas  y  &c.  Et  les  qume 
lignes  fuivantesj  que  vous  rempla- 
cerez par  ce  qui  fuit. 

La  ville  de  Lima  au  Pérott  ,  eft 
à- peu*  près  antipode  de  celle  de  Siam 
dans  les  lndes>  comme  '  cela  eft 
démontré  par  les  latitudes  &  Ion* 
gitudes  qu'on  y  a  obfervées  :  de 
même  Buenos- Aires  en  Amérique» 
eft  antipode  de  Pckin ,  capitale  de 
la  Chine  :  Paris  &  tout  le  reflue  de 
l'Europe  ont  leurs  antipodes  dans 
la  mer  du  fud ,  un  peu  à  l'orient 
de  la  nouvelle  Zelandc  j  c'eft  une 
des  terres  auftralcs  que  l'on  con- 
noît  i  peine  j  &  où  les  Européens 
n'ont  aucune  habiration. 

Depuis  plus  de  dc^ux  mille  ans 
que  l'on  connou  la  rondeur  de  U 


511  ANT 

terre  ,  lei  fçavaos  n'ont  point  douté 
que  les  antipodes  d  un  pays  ha- 
bité ne  fulTenc  habités  de  même  : 
ce  n* a  été  que  dans  les  temps  d  une 
ftupide  ignorance,  où  toutes  les 
lumières  des  mathématiques  étoient 
éteintes  fur  la  terre ,  qu  on  a  pu 
douter  de  leur  exiftence;  cependant 
Riccioli  foutient  que.  Kepler  a  eu 
tort  d'écrire  qu'un  Evcque  nommé 
Flrgilc  ,  eût  été  dcpofé  pour  avoir 
parlé  trop  affirmativement  des  an- 
tipodes* 

Il  y  aura  peut-être  des  perfonncs 
qui  auront  peine  à  fe  figurer  com* 
ment  les  hommes  peuvent  habiter 
des  pays  antipodes  »  en  forte  que 
leuis  pieds  fe  rcgardenr  :  il  femble 
au  premier  abord  que  les  uns  ou 
les  autres  doivent  avoir  la  tête  en 
bas  I  &  être  placés  dans  une  iicua- 
tion  renvctfée  &  contre  Tétat  natu- 
rel. Mais  pour  redifier  les  idées  li 
delTus ,  on  n'a  qu'à  examiner  pour- 
quoi nous  fommes  de  bout  la  tête 
élevée  vers  le  ciel  \  pourquoi  nous 
retombons  fans  cefTe  i  cette  pre- 
mière (ituation  ,  dès  qu'un  effort 
%yx  un  mouvement  étranger  nous 
en  a  détournés.  Cette  force  avec 
laquelle  tous  les  corps  descendent 
Arers  la  terre  ,  foir  qu'on  l'appelle 
ptfanttur ygravitc  y  ou  attraàion ,  & 
donc  la  caufe  nous  eft  inconnue , 
fe  manifefte  dans  tous  les  points 
de  notre  globe  :  partout  les  corps 
graves  tendent  vers  le  centre  de  la 
terre  ,  par  un  effort  confiant  &  inal- 
térable ^  partout  on  dit  que  ce  qui 
tombe  vers  la  terre  defcend,  &  qu  on 
monte  en  s'en  éloignant. 

ANTl POLIS  ;  nom  d'une  ancienne 
ville  de  la  Gaule  celtique  bâtie  par 
les  Marfeillois.  On  croit  que  c'eft 
la  même  qu'Antibes. 

ANTlCRÉPUSCULEifubflantifmaf- 
culin.  Sorte  de  phénomène  aiofi  ap- 


ANT 

pelé  pat  M.  de  Mairanj  &  qoe 
l'on  confond  ordinairement  avec 
les  aurores  boréales  ,  quoiqu'il  n'ait 
rien  de  commun  avec  ces  météores 
qu'une  légère  reflfemblance. 

On  peut  aifémenf  remarquer  le 
foir  d'un  beau  jour,  quelques  mi- 
nutes après  le  coucher  du  foleil  » 
qu'à  la  partie  du  ciel  oppofée ,  te 
immédiatement  i  l'horifoo  >  il  y  a 
une  efpèce  de  bande  ou  de  fegmeot 
ebfcnr,  bleuâtre  &  pourpré,  far- 
monté  d'un  arc  lumineux  Se  coloré 
de  blanc ,  d'orangé ,  enfin  d'uq 
rouge  pâle  ,  &  quelquefois  même 
de  couleur  de  feu  à  Ion  bordfupé- 
rieur.  Ces  couleurs  ne  font  jamais 
bien  vives ,  ni  bien  décidées  »  mais 
plus  ou  moins  noyées,  fuivant  le 
plus  ou  le  moins  de  vapeurs  qai 
le  trouvent  k  l'horifon»  A  mefore 
que  le  foleil  s'abailfe  cet  Anti-cré- 
pufcule  s'élève:  l'arc  lumineux  fe 
îepare  du  fegment  pourpré  qai 
demeure  d'un  gris  cendré  :  il  monte 
toujours  en  s'afFoiblifTant  quelque* 
fois  jufqu'au  zénith,  &  enfin  dif- 
paroît  entièrement..  Ce  phénomène 
n'a  rien  de  commun  avec  Taurore 
boréale  \  il  eft  dû,  comme  l'arc 
en- ciel ,  à  la  réflexion  ici  la  réfrac* 
tion  des  rayons  de  lumière,  qai 
allant  frapper  les  couches  fupérieuies 
de  l'atmoiphèrej  font  renvoyés  à  nos 
yeux.  Mais  il  y  a  cette  diâfcrence 
que  l'iris  eft  produite  par  la  réfrac- 
tion &  la  réflexion  des  rayons  fo« 
laires  dans  les  gouttes  de  pluie, 
au  lieu  que  dans  l'Anti-crépufcule, 
elles  fe  font  fur  des  particules  d'air. 
L'arcen-ciel  eft  toujours  fort  bas, 
&  l'anti  crépufcule  fort  haut  :  cepen- 
dant il  n'eft  jamais  au0i  élevé  qoe 
l'aurore  boréale. 
ANriGOi  nom  d'une  île  d'Améri- 
que,  l'une  des  Antilles.  Elle  eft 
muçe  à  fei^  degrés  009e  miowes 

de 


ANT 

de  lâticadefeçtencrionale,  n'a  que 
quelque  fontaines  ,  &  de  l'eau  de 
pluie  confer^ée  dans  des  citernes* 
L'air  en  eft  beaucoup  plus  chaud 
que  celui  de  la  Barbade ,  quoique 
plus  éloignée  de  la  ligne.  On  nt 
peut  attribuer  fon  ezceflive  chaleur» 
qua  la  qualité  du  terroir,  qui 
étant  fablonneux  &  aride  ,  envoie 
dans  ratmofphère plus  d'exhalaifons 
que  de  vapeurs ,  &c  y  entretient  la 
brûlante  ardeur  que  l'on  y  reflent. 
Les  forêts  y  confervant  encore  une 
partie  de  leur  ancienne  épailTeur 
concentrent  les  vapeurs  ,  &  les 
cxhalaifons,  échauffées  par  le  foleil, 
arrêtent  le  mouvement  de  l'air  & 
leffet  des  vents j  ce  qui  eft  caufe 
que  les  orages  &  le  tonnerre  font 
plus  fréquens  dans  cette  ile  que 
dans  les  autres  Antilles.  Cependant 
ces  variations  n'empêchent  pas  que 
fes  habirans  ne  jouiffent  d  une  fanté 
pirfaire. 
ANTILLES  j  fupprimez  te  qui  eft  dit 
des  faifons  dans  cet  article  6c  lifez 
ce  qui  fuit. 

On  ne  coonoît  proprement  dans 
les  Antilles  que  deux  faifons , 
Vite  &  l'hiver.  Dans  route  l'année  on 
ne  peut  pas  y  afligner  un  efpace 
de  remps  dont  la  température  re- 
ponde à  celle  des  faifons  que  nous 
appelons  printemps  &  automne. 
L'hiver  &  l'été  de  c^s  îiesj  font 
fort  différens  de  ceux  de  TEurope , 
dans  le^rs  caufes  comme  dans  leurs 
effets.  Da,ns  nos  climats  c'eft  la  pré-r 
fence  du  foleil  qui  caufe  l'été  ^  aux 
Antilles ,  c'eft  fon  éloignement ,  & 
fa  préfenee  au  contraire  qui  fait 
l'hiver.  Lorfque  cet  aftre,  s'éloi- 
gnanr  de  la  ligne ,  tire  vers  le  tro- 
pique du  Capricorne,  une  expé** 
rienceconftanteapptendque  jufquà 
Ton  retout  en  deçà  de  la  ligne  j 
ceik'i'  dire  depuis  le  mois  de  Novem^ 

Tome  XXX. 


ANT  513 

bre  jufqu'au  mois  d'Avril  j  l'air  n  a 
prefqne  point  de  nuages  »  &  n'eft 
chargé  ^ue  de  peu  de  vapeurs  8c 
d'exhalaifons.  Il  demeure  u  ferein , 
fi  fec  Ac  fi  pur ,  qu'on  peut  non- 
feulement  regarder  d'un  œil  fixe  le 
lever  &  le  coucher  du  foleil ,  mais 
voir  dans  le  même  jour,  le  déclin 
&  le  croiffanc  de  la  lune.  Si  les 
jours  font  chauds  »  les  nuits  font 
d'une  fraîcheur  proportionnée  y  de 
ce  paffage  continuel  du  chaud  au 
froid  »  refulte  une  intempérie  ha- 
bituelle, qui  caufe  mille  incommo- 
dités, dont  il  n'jr  a  que  la  plus 
Î;rande  attention  qui  puiffe  garanrir 
es  Européens.  L'aârion  du  foleil 
ouvrant  pendant  le  jour  les  pores 
de  tous  les  corps ,  raréfiant  l'at- 
mofphère  Se  les  vapeurs  dont  elle 
eft  chargée  au  même  degré ,  la  fraî- 
cheur de  la  nuit  qui  fuccèd^e  tout 
i  coup  i  la  chaleur  du  jout ,  refferte 
&  condenfe  l'air,  épaifiit  les  va* 
peurs ,  les  réunit  &  les  faic  diftiller 
en  une  rofée  fort  abondante ,  qui  , 
trouvant  les  pores  ouverts,  s'y  infi» 
nue ,  y  pénètre  &c  caufe  des  révoln- 
tions  fobites  &  fouvent  très  facheu* 
fes.  De  là  vient  la  facilité  qu'ont 
tous  les  corps  â  fe  corronâpre  dans 
ces  régions  ;  c'eft  ce  qui  fait  naî- 
tre les  vers  dans  les  bois  p  ic  tant 
d'autres  infeébes  qui  font  une  des 
principales  incommodités  des-  An* 
tilles.  L'humidité  y  eft  fi  pénétrante 
qu'elle  rouille  le  fer  des  épées  dans 
les  fourreaux  ,  &  les  rouages  même 
des  montres  les  mieux  fermées  dans 
les  poches  j  cela  n'empêche  pas  les 
nuits  d*ètre  très  claires  &  en  appa- 
rence fort  fereines.  Dès  le  premier 
quartier  de  la  lune  ,  on  peut  lire 
à  fa  lumière  même  les  plus  petits 
caraâères  d  écriture.  Pendant  tout 
ce  temps  ,  il  ne  pleut  prefque  point 
dans  les  terres  baffçs  des  iles  »  6C 
Ter 


ji4  ANT 

ç  eft  cç  q4i  a  fait  donner  It  nom 
d'été  4  cet  ce  faifon ,  quoiqu'une  par- 
tie d^  (çs  effets  reifembleà  ceux 
que  l't^ivar  caufe  e»  Europe;  car 
cette  ioogue    féchcr^fTe   dépouille 
de  leur  verdure  Us    arbres  à  feuil* 
les  tendres,  elle  fane  &  deiTécbe 
'    lesberbes  &  flétrit  toutes  les  (leurs. 
Si  la  plupart  des  arbres  n'avoient 
les  feuilles  d'un   tiflu  fort  épais  , 
capable  de  réfifter   aux  injures  de 
cette  faifon,   ce   pays  deviendroit 
i^uffi  trifte  que  nos  provinces  fep- 
tentrionales    le    font   au    fort  de 
]*hivef .  Les  animaux  mêmes»  furtont 
lesinfeâes  &  les  amphibies ,  abhor- 
rent &  fuient  cette  acidité.  Ils  fe 
cachent  dans  le  creux  destrbres, 
ibus  des  cochers,  dans  des  préci- 
pices, où  ils  cherchent  l'humidité 
néceflaite  â  leur  confecvation.  On 
nomme  encore  ce  temps,  c'eft-à- 
dire  la  fin  de  l'été ,  l'arrière- faifon , 

Euce  que  les  habitans  ont  alors 
eaucoup  de  peine  i  vivre.  Les 
produâions  du  pays  ne  leur  four- 
nifTent  plus  aucune  retTource ,  &  s'ils 
n'écoient  fecourus  par  les  rafraichif- 
femens  qui  viennent  de  l'Europe, 
ils  feroient  réduits  à  leur  feul 
snaïs.  Le  foulagement  unique  qu'ils 
trouvent  alors  dans  le  climat  con 
tre  l'ardeur  qui  les  brûle,  eft  la 
brife,  ou  vent  léger  de  mer  qui 
eft  plus  réglé ,  &  fe  fait  fentir  plus 
agréablement  dans  cette  faifon  que 
pendant  l'hiver. 

Mais  quand  le  foleil  a  repafTé 
la  ligne  j&  qu'il  commence  à  s'ap- 
procher du  tropique  du  cancer  , 
les  rayons  qu'il  darde  plus  dirccfle- 
ment ,  font  élever  de  la  mer  &  des 
tei reins  marécageux,  uni;  (i  grande 
abondance  de  v;»peurs  ,  que  ne  poii 
vani  être  raréfiées  par  lacha'ear, 
&  emportées  datas  le  vagu.-  de 
..  l'air  j    aufli  prompcem^nt  qu  elles 


ANT 

fe  raflemblentj  ratmofphère  s'en 
trouve  chargée  au  point  quelles  s'y 
condenfent  en  très  groiTes  nuées.  Il 
s'y  forme  «loci  des  tonnerres  horri- 
bles &  des  oxaees  continuels,  qui 
ne  cefTent  que  îorfque  ces  vapenrs 
fe  téfolvent  en  pluies ,  qui  durent 
huit ,  dix ,  &  quelquefois  douze 
ou  quinze  fours  fans  interruption. 
Les  pluies  refroidifTent  l'air  &  U 
terre  ,  Se  c*eft  ce  qui  fait  nommer 
c^te  faifon  l'hiver.  Les  qualités  de 
l'atmofphère  changent  entièrement  j 
&•  on  ne  voit  dans  toutes  les  iles 

Î|ue  des  malades  de  toute  efpèce, 
urtout  parmi  ceux  qui  ne  font  pas 
habitués  à  cette  humidité  fi  longue; 
car  pendant  plus  de  (îx  mois  ,i  peine 
fe  paife-t-il  unefemaine  fans  pluie. 
D'un  autre  coté,  cet  hiver  a  des 
effets  bten  difFérens  de  ceux  de  TEa- 
rope  :  dès  les  premières p'uies  abon- 
dantes, tousles  arbres  fe  parent  de 
leur  première  verdure ,  &  fe  cou- 
vrent de  fleurs  :  les  forets  exhalent 
de  toutes  parts  les  odeuts  les  plus 
agréables  ;  en  im  mot  la  face  de 
la  terre  fe  renouvelle  &  s'embellir. 
&  ce  que  l'on  nomme  l'hiver  aux 
Antilles  l'emporte roit  de  beaucoup 
en  agrémens  fur  le  printemps  de 
l'Europe ,  fi  la  température  de  l'air 
étoit  aufli  favorable  aux  hommes 
qu'elle  l'eft  aux  végétaux. 

ANTISEPTIQUE;  adjeaif  des denx 
genres  qui  s'emploie  aufli  fubftan- 
tivement.  Terme  de  Médecine  qui 
fe  dit  des  remèdes  propres  contre 
la  purréfadlion. 

ANTLIE  ;  fubftaniif  féminin  8c  terme 
d'Antiquité.  Antlia.  Machine  dont 
les  anciens  faifoient  ufage  pour  tirée 
l'eau  de  la  ftntine. 

ANTONIDES,  (  Jean  Vandergoe?) 
Pocre  de  Zélande ,  mourut  à  h 
fleur  de  fon  âge  en  iCZ^-  On  donna 
une  édition  de  fes  ouvrages  a  Amf- 


ANT 

terdamen  iji^^ in-^^.  On  remar- 
que dans  touces  Tes  bocties  beau- 
coup de  facilité  »  de  f  eu  ic  de  har- 
ditife.  Son  meilleur  poème  eft  celui 
dans  lequel  il  chanra  la  rivière 
dT ,  fur  laquelle  Amfterdam  ell 
fituée. 
ANTONINS ,  ou  Amtonistes  j  (les) 
Religieux  de  Tordre  de  Sainr  An- 
toine )  qui  commencèrent  à  s'éta- 
blir vers  l'an  1095,  fous  le  ponciâcat 
d'Urbain  fécond,  pour  fecourir  ceux 
qui  étoient  atta:]ués  d'une  maladie 
contagieufe  connue  d'abord  fous  le 
nom  de  Feufacrc  ,  &  nommée  depuis 
le  feu  Saint  Antoine  ^  laquelle  faifoit 
alors  d  horribles  ravages  en  Europe. 
Gafton  &  fori  fils  Vérin,  Gentilshom- 
mes du  Dauphiné,  fondèrent  un 
hôpital  pour  cet  effet.  Plufieursautrcs 
Gentilshommes  s'alfocièrent  avec 
eux  &  donnèrent  ainfi  naiiïknce  à 
l'ordre  des  Hofpitaliersde  Saint- An< 
coine  »  qui  ne  tarda  pas  à  fe  répandre 
en  France  &  dans  plufiuurs  autres 
crats. 

Pendant  deux  fiècles ,  cette  con- 
grégation ne  fut  compofée  que  de 
laïques  ,  qui  n'avoient  d'autre  enga- 
gement que  celui  de  leur  zèle.  Leur 
marque  diftinâive  écoit  unT,  qu'ils 
portoient  fur  leur  habit  avec  une 
croix  de  chevalier.  Le  T  qui  eft 
figuratif  de  la  béquille,  fur  laquelle 
les  malades  fe  foutenoient  ,  éroit 
le  (igné  de  l'hofpitalité  qu'ils  exer- 
çoient. 

Sous  Honoré  III,  les  Antontns 
obtinrent  la  permilfion  de  faire  les 
trois  VŒUX  de  religion  }  mais  Boni- 
face  VIll  mit  la  dernière  main  â 
cet  établilTement  en  donnant  la 
bulle  que  les  Antonins  regardent 
comme  le  titre  primordial  de  leur 
congrégation;  parce  qu'elle  les  a 
érigés  en  chanoines  réguliers,  &  leur 
a  donné  un  Abbé  général.  f 


ANT  -511 

Depuis  cette  bulle ,  les  Papes  en 
ont  fucceffiveixi^nt  donné  plusieurs 
autres  à  Tordre  des  Antànins  \  quel- 
ques-unes n'ont  même  été  accordées 
qu'à  la  recommandation  de  nos 
rois  qui  ont  fceUé  tet  établies- 
ment  de  leur  autorité. 

L'Abbé  général  des  Antomrts% 
féance  dans  l'afTemblée  des  états  du 
Dauphiné  ,  immédiatement  après 
TEvèque  de  Grenoble,  qui  en  eft  le 
Préfident.  Cette  prérogative  lui  a 
été  accordée  en  ijo^  par  le  Dau- 
phin de  Viennois ,  du  confentement 
de  la  noblelTe  ,  &  Louis  XIII  Ta  lui 
a  confirmée  par  lettres- patentes  de 
Tannée  1^3(9. 

Charles  VI  &  Louis  XI  ont  ac- 
cordé féance  au  Parlement  de  Dau- 
phiné, â  TAbbé  général  des  Anto- 
nins ,  par  des  lettres  patentes  du 
3  Août  ijS)  ,  &  des  années  1445 
&  147).  En  1501,  Maximilîen  pre- 
mier concéda  d  cet  Ordre  le  droit 
de  prendre  pour  armes  Taigle  im- 
périal, avec  un  écuflbn  d'or  uir  Tef* 
lomac  de  Taigle  au  T  d'azur. 

La  Congrégation  Aq^  Antonins  fe 
réforma  au  commencement  du  dix- 
feptième  fiècle ,  &  cette  réforme 
fut  autorifée  par  des  bulles  de  Gré- 
goire XV  &  d'Urbain  VUI ,  con- 
firmées par  diverfes  lettres-  patentes 
deLouisXIUdumo:s  de  Juin  itfiS 
&  dernier  de  Juillet  i^io,enre- 
giftrées  au  Grand  Confeil.  Cette 
réferme  s'eft  faite  fans  changer  Tétac 
conftitutif  des  Antonins  \  ainfi  ils 
font  toujours  reftés  Chanoines  ré- 
guliers comme  auparavant 

Les  Chanoines 
Congrégation  de  France 
connus  par  la  dénomination  de  Gé^ 
novéfains  ,ont  néanmoins  difputéle 
nom  de  Chanoines  réguliers  aux 
Antonins  ;  mais  par  Artct  renr^u 
au  Grand  Confeil  le  14  Mars  17x51 
T  t  c  ij 


réguliers  de  la 
mieux 


yë  APA 

après  i'inftruftioD  la  plus  complétée, 
les  Rtligieûx  Antonins  ont  écé  main- 
tenus  £ins  le  dro'u  &  la  qual'ué  de 
Chanoines  réguliers  de  St.  Augujlin  , 
Congrégation  &  Ordre  de  St.  An* 
toine  ;  ainfi  ItsAneonins  font  corn- 
me  les  autres  Chanoines  réguliers  , 
capables  d'exercer  les  fondions  paf- 
torales  dans  les  Cures  affcâées  aux 
Chanoines  réguliers. 

11  7  a  même  cela  de  particulier , 
cjae  les  bénéfBces  de  l'Ordre  des  An 
tonins  font  leliement  afiPeâés  à  fes 
membres ,  que  les  Chanoines  régu- 
liers des  autres  Congrégations  de 
St.  Âuguftin  ne  peuvent  pas  les  im- 
pétcer.  Le  Grand  Confeil  l'a  ainfi 
jugé  par  un  Arrêt  du  lo  îévrier 
j  7  5  3 ,  contre  un  Chanoine  régulier 
de  l'Ordre  de  Chancelade  ,  alTez 
femblable  i  la  Congrégation  de 
France. 

ANTONIO  ,  (Nicolas)  ChevaUer  de 
l'Ordre  de  St^  Jacques  ,  agent  du 
Rojaume  d'Efpagneà  Rome ,  Cha- 
noine de  Séville ,  naquit  dans  cette 
ville  en  1617,  6c  mourut  en  \6%^. 
Sa  bibliothèaue  des  Auteurs  efpa- 
gnols  Ta  renau  célèbre.  11  fait  aUez 
démêler  le  vrai  d'avec  le  faux.  11 
écrit  avec  pureté ,  avec  ordre ,  avec 

«  exaditude  \  mais  il  prodigue  les 
éloges  y  il  exagère ,  il  ne  traite  pas 
ton  fiijet  en  critique  févère  des  opi- 
nions &  des  talens.  Le  Cardinal 
d*Aguire  fon  ami  »  fit  imprimer  'la 
féconde  partie  de  cet  ouvrage  i 
Rome  après  la  mort  de  l'Auteur. 
Antonio  eft  Auteur  de  quelques  au- 
tres ouvrages  ,  parmi  lefquels  on 
diftingue  un  traité  de  E^ilio. 

APARINE  ;  Aparina.  Terme  de  bo- 
tanique. Nom  donné  à  une  famille 
de  gantes  »  dont  les  feuilles  font 
verticillées  ,  uu  accompagnées  de 
ftipules  placées  ent^  elles  fur  let 
tiges.    Il  y  a  de   ces  plantes  qui^ 


APE 
fe  couchent  fur  la  terre  ,  8c 
font  fouvent  femées  de  poîb  ea 
crochets  qui  s'attachent  i  tout  ce 
qui  les  touche.  Leurs  fleurs  font 
hermaphrodites.  Ces  plantes  font 
la  croifctte,  la  garence  9  le  caille- 
lait,  &c. 

APARYTESj  (les)  Aparytd.  Peuples 
du  nombre  de  ceux  qui  compofoient 
la  feptième  Satrapie  de  Perle.  Cette 
Satrapie  piyoit  au  Roi  cent  foixaote* 
dix  talens. 

APATURÉONj  fttbftantif  mafciOin 
8c  terme  d'Antiquité.  Nom  d'an 
mois  de  l'ancienne  amiée  ionienne. 
Il  commençoit  le  14  Novembre  » 
&  avoit  )  1  jour?. 

APATURlEi  fubftantif  féminin.^/^tf. 
turia.  Surnom  de  Vénus ,  ainfi  ap- 
pelée d'un  mot  grec  qui  fignitae 
fraude  j  ru/e  ,  parce  qu'elle  avoit 
tronnpé  les  géans  en  les  faifant  taet 
l'un  après  l'autre  par  Hercule  qu'elle 
avoit  caché  pour  cet  effet  dam  on 
antre. 

APER ,  (Marcus  )  orateur  latin ,  Gau- 
lois de  nation,  alla  â  Rome  où  il  fît 
admirer  fon  génie  &  fon  éloquence. 
Il  fut  fucceffivement  Sénateur  ,Quef 
teur  ,  Tribun  &  Préteur.  On  lui 
attribue  le  Dialogue  des  Orateurs» 
ou  de  la  corruption  de  l'éloquence, 
qui  eft  â  la  fin  des  œuvres  de  Quin- 
tiiien.  Il  mourut  vers  l'an  S 5  de 
J.  C. 

APHARSATHACHÉENSi  (les) 
Apharjacachéû.  Anciens  peuples  dont 
Efdras  fait  mention.  Cet  écrivain 
facré  les  place  au  nombre  de  ceux 
qui  entreprirent  d'empêcher  de  re- 
bâtir le  temple  de  Jérufalem ,  lorf- 
que  les  Ifraëlites  furent  revenus  de 
leur  captivité. 

APHARSÉENSi  (les)  Apharfmi.  An- 
ciens  peuples  dont  il  eft  parlé  dans 
Efdras.  Us  font  compris  au  nombre 
de  ceux  qui  s'opposèrent  à  ce  que 


lies  Juifs  au  retour  de  leur  captivité , 
ne  rebâciflent  le  temple  de  Jérufa- 
iem. 

APHÉRÈSE  »  fe  dit  en  termes  deChi* 
rurgie,  de  cette  pattiede  l'art  qui 
retranche  des  corps  ce  qu'il  y  a  de 
fuperfiu. 

APHIDNEj  Aphidna.  Nom  d'une  an- 
cienne ville  ou  bourg  de  rAttîc[ue 
près  d'Athènes. 

APHiE  ;  petit  poiiTon  de  mer  de  la 
grolTeur  au  plus  du  petit  doigt , 
blanchâtre  :  on  le  nomme  Nonnata 
fur  la  cote  de  Gènes.  Ces  poifTons 
fe  ratTemblent  en  très- grande  quan- 
tité dans  l'écume  de  la  mer  »  &  ils 
s'entrelacent  fortement  les  uns  avec 
tes  autres. 

APHRODISIAQUE  ;  adjeûif  qui 
s'emploie  auflfi  fubftantivement  y  & 

.  terme  de  Médecine.  Il  fe  dit  des 
remèdes  qui  excitent  à  l'aâe  véné- 
rien. 

APHRODITE;  ad/caif  qui  s'emploie 
auffi  fubflantivement .  Terme  d'hif- 
toire  naturelle.  M.  Adanfon  donne 
ce  nom  â  des  animaux  dont  chaaue 
individu  reproduit  fon  femblaole 
par  la  génération  ,  mais  fans  aucun 
ade  extérieur  de  copulation  ôa  de 
fécondation  ,  tels  que  quelques  pu- 
cerons >  les  conques  (coquillages) 
la  plupart  des  vers  fans  fexe  >/  les 
infedes  qui  fe  reproduifent  fans  gé- 
nération, mais  par  la  feâion  d'une 
f>artie  de  leurs  corps.  En  ce  fens , 
es  plantes  qui  fe  multiplient  de 
boutures^  font  aufli  aphrodires. 

Ahrodite  ,  fe  dit  aufli  d'une  efpèce 
d'infeâe  qui  fe  trouve  dans  Us  mers 
d'Occident.  Son  corps  a  la  forme 
d'un  œuf  :  il  eft  couvert  de  pointes 
couleur  de  pourpre  &  de  pcdls  d'un 
faune  vert.  Sa  bouche  eft  garnie  de 
filets  fembtabtes  à  des  poils  d'ani- 
maux. M.  Linnaeus  dit  que  c'eft  un 
ver  zoophyte.. 


A.P'1  517 

APHRONATRONj  fubftantif  itiaf- 
culin*  Aphronatrum.  Sorte  de  fel 
qui  eft  un  alcali  minéral  »  mais  qui 
n'a  pas  la  pureté  ni  la  force  de  l'aU 
cali  végétal.  Il  fe  forme  contre  les 
murs  de  toutes  les  maifons  en  pe^ 
tites  maffes  compares  ,  faciles  i 
mettre  en  poudre  ;  fa  figure  eft  ir- 
régulière 8c  indéterminée  :  il  eft  fott« 
vent  mêlé  de  matières  étrangères  8c 
furtout  de  chaux  ^  on  l'appelle  ^î/^Aro- 
natron  :  on  le  ttouve  quelquefois 
contre  les  parois  de  la  pierre  Ipt&cre 
dont  il  participe  un  peu  ^  c'eft  fans 
doute  pour  cette  raifon  que  ce  fel 
gonfle  dans  le  fen  »  y  fait  du  bruit , 
mais  fans  déconnet  comme  le  fal- 
pètre  :  il  foutient  long -temps  l'ac- 
tion du  feu  fans  entrer  en  fufion  » 
8c  fait  effervefcence  avec  les  acides 
fans  que  rien  fe  précipite  }  la  crif- 
tallifation.lui  donne  la  figure  qua- 
drangulaire,  aiguë,  oblongue  ou  de 
parallélipipedes. 

APHTHITEj  ancienne  province  d'E- 
gypte ,  l'une  de  celles  qui  étoienc 
occupées  par  les  Calaflres ,  peuples 

?|ui,  félon  Hérodote,  faîfoient  pro- 
eflion  de  la  guerre  ,  ainfl  que  les 
Hermotybtes. 
APICIUS  ;  il  y  a  eu  trois  Romains  de 
ce  nom  ,  tous  trois  célèbres ,  non 
par  leur  génie  ,  mais  par  l'arc  de 
raffiner  fur  la  bonne  chère.  Le  fé- 
cond le  plus  célèbre  de  tous ,  publia 
un  traité  fur  la  manière  d'aiguifer 
l'appétit.  De  fuU  irritamemis.  Il  fut 
l'inventeur  des  gâteaux  qui  por- 
toienc  (on  nom  ,  &  le  chef  d'une 
académie  de  gourmandiie.  Après 
avoir  fait  des  dépenfes  prodigieufes 
pour  fa  bouche,  il  crut  que  deux 
cent  cinquante  mille  livres  qui  kii 
reftoient  »  ne  fuffiroient  pas  i  fon 
appétit,  il  s'empoifonns»  Le  troi- 
fième,  contemporain  de  Tcajan,  fe 
iignala  par  l'invention  d'uafecte(> 


5i8  API 

pont  conferver  les  huîtres  dans  leàr 
ï     Fraîcheur.  Il  en  envoya  à  Trajan , 
dans  le  pays  des  Parthes  ,  éloigné 
de  la  mer  de  plufieurs  journées. 

\knEi  Apia.  Nom  qui  fut  donné  par 
•    Apis  ,  arri^re-perir-fils  d'Egialée  , 
i    premier  Roi  de  Sicybne ,  'à  rout  le 
•  pays  renfermé  dans*  rifthtneMe  Co- 
'   rinthe.    C'eft  Paufanias  qui  TafTure 
ainfi.  Pline  écend  davantage  le  pays 
nommé  Apie  ;  car ,  félon  lui ,  ce 
fut.  tout  le  Pclopponnèfe  qui  porta 
•  •  d'abord  le  nom  a  Apie. 
Apie,  eft  aufli  le  nom  d'une  ancienne 
ville  d'Egypte    qu  Hérodote  place 
vers  les  frontières  de  la  Libye, 
APIEN,  (Piorre)  natif  de  Mifme  , 
profedeur  de  mathématiques  à  In- 
golfladt  y  où  il  mourut,  en   1552.) 
publia  une  Co/mographie  &  plu(ieuts 
autres  ouvrage*  que  Charles  V  fie 
imprimer  à  Us  dépens.    Cet  Em- 
pereur ajoura  à    cette  giace  celle 
d'annoblir  l'Auteur. 

Apien  ,  (Philippe  )  fils  du  précédent  y 
6c  aulli  habile  que  fon  père  ^  naquit 
à  IngolAadt  en  1 5  5 1 ,  &  mourut  d 
Tubingen  en  1 589.  Nous  avons  de 
lui  un  traite  dis  Cadrans  folaircs  ^  &c 
d'autres  livres.  L'Emperem  Charles 
Quint  prenoit  pîaifir  à  s'entretenir 
avec  lui.  Apien  étoit  valétudinaire» 
&  fa  mauvaife  fancé  lui  infpira  le 
dcIT^^'in  d'étudier  la  médecine  ,  qu'il 
cultiva  avec  fucccs. 

APIQN ,  grammairien  à  Oafis  ,  ville 
d'Egypte.  Les  Alexandrins  le  nom- 
mèrent chef  de  l'ambafTade  ,  qu'ils 
envoyèrent  a  Caligula  pour  fenlain 
dre  des  Juifs  ,  l'an  40  de  J.  C.  Le 
député  appuya  beaucoup  furie  refus 

3ue  faifoient  les  Juifs  de  confacrer 
es  images  â  cet  Empereur ,  Se  de 
jurer  par  fon  nom.  Il  compofa  une 
hiftoiré d'Egypte,  fuivie  d'un  traire 
contre  le  peuple  Hébreu ,  dans  le* 


API 

I  quel  il  amployoic  coares  fortes  d'ar* 
mes  pour  les  battre.  L'hitbrien 
Jofeph  le  réfuta  avec  beaucoup  d'é- 
loquence, l'ibère  appeloit  ce  fi- 
vant  Cymbalum  Mundi ,  &  li  méti- 
toit  bien  ce  titre.  C'écoit  un  vain 
déclamateur  qui  ne  s'aicachoit  qui 

-  «des  minuiiesi  dcijiii  loS  fout^noit 
avec  autant  de  bidic  que  les  chofes 
les  plus  importantes. 

APODÉOTES,  ouApodotes;{Ic$) 
ancien  peuple  d'Ètolie  dois  il  t(t 
patlé  dans  fite-Live  fie  dans  Thu- 
cydide. 

APOJOVE;  fubftantîf  mafjulin  & 
terme  d'Aftronomie.  Quelques  Au- 
teurs ont  employé  ce  te.  me  pour 
déligner  1  a;.iide  des  fatellices  de 
Jupiter. 

APOLLINAIRE,  ( C.  Sulpitius ) 
Grammaiiien  de  Carthage,  au  ic 
ficelé  t  eft  auteur  j  félon  quelques 
favant ,  des  vers  qui  fervent  d'ar* 
gumenc  aux  comédies  de  Tcrcnce, 
On  lui  attribue  encore  quelques 
autres  écrits. 

APOLLODOREi  fameux  Gramtnai- 
rien  d'Athènes,  étoit  difciple  d'Arif" 
tarquc.  Nous  n'avons  plus  de  lui 
que  trois  livres  de  fa  bihliothcque^ 
publiée  à  Saumur  en  i5ii,  i/i-ii, 
en  grec  &  en  latin.  On  y  trouve 
des  chofes  cutieufes.  Son  ouvrage 
fur  l'origine  des  Dieux%  qui  étoit 
en  1 7  livres ,  eft  totalement  perda. 
Plufieurs  favans  croient  que  c'cft 
le  même  ouvrage  que  fa  bibliothé' 
que.  Les  anciens  citent  quelques 
autres  ouvrages  de  cet  écrivain. 

APOLLODORE  ;  Architeéle  célèbre 
de  Damas ,  dirigea  le  pont  de  pierre 
que  Trajan  fit  conftruire  fur  le 
Danube ,  l'an  i  oi  dp  Jefus-Chrift* 
Ce  fut  fous  fa  direâ:ion ,  que  fat 
faite  à  Rome  la  grande  place  Tra^ 
jane ,  au  milieu  de  laquelle  on  éleva 


APO 

Il  cok>nne  fi  célèbre  qai  portoic  le 
même  nom.  Adrien  fit  mourir  ce 
célèbre  Artifte,  pour  fe  venger  de 
ce   qu'un  jouï  que  Tr^y^/i  s'cntre- 
,  tenoit  avec  Apollodùre  lur  quelque 
édifice ,  cet  architeûe  die  à  Adrien , 
qui  fe  méloit  de  dire  fon  avis:  alUi 
peindre    vos  .  citrouilles.  C'étoit  un 
genre  de   peinture  à  quoi  Adrien 
s'occupoit  z\oïs.Apollodore  apparem- 
ment peu  civil  &  peu  politique, 
eut  encore  l'imprudence  de  critiquer 
le  temple  de  rénus ,  qui  étoit  un 
des  ouvrages  d'Adrien.  Le  temple 
nejl  pas  ajfez  dégagé  ,  écrivit  -  il  a 
cet  Empereur  2  il  eft  trop  bas  y  à 
les  ftatues  des   déejfes  ajftfes  ,  trop 
grandes  ;  fi  elles  veulent  fe  lever  pour 
fartir  elles  ne  le  pourront  pas. 
APOLLONIE;  aux  cinq  lignes  qui 
compofent  cet  article  »  page   497 
du  X*  volume  ,  fubftituez   ce  qui 
fuir.  . 

Nom  commun  à  pluGeurs  villes 
dont  les  géographes  font  mention 
&  qui  furent  ainfi  appelées  du  culte 
qu'on  y  rendoit  2   Apollon.  Il  y  en 
avoit   une  en  Macédoine  au  pays 
des  Taulenticns  ,  à  dix  ftades  du 
fleuve  Aoiis ,  ou  Anas  »  félon  d'au- 
tres ,  &  à  foixante  de  la  mer  ;  elle 
ctoit  affez  votfme  de  Dyrrachium, 
fuivant  Plutarque.  Il  y  en  a  qui  la 
mettent  dans  Tllly  riejc'eft  fans  douté 
parce  que  le  pays  des  Tauleniiens 
a  fait  anciennement  partie  de  Tllly- 
.  rie.  D'autres  la  placent  dans  l'Épircj 
c'eft  pour  la  même  raifon  j  c'eft-à- 
dire ,  que  l'Épire  s'étendoir. jufqu'au 
pays  des  Taulentiens.-Mais>cérpit 
du  côté  de  riilyrie.  Elle  fut  lâtie, 
félon  Srrabon  ,  par  les  Coiinihiens 
&  le>  Corcyréens,qui  lui  donnèrent 
des  lois ,  dont  ce  géographe  fait  un 
ptand   doge.     Cependant    les,  ha.- 
bitans  en  lappoitoientU.  fondation 


APO        f      519 

i  Apollon.  En  conféquence  ils 
avoient  un  troupeau  confacré  au 
foléir. 

Cette  ville  fe  nomme  aujour- 
d'hui Piergi. 

11  y  avoit  ime  autre  ville  de  même 
nom  dans  la  Mygdonie,  félon  Pline 
dans  un  pays  qui  en  dépendoit.  Elle 
fe  nomme  aujourd'hui  Erijfo. 

Une  troifième  ville  d*Apollonie 
écoit  dans  la  Chalcidie.  PHne  die 
'  que  leihabitans  étoîent  furnommés 
Macrohicns  ;  c'ed-i-dire  des  gens 
qui  vivoient  longtemps.  Cette  ville 
s'éleva  fur  les  tuines  de  celle  d'Acro- 
thon  ,  qui  s*appeldit  ainfi  si  caufe 
de  fa  fitùation  fur  le  fommet  du 
mont  Athos. 

Une  quatrième  ville  d'ApoIlonie 
étoit  dans  la  ThracefurlePont-Eu- 
xin ,  à  treize  cens  fiades  de  Calatis 
&  à  quinze  cens  de  Cyanée.  Elle  fut 
fondée  par  unef  oloniede  Milcfiens. 
Elle  étoit  bâtie  pour  la  plus  grande 
partie,  dans  une  petite  île.  Cette 
ville  félon  Pline  ,  écoit  dan^  un  pays 
appelé  AjliiC^  6c  fe  nomma d*ahord 
Anthie.  Dans  Pomponius  Mêla  , 
elle  eft  nommée  Apollonie  la 
grande. 

Une  cinquième  ville  de  ce  nom 
étoit  aufli  dans  la  Thrace  fur  la  mer 
Egée  vers   le  Srrymon. 

On  en  voyoit  une  fixicme  dans 
la  Myfie,  fur  le  Ryndacus.  Du  temps 
de  Scrabon ,  cette  ville  appartcnoit 
aux  Cyzicéniens.  Elle  a  été  cpifco- 
pale.  Cyriacus  ,  Tun  dcfes  Évéques, 
fi^^'na  une  lettre  fynodale  adtclTéfe 
à  Léon. 

Il  y  avoit  une  autre  Apollonie 
I  dans  la  Paleftinc  entre  Jopc  &  Ccfa> 
rée.  Une  autre  dans  la  Cirénnïque 
que  Piolémée  met  entre  les  villes 
de  la  Ptntapoie.  Une  autre  dans 
la  Pifidie,  Vers  le«  four  ces  du  Méan- 


5io 


APO 


dre.  Une  autre  dans  l'Aflyrie» 
i  Torient  da  Tygre.  Une  ancre 
dans  nie  de  Crète.  Une  autre 
dans  la  Carie.  Une  autre  dans 
TEoIide  qui  s'appeloit  auffi  Aflbs, 
Se  qui  conferve  j  dit-on ,  ce  nom 
dans  celui  d'Aifam ,  qu'elle  prend 
aAuellement.  Une  autre  dans 
la  Troadej  différente  de  celle  qui 
étoit  fur  le  Ryndacus  ,  dans  laMy- 
fie.  Une  autre  dans  le  Pont  en 
Afie  9  (ituée  dans  une  île  de  même 
nom  y  qui  ctoit  furnommée  Thy- 
mas.  Une  autre  dans  la  Syrie  , 
qui  dépendoic  de  celle  d*Apamée. 
Une  autre  dans  la  grande  Phry- 
gie>  que  Strabon  qualifie  de  Mé 
tropole. 

APOLLONIEN,  ENNE  ;  adjeftif. 
On  dé  (igné  quelquefois  l'hyper- 
bole &  la  parabole  ordinaire ,  par 
les  nom  d'hyperbole  8C  de  parabole 
Apolloniennes  ,  ou  ^Apollonius  , 
pour  les  diftinguer  dé  quelques 
autres  courbes  d'un  genre  plus  élevé, 
&  auxquelles  on  a  aufli  donné  le 
nom  à  Hyperbole  &  de  Parabole. 
Ainfi  a  X  =st  y  y  àéC\gT\e  la  parabole 
Apollonniene  ^  a  a  =  x  y  défigne 
\Ti'l^^x\>çÀtApollonienne  :  mais aax 
a=^^défigne  une  parabole  du  3* 
degré  ;  a  ix=xixyy  défigne  une 
hyperbole  du  même  degré.  On 
appelle  la  parabole  &  Thyperbole 
ordinaires ,  parabole  &  hyperbole 
d'Apollonius ,  parce  que  nous  avons 
de  cet  ancien  géomètre  un  traire 
des  feâ-ions  coniques  fort  étendu. 
Ce  mathématicien  qu'on  appelle 
Apollonius  Pergctus^psiïce  qu*ii  étoit 
de  Perge  en  Pamphy<ie ,  vivoit  en- 
viron 25  ans  avanr  Jéfus-Chrift.  Il 
ramalTa  fur  les  feâions  coniques 
tout  ce  qu'avoient  fait  avant  lui 
Ariftée,£udoxe  de  Cnide»  Menoech- 
me  ^  £uclide ,  Conon ,  Tra(iiée  ». 


APÔ 

Nicotele  :  ce  fut  lai  qui  donna  aox 
crois  feélions  coniques  les  noms  de 
Parabole,  (TEltip/e  &  d'Hyperhk, 
qui  non  feulement  les  diftmjroent  » 
mais  encore  les  caraâérifent.  Il 
avoir  fait  huit  livres  qui  parvinrent 
entiers  jufqu'an  temps  de  Pappas 
d'Alexandrie  lequel  vivoit  (ous 
Théodofe  \  on  ne  put  retrouver  que 
les  quatre  premiers  livres»  jufqu'en 
1^58,  que  le  fameux  3orelli  trouva 
dans  la  bibliothèque  de  Florence  on 
manufcrit  Arabe  qui  contenoit outre 
ces  quatre  premiers  ,  les  trois  fui- 
vans:  aidé  d'un  profeflèur  dArabe, 
qui  ne  fa  voit  point  la  géométrie, 
il  rraduifit  ces  livres ,  8c  les  donna 
au  public.  f^oye:[  télogc  de  M, 
Fiviam  j  par  M.  Fontenelle ,  ^/j?. 
de  C  Académie  1703^ 

Il  fauc  que  le  huirième  livre 
d'Apollonius  ait  été  retrouvé  depuis; 
car  on  trouve  dans  l'éloge-  de  M. 
Halley  >  par  M.  de  Mairan  (  Hifi. 
Acad./;^^2).,qae  M.  Halley  donoa 
en  1717  uoe  iraduâion  latine  des 
huit  livres  d'Apollonius. 

APOLLONIUS ,  de  Perge ,  en  Para- 
phylie  dont  il  eft  parlé  dans  l'atticle 
précédent,  compofaplufieurs  Traités 
fur  les  mathématiques.  Nous  n'avons 
que  fon  ouvrage  fur  les  ferions 
coniques ,  dont  il  donna  le  premier 
la  théorie.  Cet  ouvrage  a  été  traduit 
6c  commenté  bien  des  fois  par  les 
modernes,  auxquels  cet  ancien  a 
fourni  beaucoup  de  lumières.  ApoU 
lonius  âorifToit  fous  le  règne  d'Ever- 
getes  »  Roi  d'Egypte ,  l'an  du  monde 
37^0,  le  144  avant  J.  C. 

ApotLONiys,  de  Rhodes ,  originaire 
d'Alexandrie ,  mais  (qrnommé  Rho- 
^/V/2,  parce  qu'il  enfeignalong  rempi 
d  Rhodes ,  vivoit  dans  le  même 
temps  que  le  précédent.  Il  éroît 
difciple  de  ÇaUimaqut  &  fucceffeur 
d'EratoJlhcnî 


ÀPO 

a^EratoJlhènc  dans  la  garde  de  la 
bibliothèque  d'Alexandrie.  Comme 
il  fe  mcloic  de  faire  des  vers,  les 
pocres  fes  confrères  ne  le  laide- 
renr  pas  en  repos.  Il  alla  à  Rhodes 
trhercher  la  craiiouillicé  qu*il  ne  trou- 
voit  pas  dans  la  patrie  >  &  y  finir 
fes  jours.  Son  Pocme  fur  l'expé- 
dition des  Argonautes  n'eft  guères 
au-delTus  du  médiocre.  On  en  eftime 
les  fcholies.  On  en  a  une  édition  de 
Leyde  In-S^  ,  1^41. 

APOSTASE;  fubftantif  féminin.  Âpof 
tafis.  Figure  de  Rhétorique  qui 
conHfte  à  détourner  Quelquefois  les 
penfées  &  les  phrales  fans  lailTer 
entre  elles  aucune  liaifon.  En  voici 
un  exemple  de  Démofthène.  Il  veut 
faire  feniir  ce  qu'on  doit  craindre 
pour  la  liberté  de  la  Grèce,  des  vues 
ambitieufes  de  Philippe,  &  rappelle 
les  entreprifes  qu'il  a  formées  pour 
parvenir  à  fon  but.  «  En  quel  état , 
»>  dit^il,  cft  aujourd'hui  la  Thef- 
••  falie  ?  Philippe  n'en  a-t-il  pas  en- 
5>  levé  toutes  les  places  ,  &  n'y  a- 
»  t-il  pas  anéanti  le  gouvetnement 
•»  populaire?  L'île  d'Eubée  ,fi  voi- 
t>  fine  de  Thcbès  &  d'Athènes ,  n'a- 
5>  t'elle  pas  été  aficrvie  à  des  tyrans? 
»'  Il  écrit ,  en  termes  précis ,  qu'il 
t>  eft  en  paix  avec  ceux  qui  lui  obéif 
9>  fent»  &  non  feulement  il  l'écrit  / 
M  mais  il  agit  confequemment^  // 
>»  marche  vers  l*HclUjponti  il  s*ejl 
s>  emparé  d'Ambracie  j  il  cft  maître 
»>  d  Elis  ctae  grande  ville  du  Pelo- 
ta ponnèfe  ;  il  a  voulu  depuis  peu  fur- 
»  prendre  Megare  ;  ni  la  Grèce  ,  ni 
•ê  les  régions  barbares  ne  peuvent 
«»  fu^re  à  fon  ambition  ii. 

Après  quoi  l'orateur  reprend  vive- 
ment :  «  &  nous  voyons  ces  cho- 
99  fes  tout  ce  que  nous  fommes  de 
>9  Grecs  ^  nous  les  fa voBS  fans  faire 
•»  relater  aucun  mouvement  d'indi* 

Tome  XXX. 


APO  511 

»  gnation  »  fans  prendre  des  me«: 
»  luresM. 

On  peut  juger  par  cet  exemple  ; 
du  grand  effet  de  cette  figure  quand 
elle  eft  bien  amenée. 

APOTOME  j  terme  de  Mufique.  Sup» 
primez  les  cinq  lignes  de  cet  article» 
&  mettes  à  la  place  ce  qui  fuit. 

Apotomb  ,  en  termes  de  Mufique» 
fignifie  ce  qui  refte  d*un  ton  majeur 
après  qu'on  a  retranché  un  limma  » 
qui  eft  un  intervalle  moindre  d'un 
comma  que  le  femi-ton  majeur. 
Par  conféquent  Vapotome  eft  d'un 
comma  plus  grand  que  le  femi*ton 
moyen. 

Les  Grecs  qui  n*ignoroient  pas 

3ue  le  ton  majeur  ne  peut  pat  des 
ivifions  rationnelles,  fe  partager 
en  deux  parties  égales  ,  le  parta- 
geoient  inégalement  de  plufieurs 
manières. 

De  l'une  de  ces  divifions  inven^- 
téespar  Pytagore,ou  plutôt  par  Phi- 
lolaiis  fon  dilciple  ,  refultoit  le  dièfe 
ou  limma  d'un  côté  &  de  l'autre  l'a- 
potome ,  dont  la  raifon  eft  de  105  S 
à  1187. 

La  génération  de  cet  apotome  fe 
trouve  à  la  feptième quinte  utàXhtt 
en  commençant  par  ut  naturel  :  car 
la  quantité  dont  cet  iir  dièfe  furpaflè 
Vue  naturel  le  plus  rapproché ,  eft 
précifément .  le  rapport  que  l'on 
vient  de  marquer. 

Les  anciens  donnoient  encore  le 
même  nom  à  d'autres  intervalles. 
Ils  appeloient  apotome  majeur^  un 
petit  intervalle  que  M.  Rameau  ap- 
pelle quart  de  ton  enharmonique  j 
lequel  eft  formé  de  deux  fons  en 
raifon  de  125  â  118. 

Et  ils  nppeioientiz/k>rom^  mineur^ 
l'intervalle  encore  moins  fenfible  i 
l'oreille  que  le  précédent. 

Jean  de  Mûris  &  fes  contempo- 
rains,  donnent  partout  le  nom  d'^ 
Vvv 


ju  APP 

.  potome  aa  femi-ton  mineur  »  &  celui 
àedièfe  au  femi-con  majeur. 

APPEAUX.  Ce  mot  qui  lignifioit  au- 

.  trefois  appels  ^  eft  encore  uCiti  en 
Provence  &  en  Languedoc,  où  i  on 
nomme  Juges  d'Appeaux  ,  ceux  qui 

,  quoique  relTortifTans  au  Parlement , 
ont  eux-memes  une  juridiction  dont 
les  appels  refTortinTem  devant  eux. 

Il  y  avoit  ci-devjint  à  Segur  un 
tribunal  nommé  lejiége  des  appeaux^ 
qui  dans  fon  origine  n'avoit  été  créé 

.  que  pour  la  province  du  Périgord, 
mais  dont  le  felTort  s'éroit  par  Cuc- 
cejlion  dejcemps  ,  étendu  fur  celle 
du  Limouftn. 

Ce  .tribunal  a  été  fupprimé  par 
un  EJit  du  mois  de  Janvier  1750  , 
regiftré  au  Pariemenc  de  Bordeaux 
le  i(>  Février  fui vant,  &  à  la  Cham- 
bre des  Comptes  de  Paris  le  1 1  Mars 

Ï75J- 

Il  y  avoit  auflî  à  Caftres  une  ju- 
ridiâion  appelée  la  jujiice  des  Ap  - 
peaux*  Elle  a  été  fupprimce  par  un 
Édit  du  mois  de  Mai  1751»  regiftré 
au  Parlement  de  Touloufe  le  50 
Août  fuiv.xnt. 

AP:>ENDANCES;  fubftantif  féminin 
pluriel ,  &  terme  de  Jurifprudence 
féodale.  Ce  mot  fuivant  BrufTelj 
fignitie  ce  qui  a  été  nouvellement 
artaché  à  une  feigneurie  tant  en  do- 
maine qu'en  mouvance. 

APPENDlCULEi  fubftantif  féminin. 
Appendicula.  Diminutif  &  terme  de 
Médecine  &  d'Anatomie  qui  fignifie 
petit  appendice. 

APPIEN  ,  lîiftorien  grec  ,  naquit  à 
Alexandrie  d'une  famillediftinguée; 
il  âorilFoit  fous  Trajan  ,  Adrien  & 
Antonin  le  pieux.  Vers  Tan  izj  de 
J.  C,  il  fut  gouverneur  d'une  pro- 
vince. On  a  de  lui  une  hiftoire  ro- 
maine y  compofée  non  pas  année^ 
par  année  comme  celle  de  Tite-ij 
\JïSQ ,  mais  nation  par  nation.  Cet  | 


APT 

ouvrage  eftimé  étoit  en  vingt  deux 
ou  vingt' quatre  livres  »  depuis  la 
ruine  de  Troye  jufqu'à  Trajan.  Il 
ne  nous  en  refte  que  ce  qui  regarde 
-  les  guerres  puniques ,  les  Syriaques» 
les  Parthiques ,  les  civiles  ,  celles 
contre  Mithridate ,  les  Efpagnoles , 
Annibal ,  la  guerre  d^Âflyrie  »  & 
un  fragment  de  celle  des  Gauks.  La 
meilleure  édition  de  cette  hiftoire» 
eft  celle  d'Amfterdam  »  en  deux 
volumes //2  8**.  en  1670. 

APPRÉCIABLE  i  adjedif  des  deux 
genres.  Qui  peut  être  apprécié. 

En  mulique  les  fons  appréciabUs 
font  ceux  dont  on  peut  trouver  ou 
fenrir  l'unilTon  &  calculer  les  inter- 
valles. M.  Euler  donne  un  efpace 
de  huit  octaves  depuis  le  fon  le  plus 
aigu  jafqu^au  fon  le  plus  grave  ap- 
préciables  à  notre  oreille  :  mais  ces 
fons  extrêmes  n'étant  guère  agréa- 
bles, on  ne  paflfe  pas  communé- 
ment dans  la  pratique  les  bornes  de 
cin<3  oAaves  y  telles  que  les  donne 
le  clavier  à  ravalement.  11  y  a  aufli 
un  degré  de  force  au-deU  duquel 
le  fon  ne  peut  plus  s'apprécier.  Oo 
ne  fauroit  apprécier  te  fen  d'une 
^ro(Te  cloche  dans  le  clocher  même, 
il  faut  en  diminuer  la  force  en  s*é« 
loignant  pour  le  diftinguer.  De  mê- 
me les  fons  d'une  voix  qui  crie  cef- 
fent  d*ctre  appréciables  j  c'eft  pour- 
quoi ceux  qui  chantent  fort  font 
fujets  â  chaQfer  faux.  A  l'égard  du 
bruit,  il  ne  s'apprécie  jamais,  & 
c'eft  ce  qui  fait  fa  différence  d'avec 
le  fon. 

APTÈRE  ,  en  termes  de  Naturaliftes, 
fe  dit  des  infeâes  qui  font  fans  ailes» 
comme  les  poux ,  les  puces ,  les  ci- 
rons >  les  cloportes ,  &:c. 

AQUILONIEi  c'eft  félon  Tite-Live, 
une  ancienne  ville  d'Italie  au  pays 
des  Samnites-. 

ARACK;  fubftantif  mafculin.  Efpèce 


ARA 

d'eau-de-vie  que  les  Indiens  tirent 
d'un  mélange  de  riz,  de  fucre  &  de 
vin  de  Cocotier ,  après  l'avoir  lailTé 
fermenter.  C'eft  à  Batavia  princi- 
palement qu'on  fabrique  cette  eau- 
de-vie ,  ôc  c'eft  une  des  branches 
du  commerce  des  Hollandois.  On 
fait  entrer  Varack  dans  la  compoC- 
tion  du  punch  préférablement  i 
Teau-de-vie  ordinaire.  {*)  An.de 
M.  U  Ch.  de  C. 

ARACHOSIENS  ,  ou  ARACHOTESi 
(  les  )  Arachofii.  Anciens  peuples  ^ui 
habitoient  TArachofie. 

AR  ACHTHUS }  ancien  fleuve  d'Épire 
qui  avoir  fa  fource  au  mont  Tymphe 
ou  Stymphe  dans  le  pays  des  Paro- 
léens,  d'où  il  couloir  vers  le  midi 
au  milieu  des  montagnes ,  au  tra- 
vers du  territoire  des  Moloffès,  & 
fe  rendoit  dans  le  golfe  Ambraci- 
que  ,  aU'defTous  de  la  ville  d'Am- 
bracie  »  au  pied  des  murs  de  la- 
quelle il  pafToit.  Ptolémée  le  met 
dans  l'Acarnanie.  C'eft  parce  qu'il 
comprend  cette  province  dans  TE- 
pire  y  Se  qu'il  en  arrofoit  en  eflet 
une  partie. 

Aujourd'hui  les  uns  l'appelle  Spag- 
magmurijî  ^  \es  ^xxixts  Fouropotami. 

ARATUS  ,    pocte  célèbre  par  fon 
pocme  grec  inritulé  ,  Us  Phénomè- 
nes ^vivoit  â-peu-près  270  ans  avant  ; 
J.  C.  i  la  Cour  d'Antigone  Gonetas,  ^ 
Roi  de  Macédoine ,  par  ordre  du- . 
quel  il  compofa  cet  ouvrage.  Ara- 
tus  décrit  les  figures  des  conftella- 
cions  y  leurs  ficuations  dans  la  fphère^ 
l'origine  des  noms  qu'elles  portoient 
en  Grèce  Se  en  Egypte ,  les  fables 
qui  y  a  voient  donné  lieu ,  le  lever 
&  le  coucher  des  étoiles.  Se  cela 
d'après  les  livres  d'Eudoxe. 

Le  pocme  d'Aracus  fut  commenté 
&  traduit  en  latin  par  plufieurs  Au- 
teurs ,  dont  on  trouve  le  catalogue" 
dans  le  P.  Petau  8c  dans  Yoffius  y 


ARB 


5^5 


mais  nous  ne  devons  pas  omettre 
Cicéron  &  Germanicus  Céfar  ,  qui 
en  firent  Tun  &  l'autre  des  rradiK- 
tions  latines.  On  ne  fauroit  faire 
de  l'ouvrage  un  plus  brillant  éloge 
qn*en  citant  de  pareils  traduAeurs. 

ARAVISQUES  }  (les)  Jravifci.  An- 
ciens peuples  de  U  Pannonie  donc 
[wrle  Tacite.  Ptolémée  les  met  i- 
'orient  de  la  Pannonie  inférieure 
dont  ils  occupoient  la  partie  la  plus 
feptentrionale.  Voici  ce  <}u  en  dit 
Tacite  :  «<  pour  les  Araviiques  éca* 
M  blis  en  Pannonie^  viennent  ils  des 
*>  Ofes  peuple  Germain,  ou  les  Ofes 
i>  doivent-ils  être  regardés  comme 
j»  une  colonie  des  Aravifques  ?  Le 
»  langage  ,  les  mœurs ,  les  coutu* 
»  mes  de  ces  peuples  font  les  mc- 
»  mes.  Mais  lequel  a  palTé  le  fleuve 
»  qui  les  fépare  aujourd'hui?  C*eft 
M  ce  que  nous  ignorons  ,  parce- 
w  qu'on  trouvoit  des  deux  côtés  du 
If  Danube  ,-  mêmes  biens  ,  mêmes 
}i  maux ,  l'indépendance  &  la  pau- 
w  vreté». 

Les  Aravifques  &  lesOfesétoienf 
des  peuples  que  l'on  connoît  peu. 
Les  premiers  habitoient  dans  la 
haute  Hongrie  ,  &  les  féconds  dans 
la  paitie  orientale  de  la  Siléfie»  vers 
la  fonrce  de  la  Viftule. 

ARBACALE  ;  Arbacala.  Ancienne 
ville  d'E^p^gne  qui  appartenoit  aux 
Cartéïens  ,  félon  Tire- Live,  &  aux 
Vaccéens ,  félon  Polybe.  Elle  fut 
attaquée  Û  prife  par  Annibal  j  mais 
ce  ne  fut  qu'après  avoir  été  trcs- 
vigoureufement  défendue  pendant 
long- temps  autant  par  la  valeur  que 
par  le  grand  nombre  de  feshabitans. 
On  croit  que  c'efl:  aujourd'hui 
Avila  dans  la  vieille  Caftille. 

ARBEROU  Ejnom  d'un  des  fept  petits 

pays  qui  compofent  la  bafle  Navarre. 

Il  a  environ  cinq  lieues  de  longueur 

fur  deux  &  demie  de  largeur.   La 

Vvv  ij 


524  ARC 

paroiiTe  cl*Ifturitx  ,  la  plas  confia- 
rable  de  ce  peiic  pays ,  eft  à  quatre 
grandes  lieues  au  levant  d'hiver  de 
Bayonne,  &  environ  i  treize  au  cou- 
chant de  Pau.  La  juftice  eft  rendue 
dans  le  pays  d'Arberoue  par  un  Al- 1 
cade  ou  Juge  d'épée  »  comme  en  I 
Efpagne. 
ARBOURG  ;  vqyq  AarbouHg  dans 
le  premier  volume.  (*)  Arc.  dcM^  U 
Ch.  de  C 
ARCÈRE  'y  fubftantif  féminin  &  terme 
d'Antiquité.  Arctra.  Efpèce  de  cha- 
fiot  fait  de  planches  »  &  couvert  de 
tous  cotés.    On    étendoit   fur    ce 
chariot  des  habits  pour  y  porter  les  | 
malades  ou  les  vieillards  couchés.     | 
ARCHAÏQUE  \  adjeAif    des  deux 
genres.  Qui  renferme  des  archaïf- 
mes ,  qui  appartient  à  l'archaiTme. 
Un  DiSionnaire  archaïque  bien  fait 
ferait  un  ouvrage  utile. 
'ARCUIATREj  fubftantif  mafculin. 
Archiaten  Terme  d'Antiouicé  qui  a 
fait  autrefois  grand  brmt  dans  la 
médecine  par  lés  différentes  opi- 
nions qu'il  y  a  eu  pour  en  fixer  la 
fignification.    Accurfe  a  prétendu 

aue  ce  mot  fignifioit  prince  des  mé- 
ecinsy  ou  qui  eft  des  premiers  mé- 
decins. 

Ce  fentiment  d' Accurfe  avoitété 
£uivi  par  les  anciens  tradudeurs  de 
Galien  Se  par  divers  autres  (avans 
qui  avoient  rendu  le  même  mot  par 
medicus  primorius.  Mercurial  eft  le 
premier  qui  fe  foie  déclaré  contre 
cette  explication  d'Accurfe  »  &  qui 
ait  foutenu  qvk  Archiater  (ignifie  le 
médecin  da  Prince.  Il  appuie  fon 
fentiment  »  premièrement  par  cette 
taifon  oue  le  mot  Archiaur  n*a  ja- 
mais été  employé  par  aucun  Auteur 
grec  ou  latin  avant  les  Empereurs 
Romains.  Il  fe  fect  encore  de  deux 
autres  preuves  t  k  p/emière  c'eft 
qu'Ândromaduui  Q*eft  paa  (impie- 


ARC 

ment  appelé  Archiatre  »  mais  TÂr* 
chiatre  de  Néron  ;  la  féconde  eft 

Î|ae  fi  Démétrius  &  Magnus,  qui 
ont  appelés  Archiatres  par  le  mcme 
Auteur  qui  parle  d'Andromachas  > 
&  qui  ont  potTéié  ce  titre  fous  An- 
tontuSy  n'avoienr  pas  été  les  méde- 
cins de  cet  Ëmpeieur  ,  on  rie  voit 
pas  pourquoi  ils  auroient  eu  le  titre 
à" Archiatre  préférablement  i  Ar- 
chigène  >  à  Soranos  &  à  divers  att- 
ires médecins  qui  étoienc  â  peu  pris 
damême  temps  >  &  qui  ont  été  très- 
célèbres. 

Alciat  eft  d'un  troifîcme  fenti- 
ment, qui  femble  tenir  le  miliea 
entre  celui  d'Accurfe  &c  celui  de 
Mercurial.  11  croit  que  V Archiatre 
eft  effcdivement,le  prince  des  mé- 
decins y  pasce  qu'il  eft  le  médecin 
du  Prince  »  celui  qui  eft  médecin 
du  Prince  érant  par  la  même  raifon 
aa-detTus  des  autres  médecins ,  oa 
du  moins  étant  regardé  de  cette  ma- 
DÎère.. 

Voilà  trots  feotimens  fur  cette 
affaire.  Je  ne  (àis,  dit  M«  le  CUrc» 
fi  Alciat  a  été  fuivi  par  quelques* 
uns.  Nkis  le  plus  grand  nombre  des 
iavans  fe  trouve  partagé  à  l'égard 
de  l'explication   d'Accuxfe  &  de 
celle  de  Mercurial.    Ce  dernier  a 
pour  lui  Cujas ,  Zvinger ,  Cafauboo,. 
Mattius  &  Voflius>  comme  le  re- 
marque Meibomius  >  qui  ne  lailTe 
pas  nonobftant  l'autoriié  de  tant  de 
grands  hommes  >  de  fe  ranger  do 
côté  d'Accurfe.  La  première  raifon 
qu'il  apporte,  eft  que  de  tous  les 
autres  mots  grecs  qui  commencent 
par  archi^  comme  arckiuSus  y  ar^ 
ûh'upifcopus  ,  &c  pas  un  ne  défigoe 
rien  quiappartienne  ou  qui  regarde 
le  Prince  :  mais  tous  ces  mots  mai' 
quent  également  quelque  chofe  qoi 
eft  la  première  »  la  plus  excellente 
en  fongenret  De  même» dit  Mei^ 


ARC 

lx)mms  j  VArchiatrc  n*eft  pftS  le  mé- 
decin du  Prince,  mais  le  prince  ou 
le  premier  des  médecias ,  autrement 
ce  mot  feroit  le  feul  excepté  de  la 
règle  dont  on  vient  de  parler. 

Godefroi  qui  écrivoit  d  peu  près 
en  même  temps  que  Meibomius , 
eft  du  fentiment  de  Mercurial  par 
rapport  à  Tétymologie  du  mot  Ar- 
€hiaurrM.d\s  il  remarque   qu'il  y 
avoir  deux  fortes  à^Archiatrcs  que 
Mercurial  a  confondues.    Les  pre- 
miers étoient  appelés  Archiatri  S. 
Paiatiiy  qui  ne  fervoient ,  dit  Gode 
froi  y  que  dans  la  Cour  des  Empe- 
reurs.   Les  autres  qu*on  appelott 
BmplemeniArchiatrcs,  ou  Archiatri 
popularcs  ^  fervoient    les   peuples 
(Uns  les  villes  de  Rome  &  de  Conf- 
tantinople..    Comme  ces   derniers 
avoienc  un  falaire  public ,  &  d'ail- 
leurs divers  privilèges  ,  ils  étoient 
•bligc's  de  voir  indifféremment  tous 
les  malades  fans  rien  exig&r  d'eux  , 
le  but  de  rétabliOTement  de  cesAr- 
chiatres  ayant  été  d'empêcher  que 
les  pauvres  ne  fouffriffent  faate  de 
méaecins* 
ARCHICONFRAIRIE  ;    fubftanrif 
féminin.  11  y  a  une  fociété  érigée 
fous  ce  titre  ,  qui  a  poui inftrument 
de  dévotion  la  ceinture  de  Saint- 
Auguftin.   C*eft   une    ceinture   de 
cuir ,   que  les  religieux  Auguftins 
prétendent  avoir  été  portée ,  dans 
cous  IcS  temps  ^  par  les  Saints  les 
plus  illuftres. 
ARCHICONFRATERNITÉ;  fubf- 
tantif  féminin.  Titre  que  prennent 
certaines  confréries.  L'Archiconfra- 
ternité  de  Notre-Dame  du  Mont- 
Carmel ,  établie  â  R^^me ,  eft  remar- 
quable pa^  l'habit  particulier  qu'elle 
porte.  Le^  confrères  font  revêtus 
d'un  fac  ^^  couleur  tannée  ^acta^ 
ché  i  uncapuchan  qui  leur  couvre 
h^  vifage,,   fe   delceod  ea  p^incft 


ARD  jxj 

|ufqu'à  la  ceinture.  Ils  ne  peuvent 
voir  que  par   deux  trous  faits  au 
capuchon ,   à    l'endroit   des    yeux. 
Une  ceinture  de  cuir    leur  fert  i 
attacher  ce  fac  ,  &  ils  portent  fur  les 
épaules  un  camail  de  ferge  blanche. 
ARCHISOUSDIACRE  i    fubftamif 
mafculin.  On  appeloit  ainfi  autre^ 
fois  le  premier  des  Sousdiacies  dans 
l'Églife  Romaine. 
ARDIENS;   (les)    Ardiai.    Anciens 
peuples  de  rillyiie  qui  écoient  limi- 
trophes des  Autariares»  &  dans  le 
voiHnage  de  Pharos  qu'on  appela 
d'abord  Parosj  parce  que  cette  ville 
avoir  été  bâtie  par    des    Pariens. 
Les  Ardiens  prenoient  au  commen- 
cement le  nom  de  Varaliens. 

Comme  ces  peuples  avoienc  ra- 
vagé les  terres  de  Quelques  alliés 
des  Romains  &    même   la    partie 
de    ricalie»    qui  éroir    dans    leur 
voifùiage,  le  Sénat  leur  ayant  faic 
porter  inutilement  k%  plaintes  par 
des  députés  >  envoya  contre  eux  un 
corps  de  dix  mille  hommes  de  pied 
&  de  cinq  cens  chevaux.  A  la  vue 
de  cette    armée,,   les  barbares  fe 
foumirent  à  toutes  les  conditions 
qu'on  voulut  leur  impofer.  Us  ou* 
bliérent  bientôt  leurs  promefles  8c 
recommencèrent  leurs  ravages^  On 
donna  la  commiflSon   de   marchec 
contre    eux ,    au   Conful   Ser.vius 
FulviusFlaccus,  oui  les  mit  dans  peu 
de  temps  à  la  rai(on;  &  pour  couper 
k  jamais  racine  â  leurs  briganda-^ 
ges  f  il  les  tranfporta  ,  du  voiHnage 
de  U    mer  ,  dans  le    milieu   des. 
terres  vers  Tan  de  Rome  607*  Là^ 
forcés  de  s  occuper  à  rAj;riculture: 
pour  trouver    leur  fubfiftance ,  ila 
devinrent  auffi    pacifiques,    qu'ils 
avoienr  écé   auparavant-  turbutena 
Ôc  inquiets: 

Le  pays  qu^KCUperent  dabcrJ  bs 
Atdieoi».  te  pi&nac' celui  ir  9a  ilk 


jii  ARE 

furent  enfuite  cranfportés  »  fbne 
aujourd'hui  dans  la  Turquie  d'Eu- 
rope. 
AREA  ;  furnom  de  Minerve.  Il  y  avoît 
chez  les  Placéens ,  un  temple  de 
Minerve  Aréa ,  qu'ils  difoient  avoir 
été  bâci  des  dépouilles  remportées 
au  combat  de  Marathon ,  derqaelles 
les  Athéniens  leur  firent  part.  La 
ftatue  de  la  Déefle  étoit  dorée,  à  la 
réferve  du  vifage ,  des  thains  &  des 
pieds  «  qui  écoient  du  plus  beau  mar- 
bre. C'étoit  un  ouvrage  de  Phidias* 
Il  y  avoic  d'ailleurs  dans  ce  temple 
de  fore  belles  peintures  :  d*un  côcé 
éroit  repréfenté  UlyfTe  maître  chez 
lui  après  avoir  tiré  vengeance  de 
ces  infolens  qui  afpiroient  si  époufer 
fa  femme;  de Tautre,  la  première 
expédition  des  Argiens  contre  Thé* 
bes.  Le  premier  tableau  étoit  de 
Polygnote ,  le  fécond  d'Onatas.  Les 
peintures  étoient  fur  les  murs  du 
parvis  :  aux  pieds  de  la  ftatue  de 
Minerve ,  on  voyoit  Arimnelle  qui 
commandoit  les  Platéens  à  la  jour- 
née de  Marathon,  9c  depuis  au 
combat  qui  fut  donné  contre  Mar- 
donius. 

AREBALOS  î  ville  d'Efpagne  dans 
la  vieille  Caftille,  fur  la  rivière 
d'Adajar ,  entre  Olmedo  &  Ata- 
quines  au  tiord,  &  Avila  au  midi. 
''Jrt.  dcM.UCh.deC. 

ARÉFAT;  terme  de  relation.  C'eft 
le  nom  que  les  Arabes  donnent  i 
la  montagne  fur  laquelle  Adam& 
Eve  fe  rencontrèrent  trois  cens  ans 
après  avoir  été  cbafics  du  paradis 
d'Eden.  C'eft  fur  cette  montagne 
qu'on  voit  encore  félon  la  tradition 
Mufulmane,  les  deux  colonnes  ver- 
tes ,  où  étoient  pofés  les  genoux 
d'Eve ,  quand  Adam  la  connut. 

ARENAQUE;  Arcnacum.  Ville  an- 
cienne  dont  il  eft  parlé  dans  Tacite , 


ARG 

comme  d'un  pofte  fîtué  daos'Ia 
partie  fupérieure  de  l'île  des  Bata- 
ves.  Cet  auteur  nous  aprend  qoe 
la  dixième  légien  étoic  dans  cette 
ville,  fous  Tan  de  Rome  8 ai. Elle 
eft  nommée  Arénatie  fur  la  table 
de  Peutinger ,  &  placée  i  dix  mille 

Eas  de  Nimégue ,  fie  i  fix  milles  de 
iurginatie.  L'itinéraire  d'Antonia 
la  met  auffi  i  (ix  mille  pas  de  cette 
dernière  ville ,  &  i  vingt-  deux  de 
Carnon. 
ARGENS,  (Jean-Baptifte  de  Bojer 
Marquis  d'  )  naquit  en  1 704 ,  à  Aiz 
en  Provence,  du  Procureur  Géné- 
ral au  Parlement  de  cette  ville.  Ses 
talens  fe    développèrent    dès    fon 
enfance.  Son  père  auroit  voulu  qu'il 
les    eût    confàcrés  â  la  magiftra- 
ture }  mais  fon  caradère  bouillant 
&  porté  aux  plaifîrs ,  lui   fit  defirer 
de  fervir.  Il  entra  dans  le  régiment 
de  Richelieu ,  6c  fe  trouva  en  qua- 
lité   de    Capitaine    au     (tége    de 
Philisbourg.  Dégoûté  de  la  profer- 
fion  militaire,  il  pafTaen  Hollande, 
où    fa  plume  s'exerça    fur  divers 
fujers.  Frédéric  étant  monté  fur  le 
Trône,   l'appela  auprès  de  lui,& 
fe  l'attacha  en  qualité  de  Cham- 
bellan. Après  avoir   pa(Té  environ 
25  ans  auprès  de  ce  Monarque, 
il  tourna  fes  regards  vers  fa  patrie , 
&  revint  à  Aix,  où   il    vécut  en 
philofophe.  La  mort  le  furprit  att 
château  de  la  Baronne  de  la  Garde 
fa  foKur  ^  à  la  fin  de  Tanné  1 770. 
Le  Marquis  àkArgens  avoir  une  ar* 
deur  de  favoir  ,  qui    s'étendoit  à 
tour.  Il  poffcdoit  plufieurs  langues; 
il  fe  meloit  de  Chymîe  &  d'Ana- 
tomie ,  il  peignoit  alTez  bien.  Ses 
ouvrages  font   connus   du  public. 
Ses  principaux  font  :  les  lettres  Jui- 
ves j  les  lettres  Chinoifes\  &  les  lettra 
Cabalijliques ,  qu'on  a  réunies  avec 
la  Philojophic  du  bon  Sens,  fous  le 


ARG 

titre  d' (Eavr  es  du  Marquis  d*  Aryens  y 
1768,  24  vol.  in'i2. 
LRGENTRÉ ,  (Bertrandd*  )  écrivain 
Breton  »  fe  fit  eftimer  dans  le  fei- 
zième  (lècle   par  Tes   lumières  & 
fa  probité.  Le  meilleur  de  fes  ou- 
vrages  eft  un  Commentaire  fur  la 
coutume    de  Bretagne  ,  imprimé  à 
Paris  en  1^11  y  in-folio.  Cet  auteur 
mourut  de  chagrin  en  1590. 
^RGINUSES.    Supprimez     l'article 
Argineufe  de  la  page  47  du  tome 
crois  &  lifez  : 
\rginusés,  lies  de  la  mer  Egée  fituées 
entre  Mitylène  &  Cumes,  à  peu  de 
diftance  de  la  terre  ferme ,  du  côté 
de  TAfie  mineure  &  du  promon- 
toire Catanide.  Il  y  en  avoir  trois , 
au  rapport  de  Strabon.  Les  Argi- 
nufes,  félon  Diodore    de    Sicile  , 
étoient  habitées ,  vers  Tan  ^06  avant 
Tere    chrétienne  ,&    avoient    une 
petite  ville  peuplée  d*Eoliens.  Cette 
même  année  il  s'y  livra  un  combat 
naval  où  les  Athéniens  commandés 
par  Conon,  vainquirent  les  Lacé- 
démoniens  que    conduifoit    Calli- 
ctatidas  qui  ml  tué  dans  le  combat. 
En  mémoire  de  cette  viûoire,  les 
Athéniens  érigèrent  un  trophée  dans 
les  îles  Arginufes. 

Pline  parle  des  îles  Arginufes, 
qu'il  nomme  Argénuffes   &  qu  il 
met  i  quatre  mille  pas   d'Ége.  11 
femble  les  diftinguer  d'une  île  par- 
ticulière qu'il  appelle  Arginufe,& 
â  laquelle  il  donne  une  ville.  Cette 
île  dans  la  fuppofition  qu'elle  fut 
en  effet  différente  à^s  îles   Argi- 
nufes ,  n'étoit  pas  ^  félon  ce  géogra- 
phe, éloignée  de  Chiaj  mais,  les 
trois  îles  Arginufe?  n'en  étoient  pas 
non  plus  bien  éloignées. 
ARGISSE;   ArgiJJa.  Nom  d  une  des 
villes  grecques,  dont  les  habitans 
partirent  pour  le  fiège  de  Troye. 


ARG  517 

Ceux  d'Argiffe  fuivoient  le  vaillant 
Polypœtes. 
ARGiuS^  fubftantif  mafculin  &  terme 
d'antiquité.  Nom  d'un  des  mois  de 
l'année  des  Cretois.  Ce  mois  n'a« 
voit  que  vingt- huit  jours  ^  &  corn- 
mcnçoit  le  24  Janvier. 
ARGOU,  (Gabriel)  natif  du  Viva- 
rez ,  Avocat  au  Parlement  de  Paris  » 
aufli  eftimable  par  fes  mœurs ,  que 
par  fon  favoir ,  mourur  au  com- 
mencement  du  18^   fiècle.   11   efl: 
auteur    à^unc  Injlitution    au    droit 
François  en  2  vol.  in-12  ^  très  bien 
dirigée.  L'inftitution  au  droit  EccU^ 
fiaflique ,  par  l'Abbé  Fleury  fon  ami , 
le  porta  à  compofer  cet  ouvrage. 
ARGUES,  (Gérard  des  )  géomètre 
du  17»  fiècle,  naquit  à  Lyon,  en 
1597,&  y  mourut  en  \66i.  Il  étoic 
ami  de  Defcartes.  Cette  amitié  fut 
utileàtou$  \t%ditMJ.Def cartes  \Ti(^ 
truifit  fon  ami,  &  des  Argues  ai- 
fendit  fon  maître.  Nous  avons  de 
lui  :  iS.  Un  Traite  des  perfpeclives ^ 
in- fol.  2».  Un    traité   des  Sections 
coniques  y  in-S^.  )^.  La  pratique  du 
Trait ^in-i:  4*. Un  très  bon  Traité 
de  la  coupe  des  pierres. 
ARGUS  j  fubftantif  mafculin.    On 
trouve  au  nord  de    la  Chine   un 
efpéce  de  Faifan  dont  les  aîles  Se 
la    queue  font   femées   d'un    très 
grand    nombre  de    raches  rondes 
femblables  i  des  yeux ,  d'où  on  lui 
a  donné  le  nom  à* Argus  ^  les  deux 
plumes  du  milieu  de  la  queue  font 
très  longues,*  &  excédent  de  beau- 
coup toutes  les  autres  :  Cet  oifeau 
eft   de  la  groffeur   du   dindon  ^  il 
a   fur  la  tète  une  double  huppe  qui 
fe  couche  en  arrière. 
ARIANE;  nom  d'une  ancienne  con- 
rréed'Afie.  Strabon  dit  d  après  Éra- 
tofthène,  qu'elle  étoit  bornée  à  l'o- 
rient pnr  llndus ,   au  midi  par  la 
grande  mer,  au  feptencrion  par  la 


5i«  ARI 

Paropamife  &  les  montagnes  )af- 
qa*aux  portes  Cafpicnnes,  <^  â  l'oc- 
cident par  les  mènaes  lioiices  ,  qui 
féparoient  la  Parthie  de  la  Médte» 
ôc  la  Carmanie  de  la  l^arécacéne 
&:  de  la  Perfide ,  ou  de  la  Perfe. 
L'Ariane  renfermoit  un  nombre 
Àe  provinces.. La  GédroHe  »  la  Car- 
manie,  l'Arie,  la  Drangiane  & 
l'Arathofie  y  écoient  compiifes.  Le 
pays  des  Orites»  des  Arabites,  & 
des  Iciryophages  &  autres  peuples , 
en  failoic  aulli  parcie« 

ARICINIENS  ;  (  Us  )  Jricini.  Anciens 
peuples  d'italu.  Leur  ville  nommée 
Aricie  fut  afliégée  par  Arunx,  fils 
de  Porfenna,  vers  Tan  50^  avant 
J.  C  Les  Ariciniens  furent  d'abord 
concernés  d'une  attaque  à  laquelle 
ils  ne  s'étoient  pa^  attendus.  Mais, 
«nfuite  les  fecours  qui  leur  vinrent 
de  la  part  des  Latins  Ôc  de  ceux  de 
Cumes  »  leur  donnèrent  tant  de 
confiance,  qu'ils  oferent  donner  ba- 
taille aux  ennemis.  Des  le  commen- 
cement de  l'adion,  les  Tofcans 
vinrent  fondre  fur  eux  avec  tant 
^'impécuofité  ,  qu'ils  les  mireiit  en 
déroute  au  premier  choc,  mais  ceux 
^e  Cames ,  employant  la  rufe  con- 

.  tre  la  violence,  fe  détournèrent 
un  pju  pourlaiflèrpaiTer  le  torrent 
£c  remarquant  que  les  ennemis 
pourfuivoient  les  fuyards  avec  plus 
de  chaleur  que  de  précaution ,  ils 
xourncrent  coût  d'iin  coup  contr'ieux 
leurs  étendards,  &  vinrent  les 
prendre  en  queue  ^  avec  tant  de 
vigueur ,  que  les  Tofcans  prefque 
vi(5Vorieux,  furent  raillés  en  pièces 
^mte  deux  ennemis.  Il  ne  s'en  fauva 
qu'une  petite  partie  ;  ceux-ci  ayant 
perdu  leur  chef,  &  ne  voyant  point 
d'autre  afyle  plus  prochain ,  fe  réfu- 
gièrent â  Rome,  où  ils  entrèrent 
ians  armes»  &  avec  on  aie  bien 
humilié. 


ARI 

Dans  la  fuite ,  les  Romatnscom- 

mirent  â  l'égard  des  Âricinitnsrin- 
juftice  la  plus  criante.  Ces  peuples 
ôc  lesArdéateSt  fe  difputant  tapof- 
fellion  d'un  terrein  ,  ik  ne  pouvant 
convenir  enfemble ,  prirent  poat 
aibitre  le  peuple  Romain  «  qui,  fur 
les  repréfentations  de  P.  Scaptius  > 
jugea  que  le  terrein  en  quedionlai 
appartenoit. 

Depuis  ,  c'eft-à-dire ,  enviroa  oo 
fiècle  après  ,  les  Ariciniens  avec 
quelques  autres  peuples,  piécifé* 
ment  dans  le  temps  qu'ils  fe  joi- 
gnoientaux  Volfques  d'Antiiim,près 
du  fleuve  Aftura,  furent  vaincus 
&  mis  en  déroute  pat  le  Confal 
Ménius^  lorsqu'ils  s'a ttendoient  le 
moins  à  être  attaqués.  Cette  même 
année  9  qui  étoit  la  41  7^  année  de 
Rome  j  ils  furent  admis  à  la  qtu* 
lité  de  citoyens  par  le  peuple  Ro- 
main ,  avec  les  mêmes  privilégei 
que  ceux  de  Lanuvium. 

ARlÉGE.  Lifez  i  la  detnière  ligne  de 
cet  article,  au  lieu  de  trultts  Jurnom- 
mcts^  truites  faumonées,  alofes,  bc.  - 

ARIENS  i  (  les  )  Arïu  Anciens  peuples 
de  Germanie  ,  qui  habitoient  entre 
la  Varta  &  la  Viftule ,  dans  le  coude 
que  fait  ce  fleuve  du  coté  de  Teft. 

Les  Ariens  faifoient  partie  des 
Lygiens  qui  étoient  fort  érendus  & 
partagés  en  plufieurs  cirés.  Supé- 
rieurs en  force  aux  antres  ,  les 
Ariens  joignitent  encore  à  cer  avan* 
tage  une  férocité  naturelle  peinte 
Air  leur  phyfionomie  «  &  prenoient 
pUifir  à  fe  rendre  effroyables,  ea 
jemprunram  le  fecours  de  l'art  &  da 
ftrataçême.  Us  noircilToient  leurs 
boucliers  ,  leurs  corps  ,  leurs  vifa- 
ges  j  &  choififlbient  la  nuit  la  plus 
lombre  pour  attaquet  Tennemi.  \x 
furprife,  l'horreut  des  ténèbres  >  le 
feul  afpe^f):  de  cette  armée  cpouvan* 
table  qui  fembloit  ibrtir  des  enfers f 

glaçpicBt 


A  RI 

};1açoient  d'effroi  les  cœurs  les  plus 
intrépides ,  &  faifoienc  comber  les 
armes  des  mains.  Car  félon  la  re- 
marque de  Tacite  ,  dans  un  combac 
les  yeux  font  toujours  vaincus  les 
premiers. 

ARIMINUM  ;  nom  d'une  ancienne 
ville  d  Italie  qui  fut  fondée  par  une 
colonie  d'Ombriens.  On  la  nomme 
aujourd'hui  Rimini. 

ARIOSE.  Supprimez  cet  article ,  & 
mettez  i  la  place  ce  qui  fuit. 

Arioso  j  terme  de  Mulique.  Ce  mot 
italien  à  la  tète  d'un  air ,  indique 
une  manière  de  chant  foutenue ,  dé* 
veloppée  Se  affeâée  aux  grands  airs. 

ARISTIDE  9  orateur  né  à  Adriani  , 
ville  de  la  Myfie  ,  âoriffoit  fous 
Adrien.  Les  plus  grands  maîtres  lui 
donnèrent  des  leçons  d'éloquence. 
Il  pa(fa  fa  vie  à  haranguer  6c  à  voya- 
ger. Lorfquc  Smyrne  fut  ruinée  par 
un  tremblement  de  terre  ,  il  écrivit 
une  lettre  (i  touchante  à  MarcAu- 
rele ,  que  ce  Prince  ordonna  fur  le 
champ  de  la  réublir«  Les  habitans 
érigèrent  en  reconnoidànce  une  (la- 
tue  d  Arijlidc.  Il  mourut  dans  fa 
patrie  à  Tâge  de  60  ans.  On  a  de  lui 
des  hymnes  en  profe  à  l'honneur  des 
Dieux  &  des  Héros  ^  des  panégy- 
riques ,  des  oraifons  funèbres  ,  des 
apologies  ,  des  harangues  ,  où  il 
foutient  le  pour  &  le  contre.  Su- 
mueljehb  ,  (avant  médecin  anglois, 
tn  a  donné  une  excellente  édition 
en  deux  volumes  in  à^^».  grecque  & 
iatine,  à  Oxford,  en  1750,  avec 
à^%  notes  pleines  d'érudition. 
ARISTOXÈNIENS  i  (les)  onaainfi 
appelé  parmi  les  muiiciens  une  feâe 
qui  e^t  pour  chef  Ariftoxène  de 
Tarente ,  difciple  d'Ariftore,  &  qui 
étoit  oppofée  aux  Pythagoriciens  fur 
la  mefure  des  intervalles  &  fur  la- 
manière  de  déterminer  les  rapports; 
iies  fons  .i  de  forte  quç  les  Ariftfixé- 
Tome  XXX. 


ARR 


519 


mens  s  en  rapportoieot  uniquement 
au  jugement  de  l'oreille  ,  ôc  les 
Pythagoriciens  à  la  préciiioa  du 
calcul. 

ARISTYLLE  ;  ancien  aftronome.  Ti- 
niocharis  &  lui  furent  les  premiers 
Grecs  qui  cultivèrent  ^l'aftronomie 
â  Alexandrie.  Pcolémée  dans  fon 
Almagêfte. ,  aflure  qu'Hypparque 
avoir  employé  leurs  obfervations 
des  étoiles  ,  quoiqu'imparfaites  , 
&  avoit  reconnu  par  leur  moyen  le 
mouvement  des  étoiles  en  longi- 
tude. Pcolémée  lui-même  cite  plu- 
Heurs  de  leurs  obfervations  :  la  plus 
ancienne  eft  de  l'année  454  de  Na- 
bonaffar  »  195  ans  avant  J.  C.  où  le 
^  bord  boréal  de  la  lune  avoit  paru 
toucher  Tétoile  boréale  au  front  du 
Scorpion  :  cette  obfervation  eft  une 
des  principales  que  l'on  puiife  c^i- 
ployer  pour  connoître  le  mouve- 
ment qu'ont  eu  les  étoiles  Axes. 

ARMILLES  ^  en  tetmes  d'Aftrono- 
mie  on  appelle  armilles  ,  de  grands 
cercles  de  métal  dont  on  âc  d'abord 
ufage  à  Alexandrie  pour  obferyer 
le  heu  du  foleil.  Ces  armilles  écoU^nc 
dans  le  plan  de  Téquaceur.  Loifqne 
l'ombre  de  la  partie  fupiiieure  d'uit 
de  ces  équateurs  artificiels  tomboit 
exaâement  fur  la  partie  infciit^ure 
du  cercle  ,  on  étoit  a(furé  que  le 
foleil  étoit  dans  le  plan  de  ce  cercle  ; 
on  voyoit  le  foleil  s'élever  fur  l'^ho- 
rifon ,  fans  que  l'ombre  du  cercle 
ceGâc  d'être  renfermé  dans  fon 
plan  j  &c  Ton  jugeoit  alors  le  foleil 
dans  l'équateur. 

ARRONCHtS  y  bourg  de  la  province 
d'ALentéjo  en  Portugal  «  â  fept  lie.ues 
de  Portalegre  &  d'Albuquerque. 
(*)  An.  de  M.  le  Ch.  C. 

ARSAG  i  bourg  de  France  en  Gafco- 
gne  »  â  fix  lieues»  fud  ,  d'Aire. 

ARSAMOSATHE;  ancienne  ville  de 
U  grande  ATxnénie  donc  elle  étoit 


530  ARS 

la  capirtle.  Elle  s'éUvoit  dans  tme 
plainet^a'on  nommoit  par  excellence 
la  belle  plaine  ou  la  plaine  fertile. 
Le  fleuve  Arfcnias  ,  ou  félon  d'au- 
tre Arfametés  ,  couloit  au  pied  de 
fes  murs'i  &  après  avoir  arrofé  Ton 
Territoire  ,  il  alloic  fe  jeter  dans 
TEuphrate, 

Les  Auteurs  varient  fur  la  po- 
fition   de    la  ville  d*Ârfamofathe. 
Mais  ce  qu'il  y  a  de  certain  »  c'eft 
qu'elle  étoit  (itaée  dans  une  des  par- 
ties méridionales  de  l'Arménie  ma- 
jeure ,  &  que  du  temps  de  Pline  , 
elle  étoit  une  des  plus  célèbres  villes 
de   cette  province»    Elle  avoir  de 
bonnes  fortifications  ,  &  Tacite  qui 
pour  cette  raifon  lui  donne  le  nom 
de  CaJIellum ,  dit  que  c'eft  en  cet 
endroit  que  Céfonius  Pétus  chargé  1 
»ar  l'Empereur  Néron  de  défendre 
l'Arménie  contre  les  incurfions  de  ' 
Vologèfe ,  Roi  des  Parthes ,  mit  fa 
femme  &  fesenfansen  sûreté.  La 
place  fut  affiégée  &  fe  défendit  juf- 
qu'à  ce  que  Pétus  eût  (igné  le  traité 
honteux  ,.  par  lequel  il  s'obligeeir 
de  faire  fortir  fes  troupes  de  la  pro- 
vince 9  &  d'en  retirer  toutes  les 
garnifons. 

Dans  les  fiècles  fuivans  >  la  ville 
d'Arfamofathe  fubitle  fort  de  l'Ar- 
ménie ,  qui  pafTa  fuccellivement 
fous  différentes  dominations ,  &  qui 
fut  tour  à  tour  prifc  &  (accagée  par 
les  Huns ,  les  Arabes  6c  d'autres  na- 
tions voiGneSi^ 
ARSINOÏDE  ,  ou  Arsincïte  ;  nome 
ou  province  d'Egypte  qui  fut  ainff 
appelée  d'Açfinoé  ,  fœur  &  femme 
du  Roi  PcoléméePhiladelphe.  C'é- 
toit  l'une  des  fept  provinces  qui 
formoient  le  pays  nommé  Heptano- 
me  y  c'eft-d-dire  ,  les  Sept  Nomes* 
Ce  pays,  étoic  au  defliis  de  Mem- 
phis. 
ARTÈNE  j^  Jtrtena^  Nom  de  deux  an- 


ARV 

tiennes  villes  dlcalie  »  dent  Tone 
étoit  fur  le  territoire  des  Cérites  ^ 
&  l'autre  ati  pays  des  Volfques. 
AR VAQUES  î  (les)  ancien  peuple 
d'Efpagne  dont  la  principale  ville 
étoit  Numance. 
ARVES;  Arvd.  Nom  d'une  ancienne 
ville  d'Afie  dans  THyrcarnie  ,  vers 
la  mer  Cafpienne.  Cette  ville  fob- 
fiftoit  du  temps  d'Alexandre  le 
Grand.  Ce  Prince  y  étant  arrivé^ 
Cratère  &  Erygie  l'y  vinrent  trou- 
ver, &  lui  amenèrent  Phradatcs, 
Gouverneur  des  Tapuriens  ,  qui  fut 
accueilli  fi  favorablement  du  Roi» 
qu'il  fervit  d'exemple  â  plufieacs 
pour  éprouver  (a  clémence». 

Environ  à  trente  ftades  de  la  ville 
d'Arvcs  étoit  une  contrée  remplie 
j      alors  de  toutes  fortes  de  provifions. 
I      Elle  avoir  d'excellens  vignobles  >  & 
porcoit  des  fruits  en  grande  aboo* 
dancè. 
ARUNCE  \  Arunca.  Nom  d*une  an- 
cienne ville  des  Rutules.  Juvénalei» 
parle  dans  fa  première  faryre.  Cette 
ville  fut  la  patrie  du  poète  Lucilios, 
qui  le  premier  âr  des  fatyres  chtr 
les  Latins. 
ARXATE  j  nom  d'une  ancienne  ville^ 
de  la  grande  Arménie ,  fur  la  fron- 
tière del'Atropatène. 
ARYCE  ;  nom   d'une  ancienne  ville 
desLocriens  furnommés  Epicnémir 
diens.  Phaylle^  Général  des  Pho- 
céens ,  vers  l'an  3  5 1  avant  Tere  chré- 
tienne ,  s'étant  faifi  de  cette  ville 
la  nuit  par  voie  de  trahifon  ^  en  foc 
cha(ré ,  Se  perdit  à  cetre  occafion 
deux  cens  hommes.  Comme  il  s'a- 
vançoir  enfuite  vers  une  autre  ville 
appelée  Abes  ,   les  Béotiens  avertis 
tombèrent  fur  lui  à  la  faveur  d'une 
nuit  obfcure  ,  &  lui  tuèrent  beau- 
coup de  monde.  Animés  par  ce  fuc- 
ces ,  ils  paflérént  eûx-memes  daas 
k  Pfaocide  ^  où  ils  firent  bien  d» 


ASB 

rarage ,  &  d  où  ils  rapportèrent 
un  grand  butin.  Au  retour  de  cette 
expédition ,  ils  fongèrent  i  fecourir 
Aryce  toujours  afIiégée.Mais  Phaylle 
tombant  fur  eux  »  les  battit  &  les 
renverfa;  après  quoi  il  emporta  d'^C- 
faut  la  ville  qu'il  affiégeoic  ;  &  après 
la  voir  pillée  il  la  fit  rafer.  On  dit 
qu* A  jaxétoit  né  dans  cette  ville. 

ASBYSTES  ;  (Us)  Asfyjl^.  Anciens 
peuples  de  Libye  qui  confinoient  du 
,côre  de  TOccident  aux  Gigames.  Ils 
habitoienc  au-delTus  de  Cyrène , 
fans  toutefois  s'étendre  jufqirâ  la 
mer  ;  car  les  Cyréniens  occupoient 
toutes  les  côtes  maritimes. 

ASCANIE  ;  Afcania.  Ancienne  contrée 
de  TAfie  mineure  dont  parle  Ho- 
mère. Ce  pocte  ne  fait  mention  que 
de  TAfcanie  Phrygienne  ,  parce 
qu'elle  contenoit  la  Phrygie ,  & 
c'étoit  la  plus  éloignée.  L'autre  la 
plus  voifine  étoit  l'Alcanie  My  (ienne 
où  étoit  Nicée. 

ASCONIUS  PEDIANUS  ,  natif  de 
Padoue  y  habile  Grammairien  & 
ami  de  Virgile  ^  mourut  vers  le 
commencement  de  l'Empire  de 
Néron.  TiteLive  en  faifoit  beaucoup 
de  cas.  Sts  Commentaires  fur  les 
harangues  de  Cicéron  lui  acquirent 
de  la  célébrité.  Le  peu  qui  nous 
en  refte  peut  fervir  de  modèle  en 
ce  genre.  On  le  trouve  dans  le 
Cicéron  de  Gronovius^  publié    en 

ASCURUMj  ancienne  ville  d'Afri- 
que dans  la  Mauritanie. 

ASEA  \  nom  d'une  ancienne  ville  ou 
bourg  du  Peloponnèfe  dans  l'Arca- 
die ,  il  n'en  reftoit  que  les  ruines  du 
temps  de  Paufanias.  On  les  troU- 
voit  â  vingt  ftades  au-delà  de  l'Athé- 
née. Il  y  avoit  une  éminence  fur 
laquelle  avoit  été  bâtie  la  cit^deUe 
diont  on  voyoit  encore  les  mura. 
A  cinq  ftades   d'Aféa  près  du 


ASE  531 

grand  chemin,  oii  faifoit  remar- 
quer la  fource  de  l'Aphée,  &  un 
[>eu  plus  loin  fur  le  chemin  mcme, 
a  fource  de  l'Ëurocas.  Aupiès  de 
la  première,  on  voyoit  un  temple 
de  la  mèrecfes  Diei}3(  >  qui  n'avoir 
plus  de  toif  j  n^àis  où  il  étoit  refté 
deux  lions  de  marbrç.  Depuis  Aféa 
jufqu'au  mont  Bjnée,  on  alloic 
toujours  en  montant. 

ASELLIUS,  (Gafpard)  Médecin  de 
Crémone ,  découvrit  les  veines  lac- 
tées dans  le  Méfentère.  Il  publia 
en  161J  ,  fa  dilTertation  de  Laclœis 
vents  ,  où  fa  découverte  eft  confi- 
gnée.  La  première  édition  de  cette 
diflertation  curieufe,  eft  de  Milan  ; 
mais  on  la  réimprima  enfuite  à 
Bâte  &  à  Leyde.  Ùauteur  profef* 
foit  l'Anatomie  i  Paris  vers  x(>jo  , 
avec  un  fuccès  diftingué. 

ASOPIE  j  Afopia.  Nom  que  porta  d'à- 
bord  une  contrée  du  Péloponnefe. 
On  croit  qu'elle  avoit  pris  ce  aom 
du  fleuve  Afope,  qui  rarrofoit. 
Selon  Eumélus»  cité  par  Paufanias  » 
le  foleil  avoit  donné  à  Alocus  la 
contrée  d'Afopie.  Cette  contrée  prit 
dans  la  fuite  le  nom  deSicyonie» 
de  Sicyon  ,  fils  de  Marathon  &  ar- 
rière petit -fils  d'Alocus.  Suivant 
Sttabon ,  l'Âfopie  n'étoit  qu'une  por- 
tion de  la  Sicyonie.  Elle  étoit  dif- 
tinguée  par  le  fleuve  Afope. 

ASORATH;  fubftancif  mafculin  & 
terme  de  relation.  C'eft  chez  les 
Mahométans  le  livre  le  plus  authen* 
tique  &  le  plus  relpeâé  qu'ils 
ayent  après  TAlcoran.JL renferme 
les  interprétations  des  premiers  Ca* 
lifes ,  &  des  Doâeurs  les  plus  célè^ 
bres,  touchant  les  points  fondamen- 
taux de  leur  religion. 

ASP AVIE  ;  Afpavia.  Nom  d*une  an- 

.  cienne  ville  d*Efpagne.  Elle  étoit  â 

cinq  mille  pas  d'Ucubis.  On  croit 

que  ce  pouvoit   erre    cette  ville  > 

X  X  X  ij 


53^  A  S  S 

qu*on  appelle  maintenant  ApJa  au- 
près de  Caftro-el-rio  joubien  Caf- 
tro-el-rio  même. 

ASPHODÉLODES ,  (  les  )  nom  d*an 
peuple  d'Afrique ,  qui  ^  félon  Dio- 
dore  de  Sicile^  approchpit  beaucoup 
de  la  couleur  des  Éthiopiens.  Les 
Afphodélodes  furent  fournis  par 
Eumachus  à  l'obéiATance  d'Archa- 
gace ,  fils  d'Agachocle  ^  tyran  de 
Sicile. 

ASSAj  nom  d'une  ancienne  ville  de 
Macédoine  ,  ou  de  Thràce ,  qui 
ctoit  ficuée  fur  un  golfe  près  du 
mont  Âthos. 

ASSÉNEMENTj  fubftantif  mafculin. 
Terme  ufité  dans  quelques  coutu- 
mes pour  fignifiec  Taffignation  & 
la  déugnation  qu'un  père  de  famille 
fait  de  quelque  bien  ou  héritage 
à  fes  filles  &  à  fes  enfans  puînés, 
pour  les  avantager. 

ASSENS  j  fubftantif  mafculin.  Terme 
uficé  dans  la  Coutume  d'Auvergne 
pour  (ignifier  Témolumenr  qui  pro- 
vient des  forêts  &  bois  de  haute 
futaie ,  comme  les  panages  >  glan- 
dées,  &c. 

ASSIETTES.  On  appelle  ainfi  pn  Lan- 
guedoc y  les  aflemblccs  particulières 
de  chaque  Diocèfe  ,  qui  fe  tiennent 
après  que  les  États  de  la  Province 
fe  font  féparés. 

Suivant  t^Édit  de  1^45^ ,  tes  Af- 

^  jettes  doivent  fe'tenir  im  mois  après 
Ja  réparation  des  États. 

Les  AJJicttes  font  compofées  de 
rÉvcque  Diocèfain,  d'un  Baron  ^ 
des  Députés  des  villes  &  lieux  prin- 
cipaux du  Diocèfe  ^  &  d'un  Corn- 
milTaire  principal  qui  a  commiffion 
du  Gouverneur  de  la  Province  pour 
autorifer  lafTemblée  de  la  parc  du 
Roi. 

Parmi  lesDi^cèfes  de  Languedoc 
au  nombre  de  vingt-quatre,  en 
comptant  ceux  de  Cooiminges  & 


ASS 

de  Montauban,  ic  anffi  le  diftr/A 
de  Limoux  pour  un  Diocèfe ,  il  eu 
eft  trois  qui  prétendent  que  leoif 
afTemblées  ne  doivent  point  être 
nommées  Affiettes^mais  États  ptffù- 
cuUcrs.  Ces  trois  D^ocèfes  font  ceux 
du  Fivaraisyàxx  Vclay  ^  àsxGtvoit- 
dan ,  ou  du  Puy  8c  de  Menée.  Les 
afiemblées  particulières  de  ces  trois 
pays  ont  en  effet  une  forme  dif- 
férente de  celle  qui  fe  pratique  aux 
Ariettes  des  autres  Diocèfes  de  k 
Province. 

C'eft'  dans  les  Ajftcttes  des  Dio- 
cèfes y  que  fe  fait  fur  les  commu- 
nautés des  refl'orts  refpeékifs,  la 
répartition  des  taxes  ou  chapes 
établies  par  les  Érats  de  la  Pro- 
vince fur  chaque  Diocèfe. 

Cette  répartition  fe  fait  d*après 
la  recherche  particulière  de  chaqae 
Diocèfe. 

La  recherche  eft  une  procédure 
faite  par  un  Officier  de  la  Coor 
des  Aides,  aidé  d'Experts-Arpen- 
teurs &  Indicateurs ,  aui  de  con- 
cert avec  lui  ont  vifite  ,  examiné 
&  eftiihé  les  fonds  qui  compofent 
les  Diocèfes.  Dans  leur  vilîte,  ces 
Commiffaires  ont  égard  àlabonté» 
à  la  qualité  du  terroir  y  &  au  com- 
merce qui  fe  fait  dans  le  pays. 

C'eft  ,  comme  on  vient  de  le 
dire ,  d  après  cette  recherche  ,  que 
fe  régie  la  quotité  d*impofition  gé- 
nérale que  chaque  comthunauté  doit 
payer  j  cette  quotité  eft  appelée  All^ 
yrement^  parce  qu'elle  eft  réglée  par 
livres ,  fous  »  deniers  »  oboles  »  pitter 
&  mailles» 

La  répartition  étant  faite  dans 
TafTemblée  Diocéfaine  ,  chaqae 
communauté  diftribue  enfuite  fa 
portion  fur  les  particuliers  qui  la 
compofent.  Cette  féconde  réparti- 
tion fe  fait  fur  le  compoids  oa 
cadajlcie  de  chaque  communauté. 


AST 

•  Le  compoids  oa  cadajlre  eft  an 
regiftre  public  fait  par  autorité  de 
la  Gourdes  Aides,  &  qui  contient 
la  qualité  &  Teftimation  des  biens 
fonds  de  trhaque  communauté 
ou  paroilTe ,  avec  les  noms  des  pro- 
priétaires de  ces  mêmes  biens  fonds* 
Ainfi  le  cadajlre  ne  diffère  de  la 
recherche ,  que  parce  que  le  premier 
n*eft  fait  que  pour  une  feule  com- 
munauté ,  au  lieu  que  la  recherche 
eft  pour  tour  un  Diocèfe. 

ASSOKEj  AJforus.  Nom  d'une  an- 
cienne ville  de  Macédoine  que  Pto- 
lémée    met  dans  la  Mygdonie. 

11  y  avoit  en  Sicile  une  autre  ville 
de  même  nom  >  dont  les  habitans 
font  appelés  A(Tbrines  dans  Pline. 
Cicéron  fait  mention  du  rerritoire 
d'Alfore  ,  à  Toccafion  de  Verres.  Il 
le  mer  au  nombre  de  ces  territoires , 
dont  il  reproche  i  Verres  d'avoir 
caufé  la  ruine  &  le  déiaftre.  Daphnis 
pocce  bucolique  »  étoit  né  dans  le 
rerritoire  d'Atfore. 

ASSUREMENT  j  fubftanrîf  mafculin. 
Terme  de  coutume  qui  fignifie  pro- 
ceâion  &  fauve-garde.  Pluâeursde 
nos  Coutumes  ont  des  titres  inti- 
tulés; des  Ajfuremtns  &  fauve^gardts^ 
Celles  de  Melun ,  d'Auxerre  »  de 
Sens  ,  &c.  font  de  ce  notabre. 

ASSUS  ;  nom  d'une  ancienne  ville  de 
l'Afie  mineure  dans  la  Troade ,  que 
la  nature  &  l'art  avoient  également 
fortifiée.  Depuis  la  mer  &  le  port , 
il  y  avoit  une  élévation  à  monter, 
qui  étoit  droite  &  longue  >  enfor te 
que  ce  vers  de  Stratonicus  le  Mufi- 
cien  ^Jî  vous  vou/eT^  hâter  votre  mort  y 
tous  naurc{  quà  aller  à  A[fus ,  con- 
venoit  parfaitement  i  cette  ville. 
Son  poct  étoit  conftruic  avec  une 
gfande  digue.. 

Cette  ville  avoit  donné  la  naif- 
lance  à  Cleanthe,  Philofophe  Stoï- 
cie%qui  Succédai  21énon  de  Citium^ 


AST  ,33 

&  qui  eut  pour  fucceflfeur  Chry- 
fippe. 

Selon  Myrfile,  la  ville  d'Affus 
avoit  été  bâtie  par  les  Métymnéens: 
mais  Hellanicus  veut  que  ce  fut 
une  ville  d'Èolie ,  ainfi  que  celles 
de  Gargara  &  de  Lamponia ,  dont 
la  première  dut  fa  fondation  aux 
Aflliens. 

ASTAQUE;  AJlacus.  Nom  d'une  an- 
cienne ville  de  Grèce  dans  TAcar- 
nanie.  Scrabon  &  Ptolémée  ne  font 
pas  les  feuls  auteurs  qui  en  parlent* 
Thucydide  en  avait  parlé  avant  eux. 
Durant  la  guerre  du  Péloponnèfe  » 
les  Athéniens  vinrent  affiéger  cette 
ville,  qui  étoit  alors  foumife  aux 
loix  du  tyran  Évarquejâc  s'en  étant 
emparés  ,  ils  chaflerent  le  tyran  & 
firent  entrer  la  ville  dans  leur  ligue. 

ASTARTÉ;  nom  d'une  grande  Di- 
vinité des  peuples  de  Syrie ,  &  Ton 
voit  par  plufieurs  endroits  de  l'é- 
criture fainte  ,  qu'elle  étoit  honorée 
égalemenr  par  les  Phéniciens  &  par 
les  Philiftins.  Tous  les  favans  con- 
viennent qu'elle  eft  la  même  que 
Vénus.  Cicéron  qui  parle  des  dif- 
férentes Vénus,  que  la  théologie 
païenne  reconnoiÛbit  ,  dit  que  la 

Quatrième,  qu'on  appeloic  Aftarté» 
toit  née  à  Tyr  dans  la  Syrie  ,  & 
qu'elle  avoit  été  mariée  à  Adonis. 
Dans  Torigine  Aftarté  fut  une 
Reine  du  pays ,  mariée  à  Adonis  ^ 
&  comme  après  la  mort  d'Adonis  ^ 
Aftarté  continua  de  gouverner  le 
Royaume  avec  beaucoupde  douceur 
&  d'équité,,  elle  fut  comme  fon 
mari ,  mife  au  rang  des  Dieux  ^  Se 
honorée  d'un  culte  particulier.  Ce 
culte  fut  afTez  pur  d'abord  ^  mais^ 
il  s'y  mêla  dans  la  fuite  des  u(a«- 
ges  infâmes.  Cette  EV-efle  étoit 
principalemeut  honorée^  dans  des 
bois  qui  lui  étoient  confacrés  & 
oà  l'on  s'ab^ndonnoir  enfonhoo>» 


554  AST 

neur  »  â  toutes  fortes  de  débauches 
Se  de  proiUcucions.  Outre  ces  bois 
f^crés  AlUrcé  avoit  plufieurs  Tem- 
ples. Hérodote  parie  de  celui  d'Af- 
calon  qui  lui  écoit  dédié,  &qaij 
félon  cet  auteur  ,  étoit  le  plus  an- 
cien de  fes  Temples.  Elle  en  avoit 
au(fi  dans  les  îles  de  Chypre  Se  de 
Cythère  »  &  fans  doute  dans  plu* 
fleurs  autres  endroits. 

On  lui  dretToit  auflî  des  tables 
fur  les  toits  des  maifons  >  auprès 
des  portes,  où  dans  les  velUbules» 
de  même  que  dans  les  carrefouts. 
Au  premier  jour  de  chaque  Lune , 
on  préparoit  un  fouper  pour  la 
Déelfe^  8c  c'eft»  pour  le  dire  en 
palTant»  ce  que  les  Grecs  nom- 
moient  le  fouper  d*Hécate.  On  pré- 
paroit les  mêmes  repas  pour  Adonis. 

Les  médailles  de  la  ville  de  Tyr 
frappées  en  l'honneur  de  Démétrius 
fécond  Roi  de  Syrie,  reprélentent 
Aftarté  ou  la  Vénus  Tyrienne ,  vêtue 
d'un  habit  long ,  &  ayant  par  delTus 
un  manteau  retrouffé  fur  le  bras 
gauche.  Elle  a  une  main  avancée 
comme  commandant  avec  autorité , 
pendant  que  de  l'autre  elle  tient 
un  bâton  recourbé  &  fait  en  forme 
de  croix.  Parmi  les  (leurs  la  Rofe 
lui  éroit  confacrée,  parce  qu'elle 
avoit  été  teinte  du  fang  d'Adonis , 
qu'une  de  fes  épines  avoit  piqué. 
On  ajoutoit  que  cette  fleur ,  blanche 
auparavant,  étoit  devenue  rouge 
depuis  ce  moment,  aind  qu'on  le 
voit  dans  Ovide. 

M.  l'Abbé  Banîer  termine  fes 
réflexions  fur  l'article  d*Aftarté  j 
par  dire  ,  i  ^.  que  la  Déefle  célefte , 
<jue  Sanchoniaton  &  après  lui  Por- 
phyre nomment  fiû/r/j,  la  maîtrefle 
ou  la  Reine  ;  que  la  Vénus  d'Af- 
calon ,  l'Alilat  des  Arabes  ,  l'Ifls  des 
Égyptiens,  repréfenroient  toutes  la 
Lune,  chez  ces  difFérens    peuples 


AST 

qui  âdoroienc  cette  pltnice  »  donc 
le  culte  étoit  fort  répandu  dans 
l'orient,  i^.  Qu'il  fe  pouvoit  faire 
encore  qu'Aftarté  ou  Vénus,  U 
même  que  les  Grecs  nommoieot 
Vénus  U  ranie  ou  la  Célèfte ,  rcprc- 
fentat  la  planète  de  ce  nom.  Mais 
il  eft  cooftaoc  d*aprës  Hérodote 
6c  les  autres  anciens  auceurs»  qu'elle 
écoit  le  plus  fouvenc  prife  pour  U 
Lune,  ou,  ce  qui  eft  ia  mêcDe 
chofe  y  pour  la  Reine  dtt  Ciel. 

Aftarté  dans  ia  fuite  des  temps 
fut  nommée  Jnnon  l'AlTyrienoe  « 
comme  l'alTure  Lucien  ;  mais  ,  fe- 
lon  cet  auteur ,  ce  n'étoic  pas  fou 
nom ,  6c  elle  ne  le  prit  qii'au  temps 
où  l'on  commença  de  célébrer  ea 
fon  honneur  les  grands  inyftères.Ce 
même  auteur  aflure  que  de  toutes 
les  villes  de  Syrie ,  Hiérapoiis  ou 
la  ville  facréç,  étoit  celle  où  ACUrté 
écoit  le  plus  honorée* 

ASTER,  citoyen  d'Olinthe»  ville  de 
Macédonie ,  sofFrit  à  Philippe  com- 
me un  tireur  du  premier  ordre  ,  qoi 
ne  manquoit  jamais  les  oifeaux  â  la 
volée.  Ce  Prince  lui  répondit  :  je 
vous  prendrai  à  mon  fervice  lorfquc 
je  ferai  la  guerre  aux  étourneauxm 
L'arbalétrier  piqué  ,  fe  |eta  dans 
Méthon  que  Philippe  afliégeoir ,  & 
lui  tira  une  flèche  qui  lui  creva  Tœil 
droit ,  avec  cette  infcription  :  Aficr 
tnvoie  ce  trait  à  Philippe.  Le  Roi 
borgne  lui  renvoya  la  même  flèche, 
avec  ces  mots  :  Philippe  fera  pendre 
Afler  s* il  prend  la  ville  ,  &  il  d'jt 
manqua  pas. 

ASrÉRITE;  fubftantif  féminin.  Les 
naturaliftes  donnent  ce  nom  à  une 
forte  de  pétri flcation  qui  provient 
désarticulations  cylindriques  ou  an* 
gulaires  ou  oblongues  d'une  efpèce 
de  ver  marin  appelé  étoile  de  mcr^ 
6c  quelquefois  tête  de  Médufe  ,  Icf- 
quelles  étant  aflembiées  en  nombre, 


ÀST 

iônt  ornées  en  deiïas  8c  en  deflbas 
<I*UQe  étoile  â  cinq  pointes  burinées 
&  divifées  à  la  furface  pac  des  cer- 
cles. 

AS  TIENS  ;  (  les  )  ^JliL  Anciens  peu- 
ples de  rhrace.  Ils  habicoienc  félon 
ocrabon,  aa-defTus  de  fiyzance.  On 
rrouvoit  dans  leur  pays  la  ville  de 
Calybe  j  que  Philippe ,  fils  d'Amyn- 
thas,  avoit  peuplée  de  fcélérats.  Les 
Aftiens  é  coienc  accoutumés  â  piller 
tous  ceux  qui  alloient  débarquer  fur 
leurs  côtes. 

ASTROLÉPAS;  fubftantif  tnafculin. 
Nom  donné  d  ua  lépas  ou  patelle 
dont  la  bafe  du  contour  f«  termine 
par  fept  angles  ^  comme  Ton  repré- 
fente  quelquefois  les  étoiles^ 

ASTRUC,  (Jean)  Doûeur  de  la 
Faculté  de  Montpellier  ^  né  à  Saure 
dans  le  diocèfe  d*Alais  en  1(^84  y 

Frofeda  d*abord  la  médecine  dans 
Univerfué  où  il  avoit  pris  Tes  dé- 
grés.  Le  bruit  de  Ton  lavoir  étant 
parvenu  dans  la  capitale  ,  le  Roi  le 
mit  au  nombre  de  les  médecins  ,  & 
lui  donna  une  place  de  Profedeur  au 
Collège  royal.  Les  Etrangers  que 
l'ardeur  d'apprendre  attiroità  Paris, 
s'empreflbient  de  fe  procurer  une 
place  dans  Ton  école.  La  foule  des 
auditeurs  la  rendit  fouvent  trop  pe- 
tite. Ce  favant  homme  mourut  à 
Paris  le  5  Mai  1/66 ^  à  85.  ans, 
après  avoir  eu  le  titre  de  premier 
médecin  d'Augufte  »  Roi  de  Pologne. 
Sa  mode(He  ,  fa  politefTe ,  Ton  hu- 
meur bienfaifante  »  fa  fagelTe ,  fa 
modération  le  rendoienr  aufli  re- 
commandable  que  (on  favoir^  Ses 
principale  ouvrages  font  ,  1?.  Me^ 
moires  pourfcrvif  à  l'HiJioire  natu- 
relle du  Languedoc  i  17J7  ,  w  4°. 
x^.  De  morhïs  venereis  y  libri  fex.  Ce 
livre  n'avoir  d'abord  paru  qu'en  un 
vol.  in  4^.  en  17^^^  mais  les  exem- 
lilaites  ayant  été  rapidement  enlevés^ 


AST  55  J 

FAutear  en  fir  faire  peu  d'année! 
après  use  iecpnde  édition  en  1  vol. 
éc  M.  Jault  b  rraduiilc  en  fran- 
çois  en  4  vol. //2-X2.  Cet  ouvrage 

Kouve  l'érudition  &  la  fagacicé  de 
auteur.  Quelques  critiques  y*ai>- 
roient  défité  plus  de  préciiion.    j^. 
Traité  des  maladies  des  femmes  ,  où 
Ton  a  taché  de  joindre  â  une  théoriie 
folide,  la  pratique  la  plus  sûre  & 
la  mieux  éprouvée ,  avec  un  cata- 
logue chronologique  des  médecins 
2ui  ont  écrit  fnr  ces  maladies  ,  en 
x  volumes  i/2-11  ,   17^1  ,  i7^5» 
On  y   rrottve  ,  ain(i  que   dans  le 
précédent  ,  beaucoup   de  méthode 
jointe  à  une  inftruÀion  complerre 
fur  les  différens  maux  qui  affligenc 
le   beau  fexe.    4^.  VArt  d'accou^ 
cher  réduit  à  fes  principes^ ,.  où  Toiï 
expofe  les  pratiques  les  plus  sûres 
&  les  plus  ufîcées  dans  les  lîifFérentes 
efpèces  d'accouchemcns ,  avec  fhiG- 
toire  fommaire  de  l'Art    d'accou^ 
cher  ,  &  une  lettre  fur  la  conduite 
Q^Adam  8c  Eve  durent  tenir  à  la 
naiiïancede  leurs  premiers  en  fans  > 
ijé^i  in- 11.  Ce  traité  purement 
élémentaire  &  à  la  portée  des  fages- 
femmes  pour  lefquelles  il  eft  def-^ 
tiné  ,  efl:  le  réfultat  des  leçons  que 
l'Anteurfit  en  1745 ,  174^  &  1747, 
aux  Ecoles  de  Médecine  pour  le» 
fages- femmes  de  Paris. 
ASTU  i  félon  Diodore  de  Sicile  ,  il  y 
avoit  une  ville  de  ce  nom  en  Egypte^ 
&  les  Egyptiens  prétendoient  prou^ 
ver  que  les  Athéniens  étoient  une 
colonie  de  SaïreS)  peuples  d'Egypte» 
en  faifant  remarquer  que  de  toutes 
les  villes  grecques ,  Athènes  étoic 
ÏSL  feule  qui  portât  le  nom  d'Afiu, 
pris  de  la  ville  d'Aftu  en  Egypte. 
ASTURlENSi  (les)  Afluriani.  An- 
ciens peuples  barbares  d'Afrique  ,. 
yoifins  delà  Libye.  Ils  étoient  ^ac- 
coutumés aux  rapines  ôc  aux  meur>- 


53^  AST 

très  9  &  excicoient  fouvent  des  trou- 
bles dans  la  province.  Ils  avoieat 
commencé  dès  le  temps  de  l'Em- 
pereur Jovien ,  prédccefleur  de  Va- 
Jentinien  ,  à  faire  des  courfes  du 
coté  de  Lepci  &  d'Ea  ,  villes  de  la 
Libye  Tnpoliiaine.  Us  pillèrent  ces 
deux  villes  ,  continuèrent  leurs  ra- 
vages ,  &  exercèrent  de  grandes 
cruautés  dans  toute  la  province  de 
Tripoli^  dont  Ruricius  étoit  pour 
lors  Gouverneur. 
ASTYCESj  (les  jeux)  ces  jeux  étoîent 
grecs  d'origine  ,  &  en  même  temps 
Icéniques.  Les  Romains  les  em- 
pruntèrent des  Athéniens  ,  &  TEm- 
Eereur  Caligula  les  fit  célébrer  d*a- 
ord  à  Syracufe  ;  mais  il  y  avoir 
alors  long' temps  que  les  Napolitains 
qui  étoient  fortis  d'une  colonie  grec- 
que ,  les  rcpréfentoienc 

Les  fa  vans  font  partagés  fur  la 
fignification  du  nom  de  ces  jeux. 
Quelques  -  uns  cn)yent  qu'il  veut 
dire  Urbani  ,  parce  qu'on  les  cé!é- 
broit  dans  la  ville ,  par  oppofition  à 
ceux  que  l'on  donnoit  dans  les  cam- 
pagnes  ,  fc  qui  pour  cela  étoient 
nommés    RuJlicL  Aufone  qui   dit 
que  les  Romains  les  avoient  adop- 
tés ,   femble  les  confondre  avec  les 
jeux  aftiaques;  mais  peut-être  que 
la  véritable  prononciation  de  ce  mot 
eft  attiqucsy  qui  fe  trouve  dans  quel- 
ques manufcrits  de  Suétone. 
ASTYPALÉE  ;  AfiypaUa.  île  de  la 
mer  Egée  ,  l'une  des  Sporades  qui 
fut  ainfi  nommée  d'Allypalée  j  fille 
de  Phœnix.    Elle  étoit  fiiuée  entre 
les  îles  de  Cos  &  de  Carpathos  & 
les  îles  Cyclades.    Pline  lui  donne 
quatre-vingt  huit  mille  pas  de  cir- 
cuit, &  la   met  à  cent  vingt-cinq 
milles  du  mont  Cadifte  en  Créte.Les 
habitans  étoient  libres ,  vivant  fous 
leurs  lois.    Ils  honoroient  Achille 
<:omme  un  Dieu,  ^es  efcargots  d' Af* 


AtA 

rypalée. étoient  fort  eftimés.  Ilfem-^ 
ble  d'après  ce  que  dit  Strabon»  qu'il 
n'y  avoit  qu'une  ville.  Cette  île  étoit 
cependant  aflez  conCdcrable  :  on  la 
nomme  ipïékni  S tampalU. 

AsTYPALEE  y  eft  auffi  le  nom  de  deux 
anciennes  villes  ,  donc  Tune  étoit 
dans  l'île  de  Cos  »  &  l'autre  daos 
rîle  de  Samos. 

ATALANTE  i  Acalanta.  Nom  d'une 
île  de  la  mer  Egée,  (ituée  devant  k 
ville  d'Opunthe  ^  entre  l'Eubée  k 
la  Locride.  Thucydide  rapporte  que 
les  Athéniens  durant  la  guerre  da 
Péloponnèfe,  entourèrent  d'un  mur 
cette  île  qui  avoit  été  déferte  juC- 
qu'alors  »  atin  qu'elle  fervît  de  bon- 
levart  contre  ceux  qui  iroient  d'O- 
punte  ou  de  Locres ,  faire  le  dégât 
de  1  Eubée.  Certe  île  prend  aujour- 
d'hui le  nom  de  Talata  dans  l'Eu- 
ripe. 

Il  y  avoir  aufli  une  île  de  l'Attique 
qui  portoit  le  nom  ^Atalantc.  Elle 
étoit  (ituée  dans  le  voifinagede  Pfyt- 
talie. 

ATAQUINÈS;  petite  ville  d'Efpigne 
dans  la  vieille  Caftille.  Elle  eft  fur 
la  rivière  d'Adajar  ,  à  une  litue 
d'Olmedo.  (  *  )  An.  de  M.  le  Ch. 
de  C. 

ATARBÉCHIS  j  ancienne  ville  d'E- 
gypte fitnéedans  l'île  de  Profopitis, 
&  cette  île  étoit  dans  le  Delta.  La 
ville  d'Atarbéchis  avoir  un  temple 
bâti  en  rhonneurde  Vénus. 

ATA R NÉE  ;  Atarnea.  Nom  d'une 
ancienne  ville  de  l'Alie  mineure 
dans  l'Eolide  ^  à  Toppodre  de  Lef- 
bos  au'deilus  de  Pergame  j  du  coté 

d'Aaus. 

ATEGUA  ,  ou  Attegua;  nom  d'une 
ancienne  ville  d'Efpagne  ,  qui  étoit 
fituée  dans  un  pays  couvert  de  mon- 
tagnes. Pline  la  met  au  nombre  des 
plus  célèbres  du  canton.  Comme  elle 
a'étoit  pas  éloignée  d'Ucubis,  non 

plus 


ATE 

•plus  que  du  fleuve  Salado ,  appelé 
Salfum  par  les  Latins  \  il  cft  plus 

-  vraifemblable  qu'elle  fuc  ficuée  près 
d'Acala-rcal  que  fur  la  route  d'An- 
ceguera  à  Séville ,  tinfi  que  quel- 
ques-uns le  prétendent.  Ce  fut  entre 
Atégua  8c  Ucubis  que  Pompée  alla 
alfeoir  fon  camp  ,  afin  d'obliger 
Céfar  de  lever  le  fiége  de  la  pre- 
mière de  ces  villes. 

ATERNE  ;  Aternum.  Ancienne  ville 
maritime  dMtalie  fur  les  confins  du 
Picentin ,  â  Tembouchure  du  fleuve 
qui  portoit  le  même  nom.  Cette 
ville  fuc  prife  par  le  Préteur  Sem- 

f>ronius  Tuditanus  ,  1 1  j  ans  avant 
ère  chrétienne.  Les  Romains  y 
firent  plus  de  fept  mille  prifonniers. 
Us  y  trouvèrent  aafli  quelaue  peu 
d'airain  &  d'argent  monnoye. 

Cette  ville  fe  nomme  â  préfent 
Pcfcara  ,  ainfi  que  le  fleuve. 

ATESTt  i  ancienne  ville  d'Italie ,  que 
Pline  met  dans  la  dixième  région  au 
pays  des  Vénetes.  Cette  ville  ,  au 
rapport  du  même  Pline ,  vit  naître 
Corellius^Chevalier  Romain.  Atefte 
étoitune  colonie  romaine.  C'eft  au- 
jourd'hui Efte. 

ATHMONÉENS  ;  (  les)  Athmoncnfis. 
Anciens  peuples  qui  compofoient 
un  des  cantons  ou  bourgades  de  l'At- 
rique.  IlsétoiencdelatribuCécro- 
pide. 

Les  Athmonéens  avoient  un  tem- 
ple de  Vénus  la  célefte,  bâti ,  di- 
foient-ils ,  par  Porphvrion  qui ,  fé- 
lon eux  j  regnoit  dans  l'Àttique 
long  temps  avant  Adée.  Paufanias 
remarque  à  cette  occafion ,  que  les 
bourgades  de  l'Attique  avoient  leur 
nadition  particulière  ,  &  bien  dif- 
férence des  opinions  reçues  i  Athè- 
nes. Cet  orateur  nous  dit  ailleurs 
que  Ton  voyoit  chez  les  Athmonéeni 
ane  Diane  Amaryfia ,  &  qu'il  croit 
qoe  ce  nom  d* Amaryfia  iioxi 
Towèc  XXX^ 


ATI  537 

venu  d'Amarynthus ,  ville  d'Eubce, 
où  Ion  honoîoii  Diane  Amaryfia. 

ATlNTANESj  (les)  anciens  peuples 
qui  habitoient  l'Atintanie. 

ATINTANIE  j  Atintania.  Nom  d'une 
ancienne  contrée  deTÉpire.  Strabon 
place  les  Atintanes  parmi  les  Epi- 
rotes  vers  l'illyrie  dans  les  monta- 
gnes, où  ils  habitoient  un  pays  rude 
6c  difficile  :  an  de  nos  géographes 
modernes ,  M.  de  Lifle,  donne  pour 
bornes  aux  Atintanes  la  Chaonie  à 
l'occident ,  le  Pinde  au  nord  eft  ,  la 
Thefprorie  au  midi  &  le  territoire 
des  Stymphales  ou  Trymphéens  aa 
fud-eft. 

Dans  le  traité  de  paîx  qui  alloi t  être 
conclu  entre  Philippe  &  les  Etpliens 
après  leur  défaite  par  ce  Prince  ,ar. 
rivée  fa  544^  année  de  la  fondation 
de  Rome ,  les  vaincus  firent  naître 
des  difficultés  ,  ayant  appris  qu'At- 
tale  éroit  arrivé  à  Egine  j  &  la  flotte 
romaine  à  Naupaâe.  L'une  des  prin- 
cipales, c'e(t  qu'ils  vouloient  que 
l'on  rendit  TAtintanieaux  Romains. 
Cela  fut  caufe  que  Ton  fe  retira  de 
part  &  d'^uicre  fans  avoir  rien  concflu. 
Trois  ou  quatre  ans  après  j  cette 
province  fut  cédée  au  Roi  de  Ma- 
cédoine par  un  traité  que  fit  leConful 
Sempronius,  &  que  le  Sénat  ratifia. 

ATLANTIDE  ou  Atlantique;  (île) 
fupprimez  ce  qui  eft  dit  de  cetce 
île  &c  lifez  ce  qui  fuit. 

C'eft  le  nom  d'une  île  célèbre 
dans  l'antiquité,  donc  Platon  & 
d'autres  écrivains  ont  parlé,  &  donc 
ils  ont  dit  des  choies  extraordi- 
naires. Cette  île  eft  fameufe  au- 
jourd'hui par  la  difpute  qu'il  y  a 
entre  les  modernes  fur  fon  exif- 
cence  &  fuc  le  lieu  où  elle  étoic 
fituée. 

Vilt  Atlantique  prit  fon  noni 
d'Atlas  y  fils  aine  de  Neptune  »  qui 


53^  AST 

très,  &  excicoient  fouvent dei  trou- 
bles dans  la  province.  Ils  avoieat 
commencé  dés  le  temps  de  TEm- 
pereur  Jovien ,  prédccefleur  de  Va- 
Jencinien ,  à  faire  des  courfes  du 
coté  de  Leptî  &  d*Ea  ,  villes  de  la 
Libye  Tïipolitaine.  Us  pillèrent  ces 
deux  villes  ,  continuèrent  leurs  ra- 
vages ,  &  exercèrent  de  grandes 
cruautés  dans  toute  la  province  de 
Tripoli ^  dont  Ruricius  ctoit  pour 
lors  Gouverneur. 
ASTYCES;  (les  jeux)  ces  jeux  étoîent 
grecs  d'origine  ,  &  en  même  temps 
Icéniques.  Les  Romains  les  em- 
pruntèrent des  Athéniens  ,  &  TEm- 
Eereur  Caligula  les  fit  célébrer  d*a- 
ord  à  Syracufe  ;  mais  il  y  avoir 
alors  long-temps  que  les  Napolitains 
qui  étoient  fortis  a  une  colonie  grec- 
que ,  les  rcprcfentoienc. 

Les  fa  vans   font  partagés  fur  la 
fignification  du  nom  de  ces  jeux. 
Quelques  -  uns  croyenr  qu'il  veut 
dire  Urbani  ,  parce  qu'on  les  célé- 
broit  dans  la  ville,  par  oppoHcion  à 
ceux  que  l'on  donnoit  dans  les  cam- 
pagnes  ,  fc  qui  pour  cela  étoient 
nommés    RuJlicL  Aufone  qui   dit 
que  les  Romains  les  avoient  adop- 
tés ,   femble  les  confondre  avec  les 
i'eux  aftiaques;  mais  peut-être  que 
a  véritable  prononciation  de  ce  mot 
eft  atùqucsy  qui  fe  trouve  dans  quel- 
ques manufcrits  de  Suétone. 
ASTYPALÉE  ;  AflypaUa.  île  de  la 
mer  Egée  ,  l'une  des  Sporades  qui 
fut  ainfi  nommée  d*Allypalée  j  fille 
de  Phœnix.    Elle  étoit  fituée  entre 
les  îles  de  Cos  &  de  Carpathos  & 
les  îles  Cyclades.   Pline  lui  donne 
quatre-vingt  huit  mille  pas  de  cir- 
cuit, &  la   met  à  cent  vingt-cinq 
milles  du  mont  Cadifte  en  Crète. Les 
habirans  étoient  libres,  vivant  fous 
leurs  lois.    Ils  honoroient  Achille 
<:omme  un  Dieu,  ^esefcargots  d'Af* 


AtA 

rypalée. étoient  fort  eftimés.  Ilfem-^ 
ble  d'après  ce  que  die  Srrabon, qu'il 
n'y  avoir  qu'une  ville.  Cette  île  étoit 
cependant  aflez  confidcrable  :  on  la 
nomme  ï.  ptéfent  Stampalïc. 
AsTYPALiE ,  eft  auffi  le  nom  de  deax 
anciennes  villes  ,  donc  l'une  éroic 
dans  l'île  de  Cos  »  &  l'autre  daos 
rîle  de  Samos. 
ATALANIE  ; -^ra/j/2rix.  Nom  d'une 
île  de  la  mer  Egée,  (ituée  devant  k 
ville  d'Opunthe  ^  entre  TEubée  & 
la  Locride.  Thucydide  rapporte  que 
les  Athéniens  durant  la  guerre  da 
Péloponnèfe,  entourèrent  d*un  mur 
cette  île  qui  avoit  été  déferre  juC- 
qu'alors  »  afin  qu'elle  fervît  de  boa- 
levart  contre  ceux  qui  iroient  d'O- 
punte  ou  de  Locres ,  faire  le  dégât 
de  1  Eubée.  Certe  île  prend  aujour- 
d'hui le  nom  de  Talata  dans  l'Eu- 
ripe. 

Il  y  avoicaufli  une  île  de  l'Attique 
qui  portoit  le  nom  diAtalantc.  Elle 
étoit  fituée  dans  le  voifinagede  Pfyt- 
talie. 
ATAQUINÈS;  petite  ville  d'Efpigne 
dans  la  vieille  Caftille.  Elle  eft  for 
la  rivière   d'Adajar  ,  à   une  litue 
d'Olmedo.   (  *  )  An.  de  M.  U  Ou 
de  C. 
ATARBÉCHIS  j  ancienne  ville  d'E- 
gypte fituée  dans  l'île  de  Profopitis, 
&  cette  île  étoit  dans  le  Delta.  La 
ville  d'Atarbéchis  avoir  un  temple 
bâti  en  rhonneurde  Vénus. 
ATA R NÉE  ;   Acarnea.    Nom  d'une 
ancienne    ville  de  l'Afie  mineure 
dans  l'Eolide  j  à  Toppofite  de  Lef- 
bos  aU'deilus  de  Pergame  j  du  coté 
d'AlTus. 
ATEGUA  ,  ou  Attegu  A  ;  nom  d'une 
ancienne  ville  d'Efpagne  ,  qui  étoit 
fituée  dans  un  pays  couvert  de  mon- 
tagnes.  Pline  la  met  au  nombre  des 
plus  célèbres  du  canton.  Comme  elle 
a*étoit  pas  éloignée  d'Ucubis,  non 

plus 


ATE 

•plus  que  du  fleuve  Salado ,  appelé 
Salfum  par  les  Latins  \  il  eft  plus 

•  vraifemblable  qu'elle  fuc  ficuée  près 
d*Âcala-réal  que  fur  la  route  d*Ân- 
teguera  à  Séville ,  ain(i  que  quel- 
ques-uns le  prétendent.  Ce  fut  entre 
Atégua  8c  Ucubis  que  Pompée  alla 
aifeoir  fon  camp  ,  afin  d'obliger 
Céfar  de  lever  le  fiége  de  la  pre- 
mière de  ces  villes. 

ATERNE  ;  Aternum.  Ancienne  ville 
maritime  dMtalie  fur  les  confins  du 
Picencin ,  â  Tembouchure  du  fleuve 
qui  portoit  le  même  nom.  Cette 
ville  fuc  prife  par  le  Préteur  Sem- 

fronius  Tuditanus  »  1 1 }  ans  avant 
ère  chrétienne.  Les  Romains  y 
firent  plus  de  fept  mille  prifonniers. 
Us  y  trouvèrent  aafli  quelaue  peu 
d'airain  &  d'argent  monnoye. 

Cette  ville  le  nomme  â  préfent 
Pcfcara  ,  ainfi  que  le  fleuve. 
ATEST^  \  ancienne  ville  d'Italie ,  que 
Pline  met  dans  la  dixième  région  au 
pays  des  Vénères.  Cette  vide  ,  au 
rapport  du  même  Pline ,  vit  naître 
CorelliuSyChevalier  Romain.  Atefte 
étoitane  colonie  romaine.  C'eft  au- 
jourd'hui Efte. 
ATHMONÉENS  ;  (  les)  Athmoncnfcs. 
Anciens  peuples  qui  compofoient 
un  des  cantons  ou  bourgades  de  TAt- 
tique.  Ils  écoient  de  la  tribu  Cécro- 
pide. 

Les  Athmonécns  avoient  un  teni- 
ple  de  Vénus  la  célefte ,  baci ,  di- 
foient-ils ,  par  Porphyrion  oui ,  fé- 
lon eux  j  regnoit  dans  l'Attique 
long  temps  avant  Adée.  Paufanias 
remarque  à  cette  occafion ,  que  les 
bourgades  de  l'Attique  àvoienc  leur 
tradition  particulière  ,  &  bien  dif- 
férente des  opinions  reçues  i  Athè- 
nes. Cet  orateur  nous  dit  ailleurs 
que  l'on  voyoit  chez  les  Athmonéens 
une  Diane  Amaryfia  ,  &  qu'il  croit 
qoe    ce    nom     d* Amaryfia  itùix 

Tom€  XXX* 


ATI  537 

venu  d'Amarynthus ,  ville  d'Eubce , 
où  Ion  honoîoit  Diane  Amaryfia. 

ATlNTANESi  (les)  anciens  peuples 
qui  habitoient  TAtintanie. 

ATINTANIE  j  Atintania.  Nom  d'une 
ancienne  contrée  deTÉpire.  Strabon 
place  les  Atintanes  parmi  les  Épi- 
rotes  vers  rUlyrie  dans  les  monta- 
gnes, où  ils  habitoient  un  pays  rude 
6c  difficile  :  on  de  nos  géograj  he^ 
modernes ,  M.  de  Lifie,  donne  pour 
bornes  aux  Atintanes  la  Chaonie  à 
l'occident ,  le  Pinde  au  nord  eft  ,  la 
Thefprotie  au  midi  &  le  territoire 
des  Stymphales  ou  Trymphéens  aa 
fud-eft.   \ 

Dans  le  traité  de  paix  qui  alloit  être 
conclu  entre  Philippe  &  les  Etbliens 
après  leur  défaite  par  ce  Prince  ,âr. 
rivée  la  544*  année  de  la  fondation 
de  Rome ,  les  vaincus  firent  naître 
des  difficultés  ,  ayant  appris  qu'At« 
taie  éroit  arrivé  à  Egine  j  &  la  flotte 
romaine  à  Naupade.  L'une  des  prin- 
cipales, c*c(t  qu'ils  vouloient  que 
Ton  rendît  TAcintanicaux  Romains. 
Cela  fut  caufequelon  fe  retira  de 
part  &  d'^uitre  fans  avoir  rien  conclu. 
Trois  ou  quatre  ans  après  j  cette 
province  fut  cédée  au  Roi  de  Ma- 
cédoine pat  un  traité  que  fit  le  Conful 
Sempronius,  &  que  le  Sénat  ratifia. 

ATLANTIDE  ou  Atlantique;  (île) 
fupprimez  ce  qui  eft  dit  de  cette 
île  8c  lifez  ce  qui  fuit. 

C'eft  le  nom  d'une  île  célèbre 
dans  l'antiquité,  dont  Platon  & 
d'autres  écrivains  ont  parlé ,  &  donc 
ils  ont  dit  des  choies  extraordi- 
naires. Cette  île  eft  fameufe  au- 
jourd'hui par  la  difpute  qu'il  y  a 

^  entre  les  modernes  fur  fon  exif- 
tence  &  fur  le  lieu  où  elle  étoit 
fituée. 

ViU  Atlantique  prit  fon  nom 
d'Atlas  y  fils  aine  de  Neptune ,  qui 


538 


ATL 


luccéda  à  fon  père  dans  le  gouver* 
aeinenc  de  cette  ile. 

Platon  eft  de  cous  les  anciens 
aureurs  qui  nous  redenc  ,  celui 
qui  a  parlé  le  plus  clairement  de 
cette  île.  Voici  en  fobftance  ce  qu'on 
lit  dans  fon  Tyméc  &  dans  fon 
Cric'ias^ 

V Atlantique  écoic  nne  grande  île 
dans  rOcéan  occidental ,  lituée  vis* 
i-vis  du  détroit  de  Gades.  De  cette 
île  on  pouvoir  aifément  en  gagner 
d'autres  qui  croient  proche  un  gr;^nd 
conrinent  plus  vafte  que  l'Europe  & 
l'Afie.  Neptune  regnoit  dans  l'At- 
lantique qu'il  diftribua  à  fes  dix  en- 
fans.  Le  plus  jeune  eue  en  partage 
l'extrémité  de  cette  île  applée  Gadesy 
qui  en  langue  du  pays  ugnifie /^rri/e 
ou  abandaruc  en  moutons.  Les  def- 
cendans  de  Neptune  y  régnèrent  de 
père  en  fils  durant  l'efpace  de  9000 
ans.  Us  polTédoient  aufli  différences 
autres  îles  ;  &  ayant  pafTé  en  Eu- 
rope &  en  Afrique  ,  ils  fubjuguè- 
f  ent  toute  la  Libye  &  TEgypte  »  & 
toute  l'Europe  lufquà  l'Aue  mi- 
neure. Enfin  l'île  Atlantique  fat  en- 
gloutie fous  les  eaux,  &  long-temps 
après  la  mer  étoit  encore  pleine  de 
bas  fonds  &  de  bancs  de  fables  à 
l'endroit  où  cette  île  avoir  été» 

Le  favant  Rudbeck ,  Profefleur 
en  rUniverfité  d'Upfal  ,  dans  un 
traité  qu  il  a  inritulé  ,  Atlantka  five 
Manheïm  y  foutient  que  l'Atlantique 
de  Platon  étoit  la  Suéde  &  la  Nor- 
vège ,  &  attribue  â  ce  pays  tout  ce 
que  les  anciens  ont  dit  de  leur  île 
Atlantique.  Mais  après  le  pafiage 
que  nous  venons  de  citer  de  Platon, 
on  eft  fupris  fans  doute  qu'on  ait 

{)a  prendre  la  Suéde  pour  l'île  At- 
antique  ;  &  quoique  le  livre  de 
Rudbeck  foit  plein  d'une  érudition 
peii  commune  >  on  nes-'auroic  9^m^ 


ATL 

pécher  de  le  regarder  comme  vifioii» 
naire  en  ce  poinr. 

D'autres  prétendent  que  l'Amé- 
rique étoit  rî;e  Atlantique ,  &  con- 
cluent de  laque  le  nouveau  monde 
éroit  connu  des  anciens.  Mais  le 
difcours  de  Platon  ne  paroît  point 
s'accorder  avec  cette  idée  :  il  (etor 
bleroic  plutôt  que  1  Amérique  feroit 
ce  vafte  continent  qui  ctoit  par  delà 
l'île  Atlantique  &c  les  autres  îles  doDt 
Platon  fait  mention. 

Kircher  dans  fon  Mundusfuhtef' 
raneus ,  6c  Becman  dans  Ion  Hifteirc 
des  lies  y  avancent  une  opinion  beau- 
coup plus  favorable  que  celle  de 
Rudbeck.  L'Atlantique  »  félon  ces 
Auteurs»  étoit  une  giande  île  qui 
s'étendoit  depuis  les  Canaries  juf- 
qu'aux  Açoresy  &  ces  tles  en  (ont 
les  relies  qui  n'ont  point  été  englou- 
tis fous  les  eaux. 

ATOLLE}  fubftantif  féminin.  Ceâ 
le  nom  d'une  fleur  rouge  qui  aoit 
fur  un  arbriffeau  du  même  nom , 
&  que  les  habitans  de  la  nouvelle 
Efpagne  font  entrer  dans  la  compo» 
fîtion  du  chocolat  &  d'autres  li- 
queurs. ( *  )  Jre. de  Af.  le  Ch.de  C. 

ATRIENSES  \  on  apeloit  ainfi  chei 
les  Romains  certains  efclaves  (]ai 
étoient  chargés  de  la  garde  &  da 
foin  des  appartemens,  d'y  mettre 
chaque  meuble  en  fa  place  »  &  de 
tenir  les  endroits  propres.  LaQuaFité 
d'Auienfes  doiinoit  à  ces  eiclaves 
un  rang  qui  les  mertc^t  au-defltisdfr 
leurs  camarades  de  fervitude.  Ils 
étoient  vctus  plus  proprement  que 
les  autres  ,  &  l'on  n'employoit  i 
cette  fondion  que  ceux  des  efclaves 
en  qui  l'on  avoic  le  plus  de  coik 
fiance. 

ATRpNCHEMENT  ;  fubftantif  maf- 
culin.  Terme  de  Coutiune  qai  fe 
dit  en  matière  de  bois.  Vatrondu' 
ment  de  bois  confiitc  dans  le  droit 


ATT 

qu'a  un  feîgneur  de  faire  faiffr  par 
ion  Juge  &  fcier  par  le  pied  un  ar- 
bre qui  a  été  coupé ,  pour  que  par 
la  réunion  des  deux  parties,  on  puifTa 
reconnoître  ceux  qui  ont  faic  le  vol. 

ATROPATÉNIENS;  (les)  anciens 
peuples  qui  habicoienc  i'Atropatène. 
Apollonidc  montre  quelles  étoient 
la  force  &  la  puilTance  des  Atro- 
paténiens ,  lorfqu  il  dit  qu'ils  étoient 
capables  de  mettre  fur  pied  jufqu'à 
quarante  mille  hommes  ,  avec  dix 
mille  chevaux.  Ils  avoienr  pour  voi- 
fins  de  puilfans  peuples ,  tels  que  les 
Arméniens  &  les  Parthes  ,  qui  ve- 
Xîoient  fouvent  faire  des  incurfions 
fur  leurs  terres  j  mais  ils  leur  réfif- 
toient  fortement ,  &  leur  enlevoient 
ce  dont  ils  s'étoient  emparés,  Ainfi 
ils  reprirent  la  Symbacène  aux  Ar- 
méniens ,  après  que  les  Romains  les 
eurent  fubjugués.  Enfin  ils  fe  glo- 
rifîoient  d'avoir  fait  alliance  avec 
Céfar.  La  ville  capitale  du  pays 
etoit  Gaza  ,  fituée  au  milieu  d  une 
plaine. 

ATTANITE }  fubftantif  mafculin  Se 
terme  d'Antiquité.  Sorte  de  gâteau 
qui  fe  faifoit  chez  les  Grecs.  On 
n'en  connoît  que  le  nom. 

ATTRAPE  MOUCHE  DEVENUS; 
DioriAa  mufcïpula.  Subftantif  fémi- 
nin. Efpèce  de  plante  fei^fitive  dif- 
férence de  toutes  celles  que  l'on 
connoîr.  Gerce  plante  a  été  décou- 
verte depuispeu  dans  les  marais  de 
l'Amérique  Icptencrionale.  Elle  eft 
fort  bâfTe  ,  &  fa  tige  eft  nue  :  elle 
n'a  que  huit  ou  neuf  feuilles  fimples 
avec  des  pédicules  aîlés;  ces  feuilles 
font  prefque  rondes  &  bordées  d'é- 

Fines.  Au  milieu  de  la  feuille  eft 
appât  qui  attire  les  mouches.  Ce 
font  plufieurs  glandes  rouges  qui 
font  répandues  fur  la  furface  in- 
terne de  la  feuille.  A  l'inftant  que 
ces  glandes  eiceilivemenc  foibles 


AVE  53J 

font  irritées  par  les  pieds  de  la  mou- 
che 9  les  deux  parties  fupérieure  & 
inférieure  de  la  feuille  fe  replient 
Tune  fur  l'autre  ,  &  ferrent  étroi* 
tement  leur  proie  \  les  épines  ou 
dents  de  la  feuille  fe  croifent  »  &  la 
mouche  eft  écrafée.  La  nature  a 
pourvu  à  la  défenfe  de  la  plante»  en 
plaçant  trois  épines  parmi  les  glan- 
des ,  &  ces  épines  rendent  vains  les 
efforts  que  la  mouche  pourroit  faire 
pour  fe  dégager.  La  feuille  ne  fe 
développe  que  lorfque  Tinfcifte  eft 
entièrement  confommé.  (  *  )  An. 
de  M  U  Ch.  de  C. 

AVENANT  ifubftantif  mafculin.  On 
appelle  ainfi  dans  de  certaines  Cou* 
tames  ,  la  portion  de  patrimoine  à 
laquelle  une  fille  a  dcoit  de  fuccé* 
der  ab  intcjlat  à  fes  père  &  mère 
nobles.  Dans  la  Coutume  de  Tou< 
raine  &  autres  qui  font  voifines, 
V avenant  eft  le  tiers  de  cous  les  biens 
immeubles  délaiftes  à  la  fille  par  fes 
père  &  mère  ;  à  l'égard  des  deux 
autres  tiers,  ils  appartiennent  avec 
tous  les  meubles  à  l'aîné. 

Dans  la  même  Coutume  de  Tou* 
raine  »  art.  15  3  »  le  plus  (\\x  avenant 
eft  la  quatre  partie  dudit  tiers  que 
peuvent  donner  les  père  &  mère  no« 
blés  à  leur  fille  aînée  avant  le  ma« 
riage  de  leur  fils  aîné.  II  en  eft  de 
même  dans  la  Coutume  de  Loudun^ 
chapitre  i(j,  article  5. 

Suivant  l'article  27  de  cette  Cou- 
tume ,  au  titre  des  Succejftons  des 
fief  s  ^  la  fœar  mariée  par  le  frère 
noble,  avec  moins  que  V avenant , 

~  lui  peut  demander  le  lurplus  qm  lui 
appartient  dans  le  tiers  de  tous  les 
immeubles  délaiftes  par  le  père  & 
par  la  mère. 

AVENIC ,  aujourd'hui  Van  ,  eft  une 

ville  fituée  dans  la  bade  Arménie 

fur  le  bord  du  Lac  Van.  Elle  fut 

aflîcgée  &  prife  par  Tamerlan  en 

Yyy   ij 


540  AUG 

1 5  94.  La  longitude  de  cette  ville 
cft  de  (7  1  degrés  ,  &  fa  latitude  de 
5^  degrés  jo  minutes.  (*}  ^rr.  </^ 

M. le  Ch.de C. 
ÂUGËAC  y  bourg  de  France    dans 
TAngoumois    fur  la  Charente ,  i 
trois   lieues  »  oueftfud  oueft  ,  de 
Cognac. 

AUGMENT  'y  terme  de  Grammaire  , 
qui  eft  furtout  en  ufage  dans  la 
G  rammaire  grecque.  \Jaugment  n*eft 
autre  chofe  qu'une  augmentation 
ou  de  lettres  ou  de  quantité,  &  cette 
augmentation  fe  fait  au  commen- 
cement du  verbe  en  certain  temps 
&  par  rapport  à  la  première  per- 
fonne  du  prcfentde  l'indicatif;  c'eft- 
à-dire,  que  c'eft  ce  mot- là  qui  aug- 
mente en  d'autre  temps. 

K\3  GU^T O^O^E:^  Augujlobona. 
Nom  d'une  ancienne  ville  des  Gau- 
les ,  capitale  des  Tricaflfes.  C'eft 
Trove  en  Champagne. 

AUGUSTODUNE  ;  Augufiodunum. 
Nom  d'une  ancienne  ville  des  Gau- 
les ,  capitale  des  Èduens. 

AUGUSTODURE  ;  Augujiodurum. 
Nom  d'une  ancienne  ville  des  Gau- 
les )  qui  étoit  la  capitale  des  Vidu- 
caflîens.  On  croit  que  c'eft  aujour- 
d  hui  le  village  de  Vieux  ,  (îtué  dans 
une  vallée  fort  découverte  près  de 
Caen  ,  à  une  demilieue  de  la 
rivière  d*Orne. 

AUGUSTOMAGUE;  Augujlomagus. 
Ancienne  ville  de  la  Gaule  Belgi- 
que 9  qui  eft  placée  dans  Tltinéraire 
d'Antonin  ,  entre  Cdtfaromagus  ou 
Beauvais  &  Suejjonas  ou  Soiffons  j 
&  dans  la  Table  ThéodoGenne,entre 
Ca:faromagas  &  Fixcuinum,ou  plu- 
tôt Jatiniim  ,  qui  eft  Meaux. 

AlJGUSrORITE  j  Augiijlorïtum.  An- 
cienne vllie  de  la  Gaule  Celtique  , 
capitale  des  Lcmovices.  Cette  ville 
eil  fuuce  da!;S  le  point  de  réunion 
de  piufieuts  voies  romaines.  11  en 


AVI 

eft  fa!c  mention  dans  ntinéraire 
d*  Antonin ,  fur  la  route  de  Bordeaux 
a  Argenton  en  Berri.  La  route  pte« 
noit  un  long  circuit ,  puifqu*elle  re- 
montoit  le  long  de  la  Garonne  jaf- 
qu'à  Agcn ,  pour  revenir  à  Péri- 
gueux. 

Le  nom  moderne  d*Auguftorite 
eft  Limoges.  On  y  avoit  conftrait 
un  magnibque  amphithéâtre  appelé 
par  les  écrivains  du  taoytn  âge  »  Us 
Arènes.  Cet  ancien  monument  fab- 
(iftoit  en  partie  au  commencement 
de  ce  (iècle.  On  acheva  de  le  dé- 
truire en  17 14  par  les  ordres  de 
M.  Boucher  d'Orçai ,  Intendant  de 
la  Province ,  qui  y  a  fait  bâtir  une 
place  publique  »  qu'on  nomme  la 
Place  d'Orfaf. 
AVILER  i  (  Auguftin  Charles  )  naquit 
â  Paris  en  1^5  j.  Le  goût  de  l'archi-- 
tedure  l'engagea  de  s'embarquer  ï 
Marfeille  pour  aller  perfeâionnet 
fes  talens  a  Rome.  La  felouque  fur 
laquelle  il  étoit  monté  fur  prife  par 
des  Algériens.  Avilcr  n'eut  fa  hbertc 
que  deux  ans  après,  &  ne  s'en  fervit 
que  pour  aller  admirer  &  étudier 
les  chefs-d  œuvres  de  Rome.  De 
retour  en  France  ,  il  éleva  à  Mont- 
pellier une  porte  magnifique  à  la 
gloire  de  Louis  XIV  ,  en  forme 
d'arc  de  triomphe.  Les  Etats  de 
Languedoc  créèrent  pour  lui  un  titre 
d'architeiSte  de  la  Province  en  1  ^9}. 
Cet  emploi  l'engagea  â  fe  marier  i 
Montpellier.  11  y  mourut  en  lyoot 
n'étant  âgé  que  de  47  ans.  On  a  de 
'  lui  un  Cours  d*Archit€clure  fur  les 
ordres  de  Vignole ,  2  vol.  in-j^^. 
qui  eft  eftimé.  Cet  ouvrage  a  écc 
imprimé  plufieurs  fois  â  Paris  &i 
la  Hnyc ,  avec  àçs  augmentations. 
AURELLI ,  ou  Arelli  ,  (  Jean  Muiio) 
Pocre  latin  du  feizicme  fîècle.  Ses 
pocfies  font  dans  les  délices  des  poi?- 
tes  latins  dlcalie.     11   fe  propo£i 


AUR 

Catalle  pour  modèle)  &  ne  s*en 
éloigna  que  pour  les  obfcénités.  On 
trouve  dans  fes  poëtîes  de  l'harmo- 
nie ,  de  la  délicacelTe  9-de  Tenjoue- 
menc  &  de  l'élégance.  Le  Pape  Léon 
X  ayant  donne  le  gouvernement 
d'une  place  à  Âurelli ,  il  fut  trouvé 
mort  quelque  temps  après  avec  fa 
mule  au  fond  d'un  puits.  Les  ha- 
bitans  que  ce  Gouverneur  oppri- 
moic  y  tirèrent  de  lui  cette  cruelle 
vengeance. 

AURENG  ZÈB,grand  Mogol,fe  ligua 
avec  un  de  fes  frères  contre  fon  père 
Schah-Gehan  yic  l'enferma  dansune 
dure  prifon.  11  fe  défit  enfuite  de 
fon  complice ,  &  fit  étrangler  les 
deux  autres  frères  qui  lui  reftoient. 
Son  pcre  étant  tombé  malade  il  lui 
envoya  un  médecin,  ou  pour  mieux 
dire,  un  empoifonneur  qui  le  fit 
mourir.  Devenu  paifible  pofeffeur 
de  l'Empire,  il  crut  expier  fes  atro- 
cités en  fe  bornant  au  pain  d'orge , 
aux  légumes  &  à  l'eau.  Ce  fcélerat 
pénitent  fut  heureux  dans  toutes  fes 
expéditions.  Il  conquit  les  royaumes 
de  Décan  ,  de  Vifapour ,  de  Gol- 
conde ,  &  prefque  toute  cette  grande 
prefqu'ile  que  bordent  les  côres  de 
Coromandel  &  de  Malabar.  Il  cam- 
poit  ordinairement  au  milieu  de  fon 
armée ,  de  crainte  que  fes  enfans  ne 
le  traitafTent  comme  il  avoir  traité 
fon  père.  Il  mourut  âgé  de  près  de 
cent  ans  en  1707. 

AURUNCES;  (les)  Àurunci.  Anciens 

Eeuples  du  Latium  en  Italie*  Us  ha- 
itoient  fur  le  bord  de  la  mer  Infé- 
rieure ou  Tyrrhène.  Ce  furent  les 
derniers  peuples  du  pays  Latin  fub- 
jugués  par  les  Romains. 
AU  se  ES  ;  (  les  )  Au/ci  ou  Aufcii.  An- 
ciens peuples  d'Aquitaine  qpi , félon 
Pomponius  Mêla  ,  renoient  le  pre- 
mier rang  dans  cette  Province.  Ce- 
pendant leur  ville  qui  porta  le  nom 


A  U  S  541 

àiAuguJla  Aufcorum  ou  Aufciorum  » 
ne  prit  le  titre  de  Métropole  de  la 
Novempopulanie  qu'après  celle  d'E« 
lufa  j  maintenant  Eaufe,  ce  qui  fem- 
ble  donner  une  forte  de  prééminence 
aux  Elufapes.  Les  limites  qui  fépa* 
roient  les  Aufces  de  ces  derniers  % 
ne  nous  font  pas  connues.  Celles  qui 
les  diftinguoient  des  autres  peuples  » 
ne  le  font  guère  davantage.  Us 
avoient  les  Tolofates  à  l'orient ,  & 
les  Leâorates  au  feptentrion. 

AUSCHISES;  {ks)  Aufihift.  An- 
ciens  peuples  de  Libye  qui  habi- 
étoient  fur  les  confins  des  Cyré- 
néens,  au-deffus  de  Barcé^  &  qui 
s'écendoient  jufqu'aux  Evefpéiides. 
Ils  avoient  pour  voifins  du  côté  de 
l'occident  les  Nafomones  >  qui 
étoient  une  nation  fort  confidérable. 
Au  milieu  du  pays  qu  occupoienc 
les  Aufchifes»  fe  trouvoient  les  Ca- 
bales qui  s'avançoient  jufqu'a  la  mer 
vers  Tauchire»  &  qui  obfervoienc 
les  mêmes  coutumes  que  ceux  qui 
étoient  au-delfus  de  Cyrène. 

AUTHENTE  ,  ou  Authentique  ; 
adje(5i:if&  terme  de  mufiqne.  Quand 
la  finale  d'un  chant  en  eft  aufii  U 
tonique  ,  &  que  le  chant  ne  deC- 
cend  pas  jufqu'à  la  dominante  au- 
deffous ,  le  ton  s'appelle  authentique: 
mais  fi  le  chant  defcend  ou  finit  à 
la  dominante,  le  ton  çAplagal. 

Ces  différences  d'autkente  Se  de 
p/agal  ne  s  obfervent  plus  que  dans 
le  plain  chant  ;  &  foit  qu'on  place 
la  finale  au  bas  du  diapaîbn  »  ce  qui 
rend  le  ton  authentique,  ;  foit  qu'on 
la  place  au  milieu ,  ce  qui  le  rend 
plagal ;  pourvu  qu'au  furplus  la  mo- 
dulation foit  régulière  ,  la  mufique 
moderne  admet  tous  les  chants  com- 
me <2ttrAf/2r/^tt^j  également,  en  queU 
que  lieu  du  diapafon  que  puiiïe 
tomber  la  finale. 

U  y  a  dans  les  huit  tons  de  l'Églife 


J4*  AZA 

fomaine  quatre  tons  authentiques  ; 
favoir ,  le  premier  ,  le  croifième , 
le  cinquième  &  le  feptième. 

On  appeloît  autrefois  fugue  au- 
thentique ,  celle  donc  le  fujet  procé- 
doic  en  montant  \  mais  cette  déno- 
mination n'eft  plus  d  ufage. 
AUTOMATISME  i  fubftantif  maf- 
culin.  On  appelle  ainfi  Topinion  ou 
le  fyrtême  de  ceux  qui  regardent  les 
animaux  comme  de  purs  automates. 
{*)   Art.dcM.  leCh.deC. 

AUTOMOLES i  (les )  Automoli.  An- 
ciens peuples  ci'Échiopie ,  dont  le 
pays  ,  félon  Hérodote  ^  s'appeloit 
Afmjch,  Pomponius  Mêla  nous  ap 
prend  que  les  Automo'es  habitoient 
vers  rile  de  Méroé,  près  des  four 
cc$  du  Nil ,  &  Hérodote  aflure  qu'il 
y  avoit  autant  de  chemin  par  eau 
depuis  Méroé  jufqu'au  pays  des  Au- 
tomoles s  qu'il  y  avoit  d  Elcphantine 
jufqu'à  Méroé, 

AUTRICUM  ;  nom  d*une  ancienne 
ville  de  la  Gaule  Celtique ,  capitale 
des  Carnutes.  Le  nom  moderne  ell 
Chartres. 

AZAMBUJEIR A  ;  petite  ville  de  Por- 
cugal  dans  la  province  d'Eftrama- 
dure  >  à  deux  lieues  de  Santarem. 
(  *  )  Art.  de  M.  le  Ch.  de  C. 

AZOLIN  ,  (  Laurent  )  Evèque  de 
Narni  en  1(^30,  fecrétaire  d'Ur- 
bain VIII,  a  laiflc  des  fatyresen 
tofcan  j  où  il  y  a  de  la  vivacité  & 
de  Tclévation.  il  eût  été  Cardinal , 
fi  la  mort  ne  Teûc  enlevé  à  la  fleur  de 
fon  âge. 

AzoLiN  ,  {Decîo)  parent  du  précé- 
dent ,  naquit  à  Fermo  dans  la  mar- 
che cVAncone  en  1^2.3.  Innocent  X 
le  fit  fecréture  des  brefs  aux  Prin- 
ces. La  noblelfe  de  fon  ftyfe  &  Té- 
lévation  du  fes  penfées  lui  firent  don- 
ner le  nom  à!  Aigle  par  ce  Pape  qui 


AZO 

Thonera  de  la  pourpre.  Alexandre 
Vil  le  donna  à  la  Reine  Chciftine, 
pour  régir  fes  affaires  fore  dérangées 
par  fes  profufions ,  &  par  le  peu 
d'exaâitude  qu'on  avoir  à  lui  payer 
fes  penfions.  Azolin  fut  fon  ami, 
.  fon  confident ,  &  fi;  l'on  en  croie  les 
bruits  oui  couroient  alors  ,  quelque 
chofe  de  plus.  On  difoit  qu'il  n'y 
avoit  que  crois  hommes  qui  euITem 
obtenu  l'eftime  de  cette  Princeffe , 
Condé  par  fon  courage  ,  le  Cardinal 
de  Rétifs  par  fon  efprit ,  &  A\olm^i 
fes  complaifances.  Ce  Cardinal  fut 
l'héritier  de  Chriftine  \  mais  il  ne 
jouir  que  cinquante  jours  de  cecce 
fucceflion.  U  mourut  en  1689,  i 
6f  ans. 

AZORE  ;  A\orus.  Nom  d'une  an- 
cienne ville  de  Grèce  dans  la  Pela- 
gonie  5  contrée  qui  fut  aulTi  appelée 
Tripolitide  ;  c'eft  à-dire  ,  Province 
compofée  de  rrois  villes.  Il  y  en 
avoit  en  effet  trois ,  dont  celle  d'A- 
zore  faifoit  partie.  Elle  étoit  à  cent 
vingt  ftades  d'Oxynée  ,  ville  ficuce 
fur  les  bords  de  Tlon. 


B 


BAALSALISA  ;  nom  d'une  ancienne 
ville  de  Judée  dans  la  tribu  d'Ilfa- 
char.  Selon  faint  Jérôme  &  Euscbe, 
elle  étoit  fituée  à  quinze  milles  de 
Diofpolis  vers  le  nord. 

BAART  j  (Pierre)  poëte  latin  & 
Flamand  y  fon  pocme  intitulé ,  la 
Pratique  des  Laboureurs  de  Frife^ 
eft,  dit-on,  comparable  pour  l'a- 
grément du  ftyle,  pour  la  bcaaré 
des  images  ,  pour  la  douceur  & 
l'harmonie  des  vers ,  aux  géorgiques 
de  Virgile.  On  fait  auiîi  beaucoup 
de  cas  de  fon  pocme  qui  a  pour  litre 
le  Triton  de  Fri/e  ,  dans  lequel  il 
décrit  la    prife  d'OIinda.    Il  y  a 


BAC 

thcoîe  diverfes  autres  poëdes  de 
ter  Auteur  ,  donc  quelques-unes 
fonc  écrites  dans  lancienne  langue 
des  Frifons, 

BACCHIA.  Supprimez  les  trois  der- 
nières lignes  de  cet  article,  &c  après 
ces  mots  ^fi/lc  de  Bacchus  ,  ajoutez 
un  point.  Lifez  enfuite  ce  qui  fuit. 
Quelques- uns  .ont  prétendu  que  les 
Bacchiades  defcendoienc  de  cette 
Princeffe, 

BACCHIADES;  (les)  Nom  que  l'on 
donnoir  à  Corinche  aux  defcendans 
de  Bacchus  ,  fils  de  Prumnis  ,  qui 
fe  rendit  maître  de  cette  ville.  Les 
Bacchiades  la  gouvernèrent  pendant 
cinq  générations»  ou»  comme  dit 
Strabon  >  pendant  près  de  deux  cens 
ans.  Pour  mieux  confervet  leur  au- 
torité, ils  avoient  foin  de  ne  con- 
trader  mariage  que  dans  leurs  fa- 
milles. 

B  ACCIO ,  connu  fous  le  nom  de  Frère 
BartheUmi  de  Saint-Marc ,  fut  dif- 
ciple  de  Léonard  de  Vinci  &  de 
Raphaël,  il  fediiUngua  dans  la  pein 
ture ,  &  furto.ut  par  la  beauté  de  fcm 
coloris.  Son  S.  Sébaftien  eft  eftimé 
des    connoifTeurs.    Il   mourut    en 

1517- 

Baccio  ou  Baccius  ,  (André)  né  à 
Saint  Épidio  dans  la  Marche  d*An- 
cône  >  Profelfeur  de  Médecine  à 
Rome ,  &  premier  A^Iédecin  du  Pape 
Sixte  V  ,  le  rendit  célèbre  par  les 
talens ,  par  fon  art.  On  a  de  lui  plu- 
fieurs  ouvrages  pleins  d'une  érudi- 
tion recherchée  ,  i^.  De  Tkcrmis  , 
libri  fepum  ,  in-^foL  Rome ,  \Gx\. 
a^.  De  naturali  vinorum  hxfioria  y 
libri  VIII  y  in-fol.  Rom^y  *59^' 
j^.  Dcvenenis  &  antidotis.  4®.  De 
gemmisac  lapidibus pretiofis  >  à  Franc- 
fort ,  i/t  &^.  x^o^.  Il  vivoit  encore 
en  1 58^^.^ 

BACENIS  j  nom;  d'une  foret  de  Ger- 
flcumie  >  q|û  féparok  les  Chécufqites 


BAC  54) 

des  Suèves.  Selon  Céfar ,  c'étôit  une 
forêt  d'une  grandeur  immenfe ,  qui 
s'étendoit  fort  avant  dans  le  pays  > 
&  qui  fervoit  de  barrière  naturelle 
entre  les  Chérufques  &  les  Suèves , 
pour  arrêter  les.hoftilités  mutuelles 
de  ces  deux  peuples.  Ce  fut  à  ren- 
trée de  cette  forêt  que  les  Suèves 
fe  retirèrent  à  l'approche  de  Céfar, 
qui  avoir  padc  le  Rhin. 

La  firuation  de  cette  forêt ,  U 
fuite  des  Suèves,  qu'un  géographe 
moderne  dit  être  les  mêmes  oue  les 
Cattes  ,  qui  s'éloignent  du  Rhin  de 
plus  en  plus  ;  tout  cela  fait  voir  que 
cette  forêt  ne  peut  être  qu'une  par- 
tie de  la  forêt  nommée  aujourd'hui 
le  Han:^ ,  qui  s'étend  encore  à  pré- 
fent  très-loin ,  quoiqu'on  en  ait  dé- 
truit une  très- grande  panie. 

BACCHIQUE  ifubftantif  mafculin  & 
terme  de  poc(te  grecque  &  latine» 
Sorte  de  pied  compofé  de  trois  fyN 
labes}  la  première  brève,  &  les  au- 
très  longues ,  comme  dans  les  mots 
Sgefias  j    ^arî. 

Le  bacchique  a  pris  (on  nom  de 

•  ce  qu'il  entroit  fouvent  dans  les 
hymnes  compofés  en  l'honneur  de 
BacchuSr 

BACKER;  fubftantif  mafculin.  Kotn 
d'un  oifeau  aquatique  &  de  paiïage, 
très  connu  aujourd'hui  en  Eilan^ 
ou  Œlande ,  partie  de  l'île  de  Çoth-^ 
lafnde  en  Suède.  On  prétend  que  cet 
oifeau  palmé  eft  une  efpèce  d'hy-» 
rondelle  de  mer.  Son  plumage  eft 
gris,  ledelTus  de  fa  tête  eft  noir^ 
mais  le  bec ,  les  partes  6c  tes  pieds 
font  de  couletir  de  feu.  Lei  plumes 
du  Bicker  font  extrêmement  grôf-^ 
fes,  de  fes  ailes  fort  étendues  :. étant 
plumé  il  n'eft  pas  plus  gros  qu^'une 
^rive  \  fa  chair  n'eft  pas  fort  appé« 
ti(Fanre.  Cet  oifeau  £e  nourrit  de 
poifTons  ;  &  comme  ri  a  la  me  trè»» 
perçanct  tvrfqu'il  plane  ea  raie  ï 


544  B  A  D 

une  haucenr  alTez  grande  ,  il  ap- 
perçoit  facilement  fa  proie  qui  nage 
près  de  la  furface  de  l'eau  \  aulli  toc 
il  Hfïle  &  combe  comme  un  craie  fur 
fon  butin.  On  voie  aufli  un  grand 
nombre  de  fiackers  dans  Tile  de 
Suderop  près  de  Pelworm.  Lorfque 
quelqu'un  va  dans  l'endroit  où  l'un 
de  ces  oifeauxa  fon  nid ,  il  vole  au- 
cour  de  fa  tète  &  tâche  de  le  bec- 
queter. Son  cri  efl:  fore  aigu^  &  il 
répète  fans  interruption  ce  mono- 
fy llabe  tlr-tirr.  Ccc  oifeau  pond  deux 
œufs,  qu*il  met  à  plate  terre  au  pre- 
mier endroit  où  il  fe  trouve  :  ces 
œufs  font  grisâtres ,  cachetés  de  noir; 
ils  fonc  de  la  groÂTeur  de  ceux  du 
pigeon. 

BACONIQUE  ;  vieux  moc  qui  s'eft 
dit  de  cercains  vaifleaux  dans  lef- 
quels  on  fervoic  du  porc  que  Ion 
appeloic  alors  bacon. 

BACQUET,  (Jean)  Avocac  du  Roi 
de  la  Chambre  du  Tréfor  â  Paris , 
favant  dans  le  Droit  françois  & 
dans  les  Lois  romaines,  eft  l'Auceur 
de  plufieurs  traités  commentés  par 
Ferriere.  Sa  more  arrivée  en  1 597 , 
fiie  cauféc  par  le  chagrin  qu*il  eut 
d'avoir  vu  rompre  en  place  de  Grève 
fon  gendre  Charpentier  ,  Leftcur  ÔC 
Médecin  en  TUniverfité  de  Paris , 
fameux  ligueur. 

BADACE  ;  nom  d*une  ancienne  ville 
d'Ade  dans  la  SuHane.  Elle  étoie 
ficuée  fur  les  rives  du  fleuve  Eulée. 

BADU.  On  raconte  que  les  femmes 
des  Éléens  voyant  tout  le  pays  dé- 
peuplé d'hommes ,  firenc  un  vœu  à 
Kfinetve  »  pour  obeenir  de  la  Déefle 
qu'elles  puflenr  concevoir  dès  la  pre- 
mière fois  qu'elles  auroienc  com- 
merce avec  leurs  maris.  Elles  furene 
exaucées ,  &  bâtireoe  un  temple  qui 
fut  dédié  pour  cette  raifon  à  Mi- 
nerve j  mère  des  hommes.  Enfuice 
les  hommes  ^  les  femmes  pour 


BAG 

conferver  la  mémoire  d*oii  événe- 
ment Ci  heureux  ,  donnèrent  k  nom 
de  Badu  ,  non-feulemencau  Ucuoù 
ils  s'croient  rencontrés ,  maisencoïc 
au  fleuve  qui  paflbir  auprès  y  car 
badu  étoit  un  mot  de  leur  pays,  qui 
marquoit  le  plaifir  qa*ils  avoienc  eu 
de  le  erouver  enfemble. 

BADUHENNE;(laforccde)  c'éioît 
une  forêt  de  Germanie  dans  le  pays 
des  Frifons.  11  en  eft  fait  meotioa 
dans  Tacite  ,  qui  dit  quil  y  eut  en- 
viron neuf  cens  Romains  taillés  en 
pièces. 

On  croit  que  la  force  de  Bada- 
henne  écoie  à  peu  prés  au  même  liea 
où  eft  aujourdhui  la  plus  grande 
force  de  Frife  ,  qui  s'appelle  Sév<n 
f^olden^onUsfepc  Forêts.  Le  nom  de 
Baduhenne ,  félon  Jérôme  Verueius, 
s*eft  confervé  dans  celui  de  B^ueen, 
qui  eft  un  village  du  pays  y  a  crois 
lieues  de  Groningue. 

BAGACUM  \  nom  d'une  ancienne 
ville  de  la  Gaule  Belgique.  C  eft  au- 
jourd'hui Bavai ,  village  des  Pays- 
Bas  dans  le  Hainaut,  environ  i  qua« 
cre  lieues  de  Mons. 

BAG ASSE  ;  fubftantif  mafculin.  Ar- 
bre grand  &  touffu  de  la  Guyane, 
qui  vient  droit  &  gros  j  fa  feuille 
eft  digieée  :  il  y  en  a  une  efpèce  qai 
croie  fur  les  mornes  ou  peeires  mon- 
tagnes ,  &  une  auere  près  des  maré^ 
cages  :  le  bois  de  celui-ci  eft  lé^er, 
quoique  coriafTe  &  plus  difficile  i 
ie  fendre.  La  partie  d*Oyapock  eft 
la  plus  abondance  en  bagafte.  Les 
habicans  de  ce  canton  en  font  no 
commerce  avec  ceux  de  Cayenne. 

BAGLIVI  ,  (George)  Doékeur  en 
Médecine  de  Padoue,  Profeflear 
d'Anatomie  à  Rome  ,  membre  de 
la  Société  royale  de  Londres ,  mou- 
rue  dans  ceete  ville  en  1706  y  à  la 
fleur  de  fon  âge.  On  a  de  lui  pla- 
ceurs ouvrages  de  médecine  eftimés, 

don; 


BAK 

iSonc  la  meilleure  édition  efl:  celle 
de  Paris  en  1711 ,  in-  4*.  Baglivi 
avoir  voyagé  dans  route  l'Italie.  11 
avoir  fréquenté  les  hôpitaux  &  les 
académies.  Les  fpéculations  de  la 
théorie  fonr  appuyées  chez  lui  fur 
les  expériences  de  la  pratique. 

BAKHUISEN,  (Ludulf)  peintre  & 
graveur  ,  né  en  i<Jj  i  ,  dans  la  ville 
d'Embden ,  du  cercle  de  Veftphalie, 
mort  en  1709.  Un  goûr  naturel  le 
guida  dans  fes  premiers  elTais.  Ses 
produ£tions  étoient  recherchées  , 
quoiqu'il  n'eût  pas  encore  appris  les 
elémens  defon  art.   Il  cultiva  fes 

j.  talens ,  &  d'habiles  maîtres  le  di- 
rigèrent dans  fes  études.  Cet  excel- 
lent arcifte  confultoit  beaucoup  la 
sature  »  &  la  rendoit  avecprécifion 
dans  fes  ouvrages.  11  a  repréfenté 
des  marines ,  furtout  des  tempêtes. 
Son  coloris  eft  fuave  &  harmonieux, 
fon  delTein  correâ,  fes  compofitions 
pleines  de  feu.  On  fait  un  cas  infini 
de  fes  delfeins  ;  ils  font  d'un  t;S^t 
piquant ,  &  admirables  par  la  pro- 

Frété  du  lavis.  Ce  maître  a  gravé  à 
eau  forte  quelques  vues  maritime,  s. 
Le  Roi  de  Prufle ,  le  grand  Duc  de 
Florence  &  le  Czar  Pierre  »  viûiè- 
rent  quelquefois  ion  atteliet  y  & 
choifirent  de  fes  tableaux  pour  en 
orner  leurs  palais. 

BALANAGRES  j  nom  d'une  ancienne 
ville  des  Cyrénéens.  L'Efculape, 
Médecin  que  l'on  honoroic  dans 
cette  ville  »  étoic  pris  d  cpidaure  » 
&  le  temple  de  ce  Dieu  qyi  étoit  â 
Lebène ,  ville  de  Crète  ,  avoir  été 
bâri  fur  le  modèle  de  celui  qui  étoit 
à  Balanagres.  Les  cérémonies  qui  fe 
pratiquoient  en  ces  différens  lieux, 
avoienr  feulement  cette  différence , 
qu'à  Balanagres  on  immoloic  .des 
chèvres  i  ce  Dieu  ;  ce  que  ne  fai- 
foienr  point  les  Èpidauriens. 

BALANOIOE  \  fubiUntif  mafcuUp  9g, 
Tome  XXX. 


BAL  y45 

terme  de  Naturaliftes.  On  a  donné 
ce  nom  aux  pointes  d'ourfins  ou  de 
pierres  judaïques. 
BALBUZARD  i  fubftantif  mafculin. 
Oifeau  qu'on  a  placé  parmi  les  ai- 
gles; mais  â  tout  confîdérer  ^  re- 
marque M.  de  B.uiFon  »  on  doit  dire 
que  cet  oifeau  n'eft  pas  un  aigle  » 
quoiqu'il  reffemble  plus  aux  aigles 
qu'aux  autres  oifeaux  de  proie.  D  Sa- 
bord il  eft  bien  plus  petit  y  il  n'a  ni 
le  port ,  ni  la  figure ,  ni  le  vol  de  l'ai- 
gle. Ses  habitudes  naturelles  font 
auffi  différentes  ,  ainfi  que  fes  ap« 
petits,  ne  vivant  guère  que  de  poif- 
fons  qu'il  prend  dans  l'eau  â  quel- 
ques pieds  de  profondeur  ;  &  ce  qui 
prouve  que  le  poiflbn  eft  en  effet  fa 
nourriture  la  plus  ordinaire,  c'eft 
que  fa  chair  en  a  une  très -forte 
odeur.  On  a  vu  quelquefois  cet 
oifeau  demeurer  pendant  plus  d'une 
heure  perché  fur  un  arbre  â  portée 
«d'un  étang  jufqu'à  ce  qu'il  apperçuc 
on  gros  poàtlon  fur  lequel  il  put  fon- 
dre  &  l'emporter  eniuite  dans  fes 
ferres.  11  a  les  jambes  nues  &  or- 
dinauemtrnt  de  couleur  bleuâtre  ; 
Cv pendant  il  y  en  a  quelques-uns 
qui  ont  les  jambes  &  les  pieds  jau- 
nâtres, les  ongles  noirs  nès-grands 
&  rrès-aigus  ,  les  pieds  &  les  doigts 
fi  roides  qu'on  ne  peut  les  fléchir  j 
le  ventre  tout  blanc ,  la  queue  large , 
&  la  tête  groffe  &  épaiffe.  H  dif- 
fère donc  des  aigles  en  ce  qu* il  a  les 
pieds  6c  le  bas  des  jambes  dégarnis 
de  plumes  »  &  que  l'ongle  de  der- 
rière eft  plus  court ,  tandis  que  dans 
les  aigles  cet  ongle  de  derrière  eft 
le  plus  long  de  tous;  il  diffère  en- 
core en  ce  qu'il  a  le  bec  plus  noir 
3ue  les  aigles ,  &  que  les  pieds  ,  U% 
oi^ts  &  la  peau  qui  recouvre  la 
bafe  du  bec  font  ordinairement 
bleus,  au  lieu  que  dans  les  aigles 
toutes  ces  parties  fpnt  jaqqçs.  Au 
Zzz 


54^  BAL 

refte  il  n'a  pas  de  demi- membranes 
entre  les  doigts  du  pied  gauche, 
comme  le  dit  M.  Linnanis ,  car  les 
doigts  des  deux  pieds  font  égale- 
metK  féparés  &  dénués  de  mem- 
branes. C'eft  une  erreur  populaire 
que  cet  oifeau  nase  avec  un  pied  » 
tandis  qu'il  prend  le  poiflon  avec 
l'autre ,  &  c  eft  cette  errecur  popu- 
laire qui  a  produit  la  méprife  de 
M.  Linnxas.  ÂuparavantM.  Klein  a 
dit  la  même  chofe  de  TOrfraie  ou 
grand  Aigle  de  mer ,  &  il  s'eft  éga- 
lement trompé,  car  ni  Tun  ni  t  autre 
n'a  de  membranes  entre  aucun  doigt 
du  pied  gauche.  La  fource  com- 
mune de  ces  erteitrseft  dans  Albert 
le  grand,  qui  a  écrit  que  cet  oifeau 
avoir  l'un  des  pieds  pareil  â  celui 
d'un  épervier.  Se  l'autre  femblable 
à  celui  d'une  oie  ,  ce  qui  eft  non- 
feulqment  faux ,  mais  abfurde  & 
contre  toute  analogie  ;  en  forte  qu'on 
ne  peut  qu'être  étonné  de  voir  que 
Geîher ,  Aldrovande ,  Klein  &  Ltn- 
nxas  j  au  lieu  de  s'élever  contre 
cette  faufTecé  ,  Taient  accréditée  , 
&  qu'AIdrovande  nous  dife  froide- 
ment que  cela  n*eft  pas  contre  route 
vraifemblance  ,  puifque  je  fais  j 
ajoute  t-il  ttès-pofitivemcnt ,  qu'il 
j  a  des  poules  d'eau  moitié  palmi- 
pèdes &  moitié  (HGpèdes,  ce  qui  eft 
encore  un  autre  fait  tout  au  m  faux 
que  le  premier.  Ariftote  affûte  que 
le  Balbuzard  a  la  vue  très-perçante; 
il  force ,  dit-il,  fes  petits  i  regarder 
le  foleil ,  6c  il  tue  ceux  dont  les  yeux 
ne  peuvent  fiipporter  l'éclat  j  ce  fait 
parok  difficile  à  croire  i  quoiqu'il 
ait  été  rapporté,  ou  plutôt  répété 
par  plufieurs  autres  Auteurs  ,  & 
qu'on  [  ait  même  généralifé  en  Tat- 
tribuant  i  tous  les  aigles  (pi  con- 
traignent ,  dit-on,  leurs  petits  i  re- 
nrdfer  fixement  le  foleil  j  cette  ob-  ] 
fcrvaiion  paroîi  bien  difficile  i  igSiti^  ] 


BAL 

9c  d'ailleurs  il  femble  qu'Atiftote  fur 
le  témoignage  duquel  feul  le  fait  eft 
fi^ndé ,  n^étoit  pas  trop  bien  tnfoc* 
mé  an  fujet  des  petits  de  cet  oifeao; 
il  dit  qu'il  n'en  élevé  que  deux  ,  fie 
qu*il  tue  celui  qui  ne  peut  regarder 
le  foleil  'y  or  on  eft  aflTiiré  qu'il  pond 
fouvent  quatre  œufs  &  rarement 
moins  de  trois  ;  que  de  plus  il  éieve 
tous  fes  petits  ;  au  lieu  d'habiter  les 
rochers  efcarpés  &  les  hautes  mon- 
tagnes comme  les  aigles,  il  fe  tient 
plus'Volontiers  daiis  hs  terres  baflès 
&  marécageufes ,  à  portée  des  étangs 
&  des  lacs  potftbnneux ,  &  il  paroit 
qu'il  ne  vit  que  de  poiflbn.  Cnf 
qui  ont  ouvert  le  corps  de  cet  oi- 
leau  n'ont  trouvé  que  du  poidTon 
dans  fon  eftomac ,  &  fa  chair  qui , 
comme  on  Ta  dit ,  a  ime  rrès-fone 
odeur  de  poiflbn  ,  eft  un.  indice 
certain  qu'il  en  fait  au  moins  ia 
nourriture  habituelle  ;  il  eft  ordi- 
nairement très«gras,&  ilpem  comme 
les  aigles  ,  fe  paflèr  d'alimens  pei> 
dant  ptufieurs  fours  fans  en  ctre  in- 
commodé ni  paroître  affbibli  :  il  eft 
auffi  moins  fier  &  moins  féroce  qoe 
l'aiele  ou  le  pygargue ,  &  l'on  pré- 
tend qu'on  peut  afTez  aifément  le 
dreflTer  pour  la  pèche  comme  on 
dreffe  les  autres  oifeaux  pour  ta 
chaflfe» 

Après  avoir  comparé  les  témoN 
gnages  des  Auteurs ,  il  a  paru  â  M» 
de  Buffbn  que  Tefpècedu  Balbuzard 
eft  une  des  plus  nombreufes  des 
oifeaux  de  proie,  &  qu'eHe  eft  ré- 
l^rtdue  aflfès  généralement  en  Eo- 
rope  du  nord  au  midi ,  depuis  la 
Suède  fufqu'iea  Grèce  >  &  que  même 
on  la  retrouve  dans  des  pays  plos 
chauds ,  comme  en  Egypte  8c  Juf- 
qu'en  Nigritie. 
BALÉCHOU  ,  ne  à  Arles  d*un  mar- 
chand boutonnier  en  1719,  mort 
fabicemeat  i  Avignon  dans  le  mois 


BAL 

d'Aoâc  i7^4j  s'eft  renda  célèbre  far 
fes  gravures  en  caiile-doace  >  qui  lui 
cncricèrenc  une  place  dans  l'Acadé- 
mie de  Peinture  de  Paris.  Il  s'écoit 
fait  une  manière  particulière  de  gra- 
ver, qui  uniObit  beaucoup  de  moel- 
leux à  une  fioelTe  de  burin  fingulière. 
Quoiqu'on  ait  prétendu  qu'il  char- 

Îjeoit  trop  de  uilles ,  on  voit  par 
es  ouvrages  qu'il  favoic  j  quand  il 
Youloir^joindre  au  fini  précieux  d'É- 
delinc  &  de  Nanteuil ,  les  grands 
craies *de  Melan.  Ses  principaux  ou- 
vrages font,  1®.  les  belles  Marines 
qu'il  a  gravées  d'après  M.  Vernet, 

{>armi  lefqueiles  on  doit  diftinguer 
a  tempête.  zS.  Le  poitrau  de  Fré- 
déric Augujle ,  Eleâeur  de  Saxe  ic 
Roi  de  Pologne.  Ce  portrait ,  chef- 
d'ceuvre  de  gravure  j  fut  la  caufe  de 
tous  fes  malheurs ,  de  fon  e;[clufion 
de  l'Académie,  &  de  fa  retraite 
forcée  à  Avignon.  Les  gens  de  goût 
après  avoir  admiré  i  la  tète  du  re- 
cueil précieux  de  la  galerie  de  Dref- 
de  ce  morceau  inimitable  ,  voient 
avec  peine  qu'on  attaque  dans  la 
préface  du  même  recueil ,  la  probité 
de  cet  artifte.  j^.  La  Sairue  Geneviève. 
Le  talent  de  cet  artifte  n'écoit  pas 
borné  â  la  gravure ,  il  avoir  du^oût 
&  quelque  talent  poux  U  chimie. 
BALLON  >  en  termes  de  Mineurs  , 
fe  dit  d'une  efpèce  de  fac  ou  de 
poche    aciondie  dont  l'enveloppe 
retîemble  à  de  la  toile  d*araignée , 
ic  qui  dans  certaines  circonftançes 
paroît  attaché  i  la  voûte  des  galeries 
des  mines.  Si  ce  f»c  vient  à  fe  cre- 
ver ,  ic  que  la  matière  qu'il  ren- 
ferme fe  répande  dans  les  fourer- 
jrains  ,  c'eft  un  poifon  fubtilqui  fi^ic 
périr  fur  le  champ  tous  ceux  qui  le 
refpirent.  On  tâche  de  rémédfier  à 
f:t%  dangers  prefque  continuels  pn 
x)uvrant  des  galeries  horîfQntales 
4jai  coiipmuniquent  ^ve^  les  ouv^r* 


BAI  J47 

rares  ou  puits  par  lefquels  on  def- 
cend  dans  les  mines ,  &  qui  (ervenc 
â  eo  rafraîchir  l'air  &  le  renou* 
vêler. 
BALUZE ,  (  Etienne  )  né  â  Tulles  en 
x(9}ô,  fit  imprimer  â  Page  de  la 
ans  une  critique  du  GalUa  purpurata 
de  Frifon.  Il  fut  invité  en  i  ^5  5 ,  de 
venir  â  Paris  par  de  Marca  ,  Arche- 
vêque de  Touloufe  »  digne  dècre  le 
proteâeur  de  ce  favant.   Après  la 
mort  de.cet  illuftre  prélat ,  Colberc 
le  fit  fon  bibliothécaire.  C'eft  â  les 
foins  Que  la  bibliothèque  de  ce  mi- 
niftre  dut  une  partie  de  fes  richeflTes. 
En  1^70  le  Roi  érigea  en  fa  fa- 
veur une  Chaire   de    Droit    Ca<- 
non  au  Collège  Royal.   Il  fut  en- 
fuite  Infpeé):eur  du  même  Collège  » 
&  obtint  une  penfion.  L'hiftoire  gé- 
néalogique de  lamaifon  d'Auvergne 
faite   à  la  prière  du  Cardinal  de 
Bouillon,  lai  fit  perdre  fes  places 
&  fes  penfions^  Il  fut  exilé  Cuccef^ 
fivement  i  Rouen ,  i  Tours  &  i 
Orléans ,  &  il  ne  put  obtenir  fpn 
rappel  qu'après  la  paix  d'ytrecht» 
Il  mourut  â  Paris  eni  7 1 S  ,  si  8  8  aqs. 
Les  gens  de  lettres  regrettèrent  en 
lui  un  favant  profond  j  &  fes  amis 
on  homme  doux  &  bienfaifant.  Jl  nf 
re/Tçmbloit  point  âpesérudits  avares 
4e  leurs  lumières  \  il  çommuniquoic 
volontiers  les  fiennes ,  &  aidoir  ceuy 
qui  s'adreflbient  à  lui  de  fes  confeils 
^  de  £1  plume.  Il  étoit  né  avec  la 
facilité  d'efprit  &  la  mémoire  qu^il 
falloir  pour  fon  travail.  Peu  de  fa- 
v^ns  ont  eu  une  poanoiflance  pljis 
étendue  des  manufcrlts  Se  des  livres» 
Nous  avons  de  luipli^fieurs  éditions. 
^!^.  Pu  livre  de  (on  bienfaiteur  <!• 
^f  arca  ^  de  concordia  Sacerdotii  & 
Jf^pèrii ,  avec  la  vie  de  l'Auteur  ; 
jun  fupplément  6c  des  notes  où  l'on 
retrouve  toute  l'érudition  de  ce  fa- 
yanç  fiiWx,  a^.Des  Capitulaires de 


t4»  iAt 

nos  UoU  rangés  dans  leur  ordre , 
qu'il  a  augmentés  des  coUedlions 
d' Anfegife  Si  de  Benoît  j  Diacre , 
avec  de  favantes  notes  ^  i  vol  in- 

\  foL  à  Pacis  en  i  (Î77.  j  ^.  Des  i>rrr« 
du  Pape  Innocent  III  en  1  vol.  in-foL 
16S1.  4®.  De  l'ouvrage  de  Marca 
intitule  ,  Marca  Hifpanica  ,  c'eft-a- 
dire,  la  marche  ou  les  limites  de 
TEfpagne,  infoL  5**.  Des  Fies  des 
Paves  d'Avignon^  depuis  i  }oo  faf- 
quen  157^,  1  vol.  i/2-4^.  1^93. 
6?.  De  Salvien  ;  de  Vincent  de  Le- 
rinî  ;  de  Loup  ^  de  Ferrie re;  d'Ago- 
tard;  d*Amelou  ;  de  Leidrade  ;  d'un 
Traité  de  Flore ,  Diacre  j  de  quatorze 
Homélies  de  St.  Cefaire  d'Arles  ;  des 
Conciles  de  la  Gaule  Narbonnoife  de 
Reginon  ;  de  la  Correction  de  Gra- 
tien  ,  par  Antoine  Augujlin  ;  de 
Marias  Mercator  ^  &c.  7^.  Sept  vo- 
lumes//!-8^.  de  Mélanges.  8^.  Un 
fupplément  au  Concile  du  Père  Labbe^ 
&c.  Le  latin  des  notes  &  des  pré 
faces  qui  accompagnent  ces  ouvra 
ges  eft  affcz  pur  ;  on  y  reconnoît 
partout  un  homme  qui  pofTéde  rHif* 
toire  eccléfiaftique  &  profane  , 
le  Droit  Canon  ancien  &  moderne, 
&  les  Pères  de  tous  les  fiècles. 

BALZAC  ,  (Jean-Louis  Guez,  fei- 
gneut  de  )  naquit  à  Angoulème  d\in 
gentilhomme  languedocien.  Il  s'at- 
tacha d'abord  au  Duc  d'Épernon , 
&  enfuite  au  Cardinal  de  la  Valette 
qui  le  fit  fon  agent  à  Rome  »  où  il 
refta  pendant  près  de  deux  ans.  À 
fon  retour  en  France ,  fon  protec- 
teur le  produifitâ  la  Cour.  L'Evèquc 
de  Luçon  ,  depuis  Cardinal  de  Ri- 
chelieu ,  le  goûta  beaucoup.  Dès 
qu'il  fut  miniftre  »  il  lui  donna  une 
penfion  de  deux  mille  livres  ,  &  le 
Drevet  de  Confeiller  d'Etat  &  d'hif- 
toriographe  du  Roi  ,  que  Balzac, 
ami  de  l'antithèfe  ,  appeloit  de  ma* 
gnifiques  bagatelles  *  En  1^24  on  vit 


BÀL 

paroître  le  premier  rectttil  ie  fis 
Lettres.  Le  public  qui  dans  ce  temps- 
là  avoit  peu  de  bons  livres  ^  fit  on 
accueil  extraordinaire  à  cette  pco- 
dudion.  Balzac  éroit  mis  au-deflos 
de  tous  les  écrjvains  anciens  &  mo- 
dernes pour  l'éloquence,  il  eut  une 
foule  d'admirateurs  \  Se  s'il  parut 
des  critiques,  ce  ne  fut  qu'après 
que  le  premier  enthoufianne  fat 
paffé.  Un  jeune  Feuillant  appelé 
Don  André  de  St.  Denis ,  compari 
dans  une  brochure  contre  BalziCf 
l'éloquence  de  cet  •écrivain  à  celle 
des  Auteurs  du  temps  paflTé  &  du 
temps  préfent ,  &  le  mit  au-defloos' 
des  uns  &  des  tutres.  Ogier  dé« 
fendit  Balzac  contre  le  jeune  cri* 
tique.  Le  Général  des  Feuillans, 
nommé  Goulu  ,  fe  mêla  d'une  que* 
relie  qu'il  auroit  dû  appaifer  ,  & 
plaida  pour  fon  conrière  contre 
Ogier  &  contre  Balzac ,  dans  deax 
^ros  volumes  de  lettres  écrites  fous 
e  nom  de  Philarque.  Il  prouva  affez 
3ien  que  les  bons  endroits  du  der- 
nier éroienr  aux  anciens  &  les  œaa- 
vais  i  l'Aureur  moderne.  Ce  ne  fut 
pas  tout ,  de  la  critique  du  ftyleon 
pafTa  â  celle  des  mœurs ,  &  Balzac 
pour  des  lettres  qui  n'avoient  d'au- 
tres vices  que  renfiure&  l'inutilité, 
fut  attaqué  comme  fi  fes  livres 
avoient  été  une  école  de  libertinage. 
Le  Général  Goulu  en  critiquant  Tes 
écrits,  ne  ménagea  pas  afTez  la  per* 
fonne.  Balzac  lafie  d^efTuyer  des 
cenfures  à  Paris,  fe  retira  en  pro- 
vince. Il  fe  fixa  à  fa  terre  de  Balzac 
fur  le  bord  de  la  Charente ,  aux  en- 
virons d' Angoulème,  &  y  mourut 
en  i<^54.  Il  fut  enterré  â  rhôpittl 
d'Angoulème  airquel  il  avoir  laiflS 
douze  mille  livret.  Il  fonda  par  fou 
teftament  un  prix  à  l'Académie  Frao* 

Î:oife  dont  il  étoic  membre.  C'eft 
a  médaille  d'or  qu'on  diftribue  tous 


BAM 

les  ans  ;  elle  repréfente  d*un  c&té 
St.  Louis,  &  de  l'autre  une  cou- 
ronne de  laurier  avec  ce  tnot ,  à 
V immortalité ,  qui  eft  la  d«vife  de 
l'Académie.  On  fit  en  \66^  un 
recueil  de  tons  l^rs  ouvrages  de 
Balzac  en  2  vol.  in  fol.  avec  une 
favante  préface  de  l'Abbé  de  Caf- 
fagne  »  fon  admirateur  &  Ton  ami. 
On  trouve  dans  ce  recueil ,  i^.fes 
Lettres,  Balzac  fe  donnoit  beaucoup 
de  peine  pour  écrire  des  riens.  11 
compofoit  fes  lettres  comme  on 
compofe  un  difcours  d'apparat.  On 

f>eut  ,  en  imitant  un  bon  mot  de 
eur  Auteur ,  les  appeler  pompeufes 
bagatelles.  1®.  Le  Prince^  qui  ne  fut 
pas  aufli  bien  accueilli  que  Balzac 
l'efpéroir.   3°.  Le  Socrate  Chrétien  , 
mêlé  de  bon  &  de  mauvais.  4^.  VJ- 
r//?//?/?^,ouvrage  de  morale  &  de  poli- 
rique  écrit  a(uz  purement.  5*.  Trois 
livres  de  vers  la  tins  ^<\m  valent  mieux 
que  fes  ouvrages  françois.  Son  Chrift 
victorieux  &  fonAmynthey(ontencoïe 
lus  par  ceux  qui  aiment  la  bonne 
poëue.  Le  ftyle  de  Balzac  eft  en  gé- 
néral plein  ,  nombreux  ,  arrondi  > 
il  y  a  même  des  penfées  heureufesj 
mais  on  y  trouve  encore  plus  fou- 
vent  des  hyperboles ,  des  pointes , 
&  tout  ce  qu'on  appelle  Vécume  du 
belefprit.  Quiconque  entreprendroit 
de  le  réduire  »  pourroit  le  faire  paf- 
fer  pour  un  grand  écrivain  }  mais  il 
ne  faudroit  pas  le  faire  lire  en  en- 
tier. 
BAMBYCE;    nom  d'une   ancienne 
ville  d'Afîe  fituée  félon  Strabon , 
dans  la  Syrie  ,  au-delà  de  l'Euphra- 
te ,  â  quatre  fchoènes  de  ce  fleuve. 
On  l'appeloit  encore  Ede^e  Se  Hié- 
rapMs  ,  c'eft-à-dire  ,  ville  facrée. 
On  prétend    que  ce  fut  Séleucus 

Îui   lui  donna   ce  dernier     nom. 
)n  y  adoroit   Âtargatis,   DéefTe 
Syrienn^^queles  Grecs  nommoient 


BAM  y4î^ 

IXcéto.  Pline  la  qualifie  dé  monf^ 
^  tfneujh ,  à  cauftt  cjû^lle  av6rt  ua 
Vl&ge  d'hùtettt*,  tandis  que  le 
refte  du  corps  refiembloit  à  un 
poilfbn. 

Cet  Auteur  ia|(Jùre  quiï  ^ta- ville 
de  Batobyce ,  qù*il  ititi  tfans  la 
Céléfyric ,  étoit  appelée  par  les  Sy- 
riens Magog.  Mais  M.Falconetob- 
ferve  que  cette  ville  eft  la  même 

?ue  Manbesja  des  Arabes»  qui  avoir 
té  nommée  par  les  Syriens  Mabou- 
go,  Mabog ,  SfC  que  c'eft  ce  dernier 
qu'il  faut  Tire  dans  Pline  ,  &   non 
^^gogi  que  le  Père  Hardouin  a 
lailTé  dans  le  texte,  &  qu'il  prétend 
vainement  autorifer.  On    doit  la 
correâion  de  ce  mot  à  Thomas  Hy- 
de ,  ^ui ,  pour   faire  voir  la  con- 
formité de  Bambyce  &  de  Mabog  j 
appone  des  exemples  de  la  permu- 
tation des  lettres b^p  ôc  m. 
BAMBOCHE, (Pierre de Laar,  dît) 
Peintre  né  en  1 5 1  ;  â  Laar ,  proche 
de  Naarden  en  Hollande  »  mort  i 
Harlem  l'an  1(^75.  Le  furnom  de 
Bamboche  lui  fut  donné  â  caufe  de 
la    finguliere   conformation  de  fa 
figure.  Bamboche  étoit  né  Peintre; 
dans  fa  plus  tendre  enfance  on  le 
trouvoit  continuellement  occupé  â 
deffiner  ce  cju'il  voyoit;  fa  mémoire 
lui  préfentoit  fidellement  les  objets 
qu'il  n*avoit  vus  qu'une  feule  fois 
&  depuis  lonp-temps.  Il  étoit  d'une 
grande  gaieté ,   rempli  de  faillies , 
6c  tiroit  parti  de  fa  difformité  pour 
réjouir  fes  amis  le  Pouffin ,  Claude 
le  lorrain^  Sandrat^  &c.  Souvent  il 
fe  déguifoit   en  finge  ^  &  fous  la 
figure  d'autres  animaux.   C'étoit  un 
vrai  farceur  :  mais  étant  parvenu  à 
l'âge  de  foixante  ans  ,  fa  fanté  s'af« 
foiolit  ;  &  de  la  joie  la  plus  vive ,  il 
pafla  i  la  mélancolie  ta  plus  noire* 
Ce  peintre  fut  furpris  avec  quatre 
autres  mangeant  de  la  viande  en 


55^  BAN; 

catctne  par  un  Ecclcfiaftiqae , -oui 
les  réprimanda  plufieurs  fois  j  &  les 
menaça  dé  Tinquificion.  Enfin  cet 
homme  zélé  les  lai  (Ta ,  Se  Bamboche 
aidé  des  autres  qui  écoient  avec  lui» 
noyèrent  le  Prêtre.  Les  remords  que 
ce  crime  lui  caufa ,  joints  à  quelques 

f>etitç$  difgraces  qu'il  eut  â  elFuyer, 
e  firent  déterminer  à  fe  donner  lui- 
même  la  mort  :  il  fe  précipita  dans 
un  puits.  Son  frère  puîné  ,  complice 
du  même  crime  ,  perdit  la  vie  en 
palTàUt  un  torrent.    On  remarque 
que  les  autres  périrent  auliî  par  l'eau. 
Jean    &   André   Both    en  étoient. 
Bamhoche  n'a  traité  que  de  petits 
fujets  \  ce  font  des  foires  »  des  jeux 
d'enfans,  des  chafTes,  des  pajrfages, 
des  marines  ,  6cc.   Il  a  pemt  avec 
beaucoup  de  force  ,  d  eiprit  &  de 
vérité.  Son  piqceau  eft  en  même 
temps  ferme  &  moelleux.  Ses  def- 
feiMs  font  auflS  très- recherchés  ,  fie 
ordinairement  i  la  fanguine.  Le  Roi 
&  M.  le  Pttc  d'Orléans  poflcdent 
plufieurs  tableaux  de  ce  peintre  ;  on 
^  gravé  d'après  lui.    Il  a  gravé  plu- 
fieucs  eftampes  à  l'eau  forte. 
3 AN  ;  bourg  de  Syrie  fitué  a  l'orient 
de  Tripoli ,  dans  la  région  de  Giob- 
bet.  Il  eft ,  dit  on ,  b^ti  fur  les  rui- 
nes de  la  première  ville  du  monde  : 
(c'eft  auflî  dans  cette  contrée  qu'on 
•     voit  les  rcftes  de  la  ville  de  Hadet , 
célèbre  par  Ip  fiçge  qfi'elle  foutint 
pendant  fept  ans  contre  les  Sarazins. 
{*)Art.  de  M.  le  Ch.  deC,  Ces  articles 
ne  feront  déformais  pltfs  déjîgnés  que 
par  une  étoile. 
BANDINELLI,  (Baccio)   fçulpteur 
&  peintre ,  né  ï  Florence  en  1 487 , 
njort  dans  la  même  ville  en  1 559. 
BandinelU    s'adonna    d*abord  tout 
entier  à  la  peinture  ;  mais  quoiqu'il 
fut  un  grand  deflinateqr  »  le  détaut 
de  coloris  fît  que  fes  tableaux  f^rent  1 
rpujoors  tr^s-mal  reçus*  l\  ré^(Ct| 


BAN 

mieux  daMs  la  fculpture  ;  les  mot* 
ceaux  qu*il  a  faits  dans  ce  genre  i 
Rome  6c  i  Florence  »   font  trcs-tf- 
timés.   Les  deflèins  de   cet  artifte 
font  dans  le  goût  de  Michel  Aoge; 
cependant  ils  ont  moins  de  hardieffe 
&  de  4^rté.  François  Salviati,  pein- 
tre célèbre ,  aj/piit  Je  ce  maître  ks 
premiers  élémensde  fon  art. 
BANGOR  ;  bou  g  de  Hle  de  Belle- 
île  ,  en  BafTe-Bretagne  ,  diocèfe  de 
Vannes ,  Parlement  &   Iniendaocc 
de  Rennes  »  recette  de  Palais.  Ce 
bourg  eft  fitué  à  une  petite  lieue  de 
rO  éan,&  i  une  grande  lieue  aa 
midi  de  Palais.  On  y  compte  en* 
viron  900  habitans.    C'eft  une  des 
quatre  Paroiifts  qui  divifenc  cette 
île.  Les  trois  autres  font  Palais» 
Sauzon  &  Lomaria. 
BANIER  ,  (Antoine)  né  à  Clermont 
en  Auvergne,  vint  à  Paris  de  bonne 
heure.  Il  le  chargea  d'une  éducatioo. 
Ses  talens  lui  procurèrent  des  ref* 
fources  honorables.  L'Abbé  Bankr 
mourut  â  Paris  en  1741  ^  à  ^9  ans. 
Confiant  dans  le  travail  &  fiJellc 
aux  devoirs  de  l'amitié»   il  mérita 
Teftime  des  favans  6c  des  gens  de 
bien.  On  a  de  lui  plufieurs  ouvra- 
ges. i^.\! explication  hifiorique  in 
Fablps  ,  in  iij  }  vol.  qui  lui  méri- 
tèrent ep  1714  une  place  4  l'Acadé- 
Uiie  dç$  ^ofpriptions.    1^.  La  My 
thologie  &  Uf  Fables  expliquées  par 
l'hijioire  ,  $  vol.  //J-4^.  1740  ,  & 
8  vol.  i/2- 1  a.  Il  y  a  peu  de  livres  fut 
/cette  matière  ^  qui  ofitenr  autant 
d'érudition  y  de  recherches ,  d'idées 
neuves  &  ingénjeufes.  Si  quelqu'un 
éiroit capable  de  débrouiller  ce  ca- 
hos,onfent  quec'étoit  l'abbé  BanUr. 
.  3**- 1^  traduction  desMétamorphof es 
^ Ovide ,  avec  des  remarques  &  des 
explications  hiftoriqaes  ,  dans  leC- 
quelles  on  trouve  I^  mâpie  fonds 
d crnditiop que ^9 louvragç  pré- 


BAP 

cëdent.  4*.  Pluficurs  Dijfertaiîons 
idans  les  Mémoires  de  1* Académie 
des  Infcripcions.  Une  nouvelle  édi- 
tion des  Mélanges  d'hijloire  &  de 
littérature  de  Vigneule  Marville. 
5  ^.  Il  a  ea  part  à  la  nouvelle  édition 
de  VHiJioire  générale  des  Cérémonies 
des  Peuples  du  Monde. 

BÂNTIE  ;  nom  d*une  ancienne  ville 
d'Italie  qui,  félon Tite-Live  ,  éroit 
fituée  au  territoire  des  Âpuliens. 
Pline  qui  parle  des  habiransde  cette 
ville  ,  les  mer  dans  le  pays  des  Lu- 
caniens.  Peut-être  que  la  proximité 
de  l'Âpulie&de  la  Lncanie,  qui  ont 
dû  être  limitrophes  autrefois ,  aura 
donné  lieu  à  ces  divers  feniimens. 
D'ailleurs  rien  n*empèche  que  ce 
qui  a  appartenu  dans  un  temps  à 
Tune ,  n*ait  appartenu  dans  un  autre 
temps  à  l'autre. 

On  croit  trouvet  des  reftes  de 
Bantie  à  cinq  ou  fix  milles  au-def« 
fus  de  Forentum  ,  dans  le  lieu  où 
eft  ce  qu'on  appelle  S.  Maria  de 
Van-{e. 

BÂPTÉ  ;  fubftantif  mafcuHn  &  terme 
d'Antiquité.  Nom  de  certains  Prê- 
tres dont  parlé  Juvénal.  Us  fervoient 
Cotytto  ,  DéelTe  de  Timpudicité , 
qui  étoit  en  grande  vénération  à 

'  Athèues.  On  célébroit  fa  fête  durant 
la  niflt  par  des  danfes  ,  mêlées  de 
toutes  fortes  de  débauches  &  d'impu- 
retés. C'étoit  donc  avec  raifon  qu'on 
segardoit  les  fiaptes  comme  les  der- 
niers dé  tous  les  hommes  par  les 
infamies  dont  ils  fe  fouilloient  im« 
punément.  Il  falloit  en  effet  qu'ils 
poufsâtTent  la  débauche  bien  loin , 
puifque  Juvénal  qui  les  peint  d'un 
feul  coup  de  pinceau  »  dit  qu'ils  fa- 
tiguoient  leur  DéetTe  même. 

Cecrofiam  foliti  Bapt£  lajfare  Cotytton. 

Ces  Prêtres  furent  appelés  Baptes  » 


BAR  551 

d'un  mot  grec  qui  Signifie  laver  > 
tremper ,  plonger  ,  parce  qu'ils  fe 
plongeoient  dans  de  Teau  tiède. 
Eupolis  s'étant  avifé  de  compofec 
une  fatyre  contre  leurs  impudicitéSf 
ils  le  trempèrent  dans  Teau  tiède  » 
&  pais  le  jetèrent  dans  la  mer  où  il 
fut  noyé. 

BAPTISTIN,  (  Jean  B'aptifte  Struck; 
dit)  muficien  né  à  Florence  ,  more 
vers  1740.  Il  a  donné  trois  opéra  ; 
favoir  ,  Méléagre  ,  Manto  la  Fée  , 
Polydore.  Sa  réputation  eft  princi- 
palement fondée  fur  les  cantates. 
Celle  de  Démocriie  &  d'Heraclite 
eft  admirable  par  fa  muHque  toute 
pittorefque.  C'eft  lui  qui  le  premier 
a  fait  connoître  en  France  le  vio- 
loncelle ,  inflrument  de  baflfe  dont 
il  jouoit  fupérieurement. 

BARATON  ,  ou  Oar^tous  \  pays  & 
vallée  du  Béarn  ,  SénéchauflTée  &c 
Diocèfe  d'Oléronj  Parlement  de 
Pau  y  Intendance  d'Aufch.  Cette 
vallée  s'étend  entre  le  Gave  d'Afpe 
&  le  pays  de  Soûle.  Elle  peut  avoir 
dix  lieues  de  longueur  fur  trois  de 
largeur.  II  y  a  de  belles  forêts  d'où 
Ton  tire  de  très-beaux  mâts  de  vaif- 
feaux  qui  font  tranfportés  âBayonne 
par  le  Gave  d'Oléron  &  par  l'A- 
dour.  La  paroifTe  de  Laune  eft  la 
plus  conndérabfe  des  fîx  qui  di"« 
vifent  la  vallée  de  Baraton  :  elle 
eft  i  deux  lieues  au  couchant  d'hi« 
ver  d'Oléron. 

BARB  ANE^ancien  fleuve  d'Illyrie  qui 
avoir  fa  fource  dans  le  lac  Labéatis. 
11  couloit  à  l'occident  de  la  ville  de 
Scora,  pendant  que  le  fleuve  Clau- 
fata  couloit  à  l'orient.  Ces  deux 
fleuves  ayant  enfuite  réuni  leurs 
eaux  »  altoient  tomber  dans  l'O* 
rronde^  forti  du  mont  Scaudras>qui 
les  portoit  dans  ta  mer  Adriatique^ 
avec  ptufieurs  autres  rivières  qu'il 
recevoix  auflï  dans  fon  cours* 


5;i  BAR 

On  dit  que  le  Barbane  prend  au- 
jourJ*hai  le  nom  Je  Boyana* 
BARBIER  D'AUCOU  R,  (  Jean)  Avo- 
cat au  Parlement  de  Par  «s,  né  à  Lan 
grès  de  parens  pau vres^te  ci ra  de  t  obf- 
coricépar  fe^  talenN.  Il  fut  d'abord  r é- 
f>éiiceur^u  çoÙége  deLyfieux.  Il  s*a« 
dbhna  ehfuice  au  barbeau  î  mau  la 
mémoire  lui  ayanc  manqué  dès  le 
commencement  de  fon  premier  plai- 
doyer ,  il  promit  de  ne  plus  plai- 
der, quoiqu'il  eut  pu  le  taire  avec 
fuccès.  Colbert  le  chargea  de  l'é- 
ducation d'un  de  fes  fils.  Il  fur  reçu 
membre  de  l'Académie  Françoife 
en  i^8j  ,  &  il  mourut  d'une  in- 
flammation de  poitrine  en  i  ^94  , 
regardé  comme  un  des  meilieurs 
critiques  de  fon  fiècle.  Il  n'étoic 
point  ami  des  Jéfuites  »  &  la  plupart 
de  fes  ouvrages  font  contre  cette 
fociété  ,  ou  contre  les  écrivains  de 
la  fociété.  Celai  qui  lui  a  fait  le 
plus  d'honneur  eft  intitulé  »  Senti- 
mens  de  CUanthe  fur  les  entretiens 
d'Arifte  &  d'Eugène  ,  par  le  Père 
fiouhouts  Jéfuite.  Ce  livre  a  été 
fouvent  cité  &  avec  raifon,  comme 
un  modèle  de  la  critique  la  plus 
jufte  &  la  plus  ingénieufe.  D'Au- 
cour  y  feme  les  bons  mots»  &  l'é- 
rudition »  fans  pouffer  trop  loin  la 
raillerie  &  les  citations.  Le  Jéfuite 
Bouhours  qui  écrivoit  d'un  ftyle  pré- 
cieux des  cnofes  frivoles,  ne  put  fe 
relever  du  coup  que  lui  porta  fon 
adverfaire.  L'Abbé  Granet  a  donné 
en  1730  une  édition  de  cet  ouvrage, 
à  laquelle  il  a  joint  deux  fadtums 
qui  prouvent  que  Barbier  auroit  été 
au(E  bon  Avocat  que  bon  critique. 
Les  autres  écrits  de  d'Aucour  ne 
font  qu'un  recueil  de  lurlupinades  : 
V onguent  pour  la  brûlure  ,  contre  les 
Jéfuites^  Apollon  vendeur  de  mithri* 
date  y  contre  Racine  \  deux  Satyres 
en  mauvais  vers*  On  ne  comprend 


BAR 

point  comment  il  a  pa  railler  û  £ne^ 
ment  Bouhours  &  fi  groflîèremeot 
Its  autres.  On  dit  que  fa  haine  con« 
tre  les  Jéfuites  venoit  de  ce  qoefe 
trouvant  dans  leur*  Eglife  ,  un  de 
ces  Pères  lui  dit  d'y  ccre  avec  dé-* 
cepce  f  parceque  locus  crut  facer. 
D'Aucour  répondit  rout  de  (jiite  : 
Si  locus  efi  facrus  y  quart  exponkis 
venerem?  On  y  avoir  expofé  ce  jout- 
U  des  tableaux  énigmatiques  ,  pour 
être  expliqués  par  les  afliftans.  Cette 
épithete  de  facrus  courue  àl'inftant 
de  bouche  en  bouche.  Les  Régeos 
la  répétèrent,  les  écoliers  la  citèrenti 
&  le  nom  d* Avocsli facrus  lui  refta. 

BARBILÈENS  y  fubftantif  mafcalîn 
pluriel  &  terme  d'Antiquité.  Sorte 
de  jeux  facrés  qu'on  célébra  autre- 
fois à  Êphèfe.  Un  fragment  de 
Dion  recueilli  par  M.  de  Valois, 
nous  apprend  que  l'Empereur  Vef- 
pafien  permit  aux  Ephéfiens  en  coo- 
fidération  d'un  certain  BarbilliaSi 
aftrologue,  de  célébrer  un  Jeufacré, 
faveur  qu  il  n'accorda  à  aucune  ^a- 
tre  ville.  Il  efl:  probable  que  les 
Ephéfiens  donnèrent  le  nom  cle  Bar* 
bilUus  â  cette  efpèce  de  jeux  qu'ils 
continuèrent  de  faire  célébrer  aptil 
la  mort  de  Vefpafi^n. 

BARÇANIENS  i  (les )  peuples  d'Afie 

?iu'Etienne  de  Byzance  mef  furies 
routières  des  Hy rcaniens.  M.  d'An- 
ville  dans  fa  carte  pour  l'intelligence 
de  l'hiftoire  des  Alfyriens ,  Mcdei , 
&c.  les  place  au  delà  des  bouches 
de  rOxus ,  fur  les  bords  &  â  To* 
rient  de  la  mer  Cafpienne  ^  afles 
loin  de  l'Hyrcanie. 

Quinte  Curce  qui  nous  a  confervé 
le  nom  de  ces  peuples ,  dit  qu'il  y  en 
avoit  dans  l'infanterie  de  Darius  » 
dix  hommes  mille  armés  de  haches 
tranchantes  des  deux  c&tés  &depe« 
rits  boucliers  faits  â-peu-prèscorcme 
des  rondaches}  ic  diiins  la  cavalerie 


BAR 

éxi  même  Prince ,  il  7  avoir  autH 
deux  mille  Barcanien^  armés  de 
même  que  ceux  de  rinfanierie, 

BARGAROLLE  j  fubftantif  féminin. 
Sorte  de  chanfon  en  langue  véni- 
tienne que  chantent  les  Gondoliers 
i  Venife,  Quoique  les  airs  de  Bar- 
carolles  foicnt  faits  pour  le  peuple^ 
&  fouvent  compofcs  par  les  Gon- 
doliers mêmes,  ils  ont  tant  de  mé- 
lodie &  un  accent  il  agréable,  qu*il 
n'y  a  pas  de  muHcien  dans  toute  TI- 
ralie  qui  ne  fe  pique  d*en  favoir  & 
d'en  chanter.  L'entrée  gratuitequ'ont 
les  G  jnJoliers  à  cous  les  théâtres , 
les  met  à  porrée  de  fe  former  fans 
frais  loreille  &  le  goûc  ;  de  forte 
qu'ils  compofent  &  chantent  leurs 
airs  en  gens  qui  fans  ignorer  les 
fineiTes  de  la  mufique ,  ne  veulent 
point  altérer  le  genre  (impie  &  na- 
turel de  leurs  barcarolles.    Les  pa 
rôles  de  ces  chmfons  font  commu- 
nément plus  que  naturelles ,  com- 
me les  converfations  de  ceux  qui 
chantent  :  mais  ceux  i  qui  les  pein- 
tures fidelles  des  mœurs  du  peuple 
f meuvent  plaire  ,  &  qui  aiment  d'ail- 
eurs  le  dialeéle  vénitien  ,  s'en  paf- 
(ionnent  facilement  »  féduits  par  la 
beauré  des  airs  ;  de  forte  que  plu- 
fieurs  curieux  efî^ont  de  ttès-amples 
recueils. 

BARCÉ  ;  nom  d'une  ancienne  ville 
de  TAfie  mineure  dans  la  Lîdye. 
Cyrus  lalailfa  àCréfus  quand  il  l'eut 
vaincu. 

Barcé  ,  eft  auffi  le  nom  d'une  ancienne 
ville  d'Afrique  dans  la  Cyrénaïquè. 
On  en  actribue  la  fondation  aux  frè- 
res d' Arccfilaiis  ,  fils  de  Battus  «  Roi 
de  Cyrène. 

Il  y  a  eu  dans  te  même  pays  une 
autre  ville  de  ce  nom  fifuée  fur  le 
bord  de  la  mer  dans  la  contrée  ap- 
pelée U  Pcntapolc,  Elle  prit  dans  la 
luitc  le  nom  de  PtoUindis^  ôc  au- 
Tome  XXX. 


BAR  5î5 

I      jourd*hui  elle  fe  nomme  ToUmtca. 
Barcé  ,  e(t  encore  le  nom  d*une  an- 
cienne ville  des  Indec  dont  Alexan- 
dre  fut  le   fonda teuf.     Ce  Piince 
étant  arrivé  à  Tcmbouchuce  die  lin- 
dus»  y  condruiHt  cetce  ville  pour 
être  un  monument  éternel  de  fes 
beaux  exploits.    Il  eut  auflTi  foin  d*y 
faire  élever  des  autels  ^  6c  pour  s'af- 
furer  du  pays,  il  en  laiffa  le  gou- 
vernemtpnt  i  un  de  fes  favo  is,   Ar- 
rien  &  Quinte-Curce  ne  font  point 
mention  de  la  ville  de  Barcé,  quoi- 
qu'ils difent  qu'Alexandre  fît  conf- 
truire  quelques  ports  dans  ce  can- 
ton. 
BARCÉENS;  (les)  anciens  peuples 
d'Afrique  dont  parle  Virgile  au  qua- 
trième livre  de  l'Éncide.  Ce  font 
les  mêmes  que   Ptolémée  nomme 
Barciftcs.  Ces  peuples  habitoient  le 
pays  fit uéau-delTous  delà  Pentapole» 
â  l'orient    des  jardins  des  Hcfpé- 
rides.  On  dit  qu'ils  prenoient  le  nom 
de  la  ville  de  Barcé.  Ce  que  Virgile 
en  rappoite  prouve  que  cet  ancien 
peuple  n'avoit  pas  meilleure  réputa- 
tion que  les  Arabes  qui  ont  pris  fa 
place.   Ce  pays  des  Barcéens  eft  re- 
préftnté  aujourd'hui  par  une  partie 
leulement   du  royaume  de  Barca  ; 
car  ce  royaume  a  bien  plus  d'éten- 
due que  n'en  avoir  le  leur. 

Élien  parle  d'un  peuple  du  nom 
de  Barcéen  qu'il  met  dans  l'Hefpé- 
rie.  Ce  peuple  étoit  dans  Tufage  de 
brûler  les  corps  de  ceux  qui  étoient 
morts  de  maladie  ,  &  d'expoftr  aux 
vautours  les  corps  de  ceux  qui 
avoient  été  tués  par  l'ennemi.  Il  y 
en  a  qui  placent  ces  Barcéens  entre 
la  Colchide  &  Tlbérie.  D'autres 
aiment  mieux  lire  Baccéens  en  cet 
endroit  d'Elien  ,  que  Barcéens. 
BARCELONNETTE;  (la  vallée  de) 
contrée  bornée  au  feptentrion  parle 
Dauphiné,  aumidi  par  les  vigueries 
A  aaa 


yj4  BAR 

de  Guîlleaame  >  de  Colmtrs  Se  de 
Digne  ,  au  levant  par  le  marqaifac 
de  Salaces  Se  le  comté  de  Nice  donc 
il  fait  partie  »  8c  celui  de  BeuiK 
Cette  vallée  eft  (itoée  aa  (epten- 
trion  de  la  viguerie  de  Seyne ,  Se 
prend  le  nom  de  Barcelonnecte  qui 
eft  la  capitale.  Ce  territoire  fut  pris 
en  1)88  par  Âmédée,  Comte  de 
Savoye ,  lut  Louis  d'Anjou  »  alors 
Comte  de  Provence.   François  pre- 
mier 1  ayant  repris  ,  le  réunit  i  la 
Provence.    Henri  II  le  reftitua  en 
1 5  59  au  Duc  Emmanuel  Philibert , 
en  exécution  du  traité  de  Cateau- 
Cambre Bs.  Ce  pays  ayant  été  depuis 
pris  &  repris  k  différentes  reprifes , 
Viâor-Amédée  le  céda  à  la  hn  à  la 
France  par   le  traité  d*Utrechc  de 
171$  ,  en  échange  de  la  partie  du 
Dauphinée  »  Htuée   à  l'orient  des 
Alpes.  Les  Dauphinois  ayant  eu  à 
ce  fujet  des  conteftations  avec  Jes 
Provençaux  ,  Louis  XIV  décida  en 
faveur  de  ces  dernix^rs  'y  de  forte  que 
la  vallée  de  Barcelonnette ,  Se  tout 
ce  qui  a  été  cédé  à  la  France  par  la 
paix  d'Utrecht ,  eft  aujourd'hui  du 
gouvernement  de  la  Provence.  Elle 
n'envoie  point  de  députés  aux  af- 
femblées  générales  des  communau- 
tés de  Provence  «^tant  répurée  terre 
adjacente  »  Se  n'ayant  rien  de  com- 
mun avec  le  corps  de  la  province. 
'  Elle  abonde  en  excellens  pâturages 
qui  en  été  font  couverts  d'une  quan- 
tité prodigieufe  de  bétail ,  &  parti- 
culièrement de  moutons* 

fiARCINO  ;  ancien  nom  d'une  ville 
maririme  d'Efpagne ,  appelée  au- 
jourd'hui Barcelonne. 

BARDONE;  ancienne  ville  d'Efpagne 

3ui  ,  â  ce  qu'on  croit  »  étoit  voinue 
e  celle  de  Cardone.  C'étoit  deux 
places  fortes  Htuées  au-delà  de  l'E* 
bre.  Elles  fe  déclarèrent  contre  les 


BAR 

Romains  l'an  de  Ronè  $j$  ^9ei» 
brafsèrent  le  parti  de  LuUiiuis. 

BARGULE  (  ancienne  ville  dlttjne 
dans  le  voifinase  de  Dimallé& 
d'Eugénie  »  tinn  que  des  Parthi- 
niens.  Elle  fut  cédée  aux  Romains 
l'an  105  avant  l'ère  chrétienne,  pat 
nn  traité  fait  entre  Philippe  te  T* 
Sempronitts»  qui  en  diâUWmcmt 
les  conditions. 

BARGUSIENS}  (les)  anciens  peuples 
d'Efpagne  qui  habicoienc  les  Pyré- 
nées Se  l'Ebre.  Ils  écoienc  abfiDom* 
mes  de  leur  ville  appelée  Bargitft^ 
fituée  fur  le  bord  don  fleuve  qui 
alloit  porter  fes  eaox  dans  celui  de 
l'Ebre. 

BARGYLIES  j  nom  d'une  ancienne 
ville  maritime  de  l'Afie  mineure 
dans  la  Carie  »  aux  environs  d'Ufe 
Se  de  Mynde.  On  voyoit  dans  le 
voifinagedeBargylies  un  temple  de 
diane  Myndiade  ,  &  il  y  eut  anffi 
autrefois  un  village  portant  le  nom 
de  M yndia. 

BARNET  ^  fubftantif  mafculin.  Nom 
donné  par  M.  Adanfon  â  one  efpèce 
de  Buccin  qui  offre  une  fingularité 
remarquable.  Toutes  les  vieilles 
coquilles,  dit-on  ^  foit  mâles  ,  foit 
femelles ,  fe  caffènt  par  rextrémitc 
du  fommet,  lorfqu'elles  ont  attebt 
le  nombre  d'onze  à  douze  fpires,de 
manière  qu'il  nerefteque  les  quatre 
ou  cinq  fpires  d'en  haur  ou  de  la 
bafe.  Par  quelle  mécanique  Tani* 
mal  peut-il  procurer  cette  ruprare 
dans  une  coquille  operculée  aoffi 
dure  &  aufli  épaille  que  Teft  celle-ci 
dans  fa  vieillefle  ? 

BAROUSSE  }^  pays  Se  vallée  de  U 
Gafcogne.  C'eft  un  des  quatre  can- 
tons connus  fous  le  nom  de  pays  des 
quatre  Vallées ,  qui  faifoit  autrefois 
patrie  de  l'Armagnac.  Cette  vallée 
eft  fituée  au  levant  de  celle  de  l'Aure» 
&  des  trois  autres  cotés  elle  eft  boc« 


BAR 

née  par  leComaiinges.  C*eft  un  pays 
froid  :  la  terre  y  eft  affez  fertile  j 
fartout  en  pâturages.  Il  7  a  de  belles 
forêts  d  ou  l'on  tire  des  bois  de 
charpente  ôc  de-  conftruâion.   La 
petite  ville  ou  le  bourg  de  Mauléon 
eo  eft  le  cheMieu.  On  y  compte  dix- 
huit  ParoilTes  ,  donc  quatorze  font 
Sièges  de  juftices  royales. 
BARTH,(Jean)  né  à  Ounkerque  d'un 
(impie  pécheur,  n'eft    pas  moins 
connu  que  s'il  avoif  dû  le  jour  â  un 
Prince.  D^  1^75  »  il  étoit  célèbre 
par  plufieurs  aftioos  ^uffi  finguliè* 
res  que  hardies.  Il  feroit  trop  long 
de  les  détailler  toutes.  Sa  bravoure 
avant  éclaté  en  différentes  occafions, 
il  eut  le  commandement  en  1^91 
de  fept    frégates  &  d'un  brûlot  : 
rrente-deux  vaifTeaux  de  guerre  an- 
glois  &  hollandois  bloquoient  le 
port  de  Dunkerque  y  il  trouva  le 
moyen  de  pafTer  ^  &  le  lendemain 
il  enleva  quatre  vaîflTeaux  anglois 
richement  chargés  qui  alloient  en 
Mofcovie.     Il   alla  brûler  quatre- 
vingt  fix  vailTeauz  marchands  ou  au- 
tres. Il  fit  enfuite  une  defcente  vers 
Neucaflel  j  y  brûla   environ   deux 
cens  maifons  ,  &  emmena  à  Dun- 
kerque pour  500000  écusde  prifes. 
Sur  la  fin  de  la  même  année  i6pi^ 
ayant  été  croifer  au  nord  avec  trois 
vaiffeaux  du  Roi ,  il  rencontra  une 
flotte  hollandoife  chargée  de  blé  ; 
elle  étoit  efcortée  par  trois  navires 
de  guerre.  Banh  les  attaqua  »  en  prit 
un  après  avoir  mis  les  autres  en 
fuite  y  &  fe  rendit  maître  de  feize 
vaifTeaux  de  cette  flotte.  En   1^95 
il  eut  le  commandement  du  vaifl*eau 
ie  Glorieux  y  de  foixante-fix  canons , 
pour    fervir  dans  l'armée  navale , 
commandée  par  Tourvillc ,  qui  fur- 
prit  la  flotte  deSmyrne.   Bank  s'é-r 
tant  trouvé  féparé  de  l'armée ,  ren* 
contra  proche  de  Foro  fix  navires 


BAR  55J 

hollandois»  tous  richement  chargés  • 
Se  les  fit  échDuer  &  brûler.  Le  Hé- 
ros marin ,  aâif  &  infatigable  ,  par* 
tit  quelques  mois  après  avec  fix  vaif- 
féaux  de  guerre  ,   ppur  fmener  en 
France  du  port  de  Welcker,  une 
flotte  chargée  de  blé.  Il  la  conduifît 
heureufement  à  Dunkerque  ,  quoi- 
que les  Anglois  &  les  Hollandois 
euiTent  de  groifes  frégates  en  mer 
pour  l'empêcher.    Au  con:mence- 
ment  de  Tété  de  1^94  ,  il  fe  mit  en 
mer  avec  les  mêmes  vai fléaux  pour 
retourner  à  Wclcker  chercher  une 
flotte  chargée  de  blé.  Cette  flotte 
étoit  déjà  partie  au  nombre  de  plus 
de  cent  voiles,  fous  l'efcorte  de  trois 
vaifleaux  danois  Bc  fuédois.  Elle  fut 
rencontrée  entre  le  Texel  &  le  Flie, 
par  le  contre-Amiral  de  Frife.  HidJ^ 
qui  commandoit  une  efcadre  com- 
pofée  de  huit  vaifleaux  de  guerre  » 
s'étoit  déjil   emparé   de  la  flotte  ; 
mais  le  lendemain  Banh  le  rencon- 
tra à  la  hauteur  du  Texel ,  &  quoi- 
qu'inférieur  en  nombre  &  en  ar- 
tillerie, il  lui  enleva  fa  conquête,    . 
prit  le  contre- Amiral  &  deux  autres 
vaifleaux.   Cette  grande  aâion  lui 
valut  des  lettres  de  noblefle.  Deux 
ans  après  eni6^6,  Jean  Banh  caufa 
encore  une  perte  confidérable  au:^ 
Hollandois ,  en  fe  rendant  maître 
d'une  partie  de   leur  flotte,  qu*it 
rencontta  à  fix  lieues  de  Flie.  Son 
efcadre  étoit  compofée  de  huit  vaif- 
féaux  de  guerre  &  de  quelques  ar- 
mateurs, &  la  flotte  hollandoife  de 
deux  cens  vaifleaux  marchands  ef- 
cortés  de  quelques  frégates.  Banh 
lattaqua  avec  vigueur,  &  aborda 
liA-même  le  Commandant  ,  prit 
trente  vaifleaux  marchands  «  &  qua* 
tre  de  convoi  fans  avoir  fouffert  que 
très-peu  de  perte.  Il  ne  put  néan« 
moins  profiter  de  fa  conquête.  Ayant 
rencontré  prefque  aufli  <  tôt  douza 
A  a  a  a  i) 


BAS 

paceax  ;  il  a  beaucoup  de  hardielTe 
&  de  franchife  dans  fes  touches  î 
fes  couleurs  locales  font  bien  en- 
tendues. Tes  carnations  vraies;  il 
réufliiïbic  parfaitement  dans  le  pay- 
fage  ôc  dans  le  portrait.  Il  a  repré- 
fenté  beaucoup  de  fujets  de  nuit. 
Il  trouvoit  tant  de  difficulté  â  pein- 
dre les  mains  8c  les  pieds  >  que 
ces  parties  font  fouvent  cachées 
dans  fes  tableaux  »  mais  fans  af- 
fedtation*  Ânnibal  Carrache  étant 
venu  voir  le  Bajfan  ,  fut  tellement 
féduit  par  la  repréfentatioti  dun 
livre  que  ce  Peintre  avoir  fait  fur 
*  le  mur,  qu'il  alla  pour  le  prendre. 
Le  BalTàn  laiffa  quatre  fils  tous 
Peintres.  Fr<2/zfo/j&  Liandre  furent 
ceux  qui  approchèrent  le  plus  de 
leur  père  ;  mais  ils  héritèrent  audi 
de  la  folie  dont  leur  mère  étoit 
atteinte.  François  s'imaginoit  tou- 
jours qu'on  vouloir  Tempoifonner  j 
&  l'autre  s'étant  perfuadé  qu'on  ne 
ceflToit  de  le  pourfuivre»  ctut  un 

i*our  qu'on  entonçoit  fa  porte  pour 
e  fainr ,  &  fe  jeta  par  la  fenêtre. 

BASSANI£^  nom  d'une  ancienne 
ville  qui  éroit  fituée  fur  les  fron- 
tières de  riliyrie  a  cinq  milles  de 
Liiïtis. 

BASSE  FONTAINE;  Abbaye  d'Horo- 
mes  de  l'Ordre  de  Prémontré,  en 
Champagne  ,  â  quatre  lieues ,  nord, 
de  Bar-fur-Aube.  Elle  eft  en  com- 
mende  ,  &  vaut  au  titulaire  envi- 
ron looo  livres  de  renre^ 

BASTIDE  ;  fubftantif  mafculin  ;  vieux 
mot  d'où  vi^nt  celui  de  Baftille,  & 
qui  (ignifie  la  même  chofe  que  re- 
doute (*  ). 

BASriDE  DEBESPLAS;  (la)  bourg 
de  France  dans  le  pays  de  Foix ,  à 
cinq  lieues  ,  oued-  nord  oueft ,  de 
Pamiers. 

BASTIDE  DE  CLARENCE  ;  (la) 
petite  ville  de  France  dans  la  baiTe 


BAT  557 

Navarre ,,  fur  la  rivière  de  l'Arran , 
à  deux  lieues  &  demie,  eft-fud- 
eft,  de  Bayonne.  Elle  a  été  bâtie 
par  Louis  Hutin ,  quand  il  n'étoic 
encore  que  Roi  de  Navarre. 

BASTIDE  DES  FEUILLANS  ;  vil- 
lage au  Comté  de  Comminges  en 
Gafcogne,  i  deux  lieues,  nord- 
oueft,  de  Rieux.  Il  eft  très-connu 
à  caufe  de  l'Abbaye  Chef  d'Or- 
dre des  Feuillans,  qui  y  eft  (ituée. 
Cette  Abbaye  de  l'Ordre  de  Cî- 
teaux  a  été  fondée  en  \\6iy  6c 
a  eu  Jean  de  la  Barrière  pour  pre- 
mier Abbé  Commendataire  en 
i$6i.  Aujourd'hui  fon  Abbé  eft 
régulier  ;  il  eft  éleâif  &  triennal  , 
&  il  eft  le  Supétieur  Général  de 
toutes  les  Maifons  de  cette  Congré- 
gation, quife  font  établies  en  France 
ëc  en  Italie ,  depuis  la  réforme  de 
celle  dont  il  eft  ici  qucftion.  Cette 
Abbaye,  la  rélldence  de  l'Abbé  Gé- 
rféral^a  trente  miile  livres  de  re- 
venu. 

BASTIDE  DE  SEROU  ;  (la  )  bourg 
de  France  dans  le  pays  de  Foix  ,1 
trois  lieues ,  fud  ^  oueft ,  de  Pa- 
miers. 

BAT  ;  fubftantif  mafculin.  Sorte  de 
mefure  qui  étoit  en  ufage  parmt 
les  Hébreux.  Elle  contenoit  la  di- 
xième partie  du  chore  ou  gomore; 
c'eft-à-dire ,  vingt-neuf  pintes,  cbo-^ 
pine,demi-fetier  &  quelque  chofe 
de  plusr 

Quelques-uns  ont  imaginé  fans 
aucune  raifon  un  bat  facré ,  diâfc- 
rent  du  bat  ordinaire.  Le  premier  , 
difent-ils  j  contenoit  un  bat  &  demi 
ordinaire  \  ce  que  Ton  prérend  prou» 
ver,encequedans  les  livres  des  R<>is,. 
il  eft  dit  que  la  mer  d'airain  ve  Si- 
lomon  contenoit  deux  mille  bats  ;, 
&  ,  dans  les  paralipomènes  ,  qu'elle 
renoit  trois  mille  meluccs  ou  troiç 
mille  bats»  Mais  on  concilie  aifé- 


558-  BAT 

ment  cette  différence  »  en   dilant 

3 ne  la  coupe  oa  cuvier  de  la  mer 
*airain  contenoit  deux  mille  bacs , 
comme  le  dit  le  troifième  livre  des 
Rois ,  &  que  le  pied  de  ce  vafe 
qui  écoit  creux ,  en  contenoit  en^ 
core  mille ,  &  en  tout  trois  mille 
bats  ,  comme  portent  les  paralipo- 
mènes. 

BÂTARD  )  ajoutez  i  cet  article  ce 
qui  fuir. 

BAtaro,  en  termes  de  Mufique  ,  efl: 
une  épithète  donnée  par  quelques- 
uns  au  mode  hjrpophryeien,  qui  a 
fa  finale  en  fi ^  6c  coniéquemment 
fa  quinte  faufTe;  ce  qui  le  retranche 
des  modes  authentiques  :  8c  au  mode 
éolien  ,  donc  la  finale  efl:  en/a ,  & 
la  qaatte  fuperflue  ;  ce  qui  lôte 
du  nombre  des  moies  plagaux. 

BATAVIA  y  fubftantif  mafculin.  Etof- 
fe de  foie  qui  prend  fon  nom  de 
la  ville  de  Batavia ,  d'où  Ion  a  fait 
paffer  en  Europe  les  premières  piè- 
ces de  cette  efpèce  (  *  ). 

BATNES  'y  ancienne  ville  de  l'Osthoè- 
ne ,  fclon  Etienne  de  Byzance , 
Zozime  &  Ammien  Marcellin.  Ce 
detnier  dit  que  c  etoit  un  muni- 
cipe  dans  TAnthémufie ,  bâti  an- 
ciennement  par  les  Macédoniens» 
si  peu  de  diftance  de  l'Euphrate , 
rempli  de  riches  marchands  »  & 
que  chaque  année ,  vers  le  com- 
mencement de  Septembre  ,  il  s  y 
tenoic  une  foire  où  fe  rendoit  une 
multitude  de  perfonnes  de  toutes 
fortes  d'états  pour  y  acheter  les 
denrées  »  qu'on  y  envoyoit  des  Indes 
&  de  la  Sérique  \  &  autres  mar- 
chandifes  qu'on  avoit  coutume  d'y 
voiturer,  tant  par  mer  que  par 
terre. 

Il  fembleque,  duremsdeTra- 
jan ,  elle  étoit  foumife  aux  Parthes , 
auflî  bien  que  Nifibe  j  car  Xiphi- 
lin  dit  que  cet  Empereur,  après 


BAT 

la  conquête  de  ces  denx  villes ,  prit 
le  nom  de  Parthique. 

L'Empereur  Juftinien  la  fit  fer- 
mer de  murailles  »  &  en  fit  une 
S  lace  de  défenfe.  On  l'avoit  tout- 
-  fait  négligée  auparavant ,  dit 
Procope.  Ce  Prince  y  fit  menrc 
tous  les  ornemens  qu'on  y  voyoit 
du  temps  de  l'Uiftorien.  L*£npe- 
reur  Julien  ne  fe  contente  pas  de 
décrire  cette  place  \  mais  il  Is  pré- 
fère même  pour  la  beauté  à  Tempe 
en  TheiTalie. 
B ATTORl ,  (  Etienne  ) ,  Tun  des  plus 

Î grands  Rois  qui  ayent  régné  en  Po- 
ognc  ,  eut  plufieurs  fuccès  fur  les 
Mofcovites.  U  fe  plaignoit  du  goa- 
vernementde  fon  Royaume*  où  il 
trouvoit  un  grand  nombre  de  de* 
fauts.  Il  fut  élu  en  1575  ,  &  mou- 
rut en  1587.  Sigifmond  111  fut  éla 
après  lui. 
BANDOT  DE  JUILLY ,  (  Nicolas) 
né  à  Vendôme  en  1^78  ,  d'un  Re- 
ceveur des  tailles  »  s'établit  à  Sar« 
lat ,  où  il  fut  fnbdélé^ué  de  llo- 
tendant.  Les  devoirs  de  fon  em- 
ploi ,  &  les  charmes  de  la  littéra* 
ture  remplirent  le  cours  de  fa  vie. 
Il   termina  fa  longue  carrière  ea 
175  9 ,  à  8 1  ans.  On  a  de  lui  quel- 
ques Ouvrages  hiftoriques,  écriri 
avec  art  &  avec  méthode.  i^.VHif 
toirc  de  Catherine  de  France  Reine 
d'Angleterre  ^  qu'il  publia  en  \6^6. 
Quoique  tout-d-fait  vrai  dans  les 
principaux  événemens  ,  &  que  la 
bienféance  y  foit  obfervée  exaûe^ 
ment ,  l'auteur  a  avoué  depuis  qa'il 
ne  prétendoit  pas  fe  faire  honneur 
de  cet  Ouvrage  qui  tient  beaaconp 
du  Roman,  x^.  Germaine  de  Foix , 
nouvelle  hiftorique  qui    parut  en 
1701.  3°.  L'Hifloire  fecreeteduCon* 
netable  de  Bourbon  ,  imprimée  en 
1706.  4<*.  La  Relation  hiftorique  à 
galante  de  Vinvafion  d^Efpagne  par 


BAU 

lâs  Maures^  impcimée  en  1711» 
4  vol.  //Z-12.  Ces  crois  Ouvrages 
font    à- peu-près  du  même   genre 
.  que  le  premier  \  mais  il  y  en   a 
d'autres  de  lui  plus  folides  comme 
VHiftoirtdt  la  Conquête  d'Angleterre 
par  Guillaume  ,  Duc  de  Normandie , 
tHiJioire  de   Philippe  -  Augujie  ^  & 
celle  de  Otaries  FIII.  L  ordre  &  le 
ftyle  en  font  le  principal  mérice: 
l'Auteur  n'avoir  confulté  que  les 
livres  imprimés.   On  a  encore  de 
lui  l'HiJioire    des   hommes   illujlres 
tirée  de  Brantôme  i  l'HiJioire  de  la 
Fie  &  du   Règne  de  CharUs   VI , 
en  9  vol. i/i- Il  ,  1754.  L'HiJioire 
du  Règne  de  Louis XI ^  6  vol.  in-ii 
17 S6,  L'HiJioire  delà  Révolution  de 
Naples  ^  4  volume    i/i-ir,   i757« 
Ces  crois  ouvrages  ooc  paru  fous 
le  nom  de  Mademoifelle  de  Zuf^ 
fan. 
BAUHIN»  (Jean)  nacif  d'Amiens  , 
exerça  la  Médecine  Çc  la  Chirurgie 
à   Baie  avec  réputation,  11  mourut 
en  1581,  à  71  ans,  laiflfanc  quel- 
ques Ouvrages,  &  deux   fils  qui 
foutinrcnc  ùl  réputation. 
Bauhin  ,  (  Jean)  fils  aîné  du  précé- 
dent y  naquit  à  fiâle  en  1 541  •  Il  fuc 
Médecin  de  Duc  de  Wircemberg , 
&  fe  diftingua  par  plufieurs  Ou- 
VI âges*  Les  principaux  fonc  un  Trai- 
té des  bains.  Se   une  Hijloire  des 
Plantes.  Ces  Ouvrages  eurent  beau- 
coup de  cours. 
Bauhim  ,  (G^rpard)  fécond  fils  de 
Jean,   né  en    i5<>0,   fuc  premier 
Médecin  du  Duc  de  Wircemberg. 
Il  profeda  la  Médecine  &  la  Boca- 
nique    à   Baie  -où    il   mouruc    en 
i6i{ ,  d63  ans.  C'écoic  un  homme 
favanc ,  mais  vain  &  préfomptueux. 
On   a  de  lui  les  Inftitutions  Ana- 
tomiques  ;  le  Prodôme  du  Théâtre  bo- 
tanique ^    de   daiïtres  ouvrages   en 
lacin ,   juftement    eftimés  de  leur 


BAZ  55-9 

temps  i  Se  qui  mériceiit  encore  de 
Terre  aujourd'hui.  Gafpard  lai  (Ta  un 
fils  nomnaé  Jean  Gafpard,  qui  mar- 
cha fur  fes  craces  ^  il  profefla  à  Ba- 
ie ,  fuc    confulcé  d'une  partie  de 
l'Europe,  &  publia  U  Théâtre  Bota- 
nique de  fon  père. 
BAUME-LES-NONESi  c'eft  par  er- 
reur qu'il  eft  die  dans  le  croifième 
volume  page  548 ,  que  l'Abbaye  de 
Baume  les- Moines  th  dans  la  ville 
de  Baume- les- Nones.  Foye^  l'ar- 
ticle fuivanr. 
BAUME  -  LES  -  MOINES  ;  Abbaye 
d'Hommes  de   l'Ordre   de  Sainc- 
Benoic ,  en  Franche-Comré  ,  d  deux 
lieues ,  eft-nord-eft ,  de  Lons  •  le- 
Saunier.  Elle  eft  en  commende.  Se 
vauc  au  ciculaire  environ  1 3000  liv. 
de  rence. 
BAUQUIN  ;  fubftantif  mafculin  Se 
terme  de  Verreries.  On  donne  ce 
nom  au  bouc  de  la  canne  que  les 
Verriers  fe  meccenc  fur  les  lèvres, 
pour  fouffler  le  verre. 
BAUR,  (Jean  Guillaume)    Peincre 
&  Graveur  de  Scrasbourg ,  mouruc 
â  Vienne,  en  1^40.  Il   a  excellé 
dans  les  payfages  &  dans  les   ca- 
bleaux   d'Archictâure.    Ses  fujets 
font    des   vues,   des   proceffiens  ^ 
des  marchés ,  des  places.  On  a  de 
lui  un  volume  des  Mécamorphofes 
d'Ovide  gravées  à  l'eau  forte.  On 
crouve  dans  fes  Ouvrages  du  feu , 
de  la  force  ,  de  la  véricé  \  mais  fes 
figures  fonc  pecices. 
BAZOIS  'y  pecic  pays  qui  occupe  la 
partie  oriencale  du  Nivernois  ,  Sc 
qui  eft  compofé  de  pluheurs  val- 
lées bornées  par  les  montagnes  du 
Morvanc.  Ce  pays  a«dix  lieues  de 
longueur    fur   environ    autant    de 
largeur.  Il  eft  arrofé   de  plufieurs 
pecices  rivières  ,  donc  la  principale 
eft  celle  d'Airon.  La  terre  y  eft  peu 
fertile  en  blé  ,  mais  elle  abonde  en 


BEC  BED 

tîcîer.  Gifeibert  mourut  en    95^.  1  BECHER  ,  (Jean  -  Joachîm  ) 
Le  Comté  de  Beaune  fut  poné  à.         1625  »  à  Sp^re 
Guy   1  j  Comte  de  Mâcon ,  par  fa 


yuy 

femme  Adélaïde  deChâlons,  qui 
mourut  en  1055. 

Othon  ,  fils  de  Guv  1  &  d'Adé- 
laïde de  Châlons  ,  Comteffe  de 
Beaune  ,  cé.U  au  Roi  Henri  I ,  ap- 
paremment p^  cchmge,  la  viile 
de  B.aune  :  mais  bicncôc  après  cette 
YÎlle  pafFa  par  alliance  dans  la  maifon 
des  D  luphnis  Viennois.  Ce  fut  d'eux 
que  H  igues  IV y  Duc  de  Bourgogne, 
la  recira  &  la  réunit  avec  (on  ter- 
ritoire au   Djclîé    de  B.iurgogne. 

BEAU  M  ES;  bourg  &  baronnie  du 
Comté  Vénaillîn,  d  une  lieue, 
nord,  de  Carpentras,  fur  la  petite 
rivière  de  Siletre.  On  y  compte 
plus  de  fioo  hibitans.  Il  y  a  une 
É^life  Collégiale  fous  le  titre  de 
S.  Pierre.  Son  Chapitre  eft  com- 
pofé  d'un  Prévôt  Ôc  de  cinq  Cha- 
noines ,  tous  d  la  nomination  du 
Seigneur  du  lieu.  Le  territoire  de 
Bjaiim^s  elt fertile  en  bled,  en  vin  , 
en  bons  pâturages,  en  excellent 
vin  m>ifcat.  On  y  fait  auffi  beau- 
coup d'huile.  Il  y  a  nombre  de  jar- 
dins ôc  quantité  de  mûriers.  On 
voit  encore  dans  ce  territoire  trois 
fources  d'eau  falée  qui  ne  tarifTent 
jamais  ;  mais  la  rareté  du  bois  em* 
pè  he  d'en  tirer  parti. 

BEAUZÉE;  bourg  de  France,  dans  la 
Ljrrainefur  la  rivière  d'Aire  ,  à  5 
lieues  ,  nord,  de  Bar-le-Duc.  (*). 

BEGCAFUMl,  (Dominique) nommé 
autrement  Micar'm  de  Sienne  ^  s'a- 
mufoit,  en  gardant  les  moutons  de 
fon  père ,  à  tracer  des  figures  fur 
le  fable.  Un  Bourgeois  de  Sienne 
du  même  nom,  le  tira  de  la  Bergerie 
pour  lui  faire  apprendre  le  de  (lin  II 
mourut  en  1549.  Son  St  Sébajlien 
e(l  un  des  plus  beaux  tableaux  qui 


5^1 

Li    ^n 
Pro- 


fut  d'abord 
felleur  de  Médecine  ,  enfuite  pre- 
mier Médecin  'de  l'EiLâeur  de 
Mayence,  puis  de  celui  Je  Baviè- 
re. Il  palfa  â  Londres,  où  fa  lé- 
putaiion  l'avoit  précédé  ,  &  y  mou- 
rut en  i^Sz.  On  a  de  lui  brau- 
coup  d'ouvrages,  parmi  leîq.elf 
on  dillingue  fa  Phyjica  Suhccrra^ 
neay  réimprimée  à  Léipfick:  ,  en 
1739  //2-8'*..:  il  palfoit  pour  un 
très- habile  Machinille  Ôc  un  bon 
Chimirtj,  C*étoit  un  homme  d'un 
carnâkèi  e  vif,  ardent  ôc  encccé  ,  qui 
le  jeta  dans  les  rêveries  de  TAichi- 
mie.  Il  fut  le  premier  qui  appliqua 
la  Chimie  dans  toute  Ion  éten  lue 
â  ta  Philofophie,  &  qui  montra 
de  qitl  ufage  elle  pouvoir  être 
pour  expliquer  la  ftrudtire  ,  le  tilfu 
ôc   les  rapp.)rts  mutuels  des  corps. 

BÉCULE  ;  nom  d'une  ancienne  ville 
d'Efpagne  dans  la  Bétique.  Eiie  fut 
célèbre  par  les  vidtoires  que  les 
Romains  7  remportèrent  lur  les 
Carthaginois  durant  la  féconde 
guerre  punique. 

Il  y  avoir  une  autre  ville  de 
même  nom  dans  l'Efpagne  Tarra- 
gonoife,  fur  la  mer,  au  pays  des 
Aufetains.  Celle  ci  fubfifte  encore 
dans  la  Catalogne,  &  s'appelle  Ba- 
daléna. 

BÉDEAUDE  ;  fubftantif  féminin.  Ef- 
pèce  de  chenille  épineufe  qui  fe 
trouve  fur  l'orme ,  &  que  Ton 
nomme  ainfi  ,  parce  qiVelle  eft  ha- 
billée de  deux  couleurs  :  fa  p;ir(ie 
antérieure  eft  d'un  canelle  clair  , 
&  le  rede  du  deOTus  de  fon  coips 
e(l  d'un  blanc  jaunâtre. 

BÉDOUIN;  Bourg  du  Comté  Vé- 
naiflin,  à  quatre  lieues,  nor  1  efl:,' 
de  Carpentras.  On  y  compte  envi- 


..  j.     .  .      j^ .  rons  2500  Habitans. 

fe  voient  dans  le  Palais  Borghèfc.      \  BÉDOUSj  bourg  du  Bcarn  ,    dans  la 
Tamt  XXX.  B  b  b  b 


i6i 


BEÊ 


vallée  d'Afpe»  fur  le  Gave,  i  trois 
lieues  ,  fud  ,  d'Oleron. 

BELENDES  ;  (  les  )  anciens  peuples 
des  Gaules  dans  rAquitaine.  11  eft 
fait  mention  de  ces  peuples  dans 
Pline.  M.  de  Valois  retrouve  le 
nom  de  Bclendes  dans  celui  de  Bé- 
lin  }  qui  eft  un  bourg  dans  les  lan- 
des fur  la  route  de  Bordeaux.  Son 
nom  dans  quelques  titres ,  eft  Bc- 
linum  ,  &  le  paiTage  de  la  rivière 
de  Leine  à  fielin  eft  appelé  Pons 
Bclini. 

BELIDOR,  (  Bernard  Forefte  de) 
des  Académies  des  Sciences  de 
Paris  &  de  Berlin  ,  fe  fit  connoître 
de  bonne  heure  par  fon  talent  pour 
les  Mathématiques.  Nommé  Plo- 
feffeur  Royal  aux  Écoles  d'Artille- 
rie de  la  Fère  ,  il  forma  des  élèves 
dignes  de  lui.  Son  zèle  lui  valut  la 
place  de  CommiiTaire  provincial 
d*Artillerie  ;  mais  trop  d  emprefle- 
ment  pour  s'avancer ,  lui  fie  perdre 
CCS  deux  poftes.  11  fit  quelques  ex- 
périences fur  la  charge  des  canons , 
&  découvrit  ou  crut  avoir  décou* 
vert  qu  au  lieu  de  douze  livres  de 
poudre  pour  chaque  coup  qu'on 
employoît  ordinairepient ,  on  pou- 
voic  n'en  mettre  que  huit ,  fans  di- 
minuer l'effet.  Comme  le  Roi  ça- 
gnoit  à  cette  diminution ,  il  voulut 
faire  fa  Cour  au  Cardinal  de  Fleu- 
ry ,  qui  étoit  premier  Miniflre , 
en  lui  communiquant  fecrettemeni 
fa  découverte.  Le  Cardinal  accueiU 
loit  favorablement  tous  les  projets 
d'économie  :  il  reçut  donc  bien  celui 
de  Bclidor.  Il  en  parla  même  au 
Prince  de  Dombcs ,  Grand  Maître 
d'Artillerie.  Ce  Prince  fut  furpris 
d'apprendre  qu'un  Mathématicien 
qui  travailloit  fous  its  ordres,  & 
qu'il  colubloit  journellement  de 
(ts  bienfaits ,  nefe  fût  point  adreflè 
à  lui  dans  cette  pccafipn.  Il   lui  fit 


BEL 

f onnoîtré  dans  Tinllant  fon  méco*^ 
lentement,  en  le  dépouillant  de 
fes  places ,  &  l'obligea  de  qukict 
la  Fère.  M.  de  X^ralicrc,  Géné- 
ral d'Artillerie ,  juftifia  la  conduite 
du  Prince  de  Dombcs  ,  jMir  un  Mé- 
moire qui  fut  imprimé  à  l'Impri- 
merie Royale ,  dans  lequel  3  at- 
taqua le  procédé  ^  les  expériences 
de  Belidor, 

Ce  ProfefTeur  né  fans  foaune  fc 
trouva  ainfi  dépourvu  de  tout.  Le 
Prince  de  Conti ,  qui  connoiffoit 
fon  mérite,  le  mena  avec  lui  en 
Italie  j  &  ce  voyaçe  lui  valut  la 
Croix  de  Saint- Louis.  Cette  faveur 
lui  procura  quelque  confidération 
à  la  Cour.  M.  le  Maréchal  de  Bel- 
le-Ifle  fe  l'attacha,  &  lorfqu'il  fut 
Miniflre  de  la  guerre ,  il  le  nomma 
Infpedcur  de  TArtillerie,  &  illui 
donna  un  beau  logement  à  l'^^J^ 
nal,  où  il  mourut  en  1765,  âgé 
de  près  de  70  ans.  C'étoit  un  homme 
extrêmement  laborieux  ,  &  qui  a 
écrit  avec  clarté  &  avec  foin.  On 
lui  doit:  10.  Sommaire  d^un  cours 
d^ArchiuSurc  militaire^  civile  &hy' 
drauUque  ,  1710  ,  i/i- 1 1.  1^.  ^c^\ 
veau  cours  de  Mathématiques  y  à 
i'ufage  de  l" Artillerie  1715  ,  i/2  -  4^« 
3^\  Lafcience  des  Ingénieurs  ^  1719» 
/V2-4^.  4^.  Le  Bombardier  François, 
17  J4  in -4^.  5^.  ArchiteQure  hy- 
draulique^ Ï7Î7  in-Af^ •  4  vol.  6^. 
DlUionnaire  portatif  de  V  Ingénieur , 
i/2-  8  ^ .  7  ^ .  Traité  des  Fortifications , 
4  volumes  i/2-4^.  La  plupart  de  ce$ 
Ouvrages  rempliflent  leur  objet  i 
&  paroiflent  très-propres  à  former 
de  bons  Ingénieurs. 
BELIGNY-SUR.OUCHE;  bourg  de 

France  en  Bourgogne,  à  trois  lieues 
de  Beaune  &  à  neuf  de  Dijon. 
BELLE,  (Etienne  de  la)  Deffinateut 
&  Graveur  né  à  Florence  €n  1610, 
mort  dans  la  mcme  ville  en  i66^* 


BEL 

Ce  Maître  prit  du  goût  pour  la 
gravure  ,  à  la  vue  de  quelques  ef- 
campes  de  Cailot.  CantagalUna  lui 
montra,  ainfî  qua  ce  célèbre  Âr- 
tifte,  les  premiers  principes  de  fon 
art.  II  acquit  une  manière  d'eau- 
forte  très  •  expéditive  ,  &  d  un  fi 
grand  effet ,  que  des  curieux  & 
furtout  les  Peintres  le  mettent  au- 
deffus  de  Cailot,  La  Belle  vint  à 
Paris  ,  où  Henriec  ,  Oncle  dlfracl 
Silveftre  ,  l'occupa  long  -  temps , 
ainfi  que  plufieurs  Particuliers,  & 
furtout  des  Marchands.  11  fut  chargé 
par  le  Cardinal  Richelieu  ,  de  def- 
finer  &  de  graver  le  fiége  &  la 
prife  <i*Arras  ,  par  l'armée  du  Roi 
en  16^0.  Ce  Maître  retourna  à 
Florence  où  le  grand  Duc  lui 
accorda  une  penfion ,  &  le  choifit 
pour  montrer  le  deflein  au  Prince 
Cofma  11 ,  fon  fils.  Une  profita  pas 
long  temps  de  ces  avantages  ;  fon 
travail  continuel  avoir  altéré  fa 
fanté,  &  le  fit  mourir  dans  un 
âge  peu  avancé.  La  manière  de  ce 
Maître  n*eft  point  fi  finie  de  gra- 
vure ,  ni  fi  précife  de  defiein ,  que 
celle  de  Cailot  ;  mais  fa  touche  eft 
des  plus  libres  ,  des  plus  favantes 
&  des  plus  pittorefques  \  aucun 
ne  Ta  furpaffe  pour  Tefprit ,  la  fi- 
nefle  &  la  légèreté  de  la  pointe. 
Il  a  généralement  négligé  les  pieds 
&  les  mains  de  fes  petites  figures; 
mais  fes  tètes  ont  une  noblefie  & 
une  beauté  de  caradlère  qui  en  • 
chante.  La  Belle  a  réufii  également 
à  repréfenter  des  batailles,  des 
marines,  des  payfagesj  des  chaf- 
fes ,  des  ruines,  des  animaux, 
des  cartouches  &  autres  ornemens. 
Son  œuvre  eft  très  confidérable. 
BELLE  AU ,  (  Rémi  )  naquit  à  No- 
gent-le-Rotrou  dans  le  Perche,  en 
1518.  Le  Marquis  i/'f/A^w/»  Géné- 
ral des  galères  de  France  ,  le  char- 


BEL  y(Î3 

gea  de  veiller  d  réJucation  de  fon 
fils.  Il  mourut  à  Paris  en  1557.  Ses 
Paftorales  fuient  eftimées  par  fes 
Contemporains.  Ronfard  Tappcloic 
le  Peintre  delaNutureW  fur  un  des 
fept  Poètes  de  la  Pléiade  Fran^oife. 
Son  Pocme  de  la  "Nature  ôc  de  la 
diverfité  des  Pierres  précieufes  ,  qui 
paflbit  alors  pour  un  bon  Ouvrage, 
fit  dire  de  lui  à  quelqu'un  qui 
aimoic  mieux  apparemment  les 
mauvaifes  pointes,  que  la  vérité) 
que  ce  Poète  sétoit  bâti  un  tombeau 
de  pierres  précieuses.  Sa  Tradudtion 
d'Anacréon  eft  bien  loin  de  l'originAl. 

BELLEGARDEj  place  forte  du  Rouf- 
fillon  &  Gouvernement  particulier 
avec  État  major  &  Garnifon^  Dio- 
cèfe  ,  Intendance  ,  Viguerie  &  Re- 
cette de  Perpignan.  On  n'y  compte 
que  (jOo  habitans.  Cette  place  eft 
fituée  aux  environs  de  la  Catalogne , 
entre  Céret  &  la  Jonquiere,  fur 
le  haut  d'une  montagne  pour  garder 
le  col  de  Pertuis.  C'eft  un  Ouvrage 
régulier,  formant  une  efpèce  de 
citadelle  â  5  baftions.  Sur  un  rocher 
qui  eft  un  peu  plus  bas  ,  &,  à  un  des 
angles  de  la  place  ,  il  y  a  un  fort  en 
forme  d'ouvrage  à  corne  ,  où  le 
Lieutenant  de  Roi  fait  fa  réfidence. 

B  E  L  L  I  N  ,  (  Gentil  )  Peintre  natif 
de  Venife  ,  mort  en  ijoi  ,  âgé 
de  80  ans.  Il  eut  pour  Maître  Jac- 
ques Bellin  ,  fon  père ,  qu'il  fur- 
falfa  bientôt.  Le  Sénat  de  Venife 
occupa  dans  la  falle  du  Grand- 
Confeil.  Bellin  fit  auflî  beaucoup 
d'ouvrages  ,  la  plupart  à  détrempe  ^ 
qu'on  recherchoic  avec  emprefie- 
menr.  On  rapporte  que  Mahomet 
Il  ,  Empereur  des  Turcs,  ayant  vu 
de  fes  tableaux  ,  demanda  ce  Pein- 
tre à  la  République.  Bellin  partit 
&  remplit  l'idée  que  Sa  HautefTe 
avoir  conçue  de  {^%  talens;  mais 
I  ayant  repréfenté  la  dccclation  de 
B  b  b  b  i  j 


5^4  BEL 

Saincjean-Bapcifte ,  le  Graiicî-Seî- 
gneur  remarqua  que  la  peau  du  cou 
donc  la  tète  venoic  d*ècre  féparée 
n*écoit  point  fuivant  TefFec  de  la 
nature  ;  pour  prouver  la  jufteffe  de 
fa  crir!v]ue ,  il  appela  un  efclave 
qi>*il  Bc  décapiter  devant  lui.  Gentil 
effrayé  de  ce  fpeftacle,  crut  nctre 
point  en  fureté  dans  un  tel  pays  ; 
il  demanda  fon  congé  fous  quelque 
prétexte.  Le  Grand -Seigneur  lui' 
mit  une  chaîne  d'or  au  cou  9  & 
le  renvoya  avec  des  préfens  confi- 
dérables  &  des  lettres  de  recom- 
mandation. La  République  de  Ve- 
nife  lui  afligna  i  Ton  retour  une 
forte  penfion,  &  le  fit  Chevalier 
de  Saint- Marc. 

fiELLiN,  (  Jean  )  ,  Peintre  natif  de 
Venifei  mort  en  1511 /âgé  de 
90  ans.  11  étoit  frère  &  difciple  de 
Gentil  Bellin.  Ce  Peintre  fut  un  des 
premiers  qui  peignirent  à  Thuile  ; 
il  fut  obligé ,  p^jur  découvrir  ce 
fecret ,  d'ufer  de  ftratagême.  Il 
s*habilla  en  noble  Vénitien  ,  & , 
trompant  fous  ce  dehors  Antoine 
^de  Mjflîne,  qui  ne  le  connoilfoit 
pas  j  il  lui  fit  faire  fon  portrait , 
te  apprit  par  U  ce  que  ce  Peintre 
cachoic  avec  beaucoup  de  foin  j 
myftère  que  Bellin  rendit  public  : 
on  voit  encore  des  ouvrages  de  ce 
Maître  à  Venife.  Il  eut  la  gloire 
d'avoir  le  Titien  &  le  Georgion 
pour  difciples.  Le  Roi  a  fon  por- 
trait Se  celui  de  fon  frère.  Jean 
Bellin  avoir  un  mauvais  goût  de 
d^lfeinj  fes  attitudes  font  forcées  ; 
il  a  été  trop  fervile  imitateur  de 
la  nature^  mais  il  y  a  de  la  noblellë 
dans  fes  airs  de  tcte,  &  il  a  été 
aflTez  bon  coferifte  dans  fes  derniers 
ouvrages.  Ses  fujets  ordinaires 
éioient  des  vierges. 

BELMONTE  ;  petite  ville  de  Portu- 
gal dans  la  province  de*  Beira ,  à 


BEN 

qaatre  Heues  de  Giiarda  &  de  Câ^ 
villias  (*). 
BELON,  (Pierre)  Doûeur  en  Mé- 
decine de  la  Faculté  de  Paris,  m- 
quit  vers  t^xS^  dans  le  Maine.  Il 
voyagea  en  Judée  ,  en  Grèce,  en 
Arabie ,  &  fit  une  relation  de  ce 

3u'il  avoit  remarqué  de  plus  confi- 
érable  dans  ces  pays.  Il  compofa 
plufieurs  autres  Ouvrages  qui  fu- 
rent recherchés  dans  le  remps  par 
leur  exaâitude,  6c  par  l'érudirion 
dont  ils  font  remplis.  II  en  préparoit 
de  nouveaux  ,  lorfqu*un  de  fes  en- 
nemis Tafladina  près  de  Paris  en 
1/(^4.  Henri  II  &  Charles  /AT  loi 
accordèrent  leur  eftime  ^  &  le  Car- 
dinal de  Tournon  fon  amitié. 

BELOT,  (Jean)  de  Blois  ,  Avocat 
au  Confeil  privé  de  Louis  XIF^ 
compofa  une  Apologie  de  la  Langue 
Latine,  dans  laquelle  il  vouîoic 
prouver  qu*on  ne  devoir  pas  ft 
fervir  de  la  Langue  Françoiledans 
les  Ouvrages  favans.  Ménage  jdins 
fa  Requête  des  Di6tionnaires  ,  dîr; 
que  la  charité  de  Bellot  envers  k 
Latin  étoit  d'autant  plus  recomma/h 
dable^  qu  il  n  avoit  pas  V honneur  de 
le  connaître  y  &  quil  étoit  femblaklt 
à  ces  Chevaliers  qui  fe  battcient 
pour  des  inconnus. 

BELVIS  i  ville  d'Efpagne  dans  TEf- 
tramadure,  â  huit  lieues  ,nord-eft» 
de  Plazencia  (  *  ). 

BÉNAREZ}  villed'Afiefur  le  Gange 
dans  les  États  du  Mogol  ;  elle  tut 
autrefois  le  berceau  des  Sciences 
Indiennes.  Les  Anglois  y  ont  on 
établilFement  (*).       * 

BENAVENTE;  ville  d'Efpagnedatis 
le  Royaume  de  Léon,  fituée  fur 
la  rivière  d'Elfa,  i  neuf  lieues, 
nord ,  de  Zamora  {  *  ). 

BENAVENTE;  bourg  de  la  province 
d*Eftramadure  en  Portugal,  i  neuf 
lieues  9  fud  ,  de  Santarem.  C^) 


BEN 

BENEDETTE,  (  le)  ou  Benoît  Caf^ 
tigUonc  ,  Peintre  ,  naquit  a  Gènes , 
en  \6i6  ,  &  mourut  à  Mantoue  » 
en  1^70.  II  pafla  fucceflivement 
dans  les  Écoles  de  Pagi^  de'  Fer- 
rari  &c  de  Vandyck.  Le  Difciple 
égala  fes  Maîtres.  Rome^  Naples, 
Florence,  Parme  &  Venife,  poffé- 
dèrent  tour -à- tour  ce  Peincre.  Le 
Duc  de  Mantoue  le  fixa  auprès  de 
lui  par  une  forte  penHon,  &  lui 
entretenoit  un  carrolFe.  Le  Benedeeee 
réudî^roit  également  bien  dans  Thif- 
toire ,  le  portrait  &  les  payfages  ; 
mais  fon  talent  particulier  &  fon^ 
goût  étoient  de  repréfenter  des 
paftorales ,  des  marches  9  des  ani- 
maux. Sa  touche  eft  délicate  i  fon 
deflin  élégant ,  fon  coloris  pétil- 
lant. Peu  de  Peintres  ont  mieux 
entendu  que  lui  le  clair  -  obfcur. 
Gênes  po(fcde  fes  principaux  ta- 
bleaux. Le  Bcncdettc  gravoit  aufli. 
On  a  de  lui  plufieurs  pièces  à  Teau- 
forte ,  pleines  d'efprir  &  de  goût. 

BÉNISSONS  >  DIEU;  Abbaye  régu- 
lière  de  Filles  de  TOrdre  de  Ci- 
teaux,  de  la  filiation  de  Clairvaux, 
dans  le  Beaujolois,  au  Gouverne- 
ment général  du  Lyonnois ,  fur  le 
Fernetj  à  une  petite  lieue  de  la 
rive  gauche  de  la  Loire,  â  une 
pareille  diftance  au  cotichant  de 
Charlieu»  &  à  trois  au  feptentrion 
de  Roanne*  On  fixe  Tépoque  de 
la  fondation  de  cette  Abbaye  en 
1 1 3  5  ;  elle  fut  d*abord  occupée  par 
des  Bernardins  ;  mais  Claude  de 
Nereftang ,  fon  premier  Abbé  Com- 
mendaraire  ,  la  permuta  avec  Fran- 
çoife  de  Nereftang,  fa  fœur,  Ab- 
belTe  de  Mégemonten  Auvergne, 
&  la  translation  fe  fit  en  1^1 1. 
Cette  Abbaye  peut  avoir  1 1000  liv. 
de  revenu. 

BENSERADE  ,  (  Ifaac  de  )  naquit  en 
16  il  y  à  Lions  9  petite  ville  delà 


BEN  5^5 

haute  Normandie.  Il    n*avoit  que 
huit  ans  ,  lorfque  TÉvêque  qui  lui 
donnoic   la   confirmation,  lui  de- 
manda  s*il  ne  vouloit  pas  changer 
fon  nom   hébreu  d'Ifaac  pour  un 
nom  chrétien  :  de  tout  mon  cœur^ 
répondit  cet   enfant ,  pourvu   que 
je  ne  perde  rien  au  change.  Le  Pré- 
lac,  charmé  de  cette  faillie,  dit- 
il  faut  le  lui  laijfer  ^  il  le  rendra  il^ 
lujlre.    Le  Cardinal  de   Richelieu  y 
dont  il  fe  difoit parent,  lui  donna 
une  penfion  de  600  livres  au  fortix 
de  fes  études  ,   qu'il  perdit  après 
la  mort  du  Miniftre ,  par  un  mau- 
vais bon  mot.  Le  Cardinal  Ma\arin 
lui  en  fit  une  de   1000  livres ,   &c 
lui  donna   enfuite  plufieurs  autres 
penfions  fur  des  bénéfices.  On  croit 
qu'elles  montoient  à  plus  de  douze 
mille  livres.  L'Auteur  des   Réfle- 
xioHs  morales  &   hljloriques  fur  le 
Théâtre  rapporte  à   ce    fujet  une 
anecdote  finguliere  :  Ma^arin ,  dit- 
il  ,  fe  piquoit  d'être  Pocte.  Il  eft: 
»  vrai  que   ce  n*étoit   pas  comme 
»  Richelieu  jufqu'â  Thonneur  du  co* 
M  thurne;  il  fe   vantoit  feulement 
»  d'avoir    fait    beaucoup  de  vers 
»galans  qui  avoient  réufti;  mérite 
M  donc  un  Prélat ,  fans  faire  tort  à 
»>  fa  gloire,   eût  pu  ne  pas  fe  dé- 
»  corer  :  c'eflf  ce  qui  fit  la  fortune 
w  de  Benferade.  Un  jour  qu'au  cou- 
»  cher  du  Roi  le  Cardinal  parloir 
»  de   fes  couronnes  poétiques ,  il 
n  ajouta    qu'il   avoit   fait   comme 
M  Benferade.  Celui-ci ,  dont  la  for- 
>>  tune  étoit  alors   fort    délabrée , 
n  ayant  appris  peu  de  temps  après 
^>  ce   mot  flatteur,   courut  auffi  tôt 
M  à  l'appartement  du  Cardinal  qu'il 
»  trouva   couché,   il  cnuiî   malgré 
3>  fes  gens,  pénétre  jafqii'à  liii;  & 
»  fe  jette   à  genoux    au  rhover  de 
»  fon  lit,  lui  fait   les  plus  e'^rrJs 
>•  éloges  de  fes  veis  iulieni,   qml 


*/A 


BE^ 


»  roi:  9^i  ^zitz.iiiA .  ic  li.  :i-^rcr^^ 

I 


is  E»5iir  x'sn;  c-..  .ii  it-:: 
ï5  fiiit ,  en  ie  cocip^a-  :  i  Là.  L  c- 
0  mir^eoce  a  ctxzA  cc^rziie  ,  le 
0  rr/sil!e ,  ri:  ^^  cène  (k:^^,  &  Li 
s»  tu  ik'iZ  bor  grt-  E*ie  -.zi  cr.TCTi 
t:  U  IccdecEi;'  ûeox  mille  IiTces, 
n  &  la:  Gcr.nA  p^ubeois  peribocj 
>3  fur  Us  jcnri^cs^  reTecaqai  ce;- 
n  tjinifnecc  ne  f^c  jimiis  dt&mé 
»  à  pi«er  des  vers  gabns  x». 

5tT  i'iif  pliîf*>îc  beaacoap  1  li 
Coar  [.ar  fi  conTcrfanon  illiuroii- 
née  d'une  pUiCinrerie  noe ,  &  qui 
flAtcoic  ceax-mccces  far  lefqaels  il 
l'eierçoir.  Il  excella  fartour  dar.s 
les  vers  des  ballets  qu'il  fie  pour  la 
Cour ,  aTanc  que  l'Opéra  fut  â  la 
mode.  Il  avoir  un  talent  particulier 
pour  ces  pièces  galantes.  Il  faifoit 
entrer  dans  les  perfonnages  de  l'an- 
tiquité ,  on  de  la  fable ,  des  pein- 
tures vives  &  piquantes  du  carac- 
tère ,  des  inclinations  Se  des  aven- 
tures de  ceux  qui  les  repréfentoient. 
Totite  la  Cour  fut  partagée  en 
i6^i  y  fur  le  fonnec  de  Joi  y  par 
Benfcrade ,   &    far   celai    à'Vranic 

f>zt  toiture.  Il  y  eut  deux  partis , 
es  Jobclainsj  &  les  Urarùcns.  Le 
Prince  de  Conti  fut  à  la  tète  du 
premier,  &  fa  fœar  Madame  de 
Longucvillc  fut  pour  l'autre.  Ces 
deux  fonnets  firent  beaucoup  de 
bruit  alors,  &  fans  ceb ,  on  n'en 
parlcroit  pas  â  préfenr.  Au  com- 
mencement de  Tinclinacion  de  Louis 
Xiy  pour  la  Valierc ,  cette  de- 
moifelle  chargea  licnferade  dYcrire 
pour  elle  d  (un  Amant.  Le  Kui , 
que  ce  Pucce  courtifan  favoit  fi 
bien  louer,  le  combla  de  bienfaits  , 
il  lui  donna  mille  louis  pour  les 
cailles  douces  de  fes  rondeaux  fur 


BEN    • 

î«  MétatDorphofes  d'Ovi<le,  Od^ 
▼rage  ptroraDle  qui  ne  méritoit  pas 
■ae  tille  iibéraiitc.  Ce  Rondeia 
épizrammanqae,  qui  fat  fait  â  cène 
cx-rsija,  vaut  mieux  que  tous  ceux 
de  Bajtrojit. 

A  'jt  foocai^  oâ  s'enÎTre  Boiltm , 
Zz  f-aai  L^nioiU  &  le  Cicré  troupcaa 
ï>z  ces  Auiesrs  qoe  Toa  ne  trouve  guère , 
Su  Tc-^  doaser  on  bon  toar  au  rondeau. 
Qoo.qse  j'en  boire  aolll  peu  qu'an  moi- 

neaa, 
CàcrBcnfcridc,  il  faac  te  ûtis&irc, 
Tœ  écziic  oa  :  hé  :  c  cft  poner  de  l'eau 

à  lu  fmmu 
I>£  :es  regains,  an  livre  tout  Bouvcaa, 
A  bxfl  ii$  gens  a  a  pas  eu  rbcur  de  plaire: 
Hais  q uiz:  «  moi  ,  feo  trouve  couc  fort 

bca-j, 
Payicr ,  iomrc ,  image  ,  caraélcre, 
Hoanis  les  vers  qu'il  falloit  laiiïcr  faire 
à  la  Fontaiiu, 
Benseradl 

Ben  [trait  mourut  en  1(^91,  agff 
de  78  ans.  11  ctoit  de  rAcadémie 
Françoife  depuis  ii>74.  Son  gcat 
pour  les  pomtes  ne  TabaDdonoa 
pas  même  dans  fes  derniers  ino- 
mens.  Qaelques  heures  avant  fa 
morr^  fon  Médecin  lui  ayant  or- 
donné une  poule  bouillie  :  pourquoi 
du  boulin  y  répondit-il,  puifquc  jt 
fuis  frit.  Dès  Compilateurs  ont 
rapporté  des  plaifanteries  de  Ben- 
feradeziiiW  mauvaifes  quecelîe-li; 
6c  ils  les  ont  données  pour  des  bons 
mots.  Furrcùcrc  Se  Boilcau  n'cQ 
penfoient  pas  de  même.  Le  pre* 
mier  dit  dans  un  de  fes  Fa&ums 
fary tiques  contre  l'Académie  :  ja'i/ 
s'étoh  cîigé  en  galant  danslavicilk 
Cour  par  des  chanfonnettes  &  dis 
vers  de  ballets ,  qui  lui  avaient  ac- 
quis quelque  réputation  pendant  k 
règne  du  mauvais  goût ,  des  équivo* 
ques  &  des  pointes  qui  fubjifèent  ct\' 


BER 

ton  Uhei  lui.  Ses  Pocfies  ont  été 
recueillies  en  i  vol./'/i-ii  Kfpy. 

BEOLQUE  ,  (  Ange]  furnommé  Ru. 
'{antc  ,  nâquic  à  Padoue  >  &  mourut 
en  1 54Z.  II  étudia  de  bonne  heure 
Tait ,  le  gefte  &  le  langage  des 
villageois  j  &  en  prit  tout  ce  qu'il 
y  avoit  de  naïf,  de  plaifant&de 
grotefque  :  c'ctoit  le  Vaic  des  Ita- 
liens. %^%  Farces  Ruftiques  ,  quoi- 
qu'écrites  d'un  ftyle  bas  &  popu- 
laire ,  plaifent  aux  gens  d'efprit 
par  la  vérité  avec  laquelle  elles 
repréfentent  les  campagnards,  & 
par  les  facéties  piquantes  dont  el- 
les font  ailaifonnées.  Il  aima  mieux 
être  le  premier  dans  ce  genre  , 
que  de  fe  voir  le  fécond  dans  us 
genre  plus  élevé.  Ses  principales 
pièces  font  :  la  Vaccaria  ,  V Anconi- 
tava^  la  Mqfchettay  la  Fiorina,  la 
Piovana  ^  &c. 

BÉRÂ;  nom  d'une  ancienne  ville  de 
la  Paleftine  dans  la  Tribu  d'È- 
phraïm. 

BERGHEM  ,  (  Nicolas  )  Peintre ,  ex- 
cellent Payfagifte ,  né  à  Âmfterdam 
en  1^14,  montra  dès  fon  enfance 
les  plus  grandes  difpodtions  pour 
là  peinture.  Le  Château  de  Ben- 
them  y  où  il  demeura  long-temps  , 
lui  offroit  des  vues  agréables  & 
variées ,  qu'il  deffina  d'après  na- 
ture :  fes  tableaux  font  remarqua- 
bles par  la  richefTe  &c  la  variété  de 
{ts  delHns,  &  par  un  coloris  plein 
de  grâce  &  de  vérité.  Le  Roi  en 
poflede  deux.  Ce  Peintre  mourut 
en  1^83.  La  douceur  &  la  timi- 
dité formoient  fon  caraâère  ,  & 
l'avarice  celui  de  fa  femme.  C'é- 
toit  à  la  fois  une  Harpie  &  une 
Mégère.  Elle  s'emparoit  de  fon 
argent  j  &  le  laifToit  à  peine  ref- 
pirer.'  Elle  étoit  dans  une  chambre 
au-deffbus  de  fon  attelier ,  pour 
frapper  au  plancher  toutes  les  fois 


BER  5(J7 

iqu'elte  s'imaginoit  que  fon  mari 
alloit  s  endormir.  Le  feul  plaifir 
de  Berghcm  étoit  de  peindre.  Il 
difoit  en  badinant»  que  l* argent 
ctoit  inutile  à  qui  fait  s  occuper. 
BERGISTAINS}  (les)  anciens  peu- 

f>les  d'Efpagne  qui  habitoient  entre 
es  Pyrénées  &  TEbre.  11  y  en  a  qui 
les  mettent  a  l'orient  des  Lacétains. 

BERNARDl,  (Jean)  né  à  Caftel  Bo- 
lognèfe ,  mourut  â  Faenza  en  155^. 
Ce  graveur  travailla  beaucoup  à  de 
grands  fujets  fur  des  criftaux  qu'on 
enchâflToit  enfuite  dans  de  grands 
ouvrages  d'orfèvrerie.  On  a  com- 
paré fes  produâions  â  ce  que  les  an- 
ciens ont  fait  de  mieux.  Plufieurs 
Princes  ,  &  en  particulier  le  Car- 
dinal Alexandre  Farnèfe  ,  le  proté- 
gèrent. 11  excella  aufli  dans  l'archi- 
tedfcure. 

BERNIER  ,  (François)  natif  d'Aft- 
gers ,  médecin  du  grand  Mogol  pen* 
dant  douze  ans  ,  revint  en  France 
en  1^70  ,  pafTa  en  Angleterre  en 
1(785,  &  mourut  a  Pans  en  i6iS. 
S.Evremontàitoit  qu'il  n'avoit  point 
connu  de  plus  joli  philofophe.  Joli 
philofophe ,  ajoutoit-il ,  ne  fe  dit 
guères  ;  mais  fa  figure ,  fa  taille ,  fa 
converfation  l'ont  rendu  digne'  de 
cette  épithete.  Op  a  de  lui ,  i"}.  fes 
P^oyages  en  4  vol.  qui  ont  un  rang 
diflingué  parmi  les  relations  des 
voyageurs  par  plufieurs  particulari* 
tés  curieufes.  2®.  Un  Abrégé  de  la 
philofophie  de  Gajfendi  fon  maître  , 
en  8  vol.  3  que  le  fyftême  de  Def- 
cartes  »  alors  a  la  mode ,  empêcha 
d'être  aufli  bien  accueilli  qu'il  l'au- 
roit  mérité.  3°.  Une  Hijlolre  de  la 
dernière  révolution  des  Etats  du  grand 
Mogol  y  1  vol.  in-ii,  en  1670  ,  6cc. 
Il  a  eu  auflî  quelque  part  a  TAnct 
deBoileau,  donné  pour  le  maintien 
de  la  doctrine  d'Arijiote, 

Bernier^  (Nicolas)  maître  de  mu- 


BER 

eft  remplie  »  comme  les  autres , 
d'idées  nngalières  &  d'erreurs  con- 
damnables. L'Auteur  les  avoir  pui- 
fées  à  l'école  de  fon  confrère  Har- 
douin ,  érudic  fans  Jugement  »  & 
homme  paradoxal  s'il  en  fut  jamais. 
La  Sorbonne  a  audi  cenfuré  les  ou- 
vrages du  P.  Ber  rayer.  Lesjcfuites 
déiavpuèrent  publiquement  le  livre 
de  leur  confrère  ^  6c  obtinrent  de 
lui  un  aâe  de  foumiflion  lu  en  Sor- 
bonne en  1754.  Le  Parlement  de 
Paris  deux  ans  après  ,  manda  Bcr- 
ruycr  pour  ècre  entendu  fur  plufieurs 

fropoCtions  de   fon  hiftoire.  Mais 
Auteur  a'écant  trouvé  malade  ,  la 
Cour  envoya  an  Commiflaire  >  à  qui 
l'hiftorien  condamné  remit  une  dé- 
claration en  forme  de  rétractation 
qui  fut  dépofée  au  Greffe.  Bcr ruycr  , 
malgré  cette  déférence  extérieure  » 
fit  imprimer  différentes  brochures 
pour  juftiHer  fes  ouvrages.  M.  TE* 
vèque  de  SoifTons  a  condamné  les 
livres  &  les  apologies  dans  un  man- 
demenr  accompagné  d'une  injiïiution 
paftoralc  en  i  vol.  i/2-4*.  &  7  vol. 
in- 1 1. 
BERTIN,   (Nicolas)  peintre  né  à 
Paris  en  1 6^7  ,  &  mort  dans  ta  mê- 
me viUe  en  1737.  Ce  maître  y  fils 
&  frère  de  fculpteur ,  apprit  les  prin- 
cipes de  fon  art  fous  Vernanfal  le 
père,  Jouvenet  &  Boullongne  Tainé. 
Il  fe  diftingua  parmi  les  jeunes  gens 
qui  courpient  la  même  carrièie  que 
lui,  &  gagna,  n'étant  qu'à  l'âge  de 
dix- huit  ans,  le  premier  prix   de 
peinture.  Il  vit  Rome  &  la  Lom- 
bardie,  &  acquit  dans  ces  célèbres 
écoles  la  corredion  du  deflTein  &  la 
beauié  du  coloris.  A  fon  retour  en 
France,  l'Apadémie  le   reçut  dans 
fon  corps  ;  on  le  nomma  depuis  Di- 
reâeur  de  l'Académie  de  Rome  , 
honneur  qu'il  fut  contraint  de  re- 
fufer  pour  n'être  point  expofé  aux 
Tomt  XXX* 


B£S  5^9 

fuîtes  d'une  aventura  gâtante  qu'il 
avott  eue  en  cette  ville.  L'EleAeut 
de  Bavière  lui  offrit  auffi  de  fortes 
penfions  pour  fe  l'attacher  \  mais 
Bertin  ne  put  fe  réfoudre  à  quitter 
Paris.  Ce  maître  étoit  myftérieux 
dans  les  moindres  chofes ,  férieux 
&  plaifant  par  intervalles  \  il  s'étoic 
fait  une  manière  de  peindre  forte  » 
agréablo  &  finie.  Il  téuffifToit  fur- 
tout  dans  les  petits  tableaux  dont  la 
variété  des  fujets  coûtoit  peu  i  fon 
imagination  féconde.  Louis  XIV 
&  plulieurs  Princes  étrangers  ont 
voulu  avoir  de  fes  produAions.  On 
voit  de  fes  ouvrages  à  Paris  dans 
l'églife  de  St.  Leu  ,  à  l'Abbaye  de 
St.Germaindes  Pcés,dans  lesfalles 
del'Acadénîî,  &c. 

BÉSIDIES;  ancienne  ville  dltatie, 
au  pays  des  Brutiens.  Cette  ville  & 
plufieurs  autres  du  canton  fe  rcn- 
direnr  au  Conful  Servilius  ,  l'aa 
de  Rome  549  >  parce  qu'elles 
voyoient  les  Carthaginois  s'afFoiblir 
de  jour  en  jour. 

On  croit  que  c'cft  aujourd'hui 
Bifignano ,  au  royaume  de  Naples^ 
dans  la  Calabre  citérieure.        » 

BESSE  ;  ancienne  ville  de  Grèce  au 
pays  des  Locriens.  Homère  nous 
apprend  que  fes  habitans  fe  trou- 
vèrent au  fiége  Troye,  où  ils  étoient 
commandés  par  Ajax. 

BESSÈ^  (Henri de)  fieur  de  la  Cha- 
pelle Milon,  infpe£beur  des  beaux 
arts  fous  le  Marquis  de  VillacerF, 
8c  contrôleur  des  bâtimens.  Il  joi- 
gnit à  cette  place  celle  de  fecrétaire 
de  l'Académie  des  Infcriptions  $c 
des  Médailles.  On  a  de  lut  une  re- 
lation des  campagnes  de  Rocroi  ôc 
de  Fribourg  en  1 044  &  1(^4  5,  écrite 
avec  une  (implicite  élégante.  Ceft 
un  modèle  en  ce  genre. 

BÊTE  PUANTEjfubaantif  féminin. 
C  c  c  c 


BIB 

fie  Tenir  devani  lai  Baron  ic  Do- 
minique ,  pour  entendre  les  raifons 
de  parc  &  d'autre.  Baron  parla  le 
premier  au  nom  des  Comédiens 
françois  ;  &  quand  il  eut  ceiTé  de 
parler ,  Dominique  die  au  Roi  :  Sire , 
comment  parlerai  je  f  Parle  comme 
tu  voudras  y  répondit  le  Roi.  Un  en 
faut  pas  davantage  ,  reprit  Domini- 
c^t  %  j' ai  gagné  ma  caufe.  Depuis  ce 
temps  les  Comédiens  italiens  ont 
joué  des  pièces  en  François. 

8IB1ENA,(  Ferdinand  Gain  )  peintre 
&  architefte,  néà  Bologne  en  1 6  ^7, 
mourut  dans  la  même  ville  â  plus 
de  80  ans;  fon  nom  de  famille  étoit 
Gain.  La  terre  de  Bibiena  fiiuée  en 
Tjfcane,  où  fon  père  naquit ,  lui  a 
dotiné  le  furnom  fous  lequel  il  eft 
plus  connu  Le  Cignani  ,  artifte 
très  recommandable ,  fut  fon  pre- 
mier maître ,  &  Ton  peut  dire  fon 
proteâcur,  par  le  foin  qu'il  eut  de  le 
produire  dans  le  monde.  Un  talent 
particulier  pour  Tarchicefture ,  pour 
les  décorations  de  théâtre  9  &  géné- 
ralement pour  la  perfpeâive,  fit 
rechercher  Bibiena  avec  emprelTe- 
ment^  Le  Duc  de  Parme  l'attacha 
ouelque  temps  auprès  de  fa  per- 
ionne,  en  lui  donnant  le  titre  Se  la 
penfîon  de  fon  premier  peintre  & 
de  fon  architeâe.  L'Empereur  l'at- 
tira depuis  à  fon  fervice  »  &  lui  ac- 
corda les  mêmes  honneurs  avec  une 
fortune  plus  confidérable.  Cet  ar. 
tifte  célèbre  a  donné  les  deflfeîns  de 
plufieurs  grands  édifices  qui  ont  ccc 
conftruits  fous  (qs  ordres.  Savant 
daiis  la  perfpeftive,  les  morceaux 
qu*il  a  peints  en  ce  genre  font  d'un 
goût  Se  d'une  exécution  admirables. 
Il  a  compofé  deux  livres  d'archi- 
teâure  ,  &  l'on  a  gravé  d'après  lui 
un  recueil  de  pérfpeâives  &  de  dé- 
corations de  théâtre. 

MBLIOTAPHE  ^fubftantif  mafculin. 


BID  571 

Ce  mot  qui  vient  du  grec  ,  fignifie 
enterreur  de  livres.  Les  bibliotaphes  , 
dit  Lucien  ,  n  amalfent  des  livres 
que  pour  empêcher  les  autres  d'ea 
acquérir  &  d'en  faire  ufage.  L'Eu- 
rope a  toujours  été  inftâée  de  ces 
fortes  de  gens  qui  ont  beaucoup 
nui  aux  lettres  »  fuctout  avant  la 
découverte  de  rimprimerie ,  où  les 
livres  étoient  rares. 

BIBROCES;  (les)  anpiens  peuples 
de  la  grande  Bretagne  dont  il  efl: 
fait  mention  dans  Céfar ,  qui  les 
place  entre  les  Ancalites  &  les  Cafles. 
Cela  a  donné  lieu  à  de  certains 
commentateurs  de  retrancher  la  der- 
nière fyllabe  des  Bibroces  ,  pour 
joindre  enfen)ble  ce  moi  &  celui  des; 
Cafles  ,  &  de  lire  en  çonféquence 
Bibrocaffes  j  d'autres  ctoyent  trou- 
ver des  traces  du  nom  de  Bi- 
broces dans  celui  de  Bray  fur  .la 
Tamife  ,  où  on  prétend  que  le  gé- 
néral Romain  pafla  ce  fleuve. 

BID  ANET  i  fubllanâf  roafculin.  Nom 
de  la  fuie  de  cheminée  ,  lorfqu'elle 
eft  employée  dans  U  teinture  pour 
les  couleurs  brunes. 

BIDIÉENS  i  (les)  fubftantif  mafculin 
pluriel  &  terme  d'Antiquité.  On  a 
ainfi  appelé  les  officiers  d'un  tribu- 
nal plus  ancien  chez  les  Spartiates 
que  les  Ephores. 

Lycurgue  a  voit  ordonné  dans  une 
de  fes  lois  ,  que  les  jeunes  gens  f^ 
battiitènt  à  coups  de   poing  &  de 

[»ted.  Les  Bidiéens  avoient  été  dès 
ors  élablis  pour  préfider  aux  com- 
bats de  ces  jeunes  ^ens. 

Il  femble  que  Paufanias  veuille 
confondre  les  Bidiéens  avec  les  Pla* 
tanides  \  mais  on  a  des  preiives  in- 
conteftables  qu'il  faut  les  diftinguer. 
Les  Plataniftes  avoient  un  tribunal 
particulier  qui  avoir  Çi^s  attributions 
tontes  différentes  dj  cxîlîes  desBi^ 
diéens ,  &  leur  tribunal  a  cxlfté 
C  c  c  c  ij 


57^  BID 

féparé  &  abfolumenc  fans  mSUnge 
)afqu'â  la  fin  de  la  république  de 
Lacédémone ,  &  totalement  indé- 
pendant de  celui  des  Bidiéens. 

Les  Bidréens  n'ordonnoîent  pas 
feulement  les  combats  des  jeunes 
Spartiates  j  ils  avoienc  encore  un 
emploi  du  moins  aufli  honorable.  Ils 
^toient  les  feuls  »  avant  la  création 
des  Éphores  ,  qui  jugeaflènt  de  la 
capacité  des  médecins  &  des  chi- 
rurgiens. Mais  depuis  les  Èphores 
les  Bidiéens  ne  furent  plus  les  feuls 
Juges ,  il  leur  fallut  partager  ce  droit 
avec  les  Éphores.  C*eft  ce  que  nous 
apprenons  d'un  grand  nombre  d'inf- 
criptions. 

BIDINS}  (les)  Bidini.  Anciens  peu- 
ples de  Sicile.  Cicéron  dans  fes  ha- 
langues  contre  Verras ,  appelle  leur 
ville  Bidis ,  &  dit  que  c'étoit  une 
petite  ville  près  de  Syracufe.  Il  nom- 
me les  habitans  Bidini  onze  fois , 
d*où  Cluvier  conclut  que  le  mot 
Bidencnfes  »  qui  fe  trouve  dans  cet 
orateur^  eft  une  faute.  Etienne  de 
Byfance  les  nomme  aufli  Bidini. 

BIDLIS  i  ville  d*Âfie  dans  le  Curdif 
diftan ,  au  6^^  degré  lo  minutes  de 
longitude  ^  &  au  3  8e  de  latitude. 

BIDLOO:,  (Godefroi)  pocte&mé. 
decin  ,  profefleur  d*anatomie  à  la 
Haye,  &  médecin  de  Guillaume  III, 
Roi  d'Angleterre  ,  naquit  i  Amf- 
terdam  en  1 649 ,  &  mourut  â  Leyde 
en  17 13.  Il  occupoit  dans  cette  ville 
la  chaire  d'Anatomie  &  de  Chirur- 
gie. Ses  pocHes  hollandoifes  ont  été 
publiées  à  Leyde  en  1719.  Parmi 
Iks  autres  ouvrages ,  le  plus  eflimé 
eft  fon  Anatomia  hhmani  corporis  , 
in^foL  avec  de  très- belles  figures  de 
Lairefle»  Ami^erdam»  1685. 

BIDON.  Ajoutez  à  cet  article  ,  qu'on 
appelle  ami  bidon ,  une  balle  alongée 


BIG 

qui  porte  plas  loin  6c  plus  iioîc  qse 
la  balle  ronde* 

BIELLE  ^  nom  propre  d'one  ville  8c 
d*un  lac  de  Suiflè  dans  la  prîncipamè 
de  Neufchâtel.  La  ville  eft  iîruéeà 
Textrémité  fcptentrionale  du  lac ,  i 
cinq  ou  fix  lieues  »  tiord*eft ,  de  Neuf- 
châtel (*). 

BIGAILLE  ;  fubftantif  féminin.  Ter- 
me  générique  qui  comprend  tons  les 
infeâes  voUtils  »  tels  que  les  rooo- 
ches  ,  moucherons  ,  mouftiques  > 
coufins  ,  maringouins,  &c. 

BIGERRE  \  nom  d'une  ancienne  ville 
d'Efpagne  au  territoire  des  Btfti- 
tains ,  dans  la  Tarragonoife,fel(m 
Ptoléméc.  Comme  Bigerre  étoir 
une  ville  alliée  des  Romains ,  elle 
fut  attaquée  par  les  Carthaginois 
vers  l'an  de  Rome  538»  Cn.  Scipioo 
ayant  marché  à  fon  fecours  ^  en  fit 
lever  le  fiége  fans  coup  férir. 

Nos  géographes  ne  font  pas  d'ac- 
cord fur  la  (ituation  de  cette  ville, 
par  rapport  à  l'état  aâuel  de  l'Ef- 
pagne. 

BIGER  RONES  ^  (  les  )  anciens  peus^es 
des  Gaules  dans  l'Aquitaine.  PHoe 
les  nomme  Bégerics  ,  &  les  place 
entre  les  Convenes  &  les  Tarbelles. 
Dans  Aufonne  ils  font  appelés  Bi- 
gcritains.  Certaines  éditions  de  Q- 
far  portent  Bigerrions ,  d'antres  Bi 
gerrones.  Pcolémée  &  les  autres  géo- 
graphes n'ont  point  connu  ces  pea* 
pies.  Ils  étoient  du  nombre  de  ceux 
qui  furentfoumis  par  Craflus, Lieu- 
tenant de  Céfar. 

BIGOTELLE  j  fubftaniif  féminin.  On 
appeloit  ainfi  autrefois  une  petite 
brofle  dont  on  fé  fervoit  pour  en- 
tretenir la  propreté  de  la  moof- 
rache. 

BIKUNIS;  fubftantif  féminin  &  ter- 
me de  Relation.  On  appelle  airi 
au  Jbpon  des  Religieufes  mendiaDtes 


.  tpA  obt  la  tcce  tafée ,  6c  quî^revètues 
d*un  habic  particulier ,  merienr  une 
vie  vagabonde  ,  en  demandanc  Tai^- 
moi^a  aux  payians.  Lqs  dcfordres  Se 
les  abus  ians  nombre  auxquels  un 
pareil  genre  de  vie.ell  fujer ,  furcont 
par  rapport  au  fexe  j  n*em pèchent 
.pas  que  cet  Ordre  ae  foie  approuvé 
âc  aucoiifé  au  Japom    II  faut  une 

.  permiflion  pour  s'y  enrôler ,  Ce  les 
pauvres   briguent  cette  permiflion 

{»our  leurs  filles  lorfqu*elles  font  jo« 
ies  &  en  état  d'émouvoir  la  charité 
des  hommes.  Les  Jammabos  ,  ou 
Hermites  du  Japon ,  ont  coutume 
de  choiHr  leurs  femmes  dans  cet 
illttftre  corps  ;  &  fi  le  principal  mé- 
.  rite  d'une  femme  confifte  dans  la 
beauté  ,  on  peut  dire  que  ces  Jam- 
mabos ne  font  pas  les  plus  mal  par- 
tagés ;  car  on  remarque  que  toutes 
ces  Bikunis  font  ordinairement  très- 
belles.  La  plupart  ont  déjà  fait  pro- 
feflion  de  libertinage  avant  d'em- 
brafler  ce  genre  de  vie}&  après  s'èrre 
enrôlées  dans  cette  confrérie  ,  elles 
continuent  avec  plus  de  hardiefle  & 
moins  de  honte,  le  même  métier  :  on 
eu  trouve  fur  les  grands  chemins  qui 
mettent  en  œuvre  tout  ce  que  la  na^ 
cure  leur  a  donné  de  charmes  ^  pour 
tirer  quelque  chofe  de  la  bourfe  des 
charitables  voyageurs.  Elles  exercent 
impunément  fur  tous  les  padâns  une 
douce  violence  ^  &   les  Japonois 
d'ailleurs  ii  fuperfiitieux  ,  ne  réfîf- 
ten:  guère  aux  demandes  importu- 
nes de  ces  belles  mendiantes  ,  en 
faveur  defquelles  la  nature  &  la  re- 
ligion femblent  leur  parler. 
BlLLAUT  »  (Adam)  connu  fous  le 
nom  de  Maure  Adam ,  menuifier  de 
Nevers  ,  vers  la  fin  du   règne  de 
Louis XIU  &au  commencement  de 
celui  de  Louis  XIV  >  fut  appelé  par 
les  poètes  de  fon  temps ,  le  Virgile 
au  raiot.  Il  verfifia  au  milieu  de  fes 


BIN  ^  573 

.*outils&  de  fes  bouteilles.  Le  Car- 
dinal de  Richelieu  &  le  Duc  d'Or- 
léans lui  firent  des  penfions.  Ses 
chevilles  ,  fon  yïllcbrequin  ,  fon  ra- 
bot,  &c.  eurent  beaucoup  de  cours. 
On  y  trouve  parmi  un  grand  nom- 
bre de  platitudes  ,  quelques  vers 
heureux.  Oh  peut  citer  ce  rondeau 
comme  une  de  fes  meilleures  pièces. 

Pour  te  guérir  de  cent  fciatiqae , 
Qni  te  retient  comme  un  paralytique 
Entre  deux  draps  fans  aucun  mouvement» 
Prend- moi  deux   brocs  d*an   fin  jus  de 

farment  ; 
Puis  lis  comme  on  le  met  en  pratique  : 
Prens-en  deux  doigts ,  &  bien  chaud  les 

applique 
Sur  répidermcou  la  douleur  te  pique. 
Et  ta  boiras  le  rcfte  promptement , 

Pour  u  guérir. 

Sur  cet  avis  ne  (bit  point  hérétique  ; 
Car  je  te  &is  un  ferment  authentique  » 
Que  (i  tu  ctains  ce  doux  médicament , 
Ton  médecin  pour  ton  (bnlagement , 
Fera  l'eflai  de  ce  qu*il  communique , 

Pour  te  guérir. 

Il  mourut  en  1661» 

BINOCLE;  AibftantifmafcuHn.  Nom 
qu«  Ton  donne  dans  l'hiftoire  abré* 
gée  des  Infeâes  des  environs  de 
Paris  y  i  une  efpèce  d'infeâe  aqua-  • 
tique  qni  s'attache  aux  poiflibns. 
Plufieurs  autres  infeâes  qui  s'at- 
tachent aux  poiifons  de  mer ,  pa* 
roiflTent  être  de  ce  genre  ;  aufli  Ba- 
ker en  at  il  donné  plufieurs  figures 
fous  le  nom  de  poux  des  poijfons. 

Onvaréunir  auflfi  feus cetarticle les 
infe Aes  que  TAuteur  de  Tabrégé  ap- 
pelle Monocles ,  parceque  ce  font 
deux  genres  d'inftAes  qui  fe  rap- 
prochent beaucoup.  Le  Monocle  a 
été  décrit  par  Swammerdam  ,  fous 
le  nom  de  Puce  aquatique  arb^rej^ 
centc  :  Pultx  arbore/cens. 


574  B  I  N 

La  Puce  aquatique  ou  le  Monade 
que  Ion  trouve  dans  lei  eaux  de 
mares,  eft  un  infeâe  crès-petic, 
qui  n  a  guère  plus  d'une  ligne  de 
longueur.  Tous  les  infedes  de  ce 
genre  (ont  très  finguliers  Se  crès- 
reconnoiflables  par  des  caraâèlres 
qui  leur  fçnc  propres.  Ils  onc  des 
antennes  brancnuesqut  font  garnies 
de  poils  f  ce  qui  Içs  fait  paroîrre  ; 
touffues.  Ces  antennes  leur  fervent 
coin  me  de  bras  pour  nager  :  ils  s'a- 
vancent &  s  élèvent  dans  l'eau  com- 
me par  bonds  &  en  fautillant  ;  ce 
qui  les  a  fait  ^nomcper  Puces  d'eau 
Se  Arborefccnus  â  caufe  de  La  rami 
ficacion  de  leurs  antennes.  A  l'uide  , 
de  leurs  (ix  pactes  &  de  leur  queue 
donc  la  forme  varie  »  iîmple  dans 
quelques  efpèces  j  fourchue  dans 
d  autres  9  mais  toujours  mobile  & 
qui  leur  fert  d'aviron  ,  ils  exécutent 
dans  l'eau  diverfes  fortes  de  mou* 
vemens.  Un  des  caractères  de  ces 
infeâes,  c'eft  celui  de  n'avoir  qu'un 

.  feul  œil  y  ainfi  que  la  obfervé  M. 
Geofroi ,  ce  qui  les  lui  a  fait  nom- 
mer Monocles  ,  quoique  cependant 
Swammerdam  ait  cru  en  voir  deux. 
Ces  infeâes  font  tous  ovipares  ,  & 
leur  corps  eft  fi  tranfparent  »  que 
l'on  voit  leurs  oeufs  à  travers  la  peau. 
On  en  voit  quelques-uns  qui  portent 
ces  œufs  à  l'excérieur  fufpendus  à 
leurs  côcés. 

Les  Puces  (Teau  font  des  înfeâes 
fi  petits,  qu'ils  n'ont  pasbefoin  de 
prendre  beaucoup  de  nourriture  i 
au(fi  ne  font-ils  point  carnafliers^; 
il  paroît  qu'ils  ne  fe  nouriifTent  que 
du  débris  des  plantes ,  &  c'eft  pro- 
hiHlement  la  différence  de  couleur 
des  fucs  de  ces  plantes  qui  donne  â 
ces  infedtes  la  différence  des  cou- 
leurs qu'on  leur  voit.  On  obferve 
du  moins  dans  plufieurs  efpèccs  , 
qu'ils  varient  du  blanc  au  vert  Se 


ta  rooge  plus  ou  moins  foncé.  CV/l 
la  multitude  de  ces  infeâes  dans  cer- 
taines eaux  qui  les  a  fait  paroîtte 
quelquefois  rouges  comme  du  fans, 
&  a  porté  la  terreur  dans  l'efprit  da 
peuple.  Cette  prétendue  craoûna- 
cation  d'eau  en  fangfe  remarque  en 
cous  pays  ,  Se  notamment  ea  Suéde 
où,  dit  M.  Linhxus ,  Tun  des  trois 
étangs  qui  fe  voient  dans  le  jardin 
<i'UpfaU  &  dans  lequel  il  n'y  a  point 
'de  plantes  aquatiques,  pacoit  tou- 
jours fe  changer  en  fang  au  temps 
du  folftice  d'été  ,  furtout  par  le 
temps  calme  \  alors  tous  les  mat 
tins ,  ajoute  le  même  Auteur ,  cet 
ctang   paroît  de    tous  les  quatre 
coins  comme  fi  l'on  y  avoit  répan- 
du de  '  la  poudre  i  canon.     Cette 
poudré  voyage  peu*à-peu  des  bords 
au  centre,   marchant  en   bon  or- 
dre ,  &  ail  bout  de  quelaues  heu- 
res  elle  s'arrête  &  s'alFemble  route 
au  centre  de  l'étang.   L*eau  fur  la- 
quelle cette  poudre  a  paflTé  »  paroît 
couverte  d'une  pellicule  grisâtre  & 
prefque  imperceptible  :fi  l'on  amaffe 
un  peu  de  cette  poudre  dans  une 
cuiller ,  on  voit  avec  étonnement 
que  tout  eft  en  vie ,  &  compoie  de 
millions  d'infeâes  que  M.  Géer  a 
parfaitement  bien  décrits  &c  delTisés 
fous  le  nom  de  podura  aquatica.  En 
même  temps  on  voit  fous  l'eau  une 
fubftançe  languine  qui  rougit  Teau 
où  elle  fe  trouve ,  &  la  fait  paroître 
de  couleur  de  chair  :  cette  fubfUnce 
efl  tantôt ^lus ,  tantôt  moins  foiide  ; 
elle  fe  dillout  qut^lquefois  &  devient 
invifible,  pendant  qu'une  autre  nou- 
velle prend  fa  place.  L'eau  en  éft 
alors  u  remplie  >  que  perfoime  n'ofe 
s'en  fervir  pour   la  cuifine.    Vers 
neuf  ou  dix  heures  du  matin  ,  tout 
fe  difTout  &  difparoit ,  mais  le  mê- 
me phénomène  fe  renouvelle  vers 
le  foir.  On  l'obfetve  auffi  de  grand    , 


BIN 

tnaiin  ,  furrouc  quami  i\  a  pla  pen« 
dam  la  nuk.  Aufli-toc  qae  l'eau 
croupie,  elle  devient  trouble }  alors 
ces  mfeâes  j  trouvent  abondam- 
ment de  la  nourriture.  On  ne  peut 
que  s'ciont>er  de  la  quantité  incon- 
cevable de  ces  petits  animaux  ôc 
de  leur  mu'iiplicacion  rapide  par 
millions.  Les  canards  en  font  leurs 
meilleurs  repas. 

Ces  Monocles  fervetK  aufli  de  pa> 
ture  i  plufieurs  infeéles  aquatiquies, 
&  même  aux  Polypes ,  qui  les  entte- 
kcent  dans  leurs  bras,  Ôc  les  avalent 
enfuite.  11  7  a  cependant  quelques 
efpéces  de  Monocles  (}ui  font  ren< 
fermés  dans  une  coquille  bivalve  , 
&  qui  par  confisquent  ne  peuvent 
devenir  la. proie  des  Polypes.  On 
crouve  volontiers  ces  infeâes  dans 
les  ruifTeaux  bourbeux  8c  dans  les 
eaux  dormantes  :  lorfquè  dans  un 
verre  de  cène  eau  on  met  quelc^ues 
gouttes  d*eau  dévie,  ils.  meurent 
&r  le  champ  ,  &  tombent  au  fond. 
Le  Binock  ou  le  Pou  des  poiffbns 
a  beaucoup  de  refleniblance  avec 
Finreâ:e  que  Ton  vient  de  dé- 
crire :  il  en  difEére  >  parce  qu'it^ 
a  deux  yeux  bien  diftindls  ,  ce. 
qui  Ta  fait  nommer  Binocle.  Il  eft 
pourvu  d'antennes  qui  ne  font  point 
garnies  de  poils  latétaux.  Sa  oueue 
eft  fourchue  dans  quelques  efpeces ,, 
&  en  plunïet  dans  d'autres  :  fon* 
corps  eft  recouvert  d^écailles.  Les 
infedVes  de  ce  genre  ont  en  général 
une  figure  qui  les  fait  redèmJbler  en» 
petit  aux  Crabes  de  mer. 

Ces  inïeâres  vivent  dans  l*eau,. 
mais  ils  font  voraces  :  ils  s'attachent 
aux  poiflbns,  qu'ils  fucent  forte- 
ment. On  en  voit  des  efpèces  qui 
ont  près  d'un  pouce  de  longueur  , 
d'auires  moins  :  on  en  voit  peu  dans^ 
les  eaux  des  env^ironsde  Piatis;mais« 
beaucoup  fur  les  goiftons  de  mer. 


BIS  Î7Î 

BlSCROME;  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Mufique.  Mot  italien  qui 
fignifie  triples* croche f.  Quand  ce 
mot  eft  écrit  fous  une  fuite  de  notes 
égales  &  de  plus  grande  valeur  que 
des  triples  croches  ,  il  marque  qu'il 
faut  divifer  en  triples-croches  les 
valeurs  de  toutes  ces  notes ,  félon 
la  divifion  réelle  qui  fe  trouve  or- 
dinairement faite  au  premier  temps. 
C'eft  une  invention  des  Auteurs 
adoptée  par  les  copiftes  ,  furtout 
dans  le»  partitions  y  pour  épargner 
le  papier  &  la  peine. 

BISTNOWi  fubftantif  mafculin  & 
terme  de  Relation,  On  appelle  ainH 
des  Banian»  qui  reconnoiftent  un 
feul  Dieu  au(|ael  ils  donnent  le  nom 
de  Ram^Ram^  c eft* à-dite  en  hé- 
breu ,  très-haut  y  St  qu'ils  fuppofent 
marié.  Ceux  de  cette  feâe  ne  fe 
nourriffènr  que  d'herbes  ,  de  légu- 
mes ,  de  beurre  &  de  lait..  Leurs 
femmes  ne  fe  brûlent  point  comme 
les  autres  Indiennes  >  for  le  bûcher 
de  leurs  maris. 

BITHAINE  î  Abbaye  d'hommes  de 
l'Ordre  de  Cîteaux  en  Frar.che- 
Comté,  au  Diocèfe  de  Befarçon.. 
Elle  eft  en^  commende  &  vaut  au  ti- 
tulaire 4$'00  livres  de  renre. 

BIZOT,  (Pierre)  Chanoine  de  Sninr- 
Sauveur  d'Eriflon ,  dans  le  Diocèfe 
de  Bourges  ,  eft  Auteur  de  THif- 
toire  métallique  de  la  répubUque  de 
Hollande ,  imprimée  in-folio ,  à  Pa- 
ris en  1^87  j.  &.  réimpiimée  par 
Pierre  Mortier  ,  à  A-mfterdam  en^ 
trois  volumes //i  8^.  Cette  édition 
eft  très-belle.  L'Hiftoire  de  B  zor 
la  mcritoit;  elle  eft  curieufe  &  in- 
téreffante.  U  mourut  en  1(^9.^,  âgé 
de  66  ans. 

BLAIREAU  PUANT;  fubftantif  maf- 
culin. Sorte  d'animal  du  Cap  de 
Bonne-Efpérance  ,  ainfi  appelée  p.ir- 
Kolbe,^&  ^ue  M^deBufiEbn  regarde. 


57^ 


BLA 


comme  ane  efpèce  cout-à  fait  diffé- 
rence du  Blaireau.  Cet  animal  eft 
le  plus  grand  péteur  ,  le  plus  grand 
velieur  &   le    plus   puanr  animal 
qu'il  y  air   fous  le  loleil  ,  dit  le 
P.  Labar.  Cette  puanteur  eft  même 
la  meilleure  dérenfe  que  la  nature 
lui  ait  donnée  contte  les  ennemis  j 
dès  quil fenc  fon  ennemi  aiïez près 
de  lui  I  il  lui  lance  en  fuyant  une 
bouffée  d  odeur  (i  déteftable,  qu  elle 
ccourdit  Tanimal,  &  Toblige  de  fe 
retirer.    La  Bête  puante  de  la  Loui- 
fiane  fe  défend  à  peu  près  de  même 
en  lançant  fon  urinet 
BLAMON T  ,  (  François  -  Colin  de  ) 
Chevalier  de  1  Ordre  de  St.  Michel, 
Surintendant  de  la  mufîque  du  Roi, 
&  maître  de  celle  de  fa  chambre  » 
mérita  ces  didindions  par  fes  ta 
lens.   Sa  compofition  eft  galante  j 
&  ne  lai(re  rien  àdéfireren  ce  genre. 
On  fe  fouvjendra   long-temps   de 
Diàon  &  àt%  fêtes  grecques  Se  romai- 
nes* Blamont  écoit  né  i  VerfaiiLs 
en  \6^o  y  &  y  mourut  en  1700. 

BLANC,  (Jean)  bourgeois  de  Per- 
pignan ,  fe  trouva  It  premier  Conful 
lorfque  les  François  en  firent  le  (iége 
en  1474.   Son  fils  unique  ayant  été 

[>ris  dans  une  fortie  ,  les  généraux 
ui  tirent  dire  que  s'il  ne  rendoit  la 
place  ils  le  feroient  maffacrer  à  fes 
yeux.  Il  leur  lit  répondre  que  fa  B- 
délité  pour  fon  maître  croit  fupé- 
rieure  à  fa  tendrefTe  pour  fon  fils  , 
&  que  s*il  leur  manciuoit  des  armes 
pour  lui  ôter  la  vie ,  il  leur  enverroit 
fon  propre  poignard.  Jean  Blanc 
perdit  par  cette  généroficé  fon  fils 
unique.  Le  Roi  d'Aragon  Jean  II , 
lui  ayant  permis  d'ouvrir  les  portes 
plutôt  que  de  s*cxpofer.nuxdeinicres 
extrémités  de  la  guerre  ,  il  ne  fe  ren- 
dit pourtant  que  huit  mois  après. 
On  fuufFrit  dans  ce  (îége  tout  ce  que 


BLA 

la  faim  a  de  plus  cruel.  Les  chevaor, 
les  chiens  )  les  rats  »  les  cuirs,  &c. 
fervireni  de  nouriiturc  aux  affié- 
gcs.  Cette  défcnfe  immorialifa  Jcû» 
Blanc .  &  mérita  à  Perpignan  le 
titre  de  trèsfidelle. 
BLANCHARD ,  (  Jacques  )  nom  d'an 
peintre  né  à  Paris  en  1600 ,  8c  merc 
dans  la  même  ville  en  1(558.  Ilap- 
prit  les  premiers  principes  de  fon 
art  de  Nicolas  Bolleri  fon  oncle  qai 
éioit  peintre  du  Roi.  Mais  le  défir 
d'acquérir  de  nouvelles  connoiflaii- 
cês,  lui  fit  entreprendre  le  voyage 
d'Italie.  Il  s'arrêta  quelque  temps  i 
Venife  ,  où  il  fit  une  étude  particu- 
lière du  coloris  dans  les  ouvrages 
du  Titien  ,  du  Tintoret  &  de  Paul 
Veronefe.  Sa  réputation  fondée  fur 
fes  talens ,  eut  de  Téclat.  Quelques 
nobles  Vénitiens  exercèient  lun  pin- 
ceau ,  &  le  Duc  de  Savoie  voulut 
voir  de  fes  ouvrages.  Ce  peintre  a 
fait  beaucoup  de  tableaux  pour  un 
grand  nombre  de  paiticuiieis.  On 
voit  deux  de  fes  ouvrages  dans  Ic- 
glife  de  Notre-Dame  de  Paris.  L'un 
repréfente  la  defccnte  du  Saint  Ef- 
prit,  &  l'autre  Suint  André  à  gencox 
devant  la  Croix.  La  falle  de  TAci- 
cadémie  de  Saint  Luc  conferve  de 
ce  peintre  un  St.  Jean  dans  Tîle  de 
Paihmos.  On  trouve  â  Lyon  des 
•  portraits  qu'il  a  faits  comparables  i 
ceux  de  Vandyck-  Les  Rehgieufes 
de  Cognac  poffedent  fon  tableau  de 
rAffbmpiion  de  la  Vierge.  11  y  a 
aufli  quelques  ouvrages  de  ce  célèbre 
artifte  dans  les  appartemens  de  Ver- 
failles.  Blanchard  eft  un  des  plus 
grands  colotiftes.  On  a  même  ctc 
jufqu'à  le  nommer  le  Titien  de  U 
France;  il  donnoit  une  belle  expref- 
fijn  à  fes  figures  ,  &  ne  manquoic 
point  de  génie.  On  a  gravé  plufieurs 
morceaux  de  ce  maître  ;  il  a  aulB 
gravé  quelque  choie  de  fa  main. 

BLANCHET, 


BLA. 

BLANCHET,   (Thomas)  peintre, 
né  i  Paris  en  1617  ,  difciple  &  ami 
du  Pouflin  »  fut  nommé  profefleur 
de  peinture  par  l'Académie  de  Pa- 
ris 9  quoiqu'abfent  »  ce  qui  croit 
contre  Tufage  ;  mais  Blanchct  mé- 
ricoit  qu'on  s'écartât  des  régies  éta- 
blies. Le  Brun  préfema  fon  ubleau 
de   réception  repréfenrant  Cadmus  j 
qui  tue  un  dragon.  Il  pafTa  une  par-  i 
tie  de  fa  vie  à  Lyon  &  y  mourut  «n 
1^89.  Un  plafond  de  THôtel  de 
cette  ville  ,  dans  lequel  Blanchet 
avoit  déployé  Tes  talens  »  fut  confa* 
mé  par  un  incendie.  Ce  peintre  ex- 
cella dans  rhiftoire  &  au  portrait. 
Sa  touche  eft  hardie,  agréable^ &  fa- 
cile ,  fon  deflein  corrcdk  ,  fon  co- 
loris excellent.    On  voit  de  (ts  ta- 
'  bleaux  à  Paris  &  à  Lyon. 
BLANDE  ;  ancienne  ville  d'Efpagne 
dans  la  Tarragonoife ,  félon  Ptolé- 
mée.  Ce  géographe  la  donne  aux 
Bétules ,  qui  occupoient  un  canton 
de  cette  vafte  conttée.  Pline  la  nom- 
me Blandes.  On  croit  que  c'eft  au- 
jourd'hui Blanes  dans  la  Catalogne. 
Blande  ,  eft  auflfi  le  nom  d'une  an- 
cienne ville  d'Italie ,  que  Ptolémée 
met  dans  laLucanie^ainfi  queTite- 
Live.  Celui  -  ci  l'appelle  Blandcs. 
Plioe  &  Pomponius  Mêla  en  font 
auâi  mention  ;  mais  elle  étoit  fîtuée, 
félon  ces  deux  géographes ,  dans  le 
pays  des  Brutiens.  Cette  différence 
de  fentimens  peut  aifénient  fe  con- 
cilier ,  (î  Ton  fait  attention  que  les 
territoires  occupés  par  lesLucaniens 
&  les  Brutiens  étoient  limitrophes. 
On  croit  que  c'eft  aujourd'hui 
Belvéder  ;  quelques-uns  cependant 
penfent  que  c'elt  Bucino. 
3LAVET  ,  célèbre  muficien  ,  né  i 


Befançon  en  1 700 ,  excelloit  à  jouer 
de  la  flûte  traverfière.  L'embou- 
chure la  mieux  nourrie  &  U  plus 
nette ,  les  fons  les  ipieui^  files ,  un 
Tome  XXX. 


BLO  J77 

égal  fuccès  dans  le  tendre  ic  dans 
le  voluptueux  »  voilà  ce  que  les  con- 
noifleurs  admirèrent  en  lui ,  lorfque 
M.  le  Duc  de  Lévis  l'amena  à  Paris 
en  1713.  11  entra  à  l'Opéra  &  y  fit 
les  délices    des  oreilles  fenfibles. 
M.  le  Prince  de  Carignan  fut  le 
premier  qui  fe  rattacha  ,  en  lui 
accordant  un  logement  &  une  pen- 
ûon.  Il  paffa  enfuite  au  fervice  de 
M.  le  Comte  de  Clermont  ^  &  il  fut 
jufqu'à  fa  mort ,  arrivée  en  1768  ^ 
Surmtendant  de  la  mufique  de  ce 
Prince.  Cet  illuftre  muficien  réu- 
nifibit  la  pratique  i  la  théorie  de 
fon  art  :  on  a  de  lui  plufieurs  mor- 
ceaux de  mufique  vocale  &  inftru- 
mentale  »  très  -  bien  accueillis  des 
connoi (leurs.  11  mit  en  mufique  les 
jeux  olympiques  ,  ballet  charmant 
de  M.  le  Comte  de  Seneterre,  &  la 
fête  de  Cythere^  petit  opéra'du  Che- 
valier de  Laurès.  Blavet  illuftra  (t^ 
talens  par  fes  vertus.    Sqs  mœurs 
étoient  honnêtes ,  fon  caraâère  tran- 
quille ,  fa  probité  fcrupuleufe.  Il 
s  etoit  marié  à  dix-huit  ans  ,  ic  il 
avoit  eu  le  bonheur  de  choifir  une 
époufe  qui  le  rendit  heureux.  Il  a 
été  pendant  plus  de  trente  ans  or- 
dinaire de  la  mufique  du  Roi. 
BLOËMAERT ,  (  Abraham)  peintre, 
né  à  Gorcum  en  1 5(37  ,  &  mort  à 
Utrecht  en   1647  i  ^^^  P^^^  Cor- 
neille Bloëmaere  »  qui  étoit  archi- 
tecte» ingénieur  &  ftatuaire ,  lui  fit 
apprendre  la  peinture  fous  des  mai* 
très  médiocres  ;  mais  fon  génie  ôc 
l'écude  qu'il  fit  de  la  nature  ,  lui 
donnèrent  une  manière  d'opérer  fort 
eftimée.  Ilembraffa  tous  les  genres 
de  peinture  avec  un  égal  iuccci. 
On  fait  furtout  beaucoup  de  cas  de 
fes  payfages.  Ce  peintre  inventoit 
avec  beaucoup  de  facilité  *^  fes  cqm- 
pofitions  font  riches  &  agréables, 
les  draperies  bien  entendues .   fa 
^  Dddd       • 


57»  BLO 

toache  eft  libre  \  il  pofTcdoic  bien 
le  clair  obfcur  ^  fes  rableaux  font 
fouvenc  ornés  de  figures  grandes 
comme  narure  &  forr  gracieufes. 
On  lui  reproche  de  n^avoir  pas  cou- 
jours  aflez  con fuite  le  naturel ,  & 
d'avoir  ouelquefois  peint  de  pra- 
tique y  Ion  goût  de  defTein  tient 
aufli  de  fon  pays.  Abraham  Bloë- 
maert  a  eu  pour  difciple  Corneille 
Pœlemboure.  Il  $*e(l  marié  deux 
fois  ,  &  a  laifTé  trois  fils  »  Henri , 
Adrien  &  Corneille  Blocmaert.  On 
voit  peu  d*ouvrages  de  ce  peintre, 
hors  des  Pays  Bas  &  de  TAllemagne. 
M.  le  Duc  d'Orléans  poiféde  un 
feul  de  fes  tableaux ,  repréfentant  la 
prédication  de  Saint  Jean.  Il  a  gravé 
lui-même  à  Teau  forte  une  Junon. 
On  a  aufli  gravé  d'après  ce  maître. 
Bloémacrt  {^Corneille)  y  eft  un  des 

flus  célèbres  graveurs  au  burin ,  & 
on  doit  s'étonner  qu'avec  une  ma- 
nière précife  &  très  finie  >  il  ait  pu 
donner  autant  d'ouvrages  que  nous 
en  avons  de  lui.  Il  y  a  encore  eu  un 
Frédéric  Blocmaert ,  excellent  gra- 
veur, mais  inférieur  â  Corneille. 
BLOETLING  ,  excellent  graveur  au 
burin  ,  &  en  manière  noire.  Il  e(l 
mis  au  rang  des  plus  célèbres  ar- 
tiftes  de  la  Hollande. 
BLONDEL  ,  (François)    profefTeur 
royal  de  mathématique  &  d'archi- 
tedkure  ,  membre    de    l'Académie 
des  Sciences ,  dire(5teur    de    celle 
d'Architefture ,  Maréchal  de  camp, 
&  Confeiller  d'Etat ,  mourut  a  Pa- 
ris en   i6i6^i  68  ans.  Il  fut  em- 
ployé dans  quelques  négociations. 
On  a  de  lui  plufieurs  ouvrages  fur 
Tarchiteftare  6c  les  maihématiques 
qui  ont  écé  utiles  dans  leur  temps. 
Les  porccs  de  Saint- Denis  &   de 
Saint-Antoine  ont  été  élevées  fur 
les  delFeins  de  ce  célèbre  architeûe. 
J^oodel  étoit  prefque  aufli  bon  lit- 


BLO 

térateur  (jue  bon  michcmaticfen^' 
On  connoit  fa  comparaifon  de  Pin- 
darc  6  d'Horace* 
BLONDEL,  (Jacques-François)  ar- 
chitede  du  Roi ,  né  d  Rouen ,  moa- 
rucà  Paris  le  9  Janvier  1774  >  ^g^ 
d'environ  70  ans. 

Egalement  fenfible  &  à  fa  propte 

{;loire  &  à  celle  de  fa  patrie  ,  il  fe 
ivra  dès  fa  jeunefTe  au  deflein  ^  à 
la  gravure ,  d  tous  les  arrs  agréab'es. 
Il  fut  allier  le  goût  des  plailks  à  ce- 
lui des  arts. 

Son  éloquence  naturelle ,  (a  fa« 
cilité  à  écrire  &  à  parler  le  firent 
connoître  avantageufement.  Ses  pre- 
mières produâions  furent  des  chao- 
gemens  con(idérables  &  beaucoup 
d'additions  à  l'archicedure  de  Da- 
viler.  Il  perfcâionna  aufli  les  é!é« 
mens  de  Scamozzi  &  de  Vîgnole. 

S'élevant  enfuite  à  mefure  que 
fon  génie  aiguillonné  par  de  nou« 
veaux  fuccès^prenoit  plusd'efTor^il 
fit  THiftoite  de  l'Arcbiteâure  fran- 
çoife  â  laquelle  il  appliqua  les  prin- 
cipes généraux  de  Tarch^ccâure  an« 
cienne  &  moderne.  Il  laifla  impar- 
fait ce  grand  ouvrage.  Si  quelque 
chofe  peut  l'cxcufcr ,  c'eft  le  zèle  & 
l'afliduité  qu'il  mit  toujours  i  for- 
mer des  élevés  dans  fon  école  des 
Arts,  titre  honorable  qui  fut  una- 
nimement donné  à  la  maifon  qu'il 
occupoit  alors  rue  de  la  Harpe  ,  ^ 
d'où  font  en  effet  fortis  des  artiftes 
habiles  en  plus  d'un  genre. 

Il  fut  admis  bien  plus  rard  qu'il 
n'auroit  dû  l'être ,  mais  aufli  fans 
follicitations ,  à  l'Académie  d'Ar- 
chitedure  en  1755  >  &  il  en  fut 
nommé  profefleur  environ  deux  ans 
après.  Le  Roi  lui  donru  un  loge- 
ment au  Louvre  ,  011  il  tint  foo 
école  dans  la  falle  de  l'Académie. 
Il  y  continua  fes  leçons  publiques 


BOE 

qu'il  ne  cefTa  de  donner  deux  fois  la 
femaine  jufqu"à  fa  'mort. 

Rien  n*auroit  manaué  â  fon  bon- 
heur (car  on  peut  dire  qu'il  était 
confumé  de  l'amour  des  arts  )  s*il 
avoit  eu  àfTez  de  fanté  &  de  loifir 
pour  reprendre  au  Louvre  les  leçons 
qu'il  donnoit  le  dimanche  dans  la 
rue  de  la  Harpe  aux  artifans  de  toute 
efpèce  qui  fe  prcfentoient  en  foule 
chez  lui ,  &  parmi  lefqueU  il  a  fait 
d^excellens  fujets  qui  lui  ont  dû  leur 
réputation  &  leur  fortune. 

Valétudinaire  &  infirme  depuis 
quelques  années ,  M.  fllondel  vou- 
lut rendre  utiles  les  derniers  mo- 
mens  d'une  vie  languiflance.  Il  en- 
treprit un  cours  complet  d'Arcbi- 
teâure  ;  cet  excellent  ouvrage ,  or- 
né de  beaucoup  de  gravures  nécef- 
faires  faites  avec  foin,  ne  peut  qu'ê- 
tre accueilli  favorablement  du  pu- 
blic. 
BOE  ES  ;  Bocd.  Ancienne  ville  du  Pé- 
lopponnèfe  dans  la  Laconie.  Elle 
appartenoit  aux  peuples  que  Pau- 
fanias  nomme  EleutiUrolacons.  Elle 
étoit  lltnée  fur  uae  des  pointes  de 
la  baie  à  laquelle  elle  doDtvoit  ion 
.    nom. 

On  dit  que  la  ville  de  Boées  fut 
bâtie  par  Boéus ,  l'undes  fils  d'Her- 
cule ,  ic  peuplée  par  une  colonie 
3u  il  avptc  tirée  d'Etie  »  d'Apfaro- 
ifie  &  de  Sida  »  trois  anciennes 
villes.  Les  habitans  qui  étoient  for- 
tis  de  ces  villes^  que  l'on  envoyoit 
chercher  fortuoe  ailleurs; ,  conful- 
tèrent  l'oracle  pour  favoir  eu  ils 
s'étabiiroient.  Ils  eurent  pour  ré- 
ponde que  Diane  le  leur  moatreroit. 
En  effet ,  lorfqu* ils  eurent  pris  terrej 
ils  apperçurenc  un  lièvre ,  ils  le  fui- 
virent  des  yeux  \  &  ayant  remarqué 
qu'il  fe  blotiûToit  fous  un  myrrhe  > 
sis  bâtirent  une  ville  au  même  lieu. 
Depuis  ce  temps-U  le  myrtbe  fut 


BOG  579 

pour  eux  un  arbre  facré ,  &  ils  ho- 
norèrent Diane  comme  leur  Divi- 
nité tutélaire.  Dans  le  marché  de 
Boées  il  y  avoit  un  temple  d'Apol- 
lon, &  dans  un  autre  quartier  un 
temple  d'Efeulape.  A  fept  ou  huit 
ftades  de  la  ville  on  voyoit  les  ruines 
d'un  temple  de  Sérapis  &  d'Ifis.  Sur 
le  chemin  à  gauche ,  on  trouvoit  une 
ftatue  de  marbre  qui  repréfentoit 
Mercure i  &  parmi  des  mafures ,  on 
découvroit  un  temple  d'Efculape  &c 
de  la  déefTe  Hygeia. 

Il  y  Qïi  a  qui  prétendent  que  le 
nom  moderne  de  cette  ville  eft  Va- 
fica,  d'aurresBarica,  d'autres  Va- 
tica. 

Une  île  de  la  Dalmatie  a  porté  le 
nom  de  Boées. 
BOGOMILES  i  (les)  hérétiques  de 
Bulgarie ,  ainfi  nommés  de  deux 
mots  efclavons ,  Bogy  qui  fignifie 
Dieu ,  &  milotii ,  qpi  veut  dire  ayc\ 
pitié  de  nous.  Us  parurent  à  Conf- 
rantinople  fous  l'empire  d*Alexis 
Comnène  dans  le  douzième  fiècle  » 
&  renouvelèrent  les  erreurs  des 
Pauliciens  &  des  Me^faliens.  Usât- 
taquoient  le  myftère  de  la  Trinité, 
&  difoient  que  Dieu  avoit  eu  >  avant 
Jésus  Christj  un  autre  fils  nom- 
mé Sathana'cl ,  qui  s'étant  révolte 
contre  (pn  père  ,  avoit  été  chalfé 
4a  ciel ,  avec  les  anges  compagnons 
de  fa  révolte,  &  s'étoît  établi  ïur  la 
terre  )  que  c'éioit  lui  qui  avoit  irom- 

Îé  Moïfe  en  lai  donnant  la  loi  ;  que 
Esus  Christ  envoyé  pour  détruire 
fa  puilTance  ,  l'avoir  renfermé  dans 
l'enfer,  &  avoit  retranché  la  der- 
nière fyllabe  de  (on  nom^  enfprte 
qu'il  t^e  fe  nommoit  plus  que  Sa- 
tanas.  Ils  rejetoient  la  réfurreâion, 
les  livres  de  Moïfe  &  TEuchariftie. 
Ils  regardoient  le  Baptême  de  l'eau 
comme  inutile;  profcrivoient  les 
églife$  comme  autant  d'habitations 
Dddd  ij 


58o  BOI 

dtt  démon ,  &  ne  vouloient  point  1 
d'autre  prière  que  le  Pater  nqficr. 
Les  deux  Démoniaques  donr  il  eft 
parlé  dans  TÉcricurequi  habicoient 
dans  les  fépulcres ,  leur  paroitToienc 
déiigner  les  Prêtres  &  les  Moines 
qui  habitent  des    églifes  où  Ton 
garde  les  os  des  morts,  c  eft  â-dire, 
des  reliques.    Ils  comparoient  aufli 
les  Moines  enfermés  dans  leurs  mo* 
naftères  aux  renards  qui  ,  félon  le 
langage  de  l'écriture  ,  ont  leurs  ra- 
nières;    Us  étoient  cependant  eux- 
mcmes  habillés  en  Moines^afin  d'in- 
Hmierplus  aifément  leurs  erreurs. Ils 
déclamoient  contre  le  mariage  y  6c 
condamnoient  lufage  de  la  viande 
Se  des  œufs.  Leur  chef  étoit  un  mé- 
decin nommé  Bajilc. 
BOIARDO ,  (Malteo  Maria  )  de  Fer- 
rare  >  CQmmandant  de  la  ville  & 
citadelle  de  Reggio  ,  s'appliqua  à 
la  poëiie  italienne   îc  larme.    Son 
pocme  intitulé ,  Orlando  innamorato% 
ou  les  amours  de  Roland  &  A^ An- 
gélique^ dans  lequel  il  a  voulu  imi- 
ter  riliade  >  eft  fort  au  delTous  de 
l'original  qu'il   s'étoit  propofé.    11 
choi/it  le  Siège  de  Paris  pour  le  fubf- 
tituer  à   celui  de  Troie  :  Angélique 
y  tient  la  place  è^Hélene  ,  les  Nc- 
groraanciens  celle    des   Divinités, 
&  Mandricard  ^  Sacripant  y  Graddjfe^ 
Agramant ,  payfans  de.  fon  village , 
celle  des  Héros.  On  prétend  qu'il  a 
donné  i  l'Ariofte  Tidéedefon  Ro- 
land le  furieux.    Les  Églogues  la- 
tines fie  fioiardo  ont  été  plus  ap- 
f^Iaudies  que  fon  Roman  épique  ita- 
ien.  On  a  encore  de  lui  des  Sonnets 
d'un  ftyle  aflfez  chârié  ,  &  d'autres ' 
ouvrages  manufcrits.    11  mourut  en 
1 494.  La  meilleure  édition  de  l'Or- 
lando  innamorato  y  eft  celle  de  Do- 
menichi ,  â  Venife .  x  5  5  5  j  //2-4^, 
BOICUAIBA  ;    fubftantif  mafculin. 
Serpent  du  Pérou  long  d'environ 


BOL 

vingt  pieds,  noir  dans  la  moitic  iYi- 
tërieure  de  fon  corps  &  jaunàire 
dans  le  reftç.  Cet  animal  fait  une 
guerre  perpétuelle  aux  autres  ferpens 
&  les  dévore,  Airtout  le  ferpenti 
fonnette.  11  n'en  contraâe  pour  cela 
aucun  venin  dans  fa  chair ,  puifque 
les  Indiens  le  mangent  fans  crainte. 

BOIS  AUBRAY  ;  Abbaye  de  Bénc- 
didins  dans  la  haute  Touraine ,  fur 
la  Vienne  ,  â  dix  lieues  ,  fud  ,  de 
Tours.  Elle  eft  en  commende  & 
vaut  au  titulaire  environ  2000  livres 
de  rente. 

BOIS  MORAND,  (  l'Abbé  Chiron  de) 
naquit  à  Quimper  vers  i6îio,fut 
long- temps  Je  fuite  ,  &  mourut  i 
Paris  en  1740.  Il  avoir  beaucoup 
d'efprit,  &  une  imagination  vive, 
forre  &  féconde.  Nous  avons  de  lui 
plufieurs  Mémoires  pour  des  affaires 
épineufes  &  célèbres.  Il  y  en  a  trois 
ou  quatre  que  Ton  compare  â  ce  que 
Démofthène  a  fait  de  plus  éloquent. 

BOISSELAGE  ;  fubftantif  mafculin. 
Ceft  le  nom  qu'on  donne  à  la  drme 
qui  s'exige  dans  la  paroiflè  d'Olonne 
en  Poitou.  11  vient  de  ce  que  cette 
dîme  s'exige  à  raifon  d'un  boiffeau 
de  grain  par  chaque  mérairie.  Voyc{ 
fur  cela  un  arrê«  de  1688  ^  quon 
trouve  dans  le  cinquième  volume 
du  journal  des  Audiences. 

BOLSVERT  ,  (  Scheldr  )  excellent 
graveur  au  burin ,  érok  des  Pays* 
Bas.  lia  beaucoup  travaillé  d'après 
les  ouvrages  de  Rubens,  Vandyck 
&  Jourdans  dont  il  a  parfaitement 
rendu  le  goût  &  les  grands  effets» 
Adam ,  Boéce  &  Boisverr  n'ont  pas 
eu  les  rares  talensde  Scheldtpour  la 
gravure  ,  ils  font  cependant  mis  au 
nombre  des  habiles  arriftes. 

BOMBARDlERifubftantif  mafculin. 
Nom  donné  a  une  efpèce  de  mouche 
qui  fait  par  l'anus  une  explofion 
femblable  à  un  coup  de  feu.  Cet 


BOM 

infeAe  qae  M.  Rolander  a  fait  con- 
noicre  le  premier ,  eft  de  moyenne 
grofTeur  &  de  refpèce  des  vers  lui- 
fans  :  voici  la  phrafe  qai  défigne  fes 
_caraâ:éres  xcicindcla  ^capitc ,  thoracc , 
pcdibufquc  rufis  ,  clytris  nigrO'Cœru* 
Icis.  Le  Bombardier  a  les  veux  fail- 
lans  &  d'un  bleu  noirâtre^  les  cornes 
font  courtes.  11  a  la  tête  »  Teftomac, 
le  ventre  &  les  pattes  d'un  rouge 
mat  :  Textrémité  des  pattes  de  der- 
rière eft  d'un  bleu  foncé.  Les  étuis 
de  fes  ailes  ont  une  largeur  inégale 
&  des  pointes  obtufes.  C'eft  vers  le 
commencement  d'Avril  que  cet  in- 
feâe  fort  de  terre  \  il  refte  d*abord 
caché  fous  des  pierres  &  s'avance 
enfuite  en  fautant  j  fi  on  le  touche  , 
il  jette  au(Ii-tôc  par  Tanus ,  avec  un 
bruit  prefque  femblable  i  celui  d'une 
arme  à  feu  ,  une  fumée  d'un  bleu 
fort  clair.  L'obfervateur  avoue  que 
dans  la  frayeur  que  lui  caufa  pour 
la  première  fois  cette  explofion  ,  il 
lâcha  rinfeâe  \  mais  que  dès  qu'il 
en  eut  trouvé  un  autre  &  qu'il  l'eut 
pris,|i'animal  tita  fon  coup  comme 
le  premier^  M.  Rolander  familia- 
riléavec  l'artillerie  de  ces  mouches, 
s'avifa  de  chatouiller  celle-ci  avec 
une  épingle  fur  le  dos  ,  &  elle  tira 
jufqu  à  vingt  coups  de  fuite.  Étonné 
de  voir  tant  d'air  contenu  dans  un 
fi  petit  corps ,  il  ouvrit  l'infeâe , 
&  lui  trouva  vers  l'anus  une  petite 
veflie  affaiffée.  Cet  animal  a  un  en- 
nemi qui  lui  donne  continuellement 
la  chaite  »  c'eft  le  grand  Carabus  dé- 
crit par  Linnxus.    Quand  le  tireur 
eft  fatigué  par  les  pourfuites  du  Ca- 
cabus ,  il  fe  couche  devant  fon  en- 
nemi. Celui-ci ,  la  bouche  &  les 
pinces  ouvertes  ,  eft  tout  prêt  à  dé- 
vorer fa  proie  y  mais  à  l'inftant  qu'il 
s'apprête  à  fauter  fur  elle  >  le  tireur 
lâche  fon  coup ,  &  le  Carabus  ef- 
frayé   recule.    L'animal  poutfuivi 


BON  581 

cherche  â  mettre  le  chafleur  en  dé^ 
faut  j  &  s'il  eft  aiïèz  heureux  pout 
trouver  un  trou  ,  il  échappe  cette 
fois  au  danger  ;  autrement  le  Cara* 
bus  le  prend  par  la  tête  ,  la  coupe  & 
l'avale.  M.  Rolander  eft  furpris  que 
cet  infeâe  qui  a  des  ailes  ,  ne  cher- 
che pas  à  fe  fauver  en  volant  ^  mais 
il  ajoute  que  cette  mouche  fait  ap- 
paremment comme  l'oye  qui ,  dit« 
on ,  vole  devant  l'épervier  ,  &  ne 
fait  que  fauter  devant  le  renard. 
BONDRÉE;  fubftantif  féminin.  Sorte 
d'oifeau  de  proie ,  lequel  différant 
peu  de  la  Bufe  ,  n'en  a  été  diftingué 
que  par  ceux  qui  les  ont  foigneufe- 
ment  comparés.  11  ont  â  la  vérité 
beaucoup  plus  de  caraâères  com« 
muns  que  de  caradkères  différens  ; 
mais  ces  différences  extérieures» 
jointes  â  celles  de  quelques  habi- 
tudes naturelles»  fuffifent  pour  conf« 
tituer  deux  efpècesqui  quoique  voi« 
fines  3  font  néanmoins  diftinâes  &C 
réparées.  La  fiondrée  eft  aufli  grofte 
que  la  Bufe  »&  pèfe  environ  deux 
livres  \  elle  a  vingt-deux  pouces  de 
longueur,  depuis  le  bout  du  bec  juf« 
qu'à  celui  de  la  queue ,  &  dix-huic 
pouces  jufqu'â  celui  des  pieds  }  fes 
aîlcs  lorfqu'elles  font  pliées  ,  s'é- 
tendent au-delà  de  trois  quarts  de  la 
queue  j  elle  a   quatre  pieds  deux 

Eouces  de  vol  ou  d'envergure  :  fon 
ec  eft  un  peu  plus  long  aue  celui 
de  la  Bufe  ;  la  peau  unie  qui  en  cou- 
vre  la bafe  eft  jaune,  épaiffe  &  iné« 
gale;  les  narines  font  longues  & 
courbées  \  lorfqu'elle  ouvre  le  bec  , 
elle  montre  une  bouche  très*large 
&  de  couleur  jaune  r  l'iris  des  yeux 
eft  d'un  beau  jaune  ;  les  jambes  ic 
les  pieds  font  de  la  même  couleur  » 
&  les  ongles  qui  ne  font  pas  fore 
crochus  ,  font  forts  &  noirâtres  :  le 
fommet  de  la  tête  paroît  large  & 
aplati }  il  eft  d'un  gris  cendré»  On 


5 


8t 


BON 


trouve  une  ample  defcription  de  cet 
animal  dans  Tonvraee  de  M.  Brif- 
fon  &  dans  celui  d*Âlbin  :  ce  der- 
nier Auteur ,  après  avoir  décric  les 
parties  extérieures  de  la  Bondrée, 
dit  Qu'elle  a  les  boyaux  plus  courts 
que  la  Bufe ,  &  il  ajoute  qu'on  a 
trouvé  dans  Teftomac  d'une  bon- 
drée  pluHeurs  chenilles  vertes,  com- 
me aufli  plufieurs  chenilles  com- 
munes &  autres  infedes. 

Ces  oifeaux ,  ainfi  que  les  Bufes  i 
compofent  leur  nid  avec  des  bû- 
chettes ,  &  le  tapiflent  de  laine  â 
rintcrieur  ,  fur  laquelle  ils  dépofcnt 
leurs  œufs ,  qui  font  d'une  couleur 
cendrée  &  marquetée  de  petites  ta- 
ches brunes.    Quelquefois  ils  oc- 
cupent des  nids  étrangers  :  on  en  a 
trouvé  dans  un  vieux  nid  de  Milan. 
Ils  nourriffent  leurs  petits  de  chry- 
falides>&  particulièrement  de  celles 
des  guêpes.  On  a  trouvé  des  tctes 
&  des  morceaux  de  guêpes  dans  un 
nid  où  il  y  avoit  deux  petites  Bon- 
drées  :  elles  font ,  dans  ce  premier 
âge ,  couvertes  d*un  duvet  blanc  , 
tacheté  de  noir;  elles  ont  alors  lc!S 
pieds  d*un  jaune  pâle  >&  la  peau  qui 
eft  fur  la  bafe  du  bec  blanche.  On  a 
aufll  trouve  dans  l'eftomac  de  ces 
oifeaux  qui  eft  fort  large  ,  des  gre- 
nouilles &  des  lézards  entiers.  La 
femelle  eft  dans  cette  efpèce  ^  com- 
me dans  routes  celles  des  grands  oi- 
feaux de  proie  »  plus  grolFe  que  le 
mâle^  &  toutes  deux   piettent  & 
courent  fans  s'aider  de  leurs  ailes  , 
acflj   vite   que  nos  coqs  de  baife 
cour.     . 

Quoique  Belon  dife  qu'il  n'y  a 
petit  berger  dans  la  Limagne  ^'Au- 
vergne qui  ne  fâche  connoître  la 
Bondrée  &c  la  prendre  par  engin 
avec  des  grenouilles  j  quelquefois 
audi  aux  gluaux  Se  fouvent  au  lacet , 
il  eft  cependant  très- vrai  qu'elle  eft 


BON 

aujourd'hui  beaucoup  plus  tue  en 
France  que  la  Bufe  coaiinttne.Nl.Sa- 
lerne  dit  que  dans  le  pays  d'Orlca&s, 
c'eft  la  Bufe  ordinaire  qu'on  appelle 
Bondrcc  ;  mais  cela  n'empêche  pas 
que  ce  ne  foitdeux  oifeaux  diffcreos. 
La  Bondrée  fe  tient  ordinaire- 
ment fur  les  arbres  en  plaine  pour 
épier  fa  proie.  Elle  prend  les  malotS| 
les  grenouilles,  les  lézards  »  les  ch^ 
nillesAc  les  autres  infeâes.  Elle  oi 
vole  guère  que  d'arbre  en  arbre  & 
de  buiflTons  en  bui lions  »  toajoars 
bas  &  fans  s'élever  comme  le  Mi- 
lan ,  auquel  du  refte  elle  reflemble 
aiïez  parle  naturel,  mais  dontoa 
pourra  toujours  la  diftinguer  de  lo  n 
&  de  près ,  tant  par  fon  vol  que  par 
fa  queue  qui  n'eft  pas  fourchue  cotn* 
me  celle  du  Milan.  On  tend  des 

Eiéges  â  la  Bondrée  >  parce  qu'en 
iver  elle  eft   très-grafle   &  aiTez 
bonne  i  manger. 

BONLIEU  }  nom  de  deux  Abbayes 
régulières  de  filles  de  l'Ordre  de 
Cireaux ,  dont  l'une  fituée  dans  le 
bas  Maine,  à  une  lieue ,  e(^de  Châ- 
teau du  Loir  ^  vaut  5000  livres  de 
rente  â  l'Abbefle ,  &  l'autre  fituée 
dans  le  Forez  ,  à  trois  lieues  >  oueft, 
de  Feurs  ,  jouit  d'environ  Sooo  li- 
vres de  rente. 

BoNLiEu  )  eft  aufli  le  nom  de  deux 
Abbayes  d'hommes  de  l'Ordre  de 
Cîteaux,  l'une  &  Tautre  en  com- 
mende.  La  première  fituée  dans  U 
Guienne  à  deux  lieues ,  nord-efi , 
de  Bordeaux,  vaut  au  titulaire  loco 
livres  de  rente  :  la  féconde  qui  elt 
dans  le  haut  Limoufin  i  une  lieue, 
nord. eft,  d'Uffel,  produit  à  l'Abbé 
8000  livres  de  rente. 

BONNEFONS  ,  (Jean)  pocte  latin, 
naquit  en  1554^  Clermonc  en  Au- 
vergne ,  &  exerça  la  charge  de  Lieu- 
tenant général  de  Bar-fur- Seine.  Si 
Pcncbaris  Se  f^s  vers  fhaku^ucs  dan$ 


BOR 

le  goût  de  Catulle  »  font  de  tous  les 
ouvrages  modernes  >  ceux  qui  ap- 
prochent le  plus  des  grâces» du  pin- 
ceau facile,  de  la  dclicatefle  &  de  la 
molle  (Te  de  cet  ancien.  La  Bergerie 
a  traduit  la  Panchar'u  en  vers  han- 
çois ,  fort  inférieurs  aux  vers  latins. 
Bonnefons  mourut  en  i(jI4  ,  laif- 
fant  un  iîls  qui  cttltiva  aufli  avec 
fuccès  la  pocfie  latine. 

BONPORT;  Abbaye  d'hommes  de 
l'Ordre  de  Cîceaux  en  Normandie  > 
fur  la  Seine,  à  trois  lieues,  fud  ,  de 
Rouen.  Elle  eft  en  commende  & 
vaut  au  titulaire  vingt  mille  livres 
de  rcnre. 

BONREPOS  ;  Abbaye  d'hommes  de 
rOrdre  de  Cîteaux  en  Bretagne  , 
fur  le  Blavet ,  à  onze  lieues  ,  nord- 
nord  eft,  de  Quimper.  Elle  eft  en 
commende  &  vaut  au  titulaire  en- 
viron dix  mille  livres  de  rente. 

BORBETOMAGUS  ;  ancienne  ville 
capitale  des  Vangiones.  Il  en  eft 
fait  mention  fous  ce  nom  dans  Pto- 
lémée,  dan^  Titinéraire  d*Antonin , 
dans  la  table  théodofienne.  On  trou- 
ve néanmoins  cette  ville  défignée 
comme  la  plupart  des  capitales  , 
par  le  nom  de  la  nation.  Elle  eft  citée 
dans  Ammien  Marcellin  j  dans  la 
notice  de  l'Empire  &  ailleurs,  fous 
le  nom  de  Vangiones. 

Quant  à  celui  de  Vorms  qu'elle 
porte  aujourd'hui ,  il  vient  de  Var- 
matie  ou  Vormatie  ,  qui  étoit  en 
ufage  lorfque  la  féconde  race  de  nos 
Rois  a  commencé  d'occuper  le 
trône. 

BORCANIENS  j  (  les  )  Borcanii.  An- 
ciens peuples  d'Afie  dont  parle  Dio- 
dore  de  Sicile.  Cet  Auteur  les  met 
au  nombre  de  ceux  qui  furent  fub- 
jugués  par  Nifus ,  &  c'eft  tout  ce 
que  nous  en  favons.  Car  cette  nation 
afîatique  n'eft  point  nommée  dans 
les  anciens  géographes.  Peut  être 


BOR  585 

s'eft  il  gliffé  quelque  erreur  dans  le 
texte  de  Diodorede  Sicile. 

11  eft  fait  mention  dans  Pline  d'un 
peuple  d'Italie ,  que  ce  géographe 
nomme  Borcanlens  j  ou  plutôt  Bor- 
canes  ,  BorcanL  Ce  peuple  habitoic 
dans  l'Apulie. 

BORELLl,  (Jean-Alfonfe)  Napoli- 
tain ,  profeifeur  de  Philofophie  &c 
de  Mathématique  à  Florence  &  à 
Pife,  mort  en  1^79  ,  eftavantageu- 
fement  connu.  Nous  -avons  de  lui 
un  bon  traité  de  Motu  animalium  , 
&c  un  autre  de  Vi  PercuJJionis ,  où 
Ton  trouve  des  obfervations  eu* 
rieufes. 

BORYSTHENITES  ;  (les)  anciens 
peuples  de  la  Scythie  d'Europe.  C'é- 
toient  proprement  les  Scythes  la- 
boureurs j  félon  Hérodote.  Cet  Au- 
teur nous  apprend  que  ces  peuples 
étoient  appelés  Boryjlhenites  par  les 
Grecs  qui  habitoient  fur  le  fleuve 
Hypanis  j  mais  qu'ils  fe  donnèrent 
eux-mêmes  le  nom  à^Olbiopoluains, 
Ces  Scythes  laboureurs,  occupoienc 
du  côté  de  l'orient ,  une  contrée 
de  rrois  journées  de  chemin  ,  juf- 
qu'à  un  fleuve  appelé  Panticape  ; 
mais  du  cpté  du  feptentrion  elle 
avoir  onze  jours  de  chemin  vers  le 
Boryftène.  Tout  ce  qui  étoit  plus 
avant  n'étoit  qu'un  grand  pays  dé- 
fcrt  &  une  vafte  folitude  ,  au-deli 
de  laquelle  on  trouvoit  la  région  des 
Androphages,  qui  étoit  une  nation 
réparée  &  qui  n'étoit  point  de  la 
Scythie.  Voilà  comme  en  parle 
Hérodote. 

On  trouvoit  chez  les  Boryfthe- 
nites  une  ville  qui  portoit  le  nom 
de  fon  peuple.  5e!on  Strabon  ,  elle 
s'appeloit  auflî  Oibia,  Pline  la  nom- 
me OlbiopoUs  ,  c'eft-à-dire  ,  ville 
d'Olbia.  II  lui  donne  encore  le  nom 
de  MiUtopolis ,  qui  veut  dire  ville 
des  Milcfiens  j  c'eft  parce  qu'on  en 


BOT 

diftinguoienc  principalement  par 
une  touche  facile ,  on  pinceau  moel- 
leux ,  &  un  coloris  plein  de  fraî- 
cheur. 

BOTTIÉE  j  pays  de  Tancienne  Grèce 
qui ,  félon  M.  de  Lifle ,  avoir  lî- 
ligonau  nord,  TAxius  au  nord-eft, 
ie  Golfe  Therméen  à  jorienr,  la 
Piérie  au  midi  &  TÉnlathie  au  cou- 
chant. Le  pays  occupé  par  les  Bot- 
ticens ,  eft  compris  aduellement 
dans  la  Turquie  d'Europe ,  Se  ré- 
pond à  une  partie  de  ce  qu'on  ap- 
pelle de  nos  jours  la  Macédoine. 

BOUCHARDON,(Edme)  fculpteur 
du  Roi,  naquit  en  i6^i  à  €hau- 
mont  en  fiaffigni ,  d'un  père  qui 
profeffbit  la  fculpture  &  Tarchitec- 
turè  dans  fa  patrie.  Il  fut  entraîné 
par  un  penchant  invincible  vers  ces 
deux  arts  ;  mais  il  fe  borna  dans  la 
fuite  au  premier.  Après  avoir  palTé 
quelque  temps  à  Paris  fous  Couftou 
le  cadet ,  &  remporté  un  prix  à  l'A- 
cadémie en  171Z  ,  il  fut  envoyé  à 
Rome  comme  élevé  payé  par  le  Roi. 
A  fon  retour  d'Italie ,  où  fes  ralens 
avoient  acquis  un  nouveau  degré  de 
perfe<aion ,  il  orna  Paris  de  (es  ou- 
vrages. Une  place  à  l'Académie  en 
1744,  ^  une  autre  de  Pfofefleur 
en  1746,  furent  le  prix  de  (es  tra- 
vaux. La  mort  les  termina  en  17^1, 
&  ce  fut  une  véritable  perte'pour  les 
arts  &  pour  Thumanité.  Modefte 
dans  fes  habits  &  dans  fon  domef- 
tique  y  Bouchardoh  conferva  tou- 
jours des  mœurs  (impies  &  refprit, 
non  de  ce  Hècle  frivole  ,  mais  celui 
des  fiècles  pafTcs.  Il  ne  connut  ja- 
mais rintrigue.  Les  grands  ouvrages 
vinrent  pour  ainfi  dire  le  chercher. 
Son  jugement  étoit  excellent,  6c  il 
avoit  le  fens  jufte,  ain(i  que  le  coup 
d'œil.  Il  s'éûon^oit  avec  clarté  & 
s'exprimoit  avec  chaleur.  La  mu- 
fique  étoit  fa  récréation^  elle  auroit 
Tome  XXX. 


fiOU  585 

été  fon  talent  s'il  n'avoir  eu  des  dons 
fupérieurs  à  celui-là.  On  peut  voie 
la  lifte  de  fes  nombreux  ouvrages 
dans  l'abrégé  de  fa  vie ,  publié  à 
Paris  en  i-jS^^in-ix  ,  par  M.  le 
Comte  de  Caylus. 

BOUCHET  ;  Abbaye  d'hommes  de 
l'Ordre  de  Cîteaux  dans  la  Limagne 
d'Auvergne ,  Èleâion  de  Clermont. 
Elle  eft  en  commende  &  vaut  au 
titulaire  environ  1000  livres  de 
rente. 

BOVIANO;  ville,  épifcopale  d'Italie 
dans  le  royaume  de  Naples,  au  pied 
de  l'Apennin  ,  près  des  frontières 
de  la  terre  de  Labour.  C'eft  l'an- 
cienne ville  de  Bovianum  qui ,  félon 
Tite-Live ,  étoit  capitale  des  Sam« 
nites  Pentres.  Elle  paftbit  pour  la 
plus  contidérable  du  pays  par  le 
nombre  &  par  la  valeur  de  fes  ha- 

'  bitans-  Le  Conful  C.  Junius  BubuU 
eus  qui  la  prit  l'an  de  Rome  443  , 
y  fit  un  butin  immenfe  qu'il  aban- 
donna en  entier  â  fes  foldats. 

BOULANCOURTi  Abbaye  d'hom- 
mes de  l'ordre  de  Ciceaux  en  Cham- 
pagne ,  Éleâion  de  Troyes.  Elle  eft 
en  commende  &  vaut  au  titulaire 
cinq  mille  livtes  de  rente. 

BOULEVERTj  vieux  terme  qui  fi- 
gnifioit  ce  qu'on  nomme  aujour- 
d'hui baftion.  Boulevart  eft  la  me- 
me  chofe.  (  *  ). 

BOULLENOIS,  (Louis)  Avocat  aa 
Parlement  de  Paris  fa  patrie  ,  mort 
en  17^2»  à  84  ans,  eft  connu,  i^. 
par  des  QueJIions  fur  Us  déminions 
de  Biens  1747,  //2-8?.  1^.  Par  des 
Dijfertations  fur  des  quejiions  qui 
naijfenc  de  la  contrariété  des  Lois 
17} 4  i  i/2-4^  ,  &  1^66  j  1  vol.  i/z- 
4^.  ,  avec  des  augmentations  con- 
(idérables  Se  la  vie  de  l'Auteur. 

BOULLONGNE,(Bon)  fils  &  élevé 
de  Louis  BouUongne  ,  peintre  du 
Roi,  naquit  à  Paris  en  16. \c^.    Va 
E  ee  e 


BOt> 

Aâlre.  Soft  pinceau  écoic  peu  correâ, 
mais  facile.  Il  paria  qu  il  peindroic 
dans  un  jour  douze  tèces  d'après 
nature^  de  grandeur  naturelle ,  &  il 
gagna  fon  pari.  Ces  tèces  ne  font 
pas  les  moindres  de  fes  ouvrages.  Il 
nniflbic  peu  ;  mais  le  feu  ôc  la  li- 
berté qu'il  metroic  dans  rous  fes 
tableaux ,  font  plus  rechercher  fes 
produâions  les  moins  finies  que  les 
chefs-d'œuvres  d'un  peintre  d'un 
génie  médiocre.  Il  réuffifToit  dans 
tous  les  genres ,  mais  furtout  dans 
le  payfage.  Ses  tableaux  ornenr  pin- 
ceurs églifes  de  Paris  8c  différentes 
maifons  particulières.  Ce  maître  tra- 
vailloic  pour  Louis  XIV  dans  l'ap- 

S^artemenc  bas  des  Tuileries ,  lor  fque 
a  mort  l'enleva  en  i66i.  Il  étoit 
refteur  de  l'académie  de  Peinture 
où  fa  mémoire  a  été  long-temps 
chère,  autant  par  fes  talens  que  par 
{es  mœurs.  Un  des  trois  principaux 
tableaux  de  Saint  Pierre  de  Rome 
eft  du  Bourdon 

BOURELAGE;  fubftancif  mafculin. 
C'eft  le  nom  d'un  dpoic  fort  connu 

-  en  Poitou  ,  &  qui  tient  tellement 
lieu  de  la  dixme  dans  cette  Province, 

Sue  dans  les  Paroiflesoù  il  fe  lève, 
ne  fe  perçoit  point  d'autres  droits 
de  dixme ,  (uivant  un  aâe  de  noto- 
riété de  la  Sénéchauffée  de  Poitiers , 
du  14  Juillet  1(785. 
BOURGES;  petit  pays  de  la  Guienne, 
fitué  â  la  droite  de  la  Garonne  Se 
de  la  Djrdogiie  :  Bourg  en  eft  le 
principal  lieu.  On  lui  donne  en- 
viron cinq  lieues  de  long  fur  qua- 
tre de  large.  Son  terroir  eft  fer- 
tile en  vins  &  en  blés.  Ces  deux 
denrées  j  font  d'une  qualité  ex- 
cellente. Il  7  a  audi  de  très-bons 
pâturages.  Les  étrangers  -enlèvent 
une  grande  quantité  de  vins  de 
cette  petite  contrée  ,  parce  qu'ils 
font  fort  eftimés. 


BOU  5S7 

ÊOURRAGINEES.    Les    botamttes 
donnent  ce  nom  à  une  famille  de 

filantes  qui  paroilfent  tenir  un  mi- 
ieu  entre  les  apocins  &  les  labiées^ 
La  plupart  font  herbacées  &  vivaces 
par  leurs  racines.  Il  y  en  a  peu  d'aa« 
nueiles ,  &  quelques-unes  forment 
des  arbres  ou  arbr idéaux  qui  quit-^ 
tent  tous  leurs  feuilles  dans  l'année; 
Leurs  racines  font  rameufes  &  gar- 
nies de  fibres  :  leurs  tiges  &  bran-^ 
ches  font  rondes  ,  les  feuilles  rudes 
au  toucher  :  les  fleurs  font  heroAa- 

[>hrodites.  Ces  plantes  comprennent 
a  confoude  ^  la  cynoglojfe  ,  Vhclio^ 
tropc  ,  la  pulmonaire  ,  la  buglofe  j 
Y  herbe  aux  vipères  ^  legremil^  &c* 
La  plupart  font  mucilagineufés  p 
prefque  fans  goût  &  fans  odeur  : 
érant  delTéchées ,  elles  fufent  com- 
me le  nitre  fur  les  charbons  ardens. 

BOURRÉE,  en  termes  de  Danfe  & 
de  Mufique.  Ajoutez  â  cet  article 
ce  qui  fuit  : 

La  Bourrée  eft  à  deux  temps  gais, 
&  commence  par  une  noire  avant 
le  frappé.  Elle  doit  avoir  comme  la 
plupart  des  autres  danfes ,  deux  par- 
ties &  quatre  mefures ,  ou  une  mul- 
tiple de  quatre  à  chacune.  Dans  ce 
caraâère  d'air ,  on  lie  affez  fré« 
quemment  la  féconde  moitié  du 
premier  temps  &  la  première  du  fe* 
cond  ,  par  une  blanche  fyncopée. 

BOUTEROUE,  (Claude)  favant  an- 
tiquaire  ,  né  à  Paris.  Il  a  donné  ait 
public  un  livre  plein  d'érudition  Se 
fort  recherché  fous  ce  titre  :  Re» 
cherches  curieufes  des  Monnoies  de 
France  >  depuis  le  commencement  de 
la  monarchie^  Paris,  infoL  1666. 
L'Auteur  mourut  en  16^0. 

BOUTISi  fubftaniif  mafculin.  Efpèce 
de  rat  fauvage  de  la  Côte-d'Or  en 
Afrique  ,  irès-eftimé  chez  les  Nè- 
gres ,  par  le  goûr  exquis  qu'ils  trou- 
vent à  fa  chair  ;  mais  très- redoutable' 
£  e  ee  ij 


BRE 

en  1(^3).   Il  fe  petfeâionna  dans 
Fécole  de  Lanfranc.  La  plupart  des 
églifes  &  des  palais  de  Rome  forent 
embellis  par  ion  pinceau.  Une  ima- 
gination pleine  de  feu  ,  une  grande 
facilité  ,  un  coloris  foible  ,  un  def- 
fein  incorreâ  caraâcrifcnc  Tes  oo^ 
vrages.  Il  travailloit  avec  beaucoup 
de  rapidité,  préférant  les  plailirs  & 
laigcnt  Â  la  gloire.    Il  mourut  à 
Rome  en  1691 ,  prince  de  l'acadé- 
mie de  Saint  Luc. 
BREMS  ;  (  la  )  rivière  de  France ,  qui 
arrofe  une  partie  de  la  Lorraine,  & 
fe  jette  dans  la  Sarre ,  à  une  lieue 
au  deilbus  de  Sar- Louis.  (  *  )• 
•BRET  ,  (Cardin  le)    fcigneur  de 
Flacourt ,  Avocat  Général  du  Par- 
.   lement   de  Paris  ,  mort  Confeiller 
•    d*Etat  en  i(>  5  5 ,  à  97  ans  y  fut  chargé 
de    pluGeurs    commiflions  impor- 
tantes.  Il  régla*  les  limites  entre  la 
France  &  la  Lorraine ,  &  établit  le 
Parlement  de  Metz  ,  donc  il  fut  le 
Premier  Préfident.  On  a  un  recueil 
de  fes  œuvres  dans  lequel  on  dif- 
tingue  fon  Traité  de  la  Souveraineté 
du  Roi. 
BREUGEL  ,  (Pierre)   furnommé 
Breugel  le  vieux ,  naquit  i  Breugel 
en  Hollande  en   15^5.    Ce  peintre 
excella  dans  les  repréfentations  des 
fêtes  champêtres.    Les  caraâères  , 
les  manières,  les  gelles  des  payfans 
y  font  rendus  avec  beaucoup  de  vé- 
rité. On  a  encore  de  lui  des  mar« 
ches  d'armée  ,  des  attaques  de  co- 
che j  &c.     On  eftime  furtout  les 
payfages  dont  il  a  orné  fes  différens 
tableaux.   On  en  voit  quelques-uns 
au  Palais  royal.  On  ignore  l'année 
de  fa  morN 
BREUGrL  ,  (Jean)   fils  du  précédent , 
furnommé  Breugel  de  velours  ,  parce 
quil  s'habilloit  ordinairement  de 
cette  étoffe  ,  peignit  d'abord    des  ! 
Aeurs  &  des  fruits»  &  enfuite  des  { 


BRO  589 

vues  de  mer  ornées  de  petites  figu* 
res  &  de  payfages  extrêmement  gra- 
cieux. Rubens  l'employa  dans  queU 
ques  uns  de  fes  tableaux  pour  pein- 
dre cette  partie.  Sa  tou<*he  étoit  lé- 
gère &  fes  figures  correâes.  Il  mou- 
rut en  1641. 
Breugel  ,  (Pierre)  connu  fous  le  nom 
de  Breugel  le  jeune  3  étoit  fils  de 
Breugel  le  vieux*  Il  excella  à  repré- 
fenter  des  incendies  ,  des  feux  ,  des 
fiéges ,  des  tours  de  magiciens  &c 
des  diables  ,  ce  qui  le  fit  appeler 
Breugel  d'enfer. 
BRIL  ,  (Matthieu)  naquit  a  Anvers , 
&  mourut  â  Rome  en  1 584.  Il  ex- 
cella dans  le  payfage.  Grégoire  XIII 
l'employa  au  Vatican  ,  &  lui  donna 
une  penfion  ,  qui  paifa  à  fon  frère 
Paul  BrilU  Héritier  de  fes  talens  , 
le  cadet  continua  les  ouvrages  de 
fon  aîné.   Il  fe  dilHngua  comme  lui 
par  la  vérité  &  l'agrément  de  fes 
payfages.  Il  mourut  à  Rome  en  1 6i6\ 
On  voit  de  fes  tableaux  au  Palais 
royal  &  au  Cabinet  du  Roi. 
hKOU\SQ\}E'^Bromifcus.  Ancienne 
ville  de  Grèce  qui ,  félon  Thucy- 
dide ,  étoit  fituee  â  l'endroit  où  le 
marais  Bolbé  fe  déchargeoit  dans  la 
mer.  Cette  ville  par  conféquent  ap- 
partenoit  à  la  Mygdonie ,  qui  étoit 
un  canton  de  la  Macédoines 
BROMOGRAPHIE  ;  fubftantif  fé- 
minin  &  terme  de  Médecine.  Def- 
cription  des  ahmens  folides. 
BRONZINO ,  (  Agnolo)  peintre ,  ap- 
pelé communément  le  Bronrin.  Il 
naquit  dans  les  Etats  de  Toicane , 
&  mourut  à  Florence  vers  Tan  1 570. 
Elevé  de  Pontorme  ,  il  s'attacha 
beaucoup  à  la  manière  de  ce  maître. 
Souvent  il  Taidoir  dans  fes  tableaux, 
&  ce  fut  lui  qui  termina  après  fa 
■      mort  la  chapelle  de  S  jint  Laurent  : 
tout  V  paroît  être  du  même  pinceau. 
Le    Èroniin    à    furtout  excellé  à 


BRY      . 

Bryj^îeûS.  Ce  Prince  dan$  la  fuite 
perfuada  à  fes  fajecs  de  quitter  leur 
pays ,  de  paflTer  dans  i'Heiiefpont  > 
&  d'aller  s'établir  audefTous  de  la 
Myfie  9  où  par  le  changement  de 
quelques  lettres  3  ils  furent  appelés 
Phrygiens  au  lieu  de  Brygltns. 

Ce  paflàge  des  Btygiens  dans  cette 
partie  de  TÂfie  qui ,  de  leur  nom  a 
cté  appelée  Phrygic  ,  efl;  confirmé 

Sar  tous  les  anciens  géographes, 
trabon  dit  qu'ils  y  portèrent  non- 
feulement  leurs  Dieux ,  leur  culte , 
leurs  cérémonies»  tnais  encore  leur 
goût  pour  la  mufique  ^  car  les  plus 
anciens  muficiens  &  les  plus  célè- 
bres étoient  de  Thrace ,  témoins 
Orphée ,  Mufée  &  Thamyris.  De- 
là vient  que  les  noms  des  anciens 
inUrumens  de  mufique  font  pour  la 
plupart  des  noms  barbares  j  comme 
nablum^fambuca^  barbiton^  magada 
ic  autres. 

11  ne  faut  pas  cependant  s'imagi- 
ner qu'il  ne  (bit  point  refté  de  Bry- 
giens  dans  la  l  hrace  après  cette 
cranfmigration.  Comme  ce  n'étoit 
qu'une  colonie,  qu'on  avoit  envoyée 
chercher  ailleurs  des  habitations , 
la  nation  brygienne  fubfifla  encore 
long-temps  dans  le  lieu  de  fon  ori- 

fine.  Nous  apprenons  en  effet  par 
[érodote,  que  Mardonius»  général 
àts  Perfes  ,  étant  campé  dans  la 
Macédoine  >  les  Bry giens  de  Thrace 
vinrent  l'y  attaquer  de  nuit  j  que  ce 
général  perdit  dans  cette  furprife 
un  grana  nombre  des  fiens ,  &  qu'il 
fut  lui-même  blefTé.  Néanmoins 
les  Brygiens  ne  purent  éviter  d'être 
vaincus  &  alTujettis  par  les  Perfes; 
car  Mardonius  ne  lortit  point  de 
cette  contrée  qu'il  ne  les  eût  rangés 
foi)s  fa  puiiTance. 

Le  pays  qu*occapoit  ancienne- 
ment ce  peuple  en  Thcace ,  fait  au- 


BUC  59Ï 

)ourd*hui  partie  de  la  Turquie  d'Eu- 
rope. 

BUCOLIE  ;  ancienne  ville  du  Pé- 
loponnèfe  dans  l'Arcadie.  Elle  dût 
fans  doute  fa  fondation  â  Buco« 
lion  ,  qui  fuccéda  d  fon  père  ,  au 
royaume  d'Ârcadie.  11  eft  parlé  de 
cette  ville  dans  Thucydide.  Mais 
Paufanias  dans  fa  description  des 
provinces  du  Péloponnèfe  »  n'en  fàic 
aucune  mention  ;  ce  qui  feroit  juger 
qu'elle  n'exidoit  plus  dès- lors ,  (i 
Pline  qui  vécut  peu  de  temps  avant 
Paufanias ,  ne  nous  apprenoit  qu'elle 
n'étoit  pas  encore  détruite^  puifqn'il 
donne  Bucolie  pour  une  ville  alors 
fubfiftante. 

fiUDIE  ;  Budium.  Ancienne  ville  de 
Theflàlie  dont  il  eft  parlé  dans  Ho- 
mère. C'eft-lâ  que  regnoit  avec 
beaucoup  de  gloire  lé  brave  Épigée, 
un  des  plus  fameux  capitaines 
qu'euffent  les  TheflTaliens  ,  lorf- 
qu'il  fut  obligé  de  quitter  cette 
ville,  pour  avoir  malheureufement 
tué  fon  coufin- germain. 

Il  y  en  a  qui  mettent  la  ville  de 
Budie  dans  la  Magnéfie.  Il  faut 
fans  doute  l'entendre  du  temps  que 
cette  province  étoit  réunie  à  la  Thef- 
falie;  car  elle  y  fut  en  effet  réunie 
par  l'Empereur  Augufte.  Mais  du 
temns  d  Homère  cela  n'étoit  pas 
ainu,  â  moins  qu'on  n'aime  mieux 
dire  que  la  Magnéfie  étoit  dès-lors 
confîdérée  comme  un  partie  de  la 
Theflafîe ,  &  qu'en  ce  fens-li  Ho- 
mère aura  pu  placer  Budie  dans  cette 
contrée  de  la  Grèce. 

BUDlENSi  (les)  c'eft,  félon  Héro- 
dote ,  un  ancien  peuple  de  Médie. 
C  eft  tout  ce  que  nous  en  favoos  ^ 
parce  qu'il  n'y  a  que  cet  écrivain  qui 
en  ait  eu  quelque  connoi (lance. 
Nous  pouvons  feulement  dire  d'a- 
ptes lui ,  que  les  Budiens  furent  du 


592  BUD 

nombre  de  ceux  qui  obéirent  à 
Déjoce. 
BUDINS  ;  (les)  anciens  peuples  de 
laScyihie  d'Europe.  Us  étoient  voi- 
fins  des  Sauromaces ,  &  avoienc  au 
nord  de  leur  pays  un  défère  de  huit 
journées  de  chemin.  Ce  pays,  félon 
Hérodote,  produifoic  en  abondance 
coures  fortes  d'arbres.  Au  rapport 
de  Pomponius  Mêla ,  il  étoit  fertile 
en  paiurage  ,  mais  d'ailleurs  (lérile 
&  tout  nu. 

On  croyoit  que  les  Budins  étoient 
cous  forciers  ^  &  les  Schites  &  les 
Grecs  qui  demeuroient  dans  laScy- 
cie ,  difoient  qae  tous  les  ans ,  du- 
rant quelques  jours  ,  ils  étoient 
transformés  en  loups  ,  &  qu'ils  re- 
prenoientenfuite  leur  première  for- 
me. Cependant ,  dit  Hérodote  ,  ils 
ont  beau  parler  de  la  forte  avant 
qu'ils  me  perfuadent  cette  fable , 
&  néanmoins  ,  continue-t  il ,  ils 
l'alfurent  Se  ne  font  point  difficulté 
d'en  jurer. 

Les  Budins  étoient  une  nation 
nombreufe  &  remarquable.  Ils 
avoient  tous  les  yeux  bleus  &  les 
cheveux  roux.  Us  avoient  une  ville 
appelée  Gtlone ,  qui  éroit  route  bâtie 
de  bois ,  (iis  murailles  étoient  faites 
de  même  matière.  Elles  étoient  fort 
hautes ,  &  avoient  de  chaque  côté 
trois  cens  ftaJes  de  longueur.  Les 
maifons  &  les  temples  étoient  ajidî 
bâtis  de  bois  ;  car  on  y  voyoit  des 
temples  confacrés  aux  Dieux  de  la 
Grèce, qui  étoient  mcme  conftruits 
à  la  grecque ,  avec  des  images  ,  des 
autels  &  des  chapelles  de  bois.  Ils 
faifoient  des  fêtes  i  Bacchus  de 
trois  en  trois  mois  ,  &  célébroient 
les  bacchanales.  Audi  les  Gelons 
avoient  été  Grecs  anciennement  ; 
mais  s'en  étant  féparés  ils  allèrent 
habiter  chez  les  Budins.  Us  fe  fer- 
voienc  même  d'une  langue  compo- 


B  U I 

fée  de  la  grecque  &  de  la  fcythfgue; 
Au  refte  les  Budins  étoient  des  Ge- 
lons &  par  la  langue  &  par  la  façon 
de  vivre  ;  car  comme  ils  étoient 
naturels  du  pays ,  ils  étoient  aafli 
cornptés  entre  les  Nomades  ,  & 
étoient  les  feuls  de  cette  contrée  qui 
mangealTent  de  k  vecinine.  Mais  les 
Gelons  cultivoient  la  terre>  vivoienc 
de  blé,  avoient  des  jardins,  &  ne 
reffembloienc  aux  Badins  ni  par  la 
mine ,  ni  par  la  couleur.  Cependant 
les  Grecs  confondant  les  uns  8c  les 
autres,  appeloient  aulli  les  Badins, 
Gélonsm 

BUIO  \  fubftantif  mafcuHn  6c  terme 
de  Relation.  C'eft  un  ferpent  monf- 
trueux  qui  reÀTemble  à  un  vieux 
tronc  d'arbre ,  &  fe  trouve  dans  li 
Guiane  fut  les  rives  de  rO.énoque. 
Sa  longueur  eft  de  huit  aunes  ;  & 
lorfqu*il  rampe,  il  fait  fur  la  terre 
la  même  impredion  qu'un  gros  arbre 
qu'on  y  auroit  traîné.  Lorfqu'il  ap- 
perçoit  quelque  animal ,  il  lève  la 
tête ,  ouvre  la  gueule  ,  &  pouffe  ua 
fouffle  venimeux  qui  étourdit  fi 
proie  &  la  force  de  s'avancer  à  lui. 
On  détourne  l'effet  de  ce  poifon  en 
rompant  la  colonne  d'air. empeftce 
pat  le  foufïle  de  ce  ixionftre;  l'en- 
chantement ceflfe,  Se  l'on  peut  con- 
templer le  Buio  à  fon  aife. 

Ceux  qui  croientaux  enchanteur^j 
peuvent  ajouter  foi  au  fou  Aie  du 
Buio  *. 

BUISTER,  (Philippe)  fculpteur . 
natif  de  Bruxelles  ,  vint  en  France 
vers  le  milieu  du  dix-feptième  lîè- 
cle  y  &  s'y  rendir  illuftre  par  fes  ou- 
vrages. Les  principaux  fqnt  le  tom- 
beau du  Cardinal  de  la  Rochefou- 
cault,  placé  dans  une  chapelle  de 
Sainte  Geneviève  \  deux  Satyres 
groupés  i  un  joueur  de  tambour  de 
bafque ,  avec  un  petit  fatyre  à  fon 
côte  ;  le   Pocme  fatyrique    &    la 

DcefTc 


BIJL      ^ 

ZMeiTe  Flore  ,  coas  morceaux  efti- 
'  mes  qai  ornent  le  parc  de  Ver- 
failles. 
BUJCKU;rabftftntifmarcQlin.  Nom 
d'une  plante  qui  croit  au  Cap  de 
fionne-Efpérance  »  &  dont  les  Hot* 
tentocs  font  grand  cas.  Lorfque  Tes 
feoiUes  font  féches,  ils  les  réduifent 
en  nne  jfomàsé  qui  0tt  d^un  faune 
Icîfaat  9  W¥êc  ItoqtteHe  ils  poudrent 
leur  cheirelure  :  cette  coulenr  leur 
paroît  une  partie  confidérable  de 
leur  parure. 
CUL  ;  nom  du  huitième  mois  de  Tan- 
née des  Hébreux.  Il  fut  enfuite  ap- 
pelé Marshévan.  Le  mot  Bul  nt  fe 
trouve  qu'au  troifième  livre  des 
Rois.   Le  pafTage  où  il  eft  marqué  I 


BUR  19) 

éroit  fott  ancienne.  Mais  du  temps 
de  Strabon  »  elle  ne  fubfiftoit  déji 
plus.  / 

BURGUNDES }  (  les)  BurgÊndi.  An- 
ciens peuples  de  Germanie  »  qui 
s'étam  joints  k  d'autres  barbares  ; 
causèrent  des  ravages  coofidérables 
dans  ks  nctyvÎDces  romaines  fous 
recfypfffe  deGallus.  M.  Crémier  re« 
marque  qM  ces  Burgundes  ne  font 
pas  ceux  qui  fondèrent  dans  les  GaU" 
les  \t  royaume  de  Bourgogne*,  mais 
qu'ils  dévoient  être  cependant  une 
branche  de  la  même  nation, 

BUTHROTE  ;  Butkrotum.  Nom  d'une 
ancienne  ville  d'Épire  dans  le  pays 
des  Thefprotes ,  à  roppofue  de  111e 


-  ,   ^         ^  .de  Corcyre, 

nous  apprend  que  ce  fat  en  cemo.s  UyZAS,  Roi  de  Byzance.  qui  donn» 
que  Salomon  .cheva  de  banc  le        f^„  „;^  ^  cette  Tille.  Diodore  de 


temple  dans  toutes  fes  parties  & 
dans  tout  ce  qui  devoit  fervir  au 
culte  de  Dieu. 
BULIS  ;  nom  d'une  ancienne  ville  de 
Grèce  dans  la  Phocide  ,  fur  les 
confins  de  cette  province^'  Cette 
ville  a  voit  pris  fon  nom  de  Bulon, 
qui  amena  là  une  colonie  tirée  des 
villes  de  l'ancienne  Doride.  On  dit 
que  dans  la  fuite  les  Bolidiens  s'at* 
tachèrent  à  Philomélus  &  aux  Pho* 
céens  de  fa  faébion. 

BUONSOLLAZZOî  nota  d'un  Cou- 
vent deTécroiteobfervance  de  Saint 
Bernard  ,  firué  dans  les  environs  de 
Florence.  lia  été  réfoimé  par  des 
Religiei^x  tirés  expiés  de  notre  re- 
doutable Abbaye  de  la  Trappe  dans 
le  Perche ,  où  TAbbé  de  Rancé  avoit 
donné  en  166^  y  l'exemple  de  cette 
pieufe  cruauté  qu'on  y  exerce  encore 
aâu'ilement. 

BUPRASIE  ;  Buprafium.  Ancienne 
ville  du  Péloponnèfe  dans  TÊlide* 
Ses  habicans  furent  du  nombre  d^^ 
ceux  qui  partirent  pour  le  fiége  de 
Troye ,  ce  qui  montre  que  cette  ville 
Tome  XXX. 


Sicile  dit  que  ce  Prince  étoit  con* 
temporain  des  Argonautes. 


CAAB  y  d'abord  Rabbin,  enfuite  Ma- 
hométan  ,  commença  par  faire  des 
vers  fatyrîques  contre  l'impofteuc 
Mahomet.  Mais  ce  prophète  ayant 
conquis  l'Arabie ,  il  finit  par  chanter 
une  de  f^  maître  (fes.  Il  fut  dès- 
lors  fon  favori  &  fon  confeil.  Caai 
l'aida  dans  la  compofirion  de  l'ai- 
coran>  Mahomet  en  reconnoiffance 

■  lui  donna  fon  manteau.  Il  mourut 
Tan  du  monde  5481  »  &  de  Jâsus- 
Christ  611. 

CABADO  î  rivière  de  Portugal  dans 
la  province  entre  le  Douro  &  le 
Minho.  Elle  prend  fa  fource  dans 
la  province  de  Tra-  los  -  Montes  » 
paOe  par  Barulos  ,  &  fe  jette  dans 
la  mer  auprès  de  la  petite  ville  d'Ef- 
pafende  *. 

CA3EÇ0N;  petite  ville  d'Efpagne 
dans  le  royaume  de  Léon  j  i  deux 
ffff 


CHA 

fut  d'abord  Grand-Vicaire  &  Of- 
ficiai de  CarcafTonne.  Il  devine  en- 
fuite  Chanoine  9  Archidiacre  6c 
Officiai  de  Condom  »  où  il  termina 
fe$  jours  en  170^.  On  a  de  lui  deux 
Traitée  eftimés  des  Jurifconfultes  : 
Tan  de  la  Jurididion  eccléfiaftique 
contentieufe,à  kgen.in-i^^î ^95 ,dc 
l'autre  de  la  Juriaidtion  volontaire  j 
imjprimé  auffi  à  Agen ,  i/2-8  ** .  1597. 
L'Auteur  étoit  profondément  verfé 
dans  récriture,  les  SS.  Pères ,  &  les 
Canoniftes  anciens  &  modernes. 
Ses  mœurs  étoient  dignes  d'un  hom- 
me de  fon  état. 

CASTEL-DE-VIDE;  petite  ville  de 
Portugal  dans  TAlentéjo ,  à  quatre 
lieues ,  nord-eft ,  de  Portalegre  *. 

C  ATOCH  E,  (  le  Cap  )  eft  un  Cap  fituc 
dans  le  golfe  de  Mexique  ,  à  la 
pointe  de  ITuatan  ,  entre  i'île  de 
Hornos  &  celle  de  las  Mugeres*. 

CÉLOTOMIE;  fubftantif  féminin 
&  terme  de  Médecine.  Celotomia. 
Efpèce  de  caftration  qui  fe  fait  en 
liant  la  produâion  du  péritoine  & 
les  vaideaux  fpermatiques ,  pour 
guérir  ceux  qui  font  attaqués  de  la 
hernie. 

C$OS  ou  CEE  ;  (île  de)  nom  que 
portoit  autrefois  l'île  de  Zia  ,  l'une 
des  Cyclades.  f^oyc[  %\k  *. 

CERTHÈA  ;  ville  ancienne  de  l'île 
de  Céos ,  l'une  des  Cyclades  ,  fur 
les  ruines  de  laquelle  eft  bâtie  la 
ville  de  Zia ,  capitale  de  Tile  qui 
porte  aujourd'hui  le  même  nom  *• 

ÇHACTAS  ou  TcHAcTAs  ;  (les) 
peuples  de  l'Amérique  feptentrio- 
nale  dans  la  Loui(iane  ,  fur  U  rive 
gauche  du  Mifliflipi.  L'adultère  eft 
puni  chez  ces  Sauvages  d'une  ma- 
nière (îngulière.  Une  femme  con- 
vaincue de  ce  crime,  eft  condamnée  ^ 
à  fatisfatre  les  défirs  des  hommes 
jeunes  &  vieux  qui  fe  préfentenr. 
C  eft  ce  qu'ils  appellent  pjtjfer  par  la 


CHE  595. 

prairie.  Toute  femme  qui  a  paffé 
par  la  prairie  eft  répudiée  Se  desho* 
norée  *. 

CHATEL-SUR  MOZELLEî  petite 
ville  de  France  dans  la  Lorraine  » 
ficuée  fur  le  ruiiTeau  de  Durbion  » 
&  près  de  la  rive  droite  de  la  Mo- 
felie,  à  deux  lieues  ,  fud-eft,  de 
Charmes.  C'eft  le  fiége  d'un  Bail- 
liage royal*. 

CHATOYER  ;  verbe  neutre  de  la 
première  conjugaifon  ,    lequel   fe 

'  conjugue  comme  Chanter.  Ce 
terme  n'eft  employé  que  par  les 
lithologiftes  ,  pour  exprimer  l'effec 
de  quelques  pièces  fines  qui  brillenc 
de  pluueurs  couleurs  rangées  par 
veines  parallèles  ou  convergentes. 
liy  a  des  pierres  que  Von  fait  cha^ 
toyer  artificiellement  *. 

CHAUSSER  j  fignifie  par  extenfipn, 
mettre  des  faoots  à  des  pilots  »  à 
des  palplanches.  On  a  chauffe  tous 
les  pilots  de  cet  ouvrage  *. 

ÇHÉRAKIS;  (les)  peuple  fauvagç 
de  l'Amérique  feptentrionale  ,  le-» 
quel  habite  les  bords  d'une  rivière 
qu'on  appelle  rivière  des  Chérakis , 
êc  qui  a  fon  embouchure  dans  le 
Miffiffipi  *.         < 

CHIMBORAÇO-,  c*eftle  nom  d'une 
montagne  du  Pérou ,  célèbre  par  le^ 
opérations  que  les  Académiciens 
françois  y  ont  faites  pour  mefurer 
un  degré  du  méridien ,  &  détermi- 
ner la  figure  de  la  terre  *.  , 

CH  IN  QUI  S;  fubftantif  mafculin. 
Sorte  d'oifeau  qui  paroît  avoir  rap- 
port avec  le  Paon  &  avec  le  Faifan. 
Il  fe  trouve  au  Tibet  ;  c'eft,  poui;- 
quoi  M.  BrifTon  le  nomme  Paon  du 
Tibet.  Sa  groffeur  eft  celle  de  la  pin- 
tade :  il  a  l'iris  des  yeux  jaune  ,  le 
bec  cendré  ,  les  pieds  gris ,  le  foiifl 
du  plumage  cendré ,  varié  de  lignes 
noires  &  de  points  blancs;  mais  ce 
qui  en  fait  rprnement  principal  {^ 
^  ffffij 


59^  CHI 

diftbâif  9  CCI  font  de  befles  &  gran- 
des taches  rondes  d'on  bien  éclatant^ 
changeant  en  violée  ôc  en  or»  ré- 

Sandaes  une  i  une  fur  les  plotnes 
u  dos  &  les  couvemn:es  des  ailes, 
dëui  a  deux  fur  les  pennes  des  aiies, 
&  quatre  i  quatre  fur  ies  longues 
couvertures  de  laqueae,  donc  les 
deux  du  milieu  font  les  plus  longues 
de  toutes ,  les  latérales  allant  toujours 
en  fe  racourcilTant  de  chaque  coté. 

On  ne  fait ,  ou  plutôt  on  ne  dit 
fien  de  fon  biftoire  ,  pas  même  s*il 
fait  la  roue  en  relevant  en  éventail 
ies  belles  plumes  chargées  de  mi- 
roirs. 

U  ne  faut  pas  confondre  le  Chin- 

3uis  avec  le  Kinki ,  ou  Pou'e  dorée 
e  la  Chine,  dont  il  eft  parié  dans 
*les  relarions  de  Navarette  jTriganlt, 
dor  Halde ,  &  qui  autant  qu'on  en 
peut  juger  par  des  defcriprions  im- 
parfaites, n'eft  autre  choie  que  notre 
Tricolor  huppé. 

CHI9NIDES,.  pocte  d'Athènes  ,  vi- 
voit  fous  la  foixante*dixième  olym- 
piade ,  huit  ans  avant  la  bataille  de 
Marathon,  &  500  ans  avant  Jbsvs- 
Christ.  On  le  met  ordinairement 
le  premier  entre  les  poètes  de  la  co- 
médie ancienne. 

CHlRAS,ouSHIRAS,ouSCHIRASj 
nom  propre  d'une  ville  c*e  Perfe. 
yoyci  le  dernier  de  ces  trcis  mots 
d.ins  le  XXVI-  volunae*. 

CHUNAMj  fubftantif  mafculin.  Ef- 
pèce  de  chaux  compofée  de  co- 
quilles que  les  Indiens  mangent 
avec  l'arec  &  le  bétel  *. 

CLEISAGREj  fubftantif  féminin  & 
terme  de  Médecine.  Cleifagra. 
Goutte  i  Tarcicularion  des  clavi- 
cules avec  le  fterpum. 

COMPAS  A  CHEVEU  i 
compas  dont  lune  des 
tachée  à  fa  branche  par  un  reiïort  j 
fe  meut  au  moyen  d'une  vis»  d'une 


fe  dit  d'un 
pointes  at- 


COR 

manière  prefque  ioaperceptiUe,efl' 
forte  qu'on  peut  Touvrir  ou  le  fa- 
met  d  une  qaautité  ailfli  petite  ^ 
Ton  Tfat«  Ce  compas  cft  très  coin- 
mode  pour  le«  divifions  * 

CoMPA'S  ACflbVi-vx  ,  fe  ditaufi  d'un 
inftrument  dont  les  perruquiers  font 
ufage  pour  rouler  les  cheveux  &  Us 
mettre  en  boucles  *. 

CONCELHO  DEANC'AENS,  ET 
CONCEIHO  DE  CASTANLl; 
deux  bourgs  de  Portugal  oars  U 

{province  de  Fra  los  nK>ntef ,  i  tine 
ieue  l'une  de  l'autre  ,  &  â  la  même 
diftince  i  peu  près  du  Douro  *. 

COR  A  î  ville  capitale  de  l'île  de  Sa- 
mos ,  bien  différente  de  l'ancierne 
Samos  ,  capitale  de  la  û\i^t  îe 
dan^  les  beaux  temps  Je  laG^èce  *. 

CORNICUI.UM;  ancienne  ville  de 
la  dépendance  des  Latins.  Elle  fur 
enlevée  â  ce  peuple  par  Tarqum 
Tancien.  Cette  ville  eft  rangée  par- 
mi celles  qni  du  temps  de  Pline, 
n'exiftoient  plus.  Selon  M.  d'An- 
viHe  on  la  voit  au  pied  des  mon- 
tagnes ,  à  peu  de  diftance  d'une 
voie  que  ce  géographe  conduit  i  la 
voie  Salaria.  C'eft  la  même  qu  E- 
tienne  de  Byfance  nomme  Co€- 
niclus. 

CORlCATESî  c'eft  le  nom  d'un  cap 
firué  à  l'extrémité  occidentale  de 
nie  de  Cuba,  vis-à-vis  du  capCa- 
toi-he  *• 

CORNÉJO  ;  rivière dEfpagne,  qui 
prend  fa  fource  au-dcITus  dt  tranca- 
villa  ,  traverfe  la  partie  méiidionale 
du  royaume  de  L  éon  ,  &  f e  jette 
dans  le  Douro  aiiprès  de  Flermo- 
zelle,  au-delTousde  Miranda  *. 

COSTANZO ,  (  Angelo  ai  )  feignear 
de  Cantalupo ,  né  en  1 5  07  à  Naples, 
mit  au  jour  l'hiftoire  de  cette  ville, 
in  fol.  en  1581  j  après  53  ans  de 
recherches.  Cette  première  édition 
rare  même  en  Italie  ^  s'étend  depuis 


cos 

fan  ii$6,  jiifqo'en  1439;  cVft4« 
dire ,  depais  la  mon  de  Fcédécic  1I> 
iufqu'â  ta  goene  de  Milan  j  ions 
Ferdinand  L  Coftanzo  égayok  par 
la  culture  de  la  poiffie  Wioe  ,  la  fé- 
cherdTe  de  TiiiAÀuc.  il  céuduc  dans 
Tune  &  dans  Taocr e.  On  a  rejctteilli 
(es  vers  italiens  en  1 709 ,  i/z- 1 1. 

COSTOBOCES  i  (  Us  )  Cofiohoci.  An- 
cien peuple  de  la  Sarmatie  d'Europe. 
Plofieors  anciens  Auteurs  font  men- 
tion de  ce  peuple.  Paufanias  les  ap- 
pelle une  troupe  de  bandits  j  &  il 
a|oore  que  de  Ton  temps  »  après 
avoir  parcouru  toute  la  Grèce  »  ils 
voulurent  s'approcher  d'Êlacée;  que 
Mnéfibule  ayaiuiaflemblé  quelques 
troupes»  combattit  ces  barbares ,  & 
les  tailla  en  pièces  »  mais  eut  le 
malheur  de  périr  dans  l'avion. 

COTA  ,  (Rodiiguez)  de  Tolède  , 
poëce  tragique ,  Auteur  de  la  tragi- 
comédie  de  Calijlo  y  Mclibea.  Gaf- 
pardBarthius  Allemand»grand ama- 
teur des  livres-efpagnols ,  a  rraduit 
cet  ouvrage  en  latin  ,  &  ne  fait  pas 
difficulréde  l'appeler  divin.  Jacques 
de  Lavardin  Ta  mis  en  François  \ 
mais  fa  verfijn  ne  contribue  pas 
beaucoup  â  conferver  la  haute  idée 

3ue  le  traduâeur  allemand  en  avoir 
ounée.  La  produdfcion  de  Cota  eft 
puuf tint  un^'  des  mitux  écrites  qu'il 
y  air  ianai  fa  langue.  Il  âorilToit  au 
feiz.ème  (iècle. 
COVlLLlASi  petite  ville  de  Portugal 
dans  la  province  de  Beira  ,  à  cinq 
lieues  ,  nordoueftj  de  Guardia  *. 
COURATARYifubftaniifmafciilin* 
Ëfpè.e  de  lime  plus  grode  que  le 
bois  puant  de  la  Gaiai.ne  :  elle  fe 
fjnd  par  qviartier  :  ow  Temjjloie  pour 
faire  des  cercles  de  barriques.  Les 
fcuiîlesde  cet  arbre  qui  reff.mblent 
  celLs  de  n^  yer  «  (onr  aflez  rudes 
pou»-  fe'-vir  aux  In  lien'  à  polir  leurs 
différens  ouvrages.  Suu  écorce  ^  dit 


CRE  5,7 

M.  de  Préfontaîne  ,  pourroit  dttt 
bonne  à  tanner  les  cuirs» 

CRANAÈ  ou  JHÉLÈNE}  (ile  de) 
voyc^  MÂcJLOMisi  dans  le  XXl^ 
volume  *. 

CRED} ,  (Lauii^zodi  )  céUbre  pein- 
tre  de  Florence  »  mort  en  1 5  30  ,  i 
78  ans  »  fut  grand  imitateur  de  Léo- 
nard de  Vinci. 

CREECH  ,  (Thomas)  né  à  Bland- 
fort  en  Angleterre  en  1659  ,  cultiva 
la  poëHe  àc  les  lettres ,  &  ne  vécut 
pas  moins  dans  l'indigence.  Une 
humeur  fombre  qui  le  jetoit  dans 
des  paflions  violentes  ,  fit  le  mal- 
heur de  fa  vie&  occafionna  fa  mort. 
Amoureux  d'une  demoifelle  qui  nt 
répondoit  point  â  Tes  feux ,  quoique 
bien  d'autres  eufTent  un  facile  accès 
auprès  d'elle  ,  il  fe  pendit  de  dé- 
fefpoir  fur  la  fin  de  Juin  de  1700. 
On  a  de  lui  plufieurs  craduâions  \ 
1^.  celle  de  Lucrèce  en  vers  anglois 
&  en  profe  avec  des  nores.  Cette 
dernière  eft  préférable  à  l'autre  , 
elle  fut  imprimée  en  1717  ,  i/2-8°. 
1^.  Laverfion  de  plufieurs  morceaux 
de  Théocritc  ,  d'Horace  ,  àOvidc  , 
de  JuvenaL 

CRICHENA  ,  ou  KISTNARS  ,  ou 
CRISNA  'y  fieuve  d'Afie  dans  l'In- 
doftan ,  lequel  a  fon  cours  de  l'ou^ft 
à  l'eft,  &  fon  embouchure  dans  le 
golfe  de  Bengale  â  Mafulipatan  *. 

CROCÈ  y  nom  propre.  C'eft  la  plus 
haute  montagne  de  l'ile  de  Càipre. 
Sainte  Hélène  fit  bâtir  fur  le  fom« 
met  de  cette  montagne  une  petite 
églifedans  laquelle  on  voit,  dit-on  » 
un  morceau  de  la  vraie  Croit ,  que 
la  hauteur  de  la  montagne  &  la 
difficulté  du  chemin  n*cmpêichent 
poiAt  les  Grecs  d'aller  vifittr  \ 

CUCHUMATLANES  ;  (les)  mon- 
tagnes  de  l'Amérique  feptenrrio- 
sale  qui  bordent  la  Aer  du  S»d , 


5i/8  CUR 

depuis  Ciudad-Réai  jaCqu'à  Gaa* 
timala  *. 

CURARE  ;  fubftantif  mafculin  & 
cerme-de  Rslacion.  Poifon  en  ufage 
parmi  les  Indiens  qui  habitent  les 
rives  de  i'Oténoque.  Ce  poifon  eft 
extrait  d'une  racine  qui  ne  poufTe 
ni  feuilles ,  ni  rejetons ,  &  qui  croît 
dans  la  vafe  corrompue  des  étangs. 
Ce  font  des  vieilles  femmes  qui  le 
préparent  »  &  elles  perdent  la  vie 
pendant  cette  opération.  Il  ne  fait 
aucun  mal  à  ceux  qui  ont  du  Tel  dans 
la  bouche  ;  mais  fon  effet  eft  fi 
prompt  y  qu'on,  n'a  prefque  jamais 
le  temps  d'employer  ce  remède  *. 

CUSl  CUSl  ;  fubftantif  mafculin  & 
terme  de  Relation.  Efpèce  de  chat 
qui  fe  trouve  en  Amérique  fur  les 
rives  de  TOrénoque.  Il  n'a  point 
de  queue  ,  &  fon  poil  rellemble  â 
celui  du  Caftor.  Il  va  la  nuit  d  la 
chalfe  des  oifeaux  &  des  ferpens. 
11  fourre  fa  langue  qui  eft  longue  & 
mince,  dans  tous  les  trous  j  &  s'il 
entre  dans  un  lit  où  quelqu'un  dor- 
me la  bouche  ouverte ,  il  ne  manque 
pas  de  la  yilîter  *. 

CYNÈTHE  ,  pocre  grec  ,  natif  de 
Tîle  de  Chio  ou  Scio  ,  fut  le  pre- 
mier qui  ralTombla  à  Syracufe  des 
vers  d'Homère ,  &  les  récita  en  pu- 

-blic.  L  ancien  commentateur  de 
Pindare  le  fait  Auteur  de  Thymne 
en  Thonneur  d'Apollon  ,  qu'on  at- 
tribue pour  Tordinaire  à  Homère. 
Cynèihe  ,  fuivant  le  rapport  d'Hy- 
poftrate  ,  vivoit  vers  la  loixante-fi- 
xième  olympiade,  cinq  cens  &  quel- 
ques années  avant  J.  C. 

CYNÉTHON,  pocre  grec  ,  natif  de 
Lacédémone  ,  vivoit  fous  la  troi- 
ficme  année  de  la  cinquième  olym- 
piade ,  &  7j8  ans  avant  J.  C.  Il 
compofa  quelques  ouvrages  cités 
p^r  fiufebe  en  fa  çbroniquç.    L'an- 


CYP 

ciquité  a  parlé  avec    élogt  de  ce 
pocte. 
CYPSÉLIDES  i  (les)  nom  qaoû 
donne  à  une  dy  naftte  de  trois  Princet 
qui  ont  poflédé  la  fouverainecé  de 
Corinthe  pendant  foixante- treize 
ans.  Ce  nom  eft  venu  de  celui  de 
Cypfele  I ,  parceque  ce  fut  lui  qui 
ufurpa  cette  iouveraineté  envirod 
^50    ans   ^vant   l'ère    chrétienne. 
Après  en  avoir  joui  trente  ans  il  la 
laiflTa  d  fon  fils  Périandre,  qoi  la 
po(féda  quarante  ans  j  après  fa  mort 
elle  paffa  à  Cypfele  II  ion  fils ,  oa 
félon  d'auttes  »  à  Pfammcticas  foo 


neveu. 


D 


DABAÏBA;  terme  de  Relation.  Notn 
d'une  Idole  fameufe  autrefois  parmi 
les  Indiens  qui  habitent  entre  Car^ 
thagène  ôc  Panama ,  dans  l'Amé- 
rique méridionale.  Ils  difoient  que 
Dabaïba  étoit  une  femme  recom- 
mandable  par  fa  vertu  &  par  fa 
fainteté  ,  qui  avoir  autrefois  vécu 
parmi  eux  ,  laquelle  après  fa  morti 
avoit  mérité  les  honneurs  divins , 
&  étoit  devenue  mère  de  l'Être  fu- 
prème.  Ils  attribuoient  au  courroux 
de  Dabaïba  tous  les  météores  ef- 
frayans»  tels  que  les  éclairs,  le  ton* 
nerre  ,  &c. 

DABIS  ;  terme  de  Relation.  On  voit 
au  Japon  ,  fur  le  chemin  d^Ofaca  i 
Sorungo  ,  une  ftatue  coloffale  de 
cuivre  qui  repréfente  une  certaine 
Divinité  nommée  ainfi  par  quelques 
voyageurs  \  peut-crre  eft-ce  la  mê- 
me que  Daiboth.  Quoi  qu'il  en 
fôit ,  on  préfcnre  tous  les  mois  â  ce 
Dabis  ,  une  fille  encore  Vierge. 
Cette  fille  lui  fait  certaines  quef- 
tions  qu'on  lui  a  apprifes.  Ce  Dieu, 
ou  plutôt  un  Bonze ,  cache  d^ns  la 
ftatue  du  Dieu  ,  fatisfait  à  toutes 
pes  queftions.  11  fort  cafuite  du  U 


DAO, 

,  ïiîche ,  comme  fi  c'ctoît  le  Dieu 
qui  apparue  miraculeufement  »  & 
s'approche  de  la  jeune  fille  confufe 
de  rhonneur  d'avoir  la  compagnie 
d'un  Dieu. 

DAORSÉENS  ;  (les  )  nation  illy- 
rienne    qui  fut  foumife    aux  Ro- 

.  mains  Tan  167  avant  l'ère  chré- 
tieone.   Elle  fut  déclarée  non  -  feu- 

^  lement  libre ,  mais  encore  exempte 
de  tout  tribut. 

DEDEKIND.  (Frédéric)  Allemand, 

,    publia  dans  le  feizième  fiècle ,  un 

.    ouvrage  dans  le  goût  de  TÉloge  de 

la  Folie  d'Érafme.  C'eft  un  éloge 

ironique  de  l'impolitefle   &  de  la 

groffièreté ,   intitulé  ,  Gobrianus  , 

Jîvè  de  incultis  moribus  &  inurbanis 

gejiibus.  L'Auteur  paroît  avoir  plus 

de   finefie   dans   refprit  que  n'en 

avoient  alors  fes  compatriotes. 

DEÏR  ,  ou  DERRI  j  ville  de  Nubie, 

fituée'fur  le  Nil ,  entre  la  première 

&  la  féconde  cataractes ,  â  deux 

cent -vingt  lieues  du  Caire  *: 

DELIQUIUM  ;  Çxxhik^Lnni  mafcuHn 
&  terme  de  Chimie.  Les  chimiftes 
emploient  alTezfouvent  ce  mot  pour 

.  déugner  un  corps  qui  s'eft  réfous  en 
liqueur  â  l'air:  on  dit  dans  ce  fens  le 
aeliquium  d'un  fel  ,  du  fel  de  tartre, 
par  exemple ,  ou  de  tout  autre.  On 
prend  auffi  afiez  fouvent  ce  même 
mot  pour  déliquefccncc.  On  dit  dans 
ce  dernier  fens  ,  qu'un  fel  tombe  en 
ddiquium  ,  pour  défigner  qu'il  eft 
déliquefcent  ,  qu'il  tombe  en  déli-' 
quejcence. 

DENTALlTEjfubftantif  féminin  & 
terme  d'Hilioire  naturelle ,  par  le- 
quel on  défigne  des  coquilles  fof- 
ules  univalves  non  contournées  ^ 
longues  &  étroites.  Elles  refTem- 
blent  à  une  longue  corne ,  ou  à  une 
longue  dent  recourbée,  &  quelque- 
fois droite*  I 


DES  599 

DERMOGRAPHIE  i  fubftaniif  fc- 
minin.  Partie  de  Tanatomie  qui  a 
pour  objet  la  delcription  delà  peau. 

DERMOTOMIE  i  fubftantif  fémi- 
nin  &  terme  d'Anatomie.  Prépara- 
tion anatomiquede  la  peau. 

DESGODETS ,  (Antoine)  atchiteûe 
du  Roi ,  né  à  Paris  en  1653,  envoyé 
â  Rome  en  1(974  par  Colbert ,  fut 
pris  en  chemin  &  conduit  â  Âleer. 
Après  feize  mois  de  captivité  iup- 
portés  avec  beaucoup  de  patience  » 
il  pafia  à  Rome  &  y  demeura  trois 
ans.  Ce  fut  pendant  ce  féjour  qu'il 
compofa  fon  livre  des  Edifices  an-' 
tiques  de  Rome ,  dtfiînés  &  mefurés 
très-exadkement ,  i  vol.  in-fol.  avec 
figures  )  imprimé  à  Paris  en  1^82. 
Cet  ouvrage  eft  recherché  pour  l'e- 
xaâicude  &  la  beauté  des  planches. 
11  mourut  en  17x8  dans  fa  75®  an- 
née. On  trouva  parmi  fes  papiers 
un  traité  des  Ordres  d'Architeâure, 
un  traité  de  l'Ordre  françois,  un 
des  Dômes  ,  un  autre  fur  la  Coupe 
des  pierres    &c. 

DESHAYS  „(  Jean -Bapiifte-  Henri) 
peintre  ,  né  à  Rouen  en  1730, 
mort  en  17(^5  ,  avoir  reçu  de  la 
nature  ces  rares  difpofitions  qui. 
donnent  les  plus  belles  efpérances  9 
&  il  y  répondit  parfaitement.  Ses 
principaux  ouvrages  font ,  THiftoire 
de  St.  André  ,  en  quatre  grands  ta- 
bleaux qu'il  fit  pour  fa  patrie^  les 
Aventures  d'Hélène  en  huit  mor^ 
ceaux  pour  la  manufacture  de  Beaa- 
vais  y  la  Mort  de  St.  Benoît  pour  Or- 
léans; la  Délivrance  de  St.  Pierre 
pour  Verfaitles  ;  le  Mariage  de  la 
Vierge;  la  Réfurredlion  de  Lazarrej 
la  Chafteté  de  Jofeph  y  le  Combat 
d'Achille  contre  Xanthe  &  Simoïs  , 
&c.  ouvrages  dont  la  plupart  ont 
été  expofés  &  généralement  applau* 
dis  aux  falons  de  1761  &  de  176 f. 
Les  productions  de  cet  habile  artifte 


^00 


DES 


font  marqaées  au  coin  d'un  deifeîn 
admirable»  d^unecomponcioningé- 
nieufe  ,  d'un  bon  coloris  Se  d'une 
exécution  facile.  La  more  prématu- 
rée de  Deshays  Tempèwha  de  figna- 
1er  Tes  talens  fur  plufîsars  morceaux 
confidérables  dont  il  étoit   chargé 
pour  le  Roi  j  pour  Paris  &  pour  fa 
patrie. 
DESMAHIS  ,  (Jofeph-Vrancpis- 
Edouard  de  Corfembleu)  né  à  itiliy 
fur  Loire  en  1711 ,  mort  le  15  Fé- 
vrier 17(11  ,  dans  la  39c  année  de 
fon  âge.  II  donna  dès  fa  plus  tendre 
jeunciFe  des  preuves  de  la  délica* 
refTe  de  fon  efprit  »  &  fut  mêler  aux 
plaiHrs  Tctude  &  la  philofophrie.  On 
a  de  lui ,    1  °.  la  Comédie  de  l' Imper- 
tinent ,  qui  fut  applaudie.  Ce  n'cft 
pas  i  U  vérité  le  ton  de  Molière  j 
mais  on  y  trouve  de  jolis  portraits , 
des  faillies  heureufes,  des  penfées 
fines>&lecara£tère  principal  eftafTtz 
bien  p<«int.  1®.  Dqs  Œuvres  diverfest 
recueillies  en  iy6f  ,  in- 11.  Une 
pocfie  douce  &  légère ,  une  verfi- 
fication  aifée  &  harmonieufe  ,  des 
penfées  délicates ,  des  éloges  &  des 
traits  de  fatyres  bien  tournés  j  voîlà 
les  caractères  de  ce  recueil. 
DESMAISEAUX  ,  (  Pierre  )  de  la 
Société  royale  de  Lon  Jres  ,  étoit  ne 
en  Auvergne  d'un  Miniftre  Protef- 
tant.  Il  fe  retira  de  bonne  heure  en 
Angleterre  ,  &  y  mourut  en  1745 , 
i  79  ans.   Il  avoit  eu   des  liaifons 
étroicesavec  Sr.  Evrcmont  &  avec 
Bayle.  Il  donna  une  édition  des  Œu- 
vres dupremier,en  j  vol.  1/2  4«.  avec 
la  vie  de  l'Auteur ,  exafte,  curieufe^ 
mais  trop  pleine  de  petits  de  tails  & 
de  difcudions  minutieufes.  Il  publia 
aufli  rhidoire  du  fécond  &  celle  de 
fes  ouvrages.  Ce  dernier  écrit  offre 
une  idée  de  tous  les  livres  de  Bayle. 
Il  fe  trouve!  la  tète  de  fonDiftion^ 
Mire  deTédicion  de  1750  j  &  il  a 


DES 

été  réimprimé  en  17JI  à U  Haye 
tn  1  vol.  in   11.  Defmaifeaui  eft 
encore  l'éditeur  du  recaetl  des  (Sa- 
vret  de  Bayle  ,  mis  au  jour  la  mi- 
me  année  ,  en  4  voL  in-foL  Oo  t 
de  lui  d'autres  éditions  qoe  TAuteat 
a  fouvent  accompagnées  de  remac* 
ques  pleines  d*anecdotes  litréraires. 

DESMAN;  fubftantif  mafcolui.  Er« 
pèce  de  rat  mufaaé  qui  fe  rroave 
en  Mofcovie  8c  dans  la  Lapooie.  U 
diffère  de  l'Ondatra  00  rat  mofqué 
du  Canada  j  en  ce  qu'il  a  les  pieds 
de  derrière  réunis  par  une  mem- 
brane »  les  veux  extrêmement  petits» 
8c  le  mufean  prolongé  comme  la 
mufaraigne* 

DESMOGRAPHlEi  fubftantif  fémi- 
nin.  Partie  de  Tanatomie  qui  a  pour 
objet  la  defcripiion  des  ligamcns. 

DESMOLETS,  (Pierre- Nicolas)  bi- 
bliothécaire de  la  mai  fon  4^  l'Ora- 
toire ,  rue  St.  Honoré  »  mort  le  16 
Avril  1760  ,  dans  la  85c  année  de 
fon  âge  i  Paris  fa  patrie ,  s'atta- 
cha particulièrement  i  l'hiftoire 
littéraire  »  6c  eut  un  nom  en  ce 
genre.  Ses  piinclpanx  ouvrages  font, 
!«•  Hijloria  EccUJi£  Parifienfa. 
2®.  De  Tabernaculofcedcris.  j**.  Nou- 
velles littéraires.  4^.  Continuation 
des  Mémoires  de  littérature  de  Sal' 
lengre.  M.  l'Abbé  Goujeta  eu  parc 
à  cet  ouvrage  oui  renferme  quelques 
morceaux  curieux.  5^.  Recueil  de 
pièces  d'hiftoire» 

DESMOTOMlEi  fubftantif  féminin. 
Partie  de  l'anatomie  qui  a  pour  objet 
la  diffeâion  des  ligamens. 

DESPAUTÈRE  ,  (Jean)  Grammai- 
rien Flamand  »  mort  à  Comines  en 
1510,  laida  des  Rudimens  ,  une 
Grammaire ,  une  Syntaxe ,  une  Pro* 
fodie  >  un  traité  des  Figures  &  des 
Tropes  ,  imprimés  en  un  volume 
in  foL  fous  le  litre  de  Commentam 
grammaûày 


DIO 

frammaùcl ,  chez  Robert  Etienne  » 
en  1 5)7.  Ces  ouvrages  éioienc  au- 
trefois dans  cous  les  collèges  ;  mais 
depuis  qu'on  en  a  fait  de  plus  mé- 
thodiques, ils  ne  font  plus  confulcés 
que  par  les  favans.  Its  font  excel- 
lens  pour  entendre  le  fond  de  la 
latinité. 

DESSEIN  GÉOMÉTRAL;  c'eft  Tatt 
de  repréiencer  fur  une  fucface  les 
figures  des  corps  %  fuivant  les  règles 

Sue  prefcrit  la  géométrie.  Pour  def- 
ner  ainfi  les  objets  »  on  imagine 
que  tous  les  points  de  leurs  furfaces 
viennent  fe  peindre  fur  un  plan 
donné  de  poiition  par  des  lignes  di- 
rigées fuivant  la  même  loi.  Le  def- 
fein  géométral  enfeigne  à  trouver 
tous  les  points  où  ces  lignes  ren- 
contrent ce  plan.  Cela  s'appelle  pro- 
jeter un  objet  :  d'où  il  fuit  que  le  dcf- 
fein  géométral  eil  la  fcience  des  pro' 
jeâions.  Voye^  Projection  *. 

DICROTE  j  adjeftif  &  terme  de 
Médecine  ,  parr  lequel  on  a  défigné 
une  efpèce  de  pouls  inégal  qui  bat 
deux  fois  dans  une  même  pulfation, 
c*eft4-dire  ,  qu'avant  que  l'artère 
foit  entièrement  dilatée  pour  finir  , 
fa  pulfaiion ,  elle  fe  letlre  un  peu 
&  rebatdans  le  même  inftant,  com- 
me il  arrive  aux  marteaux  qui  font 
répouffés  par  l'enclume,  lorfqu'on 
frappe  demis.  Cette  efpèce  de  pouls 
eft  un  (igné  certain  d'une  hémorcha- 
gie  critique  parle  nez. 

DIOCLÈS ,  géomètre  connu  par  la 
courbe  appelée  cyjfoïde  y  qu'il  ima- 
gina pour  la  folution  du  problème 
des  deux  moyennes  proportion- 
nelles 9  florilToit  avant  le  cinquiè- 
me fiècle. 

DIONCOSE  ;    fubftantif    féminin. 

Dioncojis.  Terrce  de  Médecine  ufité 

chez  les  méthodiques  p^ur  fignifier 

la  diftenfi  >n  du  corps  b^r  Vama^s  des 

Tome  XXX.        ^^^ 


DUL 


^01 


parties  excrémentielles,  ou  la  dif* 
fufion  des  humeurs. 

DIORRHOSE;  fubftantif  féminin  ic 
terme  de  Médecine.  Diorrhojîs. 
Changement  des  humeurs  en  féror 
fité  &  en  eau. 

DIPSÉTIQUE  i  adjedif  des  itïxt  gen-? 
tes  &  terme  de  Médecine  qui  s*em-^ 
ploie  aûfli  fubftantivement.  Il  fe  die 
des  remèdes  qui  provoquent  la  foif. 

DIVRIGNI ,  ou  DIVRIKI;  ville  d'A- 
(îe  dans  la  province  de  Diarbeck  , 
i  cinquante  lieues  â  l'eft  j  de  Sivas 
&  de  Tokat.  Elle  eft  fituée  dans  un 
grand  vallon  entrecoupé  de  plusieurs 
ruifteaux  qui  vont  fe  jeter  dans  l'Eu- 

S^hrare.   Les  environs  de  cette  ville 
ont  très  -  fertiles  ,  mais  peu  cuU 
tivés*. 

DULICHIUM  ;  île  de  la  mer  Ionienne 
entre  les  îles  de  Cor  fou  &  de  Cc- 
phalonieynon  loin  de  l'île  d'Ithaque 
où  régna  Ulyfte  ,  &  qu'on  appelle 
aujourd'hui  f^al  du  Compère.  Du- 
lichium  étoit  du  Domaine  de  ce 
Prince  ,  &  on  y  montre  encore  les 
reftes  d'un  palais  qu'il  y  fit  bâtir.  ^. 

DULLART,  (Herman^  peintre  & 
poc'te  9  né  â  Rotterdam  en  i6j6, 
montra  de  bonne  heure  beaucoup 
de  vivacité  &  de  jugement.  Com- 
me il  étoit  d*une  complexion  très- 
délicate  ,  fes  parens  lui  laifTerent  le 
choix  de  l'objet  principal  de  fon  ap- 
plication ;  il  choifit  la  peinture.  Il 
fut  envoyé  dans  Amfterdam  fous  le 
fameux  Rembrand,  dont  il  imita 
fi  bien  la  manière  >  que  l'on  prit ,  . 
dit-on  ,  plufieurs  fois  les  ouvrages  ' 
du  difciple  pour  ceux  du  maître.  La 
foiblefte  de  fa  fanté  ne  lui  permit 
pas  de  fuivre  fon  ardeur  pour  ce 
travail ,  &  l'on  n'a  de  lui  que  peu 
de  pièces.  11  avoit  joint  dès  h  pre- 
mière jeunefle  â  Tétude  de  la  pein- 
ture, celle  des  langues  &  des  fcien- 
ces,  &  il  fe  délaflbit  pnr  les  exercices 
Gggg 


FÔR 

si  douze  lieoes  »  nord-ouefl; ,  de  Sa* 
lamanque  *• 
rORTIFlCATEURi  fubftantif  maf- 
cQlin.  On  donne  ce  nom  à  celui  qoi 
eft  Verfé  dans  Tart  de  fortifier.  Le 
Marëchal  de  Vauban  était  un  grand 
fortifictàeur  *• 

FORBACH  ;  fiom  propre.  Bourg  de 
France  dans  la  Lorraine  »  fur  la 
ronce  de  St.  Avold  i  Sarre-Bruck  »  à 
Heni  petites  lieues  »  fud-oueft ,  de 
ceae  dernière  ville  *• 

FRANCAVILLA  y  ville  d'Efpagne  , 
(ituée  à  l'extrémité  méridionale  du 
royaume  de  Léon  fur  la  rivière  de 
Corné jo  ^  d  dix-huit  lieues  »  fud- 
fud-eft  »  de  Salamanqne  ^. 


GAMBIE^  nom  propre  d'un  rivière 
confidérable  d'Afriaue  ,  laquelle  a 
plus  de  deux  cent  cinquante  lieues 
de  cours.  Elle  a  fa  fource  dans  le 
royaume  de  Mandinga,  audeffus 
du  lac  Saper  qu'elle  traverfe»  ar- 
rofe  le  pays  à^%  Soufos  &  une  partie 
de  la  Guinée  occidentale ,  &  fe  jette 
dans  l'Océan  entre  le  Cap  Vert  & 
le  Cap  Rouge. 

La  côte  de  Gambie  s'étend  depuis 
le  Cap  Verd  jufqu'au  Cap-Vcrga  , 
ce  qui  fait  plus  de  cent  cinqiunte 
lieues  *. 

GAYOR  (lac)  ;  lac  d'Afrique  dans  le 
Sénégal  »  fur  la  rive  feptentrionale 
du  Sénégal  *. 

GEDDA ,  ou  GIDDAH  ;  ville  confi- 
dérable  &  maritime  de  l'Arabie 
Heureufe  >  fur  la  mer  Rouge  »  à 
quinze  lieues ,  oueft ,  de  la  Mecque. 
C'cft  la  réfidence  d'un  Pacha.  Le 
concours  des  pèlerins  qui  y  abordent 
de  toutes  les  parties  du  monde  Ma- 
hométan,  la  rend  très-vivante.  Les 
Arabes  difent  que  ceft  dans  cette 


G  CL  «05 

ville  qu'eft  enterrée  la  mère  com* 
mune  de  tous  les  hommes  *. 

COLEGAO  ;  petite  ville  de  Portugal 
dans  la  province  d'Eftramadure  >  lur 
le  chemin  de  Thomar  i  Santarem  » 
i  cinq  lieues  de  l'une  &  de  l'au- 
tre *. 

GOM  \  fubftantif  mafculin.  Efpèce  de 
grain  qui  reflemble  au  millet  »  & 
qui  fe  cultive  aux  environs  du  mont 
Caucafe.  Son  tuyau  a  quelque  rap- 
port avec  la  canne  à  fucre  ,  &  fon  . 
épi  renferme  plus  de  trois  cens 
grains.  On  le  recueille  au  mois 
d'Odobre,  &  on  le  fait  fécher  auffi- 
tôt.  On  le  fait  cuire  dans  l'eau , 
&  il  fe  réduit  en  pâte  en  moins 
d'une  demi-heure.  Cette  pâte  eft 
fort  blanche  j  mais  ceux  qui  n'y 
font  pas  accoutumés  la  trouvent  in* 
fipide  *. 

GOUMEL  \  c'eft  le  nom  d'un  marais 
du  Sénégal ,  (itué  fur  la  rive  droite 
du  fleuve  de  Sénégal ,  au*deflus  de 
la  ville  d'Agnaut  *. 

GRAVELLEi  fubftantif  féminin.  Pe- 
tite pierre  ou  petit  gravier.  Les 
épingliers  fe  fervent  de  gravelle  pour 
décralfer  le  laiton  ^. 


H 


HARSKIRCH  ;  bourg  de  France  dans 
la  Lorraine  allemande ,  â  une  demi- 
lieue  j  oueft,  de  Ney-Saarverden  *. 

HERNHUT  i  ville  de  U  haute  Luface, 
i  deux  lieues ,  nord,  de  Zittau.  Elle 
n'a  que  deux  rues  qui  fe  coupentper- 
pendiculairement  »  &  forment  une 
croix.  La  ville  d'Hernhutn'exifte  que 
depuis  un  certain  nombre  d'années; 
elle  doit  fa  naiffance  &  fa  célébrité 
au  Comte  de  ZinzendorfF  &  à  la 
feâe  des  Frères  Moraves  dont  il 
eft  le  chef.  Cette  feéke  s'eft  d'abord 
beaucoup  répandue  en  Moravie»  & 
depuis  en  Hollande  âc  ci;  Angleterre. 


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f^ii",  :*  •>,:  'la  sxr.^  ,  &  ca  TA- 
rrjri    A'/'^r«  u/:*;»  U2c  cis  dan- 

On  tp^^lt  f'e:  dt  Hc^a  ,  de?  Tes 
#lî  U  r.'irfçr  Pit  fi  j-jft  ,  fous  le  i^tâf 
fo'd'Tgi'é  rie  Ufitud^  méridionaie  , 
fe  e;«fre  le  l'iC"-  U  le  19V  ^*g'^  de 
!'/•  /v  At  *• 

IlLKLVAjviire a Efpagne  dansPAn- 
ih^t,^if\t ,  pfCf  de  l*cmboochure  du 
7(r.fo  ,  â  dix  huic  lieuei  »  fud-outft, 
d  r  N'icMa  ♦• 

H  Y  UP  r  )S^  /)P  t  j  fubftamif  mafculin. 
(  /c(t  le  ri'Mn  qu'on  a  donné  â  quel- 
q'icf  charUtaiis  q>ii  fe  vanroienc  de 
v'iir  Ici  eaux  au  travers  de  la  terre, 
/(C  de  découvrir  Ici  (ources  &  les 
font4inef  cachées. 

Celui  qui  a  fait  le  plus  de  bruit 
rft  un  ciif4nt  nommé  Jcan-Jacques 
Piéntngr.  il  voyait  Tcau  â  travers 
tes  pierres,  la  terre,  le  fer,  &c. 
mais  ta  moindre  planche  interpofée 
lui  lai.hoit  tout.  Beaucoup  de  gens 
l'ont  iru  fur  fa  parole  ,  mais  ce  n'é- 
loic  pas  des  phyficicns  *. 

J 

J\(\\  ;  pecîte  ville  crFfpiçne  dans 
rAii-njon  lar  Li  livièic  d'Arragpn,  | 


JAiCÎElLI.otJEXyilcUl, 

U 


P» 
cds 

î!  iZa  CC7  Ses 
cE/»zae  ÇB  le  lOL^vfM, 
pci&r  0=xdc ce  refJD'dcicUaè 
t  ec  Tecgsr  .  Jambeln  fe  Jca  tts 
Aurers  dorz  Alexandre  de  Paive 
ùifdz  It  fiége.  Ce  fkr-Ucia-ilnà 
en  ornse  rcos  les  leczess  de  (ai  art, 
posiT  dënoire  un  poar  cjpt  les  af' 
ûè^t2n%  avoioir  coriftmîc  fsr  PEC* 
cauc  li  détacha  conrre  ce  poct  ()ia- 
cre   machiaes    infernales  ;    c*âoit 
des  bitceanx  placs  fur   lefqaels  il 
avoir  préparé  des   mines   qui  (k- 
voient  jouer  (bns  le  pont.  Trois  et 
ces  batteaoz  échocèrent ,  &  lu  fer* 
virent  qu  à  exciter  la  rtfce  des  Ef- 
pagnols  ;  mais  le  qcutrième  eac  oa 
effet  terrible.  Le  pont  fat  rompo, 
^  8c  huit  cens  hommes  périrent  <ie 
differens  genres  de  morr.  Ueaafîit 
pouflee  avec  tant  de  vioIence,qQ'elle 
pafla  fur  toutes  les  digues  :  on  fen- 
tit  la  terre  trembler  i  quatre  lieues 
de  diftance ,  &  les  tombes  dont  U 
mine  avoitété  couverte  ,  furent  je- 
tées â  plus  de  mille  pas  du  Beuve. 
Si  la  flotte  hollandoife  eût  fu  pro- 
fiter de  cet  avantage,  leJ^in^eçle 
Parme  ,  après  avoir  perdu  fes  meil- 
leures troupes  ,  eût  été  forcé  de 
lever  le  fiége  ,  &  Jambelli  eût  fait 
elTuyer  un  affront  au  Roi  d'Efpagne. 
S'il  eft  injufte  de  ne  point  récom- 
penfcr  les  talensi  cet  exemple  fait 


Wr  CMslneii  il  eft  dangereax  He  lei 
.    méprifer*. 
3EDDA)  vayc[  Ged^. 

I 

\liJAGUE  ;  nom  propre  d'une  île  de 
la  mer  du  Nord ,  â  quelque  dillance 
de  111e  Saint-Domingue  &  de  Yik 
de  Cuba  *. 

K 

KAISÂRIE  ;  nom  propre  d'une  ville 
d'Afie  dans  la  province  de  Carma* 
nie  *. 

KÂNER;  nom  propre  d'une  petite 
,  rivière  de  France  »  qui  a  Ta  fource 
dans  le  oays  Meffin ,  &fe  jette  dans 
laMofelle,  â  deux  lieues  au-deflbus 
de  Thionville  ,  près  du  village  de 
KoniOiiaker  *• 

KAREK  ;  île  du  golfe  Perfique  ,  où 
J  on  pêche  quelques  perles.  Foye^ 
Carek  dans  le  IVc  volume  *. 

KILT-DE-VIL  ,  ou  Tue- Diable. 
On  donne  ce  nom  à  la  Jamaïque  à 
une  efpèce  de  punch  qui  fe  fait  avec 
deux  parties  de  rum  ou  rafiat ,  fur 
une  d'eau  ou  de  lait.  On  y  met  de 
la  catielle  ,  du  giroHe  ,.  du  citron  , 
de  la  mufcade ,  Se  on  le'  rend  épais 
comme  un  brouet ,  en  y  mêlant  des 
jaunes  d'œufs.  Cette  liqueur  tire 
ion  nom  de  fa  force  &  de  (es  effets*, 
car  elle  fait  périr  une  infinité  de 
perfonnes.  Elle  e(t  furtout  perni- 
cieufe  aux  nouveaux  débarqués  :  elle 
échauffe  le  fang,  &  caufe  bientôt 
une  fièvre  qui  donne  la  mort  *• 

KOREMOS  ,  ou  Kanisou  j  rivière 
d'Afie  qui  traverfe  la  province  de 
Roum  ,  &  qui  fe  jette  dans  l'Eu- 
phrate  *. 

LAPELA  ;  petite  rivière  de  Portugal 
dans  la  province  enrre  le  Douro  & 
le  Minho ,  à  onze  lieues ,  fud-eil  « 


lAR  €0$ 

de  Brtgne.  Elle  efl  fîtuée  fur  le 
Minho ,  â  deux  lieues  ,  fud-eft ,  de 
Tuy ,  &  â  une  lieue  de  Moucaon  *. 

LARNICA  ;  ville  afTez  confidérable 
di  rîle  de  Chipre ,  fituée  i  peu  près 
à  la  même  latitude  que  Nicolie.  On 
y  voi^  une  mofquée  où  les  Turcs 
viennent  invoquer  la  grand-mère 
de  leur  prophète  »  qu'ils  prétendent 
y  avoir  été  enterrée*. 

LIECHSTALL;  ville  de  SuifTe  dans 
le  canton  de  Baie  ,  à  deux  lieues  8c 
demie ,  fud-eft  ,  de  cette  ville  *• 

LIFOL-LE.PETIT  ;  nom  propre.  Ce 
n'efl  qu'un  village  de  Champagne  à 
trois  lieues  ,  fud-ouefl ,  de  Neuf- 
château  î  mais  on  y  voit  une  fîngu- 
larité  remarquable.  C'cfl  un  ruif- 
feau  qui  après  avoir  fait  tourner  un 
moulin  ,  fe  précipite  immédiate- 
ment dans  une  grande  folTe  ,  &  ne 
reparoît  plus.  Les  grandes  pluies  t 
la  fonte  des  neiges  y  font  entrer  des 
rorrens  d'eau  qui  ont  le  même  fort» 
Ces  eaux  ont  fans  doute  une  ifTue; 
mais  commenr  coulent-elles  fous 
terre  ?  Eil-ce  dans  une  cavité  fpa- 
cieufe ,  on  au  travers  d'un  terrein 
dont  les  parties  féparées^oupeu  ad- 
hérentes entre  elles,  procurent  à  ces 
eaux  un  paflage  facile  ,  &  font  l'of- 
fice d'un  fiphon  dont  l'ouverture 
inférieure  efl  une  fontaine  abon- 
dante? Cette  dernière  conjeâure 
efl  d'autant  mieux  fondée ,  que  non 
loin  de  là ,  la  Meufe  fe  cache  en 
terre  »  &  ne  reparott  qu'après  uit 
cours  fouterrein  de  plus  d'une  lieue. 
Ce  phénomène  mérite  d'être  obftr- 
vé  ,  &  peut  fervir  à  la  connoi0ance 
de  la  flruâ:ure  intérieure  du  globe 
que  nous  habitons  *. 

LONGERON  i  fubftantif  mafcnlîn 
^  terme  de  chârpentene.  Ceft  une 
poutre  qui  ferc  î  ta  conftiu&ion  des 
pon:\  de  bois,  les  madriers  J  ont  pofés 
fur  Us  longerons  *• 


CoG 


LOU 


LOULE;  petite  ville  de  Porrugal  dans 
le  royaume  d*Algarve ,  fur  le  chemin 
de  Tavira  à  Lagos,  i  cinq  lieiies  » 
oued  »  de  la  première  ^. 

LOUPADI ,  ou  LuBAT  ;  ville  A  lac 
d'Afie  dan$  la  Nacolie.  La  ville  eft 
à  douze  lieues  de  Burfe  ou  Broufa , 
&  à  une  journée  du  mont  Olympe. 
Elle  eft  mal  bâtie  &  peu  peuplée. 
On  conjeâure  qu'elle  eft  fur  les 
ruines  de  la  ville  d'ApoUonie  \ 

LOURICAL  ;  petit  bourg  de  Portu- 
gal dans  lEftramadure  jà  fix  lieues, 
nord  ,  de  Leyria  *. 

LUGANOi  lac  d'Italie,  furie  bord 
duquel  elt  (icuée  la  ville  du  même 


nom 


M 


M  A  DON  ;  nom  propre.  Rivière  de 
France  dans  la  Lorraine  ,  laquelle  a 
fa  fource  à  quatre  lieues  au-defftis 
de  Mirecourt,  pafTe  â  côté  de  cette 
ville,  &  fe  jette  dans  la  Mofelle, 
près  de  Pont-Saint-Vincent ,  après 
un  cours  de  douze  lieues  *• 

,  M  AF'FRÂ  \  bourg  de  la  province  d'Ef- 
(ramadure  en  Portugal  ,  à  neuf 
iieues  de  Lisbonne  "^^ 

MALLÉOLLES;  fubftantif  mafcu- 
lin.  C'étoit  chez  les  Anciens  des 
<leciiesembrafées  qu'on  lançoic  dans 
les  (iéges  contre  les  inacnines  de 
l'ennemi  pour  y  mettre  le  feu  *- 

MAUGENIE;  fubftantif  féminin.  Mot 
qui  vient  du  Perfan  ,  &  qui  fignifie 
une  machine  propre  â  lancer  des 
pierres  *« 

MARASQUIN  ;  fubftantif  mafcuiin. 
Liqueur  fpiricueufe  dont  la  compo- 
firion  &  l'ufage  nous  viennent  d'I- 
talie. Ccft  une  infufion  de  ferpolet, 
de  joli-bois  ou  garou  ,  de  fleur  d'o- 
range ,  d'écorce  de  citron ,  &c. dans 
de  i'eau-de-vie»  qu'on  fait  diftiller 


MAR 

au  baîn^marie  »  &  i  k^oelle  oq 
ajoute  la  dofe  de  fucre  convnaUe 
pour  corrige  l'accecé  de  unis  cet 
ingrédiens^ 

MARTIN  ACH  ;  pedrc  ville  deSoUb 
dans  le  Valais  «  à  crois  UeoM  ^  (ait 
eft,  de  Saint- Maarice  *• 

MASENDERAN  ,oa  M  azandera» 

Î province  de  Pera  »  qai  porte  aoffi 
e  nom  de  Tabériftan  ou  Thabarif- 
un.  Voy€[  ce  mot  *. 

MELTE I  fabftancif  féminin.  CeA  le 
nom  d'une  efpèce  de  chardon  qui 
croie  dans  rÀmcrique  feptentrio- 
nale ,  &  i  laquelle  on  arcribbe  mille 
propriétés  merveilleufes.  Cecce  plan- 
te jettedes  feuilles  très -larges,  t^è^ 
dures  &  garnies  d'épines.  On  ea 
fait  de  la  filaffe»  des  mances,  des 
nates ,  des  fouliers ,  des  ceincnres , 
des  cordages ,  ^  fcies  ,  des  plumes, 
des  poinçons  ,  des*  aiguilles  >  &c 
L'écorce  brûlée  guérit  différeoics 
bleiïures  \  la  gomme  qui  fore  des 
branches  eft  un  excellent  antidote. 
Du  fil  de  fes  feuilles  on  fait  jufqo  a 
des  dentelles ,  &  des  rejetons  on 
compofe  une  efpèce  de  conferve 
d'un  geùt  agréable*  Le  tronc  rend 
par  incifion  une  liqueur  claire  K 
Ittcrée  9  qui  s'épaiffit  fur  le  feu  en  y 
mettant  une  racine  qui  la  fait  bouil- 
lir &  fermenter  comme  le  vin;  suffi 
eft-elle  ttès- capable  d'enivrer,  flc 
l'on  en  tire  une  excellente  eau  (l^ 
vie*. 

MESGHED  ;  voyc^  Mesched  dans  le 
XV lie  volume. 

MESGHID  ALI  ;  nom  propre  d'une 
ville  d'Afie  dans  l'iraque  ou  Itak- 
Arabi,  fur  le  bord  du  lac  Rahemah. 
Latitude  ;  i  degrés  ,  40  minutes. 
Longitude  ^i  degrés  }o  minutes  ^ 

MIRA  ;  petite  ville  de  Portugal  d:ir.5 
le  Beyra ,  à  fept  lieues  de  Coimbre*. 

MIRANDELA  j  petite  ville  de  IV 


MON 

ragal  daM'la  province  de  Tra-los* 
Mantes.  £lle  eli  ficuée  fur  la  rivière 
de  Tua  »  à  dii-huic  henes»  oueft ,  de 
Miranda ,  &  à  douze  lieues  ,  Aid- 
oueft  ,  de  Bragança  *. 
MOBILIENS^  (les)  peuples  fauvages 
de  l'Amérique  feptentrionale  dans 
la  Louifiane  »  eture  le  Miûiîfipi  Se 
la  Floride  *• 
MONDA; petite  ville  d*Erpagne  dass 
la  Grenade  »  (or  la  rivière  de  Gua» 
darmena ,  i  quatre  lieues ,  nord  ^  de 
Marbella  *. 
MONGANÂ  j  rivière  de  l'Amcrique 
feprentrionale  ,  laquelle  a  fon  em- 
bouchure dans  le  Miiliffipi.  Celte 
rivière  eft  peu  connue. 
MONTALV AO  j  petite  ville  de  Por- 
tugal  dans  l'Aleniéjo  j  à  huit  lieues, 
nord ,  de  Portalègre  *. 
MéNTARGlL  ;  petit  bourg  de  Por- 
tugal   dans  rÊllramadure ,  à  trois 
lieues  d*Erra  *. 
MONTE  ^SANTO  ;  petite  ville  de 
Portugal  dans  la  province  de  Beyra^ 
entre  Almeida  au  nord  &  Seguca  au 
midi*. 
MORA  ;  petite  ville  de  Portugal  fur 
la  rivière  d'Odivor ,  à  douze  lieues» 
oueft  ,  d'Eftremos  *. 
MORFIL  i  (  île  au  )  c'eft  ainfi  qu  on 
nomme  une  île  du  fleuve  de  Sénégal^ 
qui  a  plus  de  cinquante  lieues  de 
longueur»  &  qui  s'étend  depuis  la 
ville  d'Agnant  jurqu  aux  environs 
du  lac  Gayor  *. 
MORHANGE  i  bourg  de  France  dans 
la  Lorraine  ,  à  neuf  lieues ,  nord-eft» 
de  N^ncy  ,  ôc  à  trois  lieues,  nord» 
deMarfal*. 
MOSQUITE  ;  fubftanrîf  mafculin  & 
terme  de  Relation.   C'eft,  dit-on  »  1 
une  efpèce  de  mouche  qui  infefte  i 
les  rives  de  TOrenoque  dans  1  Amé-  I 
xique  méridionale»  Cette  mouche  [ 


.N I  C  607 

dépofe  dans  les  chairs  un  œuf  im- 
perceptible; cet  œuf  produit  un 
mfeâe  velu ,  dont  le  mouvement 
enflamme  la  partie  où  il  eft  logé  j  Se 
caufe  bientôt  une  fièvre  violente. 
Au  bout  de  huit  jours  il  engendre 
dix  ou  douze  mofquites ,  qui  font 
éclorre  à  leur  tour  d'autres  eflains. 
Beaucoup  de  perfo&nes  en  perdent 
la  vie  *. 

MURAT;  nom  propre  d'une  petite 
ville  &  d'un  lac  de  Suifle  dans  le 
canton  de  Fribourg.  La  ville  eft  fi- 
tuée  fur  le  bord  du  lac ,  à  trois  litues, 
eft  ,  de  Fribourg  *. 


N 


NICONÉR I A  ;  île  de  l'Archipel ,  l'une 
desCyclades.  Ce  n*eft  qu'un  rocher 
défert,  où  quelques  chèvres  peu- 
vent à  peine  trouver  leur  tu}urri- 
ture  *. 

NIEO  ;  (la)  rivière  de  France  qui  ar* 
rofe  une  partie  de  la  Lorraine  6c  du 
pavs  Mciîn,  paffe  près  deBouzon- 
ville,  &  fe  jette  dans  la  Sarre  »  au- 

f»rès  du  village  de  Redlng  j  à  deux 
ieues  &  demie  au-deflbus  de  Sarre- 
Louis  ,  après  un  cours  d'environ 
quinze  lieues. 

LaNied  fe  divife  en  remontant 
près  du  village  de  Condé,  en  deux 
autres  perites  rivières,  dont  l'une 
s'appelle   ia  Nied  francoifc  ,  prend 
fa  fource  au  village  de  Bréhainfic  de 
Martille»  &  n'arrofe  que  des  terres 
françoifes.  L'autre  s'appelle  la  Nicd 
allemande  ,    &   traverfe    quelqaes 
terres  de  1-Empire  *. 
NISA  ;  petite  ville  de  la  province  4'A- 
lentéjo  en  Portugal ,  à  fix  lieues  » 
nord ,  de  Portalègre  *. 

NUErJ  BRAGANÇA  ,  ou  Nou- 
velle Bragance;  voyeç  AvBiRO 
dans  le  III^  Volume. 


Col 


OCR 


OCRATO  j  petite  ville  de  Portugal 
dans  la  province  d' Alentéjo ,  à  quatre 
lieues  >  oueft,  de  Portalègre  *. 

ODEMIR  A  ;  petite  ville  de  Portugal 
fur  la  petite  rivière  de  Mira  dans 
l'Alentéjo,  à  neuf  lieues  j  fud  ^  de 
S.  Tiago. 

ODIVOR  ;  petite  rivière  de  Portugal 
dans  rAlentcjo  *. 

OLINDEll  ;  verbe  neutre  de  la  pre- 
mière conjugaifon ,  lequel  fe  con- 
jugue comme  Chanter.  Mettre 
l'epée  â  la  main  ,  fe  battre  avec  Té- 
pée.  Ils  viennent  d'oimder  en- 
femble. 

Ce  verbe  eftdu  ftyle  familier,  & 
ne  fe  dit  qu'en  plaifantant.  11  vient 
du  mot  olinde  ,  qui  eft  une  forte 
de  lame  d  epée. 

OS  AGES  ;  (les)  peuple  fauvage  de 
l'Amérique  feptentrionale  ,  voiHn 
des  MifTourites  *. 

OSUNA  ;  petite  ville  d'Efpagne  dans 
TAndaloude  »  i  dix -huit  ou  vingt 
lieues  y  eft,  de  Séville*. 

OUABACHE  ;  c'eft  le  nom  d'une  ri- 
vière de  r  Amérique  feptentrionale, 
laquelle  fe  jette  dans  l'Ohio,  ou  la 
Belle  Rivière  *. 

OUINÎPIGON  j  nom  d^un  lac  de 
l'Amérique  ffpteotrionale  ,  kquel 
communique  au  lac  de  Bourbon  par 
un  détroit  qu'on  appelle  la  Tccc.de 

OUTEIRO  ;  petite  ville  de  Portugal 
dans  la  province  de  Tra-los- Montes, 
fur  le  chemin  de  Miranda  à.  Bra- 
gance  ,  à  quatre  lieues ,  fud-eft  »  de 
cette  dernière  ville  *• 

OUZANNE;  petite  rivière  de  France 
dans  le  Perche  Gouet.  Son  cour$ 


PAR 

eft  l  peu  près  de  Toaeft  l  VA\^e 
paffe  à  Brou  ,  &  fe  fetcc  damW 
Loir  près  de  Bonneval  ^. 


PANIS;  (les)  peuple  fauvage  dePA- 
mctique  feptentrionale ,  lur  la  nve 
gauche  du  Miflillipi.  Ces  fauvages 
changent  fou  vent  d'habicacion  *. 

PÂRADOS}  fubftantif  mafculin.Dafls 
l'arc  du  Génie  ,  il  fe  dit  û'uoo 
traverfe  que  l'on  conftruit  pour 
fe  garantir  des  revers  ,  ou  pour 
fe  couvrir  par  derrière.  Confiruire 
un  paradas  dans  la  tranchée  fur  le 
rempart. 

PARECCHIA  i  nom  propre.  Ville  de 
rile  de  Paros  ,  conftruite  far  U% 
ruines  de  l'ancienne  capitale  dectite 
île.  On  y  trouve  â  chaque  pas  in- 
cruftés  dans  les  murailles ,  des  mor- 
ceaux de  colonnes  &  des  colonnes 
mêmes  toutes  entières  de  ce  beaa 
marbre  (i  vanté  dont  la  Grèce  & 
prefque  toute  l'Ade  ornoient  leurs 
édifices.  L'ancienne  Paros  fut  la  pa- 
trie d'Archiloque  ,  pocte  célèbre 
qui  inventa  les  vers  ïambiques,  & 
qui  par  la  force  de  fa  pocfie  ,  con« 
traignir,dit-on,  un  certain  Lycambe 
i  fe  pendre  *. 

PARIAS  ;  (  les  )  Nom  par  lequel  on 
diftingue  ceux  qui  compolent  la 
dernière  des  cinq  tribus  dans  lef- 
quelles  le  peuple  eft  divifé  dans  Tin* 
doftan.  Cette  clafte  eft  le  rebut  des 
, autres.  <«  Les  Parias  ont  les  emplois 
M  les  plus  vils  de  la  fociété  \  ils  eo- 
>»  terrent  les  morts,  ils  tranlportenc 
»>  les  immondices.  Us  font  dans  une 
M  telle  horreur  ,  que  fi  l'un  d'eux 
w  ofoit  toucher  un  homme  d'une 
>>  autre  claffe,  celui-ci  a  le  droit  de 
>'  le  tuer  fur  le  chanlp  >>  *• 

PASDESOt'RISj 


PAS 

PAS.DB.SOURIS}  fe  die  en  fortifica- 
tion ,  d'un  efcalier  pratiqué  dans  la 
conrre^fcarpe  poar  fervir  de  com- 
monicacion  du  foflfé  au  chemin  cou- 
vert ôcilz  demi  lune  *. 
PAXAROSj  nom  propre  d'une  île 
ficuée  dans  la  mer  Pacifique  j  fur  la 
côte  occidentale  de  la  Californie , 
entre  le^jc  &  le  j  oc  degré  de  la- 
titude feptentrionale  ,&  entre  16  j^ 
&  le  i69c  de  longitude. 

Paxaros  eft  aufli  le  nom  de  quel- 
qaes  petites  îles  de  la  mer  du  nord, 
entre  111e  Saint-Vincent ,  &  Tile  de 
la  Grenade  *.    . 
PENA  DE  FRANGIA  ;  oetîtc  TÎlle 
d'Ëfpagne  au  royaume  de  Léon ,  i 
dix  lieues ,  fud-oueft  »  de  Salaman- 
que*. 
PENNA  RONDA  ;  bourg  d'Efpagne, 
dans  le  royaume  de  Léon ,  fur  le 
chemjn  d'Alfa  de  Tormes  à  Médina 
del  Caimpo  »  i  deux  petites  lieues  de 
la  première  ville*.  . 
PERSPECTIVE    CAVALIÈRE    & 
PERSPECTIVE  MILITAIRE  :  la 
pcrfpeclive  cavalière  eft  l'art  de  pro- 
jeter les  objets  fur  un  plan  vertical 
Kr  des  lignes  droites   inclinées  i 
iorizon  ,  &  parallèles  entre  elles. 
Quand  le  plan  de  projeâion  eft  ho- 
rizontal »  cet  art  prend  le  nom  de 
perfpeàivc  militaire  ,   parce   qu'on 
s'en  fert  quelquefois  pour  repréfen- 
ter  les  ouvrages  de  fortification. 

C'cft  mal-à  propos  qu'on  a  con- 
fondu les  deux  efpcccs  de  perfpec- 
tive  dans  le  XXU  volume. 

Le  plan  fur  lequel  fe  fait  la  repré- 
fentation  s'appelle  tableau  comme 
dans  la  perfpeâive  ordinaire;  les 
lignes  fuivant  lefquelles  on  projette 
Tobjet  font  des  rayons  vifuels ,  &  le 
point  où  le  tableau  eft  coupé  par  un 
rayon  vifuel  j  eft  V apparence  du  point 
delobjer  d'où  ce  rayon  eft  parti. 
Il  eft  un  cas  où  la  perfpeclive  az- 
Tome  XXX. 


PET  609 

valière  donne  pour  le  même  objet  la 
même  apparence  que  la  perfpeSivc 
militaire  ;  c'eft  quand  les  rayons 
vifuels  font  avec  Thorifon  des  an- 
gles de  quarante-cina  degrés  >  Se 
que  le  tableau  dans  la  perfpeclive 
cavalière  coupe  perpendiculaire- 
ment les  projetions  horizontales 
des  rayons  vifuels. 

Ces  deux  efpèces  de  perfpeâ:\ve 
diff'èrent  de  la  perfpeâive  propre- 
ment dite  »  en  ce  que  dans  celles-là 
le  point  de  vue  eft  fuppofé  mobile , 
&  placé  pour  chaque  point  de  l'ob- 
jet dans  le  rayon  vifuel  émané  de 
ce  point.  Car ,  fi  l'on  fuppofoit  l'œil 
immobile  ,  il  faudroit  qu'il  fût  in- 
finiment éloigné  J  or  on  ne  voir 
point  à  une  diftance  infinie.  Elles 
en  diffèrent  encore  en  ce  qu'aucun 
des  rayons  vifuels  ne  peut  ctre  per- 
pendiculaire au  tableau. 

Il  fuit  de  là  que  le  champ  de  ce 
tableau  ne  peut  être  borné  comme 
dans  la  perfpeûive  ordinaire^  car» 
fi  l'cril  eft  infiniment  éloigné,  la 
fphère  de  la  vue  fera  infinie ,  &  fi 
lœil  parcourt  fucceffivemcnt  les 
extrémités  des  rayons  vifuels  ,  rien 
n'empêche  d'étendre  cette  fuppo« 
fition  aufii  loin  qu'on  voudra. 

On  donne  auffi  les  noms  àeperf" 
peclive  cavalière  Se  de  perfpeclive  mi* 
lltaire  aux  repréfentations  exécutées 
fuivant  les  régies  que  prefcrivent 
ces  deux  arts  "^ . 
PETELANGE;  bourg  de  France  dans 
la  Lorraine  »  à  trois  lieues ,  fud- 
oueft  de  Sarreguemine  *. 
POLIORCÈi;^  ;  nom  qui  fut  donné 
à  Démet rius  ,  fils  d'Anti^one  >  à 
caufe  de  fon  habileté  dans  l'art  des 
(îéges,  &  furrout  à  caufe  du  fiége 
de  Rhodes,  dans  lequel  il  déploya 
tout  fon  génie ,  &  qu'il  fut  néan- 
moins obligé  de  lever. 

Ce  mot    s'emploie   quelquefois 
K  h  h  h 


f^  PRO 

4*.  Les  liçûes  étant  parallèles  6c 
iacilDées  i  rhorisoo  »  &  le  plan  eft 
vertical  la  projeâion  fera  untperf- 
.  J>c3iv€  cavalière ,  &  fi  le  plan  eft  ho- 
rizontal ^  la  projeétion  prendra  le 
nom  de  perfpcclive  militaire. 

5  *.  Lt%  ombtes  folaires  font  auffi 
.  des  projeftions  des  contours  dés  ob- 
jets »  faites  fuîyant  des  lignes  à-peu- 
(x:is  parallèles  far  xoutes  fortes  de 
Airiàces. 

^  On  projette  quelquefois  unobi'er 
fur  un  plan  par  des  lignes  brifées 
fuivant  une  certaine  loi ,  &  qui  paf  \ 
fent  par  le  même  point.  Ces  fortes 
de  projeâ:ion>;  n'ont  aucune  reHem- 
blance  avec  l'objet  j  mais  fi  on  les 
regarde  d'un  certain  point  &  dans 
Jes  miroirs  d'une  certaine  figure , 
«les  paroîrronr  dans   leurs  vraies 
proportions.    Pour  concevoir  plus 
facilement  comment  fe  fait  cette 
irepréfentation  ,   imaginez    l'objet 
placé  encre  l'œil  &  le  miroir  cjrlin- 
drique  dont  l'axe  eft  vertical.  Sup 
pofez  que  tous  les  points  de  cet  objet 
viennent  imprimer  leurs  couleurs 
fur  un  plan  horizonjcal  placé  fous  le 
miroir  I  en  fuivant  les  rayons  vifuels 
réfléchis  fur  ce  miroir.  Ce  plan  ho- 
rizontal ainfi  coloré,  ne  fera  voir 
2u'une  caricature  monArueufe;  mais 
l'on  ôce  l'objet,  &  que  Tocil  im- 
mobile  regarde  toujours  vers  le  mê- 
me point  du  miroir ,  il  y  verra  la 
parfaite  reiTemblance  de  cet  objet. 
Cette  manière  de  repréfenter  les  ob 
jets  s'appelle  anamorphofc.  Voyez 
ce  mot. 

L'art  de  faire  toutes  fortes  de 
projetions  eft  ce  qu'on  appelle  dej^ 
Jein  géométral.  Cec  art  eft  d'une  uti- 
lité infinie  ,  &  l'on  peut  dire  qu'il 
renferme  prefque  toute  la  pratique 
de  la  géométrie  fur  !e  papier  *. 

PROPONTIDE ,  aujourd'hui  mer  de 


PRO  6it 

Marmara.  Foye:^  Marmaka^: 
PROVIDENCE-,  (île de  la)  eft  ùno 
île  de  U  mer  du  nord  >  au  i^^  degré 
de  latitude  feptentrionale ,  &  entre 
le  8i^  &  le  8)«  degré  de  longi- 
tude *. 

pUEBLÂ  ;  nom  propre.   Il  y  a  plu' 
fieurs  villes  de   ce    nom  e  n  £f- 
pagne. 

1^.  Puebla  deSanabriay  dans  le 
royaume  Léon  ,  à  quinze  lieues  » 
oueft,  de  Benavente. 

1^.  Putbla  de  MoncaUfan ,  dans  U 
nouvelleCaftille^fur  la  rive  gauche 
du  Tage. 

3^.  PueblaDonFadrièsy  dans  la 
même  province  »  à  la  fource  de  la 
Guadian^. 

4^  Puebla  de  Alcocer ,  dans  TEf- 
tramadure. 

S°.  Puebla  ,  dans  le  royaume 
d*Arragon.  On  a  fait  mention  de 
ces  deux  dernières  dans  le  XXille 
volume  *. 


RESHD ,  ou  HUSUM;  nom  propre. 
Ville  de  Nife ,  capitale  de  la  pro* 
vince  de  Ghilan  ou  Gilen  ,  fituée 
prés  de  la  mer  Cafpienae ,  dans  une 
plaine  agréable  &  environnée  de 
haiKes  montagnes.  L'air  y  eft  mal 
fain  *. 

ROGNON}  (le)  petite  rivière  de 
France  dans  la  Champagne ,  laquelle 
fe  jette  dans  la  Marne,  a  deux  lieues 
audeftus  de  Joinville.  Elle  fournit 
d'excellentes  truites  *. 

ROSSEL;  (la),  petite  rivière  de 
France  dans  la  Lorraine  >  laquelle  a 
fa  fource  au  delTus  de  Saint  Àvold, 
&z  fe  jette  dans  la  Sarre,  près  du 
village  de  Vcrden  *. 

H  h  h  h  ij 


SHA 

Indiens.  «  Quelques-uns  le  regar- 
I»  dent  comiue  un  commencaire  du 
n  Vedam^d'aucres  comme  un  livre 
»  original.  On  vient  d*en  publier 
t»  on  extraie  en  Angleterre.  L'Éter* 
«>  nel ,  dit  ce  livre ,  concentré  dans 
»  la  contemplation  de  fon  elTence^ 
»  forme  la  réfolution  de  créer  des 
t  Êtres  qui  puiflfenc  participer  i  fa 
»  gloire.  Il  du,  &  les  Anges  furent. 
>»  Ils  chantoienc  de  concert  les  louan- 
»  ees  du  Créateur  &  l'harmonie  des 
•>  Iphères  céleftes,  lorfque  deux  de 
t>  ces  Efprits  fe  révoltèrent ,  &  en 
•»  entraînèrent    d'autres    par    leur 
»  exemple.   Dieu  les  précipita  dans 
»  un  féjour  de  tonrmens ,  &  ne  les 
»  en  retira  qu'à  la  prière  des  Anges 
»  fidelles>&  â  des  conditions  qui  les 
99  remplirent  de  joie  &  de  terreur. 
»  Les  rébelles  furent  condamnés  i 
M  fubir  fous  différentes  formes»  dans 
»  la  plas  baffe  des  quinze  planètes  > 
9»  des  punitions    proportionnées  à 
9è  rénormité  de  leur  crime.  Ain(i 
»  chaque  Ange  fubit  d'abord  fur  la 
j»  terre  quatre-vingt- fept  tranfmi- 
99  grations  avant  d'animer  le  corps 
»  de  la  vache  qui  tient  le  premier 
»>  rang  parmi  les  animaux.  Les  dif- 
«  férentes  tranfmigrations  font  un 
»  état  d'expiation ,  d'où  on  palTe  à 
»  un  état  d'épreuve,  c'cft-à-dire,que 
»  l'Ange  tranfmigre  du  corps  de  la 
»  vache  dans  un  corps  humain.  C'eft- 
»  là  que  le  Créateur  étend  fes  fa- 
n  cultes  intelleâuelles  &  fa  liberté  » 
*>  dont  le  bon  ou  le  mauvais  ufagc 
»  avance  ou  recule  l'époque  de  fon 
«  pardon.  Le  fage  va  fe  rejoindre  en 
9>  tnourant  à  TÊtre  fuprème  \  le  me* 
99  chant    recommence    fon   temps 
»  d*expiation. 

»  Ainfi ,  fuivant  cette  tradition 
»  du  Shafler^  la  méiempficofe  efl: 
99  un  vrai  châtiment ,  &  les  âmes 
»  qui  animent  la  plupart  des  fubl- 


t  A  B  0  13 

»  tances  vivantes  ,  ne  font  que  des 
»  êtres  coupables.  Cette  opinion  fur 
«>  la  tranfmigration  des  âmes  n'eft 
99  pas  fans  doute  univerfellemenc 
»  adoptée  dans  l'Inde  \  elle  aura  été 
99  imaginée  par  quelque  dévot  mé« 
99  lancolique  &  d'un  caraâère  dur. 
>9 11  eft  vraifemblable  que  ce  dogme 
99  fut  bien  différent  dans  fon  ori- 
99  gine  ». 

SlANCOSj  fubftamif  mafcuUn.  Co- 

?[uille  dont  les  Indiens  de  Bengale 
ont  des  braffelets  *. 

SOCOTOR A  i  île  de  la  mer  d'Arabie, 
à  cinquante  lieues ,  fud-eft ,  du  cap 
de  Gaardafui.  Cette  île  a  été  con- 
nue par  les  Anciens  fous  le  nom  de 
Dïofcoridt.   Elle  eft  peu  fertile  te 


fans  port  ' 

1 

TABLEAU  ;  fe  dit  en  perfpedkive , 
de  la  furface  fur  laquelle  fe  tait  la  re- 
préfentation  des  objets ,  quelles  que 
foient  fa  figure  &  fa  position  par 
rapport  à  l'objet  &  à  rœil.  Dans  la 
perfpeâive  ordinaire  >  on  fuppofe 
ordinairement  que  le  tableau  eft  un 

[Azn  vertical  placé  entre  l'œil  Se 
'objet.  yoye\  Perspective.  Dans 
la  perfpeâive  cavalière ,  le  tableau 
eft  audi  un  plan  vertical  interpofé  , 
&  dans  la  perfpeftive  militaire  c'eft 
un  plan  horizontal  \ 

TADMOR  ,  autrefois  Palmyre.  Voy. 
Palmyre. 

TAVIGNAGNO  ,  ou  Tavignan  j 
rivière  de  l'île  de  Corfe  »  laquelle  a 
fa  fource  au  lac  de  Créno  fur  le 
mont  de  Cradaccio ,  &  fon  embou- 
chure dans  la  mer  au-deffous  d'A- 
jéria  *. 

TÉCRIT  y  ou  TÉcRiTE  ;  ville  d*A(»e  ^ 
fituée  fur  le  Tigre ,  à  quarante  lieues 
au-deffus  de  Bagdad.  Tamerlan  U 
fit  miner  &  la  prit  en  1 393.  Sa  ion- 


6i4  TEN 

gitude  eAde6i  degré  &  fa  latitude 
de 5 4  degrés,  55  minures^. 
TENAILLE  j  (fortification)  Il  y  a 
des  tenailles  brifées  &  des  tenailles 
à  flancs.  La  tenaille  Jimple  eft  celle 

Î|ui  eft  formée  de  deux  faces  prifes 
ur  les  lignes  de  défenfe.  Quand  le 
rentrant  formé  par  ces  lignes  de  dé- 
fenfe  eft  occupé  par  une  ligne  pa- 
rallèle à  la  courtine  »  la  tenaille  eft 
brifée.  Enfin  la  tenaille  à  flanc  eft 
celle  qui  eft  compofée  de  deux  demi* 
baftions  &  d'une  courtine  ,  comme 
la  tctc  d'un  ouvrage  â  cornes.  M.  de 
Vauban  en  a  fait  de  femblables  aux 
citadelles  de  Strasbourg  &  de  Lille; 
nuis  ces  tenailles  ont  des  défauts 
qui  les  ont  fait  rejeter. 

On  appeloit  autrefois  tenaille^  un 
ouvrage  compofé  de  deux  branches 
parallèles  &c  de  deux  faces  formant 
un  rentrant.  Cet  ouvrage  étoit  placé 
fur  le  ravelin  qiiiep  étoit  couvert  » 
comme  celui-ci  couvroit  la  cour- 
tine. La  tenaille  étoit  quelquefois 
double»  c'eftà^dire,  qu'elle  avoit 
quatre  faces»  Icfquelles  formoient 
un  faillant  &  deux  rentrans. 


YEN 

On  appeloit  queue  ithirondtjimfl^ 
la  tenaille  fimple  dont  les  deaxbian- 
ches  étoient  convergentes  du  coté 
de  la  place.  La  queue  a*hironde  cccût 
double ,  &  s'appeloit  aufli  banna  it 
Prêtre  ,  quand  la  tenaille  étoit  dou- 
ble. 

En  termes  de  taâique  ,  on  appelle 
tenaille  ^  la  difpofition  d'une  troupe 
ou  d'une  armée  dont  les  deux  ailes 
s'avancent  en  débordant  le  centre. 
On  dit  alors  que  cette  armée  oa 
cette  troupe  forme  la  renaille ,  eft 
difpofée  en  tenaille.  L'ordre  de  ba- 
taille de  Baja'iet  à  Nicopolis  ctok 
une  tenaille  *. 


YÊNDATSj  (les)  c'eft  lenomd'ua 
peuple  de  fauvages  do  l'Amérique 
Septentrionale  »  connus  fous  celui  de 
Hurons.  Ce  dernier  nom  leur  fur, 
dit-on ,  donné  par  les  François  ,  !orf- 
ou'ils  abordèrent  pour  la  première 
fois  dans  leur  pays.  roye\  HvRON« 
dans  le  x}e  volume  \ 


^ 


asfcUMMBKi       ..      'eggae 


J'ai  lu,  par  ordre  de  Monfcigncur  le  Chancelier,  ce  tren- 
tième &  dernier  Volume  du  Grand  Vocabulaire 
François,  ainfi  que  les  précédens ,  je  n*y  ai  rien  trouvé  qui 
puiflc  en  empêcher  rimpreflîon.  Fait  à  Paris,  ce  17  Juillet  1774. 

CAPPERONNIER. 


PRIVILÈGE    DU    ROI. 

1-iOUIS,  PAR  LA  GR&CE  DE  DIEU.  ROI  DE  FRANCE  ET  DE  NAVARRE  : 
A  tous  nos  amés  &  féaux  Confcillers  les  Gens  ccnans  nos  Cours  de  Parlemcn: ,  Mai:rc$ 
des  Requêtes  ordinaires  de  notre  Hôtel ,  Grand  Confeil  »  Prévôt  de  Paris ,  Baillis  ,  Sénéchaux, 
leurs  Lieutenaus  Civils  ^  autres  nos  Ju^iciers  qu'il  appartiendra  :  S  a  l  u  t.  Notre  aîné  le 
Sieur  Panckoucke,  Libraire  ,  Nous  a  fait  cipoier  qu'il  défirerqit  faire  imprimer  & 
donner  au  Public  un  Ouvrage  qui  a  pour  titre  U  Grand  Vocabulaire  franfois ,  éfc,  s'il 
Nous  plajfoit  lut  accorder  nos  Lettres  de  Privilège  pour  ce  néceilaircs.  A  ces  Causss, 
voulant  favorablement  traiter  l'Expo  liant ,  Nous  lui  avons  permis  &  permettons  par  ces 
Préfentes ,  de  h\tc  imprimer  ledit  Ouvrage  autant  de  fois  que  bon  lui  (èmblera ,  &  de 
le  vendre  «  faire  vendre  &  débiter  par  tout  notre  Royaume  pendant  le  temps  de  quinrc 
années  conficucives ,  à  compter  du  jour  de  la  date  des  Préfentes.  Faifons  défenfes  a  tous 
Imprimeurs ,  Libraires  &  autres  perlonnes  de  quelque  qualité  &  condition  qu'elles  foiem  • 
d'en  introduire  d'imprefïîon  étrangère  dans  aucun  lieu  de  notre  obéitfance  :  comme  aufC 
d'imprimer,  vendre,  faire  vendre,  débiter,  ni  contrefaire  ledit  Ouvrage,  ni  d'en  faire 
aucun  extrait  fous  quelque  piétexte  que  ce  puilfe  ctrc  ,  fans  la  permiffion  cxprcffc  &  par 
écrit  dudit  Expofant ,  ou  de  ceux  qui  auront  droit  de  lut  ,  à  peine  de  confifcttion  des 
exemplaires  contrefaits,  de  trois  mille  livres  d'amende  conrre  chacun  des  contrevenans» 
dont  un  tiers  à  Nous ,  un  tiers  à  l'Hô^el-Dicu  de  Paris  ,  &  l'autre  tiers  audit  Expofant , 
ou  à  celui  qui  aura  droit  de  lui,  &  de  tous  dépens,  dommages  &  intérêts;  à  la  charge 
que  ces  Préfentes  feront  enregidrées  tout  au  long  fur  le  Regiflre  de  la  Communauté  des 
Imprimeurs,  Libraires  de  Pans  ,  dans  trois  mois  de  la  date  d'icellcs;  que  l'imprefTion 
dudit  Ouvrage' fera  faite  dans  notre  Royaume  &  non  ailleurs,  en  bon  papier  ,  beaux 
caradbcres  ,  conformément  aux  Kégicmens  de  la  Librairie  ,  &  notamment  à  celui  da 
20  Avril  i7if  ,  à  peine  de  déchéance  du  préfent  Privilège  ;  qu'avant  de  l'expofer  ca 
▼ente,  le  manufcrit  qui  aura  fervi  de  copie  à  Timprcffion  dudit  Ouvrage^  fera  remis 
dans  le  mc-me  état  ou  l'Approbation  y  aura  été  donnée  es  mains  de  notre  cher  &  fétl 
Chevalier,  Chancelier  de  France  le  Sieur  De  la  Moignon,  &  qu'il  en  fera  remis 
deux  Exemplaires  de  chacun  dans  notre  Bibliothèque  publique  ,  un  dans  celle  de  notre 
Châ;eau  du  Louvre,  &  un  dans  celle  de  notre  cher  &  féal  Chevalier ,  Chancelier  de 
Fiance ,  le  ficur  De  la  Moignon,  &  un  dans  celle  de  notre  cher  &  féal  Chevalier 
Vice-Chancelier  &  Garde  des  Sceaux  de  France  le  Sieur  De  Maupbou;  le  tout  à  peine 
de  nullité  des  Préfcnics,  du  contenu  dcfquelles  vous  mandons  &  enjoignons  de  faire  jouir 
ledit  Expofant  &  fcs  ayans  caufes ,  pleinement  &  paifiblement ,  f^ns  fouffrir  qu'il  leur  foie 
fait  aucun  trouble  ou  empêchement.  Voulons  qu'à  la  copie  des  Préfentes  qui  fera  imprimée 


ou  Sergent  fur  ce  requis ,  de  faite  pour  l'exécution  d'icellcs  tous  aélcs  requis  &  néceilaircs» 


fans  dcmâttJer  aatre  permifion,  9c  nonobftaae  clâinctiF  Je  Haro,  Cbtitre  Uotmuiie  ft 
l^cttres  à  ce  contraires  :  C  a  r  tel  eft  notre  plaifir.  Donné  à  Compiéffoe  le  lo  Se^fcmbit 
1766  s  Se  de  notre  règne  le  cinquantesleukîane.  Par  le  Roi  en  fonf  ConfeO.  SigiU  LE  BEGUE. 

Regiftré  fur  le  Regiftre  dix-fipt  de  la  Ckandffe  Royale  &  Syndicale  des  lÀhrairak 
Imprimeurs  de  Paris  ^  NS.77.  Fol.  4^,  conformément  au  Règlement  de  17^3.  A  Paris ^ 
€e  ^Navembrt  1766.  Signé  C.  A.  J  OMB  E  R  T  ,  pèrc«  Syndic. 

Je  rcconnois  que  M.  C^**  efl:  alTocié  pour  moitié  au  Privilège  du  Grand  Vocahulén 
franfois;  c'eft  pourquoi  il  a  la  propriété  de  la  moitié  du  fonds  dudit  Ouvrage  ,  fuÎTant  Ici 
conrentions  alites  entre  nous,  le  if  Juillet' 17^7.  Fait  à  Paris  ce  premier  Déccmbcc 
I77Î. 

C    PANCKOUCKL 

Re^ftré  la  préfente  Ceffion  fur  le  Regifire  XIX  de^  la  Chambre  Royale  &  Sy/tdicale  ia 
Libraires  &  Imprimeurs  de  Pari^ ,  N".  ^^^7j  conformément  aux  anciens  Réglemens  ,  cmifirmés 
par  celui  de  zS  Février  172^.  /rPajrisce7  janvier  1774% 

C  A.  JOMBERT,  père.  Syndic. 


AVIS- 

JyiESSIEURS  les  Soufcriptcurs  du  Grand  Vocabulaire 
François  font  priés  de  rapporter  leurs  SoufcriptÎQns  en  reti- 
rant le  trentième  &  dernier  Volume  ,  qui  leur  fera  délivré 
gratis. 


==0^ 


De  rimprimerie  de  D'HOURY.  1774.