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Boston, MA 02116
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PROM'IHli INCOME
OI^THK PUNI3 GlVliN TO
THE PUBLIC LIBRARY OP
^IHE CITY OP BOSTON BY
lOSlAH HBNRY BENTON
1843-1917
M'il^l
Digitized by the Internet Archive
in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/lepeintregraveur09delt
EDGAR DEGAS
HOMMAGE
MON AMI
H. E. DELACROIX
L. D.
DEGAS
PAR LUI-MÊME
LOYS DELTEIL
LE PEINTRE-GRAVEUR ILLUSTRÉ
(XIX' ET XX' SIÈCLES)
TOME NEUVIÈME
EDGAR DEGAS
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PARAIS
Che:^ r Auteur, 2, rue des Beaux- Arts
1919
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Tous droits de traduction et de reproduction réservés
AVIS AU LECTEUR
Nous reprenons, avec le présent volume consacré à l'œuvre graphique
d'Edgar Degas, la suite de nos travaux interrompus par les terribles événements
que la France a subis de 1914 à 1918.
Au moment de la déclaration de guerre à la France, nous avions à peu près
terminé le catalogue raisonné de l'œuvre gravé et lithographie d'Henri de Tou-
louse-Lautrec qui paraîtra d'ailleurs à la fin de cette année; depuis lors, une
occasion unique s'est offerte de pouvoir compulser d'ensemble la presque
totalité dès estampes de Degas dans leurs états successifs, occasion que nous
n'avons pas voulu laisser échapper et qui nous a permis d'établir le catalogue
de ses planches pour la plupart alors peu ou pas connues, en dehors d'un cercle
très restreint d'amateurs.
Nous avons pu parfaire notre travail, grâce aussi à l'inappréciable collec-
tion formée par Alexis Rouart, devenue la propriété de son fils, M. Henri
Rouart qui a mis toutes les pièces à notre entière disposition, puis à celles de
M. Alfred Beurdeley et de la Bibliothèque de l'Université de Paris (don de
M. Jacques Doucet).
Enfin nous devons avant de clore ces lignes, remercier MM. Pierre
Bracquemond, A. Clôt, René De Gas, H. E. Delacroix, Durand-Ruel, M"' Fèvre ;
MM. Marcel Guérin, Henraux, M. Joyant, Le Garrec, Henri Lerolle, M°" Lipp-
mann; MM. Moreau-Nélaton, G. Pellet, G. Viau, Viaud-Bruant et A. VoUard
pour les très utiles communications qu'ils nous ont faites, touchant l'œuvre
gravé et lithographie de Degas.
DEGAS
L'exposition d'ensemble de l'œuvre gravé et lithographie d'Edgar Degas
organisée en novembre dei'nier à la Galerie Manzi-j03'ant, avant la dispersion
des œuvres trouvées dans l'atelier du Maître, a eu pour conséquence immédiate
de répandre, dans le grand public, des estampes jusqu'alors seulement entrevues
dans le cercle restreint d'un petit noyau d'amateurs privilégiés, tant Degas, on
le sait, répugnait à les divulguer.
Cet œuvre qui se compose d'une soixantaine de pièces vaut à l'égal de
ses dessins et de ses pastels et, comme eux, nous initie, abstraction faite du
mérite des œuvres, à l'énergique opiniâtreté que Degas, consciencieux jusqu'au
raffinement, déployait dans la recherche, sans cesse en éveil, d'un mouvement,
d'un effet, d'une silhouette ; telle planche qui paraît en effet, par son allure
primesautière et la franchise de son accent, obtenue du premier jet et comme
en se jouant, n'est au contraire que le résultat réfléchi de recherches, d'effa-
çages, d'additions répétés; à l'encontre de certains artistes se satisfaisant de
peu, Degas s'est constamment montré par volonté aussi bien que par tempéra-
ment très difficile envers lui-même, et dans le souci de l'ultime perfection —
plusieurs de ses planches comptent de 8 à 20 états! — n'a pas toujours obtenu
le résultat qu'il escomptait, ce qui l'obligea pai^fois à abandonner un cuivre
commencé cependant avec une prédilection particulière.
Bien que l'œuvre gravé et lithographie de Degas ne soit pas très touffu, cet
œuvre tient pourtant une place prépondérante dans l'histoire de l'estampe
originale au xix° siècle, par l'indiscutable et très franche personnalité qui s'en
dégage jusque dans les moindres parties; les tentatives qu'a faites d'ailleurs
Degas en se servant des procédés les plus variés : eau-forte, pointe sèche,
vernis mou, aquatinte, lavis, lithographie, ajoutent à l'intérêt des sujets choisis
dans la vie moderne, une saveur toute spéciale qui a inspiré plusieurs artistes,
entre autres Henri de Toulouse-Lautrec et J.-L. Forain, épris comme lui des
mille imprévus de la lumière artificielle de la scène.
Degas ou De Gas (Hilaire-Germain-Edgar), était né à Paris le 19 juillet 1834 ;
il étudia les premiers éléments du dessin et de la peinture sous la direction
d'un élève d'Ingres et de Flandrin, Louis Lamothe (né en 1822, mort en 1869) qui
lui fit comprendre toute la grandeur et la beauté des crayons du maître montalba-
nais, dont il devint l'un des plus passionnés admirateurs. Entré à l'Ecole des
Beaux-Arts le 6 avril 1855, Degas tenta, sans résultat d'ailleurs, le concours du
Prix de Rome; il n'abandonna pas pour cela son projet de visiter la Ville
Eternelle où il séjourna, peu de temps après, en 1857, au cours d'un voyage
en Italie. Exposant aux Salons de 1865 à 1868, comme peintre et comme
pastelliste, Degas s'engagea en 1870 et c'est dans la batterie où il servait qu'il
connut Henri Rouart avec lequel il se lia, et dont il devint par la suite, ainsi
qu'avec son frère Alexis, un ami affectionné et vénéré.
Après la guerre franco-allemande, Degas confiné dans un cercle d'amis,
déserta les Salons et c'est fort rarement, bien que sa célébrité s'étendît de plus
en plus, qu'il consentit à exposer; l'on ne retrouve guère son nom qu'aux expo-
sitions organisées par les Impressionnistes en 1874 et en 1886, puis chez
Durand-Ruel, en 1893 notamment. Faut-il rappeler que Degas, décédé le
27 septembre 1917, connut dans les dernières années de sa vie toute de travail,
de dignité et d'isolement volontaire, une demi-cécité qui exacerba son caractère
impressionnable et porté par nature à la misanthropie et à la causticité?
A quelle année remonte exactement, dans l'immense labeur de Degas, ses
premiers essais de gravure? En 1854 ou en 1855. Ce sont du moins les dates
prêtées avec quasi-certitude à ses planches les plus anciennes et non des
moindres, bien qu'il n'eût alors qu'une vingtaine d'années, témoin son propre
portrait, exécuté en 1855 — on assigne également à cette œuvre la date de
1857 — si nous nous en rapportons à une indication manuscrite de la main
même de Degas; dans cette eau-forte, l'une des plus célèbres et des plus
recherchées de son œuvre de graveur, il s'est représenté à mi-corps, dans un
habile contre-jour qui fait songer à Rembrandt, dans le 3' état, le bel état de la
planche. Très près de ce portrait, il faut placer l'effigie à' Auguste De Gas, le
père de l'artiste, exécutée à Naples en 1856, d'une pointe à peine égratignée, un
second portrait de lui-même, du moins le croyons-nous, daté de novembre 57,
l'image de son jeune frère, M. René De Gas, traitée au vernis-mou, puis celle
plus importante du huxim^Xe Joseph Tourny, gravée à Rome en 1857 et dont la
pureté de la forme et la sensibilité du trait, montre la profonde vénération
que nourissait déjà au début de sa carrière Degas à l'égard d'Ingres; enfin le
portrait de Dame âgée, auquel nous assignons l'année 1859, par le rapproche-
ment avec un dessin daté du 16 août de cette année, qui figurait dans l'une des
ventes de l'atelier du Maître ; cette petite effigie demeurée à nos yeux anonyme
et qui le restera peut-être toujours, faute d'un renseignement contemporain
précis, est d'une telle sérénité dans l'expression physionomique, elle évoque
tant de tendresse respectueuse, que ces qualités impriment à ce petit rien un
charme et un aspect de grandeur rares qui en font un pur joyau.
Jusque vers l'année 1865, à deux ou trois exceptions près, ce sont des
portraits que tracent la pointe savante et curieuse de Degas ; à ceux que nous
avons déjà énumérés, nous ne saurions omettre deux répétitions de celui d'une
fillette, Nathalie Wolkonska, trois images, trois aspects d'Edouard Manet,
d'une exécution très franche, incisive, avec une allure un peu rébarbative dans
l'une d'elles du moins, enfin encore une petite pièce exquise, celle-là exécutée
non en 1854, comme l'a écrit précédemment M. P. -A. Lemoisne, mais en 1865, à
l'occasion de ses fiançailles : nous faisons allusion au portrait de Margue-
rite Degas, sa sœur, devenue M'°° Fèvre, et qu'il faut posséder dans les premiers
états, avant que la planche n'ait été gâtée par des accidents de morsure : la
pièce est alors délicieuse.
Une interruption se produit dans la production de Degas comme graveur,
autant qu'il nous a été possible de le constater en l'absence de documents
absolument probants. Ce n'est en tous cas qu'à partir de 1875 environ que
Degas reprend la pointe d'une manière suivie et essaie de divers procédés qu'il
marie parfois entre eux, et dont il tirera des effets nouveaux et imprévus par
des recherches variées, des triturations, des changements ; si à ce moment, il
trace encore et par exception une effigie, celle du peintre Alphonse Hirsch
au caractère sémite très prononcé, c'est exclusivement aux sujets évoquant
le théâtre et le café-concert que Degas consacre son grand talent : actrices
et chanteuses sur la scène, danseuses dans les coulisses ou dans leur loge, sujets
qu'il présente sous un angle très personnel et qui font reconnaître immédiate-
ment ses œuvres entre les sujets similaires de ses contemporains. Le nu féminin
également l'attire : deux estampes en témoignent, en attendant que Degas,
employant un peu plus tard le crayon et le lavis lithographiques, crée alors
sur la pierre des œuvres qui comptent parmi ses plus belles et ses plus défi-
nitives, comme M"° Becat, chanteuse des Ambassadeurs, la Loge d'avant-
scène, la Femine nue à sa toilette, etc.
La majeure partie des œuvres gravées et lithographiées de Degas demeurées
inédites sont fort rares; plusieurs sont à peu près uniques et presque toujours
chaque épreuve constitue un nouvel état rendant la moindre d'entre elles, très
précieuse; une seule planche a été publiée en 1877, dans le Livret du Salon des
Amis des Arts de Pau : SiLr la scène. Degas avait gravé une autre planche en
vue de sa publication dans une revue d'art; c'est le Musée des antiques, au
Louvre. Cette revue qui se serait appelée Blanc et Noir, devait avoir pour
collaborateurs artistiques en outre de Degas, Bracquemond et Desboutin. La
revue resta à l'état de projet, aucun numéro ne vit le jour, bien que le tirage
des cuivres, tout au moins en ce qui concerne celui de Degas, avait été effectué.
Quel a été le maître de gravure de Degas? Ce ne peut être Joseph Tourny
qu'il connut seulement à Rome en 1856 ou en 1857, alors que l'on sait de Degas
plusieurs planches gravées précédemment. Nous ne sommes pas éloignés de
croire que ce fut Félix Bracquemond qui lui enseigna la pratique de l'eau-forte,
du vernis mou et de l'aquatinte, comme ce savant graveur s'était déjà prêté de
bonne grâce et en amoureux de la gravure, à rendre le même service à l'égard de
Corot, de Millet, de Rousseau, de Manet et de vingt autres encore. Les épreuves
de Bracquemond trouvées dans les cartons de Degas, les pièces de Degas
conservées pieusement par Pierre Bracquemond, fils de Félix, viennent à l'appui
de notre assertion. Degas connut aussi assez intimement deux autres graveurs,
le vicomte Lepic et Marcellin Desboutin. Nul doute qu'il n'apprît aussi de ces
deux amis quelques-unes des recettes, dont le premier surtout était très friand.
Degas a enfin exécuté de nombreux monotypes — quatre ou cinq cents —
parmi lesquels il est de véritables merveilles ; mais ces monotypes ou dessins
sur cuivre, n'étant pas à proprement parler de la gravure, ne doivent pas trouver
place dans notre ouvrage; ils feront d'ailleurs l'objet d'une publication ulté-
lieure de la part d'un de nos grands éditeurs.
Nous ne nous étendrons pas plus longuement en dissertations sur l'impor-
tance de l'œuvre gravé et lithographie d'Edgar Degas, préférant laisser aux
pièces elles-mêmes, i^eproduites plus loin, toute leur éloquence et n'aspirant
dans nos travaux, comme nous l'avons déjà dit, qu'à être un guide pour
l'amateur et non un critique désireux de faire valoir, à l'ombre des Maîtres, ses
propres idées.
Nous apprenons au dernier moment qu'un tirage à 130 épreuves a été
effectué sur les cuivres biffés de Degas ; ces épreuves doivent figurer dans les
exemplaires de luxe d'un livre que prépare M. Ambroise Vollard, sur Degas.
Nous devions faire au moins mention de ce tirage, sans songer toutefois à
indiquer ce tirage comme un nouvel état.
ŒUVRE
GRAVÉ ET LITHOGRAPHIE
DE
EDGAR DEGAS
I- SECTION
EAUX-FORTES
POINTES SÈCHES — VERNIS MOUS
AQUATINTES
1. — EDGAR DEGAS, PAR LUI-MÊME
(H. cuivre, 230 millim. L. 142)
WMf'
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(1855). — /"'■ Etat.
État. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux sur le visage et la coiffure: avant les travaux
dans le fond et avant les accidents de morsure. Etat très légèrement mordu. De toute rareté,
sinon unique. Collection de M. Marcel Guérin. Etat reproduit.
État. Avec quelques nouveaux travaux sur les cheveux sous le chapeau à droite, sur le front, le
masque, etc. ; avec quelques accidents d'eau-forte derrière le vêtement à droite, puis dans le
bas de la planche, k gauche. De toute rareté. Collections de MM. Alf. Beurdeley, Alexis
H. Rouart. Etat reproduit.
3' État. La planche est reprise et poussée à l'effet ; avec de nombreux crevés d'eau-lorte formant des
taches dans le fond et autour du vêtement du personnage. Très rare. Bibliothèque de l'Uni-
versité de Paris, épreuve datée : 185=;, M"'" Lippmann, MM. P. Bracquemond, Moreau-
Nélaton, Alexis H. Rouart, G. Viau (épr. de Vial). Etat reproduit en frontispice.
A' — Avec une grande partie du fond nettoyée ; il subsiste seulement dans le fond, à gauche, une
ombre portée. Rare.
5" ~ Le visage du personnage est retouché, notamment dans les yeux et la bouche. Bibliothèque de
l'Université de Paris.
Une reproduction de cette pièce en 4' état, accompagne un article de M. Arsène Alexandre, sur
Degas, graveur t-t litliograplie (les Arts, n" 171 — iyi8).
VENTES : .\i)0uyme (28 février i<)i4), 4" état? 1.200 fr. : Roger Marx (1914), 3' état, 2.550 fr. ; Vial (1918),
3' état, 1 ,300 fr.
2. — AUGUSTE DE GAS, PÈRE DE L'ARTISTE
(H. cuivre, i^o milim. L. 107)
(1856).
Eau-forte exécutée à Naples. Fort rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. René De Gas, P. Laurans (épreuve de
Roger Marx), Alexis H. Rouart.
VENTE : Roger Mai-x (1914), 600 fr.
Auguste De Gas, père de l'artiste, était né à Naples en 1806; il mourut en 1M73.
3. — RENÉ DE GAS (FRÈRE DE L'ARTISTE)
(H. cuivre, o80 niillini. L. 071)
(1857)-
Vernis mou. Très rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. P. Bracquemoud, René De Gas,
Alexis H. Rouart.
VENTE : Manzi (1919), 400 fr.
M. René De Gas, frère cadet de l'artiste, est né à Paris le 6 Mai 1845.
Ze çïiivre existe.
4. — LE GRAVEUR JOSEPH TOURNY
(H. cuivre, 22S millim. L. 143)
S ^^'\A^
(Rome 1856).
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de M"« Fevre, MM. Alf. Beurdeley, Marcel Guérin,
Moreau-Nélaton, Alexis H. Rouart, Loys Delteil.
Joseph-Gabriel Tourny, graveur au burin, né à Paris le 3 mars 1817, mort à Montpellier en mai
1880, avait obtenu le grand prix de gravure au concours de 1846. Cet artiste a exposé aux Salons de 1S57
à 1880, mais plus souvent comme aquarelliste que comme graveur, et sous ce dernier jour son œuvre est
de peu d'importance ; il ne renferme en tous cas aucune planche capitale.
VENTES ; Anonyme (16 décembre 1908), épr. poussée à l'effet par un encrage d'imprimerie et désignée
à tort comme 2» état, 650 fr. ; Edgar Degas (1918), 1,450, 1,300, 1,020 et 750 fr.
Cuivre hiffé
5. — EDGAR DEGAS, PAR LUI-MEME
(H. 115 millim. L. 092)
(1857).
Eau-forte de toute rareté, signée et datée : S iwv. 18^7.
Un exemplaire de ce portrait indiqué à la vente après décès de Degas, comme 2' état, avec addition
d'un grain d'aquatinte, était en réalité une épreuve rehaussée d'encre de Chine, particularité ne consti-
tuant par conséquent pas un nouvel état ; ajoutons que les deux épreuves portées an catalogue ne furent
pas vendues.
6. — DAME AGEE
(H. loi niillim. L. 074)
(1859) — J" ih.u.
I" Etat. Celui reproduit. Avant quelques travaux dans le fond. De toute rareté.
2' — Avec l'addition de tailles obliques de droite à gauche, dans le fond. De toute rareté.
Une reproduction de cette eau-forte, dans les Arts (n" 171 — 1918); accompagne une étude d'Arsène
Alexandre, sur Dfgas, graveur et lithographe.
Un dessin au .fusain, Femme cousant, daté : 16 août i8^ç et qui a figuré à la 3' vente de l'atelier
Degas, sous le n" 159, représente, à n'en pas douter, la même personne.
7. — M"" NATHALIE WOLKONSKA
(i" planche)
(H. lo^ niilini. L. 075.)
(1S60)
Eau-forte. Fort rare.
Collection de M. i^Iarcel Guérin.
VENTE : Edgar Degas (1918), i.ooo fr.
8. — M'" N. WOLKONSKA
(2' planche)
(H. 104 milim. L. 076)
^:
i" Etat. Avant quelques travaux sur diverses parties de la planche et avant le fond. Fort rare. Etat repro-
duit. Collections de MM. Paul Petit, G. Viau, Alexis H. Rouart.
2' — La figure et la coiffe plus modelées et avec indication de plantes dans le fond. Très rare. Etat
reproduit. Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Alf. Beurdeley, Moreau-
Xélaton, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), i" état, 610, 4S0 et 520 fr. ; 2' état, 505, 4S0 et 425 fr.
9. — LE SPORTSMAN MONTANT A CHEVAL
(H. cuivre, 0B4 millim. L. 074)
I"' État. A l'eau-forte pure ; les deux chevaux sont à peine indiqués ; avant les contre-tailles sur le ter-
rain et avant les tailles obliques sur l'habit de l'homme.
2' — Avec les contre-tailles sur le terrain sous les pieds du cheval qui est plus modelé; avec des
tailles obliques sur l'habit du sportsman qui était complètement blanc dans l'état précèdent.
L'État reproduit. Collection Alexis H. Rouart.
3« — Avec l'indication de quelques feuillages au i"" plan à droite, masquant en partie les deux
jambes de devant du cheval de profil.
4« — Les feuillages du i"' plan sont surélevées et un arbre a été ajouté au second plan, a droite.
y - Un second arbre a encore été ajouté dans le fond, à la hauteur du col du cheval du i"' plan qui
est à demi effacé ; sur le devant, vers la droite, des brindilles d'herbes ont été ajoutées.
VENTE : E. Degas (iqiS), 9 essais, 350 fr.
C,r\>-e biffé.
10. — LA RADE (Paysage de Grèce)
(H. 0.72 millim. L. 060)
1 \^ZVU ^^^ 'i
Eau-forte exécutée à l'instigation du Prince Soutzo, chez le père d'Edgar Degas
VENTE ; Edgar Degas (1919), 2 épreuves, 840 fr.
Collection de M. A. Hébrard.
Cnvre hiffé
4
11. — DANTE ET BEATRICE
(H. cuivre ii6 millim. L. 0S7)
-?-,■
''(5*"^^
'b nr^''
(1860 ?).
Eau-forte. De toute rareté.
Collection Alexis H. Rouart.
Une peinture de Dante et Béatrice a figuré à la 3° vente de l'Atelier Edgar Degas (avril 1919), sous
le n» 8.
12. — L'INFANTE ISABELLE, d'après VELASQUEZ
(H. 132 miUim. L. ii6)
(Vers 1860) - I" Etat.
Eau-forte et pointe sèche. Fort rare.
i"'' Etat. État reproduit. Fort rare. Collection Alexis H. Ronart.
2' — Avec de nombreux effaçages au grattoir et au brunissoir. État reproduit. Fort rare.
Cette petite planche, gravée directement sur le cuivre devant le tableau appartenant au Musée du
Louvre, fut le point de départ des relations de Degas avec Manet; celui-ci qui ne connaissait pas Degas,
le voyant travailler, lui tapa, sur l'épaule en accompagnant son geste de cette exclamation : «Vous avez de
l'audace de graver ainsi, sans aucun dessin préalable, je n'oserais en faire autant! »
VENTE : Edgar Degas (1918), 2' état, 5S0 fr.
13. — JEUNE HOMME ASSIS ET RÉFLÉCHISSANT
d'après REMBRANDT VAN RIJN
(H. cuivre, uij niillini. L. 095)
(Vers 1860).
Cette planche est la copie en contre-partie, de l'eau-forte de Rembrandt cataloguée par Adam
Bartsch, sous le n" 268 de son œuvre oTavé.
VENTE : Edgar Degas (1918), 5 épreuves, 305 fr.
14. — MANET EN BUSTE
(H. 120 miUim. L. oyb)
(1S64) /" FJdt.
4' Etat.
I" État. A l'eau-forte pure, avant !e fond et à l'habit blanc. De toute rareté. Etat reproduit. Bibliothèque
de l'Université de Paris, collections de MM. Alf. Beurdeley, Alexis H. Rouart.
2' — Encore à l'eau-forte pure, mais avec l'addition d'une dizaine de tailles obliques en haut du front
près du contour, une dizaine d'autres très légères sur le lobe de l'oreille, puis à l'extrémité de
la barbe. De toute rareté. Collection de M. P. Bracquemond.
y — L'habit est ombré; avec le fond, mais avant le grain d'aquatinte. Très rare.
4« — Avec l'addition d'un grain d'aquatinte dans le fond et sur l'habit. Etat reproduit. Rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. P. Bracquemond, Alexis H. Rouart,
J. Viaud-Bruant.
5' — Avec un trait échappé presque perpendiculaire sur la tempe. Rare.
VENTES : Roger Marx (1914), 4' état, 510 fr. ; E. Degas (491S), i"' état, 1.505 fr. ; 3» état (signalé 2'),
4S0 et 350 fr. ; 4* (signalé 3'), 460 et 2 épreuves, 810 fr. ; 5' état (non porté au cat.), 390 fr.
15. — MANET ASSIS, TOURNE A GAUCHE
(H. 162 millim. L. 112)
État. Celui reproduit. Très rare. Bibliothèque de l'Université de Paris, collection de M. P. Brac
quemond.
— La planche est en partie effacée, plus particulièrement dans le vêtement du personnage.
Un dessin préparatoire en sens inverse pour cette eau-forte a figuré, avec deux autres croquis, à la
vente de l'atelie-- Degas, sous le n° 210.
VENTE : Edgar Degas (1918), i" état, 840 ir. ; 2' état 6 épr. 950 fr.
Cuivre biffé
16. — MANET ASSIS, TOURNE A DROITE
(H. 176 millini. L. 112)
(1864) — /"■ FJjt.
1" État. Avant le chapeau à terre et avant les tailles horizontales sur le montant du châssis. Fort rare.
L'Etat reproduit. Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de M"» Fèvre,
MM. Alf. Beurdeley, P. Bracquemond, M^e Fenaille, Alexis H. Rouart.
2" — Avec un chapeau posé à terre à gauche, au pied de la chaise et avec les tailles horizontales sur
le montant du châssis. Fort rare.
3' — Avec des travaux ajoutés sur la partie lumineuse du chapeau, dont les contours sont plus
nettement accusés. Très rare.
4« — La planche est en partie effacée au brunissoir, notamment le visage, le chapeau et le fond.
Un dessin préparatoire en sens inverse, contenant deux croquis séparés de la tête seule ; fait partie
de la collection de M. Ernest Rouart. Ce dessin a été reproduit dans le livre de Degas, de Paul Lafond
(Paris, Flouiy, 19 18.)
VENTE : Edgar Degas (191S), i"' état, 1.005 fi"-: 98° '^'■- s' i .000 fr. ; 2= état, 600 fr. et 520 fr. ; 3° état,
500 fr. ; 4' état, 3 épreuves, 650 fr.
Cette pièce a été reproduite, en y- état, dans les Arts (n" 171 — I9i>5), oii elle accompagne une
itude sur Degas, graveur et lithographe, par Arsène Alexandre.
Cuivre hiffc.
17. — MARGUERITE DEGAS, SŒUR DE L'ARTISTE
(H. cuivre, 117 niillim. L. 08S)
(1865) — I" Etat.
Etat.
i" Etat. Avant de nombreux travaux; état au visage et au manteau blancs. De toute rareté. Etat reproduit.
Collection de M"' Fevre.
2' — Avec de nombreux travaux sur le visage, les cheveux, le chapeau, le manchon, ainsi que dans
le fond. De toute rareté. Etat reproduit. Collection de M"' Fevre.
5« — Avec de nouveaux travaux sur le visage, le chapeau, les cheveux, ainsi que dans le tond. Col-
lections de M"* Fevre, MM. Alf. Beurdeley, Alexis H. Rouart. Très rare. Etat reproduit.
4« — Le visage est presque complètement effacé et la planche a des traces de raj'ures. Etat reproduit.
Collection de M"» Fevre. Le cuivre que nous avons examiné et qui est la propriété de
M"' Fevre. est complètement rongé.
VENTE : Manzi (1919), 2' état, 4.600 fr.
5» Etat.
M"" Marguerite Degas, sœur d'Edgar et de M. Reiié
De Gas, était née à Paris en 1S43 ; elle fut mariée à
l'âge de 22 ans — en 1865 — à l'architecte Fevre, et
mourut à Buenos-Aires en 1895 ; c'est très certainement
à l'occasion des fiançailles de sa sœur que Degas grava
ce portrait, l'une de ses plus délicates œuvres dans le
domaine de la gravure.
Marguerite Degas était elle-même très douée ;
excellente musicienne, elle possédait en outre une voix
superbe.
Le portrait de Marguerite Degas a été reproduit par
l'héliogravure; nous en donnons ci-contre un fac-
similé ; ajoutons que le cuivre de cette reproduction
mesure 139 millim. de hauteur (au lieu de 117), et
103 de largeur (au lieu de 088).
M. P. A. Lenioisne, dans son livre sur Degas, assigne
à tort la date de 1854 au portrait de Marguerite Degas,
qui n'avait alors à cette date que 1 1 ans.
18, — UNE DANSEUSE
(L. 13S niillim. H. 099)
à' *
(Vers 187s).
Pointe sèche.
Fort rare.
J
VENTE : Edgar Degas (1918), i.ooofr.
19. — ALPHONSE HIRSCH
(H. cuivre, 112 millim. L. 060)
(1S75) — !" EUit.
Pointe sèclie sans lettre, ni signature.
I" Etat. Celui reproduit. Fort rare. Bibliothèque de l'Université de Paris, épreuve portant en marge, de
la main de Ph. Burty, l'annotation suivante : le peintre Alphonse Hirsch, fév. J^ par De Gas.
2' — Avec l'addition d'un vêtement et d'une cravate, obtenus par un grain d'aquatinte. Rare.
Alphonse Hirsch, peintre et graveur k l'eau-forte, était né à Paris en 1843 ' '' mourut dans la même
ville, le 18 juillet 1884. Élève de L. Flameng, pour la gravure, de Bonnat, pour la peinture, Alph. Hirsch
a exposé aux Salons, de 1869 a 1882.
Le cuivre existe.
20.
ELLEN ANDREE
(H. cuivre, ni millim. L. 079)
rx ^
Etat. Avant des tailles verticales et obliques simulant un terrain. L'État reproduit. Fort rare.
— Avec un certain nombre de tailles verticales et obliques devant le personnage, simulant un
terrain. Très rare. Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Alexis H. Rouart,
J. Viaud-Bruant.
« Je ne voudrais pas quitter les eaux-fortes sans nommer une toute petite estampe, à laquelle il
* serait dommage qu'on ne prêtât pas attention. C'est une jeune bonne femme, debout, en casaque et en
-r chapeau « Niniche », le nez en l'air, les cheveux ébouriffés. En quelques grilïonis, Degas a évoqué, ni
« plus, ni moins que la charmante Ellen Andrée qui, par sa grâce gamine, son tact parisien capiteux et
<r. léger, illumina le petit groupe Halévy, Degas, Meilhac, Renoir et tutti quanti. Ce n'est qu'un rien
". mais un rien parfait, exquis. * (Degas, graveur et lithohraphe, par Arsène Alexandre, les Arts (n° 271-
19.8.)
VENTE : Edgar Degas (1918), sous le titre : Femme debout, au livre, i" état, 400 fr
itat, 355 francs.
21. — DERRIÈRE LE RIDEAU DE FER
(H. cuivre, 158 millim. L. ii8)
(Vers 1875)
Essai d'aquatinte avec quelques reprises à la pointe sèche et légers effaçage s au brunissoir.
VENTE ; Edgar Degas (1918), 275 fr.
Le cuivre existe.
22. — LES DEUX DANSEUSES
(H. cuivre, 158 millim. L. 117)
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" X
;'*w*f*:*='-îgs«t?- -.. ,KV35;îs*i4iaiS&
(Vers 1S7Î).
Essai d'aquatinte avec quelques reprises à la pointe sèche et eff.içages au brunissoir.
Collections de MM. Alf. Beurdelev, P. Bracquemoiid, M":"! Fenaille, H. Lerolle, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), i.io;; fr., 950 fr. et 720 fr.
Cuivre biffé
23. - DEUX DANSEUSES DANS LA COULISSE
(H. 1 12 raillim. L. i lo)
(Vers 1S75) — 2« Etat.
I" Etat. Avec une seule danseuse; le portant de coulisse est moins nettement délimité. De toute rareté.
2' — Avec l'indication d'une seconde danseuse à droite, avec quelques travaux ajoutés dans le fond;
le portant de coulisse est plus nettement délimité. Très rare. L'Etat reproduit. Bibliothèque de
l'Université de Paris, collections de MM. Alexis H. Rouart, G. Viau.
VENTE : Edgar Degas (1918), i" état, n" 85, avec le titre ; Djus hi coidisse, 43"; fr. ; 2' état, 496 fr. et
44=, fr.
Curore b.ffé.
24. — PROFIL DE CHANTEUSE
(L. 0,86 millim. H. 068)
(Vers 1875) — ^^ £tdt.
i" htat. Presque au trait. Avant riiidication des trois "lobes et avant le fond d'aquatinte.
2' — Avec l'indication de trois globes, mais avant le fond d'aquatinte et avant de nouveaux travaux
sur la cliovelure de la chanteuse.
y — Avec des travaux dans la chevelure et sur le visage de la chanteuse, le fond très fortement
poussé au noir par un grain d'aquatinte. L'Etat reproduit.
VENTE : Edgar Degas (191S), i", =' et 3" états, 280 fr.
25. — UNE CHANTEUSE
(H. cuivre, i6o milljm. L. 119)
S'- EUU
1" Etat. Avant riiidication des bras de la chanteuse, et avant toute indication dans le fond du sujet.
Fort rare.
2' — Les hras du personnage sont indiqués. Sans autre différence matérielle. Fort rare. Collection
Alexis H. Rouart.
3° — La rohe de la chanteuse est prolongée jusqu'au hord inférieur du cuivre; avec indication d'un
second personnage dont on n'aperçoit que l'épaule et le bras gauches, et silhouette ou ombre
portée d'une plante. L'Etat reproduit.
VENTE : Edgar Degas (191S), 1°' état, 2 épreuves, 105 fr. ; 2° état, 280 fr. ; 3" état, 2 épreuves, 580 fr.
Signalons une variante en sens inverse de cette composition (4" vente de l'atelier Degas, n" 137 (c)).
Cuhrc bip.
26. — DANSEUSES DANS LA COULISSE
(H. 140 millini. L. 103)
(Vers 1875) - /" Eut.
I"' État. Avant de nombreux travaux, avec Irais danseuses seulement. De toute rareté. Etat reproduit.
Avec de nouveaux travaux à droite simulant une coulisse ; les jupes des danseuses sont délimi
tées. De toute rareté.
Encore avec de nouveaux travaux et l'addition d'une quatricme danseuse dont on n'aperçoit
guère que la chevelure. Fort rare.
Avec des changements; indication au i" plan, d'un rocher factice qui coupe le bas des jupes
des danseuses qui sont maintenant au nombre de cinq. Fort rare.
Avec quelques effaçages sur le portant de la coulisse à gauche, ainsi que sur le rocher du
i«''plan; avec de fortes retouches dans la chevelure de trois danseuses, faisant des taches
noires dominantes. Fort rare.
Les chevelures des trois danseuses sont fortement baissées de ton ; une des danseuses au 2" plan,
celle- vue de profil à droite, est très nettement gravée et l'on voit son visage qui se trouvait de
profil perdu dans l'état précédent ; enfin l'une des deux danseuses de profil à gauche a le
visage en partie masqué par la chevelure de la danseuse qui l'accompagne. Fort rare.
rf ,i-5-;è''^ ^^^^^'^^^..:S.^m-^M ' U
8' Etat.
7' Etat. Avec des modifications dans le groupe des danseuses du second plan ; la danseuse dont on ne
voyait que la chevelure est remplacée par une autre danseuse tournée à gauche et qui
surplombe toutes les autres danseuses. Fort rare. Collection de M. Alf. Beurdeley.
S' — Avec de nouveaux travaux sur le montant de la coulisse à gauche, dont la base un peu élargie
cache en partie la danseuse du second plan tournée de profil, à droite. Rare. Etat reproduit.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Bracquemond, Alexis H. Rouart.
Edgar Degas (1918), i
^' état, 2 épr., 340 fr.
état, sso fr. ;
6' et 7'' états,
1' état, 620 fr. ; 3" état, 460 fr. ; 4' état, 4 épr., 405 fr.
360 fr.; 8° état, S épreuves, 1.4S5 francs.
Cuivre hiffè.
27. — AUX AMBASSADEURS
(L. =95
H. 265)
(Vers 1875) — 3' État.
1"' Etat. Avec une seule figure et avant de nombreux travaux dans le fond. Fort rare.
2' — Avec l'addition d'une seconde figure à gauche, une femme tenant un éventail, et avec le fond
ombré ; les globes lumineux à gauche, sont mieux délimités. Fort rare. L'Etat reproduit.
3" — Le portant à droite est élargi et la planche en partie effacée et imprimée a\ ec des effets d'en-
crage. Très rare. Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. 1^. Bracquemond,
Alexis H. Rouart.
VENTE : Degas (1918), i" état, 400 fr. ; 2' et y états, 385 fr.
Cuivre b.ftè.
28. — LOGES D'ACTRICES
(L. 212 milliiii. H. i6o)
(Vers 1875) — 5« Etat.
État. Avant de nombreux trav-au.v ; les jambes de l'actrice debout, dans le fond à droite, ne sont pas
gravées. De toute rareté,
— Les jambes de l'actrice debout sont gravées, mais avec l'ombre portée de la chaise sur laquelle
la femme est assise, sur le portant du milieu. Fort rare. Collection Alexis H. Rouart.
— L'ombre portée de la chaise est effacée ; mais avant l'ornementation des lambris et avant que
l'ombre portée au-dessus de la glace à gauche et l'ombre portée sur le portant n'aient été
accentuées et agrandies. Fort rare, L'Etat reproduit,
— Avec des ornements sur le lambris de droite et les ombres portées renforcées et agrandies.
Très rare,
— Avec quelques nouveaux travaux sur les lambris et indication de traverse dans le haut du
sujet à gauche et au-dessus de la porte de la loge du fond ; le vernis ayant piqué à la morsure,
la planche est en partie couverte de points et de picots, plus spécialement sur la figure, le
bras et le torse de la femme qui se coiffe. Bibliothèque de l'Université de Paris, collection de
M. P, Bracquemond.
VENTES : Roger Marx (1914), 4' état?, iss fr. ; Edgar Degas (1Q18), i"' état, 600 fr. ; 3' état, 560 fr.
4" état, soo fr. ; y état, ^oo et 315 fr.
Cuivre biffé.
/
29. — AU LOUVRE : LA PEINTURE (MARY CASSATT)
(H. 301 millim. L. 125)
W'' '
(IS76?) - /'■ Htilt.
Eau-forte et aquatinte.
i" État. Presqu'au trait, avec un léger grain d'aquatinte sur quelques parties de la planche. Etat
reproduit. De toute rareté. Collection Alexis H. Rouart.
:« Etat.
Avec quelques nouveaux travaux, mais avant le fond et avant de nombreuses additions. De toute
rareté. État reproduit. Collection Alexis H. Rouart.
Au petit chambranle, avant divers travaux sur le parquet ; la chapeau de la femme debout
(Miss Cassatt) est d'une forme qui a été modifiée à partir du 7° état. De toute rareté. Etat
reproduit. Collection Alexis H. Rouart.
7' Etat.
2U', Et il t.
4' Etat. Avec des el'façages sur les chapeaux et sur les vêtements des deux femmes ; avec indication
d'une seconde traverse de parquet ; des tailles verticales sont ajoutées vers le bas de la
cimaise, ainsi que quelques nouveaux ornements à l'aquatinte sur le chambranle. Fort rare.
y — Avec indication d'un soubassement à la cimaise ; quelques nouveaux ornements à l'aquatinte
ajoutés sur le chambranle.
6' État. La seconde traverse du parquet à peine indiquée dans les deux états précédents, est plus
accentuée, plus en perspective et rapportée un peu en avant ; le second bouton de la robe de
la femme assise, est mieux délimité ; avec de nouveaux travaux sur les chapeaux et les robes
des deux femmes. Collection de M. Carré.
7» — Le chambranle, agrandi, est d'une ornementation différente et coupe en partie la femme assise ;
la forme du chapeau de Miss Cassait a été modifiée. Etat reproduit.
8» — Avec neuf tailles verticales sur le parquet, au-dessus de la main de Miss Cassatt s'appuyant sur
le parapluie, mais avant de fortes tailles presque horizontales sur le livre à droite, et avant
quelques travaux autour et sur le chapeau de Miss Cassatt.
ne — Avec de fortes tailles presque horizontales sur le livre a droite et avec quelques nouveaux
travaux dans les vêtements.
io« — L'ornementation du chambranle est différente à celle des trois états précédents : un grain
d'aquatinte est ajouté sur le masque de la femme assise et sur le livre. Collection Alexis
H. Rouart.
11= — Avec de nouveaux effaçages sur les coiffures et les vêtements des personnages et sur les
tableaux au fond; avec une tache d'aquatinte sur le soubassement de la cimaise à la hauteur
de la hanche de la fem.me debout.
12» — Avec quelques retouches dans les vêtements et l'addition d'un grain d'aquatinte sur le parquet,
dans la partie comprise entre le chambranle et le pied de la femme assise.
ly — Avec l'addition d'un grain d'aquatinte sur le cimaise et sur une partie du parquet ; une
troisième traverse de parquet est ajoutée, entre la hanche de la temme debout et sa man-
chette. Enfin l'ornementation du chambranle est encore différente.
1^' — La troisième traverse du parquet de l'état précédent est effacée ; on en aperçoit la trace.
15' — L'ornementation du chambranle est en partie effacée, ainsi que le grain d'aquatinte qui avait
été ajouté sur le parquet, dans la partie comprise entre le chambranle et le pied de la temme
assise ; un petit ton d'aquatinte ajouté entre la jupe et la main de la femme debout.
16° — Encore avec quelques nouveaux travaux, notamment des modifications dans le chambranle sur
lequel on voit de nombreux traits en zig-zags. Collection de M. Lo)'s Delteil.
17" — Avec des travaux à l'aquatinte sur le chambranle, formant tache et recouvrant les travaux en
zig-zags de l'état précédent. Avec l'addition d'un fort grain d'aquatinte sur le parquet à
droite, au premier plan, sur la presque totalité de la 1" traverse.
18" — Avec l'addition d'un grain d'aquatinte sur la presque totalité du chambranle, ainsi que sur le
parquet qui a été renforcé dans les parties restées plus lumineuses. Collection de
M. A. Martin.
ig' — Le chambranle est simplifié, une forte rainure verticale est ajoutée dans toute la longueur.
Collection de M. Viau.
/ao" — Les tailles qui se voyaient encore dans l'état précédent sur la cimaise, mélangées d'un léger
x^^ /^^ / grain d'aquatinte, ont été enlevées et remplacées par un ton d'aquatinte à grain plus gros.
L'aspect de la pièce est devenu noir et un peu lourd. Etat reproduit : Bibliothèque de
l'LTniversité de I^aris, collections de MM. Carré, J. Picot, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918) i" état, 1.020 et 950 fr. ; 2°, i.ooo fr. ; états suivants, entre 300 et 600 fr.
Il existe une variante de la même scène exécutée au pastel ; cette œuvre a figuré à la i" vente de
l'atelier Degas où elle fut adjugée 30.500 francs.
Cette pièce a été reproduite, en 9' état, dans les Arts (n" 171 — 1918), où cette reproduction accor
pagne une étude sur Degas, graveur et lithographe^ par Arsène Alexandre.
Çuhre biffé.
30. — AU LOUVRE : MUSEE DES ANTIQUES
(H. 270 millim. L. 237)
(1876 ?)■— /" Etat.
I" État. Avec les deux figures seules, une au trait. De toute rareté. Etat reproduit.
3» — La seconde figure est ombrée, mais avant le fond. De toute rareté. Collection Alexis H. Rouart.
3" — Avec le fond, mais avant quelques tailles obliques sur le parquet, et avant les tailles verticales
sur le livre à gauche. Très rare. Etat reproduit. Collection Alexis H. Rouart.
^« — Avec les tailles obliques sur le parquet exécutées à la pointe sèche de droite à gauche, mais
encore avant les tailles verticales sur le livre, à gauche. Très-rare. Collection de M. J. Picot.
5= — .\vec les tailles verticales sur le livre à gauche. Très rare. Collection Alexis H. Rouart.
5e _ Avec des tailles verticales surchargeant les tailles obliques sur le livre à droite. Etat définitif tiré
à cent e.xemplaires sur papier du Japon.
JijrfHij^ •»"!}^
^
5= Etat. ■
VENTES : F. A. L. (1907), =52 f r. ; Roger Marx (1914), i"-état?, 2,800 fr. ; Edgar Degas (19 18), i" état,
3,000 fr. ; 2" état, 4,300 fr. ; états suivants, 500 et 520 fr.
Cette planche était destinée à une publication : Le Jour et la Nuit, publication à laquelle devaient colla-
borer également Bracquemond, Pissarro, Mary Cassatt et Desboutin, mais qui resta à l'état de projet.
M. Bartholomé, le maître statuaire, possède un dessin préparatoire de la personne debout (Mary
Cassatt), vue à mi-jambes, en sens inverse ; ce dessin a été reproduit dans l'ouvrage sur Degas, par Paul
Lafond (Paris, H. FJnury, 191 8).
Signalons aussi une étude au fusain, en sens inverse de l'estampe, de la femme assise, mais sans
chapeau (n' 150 de la 3' vente de l'atelier de Degas, avril 1919), ainsi que quatre autres études pour cette
composition (n°* 249 et 250 de la 4' vente de l'atelier Degas).
Cuivre hiffè.
31. — SUR LA SCENE
(i" planche)
(L. cuivre, 119 millim. H. oyq)
(■877)
Essai d'aquatinte, variante de la planche publiée dans le catalogue de l'Exposition des Amis des
Arts de Pau. De toute rareté.
VENTE : Edgar Degas (lyiS), sous la dénomination : pénombre, 320 fr.
32. — SUR LA SCENE
(2' planche)
(L. 126 millim. H. 099)
(1877) ~ /" Etal.
i" Etat. Avant un grand nombre de travaux. L'État reproduit. Rarissime. Collection Alexis H. Rouart.
2* — Avec divers travaux, notamment des tailles horizontales sur la scène et indication de nouveaux
troncs d'arbres, dans le fond. Fort rare.
3° — Avec de nouveaux travaux, plus spécialement exécutés à la roulette, la planche amenée à l'eiïet,
dans une tonalité un peu sombre. Très rare. Collection Alexis H. Rouart.
4' — Les bords du cuivre sont nettoyés, les angles encore aigus. Très rare.
5' — Les bords du cuivre légèrement arrondis sont biseautés. Etat publié dans le Livret dit Salon de
iSy/., des Amis des Arts de Pau.
VENTES : A. Barrion (1904), 69 fr. ; A. Ragault (1907), i=,o fr. ; Anonyme, 7 novembre 1911, 245 fr. ;
Roger Marx (1914), 240 et 210 fr. ; Degas (1918), i" état, 550 fr. ; 2% 460 fr. ; 3% 310 fr. ;
4", 300 fr. ; 5°, 320 et 310 fr.
33. — SUR LA SCENE
(y planche)
(L. 159 millim., H. 120)
(1S77) — I" État.
1" Etat. Avant une dizaine de tailles horizontales au bas de la jupe de la danseuse la plus rapprochée de
la droite. Très rare. Collection de M. A. Beurdeley. L'Etat reproduit.
2' — Encore avant les tailles horizontales dont il est fait mention ci-dessus, mais avec deux traits
obliques sur l'une des jambes de la danseuse de droite dont les modelés au vernis-mou ont
été presque effacés.
3' — Avec une dizaine de tailles horizontales au bas de la jupe de la danseuse la plus rapprochée de
la droite. Rare.
4* — La planche est en grande partie effacée.
VENTE : Edgar Degas (1918), i"état, 505 fr. ; 2', 505 ; 3" (signalé 2"), 4St fr. ; 4'(5 épreuvesl, 310 fr.
34. — LE PETIT CABINET DE TOILETTE
(H. cuivre, 120 mill. L. 079)
(Vers 1880) — 4' État.
Siarné sur le bord latéral aauche.
i" Etat. Avant divers travaux, notamment sur la chaise de repos; l'aspect général est gris. Fort rare.
2' — Avec les travaux sur la chaise longue, mais avant les niotils ornementaux sur la cloison. Biblio-
thèque de ITniversité de Paris, collection .Alexis H. Rouart.
3' — Avec quelques motifs ornementaux sur la cloison à gauche ; le contour de la table de toilette est
plus nettement arrêté. Fort rare.
Nous avons rencontré une épreuve de cet état, avec un ton obtenu dans le bas à gauche, avec ^
'encre d'imprimerie, qui offre au premier aspect un ton d'aquatinte. Ce n'est donc pas un
nouvel état.
4' — Avec des travaux ajoutés sur les lambris du fond, ainsi que sur la chaise de repos. Les objets de
toilette il peine indiqués dans les états précédents, sont mieux délimités. L'État reproduit.
VENTE : Edgar Degas (1918), i"' état, 450 fr. ; 3' état (indiqué 2'=), 350 fr. ; 4' état, 345 et 560 francs.
Cuivri hiffé.
35. — FEMME A MI-CORPS
(H. cuivre, i6o millim. L. ii8)
(Vers i8So).
Essai d'aquatinte au pinceau.
Fort rare.
VENTE : Edgar Degas (191S), 420 et 500 fr.
36. — DANSEUSE METTANT SON CHAUSSON
(H. cuivre, 177 niillini. L. 116)
(Vers 1880).
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. M" Fenaille, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), 690, ^50 et 505 francs.
Cuivre Uffè.
37. — LES BLANCHISSEUSES (LE REPASSAGE)
(L. cuivre, lOo niilliin. H. iiS)
(Vers iS8o) — 2" Etat.
i" État. Avant de nombreux travaux sur diverses parties de la planche, notamment avant les tailles ver-
ticales sur les montants et dans le fond ; avec une petite écuelle vers le milieu de la table.
Fort rare.
2' — Avec de nombreux travaux sur diverses parties de la planche, notamment avec les tailles verti-
cales dont il est fait mention ci-dessus ; l'écuelle agrandie est maintenant attenante au rebord
de la table, mais avant les deux taches d'aquatinte. L'Etat reproduit. Fort rare. Collection de
M. P. Bracquemond.
3' — Avec deux taches d'aquatinte à gauche, au-dessus de la tête de la femme assise, à mi-hauteur
de la planche ; la grande écuelle dont on aperçoit encore la trace, est effacée.
4' — Avec de nombreux effaçages sur diverses parties de la planche, plus spécialement sur et autour
de la chaise, sur la femme assise au premier plan, sur les montants ; l'aspect général est devenu
gris. Collections de MM. H. Lerolle, Alexis Rouart.
VENTES : Anonyme (3 février 1909), 2' état, 250 fr. ; Roger Marx (1914), 290 fr. ; Edgar Degas (iqiS),
i'^'' état, 905 fr. ; 2' état, 800 et 600 fr. ; 3' état, 305 et 480 fr. ; 4' état, 3 épreuves, 300 fr.
''iH^^
38. — FEMME NUE DEBOUT A SA TOILETTE
(H. cuivre, 278 milliiii. L. 193)
\
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(Vers i88o).
Essai de lavis au pinceau, dont il a été fait un report sur pierre (voir le n" 37 de notre Catalogue).
Fort rare.
Collection de M. H.-E. Delacroix.
Degas a exécuté au moins cinq études pour cette ligure (voir les 11°' 316, 318 et 321 de la 2" vente
Degas, et les n"^ 262 et 327 de la 3" vente).
39. — LA SORTIE DU BAIN
(L. 127 millim. H. 127)
(Ve
1882)
i"' Etat. La femme enjambant la baignoire est presque au trait. Avant de très nombreux travaux sur
diverses parties de la planche; l'intérieur de la baignoire est blanc. Fort rare. État reproduit.
Collection de M. P. Bracquemond.
2" — Avec des traits délimitant les contours de la femme nue ; avec quelques légères indications dans
la baignoire simulant de l'eau ; avec un fort trait oblique à gauche, indiquant la naissance du
plafond. Le second vase sur la cheminée h droite est mieux délimité. La lorme de la tête de la
femme nue est différente. Fort rare. Collection Alexis H. Rouart.
Avec de nouvelles tailles verticales et obliques dans le fond de la baignoire. Fort rare.
Avec des tailles verticales sur la porte au fond à gauche, qui était blanche dans les états précé-
dents, et avec des petits traits obliques sur les panneaux simulant une ornementation, mais
avant les brindilles dans les vases. Fort rare. Collection Alexis H. Rouart.
Avec l'addition de quelques brindilles dans les deux vases à droite, et de nouveaux travaux sur
le fauteuil du i«'' plan. État reproduit. Collection de MM. Alf. Beurdeley. Loys Delteil.
Les contours de la femme nue sont en grande partie modifiés, et de nombreux travaux vermi-
celles ornent le panneau du fond; de plus, le peignoir tenu par la suivante masque en partie
le fauteuil qu'on voyait au fond, vers la droite. Bibliothèque de l'Université de Paris.
5° Etat.
7' État. Avec des effaçages et l'addition d'un grain d'aquatinte sur diverses parties de la planche,
notamment dans la baignoire, sur le parquet et à la cheminée. Avant un trait échappé sur le
dossier du fauteuil du i" plan.
8' — Le grain d'aquatinte dans la baignoire est enlevé et remplacé par des tailles obliques; avec une
nouvelle ornementation sur le fond; avec un trait oblique, échappé sur le dossier du fauteuil
du i"' plan.
9" — Avec l'addition d'un certain nombre de tailles horizontales atténuant les ornementations du
parquet et avec de nouveaux travaux sur la cheminée dont le rebord est mieux délimité.
10' — Avec l'addition d'un fort grain d'aquatinte sur tout le corps de la femme nue et avec de nou-
veaux travaux sur le peignoir tenu par la suivante.
II* — Avec de nouveaux travaux sur le peignoir tenu par la suivante, notaminent une vingtaine de
tailles obliques entre la baignoire et la jambe droite de la femme nue; la porte du fond à
gauche est teintée par des traits verticaux, et de fortes tailles horizontales ont été ajoutées sur
le parquet.
12'' — Encore avec de nouveaux travaux sur le peignoir qui est presque complètement recouvert de tailles
verticales ou obliques ; dans la baignoire, de nouvelles tailles verticales sont gravées dans la partie
restée lumineuse; enfin les brindilles sont surélevées et la plus haute feuille n'est plus distante
que de 9 mill. du haut du sujet tandis qu'il en était éloigné de 16 mill. dans les états précédents.
Avec des tailles obliques ajoutées dans l'eau de la baignoire au bord à gauche, et avec des travaux
simulant un remous.
14' Etat.
14» État. Avec l'addition d'une quinzaine de tailles sur le rebord de la baignoire, sous le bras de la femme
nue. Etat reproduit.
15° — La planche est en partie effacée, notamment le torse de la femme dont le fort grain d'aquatinte
est en grande partie enlevé.
i6« — Les contours de la femme nue sont repris et tracés très sommairement à la pointe ; le torse bruni
et modelé par de nouveaux travaux s'enlève en noir.
lyc _ Les contours de la femme nue ont été effacés, plus spécialement les reins ; la partie restée presque
blanche du parquet devant la cheminée est teintée de longues tailles obliques.
VENTES : Anonyme (ii-!2 mai 1914), 5= état, 1.080 fr. ; Edgar Degas (1918), 43 épreuves de divers
états, en plusieurs lots, 5.780 fr.
La Sortie de Bain a été gravée chez Alexis Rouart, boul. Voltaire. Alors que Degas dînait chez son
ami, un grand verglas ne lui permit pas de rentrer et il dut coucher chez Rouart. Le lendemain matin, au
réveil, il lui demanda un cuivre : * J'ai envie de faire une eau-forte », dit-il. Satisfaction lui fut aussitôt
donnée, et à l'aide d'un crayon électrique, Degas traça sur un cuivre de fortune, le i" état de la Sortie de
bain, et dit : ■^ Notre amie, M°" X... doit être ainsi, en sortant du bain *. Cette anecdote a été contée par
Alexis Rouart à AL Marcel Guérin qui nous l'a rapportée.
Cuivre hiffè.
40. — PROJET DE PROGRAMME
(L. cuivre, 312 millim. H. 248)
(1884)
Vernis mou, signé en haut à droite, à rebours.
I"' État. A l'eau-forte pure, avant les tons à l'aquatinte. De toute rareté. Collection Alexis H. Rouart.
2' — Avec l'addition d'un grain d'aquatinte. Celui reproduit. Fort rare.
2» — Avec l'addition de travaux à la roulette sur la fumée de l'une des cheminées du premier plan
qui se prolonge jusqu'à la harpe, ainsi qu'entre les bras à gauche de la chanteuse, dans le
haut à gauche ; vers le bas, à gauche, deux traits délimitent un espace blanc destiné ii recevoir
des inscriptions. Rare.
VENTE : Edgar Degas (1918), 2» état, 630 fr.
Un report lithographique de cette pièce a été fait pour servir de programme à l'occasion d'un
aanquet des élèves du Lycée de Nantes. (Votr le n° 58 de notre catalogue).
Quatre dessins préparatoires en sens inverse pour ce programme, ont figuré à la 4' vente de l'ate-
lier Degas, sous les n°* 257 et 258.
41. — LES TROIS DANSEUSES NUES
METTANT LEURS CHAUSSONS
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(Vers 1890).
Vernis mou. Très rare. Collection Alexis H. Rouart.
Deux variantes en sens inverse de cette composition contenant quatre personnes — au lieu de trois
dessins au fusain, ont figuré dans les 2' et )' ventes de l'atelier Degas, sous les numéros 265 et 200.
VENTE : Edgar Degas (1918), épreuve retouchée par le maître, 1.550 francs.
42. — BUSTE DE FEMME
(L. et H., cuivre, iio millini.).
Essai à l'essence, grain liquide.
De toute rareté.
Le seul exemplaire que nous avons rencontré de cette pièce, et qui nous a été communiqué par
MM. Durand-Ruel, porte une attestation manuscrite de Miss Mary Cassatt en marge.
43. — FEMME A LA MANTILLE
(H. 160 millim. L. iiB)
Nous ne connaissons de cette planche, — exécutée en partie à l'aquatinte,
épreuves tirées sur le cuivre ii demi effacé et bitte.
que quelques
Cuivre bip.
44. — LES AMOUREUX
(H. cuivre, oSi millim. L. 071)
45. — BUSTE DE FEMME
(H. cuivre, 081 millim. L. 071)
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Essais sommaires de gravure au crayon électrique.
VENTE : Edgar Degas (1918), les deux essais, 65 fr.
Cuivra biffé.
IP SECTION
LITHOGRAPHIES
46-47. — PLANCHE A DOUBLE SUJET
(au cirque MÉDRANO — FEMME NUE A LA PORTE DE SA CHAMBRE)
(L. 159 millim. H. 119)
(H. 161 millim. L. 119)
Cette très rare lithographie à double sujet, a été reproduite dans Les Arts (n" 171-1918), où cette
reproduction accompagne une étude sur Dt'gas, graveur et lithographe, par A. Alexandre.
Bibliothèque de l'Université de Paris (épr. de Roger Marx, sujet de droite), et épreuve pastellisée
(sujet de gauche), collection Alexis H. Rouart.
VENTES : Roger Marx (1914), les deux sujets séparées: Au Cirque Mèdrano, i.ooo fr. ; le 2' sujet,
4,400 fr. ; E. Degas (1918), les deux sujets, 2.000 et 1.900 fr.
48. — LA CHANSON DU CHIEN
(H. 3S= millim. L. 230)
(Vers 1875).
Lithographie. Très rare.
Collections de MM. P. Bracqueiiiond, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), 2,000 fr. et i.yoJ iV.
49. — AUX AMBASSADEURS • M'" BECAT
(H. 20t milliiii. L. 143)
(Vers 1875).
Cette lithographie a été reproduite dans Les Arts (11° 171 — '9 18), où elle accompagne une étude sur
Degiis, graveur fi lithographe, par A. Alexandre.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Alf. Beurdeley, M'^'^ Feiiaille, Henraux.
Alexis H. Rouart.
VENTES : Anonyme (28 février 1914), 3,300 fr. ; Roger Marx (1914), 1,700 fr. ; Edgar Degas (1918), 920,
i,oso, 1,150, 1,280, 1,300, 1,320, etc.
50. — AUX AMBASSADEURS : M"= BECAT
(H. 291 tniUini. L. 245)
(Vers 1875).
Lithographie. Fort rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris (épr. de R. Marx), collections de MM. Alf. Beurdeley, Alexis
H. Rouart.
VENTES : Roger Marx (1914), 4,600 Ir. ; Edgar Degas (1918), 2,800, 2,600 et =,200
51-52. - LA PLANCHE A DOUBLE SUJET
(DIVETTE DE CAFÉ-CONCERT — ÉBAT MATINAL)
(H. i6i millim. L. 119)
(L. 162 millim. H. 1 19)
Lithographie. Fort rare.
VENTE : Edgar Degas ([918), 950 fr. ; (la partie droite seule n" 52), 773 Ir
V 53. — CHANTEUSE DE CAFE-CONCERT
(H. 252 millini. L. ig2)
(Vers 1875) — /•'■ Etat.
1" Etat. Le premier plan est complètement vide de travaux. Très rare. L'Etat reproduit. Collections de
MM. Alf. Beurdeley, P. Bracquemond, Ale.xis H. Rouart,
V 2' — Tout le preniiîr plan est couvert de travaux simulant plus spécialement des feuillages. Très rare.
VENTES : R, Mai-x(i9i4), i"' état, 3,500 fr. ; E, Degas (191 8), i" état, 850, 900 et yso fr. ; 2' état, i,ooo fr,
54. — QUATRE TÊTES DE FEMMES
(H. 219 niillim. L. 182)
(Vers 1S78).
Lithographie. Fort rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Maurice Fenaille, Alexis H. Rouart.
VENTES : Roger Marx (1914), 3.000 IV. : Degas (1918), }■))} fr. ; (sur chine), 2.000 fr. (sur blanc).
55. — PLANCHE AUX TROIS SUJETS
(la TOILETTE — DESBOUTIX — CAFÉ - CONCERT)
(L. totale, 200 millim. H. 175)
(Vers 1878) — s" Etcjf.
État. Avant des travaux au grattoir sur la chevelure de la femme nue, ainsi que sur les vêtements de
sa servante et avant le trait carré. De toute rareté. Collections de MM. yVlf. Beurdeley, Alexis
H. Rouart (Sujet de gauche seul).
— Avec des travaux au grattoir sur la chevelure de la femme nue, sur le corsage et la jupe de la
femme de chambre ; quelques traits de crayon obliques ajoutés à gauche, vers le haut. Un
trait carré entoure^le sujet principal. Fort rare. L'Etat reproduit.
VENTE : Edgar Degas (ic
état, 3.000 fr. ; 2' état. 4.000 fr.
56. — LOGE D'AVANT-SCENE (FEMME A L'EVENTAIL)
(H. 231 niillim. L. 201)
(Vers i8bo)
Lithographie. Très rare.
Collections de MM. Alf. Beurdeley, P. Bracquemond, Alexis H. Rouart.
VENTES : Roger Marx (1914), =000 fr. ; Edgar Degas (1918), 2,800 fr.
57. — FEMME NUE DEBOUT A SA TOILETTE
(H. 280 millim. L. 148)
(Vers 1S80).
Report sur pierre d'un essai de lavis au pinceau (voir le n° 58 de notre Catalogue). Fort rare.
Collection de M. Marcel Bing (épreuve de la vente Degas).
VENTE : Edgar Degas (1918), épreuve tirée en ton bistre, 1.200 fr.
58. — PROGRAMME DE LA SOIREE
DES ANCIENS ÉLÈVES DU LYCÉE DE NANTES
(L. 380 millim.; H. 270)
Report lithographique du vernis mou catalogué ci-avant (voir le n" 40).
Bibliothèque de l'Université de Paris, collections de MM. Alf. Beurdeley, P. Bracquemond,
F. Fergusson, Alexis H. Rouart, etc.
VENTES : L. Sapin (1906), 22 fr. et 6 fr. : H. Fantin-Latour (1907), 80 fr. ; G. Viau (1909). 22 fr. ; Roger
Marx (1914), 125 fr.
59. — DANS LA COULISSE
(H. 240 millim. L. 171)
(Vers 1885).
Lithographie. Très rare.
Collections de MM. Alf. Beurdeley, P. Bracquemond, Maurice Fenaille, Alexis H. Rouart, G. Viau.
VENTES : A. Karrion (1904), 141 fr. ; Edgar Degas (1918), 3.200, 3.650 et i.=;oo fr. ; J. Chavasse (1919),
i.Ooo l'r.
60. — APRES LE BAIN
(!'" planche)
(H. 190 millim. L. 147)
(Vers 1S85).
i""' Etat. Avec de forts à-plats ; quelques travaux au grattoir sur la fesse droite de la femme. Fort rare.
2' — Avec des travaux au grattoir sur la hanche, la fesse et la jambe gauches de la femme. Fort rare.
Etat reproduit.
3° — Avec de nouveaux et nombreux travaux au grattoir sur la plus grande partie du corps de la
femme et sur la draperie ; le bras gauche, dont la partie inférieure se confondait avec le fond,
dans les états précédents, est ici visible. Fort rare.
4' — Avec de très nombreux effaçages sur toutes les parties de la planche ; l'aspect général est
devenu très blond. Fort rare. Etat reproduit.
5' ' — Avec de nombreuses modifications ; le personnage est agrandi ; la partie supérieure de la che-
velure, qui était éloignée de 24 millim. 'du bord supérieur de la planche, n'en est plus éloignée
que de 11 millim. Fort rare.
4° Etat.
6» Etat. Le sujet surélevé dans le haut, mesure dans sa totalité, 209 millim. de haut, (au lieu de 190 des
états précédents) ; de plus, le personnage est encore agrandi, au point de paraître une autre
œuvre. Fort rare.
VENTE : Edgar Degas (19 18), sous le titre : Le Lever, i"état, 860. 550 et 405 fr. ; 2" état, 4ooir. ; 3" état,
300 fr. ; 4» état, 420 fr. ; y- et 6« états, 705 fr. ; 6« état, 500 francs.
Une variante de cette composition exécutée au fusain, en sens inverse, a figuré à la 3" vente de
l'atelier Degas (n" 3S4 du cat.)
61. — APRES LE BAIN
(2" planche)
(H. 190 miUiin. L. 143)
Vers (1883). — 1" Etat.
I" Etat. Avant quelques travaux, uotimnient dans la chevelure et sur la chaise longue. Fort rare. L'Etat
reproduit. Collection de M. Marcel Guérin.
2- — Avec des travau.x ajoutés dans la chevelure de la femme qui est plus épaisse et avec de nou-
■ velles indications sur la chaise-longue. L'épaule gauche de la femme est remontée. Biblio-
thèque de l'Université de Paris, collections de MM. A. Beurdeley, Alexis H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), i»'' état, 780 et 700 fr. ; 2' état, 900 fr.
62. — LA SUIVANTE DEMELANT DES CHEVEUX
(L. 220 millim. H. 205)
(Vers 1890). — ;•' Etat.
Lithographie. Fort rare.
l" Etat. Avant divers effaçages et avant quelques modifications. Etat reproduit.
2* — Avec des efifaçages au grattoir sur divers points et avec des modifications dans la tcte et la
chevelure de la suivante, etc. Etat reproduit. Collection de M. Marcel Guérin.
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V
(Vers 1890).
Un dessin, variante de cette composition, a tiguré a la 4" vente de l'atelier Degas sous le n» 359.
VENTE : Degas (Edgar), non cataloguée, sous le n" 178 bis, \" étal, 4,000 fr. ; 4= vente, 2" état, 690 fr.,
avec la mention : impression.
63. — LA SORTIE DU BAIN
(Petite planche)
(L. 22 1 millim. H. 245)
I
(Vers 1890).
Lithographie. Fort rare.
Bibliothèque de l'Université de Paris.
VENTE : Edgar Degas (1918), 900 francs,
64. — LA SORTIE DU BAIN
(Grande planche)
(L. 304 niillim. H. 2S0)
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(Vers 1890) — I" État.
I" Etat. Au trait. État reproduit. De toute rareté.
2' — Avec divers travaux modelanÇ le corps de la femme nue, et des travaux perpendiculaires ombrant
le fond et le peignoir tenu par la servante. De toute rareté. Bibliothèque de l'Université de
Paris, collection de M. Carré.
3' — Avec quelques nouveaux travaux sur le coprs de la lemnie nue, dont les contours un peu indécis
de l'état précédent sont ici très accentués. De toute rareté. Etat reproduit. Collection de
M. Carré.
4' — Avec de très nombreux grattages sur diverses parties de la pièce; les contours de la femme nue
ainsi que la tète de la servante sont modifiés. Des feuillages décoratifs sont ajoutés dans le
fond, et la main de la servante, qui était éloignée d'environ lo millimètres de la chevelure
de la lemme nue, y est maintenant attenante. De toute rareté.
Etat. La lemme nue est agrandie; presque tout le sujet est couvert de travaux à la roulette et au
grattoir, le bras droit de la femme nue a été descendu. Fort rare.
VENTE : Edgar Degas (1918), i" état, 775 fr. ; 2° état, 785 fr. ; 3' état, 780 IV. ; 4» état, 1020, 740 et 690 fr;
3' état, 3 10 francs.
De la Sortie du Bain, un dessin au fusain, rehaussé de pastel, en st^iis inverse de la lithographie, a
figuré à la 2" vente de l'atelier Degas (11-13 décembre 1918), sous le n° 310 du catalogue, ainsi que deux
autres fusains, représentant le même sujet dans le tncmc sens, a la 3= vente de Tatelier Degas (7-9 avril
1919), sous les n" 177 et 334.
La Sortie du Bain, a été reproduite dans les Arts (n"' 171 — 1918)) où elle accompagne une étude
sur Degas, graveur et lithographe, par Arsène Alexandre.
65. — FEMME NUE DEBOUT, A SA TOILETTE
(H. 335 rnillim. L. 145)
(Vers 1890) - / Etat.
Avant divers travaux sur le corps de la femme, dans le fond et avant la chevelure tombante. De
toute rareté. Bibliothèque de l'Université de Paris.
Avec des nouveaux travaux modelant le corps de la femme et avec quelques additions dans la
chevelure. Fort rare. Collection de M. Marcel Guérin.
La chevelure indiquée par de forts à-plats à l'encre lithographique est très tombante ; des travaux
ont aussi été ajoutés dans le fond en haut du sujet puis sur la chaise de repos; mais avant les
retouches au grattoir et à la roulette sur diverses parties de la planche. De toute rareté.
Avec des clairs et des demi-teintes indiquées dans la chevelure et sur la draperie tenue par la
femme, au moyen du grattoir et de la roulette, ainsi que sur le chignon posé sur la chaise de
i-epos. Fort rare. L'Etat reproduit. Collections de MM. Alf. Beurdelev, Mce Fenaille, Alexis
H. Rouart.
VENTE : Edgar Degas (1918), i" état, SOo fr. ; a» état, Soo fr. ; 4° état (signalé 3"), 3,600 fr. et 1,850 fr.
PIECE DOUTEUSE
66. — CHEVAUX DANS LA PRAIRIE
(L. 130 millini. H. 108)
Vernis mou.
Une épreuve de cette composition connue par la peinture de Degas reproduite dans VArt et le
Beau, figure à la Bibliothèque de l'Université de Paris.
Cette pièce est considérée comme douteuse.
FRAZIER-SOYE
GRAVEUR-IMPRIMEUR
l6S, BOULEVARD MONTPARNASSE
PARIS
BOSTON PUBLIC LIBRARY
3 9999 05039 262 8