Skip to main content

Full text of "Le peintre-graveur illustré : (xix et xx siècles)"

See other formats


rch 
iry 


^\J9t>vri  I 


Boston,  MA  02116 


PURCHASHD 
PROM'IHli  INCOME 
OI^THK  PUNI3  GlVliN  TO 
THE  PUBLIC  LIBRARY  OP 
^IHE  CITY  OP  BOSTON  BY 
lOSlAH  HBNRY  BENTON 
1843-1917 


M'il^l 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/lepeintregraveur09delt 


EDGAR    DEGAS 


HOMMAGE 


MON    AMI 


H.   E.    DELACROIX 


L.  D. 


DEGAS 
PAR   LUI-MÊME 


LOYS     DELTEIL 


LE    PEINTRE-GRAVEUR   ILLUSTRÉ 

(XIX'   ET   XX'    SIÈCLES) 


TOME   NEUVIÈME 


EDGAR    DEGAS 


/ 


(o 


y 


PARAIS 


Che:^   r Auteur,   2,    rue  des  Beaux- Arts 
1919 


V>,;-vxT  Qsu^X  ■ 


HESo 
3)^ 


/irv.  Jf^  /fi^iT 


Tous  droits  de  traduction  et  de  reproduction  réservés 


AVIS  AU  LECTEUR 


Nous  reprenons,  avec  le  présent  volume  consacré  à  l'œuvre  graphique 
d'Edgar  Degas,  la  suite  de  nos  travaux  interrompus  par  les  terribles  événements 
que  la  France  a  subis  de  1914  à  1918. 

Au  moment  de  la  déclaration  de  guerre  à  la  France,  nous  avions  à  peu  près 
terminé  le  catalogue  raisonné  de  l'œuvre  gravé  et  lithographie  d'Henri  de  Tou- 
louse-Lautrec qui  paraîtra  d'ailleurs  à  la  fin  de  cette  année;  depuis  lors,  une 
occasion  unique  s'est  offerte  de  pouvoir  compulser  d'ensemble  la  presque 
totalité  dès  estampes  de  Degas  dans  leurs  états  successifs,  occasion  que  nous 
n'avons  pas  voulu  laisser  échapper  et  qui  nous  a  permis  d'établir  le  catalogue 
de  ses  planches  pour  la  plupart  alors  peu  ou  pas  connues,  en  dehors  d'un  cercle 
très  restreint  d'amateurs. 

Nous  avons  pu  parfaire  notre  travail,  grâce  aussi  à  l'inappréciable  collec- 
tion formée  par  Alexis  Rouart,  devenue  la  propriété  de  son  fils,  M.  Henri 
Rouart  qui  a  mis  toutes  les  pièces  à  notre  entière  disposition,  puis  à  celles  de 
M.  Alfred  Beurdeley  et  de  la  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris  (don  de 
M.  Jacques  Doucet). 

Enfin  nous  devons  avant  de  clore  ces  lignes,  remercier  MM.  Pierre 
Bracquemond,  A.  Clôt,  René  De  Gas,  H.  E.  Delacroix,  Durand-Ruel,  M"'  Fèvre  ; 
MM.  Marcel  Guérin,  Henraux,  M.  Joyant,  Le  Garrec,  Henri  Lerolle,  M°"  Lipp- 
mann;  MM.  Moreau-Nélaton,  G.  Pellet,  G.  Viau,  Viaud-Bruant  et  A.  VoUard 
pour  les  très  utiles  communications  qu'ils  nous  ont  faites,  touchant  l'œuvre 
gravé  et  lithographie  de  Degas. 


DEGAS 


L'exposition  d'ensemble  de  l'œuvre  gravé  et  lithographie  d'Edgar  Degas 
organisée  en  novembre  dei'nier  à  la  Galerie  Manzi-j03'ant,  avant  la  dispersion 
des  œuvres  trouvées  dans  l'atelier  du  Maître,  a  eu  pour  conséquence  immédiate 
de  répandre,  dans  le  grand  public,  des  estampes  jusqu'alors  seulement  entrevues 
dans  le  cercle  restreint  d'un  petit  noyau  d'amateurs  privilégiés,  tant  Degas,  on 
le  sait,  répugnait  à  les  divulguer. 

Cet  œuvre  qui  se  compose  d'une  soixantaine  de  pièces  vaut  à  l'égal  de 
ses  dessins  et  de  ses  pastels  et,  comme  eux,  nous  initie,  abstraction  faite  du 
mérite  des  œuvres,  à  l'énergique  opiniâtreté  que  Degas,  consciencieux  jusqu'au 
raffinement,  déployait  dans  la  recherche,  sans  cesse  en  éveil,  d'un  mouvement, 
d'un  effet,  d'une  silhouette  ;  telle  planche  qui  paraît  en  effet,  par  son  allure 
primesautière  et  la  franchise  de  son  accent,  obtenue  du  premier  jet  et  comme 
en  se  jouant,  n'est  au  contraire  que  le  résultat  réfléchi  de  recherches,  d'effa- 
çages,  d'additions  répétés;  à  l'encontre  de  certains  artistes  se  satisfaisant  de 
peu,  Degas  s'est  constamment  montré  par  volonté  aussi  bien  que  par  tempéra- 
ment très  difficile  envers  lui-même,  et  dans  le  souci  de  l'ultime  perfection  — 
plusieurs  de  ses  planches  comptent  de  8  à  20  états!  —  n'a  pas  toujours  obtenu 
le  résultat  qu'il  escomptait,  ce  qui  l'obligea  pai^fois  à  abandonner  un  cuivre 
commencé  cependant  avec  une  prédilection  particulière. 

Bien  que  l'œuvre  gravé  et  lithographie  de  Degas  ne  soit  pas  très  touffu,  cet 
œuvre  tient  pourtant  une  place  prépondérante  dans  l'histoire  de  l'estampe 
originale  au  xix°  siècle,  par  l'indiscutable  et  très  franche  personnalité  qui  s'en 
dégage  jusque  dans  les  moindres  parties;  les  tentatives  qu'a  faites  d'ailleurs 
Degas  en  se  servant  des  procédés  les  plus  variés  :  eau-forte,  pointe  sèche, 
vernis  mou,  aquatinte,  lavis,  lithographie,  ajoutent  à  l'intérêt  des  sujets  choisis 
dans  la  vie  moderne,  une  saveur  toute  spéciale  qui  a  inspiré  plusieurs  artistes, 


entre  autres  Henri  de  Toulouse-Lautrec  et  J.-L.  Forain,  épris  comme  lui  des 
mille  imprévus  de  la  lumière  artificielle  de  la  scène. 

Degas  ou  De  Gas  (Hilaire-Germain-Edgar),  était  né  à  Paris  le  19  juillet  1834  ; 
il  étudia  les  premiers  éléments  du  dessin  et  de  la  peinture  sous  la  direction 
d'un  élève  d'Ingres  et  de  Flandrin,  Louis  Lamothe  (né  en  1822,  mort  en  1869)  qui 
lui  fit  comprendre  toute  la  grandeur  et  la  beauté  des  crayons  du  maître  montalba- 
nais,  dont  il  devint  l'un  des  plus  passionnés  admirateurs.  Entré  à  l'Ecole  des 
Beaux-Arts  le  6  avril  1855,  Degas  tenta,  sans  résultat  d'ailleurs,  le  concours  du 
Prix  de  Rome;  il  n'abandonna  pas  pour  cela  son  projet  de  visiter  la  Ville 
Eternelle  où  il  séjourna,  peu  de  temps  après,  en  1857,  au  cours  d'un  voyage 
en  Italie.  Exposant  aux  Salons  de  1865  à  1868,  comme  peintre  et  comme 
pastelliste,  Degas  s'engagea  en  1870  et  c'est  dans  la  batterie  où  il  servait  qu'il 
connut  Henri  Rouart  avec  lequel  il  se  lia,  et  dont  il  devint  par  la  suite,  ainsi 
qu'avec  son  frère  Alexis,  un  ami  affectionné  et  vénéré. 

Après  la  guerre  franco-allemande,  Degas  confiné  dans  un  cercle  d'amis, 
déserta  les  Salons  et  c'est  fort  rarement,  bien  que  sa  célébrité  s'étendît  de  plus 
en  plus,  qu'il  consentit  à  exposer;  l'on  ne  retrouve  guère  son  nom  qu'aux  expo- 
sitions organisées  par  les  Impressionnistes  en  1874  et  en  1886,  puis  chez 
Durand-Ruel,  en  1893  notamment.  Faut-il  rappeler  que  Degas,  décédé  le 
27  septembre  1917,  connut  dans  les  dernières  années  de  sa  vie  toute  de  travail, 
de  dignité  et  d'isolement  volontaire,  une  demi-cécité  qui  exacerba  son  caractère 
impressionnable  et  porté  par  nature  à  la  misanthropie  et  à  la  causticité? 

A  quelle  année  remonte  exactement,  dans  l'immense  labeur  de  Degas,  ses 
premiers  essais  de  gravure?  En  1854  ou  en  1855.  Ce  sont  du  moins  les  dates 
prêtées  avec  quasi-certitude  à  ses  planches  les  plus  anciennes  et  non  des 
moindres,  bien  qu'il  n'eût  alors  qu'une  vingtaine  d'années,  témoin  son  propre 
portrait,  exécuté  en  1855  —  on  assigne  également  à  cette  œuvre  la  date  de 
1857  —  si  nous  nous  en  rapportons  à  une  indication  manuscrite  de  la  main 
même  de  Degas;  dans  cette  eau-forte,  l'une  des  plus  célèbres  et  des  plus 
recherchées  de  son  œuvre  de  graveur,  il  s'est  représenté  à  mi-corps,  dans  un 
habile  contre-jour  qui  fait  songer  à  Rembrandt,  dans  le  3'  état,  le  bel  état  de  la 
planche.  Très  près  de  ce  portrait,  il  faut  placer  l'effigie  à' Auguste  De  Gas,  le 
père  de  l'artiste,  exécutée  à  Naples  en  1856,  d'une  pointe  à  peine  égratignée,  un 
second  portrait  de  lui-même,  du  moins  le  croyons-nous,  daté  de  novembre  57, 
l'image  de  son  jeune  frère,  M.  René  De  Gas,  traitée  au  vernis-mou,  puis  celle 
plus  importante  du  huxim^Xe  Joseph  Tourny,  gravée  à  Rome  en  1857  et  dont  la 
pureté  de  la  forme  et  la  sensibilité  du  trait,  montre  la  profonde  vénération 
que  nourissait  déjà  au  début  de  sa  carrière  Degas  à  l'égard  d'Ingres;  enfin  le 
portrait  de  Dame  âgée,  auquel  nous  assignons  l'année  1859,  par  le  rapproche- 
ment avec  un  dessin  daté  du  16  août  de  cette  année,  qui  figurait  dans  l'une  des 
ventes  de  l'atelier  du  Maître  ;  cette  petite  effigie  demeurée  à  nos  yeux  anonyme 


et  qui  le  restera  peut-être  toujours,  faute  d'un  renseignement  contemporain 
précis,  est  d'une  telle  sérénité  dans  l'expression  physionomique,  elle  évoque 
tant  de  tendresse  respectueuse,  que  ces  qualités  impriment  à  ce  petit  rien  un 
charme  et  un  aspect  de  grandeur  rares  qui  en  font  un  pur  joyau. 

Jusque  vers  l'année  1865,  à  deux  ou  trois  exceptions  près,  ce  sont  des 
portraits  que  tracent  la  pointe  savante  et  curieuse  de  Degas  ;  à  ceux  que  nous 
avons  déjà  énumérés,  nous  ne  saurions  omettre  deux  répétitions  de  celui  d'une 
fillette,  Nathalie  Wolkonska,  trois  images,  trois  aspects  d'Edouard  Manet, 
d'une  exécution  très  franche,  incisive,  avec  une  allure  un  peu  rébarbative  dans 
l'une  d'elles  du  moins,  enfin  encore  une  petite  pièce  exquise,  celle-là  exécutée 
non  en  1854,  comme  l'a  écrit  précédemment  M.  P. -A.  Lemoisne,  mais  en  1865,  à 
l'occasion  de  ses  fiançailles  :  nous  faisons  allusion  au  portrait  de  Margue- 
rite Degas,  sa  sœur,  devenue  M'°°  Fèvre,  et  qu'il  faut  posséder  dans  les  premiers 
états,  avant  que  la  planche  n'ait  été  gâtée  par  des  accidents  de  morsure  :  la 
pièce  est  alors  délicieuse. 

Une  interruption  se  produit  dans  la  production  de  Degas  comme  graveur, 
autant  qu'il  nous  a  été  possible  de  le  constater  en  l'absence  de  documents 
absolument  probants.  Ce  n'est  en  tous  cas  qu'à  partir  de  1875  environ  que 
Degas  reprend  la  pointe  d'une  manière  suivie  et  essaie  de  divers  procédés  qu'il 
marie  parfois  entre  eux,  et  dont  il  tirera  des  effets  nouveaux  et  imprévus  par 
des  recherches  variées,  des  triturations,  des  changements  ;  si  à  ce  moment,  il 
trace  encore  et  par  exception  une  effigie,  celle  du  peintre  Alphonse  Hirsch 
au  caractère  sémite  très  prononcé,  c'est  exclusivement  aux  sujets  évoquant 
le  théâtre  et  le  café-concert  que  Degas  consacre  son  grand  talent  :  actrices 
et  chanteuses  sur  la  scène,  danseuses  dans  les  coulisses  ou  dans  leur  loge,  sujets 
qu'il  présente  sous  un  angle  très  personnel  et  qui  font  reconnaître  immédiate- 
ment ses  œuvres  entre  les  sujets  similaires  de  ses  contemporains.  Le  nu  féminin 
également  l'attire  :  deux  estampes  en  témoignent,  en  attendant  que  Degas, 
employant  un  peu  plus  tard  le  crayon  et  le  lavis  lithographiques,  crée  alors 
sur  la  pierre  des  œuvres  qui  comptent  parmi  ses  plus  belles  et  ses  plus  défi- 
nitives, comme  M"°  Becat,  chanteuse  des  Ambassadeurs,  la  Loge  d'avant- 
scène,  la  Femine  nue  à  sa  toilette,  etc. 

La  majeure  partie  des  œuvres  gravées  et  lithographiées  de  Degas  demeurées 
inédites  sont  fort  rares;  plusieurs  sont  à  peu  près  uniques  et  presque  toujours 
chaque  épreuve  constitue  un  nouvel  état  rendant  la  moindre  d'entre  elles,  très 
précieuse;  une  seule  planche  a  été  publiée  en  1877,  dans  le  Livret  du  Salon  des 
Amis  des  Arts  de  Pau  :  SiLr  la  scène.  Degas  avait  gravé  une  autre  planche  en 
vue  de  sa  publication  dans  une  revue  d'art;  c'est  le  Musée  des  antiques,  au 
Louvre.  Cette  revue  qui  se  serait  appelée  Blanc  et  Noir,  devait  avoir  pour 
collaborateurs  artistiques  en  outre  de  Degas,  Bracquemond  et  Desboutin.  La 
revue  resta  à  l'état  de  projet,  aucun  numéro  ne  vit  le  jour,  bien  que  le  tirage 


des  cuivres,  tout  au  moins  en  ce  qui  concerne  celui  de  Degas,  avait  été  effectué. 
Quel  a  été  le  maître  de  gravure  de  Degas?  Ce  ne  peut  être  Joseph  Tourny 
qu'il  connut  seulement  à  Rome  en  1856  ou  en  1857,  alors  que  l'on  sait  de  Degas 
plusieurs  planches  gravées  précédemment.  Nous  ne  sommes  pas  éloignés  de 
croire  que  ce  fut  Félix  Bracquemond  qui  lui  enseigna  la  pratique  de  l'eau-forte, 
du  vernis  mou  et  de  l'aquatinte,  comme  ce  savant  graveur  s'était  déjà  prêté  de 
bonne  grâce  et  en  amoureux  de  la  gravure,  à  rendre  le  même  service  à  l'égard  de 
Corot,  de  Millet,  de  Rousseau,  de  Manet  et  de  vingt  autres  encore.  Les  épreuves 
de  Bracquemond  trouvées  dans  les  cartons  de  Degas,  les  pièces  de  Degas 
conservées  pieusement  par  Pierre  Bracquemond,  fils  de  Félix,  viennent  à  l'appui 
de  notre  assertion.  Degas  connut  aussi  assez  intimement  deux  autres  graveurs, 
le  vicomte  Lepic  et  Marcellin  Desboutin.  Nul  doute  qu'il  n'apprît  aussi  de  ces 
deux  amis  quelques-unes  des  recettes,  dont  le  premier  surtout  était  très  friand. 

Degas  a  enfin  exécuté  de  nombreux  monotypes  —  quatre  ou  cinq  cents  — 
parmi  lesquels  il  est  de  véritables  merveilles  ;  mais  ces  monotypes  ou  dessins 
sur  cuivre,  n'étant  pas  à  proprement  parler  de  la  gravure,  ne  doivent  pas  trouver 
place  dans  notre  ouvrage;  ils  feront  d'ailleurs  l'objet  d'une  publication  ulté- 
lieure  de  la  part  d'un  de  nos  grands  éditeurs. 

Nous  ne  nous  étendrons  pas  plus  longuement  en  dissertations  sur  l'impor- 
tance de  l'œuvre  gravé  et  lithographie  d'Edgar  Degas,  préférant  laisser  aux 
pièces  elles-mêmes,  i^eproduites  plus  loin,  toute  leur  éloquence  et  n'aspirant 
dans  nos  travaux,  comme  nous  l'avons  déjà  dit,  qu'à  être  un  guide  pour 
l'amateur  et  non  un  critique  désireux  de  faire  valoir,  à  l'ombre  des  Maîtres,  ses 
propres  idées. 

Nous  apprenons  au  dernier  moment  qu'un  tirage  à  130  épreuves  a  été 
effectué  sur  les  cuivres  biffés  de  Degas  ;  ces  épreuves  doivent  figurer  dans  les 
exemplaires  de  luxe  d'un  livre  que  prépare  M.  Ambroise  Vollard,  sur  Degas. 
Nous  devions  faire  au  moins  mention  de  ce  tirage,  sans  songer  toutefois  à 
indiquer  ce  tirage  comme  un  nouvel  état. 


ŒUVRE 
GRAVÉ    ET    LITHOGRAPHIE 

DE 

EDGAR   DEGAS 


I-   SECTION 


EAUX-FORTES 

POINTES  SÈCHES    —    VERNIS  MOUS 

AQUATINTES 


1.  —  EDGAR  DEGAS,  PAR  LUI-MÊME 

(H.  cuivre,  230  millim.  L.   142) 


WMf' 


^•\ 


(1855).  —  /"'■  Etat. 


État.  A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux  sur  le  visage  et  la  coiffure:  avant  les  travaux 
dans  le  fond  et  avant  les  accidents  de  morsure.  Etat  très  légèrement  mordu.  De  toute  rareté, 
sinon  unique.  Collection  de  M.  Marcel  Guérin.  Etat  reproduit. 


État.  Avec  quelques  nouveaux  travaux  sur  les  cheveux  sous  le  chapeau  à  droite,  sur  le  front,  le 
masque,  etc.  ;  avec  quelques  accidents  d'eau-forte  derrière  le  vêtement  à  droite,  puis  dans  le 
bas  de  la  planche,  k  gauche.  De  toute  rareté.  Collections  de  MM.  Alf.  Beurdeley,  Alexis 
H.  Rouart.   Etat  reproduit. 


3'  État.  La  planche  est  reprise  et  poussée  à  l'effet  ;  avec  de  nombreux  crevés  d'eau-lorte  formant  des 
taches  dans  le  fond  et  autour  du  vêtement  du  personnage.  Très  rare.  Bibliothèque  de  l'Uni- 
versité de  Paris,  épreuve  datée  :  185=;,  M"'"  Lippmann,  MM.  P.  Bracquemond,  Moreau- 
Nélaton,  Alexis  H.  Rouart,  G.  Viau  (épr.  de  Vial).  Etat  reproduit  en  frontispice. 

A'  —  Avec  une  grande  partie  du  fond  nettoyée  ;  il  subsiste  seulement  dans  le  fond,  à  gauche,  une 
ombre  portée.  Rare. 

5"  ~  Le  visage  du  personnage  est  retouché,  notamment  dans  les  yeux  et  la  bouche.  Bibliothèque  de 
l'Université  de  Paris. 


Une  reproduction  de  cette  pièce  en  4'  état,  accompagne  un   article   de   M.  Arsène   Alexandre,   sur 
Degas,  graveur  t-t  litliograplie  (les  Arts,  n"  171  —  iyi8). 


VENTES  :  .\i)0uyme  (28  février  i<)i4),  4"  état?  1.200  fr.  :  Roger  Marx  (1914),  3'  état,  2.550  fr.  ;  Vial  (1918), 
3'  état,  1 ,300  fr. 


2.  —  AUGUSTE  DE  GAS,  PÈRE  DE  L'ARTISTE 

(H.  cuivre,  i^o  milim.  L.  107) 


(1856). 


Eau-forte  exécutée  à  Naples.  Fort  rare. 


Bibliothèque    de  l'Université   de  Paris,  collections   de   MM.    René   De  Gas,   P.  Laurans  (épreuve  de 
Roger  Marx),  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Roger  Mai-x  (1914),  600  fr. 


Auguste  De   Gas,  père  de  l'artiste,   était   né  à  Naples  en  1806;  il   mourut  en   1M73. 


3.  —  RENÉ  DE  GAS  (FRÈRE  DE  L'ARTISTE) 

(H.  cuivre,  o80   niillini.   L.  071) 


(1857)- 


Vernis  mou.  Très  rare. 


Bibliothèque  de   l'Université   de    Paris,   collections   de    MM.    P.    Bracquemoud,    René  De   Gas, 
Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Manzi  (1919),  400  fr. 


M.  René  De  Gas,  frère  cadet  de  l'artiste,  est  né  à  Paris  le  6  Mai  1845. 


Ze  çïiivre  existe. 


4.  —  LE  GRAVEUR  JOSEPH  TOURNY 

(H.  cuivre,   22S  millim.  L.    143) 


S  ^^'\A^ 


(Rome  1856). 

Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  M"«  Fevre,  MM.  Alf.  Beurdeley,  Marcel  Guérin, 
Moreau-Nélaton,  Alexis  H.  Rouart,  Loys  Delteil. 

Joseph-Gabriel  Tourny,  graveur  au  burin,  né  à  Paris  le  3  mars  1817,  mort  à  Montpellier  en  mai 
1880,  avait  obtenu  le  grand  prix  de  gravure  au  concours  de  1846.  Cet  artiste  a  exposé  aux  Salons  de  1S57 
à  1880,  mais  plus  souvent  comme  aquarelliste  que  comme  graveur,  et  sous  ce  dernier  jour  son  œuvre  est 
de  peu  d'importance  ;  il  ne  renferme  en  tous  cas  aucune  planche  capitale. 

VENTES  ;  Anonyme  (16  décembre  1908),  épr.  poussée  à  l'effet  par  un  encrage  d'imprimerie  et  désignée 
à  tort  comme  2»  état,  650  fr.  ;  Edgar  Degas  (1918),  1,450,  1,300,  1,020  et  750  fr. 


Cuivre  hiffé 


5.  —  EDGAR  DEGAS,  PAR  LUI-MEME 

(H.    115  millim.  L.  092) 


(1857). 


Eau-forte  de  toute  rareté,  signée  et  datée   :  S  iwv.  18^7. 


Un  exemplaire  de  ce  portrait  indiqué  à  la  vente  après  décès  de  Degas,  comme  2'  état,  avec  addition 
d'un  grain  d'aquatinte,  était  en  réalité  une  épreuve  rehaussée  d'encre  de  Chine,  particularité  ne  consti- 
tuant par  conséquent  pas  un  nouvel  état  ;  ajoutons  que  les  deux  épreuves  portées  an  catalogue  ne  furent 
pas  vendues. 


6.  —  DAME  AGEE 

(H.    loi    niillim.  L.  074) 


(1859)  —  J"  ih.u. 

I"   Etat.      Celui   reproduit.  Avant  quelques  travaux  dans  le  fond.   De  toute  rareté. 

2'       —       Avec  l'addition  de  tailles  obliques  de  droite  à  gauche,  dans  le  fond.  De  toute  rareté. 


Une  reproduction  de  cette  eau-forte,  dans  les  Arts  (n"  171  —  1918);  accompagne  une  étude  d'Arsène 
Alexandre,  sur  Dfgas,  graveur  et  lithographe. 

Un   dessin  au  .fusain,  Femme  cousant,  daté  :  16  août   i8^ç  et  qui  a  figuré  à  la  3'  vente  de  l'atelier 
Degas,  sous  le  n"  159,  représente,  à  n'en  pas  douter,  la  même  personne. 


7.  —  M""  NATHALIE  WOLKONSKA 
(i"  planche) 

(H.  lo^  niilini.  L.  075.) 


(1S60) 


Eau-forte.  Fort  rare. 


Collection  de  M.  i^Iarcel  Guérin. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i.ooo  fr. 


8.  —  M'"  N.  WOLKONSKA 

(2'  planche) 

(H.  104  milim.  L.  076) 


^: 


i"  Etat.  Avant  quelques  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche  et  avant  le  fond.  Fort  rare.  Etat  repro- 
duit. Collections  de  MM.  Paul  Petit,  G.  Viau,  Alexis  H.  Rouart. 

2'  —  La  figure  et  la  coiffe  plus  modelées  et  avec  indication  de  plantes  dans  le  fond.  Très  rare.  Etat 
reproduit.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Alf.  Beurdeley,  Moreau- 
Xélaton,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"  état,  610,  4S0  et  520  fr.  ;  2'  état,  505,  4S0  et  425  fr. 


9.  —  LE  SPORTSMAN  MONTANT  A  CHEVAL 

(H.  cuivre,  0B4  millim.  L.  074) 


I"'  État.  A  l'eau-forte  pure  ;  les  deux  chevaux  sont  à  peine  indiqués  ;  avant  les  contre-tailles  sur  le  ter- 
rain et  avant  les  tailles  obliques  sur  l'habit  de  l'homme. 

2'  —  Avec  les  contre-tailles  sur  le  terrain  sous  les  pieds  du  cheval  qui  est  plus  modelé;  avec  des 
tailles  obliques  sur  l'habit  du  sportsman  qui  était  complètement  blanc  dans  l'état  précèdent. 
L'État  reproduit.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

3«  —  Avec  l'indication  de  quelques  feuillages  au  i""  plan  à  droite,  masquant  en  partie  les  deux 
jambes  de  devant  du  cheval  de  profil. 

4«       —       Les  feuillages  du  i"'  plan  sont  surélevées  et  un  arbre  a  été  ajouté  au  second  plan,  a  droite. 

y  -  Un  second  arbre  a  encore  été  ajouté  dans  le  fond,  à  la  hauteur  du  col  du  cheval  du  i"'  plan  qui 
est  à  demi  effacé  ;  sur  le  devant,  vers  la  droite,  des  brindilles  d'herbes  ont  été  ajoutées. 


VENTE  :  E.  Degas  (iqiS),  9  essais,  350  fr. 


C,r\>-e  biffé. 


10.  —  LA  RADE  (Paysage  de  Grèce) 

(H.  0.72  millim.   L.  060) 


1  \^ZVU  ^^^  'i 


Eau-forte  exécutée  à  l'instigation  du  Prince  Soutzo,  chez  le  père  d'Edgar  Degas 


VENTE  ;  Edgar  Degas  (1919),  2  épreuves,  840  fr. 


Collection  de  M.  A.  Hébrard. 


Cnvre  hiffé 
4 


11.  —  DANTE  ET  BEATRICE 

(H.  cuivre    ii6  millim.  L.  0S7) 


-?-,■ 


''(5*"^^ 


'b  nr^'' 


(1860  ?). 


Eau-forte.  De  toute  rareté. 


Collection  Alexis  H.  Rouart. 


Une  peinture  de  Dante  et  Béatrice  a  figuré  à  la  3°  vente  de  l'Atelier  Edgar  Degas  (avril  1919),  sous 
le  n»  8. 


12.  —  L'INFANTE  ISABELLE,  d'après  VELASQUEZ 

(H.  132  miUim.  L.  ii6) 


(Vers  1860)  -  I"  Etat. 


Eau-forte  et  pointe  sèche.  Fort  rare. 

i"''  Etat.     État  reproduit.  Fort  rare.  Collection  Alexis  H.  Ronart. 

2'       —       Avec  de  nombreux  effaçages  au  grattoir  et  au  brunissoir.  État  reproduit.  Fort  rare. 


Cette  petite  planche,  gravée  directement  sur  le  cuivre  devant  le  tableau  appartenant  au  Musée  du 
Louvre,  fut  le  point  de  départ  des  relations  de  Degas  avec  Manet;  celui-ci  qui  ne  connaissait  pas  Degas, 
le  voyant  travailler,  lui  tapa, sur  l'épaule  en  accompagnant  son  geste  de  cette  exclamation  :  «Vous  avez  de 
l'audace  de  graver  ainsi,  sans  aucun  dessin  préalable,  je  n'oserais  en  faire  autant!  » 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  2'  état,  5S0  fr. 


13.  —  JEUNE  HOMME  ASSIS  ET  RÉFLÉCHISSANT 
d'après  REMBRANDT  VAN  RIJN 

(H.  cuivre,  uij  niillini.  L.  095) 


(Vers  1860). 


Cette  planche  est  la  copie  en  contre-partie,    de    l'eau-forte   de   Rembrandt   cataloguée    par  Adam 
Bartsch,  sous  le  n"  268  de  son  œuvre  oTavé. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  5  épreuves,  305  fr. 


14.  —  MANET  EN  BUSTE 

(H.  120  miUim.  L.  oyb) 


(1S64)  /"  FJdt. 


4'  Etat. 


I"  État.  A  l'eau-forte  pure,  avant  !e  fond  et  à  l'habit  blanc.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit.  Bibliothèque 
de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Alf.  Beurdeley,  Alexis  H.  Rouart. 

2'  —  Encore  à  l'eau-forte  pure,  mais  avec  l'addition  d'une  dizaine  de  tailles  obliques  en  haut  du  front 
près  du  contour,  une  dizaine  d'autres  très  légères  sur  le  lobe  de  l'oreille,  puis  à  l'extrémité  de 
la  barbe.  De  toute  rareté.  Collection  de  M.  P.  Bracquemond. 

y       —        L'habit  est  ombré;  avec  le  fond,  mais  avant  le  grain  d'aquatinte.  Très  rare. 

4«  —  Avec  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte  dans  le  fond  et  sur  l'habit.  Etat  reproduit.  Rare. 
Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  P.  Bracquemond,  Alexis  H.  Rouart, 
J.  Viaud-Bruant. 

5'      —       Avec  un  trait  échappé  presque  perpendiculaire  sur  la  tempe.  Rare. 


VENTES  :   Roger  Marx  (1914),  4'  état,  510  fr.  ;    E.  Degas  (491S),    i"'  état,  1.505  fr.  ;  3»  état  (signalé  2'), 
4S0  et  350  fr.  ;  4*  (signalé  3'),  460  et  2  épreuves,  810  fr.  ;  5'  état  (non  porté  au  cat.),  390  fr. 


15.  —  MANET  ASSIS,  TOURNE  A  GAUCHE 

(H.    162   millim.   L.   112) 


État.     Celui    reproduit.   Très   rare.    Bibliothèque    de    l'Université   de    Paris,   collection  de    M.    P.   Brac 
quemond. 

—        La  planche  est  en  partie  effacée,  plus  particulièrement  dans  le  vêtement  du  personnage. 


Un  dessin   préparatoire  en  sens  inverse  pour  cette   eau-forte  a  figuré,  avec  deux   autres  croquis,  à  la 
vente  de  l'atelie--  Degas,  sous  le  n°  210. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"   état,  840  ir.  ;  2'  état  6  épr.  950  fr. 


Cuivre  biffé 


16.  —  MANET  ASSIS,  TOURNE  A  DROITE 

(H.  176  millini.  L.  112) 


(1864)  —  /"■  FJjt. 


1"  État.  Avant  le  chapeau  à  terre  et  avant  les  tailles  horizontales  sur  le  montant  du  châssis.  Fort  rare. 
L'Etat  reproduit.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  M"»  Fèvre, 
MM.  Alf.  Beurdeley,  P.  Bracquemond,  M^e  Fenaille,  Alexis  H.  Rouart. 

2"  —  Avec  un  chapeau  posé  à  terre  à  gauche,  au  pied  de  la  chaise  et  avec  les  tailles  horizontales  sur 
le  montant  du  châssis.  Fort  rare. 

3'  —  Avec  des  travaux  ajoutés  sur  la  partie  lumineuse  du  chapeau,  dont  les  contours  sont  plus 
nettement  accusés.  Très  rare. 


4«      —       La  planche  est  en  partie  effacée  au  brunissoir,  notamment  le  visage,  le  chapeau  et  le  fond. 


Un  dessin  préparatoire  en  sens  inverse,  contenant  deux  croquis  séparés  de  la  tête  seule  ;  fait  partie 
de  la  collection  de  M.  Ernest  Rouart.  Ce  dessin  a  été  reproduit  dans  le  livre  de  Degas,  de  Paul  Lafond 
(Paris,  Flouiy,  19 18.) 


VENTE  :  Edgar  Degas  (191S),   i"'  état,    1.005  fi"-:  98°  '^'■-  s'  i  .000  fr.  ;  2=  état,  600  fr.  et  520  fr.  ;   3°  état, 
500  fr.  ;  4'  état,  3  épreuves,  650  fr. 


Cette  pièce  a  été  reproduite,  en  y-  état,   dans  les   Arts  (n"  171    —    I9i>5),  oii    elle   accompagne   une 
itude  sur  Degas,  graveur  et  lithographe,  par  Arsène  Alexandre. 


Cuivre  hiffc. 


17.  —  MARGUERITE  DEGAS,  SŒUR  DE  L'ARTISTE 

(H.  cuivre,  117  niillim.  L.  08S) 


(1865)  —  I"  Etat. 


Etat. 


i"  Etat.  Avant  de  nombreux  travaux;  état  au  visage  et  au  manteau  blancs.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit. 
Collection  de  M"'  Fevre. 

2'  —  Avec  de  nombreux  travaux  sur  le  visage,  les  cheveux,  le  chapeau,  le  manchon,  ainsi  que  dans 
le  fond.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit.  Collection  de  M"'  Fevre. 

5«  —  Avec  de  nouveaux  travaux  sur  le  visage,  le  chapeau,  les  cheveux,  ainsi  que  dans  le  tond.  Col- 
lections de  M"*  Fevre,  MM.  Alf.  Beurdeley,  Alexis  H.  Rouart.  Très  rare.  Etat  reproduit. 

4«  —  Le  visage  est  presque  complètement  effacé  et  la  planche  a  des  traces  de  raj'ures.  Etat  reproduit. 
Collection  de  M"»  Fevre.  Le  cuivre  que  nous  avons  examiné  et  qui  est  la  propriété  de 
M"'  Fevre.  est  complètement  rongé. 


VENTE  :  Manzi  (1919),  2'  état,  4.600  fr. 


5»  Etat. 


M""  Marguerite  Degas,  sœur  d'Edgar  et  de  M.  Reiié 
De  Gas,  était  née  à  Paris  en  1S43  ;  elle  fut  mariée  à 
l'âge  de  22  ans  —  en  1865  —  à  l'architecte  Fevre,  et 
mourut  à  Buenos-Aires  en  1895  ;  c'est  très  certainement 
à  l'occasion  des  fiançailles  de  sa  sœur  que  Degas  grava 
ce  portrait,  l'une  de  ses  plus  délicates  œuvres  dans  le 
domaine  de  la  gravure. 

Marguerite  Degas  était  elle-même  très  douée  ; 
excellente  musicienne,  elle  possédait  en  outre  une  voix 
superbe. 

Le  portrait  de  Marguerite  Degas  a  été  reproduit  par 
l'héliogravure;  nous  en  donnons  ci-contre  un  fac- 
similé  ;  ajoutons  que  le  cuivre  de  cette  reproduction 
mesure  139  millim.  de  hauteur  (au  lieu  de  117),  et 
103  de  largeur  (au  lieu  de  088). 

M.  P.  A.  Lenioisne,  dans  son  livre  sur  Degas,  assigne 
à  tort  la  date  de  1854  au  portrait  de  Marguerite  Degas, 
qui  n'avait  alors  à  cette  date  que  1 1  ans. 


18,  —  UNE  DANSEUSE 

(L.  13S  niillim.  H.  099) 


à'     * 


(Vers  187s). 


Pointe  sèche. 
Fort  rare. 


J 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i.ooofr. 


19.  —  ALPHONSE  HIRSCH 

(H.   cuivre,    112   millim.   L.   060) 


(1S75)  —  !"  EUit. 


Pointe  sèclie  sans  lettre,  ni  signature. 


I"   Etat.     Celui   reproduit.  Fort  rare.  Bibliothèque   de  l'Université  de   Paris,  épreuve  portant   en  marge,  de 
la  main  de  Ph.  Burty,  l'annotation  suivante  :  le  peintre  Alphonse  Hirsch,  fév.  J^  par  De  Gas. 

2'      —       Avec  l'addition  d'un  vêtement  et  d'une  cravate,  obtenus  par  un  grain  d'aquatinte.  Rare. 


Alphonse  Hirsch,  peintre  et  graveur  k  l'eau-forte,  était  né  à  Paris  en  1843  '  ''  mourut  dans  la  même 
ville,  le  18  juillet  1884.  Élève  de  L.  Flameng,  pour  la  gravure,  de  Bonnat,  pour  la  peinture,  Alph.  Hirsch 
a  exposé  aux  Salons,  de  1869  a  1882. 


Le  cuivre  existe. 


20. 


ELLEN  ANDREE 


(H.  cuivre,  ni  millim.  L.  079) 


rx  ^ 


Etat.     Avant  des  tailles  verticales  et  obliques  simulant  un  terrain.  L'État  reproduit.  Fort  rare. 

—  Avec  un  certain  nombre  de  tailles  verticales  et  obliques  devant  le  personnage,  simulant  un 
terrain.  Très  rare.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Alexis  H.  Rouart, 
J.  Viaud-Bruant. 


«  Je  ne  voudrais  pas  quitter  les  eaux-fortes  sans  nommer  une  toute  petite  estampe,  à  laquelle  il 
*  serait  dommage  qu'on  ne  prêtât  pas  attention.  C'est  une  jeune  bonne  femme,  debout,  en  casaque  et  en 
-r  chapeau  «  Niniche  »,  le  nez  en  l'air,  les  cheveux  ébouriffés.  En  quelques  grilïonis,  Degas  a  évoqué,  ni 
«  plus,  ni  moins  que  la  charmante  Ellen  Andrée  qui,  par  sa  grâce  gamine,  son  tact  parisien  capiteux  et 
<r.  léger,  illumina  le  petit  groupe  Halévy,  Degas,  Meilhac,  Renoir  et  tutti  quanti.  Ce  n'est  qu'un  rien 
".  mais  un  rien  parfait,  exquis.  *  (Degas,  graveur  et  lithohraphe,  par  Arsène  Alexandre,  les  Arts  (n°  271- 
19.8.) 


VENTE  :   Edgar  Degas  (1918),  sous  le  titre  :  Femme  debout,  au  livre,   i"  état,  400  fr 


itat,  355  francs. 


21.  —  DERRIÈRE  LE  RIDEAU  DE  FER 

(H.  cuivre,  158  millim.  L.  ii8) 


(Vers  1875) 


Essai  d'aquatinte  avec  quelques  reprises  à  la  pointe  sèche  et  légers  effaçage s  au  brunissoir. 


VENTE  ;  Edgar  Degas  (1918),  275  fr. 


Le  cuivre  existe. 


22.  —  LES  DEUX  DANSEUSES 

(H.  cuivre,   158  millim.  L.  117) 


>' 


"  X 


;'*w*f*:*='-îgs«t?- -..  ,KV35;îs*i4iaiS& 


(Vers  1S7Î). 

Essai  d'aquatinte  avec  quelques  reprises  à  la  pointe  sèche  et  eff.içages  au  brunissoir. 

Collections  de  MM.  Alf.  Beurdelev,  P.  Bracquemoiid,  M":"!  Fenaille,  H.  Lerolle,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i.io;;  fr.,  950  fr.  et  720  fr. 


Cuivre  biffé 


23.  -  DEUX  DANSEUSES  DANS  LA  COULISSE 

(H.   1 12   raillim.  L.    i  lo) 


(Vers  1S75)  —  2«  Etat. 


I"  Etat.     Avec  une  seule  danseuse;  le  portant  de  coulisse  est  moins  nettement  délimité.  De  toute  rareté. 

2'  —  Avec  l'indication  d'une  seconde  danseuse  à  droite,  avec  quelques  travaux  ajoutés  dans  le  fond; 
le  portant  de  coulisse  est  plus  nettement  délimité.  Très  rare.  L'Etat  reproduit.  Bibliothèque  de 
l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Alexis  H.  Rouart,  G.  Viau. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"  état,  n"  85,  avec  le  titre  ;  Djus  hi  coidisse,  43";  fr.  ;  2'  état,  496  fr.  et 
44=,  fr. 


Curore  b.ffé. 


24.  —  PROFIL  DE  CHANTEUSE 

(L.  0,86  millim.    H.   068) 


(Vers  1875)  —  ^^  £tdt. 


i"  htat.      Presque  au  trait.  Avant  riiidication  des  trois  "lobes  et  avant  le  fond  d'aquatinte. 

2'       —        Avec  l'indication  de  trois  globes,  mais  avant  le  fond    d'aquatinte  et  avant  de  nouveaux  travaux 
sur  la  cliovelure  de  la  chanteuse. 

y       —       Avec    des    travaux    dans  la  chevelure  et  sur  le   visage  de   la   chanteuse,  le  fond  très  fortement 
poussé  au  noir  par  un  grain  d'aquatinte.   L'Etat  reproduit. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (191S),  i",  ='  et  3"  états,  280  fr. 


25.  —  UNE  CHANTEUSE 

(H.  cuivre,  i6o  milljm.  L.  119) 


S'-  EUU 


1"  Etat.  Avant  riiidication  des  bras  de  la  chanteuse,  et  avant  toute  indication  dans  le  fond  du  sujet. 
Fort  rare. 

2'  —  Les  hras  du  personnage  sont  indiqués.  Sans  autre  différence  matérielle.  Fort  rare.  Collection 
Alexis  H.  Rouart. 

3°  —  La  rohe  de  la  chanteuse  est  prolongée  jusqu'au  hord  inférieur  du  cuivre;  avec  indication  d'un 
second  personnage  dont  on  n'aperçoit  que  l'épaule  et  le  bras  gauches,  et  silhouette  ou  ombre 
portée  d'une  plante.  L'Etat  reproduit. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (191S),  1°'  état,  2  épreuves,  105  fr.  ;  2°  état,  280  fr.  ;  3"  état,  2  épreuves,  580  fr. 


Signalons  une  variante  en  sens  inverse  de  cette  composition  (4"  vente  de  l'atelier  Degas,  n"  137  (c)). 


Cuhrc  bip. 


26.  —  DANSEUSES  DANS  LA  COULISSE 

(H.  140  millini.  L.  103) 


(Vers  1875)  -  /"  Eut. 


I"'  État.     Avant  de  nombreux  travaux,  avec  Irais  danseuses  seulement.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit. 


Avec  de  nouveaux  travaux  à  droite  simulant  une   coulisse  ;  les  jupes  des  danseuses  sont  délimi 
tées.  De  toute  rareté. 


Encore  avec    de  nouveaux  travaux  et  l'addition   d'une  quatricme  danseuse   dont  on   n'aperçoit 
guère  que  la  chevelure.  Fort  rare. 

Avec  des  changements;   indication    au   i"  plan,  d'un  rocher  factice  qui  coupe    le  bas  des  jupes 
des  danseuses  qui  sont  maintenant  au  nombre  de  cinq.  Fort  rare. 


Avec  quelques  effaçages  sur  le  portant  de  la  coulisse  à  gauche,  ainsi  que  sur  le  rocher  du 
i«''plan;  avec  de  fortes  retouches  dans  la  chevelure  de  trois  danseuses,  faisant  des  taches 
noires  dominantes.  Fort  rare. 


Les  chevelures  des  trois  danseuses  sont  fortement  baissées  de  ton  ;  une  des  danseuses  au  2"  plan, 
celle- vue  de  profil  à  droite,  est  très  nettement  gravée  et  l'on  voit  son  visage  qui  se  trouvait  de 
profil  perdu  dans  l'état  précédent  ;  enfin  l'une  des  deux  danseuses  de  profil  à  gauche  a  le 
visage  en  partie  masqué  par  la  chevelure  de  la  danseuse  qui  l'accompagne.  Fort  rare. 


rf  ,i-5-;è''^ ^^^^^'^^^..:S.^m-^M  '  U 


8'  Etat. 


7'  Etat.  Avec  des  modifications  dans  le  groupe  des  danseuses  du  second  plan  ;  la  danseuse  dont  on  ne 
voyait  que  la  chevelure  est  remplacée  par  une  autre  danseuse  tournée  à  gauche  et  qui 
surplombe  toutes  les  autres  danseuses.  Fort  rare.  Collection  de  M.  Alf.  Beurdeley. 

S'  —  Avec  de  nouveaux  travaux  sur  le  montant  de  la  coulisse  à  gauche,  dont  la  base  un  peu  élargie 
cache  en  partie  la  danseuse  du  second  plan  tournée  de  profil,  à  droite.  Rare.  Etat  reproduit. 
Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Bracquemond,  Alexis  H.  Rouart. 


Edgar  Degas  (1918),  i 
^'  état,  2  épr.,  340  fr. 


état,   sso  fr.  ; 
6'  et  7''  états, 


1'  état,   620  fr.  ;  3"  état,   460  fr.  ;  4'  état,  4  épr.,  405  fr. 
360  fr.;  8°  état,  S  épreuves,   1.4S5  francs. 


Cuivre  hiffè. 


27.  —  AUX  AMBASSADEURS 


(L.  =95 


H.  265) 


(Vers   1875)  —  3'  État. 


1"'  Etat.     Avec  une  seule  figure  et  avant  de  nombreux  travaux  dans  le  fond.  Fort  rare. 

2'  —  Avec  l'addition  d'une  seconde  figure  à  gauche,  une  femme  tenant  un  éventail,  et  avec  le  fond 
ombré  ;  les  globes  lumineux  à  gauche,  sont  mieux  délimités.  Fort  rare.  L'Etat  reproduit. 

3"  —  Le  portant  à  droite  est  élargi  et  la  planche  en  partie  effacée  et  imprimée  a\  ec  des  effets  d'en- 
crage. Très  rare.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  1^.  Bracquemond, 
Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Degas  (1918),  i"  état,  400  fr.  ;  2'  et  y  états,  385  fr. 


Cuivre  b.ftè. 


28.  —  LOGES  D'ACTRICES 

(L.  212   milliiii.   H.    i6o) 


(Vers   1875)  —  5«  Etat. 


État.     Avant  de  nombreux  trav-au.v  ;  les  jambes   de  l'actrice  debout,  dans  le  fond  à  droite,  ne  sont  pas 
gravées.  De  toute  rareté, 

—  Les  jambes  de  l'actrice  debout  sont  gravées,  mais  avec  l'ombre  portée  de  la  chaise  sur  laquelle 

la  femme  est  assise,  sur  le  portant  du  milieu.  Fort  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

—  L'ombre  portée   de  la  chaise  est  effacée  ;   mais  avant  l'ornementation   des   lambris  et   avant  que 

l'ombre  portée  au-dessus  de  la  glace  à  gauche  et  l'ombre  portée  sur  le  portant  n'aient  été 
accentuées  et  agrandies.  Fort  rare,  L'Etat  reproduit, 

—  Avec  des   ornements  sur  le  lambris  de  droite   et  les  ombres  portées  renforcées  et  agrandies. 

Très  rare, 

—  Avec   quelques    nouveaux   travaux   sur  les   lambris  et  indication    de    traverse    dans    le    haut    du 

sujet  à  gauche  et  au-dessus  de  la  porte  de  la  loge  du  fond  ;  le  vernis  ayant  piqué  à  la  morsure, 
la  planche  est  en  partie  couverte  de  points  et  de  picots,  plus  spécialement  sur  la  figure,  le 
bras  et  le  torse  de  la  femme  qui  se  coiffe.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collection  de 
M.  P,  Bracquemond. 


VENTES    :    Roger  Marx   (1914),  4'  état?,  iss  fr.  ;  Edgar  Degas   (1Q18),   i"'  état,  600  fr.  ;  3'   état,  560  fr. 
4"  état,  soo  fr.  ;  y  état,  ^oo  et  315  fr. 


Cuivre  biffé. 


/ 


29.  —  AU  LOUVRE  :  LA  PEINTURE  (MARY  CASSATT) 

(H.   301    millim.   L.    125) 


W''  ' 


(IS76?)  -  /'■  Htilt. 

Eau-forte  et  aquatinte. 

i"  État.      Presqu'au    trait,    avec    un    léger    grain    d'aquatinte    sur    quelques    parties    de    la   planche.    Etat 
reproduit.  De  toute  rareté.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 


:«  Etat. 


Avec  quelques  nouveaux  travaux,  mais  avant  le  fond  et  avant  de  nombreuses  additions.  De  toute 
rareté.  État  reproduit.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

Au  petit  chambranle,  avant  divers  travaux  sur  le  parquet  ;  la  chapeau  de  la  femme  debout 
(Miss  Cassatt)  est  d'une  forme  qui  a  été  modifiée  à  partir  du  7°  état.  De  toute  rareté.  Etat 
reproduit.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 


7'  Etat. 


2U',  Et  il  t. 


4'  Etat.  Avec  des  el'façages  sur  les  chapeaux  et  sur  les  vêtements  des  deux  femmes  ;  avec  indication 
d'une  seconde  traverse  de  parquet  ;  des  tailles  verticales  sont  ajoutées  vers  le  bas  de  la 
cimaise,  ainsi  que  quelques  nouveaux  ornements  à  l'aquatinte  sur  le  chambranle.  Fort  rare. 

y  —  Avec  indication  d'un  soubassement  à  la  cimaise  ;  quelques  nouveaux  ornements  à  l'aquatinte 
ajoutés  sur  le  chambranle. 


6'  État.  La  seconde  traverse  du  parquet  à  peine  indiquée  dans  les  deux  états  précédents,  est  plus 
accentuée,  plus  en  perspective  et  rapportée  un  peu  en  avant  ;  le  second  bouton  de  la  robe  de 
la  femme  assise,  est  mieux  délimité  ;  avec  de  nouveaux  travaux  sur  les  chapeaux  et  les  robes 
des  deux  femmes.  Collection  de  M.  Carré. 

7»  —  Le  chambranle,  agrandi,  est  d'une  ornementation  différente  et  coupe  en  partie  la  femme  assise  ; 
la  forme  du  chapeau  de  Miss  Cassait  a  été  modifiée.  Etat  reproduit. 

8»  —  Avec  neuf  tailles  verticales  sur  le  parquet,  au-dessus  de  la  main  de  Miss  Cassatt  s'appuyant  sur 
le  parapluie,  mais  avant  de  fortes  tailles  presque  horizontales  sur  le  livre  à  droite,  et  avant 
quelques  travaux  autour  et  sur  le  chapeau  de  Miss  Cassatt. 

ne  —  Avec  de  fortes  tailles  presque  horizontales  sur  le  livre  a  droite  et  avec  quelques  nouveaux 
travaux  dans  les  vêtements. 

io«  —  L'ornementation  du  chambranle  est  différente  à  celle  des  trois  états  précédents  :  un  grain 
d'aquatinte  est  ajouté  sur  le  masque  de  la  femme  assise  et  sur  le  livre.  Collection  Alexis 
H.  Rouart. 

11=  —  Avec  de  nouveaux  effaçages  sur  les  coiffures  et  les  vêtements  des  personnages  et  sur  les 
tableaux  au  fond;  avec  une  tache  d'aquatinte  sur  le  soubassement  de  la  cimaise  à  la  hauteur 
de  la  hanche  de  la  fem.me  debout. 

12»  —  Avec  quelques  retouches  dans  les  vêtements  et  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte  sur  le  parquet, 
dans  la  partie  comprise  entre  le  chambranle  et  le  pied  de  la  femme  assise. 

ly  —  Avec  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte  sur  le  cimaise  et  sur  une  partie  du  parquet  ;  une 
troisième  traverse  de  parquet  est  ajoutée,  entre  la  hanche  de  la  temme  debout  et  sa  man- 
chette. Enfin  l'ornementation  du  chambranle  est  encore  différente. 

1^'     —        La  troisième  traverse  du  parquet  de  l'état  précédent  est  effacée  ;  on  en  aperçoit  la  trace. 

15'  —  L'ornementation  du  chambranle  est  en  partie  effacée,  ainsi  que  le  grain  d'aquatinte  qui  avait 
été  ajouté  sur  le  parquet,  dans  la  partie  comprise  entre  le  chambranle  et  le  pied  de  la  temme 
assise  ;  un  petit  ton  d'aquatinte  ajouté  entre  la  jupe  et  la  main  de  la  femme  debout. 

16°  —  Encore  avec  quelques  nouveaux  travaux,  notamment  des  modifications  dans  le  chambranle  sur 
lequel  on  voit  de  nombreux  traits  en  zig-zags.  Collection  de  M.  Lo)'s  Delteil. 

17"  —  Avec  des  travaux  à  l'aquatinte  sur  le  chambranle,  formant  tache  et  recouvrant  les  travaux  en 
zig-zags  de  l'état  précédent.  Avec  l'addition  d'un  fort  grain  d'aquatinte  sur  le  parquet  à 
droite,  au  premier  plan,  sur  la  presque  totalité  de  la  1"  traverse. 

18"  —  Avec  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte  sur  la  presque  totalité  du  chambranle,  ainsi  que  sur  le 
parquet  qui  a  été  renforcé  dans  les  parties  restées  plus  lumineuses.  Collection  de 
M.  A.  Martin. 

ig'  —  Le  chambranle  est  simplifié,  une  forte  rainure  verticale  est  ajoutée  dans  toute  la  longueur. 
Collection  de  M.  Viau. 

/ao"    —       Les  tailles  qui  se  voyaient  encore  dans   l'état  précédent   sur   la  cimaise,   mélangées  d'un  léger 
x^^    /^^  /  grain    d'aquatinte,   ont   été  enlevées  et   remplacées  par  un  ton  d'aquatinte  à  grain   plus  gros. 

L'aspect    de   la   pièce   est   devenu    noir  et    un    peu    lourd.    Etat    reproduit   :    Bibliothèque    de 
l'LTniversité  de  I^aris,  collections  de  MM.  Carré,  J.  Picot,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918)  i"  état,   1.020  et  950  fr.  ;  2°,   i.ooo  fr.  ;  états  suivants,  entre  300  et  600  fr. 


Il  existe  une  variante  de  la  même  scène  exécutée  au  pastel  ;  cette  œuvre   a  figuré  à  la  i"  vente  de 
l'atelier  Degas  où  elle  fut  adjugée  30.500  francs. 


Cette  pièce  a  été  reproduite,  en  9'  état,  dans  les  Arts  (n"  171  —  1918),  où  cette  reproduction  accor 
pagne  une  étude  sur  Degas,  graveur  et  lithographe^  par  Arsène  Alexandre. 

Çuhre  biffé. 


30.  —  AU  LOUVRE  :  MUSEE  DES  ANTIQUES 

(H.  270  millim.  L.   237) 


(1876  ?)■—  /"  Etat. 


I"  État.     Avec  les  deux  figures  seules,  une  au  trait.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit. 

3»       —       La  seconde  figure  est  ombrée,  mais  avant  le  fond.  De  toute  rareté.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

3"       —       Avec  le  fond,  mais  avant  quelques  tailles  obliques  sur  le  parquet,  et  avant  les  tailles  verticales 
sur  le  livre  à  gauche.  Très  rare.  Etat  reproduit.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

^«       —       Avec  les  tailles  obliques   sur  le  parquet  exécutées  à  la  pointe  sèche  de  droite  à  gauche,  mais 
encore  avant  les  tailles  verticales  sur  le  livre,  à  gauche.  Très-rare.  Collection  de  M.  J.  Picot. 

5=       —       .\vec  les  tailles  verticales  sur  le  livre  à  gauche.  Très  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

5e       _     Avec  des  tailles  verticales  surchargeant  les  tailles  obliques  sur  le  livre  à  droite.  Etat  définitif  tiré 
à  cent  e.xemplaires  sur  papier  du  Japon. 


JijrfHij^  •»"!}^ 


^ 


5=  Etat.  ■ 


VENTES  :  F.  A.  L.  (1907),  =52  f r.  ;  Roger  Marx  (1914),  i"-état?,  2,800  fr.  ;  Edgar  Degas  (19 18),  i"  état, 
3,000  fr.  ;  2"  état,  4,300  fr.  ;  états  suivants,  500  et  520  fr. 

Cette  planche  était  destinée  à  une  publication  :  Le  Jour  et  la  Nuit,  publication  à  laquelle  devaient  colla- 
borer également  Bracquemond,  Pissarro,  Mary  Cassatt  et  Desboutin,  mais  qui  resta  à  l'état  de  projet. 


M.  Bartholomé,  le  maître  statuaire,  possède  un  dessin  préparatoire  de  la  personne  debout  (Mary 
Cassatt),  vue  à  mi-jambes,  en  sens  inverse  ;  ce  dessin  a  été  reproduit  dans  l'ouvrage  sur  Degas,  par  Paul 
Lafond  (Paris,  H.  FJnury,  191 8). 

Signalons  aussi  une  étude  au  fusain,  en  sens  inverse  de  l'estampe,  de  la  femme  assise,  mais  sans 
chapeau  (n'  150  de  la  3'  vente  de  l'atelier  de  Degas,  avril  1919),  ainsi  que  quatre  autres  études  pour  cette 
composition  (n°*  249  et  250  de  la  4'  vente  de  l'atelier  Degas). 


Cuivre  hiffè. 


31.  —  SUR  LA  SCENE 

(i"  planche) 

(L.  cuivre,  119  millim.  H.  oyq) 


(■877) 


Essai    d'aquatinte,  variante  de  la  planche  publiée  dans  le  catalogue  de  l'Exposition  des  Amis  des 
Arts  de  Pau.  De  toute  rareté. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (lyiS),  sous  la  dénomination  :  pénombre,  320  fr. 


32.  —  SUR  LA  SCENE 
(2'  planche) 

(L.  126  millim.  H.  099) 


(1877)  ~  /"  Etal. 


i"  Etat.      Avant  un  grand  nombre  de  travaux.    L'État  reproduit.    Rarissime.   Collection  Alexis  H.  Rouart. 

2*      —       Avec  divers  travaux,  notamment  des  tailles  horizontales  sur  la  scène  et  indication  de  nouveaux 
troncs  d'arbres,  dans  le  fond.  Fort  rare. 

3°      —       Avec  de  nouveaux  travaux,  plus  spécialement  exécutés  à  la  roulette,  la  planche  amenée  à  l'eiïet, 
dans  une  tonalité  un  peu  sombre.  Très  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 

4'      —       Les  bords  du  cuivre  sont  nettoyés,  les  angles  encore  aigus.  Très  rare. 

5'       —       Les  bords  du  cuivre  légèrement  arrondis  sont  biseautés.  Etat  publié  dans  le  Livret  dit  Salon  de 
iSy/.,  des  Amis  des  Arts  de  Pau. 


VENTES  :  A.  Barrion  (1904),  69  fr.  ;  A.  Ragault  (1907),  i=,o  fr.  ;  Anonyme,  7  novembre  1911,  245  fr.  ; 
Roger  Marx  (1914),  240  et  210  fr.  ;  Degas  (1918),  i"  état,  550  fr.  ;  2%  460  fr.  ;  3%  310  fr.  ; 
4",  300  fr.  ;  5°,  320  et  310  fr. 


33.  —  SUR  LA  SCENE 
(y  planche) 

(L.  159  millim.,  H.  120) 


(1S77)  —  I"  État. 


1"  Etat.  Avant  une  dizaine  de  tailles  horizontales  au  bas  de  la  jupe  de  la  danseuse  la  plus  rapprochée  de 
la  droite.  Très  rare.  Collection  de  M.  A.  Beurdeley.  L'Etat  reproduit. 

2'  —  Encore  avant  les  tailles  horizontales  dont  il  est  fait  mention  ci-dessus,  mais  avec  deux  traits 
obliques  sur  l'une  des  jambes  de  la  danseuse  de  droite  dont  les  modelés  au  vernis-mou  ont 
été  presque  effacés. 

3'  —  Avec  une  dizaine  de  tailles  horizontales  au  bas  de  la  jupe  de  la  danseuse  la  plus  rapprochée  de 
la  droite.  Rare. 

4*       —        La  planche  est  en  grande  partie  effacée. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"état,  505  fr.  ;  2',  505  ;  3"  (signalé  2"),  4St  fr.  ;  4'(5  épreuvesl,  310  fr. 


34.  —  LE  PETIT  CABINET  DE  TOILETTE 

(H.  cuivre,    120   mill.   L.  079) 


(Vers    1880)   —  4'  État. 


Siarné  sur  le  bord  latéral  aauche. 


i"  Etat.     Avant  divers  travaux,  notamment  sur  la  chaise  de  repos;  l'aspect  général  est  gris.  Fort  rare. 

2'       —       Avec  les  travaux   sur  la  chaise  longue,  mais  avant  les  niotils  ornementaux  sur  la  cloison.  Biblio- 
thèque de  ITniversité  de  Paris,  collection  .Alexis  H.   Rouart. 

3'       —       Avec  quelques  motifs  ornementaux  sur  la  cloison  à  gauche  ;  le  contour  de  la  table  de  toilette  est 
plus  nettement  arrêté.  Fort  rare. 

Nous  avons  rencontré  une  épreuve  de  cet  état,  avec  un  ton  obtenu  dans  le  bas  à  gauche,  avec  ^ 

'encre  d'imprimerie,  qui  offre  au  premier  aspect  un  ton    d'aquatinte.    Ce   n'est  donc  pas   un 
nouvel  état. 

4'      —       Avec  des  travaux  ajoutés  sur  les  lambris  du  fond,  ainsi  que  sur  la  chaise  de  repos.  Les  objets  de 
toilette  il  peine  indiqués  dans  les  états  précédents,  sont  mieux  délimités.  L'État  reproduit. 


VENTE  :    Edgar  Degas  (1918),  i"'  état,  450  fr.  ;  3'  état  (indiqué  2'=),  350  fr.  ;  4'  état,  345  et  560  francs. 


Cuivri  hiffé. 


35.  —  FEMME  A  MI-CORPS 

(H.  cuivre,  i6o  millim.  L.  ii8) 


(Vers  i8So). 


Essai  d'aquatinte  au  pinceau. 
Fort  rare. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (191S),  420  et  500  fr. 


36.  —  DANSEUSE  METTANT  SON  CHAUSSON 

(H.  cuivre,  177  niillini.  L.   116) 


(Vers  1880). 


Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  M"  Fenaille,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  690,  ^50  et  505  francs. 


Cuivre  Uffè. 


37.    —    LES   BLANCHISSEUSES   (LE   REPASSAGE) 

(L.  cuivre,   lOo  niilliin.  H.    iiS) 


(Vers   iS8o)  —  2"  Etat. 


i"  État.  Avant  de  nombreux  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche,  notamment  avant  les  tailles  ver- 
ticales sur  les  montants  et  dans  le  fond  ;  avec  une  petite  écuelle  vers  le  milieu  de  la  table. 
Fort  rare. 

2'  —  Avec  de  nombreux  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche,  notamment  avec  les  tailles  verti- 
cales dont  il  est  fait  mention  ci-dessus  ;  l'écuelle  agrandie  est  maintenant  attenante  au  rebord 
de  la  table,  mais  avant  les  deux  taches  d'aquatinte.  L'Etat  reproduit.  Fort  rare.  Collection  de 
M.  P.  Bracquemond. 

3'  —  Avec  deux  taches  d'aquatinte  à  gauche,  au-dessus  de  la  tête  de  la  femme  assise,  à  mi-hauteur 
de  la  planche  ;  la  grande  écuelle  dont  on  aperçoit  encore  la  trace,  est  effacée. 

4'  —  Avec  de  nombreux  effaçages  sur  diverses  parties  de  la  planche,  plus  spécialement  sur  et  autour 
de  la  chaise,  sur  la  femme  assise  au  premier  plan,  sur  les  montants  ;  l'aspect  général  est  devenu 
gris.  Collections  de  MM.  H.  Lerolle,  Alexis  Rouart. 


VENTES  :  Anonyme  (3  février  1909),  2'  état,  250  fr.  ;  Roger  Marx  (1914),  290  fr.  ;  Edgar  Degas  (iqiS), 
i'^''  état,  905  fr.  ;  2'  état,  800  et  600  fr.  ;  3'  état,  305  et  480  fr.  ;  4'  état,   3  épreuves,  300  fr. 


''iH^^ 


38.  —  FEMME  NUE  DEBOUT  A  SA  TOILETTE 

(H.  cuivre,   278  milliiii.   L.   193) 


\ 


\ 


?&? 


(Vers  i88o). 


Essai  de  lavis  au  pinceau,  dont   il  a  été  fait   un  report  sur  pierre  (voir  le  n"   37  de  notre  Catalogue). 
Fort  rare. 

Collection  de  M.  H.-E.  Delacroix. 


Degas  a  exécuté  au   moins   cinq  études  pour  cette  ligure    (voir  les   11°'  316,  318  et  321  de  la  2"  vente 
Degas,  et  les  n"^  262  et  327  de  la  3"  vente). 


39.  —  LA  SORTIE  DU  BAIN 

(L.    127  millim.  H.  127) 


(Ve 


1882) 


i"'  Etat.  La  femme  enjambant  la  baignoire  est  presque  au  trait.  Avant  de  très  nombreux  travaux  sur 
diverses  parties  de  la  planche;  l'intérieur  de  la  baignoire  est  blanc.  Fort  rare.  État  reproduit. 
Collection  de  M.  P.  Bracquemond. 

2"  —  Avec  des  traits  délimitant  les  contours  de  la  femme  nue  ;  avec  quelques  légères  indications  dans 
la  baignoire  simulant  de  l'eau  ;  avec  un  fort  trait  oblique  à  gauche,  indiquant  la  naissance  du 
plafond.  Le  second  vase  sur  la  cheminée  h  droite  est  mieux  délimité.  La  lorme  de  la  tête  de  la 
femme  nue  est  différente.  Fort  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 


Avec  de  nouvelles  tailles  verticales  et  obliques  dans  le  fond  de  la  baignoire.  Fort  rare. 

Avec  des  tailles  verticales  sur  la  porte  au  fond  à  gauche,  qui  était  blanche  dans  les  états  précé- 
dents, et  avec  des  petits  traits  obliques  sur  les  panneaux  simulant  une  ornementation,  mais 
avant  les  brindilles  dans  les  vases.  Fort  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 


Avec   l'addition  de  quelques  brindilles  dans  les  deux  vases  à  droite,  et  de  nouveaux  travaux  sur 
le  fauteuil  du   i«'' plan.  État  reproduit.   Collection  de  MM.  Alf.  Beurdeley.  Loys  Delteil. 


Les  contours  de  la  femme  nue  sont  en  grande  partie  modifiés,  et  de  nombreux  travaux  vermi- 
celles ornent  le  panneau  du  fond;  de  plus,  le  peignoir  tenu  par  la  suivante  masque  en  partie 
le  fauteuil  qu'on  voyait  au  fond,  vers  la  droite.   Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris. 


5°  Etat. 


7'  État.  Avec  des  effaçages  et  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte  sur  diverses  parties  de  la  planche, 
notamment  dans  la  baignoire,  sur  le  parquet  et  à  la  cheminée.  Avant  un  trait  échappé  sur  le 
dossier  du  fauteuil   du   i"  plan. 

8'  —  Le  grain  d'aquatinte  dans  la  baignoire  est  enlevé  et  remplacé  par  des  tailles  obliques;  avec  une 
nouvelle  ornementation  sur  le  fond;  avec  un  trait  oblique,  échappé  sur  le  dossier  du  fauteuil 
du  i"'  plan. 

9"  —  Avec  l'addition  d'un  certain  nombre  de  tailles  horizontales  atténuant  les  ornementations  du 
parquet  et  avec  de  nouveaux  travaux  sur  la  cheminée  dont  le  rebord  est  mieux  délimité. 

10'  —  Avec  l'addition  d'un  fort  grain  d'aquatinte  sur  tout  le  corps  de  la  femme  nue  et  avec  de  nou- 
veaux travaux  sur  le  peignoir  tenu  par  la  suivante. 

II*  —  Avec  de  nouveaux  travaux  sur  le  peignoir  tenu  par  la  suivante,  notaminent  une  vingtaine  de 
tailles  obliques  entre  la  baignoire  et  la  jambe  droite  de  la  femme  nue;  la  porte  du  fond  à 
gauche  est  teintée  par  des  traits  verticaux,  et  de  fortes  tailles  horizontales  ont  été  ajoutées  sur 
le  parquet. 

12''  —  Encore  avec  de  nouveaux  travaux  sur  le  peignoir  qui  est  presque  complètement  recouvert  de  tailles 
verticales  ou  obliques  ;  dans  la  baignoire,  de  nouvelles  tailles  verticales  sont  gravées  dans  la  partie 
restée  lumineuse;  enfin  les  brindilles  sont  surélevées  et  la  plus  haute  feuille  n'est  plus  distante 
que  de  9  mill.  du  haut  du  sujet  tandis  qu'il  en  était  éloigné  de  16  mill.  dans  les  états  précédents. 


Avec  des  tailles  obliques  ajoutées  dans  l'eau  de  la  baignoire  au  bord  à  gauche,  et  avec  des  travaux 
simulant  un  remous. 


14'  Etat. 


14»  État.  Avec  l'addition  d'une  quinzaine  de  tailles  sur  le  rebord  de  la  baignoire,  sous  le  bras  de  la  femme 
nue.  Etat  reproduit. 

15°     —     La  planche  est  en  partie  effacée,  notamment  le  torse  de  la  femme  dont  le  fort  grain  d'aquatinte 
est  en  grande  partie  enlevé. 

i6«     —      Les  contours  de  la  femme  nue  sont  repris  et  tracés  très  sommairement  à  la  pointe  ;  le  torse  bruni 
et  modelé  par  de  nouveaux  travaux  s'enlève  en  noir. 

lyc     _     Les  contours  de  la  femme  nue  ont  été  effacés,  plus  spécialement  les  reins  ;  la  partie  restée  presque 
blanche  du  parquet  devant  la  cheminée  est  teintée  de  longues  tailles  obliques. 


VENTES  :  Anonyme  (ii-!2  mai  1914),  5=  état,   1.080  fr.  ;  Edgar   Degas   (1918),   43    épreuves    de    divers 
états,  en  plusieurs  lots,  5.780  fr. 


La  Sortie  de  Bain  a  été  gravée  chez  Alexis  Rouart,  boul.  Voltaire.  Alors  que  Degas  dînait  chez  son 
ami,  un  grand  verglas  ne  lui  permit  pas  de  rentrer  et  il  dut  coucher  chez  Rouart.  Le  lendemain  matin,  au 
réveil,  il  lui  demanda  un  cuivre  :  *  J'ai  envie  de  faire  une  eau-forte  »,  dit-il.  Satisfaction  lui  fut  aussitôt 
donnée,  et  à  l'aide  d'un  crayon  électrique,  Degas  traça  sur  un  cuivre  de  fortune,  le  i"  état  de  la  Sortie  de 
bain,  et  dit  :  ■^  Notre  amie,  M°"  X...  doit  être  ainsi,  en  sortant  du  bain  *.  Cette  anecdote  a  été  contée  par 
Alexis  Rouart  à  AL  Marcel  Guérin  qui  nous  l'a  rapportée. 

Cuivre  hiffè. 


40.  —  PROJET   DE  PROGRAMME 

(L.  cuivre,  312  millim.  H.  248) 


(1884) 


Vernis  mou,  signé  en  haut  à  droite,  à  rebours. 

I"'  État.     A  l'eau-forte  pure,  avant  les  tons  à  l'aquatinte.   De   toute  rareté.   Collection  Alexis  H.  Rouart. 

2'       —        Avec  l'addition  d'un  grain  d'aquatinte.  Celui  reproduit.  Fort  rare. 

2»  —  Avec  l'addition  de  travaux  à  la  roulette  sur  la  fumée  de  l'une  des  cheminées  du  premier  plan 
qui  se  prolonge  jusqu'à  la  harpe,  ainsi  qu'entre  les  bras  à  gauche  de  la  chanteuse,  dans  le 
haut  à  gauche  ;  vers  le  bas,  à  gauche,  deux  traits  délimitent  un  espace  blanc  destiné  ii  recevoir 
des  inscriptions.  Rare.  

VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  2»  état,  630  fr. 


Un   report  lithographique   de  cette  pièce   a  été  fait  pour  servir   de   programme   à   l'occasion   d'un 
aanquet  des  élèves  du  Lycée  de  Nantes.  (Votr  le  n°  58  de  notre  catalogue). 


Quatre   dessins   préparatoires  en  sens  inverse  pour  ce    programme,  ont  figuré  à  la  4'  vente  de  l'ate- 
lier Degas,  sous  les  n°*  257  et  258. 


41.  —   LES   TROIS   DANSEUSES  NUES 
METTANT  LEURS  CHAUSSONS 


,.\w/. 


■^^^ 


(Vers  1890). 


Vernis  mou.  Très  rare.  Collection  Alexis  H.  Rouart. 


Deux  variantes  en  sens  inverse  de  cette  composition  contenant  quatre  personnes  —  au  lieu  de  trois 
dessins  au  fusain,  ont  figuré  dans  les  2'  et  )'  ventes  de  l'atelier  Degas,  sous  les  numéros  265  et  200. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  épreuve  retouchée  par  le  maître,  1.550  francs. 


42.  —  BUSTE  DE  FEMME 

(L.   et   H.,   cuivre,    iio   millini.). 


Essai  à  l'essence,  grain   liquide. 
De  toute  rareté. 

Le  seul  exemplaire  que   nous  avons   rencontré  de  cette   pièce,   et   qui  nous   a   été  communiqué   par 
MM.   Durand-Ruel,   porte  une  attestation   manuscrite  de    Miss  Mary   Cassatt  en  marge. 


43.  —  FEMME  A  LA  MANTILLE 

(H.   160  millim.  L.  iiB) 


Nous    ne   connaissons    de    cette   planche,    —    exécutée    en   partie    à     l'aquatinte, 
épreuves  tirées  sur  le  cuivre  ii  demi  effacé  et  bitte. 


que    quelques 


Cuivre  bip. 


44.  —  LES  AMOUREUX 

(H.  cuivre,  oSi    millim.   L.  071) 


45.  —  BUSTE  DE  FEMME 

(H.   cuivre,  081   millim.   L.  071) 


it-jKSflT-A 


#  îJc  -^^ 


r  1 


&\iH 


Essais  sommaires  de  gravure  au  crayon  électrique. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  les  deux  essais,  65  fr. 


Cuivra  biffé. 


IP   SECTION 


LITHOGRAPHIES 


46-47.  —  PLANCHE  A  DOUBLE  SUJET 

(au    cirque    MÉDRANO    —    FEMME    NUE    A    LA    PORTE    DE    SA    CHAMBRE) 


(L.   159  millim.  H.  119) 


(H.   161   millim.  L.  119) 


Cette  très   rare   lithographie  à   double   sujet,   a   été   reproduite   dans  Les  Arts  (n"  171-1918),  où  cette 
reproduction  accompagne  une  étude  sur  Dt'gas,  graveur  et  lithographe,  par  A.  Alexandre. 


Bibliothèque  de   l'Université  de  Paris  (épr.  de  Roger  Marx,  sujet  de   droite),   et  épreuve  pastellisée 
(sujet  de  gauche),  collection  Alexis  H.  Rouart. 


VENTES  :  Roger   Marx  (1914),  les  deux  sujets  séparées:   Au   Cirque  Mèdrano,   i.ooo  fr.  ;  le  2'   sujet, 
4,400  fr.  ;  E.  Degas  (1918),  les  deux  sujets,  2.000  et  1.900  fr. 


48.  —  LA  CHANSON  DU  CHIEN 

(H.  3S=   millim.   L.  230) 


(Vers  1875). 

Lithographie.  Très  rare. 

Collections  de  MM.  P.  Bracqueiiiond,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  2,000  fr.  et  i.yoJ  iV. 


49.  —  AUX  AMBASSADEURS  •  M'"  BECAT 

(H.   20t   milliiii.   L.    143) 


(Vers  1875). 


Cette  lithographie  a  été  reproduite  dans  Les  Arts  (11°  171  —  '9 18),  où  elle  accompagne  une  étude  sur 
Degiis,  graveur  fi  lithographe,  par  A.  Alexandre. 


Bibliothèque  de   l'Université  de  Paris,  collections  de   MM.   Alf.  Beurdeley,  M'^'^  Feiiaille,  Henraux. 
Alexis  H.  Rouart. 


VENTES  :  Anonyme  (28  février  1914),  3,300  fr.  ;  Roger  Marx  (1914),  1,700  fr.  ;  Edgar  Degas  (1918),  920, 
i,oso,  1,150,  1,280,  1,300,  1,320,  etc. 


50.  —  AUX  AMBASSADEURS  :  M"=  BECAT 

(H.   291    tniUini.  L.   245) 


(Vers  1875). 


Lithographie.  Fort  rare. 

Bibliothèque  de  l'Université   de  Paris  (épr.  de  R.  Marx),  collections  de  MM.  Alf.   Beurdeley,  Alexis 
H.  Rouart. 


VENTES  :  Roger  Marx  (1914),  4,600  Ir.  ;  Edgar  Degas  (1918),  2,800,  2,600  et  =,200 


51-52.   -  LA  PLANCHE  A  DOUBLE  SUJET 

(DIVETTE    DE    CAFÉ-CONCERT    —    ÉBAT    MATINAL) 


(H.   i6i   millim.  L.   119) 


(L.    162  millim.   H.    1 19) 


Lithographie.   Fort  rare. 


VENTE  :  Edgar  Degas  ([918),  950  fr.  ;  (la  partie  droite  seule  n"  52),  773  Ir 


V   53.  —  CHANTEUSE  DE  CAFE-CONCERT 

(H.   252   millini.  L.    ig2) 


(Vers  1875)  —  /•'■  Etat. 


1"  Etat.      Le  premier  plan  est   complètement  vide  de  travaux.  Très  rare.  L'Etat  reproduit.   Collections  de 
MM.  Alf.  Beurdeley,  P.  Bracquemond,  Ale.xis  H.  Rouart, 

V    2'       —       Tout  le  preniiîr  plan  est  couvert  de  travaux  simulant  plus  spécialement  des  feuillages.  Très  rare. 


VENTES  :  R,  Mai-x(i9i4),  i"' état,  3,500  fr.  ;  E,  Degas  (191 8),  i"  état,  850,  900  et  yso  fr.  ;  2' état,  i,ooo  fr, 


54.  —  QUATRE  TÊTES  DE  FEMMES 

(H.  219  niillim.  L.  182) 


(Vers  1S78). 


Lithographie.   Fort  rare. 

Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  Maurice  Fenaille,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTES  :   Roger  Marx  (1914),  3.000  IV.  :   Degas  (1918),  }■))}  fr.  ;  (sur  chine),   2.000  fr.  (sur  blanc). 


55.  —  PLANCHE  AUX  TROIS  SUJETS 

(la   TOILETTE      —      DESBOUTIX      —      CAFÉ  -  CONCERT) 
(L.   totale,   200   millim.   H.    175) 


(Vers  1878)  —  s"  Etcjf. 


État.  Avant  des  travaux  au  grattoir  sur  la  chevelure  de  la  femme  nue,  ainsi  que  sur  les  vêtements  de 
sa  servante  et  avant  le  trait  carré.  De  toute  rareté.  Collections  de  MM.  yVlf.  Beurdeley,  Alexis 
H.  Rouart  (Sujet  de  gauche  seul). 

—  Avec  des  travaux  au  grattoir  sur  la  chevelure  de  la  femme  nue,  sur  le  corsage  et  la  jupe  de  la 
femme  de  chambre  ;  quelques  traits  de  crayon  obliques  ajoutés  à  gauche,  vers  le  haut.  Un 
trait  carré  entoure^le  sujet  principal.  Fort  rare.  L'Etat  reproduit. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (ic 


état,  3.000  fr.  ;  2'  état.  4.000  fr. 


56.  —  LOGE  D'AVANT-SCENE  (FEMME  A  L'EVENTAIL) 

(H.   231   niillim.   L.   201) 


(Vers   i8bo) 

Lithographie.  Très  rare. 

Collections  de  MM.  Alf.  Beurdeley,  P.   Bracquemond,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTES  :  Roger  Marx  (1914),  =000  fr.  ;  Edgar  Degas  (1918),  2,800  fr. 


57.  —  FEMME  NUE  DEBOUT  A  SA  TOILETTE 

(H.   280  millim.  L.    148) 


(Vers  1S80). 


Report  sur  pierre  d'un  essai  de  lavis  au  pinceau  (voir  le  n°  58  de  notre  Catalogue).  Fort  rare. 


Collection  de  M.  Marcel  Bing  (épreuve  de  la  vente  Degas). 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  épreuve  tirée  en  ton  bistre,  1.200  fr. 


58.  —  PROGRAMME  DE  LA  SOIREE 
DES  ANCIENS  ÉLÈVES  DU  LYCÉE  DE  NANTES 

(L.  380   millim.;   H.   270) 


Report   lithographique  du  vernis  mou  catalogué  ci-avant  (voir  le  n"  40). 

Bibliothèque    de    l'Université    de    Paris,    collections    de    MM.     Alf.    Beurdeley,    P.    Bracquemond, 
F.  Fergusson,  Alexis  H.  Rouart,  etc. 


VENTES  :  L.  Sapin  (1906),  22  fr.  et  6  fr.  :  H.  Fantin-Latour  (1907),  80  fr.  ;  G.  Viau  (1909).  22  fr.  ;  Roger 
Marx  (1914),  125  fr. 


59.  —  DANS  LA  COULISSE 

(H.  240  millim.   L.   171) 


(Vers  1885). 


Lithographie.  Très  rare. 

Collections  de  MM.  Alf.  Beurdeley,  P.  Bracquemond,  Maurice  Fenaille,  Alexis  H.  Rouart,  G.  Viau. 


VENTES  :  A.   Karrion  (1904),  141  fr.  ;  Edgar  Degas  (1918),  3.200,  3.650  et  i.=;oo  fr.  ;  J.   Chavasse  (1919), 
i.Ooo  l'r. 


60.  —  APRES  LE  BAIN 

(!'"  planche) 

(H.  190  millim.  L.  147) 


(Vers  1S85). 


i""'  Etat.     Avec  de  forts  à-plats  ;    quelques  travaux  au  grattoir  sur  la  fesse   droite   de  la   femme.   Fort  rare. 

2'  —  Avec  des  travaux  au  grattoir  sur  la  hanche,  la  fesse  et  la  jambe  gauches  de  la  femme.  Fort  rare. 
Etat  reproduit. 

3°  —  Avec  de  nouveaux  et  nombreux  travaux  au  grattoir  sur  la  plus  grande  partie  du  corps  de  la 
femme  et  sur  la  draperie  ;  le  bras  gauche,  dont  la  partie  inférieure  se  confondait  avec  le  fond, 
dans  les  états  précédents,   est  ici  visible.  Fort  rare. 

4'  —  Avec  de  très  nombreux  effaçages  sur  toutes  les  parties  de  la  planche  ;  l'aspect  général  est 
devenu  très  blond.  Fort  rare.  Etat  reproduit. 

5'  '  —  Avec  de  nombreuses  modifications  ;  le  personnage  est  agrandi  ;  la  partie  supérieure  de  la  che- 
velure, qui  était  éloignée  de  24  millim. 'du  bord  supérieur  de  la  planche,  n'en  est  plus  éloignée 
que  de  11  millim.  Fort  rare. 


4°  Etat. 


6»  Etat.  Le  sujet  surélevé  dans  le  haut,  mesure  dans  sa  totalité,  209  millim.  de  haut,  (au  lieu  de  190  des 
états  précédents)  ;  de  plus,  le  personnage  est  encore  agrandi,  au  point  de  paraître  une  autre 
œuvre.  Fort  rare. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (19  18),  sous  le  titre  :  Le  Lever,  i"état,  860.  550  et  405  fr.  ;  2"  état,  4ooir.  ;  3"  état, 
300   fr.  ;  4»  état,  420   fr.  ;   y-  et  6«  états,  705  fr.  ;  6«  état,  500  francs. 


Une   variante   de   cette  composition  exécutée  au  fusain,   en  sens  inverse,   a  figuré  à  la  3"  vente  de 
l'atelier  Degas  (n"  3S4  du  cat.) 


61.  —  APRES  LE  BAIN 

(2"  planche) 

(H.    190  miUiin.   L.    143) 


Vers  (1883).  —  1"  Etat. 


I"  Etat.     Avant  quelques  travaux,  uotimnient  dans  la  chevelure  et  sur  la  chaise  longue.  Fort  rare.  L'Etat 
reproduit.  Collection  de  M.  Marcel   Guérin. 

2-  —  Avec  des  travau.x  ajoutés  dans  la  chevelure  de  la  femme  qui  est  plus  épaisse  et  avec  de  nou- 
■  velles  indications  sur  la  chaise-longue.  L'épaule  gauche  de  la  femme  est  remontée.  Biblio- 
thèque de  l'Université  de  Paris,  collections  de  MM.  A.  Beurdeley,  Alexis  H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i»''  état,  780  et  700  fr.  ;  2'  état,  900  fr. 


62.  —  LA  SUIVANTE  DEMELANT  DES  CHEVEUX 

(L.   220  millim.   H.   205) 


(Vers   1890).  —  ;•'  Etat. 


Lithographie.  Fort  rare. 


l"  Etat.      Avant  divers  effaçages  et  avant  quelques  modifications.   Etat  reproduit. 


2*     —        Avec  des  efifaçages  au  grattoir  sur  divers   points  et  avec  des  modifications   dans   la  tcte  et   la 
chevelure  de  la  suivante,  etc.  Etat  reproduit.  Collection  de  M.  Marcel  Guérin. 


%M\^ 


"xâe 


V 


(Vers  1890). 


Un  dessin,  variante  de  cette  composition,   a  tiguré  a   la  4"  vente  de  l'atelier  Degas  sous  le  n»  359. 


VENTE  :  Degas  (Edgar),  non  cataloguée,  sous  le  n"  178  bis,   \"  étal,  4,000  fr.  ;   4=  vente,   2"  état,   690  fr., 
avec  la  mention  :  impression. 


63.  —  LA  SORTIE  DU  BAIN 
(Petite  planche) 

(L.   22  1   millim.   H.  245) 


I 


(Vers  1890). 


Lithographie.  Fort  rare. 


Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  900  francs, 


64.  —   LA  SORTIE  DU  BAIN 
(Grande  planche) 

(L.  304  niillim.  H.  2S0) 


^ 

c 

'             K      ^4              . 

>w 

^    I  ^.i 


(Vers   1890)  —  I"  État. 


I"  Etat.      Au  trait.  État  reproduit.  De  toute  rareté. 

2'  —  Avec  divers  travaux  modelanÇ  le  corps  de  la  femme  nue,  et  des  travaux  perpendiculaires  ombrant 
le  fond  et  le  peignoir  tenu  par  la  servante.  De  toute  rareté.  Bibliothèque  de  l'Université  de 
Paris,  collection  de  M.  Carré. 

3'  —  Avec  quelques  nouveaux  travaux  sur  le  coprs  de  la  lemnie  nue,  dont  les  contours  un  peu  indécis 
de  l'état  précédent  sont  ici  très  accentués.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit.  Collection  de 
M.  Carré. 

4'  —  Avec  de  très  nombreux  grattages  sur  diverses  parties  de  la  pièce;  les  contours  de  la  femme  nue 
ainsi  que  la  tète  de  la  servante  sont  modifiés.  Des  feuillages  décoratifs  sont  ajoutés  dans  le 
fond,  et  la  main  de  la  servante,  qui  était  éloignée  d'environ  lo  millimètres  de  la  chevelure 
de  la  lemme  nue,  y  est  maintenant  attenante.  De  toute  rareté. 


Etat.      La  lemme    nue  est  agrandie;  presque  tout   le  sujet  est  couvert  de  travaux  à  la  roulette  et   au 
grattoir,  le  bras  droit  de  la  femme  nue  a  été  descendu.  Fort  rare. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"  état,  775  fr.  ;  2°  état,  785  fr.  ;  3'  état,  780  IV.  ;  4»  état,  1020,  740  et  690  fr; 
3'  état,  3  10  francs. 

De  la  Sortie  du  Bain,  un  dessin  au  fusain,  rehaussé  de  pastel,  en  st^iis  inverse  de  la  lithographie,  a 
figuré  à  la  2"  vente  de  l'atelier  Degas  (11-13  décembre  1918),  sous  le  n°  310  du  catalogue,  ainsi  que  deux 
autres  fusains,  représentant  le  même  sujet  dans  le  tncmc  sens,  a  la  3=  vente  de  Tatelier  Degas  (7-9  avril 
1919),  sous  les  n"  177  et  334. 


La   Sortie   du   Bain,    a   été  reproduite  dans  les  Arts  (n"'  171  —  1918))  où  elle  accompagne  une  étude 
sur  Degas,  graveur  et  lithographe,  par  Arsène  Alexandre. 


65.   —  FEMME  NUE  DEBOUT,  A  SA  TOILETTE 

(H.  335   rnillim.   L.   145) 


(Vers  1890)  -   /  Etat. 


Avant  divers  travaux  sur  le  corps  de  la  femme,  dans  le  fond  et  avant  la  chevelure  tombante.  De 

toute  rareté.  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris. 
Avec  des  nouveaux  travaux  modelant  le  corps  de  la  femme  et  avec  quelques  additions  dans  la 

chevelure.  Fort  rare.  Collection  de  M.  Marcel  Guérin. 
La  chevelure  indiquée  par  de  forts  à-plats  à  l'encre  lithographique  est  très  tombante  ;  des  travaux 

ont  aussi  été  ajoutés  dans  le  fond  en  haut  du  sujet  puis  sur  la  chaise  de  repos;  mais  avant  les 

retouches  au  grattoir  et  à  la  roulette  sur  diverses  parties  de  la  planche.  De  toute  rareté. 
Avec  des   clairs  et  des  demi-teintes  indiquées  dans  la  chevelure  et  sur  la  draperie  tenue  par  la 

femme,  au   moyen  du  grattoir  et  de  la  roulette,  ainsi  que  sur  le  chignon  posé  sur  la  chaise  de 

i-epos.  Fort  rare.   L'Etat  reproduit.  Collections  de   MM.    Alf.    Beurdelev,  Mce  Fenaille,   Alexis 

H.  Rouart. 


VENTE  :  Edgar  Degas  (1918),  i"  état,  SOo  fr.  ;  a»  état,  Soo  fr.  ;  4°  état  (signalé  3"),  3,600  fr.  et  1,850  fr. 


PIECE    DOUTEUSE 


66.  —  CHEVAUX  DANS  LA  PRAIRIE 

(L.   130  millini.  H.  108) 


Vernis  mou. 


Une  épreuve   de  cette   composition    connue  par   la   peinture  de  Degas   reproduite  dans  VArt  et  le 
Beau,  figure  à  la  Bibliothèque  de  l'Université  de  Paris. 


Cette  pièce  est  considérée  comme  douteuse. 


FRAZIER-SOYE 

GRAVEUR-IMPRIMEUR 

l6S,  BOULEVARD   MONTPARNASSE 
PARIS 


BOSTON  PUBLIC  LIBRARY 


3  9999  05039  262  8