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LE QUÉRARD.
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PARIS,
IMPRIMERIE DE DU BUISSON ET Ce, RUE COQ-HÉRON, 5.
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LE OUÉRARD
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
COMPLÉMENT PÉRIODIQUE
DE LA FRANCE LITTÉRAIRE.
PAR L'AUTEUR
De la France littéraire , éem Supercherie? littéraire»
dévoilée*, etc., etc.
Arrière, camarades et éreinleurs ; mais à nous,
les hommes de vrai savoir el de conscience.
Ceci esl un livre de bonne loi.
Montam;se.
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Première Année.
cPARIS
AU BUREAU DU JOURNAL,
Passage Dauphine, escalier H.
1855
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LE QUÉMRD.
JOURNAL
DE BIBLIOGRAPHIE, D'HISTOIRE LITTÉRAIRE
ET DE BIOGRAPHIE FRANÇAISES.
Qu'est-ce?
Encore une publication bibliographique de M. Quérard ! va-t-on s'é-
crier. Et pourquoi non ? V a-t-il encombrement? Ne resle-t-il donc plus
rien à faire dans cette spécialité parce que nous avons déjà publié une bi-
bliographie plus que séculaire et nos Supercheries littéraires dévoilées, qui
ont été accueillies avec bienveillance par le public ? Ce n'est pas notre avis.
La bibliographie est susceptible de progrès aussi bien que toute autre bran-
che des connaissances humaines, et nous voulons la faire progresser.
Un petit journal de bibliographie pratique nous a semblé manquer, non
de critique littéraire, car nous en avons à foison, surtout depuis que nous
n'avons plus de critiques. Dans cette opinion, nous avons conçu le plan de
celui que nous publions aujourd'hui. Si les bibliophiles, sur les sympathies
desquels nous comptons, nous abandonnent, c'est que nous nous serons
trompés.
Notre journal, sans prétention littéraire, justifie son titre : c'est un com-
plément aux indications hebdomadaires de la « Bibliographie de la France »,
souvent insuffisantes; seulement, nous avons voulu éviter son aridité, en
admettant beaucoup de variétés , en faisant môme de la critique qui ren-
tre dans notre compétence, mais de la critique juste, consciencieuse. On ne
retrouvera que rarement dans notre journal l'esprit de no* Supercheries
littéraires, imposé par le thème choisi. Ce livre, tout sévère qu'il soit, était
à faire Son but était de moraliser les écrivains. Nous n'avons point inventé
les supercheries, nou9 les avons, pour ainsi dire, daguerréotypées : si quel-
— 2 _
ques-uns ont blâmé cette publication, un plus grand nombre l'ont ap-
prouvée.
Notre journal justifie son titre, et, pour le prouver, nous allons, énumérer
les sujets que nous non* proposons 4'abofdec successivement ; 3 va sans
dire que c'eit avec le concours de nos honorable* et sympathiques collabora-
teurs, et jet notes inédites de ceux que la mort nous a enlevés ;
1° Bibliographie. Aperçu mensuel des publications françaises faites à
l'étranger pendant le mois, et indication des livres en langues étrangères sur
la France et les Français. — Aperçu mensuel des ouvrages paraissant par
fascicules. — . Statistique semestrielle des journaux et revues.
2° Diversités bibliographiques. Comptes-rendus succincts des ouvrages
nouveaux do bibliographie, d'histoire littéraire et de biographie générale.
— Compléments de biographies et de bibliographies répandues. — Biogra-
phies des bibliographes français du xixe siècle. — Monographies bibliogra-
phiques (tirées de l'Encyclopédie inédite du Bibliothécaire). Les matériaux
de cette Encyclopédie sont considérables. Désirant que le9 fragments que
nous pourrons en tirer soient surtout utiles à nos abonnés, nous les prions
de nous adresser des questions sur les sujets de son cadre, et nous nous
empresserons d'y répondre par ordre d'inscription. De cette manière, le
Quérard présenterait une série de monographies variées et curieuses. —
Rectifications d'erreurs en fait d'histoire littéraire, commises par les grands
et petits journaux. — Correspondance bibliographique, etc. — Nécrologie
des écrivains de tous les pays, mais particulièrement de la France, avec la
liste de leurs ouvrages. — Nouvelles littéraires.
Un dernier mot. Les bibliographes sont, en général, aussi médiocres
écrivains que les littérateurs sont de mauvais bibliographes : la culture des
tiirea de livre», des nems propres et des dates ne produit- point un rhéteur.
Donc, indulgence peur le style du nouveau journaliste. Pourvu qu'il ne
donne à ses lecteurs ni faits erronés, ni noms estropiés, ni dates fausses, il
peut encore être utile. Les malveillants, nous les enverrons faire de la bi-
bliographie pendant trente-cinq ans, ensuite de quoi nous leur demanderons
des nouvelles de leur style.
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE U FRANCR (l),
aperçu me^mpel.
(Spmmm).
Les livres de provenances étrangères annoncés dans ce. Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes : *
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 69. — Fréd. Klineksieck, r. de Lille, 11.
Anglais. Xavier et Stassin, r. de la Banque, 21 — A. Franck. — rréd. Klineksieck.
Belges. Borrani et Droz, r. des Saints-Pères, 9.
- Espagnol*. Salvà et Garnier. r. des Saints-Pères, 6.
Suisses. Joël Chcrbuliez, r. de la Monnaie, 10.— Ch. Neyrueis ej cie, r. Tronche», 1
— Grassart, r. de la Paix, 11.
Les prix pertes sont ceux des éditeurs étrangers.
I. SCBEJfGES.
Théologie.
1. Concordance do Nouveau -Testa m mi, d'après les versions de Mar-
tin et d'Osterwald (par M. Kirchpatvick). (Bruxelles, de l'impr. de J.-H.
Briard). Paris, Grassart, rue de la Paix, no il, grand in-24. 9fr. 50
Vocabulaire des sujets du Nouveau-Testament.
2. Conférences sur la bivinité du CHRISTIANISME, prèchées à Genève,
pendant l'hiver de 1853-54, par MM. les pasteurs Tourmer et Munier. Ge-
nève, Joël.Cherbuliez, in-12. 2 5f>
3. Devoirs (des) de la femme chrétienne ; conférences du père J. Borne,
de la Compagnie de Jésus. Bruxelles, H. Goemaere, Î854, m -18 de
144 pag. 0 75
4. Tableau chronologique des Souverains Pontifes, des principaux Doc-
teurs et Pères de l'Eglise, des principaux Fondateurs d'ordres religieux,
Saints honorés en Belgique et dans tous les pays catholiques; des principaux
Schismes, des principales Hérésies, ainsi que des Conciles et Pontifes qui les
condamnèrent, etc., etcf ; composé à la plume par P. G. de iiQtyer, vicaire
à St.-Josse-ten-Noode, lez- Bruxelles ; et cnrornolithograpluée par G, Jacq-
main de G and, à l'imitation des manuscrits epluminés du moyen-àge. ac-
compagné d'un texte explicatif, par le même auteur. St.-iosseH«n-Noo{te,
chez l'Auteur, 1854, gr. in-plano avec une broch. ip-8 de 52 p$g. 6 »
Le texte explicatif porte pour titre : EosplioaHion ei primo* hi&wtyw
du Tableau chronologique, etc.
Philosophie.
5. Droit (du) et du Devoir; par Charles Monnard. Ouvrage ceuronnné
par le Société genevoise (futilité publique. Genève, JoeT Cherbuliez,
in- 16. 1 $0
La question à laquelle répond ee remarquable mémoire avait été posée
dans les termes suivants : « Le droit et le devoir étant considérés morale?
» ment comme base de la conduite, quel doit être, pour le bien des indivi-
» dus et le bonheur des peuples, le rôle assigné à l'un et à l'autre dt ces
» deux mobiles? » Le point de vue sous lequel M. Monnard envisage le su-
jet se trouve assez bien résumé dans l'épigraphe de son livre : « Le premier
et le plus noble droit de l'Homme, c'est Se droit de remplir son devoir » .
(1) Pour la librairie. Paris est un centre important d'où partent le plus, fréquemment des
expéditions pour les destina lions lointaine». MM. les libraires étrange» sentiront donc Pfa-
portance de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons Feapoir, de nous mettre, au plus
vite, et franco, au courant des ouvrages qu'ils publient ou qu'ils se proposent de publier.
— 4 —
Sciences naturelles et médicale*.
6. Cours élémentaire sur les propriétés des végétaux et leurs applica-
tions à l'alimentation, la médecine, la teinture, l'industrie, etc ; par t. Du-
feur, professeur à l'Académie de Lausanne. Lausanne, Delafontaine et Cie,
et Paris, Meyrueis et Cie, in-12 de viij et 499 pag. 5 »
7. Criptogames (les) classés d'après leurs stations naturelles ; par G.-D.
Westendorp, médecin au 12e régiment de ligne, membre de plusieurs socié-
tés savantes. Gand, J. S. Van Doosselaere, 1854, in-8 de 303 pag.
8. Description des Fossiles des terrains secondaires de la province de
Luxembourg ; par F. Chapuis, docteur en médecine et en sciences natu-
relles, et G. Dewalque, docteur en médecine, préparateur de physiologie à
l'Université de Liège. (Mémoire couronné par l'Académie royale de Belgi-
que, au concours de 1851). Bruxelles, Hayez, 1854, in-4 de 303 pag.,
avec 38 planches. 20 »
9. Tableau synoptique renfermant les principes généraux de physiolo-
gie, de reproduction et d'amélioration des animaux domestiques et des plan-
tes cultivées, en seize propositions : 1. Physiologie animale, I, IIr III, IV.
2. Reproduction et amélioration des animaux domestiques, spécialement de
l'espèce chevaline, V, VI, VII, VIII. 3. Physiologie végétale. IX, X, XI,
XII. 4. Culture et amélioration des plantes cultivées, XIII, XIV, XV, XVI;
par F. Spinette, ex-médecin vétérinaire du gouvernement et membre de la
Commission d'agriculture de la province de Hainaut, membre collaborateur
de la Société de médecine vétérinaire de Belgique, membre de la Société
centrale d'agriculture de Belgique et médecin vétérinaire à St.-Josse-ten-
Noode, lez-Bruxelles. St.-Josse-ten-Noode, l'Auteur, 1854, in-plano.
Ce tableau s'adressant spécialement aux hommes pratiques, 1 auteur a cru
devoir s'écarter un peu des données rigoureuses de la science, afin de par-
venir à être mieux compris.
10. Traité des Tumeubs blanches des articulations; par J, Crocq.
Bruxelles, gr. in-8. 8 »
Sciences mathématiques et physiques.
11. Mémoire sur les Foyers; par Ern, Quetelet. Extr. des « Mémoires
couronnés et des savants étrangers do l'Académie royale de Belgique ».
Bruxelles, Hayez, 1854, in-4 de 144 pages avec une planche.
Education.
12. Annuaire de l'Enseignement moyen pour 1855, présenté à M. le
ministre de l'Intérieur, par Fréd. H. (Hennebert). VIIe année.* Tournai,
l'Auteur, et Bruxelles, Aug. Deck, in-12. 1 »
Cet Annuaire a commencé à paraître en 1849.
13. Moniteur de l'Enseignement, de la Littérature et des Sciences
en Belgique, publié avec la coopération habituelle de plusieurs professeurs
et sous la direction de Fréd. Hennebert, professeur de rhétorique française
à l'Athénée royal de Tournai, etc. Troisième série. Tome II, n°* 1 à 3, 10,
20 et 30 janvier 1855. Tournai, au bureau de la direction, rue du Quesnoy,
no 10; Bruxelles, libr. polytechnique d'Aug. Deck, 3 numéros in-8, ensem-
ble de 64 pag.
. Le Moniteur de l'Enseignement a commencé à paraître en 1849, et le vo-
lume dont nous annonçons le commencement aujourd'hui forme le dixième
de la collection.
Il paraît les 10, 20 et 30 de chaque mois. On ne souscrit pas pour moins
d'un volume, d'environ 450 pages. Prix : 5 fr. 50 c, — pour l'étran-
ger, 6 fr. 50 c.
Ce petit recueil, utile à d'autres pays que la Belgique, est dirigé avec
soin par M. Fréd. Hennebert. Nous regrettons personnellement que le di-
recteur ait renoncé à continuer un Essai de Bibliographie professorale
belge, qu'il avait commencé dans des numéros de la seconde série de son
« Moniteur » : il a fini avec la lettre B.
— 5 —
Parmi les articles imprimés dans les trois numéros que nous annonçons,
nous citerons ceux-ci : De la Philosophie de Pascal, par Emile Lion,
pp. 10-13,29-36, 59-64; Université de France (suite). Division supérieure;
par V., pp. 14-16; De V Instruction primaire en Belgique, deuxième article,
pp. 22-25. Le premier est au tom. I, Dp. 299 et suiv. De la Philologie; par
Ed. Juste. Extrait d'un « Manuel de Philologie » inédit. Pag. 53 à 59.
A partir de cette année, M. F. Hennebert joint à son Moniteur un Bulle-
tin des Sociétés savantes.,.. (Voy. le no 46), et voici un petit avis qui a
été joint au numéro du 10 janvier, pour faire connaître cette amélioration.
« À nos abonnés :
» En commençant ce second volume de la 3e série, nous sommes heu-
reux d'annoncer que différents arrangements nous permettent plus que l'es-
poir que le cadre du Moniteur de l'Enseignement, de la Littérature et des
Sciences en Belgique pourra s'étendre encore et présenter une variété crois-
sante d'articles intéressants à divers titres.
» Déjà nous avon3 distribué, avec le dernier numéro du tome précédent,
la première livraison d'un Bulletin des Sociétés savantes et littéraires, que
nos abonnés continueront à recevoir à la fin de chaque mois, et qui formera
une sorte d'appendice au Moniteur, sans cependant que le prix de notre re-
cueil ait à subir de ce chef aucune augmentation de prix.
» Seulement, nous prions nos abonnés, s'ils nous savent, comme nous ai-
mons à le supposer, quelque gré du sacrifice que nous nous imposons en
leur faveur, de nous le témoigner en s'efforçant de nous gagner autour
d'eux quelques nouveaux souscripteurs, ce qui leur sera facile dans des
conditions aussi avantageuses. Nous leur serons reconnaissant d'un tel té-
moignage de sympathie. »
U. BEAUX-ARTS.
14. Antiquités architecturales de la Normandie, contenant les mo-
numents les plus remarquables de cette contrée sur l'architecture byzantine
et ogivale, et présentés en plans, élévations, coupes, détails, vues perspec-
tives, intérieures et extérieures; par Auguste Pugin, architecte archéologue,
trad. de l'angl., avec approbation, par L. Delobel, lieutenant-colonel d'ar-
tillerie. Liège, E. Noblet, 1854-55, grand in-4.
L'ouvrage se composera de 78 planches, dont plusieurs doubles, et d'en-
viron 60 pages de texte. De même que pour les Types de V Architecture
gothique, tous les dessins sont l'œuvre de Pugin ; il les a cotés, profilés et
établis sur d'assez grandes échelles pour permettre, d'apprécier l'ensemble
et les détails des édifices représentés. Le texte historique et descriptif est dû
à la plume du savant Britton, auteur de plusieurs ouvrages du plus grand
mérite et qui font autorité dans le monde archéologique; aussi a-t-on
tout lieu de penser que les Antiquités architecturales de la Normandie se-
ront, ainsi que l'ont été les Types, accueillies avec faveur par les architectes
et archéologues qui ont voué leur admiration à cet art sublime, dont la re-
naissance sera pour notre génération un des titres au respect de celles à
venir, car cette renaissance est la manifestation positive d'un retour intelli-
gent aux bonnes traditions artistiques, .religieuses et patriotiques; en un
mot, au culte de tout ce qu'il y a de plus beau, de plus grand et de meilleur
au monde.
L'ouvrage est promis en vingt livraisons de 3 à 4 planches chacune. Les
quinze premières ont paru.
Prix de chaque livraison : 2 fr. »
L'ouvrage complet : 40 »
Auguste Pugin ne fut pas seulement, ainsi que l'a proclamé le fondateur
de l'école française d'archéologie, l'un des plus habiles architectes de notre
temps dans l'art si difficile de réparer les anciens édifices ; mais il a, en ou-
tre, par son infatigable crayon et par son talent de premier ordre comme
dessinateur, beaucoup plus contribué à la renaissance effective du style
.— * —
chrétien que n'ont réussi à le faire maints archéologues qui se sont bornés
à joinare a leurs savantes dissertations sur les monuments de ce style d'in-
signifiants croÇuîs et d'incorrectes images plus ou moins pittoresques, dans
lesquels rarchitecle chercherait en vain des plans géométraux, des éléva-
tions à proportions exactes, des galbes générateurs d'ornementation, des
épures de construction> enfin tous ces éléments de détail et d'ensemble qui
lui sont nécessaires pour pouvoir comprendre la synthèse harmonique d'un
édifice et y puiser des idées justes et des sujets de bonne composition ou
d'imitation pure en ce qui concerne l'architectoriique au moyen-àge. C'est
àu'en eftet, ayant pour principe que, dans le domaine des arts d'imitation,
de bons modèles sont souvent plus utiles que les traités les plus savants,
les théories les plus transcendantes, Auguste Pugin consacra toute sa vie,
non pas à soutenir des controverses sur les questions alors et maintenant
encore si obscures sur l'origine de l'architecture ogivale, mais à reproduire
par \e burin les chefs-d'œuvre de cette architecture que le temps et les ré-
volutions ont épargnés sur le sol d'Angleterre et de France.
Parmi les nombreux recueils qu'il a publiés dans ce genrç, les plus remar-
quables, sous le rapport complexe du choix intelligent des sujets, de la
méthode descriptive, de l'exactitude scrupuleuse des formes et proportions,
enfin de l'élégante perfection du dessin, ce sont sans conteste les Types (f ar-
chitecture gothique, dont le même éditeur a naguère publié la première tra-
duction française, et les Antiquités architecturales, dont nous annonçons en
ce moment une traduction, qui est aussi la première en langue française. Ce
que "Tun de ces ouvrages est à l'Angleterre, l'autre l'est à la Normandie, à
cette contrée qui, sans même en excepter nos belles provinces flamandes,
est la plus riche du monde en fait de monuments religieux et civils du
moyen-age.
M. E. Noblet, de Liège, a précédemment publié, en français, de M. A.-W.
Puein:
f. Les Vrais principes âe V Architecture ogivale ou chrétienne et leur
"renaissance au temps actuel ; remanié et développé d'après le texte anglais
de À.-W, tu&ih, par T.-H. Ring (et traduit en français par f\ Lebrocquy).
Bruges, Ë, Noblet (et Paris, Borrani etDroz), 1850,in-4 de xlvîij et 243 pa-
ges, avec 71 grandes planches et de nombreuses figures dans le texte.
II. Types a architecture gothique, empruntés aux édifices les plus remar-
quables construits en Angleterre pendant les xuc, xiiiè, xive, xvc et
xvï« siècles , et représentés en plans, élévations, coupes et détails géomé-
ïranx, de manière h compléter l'étude et faciliter la construction pratique
des diverses variétés dé style ogival. Ouvrage traduit de l'anglais par L.
Delobel, lieu tenant -colonel d'artillerie ; la partie graphique revue par Gode-
froid aîné, architecte, ancien pensionnaire en Allemagne et en Italie. Liège,
E. Noblet et r&fe, Borrani et ï>roz, 185£, 3 vol. gr. in-4, ensemble de
^25 planches avec texte. Cet ouvrage a paru en 60 livraisons, composées de
I et 4 planeh, et accompagnées d'un texte descriptif et explicatif.
On annonce pour paraître prochainement un quatrième touvrage de cet ar-
chitecte archéologue anglais, intitulé : Meubles, orfèvreries, serrureries dans
les styles des xii« au xvie siècle, oublié avec approbation. Trois volumes
grand in-4, contenant ensemble 78 planches. Les volumes se Vendront sé-
parément.
15. Guide (nouv.) du Musée R.Bourbon; par H. Aloé. Naples,în-8 avec
3 planches. 6 fr. »
16. Histoire de la Peinture sur verre, dans les diverses contrées et par-
ticulièrement en Belgique, contenant une analyse descriptive des vitraux de
ce royaume; publiée sous le patronage de S. M. Léopold 1er, roi des Belges,
qui a daigné en accepter la dédicace. Texte par Edmond Lévy, professeur
d'Archéologie. Planches par Jean-Baptiste Capronier, peintre-verrier de
Bruxelles, Livraisons 3e et 4e. Bruxelles, J,-B. Tirchor, éditeur > rue de TÉ-
hive, n<> 20, J8.5'i-55, in-4.
— 7 —
L'ouvrage formera an vol. composé do «0 livraisons de 8 pag. de texte et
une planche ; deux livraisons par noie, à 2 fr. 25 e. avec pi. en couleur, et
1 fr. 75 c. avec pi. en noir.
Les deux prem. livraisons publiées contiennent xvi pages de l'introduction
accompagnées des planches 8 et 10, représentant des vitraux du xui« siècle.
1. Fragment inédit provenant de la cathédrale de Tournai; 2. Fragments
inédits de grisaille provenant de l'église Sainte-Guduleè Bruxelles ; S. Songe
de Charlemagne, détail pris dans les verrières de la cathédrale d e Chartres.
Les deux livraisons que nous annonçons aujourd'hui traitent de l'histoire
du verre daos l'Antiquité, Cette histoire, présentée en quelques pages, est
«ne de ces études profondes dont les Allemands semblaient avoir le mono-
pole, et qui ont l'immense avantage de donner un résumé net et cependant
très complet dune longue suite de siècles et le dépouillement d'un nombre
considérable de textes. Elle épargne à ceux qui la veulent connaître un tra-
vail aride de plusieurs années. Les planches, sorties des presses chromolitho-
graphiques de MM. Simonau et Toovey, sont magnifiques de couleur et de
caractère.
Il est probable que l'éditeur, M. Tïcher, n'aura qu'à se louer d'avoir en-
trepris cette bonne et belle publication.
17. Monuments de l'Egypte, décrits, commentés et reproduits par
H. Brugsch, pendant le séjour qu'il a fait dans ce pays en 1853-54 par or-
dre du Roi. Berlin, 1854 et ann. suiv., in-fol.
Cet ouvrage est promis en vingt-quatre livraisons, chacune du prix
de 2b 75
m. BELLES-LETTRES.
Philologie.
18. Chrestomathie ottomane, précédée de tableaux gramm. et suivie d'un
Vocabulaire turc-français; par F. Dieterici. Berlin, in-8. 5 25
19. Dialogues, proverbes et fables arabes, îang. us., pour apprendre cette
langue. Smyrne9 in-8 obi. 2 »
SB. FfeANZôsiscHE Sprachlehre; von F. Hultier. 3« Ausg.Wien, in-8. 4 »
21. Gvide de la Conversation en turc, arabe et persan; par Kemal
Efendi. Smyrne, in-g oblong. 4 •
22. Plan "méthodique, ou nouveau Manuel de la conjugaison; par Sau-
grain. Munich, in-S. 4 75
Littérature.
23. Compagnon (le) du vaste monde. La Famille de Glen-Luna, ou Essais
de M. Howard; par Amp Lotkorp. Traduit de l'anglais, par M^e BîtitH de
Constant. Seule traduction autorisée. (Berne, Daîp.) et Paris, Ch. Mey-
rueisetC8, 2 vol. in-12.
Publication de M. Ed. Mathey, de Berne.
24. Dame- (la) aux cheveux gais. (Nouvelle) ; par madame H. Cabrière.
Genève et Paris, Joël Chèrbuliez, in-12. 2 75
25. Œuvres de P. Lachambaudie. Fables et Poésies. Bruxelles, Kiess-
ling, Schnée et C», 1854, in-12 de 532 pag. 5 >
26. Tache db famille (la), par C. Draxler-Mmfred; suivie de l'Alle-
mand et le Polonais, par Gwîl. MiiUer, traduits de l'ail em. par Aug. Taver-
nier. Bruxelles, A. Bluff, in-18 de 122 pag. 1 ~»
Premier volume d'une a Bibliothèque allemande ».
IV. HISTOIRE.
Géographie. — Voyages.
27. REruEiL «'itinéraires »ans la Turquie d'Europe. Détails géogra-
phiques, etc., sur cet empire; par A. Boue. Vienne, 2 vol. in-8. 20 »
28. Souvenirs d'Ostende; par Daveluy tfElhougne* 10 planches : vues et
costumes coloriés. Bruges , Daveluy d'Elhougne , 1854 , in-4 de 34
pages. v 10 »
— 8 —
29. Souvenirs don touriste. I. L'Amblève. Cinq feuilletons signes
Jerpim (abréviation de Jérôme Pimpurniaux , pseudonyme de M. Adolphe
Borçmet, professeur à l'Université de Liège, membre de l'Académie royale
de Belgique, etc.), et insérés dans « l'Emancipation » de firuxel'es, des
31 mai» 2, 3 et 5 juin 1854. — Souveuirs d'un touriste belge en Belgique.
II. Remouchamps. III. La Salm et l'Ourthe ; par le même. Feuilletons insé-
rés dans « l'Emancipation, » n" des 15, 16, 20 décembre 1854; 11, 13, 16,
17, 19, 20, 22 et 23 janvier 1855.
Voy. l'article Pimpurniaux dans les « Supercheries littéraires , » t. III ,
p. 521.
Peu d'années auparavant il avait déjà été publié : 1<> la Grotte de Remou-
champs, près de Spa, par Alexandre Delhasse (ouvrage posthume), avec
(une Notice sur l'auteur par M. Félix Delhasse, son frère, et des) notes histo
riques (par ce dernier), et orné d'une vue et d'un plan de la grotle. Spa,
Ve Ed. Dommartin, etc., 1851 , in-18 de xiij et 114 jpag. 2° les Bords de
l'Amblève, promenades pittoresques ; par un peintre flamand (MM. Théop.
Thoré et Fél. Delhasse). Liège, J. Desoer, 1853, in-8.
Histoire.
30. Almanach de Gotha. Annuaire diplomatique et statistique, pour
1855. 92« année. Gotha, in-18. 6 »
31. Chronique dfs ducs de Brabant, par Edmond de Dynter (en six
livres), publiée d'après le Mss de Corsendonck, avec des notes et l'ancienne
traduction française de Jehan Wauquelin , par l'abbé P.-F.-X. De Ram ,
recteur magn. de l'Université cathol. de Louvain. Tome I, 2e partie (li-
vres I-III) ; tome II (livres IV et V). Bruxelles, C. Muquardt, 1854, 2 vol.
in-4. 30 »
Collection de Chroniques belges inédites, t. XVI et XV1Ï.
M. le chanoine P.-F.-X. De Ram, recteur magniûque de l'Université ca-
tholique de Louvain, membre de l'Académie de Bruxelles, classe des lettres,
élu, le 15 décembre 1837, l'un des savants les plus remarquables de la Bel-
gique, auteur et éditeur de cinquante ouvrages, a été plus heureux que le
doyen Philippe Bridel (voy. le n° 55) ; il est au moins cité dans la « Litté •
rature française contemporaine » pour ses Ânalectes pour servir à l'histoire
de l'Université de Louvain. Louvain, 1843, in-8. Nul doute que si nous
eussions eu l'occasion de donner quelque part une notice sur ce savant res-
pectable, l'éditeur de la « Littérature française contemporaine » n'eût dit, en
s'en emparant, que nos propres notions bibliographiques appartenant à tout
le monde, il avait le droit a'en user ainsi. Employez donc trente-cinq ans de
votre vie en recherches très laborieuses, pour que le premier ignorant venu
vienne vous en contester le mérite et se les approprier ! C'est là de la morale
industrielle ; mais les tribunaux peuvent la flétrir.
32. Considérations sur l'histoire de la révolution française, 1789-
95, principalement concernant les relations extérieures; par H.- A. van Dijk.
Ulrecht, in-8. 8 50
33. Coup d'oeil sur l'état actuel de l'Europe et moyens de conte-
nir la Russie ; par le comte Henri Krasinsky, auteur de plusieurs ouvrages
en faveur de la Turquie. Londres, W. Jeffs, et Paris, A. Franck, in-8 de
232 pag. 5 »
34. Cours d'histoire nationale; par l'abbé A.-J. Namèche, vice-recteur
de l'Université de Louvain. Deuxième partie. Tome III. Louvain, Fonteyn,
1854, in-8 de îv et 417 pages. 2 50
35. Cours public et gratuit d'histoibe nationale. 2e année. Discours
d'ouverture prononcé à l'Hôtel-de- Ville de Bruxelles , le samedi 4 novembre
1854, par Louis Hymens. Bruxelles, Bols-Wittouck , 1854, in-8 de 26
pages.
36. Encore deux monnaies d'Iever ; par R. Ckalon. Bruxelles , 1854 ,
in-8 de 4 pag, et une planche.
— 9 —
Extrait de la Revue de numismatique belge, qui n'a pas été destiné au
commerce.
37. Histoire de l'Europe depuis le commencement de la Révolution
française en 1789, jusqu'à nos jours; par sir Ârchibald Alison. (Traduction
de l'angl.). Tome 1". Bruxelles, F. Parent, éditeur, in-8 de 310 pag.
Cette Histoire formera environ 20 vol. in-8, d'au moins 900 pp. au prix
de 2 fr. 50 pour ceux qui ont souscrit avant la publication du premier vol.
(3 fr. pour les autres). On peut ne prendre d'abord que la première série,
5 à 6 vol., comprenant V Histoire de F Europe, du commencement de la ré-
volution française jusqu'à la chute de la convention, 1789-95.
38. Geschicrte der Rbvolutionszeit von 1789-95; von H. Sybel. Il"
Bd, U Âbth. Dusseldorf, in-8. 6 »
Les deux premières parties ou tome Ier. 12 »
39. Histoire politique du règne de l'empereur Charles-Quint, avec
un résumé des événements précurseurs, depuis le mariage de Maximilien
d'Autriche et de Marie de Bourgogne; par le chevalier Marchai, conserva-
teur des manuscrits de la Bibliothèque royale (ancienne bibliothèque de
Bourgogne}, membre de l'Académie royale de Belgique, etc., etc., cneva-
lier de Ta Légion-d'Honneur, de l'ordre du Christ de Portugal, de l'Aigle
rouge de Prusse et de la Rose impériale du Brésil ; avec la collaboration de
M. Ed. Marchai fils, attaché au secrétariat de l'Académie royale de Bel-
gique. Première livraison. Bruxelles, H. Tarlier, 1854, in-8 de 68 pages.
L'ouvrage formera huit livraisons. Après la publication de la troisième, le
prix de la livraison doit être porté à 1 50
40. Peuple primitif (le), son histoire, sa religion et sa civilisation; par
Frédéric de Rougemont. 1" partie. Religion. Genève et Paris, Joël Cherbu-
liez, 2 très forts vol. in-12. 12 »
Cet ouvrage, fruit de recherches savantes, renferme le tableau complet des
traces d'une révélation primitive, qui se retrouvent dans les traditions reli-
gieuses de tous les peuples. C'est un travail du plus haut intérêt, où les ré-
sultats d'une érudition profonde sont mis avec beaucoup de clarté à la portée
de tous les lecteurs.
- Ces deux volumes sont le commencement d'un grand ouvrage historique
auquel M. de Rougemont a consacré sa vie entière et dont ses autres travaux
ne sont, pour ainsi dire, que des études préparatoires. Cette publication est
destinée a produire une grande sensation dans le monde savant. Si ses hy-
pothèses hardies et ingénieuses résistent à la critique, l'auteur sera le Cuvier
de l'Histoire de l'Humanité.
M. Frédéric de Rougemont, de Neuchâtel, en Suisse, géographe, historien,
philosophe et théologien , a déjà beaucoup écrit, mais ses ouvrages ne sont
point assez connus en France, aussi allons nous en rappeler ici les titres :
I. Précis de Géographie comparée. Neuchâtel, 1831, in-12.
II. Premier Cours de Géographie , contenant la description de la surface
de la Terre, ou la Géographie topique. Neuchâtel, Michaud, 1833, in-8. —
2- édit., 1838. -3eédit., 1851.
III. Précis d'Ethnographie, de Statistique et de Géographie historique,
ou Essai d'une géographie de l'Homme, lbid., 1835-37, 2 vol. in-12.
IV. Description de la Terre-Sainte, par A. Braem ; traduction française,
revue et augmentée. Ibid., 1837, in-12.
V. Rapport sur le progrès de ^Education dans la principauté de Neuchâtel
en 1837. Ibid., 1838, in-8.
VI. Second Cours de Géographie, contenant la Géographie politique, avec
les Éléments de l'Ethnographie et de la Géographie historique. Ibid. , 1838,
in-8.
VII. Du Monde dans ses rapports avec Dieu, d'après la Bible et d'après
les philosophes. Neuchâtel, Michaud, et Paris, Delay, 1841, in-8.
VIII. Poésies neuehàteloises de Biaise Horv, pasteur de Glérésie au
xvi* siècle, publiées par F. de Rougemont. Neuchâtel, Michaud, 1841, in-8.
- 10 —
IX* Fragments d'une Histoire de la Terre, d'après la Bible, les traditions
païennes et la géologie. Nauchâtel, Mi chaud, et Paris, Delay, 1841, in-8. .
X. Catholicisme (le) d Orient et tf Occident, par F. de Bjummb, traduit
par — . Neuchâtel, Miehaud, et Paris, Delay, sans date ( ), in-8.
XL Explications de$ douze derniers livres prophétiques de l Ancien Testa-
ment. Neuchâtel, Miehaud, 1841-45, 3 vol. in-8. (Anonyme;.
Le premier volume de oet ouvrage est lait d'après les travaux allemands
de S. Preiswerk ; celui-ci n'ayant pas continué cette étude, M. de Rouge-
mont a achevé l'ouvrage à lui seul.
XII. Essai sur le piétisme ou sur le réveil religieux de l'Allemagne au
temps de Spener. Neuchâtel, Miehaud, 184% in-8.
XIII. Société neuchâteloise (la) pour la traduction d'ouvrages chrétiens
allemands, son œuvre, ses principes, son clan et ses voeux. Ibid., 1843, in-8
de 64 pages. (Anonyme).
XIV. Explication du livre de V Eecléeéeste. Ibid., 1844, in-8.
XV. Individualistes (les) et l'Essai de M. le professeur Vinet sur la libre
manifestation des convictions religieuses. Neuchâtel, Miehaud, et Paris,
Delay, 1844, in-8.
XVI. Réconciliation (la) des partis à Neuchâtel, tentée par une patriote.
Neuchâtel, 1848, in-£ de 71 pag. (Anonyme).
XVII. Plaidoyer de l'auteur de « la Réconciliation des partis ». Besançon,
1849, broch. in-12 (Anonyme).
Condamné à neuf mois de prison pour sa brochure intitulée « la Réconci-
liation des partis », l'auteur s'est soustrait par l'exil aux suites de ce juge-
ment, et habite actuellement près d'Yverdun.
M. Fréd. de Rougeoient a été le fondateur de deux journaux politiques :
les « Feuilles neuchâteloises » en 1831, et « le Neuchâtel ois » en 1848. lia
écrit aussi plusieurs articles littéraires et théologiques dans la «Revue Suisse»
et « l'Espérance » t il a donné à Neuchâtel, en 1845, une nouvelle édition
de l'ouvrage d'Arnaud : « Histoire de la rentrée des Vaudois dans leurs val-
lées. Enfin, il a ajouté des notes et des introductions à un grand nombre des
publications de la « Société pour la traduction d'ouvrages chrétiens alle-
mands», entre autres au « Guido et Julius » de Tholuck. Félix Bovet.
41. Recherches historiques sur les costumes civils et militaires des
Gildes et des corporations de métiers , leurs drapeaux , leurs armes, leurs
blasons, etc. ; par Félix de Vigne, peintre, professeur à l'Académie royale et
à l'Athénée, etc., avec une Introduction historique par /. Stecher, professeur
agrégé à l'université de Gand. Gand, F. et E. Gyselynck, 1854, in-8 de xvi-82
pages et 35 pi.
'42. Recueil (nouveau) général de traités, conventions et autres transac-
tions remarquables. Suite de Martens, Saafteld, Murhard, continuée par C.
Murhard et J. Pinhas. Tome XII. Année 1848. Goettingue, in-8. 18 »
43. Résume méthodique d'Histoire universelle; par Â. Docquier, pro-
fesseur d'Histoire à l'Athénée de Mons. Mons, Manceaux-Hoyois, 1854, in-8
de 192 pages.
4ï. Rois (les) de France depuis la fondation delà monarchie jusqu'à nos
jours. Notice historique; par P. Niboyet. Leipzig, in-8, avec 11 pi. em-
preintes des monnaies. 2 fr. 75 c.
45. Sieben Buecher .FRANZ. Geschichte, nach gedruckten u. handschrift-
Hchen theilweise unbenutzten Quellen ; von F. W , Ebeling. V Band. Tu-
binguen, in-8. 4 »
Histoire littéraire.
46. Bulletin des sociétés savantbs et littéraires de Belgique, publi-
cation mensuelle sous la direction de Fréd. Hennebert, membre-secrétaire de
la Société historique *et littéraire de Tournai , et membre correspondant de
diverses autres sociétés nationales et étrangères. Première année. Numéro 1 .
Janvier 1855. Tournai, rue du Quesnoi, nn 40, 2 1/2 feuil. in-8.
— Il —
Prix de l'abonnement annuel, eu pour 12 numéros de 16 pag., 3 fr. 50,—
pour l'étranger, 4 fr.
Ce Bulletin est un appendice au <c Moniteur de l'Enseignement » (voy. le
no 13), donné gratuitement aux abonnés h ce dernier journal, mais que l'on
peut prendre séparément*
47. France isbaémte (la). Galerie des hommes et des faits dignes de
mémoire; par E. Carmoly, ancien grand rabbin de Belgique, membre de la
Société des antiquaires de Londres, de la Société asiatique de la Grande-
Bretagne et d'Irlande, de la Société de littérature de Leyde, de la Société
asiatique de Paris, de l'Académie de Stanislas de Nancy, de la Société des
sciences médicales de la Moselle, de l'Académie impériale de Metz, etc. Pre-
mière livraison. Paris et Leipzig, A. Franck, in-8 de 48 pag.
M. E. Carmoly est l'un des plus savants hébraïsants de notre époque, et
Hiomme le plus versé dans la connaissance de l'histoire littéraire de ses co-
religionnaires, dont il s'occupe depuis longtemps (Voy. l'article Carmoly,
dans le tome XI de notre France littéraire). Le recueil périodique qu il
publie ne peut qu'inspirer un grand intérêt.
La première livraison, que nous avons sous les yeux, contient: l'Introduc-
tion, dans laquelle P auteur traite De VÊtat civil et politique des Israélites
en France; viennent ensuite quatre notices : la première sur Gerson ben
Jnda, surnommé la Lumière de la captivité; la seconde sur Berachia ben
NatronaH, fabuliste juif duxr* siècle, et M. Ë. Carmoly donne la traduction,
en prose, de sept de ses fables; la troisième sur Isaac de Ctnîeil, autre fa-
buliste juif, avec la traduction de quatre de ses fables; la quatrième sur Levi
de VUlefranthen du XM« siècle.
Il paraîtra, chaque année, à des époques non déterminées, un volume ou
12 livraisons de la France idraélite. Le prix de l'abonnement annuel est de
12 fr. pour Paris, 15 fr. pour les départements, 18 fr. pour l'étranger. On
souscrit à Paris, chez A. Franck, et l'Auteur, me du Faubourg-Poissonnière,
no 12, et chez le* directeurs des postes et les principaux libraires de l'empire
et de l'étranger.
48. Hïstoby <the) or political Literatuae from the Earliest Times; by
Robert Blakey. Lond&n, Bentley, 2 vol. in-8, ensemble de 1,060 pag.,
cart. 24 shel.
49. Propriété (la) littéraire et ARTISTIQUE. Journal mensuel des auteurs,
des artistes* des éditeurs, des libraires et marchands d'objets d'arts de tous
les pays. N<>* I à III, 15 novembre, 15 décembre 1854 et 15 janvier 1855.
Paris, au bureau du journal, chez P. Jannet, libraire-éditeur, rue des Bons-
Ënfants, n° 28, 3 numéros in-8 ensemble de 104 pag.
Recueil d'un grand intérêt en ce qu'il nous donne, non-seulement toutes
tes pièces officielles des traités passés avec les Gouvernements étrangers et
celui de ta Franoe sur l'importante question de propriété littéraire et artis-
tique, mais encore de bons articles dans le but de taire consacrer le respect
de cette propriété chez toutes nations civilisées. Son rédacteur en chef est
M. G. Guiffrey; et le propriétaire-gérant, M. P. Jannet, homme instruit,
quoique libraire, et, de plus, homme de goût, y fournit aussi de très
fions articles. Peut-être trouvera-t-on déplacés, dans un recueil qui devait
être d'abord tout spécial , des feuilletons dramatiques et des revues des
lettres et des arts, ce qui le transforme en une revue comme toutes
les autres revues; mais le propriétaire s'est souvenu du vulgaire dicton :
Tous les genres sont bons, sauf le genre ennuyeux, et il n'a pas voulu être
que sérieux, ce qui frise çfcrfois 1 éeueih La partie littéraire, proprement
dite de ce recueil, est rédigée par MM. Edm. About, Léon Godard, Alfr.
Jacobs et Alf. Tranchant. Les chroniques judiciaires, par M. A. de Bowwnd,
sont parfaitement à lew place, parce qu'elles ne donnent que les proeès qui
ont des rapports directs aux lettres et aux arts.
Les principaux articles contenus dans les trois numéros que nous annon-
çons aujourd'hui, outre les traités internationaux, sont ceux-ci : Des Droits
_ 12 —
et de l'avenir de la propriété littéraire et artistique; par G. Guiffrey ; —
État de la législation relative à la propriété littéraire et artistique; par
P. Jannet; — Catalogue des ouvrages publiés à l'étranger et déposés en
France; par le même; — De la Nécessité pour les divers Etats d'Amérique
de conclure avec l'Europe un traité international de propriété littéraire, par
G. Guiffrey; — Du Mouvement international de la Littérature française et
anglaise pendant ces trois detfhières années; par le même; — Bulletin biblio-
graphique (critique littéraire); par divers; — De la Propriété littéraire en
Hollande; par P. Jannet; — Chroniques judiciaires; — Feuilletons drama-
tiques ; — Revues des lettres et des arts.
La Propriété Littéraire et Artistique paraît les 15 de chaque mois. Prix
de l'abonnement annuel, 12 fr., et des Annonces, 50 c. la ligne*
L'Administration se charge : 1° de remplir les formalités prescrites pour
conserver en France la propriété des œuvres des auteurs et des artistes de
tous les pays; 2° de conserver la propriété des œuvres des auteurs et des
artistes français dans les pays étrangers où cette propriété est reconnue ;
3° de faire valoir en France et à l'Étranger la propriété aes œuvres littéraires
et artistiques, par voie de reproduction, de traduction et do représentation.
— Renseignements gratuits aux abonnés.
50. Rapport sur l'état et les travaux de la Société royale des beaux-arts
et de littérature de Gand, 1851 à 1854 ; par Edm. de Busscher, secrétaire.
Gand, de Busscher frères, 1854, in-8 de 25 pages. 60 c.
51. Revue critique des livres nouveaux. XXIIIe année. (Bulletin lit-
téraire de la Bibliothèque universelle de Genève). Janvier 1855. Genève, et
Paris, Joël Cherbuliez, in-8.
Revue mensuelle, qui doit son succès à ce que son rédacteur, M. Joël
Cherbuliez, n'appartient à aucune coterie et qu'il a trop de conscience pour
être ce que l'on appelle à Paris un éreinteur.
Prix de l'abonnement annuel : Pour Paris, 7 fr., — les départements,
8 fr. 50 c, — et l'étranger, 10 fr.
52 Revue historique de Droit français et étranger, publiée sous
la direction de MM. Ed. Laboulaye, membre de l'Institut, professeur de lé-
gislation comparée au Collège de France ; E. de Rozière, anc. professeur à
l'Ecole des Chartres ; R. Dareste* avocat à la Cour de Cassation et au Con-
seil d'Etat ; G. Ginouithiac, professeur suppléant à la Faculté de droit de
Toulouse. No 1. Janvier 1855. Paris, Aug. Durand, libr. , rue des Grés,
no 7, in-8.
Cette Revue succède à celle qui a paru sous le titre de : Revue Biblio-
graphique et critique du Droit français et étranger, par une Société de ju-
risconsultes et de savants, sous la direction de M Ch. Ginouilhiac, avocat,
docteur en droit, revue dont le 1er numéro porte la date de mars et avril
1853, et le dernier, celle de juillet à décembre 1854. En tout deux parties
de 208 et 96 pag.
« En face des progrès qu'ont faits en France les études historiques et l£
goût des législations étrangères, les directeurs de la Revue historique ont
cru qu'il y avait place pour un organe nouveau de la jurisprudence. Sans
exclure aucune aes branches de la science, sans s'interdire les questions
pratiques qui auront de l'importance, la Revue s'attachera de préférence à
faire connaître les législations étrangères anciennes et modernes, et à étu-
dier les origines et le développement de notre droit. Le nom des rédacteurs
indique assez quel sera l'esprit du nouveau recueil. Donner un centre à l'é-
cole historique, réunir tous ceux qui s'intéressent à ces belles études, fa-
ciliter aux jeunes écrivains la publicité qui leur manque, et les mettre ainsi
à même de faire connaître leurs travaux et leurs idées, tel est le but que se
propose la Revue, et, à ce titre, elle compte sur la bienveillance du public».
La Revue historique du Droit.... paraît tous les deux mois, par livraison
de six feuilles, et formera à la fin de l'année un beau volume in-8.
— 13 -
Le prix de l'abonnement est de 10 fr. par an pour Paris, et 12 fr. pour la
province et l'étranger.
53. Revue trimestrielle. (Publiée sous la direction de M. Eugène Van
Bemmel). Deuxième année. Tome 1er (cinquième volume de la collection).
Bruxelles, Henri Samuel, impr .-éditeur, rue des Secours, n<> 7; pet. in-8
de viij et 308 pag.
Prix de l'abonnement annuel : pour Bruxelles, 10 fr.,— pour la province,
12 fr., — et pour l'étranger, 14 fr.
Est-ce la faute à la contrefaçon qui se pratiquait naguère en Belgique, ou
est-ce que la Belgique ne compte pas de littérateurs, proprement dits, hors
de ligne, si quelques bons recueils littéraires n'ont pu avoir chez nos voi-
sins une existence durable ? Car ce n'est point manque d'essai. La Belgique
a vu naître tour à tour dans son sein la Revue de Liège, la Revue nationale,
la Revue belge, la Revue de Bruxelles, etc. ; ellos n'ont pas eu une longue
existence, peu ont passé la frontière française, et pourtant quelques-unes
d'entre elles n'étaient pas sans mérite. Puisse la nouvelle Revue que nous
annonçons avoir un sort plus heureux que ses devancières. Le nom de ses
auteurs, très connus en Belgique, offre déjà une grande garantie.
Le premier volume a paru en janvier 1854.
A la tête du tome V, on trouve l'espèce de profession de foi suivante, qui
fait assez bien connaître les tendances de ce recueil :
« La Revue trimestrielle, par son mode de publication, ou plutôt par la
force des choses, est devenue surtout sérieuse et pratique ; mais, nous le
proclamons hautement, c'est par cela même qu'elle est nationale,. c'est par
cela même qu'elle convient à l'esprit belge. Vart pour l'art semble tout-à-
fait antipathique à nos compatriotes, et peut-être n'est-ce que pour avoir
méconnu cette tendance que tant de recueils simplement littéraires, dans le
sens étroit de ce terme, ont successivement échoué en Belgique » .
L'économie politique, le droit public et international, la philosophie pure,
les sciences naturelles, l'histoire proprement dite, la biographie, l'histoire
littéraire, l'histoire et la théorie des beaux-arts, la statistique, la bibliogra-
phie, la critique littéraire, dramatique et musicale, la poésie dans toutes ses
manifestations, les voyages, le roman et la nouvelle au point de vue moral
ou historique : tels sont les divers genres traités dans les volumes que la
Revue trimestrielle a déjà fait paraître.
Sommaire du 5e volume : De la Symétrie des formes des continents; par
J.-C. Houzeau. — Les Romanciers sceptiques : Henry Beyle et M. Prosper
Mérimée; par Jos. Fuerison. Cet article a été tiré à part, petit in-8
de 27 pages. — De la doctrine de Krause; par G. Tiberghien. — Es-
sai d'Histoire diplomatique. La première invasion de la Belgique par
Louis XIV. Chap. III ; par J.-J. Altemeyer. — De l'esprit et de l'orga-
nisation des Universités allemandes; par L.-A. Warnkœnig. — Prolé-
gomènes d'un Essai sur l'hygiène de l'esprit ; par Jules Parigot. — A pro-
pos de la guerre d'Orient ; par P.-A.-F. Gérard. — Le dernier duel de
Jean de Weert; par Ch. Rahlenberg. — La Philosophie en 1854; par
Alph. Leroy. — Du vers alexandrin ; par Edouard Rousseau. — Sur les
Supercheries littéraires dévoilées, par M. Quérard; par Félix Déifiasse. —
Sur le Cours d'économie politique de M. de Molinari ; par Ch. Le Hardy de
Beaulieu. — Le cocher de Maglan. (Nouvelle) ; par Baruh. — Un Fataliste.
Episode de ma vie militaire; par Joseph Taquin (pseudon.?)— L'Atelier de
M. Wiertz; par Eua. Van Bemmel. — Poésies, par J.-M. Dulieu, Louisa
Stappaerts, A. Stéwn, Hipp. Laroche. — Critique littéraire. — Revue mu-
sicale ; par Théod. Jouret.
Biographie.
54. Biographies des grands hommes qui ont figuré dans les principales
époques de l'histoire ancienne ; par F. Tichon, docteur en philosophie et
lettres, professeur d'Histoire à l'Athénée royal de Hasselt. Première livraison.
Tirlemont, Merckx, in-8 de 56 pag. 5 55
- 14-
55. Doyen (le) Bridel. Essai biographique par L. Vulliemin. Lausanne ,
Delafontaine. et Cie, 1&55, petit in-8 de 340 p.ag. 4 50
Notice pleine (Tintérêt sur un digne homme, mort le doyen des écrivains
français en Suisse. Quant à l'auteur de cet Essai , son nom est connu non
moins avantageusement en France que dans sa patrie.
Ce volume, élégamment imprimé, est divisé en cinq chapitres intitulés:
Ch. I, Bridel étudiant; ch. I*, Cinq ans à Lausanne; en. III, Brideî à Bâle;
ch. IV, Château d'CËx; ch. V, Montreux.
Philippe Bridel, qui n'a d'article ni dans la « Biographie » que publient
les MM. Didot, ni dans « la Littérature française contemporaine, » était né
le 20 novembre 1757; il fut pasteur à Bâle, en 1786; à Château-d'OEx, en
1796 ; en 1805, a Montreux, où il est mort le 20 mai 1845.
Ses ouvrages ont été mis à contribution par trois ou quatre littérateurs
français qui ont écrit sur la Suisse, sans jamais le nommer.
Avec ce volume on a distribué le prospectus d'une nouvelle édition du
Conservateur suisse, qui renfermera tout ce que Ph. Bridel a écrit sous ce
titre, et sous ceux tfÈtrennes helvétiennes et de Mélanges helvétiques. Cette
nouvelle édition fermera 14 vol. in-12. On souscrit à Lausanne, chez
Blanchard, impr. libr. et J.-A. Movatel, ministre.
56. Gilles de Haes; par Ch. Rahlenbeck. (Extr. du « Messager des
sciences »). Gand, de l'impr. de L. Hebbelynck, 1854, broch. in-8.
57. Notice sur Pierre-Joseph-d'Avoine ; par C. Broeckx. Malines, 1854,
broch. in-8.
58. Vie de Philippe Mélanchton , par Ledderhose; librement traduite
de l'allemand, par A. Meylan, pasteur. Avec un portrait de Mélanchton.
Lausanne, Delafontaine et Cie, pet. in-8. 5 75
Publication de M. Georges Bridel.
Bibliographie.
59. Bibliographie de la Belgique, ou Catalogue général des livres belges
Îubliés par la librairie nationale et étrangère de C. Muquardt. XVHï* année,
anvier 1855. Bruxelles, C. Muquardt, 1855, in-8.
Petite feuille sans prétention, commencée le ltf juillet 1838, et dont il
parait 12 numéros, d'environ 16 pages, par an, à des époques peu régulières.
A la fin de l'année, il est donné deux tables : l'une des auteurs et des titres,
l'autre systématique.
Prix de Pabonnement annuel pour toute la Belgique 4 »
60. Bibliographie de la France, ou Journal générât de l'Imprimerie et de
la Librairie, et des cartes géographiques, gravures, lithographies, œuvres de
musique. 44« année (58e de collection). Janvier 1855 (6, 13, 20 et 27),
Paris, Pillet aîné, in-8.
Feuille hebdomadaire, formant à la fin de l'année un énorme volume, au-
quel vient se joindre encore une copieuse table présentée sous trois aspects :
des titres, des auteurs, et systématique.
Prix de l'abonnement : un an., 20 fr., — six mois, 10 fr„ — trois mois,
5 fr. — Pour l'étranger, 22 fr.
Ce journal est assez connu pour nous dispenser d'en faire l'éloge. Disons
Pourtant qu'à titre de journal semi-officiel, il est tenu de faire connaître à ses
jeteurs les ouvrages qui sont, par suite de nos traités internationaux, en-
voyés en France, pour la conservation de la propriété littéraire; aussi y
sont-ils enregistrés.
61. Bulletin mensuel des livres étrangers, publié par la librairie Friedrich
Klincksieck, rue de Lille, 11, à Paris. N« 1, janvier 1855. Paris, F. Klinck-
sieck, in-4 de 4 pages, à 2 colonnes.
A partir du 1er janvier 1855, le Bulletin mensuel des livres étrangers pa-
raîtra tous les mois. Il sera expédié gratuitement et franc de port, pendant
un an, à toute personne qui aura envoyé son adresse avec la somme de
1 franc pour Faffranchissement. Cette somme peut être envoyée en timbres-
postes.
— 15 —
Ce Bulletin est présenté dans l'ordre syntémaliqoe.
62. Description bibliographique des livres choisis en tout genre composant
la librairie de J. Techener. Tome Ier. (De Fimpr. de Gh. Lahure, à Paris).
Paris, place de la colonnade du Louvre» no 20, 1855, in-8 de îv, xnj, et
526 pag. à deux colonnes, sauf les quatre dernières paç. et les liminaires. 5 »
Catalogue rédigé et imprimé avec soin, et qui contient 6693 numéros.
Si Ton ne savait depuis longtemps que M. Techener est le libraire de la
haute aristocratie, le catalogue que nous annonçons l'apprendrait. Que de
choses curieuses pour les bibliophiles excentriques ! et comme tous ces livres
ont été bien habillés par ce que Paris compte de relieurs-artistes : Bauzonnet,
Boyet, Bozérian, Bradel-Derome, Cape, Courteval, Derome, Duru, Dusseuil,
Héring, Kœhler, Maller, Niedrée, Padeloup, Simier, Thouvenin, Trautz-
Bauzonnet, c'est une véritable exposition de reliures, à laquelle il faut ajou-
ter tes vieilles reliures aux armes princières et magistrales. La petite propriété
se fourvoierait chez M. Techemr si elle voulait se former une bibliothèque,
car si tout est beau chez lui, tout y est cher, et il y a même des articles qui
sont cotés à des prix fabuleux.
Les livres de ce Catalogue proviennent, les uns, des ventes effectuées
depuis deux ans, telles que celles de Peignot, Montmerqué, Debure, Coste,
Armand Bertin et Renouard ; les autres, de bibliothèques achetées à l'amiable,
ou d'acquisitions journalières.
M. Techener promet une seconde partie, qui contiendra des manuscrits
enrichis de miniatures, des dessins, des documents historiques originaux et
inédits, des chartes et des autographes : cette seconde partie paraîtra dans
le courant de l'année.
63. Journal de l'imprhierie et de la librairie en Belgique. Livres, es-
tampes, œuvres de musique, cartes et plans. Première année. N° 7. Jan-
vier 1855. Bruxelles, A. Florkin et Ph. Hen, in-8.
Le premier numéro do ce journal, mensuel, porte la date de juillet 1851.
C'est une imitation assez fidèle de la « Bibliographie de la France » , c'est
tout dire. Une première partie est consacrée aux annonces des nouvelles pu-
blications de la Belgique, ainsi qu'à celles des ouvrages publiés en
France après la mise en vigueur de la convention conclue le 22 août 4852.
La deuxième partie est remplie par les documents officiels , des annonces
payantes, réclames, etc.
Prix de l'abonnement annuel, qui pari du mois de juillet : pour la Belgi-
que, 6 fr. ; — la France, 7 fr, ; — et l'Etranger, 8 fr.
64. Littérature (la) française contemporaine, 1827-(1844)-49. Continua-
tion de «la France littéraire ». Dictionnaire bibliographique renfermant, etc.
Le tout accompagné de biographies et de notes historiques et littéraires, par
M. Félix Bourquelot, et M. Alfred Maury. 40* livraison. Paï-Pez. (Fin du
tome Y.) Paris, Delaroque aîné, m-8 de 5 feuilles, plus le titre du volume. 2fr.
On se rappelle que ce fut nous qui commençâmes ce livre en 1842, et
qu'en 1845, l'un de ses libraires-éditeurs éprouva le besoin de nous dépos-
séder, après la publication d'un volume et demi, et lorsque le livre avait
déjà 600 souscripteurs. Les prétextes qu'il allégua pour commettre cette in-
justice révoltante étaient ceux-ci : nous ne travaillions pas assez vite 1 et le
livre promis primitivement en trois volumes atteindrait te chiffre de cinq ( 1 !
Or, depuis 1845 jusqu'à la fin de 1854, la Littérature française contempo-
raine a toujours eu deux ou trois autres co-rédacteursqueies deux nommés sur
les frontispices, et pourtant dans l'espacé de dix années il n'a été publié que
trois volumes et demi. Et nous, nous étions seuls pour la rédaction du livre.
Ensuite, le chiffre de cinq volumes qu'on craignait d'atteindre, on y est ar-
rivé, sans aller au-delà de la syllabe Pb, qui dans notre « France littéraire, »
commence le tome VII. Nous ne voulons pas être juge et partie dans
cette cause ; mais les souscripteurs à ce livre peuvent juger maintenant si la
mesure dont non» avons été la victime, en 1845, était prise dans leur
intérêt.
— 16-
Après avoir annoncé la fin de cet ouvrage pour 1848, on Ta annoncée ré-
cemment pour 1855, avec le 6e volume ; presque dix lettres en un volume !
et en un an !
DE CECI, ET DE CELA.
Imitation de Jésus-Christ. — Thomas à Kempis. — M. Clavé de Bouha-
ben conserve à son château de Gaesdonck, près de Kempen, la copie d'un
portrait de Thomas à Kempis, dont l'original repose non loin de là. Les deux
portraits portent l'inscription suivante : « V (enerabilis) F (ater) Thomas de
Kempis, Canon (icus) Regul (aris) Obiit A (nno) S (alutis) 1472, œtatis 92 » .
M. Franken de Kempen, homme estimable et dont la bonne foi est connue»
écrivit au bas d'un portrait de l'illustre écrivain , qu'il avait ôté d'un vieux
livre dont il avait oublié le titre : « 0. Thomas à Kempis , né en 1379, à
Kempen, décédé le 25 juillet 1471, au couvent de S ainte- Agnès, près de
Zwoll (non loin de Deventer). » Les deux vers suivants accompagnaient
cette inscription :
Tôt honderd jaren min acht
Heeft Thomas zyn levengebragt.
Le village de Kempen conserve encore diverses traces de l'existence du
grand écrivain; on y montre la maison au'il habita et divers autres monu-
ments qui font allusion à lui. Il est indubitable que des recherches habiles
pratiquées au même endroit produiraient un résultat heureux pour l'his-
toire.
Mgr. Malou , évèque de Bruges, a d'ailleurs démontré , dans un remar-
quable mémoire, que l'inimitable livre de Y Imitation a été écrit par Thomas
à Kempis. Moniteur de V Enseignement, de Tournay.
— Projet d'un Congrès typographique à Paris. — M. Au g. Bernard, qui a
publié en 1853 un livre intitulé : De V Origine et des Débuts de l'Imprimerie en
Europe (Paris, Impr. imp., 2 vol. in-8), n'a pas cru devoir s'en tenir là. Pour
résoudre complètement, s'il était possible, la question de nationalité de
l'origine de la typographie , il a eu l'idée de profiter du concours immense
d'étrangers que doit attirer à Paris l'exposition universelle de 1855, pour
y réunir un congrès où cette intéressante question historique serait débattue
en présence même des monuments primitifs de l'art que possède déjà la capi-
tale de la France, ou qu'on voudrait bien y apporter a cette occasion , de
tous les points du Globe. Pour arriver à son but, M. Bernard a publié, dès le
8 octobre 1853, dans un journal français, et a fait imprimer depuis, séparément,
une note intitulée : Proposition d'un Congrès typographique à tenir à Paris,
en 1855. Dans cette note, il fait un appel à tous ceux qu'intéresse la typogra-
phie (c'est-à-dire à tous ceux qui aiment les livres), les invitant à se réunir à
Paris, à un jour qui serait ultérieurement fixé, et à apporter avec eux, soit les
imprimés, soit les instruments d'imprimerie qu'ils jugeraient susceptibles de
fournir des données positives sur les premiers temps de la typographie. Les
Gouvernements ayant à cœur la gloire de leur pays députeraient là leurs
bibliothécaires les plus instruits, chargés de prendre part à la discussion et
de veiller à la conservation des pièces fournies par leur dépôt littéraire.
Toutes les nations seraient intéressées à exhiber leurs titres devant cet aréo-
page, qui déciderait sans appel.
Comme préliminaire du congrès, M. Bernard demande deux choses : lo la
publication ou du moins la rédaction du catalogue des éditions du xv* siècle
que possèdent les bibliothèques de Paris, afin que les membres du congrès
pussent savoir d'avance quelles sont les pièces qui font défaut chez nous et
qu'il pourrait être utile d'apporter de l'étranger, car il serait oiseux de faire
voyager des livres dont nous sommes déjà pourvus ; 2o la fondation d'un
musée typographique, qui, d'après le plan fourni, ne coûterait presque rien
et où seraient déposés les instruments apportés au congrès.
-17-
Nbus^ savons qûfc là (proposition de 5j. Bernard a été fort biëu accueillie a
l'étranger, et nous ne doutons pas qu'il n'en soit de môme en France; nous
savons même que deux corps honorables en sont saisis : la Chambré des
Imprimeurs de Paris et la Société des Antiquaires de France. Kous souhai-
tons seulement qu'ils s'entendent promptement , car îè temps presse et il
n'est pas trop tôt pour publier le programme de la réunion. Nous tiendrons
nos lecteurs au courant de cette affaire.
— Bibliographie française. — Notre digne ami Hector Bossange, le chef
de l'une des pins honorables et importantes maisons de librairie de Paris,
qui a tant contribué à faire connaître nos diverses publications en Amérique»
a eu l'heureuse idée de faire un petit volume qui sera très précieux à ses
nombreux correspondants de l'Europe et du Nouveau-Monde qui s'occupent
de livres à quel titre que ce soit. C'est un guide pour se former une biblio-
thèque choisie parmi les meilleurs livres de là littérature française. Ce petit
volume, élégamment imprimé par M. Claye, est intitulé : Ma Bibliothèque
française; il est rédigé de manière à présenter beaucoup d'utilité. Chaque
nom d'auteur est suivi d'une courte indication biographique, et comme le
titre d'un ouvrage ne suffît pas toujours pour faire bien connaître son contenu^
il a, pour la plus grande instruction de ses lecteurs, indiqué la composition
des œuvres des polygrâphes et les sommaires des recueils et mélanges. Mal-
heureusement cet élégant volume n'est destiné ni au commette ni à la
France.
— Presse périodique autrichienne. — fen 1855, il paraîtra en Autriche
271 journaux périodiques, dont 73 politiques et 198 non politiques De ces
271, 148 (savoir 41 politiques et 107 non politiques) sont publiés en langue
allemande. A Vienne paraissent en allemand 15 journaux politiques et 47 non
politiques, outre 5 journaux politiques en langues étrangères, savoir un en
italien, un en langue tchèque, un en langue ruthénienne, un en langue serbe,
et une gazette arménienne (l 'Europe). Les journaux publiés en italien sont
les plus nombreux après ceux publiés en allemand; on en compte 17 poli-
tiques et 59 non politiques. En langue magyare paraissent 2 journaux poli-
tiques et i3 non politiques.
— Année théâtrale 1855. — L'année 1854 a été très féconde en ouvrages
dramatiques : on a joué 18 opéras, 17 comédies, £ ballets, 24 drames et
une tragédie en un acte. Quant aux vaudevilles, le nombre en est grand.
Voici le chiffre des pièces nouvelles données à chaque théâtre : Opéra, 2. —
Théâtre-Français, 11. — Ôpéra-Comique, 5. — Théâtre-Italien, 2* —
Odéon, 10. — Théâtre-Lyrique, 11. — Vaudeville, 10. — Gymnase, là. —
Variétés, 50. — Palais-Royal, 28. — Porte-Saint-Maftin , 6. .— Gaité, 7.
Ambigu -Comique, 13. — Cirque, 3. — Folies-Dramatiques, 17. — Délas-
sements-Comiques, 25.— Beaumarchais, 10. — Luxembourg, âO. -— Choi-
seul, 3. —-En tout, 255.
— M. G. de Molinari, professeur au Mu^sée royal de l'industrie belge*
publiciste bien connu à Paris, et qui a écrit dans le * Journal des écono-
mistes », publié par le libraire Guillaumin, vient de commencer la publica-
tion d'Un journal spécialement consacré aux réformes économiques et admi-
nistratives. Ce journal, intitulé ; l'Economiste belge, paraît tous les quinze
jours, au prix modique de 6 fr. par an.
— La nouvelle loi sur la propriété littéraire, en détruisant la contrefaçon
en Belgique, a ouvert une ère nouvelle aux éditeurs des dfeu* pays : l'asso-
ciation substituée à la concurrence; c'est à l'aide d'une fusion d'intérêts au-
trefois opposés que le Moniteur des Dames et des Demoiselles devient au-
jourd'hui la publication , la plus riche et la plus complète. C'est dans le
Moniteur clés Dames et des Demoiselles que MM. Bruylant (de Bruxelles),
Sajou et Goubaud (de Paris), apportent le concours de leurs ressources, et
trouvent, dans un succès immense, la récompense de leurs effort».
La nouvelle loi sur la propriété littéraire donne, d'un autre côté, la faci-
2
lité aux éditeurs belges d'envoyer leurs publications à Paris, sans entraves,
et permet à nos littérateurs d aller chercher des éditeurs chez nos voisins,
si la librairie française éprouve des gênes momentanées. Nous avons déjà à
signaler un quasi-événement dans ce genre. On commence, à Bruxelles,
chez Ch. Vanderauwera, la publication d'oeuvres choisies de l'érudit et spi-
rituel Paul Lacroix. Cette édition paraît sous le titre d' Œuvres historiques
et littéraires du bibliophile Jacob. Elle formera 15 vol. in-18, format anglais,
à 3 fr. 50 c.-le volume.
— La France israèlite, que publie M. E. Carmoly, n'est point un recueil
que les seuls hommes de cette religion doivent accueillir avec empresse-
ment. Ce recueil est susceptible d'intéresser toutes les personnes qui s'oc-
cupent de l'histoire littéraire au moyen- âge, période pendant laquelle les
Juifs furent, en France, les plus zélés propagateurs des sciences et des let-
tres, ardeur qui ne s'est point ralentie, ainsi que le prouvera M. E. Carmoly,
en continuant se3 annales des Juifs modernes jusqu'au xix* siècle, et môme
jusqu'à l'époque actuelle, qui compte tant d'israélites distingués parmi la
littérature militante, les sciences et les arts. M. E. Carmoly était seul en état
d'entreprendre cette publication, qui, vraiment, nous manquait; ses précé-
dents ouvrages, justement estimés, sont une garantie des soins et de la cons-
cience qu'il apportera pour la conduire jusqu'à sa fin.
— Un des travers de notre époque, c'est de vouloir forcer la main à la
postérité. Nous lisons dans le Moniteur de V Enseignement , de Louvain :
« L'idée de frapper une médaille par souscription en l'honneur de M. le
baron de Stassart était à peine émise qu'elle a eu un plein succès, au-delà de
toute attente. Ce travail est confié à l'un de nos artistes les plus distingués,
M. L. Weiner. Son nom seul est une garantie que l'œuvre qui sortira de ses
main3 ne laissera rien* à désirer.
» S. M. le roi des Belges a daigné inscrire son nom en tête de la liste.
L'Académie royale de Belgique a souscrit en masse pour la médaille que
doit consacrer le souvenir d'un homme à qui elle a dû une partie de son
illustration à l'étranger.
» Du reste, l'étranger prend part avec empressement à cette souscription.
Il suffit de nommer l'empereur des Français, le roi Jérôme et l'Académio
française. M. Stassart, par ses fables, qui ont été traduites en plusieurs lan-
gues, et par diverses publications, était encore plus connu au dehors que
dans son propre pays. L'Institut de France le comptait parmi ses membres
correspondants. M. le baron de Stassart était en relation avec toutes les no-
tabilités littéraires de notre époque ».
Si cette médaille est frappée en l'honneur du baron de Stassart comme
homme de bien, ayant fait des legs honorables à la Belgique et à la France,
nous l'admettons; mais si c'est un hommage au littérateur, ce sera longtemps
prématuré. Ses Fables, son plus beau fleuron, sont de troisième ordre, et si
elles ont eu huit éditions, c est que chacune d'elles était tirée à petit nom-
bre, que l'auteur distribuait. Les traductions de ces mêmes fables ont été
commandées. D'ailleurs i le baron Stassart , comme s'il eût pressenti sa fin
prochaine, avait eu la précaution de s'élever lui-même un monument par la
publication fie ses Œuvres diverses (1854), gr. in-8 du format du « Panthéon
littéraire », volume qui n'a pas moins de 1092 pag., et dans lequel on trouve
une multitude de choses trop faibles pour avoir été recueillies.
Le cinquième volume de la « Revue trimestrielle » de Bruxelles, contient
une pièce de vers bien sentie : A la mémoire de M. le baron de Stassart,
par M^e Louisa Stappaerts.
— Les vers suivants pourraient bien s'appliquer à certain camelotier de
notre connaissance qui, las de n'être que préparateur, grille d'envie de
se dire savant :
Grammairien d'emprunt et de hasard,
Connu, famé par les œuvres des autres,
— 19 —
Vous avez su, vous tenant a l'écart,
Mettre vos soins, employer tout votre art
A ne jamais y rien mêler des vôtres.
C'était habile, aussi jusques au bout
Suivre deviez cette douce méthode,
Donner du vôtre eut été moins commode,
Et c'eût d'ailleurs été de mauvais goût.
P. Poitevin, Epitre à AL BescheieUe aine.
^ ESSAI
D'UN DICTIONNAIRE DES OUVRAGES
ANONYMES ET PSEUDONYMES
DE LA LITTÉRATURE BELGE CONTEMPORAINE.
/
*) PSEUDONYMES.
A**", pseudo-iiUUalisme [À. Thomas, connu aussi sous le nom d'Ànmietil].
Avec M. J. Lebcgue (autre pseudonyme de M. Thomas). Paris et la Pro-
vince. Bruxelles, Alph. Lebègue, 1852, 2 vol. in-18. [1]
Voy. aussi : Ancien instituteur (Un), Anquctil, Desprei (Fèl.-Const.) et
Mangeot (H.)
A. A. M. prénonymc [Adrien- Alexandre-Marie Hoykrlant de Beauwe-
lakre], ultra-fécond écrivain tournaisien.
Vie de François Hirn, LVe évoque de Tournay (avec cette épigraphe):
« Que l'on s'imprime donc bien, d'après tout ceci, cette triste vérité, c'est
que repos et révolution sont deux mots incompatibles, et que, pour jouir de
l'un, il faut étouffer l'autre *. Voy. Mémoire couronné sur la servitude au
royaume des Pays-Bas, vol. H, p. 546. Courtrai, Gambart de Courval , im-
primeur-libraire, 1820, in-8 de 198 pages et de deux pages d'errata. [2]
Voy. sur ce prolixe écrivain la notice curieuse que M. R.-C. de Fortas
(M. Reiner Chafon, de Mons) lui a consacrée dans le « Bulletin du Bibliophile
belge », tome III ( 1846 ), p. 433455.
A. B. C. àlphabétisme [Jean-Joseph Bouchout].
Réunion ( la ) de la Belgique à la Hollande serait-elle avautageuse ou dés*
avantageuse ? Bruxelles, 1814, in-8. . [3]
Voy. aussi les noms Epiménide et Eupen (van).
' A. B. C. D...., àlphabétisme, membre de toutes les sociétés savantes de
l'Europe, et même de la Société littéraire de Gand [J. Ferrary, receveur
d'Everghem].
Vie (la) et les opinions d'un bizon , ouvrage posthume d'un bizon cosmo -
polite, écrit par lui-même, et traduit de la langue du Congo, par — . Paris,
1804, 2 vol. in-18. [4]
Petit (le) Almanach de la grande ville de Gand , utile à tous ceux qui
n'ont rien à faire, et pour l'an xiv (1805). Gand (1804), in-18. [5]
ABONNÉ (UN), auteur déguisé [Alexandre Gendebien, avocat , ancien
membre du Gouvernement provisoire, du Congrès national belge, de la
Chambre des représentants, ancien ministre de la justice ; ne à Mons, le
4 mai 1789]. Il a publié, sous ce déguisement et sous ce titre : les Etran-
gers , une série de lettres politiques très piquantes dans le journal « la Na-
tion » de Bruxelles (août, septembre et octobre 1850).
- 90-
ACÀDÉMICIEN (UN), aut, déguisé [le P. Bochet].
Réflexions sur la vie de Descartes. La Haye, Leera, 1692, iu*12. [6]
ACTIONNAIRE (UN); démonyme.— De la Banque de fa Belgique-
Bruxelles, Berthot, 1839, broch. in-8, 75 c. [7]
AGRNY-YRNY (UN), aut. déguisé.— Le franc-maçon tel qu'il doit être, ou
Avis fraternels à tous les maçons qui éclairent les quatre points cardinaux de
l'Occident à l'Orient et du Nord au Midi. Jérusalem (Hollande), 2901 ,in-l 2. [8]
Cet ouvrage est divisé en deux parties : la première, intitulée le Faux
Maçon ; et l'autre, le Vrai Maçon.
A. H., pseudo- initialisme [Alexandre Delhasse], auteur d'articles dans le
« Journal de Spa et du canton » (1849). Ces initiales indiquaient le nom d'A-
lexandre Havard.
A. IÎ. G. initialisme £A. Huvé].
Nouvelle marche irrégulière sur le Jeu de la roulette. Bruxelles, 1854,
in-32. [9]
A. J. D., initialisme. — Lectures graduées, à l'usage des écoles primai-
res. Liège, Grandmont-Donders, 1854,2 cah. in-18. [10]
ALEXIS (le seigneur), piéinontais , pseudon. [Guillaume Ruscelli].
Ses Secrets. Anvers, 1564, in-8 et in-12. [11]
A. M., initialisme [A. Minet].
Au peuple français, épître poétique. Bruxelles , A. Labroue et Cie, 1852,
in-12. * [12]
AMATEUR (UN), démonyme. — Notice succincte d'une collection unique
de manuscrits Inédits, rares et précieux, concernant l'histoire befgique. —
Bruxelles, Simon, 1811, in-8 de'plus de 300 pages. [13]
AMATEUR (UN), démonyme.— Le Whist rendu facile. Traité complet et
approfondi du jeu de whist à quatre et à trois. Suivi d'un traité complet du
whist de Gand, de traités du boston de Fontainebleau et du boston russe.
Ouvrage contenant les règles complètes du whist et du boston, des tarifs
rectifiés du boston de Fontainebleau et du boston russe. Terminé par un
Vocabulaire des termes usités au whist. Liège, J. Desoer, 1851, in-18, format
atigï., de xj et 323 pages, 3 fr. [14]
AMATEUR t)E LA VÉRITÉ JJN), démonyme [Ôàrent Coendèrs van
Hèlpén].
Escalier (Y) des Sages, ou Philosophie des Anciens, avec de belles figures,
♦ par — , qui a pour anagramme de sonnom : « En debes pulchra fèrando
scire ». Grôningue, Charles Pieman, 1689, in-fol. de 240 p., avec fig. [15]
L'auteur a mis son nom à l'édition qui a paru sous ce titre : Thrésor de
la philosophie des Anciens, où l*on conduit té lecteur par âegrez à la con-
naissance de tous les métaux et des minéraux, et de la fndfiièrè de les tta-
vtoiller et s'en servir pour arriver en fin. à la perfection du grand œuvre, mis
en lumière par Barent Coenders van Heîpen, gentilhomme. Cologne, Claude
Le Jeune* 1693, in-fol. de 240 pag. âvee figures
A FexceptioA do trois pages (Perrata, cette édition esl absolument Con-
forme à la première ; mais le papier est moins beau.
Colonne a remis cet ouvrage en meilleur français, et l'éf fait reparaître sous
ce titre : Introduction à la philosophie des Anciens, pat4 un amateur de la
vérité. En debes pulchra ferando scire. Paris, Cl. Thiboust et Pierre1 Esclas-
san, 1689, ifr-12 de 395 pages. A. A. B.-lt. [16]
AMATEUR DES ARTS (UN), démonyme [de LaR., écuyer, ancien capi-
taine d'infanterie] .
Voyage d' — en Flandre , dans les Pays-fiâs , en Hollande , en France, eh
Italie, en Suisse, fait dans les années 1775-78 (revu et corrigé par Fabri,
bourgmestre de Liège). Amsterdam, 1789, 4 vol. in-12. [17]
AMBASSADEUR (UN), coBseiller, etc. [le baron Mayerbe**, conseiller
-ai - •
de la Chambre impériale, envoyé par l'empereur Léopold au grand-duo de
Moscovie].
Voyage en Moscovie d' — . Leyde, Harring, 1688, in-12. — Autre édition.
Cologne, P. Marteau, 1705, in-12. [18]
AMBROSIUS, pseudon. [Richard Simon].
Ad Originem epistola de novis polyglottis. Ultrajectis, 1685, in-8. [19]
AMBRUN ( Pierre j, ministre du saint Evangile, pseudo^UHonyme [Riohard
Simon].
Réponse à l'Histoire critique du Vieux-Testament de R. Simon. Rotteiv
dam, 1685, i*4. [20]
AMI DE LA CLASSE QUVRIÈRE (UN), auteur déguisé. — Danger des
distilleries dans la question du paupérisme. Bruxelles, Àug. Decq, 1854, in-3
de20pag., 50 c. [21]
AMI DE LA HOLLANPP (UN), démonyme [Ch. Durand, de Saint-Hip-
polyte, en France].
Jour (le) des prières publiques en, Néerlande. Vers de M. 4e Tolletis, tra-
duits par — . (2 décembre 1832). Rotterdam, J,-L.-C. Jacob, 1833, in-8 de
10 pages. GJ2]
Tiré à 400 exemplaires, dont 50 sur papier vélia et 2 sur satin.
AMI DE LA VÉRITÉ (UN), démonyme [Simon-Pierre Ewar].
Observations sur l'Instruction en forme de catéchisme, publiée par le pro-
fesseur Eulog^us Schneider, à Boaa. (Cologne), 1791, in-8 de 98 pag. Ç28]
AMI DES ARTS (UN) , démonyme [le baron de Keversbebg de. Kessel,
conseiller d'Etat du royaume des Pays-Bas,, membre de. l'Académie royale
de Bruxelles].
Ursula, princesse Britannique, d'après la légende d'Hemhng. Gand , Hou-
din, 181^ in-8. [24]
AMi DU SENS COMMUN (UN), aut. dég,. [Dbuhjvt, ex-oratorien et alors
professeur au séminaire d'Amersfort],
Lettre d' — à un Hollandais^ docteur ei^méjdecioo de k. Faculté a1 e Leyde,
son ami. etc., au sujet de l'éloge de Benedictus de Spinosa , proposé par la
Société hollandaise des Beaux- Arts et des Sciences de Leyde, le £6 septembre
1807, pour le prix (Je l'éloquence de 18)09. Utrecht, 1809, in-8. [25]
ANCIEN DÉPUTÉ (UN), titlony me.— Quelques- mots su* la question, ^u ter-
ritoire. 19 février t83|9. ftuxelles, Hayez, 1839, in-8 de 24 pag.,. 5Q c. [26]
Vov. le no 33.
ANCIEN DÉPUTÉ AU CONGRÈS BELGE (UN), auteur déguisé [Félix de
Mébodje).
Lettre à lord Palmerston, par — ., envoyé à Londres» on 1831, près du
prince de Saxe-Cobourg. Bruxelles, l838»broch. in-8, 50 c. [27]
ANCIEN ÉLÈVE DE L'UNIVERSITÉ CATHOLtÇUE (UN), oui. déqk
(jLoués DfivuÉ, avocat à la Cour d'appel de B»uxeltes]i.
Courtes Observations à la « Revue démocratique » au sujelde son article
* Coup-d'œil sur quelques doctrines sociales ». Bruxelles, N. J. Slingeneyer
jeune, 1846, in-8 de 1* pag. - ' ' Ê#j
ANCIEN FABRICANT DE PRODUITS CHIMIQUES (UN), pseudô-Mo-
nyme. — doriez-armes 1 Réponse à la brochure du, majdr Alvîn. Bruxelles,
A. Decq* 1;850, in-8 de 15 pages* [29J
ANCIEN HABITANT DE LA CAMPINE (UN), auL dèg. [Jacques-Philippe
Coquii,ha,t, ancien officier des années républicaines, né à Marseille, le.ISmfli
1772, avait été se fixer en Belgique, pour s'y livrer è l'enseignement ; il est
mort à Liège, le 28 septembre 1840].
ÎVIoyens certains et assurés de, conserver et (Je maintenir, en conciliant tous
les intérêts dès créanciers-, des mameureux, du gouvernement et delà na^ibn,
-& -
les colonies agricoles de la Belgique, etc. Anvers, G. Vau Merlen,. 1840, in-S
de 22 pages. [30]
J. Ph. Coquilhat a encore publié, mais avec son nom ;
lo Nouvelles Réflexions sur les moyens de rendre véritablement nationales
l'éducation et l'instruction publique dans le royaume des Pays-Bas, en ré-
formant les abus qu'y avait introduits le système militaire de Bonaparte.
Bruxelles, Braekenier, 1816, in-8.
2o Exposé du système d'éducation actuellement suivi en Suisse, en Alle-
magne et en Hollande. Bruxelles, Delemer, 1820, in-8 de 120 pages et
3 planches.
3° Éléments ou Manuel de musique et de chant, accompagné d'exercices,
avec paroles, à l'usage des écoles primaires et moyennes , traduit du hollan-
dais de van Dapperen. Bruxelles, 1824, in-12. Le prospectus seul a été
imprimé.
40 Enseignement universel. Lettres à M. Marc- Antoine Julien de Paris,
sur l'application et le développement de cette méthode. Liège, Desoer, 1827,
in-8.
50 Projet d'organisation militaire de la Belgique, présenté au Congrès na-
tional. Liège, Jeunehomme, 1830, in-8.
6° Biographie de Lievin Bauwens. Publiée dans « le Courrier belge » , du
13 janvier 1838. Quelques exemplaires ont été tirés à part et forment une
brochure de 12 pages.
M. Félix Delhasse, ami et ancien élève de Coquilhat, a publié une Notice sur
cet écrivain dans « le Patriote belge » de Bruxelles , du 30 septembre 1840,
et feu Massau, une autre dans « le Franchimontois » de Verviers, du 7 oc-
tobre 1840.
ANCIEN INSTITUTEUR (UNS auteur déguisé [A. Thomas, neveu de
Thistorien Anquetil, dont il prend le nom, réfugié en Belgique pour cause
politique ].
Véritable (le) Messager des amants, recueil de lettres galantes, badines et
sérieuses, avec leurs réponses, précédé des Moyens à employer pour so faire
aimer. Liège, Hothier, 1851, in-18. " - [31]
ANCIEN MAGISTRAT (UN), titlonyme. — La Vérité vengée, ou Lettre
d'-— à M. deFeller, rédacteur du « Journal historique et littéraire ». Liège,
1787, in-8 de 76 pages. [32]
ANCIEN MAGISTRAT (UN), titlonyme [le baron E.-C. de Gerlache,
premier président de la Cour de cassation, ancien président du Congrès].
Quelques Mots sur la question des territoires. 19 février 1839. Bruxelles,
1839, in-8 de 24 pages. [33]
Voyez le no 26.
ANCIEN MEMBRE DE LA CHAMBRE DUS REPRÉSENTANTS (UN),
titlonyme [le baron E.-C. de Gerlache].
Existence (de Y) lég-'.o des institution* rhari tablas créées par des parti-
culiers, et de l'injustice et du danger de ne pas respecter la volonté des fon-
dateurs. Lettre- à M. le Ministre de la Justice. Bruxelles, Périchon, 1849,
in-8 de 57 pages, 75 c. — Deuxième Lettre, ibid., 1849, in-8 de 44 pages^
60 c. [34]
ANCIEN MEMBRE DE LA REPRESENTATION NATIONALE (UN), tit-
lonyme [ le baron E.-C. de Gerlache ].
Essai sur le mouvement des partis en Belgique, depuis 4830 jusqu'à ce
jour, suivi de quelques Réflexions sur ce qu'on appelle les grands principes
de 1789. Bruxelles, A. Decq, 1852, in-8. [35]
« Dans cette brochure, dit « la Nation » de Bruxelles (n<> du 15 mars 1852),
M. de Gerlache lève l'étendard de l'Autorité qui semble venir de Rome. »
ANCIEN MEMBRE DU CONGRÈS NATIONAL BELGE (UN), titlonyme
[Lucien Jottrand, avocat].
Pape (le) et le Démocrate, Bruxelles, A. Lelong, 1838, in-12, [36J
— 23 —
ANCIEN MEMBRE DU CONGRÈS NATIONAL BELGE (UN;, titionyme
\ le baron J.-H.-L. Waha de Baillonville, ancien sénateur; né à Liera,
le 10 juillet 1800J. .
Vérité (la) établie par les faits. Liège, Dessain, 1851, in-8. [37|
Nous connaissons encore de M. le baron de Waha les deux brochures sui-
vantes : 1° Conclusions d'un libéral catholique sur le débat entre l'évéquc
( R. C. A. Van Bommel ) et le bourgmestre de Liège ( F. Piercot ) et sur la
mise à exécution de la loi sur renseignement moyen. Liège, Noël, 1851,
in-8. Anonyme. 2° Petits Essais sur quelques objets de bien public ; par M.
J. de Waha. No 1 (et unique ). Liège, Noël, 1852, in-8.
ANCIEN MUNITIONNAIRE DES VIVRES (UN), auteur déguisé [ de
Dampierre, mort en 1793 ].
Lettre d'— . La Haye, 1777, in-8. [38J
ANCIEN OFFICIER DE L'ARMÉE DES PAYS-BAS (UN), auteur déguisé.
Coup d'œil sur la situation politique et militaire de la Belgique, par rap-
port à la question d'Orient. Bruxelles, C. Muquardt, 1853, gr. in-8 de 16
pages, 50 c. [39]
ANCIEN PROFESSEUR (UN), titionyme. — Flandricismes, wallonismes
et expressions impropres de la langue française. Bruxelles, Rampelbent,
1821, in-8. [40]
ANCIEN RECEVEUR DES CONTRIBUTIONS (UN), titionyme [M. Cor-
net, ancien receveur de l'Etat].
Suppression (de la) de l'octroi à Bruxelles. Bruxelles, Vanderauwera,
1834, in-8. [41]
ANCIEN REPRESENTANT (UN), titionyme. — De l'Avenir du crédit
en Belgique. Le Trésor public et les banques de circulation. Bruxelles, Decq,
1847, in-8 de 159 pages, 3 fr. [42]
ANONYME (UN), aut . déguisé. — Marie, Alphonse et Philomène, histoire
abrégée des miracles opérés par l'assistance de sainte Philomène, etc., etc.
Bruxelles, Deroy, 1841,in-l-i. [43]
ANONYME (UN), auteur déguisé [ Ulysse Capitaine].
Notice sur Henri Delloye, troubadour liégeois. Liège, J. Dosoer, 1849,
in-18de60pages. [44]
ANONYME DE GAND (!'), auteur déguisé [Charles Durand, de SainU
Hippolyte, en France]!
Réplique à M. de Potter. Gand, Mestre, 25 juillet 1829, in-8 de
32pag. [45]
Le même écrivain publia, en septembre 1829, mais cette fois avec son
nom : Trois Lettres à M. de Potter. Gand, Mestre, in-8 de 39 pag. Ce qui
fît que M. de Potter lui répliqua par : Dernier mot à V anonyme de Gand,
maintenant M. Ch. Durand, sur l union des catholiques et des libéraux dans
les Pays-Bas. Bruxelles, libr. romantique, 1829, in-8 de 64 pag. [46]
M. Ch. Durand était un de ces nombreux Français qui viennent exploiter
parmi nous la presse périodique, et qui, ayant passé la frontière à Valen-
ciennes, se croient le droit de prononcer souverainement sur nos intérêts les
plus chers. Il essaya, à Bruxelles, un journal hebdomadaire intitulé : la Mi-
nerve belge, lequel n'eut qu'une existence éphémère. Il fit ensuite des bro-
chures aux frais du ministère. Dans l'intervalle, il donnait des séances, où
il improvisait en prose sur des sujets qu'on tirait au sort dans un chapeau,
et qu il terminait d'habitude par une explosion d'attendrissement, car il avait
le don des larmes. Pendant son séjour à Lyon, il imagina une Académie pro-
vinciale, à laquelle il eut la politesse d'affilier plusieurs Belges. En 1830, il
paya sa dette au roi Guillaume, en publiant, a La Haye : Dix jours de cam-
pagne, ou la Hollande en 1831. Amsterdam (avril) 1832, in-8 de xij et
344 pag. Il rédigea depuis la Gazette de Francfort. On le disait alors aux
gages de la Russie. Paris Ta vu ensuite coopérer à d'autres journaux, pour
24-
mais certaine-
. qe, III, 467.)
pûrand au sujet ç(e
l'union des cat&oliques et des libéraux, ce qu'il y a de plaisant ou de déplo-
rable, comme, on voudra,' c'est qu'un an après cette leyee de poùcUers, et la
révolution ' étant accomplie au profit dé fa soutane, les çatkoUques répudiè,-
rènt Tunion des libéraux; M. ae P otter/ obligé de se retirer au (gouverne-
ment, faillit être p^ndu par une populace ameutée, et depuis ce ^emps U a
\récu obscur à Paris et à Bruxelles, maudissant s.a folle confiance et écrivant
contre lés prêtres redëvenus ses ennemis, d'allié qu'il avait cru être.
; {Note inéd. du ba?. p. de fteiffenbqrg.)
ANQUETIL (A. T.), pseudon. [A. Thomas, neveu <Ju côté maternel do
l'historien Anquetil; né aans les environs d.e Paris, en îfeli].
; I. Bianca Capello, ou Venise et Florence au XVIe siècle. Avec une pré-
face par Alexandre Dumas. Bruxelles, Ch. Vanderauwera, 1853*, 6 vol.
in-18. ' [47]
II. Prisonnier (le) en Russie. Bruxelles, Florkin et A. Hen, 1854, 2 vol.
itt-32. [48]
III. Avec J. Lebègue [autre masque de M. A. Thomas] : Monsieur Be-
noit. Bruxelles, A. Lebègue, 1854V» vol. in- 32. - [491
IV. Rêve (le) d'or. Bruxelles, J. Vanbuggenhoudt, 1854, in-18. [50]
y. Notice sur les pistolets tournants et roulants, #ts revolvers, leur passé,
leur présent, leur avenir, etc. Paris, Tanera, 1$54, broçjï. ip-8* [51]
ARGUâ, pseudon. [Dbunge, avocat à Bruxelles], auteur d'un facétieux
article intitulé : Législation pinopénale : L'adultère consommé sur un mur
nritoyçn peut-il $tre considéré comme perpétré dems le p>)micile conjugal ?
pluçjdez V espèce, et, sans être trop long, mettez au pied du mur les au-
teurs qui ont approfondi cette matière délicate. Facétie imprimée dans
« l'Annulaire agatbqpédique et saucial », IVe (première et unique) année
(?ruxe|les, 1850; ïn-8). * ^ [^3
ARLEQUIN DE BERLIN (1), pseudon. [L.-fl. Dajçovrt].
Lettre de l'Arlequin de Berlin à If. Frérqn, si\r la çetrajt© de A$. Gresjset.
^ra^terdam, Çcljneider, 1760, in-8i p3]
ÀRPE i (Pierre-Fréd.), pseudonyme [J. Rousset].
Réponse à la Dissertation de M. de La Monnoye sur le livre des Trois
Imbosteurs. La Haye, Henri Scheùrléer,'lYl6, in-12 de \§ pag. [5£J
Imprimée aussi dans Péditioix du, Mènqgiam- Amsterdam, De Coup, 171/,
à la fin du IVe volume, ainsi qu'à la suite du Traité des Trois Imposteurs
dans plusieurs éditions de ce, dernier ouvrage.
Cette' Réponse est signée des lettres J. L. B. L. ; et l'on ajoute, dans un
post-scriplum, qu'elle est' du sîeur Pierre-Frédéric Arpe. C'est une fausseté.
Prosper March'ancJ la croit c[e Jean, Rousset. On fera la remarque qu'en ôtant
deux L de la signature, les lettres qui restent sont' Jès, initiales de" Roussel.
ASPI^NT BIBUQPHtyE (UN), auteur déguisé [Fe,r#nand Hbïucïx];
P,e l'Imprimerie spadoise et d'autre ebose. [55]
Article inséré dans le * Bulletin du Bibliophile betee », tome III (1846),
p. 314-3^6, et sjgné : N. 0.
AUGUSTE, scènonyme [le général Charles Nibllon], acteur à Anvers, et
ailleurs encore, né le 15 février 1795, et naturalisé Belge en 1837, a été di-
recteur aussi d'une troupe ambulante de jeunes artistes.
AUMONIER DU SACRÉ-CŒUR (UN), titlonyme. — Imitation du Sacré-
Cœur de Jésus-Christ. Tournai, J. Casterman et fils, 185.0, in-18 de "295 pag.
75 c. [56]
A. y. N. (M.), iaitiulisine [A. Van Nideck].
Antiquités sacrées et profanes des Roipains j.xpliqut'cs, ou Ujiscours histo-
riquesi mythologiques et philologiques sur. divers monuments aulique^
— 25 -
comme statues, autçls, tombeaux, iqscriptioas, e^c. U Hayp, Rtffr. Alberts,
1726, in-fol. [57]
Un Bibllo^huç bplgk.
{La suife qy prochain uiu/nçro,.)
•w
POÉSIES BIBLIOPHILIENNES.
LES BIBLIOTHÉCAIRES, LES UBLIOGEAPHES , LES IMPRIMEURS
ET LIBRAIRES
I. Le baron F. de Reiffenberg. — U. fr. GriUe. — m. louis Barbier. — IV. J. M. Quérard
— v. p. Jannet. — VI. ' Martin Bossange. — va. *me Eroestine Panekoucke. —
VIH. Mme Techencr.
1.
LE P4BQH tf. Ng MaFFEWBE»G.
SUR LA TOMBE IftW AMI (1). - H NOVEMBRE 1795. - 18 AVRIL 1850.
VaqrtA adeone mori miserum est?
VirgjU, Enéide, liy. XU, v. 64p.
Tes ouvrages, voilà ton titre souverain.
Qu'importe maintenant, poète au front serein,
Qu'une suite innombrable et d'aïeux et d'aïeules
T'ait blasonné d'argent â trois bandes de gueules?
JEcujer, duc, bajçop, comté, marquis ah roi,
Ta noblesse aujourd'hui ^e date que de toi ;
Mais celle-là du moins elle est sainte et durable :
(?est d'un nom glorieux la source inaltérable ;
Source profonde et calme où brille reflété,
Ton, pur écjai, ajux jeux de la ppsAerilé.
Savants, littérateurs, artistes et poètes,
— Mes frères, mes amis; — tous autant que vous êtes,
Pardonnez si ma voix à yos tristes adieux
Ajoute quelques mot$.
Morne et silencieux,
Je regardais sans voir, j'écoutais sans .entendre.
Un écho dans mon coeur, écho plaintif et tendre
Comme un reflet lointain d'un bonheur qui n.'est plus, ,
Un vain ressouvenir de nps vçeu* supçrftus,
De nos beaux^ jpurs passés une image affaiblie
(Doux rêves du Derceau, les derniers qu'on oublie I )
Me rappelait c$ temps, ou,, jeunes tous les deux,
Pleins de projçfe sans nombre et d'espoirs hasardeux,
Nous avions, variant des lçctures chéries,
Egarer par les prés nos vagues rêveries;
Poursuivra à ira versr champs, au dçtour des grands, bois,
La rime dont Bpiléau. sç plaignait qw^guefoia ;
Nous redire Racine çt Corneille et Molièrç;
Assouplir, à leur Joug notre niuse écolière;
Donner" une âme, un sens à l'insecte muet,
A tout ce qui, dans l'herbç, à nos" pieds remuait;
Traduire en nbs accords le chaste, çt frais murmure
Qu'éveillait le zéphir à travers, la ramure ;
Sourire çTallégressç à l'aube du printemps ;
Relancer' dans leurs nids nos gais oiseaux, cliantants ;
r Frédéric- VuguMç-Kprcliaar>4 Tboma* dk Hkji>'E«bki\<;.
— 26 -
Butiner la ménianthe où l'onde prend sa source...
Heureux quand, arrivés au ternie de la course
(Un léger crépuscule assombrissant les airs)
Nous rapportions chez nous des fleurs et quelques vers !
Pauvre ami ! c'était là toute sa jouissance.
Insoucieux de for, du rang, de la puissance,
L'étude, qui primait tous ses autres plaisirs,
Ne lui laissait de temps que pour ces doux loisirs ;
Le reste de sa vie, hélas ! sitôt passée,
Il reprenait sa tâche en naissant commencée,
Etudiait sans cesse et sans cesse écrivait.
La lampe qui la nuit brûlait à son chevet
À pâli tant de fois au retour de l'aurore
Qu'à sa gloire future il travaillait encore !
Ce que cet homme a fait, ce qu'il a de sa main
Recueilli, confondrait l'entendement humain.
C'est qu'il avait compris, et compris de bonne heure.
Que l'inspiration, qui trop souvent nous leurre,
Qui fut souvent Vécue il de tant de vrais talents,
Ne donne tous ses fruits qu'après des travaux lents ;
Qu'on n'improvise pas une œuvre impérissable ,
Pas plus que le maçon ne bâtit sur le sable,
Pas plus qu'en un seul jour Dieu n'a fait l'univers.
Pittoresque en son style, élégant et divers,
Actif, infatigable, à sa veine facile
Tout sujet s est montré complaisant et docile;
Prose, vers, tout pour lui unit à force d'art
Par se faire en jouant et comme par hasard.
Et pourtant que d'esprit, de verve, de génie,
De pureté, d'éclat, de grâce, d'harmonie,
De science profonde et d'aperçus nouveaux !
D'autres ont déjà dit ses titres, ses travaux ;
Je n'ajouterai rien qui vous induise à croire
Qu'ils aient pu retrancher un fleuron de sa gloire.
L'avenir jugera l'écrivain érudit ;
Mais sur l'homme, Messieurs, tout n'a pas été dit;
Il reste à vous parler de son cœur, de son âme.
Regardez ses enfants, interrogez sa femme,
Ses parents, ses amis, tous ceux qu'avec bonté
Il reçut aux douceurs de son intimité,
Et tous ils vous diront quels trésors de tendresse...
Moi-même (pardonnez au trouble qui m'oppresse),
Moi, qui dans ses plaisirs fus longtemps de moitié,
Quand, liés par le sang moins que par l'amitié,
— Lui si haut ! moi si bas ! — lui de quelques années
Plus âgé, moi soumis à d'autres destinées,
Trop faible pour le suivre en son vol courageux
Et ne pouvant, hélas ! prendre part qu'à ses jeux...
Moi, dis-je, qui, plus tard, sachant à peine lire,
M'enivrais aux accents échappés de sa lyre,
Moi qui revois encor ces jours évanouis,
Ces jours de calme paix, de bonheurs inouïs,
Et ce moment si triste, et pourtant plein de charmes,
Où nous nous embrassions, comme deux frères d'armes
Que les chances du sort appellent, résignés,
Sous le même. drapeau dans des camps éloignés ;
- 27 ~
Moi-même, qui ne sais, contristé de sa perle,
Détacher mes regards de cette tombe ouverte,
Moi, qui sur ce cercueil viens jeter quelques fleurs,
Je devrais... Mais ma voix qui s'éteint dans les pleurs
En dit assez déjà pour vous faire comprendre
Ce qu'il avait de bon, de bienveillant, de tendre,
De quel amour enfin était digne celui
Qui dans le ciel natal nous devance aujourd'hui,
Un jour vint, ai-jedit, où nous nous séparâmes;
Où loin du lac rêveur que sillonnaient nos rames
Le vent nous emporta ; chacun de son côté,
Astreint aux dures lois de la nécessité,
Chacun, sur une mer trop féconde en naufrages,
D'un public incertain recherchant les suffrages,
Chacun suivant de loin son étoile, ignorant
Le but marqué d'avance à son esquif errant ;
Et (pourquoi n'en pas faire ici l'aveu candide?
Quel ciel fut toujours pur, transparent et splendide ? •
Maint nuage parfois entre nous a passé,
Qu'un rayon de soleil eut bientôt effacé;
Comme après une nuit tempétueuse et sombre
Un matin plus riant se dégage de l'ombre,
Comme le souvenir d'un hiver rigoureux
De nos champs reverdis rend l'aspect plus heureux.
L'âge, multipliant l'obstacle et la distance,
Désunit depuis lors cette double existence,
Et, — sauf quelques rapports littéraires, je crois, —
Je ne t'ai retrouvé qu'au pied de cette croix,
Pauvre ami, qui manquas souvent de me survivre !
C'est à moi maintenant, c'est à moi de te suivre !
A moi, sur cette terre ingrate resté seul,
A moi de déposer ces vers sur ton linceul ;
A moi de te crier : Ton œuvre est accomplie !
Ta carrière ici-bas fut dignement remplie;
Tu lègues à tes fils, en cessant d'exister,
Un nom que les plus grands seraient fiers de porter,
Et déjà l'un d'entre eux, abrité sous ton aile,
A tenté, plein d'ardeur, la route paternelle.
Puisse-t-il, couronnant de précoces essais,
En suivant ton exemple atteindre à tes succès,
Et, formé lentement par une étude austère,
Continuer ta gloire après toi sur la terre,
Ta gloire, te* vertus, qu'aujourd'hui nous pleurons,
Et le cœur de l'ami dont nous nous honorons)
Puisse-t-il au pays en deuil de ton génie
Rendre cette splendeur qu'en vain on lui dénie,
Evoquer, comme toi, de nos fastes passés,
De nos fastes nouveaux à peine commencés,
Ces noms qui, de l'oubli bravant l'injuste outrage,
Ou de près ou de loin rayonnent sur notre âge,
Et montrer que le Belge, en tout lieu, en tout temps,
Partout où la science a ses représentants,
La science, Tes arts, la douce poésie,
A conquis désormais son droit de bourgeoisie !
Quand, pour toi, noble ^ami, les ans sont révolus,
Quand le ciel qui t'appelle au rang de ses élus,
Sévère en ses décrets, mats juste, te dispense
De jours si bien fournis la sainte récompense,
Je n'attristerai point ces moments solennels
D'égoïstes sanglots, de regrets personnels;
Ma douleur se taira, dans mon 3ein refoulée.
Abaisse seulement de la voûte étoilée,
Des célestes parvis ouverts devant tes pas,
Abaisse jusqu'à nous un regard ici-bas ;
Contemple, pour remplir une mission sainte,
Tant d'amis rassembles dans une même enceinte,
Tant de littérateurs, d'artistes, de savants,
D'unanimes respects témoignages vivants,
Cortège qu'envîraient à ta dépouille aimée
Les plus hauts par le rang, le cœur, la renommée,
Tout ce qui porte un nom qu'avec un juste orgueil
Le Belge revendique en face du cercueil.
Heureux en les quittant et fier d'un tel hommage,
Pour dernier souvenir emportant leur image,
Remonte, ange exilé, dans les bras du Très- Haut 1
Et maintenant, adieu, Frédéric ; — à bientôt.
Adolphe Mathieu, de Mons.
Bruxelles, le 90 avril !$>Q.
Pièce reproduite avec l'autorisation, de l'aqteur.
i muni.. ■
LA NÉCROPOLE LITTÉRAIRE.
FIX DfcEMRBE I85i. - JANVIER W55,
A quelque âge que soient parvenus les hommes t'ont la vie active et
Pleine s'est écoulée tout eptière dans une fidélité inébranlable aux lois de
honneur, aux nobles sentiments et aux grandes pensées, quand qe fécondes
œuvres et publications auront signalé leur carrière, nous ne croirons pas
pouvoir mieux payer h leur mémoire le juste tribut de la reconnaissance
contemporaine et future qu'en rappelant, après une sommaire biographie,
la liste complète soit de leurs travaux et services, ou de leurs, ouvrages.
Nous nous constituerons ici l'indicateur désintéressé des noms postéri-
téables.
MAUDUIT (Antoine-François), architecte-archéologue, ancien architecte de
l'empereur de Russie, Alexandre Ier, qui, pas cinquante ans de travaux, voyages,
découvertes, d'oeuvres et publications scientifiques en et hors France, acquit
des droits a la reconnaissance nationale et étrangère, est né à Paris, au
Louvre, le 10 août 1775, d'Antoiae-Bemi (I) Mauduit, professeur de mathé-
matiques, membre de l'ancienne Académie des sciences, savant dont La-
grange disait : « La Place et moi, nous avons faij> des livrer, mais Mauduit
a fait des hommes ». Ami de son pays, dès qu' Antoine-François Mauduit sen-
tit son cœur battre aux récits de nos triomphes, il partit comme, volontaire
pour l'armée, en qualité d'adjoint au génie; il n'avait pas encore dix-sept
ans. Soldat, Mauduit combattit h Valmy, Hondscboot, Maubeuge et Landau;
ingénieur, il opéra, sous le feu de la forteresse de Luxembourg. Après la
paix, Mauduit quitta le service militaire pour s'adonner exclusivement à la
pratique de la grande architecture. 11 partit, en 1808, pour Saint-Péters-
J Et non Rêne, comme l'ont dit ton* les biographes.
- 49 —
bourg, plut à l'empereur Alexandre 1er, ne tarda pas à gagner la confiance
et l'estime de ce souverain, qui lit de lui son architecte; et à ee titre,
il est l'auteur de la plupart des dispositions adoptées sous le règne d'A-
lexandre Ier, pour la rectification du tracé et l'embellissement de la rési-
dence impériale de Saint-Pétersbourg. Mauduit sut employer les années 1811
à 1814, époque d'une interruption forcée pour tous les grands travaux de
la capitale russe, à la préparation de la plupart des grands travaux d'en-
semble et de rectification ou d'embellissements conçus, approuvés ou exé-
cutés à Saint-Pétersbourg pendant toute la période de 1815 à 1830, témoins
le plan de promenade d'hiver approuvé par l'empereur Alexandre Ier,
mais dont les événements de la guerre rendirent alors l'exécution impossible; le
plan et la construction du grand théâtre» celle de la célèbre église de Saint*
Isaac, dont les fondements, remaniés sur ses observations, consignées aux
délibérations du conseil des bâtiments, ont épargné à la Russie une dépense
énorme et l'écroulement de ce magnifique édifice, dont l'achèvement a coûté
plus de 160 millions de roubles. Investi a un haut degré de la confiance et
même de la faveur d'Alexandre Ier, dont il avait fait pour ainsi dire l'éduca*
tion architecturale» Mauduit en profita pour faire mettre un terme aux dila-
pidations si générales en Russie, et dont l'administration des bâtiments
n'était pas exempte. C'est à Mauduit qu'appartient l'idée delà création d'un
Conseil des bâtiments à Saint-Pétersbourjg, qui pourrait tracer des disposa*
tions générales à adopter, ou qui serait du moins comme le gardien de
tous les projets de ce genre que l'empereur lui-même aurait approuvés.
Cette idée, soumise a Alexandre 1er, en 1811, par Mauduit, qui était en
Orient, ne reçut point alors son exécution, mais elle a été exécutée depuis,
et h Mauduit eu revient la priorité. Mauduit osait de sa faveur pour être
utile à ses collègues, qu'ils fussent ses compatriotes ou Russes, et c'était
toujours sur eux qu'il appelait la munificence, la générosité ou, dans les pro-
motions, la justice d'Alexandre Ier à s'exercer souvent à son préjudice,
n'oubliant personne, excepté lui-même, et reportant toujours sur l'avenir,
avec un désintéressement exemplaire, le jour des récompenses et des distinc-
tions. De 1811 à 1813, Mauduit voyaga dans la Turquie d'Asie et d'Eu-
rope et dans la Grèce, sur l'invitation de l'empereur Alexandre, avec lequel
il correspondit pendant la durée de ce voyage. Mauduit découvrit le pre-
mier les restes de l'antique Ilion , et démontra ta justesse des conjectures de
J.-B. Lechevalier à l'égard de la position de la célèbre cité d'Homèro. Tou-
jours préoccupé de cette même plaine de Troie, théâtre de ses plus actives
et de ses plus consciencieuses investigations, il a élaboré dans ces derniers
temps un plan d'établissement d'un port et d'une ville maritime, qui rempla-
cerait avec un immense avantage pour le commerce du Levant et de l'Eu-
rope les marais actuels, et ferait apercevoir de loin aux voyageurs le buste
colossal du chantre de V Iliade dominant au loin ces parages. Son voyage
d'Orient terminé, Mauduit parcourut l'Italie, où il fit un long séjour, et
acheva de se perfectionner dans son art, par l'étude constante des beaux
monuments de ce pays. Mauduit vint en 1814 à Paris, où il resta encore
l'année suivante. À Paris, comme à Saint-Pétersbourg, il montra une
grande activité : il fit partie de la commission de consolidation des fonde-
ments du Panthéon, traça de nombreux projets de dispositions et d'embel-
lissements d'ensemble et de quartiers, tellement gigantesques, que presque
tous furent considérés, mais alors, comme inexécutables; nous citerons
parmi beaucoup d'autres, un plan de l'achèvement du Louvre, sa jonction
grandiose et harmonique à l'Hôtel-de-Ville, par une grande rue magistrale,
aboutissant à la place du Trône, centre elle-même de tout un système d'é-
difices groupés autour d'une église sous l'invocation de Saint-Antoine, qui
n'eût laissé b Paris que peu de chose à envier à celle de Rome. Aucun des
projets de Mauduit n'étant pris en considération, il s'en suivit un décourage-
ment momentané chez leur auteur, qui fit alors un voyage en Angleterre.
* Son service le rappela', en 1816, à Saint-Pétersbourg. Mauduit fut nommé,
- 30-
le ii juillet 1821, correspondant étranger de l'Institut, en remplacement de
M. Combes, architecte à Bordeaux. Il quitta définitivement la Russie
en 1827, et fit un nouveau voyage en Italie. De 1830 à 1835, Mauduit rem-
plit les fonctions de secrétaire bibliothécaire de l'Académie française à
Rome. Ce fut là qu'il conçut un autre grand plan : celui de la translation
de la Bibliothèque de la rue Richelieu au Carrousel, en faveur duquel il a
publié un ouvrage. Avançant en âge, et ne voulant point mourir à l'étran-
ger, Mauduit rentra une dernière fois en France, qu'il n'a plus quittée, et
partagea les seize dernières années de sa vie entre la publication de ses dé-
couvertes dans la ïroade et de nouveaux plans d'embellissements pour sa
ville natale. Mauduit est mort à Paris, le 27 décembre 1854, dans sa 80e an-
née. Il avait été d'abord correspondant de l'Institut, mais il n'était plus
qu'associé honoraire (depuis le 17 décembre 1842), et membre de plusieurs
autres académies et sociétés savantes de la France et de l'étranger. Soit
comme architecte, soit comme voyageur, Mauduit eut constamment à cœur
de faire partout honneur au nom français. Il avait épousé en Russie
une Polonaise, MUe de Bronsert, d'une excellente famille, mais dont il n'a
pas eu d'enfants. Parmi ses parents, Mauduit comptait entre autres : Mme
Hersent, sa sœur, M. L. Hersent, membre de l'Institut, son beau-frère;
M. E. Emery, professeur à l'Ecole des Beaux- Arts, etc., etc. Nous con-
naissons d'Antoine-François Mauduit les ouvrages suivants :
I. Description d'un projet de bibliothèque, composé à Rome en 1833, pour
la ville de Paris ; avec l'Exposé des idées de l'auteur pour le meilleur parti
à tirer de l'emplacement compris entre les Tuileries et le Louvre. Paris , de
Pimpr. de F. Didot, 1839, in-8 de 36 pages.
II. Découvertes dans la Troade. Dissertations sur les monuments de la
plaine de Troie et de la position de cette ville. Monuments signalés à l'atten-
tion des archéologues et des amis de l'Antiquité au pas des Thermopyles.
Eclaircissements sur la marche de Xerxès dans la Troade. Extrait des Mé-
moires de A. Mauduit. (Première partie). Paris, F. Didot, 1810, in-4 de 24*2
nages, avec 7 planches. Reproduit l'année suivante, avec les noms de MM.
F. Didot, Delaunay et Bohaire comme dépositaires. — (Deuxième partie).
Réponses de l'autsur des Découvertes dans la Troade aux observations cri-
tiques publiées sur cet ouvrage, dans le « Journal des savants» (juin, juillet
et août 1840) par M. Raoul Rochette, membre de l'Académie des inscrip-
tions et belles-lettres. Arguments nouveaux à l'appui des opinions de Fauteur
sur la priorité de l'emploi du cuivre, la nature du métal qui servait à la fa-
brication des armes et armures à l'époque homérique, sur l'identité du tom-
beau d'Achille, l'antiquité du canal de dérivation du Scamandre, et la
position d'Achillaeum, de Sigeum et de Scamandria. Ibid., sans date (<845),
in-4 de 222 pages, avec deux cartes. Après la page 222 de la seconde par-
tie on trouve, avec une pagination particulière, des Extraits de lettres et de
rapports écrits au sujet du livre intitulé : Découvertes dans la Troade, publié
en janvier 1840. — (Troisième partie). Notice et observations intéressant les
peintres d^hiskire et les archéologues. Paris, de l'imp. de F. Didot, 1844, in-4
de 42 p., avec 42 planch. — (Quatrième partie). Appendices du livre intitulé:
Découvertes dans la Troade et dans les traductions a Homère, publié en 1840.
Paris, typogr. de F; Didot frères, 1846, in-4 de viij et 26 p. 46, 22, 20 et xliv p.
C'est la réimpression de quelques opuscules déjà publiés séparément par l'au-
teur, afin d'en former une nouvelle suite à son volume de 1840. On trouve dans
ces Appendices, et avec des paginations particulières: lo Emploi de l'airain
à défaut du fer chez les Grecs de l'âge héroïque, 26 pas. ; 2o Emploi de l'ai-
rain à défaut du fer chez la plupart des peuples, 46 pag. ; 3o Emploi de
l'airain chez les Chinois, 22 pag. ; 4o Défense de Le Chevalier... et du comte
Choiseul-Gouffier..., 20 pag. ; 5» Adhésions des savants français et étran-
gers aux opinions émises dans le livre publié sous ce titre : Découvertes de
la Troade; recueillies de l'an 1840 à l'an 1846. Remarque curieuse d'Arrien,
historien grec, confirmant les assertions de l'auteuren ce qui touche l'em-
— 3i -
ploi de l'airain à défaut du fer chez les peuples de l'âge héroïque. Observa-
tions finales adressées sur celle question par l'auteur aux littérateurs et
aux artistes, xljv pag. Ce dernier écrit n'avait point encore été imprimé.
III. Erreurs très-graves signalées comme existant dans toutes les traduc-
tions d'Homère, françaises, anglaises, allemandes, latines et italiennes qui
ont paru jusqu'à ce jour. Paris, de l'imprimerie du même, 1841, in-4 de
28 pag.
IV. Emploi de V airain à défaut du fer chez la plupart des peuples des
cinq parties du monde. Authenticité des Œuvres d'Homère, comme récits
historiques, prouvée par les relations des voyageurs modernes. Notice inté-
ressant les peintres d histoire et les archéologues, extraite du livre intitulé :
« Découvertes dans la Troade», publié en 1840. — Avis aux traducteurs
futurs de Sophocle. Paris, de l'imprimerie du même, 1844, in-8 de 52 pag.
V. Défense de feu Le Chevalier , auteur du « Voyage de la Troade », et du
feu comte de Choiseul-Gouffier, contre M. P. Barker Webb (dans sa « Topo-
graphie de la Troade ancienne et moderne», 1844). Paris, de l'imprimerie du
même, 1844, in-8 de 24 pag. Ainsi que nous l'avons dit précédemment,
l'auteur a fait réimprimer, en 1846, ces deux derniers écrits dans ses « Ap-
pendices du livre intitulé : Découvertes dans la Troade ».
VI. Proposition pour l 'achèvement des Tuileries et du Louvre. Paris, de
l'imprimerie du même, 1846, in-8 de 36 pag. avec un plan.
VII. Mémoire sur la nécessité où se trouve le gouvernement de la Repu-
blique française d'arrêter, dès à présent, pour la ville de Paris, un pro-
gramme de travaux d'intérêt général, adressé au citoyen Louis Bonaparte et
à l'Assemblée constituante. Paris, de l'imprim. du "même, 1849, in-4 de
32 pag. avec une planche.
VIII. Extrait d'une lettre adressée, à la date du 30 mai 1852, à M. de Per-
signy, ministre de l'intérieur .de la République française, ayant dans ses at-
tributions la haute direction des Beaux-Arts (avecune lettre d'envoi de la
pièce précédente, adressée à M. Romieu, chef de la direction des Beaux-Arts...
à la date du 7 juin 1852). Paris, impr. lithogr. do Jos. Cuisenier, s. d.
( 1852), in-4 de 8 pag. lithogr.
IX. Nouvelles instances. Lettre adressée, sur l'insinuation de MM. de
Persigny et Romieu, à M. Casablanca, ministre d'Etat. Paris, le 3 juillet
1852. Paris, lithographie de Bénard et Cle, s. d. ( 1852 ), in-4 de 4 pages li-
thographiées. .
X. Dernières tentatives de l'auteur du Mémoire ayant pour objet la néces-
sité d'arrêter un programme des travaux d'intérêt général à exécuter dans
la ville de Paris, etc., en faveur des divers projets de l'empereur Napoléon,
particulièrement de celui qui consistait à diriger la voie magistrale qui aérait
censée avoir son principe a la barrière du Trône, vers la principale entrée du
Louvre. Lettre adressée à la date du 17 août 1852, à M. Fould, ministre
d'Etat. Paris, lithogr. de Bénard et O, 15 septembre 1852, in4 de 8 pag.
lithogr., non chiffrées.
Les cinq derniers écrits ont pour but de faire prévaloir les plans de
Mauduit relativement aux embellissements de Paris sur ceux de M. Visconti.
Parmi beaucoup de manuscrits, Mauduit a laissé un Journal très intéres-
sant de ses travaux, de ses voyages et de ses observations en Russie, en
Orient, en Italie, en Allemagne et en Angleterre, formant 35 vol. petit in-S,
qu'il a légué à son neveu, M. Ernest Boizot, vérificateur des douanes, à
Paris.
BOUVIER (Jean -Baptiste), évèaue du Mans, né au hameau de la Crote (1),
commune de Saint-Charles-la-Foret (Mayenne), le 17 janvier 1783, de très
pauvres paysans. Ordonné prêtre, il fut successivement professeur de phi-
losophie a Château-Oonthier, puis de théologie au séminaire du Mans, vicaire-
. (1) Le prélat aimait peu à dire exactement son lieu de naissance parce qu'il faisait trop
d'allusion à sou origine.
-*2-
général et supérieur du séminaire du Mans, enfin nommé par le roi évêqctë
de ce diocèse , le 22 novembre 1833, et sacré dans la cathédrale "du Mans,
le 21 mars 1836. En avril 1842 parurent deux ordonnances portant récep-
tion de brefs qui conféraient à M. Bernet, archevêque d'Àix, et à M. Bouvier,
évoque du Mans, les titres honorifiques d'évêques assistant au trône pontifical
et de comtes romains. Il était aussi membre tie la Légioh-d' Honneur.
Mgr Bouvier est mort le 29. décembre 1854-, à Rome, dans le palais du Qui-
rînal, mais ses restes ont été ramenés en France, pour être inhumés dans le
diocèse du défunt. « L'Illustration » du 27 janvier 1855 a donné un dessin
représentant « la Réception à Marseille des restes de Mgr l'évoque dû Mans,
mort à Rome ». Quoique sans fortune, ce prélat a donné à là ville du Mans
une belle et vaste maison pour les frères des écoles chrétiennes, du prix de
70,000 fr. Nous connaisons de Mgr Bouvier :
I. Institutiones theologicce, ad usum seminariôrùm. Ceriomanencis, Mon-
noyer, 1819-32, sistens : Tractatus de verâ religione. 1819, 1823, 1829, 1832,
-a- Tractatus de contractibus ad norman juris novi Galliœ redactus, 182Ô ;
8e édit. 1830. — Tractatus de jure, injuria et restitutione, 1820; 9e édit.,
1833. — Tractatus de verâ eccletiâ. 1821 ; 3e édit. 1826. Les premières édi-
tions de ces quatre traités ont paru anonymes; même dans les réimpressions ;
l'auteur ne Yest fait connaître qu'à partir de la 5e édition du « Tractatus de
contractibus ». — Tractatus de matrimonio. 1827; 3« édit. 1830. L'auteur
s'est conformé dans ce traité à l'encyclique du pape Pie, de juillet 1829, qui
recommandait à tous les évoques de la catholicité d'enseigner exactement au
peuple chrétien que le mariage est entièrement subordonné à l'Eglise, ËcclesiaS
omninô subjici, christianus populus accuratè edoceatur. ~ Dissert atio ïn
sectum Decalogi preceptum et supplementum ad Tractatum de matrimonio.
1S27. 12° et 13« édit. Paris, Leroux et Jouby, 1849, 1852. On trouve à la
suite de ce traité, un abrégé d' embryologie sacrée, ou solution de quelques
difficultés touchant le baptême des enfants nés avant terme, ou" qui ne peu-
vent naître naturellement. Au verso du titre, des deux dernières éditions au
moins, on lit ce singulier avis : « Toute demande de cet ouvragé doit être ac-
» compagnée d'une autorisation de M. le supérieur du grand séminaire du'
» diocèse, ou d'un vicaire-général; sans ces formalités indispensables, il n'en
» sera délivré aucun exemplaire». — Tractatus de gratiâ, 1829.— tractatus
de legibus, 1830, 1832. — Tractatus de sacrantenlis in génère, 1831, 1834.
— Tractatus de pde, 1831. — Tractatus de Trinitate, 1832, 1831 — ÎYac-
ttttus de sanctissimâ Eucharistie, 1832. En tout, 13 vol. ih-12.
Ces treize traités ont été imprimés depuis sous., le titré général de ïnsti-
tùtiohes theologicce, ad usum seminariôrùm. Edilio tractibùs, tutn editis,
tum manuscriptis prima vice absoluta. Âccediîrerum index gè'neralis alphor
beticm. Parisiis, Méquignon Junior, 1834 ; 5e édit. Paris, Leroux, 1844-45,
6 vol. in-lâ.
On trouve dans cette théologie des dissertations sur le langage dont se
servent les anges, et des aphorismes politiques à l'usage dés casuistes , où
les théories de Mâriâna se confondent souvent avec lés principes du gouver-
nement constitutionnel. •
II. InsHtuUonesphilosophicœ^dnsnYùseminmoramet collegiorum. fcaçnq,-
raanèn-cîs, Monnoyèr, Parisiis, Méquignon Junior et Lugduni, Rusànd, Î824,
1828, 1832, 1835, 1837, 3 vol. in-12 ; seu Parisiis, Méquignon Junior et Le-
roux, 1841, 1&4, 1830, un vol. in-12.
« Cet ouvrage, souvent réimprimé, est classique dans tous les séminaires.
Il a été traduit en chinois et adopté pour les écoles dirigées pat lès mission-
naires dans le Céleste-Empire. M. Botfvier déclarè> eh parlant de sa philoso-
phie, qu'il n'est ni cartésien ni lamenaisien, et qu'il s est proposé tout sim-
plement de revoir et de rectifier la « Philosophie de Lyon ». Les Institutiones
philosophie® ont été dans ces derniers temps l'objet de critiques assez vives
de la part de quelques-uns des journaux qui défendent lUniversité contre
les anathèmes du clergé. En s'attaquant au livre de M. Bouvier, on a voulu
- 33 -
démontrer que l'enseignement ecclésiastique e$t reaté depuU longtemps sta-
tionna ire, et que la Philosophie est encore aujourd'hui dans le séminaire ce
qu'elle était dans le xve siècle , ancilla theologiœ.
III. Traité dogmatique et pratique des indulgences* des confréries et du
mbilé, à l'usage des ecclésiastiques qui travaillent dans le saint ministère. Le
Mans, Monnoyer, 1826, in-f :\ 8'édit. Paris, Méquignon Junior, 1844, in-12.
IV. Traité dogmatique et pratique des indulgences, des confréries et du
jubilé, à l'usage des fidèles. Le Mans, Monnoyer, 1826, in-18.
V. Histoire abrégée de la Philosophie. Avec cette épigraphe : Celebriorum
(antum systemata exposui, et nul I uni propagare volui. Le Mans, Monnoyer,
1842,2 vol. in-8.
VI. Histoire du synode diocésain du Mans, tenu par Mgr Jean-Baptiste
Bouvier, du Mans, les 6, 7 et 8 septembre 1851 ; publiée par les notaires du
synode, avec l'approbation de Mgr J'évêque. Le Mans , de l'impr. de Mon-
noyer, 1852, in-H de 64 pages.
VIL Ordonnance de mgr ïévêque du Mans concernant les examens k subir
pour les jeunes prêtres. — Statuta diœcesis Cenomanencis promu 1 gâta in sy-
nodo habita anno Domini 1851 ab fil • et rev. in Ghristo PP. Joane Baptista
Bouvier, episcopo Cenomanensi. Le Mans, de l'impr. dcMongoyer, 1851,
in-8 de 40 et 68 pag.
VIII. Précis historique et canonique sur les jugements ecclésiastiques , ce
qu'ils ont été autrefois et ce qu'ils peuvent être de nos jouis. Le Mans, Mon-
noyer, 185*2, iu-8 de 128 pages.
Mgr Bouvier est jencore auteur d'un Catéchisme élémentaire et de diffé-
rents petits ouvrages à l'usage des communautés religieuses, auxquels il n'a
pas attaché son nom.
La volumineuse « Bibliographie biographique universelle » de M. OEttin-
ger ne cite aucune notice sur ce digne évèaue. Nous en connaissons deux :
Tune très succincte, insérée au tome V, 2e partie de la « Biographie des
hommes du jour », p. 295-96; l'autre dans la « Biographie du clergé contem-
porain », par un solitaire (l'abbé Hipp. Barbier, d'Orléans), 16e livraison.
Paris, 1841, in-18 avec un porlr.
MAUN1ER (l'abbé Benoit), récemment élevé à la dignité de chanoine, est
mort le 31 décembre dernier, à la suite d'une attaque d'apoplexie fou-
droyante, dans le sanctuaire môme de l'église Saint-Martin, à Marseille,
pendant qu'il récitait l'office divin, et malgré les secours qui lui ont été pro-
digués. L'abbé Maunier a publié une nouvelle édition de ['Histoire de sainte
Marie- Magdelaine; par le H. P. Gavoty, dominicain. Revue, corrigée et
augmentée, et suivie d'un Aperçu historique et topographique Je la Sainte-
Baume, par l'éditeur. Marseille, Olive, 1835, in-12. Cette édition a été plu-
sieurs fois réimprimée, et notamment à Saint-Maxim in (Var), 1835, in-18;
à Brignolles, par Perreymond-Durfort, 1846, 1852, in-12. Ce petit ouvrage
ne se trouve qu'à la Sainte-Baume.
REQUIN (Achille-Pierre), docteur en médecine de la Faculté de Paris, reçu
en 1829, a d'abord professé avec distinction à l'Athénée, l'hygiène et la phy-
siologie, de 1829 à 1832 ; il a été ensuite médecin des hôpitaux de Paris, et
en dernier lieu de la Pitié, professeur de pathologie à la Faculté de médecine
de Paris, "nommé en 1851, et membre de l'Académie impériale de médecine,
élu en 1853; né à Lyon, le 15 août 1803, mort à Paris, le 31 décembre
1854, des suites d'atteintes d'une fièvre typhoïde. Requin a publié, indé-
pendamment de sa thèse inaugurale, soutenue sous le titre modeste de Quel-
ques propositions de philosophie médicale, un très grand nombre de mé-
moires, parmi lesquels on remarque surtout une notice savamment écrite sur
la ville de Naples; plusieurs articles d'anatomie, de physiologie et d'hygiène
dans « l'Encyclopédie du XIXe siècle », et dans la « Gazette médicale. » —
Il a rédigé tout le deuxième volume des Leçons de M. Chomel, dont il s'ho-
norait d'avoir été l'élève. Ce deuxième volume est consacré au Rhumatisme
- 34 -
et à la Goutte, et il l'a enrichi d'une foule de notes et d'observations qui lui
appartiennent en propre. Le docteur Requin a concouru quatre fois pou*r
l'Ecole, et a été présenté plusieurs fois a l'Académie, entré autres pour la
section d'hygiène et de médecine légale. Nous allons rappeler les thèses sou-
tenues par ce docteur, à l'occasion de ses concours pour le professorat, et les
ouvrages et opuscules qu'on lui doit :
I. Concours pour la chaire de physiologie, ouvert le 2 mai 1831 à la Fa-
culté de médecine de Paris. Généralités de la physiologie, plan et méthode à
suivre dans l'enseignement de cette science. Thèse. Paris, de Fimpr. de Mie,
1831, in-4de4pag.
IL Concours pour la chaire cVhygiène, ouvert le 3 novembre 1837( à la
Faculté de médecine de Paris. Hygiène de l'étudiant en médecine et du mé-
decin. Thèse composée et soutenue par A.-P. Requin. Paris, de l'impr. de
Locquin, 1837, in-4 de 72 pag.
III. Des Purgatifs et leurs principales applications. Paris, Germer-Bail-
Hère, 1839, broch. in-8.
IV. Concours pour la chaire de pathologie externe , ouvert le..... 1840.
Des Prodromes dans les maladies. Thèse. Paris, le même, 1840, broch, in-$.
V. Éléments de pathologie médicale. Paris, le même, 1843-52, 3 forts vol.
in-8.
VI. M. le docteur Requin à MM. les membres de l'Académie nationale de
médecine. ( Candidature pour la section de pathologie médicale. ) Paris, de
l'impr. de Martinet, 1850, in-4 de 4 pag.
VIL Homœopathie. Paris, le même, 1851 , in-8 de 16 pag. Extrait du
Supplément au Dictionnaire des Dictionnaires de médecine.
VIII. De la spécificité dans les maladies. Thèse pour le concours de pa-
thologie médicale, à la Faculté de médecine de Paris, composée et soutenue
par A.-P. Requin. Paris, le même, 1851, in-8 de 72 pag.
IX. Notice sur [Pierre- Eloi) Fouquier. Paris, le même, 1852, in-8 de
24 pag. Extrait des « Actes de la Société médicale des hôpitaux de Paris »,
2e fascicule.
X. M. le docteur Requin à MM. les mernbres de V Académie impériale de
médecine. (Gandidature pour la section d'anatomie pathologique). Parte, de
l'impr. de Martinet, 1853, in-4 de 20 pag.
« Toutes les thèses du docteur Requin portent le cachet irrécusable d'un ta-
lent capable de se prêter aussi bien aux discussions théoriques qu'à l'exposé
rigoureusement exact et minutieusement détaillé des faits qui sont du ressort
essentiel de la pratique. Les diverses épreuves de A.-P. Requin, dans se* di-
vers concours, ont pleinement justifié le choix honorable qu'avait fait de lui
la Faculté en lui confiant, en 1836, la suppléance du cours d'hygiène, pro-
fessé alors par Desgenettes, et en 1838, celle du coure de thérapeutique.
Le docteur Requin a Un article dans « les Médecins de Paris » ; par
C. Sachaile (Lachaise), dont nous avons fart usage , et hr Gazette des hôpi-
taux en a donné un nouveau dans son numéro du 5 janvier de ce mois.
DECRUSY (Nicolas), avocat, d'abord maître des requêtes au conseil
d'État , et directeur de la comptabilité et des pensions au ministère de
la justice, il remplit pendant quelque temps les fonctions de secrétaire général
de ce ministère, après la retraite de M. Taillandier, mais il fut remplacé
dans ces dernières fonctions, en mars 1839, par M. Cazefiavé, président de
chambre près le tribunal de première instance de Paris. M. Decrusy était né
à Mantes (Seiné-et-Oise), en 1787, il est mort à Paris, le 3 janvier 1855. Il a été
l'un des éditeurs de la collection intitulée : Recueil général des anciennes lois
françaises, depuis l'an 420 jusqu'à la révolution de 1789, contenant la notice
des principaux monuments des Mérovingiens , des Garlovingiens et des Ca-
pétiens, et le texte des ordonnances, edits, déclarations, lettres-patentes,
règlements, arrêts du conseil, etc. de la troisième race, qui ne sont pas
- 35 —
abrogés, ou qui peuvent servir, soit à l'interprétation, soit à l'histoire da
droit public et privé, avec des notes de concordance, table chronologique et
table générale analytique et alphabétique des matières. Par MM. Isamhert,
Decrusy et Jourdan. Paris, Belin-Leprieur, Verdière, 1822-1833, 23 vol.
in-8, dont un de table. M. Isambert, seul, a publié une autre collection qui
fait suite à celle-ci : c'est le Recueil complet des décrets et arrêtés d$s Assem-
blées nationales et des actes du Gouvernement depuis la convocation dos
Etats-Généraux jusqu'à l'établissement du Consulat, 1824 et ann. suiv.
LONGUEVILLE (Edme-Paul-Marcellin) , helléniste , non moins modeste
que savant ; né en juin 1785, à Paris, où il est mort le 5 janvier 18$6." —
Voué par prédilection à l'étude de l'Antiquité, M. Longueville s'était fait' un
nom dans le domaine si vaste de la littérature grecque. Il avait été pendant
dix années membre de la commission d'examen des livres classiques. On a
de M. Longueville :
I. Harangues tirées des historiens grecs, texte grec, avec la traduc-
tion française en regard ; revue sur le texte des dernières éditions
critiques, ou donnée de nouveau dans quelques parties , et accompagnée
de sommaires historiques, d'analyses raisonnées et de notes critiques et
grammaticales. Première partie. Harangues tirées d'Hérodote. Deuxième
partie. Harangues tirées de Thucydide. Paris,' Aug. Delalain^ 1823, 2 part.
m-12. — Autre édition, sous ce titre : Harangues tirées des historiens çrecs.
Texte grec, à l'usage des classes de seconde et de rhétorique, collationné
et revu sur les meilleures éditions critiques, accompagné de nouveaux som-
maires historiques français et d'analyses mises en tête de chaque discours,
de notes grammaticales, d'index de la gréeité, de tables, etc. Edition beau-
coup plus complète que les précédentes, & èdit., corr. et augm. Première
partie. Harangues tirées d'Hérodote. Paris, Aug. Delalain, 1»35, in -12 de
216 pages, deuxième partie. Harangues tirées dé Thucydide. Paris, le même,
1847, in-12.
Cet ouvrage, auss.i connu sous le titre de Conciones, sive Orationes
ex grœcis hiUoricis excerptœ , est la réimpression de Discours grecs ,
choisis et traduits par l'abbé Duplan, en 1787, mais augmentée des morceaux
originaux, et enrichie du travail ae M. Longueville. Dans ce recueil, à l'usage
des classes de seconde et de rhétoriaue, M. Longçeville n'a pas puDlié toutes,
les parties qu'il avait promises en 1823. Ainsi , la deyxiènie partie ne con-
tient que la première partie des Harangues de Thucydide ; la troisième devait
contenir d'autres morceaux de cet historien ; la quatrième, les Discours tirés
de Xènophon; la cinquième, des discours tirés de Polybe, #Arrien, d'Héra-
dien, et un choix de quelques discours tirés d'autres historiens. Chacun des
deux volumes publiés existe grec seul et grec-français.
II. Cours complet et gradué de thèmes grecs., adaptés à la méthode de M.
Burnoyf, et suivi d'un lexique spécial français-grec. Première partie, conte-
nant des thèmes gradués sur les déclinaisons des noms 'substantifs, des ad-
jectifs, des pronoms et des noms de nombres ; sur les conjugaisons des verbes,
etc. Paris, 4ug« Delalain, 1828. — 8e édition, revue et corr. Paris, J. De-
lalain, 1851, un vol. — Deuxième partie, contenant les thèmes sur la syn-
taxe générale, etc. Paris, Aug. Delalain, 1828. — 4e édit. Paris, J. Delalain,
1851, un vol. — Troisième partie, contenant des exercices sur la syntaxe
particulière et sur les dialectes, etc. Paris, Aug. Delalain, 1832, 1834, un
vol. .: en tout 3 vol. in-8. De chacun de ces volumes il a été fait des éditions
avec ou sans les corrigés des thèmes.
IJU. Avec J.rF. vGail (Francisque ©ail, le fils) : Grammaire raisonnée de
la langue grecque* Par Aug. tyatthiae ; traduite en français sur la seconde
édition. Première partis. Paris, Gail, Delalain, Treutteï et WUrtz, Jj83k
iu-8 de 608 pag. Seconde partie. Syntaxe. Paris, Delalain, TreuUel et
Wiwte, W*4, wi-8 de 4JG n^es, (Troisième partie). Suite et fin de la Syn-
taxe. Paria, J. Delalain, 1836, in-8 de 44S pag. En tout, 3 vol.
- 3(5 -
Cette Grammaire, dont la première édition de l'original date de 1808, et
qui a été réimprimée avec des augmentations de 1825 à 1827, s'est acquise
une grande réputation dans toute l'Europe : elle a été traduite dans plu-
sieurs langues. La version française n'a pas répondu à l'attente des person-
nes qui, chez nous, en voulaient une bonne traduction.
IV. Table alphabétique des matières traitées dans les dix premiers volu-
mes des Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Paris, de
l'Impr. roy., 1839, in-4 de 414 pag.
M. Longueville en terminait un autre volume lorsque la mort l'a surpris.
Y. Traité élémentaire de l'accentuation grecque, rédigé sur le plan de
M. Burnouf, d'après les meilleurs auteurs anciens et modernes, et accompa-
gné d'exercices particuliers et sur toutes les règles présentées dans l'ou-
vrage. Ouvrage autorisé par l'Université., Paris, J. Delalain, 18*5, in-8 de
100 pag. — Autre édition, sous ce titre : Éléments de l'accentuation grecque,
etc. Paris, le même, 1847, in-8.
VI. Avec M. l'abbé Henri Congnet : Prosodie grecque d'après les tableaux
prosodiques de François Passow. Paris, Lecoflre, 1848, in-8 de 96 pag.
Complément naturel de toutes les grammaires, de tous les dictionnaires
grecs et de tous les traités d'accentuation grecque publiés en France.
VII. Traité théorique et pratique de Vaccentuation grecque, rédigé d'après
les meilleures autorités anciennes et modernes. Ouvrage où l'on trouve l'ac-
cent premier ou du nominatif enseigné par un procédé nouveau; les règles
de prosodie relatives à l'accentuation ; la solution raisonné© de la plupart
des difficultés de l'accentuation grecque ; des exercices pour la pratique des
règles ; un traité des esprits et un recueil des homonymes grecs. Paris, J.
Delalain, 1849, in-8 de 192 pag.
Le savant Longueville, en outre, a coopéré au Dictionnaire français-grec
et grec-français de M. Alexandre (1827-30, 2 vol. in-8), et il a fait entre autres
parties, la lettre B, qui a fait sensation dans le monde gréciste; à la dernière
édition du Trésor de la langue grecque de H. Estienne (Paris, Firm. Didot,
1831 et ann. suiv., in-fol.) Il a été l'un des rédacteurs de la « Gazette de
ritistruction », publiée par la maison Delalain, et a fourni des articles de
critique philologique au « Moniteur universel » ; nous citerons particulière-
ment ses articles sur l'Eschile, publié par Godefr. Hermann. (Leipzig, 1852,
2 vol. in-8), imprim. dans le no du 21 décembre 1853 ; sur les Hyperidis
Orationes duœ, édition de F.-G. Schneidewin (Gottingue, 1853, in-8), dans
les nos des 14 septembre et 29 novembre 1854 de ce journal.
Comme éditeur, M. Longueville a publié, à l'usage des classes, divers
fragments d'auteurs grecs,, qui se distinguent par leurs corrections; nous
citerons entre autres f° le Panégyrique ou Éloge d'Athènes par Isocrate,
texte grec, revu soigneusement sur les meilleures éditions ; accompagné
d'une analyse en forme de sommaires, de noies historiques, critiques et
grammaticales, et suivi d'un index ou vocabulaire des mots et locutions les
plus remarquables, 18 V :u 1820, in-12; 2» Euripidis Medea, ad Brunc-
kianam editionem potissimum recensita et emendatu, 1820, in-12; 3° Aris-
tophanis Plutus, graocè. Ad Brunckianam et Porsoniano-Dobrenam potissi-
mum, neenon ad optimam q>;amque editionem collatus, recensitus et emen-
datus, 1821, in-12; 4° Tlvu-ydide. Oraison funèbre prononcée par Périclès
en l'honneur des soldats athéniens morts dans la première année de la guerre
du Péloponèse. En grec, texte revu et corrigé d'après les meilleures éditions
critiques ; accompagné des principales variantes des manuscrits et des im-
primés, des scholies complètes, d'une analyse raisonnéc et dune traduction
nouvelle. 1842, in- 12 de 48 pag.
Le « Moniteur universel, » no du 9 janvier, a donné une très courte no-
tice sur M. Longueville; mais le « Journal de l'Instruction publique » pu-
blié par M. Delalain, doit en donner une autre plus circonstanciée, due à
M. Ach. Jardin, professeur au lycée Louis-le-Grand.
Les auteurs de la « Littérature française contemporaine * ont fait erreur
— 37 -
en attribuant à cet helléniste de nouvelles éditions d'ouvrages latins ot fran-
çais, qu'ils citent ; ces nouvelles éditions sont dues à son fils, M. Paul Lon~
gueVille, dont elles portent toutes le nom.
BOSCHER, président du tribunal civil de Guingamp (Côles-du-Nord, ,
membre de la Société des Antiquaires de Normandie, a succombé 1e... janvier
1855, à une douloureuse maladie. Les journaux de la capitale ont annoncé sa
mort sous la date du 15. 11 avait publié :
Essai historique et statistique sur Thury-Harcourt ; par M. (.fl£:., mem-
bre de la Société des Antiquaires de Normandie. Caen, Chalopin, 1831, in-8
de 82 pag«. avec une vue lithographiée du château d'Harcourt. .
BRACONNOT (Henri), .très célèbre chimiste, connu de l'Europe savante,
et pourtant aussi modeste que laborieux, professeur d'histoire naturelle et
directeur du Jardin de3 Plantes de Nancy, correspondant de l'Institut de
France, sans l'avoir sollicité, sans même y avoir songé; associé ou corres-
pondant de presque toutes les sociétés; ne à Commercy (Meuse), le 29 mai
1781, est mort à Nancy, le 13 janvier 1855, constituant cette ville sa léga-
taire universelle, lui laissant sa fortune et sa bibliothèque, sous la condition
d une rente viagère de 3,000 fr. à sa cousine et de 300 fr. à sa domestique.
Braconnot n'a pas publié de livres, mais il a fait imprimer une foule de
découvertes dont les journaux ont fait les plus grands éloges et les mieux
mérités : elles sont toutes consignées comme utiles à ces sciences, dans le
« Journal de physique », les « Annales de chimie et de physique », le « Bul-
letin de pharmacie », le «Journal de chimie médicale » et les « Mémoires
de la Société d'Emulation des Vosges ». M. Michel a donné, dans sa «Bio-
graphie historique et généalogique des hommes marquants de l'ancienne
province de Lorraine... » (Nancy, 1829, in-12, p. 64-65), une courte notice
sur Braconnot, qui rappelle les principaux mémoires de ce chimiste, et les
auteurs de la « Biographie des hommes du jour » en ont donné une autre
plus étendue, dans leur tome V, 1« partie, p. 231 et suiv., où l'on trouve la
liste complète des mémoires de Braconnot jusqu'au moment de l'impression
de la notice qui le concerne.
VAN DEN BOGAERDE DER TER BRUGGE (le baron J.-A.-J.-L.), ancien
membre des Etats Provinciaux de la Flandre orientale, et commissaire du
district de Saint-Nicolas, sous la domination hollandaise; plus tard, grand
officier de la maison du roi (grand échanson du roi de Hollande), conseil-
ler d'Etat, etc., mort près de Bois-le -Duc, le.... janvier 1855. Les journaux
de la capitale ont annoncé sa mort sous la date du 18. Le baron Van den
Bogaerde a publié :
I. Het Distrikt St Nikolaas, voorheen Land van Waes, provincie Oosl-
Vlaanderen. Saint-Nicolas, E. Dorey, 1825, 3 vol. in-8.
II. Essai sur l'importance du commerce, de la navigation et de l'indus-
trie, dans les provinces formant le royaume des Pays-Bas, depuis les temps
les plus recules jusqu'en 1830. La Haye, P. H. Noordendorp, et Bruxelles,
Périchon, 1845, 3 vol. in-8.
BERGERON (Pierre), docteur en philosophie et en lettres, chevalier de
l'ordre Ernest de Saxe-Çobourg-Gotha, né à Paris, le 3 novembre 1787, est
un de ces hommes de mérite, comme M. de Ghénedollé et tant d'autres, que
la France a perdus par suite de ses commotions politiques, et qui sont allés
porter leur instruction en Belgique. M. Bergeron s'est fait naturaliser Belge,
et est devenu chez nos voisins, successivement professeur au collège de d'Au-
denarde, d'humanités à l'Athénée royal de Bruges, de rhétorique au collège
de Gharleroi, dont il était en même temps principal ; il a été en dernier
Êrofesseur à l'Université libre de Bruxelles. Pierre Bergeron est mort a
ruxelles, le 16 janvier 1855. Nous connaissons de lui les ouvrages suivants :
I. Odes d'Anacréon, traduites en vers français. Paris, Mllei Souchon et
Leblanc ; G. Mathiot, 1810, in-12.
- 38 -
II. Heim (/') du supplice, ou les Remords du crime, 6cène tragi-lyrique,
en vers. Bruges, veuve de Moor et fils, 1JJ19, in-$.
Réimprimé, en 1832, dans le n° VI.
lli. Comédies (les) 4e Térence, traduites pour la première fois en vers
français, avec le texte en regard. Gaod, Hoodin, 1881, 3 vol. in-£.
Première traduction française complète.
IV. Sur la révolution belge, poème. Bruxelles, 1830, brocfa. in-8.
Vendu au profit des blessés 4e septembre.
V. Mémoire sur les améliorations à introduire dans V instruction publique,
avec un nouveau système d'enseignement. Charierei, Leiong, 1831, in-8.
Ce mémoire fut présenté au commencement de 1828, #u roi des Pays-
Bas, qui ordonna de lui en faire un rapport.
Vf, Député (le)'d'une n&ion libre, et antres poésies. Bruxejles, H. Bemy,
1832, in-8 de 48 paçeg.
Cette brochure renferme en partie les pièces fournies par l'auteur au
« Mercure belge », et oui ont paru sous soi) nom ou avec les initiales
P. $. Ces pièces sont ; des fables, les Eloges, en vers, du tabac à «mer et
du tabac à fumer; VHemedutwplice, scène lyrique en vers,etun Discours
en vers sur les vqcawcs. Les ptoges du tabac avaient déjà été imprimés
dans les « Appuies belgiques », mai 1821 . ke Discours sw les vacances avait
été imprimé séparément à Charleroi, cUez Lalieu Del tombe, en 1830* in-8.
VJÏ. Recueil de Poésies. Bruxelles, 1Ç33, broeb. ip-8.
Nouvelle édition (Je J ouvrage précédent, mais augmentée»
YJIJL Précis des antiquités romaines, à l'usage des universités et des col-
lèges. Bruxelles, JS35, in-8.
i£* Dsu& (les) cousins, ou les Suites de l'éducation, comédie en trois
actes et en vers, dédiée à $. A. S. le prince héréditaire de Saxe-Cebonrg-
GoOw. Bruxelles, Pgrepjt, 1839, m-H de $8 pag.
Action simple, vers très naturels, bujt moral, telles sont les qualités qui
font de cette pièce, remplie d'actualités, une œuvre dont la lecture .charme,
Cet ouvrage, imprimé aux frais de l'auteur, n'a pas été mis dans le com-
merce.
X. Histoire analytique et critique de la littérature romaine, depuis la
fondation dp Rome, jusqu'au Ve siècle de l'ère vulgaire ; ouyrçge dédie au roi
des Belles. Bruxelles, P.-J. Voglet, 1840, 2 v. in-8 de plus de 1050 pages.
Cet ouvrage contient une courte notice biographique des auteur^, l'ana-
lyse, critique de leurs ouvrages, l'opinion des savants anciens et des rao •
dernes, celle de l'auteur, firiaication des traductions ou imitations dans les
différentes langues de l'Europe, ainsi oue des éditions les plus estimées.
Cette histoire est en outre enrichie de plus de 4,000 notes,
XI. Fables et autres poésies. Namur, Hambursin, 1845, in-8.de 400 p^.
XII. Examen de l'arrêté royal du 22 juin 1848, relatif à la Caisse de pré-
voyance des instituteurs et professeurs urbains. Inséré dans le n° 2 des Pu-
blications du comité permanent du Congrès professoral de pelgique. (Tirle-
mont, 1849, in-8 de 15 pages).
P. Bergeron est encore auteur de plusieurs poëmes latins sur les princes
de la maieon d'Orange, brochures in-8, imprimées en !#27 et 1828, chez
Bogaert-Dumortier, a Bruges, — savoir : t© de Guilletmi primi nefanda
came ; & Guilklmus in patriem redux ; 30 GuiUelmus ( a cornu dictus )
Araueiensis prmeeps erigitur; k? Mauritius princeps ad Neoportum Victor;
5? GuiUelmi inmiguratie ; 60 de Ordmibus GuiUehni et Belgici Leonisf avec
la traduction en vers français ; ces deux derniers poèmes ont été imprimés à
Charleroi, chez Lalieu-Deltombe, jn-£ ; un Discours de distribution de prix,
en vers, inséré dans le « Journal de l'Instruction publique de Belgique • .
Parmi les manuscrits qu'il laisse, on cite une tragédie, intitulée : (ïvrésus,
et une oomécfie en un acte et en vers, intitulée : te Jeune homme à l'épreuve,
LEPELLETIER D'AUNÀY (le baron Louis), né eu 1182, fut auditeur au
— 39 —
conseil d'Etat impérial, préfet et baron de l'Empire. Lepelletier d'Aunay
resta dans là vie privée pendant la llestauratiôn jusqu'en 1827. fl fut alors
élu député' pour fe département de Seine-el-Oïse, à Rambouillet; membre
de la fraction Agief , if fut nommé par M. Martïgnac conseiller d'Etat, ïl
vota l'adresse des 221 de Î830. Après juillet, il fut fun des trois députés
qui refusèrent de décréter la lieutenance générale et qui cependant prê-
tèrent quelques jours après serment à Louis-Philippe. Ami particulier de
Koyer-Caflarrd, LepèHetïér d'Aunay vota contre la proposition Baude, contre
les lois de septembre et de disjonction.; mais, comme fui aussi, il a voté
les îois de famille et l'adresse àe 1839, parce qu'après tout M. Lepelletier
d'Aunay votait presque constamment selon la volonté du pouvoir. Plus tard,
il fut élu vfce-présiaent de la chambre. Après le 24 février 18W, le départe-
ffretit de Seine-et-Oïse le renvoya à l'Assemblée législative. Le baron Le-
pelletier d'Aunay est mort à Paris, le 16 janvier 1855. Outre ses discours
de tribune, on a de lui :
I. Citoyen (le) du monde, traduit de Tançais, de Gôldsraith, par L. P. A.,
membre de rinstitut historique. Lille, Bronner-Bauwens, 1836, 2 vol. in-8.
II. Administration générale de l'assistance publique à Paris. Conseil de
surveillance. Rapport de la commission chargée ae rechercher remploi à
faire dans l'économie résultant de la diminution des lits dans les deux hos-
pice* de la vieillesse. Commissaires, MM. Albert de Luynes, Riant; Lepelle-
tier d'Aunay, rapporteur. Prfrrs, de l'impr. de Dopoitt, 1819, in-4 de 4 pag.
— Autre Rapport, de la commission chargée de proposer un avis sur la de-
mande faite par la Société des crèches à l'effet d'être reconnue institution
d'utilité publique. Commissaires, MM. Monod, Riant, et Lepelletier d'Au-
nay, rapporteur. Paris, de Pimpr. du même, 1850, in-4 de 16 pages.
Le baron Lepelletier d'Aunay n'a point d'article dans « la Littérature
française contemporaine ».
GICQUEL DES TOUCHES (P.-G.), capitaine de vaisseau en retraite, membre
de la Société de littérature, Sciences et arts de Rochcfort; mort à Brest, lé
17 janvier 1855. Nous connaissons de lui :
f. Tables comparatives des principales dimensions des bâtiments de
guerre français et anglais de tous rangs, de leur mâture, gréeroent. artille-
rie, etc., d'après lesjlemïers règlements; avec plusieurs' autres Tables rela-
tives à un système de mâture proposé comme plus convenable que celui ac-
tuel aux bâtiments de guerre français ; ouvrage utile aux officiers de la
marine. Paris, Bachelier, 1817, in-4.
IL Traité des manœuvres courantes et dormantes, contenant le gréement
des bâtiments marchands de différentes espèces de 34 à 15 pieds de largeur.
Paris, Simonnet, 18Î8, in-8.
Gîcquel Des Touches a fait insérer dans les « Annales maritimes et colo-
niales », deuxième partie, les articles suivants: 1° Lettre sur les îles de
Tristan d'Acunkat ann. 1818, pp. 431-33 ; — 2° Remarques faites en 1708
sur les îlesdeLoos ou des Idoles, ann. 1818, pp. 759-775; —3° Instruction
sur là route a" Europe à Rio de la Plaia, et sur la navigation de ce fleuve,
ann. 1820, pp. 301-346 ; — 4° Lettre de M. Gicquel Des Touches, qui relève
plusieurs erreurs commises dans le récit de la bataille de Trafalgar, par l'au-
teur de « f'Histoire dû Consulat et de l'Empire », ann. 1847, pp. 423-426.
CHEVRIER-CORCBLLES (Marie-Louis-Fèlix), d'abord conseiller audi-
teur et substitut du procureur-général près la cour impériale de Lyon, plus
tard président du tribunal civil de Bourg, membre du conseil général de
l'Ain et de la Société d'émulation du même département. Chevrier-CorceMes
a été député de l'Ain dans les dernières années de la Restauration et les
premières du Gouvernement de Juillet. Il est né le 29 décembre 1782, k
Bourg (Ain), où il est mort le 20 janvier 1855. Nous connaissons de lai :
I. Qtielques idées sur le projet de constitution, Lyon, de l'impr. de Km-»
delem, mai 1815, in-8 de 23 pag.
-40-
Cet opuscule signale les imperfections de l'acte additionnel qui fut à cette
époque soumis à l'acceptât ion des Français; il contient quelques vues sur l'édu-
cation et sur lalibetté delà presse considérées comme base de l'esprit public.
II. Essai sur les abstractions. Bourg, Bottier, 1825, in- 8 de 108 pages.
Le but de ce petit ouvrage est de ramener la philosophie aux méthodes
analytiques fondées sur l'observation : en la considérant sous ce point de
vue, Pauteur pense établir son alliance avec les croyances religieuses : il
donne au système de Locke une nouvelle extension et cherche à prouver que
non-seulement tout est individuel dans la nature, mais encore que les con-
cepts de notre âme sont tous individuels, que les idées, improprement appe-
lées abstraites, n'ont aucune existence spéciale dans notre esprit, que toute
généralité réside uniquement dans le langage. L'auteur tire de cette thèse
Ïriusieurs considérations sur la marche, sur les progrès et la décadence des
angues en général.
III. Avec A. Pu vis : Observations sur les principales questions qui doi-
vent faire partie du Code rural. Bourg, Bottier, et Paris, Mmo Huzard. 1836,
in-8 de 74 pag.
IV. Rapport à la Société d'émulation de F Ain, sur le concours concer-
nant l'organisation des classes ouvrières. Bourg, Bottier, 1841 , broch. in-8.
FUSS (Paul -Henri), savant mathématicien russe, membre de P Académie
impériale de Saint-Pétersboure, section de mathématiques (1816), et depuis
secrétaire perpétuel de P Académie (1826) , succédant à Nicolas Fuss, son
père , qui remplit ces fonctions pendant le premier quart de ce siècle ;
conseiller d'État , membre du comité administratif de P Académie et de la
commission pour la construction de PObservatoire centrai, membre et Pun
des secrétaires perpétuels de la Société impériale économique de Saint-Pé-
tersbourg , de la Société minéralogique de cette ville, de la Société impé-
riale des naturalistes et de celle d'économie rurale de Moscou, des Sociétés
royales des sciences de Copenhague et d'Upsal, de la Société royale des an-
tiquaires du Nord, de Copenhague, de celle d'encouragement des arts utiles
d'Edimbourg, de la Société italienne des sciences de Modène et de l'Aca-
démie des sciences et des belles-lettres de Palerme , chevalier des ordres de
Saint-Vladimir de la 3e et de Sainte-Anne de la 2e classes, décoré de la cou-
ronne impériale, mort à Saint-Pétersbourg, le 22 janvier 1855. Contrairement
aux habitudes Ile toutes les académies de l'Europe , celle de Saint-Péters-
bourg n'a point de réception d'apparat ; par conséquent, on ne prononce dans
son sein ni discours de réceptions, ni d'éloges des membres qui viennent à
mourir. Les fonctions du secrétaire perpétuel se réduisent à présenter cha-
que année un compte rendu des travaux de PAcadémie de Vannée précé-
dente. Outre les comptes-rendus de M. Fuss, écrits en français, depuis sa
nomination jusqu'à sa mort, nous connaissons encore de ce savant, et dans
la même langue :
I. Solutions de quelques problèmes, relatifs à la méthode inverse des tan-
gentes. — Mémoire de 21 pages, impr. dans le tome X des Mémoires de
PAcadémie (1826).
II. Correspondance mathématique et physique de quelques célèbres géo-
mètres du xviue siècle , précédée d'uue Notice sur les travaux d'Euler, tant
imprimés qu'inédits Saint-Pétersbourg, 1843, 2 vol. in-8.
M. Guill. Libri a rendu compte de cet ouvrage dans le « Journal des Sa-
vants » , nos de juillet 1844 et janvier 1846.
III. Coup d'œil historique du dernier quart de siècle de P existence de
V Académie impériale dos Sciences de Saint-Pétersbourg. — Morceau de
21 pages, impr. dans le « Recueil des actes des séances publiques de l'Aca-
démie imp. des sciences de Saint-Pétersbourg », ann. 1843.
Le recueil de PAcadémie, dont P.-H. Fuss était le secrétaire perpétuel ,
renferme aussi de lui plusieurs mémoires écrits en latin.
P*rl$. Imprimerie spiVInk» et en commun pour les Journaux dr» Diwisson et (>,rue Coq-Hfron, 5.
LE QUÉRARD.
JOURNAL
DE BIBLIOGRAPHIE, D'HISTOIRE LITTÉRAIRE
ET DE BIOGRAPHIE FRANÇAISES.
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRANCE (1).
Aperçu mensuel.
Les livres de provenances étrangères annoncés dans ce Bulletin se trouvent a
Paris, aux adresses suivantes :
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klincksieck, r. de Lille, 11.
Anglais. Xavier et S tas s in, r. de la Banque, 22. — A. Franck. — Fréd. Klincksieck.
Anglo-Américains. — H. Uossange et fils, quai Voltaire, 31 bis.
Belges. Borrani et Droz, r. des Saints-Pères, 9.
Espagnols. Salvà et Garnier, r. des Saints-Pères, 6. — A. Franck.
Italiens. Xavier et Stassin.
Suisses. Joël Cherbuliez, r. de la Monnaie, 10.— Cli. Meyrueis et Cie, r. Tronchet, 2.
— Grassart, r. de la Paix, 11.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
I. SCIENCES.
Théologie.
65. Abrégé de la communion fréquente et quotidienne ; par l'abbé Favre,
ancien supérieur des Missionnaires. Bruxelles, L. de Wageneer, 1854, in -18
de 252 pages. 1 »
66. Bibmotheca ascetica ex illustrioribus Belgii vitae spiritualis magis-
tris collecta. Vol Ium. Dionysii Carthusiani a Ryckel opéra selecta. Vol. I.
De Arctà via salutjs ac mundi contemptu. Editio nova. Liège, H. Dessain,
1854, in-32 de iv et 226 pages. 1 »
67. Gasus conscientiae de mandato olim Eminentissimi S. R. E. Cardina-
lis Prosperi Lambertini, Bononiae Archiepiscopi, etc., etc., deindè Sanctis-
simi D. N. Papas Benedicti XIV, propositi ac resoluti. Opus confessariis
omnibus atque animarum curam gerentibus perutile ac necessarium. Cum
indice locupletissimo. Nova editio. Tom. I-IV. Liège , H. Dessain, 1854, 4
vol. in-12. - 6 »
Le tome V et dernier paraîtra prochainement. Les deux derniers volumes
se vendront séparément.
68. Dissertation sur l'immaculée Conception ; par le cardinal Lambrus-
chini. Tournay, J. Casterman et fils, 1854, in-18. » 50
69. Jubilé (le) de 1854, et les Enfants de Marie , suivi d'une neuvaine
(1) Pour la librairie. Paris est un centre important, d'où partent le plus fréquemment des
expéditions pour les destinations lointaines. MM. les libraires étrangers sentiront donc l'im-
portance de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons l'espoir, de nous mettre, au plus
vite, et franco, au courant des ouvrages qu'ils publient ou qu'ils se proposent de publier.
pour la conversion des pécheurs; par le R. P. Çhçùgnon , -S. J. ïournai,
veuve Vandenbrouek, 1854, in-3& de 820 pages. 1 »
70. Médit ati 0X6 sur la vie de N.-S. JésuSrChrist, traduites du père Al-
varez de Paz, de la compagnie de Jésus. Edition corrigée , augmentée
d'une Notice biographique sur le père Alvarez de Paz, et d'une table de
méditations pour les fêtes de N.-S. Jésus-Christ. Bruxelles, L. de Wage-
neer, 1854, m-18 de 330 pages.
71. Mensis Eucharisticus sive sacerdotis SS. Altaris sacrificium offerentis
Preparatio et gratiarum actio, in xxxi dies distributœ. Tournai , J. Caster-
man et fils, 1854, in-18 de 326 pages. 1 75
Philosophie.
72. Épreuves du mariage ; par l'abbé Chassayr. Tournay, J. Casterman.
et fils, 1854, in-12 de 279 pag. 1 25
Formant le tome VITI de la «Bibliothèque de la Femme chrétienne ».
73. Goût (du)% considéré>sous ses faces diverses et dans ses rapports
avec la Société (d'après les auteurs les plus renommés) ; par Nie* Châtelain.
Genève et Paris, J. Cherbuliez, in-12. 3 »
Emettre des idées neuves et originales en matière de goût. n'est pes chose
aisée ; du moins faut-il pour cela se lancer dans les théories philosophiques,
et alors on risque beaucoup de n'être compris que d'un petit nombre de lec-
teurs. Aussi M. Châtelain, qui voulait se rendre utile et plaire tout à la
fois, a-t-ii préféré choisir dans les écrits des principaux auteurs les meil-
leurs passages relatifs à ce sujet délicat. De pareils extraits, rangés sous des
têtes de chapitres qui en font un tout bien ordonné, lui ont paru préférables
aux formes plus ou moins arides d'un traité didactique. C'est une idée très
ingénieuse , mise habilement en œuvre par un homme de goût. On ne peut
qu admirer le tact littéraire dont il a fait preuve , ainsi que le jugement sain
et l'appréciation fine qui ont dirigé son choix. Pascal , Montesquieu , Vol-
taire, La Harpe, Marmontel, etc., sont ses hautes autorités, à la suite des-
quelles figurent maints autres écrivains, de moindre mérite, sans doute,
mais dont l'opinion , lorsque surtout elle est heureusement exprimée, a bien
aussi sa valeur.
« Je me vois, dit M. Châtelain, au milieu de ces délicieux fragments (qu'on
mé permette ici une comparaison), comme un lapidaire au milieu de ses
pierreries. Les éclairs de Diderot, ce sont mes topazes du Brésil ; les pensées
de Marmontel, des améthystes d'Espagne, dont la coujeur rappelle son fla-
con pourpre; les combinaisons profondes et philosophiques de Montesquieu
et ded'Àlembert, qui ont quelque chose de plus sévère, ce sont des saphirs,
des émeraudes. J'ai là un petit tas de rubis balais de Voltaire, et des gros
solitaires de Pascal, j'en ai deux ou trois ; les pensées des femmes sont mes
opales; je ne les méprise point, car tout ce qui est gracieux a son prix. En-
fin, il n'est point de vérités positives et nécessaires pour se former des no-
tions justes concernant le goût, qui ne se trouvent ici rassemblées en faisceau,
qui ne soient renfermées dans ce petit code » .
L'expression est juste, c'est un petit code où l'on pourra puiser des règles
certaines, des préceptes posés par les maîtres, qui ont été les premiers à les
suivre , bien différents en cela de tant de législateurs modernes, qui font des
lois, mais qui ne s'y soumettent guère. Chacune de ses pages renferme quel-
que forte pensée ou quelque trait gracieux , dont le prix est rehaussé par le
charme du style , ainsi que par la variété qui résulte des nombreuses sources
auxquelles l'éditeur a puisé.
M. N. Châtelain se propose de nous donner bientôt un second volume de
Pastiches ou imitations libres du style de quelques écrivains des dix-septième
et dix-huitième siècle y pour servir de modèles à ce genre nouveau d'exer-
cices, qu'il regarde comme très propre à former le goût. Nous enregistrons
cette promesse avec joie, car l'auteur du Rubis du père Lachaise , des Let-
tres de Livry, etc., possède une merveilleuse souplesse de talent , qui lui
-43-
permet de s'approprier avec une égale aisance les allures les plus diverses.
(Cherbuliez, Rev. critique des livres nouveaux),
M. N. Châtelain est l'un des écrivains les plus distingués de la Suisse ac-
tuelle, mais dont les auteurs de la «Littérature française contemporaine » n'ont
pourtant point parlé. Nous réparerons prochainement cette omission , que
nous avons signalée dans notre critique de co livre, publiée en 1845, en don-
nant une notice complète des publications dues à M. N. Châtelain.
Sciences sociales et politiques.
74. Chemins vicinaux. Rapport des provinces de Namur, de la Flandre
occidentale et de la Flandre orientale. Bruxelles, Devroye, 1854, in-fol. de
650 pages, orné d'une carte routière de Belgique, contenant notamment le
tracé de tous les chemins vicinaux de grande communication et 5 plan-
ches, il »
75. Code forestier (loi du 19 décembre 1854), suivi de l'arrêté royal du
20 décembre 1854, concernant l'exécution. Bruxelles, J. Rozez, 1854, in-8
de 42 pages. » 40
76. Commentaire général de la loi organique du notariat du 25 ventôse
an xi; précédé d'un Discours historique sur le notariat; suivi des lois, ar-
rêtés, etc., qui sont la source et le complément de ladite loi; terminé par
un Répertoire contenant une table alphabétique et analytique des matières ;
conféré avec les commentaires de MM. Augan, Bonnier, Brouez et Carion,
Coin-Delisle, V. Coen, Dalloz, Faviez-Coulomb, Feuilleret, etc.; le Journal
des notaires et des avocats de France; le Journal de F enregistrement et du
notariat de Belgique ; le Dictionnaire du notariat ; le Style et Jurisprudence
des notaires, par Massé et Lherbette ; le Traité de la responsabilité des no-
taires, par Pages, etc. Par Massart, notaire, à Lessines. Livraisons 1 à 3.
Lessines, l'Auteur, 1854, 3 livr. in-8 à 2 colonnes. Prix de chaque livrai-
son : 2 50
l On ne dit pas combien de livraisons aura l'ouvrage.
! 77. Falsification dd pain (de la), contenant le détail des substances in-
troduites dans les farines de qualité inférieure, pour obtenir du pain plus
blanc, et les moyens de reconnaître la fraude dans le pain. Vilvorde, C. J.
i De Mat, 1854, in-8 de 15 pages.
! 78. Harmonie (1'). Journal de l'organisation sociale. 2e année, 4854.
I Liège, Charron, 1854, in-4à 3 colonnes.
| Ce journal paraît une ou plusieurs fois par mois, par numéro de quatre
pages. Prix de l'abonnement pour un an : 3 »
79. Indicateur du commerce de la ville de Gand, contenant les adresses
de tous les habitants commerçants et non commerçants, ainsi qu'un Aperçu
de la ville de Gand ; accompagné de 24 gravures des principaux monuments,
etc. ; publié par F. et E. Gyselinck. Année 1855. Gand, F. et E. Gyselinck,
1854, in-16 de xxxij et 368 pag. 1 50
80. Mercdr. Abhandlungen tib. Handel, Industrie u. Gewerbe in deuts-
cher, franzœsischer u. englischen Sprachef. Handels u.Realschulen sowie f.
aile Handelsbeflissene hrsg. v. Dir. Jac. Sùhantz. 1. Hft. Freiberg, Cras u.
Gerlach, gr. in-8 de 64 pae.
81. Notes sur le droit oe première nuit du seigneur, au point de vue de
l'histoire du droit ; par Henri Raepsaet. Gand, de Busscher frères, 1854, in-8
de 30 pages.* 1 »
82. NoTroNS élémentaires et usuelles de droit civil; par Bleeck, prêtre.
Bruges, 1854, in-8.
83. Purge hypothécaire. Commentaire 1<> du chapitre VIII de la loi du
16 décembre 1851 (du mode de purger les propriétés des privilèges et hy-
pothèques); 2o du titre II de là loi du 15 avril 1854, sur l'expropriation
forcée (de la surenchère sur l'aliénation volontaire) ; 3° et du titre III de la-
dite loi sur l'expropriation (de la procédure et de Tordre). Avec le résumé
de la doctrine et de la jurisprudence, jusqu'à ce jour, sur les articles du
-44-
Code civil et du Gode de procédure en harmonie avec le nouveau régime ;
une revue sur les divers systèmes hypothécaires qui ont précédé la loi du
16 décembre 1851, etc., etc.; par B. Molineau. Bruxelles, J. B. De Mortier,
1854, in -8 de 420 pag. 5 »
84. Recueil spécial de brevets, publié en exécution de l'art. 20 de la
loi du 24 mai 1854. Première année (1854-1855). In-8. Prix de l'abonne-
ment annuel, port compris : 10 »
Aux termes de l'article 20 de la loi du 24 mai 1854, un Recueil spécial
des brevets d'invention doit être publié par les soins du département de
l'intérieur.
Cette publication comprend les documents législatifs et administratifs,
l'indication des brevets délivrés, celle des brevets anciens placés sous le ré-
gime de la loi du 24 mai 1854, les cessions de brevets et tous les actes offi-
ciels quelconques relatifs à cette matière; plus, après l'expiration du délai
légal de trois mois, les descriptions textuelles, par extraits ou en analyse,
des inventions brevetées.
Le Recueil spécial des brevets paraît par livraisons mensuelles.
Les personnes qui désirent recevoir cette publication doivent s'adresser
au bureau de poste de leur localité. Il ne sera pas donné suite aux deman-
des d'abonnement qui parviendraient par une autre voie.
85. Socialisme (le) ; par les rédacteurs de « l'Harmonie » . Liège, Char-
ron, 1854, in-8 de 16 pag.
86. Technologisches Woerterburch der deutschen, franzoesischen u.
cnglischen Sprache. MitBezug auf Gewerbe, Physik, Chemie, Nautik, Berg-
bau, etc. ; Von Eisenb. Dir. Geh. Hofrath 3. A. Beil. Mit. e. Vorwort von
Dir. Karl Karmarsch. 2ter Band. English-Deutsch-Franzoesisch von Dir.
Prof. Dr (T.) Franke 2te Lfg. Wiesbaden, Kreidel et Niedner, gr. in-4,
paginé 177 à 288.
87. Traité élémentaire d'économie politique ; par M. Royer de Behr.
Bruxelles, librairie polytechnique d'Auguste Decq , et A. Florkin et P. Hen,
1854, in-18, format anglais.
Le titre seul de ce volume annonce le programme de l'auteur, qui l'a
réalisé avec conscience et talent. M. Royer de Behr a voulu populariser les
grands principes de réconomio politique, d'une science encore de date
récente, mais qui a déjà rendu d'importants services aux sociétés civilisées.
S'inspirant des œuvres des maîtres, l'auteur les a résumées dans ce volume,
que tous les hommes désireux de s'instruire consulteront avec fruit.
Sciences naturelles et médicales.
88. Choléra (du) épidémique; par le docteur Léopoid Durant. Bruxelles,
A. Decq, 1854, in-8 do 28 pages. 2 »
&9. Dangers de l'ivrognerie, effets des boissons fortes sur l'estomac.
Grand tableau synoptique, dessins et texte. Offert gratuitement aux écoles
primaires; par M. Bouquié-Lefebvre. Bruxelles, Tarride.
Se vend au profit des pauvres.
90. Planches coloriées des oiseaux de la Belgique et de leurs œufs, ou-
vrage dédié à S. M. le roi des Belges ; par C.-F. Dubois. Livraisons 51 à 53.
Bruxelles, C Muquardt, 1854, in-8. Prix de chaque livraison. 1 75
Cet ouvrage est promis en 90 à 100 livraisons Le tome 1" est complet;
il finit avec la planche lxxxix, et avec la planche xvii des œufs.
91. Recherches expérimentales et microscopiques du choléra. Son trai-
tement par l'électricité. — Sa prophylaxie. — Son champignon? — Sa con-
tagiosité; par Burggraeve, professeur de clinique, etc., à l'Université de Gand.
Bruxelles, A. Decq, 1854, in-8 de 47 pages avec une planche gravée. 2 »
Sciences mathématiques et physiques.
92. Annales de l'Observatoire physique central de Russie, publiées par
A.-T. Kupffer, directeur de l'Observatoire. Année 1851. Saint-Pétersbourg,
- 45- .
1853, deux cahiers grand in-4 de xiv, 1063 et xxxij pages, avec 2 planches
lithographiées, in-fol.
93. Correspondance météorologique, publication trimestrielle de l'admi-
nistration des mines de Russie, rédigée par A. -T. Kupffer, directeur de l'Ob-
servatoire. Année 1853. SaintrPétersbourg, 1854, grand in-4 de vij, 184 et
xxxij pages, avec deux planches lithogr. în-fol.
Formant le second volume des « Annales de l'Observatoire physique cen-
tral de Russie ». Année 1851.
94. Mémoire sur un indicateur de la vitesse de l'air > par G. Montigny.
Mons, 1854, in-8.
95. Nouvelle marche irrégulière sur le jeu de la roulette, précédée d'une
réfutation des diverses manières les plus usitées déjouer ce jeu. etc.; par
A. H. G. (Huvé), de Strasbourg. Liège, veuve Thonnard, 1854, in-32 de
50 pages, avec une planche. 1 »
96. Théorie infinitésimale appliquée; par 7,-iV. Noël. Liège, 1854, bro-
chure in-8.
Extrait des Mémoires de la Société des Sciences de Liège.
II. BEAUX-ARTS.
97. Archives de l'Art français. Recueil de documents inédits relatifs à
l'histoire des arts en France, publié sous la direction de Ph. de Chenneviè-
res, inspecteur des musées de province. Cinquième année. Première livrai-
son. 15 janvier (1855). Paris, J.-B. Dumoulin, quai des Augustins, no 13,
in-8 de 5 feuilles, paeinées 253 à 332.
Les Archives de lArt français paraissent, depuis janvier 1851, tous les
deux mois, par livraison de h feuilles. Prix de l'abonnement annuel :
Pour Paris, 10 »
Pour les départements, 11 50
Ce recueil, dont le cinquième volume sera complété avec la livraison qui
paraîtra le 15 mars prochain, se compose de deux ouvrages distincts, qui
sont distribués simultanément :
lo Documents inédits relatifs à l'histoire des arts en France, dont la li-
vraison du 15 mars complétera le troisième volume ;
2o Abecedario de P.-J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur
sur les arts et les artistes. Ouvrage publié d'après les manuscrits autogra-
phes conservés au cabinet des estampes de la bibliothèque impériale, et an-
noté par MM. Ph. de Chennevières et A. de Montaiglon. Tomes I et II.
Abbate-Isaac. 1851-1853, 1853-54.
Le premier ouvrage renferme une série de documents réellement très pré-
cieux pour l'Art, en France, et, quand une bonne table aura été, plus tard,
publiée, il deviendra d'un usage très commode. Le second ouvrage est,
ainsi que son titre l'indique, une biographie, par ordre alphabétique, des
artistes connus de Mariette.
98. Louvain monumental, ou Description historiaue et artistique de tous
les édifices civils et religieux de ladite ville; par Edouard van Even. Pre-
mière livraison. Louvain, C.-J. Fonteyn, 1854, in-4. 4 »
L'ouvrage formera un volume in-4 d'environ 250 pages, orné de 112 plan-
ches gravées sur pierre. Il parait une livraison par mois, composée de
8 pages de texte et de 2 à 5 planches tirées en rehaut ou à deux teintes.
99. Rhin (le) monumental et pittoresque. Aquarelles d'après nature, litho-
graphiées en plusieurs teintes par Fourmoisy Lauters et Stroobant. Texte
par Louis Hymans. Deuxième livraison. Bruxelles, C. Muquardt, 1854, gr.
ra-fol. et pet. in-fol.
Cet ouvrage est promis en 10 livraisons, qui formeront un magnifique
volume.
Prix de la livraison, pet. in-fol. 7 fr., gr. in-fol. 10 »
100. Trachten des christlichen Mittelalters. Nach gleichzeit. Kunstdent-
malen von (Prof. Dr.) I (a*.) H(einr.) v. Hefner-Alteneck. 2. Abth. ; 14. u.
- 46 -
15. Iahr. 30. Lfg. Taf. 175-180 (in Kpfrst.) Frankfurt a. Mein, Relier, 1854,
imp. 4 de 1 et 10 pag., avec figures en noir ou coloriées.
Il y a une édition avec le texte en français, dont le prix est : avec les
figures en noir, 140 fr., et coloriées, 1,400 fr.
III. BELLES-LETTRES.
Philologie.
101 . Cours gradué de langue française en six parties. À l'usage des éco-
les. Deuxième partie. Grammaire méthodique; par le Dr Ch. Ploetz. (Franc,
et allemand). Sixième édition. Berlin, Herbig, 1854, in-8 de x et 358 pag.,
3 fr.— Quatrième partie. Vocabulaire systématique et Guide de la conversation
française. ( Franc, et allemand). Quatrième édition. Berlin, le môme, 1854,
in-8 de xij et 292 pag., 2 fr.
102. Devoirs grammaticaux à l'usage des écoles primaires, des écoles
moyennes et des pensions. Partie de l'élève; par F. -A. Mouzon, Cinquième
édition, revue. Liège, H. Dessain, 1855, in-12 de viij et 162 pag.
103. Dictionnaire (petit) complet français-allemand et allemand-français.
Quatrième édition. Leipzig, Brockaus, gr. in-16 de x et 508 pag.
104. Dictionnaire (petit) français-allemand et allemand-français, à l'usage
des deux nations. Neuvième édition. Strasbourg. V* Berger-Levrault et fils,
1854, in-12 do xviij et 784 pag.
105. Éléments de la langue grecque ; par J. Schnatter. Deuxième Cours.
Le verbe et les particules du dialecte attique. Berlin, Herbie, 1854, in-8.
106. Gesetze (die) der franzoBsischen Sprache nebst UeDungen zur Àn-
wendung derseiben ; von Dr C.-F. GnUge. Erfurt, Keyser, gr. in-8 de xiv
et 256 pag.
107. Grammaire élémentaire de la langue française ; par Mme Gatli de
Gamond. Tournay, J. Casterman et fils, 1854, in-12.
108. Livre (petit) de conversation allemand-français, à l'usage de la jeu-
nesse. Dixième édition. Strasbourg, V° Berger-Lêvrault et fils, in-12 de
195 pag.
109. Vocabulaire (petit) pour différentes lectures, à l'usage des commen-
çants dans l'étude de la langue française; par le Dr Ch. Ploetz, (Franc, et
allemand). Troisième édition. Berlin, Ilerbig, in-8 de 48 pag. > 50
Littérature.
110. Docteur Wespe (le), comédie en cinq actes et en prose, de B.-Ch.
Benedix; trad. de l'allem. par MM. G. Oppelt et Ch. Lavry. Bruxelles,
J.-A. Lelong, 1854, in-32 de 123 pag. » 60
111. Fables populaires; par Alphonse* Vandencamp. Liège, Charron,
1854, in-8 de 32 pages. » 60
La Belgique compte un plus grand nombre de fabulistes qu'on ne le croît
communément en .France ; pour appuyer notre assertion, nous allons donner
ici la liste chronologique de ceux de ce siècle :
1801. Vandenzande. 1810. Rouveroy (Fréd.).
— Lesbroussart (Phih). — Richard."
— Delannoy (A.). 1818. Stassart (le bar. de)
1803. Bfanfart. 1830. Mathieu (Ad.).
— Dshufstère (P.). 1832. Bergeron (P.).
— D. L.... 1843. Parthon de Von.
1804. Hubin (J. H.). 1848, Reiffenberg. (le bar. de).
— Masson-Regniez. 1849. Marlin (D.).
1806. S. u. T. 1851. Gaucet (Jos.).
1809. Bassange atné. 1855. Perot.
— Boilleau.
Les premières fables de ces auteurs ont été d'abord presque toutes imprimées
dans « les Afmana,chs poétiques de Bruxelles» .
— 47 _
112. Gifin**, ou le Bandit, drame en trois actes, d'après Alex. Dumas ;
par M»« Massart. Bruxelles, J.-A. Leloog, 1854, in-32 de 62 pag.
113. Recuiil (petit) de littérature française, à l'usage des classes infé-
rieures. Liège, Blanchard, 1854, in-12 de 192 pag.
114. Semeur (le). Revue encyclopédique de la littérature française, pa-
raissant tous les samedis. Lecture des familles ; enseignement pratique et
littéraire; instruction et délassement de la jeunesse. (2) Année. 1855.
Stuttgart, Verlag der Erheiterungen, 52 numéros gr. in-4.
Prix de 1 abonnement pour trois mois. 2 »
115. Un Tour de grand seigneur, comédie-vaudeville en 2 actes ; par
Peellaert. Bruxelles, J.-A. Lelong, 1854, in-32 de 62 pag. » 75
iv. hiotouie.
Géographie. — Voyages.
116. Abhegk général de géographie moderne, extrait des cartes de La-
pie, Berghaus, Stieler, Sydow, Bauerkeller, Arrowsmith, etc., etc.; par
S. Tarlier. Bruxelles, À. Jamar, 1854, in-12 de 14 pag. avec 18 cartes. 1 25
No 123 de « l'Encyclopédie populaire ». *
117. Carte drolatique et comparative des Etats de l'Europe, mise en
rapport avec les circonstances actuelles ; coloriée avec soin et accompagnée
d'une notice explicative. Bruxelles, L. Mois-Maréchal, 1854. 1 »
118. En* ArgFtUG nach dem franzœsischen Nordafrica; von Frhr. Max-
Maria von Wcber. Leipzig, E.-H. Mayer, in-8 de viij et 131 pag.
Histoire.
119. Belgique (la) sous te règne de Léopold I«r. Etudes d'histoire con-
temporaine ; par J.-J. Thonissen. Tome 1<* Liège, Lardinois, gr. in-12. 3 50
L'ouvrage aura quatre volumes. Le 2« paraîtra dans le cours de l'été, et
les deux derniers seront publiés dans* un délai rapproché.
120. Corsicà, in its Picluresqne, Social, and Hïstarical Aspects : Seing
the Record of a Tour in the Sommer of 1852 j by Ferdinand Gregorovius .
Tranelated by Rttssell Martineau, M. À. London, Longman, Brown and O.
121. Ein empfindsamer Besuch im InvaKden-Hôtel zu Paris. Nebst his-
tor. Notizen ub. desssen Entstefeung, Fortgangu. gegenwart. Zustand. Yom
Yerf. v. « Frankreich unter dem Neffen seines Onkels ». Berlin, A. Danc-
ker, gr. in-8 de 124 pag. 4 »
122. Gescbichte der Stadt Cotmar, v. ihrer Grîindung an bis 1850. Von
C.-G. Sand. 1—4 Lfg. Colmar, 1854, gr. in-8 de 80 pag., avec 2 portr.
lithogr.
123. HALBUfSBL(die) der Pyrenâeo, e. geogrartiisch-statist. Monographie,
nach den neuesten Quelle» u. nacheigener Anschaunng bearb. ; von Privai
doc. D* Mor. Willkomm. Leipzig, G. Mayer, gr. in-8 de xiij et 594 pag.,
avec deux tableaux gr. in-fbl. otiong.
124. Histoire des régiments nationaux belges pendant la guerre de sept
ans, d'après des documents- officiels et inédits; par G. Guillaume, lieuta-
nant-cokmel d'infanterie. Bruxelles, G. Stapleaux, 1854, in-8 de 123 pag,
avec 6 planches ceieriées.
Tirée à 50 exemplaires.
125. HiâTOiftE physique et politique de la ville d'Anvers ; par Edmond Le
Poittevin de la Croix. Bruxelles; C.-W. Froment, 1854, in-8.
126. Histoby or Eunefrftr from the Commencement of the F rench Révo-
lution in 178* to 1815; by Sir 4. Alison, Barth. 9th édition. Vol. 8, crown
8to. pp. 356, ctoth, 4 sheï
Sous le n<> 37, noue avons annoncé la première traduction française de
cette Histoire.
1*7. IscimniE et destruction de la viHe de Tongres (1672-4680\ Ton-
***, t«ô4r î*«.
-48-
Extrait du « Bulletin de la Société scientifique du Lirabourg » .
128. Kelten u. Germanen. Eine histor. Untersuchung; von Hofrath Prof.
Dr Adf. Holtzmann. Stuttgart, Krabbe, in-8 dexiv et 178 pag.
129. Memoirs of Anne, Duchess of Britanny, twice Queen of France ;
by Louisa Stuart Costello. Post. 8vo. pp. 432, cloth. 10 sh. 6 d.
130. Ruines religieuses de 1793 ; par l'abbé A.-J. Delbos, ancien chef
d'institution, auteur de «l'Eglise de France ». Tournai, J. Casterman et
fils, 1854, 2 vol. in-12 de xxviij-296 et 396 pag., avec 4 portr. 3 »
Ouvrage honoré d'un bref de N. S. P. le pape Pie IX.
131. Saint Lewis and Henry the Fourth of France: being a second
séries of « Historical Sketches » ; by the rev. John Hampden Gurney, M.
A., Rector of St Mary's, Marylebon. London, Longman, Brown and C°,
Fcp. in-8 cloth. 6 shell.
132. Versailler Hof (der) vom Anfange d. 18. bis zur Mitte d. 19.
Jahrhunderts*; von Magn. Jak. V, Crusenstolpe. Deutsche Oria.-Ausg. 1T u.
2r Bd. Hambourg, Hoffmann u. Campe, 2 vol. in-8, ensemble de 888 p. 10 »
Histoire littéraire. — Sociétés savantes.
133. Compte-rendu des séances de la Commission royale d'Histoire, ou
Recueil de ses bulletins. IIe série, tome V. Bruxelles, C. Muquardt, 1854,
in-8 de 420 pag. 5 »
134. Critical ( a ) history of the Language and Literature of ancient
Greece ; by William Mure, M. P., of Caldwell. Second édition. Vols I to III.
London, Longman, Brown and C°, 3 vol. in-8, cloth. 36 shell.
135. Daniel de FoEand Charles Churchill; by John Forster, esq. Two
Essays contributed to the " Edinburgh Review ". Reprinted with Addi-
tions. London, Longman, Brown' and Co, in-16. 1 shell.
Formant la 76« partie de la "Travellers Library '\
136. Geschichte der deutschen National-Literatur ; von DT A- F. C. \il-
mar. VIe Aufi. I« Liferung. Marburg, Elwert, gr. in-8 de 256 pag.
Cette édition est publiée en trois livraisons.
137. History of the Spanish Literature ; by George Ticknor. New édi-
tion. 3 vol. in-8, pp. 1586, cloth. 24 shell.
138. Leitfaden zur Geschichte der deutschen Literatur, bearb. f. hohere
Tœchterschulen, weibl. Erziehungsanstalten u. zum Selbstunterrichte ; von
C. Maier. 2e Aufl. Hanover, Ehlermann, 1854, gr. in-8 de x et 150 pag.
139. Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-
arts de Belgique. Tome XXVIII. Bruxelles, Hayez, 1854, in-4 d'environ
600 pag. * 8 »
Ce volume contient : Classe des sciences. Mémoire sur l'intégration des
équations linéaires aux dérivées partielles, à coefficients variables ; par
A. Timmermans. — Mémoire sur les variations périodiques et non périodi-
ques de la température, d'après les observations faites, pendant vingt ans,
à l'Observatoire royal de Bruxelles ; par A. Quetelet. — Recherches sur les
Crinoïdes du terrain carbonifère de la Belgique ; par h. de Koninck et H. Le
Bon. — Notice sur un nouveau genre de Crinoïdes du terrain carbonifère
de l'Angleterre ; par L. de Koninck. — Mémoire sur un cas particulier de
l'équilibre des liquides ; par F. Duprez. — Phénomènes périodiques.
I. Observations sur la météorologie et le magnétisme de la terre, faites en
1852, à l'Observatoire royal de Bruxelles. Observations météorologiques
-faites à Gand, Liège, Stavelot, Saint Trond, Namur, Capryck (1851), Fur-
nes, Tirlemont, Verviers, Habay-la-Neuve (près d'Arlon), Ostin (près de Na-
mur), Leuze, Chimay, Fives (près de Lille), Munich et Stettin. — H. Obser-
vations botaniques, faites en 1852, à Bruxelles, Gand, Ostende, Anvers,
' Liège et Waremme, Verviers, Stavelot, Namur, Ostin, Habay-la-Neuve,
Virton, Chimay, Thourout, Vugt (près de Bois-le-Duc), Dijon, Munich,
Stettin et Venise. III. Observations zoologiques, faites en 1852, à Bruxelles,
-49-
Waremme, Ostende et Stettin. —Classe dus lettres. Études sur l'histoire
du xuie siècle ; par Kervyn de Lettenhove.
140. Modbrn French Literature.
Article de "l'Edinburgh Review," no ccv (janvier 1855).
141 . Propriété (la) littéraire et artistique. Journal mensuel des auteurs,
des artistes, des éditeurs, les libraires et marchands d'objets d'Art de tous
les pays. No 4. 15 février 1855. Paris, P. Jannet, in-8 de 3 feuill., paginées
105 à 152.
^ Voyez le no 49. Les principaux articles de .ce numéro sont : De la Situa-
tion actuelle de la propriété littéraire et artistique en Belgique, à propos du
livre de M. V. Cappellemans (De la Propriété littéraire et artistique en Bel-
gique et en France. Bruxelles, Delavingue et Calievaert, 1854, in-12) ; par
G. Guiffrey. — Commission impériale de l'Exposition universelle. Jury
d'examen des œuvres d'Art. Signé : le commissaire général, de Mercey. —
Nécrologie de Gérard de Nerval; par Ferdinand Grimont.
Biographie,
142. Biographie nationale. Vies des hommes et des femmes illustres
de la Belgique, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Publiée
sous la direction de M. A. Van Hasselt, membre de l'Académie royale de
Belgique, et avec le concours de l'élite des écrivains et des artistes belge3.
Livr. 1 à 50. Bruxelles, A. Jamar, 1854, gr. in-8.
Cette Biographie est promise en cent livraisons de huit pages de texte
illustré et d'une grande planche tirée à part. L'ouvrage formera deux volu-
mes. Prix de chaque livraison : » 4-5
143. Discours prononcés à la salle des promotions, les 25 et 26 octobre
1854, par M. l'abbé P.-F.-X. de Ram, recteur de l'Université catholique de
Louvain, après les services funèbres célébrés en l'église primaire de Saint-
Pierre, pour le repos des âmes de MM. Henri Waterkeyn et Grégoire Du-
monceau. Louvain, 1854, 2 broch. in-12.
144. Nécrologe, ou Une fleur pour trois tombes. Essai de tablettes lié-
geoises. Nouveau tribut d'hommage à la Société libre d'Emulation de Liège,
et à l'Institut Archéologique liégeois ; par Alb. d'Otreppe de Bouvette, se-
crétaire général de l'une et président de l'autre. 13e livraison. Décembre
1854. Liège, J.-G. Carmanne-Claeys, 1854, in-12 de 96 pag.
Notices biographiques sur MM. de Stassart, Blondeau, le général l'Olivier.
M. d'Otreppe de Bouvette n'a point d'article dans a la Littérature fran-
çaise contemporaine » , mais il en a un dans le tome XI de notre « France
littéraire ».
145. NécBOLOGiB de Godefroid-Antoine Marée, docteur en médecine ; par
C. Broeckx. Anvers, 1854, broch. in-8.
Extrait des « Annales de la Société de médecine d'Anvers. »
146. Nécrologe liégeois pour 1854 (par M. Ulysse Capitaine). Liège,
Max. Kornicker et Gnusé, janvier 1855, petit in-8 de 64 pag., plus un
feuillet non paginé, pour deux tables.
En attendant que M. Ul. Capitaine soit en mesure de publier une Biogra-
phie complète des Liégeois dignes de mémoire, à laquelle il travaille depuis
plusieurs années, il publie, depuis 1851, ce Nécrologe, qui n'est pas seule-
ment recommandable par le soin de sa rédaction, car il l'est encore par son
luxe typographique.
Parmi les noms d'hommes de tous les rangs et de toutes les conditions que
renferme l'année que nous annonçons aujourd'hui, nous remarquons ceux
de F. J. H. Colson, P. J. Michel, Mich. Jos. Ramoux et des Duloup, dits
Wolff, qui appartiennent aux sciences ou à la littérature. Les pages 59 à 64
sont remplies par des Additions et Corrections aux Nécrologes de 1851,
1852 et 1853.
M. Ul. Capitaine n'a point d'article dans « la Littérature française coq-
— 50 —
temporaine »* mais nous lot en avons consacré tin dans le t. XI de notre
« France littéraire » .
147. Notice sur le baron de Stassart; par «iV. J. Van dur Heyden.—
Impr. dans les « Annale» de l'Académie d'archéologie de Belgique», t. XI
(1854), in-8.
148. Notices biographiques sur plusieurs personnes remarquables par
leur piété, originaires de TourGoing, ou qui ont rendu des services signalés
aux nabitants de cette ville; par Alexandre Pruvost, prêtre de la compagnie
de Jésus. Tournai, J. Casterman et fils, 1854, in-18. 1 »
149. Portraits historiques. Bnguerrand de Marigoy (surintendant des
finances sous Louis X) ; par Pierre Clément.
Imprimé en feuilletons dans le Moniteur universel, n08 des 15, 22 et
29 décembre 1854, 5 février 1855 et sniv.
D'autres études de M. P. Clément, publiées précédemment à la même
place, ont été réunies et publiées à la fin de Tannée dernière sous ce titre de
Portraits historiques.
150. Pouchkine. Esquisse littéraire ; par ïïipp. Lucas.
Cette Esquisse, imprimée dans le feuilleton du « Siècle » du 29 janvier
dernier, est tirée du curieux ouvrage de M. Acb. Gallet de Kulture, intitulé
« le Czar Nicolas ».
151. Vie de la très-sainte Vierge méditée, ou Méditations sur la très-
sainte Vierge; par le P. Alvarez de Paz, de la compagnie de Jésus. Edition
augmentée d'une Notice biographique sur l'auteur. Bruxelles, L. de Wage-
neer, 1854, gr. in-18 de 158 pag. » 75
Bibliographie.
152. Bibliographie d'un ouvrage intitulé : Œuvres d'Oribase ; par C.
Broeckx. Anvers, 1854, in-8.
153. Bulletin du bibliophile, revue mensuelle publiée jpar J. Techner,
avec le concours de MM. L. Barbier, conservateur-administrateur à la
Bibliothèque du Louvre ; Ap. Briquet, G. Brunet, Eus. Castaigmf biblioth.
d'Angoulême; /. Chenu; de Clinchamp, bibliophile; V. Cousinf de l'Aca-
démie françoise (sic); Desbarreaux-Bernard, bibliophile; A. Vinaux; A.
Ernouf, bibliophile ; Ferd. Denis, conservateur à la Bibliothèque Sainte-
Geneviève; J. de Gaillon; L de Gaulle; CH. Giraud, de l'institut- Alfred
Giraud; Grangier de la Marinière, bibliophile; P. Lacroix (bibliophile
Jacob) ; /. Lamoureux ,• C. Leber; Leroux de Lincy ; P. de Malden ; Mon-
merqué; Fr. Morand; Paulin Paris, de l'Institut ; Louis Paris; Dr. J. F.
Payen; Philar. Chastes, conservateur à la Bibliothèque Mazarine; 1er. Pi-
chon9 président de la Société des bibliophiles françois (sic) ; Serge Polto-
ratzki (de Moscou); Rathery, bibliothécaire au Louvre ; Ronard; Sainte-
Beuve, de l'Académie françoise (sic); Ch. Weiss, (bibRotb. de Besançon);
Yémeniz, de la Société des bibliophiles françois (aie), efcc, etc. Contenant
des Notices bibliographiques, philologiques, historiques, littéraires, et le
Catalogue raisoftné des livres de l'éditeur. Onzième série. Novembre et
décembre (1854). Paris, J. Techner, place de la Colonnade du Louvre, in-8.
de 6 feuilles paginées, 1031 à 1084, pour le Bulletin, et 1005 à 1099 pour
le catalogue de 1 éditeur.
Il paraît, de ce Bulletin, douze numéros par an, mais à des époques si
irrégulières que Ton n'a distribué que le 15 février un numéro double por-
tant les dates de novembre et décembre.
Le Butktin du Bibliophile a été fondé par Ch, Nodier, en 1894, et sa
collection, peu facile à trouver complète, forme, à la fin de 1854» 21 vo-
lumes.
tl y a de très bons articles dans ce Bulletin, et qu'une certaine variété
de bibliophiles, car on compte plusieurs variétés parmi les bibliophiles, Ht
avec plaisir. D'autres amateurs de livres, au contraire, et c'est le plus grand
«ombitf, se plaignent que le- Catalogue de l'éditeur y occupe trop de place;
mais c'est k condition d'existence du Bulletin; M. Teebener eût renoncé
depuis longtemps à sa publication s'il n'avait reconnu qu'elle est pour lui un
très utile commis voyageur, hébergé aux frais des personnes qui l'accueil-
lent.
Une série se compose de deux années ou deux volumes (sauf les années
1834-35, 183<>-37, et 1842, qui ne forment chacune qu'un vol. Chaque
table, qui est précédée du titre de la série, doit se placer en tête du pre-
mier volume de ladite série.
Prix de l'abonnement pour 12 numéros : Pour Paris. 12 >
— Pour les Départements. 14 »
— Pour l'Etranger. 16 »
Les articles principaux qui composent la livraison, que nous annonçons
aujourd'hui, sont ceux-ci : Sur Gœomemphionis Cantaliensis Satyricon.
Ànno Christi M. DC. XXVIII, pet. in-18 ae 340 pag. sans lieu d'impres-
sion ou nom d'imprimeur ; par M. Philar. Chaste* On croit unique l'exem-
plaire que l'on décrit. — Correspondance rétrospective : Lettre de Loire,
bibliothécaire de l'Yonne, au cit. Le Blond, bibliothécaire aux Quatre Na-
tions (V. sur cette Lettre notre art. Correspondance) ; de M. Guibert de Pixé-
récourt à M. Aimé Martin. — Mélanges littéraires : sur un Sacramentaire
manuscrit du ixe siècle; sur une Cartulaire de l'abbaye royale du palais
Sainte-Marie, ordre de Citeaux, diocèse de Limoges. — Analecta Biblion,
(tiré de la * Bibliothèque poétique , » de M. Viollet-Leduc) : Hymnes ecclé-
siastiques, cantiques et autres poésies, par M. Guy Lefèvre de la Boderie ;
la Lyre du jeune Apollon, ou la Muse naissante du Petit de Beauchasteau.
— Revue de Ventes : de Dunn Gardner, à Londres ; de Ant.-Aug. Ro-
nouard, à Paris, etc., etc.
154. Catalogue des livres composant la bibliothèque artistique, archéolo-
gique, historique et littéraire de feu M. Raoul Rochette, membre de l'Ins-
titut, de l'Académie des Inscriptions et Belles -Lettres, secrétaire perpétuel
de l'Académie des Beaux-Arts, officier de la Légion-d'Honneur, etc., etc. La
vente aura lieu le mardi 20 mars prochain et jours suivants à sept heures et
demie du soir, en son domicile, rue de la Michodière, 23, par le ministère
de M8 Bonnefons de Lavialle, commissaire-priseur, rue deCboiseul, non,
et de Me Bouland, son confrère, rue de la. Monnaie, n<> 20, assisté de M. Te-
chener, libraiae. Paris, Techener, in-8, de xvj et 387 pag.
155. vrancb littéraire (la). Tome XL Les Ecrivains pseudonymes et
autres mystificateurs de la littérature française, pendant les quatre derniers
siècles, restitués à leurs véritables noms; pari. M. Quérarât auteur de la
« France littéraire » et des « Supercheries littéraires dévoilées ». Avec
des notes inédites de MM. Boissonade, de l'Institut; F. Bovet, biblio-
thécaire de la ville de Neuchâtel (Suisse) ; U. Capitaine, de Liège ; de
Courtière, bibliothécaire du ministère de la Marine ; Fèl. Delhasse, de Bru-
xelles; Edm. de Manne, conservateur-adjoint de la bibliothèque impériale;
Eug. de Froberville, de la Société de géographie ; Fr. Grille, ancien bi-
blioth. d'Angers; Justin Lamoureux, l'un des rédacteurs du Supplément à
la « Biographie universelle » de Michaud ; Georq. Mancel, biblioth. delà ville
de Gaen ; Mercier, abbé de Saint Léger (sur \à France littéraire de 1769) ;
Serge Poltoratzky, membre honoraire de la Bibliothèque impériale publique
de Saint-Pétersbourg ; feu le baron de Reiffenberg, et de plusieurs autres
bibliophiles. 5e livraison. Pol-Py. Paris, l'Éditeur, passage bauphine, es-
calier H, in-8, de sept feuilles, paginées 473 à 588. 4 »
Les principaux articles bio-bibliographiques die la livraison annoncée
aujourd'hui 6oat les suivants : Les frères Polain, de Liège; l'abbé PolUni
S. Poltoratzky, bibliophile russe ; les Pommier (trois); Arth. Ponroy; les
frères Pontas du Méril; Ârm. de Pontmartin; J.-J. Porcliat, littérateur
suisse; de Potier \ puhlioiste belge; Ch. Potvm, littérateur belge; le P.
pQurcekt, bibliothécaire des Jésuites de Paris; VanPraet, bibliographe ; le
colonel Préaux-Locré ; /,-£,. Prei; le généra,! Préval; Fr. Priemt savant
belge; Ed. Primard; les Proust (d'Angers); le docteur Priou; l'abbé
Prompsault; P.-J. Proudhon : ses ouvrages et leurs critiques ; le général
Prouvy, Beige; le prince Puckler-Muscau ; A.-W. Pugin ; les Puibusque ;
le comte Pujol de Montry ; les Putton (des Vosges) ; M.-A. Puvis; Théod.
Puymaigre; Fél. Pyat; Léon Pycke, jurisconsulte belge.
Le volume annoncé aujourd'hui sera composé de 45 à 50 feuilles.
156. Rapport général sur la situation de la Bibliothèque royale, pré*
sente à M. le ministre de l'Intérieur, le 14 octobre 1854, par Atvin, con-
servateur en chef. Bruxelles, de l'impr. Deltombe, 1854, in-8, de 25 pag.
BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE ORIENTALE.
i.
En fondant ce petit journal, nous n'avons eu pour but que de faire con-
naître les publications en langue française à l'étranger et les ouvrages en
langues étrangères qui intéressent particulièrement la France ; mais déjà une
petite modification s'est présentée a notre pensée. Au moment où tous les
esprits sont tournés vers l'Orient, pour y suivre les faits qui s'y accomplis-
sent, il nous a semblé que nos lecteurs verraient avec plaisir un chapitre
spécial, dans lequel serait donnée l'indication des ouvrages publiés hors de
France, non-seulement sur les événements de la guerre, mais encore sur les
nations où ils se passent et les hommes qui y prennent part. Nous publions
donc ici le premier article de cette Bibliographie orientale, que nous nous
proposons de continuer mensuellement. Les ouvrages que nous citons ont
paru cette année et dans les derniers mois de la précédente.
Angriff (der) aufdie Krim u. der Kampf um Sebastopol. Uebersichtlich
dargestellt (Bom Beginn d. Feldzugs bis zum Wiener Traktat. Ànfangs
Septbr. bis 2. Dezbr. 1854). Frauenfeld, Verlags-Compt., gr. in-8 de 111 u.
59 pag.
Battleof Aima and its Incidents. By an Officer. 12mo pp. 90, cloth. 3 sh.
Bulgarian (thé), the Turk and the German ; by A.-A. Pathon, author of
«* Servia, the Youngest member of the Ëuropean Family ", " the Modem
Syrians ", etc. London, Longman, Brown and C°
Bunte Bilder aus dem Kaukasus. enth. : Schilderungen*d. Landes u.
seiner Bewohner, etc. Zur Unterhaltg u. Belehrg hrsg.; von Dr A.-R>
ThUmmel. Nurnberg, v. Ebner, 2 vol. gr. in-16, de iv et 279 pag. 2 fr.
Commentaries on the productive forces of Russia; by L. de Tegoborski,
privy-councillor and member of the impérial council of Russia. London,
Longman, 2 vol. in-8.
Coup-d-œil sur V administration de la principauté de Valachie (de 1849 à
1853) ; par un Valaque. Edition originale, écrite en français par l'auteur.
Bruxelles, C. Muquardt, 1854, in-8 de xij et 93 pag. 1 fr.
Coup-d'œil sur l'état actuel de V Europe, et moyens de contenir la Russie ;
par le comte Henri Krasinsky. Londre3, W. Jefts, in-8 de 232 pag 5 fr.
(Voy.len. 33.)
Énglishwoman in Russia; Impressions of the Society and Manners of the
Russians at Home; by a Lady Ten Years Résident in that Country. : Crown
8vo. pp. 350, cloth. 10s. 6d.
Guerra (la) d'Orienté nel mar nero ; descrizione dei luoghi principali si-
tuati sulle coste di questo mare, con Notizie storiche, geografiche e statisti-
che sulla Crimea e sulla regione del Gaucaso. Opéra illustrata da moite
vedute, alcune carte geografiche e topografiche; di Riccardo Paderni. Trieste,
Coën, 1854, imp.4 de 79 pag., avec 12 planches et cartes lithogr., in-fol.
obi on g.
' Guerra d'Orienté (la). Biografie e Ritratti decli uomini più ragguardevoli
che vi anno parte. Puntata 12-22. Vol. 1. 2a ediz. e vol. 11. Trieste, Coèn,
1854, 2 vol. m-16, avec 25 portr. lithogr.
— 5K~
Karte d. EuropAischen RasslancTs u. der angrenzenden Lànder. Mit ge~
nauer Bezeichng. der Strassen u. Angabe einiger historisch-physikalisch-
geograpb. Hauptmomente ; von A. Petermann. Gotha, J. Perthes, imp.-
fol. lithochrom.
Lays ofthe Crimea; by Helen Macgregor. London, Longman, Brownand
Co, in-8. 1 shell.
Life (thé) of Nicholas J, Emperor of Russia ; with a short Account of
Russia and thé Russians; by F. Mayne. 8vo. pp. 398, cloth. K's. 6d.
Lives of the Sovereigns of Russia ; including a History of that Empire
from its Foundation to the Présent Time; by George Fowler. In 3 vols.
Vols 1 and 2, 8vo cloth. each 7 shel.
Mar Baltico (il) e le sue coste descritti e illustrât! con alcune carte geo-
grafiche, topograGche ed orograûche per la guerra d'Orienté. 2* edizione.
Trieste, Coën, 1854, imp.-4 de 132 pag. avec 15 planches litbogr. et deux
cartes in-fol. oblong.
Month in the Camp before Sebastopol; by a Non-Combattant. Crown
8vo. pp. 133, cloth. 5 shel.
Neighbours (the)of Russia, and History ofthe War to the Siège of Se-
bastopol; by John Reynell Morell. Fcp. pp. 316, cloth, 2s. 6d.
Odessa and its Inhabitants; by an Ènglish Prisoner in Russia. 12mo.
pp. 185; boards. 2s. 6d.
Oesterreich u. Russland. Ein Mémorandum zur Beseitigung v. Besorgnis-
sen u. zur Abwehrv. Vorwiirfen; von Frz Schuselka. Leipzig, gr. in-8 de
iij et 88 pag. 2 fr.
Revue des événements militaires en Orient; par L. Vandevelde, capitaine
au régiment des grenadiers. Livraisons 1 à 3. Bruxelles, E. Muquardt, 1854,
3 cahiers in-8. Prix de chaque livraison 1 fr. 50 c.
Les deux premiers numéros ont paru d'abord sous le titre de Considéra-
tions sur la campagne de Crimée. Le premier est accompagné d'une carte
du théâtre de la guerre, et lo second du plan des positions des armées alliées
devant Sebastopol.
Russian (the) Antichrist; or Latter-day Invasion of Gog and Magog ; by
the Rev. George Pinhorn, M, A. 8vo. sewed. 1 shel.
Russisch-Turkische Krieg (der), nach brieflichen mit theilungen, Origi-
nalberichten u. Zeitungsnachrichten dargestellt. 4 heft. AUona, 1854, in-8,
paginé 145 à 192.
Russische Kirche (die) ; von B(runo) Bauer. (Schlusshft ) Charlottenburg,
Bauer, gr. in-8 de 35 pag. 1 fr.
War (the) in the Crimea.
Article de l'Edinburgh Review, n<> ccv (janvier 1855).
Weltkampf gegen Russland u. seine grosscn Ereignisse. Verbunden m. den
Schildergn. der Oertlichkeiten, der Sitten u. Lebensweisen der verschied.
bei dem Kampfe betheiligtein Wœlker; nebstden Biographen derhervorra-
gendsten Personlichkeiten aller Krieg fiihrenden Parteien. Ein geschichtl.
Gedenkbuch f. aile Volksklassen. 1. Bd. 1. Lfg. Lœbau, Walde, 1854, gr.
in-4 de 16 pag., avec une carte color.
Vente de la bibliothèque Renouard.
La bibliothèque de l'historien des Aides et des Estienne était célèbre de-
puis longtemps. On sait qu'en 1818 il en avait été publié un catalogue en-
richi de notes intéressantes et qui formait quatre volumes. Une grande par-
tie des livres qui composaient cette belle collection avait été vendue depuis
1818, mais d'autres acquisitions importantes avaient eu lieu. En somme, le
nouveau catalogue qui a servi à la vente récemment terminée , présentait
un choix très remarquable et il mérite d'être conservé avec soin.
Les prix d'adjudication se sont en général fort bien maintenus, pour les
raretés bibliographiques, dans les cours élevés qu'ont constatés les dernières
ventes importantes (Walkenaer, Goste, Armand Sert in). Nous allons en ci-
ter quelques exemples, en mentionnant d'abord les articles payés 1000 fr. et
au-delà.
Le prix le plus élevé qui ait été donné pour un imprimé, a été accorde
aux Tullii Orationes, Venise, Valdurfer, 1471, imprime sur vélin, 9200 fr,
Un exemplaire (le seul connu) des Grandes cronicques du grant et énorme
géant Gargantua, Lyon, vers 1532, in-4 est arrivé jusqu'à 1,825 francs !' Ce
livret, ébauche de l'immortel roman de Rabelais, a été imprimé à plusieurs
reprises depuis quelques années.
Biblia vulgatae editionis, Romse , 1590 in- fol. grand pap., 2,650 fr. .
Biblia sacra ( dite des évéques ), Colonise, 1630, in liJ , ancienne et riche
reliure, 1,305 tr. (Cet exempl. avait été acquis pour 70 fr. à la vente du
comte d'Ourches en 1811.)
Le Nouveau Testament, Paris, 1793, 5 vol. in-4, gr. pap. vélin, avec
cent douze dessins de Moreau, 1,640 fr.
Ars Memorandi per figuras Evangelistarum, in-fol., 2,750 fr.
Ars moriendi, petit in-fol., 1,050 fr.
Le Musée français, 1803-1809, 4 volumes in-folio, figures avant la lettre,
1800 fr.
Virgilius, Aldus, 1527, in-8, exempl. de Grolier, 1,600 fr.
Coûtes de La Fontaine, 1762, nombreuses figures ajoutées, 1,000 fr.
Erasmi Adagia, Aldus, 1520, in-fol. ex. de Grolier, 1,720 fr.
Recueil de Mazarinades, 4,066 pièces en 86 paquets, 1,590 fr.
Le goût de M. Renouard pour les ouvrages imprimés sur peau vélin était
des plus vifs. Sous ce rapport, sa bibliothèque ne pouvait se comparer qu'à
celle du comte Mac Carthy, vendue par MM. Debure, 1816 ; mais cette dernière
renfermait principalement d'anciens ouvrages sur vélin, tandis que M. Renouard
s'était, de prédilection, attaché à des livres modernes. Signalons les prix
qui ont été donnés pour quelques-uns d'entre eux :
Virgilius, Parmse, Bodoni, 1793, 2 vol. in-fol,. fig. ajoutées, 450 fr,
Lucani Pharsalia, Paris, 1795, in-fol., 315 fr.
Sannazarii, de partu Virginia, Naples, 1526, in-fol., 300 fr.
Œuvres de Gresset, Paris, 1811 , 3 v. in-4, 905 fr. (dix dessins ajoutés).
Œuvres de Gessner, Paris, 1799, 4 vol. in-8, 495 fr. (dessins originaux
ajoutés).
Lettres à Emilie, par Demoustier, Paris, 1809, 6 vol. 520 fr. (dessins et
figures ajoutés.)
Œuvres d'Hamilton. Paris, 1812, 4 vol. in-8, 735 fr. (dessins ajoutés).
Quelques volumes, imprimés par les Elsevier (exemplaires d'élite), ont été
vivement disputés.
D. Augustini Confessiones, 1675, in- 12, 495 fr., exempl. de Longepierre,
papier fin.
Œuvres de Rabelais, 1663, papier fort, extrêmement rare, 240 fr. (M. Pie-
tors, dans ses Annales des Elsevier, Gand, 1854, p. 254, ne fait pas men-
tion de l'existence de ce papier supérieur).
Plinii Epistolae, 1649, ancienne et riche reliure, 125 fr.
Titus Livius, 1670, in-12, 270 fr.
Théâtre de Pierre et Thomas Corneille, 1664-78, 10 vol., 435 fr.
Parmi les ouvrages de divers genres, qui ont spécialement excité la con-
voitise des bibliophiles, nous mentionnerons :
Meygra entrepriza..., per A. Arenom, Avenione, 1538, 299 fr.
Demetrii Phalerei de Elocutione, Florenti®, 1552, in-8, grand pap., re-
liure en maroquin, aux armes des Médicis, 161 fr.
G. de Saliceto et Pii II opuscula (Sans lieu ni date), in-fol., 360 fr. (payé
120 fr., vente Ourches, en 1811).
Anacreontis carmina, Paris, 1699, in-8, belle reliure ancienne, 190 fr.
(exemplaire pavé 24 fr. à la vente Caillard, en 1806).
Horatius, Aldus, 1501, in-8, belle reliure, 500 fr.
Poésies de Malherbe, Pans, 1757, in-8, grand papier de Hollande (très
rare), maroquin, 203 fr.
Fables de La Fontaine, Paris, 1668, in-4, édition originale des six pre-
miers livres, 295 fr.
Œuvres de Boileau, Amsterdam, 1718; un dos quatre exemplaires connus,
sur grand papier, 800 fr.
Cancionero gênerai, Anvers, 1557, in-8, 400 fr.
£1 Novellino di Musuccio Salernitano, Venetia, 1492, in-fol., 400 fr.
La Paulegraphie, par Gabriel de Minât, Lyon, 1587, in-8, 260 fr. (voir,
sur cet ouvrage bizarre, une notice de M. Leroux de Lincy, dans le Bulle-
tin du Bibliophile, 1849, p. 83-96).
Le Grand Dictionnaire des Prétieuses, par de Somaize, Paris, 1661 , 2 vol.
in-8, maroquin, 166 fr.
Libro délia origine degli proverbi di A. Cynthii delli Fabritii, Venise,
1526, in-fol., 750 fr.
Contes des Fées, par Perrault, Paris, 1781, in-12, papier de Hollande,
275 fr.
Histoire des Juifs, par Josephe, traduction d'Arnanld d'Andilly, Bruxelles,
1701, 5 vol. grand pap. mar. 351 fr.
Plusieurs anciennes éditions de poètes français, mises au jour au xvie siè-
cle, ont été disputées avec un véritable acharnement :
Œuvres de Coquillart, Paris, Gaiiot du Pré, 1532, 501 fr.
Œuvres de Villon, Paris, Gaiiot du Pré, 1533, relié avec la suite de l'A-
dolescence de Clémentine, 1534, 500 fr.
Œuvres de Clément Marot, Lyon, 1544, maroquin, 300 fr.
Marguerites de la Marguerite des princesses, Lyon, 1547, 2 vol. in-8,
685 fr. (reliure de Padeloop).
Le Tombeau de Marguerite de Valois, Lyon, 1551, in-8, 285 fr.
Les Amours de Baïf, Paris, 1572, in-8, 175 fr.
Poésies de la Fresnaie Vauquelin, Caen, 1612, in-8, 305 fr.
Œuvres de Ronsard, Paris, 1609, in-folio, grand pap., maroquin, aux
armes de de Thou, 680 fr.
Plusieurs autres volumes aux armes de l'illustre président et bibliophile
que nous venons de nommer, se sont élevés à des prix dignes d'attention :
Biblia Sacra, Paris, Robert Estienne, 1545, 2 vol. in-8, belle reliure,
561 fr.
Canones et décréta concilii Tridentini, Romae, 1564, in-fol., 360 fr.
Cornelii Agrippas opéra (édition originale de Lyon), 2 vol. in-8, 266 fr.
Ver ri us Flaccus de verborum significatione, Paris, 1586, in-8, 281 fr.
La Bella Mano di Giusto de Conti, Paris., 1589, in-12, 165 fr.
Thuani Histori® sui temporis, Paris, 1604, 2 vol. in-8 gr. pap. maroquin,
350 fr.
M. Renouard possédait quelques volumes signés ou annotés par des écri-
vains célèbres ; on sait combien ce genre de curiosités est à la mode ; la
multiplicité toujours croissante des imprimés amène des amateurs difficiles
à tourner leur ambition du côté des manuscrits.
Platonis opéra, çraecè, Aldus, 1513, in-folio, 550 fi., avec la signature et
des notes de la main de Rabelais.
Hippocratis opéra, Aldus, 1526, in-folio, avec de3 notes de Rabelais,
Catéchismo d' Ochino, 1561, in-8, exemplaire avec la signature de Mon-
taigne (ainsi que les deux volumes suivants), 200 fr.
Theodori Bezas poemata, 1569, 56 fr.
Examen du Discours contre la maison royale de France, 1587, 95 fr.
Sophoclis Tragediae, Aldus, 1502, notes de la main de Racine, 185 fr.
Aristophanis Comœdi», 1557, in-4, avec la signature et de nombreuses
notes de Racine, 425 fr.
Deux vol. in-fol: contenant un grand nombre de lettres et de papiers de
-56-
)a main de Boileau, ou relatifs à ce législateur du Parnasse, ont été adjugés
à 4,000 fr.
. Le manuscrit original de Paul et Virginie a obtenu 700 fr.
Quelques dessins originaux se sont \endus des prix très -élevés ; on s'est
surtout disputé avec acharnement les productions dues au crayon de Prud-
hon, et certes le Corrége français est bien digne de cette émulation; nous
nous bornerons à signaler un exemplaire de l'Aminta du Tasse (Paris, 1801,
in-12), sur peau vélin, lequel a coûté 710 fr. à l'amateur qui en est resté
propriétaire, et cette haute fortune était due à un charmant dessin de
Prudhon.
Bien d'autres articles mériteraient d'être signalés, dans la vente Renouard,
mais n'avons-nous pas déjà excédé les limites dans lesquelles nous aurions
dû nous renfermer ? " B.
DE CECI, ET DE CELA.
Académies. Les « Bulletins de l'Académie royale de la Belgique » (t.
XXI) nous révèlent un fait académique qui se présente assez souvent au su-
jet de* prix proposés par les corps savants. « Rarement, dit M. de Smet,
dans son rapport à celui de la Belgique, une académie a mis au concours
un sujet aussi attrayant et aussi plein d'intérêt, pour nos savants comme
pour nos littérateurs, que la vie et les travaux d'Érasme, dans leurs rap-
ports avec la Belgique. Entré dans la carrière à cette époque de transition
où la munificence de Laurent le Magnifique et de son nls, Léon X, venait
de relever, en Italie, la gloire des lettres et des arts, tandis que d'épaisses
ténèbres les couvraient encore dans le reste de l'Europe, Erasme se montra
tout à la fois le plus bel esprit et le savant le plus universel de son temps ;
il compta plus d'admirateurs que personne parmi ses contemporains, et se
vit recherché par les pontifes et les souverains autant que par les hommes de
lettres. A sa voix, l'Allemagne se réveilla, et la renaissance des lettres
s'accomplit dans les pays du Nord, où ses ouvrages, aussi variés que nom-
breux, rirent revivre, avec les règles d'une saine critique, le goût de l'Anti-
quité. N'est-ce point là le plus beau thème pour un mémoire académique ?
Et pourtant voilà la cinquième fois, depuis trente ans, que l'Académie le
propose au concours, sans avoir jamais pu décerner que des médailles d'en-
couragement. Cette fois, deux mémoires sont présentés. L'un, écrit en fla-
mand, manque de vues d'ensemble et de justesse dans les appréciations.
Toutefois le style est pur, précis et animé. L'autre, en français, est loué
presque sans restriction par MM. De Smet, de Ram et de St.-Genois. « C'est,
dit ce dernier, un des plus remarquables mémoires que l'Académie ait reçus
depuis longtemps... Nous n'hésitons pas à dire que fa forme littéraire est en
général irréprochable : clarté, pureté du style, choix élégant d'expressions,
concision sans obscurité, telles sont les principales qualités qui le distin-
guent ». La classe décerne sa médaille d'or à M. 1 avocat b. Rottier, de
Gand, l'auteur de ce mémoire. {Ballet, de VAcad. roy. de la Belgique,
t. XXI, pp. 312-323.)
Un autre avocat de Gand, M. Victor Gaillard, a vu couronner par l'Aca-
démie son savant mémoire sur la question suivante: Quelle influence la
Belgique a-t-elle exercée sur les Provinces-Unies, sous le rapport politique,
commercial, industriel, artistique et littéraire, depuis V abdication de Char-
les-Quint jusqu'à la fin du XVIIIe siècle ? L'auteur a largement profité,
dans son travail, des observations que les rapporteurs avaient faites l'année
précédente ; il s'est surtout livré à un long et pénible labeur pour mieux
coordonner les matériaux et les fondre en un tout régulier. Les commissai-
res concluent donc à ce quej' Académie veuille couronner cet ouvrage et en
ordonner l'impression dans ses Mémoires, toutefois, après une dernière révi-
sion soigneuse du style, de l'orthographe des noms propres et la rectification
-57-
de quelques petites erreurs qui ont échappé à l'auteur pendant la rédaction*
(Ibid., pp. 323-330.)
— La Société des sciences, agriculture et belles-lettres du département
de Tarn-et-Garonne décernera une médaille d'or de la valeur de 200 fr. à
l'auteur de la meilleure pièce de vers, ode ou poème, sur la Mission civili-
satrice de la France en Orient.
Les pièces envoyées au concours, d'environ 150 à 200 vers, devront por-
ter une épigraphe et un billet cacheté contenant le nom et l'adresse de l'au-
teur. Ce billet ne sera ouvert qu'après le jugement et seulement pour l'ou-
vrage couronné. Le prix sera décerné en séance publique. Les ouvrages de-
vront être adressés francs de port au secrétaire perpétuel de la Société, à
Montauban, avant fe 1er juin 1855. (Journ. des Débats, 6 février).
Ce sujet a été précédemment proposé par l'Académie française, et le prix
a été remporté, en 1848, par M. Amédée Pommier, à qui P Académie dé-
cerna une médaille de 1,500 fr. Sa pièce, en vers, est imprimée dans le
recueil de l'Institut. M. A. Pommier avait pour concurrent M. A. Bignan,
qui n'obtint que l'accessit et un prix de 500 fr.
— Par arrêté du 31 janvier, M. Rossignol, membre de l'Institut (Acadé-
mie des Inscriptions et Belles-Lettres), est chargé du cours de langue et lit-
térature grecque au Collège de France.
— Dans sa séance du 2 février, la Société zoologique d'acclimatation,
présidée par M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, de l'Institut, a entendu la lec-
ture d'un Mémoire de M. Millet, inspecteur des forêts, sur les progrès de la
pisciculture, et surtout sur la fécondation et le transport des œufs de pois-
son. Ce Mémoire est un résumé de plusieurs autres présentés à l'Académid
des Sciences, et dont voici un extrait :
Dans un grand nombre de cas, les œufs de poissons sont fécondés sur des
points plus ou moins éloignés des localités où l'on veut les faire éclore; il
■f a donc un grand intérêt à chercher les moyens les plus propres à assurer
e succès des transports. M. Millet a indiqué depuis longtemps un moyen
très simple, qui consiste à placer les œufs dans une boite fermée, entre deux
morceaux de linge, humide avec quelques lits de mousse humide pour em-
pêcher le ballotement. Il a communiqué les principaux résultats de ses
expériences, entreprises avec un grand nombre d'oeufs, sur des distances
très considérables. Plusieurs milliers d'oeufs de saumons, de truites, d'om-
bres, etc., ont subi des transports dont la durée a été de vingt à trente, et
même de cinqu8nteà soixante jours et plus, par des voies très diverses, telles
que navigation, chemins de fer, voitures publiques. Des envois faits de
France à l'étranger et de l'étranger en France ont donné les résultats les
plus satisfaisants. Des œufs provenant des régions les plus éloignées de la
Puisse, de l'Allemagne, de l'Ecosse et même de l'Amérique, sont éclos ou
sont sur le point d'éclore dans l'appartement de M. Millet.
La Société a entendu un Mémoire de M. le docteur Ch. Coquerel sur
plusieurs espèces de vers à soie qui vivent dans les forêts de Madagascar, et
dont on pourrait utiliser les produits. Ce sont les bombyx radamay les diego
et les panda, dont les cocons, en forme d'énormes poches d'un brun jau-
nâtre, sont suspendus aux branches de certains arbres, et présentent de loin
l'apparence de fruits fantastiques.
M. le marquis de Jessé-Charleval a envoyé un Mémoire sur la culture du
ricin dans le midi de la France. Les espèces cultivées dans les environs de
Nîmes, avec tous les soins que celte culture exige, ont parfaitement réussi.
La Société a reçu de M. John Le Long, consul général de la république
orientale de l'Uruguay, quinze cocons vivants d'un nouveau vers à soie qui
vit au Brésil, dans la province de Fernambouc, sur diverses térébenthacées.
Ces cocons sont formés d'une belle soie, et très remarquables par leurs
grandes dimensions.
M. le baron de Pontalba a lu un rapport sur la situation financière de la
5
l
Société à la fia de l'année 1854. La Société, qui compte à peine une année
d'existence, et dont la souscription annuelle, par chaque membre, est de
25 fr., avait encaissé, à la fin de 1854, 18,120 fr., et il lui restait à encais-
ser sur les souscriptions de cette année 1,470 fr., ce qui porte la somme des
recettes à 19,590 tr. La Société a dépensé pour frais de transport des^acks
et vers à soie de la Chine, etc., 15,675 fr. 77 c. L'année 1854 présente
donc un excédant de recettes de 3,914 fr. 23 c. La Société est satisfaite de
ce résultat. (Journal des Débats, 10 février.)
— L'Académie des sciences morales et politiques , dans sa séance du
10 février, a nommé associé libre M. Odilon Barrot, en remplacement de
M. Blondeau, décédé. Le nombre des votants était de 28. M. 0. Barrot a
obtenu 15 voix, et M. Baude, 13. Il est peut-être curieux de connaître la
répartition des votes.
Ont voté pour M. Barrot: MM. Cousin, de Rémusat, Damiron, Barthélémy
Saint-Hilaire, L. Reybaud, Duchàtel, Dunoyer, de Tocqueville, de Beau»
mont, Guizot, Mignet, Michelet, Thiers, de Broglie, Moreau de Joones.
Ont voté pour M. Baude : MM. Ch. Lucas, Naudet, Amédée Thierry,
Michel Chevalier, Bérenger, Lélut, Villermé, Dupin (aîné), Troplong,
Giraud, Ch. Dupin, d'Arçout, B. de Châteauneuf.
Dans la même séance, il a été procédé à l'élection d'un associé étranger,
en remplacement de M. Schelling.
Ii y avait 23 votants; majorité, 12.
M. Brandis, à Bonn, a obtenu 19 voix; M. Ritter, à Gœttingue, 2 voix;
il y a eu deux billets blancs.
En conséquence, M. Brandis a été élu membre associé.
— L'assemblée générale de la Société philanthropique a eu lieu dimanche
11 février, dans l'amphithéâtre de l'administration de l'assistance publique,
sous la présidence de M. le duc de La Rochefoucauld, qui a ouvert la séance
par une allocution dans laquelle il s'est rendu l'interprète de la Société, en
déplorant la mort récente de l'excellent général de Montfort, 1 un de ses pré-
sidents.
Après cette allocution, trois rapports fort intéressants sur l'administration,
la comptabilité, le service médical, ont été lus par MM. David Portau,
Agasse et le docteur Géry. M. le président a ensuite distribué des primes
d'encouragement à neuf ouvriers pour leur intelligence dans leurs travaux
et leur bonne conduite chez leurs patrons ; puis on a procédé à la nomina-
tion des membres du bureau et au remplacement du tiers sortant des mem-
bres du comité. Ont été réélus ou nommés : président, M. le duc de La
Rochefoucauld ; vice-présidents, M. Sylv. CauWt, et M. Tessier, en rem-
placement de M. de Montfort, décédé; secrétaire, M. Jacquemin; vice-
secrétaires, ;\1M. David Portau et Bourdereau; trésorier, M. Devalois, régent
de la Banque de France.
C'est avec un vif regret que les rapports nous ont appris qu'à bout de
ressources, attendu les immenses sacrifices faits par la Société dans le cours
des deux derniers hivers, elle s'était vue forcée de suspendre dans ses douze
fourneaux la distribution des haricots, cette nourriture substantielle, si bien
appréciée par les ouvriers. Faisons des vœux pour que cette suspension ne
soit que momentanée et qu'on mette cette Société de charité, si utile à
Paris, qui empêche tant de malheureux d'y mourir de faim, en mesure de
reprendre cet important service.
Le bureau de la Société est rue du Grand-Chantier, 12. (Pays.)
— Dans sa séance du 17 février, l'Académie des inscriptions et belles-
lettres a procédé à h nomination d'un membre titulaire en remplacement
de M. Raoul Rochette. Au premier tour de scrutin, M. Hippolyte Fortoul,
ministre de l'instruction publique, a réuni 26 voix; M. le docteur Darem-
berg, 5; M. Miller, bibliothécaire du Corps législatif, 5; M. Edelest*n4
eu Méril, 1. Il y a eu en outre un Jhillet blanc
M. Fortoul, ayaat réuni la majorité des suffrages, a été nqmrné mçmbrf
de l'Académie.
— Réception solennelle de M. Berryer, à l'Académie française, le 2$ fé-
vrier, après plusieurs années d'attente. La réponse de M. de Salvandy est
enfi^arrivée à terme , après trois mois d'une gestation laborieuse. L'A-
cadémie avait pris connaissance des deux discours ; celui de M. Berryer
avait été jugé très convenable ; mais le bureau avait exigé de M. de Sal-
vandy, qu'A fit quelques corrections. M. le comte de Salvandy. qui fut,
comme on sait, ministre du roi Louis-Philippe, avait trouvé de bon goût
d'attaquer très violemment la révolution de juillet, qui avait fait de lui un
porsonnage. On n'est jamais trahi que par les siens. Ce sont ces attaques,
déplacées sous la plume de l'ancien ministre de la révolution de juillet, dont
le bureau a, dit-on, demandé et obtenu le retranchement.
( Siècle, 18 février.)
M. Berryer a prononcé l'éloge du comte de Saint-Priest, son prédéces-
seur. M. Salvandy a répondu au récipiendaire.
Une affluence considérable se pressait dans la salle des séances de l'Insti-
tut. On a remarqué l'absence de M. Thiers, qui, à la suite d'une chute, a eu
le bras cassé en deux endroits, et celle de M. Mole, qu'une indisposition
retient chez lui depuis quelques jours.
Le jeudi 1er mars, l'Académie nommera le successeur de M. Ancelof.
On dit que, malgré le mauvais vouloir de certains académiciens politiques,
toutes les chances sont pour M. Ponsard.
Distinctions honorifiques. En France. M. Jomard, membre de l'institut
et conservateur du département des cartes et plans géographiques à la Bi-
bliothèque impériale, dont le dévouement éclairé et les persévérants efforts
ont laissé en Egypte de profonds souvenirs, vient de recevoir un nouveau
témoignage d'estime et de haute sympathie de la part du gouvernement
égyptien. Nous extrayons le passage suivant d'une lettre qui lui a été
adressée par Rœnig-Bey , secrétaire des commandements de S. A. le vice-
roi :
. « J'ai la satisfaction de vous annoncer que le vice-roi , dé-
sirant rendre hommage à votre mérite et vous témoigner sa gratitude par-
ticulière des services que vous avez rendus à l'Egypte et du concours loyal
et désintéressé que vous avez toujours prêté au progrès des lumières et de
la civilisation dans ce pays, a daigné vous nommer son correspondant scien-
tifique ».
— M. Eugène de Fresnes , auteur de plusieurs Mémoires sur la situation
économique de l'empire Ottoman, et chargé en ce moment d'une misâion en
Angleterre, vient d'être décoré par le Sultan de la croix d'officier de l'ordre
du Medjidié.
— M. de Saint- Amant, ex-gouverneur du palais des Tuileries, auteur de
l'intéressant Voyage en Californie et dans l'Orégon, vient d'être reçu à
l'unanimité membre de la Société des gens de lettres.
— Le roi de Hanovre vient de conférer l'Ordre des Guelfes à M. Hector
Berlioz.
— Le comité délégué par la commission de la souscription nationale pour
élever un monument à la mémoire de François Arago s'est réuni dans le cou-
rant du mois dernier. Le montant des souscriptions alors versées s'élevait à
18/778 fr. 25 c. Le comité a décidé que cette somme, jointe à quelques sous-
criptions non encore parvenues, pouvait suffire à élever sur la tombe de l'il-
lustre savant un monument simple, mais digne.
L'exécution de ce monument a été confiée à Aï. David (d'Angers), membre
de l'Institut.
Le comité délégué a adopté le programme suivant :
« Sur un sarcophage de forme très simple, orné de couronpes de laurier
%
destinées à renfermer les titres des principales œuvres d'Âràgo, sera posée
sa statue coulée en bronze. Cette statue, couchée, sera couverte du linceul,
la tête inclinée, la plume échappée de sa main mourante, errant encore sur
la sphère céleste ».
On espère que le monument pourra être terminé vers le mois de jtA.
— En Belgique. — M. Polain, archiviste de l'État, à Liège , membre de
l'Académie royale de Belgique et de beaucoup de sociétés savantes et litté-
raires, tant de Belgique que de l'étranger, vient d'être nommé membre cor-
respondant de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Let-
tres). On a fait à cette occasion la remarque qu'aucun Liégeois n'avait en-
core été de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, depuis deux siècles
~u existe cette savante compagnie. M. Polain sera donc le premier écrivain
e la ville de Liège et même de l'ancienne principauté qui aura été honoré
de cette haute distinction littéraire. (Bull.des Soc. sav. et litt. de Belgique.)
M. Mathieu-Lambert Polain est l'un des historiens de la Belgique les plus
féconds et les plus estimés. On trouve une Notice sur lui dans le tome XI de
notre « France littéraire ».
— On lit dans le Moniteur universel : « Un décret impérial du 15 de ce
mois (décembre 1854) a nommé chevaliers de la Légion-d'Honneur deux
membres correspondants étrangers de l'Institut, MM. le baron de Witte et
J. Roulez. L'Empereur a voulu donner par cette distinction une marque par-
ticulière de son estime à deux savants belges qui, outre l'utile collaboration
qu'ils ont prêtée à d'importants ouvrages archéologiques français, se sont
livrés à des travaux personnels d'une grande valeur. Il suffira de citer les
éludes sur la mythologie que poursuit avec tant de succès M. de Witte, et la
publication récente que vient de faire M. Roulez, des « Vases peints du musée
deLeyde ».
— M. le professeur Thonissen, de l'Université de Louvain, auteur de pu-
blications remarquables, vient de recevoir du gouvernement français la croix
de la Légion-d'Honneur.
(Moniteur de V Enseignement, de Louvain, 10 février 1855.)
M. J.-J. Thonissen, professeur à l'Université de Louvain, a écrit dans
plusieurs recueils scientifiques, notamment dans la « Revue catholique,
recueil religieux, philosophique, scientifique et historique », recueil qui pa-
rut d'abord a Liège, du l1' mars 1843 au Ie' mars 1846; depuis cette épo-
que, il a été successivement imprimé à Louvain, puis à Tirlemont, où il se
publie encore aujourd'hui. La « Revue catholique », le plu3 terrible adver-
saire du «Journal historique» de M. Kersten, défend les principes de M. de
Bonald, légèrement modifiés (I). Depuis, M. Thonissen a publié : I. Le So-
cialisme et ses promesses. Bruxelles, A. Jamar, 1849-50, 2 vol. gr. in-18.
Réimpr. au Mans, chez Julien, Lanier, en 1851, in-18 de 5 feuilles 4(9.
II. Le Socialisme dans le passé. Bruxelles, A. Jamar, 1851, 3 vol.gr. in-18.
Ces deux ouvrages font oarlio de « l'Encyclopédie populaire », publiée par
Je même éditeur. Il existe une brochure intitulée : Etudes sur le Socia-
lisme, réponse à M. le prof. Thonissen, par un socialiste phalanstérien
[M. Aug.-Hubert de Formanoir, lieutenant d'artillerie]. Louvain, L. Jorand-
Dusart, 1850, in-12 de 15pag. III. Notice sur la vie et les écrits de F. Titel-
mans. Liège, Carmanne, 1853, in-8. IV. Extrait d'un ouvrage inédit, inti-
tulé : Vingt ans d'histoire contemporaine. Impr. dans la « Revue catholique »
de Louvain. C'est, selon toute probabilité, un fragment du n° VI. Y. Le
Socialisme depuis l'Antiquité jusqu'à la Constitution française du 14 jan-
vier 1852. Louvain, Vanlinthout et C«, 1852, 2 vol. in-8. VI. La Belgique
sous le règne de Léopold 1^. Etudes d'histoire contemporaine. Tome Ier.
Liège, Lardinois, 1855, gr. in-12. L'ouvrage aura 4 volumes.
(1) Cl. Capitaine, Recherches histor. et bibliogr. sur les journaux et les écrits périodique!
liégeois. Liège, 1850, in-12, p. 216.
— 61 —
— Un arrêté royal du 14 janvier nomme chevalier de l'ordre de Léopold,
pour ses bons services et la manière distinguée dont il s'acquitte de ses
fonctions , M. Vautier (Edme-Ch.-Jos.), profess. de géométrie^lescript. à
l'Ecole Militaire.
»i* (Moniteur de V Enseignement, deLouvain, 10 février 1855.)
— Par arrêté royal du 26 novembre sont autorisés, savoir: M. Kindt,
inspecteur du comité consultatif pour les affaires commerciales au ministère
de l'intérieur, professeur à l'athénée de Bruxelles, à porter la décoration de
chevalier de Tordre royal du mérite civil, qui lui a été accordée par S. M. le
roi de Bavière; — MM. Théod. Juste, chefde bureau au ministère de l'inté-
rieur, et Louis Van Houtte, directeur de l'institut royal d'horticulture de
Gand, à porter la croix de chevalier de Tordre du Christ (de Portugal). (Id.)
Est-ce comme chefde bureau du ministère de l'intérieur ou comme écri-
vain que M. Th. Juste a été décoré ? Il existe une brochure terriblement ac-
cablante pour sa réputation littéraire, intitulée : < M. Th. Juste, chevalier de
Tordre de Léopold ». Bruxelles, J. Rozez, 1852, in-8. Dans cet écrit, qu'on a
attribué à M. Charles Potvin, M. Th. Juste est accusé de fréquents délits
de maraude.
Bibliothèque Impériale de Paris. La Bibliothèque impériale de Paris vient
de s'enrichir d'une collection dont la valeur consiste surtout dans le souvenir
historique qui y est attaché. Les livres dont nous voulons parler provienneut
de la prise de Bomarsund : c'est un Office des Saints, grossièrement im-
primé et relié, en 12 volumes in-folio ; comme on voit, il y a un volume
pour chaque mois de Tannée. La collection ne porte pas de titre, mais il y
a en tête une permission d'imprimer qui est un morceau assez curieux et
dont nous donnons la traduction, faite par M. Manier, de la Bibliothèque
impériale.
< Au nom de la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, avec la
permission du très pieux prince notre grand souverain Alexandre Paulo-
wicz, empereur de toutes les Russies, de son épouse, la très pieuse prin-
cesse impératrice Eiisabeth-Alexiewna, de sa mère, la très pieuse impéra-
trice Marie Feodorowna, du très pieux tsarewitz et grand-duc Constantin
Paulowicz et son épouse, la très pieuse princesse et grande-duchesse Anna-
FeodorowicZj des très orthodoxes princes et grands-ducs Nicolas Paulowicz
et Michel Paulowicz, de très orthodoxe princesse et grande-duchesse Marie
Paulowicz' et son époux, de la très orthodoxe Catherine Paulowicz et son
époux, de la très orthodoxe Anne Paulowicz, et avec la permission du
saint-synode dirigeant et de S. G. Sérapion, métropolitain de Kiew, archi-
mandrite du couvent des Catacombes, sera imprimé le livre de VOffice
des Saints pour les mois de janvier, février, mars, etc.
» Au couvent des Catacombes, en Tannée de la création du monde 7319,
de la naissance du Verbe incarné 1811, Tindiction 14e au mois de juillet»,
(Journ.- des Débats, 12 fév.)
— Le premier volume des catalogues de la Bibliothèque Impériale (dé-
partement des imprimés) vient de paraître. Il contient les matières relatives
a l'histoire de France, depuis l'origine de la monarchie jusqu'à la fin du rè-
gne de Louis XIII. Ce magnifique volume, imprimé sur deux colonnes, fait
te plus grand honneur aux presses de MM. Didot. Le ministre de l'instruc-
tion publique et des cultes Ta présenté, le 15 février, à l'Empereur. En
tête de ce volume se trouvent deux rapports.
Manuscrits. — On a mis en vente, ces jours derniers, à la salle Sylves-
tre, une importante collection de lettres autographes, qui se composait de
plus d'un millier de pièces.
Ce qu'il y avait de plus intéressant dans cette collection, c'était un son-
net inédit du Tasse, pièce tout à fait précieuse, valeur de 500 fr. Il y avait
aussi un recueil de chansons satyriques de Bussy-Rabutin.
Le lot principal consistait en sept manuscrits de saint Vincent de Paul,
six plans dé discours et une lettre écrite au sujet âè sa captivité en Afri-
que. Ces pièces, assez bien conservées, sont fort curieuses.
Lès sérnlbns sont des sermons de charité, et il y en a deux qui se rappor-
tent à la prédication de l'Œuvre des Enfants-Trouvés.
L'un des quatre autres sermons, dont le plan est très détaillé, a la Grâce
pour sujet.
— Une collection de chartes relatives à l'histoire de l'ancien Orléanais est
en vente à Liège.
Ces chartes proviennent de la Chambre des comptes du duché d'Orléans,
et elles ont été dispersées, comme beaucoup d'autres dépôts précieux, par le
vent de la révolution.
En 1841 , le préfet du Loiret soumit au conseil général le catalogue de la
collection mise en vente en Belgique. Le conseil, appréciant l'importance
des pièces qui intéressaient l'ancien Orléanais, autorisa le préfet à entrer en
arrangement avec les détenteurs. Le prix demandé parut tellement exa-
géré, que le préfet dut renoncer à cette acquisition:
Depuis, treize années se sont écoulées ht ont singulièrement modifié lès
prétentions des possesseurs. Ces derniers ont reconnu qu'une collection
aussi considérable ne pouvait être vendue qu'au département du Loiret, et
que le prix fixé dans la demande primitive était évidemment exagéré.
Ils consentent maintenant à vendre 4,800 documents pour 8,000 fr,,
au lieu de 30,400 qu'ils avaient demandés en 1841 .
Dans la dernière session du conseil général, le préfet a saisi l'assemblée du
dossier de cette affairé, en lui exposant combien il serait à désirer qu'on pût
enrichir encore les archives d'Orléans et ouvrir cette mine inexplorée aux
hommes adonnés à l'étude du passé.
Le conseil général, considérant gue ces pièces présentent un intérêt par*-
ticutter pour le département du Loiret ; qu'il est à désirer que l'acquisition
eA soit faite pour enrichir les archives départementales et pour fournir des
documents nouveaux et inédits aux hommes voués à l'étude du passé ;
Mais considérant aussi que le prix de 8,000 ft*. est encore trop élevé, a
invité le préfet à entrer en négociation avec les propriétaires de ces docu*-
ménts et à en offrir un prix en rapport avec leur véritable valeur et compa-
tible avec les ressources du département.
Presse quotidienne FRANÇAISE. — Les journaux politiques quotidiens
publiés à Paris au nombre de dix, se classent ainsi d'après l'ordre de leur
tirage (nombres ronds) ; là Presse, 41,000; le Siècle, 36,000; le Constitu-
tionnel, 26,000 ; le Pays, 16,0(10; la Patrie, 15,000; le Journal des Débats,
9,000; l'Univers, 6,000; l'Assemblée nationale, 5,000; l'Union, 4,000 ; fa
Gazette de France, 3,000 ; — total, 161,000 exemplaires.
Le tirage de la Presse était, au 31 décembre 1853, de 22,782; au 31 dé-
cembre 1854, il était de 41,037, augmentation 18,225. Ce tirage de 41,000
ex., accompli en 2 heures, de 5 à 7 h., s'exécute au moyen de quatre com-
positions roulant simultanément sous quatre presses à quatre cylindres, ti-
rant en moyenne chacune de 5>000 à 5,500 ex. La Pusse fait quatre com-
positions, quoique ce soit pour elle une augmentation de dépense, par jour,
de plus de 300 fr. et par an, de plus de 110,000 fr.
Presse t>ÉRiomQUE américaine. — On trouve dans la Gazette littéraire,
publiée à New-York, par Norton, des renseignements curieux sur le Lonâon
Journal :
« Çé journal a atteint la vente extraordinaire de 556,000 exemplaires par
numéro, fait sans précédent dans le commerce de la librairie. L'impression
d'un seul numéro de ce recueil dure plus d'un mois. Le bénéfice du proprié-
taire, M. Sliff, limité au chiffre minime de 8 shellings (10 fr.) par mille
ëx<emplafres, lui assure cependant un revenu annuel de 42,000 liv. riterl.
(300,000 fr.) »
• Ncfc'fÉuLfcs Littéraires de la Rtjssh:. — Le Recueil itt'attrttiitte de !Uis-
- es —
sie annonce qm«i'BnR»reur ayant é*é instruit des dégâts occasionnés par
une bombe qui avait éclaté dans la bibliothèque de la marine à Sébastopol,
a daigné accorder à la flotte de la dier Noire une somme de 25,000 rou-
bles argent sur la trésorerie impériale , pour les réparations indispensables à
ilire à cette bibliothèque.
— L'Académie impériale de Saint-Pétersbourg a fait, dans le mois de janvier
dernier, deux pertes dans les personnes de MM. Sjœgren, dont nous parie-
rons dans le chapitre suivant, et P.-H. Fuss, dont nous avons parlé pag. 40.
— M. Sainte-Marie Brosset, ancien élève du lycée d'Orléans, et l'un des
philologues les plus distingués de l'Europe, partit pour la Russie, il y a
aix-huit ans, par la protection de M. le baron Sylvestre de Sacy. Notre
compatriote reçut un bon accueil à Saint-Pétersbourg et ne larda pas à de-
venir membre de l'Académie de cette ville : c'est sur lui qu'on a jeté les
yeux pour les fonctions de sécréta ire -perpétuel de ce corps savant, restées
vacantes par la mort de P«-H. Fuss, arrivée le 22 janvier dernier. Cette no-
mination est très remarquable dans les circonstances actuelles. La « Litté-
rature française contemporaine » a donné la liste des ouvrages publiés en
France par M. Brosset ; il faut y ajouter les suivants, qu'il a fait paraître
depuis qu'il réside en Russie : Catalogue de la bibliothèque d'Elchmiazin,
en français et en russe. St-Pétersbourg, 1840, in-8; — Monographie des
monnaies arméniennes. Ibid., 1840, in-4 avec deux planches ; — Notice
lue à l'Académie impér. des sciences de St-Pétersbourg, sur les manuscrits
en langue géorgienne acquis par l'Académie. Impr. dans le recueil de ce
corps savant, et réimpr. dans le journal « l'Institut, » de Paris, en décem-
bre 184 1 ; — Rapport sur l'ouvrage intitulé : Noumissmatitche3kié Facty
Grouzinskago Tsarstva, et Revue de numismatique géorgienne. Ibid., 1847,
gr. in-8 de 88 pag., avec une -planche rn-4, lithogr.; — Rapports sur un
voyage archéologique dans la uéorgie et dans V Arménie, exécuté en 1847 •
48. Ibid., 1849-51, 3 livraisons gr. in-8 de xij-151, 304 et 364 pag., avec
un Atlas de 45 planches lithogr. ; — Histoire delà Géorgie depuis l'anti-
quité jusqu'au XIX« siècle, publiée en géorgien par M. Brosset. ibid., 1849,
imp.-4 de 484 pag. ; ~ La même Histoire, traduite du géorgien, par son édi-
teur. Ibid., 1849, imp.-4 de<69* pag. ; — Description ^eograpkiaue de la
Géorgie, publiée d'après l'original autographe de Vakhoucht. Géorgien et
français. Ibid., 1842, gr. in-4. — Plusieurs Mémoires dans le recueil de l'A-
cadémie dont il est membre.
Pseudonymes. — Un pseudonyme témérairt* — Le gouvernement français
vient de provoquer devant les tribunaux belges des poursuites contre une
brochure publiée récemment à Bruxelles et intitulée : De la Conduite de la
guerre d'Orient; Expédition de Crimée; Mémoire adressé au gouvernement
de S. M. l'Empereur Napoléon III, par un officier général.
Nous n'avons pas besoin cfanîrmer que ce mémoire n'a pas été adressé
au gouvernement de l'Empereur.
Cet écrit, qui tend à calomnier les chefs de notre armée, à exagérer nos
difficultés et nos pertes, k donner confiance à nos ennemis, n'est qu'un
pamphlet publié dans un intérêt russe, et mensongèrement attribué à un
officier français. (Moniteur).
— Un pseudonyme énigmatique. — Le dernier numéro du « Bulletin du
bibliophile » de M. Techener nous a rappelé la publication d'un petit vo-
lume imprimé à Londres, qui fait partie d'une « Bibliothèque bibliophilo-
facétieuse », éditée par «les frères Gbbéohé. Dans nos recherches sur les
pseudonymes, nous en avons trouvé de très singuliers, mais peu du genre
de construction de celui-là. Le nom de Gébéodé dort se lire ainsi : G(ustave)
B^runet) Ofctavcï B^eipierre).
— 6*-
LETTRES BIBLIOGRAPHIQUES.
I.
Monsieur, vous signalez dans votre France littéraire une édition du poème
de Népomucène Lemercier, les Quatre Métamorphoses. Mais il me semble
que vous en avez laissé échapper une, que je possède. Cette petite épopée,
vraiment antique et païenne, si habilement versifiée, offre malheureusement
des tableaux beaucoup trop libres pour qu'on puisse conseiller la lecture du
volume en question. (Paris, chez Laloy, an vu, in-8 de60pag.) Les Quatre
Métamorphoses étant, je crois, peu connues et devenues rares, ne serait-ce
pas faire chose agréable aux amateurs des vers bien faits, que d'en détacher
quelques passages où rien ne blesse la décence ? Je prends, presque au
hasard, la description d'une fête de Bacchus :
Paies, Faune et Priape, Egipons et Bacchantes,
Nymphes des eaux, des bois, Satyres, Corybantes,
Les flambeaux ou le thyrse, ou la coupe à la main,
De leur foule bruyante inondent le chemin.
Les uns mêlent leurs cris aux chansons phrygiennes,
Et la flûte sonore aux danses lydiennes;
D'autres frappent les airs et les mont reculés
Du son des chalumeaux à leur haleine enflés.
Le, du Céphise au loin s'ébranle le rivage,
Aux longs accents aigus que pousse un cor sauvage,
Et des cercles d'airain sous les coups résonnants,
Le bruit se fait entendre à mille échos tonnants.
Là, folâtre une Nymphe ; elle court et luline
De cent Amours riants une troupe enfantine ;
Ils trempent tour à tour leurs flèches dans le vin.
Ici, de pampres verts se couronne un Sylvain.
Plus loin, en se roulant, la Ménade enivrée
Montre de doux appas sous une peau tigrée
Qui revêt son épaule et flotte au gré des vents,
Cachant ses ongles d'or en de longs plis mouvants...
Une Nymphe relient Lysippe qu'elle atiire :
Discé, qui, jeune et belle, et portant le carquois,
Suit tour à tour Diane ou Vénus dans les bois.
Son front, coiffé des crins d'un monstre de Némée,
Est ombragé des dents dont sa gueule est aimée ;
Et leur ivoire affreux, leurs débris menaçants,
Relèvent la douceur de ses yeux ravissants.
Voici comment Lemercier esquisse le portrait de Ganymède :
Enfant cher à Diane, effroi des cerfs timides.
Qu'il presse de ses traits et de son pied rapides ;
Sauvent, tout hors d'haleine, il court dans les forêts
Qui du mont phrygien ombragent les sommets.
Son réveil matineux y devança l'Aurore,
Et Vesper, dans les bois, le revoit seul encore.
Plus loin, le poète nous montre Vulcain transformé en une bête féroce:
C'est un tigre ; il s'apprête à dévorer sa proie.
Cet espoir fait briller, aux rayons de la joie,
L'opale de son œil farouche et flamboyant.
Ses flancs rr arqués de feux et son dos ondoyant ;
De ses ongles aigus la secrète menace,
Son port, m é longe affreux de douceur et d'audace,
Ses pas souples et lent?, ses bonds impétueux,
Plus prompts que les replis d'un dragon tortueux,
Sa rage tout à coup muette ou mugissante,
Aux rochers du' Liban vont porter répouvante.
H me semble qu'on ne fait pas, de nos jours, beaucoup de vers qui valent
ceux-là. Je m'estimerais heureux, s'ils avaient du charme et de la nouveauté
pour les lecteurs du Quérard. **•
— 65 —
II.
Un de nos correspondants, qui se qualifie : « VAmi des livres et V Ennemi
des maniaques qui se donnent le titre de Bibliophiles », nous a adressé une
lettre que nous regrettons de ne pouvoir reproduire, vu sa longueur, et dans
laquelle il stigmatise tous ces MascariUes qui ont profité de la mort de Gé-
rard de Nerval pour se poser. A les entendre, ils étaient tous amis de ce
pauvre fou, qu'ils ont laissé mourir de misère et qui, vivant, ne se doutait
pas de sa célébrité. Il cite un témoignage singulier de cette admiration tar-
dive : c'est la publication dans le Constitutionnel de la prétendue dernière
page de Gérard, donnée comme une primeur empruntée à un journal de pro-
vince, primeur qui avait déjà figuré dans deux feuilles parisiennes au moins
(l'Illustration et l'Estafette), à 1 insu de cet ami du défunt.
« Au reste, ajoute notre correspondant, ce fait est moins curieux que celui
Sue nous offre le dernier numéro du BuUetin du Bibliophile (de Techener),
até des mois de novembre et décembre 1854. Ce numéro renferme une lettre
inédite du père Laire, que le même recueil avait déjà publiée au moins une
fois, dans son numéro de janvier 1851 . Passe encore si la seconde édition va-
lait mieux que la première; mais c'est le contraire qui a lieu. Cette fois on
ne pourra pas dire : « La bonne édition est celle qui a la faute ». Si le man-
que de matériaux force M, Techener à réimprimer ses anciens numéros, au
moins devrait-il les prendre pour copie ; ses abonnés ne perdraient que leur
temps et leur argent. Si c'est par inadvertance que cette réimpression a eu
lieu, elle prouve que M. Techener ne prend pas la peine de lire ce qu'il im-
prime. Il pourrait dire comme ce scribe à qui on reprochait les fautes de
sa copie : « J'ai copié cette lettre, il est vrai, mais je ne l'ai pas lue ». En
tout cas, cela prouve l'inconvénient de ces publications sans critique et sans
observations, auxquelles on ne croit pas même devoir ajouter une note.
» Dans le môme numéro du Bulletin du Bibliophile, il y aurait lieu àbien
d'autres observations. Ainsi, page 1056, on nous dit que la Bulle datée du
11 des kalendes de novembre 1463 pourrait bien avoir été imprimée par Gu-
tenberg, qui faisait usage des mêmes caractères que Fust et Schœffer. Com-
ment un homme qui se dit bibliophile peut-il écrire de semblables choses en
1855? Jusqu'ici on croyait que c était, au contraire, Fast et Schœffer qui,
après avoir dépouillé Gutenberg, se servaient de ses caractères ; mais nous
avons changé tout cela. M. Bernard a bien prouvé, dans ses Origines de
l'Imprimerie, que la Bulle en question avait été imprimée par Schœffer;
mais est-ce <ju un bibliophile est tenu de connaître un livre spécial à ses
études, publie depuis trois ans? »
LA NÉCROPOLE LITTÉRAIRE.
JANVIER (Suite et fin). - FÉVRIER (Premier article).
SJCEGREN (Jean-André), académicien extraordinaire de l'Académie im-
périale de Saint-Pétersbourg, élu en 1829, conseiller de Cour, docteur en
philosophie, membre de la Société de l'Histoire et des Antiquités russes de
Moscou; de celle des Amateurs de la littérature nationale de Kazan, de la
Société économique de Finlande et de celle des Antiquaires du Nord , de Co-
penhague; chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne de la 3e classe. Sjœgren, né
en Finlande, en 1794, est mort à Saint-Pétersbourg, le 15 janvier, âgé de
soixante-quatre ans. On lui doit de nombreuses et importantes recherches
sur l'histoire ancienne de la Russie et sur les divers idiomes qui se parlent
dans ce vaste empire. Nous ne connaissons de lui ni aucun écrit en fran^
çais, ni aucune traduction de ses ouvrages en notre langue.
Sept jours plus tard , l'Académie de Saint-Pétersbourg perdait son secré-
taire perpétuel, M. Paul-Henri Fuss. (Voy. p. 49). -
GUEBJN (Paulin), peintre distingué, mort à Paris, le 19 janvier 1855
Son chef-d'œuvre, la Malédiction de Cttin, figure dans la galerie du Luxem-
bourg.
LABRUNIE (Gérard) (1), connu en littérature d'abord sous le nom de
Gérard (de 1827 à 1842)» ensuite sous celui de Gérard de Nerval, l'un des
osprits les plus fins, les plus charmante et les plus distingués do notre temps ;
1 écrivain le plus vraiment naïf et l'un des plus franchement originaux de ce
siècle, que là camaraderie néanmoins a élevé trop haut, après qu'il a eu
fermé l'œil, pour que la postérité n'ait pas beaucoup à en rabattre. Tel bio-
graphe a avancé cette prophétie : « Qu'il ne restera plus rien à la fin dm
» siècle , si ce n'est les romans expurgés de Balzac , deux ou trois volumes
» de madame Sand, et les livres de Gérard de Nerval ». Tel autre, a dit que
« la postérité placera le nom de cet écrivain entre celui de Sterne et de Xa-
* vier de Maistre *.Aspetame, e vedremo. Gérard Labru nie est né d'un père,
alors officier de l' Empire , le 21 mai 1808 , à Paris , dans une des rues oui
avoisineat le Palais-Royal ; il passa son enfance chez un de sesoncles, qui habi-
tait les riantes campagnes d'Ermenonville. C'est-là, qu'encore enfant, Gérard
rencontra une jeune fille, Adrienne, dont le souvenir eut une si fatale influence
sur l'existence du futur écrivain, etqui produisit plus tard chez lui de fréquentes
hallucinations. Gérard fit ses études au collège Ghariemagne. Terminées, on
le plaça dans une imprimerie^ ce qui est établi par une réponse à M. Aug.
Bernard , auteur de l'ouvrage intitulé : De V Origine et des débuts de l'Im~
primerie en Europe (Paris, 1853,2 vol. in-8)qui avait censuré Gérard dans « le
National », au sujet de son « Imagier de Earieca * Gérard répondit, dans son
feuilleton des « Faux Sauniers » imprimé dans le môme journal, qu'en lait
d'histoire de l'imprimerie , M. Aug» Bernard , étant correcteur (à l'Impri-
merie imper.), avait deux degrés de plus aue lui pour être juge compétent
du sujet, attendu que lui n'avait pas été plus loin qu'apprenti compositeur*
L'amour des lettres conduisit Gérard à renoncer à la typographie, et, vers
1826, il débuta dans la littérature , non comme commerçant., mais commft
cultivateur* A l'exemple de beaucoup de ses collègues, Gérard sema des
feuilletons pour récolter plus tard des livres. Gérard Lafcruaie a participée
la rédaction des journaux, recueils et revues que nous allons énumérer* et
ses principaux articles ont constitué, avec le temps, des volumes, ou parties
d'ouvrages: leVert-V ert , le Figaro, le Corsaire, le Mercure, sous la direction
du bibliophile Jacob £Paul Lacroix] (1828), la Sylphide, le Cabinet de lecture,
la Revue de Paris, la Presse, où, outre la critique dramatique, il *
fourni quelques autres feuilletons qui ne paraissent pas avoir été reproduits^
tels que les deux Rendez-Vous, proverbe; la France littéraire, de Cn. Ifalo;.
le Garde national, la Charte de 1830 et le Messager, pour lesquels deux der-
niers journaux il fit les articles de théâtre (le Messager renferme de lui , en
outre, le Fort de Bitthéj; te Commerce, h €onstitutaoimel , l'Artiste, depuis
la direction de M. Aïs. ftoussayfc ; les Prismes, des Français peints par eux-
mêmes, pour lesquels il * écrit les Banquets éPnncitns écoliers; la Revue
comique, le « Journal» de M. Alnh. Karr (1848-49), la nouvelle Revue de Pa-
ris, etc., etc. , etc. L'esprit maladif de Gérard Ta porté à entreprendre plus
d'une course lointaine, aussi, un de ses biographes l'a-t-il surnommé < le su-
blime et poétique Huif errant de la littérature contemporaine » . De toutes
ses courses vagabondes , il nous reste quelques bons fragments. — Ce char*
mant écrivain a été trouvé le 26 janvier, pendu rue de la Lanterne, à Paris,
Cette triste iin était-elle la suite d'une nouvelle hallucination ou de la mi-
sère, ou d'un crime? Cela est resté un mystère. — « Gérard h était pas de
ce monde ; il vivait dans des régions idéales^ il ne touchait à la terre que
pour aimer ses amis , se faire aimer d'eux par les qualités les plus aimables.
En dehors de ces relations, il caressait ses chimères , il évoquait les doux
et chers lanternes de son imagination ; il écrivait sous la dictée de je ne sais
(1) Ainsi oue le » roave l'un «le» premiers ouvrages de cet écrivain [Napoèton
&ftefH^r,^^ne^wrtibmffatnttff :6Ér«W>1
et la fronce
- 67 —
quel ange invisible. Il ne tenait à rien des choses d'ici-bas. Son talent, sa
position pouvaient lui assurer an bien-être dont il ne semblait prendre nul
sfouci. il est mort en plein rèvô ». Les obsèques de Gérard LâDrunie ont
eu lieu le 30 janvier, en l'église métropolitaine de Notre-Dame, et M. Fran*
cis Wey, président de la Société des gens de lettres, à laquelle Gérard ap-
partenait» a prononcé sur sa tombe un discours très-touchant, qui a été
imprime dans le « Mousquetaire » du 1er février. La Société des gens de let-
tres a acquis un terrain à perpétuité sur lequel sera placée une pierre tu-
mulaire portant cette inscription :
A GÉRAfcD DE NERVAL,
LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES.
Tout a été dit sur Gérard Labrunie, quelques jours après sa mort; seule-
ment, ses apologistes n'ont point rappelé fidèlement ses titres littéraires* et
c'est à nous, bibliographe, que celte tâche est dévolue. Nous connaissons du
cet écrivain :
I. Poésies.
i. Souvenirs de nos gloires.... '
Cité par M. Eugène de Mirecourt dans sa « Biographie de Gérard de
Nerval », 1854, p. 25.
IL Napoléon et la France guerrière, élégies nationales; par Gérard
L Paris, Ladvocat, 1826, in-8 de 32 pag. — Sec. édition (sous le titre
de la France guerrière, élégies nationales, par Gérard), corr. et augmentée
de pièces nouvelles. (Première livraison)» Paris, Touquet, 1827, in-8 de 32 pag.
III. Mort (la) de Talma, élégie nationale; par Gérard. Paris, Touquet,
1826, in-8 de 4 pag.
IV. Napoléon et Talma, élégies nationales nouvelles. (Envers libres). Pa-
ris, Touquet, 1826, in-12 de 12 pag.
V. Élégies nationales et Satires politiques; par Gérard. Sec. édition (de
la Franrt guerrière, et première ■des Satires politiques). Paris, impr. de
David, 1827, in-8 de 136 pag.
On retrouve dans ce volume la comédie satirique : Monsieur Dentscourt ,
ou h Cuisinier dun grand homme. (Voy. te no xiï).
Il a été ïaft, dans la même année, un nouveau frontispice pour ce vo-
lume, portant : seconde édition; radis il n'y en a eu qu'une seuie.
VL Couronnepoèikfue de éeranger, recueillie par Gérard. Paris, Chau-
mfcrot jeune, 1828, itt-32 de 144 pag.
Vil. Peuple {le), ode. Paris, 1830, in-8.
Opuscule que nous ne connaissons que par 1a citation qu'«n font les au-
teurs de la « Littérature française contemporaine ».
VI Iî. Poésies allemandes. Ktopsiook, ùœthe, Schiller, Bitrger. Morceaux
choisis et traduits par Gérard. Paris, me Fércm, 28 ; Méquignon-HaTOrd ;
Bricon, 1890, in*l8.
Béimprimées avec ra troisième édition du Faust, de Goethe, traduit par le
même. Voy* le n<> XIV.
ÏX. Choix ée Poésies de fimsard, Dubellay, Bai'f, Belkm, Dubartos,
Chassignet, Desportes, Bégnier ; précédé d'une Introduction, par Gérard.
Paris, mêmes adresses, 1890, in-18.
Ces deux volumes font partie d'une « Bibliothèque choisie », publiée par
M. Laurentie.
X. Nos Adieux à la Chambre des Députés de Van 1830, m Àlte£~vous-
en, vieux mandataires. (Couplets); par te père Gérard, patriote de 1789,
ancien décoré de la prise de la Bastille. Paris, les îîbr. dti Patets-Royal,
183l,ïn-12de24pag.
XL Lénore, 'poème et Buryer, tradtnit en *ers, wïs en musique (à<cnja-
*re parties, avefc récitatif fet chœurs); par fi. Wonpou. Paris, Utissonnier,
C8$5, gr. in-4.
Gérard a fourni <*** pièces to to* à <J*vers reçu***, et wmmétnent «n
« Mercure », après 1828 (et quelques traductions de poésies allemandes).
En 1830, il composa des Strophes de circonstance, et une Ode qu'il dédia
aux Polonais, que M. Eug. de Mirecourt se souvient d'avoir lue au collège .
il lui a été impossible de retrouver ni les unes, ni l'autre.
Théâtre.
XII. Monsieur Dentscourt, ouïe Cuisinier d'un grand homme, tableau po-
litique à propos de lentilles; par M. Beuglant, poète, ami politique de Ca-
det Roussel, auteur de la fameuse complainte sur la mort du droit d'aî-
nesse. Paris, Touquet, 1826, in-32 de 32 pas;.
. La Complainte sur le droit d'aînesse, publiée dans la même année, avait
Félix Bodin pour auteur.
XIII. Académie (f), ou les Membres introuvables, comédie satirique en
vers ; par Gérard. Paris, Touquet, 1826, in-8 de 52 pag. — Autre édition.
Ibid., 1826, in-8 de 44 pag.
Trois académiciens de l'époque étaient au nombre des personnages.
XIV. Faust, tragédie de Goethe, nouvelle traduction complète en prose et
en vers; par Gérard. Paris, Dondey-Dupré, 1827, 1835, in-18.
M. Berlioz a emprunté des fragments de cette traduction pour son opéra
de la « Damnation de Faust », et il a eu soin de les guillemeter dans son li-
vret.
— Le même, suivi du second Faust. Choix de ballades et de poésies de
Gœthe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubert, Kcerner, Uhland, etc. Paris,
Ch. Gosselin, 1840, in-18, form. angl.
Voy. le no VIII.
Le second Faust n'avait pas encore été traduit. M. Gérard n'a pas osé en
donner une traduction complète ; il a pensé qu'une analyse, accompagnée
de trois ou quatre principales scènes, en ferait suffisamment comprendre la
marche logique. Dans cette seconde partie, Gœthe est tout à fait sorti des
limites de la réalité humaine ; il a voulu créer une sorte de vraisemblance
fantastique aux yeux mêmes de l'imagination, et pour ainsi dire personni-
fier et mettre en scène l'immortalité de l'âme.
La traduction de Gérard est d'une rare élégance et d'une fidélité scru-
puleuse. Il n'a pas cherché à inventer un sens nouveau aux phrases trop
abstraites de l'original ; il ne s'est pas soucié, comme certains de ses confrè-
res, de refaire Gœthe quand la pensée du célèbre écrivain lui semblait dou-
t3use ou inintelligible. C'est ce louable motif qui l'a engagé à analyser les
scènes du second Faust, qu'une traduction littérale eût laissées obscures et
qu'une traduction libre eût* dénaturées. Gérard, qui avait une connais-
sance approfondie de la littérature tudesque et qui a fréquenté, dans ses
voyages, les meilleurs écrivains de l'Allemagne, n'a pas oublié d'enrichir
son ouvrage d'une excellente Introduction critique et d'un Choix des plus
célèbres ballades, odes, etc., de Schiller, Burger, Uhland, Kœrner et Schu-
bert, bouquet de fleurs poétiques qui couronne à merveille ce vieux sombre
monument littéraire, le Faust de Goethe.
La traduction du second Faust par Gérard est bien différente de celle
due à M. Henri Blaze, ainsi que le prouve la réclamation suivante, imprimée
dans le feuilleton de la « Bibliographie de la France » du 11 juillet 1840:
M. Charles Gosselin, libraire, annonce, dans les journaux, une traduction
des Deux Faost de Goethe, par M. Gérard. Je dois prévenir la librairie
que cette traduction n'a de commun que le titre avec celle de M. Henri
Blaze, que j'annonce depuis longtemps dans ma Bibliothèque, et qui va pa-
raître le quinze de ce mois.
Je vais poursuivre, devant les tribunaux, M. Charles Gosselin, pour avoir
usurpé le titre des Deux Faust, qui est ma propriété, car il n'existe pas
dans l'original, et je ne l'ai établi dans cette forme que pour marquer la
distinction bien tranchée qui existe entre la traduction de M. Henri Blaze,
qui est complète, et les précédentes, lesquelles ne contiennent que l'épisode
de Marguerite. Le procédé de M. Charles Gosselinest d'autant plus blâmable*
<|ue ce titre ne convient pas à la traduction qu'il annonce, car cette traduc-
tion ne contient que trois scènes du second Faust, qui en a trente. Je
dois ajouter que M. Gosselin a publié sa traduction dans le format de ma
Bibliothèque, et presque avec les même dispositions de détail que celles que
j'ai adoptées depuis longtemps, dispositions dont l'ensemble forme le cachet
de mes publications, et qu'il eût été de bon goût et de bonne délicatesse de
ne point chercher à imiter.
Paris, 10 juillet 1840. Charpentier.
XV. Piquillo, opéra-comique en 3 actes (en prose); par M. Alex. Dumas
(et M. Gérard Labrunie), musique de M. H. Monpou. Représenté sur le
théâtre de l'Opéra-Comique, le 31 octobre 1837. Paris, Marchant, 1837, in-8
de 84 pag., à longues lignes, et grand in-8 à deux colonnes.
XVI. Alchimiste (f ), drame en 5 actes, en vers, par Alexandre Dumas
(et MM. Gérard Labrunie et Cordellier Delanoue). Représenté sur le théâtre
de la Porte-Saint-Martin, le 10 avril 1839. Paris, Dumont, 1839, in-8 de
176 pag., à longues lignes; Paris, Marchant, 1839, gr. in-8 de 32 p. à 2 col.
C'est une imitation du « Fashio » de l'Anglais Milman, qui venait d'être
traduit par M. Jules Belinpour le « Théâtre européen ».
XVII. Léo Burckart, drame en 5 actes et en prose, précédé d'un prologue,
par M. Gérard (et M. Alexandre Dumas), accompagné de Mémoires et de
Documents inédits sur les sociétés secrètes de l'Allemagne. Paris, Barba,
Desessarts, Brockhaus et Avenarius, 1839, in-8 de 310 pag.
« Les deux amis trouvèrent le sujet de ce drame pendant une excursion
en Allemagne : il fut fait, joué et oublié comme tant d'autres. « Léo Bur-
ckart » ! que la terre té soit légère, ainsi que le fut la recette du théâtre où
tu fus représenté (1) ».
Ce drame fut représenté pour la première fois sur le théâtre de la Porte-
Saint-Martin, le 16 avril 1839, sous le titre de « Léo Burckart, ou une Con-
spiration d'étudiants ».
La pièce imprimée forme vu et 326 pag., sans la table. M. Dumas, croyons-
nous, est totalement étranger aux « Mémoires et Documents » qui raccom-
pagnent.
XVIII. Monténégrins (les), opéra-comique en 3 actes, paroles de M. E. Al-
boize et Gérard... Représenté sur le théâtre national de l'Opéra-Comique,
le 31 mars 18i9. Paris, Michel Levy frères, 1849, in-18, format angl.
« Ce malheureux Gérard de Nerval, était un très-grand partisan du légu-
misme, mais à la façon de Pythagore. En 1850, les bouchers avaient décidé
que le cortège du bœuf-gras revêtirait les costumes de l'opéra des Montènè-
grins, dont le poëme était de Gérard. Gérard avait été invité au banquet,
et comme il croyait très- fermement à la transmigration des âmes, il avait, au
moment de prononcer son discours, bravement planté son drapeau pytha-
goricien sur la table; au risque de compromettre sa popularité devant cet
auditoire "prévenu, il s'était efforcé de faire comprendre aux convives un
peu ébahis que, tous les animaux étant nécessairement habités par des âmes
humaines, la mort violente du bœuf, héros et victime de la journée, équi-
valait pour lui à l'assassinat de quelque boucher antique; puis il avait saisi
cette occasion pour exprimer le vœu qu'on renonçât dorénavant à abattre
les pauvres animaux, et qu'on remplaçât à l'avenir le bœuf gras par le hari-
cot gras. Cette proposition avait été parfaitement accueillie, tant la bouche-
rie parisienne est accessible à tous les sentiments généreux ; cependant Gé-
rard avait fini par croire qu'il y avait eu quelque confusion dans l'esprit de
ses hôtes. Voyant l'année suivante que la cérémonie du bœuf gras s'accom-
Ï)lissait selon le rite accoutumé, les bouchers, disait-il, auront cru que je
eur proposais d'engraisser des haricots de mouton (2) ».
(i) Plutarque drolatique, de F. Lhéritier (de l'Ain).
(9) Edm. Teiier, Chron. hebdom. du « Siècle », du 18 février 1885.
-70-
, 3ÇIX. C1mitfid'i»frnt* (W), drame sa ver* en 5 aot<$ et 7 tableaux. Tra-
duction au drame indien du roi Soudraka, par MM. Méry et Gérard dç
Nerval. Représenté sur le théâtre national de l'Odéon, le 13 mai 1850, in-18f
format anglais,
XX. Imagier de Harlem (V), ou la Découverte de l'Imprimerie, drame
légende à grand spectacle, eu 5 aptes et 10 tableaux, eu prose et en vers, de
MM. Méry, Gérard de Nerval et Bernard Lopez,,.,, Représenté sur le théâtre
de la Porte-Saint-Martin, le 27 décembre 1851. Paris, boulevart Saini-Mar^
tin, 12, 185*2, in-18, format anglais, et Paris, même adresse, 1852, in-16.
Pauvre pièce sous le rapport du sujet : elle est contraire aux idées reçues
sur la découverte de PImprimerie, et, comme poètes, les auteurs se sont
permis trop de licences d'anachronismçs.
Gérard avait composé quelques autres pièces. M. Eug. de Mirecourt parle
lo d'une charmante petite comédie en 3acteset en vers, Tartuffe chez Molière,
qui, dit-il, a été jouée, mais qui ne paraît pas avoir été imprimée; 2o d'une
autre comédie en vers, fort originale, le Ptince des sots, que le comité de
lecture del'Odéon avait reçu avec acclamations, mais que Haref, alors adminis-
trateur de ce théâtre, jeta "au fond d'un carton; 3o enfin, en société avec
M. Alexandre Dumas, un opéra-comique intitulé la Reine de Saba, dans le-
quel il y avait un rôle superbe pour la malheureuse passion de Gérard, son
Adrienne, sa diva. Meyerbeer devait en faire la musique. L'illustre composi-
teur s'étant brouillé avec M. A. Dumas, Gérard reprit son manuscrit des
mains de celui-ci. Il en fit par la suite un de ses plus jolis contes, pour ne
rien perdre de son travail.
II(. Contes et Nouvelles*
XXI. Main de gloire (la). Conte. — Impr. dans le « Cabinet de lec-
ture», en 1830.
Conte comique du plus désopilant effet.
XXÏI. Amours de Vienne (les). Nouvelle* — Imprimé dans l'ancienne
« Revue de Paris », en 1840, et réimprimé en tête au Voyage en OrienU
édition de Charpentier, tom. I, pp. 29 et suivante.
De 1839 à 1840, Gérard était en Autriche. Les médecins lui avaient dit :
« Tâchçz d'aimer le plus de femmes possibles : il n'y a que ce moyen de
» vous guérir ». Gérard obéissait, uniquement par déférence aux prescrip-
tions de la Faculté. Eug. de Mirecourt.
XXIII. Nuits du Bamazan (les), Paris, de l'imp. de Prost, 1850, in-fol,
de 12 pag. à 4 colonnes.
Quatorze feuilletons publiés par le journal « le National », en 1849.
XXIV. Faux sauniers (les). Histoire de l'abbé de Bucquoy, Paris, de
Timpr. de Prost, 1851, in-4 de 48 pag.
Feuilletons du « National » .
XXV. Illuminés (les), récits et portraits. Angers, Cosnier et Lachèze;
et Paris, Victor Lecou, 1852, in-12 format angl.
Le faux titre (Je ce volume porte ; les Illuminés, ou les Précurseurs .du
Socialisme,
On trouve dans le volume : Le roi de Bicôtre (Raoul Spifame), (impr. d'a-
borddans « la Presse »),— l'Histoire de l'abbé de Bucquoy ,— les Confidences de
Nicolas (Restif de la Bretonne), — Jacques Cazotte, — Cagliostro, — Quin-
tus Auoler.
XXVI. Contes et Facéties. Paris, Giraud et Dagneau, 1852, in-18.
Volume faisant partie d'une « Bibliothèque elzévirienne ».
XXVII. Petits châteaux de Bohème, Prose et poésie. Paris, Eugène Di-
dier, 1853, in-18 de 96 pag.
. C'est un coquet petit volume de fantaisie, prose et vers, qui respire un
frais parfum de poésie, et qui brille par les qualités de style fainiu$r$6 à
l'auteur.
r.Hr
XXVUL tmâ (kSooa(la), Ugead* du compagnonnage racontée à Cow-
tantinople.
Impr. en feuilletons dam le journal « le Pays », à partir du 27 août 1853.
XXIX. Sylvie^ nouvelle. — Impr. dans la « Revue des Deux-Mondes »,
en 1853.
Souvenirs de jeunesse de l'auteur, et dans lesquels on trouve de précieux
détails biographiques. « On y trouve quelque chose de la mélancolie douce
et mystérieuse des Mémoires de Gœthe ».
Cette nouvelle a été réimprimée l'année suivante dans les Filles du feu,
de l'auteur, et réimprimée séparément dans les Romans-Mignature. Paris,
Hartinon, 1855, in-32 avec figures.
XXX. Filles du feu {les). Nouvelles. Paris, Giraud, 1854, gros in-18
de 360 pag.
Sept nouvelles, « sept perles dans un même écrin », dit M. Eug. de Mi-
recourt. Ces nouvelles, oui avaient déjà été imprimées, sont intitulées :
Sylvie, — Angélique, — Jemmy, — Octavie, — Isis, — Emilie, — Gorilla.
XXXI. Aurélia, ou le Rêve et la Vie.— Impr. dans la « Revue de Paris »,
1« janvier et 15 février 1855.
« Cette étude psychologique de ses propres sensations, entreprise par ce
charmant esprit et poursuivie jusqu'à son dernier jour, emprunte à la fin
mystérieuse de l'auteur ua surcroît d'intérêt douloureux et sinistre qui rend
plus vives et plus pénétrantes ces pages éloquentes, dont les dernières furent
trouvées sur Gérard après sa mort »,
IV. Critique.
XXXII. Monde dramatique (le). Revue des spectacles anciens et moder-
nes. (Fondée et rédigée, en chef, par Gérard Labrunie.) Paris, rue des FiU
les-du-Calvaire-St-Thomas; Camuseaux, 1835-41, 7 ann. formant 10 vol.
gr. in-8 avec gravures.
XXXIII. Littérature allemande.— Les poésies de Henri Heine.— Impr. dans
la « Revue des Deux-Mondes », 15 juillet et 15 septembre 1848.
V. Voyages.
XXXIV. Excursions sur les bords du Rhin; par Alex. Dumas (et Gérard
Labrunie). Paris, Dumont, 1841-42, 3 vol. in-8.
XXXV. Voyage en Belgique. — Imprimé en feuilletons dans le journal
« la Presse », en 1844, et réimprimé dans le volume intitulé : Lorely.
XXXVI. Voyage en Grèce. — Imprimé dans * l'Artiste », en 1844.
XXXVII. Scènes de la Vie orientale. Tome Ier. Les Femmes du Caire.
Paris, Sartorius, 1848, 1 vol. — Tome IL Les Femmes du Liban. Paris,
Souverain, 1850, 1 vol. En tout 2 vol. in-8.
Cet ouvrage a d'abord paru dans la «Revue des Deux-Mondes», du
1er mai 1846, au 15 octobre 1847, et voici dans quel ordre de chapitres ii y
a été inséré : Scènes de la Vie orientale. I. Les Femmes du Caire, Ie' mai
1846. — H. Les Esclaves, 1er juillet 1846. — III. Le Harem, 15 septembre
1846. — IV. Le Gange du Nil, 15 décembre 1846. — V. La Santa Barbara,
15 février 1847. — - VI. Les Maronites, un prince du Liban, 15 mai 1847. —
VIL Les Druses, le kalife Hakem, 15 août 1847. — VIII. L'Anti-Liban,
15 octobre 1847.
— Le même ouvrage, sous ce titre : Voyage en Orient. 3* édition, revue,
corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 1851, 2 vol. in-12, format angl.
On a réimprimé Les Amours de Vienne en tète de cette édition.
a Le Voyage en Orient est un des plus beaux livres de littérature mo-
derne ».
« Une vérité de récit sans exagération, sans emphase; une peinture à la
fpig naïve, colorée, saisissante; un charme de détails nouveau; une poésie
douce et soutenue; de gracieuses descriptions, mesurées avec l'économie la
plus sage; foute une histoire, en un mot, dite avec candeur, a l'ombre des
-72-
palmiers, au rayonnement de ce magnifique soleil qui dore le berceau du
monde : voilà l'œuvre de Gérard de Nerval (1) ».
Les Amours de Vienne renferment, a-t-on dit, des pages impérissables.
XXXVIII. Lorely, souvenirs du Rhin. Paris, Giraud et Dagneau, 1852,
in-18, format anglais.
On trouve dans ce volume : Lorely ou Loreley, la Fée du Rhin ; — A Ju-
les Janin; — Sensations d'un voyageur enthousiaste (impr. d'abord dans
« l'Artiste »); — Souvenir de Thurinee; — Scènes delà vie flamande; — Léo
Burckart; — Rhin et Flandres; — Collection de la Bibliothèque de fantaisie.
XXXIX. Promenades et Souvenirs. — Imprimés dans « l'Illustration » à la
fin de décembre 1854, au commencement de janvier 1855 (no« 618 et 619) et
le 3 février 1855 <no 623).
Il parait que le troisième article, présenté comme la dernière page de Gé-
rard de Nerval a été reproduit presqu'aussitôt par un journal de province, et
que a le Constitutionnel » l'a reproduit ensuite, d'après séjournai, comme
un primeur. D'après l'Illustration, l'Estafette avait déjà réimprimé cet arti-
cle, avant le journal de province.
Biographes de Gérard de Nerval.
Janin (Jules). Feuilleton spécial du Journal des Débats, du 1er mars 1841.
— Dans la Semaine dramatique, du même journal, du 5 février 1855.
Mirecourt (Eug. de). Les Contemporains, etc. Xe Iivr. Gérard de Nerval.
Paris, 1854, in-18 de 96 pas., avec portr. et fac-similé.
Gautier (Théoph.). Gérard de Nerval. — Feuilleton de « la Presse », no du
30 janvier 1855.
fourdan (Louis). Court article, dans « le Siècle », du 31 janvier.
Texier (Edm.). Dans la Chronique hebdomadaire du « Siècle », du 4 févr.
Houssaye (Ars.). Gérard de Nerval. Dans « l'Artiste », n° du 4 février.
Lecomte (Jules). Feuilleton de « l'Indépendance Belge ».
Méry. Une pièce de vers en l'honneur de Gérard de Nerval, impriméedans
« l'Artiste », no du 11 févr.
Karr (Alph.). Courte notice, dans les Bourdonnements du « Siècle », du
11 février.
Grimont (Ferd.). Gérard de Nerval. Dans « la Propriété littéraire et ar-
tistique » 15 févr., p. 111-13.
PORTALIS (le baron Auguste^, né en 1801, était procureur du Roi en
1823. En butte aux tracasseries delà Restauration, parce qu'il avait soutenu
la candidature électorale de Lafayette, il donna sa démission. M. Portalis,
son oncle, ministre de la justice en 1823, le nomma juge au tribunal de
première instance de la Seine. En 1830, Dupont (de l'Eure) le fît vice-prési-
dent. De 1838 à 1846, il a été conseiller à la Cour royale. Depuis 1831 jus-
qu'en 1834, M. Portalis siégea à la Chambre comme "député du Var. Il pro-
posa et fit adopter l'abolition de l'anniversaire du 21 janvier. M. Portalis
échoua aux élections de 1834; les électeurs de Meaux (Seine et Marne) îe
renvoyèrent à la Chambre en 1837. M. Portalis vota pendant toute la durée
de son mandat avec une généreuse indépendance, et entre autres questions,
repoussa l'adresse amendée : c'était assez pour mériter les hostilités du pou-
voir. Aussi, la corruption et les intrigues venant en aide au ministère, il
succomba dans le combat électoral de 1842: son concurrent, le pâle et com-
plaisant M. Lebobe, l'emporta sur lui de quelques voix. Lors de la dernière
révolution, M. Portalis fut nommé, le 25 février, procureur général de la
République, par ses amis du « National », puis élu, de nouveau, par le dé-
partement de Seine-et-Marne, membre de l'Assemblée constituante, dont il
devint vice-président. Chargé, comme procureur-général, de l'instruction
judiciaire sur les événements du 15 mai, il sut déployer, à ce sujet, une
(I) Eug. de Mirecourt Biographie de Gérard de Nerval, 1854, in-18, p. 78.
-73 -
énergie et une activité qui lai concilièrent les sympathies de tons les
partisans de la République modérée. Aussi ne l'a-t-on pas vu sans
regret donner sa démission à la suite du vote de l'Assemblée et de l'attitude
particulière du ministre de la justice dans l'affaire de M. Louis Blanc. On se
souvient que M. Portalis fut en novembre 1848, le rapporteur d'une de
cespétitions extravagantes cfui caractérisent l'époque, laquelle demandait qu'on
frappât un impôt sur le célibat. Le rapporteur se montra favorable à cette
demande. Selon la doctrine de l'honorable représentant, le célibat est classé
au nombre des objets de luxe, et la propriété de soi-même doit être consi-
dérée comme un vol fait à la Société. La proposition fut accueillie avec sur-
Srise et avec galté ; on la trouva plaisante, on en rit» et l'incident n'eut pas
e suite. M. le baron Auguste Portalis est mort à Plombières (Gôte-d'Or),
le 28 janvier. Nous connaissons de lui :
I. À MM. les électeurs de l'arrondissement de Toulon (extra-muros),
Auguste Portalis, député. Paris, de l'impr. de F. Di dot, 1831, in-8 de 12 p.
C'est un compte-rendu de la session de 1831.
II. Conversion do la rente. Opinion... Paris, de l'impr. de Duverger,
1838, in-8 de 8 pag.
III. Illégalité et iniquité du mode de recensement général ordonné par le
ministère des finances. Dijon, de l'impr. de Dou illier, 1841, in-12 de 24 p.
IV. Essai sur la vie et l'administration du duc de Gctéte, ministre des
finances sous l'Empire. Paris, dePimpr. de Duverger, 1842, in-8 de 116 pag.,
avec un portr.
V. Liberté de conscience (la) et le statut religieux. Paris, Thorel, 1847,
in-8 de 576 pag.
BARRAN (l'abbé Jean), directeur et professeur de théologie au séminaire
des Missions étrangères , à Paris , mort à la fin de janvier, des suites d'une
longue maladie. Il est l'auteur d'un ouvrage important, intitulé :
Exposition raisonnée des dogmes d*>. la morale du Christianisme, dans les
entretiens d'un professeur de théologie avec un docteur en droit. Le Mans,
Richelet, et Pans, Poussielgue-Rusand, 1843, 3 vol. in-8. — Nouv. édition,
revue, corrigée et augmentée. Paris, Poussielgue-Rusand, et Lyon, Pélagaud,
1845, 3 vol. in-8.
La nouv. édition porte pour titre : Explication raisonnée des dogmes et de
la raison du Christianisme
CARETTE (Antoine-Michel), officier supérieur du génie en retraite, ancien
élève de l'École polytechnique , mort à Paris, à la fin de janvier, dans sa
quatre-vingt-troisième année. On lui doit les deux ouvrages suivants :
I. Géométrie du compas, traduite de l'italien de Laurent Mascheroni. Pa-
ris, Duprat, 1798. — Seconde édition. Paris, Bachelier, 1828, in-8, avec
14 planches.
Il est vraisemblable que , sans y mettre son nom , Garette a traduit aussi
un second ouvrage de Mascheroni , publié au commencement de ce siècle :
Problèmes pour les arpenteurs, avec différentes solutions. Paris, Courtier,
an xi (1803), in-8 de 117 p., avec 4 planches.
II. Notice biographique sur Laurent Mascheroni, géomètre italien, mort
à Paris, le 14 juillet 1800. Paris, Bachelier, 1828, in-8 de 16 p.
GRAVERAN (Joseph-Marie), né à Grozon (Finistère), le 16 mars 1793,
élève du petit séminaire de Quimper en 1808, ordonné prêtre en 1819, pro-
fesseur de dogme, chanoine honoraire et curé de Brest (1826), plus tard
évéque de Quimper, membre de l'Assemblée nationale; mort à Quimper, le
jeudi 1er février. Il a été remplacé dans son siège par M. l'abbé Sergent,
vicaire général du diocèse de Nevers. M. Graveran a été le réviseur des
Vies des saints de la Bretagne armoricaine, par le F. Albert-le-Grand [de
Kerigouel], de Morlaix, édition publiée avec des notes et observations histo-
riques et critiques, par M. D. L. Miorcec de Kerdanet. Brest, Anner, 1838,
in-4. — On trouve une Notice sur cet évêque dans la « Biographie du clergé
-74-
cûûtej»pQrain », par u& Solitaire, [ïahb* Jules Barhwir, 4'Qrtàan»], M48,
i£ia, t. iv.
CARMANNE (Victor), connu au théâtre et dans la httératwe sous le aom
de Canna», première basse du théâtre d'Amiens, naquit à Liège, le 27
aoét 182&. Il fat d'abord employé dans les bureaux de la fondrie de canons
de Liège, mais bientôt il quitta cet établissement pour embrasser la carrière
dramatique. Après avoir joué comme amateur sur différents théâtres de la
Belgique, il fut engagé, en qualité de première basse , successivement à
Douai, à Nancy et à Amiens. Carman s'est tué à Mons, le 1er février 1855,
dans les bras de sa belle-sœur, première chanteuse du théâtre de la Monnaie,
et V une des plus jolies femmes de Bruxelles. Voici, d'après un journal belge,
les détails de ce double suicide : « Un drame épouvantable s'est accompli
hier dans un hôtel de Mons. M. V. Carman, artiste attaché au théâtre d'À-
ntfens, était venu lundi dernier voir sa belle-soeur. Il devait s'en retourner
mardi, mais il retarda son départ. Hier, dans la matinée, M*1' Carman a ren-
voyé sa femme de chambre en lui recommandant de ne monter que lors-
qu'on l'appellerait, et en lui disant qu'elle ferait demander son dîner lors-
qu'elle en aurait besoin. A 6 heures 1{2 du soir, Mme Carman n'avait encore
appelé personne; la maîtresse de l'hôtel, inquiète de ce long silence, se
rendit à la chambre occupée par sa pensionnaire. Après divers appels restés
sans réponse, on fît sauter la serrure. La chambre avait son aspect habitue);
seulement les rideaux du lit étaient hermétiquement fermés. On les écarta,
et un spectacle affreux s'offrit à la vue des assistants. Mme Carman et son
beau-frère gissaient inanimés et baignés dans leur sang ; chacun d'eux tenait
encore d'une main roidie le pistolet qui avait servi à l'accomplissement du
suicide ».
« Les malheureux jeunes gens étaient entrelacés, et avaient dû se tuer l'un
l'autre, à un signal donné. La mort a été instantanée, comme le ptouve la po-
sition des eorps. Mrae Carman était YÔtue d'un peignoir en mousseline, son
beau -frère était en grande toilette ».
Mme Carman était âgée de 22 ans, et appartenait à uae famille de Tou-
louse.
Victor Carmanne a publié :
\o Bruttis* monologue en vejs, dédié à M. la comte Arthur de Lannoy.
Liège, Carman, 1849, in-8 de 15 pag.
Ce monologue, début littéraire de l'auteur, fut donné sur le théàtne du
Gymnase de Liège, le 13 mai 1849.
2o Les deux Souffleurs, critique, en un acte et en vers. Liège, Carman,
1849, in-8 de 26 pag.
Carmanne a encore écrit différentes autres poésies françaises et wallonnes,
qui ont été publiées. TJ. C.
BUFOUR (Martin-Joseph), rédacteur en chef du Jowrnal de Toulouse,
mort le 2 février, à l'âge de cinquante-sept ans.
SAPIA (le comte de), ancien fonctionnaire de la Restauration, né le 1er juin
1787 à San-Remo (royaume de Sardaigne). Au moment où éclata la révolu-
tion de 1830, M. de Sapia remplissait les fonctions de" secrétaire général à
la préfecture de l'Ariége, fonctions dans lesquelles il a laissé les plus hono-
rables souvenirs. L'émeute ayant triomphé, il donna sa démission et renonça
aux fonctions publiques pour demeurer fidèle à ses convictions. Quelque
temps après, il entra à la Gazette de France, où il est resté jusqu'en. 1853,
c'est-à-dire pendant vingt-trois ans, en qualité d'administrateur. Si Ton de-
vait en croire les apparences, le comte de Sapia aurait été aussi l'imprimeur
de la Gazette, et des ouvrages de M. de Genoude; mais il y a tout 'Heu de
croire que M. de Sapia, comme imprimeur, n'était jue le prête-nom du pro-
priétaire et rédacteur en chef de la Gazette de France. Ce qui donne do
poids à notre conjecture, c'est que nous trouvons un livre intitulé : « le Pré»
capteur chrétien, ou Œuvres, choisies, de saint Clément d'Atouodrie, traduc-
tàtm pbfeftéè p*r M. de Genoude », 1946, \hA% qui porte : De fimprîtoèffe
de Genoudè. Quoi quMt en soit, aux yeux de tout le monde M. de Sapia à été
titulaire, et dès lors nous allons énumérer (es ouvrages qui sont indiqués comme
sortant de ses presses. Tous sont de M. de Genoude : La Sainte-Bible, en
latin et en français, 1838-40, 5 vel. gr. in-8 à 2 colon. -— Une édition dia-
mant ta la Bible, 18*1, in-32. — Une autre édition, 1846, in-18. — La
Raison du Christianisme, 1834-35» 12 vol. in-8. Sec. édit., 1836, 3 vol. in-4.
Troisième édition, 1811, 4 vol. in-8.— * La traduction de limitation de J. C,
1835, 1840, gr. in-8 avec grav. — Les Père3 de l'Église, 1837-43, 9 vol.
gr. \*$. — Exposition du do§me catholique, 1840, in-8, 1842, in 12. —
Sermons et Conférences, 1841, in-8, trois éditions. — La Vie de Jésus-Christ
et des Apôtres, 1836, 2 vol. çr. in-8, avec 44 grav. — Défense du Christia-
nisme par les Pètes... 1842, in-12. — La Divinité de ï. C. annoncée par les
prophètes, 1842, 2 Vol. in-12. — Lettres sur l'Angleterre, 1842, in-8. —
Œuvres de M. de Oenoude, 1844-45, 2 vol. in-8. — Histoire d'une âme,
1844, in-8. — Histoire de France, 1844-47, 16 vol. in-8. — M. de Sapia est
mort à Paris* le 5 février, à la suite d'une longue et douloureuse maladie.
HUGO (le comte J.-Abel), fils atné du lieutenant-général comte Joseph-
Léopold-Sigisbert Hugo (mort dans la nuit du 29 au 30 janvier 1828), et
frère de notre grand poète, né à Besançon, est mort à Paris, le 7 février.
Chose difficile, il était narvenu, par son talent , à se faire un nom à côté de
celui de l'auteur des Orientales. Tous ceux qui l'ont connu n'appréciaient
cas seulement en lui l'écrivain distingué » ils estimaient et chérissaient
1 homme loyal et bienveillant.
On doit au comte Abel Hugo les ouvrages dont suit rénumération :
1. (Avec MM. Àrm. Malitourne et J. Ader : Traiié du mélodrame; p*r
$M. A! Al A !. Paris, de l'impr. deGillé, 1817, in-8 de 88 pag. Facétie.
IL Vengeance de la Madone, (2a), fragment traduit de l'italien. Paris , de
l'impr. de Guiraudet, 1822, in-8 de 4 pag.
IIL Htwt de la Mort ({'). Paris, de l'impr. de Guiraudet, 1822, in-8 do
8 pageâ.
IV. Romances historiques* traduites de l'espagnol. (En prose). Paris, Péli-
cier, 162% in-lî*
Abèl Hugo en a aussi publié l'original sous ce titre : Romancero e Hislo*
riaddreyêe Espaça don Rodrigo, posUrero de los Todos en lenguage an*
tiguo ; recôpilado por Abel Hugo. Paris, Pélicier, Rodriguez, B&udry, 1822,
in-12.
Y. Ode sur ta bataille dé Denain , couronnée par la Société d'émalation
de Cambrai. — Impr. dans le recueil de cette société pour l'année 1822.
VL Avec M. Rotnieu : Pierre et themas Corneille , à-propos en uto acte
et en prose. Représenté sur te second Théâtre-Français, le 6 juin 1823, jour
anniversaire de la naissance de P. Corneille. Paris, Baudouin (vères, 1823,
ra^ de 40 pag.
A. H«gft s'est caché sotis le pseudonyme de itoftnières.
V». Avec Alpin Vtolpiatt : ta 'Français en Espagne , à-propos vaudevifte
en un acte. Représenté sur le second Théâtre-Français, le il août 1823. Pa-
ris* Pontbfe*, 1823, fci-S de 28 pages.
VHI. Prédis historique des èoênefnents qui ont conduit Joseph Napoléon
sur le trône d'Espagne. Paris, de Phnpr. de Pochard, 1823, m-8 de 156 p.
Extrait des Mémoires du général Hugo : il n'a été tiré qu'à 60 exemjJl.
q« n\rat «as été tais dans le commerce.
IX. msmrede ta campagne d'Espagne, en Î823, ornée de 22 gravures,
p*r €e%ehé*ls. Paris, Léfuei, 1824-25, huit livraisons formant 2 vol. în-8.;
&> pfcp. ***$* ^vétift , avec les % avant là lettre ; avec les épreuves sur pa-
pier de Ofcfofe.
&. Wètmuato $ès) 'de Sttintr-Dèrïis, m ï)eswiptïon hlstof ique tfe «cette
abbaye célèbre, des monuments qui y sont renfermés et de son riche trésor;
— 76 —
suivie du Récit de la violation des tombeaux en 1793, de détails sur les res-
taurations de l'église en 1806, et depuis, en 1814; de Notices sur les rois et
les grands hommes qui y ont été enterrés, et sur les cérémonies usitées aux.
obsèques des rois de France, et de la Relation des funérailles de Louis XVIII;
par J.-A. Paris, F.-M. Maurice, 1824, in-18.
XI. Vie anecdotique de Monsieur, comte d'Artois, aujourd'hui S. M. Char-
les X, roi de France et de Navarre, depuis sa naissance jusqu'à ce7 jour.
Paris, J.-M. Maurice, 1824, in-18 avec figures. (Anon.).
Réimpr. dans la même année.
XII. Souvenirs et Mémoires sur Joseph Bonaparte. — Imprimés dans la
« Revue des Deux-Mondes », 1er févr. et 15 avril 1833.
XIII. Histoire de l'empereur Napoléon, rédigée d'après les notes et dic-
tées de l'Empereur lui-même, et les écrits de MM. Las Cases, Bertrand,
Montholon, Gourgaud, Antomarchi, Lavalette, Rapp, Savary, Mené val,
Fain, Bourrienne, Thibaudeau, Real, Bignon, Fleury de Chaboulon, etc. ;
les mémoires, rapports, ouvrages militaires des maréchaux Berthier, Soult,
Macdonald, Davoust, Gouvion-St-Cyr, Suchet, Grouchy; des généraux Ma-
thieu-Dumas, Jomini, Pelet, Belliard, Reynier, Miot, Chambray, Ségur,
Marbot, etc. Ornée de 31 vignettes, par Charlet. Paris, Perrotin, 1833, in-8,
texte encadré.
XIV. France pittoresque, ou Description pittoresque, topographique et
statistique des départements et colonies de la France, offrant, en résumé,
pour chaque département et colonie, l'histoire, les antiquités, la topogra-
phie, etc., etc. Paris, Delloye, 1833, 3 vol. in-4 à 2 colonnes, avec 720
vign. et 120 cartes.
aV. France militaire, histoire des armées françaises de terre et de mer,
de 1792 à 1833. Ouvrage rédigé par une Société de militaires et de gens de
lettres, d'après les bulletins des armées, le < Moniteur », les documents offi-
ciels, les notes, mémoires, rapports et ouvrages militaires de l'empereur Na-
poléon, des maréchaux, amiraux et généraux en chef Eugène Beauharnais,
Bernadotte, Berthier, Brune, etc., des généraux et officiers supérieurs An-
dréossy, Belliard, Berton, etc., revu et publié par A. Hugo. Paris, Delloye,
1834, 5 vol. gr. in-4 avec des vignettes, des plans et des cartes.
XVI. France historique et monumentale, histoire générale de France de-
puis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, illustrée et expliquée par
fes monuments de toutes les époques, édifiés, sculptés, peints, dessinés, co-
loriés, etc. Paris, Delloye, 1836-43, 5 vol. in-4 à 2 colon n., ornés de 1,200
vignettes, cartes ou planches.
XVII. Mémoire sur la période de disette qui menace la France. Paris,
1853, in-S.
XVI II. Extraits d'un Mémoire sur les moyens de prévenir les disettes
en France. Paris, de l'impr. de Guyot, 1853, in-8 de 35 pag.
Non destiné au commerce.
Ainsi que son frère Victor, Abel Hugo a coopéré au « Conservateur
littéraire » aux « Annales de la Littérature et des Arts », et aussi à « la
Muse française », recueil poétique fondé par son frère Victor (à partir du
1er juiHet 1823 au 15 juin 1824).
Comme éditeur, il a publié les « Tablettes romantiques » (1823) et le « Con-
teur, recueil de contes de tous les temps et de tous les pavs », paraissant men-
suellement. (Paris, Charpentier, 1833, in-12). Vice-président de la Société
orientale, il a donné des articles à la « Revue de l'Orient », fondée en 1841.
Une collection intéressante pour Part dramatique avait été annoncée par
A. Hugo, en 1821, sous ce titre : le Génie du Théâtre espagnol, ou Tra-
ductions et Analyses des meilleures pièces de Lopez de Vega, P. Calderon
et autres auteurs dramatiques, depuis le milieu du xvia siècle jusqu'à la fia
du xvme ; avec un Précis historique sur l'art dramatique en Espagne, une
Notice biographique sur chaque auteur, etc. L'auteur n'a (Jonné aucune suite
à ce projet.
— 77 —
ANGENOT (Thomas-Joseph), poète et grammairien belge, né à Vervier»,
le 30 novembre 1773, ancien soldat de la République et de l'Empire; il a
été longtemps instituteur dans sa ville natale. Il était traducteur-juré du tri-
bunal pour plusieurs langues. Angenot fut aussi quelque temps imprimeur,
et, en cette qualité, imprima deux petits journaux sans importance , qui pa-
raissaient à Verviers : « l'Avis, journal d'affiches de l'arrondissement de
Verviers » (19 août an 31 décembre 1838), et « le Franchimontois, » qui
succéda au précédent (1839) (1). Angenot est décédé le 9 février à Rodi-
mont. Nous connaissons de lui :
I. Amusements poétiques , ou Recueil de poésies amusantes sur divers su-
jets. Verviers, Loxay, 1815, in-8.
II. Berthode à la Cour de Vérone, ouïe Philosophe rustique, poëme en vi
chants ; traduit de l'italien (en vers français), de Jules-César Croce, sur-
nommé la lyre de Bologne. Première partie (et unique). Verviers, Loxhay,
1816, in-8 de viij et 152 pag.
Traduction supposée, selon toute apparence.
III. Oraison funèbre de mademoiselle Pellenera, morte à Quercia, le
5 avril 1804, imitée de l'italien de M. Nessuno. Verviers, Loxhay, 1816, in-8
de 24 pag.
En 1815, lors du passage à Verviers du prince royal de Suède (Beraa-
dote), deux personnes de mauvaise vie, l'héroïne de ce poème, surnommée
Noire Co'éne, et un homme de la même trempe, furent les seuls qui pous-
sèrent des vivats. Le prince, dit-on, leur fit donner à chacun une pièce de
20 fr. C'est pour célébrer ce triomphe et cette générosité que Fauteur a
écrit ces vers.
IV. Voyage de Verviers à Liège; par Simplinet. Verviers, 1821, in-12.
Une note manuscrite de feu J.-L. Massau, bibliographe estimable, nous
apprend que l'opuscule publié par Angenot, et avec son nom, sous le titré de
le Quiproquo, ou le Char-à-bancs, autrement Voyage de Verviers à Liège.
Verviers, Loxhay, 1826, in-18 de 16 pag., n'est qu'une nouvelle édition du
précédent.
V. Grammaire élément, de la langue française. Y ers \eYs,ChaY]es, 1823, in-12.
VI. Mélange poétique. Verviers, Loxhay, 1825, in-8 de 118 pag.
VII. Chansonnier verviétais, ou Recueil de chansons nouvelles. Sans
nom de ville ni d'imprimeur (Verviers, Loxhay), 1826, in-12 de 128 pag.
VIII. Notes grammaticales, et Exercices propres à faciliter l'analyse. Ver-
viers, Loxhay, 1827, in-12.
IX. Conseils d'un père sur le mariage. Liège, Dessain, 1832, in-36 de 134 p.
Le comte Bec de Lièvre, dans sa « Biographie liégeoise », donne à cet ou-
vrage le titre de Conseils d'un célibataire... Nous ne sommes flts en mesure
de vérifier l'exactitude du titre.
X. Journée du poète chrétien, sanctifiée par la prière et la méditation*
Verviers, Ramacle, 1835, in-12, sur pap. vél., avec un titre gravé.
J L. M., de V.
BOULEY jeune (Jean-François), vétérinaire à Paris, l'un des plus dignes
représentants de la médecine vétérinaire, un des hommes qui l'a te plus no-
norée et qui a le plus contribué à lui conquérir une place dans l'estime et la
considération publique, et, en même temps, un complet homme de bien;
membre de l'Académie imp. de médecine, section de médecine vétérinaire,
élu en 1822 ; l'un des fondateurs et principaux rédacteurs du « Recueil de
médecine vétérinaire » (1824-55), l'un des fondateurs et des membres les
plus zélés de la Société imp. et centrale de médecine vétérinaire, correspon-
dant et associé de plusieurs académies françaises et étrangères ; né le 12 sep»
tembre 1787, à Paris, où il est mort le 11 février dernier. Les diverses ob-
(i) Voy. les Recherches de H. Ulysse Capitaine sur les journaux liégeois, 1S50, ia-jfl,
p. *S#.
— w —
«rattiotis de M. Icrafcy ont été toutes coftngn&ea «oit dan* A» rèteeils
spéciaux, tels que la * Nouvelle Bibliothèque médicale », le «Reeueil de
médecine vétérinaire » et antres, et dans celui de l'Académie, dont il était
l'un des membres tes plus distinguée. Nous ne connaissons dé lui* imprimés
* part, que les opuscules «rivants :
I. Observations sur les étorangletotnts internés et les invaginations dans te
Cheval. (Ext. de la NouV. BibUoth. médicale). Paris, 1823, tn-8 de 14 pag.
IL Observations de coliques cûteuleuses chez deux chevaux, par Bouley
jeune, vétérinaire, avec des remarques particulières... par I, Girard. (Extrait
delà Nouv, Bifeltath* médicale.) Paris, 1824, in-8 de 16 pag.
III. Notice nécrologique sur Fr.-Narc. Girard, professeur à l'École vété-
rinaire d'AMbrtt Paris, de l'imprimerie de Gueffier, 1885, in-8 de 16 pag*
IV. Observation* tebatives è un Mémoire de Rigbt et Trottoseaus sur quel-
ques altérations qu'éprouvent, après la mort, les vaisseaux sanguins. Paru,
in-8 de 19 pag.
V. Jurisprudence vétérinaire. Un cheval chez lequel les testicules n'ont
ftfcqu» que le cinquième environ de leur développement normal, vendu et
garanti cheval entier, doit-il être considéré comme tel? (Extrait du « Re-
cueil de médecine vétérinaire, » sept. 1830.) Paris, 1830, in-8 de 16 pag.
VI. Maladies (des) de la moeilè épinière, et de ses enveloppes, chez le
cheval. (Extrait du « Recueil de médecine vétérinaire *.) Paris, Béchèt
jeune, 1630, in-8 de 59 pag.
VII. Oblitération des artères fémorales, observée Sur une jument chtft
laquelle cette maladie avait déterminé une claudification intermittente très.-
remarquable. (Extrait du < Recueil de médecine vétérinaire », octobre 1831).
In-8 de là pag.
VIII. Mémoire sur les altérations essentielles du sang dans les principales
espèces d'animaux domestiques, par M. Delafbhd. Rapport (ait è l'Académie
royale de médecine, par M. Bouley jeune. Paris, de l'imprimerie de Loetjum,
1839, in-8 de 28 pag.
IX. Synovite sesamoidienne rhumatismale, observée chez le cheval è la
suite d'une pleurésie. Paris, de l'imprimerie du même, 1840, in*8 de 24 pag.
X. Causes générales de la morve dans nos régiments de cavalerie, et les
moyens d'y remédier. Rapport fait à l'Académie royale de médecine, dans
sa séance du 17 mars 1840. Paris, de l'impr. du même, 1840, ia-8 de 16 pt
Le « Recueil de médecine vétérinaire», no de février 1855» renferme deux
discours prononcés sur la tombe de M. Bouley jeune : l'un de M. Renault,
directeur de l'Ecole impér. d'Alfort, l'autre, de M. Reynal, chef de service
de clinique à la môme Ecole* Le premier donne beaucoup» de faits biogra-
phiques, trèittionorables pour M. Bouley jeune.
DELBARE (François-Thomas), romancier et pamphlétaire, né à Tours, en
1T70. îl écrivait de très-médiocres romans, lorsque, sous l'Empire, en 18l0,
à l'époque de la création de l'Université, on eût là bonté de le nommer proi
fesseur a Bourges, puis on l'envoya à Nîmes. Après la Restauration, Delbare
oublia la reconnaissance qu'il devait au gouvernement qui avait fait de lui
quelque chose* et 6e signala, de 1815 à 1820, parmi les plus dévoués écri-
vains légitimistes. Seulement il eut la pudeur de ne pas se nommer * Après
cette dernière époque, il tomba dans l'obscurité, coopéra, en sous ordre, à
« l'Histoire des Croisades » de Michaud, de l'Institut ; fit les tables des ma-
tières de la collection de M. Petitot, en 52 volumes (1829), et celles des Mé-
moires de Saint-Simon. On doit ajouter à ses travaux des articles dans la
« Biographie universelle » de Michaud, ainsi que dans la première édition
du « Dictionnaire de la conversation ». Chargé en 1841 d'enseigner l'écono-
mie politique au comte de Montemolin, il reçut, eu le quittant, les remerct-
ments du père de ce prince. Delbare est mort à Pans, vers le 11 février.
Nous connaissons de lui les ouvrages suivants :
I. Fratricide (le), ou les Mystères du château de Dusseldorf ; trad. de
-70^
l'angl. d'Anna-Maria Maekeasi*. P«ri», Anoette, an vi,3 vol. int-i&avec fîg.
II. Zambie, o* la nouvelle Ccelina. Paris, Gogez, 1799,2 vol. in-12, 6g.
III. Amélie de Reaufvrt, ou l'Inconstant fixé. Paria, Àacella, 17$», 3 vol.
in-18,aw3 gr.
IV. Âu&vtie et Justine^ ou la Veuv* artificieux. Paria, Ancello, 1801,
2 vol. in-18, fig.
V. JuHe% ou la Sœur ingrate; par l'auteur d'Amélie de Beaufbrt, d'Au-
guste et Justine, etc. Paris, Bâti Ilot père, 1801, 2 vol. iu-1 2. (Anon.)
Ce roman est de madame de Villeneuve : il parut sous le titre de Mesde-
moiselles de Mersmget. La Haye (Paris), 1757, 4 part, in-12.
Pigoreau dit, dans sa « Bibliographie romancière », que ce roman a
été reproduit sous le titre de Julie de Mer son.
VI. Mo» (le) père, ou la Fille inconnue. Paris, 1801, 2 vol. in-12.
Paris, de l'impr. d'Éeron, 1815, in-8 de 8 pag.
IX. Relation jtdèk et détaillée de la dernière campagne de Bonaparte,
terminée parla bataille du Mont Saint-Jean, dite de Waterloo ou de laBelle-
AlUaaoe; par u» téewân oculaire. Paria, Dente, 1815, in«& de 98 pag. —
Quatrième édition, revue, corrigée, augmentée et ornée dé 2 plans, dont
l'ig> présente l'en/semble des opérations delà campagne, et Pautre, les dispo-
sitions particulières de la bataille de Mont-Saiat-Jean, a laquelle on a joint
les diverses relations qui ont paru en Angleterre, un gtand nombre do pièces
coûteront des détails, anecdotiques aussi curieux que peu connus, avec
2 nouveaux plans de la campagne et une vue panoramique du champ de
batailL* Paris, W mêms, 1816, m-8 de 301 pag.
X. Crimes (les) de Buonaparte et de ses adhérents, ou lias Ennemis de
l'aatorité légitime, en conspiration permanente; par F. T. D. Paris, Dentu,
1815* in-8 de 84 pag. — Sec. édit., considérablement augmentée et accom-
pagnée de notes, ainsi que du récit des derniers troubles de Nîmes. Paria,
Deatu, 1&5, ia-ft 4e 134 pages. —IIIe édit. Paris, le même, 1816, in-8.
La troisième édition présente dans le titre quelques différences avec tes
d^ux précédentes.
XI. Histoire de* dwœ Chambres de Buonapartey depuis le 5 juin jusqu'au
7 iuillçt 1815 ; contenant le récit de leurs séances, avec des observations sur
les, mesures proposées et les opinions émises pendant la durée de leur session.
Paris, Gide, Égron,, 1815. — Sec. édit*, augm» du Projet de Constitution de
la chambre dite des Représentants, et précédée de la liste des pairs et des dé-
putés des Cent Jours; par T. F. D. Paris, les mômes, 1816, in-8.
XII. Constitutions (}es) révolutionnaires en opjposition avec la volonté
générale de la nation. Paris, Lelong, juin 1815, in-8 de 160 pag.
XIII. Reflétions sur les élections, adressées à MM. de la chambre des
pairs. Paris, de l'impr. de Dentu, s. d. (1816), in-8 de 16 pag.
XIV. Art U') oratoire) poëme didactique en iv chants. Paris, Egron; An*
celle, 1846, m-t8 de 72 pag.
On cite de Delbare une Biographie des pairs nommés par ordonnance du
6 mars, in-8, qui aurait paru vers la môme époque et qui aurait obtenu une
seconde édition. Nous avouons ne la pas connaître.
XV. Observateur royaliste (V) , ou Annales destinées à l'histoire secrète
de la Révolution, depuis son origine jusqu'à ce jour. Paris, Gide fils, 1819,
3 numéros formant un vol. in-8, avec une gravure.
Ce journal avait dû paraître d'abord sous le titre de Correspondant roya-
liste.
yVÏ. Histoire des ministres-favoris anciens et modernes. Paris, Égron,
Gide, 1820, ïn-8. (Anon.)
XVII. Vie deS. A. R, Monseigneur le. duc de JBem. Paris, Égron, 1820,
in-8.
-80-
Ce volume A eu une seconde édit. dans la même année.
XVIII. Lettre à M. le comte Decazes, ministre de l'intérieur et président
du conseil. Paris, de l'imp. d'Égron, 1920, in-8 de 32 îpag.
XIX. Jésus-Christ et ses apôtres. Paris, L. Janet, 1820, in-18 avec fig.
XX. Duchesse (la) de Berri au château de Rosny,dans les premiers jours
de novembre 1820. Paris, M11» Deville, 1820, in-8 de 28 pag.
XXI. Chambre (la) de 1820, solidaire de celle de 1815. Paris, MU« De-
ville, 1820, in-8 de 80 pag.
XXII. Éclaircissements (nouv.) sur la conspiration du 20 mars et sur
l'Histoire des Cent Jours; tirés des Mémoires d'un secrétaire de Napoléon.
Paris, Gide fils, 1820, 2 vol. in-8.
C'est un extrait de l'ouvrage de M. Fleury de Chaboulon.
XXIII. Histoire de Tancrèae, l'un des chefs de la première croisade. Pa-
ris, Louis Janet, 1822, in-12, ng.
XXIV. Enfants (les) célèbres. Paris, Gide fils, 1824, in-32 avec figures.
XXV. Siècle (le) de Louis XIV, ou Vies des personnages célèbres qui
ont illustré ce siècle. Ibid., 1824, in-32 avec fig.
XXVI. Antiquité (/') mise à la portée des Enfants. Ibid., 1824, in-32,
avec fig.
XXVII. Animaux (les) sensibles, intelligents et industrieux. Ibid., 1824,
in-32, fig.
XXVIII. Siècles (les) de la France, depuis Philippe-Auguste jusqu'à
Henri IV. Ibid., 1824, in-32, fiff.
XXIX. Anecdotes morales. Ibid., 1824, in-32, fig.
XXX. Histoire de France, à l'usage de la jeunesse. Ibid., 1825, 1827,
6 vol. in-32 avec fig.
Ces sept derniers petits ouvrages constituent une collection intitulée : h
Petit Bibliothécaire .
XXXI. Délivrance (la) de Boémondy prince d'Antioche, épisode tiré de
l'histoire des croisades; suivi du Fabliau de Richard Cœur-de-Lion. Paris,
Méquignon-Havard, 1826, in-18 de 72 pag.
XXXII. Vraie Théorie des participes, à l'usage des instituteurs de second'
degré. Paris, l'Auteur, r. de l'Observance, n<> 10, 1834, in-12 de 72 pag.
Dans l'article de cinq lignes consacré à Delbare par les auteurs de la
« Littérature française contemporaine » il n'y a que trois erreurs. D'abord,
il ne se nommait pas Delbarre, mais bien Delbare, et, par cette raison, ce
n'est pas lui qui a été, avec Julia, dit de Fontenelle, le co-éditeur du
« Guide et hygiène des chasseurs », du comte de Langel ; et, pour en finir,
ce3 bibliographes ont omis l'ouvrage que nous venons de citer sous le
no XXXII.
ERRATA VU PRÉCÉDENT NUMERO.
Page 12. En annonçant, sous le no 51, le premier no de 1855 de la Revue critique
de livres nouveaux, de M. Cherbuliez, nous avons oublié de dire qu'au début de
chaque année, son rédacteur donne, comme introduction, un morceau d'histoire lit-
téraire. Celui de cette année est intitulé : De la critique littéraire en France (xix
pages), qui se distingue par une bonne et impartiale appréciation.
Page 13, ligne 41. Au lieu d'Altemeyer, lisez : Altmeyer.
— — 45. Au lieu de Rahlenberg, lisez : Ralhenbeck.
— 19, — 30. Au lieu de Portas, lisez : Fort sas.
— 80, — 50. Au lieu de La R., lisez : de La Roque.
— 21, — 23. Corrigez Keversberg par Keverberg.
— 22, — 42. Au lieu de [le baron E.-C. de Gerlache], lisez : le baron d'Ànethan
— 23, — 24. Corrigez 1834 par 1854.
— 38, à la liste des ouvrages de P. Bergeron, ajoutez le suivant : la Comtesse
de Lêicester drame en 5 actes et en vers; représenté sur le Théâtre-du-Parc de
Bruxelles, le 19 février 1853. Bruxelles, J. Van Buggenhont, 1853, in-8.
Fart». Impriment spéciale et en commun pour les journaux de Dvmseon et C\ rue Coq-Héron, S.
LE 0UÉRARD.
AECHIVIS
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET t)E BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
0E8SAI
D'ÔN DICTIONNAIRE DBS OUVRAGES
MË LA UTTÉRATURB BBLGB CONTKMPORÀIK1.
I;
PSEUDONYMES.
(DNSUBSAftidiJ
B*** (le sieur), pseudm. [d'EsTvaiçOD]*
Sfty^ .amoureuses et galantes, et l'ambition de certain* courtisans nou-
veaux venus, et gens de fortune. Amsterdam, 1721, in-12. [58]
On ne trouve pas dans cette édition la xvi* satire, dont le sujet est l'a-
postasie d'en captera nommé Guénarë, qui s'était retiré à Genève* Voyea
la « Biographie univettette ».
B*** (le <loct.)f aut. déguisé [Jean Blow, prêtre catholique et ensuite mi-
nistre anglican, né à Dijon, le 24 juin 1668, mort à Londres, au commen-
cement du XVftfr rièdej.
Essais sur la Providence et sur la possibilité physique de la résurrection ;
traduits de l'angl. La Haye, Isaac Vaillant, 1719, in-12 ;«— Amsterdam,
ÉlieLedet, 1731, in-12. [59]
-88-
Ge petit ouvrage n'est nullement traduit de l'anglais; il a été composé en
français à Rotterdam par un réfugié français (Jean Bion), homme d'esprit,
de réflexion, mis en l'état où il est, quant au style, par un de ses amis
(Pr. Marchand), et avec son agrément.
Voy. l^«f>i#ii litfcirt«ïe^Bîryé|fanèêfcl731, |T §ru,Tr 210, et
le « Catalgjje fe%livi£ de fsji <ty f une vjrA*, Reriouftd, 1B6, in-8f
no 155.1" , £ ; { , *T ^H! T
Ces EssW ont été fhatà propoè a*trib»és i tfilbert IMtePtA. Jacques
Boyd. * A.A.B-b.
B*** (le comte de). Voy. Mirabeau.
B**% initialisme [F. Bailleux, docteur* en droit, né à Liège, le 23 août
1817].
. AXSP M* S*** Uoseph Deiardin de Cheratte] : Choix de Chansons et
Ï^^MWfcaW(pay2di Li%£ ra^fe^iaM* £4 C)i«a.!lli«d,
«Kl&irlJ- . ; , . :;;;:s ,;LiiJ. ; . fl. fr [60]
B , initialisme [Bbauboghb, professeur de littérature, à Anvers (1)].
auteur de beaucoup de poésies fugitives imprimées dans les premières an-
nées de « l'Almanach poétique de la Belgique » (1801 et suiv.)
B , initialisme [F. Bailleux, docteur en droit].
Avec M. J. D.... [J. Dehin] : Faves da La font aine. Lives i, u, ui et iv,
mettowes es ligeois. Liège, Carmanne, 1851-52, in-8. [61]
Ouvrage non terminé. > «t r: • :
Indépendamment de diverses pièces de poésies wallonnes publiées sous
le vom&#m^-$#b^*# encMtyiW^éf^urfc^ ^Théâtre
liégeois » . Nouv. édition, augm. d'une pièce médité, annotée par T. Bail-
leux, précédée ^""^fclJTfVlfltf Vlfl t-fr;llf TMBtfL WJM J^y00^ Capitaine, d'une
Lettre aux éditeurs par Jean Stectien, et orneede trois planches gravées
Voy. aussi le no 61 .
BAECKER (Louis de). Voy. Bbbahjlbb.
BAMBERG (le baron 4fLflj0«tep. Bps par, Mex.-L. -Bertrand Robineau
dans ses « Masques airachék V, ^àtteÇ lo%:' delui de Lesueur (Voy. ce
BANNI (UN), aut. déguisé [le comte Libbi-Bagnano].
Lettre d'— à Sa Majesté le roi deVrance. Bruxelles, de l'impr. de P. J.
Voglet, 23 avril 1825, in-8 de vj et 18 p. [62]
. Ilejçtive à sa condamnation, iptomante. ' ^ ' ^ '*••' '*'-
. Nous aurons occasion, de citer plusieurs fcfece.pier30Dnàt^, dà^îïi b^au-
çpup Çcrit, et toujours squs 'des pseudonymes.' * " ' \"' 7 ' ""
* BÀNÇUiEa (UN), p«**»H^,^Quwu*v^
roi des Juifs et dieu de la Finance, et que nous^ijtjriePtnfrefl^iédtëfrPtfl9
&/WmV **, ftot^W^fc *tc^ ÇfluxeUes,, S»çr*, 1846» in-$ de $.DjMf-
L'un des nombreux écrits publiés à l'occasion dp gMpMft ôitjfclMtHtir
■!:■•.' .,'••■• •■ -, M ,, ,,. • , i
"ÎÙ Peut-être le G. Beauroche delà « France littéraire». . -t ... r
etfa» ÉdMiiH e» antsuae è* lotebM i*, par SalSmfGee. Mar. Natfcieu-
MmffMll}, M», 4M*, in-t* (Vey. tes « Supercheries littéraires défet»
Mm », i. IV, p. 80Sj.
94R (le comte de), pseudon. [Apt.-?r*nc. Le Çajgb, dit 91 u Lagbs,
curé de I^erne, on Flandre].
Histoire de l'prdre du Cygne. 1780. [64]
« Un des pseudonymes belges les plus drôles et d'autant plus plaisant
Îtfil n'entendait pas se déguiser, est Fauteur de f Histoire de tordre du
'ygne, et qui se qualifiait de comte de Bar. Le comte de Bar n'était rien
autre aue nionnéte ecclésiastique qui, aux page* 19MM, dresse sa généa-
logie et prend, sans façon, les litres suivants : Antoine-François Le Paige
de Air, eomte titulaire de Bar-sur-SMne et du Saint-Empire, pair Se
Champagne, vicomte de Broc/ne, avoué de Saint-Gérard, etc., etc.,- né a
Hérenthals, le 9 novembre 1751. Ce grand prince était, en réalité, A. F. Le
Paige, eut* à* Laernt en Flandre ». BulUt. du BiMioph. belge, III, p. 369.
0ARNABÉ (le sieur), docteur en théologie, pseudon. D'abbé Jacques Boi-
LEAy. français].
Eclaircissement t.
tqlé : la Perpétuité <
par Ânt. Arnault (et
#e70peg.
B. D. G. T., kUUaUeme. — Êméninciane, ou la Succession. Leyde, 1714,
phi* de 398 pag. [66]
Roman ou peut-être satyre.
Bn DE R., initialime (le baron de Reiffenbb*g].
tpttre à M. AraauH. (Gand), jura 1824, in-g de 7 pag. {67]
Bu vers alexandrins. M. A. V. Arnault était alors réfugié en Belgique, où
il faisait des articles de journaux, des tragédies, des fables, des doléances
et des épigranimes. D* Kg.
BEAUNQJR (de), anagr* [^lexandrerLoui^Bertrand Robot^I)]. .
Vengeur (le), ou Recueil de dissertations historiques, politiques, et litté-
raires pendant les six derniers mois de & première législature française,
divisées en 52 numéros. Liège, Latour, 1TM» 2 vol. in-8. 0j8j
1 Ce journal, opposé à la révolution française, se compose des numéros du
journal intitulé : « l'Ami des hommes, journal historique, politique et litté-
raire », par M. de Beaunoir. Le 27» numéro est intitulé . « La vengeur, ou
l'Ami des hommes ».
BÇADfREZ, J'un des pseudon. sous lesquels le bar. de Lisola a écrit, au-
XVIIIe siècle, des pamphlets contre la France (Voy. le « Bulletin du Bihlio*
$*Ue belge » IV» 213).
BEDM, pseudon. [le baron Bug. du M.... t].
Psaumes (les) qui prophétisent la passion de Notre-Seigneur Jésus et ta
sftinè des impies; traduits, par r-. BmxaUee, Calais, 1850, iavl* de 128
pages. m
ju.i .MH.'i ii| inouijiuiM m», mm il j j.»fci.. j., m »
d) RoMneau ayant adopté le «on M Beaunoir pooMe tien, aoua renvoyons à la * France
Bjtâtire », 1. 1, p. S4S4S, pour la liste de» ouvrages qui portent ee nom. Presque toutes les
tyfÇjts de théâtre dont Beaunoir est auteur ont été publiées sous le nom do ga femme.
« Ti*dMi«* de ta moitié de l'oeuvre du propbeta-roi, e'osfcà-dir» de ?ft
primes rendos en yen français faciles et coulants, par un genUlhomm
bourguignon, qui n'a pas voulu se faire connaître. Pendant un séjour, mo~
mentané à Bruxelles, il a fait imprimer sous ses yeux ce bon et beau petit
volume, fort bien exécuté, chez M. G. Stapleaux, qui a eu tort de ne pas
mettre son nom sur le titre, et de s'effacer complètement devant le libraire-
éditeur ». (Bullet. du Biblioph. belge, VII, p. 416.)
BEKRINOLL (le voyageur), auteur supposé [Laurent Anouviel PB Là
Bbap*bll«]. *
Asiatique (1*) tolérant. Traité à l'usage de Zéokinizul, roi des Kofirans,
surnommé le Chéri; ouvrage traduit de l'arabe, par M. de **\Pari», Durand
(Amsterdam, M. M. Rey), l'an 24 du.kaducteur (1748), inrl2; Paris, 4755,
in«-12. £70]
C'est à tort que ce volume a été attribué à Crébillon fila.
L'épttre dédioatoiro à madame la comtesse de >**fc a deux page*; elle «st
datée de Paris, le 15 décembre 1748, et signée L. B. L. D. A-
L'épttre est suivie d'une préface, d'une approbation, d'un privilège, d'une
lettre à Zéokinizul et du plan de l'ouvrage. Ces pièces forment 28 pages.
L'ouvrage vient ensuite : il est divisé en deux parties et chaque partie en
chapitres : il a 145 pages. Le volume est terminé par la Clef de V Asiatique
tolérant, et l'errata de 8 pages non paginées.
L'Asiatique tolérant a eu certainement deux éditions, car un bibliophile
en possède deux exemplaires avec des différences visibles : dans l'un, le ca-
ractère de l'impression est plus petit que celui de l'autre ; au lieu de xxviij
et 145 pages, l'autre édition n'a que xix et 128 pages; et la Clef de 4 pages
non paginées.
BELGE (UN), de l'Académie d.'A. (d'Arras), de la S. pat. de Bretagne et
de celle des.Spogliati de Florence [Gosse, prieur de l'abbaye d'Arouaise en
Artois].
Essais posthumes en vers et en prose. Lille, Léonard Danel, s. d. (1791),
in-8 de 182 pag. et 2 feuillets. [71]
Rare. Non mentionné par Quérard dans sa « France littéraire ».
BELGE (UN)» géonyme [Jean-Baptiste-Joseph-Ghislain PliKschaket, ma-
gistrat; né à Bruxelles, le 21 mai 1769, mort à Louvain, le 19 mai 1821].
Esquisse historique sur les langues, considérées dans leurs rapports avec
la civilisation et la liberté des peuples. Avec cette épigraphe : Quid, si vox
libéra non sit, liberum est ? Tite-Live. Bruxelles, de l'impr. de P.-l. Demat,
mdcccxvii, in-8 de 60 pag. avec le titre, 1 fr. 50 c. [72]
Excellent écrit, remarquable par le fond et par la forme, mais qui est de-
tenu rare, et, par suite, trop peu connu. L'honorable M. Félix Van Hulst,
à qui Von doit une Notice sur J.-B. Plasschaert, Liège, deNmpr.de
Jeunehomme frères, 1837, gr. in-8 de 46 pag. avec un portrait, a consacré
les pages 9 à 20 de sa Notice à faire l'analyse et à présenter même des ex-
traits de quelque étendue de « l'Esquisse > de Plasachaert.
BELGE (UN), géonyme [Lucien Jotteano, avocat à la Cour royale de
Bruxelles].
Guillaume-Frédéric d'Orange-Nassau, avant «m avènement au trône, sous
le nom de Guillaume I". Bruxelles, Tarlier, 1827, in*8 de xij et 112 pag.
[73]
M. Jottrand siégea plus tard au Congrès, où il mérita, par ses incertitu-
deset ttfc incoMè^MiM», )ei«mmn à'homne «ut? tmètièfi** Uneèei
ira pas moins pénétré des intentions les pins honeraMesi et sa prabtté poli-
tique fut à toute épreuve.
BELGE (UN), géonyme. — Considérations d'— sur le Concordat de
1827. Bruxelles, Ve Lemaire, 1827, broch. in-8, i fr. 50 c. [7fl
BELGE (UN), géonyme [H.-Florent DuMotTs].
Réveil (le). Mons, Hoyots-Delery, 1030, in-8 de S pag. [75]
Dithyrambe de 103 vers sur la révolution de septembre*
BELGE (UN), qui a pris la révolution au sérieux. Voy. Loir. (V.).
BELGE (UN), géonyme. ~ Examen critique de quelques articles du Pro-
jet de constitution publié par M. Lamennais. LU!©, F. Braeke, 1348, in-8
de U pag. [76]
En tête de la page 7 de cet écrit; on rit : À M. Lamennais. « L'expé-
rience m'a appris, Monsieur l'abbé, quels sont les résultais dune constitu-
tion rédigée par des personnes auxquelles les affaires de ce monde n'appar-
tiennent pas. Dans l'intérêt de mes frères, les républicains français» je crois
donc utile de faire un examen critique de quelques articles de votre projet
de constitution qui vient de paraître. Je le crois d'autant plus que cette
pièce trahit des espérances qu'il convient de dévoiler ».
BELGE (UN), géonyme [Charles Potvin].
Appel à l'Europe, réponse aux « Limites de la Fiance » (par H. Al. Le
llasspn. Paris, 1853). Bruxelles, Rozez, 1853, in-12 de 90 pag., 50 c. (77]
BELGE (UN), géonyme. — Belgique (la) et le mariage autrichien. Paris,
Ledoyen, 1853, in-18 de 55 pag, [78]
L'auteur de cet écrit est vraiment un Belge.
BELGE CATHOLIQUE (UN), auteur déguisé. — Coup-d'œil sur le ma-
riage, tout à la fois sacrement et contrat civil. Bruxelles, 1826, in-8 de 24
m> ... [76]
Cette brochure, écrite avec élégance et dignité, présente des recherches
qui ne manquent pas d'intérêt; mais elle rentre, à certains égards, dans
ces matières polémiques qui, fort heureusement, ne sont guère de nos mœurs
et dont il ne me parait pas très désirable de propager le goût.
(Baron de Stassar.)
BÈLGÏCÇS, géonyme [Barthélemy-Cffarfes Dcmortib*, ancien membre
du congrès constituant, aujourd'hui membre de la chambre des représen-
tants de la Belgique].
Lettre sur le manifeste du roi et les griefs de la nation, avec cette épigra*
phe : « De quoi sert à un peuple d'avoir des privilèges en beau parchemin,
si, par le moyen des États, ils ne sont entretenus et qu'on nWsefafe les ef-
fets? (Guillaume, prince d'Orange, Apologie). ïournày, I. Ca^termann,
janv. 1830, in-6 de 129 pag. sans i'errata. " [80]
Cefactum est encore' plus véhément que hardi, car, à cette époque, on
pouvait presque tout se permettre avec le gouvernement, quoique MM. de
tottfe et ïieKmans vinssent d'être condamnés. Ce fa£t«m n'a pas peu contri-
bué à recommander M. Barthélémy-Charles Dumortier» appelé aussi Du-
mortier-Rutteau, du nom de sa* femme, à l'attention dtf parti de la révolu-
tion et à ixer sur lui les votes des électeurs».
BENE0ICT (Henri), peeuion. [Henri SajwelJ. •
Lettre sur l'Histoire de la franc-maçionnerie de B.-B. Rckart, tradtùtf par
— « —
l'Abbé Gyr. <E*fetit du tome IV de la « Revue trimestrielle ♦)* ftruseUeft,
Henri Samuel, 1$54, in-18. [gl]
BEOTIEN (UN), démonyme [Charles Potvin].
livre (le) de la nationalité belge. Bruxelles, Aug. Decq, 1848, in-16, SOfc* f82]
BERAGREM (Pierre-François Paomsz de ), marquis d'Almachu, ana-
grammes [d'AiEMBBRG, manquai éé la Chaume].
Mémoires (ses)» Amsterdam» Lejeuue, 1677» n~12« . (83]
BERËE (Théognostede), pseudon. [Noël Atifts** de Versé}.
I. Nouveau <le) Visionnaire de Rotterdaéi. CalloBge (Amsterdàài) ,
IW, in-f 2. £84]
II. Tombeau (te) du Socialisme, ou\ nouvelle Méthode d'expliquer les
Mystères de la Trinité, par L. S. D. L. À. M. [Afoël Aubert de Versé} ,
avec le Nouveau Visionnaire 4e Rotterdam. Francfort, 1687, in-12. {85]
• BERINZEN (Gérard de), pseudon. [Géttard Dbleau], deSpa, furiscôift-
suïtè et homme de lettres, auteur de divers pamphlets concernant Spà ,
etc. ; mort en 1819]. Le plus hardi de ces écrits, et l'un dés plus pftpfcants,
est, dit-on, celui qui a pour titre le Bâton vpas, etc., par Gérard de Bfc-
rinzen ; mais il n'est guère connu en frasée? l'auteur, Çui s'était déguihé
sous ce nom, n'ayant publié son pamphlet qu'en Allemagne, pendant qull
y était émigré.
BIBLIOPHILE RUSSE (UN), d<?mon^n^OSergePoLToaATzfct,deMosobul.
I. Bibliographie voltairienne. Premier fragment : 1. Correspondance «e
Voltaire. 2. Pièces de théâtre dont Voltaire est le sujet. (Extr. te Urne IV
du « Bulletin du Bibliophile belge »). Bruxelles, libr. aacet mod. de A. Van-
dale, 1847, in-8 de 8 pages. [86]
A IL Archives bibliographiques et littéraires. Anonymes et pseudonymes
français {deux articles). (Extr. du tome V du même Bulletin). Bruxelles ,
€. Muquardt , 1848, in-8 de 17 et 10 pag. [87]
III. Bibliographie des journaux et recueils périodiques, publiés en langue
française dans les différents pays du globe. (Extr. du tome V du môme Bul-
letin). Ibid., E. Muquardt, 1849, in-8 de 12 pages. [88]
Ce premier essai ne concerne que quelques journaux publiés en Allema-
gne : à Francfortrsur-le-Mein, à Elberfeld, et à Brunswig.
, IV. Bibliothèque russe-française, ou la Russie et la France historiques et
. littéraires. 1. Michel Lermontof. 2. Les deux Chouvalof. 3- Théâtre russe
( article tiré du Dictionnaire dramatique de Laporte, avec deux notes de
. l'éditeur). , [89[
Ces trois articles ont encore été imprimés dans le « Bulletin du Bibliophile
belge »,t» VI (1849), pp. 20-26, 123-134, et tome Vin (1851), pp. 466-468: il
a été tiré à part des exemplaires de chacun d'eux.
M. S. Poltoratzky, ce savant et très riche bibliophile, a publié hors de la
Belgique quelques autres opuscules eous le même, qualificatif. Voy. lé tome
. XI de la France littéraire de J.-M, Quérard, pp. 498 et suiv.
BON ET FRANC CATHOLIQUE (UN), mil. 4è§> [Simm-Ps*
chanoine régulier et professeur eu théologie de l'abbaye de Rotduc,
de l'Institut royal des Pays-Bas, mort en 1818}.
Pensées diverses d'— , à l'ooeasten du bref de N. S. P. le Pape, à l'ar-
chevêque de Malines, sur le terme* de haine è la royauté. M****** ,
N^eèi>anvtii(«r99),to^de7if)ag. {$0]
fËUxifcDmé, m***»].;.
I De l'Indépendance nationale an point de vue catàûëqaft. *- faelfe* è
É. Aalou, membre delà cbèmfcrfc des représentants. Bmaelles, Â. Dvn>i,
Mtoilft-49. VI]
]f. HOttntts et ftôàifaes 4* parti catholique* Bruxelles, A, Benêt, I8M>
*I. (Mftvettiftt (dfrhi) *?Àft«H*arate»t*9 taui ftofes:, 1964, it~tS de
«>pifc.,IOc. [WJ
'. BOÔtS-^AfiONA(î# pseudon. fle, comte LiBRi-ft*GNXHoJ.
.. 1. fies ACalèdictions romaines. Bruxelles, Tes march. de noav. ,. ftvtie^
f826\ b>«. [9*J
Cet écrivain pseudonyme a pris sur le frontispice dé cet opuscule ta tjuà4
filé d'habitant catholique des Pays-Bas. "'
IL Dtettécoinponâêi ntitiorfafM. BtaieîîêMéS feaftifc. tenfeiv.,Mfier
\' &OBAW. Yoy. Pqbtb ioeaw (lq).. , ' * '
BORCHT (P.-É.), ancien. gftftalegirt»,] Wg«t fW*i. tïwe^-ftoma^
;Méuq90tip géutetogique aur la. .branche date ..trèa ancienne noble ïamule
van, der Kerkhove, Kerchoffe oivyon Kifc|choJÉTf sut nommlé Van den Varent
ou VarentSp.qui s'est établie dans le pays de Limbourg ; rédigé d'après d'an-
ciens manuscrits et Vautres documents authentiques. Bruxelles, J. Franck,
1830, in-3 de 75 pages. [96]
* t»W nianU!U!r1ti'etles TÎOudûièul» flUltHJUtiquUU "STJBt ifa lflrin6n94BMcfHG
que le prétendu généalogiste. Il a été imprimé de ce livre une nouvelle édi-
tion qui diffère bea;^*;4fltaffé^»U,*tttLefl iajtulée :
Mémoire historique h généalogique surîà'ires ancienne noble famille de
Kerkhove, traitant spécialement de la\ branche de Kerkhove, dite Van der
Varent, rédigé d'après d'anciens manuscrits et d'autres documents authen-
tiques. Nouvelle édition, corrigée, compfetêeèt* augmentée des autres bran-
ches de la maison de Kerkhove, par w descendant de cette maison. Anvers,
Janssens, 1839, in-8 de viij et 171 pag.
' t» mmdt m ms à*$mw &****> tttà\i m* *&#*»&*•&&** nfon
assez ttbo^tiBsteattéVtl'.fft împrfnief dfe nouveau, dans l«fc IHrth^s <!è TA^
cadétofe d'archçblogîe d^nvers, niais, cette îois-cî, dousle voile de l'ano-
nyme, un Fratfnieri} géf^alemaue oeneernant les vicomtes de Kerkhove. ditç
Van der V0Jr*nt,<fasù,ïl l'aies exemplaires tirés à paît. . D* Rg.
«OWKJfiOtt DB BRt^BLLËfeWN), titlùbyme [Adolphe ta fliunt nfe
(fcAUUXUJ- ""';",'
Élections <las) de 4850. to^ile^Ck yaqde^weia, ttpO, ln«$ de 17
pagas. .'...•.■•.>....• [97J
fcÔtfftLET, docteur en dfott ^ j35etidfon.'[ înfcVDtr Cauiaoy, Jéurtito el
Blonmaii (de Namur) , professeurs], auteurs d'articles dans |a pkéfnU, , ou[
Bibliothèque du jurisconsulte, 1819 et ann.' suivantes. ' ~*
B. P-, initialisme, — Nouv. Lettres chpjsias fie,, louante» d'amitié ,t d'a-
mour, *4c. Amsterdam, 1712, in-lâ. - , - < (|g)
*Rw... (t'afebé L.), imaHsme.^ Ataért fei'llisftofre o> l'Empire dé-
ifiât afr fl». IdWieHes, Limôt, 1757, j*Jfc/ \' , , ,. ,; £»J
BRABANÇON (Pi*!*), ftf*«fc flfc w Homte mtfctode fcfiietiÉÈsi»
littérature de Bruxelles).
Poésies (ses). Bruxelles, vers 1832 ou 1833, i*>18. [*0&f
M. P. de Hulstère, homme d'esprit, condamné par une affreuse maladif*
qui' le tint pendant quinze ans sur son Ut, enJtUosé de tous les membigs ,
chercha un soulagement à ses douleurs en composant un assez grand nom-,
bre de poésie* qui toant iatéréas danslÀrmuaire de la Société, dont i\ fai-
sait partie. C'est vraisemblablement un choix fait parmi ces poésies qui
forme le petit volume que nous citons. Ce petit volume ne fut pas mis dans
le commerce» et l'auteur se contenta de le distribuer à un petit nombre d'a-
mis ou de connaissances intimes. P. de Hulstère a succombé le 10 janvier
183$, à aa longue agonie, malgré les soins, de ses trois sœurs , exemple
touchant d'un dévouement sans bornes. Il était âgé de 59 ans., De Ro.
BBOGLIO (Jacques), nom altéré [Ferdinand BftQGUA, de Bruxelles].
Hauts (les) Conspirateurs politiques de 1852 dévoilés. Paris» Gantier
frères, 1852 , in-8. [101]
BRUNCK (Msrsilius), docteur en philosophie de l'Université de Heidei-
berg, auteur supposé [le bar. de Rstmimee].
Dimanche (le), récita de — recueillis par le baron de Mffsnberg. Bruxel-
les, Hauman et C; 1834,2 vol.— Le Lundi, nouveaux récits de— . Bruxelles,
les mêmes, 1855, 1 vol. En tout 9 vol. h>18, 9 fr. [101]
Un BiauoPHiutBsu*.
ii inf \ ,."
BIO-BIBLIOGRAPHIES,
LES BRIDEL.
(i*Àrtte!e.>
La Fnmoelityrairt, d'après de mauvaises sources, a confondu tiaMnères.
C'était une magnifique occasion pour nos prétendus continuateurs de faire
une note critique à notre adresse. Mais il eût fallu qu'ils connussent bien la
matière qu'ils traitent. Aussi pour rétablir convenablement, pour eux , cette
confusion, ont-ils omis les trois Bride!. Plus tard, quand nous avons publié
nos « Omissions et Bévues de la Littérature française' contemporaine », nous
avons sirnalé les noms des Bridel parmi huit cents omissions pour seule-
ment la deuxième partie du deuxième volume! il nous a été répondu dans
un ignoble pamphlet que les erreurs et omissions que nous signalions étaient
prétendues (i). Or, comme dans une cause il faut qu'elle soit entendue con-
tradictoirement, nous reprenons, dans ce journal, la continuation de notre
brochure publiée en 1849, laissant au monde des bibliophile*, des chefs
d'établissements littéraires et clés libraires, les seuls juges compétents, à pro-
noncer de quel coté est l'érudition et l'iriaptitude. Nous avons pluiieuis
(1) Bien que le savant baron F. de Reiffenberg ah dit, en annonçant cette brochure
las* son « bulletin du Bibliophile belge » : « L'errita de la moitié 4e ce second vtfuiae est
' effrayant, mais c'est une preuve sans réplique. A( " '* " "
ottMfer que le silence ». u qu'était le baron F.
dmniistrateur de la Bibliothèque royale de Bruxelles
étranger i la bibliographie, même qtfonfltlératettr:
Bridel, et avec d'autant plus de raison que la « nouvelle Biographie ùniver»
selle » de MU* F. Didot n'a point consacré de notice à Paîné des trois frères.
Nous avons du aux sympathies qu'inspirent nos travaux, un document tre*
Srécieux, une auto-biographie à nous destinée, ainsi que le prouve le début
è notre article. Nous donnerons prochainement comme autres articles ré-
trospectifs ceux de deux compatriotes dai Bridel qui n'ont pas été plus heu-»'
rai* près de la société' des bibliographes de la «Uttératwe française contem-
poraine » : le pasteur Amy Bost et Nie. Châtelain.
XX mari iSM, Montreux, près Vevej, ctattm de vand.
Sensible à l'invitation de votre lettre, j'ai l'honneur, Monsieur, de vous
envoyer une notice exacte et détaillée sur la» ouvrages de trois frères, de»*
quels je suis l'aîné : elle vaudra mieux que les articles de divers diction-
naires biographiques, qui 4e* trois n'en font qu'un , ou qui attribuent à l'un
lee ouvrages de l'autre; il est vrai que les rédacteurs de ces compilation*
ne «pua ont jamais consultés, et s'en sont rapportés à des indications fautives
fournies par des correspondants qui nous sont inconnus.
BaiDBL (Philippe), né à Begnin», canton de Vaûd , le §0 novembre 1757»
fit ses études dans 1* Académie de Lausanne; il y fut consacré ministre de la
communion réformée, le Si avril 1781. Il fat élu pasteur de l'église fran-
çaise de Bftie, le 17 septembre 1781, f>uk passer du château d'tiEx dans
les Alpes vaudoiees, en décembre 1795* enfin pasteur de Montreux, sur lee
borde du lac Léman , en janvier 1805 (I). Il est doyen du synode de Lau-
sanne, membre de la Société littéraire de Lausanne, de la Société d'émufcv»
tion du canton de Vaud, de la Société helvétique de Schintanach, de la
Société de Guillaume Téll f des trois sociétés helvétique» des sciences natu-
relles, de l'avancement» de l'utilité générale .et des recherches sur l'bistoiM
générale de la Suisse; de plus , membre correspondant de 1* Académie cekr-
qae, maintenant Société aoyale des Antiquaires de France. Sea ouvrages,
imprimés ou inédits, sont :
I. OuvaAOBS IMPRIMÉS.
*. Tomtaw (to), quatorie chanta isaitéa d'Jlervey» Lausanne, 1777,
in-8 de 109 pag.
II. Pvéeie* hekëtiemet; par H. B. Laueanne, Movrer, 1782, tn-8 de
III. Course dans les Alpes en 1780.
Imprimée à la fin des Poésies précédentes, pp. 204-2*4, et reproduite
dans le « Recueil amusant de voyages en prose et en vers • f tais , Nyon
l'ainé, 1787, tome IX; pp. 19-71 .
IV. Êtrennes helvêtiennes. W numéros in-24.
Les vingt -quatre premiers numéros ont été réimprimés* sous m titre
suivant '* '
V. Mélanges helvétiques. Lausanne, Henri Vincent, 1787, 1792*93, 1797v
4 Toi. in-12.
Les 49 numéros des Etrennes helvêtiennes refondus, corrigés et augmentés
ont été réimprimés sous ce titre ;
(I) C'est là que ce digne homme est mort, le 20 mil 1S47. (voy. d-éevant page.4 .)
6MW-9fMlMHy9ttMl.ili49'flV
' tes trois djptiÀA des articles de ce recueil sont cfe ttfôi \ les antres de âieà
frètes, et de quelques autres littérateurs suisses.
VB» ÇmrMik.BAkà fti*me$M les vallées du Jura, nvec une carte &$
la mute. Bâle, -auguste Sériai » 1789, în«6 de 256 pagos.
•Ct* ouvrir ttété-WiMimt <eh alièniantJ par fcéfohàrd, Gotha, 1781; m but*
landais, Leyde, 1791, in-8; et en anglais, en Ï7W.
Ïll\. Voyage pittoresque de Bâle à Bienne. Bâle, Jean Decker, 1802,
il '.' avec 3fe planches coloriées.
C'est' le ttféme pour le pays cjae le précédent, mais te Ufxte est «tffcïe-
rnent dflSÀ^nt et* i*ttft êtfle efràttgé d'8pt%ô léfe èh^nsi&ntML'
ÎX. heéuéil dé ]pàysaye!> 'sitisses* de là vàltëè dé ttasli, des eânttfhs 4*
Mtobitt et tTtJrt. lettre; lé* listes associés, 1997, fet. in4ôl,:flè<Wp*8èêv
«^bfSpay^ges.' • -:? ■ • -
k 3£ Sertn&ns (deux) aToccadion Se'Tinienffie du ctiàteàù ffCEl, afu pfolt
des incendiés. Lausanne, i86i,îh-B. !
, vXfr £*tfrôfNa<H* tfta*rifct'e*v<i* jh*« tf*» fcawt (Haute-Gruyère), , .
*; Dpetafe ika#s 4e». « Notoes/<i^tiJifcé publique »,. Lausanne, Fischer et Viu^
cmti^HieU^JIe^w^lSOS). .
* XIL Sfetistijl* du car*m dé Yoi*à.t avec carte *t gravum* 3uridt9
fitfeU+ Eueeeb Let G«v 48*** «f l&ide $MB pagw
- etaJajtHKmifeàéitfoti. SailRlt an** ut une seconde* tiès«»i|*ejttfau
.Unck* te «méats* i**12 de 298 p*g. tomômèeesâvaierittaiteé unaw
ifcn aUetauule en 18*5.
- 'XïCfc • Bmmm XteMaa<) de «fwensttwce», suivi» dV qajrirjnea Pttéàiel
••H#«c^v^*^Ofil des patorea, ¥my* Loôrttfcher:et &*•>, 4816, in* Ha
* •WK-'AM *ft»ttt*$tJe s«f le Mrifèn tf* fbl», *we*a«ei etgwrufm
Zurich, Orell et Fuessli, 1820, in-12 de 364 pages,
Les libraires éditeurs en publièrent dans la jnême année une version alle-
mande, in-12 de 386 pag.
. XV. .N&èoe hiktorùfae m* h <*****«» fat fm&rtiomlméÊ&tyè&s.
Ouvrage posthume. 1838.
* l*prim4.<ïat,s te toato I«i ynmièreiivtfiiiseQ, de 4a « GoUboftie* <ft« Mé-
moires et Documents publiés par la Société d'Histoire de la Suiau* T#*-
mande », in-8.
Le trimiil du Véné«É>le auteur devait être plus étendu; il devait former
4ea* votants, * Le premier «st fini f nous écrivait-il à la date du 20 ma**
» 1834; mais la caducité intellectuelle et physique de moa âge avancé
» (77 ans) ne me permettront pas probablement d'achever cette Histoire
» d'iune contrée pastorale et de son régime patriarchal sous les comtes, ae-
» puis Tan 1050 à 1552 que finit cette antique dynastie ».
., ifr'H i r , n ■•„ , | , i ■ -, . , r T ! i ,j»l h" »n i n T ,r m i i i\ ■ >f ^ — »
(I) Page 14, nous avons dit que M. Blanchard, impr.-tibr. à Lausanne, annonçât *ne noir-
P^mitméû COaèerafetv «datA de *h,Bi««,*iê formera uvt>lttme6|B-ia( paiaHput
I n'ayons pas dit que M. Eusèbe-Henri Gaiillikue , de Neuchâlel (nouveau nom omtsjâf les
auteurs de la « Littérature française contemporaine » ), aetuettement prolèlse^rd'WswiMi
l'Académie de Genève, et secréUire-jBénérafde rinstitut national genevois, a commencé la
imbUcaHon d*ïnviliies nattofuUeSfioisoA suite lu tSonservattitï •ttasse^'et qve irois Totumes
ont déiàparu : le premier, 4 Lausanne, en 1848, et les deux derniers, 4 Genève, en Httt et
. I. Berthod de Zaringue, poëme séculaire en ri chants pour lé' 6* Jubilé
de la fondation de Berne. Mss in-4 de 164 pages. — Quelques fragments de
ces chants nationaux ont paru dans le Conservateur suisse.
IL Glossaire du patois de la Suisse romande, contenant environ SfiOfi
mots patois.* a.vap jeur étymoiQgje celtique , .grecque, latine, aUemandê.
lias in-4 de 321 pag. ....
IU. Matérismœ pour une Biséowe de l'Académie 4e lm*wmK.àeQm sa
fonrfatwn, en 1536. Mas in-4 d# 144 pag. -7. Valeur a donné ce manuwît
à la bibliothèque cantonale.
. *V* Smtoajè (le) du lac(ÏAruom<ftk\mimm Mm in4 de, 146j»g»s» ,t
Cet oumçainet en.actjoq les mœurs , usages, superstitions d'une partie
de la Suisse de 1140 à 1200.
composé dans l'abbaye de Saint-Gall , vers Tan 840. Mss in4 de 16 pag.
Sur ce petit, jardin '4'ommr 999 ix» rep-Mm «• éoit consulter
« l'Histoire littéraire de la France »*, parles bénédictins de'Sarat-Maur.
Je n'ai jamais travaillé pour vttetra journal ni suisse, ni étranger; mais
j'ai fourni quelques pièces au « Mewure de Neuchàtel », au « Journal de
Lausanne », par Lanteyres ; au « Journal littéraire de Lausanne », par M"* la
chanoinesse Polier; au « JourtMii 4*4aitoèi4té d'utilité publique », par Cha-
vannes; aux «Cahiers de lecture » de Gotha. Nombre de morceaux de l'ou-
vrage italien .sur fa Suisse, âe Julio Dandolo. "Milan , Il volumes jusqu'à
présent (18&4), sbnt copiés de mes ouvrages» niais avecWnne foi, enînai-
, quant le nom de l'auteur.
t j'ai aussi envoyé à l'Acadéniie celtique, aujourd'hui Société des Àntî-
guaires àe France, divers articles dont voici les titres des principaux :
Lettre sur V ancienne mythologie des Alpes (Mém. de l'Académie celtique,
no xiv, pp. 189-207). — Le dernier Troubadour des Alpes; — te Siège du
cMUau â? Amour; — Mots patois romand , déritiès du celtique (Item, de ta
Société des Antiquaires de France» toine P*, pp. 172-195). Il y a aussi dans
ces mêmes Mémoires quelques pièces de ma façon pour déterminer si le vil-
lage CeuaTisots «si une colonie suisse.
Plusieurs de mes ouvrages ont été traduits en allemand , outre ceux ci-
dessus indiqués, trois discours lus à la Société helvétique à Olten (canton
de Soleure) : lo Sur la manière dont les jeunes Suisses doivent voyager
dans leur patrie ; 2o Sur la Nécessité de reprendre des mœurs plus simplet ;
3o Delà Mendicité des enfants. Ces trois discours ont été publiés en alle-
mand à Saibt-Gall et à Soleure.
On a traduit en allemand tous mes Voyages en Suisse, et on les a impri-
més à Zurich, chez Orell, Fuéssli et O, en 1798, 2 vol. in-8.
Je pourrais réclamer pour ma part la moitié, au moins, des ouvrages sui-
vants, copiés mot pour mot d*s miens : « Tableau pittoresque de la Suiase »,
par U. le marquis de Langle (l), Paris , 1790, in-8; « Dictionnaire d'anec-
dotes suisses», Paris, les éditeurs, 1825; «THermite en Suisse », Parti,
Pfllet aîné, 1829-30, 4 vol. în-12. J'ignore le nom de ces deux derniers col-
lègues (2), et je ne me plains point de leurs plagiats; puisqu'au fond ils nie
^w) Mf^w^wMficHÉeaa nevMii*
font l'honneur de ma jngeridjgt* 4'Atre reproduit dan* leurs compilation*,
Les Allemands qui ont reproduit plusieurs de mes pièces , sont plus Joyaux
et ont indiqué leurs sources. La piraterie littéraire au reste ne m'affecte
point.
Je tous abandonne, Monsieur, ce long article'. Retranches, changez,
arrangez le tout à votre guise, je vous en donne pleine liberté.
J'ai eu deux frères, Louis, professeur à Lausanne , et Samuel , conseiller
intime de la cour de Saxe-Gotha, connus par plusieurs ouvrages. Je croyais
pouvoir aujourd'hui vous envoyer leurs notices aveo la mienne, mais je
renvoie à la qumaine, parce que, peur être exact, il me faut faire beaucoup
de recherches.
Reeevet, Uooeieur, l'expression de ma considération la plus distinguée,
?b. Bamt,, doyen.
LETTRES BIBLIOGRAPHIQUES.
(Voyez p«$e*64^*.)
m.
Sur Pouekkù»* «
Le marquis de Custine a publié, naguère, un livre sur la Russie rempli de
faits erronés et d'erreurs grossières. Alors la Russie, en paix avec la
France, avait de ses enfants à Paris, et ils purent réfuter le livre de M. de Cus-
tine aussitôt sa publication, et vous savez qu'il en plut de ce3 réfutations en
français, en allemand et en russe. Mais enfin M. de Custine livrait son
ouvrage à la critique. Il n'en est pas ainsi de M. G ail et de Kulture, qui pro-
fite des malheureuses circonstances de la guerre entre nos deux nations pour
lancer son Czar Nicolas , dont la véracité est encore bien plus contestable
que dans le livre de M. de Custine, une publication toute de scandale, et
cela au moment où aucun Russe n'est plus là pour répondre à son libelle.
N'est-ce pas calomnier un absent qui ne peut se défendre? Est-ce loyal ?
Relever les mille et une incongruités de â. Gaflet de rtulture sur l'histoire,
la politique, les mœurs et l'administration de la Russie, n'est point ici le
lieu. Mais je veux vous parler d'un écrivain, d'un poète dont mon pays
s'honore, de Pouchkine, dont la biographie a £té si étrangement défigurée par
le nouvel historien de la Russie.
L'ouvrage de M. Gallet de Kulture est l'œuvre d'un libelliste, d'un calom-
niateur, et de plus, d'un ignorant. Chaque ligne décèle qu'il ne sait rien de
la Russie , et qu'il ne sait pas l'A B Ç du sujet qu'il traite. Pour rectifier
ses bévues, ses erreurs, ses mensonges, ses niaiseries, il faudrait deux volu-
mes comme le sien.
Entre mille exemples : selon l'ouvrage de M. Gallet de Kulture, le comte
Alexis OrlofT serait un empoisonneur. Orloff est connu. Je le connais. C'est un
' homme probe, honnête, loyal, incapabje $e l'infamie que M. Gallet de Kul-
ture lui attribue. Il n'a pas plus empoisonné que vous et moi n'avons empoi-
sonné qui que se soit. De quel nom donc appeler l'auteur d'une aussi atroce
calomnie?
Jamais l'empereur Alexandre n'a eu l'infamie .d'ordonner la flagellation de
Pouchkine, déjà connu par éea productions remarquable et énergiques.
hm& Pauchtone tt auteH survécu à pur*tila*dmotè«i, stafteeiMlsaoe*
mite envers lui. Bh bien, voira libefiiste parisien f affinas* Cette ieClaea fcae~
seté, Crttê débutante astannié a été répétée par « la JVèsss, » par « le
Mousquetaire » et par le fameux et digne- journal de M. Lalanne, « YAlke»
ttieum;» revue anfrétsette de* sciences, dasietlias. C'est une soieeee, **
effet, que de répandre dans le monde savant et littéraire, da perene ne**
cours et de pareils mensonges. M. Gattat da Kultara lit une dénégation)
dans VAttenmtm; il n'en pernate^as «soins, et sa* quot tfétaye-i-il ? sur le
feuilleton de Y. Hipp. Lues* dans* is Siètk da » janvier; featUetoa qui
n'est aotib cftoei, remarquezttefeien, qe'unr emprunt amplifia que M. Qpav
Lucas à fait à ^ouvrage même de M. Gattet de Kulture. Mais» dites moi,
juste ciel,y-*-t-tf patience qui tisane! ak^K-aiaaiqa^ndoMoifreraisaaW»
et transmettre la vérité aux- générations présentes et futures? II. Qallal
invoque le témoignage de tt. Hipp. Lucas, qui n'a fait rien autre chose qua
de répéter ce que M. Sifflet da Kulture a iaïauté! 11 Et comment *-t-il
répété son oracle? En l'amplifiant et en brodant un roman absurde, dénoéde
vérité, et invraisemblable. Quette est la femme qui ne se serait pas senti mm
amour glacé lorsque l'homme à qui elle à voué son cœur sursit été flagellé,
fouetté , c'est-à-dire déshonorer* Bb bien; II. Hipp: Lucas, dans son roman
publié dans le Siècle, a des sentiments tout contraires! Un homme a été fla-
gellé ; honte, infamie! Il se trouve une femme qui accourt pour l'épouser !
Conception admirable! Sentiments nobles, honnêtes» délicats 1 Si un Russe
avait écrit le roman de M. Hipp. Lucas, que de cris & la barbarie et à la
tartane!
Mais ce qui est te comble dé l'absurde', et' en quoi tt. Hipp. Lucas rem*
porte sur M. Gaflet'ide guitare* c'est que le feuilletoniste da Siècle fait
épouser à Pouchkine un enfant de 5 ou 6 ans*.
Pouchkine , pour avoir,; dans des vers , célébré pour ainsi dire la meurtre
de Paul Iw, dont Alexandre î" était le fils, Alexandre le fit exiler de Péters-
bourg, et envoyer en Bessarabie, à ta chancellerie du général en chef de cette
contrée. • ' • • ♦ ;
C'était en 1820.
Pouchkine avait alors il ans.
M110 Gorscharoff, qu'il a épousée ff ans après (en 1833), n'avait en MM
que 5 ou 6. ans. Gomment M. Hipp. Lucas a-t-il arrangé, dans son B$q*6u$
littéraire (louée et vantée par le Quérard, horesco referons t) un pareil
mariage?- Et notez une chose; Vêmpereur Alexandre, qui selon ses calom-
niateurs, a fait fouetter Pouchkine, ayant appris que le poète, dans son
voyage de Pétersbourg à Kichenef (en Bessarabie), était tombé dangereuse-
ment malade (à Kief, je crois, d'une fièvre chaude), fcmpereur Alexandre,
si brutal, si scélérat selon vos libeflistes, permit au poète de changer da
direction , et le laissa tranquillement et librement aller faire une cure an*
eaux minérales du Caucase.
Le libelliste s'étaye encore des Mémoires anonymes d'un M. tt., déposés ,
dit-il, aux Archives impériales.
Quelle autorité est-ce donc que ces Mémoire* anonymes? Qui n'a pas
publié de Mémoires? Et qui n'a pas été réfuté?
M." Hâtiez, et avant loi M. Taschereau, ont publié des Mémoires deViHe-
bois. MM. Mérimée et Paris ont prouvé , dans YAtheneeum , dans deux excel-
lents articles, que ces Mémoires étaient apocryphes et infimes.
M. Bug. de Mirecourt a publié la biographie de G. Saud. On lui s prouvé
1 M *\)ex% ftWV » pnWft W Méjpoij*st. un fe» %»ulvéj&*.gj|r U 4#ti<jjjfe
- Mi Véffon publia te mm* M, Tteefs et quoique* géâér*»* ^aw4 tji
thfeflft«& D%#iel pt&d* ****** dp*o «fcm «* #***?* omîmes, y^-
qifeps* H* ftaljeitd* ftllmfc,çftmNfe0u* ArçhWas PWêq^^ et ^
mtmrVÊufrMr** qpim 4mm ptn&pt d» UMta do & (frUet 40 K*tf ture 2
-. MsqaeM, <Wtet d* fetare »lfc^#^ te^ 4e la^g^^^^il^
été \mi#mm e» Un**), et qui) mvoque I'«ut0*it4 4e* iff^^a^o^ym^
d+& B» iqpMMitt prie***» qtf il #**n#e* H u'^plic^e 94 1$ motif <fô
«tfcftnfel)«*m*iil d'AiwÂMlr^ ni te ««jet de l'ode ô> P<*u4^ife,; jl ^ (fcnnq
pf*dt**t*du bit , il» cUtifeiM'ade. *U*il»toa» qui $st.t e^jnanupçrit,
*lte le* mm», de igitle pmetwi e» Jhmsm.-^v lgW*# e» tou±, &H*,
psje», éttégeiisnta. ttwura, iwnlà M- (fa^de gutoe<
' -VeuWl, p» ewnpl0, expliquer #9 français \u> pot rusa*, # qe feU qu*
dfc»be^*e*tt'te teiectahi* nwl fwwfe* • «don lui , ?eui dire |r^(
JUP* lameit de 1» vit. GetlibeliMle aurj^ d4 smroir quegQSOudai ireujt aire
#t$m§i>+ $ cmmufak e* «00 gre*d jqge.
1 Cbt *•&* dit-U encore, que. tes Ruses* appeUeqt l'honneur nne éUim^e
fafeteist ». . - :
-¥bm> un $oif tout le cjenfeeif*. Tout le ffondci rond cette justice «ut
iwufsrqirïla: t^atflftfjmpëWfi e^-fei* d'be^eni que tantes les autr^
•fctfatwemtt***.
La flagellation est un fait de notoriété publique. Non, morbleu* elle ne-
t'f* pas* ttejrt Ht eeetmir^de n&oriété- publique que- |am^ l'empefeur
Alexandre n'a dénué l'ordre Infâme défaire Coue#er Poucftùne, Ce nétaty
ni dans les principes ni dans le» iççors de l'empereur Ale^jwiro*^ Et Pou^
ototeetietaMit jfciife»e«»vte<i k unef*reille iafctnii«,-TTiuie fille de ewqfns
nH*)fe v#n*e (eektn M. ftp*, &uca*> « da 8ièo\e) lui arr*cber le pifttQJei m
mÎBSrfKW lui ép**goer «0 suicide et l'éjqus^eiisuiisf.
Voilà comme se respectent vos grands écrivains ! vos publicistes, vos JQtyft
nalistes t vos phares et éckûreurs de l'opinion publique. ' ■ -
Si un Russe avait écrit sur un souverain fcaiifeis et sur un gçaod poète
feMfafoâj* faille* il fwie*, que n'wraieût p^^ vomi v#^ ci iards contre
Iftàa&W* des Rassee? et <etoi« ils auraient eu Beiso*.
* 4i voue teu)eï a^ir im idjées de travers sur U Russie ^ lises Particie du
Sièok du 9 PU* (rfprw^ P«r' V Estafette du 9) sur les partis en Russiet
«MPM« dit j#'Sfè^< inmt un jeuqa> Russe. Il est fameux , ce jeune. Russe-la.
Tenl«. épi 9et ftr^ieln est inewct e| f^ux : 1° cette cUsidficatiou'iaiagiiiair^
4« W*«ï m fwillmt'9*i *^*« nouas propres estropiés $ & des noms.
Ifppftft; imgitWWi depl 0» n'a iaani» entendu parler en Russie; 4Q dea
Ifirsowee désignées fBf»mme dirigent ces ^disant partis» et qui sont Biortea
depuis quinze ans, n'ayant, pendant leur vie, dirigé aucun parti.
Voilà cpgrairon é$rit PHiatoirel — Ves graves journaux glopent encere
d'une manière intarissable, depuis un an, sur le testament de Pieçre-le Granâ\
C'est ne document apoepypbe. Jamais Fierre le Grand ne l'a fait. C'est prouvé
depuis longtemps, et prouvé irvéeusablemefit. Mais le vérité n'étant pas
mtae au fond du puits , 0^ voulez-vous que 709 graves publicistes 1» cbêr-
ctmfret le prennent? U <a& p^oa commode d'inventé ei de atéréotypser de^
faussetés, que 4e.su Ten^eifue^r dabprd. C'est à n'y paa tenif^ eu ïûjafn} tou^
^itt'^ d^iMtclw «em y? le Hue#|. Soyei aévèrea, ma^s soye| e^xacts.
libelle m"--- ni|nii|- uni rrrnr tttoY jï*ie«etiM*. *>*•!*
iMiiiwB^kPft^y^yitiiMi obi, **** wï* *^«w*4 i ivait*»,
»o**blfty qnXmmmv Wmmim iy i #àw ir*to, effet* «né»
tgbVtqr se» Qft#|^4»fPfi^ltfe^fiB^ P - ' - ."i •■•» ?*
'«JtëfcfWèJ ftfr%<^«W* s*******»" 4N*«nMi^lM%M^ÉM^
sèment or, qsf J^HOTtcfte , — et il faut enregistrer toutes œs infamies. —
Plaignez moi , — car a mon tour je vous plains, — et surtout quand je vous
vois, dans votreJeJ^w&arA. feire reloge de HnJIme fiim^hlet. dâ JLQsJtat
de Kulture et de son écho le Siècle (1).
23 mars 1855*
■ * •• • -' *- • •* « v - ^CirîriLiopHiLB nus».
Ve%te*rti'fcfra* ^Éi éfas^s^aaeyidfflgs^i»
observations de moi relatives aux maniaques q%U se qualifient de bibliopfHêV.
■AaM et tfatdassjasM Huto%-4»»< je tes «i pi^eUrgripp» i eW-sttftelrs
œuvres. Jugez-en vous-même d'api» isf**Nftfc «rfvtanft^ili^i^ 'l'élira
ltÉliMWsJaiiiL^»<<ssj^iuiÉÉhtisjÉ mu rtostii é^fafe^i^iyrée tfi th.
G. (Giraud, de l'Institut), qui a été mise^aiijsjtflelMWr&i ifcHialK
#fràêV*>X d .£ ; j. ;i..-i\t"- -'i.:. .. . a ..... -j . uL
« On voit, qu'en rassemblant ces livres, on « eu la pefasé* 4le/ebén^Ésev
sjam, fcsMbsns\i4e>d»— f ftwocptioii Jsxplsj* lerfei*Htebt; c'e^lwBi*«»e<*iu-
nion d'ouvrages comprenant tout ce qui est nécessaire* fà &\àèm>W*Aimm
<#*>& ï+qm 4*t*.ssMston'4B^<4«m M^étaeftnei* dé ifeottlnféMe
et splendide La littérature du grand siècle ne pouveft taséàùerf A
ejsjàïsr «a» ptaeo importas»* de— db>I>Nsjèéoàè^»'d^fa4é aW«& à
JÉeweittiffra «f>É>iiitiita^^éwiwet4WfU li«^kÉS^,.>^ — -; >
» Malgré tout ce qui annonce une prédilection maraud pè^1e*dftf#*
*amm '«eée^ latin* et im\yktis il ** fàiufcai* pi» ètéi* <m'»«#rit
^■b»smii». syelé^atkr»»'» 4>Éit rejet)* le» Areté* Mtefoa^nhiques «Tu*
aqfcW4pâee» '..;.,' i : . :. ■ ■ . .i;. — J/ : ^;
.*'»«•« espéttsii*^** cette ^istotto* a«t*»4ée à ta passion ^nrisante
des bibliophiles de nôtre t*»f s, leva poNbfinW» à-nôtre cô tieetfew te Cent*
w*^s*v*ée4**bet%tts^ . »
Ain», vefclà qui e* <*sfe. D'aptes M. JNèien oui êoto bien «éurfafere letf
bsblioptirte*, cesMssetMifB jM*Jo*iter^ d's^* formé
peur ton usage ee&MHeetiena^flipreB^Ql vtoitf oe q«i est nécessaire k deé
» éludée sétiiNaes , et teo* ee.qvi peét serrtr en même temps au délftsee-
•«îtttnti d^l'^nwnie 4e goét » ; où : « Hs^ui parsemèrent peuWMre d^avoii*
e*MBé «ne biblkjtfeèqoe omnposée des oherffr-tf oeuvre des liltéraAufe»
^rf " ■"' — ^— -^-^ !■— ■ ^-- '. ■ ■■ tr -1 — r-î r ■ v , ■>'«' 't
*t**fr> Mlfl» é française, - eéeéÉ à fl Wftridêrtttte de* qmàjA
tkmqufaa sans valeur qai s'y sent fourvoyés en taêtoe temps.
•'3e mehftté de dire, pourles amis des Kvrts que cette indication pourrait
Moire en erreur, qu'on ne trouve dans fe bibliothèque de M. Giraud ni
JMfffe AUtcoqtie, la Pattiutotrè des ' VéroUez , Mtistoire barragouyne de
Fmftthtéhe H Gaudichôn, les Tabartnades , ni la Farce de la querelle de
Qautkier*GarffuilU et de Pérrine sa femme, et tant d'autres curiosité de ce
getfre, en premières édition», qtâ font les délices des bibliophiles pur sang,
et qu'ils recherchent avec tant d'ardeur, non pour le contenu (car, j'aime à
*olre, peftr leur honneur, qu'ils ne les lise jaiftaîs), mais pour leur rareté.
Uft AMI DBS LIVRES. '
P^ÇIECI, ET DE CELA.
Académies kt SociiTÉs f iATÀKTS». Institut. — Académie française.
L'Académie française a procéc lé, dans sa séance du premier, mais dernier, à
un* double étectio» pour j-en placer M. k charte de SsintrArieii» et M* An-
celot, .
Bans la première élection, qui Mail Us» pour le remplacement de M. Aft-
C€^tle«su&agesee sont air «céparUs; ..
Au premier tour de scrutin t M.Boftsar4*otta»U0T«ix$M, Ugmé, Itç
11. Masères, 3 ; et H. Poujou lat, 4.
Au second tour de scrutin, M. Ponsard a réuni II voix; M. Legowéyta?
et M. Poujeulat, 1. i { /
En conséquence, M. Legouvé a. été poclamé numbne de J'Aendémie, m
remplacement de M. Anc&k*.
■ Ce résultat est d'autant plu* étonnant que L'Académie, qui n'a pas jugé
M. Ponsard digne de son choix, lui a décerné dans ces derniers temps de»
grands prix, la plu* éclatante ditsttaotien dont elle puisse disposer en faveur
4» ta littérature. /
' CW par erreur que II. Emile de Bonnechoso t été compris sur la liai»
des candidats au fauteuil de II. Ancelot. Nous tommes entamé qu'il avait
retiré sa candidature.
bans la seconde élection, M. le duc deBreglie a été élu à lapkeedelfele
comte de Sainte-Aulaire : il a obtenu 26 suffrage* sur M vetais^fltfjsriUt
16) ; M. Emile Deschamps avant obtenu 2 voix : il y a eu 2 billets blancs*
Voici les réflexions qu'a Ut> as M. Edm. Texier, dans sa Chronique hebdo-
madaire du Siècle (4 mars) au sujet de cette double élection :
« L'Académie française ava it à distribuer l'héritage de deux 4e ses meav
ares, MM. Ancelot et de Saint ,-Aulaire. Les eonqurrens à la «accession de
M. Ancelot étaient MM. Pou sarcL, Legouvé, de Jfonnecfcose, et Poujouhtt;
Tout le monde était convaincu* <jue M. Ponaard passerait sans difficulté au
premier tour de scrutin. I/au tew de Lucrèoe.dAguès de Méraniê, te Char-
lotte Corday, de YHonnmr et V Argent, d' Ulysse, d' Borate et Lydie, le poète
qui a remporté les deux pi us grands succès dramatiques de ces quinze
dernières années, n'avait pas de rival parmi les concurrents dans l'esprit du
public désintéressé, du publi ic qui applaudit et qui juge... C'est M. Legqu-
▼é qui a été élu. Pourquo i rAqadttaie airelle préféré M. Legouvé à
M. Ponsard? L'Académie a-t -elle voui'u reporter sur le fils le Woéfice de te
— 97 —
renommée du père? H. Legouvé père, ce chantre gâtent des femm*, â fait
dans sa vie un vers célèbre :
Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
» L'Académie, qui n'a plus aucune influence sur les lettres, n'a peut-être
pas été fàcbée de chercher dans un public plus impressionnable, un nouveau
point d'appui. Nous ne voyons que cette raison qui ait pu déterminer le
choix de la docte compagnie. Messieurs les quarante ne sont pas tous les
premiers écrivains, mais ils sont les derniers chevaliers de ce temps-ci.
» Quant à l'élection de M. le duc de Broglie, j'avoue qu'elle m'a étonné.
M. le duc de Broglie est si bien dans les conditions académiques, que je le
croyais depuis longtemps au nombre des immortels. M. le duc de Broglie
est grand seigneur ; il n'a fait aucune tragédie, aucun poème ; il n'a livré au
public aucune comédie ; il devait arriver un jour ou l'autre, et il était temps
que l'Académie réparât à son égard l'injustice de l'avoir fait attendre. D'ail-
leurs, M. le duc de Broglie a un fils qui écrit dans la Revue de Deux-Mon-
des, et qui est l'auteur d'un livre dont il a été parlé. M. de Broglie père
aurait donc pu être élu à cause de M. de Broglie fils, comme M. Legouvé fils
a été nommé à cause de M. Legouvé père.
» Si j'avais un conseil à donner à l'auteur de Lucrèce, je l'engagerais à
répondre au procédé de l'Académie par un nouveau chef-d'œuvre, et à ne
plus recommencer, sous aucun prétexte, les quarante visites de rigueur aux
quarante titulaires des quarante fauteuils ».
Restait encore un fauteuil vide: celui de M. Baour-Lormian, et voici en-
core des réflexions du même critiqué , au sujet de cette troisième élection.
« Nous n'en avons pas fini avec l'Académie française. Il reste à la docte
compagnie un candidat à élire. Le fauteuil de M. Baour-Lormian est encore
vide. Le parti des ducs, qui s'est renforcé tout dernièrement d'une nouvelle
recrée dans la personne de M. le duc de BrogUe, veut remplacer le chantre
de Fingal par M. le vicomte de Falloux. M. de Falloux est connu non dans les
lettres, mais dans la politique. Quelques salons ont aussi beaucoup vanté dans
le temps deux livres pieux du candidat privilégié des ducs : un volume anodin,
intitulé Louis XV I, et un autre livre, ['Histoire de Pie V, qui est purement et
simplement la glorification de la très sainte inquisition. M. le vicomte de Falloux
s'efforce de prouver dans ce livre que l'on n'a pas brûlé assez d'hérétiques,
et que la tiédeur des inquisiteurs n'a pas peu contribué à favoriser le grand
mouvement libéral de la réformation. 11 était donc tout naturel que le parti
des dues songeât a M. le vicomte de Falloux ; cependant, si nos renseignements
ne sont pas inexacts, il est quelques hommes parmi MM. les académiciens
qui commencent à comprendre que l'Académie suit une voie dangereuse et
par trop impopulaire. On parle même d'une démarche qui aurait été faite
auprès de M. Ponsard pour l'engager à se présenter en concurrent de
M. de Falloux. Dans ce cas, il aurait, assure-t-on, toute chance de réunir la
majorité des suffrages. Si nous désirions l'annihilation complète de l'Acadé-
mie française, déjà compromise dans l'opinion par quelques-uns de ses der-
niers choix, nous ferions des vœux pour le triomphe du parti des ducs et
pour l'élection de son candidat, M. le vicomte de Falloux ».
(Siècle, 11 mars, Chron. hebdom.)
« Terminons par une nouvelle qui a bien son importance. Le parti des ducs
bat en retraite, et M. le vicomte de Falloux se retire du tournoi. L'auteur
de Louis XVI et de Pie V n'a pas trouvé que le moment fût opportun pour
déployer en plein Institut l'oriflamme de l'inquisition. Nous ne dissimulerons
pas que nous sommes ravis du résultat. Il prouve que MM. les ducs se sont
8
— $8 —
*H»pté» *t qu'ils sont, en minorité. U ^ndidat duperti;deaidttca4ûit^#n
effet, passer d'emblée, comme cela est arrivé dernièrement pour M. le duc
de Broglie; mais s'il y a doute, il ajourne ses prétentions et ne se résout pas,
oemme le simple candidat littéraire, à subir les fourches caudiaes du ballot-
tage. M. Ponsard reste donc à peu près seul; et voilà l'Académie réduite à
admettre dans son sein un homme qu'elle a deux fois couronné. M. Guillau-
me Guizot, le fils de l'ancien président du conseil, faisait ces jours derniers,
à propos de la réception de M. Berryer, la leçon aux Gaulois qui se permet-
tent de pointer contre le palais Mazarin leurs couleuvrines chargées de gros
sel. Que II. Guillaume Guizot, fils de M.;François Guizot, s'embrigade dans
te parti de monsieur son père et frappe d'estoc et de taille en faveur de
MM. les ducs, nous ne nous y opposons pas ; mais l'attique M. Guillaume
iyuizot sera pourtant bien forcé de convenir que si les Athéniens titrés» ses
amis, n'avaient pas fait de si singuliers choix, les Gaulois n'auraient pas eu
besoin de rappeler a l'Académie qu'elle est, avant tout, une institution lit—
4éraire~ (Siècle, 18 mars, Chron. hebd.)
— La lutte engagée au sein de l'Académie française s'est terminée le £2
mars par le triomphe de M. Ponsard. L'Académie avait à procéder au rem-
placement de M. Baour-Lormian. Les candidats étaient au nombre de trois,
savoir: ÀIM. femile Augier, Liadières et Ponsard. Le nombre des votants
était de 28 ; majorité, 15. Au premier tour de scrutin, M. Ponsard a obtenu
Î6 voix ; M. Liadières, 7 ; M. Emile Augier, 5. En conséquence, M. Ponsard,
au premier tour de scrutin, a été proclamé membre de l'Académie française.
L'Académie française, fortifiée par une triple élection,. compte en ce-doo-
inent quarante «nombres, dont voici les noms dans l'ordre de leur élection.
Ce sont MM.
î* De Lacretelle ; 2° Viilemain, secrétaire perpétuel ; 3° Brifaut ; 4° Lebrun ;
5° baron de Barante ; 6° de Lamartine ; 7° oomte Philippe de Ségur ; 8° de
iPongerviile; 90 Cousin; 10o Viennet ; 11° Dupin ; 12° Thiers; 13° Scribe ;
U° comte de Salvandy ; 15° Guizot ; 16° Mignet; 17° Fleurons; 18* comte
itolé ; 19° vicomte Victor Hugo ; 20° de Tocqueville ; 21° duc PaBquier ; 82*
Patin; 23° SuMaro-Giiardin ; 24° Sainte-Beuve; 25° Mérimée; 26' comte
Alfred de Vigny ; 27° Vitet ; 28° Charles de Rémuaat ; 29° Empis ; 30° Am-
père ; 31* duc de Noailles ; 32° Désiré Nisard ; 33* comte de Montalembert ;
34w Alfred de Muset ; 35° Berryer ; 36° monseigneur Dupanloup ; 37° S. de
Sacy ; 38* Ernest Legouv é ; 39° duc de Broglie ; 40° Ponsard.
M. Ch. Lacretelle, qui vient de terminer sa carrière à l'âge de 83 ans, fait
un nouveau vide dans le sein de l'Académie française. Par suite de sa mort,
c'est M. le duc Pasquier qui se trouve doyen d'âge de l'Académie. Le doyen
par date de nomination est M. Viilemain.
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. L'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres avait à nommer un membre titulaire en remplacement de
lit. Langlois. Dans sa séance du 9 mars, elle a procédé à cette élection. Sur
39 votants, la majorité était de 20. M. Adolphe Régnier a obtenu, au l«r
tour 13 voix; au 2° tour 21; M. Léon Régnier au l«r tour, 6 vott;
au 2e, 8; M. Miller, au l*r tour 5 voix; au 2«, 4; M* Daremberg,
au 1er tour, 5 voix ; au 2e, 3 ; m. Edélestand du Méril, au 1er tour, 4 voix ;
au 2*, 3; M. Munk, au 1er tour seulement, ô voix ; M. Théed. Pavie, au 1er
tour seulement, 2 voix ; M. Eichhoff, au 1er tour seulement, 1 voix ; total 39
votants aux deux tours. En conséquence, M. Adelphe Régnier, ayant obtenu
la majorité, a été proclamé membre, en remplacement de M.rLwgkt».
Pann* les divera candidats à cette classe de l'Institut, nous en remarquas
Un, qui s'est présenté tour à tour pour les successions académiques de
MM. Raoul Rochette et Langlois, et que nous retrouverons bientôt comme
prétendant à la chaire vacante par la mise à la retraite du savant et digne
M. Boissonade : M. Miller, bibliothécaire du cops législatif! Est-ce que près
de l'Institut les jambes peuvent l'emporter sur les droits réels comme près
du Corps législatif, où M. Miller est arrivé bibliothécaire, de préférence à
MM. René-Merlin, Paul Lacroix et d'autres qui avaient plus d'aptitude que
lui à remplir cette fonction ? Nous serions disposé à le croire, quand nous
voyons un savant aussi distingué que M. Edélestand du MériJ, ayant autant
produit, et avec tant de désintéressement! (Voy. le tome XI de notre France
littéraire à Pont as du Uéril) obtenir moins de voix que le bibliothécaire en
question, ou bien la docte académie exerce-t-elle contre M. £. du Méril une
petite vengeance pour h compte d'un de ses membres blessé dans sa vanité.
Académie des Sciences. Dans sa séance du 13 mars, l'Académie des Scien-
ces a procédé par voie de scrutin à la nomination d'un membre titulaire
pour remplir la place vacante dans la section d'astronomie par suite de la
mort de M. Mauvais.
La section chargée de présenter une liste de candidats portait :
Au premier rang, M. Delaunay ;
Au deuxième rang, M. Yvon Villarceau ;
Au troisième rang, M. Goujon ;
Au quatrième rang, M. Chacornac.
Il y avait 57 votants; majorité, 39.
Au premier tour de scrutin, M. Delaunay a obtenu 33 voix et M. yvon
Villarceau 24.
En conséquence, M. Delaunay a été proclamé membre de l'Académie des
Sciences pour la section d'astronomie.
La Société linguistique, qui a déjà quatre mois d'existence, et qui s'est
livrée à d'intéressants travaux sur les grandes questions de la langue univer-
selle et de la phonographie des langues européennes, vient de renouveler son
bureau. Président, M. Jules Delbriick, fondateur de V Education nouvelle ;
vice-présidents, MM .Dujardin d'Hardivillers et Adrien Féline ; secrétaire-gé-
néral, Alexandre Erdan ; secrétaires adjoints ; MM. Rodet et Ledain ; tréso-
rier M. le docteur Ghouippe ; agent de la Société, M. Coulon Pineau, gale-
rie d'Orléans.
Cette société savante» dont les travaux ont excité des sympathies jusqu'en
Amérique, va acquérir plus de notoriété encore par la publication d'un
recueil périodique qui aura pour titre: bulletin de la société linguisti-
que de pjjiis, philologie, langue universelle, réformes successives de l'ortho-
graphe. On annonce, de plus, que les membres de la société viennent de
yoler l'impression de têtes de lettres destinées à faire entrer dans la pratique
quelques-unes des innovations orthographiques les moins contestées, telles
que le remplacement de th par son analogue t (téâtre), deph par son analo-
gue f (filosofie), d'y par i dans mistère, etc. En s'engageant à faire leur cor-
respondance sur ce papier, les habitués du cercie de Valois espèrent familia-
riser le public avec des réformes qui leur paraissent aussi faciles que logi-
ques. . (Presse, 5 mars).
Ru^iQTaitQefs (Ventes de). — I*es 19 et 20 février a eu lieu la vente des
livres de M. Pierre Didot, le célèbre typographe. Parmi les ouvrages sortis
de ses presses, et dont il laissait des exemplaires en feuilles, on a été surpris
-tar-
de retrouver, au bout de cinquante et soixante années de publication, dai
livres que Ton cherchait inutilement dans le commerce de la librairie, et
qoi se vendaient fort cher lorsqu'il en passait des échantillons dans les ventes.
Voici le chiffre de quelques-unes des adjudications :
Lé Roman de la Rose, publié par Méon, en quatre volumes, a produit une
somme de 5,448 fr.; la plus splendide de tontes les éditions de Racine, ornée
de 57 gravures, est montée à 15,778 fr., et a été achetée par M. Techener.
La maison Firmin Didot frères a acquis, pour 8,628 fr.9 le Virgile et V Ho-
race. — 92 exemplaires du Corneille en 10 vol. in-4 ont été vendus 5,520 fr.
— 72 exemplaires des Fables de La Fontaine in-folio ont été adjugés à
4,464 fr. — Enfin l'exemplaire do toute la collection des Classiques français,
dédiée aux amateurs de la typographie, 74 volumes imprimés sur vélin (il y
manquait trois volumes), a été adjugé à 2,000 fr. — La vente, en deux
séances, a produit une somme de 60,630 fr.
Les principales ventes de bibliothèques qui ont eu lieu pendant le mois
de mars sont celles : iode feu M. le baron de Vèzc, composée de livres
rares et curieux sur la théologie et les beaux- arts. La bibliothèque de
M. le baron de Vèze était riche surtout en ouvrages sur la gravure, la
peinture, la sculpture, fort recherchés aujourd'hui. Dans la théologie, nous
citerons les Peintures sacrées sur la Bible , par le R. P. Ant. Girard, Paris,
1665, in-folio avec figures de Faulte, etc. Dans les sciences et les arts,
le Grand Calendrier et Compost des Bergers; les Fortifications du chevalier
Antoine de Ville, etc.; une belle collection des livrets des expositions de
peinture, depuis 1704 jusqu'en 1853; des catalogues devenus presque in-
trouvables ; la Vie des Peintres de Vasari, ainsi qu'un grand nombre d'auto-
graphes fort précieux, de Chateaubriand, de Cadoudal, du duc d'Angpu-
léme, etc.; 2° de feu M. Callet, architecte du gouvernement, composée
non-seulement de livres sur l'architecture et les beaux-arts, mais encore
d'objets d'art, antiquités égyptiennes, grecques et romaines, bronzes,
émaux, faïences, tableaux, dessins, gravures. Parmi les titres de cette col-
lection on a surtout remarqué : les Œuvres d'Androuet Ducerceau, en quinze
volumes in-folio, reliés en maroquin violet, filets et tranches dorés; plus,
un seizième volume de pièces en feuilles appartenant à diverses suites , ont
été achetées par la Bibliothèque impériale 3,885 fr., avec les frais. La belle
collection de Vitruves latins, italiens et français, et presque tous les ouvrages
d'architecture et de beaux-arts antiques se sont bien vendus. Cette vente a
produit 55,400 fr.; 3° celle de M. Ch. £*"**, initiales transparentes sous les-
quelles il ne sera pas mal aisé de retrouver un connaisseur excellent, un
bibliophile passionné, qui, avec la fortune d'un particulier, a eu le tort
d'aimer les livres comme un prince seul eût pu le faire. A juger par le cata-
logue que nous avons sous les yeux , et qui est fait avec une méthode, une
clarté, et surtout une simplicité qu'on ne saurait trop louer, cette collec-
tion, qui ne compte pas moins de 3,304 numéros, c'est-à-dire quelque chose
comme sept ou huit mille volumes , parmi lesquels il n'en est pas un seul
qui soit insignifiant , cette collection , dis-je , tiendra sa place à côté de6
bibliothèques les plus célèbres, et on en parlera même après les ventes
fameuses de MM. Armand Bertiff, De Bure et Renouant. C'est encore une
bonne fortune pour tous ceux qui aiment les beaux livres et à qui la riehesse
permet cette noble fantaisie (1). M. Edm. Texicr, dans sa Chronique hebdo*
I i l l ■ ' ■ I ■ ' ■ ■ i ■ l i i«li » ■ !»■ i 11 il ■ ■ ■ —
(1) Eâ. UbouUye.
-m-
madaire du « Siècle », du 4 mars, et M. Edouard Laboulaye, dans « le
Journal dos Débuts », du 11 du même mois, ont fait ressortir la richesse de
cette bibliothèque.
— L'administration des domaines va taire vendre prochainement au dépôt
du domaine, cour des Barnabites, dans la Cité, en exécution de deux ordon-
nances de M. le président du tribunal civil de la Seine des 30 avril et
1»' juillet 1853, une riche collection bibliographique provenant de la biblio-
thèque de M. Libri-Caruccî, ex-membre de l'Institut (Académie des sciences),
condamné par contumace à dix années de réclusion par la cour d'assises de
la Seine pour soustractions frauduleuses dans diverses bibliothèques publi-
ques, afin que l'État puisse se rembourser des frais occasionnés par l'affaire
intentée, après la révolution de 1848, à l'ancien membre de l'Institut. On
en a, dans le mois de mars, distribué le Catalogue.
Canard. — Au milieu des miscellanées du Moniteur du 7 mars se trouve
le fait suivant :
« Sur les boulevards, hier et aujourdhui, on a arrêté des colporteurs qui,
sans en avoir obtenu l'autorisation, criaient et vendaient une complainte sur
la mort de l'Empereur Nicolas. L'écrit injurieux que ces gens colportaient
ainsi est une suite de mauvais couplets imprimés il y a sept ou huit mois ;
pour faire croire «ette rapsodie de circonstance, ils en dénaturaient le titre.
Ils seront rigoureusement déférés aux tribunaux.
» Le titre de ce canard est Nicolafana, complainte en 44 strophes, si*
gnée Emile Francobur. Typogr. de Gaittet et C«, rue Gît-le-Cœur, in-fol.
piano. Au bas, on lit : la suite au prochain n\ Ce canard ne s'est vendu que
le 5 mars.
» Le préfet de police a défendu le colportage de tout écrit relatif à la mort
de l'empereur de Russie. C'est surtout en France que l'on doit avoir le senti-
ment religieux du respect dû aux morts ».
Euripide. — La note suivante parut le 4 mars dans le « Journal des
Débats » :
. M. Egger, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vient
de trouver , dans un des papyrus égyptiens rapportés par M. Mariette, un
fragment inédit d'une tragédie perdue d'Euripide. Nous donnerons incessam-
ment quelques détails sur cette précieuse découverte.
Une lettre explicative de M. Egger fut imprimée dans le no du 11 du
même mois du même journal, et nous la reproduisons ici :
Monsieur,
Je ne puis que vous remercier de votre empressement à informer le pu-
blic d'une découverte fort précieuse sans doute pour les amis de l'antiquité ,
mais comme les termes bienveillants de la note que vous avez publiée sur-
font peut-être la valeur de ma modeste découverte, comme* d'ailleurs, voua
promettez à vos lecteurs de plus amples détails sur ce sujet, je crois répondre
à votre intention en vous adressant une très brève et exacte exposition des
faits.
Le fragment de papyrus dont j'ai eu l'honneur d'entretenir l'Académie
dans sa séance de vendredi dernier a été retrouvé, avec quelques autres, en
mat 1863, par M. Mariette, entre les jambes d'une momie humaine prove-
nant de* environs de Sakkarah. Il offre, sur une surface d'environ 24 centi-
mètres carrés» 1* trois colonnes d'une ancienne et belle écriture contenant
cent un vers lyriques en pur dialecte dorien; 2* des notes marginales et in*
tèrlihéaires â'unfc écriture plus fine et plus récente. Le texte dorien £orto
quelques signes d'accentuation, chose jusqu'ici sans exemple dans les nom-
breux papyrus que nous connaissons, même dans les papyrus d'Herculanum.
Ce texte appartient, on peut le dire avec quelque assurance, à un chœur, et
probablement à un chœur tragique, mais il ne porte pas de nom d* auteur,
et il est aujourd'hui si défiguré par les injures du temps, que je dois m'abs-
tenir, à cet égard, de toute conjecture prématurée. Néanmoins, quelques in-
dices recueillis, soit dans les vers lyriques, soit dans les notes qui les accom •
pagnent, me laissent croire que la date de la pièce dont ce morceau est
détaché ne peut être ni antérieure à 439 avant Jésus-Christ, c'est à-dire à
l'année où parut YÂlceste d'Euripide, ni de beaucoup postérieure au règne
d'Alexandre -le-Gr and ; ce serait, dans tons les cas, une antiquité fort respec-
table. Quoi qu'il arrive des recherches qui me restent à faire pour en achever
le déchiffrement et l'explication, ce nouveau manuscrit, qui va prochaine-
ment enrichir la collection déjà si importante des papyrus de notre Musée (1),
peut encourager, dès aujourd'hui, l'espérance de voir reparaître à la lumière
d'autres débris de l'antiquité classique. Si l'on songe que, dans ces dernières
années, les fouilles toujours faites au hasard par les Arabes nous ont rendu,
outre des fragments d'un ancien manuscrit d'Homère, tout un discours de
l'orateur Hypéride, la moitié d'un autre discours du môme auteur, les frag-
ments d'un traité de dialectique contenant plusieurs vers d'anciens poètes
grecs, enfin, les fragments lyriques qui sont l'objet de cette lettre, autant de
textes tout à faits inédits ; si Ton songe à de si précieuses trouvailles, que ne
doit-on pas attendre de recherches qui seraient méthodiquement dirigées dans
les nécropoles grecques de l'Egypte, d'après les conseils d'un investigateur
aussi éèlairé que l'auteur des brillantes découvertes du Sérapeum? A défaut
de cette direction savante, les Européens qui explorent l'Egypte feraient bioà
de soustraire à la négligence, souvent fort innocente, des indigènes, et de
recueillir avec soin les moindres fragments de papyrus portant de l'écriture
égyptienne ou grecque. Pour qu'un manuscrit attire et mérite l'attention des
philologues, il n'est pas nécessaire que ce manuscrit soit complet et intact ;
les moindres fragments, nous le voyons par un nouvel exemple, peuvent
nous réserver souvent d'intéressantes révélations.
Agréez, etc. E. Eggeb,
membre de Y Institut (Académie des
Inscriptions et Belles-Lettres).
Honneurs rendus aux Sciences et aux Lettres. — On mande de
Stockholm (Suède), le 18 février :
« M; Quarenstrœm, sculpteur suédois, a modelé, par ordre ds l'Aoadémie
royale des Sciences, à Stockholm, une statue colossale de l'illustre Bvnè*
ta* , et cette statue, destinée à orner notre capitale, Tient d'être coulée en
bronze à la fonderie royale de Munich (Bavière).
* Dans la séance d'hier de l'Académie des Sciences, un nombre a fait là
proposition que cette statue, avant d'être expédiée à Stockholm, fût envoyée
à l'Exposition universelle qui va s'ouvrir à Paris. Plusieurs académiciens
ont fortement combattu ce projet, soutenant que, si Ton exposait à Paris la
statue, elle ne pourrait être transportée à Stockholm que très tard* e'ast-è*
(1) Le texte des soixante-dix papyrus que nous possédotrt à Paris avait été" prépara pouf
rtfchprMftdB par * mwa U. MtConae, Bu «trt p*Mê sont toi tiftfÉ)* 4* mùmià «M
nscriptfons. par les soins de M. Hase et de M. Brunet de Prestes.
- 1»—
dire dans une saison eu le trajet par mer oflre de grand» péril», et qu'a!*!!
on ferait courir à ta statue de Berzélius les mêmes risques qu'avait courue
celle de Gustave-Adolphe de feu Fogelbjerg, qui, comme ob le sait, par
suite du naufrage du navire sur lequel elle était chargée, tomba a la inar*
» Les partisans de la propositioa ont dit qu'il était de toute nécessité que,
la Suède, sous le rapport des beaux-arts, fût représentée à l'Exposition uni*
verselle pas uo grand ouvrage qui, comme celui de M. Quarenstroem, avait
réuni les suffrages de tous les. connaisseurs.
» Après des débats longs et animés, cette dernière opinion a prévalu..
L'Académie a adopté à une forte majorité la proposition, et son secrétaire a
transmis, immédiatement à Munich les instructions nécessaires poux que. la
statue de Perzèbus fût expédiée sur-le-champ à Paris ».
(Journaux de Stockholm,)
— Amans- Alex La Monteil , l'auteur érudit de Y Histoire des Français des
divers états , ce bénédictin moderne , dont le profond talent n'avait 4'é0?l
qu>. son noble caractère, est mort à quatre-vingts ans, après avoir tout
donné au travail et à la science, sans laisser à sa famille de quoi poser une
pierre sur sas restes mortels. Ses disciples et ses amis ont pensé qu'il suffi-
rait, pour réparer une telle injustice du sort , d'en avertir le. public. Ils ont
formé une commission chargée de provoquer et de recueillir des souscrip-
tions pour élever un tombeau à M. Monteil dans le cimetière de Cély ( près
de Fontainebleau), village qu'habitait M. Monteil. Nous nous joignons à
cette commission pour faire appel à tous nos lecteurs, à toutes les profes-
sions, à tous les divers états qui ont reçu de Monteil leurs lettres de no-
blesse.
Le comité de souscription se compose de M- ÇhampolUon Fi&ac, çnn^err
vateur de la bMaftègua de Fontainebleau ; .
M» de Gussao, ancien conseiller à la Cour impériale de .la Martinique ;
M* le colonel de Dwrazzo ;
M. Mes Duval, ancien magistrat ;
M. Paulin Paris, membre de l'Institut de France ;
M. Pitre-Chevalier, rédacteur en chef du Ifcré dss FamUlm
La souscription est ouverte chez M. Démanche, notaire, rue de Çondé, $ ;
Chez M. Paulin Paris, à la Bibliothèque Impériale, rue Richelieu \
Chez M. Pitre-Chevalier , rue Bonaparte, 5, et au bureau du Musée des
Familles, rue Saint- Roch, 37. (Joum. des Débats, 6 mars.)
Imitation de Jésus-Christ (de 1'). — Dans nos « Supercheries littéraires*,
tome IV, pp. 486 à 509, article de Thomas A Kempis , nom de religion de
Thomas Malléoles , nous avons indiqué les principaux écrite publiés sur k
question de Fauteur de « l'Imitation de Jésus-Christ »; ils ne s'élèveat paa à
moins de 91 ! fin voici «n autre à ajouter: M. Para via, professeur à l'anivee-
site de Turin , a publié en 18S3, une dissertation intitulée : Ddl autor&M
iibro de ImUaUone Christi , discorso d% Pier-Alessandro Paravia. Torino,
1893, dans laquelle l'auteur brode sur le thème sur lequel M. de®ery «t
d'autres avant lui avaient déjà brodé : « l'Imitation de Jésus-Christ » est dp
bénédictin Jean Gersen, abbé de Veroei*» C'est une question qui sera encore
longtemps débattue. Bernons nous donc à enregistrer une opinion déplus*
Seulement rappelons que l'on n'est point certain que Jean Gersen ait jamais
existé, quelque les. eersénietes ait prétendu qu-'tl vfvatt dans la pNBfer*
rt«ttt£ltW*^MeVM,*r^
— 104 —
1$ janvier dernier, a rendu compte de la dissertation de M. Para via, dit
qu'il admet pour sa part le sentiment du professeur de Turin, surtout dans
ses conclusions négatives contre Gerseu et A Kempis.
Imprimerie. — La Gazette de France, toujours proie à défendre les vieux
abus, enregistre dans ses éphémérides Pédit par lequel, en 1535, François I*r
revenait sur la défense absolue d'imprimer. « Nous mandons et ordonnons à
tous gens de nostre dicte court de parlement de Paris, lit-on dans cet écrit,
que incontinent vous ayez « à eslire vingt-quatre personnages bien qualifiez
» et cautionnez, desquelz nous en choisirons et prendrons douze qui, seulz,
» et non aultres, imprimeront dedans notre ville de Paris » , et non ailleurs,
» livres approuvez et nécessaires pour la chose publique ». La Gazette de
France voit dans ces paroles une rétractation. Nous y cherchons vainement
autre chose que l'institution d'un monopole et rétablissement de la censure.
(Siècle, 28 fév.)
Index (Congrégation de Y). — La congrégation de l'Index a mis au nombre
des ouvrages prohibés les livres suivants :
Beatrix Cenci, histoire du xvie siècle, de F.-D. Guerrazzi; décret du 14
décembre 1854; Institution de V art poétique, de Francesco Prudenzano,
donec expurgetur; Die Philosophie ohne schleir de Thurmer (ou Philosophie
sans voile); Vempereur Joseph îly d'Auguste Schimer; le vrai Curé; VEvé-
que selon l'Évangile ; quelques Observations ethnologiques ; de la Révocation
arbitraire des pouvoirs spirituels tfun ecclésiastique; Essai sur l'éducation,
par l'abbé Félix Orsières ; Nouveau Dictionnaire d'histoire et de géogra-
phie universelles, par D.-N. Bouillet, corrigé d'après les observations de la
sacrée Congrégation de l'Index. On n'autorise que la seule édition qui. doit
paraître à Paris en janvier 1855. Le décret d'interdiction continue de frap-
per toutes les autres éditions. Visions et locutions et Beautés connues et
vérifiées par plusieurs prêtres, reçues de l'épouse du Rédempteur Marie-
Gertrude, du siècle actuel, coadjutrice de la sainte Église et des âmes qui,
oubliées par le Rédempteur, n'ont pas répondu aux voix. 1" édition. Flo-
rence, typographie de Simon Birindelli, 1853, avec approbation. — L'auteur
a fait sa soumission' d'une manière digne d'éloges.
>
Instruction publique (Ministère de 1'). — Par décret en date du 20 fé-
vrier, M. Foucault, docteur es sciences, est nommé physicien de l'Observa-
toire, place nouvellement créée.
M. Puiseux, maître de conférences à l'École normale, est nommé astro-
nome-adjoint au même établissement.
— Par arrêté du ministre de l'instruction publique et des cultes, et date
du 22 février, un laboratoire de perfectionnement et de recherches pour les
études chimiques est institué près la Faculté des sciences de Paris. Le service
en est et en demeurera distinct du service des cours. Le directeur du labo-
ratoire de perfectionnement et de recherches pour les études chimiques est
nommé par le ministre. Le prix des instruments et appareils, ainsi que les
irais annuels nécessaires pour les expériences, seront prélevés sur le budget
spécial de l'enseignement supérieur.
~r Ua autre arrêté porte que le laboratoire de perfectionnement et de re-
cherches de le Faculté des sciences de Paris est installé provisoirement à l'É-
eoJo norttajg» 1»<9 élevas de l'École normale y seront admis à partir de leur
traMene année d:étad?s. .Ma licenciés es sciences physiques pouirpnt y être
admfefiit aaHoriertiQ* 4i ttinjsfee «te li*st«ip^n pu^l^j^p^ {s pjt*p*r
- 105-
KiU.r. de leur thèse de doctorat. M. Damas, membre de l'Institut, est
nommé directeur du laboratoire de perfectionnement de la Faculté des scien-
ces de Paris.
— M. Malagutti, rapporte le Journal de Rennes, a failli être victime, le
8 mars dernier, à son cours de chimie, d'un grave accident. Le savant pro-
fesseur démontrait les façons diverses dont se comportent le potassium et le
sodium mis en contact avec l'eau, quand tout à coup l'oxydation de ce der-
nier métal fut accompagnée d'une déflagration. M. Malagutti se pencha sur
la cuve pour constater les circonstances de ce phénomène nouveau ; mais au
même instant l'huile de naphte contenue dans les petits fragments de so-
dium détermina une projection de la soude caustique qui venait de se for-
mer, et le professeur fut atteint dans les yeux.
Comprenant aussitôt le danger, M. Malagutti se baigna d'eau ; mais ses
yeux restaient fermés par une contraction nerveuse, et ce ne fut qu'au bout
de quelques minutes qu'il put constater, en présence de l'auditoire ému, que
l'organe de la vision n'était pas altéré. Depuis ce jour, l'honorable profes-
seur a dû s'abstenir de travail ; mais nous espérons qu'avant la fin de la se-
maine il pourra reprendre son cours.
Vendredi 9 mars, M. Sainte-Beuve a ouvert son cours de poésie latine au
collège de France. Le nom du professeur et le désir d'entendre parler dans
une chaire un écrivain qui causait si spirituellement avait attiré au Collège
de France une foule qui n'a pu trouver place toute entière dans l'amphi-
théâtre. Reléguée dans les corridors et dans la cour, elle a manifesté avec
bruit son désappointement. Quelques journaux, en parlant du désordre qui a
malheureusement signalé cette première leçon, ont supposé qu'une pensée
moins innocente que la simple curiosité littéraire avait attiré une partie de
l'auditoire, et qu'il y avait une sorte de coup monté contre M. Sainte-Beuve.
M. Sainte-Beuve lui-même a soupçonné sans doute dans ses auditeurs des
intentions peu bienveillantes; du moins la présence d'esprit et l'énergie qu'il
a déployées devant eux donnaient à penser qu'il se croyait en face d'une
hostilité véritable. Encore tout entier aux réminiscences de V Enéide qu'il
venait de relire et qui doit être le sujet de son cours, il a pris à Neptune le
fameux quos ego. S'il avait été plus anciennement accrédité auprès de son
public, il lui aurait suffi peut-être de se rappeler les Géorgiques : quelques
plaisanteries bien placées auraient, comme une pincée de poussière, apaisé
les abeilles. Quoi qu'il en soit, M. Sainte-Beuve est resté le maître de la si-
tuation, et il a pu commencer la lecture de son discours. Comme l'auditoire
calmé en applaudissait un passage, l'orateur a dit spirituellement : « Ap-
plaudissons peu, messieurs, et ne sifflons jamais ». Dès ce moment la paix
publique a été assurée, et l'on a suivi à la lettre le conseil du professeur. Sa
leçon n'était pas précisément une leçon, c'était plutôt un discours de récep-
tion au Collège de France. M. Sainte-Beuve a fait avec beaucoup de bon
goût l'éloge de ses prédécesseurs dans la chaire de poésie latine, comme un
nouveau récipiendaire loue à l'Académie française le titulaire défunt du fau-
teuil qu'il vient occuper. Il s'est entouré des images de ses devanciers, à la
manière des patriciens romains, qui, dans les fêtes publiques, faisaient mar-
cher devant eux les images de leurs ancêtres. Parmi les portraits dessinés
par une main si accoutumée à peindre, on a distingué celui de Delille, et
surtout celui de Passerat, qui était charmant. La physionomie de ce petit
homme malingre, aimable et spirituel, qui s'abstenait soigneusement de faire
son cours quand il avait peur d'être indisposé, quand il pleuvait, quand il
neigeait, quàûd il faisait du vent, a été esquissée avec une vivacité et une
grâce parfaites. On a goûté beaucoup aussi les hommages délicats rendus
en passant par le professeur à M. Tissot, à l'auteur du Mérite des Femmes,
M. Legouvé, à M. Alfred de Wailly, et surtout à un écrivain regretté, H. Ch.
Labitte.
M. Sainte-Beuve, dont la santé est moins craintive et l'ardeur plus grande
que celles de ce bon Passerat, doit faire deux leçons par semaine, j'allais pres-
que dire deux lectures, car il a revendiqué pour les professeurs du Collège de
France le nom traditionnel de lecteurs avec une insistance qui a fait crain-
dre à quelques personnes qu'il n'eût le dessein de lire ses leçons. Quelques
professeurs renommés du Collège de France lisaient en effet, Delille, par
exemple, et quelquefois Àndrieux. Mais ils lisaient si bien! D'ailleurs, hcec
prius fuere, comme dit Catulle : c'est un usage d'autrefois ; le temps des
lectures est passé. Le public français a maintenant l'habitude d'entendre
parler les professeurs. M. Sainte-Beuve est, dit-on, un causeur aussi agréa-
ble de vive voix qu'il Tétait en écrivant dans le Constitutionnel. Qu'il cause
dans sa chaire, s'il ne veut pas y parler. En indiquant l'esprit qui doit pré-
sider à son cours, il a promis beaucoup d'admiration et d'enthousiasme pour
les chefs-d'œuvre de l'antiquité; il s'est même engagé à révéler ses prin-
cipes littéraires; « car moi aussi j'ai des principes », a-t-il dit, en soulignant
son affirmation, pendant que le public souriait sans impolitesse, mais sans
crédulité. L'admiration, l'enthousiasme, et même les principes, tout cela
peut trouver place facilement dans une causerie de chaque semaine; et
comme le causeur y ajoutera à coup sûr ce qu'il n'a pas eu besoin de pro-
mettre, beaucoup de finesse, de grâce, d'agrément et d'esprit, une conver-
sation littéraire où seront réunis tant d'attraits amènera infailliblement au
Collège de France une foule nombreuse et paisible, que M. Sainte-Beuve
maîtrisera désormais par le charme seul de son talent (1).
M. Sainte-Beuve a fait paraître à la librairie des frères Garnier le discours
qu'il a prononcé a l'ouverture de son court de poésie latine. Le public sera
certainement curieux de lire ce discours, où l'on retrouve les qualités qui
distinguent M. Sainte-Beuve comme écrivain et comme critique.
— M. Alcide d'Orbigny, professeur au Muséum d'histoire naturelle, a
ouvert son cours de paléontologie (histoire des êtres fossiles) le lundi 12
mars, à deux heures et demie, et le continuera les lundis et vendredis sui-
vants à la même heure.
Le professeur traitera de la succession chronologique des êtres fossiles
dans les âges du monde, et des considérations générales qui s'y rattachent.
Il passera en revue la suite des terrains, depuis l'époque jurassique jusqu'à
l'époque actuelle.
Le Collège de France a vu s'ouvrir, dans la quinzaine de mars, les deux
cours d'éloquence et de poésie latines. M. Havet et M. Sainte-Beuve ont
pris possession de leurs chaires. M. Havet, que la faveur toujours égale ob-
tenue par son enseignement devant les publics divers, à l'École Normale, à'
l'École Polytechnique et à la Sorbonne, où il suppléait récemment encore
J'illustre doyen de la Faculté des Lettres, peut rendre difficile en matière
de succès, a dû être reconnaissant de l'accueil qu'il a reçu au Collège de
France. Les applaudissements qui ont interrompu si fréquemment son dis*
<ï) M. «. ÏVigiuK, Journal dk$ Nbatê, il mars*
-1W~
côttfs Ivàtanl eè je ne sais quoi de spontané, de convaincu et de nourri qui
doit charmer l'oreille d'un orateur. Il est vrai que jamais applaudissements
ne furent mieux mérités. Le professeur avait pris pour sujet la défense de IA
méthode historique dans la critique littéraire : il a plaidé cette belle cause
avec un talent supérieur. « Pour professer sur Cicéron, a-t-il dit en finissant,
il fendrait un Villemain ». Le nom de M. Villemain s'était présenté au sou-
venir de l'auditoire même avant d'être si délicatement rappelé. On aurait
dit en effet qu'en défendant au Collège de France la méthode de critique
historique dont M. Villemain avait été à la Sorbonne le vrai fondateur,
M. Havet avait dérobé à la parole du maître quelques-uns de ses secrets.
Dans une comparaison de Cicéron et de Démosthènes, habilement rajeunie
par la nouveauté des vues historiques, par la vivacité et la noblesse du
sentiment moral, par la finesse ingénieuse des jugements, H. Havet n'a pas
seulement soutenu avec beaucoup d'éclat une thèse de littérature, mais il a
montré toutes les qualités de l'esprit et du caractère qui assurent à l'ensei-
gnement une influence et un succès durables, et il a conquis dès sa pre-
mière leçon cette autorité ferme et douce qui se fait accepter en ne s'im-
poeant pas (1).
— M. Delaunay, professeur de mécanique à la Faculté des sciences , vient
d'être nommé membre de l'Académie dans la section d'astronomie, à la place
laissée vacante par la mort si déplorable de M. Mauvais. La section avait
présenté, par l'organe de M. Mathieu, la liste suivante de candidats : Au
premier rang, M. Delaunay; au deuxième rang. M. Yvon Villarceau; au
troisième rang, Goujon ; au quatrième rang, M. Chacornac. (Voy. précé-
demment au mot Académies.)
— Par décret du 14 mars, sont nommés membres du conseil impérial dé
l'instruction publique pour l'année 1855 :
MM. Elie de Beaumont, Poinsot, Delangle, membres du Sénat; Baroche,
président du Conseil d'Etat; le baron Joseph Boulay (de la Meurthe), prési-
dent de la section de l'intérieur et de l'instruction publique au Conseil d'Etat;
Denjoy, conseiller d'Etat; S. Em. Mgr le cardinal -archevêque de Tours; Mgr
l'archevêque de Paris; Mgr l'évêque d'Arras; Mgr l'évèque de Troyes ; Mgr
Têvêque de Coutances et d'Avranches ;
MM. le pasteur Rodolphe Cuvier, président de l'Eglise consistoriale de là
confession d'Augsbourg; le pasteur Juillerat, président de l'Eglise consisto-
riale de la communion réformée; Franck, vice-président du consistoire cen-
tral Israélite ; Troplong, président du Sénat, premier président de la Cour de
cassation ; le comte Portalis, premier président honoraire de la même Cour ;
de Royer, procureur général près la Cour de cassation ; le baron Thénard,
Saint-Marc Girardin, de Saulcy, le général Morin, Lélut, membres de l'Ins-
titut; Giraud, Ravaisson, Nisard, Dumas, Leverrier, Brongniart, Bérard,
inspecteurs généraux de l'enseignement supérieur; Alexandre, inspecteur
général de l'enseignement secondaire ; Labrouste, chef de l'institution libre
de Sainte-Barbe, à Paris; l'abbé Boudinet, directeur de l'institution libre de
Pons (Charente-Inférieure).
M. Dumas est nommé de nouveau vice-président du conseil impérial de
l'instruction publique.
M. Nisard est nommé de nouveau secrétaire dudit conseil.
.:,».... . »-* i..^ n..-«i^^^ . ^. . ...^ .
(i) M. H. Rigault, Journal <kt DéàaU, il mars.
— Voici la liste des cours de la Faculté des sciences de Paris, qui se «rat
ouverts le jeudi 15 mars 1855, à la Sorbonne : — Calcul différentiel ci inté-
gral, les jeudis et samedis, à neuf heures ; M. Lefébure de Fourcy, profes-
seur.— Mécanique, les lundis et vendredis, à neuf heures; M- Sturm, pro-
fesseur. — Astronomie mathématique , les lundis et jeudis , à midi et demi ;
M. Cauchy, professeur. — Calcul des probabilités et physique mathématique,
les mercredis et vendredis, à dix heures et demie ; M. Lamé, professeur. —
Mécanique physique et expérimentale, les mercredis et vendredis, à une
heure; M. Delaunay, professeur. — Physique, les mardis et samedis à deux
heures ; M. P. Desains, professeur. — Chimie, les lundis et jeudis à midi et
demi; M. Dumas, professeur; M. Henri Sainîe-Claire-Deville, docteur ès-
sciencesfera la deuxième partie de ce cours. — Physiologie générale, les
mardis et samedis à midi et demi; M. Cl. Bernard, professeur. — Anatomie,
physiologie comparée, zoologie, les mardis etjsamedis à trois heures et demie;
M. Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire, professeur. — Botanique, les mercredis et
vendredis, à midi; M. Payer, professeur. — Géologie, les mercredis et ven-
dredis à trois heures et demie ; M. Constant-Prévost, professeur.
— Le collège de France a été appelé, le 19 mars, à présenter deux candidats
pour la chaire de littérature grecque, vacante par l'effet de l'admission de
M. Boissonade à la retraite. Au premier tour de scrutin, le Collège a présenté
au premier rang M. Rossignol, membre de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, au deuxième rang, M. Miller, bibliothécaire du Corps législa-
tif. Nous avons parlé plus haut de la course au clocher que M. Miller fait
aux fauteuils académiques et aux chaires.
— Un arrêté du ministre de l'instruction publique porte qu'à l'avenir,
dans les académies dont le chef-lieu réunit plusieurs facultés, les biblio-
thèques spéciales de ces divers établissements forment une seule bibliothè-
que qui prend le nom de Bibliothèque de F Académie, et trace les règles pour
la tenue et les dépenses de ces bibliothèques. Ces dispositions ne sont point
applicables à l'Académie de Paris; néanmoins, la bibliothèque de la Sor-
bonne prendra désormais le titre de bibliothèque de l'Académie de Paris.
— M. le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de charger
M. Armand Baschet d'une mission bibliographique dans les États de l'Alle-
magne et dans les provinces autrichiennes. M. Armand Baschet devra re-
chercher, dans les bibliothèques des divers États, les documents et les textes
français intéressant notre littérature et notre histoire nationales;
Le Moniteur du 29 mars a publié un décret qui constitué les conseils
académiques. Voici la composition du conseil académique de Paris :
Membres désignés par leurs fonctions : Le ministre de l'instruction publia
que et des cultes, président ;
Le vice-recteur de l'Académie de Paris, vice-président ;
Les inspecteurs d'académie de la circonscription ;
Les doyens des Facultés de Théologie, de Droit, de Médecine, des Scien-
ces, des Lettres; le directeur de l'Ecole supérieure de Pharmacie, le direc-
teur de l'Ecole préparatoire de Médecine et de Pharmacie du ressort.
Membres nommés ; S. Em. le cardinal Du Pont, archevêque de Bourges;
MM. Sibour, archevêque de Paris;
Coquerel, pasteut de l'Eglise réformée de Paris;
Delangle, premier président delà Cour impériale de Paris;
De Bérenger, présidant de chambre à la Cour de cassation ;
Le baron Joseph Boulay (de la Meurthe), président de la section de l'inté-
rieur et de l'instruction publique et des cultes au Conseil d'Etat;
Haussmann, préfet de la Seine.
Libuaikib. Administration. — Un décret du 17 février dispose que les
œuvres espagnoles littéraires, scientifiques et artistiques, comprenant Les li-
tres, les compositions dramatiques et musicales, les tableaux, les dessins,
les gravures, les lithographies, les sculptures, les cartes géographiques et
toutes autres productions analogues, à l'exception des objets d'art destinés à
l'agriculture et à l'industrie manufacturière, ne pourront être importés en
France, soit pour l'acquittement des droits, soit pour le transit» que par les
bureaux ci après désignés :
Lille, Valenciennes, Strasbourg, les Rousses, Pont-de-Beauvoistn, Mar-
seille, Bayonne, Béhobie, Bordeaux, Nantes, Le Havre et Bastia.
Le. gouvernement espagnol a ordonné, de son côté, que la librairie fran-
çaise expédiée en Espagne serait admise dans le royaume par les douanes
de la Corogne, de Santander, de Barcelonn,e, de Malaga, de Cadix et
d'Irun.
Musées de Paris. — Par décret du 15 février, le personnel des conser-
vations du service des musées impériaux a été constitué ainsi qu'il suit :
Musée égyptien : MM. le comte de Bougé, conservateur honoraire; Ma-
riette, conservateur-adjoint.
Musée des antiques et delà sculpture moderne .* MM. de Longpérier, con-
servateur ; Barbet de Jouy, conservateur-adjoint.
Musée des peintures: M. Villot, conservateur.
Musée des dessins et de la chalcographie : MM. Reiset, conservateur;
d'Eschavannes, conservateur -adjoint.
Musée des souverains et des objets d'arc du Moyen-Age et delà Renais-
sance : M. le comte de Viel-Castel, conservateur.
Musées ethnographique et de la marine : M. Morel Fatio, conservateur-
adjoint faisant fonctions de conservateur. MM. Naigeon et Soulié, attachés
comme conservateurs -adjoints aux 2*, 3« et 4e conservations, sont chargés,
savoir: M. Naigeon, du service du musée du Luxembourg; M. Soulié, du
service du musée de Versailles.
Papbteaib.— On vient de construire en Amérique un énorme moulin à
papier nommé le Pacifique.. Ce moulin, aujourd'hui en pleine activité, a
300 pieds de long, 43 de large, et sa hauteur est celle d'une maison à deux
étages; il a fallu dix-huit mois pour le construire, et il coûte environ
200,000 dollars. Dans ce moulin et dans l'ancre, moulin qu'ils avaient pré-
cédemment, et qui est moins considérable de moitié que le Pacifique, les
propriétaires emploient constamment 130 personnes (hommes et enfants),
auxquels ils paient chaque mois 2,500 dollars, et qui produisent journelle-
ment sept tonneaux et demi de papier, pour une valeur de 1,800 dollars, ou
environ 500,000 dollars par an. C'est la plus grande fabrique de papier qui
existe en Amérique et peut-être dans le monde, mais elle ne produit presque
exclusivement que du papier a imprimer. C'est uniquement dans la ville de
Lee, où les fabriques se sont considérablement accrues depuis quelques an-
nées, qu'on fabrique toute espèce de papier, depuis les immenses feuilles em-
ployées par la presse quotidienne ou hebdomadaire, jusqu'à la jolie petite
feuille destinée au billet de banque, (New-York Tribune.)
Le Journal des Débats* dans son nnmér* du 12 mars, atnalj^é pu* excel-
lente brochure de M. Ambroisç-Firmin Didot contre le projet dHioe taxe sur
le papier consommé à Paris. On y démontre, avec une irrésistible lucidité,
que la taxe sur le papier serait d'un faible rapport, et qu'elle porterait inuti-
lement le plus grave préjodicé à la typographie, a la gravure, à la lithogra-
phie, à la librairie, à la reliure, à la régi tire, à la cartonnerie, à l'impression
des papiers de tenture. Nous pouvons annoncer que les réclamations de
M* Didot et d'un grand nombre d'autres honorables industriels ont été en-
tendues, et que ce malencontreux projet de taxe est complètement aban-
donné. (Siècle, 13 mars.)
— Il y a en ce moment aux Etats-Unis 750 fabriques de papier en ex-
ploitation, ayant 3,000 machines et produisant, dans l'année, 270 millions
de livres de papier qui, à 10 cents par livre, donnent 27 millions de dollars.
Pour produire cette quantité de papiers, il faut 405 millions de livres de
chiffons, une livre et demie de chiffons étant nécessaire pour faire une livre
de papier.
La valeur de ces chiffons, à 4 cents la livre, est de 16 millions 200,000
dollars. Le coût de la main-d'œuvre est de 1 cent 3\% pour chaque livre de
papier fabriqué, et est, par conséquent, de 3,375,000 dollars.
Le coût de la main-d'œuvre et des chiffons réunis est de 19,575,000 dol-
lars par an. Le coût de la fabrication, à part la main-d'œuvre et les chiffons,
est de 4,050,000 dollars, ce qui élève à 23,625,000 dollars la dépense
totale pour fabriquer une quantité de papier valant 27 millions de dollars.
Pour cette fabrication, nous importons des chiffons de vingt-six pays dif-
férents; la quantité de ces chiffons a été, en 1853, de 22,766,000 livres,
valant 982,837 dollars.
C'est l'Italie qui en fournit le plus ; elle est pour plus d'un cinquième
dans la totalité ; mais l'approvisionnement a toujours été en diminuant cha-
que «mée. Nous avons importé d' Angleterre, en 1853, 2,666,005 livres de
chiffons.
Poussin. — Un de nos savants paléographes, M. A. Chassant, vient de
découvrir dans les Archives del'hospice des Andelys un document d'un certain
intérêt pour les personnes qui recherchent les moindres particularités con-
cernant la vie du Poussin et de sa famille. En remuant la poussière d'antiques
parchemins qui moisissaient tranquillement sous d'énormes liasses de papiers
inutiles, il a mis. la main sur la profession des vœux d'Antoinette Poussin ,
comme sœur hospitalière de l'hospice en 1659.
Or, le Poussin, né à Villers-sur-Andelys, avait plusieurs frères et sœurs
sur lesquels on a fort peu de données ; les uns sont morts en bas-âge ,
d'autres n'avaient aucune raison d'être connus ; aussi sont-ils restés dans la
plus complète obscurité. On peut ajouter que le Poussin n'avait pas de
tante, et qu'Antoinette, dont on vient de constater l'existence, d'après les
termes de sa profession de vœux, pouvait être née vers 1610 : elle aurait
donc été la sœur cadette de l'illustre peintre. (Siècle, 13 mars )
Presse périodique en Angleterre. — LeMorniny Chronicle cite l'extrait
suivant du Livre de curiosité de Londres, par John Times : « Le premier
journal imprimé à Londres est conservé au Muséum britannique : c'est le
Weekly News du 23 mai 1622, par Nathan iel Butter; il se vendait à la
Bourse. En 1696, il se publiait à Londres neuf journaux, tous hebdoma-
daires. En 1709» te nombre des journaux s'était élevé à dfc-buit. Cette $orôe,
parut rle Daily . Courant t le premier journal du matia : c'est au règne de la
reine Anne qu'il faut rapporter la première publication des journaux régu-
liers. En 1724, il y avait trois feuilles paraissant Chaque jour, six toutes les
semaines, sept trois fois par semaine, trois à 1 sou, et la Gazette de ton-
tires, publiée deux fois la semaine. En 1792, il y avait treize journaux quoti-
diens et vingt hebdomadaires et demi-hebdomadaires. Les plus anciens jour*
naux de Londres existants sont YEnglisk Chronicle ou Wlitohehall Evenwg
Fost, qui a paru en 1747 ; le Public Ledger, commencé le 12 janvier 1760,
par Newbery le libraire, et dans lequel fut publié le Citoyen du monde, de
Goldsmith; le Saint-James* Chronicle, qui date de 176l# et le Morning
Chronicle, de 1769 ».
— Un journal allemand, le Magasin de littérature étrangère, donne sur
le Times des détails qui ne manqueront pas d'intéresser le lecteur :
* Le Times est une preuve de ce que peuvent l'activité, la constance unies
au talent de tirer profit de circonstances données. Le Times , dont le format
•est actuellement d'une dimension gigantesque, ne paraissait, au moment de
»a formation, que dans le format du Journal de Francfort. Il ne prit le nom
àe Times que quelques années après sa fondation ; il portait à son origine le
titre ftUniversal Register. L'imprimeur Walter était alors éditeur et proprié-
taire de ce journal ; son petit-fils est encore actuellement propriétaire du
"Times.
» J'ai eu le privilège de compulser la bibliothèque du Times-Office, de
feuilleter les premières années de ce journal, et je dois avouer que jamais je
n'ai aperôu aussi vivante image de l'admirable développement des relations des
peuples qu'en parcourant ces feuilles jaunies. Une nouvelle, partie de Bran-
debourg le 16 avril, ne paraissait dans le Times que le 30 du même mois ;
'une correspondance expédiée de Varsovie le 19 avril n'était publiée que
dans le numéro du 4 mai, et ce numéro contenait les nouvelles de Constan-
tinople du 22 mars. Ces correspondances ne paraissaient donc qu'après six
Semaines de date dans les colonnes d'un journal qui, récemment, s'est plaint
amèrement de ce que les nouvelles de Crimée mettaient plus de six jours
Ipour arriver à Londres.
» On a souvent décrit, avec plus ou moins de talent, l'atelier ô^où sort
chaque matin le plus grand journal de la terre. Mais je crois que les des-
criptions les plus animées de ce monde de compositeurs, d'imprimeurs ,
de machines à vapeur, etc., qui y fonctionnent, ne donneraient pas au lec-
teur une idée aussi exacte de l'étendue vraiment prodigieuse de cet établis-
sement que quelques détails que je tiens de la meilleure source, c'est-à-dire
tïes bureaux du Times.
» Le Times occupe constamment et pour lui seul deux fabriques de pa-
pier, et paie annuellement à l'État, pour la taxe du papier et le timbre ,
95,000 liv. st. , cest-à-dire 2 millions 375,000 fr. Ses presses à vapeur
consomment journellement 20 quintaux de charbon. Il est obligé d'acheter
six tonnes, c'est-à-dire 120 quintaux, de caractères neufs, et 116 ouvriers
sont constamment occupés à la composition du journal. Le nombre des com-
positeurs permet de juger de celui de toutes les personnes employées à la
confection matérielle du journal. Le nombre de ces personnes s*élève à phis
de 1,000. Quand le lecteur lit commodément en déjeunant les immenses
colonnes du Times, il est rare qu'il réfléchisse à la quantité d'hommes qui
Dht travaillé de jour et de nuit, dans tous les coins du monde, pour le tenir
*tt courant des nouvelles du jour. Depuis le chiffonnier qui recueille la ma-
-Ma-
tière première du papier dans les rues les plus dégoûtantes, jusqu'à l'homme
d'État qui écrit l'article de fond, que de degrés divers, que d'activité!
» Une feuille comme le Times ne peut naître et subsister qu'en Angle-
terre, dans un pays dont l'influence s'exerce sur toutes les parties du monde;
dans un pays où règne la liberté illimitée de la presse et où toutes les en-
treprises commerciales se fondent d'habitude sur des bases colossales. Le
Times fait connaître a ses lecteurs les événements des coins du monde les
plus reculés, mais le Times aussi est lu dans tous les coins du monde.
» Partout où flotte le pavillon anglais, c'est-à-dire dans les cinq parties
du monde, le Times a non-seulement des abonnés, mais aussi des collabo-
rateurs. On écrit régulièrement pour le Times à Madras et à Sydney, à
Hong-Kong et à Sainte-Hélène, à Gibraltar et à Malte. Mais le Times ne
donne pas seulement des nouvelles de toutes les latitudes, il ne dédaigne
pas de recevoir dans ses colonnes les plus petits événements. L'Anglais qui
prend en main le Times dans la ville du Cap ou à Bombay, apprend qu'il y
a eu une querelle dans un cabaret de Goswell street, qu'un M. Jones a été
écrasé par un omnibus à Birmingham, que miss Betsy Smith a épousé
M. Joe Turner, et c'est ainsi que dans le coin le plus reculé du monde, il
se retrouve dans sa patrie quand il lit le Times.
» Bien qu'aucune feuille n'ait autant d'annonces que le Times, ce jour-
nal n'est pas, cependant, une entreprise brillante au point de vue commer-
cial. Le Times rapporte, il est vrai, des sommes énormes ; mais les sommes
qu'il absorbe ne sont pas moins énormes. On ne recule devant aucun tra-
vail, devant aucun sacrifice pour maintenir cette feuille à sa hauteur et
pour rendre impossible toute concurrence. C'est ainsi, par exemple, qu'un
ingénieur distingué a reçu, pendant plusieurs années, de la propriété du
Times, un traitement fixe pour l'invention d'une presse mécanique, inven-
tion qui n'était pas encore faite. Des années 3e passèrent avant que cet in-
génieur fût parvenu à fournir la presse demandée. Cette presse, il est vrai,
est extraordinaire par la rapidité avec laquelle elle fonctionne, et elle a valu
à l'inventeur une brillante récompense. Il n'est pas possible de voir cette
presse avec ses rouages et ses rouleaux innombrables sans en être troublé,
tellement elle parait compliquée aux yeux du visiteur, surtout quand elle
est mise en mouvement et qu'elle distribue de tous côtés et sans cesse les
feuilles gigantesques du Times.
» Les collaborateurs du Times reçoivent de magnifiques honoraires. Les
rédacteurs ordinaires ont un traitement fixe de 500 liv. st. (12,500 fr.) et
reçoivent une pension de retraite après dix ans de service. J'ai vu dans les
bureaux de ce journal un jeune homme qui jouit de sa retraite depuis
quelques années, mais qui ne se sent pas en disposition de la consommer
dans l'inactivité ; il remplit actuellement l'office d'un commis et en reçoit
les émoluments. Un certain nombre de journalistes sont employés au
Times qui ne fournissent pas d'articles tous les jours, et qui, cependant, re-
çoivent par an 150 liv. sterl. (3,750 fr.) sans avoir à faire le moindre tra-
vail. Ils sont considérés comme auxiliaires ou surnuméraires, attendant
qu'une place soit disponible dans la rédaction ordinaire. Leurs émolument»
ne leur sont comptés qu'à condition de se rendre chaque jour dans les bu-
reaux du Times et d'être, à toute heure, à la disposition de la rédaction. Il
arrive parfois que, la nuit, ils reçoivent l'ordre de partir immédiatement
pour une ville plus ou moins éloignée, et où la rédaction croit nécessaire
d'avoir un correspondant dans un moment donné. Ces missions sont tou-
H
— 113 —
jours largement rétribuées. L'admission parmi les rédacteurs ordinaires a
lieu par rang d'ancienneté ; la discrétion est une condition sine quà non.
Aucune personne étrangère ne peut pénétrer dans les bureaux de la rédac-
tion.
> Personne ne connaît les auteurs des articles de fond. On sait seulement
qu'ils occupent des positions importantes et qu'ils reçoivent des sommes con-
sidérables. Tel article a été attribué aux auteurs les plus divers, à Thake-
ray, à Macaulay, etc., sans qu'on sache encore jusqu'ici quel en est l'auteur
véritable. On garde parfaitement ces secrets littéraires en Angleterre, témoin
les lettres de Junius, dont, malgré toutes les recherches depuis bientôt cent
ans, l'auteur est toujours inconnu » .
Presse périodique russe. — « L'Indépendance belge » avait annoncé
d'après les journaux prussiens, l'apparition pour le 20 mars, à Berlin, d'un
journal français, sous le titre de Journal du Nord, qui devait être doté par la
Russie , et dirigé par l'ambassade russe , dont le but spécial était de repré-
senter à Berlin les intérêts russes. Le matériel tout organisé devait partir de
Bruxelles, et M. Crétineau-Jolly devait être le rédacteur en chef du nouveau
journal. Le gouvernement prussien a refusé son autorisation.
Rectification. — M. Sainte-Marie Brosset, dont nous avions annoncé par
erreur, d'après les journaux, l'élection comme secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie impériale de Saint-Pétersbourg , nous prie de porter à la connaissance
de nos lecteurs qu'il n'a point été nommé secrétaire perpétuel de l'Académie
des sciences de Saint-Pétersbourg, ainsi que nous l'avons dit, dans notre
numéro de février, p. 63 ; le fait, nous écrit M. Brosset, à la date du 17 fé-
vrier, est non-seulement inexact, mais encore impossible, car, à l'heure qu'il
est, PAcadémie n'a pas encore procédé au remplacement de M. Fuss.
Théâtres particuliers. —L'usage de jouer des pièces latines, pratiqué
autrefois dans les collèges des RR. PP. jésuites, a été repris depuis quel-
ques années au petit séminaire de Séez. Une de ces représentations réunis-
sait, le 16 février dernier, le clergé et les laïques les plus distingués de cette
ville. Mgr l'évêque présidait cet exercice littéraire. Le sujet de la pièce était
le martyre de saint Agapit, enfant de quinze ans, qui souffrit sous Aurélien.
On sait que le P. Porée avait composé sur ce sujet une tragédie estimée. Un
des professeurs du petit séminaire de Séez l'a retouchée de manière à en
faire une pièce nouvelle. L'intérêt du spectacle, un style facile et élégant et
les nobles sentiments qui sont répandus dans toutes les scènes , ont tenu le
docte auditoire attentif pendant deux heures.
Il paraît qu'à quarante années de distance les mêmes institutions doivent
produire les mêmes résultats ; la comédie bourgeoise, dont on n'entendait
pour ainsi dire plus parler depuis si longtemps, a repris tout à coup faveur,
et la semaine dernière deux ou trois vainqueurs de l'Aima faisaient merveille
dans une pièce de M. Scribe. On joue donc un peu partout la comédie au-
jourd'hui, au faubourg Saint-Honoré, au faubourg Saint-Germain et dans la
Chaussée-d'Antin. Il y a des acteurs de salon, des actrices de salon, des
auteurs de salon, et même des compositeurs de salon. Je profiterai de l'oc-
casion pour dire que la pièce qui obtient le plus de succès, la pièce dont on
parle dans toutes les réunions dramatiques, que cette année a vue éclore, est
un petit opéra-comique intitulé la Volière. La volière a été la bienvenue, et
il n'est pas une cage aristocratique qui n'ait voulu abriter au moins pour un
9
-114-
soir cette nichée de délicieux motifs. L'auteur de la Volière est M. Gustave
Nadaud , dont le nom a fait le tour de la France entre les Deux gendarme* ,
et qui avait déjà fait représenter Tannée dernière avee beaucoup de succès
un opéra intitulé le docteur Vieux-Temps.
(Siècle du 25 mars, Chron. hebdom.)
Tribunaux. — Affaires juridico-littéraires. <*- Les Mémoires posthume* du
maréchal de Raguse. Prétentions de ses créanciers sur les produits de leur
publication. — Auguste-Frédéric-Louis Yiesse de Marmont, duc de Raguse,
maréchal de France, est mort k Venise le 3 mars 1852.
Par son testament, il a institué Mme de Damrémont» née Baraguey-d'U-
liers, sa légataire universelle.
La fortune laissée par le maréchal était embarrassée, compromise, et ne
pouvait donner lieu à aucun émolument. Mme de Damrémont a accepté le
legs qui lui était fait sous bénéfice d'inventaire.
Un créancier, un marchand de vins, le sieur Guérin Malagné, n'en a pas
moins poursuivi la succession en paiement de fournitures par lui faites en
1826. A défaut Vautre valeur, il a prétendu que les Mémoires manuscrits
du maréchal constituaient un actif dont ses créanciers pouvaient, sinon exi-
ger la publication, du moins réclamer les produits lorsque cette publication
serait faite. Mrae de Damrémont a revendiqué la propriété de ces Mémoires
comme en étant bien et dûment propriétaire. Un curateur à la succession du
maréchal a été nommé dans ce conflit, et la contestation a été soumise au
tribunal.
Mme de Damrémont invoque à l'appui de son droit un acte de vente dos-
dits Mémoires à elle faite par le maréchal en 1842, et où on lit les disposi-
tions suivantes :
« M. le maréchal duc de Raguse ayant écrit ses Mémoires, attache le
plus haut prix à leur publication entière et complète, et, par suite, veut et
entend que rien ne soit changé ni modifié dans le texte, et que lesdits Mé-
moires soient publiés sans qu'on puisse, sous aucun prétexte, en altérer le
sens ». Pour atteindre ce but, M. le maréchal, connaissant depuis longues
années l'attachement et le dévouement que n'a cessé de lui porter Mme Dam-
rémont, reste assuré que sa volonté sera religieusement exécutée. C'est cette
conviction pleine et entière qui a porté particulièrement M. le maréchal
duc de Raguse à proposer à Mme de Damrémont de lui vendre les Mémoires
dont est question aux charges, clauses et conditions ci-après » :
Suit la vente formelle, moyennant 12,000 fr., faite à Mme de Damré-
mont, qui est par suite autorisée à retirer les Mémoires, lors du décès du
maréchal, des mains de Mme la comtesse de Saint-Aulaire, qui en a le dé-
pôt. Mme de Damrémont s'oblige à les publier dans le délai de cinq années,
à partir du décès du maréchal.
Pour éviter une partie des embarras qu'entraînera nécessairement la
publication d'un ouvrage aussi considérable, et qui exige des soins et une
surveillance particulière, M. le maréchal, en témoignage de confiance, desou-
\enir et d'amitié, prie et charge M. le chevalier de Perrève et M. Ancelot
de l'Académie française, de concert avec Mme de Damrémont, de surveiller
l'impression et la publication desdits Mémoires, les chargeant de s'assurer
personnellement que rien dans le texte n'aura été omis ou dénaturé.
Enfin, comme clause finale, le maréchal veut que les manuscrits, après la
publication, soient déposés à la bibliothèque publique de Chàtillon-sur-Seine,
- 115 —
et que deux exemplaires des Mémoires soient envoyés aux bibliothèques
publiques de Bijou et de Châtillon , comme un nouveau témoignage de sou-
venir et d'affection du maréchal pour le département qui Va vu naître.
Tel est le titre invoqué devant la justice par Mme la comtesse de Damrémont.
On soutient d'ailleurs pour elle que, ne fùt-elle propriétaire qu'à titre gratuit,
les manuscrits d'un auteur constituent un patrimoine intime et inviolable
jusqu'à la publication, qui en fait une valeur matérielle et échappe par suite
a Faction des créanciers.
Le curateur à la succession vacante et le créancier ont répondu en s'ap-
puyant sur une contre-lettre émanée de Mme la comtesse de Damrémont, que
la vente par elle invoquée n'était que fictive. Ils ont d'ailleurs reconnu qu'ils
ne pouvaient rien par eux-mêmes sur les manuscrits ; ils demandaient seu-
lement, la publication étant réalisée, à en recueillir les émoluments comme
valeur de la succession du maréchal.
Le tribunal, après avoir entendu M« Chaix- d'Est- Ange pour Mme Damré-
mont, M°» Da et Ghampetier de Ribes pour les curateur et créancier, a rendu,
conformément aux conclusions de M. le substitut Sapey, un jugement par
lequel il déclare qu'il résulte de l'ensemble des pièces et documents produits
que la vente faite à Mme de Damrémont a été sérieuse et réelle, que la
contre-lettre n'avait eu pour but que de prévoir le cas de survie du maréchal
à Mmede Damrémont, cas où le maréchal entendait rester propriétaire desdits
Mémoires, afin de choisir lui-même une autre personne de confiance pour
en faire, après lui, la publication, et, en conséquence, le tribunal a maintenu
Mme de Damrémont dans la propriété et possession desdits Mémoires et dans
le droit exclusif d'en disposer.
— La Cour impériale de Paris, présidée par M. Delangle, premier président,
a statué, le 4 mars, sur l'appel principal de Mlle Rachei et sur l'appel inci-
dent de M. Legouvé, du jugement rendu par le tribunal de première instance
de la Seine, en date du 21 octobre dernier.
On se rappelle que le tribunal a ordonné qu'aux jours qui, sur la demande
de M. Legouvé , seraient indiqués par l'administration du Théâtre-Français,
Mlle Rachei devrait reprendre et continuer les répétitions de Médée, tragédie
en trois actes, et jouer le rôle qui lui a été attribué par l'auteur et qu'elle
a accepté. Faute par elle de prendre part, soit aux répétitions, soit aux re-
présentations, le tribunal l'a condamnée à payer à M. Legouvé 200 fr.de
dommages-intérêts par chaque jour de retard, et ce, pendant deux mois,
après quoi il serait fait droit. Quant à la demande en indemnité formée par
M. Legouvé, le tribunal l'a déclaré sur ce point non recevable.
Le Théâtre-Français ayant refusé à M. Legouvé de fixer un jour pour la
reprise des répétitions , ce dernier a assigné M. Arsène Houssaye , directeur
du Théâtre-Français, devant le tribunal de la Seine; mais à l'audience du
17 novembre, un déclinatoire à fin de conflit a été présenté par le préfet de
la Seine, et M. Legouvé a été débouté de sa demande par le motif qu'aux
termes de l'article 1er du décret du 5 décembre 1853, aucun ouvrage reçu
par le comité de lecture du Théâtre-Français ne peut être mis à l'étude sans
l'autorisation du gouvernement, et qu'il n'était point justifié de cette auto-
risation préalable.
Me Crémieux a plaidé pour MUe Rachei.
M« Mathieu, avocat de M. Legouvé, a conclu à ce que Mll€ Rachei, pour
la violation de ses engagements et le dommage qu'elle a causé à son client,
fut condamnée à lui payer, à titre d'indemnité , une somme de 40,000 fr.
— 116 —
La Cour, contrairement aux conclusions de M. de La Baume , premier
avocat-général , a confirmé sur l'appel principal la sentence des premiers
juges; puis, statuant sur l'appel incident, elle a condamné MUe Rachel à
payer à M. Legouvé , pour réparation du préjudice qu'elle lui a causé , la
somme de 5,000 fr. Mlle Rachel a été en outre condamnée aux dépens.
M. Ernest Legouvé a écrit immédiatement à la Société des auteurs dra-
matiques et à celle des gens de lettres, en les priant de vouloir bien accepter
l'indemnité que le tribunal lui avait accordée dans son débat avec Mlle Ra-
chel.
Si cette leçon de désintéressement pouvait servir à M11* Rachel !
— M. Paul de Jouvencel a publié à Bruxelles, en 1854, un écrit sous
forme de brochure , intitulé À la bourgeoisie. Un certain nombre d'exem-
plaires de cette brochure ont été , à diverses époques , envoyés à une dame
Bosquillon de Jarzy pour en opérer la distribution. A la suite d'une instruc-
tion judiciaire dirigée contre cet écrit , M. Paul de Jouvencel et Mme Bos-
quillon de Jarzy ont été renvoyés en police correctionnelle , sous la prévention
d'avoir, en écrivant ou en distribuant cet écrit, commis le délit d'excitation
à la haine et au mépris du gouvernement , d'offenses envers l'Empereur, et
d'excitation des citoyens à s'armer les uns contre les autres. Après avoir
entendu le ministère public et la défense, le tribunal a condamné, le 17
mars , par défaut, M. Paul de Jouvencel à trois ans de prison et 3,000 fr.
d'amende , et Mme Bosquillon de Jarzy , qui est en ce moment en état de
détention, à six mois de prison, 500 fr. d'amende, et tous deux solidairement
aux dépens.
M. Paul de Jouvencel , adepte de l'école phalanstérienne , est le neveu du
député de ce nom sous Louis-Philippe. Réfugié à Bruxelles, il y a publié une
ou deux brochures anonymes et pseudonymes , entre autres les Mémoires
Sun républicain (de 1848).
M. Pierre -Auguste Callet, homme de lettres, ancien membre des assem-
blées constituante et législative , a comparu devant le tribunal correctionnel
de la Seine comme prévenu d'excitation à la haine et au mépris du gouver-
nement , d'offenses envers la personne de l'Empereur, de distribution ou
colportage d'écrits sans autorisation , et d'attaque contre le respect dû aux
lois.
Voici le texte du jugement rendu :
Le tribunal,
Attendu, en droit, qu'en matière de délits commis par la voie de la presse,
la publicité est seule constitutive du délit ; qu'il en résulte que le rédacteur
d'un écrit imprimé, soit en France, soit à l'étranger, ne peut jamais être
poursuivi comme auteur principal du délit de publication , puisque ce n'est
point par son fait que la publication a lieu , et qu'il ne peut être poursuivi
que comme complice de celui qui a publié , pour avoir, avec connaissance,
aidé ou assisté l'auteur de la publication dans les faits qui l'ont préparée ou
facilitée, ou dans ceux qui l'ont consommée ;
Attendu que le délit ne commence qu'au jour de la publication ; que si les
art. 5 et 7 du code d'instruction criminelle n'autorisent la poursuite contre
des Français; hors du territoire de France, que pour des crimes spéciaux,
dans des conséquences déterminées , on doit en tirer seulement cette consé-
quence : que tous les faits qualifiés délits , commis en pays étranger contre
la loi française, échappent à la vindicte publique, et que la publication hors
de France d'écrits, de quelque nature qu'ils soient, ne peut être incriminée
- 117 -
devant les tribunaux français ; que c'est évidemment et uniquement dans le
but de combler cette lacune que des projets de loi ont pu être soumjs, à dif-
férentes époques, aux diverses assemblées législatives ;
Mais que Ton ne saurait en induire que la législation soit insuffisante pour
poursuivre un fait de publication par la voie de la presse, qui, après avoir
eu lieu à l'étranger, se serait ultérieurement accompli en France ; que le dé-
lit commençant au jour de la. publication en France, il est incontestable que
les tribunaux français sont compétents pour en poursuivre la répression ;
Attendu que Fauteur de l'écrit incriminé peut être poursuivi comme com-
plice do la publication sans qu'il ait le droit de prétendre à aucune indem-
nité, en excipant de la circonstance que ledit écrit a été dans Porigine com-
posé et publié à l'étranger, s'il est évident, en fait, qu'il a été dans son
intention de concourir à la publication en France, puisqu'il aurait fourni
les moyens de cette publication ; qu'admettre le système contraire serait arri-
ver à cette déplorable conséquence de tenir une porte incessamment ouverte
aux plus dangereuses attaques contre Tordre social , la morale publique et
les bonnes mœurs, puisqu'il suffirait à l'écrivain de faire imprimer et pu-
blier son œuvre par delà la frontière, et qu'il lui serait loisible, après son
retour en France, de se retrancher dans son inviolabilité, lorsque la publi-
cation de cet ouvrage s'y serait perpétrée et serait l'objet de poursuites judi-
ciaires contre les distributeurs et colporteurs, et autres agents de publicité ;
Attendu qu'il n'est point exact de dire qu'en le poursuivant comme com-
plice, la poursuite à son égard serait transformée, puisqu'il a été établi
qu'en aucun cas le rédacteur d'un écrit imprimé ne peut jamais être pour-
suivi que comme complice de la publication; qu'en effet il n'en peut être
autrement, puisque son écrit n'appartient qu'à lui seul, tant qu'il demeure à
l'état latent et inerte, et que le délit ne prend un corps qu'au moment où
cet écrit naît au jour de la publicité;
Attendu que les principes généraux du droit criminel sur la complicité
sont applicables en matière de délit commis par la voie de la presse, puis-
qu'il n'y a pas été dérogé, qu'en cette matière, non plus qu'en aucune au-
tre, le complice ne saurait être poursuivi plusieurs fois pour le même fait,
alors même que les moyens par lui procurés à l'auteur principal auraient
donné lieu à des délits postérieurs au jugement prononcé contre lui, s'il
n'est point établi que, depuis ce jugement, il leur ait prêté de nouveau son
assistance ; qu'ainsi ce serait tirer une conséquence exagérée d'un principe
juste que de prétendre qu'on serait dans la nécessité de poursuivre indéfini-
ment l'auteur d'un écrit, même après qu'il aurait été condamné, à mesure que
des faits de publication successifs seraient déférés à la justice ;
Attendu, en fait, qu'à diverses époques, et notamment dans le courant
des années 1852 et 1853, des ouvrages imprimés ayant pour titre : la Voie
mystérieuse, la Veille du sacre et la Magistrature impériale, ont été intro-
duits et publiés en France; que ces ouvrages y ont été distribués et colpor-
tés sans autorisation ; que ceux qui se sont ainsi publiés, distribués et col-
portés ont été poursuivis et déclarés coupables d'excitation à la haine et au
mépris du gouvernement, d'offenses envers la personne de l'Empereur,
d'attaque contre le respect dû aux lois, et de colportage d'écrits sans auto-
risation; ■ .t.
Attendu que Callet s'est rendu complice desdits délits, s'il résulte des
faits de la cause qu'il ait eu l'intention coupable d'y participer, puisqu'il a
procuré les moyens qui les ont préparés, facilités et consommés ;
— 118-
Attendu que cette intention est évidente, qu'elle résulte tant du format
lui-même des ouvrages incriminés que de leur texte, puisqu'il n'intéresse
que des Français et ne concerne que des événemens accomplis en France ;
que notamment, dans un passage desdits écrits, l'auteur, personnifiant la
Voix mystérieuse, lui fait dire: « Qu'elle est comme la vérité, qui passe à
travers les douaniers et les gendarmes, et qui entre comme l'air et le jour
à travers les portes closes et les murs les plus épais».
Attendu en outre, que, le 28 février 1852, il a été saisi à la douane de
Paris, dans la malle du nommé Barbe, condamné pour ce fait, le 14 août
suivant, à un mois d'emprissonnement et 100 fr. d'amende, 63 exemplai-
res intitulés : la Voix mystérieuse; qu'il résulte des aveux de Callet lui-
même qu'il avait connaissance de ce transport, et qu'il n'est pas possible d'ad-
mettre, malgré ses explications, qu'il y soit resté complètement étranger ;
Par ces motifs, déclare Callet coupable d'avoir, à diverses époques, et no-
tamment en 1852 et 1853, en se rendant complice de l'introduction, de la
distribution et de la publication en France d'ouvrages imprimés ayant pour
titre : la Voix mystérieuse, la Veille du sacre, et la Magistrature impérialef
commis les délits : 1° d'excitation à la haine et au mépris du gouvernement ;
2° d'offenses envers la personne de l'Empereur ; 3* de distribution ou colpor-
tage d'écrits sans autorisation ; 4° d'attaque contre le respect dû aux lois ;
délits prévus par les art. 1 de la loi du 17 mai 1819, 4 du décret du 11-12
août 1848, 2 du même décret, 1 de la loi du 27-29 juillet 1849, 3 et 6 de la
même loi, 86, 59 et 60 du code pénal ;
Condamne Callet à un an d'emprisonnement, 1,000 fr. d'amende et aux
dépens. (Siècle. 24 mars).
Heureusement pour M. Callet que les tribunaux ont ignoré que les écrits
colportés étaient de M. Callet lui-même, sous des pseudonymes.
— Les sieurs Pierre-Jean Buisson, cordonnier ; Antoine-Louis Rousseau,
doreur ; François-Eugène Crosnier, boulanger ; Pierre Thirion, expédition-
naire; Jules- Louis Bsnault, menuisier; Gilbert Amilhault, négociant ; Hip-
polyte Magen, homme de lettres, et Jean-Baptiste Brunet de l'Argentière,
chimiste, étaient traduits hier devant le tribunal correctionnel, 6* chambre,
sous la prévention, Thirion, d'avoir, en 1855, été trouvé détenteur d'un
sabre de guerre ; Buisson et Esnault, d'avoir, en 1854, tenu un loterie non
autorisée ; Thirion, Crosnier, Buisson, Rousseau et Amilhaut, d'avoir, en
1854, 1° commis publiquement des offenses envers la personne de l'Empe-
reur et des membres de la famille impériale ; 2° excité à la haine et au mé-
pris du gouvernement ; 3° adressé aux militaires des armées de terre et de
mer des provocations ayant pour but de les détourner de leurs devoirs et de
l'obéissance due à leurs chefs ; 4° attaqué le respect dû aux lois et l'inviola-
bilité des droits qu'elles ont consacrés ; 5° cherché à troubler la paix publi-
que en suscitant la haine ou le mépris des citoyens les uns contre les autres ;
6° outragé et tourné en dérision une religion dont l'établissement est légale-
ment reconnu en France ; 7° provoqué au crime d'assassinat, sans que ladite
provocation ait été suivie d'effet ; 8° provoqué à l'attentat ayant pour but
d'exciter la guerre civile, en armant ox\ portant les citoyens à s'armer les
uns contre les autres, sans que lesdites provocations aient été suivies d'effets;
9* provoqué à l'attentat contre la personne de l'Empereur, sans que lesdites
provocations aient été suivies d'effets ; 10° provoqué à l'attentat dont le but
est soit de détruire ou de changer le gouvernement, soit d'exciter les citoyens
à s'armer contre l'autorité impériale ; 11° diffamé, injurié les Cours, tribu-
— 1119 —
naux, corps constitués, autorités et les administrations publiques, et outragé
publiquement des fonctionaires publics ou ministres d'une religion reconnue
en France, à raison de leurs fonctions et qualités.
Les sieurs Magen et Brunet de l* Argentier e ont fait défaut.
Le tribunal, sur les conclusions conformes du ministère public» a condam-
né Rousseau à un mois de prison, 500 fr. d'amende ; Buisson et Thirion, à
un an, 500 fr. d'amende; Crosnier à huit mois, 5O0 fr. d'amende; Esnault
et Amilhault, à six mois de prison, 500 fr. d'amende, et Magen et Brunet de
l'Argentière (par défaut), à cinq ans de prison et 10,000 fr. d'amende.
(29 mars.)
M. Hippolyte Magen est réfugié à Bruxelles, où il fait imprimer, sous des
pseudonymes, des pamphlets contre son pays.
LA NECROPOLE LITTERAIRE.
Les feuilles quotidiennes ne peuvent perdre de temps à rechercher les
dates précises des décès qui surviennent dans les sciences et les lettres :
aussi se bornent-elles à se servir d'une formule très élastique : Monsieur un tel
vient de mourir, lorsque déjà plusieurs semaines se sont écoulées depuis
l'événement. En voici une preuve : lesjournaux de Paris ont annoncé vers
le milieu de mars la mort récente de Ferdinand Seré, qui remonte à la fin
de novembre dernier. Les décès d'écrivains français à l'étranger sont connus
plus tardivement encore, quand ils le sont. Ainsi, aucun journal de la ca-
pitale n'a annoncé, jusqu'à ce jour, la mort d'un homme qui a été connu
du monde des bihliophiles, et surtout de la fraction parisienne, M. Colomb
de Batines. Dès -lors il est difûcile pour nous, et presque impossible de
procéder d'après un ordre rigoureusement chronologique, dans nos nécrolo-
gies mensuelles, ainsi qu'il serait à désirer. Nous sommes donc forcé de
foire de la rétrospectivité.
SERÉ (Ferd.-Alex.), éditeur artistique, et non homme de lettres, comme poui -
raient le faire croire les frontispices des ouvrages édités par lui, car F. Seré n'a
rien écrit, sinon l'article « nourriture », dans « le Moyen-Age », lequel encore
lui a été esquissé. F. Seré était né à Paris, en 1817. Ancien employé du gé-
néalogiste (G. Drigon) de Magny, il rêva et exécuta, lui homme intelligent,
dessinateur habile et archéologue né, diverses publications artistiques, dans
lesquelles l'érudit Paul Lacroix le seconda de toute son activité. Malheureu-
sement, la période de 1847 à 1850, dans laquelle Seré les entreprit, était peu
favorable : leurs exécutions étaient très dispendieuses , et les amateurs s'oc-
cupaient alors de toute autre chose que des publications de F. Seré. Créées
sans ressources financières , F. Seré eut besoin pour les continuer d'avoir
recours à des habiles , qui forcèrent l'artiste à se transformer en industriel
d'une probité peu sévère. F. Seré fit faillite, en 1851 , et fut mis à Clichy, en
1854. Après son élargissement , qui eut lieu dans la même année , Seré suc-
comba, à Paris, le 23 novembre 1854, à l'âge de 37 ans et demi, partie par
suite des tourments que lui causait l'embarras de ses affaires, partie par des
chagrins domestiques, laissant M. Paul Lacroix, l'agent de ses succès primi-
tifs, à se démêler et à défendre ses intérêts avec les créanciers qui se sont
partagé les dépouilles de l'éditeur.
Ainsi que nous l'avons dit précédemment, F. Seré n'a point écrit; mais il a
publié comme éditeur, très intelligent, les ouvrages dont suivent les titres :
— 190 —
I. Le Moyen- Age et la Renaissance. Histoire et description des mœurs
et usages, du commerce et de l'industrie, des sciences, des arts, des litté-
ratures et des beaux- arts en Europe. Texte entièrement inédit, par MM. de
Barante, Batissier, Beugnot, etc., etc. Publié sous la direction de M. Paul
Lacroix, édition illustrée, etc. Paris, F. Seré, 1847 et ann. suiv., 5 vol. in-4
carré, illustrés d'un très grand nombre de planches en or, argent et couleur.
Le prospectus ayait promis l'ouvrage en six volumes divisés en 250 livraisons.
IL Le Livre d'or des métiers. Histoire des corporations ouvrières; com-
munautés, jurandes et confréries des métiers et des marchands en France
et en Belgique, depuis leur origine jusqu'à leur suppression en 1789, pré-
cédée de Recherches sur les six corps des marchands de la ville de Paris et
sur le commerce au moyen-âge ; par P. L. [Paul Lacroix], bibliophile Jacob
et Ferdinand Seré. Paris, Marescq, 1849 et ann. suiv. Cet ouvrage était an-
noncé devoir former 6 vol. grand in-8 Jésus, divisés en 200 livraisons qui
devaient paraître en cent séries de 2 livraisons chacune. Chaque série ren-
fermant toujours 16 pages illustrées de gravures sur bois, une peinture mi-
niature ou 2 planches imprimées à part. Chaque corps de métier eût formé
un tout complet, qui pouvait être acquis séparément. La première série ren-
fermait les orfèvres, joailliers et bijoutiers. D'autres métiers ont été publiés,
tels que Y Histoire de la charpenterie, etc. 1851, — Y Histoire de la coiffure,
de la barbe et des cheveux postiches, etc. 1851, — Histoire de l'Imprimerie,
1852, — Histoire des cordonniers , etc., 1852, en tout 5 volumes, mais nous
doutons que l'ouvrage ait été achevé.
III. Livre d'heures, d'après les mss de la Bibliothèque nationale. Gr. in-8
de 200 pag. (dont 20 miniatures) entièrement illustrées en or et couleurs.
IV. Histoire de VInstruction publique en Europe, et principalement en
France, depuis le Christianisme jusqu'à nos jours. Universités, collèges,
écoles des deux sexes, académies, bibliothèques, etc. ; par A. Vallet de Vi-
riville. Paris, F. Seré, 1849-52, in-4, orné de 4 mignatures, de 12 planches
imprimées à part, et de plus de 200 gravures intercalées dans le texte, exé-
cutées d'après les monuments historiques, sous la direction et avec le con-
cours de M. Ferdinand Seré.
V. La grande Bohême. Histoire des royaumes d'Argot et de Thunes du
duché d'Egypte, des enfants de la Matte, des races maudites et des classes
réprouvées; par MM. Fr. Michel et Ed. Fournier. Paris, F. Seré, 1850 et
années suiv., 3 vol. in-8 Jésus, illustrés. Cet ouvrage a été reproduit sous
le titre d'Histoire des hôtelleries, cabarets, hôtels garnis, etc.
VI. La Tribune chronométrique. Journal consacré aux intérêts et à l'ins-
truction professionnelle des membres de la corporation des horlogers ; par
Pierre Dubois, horloger. 1851, gr. in-8 avec gravures.
VIL Histoire de la Prostitution chez tous les peuples du monde, depuis
l'antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours ; par Pierre Dufour [M. Paul
Lacroix]. Paris, Martinon, 1851-52, 6 vol. in-8, ornés de 20 grav. sur acier.
VIII. Les Arts somptuaires du Ve au XVIIe siècle (Mobilier civil et reli-
gieux. Costumes religieux, civils et militaires ). Paris, F. Seré, Martinon ,
1852 et ann. suiv., in-4. L'ouvrage devait comprendre de 180 à 200 livrai-
sons. Chaque livraison composée de 2 planches en or, argent et couleur.
Les planches, dont le format était double, comptaient pour deux planches,
Toutes les cinq livraisons, les deux lithochrdmies étaient remplacées par 16
pages de texte. La mort n'a pas permis à F. Seré de conduire loin cet ou-
vrage, qui , commencé par M. Paul Lacroix , est aujourd'hui continué par
- 121 -
MM. Mathieu et Louandre, et publié par M. Hangard-Maugé , sous le titre
de : Les Arts somptuaires , Histoire du costume et de V ameublement , et des
arts et industries qui s'y rattachent.
• COLOMB DE BATINES (le vicomte Paul), bibliophile et érudit bibliogra-
phe, né à Gap (Hautes- Alpes) en 1811. Il était le fils aîné de Jean-Paul-
Cyrus Colomb , avocatrgénéral à la Cour royale de Paris lors de la chute de
Charles X, et ancien député. Le jeune Paul était entré comme surnuméraire
au ministère des finances, mais déjà il avait la passion des livres : les quais
étaient tellement explorés par lui qu'il n'arrivait habituellement a son bureau
qu'à deux heures. L'administration ne s'arrangea pas du peu de zèle de
M. Paul Colomb. Il n'était pas chef de division. Il fut remercié. Il s'en alla
près de sa mère, qui vivait à Gap, et prit, par suite de la mort de son père,
la gestion des propriétés de la famille. Ce fut après la mort de l'ancien
avocat-général que Paul Colomb, nom sous lequel il avait été connu jus-
qu'alors, prit le titre de vicomte que n'avait pas pris son père, et le surnom
de Batines, que n'avait jamais porté le magistrat. Vicomte et beau cavalier,
Colomb de Batines put faire un riche parti. Son mariage le fit venir se fixer
à Vienne, en Dauphiné, où, tout en s' occupant d'industrie, il put enfin don-
ner carrière à son goût pour les livres. Ce fut dans les Revues de Dauphiné
et de Vienne qu'il publia ses premiers essais, ainsi que dans des Mélanges
biographiques et bibliographiques que nous citons plus bas ; comme biblio-
phile il fit réimprimer quelques anciens opuscules. Jeune, ardent, homme de
plaisir, imprévoyant , la fortune de Colomb de Batines fut bientôt compromise.
Pour la rétablir, il transporta ses pénates à Paris , et son amour pour les
livres le fit s'établir libraire. Le noyau de sa librairie fut sa propre bibliothè-
que, à laquelle il joignit le fonds de Crozet dont il se rendit acquéreur, et
ouvrit boutique, d'abord quai Voltaire, puis rue d'Anjou-Dauphine. Intelli-
gent et instruit , il devait réussir. Pour se faire connaître , il ressuscita un
petit journal, le Bibliologue, qui était mort sous nous, sous le titre do Moni-
teur de la librairie , que nous dûmes continuer plus tard ; édita , fit des
ventes, et était en bon chemin pour arriver à la fortune. Mais, hélas! des
goûts de gentilhomme, dont il ne sut pas se départir, étaient à satisfaire , et
les affaires s'y prêtaient peu. Un jour, il joua un mauvais tour à l'un de ses
confrères, qui n'est pas le moindrement gentilhomme , et celui-ci , pour s'en
venger, au risque de déshonorer une famille toute entière, eût poursuivi à
outrance notre étourdi , s'il n'avait pas eu le bon esprit, après avoir reconnu
la gravité de sa faute, de fuir de France. Colomb de Batines alla en Italie, se
fixa à Florence, qu'il a habité dix ans, devint bibliothécaire d'un seigneur ita-
lien, directeur du Corriere de VArno, et l'âge tuant l'effervescence de la jeu-
nesse, fit de Colomb de Batines un homme sérieux, qui a laissé des travaux
très estimables. Colomb de Batines est mort le 14 janvier 1855, à Florence,
n'ayant encore que 43 ans. Nous connaissons de lui, dont nous fûmes l'ami,
les publications suivantes :
I. Bibliographie des patois du Dauphiné. (De i'impr. de Pontier, à Aix.)
Grenoble, Prudhomme, 1835, in-8 de 20 pag.
Tiré à 150, dont 140 sur papier grand raisin, et 10 sur papier de couleur.
Ces derniers sont numérotés. (Voy. leno VI.)
II. Lettre à M. Jules Ollivier (de Valence), membre correspondant de la
Société royale des antiquaires de France, contenant quelques documents sur
l'origine de l'Imprimerie en Dauphiné. ( De I'impr, d'Allier , à Gap.) Paris,
Techener, 1835, in-8 de 16 pag.
— 122 —
Tiré à 150 exempl./ dont 10 sur papier de couleur.
III. Matériaux pour servir à une histoire de V Imprimerie en Dauphiné,
— Fascicule Ier. Vienne. Gap, impr. de À. Allier, mars 1837, gr. in-8 de
15 pag. — Fascicule II. Notice sur les éditions incunables de Grenoble.
1490-1532. Ibid., gr. in-8.
Le premier de ces deux opuscules , tiré à 150 exempl. seulement, dont 10
sur papier rose , a été réimprimé avec quelques augmentations dans les
Mélanges biographiques et bibliographiques relatifs à Vhistoire littéraire du
Dauphiné, ouvrage publié par le môme auteur, avec la collaboration de
M. J. Ollivier (t. 1«, pp. 499-114). Voy. le no VI.
Le second est extrait de ces mêmes Mélanges, pp. 442 à 465.
IV. Quelques mots d'un électeur de l'arrondissement électoral de Gap à
M. Faure, avocat, candidat ministériel aux prochaines élections. Gap, le 8
octobre 1837. (Grenoble, impr. de Prudhomme), in-4 de 2 pag. Anon.
V. Avis aux électeurs de Gap. (Vienne, de l'impr. de Timon, octobre
1837), in-4 d'un seul recto.
Cet écrit, tiré à 50 exemp). seulement, n'a pas été distribué.
VI. Avec M. Jules Ollivier : Mélanges biographiques et bibliographiques
relatifs à l'histoire littéraire du Dauphiné. Tome 1er (et unique). Valence, L.
Borel, et Paris, Techener, 1837-39, 3 fascicules, gr. in-8, formant ensemble
xx et 467 pages.
Tiré à 150 exemplaires, dont 4 sur format in-4.
Dans ce volume, les articles de Colomb de Batines sont en moins grand
nombre que ceux de Jules Ollivier. Voici l'indication de ceux de notre biblio-
graphie : Bibliographie des journaux et recueils périodiques du Dauphiné9
pp. 51-98. Soixante-cinq numéros. Il a été tiré de cette bibliographie à part.
— Lettre à M. Mermet sur V origine de l'Imprimerie à Vienne, pp. 99-114.
Onze numéros. — Attribution incertaine de deux auteurs à un seul ouvrage,
pp. 115-16.-— Bibliographie des patois du Dauphiné (nouv. édition, consi-
dérablement augmentée), pp. 187 à 233. Cette édition a été réimprimée à
part, précédée d'un Essai sur l'origine ei la formation des dialectes du Dau-
phiné, par M. Jules Ollivier, in-4, sur pap. vélin superfin, tiré à 24 exempl.
— Notice sur les éditions incunables de Grenoble} de 1490 à 1532, pp. 442-
465. Réimprimé a part.
VII. Annuaire bibliographique du Dauphiné pour 1837. Première (et
unique) année. Grenoble, Prudhomme , et Paris, Edouard Pannier (1838),
in-12 de 82 pag.
Tiré à 102 exempl., dont 12 sur papier jaune, format in-8.
Un avis de l'éditeur, placé au verso du titre , nous apprend que cet
Annuaire est une réimpression augmentée des Bulletins bibliographiques
qu'il a fourni, dans le courant de l'année 1837, à la Revue du Dauphiné 9
recueil mensuel publié à Valence , sous la direction de M. Jules Ollivier
(Valence, impr. de Borel, in-8). Il est divisé en deux parties : la première
renferme les ouvrages relatifs à l'histoire du Dauphiné ; la seconde , ceux
sortis des presses de cette province, ou émanés des écrivains auxquels elle a
donné le jour. Le rédacteur ajoute : < Comme je n'ai nullement la prétention
d'avoir énuméré toutes les publications qui se réfèrent à ces deux spécialités,
je recevrai avec reconnaissance les omissions ou rectifications que MM. les
imprimeurs et libraires de la province voudront bien me signaler. Je les prie
également de vouloir m'adresser mensuellement une nomenclature exacte de»
- 1»-
ouvrages qu'ils éditeront, ou mettront en vente dans leurs magasins» pour
me mettre à même de rédiger d'une manière plus complète le Bulletin
bibliographique de la Revue du Dauphiné pendant l'année 1838 » .
VIII. Notice sur Vorigine de V Imprimerie à Grenoble. 1490-1532.
Insérée dans le « Bulletin du bibliophile », publié par Techener, no» d'oc-
tobre 1838, pages 400 à 404 ; avril 1839, pages 592 à 598.
IX. Notice sur deux ouvrages fort rares de Michel Servet, imprimés à
Vienne dans la première moitié du XVIe siècle.
Irapr. dans la Revue de Vienne (1838), pp. 204-13.
X. Matériaux pour servir à la rédaction oVune Biographie générale du
Dauphiné. Catalogue des Dauphinois dignes de mémoire. Première partie.
A.-J. (de l'impr. de J. Allier, à Gap). Grenoble, Pradhomme, 1840, in-8
de vij-92 pag.
C'est un travail semblable à celui que MM. Breghot du Lut et Péricaud
avaient publié l'année précédente pour une Biographie lyonnaise. Ce travail
avait été fait à l'intention de M. Jules Ollivier (de Valence) qui se proposait
de publier une Biographie du Dauphiné ; mais il est mort avant d'avoir pu
rien faire paraître. Cette lacune va être prochainement remplie par M. Adol-
phe Rochas , avocat , qui a sous presse dans ce moment une Biographie de
la même province, faite avec un grand soin.
XI. Bibliographie spéciale des ouvrages sortis des presses de la Correrie,
imprimerie particulière de la Grande Chartreuse. Valence, L. Borel, et Paris,
Dumoulin, 1837, broch. in-8.
XII. Notice sur la bibliothèque de M. Yemeniz, de Lyon. Paris, Colomb de
Batines, 1843, in-8 de 16 pages, sur pap. vélin.
Reproduction à 100 exemplaires, dont un sur peau de vélin, avec additions
et corrections , d'un article inséré dans le feuilleton du « Moniteur de la
librairie ». •
XIII. Bibliografia Dantesca. Prato, Alberghatti, 1845-46, 2 tomes en
3 vol. in-8.
La connaissance des livres ne peut faire de progrès réels qu'au moyen
des bibliographies spéciales. Le Dante, cet immortel et audacieux génie,
méritait bien de fournir un ou deux volumes de bibliographie spéciale.
Depuis plusieurs siècles ses vers sont réimprimés, traduits, commentés sans
cesse, et il n'est pas aisé de réunir tous les écrits dont il a été l'occasion ou
l'objet. M. Colomb de Batines a résolu d'accomplir cette tâche : la partie de
son travail qu'il fait connaître, prouve qu'il est en mesure de tenir sa parole.
Le premier tome indique les bibliographies d'Alighieri, les éditions de la «Di-
vine Comédie », les extraits qu'on en a faits, les traductions, soit complètes,
soit fragmentaires, soit manuscrites, soit imprimées , en dialectes italiens,
en latin , en français , en anglais , en allemand , en espagnol ; les vocabu-
laires, glossaires, etc., du Dante, les illustrations des Œuvres de ce poète;
enfin la musique composée sur quelques-uns de ses vers. La seconde partie
de cette bibliographie remarquable traite de la critique de la Divine Comé-
die : étude sur le texte même, parallèles, éloges, censures, apologies; origine
et histoire du poème, son originalité, son système allégorique et mythologi-
que, l'esprit religieux et guelfe, la philosophie, les connaissances scientifi-
ques du poète. La troisième partie passe en revue les commentaires, de la
Divine Comédi&> soit perpétuels, soit fragmentaires. (Bulletin du Bibliophile
belge. W> 154; IV, 66.)
— 124 —
Dans ses « Catalogi bibliothecae secundi generis principalis Dresdensis
spécimen sextum » (Dresdae, 1844, in-8 de 16 pag.), M. le doct. Jules
Petzholdt a donné une spécialité particulièrement intéressante : le Catalogus
bibliothecœ Danteœ.
Cette bibliographie dantesque, différente dans son but de celle de Colomb
de*Batines, ne contient que les ouvrages qui se trouvent à la bibliothèque
du prince Jean de Saxe, frère du roi. Elle n'est donc pas complète, mais
telle qu'elle est, elle a de l'intérêt, et peut-être le mérite de la priorité.
Aux pages 4 et 8, M. Petzholdt indique en caractères russes (ce qu'on
rencontre rarement dans les ouvrages publiés hors de la Russie , et ce qui
est curieux), la Vie du Dante en russe, et la traduction russe de son Enfer,
imprimée à Pétersbourg , en 4842 ; mais son imprimeur a inexactement
donné le nom du traducteur russe. Ce nom est pseudonyme : Fan-Dime (et
non pas Fan-Vime), comme il est imprimé deux fois en russe par erreur.
Ce pseudonyme est celui d'une dame moscovite.
Aux pages 7 et 8, M. Petzholdt indique la traduction allemande de l'Enfer
du Dante par Philalethes, Dresde, 1833-40, in-4. C'est le domino littéraire
adopté par le prince Jean. ( Bull, du Biblioph. belge, VI (1850), p. 95. )
La publication de Colomb de Batines a donné lieu a l'opuscule suivant :
Quando e da chi sia composto Vottimo comento a Dante. Lettera al signor
Seymour Kirkup. Colla giunta di alcuni Supplimenti alla Bibliografia Dan-
tesca delsign. Col. de Batines. Lipsia, Barth, 1847, in-8 de 54pag.
Le Supplément à la Bibliographie Dantesque commence à la page 25. Il
se termine par l'éloge du commentaire de M. Zani de' Ferranti , publié à
Bruxelles, en 1848, chez Méline.
On trouve dans le « Bulletin du Bibliophile belge », t. III, pp. 287-90, un
article élogieux de M. Gustave Brunet sur la « Bibliografia Dantesca », de
Colomb de Batines. #
XIV. Notes sur quelques ouvrages en langue italienne très rares et pour
la plupart ignorés des bibliographes. 1847.
Impr. dans le * Bulletin du Bibliophile belge », t. IV (1847), pp. 156-66.
Ces notes concernent \ingt-quatre ouvrages qui sont décrits avec soin.
XV. Bibliografia délie aîitiche rappresentazioni italiane sacre e profane
stampate nei secoli XV e XVI. Firenze, 185*2, gr. in-8 de 92 pag.
Tirée à 150 exemplaires numérotés.
C'est une curieuse et savante monographie , que l'on peut considérer
comme un supplément an Catalogue de la bibliothèque de M. de Soleinne.
Ce travail est digne en tout du consciencieux auteur de la « Bibliografia
Dantesca » .
XVI. Bibliografia délie comédie , egloghe , ed altre composizioni rusticali
e pastorali délia congrega dei Rozzi di Siena , stampate nel secolo XVI.
Firenze, 1853, in-8.
Comme bibliophile Colomb de Batines avait soigné la réimpression, en fac-
similé, des deux opuscules suivants : lo Sermon iojeulx. Grenoble, impri-
merie de Prudhomme , 1835, pet. in-16 de 4 feuillets, avec une vignette
sur bois. Réimpression, copie figurée, en caract. goth., d'un opuscule des
premières années du XVI* siècle; elle n'a été tirée qu'à 42 exemplaires, sa-
voir : 32 sur papier vélin, 8 sur papier de couleur, et 2 sur peau de vélin.
— Prix : 3 fr. 50 c; papier de couleur , 5 fr.; 2° Description de l'origine et
première fondation de V ordre sacré des Chartreux , naifvement pourtraicto
au cloistre des Chartrevx de Paris. Traduicte par V. P. Frère François ïary.
— 125 —
Paris, Guillaume Chaudière, 1578, in-4 de 32 feuillets. Réimpression pres-
que fac-similé d'un ouvrage devenu assez rare, et tirée à 102 exemplaires,
dont 8 sur papier de couleur. — Prix : 3 fr.; papier de couleur, 4 fr.
Le grand travail qui occupait Colomb de Batines dans les derniers temps,
était un Dizionario manuale di Bibliografia , qui devait former 3 vol. in-8 à
deux colonnes, et qu'il allait livrer à l'imprimeur, quand la mort le surprit.
À en juger par les antécédents favorables de P auteur, on pouvait augurer
que ce travail eût été plus profitable pour la bibliographie italienne que ne
l'a été pour l'Angleterre le Manuel encore si incomplet de Lowndes.
L'abondance des matières de ce numéro nous force à rejeter au prochain
les nombreuses nécrologies des mois de février et de mars.
Le rédacteur en chef, gérant,
J.-M. Quérard.
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRANCE.
Aperça mensuel.
Les livres de provenances étrangères annoncés dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes :
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klincksieck, r. de Lille, 11. — Gavelot
jeune, r. des Bons-Knfants, 26.
Anglais. Xavier et stassin, r. de la Banque, 22. — A. Franck. — Fréd. Klincksieck.
Ànglo -Américains. — H. Bossante et fils, quai Voltaire, 31 bis.
Belges. Borrani ctDroz, r. des Saints-Pères, 9. — Aug. Aubry, r. Dauphine, 16.
Espagnols. Salvà et Garnier, r. des Saints-Pères, 6. — A. Franck.
Italiens. Xavier et Stassin.
Suisses. Joël Ciierbuliez, r. de la Monnaie, 10.— Ch. Meyrueis et Cie, r. Tronchet, 2.
— Grassart, r. de la Paix, 11.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
PENDANT LE MOIS DE MARS,
D'APRÈS LES FEUILLES QUOTIDIENNES.
I. En France.
MM. Roret et C€, éditeurs des Contemporains, viennent de céder leurs
droits à M. Gustave Havard, qui restera dorénavant chargé de la publica-
tion de l'œuvre de M. Eugène de Mirecourt. La biographie de Mme de Gi-
rardin a paru chez le nouvel éditeur. On annonce pour la première quin-
zaine de mars celle de Rossini.
Les Mémoires d'un Bourgeois de Paris, en six volumes, forment aujour-
d'hui un ouvrage complet. Ils sont remplis de détails neufs et curieux sur les
événements politiques les plus récents : sur la révolution de Février, sur
les hommes et sur les actes de la République de 1848, et surtout sur le coup
d'État du 2 décembre 1854. On trouve dans les deux derniers volumes des
documents inédits et entièrement inconnus : deux lettres de M. Guizot à
M. le duc de Broglie, sur la question d'Orient; des papiers intimes et secrets
de la famille d'Orléans ; plusieurs lettres du duc d'Orléans au- duc de Ne -
— *26 —
mous ; un journal de la duchesse d'Orléans, des réflexions écrites par elfe
sur l'éducation du comte de Paris ; un rapport du général Àupick sur l'em-
ploi que fit le duc d'Orléans du dernier jour et des dernières heures de sa
yie ; cinq lettres du prince de Talleyrand, une lettre du roi Louis-Philippe ,
datée de Dreux, le 24 février 1848, à onze heures du soir. On y remarque
aussi une Notice biographique sur M. le comte de Morny ; un chapitre sur
les femmes et sur les salons de l'Empire, de la Restauration et de la monar-
chie de Juillet ; enfin, une Notice biographique du peintre Decamps, écrite
par lui-môme.
« La Presse » et « le Siècle » ont accueilli des réclamations et des déné-
gations de MM. les généraux Bedeau et Changarnier, ainsi que de M. Thiers.
D'un autre côté, MM. le général Trezel et le comte de Morny ont reconnu
exacts les faits rapportés par M. Véron, dans le VIe volume de ses Mémoires
d'un Bourgeois de Paris, pendant les journées de février 1848, et vers la fin
de la seconde république.
Le libraire Didier a publié le Discours de réception de M. Berryer et la
réponse de M. de Salvandy, réunis dans une même brochure. Les deux dis-
cours ont été revus avec de nouveaux soins parleurs illustres auteurs.
Le troisième volume du Cours de Littérature dramatique de M. Saint-
Marc Girardin a paru chez Charpentier, libraire. Voy. le compte-rendu de ce
volume par M. H. Rigault, dans le « Journal des Débats » du 29 mars.
Le même éditeur vient aussi de publier dans sa collection une traduction
nouvelle des Mémoires de Gœthe, par Mm# la baronne de Carlowitz, auteur
de travaux estimés, entre autres d'une excellente traduction française de la
Messiade de Klopstock, que l'Académie française a conronnée il y a quelques
années.
Les Mémoires de Gœthe n'ont jamais été traduits complètement chez nous;
les premiers interprètes ont craint de les offrir in extenso aux lecteurs fran-
çais, en raison des détails où l 'auteur est entré sur la composition de ses
ouvrages et des développements qu'il a donnés à ses théories sur l'art en
général.
Gœthe , le plus réaliste des poètes modernes, s'est en effet complu dans
ses Mémoires à indiquer minutieusement les sources de ses inspirations et
les mouvements de son esprit, jusqu'à la complète production de chaque
œuvre. Mais c'est précisément ce travail intérieur de l'âme et du cerveau du
grand poète allemand qu'il est curieux pour nous de connaître, et auquel on
attache un grand prix aujourd'hui. Aucune œuvre de Gœthe n'a été composée
fortuitement, chacune a eu sa raison d'être, que l'auteur fait connaître, et
qui a donné à toutes une si profonde réalité.
Les Mémoires de Gœthe sont curieux par d'autres côtés. Ses voyages, son
long séjour à la cour de Weymar, ses rapports avec tous les hommes re-
marquables de son temps et ses jugements sur eux, en un mot le tableau de
cette longue existence à la fois si calme et si remplie, tout dans ses Mé-
moires est d'un grand et puissant intérêt. C'est le commentaire obligé , la
clef de toutes ses œuvres. F. Camus (/. des Déb., 28 févr.).
C'est une œuvre de grand courage et de grande force que d'écrire une
histoire de France, une œuvre que beaucoup avaient commencée , « que
personne encore n'avait achevée », a dit M. Villemain en couronnant au nom
de l'Académie française l'Histoire de France de M. Henri Martin. Ce livre,
deux fois honoré du prix Gobert comme l'ouvrage le plus savant et le plus
éloquent sur l'histoire de France, est aujourd'hui complètement terminé, et
— 127 —
Téditeur en commence une quatrième édition. Cette édition, qui a été renie
avec le plus grand soin et entièrement refondue dans plusieurs de ses par-
ties, formera 16 volumes in-8 (cavalier) qui paraîtront de mois en mois à
partir du 1er mars. Le premier volume, qui contient un tableau absolument
neuf des idées, des mœurs, de la religion de l'ancienne Gaule, vient d'être
mis en vente à la librairie Fume et Ce.
F. Camus ( Jotirn. des Débats y 6 mars. ).
(Test au sixième siècle de nos annales que M. Henri Martin s'arrête dans
le premier volume de son Histoire de France. Le tome second, qui a paru
à la librairie Furne lé 1" avril, comprend les sixième, septième, huitième ,
neuvième et dixième siècles , et en partie par conséquent le tableau de la
France féodale. Ainsi se continuera, par volumes publiés de mois en mois ,
la quatrième édition de ce beau livre, couronné par deux sections de l'Insti-
tut. — Le troisième volume, contenant un tableau entièrement nouveau de
la chevalerie, paraîtra le l«r mai.
— Le 3 mars a paru chez M. Amyot, libraire-éditeur, rue de la Paix, une
brochure fort curieuse sur les Origines de Werther et la Vie de Charlotte ,
par M. Armand Baschet.
Les Mémoires de lady Blessington, qui viennent de paraître à Londres ,
et que nous annonçons dans la partie bibliographique de ce numéro , éveil-
lent un intérêt général. Ils sont remplis de lettres très-intéressantes deByron,
Moore, Southey, Landor, Bulwer, etc., etc.
Voici un simple billet de lord John Russell, de qui lady Blessington aurait
voulu obtenir quelques lignes pour un de ces Keepsakes qu'elle éditait an-
nuellement :
« Ma chère lady Blessington, quoique je sois dans l'opposition (5 février
1838 ), j'ai la tête si embrouillée de politique que je ne puis en distraire
mon esprit et le diriger vers des études plus hautes et plus agréables. Bref ,
je me sens tout à fait incapable de collaborer au livre de la Belle, étant
presque réduit au rôle de la bête. ... Voilà ce que c'est que de s'atteler au
char de l'Etat».
On trouve plus loin une lettre de Bulwer, datée de Paris , et où l'illustre
romancier raconte à lady Blessington comment Louis-Philippe avait à com-
battre une coalition de ministres déchus.
Voici un extrait de cette curieuse correspondance :
« Les vieilles jalousies ont longtemps été assez fortes pour empêcher les
grands hommes mis dehors de s'unir contre les petits hommes qui sont de-
dans. Mais l'ambition présente finit par l'emporter sur toutes les passions
passées, et il vient de se former une ligue de tous les ministres d'hier contre
les ministres d'aujourd'hui. Je veux vous dire un bon mot que m'a rapporté
Mme de Lieven :
» — Je n'ai pas besoin , — disait le roi en parlant des orateurs qu'il mé-
prise, — de tant de rossignols pour chanter dans ma chambre.
» — Mais sire, répondit M .., s'ils ne chantent pas, ils siffleront.
(Presse, 3 mars.)
La publication des Œuvres complètes de Henri Heine n'est pas un fait lit-
téraire sans importance. Disséminés par fragments dans les revues ou conte-
nus dans des volumes complètement épuisés, les travaux de cet écrivain ori-
ginal, qui est à la fois un poète, un philosophe et un critique, faisait faute
dans les bibliothèques. Aujourd'hui, grâce à l'édition in-18 que publie la li-
— 128 -
brairie Michel Lévy frères, cette lacune pourra être comblée, et les œuvres
de Henri Heine viendront prendre place à côté des plus agréables, des plus
fines et souvent des plus sérieuses. Les deux premiers volumes qui viennent
de paraître contiennent en entier le livre de l'Allemagne, revu, refondu,
augmenté d'un grand nombre de fragments inédits, parmi lesquels on re-
marque les Dieux en exil et les Aveux d'un Poète , deux curieux chapitres
qui ont eu déjà un grand succès. Allemand par la naissance et presque Fran-
çais par l'esprit, Henri Heine a écrit un livre supérieur sur la philosophie et
la littérature de l'Allemagne.
Le volume qui est sous presse et qui paraîtra très prochainement est inti-
tulé Lutèce, et se compose de lettres inédites sur la vie sociale de Paris, sur
le monde politique , littéraire , artiste , au milieu duquel l'auteur a vécu.
Aussitôt après viendront les Poésies et Légendes, contenant plusieurs poèmes
inédits ; le volume de la France , composé de lettres sur la politique et les
beaux-arts ; un volume de contes et nouvelles, et les Reisebilder, ces déli-
cieux récits de voyages , qui ont tant contribué à la renommée littéraire de
l'auteur. F. Camus (Journ. des Débats ,9 mars).'
Le Musée français-anglais de M. Philippon compte déjà un nombre con-
sidérable d'abonnés. Ce journal est envoyé gratis à tous les abonnés du
Journal pour rire, qui se trouvent ainsi posséder deux journaux pour le prix
d'un seul. C'est un grand avantage pour les cafés et établissements publics.
(Journ. des Débats, 9 mars.)
Parmi les publications auxquelles ont donné lieu les événements dont
l'Orient est le théâtre , on cite comme particulièrement dignes d'attention
les Lettres de M. Eugène Jouve , que publie M. Delhomme, libraire à Paris.
Dans ses fatigantes et périlleuses pérégrinations, l'auteur a embrassé
Malte, Smyrne, Constantinople, dont il donne la description la plus complète
qui ait encore vu le jour ; la Roumélie, les Balkans, la Bulgarie, Bucharest,
les bords du Danube, et enfin le cap Chersonèse et Sébastopol.
Il a séjourné pendant plus de deux mois sous les murs de cette forteresse
dont le nom est destiné à vivre éternellement dans les fastes de la marine
et de l'armée françaises. Il a assisté à la plupart des événements de guerre
qui ont marqué le cours de cette grande et mémorable expédition de Crimée.
Les récits de l'auteur ont un cachet particulier de véracité.
F. Camus (Journ, des Débats, 10 mars).
M. Henri Prat vient de faire paraître à la librairie Didot , deux nouveaux
volumes de ses Etudes littéraires et historiques, embrassant le seizième
siècle.
Deux ouvrages très intéressants viennent de paraître à la librairie Didier,
l'un sur notre grand peintre Louis David (Louis David. Son école et son
temps), par M. E.-J. Delécluse (des Débats); l'autre, sur le fameux Scan-
derbeg, le héros de l'Orient du quinzième siècle {Y Histoire de Scanderberg9
ou Turks et Chrétiens au XVe siècle), par M. Camille Paganel.
La deuxième partie des Souvenirs contemporains oV Histoire et de Litté-
rature, par M. Villemain, dont le Journal des Débats a donné un extrait ,
est en vente à la librairie Didier. Ce second volume n'aura pas moins de
succès que la première partie , qui vient d'être réimprimée.
VAmi des Sciences, dont le succès prend des proportions exceptionnelles,
a transféré ses bureaux, 13, rue du Jardinet. S'adresser dorénavant à M. V.
Meunier.
Le premier volume des Mémoires de M. Dupin vient de paraître. L'auteur
-1»-
a joué un rôle trop important dans tons les événements politiques et dans la
plupart des grandes affaires privées depuis cinquante ans pour que ses Mé-
moires n'obtiennent pas un véritable succès. Les Mémoires de M. Dupin ont
pour éditeur et pour imprimeur M. Henri Pion, 8, rue Garancière.
(Presse , 15 mars.)
L'un des plus beaux monuments littéraires des anciens est l'ouvrage d'Hé-
rodote. Ce livre embrasse l'histoire de tous les peuples connus cinq siècles
avant l'ère chrétienne, et le sujet principal, celui auquel tout se rapporte
dans le récit, est la première et terrible lutte de l'Asie contre la Grèce, c'est-
à-dire contre la civilisation de l'époque.
Aujourd'hui cette lutte se renouvelle. Ainsi, après vingt-trois siècles
d'existence, Y Histoire oV Hérodote est presque un livre de circonstance. Tout
au moins ce livre n'appartient plus seulement aux savants et aux érudits ,
mais encore aux curieux de notre temps qui aiment à remonter la chaîne
des événements pour saisir l'esprit et la profondeur des causes.
Hérodote est le père de l'Histoire. On sait comment il composa son livre.
Il parcourut exprès tous les pays du monde alors connu pour rassembler
sur les lieux mêmes les matériaux de son ouvrage. Se défiant du témoignage
des autres, il ne s'en rapportait qu'au sien. Aussi est-il la véracité même, et
les expéditions scientifiques des modernes , les découvertes récentes de l'ar-
chéologie ont confirmé la valeur et la sincérité de ses récits.
V Histoire d'Hérodote vient d'être réimprimée dans la bibliothèque Char-
pentier. L'éditeur a ohoisi la traduction du savant Larcher. C'est la meil-
leure. Larcher a passé sa vie à ce grand travail, qui nous permet de con-
naître un livre qui est à la fois la première composition historique et l'un des
chefs-d'œuvre de l'antiquité. F. Camus (Journ. des Débats, 18 mars).
Un grand scandale est donné par le Journal des Débots, dans son numéro
du 17 mars, article signé Saint-Marc Girardin. Il recommande ouvertement,
sans ambages, une œuvre intitulée: De V Influence de Luther dans l éduca-
tion du peuple, par M. Ad. Schœffer. M. Saint-Marc Girardin n'hésite pas à
vanter la réforme et les réformateurs ; il représente Luther comme animé de
l'esprit du christianisme et du patriotisme; il va jusqu'à le comparer à Jean
Gerson, et cite avec éloge ces paroles du moine de Wittemberg : « C'est
faire cause commune avec le diable que d'attacher si peu d'importance aux
écoles du peuple. Sont-ce les sacrifices pécuniaires qui vous effraient ? Mais
on dépense annuellement tant d'argent pour des arquebuses, pour des che-
mins, pour des digues I Pourquoi n'en dépenserait-op pas un peu pour don-
ner à la jeunesse un ou deux maîtres d'école? Ce qui fait la prospérité d'une
ville, ce n'est pas seulement que Ton assemble de grands trésors, que l'on
bâtisse de fortes murailles, que l'on élève de belles maisons, que l'on pos-
sède des armes brillantes ; le bien véritable d'une ville, son salut et sa force,
c'est de compter beaucoup de citoyens savants, honnêtes et bien élevés » .
Ainsi le Journal des Débats approuve la création d'écoles populaires; éclai-
rer, moraliser le peuple, fût-ce dans un sens anti-catholique. Que d'orages
vont s'élever contre lui dans le parti clérical ! (Siècle, 18 mars.)
11 vient de paraître, à la Librairie-Nouvelle, un nouvel écrit de M. Emile
de Girardin, intitulé: la Paix. Cette brochure répond à la brochure qui a
paru sous ce titre : le Journalisme actuel et la Lettre à V Empereur. Ce que
veut l'auteur anonyme de la Lettre à l'Empereur, c'est la grande guerre; ce
que veut M. de Girardin, c'est la grande paix. Mais comment l'établir? C'est
ce qu'il indique» (/Wd.)
10
, là ftvfenJtb.fe mode, deperis/que tes appÉPtaforta sont* difueuW e* ejkei*
pivfojfr dee dangers*, de ooneafirer le prineinali article de chaîne jejir, fere**
dwantiffumte^Parû, à des comptes-rendu» bibliographiques» Hier, ** lî*
sait en tête des JWtos. l'éloge d'un ouvrage sur l'utile iajâuence de Luther*
Ce matin* on y trouve une analyse de la brochure de M. Ganesco, intitulée :
UkVahKkit.depui* ifô&jusquïà m. jour, que te? Siècle* appiécéée dans Ion
mmér^du^dA œmois* et que, nous annonçons parmi laa livre* bktor
liqpjfa^daa* Mir^Bull^in bibliograp^w^ De son coté, la. Corotôtdipfir
nais» Ibti» à l'examen d» Coure d'adi»û»iatrxtfo»< imJ*t*Kfl de- IL l'intendant
Vauchelle, livre dont la première édition a> paru, en 183X.
Le Stëflte a publié dans son feu&etoa, du M au 28 mars* Cfo» brillant
«eeta^nowreUe, par Emilie Carien, traduit» du suédois» et arrangée par
Mil. fi.-L Stahl (Hetael). et L. Hymansv L4& traducteurs ont fait précéder
ieaur. veieioit de la note suivante :
« La Suède a«feupni à l'histoire littéraire de oe sièolet deus noms, nema*
combles et destinés à devenir populaires. Ce sont deux nom» do. femmes :
Bredatika Bremer et Emilie Carien, nées toutes deux à Stockholm; la pre*
mikm en t60e, la seconde en 1810.
* Lea romana do Frederika* Bremer sont, oonnn» en Allemagne depuis plu*
mmm année* (et< eu France aussi, car plusieurs ont été traduitaen^notr*
langue). Ce sonfedee. livres pleins d'une morale» aimable ek douce, oomoDbi
feqkaiiftef)' le honneur! du foyer, à dépeindre le» joies de la> fotnille. Us an&eu
4tma le Nord, quoique dans un autre milieu, tout le irotentiseeme&t de*ma>
vres dé George Sand en Franco.
»i M** Emilie Carien est moins connue, et c'est par l'Angleterre que «a
jjrnMaUfn.sft fraye un chemin en Belgique et en France,
m finette Carien est an écrivain plus remarquable peut-être que F&edarika
Bramer. fine est plus artiste, elle a mieux saisi les qualités qu'exige la ro-
«an, elle intéresse plus vivement; ses tableaux sont aussi plus attacbanisiot
plus sérieusement instructifs.
* Bile défaesa, en 1838, par un livre intitulé : Watdemar Klein, auqael
samcédèrent bientôt les Représentants, Gustaf Lindorm, les Frère* ds lait,
Ia Bidéi-commi», un An de mariage, un Brillant mariage, etc%
» Noos avons été les premiers à faire connaître, en Belgique, qeelques-
nmsd»iGaaa»iwe& remarquables (un An de mariage, tred. par O. Sqaarr et
Mattl ïarfait. Bruxelles, Kiessling, Schaée et Qfi, 1864, &voL in-32), a«x-
qneUe* nous en. ajoutons une aujourd'hui, qui périte à coup sur d'ètce pla-
cée au rang dos meilleures productions du. genre intime*
» Los, livres de M»« Carien ont cette qualité précieww et rare, que, tout
en traitant des événements les plus sérieux delà vie* ifo constituent ea quel-
que sorte des livrée d'éducation pour tous les âges, et il nfeat personne qui
ne puisse les lire avec au moins autant de fruit que de plaisir »>.
Jùb curieux répits et un exposé saisissant de l'histoire des grande princes. et
des cours russes recommandent la Russie* aneieme et œodirmqw publie le
libraire» Furne.
On. vient de réimprimer Y État de V empire de Russie et grandhduehé de
Mosoovie, par le capitaine Kfargeret. Ce livre avait été publié 1607 pour la
première fois. C'était Henri IV qui, s'oecupant fort de l'état de l'Europe, dent
il .foulait remanier la carte, avait ordonné au capitaine Marçerefc de rédiger
eette relation. Ifergeret avait longtemps servi en Russie; il était capitaine o>s
gardes* d«i {aux Démétrius, et après sa mort il revint en Fi-eepe. Sajektion
- IN--.
4» Kuasfe fat beauatup lue; il parlait d'un pays inconnu, et il avait Tatr
d'an voyageur eu d'ua aventurier revenu du bout du monde.
Je lisais dernièrement dans les Paroles mémorables de Brotier, le savant
éditeur de Tacite : « Les Français sont dans un mouvement continuel et ne
se plaisent que dans un cercle de révolutions interminables (Brotier écrivait
avant 89). Quoiqu'ils aiment leur pays, et qu'en général ils ne Cassent guère
cas de tout autre, ils se servent cependant de la guerre, des arts, des lettres,
du commerce, de tous les métiers, en un mot, et ils en abusent souvent pour
courir le monde. Aussi remarque- t-on, dans l'Europe surtout, qu'il n'y a pas
une ville, pas une place, pas un bourg où l'on ne rencontre un Français ».
Le capitaine Margeret justifie la remarque de Brotier. C'est un véritable offi-
cier de fortune courant le monde et prenant partout du service, sans
s'inquiéter si lesN causes sont bonnes et ne vivant qu'à la solde et à la haute
paye.
En 1668, le czar Alexis, désirant faire nommer son fils roi de Pologne,
envoya des ambassadeurs à Louis XIV pour solliciter son appui. Gela rap-
pela l'attention sur la Russie, et un libraire réimprima le livre du capitaine
Margeret.
Depuis Pierre le Grand, la Russie ne s'est jamais fait oublier en Europe.
Cependant il serait possible que la réimpression qui se fait en ce moment de
Margeret puisse être rapportée en quelque chose aux événements de notre
temps. Il est curieux, au moment où l'Europe est occupée de la grandeur de
ht Russie, de voir dan» le récit de Margeret les commencements de cette
puissance.
Ce petit livre, publié par M. Chevreul avec le soin qui plaît aux biblio-
philes, et qui séduit même ceux qui dans un livre ne voient qu'une lecture^
nérite à toute sorte de titres l'attention du monde lettré.
Sàint-Mabc-Giràrdin (Journ. des Débats, 22 mars).
On lit dans une correspondance de Rome adressée à V Univers :
« Le gouvernement pontifical fait une publication importante. C'est le re-
cueil de tous les actes du pontificat de pie IX, sous ce titre : Pii IX, Pon-
Hfids moacimt, acia. Cette précieuse collection sera divisée en deux parties.
La première, formant un beau volume, a déjà paru. Elle contient les allocu-
tions prononcées par Pie IX dans les consistoires, ses encycliques, ses lettres
apostoliques, les brefs relatifs à la foi, aux moeurs ou à la discipline. Elle
s'ouvre par l'allocution du 27 juillet 1846, adressée au Sacré-Collège, après
Fétoetion de Pie IX, et se termine par l'homélie que le Pape a prononcée le
10 décembre dernier, à Saint-Paul, hors les murs. On y trouve les actes ro-
tatifs * l'institution d'une congrégation spéciale pour la réforme des Ordres
réguliers; à la fondation du collège Pie à Rome, et du grand collège de Si-
fiïgaglia ; au rétablissement du patriarcat latin à Jérusalem, du patriarcat
ehaldéen à Babylone, et de la hiérarchie épiscopale en Angleterre et en Hol~
tende ; aux concordats conclus avec l'Espagne, la Toscane, la Russie, les ré-
publiques de Guatemala et de Costa-Rica ; aux condamnations du théologien
espagnol-américain Vigil et du professeur piémontais Nuytz; aux béatifi-
cations des vénérables serviteurs et servantes de Dieu : Anne Parades, Jean
de Britte, Germaine Cousin, André Bobola, Jean Grande, Paul de La
Gitoix, etc.; tous les grands actes, en un mot, de ce pontificat si fécond,
jusqu'à la définition dogmatique de rimmaculée-Conception de la très sainte
Vierge.
• La eeeende parti* de cette colkctton contiendra lés actes de Pie IX qui
— taa —
concernent plus spécialement l'État pontifical. Cette collection, ainsi publiée
officiellement, ne sera pas mise en vente: il serait bien à souhaiter qu'à Pa-
ris ou ailleurs quelque éditeur intelligent obtînt l'autorisation de la re-
produire.
» A Turin, un prêtre distingué, M. Marocco, a entrepris une nouvelle
édition du Bultaire. Les feuilles catholiques de cette ville publient une lettre
adressée à ce savant ecclésiastique par S. Ém. le cardinal Antonelli. Il y est
dit que le Souverain-Pontife approuve et encourage ce projet.
» A Rome, le troisième volume du magnifique ouvrage du R. P. Passa-
glia , sur llm maculée-Concept ion, vient de paraître. Le quatrième est sous
M. Hangard-Maugé, éditeur-propriétaire de l'ouvrage intitulé : Histoire
du costume et de l'ameublement, par Ferdinand Seré, nous prie d'annoncer
que cette publication n'a point été interrompue par la mort de ce dernier, et
qu'elle est continuée depuis cette époque par MM. Mathieu et Louandre.
La librairie militaire, maritime et polytechnique de J. Corréard, rue
Christine, 1 , vient de publier un document de la plus haute importance et
du plus vif intérêt : le Siège de Bomarsund en 1854, journal des opération*
de Vdrtillerie et du génie, tel est son titre. Cet ouvrage, rédigé par le général
Niel , de concert avec le colonel de Rochebouët, est accompagné de quatre
cartes présentant, 1° le plan des environs de Bomarsund, depuis la rade de
Lumpar, les lies de Michelso et de Presto, jusqu'au Sund et Castelholm ;
2° le plan de la forteresse de Bomarsund et des attaques dirigées contre elle
du 11 au 16 août 1854; 3° le plan de détail de la forteresse et des tours ex-
térieures; 4° enfin, une magnifique vue en perspective de la forteresse, des
tours et de la passe de Bomarsund, prise de la rade.
Sous ce titre : les Pouvoirs constitutifs de V Eglise, vient de paraître un
nouvel ouvrage de M. Bordas-Demoulin, auteur du Cartésianisme et des
Mélanges philosophiques et religieux, deux fois couronné par l'Institut. Re-
construire à l'aide de la tradition, de Phistoire et du raisonnement la vraie
constitution de l'Église, combattre l'ultramontanisme, revendiquer les droits
des prêtres et des laïques, telle est le but de M. Bordas-Demoulin. Nous
croyons cet ouvrage, où se retrouve la vigueur originale de l'auteur, très
digne d'attirer l'attention. F. Camus {Journ. des Débats,^ mars).
V Abeille impériale est bientôt à sa quatrième année d'existence. Elle
vient de commencer une série de notices historiques sur tous les membres
de la famille Bonaparte. Caroline de Naples, par Méry, et le roi Louis de
Hollande, par E. Bégin, ont paru» ou sont en cours de publication. Les au-
tres biographies ne tarderont pas à paraître. Elles révéleront des faits inti-
mes, des anecdotes piquantes, des détails inédits.
L'Abeille impériale publie en outre des comptes-rendus des modes élégan-
tes de la cour et de la ville. Chacun de ses numéros est illustré d'un dessin
de Gavarni. Les portraits de l'Impératrice et de la princesse Mathilde figu-
rent déjà dans la galerie de Y Abeille. (Journ. des Débats, 28 mars).
Le Dictionnaire-Napoléon est un recueil indispensable à tous les hommes
qui s'occupent de questions spéciales de politique, de guerre, d'administra-
tion, de philosophie, etc., à tous les Français intelligents et patriotes, aux
penseurs de tous les pays. Cet ouvrage est exécuté avec un soin et une
exactitude que garantit suffisamment le nom de M. Damas-Hinard. Cet ou-
vrage est intitulé : Dictionnaire-Napoléon, ou Recueil alphabétique des opi-
nion» et jugements de l'empereur Napoléon, avec ut*e Introduction et des
- 1S3-
NoUs, par M. Damas-Hinerd, un gros volume è deux colonnes, renfermant
la matière de 4 vol. ordinaires.
La librairie Didier met en vente deux ouvrages qui, dans des genres
différents, se réclament l'un et l'autre du nom de M. Guizot. L'un est V His-
toire de Washington et de la fondation de la république des Etats-Unis
d'Amérique, par M. Gornelis de Witt, précédée de la belle Etude historique
écrite naguère par M. Guizot sur l'illustre auteur de l'Union américaine.
D'ordinaire la biographie n'est qu'un des éléments de l'histoire ; ici la bio-
graphie est l'histoire tout entière. Washington est du petit nombre de ces
hommes rares qui dominent et résument en eux toute une époque. L'histoire
de Washington est bien réellement l'histoire de la fondation de la républi-
que des États-Unis. Le double titre de l'ouvrage que nous annonçons n'est
pas une fantaisie d'auteur, c'est l'expression vraie d'un grand fait. Nous
croyons que nulle part la naissance et la fondation de la république des
États-Unis n'ont été retracées d'une façon si complète» expliquées avec tant
de précision et de clarté, ni racontées avec tant d'intérêt.
Ménandre, étude historique et littéraire sur la comédie et la société grec-
ques, est l'oeuvre qui, en 1853, a valu à M. Guillaume Guizot, fils de l'an-
cien ministre, l'un des prix extraordinaires décernés par l'Académie fran-
çaise. C'est un livre qui s'adresse non pas à telle classe de lecteurs, aux
hellénistes ou aux érudits, par exemple, mais à tous ceux qui aiment la
. bonne littérature. M. Guillaume Guizot n'a pas fait une œuvre de science
sèche et sévère, il a feit une œuvre pleine d'intérêt, d'agrément et de goût.
Nous avons la confiance que le public prendra plaisir à trouver réunies
dans cet ouvrage des qualités très diverses, l'ardeur de la jeunesse et la
maturité d'une expérience acquise par le travail, la fermeté et l'unité de la
conception avec la variété des détails, l'abondance et la nouveauté des aper-
çus, partout un vif intérêt dans le fond des idées, et le charme d'un style
élégant et spirituel qui d'abord a rencontré son meilleur juge, l'Académie
française. F. Camus (Journal des Débats, 3 mars).
— Le Journal des Débats a rendu compte du nouveau recueil des lettres
de la princesse palatine, mère du Régent, que M. G. Brunet a traduites et
publiées il n'y a guère plus d'un an; en peu de mois l'édition a été épuisée.
Ce succès a engagé M. Brunet à traduire également toutes les autres lettres
de la princesse, tant celles déjà connues que d'autres tout à fait inédites,
et à donner enfin au public une édition bien complète de cette fameuse
correspondance.
Cette publication vient de paraître dans la Bibliothèque Charpentier, en
deux volumes. M. Brunet a classé les lettres dans l'ordre chronologique ; il
y a ajouté une annotation à la fois curieuse et savante, un index qui rend
toutes les récherches faciles, en un mot, il a apporté dans ces travaux beau-
coup d'érudition, de goût et de soins.
La correspondance de la belle-sœur du roi est une galerie de la Cour de
Louis XIV et de celle du Régent, où les faits et les personnages ne sont
pas représentés par leurs beaux côtés, il faut en convenir, La position de la
princesse en France peut en donner l'explication.
Blessée dans ses sentiments d'épouse et de mère, dans sa fierté allemande ;
choquée dans ses idées, dans ses goûts, dans toutes ses habitudes, elle
épanchait ses antipathies avec la rudesse de ses goûts et la franchise de
son caractère, mais aussi avec des formes et une crudité d'expressions qui
tiennent quelquefois plus de Rabelais que de la première princesse du sang.
L
-m-
Au surplus sa correspondance, a part te plaisir qu'on éprouve % te lire, est
un document curieux et amusant sur cette grande époque, et si en la Usant
on n'admet pas tout ce qu'elfe raconte, on se garde au moins d'en rien
passer. F. Camus (Journ. des Débats 31 mars.)
La librairie Capelle met en vente le second et dernier volume de Y His-
toire de la réforme commerciale en Angleterre, par If. Henri Rioheiot, chef
du bureau de la législation des douanes étrangères au ministère du com-
merce. Le premier volume est suffisamment connu. Le second volume com-
prenant la période de 1846 à 1854, offre l'exposé des grandes mesures et
des luttes acharnées qui ont rempli cette période, ainsi que le tableau des
premiers résultats de la réforme tant en Angleterre qu'à l'étranger.
Les Lettres sur V Exposition universelle de Londres, par M. Blanqw,
membre de l'Institut, ont été publiées par le même éditeur. L'intérêt éco-
nomique de ces Lettres devient plus vif à l'occasion de la grande Exposi-
tion qui va s'ouvrir à Paris et qui sera un sujet de comparaison avec celle
de Londres. L'ouvrage de M. le professeur Chastel, sur la Charité, cou-
ronné par l'Académie française, et les Lettres sur l'organisation du travail,
par M. Michel Chevalier, ont été publiées aussi par l'éditeur Capelle.
IL En Belgique.
Henri Conscience a tout récemment mis au jour un nouvel ouvrage
intitulé : De Plaeg der dorpen. Le célèbre romancier flamand s'est imposé 9
dans cette production, la tâche de faire ressortir les suites funestes de
l'usage immodéré des boissons spiritueuses.
( Moniteur; de V Enseignement, de Tournay, 28 février. )
— L'histoire de la principauté de Liège est , à coup sûr, la plus intéres-
sante de nos annales ; les luttes de cette souveraineté élective, luttes dans
lesquelles le tiers-état joue un rôle si considérable, sont pleines de mémo-
rables enseignements, et abondent en faits curieux pour la plupart peu
connus, malgré les écrits nombreux qui ont été publiés à ce sujet. Ce n'est
guère qu'en remontant aux sources que l'on peut se foire une idée exacte
de cette remarquable époque, et, de tous les guides qui s* offrent aux sa-
vants pour explorer ces temps déjà si loin de nous, il n'en est point de plus
sûr, de plus exact, de plus consciencieux et de plus attrayant que le chro-
niqueur Jean Desprez, dit Jean d'Outremeuse. Ces qualités si variées lui ont
valu un rang distingué parmi les écrivains du quatorzième siècle , et le
surnom de Froissart liégeois.
Il y a lieu de s'étonner que les œuvres d'un artiste de ce mérite soient
restées inédites jusqu'aujourd'hui : un de nos écrivains, M. Vasse, se pré-
pare à combler, en partie du moins, cette importante lacune. Il a rassemblé,
sous la dénomination d'épisodes historiques 9 une série de faits choisis
parmi les plus émouvants de l'histoire du temps, et les a publiés, en conser-
vant au vieux langage de Jean d'Outremeuse sa fidélité et son originalité.
Toutefois, comme les lecteurs de nos jours pourraient bien pour la plu-
part n'être pas très familiers avec les antiques formes, les expressions vieillies
ou hors d'usage employées par l'auteur, M. Vasse a formé le projet d'ouvrir
des conférences dans lesquelles il commentera et expliquera le texte des
épisodes publiés. Nous croyons que cette idée est appelée à un suoeès réel
et qu'elle contribuera à inspirer déplus en plus le goût des recherches triatori-
ques dans le vaste champ ouvert par nos chroniqueurs. (ïbiê., tft team).
Chants populaires, —^ous annonçons avec platoirq** «Ut X*steft*r«s,
-m-
è Ara*, *ttM^4fe*tmpttrfito'lMB ^dWioartâcrti tioai lèsprraftaefeiia
vrafodns, composées de plusieurs morceaux eus à la phime -de M. jldenatd
ffrégoira, mérite* um aedaeil favorable. C'est ua recueil «le 1)1101118 (propres
à déveleppar le sentiment national <de notre génération ; oea anéftodies papa»
laives ont un mérite d'actualité d'autant plu» réel que le <i«uveru«HBnt
s'attache à meottager de plan «n plus l'enseignement musical dans les étav
bheuMnopte «destruction qu*il dirige. Nous aurons occasion de Devenir nnt
eette tentative <ie MM. Possez» à laquelle nous souhaitai» le succès dont alla
est -digne. ( lbid.y fctt mars).
Oh anftonce comme devant paraître incessamment, à Paris : une fftfc-
ttoireit Espagne, par M. le baron de Nervo, ancien officier au service de
S. M. catholique, receveur-général des finances. L'ouvrage se composera de
six Volumes.
A Leipzig, chez Brockaus : Phases et Causes célèbres maritimes, parte
baron Perd, de Cussy, 2 vol. fai-8.
A IBruxeTteô : M. Thèod. Juste fera paraître très prochainement an ou*
vrage dontîintérèt et l'importance seront tsertaînenient appréciés en Belgique
et a l'étranger. C'est la Vie de 'Marie >de Hongrie, cette vaillante Sœur de
Charles- Quint, qui gouverna, d'une mam virile, les provinces belges pendant
tin quart de siècle , et dont le dévouement héroïque à l'indépendance des
Pays-Bas ôfte les plus précieux enseignements. La vie politique de Pilrostte
régente des Pays-Bas présente en même temps un tableau de l'Europe pendant
la plus grande partie du règne de Charles-Quint, depuis le jour où la "Hongrie
Succombe sous l'invasion des Turcs, Jusqu'au moment 'où Peuipereur se retire
au monastère dé Yuste. On possédera ainsi, pour la première fois, ft&tkîfe
complète de Marie de flungrie, retracée d'après les papiers d*Etot de Yëpà*
rçue et Vautres utauments inédits. Cet ouvrage est naturellement destine à
-servir dîn^foductton à VfHëtoire des P#yt-&a$ so*s PMHppe Jî* âont lu
IpnfeticaHon est Impatiemment attendue. [Indépendance MueO
BIBLIOGRAPHIE *E«SUELL€.
I. BCKEHGBÊk
Théologie,
loi. ActA RAWawiDM octobris. Terne YIIL Chaerbeek* Greuee, ttffc, igr.
in-fol. 35 *
• Sont aussi en vente les tomes V avec Auxtârkun tJG b
VI id. «T ¥
VU M. «5 *
Les Àmctarimm des tomes Y et ¥1 se vendent chacun séparément au prik
de lft *
138. Actes {les) et gestes merveilleux de la cité de Genève, nouvettt-
méat convertie à l'Évangile, faictz du temps de leur reformations et coe*-
-amit ait l'ont tteçne, rédigés par «script, «n forme de cinronèaaeB, annales ou
hystoyre^ «>attiettç«rt Tira MDXXXW, par Amthoim Frbêitrwti, mis -en
taaiaw^ar «* iMUenV €taam** «npr. de .ides Kck <*t fe-vsad iGetavt
- Mi-
el à Puis, chez J. Cherbuliez), 4854, in-8,impr. sur papier couleur chamois,
orné de gravures et relié en parchemin. 40 *
Antoine Fromment est un de ces hommes qui, abandonnant la France, ou
leurs opinions religieuses trouvaient peu de sympathie et moins encore de
liberté, vinrent prêcher la réforme, soit à Genève, soit dans le pays de. Vaud.
Natif du Dauphiné, il s'était fixé d'abord à Orbe, où le rejoignirent phtstard
Farel et Saunier, qui l'engagèrent à se rendre à Genève, d'où ils venaient
eux-mêmes d'être chassés par les troubles civils. Fromment suivît leur etn>
seil. Il arriva dans la petite république en 1532, et s'annonça par afficha
comme enseignant à lire et à écrire dans l'espace d'un mois. Par ce moyen,
il eut bientôt un grand nombre d'auditeurs, auxquels il faisait des prédica-
tions sur les vérités évangéliques et contre les abus de l'Église romaine. Le
local ne suffisant pas à contenir la foule avide de l'entendre, il se mit à prê-
cher sur la place publique, ce qui causa de grandes rumeurs dans la ville,
où les prêtres comptaient encore de nombreux adhérents. Des rixes fré-
quentes s'ensuivirent. Fromment fut plus d'une fois obligé de se cacher ou
de fuir pour échapper aux excès de la populace irritée, ou bien aux pour*
suites du gouvernement, qui n'avait point encore adopté les idées nouvelles.
Il prit une part active à toutes les péripéties de cette période, pendant laquelle
Genève réussit à s'affranchir à la fois du joug de son évêque et de celui du
duc de Savoie. Antérieur à Calvin, il apparaît comme le premier réformateur
de Genève; puis, après le triomphe de la réforme, il retombe dans une corn*
plète obscurité. On ne le voit point figurer parmi les prédicateurs; il parait
même qu'il renonça tout à fait au ministère pour embrasser une autre pro-
fession, et son nom serait peut-être oublié s'il n'avait pris soin de nous le
transmettre, en rédigeant les Actes et gestes de la cité de Genève, récit naïf
des événements dans lesquels il joua un rôle, de J532 à 1535.
Cette chronique, restée jusqu'à présent inéditev offre une peinture fidèle
de l'époque, fortement empreinte de l'esprit turbulent et dès mœurs peu raf-
finées de la population genevoise au XVIe siècle. Les désordres du clergé,
catholique y sont exposés sans ménagement, ainsi que ceux des « mescnans
trompeurs et abuseurs qui viennent soubz l'espèce de l'Évangile, et n'ont
rien moins que vraye religion ». Fromment n'est point un habile écrivain;,
son style est incorrect et rude ; mais, sous cette écorce grossière, circule une
sève vigoureuse. S'il n'a ni le talent ni la science d'un Calvin ou d'un Théo-
dore de Bèze, il se montre bien de leur famille par l'énergie du caractère et
la force de volonté qui distinguent tous les réformateurs. L'abandon et la
naïveté de son récit ont d'ailleurs un charme qui n'est pas sans mérite.
Les soins apportés par M. Revillod à cette intéressante publication en
rehaussent encore le prix. Il en a fait un beau livre, digne de figurer dans,
les bibliothèques des amateurs, une véritable curiosité bibliographique, qui
ne tardera pas, sans doute, à devenir rare et recherchée. L'exécution typo-
graphique est remarquable, ainsi que les charmants dessins de M. Gandon,
qui ornent le volume, et les lettres illustrées de l'imprimeur Badius, beau-
frère de Henri Estienne, que M. Revillod a fait graver exprès. Enfin, il a
complété le travail de Fromment, en y joignant les Extraits des registres
publics de Genève, par Jacques Flournois, qui fournissent de curieux détails
sur l'histoire de cette période. (Rev. crit. de livres nouv., févr. 1855.)
158. Anncahb de l'Université catholique de Louvain. 1855. Dix-neu-
vième année. Louvain, Vanlinthout et Ce, in-18 de Ixxxij^M pag.
Ce volume est digne de ses aines. La chronique qui sait le calendrier con-
tient en abrégé les principaux événements, depuis le t«* octobre 185$ jue-
qu'au 29 septembre 1854. Peut-être serait-il possible, en changeant la place
de cette chronique, de la pousser plus loin : imprimée à la fin du volume»
elle ne s'arrêterait qu'avec l'année. Le rapport sur lea travaux de la Soeêété
littéraire pendant l'année 1853-1854 constate la plus louable activité chez
les jeunes membres de cette association, et leur zèle pour les études séricu-
ses. On peut en dire autant du rapport sur les travaux de la Société fla-
mande. Les discours prononcés par M. le recteur, sur la tombe de deux
professeurs défonts, MM. Waterkeyn et Demonceaux, sont d'excellentes no*
tices biographiques. Viennent ensuite des documents relatifs aux traitements
des professeurs dé l'ancienne université de Louvain; des Lettres inédites de
Lœvmus Torrentius à Juste Lipse ; une Notice sur le P. Jacques Lefebvre,
deoteur de Louvain, etc.
160. Aknuaibk religieux de Genève, pour 1855. Genève, in-12 * 50
161. Coins complet d'instructions pratiques sur la doctrine chrétienne, à
l'usage du clergé des villes et des campagnes ; par C. Zwickenpflug, chanoine
et conseiller épiscopal de Ratisbonne. Traduit sur la 2* édition allemande,
par M. l'abbé %r, du diocèse de Liège. Tomes I et II. Bruxelles, H. Goe-
maere, 1854-55, 2 vol. in-12. 4 »
L'ouvrage complet formera 13 volumes et coûtera 26 fr.
162. Dogmes (les) catholiques expliqués, prouvés et vengés des attaques
de l'hérésie et de l'incrédulité; par 2VW. Laforét, professeur à la Faculté de
philosophie et de lettres, et président du collège du Pape, à l'Université de
Louvain. Tome Ier. H. Goem'aere, in-8 de 450 pag. 3 »
L'ouvrage complet formera trois volumes.
163. Dons (des) et legs charitables. Observations sur les principes fonda*
mentaux du projet de loi du 15 janvier 1854; par le prof. C. Ddcourt. Lou-
vain et Bruxelles, Fonteyn, in-8. 1 50
164. Esquisses et études historiques sur la Réforme et son époque; trad.
de Tallem., du docteur Jaske, par le comte de Villermont. Bruxelles, Goe*
maere, 1854, in-8. 5 »
165. Fictions et réalités, ou les Prétentions de Rome mises en regard des
faits ; discussion franche, mais amicale ; par Ad. Bauty, pasteur. Lausanne,
G. Bridel, 1854, in-12. 2 50
166. Gkschichtk der Protestanten Frankreichs, seit dem Anfang der Re-
formation bis zur Gegenwart. Aus d. Franz, von G. de Felice uebertr.
v. Gymn.-Dir. Dr Karl Tkdr. Pabst. Leipzig, Fr. Fleischer's Verlag, gr. in-8
de xx ij et 514 pag. 8 »
167. Gescbichte der Protestantismus in Frankreich bis zum Tode
Karl's IX; von Dr Wilh. Glieb. Soldait. Leipzig, Brockhaus, 2 vol. gr. in-8.
ensemble de xviij et 1,239 pag. 24 »
168. Graopale bomanu*, juxtà ritum sacrosaactm Roman» Ecclesi»,
cum cantu Pont. Max. jussu reformate Editio emendata. Malines, Dessain,
in- fol. de 700 pag., en feuilles. 25 *
169. Leçons élémentaires du saint Évangile. Première partie. Vie de
N.-S. Jésus-Christ. Liège, Dessain, in-18 cart.
170. Lbttws au « Journal de Genève » sur la séparation de l'Église et
de l'État; par Joe. Hornung, professeur à l'Académie de Lausanne. Genève
et Paris, J. Chetbuliez, in-8. 1 50
171. Lirrws françaises de Jean Calvin, receettlies pour In première ibis
et putfrfces tfqpte lee mmwxitBVii&rmctt, par Mb £toft*at. iteris, Mevv
lit Lettres de Jeun Cidwn^ reoteillieft pear la. première fois et publiée*
Câpres tes mwwwcrite erigineux , ipar M. iodes Bonnet, «pparaisseï* sîHi
propos , que lUm pourrait croire cette puMieejbiea finto pour «quelque beoofa
d'une tarage , si la Préface du «avant et ôoTwoieiœieratsoHaetear ^e ma* ap*
prenait que oetteéâitien vraie et «définitive de la .correspondance defQalw»
rwft été des tagtemps préméditée et préparée. Lhwtéativede oeeœneil ap*-
peftieettli.lfigiiet , — c'est l'éditeur o> tedétHa«e;-r-Jl*èi eateeprise*
vertu de frontons données, pour tes reoherches nécessaires à 'l'étranger , pe*
le départeeseot de lHestraetion publique , et il devait faire 'partie de la oc**
leotio* des Docmmerits inédits de l'histoire nationale. Unetotéraaoe «otane*»
une décision judicieuse, ont permis qu'il parût pouf le vrai ffuMc, pot*
tout le monda: c'est «art .bien laid; èe mot : mééit , part» m eoè-taéntB sa
eooéuwittioii, et c'est rester tel que prendre un nueaére dtodre orties
«ottpâsHions officielles, aceeasibtee à rinfmiwewt petit -nombre.
Si i'*m vett savoir tout de attise «e que .peut être l'intérêt d'*ne fierres*
pondante «ûbubm -telle de Calvi» , qu'on no*s permette de citer oevértdiqoe
extfeit de l'Avertissement placé en tête des deux compactes vrism&m**
fermant les Lettres française* {.les latines viendront plus tard »
« Oe son Ut de souffraacee et de labeurs continuel* , Calvin suit attenti-
«eœe»t le drame de la Réforme, dont il marque les triomphes et les revers
<dans tous lœ Etats de l'Europe. Investi par le droit du -génie d'un apostolat
presque universel , il exerce une influence multiple Gemme «on (activité» H
exhorte la noble sœur de François Ier, Marguerite de Valois, et le jeune roi
d'Angleterre, Edouard VI; il s'entretient avec Bullinger et Jtelancbton, ins-
pire Kjqix, anime Coligny, Coudé, Jeanne d'Albret,ïa -duchesse de Ferrari
i*e même homme, usé par les veilles et les maladies» mais Relevant par l'è-
neigie de l'Ame au-dessus de» défaillances du oorps, terrasse le parti des Li-
bertins, pose les fondements de la grandeur de Genève» affermit les É^tises
étrangères, fortifie les martyrs, dicte aux princes protestants les conseils de
la politique la plus prévoyante et la plus habile, négocie, combat, enseigne,
prie, et laisse échapper avec un dernier soupir de grandes paroles, que la
postérité recueille comme le testament politique et religieux de sa vie *«
Calvin mourant recommanda à son grand disciple, Théodore deBèze, le
soin de sa correspondance « et qu'un choix de ses lettres fût offert aux Églises
réformées -comme un témoignage de la sollicitude et de l'affection de leur
fondateur >. Gela fut accompli avec un pieux zèle; mais pour les Lettres la-
tines principalement , et d'une façon incomplète. On comprendra tout Ce
qu'a ajouté rÉditeur à cette publication insuffisante, quand on saura qoe la
plupart des lettres aujourd'hui données au public étaient inédite*.
Les lettres de Calvin ne sont pas seulement un document biographique et
•Mstorique de la plus grande valeur; eltefc «ont aussi un monument delà
langue , et le peu qu'en avait le dix-septième siècle a forcé l'admiration de
Bossue t. Le caractère distinctif en est l'absence de tout ornement superflu ,
partant -une clarté et une simplicité au 'dessus de tarte louange; La forme
suit le fond entièrement et l'exprime, rien de plut et rien de moins* Quoi-
que un^yea antérieur à Montaigne, et quoique planant d'habitude dtffts des
régions plus subtiles et plue abstraites, Calvin est pins lucide? pour le ettt-
ple lecteur , que l'auteur même des Essais. Il eet attesifdtfi *vie^**ififc et
• fine «et; il sait ** <frfU <eeat.
^» lit *m
. £ 4 Wto 4*4 «M a M. laies Batnet pour réagir et colliger 4*ni toute
l'Europe ces importantes Lettres , et pour les enrichir de notes savantes 4
jsoccinctes, nécessaires à l'intelligence des personnages et des grandes ques»
jtione agitées. Cesl un sérieux et honorable travail, auquel nous applaudis*
poni , non comme sectaire t non comme intéressé aux querelles religieuses,
mais comme littérateur et comme ami de la belle langue et de l'histoire.
Fél. MofUiASp (lUmtratùm, 19 mars 1855). .
172. Maximes tirées de l'Écriture sainte sur les principales vérités de la
religion ; par un prêtre du diocèse de Liège. Liège , Grammont-Donders ,
in-32 de 125 pag.
173. Missje defunctorum , etc.; 2e édition. Malines , Dessein , gr. in-fol.,
impr. en rouge et en noir, en feuilles. 3 *
Gr. in-8. 1 25
174. Missalb Romanum, etc. 3e édit., illustrée de 10 magnifiques plan*
* ches d'après les premiers maîtres de l'école flamande, etc. Malices, Dessain,
1854, gr. in-fol., encadré, rouge et noir. 29 »
175. Morale (la) du Nouveau Testament , partagée en réflexions chré-
tiennes pour chaque jour de l'année ; par le ?. P. C. Frey de Neuville , de fe
•compagnie de Jésus. (Nouv. édition.; Tournai , J. Casterman et fils , 3 vol.
gr. in-18. 3 76
Le P. Frey de Neuville est mort en 1773.
176. Panthéisme (du). Examen d'un ouvrage de M. Tiberghien , pro-
fesseur à l'université de Bruxelles; par 2V*. J. Laforét, chanoine honoraire
de la cathédrale de Namur, docteur en théologie , professeur à la faculté te
philosophie et lettres, et président du collège du Pape à l'université de Lou-
vain. Bruxelles, H. Goemaere, in-18 de 76 pag. » 75
177. Pélertos (les) russes à Jérusalem; par Mm* Bagréef-SperanslA.
Bruxelles, 2 vol. in-12. 7 »
178. Pieuse explication des principales prières du chrétien; par Mgr. Ma-
let*, évèque de Bruges. Tournai, J. Casterman et fils, gr. in-18. 1 »
179. Pontificale Romanum. 2« editio. Malines, Dessain, 3 vol. in-8; im-
primés rouge et noir, et iltustrés de 158 gravures. 12 50
180. Praxis celebrandi Missam, tum privatum, tum solemnem , juxta ri-
tum Romanum, ad mentem rubricarum S. R. C. Auctore Romeée. EdRid
• accurate revisa, novo ordine digesta variisque additionibus locupleta a 1. ff.
Bazé. Malines, Dessain, 1854, 3 vol. in-6. 6 50
181. Quatre Maximes de sagesse chrétienne tirées de la considération de
l'Éternité ; par le rév. père /.-#. Manni, de la compagnie de Jésus. Tradui-
tes par Voordecker. Bruxelles, H. Goemaere, in-32 de 132 pag. • 40
182. Réflexions sur Jésus-Christ mourant, pour se préparer sur ee divin
modèle à une mort chrétienne; par le R. P. Bernard Tribolet, de la com-
pagnie de Jésus. Bruxelles, Goemaere, in-18 de 228 pag. 1 •
183. Sermons populaires sur les principaux points de la morale chrétien»*
- pour tous les dimanches et les principales fêtes de l'année ; du R. P. Fr.
H%tolt, de la eomp. de Jésus, ancien prédicateur de la cathédrale de Trêves ;
- traduit de l'allemand par L.-H. Scboofs, vicaire de l'église Saint-Jean, à
Liège. Liège, Dessain, fc vol. in-8 de 600 et 48$ pag. 5 50
184. U«t*N(l); revue religieuse. Sixième année* 4656. Bruxelles , P*-
'fteh*n,ift»$.
Recueil paraissant le 10 de ehaqoe mois. Prix de l'abonn. annuel: 2 •
4*6. ¥w«J*ft itauMNfti , où» tatori* m AtdàfhoeM **an# titeii-
— Ï40 —
ter extractutn, corn cantu emendato. Malines, Dessain, 1854» in-fol. de 700
pages, en feuilles. 25 »
186. Vie de saint Nicolas de Tolentin, avec des réflexions morales et des
prières nouvelles pour la messe, etc., par Philippe Schoofe, prêtre de la
compagnie de Jésus. Anvers, Van Aarsen, in-18. 1 »
Philosophie. — Morale.
187. Bien (le) qu'on a dit des femmes ; par Emile Deschanel. Bruxelles,
A. Lebègue, Kiessling, Schnée et O, in-32 de 224 pag. 1 25
Bibliothèque diamant. Collection Hetzel. Edition autorisée pour la Belgi-
que et l'étranger, interdite pour la France.
188. Études critiques sur le « Traité du Sublime » et les écrits de Lon-
gin ; par Louis Vaucher, professeur honoraire de littérature classique à l'A*
cadémie de Genève, ancien principal et bibliothécaire. Genève, et Paris,
Joël Cherbuliez, 1854, in-8 de viij et 444 pag.
Il est peu de gens instruits qui n'aient lu ou du moins entendu citer le
Traité du Sublime. Cette œuvre exquise, M. Vaucher nous le rappelle, a été
traduite à plusieurs reprises en latin et dans toutes les langues de l'Europe.
Fénelon, Boileau, Rollin, La Harpe, Pope, Adisson, Gibbon , Blair, et les
plus habiles critiques de nos jours, ont rendu un éclatant hommage à son
mérite» C'est à ce titre, on le sait, que Longin a dû, depuis la renaissance
des lettres, la renommée dont il jouit comme bel écrivain, habile critique et
arbitre du bon goût. Mais ce célèbre rhéteur a des titres moins contestables
au souvenir de la postérité. Non-seulement Longin a occupé, comme philo-
sophe et comme littérateur, un rang distingué parmi ses contemporains; il
a joué un* rôle important à la cour de Zénobie, dont il fut le principal con-
seiller après la mort du roi Odénat, en même temps qu'il présidait à l'éduca-
tion de ses enfants. Longin sut inspirer l'énergique résolution de résister
aux menaces d'Aurélien, et lorsque ce prince, irrité de l'obstacle qui l'arrê-
tait, eut pris Palmyre (en 273), Longin paya de sa tête ses conseils et son
dévoùment. Il subit son sort avec tant de fermeté, qu'il consolait lui-même
ceux qui s'affligeaient de son malheur. Tel aurait été, selon la tradition,
l'homme dont les écrits, après avoir fait pendant trois siècles l'objet des études
les plus sérieuses, ont occupé les loisirs d'un savant helléniste genevois,
M. Vaucher, et lui ont laissé des découvertes à faire.
Les maîtres de la critique philologique, Ruhnken, Wyttenbach et d'autres,
ont signalé des rapports nombreux et remarquables entre les figures et les
locutions employées par l'auteur du Traité du Sublime et celles qui se trou-
vent dans Plutarque. Toutefois, ces rapprochements curieux et la différence
du style, de ton, de couleur que l'on remarque entre le Traité du Sublime
et la rhétorique de Longin, n'éveillaient pas les soupçons de la critique,
lorsque, il y a bientôt cinquante ans, un savant italien, Amati, annonça que
Je titre grec de l'un des manuscrits du Vatican attribuait ce Traité du Su-
blime à Denys ou à Longin. En présence de cette alternative, Amati se pro-
nonça pour Denys d'Halicarnasse, appuyant son opinion sur diverses consi-
dérations. Dès lor3 l'origine du Traité du Sublime a été souvent discutée,
.sans qu'on soit arrivé à un résultat satisfaisant. Ce que Ton apprit de plus
positif, c'est que l'incertitude sur le véritable auteur de ce livre remonte bien
haut, peut-être même au delà du dixième siècle.
A cette question d'authenticité, que M. Vaucher a reprise, il s'en rattache
- 141 -
une foula d'autres, qui ont irait à l'état littéraire, politique et social, à l'état
de la civilisation dans les premiers siècles de notre ère.
L'ouvrage de l'érudit genevois se divise en cinq parties. Après avoir ex-
posé nettement le plan de ses recherches, M. Vaucher, dans la première par-
tie, fait connaître successivement la vie de Longin, la carrière philosophique
de ce personnage, l'état des lettres au troisième siècle, et la carrière litté-
raire de l'auteur présumé du Traité, chapitre dans lequel on trouve f histoire
de la découverte de la rhétorique de Longin, par Ruhnken, un des plus grands
critiques hollandais. Dans la deuxième partie, le critique, abordant la ques-
tion d'authenticité, passe d'abord en revue les opinions émises par ses de-
vanciers. Le lecteur voit ici réunis, comme en un congrès, les maîtres de la
science philologique, depuis Amati jusqu'à MM. Boissonnade, connu par sa
vaste érudition et l'éloquence de ses écrits ; K. F. Hermann, l'un dès sa-
vants les plus émtnents et les plus féconds de l'Allemagne; et J. Balte, qui
représente dignement à l'université de Leyde l'école de l'illustre Wytten-
bach, dont il fut l'un des meilleurs disciples. Les opinions des divers criti-
ques sont exposées avec un talent qui donne a ce morceau l'intérêt d'un
dialogue animé. Après ce résumé des débats, M. Vaucher discute les preuves
et les témoignages allégués en faveur de Longin. Il joint à ce travail une
étude comparative du Traité du Sublime et des fragments de Longin ; il exa-
mine les rapports des mots, de locutions, de style, de pensées, de fi-
gures, etc. Il y a là, et plus loin encore, une sorte d'anatomie comparée,
«'exerçant sur les éléments du style et du langage, dont il est permis d'at-
tendre de la lumière. Dans la troisième partie, qui a pour objet la reclierche
de l'auteur, l'infatigable investigateur examine d'abord les données que four-
nit le Traité lui-même pour déterminer l'époque de sa composition. Il ré-
sulte de cette étude, que le Traité du Sublime ne saurait être l'œuvre de
Catsius Longus , philosophe et critique du troisième siècle. Passant à la re-
vue des rhéteurs qui ont vécu à l'époque où le Traité du Sublime a dû être
composé, à la fin du premier siècle ou au commencement du deuxième,
M. Vaucher en trouve un, Plutarque de Chéronée, qui est pour nous le vrai
représentant de la rhétorique et de la critique de cette période. Nous
l'avons déjà dit , les célèbres philologues Ruhnken , et surtout Wittenback ,
avaient signalé entre le style de l'auteur du Traité et celui de l'historien, du
moraliste et rhéteur grec qu'on vient de nommer, des rapports frappants
qu'on expliquait en disant que Longin avait imité Plutarque. La ressem-
blance est telle, que l'imitation supposerait chez le copiste une absence com-
plète de naturel, d'originalité, de spontanéité, qualités qu'on ne peut refuser
à l'auteur du Traité du Sublime. M. Vaucher revendique donc ce beau livre
pour Plutarque. Les considérations dont il appuie son opinion Ta rendent
très probable. A-t-il dissipé tous les doutes. Lui-même n'y prétend pas.
Cependant, quoique son opinion résulte avant tout d'une étude comparative
qu'il a faite lui-même^elie n'est pourtant pas dénuée de toute autorité exté-
rieure, de tout, témoignage propre à la confirmer, du moins en partie
(p. 117-118). Nous pensons qu'il serait difficile d'élever contre l'opinion de
M. Vaucher des objections bien sérieuses.
La quatrième partie comprend une intéressante introduction au Traité du
Sublime, et une traduction nouvelle de ce Traité, avec le texte en regard et
des notes critiques. La fidélité, la précision et l'élégance nous semblent
constituer le principal mérite de cette version nouvelle. Les variantes et les
notes au-dessous du texte donnent l'occasion d'apprécier l'érudition et la
fnfetafe du* pfloWMBttr. *■** An' TT&wé dû SuHwtê? SuCCèuelftt lëS 'rrtittftlXêttH
philosophiques et littéraire* et le Jftwmef <fe Rhétorique de Longfa, pareîf*
temettt traduîfcj arec dés* dotes critique». Enfin, M. Vaucher noué ddnne les
db&unente et témoignages sur la vie et les écrits de Longta, tme table corn»
parative des mots contenus dans le Traité du Sublime et dans les fragments
non contestée de Longfo. Ce vocabulaire est on travail considérable.
M. Vaucher est dès longtemps connu dans son pays et à F étranger par
des tartan* de pMesopIrie, de critique littéraire et de bibliographie; Se*
èHiotfes critiques sur* le Traité eu Sublime et sur les écrits de longin servi-
ront sa réputation. L'Académie dé Tarin leur a rendu justice en associant
leur auteur à ses travau*. J.4. Ri stur (Revue suisse, 1S55).
*89. Itnmcs (les) «Técole du jeune Louis; par Ê. J. May, trad. dePaugh
par M11* JNffet de Constant. Berne, Ed. Mathey , h>-16 de 430 pag. 3 50
190. MtstèKib (lés) de h réclame. Scènes de la vie publique et privée
an* ftats-tJnis d'Amérique; par P. T. Barnum. Trad. sur l'édition origî*
ntle américaine, par 0. Squàrr. Tom. I»»-. Bruxelles, Tarride, in-32.
Cette traduction formera 3 vol. dont le prix est fixé à S 18
<9t. Ontologià sive metaphysic© generalis compendium quod adusum
âWditoruffi suorum scripsit. Auctore P. Claaessens. BruxeiJ., Fonteytf,
îtf-8. 2 »
192. OMttofts de mon ami Jacques sur les femmes d'esprit et sut l'esprit
de& femmes; par P. J. Stahl {/. Betzei]. Bruxelles, Alph. Lebègue ; Etess-
Mng, Schnée et C«, in-32 de «07 pag. 1 25
Bibliothèque diamant. Édition autorisée pour l'étranger.
*f 9J. Spéculative Entw ickelung der hantsysteme der neuern Philosophie
von Descartes bis Hegel; von i. N. P. Oisehinger. Schaflbuse, 2 vol.
ifl-8. 16 *
Instruction publique. — Pédagogie.
194. Abeille (1*). Revue pédagogique pour l'enseignement primaire, pu-
Miée avec la collaboration de plusieurs hommes d'école, par M. Th. Braun,
professeur de pédagogie et de méthodologie k l'école normale de l'Etat, à
Nivelles. Première année. Première livraison. Mars 1855. Bruxelles, Parent,
in-8.
Cette Revue paraît régulièrement le 1er de chaque mois. Prix de l'abon-
nement annuel. 6 »
Sommaire de cette livraison : Pédagogie. Ce que doit être le maître d'é-
cole. — Cent Questions qu'un maître consciencieux doit se poser, les unes
chaque jojir, les autres, dans des circonstances données ou à certaines épo-
ques. — Quelques graves défauts qui se glissent dans l'éducation domestique
de» enfants des familles riches et aisées. — Quelques lois d'école. — Prin-
cipes pédagogiques. Méthodologie. Réflexions sur les qualités que doit avoir
un bon cathéchète. — Comment doit-on procéder à l'enseignement de la
langue maternelle pour le rendre attrayant et instructif aux élèves des éco-
les primaires ? Didactique. Leçon didactique ayant pour objet la discussion
de la troisième leçon pratique de la méthode d'histoire naturelle du « Cours
de pédagogie ». — Aphorismes pédagogiques. — Variétés pédagogiques.
Quelques épisodes d'éducation tracés d'après nature. — Souvenirs d'un éco-
lier. — Premières années du XIXe siècle. — Charade. — Nécrologies et
biographies : Mathias Wagner, Socrate. — Analyses et comptes-rendus. — •
Poésies. — Bibliographie. — Partie officielle.
Une premier.* Mmm* pédagïpiÇâti pares* e* lals>e/H dfcpuis la premier
jMUriflT iQ&< Ce* dsjea «»lto première B*rae que IL lltrâigny (Vfjw.ce
nom dans le tome XI de notre « Fraiace littérain* ») a pnblié «net série
&£twtet «M0 4tôatt* Dane le dernier n0,. du 14 février» on kouva-auss* une
9ém é* qtmtie** *w la^emière fable de la Fontaine, « ,/
195. Amat<K*des Universités d^ Bel gjqcm,, on Recoeil contenant lea lois»
arrêtés et réglementa* relatifs à. If enseignement suféneug, les mémoires œ u*
santés aux eoocoiii* universitaires, eid'sjtfiw documents anémiques* an-
nées «851 et i8fr3,(l* et U* années)» Bctt*elte*> Th. Le*i#pe ,. 18S4y f fa*
vftl.gr.ia-8 de iir~ 1860 pages. 18 •
196. Àvjpafcs* (lea) et les sourds-muets. HistoiwnsteqctioiifédiifiajUpi^
biejmpbiey pw 4tee. Hoâmbach. 2e édit.,, revue, corrigée et augur. far
l'auteur, ornée du* portrait de> M. Rodenbacb, dîun* alphabet des sqiwjéii
«met» et de denfc fac-similé derécriturevdeMassieu et de l'auteur* Teucuay,
tgpog*. de 1- Casterman, et fils, in-12 de xxij et 288 pag.
«• La première édition du livre de M. Alex. Rodenbaoh sur las, aveugle* et
li*«ojirds~muet» a été pflOfnptement épuisée» ce qui ne surprendre, aucun de
cmeoji»>eat»lu<ce livra curieux» Une seconde édition» stéréotypé*, ornée du
partout de l'auteur et de deux fac*simle+ vient de sortir de» presses ds
Bttffr l* Caaterman et fils, oes infatigables éditeurs touraaisiens que tout le
monde eenoafc. On trouve dans eette édition lea lettrée d'un grand nombre
de publieistesi de» littérateurs et d'artistes distinguée» et de nouvelles hier
graphies d'aveugles et de sourds-muets, notamment de M. da Bériot, devenu
ejmpegpen d'infortune de l'aveugle de Bouler* ».
197.,fi*i*e**, in J. Rousseau, H. Peaalozzi. Bin.Vortrag.auf Veranftaltfr
dt/BiMgek V&em'f. kircbl* SwecBe zu Berlin an* 20 febr.. 1854 gebaiten.
VM Wr. Dr, G> A # Kramer, Berlin, W. Schultz*, 1854, in-8 de 5âpag>
188. Moniteur de l'Enseignement, de ta Littérature et des science* en
Wgtque, et*. Troisième série. Tome II. Nos 4.3, 10, 20 et 28 février;. 10
et 20 mars 1855. Tournay, au>bur. de la- direction, rue du Quenof, n° 1$
BrftxeUtt, A«g. Deck, 5 n°» in-8, paginée 69 àr 156.
Sommaire de oes cinq, numéro»: le Jury d'examen» par un. professeur,.
Pp, 70-75, 106-10, 121-24, 140*44* (fin) ; —De la Philosophie de Pascal,
par EiniULùm. (Suite), pp. 75-80, 110-1% 151-54; — Université de Fran-
ce, pat F* (Suite), Enseignement, particulier à la section de» lettres, pp.
T&rèl; 126-30; — Bibliotbeca scriptorum g^fficerum et romanorujn Teçb-
neria» auotj i. Roulez, 3* 4e et 5* articles; —De l'Importance de Utkngpe
greçqu* au< double* peint de vue de l'éducation littéraire et intellectuelle*
per- ffenk Z-*fee*.deet. en philosophie et. lettres. (Premier article). Pp. 144f»
48; ~ Analyses et comptes-rendus.
lflO. Pnoiwde loi coneernsnt lea jurys d'examen. Observations- critiçnes,
par le docteur JukeTarlier, professeur ordinaire à ht Faculté deelettoea de
rUmrersité de Bruxelles. Avec cette épigraphe : Sine ira et studio. Brmek
lea, H. Tariie* , pet. i»£ de 70 pag, » 50
2Û0« QuntirEa mets: dans l'intérêt de l'instruction moyenne, et supé>
rieur*; par le bâton de Wakade Faillies. Bruxelles* libr. polytecfe, dlAjig.
Aeafci hroefe. in-8,
29kt. Révuunoiie sur rorganisatien du jury d'eximeapaur lea grades
universitaires; par Martens. Tirlemont, 1854» in-8»
202. Swàlw (nouv^ d'écriture admieiatKUive; dit* •écriture belgr» ;
par Dierckx, Bruxelles, Hayez, in-4 oblong,
-144-
Sck*oe$ natur$Ué$ et médieakê. — • Agrieole$.
909. Accouchement (de 1') dans les présentations de la face; par Ch. Van
leynseek, D. M. Gand, J. S. Van Doosselaere, in-8 de 64 pag.
904. Annales d'oculistique, fondées par le D' F. Cumer, continuées par
MM. Fallût, Hairion, Van Roosbroeck et Warlomont, rédactenret directeur-»
gérant. \T année, 1854; t. XXXII ; 18* année, 1855; t. XXXIII (6« série,
t. III et IV), 9 vol. in-8. Bruxelles, à la rédaction, prix du vol. 7 »
Ce recueil, dont trente-deux volumes ont paru de 1838 à 1854, se publie
par livraisons mensuelles qui forment par année 9 vol. d'environ 300 pa-
ges. Les abonnements partent du 1er janvier ou du 1" juillet. Le prix de
la souscription pour l'année est de 14 fr. pour toute la Belgique.
205. Bulletin de l'Académie royale de médecine de Belgique. Année
1854-1855. Tome XIV. Bruxelles, J. B. de Mortier, in-8.
Ce recueil est publié tous les mois (août excepté), par cahier de quatre à
cinq feuilles et forme, chaque année, un vol. d'environ 800 pag. Prix de
l'abonnement annuel. 10 •
906. Conseils du vétérinaire , ou Moyens de conserver en santé les anb»
maux de la ferme, de les secourir dans les maladies subites et dangereuses,
de les guérir dans la plupart des cas de plaies, blessures, etc., avec des ob-
servations sur la morve des armée3, des instructions sur les vices rédhibi-
toire», des considérations sur l'amélioration de la race chevaline en Belgi-
que ; par A, Pétry, médecin- vétérinaire du Gouvernement. (De l'impr. de
Carmanne, à Liège). Bruxelles, Tircher, in-8 de 392 pag. 6 »
907. Enseignement (de T) agricole et du projet de loi d'organisation
d'une école supérieure en Belgique; par Douterhrigne aîné. Bruxelles, in-12.
908. Est-ce un garçon ? est-ce une fille? ou les médecins et les officiers
dt l'état civil dans l'embarras; par H. Herriette, D. M. Bruxelles, Tircher,
in-8 de 16 pag. » 50
909. Gazette médicale de Liège, publiée par I. M. Lombard et H.
Meëns. 9e année. 1855. Liège, J. Desoer, in-8.
Ce recueil paraît tous les quinze jours par livraisons de 94 pages. Les
abonnements se prennent pour un an à partir de janvier, d'avril, de juillet
ou d'octobre. Prix de l'abonnement annuel. 10 »
Les deux premiers numéros de 1855 qui ont seuls été publiés se vendent
séparément 95 centimes. La mort de M. Lombard a mis fin à ce recueil.
910. Illustration (F) horticole, journal spécial des serres et des jardins,
ou Choix raisonné des plantes les plus intéressantes sous le rapport orne-
mental, comprenant leur histoire complète, leur description comparée, leur
figure et leur culture; rédigé par Ch. Lemaire, professeur de botanique.
Journal mensuel. 9e année. 1855. Gand, A. Verschaflelt, horticulteur, in-8.
Ce recueil parait tous les mois. Chaque numéro se compose de trois ou
quatre planches coloriées et de 16 à 90 pag. de texte. Prix de l'abonnement
annuel. 15 *
911. Introduction à la Flore tertiaire de la Suisse; par M. le professeur
0$wald Heer, de Zurich. Trad. par C. T. Gaudin. Genève, in-8 de 99 pag.
L'introduction que nous citons forme le texte de la première livraison
de la Flora terliara Helvetiœ, de MM. Oswald Heer et Escher de la Linth,
qui parait à Winterthur (chez J. Wurster et C*) en quatre cahiers, accom-
pagnés chacun de vingt planches grand in-4.
919. Joumal de la Société centrale d'agriculture de Belgique. 9« année
1855. Bruxelles, H. Tarlier, in-8.
-4«-
Ge journal parait tous les mois. Chaque livraison se compose de deux
feuilles ou 32 pag.
L'éditeur H. Tarlier se charge de faire les démarches nécessaires auprès
du Conseil administratif pour obtenir l'admission des personnes qui désirent
faire partie de la Société.
La cotisation annuelle des membres est de douze francs payables dans le
premier trimestre de chaque année.
Les privilèges attachés au titre de membre de la Société sont égaux pour
tous : ils ont droit d'assister aux séances de la Société, de concourir à
son administration et à la formation de son Conseil. Le Journal mensuel
leur est envoyé gratuitement et franc de port.
213. Mélanges hyménoptérologiques; par H. de Saussure. Premier fas-
cicule. Genève, in-4, fia;, color. 3 »
214. Mémoires de l'Académie royale de médecine de Belgique. Second
fascicule du tome III. Bruxelles, J.-B. De Mortier, in4 de 325 pag., avec
de planches color. 10 »
Ce fascicule contient les mémoires suivants : Résections de la mâchoire
supérieure; par le Dr Michaux; Recherches médico-légales sur la nicotine,
suivies de quelques considérations sur la manière générale de déceler les
alcalis organiques dans le cas d'empoisonnement, par J.-S. Stas ; du Cho-
léra-morbus, considéré au point de vue de ses lésions anatomiques et phy-
siologiques, de ses symptômes et de son traitement, par Graux.
215. Moyens (des) d'éviter les amputations et les résections osseuses; par
Decaime, médecin de garnison. Mémoire couronné par l'Académie royale
de médecine de Belgique au concours de 1851-53. (Èxtr. des Mémoires de
l'Académie royale de médecine). Bruxelles, J. B. De Mortier, in-4 de
176 pag. . 4*>
216. Notice sur Roland Storms, docteur en philosophie et en médecine ;
par C. Broeckx, membre titulaire de l'Académie royale de médecine de
Belgique. (Extr. des « Annales de la Société de médecine d'Anvers ».) An-
vers, in-8 de 22 pag.
217. Pescatorea. Iconographie des Orchidées de la collection de M. Pes-
catore, au château de La Celle-St-Cloud, rédigée par M. J. Linden, J. LUd~
demann, J. E. Planchon et G. Reichenbach. Livraisons I à V. Tome I«r.
Bruxelles, C. Muquardt, 1854-55, gr. in-fol. de 20 planches coloriées, avec
texte. 40 »
La livraison, chacune de 4 planches coloriées, avec texte, coûte 8 fr.
218. Physiologie; par le docteur Gluge. 2e édit. Bruxelles, A Jamar,
in-12 de 216 pag. 2 »
Faisant partie de « l'Encyclopédie populaire » , publiée par le même li-
braire.
219. Plantes alimentaires (les) les plus utiles, leur distribution géogra-
phique et leur influence sur la civilisation. (Trad. de l'allem.) In-8 de 67 pag.
Les discours sur les plantes alimentaires, dont la traduction mérite des
éloges, témoigne d'un esprit sain, qui saisit clairement la réalité dans son
ensemble, qui dispose librement de ses propres richesses, et qui possède à
un haut degré l'art d'exposer et d'éclairer.
220. Revce complémentaire des sciences appliquées à la médecine, à la
pharmacie, à l'agriculture, aux arts et à l'industrie; par F.- F. Raspail.
Bruxelles, in-8.
Recueil mensuel.
11
— 1*6-
SS1. Stm un moyens de portw immédiatemeiit secotiri *ux blesses sur
les champs de bataille, et en particulier sur une mesure propre % restreindre
considérablement la mortalité par suite de blessures artérielles; pur À. Uyt-
terhoeven, chirurgien en chef de l'hôpital St-Jean. Bruxelles, Tircher, in-8
de 14 pag. 50
222. Traité élémentaire des engrais et amendements; par Fouquet, di -
recteur à l'école d'agriculture de Tirlemont. 2« partie. Engrais divers,
ftruxelles, fi. TarHer, in-12 de iv-456 pag. 90
Faisant partie de la ■ Bibliothèque rurale » , deuxième série.
Sciences mathématiques et physiques, — Astronomie.
:223. Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles; par A. Quetelet,
directeur de cet établissement. 1855. 22® année. Bruxelles, M. Hayez, in-32
de vi — 261 pages. 1 50
224. àutobiography (the) of Francis Arago. Translated fromtheFrench
by the Rev. Baden Powell, M. A. V. P. R. S., etc. Savilian professer of
ûeomètry in the University. London, in-16. 1 shell.
formant le 78e no de la « Traveller's library ».
225. Physique ; par /. Plateau et A. Quetelet. Première partie, par /. Pla-
teau. Tome Hl. Bruxelles, A Jamar, in-2. - 1 25
Formant la 124* livraison de « l'Encyclopédie populaire », publiée par
le même éditeur.
226. Télégraphie (la) électrique mise a la portée de tout le monde ; par
Louis Stens, employé aux télégraphes de l'État. Bruxelles, Leipzig et Gand,
4D-12 de 80 pag., avec 25 grav. sur bois, intercalées dans le texte. 1 50
Art de la Guerre. — Histoire militaire.
227. Annuaire militaire officiel, publié sur les documents fournis par le
départ, de la guerre, pour 1855. Bruxelles, Demanet, in-8 de 810 p. 2 »
228. Application (de Y) des machines à la fabrication des armes à feu à
entasse tournante et à leurs systèmes particuliers ; par le colonel Samuel
Coït. Avec un extrait de la discussion sur ce mémoire, publié par Charles
Manby, F. R. S. Bruxelles, de l'impr. des Beaux-Arts, in-12 de 74 pag.
afreo planches. 1 50
229. Belgique militaire (la); par M. Vigneron. Bruxelles, E. Renier,
T. du Houblon, n» 14, in-8.
L'auteur a pris pour point de départ la révolution de 1830; il retrace la
carrière des officiers généraux ou supérieure qui ont contribué a fonder
l'indépendance nationale. Il termine par la biographie des généraux qui ont
exercé un commandement dans Tannée belge depuis 1830. Un travail de
ee genre manquait à l'histoire belge; on peut donc prédire à M. Vigneron
un succès proportionné au mérite de son livre.
$30. Erinnerungen aus meinen Feldzuegen 1809-15; Ton F. Maendler.
Nurnberg, in-12.
231. Essai d'un système pour servir de guide dans l'étude des opérations
militaires; suivi d'un Précis de l'histoire militaire de France, depuis le règne
de Philippe de Valois jusqu'à la paix de Fontainebleau ; par le baron C. L.
de Phull. Original français, publié pour la première fois par le baron P. de
Batz. Avec une préfaoe de l'éditeur, traduite de l'allemand, une pièce addi-
tionnelle et deux planches. Leipzig, F. A. Brockaus, 1854, in-8. 8 »
232. Federzeichnungen aus den Feldlagern bei Boulogne u. Krakau;
von /. Gundling. Stuttgart, in-8. 4 »
-147-
299. JouiNAL dé famée belge, recueil d'art, d'histoire et de scienoes
militaires. Cinquième année. 8" volume. Bruxelles, Stapleaux, in-8.
Ce Journal parait au moins une fois par mois. Chaque cahier se compose
de 60 à 80 pages avec dessins, etc. Prix de l'abonnement annuel. lé »
234. Réponse aux allégations anglaises sur la conduite des troupes bel-
ges en 1815; par un officier général [le général major Renard], (Avec des
notes et des pièces justificatives). Bruxelles, Ch. Muquardt, gr. In -8 de
96pag. 1 50
Tout le monde sait que cet officier général n'est autre que le général ma-
jor Renard, bien connu par la publication d'une Histoire politique et milt-
taire de la Belgique, dont on attend impatiemment le 3e vol., qui ne doit
pas être le dernier. — Un mensonge infâme répandu contre les troupes bel*
ges avait grandi dans l'opinion publique, toujours avide de scandale. Notre
nom était livré à la risée et au mépris du peuple anglais. Des historiens
sérieux et des membres du parlement n'avaient pas rougi de propager une
calomnie qui ndus déshonore. Les Belges, disait-on, se sont montrés lâches
aux Quatre-Bras et à Waterloo!
Mais il s'est trouvé dans notre armée un homme de cœur et de talent qui
a su dignement venger l'honneur de la nation. Trois lettres éorites avec une
énergique modération ont réfuté victorieusement des attaques mensongères
et des sarcasmes immérités, et la patrie reconnaissante a virement applaudi
le chaleureux et noble plaidoyer du général Renard.
Tous les Belges, après avoir lu dans les journaux, l'œuvre si remarquable
du général Renard, voudront posséder, réunis en une brochure, ces docu-
ments que publie M. Muquardt. En les relisant, ils se sentiront émus d'un
légitime orgueil et seront encore plus fiers du nom illustré par nos pères. Y.
Moniteur de l'Enseignement, de Tournai, 20 mars 1855.
Sciences sociale» et politiques.
235. Anvers, métropole du commerce de la Belgique, boulevard de l'in-
dépendance nationale. Questions qui s'y rattachent; par Xavier Gheyeens,
notaire à Anvers. Broch. in-8.
236. Atlas pittoresque du chemin de fer du Semmering, précédé d'un
Aperçu historique et statistique sur les chemins de fer en exploitation en
Autriche ; par le ch. C. de G. Vienne, de l'impr. de Ch. Gerold et fils, 1854,
in-fol. ôbl. de 8 planches avec texte.
237. Au Texas ; par Victor Considérant. 2e édition, contenant : le Rap-
port à mes amis; 2° Bases et statuts de la Société de colonisation eurCpéo-
américaine au Texas ; 3° Un chapitre final comprenant, sous le titre de
« Convention provisoire », les bases d'un premier établissement sociétaire.
Bruxelles, au siège de la Société de colonisation, rue de la Régence, n<> 46,
in-8 ée 324 pag., avec une carte. 2 »
239. Belgique (la) industrielle, organe de9 intérêts des usines, des ma- "
nufaetures et des chemins de fer. XIe année. 1855: Bruxelles, Biénez, in-fol.
Ce recueil parait deux fois par semaine, par feuille in-fol. de 8 pag., à
deux colonnes. Prix de l'abonnement annuel. 15 »
239. Budget (le) du Brésil, ou Recherches sur les ressources de cet em-
pire dans leurs rapports avec les intérêts européens du commerce et de
l'émigration; par le comte Àug. Van der Straeten-Ponthoz. Bruxelles, Leip-
lig et Gand, Gh. Muquardt, 1854, 3 vol. gr. in-8 avec cartes. 22 50
340. Bulletin des arrêts des cours d'appel de Belgique, en matière ci-
— 148 -
vile, criminelle, commerciale, de procédure, d'hypothèque, de timbre et
d'enregistrement; par M. Van Mons, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles,
avec la collaboration de plusieurs autres magistrats. Année 1855. Bruxelles,
Bruylant-Christophe et Ce, in-8 à deux colonnes.
Ce recueil paraît tous les mois et forme un vol. in-8 au bout de l'année.
Le titre porte : Pasicrisie, 3e série. — Cours de Belgique, 2* partie. —
Arrêts des cours d'appel, 1855.
Prix de l'abonnement annuel (de janvier à décembre). 10 »
241. Bulletin des arrêts de la cour de cassation de Belgique, contenant
les arrêts rendus par cette cour, avec le narré des faits, l'exposé des moyens,
les conclusions du ministère public, et l'indication des opinions des juris- »
consultes sur les questions importantes ; publié sous les auspices de M. îe
procureur général et rédigé par MM. Dewandre, et Delebecque, le premier
conseiller et le second premier avocat général près la cour de cassation. An-
née 1855. Bruxelles, Bruylant-Christophe et Ce, in-8 à deuri colonnes.
Ce recueil paraît tous les mois et forme, au bout de l'annle, un vol. in-8.
Le titre porte : Pasicrisie, 3e série. — Cours de Belgique, lre partie. —
Arrêts de la cour de cassation, 1855.
Prix de l'abonnement annuel (de janvier à décembre). 12 »
242. Cathéchisme du droit constitutionnel belge, ancien et moderne,
contenant : 1° les généralités du droit public ; 2o une esquisse des anciennes
institutions belges; 3o l'explication de l'organisation et des attributions des
pouvoirs ; 4o l'explication des droits naturels et politiques reconnus par la
Constitution ; 5o les charges que l'intérêt général fait peser sur les personnes
et sur les biens, etc. ; par Marcellin Lagarde. Bruxelles , Deprez-Parent ,
in-8 de xij et 107 pag. 1 »
243. Chemin de fer de la jonction directe des railways de l'État à Bruxelles,
avec station centrale dans l'intérieur de la ville pour le service des voya-
geurs, des postes et des télégraphes ; par Ad. Le Hardy de Beaulieu, ingé-
nieur civil. Bruxelles, Decq, in-8 de 24 pages et 2 planches. 1 25
Cette brochure se vend au profit de l'Institution des soupes économiques
de Bruxelles.
244. Code administratif ou Recueil complet des actes rentrant dans les
attributions de MM. les bourgmestres, échevins, conseillers, secrétaires, re-
ceveurs des bureaux de bienfaisance, fabriques d'églises, gardes fores-
tiers, etc., etc., par Mansion, chef de bureau du commissariat. Bruxelles,
Rozez, in-8. 4 »
245. Code forestier belge. Loi du 19 décembre 1854, suivie de l'arrêté
royal du 24 décembre 1854, concernant son exécution. Bruxelles, Tarride,
in-32 de 63 pag. 50
246. Codes (les) en vigueur en Belgique, annotés des lois modificatives
jusqu'au 1er janvier 1855; par A. Delebecque, avocat-général à la Cour de
cassation. Bruxelles, Decq, in-24 de 1,140 pag. 3 »
247. Codes (les) obligatoires en Belgique, édition complète contenant :
la Constitution, le Code civil, le Code de procédure, le Code de commerce,
le Code d'instruction criminelle, le Code pénal, le nouveau Code fores-
tier, etc. Bruxelles, J. Rozez, un fort volume in-32. 3 »
248. Conditions générales de vente à Anvers pour les marchandises sur
place et sous voiles, les effets de commerce et les fonds publics. Approuvées
par la Chambre de commerce et des fabriques d'Anvers, déposées au greffe
- 143-
4u tribunal de commerce et notifiées à la Chambre syndicale, des courtiers;
par Mathieu Anthonis. Anvers, J. £. Buschmann, in-4 de 30 pag. 1 »
249. Construction (de la) d'an entrepôt aux grains à Anvers, par l'in-
dustrie privée ; par Fréd. Botte. Anvers, broch. in-8.
250. Convention littéraire et artistique conclue le 22 août 1852 entre la
Belgique et la France. Actes diplomatiques, lois, règlements et instructions.
Bruxelles, B.-J. Van Dooren, impr. du « Bulletin administratif du ministère
de l'Intérieur », 1854, in-8 de iv et 48 pag.
Publié par le département de l'intérieur de la Belgique, et non destiné
au commerce.
251. Cours d'économie politique. Première partie. Production et distri-
bution des richesses; par M. G. de Molinari. Bruxelles, in-8. 7 »
252. Dictionnaire de la comptabilité générale de l'État et des provinces,
comprenant les lois, les arrêtés royaux, les instructions et les circulaires
qui régissent cette branche du service public ; par M. Ed. Lacomble, com-
mis-chef à la comptabilité centrale du département des travaux publics.
Cet ouvrage se recommande par son utilité à tous les agents de l'État,
chargés de concourir à l'exécution des arrêtés et règlements sur la matière.
253. Économiste belge (1') journal des réformes économiques et adminis-
tratives, publié par M. G. de Molinari. Bruxelles, Aug. Deck, in-4 à deux
colon.
Ce journal parait tous les quinze jours, les 5 et 20 de chaque mois, en
simple ou en double feuille (4 ou 8 pages).
Prix de l'abonnement annuel, 6 »
Les théories du jeune professeur ont quelque chose de séduisant, qu'elles
ne doivent pas seulement à la façon saisissante dont il sait les présenter.
La chose publique ne peut que gagner, assurément, à la propagation des
saines doctrines économiques, et M. de Molinari à tout ce qu'il faut pour
contribuer à un résultat si désirable. Nous souhaitons donc bonne chance à
sa généreuse entreprise.
254. Famille (la) de l'ébéniste, ou de l'Utilité des institutions de pré-
voyance ; par MM. de Courtrqy et Garant, instituteurs. Bruxelles, Tircher,
in-18. » 50
Il vient de paraître à la librairie de Tircher, à Bruxelles, un petit volume .
intitulé : La famille de Vébéniste, ou de l'utilité des institutions de pré-
voyance, que nous recommandons aux instituteurs et à tous ceux qui ont à
cœur l'instruction populaire. Il a pour auteurs MM. de Courtray et Garant,
instituteurs aux écoles moyennes de la capitale. Une traduction en flamand,
confiée à un des premiers littérateurs populaires des Flandres, paraîtra
prochainement. Aucun ouvrage ne convient mieux comme livre de lecture
dans les écoles ou pour les distributions de prix. Il ne se vend que 50 cen-
times. (Moniteur de V Enseignement, de Tournai.)
255. Guide des fonctionnaires et employés de l'administration des con-
tributions directes, douanes et accises, ou Analyse raisonnée et alphabé-
tique des lois, décrets, arrêtés, règlements, résolutions, décisions et circu-
laires en vigueur à la date du 10 août 1854 ; comprenant tous les recueils
jusqu'au n° 1827 ancien et 437 nouveau, plus les nos relatifs aux mesures
temporaires ; et suivi d'une méthode pour tenir cet ouvrage constamment
au courant des changements successifs qui surviennent tant dans la législa-
tion que dans les instructions sur la matière ; par T. J. Poissonnier, rece-
veur des douanes, accises, entrepôt et garantie, à L ou vain. Louvain, Van
-150-
Lintbeut et Ce, 2 vol. i*4 de xxxvj-211 «l iv4K56 pag., en petit teste» à
deux colonnes. 12 »
256. Journal de l'enregistrement et du notariat. Recueil des décisions,
arrêts, jugements en matière d'enregistrement, de timbre, de greffe, d'hy-
pothèque», de notariat, de successions, de mutations par décès, de do-
maines, etc. ; publié par plusieurs notaires et employés de l'administration,
sous la direction de M. Henri Lavallée, avocat à la cour d'appel de Bruxelles.
Année 1855. Bruxelles, Bruylandt-Christophe et Ce, in-8 à deux colonnes.
Prix de l'abonnement annuel (de janvier à décembre). 10 »
Ce .recueil paraît tous les mois et forme un volume par année. Les pre-
mières livraisons de l'année courante doivent contenir, sous forme do sup-
plément, la loi sur l'expropriation forcée, du 12 août 1854, annoté» des
rapports et des discussions à la Chambre des Représentants et au Sénat de
Belgique.
Les anciens abonnés ont reçu en prime le tome I* complet* et le tome H
(pages 1 à 480) du Traité des droits d'enregistrement, par If M. Champon-
nière et Rigaud. Ces deux premiers volumes, qui se vendent séparément
18 fr. sont fournis aux nouveaux abonnés pour le prix réduit de9 fr., paya-
bles, en sus de l'abonnement, par un bon à six mois de date. La suite et la
fin de cet ouvrage sera distribuée gratuitement aux souscripteurs du Jour-
nal avec les années 1856 et suivantes.
D'autres avantages sont encore offerts aux nouveaux abonnés. Le prix de
l'abonnement pour 1855 étant fixé à 10 *
Les souscripteurs qui s'engageront à payer 24 fr. en sus, recevront im-
médiatement :
lo Un Dictionnaire résumé des arrêts, jugements, décisions, et., etc.,
rendus depuis 1834 jusqu'en 1840, en matière d'enregistrement, de timbre,
d'hypothèques et de notariat. Un vol. gr. in-8 à 2 col., ayant coûté primi-
tivement 10 fr. ;
2° La collection des années 1841 à 1853 du Journal de F enregistrement
et du notariat, formant 13 vol. gr. in-8 à 2 col., ayant coûté primitivement
130 fr.;
Et 3° le tome 1er complet et le tome II (nages 1 à 480) du Traité des
droits d'enregistrement, par Championnière et Rigaud, se vendant séparéV
ment 17 fr.
Les anciens abonnés qui désirent compléter leur collection peuvent se
procurer, au prix de 2 fr. chacune, les années 1837, 1838, 1840 à 1848 du
Journal de V enregistrement et du notariat. Les années 1839, 1849 à 1854,
se trouvant en moins grand nombre d'exemplaires, ne peuvent être fournies
séparément.
257. Moniteur des chemins de fer, des travaux et des intérêts public*.
Année 1855. Bruxelles, in-fol.
Ce journal parait le jeudi et le dimanche, par feuille in-folio de 4 pages
à 4 colon. Prix de l'abonnement annuel. 12 »
258. Moniteur des intérêts matériels. Tout ce qui a rapport au bien-être
général, hormis la politique. Bruxelles, rue Royale, no 101, in-4v
Journal hebdomadaire, paraissant par feuille in-4 de 4 pages à 3 colonnes»
Prix de l'abonnement annuel. 12 >
259. OwfeVATioiis de la Cour des Comptes en soumettent, après vérifia
•ation, à 1* législature* le compte général des finances» pour l'année 1852,
compensant l'exercice dos de 1861» et la. situation provisoire de l'exsfcice»
1852. Bruxelles, M. Hayez, 1854, in-4 de 97 pag.
260. Pasicbisie, ou Recueil général de la Jurisprudence des Cours de
Belgique et de France en matière civile, commerciale,, criminelle, de droit
public et administratif. Troisième série. 1855. Partie de Belgique, faisant
suite aux recueils intitulés : 1° Annales de la Jurisprudence belge; 2° Juris-
prudence du xix* siècle; et 3® Recueil des arrêts de Belgique. Rédigée par
MM. Dewandreet Deiebecque, le premier conseiller et le second avocat gé-
néral à la cour de cassation, pour les arrêts de la cour de cassation ; pac
M* VanMons, conseiller à la cour d'appel, de Bruxelles, et plusieurs magis-
trats, pour les arrêts des cours d'appel. Année 1855. Bruxelles, Bruylandt-
Christophe» in-8 à deux colonnes»
Prix de l'abonnement annuel (de janvier à décembre). 22 *
Le désir d'abréger les citations innombrables dont sont enrichies les édi-
tions belges, et qui leur donnent un si grand avantage sur celles de France,
a engagé les éditeurs à chercher un mot qui pût présenter, pour un recueil
de jurisprudence, l'équivalent du mot Pasinomie pour le recueil des lois; ils
se sont arrêtés au mot Pasicrisie^ formé de deux mots grecs pas et orisis,
qui signifient tous jugements.
Sous le titre général de Pasicmsms paraissent deux recueils : l'un consa-
cré à la jurisprudence belge, l'autre à la jurisprudence française.
Il n'est question ici que du premier de ces deux recueils. La collection
complète de la Pasicbisib belge, depuis 1814 jusqu'à 1854 inclusivement,
forme 43 volumes et demi gr. in-8 à 2 colonnes. Elle se vend au prix de
310 francs payables en cinq années; ou bien de 265 francs payables, au
comptant. On peut aussi se procurer séparément :
Les années 1814 à 1840, au prix de 6 50 le volume,
— 1854 et 1852, — 9 * —
— 1853etl854, — 11 » —
A partir de 1841, chaque année forme 2 vol. in-8 à 2 col., l'un consacré
aux anaète de la Cour de Cassation, l'autre aqx arrêt» des cours d'appel de
Belgique.
âfH. P*nao«iff, oa Collection complète des lois, décrets, arrêtés et rè-
gttmest» géftéraux qui peuvent être invoqués en Belgique; de 1788» à 1832
inclusivement, par ordre chronologique; et continuée depuis 1833 jusqu'à
nés. joues; fonaaat par année un volume contenant : 1« les, lois, arsêtés et
tous les actes d'un intérêt général, publiés dans le Moniteur officiel, aug-
mentés des notes indiquant les loi* antérieures avec lesquelles il y a des
rapports; 2° l'analyse des débats parlementaire», les modifications proposées
ou adoptées et en général tout ce qui peut contribuer à faire saisir l'inten-
tion du législateur. Mise en ordre et annotée par M. Ranwet, conseiller à
la dectt d'appel de Bruxelles. Troisième série. Vingt-cânquième volume.
Année 1855. Bruxelles, Metine, Cans et Ce, in-8 à deux colonnes.
Prix de l'abonnement annuel (janvier à décembre). 10 »
Cette collection, se divise en trois séries :
La première série, de 178$ à 1814, mise en ordre et annotée par J.-R.
Duvergier, et complétée pour la Belgique par Isid. Plaisant^ forme 19 vo-
lumes, y compris un volume d'Introduction et deux volumes de Tables;
La deuxième série, de 1814 à 18301, mise m ondue et annotée par M. A.
JhUéecqueç terne 10 vehimes, y compris un volume de Tables.
La troisième série, de 1830 à 1854 inclusivement, mise en ordre et anno^
— 152 —
tée dans les premières années par M. Isid. Plaisant, puis par M: Delebecque,
aujourd'hui par M. Rantoet, forme 25 volumes, y compris un volume qui
renferme la Table des années 1830 à 1840.
Ainsi la collection de la Pasinomie, de 1788 à 1854 inclusivement, forme
(y compris l'Introduction et quatre volumes de Tables), cinquatre-quatre
volumes in-8 à 2 col. Elle se vend au prix de 400 fr. payables en cinq
années; ou bien de 350 fr. payables au comptant. On peut aussi se pro-
curer séparément, au prix de 7 fr. chacun, les volumes de la deuxième série,
et au prix de 9 fr. chacun, ceux de la troisième.
On travaille actuellement à la Table des années 1841 à 1855 de cette
Collection.
262. Procès- verbaux des séances des conseils provinciaux des neuf pro-
vinces de la Belgique, pendant la session de 1854. Bruxelles, 9 vol. in-8.
263. Recueil général des décisions administratives et judiciaires en ma-
tière de droits d'enregistrement, de timbre, de greffe, de succession, d'hy-
pothèque et de notariat, rédigé par M. Robyns, inspecteur à l'administra-
tion centrale de l'Enregistrement et des Domaines, avec la collaboration de
plusieurs employés de cette administration. Tome VIII. Ville année. 1855.
Bruxelles, A. Labroue et Ce, in-8.
Recueil mensuel. Prix de l'abonnement annuel. 10 »
264. Réflexions sur les impôts existant actuellement et sur les moyens
de les remplacer par d'autres moins onéreux, ainsi que sur l'abolition des
octrois, par l'introduction du système des assurances générales et com-
merciales. Gand, Hoste, in-8 de 63 pag. » 75
265. Situation générale du Trésor public, au l*r septembre 1854, dé-
posée par M. le ministre des finances. Bruxelles, M. Hayez, in-4 de xv-
80 pag.
266. Suffrage (du) universel, du vice des élections et du tort qu'a le
clergé de prendre part à celles-ci ; par M***. Bruxelles, impr. de Deschamps,
in-8 de 34 pag. N » 50
267. Table générale, alphabétique et chronologique, de la Pasicrisie
belge contenant la Jurisprudence du royaume, de 1814 à 1850; par l'un
des rédacteurs de ce Recueil. 2e et 3e livraisons, pages 193 à 344, et 945 à
542. Bruxelles, Bruylant-Christoptie et O, gr. in-8, à 2 col. Prix de chaque
livraison. 4 •
Cette table formera environ sept livraisons composées chacune de 9 à 10
feuilles d'impression gr. in-8 à 2 col.
268. Table générale, alphabétique et chronologique, de la Pasicrisie fran-
çaise , de la Jurisprudence du XIXe siècle et du Recueil général des lois et des
arrêts (1791 à 1850), présentant, sur toutes les matières du droit, un paral-
lèle de la jurisprudence et de la doctrine des auteurs, par L.-M. Villeneuve,
avocat à la Cour d'appel de Paris, rédacteur en chef du Recueil général des
lois et des arrêts, et P. Gilbert, auteur des Codes annotés, l'un des princi-
paux rédacteurs du Recueil général des lois et des arrêts. Édition complétée
en Belgique, et mise en rapport avec les Collections spécialement faites pour
ce pays. 6* livraison, contenant les pages 161 à 320 du deuxième volume
de l'ouvrage. Bruxelles, Meline, Cans et Ce; Bruylant-Christophe et C«,
in-8, à 2 col. Prix de la livraison. 2 50
L'ouvrage complet formera 6 à 7 volumes, qui se publient par livraisons
composées chacune de 9 à 10 feuilles d'impression. Quatre livraisons forment
un volume.
- 153 —
Les éditeurs annoncent qu'ils ont pris' toutes les mesures nécessaires pour
hâter le plus possible la publication de cette Table.
269. Tableau analytique et synoptique des lois sur l'expropriation forcée,
la surenchère sur aliénation volontaire et la saisie des rentes, promulguées
le 15 août 1854 et obligatoires le 25 du même mois , comprenant toutes les
dispositions de ces lois, avec l'indication de la marche régulière et inciden-
telle des actes et des formalités à suivre dans tous les cas, et la solution en
lettres italiques» d'après les rapports et discussions législatifs de quelques
points de difficultés prévus, le tout de manière à rendre aisée la mise en
pratique de ces lois, par Capillon, avoué, à Mons. Mous, Chevalier Asmon,
in-8. 1 »
270. Tableau général du commerce de la Belgique avec les pays étran-
gers, pendant Tannée 1853, publié par le ministre des finances. Bruxelles,
M. Hayez, novembre 1854, gr. in-4 de xviij-316 pag. 12 »
271. Tarif du prix d'affranchissement des correspondances en Belgique.
Publié avec l'autorisation de l'Administration. Bruxelles, Tarride, in-32 de
43 pag. » 25
272. Traité des droits d'enregistrement, de timbre, d'hypothèque et des
contraventions à la loi du 25 ventôse an xi, contenant l'examen sous un
nouveau jour de tous les principes du droit civil, et, d'après ces principes
et ceux de la loi fiscale combinés, l'exposé méthodique des règles de la
perception ; par Championnière et Rigaud, avocats, rédacteurs du « Con-
trôleur de l'Enregistrement » . Nouv. édition , augmentée en Belgique :
fo d'annotations au moyen desquelles le journal le « Contrôleur de l'Enre-
gistrement » se trouve refondu dans l'ouvrage; 2<> du tableau comparé et
du comman taire des législations française et belge, sur les matières qui font
l'objet du Traité. Tome II, 8° livr. (pages 481-580). Tome III, 9* livr. (pp.
1-128). Bruxelles, Meline, Cans et Ce, 2 livr. in-8 à 2 colonnes. Prix de
chaque livraison. 2 50
- Cette livraison est donnée en prime aux abonnés pour l'année 1855 du
« Journal de l'Enregistrement et du Notariat », publié sous la direction dé
M. Henri Lavallée, avocat à la cour d'appel de Bruxelles (Voy. le no 256).
L'ouvrage complet de MM. Championnière et Rigaud formera quatre forts
vol. in-8 à 2 colonnes, d'environ 500 pages chacun, et se vendra séparé-
ment au prix de 36 francs.
273. Uebbr internationale Verlagsvertrage, mit besonderer Beziehung au.
Deulscbland; von A. Enslin. Berlin, br. in-8. » 85
II. BEAUX-ARTS.
274. Baudenkmaebr (die) aller Vôlker der Erde in gelreuen Abbildungen
dargestellt, und mit Hindeutung auf ihre Entstehung, Bestimmung and ge-
schichtliche Bedeutung geschildert, nach Bretons , Monuments de tous les
peuples ; von Dr H. Berghaus. 2t« Auûage, 20 bis 29 Lfg. Bruxelles, C. Mu-
quardt, 1854-55, gr. in-8 royal. Prix de la livraison : 1 25
Cette édition est promise en 36 livraisons.
275. Choix de vases peints du Musée de Leide, publiés et commentés
par /. Roulez y professeur à l'université de Gand. Gand, de l'imp. de J.-S.
van Doorselaere, 1854, in-fol. de viij et 92 pag., avec 20 planches coloriées
et une gravure sur bois dans le texte. 50 »
276. Clairon (le), revue musicale de Bruxelles; journal des. réunions
— m-,
> t* cerclai philharmonique* Aînée I85& Beumelie», Bétcie-Tbotn-
som, in-4.
Psraissa*t deux fois par mois, par fariHes de 4 pag. à deux oolevnes.
Prix de l'abonnement annuel : ê *
277. Journal d'orgue, recueil de pièces d'orgufe des meilleur» maîtres»,
anciens et modernes; publié par J.-Emm. Benskêtts, organiste de l'église de
SaiitUJacques, à Anvers. Anvers, l'Auteur, r. Prtryneii, n* 54, in-4.
Ce recueil paratt tous les mois ei forme, chaque anmée un beau volume
in-4 de 144 pag. Prix de l'abonnement annuel -, 12 50
278. Louvài h monumental , etc. ; par Edouard van Etoen. Livraison 2*.
Louvain, C.-J. Fonteyn, in-4. 1 »
Voy. le no 98.
279. Mélodie (la) nationale. Journal hebdomadaire de chant et de piano.
Bruxelles, A. Gauweloos, r. de la Vierge-Noire, no 8, in-4.
Paraissant tous les dimanches. Prix de l'abonnement annuel, port com-
pris : 15 »
280. Monuments (les) de la Lombardie, depuis le VIIe siècle jusqu'au
XIVe, dessinés et expliqués historiquement par Fr. Osten. Qarmstadt, 8 li-
vraisons in- fol., avec 48 planches gravées au burin. 128 »
281. Peintures (les) de Giotto de l'église de PIncoronata, à Naples; par
St. d'Aloe. Berlin, 1843, in-4, avec 8 planches. 14 »
282. Quelques mots sur la reconstruction du Théâtre-Royal de Bru-
xelles; par un architecte belge. Bruxelles, de l'impr. des beauxrarts* in-8 dt
16 pag. » 20
283. Rhkinbijch (<ka). Landscbaft, Geschkbte, Sage, Volksteben* lata
IJg. Bruxelles, Leipzig et Gand, G. Muquardt, gr. in-8w
L'ouvrage formera un magnifique volume gn. in-8 royal d'environ 4M è
500 pages, imprimé avec caractères neufs. Il sera accompagné de l&gpaadijs
planches gravées sur bois ei de 8 aquarelles supérieurement coloriées» re-
haussées d'or et d'argent ; chaque chapitre sera précédé d'une vignette» gra-
vée sur bois.
Il paraîtra 2 livraisons par mois* et l'ouvrage sera complet en 24 livrai-
sons. Prix de la livraison : » 75
284. Rhin (le) monumental et pittoresque, etc., par Fournoi*. Lautm
et Staroobant; texte par Louis Hymans. Livraison 3*. Bruxelles, Leipzig et
Gand, C. Muquardt, pet. in-fol., 7 fr.; gr. ia-foh 10- »
Voy. le no 99.
285. Ruines (les) de Pompéî; par S*. #Alo$. Naples, 1851, in-12, avec
planches. 4 »
Outre les n<>* 281 et285, nous connaissons encore du même, mais en italien :
Madona (la) di Atella, nelîo scisma d' Italia. Napoli, 1859, in-fol., avec
une planche. 4 50
Pitture (le) dello Zingaro nel chiostro dï S. Severino in tf apoli dinotanti
i fatti délia vita di S. Benedetto. Napoli, gr. h>i, avec 22 planches: en noir,
22 fr. 50; coloriées. 90 »
£80. Tableau synoptique contenant les principes de musique , à l'usage
des établissements ^Instruction; par Ed. Gtègoir. tient, h Van In et G*
tttt* farilte gr. in-fbl.
- Mi-
ni. BEIXE8-LBÏT1UBS.
Linguistique.
287. Cours de littérature française. Choix de morceaux, en prose et en
vers, extraits des principaux écrivains français; accompagnés d'exercices
sur les synonymes, les homonymes, les paronymes, les multisenses, les
gallicismes et étymologies, la ponctuation et les licences poétiques; enrichis
de plus de 2,000 notes historiques, géographiques, littéraires et grammati-
cales. Par Charles André, Classes élémentaires. Deuxième édition. Bruxelles,
Florkin et Hen, gr. in-18, format anglais, de 404 pag. 3 »
288. Dictionnaire (le nouveau petit), avec des entretiens en français et
an flamand) à l'usage des écoles et pensionnats. Nouvelle édition, augmen-
tée. Malines, Dessain, 1854, in-8. » 70
289. Esprit de la conversation française, ou Recueil de gallicismes avec
la traduction anglaise et allemande ; par A. Peschier. Stuttgart , in-8. 4 »
390. Every-Day French Talk ; or, the Conversation which may be heard
ëaily at Home, at School, in the Playground, in Offices and Counting-hou-
ses, Shops and Warehouses, and likewise in a Trip from London to Paris ;
by W. Chapman. Second French Master to Chrit's Hospital, etc. 2 s*
291. French- English Dictionary; by Elvoes. Part» I, in-12. 1 sbeh
Weale's Séries.
292. French (the) Reader; with English Notes; by D' F. Ahn. First
Course for Junior Classes. 8vo. pp. 86, clotb. 2 s. 6 d.
293. Grammaire anglaise comparée aux langues flamande et allemande,
ou Méthode facile pour apprendre cette langue ; par C. Cùrnberbach, profes-
seur à l'institut St-Louis à Matines. Première partie : Les dix parties du
discours. Deuxième partie : Syntaxe. Bruxelles, F. Parent, 2 part, in-8 de
200 et MO pag. Prix de chaque partie. 1 25
Voy. le n<> 299.
294. Grammaire élémentaire de la langue française, destinée à rensei-
gnement primaire des classes laborieuses; par Mme Gatti de Gamond. Ou-
vrage posthumé. Tournay, J. Casterman et fils, 1854, in-18 de 95 pag.
Ouvrage mal annoncé sous le no 107.
295. Guide to the French Language, especially devised for persons who
wish to study that language without the assistance of a îeacher. By J. J«
P. Lebrethon. Hth, edit. revisedby L. Sandier. 8vo. pp 444» cloth. 10s. 6d.
— Key to Ditto, 8vo. pp. 164, cloth. 7 shel.
296. Lexicon French Grammar for English Students ; by St Ange Si*
méon. 12mo 5 shel*
297. Modern French Conversation; by W. Bellenger. 22d edik 12mo.
pp. 190» cloth. 2 s. 6 d.
298. Parallbl-Woertkrbuecher der russischen, franzoecjdeutscben und
engl. Sprach. 3r Theil, deutsch, russ., franz», engl. ; vos C. P. Meiff. 3te
Aufl. Carlsruhe, in-16. 10 W
299. Recueil de thèmes, d'exercices et de versions, pour faciliter l'étude
de la langue anglaise; par r . Cambetbackf professeur à l'institut StkLouist
à Malines. Ouvrage mis en rapport avec la Grammaire du même auteur.
Sec. édit., revue et augm. Bruxelles, F. Parent, to-8 de 215 pag. t 5é
Voyez le no 293.
— 156-
Littérature. »
300. À tous. À propos de la cherté des subsistances et des troubles qui
en sont la suite. Pièces de vers divisée : I aux pauvres, II aux riches, III à
l'État; par Ad. Mathieu. Bruxelles, impr. d'Em. Devroye, in-12 de 12 pag.
301. Almanach crocodilien , dédié aux étudiants belges : illustré de 70
dessins gravés sur bois par les meilleurs artistes. Bruxelles, Rozez, in-8 de
138 pag. 1 25
302» Chambre (la) étoilée, roman historique; par W. Harrison Ainsworth,
trad. de l'angl. par Mme Mazet- Lebègue. Bruxelles, Alph. Lebègue, 3 vol.
in-32 de 155 , 176 et 194 pag. 1 50
Faisant partie du « Muséum littéraire ».
303. Chansons lointaines (les) , poëmes et poésies ; par Juste Olivier.
2e édition, revue et augmentée d'un cinquième livre, enrichie d'un portrait
de l'auteur, par Ch. Gleyre, de gravures sur acier, d'après Gleyre, Staal, etc.,
de mélodies inédites et d'airs populaires. (Édition mise en ordre et publiée
par M. Ed. Mathey, de Berne). Berne, Ed. Mathey, et Paris et Genève,
J. Cherbuliez, un fort volume in-8. 10 »
La première édition de ces Chansons lointaines est de 1847. Le cinquième
livre dont s'est augmenté la seconde édition de ces poésies, renferme plusieurs
pièces remarquables, parmi lesquelles se distinguent surtout la Fleur dans
les blés, le Nant de ÏAyzelet, et le Messager. M. Olivier nous donne aussi
plusieurs chants historiques nouveaux et des chansons d'enfants tout à fait
gracieuses. Son volume, qui fait honneur aux presses de M. Wolfrath,
imprimeur à Neuchâtel, est orné de gravures exécutées par d'habiles artistes,
et l'on y a joint un certain nombre d'airs notés , la plupart inédits.
M. Juste Olivier, poète par la forme aussi bien que par la pensée, est aussi
un très élégant prosateur, auquel on doit plusieurs remarquables publications
littéraires et historiques.
< La Littérature française contemporaine > n'a donné que sept lignes à cet
écrivain, dont MM. Ch. Secrétan, A. Vinet et Sainte-Beuve ont fait le plus
grand éloge; mais nous lui avons consacré un article dans le tome XI de « la
France littéraire ».
304. Château (le) de Montaigle, roman historique belge. Couvin, Emile
Lederius, in-8 de 200 pag.
Imprimé d'abord dans le journal de la localité.
305. Confessions (les) d'une jolie femme. (Les onze nuits de Jane) ; par
*£f. de Kock. Bruxelles, Alph. Lebègue, 2 vol. in-32 chacun de 156 pag. 1 50
Faisant partie du « Muséum littéraire » .
306. Dentelles (les) de Bruxelles , revue féerie de 1854, en 5 actes et 10
tableaux ; par Marc Le Prévost. Représentée pour la première fois à Bruxelles
sur le théâtre du Vaudeville, le 1er février 1855. Bruxelles*, J.-B. Tarride,
in-32 de 148 pag. » 75
307. Don Carlos, tragédie en 5 actes et en vers, imitée de Schiller; par
A. de la Rousselière. Liège, Car manne, 1854 (janv.!855),gr. in-8 de 193 p.
Ce beau volume, imprimé sur grand papier, n'a pas été mb dans le corn*
mer ce. Le baron Amédée de la Roussel ière-Clouard , ancien aide-de-camp
du général Magnan, établi en Belgique vers 1836 , s'était déjà fait connaître
par différentes comédies anonymes jouées sur I ^ théâtres de Liège. U. C.
308. Duchesse (la) d'Étampes; par Maurage. Tome 1er. Bruxelles, Alph.
Lebègue, in-32 de 179 pag. »' 75
Faisant partie du c Muséum littéraire » .
- 157 —
309. Êpitre d' Horace aux Pisons, sur l'art poétique. Traduction (en vers
français) par A. Baron. Bruxelles, Hayez, in-8 de 22 pag.
310. Femme et veuve, comédie- vaudeville en deux actes; par A. dePeal-
laert. Bruxelles, Lelong, in-32 de 63 pag. » 50
311. Histoire des revenants, des fantômes, des spectres, des esprits,
apparitions nocturnes, aventures singulières, etc. Bruxelles, Van Roy, in-32
de 160 pag. 1 »
312. Manie (la) des arts, ou la Matinée à la mode, comédie en un acte,
par (Rochon) de Chabannes (nouv. édition) ; suivie de : le Marchand de Smyrne,
comédie en un acte, par M. Champfort (sic). (Nouv. édition). Bruxelles,
Lelong, in-32 de 32 et 29 pag. » 40
La première édition de la pièce de Rochon de Ghabannes est de Paris ,
Jorry, 1763, in-8; celle de Chamfort est de Paris, Delalain, 1770, in-8.
313. Mélanges (nouveaux) publiés par le cercle littéraire de Vilvorde,
pendant l'année 1853-1854, dans le «Courrier de la Senne». Vilvorda,
De Mat, in-8 de 104 pag. 1 »
314. Monsieur Benoit; par J. Lebègue [A. Thomas] et Anquetil [A. Tho-
mas]. Tomes I à IV et dernier. Bruxelles, A.. Lebègue, 1854-55, 4 roi.
in-32. 3 »
Voy. la page 24, au nom Anquetil.
315. Oncle Eugène l'utopiste, proverbe en un acte; par Emile Leclercq.
Bruxelles, Lelong, in-32 de 80 pag. » 5fr
316. Orphée aux Champs-Elysées, vaudeville en cinq actes; par A. de
Peallaert. Bruxelles, Lelong, in-32 de 80 pag. » 60
317. Penser et oublier, poésies; par Eugène Dubois. Bruxelles, Kiess-
ling et Ce, in-32. 2 »
318. Philip Van Artevelde : a Dramatic Romance. In 2 Parts; by
Henry Taylor. 5th edit. fop. pp. 459, cloth. 3s. 6d.
319. Poésies d'un jeune armurier, ou Illusions premières; par André
Delchef. Liège, Charron, in-12 de 96 pag. 1 »
320. Rosine la fermière; par Mme Marie Joly. Bruxelles, Meline, Cans
et C®, in-18 de 247 pag. 2 50
321. Salons et coulisses, comédie en cinq actes et en vers; par M. J. Wtir
borts. Bruxelles, J.-A. Lelong, in-32 de 132 pag. » 75
« Cette pièce décèle chez son auteur beaucoup d'esprit d'observation. La
critique constate dans la manière de M. Wilborts, qui n'est pas un débutant,
de réels progrès ».
322. Sur la tombe de Ph. Lesbroussart. A Ixelles, le 7 mars 1855.
(Vers. Par M. Adolphe Mathieu). (Bruxelles, de i'imp. de M. Hayez), in-16
de 13 pag.
Pièces de 230 vers.
323. Tante (la) Prudence, comédie en trois actes; par Mme Massart.
Bruxelles, Lelong, in-32 de 96 pag. » 60
La tante Prudence est l'un des personnages du roman dé M. Eug. Sue,
intitulé : la Famille Jouffroy.
324. Templier (le), grand opéra en cinq actes et six tableaux (d'après
W. Scott) ; par Louis Danglars IJoos]. Bruxelles, J.-A. Lelong, in-32 de
57 pag. » 50
325. Un service à Blanchard , Vaudeville en un acte ; par MM. Moreau et
Delacour. Bruxelles, Lelong, in-32 de 61 pag. » 50
- 1»~
iv. ftnraonuB»
Géographie. — Voyages.
396. Aus dbn Pyreiubn; von Claire von Gluêmsr. Dessau, 9 toi. in-8.
10 •
327» BtfiAi d'une géographie physique de la Belgique tu point de vue do
l'Histoire et de la description du Globe; par J.-C Houzeau. Bruxelles, iri-8,
6 50
328. IfÊMOiifl sur les anciens noms de lieux dans la Belgique orientale;
par Ch. Grandgagnags. (Extr. des Mémoires de l'Académie royale do
Belgique). Bruxelles, Hayez, in-4.
329. Rambles through Normandy; or, Scènes and Characters; by G .-M.
Musgrave. Post 8vo. pp. 574, cloth. 10 s. 6 d.
390. WAMtKisvtKG*H in Paris 1853 n. 1854; von Woldmar Seyffarth.
Qotha, Seheube, gr. ih-8 de vij et 274 pag.
Histoin.
381. Annalis historiques de Neuchatel et Valangin ; par Jonai Boyvs.
Tome 1er, première partie. Berne, Ed. Mathey, très-grand in-8 de 240 pag.
5 •
839. Annuaim statistique et historique belge, pour 1855. Seconde an-
née; par M. Aug. Scheler, bibliothécaire du Roi. Bruxelles, Kiessling et G«r
ln-8 de 416 pag. 4 »
Les années 1854 et 1855 se vendent réunies. 6 *
On dit que Vautour a introduit dans son livre des données nouvelles et
intéressantes.
833. Bonapaito (les). Correspondance du roi Joseph avec Napoléon; par
Tk. Juste. (Extrait de la « Revue mensuelle »). Bruxelles, Méline, Cans et Ce,
i**18 do 77 pag. 1 »
334. Buch (das) der Ritterorden und Ehrenzeichen. Geschichte, Bes-
ohreibung und Abbildungen aller Ritterorden, Militair und Civil-Ehrenzei-
ehen, etc., 2e Ausgabe. Lfg 24e (u. Letzte). Bruxelles, C. Muquardt, 1854*
55, gr. in-8 royal. 1 25
Édition de luxe. 3 25
335. Civilisation (de la) on Belgique. Arts et Lettres. A propos d'Isoline
et de la Revue trimestrielle; par Ch. Potvin. Bruxelles, de l'imp. de Ver-
teneuil, in-12 de 24 pag.
336. Co&sica, in its Picturesque, Social, and Historical Aspects. Being
the Record of a Tour in the Summer of 1852. By Ferdinand Gregorovius ;
translatée by Russell Martineau, M. A. London, Longmann, Brown and Ce,
3 vol. in-16. 3 s. »
Formant les livraisons 79 à 81 de la « Traveller's Library ».
— Le même ouvrage, sous ce titre : Wanderings in Corsica; itsHistory and
ita Heroes. Translated from the Germann of Ferdinand Gregorovius, by
AUxander Muir. 2 vols. 8vo. pp. 631, cloth (Constable's Miscellany) 7 shel.
337. Dernier (le) duel de Jean de Weert; par Ch. Rahlenbeclc. (Extr.
du 'tome Y de la « Revue trimestrielle »). Bruxelles, de l'impr. do H. Sa-
muel, in-12 de 6 pag. » 25
338. Étrinnb» nationales, ou Nouveaux Mélanges helvétiques d'Histoire
ft do Bibliographie ; par E.-H. GauUisur. 3* année. Genève, Ch. Gruax,
in-12. 2 50
ImJtoHntimnëônei* do M. E.-S. Geutteor, fret ente jni Gonwro*
tour Suisse, du doyen Philippe Rridel : to peemier volume est de U«nm»
18*5, et tes faix dernier*, jeettenève, 1A54 «4 1855» tft~f 2.
339. Geschightk der neuesten Zeit von der Stiftung d, heiligsn Bondes
bit v*r WM Lem*3iae*léon; yod JT.-JT. #***. Noue Cia*sikar~A»g.
[5 Bde (in 36 Lfgn) m. 8 Stahlst]. 14 Lfg. (sterl Bd., 8. 1-384). BrauMGh*
nreig, Wsetarmaun, in-8, ensemble de 384 pag.
340. Grandes (les) époques de l'Histoire, les personnes tt toi événomesrtl
les plus remarquables de chaque époque; ou petites Biographies à l'usage
des.aiert» des école* normales, etc. ; par uo ancien profBseenrd'Jueteire, etc.
Anvers, Poeters, in-18 de 102 pag,
341. Histoire tie Flandre; par Kervym 4e letton***, 2e édit. Tabkaaav
lytiqeedae matière*. Bruges, Beyaerfr-Defoort, m-12 de 130 pag. f 25
842. HifUDini de l'Europe depuis le commencement de la Révolution
française en 1789, jusqu'à nos jours. Trad. de l'angl. de sir Archibald AMeon.
Z*œe IL firuseUes, F. Parent» 1855, in~8 de 816 pag. 8 »
Voy. le n» 37.
L'ouvrage formera environ 20 volumes in-8, de 300 pages am moine, dir*
visé en trois sériée :
in série : Du commencement de la Révolution française jusqu'à la chute
de la Convention, 178àM795, 5 à 6 vol.
2e série : pendant le Consulat et l'Empire, jusqu'à la bataille de Waterloo,
178MB15.
8* série : Depuis la chute de Napoléon IH , jusqu'à l'avènement de Louis-
Napoléon, 1815-1852.
On peut souscrire à chaque partie séparément.
843. Histoire de la vin* d'Orbe, dans le Valais (en Suisse) et de een
château dans le moyen-âge; par F. de Gm§im*+La-&arra*. Lausanne,
Martignier, libr.«édit., in«8 die 250 pag., avec une grav.
M. de Gingios est, sans contredit, l'un des historiens suisses les plus dis-
tingués de notre époque ; et pourtant, voyez avec quel Uifseivaller les auteurs
de « la Littérature frapoaise contemporaine » ont fait Partiel* qui le concerne.
Ile ont cité, sans date, un ouvrage de lui, puis ils ont rejeté dans une note,
comme peu importante, la mention des mémoires de ee savant qu'ils ont pu
connaître. Nous saisirons l'occasion qui se présente ici pour donner d'une
manière plus convenable cette notice si tronquée.
Gingins (Fréd. -Charles-Jean de), baron de Lassaraz, naturaliste et histo-
rien, membre de la Société helvétique d'histoire naturelle, de la Société can-
tonale de Berne, de la Société générale de la Suisse, de la Société d'Histoire
de la Suisse romande, et président honoraire de cette dernière Société ;
nommé correspondant du ministère de l'instruction publique de France pour
les travaux historiques, en 1854; né au château de Lasseras, dans le canton
de Vaed, le 14 août 1790.
I. Botanique.
I. Mémoire sur la famille des violacées, avec 2 planches. — Impr. dans
dans le 2* vol. du recueil de la Société de physique et d'histoire naturelle de
Genève (1823).
IL Prodomus de la famille des violacées, en latin.— Impr. dans le pre-
mier vol. du « Prodomus systematis naturalis regni vegetabilis » de M. de
Caadolle (1824).
III. Description de quelques espèces nouvelles de violacées, reçues de
-MO-
M. Ad. de Chamisso, examinées en 1825 par M. de Gingin*.— Impr. dans
le tome premier du Linnaea de M* Schlechtendel (Berlin, 1826).
IV. Histoire naturelle des lavandes. Genève, A. Cherbulliez, 1827, in-8
de viij-150 pag., avec 11 planches in-4.
M. Tessier a rendu compte de cet ouvrage dans le « Journal des savants»,
du mois de juin 1828.
Y. Essai sur la métamorphose des plantes, par J.-W. de Goethe. Trad.de
l'ailem. Genève, 1829, in-8.
II. Histoire.
VL Essai historique sur la souveraineté du Lyonnais au Xe siècle, et
sur la prétendue cession de la cité de Lyon, comme dot de Mathilde. (Extr.
du tome II de la « Revue du Lyonnais >.) Lyon, 1836, gr. in-8.
VII. Essai sur la division et V administration politique du Lyonnais au
X* siècle. (Extr. du tome V de la « Revue du Lyonnais ».) Lyon, 1837,
gr. in-8.
VIII. Etablissement (V) des Burgondes dans la Gaule et le partage des
terres entre eux et les regnicoles. — Impr. parmi les Mémoires de l'Acadé-
mie de Turin.
IX. Lettres sur la guerre des Suisses contre le duc Charles-le-Téméraire:
Dijon, 1839, in-8.
Voyez sur ce livre la Revue critique des livres nouveaux de M. J. Cher-
bulliez, 1840, p. 317-20.
X. Précis historique sur les couvents du canton aVArgovie supprimés le
13 janvier 1841 par le décret du Grand-Conseil de ce canton. Lausanne,
1841,broch. in-8.
XI. Mémoire sur le rectorat de Bourgogne. 1838. — Imprimé dans le
tome Ier de la Collection des Mémoires et Documents publiés par la Société
d'Histoire de la Suisse romande.
XII. Annales de l abbaye du Lac-de-Joux depuis sa fondation jusqu'à sa
suppression en 1536. (Suivies de nombreuses pièces justificatives.) Lausanne,
1842, in-8 de 509 pag.
Faisant aussi partie du Ier volume de la collection précédente.
XIII. Histoire de la conquête du pays de Vaud, d'après Cibrario. — Impr.
dans la « Revue Suisse, tome V, 1842.
XIV. Essai sur Vétat des personnes et des terres au XIIIe siècle dans le
canton d'Uri. — Impr. dans le Ier volume des « Archiv fiir Schweizerische
Geschichte » .
XV. Développement de l'indépendance du Haut-Valais et conquête du
Bas-Valais. Étude rétrospective. Zurich, 1844, in-8 de 76 pag.
Extrait du même recueil, tomes II et III.
XVI. Notice sur un monument sépulcral du XVe sièclef découvert à Ro -
mainmotier, par Fréd. de Gingin s Lasarraz. — tfartukwre de Romainmotier,
publié en entier par le même. — Pièces justificatives, par Fréd. de Charrière.
Lausanne, 1844, in-8 de 352 pag., avec un fac-similé du cartulaire.
Ce volume, qui forme le tome III de la « Collection des Mémoires et Do-
cuments publiés par la Société d'Histoire de la Suisse romande » , est paginé
385 à 916. Les 384 précédentes pages sont formées de Recherches sur le cou*
vent de Romainmotier et ses possessions; par Fréd. de Charrière, ministre
du Saint-Evangile.
XVII. Recherches sur les trêves de Dieu. —Impr. dans la a Revue Suisse»,
tom. VIII, 1845.
— iM —
XVIII. Recueil de chartes, statuts et documents concernant l'ancien
évéché de Lausanne; par MM. F. deGingins Lassaraz et François Forel.
Lausanne, 1846-47, in-8 de 802 pag.
Ce volume forme le tome VII de la « Collection des Mémoires et Docu-
cuments publiés par la Société d'Histoire de la Suisse romande.
XIX. Episodes des guerres de Bourgogne, 1474 à 1476. Lausanne, 1850/
in-8. — Impr. dans la « Revue des deux Bourgognes, et tiré à part à 40 exem- .
pi aires.
XX. Mémoires pour servir à l'histoire des royaumes de Provence et de
la Bourgogne-Jurane. Première partie. Les Èossonides. Lausanne, Geo. Bri-
de], 1851, pet. in*4 de 230 pag.
Tiré à cent exempl. des volumes VII et VIII des Àrchiv fdr schweizeris-
che Geschichte (Zurich, S. Hohr).
Voy. sur cet ouvrage la « Revue critique », de M. Joël Cherbuliez, ann.
1852, pp. 169-71.
XXI. Mémoires, etc. Seconde partie. Les Hugonides. Zurich, S. Hohr,
1853, petit in-4 de 174 p.
Tiré à 100 exempl. du vo4. IX du recueil indiqué ci-dessus.
Voyez sur ces deux derniers volumes un article critique de M. |Aug. Ber-
nard dans YAthénœum français du 1er juillet 1854.
XII. Trois Burchard (les), archevêques de Lyon. — Impr. dans la « Revue
du Lyonnais », en 1853.
M. Âug. Bernard, de la Société des Antiquaires de France, publia dans
la même revue un examen critique de l'écrit de M. F, de Gingins Lassaraz,
examen auquel celui-ci répondit. Il existe un petit nombre d'exemplaires,
tirés à part, des deux pièces publiées dans cette polémique, toute scientifi-
que, sous ce titre : Lettre à Monsieur Frédéric de Gingins, sur sa notice
intitulée : les trois Burchard, archevêques de Lyon, par M. Aug., Bernard ;
suivie de la Réponse de M. Frédéric de Gingins. Lyon, impr: d'Aimé Vingtri-
nier, 1853, gr. in-8 de 23 pag. Il est bon de joindre cette brochure, à l'écrit
de M. de Gingins.
344. Histoire politique du règne de l'empereur Charles-Quint,- avec un
résumé des événements précurseurs, depuis le mariage de Maximihen d'Au-
triche et de Marie de Bourgogne ; par le chevalier Marchai. 2e livraison ,
Bruxelles, H. Tarlier, in-8 de 63 pag. 1 «
Voy. le n° 38..
345. Notice sur l'entrée solennelle du duc d'Anjou dans la ville d'Anvers,
le 19 février 1582; par J. Diegerick. (Extrait des Annales de l'Académie
d'archéologie de Belgique). Anvers, de l'imprimerie de Busschmann, in-8
de 20 pag.
346. Souvenirs politiques et administratifs ; par le baron Gustave de Ro-
mand (Gustave Dubois, ancien préfet de Saône-et-Loire, et fils d'un ancien
directeur des douanes à Grenoble); Première partie. Bruxelles, Mayer et Fla-
teau, in-8 de 395 pag. 3 50
347. Suisse (la) historique et pittoresque, comprenant l'histoire, la. géo-
graphie et la statistique de ce pays. Avec un Précis des antiquités, de la
littérature, des arts et de l'industrie des vingt-deux cantons ; par M; E.-H.
Gaullieur. Illustrée de vues, paysages, sujets d'histoire, costumes, portraits
et vignettes, par A. Calame, Diday, Fontanesi, Gandon, Girardet, Hébert,
Lacase, Lugardon, Volmar, etc., gravés par des artistes distingués: Ge-
nève, Ch. Gruaz; Neuchâtel, Gerster, 1854-55, pet. in-4.
12
Cet ouvrage est divisé m deux parties, «lui août publiées m même t#nfps :
I. La Suisse historique i II. La Suisse pittoresque.
Il formera deux vol. pet. in-4, pap. vélin, qui se composeront chacun
d'environ 25 livraisons de 16 pag. et d'une gravure hors du texte, au prix
de 60 centimes la livraison. Chaque partie, ou votante, étant indépendant
de feutre, on peut souscrire séparément pour chacun d'eux.
. Il parait chaque mois , depuis mai 4854, environ trots livraisons de Tune
et de l'autre partie.
(.'ouvrage entier parait aussi en langue allemande , dans le même format
jet aux mêmes conditions que l'édition française.
Les premières livraisons de la Suisse historique, par E.4I. Gaullieur, vien-
nent de paraître.
L'auteur 'de l'ouvrage précédent et de celui cité sous le n* 338 est du nom-
bre de ces hommes distingués que les nations qui nous avoisinent comp-
tent avec orgueil parmi les écrivains français, mais qui sont restés inconnus
aux auteurs de « la Littérature française contemporaine, h Nous allons donc
encore une fois réparer une des mille omissions de nos bienveillants confrè-
res, en donnant une courte note sur l'auteur de la Suisse historique.
Ctaulueur (Eusèbe-Henri), de Neuchâtel en Suisse, actuellement profes-
seur d'histoire à l'Académie de Genève, secrétaire-général de l'institut na-
tional Genevois. On a de lui; soit comme auteur, soit comme éditeur, les
publications suivantes :
I. Bàflexions sur les réformes à introduire dans le collège de Neuchâtel.
Neuchâtel, 1828, in-8.
II. Maure Jacques Neuchâtelais (Je), ou du Danger de se mettre au-dessus
des lois. Ibid., 1831, ia-8.
III. Plaidoyer prononcé devant la cour de justice de Neuchâtel dans le
procès pour délit de presse à lui inteaté. Ibid., 1831, in-8.
IV. Précis d'histoire générale, rédigé spécialement pour l'usage des col-
lèges , des écoles, des écoles-moyennes et des écoles supérieures des jeunes
filles. Tome Ier. Histoire ancienne et Histoire romaine. Ibid., Marc Ducloux,
V. Étremes nationales, faisant suite au « Conservateur Suisse ». JLau-
. aanne, et Genève, 1S45, 1854-1855, 3 vol. in-12.
VI. Suisse (la) en 1847, ou Précis des événements politiques et militaires
accomplis dans la Confédération pendant le cours de cette année et au com-
mencement de 1848. Genève, 1848, gr. in-12 de 336 pag.
VII. Correspondance de Benjamin Constant avec M1™ de Charrière. Ibid.,
1848, in-8.
VIII. Des Mystères et de VArt dramatique en Suisse après la Réforme , ou
Essais sur quelques drames en langue française , des XVIe et XVIIe siècles.
Impr. dans la « Revue Suisse ». t. XI (1848), pp. 133-48, 202-12.
IX. Correspondance du pape Félix F et de son fils Louis, duc de Savoie,
au sujet de la ligue de Milan et de la dissolution du concile de Bâle (1447-
1449). Zurich, 1851, in-S.
X. Notice nécrologique sur le docteur Antoine MiéviUe. Lausanne, 1852,
in-12.
XI. Histoire et description de la Bibliothèque publique de Genève. Neu-
châtel, 1853, in-8.
XII. Mémoire sur quelques livres oarolins ou de l'époque carlovingienne.
Genève, 1854, in -4 de 41 pag., avec une belle planche coloriée.
— 163 —
XIII. Gtaruks \les) Chroniques de Savoie,, dags leurs rapports avec l'his-
toire de Genève et de la Suisse occidentale. Zurich , 1854, in-8.
Xi?, puisse historique. (Voy. le n<> 347.)
En outre M. B.-H. Gaullieur a rédigé le journal a l'Helvétie » à Porrentruy
(canton de Berne), de 1832 à 1836, et « le Nouvelliste Vaudois » à Lausanne,
de 1836 à 1845. Il a participé à la rédaction de beaucoup d'autres journaux
e|. à plusieurs revues , notamment à la « Revue Suisse », à a l'Athenaeum
français », etc. Félix Bovet.
348. Tableaux d'histoire de la Suisse au XVIII» siècle (1715-4803) ; par
Charles Monnard. Paris, Ch. Meyrueis et C, in-16 de 460 pag. 4 »
349. Villes (les) protestantes de la Belgique; par Charles Rahl (Ch.
Rahknbeck). De l'impr. de Desoer, à Liège. Tournai, in-8 de 16 pag. » 40
Archéologie. — Numismatique.
350. Courte Notice sur Notre-Dame de Walcourt ; par Ch. Sainte-Hélène
(M. Mes Petit de Rosen). Namur, 1854, in-8 de 28 pag., avec une
planche.
Extrait du tome III des « Annales de la Société archéologique de
Namur ».
•351. Notice des comptes en rouleaux conservés aux archives générales
du royaume ; par Gachard. (Extr. des Comptes-rendus de la commission
royale d'histoire). Bruxelles, M. Hayez, in-£ de 16 pag.
352. Notice sur une villa carlovingienne à Gothem, près de Looz; par
/.-T. Pety. Liège, impr. de Carmanne, in-8 de 9 pag.
1 339. Observations (nouv.) sur le florin d'or d'Engelbert de la Mark» évo-
que de Liège; par Louis de Coster. Liège, Carmanne, 1855, in-8.
Tirées* 25 exempl.
354. Revu* de la numismatique belge. 2e série. Tome IV. 4« livraison.
Bruxelles, Aug. Decq, 1854, in-8, paginé 377 à 483.
' Pp. 377-414. Lettre à M. Sawelief, membre de la Société impériale d'ar-
chéologie de SL-Pétersbourg. (2* lettre sur les médailles orientales inéditç*
de M.. F. Soret). — Restitution d'un denier d'Arras à Hugues Gapet, par
M. Sigant. — Notice de quelques monnaies inédites, par M. De Coster* —
Courte réponse à M. Petit de Rosen (11 pp.). — Jetons frappés à l'oc-
casion de la réception du comte de Coblentz dans Tordre de la Toison-d'Or.
—Mélanges.
Histoire littéraire. — Sociétés savantes.
355. Annales de la Société d'Emulation pour l'étude de l'Histoire et des
Antiquités de la Flandre. Deuxième série. Tome IX. Bruges, 1854, in-8.
356. Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-
arts de Belgique. Tome XXII. No 1. Bruxelles, Hayez, 1855, in-8 de 134 pp.
Ce recueil, publié par l'Académie royale de Belgique, paraît par livrai-
sons mensuelles, composées d'environ huit feuilles et enrichies de planches.
Il forme, chaque année, 2, 3 et même 4 volâmes. Prix de chaque vo-
lume : 4 •
Sommaire du no que nous annonçons :
Pp. 10-21. De l'influence des températures sur le développement de la
végétation; par M. Quetelet. —pp. 21-32. De la linguatula ferox (Pen-
tastoma denticulatum aut serratum) ; par Frid. Kilchenmeister, de Zittau.
— pp. 39-57. Rapport sur quelques anciens fragments d'un manuscrit des
— 164 —
Origines ou Ètymologies d'Isidore de Sêv Me; par M. J.-H. Bormans.—
pp. 58-75. Note sur le grand canon de Gand et son nom populaire; par
M. le chanpiue DeSniet. — pp. 76. Notice sur deux fragments de la traduc-
tion thioise du Roman de la Rose, par Heinrike Van Aken, dé Bruxelles ; par
M. Bormans.
357. Bulletin des sociétés savantes et littéraires de Belgique. Publica-
tion mensuelle sous la direction de Frèd. Hennebert. Première année. N° 3.
Mars 1855. Tournay, r. du Quesnoy, no 10, in-8, paginé 33 à 48.
Voy. le n<> 13.
358. Chbistien von Troies. Literaturgeschichtliche Ûntersuchung ; von
W.-L. Rolland. Tubingue, in-8. 6 35
359. Compte-rendu des séances de la Commission royale d'Histoire, ou
Recueil de ses Bulletins. Deuxième série. Tome VI. Bruxelles, Leipzig et
Gand, C. Muquardt, 1854, in-8 de ,450 pag. 5 »
360. Geschichte der deutschen Literatur, mit Proben aus der Werken der
vorz. Schriftsteller; von H. Kurz. 21e Lfg. Leipzig, in-4, avec grav. 1 25
L'ouvrage aura 30 livraisons environ.
'■" 361. Lehrbuch der allgemeinen Literaergeschichte, von der altesten bU
auf die neueste Zeit; von J.-G.-T. Graesse. 3r. Bd..3« Abth. 3* Lfg. Leip-
zig, in-8. 4 »
362. Zur deutscben Literaturgeschichte. Drei Untersucbungen; von F.
Pfeiffer. Stuttgart, in-8. t 2 75
Biographie.
363. Biographies nationales. La noblesse belge ; par Ch. Poplimùnt.
Avec portraits et armes coloriées. Bruxelles, l'Auteur, 1849-55, in-4.
Cet ouvrage, fruit de laborieuses recherches, a obtenu uri succès mérité.
Il parait par livraisons d'une feuille, avec un portrait et une armoirie. Il en
a été publié 72 jusqu'à ce jour. Prix de chaque livraison. 1 »
364. Charles-le-Bon, causes de sa mort, ses vrais meurtriers ; Thierry
d'Alsace des comtes de Metz, seigneur de Bitche et comte de Flandre ; par le
comte F. Van der Straeten-Ponthoz. Bruxelles, Leipzig et Gand, C. Mu-
quardt, 1854, in-8. 3 »
365. Delphinalia. Publié par H. Gariel, bibliothécaire de la ville de
Grenoble. (No» 1 à 3). Grenoble, N. Maisonville, impr. -éditeur, janvier
1852-avril 1854, 3 broch. gr. in-8.
Sous ce titre, M. II. Gariel a commencé la publication d'opuscules peu ou
point connus sur le Dauphiné. Cette publication est faite en bibliophile, et,
par conséquent, n'a été tirée qu'à un petit nombre d'exemplaires. Les trois
numéros que nous annonçons aujourd'hui ont chacun un sujet différent.
lo Les Etats du Dauphiné. Grenoble, janvier 1852, gr. in-8 de 40 pag.
Tiré à 120 exempl. , dont 8 sur papier de couleur et 20 sur papier de
Hollande.
2° La Vie de Jean Robert, conseiller au Parlement de Grenoble et chance-
lier ou logoghète de Naples ; par Guy Allard. (D'après le manuscrit inédit
et anonyme de la Bibliothèque de Grenoble). Ibid., mai 1852, grand in-8 de
40 pag. Tiré à 120 exempl., dont 8 sur papier de couleur et 20 sur papier de
Hollande.
3° Eloge de Jean de La Croix, chevalier, seigneur de Chevrières, de Brie,
Chantemerle, les Cottanes, Faramans, Lieu-Dieu, Ornacieux et Pisançon,
baron de Serve et de Clérieu, comte de Saint-Vallier et Val, conseiller au
- 1« —
Parlement de Grenoble, advocat-général, puis président à mortier au mémo
Parlement, maistre des requêtes, intendant aux armées du roy, conseiller
d'État, intendant de justice, police et finances en Dauphiné, garde -des-sceaux
de Savoye, establi par le roy commissaire pour l'exécution de la paix entre
la France et la Savoye, ambassadeur extraordinaire en Piedmont, président
perpétuel des Estats du Dauphiné; par Guy Allard. (D'après le manuscrit
inédit et anonyme de la Bibliothèque de Grenoble), lbid., avril 1854, gr.
in-8, paginé 4-5 à 63, plus quatre pages pour les titres. Tiré à 90 exempl.,
dont 8 sur pap. de couleur et 20 sur pap. de Hollande.
Il est bon de joindre à ces trois opuscules les trois suivants, publiés anté-
rieurement par M. H. Gariel, et qui se rattachent, d'une façon directe, à la
publication du Delpkinalia.
4o Notice bibliographique des ouvrages de D. V illard. Janvier 1844, in-8.
Tiré à 50 ex., dont 12 sur gr. pap.
• 50 La Cour et le Barreau. Paris, mars 1845, in-8.
6*> Notice sur « l'Histoire des Allobroges », d'Aymar du Riwil. Grenoble,
1845, in-8. Tiré à 50 exempl., dont 12 sur gr. papier.
366. Literahy Life and Correspondence of the countess of Blearington ; by
R. R. Madden. 3 vols 8vo pp. 1,200, clôt h. 42 shel.
Bibliographie, — Histoire de V Imprimerie.
367. A#ZBKHR.fur Bibliographie und Bibliothekwissepschaft (Deutachlands
und des Auslandes). Jahrgang 1855. Heft 1. Herausgegeben von D* Julius
P&3ÀoJ<ft,:BibUothekar Sr Majest&t des Kœnigs Johann von Sachsen, sowie
S* Kœn. Hoheit des Kronpzinzen Albert, Herzogs zu Sachsen, etc. Halle1,
Druck 0. Verlag von H. W. Schmidt, in-8 de 32 pag.
• - Prix de l'abonnement annuel. 8 »
H n'y a qu'un seul ouvrage périodique réellement bibliographique en Eu-
rope : c'est Y Indicateur de M. Petzhotd. Malheureusement, il est écrit en
allemand, et peu de bibliophiles français peuvent le lire.
Le principal article du n° que nous annonçons aujourd'hui est un Aperçu
dès plus importantes publications dans le domaine delà Bibliographie eu
1854, par M. Paul Trœmel, dont nous nous proposons de publier prochaine-
ment la traduction. En attendant, qu'il nous soit permis de donner ici un
passage de cet article, où les travaux de l'auteur de la « France littéraire »
sont autrement appréciés, par le critique allemand, que par, nous ne dirons
pas les aristarques français, mais, les éreinteurs quand même qui ont été obli-
gés de s'occuper d'eux.
« En passant à la France, nous citerons, tout d'abord, un nouvel ouvrage
de M. Quérard. M. Quérard, l'un des bibiblio graphes les plus capables et les
plus consciencieux de la France, qui, par sa France littéraire , a doté la
littérature française d'un ouvrage tel qu'elle n'en possède pas un second dans
le même genre. Ses Supercheries littéraires dévoilées, aussi, son second grand
ouvrage, témoignent de l'étendue de ses connaissances et de la richesse des
matériaux rassemblés par lui. Un supplément à ces deux ouvrages est celui
en cours de publication et intitulé : Les Ecrivains pseudonymes et autres
mystificateurs de la littérature française. (Tome XI de la France littéraire).
Nous doutons qu'aucune littérature autre que la française soit si riche en
écrivains déguisés de toutes sortes, et nous doutons aussi qu'aucun autre qup
M. Quérard possède assez de connaissances et d'habileté pour les démasque?.
Tous les travaux de M. Quérard dénotent le bibliographe consciencieux, et,
- lWi-
<juelque fréquente que puisse être l'obligation de lès consulter, on né si
trouvera abandonné d'eux que dans des cas très rares.
» Les continuateurs de M. Quérard dans la publication de la Littéraluri
française contemporaine, MM. Louandre, Alfred Maury et Félix BourqueJot^
Pun après l'autre, ont aussi, en quelque sorte, réussi dans leurs travaux, e%
quoique nous ne puissions placer ceux- ci au niveau du commencement dot
l'ouvrage et que nous trouvions qu'il leur manque surtout l'exactitude d&
M. Quérard, nous sommes obligés de reconnaître néanmoins leur utilité et
leur valeur. Malheureusement, le changement fréquent de rédaction nuij
extraordinairement au progrès de l'œuvre, et lui enlève, à un haut degré»
le caractère d'unité ».
368. Bibuqgïuphie académique, ou liste des ouvrages publiés pair les
membres correspondants et associés résidents, 1853. Bruxelles» M. Baye*
in-12 de xxiv et 254 pag. fc 25
36fr. Bulletin du Bibliophile, revue mensuelle publiée par J. Techeaer.
Deuxième série. Janvier 1855. Paris, J. Tefcheuer, ta- 8 de 48 pag*
Voy. le h* 153.
Sommaire de ce numéro : Corneille, Montaigne, La Bruyère, par M. cb
Saey, membre de l'Académie- française , (Extrait du « Journal des Débats »).
A l'occasion de récentes éditions de ces trois célèbres auteurs. — La Confes-
sion d'un moine du XII6 siècle. Historiette trouvée en un gM* *n-4bï. f Opéra
sanoti Bermardi), par le vicomte de Gaillen, *- Correspondance inéoite éé
C. Nodier. (Lettre adressée à M. Villemain à l'eceasien d'un article de Cfr.
Nodier intitulé : « Diatribe du docteur Neophobus contre le^iahricatau» de
mots », inséré dans le • Bulletin du Bibliophile », 4» série. — • Notice toie*
torique sur un recueil de lettres et de pièces originales, éortoes sous il» rè-
gnes de Henri IV et de Louis XIII, S vol, m-fol. ; par Ap. B. [Aip. Bri-
quet. ] — Cortespondanœ bibliographique. Lettre sur un Btevbtrium «d
usum laïcorum novo ordine dispositum, en 4 part, et en 4 voL (Cottftttfépàt
Pabbé Bosous pour Tusage du d*c de Penthièvre) , p*r te ma*q. de> Mis-
Montbrun. — Désiré-Raoul Rochette. Coarte notice* avec «ft portrait. -•*.
Catalogue de l'éditeuT, pp. »1 à 48.
370. Bulletin du bibliophile beïge, publié par P. Heussner. Collabora-
teurs principaux: MM. Borgnet (Jules), à Namur; Brou (Ch. de), Brunét
(G.), de l'Académie de Bordeaux, Capitaine (0.), de Liège; (fhciïon (ft;),
Dinaux (Arthur), de Valenciennes ; Gachet, Helbig (H.) à Liège; ffêrieouit
(le comte A. d'), à Arras ; Heuschling (Xavier), Hoffmann (F.-L.), de Ham-
bourg; Jonghe (Th. de), Kervyn de Voîkaersbeke (Ph.), à Gand; Nève (E.),
professeur a Louvain; Pinehart (AL), Piot (Ch.), Pohin (M. L.), k Lîége \
'PoUoratzky (S.), de Moscou; /tourne (A. de), capitaine d'artillerie; Rueletè
(Ch.) , Schayes (A.-G.-B.), membre de l'Académie de Belgique; Scheier (A.ï,
bibKothécaire du roi; Serrure (C.-P.), Vander Meersch, archiviste à Gand;
Van Even, à Louvain; Watzêe (A.), Wâuters (Alph.). Deuxième série.
Tome L*' 11 et 12e cahiers. Bruxelles, F. Heussner, et Paris, A. Aubry.
1854, in-8, paginé 409 à 498, y compris la table du Jvolume, plus les faux-
titre, et titre.
Dans nos diverses publications, nous avons eu souvent Tocdasiôn de faîte
f éloge justement mérité de ce Bulletin, fondé, en 1846, par feu le baron de
fceiffenberg, et dont la collection forme atijourdTiuï dit volumes (neuf pour
ïa première série, et le premier de la deuxième). Le bardti de Refflfenberg
— m -
était un savant et m» homme desprit; aussi était il armé, avec le concours
de très honorables collaborateurs, à créer un recueil que les bibliophiles
de tous les pays avaient accueilli avec un grand empressement. Malheureu-
sement, à la mort du baron, la rédaction principale passa de mains en mains»
et la publication irrégulière du Bulletin a fait craindre à ses lecteurs qu'elle
ne fût suspendue indéfiniment. L'avis suivant, qu'a donné M. F. Heussnej
à la fin du tome Ier de la deuxième série, doit les rassurer complètement.
Avis de l'éditeur aux abonné*. — Les retards qu'a éprouvés l'impression
des dernières livraisons du Bulletin ont, à juste titre, mécontenté un grand
nombre de nos abonnés, et nous leur devons, à ce sujet, quelques mots
d'explication. La cause de la lenteur avec laquelle s'est poursuivie la publi-
cation du premier volume de la deuxième série, réside tout simplement,
dune part, dans la maladie qui est venue, à notre grand regret, interrompre
les travaux du directeur, M. Sterckx; d'autre part, dans un changement de
position de ce dernier, par suite duquel les soins réclamés par le BuUetm
devaient naturellement souffrir, et qui a finalement obligé l'éditeur de faire
passer la rédaction de ce recueil en d'autres mains. Bien que placé à la tète
d'un journal important de la capitale, nous nous flattons de l'espoir que M.
Sterckx ne discontinuera pas à faire profiter le Bulletin de ses vastes con-
naissante» en matière de bibliographie, et voudra bien figurer encore parmi
ses collaborateurs les plus distingués.
Les ouvertures que nous avons faites à M. Aug. Scheler,, bibliothécaire du
roi, pour succéder à M. Sterckx dans la direction du Bulletin, ont abouti au
résultat que nous désirions obtenir. Il a bien voulu consentir à continuer
l'œuvre de MM. de Reiffenberg, Chênedollé et Sterckx, « sinon » , selon ses
propres expressions, « avec le talent de ces bibliologues de profession, du
moins avec autant de zèle et de bonne volonté ». Il est vrai que M. Scheler
n'a point fait sa spécialité de l'histoire des livres ; il n'est pas, en effet, un
bibliophile dans le sens restreint qui s'attache généralement à ce mot, ses
études l'ayant plutôt porté dans d'autres domaines de la science. Il a même
désiré que nous déclarassions, dans cet avis, qu'il ne se présente pas, sous
ce rapport, comme l'égal de ses estimables prédécesseurs. Néanmoins, ayant
rencontré le nom de M. Scheler plus d'une fois dans les recueils bibliogra-
phiques, et même dans , le nôtre, nous avons pleine confiance dans son
aptitude à remplir la mission que nous venons de lui confier et pour la-
quelle nous avons pu lui assurer le concours de quelques hommes de talent.
Ce changement nous autorise à promettre à nos abonnés que le deuxième
volume et les suivants se publieront désormais régulièrement dans l'inter-
valle normal d'une année, et par livraisons de 80 à 85 pages, qui paraîtront
à peu près de deux en deux mois.
La première livraison du tome II sera mise sous presse au plus tard vers
la fin du mois de mars. V éditeur du Bulletin, F. Heussneb.
Les articles contenus dans le double numéro que nous annonçons aujour-
d'hui sont : La Presse périodique française à Hambourg depuis 1686 jusqu'en
1848; par F.-L. Hoffmann, de Hambourg, article intéressant, et qui nous
apprend beaucoup de choses, à nous qui avons fait de la littérature française
à l'étranger une étude spéciale. — Livres ayant appartenu à des monarques
ou à des personnages célèbres ; par dom Catatogus [Gustave Brunet , de
Bordeaux.] — La Littérature idéologue en Belgique. — Lettre de Daniel
Ebevim k Taète Ménage. — Variétés, (Sur la Bibliothèque royale de Bfruxel-
iea, etc., «ta). - Nécrologie ; le baron <fe Stassart, J.*P. Métine, . UbffttP
— 1*» —
belge, E. Boivin, le comte Mailath, Paul Colomb de Batines. — Revue biblio-
graphique, et particulièrement des analyses sommaires de TAnzeiger fUr Bi-
bliographie... par le doct. J. Petzhold et du Zerapeaum... du Dr R. Nau-
mann, deux recueils que nous citons dans ce chapitre. — Bulletin des ventes
publiques. -r- Tables du volume.
371. Catalogue général des ouvrages de propriété française publiés anté-
rieurement au 12 mai 1854, et déposés, en exécution de • l'art. 2, § 5 de la
convention littéraire du 22 août 1852, avec tables alphabétiques des ouvrages
et des auteurs. (Rédigé par L. Gonne, chef de bureau de la librairie). Bruxel-
les, impr. de A. Labroue et Ce, in-8 de ix, 124, 338 et 31 pag.
Ce Catalogue, publié par le département de l'Intérieur de la Belgique,
n'a pas été mis dans le commerce; il donne le chiffre 4,981 titres.
M. L. Gonne, des mains de qui nous avons reçu ce Catalogue, n'a pas été
lé maître de sa rédaction : il a dû enregistrer les livres au fur et à mesure que
les dépôts s'effectuaient, dans le but de garantir la propriété littéraire dans
le laps de temps voulu; mais, grâce à deux bonnes tables, l'une alphabétique
des titres, à la tête du volume, l'autre des noms d'auteurs, à la fin, le rédac-
teur a formé un volume d'une grande utilité pour tous les intéressés dans la
question.
Ajoutons que ce Catalogue a été imprimé aux frais du Gouvernement
belge, et distribué gratuitement aux libraires du pays, afin que, judiciaire-
ment parlant, qu'ils n'en ignorent. La France n'a pu répondre à ce pro-
cédé de la même façon, attendu que, sauf deux ou trois auteurs au plus,
elle n'a rien reproduit des écrivains belges.
372. Dieu. Hymne du poète russe Derjavine. 1743-1816. Quinze traduc-
tions françaises. 1811-55. (Par M. Serge Poltoratzky). Francfort sur-le-
Mein, Charles Jugel, mars 1855, in-8.
Nous demandons bien pardon au zélé bibliophile auteur de cet écrit,
mais son titre n'est pas bon, parce qu'il fait supposer que ce sont quinze
traductions françaises de la célèbre ode de Derjavine qu'il publie. Heu-
reusement que la première page nous apprend plus clairement ce dont
il est question. Cette brochure est une Notice sur quinze traductions fran-
çaises de V hymne du poète russe Derjavine , intitulée Dieu. Une note de
cette première page dit que l'auteur a bien l'intention de faire suivre son
travail de deux traductions françaises, faites, en 1849, par MM. Ferry
de Pigny et Hanglaisa. Pourtant, le but principal de M. Poltoratzky n'est
point la reproduction, ni de ces deux versions, encore moins de quinze, mais
de publier une Notice bibliographique sur quinze traductions françaises de
l'ode de Derjavine, et c'est ce qu'il a fait.
Cette Notice est l'un des nombreux fragments que publie le même auteur,
tirés oV un manuscrit très volumineux intitulé: Bibliothèque russe française,
ou la Russie et la France historiques et littéraires. (Voy. le tome XI de no-
tre « France littéraire », art. Poltoratzky).
Nous n'avons sous les yeux que les huit premières pages de cette Notice.
Six sont remplies par les jugements de littérateurs russes et français sur
Derjavine et son Ode.
• 373. Index Ubrorum prohibitorum juxta exemplar romanum. Supplément
à l'Index, inclus 1854. Malines, Dessain, in-12. » 50
374. Inventaire analytique des Chartres et documents apparteaant aux
archives de la ville* de Gand. Publié sous les auspices delà régence, par
-1*9-
Prudmt Van Duyse. Livr. 1 et 2. Gand, de l'impr. de G. AnnooUBraeck-,
man, 1853, in-4, ensemble de 366 pag.
375. Journal fur Buchdruckerkunst, Schriftgieserei u. die verwandten Fa
cher. Hrsg. v. D«\ Heinr. Meyer. 22. Jahrg. 1855. 24 Nra. (B.) Mit Beiiagen
u. Abbildgn. Braunfchweig, J. H. Meyer, hocb in-4.
376. Mittheilungen Uber die Handschriften-Kataloge œffentlicher Biblio-
theken, von welchen sich Abschriften in der hamburgiscben Stadtbiblio-
tbek befinden ; von Dr Friedrich Lorenz Hoffmann. Àbdruck ans dem
« Serapeum », Jahrgang 1854. Leipzig, Druck von G. P. Melier» 1854, in-8
de 38 pag.
M. F.-L. Hoffmann est l'homme de l'Europe qui s'est le plus occupé de
manuscrits chez toutes les nations. Plusieurs passages de l'écrit que nous
citons ont un intérêt direct pour la France, malheureusement, la langue
dans laquelle il est écrit ne nous permet pas de le mettre à profit.
• 377. Notice sur deux manuscrits flamands, un calendrier et un livre
d'heures du XV siècle; par Louis de Baeker. In-8.
378. Propriété (la) littéraire et artistique. Journal des auteurs, des artis-
tes, des éditeurs, des libraires et marchands d'objets d'art de tous les pays.
No 5, 16 mars 1855. Paris, P. Jannet, in-8 paginé 153 à 192.
Voy. les no 49 et 141.
* A partir du numéro que nous annonçons, la « Propriété littéraire et artis-.
tique » paraîtra le l<r et le 16 de chaque mois. Le prix de l'abonnement ne
sera pas augmenté.
379. Serapeum. Zeitschrift f. Bibliothekwissenschaft, Handschriftenkunde
u. altère Literatur. Hrsg. v. Dr Rob. Naumann. 16. Jahrg. 1855. 24 Nrn.
(à 1—2 B.) Mit Abbildgn. Leipzig, T. 0. Weigel, gr. \nS. Prix de l'abon-
nement annuel. 10 »
V. POLYGRAPHEE.
380. Journal historique et littéraire. Tome XXI. 1855. Liège, Kersten,
Ce journal paraît le premier de chaque mois. Prix de l'abonnement an-
nuel. 6 »
381. Messager des sciences historiques, des arts et de la bibliographie
en Belgique. Année 1854. 4e livraison. Gand (1854), in-8 pp. 417-528.
L'un des meilleurs recueils de la Belgique, aussi se soutient-il depuis
1839. Il a été publié une Table pour les vingt (ou trente) premiers volu-
mes, ce qui permet d'en retirer une grande utilité.
La livraison que nous annonçons aujourd'hui renferme les articles sui-
vants : Pp. 417-440. Lettres inédites du marquis de Ferriol, ambassadeur
de France à Gonstantinople (1707-1709). — Pp. 441-477. Archives des arts,
des sciences et des lettres (suite) : § 10. Relieurs et reliures. § 11. Graveurs
sur bois et sur cuivre. § 12. Peintres sur verre et verrières. § 13. Archi-
tectes. § 14. Inventaire de manuscrits, objets d'art et meubles d'églises;
par Alex. Pinchart. — Pp. 478-500. Les œuvres de M. le baron de Stassart,
par François Jacquemin. — Pp. 501-516. Sculptures en bois de l'église de
Saint-Laurent, à Lokeren, par Henry Raepsaet.
382. Organe (1') de Liège. 1855. IVe année. Liège, J. Meyers, in-8.
Paraissant le jeudi et le samedi de chaque semaine. Prix de l'abonnement
annuel. 6 »
383. Rfivufî britannique, publiée sous la direction de M. Âmédée PiGhot,
frfcieo-belge. Novr. séries Année 1855. Rruxeëes, ai» biMN Al
« l'Écho de Bruxelles » et chez Meline, Cans et G*, gr. in-8 à deux t*h
Jitones.
: Ce recueil pavait chaque mois, par livraisons de 9 à 10 feuilles (15* à
160 pag.), grand in-8 à 2 colon., et forme deux forts volumes par année;
Publiée avec l'autorisation des éditeurs et des auteurs français, l'édition
belge doit renfermer d'importantes additions, principalement an point d»
¥tte dé- la politique et de l'histoire contenspstaine.
• Prix* de l'abonnement asnuel : Four la Belgique, 25 fr., — pour l'étran-
ger, 30 fr.
384. Retob catholique, recueil religieux, philosophique, scientifique,
historique et littéraire. V« série. Année 1855. Louvam, P.-J. Verbiesi, in-ë*
Gotte Revue parait le 15 de chaque mois, par livraison d'environ 64 pag.
Prix de l'abonnement annuel 6 »
- 385. Revub des revues. Annales catholiques de Liège. Tome IV. 1855.
Liège, J. Meyers, in-8.
Ce recueil parait tous les mois» par livraisons de 72 à 80 pages chacune.
Prix de l'abonnement annuel. 7 50
386. Revue mensuelle. Année 1855. Bruxelles» Meline, Cans et Cp, in-8.
Il parait par mois un vol. de 250 à 300 pag. Prix annuel pour la Belgique.
15 >
Ce recueil fait suite à l'ancienne « Revue de Paris • , publiée par le mène
éditeur.
< 387. Revue Suisse. XVIII* année. Janvier et février 1855* Neuchâtel,
an hur. de la Revue; Lausanne, Delafontaine et Ce; Bbrne, Dalp, et Zurich,
Sonatines*, 2 no»in*6, paginés 1 à 168.
• La Revue Suisse paraît le 15 de chaque mois, par livraison de 4 à 6
feuilles. La collection d'une année forme un beau volume de 50 à 60 feuil-
les, ,soit de 800 pages, au moins.
Prix de l'abonnement, pour toute la Suisse, 10 fr. par an, et 6 fr. pour
six mofs, franco. — Pour l'étranger 13 fr., et pour six mois, 7 fr.
La Revue Suisse est Pun des rares recueils paraissant a l'Étranger qui
mériteraient d'être plus répandus qu'ils ne sont en France. Mais nos pro-
ducteurs littéraires redoutent trop la concurrence pour avoir fait connaître
à notre public, un recueil rédigé par les sommités de la littérature franco-
suisse. Cette Revue a fait son chemin sans aucune présentation parisienne,
et elle commence sa dix-huitième année.
Les deux premières livraisons de 1855, que nous annonçons aujourd'hui,
renferment les articles suivants : Le Val d'Anniviers (en Valais); par
M. Ed. Desor (le collaborateur du célèbre naturaliste Agassiz), pp. 3-17,
112-30. — Marie la tresseuse (Nouvelle) ; par M. P. Sciobéret. Pp. 18-34,
91-111. — Sur l'ouvrage de A. Gratry, prêtre de l'oratoire de l'immaculée
conception, intitulé : De la Connaissance de Dieu ; par Charles Secrétan,
pp. 35-47. — Poésie : A lui ; par ***, pp. 131-132. — Chronique de Paris.
(Par M. Juste Olivier), pp. 48-59, 133-150. Les pages 137 à 150 sont rem-
plies par une Étude sur Gérard de Nerval, la meilleure peut-être, et la plus
remplie de faits vrais, dont cet infortuné a été l'objet. — Chronique Suisse.
— Lettres écrites d'Amérique ; par M. Léo Lesquereux. (Nouvelle série),
pp. 73-98. — BuMetïn littéraire, par le IK H. de L. et /.-/. Bisety.
La Revue Suisse annonce devoir publier dans ses plus prochaines- livrai
«rtto -. un* Contse au Mont-Rose, de M. Fréd» Ihrti; — l'Année de- la ^ni-
-M-
&re, nouvelle Vaudoise, de M. t. Favrat; — tes Péchem^dt* Trépanée
M. i^Vérf-. Berthoud; — Neuchâtel auXVIfa si&cîe, mémoire «tu1 le mînidfèW
du gouverneur de Stavay-Moliondin, par M. E. Gaûtlieur; — des Êttidetf
sur le dessèchement des marais du séeïand; — des Souvenirs de la SuisséV
de M. Monnard; — une Étude sur Vmet et sur Te përe Girard, par M. £r-
hesttfaville; — une Notice biographique et littéraire sur Adolphe Lèferet
par M. Juste Okvier; — des Études littéraires de M. E. Rembtrrt: — tfcne
iW*ue des progrès que la Suisse a fait faire aux. scieras naturelles, dft** les
éenuèree emeémp de M";— la suit» dbt Utttes ajftéricames 4a IL Ut»
Jtesqftsreax.
BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE
H-
(Voy. les pages 52-53.)
Avènement ie f empereur Alexandre il. Le passé; ~* l'antettir, — ■ I» enta
Nicèlas, sa vie et sa mort ; par un diplomate. Edition autoriefe pràr là M*
gjque ei l'étranger. Bruxelles, C. Yanderauwera, in-8 de 4û,pagr a 50
Miitheund Verfall des Osmanenreichs in Europa. Geschicbse der Tttw
kaplgjega; yoa EL von Bœhn* Berlin, in-£, mit karte. , 4 1 »
. €***&• (dé lq) delà» guerre d\Q*ie*L fttpéd&ei)-** ûrkeée, ,Uém**»
adressé au gouvernement de S. M. l'empereur Napokfem Hlfcpa^nifc.oQciflf
général Bruxelles, A. Bluff, in-12 de 72 pag„ » 75
' C'est le pamphlet dont il est question à la page 63 de notre journal, pamr
phlet contre le gouvernement français qui a provoqué des poursuites devant
fo? tribunaux belges.
Pour donner le change sur l'origine de ce pamphlet, en dit -que eette édi-
tion; (l'originale et unique) est autorisée pour la Belgique, rÂlleeaagw et
ràngleterce» . „
Coup d'œil sur l'administration de la principauté de Vélaekie (de i&H8-
1853); parGanesco. Bruxelles, Leipzig et Gand, C.Muquardi, brochure
in-8. 1 t
Cour [la] et le gouvernement de Prusse en face de la coatitipn* Bruxelles,
Kiessling, Schnée et O, in-8 de 67 pag. 1 50
Réponse à l'article de M. Mars, publié dans la « Revue des Deux-Mon-
des, » du i*r décembre 1854.
. Courte Biograhie, par ordre alphabétique, de tous les généraux, ministres,
ambassadeurs, etc. qui ont figuré jusqu'à ce jour dans les affaires d'Orient ;
par J. Laprade. A.-K.
Impr. dans « l'Illustration », fi" 622-628, 690(24 mars 1855).
Diafyin tufkish and greek Waters; by Carliste. 4* édit. Londott, in-&.
Echoes of the War, and other Poems. By Henry Sewell Stokes, Author
ef 4t Vfeto of Lanheroe'\ « mo. pp. 400; clotfc. i * t. 6 d.
.. Essai historique sur Us révolutions et V indépendance de la Serbie, depuis
1804 jusqu'à 1850; par le docteur Barthélémy-Sylvestre Cunibert, ancien
médecin en chef au service du gouvernement Serbe, décoré de Tordre otto-
man du Mérite. Leipzig, F. -A. Brockhaus, 2 vol. in-8 de 314 et 578 pag,,
avec le portr. du prince Michel Obrénovitsch et une carte de la Serbie,
lithogr. et color. 13 35
Les droits de traduction et de reproduction sont réservés.
Gestoerte (dos) Gleichgewickt Europas od. Russland im Beginn eraer
oniveml-monarchie, m. HinWick auf PreussensStelhingu. Politik seitdem
Novbr. 1848 bis jest, beleuchtet v. e. Unpartheiischen. Berlin, Schneider u.
C<\ gr. in-8 de 28 pag.
HellaSy or the Home, History, Literature and Art of the Grecks, translated
from the german of Friedrich Jacobs, by John Oxenford. In-12de342pag.,
cart. 4 s. 6 d.
Illustrirte Depeschen. Nr 8 : Vor Sebastopoi. Leipzig, Weber, gr. in-fol.
de 4 pag. avec une grav. en bois dans le texte.
Karte (malerische) d. Kriegsschauplatzes in den Donau FUrstenthUmern^
derTUrkei, Klein Asien, sUdl. Russland u. der Krimm. Lithochrom. Garlsruhe,
Veith, gr. in-fol. oblong. 2 »
Karte vom SUdwestl. Theile der Krim. 3. Au il., verm. durch e. Plan zar
Ubersicht der Belagerg. v. Sebastopoi. Maasstab 1[170ÛÛ0. Lith. u. illum;
von A. Peterman. Gotha, J. Perthes, in-fol. piano. I »
Karte von Bessarabien und Podolien; von F. Handtke. Glogau, 2 feuillet
m-rfol. piano. 2 »
KHeg (der) gegen Russland im J. 1854. Nach den Berichten v. Augenzeu-
gen u. andernzuverisBssigen Quellen. 4 u. 5. Lfg. Leipzig, Mendeksohn, gr.
in-8, paginé 193 à 320.
Krim (die) und Odessa. Rêise-Erinnerungen ; von K. Koch. Leipzig,
in-8. 4 »
Meine Reise im Orient ; von Alex. Ziegler. Leipzig, Weber, 2 vol. in-8,
ensemble de xvj et 756 pag. 14 >
Memoirs efthe Brave; a brief Account of the Battles of the Aima, Bala-
klava, and Inkermann ; with Biographies of the Killed, and a List of the
Wounded. By James Gibson. 24mo. siik. 3s. fid. ; sewed. 2s.
Mensonges et réalités de la guerre d'Orient; par Victor Joly, rédacteur du
« Sancho ». Bruxelles, Kiessling, Schnée et C% in-32 de 292 pag. 2 »
Napoléon III u. die gegenwœrtige Weltkrisis. Leipzig, Remmelmann. gr.
in-8 de 71 pag. 2 »
Napoleonischen ideen (die). Zeitgemaesser Auszug aus dem gleichnamigen
Bûche d. jetzisen Kaisers der Franzosen. Als Beitrag zur,, preuss. Neutralitat".
Abdr. ausNr.8. d. Volksblattes f. Stadt u. Land. Quedlinburg, Franke, gr.
in-12 de 29 pag.
Narrative of my Mission to Constantinople and St. Petersburg in the
Years 1829 and 1830. By Baron Muffling. Translated by David Jardine,
Esq. 12mo. pp. 171, cloth. 4s. 6d.
Nemster BevaUherungsstandin den Stœden Russland s, einschliessJich Po-
— f 78 —
len^ u. Pinirtand'a (Ans Bd. 3. Hft. 6. der Zeitschr. f. ÀlYgeml ^rdkundd
abgedr). Von Dr. J. Altmann. Berlin, D. Reimer, in-8 de 32 pag.
Opérations stratégiques des Russes en Crimée; par J. Lâprade.— Impr,,
dans « l'Illustration », n° du 24 mars 1855.
Pictures 6 f Palestine, Asia Minor, Sicily, and Spain; or, the Lands oftha
Saracen. By Bàyard Taylor. Cr. 8vo. pp. 451. 7s. 6d«
Plan der Umgebung v. Ssewasstopol m. Angabe der Stellungen a.
Belagerungs-Arbeiten der verbundeten Armaen. Lith. u. illum. Glogau,
Flemming's Verl., imp.-fol.
Reiseberichte aus Aegypten. Geschrieben wahrend einer auf Befehl Sr.
Maj. d. Kœnigs Friedrich Wilbelm IV. t. Preussen in den J. 1853 u. 1854
unternommenen wissenschaftl. Reise nach dem Nilthale. Mit 1 (lith.) Karte,
3 (lith.) Schrifttaf. u. 3 Beilagen. Von Doc. Heinr. Brugsch. Leipzig, Brock-
haus, gr. in-8 de xiv et 352 pag. 10 »
Reisen in Persien nnd den beiden Indien; von F. Heinzelman. Leipzig,
in-8. 6 »
Réponse de deux Grecs aux attaques des journaux anglais. Bruxelles, La-
broue et O, in-8 de 16 pag. » 56
Réponse d'un soldat à un diplomate, sur la question d'Orient. Bruxelles,
imprimerie de F. Parent, in-12 de 220 pag. t 35
Russia and her Czars. Illustraded by engravings of tbe Kremlin ândttie
church of Saint Basil, Moscow, from original Views; by E.-Ji Brabaaon.
Londan, in-8, pp. 360, cloth. 6 shetk
. Rumsche Krêeg (der)- von Beginn der Verwickelungen 4852 Vis zum Séhu3s
dfl» J. 1854. Netot e. chronol. Tabelie der uebrigea Etâçnisfle d. kfetato
Jahres; von G vmn.. -Collaborât or H. Krause. Hannover, Habn, in-8 do
113 pag.
Russland, historisch und strategisch beleuchtet von einem deutschen Offi-
zier. Leipzig, in-8. . 2 75
Sebastopol : a Poem. By Mrs. Y. Smythie. 12mo. pp. 98, sd. 1g.
Servia the Youngest Member ofthe European Family; or, a Résidence in
Belgrade, etc. in 1843 and 1844. By Andrew A. Paton, Esq. 8vo. cloth, re-
dnced to. 2s. 6d.
Voy. la page; 52 pour un autre ouvrage du même auteur.
Shadows ôf the East, or Siight Sketches of Scenery, Persons, and Gus-
toms, fromObservations during a Tour in 1853-4, in Bgypt, Palestine» Syria,
Tuikey, and Greece. By Catherine Tobin. Imp. 8vo. pp. 282, with 3 maps,
and 17 plates, boards. 25s.
Travels on the shores ofthe Baltic; by S.S. Hill. London, in-8. 12 50
Umgebungen (die) v. Sebastopel seine Vertheidigungswerke u. die An-
griffslinien der Verbundeten. Holzfchn. Leipzig, Weber, gr. fol.
Valachie (la) depuis 1830 jusqu'à ce jour. Son avenir; par Ganesço.
Bruxelles, Leipzig et Gand, G. Muquardt, gr. in-8. 3 50
Vier. Monaie der Belagerung v. Sebastopol. Von — *** Mit Ansicht u.
Plan v. Sebastopol, den Portr. v. Mentschikoff, Raglan u. Canrobert, den
-m-
l&rttn.$M KKVH4- l .&fc*mm Meer*. (p Uplœçlm),- WflÛfr W*^i
M de vSj et lSSfpâg, \5 ;*
m Fjqtffter (#e) deq Kpufauus und ihre, Freiheitskaempfe gcfteo die Rm$ei> ; flpn
F.Codenâtedt. 2te Àufl. Berlin, 2 vq]. in-16. 14 r
», i " : ' • •
DIVERSITÉS
0et&zr bibliothèques de province.
IJ. ferait tort à désirer qu'il fût mis au jour pour la France un ou-
vrage pareil à celui qui se publie chaque année pour r Allemagne et
gui fît connaître, en détail, la situation de toutes les bibliothèque^
(autres que les collections particulières) existant dans les 86. dépar-
tements. Nous avons réuni quelques notes pour un travail en ce genift
mais ellep sont trop peu complètes pour former un corps d'ouvrage;
XK>u& nous bornerons à signaler, dans une des grandes villes de l'em-
pire, l'existence de deux bibliothèques peu connues,
La première est celle de la chambre de commerce de Bordeaux-
Cette collection ne date que de 1848 ; elle a été formée avec promp*
titude et intelligence, et elte présente, dans la spécialité des voyages,
<te l'économie politique et des objets relatifs au commerce, une réu-
tfon remarquable. Un catalogue, publié en 1852, a été mis au jour
sous la forme d'un volume in-8o de 731 pages, et il renferme 5,91â
numéros ; de nouveaux ouvrages sont venus, depuis, augmenter cette
collection. La bibliothèque dispose, chaque année, d'une somme de
2,000 fr. pour achats de livres et frais de reliure; elle reçoit, en ou-
tre, de la part du gouvernement, un certain nombre dtouvrages; le
orôistre de la marine lui a fait don de la collection des cartes publiées
par le ministère et de plusieurs voyages autour du monde, entre au-
tres, ceux des capitaine* Freycinet, Bougainville, Vaillant, Du Petit-
Tbouars, Dumontrd'Urville et La Place. '
L'autre bibliothèque dont nous voulons parler, est d'un tout autre
genre; c'est celle du grand-séminaire de Bordeaux. Sa spécialité se
devine d'elle-même; la théologie y domine; on y trouve des collec-
tions importantes et peu communes (en Acta sanctorum des Bollan-
distes, bien complets), et ces belles éditions, si recherchées aujour-
d'hui, des Pères de l'Église, données par les bénédictins; quelques-unes
sont en grand papier. Nous avons remarqué, dans les portions étran-
gères à la théologie, quelques volumes rares et qu'on chercherait eu
- m -
vîip & IfrhfototWqued* ta rilte de Bordaa», fc| .«* te Wff X<#9P
lies poésies taûnes de te* Fr. Quiatiliaous Stoa* .publié à P*ri6, çb$z
Jean Petit, vers 1514 (un exemplaire a été .adjugé 1^2 fr. <^. '#.,4?
Soleiane), et le Nmmfas opus de G. de $lara, 1516. jQa pws,# fàt
remarquer aussi un volume avec la signature de Michel Montaigne :
Onuphrii Panvinii Ramanorum principum, libri /F. Basile», Hen-
ricus Petrus, 1558, in-folio.
Notons, en passant, que la IribltetitèMpie publique ai fionifilUK! est
fe dépôt le plus riche en volâmes signés par l'immortel awteitr <Ms
Essais : ils y sont au nombre 4e douze; la Bibliothèque ûnpéviata, è
Paris, n'en possédait aucun, ce me semble, arant l'acquisition ioifle
récente qu'elle a faite, du Catéchisme da Bern. Qohino, 156%, revê-
tu des signatures de Montaigne et de Charron, et acquis pour la
nomme de 200 fr., à la vente Renouant. M. Payen, rhotnrae du
monde qui s'occupe de Montaigne avec le plus de zèle fit eo pta peat-
te te connaissance de cause, est parvenu à réunir, à ce qu'on nous
assure, à force de recherches et à grand frais, jusqu'à neof on dix
TOtames, sur le frontispice desquels l'admirable rtbralipte du XVi#
siècle a tracé son nom. C'est un rare exempte <de persévérance e4*
bonheur dans des investigations ferventes. G. IL
Variétés.
Il existe dans le département de la Gironde (comme dans beaucoup
d'autres) une Commission des monuments historiques; elle publie
chaque année un résumé de ses travaux ; ces résumés, ornés de figu-
res gravées, forment déjà plusieurs volumes dignes de l'attention des
archéologues. Le secrétaire de la commission, M. L. Lamothe, a en-
trepris, depuis trois ans, la publication , dans ses comptes-rendus,
d'une Bio- Bibliographie girondine; il y énumère tous les ouvrages
relatifs au département, qui y ont été imprimés ou qui ont été com-
posés par des girondins. Ce travail est loin d'être terminé, car le rap-
port de cette année n'arrivera qu'à la fin de la lettre D, mais, tel qu'il
est, il rendra des services à l'histoire littéraire, et il serait à désirer
que, dans chaque département, l'exemple donné par M. Lamothe
trouvât des imitateurs. G. B.
M. Lapeyre, bibliothécaire de la ville de Périgueux, vient de pu-
blier un opuscule de 7 pages qui ne manque pas d'intérêt; c'est le
WesUment (inédit) d'Etienne de la Boôtie, xélèbre par l'amitié, xpii
-17»-
te lia à Montafgne, encore plus que par ses écrits, quoique son traite
De la Servitude volontaire soit une œuvre fort remarquable. Des notes
accompagnent ce document; on le reproduira sans doute dans les
bonnes éditions des Essais que verra surgir l'avenir. G. B.
La princesse palatine, duchesse d'Orléans et mère du Régent, a
laissé, on le sait, une correspondance qui présente la cour et le rè-
gne de Louis XIV sous un aspect peu flatté. Des fragments de côs
lettres avaient paru en Allemagne et, mis en français, ils ont été pu-
bliés à Paris à diverses reprises, notamment en 1823 et 1832. D'au-
tres lettres, découvertes plus récemment, ont été imprimées à Stutt-
gart; en 1853, M. G. Brunet en donna une traduction qui fut promp-
tement .épuisée. Elle vient d'être réimprimée pour faire partie de la
bibliothèque Charpentier; on y a joint une version nouvelle des frag-
ments déjà connus, mais rangés, pour la première fois, dans l'ordre
alphabétique. Des notes nombreuses et une table des matières ajou-
tent à l'intérêt que pouvaient offrir les deux volumes de cette corres-
pondance.
Le rédacteur en chef, gérant.
J. M. QUÉRARD.
■œo
ttrto. Imprimerie spéciale et en commun pour les journaux de Dubcibson et C*, rue Coq-Héron, ft.
LE QUÉRARD.
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
§ar 1 usage que le parti ultramontain prétend faire en
France des décret» de la Congrégation de l'Index.
Lettre au Rédacteur du Journal des Débats.
Monsieur,
Nous avons parmi nous des écrivains qui prétendent tirer un mer-
veilleux parti des censures de la congrégation de l'Index. Jusqu'ici ces
censures n'avaient eu, dans notre pays, qu'une force morale, une
autorité purement directive. Et pouvait-il en être autrement, puisque
cette congrégation met dans son Index non-seulement les mauvais
livres, mais de très bons ouvrages, pour une ou deux propositions plus
ou moins inexactes qui peuvent s'y trouver? Je citerai, par exemple,
le Catéchisme de Fleury. C'est donc, à notre avis, très .sagement
qu'on n'avait pas donné à ces décrets de la congrégation de l'Index
une valeur absolue. Les fidèles qui venaient à connaître ces décrets
étaient mis en garde ; c'était ensuite aux évêques à voir, suivant les
circonstances, s'ils devaient interdire tel ou tel ouvrage signalé comme
dangereux ou entaché d'erreur ; mais cette conduite prudente et mo-
dérée de l'Église de France ne fait pas les affaires d'un certain parti ;
il veut qu'on prenne les décrets de la congrégation dans toute leur
rigueur. Ainsi il suffira qu'un livre, tel par exemple que les Médita-
tions de Descartes, la Recherche de la Vérité de Malebranche, les
Dialogues de Galilée sur les systèmes du monde, ou quelque ouvrage
de ce genre, aient été notés" par l'Index, pour qu'il soit absolument
défendu, et ce, sous de très grièves peines, de les imprimer, de les
vendre, de les lire ou de les avoir sur les rayons de sa bibliothèque.
Certes ce serait là une censure plus sévère que celle qui existait au-
trefois. Maintenant, voici comment cette autorité absolue attribuée
aux décrets de l'Index servirait merveilleusement les intérêts du parti.
Depuis quelque temps, comme on a pu très facilement le remarquer,
les coups de la congrégation ne portent que d'un côté. Si par hasard
il vous tombe dans l'esprit, de la meilleure foi du monde, je le sup-
pose, que depuis trois ou quatre siècles environ l'Eglise a donné à ses
enfants une éducation païenne, qu'elle les a saturés de doctrines
païennes, enfin qu'elle les a coulés dans le moule du Paganisme, vous
pourrez imprimer ces prodigieux paradoxes, les défendre, les propa-
13
— 178 —
ger; votre livre sera prôné par le parti et recommandé co»me em-
preint du plus pur Catholicisme. La congrégation de l'Index ne dira
rien, ou du moins son décret est encore à venir. S'il vous plaît, dans
un livre que vous pourriez intituler F Eglise et VEtat (i)% de prêcher
le droit d'insurrection, doctrine si peu conforme aux principes de
l'enseignement catholique ; si vous jugez à propos de soutenir dans ce
même livre que le Pape a le pouvoir de détrôner les rois, de délier
les sujets du serment de fidélité et de les autoriser à se soulever contre
leurs souverains; si même, allant plus loin, vous prétendez que oes
doctrines sont les seules catholiques, et que les principes contraires
sont empruntés aux légistes du Paganisme ou bien du Gallicanisme,
ce qui ne diffère pas beaucoup, vous pouvez imprimer vos volumes
sans de trop grandes inquiétudes , tirer une et même deux éditions de
votre ouvrage, qui sera vanté comme un chef-d' oeuvre. Aucun con-
cile ne se rassemblera à l'improviste pour vous condamner, et les
rigueurs de la congrégation de l'Index ne vous atteindront pas.
Mais s'il vous arrive de publier un Mémoire en faveur des coutumes
de l'Eglise de France, tendant à prouver que le pouvoir du Pape n'est
pas illimité et doit s'exercer suivant certaines règles, votre travail
sera déféré aux examinateurs de la congrégation de l'Index, et la sen-
tence ne se fera pas trop attendre. En vain vous auçez mis dans votre
discussion tout le savoir et toute la modération possible, votre ouvrage
n'en sera pas moins dénoncé comme un pamphlet par le journal du
parti. Il est évident qu'avec ce système les maximes de l'ultramonta-
nisme le plus outré ne tarderont pas à prévaloir parmi nous. Leurs
défenseurs ont un bon moyen pour étouffer, ainsi qu'ils disent, la
voix de leurs adversaires. Comme il est difficile qu'en traitant ces
matières délicates, il n'échappe pas quelque proposition qui prête le
flanc à la critique ou qui contrarie les opinions de la congrégation de
l'Index, votre livre sera dénoncé, et, une fois condamné, on s'empres-
sera d'avertir le public que défense est faite à tous de le vendre, de le
lire ou de le garder. En attendant, le Ver rongeur et le livre Y Eglise
et Y Etat trouvent des marchands pour les vendre et des gens d'esprit
pour les lire.
Autre considération. Il est une école parmi nous, héritière aussi de
l'ancien parti lamennaisien, qui fait une guerre impitoyable à la raison
et voudrait supprimer toute philosophie. C'est ce qu'on appelle l'école
traditionaliste. Or, les partisans de cette nouvelle doctrine préten-
dent très fort s'appuyer des décrets de la congrégation de l'Index. Car
on sait assez que le grand promoteur de l'autorité de la raison, en
matière philosophique, est Descartes. Or, les ouvrages de Descartes,
et ceux de son disciple Malebranche, sont inscrits au catalogue de l'In-
dex. Ces ennemis de la philosophie ne manquent pas de nous opposer
ces décrets ; c'est un de leurs principaux arguments, et ils ne se las-
sent pas de le répéter. Quelle qu'en soit la valeur, il est clair que si
les prescriptions de la congrégation de l'Index sont en pleine vigueur
parmi nous, comme on le prétend, il faudra commencer par proscrire
1) C'est le titre d'un ouvrage publié par an de» rédacteuis du journal
V Univers.
-179-
les ouvrages de ces illustres philosophes: il ne restera qu'à les
joindre à ceux de Galilée, et comme ils sont assez volumineux, on
pourra en faire un auto-dor-fé, comme on Ta fait, dit-on, dernière-
ment pour un ouvrage plus moderne.
Mais, je le demande, qui s'est jamais imaginé qu'il fût défendu d'a-
voir au rang de ses meilleurs livres les immortels ouvrages de Dçs-
cartes ou de MaJebranche, ou encore le Catéchisme historique de
Fleury ? Quoi 1 parce qu'un excellent livre contiendra quelque propo-
sition inexacte, parce qu'il aura été dénoncé à la congrégation de
l'Index et noté par elle, cet excellent livre, et je crois qu'on peut
donner ce nom aux Méditations de Descartes et même à sa Méthode,
cet excellent livre sera proscrit, prohibé comme un libelle ou comme
un ouvrage licencieux! Quoi! parce qu'on aura dit dans un ouvrage
qu'un Pape avait un caractère hautain , que les Etats - Généraux
de 1313 furent assemblés pour examiner les prétentions de Boni-
face VIII sur le gouvernement temporel de la France, parce qu'on n'y
approuvera pas la révocation de l'édit de Nantes, et qu'on sera môme
allé jusqu'à dire que cette révocation priva la France d'un grand
nombre de familles industrieuses ; enfin, parce qu'on se sera avisé
d'écrire et d'imprimer cette phrase : « Ce système qu'acheva de ter-
rasser le concile œcuménique d'Ephèse, etc., » au heu de dire : « Ce
système que le concile œcuménique d'Ephèse acheva de terrasser »,
ce qui a paru sans doute une tournure beaucoup plus française ou au
moins beaucoup plus orthodoxe ; quoi ! pour de semblables assertions
ou des incorrections de ce genre, toutes les éditions de cet ouvrage
devront être mises au pilon, retirées de la circulation, absolument in-
terdites à tous les particuliers, jetées aux gémonies ! Et qui sait si
bientôt on ne requerra pas les tribunaux de tenir la main à l'exécution
de cet arrêt ? En vérité, ces choses sont à peine croyables. On parle
d'une réaction dont les suites peuvent être plus ou moins terribles.
Qu'on veuille bien y réfléchir : des excès semblables à ceux que nous
signalons ici ne sont-ils pas de nature à provoquer cette réaction et à
la rendre de plus en plus fâcheuse pour la religion ?
Je vous prie, monsieur le Rédacteur, de vouloir bien, malgré l'es-
pèce de petite terreur ultramontaine sous l'influence de laquelle nous
vivons depuis quelque temps, donner à cette lettre la publicité de votre
journal. Puisque des écrivains, que nous n'avons pas besoin de nommer,
affectent de rappeler sans cesse une affaire sur laquelle la prudence et
les raisons de convenance devraient les obliger à se taire, il est bon
qu'ils sachent que nous avons aussi quelque chose à dire ; et nous n'a-
vons pas tout dit.
Agréez, etc.
L'abbé Dilacoctum.
Paris, le 12 avril 1855. (Journal des Débats, 21 avril 1855.)
— 180 -
G.-ir. cuiiixacmin,
LIBRAIRE-ÉDITEUR, A PARIS.
L'Indépendance belge, ayant à rendre compte, dans son numéro du
20 avril dernier, de quelques récents ouvrages de M. Guillaumin, a
jugé à propos de faire suivre sa recension d'un rappel des publications
les plus importantes dues à cet intelligent et actif éditeur. C'est, selon
nous, la seule manière de faire la biographie d'un libraire. Nous repro-
duisons ici l'article de Y Indépendance belge, persuadé qu'on ne le lira
pas sans intérêt.
Guillaumin (Gilbert-Urbain), né le 14 août 1801, à Couleuvre (Allier),
en arrivant à Paris, fut placé dans une maison de commerce qui n'a
aucun rapport avec celui qu'il exerce aujourd'hui (la quincaillerie).
Cette partie n'était pas du goût du jeune homme. Le chef de la maison
avait un gendre qui venait souvent chez son beau-père ; il y vit le jeune
Guillaumin, qui lui plut, et il ne tarda pas à s'établir entre ces deux
hommes un lien d'amitié que la mort de l'un d'eux seule a rompu. Ce
gendre était Brissot-Thivars, alors libraire, plus tard directeur de la
salubrité publique de Paris, et mort préfet de l'un de nos départements.
Brissot-Thivars insuffla à M. Guillaumin le goût de la librairie ; mais
celui-ci, tout en se rendant aux raisons que lui donna son ami, ne vou-
lut pas se soumettre à apprendre ce commerce dans une maison : trop
d'indépendance de caractère s'y opposait. M. Guillaumin se fit courtier,
et, intelligence et activité aidant, il fut à même, dès 1825, de poser la
première pierre de cette belle maison qu'on lui connaît.
Nous laisserons parler maintenant Y Indépendance belge :
« Voici tantôt vingt ans que M. Guillaumin a mis au service de l'éco-
nomie politique et des sciences sociales un dévouement et une activité
qui ne sont égalés que par son intelligence. Il a concentré dans sa li-
brairie les ouvrages les plus célèbres et les plus propres à propager les
études économiques, si négligées en France et cependant si utiles. Ce
"n'est pas un petit mérite d'avoir conçu un plan aussi vaste avec peu de
moyens, d'avoir persévéré pendant vingt ans dans son exécution, mal-
gré les difficultés et les obstacles de tout genre, et d'être parvenu à le
réaliser avec succès : à ce titre, les travaux de M. Guillaumin méritent
une attention particulière.
» Comme éditeur, il débuta d'abord par une publication importante,
le Dictionnaire du commerce et des marchandises , livre utile , un peu
vieilli, mais non oublié. Ensuite il entreprit de publier de nouveau et de
réunir dans une seule collection les écrits des hommes qui avaient pres-
senti ou fondé l'économie politique. Les deux premiers volumes de la
Collection des principaux économistes révélaient au public des travaux
oubliés et traités légèrement par les contemporains, mais d'un immense
intérêt pour l'étude des faits et des idées. Les œuvres de Vauban , per-
sifflées par Voltaire, qui ne les avait pas lues, ont jeté unejive lumière
sur les dernières années du règne de Louis XIV et sur la situation de la
France à la fin du XVIIe siècle. Boisguillebert venait confirmer le té-
moignage de Vauban : les brochures oubliées de Law rappelaient les
idées théoriques sur lesquelles était fondé le fameux système; puis ve-
- 1S1 -
liaient les discussions relatives à la direction d'ensemble des intérêts
matériels de la France pendant la première moitié du XVIIIe siècle. A
la suite de ces travaux précurseurs, insérés dans le premier volume de
la collection , on trouve en un seul volume les écrits de Quesnay et de
la plupart des physiocrates. Les œuvres complètes de Turgot ne rem-
plissent pas moins de deux volumes de la collection que continuent la
Richesse des Nations, d'Adam Smith , les œuvres de J.-B. Say, de Mal-
thus, de Ricardo. Deux derniers volumes sont remplis par les opuscules
de divers hommes dont les noms sont moins grands en économie po-
litique, mais figurent à divers titres parmi les plus éminents du dernier
siècle, tels que Condillac, Franklin, Necker, Lavoisier, Hume, Mon-
tyon. Les quinze volumes qui composent cette belle collection ont été
accueillis avec les sympathies les plus vives par les économistes et les
publicistes de tous les pays; ils ont pris place dans la bibliothèque de
tous ceux qui ont voulu s'occuper sérieusement d'études sociales. Que
je n'oublie pas d'ajouter que toutes ces éditions sont précieuses par les
commentaires et les notes dont elles sont enrichies.
» Mais il ne suffisait pas d'avoir élevé ce monument aux fondateurs de
la science et à la science elle-même : il fallait créer un centre de réu-
nion et de discussion pour les penseurs et écrivains vivants, et c'est
dans ce but que M. Guillaumin créa, en 1841, le Journal des Econo-
mistes. Ce recueil a été, depuis cette époque, l'organe et la tribune en
quelque sorte des économistes les plus distingués non-seulement en
France , mais dans toute l'Europe. Ce journal , remarquable par l'ab-
sence de tout esprit de secte ou d'école, a été en même temps ferme
dans ses principes et fidèle aux doctrines des maîtres, sans exclure les
recherches et les innovations. On a remué bien des faits et bien des
idées dans les quarante-un volumes qui composent la collection de ce
journal, qui, pour ne citer que les morts, a eu pour rédacteurs^Blanqui,
Rossi, Bastiat, L. Faucher et Coquelin. C'est de là que sont parties les
premières attaques contre le socialisme et non contre les socialistes,
contre les doctrines, et non contre les hommes, et combien de fois ses
prévisions, dédaignées par l'esprit de parti, ont été justifiées par les
événements!
» Il fallait encore avoir un recueil destiné plus spécialement aux faits
et dans lequel vinssent prendre place tous ceux que publient annuelle-
ment les gouvernements des divers Etats , les grandes administra-
tions, etc. C'était un manuel indispensable à ceux qui étudient les so-
ciétés modernes dans leur vie et dans leurs développements de chaque
année. V Annuaire d'économie politique et de statistique est venu sa-
tisfaire ce besoin, et dépuis douze ans la publicité et le succès de ce pe-
. tit volume, où sont condensés tant de faits qu'il fallait chercher autre-
. fois dans une multitude de volumes publiés en divers temps, en divers
lieux et en diverses langues, ont été croissant.
» Ainsi les études économiques trouvaient une base dans la Collec-
tion des principaux économistes, un organe dans le Journal des Eco-
nomistes, un arsenal dans Y Annuaire. Ces préliminaires une fois ac-
complis, M. Guillaumin voulut faire une encyclopédie de la science, et
réunir sous la forme de dictionnaire l'ensemble de doctrines , d'idées et
de faits qui ,1a constituent : il voulut de plus y joindre tous les rensei-
gnements bibliographiques propres à faciliter les recherches économi-
ques en même temps qu'à rappeler les noms de ceux qui y ont travaillé.
Le Dictionnaire de l économie politique, confié à la direction habile et
éclairée de M. Ch. Coquelin, avec la collaboration des économistes les
plus éminents de France et des contrées où Ton parle la langue fran-
çaise, a mérité les suffrages des hommes éclairés de tous les pays. C'est
un vaste répertoire de doctrines et d'idées, qui n'ad'équivalent dans au-
cune langue, et la partie bibliographique , à laquelle l'éditeur a plus
spécialement apporté ses soins et ses infatigables recherches, en fait
un ouvrage réellement complet et hors ligne, auquel Y Indépendance a
déjà rendu justice dans un article spécial et que le public a bien
apprécié.
«Enfin, après avoir fourni cette longue et laborieuse carrière,
M. Guillaumin a voulu réunir dans une collection nouvelle les œuvres
des auteurs vivants ou contemporains les plus distingués. La Collection
des économistes et publicistes contemporains continue celle des Prin-
cipaux économistes, et se compose des ouvrages qui, de notre temps,
ont jeté le plus d'éclat et exercé le plus d'influence. On y remarque déjà
les ouvrages de l'illustre Rossi, dont M. Guillaumin vient d'acquérir la
propriété (le 4# volume de son cours au Collège de France, jusqu'alors
médit, vient de paraître). Les œuvres de Bastiat, ce penseur profond,
qui a su exprimer avec tant de charme et de bonhomie les vérités les
plus abstraites; celles de Blanqui, de Fix, de Mac' Culloch, de Banfield,
le grand ouvrage de M. d'Audiffret sur le système financier de la
France, le bel ouvrage de M. Dunoyer sur la liberté du travail, et enfin
les principes du grand économiste anglais J. Stuart-Mill, dont le nom
et les écrits ont acquis en Angleterre et dans toute l'Europe une si
grande et si légitime autorité. Je crois que les travaux de M. Léon
Faucher feront aussi partie de cette collection.
» Est-ce tout encore? Je n'oserais le dire. Un éditeur de la vieille ro-
che qui s'attache à une science, qui l'aime, qui s'est fait une spécialité,
est capable de nous ménager encore quelque surprise. Du reste, on
«distingue sur son catalogue une longue liste d'ouvrages remarquables
de MM. Horace Say, Michel Chevalier, Moreau de Jonnès et autres écri-
vains distingués à plusieurs titres ; les livres de MM. Ch. Renouard et
Massé sur le droit commercial ; de M. L. de Lavergne, sur l'économie
rurale, et je ne sais combien de livres techniques pour le commerce.
» Ce n'est que justice de rappeler les services rendus par M. Guillau-
min ; c'est à lui que nous sommes en grande partie redevables de la
propagation de cette science dans notre pays. Les résultats acquis jus-
qu'à ce jour ne sont peut-être pas à la hauteur des efforts faits pour les
obtenir. Toutefois les études positives et sérieuses sont en progrès, et
chaque jour les événements viennent augmenter leur crédit et ajouter
à leur autorité. Nous n'écoutons pas volontiers les conseils, et nous
préférons trop souvent l'école si chère de l'expérience ; mais, après
tout, lorsque les faits nous pressent, nous prennent à la gorge en quel-
que sorte, il faut bien prêter l'oreille à leur enseignement, et cet ensei-
gnement, hélas! ne nous manquera pas».
— IS3 —
LA BIBLIOGRAPHIE DEVANT LES TRIBUNAUX.
Jamais personne n'avait été traduit devant les tribunaux pour fait
de bibliographie: il était réservé à l'auteur de la « France littéraire »
de devoir subir un semblable affront. Le plus beau titre de A. A. Bar-
iier, bibliothécaire de Napoléon Ier, est son Dictionnaire des ouvra-
ges anonymes et pseudonymes, qui a eu deux éditions. Eh bien, son
continuateur a trouvé trois hommes qui, blessés dans leur vanité, n'ont
pas eu honte de traduire l'intrépide bibliographe devant les tribunaux.
Les noms de ces trois bibliograpkophages sont à conserver. Ge sont
MM. F. Daguin , libraire ; Alex. Weili , journaliste , et A. D. Huot-
Saint-Albin , dit de Saint-Albin , journaliste. 'Nous allons faire con-
naître, d'après la « Gazette des Tribunaux » et le « Droit » , la cause de
la dernière poursuite.
TRIBUNAL CIVIL DE LA SEtNE (4e Oh.).
Présidence de M. Prudhomme.
Audience du 4 mai.
M. Quérard est auteur et éditeur d'un ouvrage qui se publie par li-
vraisons* appelé : « Les Supercheries littéraires dévoilées. Galerie des
auteurs apocryphes, supposés, déguisés, plagiaires, et des éditeurs
infidèles de la littérature française pendant les quatre derniers siècles,
ensemble tes industriels littéraires et les lettrés qui se sont anoblis à
notre époque » . « C'est sous ce titre piquant, que l'auteur initie, à cer-
tains petits mystères intimes de la vie littéraire, l'innocente et pour-
tant malicieuse fraction du public qui s'intéresse à ces choses-là » (i).
Le cadre était large, on le voit ; aussi, l'ouvrage compte-t-il plusieurs
volumes, et, sans doute, toutes les supercheries littéraires sont loin
d'être dévoilées. « L'œuvre n'est pas sans péril, et il faut, en pareille
matière, éviter les erreurs, ou accueillir bien vite les réclamations lé-
gitimes, si Ton veut éviter les procès » (2). Dans te tome quatrième, qui
a été publié en 1852, M. Quérard mentionne M. de Saint-Albin dans les
termes suivants : « Saint-Albin (Alexandre de), pseudonyme d'Emile
Pouyet » ; puis il énumère les différents ouvrages écrits par M- de Saint-
Albin, et termine en disant qu'il y a tout heu de croire que M. de
Saint-Albin et M. Emile Pouyet ne font qu'un.
M. Quérard s'était trompé , M. de Saint-Albin existe réellement; il
a toujours publié sous son nom tous les ouvrages produits par lui, et
i! n'y a aucun rapport entre lui et M. Pouyet. Dans le fait rapporté à
son égard et le signalant comme ayant l'habitude d'écrire sous un nom
supposé, M. de Saint-Albin a vu une imputation grave et qui lui causait
Sréjudice, surtout lorsque ce fait se trouvait rapporté dans un livre
ont le titre seul indique une critique sévère contre certains hommes
de lettres. Il a protesté «contre ces inexactitudes et demande à M. Qué-
rard vue «rectification. On n'a pu s'-enteadre sur la manière dont cette
(i) Le Droit, 6 mai.
(2) Idem.
î
-186-
norabilité de son client, auteur d'ouvrages littéraires importants, et qui, en
publiant son nouvel ouvrage, a évité avec le soin le plus scrupuleux tout ce
qui pouvait ressembler à des personnalités. A une époque ou la manie de
s'affubler de titres et de noms d'emprunt est si répandue, M. Quérard a cru
qu'il' était bon de rendre à chaque auteur son véritable nom, qu'il était utile
d'indiquer les fraudes littéraires si communes aujourd'hui. Ce travail, il Ta
accompli avec persévérance, et, malgré ses difficultés, sans soulever aucune
réclamation ; c était rendre aux lettres un service, c'était faire d'avance ce
qu'a exigé la nouvelle loi sur la presse, qui exige la véritable signature des
articles de journaux. La bonne foi de M. Quérard dans l'affaire actuelle ne
saurait être douteuse ; le fait qui indigne si fort M. de Saint-Albin était pu-
blié depuis 1845, il n'avait soulevé aucune plainte; M. Quérard devait donc
le considérer comme vrai. Il ne connaissait pas M. de Saint-Albin. Si quel-
qu'un, d'ailleurs, avait le droit.de se plaindre, ce serait M. Emile Pouyet,
u'il a accusé à tort d'écrire sous son pseudonyme, c'est-à-dire sous le nom
l'une personne qui n'existe pas. Quand M. de Saint-Albin est venu faire
ses réclamations, M. Quérard, sans tenir compte de la forme un peu vive
dans laquelle elle était faite, a proposé une rectification qui aurait dû satis-
faire M. de Saint-Albin. Celui-ci a cru y voir des insinuations malveillantes
qui n'existent que dans sa pensée; pour faire une rectification, M. Quérard
voulait au moins la faire exacte ; il a fidèlement analysé l'acte naissance qui
lui a été présenté, ce n'est pas sa faute s'il y a remarqué une légère diffé-
rence entre le nom de S ai ni- Albin que prend le demandeur, et celui de Huot
de Saint- Albin que porte l'acte de naissance. Dans tous les cas, pourquoi, à
raison d'un fait aont la responsabilité ne saurait retomber sur ïi. Quérard,
mais doit incomber tout entière aux auteurs de l'ouvrage où M. Quérard 1'»
puisé, le mettre seul en cause î
Le préjudice dont se plaint M. de Saint- Albin, en supposant qu'il y ait
préjudice, ne résulterail-il pas de sa négligence à n'avoir pas réclamé depuis
1845? Comment veut-on, d'ailleurs, que M. Quérard atteste, comme le veut
la notice rectificative présentée, que jamais M. de Saint-Albin n*a écrit sous
un pseudonyme? Tout ce qu'il pouvait attester, c'est qu'il a commis une
erreur en croyant que le nom de Saint-Albin cachait celui de M. Emile
Pouyet, tandis qu'il était, au contraire, celui d'un écrivain portant le nom
de Huot de Saint-Albin. La réparation offerte par M. Quérard dans le carton
qu'il offre de faire tirer est plus que suffisante, et on ne saurait lui en ac-
corder une autre.
Le tribunal a statué en ces termes :
« Attendu que la rectification que Qnérard a proposée à Huot de Saint-
Albin ne saurait être admise par rai ni par 1* Tribunal, à raison des ênon-
ciations qu'elle renferme sur le nom et (a naissance du demandeur, énoncwi-
tions qui sont contraires à celtes portées en son acte dfe naissance*,
» Qu'au contraire, la rédaction proposée par Huot de Saint- Albin est dans
la juste mesure de son droit et rétablit les faits dans leur exactitude :
* Ordonne que, dans la quinzaine de la signification du présent jugement,
Quérard sera tenu, à peine de 20 fr. par chaque jour de retard, de faire
imprimer un carton contenant rectification des énonciations erronées ren-
fermées en son livre intitulé : Les Supercheries littéraires dévoilées, ladite rec-
tification ainsi conçue : (Ici le Tribunal reproduit le projet présenté par M. de
Saint-Albin, en faisant précéder ce nom du mot Huot), pour ledit carton être
tiré et publié en autant d'exemplaires que l'ouvrage lui-même, et être adressé
à tous les souscripteurs ;
» Ordonne, en outre, l'insertion du dispositif du présent jugement, aux
frais de Quérard, dans trois journaux choisis par Huot de Saint-Albin, et
condamne Quérard aux dépens. »
(Gazette des Tribunaux, du 6 mai.)
— 187 —
Nous avons interjeté appel de ce jugement, qu'une fausse impression
nous a rendu défavorable: la lumière se fera, et la justice sera
éclairée.
bibliotbéqvb »» ratent oébéom. — eew-vaBL mimoÊmmmr
•um im %ombi au Grand-Pérou.
Un journal de bibliographie, s'adressant aux amateurs de livres en
tous genres, ne devrait exclure aucun genre que ce soit. Oui, il le de-
vrait, s'il était interdit è son rédacteur d'avoir des préférences, des
goûts, des opinions k lui. Or, jamais nos goûts n'ont été portés vers
l'étude de ces ouvrages, dont un de nos collaborateurs, sous la quali-
fication d'un àmï des LiviiEs, a fait la critique dans de précédents
numéros du Quérard. Nous ne nous sommes jamais bien rendu compte
de la passion qui domine chez ce qu'il appelle les bibliophiles pur
sang, pour telles ou telles plaquettes sans aucune valeur littéraire, et
le plus souvent très obscènes (parce que les écrivains nos aïeux étaient
bien moins pudibonds que ceux de notre siècle) , qui sont poussées dans
les ventes à des prix extravagants, attendu qu'elles sont rarissimes !
D'autres s'imposent des sacrifices pour faire réimprimer de semblables
toôleries, tandis qu'aucun d'eux ne songe à éditer tel autre livre qui a,
au moins , une valeur historique ou littéraire , ou à venir en aide à un
travailleur ou un éditeur qui voudrait faire une publication importante,
même utile, pour la France, mais qui, financièrement ne le peut pas.
C'est ainsi qu'on entend l'amour des livres ! et il n'y a rien à rétorquer.
Nous tromperions les lecteurs de notre journal si nous leur donnions
l'espoir qu'ils pourront parfois se régaler de notices sur des livres du
genre de celui qui suit. Le Quérard est essentiellement un journal de
bibliographie pratique, et nous aspirons à ce qu'il soit lu par toutes les
classes de la société sans qu'aucune d'elles ait à rougir.
Ceci dit, parlons de la Bibliothèque des frères Gébéodé,deux hommes
honorables, d'esprit et de goût, mais qui, par leur publication, ont
commis une débauche d'esprit.
Dans son numéro de février dernier, le Quérard a fait connaître quel
était le nom des Frères Gébéodé, qui publient à Londres une Bibliothè-
que bibKophifo- facétieuse. Ce recueil n'étant tiré qu'à soixante exem-
plaires, qui restent presque tous en Angleterre, ne peut, sur le conti-
nent, être connu que d'un nombre excessivement restreint d'ama-
teurs-, il n'est donc pas inutile d'entrer dans quelques détails, au sujet
de cet ouvrage, destiné à figurer de plus en plus parmi les raretés bi*
biographiques.
La première publication, mise au jour e» 185% forme un volume de
f 16 pages, et comprend la réimpression, accompagnée de quelques
notes, d'une production facétieuse et satirique devenue aujourd'hui in-
trouvable : le Premier acte du synode nocturne des Lemanes, Unelma-
nes9 Propetidés, à la ruine des biens, vie et honneur de Calianthe,
1608, sans liai d'impression. Le Manuel du Libraire signale comme
fort rare et à peine connu cet « ouvrage d'un genre très singulier, où
l'auteur a prodigué une érudition immense, dont il aurait pu faire un
— J88-
meilleur emploi ». Les éditeurs l'attribuent à un certain Reboul, ou-
blié dans les biographies universelles, et qui eut la tête tranchée à
Rome, en punition de sop penchant effréné pour la satire.
La seconde publication des frères Gébéodé se compose de 129 pages ;
elle donne des extraits de quatorze ouvrages facétieux, difficiles à se
procurer, et dont voici les titres : Contenu de l'Assemblée des dames
de la confrérie du grand Habitavit, 1615 ; — la Doctrine de Caresme-
Prenant, 1612; — Lettere facete e chiribizzose in lingua venitiana da
V. Belando, 1588; — Ballets représentés à la Cour des rois de France ;
— Formulaire fort récréatif de tous contrats passés par devant Bredin
le Cocu ; — les Débats et facétieuses rencontres de Gringalet et Guillot
Gorgeu ; — le Nouveau Panurge, avec sa navigation en l'isle imaginaire ;
— Mitistoire barragouyne de Fanfreluche et Gaudichon (par Guillaume
des Autels) ; — Lettere facete e piacevoli raccolte per D. Atanagi ; —
Thrésor des récréations ; — Grandes et récréatives prognostications
pour ceste présente année 08145000470, par maistre Astrophile le
Roupieux ; — les Matinées du seigneur de Cholières, 1586 ; — le Déses-
poir de Zani Corneto sur la fuite de Pantalone , 1619 ; — le Zombi du
grand Pérou, ou la Comtesse de Cocagne, 1697.
Disons quelques mots de ce dernier ouvrage. On sait qu'après être
resté durant près d'un siècle et demi complètement oublié, il devint
tout d'un coup très recherché des bibliophiles, grâce à la mention qu'en
fit Charles Nodier dans ses Mélanges extraits d'une petite bibliothèque,
pag. 366. L'ingénieux académicien, un peu trop en quête de l'extraor-
dinaire et de l'imprévu, avança que ce roman était l'oeuvre du mysté-
rieux Corneille Blessebois, dont les productions fort peu décentes, im-
primées en Hollande, ont un prix tout spécial aux yeux des biblio-
philes (1). Grâce à cette assertion contestable, le Zombi s'éleva au
prix énorme de 150 fr., à la vente Nodier, en 1830, et, quoiqu'il ait
depuis perdu de sa valeur, il s'est encore adjugé, à plusieurs reprises,
aux environs de 60 fr. L'exemplaire qui parut à la vente Pixérécourt, en
1838 (où il fut payé 100 fr.), était accompagné d'ime note de Nodier,
qui disait avoir acquis la conviction que le Zombi avait été imprimé
aux Antilles en 1697, et qu'il était l'œuvre de Corneille Blessebois*ou
de l'aventurier qui avait pris ce nom et qui se faisait appeler M. de Cor-
neille. Tout cela pouvait bien n'être qu'un jeu d'esprit de la part de
l'historien du Roi de Bohême et de ses sept châteaux.
Quoi qu'il en soit, nous allons donner une analyse de l'histoire ra-
contée dans ce pamphet qu'on paye si cher; elle est peu compliquée.
La comtesse de Cocagne, créole, dont la beauté n'est point ornée de
chasteté, de pudeur ni de modestie, vient trouver M. de C..., qu'elle
croit expert en l'art de magie, et le prie de faire revenir à elle le
marquis du Grand-Pérou, habitation fort connue dans une des pos-
sessions françaises des Antilles, où se passe la scène. M. de C... con-
sent, fait croire à la comtesse qu'elle est devenue invisible, et, sous
(1) Aux adjudications mentionnées dans le Manuel, on peut ajouter celle.
ci, 418 fr., vente Miller, en 1846 (voir la note 768 de ce catalogue), et
229 fr., vente Montaran, en 1849.
- 189-
Fapparence de Zombi (en patois créole, un esprit, un fantôme, un
sorcier) elle vient jeter le trouble dans la maison du marquis.
La comtesse, pour récompenser M. de C..., l'invite à souper.
Ici le poète fait en vers , fort peu décents, la description du tête à
tête de ces deux personnages.
Le marquis se fâche de tout ce fracas chez lui, soupçonne M. de C. . .
d'être d'accord avec la comtesse et veut le faire assassiner ; mais un
ami de M. de C... l'en empêche. Puis succèdent quelques scènes ero-
tiques, mais mal écrites. Enfin, l'île s'émeut des bruits répandus sur
les actes de sorcellerie de M. de C... Il cherche à échapper aux pour-
suites de la justice et se retire dans une autre partie du territoire ap-
pelée la Basse-Terre, où (dit l'auteur en terminant) on m'attendait
avec impatience pour me loger dans la plus sale et la plus profonde
basse-fosse qui soit dans le château.
Quelques strophes du portrait de la comtesse de Cocagne, man-
quaient, à ce qu'il paraît, à l'exemplaire Nodier, lequel ne contenait
que 145 pages , tandis que l'exemplaire compulsé par les frères Gé-
bêodé renfermait trois feuillets supplémentaires consacrés à ce portrait,
que la décence ne nous permet pas de reproduire ici.
LIVRES INTÉRESSANTS POUR LA FRANCE DANS LA BIBLIOTHECA
GRENVILIANA.
Un diplomate anglais, mort le 18 décembre 1846, dans sa 91e an-
née, sir Thomas Grenville, avait consacré 60,000 livres sterling
(plus de 1,500,000 fr.) à la création d'une bibliothèque des mieux
choisies. Cette collection n'a point eu le sort réservé d'ordinaire aux
bibliothèques particulières vouées à la dispersion après la mort do
leurs propriétaires , et souvent pendant leur vie. Elle a été léguée au
Musée britannique; elle y est conservée à part; les recherches y sont
d'autant plus faciles, qu'un catalogue spécial a été imprimé en lSk'2.
Ce catalogue forme deux beaux volumes in-8, et le savant auteur
du Manuel du libraire en a fait mention avec éloge (t. III , p. 662) ,
mais cet ouvrage , tiré à 150 exemplaires seulement et d'un prix fort
élevé, se rencontre très rarement en France ; nous croyons ainsi faire
chose utile en signalant à l'attention des amateurs qui feront le voyage
de Londres, deux articles qui nous semblent de nature à intéresser des
Français ; nous serions heureux qu'on nous transmît à leur égard quel-
ques détails auxquels nous nous empresserions de donner place dans
le Quérard :
Oraison funèbre d'Henriette Marie de France, reine de la Grande-
Bretagne. Paris, 1669, in-4.
Avec des corrections au crayon de la main de Bossuet.
JLe Portrait de Son Altesse Royale madame Henriette, princesse
d'Angleterre, par le sieur de La Serre. Manuscrit exécuté avec le plus
grand soin , en encres de diverses couleurs, sur sept feuillets de vélin ,
avec encadrement d'or. L'aimable princesse y est représentée sous
l'aspect le plus flatteur.
-1*0-
Voici un écrit relatif à la Saint-Barthélémy, et que nous ne trouvons
point sur les catalogues les plus riches en productions de ce genre :
Tragica historia de miseranda et abominosa illa Laniena , anno a
partu virginû Mariœ salutifero 1572, die XXIIII Augusti in Regia
metropoli vrbe Parisina, post nuptiarum Nauarreicarum, ibi celebrato-
rum, festiuitatem, aliisque vrbihus édita, reddita Carminé Heroico per
F. R. Ë. F. 0. 0. In fide et patienta (sine loco et anno), in-8.
La bibliothèque Grenville possède six volumes à la relieure de Gro-
lier, chiffres que bien peu de collections particulières ont dépassé (1) ;
parmi ces six ouvrages, nous distinguons ; Gelsus, di mcdicina* Vene-
tiis. Ph. Pinzi, 1497, folio; Justinus, Aldus, 1522, in-8 (seul exem-
plaire connu sur papier supérieur) ; Juvenal, Aldus, 1535, in-8.
Nous avons compté quarante-et-un ouvrages aux armes de l'illustre
président de Thou (2); quelques-uns sont fort dignes d'envie; nous
mentionnerons l'édition princeps (Florence, 1496, in-4), d'Apollonius
de Rhodes; la première édition, Madrid, 1613, in -4, des Novelas de
dervântes (3); ûPetrarca, Figliuli di Aldo, 1546; Pindarus, Paris,
1546, in-4.
Quatre-vingt-huit ouvrages imprimés sur papier vélin se rencontrent
dans la collection dont nous parlons; quelques-uns, tels que la Bible
de Mayence, 1455, et le Virgile, 1470, sont des trésors du premier
ordre; contentons-nous de signaler quelques ouvrages français :
Etrennes de poézie framoize, par Baïf, 1574, in-4; le Chevalier de
La Tour (par Geoffroy de La Tour-Landry), Paris, 1514 (exemplaire
(1) La bibliothèque de H. Coste, de Lyon, vendue en avril 1854, renfer-
mait dix Grolier; ils ont été adjugés de 400 à 1,000 francs; deux d'entre
eux ont dépassé ce dernier prix, et le Liber de sole, par Marsili Ficin (Florence,
vers 1490, in-4), est arrivé a la somme de 1,500 francs. À la vente Renouard,
faite au mois de novembre dernier, et dont le Quérard a parlé dans son n° 2,
il y avait trois Grolier, tous trois imprimés chez les Aide, Lucrèce , 1515;
Virgile, 1527 (adjugé à 1,600 francs); les Adagia d'Érasme, 1520, payés
1,720 francs.
(2) On trouve des détails curieux sur la fameuse bibliothèque de Thou dans
le savant ouvrage de M. Paulin Paris : les Manuscrits français de la biblio-
thèque du roi, t. IV, p. 189; voir dans ce même volume, p. 431-438, une
note de M. J. Pichon. Nous avons inséré dans un journal qui paraissait en
1845 (et oui depuis a disparu comme tant d'autres feuilles), quelaues recher-
ches sur le même sujet (consulter le Bulletin de V Alliance des Arts, t. III,
p. 235, 255 et 330). Nous reviendrons peut-être un jour sur cet objet ; depuis
1845 nos matériaux se sont accumulés.
(3) Transcrivons ici la note de la Bibliotheca grenviliana : < Salva dit,
» dans son catalogue, que cette édition est si rare qu'on n'en connaît pas un
» seul exemplaire dans toute l'Espagne ; elle était dans la bibliothèque royale
» de Madrid, mais elle disparut pendant la guerre de l'indépendance. Sancha
» mourut sans avoir pu se procurer cette édition originale qu'il voulut
» réimprimer. Un exemplaire se trouve au Musée britannique; un autre, ap-
» partenant à M. Nodier, fut acheté par M. Héber ».
Ajoutons que, d'après le Manuel, Héber avait deux exemplaires de ce
précieux volume; ils se payèrent 7 et 10 livres sterling lOscbeflinps (180 et
265 francs). Un d'eux était celui qui avait figuré au catalogue Nodier (1829,
no 531), où il s'adjugea pour 80 francs, réuni au Don Quwote, Madrid,
1608, in-4.
-1M-
Mac-Carthy) ; La légende dcf Flamens, Artisiens et Huymyers, Paris,
1522, in-folio (venant aussi de la bibliothèque Mac-Carthy, ainsi que
Y Histoire au vray du siège devant la ville d'Orléans, 1576, in-4).
Il n'entre pas dans notre plan de parler ici des ouvrages précieux
que renferme cette collection et qui sont étrangers à la France; nous
recommanderons, toutefois, de lire dans le catalogue ce qui concerne
l'exemplaire magnifique et unique en son genre, des grands et
petits voyages des frères De Bry , et un volume dans lequel Julio Clo~
vio a représenté en douze miniatures d'un travail exquis, les exploits
de Charles-Quint. G. B.
UNE PLAQUETTE CUMEUSE.
M. le président Bigaut possède une plaquette fort curieuse, qu'il a
achetée un très haut prix, à la vente de M. de Monmerqué ; elle est
rarissime, selon l'expression familière aux bibJiomanes et même aux
bibliophiles. En voici le titre et la description :
La Conspiration faite par les Pères Jésuites de Douay pour assassiner
le prince Maurice tfOrengc, conte de Nassau; avec le portrait ra-
eowrcy du couteau à quatre tranchans, de l'invention jésuitique.
Suyvant la copie imprimée à Leyde, 1598, in-8, 16 pp.
Tout nous porte à croire que ce petit pamphlet a été imprimé à
Douai. Ce sont les mêmes caractères que ceux qu'employait, à cette
époque, Jean Bogard, les mêmes vignettes, les mêmes justifications;
et c'est à cause de cela que nous nous en occupons.
L'exposé des faits commence en regard du dessin où se trouve la
configuration du couteau. Il présente, avec beaucoup de détails, les
circonstances de la conjuration, désigne les noms des acteurs, leur
résidence, fait connaître leurs positions, leurs moyens d'action; cite
les noms des témoins et déposants. Le projet aurait été concerté entre
les Pères Jésuites d'Ypres et ceux de Douai. Le Provincial de Douai
aurait été chargé de la direction de l'affaire. Le malheureux à qui l'on
avait confié l'exécution du meurtre était un nommé Pierre Panne,
tonnelier d'Ypres, plongé dans la misère et père d'une nombreuse
famille. Trahi, par sa propre imprudence, il fut arrêté à Leyde, où il
s'était rendu pour assassiner le prince, condamné à mort par les éche-
vins et exécuté, au même lieu, le 22 juin 1598.
Maurice de Nassau, l'un des plus grands capitaines des temps mo-
dernes, selon la qualification que lui donne même la Biographie des
frères Michaud, était stathouder de la Hollande. C'était à l'époque la
plus violente des querelles religieuses; Maurice était protestant. Son
père, Guillaume de Nassau, après avoir échappé à plusieurs tentatives
d'assassinat, avait enfin été tué d'un coup de pistolet, chargé de trois
balles, le 10 juilet 1584, par un fanatique nommé Balthazar Gérard ou
Girard. Celui-ci pris, condamné* exécuté, avait été considéré par ses
co-religionnaires comme martyr, témoins plusieurs écrits de l'époque,
et entre autres celui imprimé à Douai sous ce titre :
Le Glorieux et triomphant Martyre de Maiihazar Girard, avenu en
la ville de Del,t m Hollande, le xiiij* de juillet 1584. Douay, Jean
Bogard, 1584, in-12 de 56 pages.
— 192-
C'était l'époque des assassinats pour cause de religion. Henri 111
était frappé, peu après le 1er août 1589, par le couteau de Jacques
Clément, et son successeur, Henri IV, par celui de Ravaillac, le 14 mai
1610.
La brochure que nous signalons en fit naître d'autres; elle éveilla
justement la susceptibilité de l'institut de Saint-Ignace ; on voulut y
répondre. Le P. François Coster, que l'on surnomma le Marteau des
sectaires, auteur d'un grand nombre d'ouvrages de controverse, pu-
blia en flamand une sorte de réfutation de cet écrit; elle fut traduite
en français et publiée à Douai sous ce titre :
Response à la sentence donnée en Hollande contre Pierre Panne, faicte
premièrement en flamand par le R. P. François Costère, prestre de
la compagnie de Jésus; et depuis traduit en françois. Douay, Bal-
thazar Bellère, 1599, in-12 de 158 pag.
Nous ne nous occuperons pas des autres, parce qu'elles sont étran-
gères à la bibliographie de nos contrées. Au reste, elles se résument en
ceci, que la confession de Pierre Panne était fausse et qu'elle était
V oeuvre des rebelles de Hollande (les protestants). Les Pères de la
compagnie de Jésus pensent encore ainsi de notre temps; car on lit
dans la « Bibliothèque des écrivains de la compagnie » , récemment pu-
bliée à Liège, 1853 : « Les Hollandais feignirent que Pierre Panne avait
» été engagé par les jésuites à assassiner le comte Maurice de Nas-
» sau ». #
Il est à remarquer que le projet concerté de l'assassinat de Maurice
de Nassau ne se trouve rappelé par aucun historien, quoique Ton ne
puisse le révoquer en doute, par le jugement rendu à Leyde et l'exécu-
tion de Pierre Panne qui s'ensuivit. H. R. D.
LETTRES BIBLIOGRAPHIQUES.
(Voy, pp. 64-65, 92-96.)
A Monsieur le rédacteur du Quérard.
J'ai lu, dans le dernier numéro de votre journal, à mon grand étonne-
ment, un article sur Pouchkine, à l'occasion de l'ouvrage de M. Gallet
de Kulture, que j'ai reconnu pour être le fragment d'une lettre de
moi, adressée à un correspondant littéraire à Paris, et que, certes, je
n'ai jamais eu l'intention de publier.
C'était ime lettre confidentielle, écrite ab irato, encore sous l'im-
pression que venait de me produire la lecture du livre de M. Gallet
de Kulture, rempli de faits erronés sur la Russie.
Mon correspondant a commis une indiscrétion blâmable en vous
communiquant cette lettre, juste quant au fond, mais blessante par sa
forme, comme toute chose écrite en colère, et je suis étonné, Monsieur,
que vous n'ayez pas reconnu qu'une lettre d'une semblable teneur, où
des épithètes violentes se heurtent, pût être imprimée sans compro-
mettre la dignité de son auteur. ' > •
— 193 —
Non-seulement, Monsieur, je blâme la communication indiscrète
qui vous a été faite de ma lettré, et à plus forte raison en blâmai-je
l'impression. Aussi, je viens réclamer de votre loyauté que, dans votre
prochain numéro, vous insériez ma juste protestation contre l'abus
qui a été fait d'une opinion toute confidentielle.
Deux raisons m'obligent à vous faire cette demande.
Voici la première. C'est que, dans ma lettre, j'ai reproché à M. Gallet
de Kulture de ne pas bien connaître le russe, et vos imprimeurs ne
font pas mieux connaître que lui les noms propres de mon pays et
l'orthographe de sa langue. Ainsi, page 93, ils me font nommer Mlle
Gontscharoff, Gorscharoff ; et, page 94, ils me font écrire Gosoudaz,
au lieu de Gosoudar (empereur, souverain), que M. Gallet de Kulture
a écrit Gadusar (p. 6) et traduit par grand-juge (1).
Mlle Gontscharoff (p. 93), n'avait pas que cinq ou six ans, mais
bien sept à huit, lors de l'incroyable histoire de la flagellation de
Pouchkine, inventée par M. Gallet de Kulture, c'est-à-dire en 1820.
J'ai eu des renseignements positifs à ce sujet depuis votre malencon-
treuse insertion. Pouchkine aurait donc épousé une jeune fille de huit
ans au plus! d'après la version de M. Hipp. Lucas, aussi fausse que la
précédente assertion.
La deuxième raison, et la plus importante, c'est que, page 86 du
même numéro de votre journal, je trouve qu'un de mes compatriotes,
M. Serge Poltoratzky, écrit habituellement sous la qualification d'un
Bibliophile russe, dont mon indiscret correspondant m'a aussi gratifié
pour me présenter à vous, et que dès lors il pourrait en résulter une
fausse attribution qui serait préjudiciable à M. Poltoratzky, pourtant
bien connu pour son exquise urbanité et l'élégance de son langage.
Réclamant en mon nom, je ne veux pas qu'il reste de doute à cet égard.
A chacun ses œuvres.
J'ai l'honneur, etc. Panikzoff , bibliophile russe.
Baden-Baden, le 15 avril 1855.
VI.
Monsieur,
Permettez-moi d'avoir recours à votre immense science bibliogra*^
phique pour vous prier de vérifier deux faits qui sont de la plus grande
importance pour moi, attendu que j'écris une histoire de l'Inquisition,
à un point de vue d'impartialité froide, qui sera, je crois, tout à fait
nouveau.
Est-il vrai que Llorente ait fait paraître à Paris , après sa célèbre
Histoire critique de V Inquisition espagnole, deux ouvrages en espa-
gnol, l'un la traduction en espagnol du roman de Louvet intitulé :
Aventures de Faublas, l'autre (livre original), Portraits des Papes,
aussi en espagnol, à ce que je crois? Ces deux livres auraient été pu-
bliés entre 1819 et 1821.
J'ai vainement fait chercher à Paris et à Madrid, en France et en
(1) Nous apprenons que l'Empereur Nicolas et la Su Russie a été supprimé
sur la demande formelle du pr. An. Demidoff, dont M. Gallet de Kulture a été
le secrétaire. De graves raisons ont motivé cette mesure, et Ton dit même que
cet étranger va intenter une action judiciaire à son ancien secrétaire, j.-m. q.
14
- 194 —
Espagne, la réfutation de l'histoire critique de l'Inquisition, par un
compatriote de Llorente, Carnicero, sous le titre de : « La Inquisition
* justamente restabletida, o impugnation de la obra di D. Juan
m Antonio Llorente : Anales de la Inquisition de Espana, y del ma-
» nifesto de las Cottes de Cadix. Madrid, 1816, deux volumes.
J'ai également fait demander depuis six mois à Rome l'ouvrage in-
titulé : Lettere suIV Inquisizione, d'Anfossi, maestro del saero Palazzo,
entre 1827 et 1847.
Enfin, je fais chercher un bref du... juin 1535 de Paul III à Fran-
çois Ier pour reprocher à ce prince sa trop grande rigueur pour les
hérétiques, que le Parlement de Paris, faisait brûler comme s'il avait
été le Saint-Office en personne. Cette lettre est analysée ou même
reproduite dans les « Mémoires d'un bourgeois de Paris » , récemment
édités par là Société de l'histoire de France. On ne m'a pas trouvé
cette lettre à Rome. A Paris, M. de Mas-Latrie m'a trouvé, aux Archi-
ves de France (archives judiciaires), une délibération du mois de juil-
let 1535, laquelle émane du Parlement, et suppose l'existence du bref.
Veuillez, Monsieur, me répondre sur les points qui sont connus de
vous ou qui peuvent l'être sans trop de recherches, et recevez l'ex-
pression de mes sentiments distingués,
A. D. B.
Grenoble, le 7 avril 1855.
VU.
A M. A. B.-jff., à Grenoble.
Monsieur,
La bibliographie est un si vaste champ, que, pour en retirer de l'avan-
tage, il faut être assez sage pour n'en cultiver qu'une portion. Ainsi
ai-je fait. Je ne me suis donc occupé que de bibliographie française,
et encore j'ai dû, par rapport à mes forces, réduire mes études à celle
de ce siècle. Ma science bibliographique est donc si peu immense, que
je désespérerais de pouvoir répondre d'une manière satisfaisante aux
questions que vous m'avez fait l'honneur de m'adreser, si je n'avais
pas recours au moyen suivant.
J'ai fondé récemment un petit journal dans lequel je me propose, en-
tre autres innovations, une espèce d'enseignement mutuel entre biblio-
philes. Je ne doute pas, Monsieur, que votre lettre, insérée dans ce
journal, ne soit lue par quelques personnes qui pourront vous rensei-
gner sur ce que voue désirez.
En attendant ce résultat, voici, Monsieur, ce que je sais personnelle-
ment.
Llorente a effectivement publié, en français, un ouvrage intitulé :
Portraits politiques des papes, considérés tomme princes temporels
et comme chefs de l'Eglise, depuis V établissement du Saint-Siège ê
Rome, jusqu'en 1822. Paris, Béchet aîné, 1822, 2 vol. in-8. Cet ou-
vrage n'est point assez ancien pour qu'on ne puisse pas le trouver.
Quant à la traduction espagnole des A venturesde Faublas, qu'aurait
faite Llorente , c'est, au dire d'un bibliophile espagnol très distingué,
que j'ai l'avantage de recevoir quelquefois chez moi, tout simplement
une infamie qu'on prête gratuitement à ce digne Llorente.
- 195 —
Le bibliophile espagnol dont je viens de parler possède dans sa bi-
bliothèque, à Madrid, une grande partie des archives de l'Inquisition
que l'on fît disparaître lors de rentrée des Français dans la capitale de
l'Espagne, lesquelles, transportées de cachettes eh cachettes, ont fini par
être perdues pour les intéressés. Mon bibliophile en possède plusieurs
v ballots.
Un volume, excessivement rare et curieux, se trouve à la bibliothè-
que de la chambre des députés. Permettez-moi de vous en dire un mot.
C'est un volume in-4, contenant les statuts du Saint-Office, imprimés
en espagnol, à un très petit nombre d'exemplaires, pour le grand in-
quisiteur et les autres supérieurs (1). L'exemplaire que possède la biblio-
thèque de la chambre est surchargé de notes de la main du dernier
grand inquisiteur. Ce volume fut saisi à Madrid lors de l'investissement
de cette capitale par l'armée française , envoyé à l'impératrice Joséphine,
et vendu, après l'invasion de la France, avec les livres de la bibliothè-
que de la Malmaison. Il y a une dixaine d'années, un libraire,son dernier
propriétaire, se trouvant avoir besoin d'argent, en fit proposer l'acquisi-
tion à la bibliothèque de la chambre. Après s'être enquis près du grand
inquisiteur qui vivait à Paris sous un nom supposé, si ce volume était
vraiment annoté de sa main, et sur son affirmation, les questeurs de la
chambre ordonnèrent au bibliothécaire d'avoir ce curieux volume à
tout prix. 11 valait de 12 à 1,500 fr. : le bibliothécaire ne rougit pas de
faire profiter l'État de la détresse du vendeur, lui en offrit 500 frM et
il lui rat adjugé.
N'avez-vous à Paris personne, M. A. Bonnetty, par exemple, qui
puisse obtenir la communication de ce précieux volume? sans lequel on
ne peut guère écrire une histoire impartiale de l'Inquisition.
Voilà, Monsieur, tout ce que je puis répondre à votre lettre ; mes
lecteurs vous en apprendront peut-être davantage.
Recevez, je vous prie, Monsieur, l'expression de mes sentiments
les plus distingués, J.-M. Quérard.
Paris, le 11 mai 1855.
DE CECI, ET DÉ CELA.
Académies. — ■ Institut de France. — Le Moniteur publie le décret
suivant, rendu sur la proposition du ministre de l'instruction pu-
blique :
« Considérant que la protection des arts, des sciences et des lettres
est un privilège essentiel ée la Couronne ;
» Considérant que, pour faire utilement concourir l'Institut iûipérial
de France à l'exercice de cette prérogative, il importe d'appf oprfer
ses statuts à l'ordre que nous avons établi dans l'Etat ;
» Considérant que l'intérêt de kn science réclame l'accomplissement
des grands travaux confiés à l'Institut, notamment en ce qui concerné
le Dictionnaire historique de la langue, le Dictionnaire des beaux-arts,
les statistiques et les documents relatifs aux anciennes époques de no-
tre histoire ;
(1) Nous donnerons une description de ce volume dan» notre prochain No.
- 196 —
» Considérant que les lois organiques du 2 brumaire et du 15 ger-
minal an IV, aussi bien que l'arrêté consulaire du 3 pluviôse an XI ,
ont établi entre les différentes classes de l'Institut une solidarité qu'il
importe de maintenir entre les cinq Académies ;
» Considérant que l'Académie des sciences ftiorales et politiques
compte un nombre de membres inférieurs à celui dont les autres aca-
démies se composent, et qu'en portant à quarante le nombre de ses
membres, il nous sera permis de faire représenter, dans une section
nouvelle, les sciences politiques, administratives et financières, dont
la culture est l'un des principaux objets de l'institution de cette aca-
démie; *
» Considérant qu'aucune présentation ne peut être faite en section
pour la première nomination des membres d'une section nouvelle;
» Avons décrété et décrétons ce qui suit :
» Art. 1er. La séance publique annuelle commune aux cinq classes
de l'Institut impérial de France aura lieu le 15 août, jour de la Saint-
Napoléon.
» Art. 2. L'époque et l'ordre de toutes les séances publiques parti-
culières aux cinq académies seront réglés par décision spéciale de
notre ministre de l'instruction publique et des cultes , qui demeure
chargé , pour chaque académie , de toutes les dispositions énoncées au
second paragraphe de l'article 4 du règlement du 21 juin 1816.
» Art. 3. Les concours des prix à décerner, soit par chacune des
académies, soit par les4 académies réunies, seront jugés suivant les
formes déterminées par l'article 3 de l'ordonnance du 3 mars 1824;
toutefois, en ce qui concerne les prix fondés par des particuliers, le
concours sera jugé suivant les règles fixées par les décrets ou ordon-
nances d'acceptation.
)> Art. 4. Dans la séance publique commune aux cinq académies ,
un prix d'une valeur annuelle de dix mille francs sera, tous les trois
ans, décerné, en notre nom, à l'ouvrage ou à la découverte que les
cinq classes auront jugé le plus propre à honorer ou à servir le pays.
» Le jugement sera rendu conformément aux dispositions de l'arti-
cle précédent.
» Ce prix sera décerné pour la première fois, le 15 août 1856 ,
entre tous les auteurs des travaux signalés dans les cinq dernières
années.
.. » Art. 5. Un rapport annuel sur l'état des travaux confiés par les
règlements à chacune des cinq académies, sera rédigée conformément à
l'article 40 de la loi du 15 germinal an IV, et arrêté en assemblée gé-
nérale de l'Institut. Il nous sera présenté par notre ministre de l'ins-
truction publique et des cultes.
» Art. 6. Les fonctionnaires préposés à la bibliothèque et aux diffé-
rents services de l'Institut seront nommés par notre ministre de l'ins-
truction publique et des cultes, qui réglera l'emploi des fonds affectés
par le budget au traitement de ces fonctionnaires.
» Art. 7. Il est créé à l'Académie des sciences morales et politiques
une section nouvelle sous le titre de politique, administration, finan-
ces, laquelle sera composée de dix membres, de manière à élever à
quarante le nombre des membres de ladite académie.
» Les membres de cette section nouvelle nommés par nous pour la
- 197 —
première fois jouiront des mêmes droits et traitements que les mem-
bres des autres sections.
» Art. 8. Sont abrogées l'ordonnance du 3 mars et toutes disposi-
tions contraires au présent décret.
» Art. 9. Notre ministre secrétaire d'Etat au département de l'ins-
truction publique et des cultes, chargé de maintenir l'observation des
règlements de l'Institut, veillera à l'exécution du présent décret. '
» Fait au palais des Tuileries, le 14 avril 1855.
» NAPOLÉON. »
Ce décret est suivi d'un autre qui nomipe membres de la nouvelle
section de l'Académie des sciences morales et politiques : MM. d'Au-
diffret, Barthe, Pierre Clément, de Cormenin, Grétérin, Laferrière ,
Armand Lefebvre, Mesnard et le général baron Pelet.
Par arrêté du ministre de l'instruction publique et des cultes, en
date du 17 avril, les fonctionnaires actuellement préposés à la biblio-
thèque et aux différents services de l'Institut ont été confirmés dans
leurs fonctions.
Le décret de l'Empereur qui réforme la discipline intérieure de l'A-
cadémie avait produit une très-vive impression au sein du docte
corps. L'Académie s'est soumise; toutefois, elle a cru devoir formuler
quelques respectueuses observations sur l'altération profonde que la
décision du pouvoir portait aux privilèges virtuels de l'Académie. Ces
observations ont été consignées au procès-verbal; un ou deux acadé-
miciens ont pris, niais avec beaucoup de ménagement, la défense de
la mesure officielle. On assure que le pouvoir prépare d'autres me-
sures non moins importantes au sujet des quatre Académies, et spé-
cialement de l'Académie française, que l'on accuse d'une opposition
systématique. (Indépend, belge).
Autographes. — On écrit de Weimar , le 6 avril , à la Gazette des
Tribunaux :
« Il y a environ trois ans, le public allemand s'éprit assez soudaine-
ment d'une passion pour les autographes de Schiller et de Goethe, les
deux plus grands génies poétiques de l'Allemagne moderne.
» Quoique Gœthe et Schiller aient été les contemporains de la plu-
part des Allemands actuellement vivants, et que leurs autographes,
surtout ceux de Gœthe, qui est mort à un âge fort avancé, soient fort
peu rares, on les payait au poids de l'or. Ainsi, par exemple, à Berlin,
une lettre de Gœthe d'une vingtaine de lignes fut payée aux enchères
publiques 36 thalers (144 fr.); quelques jours après, on adjugea,
moyennant 300 thalers(l ,200 fr.), deux fragments autographes de la
tragédie de Jeanne d'Arc, de Schiller.
» Bientôt après les autographes de ces deux hommes célèbres com-
mencèrent à devenir abondants» De tous les côtés surgirent des lettres,
des poésie, des notes, écrites en entier, ou du moins signées par Schil-
ler ou par Gœthe ; les prix baissèrent, et les amateurs les plus avides
purent satisfaire amplement leur goût. Alors la Bibliothèque royale de
Berlin acheta, au prix d'environ 400 thalers (1,600 fr.), une riche col-
lection d'autographes de Gœthe et de Schiller, qui furent soigneuse-
ment catalogués et déposés dans les armoires vitrées de la galerie des
curiosités graphiques de cet établissement.
— 198 -
)) Cependant, quoique les autographes de Goethe et de Schiller, qui
alors se trouvaient dans le commerce (c'est le mot, car on en voyait en
étalage chez des libraires dans toutes les villes de l'Allemagne), eus-
sent une telle ressemblance avec ceux qui étaient reconnus pour au-
thentiques, que l'œil le plus exercé ne pouvait y découvrir une diffé-
rence, et quoique au bas de plusieurs d'entre ceux de Schiller,' se trour
vât un certificat écrit et signé par sa sœur, encore vivante, constatant
que le manuscrit était réellement de l'illustre auteur de Don Carlos et
de Marie Stuart, des soupçons commencèrent à s'élever. Les acqué-
reurs des autographes examinèrent non pas seulement comme autre-
fois les détails de récriture, mais le fond de l'écrit, et l'on ne tarda pas
à s'apercevoir que les autographes contenaient trop de faits inexacts,
trop d'erreurs matérielles pour pouvoir être regardés comme authenti-
ques, et qu'ils devaient nécessairement être l'œuvre de quelque fauôr
saire.
» La direction de la Bibliothèque royale de Berlin mit à la disposition
du chef de la police prussienne la collection d'autographes dont nous
venons de parler, et elle le pria de faire des recherches. Ce haut fonc-
tionnaire se mit sur-le-champ en relation avec les autorités de divers
autres Etats d'Allemagne, et, grâce à leurs actives et intelligentes in-
vestigations, ils parvinrent à découvrir qu'un calligraphe de Weimar et
un ancien garçon de la Bibliothèque grand-ducale de la même ville,
autrefois cordonnier, avaient, pendant plus de deux années, travaillé
à fabriquer de faux autographes de Schiller et de Gœthe, et que, par
cette coupable industrie, ils avaient amassé une somme considérable.
Ces deux individus ont été arrêtés dans un village près de Weimar,
et se trouvent actuellement sous la main de la justice. Deux juges d'ins-
truction du tribunal du cercle, séant à Weimar, ont commencé l'instruc-
tion de cette affaire. L'éveil étant ainsi donné au public allemand, les
deux magistrats ont reçu successivement de plusieurs points de l'Alle-
magne de nombreux envois d'autographes de Schiller et de Gœthe sur
l'authenticité desquels les propriétaires avaient des doutes. Le nom-
bre de ces manuscrits dépasse, dit-on, douze mille. Quatorze d'entre
les plus habiles écrivais d'Allemagne sont occupés à les examiner en
qualité d'experts.
» L'instruction se poursuit dans le plus grand secret. Cependant on
croit savoir que l'un des prévenus, le calligraphe, nie catégoriquement
toute participation à la fabrication des autographes, tandis que l'an-
cien garçon de la Bibliothèque de Weimar a déclaré qu'ils y ont coopéré
tous deux.
» Plusieurs autres personnes, dans le grand-duché de Weimar, en
Prusse, en Hanovre et ailleurs, ont été arrêtées sous le soupçon d'avoir
contribué à la vente des prétendus autographes, dont la fabrication,
vu leur grand nombre, prouve que les faussaires ont déployé une ap-
plication et une assiduité des plus extraordinaires, et qui certes étaient
dignes d'un meilleur but.
» L'affaire sera prochainement jugée par la Cour d'assises de Wei-
mar ». {Journal des Débats, 12 avril.)
— Dans une remarquable collection d'autographes dont la vente a
lieu ces jours-ci se trouve une série de manuscrits de Joanny, l'an-
— m —
cien acteur du Théâtre-Français, mort en 1849. Parmi ces manus-
crits, dont plusieurs contiennent les poésies inédites de leur auteur, il
en est un beaucoup plus curieux que les autres, parce qu'il renferme
des détails précieux pour l'histoire du théâtre pendant tes quarante pre-
mières années de ce siècle. C'est le « Journal théâtral de mes repré-
sentations» à dater du 1er août 1809 jusqu'au mercredi 15 avril 1846» .
Ce journal, embrassant la longue carrière dramatique de Joanny, ne
cesse qu'à sa représentation de retraite, qui porte cette mention : Co-
mêdie-Française. — Le vieil Horace. — Cette représentation de re-
traite,plus flatteuse que lucrative, a honorablement terminé ma car-
rière. {Siècle, 24 avril.)
Le « Siècle » , dans son feuilleton du 24 avril, a donné une page du
Journal théâtral de Joanny (Jean-Bernard Brisebarre) ayant rapport
aux représentations d'Hernam de M. Victor Hugo, qui retrace d'une
manière assez piquante l'un des épisodes les plus caractéristiques du
mouvement littéraire de 1830.
-r- Nous avons parlé, dans un de nos précédents numéros, d'une
vente importante d'autographes qui devait avoir lieu à la salle Sjlves-
tre. Le morceau capital de cette vente a été jusqu'ici une lettre de
Charlotte Corday, pièce autographe devenue historique, trouvée sur
elle au moment de son arrestation après la mort de Marat. C'est une
« Adresse aux Français amis des loix et de la paix » , dont la mise en
vente avait mis en émoi tous les collectionneurs d'autographes; mise
sur table à 300 fr. , elle a été poussée jusqu'à 770 fr. C'est un des
trois ou quatre autographes de Charlotte Corday que l'on connaisse, et
c'est incontestablement le plus important.
Le fac-similé d'une lettre de Charlotte Corday, écrite à labayë (sic)
Sainte-Trinité de Caen, le 30 septembre 89, et adressée à M. Alain*
négociant, rue Dauphine, à Paris, est imprimé dans la 10* livraison de
la «Vraie histoire», publiée par M. B. Saint-Edme et Félix Drouin,
Paris, s. d., in-4. Cette lettre est signée : Corday darmont (sic).
Le prix le plus élevé, après l'autographe de Charlotte Corday, a été
obtenu par une lettre du célèbre prédicateur Bourdaloue, adressée à
madame de Caumartin et relative à l'accident funeste arrivé à Tune des
filles de madame la comtesse de Guitaud. a Et comme ie ne doute
point, y est-il dit, que uous n'en soies uiuement touchée, ie ne puis me
dispenser de uous témoigner la part que ie prends à uotre douleur et à
la sienne... Si dans l'affliction où elle est, quelque chose la pounait
consoler, au moins me suis-ie acquitté deuant Dieu du plus essentiel
deuoir qu'elle a dû attendre de moi, en offrant dès aujourd'hui le sa-;
criiice de la messe à son intention d. Cette lettre a été vendue
103 fr. 50 c.
Il faut encore mentionner la correspondance de l'abbé Bégault avec
madame de Caumartin, sur les troubles des Cévennes pendant les an-
nées 1703, 1704, 1705 et 1709 (67 pièces in-4°), 60 fr.; différentes
lettres de Bossuet, vendues à raison de 20 fr. l'une en moyenne ; qua-
tre de Fénéîon, archevêque de Cambrai, 13, 19, 16 et 19 fr. 50 c. ;
une lettre de Jutes de Médicis, élu pape en 1523, sous le nom de Clé-
ment Vif, 43 fr. 50; d'Eugène et d'Hortense Beauharnais, 30 fr. ; une
pièce attribuée au chevalier d'Àssas, qui mourut glorieusement en
— 200 —
1760, en criant à son régiment, surpris par les Autrichiens: a A mai,
Auvergne, ce sont les ennemis! » 11 fr. ; de Boufflers, 14 fr. 50; de la
tragédienne Clairon, 20 fr. ; de Dufey (de l' Yonne), 10 fr. ; de Dupont
(de l'Eure), 5 fr. ; de Fouquier-Tinville, 18 fr. 50 c. ; de François, duc
de Bretagne, 13 fr. 50 c. ; de Benjamin Franklin à M. Cadet de Vaux
(Passy , 5 février 1784) , 8 fr. 50 ; de Frédéric II, roi de Prusse, à l'abbé
Dubos, secrétaire perpétuel de l'Académie française, 17 fr. 50.
(Moniteur, 26 avril).
- V Univers, cherchant à épancher sa bile sur tout, s'est jeté sur les
autographes, et, à propos de cette collectioncpii allait être mise en
vente, il a attaqué tour à tour le faquin duc d'Aiguillon, ministre de
Louis XV; le savant dom Lobineau; M. Scribe ; Joseph Lebon, ancien
curé de Neuville; Mirabeau, Charlotte Corday, tous deux grotesques;
Paul-Louis Courrier, Azaïs, Parny, Volney, qu'il appelle un monsieur
de la même bande ; Lamennais, Béranger, auteur de ce que Von sait.
Nous retrouvons enfin M. Louis Veuillot! Depuis quelque temps, il
avait adopté le style lyrique ; il entonnait des hymnes en l'honneur de
l'Immaculée Conception. Le voilà rentré dans sa sphère ; il déblatère,
ilinjffcrie, il dénigre, il mord, il abandonne les pieuses aspirations pour
la satire acerbe. Nous le reconnaissons, mais il a tort... Que dirait-il si
nous allions chercher dans les autographes de ses amis? Cela lui arri-
vera quelque jour ! (Siècle, 24 avril) .
Autogràphiana. — On sait que les Irlandais ont le monopole de l'es-
pèce de naïvetés connues, en anglais, sous le nom d'/râ bulls. Jus-
qu'à présent, le bull le plus historique et aussi le plus risible est celui
que commit un jour le grand Daniel O'Connell lui-même. L'éloquent
agitateur recevait par chaque courrier un énorme paquet de lettres,
écrites par des personnes qui, en demandant une réponse à leur épî-
tre, n'avaient d'autre but que de se procurer ainsi un autographe du
grand homme. Un jour, le bouillant orateur, ennuyé de voir ses mo-
ments les plus précieux absorbés par une pareille correspondance, prit
une plume et répondit à un de ces importuns : « Monsieur, vous ne
m'avez écrit, je le sais, que pour recevoir mon autographe. Mais vous
auriez beau insister, je suis décidé à vous refuser cette petite satisfac-
tion. — D. O'Connell » . Ce billet fut envoyé à son adresse, sans que le
pétulant Irlandais songeât un seul instant qu'il venait précisément
d'accorder ce qu'il prétendait être si résolu à refuser.
Un autre enfant de la verte Erin, actuellement à New-York, a dit ces
jours derniers un mot qui, pour la naïve bonhomie, ne le cède en rien
à la lettre d'O'Connell. « Je reçois, disait-il à un de ses amis, une infi-
nité de lettres anonymes tout à fait insultantes, mais je les méprise
trop pour m'en chagriner ; car lorsque moi je m'abaisse à écrire des
lettres anonymes, je les signe » . (Siècle, 13 avril).
Bibliothèques. De France. I. Bibliothèque Impériale. — L'intérêt
que le Gouvernement apporte à l'accroissement des richesses de nos
grands dépôts littéraires et scientifiques trouve, nous sommes heureux
de le dire, d'utiles et intelligents auxiliaires. Nous en avons une preuve
dans les dons particuliers qui viennent enrichir nos établissements, et
qui, dans l'année qui vient de se clore, encouragés par la haute munir
— 201 —
ficence à laquelle la Bibliothèque impériale doit l'acquisition de la col-
lection de Bure, ont été plus nombreux que de coutume.
Pour ne parler que de la Bibliothèque de la rue Richelieu, nous cons-
taterons que, durant l'année 1854-, près de 500 articles, livres, manus-
crits, estampes, médailles, etc., tous provenant de dons, sont venus
accroître ses belles collections.
Parmi les donateurs que distinguent l'importance et la valeur des ob-
jets offerts, nous citerons en première ligne M. Marin d'Arbel, qui a
remis 39 volumes écrits en langue russe, et sortis des imprimeries de
Moscou et de Saint-Pétersbourg. Ces ouvrages, dus à la plume de No-
vikoff, deC. Kalaïdovitch et de Lerberg, renferment sur l'histoire de
la Russie, sur ses législations, sur les peuples avec lesquels elle a été en
rapport, sur la géographie et les ressources de l'empire, des documents
et des faits qui offrent le plus grand intérêt. Nommons aussi M. de
Haut, qui, par disposition' testamentaire, a donné à la Bibliothèque la
collection des ouvrages imprimés d'Abraham Bosse; M. Bordier, au-
quel on est redevable d'une lettre de Baluze à Colbert; MM. Boblet,
Salmon, Varin, Isabey. L'administration du Journal des Débats a, sui-
vant sa constante habitude, fait don de sa collection pour l'annéef.
Le département des médailles et antiques a reçu de M. de Saulcy,
membre de l'Institut, des médailles en bronze de Thrace, Macédoine,
Béotie ; de M. Jennot, ancien chef de bureau au ministère de l'Instruc-
tion publique, deux rares monnaies des doges; de M. Ochier de Cluny,
un précieux denier de l'abbaye de Cluny ; de M. Anisson-Duperron,
des tessères carrées trouvées à Palmyre ; de M. Perretié, chancelier du
consulat général de France à Beyrouth, une série très intéressante des
monnaies de souverainetés fondées en Asie par les croisés. Ces diverses
pièces orientales ont formé le noyau d'une nouvelle série qui présente
de curieux sujets d'études. Nommons encore M. Angrand, consul géné-
ral, auquel les collections d'antiquités mexicaines du Louvre ont tant
d'obligations, et qui a bien voulu mettre à la disposition du cabinet des
médailles une collection de monnaies et médailles d'Amérique, en lais-
sant le choix des pièces les plus intéressantes.
, L'échange des productions industrielles a continué avec les nations
d'Europe et de l'Amérique, noble commerce que les agitations d'une
guerre entreprise au nom de la Civilisation et dans l'intérêt du Monde
ne pouvaient interrompre. Des sociétés savantes, de grandes adminis-
trations, telles que les académies de Munich, de Stuttgard, de Chris-
tiana, du canton de Vaud, de Lausaune ; l'institut Smithsonien, auquel
la Bibliothèque impériale est redevable de douze grands ouvrages de
statistique sur l'Amérique ; la Société royale asiatique de la Grande-
Bretagne; l'administration du Bristish-Museum nous ont également
adressé leurs publications.
A une époque où les préoccupations de la politique set portent sur la
Russie et sur le peuple de l'Orient soumis à son influence, on a dû ac-
cueillir avec un intérêt particulier les ouvrages qui jettent quelques
lumières sur ce monde complexe et hétérogène qu'attend peut-être
- une prochaine et radicale transformation. Et comme si le hasard avait
voulu conspirer à satisfaire cette curiosité, des ouvrages offerts à la
Bibliothèque impériale, le plus grand nombre sont des documents re-
latifs à cette grande question d'Orient. Dans le temps où M. V. Lan-
glois faisait don d'un fragment d'un manuscrit arménien du XIIIe siècle,
contenant des passages de livres d'auteurs chrétiens commentés par
Sarkis-Vartobied, la Bibliothèque recevait de M. de Lazareff cinq pièces
manuscrites en arménien et ai russe, et de l'institut Lazareff, fondé
par les ancêtres du comte, dix ouvrages écrits en arménien, parmi
lesquels : le Catéchisme arménien, Moscou 1850; Y Abrégée de V His-
toire sacrée , de Tsherkess; Y Histoire de la transmigration de &0,000
Arméniens de la Perse en Russie, sous la direction du comte de Laza-
reff; un recueil de pièces pour l'histoire du peuple arménien, etc.
Un don encore plus important que ceux que nous venons d'énumérer
a été fait à la Bibliothèque impériale par la Société fondée par MftL le
duc de Luynes, le comte Pourtalès, sir Temple, le prince de la Cis-'
terna, Dureau de la Malle, Chasseriàu, Rollin et d'autres archéologues
distingués, pour opérer des fouilles sur l'emplacement de l'ancienne
Carthage. Il comprend douze pierres portant toutes des inscriptions
latines, quelques-unes d'un grand intérêt, et des mosaïques que re-
commande la beauté du travail. Par les soins de l'administration, les
pierres sont déjà placées dans la salle du Zodiaque, où elles offrent
des textes nouveaux pour le cours d'archéologie, auquel on ne pouvait
assigner un théâtre plus digne de la science que ce dépôt, riche des
échantillons de l'art ancien, de tous les styles et de toutes les époques.
Nous sommes heureux de donner notre publicité à de tels actes, qui
méritent la reconnaissance du monde savant. Quels que soient les
efforts du gouvernement pour augmenter le trésor des collections litté-
raires et scientifiques, il ne saurait se passer du concours des particu-
liers. C'est surtout par l'effet d'une initiative individuelle, généreuse
et éclairée, que peuvent lui être transmis des documents inédits de
toutes sortes, des manuscrits dont il ignore jusqu'à l'existence, docu-
ments le plus souvent inutiles pour leurs possesseurs, que l'incurie
expose même à une destruction tôt ou tard inévitable, et qui, déposés
dans le domaine public, dans ces bibliothèques, véritables archives
de l'esprit humain, y augmenteraient le nombre des instruments de
travail et aideraient aux conquêtes de la science. Au reste, plus nous
allons, plus le sentiment auquel nous faisons appel semble compris,
plus il est partagé. Nous avons dit par quels témoignages il s'est mani-
festé pendant l'année 1854, à l'égard de la Bibliothèque impériale.
Ajoutons que le nombre des dons reçus dans le trimestre écoulé fait
espérer que l'année 1855 sera pour le moins aussi productive, sous ce
rapport, que sa devancière. (Monitewr, 8 avril).
— Par décret en date du 14 avril, M. Dévéria, conservateur-adjoint
au département des estampes de la Bibliothèque impériale, a été nommé
conservateur dudit département, en remplacement de M. Duchesne
aîné, décédé.
M. le vicomte Henri Delaborde a été nommé conservateur-adjoint,
en remplacement de M. Dévéria.
— La réorganisation récente du département des cartes et collections
géographiques de la Bibliothèque impériale, qui renferme tant de ri-
chesses, doit contribuer à accroître encore les précieuses ressources
qu'y ont toujours trouvées les gens d'étude. Les nouvelles dispositions
résultant de cette réorganisation et surtout le catalogue qui a été exé-
cuté sous la direction habile et éclairée du savant académicien chargé
de la conservation de ce département, et qui est tenu au courant depuis
1828 jusqu'à ce jour, permettent de satisfaire avec facilité et prompti-
tude à toutes les exigences du service. Il n'existe aucune carte dont la
description n'ait été rédigée sur un bulletin contenant l'indication du
lieu ou de la matière représentée, le nom d'auteur, le titre de la pièce,
le lieu ou elle a été publiée, le format, la provenance, le nombre de
feuilles dont elle se compose, le fonds auquel elle appartient et le nu-
méro d'enregistrement. Ces bulletins sont rangés, les uns par pays ou
par matière, les autres par nom d'auteur, et répartis dans un certain
nombre de boîtes. Lorsque le moment sera venu de publier, dans le
catalogue général de la Bibliothèque impériale entrepris par les soins
et sous les auspices de S. Exe. M. le ministre de l'Instruction publique
et des cultes, l'inventaire des richesses que renferme cet important
département, tous les matériaux se trouveront préparés pour cette pu-
blication. (Moniteur, 26 avril.)
Bibliothèque de V Hôtel-de-Ville de Paris. — Le constituant Thoi*-
ret a légué à la Bibliothèque de la ville ses nombreux manuscrits, qui
sont relatifs à la politique et à l'histoire. Les matériaux d'une Encyclo-
pédie bibliographique, recueillis par le fils de cet ancien constituant,
G.-Fr.-Ant. Thouret, mort du choléra, à Paris, le 5 juin 1832, ont été
également donnés à cette bibliothèque après décès de ce travailleur
consciencieux. Un autre legs est venu également enrichir cette biblio-
thèque il y a quelques années : c'est celui que lui a fait M. Beffara,
commissaire de la ville de Paris, qui avait réuni un recueil, peut-être
unique, sur l'art dramatique, et principalement en ce qui concerne
l'Opéra et la Comédie-Française. Ces manuscrits, disposés avec soin,
peuvent être aujourd'hui consultés par le public. La collection améri-
caine, qui comprend des documents nombreux sur la politique, l'his-
toire, la géographie, l'histoire naturelle, l'ethnographie, de tous les
Etats de l'Union américaine, se compose d'environ 5,000 volumes.
Elle est, sans contredit, unique en Europe, et vient d'être disposée
dans deux salles spéciales, qui seront ouvertes à l'époque de l'Exposi-
tion universelle. La Bibliothèque de la ville de Paris, qui renferme un
grand nombre d'ouvrages relatifs à l'histoire de cette ville et à celle des
provinces de l'ancienne France, possède aujourd'hui environ 70,000
volumes. (Siècle, 20 avril.)
IL D'Allemagne. -*■ La Bibliothèque impériale de la Cour, à Viennç,
renferme plus de 16,000 manuscrits en langue grecque, hébraïque,
chinoise, indienne, arabe, etc., sur parchemin, et près de 12,000 ma-
nuscrits en langues européennes, sur papier; 12,000 incunables, près
de 280,000 livres modernes, plus de 6,000 volumes de musique et de
8,300 autographes de personnages célèbres. Il y a, en outre, à Vienne,
dix-sept Bibliothèques, parmi lesquelles la Bibliothèque particulière
impériale et la bibliothèque de l'Université sont les plus considérables;.
(Moniteur y 29 avril.)
III. D'Angleterre. — Le British Muséum vient de recevoir de Ninive
un envoi de 159 caisses, formant une collectioa mélangée de petites
plaques, de cachets, de poteries et d'autres objets, qui se rapportent
beaucoup plus aux usages domestiques des anciens habitants de la
— 204 —
Mésopotamie que les pièces reçues jusqu'ici. On connaissait déjà le
Ninivit'e roi ou guerrier, on le connaîtra maintenant dans sa vie privée.
(Alhenœum, avril J
IV. De Belgique: — La Bibliothèque royale de Bruxelles a fait des
adquisitions importantes à la vente de M. Raoul-Rochette qui vient
d'attirer à Paris les bibliophiles de toutes les nations. M. Alvin, con-
servateur en chef de notre dépôt littéraire, était allé présider lui-même
à ces achats. Il est de retour. C'est particulièrement dans la catégorie
des grands ouvrages sur les beaux-arts, l'archéologie et l'architecture
qu'ont été choisis les livres dont s'est enrichie la Bibliothèque royale.
La collection de M. Raoul-Rochette se distinguait par le mérite des
éditions et par la belle condition des exemplaires. Dans les ouvrages à
planches notamment, les épreuves étaient de premier choix. C'était
une excellente occasion pour combler quelques-unes des lacunes de
notre dépôt public et l'on a bien fait de ne point la laisser échapper.
Depuis quelques années la Bibliothèque royale de Bruxelles a pris rang
parmi les principaux adjudicataires signalés dans les ventes faites à
l'étranger. (Indépendance belge, 17 avril.)
V, Des Indes anglaises. — Un savant orientaliste allemand, le doc-
teur A. Sprenger, au service de la compagnie des Indes orientales , a
commencé à rédiger pour le gouvernement indo-britannique un cata-
logue des manuscrits indous, persans et arabes existant à Lacknau dans
les bibliothèques du roi d'Auth, — catalogue dont le premier volume a
paru à Calcutta. On lit à ce sujet ce qui suit dans YAthenœum de Lon-
dres : Il y a au palais de Lacknau une bibliothèque d'ouvrages orien-
taux qui contient plus de précieux manuscrits persans et hindous qu'on
ne saurait peut-être en trouver en aucun autre lieu en Orient. Quoi
que l'on puisse penser du mérite intrinsèque de ces ouvrages, personne
ne mettra en doute l'importance de leur conservation au point de vue
philologique et historique. Ce fut donc une sage décision que celle qui
chargea le savant docteur Sprenger d'examiner cette collection et de
la cataloguer. M. Sprenger arriva le 3 mars 1848 dans la ville, située
sur les bords du Gumty ; la description qu'il fait de l'état dans lequel
il trouva la plus grande partie des livres est si remarquable, que nous
citerons ses propres paroles à cet égard. Après avoir parlé de 4,000 vo-
lumes de choix qui, lors de sa première visite à Lacknau, étaient en
assez bon ordre sur les tablettes, et qui furent plus tard livrés au pil-
lage , il dit de la plus grande partie qui est restée : « La troisième se
trouve dans le Topkaneh ou Arsenal, qui est immédiatement auprès de
la maison du résident anglais. L'arsenal est un vaste bâtiment qui en-
toure un grand carré rempli de canons. Trois des côtés de ce bâtiment
servent à des magasins de munitions de guerre; dans l'aile du nord se
trouve, au premier, la bibliothèque. Les livres sont dans une quaran-
taine de caisses en mauvais état, qui sont en même temps habitées par
de nombreuses familles de rats ; et tout admirateur de la sagesse orien-
tale, qui visitera cette collection, fera bien de fourrer d'abord un bâton
dans ces caisses avant d'y mettre la main. Au bout de la salle sont des
sacs rangés pleins de livres, qui sont complètement rongés par des
fourmis blanches.
» Les nouveaux livres eux-mêmes n'ont pas été entièrement épar-
- 2i>5 —
gnéspar ces insectes destructeurs, une des plaies de l'Inde; l'édition
entière du Taj-Alloghat est presque détruite, et la plupart des exem-
plaires qui restaient encore du Haft-Oulzum avaient le même sort. Le
nombre des volumes de cette collection est très considérable, et parmi
eux se trouvent quelques ouvrages en paschtû (c'est-à-dire en langue
afghanique; les Afghans se nomment eux-mêmes Paschtûn). Les gens
du roi ont malheureusement l'habitude de ne rendre le bibliothécaire
responsable que de l'intégralité du nombre des volumes ; il en résulte
que beaucoup de bons livres ont été détournés et remplacés par de
mauvais. Il y a là au moins cent exemplaires du Gulistan {le Jardin
des roses), et autant de Yusuf et Zulikha, qui probablement tiennent
la place d'ouvrages plus précieux et plus rares. On m'a raconté qu'un
bibliothécaire avait autrefois vendu, dans une seule semaine, des livres
pour une valeur de 1,100 roupies pour se procurer de l'argent pour les
noces de sa fille».
Le docteur Sprenger resta dix-huit mois à Lacknau et examina pen-
dant ce temps environ 10,000 volumes. Son catalogue , à en juger
d'après le volume publié, qui est de 645 pages et décrit 732 manus-
crits, occupera probablement encore 6 ou 7 volumes. Il serait naturel-
lement prématuré de risquer même une supposition quant à la valeur
de ce qui reste encore à paraître; mais, en tout cas, cette partie ne
saurait manquer de présenter un intérêt égal à celui du premier vo-
lume, puisque tous les ouvrages en prose, en persan et en hindous-
tani, ne sont pas encore inventoriés, et qu'il n'y a encore absolument
rien d'indiqué des écrits arabes en vers et en prose.
Le volume publié se divise en trois parties : la première contient
les TasMrahs, ou mémoires biographiques des poètes; la seconde, les
poètes persans ; la troisième, les poètes hindous. Plus d'une personne,
qui pense connaître à fond la littérature orientale, apprendra avec sur-
prise que, dans ce volume sont catalogués plus de 3,000 poètes dont
les noms sont inconnus en Europe, ou sont tout au plus connus du
baron de Hammer-Purgstall et de M. Bland. Parmi les ouvrages mis
ainsi en lumière, il y en a certainement beaucoup de mérite, par exem-
ple le Divan, de Ghozzali, poète fort estimé de son temps, qui date du
règne d'Akbar, et dont les écrits doivent contribuer en même temps
à répandre un grand jour sur la philosophie orientale de cette époque.
Il y a aussi le Taskirah Hahïs, qui donne les biographies d'environ
400 poètes persans des XVe et XVIe siècles, et qui a été jusqu'ici com-
plètement inconnu. Quelques compositions paraissent aussi offrir de
l'intérêt, en tant qu'elles s'écartent du sentier battu et monotone de
la muse orientale. De ce genre est le récit hindoustanique de Khus-
chdil, V Enfant du soldat.
{Gazette (PAugsbourg, reproduit par le Moniteur, le 25 avril.)
Bibliothèques (Ventes de). — La vente de livres rares de M. Ch. G.
a eu lieu en avril ; le fameux Ronsard, in-folio de 1609, qui a appar-
tenu à Victor Hugo, a été disputé par tout le bataillon des bibliophiles.
Le droit souverain de la dernière enchère l'ayant fait tomber dans des
mains amies, j'ai pu contempler à loisir cette merveille typogra-
phique. Il est relié en vélin, et porte les armes de Hubert de Montmaur,
un des quarante académiciens de la fondation. Les marges sont illus-
trées de vers de Victor Hugo, Louis Boulanger, Amable Tastu, Uîric
Guttinguer, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas, Sainte-Beuve, etc.
J'y ai lu une curieuse dédicace à Victor Hugo. Elle était ainsi
conçue :
« Au plus grand inventeur lyrique que la poésie française ait eu de-
puis Ronsard !
» Le très humble admirateur de Ronsard,
» Sàiwte-Bbuvb.»
Voilà une dédicace qui rajeunit M. Sainte-Beuve de vingt-cinq ans.
(Siècle, 22 avril.)
— Un des collectionneurs les plus zélés et les judicieux de notre
temps fut incontestablement feu Van den Zande, Belge d'origine, et
fixé depuis le premier empire en France, où il occupa longtemps la
place d'administrateur des douanes. Van den Zande se délassait des
fonctions administratives en cultivant les Muses (1) . Poëte et bibliophile,
il avait formé une riche bibliothèque, dont la vente a eu lieu l'hiver
dernier. Amateur d'estampes, il avait également réuni une belle col-
lection de gravures, dont la mise aux enchères a commencé à Paris,
à dater du 30 avril. Les artistes flamands occupaient une large place
dans ses portefeuilles. Parmi les dessins joints à la collection d'es-
tampes, nous signalerons aux amateurs belges ceux de Van Dyck, Ru-
bens, Jordaens, Van der Meulen, Ommeganck, Erasme Quellin, Te-
niers et Paul Bril. Si le musée de Bruxelles avait une galerie de des-
sins, ainsi que le désirent les artistes et les amateurs, nous lui recom-
manderions cette occasion de s'enrichir d'œuvresde l'école nationale.
(Indépendance belge, 26 avril.)
*- On annonce la vente d'une bibliothèque considérable de feu
M. l'abbé J.-B. Chevallier de Bearzi, protonotaire apostolique et chargé
d'affaires de S. M. le roi des Deux-Siciles, à la cour de Vienne. Le ca-
talogue vient d'en être publié chez M. Edwin Tross, place de la Bourse,
11, en deux parties grand in-8. La vente aura lieu le 31 mai et les
jours suivants.
Cette bibliothèque est une des plus riches et plus considérables qui
ont été vendues depuis longtemps. Elle contient, à côté de livres cu-
rieux et rares, un grand nombre de bons livres de travail et d'étude.
Elle contient principalement : Manuscrits et livres imprimés sur peau
de vélin. — La collection AWine presque complète. — Théologie. —
Histoire naturelle et médecine ancienne. — Histoire des arts. — Li-
vres à figures. — Romans , Contes, et Facéties étrangères et françaises.
— Premières éditions de classiques grecs et latins. — Histoire de
France. — Histoire de Pologne et de Russie (ouvrages fort rares). —
Géographie. —Histoire littéraire. —Bibliographie, etc., etc., 4487
numéros.
M. Edm. Texier a souvent parlé dans sa chronique hebdomadaire
du « Siècle », et en véritable connaisseur, des bibliothèques les plus
importantes, dont les ventes devaient se faire à Parie. Il a fait ressortir,
(1) On lui doit : des poésies légère3 publiées sous le titre de Fanfreluches
poétiques, un volume de Fables et des Epttres.
-207-
avec beaucoup de goût, ce qui, d'après leurs catalogues, devait fixer
l'attention des bibliophiles. La lecture du catalogue de la bibliothèque
de l'abbé Chevallier de Bearzi lui a fait faire les réflexions suivantes :
« Un grand nombre de ces livres ne sont pas, il faut l'avouer, d'une
orthodoxie irréprochable, et l'on s'attendrait à les trouver partout ail-
leurs que dans la bibliothèque d'un ecclésiastique. Je veux citer les
titres, non de tous, la liste en serait trop longue, mais de quelques-
uns, pour prouver que la lecture du Bréviaire n'est pas la seule de
certains hommes d'Eglise. Voici d'abord deux éditions du Secrétaire
des amans, puis les Baisers de Jean Second, le Cabinet satirique, ou
Recueil de vers gaillards, les Contes de La Fontaine, les Œuvres de
Pierre Are tin; il y a aussi deux exemplaires de la Rhétorique de ces
dames. Je dis de ces dames pour ne pas dire le mot propre, ou plutôt
le mot sale, la langue française ne bravant pas l'honnêteté comme la
latine. Les prêtres n'aiment pas Voltaire. Un seul ouvrage de Voltaire
avait pourtant trouvé grâce devant M. l'abbé de Bearzi, c'est la
Pucelle. On me dira peut-être que l'ecclésiastique doit tout lire, le bon
et le mauvais. A la bonne heure î mais presque tous les livres que je
viens de citer se trouvent en double édition dans la bibliothèque du
défunt abbé, et j'y compte jusqu'à trois exemplaires des OEuvres d'A-
rétin. Trois exemplaires ! c'est beaucoup pour un prêtre, même biblio-
phile. Admirons jusqu'où la passion des livres ornés de peintures
égrillardes peut entraîner celui qui s'y abandonne, même quand il est
abbé et protonotaire apostolique *. (Siècley 13 mai.)
Distinctions honortfïqcb». — On écrit d'Upsal (Suède), le 18 mars :
« La Société royale des sciences de notre ville vient d'inscrire au
nombre de ses membres associés étrangers M. A. Thierry, de l'Insti-
tut de France ». (Alftonbladet.)
— M. Cénac Moncaut, auteur de « l'Histoire des Pyrénées et des
rapports internationaux de la France avec l'Espagne, vient de recevoir
de la reine d'Espagne le titre de chevalier de Tordre de Charles III.
M. Cénac Moncaut avait été chargé par le ministre de l'instruction pu-
blique d'une mission archéologique dans les provinces du nord de la
Péninsule.
— M. Craninxt professeur à la faculté de médecine de l'université
de Louvain a été nommé chevalier de la Légion-d'Honneur, dans la
première huitaine d'avriL
— M. le docteur Eugène Janssens vient d'être élu à l'unanimité
membre de la Société des sciences médicales et naturelles de Bru-
xelles.
— L'empereur du Brésil, don Pedro II, vient de nommer chevalier
de l'ordre impérial de la Rose pour le mérite civil M. Eugène Thiac ,
membre et secrétaire de la commission de l'institution impériale des
Jeunes-Aveugles de Paris.
— Un arrêté royal du 13 avril nomme chevalier de l'ordre de Léo-
pold, le capitaine E. Malet, professeur d'art militaire à l'Ecole d'artil-
lerie de Douai.
— On écrit d'Amsterdam (Hollande), le 23 avril :
« La classe de linguistique, de belles-lettres, d'histoiçe et de philo-
sophie de l'Académie royale des sciences d'Amsterdam vient de com •
pléter le nombre de ses membres associés étrangers par réaction de
MM. Guizot, Michel Chevalier, Jacob Grimm, C.-R. Lepsius, Th.-B.
Macaulay, Ranke, de Savigny, L.-P. Gerhard*, H.-L. Fleischer, C.
lillmann, et J.-N. Madwig. (Handesblad.)
Enluminures sur vélin. — Nous trouvons dans le journal Y Invention
les intéressants détails qui suivent touchant l'enluminure sur vélin
d'un manuscrit récemment achevé :
A force de patience, de courage et d'essais, M. Aubin Normand a
exécuté un manuscrit sur vélin dont les miniatures sont d'une telle
perfection qu'on les croirait sorties du pinceau d'un de nos moines ar-
tistes de l'abbaye de Corbie. Ce manuscrit a pour titre : Peintures des
manuscrits, orfèvreries et costumes français du huitième au sei-
zième siècle.
Jusqu'à présent, l'art de l'enluminure sur vélin était resté enveloppé
de mystères, comme l'art de la peinture sur verre. Aucun ouvrage
— que nous sachions du moins — n'avait transmis les secrets de cette
application. Grâce à de persévérantes études, M. Aubin Normand est
parvenu, après quatorze ans de recherches, à découvrir les procédés
que les moines employaient au moyen-âge pour l'application de l'or
sur parchemin.
M. Normand a eu la patience d'analyser, et il a pu recomposer les
diverses pâtes sur lesquelles, jadis, on posait l'or. Ces enduits, qui
sont tantôt jaunes, gris, rouges ou blancs, non-seulement contribuent
par la différence de leur couleur, à donner au métal des tons et des
aspects variés, mais encore — et c'est là une chose extrêmement im-
portante — ils permettent de le fixer de manière à ce qu'il puisse su-
bir l'effort du brunissage. . (Moniteur, 8 avril. )
Imitation dk J.-C. (1) Un ancien commissaire de police des Andelys,
qui vient de mourir, était, au dire du Courrier de l'Eure, possesseur
d'un précieux exemplaire de Y Imitation de Jésus-Christ que Molière
avait possédé jadis et marqué de deux vers et de sa signature. C'est un
exemplaire de l' Imitation traduite et paraphrasée en vers français par
Pierre Corneille, petit in-4 imprimé à Paris chez André Soubron en
1656. Il a appartenu à MmeFavart, et a été apporté par elle au couvent
des Ursulines du Grand-Andelys, quand elle y a été enfermée, en 1749,
par ordre du maréchal de Saxe ; il y est resté au moment de son dé-
part très précipité. En 1793, il a été recueilli parmi les livres prove-
nant de couvents et de châteaux, destinés à la bibliothèque du dépar-
tement de l'Eure; mais il a été, avec d'autres ouvrages, conservé par
le bibliothécaire du district, comme paiement d'appointements oubliés
par la nation, puis trouvé dans la succession de ce bibliothécaire par
un sien neveu, l'ex-commissaire qui vient de mourir.
Les héritiers du défunt amateur possèdent aussi un exemplaire in-12
des Œuvres deBoileau, imprimé en 1683, chez Denis Thierry, à Pa-
ris. Cet exemplaire, relié selon la mode du temps en maroquin rouge,
avec filets et tranches dorés, porte au premier feuillet de la garde une
lettre autographe de Despréaux, contenant envoi du livre à Mgr de
(1) Voy. aussi les pages 16 et 103.
Gttilteragues, ambassadeur de S. M. à Constantinople. La lettre a trente
lignes et n'est pas connue. (Journ. des Débats, 15 avril.)
Impmmbjub. — A différentes reprises on a parlé d'ouvrir un con-
grès typographique où seraient débattues les questions oui se ratta^
cbent à l'invention de l'imprimerie. Cette idée souriait à beaucoup
d'hommes compétents en la matière, et surtout à M. Firmin Didot,
qui s'en était fait le promoteur en France (1). Le premier point, sur le-
ri il paraît qu'on s'entendait difficilement, était la fixation du lieu
réunion du Congrès. La France, l'Allemagne et la Hollande, par-
ties intéressées, refusaient de prendre part au débat s'il eût été sou-
levé sur les terres d'une nation rivale. Un jeune bibliographe belge ,
M. Gh. Ruelens, a pensé que Bruxelles pouvait convenir comme un
champ libre et neutre aux défenseurs de toutes les opinions, et il vient
de publier une sorte de manifeste pacifique où il expose les raisons
qui doivent faire désigner Bruxelles comme siège du Congrès typo~
graphkpe. C'est une idée à laquelle on ne peut qu'applaudir, car ces
joutes intellectuelles ne sont jamais sans intérêt ; mais on ne doit pas
s'attendre à ce que les questions soulevées soient résolues. Harlem
n'abdiquera certainement pas plus ses prétentions que Strasbourg, et
Mayence conservera les siennes entières. (Indépendance belgeffî avril).
— Les ouvriers de l'imprimerie administrative de M. Paul Dupont
se sont réunis lundi, 16 avril, en assemblée générale , pour recevoir
les livrets où sont inscrites leurs participations dans les bénéfices de
chaque année. Parmi diverses institutions philanthropiques particu-
lières ai cet établissement, on a surtout remarqué celles qui concer-
nent les fournitures de chauffage , et qui permet à chaque ouvrier
d'obtenir l'approvisionnement de soi! ménage en bois de chauffage et
charbon aux prix des marchés ai gros souscrits par la maison. C'est
une réduction de plus de 30 pour 100 sur les prix de détail qui lui est'
ainsi assurée, indépendamment de la faculté de se libérer dans un dé-
lai de six mois, par des à-comptes opérés sur sa paye de chaque se-
maine. Cette mesure, si propre à contribuer au bien-être des ouvriers,
est d'une application facile, et il ne lui manque peut-être, pour être
généralisée, que d'être connue.
Un hymne au travail et à l'industrie, chanté par les ouvriers eux-
mêmes et composé par M. Burelle, organiste des Petits-Pères, a ter-
miné cette fête toute de famille, qui avait réuni dans la grande salle de
la Redoute plus de 600 personnes.
Ihdkx (Congrégation de 1'). — Par un décret du 22 mars, la con-
grégation de l'Index a condamné et proscrit les ouvrages suivants :
Pièces intéressantes nécessaires à examiner, par Pierre-Augustin
Métay ;
La Chiesa e lo Stato in Piemonte, Sposizione storico-critica dei
rapporti fra la S. Sede e la corte di Sardegna dal 1000 al 1854 per
l'avv. collegiato Pier. Carlo Boggio ;
(1) Disons-le pourtant, pour n'être que juste, après M. Aug. Bernard,
auteur de l'ouvrage intitulé : De l'origine de F Imprimerie et de *e* débuts
m Europe.
15
-210-
Storia de' Musulmant di Sidlia scritta da Michèle Amari, Vohmp
primo;
Relation et Mémoire des opposants au nouveau dogme de F Imma-
culée Conception et à la &w/fe Ineffabilis, par M. l'abbé Laborde (de
Lectoure).
La congrégation de l'Index déploie une déplorable ardeur. Page 10*
de notre dernier n° nous citions un décret, en voici un autre ,
Page 177 nous donnons une lettre d'un digne ecclésiastique français*
sur l'usage que le parti ultramontain prétend faire en France des
décrets de la congrégation de t Index; nous engageons nos lecteurs à
lire cette lettre.
Luuuaak — La convention littéraire franco-belge, du 33 août 1852,
donnera lieu prochainement à de grands débats. La police vient de
Saisir, en vertu d'un réquisitoire délivré par M* le juge d'instruction
Spaooghe, sept cents exemplaires d'un ouvrage intitulé : Dvetùmmir*
de géographe universelle, ancienne et moderne, é l'usage dee école* ,
d après les meilleurs auteurs <m te* statistiques officielles tes plu*
récentes, comprenant l'histoire des diverse* centrée* du ghèe, de*
notions historique* sur le* principale* villes, et notamment h géo+
graphie et V histoire des 2,531 commune* es la Belgique. Cet ouvrage,
édité par M. Parent, libraire, avait déjà donné lieu à diverses démar-
ches; sept exemplaires ont également été saisis à la librairie de Deprez-
Parent, rue de la Violette, (Indépendance belge, 1er avril).
— Il se prépare ici une grande et grosse affaire qui concerne les édi-
tours belges et la librairie française. Il reste en magasin , à no9 anciens
contrefacteurs (quelques-unes de vos maisons les plus faottofabla/inal»
gré le vilain mot de contrefaçon) environ pour duc nrillknis de livres.
On a bien pu, par un traité, rayer la contrefaçon du nombre dis chose*
permises aujourd'hui et la rendre punissable dans l'avenir; mais la di-
plomatie, avec tout son art, qui ne consiste pas seutementy comme Ta
dit Beaumarchais, à s'enfermer pour tailler des phmes, n'a pu faire
disparaître subitement les deux ou trois millions de livres tout im-
primés et prêts pour la vente, qui restent encore dans les magasine 4e
vos éditeurs. Eh bien! un imprimeur français, qui est en même tempe
éditeur, et l'un des plus intelligents ( M. Pion, ancien associé de M. Bé-
tbune, et imprimeur de Sa Majesté), a trouvé une combinaison* in-
venté un plan, au moyen desquels ces deux ou trois millions de livres
disparaîtraient presque subitement. N'allez pas croire qu'il s'agisse de
les embarquer sur des navires à soupape, et d'en faire, une fois en
pleine mer, des éditions ad usum delphini, non. Ceci serait renouvelé
des Grecs, ou tout au moins du premier Empire, dont l'illustre fonda-
teur se débarrassait ainsi, dit-on, du superflu des œuvres de MM. Jay,
Jouy, Arnault, Baour-Lormian, et quelques autres, tant il avait peur
que la France s'ennuyât. Il s'agit d'une grande opération à prime , à
tirage, mais qui ne serait pas une loterie pourtant, grâce à laquelle le
public verserait, en peu de temps, à ce qu'on espère, dix millions qui
iraient partie aux pauvres, partie aux éditeurs étrangers, partie aux
gens de lettres français contrefaits,... (contrefaits dans leurs œuvres ,
Bien entendu). Un des intéressés disait ce matin, qu'avec l'Exposition
on était sûr du succès et que la réussite serait prompte. Je ne demande
fltt ftfetii. ' ItoottfSfe, ûb ttMddâit éûCflffc PlftMKiflte&t <te la haute
adtehristratioii. ( ta., Wavfil).
Majwkmt wàpktua» — Us vieux parchemins, las chroniques pou*
àraus*» contiennent parfois des originalités remarquables. Il noua
toiobe sous la main, dit Y Union de Huu, un compte des plus curieux,
que nous, mettons sous les yeux de nos lecteurs.
Jacques Tasquin, peintre décorateur en 17..., ayant travaillé dans
l'église du monastère de G. . . , avait exigé 78 florins 10 sous de Brabant;
l'abbé, trouvant la note exagérée, en demanda le détail, que void :
id Corrigé et verni les dix commandements. 5 12
2° Embelli Ponce-Pilate, et mis un nouveau ruban à son
' bonnet. 3 6
S# ftetnis une queue neuv* au eôq de saint Pierre, facccnn-
modé sa crête.
4* Rattaché le bon larron k sa croix, remis un doigt neuf.
S* Remp4utiié et doré l'aile gfrdetote dé l'angér Gabriel.
!• tavê la servante du grakUpfêtre Calphe, et nris A* cra-
' ûtôisi sur ses joues1,
t* fteflôcrtetè le Cïél, ajouté déttx étoiles, doré leSafefïat
nettoyé la Ldne.
#* Kâttfatë les flammes dû ftirçpttfa etfe^uréqtfefytëSf
Smes.
& Ranimé te feu de rErtfer, remis tme quette déitvé àr tact-
fef, raccommodé sa gprilte gauche et Ait plusieurs cRo-
ses pour les damnés.
10* RebôMé là fobô d'Hércxfe, lui avofr rôfflis deux dents", fa>
. juste sa perruque.
ii° ftapiéc^la culotte d'Amas en cuir, et mis deu£ boutons
â Sa veste
14? Mis des guêtres neuves à Tôbie ÔIs voyageant avec faflgé
Gabriel, et une Courroie neuve à son Sac de voyage.
i& Nettoyé les ôreflles de l'âne de Ôâlaàm éï le referrer.
14° Remis des pendants dyoreilles à Sara.
. 15° Mis un nouveau caillou dans U fronde de David, grctésî
la téta de Goliath et reculé' ses jambes.
16° Remis des dents à la mâchoire d'âne de Sâmson.
17* Goudronné Parche de Noé, lui mettre ùriê nouvelle pur e
de manches.
1A° Rapiécé la chemise de fïnfant prodigue». lavé les pofo&
et mettre de Peau dans leurs Bacs.
19d Remis une anse à la cruche de la Samaritaine.
Jacques Tasquih. " total, V6 16
KeuviuBS diverses, fie francé, — Dans fa séance dû Vendredi
âffmara, 1T Académie des Jeux Floraux, à Toulouse, â désigné fe sujet de
discours pour te concours de 1856. Lé choix de l'Académie s?ésf &trété
SOT Vébge de Delille. QL'Âigle, Courrier du Midi).
-** Un sort* 4& M. Evériste Boula^rç* auteur às&-&xm*tê&toh
rowaéâ par FAcadémie-Fraugaise, vient de remportai te- prix à» l'Aca-
démie des Jeux floraux.
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— M. .Tltfers vient déterminer spjiKrand ouvrage : Y Histoire, 4m
Consulat et de V Empire; il a remis à ses éditeurs le manuscrit dés
quatre derniers volumes.— Le nombre de volumes de cet ouvrage est
définitivement fixé à quinze; le dernier sera dérmé g+àtit aux sous-
cripteurs. — Le tome douzième est sous pressé. Il Sera mis en vente à
la librairie Paulin, 60, rue de Richelieu, le 90 juin prochain. Les atrtrts
tomes paraîtront successivement de deux mois en dette mois.
De Belgique. — Un arrêté royal du 25 mars ordonne la publication»
aux frais du gouvernement et par les soins de ty, le professeur /ju^.
Dumont, d'une carte représentant le sous-sol de la Belgique, qui for-
mera le complément de la carte géologique du royaume.
—M. Emile Bède, professeur agrégé à l'Université de Liège, â donné
jeudi, au Cercle artistique et littéraire, la conférence que nous ayons
annoncée, et qui avait pour sujet lés beaux travaux de M. Plateau sur
les phénomènes que présente ym masse liquide sans pesanteur.
. Après avoir fait chaleureusement ressortir de quelle profonde es-
time et de quelle vive sympa,thie est digne le savant physicien gan-
tois qui, devenu aveugle à la suite de ses laborieuses recherches, con-
tinue cependant, avec l'aide d'amis dévoués, à étçndre le domaine de
la science, M. Bède a résumé rapidement les deux Mémoires qui ont
valu à M. Plateau le prix quinquennal des sciences mathématiques et
physiques. Il a posé d'abord les deux grands principes de l'attraction
universelle et de l'attraction moléculaire, U en a tiré cette conséquence
qu'une masse d'huile, suspendue dans un mélange d'eau et d'alcool
d'une densité égale à la sienne, pouvait présenter différentes formes,
telles que celles d'une sphère, d'un cylindre ou d'un polyèdre à face
plane.
Il a pu successivement réaliser ces différentes formés et donner ainsi
à ses auditeurs le curieux spectacle d'une sphère, d'un cylindre et d*un
tétraède liquides. Après ces expériences, qui offrent de grandes diffi-
cultés et qui ont été réussies avec bonheur, le jeune professera* à liion-
tré comment on pouvait, en faisant tourner là sphère liquide, engen-
drer successivement un anneau parfaitement régulier, puis une. série
de sphères plus petites, et donner ainsi une représentation saisissante
de l'hypothèse de Laplace sur la formation des mondes. M. Bède'a eu
soin, toutefois, de rappeler les réserves faites par M. Plateau lui-même
dans le rapprochement de ces faits avec les phénotnènes astronomi-
ques.
Interrompu souvent par les marques de satisfaction de son audi-
toire, M. Bède a terminé sa conférence au bruit d'applaudissements
unanimes et prolongés. (Indépendance belge \ 2 avril) .
On trouve dans le tome XI de notre « France littéraire » une notice
sur M. Plateau.
^- Le Théâtre des galeries Saint-Hubert a repris, le samedi, 31 mars,
T André Chénier, de M. Edouard Wacken, de Liège, qui' obtint, il y a
quelques années, au Théâtre de la Monnaie, un véritable succès. Ce
drame, d'un mérite littéraire incontestable, a été applaudi ayeCltf
même chaleur qu'à sa première apparition, bien que là mémoire ittcefr-
taille des acteurs ait mutilé dans chaque scène plus d'un beau vers.
— M, Emile Deschanel, ancien rédacteur du « National *, ep exil U
— 2ia —
Érûieûés^ fàft'au Cercle des Arts, dans cette ville, un cours public de
littérature frinçaJâe.C'est déjà la quatrième année. Le professeur a
consacré les$lc et 91e conférences a l'histoire de la poésie au dix-sep-
tième siècle, et a examiné les œuvres de Sarrasin, de Saint- Amant,
teG*m$0*&u4éri.
. C'est dans te même local que M. Dall'Oagaro fait son cours de Utté~
rature italienne. Pans sa quinzième conférence « qui a eu lieu le
,2i& avril, lie professeur a étudié les chants lk* et 15e de l'Enfer, et spé-
dftj$B$nt lai théorie de liante sur les âges du monde.
—M. E. Vanden Corput, pharmacien et secrétaire adjoint de la So-
tMtédes sciences médicales et naturelles de Bruxelles, vient de publier
deux opuscules très intéressants. Le premier est un rapport sur les
eaux minérales de Mariemont (Hatoaut), dont les propriétés, déjà si-
gnalées en 1740, furent analysées à cette époque par le célèbre Rega,
star l'ordre de Marie-Elisabeth d'Autriche ; le second est une curieuse
analyse de la nature et des effets du poison qui se développe dans tes
viandes et dams les boudins fumés. L'auteur, en combattant le préjugé
répandu dans le peuple en ce qui concerne les viandes provenant d'ani-
maux malades, dont l'usage, quoi qu'on en pense, ne présente aucun
inconvénient, appelle rétention publique sur le danger qui peut résul-
ter delà consommation de charcuterie ou d'autres substances de con-
serre<jui ont épreuve secondairement une altération spontanée. Cette
altération consiste en une sorte de végétation cryptogamique qui se
4$retoppe, au mois d'avril surtout; à la surface des viandes fumées, et
que M, Vanden Corput désigne sous le nom de sarcina bolulica.
(Indépendance belge, 6 avril.)
-fc-'Vdlei une publication qui ne peut tarder d'intéresser viventént
tpus li$ archéologues, et qui .témoigne de la sollicitude éclairée du roi
<fy Prusse FfédérK-Guillaume IV pour les arts. D'après les ordres de
S. 54-, M. de SaJzenberga deviné et historiquement commenté les édi-
fi^e^»omiments de Coi>stantiuople depuis le cinquième jusqu'au dou-
zième siècle. Les dessins polychromes sont exécutés et imprimés avec
une- élégance et une entente de l'art digne» de tous éloges. Dans un ap-
pendice se trouve la description de l'église Sainte-Sophie, par Silen-
tiarius Paulus, traduite en vers et annotée par le docteur Kortum.
Le tout, édité sous la surveillance du ministre du commerce de
Prusse, M. Von der Heydt lui-même, forme un magnifique volume grand
in-folio, que la munificence du Roi a fait remettre à des sociétés savan-
tes, à plusieurs .membres du corps diplomatique, à des bibliothè-
ques, etc. C'est, là réellement un cadeau tout à la fois artistique
etroyal.
. —M. de Baecker, auteur de plusieurs ouvrages estimables relatifs à
l'histoire des lettres et des mœurs de la Belgique, vient d'annon-
cé '^K^Bité de & langue, de l'histoire et des arts de la France
la prochamecom^wûcation4ô, -curieux documents qu'il a trouvés à
Oxford sur u^ chevalier flamand nomjné Denis de Morbeyne, lequel,
après avo$* servi &$$ les drapeaux de la France passa dans les rangs,
anglais.
f ;. — M. Eugèn^ àtfopbânt * Xyà des écrivains flamands les plus élé-
gants et les plus distingués, vient de publier un cttàfmant volume1 de
-M-
VtfBmqvi ett wpetf, sans aucu» doute, à u» «a*d succès. & £u$
gUwhaat, oui n'en «si plus à faire sep preuves de poésie et de style, se
distingue à II fois par l'élévation de 1# pensée, lu grâce du pentyOQe&t,
te pureté de la ferme et l'harmonie 4u vers,
— Insuccès que pous avons pré$t au Livre éFOr de VtMtreét
Uepold et de la trmœ de Fer se réalise. Cette publication émtoëm-
ipent nationale a réuni, 'en deux mois, plus de quinze cents afiiéstefi».
ttoacun s'empresse de fournir des indications; et s'il existe enèore dès
retardataires, ils comprendront que leur abstention ne serait nuisible
xm'h eux-mêmes, car, faute de renfleignen»nt»ftfiffi»otS, 1* j&etfian
des services qu'ils ont rendus au pays serait incomplète, ïfousne §ÈÊs*
rions donc trop insister sur la nécessité de seconder le directeur Al
Uvre g Or. Ce livre ne sera pas une simple biographie, C'est l'bkK
taire de tout ce qui s'est fait de grand, d'intelligent et d'utile dan» ftetae
pays depuis la fondation du royaume de Belgique. Cinquante portrait*
eu moins orneront les deux magnifiques volâmes de cette publketiûft.
I* souscription, au prix de là fr. pour l'édition ordinaire, et de 94 fr.
pour l'édition de luxe, sera dose le 15 mai prochain. Après ostte épo*
que, ces prix seront doublés.
Un nouveau prospectus, très détaillé, vient d'être publié. On peut se
lepromrerchezlei^dacteurdel7/iu^r^^^/9c,raediW Atexiens^ 91*
à qui toutes les communications doivent être adressées, et Timide,
libraire, rue de l'Ecuyer. Nous ne saurions trop «ngeger Messieurs las
décorés et les familles des décorés défunte à fournir les indications qui
leur sont demandées. C'est plus qu'une nécessité' pour ces dernitaae :
c'est un démit. Le prospectus sera adressé franco aux personnes qui
eu feront l* demande {fndfymdkvw Wg$* 85 avril.)
— M. L. Hymans feit à la salle du Christ à l'Hôtel-de-VHJedeBft&el •
les un cours public et gratuit d'histoire tfttéraire de là Belgique, l&
28 avril a eU Heu la 25* et dernière conférence de la saison. Le sufei
de cette séance était V appréciation générale du règne de Philippe il.
™ Le jury réuai à Anvers pour décerna le prix quiaqueauei de
5,000 frM institué pour encourager la littérature flamande, * déttmé
sans partage ce prix à M. Henri Conscience.
— M. Graodgagpage, président delà Cour 4'appel ae Uêge, vteut
défaire don à la Société archéologique de Namur d'une somme de
deux mille franc?, pour ]a mettre à ipême d'installer son curieux Musée
au local de laBoucherie, Dans une assemblée générale tenue dimanche
dernier, la Société a décidé de reconnaître cet acte de patriotique gé-
nérosité :
!• Bu faisant graver sur une plaque de marbre le nom et la décision
du donateur; ' 4
2° En fondant un concours historique et archéologique ouvert I tous
Içs écrivains belges et qui portera sur des questf ohs ^histoire !œ*l e.
Le prix établi h cette occasion s'appellera perpétuellement .* PHa*
Orandgagnage. [Amidef Ordre.)
— On sait oue Placentius (te plaisant) 4ouuaicaûu ué à Srôt-Xrond,
mort ven *M8, a laissé un poème b^arre intitulé Pugm pûrcunmr.
m vert tautogrmmetfljynvzm 1546, 1644, Londres, 1741 « in-12) et
dont tous les mots commencent par un P ; par exemple :
Plaudite, porcelli ; porcoram pigra propago
Progreditur, pagnans, etc.
Nous apprenons qu'une édition nouvelle de ce poème est sur le
Kiat de voir le jour. Elle sera précédée d'une intéressante notice sur
uteur par M. XH. Capitaine ; le texte de Placentius a été revu avec
soin par M* le professeur Fuss, (Moniteur de l'enseign., 20 avriL)
-~ On fart que l'Académie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique avait l'honneur de compter parmi ses membres
associés l'illustre astronome dont la France déplore la perte récente.
M. Quetelet, ami de François Arago depuis de longues aimées, «Tait
pris, dans une des dernières séances de l'Académie, l'engagement d'é-
crire la biographie de l'homme de génie qui a porté si haut la renom-
mée de l'Observatoire de Paris ; cet engagement, il vient de le tenir. Il
est impoesible, en lisant la Notice mr Arago, de ne pas sentir que c'est
l'amitié qui Ta dictée. Elle seule est à même de révéler ces détails
charmants qa'une douce intimité permet de saisir et que Ton ne re-
trouve que la. M. Quetelet a résumé avec bonheur toute cette noMe
vie du savant et de l'homme public, que la mort a trouvé mr la brè-
che et entouré des profondes sympathies de tous ceux qui Font connu.
La récit de M. Quetelet est simple, parce qu'il est vrai f il est touchant,
parce qu'on y retrouve le langage d'une affection sincère et d'âne deu-
Wur rentable. C'est un hommage consciencieux rendu à la mémoire de
celui que M. de Humboldt, l'immortel auteur du Comoês a honoré du
titre du titre a du plus cher de ses amis».
(Indépendance belge, îl avril.)
Passa périodique, — En Amérique. — Dans la région aurifère
même, dans ce qu'on appelle les diggings, il y a des journaux qui
paraissent, tels que le Ballarat-Times et le Mount-Alexander-
Mail. Le Melbourne- Argusy à l'occasion de l'augmentation de ses prix
d'abonnement, donne quelques détails intéressants sur son budget. Les
frais de cette publication s'élèvent à 300 liv. st. (7,500 fr.) par jour.
Les principales dépenses se répartissent ainsi annuellement : pour
le papier, 30,000 liv. st.; pour la composition, 27,000; pour les
machines; 12,000; pour le port, 5,000; enfin, pour la rédaction,
10,000, c'est-à-dire 250,000 fr. par an. (Athemmm français,)
— D'après la De Bote1 s Review, publiée à la fois à Washington et à
la Nouvelle-Orléans, il y avait en 1775, aux Etat-Unis, 35 journaux;
en 1850, il y en avait 2,526, distribuant annuellement environ 500
millions d'exemplaires. (Moniteur du 29 avril.)
Presse périodique (tribunal d'honneur de la). — La polémique pas-
sionnée à laquelle quelques journaux de Madrid se sont livrés depuis
quelque temps, a plus d'une fois donné lieu à des duels entre leurs
rédacteurs. Afin de prévenir le renouvellement de ces fâcheux événe-
ments, les rédacteurs de tous les journaux politiques de Madrid ont
créé, d'un commun accord, un tribunal d'honneur de la presse pério-
dique. Ce tribunal, composé de journalistes exclusivement, a pour but
de connaître et de juger tous les différends qui s'élèveraient entre les
divers journaux, à l'occasion des articles par eux publiés. U substitue
le jugement des pairs au hasard des combats singuliers, qui trop sou-
vent étaient venus affliger la presse espagnole. Il statue au nombre de
quatre juges, qui, chaque mois, sont renouvelés par .l'élection, faite
par tous les journalistes.
La Gazette des Tribunaux rapporte la première décision qu'il a ren-
due en même temps que le nom des juges qui le composent pour le
mois courant. Ce sont: don Pedro de la Hoz, du journal la Esperanza;
don Felipo Picon, d'el Clamor publico ; don Jose-Maria Bremon, de
la Espaûa, et don Gipriano del Mazo, d'el Oetidente. La cause à juger
concernait des injures que les journaux el Iris de Espana et lato Soàe-
rama national se reprochaient réciproquement.
Le tribunal d'honneur a statué en ces termes :
Considérant : 1° que l'article d'el Iris de Espana qui a été dénoncé
ne contient aucune offense directe contre la Soberanim maeional, mais
des qualifications dures attribuées à une personne qui, toute respec-
table qu'elle est, est étrangère au journalisme , et, par conséquent, ne
se trouve pas soumise à la juridiction de ce tribunal ; 2° crue les mots
torpe (honteux) et villanamente (vilainement), dont la Soherania na-
tional s'est servie en parlant d'el Iris de Espana, ont, dans leur sens
absolu, une signification injurieuse.
Le tribunal, à l'unanimité, déclare que le journal la Soèerania na-
tional a contrevenu aux prescriptions et au but de la discussion rai*
sonnaUe et convenable, et, qu'en conséquence, ledit journal est tenu
d'insérer, à titre de réparation et sans commentaires, dans la partie de
cette feuille qui est destinée aux articles de fonds, la présente décision,
laquelle sera publiée aussi par tous les autres journaux qui ont fait
partie de l'assemblée qui a institué le tribunal d'honneur.
U serait bien à désirer qu'un semblable tribunal s'ériçeât à Paris et
partout en France, non-seulement pour connaître des faits analogues,
qui ne sont pas rares parmi les enfants terribles des cinq partis (les
ultramontains compris) qui divisent la France ; mais encore pour conr
naître de toutes les contestations qui surgissent entre gens de lettres,
ou d'écrivains à libraires. Ce tribunal pourrait avoir tout à la fois une
grande influence pour moraliser les écrivains, et obtenir des résultats
plus satisfaisants pour les personnes en discussion que ceux qu'on
attendrait vainement des tribunaux ordinaires, appelés à prononcer
dans une cause littéraire qu'ils ne peuvent pas prendre le temps d'é-
tudier & fond.
-«7-
■ .i .ri i ■ i * ■ 'ii ii
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRANGE.
Aperçu mensuel.
Les livres de provenances étrangères annonces dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes :
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klinoksieck, r. de Lille, 11. — Gavelot
jeune, r. des Boni-Enfants, 98.
Anglais. Xavier et Stassin, r. de la Banque, SB. — A. Franck. — Fréd. nittNrsiCfk.
Ançto- Américains. — H. Bossange et fils, quai Voltaire, 31 bis.
Mpftf. Borrani etDroz, r. des Samts-Perés, 9. — Aug. Aubry,r. Dauphin*. 1G.
Economie politique, dans toutes les langues; Guillauminy r. BJohelfea, 14,
Espagnols. A. Franck.
Maliens. Xavier et Stassin.
Suisses. Joël Cnerbuliez, r. de la Monnaie, 10.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
mMMT LSJ MOIS S'Avait *T MAI (1).
I.
388. Annales catholiques belges. (Revue des Revues). Tome VI, n* 1
(janvier 1855). Liège, J. Meyers, in-8.
Voy.len-385.
Sommaire de ce numéro : Discours sur la loi de l'Histoire, par le R. P.
H. D. Lacordaire; — Etudes sur la Turquie ; — la Chute de l'Ange, d'après
saint Anselme, par .V. M. ; Un artiste dans un cloître, par Claude Msrtniï
lad; -r- Variétés.
389. Aknàuks de philosophie chrétienne. Recueil périodique destiné à
foire connaître tout ce que les sciences humaines renferment de preuves et
de découvertes en faveur du Christianisme, dirigé par A. Bonnetty, cher, de
Perdre de Saint-Grégoire le Grand» de l'Académie de la religion catholique
de Rome, et de la Société asiatique de Paris. XX Ve année. IV0 série, tome
XI (50* volume de la collection). N9* 61-63, janvier à avril 1855. Paris, au
bur. des Annales de philosophie chrétienne! rue de Babylone, n* 10, A liv.
in-8, paginées 1 à 324.
Les Annales paraissent à la fin de chaque mois par cahiers de 80 pag.9 avec
gravures ou caractères étrangers. Prix de l'abonnement annuel. . . . 20 fr.
La collection des Annales de philosophie chrétienne se compose:
1* D'nne in série, composée de 12 volumes réimprimés en entier, termi-
nés par une Table générale de ces volumes ; à 4 fr. le volume.
2* D'une 2« série, composée de 7 volumes, du tome XIII au tome XIX,
terminés par une Table générale de ces volumes ; à 4 fr. le volume.
3* D'une 3c série, composée de 20 volumes, terminés par une Table géné-
rale de ces volumes ; à 4 fr. le volume.
il) Pour la librairie, Paris est un centre important, d'où parlent le plus fréquemment def
ofeeliuoas pour tes destinations lointaines. MM les Kbraires étrangers sentirorif donc l'im-
portance de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons l'espoir, de nous mettre, «q pins
vile, et franco, au courant des ouvrages qu'Os publient ou qu'as te proposent de publier.
-Itt-
4# D'une 4« série, composée de 10 volâmes ; au prix ordinaire d'abonne-
ment* "—•Cimkjuo Yoltune se Tend séparément 5 et on demie des fœtHtés pour
le paiement. Ces faveurs ne s'accordent qu'aux personnes qui sont abonnées.
Voici maintenant le sommaire des quatre namaros^pe neus annonçons
aujourd'hui*
Proclamation solennelle par S. S. le pape Pie JX du dogme de l'immacu-
lée conception de la bienheureuse Vierge Marie (traduction revue et ap-
prouvée à Rome môme, par les personnes les plus compétentes). 2e article.
(Le premier est au tome X, p. 463) ; pp. 7-41 ; — Études sur la vie et les
* " ' " 'la*
ouvrages de Santeul, et sur la composition et publication de ses Hymnes et
de celles de Goffln dans tes divers Bréviaires de Paris et deCtany ; suivies
de la critique littéraire des poésies et des hymnes de ces auteurs au moment
de leur apparition ; par A. Bonnetty. 7« et 8e articles, pp, 42-61,85-106; —
™* i<du livre intitulé : Le Devoir, par M. Jules Simon, ancien maître de
conférences de philosophie à l'École normale ; par l'abbé Bidardf pp. 62-8P,
133-152, 21(^231, 267-77; -Réclamation de M. B. Jullien sur quelques pas-
sages du cahier de novembre dernier (relatif à M. Quicherat), pp. 81-82 ;—
Découverte d'une lettre de Mahomet, ordonnant au Soudan d'Egypte de se {aire
mahométan, et détails sur l'apostasie des évéques eutychiens de ce pays ; par
A. B. [A. Bonnetty'], pp. 107-132; — Examen criticrue de l'assertion d en
antiquaire (M. Gilbert) touchant la chapelle dite des douze apôtres, à l'église
Saint-Germain-des-Prés, à Paris, par L.-G. Quénébault, pp. 153-56. L'article
de M. Gilbert a paru dans la Bévue arphéalqgquû de Paris en déc. 1854,
pp. 531 et suiv. — Allocution de S. S. Pie 1A, adressée le 1er décembre
aux cardinaux, fixant le jour ou devait être proclamé le dogme de l'imma-
culée conception, pp. 157-61 ; — Sur « le Peuple primitif, sa religion, son
histoire et sa civilisation », de M. Fréd. de Rougemont, par A. Bonnetty,
pp. 165-94, 245-66; — Découverte de la basilique et du tombeau de saint
Alexandre Ier, pape, mort en 147 ou 119, pp. 195-98; — Une réclamation
du journal officiel de Rome, contre diverses assertions des Mémoires de « la
Çivilita catholica » ; par A. B. [A. Bonnetty], pp. 199-209 ; — Découverte
et exploration du Serapeum, temple du dieu Apis, et transport à Paris d'un
grand nombre d'ornements de ce temple, et même des ossements de ce dieu ;
par M. F. de Saulq/, membre de l'institut, pp. 224-244. — Nouv. Décou-
vertes sur les traditions primitives conservées chez les anciens habitants de
l'Amérique, d'après leurs livres et la lecture de leurs hiéroglyphes, par l'abbé
Brasseur de Bourbourg, pp. 278-96;— Sur la Guerre et liiomme de guerre,
<te M. Louis VeuiUot; et sur l'Église, la France et le Schisme en Orient, du
même; par l'abbé J.-A. Boullan, pp. 297-309; — Inexactitude de quelques
citations rabbiniques (de M. Brentano) dans la vie de la Sainte Vierge, d'après
les méditations de la sœur Emmericn; par il., pp. 317-19. — Nouvelles et
Mélanges, à la fin de chaque numéro.
390. Ans et la sainte Vierge, ou Bouquets à Marie conçue sans péché,
pour le mois de mai. Ouvrage orné d'un très grand nombre de traits histo-
riques sur Ars et ses pèlerinages; par l'abbé J.-F. Renard, fie édition, revue
et augmentée. Lyon et Paris, Périsse frères, in-18 de 12 feuilles. 1 20
391. Démoceatik (la) dans l'Église. (A l'occasion des < Pouvoirs consti-
tutifs de l'Église » de l'abbé Bordas-Dumoulin) ; par Louis Jourdan. -*
Impr. dans « le Siècle », n. de* 9 et 10 avril.
392. Dbvoius (des) de la femme chrétienne , conférences ; par le P. /.-B.
Boone, de la Compagnie de Jésus. 2* édition. Bruxelles, H. Croemaere, in-18
de 144 pag. » ?5
393'. Direction pour la conscience d'une jeune personne pendant son édu-
cation ; par M. l'abbé Héros*. Paris et Lyon, Périsse frères (185*), in-12
de 18 feuilles. S »
394» DoçiveB^irjttteUede Bossuet, extraits deae* ouvres (par le P, <k
ifonteon)'. Paris* Pouniol, nie de.Tournon, 29, in-12de 18 feuilles 1/3, 2 $0
39$. Lbttae (sur l'usage que le parti ultramontain' prétend (aire m
franco de* décrets de la congrégation de l'Index) ; par M, l'abbé Deiacou-
ture. Paria Je 12 avril 1855. — ïmpr. dans le Journal des Débats du 21 avril,
396. Lettre pastorale de monseigneur l'évoque de Tournai, à l'occasion
dp ton voyage i Rome et de la proclamation du dogme de l'immaculée con-
ception de la très sainte Vierge. Tournai, J, Casterman et fils, in-18 de 31
» 10
itgr» in4 de 20 pages»
fl a été tiré de la dernière édition 53 exemplaires sur papier de luxe.
397* LiyjHS (le) des enfants de Marie, Considérations pieuses pour chaque
jour du mois ; prières pendant la messe, et pour la confession et la commu-
nion fréguente ; courtes visites au Saint-Sacrement et à la sainte Vierge ;
stations pratiques, pair /. Bmet, prêtre de la congrégation du T.-S. Ré-
dempteur. Liège, J.-G. Lardinois, in-32 de 292 pages. » 75
3989 Manuel complet des dévots à l'immaculée conception de Marie,
senferawt» de nombreux exercices de piété en son honneur, de pieuses
«OfirtéwfcioiH eut la vérité dogmatique définie à Rome le 8 décembre 1854,
coos le glorieux pontifient de Pie IX, et fe notice historique de oe qui s'est
passé à Rome au sujet ttocet heureux événement ; par l'abbé A.-L Mftos,
ancien curé et ex-çhef d'institution. Touraay, J. Casterman et 6k, grand
i»-32 de 4H> pages, avec grav. 1 25
399. Manuel de dévotion à la très-sainte et immaculée vierge Marie,
«réaédé de la lettaMpoeftotiquede N. S. P. le pape Pie IX flur le définition
dogmatique de l'immaculée conception, ete.;, et suivi de réflexions à propos
4e cette définition ; par le professeur Fr, Costa, prêtre romain, Liège, J^G.
Lardinois, ii^32, de 140 pag. • 35
400. Manuel de dévotion à saint Joseph, offert aux serviteurs de ce grand
saint et particulièrement aux associés de le confrérie de Saint-Joseph établie
efceziesRédenptorislee, à Liège* Liège, J.-G. Lardîaois, m-tt de 112
peg. • 2*
401. Mai» sur le trône du ciel, ou Recueillements consolante peuvent
aarvir puer 1» mois de Marie ; par le R. P. J. iVep. Stoçet. Traduit de Pelle-
maud par Jouph Groulisr et J,-M.~S> Dmarigtm, Lyon, Pélagaud, 1*32 de
8 feuilles 1|2.
402. Mewoubs historiques sur la prétendue succession apostolique en
Suède, et détails peu connus sur la vie intime du luthéranisme» avec pièces
k l'appui ; par M. de Warrimont, camérier d'honneur de Sa Sainteté et pro-
vicaire apostolique de Scandinavie. Liège, J.-G. Lardinois, in-8 de 144
pag. 1 50
403. Mois de Marie, à Notre-Dame des Victoires. Conférences sur la
Aère admirable, prêchées dans cette église, à Paris, en Tannée 1854, par
M. l'abbé Le Blastier, prêtre du diocèse de Meaux, missionnaire apostolique,
etc. Paris, Lecoffre, in-8 de 40 feuilles 1{4. 5 50
., 404* Mots (le) de Mars cpnsacré au glorieux patriarche saint Joseph,, pa-
tron delà Belgique. Saint-Trond, Vanwest-Pluymers, in-18.
. 404. Notes explicatives et pratiques sur les évangiles; par Albert Bair-
W, des^tâtsrVhis. Ouvrage plus spécialement utile aux pasteurs, aux ins-
tituteurs et aux' personnes appelées à diriger une école du dimanche ou un
jculfe domestique, publié par Napoléon Aotmél.'Tome t*. ^a^is^&raSairt,
Meyrueb; Nîmes, Garve, Peyfot-ïinel, in-8 de $1 feuille*, phts une
carte. ' l ' 7 ■ 50
405. Opuscules du R. P. Boone, de la compagnie de Jésus, pnMês^ùt
les. exemplaires revus par l'auteur. Tournai, J. CastaôrtKan^t fils, S Vol.
m-18 de 285, 251 et 315 pages.
406. Pabolbs des ennemis de Jésus-Christ pendant sa douloureuse Pas-
sion, par le Dr Emmanuel Veith, prédicateur ordinaire de S. M. l'empereur
d'Autriche, chanoine de la cathédrale de Vienne, etc. Traduit de l'allemand,
par Auguste VUiers de Lagrenée. Tournai, J, Càsterman et fils,* in*l8 de
407. PàuçaiiuGH de Saint-Hubert, en Ardennes, ou Particularités sur la
vie de saint-Hubert, l'abbaye cTAndagq, l'église de Saint-Hubert; et Pu-
sage de la sainte étole contre T hydrophobie ; par l'abbé C.-J, Bertrand,
curé à Sinsin (Namur). Narour, Doux fils, m-12 de vuj-^22 pag,
Ouvrage approuvé par Mgr l'évéque de Namur.
' « Les matériaux de ce travail ont' été recueillis avec un grand soin, et
H. Bertrand offre de curieux renseignements sur tes lie**, lêe institutions*
là fondation de l'état actuel de la magnifique église de Samfe4*afcert, afasi
que tout ce qui concerne le célèbre pèlerinage. Hiatotet religion^ art» via*
n'a été omis ». {ÈhnU. de ¥£*«&>> de lennpj)*
408. Philosophe cmréTiRNNt. La Loi de charité; par Pabfeé Dirif,
viôaive de SaintrLouis-d'Antin. Paris, Lecoffre, Devarenne et le* prirâpatn
libraires, in-8 de 160 pag*
Outrage couronné par la commission nommée iwr Mgr l'azchévèqued»
Paris. Prix de 3,030 fn, fondé par A. Rien.
409. Pié^hs relatives au Mandement publié à Liège le 10 avril 160B, con-
tre les protestants, annotées par U, Capitaine. Iiége, ; J.iG. Cartaanoe-flièeys,
1854, in-8de22pag.
Entrait du BuUeHn de, V Institut archéologique UégfioU* Tiré à 25 exenipl.
410. PftOTKSTATiQN centre le culte de Marie et le nouveau, dogme de l'im-
maculée conception; par Christophiluê Âmeristm (pseudoo.). Bruxelles
KiesslittgetC^in.iadet8pag. ... » 15
411. RoNMuë inédit à* Malherbe sur l'immaculée conception; ptfelié per
<r. Mmoêl. Gaen, librairie normande de E. Le Goat-Olerisat , in* de 8 pig.
Bizarre et ridicule rondeau de l'extrême jeunesse de Malherbe, et due
l'éditeur dit avoir déeomvert dans lé ipanusorit de l'abbé Guyok iotitoùp : les
to<*ê$ièete$palimdiqm$*
Cet opuscule n* été tiré qu'à 50 exempl., ainsi qu'il suit : 5,aur papier
chamois, 1 fr.; — 20 sur papier vélin très fort, 75 c; «- 25 sur papier vélin
ordinaire, 50 c.
412. Solide (la) dévotion, vivifiée par Je souvenir saint et salu^ire des
âmes du Purgatoire. Pieux exercices pour toute l'année. Recueil choisi
d'instructions, de faits historiques, de prières indulgencïées, etc. Bruxelles,
Meynders, éditeur, in-18 de 180 pag. 1 »
Dédié aux familles chrétiennes. ' ' * '
413. Triomphe (le) de Marie sous lé pontificat de Pie IX* ou l'Immaculée
conception et la sainte montagne de la Salette ; documents officiels et publi-
cations récentes des évoques de Birmingham (Angleterre), d'Orléans et de
Grenoble, et du professeur François Costa, prêtre romain. Tournai, I. Càs-
terman et fils, gr.: in-18 de 216* pag. r » 75
4tft.rItaga qftty* prtchée à l'église de Notre~Dajpe-4fo*-Victoires, suivie
4 'un discours #ur- la puissance de Aarie pour opérer là régénération reli-i
gîeâse de la France; par Mgr de Motion, Brhillac, évoque de Prose (in par-
tJousissfidekmi). Paria, Lscpffre, in-12 de 12 feuilles 1/3. 9 . /.
4t5. UinrsnstT* (?) catholique, recueil religieux, philosophique, scienti-
fique et littéraire, paraissant sous la protection spéciale de Mgr de Saltnia,
évêque d'Amiens, et de Mgr Gerbet, évéque de Perpignan, et sous la di~
tiectioadeM.(i.) £<>nwfty, de l'Académie de la Religion catholique de Home
et de là, Société asiatique de Paris. Tome XXXIXe de la collection.
Tome XIXe de la deuxième série. Livraisons 100-112* Janvier-avril 1855.
Paris, au bur» de l'Université catholique, r. de Babyione, 10, 4 livraison*
g*. m*6 paginées 5 à 388.
V Université catholique parait tous les mois, depuis janvier 1896, parli-
vraisctas de 4> feuilles gr. in-8* contenant la matière de plus d'un vol in-8
ordinaire.
ta Collection de Y Université catholique se compose de :
Première série, 20 vol. à 4 fr. le vol. 80 •
Le tome XX est terminé par une Table générale, par ordre alphabétique,
de cette première série, en 3 feniUe* 1/2.
« Deueoiew série, 10 vol. à 4 fr* le vol. 40 , »
Idem. Val. 11, 12, 13, 14, 15, ,16, 17 et 18 à prix divers. t
Voici le sommaire des livraisons publiées pendant les quatre premiers
mois*d* cette année :
Histoire du Droit criminel des peuples modernes, considéré dans ses rap-
porta avec les progrès delà Civilisation, depuis la chute de l'empire remain
jusqu'au XJX« siècle ; par M. Albert au Boys. Chapitre XXXIX. De la Pro-
cédure i ~ ~
sition
pp. ^ , ,
pagnoje, pp. 197-5H6 Chapitre XLH. Procès contre les prélats espagnols qui
avaient siégé au concile de Trente, et, en particulier, contre Carranza, arche-
vêque de Tolède, /et primat d'Espagne, pp. 293-316. — - Etudes sur les fonde-
ment* de la Morale; par M. l'abbé Bxdard. Première partie. Etudes et criti-
ques des systèmes. Chapitre XXTV. Théorie de Cudworth et de Priée,
pp. 2344* Chapitres XXV, XXVÏ et XXVII. Théorie de Kant, pp. 117-131,
216-232, 316-24: — Examen des principes de Pothier sur la compétence des
deux puissances relativement au mariage; par M. Ûelahaye, juge au tribunal
de la Seine. Tome XVIII , pp. 544 et soiv. ; tome XX , pp. 44-38 , 191-138,
233-243 ; — Sur le livre intitulé : « Carmina e Poetis christîanis excerpta, ail
usutri scholafum edldit et per multàs tftterpretatiotiea cnm notis gaHicis quai
ad di versa carmiwum gênera ^itumque poetaruas pertinent ad}eeit F«fcx Qé-
ment » ; par P.-L., pp. 58-67 ; — Les Vaudois du moven-âfpt leur origineet
leur littérature, d'après les travaux tespl» récents delà critique protestante;
par U. Henri Stêvmsxm, pp. 0743, 18M9fr, 351-68. (Extrait des Annales
catholiques de Genève) ; — Lettres sur r Aristocratie et la Propriété; par
M. L.huperî. Lettres XU* et XIX<\ pp. 8t47.--MaafementdeMgr Pété-
que de SemtClaude, J.-P. Mobile, sur l'Education , pp. 138-156; —Sur
les différents travaux d'herméneutique catholique qui ont paru récemment
en Allemagne. Traduit de l'italien et annoté par l'abbé Th. Blanc, da
Domazan, pp. 156-165; — Proclamation solennelle par S. S. le pape Pie IX
du dogme de l'Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie,
2e article, pp. .165-181. Le premier article, est au/tome XX«, p, 5tf7:et sujv.
— Examen de l'ouvrage intitulé : • institutions théologie® ad usum semi-
nariorum, auctoreJ, p. Bouvier, episcopo cenomanensis », 8» editioT; par
l'abbé J. A. Boullan, docteur en théoloaie, pp. 243-265; — Appendice à
l'Examen précédent. Lettres écrites (par Mgr Bouvier) aux supérieurs de se.
mintïres et à S. S. Ke ÎX (911 sujet de sa Théologie) et réponft feàâ §Én~
fëté, pp. 256-268; —Influence des signes sur la formation des Idées; par
£. Axfce, pp. 209-** :— Sur « fAnatrse des phénomènes etem^ne#(NMwr,
* vol. in-12), par l'abbé W. ««ic, déDomeftin, pp. 3flM0;~ #kffarstiétt
ptutflgraphtqtfedt Jérusalem, par M; Ang* Mutai* : par 11. F. * SvuUy,
pp. 2m>08- (BxUuit du « Constitutionnel » du 24 mars). — Sur la Maison
du dimanche (Lille, Lefort, in-12); par l'abbé Harnon, pp. 289-92; — Ex>
Dieu de l'ouvrage intitulé ; InsUtutiones theologicae ad usum theologicae,
ad usum Toîosani , juxta animadversiones a nonnulîis ïhedtoges Romanis4
Sropositas, emendat». Editio novissima (Tolosae, Î8H); par rabbé /.-il.
loullan , pp. 329-50; — Les" Princes séculiers ont-ils le droit d'établir des
empêchements dirimants de mariage. Exposition et examen de l'opinion dé
M. l'abbé Carrière sur cette question; par M. Delakâgé, juge au énbual de
ki Seine. Premier article, pp. 362-86-
416. Votagé a la Grande-^toartreuse du Da&pttné, précédé de la V» de
saint Bruno. Dédié à M. de Falloux, ancien ministre de rinstructk» peM-*
S 9 aides cultes; par M. Vives (Joseph-Benjamin), ancien magistrat , boûttne
lettres. Imp. de Soustelle-Gaude, à Nîmes, in-8 de 88 pe£>
PHiLosoma» — «aiuatBL
417. Autorité (de F), ou du Droit et du devoit daûs là Sbeîété; par A.
thèbeU. Montpellier, Seguin» et Paria, Vaton, in-8 de 176 pag.
418. Autorité (de 1') dans les sociétés modernes, ou Examen comparatif
èm principe révolutionnaire et du principe chrétien \ par M* Blrt-Ltqume,
*VOC« à la Cour fmpériafe. Paris, Dentu, in-8detij et 3» pag. 4- *
Voj. sur cet ouvrage un article <te M. L. Affottry , dans le Jouftoit dm
Débats, des 6 et avril.
419. Clef (la) de la science, ou les Phénomènes de tous les jours, eiph-
fuéa par le docteur E.-Ç. Brtwer, membre de l'université de Cambridge, etc.
S* édition. Pari», Jules Henonard, in-18 de 15 feuilles. 3 5Q
40& Coftgxits aut ouvriers, ou Explications sur leurs* devoirs, ew lents
drx>?ts, sur les moyens à l'aide desquels Us peuvent prospérer, sur l'hygiène
qui leur convient et sur la législation spécial* qui le* régit, suivis de qtfebftfetf
principes d'économie politique à leur usage; par H. Aafrau. g» édft., revue
et augm. Paris, L. Hachette et Ge, in-12. f 00
Cet ouvrage, couronné par l'Académie française, s*adtesse directement et
indirectement aux Ouvriers : directement , parce qu'il est écrit de manière à
être lu et compris per eux; indirectement, parée qu'il donne de précieuses
indications aux peveonaes qui ont le pouvoir et le désir d'exercer sur eux,
Cr leurs Gonéeiliy use salutaire influence. Prenant la société, les institutions*
t lois, telle» qu'elles sont, l'auteur montre aux ouvriers quelles ressources
ile trouvent en ellei et en *ux-mâmns peur arriver à la somme de bien*étf e
moral et matériel à laquelle ile peuvent légitimement prétendre. La bienfait
sente action des Coftotik aux ouvrier* a été hautement proclamée par M. k
secrétaire perpétuel de l' Académie française, et ii n'est pas d'ouvrage»*
escf one-nous, qui ait plus de titres à prendre place sur la liste daa livres
utiles, qui, dans certains départements, sont répandus gratuitement par les
soins de l'autorité parmi les classes laborieuses,
Antoine (Jfoftitevr «etfo., 1$ avril).
4SI. ÉorjcAtfort (1'), la Famille et la Société»; par A. Vinet. Paris, ktféctf-
teurs, rue de Clichy, 47, in-8 de 560 pag. g »
422. Esquisses philosophiques et Réflexions sur î* adversité; $%fP.-L
ItorU, ancien «voué et avocat. (Houv. édition, angm. de deux chapitre*^
Paris, Perrotin, in-8 de 14 feuilles 3/4. â 50
du 22 avril.
4SI. Essai historique et littéraire sur la comédie de Ménandra ; par If. Ch.
Benoit, doyen de la Faculté des lettres de Nancy. Avec le texte de la plus
grande partie de» fragmenta du poète. Ouvrage couronné par l'Académie
française, dans aa séance du 18 août 1853. Paria, F. Didot* in-8 de vij et
261 pa* 5 »
Ouvrage don» nous n'avons pas trouvé l'annonce dans îa « Bibliographie
de la France », et pourtant M. H. Rigault , dans le « Journal des Débat* »
du 28 avril, en a rendu compte, en même temps que de celui de H. G. Qui*
aot, sur le même sujet. (Voy. le no 428.)
tôt. Femmes (les) publiques, ou la Vie des prostituées; par T. 0< Âà
2* édition. Bruxelles, Ànsroul, in-32 de 94 pag. » <•
425. Fw (la) du Monde par la science; par Eugène Butor. Paris, Douta,
Pilak4loyal, in-18 de 5 feuilles if9. i 50
lé but de ce livre est de prouver que ce eu» a été serai car , selon Fau-
teur, te passé n'est que le miroir de l'avenir. Il se réserve de donner un jour
la conclusion du présent ouvrage. ..
488* HitTOiaftdekpockttfrao^piad^
mond et Jules (Huot)de Concourt. Paris, Dentu, gr. in-8 de 28 f. 1/4. 5 »
MM. de Goncourt, qui ont publié l'année dernière des peintures si vives
et si curieuses de Paris sous la Terreur, font paraître eu ce moment, comme
suite à leur premier ouvrage, la Société française pendant te Directoire. Ou,
voit d'abord, conduit par d'aussi bons guides, on voit la grande ville telle
<|lte Font farte et laissée, en 1795, les excès révolutionnaires; ou voit les rui*,
ues attestant en tous lieux les dévastations, puis on voit des transformations
imprévues et de toute nature : églises dont on a fait des théâtres, précieux
musées chances en ateliers de salpêtre, couvents où s'établissent oies bals
publics, hôtels princiers où Ton fait des ventes a l'encan, où fou reçoit des.
centaines de petits enfants en sevrage.
' C'est tm contraste qui tout à la fois attriste et plaît, que ce Paris dégradé,,
démoli, déguenillé, fangeux, humilié, mis en regard avec le brillant Paris de
nés jours. Plus grande encore est la distance de cette époque à la nôtre,
quand on Voit, bon Dieu ! ce qu'étaient les habitudes, les usages, les arts,
les théâtres, les ameublements, les plaisirs, la société de ce temps-là , ses
goûts, ses modes, les hommes avec des habits carrés et des collets
verts, des cravates où se perdent leur menton, leurs cheveux relevés der-
rière avec un peigne et tombant, des côtés, en oreilles de chien, tandis quç.
les femmes se montraient moins Romaines par leurs vertus que par dea
tuniques, dont la transparence ne laissait presque rien à deviner aux regards.,
À ce sujet, MM. de Goncourt font discrètement des révélations que notre
âge leur pardonnera : ces moeurs et ses costumes sont si loin dea nôtres F
Mais ces mœurs du Directoire, la licence dans l'anarchie, l'abus du divorce
et ses résultats , le mélange d'une foule de grandeurs passées et nouvelles,
surprises et forcées de se trouver ensemble, la misère des villes, l'héroïsme
des armées, la lutte orageuse des partis et des pouvoirs entre eux fournissent
aux deux jeunes auteurs un grand nombre d'aperçus exacts, variée, sérieux*
gais ou touchants. On pourrait croire plusieurs de ces tableaux outrés p si
MM. de Goncourt, dont la réflexion, dont l'étude ont déjà beaucoup mûri le
talent, ne donnaient d'ailleurs à leurs recherches, en citant les sources au
bas des pages , tout l'Intérêt et toute l'autorité de l'Histoire.
Fa, Barrière (Journ. des Débats, 6 avril).
437. Lwwat; par M. Henri Berne, Paré* Mkkel Le*y ùèmïh+i&m»
glais« . * m
« Bibliothèque contemporaine » des éditeurs, 2e série.
, M. Cuvillier-Flemy a rendu compta dans le « Journal d*s;ftébats.» du15
avrîr, non-seulement de Lutèce, mais encore d'un autre ouvrage de l'auteur,
intitulé: de VAUetna&ne.;. (Voy. n<> 609.)
' D'un autre côté M. Edm. Texier, dans sa Chronique hebdomadaire du
« Siècle • du 22, a parlé en ces termes de la Lutèct de M. Heine :
« On parle beaucoup depuis quelques jours, dans la république des let-
trés, d'un livre qui a pour titre : LuÇèc*. Avez-yous lujponiefc? I) ne «.'agît
pas aujourd'hui d un [ivre de l' Ancien-Testament» mais d'un ouvrage nou-
veau de Henri Heine. Quand je dis nouveau— ce livre « paru en; allemand,
et il nous' revient d'Hambourg en français. Il contient une série, dejettra».
sur la France, écrites pour la Gazette d'Ausgbourg pendant les années do
1MO à *8*3. (Test donc l'histoire d'hier qui nous est offerte par un prétendu
Berlinois, qui est né en pleine Attique. (îettê histoire d'hier, en dépit de
l'esprit de l'auteur, de ses sarcasmes, de ses boutades humoristiques, res-
semble terriblement à de l'histoire ancienne. En effet, il y est question de
M. Mole, de M. Thiers, de M. Guizot, et de ce terrible gouvernement par-
lementaire dont vous avez peut-être entendu parler... autrefois, et dont on
parle rarement aujourd'hui. Toujours est-il que ce livre, tel qu'il est, est' des
Elus intéressants, et que je ne sais pas, pour ma part, de lecture plus agréa-
it que celle qui nous reporte aux souvenirs, aux espérances et ans douces
illusions de la jeunesse. < <
» Grâce à M. Henri Heine, on revoit comme dans une vaste gajerje toxsfcs
les principales figures du dernier règne. On se trouve au milieu de ses amis,
et de ses adversaires; on comprend très bien certains faits dont on n'avait
qu'une vague perception au moment où ils se déroulaient sous vos yeux.
Quelque intelligence que Ton ait, on ne lit jamais couramment dans le livre
des faits et des gestes contemporains, et je me rappelai, en parcourant les
pages de Luièce, cette parole si vraie du cardinal de Retz: « J ai lait plus
de mille fois cette réflexion que les exemples du passé touchent sant compa-
raison plus les hommes que ceux de leur siècle. Nous nous accoutumons à
tout ce que nous voyons, et je vous ai dit quelquefois que je ne sais si le
consulat du cheval de Caligula nous aurait autant surpris que nous nous
l'imaginons ».
» Il ne faudrait pas croire, du reste , que M. Henri Heine appartint à un
parti plutôt qu'à un autre. On sait ce qu'il a été jadis, aux beaux jours de
ees poèmes et de sa trop courte jeunesse. Mais s'il me fallait dire ce qu'il est
aujourd'hui, je serais bien embarassé. Il se moque du parlementaire, de l'ab-
solutisme, de là république, de ceci, de cela et de bien d'autres choses. Il se
moque même de lui-même en passant, et il ne fait pas mal. Il a pris un rôle
à part dans la comédie sociale. Pour lui, il n'y a ni haut ni bas, ni bon ni
mauvais, d'une façon absolue; il fait la critique générale de son temps, il
recueille les fantes des partis , il marque les mauvais points de la composi-
tion politique. Il a une petite férule, et il frappe en se jouant, sur les doigts
de tout le monde. J'admire ce courage , mais je plains M. Henri Heine.
Comme on sent que la critique n'est pas chez lui un parti pris, mais une
pente naturelle de son esprit un peu aigri par la déroute des illusions, on
comprend qu'il a dû beaucoup souffrir avant de se décider à faire le saut de
Leucade. Il l'a fait, cela le regarde. Le doute est quelquefois la marque d'un
esprit droit et solide, le scepticisme absolu est toujours le signe caractéris-
tique d'un esprit fatigué et d'un cœur découragé.
» Du reste, la politique n'est pour M. Henri Heine une préoccupation si
grande qu'il s'y absorbe complètement. Nul ne sait mieux que cet Allemand
foire un crayon fin et surtout spirituel des mœurs et des ridicules français ;
il dit son mot sur tout, sur les auteurs, les acteurs, les pianistes, les salons,
les compositeurs, les chanteuses et les scènes de la rue; il connaît Paris
tomme pas un, et si, dans ses pérégrinations à travers |es hommes et les
chosfs de notre temps, il lai prend fantaisie d'entrer che* une célébrité, vous
pouvez être sûr qu'il ne quittera pas la place sans emporter, une bonne pro-
vision de médisances. Je trouve même que M. Henri Heine a un peu dépassé
la mesure en plus d'une page, et je regrette que cet esprit si fin , si délicat
ait fait, sous ce rapport, concurrence à la grosse indiscrétion du Bourgeois
de Paris. Je sais bien que M. Henri Heine va me répondre comme à l'ordi-
naire, qu'il est un Allemand ; mais je ne me laisse pas prendre à cette fausse
bonhomie. Si le paysan du Danube s'était présenté devant le sénat romain
avec un langage fleuri et des ongles roses, il n'aurait pas été le paysan du
Danube; d'ailleurs, M. Heine sait mieux que personne que si les régions
intellectuelles ont tours Sarmates,' ce n'est pas lui qui est un de ces Sarraa-
tes, lui, Panière neveu de Pindare et d'Aristophane ».
436. NUmandbk. Étude historique et littéraire sur la comédie et k société
grecques; par Guillaume Guixot. Paris, Didier, quai dea Augustin», 3&;
in-8 de 29 feuilles, plus une vignette. 7 •
Ouvrage couronné par l'Académie française en 1853.
M. Peraand Desportes, avocat à la Cour impériale , a donné à « l'Ami de
la Religion » du 31 mars, un examen de cet ouvrage, qui a été imprimé à
part (Paris, de l'impr. de Desoye, in-8 de 8 pag.), et M. H. Rigault a donné
dans le « Journal des Débats », du 26 avril, un compte-rendu non-seulement
de l'ouvrage de M. G. Guizot, mais encore de celui de M. Gh. Benoit, sur
le même sujet. (Voy. le n« 423.)
429. Mystères (les) de la réclame, scènes de la vie publique et privée aux
États-Unis; par P.-T. Barnum. Trad. sur l'édition originale américaine,
par 0. Squarr. Tome II. Bruxelles, J.-B. Tarride , in-32 de 203 pag. 1 25
430. Ressuscitas (les) au Ciel et dans l'Enfer; par Henri Ddaage.Vms,
Denlu, in-8 de 17 feuiles. 5 *
Les livres bizarres ont toujours un certain suocès en France. Je vous ai
déjà parlé du succès qu'avait obtenu un traité de philosophie nouvelle sur
le magnétisme, le somnambulisme, etc. Voici <jue l'auteur de ce traité,
M. Delaage, neveu par sa mère du savant ministre Chaptal, publie un
livre dont le titre n'a pas moins de droits à la curiosité : les Ressuscites au
Ciel et dans l'Enfer. Il faut avouer que, si l'on trouve difficile d'être instruit
de certaines choses qui se passent sur la terre , M. Delaage aura surmonté
bien d'autres difficultés pour composer, en connaissance de cause, son nou-
vel ouvrage. (indépendance belge , l«r avril.)
431. RSve (le) et la Vie ; par Gérard de Nerval [Gérard Labrunié}. Paris,
Victor Lecou, in-18 anglais de 10 feuilles. 3 .50
Cet ouvrage a paru d'abord dans la «Revue de Paris », numéros des 1er jan-
vier et 15 février 1855, sous le titre d'Aurélia, ou le Rêve de la Vie.
Les amis de Gérard de Nerval ont trouvé dans ses papiers les fragments
dont il voulait composer les volumes qui seront publiés. Celui-ci contient :
Aurélia, ou le Rêve de la Vie, Fragments de Nicolas Flamel ; — Henri 'Heine ;
— les Arts à Constantinople ; — un Tour dans le Nord ; — les Monténégrins ;
— le Chariot d'enfant; — les Bateleurs du boulevard du Temple ; — là
Danse des morts ; — le Pauvre Pierre , précédés des articles insérés dans la
Presse et le recueil V Artiste par Théophile Gautier et Arsène Houssaye.
Voy. notre notice sur Gérard Labrunié (pp. 66-72), qui indique plus d'ou-
vrages qu'il n'y en a de cités ici.
432. RiVAtOL (le), miroir des folies du siècle ; journal paraissant le 20 de
chaque mois ; par Alfred de Metiheurat. Mai 1855. 1er numéro. Les Balignol-
les, passage Béranger, 18 ; Paris» Desloges, in-8 de 8 pag. Prix annuel pour
Paris; 8 »
Départements; 10 %
16
• 413. Soutcw (la); par Zimmermann. Traduct. nouvelle, précédée d'une
introduction, par X Marmier. Paris , Victor Masson, gr. in-18 de 9 feuuV
k§2/9. 3 50
434. Souvenirs d'Italie. Le Dimanche à Turin ; par Félin Mornand. —
Impr. dans « le Siècle », numéro du 20 avril.
A l'occasion des prétentions des ultramontains qui veulent forcément la
sanctification des dimanches et fêtes de l'Église,
INSTRUCTION PUBLIQUE. — PEDAGOGIE.
435. Analbctes pour servir à l'histoire de l'université de Louvain ; par
P.-F.-JT. de Ram. N° 18. Louvain, Van Linthout et O, in-18.
436. Annuaire de l'instruction publique, pour 1855» rédigé et publié par
J«fa Malain, imprimeur de l'Université. Cinquième année. Paris, Bêla-
lain, in-18 de 400 pages, avec tables analytique et alphabétique» 3 ►
Les importantes modifications apportées à l'organisation de l'instruction
publique par la loi du 14 juin 1854 donnent, cette année, à oMe publication,
an intérêt tout particulier. Cet Annuaire, qui comprend, indépendamment du
tableau complet du personnel de l'instruction publique, un résumé exact de
la législation actuelle en ce qui concerne les conditions d'admission aux fonc-
tions de l'enseignement, aux grades et brevets universitaires et aux écoles
du Gouvernement, sera utilement consulté par MM. les recteurs, les pré-
f^a» les membres des conseils académiques et départementaux, les ecclé-
siastiques chargés de fonctions dans l'enseignement, les professeurs , tas
chefs d'établissement, etc.
437. Annuaire de l'Enseignement moyen pour mdccclv, présenté à M. le
Ministre de l'intérieur, par Fréd. H. [Hennebert]. Septième année. Bruxel-
les, M. Hayez, in-18 de 188 pages. 1 »
Joli petit volume qui ne présente pas seulement que des renseignements
utiles pour le corps enseignant de la Belgique, mais encore des travaux inté-
ressants du rédacteur de cet Annuaire. Ainsi, à la page 147, on trouve un
Nécrologe des fonctionnaires de renseignement moyen, depui$ 1820 ; aux
pp. 14b à 158 des Notices biographiques, au nombre de trois (F.- J. -H.
Colson, tiré du Nécrologe liégeois de M. U. Capitaine; C.-N. Van Diest, et
J.-P.-J. Du Mont), et a leur suite, pp. 157-165, un Annuaire bibliogra-
phique de 1854, c'est-à-dire la liste, par ordre alphabétique de noms d'auteurs,
des ouvrages que les professeurs ont fait imprimer pendant l'année révolue ; if
serait à désirer qu'on donnât à l'Annuaire de l'instruction publique de France
le même intérêt qu'a celui publié par M. Hennebert.
438. Cours de littérature ancienne, professé à la Faculté de Douai par
M. Martha. Première leçon. Douai.
Voy. sur cette première leçon l'art, de M. Louis Ratisbonne, impr. dans
le « Journal des Débats » des 9-10 avril.
439. État (de 1') de l'enseignement du droit en France et en Allemagne.
Bapport adressé à M. le ministre de l'intérieur ; par À. Beernaert. Bruxelles,
de l'impr. de Lesigne, grand in-8.
439. Fleur de serre et fleur des champs. (Nouvelle*); par M1»* Lacroix.
(Edition autorisée pour la Belgique et l'étranger ; interdite pour la France).
Bruxelles, Kiessling, Schnée et Ce, in-32 de vij-192 pag. 1 25
Mme Lacroix, auteur de ce charmant ouvrage de morale, est la femme de
l'érudit etélégant bibliophile Jacob. Les auteurs de « la Littérature française
contemporaine» n'ont point consacré d'article à cette dame quoiqu'elle ait
publié plusieurs ouvrages, et entre autres les Femmes de G. Sand. Paria,
àubert, 1842, in-8 de 12 feuilles avec 24 portraits (Anon.) ;
MO. HtBTOftfcB ecclésiastique , racontée au premier âge; par M»* la com-
tes» Drwhojowêka, née Spaon de Lutreiche. fwâ et Lyon, Pémaa frère* ,
*n-18 de 7 feuilles. » 90
441. Instruction pour l'admission à l'École impériale polytechnique en
1855. — Programme des connaissances exigées ( en 13 chapitres ). Le tout
signé : le maréchal de France, ministre secrétaire d'État au déparlement
de la guerre. — Impr. dans le Moniteur, n<> du 17 avril.
442. Journal de l'instruction primaire, revue mensuelle d'éducation et
d'enseignement. Première année. 1855. Bruxelles, F. Parent, in-8.
Paraissant par numéros de 32 à 36 p. Prix de l'abonnement actuel. 6 »
443. Manuel (petit) de statistique universelle, à l'usage général . Rensei-
gnements statistiques sur tous les pays constitués du monde, d'après les
données les plus récentes; par A. Scheler. Bruxelles, Heussner, in-18 de
116 pag. 1 25
444. Mebvïulles (les) des quatre saisons , ou Considérations sur les œu-
y ras de Dieu; par M^e Brun. Le Printemps. — L'Été. — L'Automne. —
L'Hiver. Tournai, J. Casterman et fils, 4 vol. in-12 de 338, 290, 335 et 3$)
JWges, ornés de quatre jolies lithographies et d'une couverture illustrée.
445. MiNismajs de la guerre. Instruction pour l'admission £ l'École impé-
«jale spéciale militaire, en 1855. Paris, Mallet-Bachelier, in.g de 4 pag.
446. Momt eu» de renseignement, de la littérature et des sciences en
Belgique. III® série. Tom. II, n<>» 9i 13 (30 mars, 10, 20 et 30 avril;
tp mai). Tournay et Bruxelles, 5 num. in-8, paginés 157 à 244.
Vey. le n° 13.
Principaux articles de ces cinq numéros : de l'Importance de la langue
grecque au double point de vue de l'éducation littéraire et de l'éducation
intellectuelle, par Ferd. Loise. (Suite et fin), pp. 168-72 ; — de la Philoso-
phie de Pascal, par Emile Lion. (Suite et fin), p. 172-178; — Philologie de
l'herméneutique, par Ed. Juste, pp. 186-189, 205-207. Extrait d'm Manuel
de philologie inédit; *— Biblioîheca acrip&orum graBcorum .et romanorum
Teubneriana, auct. /. Roulez. (Suite), pp. 189-192; — Pédagogie. I)e l'atti-
tjide, du ton, du langage et de la conduite du maître pendant les leçons ,
par F. Ln. de Beaumont, pp. 202-205 ; — Université de France, par E. S.
(suite), pp. 207-209, 226-ci/; — Le Jury d'examen, par un professeur, 5»
article, pp. 221-26; — De l'Instruction primaire en Belgique, 3e art., pp.
232-35 ; — Sur les Commentaires de César, par Ch. Louçndre. Extrait du
Journ. gén. de l'Instruction publique de France pp. 235-39.
. 447. Nécessité (de la) de rétablir l'examen d'élève universitaire; par
Ad. JLeschevin. Tournay, typo.gr. de f. Casterman et fils, in-8 de 16 pages.
148. Règubmbm pour l'admission à l'École impériale forestière ( en trois
titres ). Signé : les administrateurs des forêts, . Perrier, de Satnt-Oum ,
Certes. Vu e* adopté. : le directeur-général, Grpw. Apprpuvé : le ministre
des finances, P. M agne .— Impr. dans « le Moniteur uni versel» , n o du 23 ayril .
449. Rpv.BE des cours publics, publiée par M.' Qdys&-Barot. Paris, an
bureau 4 rue du Pont de Lodi, no 5, in-8.
. Nous avons sous les yeux le 1er numéro d'une Revue dont l'utilité ne sau-
rait être contestée, et à laquelle nous croyons que l'intérêt de la jeunesse
littéraire ne tardera pas à s*attacher. Nous voulons parler de « la îReuwe -des
cours publics, que rient de faire paraître M. Odyase^Barot. Ce ppemiernu-
jnére contient l'analyse des dernières leçons de MM. Saint-Marc Girardin,
Jirifcrfète Gbades, Ampère, Ernest Beulé, etc. » la Aevue des cours publics,
Qpmme le dit son éditeur, forme une^r^aWp eRftyciqpédie de la honm? et
-*- 288 ■* ■
sérieuse littérature, un vaste et brillant répertoire des sciences philosophi-
ques, historiques, archéologiques ». Un pareil recueil, rempli par les noms
que nous venons de citer, n a pas besoin de nos éloges; ces noms sont la
plus sûre garantie du succès qui l'attend. F. Camus.
( Moniteur univ.t 25 avril.)
•CIElfCES IUTUHKLLE9 ET WBD1CALBS. — AGftfCOLU.
450. Annales de la Société de médecine d'Anvers. Seizième année, 1955.
Anvers, in-8.
Journal mensuel. Prix de l'abonnement annuel. 6 »
451. Annales de la Société médico-chirurgicale de Bruges. Quinzième an*
née. 2e série. T. II. Bruges, Van Hée-Wante,in-6 de 548 pag. Par an : 6 »
452. Annales de médecine vétérinaire, publiées par MM. Delwart, Thier-
nesse, Demarbaix et Husson. Quatrième année. 1855. Bruxelles, Tircher, in-8.
Journal mensuel. Prix de l'abonnement. 12 •
453. Annuaire de la Société impériale et centrale d'agriculture. Année
1855. Paris, chez M. Bailly, rue de F Abbaye-Saint -Germain, 3, in-12 de €
feuilles 1/2.
454. Annuaire des eaux de France, pour 1851-1854, publié par ordre du
ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et rédigé
par une commission spéciale. II* et IIP parties. 2e livraison. Eaux minérale*
(suite et fin). — Eaux salées et eaux de mer. P. 512-732 et avertissement.
Paris, imp. impériale, in-4, de 28 feuilles.
455. Aighivbs belges de médecine militaire, journal des sciences médi-
cales, pharmaceutiques et vétérinaires, rédigé par A. Meynne. Année 1855.
Bruxelles, Lelong et O, in-8.
Journal mensuel. Prix de l'abonnement annuel. 12 »
456. Art (l') médical. Journal de médecine générale et de médecine pra-
tique : philosophie médicale, histoire naturelle, anatomie, physiologie, hy-
giène, nosographie,ètiologie, séméiotique, anatomie pathologique, thérapeu-
tique expérimentale. (Rédigé par MM. Champeaux, /. Bavasse. Dufresne(d*
Genève), Escallier, Frédault, Gabalda, Hermel, Jousset, Maillot, Milcent,
Patin et /.-P. Tessier). Janvier-mai 1855. Paris, J. Charavay , libr .-éditeur,
rue de Seine-S.-G., 5 livr.gr. in-8.
VArt médical parait le 1er de chaque mois, par cahiers de 5 feuilles, qui
forment par année 2 vol. de 480 pag. chacun.
Prix de l'abonnement par an. Pour Paris. 15 »
La province. 18 *
L'étranger. 20 •
457. Bandage (du) plâtré et de son application dans le traitement des frac-
tures; par A. Mathysen, docteur en médecine et en chirurgie, etc., etc.
Liège, L. Grandmont-Donders, et Bruxelles, Périchon, in-8 de 90 pag. 1 50
458. Cultivateur (le) français, journal de la ferme, publié par iv\ Basset.
I» année. 1"» série. Tome 1. 1855. 20 avril. Numéro 1. Parie, quai de la
Grève, 34, in-8 de 2 feuilles*
Prix annuel, 24 numéros par an. 12 »
450. Culture ordinaire et forcée de toutes les plantes potagères connues,
contenant en outre l'usage et la manière d'utiliser toutes ces plantes pour
la nourriture de Phomme, les noms botaniques, latins, allemands, flamande,
hollandais et vulgaires, avec plus de 200 figures et dessins ; par F. GérareH,
président du comité agricole du canton de Virton, membre du comité dtrec-
leur de la province, etc., Tournai, J. Casierman, 1854, in-12 de 647 pag.
250
Les planches dont le volume est accompagné représentent : lo Les racines
des plantes; 2P les tiges; 3o les feuilles et les fleurs; 4° des plans de jar-
dins; 5° les insectes nuisibles; 6° les outils et instruments. L'auteur donne
d'excellents conseils pour la culture des pommes de terre, et si on les suit,
on récoltera tous les ans plusieurs variétés parfaitement saines, suffisantes
pour sa provision r Ce traité nous semble d'un usage général; il est vraiment
pratique, et il a sur tant d'autres ouvrages l'avantage d'être applicable à la
Belgique en général, et au Luxembourg en particulier.
460. Essai sur l'économie rurale de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Ir-
lande; par M. Léonce de Lavergne. 2* édition. Paris, Guillaumjn, gr. in-18
de xiv et 486 pag. 3 50
L'auteur a joint à cette nouvelle édition des notes d'après la traduction
anglaise, et un Aperçu de V agriculture et de la population de la France au
dix-huitième siècle,
461. Essais de zoocratie comparée; par Ch. Edmond. De l'esprit des lois
chez les bètes. A M. le docteur Charles Vogt, professeur à l'Université de
Genève.
imprimés en feuilletons dans le journal « la Presse », à partir du 3 mars,
et continués dans les numéros suivants.
462. Études de médecine générale. lre partie. De l'influence du matéria-
lisme sur les doctrines médicales de l'École de Paris, de la fixité des essences
ou des espèces morbides; par J.-B. Tessier, médecin de l'hôpital Beaujon.
Paris, J.-B. Baillière, Charavay, in -8 de 14 feuilles 3{4. 3 50
Ce travail a paru dans le Journal de la Société gallicane de médecine ho-
mœpathiquei depuis le mois de juillet 1853 jusqu'au mots d'avril 1855.
463. Feulle (la) du cultivateur, journal hebdomadaire. 1855. Bruxelles,
Van Buggenhoudt, in-4. Prix annuel (pour la Belgique). 12 »
L'abonnement annuel est fixé à fr. 14 50 pour le Grand-Duché, à 15 fr.
pour la Suisse, à 17 fr. pour la*France.
464. Florb des serres et des jardins de l'Europe, ou Descriptions et figu-
res des plantes les plus rares et les plus méritantes, nouvellement introduites
sur le continent ou en Angleterre, et soit inédites soit extraites des meilleurs
recueils de botanique et d'horticulture; ouvrage orné de vignettes représen-
tant le port des plantes, et les sites de leurs contrées natales; contenant
leur histoire, leur étymologie générique et spécifique, leur application à la
médecine et à l'économie domestique et industrielle , leur culture raison-
née, etc., publiée sous la direction de Louis van Houtte. TomeX, année 1855.
Gand, L. Van Houtte, gr. in-8.
Paraissant mensuellement, avec des planches coloriées. Prix de l'abonne-
ment annuel. 36 »
465. Guide du voyageur dans la grotte d'Adelsberg et les cavernes voisi-
nes du Karst. D'après les recherches les plus récentes de 1850-1852 ; par A.
SchmidL Trad. de l'allern. par P.-£. Obermayer^ avec 3 tableaux lithogr.
Vienne, Braumttller, 1854, gr. in-16 de xv-80 pag.
466. HisToiftjs de la pomme de terre, depuis les temps les plus reculés
jusqu'à nos jours; son origine, son importation en France, sa culture, sa ri-
chesse; survie des moyens employés par divers agronomes pour préserver ce
tubercule de la maladie; par J>. Humbert. Mkecourt, Humbert, in-12 de
24 pag.
407/ Industrie (1') agricole, journal apéeiai dPaniionees pour l'a^ricotau*
et tous les objets qui se rattachent à l'alimentation. 1855. 20 avril. Num. 1.
Paris, quai de la Grève, 94, in-8 de 16 pag. Par an : 10 »
24 numéros par an.
468. Journal d'horticulture pratique de la Belgique, ou Guide des ama-
teurs et jardiniers, rédigé par M. Gakotti. Treizième année. 1855. Bruxelles,
Parent, petit in-8.
Journal mensuel, paraissant avec des planches coloriées. Prix de l'abon-
nement annuel. 6 *
469. Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie, publié far
la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles* Treizième an-
née. 1855. Bruxelles, Tircher, in-8.
Journal mensuel. Prix de l'abonnement annuel. 10 »
470. Journal des haras, des chasses et des courses de chevaux en Belgi-
que et dans les principaux pays de l'Europe. Étude, éducation, amélioration
du cheval et du chien. — Agriculture spéciale. — Annales des haras, des
chasses, des courses. — Nouvelles des arts et des siences; anecdotes, chro-
niques, etc. Ve série. Tome II, année 1855. Bruxelles, F. Parent, in-8.
Journal mensuel. Prix de l'abonnement annuel. 20 »
471. Journal mensuel des travaux de la Société d'horticulture de Gand.
Première année. Gand, au siège de la Société, in-8.
Prix de l'abonnement annuel. 6 50
472. Maladie des pommes de terre (salubrité publique) ; par Léon Peeters.
Namur, D. Gérard, in-16 de 88 pag., avec planches.
473. Manuel annuaire de la santé pour 1855, ou Médecine et pharmacie
domestiques, contenant tous les renseignements théoriques et pratiques né-
cessaires pour savoir préparer et employer soi-même les médicaments, se
préserver ou se guérir ainsi promptement, et à peu de frais, de la plupart des
maladies curables et se procurer un soulagement presque équivalent à la
santé, dans les maladies incurables ou chroniques. Dixième année. Bruxelles,
J.-B. Tircher, in-12 de vin-320 pag. 1 25
Édition autorisée pour la Belgique et l'étranger.
774. Mélanges de géologie et de physique générale; par Alexandre de
Humboldt, traduits par Ch. Galusky. Tome Ter. Paris, Gide et Baudry (1854),
in-8 de 38 feuilles 1(4.
Ces Mélanges, où l'auteur a développé certaines parties de la science qui
ne pouvaient occuper dans le Cosmos qu'une place restreinte, sont un utile
complément de cet ouvrage. Ils formeront 2 volumes in-8. Prix de chaque :
8 fr. Les éditeurs ont reproduit aussi avec le plus grand soin l'Atlas que
M. de Humboldt a joint à l'édition allemande. Il<est composé de 12 cartes re-
présentant les Cordillières de Quito et du Mexique. Le prix de l'Atlas, in-4,
est de 8 fr.
M. Léon Plée a rendu compte de cet ouvrage dans « le Siècle », numéro
du 30 avril»
475. Mémoire sur l'épidémie du chotéra-morbus asiatique qui a régné,
en 1854, dans le canton et la ville de Ri ve-de-Gier ; par le docteur Koeoia-
kiewicz. Paris, J.-B. Baillière ; Montpellier, Cartel, in-8 de 32 pag. 1 »
476. Mémoire sur le choléra cutané ou sudoral ; par le docteur Mes ilend»,
chirurgien en chef «de la marine a Toulon, etc. Imprim. d» MtHeete, à Paris,
in-8 de 2 feuilles 1(2.
-»4 -
Publication* de Ytfnion médicale, année 1855. A la suite du Mémoire m
trouve la liste des publications du même auteur, Chirurgie réparatrice, for*
mant un quart'de feuille.
477. Notice sur les eaux thermales de Néris; par M. Richond du Brus,
docteur en médecine, etc. Imp. de Guilhaume, auPuy,'in-8 de 7 feuilles 1|S.
477. Observations pratiques sur le défrichement : Recherches sur la vé-
ritable cause de l'abandon de tant de milliers d'hectares de terre en friche,
situés au milieu des peuples les plus civilisés de l'Europe ; par M. le comte
Valéry de Rottermund. Bruxelles, H. Tarlier, gr. in-8 de 70 pag. 3 »
478. Planches coloriées des oiseaux de la Belgique et de leurs œufs ; par
CF. Dubois. Livr. 54.Bruxelles, Leipzig et Gand, G. Muquardt, gr. in-8. 1 75
479. Quarante années de pratique chirurgicale ; par Ph.-J. Roux. Tome l**.
Paris, Victor Masson, in-8. 6 »
Le « Journal des Débats », du 11 avril, renferme un article de M. John
Lemoine sur ce livre.
L'ouvrage aura quatre volumes.
480. Scalpel (le), organe des garanties médicales du peuple et des inté-
rêts sociaux et scientifiques de la médecine, de la pharmaoie et de l'art vété-
rinaire. Rédacteur ! M. le docteur Festraets. 1854-1855. Septième année.
Liège, 118, B. d'Àvroy, in-4. Prix annuel. 5 »
Ce recueil parait les 10, 20 et .10 de chaque mois.
481. Sur la faune de Belgique. Discours prononcé à la séance publique de
l'Académie, classe des sciences, le 17 décembre 1854 ; par M. de Sèlys-Long-
champs. Bruxelles, C. Muquardt, in-8 de 33 pag. f »
482. Traité de toxicologie générale, ou des Poisons et des empoisonne-
ments en général; par C.-P. .Galtier, d. m. p. Paris, Chamerot, rue du Jar-
dinet, 13, in-8 de 26 feuilles lj4. 4 50
«CIBNCES XATHBHATIQUE& *T PHV8IQUK3, — ASTRONOMIE. — MAUWX. — «AVIGATUM.
483. Compte-rendu des opérations de la commission instituée par M. le
ministre de la guerre pour étalonner les règles qui ont été employées en
1850, 1851, 1852 et 1853, par MM. les officiers d'état-major de la Section
géodésique du dépôt de la guerre, à la mesure des bases géodériques belges.
Bruxelles, Hayez, in-4 de 132 pages, avec 5 planches. 5 »
484. Lettres sur les mathématiques élémentaires. Principes et enseigne-
ment de la science, règles, formules, exercices nombreux et variés, influence
de l'étude des sciences sur les sentiments ; par Charles Redouly. Deuxième
lettre. Paris, Mascagna, galerie de l'Odéon; 1 Auteur, place delà Sorbonne, 7,
in-12 de 24 pag,
485. Notice et description du loch-sondeur, servant à sonder sans ar-
rêter tout à fait la marche du bâtiment, à donner une estime plus parfaite du
chemin que par le loch actuel, à prévenir de l'approche de la terre, en cas de
fausse route ou dans un atterrage de nuit, et à estimer la vitesse et la direction
des courants ; par Adolphe Pécoul, capitaine au long-cours. Suivis des rap-
ports des capitaines qui l'ont essayé, et du compte-rendu de la commission
nommée par la Société de statistique de Marseille. Imp. de M106 veuve
Marius Olive, à Marseille, in-8 de 16 pag.
486* Plains (de la) maritime depuis Boulogne jusqu'au Danemark :
1" partie : Mémoire sur la plaine maritime depuis Anvers jusqu'à Boulogne.
2* partie : Étude sur la plaine maritime depuis Boulogne jusqu'au Danemarck ;
par MM. Antoine et Alphonse Belpairc. Anvers, M. Komicker, in-8de
xij-242, et de 22 pag. de notes, avec une carte. 8 »
487. Précis historique et statistique des voies navigables de la France et
d'une partie de la Belgique, contenant tous les renseignements relatifs à la
perception des droits de navigation et de péage, avec une carte commerciale
de la navigation et des chemins de fer de la France, de la Belgique et des
États riverains du Rhin ; par Ernest Grangez, chef de bureau au ministère
de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, etc. Paris, Chaix,
rue Bergère, 20, in-8 de 50 feuilles 1)2 avec une carte. 15 »
« L'Indépendance belge » , dans son numéro du 26 avril, a rendu compte
de cet ouvrage.
488. Supplément à la Géométrie, destiné à servir d'introduction à l'étude
de la mécanique ; par Steichen, docteur ès-sciences, professeur à l'École
militaire. Ixelles, Delevingne et Callewaert, gr. in-8. 6 »
ART ©E I.A CUKRRB. — MSTOlftfi MILITAIRE.
489. Album des uniformes de l'armée belge ; par M. Camille Payen.
Bruxelles, Flateau.
Cet album comprendra huit planches. Les sept premières sont pleines de
mouvement et de couleur. La huitième est réservée aux nouveaux uniformes
adoptés depuis peu dans différents corps de l'armée belge.
490. Drapeaux (les) français; par P.-N. Rose Dollet. (En vers). Imp. de
Dortu Deullin, à Chàlons, in-8 de 7 feuilles 1]2.
491. Einfall der Franzosen in Tirol bei Martinsbruck il. Nauders im J.
1799. Àus verlaessl. Quellen geschoepft u. nach Urkunden bearb. ; von
Friihmesser Aloys MoriggL Mit e. (lith.) Karte d. Kriegsschauplatzes.
Innsbruck, Wagner, gr. in-8 de vj-122 pag. 2 »
492. Études françaises de littérature militaire, extraites des ouvrages de
Frédéric II, Dumouriez, Jomini, Gouvion-St.-Cyr, etc. Dédiées à tous ceux
qui se vouent à la carrière des armes ; par Louis- Albert Beau/vais. 3* édit.
Berlin, Duncker et Humblot, gr. in-12 de vij-626 pag. 4 »
403. Histoire des 6apeurs-pompiers de la ville de Paris; par M. F. Camus.
~- Imp. dans le « Journal des Débats » , n° du 7 avril.
494. Journal de Parmée belge, recueil d'art, d'histoire et de sciences
militaires. IV« année. N" 43-45. VIII» volume. Livraisons 1 à 3. Bruxelles,
Stapleaux, in-8.
Voy. le n° 233.
Sommaire de ces trois livraisons : Question d'Orient (suite), no« 43 et 45;
- Simples réflexions sur les attaques dont l'armée a été l'objet en Angle-
terre, n° 43; — Réponse d'un officier général belge à lord Derby par
le général [R. Renard], n° 43 et 45 , — De la défense de l'Escaut ; par
W. B. , no 43; — Sur les gardes-corps mobiles appliqués aux ponts-Ievis de
la citadelle de Diest, de Thirnister ; par E. Th., no 43 ; Bibliographie, no 43 ;
— Histoire des régiments belges pendant la guerre de sept ans, d'après des
documents officiels et inédits; par Guillaume, no 44; — De la marine mili-
taire belge ; par A. B., no 45; — Les chasseurs belges, dit Leloup; par le
lieutenant-général Capiaumont, n» 45; — Actes officiels, no 45.
495. Journal militaire officiel. Tome XXI. 1855. Bruxelles, Demanet, in-8.
Recueil mensuel. Prix de chaque feuille ou 16 pages. » 12
496. Principaux sièges de l'Antiquité, d'après les meilleurs auteurs anciens
et modernes, avec la description des différents systèmes, d'attaque et de dé-
fense des villes. Ouvrage orné de 7 belles lithographies, représentant les
curieux instruments de guerre des anciens, tels que lé bélier, la tortue, le
corbeau, la catapulte, la batiste, etc. ; par un officier du génie. Bruxelles,
J.-B. Tircher, in-12 de 72 pages. 1 »
Il est intéressant de comparer notre formidable artillerie aux machines
de guerre et engins des anciens.
SCIENCES SOCIALES ST MUTIQUIS.
497. Almanach de poche de Bruxelles 9 pour l'année 1855, contenant les
indications les plus utiles aux étrangers et aux habitants. 38" année. Bruxel-
les , J.-B. Tircher, in-32 de 372 pages. 1 25
496. Annuaire de l'économie politique et de la statistique pour 1855; par
MM. Joseph Gartner et Guillaumin. 12e année. Paris, Guillaomin, rue Ri-
chelieu, 14, in-18 de 18 feuilles 7/9. 5 »
Cet important recueil, registre universel de tous les faits qui tiennent à
l'économie et à l'organisation des sociétés, et qui, par la commodité de son
format, doit remplacer dans toutes les bibliothèques les immenses in-4 et in*
folio officiels qui ne sauraient y trouver place. Chaque année l'Annuaire se
développe et s'enrichit de documents nouveaux et intéressants.
499. Annuaire de la Propriété, de l'Agriculture, de l'Industrie, du Com-
merce et des classes laborieuses; par M. Franque, avocat, et par une réu-
nion d'économistes et de pubticistes. Paris, Gustave Havard, rueGuéné-
gaud, 15, et aux bureaux, rue Drouet, 15; in-18. 3 »
500. Assistance (de 1') sociale. Ce qu'elle a été, ce qu'elle est, ce qu'elle
devrait être; par M. E. Hubert Valleroux, docteur en médecine. Paris,
Guillaumin , in-8 de 27 feuilles. 7 50
Sous ce titre le docteur H. Valleroux a publié un livre remarquable et
élucidé cette importante question qui intéresse à un si haut point la plus
grande partie de nos populations. Après avoir recherché l'origine et constaté
les progrès des institutions de l'assistance sociale , il décrit l'état de ces
institutions , et finit par exposer les innovations et les réformes dont elles
sont susceptibles. Partout, dans cet ouvrage d'un style simple, limpide et
courant, on sent l'honnête homme, le cœur généreux, mu par les plus nobles
sentiments d'humanité. (Assemblée nationale.)
501. Assurances sur la vie. Prime fixe. Mutualité. Compagnies fran-
çaises. Compagnies étrangères. Économie sociale et politique. Législation.
Doctrine. Jurisprudence. Statistique sur la mortalité humaine et rapproche-
ments entre les caisses d'épargne ou de retraite , les sociétés de secoure mu-
tuels, le paupérisme et les assurances sur la vie; par M. Louis Pouget,
avocat, etc. Paris, Guillaumin, in-8 de 10 feuilles. 2 50
502. Banque régulatrice des valeurs ; par MM. Desclée, avocat, et F. Gai-
las, fondateur du comptoir d'échange. Bruxelles, Kiessling et Cie, in-8 de
22 pages. » 50
503. Belgique (la) judiciaire; science du droit, législation, notariat, ju-
risprudence, débats judiciaires. Gazette des Tribunaux belges et étrangers.
Année 1855. Bruxelles , in-4.
Paraissant deux fois par semaine par feuilles in-4 de 8 pages à 2 col. Prix
de l'abonnement. 25 »
504. Bourse (la) et la Vie ; par Pierre Bernard. Paris, librairie nouvelle,
boulevard des Italiens, 15 , in-18 de 7 feuilles. 2 »
Voyez sur cet ouvrage l'article de M. Louis Jourdan, dans « le Siècle »,
du 2 avril.
505. Brésil (te). — Sa situation financière; par A. -S. P.
Long article imprimé dans < l'Indépendance Belge » à l'occasion d'une
lettre insérée dans ce même journal , le 21 décembre dernier, laquelle fait
lin exposé de la situation et des progrès du Brésil , en condamnant un ou-
vrage récemment publié à Bruxelles sur le même sujet et ayant pour titre
le Budget du Brésil... par le comte Aug. Van der Straten. (Voy. le n<>239.)
506. Bulletin de la Société de colonisation européo-américaine au Texas ;
siège social à Bruxelles : rue de la Régence, 16; raison sociale : Bureau,
Guillon, Godin et Cie. Agence centrale à Paris, rue de Beaune, $ (ancien 2).
Bruxelles, imprimerie de ï. H. Briard, in-4, à 2 col., de 8 pages.
Distribution gratuite.
507. Calculateur (nouveau), ou Aide-Mémoire du constructeur, inspec-
teur et conducteur de travaux, du marchand de bois, maître maçon, char-
ron, menuisier, ébéniste, tailleur de pierre, plafonneur, terrassier, etc., etc.;
par J.-T. Leckfcq. Fleuras, Félix Oudart, in-12. 4 »
508. Catalogue illustré de l'Exposition ; publié par M. Panis , éditeur
des Catalogues officiels de l'Industrie et des Beaux-Arts pour l'Exposition
universelle.
Une publication semblable avait été faite à Londres en 1851, et, nous de-
vons le dire, avec un grand succès d'exécution. — Le Catalogue anglais
illustré est un véritable chef-d'œuvre bibliographique.
L'éditeur du Catalogue illustré de Paris entreprend une grande tâche ;
mais pour nous qui connaissons sa capacité, sa loyauté, son expérience, nous
sommes assurés qu'elle n'est pas au-dessus de ses forces, et que sa publica-
tion rivalisera d'exécution et de succès avec celle de Londres. Cet ouvrage»
d'ailleurs, est entrepris dans les meilleures conditions possibles. Rédigé avec
le concours des notabilités scientifiques, artistiques et littéraires, illustré par
nos meilleurs artistes, imprimé avec le plus grand soin , et destiné à consa-
crer le souvenir d'une des plus importantes solennités qui puissent avoir
lieu dans la vie d'un peuple, il offre toutes les garanties d'un brillant succès.
Chaque exposant s'honorera d'avoir sa page dans ce livre destiné à popula-
riser dans le monde entier les merveilles de notre exposition de 1855. Ajou-
tons que M. Panis apportera la plus scrupuleuse attention à la partie indus-
trielle de la rédaction , et qu'il ne s'écartera en rien , en ce qui concerne les
mentions honorifiques, etc., de la ligne tracée par le Catalogue officiel dont
il est l'éditeur.
Le Catalogue illustré de Paris aura sur celui de Londres l'avantage de
consacrer en même temps le souvenir de l'exposition des Beaux-Arts «I
d'avoir à reproduire par la gravure les chefs-d'œuvre de peinture et de
sculpture de toutes les nations qui prendront part au grand concours de 1855.
En un mot , le Catalogue illustré de Paris formera l'historique complet de
l'Exposition universelle de 1855. (Presse.)
509. Conservation, assainissement et commerce des grains. Suivis d'une
appréciation du grenier Salaville ; par Saint-Germain Leduc. Paris, Paulin,
Lechévalier, in-18 de 7 feuilles 1[4. 2 50
510. Considérations sur les finances; par M. Lequien, député. Paris,
broch. in~8.
Cette brochure, qui n'a pas été mise dans le commerce, n'est autre chose,
dit-on , que le discours prononcé par l'honorable député au sujet des crédits
supplémentaires, et dont la Chambre, dit-on, n'a pas cru devoir autoriser
l' impression.
511. Considérations sur les tendances de l'époque. Discours à l'Acadé-
mie d'archéologie de Belgique; par M. le vie. Eug. de Kertkov*. Anvers,
M. Kornicker, broch. in-8.
513» C©*vi*s*noN§ familière» sur le oostmeroe ém grain»; par dr. il
MùUnari. Bruxelles, Àog. Deeq, et Paris» Guillaumin, in-ia.
513. Comm«9PoifDAffCK mercantile française-allemande avec modèles de
quittances, d'avis, de pleins-pouvoirs, de lettres de voiture et de change,
suivie d'une collection des expressions les plus usitées dans la correspon-
dance , la tenue de livres et le commerce en général , pour de jeunes négo-
ciants ; par G. Reichenbach. Canstadt, Bosheuyer, in-8 de vij-216 pages.
514. Cours général des actions, des entreprises industrielles et commer-
ciales. Gazette des chemins de fer; publié par M. Jacques Bresson. Paris,
jflacé de la Bourse, in-8.
Journal paraissant tous les jeudis. Prix de l'abonnement annuel : pour Pa-
ris. 7 fr.; — pour les départements, 8 fr.; — l'étranger, 10 fr.
Il est utile a tous les grands et petits capitalistes, et à tous les porteurs de
valeurs industrielles. Il Contient des détails statistiques et raisonnes sur
toutes les compagnies par actions, indiquant les payements d'intérêts et di-
videndes, les tirages officiels des titres et obligations à rembourser, les re-
cettes des chemins de fer, le Compte-rendu des délibérations des assemblées
d'actionnaires. — Ce Journal , parfaitement renseigné sur les Chemins de
fer, mines, forces, etc., en un mot, sur toutes les sociétés par actions, est
aussi le journal de France le meilleur marché. (Monit. univ., 24 avril.)
515. Crédit (du). Traité du crédit foncier, ou Explication théorique et
pratique de la législation relative au crédit foncier de France; par M. J.-fl»
JoMSêau. Parie, Cosse, in-8. 7 50
Voyez sur cet ouvrage l'article de M. Michel Chevalier, dans le « Journal
des Débats », du 24 avril.
516. Crédit (du) foncier à accorder pour le défrichement des quatre cent
mille hectares de terres incultes qui existent encore en Belgique; par Alex.
Mertens, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, etc. Anvers, H. Manceaux,
in-8 de 16 pages. » 50
Se vend au profit des pauvres.
517. Délits de la parole. Réponse au « Constitutionnel » ; par L. Cuzon.
— Imprimé dans « le Siècle », no du 11 avril.
C'est une réponse au « Constitutionnel » contre un article de M. L. Cuzon,
sur un arrêt de la Cour de cassation du 13 mars dernier.
Un premier et long article de M. L. Cuzon sur les Délits de la parole, à
l'occasion de l'article xv du décret organique sur la presse , du 17 février
1852, avait déjà paru dans le n° du 24 mars du même journal.
518. Dictionnaire des chancelleries diplomatiques et consulaires, à l'u-
sage des agents français et étrangers et du commerce maritime , rédigé
d'après les lois, ordonnances, instructions et circulaires ministérielles, et
complété au moyen de documents officiels; par L.-J.-Â. de Moreuil. Paris,
Jules Renouard, rue de Tournon, 6, 2 vol. in-8, ensemble de 60 feuilles
et demi. 16 »
5!$. Discours prononcé par M. Achille Jubinal, député des Hautes-Py-
rénées, dans la discussion relative à diverses concessions de chemins de fer
faites au Grand-Central de France, 10 avril 1855. Impr. par Henri et Charles
Nûblet , rue Saint-Dominique , 50 , in-8 de 7 pag. — Dans la discussion du
budget de 1856, 12 avril 1855. Paris, imprim. du Corps législatif, H. et
Ch. Noblet, in-8 de 13 pages.
Discours très spirituels. Dans le premier, M. Jubinal demande plus d'acti-
vité dans l'exécution de nos chemins de fer ; dans le second , il demande la ré-
duction des frais d'affranchissement d'imprimés à un ou deux centimes par
— 236-
feuille, au moins pour les volumes qui dépassent un certain nombre de
feuilles, six ou huit; et la raison qu'il donne pour appuyer sa demande ,
c'est que les chemins de fer transportent à des conditions bien moins dis-
pendieuses que lorsque le service se faisait par les postes. M. Jubinal de-
mande aus-i que les avis, prospectus, etc., du commerce soient exempts
de timbre.
520. Dissertations juridiques sur quelques-uns des points les moins
éclaircis ou les plus controversés en doctrine et en jurisprudence ; par C. La
Gentil , avocat et juge suppléant près le tribunal civil d'Arras. Paris , Du-
rand, rue des Grès, in-8 de 25 feuilles et 1/4. 7 »
Nous recommandons volontiers un nouveau traité sur la législation des
biens communaux qui a été publié dernièrement par un jurisconsulte de pro-
vince, M. G. Le Gentil, avocat et juge suppléant près le tribunal civil d'Ar-
ras. Ce traité se divise en trois parties pnncipales, dont les deux premières
servent d'introduction à la troisième. La première partie est un coup-d'œil
historique sur le système féodal , les droits de fief et les droits de justice ,
ainsi que sur l'origine, la nature, le caractère des municipalités, des com-
munes et des biens communaux sous l'empire des lois romaines ou gallo-
romaines , barbares, féodales , révolutionnaires et de celles qui sont actuel-
lement en vigueur. La seconde partie contient un aperçu sur quelques droits
seigneuriaux antérieurs à 1789, notamment le droit de triage. La troisième
partie, qui forme réellement le corps de l'ouvrage, a pour objet spécial une
certaine catégorie de biens communaux particulière à quelques provinces
du Nord et de l'Est, et connue sous le nom de portions communales ou mé-
nagères. On y trouve reproduits, dans leur ordre historique, i'édit de 1769
pour les Trois-Évéchés, redit de 1774 pour la Bourgogne, lettres patentes
de 1777 pour la Flandre, et l'arrêt du Conseil de 1779 pour l'Artois, qui
composaient l'ancienne législation sur la matière. Tous ces textes sont mé-
thodiquement analysés, commentés, mis en harmonie avec les règles du
droit commun et les principes du Code civil. L'auteur définit avec soin ce
droit particulier et sui generis, qui, sous le nom d'apportionnement , parti-
cipe à la fois de l'usufruit et de l'usage, en même temps qu'il en diffère par
des caractères essentiels. Ce savant et curieux ouvrage ne saurait manquer
d'être apprécié comme il mérite de l'être par tous les jurisconsultes qui étu-
dient cette branche si obscure et si épineuse de notre législation civile. Lors
même que l'utilité de ce livre serait restreinte à la province que l'auteur
habite et à celles qui viennent d'être citées, il devrait encore attirer l'atten-
tion à un autre titre. Il prouve que le culte de la jurisprudence et le goût
des questions qu'elle soulève ne sont pas éteints en France, et qu'ils tendent
à se développer jusque dans le barreau des provinces. Certainement l'étude
du droit a beaucoup perdu chez nous du lustre qu'elle avait dans le siècle
de Cujas ; mais le mouvement est donné, et qui sait si cette étude n'aura pas
aussi sa renaissance ?
Par l'ouvrage auquel il vient d'attacher son nom , M. Le Gentil mérite
assurément d'être classé parmi les jurisconsultes qui entretiennent le feu
sacré. L. Âllôury (Journal des Débats, 21 avril.)
521. Daoit (le) civil français; par K.-S. Zaohariœ. Traduit de l'alle-
mand sur la 5e édition. Annoté et rétabli suivant l'ordre du Code Napoléon,
par G. Massé et Ch. Vergé. Tom. II. Paris, Aug. Durand, rue des Grès*
Sorbonne, in-8 de 28 feuilles trois quarts. 7 50
L'ouvrage aura 4 volumes.
522. Economiste (1*) belge, journal des réformes économiques et adminis-
tratives ; publié par G. de Molinari. Première année. 1855. n*« 3 à 6. (5 fé-
vrier au 20 mars). Bruxelles , Aug. DeCk, in4 à 2 colonnes.
Voy. le u° 253.
-897-
Sommaire des n** annoncés aujourd'hui :
Enquête administrative. — Incendie du théâtre de la Monnaie. — Une
des faces de la question des salaires. — Un nouveau bureau de bienfaisance.
— Abolition des droits différentiels. — Modifications à introduire dans le
tarif d'après leprojet du gouvernement. — L'incendie du théâtre de la Mon-
naie est-il unbienouunmal ? — Suppression de la taxe du pain à Bruxelles et
à Ostende. — La liberté des poids et mesures. — Le projet de réforme doua-
nière. — La prohibition à la sortie de la houille. — Congrès de l'alimenta-
tion publique. — Les amis de la paix : M. Bright et M. Victor Hugo. — Les
cabaretiers protectionistes. — Rapport de M. le bourgmestre de Bruxelles sur
l'augmentation des salaires. — Chronique. — Bibliographie. — Variétés.
523. Eléments de droit romain ; par Charles Maynz, avocat et professeur
de droit à l'Université de Bruxelles. Tome II, 2* (et dernière) partie. Bruxel-
les, Meline, Cans et O, in-8, paginé 337 à 660. 3 75
M. Ch. Maynz vient de compléter la publication de son remarquable tra-
vail sur les Eléments du droit romain. La seconde livraison du tome II qui
vient de paraître, contient la fin du traité sur les obligations et tout ce qui
concerne les droits de famille. Ainsi se trouve achevé 1 un des livres les
mieux faits et les plus utiles au point de vue de l'enseignement universi-
taire et la science du droit. On dit que le savant professeur travaille active-
ment à une seconde édition de son ouvrage, la première se trouvant épui-
sée depuis longtemps. {Monit. del'enseign. deLouvain).
524. Erweitebung (die) d. Schutzes gegen Nachdruch zu Gunsten der
Erben verdienter Autoren ; von Jf# Veit. Berlin, Veit u. d gr. in-8 de 19
pag. • » 50
525. Essai sur la politique et la statistique des différents systèmes de cul-
ture (d'après un travail de M. Roscher, professeur d'économie politique à
l'Université de Leipzig) ; par M. L. Wolovski, professeur de législation in-
dustrielle au Conservatoire des arts et métiers. Impr. d'Hennuyer, aux Ba-
tignolles, in-8 de 3 feuilles 3j4.
Extrait du Journal des Economistes
526. Essai sur les anciennes coutumes de Toulouse ; par M. F. Laferrière,
inspecteur général des Facultés de droit. Imp. deBonnal, à Toulouse, in-8 de
4 feuilles 1|4.
Mémoire lu à l'Académie de législation de Toulouse, en janvier 1855.
527. Exposition (T) universelle ; par Léon Plêe. IVe et V* articles.
Impr. dans ■ le Siècle », n°» du 18 et 21 avril. Les trois précédents ont
, été publiés dans le mois de mars.
528* Exposition universelle de 1855. Par A. Audiganne. Industrie. H. —
Impr. dans le feuill. du < Monit. univ. » du 26 avril.
529. Granoe (la) guerre et la grande paix. Paris, Duntineray, rue Riche-
lieu, 5 , in-8 de 32 pag. 1 »
Par l'auteur des brochures : Lettre à P empereur sur la question d'Orient , —
le Journalisme actuel et la lettre à l'Empereur.
530. Histoire des grandes opérations financières, banques, emprunts,
compagnies industrielles, depuis le XVIe siècle; par M. Capefigue. Tome 1er.
Les Fermiers généraux, depuis le XVIIIe siècle jusqu'à leur mort sur l'é-
chafaud, le 15 mai 1791. Paris, Amyot, in-8 de 380 pag. 7 50
L'ouvrage formera 4 vol .
531. Hommes et doctrines du parti catholique. 2e partie. Maximes catholi-
ques politiques à l'usage du père de famille ; par Joseph Boniface ILouis
Defrèy avocat]. Bruxelles, J, Rozez, in-12 de 34 pag. » 40
Voy. page 87,
532. Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de
législation, de doctrine et de jurisprudence en matière de droit civil, com-
mercial, criminel, administratif, de droit des gens et de droit public. Nou-
velle édition, considérablement augmentée, et précédée d'un Essai sur l'his-
toire du droit français ; par M. Dalloz aîné, avocat à la Cour impériale, an-
cien député et ancien président de Tordre des avocats au conseil d'État et k
la Cour de Cassation..., avec la collaboration de M. Armand Dalloz, son
frère, avocat à la Cour impériale.., et celles de plusieurs jurisconsultes.
Tome XXXII. (Minst.-Ncmêro). Paris, t. de Lille, n. 19, in-4 de 99 feuilles.
L'ouvrage de MM. Dalloz, formera 44 vol. in-4, sur lesquels 30 ont été
publiés.
L'Essai sur l'histoire générale du droit français remplira le premier vo-
lume et ne paraîtra qu'après l'achèvement de L'ouvrage entier.
Voy. sur cet important ouvrage, un bon article de M. Paul Pont., docteur
en droit, jnge au tribunal de première Uetance de la Seine, tmpr. dans
« le Moniteur univ. », du 27 avril.
533. Législation, jurisprudence et usages du commerce des céréales ; par
M. Victor Etnion, avocat. Paris, Guillaumin, in-8. 7 50
C'est un ouvrage sérieux et de circonstance, sur une matière qui a tou-
jours préocupé et préocupera toujours les peuples et les gouvernements,
mais il ne toucbe non plus par aucun point aux idées et aux préoccupations
guerrières.
L'importance de plus en plus grande qu'a prise le commerce des céréales,
la gravité des questions qu'il soulève, montrent assez de quelle utilité doit
être l'ouvrage dont nous venons de transcrire le titre. Il offre l'ensemble,
au point de vue pratique, des dispositions légales, des décisions judiciaires,
des usages commerciaux concernant les céréales, depuis leur enaamencp-
ment jusqu'au moment de leur consommation. Une introduction sur la
théorie économique du commerce des céréales, rédigée par M. André Pom-
mier, membre de la Société impériale d'Agriculture, propriétaire et rédac-
teur en chef de « l'Echo des halles et marchés » (1), est placée en tête du
volume et en augmente la valeur. Tout ce qui concerne, au point de vue
du droit, la production et la mouture des grains, ainsi que le commerce des
grains et farines, est exposé avec lucidité et précision ; les décrets, les ar-
rêts des tribunaux relatifs à chaque objet, sont soigneusement émunôrés.
Des détails étendus sur le commerce des céréales avec les possessions fran-
çaises d'outre-mer et avec les nations étrangères complètent un travail qui
est un véritable service rendu au grand propriétaire de terres à blé et au
commerçant, et qui, nécessaire au légiste, offre un grand intérêt à quicon-
que étudie sérieusement l'économie politique. (Revue erit. des livres nouv.,
avril 1855).
534. Loi (de la) actuelle sur la Chasse ; par J. Girard. — impr. dans « le
Siècle», du 29 avril.
535. Loi (de la) et de la jurisprudence en matière de donations déguisées;
par Gabriel Demante, membre de l'Académie de législation, et professeur
suppléant à la Faculté de droit de Toulouse. Paris, Cotillon, in-8 de 32
pag. 1 25
Extrait du « Recueil de F Académie de législation », tome IV.
536. Manuel de l'exposition universelle de 1855, à l'usage des exposants
et des visiteurs ; suivi des décrets organiques, des règlements de la commis-
sion impériale, de la classification des produits par ordre alphabétique, etc.;
* " ' ' ' ' * * " * * " i ■ ■ ■ ii i i 1 ■ i
(1) voy. sur cet économiste le tome XI de notre • France littéraire » A
par un délégué du ministère de l'agriculture et da eommeroe à l'exposition
de Londres. Paris, Marel, rae de Madame, 5, in-8 de 17 feuilles.
537. Maximes radicales-politiques. Réponse à Joseph Boniface [M. L.
Defré] ; par Vict. de Fiennes. Première lettre. Gand et Bruxelles, C. Mu-
quardt, in-12 de 41 pag. » 60
Voy. len°531.
538. Nos mécomptes et nos espérances ; par M. F. Guizot. (Extr. de « la
Revue contemporaine » ). Paris, r. de Choiseul, 21, gr. in-8 de 24 pages.
M. Guizot a publié depuis quelque temps déjà, dans une revue mensuelle.
un article sur nos Mécompte* et nos Espérances. L'Univers prétend qu'il
s'est empressé de lire cet article, c'est possible, mais à coup sûr il a pris le
temps de le réfuter. VUnivers pense que les classes moyennes, d'après l'as-
sertion de l'ancien ministre, ne suffisant pas è gouverner, il est urgent de
fonder une aristocratie qui serve de point d'appui à la classe moyenne.
C'est toujours, on le voit, le même dada. Nous espérons pouvoir prouver
bientôt à Y Univers qu'il existe un point d'appui plus solide, plus durable;
l'élément démocratique. . {Siècle, 28 avril;.
Avant le 38 avril, M. Edm. Texier avait donné dans sa chronique hebdo*
madaire du « Siècle » du 8 avril, une appréciation de l'écrit de M. F. Gui-
zot. Depuis, il a paru dans le n' du 30 du même journal : If. Guizot eé l'U-
nivers ; par M. Louis Jourdan.
539. Notice statistique sur les progrès et les résultats des bureaux de
pesage et de mesurage publics, suivi d'un compte-rendu, puisé dans un
grand nombre de villes et communes, des produits de ces établissements ;
par Joseph Bèranger. Impr. de Bajat, à Lyon, in-8 de 3 feuiL 1{2, plus un
tableau.
940. Origine du droit de propriété ; L. Cuzon, avocat du barreau de Pa-
ris. Ch. I. — Imp. dans « le Siècle », n°» des 24 avril et 20 mai,
541. Paix (la) ; par M. Emile de Girardm. 3e édition. Paris, librairie nou*
velle, boulevard des Italiens, 15, in-8 de 48 pag. 1 »
M. G. de Feuillide a rendu compte de cet ouvrage dans « la Presse »> du
3 avril.
542. Paupérisme (le) en Angleterre ; par Alfred BmqueU Gfcanitre* I à
IV. — Imprimé dans « le Siècle » no* des 12 et 18 février, 9 mars, 18 avril,
9 et 10 mai (fin).
Au commencement de cette année, on a aussi publié en Angleterre :
History (a) of the English Poor Law in connection with the Législation ,
etc. London, 2 vols 8v0 pp. 1,000 cloth. 28 shell.
543. Privilèges (des) et hypothèques, ou Commentaire de la loi du 16
décembre 1851 sur la révision du régime hypothécaire ; par Martou, avocat
à la Cour d'appel de Bruxelles. Tome 1er. Bruxelles, A. Decq, in-8 de 318
Pag-
L'ouvrage entier aura quatre volumes. La matière est distribuée de telle
façon que chacun d'eux renferme un exposé complet d'une partie distincte
de la loi.
Chacun des quatre volumes dont se composera l'ouvrage sera accompa-
gné dune table analytique par ordre alphabétique. Le 2e vol. traitera des
privilèges.
544. Procédure administrative, recueil contenant par ordre alphabétique
et d'après le texte des lois ordonnances, décrets, arrêtés et instructions mi-
nistérielles actuellement en vigueur, l'indication des attributions des di-
vers fonctionnaires administratif», desrègles à suivre» des formalités a. rem*
plir et des pièces à produire pour l'instruction des affaires soumises à l'exa-
men et à la décision des ministres, préfets, etc. ; extrait du « Formulaire
municipal », 2e édition, et du supplément du Formulaire qui est sous presse;
terminé par une table chronologique et une table analytique. Par F. Crozet,
avec le concours de la rédaction du « Répertoire administratif ». Grenoble,
Prudhomme, et Paris, Durand, r. des Grés no 5, in-8 de 38 feuilles. 8 •
545. Rbpobjks (des) à opérer dans l'exploitation des chemins de fer, et
des conséquences qui peuvent en résulter, soit pour l'augmentation du revenu
des compagnies, soit pour l'abaissement des prix de transport, l'organisa-
tion de l'industrie voiturière et la constitution économique de la société.
(Par M. P.«J. Proudhon). Paris, Garnier frères, in-18 de 11 feuilles. 3 »
Il y avait déjà un an qu'on ne parlait plus de M. P.-J. Proudhon. L'an-
cien rédacteur en chef du Représentant du peuple vient de faire paraître un
volume d'économie politique sous ce titre : Considérations sur l'exploita-
tion des chemins de fer; mais le livre ne porte pas de nom d'auteur. La con*
chision de l'ouvrage tend à supprimer l'action des compagnies et à placer les
voies nouvelles dans la main de l'Etat. Le livre a causé une certaine sensa-
tion parmi les financiers et les capitalistes. (Indépendance belge.)
Ce livre parait destiné à faire une vive sensation dans le monde éco-
nomique, financier et industriel, en même temps qu'à édifier le public sur
une question à l'ordre du jour. Le titre seul dit toute l'importance et tout l'à-
propos de cette œuvre véritablement neuve et originale. Nous nous borne-
rons pour aujourd'hui à dire que ce livre, écrit au point de vue le plus in-
dépendant et le plus désintéressé, est de la môme plume que le Manuel du
spéculateur (1), dont le succès, si grand dès le principe , n'a fait depuis que
S accroître. /
546. Rbvub de l'administration et du droit administratif de la Belgique ; par
MM. JR.-S. Benjean, J.-B. Bivort, J.-J.-R. Cloes, E.-A.-V. Dubois, avec la
collaboration de magistrats et fonctionnaires de l'ordre administratif. 1855.
1» année. T. II. Liège, H. Dessain, gr. in-8 à 2 colon. Prix de l'abonne-
ment. 12 •
Ce Recueil parait par livraisons.
546*. Sur un pamphlet de M. Gladstone (ex-chancelier de l'échiquier) ;
par T.-2V. Benard. Deux articles. — Impr. dans « le Siècle », no» des 2 et
4 avril.
547. Variétés instructives, sérieuses et amusantes sur les procès. Ou-
vrage où l'on s'est proposé l'utile et l'agréable pour la jeunesse et les per-
sonnes de toutes les conditions, aussi bien que pour les plaideurs et les légis-
tes ; par L. Philippe Desneufbourgs, juge de paix à Montmoriilon (Vienne).
Poitiers, Oudin et Gler ; Paris, Videcocq fils aîné ; Montmoriilon, Bellefonds,
in-8 de 5 feuilles lr2. 1 50
IL BEAUX-ARTS.
548. Bklgiqub musicale, artistique et liUéraire. Seizième année. 1855.
Bruxelles, Biénez, in-4.
52 livraisons par an, de 4 pages de texte gr. in-4 et 52 morceaux de musi-
que nouvelle. Prix de l'abonnement, avec musique. 20 »
Prix de l'abonnement annuel, sans musique. 10 »
549. Catalogue de l'exposition de tableaux et d'objets d'arts, organisée
au profit des pauvres, sous le patronage de S. A. R. Mme la princesse Char-
^^ M | I ' " » i . 1 1 ■ ■ l i .1 il l ■■ .
(t) Erreur. Le Manuel du spéculateur est de H. Duchene, l'ancien rédacteur du « Journal
du peuple t : M. P.-J. Proudhe» n'en a fait que l'introduction.
-2M -
lotie, dans les salons du palais de S. A. R. le duc de Brabant, Bruxelles,
impr. de G. Stapleaux, in-8 de 95 pag. 1 .
Société de Saint-Vincent de-Paul. L'exposition est ouverte, tous les jours,
de 11 heures du matin à 4 heures de relevée.
550. Description des tombeaux de Godefroid de Bouillon et des rois la-
tins à Jérusalem ; par le baron de Hody, procureur du roi à Bruxelles.
Bruxelles, H. Goemaere, in-12.
551. Dictionnaire raisonné du mobilier français, de l'époque carlovin-
gienne à la Renaissance; par M. Violtet-lê-Duc , architecte do gouverne-
ment, inspecteur général des édiûces diocésains. 1» livraison. Texte. Pari»,
Baoce, rue Bonaparte, 13; chez tous les libraires de Framce et de l'étranger,
in-8 de 2 feuilles, plus une planche.
L'ouvrage complet, divisé en 8B livraisons, formera 2 gros volumes in-8
d'environ 500 pages chacun. Toutes les gravures seront exécutées sur les des-
sins de M. Viollet-le-Duc on sous sa direction. Prix delà livraison, composée
de 16 pages, avec gravures sur bois intercalées dans le texte, et d'une on
deux pi. sur acier ou coloriées : 1 fr. 50 cent. — Edition de luxe tirée à 100
exemplaires, numérotés de 1 à 100, sur papier jésus grand in-8. Prix de la
livraison : 2 fr. 50 cent. — Il sera publié 2 livraisons par mois.
552. Embellissements de Paris; par M. Théoph. Gautier. —Impr.
dans le « Moniteur», numéro du 16 avril.
553. Exposition d'objets d'art et de haute curiosité, ouverte au profit
des pauvres, sous le patronage de S. A- R* Mme la princesse Charlotte, dans
le palais de S. A. R. le duc de Brabant, à Bruxelles. Bruxelles, impr. de
Stapleaux, in-8 de 128 pag. • 1 •
Société de Saint-Vincent-de-Paul. L'exposition est ouverte, tous les
jours, de 11 heures du matin à 4 heures de relevée.
554. Guide (le) musical. Revue hebdomadaire des nouvelles musicales de
la Belgique et de l'étranger. 1855. Bruxelles, Schott frères, in-4.
1er mode d'abonnement : le Journal seul. 6 »
2e — — donnant droit au Journal et à une collection
de musique de la valeur nette de 20 francs, à choisir dans les catalogues
que le journal publiera successivement. 20 »
Ce journal paraît tous les jeudis par numéros de 4 pages.
555. Histoire de la peinture sur verre, dans les diverses contrées et par*
ticulièrement en Belgique, contenant une analyse descriptive des vitraux de
ce royaume. Texte par Eâm. Lévy, archit., planches par J.-B. Capronnier.
Livr. 3 à 6. Bruxelles, Tircher, in-4. Prix de la livr. avec pi. color. 2 25
Prix de la livraison, avec pi. noires. 1 75
V Histoire de la peinture sur verre dans les diverses contrées et parti-
culièrement en Belgique, par M. Edm. Lévy, poursuit régulièrement sa
marche. Les livraisons 5 et 6 viennent de paraître, contenant, entre autres,
la reproduction d'une des belles verrières de l'église de Sainte- Waudru, à
Mons, celle qui représente Philippe le Bon avec ses deux fils, Charles (plus
tard Charles-Quint) et Ferdinand, agenouillés aux pieds de la Vierge et du
Christ triomphant. Les livraisons prochaines seront accompagnées de su-
perbes planches chromolithographiées, en exécution en ce moment, pour les
beaux vitraux de Sainte-Gudule. (Monit. de ïemeign., deLouvaia.)
556. Historique des sociétés chorales de Belgique. Gand, Geiregat, in-8,
2 fr. 50; sur pap. vélin. 5 •
557. J iurnal belge de l'architecture et de la science des constructions,
publié sous la direction de MM. C. Versluys et Ch. \Vanderauwera. 1855.
Sixième année. Bruxelles, Vanderauwera, in-8 à 2 colon. Prix annuel. 18 •
17
558. Palais de l'Exposition universelle des Beaux- Arts ; par E. /. Dde-
cluze. (Premier article). Impr. dans le « Journal des Débats », no du ?
avril.
558*. Recueil des monuments les plus intéressants du Musée royal Bour-
bon et de plusieurs autres collections particulières ; par R. Cargiulo. 2e édi-
tion. Naples, 1845, 200 planches formant 2 vol. in-4. 80 »
Bull. mens, de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
559. Renaissance (la) des arts à la Cour de France. Etudes sur le XVI«
siècle; par M. le comte de Laborde. Additions au tome Ie'. Peinture» Paris,
Potier, quai Malaquais, 9, in-8. 12 *
Sous ce titre, M. Laborde vient d'ajouter la matière d'un second volumeè
celui qu'il a publié en 1850, et dont le « Moniteur » du 17 avril 1851 a rendu
compte. Grâce aux documents nouveaux que l'auteur a mis en œuvre, il a
Si eclaircir encore plusieurs faits très importants, tels que la biographie d*g
ouet, des Du Moustier, etc., déjà si bien traités par lui, Nous reviendrons
prochainement sur ce volume, dont nous nous contentons aujourd'hui de
signaler la publication à tous ceux qui s'occupent de nos antiquités natio-
nales. Hôte. (Mont. Mit?», 21 avril.)
5tt). Rbvob universelle des arts, publiée par M. Pond locrotr(bibliopflile
Jacob), avec la collaboration des principaux savants, archéologues et criti-
ques de la Belgique. lre et 2e livraisons. Bruxelles, A. Labroue et Ce, rue
de la Fourche, 36; et Paris, France, quai Voltaire,\9, gr. in«6 de 160 pag.
Cette Revue paraît le 15 de chaque mois, par livraisons de 5 feuilles, et
formera chaque année 2 forts volumes.
Le prix de l'abonnement est, pour Paris et Bruxelles ; un an, 15 hv, six
mois, 8 fr. — Provinces françaises et belges : par an 18 fr.; six mois, 10 fr.
— Etranger : par an, 22 fr.; six mois, 44 fr.
Toutes les correspondances littéraires, toutes les communications artisti-
ques, doivent être adressées, franches de port, soit à M. Paul Lacroix (bï-
Dliophile Jacob), à Paris, rue des Martyrs, 47, soit à M. Maesuzi dk Aguirbe,
à Bruxelles, rue Royale, 96.
Nous recevons la première livraison d'une publication nouvelle qu'une So-
ciété d'écrivains, d'historiens, d'archéologues et d'autres savants viennent de
fonder, et qui parait en môme temps à Paris et à Bruxelles sous le nom de
Revue universelle des arts. Elle est consacrée, d'après son prospectus, « aux
» beaux-arts et destinée à reproduire, en quelque sorte, toutes tes exprès-
» lions plastiques de la poésie : architecture, sculpture, peinture, gravure et
» tous les arts auxiliaires qui se rattachent à ces quatre grandes divisions
9 des arts du dessin » . Les noms des collaborateurs inscrits sur la première
livraison appartiennent à la France, à la Belgique, à l'Italie et à la Suisse.
1.8 Revue promet de tenir les lecteurs au courant du mouvement artistique
de tous les pays et d'avoir partout des correspondants. Elle est placée sous
ta direction de M. Paul Lacroix (bibliophile Jacob). La première livraison
contient des articles de MM. Léon de Laborde, A. Henné, Jean du Sei~
gneur et F. Delhasse, (Indépendance belgey 19 avril.)
561* Rmn (le) monumental et pittoresque» aquarelles d'après nature litbo-
graphiees en plusieurs teintes, par Fourmoie, Lautert et Stroobant ; texte
par Louis Hymans. Liv. 3 à 7. Bruxelles, Muquardt. Edit. grand in -fol.
La livraison. 10 *
Edition petit in-fol. La livraison. 7 »
Voyez les No* 69 et 284.
562. Rhsinbuch (das), Landschaft, Geschichte, Sage, Volksleben; von
Wolfg. MulUr von Kœnigswinter. 2 a 7te Lfg. Bruxelles, Leipzig et Gand,
-9tt_
Muquardt, 6 Hvr. gr. in-$ royal. Prix de chaque livraison. » 75
Voy. leno283.
563. Tentation (la) du Christ, de Bf. Ary Scheffer; par M. Ernest Renan,
-•» Impr. dans l» • Journal das Débat* », numéro du 25 avril.
564. Théâtres et artistes dramatiques de Paris ; par M. Napoléon Gallois.
3» Kf raison. Paris, au bureau de la publication, rue Sainl-Louis, 46, grand
whS à 2 colonnes.
Kous avons sous les veux la troisième livraison parue d'une publication
que les journaux ont déjà mentionnée avec éloges, et dont les livraisons
vont $e succéder rapidement dans le nouveau format adopté pour cet ou-
vrage, grand in-8à 2 colonnes : nous voulons parler des Théâtres et artis-
tes dramatiques de Paris, par M. Napoléon Gallois. Cette livraisou est con-
sacrée au théâtre'de l'Odéon, dont elle fait connaître l'historique et le per-
sonnel dramatique; eHe contient 12 portraits exécutés par M. H. Pottin et
gravés pap DioloUDeux antres livraisons plus récentes sont consacrées l'une
au Théâtre-Italie», l'autre au tbéatre du Palais-Royal.
Donner *o* spectateur entré dan cet théâtres l'histoire de ce» théâtres et la
biographie de ton* leur* acteurs et de toutes leurs actrices, avec les portraits
des douze principaux d'entce eux pour 30 centimes, c'était un problème de
bon marché que la publication dont nous parlons a résolu dans de véritables
conditions de luxe.
La» "dix-sept livraison* qui composent cet ouvrage formeront une histoire
lin* développée de* théâtres de Paria, la biographie de tous leurs artistes,
îKuetrée dit 200 pe*iraits> et contiendront la matière de six à huit volume»
in-8 ordinaire; elles ne coûteront que 5 fr. 50 c., ce qui leur donne, indé-
pendamment du mérite du travail si consciencieux et si complet de M. N.*
Gallois, un grand avantage de bon marché sur toutes les autres publications
éèce même genre. • (Siècle, 21 avril.)
565. Théâtres lyriques de Paris. L'Académie impériale de musique.
Histoire littéraire, musicale, chorégraphique, pittoresque, morale, critique,
facétieuse, politique et galante de ce théâtre, de 1645 à 1855 ; par Castil-
Btaze. Tome I«. Paris, Castil-Blaxe, rue Buffault, 9, in-8 de 93 feuilles.
L'ouvrage aura 2 volumes. Prix : 15 fr. 11 sera suivi de l'Opéra italien
(1645 à 1855), 1 vol., et de l'Opéra -Comique (1752 à 1855), 1 vol. Un re-
cueil gravé de morceaux de chant et de symphonies qui, depuis deux cents
ara, ont joui de la faveur du public, etc.. sera livré séparément, au; prix net
de 20 fr., aux personnes qui voudraient se borner à l'acquisition d'ua de ces
trois ouvrages.
565*. Traité de photographie sur coliodion ; par D. Van Monokhoiïm.
Gand impr. de J.-S. Doosselaere, in-8 de 108 pag.
566. Voix (la) des Anges, ou Recueil de chants religieux, anciens et mo-
4eraes* français et étcangers, également admissibles à l'église, et au salon ;
.publié par A*-J. Sylvestre, anc. sous-chef au ministère de l'instruction- pu-
que et des cultes. Paris.
Ce journal de. musique sacrée, placé sous les auspices de M. l'archevêque
de Paris,, qui a bien voulu en accepter la dédicace, est destiné à venir en
aide aux caisses de retraite pour les prêtres âgés et infirmes de tous les
diocèses de France. Nous avons sous les yeux les sept premières livraisons
de* la Voix des Anges, et noua serions heureux de contribuer à la propagation
d'un journal musical, qui doit intéresser sous le double rapport d'oeuvre
*t de charité. . F. Camus (Journ. des Débat*, 23 avril).
m, BELLES-LETTRES*
LINGUISTIQUE.
•> ...
567. Cours complet de langue française. La ponctutaion enseignée par
la pratique. Recueil de 150 dictées extraites des chefs-d'œuvre de notre litté-
rature, méthodiquement classées et ponctuées régulièrement ; par M°*CÀar»
rier-Boblet. Paris, Mme veuve Maire-Nyon, in-12 de 7 feuilles. 1 50
568. Dictées (150) de ponctuation , extraites des chefa-d'œuvre delà lit-
térature française, et régulièrement ponctuées ; par M»e Edouard Gh. . . (Char-
rier-Boblet). Paris, Mme veuve Maire-Nyon, in-12 de 6 feuilles 516. 1 50
569. Dictionnaire français-espagnol et espagnol-français. Edition écono-
mique, rédigée d'après la dernière édition du Dictionnaire de l'Académie
française et celle de l'Académie espagnole, dont on a suivi l'orthographe.
Plus complet qu'aucun de ceux publiés jusqu'à ce jour; par WA. Martine*
Lopez et F. Maurel. Paris, Gh. Hingray, in-8 de 80 feuill. 3f4. . 12 »
Cette édition est augmentée d'un suppléaient contenant la prononciation
figurée des mots français pouf les Espagnols, par Gabriel-Florentin Valent.
570. English, French, Turkish, and Russian Vocabulary. London, 12mo.
pp. 74, Fewed. 2sbel.
571 . Grammaire démotique, contenant les principes généraux de la langue
et de l'écriture populaires des anciens Egyptiens. Avec un tableau général
des signes domotiques (3 pi.) et 10 planches lithochrom.; par H. Brugech.
Berlin, in-fol.. cart. 100 »
Bulletin mensuel de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
572. Grammaire française à l'usage des Allemands, ouvrage dont les
principes s'appuient sur le Dictionnaire de l'Académie et sur les meilleurs
traités de grammaire publiés jusqu'à ce jour ; par le prof. Eug. Borel. 8»
édition. Stuttgard, Neff, in-8 de xix-500 pag.
573. Mémoire sur la reproduction imprimée des caractères de l'ancienne
écriture démotique des Egyptiens par types mobiles; par H. Brugsch. Ber-
lin, in-8. 1 »
Bullet. mensuel de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
574. Principes logiques de ponctuation, suivis de nombreux exemples et
de leurs développements. Introduction indispensable à la Ponctuation ensei-
gnée par la pratique ; par M«»« Charrier- Boblet. Paris, M»e V» Maire-Nyon,
in-12 de 48 pag., cart. 60
Voy. le n° 567.
UTTIftATUAV.
575. A raux pas du bonheur, proverbe lyrique de salon ; par Gode froid.
Paris, Heugel, r. Vivienne, n<> 2 bis, au Ménestrel, in-8, gravé. 6 »
Partition musicale.
575*. Ali-Telrben, pacha de Janina, roman historique ; par le marquis
Diego Soria de Cris pan. Trad. de l'italien. Bruxelles, Vanderauvtera, 3 vol.
in-8 de 422, 412 et 356 pag. 9 »
576. Gausbribs (nouvelles) littéraires; par Armand de Pontmartin.
Paris, Lévy frères, in-18 anglais de 11 feuilles. 3 :*
C'est la réunion d'une seconde série d'articles de littérature et de critique
fournis à « l'Assemblée nationale » sous le même titre. La première série a
paru en 1854. (Voy. le tome XI de notre « France littéraire » à Pontmar-
tin). Le volume que nous annonçons aujourd'hui renferme les articles sui-
-815-
▼ants : l'historien des révolutions d'Angleterre : M. Guizot ; — les historiens
de Charles-Quint : MM. Mtenet et André Piebot ; — les historiens des der-
niers Valois et de Henri IV : le marq. de Sainte-Aulaire et M. V. de Cha-
lambert ; — l'historien de la Lorraine : M. le comte d'Haussonvilie ; — l'his-
torien de madame de Longueville et de madame de Sablé : M. Viot. Cousin ;
— • un historien de Bossuet : M. Pouioulat ; — De Bossaet et La Valltère, par
M. Romain Connut ; -» Un biographe de Voltaire : M, Nicolardot ; — Un
historien de Clément XIII et de Clément XIV : le R. P. Ravignan ; — hiu-
torieas modernes dm moyen-âge : M. le comte de Montalembert et M. Louis
Veuillot; — historiens de la littérature française : MM. Alfred Nettement,
Jules Janin, Cuvillier-Fleury ; — Poètes et Conteurs : MM. Béranger, A. de
Musset, Octave Feuillet, Charles de Bernard, Henri Conscience, G. Sand.
Bibliothèque contemporaine. 2* série.
: 577: Causeries littéraires et morales sur quelques célébrités épistolaires ;
par M11* Hélante Van Biervliet. Sec. édit. Tournay, J. Casterman et fils,
in-8 de 4581 pag. , avec 4 portr. lithogr. 1 »
Les presses de MM. Castermann ne sont jamais oisives. Elles viennent de
mettre au jour la seconde édition d'un livre, écrit par une main féminine qui
n'en est pas à son coup d'essai. C'est aux jeunes filles surtout que s'adresse
cet ouvrage : mais cela ne veut point dire que tout le monde n'en puisse tirer
profit. C'est une sorte d'histoire de la littérature épis toi aire, divisée en trois
parties : les anciens et les saints pères, — les écrivains français et étran-
gers, — et enfin les dames. Comme de raison, la plus large place est réser-
vée a ces dernières. Des renseignements biographiques sur les auteurs cités ;
un jugement littéraire sur leurs œuvres ; quelques unes de leurs meilleures
Jettres pour servir de preuves ou de modèles ; enfin une appréciation de la
moralité de ce qu'ils ont écrit, un triage de l'ivraie et du bon grain fait avec
Une sévérité toute maternelle et toute chrétienne, voilà ce que l'on trouve
dans ce livre. Les dernières pages renferment quelques lettre? d'élèves, qui
ne sont peut-être pas Ïe3 moins dignes de ^attention du lecteur.
{Munit, de Venseign. de Louvain.) .
MIle Mélaniê Biervliet est vraisemblablement la fille du médecin et pro-
fesseur de ce nom, à l'université de Louvain, auquel on doit plusieurs ou-
vrages. .
„ Outre les Causeries littéraires que nous venons de citer, on doit à cette
demoiselle :
I. Vie de saint Etienne de Citeaux, traduite de l'anglais de J. Dobrée
Dalgirus. Tournay, Casterman, 1846, in -12.
IL Ragnaldo et Sélima. ou un Fils et une fille des Croisés, épisode reli-
gieux du moyen-âge. Bruxelles, Vanderborght, 1846, in-12.
In. Mort de S. M. la reine des Belges , Louise-Marie-Thérèse-Charlotte-
Isabelle d'Orléans. Tournai, 1850, broch. in-8.
578. Chansons j par Pierre Montrieux. Ve livr. ( Février 1855), Mons ,
H. Chevalier,, inr32. » 30
On promet une livraison par mois, composée de dix à douze chansons.
579. Châtiment ; par Adolphe Belot. Paris, Eug. Didier, in-12 de 10
feuilles. 2 »
580. Clkopatre, reine d'Egypte; par Jules de Saint-Génois. Bruxelles ,
. Kiessling, Schnée et C«, 2 vol. in-32 de 215 et 235 pag. 2 50
581. Comédies de don Leandro de Moratin, traduites pour la première
fois d'une manière complète , par Ernest Hollander . Paris , F. Didot frères ,
in-8» 6 '»
Un livre à citer, c'est une traduction complète des comédies espagnoles
de Moratin, théâtre original et comique, dont la Fronce ne possédait que
d'informes fragments. Moratin a plus d'un rapport avec Molière et GoMoni .
-ro-
ot sa vie privée eut plus d'un des accrocs et des déboires qui jettent ftaat
d'intérêt sur les personnes, à côté de l'admiration que l'œuvre inspire. Le
traducteur des cinq comédies de Moratin, M. Ernest Hollander, cbaneeësr
de l'un de nos consulats péruviens, a rempli son mandat avec précision et
élégance, et il a méritoirement réussi à faite passer les Pyrénées aux tour-
nures et aux Originalités d'une langue hardie et pudique à la fois, selon
qu'elle touche aux époques de l'Inquisition, ou s'en éloigne. M. £. Holla*-
der a fait précéder son volume d'une vie de Moralin, pleine de faits et de
fins aperçus. On y connaît l'homme avant de lire sa pensée, et oeUe»et y
gagne, par le tableau des difficultés, dignes d'une époque civilisée, que «
haine et l'envie firent à ce génie comique. Chaque comédie est, en outra,
E récédée d'une notice concise et bien faite , révélant toutes les particularités
onnes à connaître. C'est donc là une publication fort intéressante, et qui
avait sa place vide à combler dans les bonnes bibliothèques» [Indépendance
belge, 6 avril.)
582. Curiosités dramatiques et littéraires; par M. Hippolyte Uàoas, avec
une Notice sur l'auteur. — Littérature anglaise. ^ Théâtre américain, —
Théâtre chinois. — Théâtre de Hrotsvitha. Paris, Garnier frères, r. des
Saints-Pères, no 6, in-18, format anglais. 3 50
La notice biographique de M, Ch. Robin sur M. Hîppolyte-Julien- Joseph
Lucas, né à Rennes, le 20 décembre 1807, a été imprimée dans la « Galerie
des gens de lettres du XIXe siècle ».
Les Curiosités dramatiques et littéraires, de M. Hippolyte Lucas, obtien-
nent un très grand succès. A propos de cet ouvrage, on a publié une lettre
de Chateaubriand qui prouve que M. Hippolyte Lucas s'occupait dès 1836
de ses études sur la littérature anglaise. Nous reproduisons cette lettre
comme une des plus belles et des plus nobles qui soient tombées de la
plume de l'illustre auteur de René. C'est une page à ajouter aux Mémoires
(Poutre-tombe.
« A M. Hippolyte Lucas, rédacteur du Bon- Sens,
» Paris, 29 août 1836.
» Je viens de lire dans le Bon-Sens, Monsieur, votre indulgent article sur
mon dernier ouvrage , et je m'empresse de vous en offrir mes remerctments
les plus sincères. Je n'ai nullement traduit Milton par choix et par goût,
mais parla raison que j'en donne dans les dernières pages de Y Essai : « Il
est plus noble et plus sûr de recourir à la gloire qu'a la puissance ». A
cette époque, mes affaires n'étaient pas arrangées.
» Votre remarque, Monsieur, relative au vers épique anglais, me semble
juste. J'y ferai droit. Je l'ai dit dans ma préface : en un travail si Ions , si
fatigant, si ingrat, il est impossible que l'attention, lassée, n'ait pas laissé
échapper quelques contre-sens; mais une traduction comme la mienne est
un ouvrage stéréotypé , aussitôt qu'on aperçoit une faute ou qu'on vous la
fait apercevoir, on la corrige sans être obligé de recommencer la composi-
tion. Quant aux Essais, ce ne sont que des stromates, des broderies, où je
me suis reposé de mes souvenirs. J'ai suivi la littérature anglaise dans ses
grandes divisions, sans viser le moins du monde à l'unité de matière , sans
entrer dans le détail de tous les écrivains, et de chacun an particulier. Il
suffit qu'on ait pu me lire sans ennui et qu'on m'ait retrouvé tel que j'étais.
Mes prétentions ne vont pas au-delà.
» Oui, Monsieur, je suis Breton comme vous, Breton jusque dans la moelle
des os : je ne donnerais pas mon nid de bruyère pour les plus doux ramoea
hospitia. Je mourrai enfant des vents et des flots.
» Agréez de nouveau, Monsieur, l'expression de ma reconnaissance et l'as-
surance de ma considération très distinguée, Chateaubriand. »
(Siècle, 25 avril.)
583* Daphné, comédie; par Edouard Marteau. Paris, boulevard Saint-
Martin, 18, ù>8 de 28 pag.
Comtdie, faisant partie du Théâtre de M. Edouard Marteau, un vpl.
in-8, publié eu même format ; on a continué la pagination (77-96), et im*
primé une nouvelle table, qui doit remplacer l'ancienne au commencement
du volume.
58t. Drames (les) de la Grève. I, Chantiers ; par Auguste Vaoquerie. (En
vers). Paris, Michel Lévy frères, in-8 de 16 pag. » (Q
C'est le premier chant d'un poème aussi remarquable par l'élévation de*
idées et des sentiments qui Pont inspiré, que par l'originalité de la forme.
Deux ouvriers se disputent un chêne. — Qu'en veux- tu Caire? dit l'un.
— Un très beau trois- mâts, répond l'autre , un trois-mâts qui affrontera la*
tempêtes, et reliera entr'eux les continents lointains, les races ennemies ;
qui portera dans ses flancs la civilisation et la fraternité humaines.
Et celui qui écoute cette magniâque dissertation sourit de pitié. — Mais
toi que veux-tu faire de ce chêne ? — Ce que j'en veux faire ? Des navires
aussi, mais des navires destinés à d'autres courses, à de mystérieux voya-
ges; ces navires se nomment des cercueils; mon chantier, c'est le cime*
tiers I Et ici le poète se laisse aller aux plus splendides rêveries sur les
mondes merveilleux, les horizons inconnus, les destinées prodigieuses qui
attendent l'homme au-delà du tombeau. C'est une éblouissante vision ra-
contée en beaux vers.
Dans cette petite lie anglaise où il s'est exilé lui-même auprès du grand
poète, Auguste Vacquerie a trouvé de poétiques accents, qui rappellent les
sublimes inspirations de l'illuminé de Pathmos. Si, comme nous l'espérons ,
la suite de ces Drames de la Grève est bientôt publiée, nous y reviendront
plus longuement. Louis Jourdan. ( Siècle, 11 avril. )
585. Études (nouvelles) historiques et littéraires ; par Cuvillier-Pleury.
Paris, Michel Lévy frères, in-18 angl. de 12 feuilles Ij9. 3 50
Bibliothèque contemporaine. 2« série.
M. H. Rigault a rendu compte de ce volume dans le « Journal des Dé-
bats » , no du 23 avril.
Ces nouvelles études, divisées en quatre parties, ont pour sujets.
I. Dante, — les six femmes de Henri Y III, — la Retraite de Charles-
Quint. IL Daniel de Cosnac, — Mœ« de Maintenon à SaintnCyr, — Talle-
mant des Réaux, — Mme de Sablé et Mme de Longueville, — lé chanoine
François Maucroix, — Un autographe de M*6 de Sévigné. III. L'empereur
Napoléon et le roi Joseph, — le maréchal Soult, — le général Marbot, — le
duc d'filchingen. IV. Le monde, le théâtre et le roman.
585*. Femme (la) du convict; scènes de la vie australienne. BruxeUeJ,
Kiessling, Schnée et Ce, 2 vol. in-32, chacun de 186 pag. 2 50
. 586. Gendre (le) de M. Caboche, comédie-vaudeville en un acte; par
M. Paul Avenel. Paris, Beck , in-8 de 16 pages, » 60
Théâtre des Variétés. Première représentation le 8 mars 1855.
586*. Illustrated (the) Book of French Songs, from the Sixteenth to the
Nineteenth Century, translated and edited by John Oxenford, Esq. London,
post 8vo. pp. 258, cloth. fe. 6d.
587. Impressions de Voyages. Journal de Mme Giovani en Australie» aux
lies Marquises, à Taili, à la Nouvelle-Calédonie , en Californie et au Mexi~
que. Rédigé et publié par Alexandre Dumas.
Impr. en feuilletons dans « le Siècle », à partir du 1er avril au 26 mai.
588. Isoline, ou les Chaperons blancs, opéra en quatre actes ; paroles de
Gaucet, musique de M Soubré. Représenté sur le théâtre royal de Bruxelles,
le avril 1855.
Le sujet d'/soitn* est tiré des anciennes annales de Liège. C'est la repro-
duction dramatisée de l'un des plus sanglants épisodes de nos guerres e}*-
— 24S —
viles, de cette terrible journée désignée par les chroniqueurs , sous le nom
de la maie Saint-Martin, qui coûta à la cité liégeoise un grand nombre de ses
enfants, nobles et bourgeois, ainsi qu'un des plus beaux monuments de
l'architecture du dixième siècle.
Bien que l'auteur ne soit plus de ce monde, il nous sera permis de blâmer
Vé choix qu'il a fait de cette donnée pour l'exposer sur la scène. Nos observa-
tions ne s'adresseront pas à celui qui ne peut plus les entendre, mais aux
jeunes littérateurs qui se croiraient autorisés, par trop d'exemples de ce
genre, à donner dans le même travers. La Belgique a dans son histoire des
pages glorieuses dont peuvent s'inspirer les écrivains; à quoi bon en déta-
cher, pour les remettre en lumière, celles où sont retracés des événements
douloureux, qu'on voudrait oublier. C'est un triste spectacle que celui des
désordres civils, où coule le sang des citoyens animés les uns contre les autres
par une haine aveugle. Que les historiens en fassent l'exacte relation , c'est
leur devoir ; mais que les romanciers ouïes auteurs dramatiques se plaisent
à évoquer de six fâcheux souvenirs dans des œuvres de fantaisie, c'est une
faute qui n'a pas d'excuse. Quelle morale tirer, par exemple, de cette pièce
à'Isoiine , où l'on voit un peuple furieux, sans cause apparente, brûler vifs
des hommes qui ne se défendent pas, qui se sont réfugiés dans un temple et
Sue devrait protéger du moins la sainteté du lieu ? Encore une fois, tâchons
'oublier ces mauvaises pages de notre histoire, au lieu de nous en faire
comme des titres de notre gloire.
Le poème à'Isoiine a été couronné par l'Académie, pour le mérite de la
versification. Au point de vue de la scène, c'est une œuvre des plus fai-
bles ; mais ce qu'il y a de pis, c'est qu elle n'offre aucune ressource au com-
positeur. ( Indépend, belge, 26 avril ).
Gaucet, l'un des poètes les plus distingués de la Belgique, est mort peu
de temps avant la représentation de son opéra.
589. Jeu ( le ) du cœur, vaudeville en trois actes ; par M. Paulin Des-
landes. Paris, Miniez, passage Vendôme, 19, in-18 d'une feuille 3{8. » 30
Théâtre des Folies-Dramatiques. lre représentation le 27 mars 1855. Col-
lection de l'Album dramatique.
590. Lune, suivie de la Maison abandonnée ; par Mme Marie Joly.
Bruxelles, Kiessling, Schnée et C«, in-32de 196 pag. 1 25
Bibliothèque Diamant. Collection Hetzel. Propriété des éditeurs.
591. Maître Càykux ; par André Thomas.
Roman imprimé dans le feuilleton du « Constitutionnel » depuis le com-
mencement d'avril.
591*. Métamorphosés (les), roman traduit; de l'italien d'Edouard Zichen,
par Aug. Tavemier. Bruxelles, A. Bluff, in-32 de 132 pag. 1 »
Bibliothèque allemande, n° 2.
592. Monsieur votre tille, comédie-vaudeville en un acte ; par MM. La-
biche et Marc Michel. Paris, Michel Lévy frères, in-18 angl. d'une feuille. » 60
Théâtre du Vaudeville. Première représentation le 2 mars 1855. Collection
de la Bibliothèque dramatique. Livraison 642.
593. Œuvres posthumes de F. Lamennais, publiées selon le vœu de l'au-
teur, par E.-D. Forgues. La Divine Comédie, de Dante Aligkieri, précédée
d'une Introduction sur la vie, la doctrine et les œuvres de Dante. L'Enfer.
Paris, Paulin, Lechevalier, in-8 de 38 feuilles i\% pins un portr. et une
vign. 7 »
594. Olympique (première) de Pindare ; par M. Julien Travers. Caen ,
Hardel, in-8 de 16 pag.
Extrait des « Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres
de Caen».
-âte-
595. Poésies. In-t6 d'une feuille 3|4.
Imprimées par les soins de G. -S. Trébutien, chez Hardel, à Gaen. (1854).
— Brochure sans titre, tirée à 36 exemplaires. — Douze pièces en vers. —
La dédicace est signée : Jules Barbey d'Aurevilly.
596. Poésies fugitives ; par M. H. Lesueur, chef de l'imprimerie du 90a*
vernement au Sénégal. Imp. de Laporte, à Paria. In-18 de 16 pages.
Tiré à un très petit nombre d'exemplaires.
597. Rêves et Caprices poétiques. Bruges, À. Bogaert, in-8 de 490 pag. 3 •
598. Revue ànecdotique des lettres et des arts. No l. 20 avril 1855.
Paris, Cherbuliez, rue delà Monnaie, 10, in-24 de 24 pag. Prix annuel
pour Paris. 4 »
Les départements. 5 »
Parait le 5 et le 20 de chaque mois.
599. Romans (les) miniatures. Edouard ; par M"* de Duras. In-32 de 2
feuilles lj2. — La Femme blanche des Marais; par Paul Féval. In-32 de 2
feuilles. Paris, de Gonet, rue des Beaux-Arts, 6 ; Martinon. Prix de chaque
volume. » 30
600. Royales (les) amours ; par A. Maurage. I, La duchesse d'Ëtampes.
3 vol. in-32. — IL Diane de Poitiers. Tomes I et II. 2 vol. in-32 de 188 et
196 pag. Bruxelles, A. Lebègue. Prix de chaque vol. » 75
Ces cinq petits vol. font partie d'un « Muséum littéraire *.
601. Rvelle (la) mal assortie, ov Entretiens amovreux d'vne dame élo-
qvente auec vn caualier gascon plus beau de corps que d'esprit, et qui a au-
tant d'ignorance comme elle de sçauoir; par Marguerite de Valois. Paris,
Avg. Avbry, in-8 carré de xvij et 21 pag, sur pap. fin vergé, et satiné. 2 50
Tel est le titre d'un petit ouvrage que vient de faire paraître M. Aubrv.
Il forme le premier volume d'une collection dont le libraire se propose la
publication successive, sous le titre de : le Trésor des pièces rares et iné-
dites. (Vôy. le n* ). A juger de la plaquette par laquelle il inaugure son
entreprise, on peut conclure que M. Aubry est sérieusement intentionné d'en
mettre le titre d'accord avec le fait. Sans vouloir en aucune manière faire
la critique de l'œuvre spirituelle et galante de Marguerite de Valois, il nous
importe d'en faire ressortir ici la rareté et le caractère curiosum bibliogra-
phtcum qui lui revient de ce chef.
Nos lecteurs savent qu'en 1842 la Société de l'histoire de France fit pu-
blier, par les soins de M. Guessard, sous le titre de Mémoires et Lettres de
Marguerite de Valois : 1° les Mémoires de cette princesse, qui fut la fille de
Catherine de Médicis, la sœur de Charles IX et de Henri III, et la femme de
Henri-le-Grand ; 2o un Mémoire justilicatif composé par elle pour Eenri de
Bourbon, roi de Navarre; 3° un choix de Lettres.
Mais ce qu'ils ne savent pas peut-être, c'est que la Société , un peu trop
prude de sa nature, d'une part, et dans le doute sur l'authenticité de Pou-
vrage, d'autre part, ne permit pas à M. Guessard de comprendre dans son
volume la Rvelle, dont il s'était procuré à grand' peine une copie, prove-
nant de la collection des manuscrits achetés par la ville de Rouen au savant
Leber, et tirée elle-même d'un portefeuille de la bibliothèque du roi ( fonds
Fontanieu). M. Guessard, et tout le monde avec lut, se fondant sur les édi-
teurs de Tallemant des Réaux, supposaient la Rvelle mal assortie une œuvre
inédite, et M. Guessard fut autorisé à la publier à part pour les membres de la
Société qui en feraient la demande. Mais on se trompait; dès 1684» le dialo-
gue d'amour entre la femme de Henri IV et sa bêle de somme figurait dans
un' ouvrage du fécond Soret, intitulé: < Nouveau Recueil des nièces les plus
gréables de ce temps, ensuite les Jeux de l'inconnu et de la maison des Jeux
Paris, chez Nicolas de Sercy, 1644 (p. 95). Ce livre est deve&u«tf*frivejaeiit
rare, et ce n'est qu'après de longues recherches que l'éditeur se l'est pro-
curé, pour pouvoir donner aux bibliophiles le texte original de la Rvelle ,
dont s écarte assez souvent celui de M. Guessard.
La préface, signée L. L. [ Ludovic Lalanne], s'attache à démontrer l'au-
thenticité de cette petite pièce galante, oà l'on rencontre ce libertinage raf-
finé « qui fit de Marguerite de Valois la reine la plus dévergondée de son
temps », et à examiner, sans trop de sérieux et d'érudition, lequel des
vingt-trois amants^ dont il est possible h l'histoire de reconstruire les noms,
peut être soupçonné sous le cavalier gascon.
La Ruelle mal assortie n'a été tirée qu'à 183 exemplaires, savoir : 150 sur
pap. vergé? fiO sur pap. de couleur ; 10 sur pap. vélin, et 3 surpeau de vélin.
602. Une famille anglaise, drame en cinq actes ; par Félix Pyat. Re-
prés, sur le théâtre des Galeries Sainte-Hubert, à Bruxelles, le 17 avril 1835.
Cet ouvrage n'est ni une peinture de la femille en Angleterre, ni une pein-
ture de la famille en général dans aucun autre pays. La famille dont il est
question dans ce drame peut exister partout, ou plutôt elle ne peut exister
nulle part ; car si ces cinq actes renferment des situations très émouvantes
et d'incontestables qualités littéraires, ils sont, aussi, riches d'invraisem-
blances. Nous ne songeons pas à réclamer d'une œuvre de ce genre une
vérité absolue; mais celle-ci n'a pas même la vraisemblance relative admise
an théâtre comme vérité»
Cependant, plusieurs scènes très bien faites et d'un dramatique saisi**
sant, ont valu au drame de M. Félix Pyat un succès qui se maintiendra, si
Ton fait disparaître du dialogue quelques tirades dont on pourrait apprécier
le style à la lecture, mais qui font longueur au théâtre.
( Indêpend. beige , 19 avril. )
602*. Slick, Glengall et Derby, ou un trio d'outre-mer. Continuation dés
réponses aux allégations anglaises sur la conduite des troupes belges, en
1815. (Poème); par V. Van Euffeh Bruxelles, Rotez, gr. in-8 de 7 pag.
Voy. le n* 234.
. 603. VoLiàBK (la), opéra comique; par Nadaud. Paris, Heugel, r. Yi-
vienne, n° 2 bis, au Ménestrel, in-8 gravé. 8 *
Composition musicale*
Page 113, nous avons parlé de ce petit opéra qui a obtenu du succès dans
les salons.
IV. SCIENCES HISTORIQUES.
GEOGRAPHIE — VOYAGES.
604. De Pajus à la Méditerranée ; à Monsieur le directeur politique du
journal « le Siècle » ; par Louis Jourdan. (Première lettre. Marseille, lf avril
1855). IT. Les splendeurs marseillaises. 15 avril. — Impr.dans «le Siècle»,
n<» du 16 et du 18 avril.
605. Itinbiaji&i descriptif, historique et artistique de l'Italie ; par À. S.
Du Paye. Paris, Maison, in+12 de 33 feuilles, plus 22 cartes et plans. 11 50
Signalons aux voyageurs du printemps un nouvel Itinéraire de V Italie,
publié par la librairie Maison, et que son auteur, M. J. Du Pays a conçu avec
toutes sortes d'utiles perfectionnements, et une mise à jour des faits qui dé*
passe l'utilité pratique de tous les autres guides. Nous connaissons 1 Italie ,
nous avons lu ce livre, et nous le déclarons excellent. (Indép. belge.)
606. Manuel de géographie comparée. Première partie. Étude générale
de la Terre ; par F. Pergameni. Bruxelles, F. Parent, in-8 de 190 pag. 2 »
607. Mémoire dv voiage en Rvssie fait en 1586 par Jehan Savvage, suivi
dt r Expédition de Fr. Drofeen Amérique» à la mémo époque. Publies pour
-« -
ta fnmàf fris d'apte tes aairascrits 4e le BtWiothèque impérial*, far
jUww laveur, archiviste paléographe. Pari»* Avg. Àrbry, ia-8 carré dax et
30 pag. sur pap. fin vergé, et satiné. 9 50
Volume faisant partie du Trésor de pièces rares ou inédites.
La guerre d'Orient a fait paraître divers ouvrages sur la Russie. Parmi cej
publications, nous avons remarqué un joli volume qui a pour titre : Mé-
moire du voyage en Russie, fait en 1586, par Jehan Sauvage, Dieppois, suivi
de V Expédition de Fi. Drakb m Amérique, à la même époque*
Cette relation, tout à frit étrangère à la politique, est curieuse, et elle frit
voir caquetait la Russie au XVIe siècle, ainsi que les ressources qu'elle offrait
pour le commerce et, notamment, pour la pèche.
L'Expédition de Drake n'est pas non plus sans intérêt. Marin distingué, il
fut envoyé par la reine Elisabeth avec une flotte nombreuse contre l'Espa-
gne qui avait ordonné la confiscation de tous les vaisseaux et marchandises
d'Angleterre. On voit dans ce récit les dévastations commises dans les pos-
sessions espagnoles, particulièrement à San-Yago, a Saint-Christophe et fc
Saint-Domingo.
Ce volume nous a, eu outre, frappé par sa perfection typographique, qt»
rappelle les Elzevirs. On voit que l'ouvrage a été exécuté avec beaucoup de
soin; le papier en est beau, et la correction irréprochable. C'est enfin un
livre d'amateur. Nous en félicitons le libraire, M. Àubry, qui a déjà publié
les œuvres de des Yveteaux, la Rvelle mal assortie, opuscule èe Marguerite
de Valois, et qui nous promet les œuvres inédites du poète Ronsard, et une
Description de la ville de Paris au XVe siècle. Autant de bonnes fortunes
pour les bibliophiles. (Ch. Brunet.)
Ce petit volume n'a été tiré qu'à 183 exemplaires, savoir : 3 sur peau dfe
vélin; tO sur papier vélin; 20 sur papier de couleur, et 150 sur papier
vergé.
606. Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages
les plus intéressantes et les plus instructives depuis le Ve siècle avant Jé-
sus-Christ jusqu'au XIXe siècle ; avec biographies, notes et indications ico-
nographiques; par IL Edouard Charton, rédacteur en chef du < Magasin
pittoresque» Tome 2. Voyageurs dumqyahâge. Depuis le VIe siècle de l'ère
chrétienne jusqu'au XIVe* Paris, rue Jacob, 50; chez les principaux libraires*
in-£ de 28 feuilles! avec 300 gravures, cartes, etc.
Cet ouvrage formera * volumes grand in-8, contenant un très grand nom-
bre de gravures. Prix de chaque volume broché : 6 fr. — On peut aussi se
procurer l'ouvrage par livraisons de 100 pages, au prix de 1 fr. 50 cent. U
livraison, et i fr, 85 cent., franco par la poste.
Voy. sur cet ouvrage un article de M. Louis Jourdan, dans « le Siècle »,
du 3 avril.
mrroiBE.
609. Allemagne (de Y) ; par Henri Heine. Nouv. édition, entièrement
revue et considérablement augmentée. Paris, Michel Levy frères, 2 vol. in-18
•egtass, ensemble de 20 feuilles. 6 e
Faisant partie des Œuvres de l'auteur, qui formeront 7 volumes, et de la
Bibliothèque contemporaine des éditeurs, 2e série.
Le livre de M. H. Heine a paru d'abord, par fragments, dans « l'Europe
littéraire », en 1833 et 1834.
Les matières de ces deux volumes sont : De l'Allemagne jusqu'à Luther
et depuis Luther. — La Légende de Faust. — Réveil de la vie politique.
— Traditions populaires nouvelles. — Les Dieux en exil. — Les Aveux
d'un poète, etc.
Voy. sur cet ouvrage la recension de M. Cuvulier-Fleury > dans te t Journal
des Débats » du 15 avril.
-Mft-
' 610'. Belgique (la) ancienne et ses origines gauloises, germanique» et
franqucs; par H .-G. Mokè. Garni, H. Hoste, et Bruxelles, Àug. Deck, in4&,
de xij et 504 pag. 7 »
611. Chahlés-Quint au monastère de Yuste ; par Th. J. [Théodore Juste].
Trois articles imp. dans « l'Indépendance belge », n°* des 19 février, 6 et
17 avril.
612. Dictionnaire historique des institutions, moeurs et coûtâmes de la
France ; par A. Chéruel, docteur es-lettres, maître de conférences à l'École
normale supérieure. 1N et 2e parties. Paris, L. Hachette et O, 2 vol. in-18
ensemble de 1350 pages. 12 *
Cet ouvrage, depuis longtemps attendu, et qui vient enfin de paraître,
n'est rien moins que l'histoire résumée de la civilisation française depuis ses
premiers développements jusqu'à nos jours. Le savant auteur l'étudié sous
toutes ses faces, dans la vie publique et dans la vie privée des Français.
Les institutions, qui règlent la vie publique, comprennent l'état des per-
sonnes et des choses, le gouvernement central et local, l'administration des
finances, de l'armée, de la justice, de la marine, le commerce, l'industrie,
l'agriculture, les mesures de salubrité publique, les relations des puissances
temporelle et spirituelle, l'instruction publique et les établissements qui con-
tribuent au développement scientifique, littéraire et artistique d'une nation,
les mœurs et coutumes qui constituent la vie privée, embrassent tout ce qui
est relatif à la famille, aux habitations, à la nourriture, aux vêtements, aux
fêtes et divertissements. Le cadre était immense, commo on le voit ; une
telle œuvre exigeait une vue nette et perçante pour rappeler et déterminer
Je sens altéré ou perdu des lois et coutumes de l'ancienne France, un sens
historique droit et exact, une science de bénédictin au -service d'un esprit
sévère et pénétrant à la fois ; mais toutes ces qualités se trouvent réunies,
on peut le dire, et à un degré éminent, dans le Dictionnaire historique des
institutions , mœurs et coutumes de la France, par M. Chéruel. Ce livre
devient indispensable désormais pour toute étude sérieuse de l'histoire de
notre pays. Antoine (Monit. univ., 19 avril).
.613. Épisodes chevaleresques de l'Histoire, mœurs, descriptions, peintures,
tableaux, aventures et nouvelles de la France, sous les rois de la troisième
race; par M. Alfred Driou. Limoges, Barbou, in-8 de 22 feuill. 1/4, plus
4 lithogr.
Faisant partie de la « Bibliothèque chrétienne et morale » , publiée par le
même éditeur.
614. Espagne moderne ; par Ch. de Mazade. Paris, Michel Lévy frères,
in-18 de 12 feuilles. " 3 »
Madrid et la société espagnole. — Le général Narvaez et la révolution. —
Le Catholicisme et la Philosophie : don Jaime Balmès, DonosoCortez. — La
Poésie nouvelle : le duc de Rivas, Espronceda. — La Comédie : Breton de
los Horreros, Ventura de la Vega, Rodriguez Rubi. — Un Humoriste
au XIXe siècle : Larra. — Les Ecrivains de mœurs : Mesonero Romanes,
fierafia CaWérOn.
Collection de la Bibliothèque contemporaine. 2* série.
614*. Essai de tablettes liégeoises ; par Alb. d'Otreppe de Bouvette. Livrai-
sons 13 à 15. Liège, Desoer, in-8.
615. Études historiques. Tome I : Histoire ancienne, extraite des
ouvrages de Ségur, Farcy, Rollin, Chassagool, Barthélémy, Th. Le-
moine, etc. ; par Louis-Albert Beauvais. 2» édit. Berlin, Duncker et Hum-
ble*, gr. in-12 de vij-686 pag. 3 »
616. Fils de Louis XVI, Rectification d'erreurs répandues par les joar-
E
naux wc la mémoire de feu M* le baron de Richemont. Imprimé par suite
de refus d'insertion. Irop. de Lacour,\à Paris, in-8 de 4 pag.
Paris, janvier 1855. Signé : Suvigny, avocat ; Foyatier, Pascal, médecin.
Il était bien déplorable qu'un homme de la valeur de M. Foyatier ait pu
être un instant la dupe d'un aussi audacieux imposteur que celui qui se faisait
)asser pour le fils de Louis XVI ; il est encore plus triste que, même après
a mort de l'imposteur, M. Foyatier conserver ses croyances.
L'imposteur en question avait pris successivement les titres et les noms
de colonel Saint-Julien, colonel Lemattre, Picted, Legros, Benard, Hébert,
Henri de Transtamare, prince Gustave, baron de Richemout, afin de cacher
à ses ennemis, disait-il, son titre véritable de fils de Louis XVI. Apres 1848,
il se fit appeler M. de France.
II avait été condamné à Rouen, en 1833, comme banqueroutier simple,
sous le nom de Louis Hébert. Traduit devant la Cour d'assises en 1834, la
Cour, ne pouvant. découvrir, parmi une douzaine de noms qu'il avait portés,
quel était le véritable , le condamna sous le nom de Louis-Hector-Henri-»
Ethelbert Hébert, d'après le jugement de Rouen, à douze années de déten-
tion, auxquelles il parvint à se soustraire par la fuite.
Le véritable nom de cet imposteur était Claude Pehrin, né le 7 sep-
tembre 1786, à Lagnieu (Àin), de Jean Pétrin, boucher de cette ville, et de
Marie Morel, sa femme.
Voy. sur ce personnage la série de feuilletons publiés dans « l'Univers »,
par M. le marquis J. Eudes de Mirville, en 1849, et nos « Supercheries
littéraires dévoilées », t. III, pages 69-121.
617. FftANZCESiscHB Gesceucutk vornehmlich im 16 u. 17 Jahrbundert;
von Leop. Ronke. 3rBd. Stuttgard, Cotta, gr. in-8 de iv-565 p. 12 *
M. J-AJ. Porohat a publié la traduction des deux premiers volumes de cet
ouvrage, sous le titre de Histoire de France, principalement pendant k
seizième et le dix-septième siècle. Paris, Fréd. Klincksieck, 1852, 2 vol. ia-8.
618. Gescuichte der neuesten Zeit v. der Stiftung d. hèiligen Bundes bis
zur Wahl Louis-Napoléon; von A'.-//. Hermès. Neue Glassiker-Ausgabe
[5 Bde mit 8Stahlst]. 5-8 Lfg. Braunschweig , Westermann , 4 livr.
gr. in-8, pag. t. I", pp. 385-525, et t. II, pp. 1-208.
Voyez no 339.
*r 618*. Histoibe de l'Europe, depuis le commencement de la révolution
française, en 1789, jusqu'à nos jours ; par A. Alison. Trad. de l'anglais.
Tome III. Bruxelles, F. Parent, in-8 de 290 pag. 3 »
619. Histoiee de la Révolution des Pays-Bas sous Philippe II ; par
M. Théodore Juste. Tome I«r. Bruxelles, Aug. Decq, in-8.
Voy. le no 629.
Tout le monde sait que Phéroïque soulèvement des provinces belges et
hollandaises égale en intérêt les plus grands événements de l'histoire mo-
derne, sans en excepter la Révolution d'Angleterre, et même, à plusieurs
égards, la Révolution de 1789. Aussi serait-il inutile d'insister sur l'attrait
que doit offrir un ouvrage destiné à retracer, avec vérité, les scènes diverses
de l'époque la plus dramatique et la plus instructive de nos annales. Un tel
livre, s'il est fait avec le talent et la maturité nécessaires, doit se recom-
mander par lui-même. Mais il acquiert un intérêt tout spécial par le carac-
tère ineffaçable de la grande lutte du seizième siècle, de même que par l'ex-
trême importance des documents nouveaux dont l'écrivain belge a pu se
servir. C'est sous ce double rapport que Y Histoire de la liéoolution des
Pays-Bas mérite toute l'attention du public éclairé. En attendant que nous
puissions consacrer à ce grand et difficile travail l'examen dont il est digne,
noua croyons devoir en donner un aperçu sommaire.
— ait —
Le tome premier, Avisé «a neuf livra», ambrasse «m* parafa de dix a*-
nées (1555-1563). Un récit compfet de i' abdication de Charles-Quint sert
comme d'introduction, à l'ouvrage. La guerre de 1557-1558, qu* signalèrent
les batailles de Saint-Quentin et de Gravelines, est ensuite retracée avec
loua les. développements que comportent des faits aussi glorieux pour les
Èelees que pour les Espagnols. Après la paix de Câleau-Cambrésis, et jus-
qu'à son départ pour l'Espagne, Philippe II s'occupe sans relâche des me-
sures destinées à compléter T'administra tion des Pays-Bas et & combattre les
sectateurs de la Réforme. L'autour indique ces mesures et trace les portraits
des divers personnages auxquels un rôle éminent est réservé dans les luttes
futures, le roi Philippe II, Marguerite de Parme, gouvernante générale des
Pays-Bas, Guillaume le Taciturne, le comte d'Egmont, etc. Une description
complète des dix-sept provinces, terminée par un tableau plus détaillé
d'Anvers, fait connaître, d'une part, les localités qui doivent servir de
théâtre aux grandes scènes de la Révolution, de l'autre, les industrieuses
populations sur lesquelles \a s'appesantir le joug d'un roi intolérant et
inexorable.
Le parti national et le parti espagnol sont bientôt aux prises, le premier,
représenté par Guillaume de Nassau et ses amis, le second par le célèbre
(srauyeUs, personnage éminent, sur lequel on trouvera des notions curieuses.
Parmi les causes des troubles, l'auteur signale en première ligne les édita
impitoyables qui menaçaient les dissidents religieux. Il analyse Ta série com-
plète ae ces terribles placards, en même temps qu'il décrit les progrès tou-
jours croissants des réformés, dont la persécution augmentait l'énergie au
lieu de la comprimer. La lutte engagée entre la noblesse et le cardinal de
Granvelle forme le sujet du livre suivant. Enfin, ce volume, qui n'a pas
moins de 500 pages, conduit le récit jusqu'au moment où Philippe II, ren-
forçant par de nouveaux ordres l'oppression religieuse, détermine lt Com-
promis, premier acte de la Révolution proprement dite. Cet aperçu, dont
flous avons dû élaguer d'autres faits essentiels, permettra toutefois d'appré-
cier, jusqu'à un certain point, le plan adopté par l'auteur, de même que
.l'importance de l'ouvrage. (Indépendance belge, 22 avril.)
620. HtfTOiRB dbmon temps. lre série. Règne de Louis-Philippe. Seconde
République. 1890-1851 ; par le vicomte de Beaumont-Vassy. Tome Ier.
Paris, Perrotin, rue Fontaine-Molière, 41, in-8 de 30 feuilles lf4.
L'ouvrage aura 4 volumes. Prix de chaque : 6 fr.
L'Histoire de mon temps, par le vicomte de Beaumont-Vassy, indépen-
damment du mérite historique et littéraire de cette œuvre, et grâce a l im-
prévu des appréciations de l'auteur, la curiosité seule assurerait un grand
retentissement au nouveau travail de M. de Beaumont-Vassy.
621. Histoire de Washington et de la fondation de la république des
États-Unis; par Cornelis de Witt; précédée d'une Étude historique; sur
Washington , par M. Guizot. Paris, Didier, in*8 de 37 feuilles 3(4, plus
deux portraits et une carte. 7 »
Voy. un compte-rendu de cet ouvrage, par M. Ferdinand de Lasteyrte,
dans « le Siècle » du 22 avril.
622. Histoire des deux Restaurations jusqu'à l'avènement de Louis-Phi-
lippe (de janvier 1813 à octobre 1830) ; par Ach. de Vaulabelle. 3e édition,
revue avec le plus grand soin par l'auteur. Tome Ier. Paris, Perrotin, rue
Fontaine-Molière, 41, in-8 de 28 feuilles lf4. 5 »
Cette édition paratt par livraisons de 3 feuilles d'impression chacune. Dix
livraisons formeront un volume. L'ouvrage entier comprendra 80 livraisons,
soit 8 volumes. Prix ce chaque livraison : 50 cent.
Il y a longtemps que tous les partis sont d'accord sur l'impartialité <|e
l'historien et sur le mérite de son ouvrage, qui a fait son charnu par «a
-455-
propre force et par le puissant intérêt que sa lecture fiait naître. Un criiiqu*
a dit de Y Histoire des deux Restaurations, que « c'est un livre écrit par un
bonnète homme pour les honnêtes gens de toutes les opinions ».
623. Histoini des négociations diplomatiques relatives aux traités de
M orfontaine, de Lunéville et d'Amiens, pour faire suite aux Mémoires du roi
Joseph ; précédée de la Correspondance inédile de l'empereur Napoléon i"
avec le cardinal Fesch. Publiées par A* Ducasse. Tome III (et dernier).
Paris, E. Dentu, in-8. Prix de chaque volume. 6 »
Les Mémoires et Correspondance politique et militaire du roi Joseph,
annotés et mis en ordre par M. A. Ducasse , l'un des plus grands succès
de librairie de ces dernières années, ne renferment pas moins de huit cents
lettres inédites de Napoléon, de douze cents du feu roi Joseph, et de six
cents des personnages ayant joué les plus grands rôles sous la République,
le Consulat et l'Empire.
Cet ouvrage forme dix forts volumes in-8. Les 9« et 10* volumes sdnt en
vente. Prix de chaque volume. 6 »
Les documents intéressants que nous annonçons aujourd'hui sont la suite
naturelle ou forcée des Mémoires qui ont eu un si vif retentissement. L'heu-
reux éditeur, le major Ducasse, ajoute k cette importante publication un
Album grand in-folio de vingt gravures sur acier, illustration indispensable
des Mémoires. Au lieu de simples épisodes, o'est la vue générale de chaque
bataille Que, sur une idée ingénieuse et neuve, l'auteur a réussi à présenter,
à Paide des précieux matériaux mis à sa disposition. Ces gravures sont d'une
excellente exécution, et ajouteront un grand intérêt aux curieux Mémoires
du roi Joseph, si heureusement et si habilement publiés par le jeune offi-
cier auquel d'aussi importants documents avaient été confiés.
624. Histoire du règne de Louis-Philippe Ier, 1830 à 1848; par F. Rittiu,
avocat, ancien rédacteur en chef du « Censeur de Lyon », faisant suit* à
• l'Histoire de la Restauration » , du même auteur. Tome I". Paris, Vidtor
Lecou, in-8 de 26 feuilles 3[4. 5 »
L'Histoire de la Restauration forme 2 vol. in-8. M. Gust. Héquet en a
rendu compte dans « le Siècle », n# du 3 février dernier.
625. Histoire généalogique et héraldique de quelques familles de Flan-
dre ; par M. Ph. Kervyn de Volkaersbeke. Livraisons 11 et 12. Gand, F. et
E. Gyselinck, 2 livr. gr. in-fol., composées chacune d'une planche avec
texte. Prix de la livraison. 5 »
626. Histoire politique du règne de l'empereux Charles-Quint, avec un
résumé des événements précurseurs, depuis le mariage de Maximilien d'Au-
triche et de Marie de Bourgogne ; par le chev. Marchai y conservateur des
manuscrits de la Bibliothèque royale (ancienne Bibliothèque de Bourgo-
gne....; avec la collaboration de M. Ed. Marchai fils 3e livraison. Bru-
xelles, H. Tarlier, gr. in-8. f »
627. Histoby of Europe from 1789 to 1815. By Sir Archibald AUson,
lart. People's édition. Vol. 9. London, crown 8vo. pp. 496, clotn. 4 ghel.
628. Journal du marquis de Dangeau, publié en entier pour la première
fois; par MM. Soulié, Dussieux, de Chennevières, Mantz, de Montaighn
avec les additions inédites du duc de Saint-Simon, publiées par M. Feuillet
ê$ Conchss. Paris, Finnin Didot frères, in-8 de 30 feuilles 3i4.
L'ouvrage aura 12 à 14 volumes. Prix : 6 fir. le volume.
629. Mémoires du président Hénault, de l'Académie française, écrits par
lui-môme, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu, M. le baron
de Vif an. Paris, Dentu, in-8 de 436 pag. 6 »
M. Fr. Barrière a ren4u compte de ces Mémoires dans le « Journal des
Débats » du 22 avril.
630. Memoirs of Philip deCommines, confeining the Historiés of Louis XI,
and Charles VIII» Kings of France, and of Charles the Bold, Duke of Bur-
gundy. To which i9 added : The Scandalous Chronicle, or Secret History of
Louis XI, by Jean de Troyes. Edited, with Life and Notes, by A.-R. Scoble.
Esq. Vol. I. with Portrait. London, post 8vo. cloth (Bohn's Library of
French Memoirs). 3shel. 6d.
L'ouvrage aura 2 volumes.
631. Mémorial (le) français. Histoire de Tannée. Événements politiques,
faits militaires, actes du gouvernement, finances, agriculture, industrie,
commerce, littérature, sciences, beaux-arts, tribunaux, chronique, théâtre,
chronologie. Paris. Statistique, budget, monuments, progrès; par Em. Van-
derbuch et Ch. Brainnt. 1854. Paris, F. Didot, in-8 de 44 feuilles 1[2. 6 »
Au moment où l'attention publique est si vivement préoccupée des éven-
tualités de la paix ou de ta guerre, nous devons signaler au public une
nouvelle publication d'une véritable actualité ; nous voulons parler du
Mémorial français, que MM. Em. Vanderburch et Gh. Brainne viennent de
publier chez MM. Didot frères. Ce recueil contient, jour par jour, l'histoire
politique et militaire de l'expédition d'Orient ; les traites, les protocoles,
les circulaires, les manifestes, les notes diplomatiques officielles ou confi-
dentielles relatives à la question d'Orient, de même que les proclamations,
ordres du jour, dépêches, rapports des amiraux et des généraux en chef
des puissances belligérantes ; en un mot, l'exposé complet et authentique de
la campagne diplomatique et de la campagne militaire de 1854.
Le Mémorial français est indispensable à tous ceux qui veulent étudier
les faits, s'en rendre compte et suivre avec fruit les opérations militaires
des armées et des flottes alliées, ou les négociations diplomatiques.
Le Mémorial ne sera pas moins recherché de la classe aujourd'hui si nom-
breuse des personnes qui s'occupent des affaires de Bourse ; il contient le
tableau exact de la cote des rentes quatre et demi et trois pour 100 pour
chaque jour de Tannée écoulée. C'est là un document qui, dans nombre de
circonstances, peut être d'une grande utilité, et qui évitera de pénibles
recherches à ceux qui seraient dans le cas de le consulter. — F. Camus.
(Journal des Débats, 14 avril.)
632. Nobiliaire de Belgique; par N.-J. Vander Heyden. Tome II, 2e li-
vraison. Anvers, de Cort, in4*. » 80
633. Novblla délia Pulzella di Francia; da J. di Poccio-Bracciolini.
Lucca, 1850, in-8. 4 50
Bulletin mensuel de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
634. Pays-Bas fies) sous Charles-Quint. Vie de Marie de Hongrie, tirée des
papiers d'État ; par Théodore Juste. Bruxelles, A. Decq, in-8 de viij-144 p. 3 »
Introduction à « l'Histoire des Pays-Bas sous Philippe II ». (Voy. le n0619).
635. Reign of Terror; or, the Dtary of a Yolunteer of the Year 2 of the
French Republic. Transi ated from the French of Samuel Copland. London,
post 8vo. pp. 411, cloth. 6s. 6d.
636. Retraite et mort de Charles-Quint au monastère de Yuste. Lettres
inédites publiées d'après les originaux conservés dans les archives royales
de Simancas, par M. Gachard, archiviste général du royaume. Introduction.
Bruxelles, Leipzig et Gand, C. Muquardt, in-8 de 234 pag. 3 »
L'ouvrage formera 2 vol., indépendamment de « l'Introduction ».
L'histoire des troubles des Pays-Bas, sous le gouvernement espagnol,
Semble croître en intérêt à mesure qu'on s'éloigne de cette époque. D'ail-
leurs, bien des questions dont encore indécises et les documents nouveaux
ne sont pas épuisés. M. Gachard a trouvé dans deux dépôts bien distants
l'un de 1 autre, les archives royales de Simancas et les archives communales
d'Ipres, des faits très intéressants sur la rupture des négociations entre don
Juan d'Autriche et les états généraux, en 1577. Don Juan ne s'était montré
conciliant que parce que 1 argent et les troupes lui manquaient ; les États,
sous r influence du Taciturne, élevèrent des prétentions exagérées; aussi,
quand le gouverneur apprit que les troupes espagnoles du Milanais repre-
naient le chemin des Pays-Bas, il refusa de se soumettre à l'ultimatum des
États. Dès lors tout espoir de paix s'évanouit. (Bull, de VAcad. de Bel-
gique, t. XXI).
637. Ruines (les) de l'abbaye de Mont-Majour d'Arles; par M. l'abbé
J.-M* Trichaud. Arles, Cerf, in-8 de 40 pag.
638. Sibben Bûcher franzOsischer Geschichte. Nach gedr. u. handschriftl.
theilweise unbenutzten Quellen; von Frdr. W. Ebeling. 1er Bd. Tubingen,
L. F. Fues, gr. in-8. 4 »
Inbalt : Geschichte der religiôs-politischen TJnruhen in Frankreich, in
Zeiten Franz L bis zum Tode Franz. II. Mit. den Stammtaf. der Hâuser
Bourbon, Montmorency u. Guise, (in-4. u. Fol.) (XIX u. 208 S.)
Le célèbre Fr. de Schiller est aussi auteur d'un ouvrage historique sur la
France, intitulée : « Geschichte der Unruhen in Frankreich, welche der
Regierung Henrichs IV, voranginqen, bis zum Tode Karls IX ». Cet ou-
vrage, assez étendu, est imprimé parmi les < Dissertations historiques » de
l'auteur, dans le t. XVIII de ses œuvres (Carlsruhe, 1822, in-8) pp. 53-211.
639. Souvenirs contemporains d'histoire et de littérature ; par M. Ville-
main, membre de l'Institut. Seconde partie. (Les Cent Jours). Paris, Didier,
quai des Augustins, 35, in-8 de 33 feuilles 1(4.
Ouvrage terminé. Prix des deux volumes. 14 •
M. Saint-Marc Girardin a donné au « journal des Débats * un compte-
rendu de cet ouvrage, dans le no du 4 avril.
M. Alfred Nettement a donné à la « Revue contemporaine », n° du 31 mars,
une étude critique sur le nouveau livre de M. Villemain. Dans ces pages,
qui sont à coup sûr ce que M. Nettement a écrit de plus élevé et d'un plus
beau style, l'éminent publiciste discute avec l'autorité d'un jugement calme
et droit plusieurs points importants du livre de M. Villemain, qui roule
exclusivement sur les Cent- Jours. (Indep. belge.)
640. Tancrède de Rouan ; par Henri Martin. Paris, Hachette, in-16 de
16 feuilles 3[4. 1 »
Tancrède de Rohan a été publié, pour la première fois, en 1832, sous le
titre de « Minuit et Midi ». Cette nouvelle édition fait partie de la Bibliothè-
que des chemins de fer. 8e série.
641. 36,000 (les) ans de Manéthon, suivis d'un tableau des concordance^
synchroniques des rois d'Egypte et des Hébreux ; par H.-J.-F. Parrat,
ancien professeur. Porrentruy, in-8 de 32 pag.
642. Vie (la) en Afrique; par Benjamin Gastineau. Articles I à VI. —
Imp. dans a le Siècle », n°s des 16 septembre, 21 novembre et 10 dé-
cembre 1854; 1" et 21 mars, 25 avril 1855.
ARCHEOLOGIE. — NUMISMATIQUE.
643. Bulletin de l'Institut archéologique liégeois. Tome II, 2e livraison»
Liège, Max Kornicker et Gnusé, in-8, paginé 183 à 285 pag.
Le prix d'abonnement à ce Bulletin est de 10 fr. par volume d'environ
500 pages, avec planches.
.Sommaire de là livraison d'aujourdhui : nouvelles Observations sur le flo-
18
— .«8 -
rio d'or d'Englftbert de la Marck, en réponse à l'article de M. Petit-de-Rosen;
par L. de Coster; — Hommage a la mémoire de M. le baron de Staasari,
jnembre honoraire de l'Institut archéologique ; par M. A. d'Otreppe de Bou*
vette. (En prose); — Un Cabinet d'Amateur, par G. Hagemans; — la Belgi-
que ancienne, par M. Moke. C'est un article de M. C. Grandgagnage sur les
premières feuilles du grand ouvrage de M. Moke, dur la Belgique ancienne
(Voy. le no 610); — Lettre à M. Ul. Capitaine, par l'abbé C. Du Vivier,
curé de Saint-Jean, à Liège, auteur de la Cinéide, lequel revendique pour lui
la paternité de la chanson : Belge valeureux , pense a tes ataua* qui fut très
populaire en 1830, et que M. Ul. Capitaine avait , dans une récente publica-
tion, attribuée au poète Gaucet. Cette lettre est terminée par une autre chan*
sou de l'abbé C. Du Vivier, en dix-sept couplets, intitulée s Histoire de la vie
et des œuvres du royaume des Pays-Bas. (Novembre 1829); — Anaiectes
(sept pièces).
644. Études archéologiques sur le Moyen-Age et la Renaissance. — Ma-
rine. — Architecture militaire. — Cartes à jouer. — Croyances populaires.
— Manuscrits. — Peinture. — Art héraldique. Bruxelles, Christians, 1854,
in-4 de 180 pages avec 41 planches, 12 »
645. Monnaie (de la) de Tournai de 1498 à 1578, à propos d'une couronne
d'or de Charles-Quint ; par Ch. Cochet eux, lieutenant de Génie. (Extr. de la
« Revue de la Numismatique belge »). Bruxelles, Emm. Devroye, in^8 de 30
pag. avec une planche.
646. Revue de la Numismatique belge, publiée sous les auspices de la
Société numismatique, par MM. R. Chalon, L. de Coster et Ch. Piot; 2e série.
Tome V. 1855. Bruxelles, au bureau de la rédaction, gr. in-8 avec planches.
Cette Revue paraît tous les trois mois. Prix de l'abonnement annuel. 12 »
647. Un gros de Thibaut de Bar, évêque de Liège, frappé à Thuin; par
Henier Chalon. Bruxelles, imp. d'Emra. Devroye, in-8 de 7 pages.
Extrait de la < Revue de la Numismatique belge » , tome Ve, 2e série.
H1STOIEE LITTÉRAIRE. — SOCIETES SAVANTES.
643. Béranqbe ; par Louis Jour dan, — Imp. dans « le Siècle » , 26 avril.
Réfutation d'une série d'injures < grossières qui feraient tache dans le dic-
tionnaire des halles *,deM. de Pontmartin, envers notre poète national,
dans « l'Assemblée nationale » de quelques jours auparavant.
M. Veuillot ayant publié dans « l'Univers », un article sur le même ton
aue celui de M. de Pontmartin, M. L. Jourdan fit paraître, dans « le Siècle »
au 5 mai, un second article, intitulé : Haro sur Béranger !
649* Bulletin de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-
arts de Belgique. Tome XXII. Numéro 2. Bruxelles, Hayez, in-8.
Voy. le numéro 356.
Sommaire de ce numéro : Correspondance. — Rapports. — Communica-
tions et lectures. Sciences : Sur la température de l'hiver de 1854-1855,
par M. Quetelet; — Sur quelques espèces inédites d'oiseaux, par M. le vie.
Du Bus de Gisignies; — Sur fa coloration des plantes, par Martens ; — Let-
tres : Les docteurs de la Faculté de théologie de Louvain et le duc d'Albe, en
1673, par M. le chan. De Ram; — Sur le char de Sainte-Gertrude à Nivelles,
par M. Al vin.
650. Bulletin des sociétés savantes et littéraires de Belgique , publication
mensuelle sous la direction de Fréd. Hennebert. Première année, Nuçaéros 4
et 5 (avril et mai 1855). Tournay, rue du Quesnoy, in-8, paginé 49 à 80 pag.
Voy. les numéros 13, 357.
051. Goiwjute des délégués des société» savantes des dégwtoronj*. Sep-
tiôme session. Deuxième à huitième léances (21-27 mars); par J.-A. Dréolle.
fanpr. dans « le tournai des Débats », numéros des 4 et 5 avril.
652. Décrbt (le) sur l'Académie des sciences morales et politiques et sur le
régime intérieur de l'Institut; par M. Léon Plée.— Itnpr. dans « le Siècle »,
n° du 25 avril.
653. Deutsche Lttfrattrgescmciite ir Biographien u. Proben aus allen
Jafcrhunderten, fcur Selbstlwlehrg u. zum Gebrauche in hôheren Uoterricht-
.sanstalten; von tr. H. F. u. T. F. Schnll.39 vôllig umgearb. u. verm. Aufl.
lMBjnd. Stuttgart, Metzler, gr. in-8 de xxxij-803 pag.
Ce volume porte aussi pour titre : Gesohichte der altdcifschen Literatur
in Proben u. Chrirakteristiken m. Beltragen v. Piof. Frz. Pfciffer. 3* vollig
umgearb. u. verm. Aufl.
654. Geschichte der deutscher Literatur mit Proben aus den Werken
der vorziïglichsten Schriftsteller ; von H. Kurz. Mit vielen Illustrationem u.
feolzschnittcn. 21 Lfg. Leipzig, gr. in-8. 1 25
L'ouvrage est promis en 25 livraisons.
655. Goetbe's Leben and Dicbtungen im Zuzammenhange dargestellt ;
vtn A. Spiess. Wiesbaden, in-8. 8 »
656. Histoire de la littérature française, sous le Gouvernement de juillet;
par M. Alfred Nettement. Paris, Lecoffre, 2 vol. in-8, ensemble de 72 f. 11 »
1830-1848. Faisant suite à « l'Histoire de la littérature sous la Restaura-
tion. 1814-4830. 2 vol. in-8. 10 »
657. Histoire de la littérature française; par D. Nisard, de l'Académie
française. 2e édition. Tomea I et II. Paris, F. Didot, 2 vol. in-#, ensemble
de 62 feuilles 3f4. 15 »
Voy. le compte-rendu de cet ouvrage, par M. Cuvillier-Fîeury, dans « le
Journal des Débats », du 1er avril.
658. Lïves of Men of Letters of the Time of George III. By Henry, Lord
Brougham, F. R. S. Vol. 2, London, post 8vo. pp. 444, cloth. 5s.
659. Notice sur le premier opéra russe, en 1755 ; par Jacques Staehlin.
1770. (Édité par M. Serge Poltoratzky). Sans lieu d'impr., mars 1855, in-8
de 4 feuillets.
Sauf le titre et une note, signée S. P., qui se trouve à son verso, il n'y a
rien de français dans cet opuscule. C'est une réimpression en fac-similé, d'une
Notice de Stàhlin sur la musique en Russie, impr. dans l'ouvrage intitulé :
Johann-Joseph Haigolds (pseudonyme de Schlœzer) Beylagen zum Nenve-
rânderten Russland, Zweitcr Theil. Riga u. Leipzig, 1770. Ce fragment est
effectivement la réimpression des pages 101 à 104 du tome II de l'ouvrage de
Haigold (Schlœzer), qui établi que les Russes n'ont pas eu d'opéraavan£ 1855.
M. S. Poltoratzky, cet heureux investigateur des ouvrages et écrits rela-
tifs à son pays, et surtout à son histoire littéraire, vient aussi de faire réim-
primer, en fac-similé, des fragments des Voyages de Jean Bernouilli (en alle-
mand), sur Quelques auteurs russes en 1778 (tome IV, pp. 37-39; tome V,
pp. 120-125). Un savant allemand qui s'y connaît, en fait d'histoire litté-
raire, M. Hoffmann, de Hambourg, a, dans les < Hamburger Litorarische und
Kritische Blâtter », du 7 avril, démontré l'intérêt que présentent ces frag-
ments.
660. Pèlerinage au pays du Cid; par M. A. -F. Ozanam. Paris, Gb. Dou-
aiol, etc. (1853), gr. in-8 de 64 pag. 1 50
Extrait du « Correspondant », du 25 octobre 1853.
M. H. Rigault a rendu compte de cet ouvrage dans « le Journal des Dé-
bats», du 1er avril.
— 960-
661. RàsoMPTioN, compte-rendu des travaux de l'Académie des jeux Fls-
raux, durant les années 1853 et 1854; pat le comte Fernando^ Rességuier, se-
crétaire des assemblées. Impr. de Douladoure, à Toulouse, in- 16 d'une f. 1(2.
662. Romanciers (les) sceptiques : Henri Beyle et Prosper Mérimée; par
Jos. Fuerison. (Eztr. du tome V de « la Revue trimestrielle »). Bruxelles»
Samuel, in-S de 27 pag.
663. Storu civile e literaria del regno di Napoli; da A. di Nitcia. Na-
polî, 1846, 2 vol. in-8. 12 •
Bull. mens, de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
664. Velasquez and his works; by W. Stirling. Londoa, tu-12. 6 75
665. Westbeb und seine Zeit zur Gœtheliteratur; von J.-1V. Appel.
Leipzig, in-8. 4 »
&ECBKSIOIIS.
666. Revue littéraire, par M. Edouard Thierry. I. Histoire de Scander*
berg, ou Turcs et Chrétiens au XV* siècle, par M. Camille Paganel (Paris,
Didier, 1855, in-8) ; — Simples Récits, par Paul Nibelle (Paris, 1855, in-18);
— L'Effet pour la cause, drame en un acte, en prose, par Eliacim Jourdain;
— Les Jeunes gens, comédie en trois actes, en prose, par Léon Laya (Paris,
1855, in-18). IL La Turquie contemporaine, etc., par Charles Rolland {Pa-
ris» 1855, in-8); — La Terre-Sainte, Voyage des quarante pèlerins de 1853,
par Louis Ensuit (Paris, 1855, in-18) ; — Études sur la Société, par Léon
Delaporte, avocat (Paris, Hachette, 1855). III. Comédies de don Leandro
Fernandez de Moratin, traduites pour la première fois d'une manière com-
plète par Ernest Hollander (Paris, F. Didot frères, 1855, in-8); — Nouveau
Dictionnaire universel de la langue française, rédigé d'après les travaux et
les mémoires des membres des cinq classes de l'Institut, par M. P. Poitevin.
Premier fascicule. (Paris Reinwald, 1855, gr. in -4); — Grand Dictionnaire
de la langue latine, sur un nouveau plan, par le D' Guill. Freund, trad. de
i'allem. en français, revu sur les textes et considérablement augmenté d'a-
près les travaux lexicographiques et épigraphiques les plus récents, français
et étrangers, par N. Theil. Première livraison. Lettre À. (Paris, F. Didot,
1855, gr. in-4). — Impr. en feuilletons dans le « Moniteur universel »,
n" des 9 et 10, 17 et 24 avril.
667. Sur les Hommes a" État de l'Angleterre au dix-neuvième siècle, sui-
vis d'un Coup-dœil sur la Russie et sa politique, par M. le comte de La
Guéronnière (Paris, 1855, in-18). — The governing Classes of Great Bri-
tain. Political Portraits, by Edward M. Whïtty (London, 1854, in-18). —
The national portrait Gallery of distinguée Americans (Philadelphia, 1852,
40 livr. in-8) ; par M. Phil. Chastes. — Impr. dans le « Journal des Débats • ,
n» du 5 avril.
668. Sur la Geschichte des russischen Staats, etc., ou Histoire de Russie,
du IX Ern. Hermann. Tome V. (De l'avènement de l'impératrice Elisabeth
jusqu'à la paix de Kutchuck-Kainardjy, 1742-1775); par M. Edouard La-
boulaye. — • Deux articles imprimés dans le « Journal des Débats », n" du
6 mars et 14 avril.
669. Sur l'iftstotre de l'Imprimerie, de M. Paul Dupont (Paris, tous les
libr., 1855, 2 vol. in- 12) ; par Léon Ptée. — Impr. dans « le Siècle », n» du
19 avril.
670. Sur Y Histoire de la réunion de la Lorraine à la France,: da
II. dfhussonville; ptr M. Saint-Mare Girardin. — ïmpf . dans le « Journal
des Débats», 28 avril.
671. Sur le Livre du Pauvre, de M. Àbel Dufresne; par M. Fr. Barrière.
— Impr. dans le « Journal des Débats », n© du 19 avril.
672. Sur Le mal qu'on a dit des femmes, par Emile Deschanel. — Le
bien qu'on a dit des femmes, par le même. — Opinions de mon ami Jac-
ques sur tes femmes d'esprit et sur V esprit des femmes, par P.-J. Stahl [Het-
zel] ; par M. Louis Ratisbonne. — Impr. dans le « Journal des Débats » ,
27 avril.
?oy. le no 187.
673. Sur les Opinions de mon ami Jacques sur l esprit des femmes et sur
les femmes d'esprit, de P.-J. Slahl [Hetzel]; par Edm. Texier. — Impr.
dans la Chronique hebdomadaire « du Siècle », du 8 avril.
674. Sur les Turbines sans directrices, de M. L.-D. Girard, ingénieur
civil; par M. Léon Foucault. •— Impr. dans le «Journal des Débats»,
wP du 13 avril. . .
675. Sur Un mot sur les Salles d'asile, de M. le conseiller Rendu ; par
M. L. Alloury. — Impr.. dans le < Journal des Débats », du 13 avril.
676. Revue critique des livres nouveaux. (Bulletin littéraire de la « Bi-
bliothèque universelle de Genève »). XXIIIe année. 1855. Février-Avril.
Genève et Paris, Joël Cherbuliez, 3 cah. in-8, paginés 33 à 128.
Voy. le n<> 51.
BIOGRAPHIE.
677. Ambroise Spinolà, épisode historique, couronné par la Société
royale des beaux-arts d'Anvers. 2e édition, suivie de Louise d'Orléans,
première reine des Belges, poëme couronné par l'Académie royale des scien-
ces, des lettres et des beaux-arts de Belgique ; par Adolphe Siret. Namur,
A. Leroux; et Bruxelles, A. Decq, in-32 de \j et 167 pag. 1 50
678. Anne-Charlotte de Lorraine, abbesse de Sainte-Waudru, à Mons;
par R. Chalon. Mons, Masqnillier et Lamir, in-8 de 29 pag., avec 3 plan-
ches.
679. Biographie montoise. Notice sur G.-J.-C. Fahnenberg ; par R. Cha-
lon. Mons, Masquillier et Lamir, broch. in-8.
680. Biographie normande. Notice sur le chevalier de Glieu et Bibliogra-
phie du café; par M. Louis Dubois, membre de plusieurs académies de
Paris, des départements et de l'étranger. {Extrait des « Mémoires de l'Aca-
démie des sciences, arts et belles-lettres de Caen».) Gaen, libr. normande de
E. Le Gost-Clérisse, in-8 de 17 pag.
Tiré à 50 exempl.
Le chevalier Gabriel de Cl feu, l'introducteur du cafier dans nos lies, était
né en 1668, il est mort à Paris, le 29 novembre 1774.
La Bibliographie du café qui est à la suite de cette notice, comprend 35 n",
et complète celle donnée par le docteur Chaumeton au « Dictionnaire des
sciences médicales ».
M. Louis Dubois, aujourd'hui dans sa 82e année, a, en manuscrit, une
Encyclopédie des amateurs du café qu'il voudrait bien publier. La notice et
la bibliographie ci-dessus en sont tirées.
681. Biographie nationale. Vie des hommes et des femmes illustres de la
Belgique, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; publiée sous
la direction de M. A. Vân Hasseit. Livr* M à 54. BrXiielles, A. haut, 3 li*
vraisons gr. int8.
Prix de chaque livraison. » 45
682. Currer Bell (Miss Charlotte Bronti, depuis mistriss Ni chois). (Notice
biographique et littéraire) ; par M. John Lemoine. — Impr. dans le « Jour-
nal des Débats », n" du 20 avril.
683 « Documents inédits sur Montaigne, recueillis et publiés par le
D' J*-F. Payen. No 3. Ephémérides, Lettres et autres pièces autographes et
inédites de Michel de Montaigne et de sa fille Éléonore. Paris, P. Jannet,
in-8 de 40 pag. sur pap. façon de Hollande, avec une planche double de fac-
similé eu contenant onze. 3 »
Tiré à 100 exampl.
Qui ne sait en France que M. le docteur Payen professe un vrai culte
pour Montaigne et tout ce qui lui a appartenu. C'est une fidèle affection, qui
dure depuis quarante ans! et au prix de quels sacrifices! Mais aussi que son
musée Montaigne est riche! M. le docteur Payen nous donnera-t-il enfin,
ce qu'à lui seul il appartient de donner : une édition, faisant autorité, de son
auteur bien-aitné. Les graves bibliophiles l'attendent toujours* Pour les faire
patienter, M. Payen publie de temps à autres quelques précieux documenta
inédits, avec cette scrupuleuse exactitude que lui commande le respect qu'à
porte au nom de Montaigne. En voici de nouveaux, qui serôiit recherchés
avec plus d'empressement encore qne ceux publiés par toi en 1847 et 1850.
Ce sont, cette fois, de véritables reliques : tout y est de la main de Montai*
gne ou des siens. On y trouve d'abord : 46 notes manuscrit.es écrites sur un
exemplaire des Ephémérides de Beuther, qui a appartenu à Montaigne, et à
leur suite des Observations de l'éditeur sur les annotations des Ephémé-
rides de Beuther. Vient après une notice sur un exemplaire des Commen-
taires de César, qui a appartenu à Montaigne, (et qui est aujourd'hui la pro-
priété de M. Panson), sur lequel l'auteur dos Essais avait mis des annota-
tions au nombre de 368. Le volume renferme aussi une page entière auto-
graphe de Montaigne écrite d'inspiration, en finissant de le lire. Il a été
permis à M. Payen de donner cette lettre, ainsi que des exemples des som-
maires ajoutés par Montaigne sur les marges des Commentaires de César; —
deux lettres inédités et autographes de Montaigne, — enfin, la feuille de
fac-similé, sur laquelle on trouve une lettre excessivement curieuse de la
main de Montaigne sur sa mise à la Bastille, circonstance de sa vie <jui n'a
point été connue. Ces divers fac-similé sont précédés d'une note explicative
de l'éditeur.
Dans une courte préface et pag. 36, M. Payen parle avec gratitude des
personnes auxquelles il doit les communications dont il a composé son opus-
cule. Ce sont : une noble dame descendant du maréchal Jacques de Mati-
gnon, MM. Octave de la Rose et de Kercado, Parison et Laverdet.
684. France (la) protestante, ou Vies des protestants français qui se sont
fait un nom dans l'Histoire depuis les premiers temps de la Réformation jus-
qu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes, par l'Assemblée
nationale. Ouvrage précédé d'une Notice historique sur le protestantisme en
France et suivi de pièces justificatives; par MM. Maag. 8e et 9* parties.
(Dolbî-Ginestous). Paris et Genève, Joël Cherbuliez, 2 part, in-8 à deux
colonnes.
La huitième partie termine le tome IV, et la neuvième commence le
tome V (272 pag.). À la fin de chaque partie, les auteurs donnent des piè-
ces justificatives imprimées à longues lignes. Les 8e et 9e parties sont termi-
nées par les feuilles 22 et 23 (pp. 337-368) des pièces justificatives.
685. Histoire de la vie et de la mort de Mgr Denis-Auguste Àffre, af -
chevècJUé <ie Paris ; par M. l'abbé Etn. Castan, chanoine honoraire de Pa-
ris. Paris, Louis Vives, in-18 de 1*2 feuilles 1]9. 3 50
686. Histoay of my Youth. By Francis Arago. Translated -by the Rev.
Baden Powell. London, 16mo. pp. 122, sewed (Trav. Lib., N<> 78). lshel.
687. Histoire de S. Thomas de Villeneuve, dit l'aumônier, archevêque
de Valence, en Espagne, de l'ordre des Ermites de saint Augustin; par
M. l'abbé Dabert, vicaire général de Viviers. 2e édition, revue, corrigée et
augmentée d'une Notice historique sur l'institut des filles de S. Thomas de
Villeneuve. Paris et Lyon, Périsse frères, in-8 de 31 feuilles 1|2. 6 »
688. J.-B. Isabey. (Notice); par M. Etienne-Jean Delécluze. — Feuille-
ton du « Journal des Débats », du 27 avril.
689. Mbmoir (a) of Félix Neff, Pastor of the High Alps, and of his La-
bours among the French Protestants of Dauphiné, a Remnant of the Primi-
tive Christiants of Gaul. By Wm. Stephen Gilly, D.D. 6 th edit. London ,
small 8vo. pp. 372. „ 5s. 6d.
690. Michel de Lhopital. (Etude historique); par H. Corne. — Impr.
dans « le Siècle » depuis le commencement de Tannée, et se continuant :
les chapitres XIX à XLIX ont paru dans les numéros des 9 février, 29
mars, 5 et 27 avril, 17, 19, 23, 25 et 26 mai.
691. M. pb Lacretbllb. (Etude biographique) ; par Jules Janin. — Long
article imprimé dans le « Journal des Débats », du 16 avril.
692* Nécrologie. Jean-Baptiste Isabey. — Impr. dans le • Moniteur
universel », du 28 avril.
693* Notice sur M. le baron Lepeletier d'Aunay ; par M. Alexis de Toc*
queville. — Impr. sous le titre de Nécrologie dans le « Journal des Débats »,
no du 6 avril.
694. Oeuvres de François Arago, secrétaire perpétuel de l'Académie des
sciences, publiées, d'après son ordre, sous la direction de M. J.-A. Barrai.
Notices biographiques. Tome III (et dernier). Paris, Gide et J. Bau-
dry, in-8 de 10 feuilles. 7 50
Notices biographiques sur Gay-Lussac, Malus, Fermât, Abel, Lislet-Geôf-
froy et les principaux astronomes. Discours funéraires (œuvres posthumes).
695. Pascal Paoli. (Biography Sketch). — Impr. dans « TEdinburgh
Review » , n° ccvi (avril 1855).
696. Portraits historiques; par M. Pierre Clément. Paris, Didier, in-8,
7 fr., et in-12 de viij et 535 pag. 3 50
Compte-rendu par M. Cuvillier -Fleury, dans le « Journal des Débats » , du
1er avril.
C'est la réunion d'articles fournis par M. P. Clément au « Moniteur » et
autre part. Ou y trouve des notices sur les personnages suivants :
Suger, — Sully, — le président Novion, — le comte de GrignaQ, — U
garde des sceaux d'Argensou, — J. Law, — Machault d'Arnonville, — les
frères Paris, — l'abbé Terray, — le duc de Gaëte, - le comte Mollien.
697. Tablettes des littérateurs belges. Publication nationale sous la di-
rection tfEug. Bocart. (De Verbroedering. Tydschrift van vaderlandsche
letterkunde.) N° 1, mars 1855. Bruxelles, Périchon, in-8 de 108 pag.
Les Tablettes des littérateurs belges paraissent par livraison mensuelle de
108 pag. Prix de l'abonnement, pour 6 mois. 9 »
Cette première livraison fait augurer favorablement de la suite. Certaines
pièces ne sont pas, il est vrai, irréprochables quant à la forme, mais il en
est plusieurs que l'on peut louer. La langue française a pour représentant*
- 2if-
dans ce recueil : MM. Abrassart (de Louvain), Alexandre, E. Bochart, de
Schouteete de Terwarent, Marschouw, Matton, Palmers, Mlle Amélie Picard,
Anthoon, Beemaert, de Potter, Du Moulin, Mme Jeumont; MM. Eug. Stroo-
bant et Van Peene. Pour la langue flamande, nous trouvons MM. Bigaux,
Stroobant, Ch. Van Boekel, Van Brussel, Van Duyse et S. C. A. Willems.
« Nous ne demandons pas d'éloges à nos débuts, dit M. Eug. Boehart, dans
son Introduction, mais des conseils. Nous appelons sur nos travaux la cri-
tique, mais la critique pure, sage et modérée, la seule que l'écrivain qui se
respecte doive reconnaître pour juge, et nous nous soumettrons à ses ar-
rêts ». — Cette déclaration, empreinte de modestie et de bonne volonté, est
propre à éveiller les sympathies des amis de la littérature nationale. (Mont -
leur de l'enseignement, 2U avril.)
698. Vie (la) publique de Michel Montaigne; études biographiques, par
Alphonse Griln, archiviste de la Couronne, etc. Paris, Amyot , in-8. 7 >
Ouvrage important et qui renferme un grand nombre de faits nouveaux.
La vie publique de Montaigne, comme membre du parlement de Bordeaux,
comme maire de cette ville, comme gentilhomme ordinaire de la chambre
du roi, comme négociateur politique et comme militaire, était à peine con-
nue ; tels sont les points curieux a tous égards que l'auteur s'est appliqué
à éclairoir. Nous reviendrons sur ce livre, qui mérite une attention toute
particulière. Hôte (Monit. unw.f 22 avril).
L'éditeur du n* 683 a fait plus d'une importante communication à M. Grtin,
sur lesquelles il s'est tu; mais' en revanche il n'a perdu aucune occasion de
critiquer les publications du docteur Payen sur Montaigne. Ciô è sempre cosi t
699. Vibr (die) groessten Maenner der neueren Zeit : Napoléon I, Fried-
rich der Grosse, Joseph H. u. Peter der Grosse in ihrem Leben u. Whr-
ken, etc. f. das Volk bearb. v. mehreren Verff. Mit vielen interessanten
Abbildgii. u. Portr. 1. Bd. 11—13. Hft. Neusalza, Oeser, 3 livr. gr. in-8,
paginées 321 à 416, avec 6 lithogr.
BIBLIOGRAPHIE. — HISTOIRE DE L'iMPRIMERIK.
700. Anzeigkb fUr Bibliographie umd Bibliothekwissenscbaft (Deutschlands
und des Auslandes. Herausgegeben von Dr JtUius Petzholdt. Jahrgang 1855.
2 u. 3 heften.
Voy. le no 367.
Ces deux n<>9 contiennent : le deuxième et dernier article de l'Aperçu des
principales publications bibliographiques faites en 1854 , par M. Paul Troe-
mel ; — un article sur la Bibliothèque royale de Bruxelles ; — une Notice
des ouvrages (en prose et en vers) et gravures publiés sur Frédéric-Auguste,
roi de Saxe ; — Catalogue des bibliothèques publiques de France, à l'excep-
tion de Paris, possédant au delà de 20,000 vol., donnant les chiffres sui-
vants : nombre de volumes , des lecteurs quotidiens , des dépenses pour le
personnel , et celles pour acquisitions et reliures. — Les publications de la
Bibliothèque impériale publique de Saint-Pétersbourg, et a la fin de chaque
no une copieuse bibliographie-bibliographique critique dans laquelle sont
mentionnés, cela va sans dire, les catalogues des bibliothèques publiques et
privées.
701. BiBLio'iRUiA espailola perîodico mensual delà Imprenta y Libreria.
M(?pas, — Grabados, — Litografias, — Obras de Mùsica. Ano primero. no 1.
Marzo 1835. Madrid, Carlos Bai Ily-Bail Hère, in-8.
C'est une des nombreuses imitations qui se publient, en Franco et à l'Etran-
ger, de la « Bibliographie de la France » et sans plus de critique : un cata-
logue mensuel à l'usage de la clientèle de la maison qui le publie.
Nous avions déjà des Bibliographies espagnoles. Celle que nous annon-
çons aujourd'hui 9 deux parties : la partie espagnole propremeut dite , pour
les livres publiés soit en Espagne, soit dans l'Amérique méridionale ou m
France ; la seconde partie est un Supplément, avec une pagination particu-
lière, pour les ouvrages en toutes langues que reçoit la maison Ch. Bailly-
Baillière ; des annonces, avis, etc., comme dans le journal de II. Pillet.
702. Bibliographie catholique, revue critique des ouvrages de religion, de
philosophie, d'histoire, de littérature, d'éducation, etc., destinée aux ecclé-
siastiques, aux pères et aux mères de famille, aux chefs d'institution et de
pension d3S deux sexes, aux bibliothèques paroissiales, aux cabinets de lec-
ture chrétiens et à toutes les personnes qui veulent connaître les bons livres
et s'occuper de leur propagation ; publiée par M. l'abbé Duplessy , chanoine
honoraire (avec le concours de MM. J. Chantrel, H. Denain, Am. Gabourd,
Janvier, F. Lagrange, /. Marchai, U. Maynard, C. Millié, A. Rispail, J.
Verniolles et autres). XIVe année. No* 7 à 10. Janvier 4 avril 1855. Paris,
au bureau de la Bibliographie catholique, rue de Sèvres, 31 , 4 numéros in-8.
La Bibliographie catholique çaratt chaque mois. Chaque numéro est ter-
miné par un Bulletin sommaire des principales publications du mois, — et un
Bulletin spécial d'annonces.
Prix de l'abonnement annuel, qui part du mois de juillet : 10 »
703. Bibliographie du café ; par M. Louis Dubois.
Voy. le no 680.
704. Bulletin du Bibliophile, revue mensuelle, publiée par J. Techener.
XIIe série. Février 1855. Paris, J. Techener, in-8, paginé 51 à 88.
Voy. le no 153.
Sommaire de ce numéro. Critique littéraire : sur les Caractères de Théo-
phraste et de La Bruyère, édition de M. Adrien Destailleur, par M. Le Roux
de Lincy ; — De l'âne en littérature et d'un vieux poète françois (sic) ; par-
le vicomte de Gaillon ; — Revue de (dix) publications nouvelles, par Ap. Bri-
quet ; — Nécrologie : Duchesne atné, en une page ; — Catalogue du libraire.
705. Bulletin du bibliophile belge, publié par F. Heussner, sous la direc-
tion de M. Aug. Scheler, bibliothécaire du Roi. Deuxième série. Tome H.
1er cahier. Bruxelles, F. Heussner, et Paris, A. Aubry, rue Dauphine, 16,
in-8 paginé 1 à 80.
Voy. le no 370.
Grâce au concours éclairé et actif que M. Scheler a promis à ce Bulletin,
nous allons enfin voir refleurir les beaux jours de ce Bulletin. Le premier
numéro de la reprise inaugure très favorablement la nouvelle direction. Espé-
rons que d'ici longtemps aucun nouvel obstacle ne viendra arrêter la marche
régulière de ce recueil si agréable aux bibliophiles.
Voici le sommaire du premier numéro que nous avons sous les yeux :
Histoire des Livres. La question de l'origine de l'Imprimerie et le grand
concile typographique, par Ch. Ruelens, pp. 1-18; — Une découverte pour
l'histoire de l'Imprimerie, — Les plus anciens caractères de Gutenberg et
ce qui en est advenu, — Albert Pnster, imprimeur à Bamberg; — La Bible
de 36 lignes; par Henri Helbig, pp. 18-32. — Bibliothèques. Catalogue des
bienfaiteurs de la bibliothèque de la Compagnie de Jésus, à Douai, pp. 32-
44 ; — Bibliothèques publiques de France, extrait d'une Statistique publiée
récemment par le Ministère de l'Instruction publique, pp. 45-46. C'est le
même tableau que celui dans l'Anzeiger de M. J. Petzholdt, sauf qu'on a pas
donné comme lui le nombre des lecteurs quotidiens de chaque bibliothèque.
— Bibliothèque impériale de Paris. (Extr. du Moniteur), pp. 47-50. — Mé-
langes. Nécrologie : Lesbroussart, Kierdorff, Duchesne atné , G. C. Lùcke,
Ch.-Fr. Gauss, baron de Lussberg , comte Jos. Teleky. Ces nécrologies ne
sont guère qu'une simple liste. — Revue bibliographique. Bibliographie
biographique universelle... de M. E. M. Œttinger , par M. Aug. Schekr,
pp. W-TO. Article sévère mais juste de l'ouvrage d'un titalo-mantaque sans
logique; les Œuvres poétiques de Vauquelin des Yveteaux, publiées par Pr.
Blanchfemain, et la Luister der Lucasgilde, de P. Génard , par Ch. Ruelen.
Sur le premier volume du Catalogue de la Bibliothèque impériale de Paris;
par G. B. (Gustave Brunet). — Libraime ; Vbhtes publiques, par le même,
pp. 73-78. — Publications nouvelles.
On souscrit au Bulletin du bibliophile belge au moins pour un volume in-8
d'environ 500 pages, avec vignettes et planches, au prix, de 10 fr. pour la
Belgique, et de 12 francs pour l'étranger, payables à la réception de la pre-
mière livraison, en espèces ou mandat sur Bruxelles. La souscription est ou-
verte chez tous les libraires.
L'éditeur se trouvant en possession du fonds des tomes î à IX, formant
là 1" série complète, et du tome I de la 9* série, pourra les céder, à chaque
nouveau souscripteur, au prix de 100 francs.
La table analytique de la lre série-, qui paraîtra d'ici à quelques mois, a»
eudra, pour les souscripteurs, au prix de 6 fr.
Los lettres et paquets destinés au Bulletin du bibliophile doivent être
adressés francs de port àM.F. Heussner, place Sainte-Gudule, où Ton peut
se procurer tous les ouvrages annoncés dans le Bulletin.
706. Catalogue d'une riche et précieuse collection de Manuscrits sur vé-
lin et sur papier, de Chartres et d'autres Documents originaux concernant
l'histoire générale de la France et de la Belgique, et l'histoire particulière des
diverses provinces de ces deux pays, aifjsi qu'un recueil de 20,000 placards,
dont la vente aura lieu, au comptant, le mardi 22 mai 1855 et jours suivants,
à dix heures et demie du matin , au domicile et sous la direction de F.
Heussner, libraire et directeur de ventes, place Sainte-Gudule* 25, à Bruxel-
les. Bruxelles, F. Heussner (et Paris, Aug. Aubry), in-8 de vij et 92 pag.
Ce Catalogue, comprenant 500 articles, est ainsi divisé : Première partie.
Manuscrits relatifs à V histoire de France , n° 1 à 189. Deuxième partie*
Théologie, Bible, Vie des Saints, Pères de V Église, etc., n°9 190 à 246.
Troisième partie. Manuscrits relatifs à Vhistoire de Belgique, no* 247 à 500.
Voici l'explication que le propriétaire de cette collection donne en tète de
son catalogue.
La collection de manuscrits historiques que nous mettons en vente , est
assurément Tune des plus considérables qui existent. Elle est importante
surtout par le nombre infini de documents originaux et de chartes inédites
quelle renferme. On y trouve quelques-uns des plus précieux articles de la
bibliothèque de M. de Cotte, vendue en 1804; des manuscrits provenant des
fonds les plus célèbres et une réunion de pièces relatives à l'ancienne France,
qui, seules, pourraient suffire à reconstituer son Histoire. Les archives de
plusieurs provinces , telles que l'Orléanais , le Languedoc , la Bretagne, le
Maine, la Guienne, y sont, pour ainsi dire, presque complètes. Aucun dépôt
public de ces belles provinces n'est aussi riche en documents de toute es-
pèce, et nous faisons des vœux sincères et désintéressés pour qu'ils aillent
occuper de nouveau la place dont, après cinquante ans de révolutions, les
voilà aujourd'hui bien éloignés.
Le plus grand nombre de ces chartes, si remarquables par les précieux et
quelquefois uniques renseignements qu'elles contiennent, ont été classés avec
le plus grand soin ; chacune d'elles a été attachée à une grande feuille de
papier, où se trouve assez souvent l'analyse même de la pièce, puis on en a
tait des recueils, on les a reliées et on les a fixées par classes et par ordre
chronologique à des volumes d'un genre nouveau. C'est ce dont le savant
auteur de « l'Histoire des Français des divers états», M. Alexis Monteil, avait
déjà donné l'idée, et ce qui a été réalisé ici avec bonheur (1).
(I) Voyez le Traité des matériaux manuscrit* des divers genres d'Histoire, par M. ffon-
téÙ.Par6,iew,sivol. hve.
fa
-fcf-
indépendamment de ces recueils, presque tous grands in-folio et réliés en
maroquin, il existe dans le catalogue que nous offrons au public, des ma-
nuscrits provenant des bibliothèques du célèbre président de Thou et de Col~
bert, des correspondances diplomatiques en chiffres, une série de volumes*
de reliure uniforme et d'une parfaite exécution, comprenant le Recueil de»
ordonnances de la chambre des Comptes et une infinité d'autres ouvrages
de la plus haute importance pour l'histoire de France et de Belgique, qui
compte dans cette vaste collection des volumes du plus haut prix, tels que
l'histoire autographe des évêques de Gand, par Foppens, des volumes écrits
tout en entier par Charles de Méan, Louvrex, d'Omalius, de Villenfagne,
Ernst, etc. Il nous est impossible de signaler à l'attention des amateurs,
toutes les richesses littéraires que renferme le catalogue que nous publions,
dans lequel les documents historiques sur l'ancien pays de Liège sont en
telle abondance qu'on peut dire que jamais aussi grand nombre de pièces et
de manuscrits précieux n'ont été exposés en vente publique.
Nous croyons qu'à une époque où les études historique sont en faveur*
et où les hommes laborieux qui s'y livrent ne se bornent plus à copier ser-
vilement leurs prédécesseurs, mais aiment à puiser de nouvelles lumières en
compulsant les documents originaux , une semblable collection ne peut
manquer d'attirer l'attention générale.
Il est une classe de Collecteurs pour qui la vente de ces parchemins et
de ces manuscrits sera certainement une bonne fortune qu'ifs ne peuvent
espérer de voir se reproduire avant un grand nombre d'années ; nous vou-
lons parler des amateurs d'autographes. On sait que la valeur de ces sortes
de pièces va chaque jour en augmentant , et nous connaissons telle signa-
ture de personnage célèbre qui se paie aujourd'hui quatre et cinq cents
francs ; eh bien ! en voici des plus curieuses et des plus rares : autographes
de Charles d'Orléans, le poète ; de Louis XI, de Bavard, de François Ier, de
Henri II, de Diane de Poitiers, de Charles IX, de Henri III et de Henri IV,
de Mayenne, des Guise, de Catherine et do Marie de Médicis, de Louis XIII,
de Louis XIV, de Richelieu, de Colbert, de Letellier, de Bouquet, etc. Tous
les principaux personnages oui ont joué un rôle dans l'histoire de France
depuis le XVIe jusqu'au XVIIIe siècle , nous y fournissent quelques docu-
ments qui les concernent.
Nous dirons en terminant cette note que, parmi les précieux autographes
beiges renfermés dans le catalogue, autographes que nous avons a peine
indiqués plus haut, il en est un du plus haut prix, c est un petit volume de
la Bible qui a été transcrit par le célèbre Thomas à Kempis, ainsi que l'indi-
que le volume lui-même.
707. Extraits des archives de Malte; ouvrages généalogiques, manus-
crits, pièces détachées, etc. Gand, impr. de Vanderhaeghen , in-8 dd
40 pag. 1 *
708. Katalog der Lese-Bibliothek v. Job. Urb. Kern in Breslau. Mit
kurzen biograph. u. literar. Notizen'4bei den hauptsaechlichsten Auctoron.
3e umgearb. Àufl. Breslau, Kern, in-4 de iv et 144 pag. 2 »
709. Lettieb bibliografiche, con brevi note di Vito Capialbt, da A. M.
d'Ecl Messine, 1851 , in-8. 6 10
Bullet. mens, de F. Klincksieck, mars et avril 1855.
710. Littérature (la) française contemporaine, 1827 (1844) 49. Conti-
nuation de la France littéraire. Dictionnaire bibliographique renfermant, etc.
Le tout accompagné de biographies et de notes historiques et littéraires ;
par M. Félix Bourquelot, ancien élève à l'École des Chartes. XL Je livraison
(tome VI, pp. 1 à 80). Pfe-Pré. Paris, Delaroquealné, quai Voltaire n. 21,
in-« de 80 pag., 2 fr. —Sur gr. papier collé. 4 »
• Voy. le n. 64.
Comme pour toutes les précédentes livraisons, M. Bourquelot a fait, comme
l'ont fait ses anciens collaborateurs, de larges emprunts à nos deux ouvrages
en cours de publication. La livraison que nous annonçons, composée de
80 pages, ne renferme pas moins de cinquante-trois articles, courts ou
longs, que nous pouvons revendiquer comme nous appartenant en propre*
Dix-sept sont pris, sans intelligence, à nos « Supercheries littéraires », et
trente-six au tome XI de notre « France littéraire » . Nous en avons dressé
la liste, et nous Pavons jointe aux précédentes, pour nous servir prochaine-
ment à réclamer. Il en résulte que, dans la proportion de cinquante- trois
articles empruntés par chaque livraison de 80 pages, et il en a été publié
vingt-neuf depuis notre dépossession (c'est-à-dire de treize à quarante
et une), nous trouvons déjà près de 1500 articles [de nous éparpillés dans
la « Littérature française contemporaine » .
Nous a-t-on cité, au moins, pour les nombreux emprunts au'on nous a
faits? Jamais. A quoi bon : nos recherches particulières, celles de nos colla-
borateurs et correspondants, nos notions bibliographiques, enfin, appar-
tiennent à tout le monde, a dit l'éditeur du livre en question, dans un
pamphlet qui n'avait pas besoin d'être signé pour qu'on sût qu'il était de lui.
Malgré la limitation du plan du tome XI de notre « France littéraire » ,
qui ne nous a pas permis de nous occuper d'autres écrivains que de ceux
qui ont produit des ouvrages anonymes et pseudonymes, nous avons pour-
tant donné quelques centaines d articles qui ne se trouvent pas dans la
« Littérature française contemporaine » , parce que ces articles de tout le
monde ont été imprimés postérieurement aux livraisons de ce dernier ou-
vrage. Et combien d'autres eussions nous pu fournir encore au tome VI du
livre de M. Daguin, si nous n'avions pas été restreints dans notre plan !
mais qui trouveront place dans la fin de notre tome XI.
Nous finissons par croire que l'éditeur, en parlant de tout' le monde% n'a
eu en vue que nous, qu'il copie sans pudeur. Et ce qui nous confirme dans
cette opinion, c'est que, page 19 de la 41e livraison, on trouve un article,
copié servilement de notre tome XI : celui de M. Pigoroff, célèbre anato-
miste rus3e. Or, aucune autre personne que nous, par suite d'une erreur de
copiste, n'a écrit aussi fautivement ce nom, qui est Pibogopf. Il y a bien
par-ci par-là, dans nos ouvrages, quelques autres erreurs que nos copistes
se sont empressés d'admettre, n'étant pas dans le cas de les corriger. Là même
livraison 41', renferme d'autres noms aussi tronqués ; mais cette fois ce
n'est pas par la faute de tout le monde, mais par celle des rédacteurs. Tour
ne parler que de ceux qui nous ont été empruntés, nous citerons : Braussiat,
(le frère Philippe), p. 4, dont le nom est Bransiet, et Pouget (Edouard),
p. 67, au lieu de Pouyat, etc.
Si encore nous pouvions user de réciprocité, et faire des emprunts à « la
Littérature française contemporaine » . Nous nous en garderions bien ; car
«lors nous entasserions erreurs sur erreurs, et tout le monde ne serait pas
plus bibliographe que la société qui fait « la Littérature française contem-
poraine ». Gomme elle, nous confondrions les Cotelle père et fils, les
MM. Franck, les MM. Longueville, père et fils ; nous prendrions M. J. F.
Grandgagnage, président du Tribunal d'appel de la Cour de Liège, et
membre de P Académie royale de Belgique, pour son neveu Charles; et
M. Mathieu-Lambert Polain, archiviste de la même province, élu récem-
ment correspondant de l'une des classes de l'Institut, pour son frère Louis,
le libraire, et tant, et tant d'autres.
En empruntant à « la Littérature française contemporaine », nous pour-
rions lui prendre beaucoup de fausses attributions, telles que celles-ci :
le Tasse, drame (1839, in-8) d'Alex. Duval, attribué à M. Alex. Dumas
{t. III, p. 337); les Remarques morales, philosophiques et grammaticales
sur le Dictionnaire de V Académie française, (1807, in-8), attribuées à Gabriel
Peignot(t. Y, p. 615), et qui sont de Gabriel Feydel. — Dans une autre
genre d'erreurs, considérables dans le livre dont nous nous occupons, noua
— 269 —
serions très fréquemment conduits à faire trois, six, jusqu'à dix articles pour
les écrivains qui ont eu la fantaisie de se cacher sous autant de pseudo-
nymes. — Et les découvertes heureuses faites en bibliographie! que personne
ne revendiquera à la société oui fait « la Littérature française contempo-
raine» : Cartouche, écrivain (t. If, p. 531); Lemuel Gulliver (t. V, p. 80),
dernière découverte très intéressante, attendu que Ton a toujours cru, mais
bien à tort, d'après nos bibliographes, que Swift était le père spirituel de ce
voyageur imaginaire.
 l'occasion de la 41e livraison, nous venons de faire voir ce qu'est
• la Littérature française contemporaine ». Est-ce notre faute, à nous, si
nous n'avons pas sur ce livre la même manière de voir que M. Hipp. Babou,
qui, en en rendant compte dans « l'Athenaeum français » du 22 juillet 1854,
nous a fait l'insigne honneur, que nous déclinons, de nous mettre, comme
bibliographe, sur la même ligne que MM. Charles Louandre, Alfred Maury
et Félix Bourquelot. M. Hipp. Babou eût -il lu la brochure publiée par nous,
en 1848, sous le titre admissions et Bévues de la Littérature française
contemporaine, signalant 8)0 bourdes de toute espèce ; eût-il étudié même
le livre, comme nous l'avons fait, son article n'en eût pas moins été ce qu'il
est : un article de camarade, où nous devions être sacrifié.
Disons un mot du pamphlet du préparateur, ou, peut- être mieux, du
prosecteur de la société, car ce livre est un travail de dissection. Nous n'as-
pirons pas à être savants à la manière de M.Quérard, dit M. Daguin. Nous
le croyons bien. Il faut pour être bibliographe, avoir fait des études spé-
ciales et avoir de l'expérience ; et, eùt-on en sa possession le Journal de la
Librairie, les trois ouvrages de tout le monde et une paire de ciseaux, cela
ne peut tenir lieu ni de l'un ni de l'autre. Resterait encore à parler du goût
et du désintéressement; mais pourquoi les mettre en cause? Ce sont de ces
choses qui ne s'apprennent pas.
. Nous faisons sérieusement un livre sérieux, dit M. Daguin. Nous crai-
gnons que sa présomption habituelle ne l'aveugle, et que, sans s'en douter,
tout ce que nous avons dit plus haut le prouve de reste, il ne fasse sé-
rieusement un Daguiniana, ou Recueil cTâneries et de balourdises bibliogra-
phiques.
Nous finirons par celte réflexion. M. Daguin était parfaitement libre de
faire un véritable livre d'écolier. Mais lorsque des transactions internationales
pour la garantie de la propriété littéraire viennent d'être signées, avait-il
le droit de s'approprier 1500 articles pour sa compilation? Nous n'aurions
alors chassé les Juifs du Temple que pour nous substituer à eux. Les tribu-
naux prononceront sur cette question. En attendant, nous signalons à l'opi-
nion publique cette manière de procéder, qui est plus qu'étrange. Nous
dirions, bien qu'étant bibliographe de profession, il faut que notre profession
nous fasse vivre ; nos emprunteurs pensent que cela ne vaut pas la peine d'en
parler. Eh bien, et nos imprimeurs? sont~ce eux qui les payeront? C'est de
toute justice.
711. MirrHBiLUNftSN fur Buchdrucker u. Schriftgiesser ; red. : G. Jansen-
23-25 heft. Berlin, in-4, 3 cah., chacun de 40 pag.
712. Note sur quelques manuscrits; par M. Julien Travers. Caen, Har-
del, in-8 de 12 pag.
Extrait du Bulletin monumental, publié à Caen, par M. de Caumont.
713. PniNTine; its Antécédents, Origin, History, and Results. London,
in-16, formant le 82e numéro de la Travellers Library. 1 shel.
714. Propriété (la) littéraire et artistique, journal des auteurs, des ar-
tistes , des éditeurs , des libraires et marchands d'objets d'art de tous les
pays; paraissant le l*r et le 16 de chaque mois. Numéros 7, 8 et 9 (16 avril
8 et 16 mai). Paris, P. Jannet, 3 numéros in-8, paginés 225-320.
— 270 —
Nous continuons à classer ce journal dans la Bibliographie, et pourtant,
les raisons qui l'ont fait créer n'existant plus, il a pris une autre direction et
est devenu revue comme toute autre revue, ^occupant de tout, et accessoi-
rement de Bibliographie. Signalons ce que les trois numéros que nous annon-
çons offrent de 1 ancien plan: D'un projet de loi organique sur la propriété
Interdire et artistique, par Paul Andral, :f26-238; — Du mouvement interna-
tional de la littérature française et anglaise pendant ces trois dernières années,
par G. Guiffrey. Suite et fin, pp. 23J-43; —Nécrologie bibliographique des
auteurs et des artistes contemporains, par Ferdinand Grimant ^ pp. 243-/48.
Les principales notices sont celles de MM. Lacretelle et Fab. Pillet. Cette
dernière e6t empruntée au tome XI de notre « France littéraire », ef M. F.
Grimout aurait dû apercevoir que nous y avons nous-même relevé Terreur
qu'il nous reproche. En comparant les notices que nous donnons habi-
tuellement , 1 on s'apercevra que celles de « la Propriété littéraire » ne
sont pas d'une sévère exactitude , et puis, qu'on choisit celles que Ton veut
donner. — Droits des auteurs français à l'Etranger , par le même, pp. 258-
-62 ; — Rapport à l'Empereur par le président de la commission impériale de
l'Exposition universelle, pp. 289-92; — La Propriété littéraire et artistique
devant le pouvoir législatif (1839-1841 ), par M. Georges Guiffrey, pp. 292-93.
— Catalogue des ouvrages publiés à l'Etranger et déposés en France, pp. 253-
-286, 319-20.
Page 314-15. on a donné un compte infidèle et malveillant du procès ridi-
cule que nous a intenté M. Alexandre- Denis Huot-Saint-Albin, ce qui
nous a obligé à rétablir les faits d'après la « Gazette des Tribunaux » et
« le Droit », du 6 mai dernier. Nous avons interjeté appel du jugement
intervenu, et nous espérons démontrer victorieusement à la justice que la
particule de est une usurpa tion^du fait du rédacteur de « l'Assemblée Nationale » .
715. Répertoire universel de la Bibliograhie française et étrangère. An-
nexe de la « Revue contemporaine ». Première année , no 1, 31 mars 1835.
Paris, au bureau de la « Revue contemporaine » , rue de Choiseul, 21 , gr.
ÏTL-&.
Ce Répertoire paraît par numéros d'une ou deux feuilles, les 15 ai dernier
jour de chaque mois. Prix de l'abonnement annuel. 4 »
Les abonnés de la « Revue contemporaine » reçoivent le Répertoire uni-
versel gratuitement.
Cette feuille a la prétention de rendre inutile tous îes journaux de la spé-
cialité qui se publient à Paris et à l'Etranger. Ce n'est pourtant qu'une sèche
nomenclature, classée par nations. Le premier numéro ne comprend que les
publications de Paris, de Bruxelles et d'Italie.
Le véritable but de cette publication, croyons-nous, est d'attirer à elle les
annonces de la librairie. Gare à M. Pillet I
Les journaux de bibliographie abondent. Deux UbraiTes-échoppiers sur le
devant du terrain vague du quai Malaquais, 11 bis, MM. Tbézard frères, pre-
nant la qualité de libraires-commissionnaires , en annoncent un nouveau
pour la fin de mai , lequel sera intitulé : Guide de Vachetmr en librairie ,
journal mensuel publié en une ou deux feuilles gr. in-8 Jésus, à 2 colonnes,
sur beau papier satiné. Rien d'amusant comme rannonce de ce journal, qui
a été imprimée dans le feuilleton de la « Bibliographie de la France», numéro
du 5 mai.
BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE
RIJSSO-ORIEATALE.
III.
(Voyez pages 52-83, 171-74 )
Artenstucke zur orientalische Frage. Nebst chronolog. Uebersicht zugàm-
mengestellt von Dr J.-K. Jasmund. Berlin, Schneider u. C°, gr. in S de
Ixviij et 480 pag. 8 »
Almanach de la Cour (de Russie) pour Tannée 1855. Saint-Pétersbourg,
in-16 de xxxvij et 195 pag. avec une gravure sur acier.
Il parait en même temps une édition allemande.
Analysis (an) of the British Ferns and their Allies. By G.-W. Francis,
5th édition, revised by Arthur Henfrey. London, 8vo. pp. 100, illustrations,
cloth. 5s.
Arsenal et forge9 de Toula (et origine des Demidoff-Antoufieff). Trad. de
l'allern. — Impr. dans « le Siècle » , 28 avril.
Aus dbn Memoiren eines Russen. 1m Staatsge faengnissund in Sibérien ;
von A. Herzen. Hamburg, in-8. 4 »
Autocracy of the Gzars. — Article imprimé dans l'Edinburgh Review,
no CGVI (Avril 1845).
Courte biographie, par ordre alphabétique, de tous les généraux, minis-
tres, ambassadeurs, etc., qui ont figuré jusqu'à ce jour dans les affaires
d'Orient; par J. Laprade.
Impr. dans « l'Illustration » , n08
Crimea (the) ; its Towns , Inhabitants , and Social Customs. By a Lady
nme years résident near the Aima. London, royal 18mo. with an engraving
of Simpheropol, the Capital, cloth, pp. 150. 2s. 6d.
Crimea (the) and Odessa : Journal of a Tour. With an Account of the
Climate and Végétation. By Dr. Charles Koch. Translated by Joanna B. Hu-
mer. London, cr. 8vo. pp. 332, cloth. 10s. 6d.
Deutschlands sociale Noth u. der Orient. Frankfurt a. M., Bronner, gr.
in-8 de 26 pag. 1 »
Expédition d'Orient. I. Partie militaire. II. Partie politique. — Impr.
dans le Moniteur, no» des 11 et 16 avril, et reproduits par tous les journaux
de la capitale et « l'Indépendance belge » .
L'opinion publique a attribué ces deux articles, très remarquables, a
S. M. Napoléon III ; d'autres personnes veulent, au contraire, qu'ils soient
de M. le vicomte de La Guéronnière, mais revus et complétés par S. M.
Voici , du reste, ce que la correspondance particulière de « l'indépendance
belge », en date du 11 avril, disait du premier de ces deux articles :
L'événement de la journée est naturellement l'article publié ce matin par
le Moniteur. On Ta attribué, avec toute vraisemblance, à la plume dont
émanait déjà l'article sur X empereur Nicolas (« Moniteur universel,
26 mars); et cette appréciation de l'expédition d'Orient porte aujourd'hui,
s'il est possible, la trace d'une inspiration encore plus officielle.
U faut, je crois, voir dans l'article de ce matin deux choses : d'abord, un
hommage rendu à l'opinion, avec qui le Gouvernement a voulu compter en
exposant lui-même les faits , en faisant la part de son intervention et cçUe
du hasard dans les événements, Il faut ensuite chercher dans te nouveau
— 272 —
Manifeste (telle est du moins mon opinion), la préface d'un changement im-
portant de stratégie pour la guerre d'Orient, si malheureusement, comme
on peut le craindre, on n'arrive pas à s'entendre à Vienne.
On annonce une suite à ce travail que vient de publier le journal officiel,
écrit avec la même modération de forme que le précédent , et Ton s'attend
généralement à ce que le Moniteur donne, d'ici a la fin de la semaine , le
euxième article. (Indép. belge, 12 avril.)
Fbstungskrieg (der). Mit Bezug auf die gegenwaert. Belagerg. v. Sebas
topol. AUgemein fasslich dargestellt ; von D. R. Bruns, prem.-lieut. Ham-
burg, Hoffmann u. Campe, in-8 de 64 pag. avec grav. sur bois dans le
texte. 1 »
Gbschichte d. russischen Reiches v. der aeltesten Zeit bis zum tode d.
Kaisers Nicolaus I ; von L-H. Schnitzler. Deutsch v. Dr Ed. Burckardt.
Leipzig, Loreck, gr. in-8. 4 »
Ce volume forme le tome 36 de la « Historische Hausbibliothek » , publ.
parle prof. Dr Frdr Biilau.
Kackasischbn (die) Laender and Arménien, in Reischilderungen ; von
K. Koch. Leipzig, in-8. 4 *
Histoire politique et sociale des provinces Danubiennes ; par M. Elias
Regnault. Paris, Paulin et Lechevalier, in-8 de xj et 548 pages avec une
carte du pays des Roumains. 6 >
Voy. dans « le Siècle » des 31 mars, 1er avril et 7 mai un compte-rendu
de cet ouvrage, par M. Léon Plée : ces trois articles en donnent de longs
fragments.
Historiche Uebersicht der Regierung Kaiser Nicolaus I ; von N. Ustria-
low. Aus d. Russ. uebers. v. Gymn.-Oberlehr. Alex. Andrejanoff. Mitau,
Reyher, gr. in-8 de ix-119 pag.
History of the War ; or, a Record of the Eyents, Political and Military,
between Turkey and Russia, and Russia and the Allied Powers of England
and France; showing the Origin and Progress of the War to the end of the
Year 1854. Compiled from Public Documents and other Authenlic Sources,
with Two Maps of the Crimea,|By George Fowler. 2* edit. London, fep.
pp. 334. 2s.
Iixustrirte Depeschen. N<> 9. Odessa. Leipzig, Weber, gr. in-fol. de 4
pag., avec une grav. sur bois dans le texte. — N° 10 : Nicolaus. Ibid., gr.
in-fol. de 4 pag. avec grav. sur bois.
In Russischer Kriegs-Gefangenschaft ! Erzaehlt v. Englischen Offizie-
ren d. Kriegs-schiffes « Tiger »'. Berlin, Hayn, gr. in-8 de 64 pag. avec une
lithogr. color.
Faisant partie du recueil intitulé Soldaten-Freund.
Mémoires (les) inédits de l'amiral Tchitchagoff. Campagnes de la Russie
en 1812 contre la Turquie, l'Autriche et la France; publiés par M. Ch. Du
Bouzet.
Imprimés dans la «Revue contemporaine» . tome XVIII (15 et 31 mars
1855), pp. 321-345 et 500-37.
€ L'amiral Tchitchagoff, capitaine de vaisseau sous Catherine II, ministre
de la marine, général en chef de l'armée de Moldavie, gouverneur des Prin-
cipautés danubiennes sous Alexandre, se retira des affaires en 1814, et em-
ploya le reste de sa vie à écrire loin de son pays « ce qu'il avait pu voir et
cru savoir » dans sa longue carrière militaire et politique. Ses Mémoires ,
écrits en français, rectifieront bien des erreurs et feront connaître, pont la
première fois, un grand nombre de faits curieux.
« La dernière partie des Mémoires de l'amiral contient un récit détaillé
des affaires de Turquie, en 1812, et de la campagne de Russie. Cette période
importante de l'histoire contemporaine est restée obscure sur bien des
poirits. Ainsi, on ne comprend guère qu'au moment môme où Napoléon allait
entrer en Russie, les Turcs aient pu consentir à céder aux Russes, par le
traité de Bucbarest, une partie de leur territoire. On ne sait à quoi s'en
tenir sur cette diversion en lllyrie et en Dalmatie , projetée , dit-on , contre
la France par Alexandre. La conduite de l'Autriche dans la campagne de
Russie est fort équivoque. Enfin, on ne s'explique pas que les quatre armées
russes, qui pouvaient se réunir sur la Bérésina, ne soient pas venues, au
moment décisif, assurer la ruine de l'armée française ».
« Les historiens russes doivent être, sur tous ces points, les mieux rensei-
gnés; mais la véracité ne leur est pas permise. Quant aux autres, ils igno-
rent nécessairement le détail des faits, et en sont réduits aux hypothèses
pour s'expliquer les événements ».
Dans les Mémoires de l'amiral TchHchagoff, tous ces problêmes d'histoire
sont résolus par des faits, que confirment des documents inédits et authen
tiques. L'historien est l'un des généraux de cette grande guerre, dont il
avait vu, pendant les hait années de son ministère, les causes naître et se
développer. Ajoutons qu'il a écrit avec indépendance , et sous la protection
de la liberté. Ceux qui l'ont connu savent combien son esprit était péné-
trant, son caractère droit et inflexible. Nous ne pouvons ici raconter sa vie,
qui donne à ses récits une autorité imposante; mais le cachet de la vérité,
qu'il a imprimé à ses Mémoires , suffit pour convaincre de l'exactitude des
faits qu'il rapporte. On en jugera par quelques extraits. (Avertissement de
M. Ch. Du Bouzet.)
M. Du Bouzet noua prévient que ce ne sont pas les Mémoires de l'amiral
Tchitchagoff qu'il publie, mais bien des extraits. Ceci établi, ajoutons : les
Mémoires inédits de l'amiral russe ont au moins quinze ans, et il y a long-
temps <jue le gouvernement russe en a eu connaissance. Irrité d'y trouver
des indiscrétions qui révélaient sa politique , il essaya d'en atténuer l'effet
par une publication qu'il ordonna. Ainsi, l'amiral Tchitchagoff a reproduit
les instructions suivantes, que l'empereur Alexandre lui donnait, à la date
dul9avriH812:
« La conduite astucieuse de l'Autriche, qui vient de s'unir avec la France,
* oblige la Russie d'employer tous les moyens qui sont en son pouvoir pour
> déjouer les intentions hostiles de ces deux puissances. Le plus important
» est d'utiliser en notre faveur le génie militaire des peuples slaves, tels que
* ceux de la Servie , de la Bosnie , de la Dalmatie , du Monténégro , de la
» Croatie , de l'IUirie , lesquels , une fois armés et organisés militairement ,
* pourront coopérer puissamment à nos opérations. Les Hongrois, mécon-
» tents des procédés de leur gouvernement actuel , nous offrent aussi un
> excellent moyen d'inquiéter l'Autriche, de faire diversion à ses idées hos-
» tiles, et, par conséquent, d'affaiblir ses ressources. Tous ces peuples, réu-
» nis et nos troupes régulières, formeront une milice assez imposante, non-
* seulement pour prévenir les intentions hostiles de l'Autriche, mais encore
» pour opérer une diversion marquante sur l'aile droite des possessions fran-
» çaises, et nous donner uà> moyen assuré de porter nos coups du côté de
» Nissa et de Sophia.
• Le but de la diversion contre la France doit être d' occuper la Bosnie t
» la Dalmatie, la Croatie, et de diriger leurs milices sur les points les plus
» importants de la mer Adriatique, et plus particulièrement sur Triesfce,
» Fiume, Bocca-di-Cattaro, afin d'y établir, selon l'opportunité, des relations
» avec la flotte anglaise et de faire tous nos efforts pour attiser les méconten-
» tements du Tyrol et de la Suisse, et ajjir en commun avec ces courageuses
* populations, mécontentes de leur gouvernement actuel.
* Vous devez employer tous les moyen» possibles d' exaller les population a
19
- ST4 —
» slaves pour les mènera notre but; par exemple, vous leur promettrez
» l'indépendance, V érection !diin royaume slave, des récompenses pécuniai-
» res pour les hommes les plus influents parmi eux , des décorations et des
» titres convenables pour les chefs et pour les troupes. Enfin, vous ajouterez
» à tous ces moyens ceux que vous jugerez les plus propres à les gagner,
» les plus conformes aux circonstances présentes (1). »
Les Mémoires de l'amiral russe renferment bien d'autres révélations qmi
étaient propres à irriter l'empereur Nicolas. Aussi , celui-ci chargea-t-il un
officier supérieur dévoué, de réfuter l'ouvrage de M. Tchitchagoff, et un
réfutateur officiel de toutes les publications, françaises surtout, qui ont pu
froisser l'amour-propre de la Russie, eut ordre de donner une version fran-
çaise de la réfutation, qui parut sous ce titre ; Le Passage de la Bérésina,
traduit du russe , du général Danilevsky , d'après des documents authenti-
ques, orné de douze plans de batailles et de positions, et précédé d'un
avant-propos (du traducteur). Paris, de l'impr. de Cosson, 1842, gr. in-8
de 258 pag. Dans l'avant-propos, signé T y (Jacques Tolstoy) et qui
forme 64 pag-, le traducteur renchérit sur le général Danilevsky.
Messieurs les cosaques. Relation charivarique, comique et surtout véri-
dique des hauts faits des Russes en Orient ; par MM. Taxile Dclord, Clé-
ment Carraguel et Louis Huart. 100 vignettes par Çham. Tome IV. Paris,
VQ' Lecou, rue du Bouloi, 10, et au bureau du « Charivari », in-18 de 10
feuilles lr9. 3 »
Ohientalische Frage (die) , u. die Deutsch-Babylonische Sprachverwir-
rung. Fur Zeitungsleser, nicht f. Staatsmânner. Hamburg, Kittler, gr. in-8
de 31 pag.
; Quatre garanties (les) ; par Léon Plée. III. Le trdité des détroits. IV.
Le régime de la mer Noire. V. Abolition des derniers traités entre la Russie
et la Turquie. — Impr. dans « le Siècle » n«>s des 1, 7 et 11 avril.
, Question (la) d'Orient devant l'Histoire (le bandeau est levé) par Del-Si-
gtiy de Beaumont. Bruxelles, A. Labroue et Ce, in -12 de 288 pag. 3 »
Reise in's Morgenland, unternommen im J. 1847 ; von ./.-#. Schultess.
Schaffhausen, Schalch, 1854, in-8 de iv et 316 pag.
Russie (la) ancienne et moderne ; par Charles Romey et Alfred Jacobs. Il-
lustré de 18 gravures sur acier d'après Ad. Yvon. Livraisons 1 à 14. Paris,
Furne, in-8 sur Jésus. Prix de chaque livraison. » 25
Cet ouvrage doit avoir 72 livraisons, qui formeront un volume, qui, com-
plet, coûtera : 18 fr.
La Russie joue un rôle si important dans les fastes du monde moderne,
qu'il devient indispensable de connaître l'histoire de ce peuple nouveau, dont
les origines paraissent encore enveloppées d'une si épaisse obscurité. On sui-
vra avec intérêt et curiosité les développements successifs de cette nation à
travers les siècles, dans le livre remarquable <jui paraît par livraisons à la
librairie Fume, sous le titre de la Russie ancienne et moderne. Dans la pre-
mière partie de l'ouvrage, M. Ch. Romey, le savant auteur de Y Histoire
d Espagne, s'est chargé de débrouiller le chaos des traditions barbares de la
Russie sous ses premiers chefs. La seconde partie, la Russie moderne a
été confiée à M. Alf. Jacobs, qui a déjà traité le même sujet avec beaucoup
de talent et de succès. ' (Univers.)
Séhf {the) and the Cossack ; a Sketch of the condition of the Russian Peo- '
ple;* by Marx. London, in-12, sd. » 6 d.
(1) Ce passage des Mémoires de l'amiral Tchitchagoff a été reproduit dans l'un des deux
article* attribués à S. M. Napoléon III.
— 375 —
Short historical Account of the Grimea from Ihe Earliest Ages and d«-
ring the Russian Occupation. Gompiled from the best Authorities ; by W.
Burckardt Barker, Esq. Wrth Map and Illustrations. London, fcp. 8ve.
pp. 250 cloth. 3s. 6d.
Siberia. — Article imprimé dans l'Edinburgh Review, n° CCVI ( avril
1855).
Special-karte d. sùd-westl. Theils derKrim bis Eupatoria u. Simferopol.
Maasstab : lil70,000. Nebst Plan zur Ubersicht der Belagerung v. Sebasto-
pol. Nach franzœs. u. engl. Aufnahmen. Maasstab : li90,000. Lith. u. illum,
von Dr A. Petermann. Gotha, J. Perthes, imp.-fol. 2 »
STjERKE COMM ANDO'S, DISLOCATIONEN U. ORDRES DE BATAILLE der gesammten
russifchen, so wie derenglichenu. franzosischen Orient- Armée zu Anfang des
J. 1855, nach besten Quellen zusammengestellt v. e. Officier. Potsdam, Rie-
gel'fche B. gr. in-8 de 18 pag.
Sua la question de la liberté du Bosphore ; par M. Saint-Marc Girardin.
Impr. dans le « Journal des Débats » no du 13 avril.
Théâtre delà Guerre en Asie (trad. de « The United Service Magazine»),
par J.-A. Dréolle. — Imp. en feuilleton, dans le « J. d Débats » , 2i avril.
Trente lettres d'un vétéran russe sur la question d'Orient. Lausanne,
Martinier, éditeur, in-8 de 450 pag.
On sait que la langue française est aussi la langue maternelle des Rosses
de bonne maison, et qu'ils la parlent fort bien. Le vétéran l'écrit avec une
correction et une vivacité remarquable. Il dit leurs faits en très bon français
aux Français d'abord, aux Anglais aux Autrichiens. Chacun a son compte,
et les amateurs d'exécutions, qui sont toujours assez nombreux, jouiront à
cette lecture. Elle nous a fait plaisir parce qu'elle nous fait sentir que malgré
les épaulettes de M. Ochsenbein et les deux cents volontaire qui attendent
leurs camarades à Besançon, la presse est encore libre chez nous. Du reste,
il est superflu d'analyser ces lettres, qui nous ont paru plus intéressante»
comme expression d'un patriotisme sincère et passionné crue riches en faits
ou en vues nouvelles. Peut-être les Russes auraient-ils sujet d'accuser leur
compatriote d'un excès do zèle, qui devient çà et là compromettant. Quelque
soit le résultat des conférences de Vienne, la manière dont elles se sontouver-
tes contraste avec le ton dont le noble vétéran révèle, à l'occasiondu baptême
de Wladimir, « que de temps immémorial ses princes se sont montrés peu dis-
posés à subir des conditions » . Il est plaisant que ce soit lui qui nous apprenne
< que les procédés diplomatiques du prince Menschikoff ne sont pas de son in-
vention ; mais qu'ils remontent au quinzième siècle». Le trait sur le gouverne-
ment français « fier d'avoir été pris au service de l'Angleterre et d'avoir le
droit de porter sa livrée, » serait meurtrier s'il touchait. L'auteur demande, p.
355, « quand avons-nous porté nos armes en Europe pour attaquer l'indé-
pendance de tel ou tel Etat ? » Il est beaucoup plus facile de répondre à sa
question que de comprendre dans quel intérêt elle est posée. Enfin l'auteur
compromet sa thèse par la franchise de certains aveux. U s'agit pour lui de
prouver que l'Europe a pris feu sans motif, que l'occupation des principau-
tés « qui ne sont pas la Turquie » ne troublait pas l'ordre européen, et que
la guerre n'a pas d'objet. Mais il pose d'abord la thèse suivante; p. 99 :
« Si le pouvoir ottoman doit tomber en Turquie, que nous y aidions ou mm,
» ce n'est qu'en notre faveur que cette chute peut s'accomplir. Ce n'est pa*
» une conquête que nous convoitons, c'est un héritage historique que nosu
» avons à reenetUir; Nous ne pressons pas l'usufruitier de nous céder ia
» place. Mais après lui, l'histoire à la main, nous viendrons légalement en?
» prendre possession », v .■!..-
- 276 —
ff flotte semble que ce langage, s'il n'est pas nouveau, a du moins le mé-
rite de la clarté. Pour les hommes qui, sans croire à l'immortalité des Otto-
mans, sont capables de comprendre quelle serait la position de l'Europe occi-
dentale lorsque le propriétaire serait entré en jouissance ; il justifie assez
bien là conduite des puissances incriminées, et dispense d'examiner encore
une fois les graves questions de la note de Vienne, des concessions d'Ol-*
mutz et tutti quanti. Mais ceci ne préjuge point la question de savoir si l'on
a pris le bon chemin pour écarter le danger. (Revue Suisse, avril 1855.)
Turkk, Ungar u. Russe, od. das seltene Kleeblatt. Eine Erzàblung aus der
neuesten Zeit. 5 u. 6 Lfg. Dresden, Breyer, 2 livr. in-8 paginées 129 à 192,
avec 2 lithogr. color,
Turquie actuelle (la) ; par il. Ubicini. Paris, L. Hachette et Ce, in-16
de 16 feuilles. 3 *
Faisant partie de la Bibliothèque des Chemins de fer, 2e série.
Turquie contemporaine (la), hommes et choses ; Etudes sur l'Orient ;
par Charles Rolland* ancien représentant. Paris, Pagnerre (1854), in-8 de
426 pag. 3 50
Un compte rendu de cet ouvrage, signé V. a paru dans «l'Indépendance
belge » du 14 avril.
What i Krow of the Iate Emperor Nicholas and his Family. By Edward
Tracy Turnerelli. London, crown 8vo. pp. 176, cloth. 6s.
Weltkamp (der) pegendRussland u. seine grossen Ereignisse. Ein ges-
chichtl. Gedenkbuch f. aile Volksklassen ; von Frz. Lubojatzky. 1. Bd. 2
Lfg. Loebau, Walde, gr. in-4 de 16 pag. avec une lithogr.
Voy. pag 53, où l'auteur n'est pas nommé.
Le rédacteur en chef, gérante
J. M. QuÉRARD.
Paris imprimerie Jpécitle et en eonimuo pour les journaux de Duguisso* et G*, ru*Coq-B<r«&,>
LE QUÊRARD.
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRANGE.
Aperçu mensuel.
Les livres de provenances étrangères annoncés dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes :
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klincksieck, r. de Lille, 11. — Gavelot
jeune, r. des Bons-Enfants, 26.
Anglais. Xavier et Stassin, r. de la Banque, 22. — A. Franck. — Fréd. Klincksieck.
Analo- Américains. — H. Bossante et fils, quai Voltaire, 31 bis. *
Belges. Borrani et Droz, r. des Saints-Pères, 9. — Aug. Aubry, r. Daupiune, 16.
Economie politique, dans toutes les langues; Guillaumin, r. Richelieu, 14.
Espagnols. A. Franck.
Italiens. Xavier et Stassin.
Suisses. Joël Cherbuliez, r. de la Monnaie, 10.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
PBNDAHT LBS MOIS DB JUILLET ET AOUT (1).
I. SCIENCES.
716. Accomplissement des prophéties, faisant suite au «Livre des desti-
nées de l'âme» ; par A. d'Orient [M. Vial, ancien négociant]. Tome V, con-
tenant l'Histoire de la persécution révolutionnaire, de la mort de Voltaire à
celle de Mirabeau. Paris, au Comptoir des Imprimeurs-Unis, Lacroix-Comon,
quai Malaquais, 15, in-12 de 19 feuilles 5/6. 5 »
« Les précédents volumes, publiés de 1847 à 1852, nous ont fait voir l'ac-
complissement complet des prophéties dans les divers âges de l'Église qui se
sont succédé jusqu'à nos jours, et dans les doctrines rationalistes de ce
temps, la préparation aux triomphes prochains de l'antéchrist et à la destruc-
tion de la religion; dans celui-ci l'auteur nous fait assister aux événements
qui, à la fin du siècle dernier, ont amené la chute du merveilleux règne de
mille ans, c'est-à-dire le détrônement de l'Eglise, qui fut dépouillée alors de
la puissance temporelle dont elle avait été revêtue depuis Charlemagne, et
(1) Pour la librairie, Paris est un centre important, d'où parlent le plus fréquemment des
expéditions pour les destinations lointaines. MM. les libraires étrangers sentiront donc l'im-
portance de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons l'espoir, de nous mettre, aa plus
vite, et franco, au courant des ouvrages qu'ils publient ou qu'ils se proposent de publier.
•20
— 278 —
réduite à ce) ét«t d'oppression ou nous l'ayons we, et qui était |guré dans
l'ancien peuple par la captivité de Babylén*. (Test de ce même état que,
contre toute espérance, la main toute puissante de Dieu -vient de la tirer par
un mitacle de sa Providence dans la catastrophe de 1848, où, sans lui ren-
dre la puissance souveraine qu'elle avait eue, et que les Juifs, le peuple ty-
pique, ne recouvrèrent pas non plus entièrement après le retour de la cap-
tivité, il Ta rétablie en une certaine mesure dans ses anciens honneurs, en
relevant les monastères abolis, et lui rendant, avec la liberté, ses célèbres
congrégations de pénitents, capucins, dominicains, jésuites, que le monde
avait pu croire pour jamais détruites > .
a Cet émouvant tableau fiait l'obiet de ce nouveau volume, qui contient des
détails peu connus sur les dernières années de Voltaire, et les premières
scènes de la Révolution, dans leur rapport avec la religion, jusqu'à la mort de
Mirabeau , son illustre orateur. L'auteur s'est attaché principalement à bien
faire ressortir l'esprit d'opposition au Christianisme qui a inspiré cette grande
réforme sociale, pour laquelle le plus grand nombre n'a pas assez d'éloges ,
mais dont beaucoup discutent encore si elle a été un bien, ou si elle
n'a pas plutôt produit que du mal ; il a pensé qu'il y avait quelque lumière
nouvelle à apporter dans ce grave débat, quelque utilité à apprendre à bien
apprécier la Révolution et à en démêler l'esprit, lorsque cet esprit est encore
celui qui règne dans les sociétés modernes, et que, par la force des choses ,
comme il l'a expliqué, il y doit demeurer jusqu'à la fin des temps. Car,
ainsi que le disait de Maistre, le dix-huitième siècle, avec ses principes d'irré-
ligion et de scepticisme, est toujours vivant parmi nous ».
Comme chaque tome est vendu séparément, ceux que la question révolu-
tionnaire intéresse particulièrement pourront acheter ce volume sans être
obligés pour cela de se rendre acquéreurs des autres.
Pour les divers ouvrages dus a M. Vial, voy. le tome V de nos « Super-
cheries » , p. 382-83.
717. Albertine, ou la Connaissance de Jésus-Christ ; par Louis Friedel.
7e édition. Tours, Marne, in-18 de 4 feuilles, plus une grav. » 50
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
718. Alliance évangélique. Branche de la langue française. 9e anniver-
saire célébré à Paris, le 24 avril, dans le temple de la Rédemption, rue Chau-
chat. Paris, Grassart, rue de la Paix, 11 ; Meyrueis, rue Tronchet, 2, in-8
d'une feuille 1/2. Prix, au profit de l'Alliance. » 50
Publications relatives à l'Alliance. — Le Bulletin du monde chrétien, écho
de l'Alliance évangélique (branche française). Revue religieuse, paraissant le
1« de chaque mois. 8e année. Prix : 4 fr. par an.
Almanach de PAlliance évangélique, rédigé par M. A. Racine-Braud, ré-
dacteur du Bulletin du monde chrétien. Cet almanach, qui se publie depuis
deux années (1854 et 1855), formera, avec le temps, les Annales de la bran-
che française de l'Alliance évangélique.
719. Ange (1') du foyer, ou Dieu dans la famille au moyen de Marie, lec-
ture propre à tout temps, spécialement au mois de mai, avec nouveaux can-
tiques; par G.-Ch.-Mie Vert. Paris, A. Bray, rue des Saints-Pères; et Tou-
louse, Privât, in-32 do 2 feuilles.
Publications dominicales.
720. Angèle et son fils, ou Puissance de la croix; par M. l'abbé Jou-
hanneaud. Limoges et Paris, Ardant, in-12 de 7 feuilles 1/2, avec une gra-
vure. » 50
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, pour l'enfance et la jeunesse,
dirigée par M. l'abbé Rousier.
721 . Beautés (les) de la foi, ou le Bonheur de croire en Jésus-Christ et
— 279 —
d'appartenir à la véritable Église. Ouvrage du R. P. /. Ventura, traduit de
l'italien et du latin des pères de l'Église par le chanoine Clavel. Paris, Vives,
rue Cassette, 23, 2 vol. in-8, 16 fr., et 2 vol. in-12. 8 »
722. Beaux traits du christianisme, tirés des meilleurs auteurs; par
Baudrand. Limoges et Paris, Ardant, in-12 de 10 feuilles 1/2, plus une
gravure. » 70
723. Biblia sacra tabvlis illvstrata ab Iulio Schnorr a Carolsfeld. Fasci-
culus I. Leipsiae, apud Georgium Wigand ; Parisiis, SchulgeÛ etSchwan, 25,
rue Saint-Sulpice, in-4 d'une feuille 1/4, plus 10 tableaux. 2 50
Adscripti sunt loei S. S. sermone Hebraico vel Graeco, Latino, Italico,
Gallico, Hispanico, Lusitano, Bohemico, Polonico, Germanico, Britannico,
Batavo, Danico, Suedico, Hungarico expressi. Totum opus 240 tabulas 24
fasciculis emittendas complectetur.
.724. Bienfaits de la religion. Histoire des institutions et des établisse-
ments qu'elle a fondés, des abus qu'elle a corrigés, etc., par M. T. Dela-
croix [Frédéric Titeu], Limoges et Paris, Ardant, in-8 de 8 feuilles. 1 10
C'est une quatrième ou cinquième édition. La première est de 1833.
Pour les ouvrages du même auteur, voy. nos «Supercheries»,* t. I«%
p. 323, à Delacroix.
724*. Bonheur (le) des maisons religieuses, ou Avis propres àsdiriger, dans
le choix des sujets, la formation des novices et le gouvernement d'une com-
munauté, tirés des meilleurs auteurs ascétiques, et d'un grand nombre de
règles et de constitutions religieuses. 2e édition , revue avec soin et rendue
plus complète par de nombreuses additions; par l'abbé Sanson. Paris, Le-
coffre, in-12 de 18 feuilles. 2 25
725. Boudhismb (du) ; par Barthélémy Saint-Hilaire, membre de l'Insti-
tut. Paris, Benjamin Duprat, in-8 de vij et 252 pag. 6 »
Table de ce volume : Avant-Propos I. Chronologie duBoudhisme. IL Ca-
ractère et vie de Çâkyamouni. III. Légende de Çâkyamouni. IV. De la mo-
rale boudhjque. V. Influence de la morale de Çâkyamouni. VI. De la méta-
physique de Çâkyamouni. VII. Critique du système de Çâkyamouni, etc.
Cet ouvrage a d'abord paru, presque en entier, par articles séparés, dans
le « Journal des savants » , du mois de mai 1854 au mois d'avril 1855.
726. Brève réfutation du nouveau dogme de l'immaculée Conception
de la Vierge Marie, avec cette épigraphe : « Il n'y a nulle différence, vu que
tous ont péché, et qu'ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu».
Rom. III, 22. Bruxelles, libr. chrét. évangél., in-32 de 16 pages.
727. Brief discovrs svr la deffaicte des huguenots, advenue, le 10
juin 1588, au païs et comté de la Haute-Marche, in-8 de 9 pages. Paris,
Plumion, 1588. Nouvelle édition, avec notes ; par M. A. Bosvieux, archi-
viste du département de la Creuse. Guéret, de l'impr. de Mme ve Betoulle,
in-8 de 12 pages.
Tiré à 30 exemplaires. Ne se vend pas.
728. Calvaire (le), ou Dévotion à Jésus-Christ souffrant; par M. l'abbé
Henry. Mirecourt, Humbert, 1854, in-18 de 14 feuilles, plus une gravure.
729. Cantique (le) des cantiques, traduction libre en vers ; par Charles
Fretin, avec le latin en regard. Nogent, Baveau; Paris, Viat, passage du
Commerce, 7; Chalvet, in-12 de 2 feuilles 1/2.
730. Cantiques des paroisses, des communautés religieuses, des maisons
— 280 -
d'éducation, etc., mais plus spécialement de celles agrégées à l'archiconfrérie
de N.-D. des Victoires; recueillis, mis en ordre, etc.; par l'abbé Gibert.
Nouvelle édition, revue et considérablement augmentée. M eaux, Le Blondel,
in-18 de 8 feuilles.
730*. Casus conscientiœ de mandatoolim Eminentiss. S. R. E. Cardinalis
Prosp. Lambertini Bononiae archiepiscopi , etc. Deinde sanctissimi D. N.
Papse Benedicti XIV. Propositi ac resoluti. Opus confessariis omnibus atque
animarum curam gerentibus per utile ac necessarium. Gum indice locuple-
tissimo ; nova editio. T. V et dernier. Liège, H. Dessain, in-12 de 356 p. 1 50
731. Catéchisme pour l'archidiocèse d'Halifax, imprimé par ordre de
Mgr Walsh, archevêque d'Halifax. Paris, Adr. Leclère, in-18 de 4 feuilles.
732. Catéchisme raisonné d'une doctrine religieuse conforme à la théo-
logie de la nature, c'est-à-dire fondée sur des preuves irréfragables tirées
des faits propres aux sciences naturelles ; par Hercule Straus-Durckeim,
docteur ès-sciences. Paris, l'Auteur, rue des Fossés-Saint-Victor, 60, in-12
de 3 feuilles. » 60
Ce Catéchisme est un résumé, sous forme de dialogue, de la «Théologie de
la nature», ouvrage en trois volumes qui parut en 1852.
733. Chrétien belge (le). Revue religieuse. VIe année. 1855. Bruxelles,
librairie chrétienne évangélique, in -8.
Recueil mensuel. Prix de l'abonnement pour l'année: 2 »
734. Chrétien (le) intérieur, ou la Conformité intérieure que doivent
avoir tous les chrétiens envers J.-C. Tiré des manuscrits de feu M. de Ber-
nières'Louvigny, trésorier de France, décédé à Caen, le 3 mai 1659, âgé de
cinquante-sept ans. Édition revue et corrigée par un supérieur de commu-
nauté religieuse. Lyon et Paris, Périsse frères, 2 vol. in-12, ensemble de 32
feuilles. 4 »
735. Christian a et ses enfants, faisant suite au «Voyage du chrétien
vers la bienheureuse éternité». Traduit de l'anglais de Bunyan. Paris,
Arnaud-Devresse, quai des Augustins, 7, l'Auteur, rue Neuve-Saint-Paul, 25,
in-12 de 9 feuilles 2/9. 2 »
736. Christianisme et foi chrétienne. Lettres sur quelques sujets reli-
gieux; par M. le docteur F. Bruch, doyen et professeur de la Faculté de
théologie de Strasbourg, etc. Traduit librement de l'allemand, par 4. Ca-
zaux, pasteur-aumônier à Nîmes. Seconde partie. Nîmes, Peyrot, Tinel ;
et Paris, aux librairies protestantes, in-8 de 21 feuilles. 3 »
737. Cité (la) de dieu, de saint Augustin. Traduction nouvelle, avec
une introduction et des notes, par M. Emile Saisset, professeur de philoso-
phie à l'École normale et au Collège de France Paris, Charpentier, rue de
l'Université, 39, 4 vol. in-18, ensemble de 49 feuilles 2/3. 14 »
La Cité de Dieu a été traduite en notre langue dès le quatorzième siècle.
D'autres versions en ont été faites dans les siècles suivants et dans le nôtre,
mais aucune, il faut bien le dire, n'a paru déflnitive aux juges les plus
autorisés.
Il y a plusieurs années, nous avons engagé M. Emile Saisset à entre-
prendre ce travail. Philosophe spiritualiste, devenu familier par les études
spéciales de toute sa vie avec les grands monuments de l'antiquité, penseur
Êrofond, écrivain éléeant, nul peut-être n'était mieux préparé à exécuter une
onne traduction delà Cité de Dieu. M. Emile Saisset a bien voulu accepter
cette tâche, et il vient de l'achever.
— 281 —
Il ne nous appartient pas de louer Y Introduction à la Cité de Dieu, étude
étendue, qui est à elle seule un ouvrage original, et nous voulons encore moins
comparer ta traduction nouvelle avec les précédentes; mais nous devons si-
gnaler au public un certain nombre d'additions importantes qui sont autant
de titres incontestables de supériorité :
10 Le nouveau traducteur a rétabli exactement pour la première fois les
arguments de chaque livre et les titres de chaque chapitre de la Cité de
Dieu. Les chapitres étant au nombre de sept ou huit cents, c'est là un tra-
vail fort étendu et entièrement indispensable pour s'orienter dans un livre
Ïtlein de digressions, où le fil de l'exposition échappe sans cesse aux yeux du
ecteur.
2° Pour la première fois aussi, le nouveau traducteur a rapporté exacte-
ment à leur source les innombrables passages de la Bible cités ou indiqués par
saint Augustin. N'est-il pas clair que, dans un ouvrage qui parle au nom de
la religion, les textes des livres saints font partie intégrante et capitale de la
démonstration, et que le lecteur doit trouver à coté de chaque passage l'in-
dication claire et précise de la source d'où il est tiré? Ceci est a autant plus
grave que ces références aux livres saints s'élèvent à plusieurs milliers.
3o Un autre avantage considérable de la traduction nouvelle, c'est que Fau-
teur a disposé au bas des pages un système de notes tantôt courtes et sub-
stantielles, tantôt plus développées, qui forment dans leur ensemble une
sorte de commentaire perpétuel, tour à tour historique, littéraire et philoso-
phique, de la Cité de Dieu.
Parmi ces notes, dont le nombre s'élève à près de douze cents, nous appe-
lons l'attention des lecteurs sérieux sur celles qui ont pour objet d'établir la
concordance de la Cité de Dieu avec les autres écrits de saint Augustin. Cha-
cun aura ainsi le moyen de trouver aisément tous les éclaircissements qui
lui sembleront nécessaires, et, avec la Cité de Dieu sous la main, il embras-
sera d'un seul regard l'œuvre entière du plus profond des Pères et du plus
éloquent des apologistes.
A tous ces traits, nous l'espérons, le public reconnaîtra, non moins que
dans l'exécution typographique, une de ces publications qui cherchent leur
succès dans l'estime clés juges les plus sévères et les plus compétents. (Pros-
pectus.)
11 a été tiré à part un petit nombre d'exemplaires de la remarquable Intro-
duction de M. Emile Saisset, dans le format in-8, laquelle ne forme rien moins
que 8 feuilles 1/2.
738. Commentaires de Jehan Calvin sur le Nouveau Testament. Tome III.
Sur les Épltres de saint Paul aux Romains, Corinthiens, Galatiens et Éphé-
siens. Le tout revêu diligemment et comme traduit de nouveau, tant le texte que
la glose, comme on pourra appercevoir en conférant les éditions précédentes
avec cesle-ci. Paris, Meyrueis, in-8 de* 54 feuilles 1/2. 7 50
739. Comtesse (la) de gloswood, ou le Cathoticisme en Angleterre sous
Charles II ; par MUe Antonine Lecler. Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles, plus
une vignette. 1 50
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
740. Concile oe clermont en 1095 ; par le comte de Martha-Beker, vice-
président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-
Ferrand. Clermont, de Pimpr. de Thibaud-Landriot, in-8 de 24 pages.
741. Concordance du Nouveau Testament d'après les versions de Martin
et d'Osterwald. Bruxelles, Kiessling et Schnée, in-32.
742. Conférences apologétiques sur Jésus-Christ, prôchées à Ntmes, en
1854; par Menard-Saint-Martin. Toulouse, Société des livres religieux; et
Paris, aux librairies protestantes, in-12 de 8 feuilles 1/3. 1 »
742 \ Conférences (quatre) sur le Christianisme, précbées dans le taaple
de la Fusterie, en ma» et avril 1855, devant un auditoire d'hommes; par
/. Cougnard, pasteur de l'Église de Genève. Genève. J. Cberbuliez, in-12
de vij et 117 pag. 1 50
Ces conférences , prêchées à Genève en mars et avril 1855 , avaient pour
objet d'exposer, devant un auditoire d'hommes, les principaux traits qui
caractérisent l'œuvre du Christianisme. Elles traitent de la révolution reli-
gieuse et morale opérée par Jésus-Christ, de la révolution sociale opérée par
Jésus-Christ, de Vêlement surnaturel dans la vie du Sauveur, et de l'avenir
du Christianisme. Leur but .est de 'répondre au besoin des esprits qui cher-
chent l'accord de la foi avec la raison, de les éclairer, de les fortifier et de
leur fournir des armes contre les arguments des incrédules. C'est pourquoi le
prédicateur s'attache surtout à l'influence sociale du Christianisme.
Nous ne reprocherons à ces conférences qu'un seul défaut qui, d'ordinaire,
n'en est pas un dans les sermons. Elles sont un peu courtes, le sujet deman-
dait, il nous semble, plus de développements, et quelques notes auraient été
très utiles pour compléter la démonstration. (Cherbuliez, Revue crit.^des
livr. nouv.)
743. Confessez toujours la vérité. Discours par L. Leblois, pasteur.
Strasbourg, Heitz; et Paris, Cherbuliez, in-8 d'une feuille. » 25
743*. Controverse populaire sur les principaux articles de la foi catholi-
que et les croyances protestantes. Continuation « d'Adrienne et Madeleine » .
Gand, Van der Schelden, in-12 de 284 pp. 1 »
Il y a un an, MM. J. Casterman et fils, de Tournai , publièrent, sous le
titre d'Adrienne et Madeleine, une brochure sur les objections fondamentales
des protestants concernant la divinité de J.-C, l'institution et la divinité de
l'Eglise , et l'autorité infaillible de cette Eglise en matière de dogme et de
morale. L'auteur donne aujourd'hui, sous la même forme, une réfutation po-
pulaire mais solide des erreurs qu'il a commencé à combattre.
744. Conversions remarquables parmi les protestants ; par M. Nagot.
Clermont, librairie catholique; et Caen, Chenel, in-8 de 12 feuilles.
Bibliothèque catholique pour distribution de prix.
745. Couronne (ma) a marie, fruits à cueillir sur les pas de la très sainte
Vierge, pour le mois de mai et la réunion des confréries; par l'abbé Ch.
Lacroix. Paris, L. Vives, rue Cassette, 23, in-12 de 14 feuilles 1/6. 3 »
746. Cours d'histoire ecclésiastique à l'usage des séminaires ; par l'abbé
jP.-S. Blanc. 2* édition, revue et corrigée par l'auteur. Tome II (et dernier).
Paris, Lecoffre, in-8 de 53 feuilles. Prix des 2 volumes, 15 »
747. Courte dissertation sur la manière de représenter par la peinture
le mystère de l'Immaculée Conception de la très sainte Vierge Marie; par
S. E. le cardinal Sterckx, archevêque de Malines. Malines, Van Velsen, û>16
de 20 pages, avec une petite gravure d'après le dessin de M. Seitz, à
Rome. » 45
748. Culte (le) du dimanche, ou Cinquante-deux simples discours desti-
nés aux églises et aux familles privées de pasteurs; par Napoléon Roussel.
2* édition. Paris, Meyrueis, Grassart, gr. in-^ de 25 feuilles. 5 »
Cette édition est augmentée d'une préface, d'une liturgie et de cantiques.
749. De immaculato deiparae semper virginis conceptu commentarius.
Àuctore Car. Passaglia. Pars secunda. Parisiis, Julien, Lanier et Ce, gr.
in-4 de 1,100 pag. 20 »
750. Décembre (le 8) 1854, ou Marie immaculée : Définition du dogme.
— 283 -
Mémorial, par l'abbé /.-£. Clerc, professeur de rhétorique au petit sémi-
naire de Luxeuil. Paris, Lecoffre, in-8 de 6 feuilles. 1 »
751. Définition dogmatique de l'Immaculée Conception; trad. de l'ita-
lien, par H.-J. Maréchal. Courtrai, Beyaert-Feys, in-24. » 50
752. Détails sur les fêtes qui ont eu lieu dans plusieurs villes, à l'occa-
sion du décret sur la Conception immaculée de la sainte Vierge. Angers, de
Timpr. de Cosnier et Lachèse, in-8 de 16 pag. Signé : Eug. £.***.
753. Dialogue de sainte Catherine de Sienne, suivi de ses Prières, re-
cueillies par ses disciples, et de son Traité de la perfection, d'après le ma-
nuscrit du Vatican, traduit de l'italien par E. Cartier. Paris, M»a veuve
Poussielgue-Rusand, 2 vol. in-12, ensemble de 22 feuilles. 5 »
Bibliothèque dominicaine.
754. Directoire contenant les exercices, les prières et cérémonies de la
Société des marianites de Sainte-Croix. In-18 de 12 feuilles. — Idem, de la
Société des joséphites. Au Mans, Gallienne, in-18 de 13 feuilles 1|2.
755. Directoire (le) spirituel, ou Méthode de conduire les âmes à la per-
fection en suivant les voies ordinaires de la grâce, par le R. P. J.-B. Sca-
ramelliy S. J., ouvrage abrégé sur Tordre et d'après les indications de
Mgr Th. de Montpellier, évoque de Liège, pour servir aux prêtres, aux élè-
ves, etc., etc. Liège, H. Dessain; et Paris, Lagny frères, rue Garancière, 8,
2 vol. petit in-8. 6 »
756. Discours de charité, en faveur des prisonniers, prononcé à Saint-
Sulpice, le 29 avril 1855, par M. l'abbé Hugon, chanoine honoraire de Gap»
aumônier des condamnés. Paris, de l'impr. de Maulde, in-8 de 2 feuilles.
Prix, au profit des prisonniers. 1 »
757. Discours prononcé à la confirmation d'Auguste Rothfus, par L. Le~
blois, pasteur. Strasbourg, de l'impr. de Heitz, in-8 de 16 pag.
758. Divine (de la) providence, ou Exposé de la conduite pleine d'amour
que Dieu tient envers les hommes; et du bonheur de ceux qui se soumet-
tent comme ils le doivent à cette conduite (tiré du P. Rodriguez). Paris,
Douniol, rue de Tournon, 29, in-32 de 3 feuilles. » 30
759. Efforts (des) du protestantisme en europe, et des moyens qu'il
emploie pour pervertir les âmes catholiques ; par Mgr Rendu, évêque d'An-
necy. Paris, Louis Vives, in-18 de 9 feuilles. 2 50
759*. Église (Y) Angélique, ou Histoire de l'église de N.-D. du Puy et des
établissements religieux qui l'entourent; par y.-/. Monlezun. Clermont, à la
Librairie catholique, in-18 de 6 feuilles 1]2.
760. Église (1') pendant les quatre derniers siècles ; par M. Cape figue.
Tome II. Paris, Amyot, rue de la Paix, in-8 de 21 feuilles 3(4. 5 »
L'ouvrage aura 4 volumes.
761. Entretiens sur la salette; par M. l'abbé Laborde (de Lectoure).
Dentu, Palais-Royal, in-12 de 4 feuilles 5[6. 1 »
762. Esprit (P) de l'Imitation de Jésus-Christ, ou Petit abrégé de sa
doctrine, traduit du latin, pour la première fois, par M. l'abbé Jauffret,
chanoine, vicaire général de Metz. 2* édition. Metz, Pallez et Rousseau
(1854), in-24 de 6 feuilles.
763. Essai sur les idées de l'Apocalypse touchant la personne du Christ.
- i»4 —
Thèse, par Alfred Schneider, de Drulingen (Bas-Rhin). Strasbourg, d*
l'impr. de Mœe V* Berger-Levrault, in-8 de 3 feuilles li2.
764. Établissement de la Réforme dans le ci-devant comté de Saarwer-
denetle bailliage d'Herbilzheim. Thèse, par Frédéric Chr. Boss. Stras-
bourg, de l'impr. de Mme Ve Berger-Levrault, in-8 de 2 feuilles.
765. État du diocèse de Besançon au 1er janvier 1855. Besançon, de
l'imp. d'Outhenin Chalandre fils, in-8 de 11 feuilles 3i4.
766. Étude sur les commencements de la dogmatique chrétienne. Le
Traité d'Âthénagore sur la résurrection des morts. Thèse, par Adolphe Bos-
sert, de Barr (Bas-Rhin). Strasbourg, de l'impr. de Silbermann, in-8 de
2 feuilles 1 [4.
767. Études philosophiques sur le Christianisme ; par Auguste Nicolas,
ancien magistrat. Nouvelle édition, revue avec soin et augmentée. Paris,
Va ton, rue du Bac, 50, 4 vol. in-18, ensemble de 58 feuilles 1/2. 14 »
768. Études sue la parole, destinées à aider le chrétien dans la lecture
du saint livre; par J.-N. Darby. Nouveau-Testament. lre partie. Pau,
Malan; et Paris, Grassart, rue de Paix, 11, in-12 de 15 feuilles 3/4. 2 25
769. Évangiles (les) des moines. I. Le Pauvre; p3r Joseph Gaspard.
Mons, Masquillier et Lamir, in-18 de 37 pages. » 50
770. Explication du mystère de la Visitation, — de l'Annonciation, —
de la Présentation, — de la Nativité, — de Jésus parmi les docteurs, — de
Jésus au jardin des Oliviers, — de la Flagellation, — du Couronnement
d'épines, — du Portement de croix, — de Jésus crucifié, — de la Résurrec-
tion, — de l'Ascension, — de la Pentecôte, — de l'Ascension, — du Cou-
ronnement de Marie ; par M. B letton. Nouvelle édition, corrigée par l'au-
teur. Lyon et Paris, Périsse frères, quinze volumes in-18, ensemble de
44 feuilles 1[3. 4 »
771 . Explications des Saintes-Écritures, par une Servante de Dieu. —
Apocalypse de l'apôtre saint Jean avec le texte sacré de la Vulgate et la
version française, publiée par dom Luigi Navarro, traduite de l'italien par
l'abbé J.-A . Boullan. Paris, Courtier, rue Hautefeuille, 9, in-16 de 8fUes. 1 »
772. Fêtes (les) chrétiennes, exposées en vingt méditations; par
F. Lobstein. Toulouse, Société des livres religieux; et Paris, aux librairies
protestantes, in-18 de 10 feuilles 1(4. 1 »
773. Fleurs (les) de mai, ou Chants en l'honneur de la Vierge immacu-
lée. J.-M.-J. Auch, de l'impr. de Foix, in-18 d'une feuille 1|9.
773*. Fleurs de mai; par Alexandre Couvez. Bruges, de l'impr. de
C. De Moor, in-18.
« Les Fleurs de Mai, dit le Journal de Bruxelles, sont un commentaire
poétique des Litanies de la Sainte Vierge, cette ode la plus admirable, dit
Charles Nodier, que le ciel ait inspirée au génie de l'homme... Chaque texte
a fourni à M. Couvez le sujet d'une composition en harmonie avec les senti-
ments de joie ou de douleur, d'extase ou d'abattement que l'Eglise nous
fait partager dans ces Litanies. L'auteur a l'instinct lyrique. Son rhytbme
est varié, sa phrase bien cadencée. Les pensées sont partout irréprochables;
on se laisse aller au charme de ces vers faciles , qui trahissent rarement le
travail et l'effort >.
774. Fleurs de juin, ou le Mois eucharistique. In-32de 5 feuilles 1f4- —
-285-
Fleur du mois du sacré Cœur de Jésus. Lyon, Pelegaud, et Paris, rue des
Sts-Pères, 57» in-32 de 4 feuilles. 1 »
775. France (la) mystique. Tableau des excentricités religieuses de ce
temps; par Alexandre Erdan. Paris, M. Coulon-Pineau, et rue Monsieur-lé^
Prince, 33, 2 vol. in 8, ensemble de 56 feuilles 3)4, plus 4 portraits. 10 »
Ouvrage imprimé en ortografe réformée, ou composé néografiquement.
L auteur s'est contenté de retrancher les lètres doubles et encombrantes, sans
viser à la fonografie absolue.
Ce livre, écrit au point de vue du libéralisme intellectuel le plus large et
le plus élevé, est une revue de la galerie si pittoresque et si peu connue des
révélateurs et des fondateurs de cultes nouveaux qui abondent à notre épo-
que. Un pareil ouvrage, qui parle un peu de tout, et où la plupart des célé-
brités vivantes jouent un rôle, ne peut manquer d'avoir un grand succès de
curiosité. .
Sommaire de ces deux volumes :
Dédicaces (à Voltaire, à M. E. de Girardin). — Le Moyen-Age. — Les.Swé-
denborgiens. — Les Magnétiseurs. — Les tourneurs de tables. — La part
du Diable. — Récit véritable d'une apparition dont a été honoré l'auteur,
au moment des tables tournantes. — Les familles spirituèles de Coëssin.
— L'abé Chatel. — Vintràs. — Cheneau. — M. Madrolle. — L'ex-abé
Constant. — L'école Buchéziène. — Les frères Moraves à Paris. — Les
Protestants libres de France. — Irvingisme. — Les Mormons. — Hoëné
Wronski. — André Towianski et Adam Mickiewicz. — Lamennais. —
Ballanche. — Les Saints-Siraoniens. — Pierre Leroux. — M. Jean Rey-
naud. — Les Fouriéristes. — Victor Hennequin. — Les Comunistes :
M Cabet. — La religion évadiène de Ganneau. — Religion fusioriiène :
MM. de Toureil et Guyard. — Les Légumistes français. — M. Colins. —
E. Pelletan. — Le Positivisme de M. Auguste Comte. — Criticisme fran-
çais de Charles Renouvier. — Religion rationèle de Ch. Fauvety.
776. Génie (le) du christianisme ; par le vicomte de Chateaubriand.
Paris, Hachette, in-16 de 20 feuill. 5/8. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer, 3e série.
777. Gesetz und evangelium. Eine Betrachtung uber Math. 22, 34-46;
von Hœrter. Strasbourg, gedr. bey der Ve Berger- Levrault, in-8 de 16 pag.
La Loi et l'Évangile, méditations sur les versets 22, 34-46 de Mathieu,
par Hœrter, pasteur.
778. Gloire a marie immaculée, ou Résumé de la doctrine de l'Eglise
catholique sur le dogme de l'immaculée Conception ; par un serviteur de
Marie. Bourges, Manceron, in-32 de 2 feuilles.
779. Gloire (la) des femmes. Marie, mère du Christ; par l'abbé Simon.
Mirecourt, Humbert ; et Paris, J. Lecoffre, rue du Vieux-Colombier, 29
(1854), in-12 de 17 feuilles. 3 »
780. Gloires (les) de Marie, ou Vertus et pouvoirs de la Très Sainte
Vierge, par saint Alphonse de Liguo ri, traduction nouvelle par M. D.L.C.,
avec les textes latins au bas des pages. Tournai, J. Castermann et fils,
in-12 de xij-444 pages.
781. Glorification de la vierge immaculée, son heureuse influence.
Précédée de l'Homélie de Mgr l'évêque de Poitiers, avec les pratiques pieuses,
et le récit des fêtes célébrées à Rome en son honneur. Le Mans et Paris ,
Julien, Lanier et Cie, in-18. 1 »
782. Grand (le) jour de la vie. Manuel pratique d'un enfant pour la re-
traite, la veille, le jour et le lendemain de la première communion, tenant
— 286 —
lièa de tout autre litre ; par L.-B. Bèney, curé doyen du Learnais (Côte-
d'Or). Paris et Lyon, Périsse frères ; Dijon, Hemery ; Pouilly en Âuxote*
M. Gabol, in-32 de 3 feuilles 7/8. » 50
783. Histoire abrégée de l'église ; par Lhomond. Nouvelle édition, re-
vêtue de l'approbation épiscopale, revue sur les éditions publiées du vivant
de l'auteur, continuée jusqu'au pontificat de Pie IX, par M. J.-A. Boullan,
missionnaire, docteur en théologie. Paris, Périsse frères, Albanel fils, Paul-
mier, Douniol, passage Sainte-Marie, 2 bis ; Lyon, Pélagaud, in-12 de 15
feuilles.
Bibliothèque populaire et charitable, sous la direction de M. lab. Mullois.
784. Histoire abrégée des missions catholiques dans les diverses parties
du monde, depuis la fin du XVe siècle jusqu'à nos jours ; par /.-/.-£. Roy.
Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles, plus une vignette. 1 50
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
785. Histoire de l'Eglise d'Auvergne, contenant, etc., depuis saint Aus-
tremoine jusqu'à l'année 1560, époque du commencement des guerres reli-
gieuses; par le comte de Resie. Tome II. (600-1100.) Clermont-Ferrand,
librairie catholique, rue du Terrail ; et Paris, Lhuillier ; Saint-FIour, Vialle-
fond, in-8 de 30 feuilles.
786. Histoire de sainte Elisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe
(1207-1231) ; par le comte de Montalembert, pair de France. 7e édition, re-
vue et augmentée • Paris, Amb. Bray, 2 vol. in-18 ensemble de 22 feuil. 7 »
787. Histoire, dogmes, traditions et liturgie de l'Eglise arménienne
orientale, avec des notions additionnelles sur l'origine de cette liturgie, les
sept sacrements, les observances, la hiérarchie ecclésiastique, les vêtements
sacerdotaux et la forme intérieure des églises chez les Arméniens. Paris,
Franck, rue Richelieu, 67, in-8 de 10 feuilles 1/2. 4 50
788. Histoire générale de l'Eglise, depuis le commencement de l'ère
chrétienne jusqu'à nos jours ; par M. l'abbé J.-E. Darras. 2e édition, revue
et corrigée avec soin par l'auteur. Tomes I et II. Paris, Louis Vives,
2 vol in-8. 11 »
L'ouvrage aura 4 volumes.
789. Histoire secrète des couvents, ou Essai philosophique sur le mona-
chisme. Son origine, son établissement, etc. ; par Lebrun. Bruxelles, Joos-
tens (1854), in-32.
790. Hymnes et prières à la Sainte-Vierge pour chaque jour du mois de
mai ; par M. l'abbé Bize. Paris, Lecoffre ; et Toulouse, Privât, in-12 de
4 feuilles 2/3. » 90
791. Idées (les) de tertullien sur la tradition ecclésiastique, thèse,
par Auguste Crès, de Nîmes (Gard). Strasbourg, de l'impr. de Mme V# Bar-
ger-Levrault, in-8 de 5 feuilles 1/4.
792. Immaculée conception de Marie dans ses figures prophétiques.
Méditations pour tous les jours du mois ; par F. Collaes, prêtre. Bruxelles
et Louvain, Fonteyn, in-16 de 165 pag. » 75
793. Institutiones juris publici et privati ecclesiastici, libri III Joannis
Gardinalis Soglia episcopi Auximani et Cingulani. Editio secunda, prima
Pariensisab ipso auctore recognita et aucta. Paris, Courcier, rue Hautefeuille, 9,
1854-55, 2 vol. in-8. 13 >
On peut se procurer séparément : le Juris publici , hvS de 37 feuilles, 6 fr.,
et le : Juris privati, de xvj et 403 pag. 7 »
-387-
794. Instructions (seize) sur la nature et les devoirs de la charge pasto-
rale, prèchées du mois d'octobre 1854 au mois de mars 1855, par l'abbé
Dwjuesnay, curé de Saint-Laurent. Paris, à la sacristie de la paroisse
Saint-Laurent, in-18de 11 feuilles 2/9.
795. Introduction (de Y) des Arméniens catholiques en Algérie ; par 1\-
A. Barbie du Bocage. Paris, Amyot, in-8 de 3 feuilles.
796. Irréligion (T) contemporaine étudiée dans sa nature et dans ses
sources ; par un prêtre du diocèse de Bayeux. Plancy, Société de Saint-
Victor ; et Caen, Chenel, in-8 de 3 feuilles.
797. Jour (le) de la préparation. Lettre sur la chronologie pascale ; par
Henri Lutter o th. Paris, Meyrueis, in-8 de 5 feuilles 1/2. 1 »
La chronologie de la sainte semaine ne semble pas être la même dans le
quatrième évangile que dans les trois premiers. Les débats sur cette ques-
tion sont au nombre des plus anciens dont l'histoire ecclésiastique ait gardé
le souvenir, et la critique moderne a révisé le procès sans le terminer. M. Lut-
teroth a essayé d'établir la conciliation souvent cherchée en partant de l'idée
que le jour de la préparation où notre Seigneur fut crucifié, n'était pas né-
cessairement le vendredi, mais tombait toujours sur le dixième du mois
Nisan.
798. Jubilé (le) de 1854 et les enfants de Marie, suivi d'une neuvaine de
méditations sur le zèle pour la conversion des pécheurs ; par le R. P. Chai-
gnon. Angers, Laine (1854), in-3*2 de 5 feuilles.
799. Judith, ou l'Une des mille merveilles de la Providence (vers l'an du
monde 3346. — Avant Jésus-Christ 660); par M. l'abbé Henry. Tours,
Marne, in-18 de 5 feuilles avec une gravure. » 50
Bibliothèque catholique des familles et des écoles.
800. Justification (de la) par la foi en Jésus ; par Leblois, pasteur.
Strasbourg, Heitz ; et Paris, Gherbuliez, in-8 de 16 pages. » 25
801. Lettre sur la bienheureuse mprt de Catherine-Agnès Dercy, reli-
gieuse séculière du tiers-ordre de Saint-Dominique. Auxonne, Saunier,
in-8 de 2 feuilles 1/4.
802. Lettre sur la divinité de N.-S. Jésus-Christ; par Albert Matter.
Strasbourg, Mme veuve Berger-Levrault et fils, in-8 de 2 feuilles.
Cette lettre a été provoquée par la publication d'un discours de M. L. Le-
blois intitulé : De V Harmonie entre la connaissance de Dieu et la vie du
chrétien. Strasbourg, 1855.
803. Lettres a un franc-maçon. Avec cette épigraphe : « Oculos ha*
bentes non videtis? etaures habentes non auditis ». Marc vin, 18. Bruxel-
les, Goemaere, in-8 de 127 pages. 1 »
801. Lettres sur la vie religieuse. Angers, de Timpr. lithogr. de Ba-
rassé, in-8 de 38 feuilles 1/8 lithogr.
805. Liber sacerdotalis, seu Scutum fidei ad usus quotidianas sacerdo-
tmn. Opéra et studio rev. P. Conradi Boppert, monachi congrégations be-
nedictinae, primo ad S. Blasium in Silvâ-Nigrâ, dein ad S. Paulum in valle
Lavantinâ. Editio altéra. Volumini X-XII. Bruxelles, Goemaere, et
Paris, Julien, Lanier et C«, 3 vol. in-12, 4 50
Ouvrage terminé avec le XIIe volume.
Cet ouvrage a été approuvé par Mgr l'archevêque de Fribourg.
806. Liberté (de la) crbtiennï et du protestantisme; par L. Lebiois,
pasteur. Strasbourg, Heitz; et Paris, Cberbuliez, inr8 de 20 pag. » 30
807. Litre de lectures pour les conférences ; par M. Lallemand, curé de
Fontarlier. Ir« année. Besançon, Turbergue, in-12 de 12 feuilles J/6.
808. Livre (le) des âmes pieuses, tiré des Œuvres spirituelles de saint
Bonaventure, par M, l'abbé Berthaumier. Besançon, Bon valot; Paris, Vi-
ves; et Bourges, Dilhan, in-18 de 10 feuilles 1/2. 1 25
809. Livre des âmes pieuses, contenant l'office du Sacré-Cœur et de
l'immaculée Conception, en latin et en français; par un P. de la C. de J.
Moulins, Enaut, in-32 de 3 feuilles 7/8.
810. Livre (le) du laboureur, du vigneron et du jardinier, contenant,
avec les prières et les offices ordinaires, l'explication des évangiles et du
catéchisme ; par M. Bergounioux. Clermont, à la Librairie catholique, in-18
de 17 feuilles.
811. Livre (le) du Père Bridaine. Prières. — Méditations. — Instructions.
Bagnols, de l'impr. de Broche, in-18 de 12 feuilles 1/3.
812. Livre (le) du soldat chrétien, dédié aux défenseurs de la France.
Clermont, à la Librairie catholique, in-32 de 3 feuilles.
813. Lyre (la) de la chapelle. Nouveau recueil d'airs notés de cantiques,
à l'usage du petit séminaire d'Orléans et des maisons d'éducation qui ont
adopté le «Manuel des petits séminaires ». Paris, Poussielgue-Rusand, in-8
de 5 feuilles 1/2 iithogr. 2 »
814. Manuel (nouveau) de piété, ou Recueil très complet de prières, à
l'usage des élèves do toutes les congrégations religieuses et des personnes
du sexe. Clermont, à la Librairie catholique, in-18 de 19 feuilles.
815. Manuel de piété, à l'usage des élèves du Sacré-Cœur. Nouvelle édi-
tion. Paris, Lecoffre, in-18 de 22 feuilles. 2 60
816. Manuel des âmes affligées, ou Traité des tribulations. Traduit du
latin du P. Mbadeneira, par M. l'abbé B***. Nancy, Vaguer, in-18 de
5 feuilles.
817. Manuel des dames de l'Œuvre de la compassion, établie a Toulouse.
Toulouse, de l'impr. de Manavit, in-18 de 10 feuilles.
818. Manuel du séminariste en vacances, ou Sujets d'oraisons et d'exa-
mens particuliers pour les jeunes ecclésiastiques dans le monde; par un di-
recteur de séminaire [M. l'abbé Bacuès]. Paris , Leroux et Jouby, in-32 de
8 feuilles 1/4. 1 60
819. Méditations sur l'Eucharistie; par Mgr de La Bouillerie, évèque
de Carcassonne. 12e édition. Paris, Sagnier et Bray, in-18 de 8 feuilles
1 fr. 50, et gr. in-18. 2 50
820. Méditations sur le Salve Regina, pouvant servir de lecture pen-
dant le mois de Marie ; par l'abbé Viala. Montpellier, de l'impr. de Geollier,
in-18 de 9 feuilles 2/3.
821. Mémorial des enfants de Marie, ou Recueil de pensées et de ré-
flexions chrétiennes propres à inspirer la vraie dévotion envers la très sainte
Vierge. Ouvrage très utile à tous les fidèles, extrait et abrégé de plusieurs
excellents auteurs, et suivi d'un choix de cantiques : par M. l'abbé M.... Li-
moges et Paris, Ardant, in-18 de 7 feuilles 1/6. » 50
Bibliothèque pieuse des catholiques.
822. Message du ciel. 2e édition. Paris, au séminaire du Saint-Esprit,
rue des Postes, in-32 de 2 feuilles 1/2. „ » 25
Au profit* de l'Œuvre de la Salette.
823. Miroir (le) du chrétien, ou les Devoirs du chrétien en forme d'exa-
men; par l'abbé ***. Poitiers, Bonamy, Mlle Bertaud, in-12 de 8 feuilles.
823*. Missale romanum, ex decreto SS. concilii Tridentini restitutum, S.
Pii V pontifias maximi jussu editum, démentis VIII et Urbani VIII auc-
toritate recognitum, cum missis saoctorum usque ad banc diem concessis
per summos pontifices. Rennes, de l'impr. de Vatar, in-4 de 71 feuilles 1/2.
824. Mittheillngen aus der Geschichte der Evangelischen Kirche der
Elsasses; von T.-W. Rœhrich. Dritter und letzterBand, enthaltend Evange-
lische Lebensbilder und die Anfaenge der neuen Zeit in der Strasb. Kirche.
^Strasbourg et Paris, Treuttel et Wurtz, in-S de 28 feuilles 3/4.
Mémoires sur l'histoire évangélique de l'Alsace, par T.-W. Rœhrich, pas-
teur. 3© et dernier volume, renfermant les biographies évangéliques et l'his-
toire des temps modernes de l'église de Strasbourg.
825. Mois de la Vierge immaculée; par Mme ***. Dôle, Breune, in-18 de
3 feuilles 1/3.
826. Mois de mai de l'archiconfrérie du très saint et immaculé Cœur de
Marie. Approuvé par l'autorité ecclésiastique, et recommandé par M. le curé
de Notre-Dame-des-Victoires. Précédé d'une introduction sur l'immaculée
Conception. Paris, Camus, rue Cassette, 20; les principaux libraires catho-
liques, in-18 de 4 feuilles 4/9. » 75
827. Mois (le) de marie, ou le Mois de mai consacré à la Mère de Dieu;
suite de méditations, de prières et d'exemples en l'honneur de la sainte
Vierge; par F. Lalomia. Ouvrage traduit du latin. Limoges, Barbou, in-32
de 5 feuilles. » 50
Idem. Ouvrage traduit de l'italien. In-32 de 3 feuilles. Même impr. » 25
828. Mois (le) de marie des élus, ou le Mois de mai consacré à la sainte
Vierge ; par M. Bourgeaud. Lyon et Paris, Pélagaud, in-18 de 11 feuil.2/9.
1 50
829. Mormomsme (le) polygame, réponse à la brochure de M. Stenhouse,
intitulée : Les Mormons et leurs ennemis, par E. Guers, ministre de l'Évan
gile. Genève, Beroud; et Paris, Grassart, rue de la Paix, 11, in-12 d'une
feuille 2/3.
830. Mythologie pittoresque, ou Histoire méthodique universelle des
faux dieux de tous les peuples anciens et modernes ; par J. Odolant-Des-
nos. 5e édition. Paris, Edme Picard, grand in-8 de 34 feuilles 3/4, texte à
deux colonnes, plus des vignettes. 12 »
831. Napoléon a sainte-hélène; détails sur sa mort; ses pensées sur la
religion et la divinité du Christ. Toulouse, de l'imprimerie de Douladoure,
in-8 de 36 pages. . ^
832. Notice sur la chapelle Notre-Da^ine-des-Anges et l'indulgence de la
portioncule, précédée d'une courte notion sur les indulgences en général, et
suivie d'un exercice pour la sainte messe, des vêpres, etc.; par l'abbé A.
Arnal. Clermont, a la Librairie catholique, in-18 de 6 feuilles 1/3.
832*. Notice sur la fête et le pèlerinage de Notre-Dame des miracles,
patronne de la ville de Mauriac, le 9 mai ou le dimanche suivant ; suivie
-290 —
des hymnes, cantique et neuvaine de prières à l'usage de cette solennité.
Clermont-Ferrand, de Pimpr. de Thibaud-Landriot, in-12 d'une^feuille 1/2.
833. Notice sur la vie édifiante de Louis Deleplanque, élève du grand
séminaire de Soissons, décédé à Douai, le 8 sept. 1852; par M. l'abbé D.
Lécart. Soissons, Fossé-Darcosse, in-18 de 2 feuilles.
834. Notre père, qui es aux cieux. Quelques réflexions sur les premières
paroles de l'Oraison dominicale; par L. Leblois, 2e édition, revue et aug-
mentée. Strasbourg, Heitz, et Paris, Cberbuliez, rue de la Monnaie, 10, in-8
de 2 feuilles. » 50
835. Nouvelle (de la) Jérusalem et de sa doctrine céleste, d'après ce qui
a été entendu du ciel, avec quelques préliminaires sur le nouveau ciel et sur
la nouvelle terre ; par Emmanuel Swtdenborg. Traduit du latin par J. F. E.
Le Bois des Guays, sur l'édition princeps (Londres, 1758). Saint-Amand,-
Porte; Paris, Minot, rue Guénégaud, 7; Treuttel et Wiirtz (1854), in-18 de
8 feuilles 1/3. 3 »
836. Observations succinctes sur l'état charnel et spirituel de l'homme,
avec quelques remarques sur la nature du véritable culte et du ministère
évangélique; par Guillaume Allen. Traduit de l'anglais. Nîmes, del'impr. de
Ballivet, in-12 d'une feuille.
837. Œuvres de sainte Thérèse, traduites d'après les manuscrits origi-
naux, par le P. Marcel Bouiœ, de la compagnie de Jésus. Tome 2. Le Chemin
de la perfection. Le Mans, Julien, Lanier, et Paris, rue de Buci, 4, in-8 de
20 feuilles 3/4. 6 »
L'ouvrage aura cinq volumes.
838. Origine de la < Prophétie d'Orval » , d'après sept copies datant de
1792 à 1794. Lyon, Dumoulin, in-18 de 2/9 de feuille. » 25
839 Païens (les) et les chrétiens; par le comte Anatole de Ségur, maî-
tre des requêtes au Conseil d'État, etc. Paris, Lecoffre, in-12 de 15 feuilles 1/6.
1 60
840. Parfait légendaire (le). La Vie de la Sainte-Vierge, de Mgr. E.
Gentelucci, traduite par l'abbé Alix. Illustrée de 54 gravures sur acier, d'a-
près les dessins de Ch. Bigioli. Le Mans et Paris, Julien, Lanier et Ce, gr.
in-4 avec gravures.
Ouvrage paraissant par livraisons de feuilles de texte et 2 gravures. Prix
de chaque livraison 1 25
Quinze livraisons sont en vente. La vie de la Sainte Vierge formera de 23
à 25 livraisons.
840*. Paroissibn romain, contenant les offices de tous les dimanches et
des principales fêtes de l'année, en latin et en français. Extrait du Bréviaire
et du Missel de Rome , augmenté des prières durant la messe , du commun
des saints et de l'office des morts complet. Édition diamant. Grand in-32 de
10 feuilles 1/2, texte encadré. — Idem, petit in-32 de 10 feuilles 1/2. Paris,
Belin-Leprieur et Morizot.
840**. Paroissien romain, contenant les offices de tous les dimanches et
des principales fêtes de Tannée, en latin et en français extrait du Bréviaire
et du Missel de Rome même, augmenté des prières durant la Messe, illus-
tré de six belles gravures sur acier, spécialement faites pour le livre et
inédites, et orné d'encadrement en couleurs, avec fleurons et attributs en
— 291 —
noir dessinés pour l'ouvrage par Hercule Gateracci. Paris, L. Curmer, rue
Richelieu, îh-16 de 636 pages, 16 centimètres sur 10 1/2. 10 » '
Magnifiquement imprimé par Paul Dupont et G*. t
841. Paroles d'un protestant; par Th. Muret. 2e et 3* éditions (tirages).
Paris, Garnier frères, Grassart, Meyrueis, in-18 de 36 pages. » 15 *
842. Pathologie corsus complet us, sive Bibliotheca universalis, etc. 1
Séries secunda, accurante /. P. Migne.
Patrologiae tomus CLXXVIII Petrus Abaelardus, abbas Rugensis, Hila-
rius et Berengarius, Abaelardi discipuli. Tomus unicus. In-8 de 59 feuilles *
3/4. Prix 9 »
Tomi CLXXXÏl à CLXXXV. Sanctus Bernardus, abbas Clarae-Vallensis.
Quatre volumes in-8, ensemble de 184 feuilles, Prix des 4 volumes 28 »
Tomus GLXXXVIII. Ordericus Vitaiis Angligena. Anastasius IV, Adria-
nus IV, pont. rom. Theobaldus Cantuar, archiep., etc., 53 feuilles 1/4. To- i
mus unicus. 8 » \
Tomi GXCI et CXCII. Petrus Lombardus, magister sententiarum. Magister
Bandinus, theologus. Hugo Ambianensis, Rotnomagensis archiepiscopus.
Deux volumes, ensemble de 10 feuilles 3/4. Les 2 vol. 16 »
Tomi CXG1II et CXGIV. Ven. Gerhohus, praepositus Reicherspergensis.
Garnerus canonicus S.-Victoris. Deux volumes, ensemble de 117 feuilles 1/4*
Les 2 vol. 16 »
Tomus GCI. Arnulfus, Lexiov. episc. Guillelmus Tyr. Lucius III, rom.
pont. Alanus,Antiss.episc, etc. 45 feuilles 1/4. Tomus unicus. 8 »
Tomus CCII. Petrus Gellensis. Urbanus III, Gregorius VIII, rom. pont.
Gilbertus Foliot, Londin. episc., etc. 49 feuilles 1/2. Tomus unicus 8 »
Tomus CCIV. Clemens III, pont. rom. S. Stephanus Grandimont. Labo-
rans, Henricus de Castello-Marsiaco, S. R. E. card. Balduinus , Chantar
archiep., etc. 48 feuilles. Tomus unicus. 8 »
Tomus CGVIL Petrus Blesiensis, Bathoniensis in Angliâ arcbidiaconus.
37 feuilles 3/4. Tomus unicus. 8 » <
Tomus CCXI. Stephanus Tornacensis. Absalo, abbas Sprinckirbacensis.
Adamus, abbas Perseniae. Petrus Pictaviensis. Guibertus Gemblacensis ab-
bas. 42 feuilles. Tomus unicus. 8 »
Au Petit-Montrouge, chez Migne, rue d'Amboise.
843. Pensées diverses sur la charité; par un ancien magistrat. Paris,
Meyrueis, in-8 de 40 pages. » 75
843*. Pensées religieuses, en vers et en prose, propres à élever l'âme
de la jeunesse vers son Créateur ; par M. F.-L. Rebour, d'Orgelet (Jura).
Ambert, de Fimpr. de Grangier, in-8 d'une feuille.
844. Persévérance chrétienne, ou Moyens d'assurer les fruits de la pre-
mière communion ; par le directeur des catéchismes de la paroisse Saint-Sul-
pice, à Paris [l'abbé Icard]. 3e édit. Paris, Lecoffre, in-12 de 15 f11**. 2 »
845. Persévérez dans la foi et dans l'Église; par Lasserre. Montpellier,
de l'imprimerie de Bœhm, in-8 de 24 pages.
845*. Précis de rhétorique sacrée, à l'usage des séminaires ; par J.-2?.
Van Hemel, chanoine honoraire d'Amiens et de Malines, vicaire général de
S Em. le cardinal Sterckx, archevêque de Malines. Louvain, C.-J. Fon-
teyn, in-8 de 624 pages. 5 »
846. Prêtre (le), ou le Sacerdoce catholique considéré dans toutes ses
gloires; par M. l'abbé P. -A, Turquais. Paris, Vermot, quai des Augustins,
n. 33, in-8 de 25 feuilles. 5 »
ê
\
i
9 847. Principes généraux d'une Tbéodicée pratique; par l'abbé Gabriel,
' curé de Saint-Merry. Lyon et Paris, Pélagaud, in-8 de 28 feuilles 1/2 6 50
* 848. Philosophie chrétienne. La Loi de charité; par l'abbé Dourif, vi-
caire de Saint-Louis-d'Antin. Ouvrage couronné par la commission nommée
0 par Mgr l'archevêque de Paris. 2, 3, 4, 5, 6e tirages. Paris, de Timpr. de Du-
b buisson, in-8 chacun de 10 feuilles.
' Prix de trois mille francs, fondé par Ad. Rion.
849. Prêtre (le) a l'autel, ou le Saint Sacrifice de la messe dignement
célébré, suivi de quelques réflexions sur l'importante matière des indulgen-
^ ces, etc.; par le R. P. C fiai gnon, S. J. Souvenir de retraite pastorale. 2e édi-
tion. Angers, Laine frères (1854), in-12 de 16 feuilles 1/6.
850. Primitif 0e) et légitime esprit de l'institut des filles de la congréga-
tion de Notre-Dame; par le T. R. P. Pierre Fourier. Clermont, à la Librai-
rie catholique, in-32 de 5 feuilles.
851. Probleue (le) de l'humanité résolu par la révélation, ou la Parole
de Dieu éclairant l'homme sur son origine, sur sa foi, sur ses devoirs et sur
ses destinées. Toulouse, Société des livres religieux : Paris, aux librairies
protestantes, in-18 de 7 feuilles 3/4. 1 »
852. Preuves (les) de la religion présentées à la jeunesse; par Balmès.
Traduction nouvelle, sur la 9e édition espagnole , avec notes, par M. l'abbé
V. Postel. Ouvrage suivi de l'Instruction de E. Costa sur le dogme de Pim-
( maculée Conception. Paris, Pringuet, rue Bonaparte, 25, in-32 de 3 f11**. » 50
853. Principia theologle moralis, theoreticeet praticeexposita; auctore
F.-Pio Van der Venden, etc. Tomus posterior. Saint-Trond, J.-L. Mills
(1854), in-S.
f 854. Prophète (le) des alpes ; l'Heure de la résurrection des peuples et
de la régénération du monde. Première partie. Londres, Longman , Brown .
et C°, royal 8vo. pp. 175. sewed. 4s. 6d.
Contenant : Œuvres des hommes; Fléaux qui accablent la race humaine
détournée de la voie de Dieu ; Lumière nouvelle ; Grands événements qui vont
s'accomplir en Europe et dans toutes les contrées que les nations habitent;
Nouvel édifice ; Paix universelle.
855. Proverbes de salomon. Traduction philologique; par M. S. Franck.
Paris, Maisonneuve, quai Voltaire, 15, in-18 de 4 feuilles 2/3. 1 50
856. Puissance (la) de la charité. Traits remarquables de générosité et
de désintéressement; par C. B. Rouen, Mégard, in-12 de 7 feuilles, plus des
vignettes. » 50
Bibliothèque morale de la jeunesse.
857. Quarante (les) martyrs de palma, de la compagnie de Jésus.
Notice sur le bienheureux Ignace d'Azèvédo et ses trente-neuf compagnons,
massacrés pour la foi, le 15 juillet 1570. Poitiers, Oudin , in-32 d'une feuille.
858. Quelques mots sur Rome, adressés aux soldats français de l'armée
d'occupation; par Mgr de Ségur. Paris, Lecoffre, rue du Vieux-Colombier,
29 , in-18 d'une feuille. » 15
859. Quelques mots sur les communions occidentales, à l'occasion d'un
mandement de Mgr l'Archevêque de Paris ; par tin chrétien orthodoxe, Leip-
zig, F. A. Brockhaus, et Paris, Gavelot jeune, rue des Bons-Enfants, 26,
sr. in-8 de 92 pag. . 1 50
— 293-
L'avant-propos est signé : Ignotus.
L'au'eur avait déjà publié l'année précédente : Quelques mots tut les
communions occidentales, à l'occasion d'une brochure de M. de Lourentie.
Paris, Meyrueis, 1854.
860. Question des esprits , ses progrès dans la science. Examen de faits
nouveaux et de publications importantes sur les tables , les esprits et le sur-
naturel; par J.-E. de Mirville. Paris, Delaroque, quai Voltaire, 21 , in-8 de
15 feuilles 3j4. 3 50
861. Question liturgique (la) réduite à sa plus simple expression; par
un chanoine (feu l'abbé Auger, mort en 1855), 2e édition. Paris, Mme veuve
Thériot , in-12 de 5 feuilles 5/6. 2 •
861*. Ram a y an a. Poëme sanscrit de Valmiki, mis en français pour la pre-
mière fois, par Hippolyte Fauche. Paris, Franck, rue ifichelieu, 67, in-8
de 11 feuilles. 6 50
Ayodhyakanda, ou le tome d'Àyodhya, deuxième volume du Ramayana.
862. Recherches sur l'ancienneté de l'église d'Arras; par M. l'abbé Robi-
taille, chanoine titulaire du diocèse d'Arras. Arras, de l'impr. de Lefranc ,
in-8 de 36 pages.
Extrait du journal la Société , numéros du 18 avril au 6 mai 1855. — Le
même imprimeur a déposé: « Discours de réception de M. l'abbé Robitaille
à l'Académie de Lyon » , in-8 d'une feuille.
863. Recherches sur la religion et le culte des populations primitives de
la Grèce; par Alfred Maury, membre de la Société impériale des antiquaires
de France, etc. Paris, de l'impr. de Lahure, in-8 de 14 feuilles 1/2.
Ce Mémoire est tiré d'une Histoire du polythéisme gréco-latin, depuis son
origine jusqu'à son entière destruction , ouvrage qui occupe l'auteur depuis
dix années.
864. Réfutation des enseignements et des prétentions de l'Église de
Rome , touchant la confession absolutoire ; par Hector Cornet. Avec cette
épigraphe: « Ainsi a dit l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se conGe en
l'homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l'Éter-
nel ». Jérémie xvii, 5. Bruxelles, libr. chrét. évang., in-18 de 36 pag. » 20
865. Réputation du dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge
Marie ; par G. Poinsot , pasteur de l'église chrétienne de Charleroi. Bruxel-
les, libr. chrét. évang., in-12 de 110 pag. » 25
866. Règle et constitutions des religieuses de l'ordre de Notre-Dame du
mont Carmel , selon la réformation de sainte Thérèse , pour les monastères
de son ordre en France. Montpellier (1854), in-32 de 3 feuilles lj4.
Réimprimée sur l'édition de 1704.
867. Réponses courtes et familières sur les objections les plus répandues
contre la religion ; par l'abbé de Ségur. 34e édition. Paris, Lecoffre, in-18
de 6 feuilles. » 35
868. Résumé des conférences sur le dogme de l'Immaculée Conception
prêchées dans l'église du collège d'Alost par le R. P. Bruno Vercruysse,
de la compagnie de Jésus. Bruxelles, L. de Wageneer, in-18 de 36 pag. » 25
869. Rome a paris. Lettre à Mgr l'Archevêque; par F. Bungener. 2e édi-
tion. Paris, Cherbuliez, rue de la Monnaie, 10, in-12 de 24 pag. » 30
870. Sagesse (la) év Angélique sur la divine Providence ; par Emmanuel
Swedenborg. Traduit du latin par J. F. E. Le Boys des Guays, sur l'édition
21
-294-
princeps (Amsterdam, 1764.) Saint-Amand, Porte; et Paris, Minot, Treuttel
et Wflrtz (1854), in-18 de 12 feuilles 1]3. 5 »
871. Saint gaudens, martyr (an de J.-G. 475). Toulouse, de l'impri-
merie d'Âbadie, in- 12 de 6 feuilles 5[6.
872. Sainte bible (la), contenant l'Ancien et le Nouveau Testament,
traduite sur la Vulgate par Lemaistre de Sacy. Paris, Meyrueis (1854) , in-8
de 57 feuilles. 3 50
Le Nouveau Testament de N.-S. Jésus-Christ , traduit sur la Vulgate par
Lemaistre de Sacy, in-8 de 18 feuilles Ij4. 2 50
873. Sainte vierge (la). Sermons sur les mystères et le culte de la Mère
de Dieu , par Jacques-Bénigne Bossuet. Avec une introduction par M. Louis
VeuilloU Le Man| et Paris , Julien, Lanier, in-12 de 15 feuilles. 2 »
874. Saints du mois (les) , lectures pratiques de la vie des saints les plus
célèbres et des principaux mystères de la religion. Avec pensée, réflexion ,
prière et exhortation pour chaque jour du mois ; par M. l'abbé C. M. Le
Gvillou. Paris, Adr. Leclerc; in-32 de 12 feuilles l\8, texte encadré avec
vignettes. 3 50
875. Salut de l'homme (le) par le baptême Se la régénération et par le
renouvellement du Saint-Esprit. Exposé des passages du Nouveau Testa-
ment relatifs au baptême, suivi de quelques observations sur la doctrine
du baptême. Extrait d'un écrit allemand de S. H. Frœlich, par Charles
Schweighœuser. Strasbourg, de l'impr. de Silbermann , in-8 de 3 feuilles.
876. Sermons de Jean Tauler, le docteur illuminé, traduits de l'alle-
mand par M. Charles Sainte-Foi [Éîoi Jourdain], Dimanches et fêtes de
Tannée. Tours, Marne ; et Paris, Mme veuve Poussielgue-Rusand, 2 vol in-8,
ensemble de 65 feuilles 1\2. 10 »
876*. Sermons de paroisse pour les différents temps de l'année; par
F.-J.-F. Fortin, curé de la cathédrale d'Auxerre (auteur des « Homélies sur
les évangiles de tous les dimanches de l'année). Paris, J. Leroux et Jouby,
2 vol. in-12. 6 »
877. Simple réponse à la brochure du P. Lambillotte, intitulée : Quel-
ques mots sur la restauration du chant liturgique ; par l'abbé Jules Bon-
homme. Paris, Lecoffre, in-8 de 3 feuilles. / » 80
878. Soeur marie d'agréda (la) et Philippe IV, roi d'Espagne. Corres-
pondance inédite, traduite de l'espagnol, d'après un manuscrit de la Biblio-
thèque impériale, avec une introduction et des développements historiques ;
par A. Germond de Lavigne. Paris, Vaton, rue du Bac, 50, in-18 de 9
feuilles 1î9. 3 50
Les Lettres du roi notre seigneur don Philippe IV, que Dieu garde, adres-
sées à la vénérable mère Marie de Jésus, abbesse du couvent de la Concep-
tion d'Agréda, et les réponses de la vénérable mère à Sa Majesté (1643-1658).
879. Soixante questions avec réponses tirées des écrits du Nouveau
Testament. Bruxelles, libr. chrét. évaDg., in-24 de 24 pages. » 5
879*. Souvenir de la déclaration de l'Immaculée Conception, comme ar-
ticle de foi; et des fêtes, processions, etc., qui en ont été la suite. Tournai,
J. Casterman et fils, in-32 de 14 pages. « 05
880. Statota synodi diœcesanœ ab ill. et rev. in Christo pâtre Ludovico
Eugenio Regnault, episcopo Carnotensi habitas anno domini M.D.CCC.LIV.
Chartres, de l'imp. de Garnier, in-8 de 6 feuilles.
-295 —
881. Statuts, règles et conditions des pauvres sœurs de S. François
d'Assises, autorisées pour l'instruction et le soin des malades, par décret
impérial du 8 décembre 1853. Avignon, Aubanel, in-32 de 3 feuilles.
882. Statuts synodaux du diocèse de Saint-Claude. Saint-Claude, de
Timp. d'Enard, petit in-8. de 10 feuilles. 1 50
883. Tout pour Jésus, ou Voies faciles de l'amour divin ; par le R. P.
Frédéric William Faber, prêtre de l'oratoire de Saint-Philippe de Néri. Ott-
vrage traduit de l'anglais sur la 4e édition, avec l'autorisation spéciale de
l'auteur, par l'abbé F. de Bernhardt. Nouvelle édition, revue et augmentée.
Paris, Ambroise Bray, in-12 de 19 feuilles 1|2. 3 50
Le même ouvrage, nouvelle édition, à l'usage des maisons d'éducation, etc.
In-18 de 9 feuilles. 2 »
884. Traité sur l'immaculée Conception de la Mère de Dieu, toujours
vierge ; par le P. Passaglia. Traduit du latin par l'abbé *** [l'abbé Ducruet],
curé de Belleau, diocèse de Soissons. Tome Ier. Paris, Louis Vives, in-8
de 33 feuilles. 6 »
L'ouvrage aura 3 volumes.
885. Travaux et souffrances du bienheureux André Bobola, de la compa-
gnie de Jésus; par le P. V. de Buck, de la même compagnie. Bruxelles, de
Wageneer, in-32 de 66 pages. * 25
886. Un miracle au XIXe siècle ; par E. dîArbère. Paris, Meyrueis, in-12
de 3 feuilles. » 50
887. Un mot de vérité sur la vie religieuse des femmes ; par Mm« Cra-
ven, née de La Ferronnays. Paris, Diard, rue du Bac, 41, in-18 de 16 p.
888. Une année de pensées sérieuses. Paris, Meyrueis, in-32 de 3 f. 1 25
Petite Bibliothèque d'édification, éditée par Alfred Vincent, pasteur.
888 * Yédas (des) ; par Barthélémy Saint-Hilaire, membre de l'Institut
(Acad. des sciences morales et politiques). Paris Benjamin Duprat, 1854,
in-8 de 204 pag. 5 »
Table du volume : I. Des Védas en général. II. Du Rig-Véda. III. Du
Yadjour-Véda Blanc et Noir. Du Sâma-Véda. IV. De P Atharva-Véda. V. De
l'époque des Védas. VI. De la poésie et de la religion des Védas. Appendice.
Errata. Ces divers articles avaient paru, en grande partie, dans les comptes-
rendus de l'Académie des sciences morales et politiques.
889. Venoidad sadé (le), traduit en langue huzvaresch ou pehlewie (Ou-
vrage faisant suite au Vendidad zend, publié par M. Eugène Burnouf).
Texte autographié d'après les manuscrits zend-pehlewis de la Bibliothèque
impériale de Paris, et publié pour la première fois par les soins de M. Jules
Thonnelier, membre de la Société asiatique. Première livraison. De Pimpr.
impér. à Paris. Paris, Benj. Duprat, in-fol. 20 »
Cette première livraison contient : 1° Les 10 premiers chapitres du Vis-
peredy d'après le texte comparé des manuscrits zend-pehlewis de la Biblio-
thèque impériale; 2° les 12e, 13e et 14e chapitres du Yaçna, tirés du manus-
crit de la Bibliothèque impériale.
890. Vie (la) de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ou l'Evangile dans son
unité ; par Pierre Lachèse. Nouvelle édition, honorée d'un bref de S, S. le
pape Pie IX, etc. Paris, Fume, grand in-8 de 23 f. Ii4, avec 34 gr. 48 »
891. Vie de saint Vincent Ferrier, de Tordre des frères prêcheurs (1350-
1449) ; par l'abbé A. Bayle, aumônier du lycée impérial de Marseille. Parts,
Ambroise Bray, in-12 de 16 feuilles 3 fr. 50, et in-8. 6 »
892. Yib de sainte Colette, réformatrice des trois ordres de saint François,
en particulier des pauvres filles de Sainte-Glaire; par le R. P. Sellier, de la
compagnie de Jésus. A. M. D. G. Seconde partie. Amiens, Caron ; Paris et
Lyon, Périsse frères, in-12 de 20 f. 2j3, plus un portrait et un fac-similé.
Prix des deux parties. 6 »
893. Vie et martyre de Géronimo, de 1542 au 18 septembre 1569; dé-
couvert dans les démolitions du fort des Vingt- Quatre- Heures, le 27 décem-
bre 1853, à Alger. Marseille, de l'imp. d'Arnaud, in-16 de 16 pages.
894. Vie fdtcbe (la). Histoire et apologie de la doctrine chrétienne sur
l'autre vie; par Th. Henri Martin, doyen de la faculté des lettres de Rennes.
Paris, Dezobry et E. Magdeleine, in-12 de 14 feuilles 1|3. 3 50
Réfutation de « Ciel et Terre », par M. J. Reynaud.
895.*Viebgb mabie (la) et son caractère dans l'Evangile ; par M. Poupot,
pasteur à Poitiers. Poitiers, de Timp. de Bernard, in-8 de 4 feuilles. » 25
896. Vies de saint Denis, premier évêque de Paris, et de sainte Geneviève,
patronne de Paris; par G. F. de Grandmaison y Bruno. 3e édition. Paris,
Lecoffre, in-12 de 12 feuilles. » 80
897. Vies des saints de l'Eglise de Marseille. Saint Théodore; par l'abbé
J. Magnan. Marseille, Chauffard, iu-18 de 4 feuilles. 1 »
898. Vies des saints du département de la Haute-Marne (diocèse de Lan-
gres); par l'abbé Godard. Chaumont, Cavaniol; Langres, Crapelet, in- 18
de 6 feuilles, plus une vignette.
899. Vraie religion chrétienne (la;, contenant toute la théologie de la
nouvelle Eglise, prédite par le Seigneur dans Daniel, VII, 13, 14; et dans
F Apocalypse, XXI, 1,2; par Emmanuel Swedenborg, serviteur de Jésus-
Christ. Traduit du latin par /. F. E. Le Boys des Guays, sur l'édition prin-
ceps (Amsterdam, 1771.) Saint-Amand, M. Porte; Paris, Minot, Treuttel et
WUrtz (1853), 3 vol. in-18. 15 .
PHILOSOPHIE. — MORALE.
900. Abbadie considéré comme moraliste. Étude sur son < Art de se con-
naître soi-même ». Thèse; par Pierre-Félix Marquié, deMazères (Ariége).
Montauban, de l'imprimerie de Forestié nefeu, in-8 de 80 pages.
901. Affirmations et doutes; par Savatier -Laroche (anc. représentant du
peuple pour le dép. de l'Yonne). Paris, F. Chamerot, gr. in-18 de 9 feuilles
7/9. 3 >
Table des chapitres : I. De la Raison et de la Foi. II. De l'Ame, et de
l'Ame après la mort. III. De la Liberté morale. IV. De l'Ame des bêtes.
V. De Dieu et de l'infini, VI. Des Peines et des récompenses à venir. VIL Du
Sentiment religieux, de la religion et du culte. VIII. De la Prière. IX. De la
Mort et de la transformation des êtres. X. Du Respect de la tombe. XI. Du
Suicide et du duel. XII. De la Peine de mort. XIII. L)es Conditions de notre
nature. XIV. Du Bien et du mal. XV. De l'Amour maternel. XVI. De Quel-
ques liens sociaux, du mariage et de la propriété. XVII. Du Gouvernement
des sociétés humaines. XVlil. De l'Esprit de conduite, pensées diverses.
902. Ame (de Y). Essai de psychologie expérimentale; par E. Cournault.
Paris, Ladrange, Didier, in-8 de 18 feuilles. 4 *
De la Méthode psychologique. — Des rapports de l'âme et du corps.— Des
Perceptions. — Des Instincts en général. — Des Instincts spéciaux.
— 297 —
903. Amour dans le mariage (T). Étude historique; par M. Guizot.
2« édition. Paris, Hachette, in-16 de 3 feuilles. 1 %
Bibliothèque des chemins de fer.
904. Analyses critiques des ouvrages de philosophie compris dans le
programme du baccalauréat es-lettres; par M. Bouillier. Paris, Durand,
rue des Grès, 7; Lyon, Brun, in-12 de 8 feuilles 5/6. 2 50
905. Analytical view of Newton's Principia; by Henri lord Brougkam,
F. R. S. and E. J. Routh, B. A. of Saint-Peter'sCollege, Cambridge. London,
Longman, Brown and C°, in-8.
906. Anglais (les) peints par les Français. lre à 4e livraisons. Paris,
Boisgard, rue Suger, n° 13, 4 livr. in-8, chacune de 8 pages, plus 4 gravu-
res. Prix de la livraison. » 30
Le texte est encadré d'un Glet rouge, et les grandes majuscules de chaque
chapitre sont imprimées en bleu.
907. Autorité (de 1'), ou du Droit et du devoir dans la Société; par
A. Dubois. 2° édition. Paris, Vaton, rue du Bac; et Montpellier, Séguin, in-8
de 11 feuilles. 3 »
908. Brennecke in Paris zur Welt-Ausstellung. Uumoristische Genre-
Bilder aus dem Pariser Leben; von A. Hopf. 2 hft. Ie u 2t« Aufl. Berlin,
Faudel's Verl., in-8 de 16 pag. avec vign. sur bois, impr. dans le texte.
909. Cinq ans d'exil , ou Retour au principe d'autorité par la voie de la
religion; par J. B. Gondy, ancien directeur du pensionnat primaire de Dyo
(Saône-et-Loire), etc. Genève, l'Auteur, rue du Cendrier, 111; tous les
libraires, in-18 de 6 feuilles 2/9. 3 *
910. Civilisation au \e siècle (la). Introduction à une Histoire de la
civilisation aux temps barbares , suivie d'un Essai sur les écoles en Italie ,
du V« au XIIIe siècle; par A. F. Ozanam, professeur de littérature étran-
gère à la Faculté des lettres de Paris. Paris, Lecoffre, rue du Vieux-Colom-
bier, 29, 2 vol. in-8, ensemble de 55 feuilles, avec un portrait. 12 »
Œuvres complètes de A. F. Ozanam. Avec une Notice par le R. P. Lacor-
daire, et une préface par M. Ampère, de l'Académie française. — Les Œu-
vres comprendront 8 volumes, dont 4 sont inédits; les autres contiendront
les travaux déjà connus. La Civilisation au V* siècle, tomes I et II (inédits).
— Tomes III et IV. Etudes germaniques, etc. — Tome V. Les Poètes fran-
ciscains, etc. — Tome VI. Dante et la philosophie catholique au XIIIe siè-
cle. — Tomes VII et VIII. Mélanges (inédits). — Les différents ouvrages se
vendent séparément. Les acquéreurs des Œuvres complètes ont seuls le
droit de recevoir gratuitement la Notice du R. P. Lacordaire. Elle se trouve
chez M. Ambroise Bray, rue des Saints-Pères, 66.
911. Civilisation chrétienne chez les francs (la). Recherches sur
l'histoire ecclésiastique, politique et littéraire des temps mérovingiens et sur
le règne de Charlemagne; p:ir A. F. Ozanam. 2e édition. Paris, Lecoffre,
2 vol. in-8, ensemble» de 63 feuilles 3/4. 42 »
Œuvres complètes d'Ozanam, tomes III et IV.
912. Dead and the living soûl (the). Paris, de l'impr. de Tinterlin,
in-18 d'une. feuille.
913. Découverte delà véritable organisation matérielle de l'Univers, pour
démentir la science et détruire les fausses idées inventées à ce sujet; par
Auguste B. Lyon, les principaux libraires, in-8 d'une feuille.
I
— 298 —
914. Deux écoles en présence; par M. Alfred Nettement. Vins, rue
(îhoiseul, 21, in -8 de 2 feuilles 1/4.
L'école religieuse et traditionnelle et l'école purement rationaliste. —
Extrait de la Revue contemporaine. Livraison du 31 mai 1835. — Réponse
aux articles publiés dans la Revue des Deux Mondes , par M. Gustave Plan-
che.
915. Devoir (du); par M. Jules Simon, ancien maître des conférences de
philosophie à l'École normale. IIIe édition. Paris , Hachette , in-12 de xj et
452 pas. 3 fr. 50, et sur format in-8. 6 »
Première partie. La Liberté. Deuxième partie. La Passion. Troisième
partie. L'Idée. Quatrième partie. V Action.
Ouvrage couronné par 1 Institut.
J'entends répéter chaque jour que la philosophie se meurt; c'est, il est
vrai, par les personnes intéressées à la tuer. Ce qui paraîtra surprenant,
c'est que la philosophie, à son lit de mort, a de tels retours de santé, quelle
met encore au monde de bons et beaux ouvrages dont les éditions se renou-
vellent sans cesse, parce que le public ne se lasse pas de les lire. Nous
annoncions dernièrement la seconde édition du Devoir, par M. Jules Simon.
Depuis ce temps, le Devoir a reparu une troisième fois, et l'accueil empressé
~u'il a reçu fait pressentir une réapparition nouvelle. Que dirai-je du livre
e M. Cousin, le Beau, le Vrai, le Bien, dont la cinquième édition vient
d'être publiée? (H. Rigault, Journ. des Débats, 13 mai.)
M. l'abbé Bidard a fourni aux « Annales de philosophie chrétienne , » de
M. À. Bonnetty, un très lonp examen Du Devoir, qui est imprimé dans le
tome L (onzième de la quatrième série).
916. Dimanche (le) en Angleterre; par Gustave Naquet. — Impr. dans
« le Siècle, » no du 5 mai.
Le même journal a donné le Dimanche à Turin, par un autre auteur (voy.
le no 434).
916 *. Échantillon du bon sens des temps modernes. Mirecourt, Hum-
bert; Paris, Lecofire, in-12 de 20 feuilles.
917. Éloge de toutes les classes de la Société, ou le Côté moral de la posi-
tion que chacun occupe dans ce monde, avec réflexions philosophiques,
l^e livraison. L'Ecclésiastique. Paris, Dentu, Palais-Royal; tous les libraires,
in-8 d'une feuille 1/2.
L'ouvrage formera 2 volumes publiés en 60 livraisons. Prix de chaque
livraison : 40 cent.
918. Esprit (F) de justice (dans les partis politiques); par Léon Plée. —
Deux articles imprimés dans « le Siècle, » nos des avril et 2 mai.
918*. Esprit moral du XIXe siècle; par Louis-Auguste Moreau. Nouvelle
édit. Bruxelles, Leipzig, Gand, C. Muquardt, in-12 de vin et 476 p. 3 50
919. Essai sur l'inégalité des racas humaines; par M. A. de Gobineau,
premier secrétaire de la légation de France en Perse, etc. Tomes ÎII et IV.
Paris, Firmin Didot, 2 vol. in-8, ensemble de 49 1/2. Prix de chaque vol. 7 50
920. Essai sur la providence ; par Ernest Bersot. 2e édition, augmentée
de fragments. Paris, Durand, rue des Grès, 5, in-18 de 9 feuilles 1/3. 3 »
921. Essais (premiers) de Philosophie; par M. Victor Cousin. 3e édition,
revue et corrigée. Paris, librairie nouvelle, boulevart des Italiens, 15, in-f 8
de 10 feuilles 4/9. 2 »
Bibliothèque nouvelle.
922. Essais philosophiques; par L. A, Gruyer. Nouvelle édition, corn-
— 293 —
nfenatt toutes ses publications antérieures, revues, corrigées, augmentées et
disposées dans un ordre méthodique. Paris, Ladrange, 4 vol. in-8, ensemble
126 feuilles. 30 »
On lit dans une note de l'Avertissement , page xm : « Je n'ai fait tirer
cju'un petit nombre d'exemplaires de cet ouvrage, persuadé Cjue, néanmoins,
il sera plus que suffisant pour satisfaire aux demandes du très petit nombre
d'hommes qui , sans l'adopter, voudraient connaître une philosophie toute
différente de celle qu'on enseigne dans les écoles , ou posséder un livre qui
ne sera pas entre les mains de tout le monde. Je laisse, au surplus, chacun
parfaitement libre de le reproduire, en tout ou en partie, si cela lui convient».
923. Études sur le xviii* siècle ; par Ernest Bersot, agrégé de philoso-
phie, docteur ès-lettres. Étude générale. -— Études particulières. Paris,
Durand, rue des Grès, 5, 2 vol. in-18, ensemble de 21 feuilles 5/9. 7 »
924- Excentriques (les); par Ghampfleury [Jules Fleury]. 2e édition.
Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 9 feuilles 7/9. 3 »
925. Existences déclassées (les) ; par Frédéric Béchard. — Impr. dans
• l'Artiste » en avril et mai.
926. Faggot (a) of French Sticks; by sir Francis B. Head, Bart.
2th édit. London, 2 vol. in-8, ensemble de 919 pag., clolh. 12 shell.
927. Institutions (les) dethaulère, religieux de Tordre de Saint-Domi-
nique. Nouvelle édition. Paris, Bray, rue des Saints-Pères, 64, in-12de
16 feuilles 2{3. 2 50
L'approbation des docteurs en Sorbonne de la traduction des institution*
de Tnaulère est du mois de mai 1665.
927 *. Introduction à la philosophie de Hegel; par A. Véra, docteur ès-
lettres de la Faculté de Paris, ancien professeur de philosophie à l'Université
de France. Londres, W. Jeffs, Burling ton-Arcade, 15; Paris, À. Franck,
rue Richelieu, 67, in-8. 6 »
928. Livre de consolation ; par l'auteur de la « Foi nouvelle cherchée
dans l'Art » [M. Dumesnil-Michelet]. Paris, E. Dentu, in-18 de 4 feuilles
1/3. 1 50
929. Livre (le) de raison, ou l'Institution primitive. Marseille, Camoin,
in-8 de 16 pag.
930. Locke's writings and Philosophy historically considered, and
vindicated from the charge of contributing to the Scepticism of Hume. By
Edwart Tagard, F. S. A., F. L. S. London, 8vo pp. 516, cloth. 12s. 6d.
931. Lucrèce. De la nature des choses. Fragments traduits en français,
par Emile Teulon. Nîmes, de l'impr. de Bailivet, in-8 de 80 pages.
932. Lutège. Lettres sur la* vie politique, artistique et sociale de la
France ; par Henri Heine. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 12
feuilles 1h3. * 3 »
CEuvres complètes «de Henri Heine. Collection de la Bibliothèque contem-
poraine, 2e série. Lettres écrites pour la Gazette d'Augsbourg, pendant les
années de 1840 à 1843, et publiées, il y a quelques mois, chez MM. Hoff-
mann et Campe, à Hambourg, comme un livre à part sous le titre de Lutèce.
Voy. le n° 427, où cet ouvrage est annoncé trop brièvement.
Un ouvrage d'un genre tout opposé (car la satire y occupe une large
place et notamment la satire politique) captive aussi l'attention; je veux
parler de la Lutèce de Henri Heine; ces lettres sur la vie publique, artisti-
— 300 -
<me et sociale en France semblent arriver assez à propos an moment de
1 Exposition. (Indépendance belge. 22 mai).
933. Ménandre. Etude historique et littéraire sur la comédie et la société
grecques ; par Guillaume Guizot. Paris, Didier, quai des Augustins, 37,
in-12 de 19 feuilles 1[2, avec une vignette. 3 50
934. Miroir des coeurs ; par Paul Âuguez. 2e édition. Paris, Dentu,
Palais-Royal, in-18 de 2 feuilles i\2. 1 50
Maximes et paradoxes, une suite à La Rochefoucauld et même au cha-
pitre des « Esprits forts » de La Bruyère. M. Paul Auguez a vingt ans : ses
aphorismes ont souvent le même âge, et quelquefois son style aussi.
935. Monde parisien (le); par Edouard Houssaye. — Impr. dans
« l'Artiste », no du 20 mai.
936. Mort volontaire (de la), ou Considérations politiques et législa-
tives sur le suicide. Mémoire qui a remporté le prix à la Société de la morale
chrétienne, sur cette question, proposée par M. le marquis de Larochefou-
cault-Liancourt : Est-il possible d'introduire dans la législation française des
dispositions qui serviraient à diminuer le nombre des suicides? par Henri
Blanchard. Paris, de l'impr. de Morris, in-8 de 3 feuilles 3;4.
937. Mystères (les) de la réclame. Scènes de la vie publique et privée aux
Etats-Unis d'Amérique ; par P.- T. Barnum. Traduit sur l'édition originale
américaine, par O. Squarr [Oscar-Charles Flor], Tome III (et dernier).
Bruxelles, A. Gadot, in-32 de 212 pag. 1 25
938. Opinions (les) de mon ami Jacques. L'Esprit des femmes et les fem-
mes d'esprit; par P.-J. Stahl [M. Hetzel]. 2e édition. Paris, V°'Lecou,
Blanchard, in-32 de 2 feuilles. 1 »
Collection Hetzel et Lecou. Nouvel in-32 diamant.
939. Parisian étiquette, a Guide to the Manners of Prench Society in
Paris. Translated from the French. London, Fcp pp. 104 sewed. 1 shell.
940. Philosophie des gens mariés; par Paul Benfeld. Paris, Moquet,
in-18 de 7 feuilles 2j3. 2 »
941. Philosophie fondamentale; par Jacques Balmès. Traduite de l'es-
pagnol par Manec (Edouard), précédée d'une lettre approbative de
Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans. 3e édition. Tome III (et dernier). Paris,
Vaton, rue du Bac, 50, in-18 de 8 feuilles 4/9. Prix des trois vol. 6 »
942. Philosophie (de la) de Pascal ; par Emile Lion. Liège, Verhoven-
Debeur, in-8 de 32 pag.
Extrait du « Moniteur de l'enseignement, etc. » de Tournai. 3e série,
t. II (1855).
943. Progrès matériel (du) et du renoncement chrétien ; par Ch. Périn,
professeur à l'Université de Louvain. Bruxelles, Aug. Decq, brochure
in-8. 1 »
944. Raison (la) philosophique et la Raison catholique ; par le R. P.
Ventura de Raulica. Tome III. Paris, Gaume frères, in-8. 6 »
Ce volume complète les conférences données par le savant théatin sur les
dogmes de la religion.
945. Traditionalisme (du), d'après le concile d'Amiens, Mgr révoque
de Montauban , le Collège romain et le Journal historique de Liège (par
-301 -
l'abbé fl. Gilson, curé-doyen). Paris, Donniol, rue de Tournon, 29, in-8 de
12 feuilles. 2 50
946. Traité de logique, ou Essai sur la théorie de la science; par
J. Duval-Jouve, inspecteur d'académie, etc. Autorisé par le conseil supé-
rieur de l'Instruction publique. 2e édition. Paris, Ladrange, in-8 de
26 feuilles 1 [2; 6 •
947. Vie (la) de paris ; par Félix Mornand. Paris, à la Librairie nouvelle,
hv'6 de 9 feuilles 3i4. t »
Bibliothèque nouvelle.
Signalons un livre de circonstance que vient de publier la Librairie nouvelle,
et dont l'auteur est M. Félix Mornand. Ce livre s'appelle la Vie de Paris, et il
tient tout ce que promet ce titre alléchant. Tout le monde le lira parce
qu'il est gai, spirituel et instructif; mais il sera surtout le vade mecum de
l'étranger, qui, après deux heures d'un agréable passe-temps, en saura plus
long sur nos habitudes, nos mœurs, nos plaisirs, nos divertissemenls, nos
bals, nos fêtes, nos spectacles, qu'après deux mois passés au milieu de nous.
M. Félix Mornand vous conduit un peu partout dans cette Vie de' Paris, au
Temple, à l'Ecole de droit, dans «les cafés chantants, au Jardin-d'Hiver, sur
les boulevards, à la Maison-Dorée, dans les maisons de jeu clandestines,
même à l'Exposition universelle, et il se trouve que la promenade est char-
mante et le cicérone très spirituel. Que voulez-vous de plus? La Vie de
Paris arrive si à propos, qu'où peut lui prédire à coup sûr un éclatant suc-
cès. Edmond Texier [Siècle, 6 mai.)
Je vous ai parlé de la cherté de la vie à Paris; ceci m'amène naturelle-
ment à vous dire un mot d'un petit volume qui porte ce titre et qui n'a pas
ce défaut (le prix en est d'une modicité inavouable), défaut qui serait du
reste le seul, car il est difficile de rien lire de plus piquant que cette mono-
graphie de l'existence dans ia capitale. Seulement, on n'accusera p»s l'au-
teur de ce spirituel ouvrage, M. Félix Mornand, de trop se préoccuper
de l'hospitalité ; car le succès de son livre, dont la première édition est
déjà épuisée, n'a pas attendu l'invasion étrangère à Paris.
{Indépend, belge, 11 mai.)
INSTRUCTION PUBLIQUE. — PEDAGOGIE.
A. Instruction publique.
948. Abeille (T). Revue pédagogique pour l'enseignement primaire ,
publiée avec la collaboration de plusieurs hommes d'école, par M. Th. Braun%
professeur. Première année. 4e livraison. Juin. Bruxelles, Parent, in-8.
Voy. le no 194.
Sommaire de ce numéro. Pédagogie. De l'enseignement des sourds-muets
(suite); — De l'attitude, du ton, du langage et de la conduite du maître en
classe ; — Considérations à propos du travail exigé des élèves de certaines
écoles ; — Méthodologie. Premières notions de calcul à l'usage des classes
inférieures des écoles primaires ; — Trois conditions essentielles à tout bon
enseignement élémentaire; — Didactique. Langue maternelle. Analyse litté-
raire. Charade ; — Aphorismes pédagogiques ; — Variétés pédagogiques.
Souvenirs d'un écolier ; — Poésies ; — Analyses et comptes-rendus ; — Partie
officielle.
949. Chaire de mathématiques et d'hydrographie de Montpellier (1682-
1792); par J. M. F. Faucillon. Montpellier, de l'impr. de Dumas, in-8 de
16 pag.
: 950. Écoles impériales d'Agriculture. Programme d'admission. — imp.
dans « le Moniteur universel », n* du 10 mai.
-30É-
i 9M. Éducation populaire (F). Journal pédagogique pour loi écoles- et
Vas familles; rédigé par Jules Paroz. IVe année. Berne, Mathey et Georg,
in-4.
t Paraissant deux fois par mois. Prix de l'abonnement annuel 4 »
952. Instruction civique (do Y) dans l'éducation publique sous Napo-
| léon I«r ; par M. H. Boulay de la Meurthe. Paris, de l'impr. de Bacon , in^8
' d'une feuille 1/2.
► Extrait du Journalr d'Éducation populaire, numéros d'avril et mai 1855.
953. Instruction et règlements de Mgr l'évêque d'Orléans [MgrF&.-Ant.-
, Philib. Dupanloup], relatife aux études ecclésiastiques de son diocèse. Or-
f léans, de l'impr. de Gatineau, in-4 de 6 feuilles 1/2.
| 954. Instruction littéraire (de 1') de la noblesse française au moyen-
I âge , à propos d'un autographe du sire de Joinville. Paris , de l'impr. de
Dupont, in-8 d'une demi-feuille.
Extrait du Journal de l'instruction publique et des cultes. Article de
M. Léopold Delisle.
955. Instruction primaire (de 1') ; par M. Leclerc, juge de paix. Auxerre,
» de l'impr. de Gallot, in-12 de 4 feuilles 1/2.
Extrait du Journal de l'Yonne du 3 février au 5 mars 1855.
956. Instruction publique (de Y) dans les États-Unis de l'Amérique du
Nord; par Alph. Le Roy. — Impr. dans la « Bévue de l'instruction publique
de France », n08 des 12 avril, 10 et 31 mai, et 21 juin.
957. Journal de l'instruction primaire. 4e livraison. Avril 1855.
Sommaire de ce numéro : Actes officiels. — Didactique. De l'art d'écrire.
— Pédagogie. Instruction morale. 2e article. — Histoire naturelle. Notion»
applicables aux usages ordinaires de la vie, Y air. — Mélanges. Livres de lec-
ture. Le Télémaque. — Chronique du mois.
958. Manuel d'études pour la préparation au baccalauréat ès-lettres,
rédigé conformément au programme du 5 septembre 1852. Histoire du moyen-
âge; par un professeur d'Histoire de l'Académie de Paris [M. Cheruel],
Paris, Dezobry et E. Magdeleine (1853), in-12 de 13 feuilles 1/2. 2 »
Le même auteur a encore composé pour ce Manuel : 1° l'histoire ancienne ;
2° l'histoire des temps modernes. Prix de chaque volume. 2 »
959. Manuel (nouveau) des aspirants au baccalauréat ès-sciences, d'après
le programme officiel de 1852; par /. Langlebert, ancien professeur de
sciences physiques, chimiques et naturelles à Paris, docteur en médecine, et
E. Catalan, agrégé de l'Université, docteur ès-sciences, professeur de sciences
mathématiques à Paris. Accompagné de 2 cartes, 8 planches gravées et
1 ,200 gravures intercalées dans le texte. 8e partie. Mécanique (2e cahier),
par E. Catalan. Paris, Delalain, in-12 de 4 feuilles. 1 50
960. Ministère de la guebre Programme des conditions d'admission à
l'École impériale polytechnique. Concours de l'année 1855. Paris, Delalain,
in-12 de 2 feuilles. » 40
961. Ministère de la guerre. Programme des conditions d'admission à
l'École impériale spéciale militaire. Concours de l'année 1855. Paris , Dela-
lain, in-12 d'une feuille 1/3.
962. Moniteur de l'enseignement, de la littérature et des sciences en
Belgique, publié avec la coopération habituelle de plusieurs professeurs , et
sous la direction de Fréd. Hennebert. Troisième série. Tome II, **14a20,
20 mai au 20 juillet. Tournai , rue du Quesnoi , n° 10 ; Bruxelles, À. Decq ;
Paris, Hachette, sept numéros in-8, paginés 245 à 374 pag.
Sommaire des principaux articles de ces sept numéros :
Correspondance : Lettre, signée A. C. H., sur le travail que M. Cb. Louan-
dre a fourni au « Journal général de l'Instruction publique (de France)» sur
les Commentaires de César, pp. 249-252; — De l'instruction primaire en
Belgique. 4e article, pp. 252-55; — Sur les sciences mathématiques (sur les
quantités négatives), par C. B., professeur, pp. 255>>9, 267-69. Un anonyme
a fait imprimer,' dans le même recueil, p. 283, une courte mais verte critique
des idées émises par le professeur. — Bulletin scientifique,! par Js. Kupffer-
schiaager, professeur agrégé, pp. --J59 60; —Philologie. Bataille près Trebia.
1er art. (Trad. del'allem.) pp. 5*62 65; — Sur un passage d'Horace, par F.,
1er art., pp. 265-67;— Les anciens collèges de Paris, par E.-J.-B. Rathery.
II. Changements introduits par l'établissement des collèges. III. Régime in-
térieur et extérieur; Discipline (tiré du Journal général de l'Instruction publi-
que de France), pp. 269-72, 310-15; — Sur * les Pays-Bas sous Charles-
Quint. Vie de Marie de Hongrie », de M. Théodore Juste; par C. D. M.,
pp. 273-76; — Sur le grade d'élève universitaire, par un professeur d'athénée,
pp. 278-82 ; — Le jury d'examen, par un professeur. 6e à 9e articles, pp. 283-
86,* 298-302, 320-22, 340-43; — Cercle artistique, littéraire et scientifique
d'Anvers. Conférence de M. E. Caro (sur la renaissance du spiritualisme en
France, dans la philosophie, dans l'art et dans la littérature), pp. 286-89;
— Sur le Dictionnaire grec-français de M. C. Alexandre, xie édition, pp. 289-
92; — Philologie. Mélanges critiques, pp. 302-03; — Menus propos sur une
Histoire récente des petits livres populaires de la France , de M. Ch. Nisard ;
par ji. Morel. En trois articles, pp. 303-08, 32^-32, 347-52; — Petites
réflexions à propos d'un grand dictionnaire; par /. Stecher. En quatre arti-
cles, pp. 308-10, 326-28, 343-46, 364-67;— Sur les «Principaux sièges de
l'antiquité, etc., etc.» (Bruxelles, J. B. Tircher, 1855, in-12), par V., p. 315-
16; — Sur les grades universitaires, pp. 317-20; — Philologie. Commentaire
sur les vers lx-lxi de l'Art poétique d'Horace, par P. de S., pp. 322-26; —
Sur « l'Histoire de la révolution des Pays-Pas sous Philippe II », de M. Théod.
Juste; par C. D. M. Premier article, pp. 354-56; — Programme de l'ensei-
gnement moyen. Premier article, pp. 358-63 ; — Mélanges : Rivières de la
Grande-Bretagne. — Jeunesse de Put (tiré de l'Histoire de l'Europe de sir
Arcb. Alison), par V., pp. 367-70; — Analyses et comptes-rendus, par V.
(du Thésaurus poeticus linguse-latinaB... de L. Quicharat, et du Dictionnaire
latin-français... de MM. L. Quicharat et Daveluy), pp. 370-72.
963. Notice historique sur le collège de Beaupréau et sur M. Urbain
Loir-Mongazon; par fi. Bernier, chanoine d* Angers. Angers, Cosnier et
Lachèse, in-8 de 14 feuilles 1/2, plus 2 lithog.
964. Notice sur le doctorat ès-lettres, suivie du catalogue des thèses
latines et françaises admises par les facultés des lettres depuis 1810, avec
index et table alphabétique des docteurs ; par M. Alh. Jfouner, chef de
bureau au ministère de l'instruction publique. 2e édit., corr. et augmentée.
Imp. de Lefraise, à Angoulême. Paris, Delalain, in-8 de 5 feuilles. 2 »
La liste des docteurs reçus depuis 1810 jusqu'au 1er mars 1855, s'élève à
311. — La Bibliothèque de l'Université possède une collection presque com-
plète des thèses qui ont été admises par la Faculté des lettres de Paris. En
1840, M. Egger, dans une revue de philologie, a donné un catalogue à peu
Srès complet des thèses admises par la Faculté de Paris de 1810 à 1840; et
[. Patin, membre de l'Institut, a publié, dans plusieurs numéros du Journal
des Savants (toir surtout le numéro ûè février 1850), «ne série de notices
- 304-
biblidgraphigues sur les thèses de la Faculté des lettres de Paris de 1840 à
1850. (Extrait de la notice, pp. 11 et 12 )
M. Mourier vient de publier à la librairie de M. Delalain la seconde édition
de son intéressante Notice sur le doctorat es-lettres. Epuisée depuis long-
temps, la première édition de cette brochure ne contenait pas d'ailleurs Ta
liste des docteurs qui, en assez grand nombre, ont conquis dans les dernières
années ce grade élevé. La position de M. Mourier lui a permis de donner
avec exactitude la nomenclature des thèses admises par les facultés des lettres
depuis 1810 jusqu'en avril 1855. Un tel travail devait exciter et a excité,
en effet, l'attention des jeunes professeurs de l'Université et des hommes spé-
ciaux qui suivent avec intérêt le mouvement des études sérieuses en France,
car il en est comme le tableau depuis un demi-siècle.
On y trouve mêlés aux noms des maîtres illustres de notre enseignement
public'ceux de plusieurs hommes qui ont marqué depuis dans la politique,
dans la magistrature ou dans le conseil d'Etat.
Le choix des sujets traités n'offre pas moins d'intérêt, et Ton acquiert la
preuve qu'aucune branche d'étude, celle des Pères de l'Eglise en particulier,
n'est restée étrangère à l'Université. Les beaux-arts eux-mêmes, grâce aux
recherches heureuses dt»s élèves de l'école française d'Athènes, occupent, dans
le travail aue nous annonçons, une place importante. Il suffirait de citer les
noms de MM. Beulé, Hanriot, Lévêque, Burnouf, etc.
On ne peut que remercier M. Mourier d'avoir pris soin de dresser &tte
sorte de statistique et d'en avoir donné un excellent commentaire dans sa
notice. (À. de Resbecq, Monit. 19 mai.)
965. Programme des connaissances exigées et instruction ministérielle
pour l'admission à l'Ecole impériale spéciale militaire de Saint-Cyr, en 1855.
Paris, Hachette, in- 12 d'une feuille 1/2. » 30
Idem, pour l'admission à l'Ecole impériale polytechnique, en 1855. Paris,
le- même, in-12 d'une feuille 1/4. » 40
966. Programme des connaissances exigées pour le certificat d'examen de
grammaire. Paris, Delalain, in-12 de deux tiers de feuilles. > 30
967. Règlement et programmes du baccalauréat ès-sciences, arrêtés par
le ministre de l'instruction publique le 7 septembre 1852. Paris, Hachette,
in-12 de 2 feuilles. » 30
968. Revue des cours publics, publiée par M. Odtjsse Barot. N«» 2 et 3.
Paris, au bureau, rue du Pont-de-Lodi, no 5, 2 cah. in-8.
Sous le n° 449 , nous annoncions l'apparition d'un nouveau recueil litté-
raire, la Revue des cours publics. Les 2e et 3e numéros viennent de paraître
et ne sont pas moins intéressants que le premier. En voici le sommaire :
2e numéro. Littérature française : De l'influence de l'antiquité sur les Bar-
bares, par M. Ampère; Bérénice, par M. Saint-Marc Girardin; Gil Blas,
par M. Nisard. — Littérature étrangère : Charles Dickens, par M. Pkilarètv
Chasles. — Eloquence latine : Cicéron et le barreau romain, par M. Havet.
— Philosophie : De la spiritualité de l'âme, par M. Emile Snisset. — Légis-
lations comparées : De la Constitution romaine, par M. Laboulaye. — His-
toire : Le Peuple juif dans ses rapports avec les grandes monarchies de l'Asie,
par M. Rosseeuw Saint Hilaire.
3e numéro. Poésie française : Tournoi dramatique entre Corneille et
Racine, par M. Saint-Marc Girardin. — Littérature française : Les bas
temps, par M. Ampère. — Philosophie : De l'immortalité de l'âme, par
M. Emile Saisset. — Histoire du Polythéisme, par M. Guigniaut. — Histoire
moderne : Les Communes, par M. Himly. — Bibliographie : Etudes sur le
Péioponèse, par M. Ernest Beulé.
La Revue des cours publics, qui va prendre, à partir du mois prochain, une
— 305 —
extension considérable, se propose de donnera ses lecteurs, pendant les
vacances des Facultés et du Collège de France, les comptes-rendus des cours
les plus saillants de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la Suisse, des Pays-Bas
et de l'Italie. C'est là une très bonne idée, et qui fera de la Revue des cours
publics un véritable Moniteur de l'enseignement supérieur. F. Camus.
969. Revue pédagogique de l'enseignement rationnel, publiée par les
soins et sous la direction de MM. Vegive, Sauveur, Tychon et Vanholle-
beke. 3e année, 1855, nos 5 et 6. 15 mai et 15 juin. Tirlemont, P. J. Merckx,
2 cab. in-8.
Paraissant deux fois par mois. Prix de l'abonnement annuel. 5 »
Sommaire de la livraison du 15 mai : des Bases de l'enseignement
moyen, par Tychon; — Discours de M. Dietsch (Traduction et analyse); —
Des poésies de M. A. Daufresne : Le Dieu du poète ; par A. Marsigny ; —
Suite des Observations sur la Grammaire grecque de Burnouf, yzrïioersch;
— Une Lettre de M. l'avocat Van Duyse ; — Réponse à cette Lettre, par
M. B. Vanhollebeke ; — Compte-rendu d'une lecture faite à l'Académie par
M Baguet.
Sommaire de la livraison du 15 juin : La Revue pédagogique jugée en
France. — Quelques observations relatives à la note sur la méthode des
variables auxiliaires ou des limites. — Note sur la méthode des variables
auxiliaires (suites — Etudes sur Athalie, par A. Marsigny (suite). —
Observations sur la Grammaire grecque de Burnouf (suite). — Vers inscrits
sur un album, par A. Couvez. — Poésies de Mme Braquaval.
970. Société des instituteurs et institutrices du département de la Seine,
fondée et autorisée en 1846, approuvée par arrêté de M. le ministre de l'in-
térieur, en date du 27 mai lb53. Statuts organiques et réglementaires,
suivis de l'annexe approuvée par arrêté de M. le ministre de l'intérieur, en
date du 28 avril 1853, sous le titre : Pension de retraite. Paris, Carré Mi-
chels, passage du Caire, 78 et 79, in-8 d'une feuille %/\.
971. Sourds-muets (les) avant, pendant et après leur instruction. Répon-
ses aux questions ordinaires de ceux qui désirent connaître ce qu'ils sont
à ces époques de leur vie privée ; par /. Valette. Toulouse, de i'impr. de
Gibrac, in-18 de 2 feuilles. » 50
972. Traité d'éducation du cardinal Sadolet, et Vie de l'auteur, par An-
toine Florebelli. Traduits pour la première fois avec texte latin, notes expli-
catives et justificatives , par P. Charpenne, secrétaire général de la préfec-
ture de Vaucluse. Paris, Pion, rue Garancière, 8, in-8 de 22 feuil. 3/4 5 »
973. Traité d'éducation physique et morale; par le docteur 4. Clavel.
Accompagné de plans d'ensemble indiquant la disposition principale des
établissements d'intruction publique ; par Emile Muller, ingénieur civil.
Paris, V°r Masson, 2 vol. in-18, ensemble de 24 feuilles 1/6, avec 2 pi. 7 *
B. Pédagogie.
974. Abrégé d'arithmétique à Pusage des écoles primaires, contenant les
opérations fondamentales, les fractions, etc.; par J. Lagarrïgue, de Calvi.
Paris, Mme Picard, rue Saint-Jacques, 38; l'Auteur, rue Saint-Gervais, 6,
in-18 de 3 feuilles 1/2. * 90
975. Abrégé d'arithmétique théorique et pratique, à l'usage des écoles
primaires; par P.- A. Lavaux. 2e édition, revue et corrigée par l'auteur.
Dijon, Picard, in-18 de 4 feuilles. » 75
976. Abrégé de grammaire française; par M. Dunglas, inspecteur d'aca-
démie. Le Puy, de I'impr. de Guillaume, in-12 de 2 feuilles 1/2.
977, At&Éçs de l'Histoire de France depuis Pharammid jusqu'à Napo»
ton III; par Lewît-PAtttppe F. <fe Pùrquet. G« édit. Londres, ltao. pp.
M9, cloth. 3s. 6d.
978. Abrégé du Cours d'histoire de M. Emile Lefranc, spécialement des-
tiné, par sa rédaction, aux communautés religieuses et aux institutions de
demoiselles. Histoire de France. 13e édition. Paris, Lecoffre, 2 vol. in-18,
ensemble de 15 feuilles 7/9. 2 40
. 979. Aide-toi, le Ciel t'aidera ; par A.-P. de M. Rouen, Mégard, in-12
de 7 feuilles, plus une gravure. » 45
Bibliothèque morale de la jeunesse.
980. Allevytbchnie. Moyen d'apprendre vite et de retenir toujours, ap-
plicable à toutes les sciences. Géographie de France allevysée ; par Allevy,
seul professeur de cette mélhode. Paris, l'Auteur, passage du Commerce,
cour de Rohan, 3 bis, in-32 de 3/8 de feuille. 3 »
981 . Ami de la jeunesse (P) ; par Ch. Romagny. Rouen, Mégard, in-12
de 7 feuilles, plus une gravure. » 60
Bibliothèque morale de la jeunesse.
982. Ami de pension (1*) ; par A. D. In-18 de 4 feuilles, plus une grav. —
L'automne; par M. Forgame.2* édition, revue, corrigée et augmentée.
Rouen, Mégard, in-18 de 4 feuilles. Prix de chaque volume. » 25
Bibliothèque morale de la jeunesse.
983. Ami des enfants (1') et des adolescents; par Berquin. Nouv. édit.
Tome Ier. Paris, Didier, pet. in-8, format anglais, de 24 feuilles 1/4. 4 »
L'Ami des enfants aura 2 volumes, ornés de 100 vignettes. Les Œuvres
complètes de Berquin, dans ce format, formeront 4 volumes ornés de 200
vignettes intercalées dans le texte.
984. Anémones (les) du roi Noman; par Ernest Fouinet. Tours, Marne,
in-12 de 12 feuilles, plus 6 gravures. 1 25
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
935. Antonina es Atilla Konyve. Irta Anyjok. Paris, de l'impr. de Gui-
raudet, 1851-54 , 2 vol. in-8, ensemble de 33 feuilles 3/4, plus 2 vig. 12 »
Ouvrage en langue hongroise, destiné à l'éducation de la jeunesse.
986. Après l'école, ou l'Apprentissage. Histoires et conseils aux enfants
des écoles, aux apprentis et aux jeunes ouvriers ; par un directeur de patro-
nage. Paris, à la maison de patronage, rue du Regard, 14, et rue Furstem-
berg, 6, in-12 de 10 feuilles, plus 2 vignettes. Broché. » 75
Cartonné doré, 1 fr. fcO c. ; toile dorée, 1 fr. 45 c.
lo ire partie : Le choix d'un état; 2° La vie d'atelier; 3° Les dangers de
l'apprentissage; 4° Après l'apprentissage; 5° Appendices. Renseignements
utiles.
987. Aritmetica de ninos, escrita para uso de las escuelas ; por D. José
Mariano Vallejo. Paris, Rosa et Bouret, in-12 de 3 feuilles 1/4.
988. Arithmétique élémentaire, théorique et pratique, à l'usage des clas-
ses élémentaires; par M. J.-F.-A. Dumouchel. Ouvrage autorisé par le con-
seil de l'instruction publique. Nouvelle édition, revue et augmentée. Paris,
Dezobry et Magdeleine, in-18 de 4 feuilles. » €0
989. Arithmétique élémentaire; par M. J.-F.-A. Dumouchel, directeur
de l'école normale primaire de Versailles. Complément, comprenant quelques
-W7-
développements sur les quatre règles, le plus grand commun diviseur, les
proportions, les racines carrées et cubiques. Nouvelle édition. Pag. 145- .
216. Paris, Dezobry et £. Magdeleine, in-18 de 2 feuilles. » 30
990. Artisans célèbres (les); par E. Valentin. 7« édition. Tours, Marne,
in-12 de 12 feuilles, avec une grav. * 1 25
991 . Auberge dangereuse (F) ; par M. R.-P. Micheland. Limoges et Pa-
ris, Àrdant, in-12 de 8 feuilles 1/2, plus une grav. 1 10
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, pour l'enfance et la jeunesse,
dirigée par M. l'abbé Rousier.
992. Aux iNsimiTioNS et aux familles. Alphabet rectolégique, par figu-
res, représentant le départ des signes phoniques et graphiques pour corriger
le bégaiement et le mutisme incomplet et les fausses articulations. Démons-
trations des mouvements gymnastiques employés pour chaque lettre, ayant
son rapport avec chaque figure; par Félix Fobre. Beziers, de l'impr. litho-
graphique de Faucon, in-plano d'une feuille.
993. Béatrix; par Mrae la comtesse de Veilles. Tours, Marne, in-12 de 12
feuilles, avec une grav. 1 25
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
994. Beaux traits de l'adolescence, ou Choix d'exemples à l'usage de la
jeunesse. Versailles, Beau jeune, in-8 de 11 feuilles.
995. Bernardine, ou les deux Mères, suivie d'autres épisodes; par M*43
Th. Midy. Limoges et Paris, Ardant, in-12 de 4 feuilles, avec une grav. 45
996. Berquin du hameau (le), ou le Conteur des bords du Rhône. Scènes
historiques, esquisses biographiques et récits intéressants tirés de notre his-
toire ancienne et moderne; par M. Rénal [Çlaudius Billet, de Lyon]. 0e édi-
tion. Paris, Lehuby, in-12 de 14 feuilles 1/2, avec 4 grav. 1 25
Bibliothèque spéciale de la jeunesse.
997. Bon Guillaume (le), ou le Malheur secourant l'infortune; par F.-D.
Rouen, Mégard, in-18 de 4 feuilles, plus une gravure. » 30
Bibliothèque morale de la jeunesse.
998. Bonheur dans le devoir (le); par Mme L. Boyeldieu d'Auvigny.
Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles, avec une vignette. 1 50
Ouvrage couronné par la Société d'émulation de l'Ain, sous le titre de
Petit Jean. Collection de la bibliothèque des écoles chrétiennes.
999. Bonhomme jolifpe (le) ; par l'auteur du Nuage doublé d'argent, etc.
Traduit librement de l'anglais. Paris, Meyrueis, in-12 de 5 feuilles 2/3. 1 »
1000 C. j. cesARis. Commentarii de bello gallico. Edition classique,
accompagnée de remarques et notes grammaticales, philologiques et histori-
ques, et suivie d'un index géographique, par Ed. Feugère, professeur au
lycée impérial Bonaparte. Paris, Delalain, in-12 de 9 feuilles. 1 25
1001. Calligraphie (petite) des écoles primaires, ou Méthode analytique
d'écriture cursive, de ronde, de gothique, de coulée et de bâtarde; par
Fleurys de Vèze. Paris, Dezobry et E. Magdeleine, in -1& d'une feuille. » 10
1002. Catastrophes célèbres (les) ; par M. de Chav armes. Tours, Marne,
in-12 de 8 feuilles. » 75
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
1003. Causeries d'enfants, suivies de petites historiettes; par Mme Wet-
— 308 -
zeU. Paris, Langlumé et Peltier, rue du Foiu-Saint-Jacques, il, in-18 de
5 feuilles, plus 2 gravures. 1 50
1004. Cécile, la jeune organiste; par Eulalie Benoît. Limoges et Paris,
Ardant frères, in-12 de 7 feuilles 1/2, avec une vignette. » 60
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, pour l'enfance et la jeunesse.
1005. Chants des salles d'asile, avec les airs notés. Extraits du < Manuel
des salles d'asile», à l'usage des filles des Sœurs de la charité de Saint-Vin-
cent de Paul ; par une sœur, directrice de salle d'asile. Paris, Dezobry et
fi. Magdeleine, in -8 de 3 feuilles 1/2. 1 50
1006. Chaumière bretonne (la), ou la Malédiction d'une mère, drame en
trois actes, composé pour les distributions des prix et les récréations litté-
raires, dans les pensionnats de demoiselles; par J.-A. Guy et. 2' édition.
Paris, E. Belin, rue de Vaugirard, 52 (1854), in-12 de 5 feuilles 1/2. » 75
1007. Clémentine, ou le Modèle du chrétien dans le malheur et l'abandon ;
par J.-B.-G. Tournai, J. Casterman et fils, 1854, in-18 de 234 pp.
1008. Complète French Class-Book (tbe); by Alfred Hcmet. New edit.
London, 8vo. boards. 6s. »
1009. Concours général. Devoirs donnés au concours général entre les
élèves des lycées et collèges de Paris et de Versailles, suivis de copies d'élè-
ves couronnés, recueillis et publiés par N.-A. Dubois, professeur de PUni-
versité. Année 1854. Paris, Delalain, in-8 de 6 feuilles. 1 75
1010. Conquêtes en asie, par les Mogols et les Tartares, sous Gengiskan
et Tamerlan; par M. de Chavannes. Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles, avec
une gravure. 1 50
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
1011. Contes des fées; par C.-A. Breynat. Paris, Moquet, Garnier frè-
res, Palais-Royal, in-18 de 2 feuilles. 1 50
La Fée aux ronces. — Le Charme d'esprit. — Le Puits qui parle. — Le
Prince Hibou.
1012. Conteur de l'enfance (je) ; par Ch. Romagny. Rouen, Mégard,
in-18 de 4 feuilles, plus une gravure. » 30
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1013. Conversaçoes de huma menina corn a sua boneca, seguidas da
historia da boneca. Pela autora dos «Contos a meus meninos ». Paris, de
l'imprimerie de Piliet fils aîné, inl8 de 5 feuilles 2/9, avec 12 gravures.
1014. Cours d'enseignement élémentaire à l'usa go des écoles catholiques.
Abrégé de l'histoire ecclésiastique et histoire de rétablissement de l'Église ;
par l'abbé L. Autié. Paris, Giraud, rue Dauphine, 16; et Nîmes, Louis
Giraud, in-18 de 6 feuilles 1/3. 1 »
1015. Cours d'histoire racontée au premier âge et à la jeunesse; par
Mme la comtesse Drohojowska, née Symon de Latreiehe. Histoire sainte.
Paris et Lyon, Périsse frères, in-18 de 6feuilles. » 90
1016. Cours d'histoire ancienne, rédigé conformément au programme
d'histoire du plan d'études des lycées, à l'usage des élèves de la classe de 3*
des lycées et des candidats au baccalauréat es- lettres; par E. Daltain, pro-
fesseur agrégé d'Histoire au lycée impérial de Rennes. 2e partie. 2e cahier.
Paris, Delalain, in-8 de 10 feuilles 3/4. 2 »
1017. Cours de thèmes à l'usage des classes élémentaires et des classes de
grammaire, divisé en trois parties; par C. Villemeureux. in partie. 4e édi-
tion. Paris, Mme veuve Maire-Nyon (1850), in-12 de 9 feuilles 1/3. 2 »
1018. Cours de mythologie. Franzôsisches Lesebuch f. Real u. hobere
Biïrgerschulen, Milit&rschulen, Tôchterschulen u. andere hohere Lehranstal-
ten; von Dir. Dr Holzapfel. Magdeburg, Creutz,in-8 de viij et 256 pag.
1019. Cours élémentaire d'bistoirede France, depuis la Gaule primitive
jusqu'à nos jours, d'après le dernier programme des études universitaires,
et enrichi de questionnaires et d'une table des matières, par M. l'abbé Badi-
che et M. A. Fresse-MontvaL Paris, Poilleux; Lyon, Girard et Josserand;
Toulouse, Privât, in-18 de 12 feuilles. 1 20
Faisant partie d'un Cours élémentaire d'Histoire, de Géographie et de
Mythologie, qui formera 9 vol.
II a déjà paru : la Mythologie, 1 vol.; — l'Histoire de France, 1 vol.; —
l'Histoire ancienne, 1 vol. Prix de chaque vol. 1 20
1020. Cours élémentaire d'histoire de France, précédé de notions d'his-
toire et de géographie anciennes, avec résumés et questionnaires, rédigé
conformément aux programmes des cours d'histoire des classes de sixième,
de cinquième et de quatrième des lycées; par H. Chevallier, professeur
agrégé d'Histoire. 3e partie. Cours de quatrième. 2e partie. Paris, Delalain,
in-12 de 15 feuilles. % 1 75
1021. Cyrille, ou le Triomphe du Christianisme dans les Gaules. Essai de
tragédie à la manière des anciens, exercice de collège; par If. J. Phil.-Aug.
Lalanne. Paris, Cent-Brière, r. de la Ste-Chapelle, 3, in-8 de 3 feuilles. 1 50
1022. Deux jumeaux (les), Timothée et Philémon; par M. Heumann.
Rouen, Mégard, in-12 de 10 feuilles, plus une gravure. » 45
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1023. Dictées de grammaire ; par Mme Debierne. Paris, Mme veuve Maire-
Nyon, in-12 de 8 feuilles. 1 50
1024. Dictionnaire (petit) de la langue française ; par G. Bdeze, de l'an-
cienne Ecole normale, etc. 3e édit. Paris, Delalain, in-18 de 12 f. 1 50
1025. Dieu et la francs ; par Mlle Antonine Lecler. Limoges et Paris,
Ardant, in-12 de 7 feuilles 1|2, avec planche. » 60
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire.
1026. Distiques mnémoniques sur les personnages célèbres de l'histoire de
France; par Auguste Laurans. Paris, Lacroix-Comon , au Comptoir des
imprimeurs-unis, in-18. 2 »
1027. Douze contbs pour l'enfance ; par Mme la comtesse de la Rochères,
[Mme Dutheil, femme du sous-intendant militaire au Mans]. Nouvelle édi-
tion. Tours, Marne, in-18 de 4 feuilles, avec une grav. » 50
1028. Ducs de Bretagne; par C. Barbier. Rouen, Mégard, gr. in-8 de
24 feuilles, avec 4 vignettes. 1 65
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1029. École du jeune âge (la nouvelle), ou les Enfants d'Israël sous
Moïse, Josué et les Juges ; par M. l'abbé Henry, Tours, Manie, in-12 de 13
feuilles, plus une gravure, 1 25
Bibliothèque catholique des familles et des écoles.
1030. Education scientifique des jeunes demoiselles. Notions élémentai-
— 310 —
res de physique et de chimie ; par B. Miège, professeur à f administration
centrale des lignes télégraphiques. Paris, F. L. Mathias, quai Malaquais,
n° 15, iri-12 avec 150 figures sur bois. 4 56
1031. Episodes de guerre, renfermant, notamment, les actes et hauts
faits de l'armée d'Orient ; par A. de Saint-Germain. Rouen, Mégard, \n-t%
de 7 feuilles, avec une gravure. » 45
Bibliothèque morale de là jeunesse.
1032. Eugénie, ou la Mémoire du coeur ; par Ume Céline FàÙetl Rouen,
Mégard, in-12 de 10 feuilles, avec une gravure. » 45
Bibliothèque morale de la jeunesse.
, 1033. Exercices de mémoire et de style, mis £ la portée des enfants; par
ù. Belezé, ancien chef d'institution à Paris. 12e édition, ouvrage autorisé
par le conseil de l'instruction publique. Paris Delalain, in-18 de 10 f. 1 50
1034. Exercices et questionnaire à l'usage des maîtresses de la cm-
qwème classe* A. M. SS. G. G. Orléans, de l'impr. de Jacob, 1854, in-18 de
10 feuilles 20.
; Grammaire. — Chronologie de l'histoire ancienne. — Chronologie de l'his-
toire sainte. — Géographie. — Correspondance de deux sœurs.
1035. Exercices gradués de mémoire, à l'usage des écoles primaires ; par
L. Frétille, directeur de l'Ecole normale du Gartf. Nîmes- et Paris, Gfraud,
in-12 de 6 feuilles. » 85
1036. Famiue db selnac (la), ou la Religion présentée au cœur ; par ma-
demoiselle Brun. Tournai, J. Casterman et fils, 1854, in-12 de 279 pp. fig.
1037. Fedor et louise, ou Devoir de l'homme envers les animaux ; par
G. Nieritz. Traduit de l'allemand, par Lebefecht LorUt, Lyon, de l'impr.
de Vingtrinier, in-8 de 6 feuilles 1;4. 1 50
ÂUs profit de la Société protectrice des animaux.
1038. Ferréol, ou les Passions vaincues par la religkm ; par Théophile
Ménard. 8« éditipn. Tours, Marne, in-12, de 12 feuilles avec une gravure.
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne. 1 25
1039. Français en Egypte (les), ou Souvenirs des campagnes tf Egypte et
d> Syrie ; par un officier de l'expédition. Recueillis et mis en ordre par J. /.
E. Roy. Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles, plus une vignette. 1 25
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
1040. François le mauvais sujet, ou la Malédiction d'un père. Imité de
l'allemand. 2e édition. Strasbourg, Mme veuve Berger- Levrault et fils; et
Paris, Reinwald, rue des Saints-Pères, 15 (1854), in-18 de*2 feuilles lj2,
avec une gravure, carton gaufré. 3 40
1041. Géographie méthodique adaptée au* écotefe moyennes et aux clas-
ses inférieures des athénées royaux. Des exercices nombreux et attrayants :
questionnaires, petits voyages, etc.; par J. G. Peeters, professeur. Anvers,
impr, de F. Lamot-Jacobs, in-18 de 114 pag. » 60
Eléments de la sphère. — Divisions générales du globe. — Nomenclature
géographique. --Principaux pays avec les villes les plus importantes. —
Géographie de l'Europe. — Géographie élémentaire de la Belgique. ■*- Des-
criptions succinctes des autres contrées de l'Europe. — Tableaux compara-
tifs des Etats de l'Europe : forces de terre, forces Se mer. — Distances 1* de
Bruxelles, 2* de Paris aux villes principales de l'Europe ; - population re-
lative de 1 Europe ; — villes les plus peuplées : chetoins de fer, etc. — Prin-
- 311 -
cïjpttW chaînée de montagnes, grands fleuves, lies pHncipaîes ëtl g f dtt^és
d'îles, golfes, détroits, etc. — Géographie générale de l'Asie, .d$ ^Afrique,
«^ l'Amérique ,et 4e l'Oç^anie.. — Des exercices nombreux et attrayants. —
uestjqnnaires, petits voyages, etc. . , ,
* 1042. Géographie simplifié* (la), par demanda et par réponses', rédigée
spéciajemçat pour les , élèves des pensionnats et des écoles primaires ; par
Jeaji ^oy^çrofesséur. ^édition. Dijon, Clunèt, in-12 de 2 feuilles.
i.l04ft. GfttaJUWHs . administrative de la France ; (par à. Jùb'ètàe fa
. Petrelle, ancien chef de bureau au ministère de l'instruction publique et pfes
cujtes, .Ouvrage, rédigé conformément aux prescriptions dû programmé <Tétu-
<je^ arrêté au conseil de l'instruction publique le 30 âfoât 1832; Classe d<
quatrième., Paris, Eug. Ducrooq, Victor Masson, ih-f2f de 2l8'riàfe'. i Si
$ëU\ (jrammaijre des enfants.;' par A. Ù. Mdrtiti. Paris, M** teuvô Fous-
sïeîgue, rué Saint- Suïpice, 23"; A. Ùelâhàys, r*ué Voltaire, S et '6 (f8S4.),
in-12 de 6 feuilles 5j6.
u i$&'. Ohammaire française (nouvelle}, en Vers Rbrés, à l'aïdef de laquelle
on s'instruit en s4âinûsânt; par H.\ M6riiet-de-£arochê. Paris', Hachette,
ïn-l2f de 2 feuilles iff.
1046, Grammaire latine élémentaire ; par F. Àricfenoty directeur dû col-
lège' cômmuriaï et' de Fécole moyenne dé Tengres. Liège, H* ftessain
(mi), in-12.
1047. Guibe de l/explicatecr (le), ou Rëcueu dé; dibtéés;, d*éxërcic<és' et
<Jë questions en application arux principes dévetoppés daris« l'Bxptidàteof gram-
matical, etc. » ; par M. B\' A. Fousset. Paris, Fourau* et Orléans, le» princi-
paux libraires, m-ik de f feuille*. * 80
1648; GriLLAtiWE et lccîe ; par M** Diê de SainUJàsepk. Limogés et
Paris, Ardant, rn-8 de 9 feuille», pîus une gravure;, i 10
Bibliothèque religieuse, morale* littéraire, pour l'enfance et la jeunesse, di-
rigée par M. l'abbe Housier.
1049. Gymnase (le) dramatique, nouveau Théâtre moral dé&é à la jeunesse.
Bruxelles, H. ,^oemaere, in-12.
Il a.paptt^o&ihéâtre:,, ^ . r -j "»•
lo Col de la Mouzaia (le), ou leTri6mphe.de la fdi, drame en deux actes,
mêjé de chants :.. par P. Ar Proost. ïri-12 de 70 pag.
2» Vendéen (fe), du rExpiàtiotf, drame en tftfe actes ; par le wètouU fti-12
de 72 pages. v . , , . .
3° Victor et Robert, ou une Vengeance chrétienne, pièce en deux actes ;
par te même. In-12 de 74 pag.
. 4° Gëôrget, our le petit Savoyard, drame-vaudeY. en un a(cte, pair ïèméme.
In-12 de. 54 pages.
Chaqrie ptece se Vend séparément : 1 50
1050^ Hélène E]c Isabelle, ou Être et paraître ;' par riiîss M* Mad ïntoèli;
traduit de l'anglais, avec l'autorisation de l'auteur. Genève' et Paris, Joël
fiherbuliez, in-l& dé 296 pag. Û 50
1651. Histoire ancienne (P) mise à la portée dés enfants,' avec question-
naire; par G. Belezey ancien chef d'institution à Paris. 15e édition, ornée
"<fune carte du monde' ancien. Ouvrage autorisé par le conseil de l'instruc-
tion publique. Parié, Delalain, in- 18 de 10 feuilles. 1 50
1052. Histoire de France abrégée, depuis les temps les plus anciens jus-
qu'à nos jours ; par A. Magin, inspecteur générai de l'instruction publique.
— 312 —
Nouvelle édition, revue et corrigée. Paris, Dezobry et E. Magdeleine (1856),
jn-18 de 8 feuilles. » 80
1053. Histoire de France chronologique et méthodique, depuis les temps
les plus anciens jusqu'à nos jours ; par J. Guadet. 6e édition. Paris, Ducrocq,
rue Hautefeuille, 10, in-18 de 5 feuilles avec 16 port, sur bois. » 75
1054. Histoire de francs (1') mise à la portée des enfants, avec question-
naires ; par G. Beleze, ancien chef d'institution à Paris, etc. 14* édition, or-
née d'une carte de la France. Ouvrage autorisé par le conseil de l'instruction
publique. Paris, Delalain, in-18 de 10 feuilles lj2. 1 50
1055. Histoire de ma famille; écrite par un ouvrier. Genève et Paris,
Joël Cherbuliez, in-18 de 96 pag. * » 80
1056. Histoire des reines de France les plus célèbres ; par le baron de Le-
tournel. Limoges, Barbou, in-8 de 22 feuilles, avec 4 vignettes. 2 50
Bibliothèque chrétienne et morale.
1057. Histoire naturelle mise à la portée des enfants, avec question-
naires; par G. Beleze, de l'ancienne Ecole normale, ancien chef d'institution
à Paris. 16e édition, accompagnée de gravures. Ouvrage autorisé par le con-
seil de l'instruction publique. Paris, Delalain, in-18 de 10 feuilles. 1 50
1058. Histoire sainte, par demandes et par réponses, suivie d'un abrégé
de la vie de Jésus-Christ. Nouvelle édition. Tours, Marne et Paris, Mme veuve
Poussielgue, rue Saint-Sulpice, 38, in-18 de 4 feuilles. » 40
1059. Histoire sainte élémentaire, traduite du latin de Lhomond et sui-
vie d'un abrégé de la vie de Jésus-Christ; par E. L. Frèmont, ancien chef
d'institution à Paris. 7e édition. Paris, Delalain, in-18 de 5 feuilles. » 60
1060. Historiettes morales destinées au jeune âge; par Ern. P...... ins-
titutrice. Reims, del'impr. de Lu ton, in-12 de 10 feuilles 1?3.
1061. Hiver (1') ; par M. Forgame. 2e édition, revue, corrigée et aug-
mentée. Rouen, Mégard, in-18 de 4 feuilles, plus une gravure. » 30
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1062. Ile des cinq (F), avec une préface sur les livres d'éducation; par
Ernest Fouinet. Tours, Marne, in-12 de 13 feuilles, plus 6 gravures. 1 25
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
1063* Jeune lingere de Manchester, traduction libre de l'anglais.
Genève et Paris, Joël Cherbuliez, in-18 de 64 pag. » 50
1064. Leçons d'histoire ancienne; par H. Bouchitté, recteur d'académie,
etc. Paris, Hachette, grand in-8 de 9 feuilles 1^4, plus 3 tableaux et
7 cartes. 3 50
Cours d'éducation complet pour les filles. 2e partie. — Education
moyenne (de 10 ans à 16 ans). Ce cours est divisé en trois parties : Educa-
tion élémentaire. — Education moyenne. — Education supérieure.
1065. Lecture facilitée (la). Syllabaire réduit; par un instituteur. Pa-
ris, l'éditeur, rue Saint-Sébastien, 30 ; rue Sainte-Elisabeth, 12, in-16 de
3j4 de feuille.
1066. Lectures historiques belges ; par Mm* Gatti de Gamond, ins-
pectrice des salles d'asile, des écoies primaires des filles et des établisse-
ments destinés à la formation des institutrices. Seconde édition, Tour-
nai, J. Casterman et fils, in-12 de 412 pag.
r^è *
n je
f a
— 313 —
1067. Lectures variées, à l'usage des écoles primaires; par U. Floris,
instituteur. Paris, Etienne Giraud ; et Nîmes, Louis Giraud, in-18 de
4 feuilles. » 60
1068. Légendes pittoresques de l'histoire, mœurs, descriptions, pein-
tures, tableaux, aventures anciennes et nouvelles de la Gaule et de la
France; par M. Alfred Driou. Limoges, Barbou, in-8 de 22 feuilles, avec
5 lithogr. 2 50
Bibliothèque chrétienne et morale.
1069. Manuel des étudiants, ou Recueil de réflexions, de pratiques de
piété et de prières. Sixième édition. Louvain, Van Linthout et comp.,
in-18. 1 20
*ux m Cette sixième édition, dit le « Journal de Bruxelles », est enrichie de
z tout ce que l'expérience a découvert de moyens nouveaux pour faire fleurir
de plus en plus, dans les collèges et les pensionnats, l'amour de la vertu et
de la science ».
"Z. 1070. Manuel (nouveau) des salles d'asile, à l'usage des filles de la Cha-
^ rite de Saint-Vincent de Paul ; par une sœur de salle d'asile. Paris, Dezobry
r "* et E. Magdeleine, in-8 de 44 feuilles 1[4, plus 3 planches. 9 *
Suivi des Chants des salles d'asile, avec les airs notés par une sœur,
i directrice de salle d'asile, ln-8 de 3 feuilles 1]4.
* 1071. Matinées (les). Conversations instructives et amusantes pour la
jeunesse ; par Mma Trembicka. Limoges et Paris, Ardant, in-12 de 7 feuil-
u lesli2. » 60
l 2 Bibliothèque religieuse, morale, littéraire.
* 1072. Mélanie et lucette, ou les Avantages de l'Education religieuse
i (par d'Âviau du Bois de Sanzay, archevêque de Bordeaux), suivi d'anec-
dotes édifiantes. Limoges et Paris, Ardant, in-12 de 10 feuilles 1{2, plus une
" gravure. » 60
i Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, pour l'enfance et la jeunesse,
dirigée par M. l'abbé Rousier.
Ouvrage souvent réimprimé. La première édition est de Poitiers, 1811 ,
r in-12.
1073. Mémoires (les) d'un ange gardien (par M. Jules Massé, D. M.).
Nouvelle édition , revue par P... Limoges et Paris, Ardant, in-8 de 9 feuilles,
plus une gravure. 1 10
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, dirigée par M. l'abbé Rousier.
1074. Mes loisirs, Nouvelles morales; par Mm« de Stoltz. Limoges,
Barbou (et Paris, Dupuy), in-8 de 22 feuilles, plus 4 lithog. 2 50
Bibliothèque chrétienne et morale.
1075. Méthode de lecture ; par Bouhoure, instituteur. Paris, rue Saint-
Jacques, 38, 4 tableaux in-folio de 4 feuilles.
1076. Méthode de lecture de la Société pour l'instruction élémen-
taire; par M. A. Peigné. Angoulême, de l'impr. d' Ardant, in-12 de 3 feuil.
1077. Méthode hermann-kothe. Histoire de France. Chronologie des
rois ; par Hermann-Kothe, auteur de la Mnémonique Hermann-Kothe, etc.
Paris, l'Auteur, rue Bonaparte, 36, in-12 d'une feuille. 1 »
1078. Modèles de discours et allocutions pour les distributions de prix
dans les pensionnats de demoiselles; par A* Thëry, recteur d'académie. Pa-
ris, Hachette, in-12 de 17 feuilles. 3 50
r
— 314 —
1079. Moniteur d'orthographe (le petit), ou Devoirs progressifs pu
moyeu desquels les plus jeunes enfants sachant écrire peuvent apprendre très
facilement, et dans un temps fort court, l'orthographe de la langue fran-
çaise; par Julien. lre partie. Livre de l'élève. Clermont-Ferrand, Veysset,
in-18 de 7 feuilles.
1060. Morale pe l'enfance (la), ou Quatrains moraux à l'usage de la
jeunesse, et rangés méthodiquement ; par le vie. Morel de Vindé. Tradl en
vers allemands par L. Bentz. 2e édition, augm. (franc, etallem.). StrasBoui'g
et Paris, Ve Berger-Levrault et fils, in-16 de 91 pag. » 50
JjOBl. Mosaïque littéraire. Morceaux choisis, en vers ou en prose, exr
traits de nos meilleurs auteurs modernes , avec une appréciation de leur
mérite Httéraire; par M. Hfai^rof, professeur de littérature. PanSj Lehuby,
in-12 de 14 feuilles, avec \ vign. ' v" / . ' "' " ' 1 $>,
Bibliothèque spéciale de la jeunesse. • ,>lj,fV
1082. Mythologie (la) mise à la portée des enfants, avec questionnaires %
pat* G. Beleze, de f ancienne École normale, etc. ¥ édition. Paris, Petejain,
in-lfc dé 9 feuilles i]2. 1 50
4 1083. Nacelle (la). Toulouse, Société des livres religieux; et Paris, aux
librairies protestantes, in-18 de 2 feuilles 1|2, avec' une gravure.- - '• ''«""£5
1084. Naufrage et aventures du capitaine wilsoîs. Traduit de l'an-
glais.' ttoiiv. édit." Tours, Marne, in-12 de l^feuil^lrS1, avec une grav. 4 25
'Bibliothèque des' écoles chrétiennes. ' ' ' •" * • * - • •
1085. Notes historiques supplémentaires, ^ncien Testament. — His-
toire ancienne. — Histoire romaine, ^.ngers, de l'impr. de Cosnier et
Lacljèse, |853, in-12 de 11 feuilles/ ' "' ' '' ' i:* '
1086. Notions de physique et de chimie; par H. Sonnet, fjpqteur es-
sciences. Paris, Hachette, gr. in-8 de 3 feuilles li4, plus 2 planches. 2 25
Cours complet d'éducation pour Jes flljes. 2* partie (de |0 à 16 ans), Voyez
no 1064. f
1087. Numération (la) enseignée à Taide du boulier vertical. Nîmes,
Louis Giraud, in-8 d'une feuille 3j4. ' *
Procédés" en'usagé a' l'Ecole' normale primaire ta Nîmea* poar f#âji(er
1 application des : principes exposés dans l'instruction dont. KappareiJ est
accompagné.
1088. Oramaïka, ou Conversion et persévérance d'une jeune indienne.
Tournai, J. Casterman et $ls, in-12 <je î#8 pp.
1089. Orphelins de la beauce (les), ou les Epreuves de laverai; par
C. F. P. Rouen, Mégard, in-12 de 9 feuilles, plus une gravure. > 60
Bibliothèque morale de la jeunesse. ■
1090. Pauline, ou la petite Curieuse ; par Mwe Afida de fïfiviqwc. Limo-
ges et Paris, ^rdant, in-18 de 4 feuilles, avec une gravure. » 40
pibliothèque religieuse, morale, littéraire, dirigée par jjj. l'abbé Roùsièr.
109|. Pièces dramatiques à J'usage des établissements religieux et pen-
sionnats de jeunes demoiselles, pour' les distributions de prix; par Gio-
vanni Rivetti, professeur de musique au collège d'Aubusson (Creusé).
1™ livraison. In-8 de 2 feuilles. Imp. de Bouyet, à Àubusson. — S'àdrêssèr
à Tauteur pour l'a musique des couplets. Prix.' «50
Les deux Nièceg, comédie-vaudeville en un acte. ' ,l
— 315 —
1092. Précis de l'histoire de l'éloquence, extrait des critiques les plus
estimés, à l'usage des élèves de rhétorique. Cahors, Mrae veuve Richard,
in-18 de 8 feuilles 4j9.
L'Introduction est sigqée : A. Carayol.
1093. Printemps (le) ; par M. Forgame. 2e édition i revue, corrigée et
augmentée. Rouen, Jlégard, in-18 de 4 feuilles, plus une gravure. » 30
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1094. Récits (les) d'un instituteur aux enfants de son école. Jmité de
l'italien de César Cantu, et augmenté par M. l'abbé D. Pinart. Tours,
Marne, in-l$ de 8 feuilles. » 75
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
1095. Recueil (second) de versions allemandes, faisant suite au Petit
recueil de versions allemandes instructives et morales. Strasbourg, MP6
veuve Berger-Levrault et fils ; et Paris, rue des Saints-Pères, % in-12 de
7 feuilles. t »
1096. Résumé méthodique d'histoire universelle; par A. Docquier, pro-
fesseur d'histoire à J' Athénée de Mons. lre partie. Histoire ancienne.
2* partie. Histoire du raoyen-ège, renfermant l'Histoire de la Pelgique.
3e partie. Histoire moderne, renfermant l'Histoire de la Belgique. Mons,
Manceaux-Hoyois, 3 vol. in-12 de vii-178, 292 et ii-186 pp. 1 fr. 50, 2 fr.
et 1 fr. 25.
1097. Rois de France fies); par Lesne-Daloin. Paris, Boisgard, rue Su-
ger, 13, in-12 de 10 feuilles 5i6. 2 p
Ouvrage illustré de 72 gravures sur bois, dessinées par Philippoteaux.
1098. SELECTiE s prophetis historié. Texte biblique, modifié pour
l'usage des classes; par M. l'abbé Vervost. Paris, Lecoffre, in-18 de 6 feuil.
. Cours gradué d'auteurs sacrés.
1099. Simples récits destinés aux jeunes filles ; par Mm* Nanine Guillon,
née Viardot. L'Entrée dans le monde. Paris, Fontaine, passage des Pano-
ramas, 35, in-12 de 14 feuilles 5i6. 3 50
1100. Soirées en famille; par A. M. Tours, Marne, in-8 de 15 feuilles,
avec une vign. 1 25
Bibliothèque des écoles chrétiennes.
1100*. Soirées de vacances, (les) : Récréations de la jeunesse; par B***
[J.-B. Berger]: Limoges, Barbou (et Paris, Dupuy), gr. in-8 de 192 pag.
avec 4 lithogr. împr. à deux teintes. 2 50
Sur le catalogue de l'éditeur l'auteur de ce livre est nommé M. de Saint-
Aurantt : mais c'est un pseudonyme.
1101. Spectacle de la nature, merveilles, beautés du monde physique ;
par M. l'abbé Jouvent. Digne, Repos (1854), iû-12 de 14 feuilles.
1102. Symphorien, ou le jeune Athlète chrétien ; par M. l'abbé Monnaix.
Tournai, J. Casterman et fils, 1854, in-18 de 208 pag.
1103. Théâtre (nouveau), dédié à la jeunesse chrétienne; par M*** Girard.
Châtillon-sur-Seine, C. Cornillac, et Paris, Ch. Guyot jeune, rue Cassette,
no 2, in-12. ' 2 »
Contenant 4 pièces pour distribution de prix et récréations littéraires.
1104. Traité élémentaire d'arithmétique, rédigé conformément aux nou-
— 316 —
veaux programmes de l'enseignement des lycées. A l'usage des élèves de
troisième, des candidats au baccalauréat ès-sciences et ès-lettres, et aux
écoles du gouvernement; par G. Lomon, professeur de mathématiques.
Vannes, Cauderan ; Paris, Langlois et Leclercq, Dezobry et Magdeleine,
Hachette, in-8 de 19 feuilles 1[4.
1105. Trois cousines (les), ou la Nécessité de réformer son caractère;
suivi de Ange Braschi ; par V. D. Rouen, Mégard, in-12 de 7 feuilles, avec
une grav. » 45
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1106. Trois orphelines (les). Nouvelles Veillées du château; par Mra«
J. Delafaye Brehier. 4$ édition. Paris, Lehuby, in-12 de 13 feuilles 2$, avec
4 gravures. 1 25
Bibliothèque spéciale de la jeunesse.
1106*. Trois semaines en voyage : France, bords du Rhin, Belgique;
par Paul Baudry. Rouen, Mégard, in-12 de 9 feuilles, plus une grav. » 45
Bibliothèque morale de la jeunesse.
1107. Un dévouement filial; par H. Atocem. Paris, Conte Atxero, rue
Aubry-le-Boucher, 32; les principaux libraires, in-18 de 6 feuilles.
Librairie de l'enfance. — Adolescence. 14 ans et au-dessus.
1108. Veillées du foyer (les). Le Mort vivant, ou les Testaments de
notre oncle (nouvelle) ; par Gustave Leroy. lre livraison. Paris, Durand, rue
Beaubourg, 24v in-16 d'une feuille. » 10
Bibliothèque morale et populaire.
1109. Volière des enfants (la), ou Histoire des oiseaux les plus inté-
ressants à connaître; par A. Espeisse. Limoges et Paris, Ardant, in-18 de
6 feuilles. » 40
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire, dirigée par M. l'abbé Bousier.
1110. Xavier bossu, ou Courage et persévérance; par Louis d'Issenburg.
Limoges et Paris, Ardant, in-18 de 4 feuilles, plus une grav. » 40
Bibliothèque religieuse, morale, littéraire.
SCIENCES NATURELLES ET MEDICALES. — SCIENCE AGRICOLE.
A. Histoire naturelle.
1U1. Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou. To-
me XXVI ï. Année 1854. N<* i et 2. Moscou, 1854, gr. in-8, ensemble de
523 pag., avec 10 planches lith. gr. in-8 et in-4, dont une coloriée. 24 »
Le volume paraît en quatre livraisons.
1112. Album ethnographique de M. Théodore Valerio. Les populations
des provinces danubiennes en 1854.
Un compte-rendu de cet ouvrage, par M. Théophile Gautier, a paru dans
le Moniteur, numéro du 7 mai.
1113. Animaux des Alpes (les), leur vie et leurs habitudes. Esquisses des
Alpes suisses; par F. de Tschudi. Edition française, revue et très augmen-
tée par l'auteur. Illustrée de 24 splendides gravures. Berne, Ed. Mathey, in-8.
Cette édition, à laquelle M. de Tschudi a consacré les soins les plus mi-
nutieux, est publiée et traduite par l'un des professeurs les plus distingués de
la Suisse française.
Pour une édition allemande, voyez le n° 1147.
1114. Annales de la Société linnéenne du département de Maine-et-Loire.
— 317 —
1" année. 1853. Angers, de l'imprimerie de Cosnier et Lachèse, 1854, in-8
de 21 feuilles 1/4, plus un frontispice et 15 planches.
1115. Annales de pomologie belge et étrangère , publiées par la Com-
mission royale de pomologie, instituée par S. M. le roi des Belges. 3e an-
née. 1855. Bruxelles, F. Parent, gr. in-4 avec planches coloriées.
Prix de l'abonnement annuel 24 »
1116. Annales des sciences naturelles, comprenant la Zoologie, la
Botanique, l'Anatomie et la Physiologie comparée des deux règnes, et l'His-
toire des corps organisés fossiles. Rédigées, pour la zoologie, par M. Milne
Edwards, pour la botanique, par MM. Ad. Brongniart et /. Decaisne, IVe
série. 2e année. Tome III, livraisons 1 à 3. Paris, Victor Masson, 3 livr. in-8
avec planches.
Les Annales des sciences naturelles paraissent depuis 1824, par cahiers
mensuels. Chaque série est de dix années.
Le prix de 1 abonnement annuel, ou pour douze^numéros, est, pour une
partie séparée, pour Paris. 25 »
Pour les départements. 27 »
Et pour l'étranger, suivant le tarif.
Pour les deux parties réunies. Pour Paris. 38 »
Pour les départements. 40 »
Pour l'étranger, suivant le tarif.
Table des matières des numéros annoncés aujourd'hui :
N°l. Zoologie. Recherches relatives à l'action du suc gastrique sur des
matières albuminoïdes, par M. Long et. — De l'action du fluide séminal sur
les corps gras neutres, par M. Long et. — Mémoire sur l'origine du sucre
contenu dans le foie, et sur l'existence normale du sucre dans le sang de
l'homme et des animaux., par M. Louis Figuier. — Analyses comparées du
sang de la veine porte et du sang des veines hépatiques, etc., pour servir à
l'histoire de la production du sucre dans le foie , par C.-G. Lehmann. —
Remarques sur la sécrétion du sucre dans le foie, faites à l'occasion de la
communication de M. Lehmann, par M. CL Bernard. — Recherches sur la
fonction glycogénique du foie, par M. Lecomte. Botanique. Recherches sur
la fécondation des fucacées et les anthérides des algues, par M. G. Thuret.
— - Diagnoses non nul las e Monimiacearum recensione tentata excerptas prae-
mittitL.-A. Tulasne. — Carpographie anatomique, par M. Lestiboudois.
No 2. Botanique. Carpographie anatomique, par M. Lestiboudoi< (suite).
— Recherches sur l'endosmose, par M. Michel Lhermite. — Sur les fonctions
et la structure du Rostellum dans le « Listera ovata », par M. le Dr Joseph-
Dalton Hooker. — Cryptogamia Guyanensis, seu Plantarum cellularium in.
Guyana annis 1835-36 a Cl. Leprieur collectarum enumeratio universalis,
auctore C. Montagne, D. M. Zoologie. Deuxième Mémoire sur les circonvo-
lutions du cerveau chez les mammifères, par M. Camille Dareste. — Nouv.
Observations sur le développement des Trématodes. (Extrait d'une lettre de
M. de Filippi à M. Milne Edwards.) — Observations sur la contagion de la
gale des animaux à l'homme, par M. Bourguignon. — Mémoire sur la pré-
sence du sucre dans les urines, et sur la liaison de ce phénomène avec la
respiration, par M. Alvaro Reynoso.
No 3. Zoologie. Mémoire sur la présence du sucre dans les urines, etc.,
par M. Alvaro Reynoso (suite). — Nouv. Considérations sur la nidification
des guêpes, par H. de Saussure. — Mémoire sur les animalcules et autres
corps organisés qui donnent à la mer une couleur rouge, par M. Camille
Dareste. Botanique. Crytogamia Guyanensis, etc., autore£. Montagne, D.M.
(suite). — Additamentum in floram cryptogamicam Chilensem, quo lichenes
?raecipue saxicolas exponit William Nylander, D. M. — Sur l'origine de
embryon végétal, par le D* Hermann Schacht.
- 318 -
1117. Avenir (de Y) du jardin zoologique de Bruxelles; par L. H. -
Feuilleton de «l'Indépendance belge », du 26 juin.
1118. Carte géologique de Spa, Theux et Pépinster, à l'échelle de
l/2O0OOavec coupes; par Dumont. Liège, Gouchon, 1 feuille gr. aigle. 6 »
1119. Culture pu dattier (de la) dans les oasis des Ziban; par MM. E.
Cosson et P. Jamin. Paris, de l'impr. de Martinet, in-18 de 16 pag.
Extrait du « Bulletin delà Société botanique de France». Séance du 26 jan-
vier (865. '
1120. Diptères exotiques nouveaux ou peu connus; par S. Maequart.
V« Supplément. Extrait dès Mémoires de 'la Société impériale des sctences,
de l'agriculture et des arts de Lille. (Lille, de l'impr. de B'anel). Paris, Rorèt,
in-8 de 136 pages, avec 6 planches. " 4 »
1121. Étude des fleurs. Botanique élémentaire, descriptive et usuelle ;
par Ludovic Chirat. 2* édition, entièrement revue et considérablement aug-
mentée, par l'abbé Cariot. Tome III (et fin). Flore horticole et Dictionnaire.
Lyon, Girard et Josserand, in-12 de 37 feuilles 2/3.
1122. Études sur la géographie botanique de l'Europe, et, en particulier,
sur la végétation du plateau central de la France; par ffenri tecoq, profes-
seur d'histoire naturelle de la ville de Ciermônt-Ferrand. Tomes III et IV.
Paris, J.-B. Baillière, 2 vol. in-8, ensemble de 66 feuilles 3/4. 8' »
L'ouvrage aura8 volumes.
1123. Flore élémentaire des Jardins et des champs, accompagnée de
clefs analytiques conduisant promptement à là détermination des familles et
des genres, et d'un vocabulaire des termes techniques ; par Emmanuel fx
Maouty docteur en médecine, et /. Decaisne , membre de l'Académie des
sciences. Paris, Dusacq, rue Jacob, 26, 2 volumes petit in-8, ensemble de
940 pages. 9 »
1124. Géographie botanique raisonner, ou Exposition des faits princi-
paux et des lois concernant la distribution géographique des plantes de l'épo-
que actuelle ,' par M. Alph. de Candollë, membre de' la Société de physique
et d'histoire naturelle, etc. Paris, Victor Bïasson, in-8 de 87 feuilles 3/4, di-
visé en deux tomes, plus deux cartes géographiques. ^Q »
1125. Herborisations dans le midi de la France, en 1854; par M. Victor de
Martrin-Donos. Montauban, de l'impr. de Lapie-Fontaneî, in-8 d'une féuiile 3J4.
1126. Histoire naturelle des mammifères classés méthodiquement, avec
l'indication de leurs mœurs et de leurs applications dans lès arts, le com-
merce et l*agriculture ; par M. PaulGervais, professeur de zoologie et d'ana-
tomie comparée à la Faculté des sciences de Montpellier, livraisons \ à 50
(tome 1er), et 51 à 60 (onze premières livraisons du tome II). Paris, L. Goj>
mer, 1854-55, 60 livraisons, très grand volume in-8 Jésus, sur papier super-
fin glacé des Vosges.
Prix de chaque livraison de 2 feuilles de texte et une planche, en noir
30 c. ; color. 50 c.
Cet ouvrage fait partie d'une collection intitulée les Trois règnes de la
jkature, qui se compose des parties suivantes :
1° Introduction. Le Muséum d'histoire naturelle, par M. P. -A. Gap, 1 v.
2° Histoire naturelle dés mammifères, par M. Paul Gervais.
3° Histoire naturelle des oiseaux, par M. Em. Le Maout.
4* Histoire naturelle des familles végétales et des principales espèces, par
le même.
« On ne pouvait trouver une main plus sûre et plus expérimentée pour
— 319 —
décrire l'histoire naturelle des mammifères, que celle de M. Paul Gervais,
professeur a Montpellier. Elève et collaborateur de Fréd. Cavier, d*E. Geof-
froy^ Saînt-^HWairë, de Ile fflainvâleet du professeur actuellement chargé de
renseignement de la mannxialogte, M. Isidore Geoffroy Saint-ïfilaire, il s'est
livré aux études les plus sérieuses sur les animaux mammifères , et surtout
au poinjt fie vue des races domestiques et de l'industrie agricole. Ses propre*
travaux sur les espèces fossiles de la même classe lui ont permis d'ajouter des
faits nouveaux aux grandes découvertes paléontologiqueg de G. Guvier. Ujie
longue (pratique des riches collections du Muséum a'familiarfeé M. Gervais
avec les travaux des naturalistes et des voyageurs modernes; et son habitude
du sujet à rendu précieuses les indications qu'il a données pour la partie,
iconographique de ce nouvel ouvraçe ».
CetOuvràge est orné des illustrations suivantes :
1° Trente magnifiques planches gravées sur acier et coloriées, représentant
lesprincîpaux types dans les sites qu'ils affectionnent;'
& Vingt grandes planches gravées sur bois, imprimées à deux teintes ;
3* Une très grande quantité de bois gravés, représentant un rridrvidu de
chaque genre;
Juastrâtions par MM. Werner, Freemaa, Oudart, Fath, DeJaJiaye, de Car,
QuacUey, Çusman, Prunier, Annedouche, Gauchard, Morice, DuXrenoy et
autres sommes artistiques. "
1127. Histom* satueell» des mollusques terrestres et fluviatiles de
France, contenant des études générales sur leur anatomie et leur physiplogie,
et la description particulière des genres, des espèces et des variétés; par A.
Moquin-Tandon, membre de l'Institut (Académie des sciences), professeur
d'histoire naturelle médicale à la Faculté de médecine de Paris. Illustrée de
54 planches dessinées d'après nature et gravées. Livraisons 1 et %. Paris, tJ.-
8. Paijlière, gr. in-£ dé 17 feuilles, avec 18 planches et deux feuilles d'ex-
plication des planches.
Cet ouvrage formera 2 tpaux volumes grand in-8. Le tome Ier comprend
les études sur J'anatomie et la physiologie des mollusques. — Le tome If
comprendra la description particulière des genres, des espèces et des variétés.
L'ouvrage sera complet en 6 livraisons, chacune d'environ 150 pages et
9 plancbes. Prix (jte chaque livraison, fcvec ligures noires 7 »
Figurés coloriées. 11 »
1128. IcoNor.BAPHiE des camelHas (nouvelle). Année 1855. Gand, Ver-
schaffélt, gr. ih-8. Paraissant mensuellement par livraisons gr. in-8, avec
planches coloriées, prix de l'abonnement annuel. 22 >
1120. Jàkdin zoouogiqub de Marseille. Marseille, 4e l'imp. de Marius^
OKvô, in-» de 16 pages.
• Extrait 'delà* Jtewitf de Marseille. Delà création d'un jardin zoologique à
Marseille. Question des voles et moyens.
1130. ^tofourç çjLOhOGiQVE sur les Alpes françaises; par M. Rozet. Paris,
de J'impr. de Martinet, in-£ de 3 feuilles 1/4.
Extrait j-Ja Èullttin de la Société géologique de France. 2e série. Tome XII,
p. 204.
1131. Mémoire (sixième) sur la famille des fougères. Iconographie des es-
pèces nouvelles, décrites ou énumérées dans le Gênera Filfcum;TpaxA.-L.-A.
Fée. Strasbourg^ M™> veuve Berger-Levrault et fils aïné, et Paris/ rue dès
Saints-Pères, 8, in-4 de 3 feuilles avec 8 planches. 10* »
Ce bel et important ouvrage du savant M: Fée, sur la famille des fougères,
qui n'est tiré 'qu'à 160 exemple parait depuis 1854, dans les formats io-ibi.
et in-4. Les prix- dés livraisons précédentes sont ; Ie' et 2e Mémoùes, Hx-foj*
— 320 —
76 fr.— 3e et 4« Mémoires, in-fol. avec 5 planches 15 fr.— -î>e Mémoire. Gê-
nera fîlicum. Exposition des genres de la famille des polypodiaeées, in-4 avec
30 planches 54 fr. Prix de ce qui a paru 'de l'ouvrage jusqu'à ce jour. 155 »
1132. Méthode pour connaître facilement et sans maître les plantes de la
France; par l'abbé Dubois, ancien démonstrateur au Jardin des plantes d'Or-
léans. 4e édition, augmentée par P. Boitard. Paris, Cotelle, in-12. 8 »
Dans son avertissement pour cette nouv. édit., le savant botaniste fait con-
naître les additions importantes dont il Ta enrichie; il s* exprime en ces termes :
« Dubois a décrit 1,379 plantes, j'en ai décrit plus de 4,000: il a décrit
450 genres, et moi 730. Il ne fallait rien moins que cette énorme augmenta-
tion pour faire connaître, comme il ie promet, toutes les plantes de Tinté-
rieur de la France, et tous les genres de la France entière, etc. »
Au moyen de ces augmentations, l'ouvrage de M. Dubois est devenu une
flore complète de la France, que tous les amateurs consulteront avec fruit;
soit qu'ils habitent le nord ou le midi de la France, ils y trouveront décrites
les plantes particulières à leur contrée. (Journ. des Débats, 11 mai.)
1132*. Mollusques de maine-et-loire, ou Tableau méthodique, descriptif
et indicatif des mollusques terrestres et d'eau douce, observés à l'état vivant
dans le département de Maine-et-Loire ; par P.-A. Millet. 3' édition, revue,
corrigée et considérablement augmentée. Angers, de l'impr. de Cosnier et
Lachèse, 1854, in-8 de 4 feuilles 3/4.
1133. Muséum d'histoire naturelle. Les Hyènes; par M. A. Romieu.—
Moniteur univers., 24 mai.
Article reproduit en feuilleton dans a l'Indépendance belge » du 25 mai.
On nous fait remarquer, à propos du feuilleton tiré du Moniteur univer-
sel, et reproduit dans nos colonnes, que l'auteur de l'article sur les hyènes
s'est donné, au Jardin des Plantes de Paris, beaucoup de mal pour décou-
vrir ce que Ton savait longtemps avant les expériences d'apprivoisement aux-
quelles il s'est livré avec une persévérance digne d'une application meil-
leure. En effet, M. de filainville, entre autres savants, avait dit dans son Os*~
téographie :
« Le grand et inimitable peintre de la nature (Buffon) a produit ici l'effet
» qu'ont toujours obtenu le> grands poètes et les grands peintres, celui de
» faire pénétrer dans les masses des contre-vérités, des exagérations, par suite
» de la richesse du coloris; dissimulant la sèche réalité du dessin. Mais, au
» fait, les hyènes, considérées dans leur nature véritable, appuyée sur des
» faits nombreux et répétés, ne sont, pour ainsi dire, que des espèces de
» chiens; susceptibles, en effet, d'être facilement apprivoisées, dressées
» même à la chasse comme nos chiens domestiques, mais qui, dans leur or-
» ganisation assez différente, tenant à la fois de celle des civettes, des féliens
» et des caniens, n'en constituent pas moins une dégradation évidente sous
» le rapport digital ».
Ce passage de M de Blainville est reproduit dans l'ouvrage populaire in-
titulé : Encyclopédie à" histoire naturelle, par le Dr Chenu (2* partie, p. 110.
Carnassiers), publiée à Paris. (Indépendance belge, 30 mai.)
1133 *. Note sur les tremblements de terre en 1853, avec suppléments pour
les années antérieures; par M. Alexis Perrey. Extrait desMém. de l'Acad. de
Lyon. 1854. Dijon, de Pimpr. de Loireau-Feuchot, in-8 de 3 feuilles 1/2.
1134. Notes pour servir à la faune du département de Seine-et-Marne,
ou Liste méthodique des animaux vivants, à l'état sauvage, qui se rencon-
trent, soit constamment, soit périodiquement ou accidentellement , dans ce
département, suivies d'observations sur la poche buccale des casse-noix, etc.;
par M. le comte de Sinety. Paris, de Timp.de Raçon,in-8 de 6 feuilles 1/4.
— 321 —
Extrait de la Revue et Magasin de zoologie, n' 2, 1854.
1135. Notice sur des empreintes ou traces d'animaux existant à la sur-
face d'une roche de grès, au Heu dit les Vaux-d'Aubin, près Argentan, dé-
partement de l'Orne, et connues dans le pays sous le nom de Pas de Bœufs;
par M. Eudes Deslongchamps. Caen, Hardel, in-4 de 3 feuilles 1/2, plus une
planche.
Extrait du X* volume des Mémoires de la Société linnéenne de Normandie,
1136. Notice sur l'olivier de Crimée et l'olivier Palma; par M. Reynier.
Avignon, de l'impr. de Jacquet, in-8 de 8 pag.
i 137. Notice sur une Flore angevine, manuscrite, suivie d'un second
supplément à la « Flore de Maine-et-Loire » ; par M. ./.-P. Guépin, D.-M.
Angers, de l'impr. de Gosnier et Lachèse (1854), in-12 de 2 feuilles.
Extrait des « Annales de la Société linnéenne de Maine-et-Loire ». 1er vo-
lume.
1138. Ornithologie de la sa voie, ou Histoire des oiseaux qui vivent en
Savoie, à l'état sauvage, soit constamment, soit passagèrement; par/.-/*.
BaiUy, conservateur d'ornithologie au Muséum d'histoire naturelle de Savoie.
Tome IV. Paris, Clarey, rue Serpente-Saint-André-des-Arts , 26 (1854),
30 feuilles 1/2. 5 »
Fin de l'ouvrage. Prix avec un atlas, figures noires, 24 f.— Coloriées, 27 f.
1139. Paléontologie de Maine-et-Loire, comprenant, avec des observa-
tions et l'indication des diverses formations géologiques du département de
Maine-et-Loire, un relevé des roches, des minéraux et des fossiles qui se
rapportent à chacune d'elles; par P.- A. Millet. Angers, Gosnier et Lachèse
(1854), m-8, de 2 feuilles 1/2.
1140. Pesgatorea. Iconographie des orchidées delà collection de M. Pes-
catore, au château de la Celle-Saint-Cloud ; rédigée par MM. J. Linden, h
LUddemann, /. E. Plancton et G Reichenbach. 1" année, 1854-1855, livr.
5 à 7. Bruxelles, Leipzig et Gand, E. Muquardt, 3 liv. gr. in-fol., chacune
de 4 planches coloriées, avec texte.
Prix de l'abonnement par volume, composé de 12 livraisons, 84 »
Pour l'étranger, 96 »
1141. Planches coloriées des oiseaux de la Belgique et de leurs œufs;
par (7.-F. Dubois, fcivr. 55e à 58e. Bruxelles, Leipzig, Gand, C. Muquardt,
3 liv. gr. in-8 roy. Prix de chaque livraison 1 75
Voyez le n. 90.
1142. Plantes herbacées (les) d'Europe et leurs insectes, pour faire suite
aux Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes ; par J. Macquart. (Ex-
trait des « Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts
de Lille»). Lille, de Timpr. de L. Danel (et se trouve à Paris chez A.
Franck), 1854-55, 2 part, in-8 de 231 et 178 pages. 4 »
1143. Recherches sur la fécondation des fucacées, suivies d'observations
sur les anthéridies des algues; par M. G. ThureU Paris^ Victor Massoo,in-8
de 3 feuilles, avec 7 planches.
Extrait des Annales des sciences naturelles. 4e série. Tomes II et III.
1144. Recherches sur les conferves des eaux thermales de Néris, sur leur
développement, leur structure intime, leurs usages en thérapeutique, etc.;
par C. de Laurès, médecin inspecteur adjoint des eaux de Néris, et A. Bec-
querel, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris, etc. Paris, Vic-
tor Masson, in-8 de 2 feuilles 3/4.
114$% Tableajj chronologique des tremblements de terre ressentis à
nie de Cuba de 1551 à 1855; par M. André Poey (de la Eavanhë). Paris,
Artjbus Bertrand, in-8 d'une feuille 3/4 -. ... . .,
Extrait des Nouvelles Annales des voyages, Juin 1855.
1145. Tableau synoptique pour servir à l'étude de l'ornithologie, et ae
Foologie de Iflaine-et-Juoire ; par M. l'abbé Vincelot. Angers, de l'imprïm. de
Cosnier et Lachèse, in-p&no d'une feuille. t
1146. Thèses présentées à la Faculté des scienofs de Paris, pour obtenir
le grade de docteur ès-eciences; par M. Alphonse Meugy. Paris, Victor Daï-
vont, in-4 de 13 feuilles 1/2, plus deux planches,
Thèse de géologie. — Thèse de physique végétale. j ,
1147. Tbierleben der Alpen (das) ; von F. non Tschodi. Album gravé.
Leipzig, Weber, in-8 de 24 planches imprimées à deux teintes, sur papier
de couleur*
Pour une édition française, voyez le no 1113.
1Ï4&. Traité de paléontologie, ou Histoire naturelle des animaux fos-
siles considérés dans leurs rapports 2ooîogiques et géologiques ; pâ* /. Wb-
tet, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Académie dé Génère,
fi* édition, revue, corrigée, considérablement augmentée, acctffflrpagiûée d'un
atlas de 110 planches grand in-4. Tome III. Paris, J.-B. B«lUère,.rn-8 de
41 feuilles 1/4, plus 28 planches (57 à 84) et explication, 3 feuilles in4. 20 f.
Cette édition sera publié en 4 vol. in-8 et 4 livraisons de 27 à 2&pten-
ehes lithogr. in-4.
1149. Traité général des conifères, ou Description de toutes Jesespèees
et variétés aujourd'hui connues, avec leur synonymie,, liadicaiioni des procé-
dés de culture et de multiplication qu'il convient de leur appikfuet; par JïJie-
Abel Carrière^ chef des pépinières du Muséum d'histoire naturelle de Paris.
Paris, l'Auteur, rue de Buffon, 53 , aux principales librairies agricole?, inr8
de 42 feuilles. 10 >
1150. Traité pratique et expérimental de botanique. Histoire naturTelTedes
plantes, arbres, arbrisseaux, etc., croissant sur la surface dtt globe terres-
tre, ou fossiles, comprenant, etc.; par M. le chanoine Clavêl de Saint-Geniez.
Tome II, in-8 de 26 feuilles.— Tome III. Atlas, in-8 de * feuilles, plus 152 pi.
Paris, Louis Vives, 2 vol. in-8L Prix de FouvTage complet avec Atlas, fig.
noires 16 fr., et fig. color. 28 »
Ouvrage terminé.
l'l51. Types de chaque famille et des principaux genres des plantes crois-
sant spontanément en France ; exposition détaillée et complète de leurs carac-
tères et de l'embryologie; par F. Plée. Ouvrage honoré de la souscription dès
ministères de l'instruction publique, de la guerre et de la marine. Livrai-
sons 86 à 94. Paris, J.-B. Baillière, 9 livraisons, chacune d'une 1/2 feuille
in-4 et d'une planche gravée et coloriée. Prix de chaque livraison, { $5
Cet ouvrage se publie par livraisons in-4, composées chacune d'une plante
dessinée d'après nature, gravée et coloriée, accompagnée d'un texte descrip-
tif et explicatif.
1152. Zoologie. (Mammifères); par Emile de ta BédoHïère. — Srèctà,
23 mai.
B. Agriculture, Horticulture, Floricuîture et Sylviculture.
1153* Abrégé du Manuel du drainage, destiné aux élèves des écoles pri-
- 323 -
maires : par À. Vitœrd. Paris, Mme veuve Bouchard-Huzard ; et Beauvak,
Baltazard, Tremblay, in-12 de 3 feuilles 2/3. 1 ,»
1154. Almanach agricole et horticole de Maine-et-Loire, pour 1855, pu-
blié sous les auspices de la Société impériale d'agriculture, sciences et arts
d'Angers. Angers, de l'impr. de Cosnier et Lachèse, in-16* de 3 tfIe*. » 20
1155. Almanach horticole de l'arrondissement de Cherbourg,
par les soins de la Société d'horticulture de Cherbourg. 1855. Annuaire de
culture potagère. Cherbourg, tous les libraires, in-18 dé 4 feuilles 4/9. » 20
11*56. Art (F) de s* enrichir par le drainage, ou Assainissement des terres
humides ; par S. Boulard-Moreau, propriétaire au château du Tremblay et
maire de Fontenoy (Yonne). Auxerre, Gallof, in-18 d'une feifdle,avëc 3 pi.
1157. Catéchisme agricole. Notions très-élémentaires des sciences natu-
relles considérées dans leurs rapports avec l'agriculture. Ouvrage spéciale-
ment destiné aux écoles rurales ; par Victor Van dm Browk. Bruxelles,
S. Tarlier, in-12 de 128 pages. » 75
1158. Concours régionaux d'animaux reproducteurs, d'instruments, ma-
chines; ustensiles ou appareils à l'usage de l'industrie agricole et des divers
produits de l'agriculture. Tenus à Montauban, Caen, Epinal, Laval, Nevers,
Gruéret et Beauvais, et concours général de Paris, en 1854. Paris, de l'impr.
impér., m-8 de 23* feuilles, plus des lithogr.
. Publié par ordre de S. Exe. le ministre de l'agriculture, du commerce et
des travaux publies.
1159. Considérations sur l'état de l'agriculture en France. Projet de pro-
pagation du bétaiL Paris, de l'impr. de Le Normant, in-8 de 16 pag.
1160. Codes d'agriculture et d'hydraulique agricole, comprenant les
principes généraux de l'économie rurale et les divers travaux d'amélioration
du régime des eaux dans l'intérêt de l'agriculture, tels que, etc. ; par Madàult
de Buffon, ingénieur en chef, etq. Tome IL lr« partie. Paris, Vor Dalmont,
in-8 de 32 feuilles 1/4, plus des fîg. intercalées dans le texte et 9 pi. 9 >
1161» Dictionnaire d'agriculture pratique, comprenant tout ce qui se
rattache à la grande culture, au jardinage, à la botanique, à la*ulture des
arbres et des fleurs, à la chimie, à la médecine humaine et vétérinaire, l'en-
tomologie, à la géologie et à la médecine agricole ; par M. P. Joigrieàux et
M. C. Moreau, dpeteur en médecine. Paris, Dusacq, nie Jacob, 26, et les
principaux libraires, 2 vol. in-8, ensemble de 95 feuilles 1/2. 18 »
1162. Dictionnaire théorique et pratique d'agriculture et d'horticul-
ture, rédigé d'après les meilleurs ouvrages français , allemands et anglais,
sous la direction de M. le docteur Hoefer. Paris, F. Didot frères, in-12" de
26 feuilles. 6 »
1163. Distillation de la betterave. Procédé Champonnois. Macération
par le jus même, épuisé de sucre. — Fermentation continue. — Absence
complète d'écoulement d'eau. Conservation de la pulpe. Paris, Mm« veuve
Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5, in-8 de 3 feuilles. 1 »
. Rapport fait à la Société impériale et centrale d'agriculture, par M. Dailly,
au nom d'une commission spéciale.
1164. Drainage. L'art de tracer et d'établir des drains; par Grondvoin-
net y ingénieur, professeur de génie rural à Grignon. Paris, Àug. Gom, quai
des Grands-Augustins, n. 41, in-18 jésus de 6 feuilles 2/3, avec figures dans
le texte. 3 »
Bibliothèque rurale, publiée par tes rédacteurs de V Agriculteur praticien.
— 324 —
1165. Drainage (le) rendu facile et économique. Traité sommaire et pra-
tique de la fabrication des tuyaux de drainage au moyen d'un instrument
simple et facile à manœuvrer ; par MM. Virebent frères. Paris, Dusacq, rue
Jacob, 26, in-8 de 2 feuilles 1/2, avec deux planches. 1 25
1166. Droits (des) que l'Agriculture et les agriculteurs ont à la protection
active et incessante du gouvernement ; par Victor Van den Broeck. Bruxelles,
H. Tarlier, in-8 de 30 pages. » 75
1167. Ecoles agricoles do réforme de Ruysselede et de Beernem, sixième
rapport sur la situation des écoles agricoles de réforme, pendant l'année
1854. Bruxelles, impr. de M. Hayez, gr. in-4 de 92 pag.
1168. Essai sur les assolements en Corse ; par Eugène Burnouf, proprié-
taire à Corte, ancien professeur ès-sciences naturelles et physiques de l'Uni-
versité, etc. Bastia, de l'impr. de Fabiani, in-12 de 6 feuilles.
1169. Essais de pomologib, ou Etudes sur l'art de créer, d'entretenir les
jardins fruitiers et les vergers, et de leur faire produire sans interruption la
plus grande quantité possible de fruits ; par A. F. L. lre partie. Du choix
des variétés à cultiver. Bourges, Just Bernard, in-8 de 4 feuilles 1/4. 1 25
1170. Examen de l'ouvrage de M. Louis Leclerc : Les Vignes malades ; par
Le Roy-Mabille, membre correspondant des Sociétés d'agriculture de Calais
et de Châlons-sur-Marne, etc. Paris, Mme Bouchard-Huzard, rue de l'Epe-
ron, 7, in-8 de 3 feuilles 1/4. 1 25
Continuation de l'écrit du même auteur : La Vigne guérie par elle-même.
1171. Exposé des travaux àe drainage et de dessèchement exécutés par
M. Ch. de Bryas, dans sa propriété du Taillan. Paris, de l'impr. de Mallet-
Bachelier, in-18 de 4 feuilles 1/2.
1172. Exposition de la Société impériale d'agriculture; par Ch. Fries.
Articles 1 à 5.
Impr. dans le Moniteur universel, nos des 1^, 23 mai, 17 juin, 5 et 22
juillet.
1173. Exposition de la Société impériale et centrale d'horticulture ; par
Ch. Friès.V— Moniteur universel, nos des 1er et 25 mai.
1174. Exposition florale universelle; par Nozahic. — Impr. dans le
Siècle, n* du 4 mai.
1175. Exposition universelle de 1855. Produits de l'horticulture et de
l'agriculture ; par Gustave Heuzé, professeur à l'Ecole impériale de Grignon,
membre du jury de l'Exposition d'horticulture.
Impr. dans le journal « la Patrie » : le 4e article a paru dans le no du 13 mai.
1176. Guide de l'éleveur de poules, poulets, etc. ; par J. Allibert, vétéri-
naire. Paris, Aug. Goin, quai des Augustins, 41, in-12 de3feuil. 5/6. » 75
1177. Herd book. français, registre des animaux de pur sang de la race
bovine courte-corne améliorée, dite race de Durham, nés ou importés en
France, publié par ordre de S. Exe. le ministre de l'agriculture, du com-
merce et des travaux publics. Ier volume. Paris, Dupont, in-8 de 21 f"*» 1/2.
Le rapport au ministre est signé: L'inspecteur général de l'agriculture,
commissaire spécial pour la publication du Herd Book français, Lefebvre
Sainte-Marie. — Les cinq premiers volumes du Herd Book anglais ont été
rédigés par M. Georges Coates, et publiés en 1822, 1829, 1836, 1843, 1844.
M. Coates étant mort, son œuvre a été reprise par M. H. Strafford, et cinq
nouveaux volumes ont paru en 1846, 1847, 1848, 1850 et 1852.
1178. Industrie betteraviers ; par Nozahie. IV« (et dernier) article.—
Siècle, 18 mai.
1179. Instruction familière sur l'horticulture ; par C. F. WuiUermoz.
Lyon, de l'impr. de Mignon, in-12 de 8 feuilles 1/2, plus 2 pi.
1180. Journal d'agriculture pratique, d'économie forestière, d'économie
rurale et d'éducation domestiques du royaume de Belgique, etc., rédigé par
M. Morren. VIIIe année. 1855. Liège, à la rédaction, in-8.
Paraissant mensuellement, avec des planches coloriées. Prix de l'abonne-
ment annuel : pour la Belgique 10 fr., et pour l'étranger. 15 >
1181. Maladie (de la) de la vigne dans la Touraine, et des moyens effica-
ces et pratiques pour la combattre en général dans tous les pays ; par
M. Kopczynski, chimiste. Paris, de l'impr. de Lacour, in-8 de 12 pag.
Extrait du Journal des travaux de l'Académie nationale (numéros de
mars et avril 1855).
1182. Maladies (les) infectieuses ou cryptogamiques de 1853 et 1854, attri-
buées aux mauvaises récoltes de 1852 et 1853 ; moyens de prévenir le re-
tour de semblables maux, suivis de quelques considérations sur quelques
affections géologiques. Appendice au Traité sur les découvertes des causes
et des moyens préservatifs des épidémies et des épizooties dites typhoïdes ;
par L.-E. Plasse, médecin vétérinaire à Niort (Deux-Sèvres). Paris,
M0* Bouchard-Huzard, in-8 de 7 feuilles 1/2, plus un tableau. 2 »
1183. Mémoire présenté à l'Académie des sciences sur un nouveau sys-
tème de conservation des céréales remédiant à l'inconstance des récoltes ; par
M. Haussmann père, sous-intendant militaire de première classe en retraite.
Paris, de l'impr. de Pion, in-8 de 16 pag.
1184. Mémoire sur la culture de la vigne et sur ses amendements ; par
Cahussac père, propriétaire à Flèurance. Lectoure, de l'impr. de Deville-
chechenoux, in-8 d'une feuille.
1185. Mémoire sur le riz sec, traduit en partie de l'Encyclopédie Gheou-
Chi-Tong-Kao (livre 20) ; par Eugène Herman de Méritent. Paris, de l'impr.
de Guiraudet, in-8 de 16 pages.
Extrait du Bulletin de la Société impériale zoologique d'acclimatation,
no d'avril 1855.
1186. Mémoires d'agriculture , d'économie rurale et domestique, publiés
par la Société impériale et centrale d'agriculture. Année 1854. Paris,
Mme Bouchard-Huzard, in-8 de 25 feuilles, avec une carte et deux plan-
ches. 6 »
Table des matières contenues dans ce volume : Séance publique annuelle
tenue le dimanche 23 juillet 1854. — Compte-rendu des travaux de la so-
ciété, depuis le 4 mai 1853 jusqu'au 23 juillet 1854 ; par M. Payen.— Biblio-
graphie (par M. Bailly). — Prix décernés dans la séance. — Rapport , au
nom de la section de grande culture, sur les améliorations agricoles effec-
tuées par M. d'Espérel de la Madeleine; par M. le vie. Débonnaire de Gif. —
Rapport, au nom de la même section, sur un Mémoire de M. Pierron, fermier
à Anderny, relatif à ses améliorations agricoles; par M. Bourgeois. — Rap-
port, au nom de la même section, sur un Mémoire de M. Ghapsal, d'Aurillac,
relatif à ses améliorations agricoles; par M. Bourgeois. — Rapport, au nom
de la section des sciences physico-chimiques agricoles sur les travaux d'agri-
culture industrielle de M. Dubrunfaut ; par M. Payen. — Rapport, au nom
de la même section, sur le procédé de M. Champonnois appliqué à des distil-
leries de betteraves ; par M^ Payen. — Rapport, au nom de la même section,
23
— 336-
sur les résultais que M. BaudefcLafarçe, du Puy-de-Dôme, a obtenus de
l'emploi de la marne; par M. Payen. — Rapport, au nom de la section
d'économie de$ animaux domestiques, sur les mémoires transmis pour le
concours des observations de médecine vétérinaire pratique ; par M. Renault,
Rapports au nom de la section des cultures spéciales, par M. Robinet :
1* sur les éducations de vers a soie, de MM. Charpi (Saèn«MJt.Loire) ; & sur
les travaux séricicoles de M. et de Mw Laverrie (Dordogne). — Rapport feit
par M. Passy, au nom de la section d'économie, de statistique et de iégislai-
tion agricoles, sur la statistique du canton de Pipriac (Ille-et-Vilaipe), par
M. J.-C. Crussard, de Redon. —Rapports, au nom delà même section, par
M- (André) Pommier : 1<> sur une statistique du canton de Sarreguemines,
par M. Creutzer, de Forbach; 2° sur une statistique du département de
l'Aube, par M. Berge, de Troyes. — Rapport sur les travaux de M. Decau~
ville, à Egrenay (Seine-et-Marne), au nom d'une commission spéciale eom-r
posée de MM. Sagnier, NadauLt de Buffon, Ainédée Darand, Combes, Marin
et (André) Pommier, rapporteur.— Rapport, au nom de la section de mécano
que agricole et des irrigations, sur les travaux de drainage de M- Je vicomte
de Bougé, au Charmel (Aisne); par M. Nadault de Buffon. — Rapport de
M. Brongniart, au nom de la section d'histoire naturelle, sur une traduction
faite par M. Prangé, vétérinaire, d'une brochure italienne du LV Lessona,
sur le « Procis ampélophage ». — Rapports de M. Pépin, au nom de la sec-
tion des cultures spéciales : 1° sur le procédé employé par M. Gontier, de
Montrouge, pour combattre Yoïdium; 2° sur le sulfure de calcium, employé
par M. Grison, pour combattre la maladie do la vigne; 3» sqr des vigne*
malades traitées par le soufre, à l'Ermitage de Gif (Seine-et-Oise)» par
M. Poisson, jardinier. —Note sur la culture et la propagation du « Diosco*
rea Japonica (Igname du Japon), par M. Pépin. — Note sur un procédé cul-
turel et efficace, employé par M. Paul Thénard, pour faire périr « l'Eu-
molpe » de la vigne ou « Ecrivain », par M. Guèrin-MéneviU*. — • Notice
historique sur M. Achille Richard; par M. Adolphe Bronaniart. — Éloge
historique de M. de Lasteyrie; par M. Passy. — Eloge historique de M, Par-
cet; par M. Payen. — Notice historique sur M.Adrien de Jussieu; par
M. J. Decaisne. — Liste des ouvrages ou mémoires de M. de Jussieu. —
Notice sur l'île de Luçon (îles Philippines) et rétablissement agricole de Jala-
Jala; par M. De la Gironnière. — Lettre de M. Mariano de Rivera à
M. Boussingault , sur quelques branches de l'agriculture du Pérou. -*■ Agri-
culture de la Chine. Production de la soie; par M. Hedde. -~ Notice sur les
salpétrières d'Iquique et le borate de chaux découvert dans cça contrées;
par M. Mariano de River o.
1187. Merlerault (le), ses herbages, et le haras du Pin; par Ch. Du
Hai$. (En vers). Impartie. Mortagne, Loncin et Daupeley, et tous les librai-
res du départem., in-12 de 2 feuilles.
1188. Notes agricoles. Résumé des opérations de la Société d'agricul-
ture d'Autun pendant l'année 1854. Autun, de l'impr. de Dejussieu, in4Çde
4 feuilles 1/4.
1189. Notice sur la maladie de la vigne ; par Ch. Drouard. Angers, uu-
pr. de Lecerf frères, in-8 d'une feuille.
1190. Notice sur la maladie de la vigne et les altérations de divers* végé-
taux. Paris, de Timpr. de Mme Bouchard-Huzard, in-8 de 16 pag.
Signé : Victor Chatel, rue de Trévise, 5.
1191 . Notice sur les assolements en général et sur la culture du fro-
ment en particulier, lue dans la séance du 7 avril 1854, de la Société cen-
trale d'agriculture de Belgique; par le docteur C. J. Kaem. Bruxelles, de
rimpr. de Stapleaux, 1854, gr. in-8 de 12 pag. * S&
- 327 -
H9%. f^OTi^iïs^Éii^TAmRSSur le drainage; par ^.^. C. deLaplanche.
Au$un, dfi l'impr. de Dejussieu, in-8 de 20 pag.
-. 4103. Oiseaux de basse-cour. Des poules ; notices sur les oies, les .car
nards, les piata<}es, les dindons, les pigeons ; par M. le baron E. Peers.
Qrnxelles, H. Tariier, in-12 de 184 pages avec 12 planches. 1 »
Bibliothèque rurale, IIIe série, no 1.
J18#f Pratique raisonner de l'arboriculture ; par Picot Âmette. 2e édi-
tion. Paris, Librairie centrale, quai des Augustins, 14, in-12 de 7 feuilles,
avec 12 planches. 2 50
Pibliotliècpie de l'horticulteur et de l'amateur.
1195. Précis élémentaire de chimie agricole; par le docteur F. Socc»
professeur à l'Académie de Neuchâtel, en Suisse, etc. 2e édition. Paris,
Busacq, rue Jacob, 26, in-12 de 454 pages, avec trois gravures. 8 50
1196. Progresos de la agricultura europea y majoras practicables en la de
Chile. Recommendadas al gobierno y a sus conciudadanos ; por Franeisco
Xavier Rosxiles. Paris, de l'impr. de Blondeau, in-18 de 6 feuilles 4/2.
1197. Rapport adressé au conseil administratif de la Société centrale d'a-
griculture de Belgique, au nom de la commission permanente chargée d'étu-
dier les questions qui se rattachent à l'enseignement agricole ; par Ledocte
et A. Thiernesse. Bruxelles, in-8.
1198. Résumé des conférences agricoles sur la préparation et la conserva-
tion du cidre, faites dans les cantons ruraux du Calvados, par ordre du con-
seil général ; par M. J. Morière, professeur d'agriculture du département.
Gaen, Hardel, Bouchard, et Rouen, Péron, in-16 de 3 feuilles 1/2, plus un
pian. » 50
1199. Sur la culture du riz dans l'Inde et sur les moyens <}e l'introduire
en France ; par Emile Tastet, ancien négociant dans l'Inde et en Chine.
Paris, de l'impr. de Guiraudet, in-8 de 2 feuilles.
Extrait du Bulletin de là Société zoologique d acclimatation. Avril 1855.
1200. Traité complet des engrais et amendements ; par Fouqust, direc-
teur de l'école d'agriculture de Tirlemont.S* partie. Engrais divers. Bruxel-
les, H. Tariier, in-18.
1201. Traité de la culture du lin et des différents modes de rouissage; par
V. P. G. Bemoor. Bruxelles, H. Tariier, in-12 de xij et 136 pages, avecfigiir
res dans le texte. » 75
Bibliothèque rurale, IIIe série, n. 2.
1202. Traité de la race bovine agenaise ou garonaise ; par M. Gouw} se-
crétaire adjoint <JU comice agricole d'Agen, vétérinaire du département de
Lot-et-Garonne. Paris, Mme Pouchard-Huzard, ia-8 de 6 feuilles 1/2. 2 50
Extrait des Mémoires de la Société impériale et centrale d'agriculture.
Année 1854.
i#)3< Traité des graminées céréales et fourragères que l'on rencontre en
Belgique, avec des observations sur quelques variétés nouvelles ; par V. JP.
G. de Moor. Bruxelles, H. Tariier, in-18. 2 50
1204. Traité méthodique de l'éducation des diverses espèces de lapins
utiles £t ,de fantaisie, av^c ligures représentant, etc. ; par MUlet, amateur, et
Gérard, éleveur à Paris.» Paris, Tissot, rue de la Harpe, 39» in-12 de 4 feuil-
les 1/2. 1 5Q
1205. Traité pratique de l'art de drainer ou d'assainir les terrains humi-
des ; par le docteur A. Jouœ. La Ferté-Gaucher, l'Auteur, in-12 de 24 pa-
ges. »*>
C. Médecine et Science* accnuûret.
1206. Accouchement provoqué au huitième mois de la grossesse, le 28
novembre 1854, par les douches utérines ; par M. Villeneuve, professeur
d'accouchement à l'Ecole de médecine de Marseille. Paris, de l'impr. de
Gosson, in-8 de 16 pages.
Extrait de la Revue médicale du 31 mai 1855.
1207. Actes de la Société médicale des hôpitaux de Paris. 3e fascicule.
Paris, Labé, in-8 de 22 feuilles.
1208. Air de la mer (Y) et de son action sur l'organisme humain ; par le
doct. Verhaeghe. Bruxelles, Kieseling et Cie, in-8 de 34 pages. 1 »
1209. Alimentation (de F) des enfants nouveau-nés atteints de faiblesse
native ; par le docteur Marchant (de Charenton). Paris, de l'impr. de Malteste,
in-8 d'une demi-feuille.
Publication de Y Union médicale, du 1er mai 1855.
1210. Allaitement (de Y) artificiel ; par Hippolyte Driot, docteur en
médecine de la Faculté de Paris. Paris, de l'impr. de Rignoux, in-4 de
3 feuilles 1/2.
1211. Anatomib du corps humain ; par le doct. Th. Schwann, professeur
à l'Université de Liège, membre de l'Académie royale des sciences de Bel-
gique. 2e partie. Bruxelles, A. Jamar, pet. in-8, paginé 85 à 148.
Encyclopédie populaire, 23e vol., 6e série.
1212. Annales et Bulletin de la Société de médecine de Gand. 21e année,
1855. Gand, F. et E. Gyselinck, in-8.
Recueil mensuel. Prix de l'abonnement pour l'année. 8 »
1213. Annuaire du corps des officiers d'administration du service des
hôpitaux de l'armée de terre, établi sur les documents du ministère de la
guerre. 1855. Paris, Rozier,rue Childebert, 11, in-8 oblong de 3 feuilles 3/4.
450
1214. Aperçu comparatif et philosophique sur les os de Pavant-bras ;
par A. Lavocat, professeur à l'Ecole impériale vétérinaire de Toulouse.
Toulouse, impr. de Douladoure, in-8 de 16 pages.
Du même auteur : Etude comparative de l'os du bras dans l'homme et
quelques mammifères. In-8 d'une feuille 1/2, même imprimeur.
1215. Application du somnambulisme magnétique au diagnostic et au
traitement des maladies; sa nature, ses différences avec le sommeil et les
rêves; par G.-L. Séré, docteur de la Faculté de médecine de Paris. Paris,
l'Auteur, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 6 ; Germer-Baillière, Dentu, Palais-
Royal, in- 18 de 8 feuilles 1/2. 4 »
1215". Asphodèle (1*). Ses applications industrielles. Alcool. Papier.
Carton. Paris, Carilian-Gœury, in-8 de 4 feuilles 3/4, avec 2 planches.
Ces études sur l'asphodèle sont signées : P. de L., syndic des marais de
Bourgoin.
1216. Asthme (de 1') et des affections nerveuses des organes de la respi-
ration ; traitement spécial ; par le docteur Frary. Compiégne, de l'impr. de
Vol; in-8 de 16 pag.
— 329 —
1217. Bulletin de la Société impériale et centrale de médecine-vétéri-
naire, rédigé et publié par M. H. Bouley, secrétaire général. Année 1854.
Tome IX. Paris, Labé, in-8 de 10 feuilles 3/4.
121$. Caustiques en général (des), et de leur emploi en chirurgie; par
le docteur Canquoin, de Dijon. Paris, Labé, et Dijon, l'Auteur, in-8 de 7
feuilles 1/4.
Ouvrage publié dans le journal hebdomadaire la Presse médicale de Paris.
1219. Choléra (le) guéri par une opération indienne praticable par tout
le monde ; par Henri Guibert, de Cadix. Paris, tous les libraires, in-8 de
3 feuilles 1/2.
1220. Choléra indien (le) considéré sous le rapport hygiénique, médical
et économique; par le docteur Burggraeve. Gand, H. Hoste, in-8 de 294 p.,
avec une planche. 4 50
1221 . Ciguë (de la), de ses principales indications et de la différence de
ses effets, suivant les maladies contre lesquelles on l'emploie, les espèces
animales chez lesquelles on l'expérimente, et les préparations dont on fait
usage; parle docteur Alph. Milcent. Paris, Charavay, in-8 de 3 feuilles.
Extrait du journal VArt médical.
1222. Compendium médical (nouveau), à l'usage des médecins praticiens,
divisé en trois parties : lo Pathologie générale; 2° Dictionnaire de pathologie
interne; 3° Mémento thérapeutique; par Antonin Bossu, docteur en méde-
cine de la Faculté de Paris. 2e édition, entièrement refondue et considéra-
blement augmentée. Paris, Germer-Baillière, l'Auteur, rue de Seine-St-Ger-
main, 31, in-18 de 21 feuilles 7/9. 7 »
1223. Compte-rendu des eaux thermales d'Aix en Savoie, pendant l'an-
née 1854; par Davat, docteur en médecine de la Faculté de Paris, etc. Paris,
de l'impr. de F. Didot, in-4 de 4 feuilles.
1224. Compte rendu du service chirurgical de l'Antiquaille pendant les
six années comprises entre lel" janvier 1849 et le 31 décembre 1854. Dis-
cours prononcé par A. Rodet, à l'expiration de son exercice comme chirur-
gien en chef. Lyon, de l'impr. de Vingtrinier, in-8 de 5 feuilles 1/4.
1225. Concours de tervueren (compte-rendu d'un concours de chevaux);
par L. H. — Impr. dans l'Indépendance belge, du 2 juin.
1226. Considérations pratiques sur les vices de conformation du bassin.
Leçons et observations recueillies dans le service de M. le professeur Paul
Dubois, à la clinique d'accouchements de la Faculté de médecine de Paris ;
par Jules Rouyer, élève des hôpitaux de Paris. Paris, de l'impr. de Malteste,
in-8 de 3 feuilles.
Publication de V Union médicale, année 1855.
1227. Considérations sur .e système osseux normal et pathologique, au
point de vue de sa structure et de sa composition. Thèse, par Paul Schiit-
zenberger. Strasbourg, de l'impr. de Mme veuve Berger-Levrault, in-4 de
6 feuilles 1/2.
1228. Considérations sur les fièvres dites typhoïdes; par le docteur Té-
lèphe.-P. Desmartis. Montpellier, in-8 d'une feuille.
1229. Cours d'hygiène; par le docteur A. Tessereau. Paris, Garnier
frères, in-18 de 9 feuilles 2/3. 3 50
Ouvrage couronné par l'Académie impériale de médecine.
— 390 —
1230. Découverte des causes du choléra. Issottdtin, de Piropr. de Cttàrd,
in-4 de 24 pages.
Concours au prix Bréant. Mémoire signé : D'Agat de Bu», chevalier de fa
Légion-d'Honneur.
1231. Dégénérescence (de la) physique et morale de l'espèce humaine
déterminée par le vaccin ; par le docteur Verdé-Delisle. Paris, Charpentier,
rue de l'Université, 39> in-18 de 7 feuilles 1/3. .3-50
Voyez sur cet ouvrage uti spirituel feuilleton de M. Alph. Karr,» dans « le
Siècle », du 10 juin. . , • . , .
Voici le début de cet article : « A vous grêlés, couturés et faces <récu-
» moires, à vous, gens méconnus et opprimés jusqu'ici, j'offre et je dédie
» les lignes qui vont suivre, et qui proclament, pour un avenir prochain,
» votre réhabilitation et vôtre triomphe ». Voy.- aussi le n<> 1894.
1232. Description d'une tumeur cystique pédiculée chez iiri fûÈfWte? ftër
le docteur Ch. Poelman. Gand, L. Hebbelynek, in-8 de 6 pag«s, avete une
planche. 1 50
1233. Devoirs (des) et des qualités du médecin. Discours; par M. le
docteur Edouard Laroche. Angers, de l'impr. de Oosnier et Laehèse, in-8
d'une feuille 3/4.
1234. Eau minérale sulfureuse et thermale de Saint-Honoré (Nièvre).
Analyse faite en 1851, par M. Ossicm Henry, membre de l'Académie de mé-
cine, etc. Paris, de l'imp. de Thunot, in-8 d'une feuille 1(2.
1235. Eaux (des) minérales acidulés thermales de Foncaude, de leurs ef-
fets et de leur usage dans le traitement des maladies qu'elles peuvent guérir.
Montpellier, de l'imp. de Boehm, in-8 de 10 feuilles.
Rapport adressé, en 1851, à l'Académie impériale de médecine de Paris,
par M. E. Bertin.
1235*. Éléments de chirurgie opératoire; ou Traité f>ratiqiie des opéra-
tions; {>ar Alphonse Guérin, chirurgien des hôpitaux de Paris. 2e partie. Pag.
303-614, plus le faux titre, titre et préface. Paris, Chamerot, in-12 de 13
feuilles lj2 plus 385 fig. intercalées dans le texte. Prix de l'ouvrage. 7 50
1236. Élément s de pathologie médicale, écrits dans l'esprit du vitalisme
hippocratique; par il. 1. G. Bayh. Paris, de l'imp. de Pion, in-8 de 2
feuilles 5[8.
A MM. les membres de l'Académie impériale de médecine. — r introduc-
tion comprenant la doctrine de cet ouvrage.
Introduction de l'ouvrage suivant.
1236*. Éléments de pathologie médicale, ou Précis de médecine théo-
rique et pratique écrit dans l'esprit du vitalisme Hippocratique; par A.-L.-f.
Bayle. Tome 1er. Paris, Germer-Baillière, in-8 de iv et 599 pages.
L'ouvrage aura un second volume. Prix des deux volumes. i4 »
4237. EmploI direct (de 1') de l'iode pur dans le traitement de la phthi-
sie pulmonaire ; par P. Chartroule, ancien professeur à FEcole préparatoire
de médecine, etc. Paris, Labé, in-8 de 7 feuilles lj4 avec une planche, à 50
1238. Epilepsie (de Y). Leçons cliniques faites à l'Hôteï-Dieu, par
M. Trousseau, professeur à la Faculté de médecine de Paris, médecin de
l'Hôtel-Dieu, etc. ; recueillies, rédigées et publiées par H. Legrand du
Saulle, ancien interne de la maison impériale de Chaferitoh. Paris; aux prin-
cipales librairies médicales, in-8 de 20 pages.
Le faux titre porte : 2e édition.
— 381 —
12&9. Essai sur le catbétérisme du canal nasal, suivant la méthode 4e La
forest; procédé nouveau ; par B. J. Béraud, d. m. p., prosecteur de l'amphi-
théâtre d'anatomie des hôpitaux de Paris, etc. Paris, Germer-Baillière, in-8
de 4 feuilles 1]4. . 2 50
Extrait des Archives d'ophthalmologie. (Mars et avril 18550
1&40. Etude clinique sur remploi et les effets du bain d'air comprimé
dans' lé traitement de diverses maladies, selon les procédés médicaux-pneu-
matiques de M. Emile Tabarié; par M. E. Bertin> directeur de rétablisse-
ment médico-pneumatique de Montpellier, etc. Paris, J.-B. Baillière; et
Montpellier, Virenque, in-8 de 17 feuilles 3|4. 3 50
1241. Etude comparée du génie antique et de l'idée moderne en méde-
cine. Introduction aux Instituts de médecine pratiques de J.-B. Borsieri; par
le docteur Paul-Emile Chauffard, médecin en chef des hôpitaux de la ville
d'Avignon. Paris, Victor Masson, in-8 de 6 feuilles. * 3 »
Avec Notice sur la vie et les ouvrages de Jean-Baptiste Borsieri, né à
Trente, dans le Tyrol, le 15 mars 1725, mort en 178o* La 1™ édition des
Instituts a été publiée à Milan, en 1781. La seconde a paru en 1785. La
traduction de M. Chauffard est faite sur cette dernière édition.
1242. Etude scientifique DE la peau. lre série. Anatoraie et physiologie
du derme et des bulbes pilifères ; leur excitabilité sous l'influence électri-
que; par le docteur M. B. Laurentius. Mémoire présenté à l'Académie des
sciences, dans sa séance du 29 janvier 1855. Commissaires : MM. Flourens,
Milne Edwards, de Quatrefages. 2° édition. Paris, de Pimp. de F. Didot,
in-18 d'une feuille i[2.
1243. Etude sur l'emprisonnement cellulaire; par le docteur A. Sauze,
médecin-adjoint de l'asile des aliénés, etc. Marseille, de l'imp. de Sénés, in-8
de 4 feuilles l\2.
1244. Etudes ba idéologiques sur les thermes d'Ems; par le docteur Le
Spengler, traduit de l'allemand par M. H. Kaula. Strasbourg, et Wiesbaden,
Kreidel et Njedner , in-12 de 84 pages. 2 »
1245. Etudes cliniques sur la néphrite granuleuse et la contracture des
extrémités; par H. Costa de Serda, élève des hôpitaux, etc. Paris, aux bu-
reaux de la «France médicale et pharmaceutique», rue de Trévise, 26, in-18
d'une feuille 1[9.
1246* Etudes de médecine homœopatbique; par le docteur Samuel Hahne-
mdtm. i™ gérie. Traité de la maladie vénérienne; esprit de la doctrine ho-
ttœopathique, etc. Paris, J.-B. Baillière, in-8 de 40 feuilles. 7 »
Cet ouvrage est le complément des Œuvres de Hahnemann.
1247. Exposé d'idées nouvelles; par F. A. Grand. Paris, l'Auteur, rue
Duperré, 12, grand in-8 de 8 pages.
Problème de la vie organique. L'homme a la puissance de vivifier la sub-
tance animale par le procédé électro-chimique.
12i8. Exposé pratique sur l'épidémie du choléra qui a régné à Aiguës-
Mortes, du 6 au 14 juillet 1854; par le docteur Schillzzi. Montpellier, de
l'imp. de Boehm, in-8 de 5 feuilles 3(4.
« 1249. Extrait d'un Mémoire sur le danger des inhumations précipitées,
et sur l'indispensable nécessité de constater avefc soin tous les décès, sans
aucune exception ; par le docteur Barraugeard, Lyon, de l'imp. de Boursy,
iri-4 de 4 pages.
1250. Extrait des comptes-rendus des travaux de la Société médicale du
XIe arrondissement, pour les années 1852, 1853 et 1854, par MM. Brochin
et Machelard, secrétaires, Paris, de l'imp. de Pion, in-8 de 2 feuilles 10.
1251. Formulaire -des médicaments agréables» faisant suite à la Pharma-
copée de Montpellier; par J. P. J. Gay, pharmacien et professeur à PEcole
de pharmacie de Montpellier. Livraison 3 à la fin du volume se composant
de 340 pages. Paris, J. B. Baillière, Montpellier, l'Auteur, in-12 de 10 feuilles
lrl2. 4 •
1252. Pharmacopée de Montpellier, ou Traité spécial de pharmacie dans
lequel on s'occupe de préparations pharmaceutiques, en les considérant au
point de vue scientifique ou philosophique et au point de vue manuel ou
pratique, et dans lequel on fait ressortir tout ce qui se rattache à Part de
rendre les médicaments agréables ; terminé par un formulaire des médica-
ments agréables; par J. P. J. Gay, professeur à l'Ecole de pharmacie de
Montpellier. Ces deux ouvrages réunis, formant 4 volumes, sont portés à
19 fr. La Pharmacopée de Montpellier reste donc fixée à 15 fr.
1252*. Guérison des fistules profondes de l'anus par la méthode du pince*
ment, inventée et pratiquée par M. le professeur Gerdy, chirurgien de l'hô-
pital de la Charité. Aux Batignolles, de l'imp. d'Hennuyer, in-8 de 8 pages.
Extrait du Bulletin général de thérapeutique.
1253. Guérison radicale de la maladie des pommes de terre; par Léon
Peeters, Namur, D. Gérard, in-16.
1254. Guide médical et topographique du baigneur à Ostende, contenant
tout ce qui est relatif à l'usage des bains, description, etc. ; par G. Hartwig,
docteur en médecine, etc. Bruxelles, Kiessling et Gomp. (1854), in-12.
1255. Guide pratique du médecin et du malade aux eaux minérales de
France, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de Savoie, d'Italie, et aux
bains de mer; suivi de Considérations générales sur le traitement hydrothé-
rapique ; par le docteur Constantin James. (3e édition), avec une carte iti-
néraire des eaux et de nombreuses vignettes gravées sur acier et imprimées
sur pap. de Chine, représentant les principaux établissements thermaux. Paris,
Vict. Masson, gr. in-18 de 600 pages. 7 »
1256. Histoire de la saignée et des révolutions qu'elle a subies depuis
les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, accompagnée d'une Notice histo-
rique sur les barbiers; par A. Philippe, chirurgien en chef des hôpitaux et
professeur à l'Ecole de médecine de Reims. Vitry, Bitsch, in-8 de 3 feuilles
ll4. 1 50
1257. Homoeopathie (de 1') et particulièrement des doses infinitésimales ,
par le docteur A. Magnan. Paris, J. B. Baillière; Dentu, Palais-Royal, in-8
de 10 feuilles. 2 50
1258. Homoeopathie (Y) exposée aux gens du monde; par le docteur
Achille Hoffmann. Paris, Appert et Vavasseur, passage du Caire, 54; J.-B.
Baillière, in-8 de 3 feuilles. 1 »
Avec une Notice sur Hahnemann, fondateur de la médecine homœopatbique.
1259. Hydrologie de plombières, ou Nouvelles recherches sur le rende-
ment, la température et la composition des sources de Plombières ; par MM.
0. Henry ', membre de l'Académie impériale de médecine, et D. LhériHery
docteur en médecine. Paris, Germer-Baillière, in-8 de 9 feuilles 3(4, avec
une planche. 3 50
— 333 —
1260. Hvbrothbrapie (de 1') méthodique ; par D. Charpentier, docteur
en médecine. Paris, de l'imp. de Bonaventure, in-8 de 10 feuilles.
1261. Hydrotimétrie. Instruction sur l'emploi de l'hydrotimètre de MM.
Boutron et P. Boudet, pour déterminer la valeur des «aux de source et de
rivières et leur composition. Paris, Glech et Déroche, rue de l'Ancienne-Co-
médie, 19, in-8 de 3(4 de feuilles.
1262. Iconographie ophthalmologique , ou Description et figures colo-
riées des maladies de l'organe de la vue, comprenant l'anatomie pathologique,
la pathologie et la thérapeutique médico-chirurgicale ; par le docteur /. Si-
chel, professeur d'ophthalmologie, médecin oculiste des maisons d'éducation
de la Légion-d'Honneur, etc. Livraisons 10 à 13. Paris, J.-B. Baillière, in-4
de 12 feuilles de texte, avec 16 planches gr. in-4, gravées et coloriées, et
2 feuilles d'explication des planches. Prix de la livraison. 7 50
L'ouvrage sera publié en 20 livraisons. Quelques planches représentant
les instruments sont seules imprimées en noir.
1263. Identité (de 1') de l'état de rêve et de la folie ; par M. Moreau
(de Tours). Paris, de l'impr. de Martinet, in-8 de 3 feuilles.
Extrait des Annales médico-psychologiques.
1264. Influence des agents moraux (de Y), et de leur mode d'action sur
l'organisme ; par Charles Larivière , docteur en médecine de la Faculté de
Paris. Paris, de l'impr. de Rignoux, in-4 de 8 feuilles 1/2.
1265. Influence (de Y) qu'exercent Phygiène et l'éducation de la femme
sur la grossesse et l'accouchement ; par M. le docteur Mattei. Paris, de l'impr.
de Martinet, in-8 de 20 pag.
Extrait d'un ouvrage qui a pour titre : Essai sur l accouchement physiolo-
gique.
1266. Iodotherapie, ou de l'emploi médico-chirurgical de l'iode et de ses
composés, et particulièrement des injections iodées; par le docteur A.- A.
Boinet. Paris, Victor Masson, in-8 de x-835 pag. 9 »
1267. Journal de pharmacie, publié par la société de pharmacie d'Anvers,
sous la direction d'un comité composé de MM. Acar, Molyn, Siroux, Van-
derheyden et Verbert. Ile année. 1855. Anvers, De Gort, in-8.
Paraissant mensuellement. Prix de l'abonnement annuel : pour Anvers ,
6 fr. ; pour la province. 7 »
1268. Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine, faites
an Collège de France , par M. Claude Bernard , membre de l'Institut de
France, etc. Cours du semestre d'hiver. 1854-1855. Paris, J.-B. Baillière,
in-8 de 32 feuilles 1/2, avec 22 figures intercalées dans le texte. 7 »
1268*. Leçons de science hippique générale, ou Traité complet de Tari de
connaître , de gouverner et d'élever le cheval ; par le baron de Curnieu.
lre partie. Paris, Dumaine, rue et passage Dauphine, 30, in-8 de 28 feuilles
1/4, avec 107 gravures intercalées dans le texte. 12 »
Ce livre sera divisé en trois parties : 1° Connaissance du cheval. —
2° Application du cheval à nos besoins ou à nos plaisirs. — 3° Production
dû cheval, ou manière de l'élever.
1269. Lettre de Sid-el-Hadj Abd~el-Kader ben Mahhy Edine, en réponse
à diverses questions de M. le gén. Daumas (sur les chevaux arabes), datée
de Brousse, le 15 janvier 1855. — Moniteur universel, du 26 mai.
— 334 -
1870. Lettre sur le choléra , adressée au docteur Nunez; par le dooUur
J. Perry. Paris, J.-B, Baillière, in-8de 2 feuilles. 1 »
1971. Lettres médicales sur vichy ; par M. Durand-Fardel, d. m. P.
Paris, Germer-Baillière, in-18 de 7 feuilles 5/9. â 50
' 1273. Macrobiotique (nouvelle), ou l'Art de prolonger la vie ; par le doc-
teur Burggraeve, chevalier de Tordre de Léopold, professeur de- oHnUitfe.ii
l'université de Gand, chirurgien principal de l'hôpital civil.de la naame
ville, membre titulaire de l'Académie de médecine de Belgique, etc., etc.
' Bruxelles, A. Jamar, petit in-8 de 250 pag., avec planches. 2 »
« Il y a quelques mois, il parut à Paris un Ouvrage que, malgré sa science
magistrale , on eût pu prendre pour un roman : citait Un traité sur la vie
normale de l'homme , que l'auteur fixe à cent àfis. Heureusement , âU Con-
traire, c'était un livre sérieux, car sôti auteur est l'un dés frrittceg de h
Science, M. Fiourens, secrétaire perpétuel de l'Académie française.
» D'après M. Fiourens, aujourd'hui que l'homme est si loin d'atteindre
l'âge normal, il ne meurt pas, il se tu*. La fontaine de Jouvendê des ancien»,
qui enveloppaient toujours une vérité sous les apparences d'une fiction ,
serait donc retrouvée ; non pas précisément- comme dans les vieilles estampes,
* • avec la réalité du simulacre ae jeunesse des cosmétiques et des plastiques
de toute espèce , mais avec le positif de la Chose le mens sand in corpbre
sano à un âge double de celui où la jeune génération conteste aujourd'hui à
l'homme mûr le droit d'être encore utile à quelque chose.
» fiuflon avait fourni les bases du calcul. Selon lui , tous les êtres vivent
. six à sept fois le temps qu'ils mettent à croître. Or, l'adolescence de l'homme
/ ou son époque de croissance en hauteur étant achevée à 20 ans, il doit titre
bien au-delà de cent ans, puisqu'il faut multiplier 20 par 6 ou 7 * M* Fiourens
s'est emparé de cette loi, et il l'a appuyée sur des faits. Ainsi, jusqu'à 75 ans,
le développement du corps humain a quatre époques. Comme nous venons de
le dire , fa croissance en hauteur finit à vingt ans , mais la croissance en
volume finit à quarante. De plus , la croissance en vigueur intérieure , que
M» Fiourens appelle époque tfinvigorationt finit à oinquaute«oiiiq ans? mais
cet apogée de puissance se soutient jusqu'à aoixant6*cinq ans , et , comme
M. Fiourens a créé une terminologie nouvelle pour les âge* de lft vie qui
n'étaient que dé quatre dans la théorie reçue, il compte deux enfances, deux
jeunesses , deux âges Virils, dont le secônâ Va de ciftquante-cifiq a soixante-
cinq ahs\
» Cette doctrine est peu respectueuse pour la prétention de nosfiiflKwr* de
cigares à 12 ans, dons Jums à 16 4 qui veulent qu'il n'y ait dès présidents
et des colonels qu'à 20, des ministres et des généraux qu'à 23. Cependant
cela est conforme à l'expérience qui prouverait que les hommes qui conser-
vent Iâ plénitude fet la fraîcheur de leurs facurcèg Jusqu'à soixante ans et
plus, sont tout simplement des hommes normaux* tandis «}Ue ceux qui domi-
nent leur démission à quarante sont des dégénérescences, des fruit» mal
venus, des éphémères ,
» La statistique a consigné un fait en harmonie avec le système (Je JjL. Fiou-
rens'. La plupart des chefs-d'œuvre poétlcjuès, non pas hiusteu*, de là scène
dftt été produits par dëè auteurs qui étaient dans le ptemifef âge Viril de
M. Fiourens.
Maintenant, l'art de vivre longtemps se popularisera-fc-il ? au, Ce qui est Ja
même chose, la littérature médicale lui communiquera-t-elle le degré d'évi-
dence voulue? Il ne dépendra pas du docteur Burggraeve qu'il n'en soit
ainsi. Il ne parle pas grec pour cacher qu'il n'a rien à dire en français. Au
contraire , c'est en excellent français qu'il rend les phénomènes physiologi-
ques palpables aux plus ignorants , pour Vulgariser la bienfaisante hygiène
et là substituer peu à peu à là médecine -« et plût a Dieu ! car rh?gitm& est
la médecine qui vient à temps , tandis que la médecine est l'hygiène qui
Vient ffcfciqàe tetijwtfs trop tard, cttqui fait qu'elle deviendrait Kart éefk
pas guérir.
* Quand la découverte de la loi de la longévité normale n'aurait pour
effet que de populariser la science de l'hygiène, ce serait un des bienfaits de
notre époque. En attendant, nous recommandons vivement l'ouvrage du
docteur Burggraeve : il instruit en amusant, tandis que presque tous les ins-
tants de là vie sont éoMposés de choses qui ennuient satis instruire : ce qui
o'oat pas de l'hygiène » ;
î273. UtitÂDifes^des) ôrganiqaès et dés troubles fonctionnels dePëstomac;
leçons" faites au King*s collège de Londres ; par le docteur G. Budd, traduites
dé l'anglais, par Âug. Mavn. Bruges, Van Hee-Wante, 1854, to-8 dé vj-
i&3pag. 1 00
1274. Manuel-annuaire de la santé, pour 1855, ou Médecine et pharma-
cie domestiques, contenant, etc.; par F.-V. Raspail. 10* année, ou 9e édi-
tion , entièrement refondue. Paris, rue Monsieùr-le-Prince, 63, ïh-18 de 9
feuilles 1/9, plus un portrait. i 25
1275. Manbel (petit) de la santé , ou l'Art de guérir, mis à la portée de
tout le monde, Avignon, Offray, in-lS de 2 feuilles i/S.
1276. Matière (de la) organique des eaux minérales de Vichy, sa nature,
son existence à 1 état de végétation et à l'état latent dans ces eaux ; sa vola-
tilité et sa présence dans leurs vapeurs ; importance présumée de son rôle ;
par le docteur Ch. Petit, médecin inspecteur des eaux de Vichy. Paris,
Jt~B. Batillière* in-8 de 2 feuilles. » 75
12?6* Médecin (le) des campagnes, indiquantes caractères- distinctes des
maladies y le traitement familier des affections légères, les soins à donner
avant l'arrivée du médecin dans les affections graves, les médicaments qu'il
est bon d'avoir chez soi ; par Ch. Moreau, docteur en médecine, l'on des
auteurs du * Dictionnaire d'agriculture». Bruxelles, librairie agricole de Tar-
ifer; in-18 de 356 pages. 2 »
l£fï. Mémoire sur l'action thérapeutique de l'eau sulfureuse et iodée
d'Allevard , près Grenoble (Isère) , dans les affections chroniques de la poi-
trine , et principalement dans la phthisie. Recherches physiologiques et chi-
miques sur la combinaison de l'air des cabinets de bains, etc. ; par le ddcteur
Niepce , médecin-inspecteur de l'établissement , etd. Mâcoh , de Timpr. de
Protat, in-8 de 5 feuilles.
l&fë. Mémoire sur la cautérisation méthodiquement appliquée a la guéri-
son des ruptures du périnée et de la cloison recto-vaginale ; par M. Jules
C loquet Paris, de l'impr. de Thunot, in-8 de 16 pag.
1279. Mémoire sur l'épithélioma du rein et sur les minces filaments gra-
nuleux des tubes urinipar es expulsés avec les urines ; par le docteur Charles
Robin. Paris, impr. de Pion, in-8 d'une feuille 3/4.
Extrait de la Gazette des Hôpitaux,
1289; MÉMdiitt; sur la nature et le traitement dé l'angine coueniieuse ; par
le docteur Marchai (de Calvi). Paris, de l'impr. de Malteste, in-8 de 3 fHv.
Pubticaticm "de» YUniùn médicale-. Mai et juin 1855.
1281. Mémoire sur l'opportunité et la simplification de l'opération césa-
rienne; À l'ebcasion d'us douWe fait d'opération césarienne pratiquée, h dix
ans d'intervalle, sur la même personne; par M. Lebk», d» m. Pr, cbinwgMn
— 336 —
en chef de l'hospice civil de Dunkerque. Paris, de l'impr.. de Cosson, in-8
de 2 feuilles 1/4.
1282. Mémoire sur l'origine du sucre contenu dans le foie , et sur l'exis-
tence normale du sucre dans le sang de l'homme et des animaux; par
M. Louis Figuier. Paris, de l'impr. de Martinet» in-8 de 2 feuilles.
Extrait des Annales des sciences naturelles. 4e série. Tome III. Cahier n° 1.
1283. Mémoire sur l'emploi du sirop d'iodure de soufre soluble dans les
affections scrofuleuses, lymphatiques et cutanées, telles que teigne, dartres,
chlorose, engorgement des glandes et des articulations, ulcérées ou non,
carreau, syphilis, phthisie pulmonaire commençante, etc., soumis à l'appré-
ciation de l'Académie impériale de médecine; parle docteur E. Levrat,
médecin de l'ambulance municipale. Paris, l'Auteur, rue de Provence, 3,
h>16de 16 pag.
1284. Mémoires de l'Académie impériale de médecine. Tome XIX. Paris,
J.-B. Baillière, in-4 de 101 feuilles 1/2, plus une planche et une carte. 20 »
Ce volume contient : lo Personnel de l'Académie (3 pag.) ; 2o Eloges de
MM. Désormeaux, Gapuron, Deneux et Baudelocque, par M. Fr. Dubois,
d'Amiens (31 p.) ; 3° Rapport général sur les prix de 1854 , par M. Gibert
(9 pj ; 4° Rapport sur les maladies qui ont régné en France en 1853, par
M. E. Gaultier de Claubry (159 p.) ; 5<> Mémoire sur l'oblitération des ar
tères ombilicales et sur l'artérite ombilicale, par M. Notta (15 p.); 6o Obser-
vation de chirurgie. Eléphantiasis du scrotum, ligature du tronc brachio*
céphalique, lithotritie, etc., par M. A.-J. Peixoto (33 p.); 7<> Etudes sur les
propriétés médicales des eaux salées et des eaux mères de Salins (Jura), par
M. Ed. Carrière (39 p.) ; 8° De la culture du pavot en France pour la récolte
de l'opium, par M. Aubergier (32 p.) ; 9° Des eaux potables en général , en
particulier des eaux utilisées dans les arrondissements du Havre et dTvetot,
Sar E. Marchand (198 p., avec une carte) ; 10° Examen critique de la mé-
ication émolliente, par M. Delioux (19 p.) ; Ho De l'anatomie pathologique
des différentes espèces de goitres , du traitement préservatif et curatif, par
M. J.-A. Bach (129 p., avec une planche); 12<> Anatomie pathologique des
cicatrices dans les différents tissus, par M. F. Hutin (131 pO ? 13° Du traite-
ment de la chorée par la gymnastique, par M. Blache (41 p.).
1285. Monographie des eaux de source de la banlieue de Paris; par
M. E. Belgrand, ingénieur en chef des ponts et chaussées. Paris, de l'impr.
de Dubuisson, in-8 de 16 pag.
Extrait du journal la Science.
1286. Mortalité (de la) des enfants en bas âge à l'époque de là dentition.
Guide maternel; par A. Delabarre, docteur en médecine. Paris, Vor Masson,
in-8 de 4 feuilles. 2 »
1286*. Note sur les tubercules de l'asphodèle et sur ses emplois, suivie
d'une Notice historique et chronologique sur les divers emplois du gland
en France et à l'étranger; par M, A. Chevallier fils. Paris, de l'impr. de
Penaud, in-8 d'une feuille 1/2.
1287. Notb sur un cas de division intestinale chez un enfant nouveau-né;
par le docteur Ch. Podman. Gand, L. Hebbelynch, in-8 de 8 pag. avec
une pi. » 50
1288. Notice sur l'application et la marche du choléra à Ostende, en 1854 ;
par le docteur Verhaeghe. Bruges, in-8 de 22 pag.
1289. Notice sur l'ancien hôpital de Doudeville. Rouen, de l'impr, de
Mégard, in-8 de 16 pag.
-337 —
Suivie de: Projet d'an nouvel hospice ou maison d'asile pour les vieil-
lards.
1290. Notice sur rétablissement thermal de Royat (Puy-de-Dôme); par
par le docteur Nivet, médecin inspecteur des eaux de Royat et de Saint-
Mart. Clermont-Ferrand, de l'impr. de Thibaud-Landriot, in-8 de 16 pag.
1291. Notice sur les eaux minérales de Vit tel, près Gontrexéville (Vos-
ges); par M. Pe&chier, docteur en médecine, etc. Paris, Victor Masson, in-8
de 16 pag.
1292. Observation de réduction d'une luxation congéniale du fémur; par
M. Gillebert oVffercourt. Rapport lu à la Société de chirurgie, le 16 mai 1855.
(Commissaires : MM. Follin, Debout et Bouvier, rapporteur.) Paris, de l'impr.
de Pion, in-8 de 16 pag.
Extrait de la Gazette des Hôpitaux.
1293. Officine (!'), ou Répertoire général de pharmacie pratique, conte-
nant, etc.; par Dorvault, directeur fondateur de la pharmacie centrale des
pharmaciens de France. 4e édition, considérablement augmentée. Planches
intercalées dans le texte. Nomenclature étrangère. Paris, Labé, et à la phar
macie centrale des pharmaciens de France, in-8 de 66 feuilles 1/4 à deux
colonnes. 11 »
1294. Paralysie générale (de la); par M. Trélat. Paris, de l'impr. de
Martinet, in-8 de 20 pag.
Extrait des Annales médico-psychologiques.
1295. Percussion (de la) sur l'homme sain. Procédés opératoires réduits
à leur plus simple expression; par le docteur L. Maillot. Paris» J. B. Bail-
lière, Gharavay, in-8 de 3 feuilles 3/4.
Extrait du journal VArt médical.
1296. Philosophie médicale (la) devant l'Académie. Lettre du profes-
seur Forget à M. L. Peis3e, rédacteur de la « Gazette médicale de Paris ».
Strasbourg, de l'impr. de Silbermann, in-8 d une feuille 1/4.
1297. Philosophie médicale. Esprit du vital isme et de Torganicisme, ou
Examen critique des doctrines médicales des écoles de Paris et de Mont-
pellier ; par le docteur T. C. E. Edouard Auber. Paris, Germer-Baillière,
in-8 de 2 feuilles 3/4. 2 •
1298. Physique médicale. De la Chaleur produite par les êtres vivants;
par M. /. Gavarret, professeur de physique à la Faculté de médecine de
Paris. Paris, Victor Masson, gr. in-18 de 568 pages, avec 41 gravures inter-
calées dans le texte. 6 •
1299. Pleurésie (de la). — Des ponctions de la poitrine. Leçons cliniques
faites à PHôtel-Dieu, par M. Trousseau, professeur à la Faculté de médecine
de Paris, médecin de l'Hôtel- Dieu; recueillies, rédigées et publiées par
H. Legrand du Saulle, ancien interne de la maison impériale de Cbaren-
ton. Paris, L. Leclerc, in-8 d'une feuille.
1299 *• Préceptes fondés sur la chimie pour diminuer l'embonpoint ; par
le Dr Dancel. Paris, l'Auteur, rue du Faubourg Montmartre, 61, in-8. 5 »
Ce moyen, dit-on, ne peut altérer la santé.
1300. Précis de chimie physiologique animale ; par le docteur C. G. beh-
mann, traduit de l'allemand, par M. Ch. Drion. Paris, Victor Masson, grand
in-8 de vii-396 pages, avec 26 figures dans le texte. 5 >
-3»^
tgfH, P*bsse (1a) tûWica^ belge. 7« année. fê5$. Brux*m*, à te tfto-
tion, in- 4 à deux colonnes.
Recueil hebdomadaire, paraissant par feujlle (huit pages), k *ktt* eolop-
nés. Prix de l'abonnement annuel, 10 »
1302. Paocipé facile pour réduire les luxations métacaipft~pba)ang^aa0*
du pouce; par le doct. Verhaeghe. Bruges, in-8,.
. 13P3. Procédé (neuf) pour la guérison des fistules urétro-péniennes, ffiëse,
par Jules-Honoré Débande, de Maucourt (Meuse). Strasbourg, de l'impr, /de
Mme ye Berger-L,evrault, in-4 de 4 feuilles 1/2.
1304. Quelques consipéjiatjons sur la fièvre typhoïde; par le, 4octeux 4?r
tout, .de Gondria. Con^pm, de l'impr, de 0pu#jue,t, in-8 de % feuilles. 1/4.
1305. Quelques considérations sur l'homme droit et sur l'honnie gsu*
che; par M. T. Moilin, interne des hôpitaux civils de Paris. Paris, ia-£de
16 pag.
1305 *. Rapport (deuxième) de la commission permanente oY inspection
des établissements d'aliénés, instituée par arrêté royal du 17 mare 1063.
Bruxelles, de l'impr, de Hayez, 1854, gr. in-8 de 180 pages.
1306. Rapport détaillé du docteur Mandt sur la maladie et la mort de
l'empereur Nicolas. (Trad. de l'allem. de la Nouvelle Gazette de Prusse). —
Journ. des Débats, 18 mai.
1306 * Recherches bibliographiques et recueil d'observations cliniques
pour servir à l'étude des indications et des contre -indications des eaux mi-
néro-thermales de Bagnoles de l'Orne ; par le docteur L. Denos. Paxie, de
l'impr. de Guiraudet, in-8 de 2 feuilles 1/4.
Bagnoles (département de l'Orne) est à 240 kilomètres de Paris,
1307. Recherches cliniques sur le traitement des anévrismçs par la mé-
thode de Hunier et le procédé de Jones; par le docteur H. Laforgue. Tou-
louse, de l'impr. de Chauvin, in-8 4e 20 pages.
1308. Recherches sur les eaux minérales thermales de Royat ( Puy-de-
Dôme) ; par le docteur Nivet> médecin-inspecteur des eaux. Clermpnt-Fqr-
rand, de l'impr. de Thibaud-Landriot, in-8 de 4 feuilles.
1309. Recherches sur les maladies des enfants nouveau-nés (état phy-
siologique du pouls, muguet, entérite, ictère); par V. Sauce, médecin eu chef
de l'hospice de la Charité de Marseille, etc. Paris, J. B. Bailttère, in-8 de f 8
feuilles 3/4. 4 »
1*10. Résultats cliniques ou pratiques de la méthode électro-thérapeu-
tique du docteur J. B. Ducos. Paris, Dentu, Palais-Royal, in-32 de 64 pag.
t •
1311. Rbsumbn de aigunas cartes que hemos recibidio durante el estragps
del colera. Paris, de l'impr. de Boaaventure, in-4 de 4 feuilles.
1312. Revue complémentaire des sciences appliquées à là médecine et
pharmacie, à l'agriculture, aux arts et à l'industrie ; par F. V. Raspati.
1er voi. le, aoùt ig£4a fre livraison. Bruxelles, F. Y. Raspeil, et Paris» rue
Monsieur-le-Prince, 63, broch. in-8.
1313. Revue pharmaceutique de 1854. Supplément à l'Officine pour 1855 ;
par Porvault, pharmacien. Paris, Labé, in-8 de 5 feuilles à deux colonnes.
1 50
1314. Saumure (de la) et de ses propriétés toxiques; par M. Reyml, chef
— 339-
de «errice de clinique à l'Ecole impériale vétérinaire d'Àlfort. Paris, d#
Piinpr. de Penaud, in-8 de 16 pag.
Extrait du Recueil de médecine vétérinaire.
1315. Secours (des) que l'anatomie comparée peut fournir à J'anatomie
pathologique ; par le docteur Roudil, médecin-major au 73e régiment de li-
gne, etc. Lyon, de l'impr. de Chanoine, in-8 de 2 feuilles.
1316. Statique pour ne plus boiter et pour régler toute marche et démar-
che dans l'intérêt de Ja santé ; par Lutterbach, professeur de marches et exer-
cices physiologiques, hygiéniques et confortables. Paris, l'Auteur, rue Saint-
Honoré, 97; G. Havard, Mallet-Bachelier, in-12 de 3 feuilles. 1 25
1317. Steeple-Chase (le) de Spa ; par L. H. — Feuilleton de l'Indépen-
dance belge, du 23 juin.
1317*. Syphilisation (la) étudiée comme méthode curative et comme
moyen prophylactique des maladies vénériennes; par C. Sperino, docteur
en médecine et en chirurgie. Trad. de l'italien, par A. Trésai, D. M. Turin,
J. Bocca, et Paris, Chamerot, janvier 1853, in-8 de xij et 821 pages. 10 »
1319' Traité d'anatomie pathologique, générale et spéciale, ou Descrip-
tion et iconographie pathologique des altérations morbides tant liquides qu9
solides observées dans le corps humain; par le docteur H. Lebert, professeur
de clinique médicale à l'Université de Zurich, etc. Livraisons 3, 4, 5. Paris,
J. B, BaiHière, in-fol, de 24 feuilles, plus 15 pi. grav. et color., avec expli-
cation, in-fol. de 3 feuilles. 15 »
1319. Traité d'anthropologie, à l'usage des gens du monde, ou Histoire
complète de l'homme à l'état de santé et de maladie, avec préceptes sur
l'art de se guérir soi-même, suivi d'un traité spécial des infirmités et des af-
fections des voies urinaires, des daqgers des vices secrets de la jeunesse et
des abu3 de ce geqre à tout âge; par le docteur Crommelinck. Bruxelles,
l'Auteur, 8, Galerie du Roi, in-8 de 400 pages, avec gravures. 3 »
1320. Traité de chirurgie pratique, contenant les découvertes nouvelles
et les procédés opératoires les plus récents, par John Lizars, professeur de
chirurgie au Collège royal des Chirurgiens, doyen des chirurgiens opérateur*
de infirmerie royale d'Edimbourg; traduit de l'anglais sur la 2e édition, par
Paul Gentil, docteur en médecine de la Faculté de Paris, etc., etc. Lessines,
Jaossens-Deffossé, in-8.
1321. Traite de locomotion du cheval relatif à l'équitation. Nouvelles
proportions; par /. Daudet. Saumur, de l'impr. de Godet, 1854, in-8 de 6
feuilles 3/4, plus 2 planches.
1322. Traité de pathologie générale comparée des animaux domesti-
ques; par 0. Delafond, professeur de pathologie, etc. 2e éditiop, considéra-
blement augmentée et avec figures intercalées dans le texte. Paris, Labé,
ia4 de 48 feuilles 1/2. 8 »
1323. Traité de toxicologie médicale, chimique et légale, et de la falsifi-
cation des aliments, boissons, condiments; par (7. P. Galtier, d. m. P. Pa-
ris, Chamerot, 2 vol. in-8, ensemble de 100 feuilles 1/2. 15 »
Un premier volume comprend un Traité de toooicologie générale. 4 50
1324. Traité des fractures et des luxations; par J. F. Malgaigne, profes-
seur de médecine opératoire à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien
de l'hôpital Saint-Louis, Tome H. Des Luxations, avec un atlas de 14 pi.,
- 340 —
dessiné d'après nature, d'après M. Delajiaye. Paris, J. B. Baillière, in*8 de
69 feuilles 1/2. 16 50
Le 1er volume des Fractures a paru en 1847. L'ouvrage est complet en 2
volumes in -8, avec un atlas de 30 pi. in-fol. 33 »
1325. Traité des maladies vénériennes; par A. Vidal (de Cassis). Ou-
vrage couronné par l'Institut de France, 2e édit., corrigée et augmentée.
Paris, Victor Masson, in-8 de viij — 580 pages, avec pi. coloriées. 10 »
1326. Traité du visage et de ses maladies cutanées ; par Foucaud de VEs-
pagnery, docteur en médecine de la Faculté de Paris, etc. Paris, Labé, place
de l'École de Médecine, 4, in-8 de 46 feuilles 3/8. 10 »
1327. Traité élémentaire d'anatomib, ou Description succincte des or-
ganes et des éléments organiques qui composent le corps humain; par A. L.
J. Bayle, docteur et professeur agrégé de la Faculté de médecine de Paris.
6« édition. Paris, Labé, in-32 de 8 feuilles 1/16. 4 50
1328. Traité pratique de l'accouchement prématuré artificiel, compre-
nant son histoire, ses indications, l'époque à laquelle on doit le pratiquer et
le meilleur moyen de le déterminer. Ouvrage qui a remporté le premier prix
(médaille d'or) au concours ouvert par la Société impériale de médecine de
Marseille; par le docteur P. Silbert (d'Aix). Paris, Victor Masson, in-8 de
130 pag. 2 75
1329. Traité théorique et pratique des maladies des yeux; par L. A.
Desmarres. 2e édition, revue, corrigée et augmentée. Tome II. Paris, Ger-
mer Baillière, in-8, de 37 feuilles 3/4, avec 74 figures intercalées dans le
texte. Prix des deux volumes. 18 »
Il y aura un 3e volume.
1330. Traitement nu rhumatisme (nouveau). Recueil d'expériences scien-
tifiques publiquement faites, pendant plus de 33 années, sur des rhumati-
sants de toutes espèces. Paris, rue Saint Martin, 210, in-8 d'une feuille 1/2.
' 1331. Traitement homoeopathiqub, préservatif et curatif du choléra épi—
démique. Instruction populaire pouvant servir de guide en l'absence du
médecin ; par le docteur Chargé. 8e édition, suivie de notes relatives à la
dernière épidémie. Marseille, M. Chaix; et Paris, J. B. Baillière, in-12 de
2 feuilles. » 50
1332. Une excursion médicale en Allemagne. Le congrès des natura-
listes et médecins allemands en 1844 : Gœttingue, Berlin, Dresde, Leipzig.
Lettres adressées à M. le professeur Tourdes, par V. Stœber, professeur à la
Faculté de médecine de Strasbourg, Strasbourg, de l'impr. de Silbermann,
1854, in-8 de 3 feuilles 1/2.
1333. Utilité (de Y) des sociétés médicales d'arrondissement ; par M. Fo-
cillon père. Paris, de l'impr. de Pion, in-8 de 4 pages.
1334. Vaccination (la) est non seulement inutile, mais dangereuse, fait
qui est prouvé par les tables statistiques et les autorités les plus célèbres.
Avertissement adressé à toutes les puissances, par Arthur Lutze, docteur en
médecine, etc., directeur d'un institut homœopathique et professeur de cli-
nique à Cothen. Traduction fidèle, d'après l'original, munie d'une préface et
publiée par ChM F. Zimpel, docteur en médecine, etc. Pau, in-8 de 16 pag.
Voy. le no 1231. » 25
1335. Varices et ulcères des jambes. Découverte d'un procédé simple de
— 341 —
guérison, et indication de quelques conseils pour prévenir cette maladie ;
par le docteur Lambo&sy, de Nyon, près Genève. Paris, de l'impr. de Pion,
in-8 de 3 feuilles.
1336. Vipère (de la), de son venin et de sa morsure; par /. L. Soubeyran,
docteur en médecine, etc. Paris, Victor Masson, in-8 de 9 feuilles 3/4, avec
fig. dans le texte. 2 25
D. Économie dome$tique.
1337. Café (le), ses propriétés. Manières nouvelles de le préparer ; par
l'abbé Masson, curé de Férebrianges (Marne). 1er et 2- tirages. Epernay,
Mme veuve Fiévet, in-12, chaque tirage d une feuille. » 25
1338. Collections d'objets d'économie domestique et hygiénique, à l'u-
sage des classes ouvrières. Rapport adressé à lord Ebrington, président du
conseil d'administration de la Société des arts de Londres ; par M. T. Twi-
nmg. Paris, Ad. Leclère, in-8 d une feuille.
Extrait des « Annales de la charité ».
1339. Cuisinier et le médecin (le) et le médecin et le cuisinier, ou le
Cuisinier-médecin et le médecin-cuisinier, ou l'Art de conserver ou de réta-
blir sa santé par une alimentation convenable ; suivi d'un livre de cuisine,
etc. Par une Société de médecins, de chimistes, de cuisiniers et d'officiers
de bouche, sous la direction de M. L.-Jf. Lombard, docteur en médecine
de la Faculté de Paris. Paris, Curmer, rue Richelieu, 47, in-8 de 24 feuilles
1/4 à deux colonnes. 10 »
Sous ce titre, le Cuisinier et le Médecin, la librairie L. Curmer a fait paraî-
tre un livre que tous les maîtres de maison et les ménagères voudront s'em-
presser de consulter ; depuis les préparations les plus simples jusqu'aux
plus exquises délicatesses de la cuisine, tout s'y trouve réuni ; tout ce qui
concerne le service de la table, les vins, les fromages, les eaux minérales,
a été traité avec un soin particulier. Ce livre sera surtout recherché par les
malades ou les convalescents, qui y trouveront le régime spécialement indi-
qué pour chaque maladie. (Journal des Débats, 17 mai.)
1340. Manuel complet de la cuisinière bourgeoise, contenant, etc ; par
Mlle Catherine. 34^ édition, ornée d'un grand nombre de gravures. Paris,
Delà rue, quai des Augustins, 11, in-12 de 14 feuilles. 3 »
Idem. 35e édition, in-12, portant le millésime de 1856. On n'a tiré que
la première feuille de cette édition.
1341. Manuel pratique, ou l'Art de faire les vins de fruits et les bois-
sons saines économiques, mis à la portée de tout le monde ; suivi de ren-
seignements sur les opérations conservatrices des vins ; par un distillateur-
Uquoriste. Saumur, de l'impr. de Roland fils, in-12 d'une feuille. » 25
1342. Trésor d'économie domestique. Recettes et instructions pour une
bonne administration intérieure, soit à la ville, soit a la campagne. In-18
de 2 feuilles 3/4. — Trésor d'économie rurale, ou Recueil de secrets rela-
tifs aux arts, aux métiers et à l'économie agricole. In-18 de 2 feuilles 1/3.
— Trésor de propreté économique : 200 recettes et procédés nouvellement
éprouvés, pour la toilette, le blanchiment et le nettoiement. In-18 de 2
feuilles 2/3. Avignon, Offray atné.
1343. Vin de bordeaux (le). Promenade en Médoc(1855) ; par M. Saint-
Amant» ancien négociant en vins, membre de la Société des gens de lettres.
Paris, Mme veuve Huzard, et Bordeaux, Chaumas, in-18 de 4 feuil. 2/9 2 »
24
- 343 —
SCIENCES MATHEMATIQUES. — PHYSIQUE ET CHIMIB. — ASTRONOMIE. — MARiftti. — KàtlGATtOH.
A. Mathématiques.
1344.. Arithmétique complète, avec un nouveau système de numération,
découvert et composé par Mme A. G. de Thy, fille du général Grant, vicomte
de Vaux, auteur de plusieurs découvertes et de beaucoup d'ouvrages utiles
et agréables. Paris, Mme Ve Maire-Nyon, in-12. 1 50
1345. Clé de l'arithmétique (la). Traité du calcul mental, d'après la
méthode suivie pour former le pâtre calculateur de la Touraine, Henri Môn-
deux, et selon ses procédés; par son professeur Emile Jâooby. iw édition.
Paris, Arnauld de Vresse, quai des Augustin», 7; les principaux libre ire»,
in-18 format anglais de 13 feuilles. 3 50
1346. Cours complet de mathématiques à l'usage des aspirants au bac-
calauréat ès-sciences et aux écoles du gouvernement, rédigé d'après le* nou-
veaux programmes, etc., par MM. Labosne, Maréchal et Pairwin. Atithné*
tique. Paris, Alph. Taride, galerie de l'Odéon, in-12 de 9 feuilles. 3 »
1347. Cours d'arithmétique, rédigé conformément aux programmes offi-
ciels et aux instructions ministérielles; par J. Gh* Dupain, professeur
agrégé, etc. Paris, Dezobry et E. Magdeleine, in-8 de 14 feuilles 3/4. 3 50
1348. Cours de géométrie élémentaire, conforme aux derniers program-
mes officiels, suivi de notions sur le levé des plans et l'arpentage ; par
A. Guilmin. 2e édition. (2* partie.) Faux-titre et titre, p. 145-288. Fin. Pa-
ris, Aug. Durand, in-8 de 9 feuilles. Prix de l'ouvrage complet. 4 »
1349. Cours de géométrie pratique appliquée au dessin linéaire ex ad ;
par Amédée Boucourt. Rouen, autographie de Lecointe, in-fol. de 8 feuilles
lithogr.
1350. Cours élémentaire de topographie, à l'usage de l'armée belge et des
personnes qui s'occupent du levé des plans, précédé des premiers éléments
de géométrie, de la projection horizontale et des divers principes applicables
aux levés de plans ; par le capitaine Pierre, du 12e régiment. Gand, l'Au-
teur, 1854, in-8.
1351. Démonstration philosophique du principe du calcul des infini-
ment petits; par A. Gicca. Naples, 1852, broch. in-8. » 50
1352. Éléments de dessin géométrique, publiés par F. C. De WeirdU
Première livraison. St-Josse-ten-Noode, De Weirdt, in-4 de 8 pages et
2 planches.
1352 \ Éléments de géométrie; par S.-F. Lacroix. XVIIe édition, ré-
digées conformément aux programmes de renseignement scientifique des
lycées, par M. Prouhet, professeur de mathématiques. Paris, Mallet-Bachelier,
in-8 de xxxvj et 166 pag. 4 »
Sommaire. lre partie. Géométrie plane (classe de troisième). —2e classe.
Géométrie dans l'espace (classe de seconde). — 3e paTtie. Complément de
géométrie (classe de mathématiques spéciales). — 4e partie. Notions sur le»
courbes usuelles (classe de rhétorique).
1353. Éléments de géométrie, rédigés d'après le nouveau programme de
l'enseignement scientifique des lycées, par A. Amyot, professeur de mathé-
matiques au lycée Saint-Louis, à Paris. (Première partie.) Paris, Dezobry
E. Magdeleine, in-8 de 9 !«•• 1/4. Prix de l'ouvr. complet (2 parties). 6 »
1 354. Éléments de trigonométrie rectiligne et sphérique ; par Delisle et
- 343-
Ùéro'no. 4e édition, revue et augmentée. Paris, Mallet- Bachelier, in-8 de
11 feuilles 1/4, plus 2 planches. 3 50
1355. Éléments théoriques et pratiques de dessin linéaire; par Toussaint,
auteur du « traité d'arpentage ». Bruxelles, H. Tarlier, in-12de iv-156pag.
àVëé 8 planchés* dans le texte. 1 »
faisant partie de la « Bibliothèque des Écoles ».
i 356. Études pratiques sur les mathématiques appliquées ; par £» Cas»
telnau, professeur de mathématiques, contenant 1° étude sur le levé des
pians; Û?> étude sur le nivellement ; 3° étude sur la construction* Paris, Àug.
Durand, r. des Grés, n<> 7, in-8 de 15 pages, accompagné de 10 grandes pi.,
dottt deux lavées. 2 50
1357. Géodésie, ou Traité de la figure delà terre et de ses partiel; com- .
prenant la topographie, l'arpentage, le nivellement, la géomorphie terrestre
et astronomique, la construction des cartes, la navigation ; leçons données à
la Faculté des sciences de Paris, par L. B. Francœur, membre de l'Insti-
tut, etc. 3e édition, revue et corrigée sur les manuscrits inédits de M. Fran-
cœùr, par M. Francœur fils, professeur de mathématiques à l'Ecole des Beaux-
Arts et au collège Chaptal. Augmentée de notes sur la mesure des bases, par
M. Bossard, professeur de géodésie et d'astronomie à l'Ecole polytechni-
que, etc. taris, Mallet-Bachelier, in-8 de 36 feuilles, avec 11 pi. 10 »
1358. Géodésie pratique simplifiée et perfectionnée, à l'usage du génie
Civil et militaire, des ponts et chaussées et des mines, des géomètres du ca-
dastre, des experts et géomètres jurés, et de toutes les personnes qui s'oc-
cupent de plans géométriques, de drainages, de partagée et dé bornage des
terres; par J. A. Leur, ingénieur civil. VIe êdit. Bruxelles, l'Auteur, r. St-
Jean Népomucène, n* là, et Paris, Mallet-Bachélier, 2 vol. in-8 de xvj-226
et 314 pages avec 15 planches. 10 »
Nous avons successivement annoncé les succès qu'ont obtenus en Belgi-
que les nouveaux instruments et procédés géodésiques de l'invention de l'in-
génieur Laur; nous annonçons aujourd'hui que la sixième édition des CEu<-
vres géodésiques du même auteur, impatiemment attendue d'un grand nom-
bre de souscripteurs, vient de paraître. Cette dernière édition, composée de
deux volumes et de 15 pi anches, se distingue des ouvrages géodésiques con-
nus par un exposé simple, mis à la portée de quiconque est initié aux pre-
miers éléments de mathématiques, de nouveau! procédés économiques et
abréviatiis de toutes les opérations d'arpentage, de plaoimétrië et dé niVellë*-
ment, et par deux chapitres importants, l'un sur Y expertise de$ terfes et
l'autre sur la pratique des drainages, d'après les meilleure systèmes connus.
(Inaépend. beige, 2 mai.)
1359. Géométrie naturelle prenant la terre pour unité de mesure dû
mouvement, de la durée et de l'espace. Proposition adressée à MM. les géd«-
mètres, par L. G. Deschamps, Versailles, de l'impr. de Beau jeune, in-8
de Û feuilles.
1360. Instruction?, renseignements et tableaux divers sur le système
métrique décimal et sur la vérification des poids, mesures et instruments,
contenant, en outre, la comparaison, avec les mesures métriques, des an-
ciennes mesures locales du département du Rhône, des environs de Trévoux
et de la Bresse, ainsi que la réduction de leurs prix en prix de Tare ou de
l'hectare; par/. C. Bouffand, vérificateur des poids et mesures et exporta
Villefranche (Rhône). Villefranche, Lucas aîné, l'Auteur et les principaux
libraires, in-8 d'une feuille 1/4. 1 50
— 344 —
1361. Jaugeage des cylindres, des cuviers, des cuves rondes ou carrées,
des tonneaux et des foudres, mis à la portée des propriétaires et des ouvriers
intelligents; par M. Desnanot, docteur ès-sciences, recteur honoraire de Y Aca-
démie. Clermont-Ferrand, Mme veuve Escot-Berthier, in-12 d'une feuille 1/â.
1362. Leçons normales de géométrie élémentaire, théorique et appliquée,
à l'usage des divers 'établissements d'instruction publique, comprenant, etc. ;
dar D. Puille (d'Amiens). Paris, in-12 de 14 feuilles, avec 300 dessins gra-
vés sur cuivre, intercalés dans le texte. 2 50
1363. Lettres sur les mathématiques et l'enseignement. Paris, Vor Dal-
mont, in-8 de 23 feuilles 1[4. 5 »
La simple explication qui précède ces lettres est signée : Gustave Lam-
bert.
1364. Manuel des aspirants au grade d'ingénieur des ponts et chaussées.
Guide du conducteur des ponts et chaussées, de l'agent voyer, du garde du
génie et d'artillerie, rédigé d'après le nouveau programme officiel ; par/. Re-
gnault, bachelier ès-sciences mathématiques. Partie théorique. Tome II. Pa-
ris, Mallet-Bachelier, in-8 de 29 feuilles 3{4. Prix des deux volumes: 12 »
1365. Méthode des moindres carrés. Mémoires sur la combinaison des ob-
servations ; par Ch.-Fr. Gauss. Traduits en français et publiés avec l'auto-
risation de l'auteur, par /. Bertrand. Paris, Mallet-Bachelier, in-8 de 11
feuilles. 4 »
1366. Méthode pour faire avec une extrême facilité le calcul et le devis
des chaînes; par Joseph Cochaux. Bruges. Alph. Bogaert, in-8 de 12 pag.
1367. Notice sur les barrages mobiles et automobiles, composés et exé-
cutés par M. Chanoine, ingénieur au corps impérial des ponts et chaussées.
Paris, Victor Dalmont, in-8 d'une feuille lr2, avec 3 planches. 3 »
1368. Propriétés et mystères du nombre neuf, ou Récréations arithmé-
tiques instructives et amusantes, à l'usage des gens du monde et des écoles
de tous les degrés ; par H. de Ville-Thiry. Liège, A. Charron, in-8 de
51 pag. » 75
Dédié à S. A. R. Monseigneur le comte de Flandre.
1369. Quelques questions de géométrie et d'analyse algébrique; par
A. Pâque, élève ingénieur des ponts et chaussées, professeur agrégé de l'en-
seignement moyen, professeur à l'Athénée royal de Liège, membre de la So-
ciété royale des sciences de la même ville. (Extrait des « Annales de la So -
ciété royale des sciences de Liège»). Liège, Dessain, mai 1855, in-8 de
33 pag., avec 3 planches.
1370. Recherches générales sur les surfaces courbes; par M. C.-F.
Gauss. Traduites en français, suivies de notes et d'études sur divers points
de la théorie des surfaces et sur certaine classe de courbes ; par M. E. Roger,
ingénieur des mines. Grenoble, de Timpr. de Prudhomme, et Se trouve à Pa-
ris, chez Mallet-Bachelier, in-4 de 17 feuilles 1[2. 9 »
1371. Sur la théorie des fonctions abéiiennes; par M. Hermitte. Paris,
Mallet-Bachelier, quai des Augustins n. 55, in-4. 2 50
1372. Système métrique complet, et premières notions du calcul déci-
mal, suivie des moyens d'évaluer les surfaces et les volumes les plus usités,
et d'opérer le cubage des bois de service, suivant les usages consacrés; par
J.-L. Tanière. Auxerre, Gallot ; et Paris, Dezobry et E. Magdeleine, rue du
Cloître-Saint-Benoît, 10, in-12 de 6 feuilles 1$, avec gravures.
— 345 —
1373. Tarif métrique pour le cubage des bois équarris à mettre ou mis
en œuvre de 3 en 3, de 2 en 2 et de 1 à 1 centimètre, tant en longueur qu'en
équarrissage ; par Fouchard père. Auxerre, Perriquet, in-12 de9feuil. 4 »
1374. Thèses présentées à la Faculté des sciences de Paris, pour obtenir
le grade de docteur ès-sciences; par M. Sentis, ingénieur des mines. Paris,
de l'impr. de Mallet-Bachelier, in-4 de 6 feuilles, avec une planche.
Thèse de mécanique. De l'emploi du principe général du travail des forces
dans la mécanique appliquée. — Thèse de géométrie. Démonstration géomé-
trique de plusieurs théorèmes sur la théorie des surfaces. 3 50
1375. Traité d'algèbre; par Joseph Bertrand, professeur de mathémati-
ques spéciales au lycée Napoléon. 2e édition, conforme aux derniers pro-
grammes officiels de l'enseignement dans les lycées. Paris, Hachette, in-8
de 31 feuilles 1{4. 6 »
1376. Traite d'arithmétique; par l'abbé Soret. Lyon et Paris, Périsse
frères, in-12 de 10 feuilles lf2.
1377. Traité de géométrie descriptive, suivi de la méthode des plans co-
tés et de la théorie des engrenages cylindriques et coniques, avec une collec-
tion d'épurés, composée de 71 planches; par C.-F.-A. Leroy, ancien profes-
seur à PEcole polytechnique et à l'Ecole normale supérieure. 4e édition, re-
vue et annotée par M. E. Martelet, professeur de géométrie descriptive à
l'Ecole centrale des arts et manufactures, etc. Paris, Mallet-Bachelier,
2 vol. in-8, le premier composé de 50 feuilles de texte, et le second de
71 planches. 16 »
1378. Traité pratique d'arpentage et de nivellement, à l'usage des agri-
culteurs; par /. Leclerc et J. Toussaint. Bruxelles, H. Tarlier, in-18 de
216 pag., enrichi de 128 fig. dans le texte, et de 4 planches, dont une col.
Faisant partie de la « Bibliothèque rurale», 2e série, 14e volume.
B. Physique et CMmie.
1379. Alchimie (1') et l' électro-chimie. Exposé d'idées nouvelles; par
Victor Antoine. Paris, rue Duperré, 10, gr. in-8 d'une demi -feuille.
1380. Attraction universelle des corps au point de vue de l'électricité ;
par Zaliwkx. Saint-Denis, de Pimpr. de Drouard, in-18 d'une feuille 1/2.
1381. Baguette divinatoire (de la), du pendule dit explorateur et des
tables tournantes, au point de vue de l'histoire, de la critique et de la mé-
thode expérimentale; par M. M-E. Chevreul, membre de l'Institut. Paris,
Mallet-Bachelier, libraire de l'École polytechnique, quai des Augustins, 55,
1854, in-8. 5 »
1382. Chimie des couleurs pour la peinture à Peau et à Phuile, compre-
nant l'historique, la synonymie, les propriétés physiques et chimiques, la
préparation, les variétés, les falsifications, l'action toxique et l'emploi des
couleurs anciennes et nouvelles; par M. J„Leforl. Paris, Victor Masson,
place de l'École-de-Médecine, 17, in-18 de 10 feuilles. 4 »
4383. Carte de la télégraphie électrique de l'Europe centrale; par
M. Edouard Schuman , télégraphiste de l'État , et ancien élève de l'établis-
sement géographique de Bruxelles.
M. Edouard Schuman vient de publier une très bonne carte de la télégra-
phie électrique de l'Europe centrale. La planche est dessinée avec soin et
permet d'embrasser d'un coup d'œil l'ensemble du réseau qui depuis peu
-346-
d'années couvre les Etats de l'Europe, et qui bientôt reliera entre elles les
parties les plus éloignées du globe, rattachant ainsi entre eux des peuples
que la distance avait tenus séparés jusqu'à la découverte de ce moyen mer-
veilleux de communication.
Nous aurons cependant une légère critique à présenter; nous voudrions
qu a 1 exemple de la carte publiée par la Compagnie du télégraphe sous-
marin anglo-belge, là ligne noire qui, sur la carte de M. Schuman, indique
la direction des lignes télégraphiques existantes, fût plus marquée et permit
®? sm™ plus aisément les méandres et les sinuosités. A part cette obser-
vation, à laquelle l'auteur pourra aisément faire droit dans les éditions subsé-
quentes que le développement incessant des lignes télégraphiques dans tous
m pays rendra nécessaires, la carte de M. Schuman sera utile à tous ceux qui
font usage de ce mode de communication, lequel ne saurait manquer dr
devenir d un emploi général lorsque, dans leur intérêt bien comprjs, comme
dans celui du public, les gouvernements et les compagnies concessionpaires
auront consenti à la mettre à la portée du plus grand nombre par une réduc-
tion considérable de leur tarif. (Inâép. belge, 28 mai.)
1384. Cours d'expériences chimiques sur la fixité des couleurs de la pein-
ture à l'huile, donné au palais du Louvre, en novembre et décembre 1855; par
/. D. Régnier, artiste peintre. Paris, impr. de Claye, in 42 de 2 feuilles 5/6.
1385. Essai d'une théorie mathématique des couleurs; par M. E. Roger,
ingénieur des mines. Grenoble, de l'impr. de Prudhomme, et se trouve à
Paris, chez Mallet-Bachelier, q. des Augustins, 55, in-i de 3 feuilles 1/2. 3 »
1385*. Exposition universelle. Progrès des arts chimiques; par Emile
Thomas. —Journal des Débats, 24 juin et 3 juillet.
1386. Instruction sur les paratonnerres; par MM. Pouillet et Gay-Lus-
sac, membres de l'Institut ; adoptée par l'Académie des sciences. Paris, Mallet-
Bachelier, libraire de l'École polytechnique, quai des Augustins, no 55, in-18
avec figures dans le texte et deux planches. 1 »
1387. Leçon sur la constitution des sels, donnée à l'université de Bruxelles,
par C.-J. Koene, et recueillie par M. Edw.-F. Kirkpatrick, candidat en
sciences. Bruxelles, Tircher, in-8 de 1 pag. » ?5
1388. Mélanges physiques et chimiques tirés du Bulletin physico-mathé-
matique de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Tome II.
2e livr. avec 2 planches lith. (in-4). Saint-Pétersbourg, 1854, lex.-8 paginé
ii et 113-212.
1389. Métaux (les) sont des corps composés. — La production artificielle
des métaux précieux est possible, est un fait avéré; par C. Théodore Tiffe-
reau, chimiste, ancien préparateur; suivi de Paracelse et l'alchimie au XVIe
siècle, par M. Franck, membre de l'Académie des sciences morales et poli-
tiques. Paris, Chamerot; à la Librairie nouvelle; et Grenelle, l'Auteur, rue du
Théâtre, 13, in-18 de 4 feuilles. 2 »
Mémoires présentés à l'Académie des sciences.
1390. Notice, sur l'appareil d'induction électrique de Ruhmkorff , et les
expériences que Ton peut faire arvec cet instrument; par le vicomte Th. Zty
Moncel. Paris, Hachette, in-8 de 9 feuilles 3/4, 3 »
Extrait des Mémoires de la Société impériale des sciences naturelles de
Cherbourg. 3* vol.
1391. Rapport sur le pouvoir éclairant des produits gazeux fournis par
la distillation de la tourbe; par Léon Foucault, physicien de l'Observatoire
de Paris. Paris, de l'impr. de Wiesener, in-8 d'une feuille 3/4,
-3iar ~
1399. Rschebghbê photographiques. — Photographie sur verre. — Hé-
liochromie. — Gravure héliographique. — Notes et procédés divers ; par
M. Niepce de Saint-Victor. Suivies de Considérations, par M. E. Chevreul,
membre de l'Institut, avec une préface biographique et des notes par M. Er-
nest Lacan. Paris, Gaudin, rue de la Perle, 9, in-8 de 10 feuilles 1/2 , plus
un portrait.
La préfaee fait connaître que M. Niepce de Saint- Victor est né à Saint-
Gyr, près Châlons-sur-Saône, le 26 juillet 1805.
1392*. Recueil des travaux scientifiques de M. Ebelmen, ingénieur
en chef au corps impérial des mines. Revu et corrigé par M. Salvetat,
chimiste de la manufactuYe impériale de porcelaine de Sèvres, professeur... ;
précédé d'une Notice sur M. Ebelmen, par M. E. Chevreuil , membre de
l'Institut. Paris, Mallet-Bachelier, 2 vol. in-8 de 598 et 628 pag. 15 »
La Notice sur M. Ebelmen n'a pas encore paru.
Cet ouvrage est divisé en quatre parties, qui sont -. I. Recherches de
chimie. — II. Céramique. — III. Recherches de géologie. — IV. Recherches
de métallurgie.
1393. Régulateur de l'écoulement des fluides élastiques sous toutes lss
pressions. Spécification du brevet pris le 20 juin 1839 ; par N. Boquillon,
bibliothécaire du Conservatoire impérial des arts et métiers, à Paris. Paris,
de l'imp. de Mme Boucha rd-Huzard, in-4jle 7 feuilles, avec 3 planches.
1394. Thèses présentées à la Faculté des sciences de Paris, pour obtenir
le grade de docteur ès-sciences physiques; par M. Jules Bouis. Thèse de
chimie. Recherches chimiques sur l'huile de ricin et sur l'alcool caprylique
qui en résulte. — Thèse de physique. Observations sur la fusion et la soli-
dification. Paris de l'imp. de Mallet-Bachelier, in-i de 12 feuilles 1/2. 3 50
1395. TiiAiTfi élémentaire de physique expérimentale et appliquée, et de
météorologie , avec un recueil nombreux de problèmes , illustré de 500 gra-
vures sur bois intercalées dans le texte; par A. Ganot, professeur de mathé-
matiques et de physique. 5e édition, conforme au nouveau programme, aug-
menté3 d'une demi-feuille de texte et de 35 gravures nouvelles. Paris,
l'Auteur-editeur, rue des Mathurins-Saint-Jacques, 18; Delalain, iri-18 de
21 feuilles 7/9. 7 »
C. Astronomie. — Météorologie.
1396. Abrégé d'astronomie, d'après les découvertes nouvelles, mis à la
portée de tout le monde ; par F. Lecoy, architecte à Angers. Angers, de
Fimpr. de Cosnier et Lachèse, 1854, in-12 de 9 feuilles 1/2, plus 2 pi.
1397. Annuaire de la Société météorologique de France. Tome Ier, 1853.
2e partie. Tableaux météorelogiques. Paris, rue du Vieux-Colombier, 24,
et Mallet-Bachelier, gr. in-8 de 18 feuilles 1/4. Prix des deux parties. 30 »
V Annuaire météorologique de la France a paru pour les années 1849,
1850, 1851 et 1852. Paris, Gaumc, 4 vol. er. in-8, 60 fr. Le volume que
nous annonçons aujourd'hui est le tome Ier de la seconde série.
L'Annuaire est divisé en 2 parties. La Ir", intitulée : Bulletin des séances,
contient les procès-verbaux des séances de la Société, les mémoires, etc. —
Le Bulletin paraît chaque mois, de décembre à juillet. — Les tableaux pa-
raissent dans les quatre premiers mois de Tannée suivante. Prix de l'abon-
nement annuel. 30 >
1998.. CoNiiBÉRATioNS historiques sur les phénomènes de congélation
constatés dans le bassin de la mer Noire ; par P. de Tchihatchef.
— 348 —
Curieux Mémoire imprimé récemment parmi ceux de la «Société météoro-
logique de France », pour 1855.
L'auteur avait publié dans le même recueil (tome Ier, année 1853) :
Kaïsaria et Tarsus (Turquie d'Asie). Observations météorologiques faites
pendant les années 1849-1850, pp. 261-68.
1399. Cours élémentaire d'astronomie, concordant avec les articles du
programme officiel pour renseignement de la cosmographie dans les lycées ;
par M. Ch. Delaunay, membre de l'Institut (Académie des sciences), ingé-
nieur des mines, etc. Paris, Victor Masson, Langlois et Leclercq, iû-18 de
17 feuilles 2/3. 7 50
Bibliothèque polytechnique.
1399*. Études et lectures sur les sciences d'observation et leurs appli-
cations pratiques; par M. Babinet, de l'Institut (Académie des sciences).
Premier volume. Paris, Mallet-Bachelier, in-12 format anglais, de 221 pa-
es. 2 50
La plupart des articles dont le présent volume se compose ont paru dans
la « Revue des Deux-Mondes » ou dans les publications de l'Institut. Voici
la table des matières contenues dans le volume que nous annonçons : Avis
au lecteur. —Mouvements extraordinaires de la mer. — Les comètes au XIX#
siècle. — La télégraphie électrique. — L'Astronomie en 1852 et 1853. —
Astronomie descriptive.— Le Stéréoscope et la vision binoculaire.— Voyage
dans le Ciel.
Ces Études et lectures formeront 4 ou 5 volumes.
1400. Études météorologiques relatives au climat de la Saulsaie (Ain) ;
par A. Pouriau. Années 1853-1854. Lyon, de l'imprim. de Barret, in-8 de
8 feuilles, plus 3 tableaux.
1401. Études sur l'ozone ; par A. Pouriau, professeur des sciences phy-
siques à l'Ecole impériale d'agriculture de la Saulsaie (Ain), etc. Lyon, de
l'impr. de Barret, in-8 de 2 feuilles, plus un tableau et 2 pi.
^ Mémoire extrait des Etudes météorologiques lues à la Société impériale
d'agriculture de Lyon, dans la séance du 2 février 1855.
1402. Météorologie. Annuaire météorologique de la France ; par le doc-
teur A. Bérigny, Appareils enregistreurs photographiques de M. Brooke,
par Silbermann aîné. — Modifications au thermomètre horizontal à mini'
mum de Rutherford, par Walferdin. — Thermomètre à maximum à bulle
d*air de Walferdin. Paris, de l'impr. de Dubuisson, in-8 de 24 pages.
Extrait du journal « la Science » .
1403. Météorologie. Des Caractères physiques des éclairs en boules et
de leur affinité avec l'état sphéroïdal de la matière ; par M. André Poey.
Paris, de l'impr. de Dubuisson, in-8 de 8 pages.
1404. Mystère (le) du système planétaire dévoilé et mis à la portée de
tontes les intelligences, avec figures explicatives. Premier essai. Principes
physiques des mouvements ; par F. Baumhauer, artiste peintre. Bruxelles,
F. Baumhauer; et Paris, Borrani et Droz (1854), in-8.
1405. Note sur la lunette méridienne portative de Brunner, et sur les
variations des chronomètres, observées pendant la campagne de « la Capri-
cieuse » ; par M. Mouchez, lieutenant de vaisseau. Paris, de l'imprimerie de
Dupont, in-8 de 2 feuilles 1/2, avec une planche.
Extrait des < Nouvelles Annales de la marine et des colonies ». Février-
mai 1855.
— 349 —
1406. Note sur l'ozone atmosphérique; par M. il. Bineteau, professeur,
a la Faculté des sciences de Lyon. Lyon, de l'impr. de Barret, in-8 de 8
pages.
1407. Notices astronomiques ; par Charles-Emmanueh lr* notice. La
Lune à l'Exposition universelle de 1855. Paris, F Auteur, rue Duguay-Trouin,
17 ; tous les libraires, in-S de 7 feuilles. 1 »
1408. Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk (monts
Ouras), gouvernement de Perm. Année 1853. Paris, de Fimpr. de Bénard,
in-8 de 3 feuilles 1/2.
1409. Plans et description des instruments de l'Observatoire royal de
Bruxelles; par A. Quetelet. Bruxelles, Hayez, in-4 de 18 pag. avec 5 plan-
ches.
1410. Sur la différence de longitude des observatoires de Bruxelles et
de Greenwich, déterminée par des signaux galvaniques ; par G.-B. Airy.
Traduit de l'anglais avec notes par A* Quetelet. Bruxelles, Hayez, in-4 de
40 pages.
1414. Télescopes (des). Causeries familières sur les télescopes de tout
genre, leurs effets, leur théorie, Fépoque de leur invention, leurs perfection-
nements successifs et leur avenir. Traité spécialement écrit pour les gens du
monde, suivi d'une Dissertation sur les astronomes amateurs. Par A. Bon-
nardot. Paris, Mallet-Bachelier, in-18 de 8 feuilles. 3 »
1412. Thèse présentée à la Faculté des sciences de Paris; pour obtenir le
grade de docteur ès-sciences ; par M. Charles Simon, professeur de mathé-
matiques au lycée d'Alger. Paris, de Fimpr. de Mallet-Bachelier, in-t de
4 feuilles 1/2. 3 50
Thèse d'astronomie. Sur la théorie géométrique de la rotation de la terre.
1413. Thèses présentées à la Faculté des sciences de Paris pour obtenir
le grade de docteur ès-sciences; par M. H. Resal. Paris, de Fimpr. de Mallet-
Bachelier, in-4 de 7 feuilles. 3 50
Thèse de mécanique. — Sur les équations polaires de l'élasticité et leur
application à l'équilibre d'une croûte planétaire.
Thèse d'astronomie. — Sur les oscillations des fluides qui recouvrent la
surface des planètes.
1414. Traité théorique et pratique d'astronomie luni-solaire, ou con-
struction, explications et usage des tables astronomiques perpétuelles, spé-
cialement du soleil, de la lune et de quelques étoiles, etc. ; par Jean-Joseph
de Vrœde, curé à Flobecg (Belgique). Enghein, L. Spinet, in-4 de cliv-40
et 6 pages, avec 2 planches. 10 >
D. Marine. — Navigation.
1415. Canal de suez (le); par Louis Jour dan. — Siècle, 26 mai.
1416. Gode de signaux. Télégraphie nautique polyglotte. A l'usage des
armées navales et de la marine du commerce. Publiée sous les auspices et par
les ordres de S. Exe. M. Théodore Ducos , ministre secrétaire d'État de la
marine et des colonies, etc.; par Charles de Reynold-Chauvancy, lieutenant
de port. Paris, Garilian-Gœury et V°r Dalmont, in-8 de 27 feuilles 1/2, avec
16 planches. 15 »
1417. Côte de guinée. Exploration d'une partie de la côte de .Gabon,
— 350 —
sous le rapport commercial ; par N. Peuchgwic, capitaine m long cours.
Paris, Benj. Duprat, Just Rouvier, in- 8 de 8 pages.
Extrait de la «Revue de l'Orient, de l'Algérie et des colonies b, avril t#£â.
1418. Décret-loi disciplinaire et pénal pour la marine marchande, du
24 mars 1852. Doctrine et jurisprudence du département de la marjne; par
Maurice Derche, employé au ministère de la marine. Paris, Dupont; dans
les ports de mer, chez les principaux libraires, in-8 de 10 feuilles 3 »
Ouvrage rendu obligatoire abord de tous les navires de commerce, par dé-
cision ministérielle du 18 avril 1855. — Extrait des « Nouvelles Annales » de
la marine et des colonies (avril et mai 1835).
1419. Essai sur l'histoire maritime du commerce maritime de Narbonne;
par M. Célestin Port, archiviste du département de Maine-et-Loire. Paris,
Durand, Dumoulin (1854), in-8 de 13 feuilles 1/2. 4 »
Mémoire qui a obtenu une médaille d'or au concours des antiquités natio-
nales de la France (1853).
1420. Études sur la législation et l'administration maritimes, à l'usage des
candidats au grade de commissaire de la marine; par M. Rimbaud, commis-
saire de la marine au port de Toulon. Tome II. Toulon, Andrieu, ip-8 de
4! feuilles 1/4. 7 50
L'ouvrage aura 3 volumes.
1421. HippiscAPpEs (les), suite et complément de la * Révolution navale *j
par Frédéric Billot. Paris, de l'imp. de Carion père, et se trouve k Pans, chef,
Dentu, in-12 de 9 feuilles 3/4. 3 »
La Révolution navale a été publiée à Bruxelles, en juillet J853, p^rM» Bil-
lot, avec un de ses amis qui a voulu garder l'anonyme.
1422. Influence (de 1') que le canal des Deux-Mers exercera en général,
et sur celui de la mer Rouge en particulier; par je comte a" JSfcayrqç de fu-
ture. Paris, de l'imp. de Martinet, in-8 d'une feuille 3/4.
Extrait du « Rulletin de la Société de géographie » (mai 1855).
1423. Instructions nautiques sur les mers de l'ipde; par James #ors-
burgh. Traduites de l'anglais, en 1837, par M» LePrédour, 2e édition, revue
sur la 6e édition anglaise de 1852, et augmentée de documenta récents em-
pruntés à diverses publications françaises et étrangères, par M, Daroruteyu,
ingénieur hydrographe de première classe; et par M. G. Reille, lieutenant de
vaisseau. Tome II (lre partie). Paris, Ledoyen, Palais-Royal, im4 de
46 feuilles. 6 »
Publication du dépôt général de la marine.
1424. Lettres sur l'histoire maritime de Marseille ; par A. Carpmtin, de
la Société de statistique de Marseille. Marseille, de i'imprim. de Clappier,
in-8 d'une feuille 3/4.
1425. Livre de décomptage des rôles d'équipages, de la solde, des supplé-
ments et autres allocations, présentant les produits, par jour et par mois, de
tous les nombres, depuis 0, 10 cent, jusqu'à 200 fr. A l'usage de MM» les
armateurs, capitaines, courtiers maritimes, etc. Suivi des table* d'intérêts de
\ j% à 6 0/0 ; par H. Langloi$. Le llavre, Cochard, in-r8 oblong do 8 feuilles 1 /â.
1426. OuiGiNE de l'hélice propulso-directeur et de la chaudière tabulaire,
exposée par Chopin-Dallery, ancien ingénieur-mécanicien. Historique précédé
d'une Notice par Ch. Dallery, et suivi de pièces justificatives. Paris, de
l'imp. de F, Dtfpt, in-£ 49 7 feuilJes 1/8 avec une p|. color. i »
— 3M -
14$7. Portulan des côtes de la Manche, du canal de Bristol et de la côte
sud d'Irlande, traduit des instructions anglaises de M. le .capitaine Martin
White et de l'hydrographe John Purdy ; extrait du « Pilote français » , de
M. l'ingénieur hydrographe Givry, et complété d'après les renseignements les
plus récents, par V.-A. Moulac, capitaine de vaisseau. Paris, Ledoyen, Pa-
lais-Royal, in-8 de 50 feuilles. 12 »
Publié sous le ministère de S. Exe. M. l'amiral Hamelin, ministre de la
marine et des colonies, au dépôt général de la marine.
1428. Rade de brescou (département de l'Hérault ). Motifs déterminants
en faveur de la création d'une rade de refuge au fort de Brescou, dans le
golfe de Lyon. Montmartre, de l'imp. de Pilloy, in-8 de 2 feuilles 3/4.
1429. Rapport sur le système d'armement adopté pour les embarcations
dans la marine des États-Unis; traduit par le capitaine d'artillerie Martin de
Brettes, inspecteur des études à l'École polytechnique. Paris, Corréard, in-8
de 8 feuilles, avec 11 planches. 5 »
1430. Sur la navigation de l'inde (traduit d'un des numérps de la
« Shipping Gazette »). — Moniteur, 4 juin.
1431. Sut le percement du canal de suBz ; par Chemin-Dupontès. — -
Journ. des Débats, 2 juin.
143£. Titres officiels du canal des Alpines. Archives recueillies par V.
Courtep de l'Ule. Arles, de l'imp. de MBe V8 Cerf, in-4 de 5 feuilles lf2.
1433. Traité de l'hélice propulsive, publié sous les auspices de S. Exe.
M. Ducos, ministre de la marine et des colonies ; par /?. Paris% capitaine de
vaisseau, auteur du « Dictionnaire de marine à vapeur ». Paris, Arthus Ber-
trand, in-8 jésus, de 580 pages, avec 9 grands tableaqx et des. figures dans
le (exte, accompagné de 15 planches gravées. 22 »
Ouvrage publié en deux parties, contenant la traduction de l'ouvrage an-
glais : Treatise on screw propeller, by John Bourne. 1° Précis historique ;
2* Introduction pratique a Pnélice.
ART DS LA GUERRE. — HISTQIfiE MIUTAIHE.
f 434. Annuaire militaire de l'Empire français pour l'année J855, publié
sur les documents communiqués parle ministre de la guerre. Strasbourg, et
Paris, Ve Berger-Levrault et fils, rue des Saints-Pères, n<> 8, un fort yol.
in-)2 sur pap. collé. 5 50
1435. Belgique militaire (la). Hommage rendu aux défenseurs de l'indé-
pendance nationale ; par Hipp. Vigneron, livraisons 1 à 20, ornées des por-
traits du roi» des princes et des principaux généraux. Bruxelles, Renier,
gr. in-8. Prix de l'ouvrage complet. 10 »
L'ouvrage sera complet en 40 livraisons.
1436. Bibliothèque de poche ; par une Société de gens de lettres et d e-
rudits. Curiosités militaires. Paris, Paulin et Lechevalier, in-16 de 13 feuilles
Lp Bibliothèque de poche, variétés curieuses et amusantes des sciences,
des lettres et des arts, se composera de dix volumes. Prix de chaque ve!. $ »
ta publication de celte Bibliothèque remonte à 1845; elle fut suspendue
cette même anoée pores la publication de deux ou trois volumes, dont les
Curiosités littéraires, les Curiosités bibliographiques.
1437. Cours élémentaire de fortification passagère, suivi de quelques no-
tjcjns sur }a fortification permanente, à l'usage des spus-offjciers (je l'armée ;
— 352 -
par Th. Parmentier, capitaine du génie, etc. Paris, Corréard, rue Christine-
Dauphine, 1, in-18 de 5 feuilles avec 14 planches. 3 »
1438. Discours prononcé au Corps législatif, à la séance du 24 mars, dans
la discussion relative à la dotation de l'armée; par M. Granier de Cassa-
gnac, député du Gers. Paris, de l'imp. de Pion, in -8 de 32 pag.
1439. Erlebnisse aus den Kriegsjahren 1806 u. 1807. EinZeitu. Lebens-
bild zusammen gestelt aus interlassenen Papie ren des Gen. der cavallerie
Aug. Ludio. frhn Ledebur. Nebst einigen Kurzen Notizen ub. das Leben des
Verewigten. Berlin, A. Duncker, gr. in-8 de xv et 446 pages.
1440. Escrime. Maîtres d'armes des corps de l'armée. Paris, de Pimp. de
Wittersbeim, in-8 de 8 pages.
Mémoire consultatif sur les salles d'escrime et les premiers maîtres d'ar-
mes des corps de l'armée ; par M. Durat-Lassalle, avocat, officier en re-
traite, etc.
1441. France et l' Angleterre (la) au moyen-âge. Bataille de Bouvines ;
par M. Stanislas Priouœ. Soissons, Fossé-Darcosse, in-8 de 4 feuilles 3[4.
Extrait de « l'Argus soissonnais » .
1442. Général (le) Hoche et l'armée. (A l'occasion des articles inconve-
nants de « l'Univers»); par Louis Jour dan. — Siècle, 15 mai 1855.
1443. Geschichte der deutschen Freiheitskriege in den J. 1813 u. 1814;
von major a. D. Heinr. Beitzke. Berlin, Duncker et Humblot, 2 vol. gr.
in-8, ensemble de viij et 743 pages» 10 »
1444. Gloires militaires (les). (Articles en réponses aux insultes du P.
Duchène de l'Ultramontanisme , dans «l'Univers»); par Louis Jourdan.
Imp. dans le « Siècle », n° du 11 mai.
1445. Histoire (Y) et discours au vray du siège qui fut mis devant la ville
d'Orléans, par les Anglois, le mardy, xn jour d'octobre mccccxxviii,
régnant alors Charles VII roy de France. Contenant toutes les saillies, as-
sauts, escarmouches et autres particularitez notables, qui de jour en jour y
furent faictes : avec la venue de Jeanne la Pucelle, et comment par grâce
divine et force d'armes, elle feist lever le siège de devant aux Anglois. Prise
de mot à mot sans aucun changement de langage, d'un vieil exemplaire es-
crit à la main en parchemin, et trouvé en la maison de ladite ville d'Orléans,
illustré de belles annotations en marge. En ceste édition y a esté adjousté la
harangue du Roy Charles VII à ses gens, et celle de la Pucelle au Roy, avec
la continuation de son histoire jusques à sa mort, ensemble le jugement con-
tre elle donné par les Anglois à Rouen, rescindé par le privé conseil du
Roy. Avec les Antiquités de ladite ville d'Orléans. A Orléans, chez Olyvier
Boynard et Jean Nyon, libraires, demeurans au cloistre Sainte Croix. 1606.
In-18 de 4 feuilles 1(9.
Réimpression de «l'Histoire au vray du siège d'Orléans» (1428-29), par
Alex. Jacob, à Orléans.
1446. Instructeur de la garde civique, nouveau maniement d'armes; par
F. Chapitre, officier pensionné. Bruxelles, H. Tarlier, in-18 de 69 pages,
avec 54 figur. » 90
1447. Journal de l'armée belge. IVe année* n° 46. VIII6 volume, 4e livrai-
son. Bruxelles, Stapleaux, in-8.
Voyez le n* 233.
Sommaire de ce numéro : Question d'Orient (suite); — Un mot sur la
-353-
Paix, par M. Emile de Girardin : — Agrandissement d'Anvers, par A. B.;
— Extrait d'une brochure sur l'agrandissement d'Anvers; — De la défense
de l'Escaut, par W. B.; — La carabine corse, par Charrin; — Bibliogra-
phie; — Slick, Glengall et Derby, ou un Trio d outre-mer ; par V. Van Buf-
fet (Réimp. à part, voy. le n° 602*). — Actes officiels.
1448. Lettres du maréchal [leroy] de saint-Arnaud, 1832-1854, avec
notes et pièces justificatives. Paris, chez Michel Lévy frères, rue Vivienne 2 bis.
2 volumes in-8, avec un portrait et un facsimile. 12 »
Né à Paris, le 20 août 1798, le maréchal de Saint-Arnaud est mort le 20
septembre 1854. La dédicace et l'introduction sont signées : Ad. Leroy de
Saint-Arnaud.
Le premier volume contient les lettres du maréchal sur la guerre de Ven-
dée en 1832 : sur le séjour de la duchesse de Berry à Blaye ; sur divers épi-
sodes de la vie de garnison, enfin sur la guerre d'Afrique de 1837 à 1844,
depuis le siège de Gonstantine jusqu'à la bataille d'Isly. On voit naître et
se développer, dans ce volume, les relations si étroites qui ont uni le maré-
chal Bugeaud au maréchal de Saint-Arnaud, et on y trouve ses appréciations
sur les principaux officiers qui ont marqué dans la guerre d'Afrique.
Le second volume contient les lettres du maréchal pendant les comman-
dements supérieurs qu'il a exercés à Orléan3ville, à Alger, à Gonstantine et
notamment pendant l'expédition de Kabylie, enfin pendant son ministère et
la guerre d'Orient.
une belle lithographie, dessinée par Léon Noël et imprimée par Lemercier,
précède l'introduction.
Voyez sur ces < Lettres » les articles de M. Fréd. Chasser ian dans le
« Moniteur universel » du 2 et du 7 juil'et, et ceux de M, Cuvillier-Fleury,
dans le journ. des Débats, n°* des 31 juillet et août.
1449. Loi relative à la création d'une dotation de l'armée, au rengage-
ment, au remplacement, aux pensions militaires; avec des notes explicatives;
par P. Pradier-Fodéré, avocat à la Cour impériale de Paris. Paris, Moquet,
in-12 de 24 pag. » 30
1450. Maximes, Conseils et Instructions sur l'art de la guerre, aide-mé-
moire pour la pratique de la guerre, à l'usage des militaires de toutes armes
et de tous pays, d'après un manuscrit rédigé en 1815, par un général d'alors,
et revu, en 1855, pour être mis en harmonie avec les connaissances et l'or-
fanisation du jour. Paris, Leneveu, rue des Grands-Augustins, 18, in-32 de
feuilles 1|2, avec 15 planches. 3 •
Cet ouvrage forme le 3e volume d'une «Nouvelle Bibliothèque militaire
d'élite », format de poche, et qui sera composé de 25 à 50 volumes.
Les deux premiers volumes de cette «Nouvelle Bibliothèque militaire >,
sont :
lo Instructions pratiques du maréchal Bugeaud pour les troupes en cam-
pagne, suivies d'une notice détaillée sur la manière adoptée en Afrique pour
établir les hommes et les chevaux au bivouac. Avec planches. 3 >
2<> Aperçus sur quelques détails de la Guerre, avec des planches explica-
tives ; par le maréchal Bugeaud. 3 »
Table des matières du volume que nous annonçons et dont il parait déjà
une seconde édition : Principes généraux. — Avant le départ. — Marches
loin de l'ennemi.— Marches près de l'ennemi. — Guides. — Éclaireurs et flan-
queurs. — Détachements placés sur les flancs d'une colonne. — Arrière-garde.
— Bivouacs. — Avants-postes. — Grand'gardes. — Etablissement des
grand'gardes. — Emplacement de nuit. — Sentinelles et vedettes. — Des
rondes. — Des patrouilles. — Des découvertes. — Reconnaissances offensives.
Des espions. — Des indices. — Convois. — De l'offensive. — De la défensive.
- 354-
-** itfanœuvfes. -»- Évolutions. — Batailles. — Ordres de bataillé. -** Combat.
— - Emploi de l'infanterie. — Emploi de la cavalerie. — Règles particulières
pour le combat de cavalerie. — Contre cavalerie en li»ne ou en colonne. -■-
Cavalerie contre infanterie. — Cavalerie contre artillerie. — Emploi de l'ar-
tillerie. — Armes de main. — Des corps de réserve. — Des retraites. ■*** De*
subsistances» — - Table des officiers en campagne. — Des bagages*
L'éditeur a reçu, pour cet ouvrage, des lettres de félicitation de trois ma-
réchaux et de plusieurs généraux. Le maréchal Magnan lui a écrit î « Ce li-
vre figurera dignement dans une bibliothèque militaire, je suis heureux de
pouvoir en donner l'assurance. » Le résumé des félicitations des généraux
est celui-ci : « Nous avons lu avec intérêt le petit volume que Vous nous
avez adressé : il renferme en quelques pages d'excellents conseils pour les
officiers ; c'est un livré pratique, dont l'utilité sera surtout appréciée en temps
de guerre, et vous aurez le mérite d'avoir propagé les principes qu'il ren-
ferme ».
Mais pour la librairie, dit l'éditeur, des lettres de compliment sont stériles,
il a encore reçu des lettres rédigées comme la suivante :
a En Crimée, au camp, le 20 mai 1855.
« Monsieur Leneveu,
» Je vous prie d'envoyer le plus tôt possible, à l'adresse des régiments
suivants, 300 exemplaires des Maximes* Conseils et Instructions sur Vart de
la guerre, a raison de 50 exemplaires par régiment, pour les 1" et 4e hus-
sards, 1er et 4e chasseurs d'Afrique, 6e et 7e dragons.
» Vous en serez remboursé par les soins des conseils d'administration
éventuels, aussitôt l'arrivée des exemplaires.
» Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée.
» Le général de division,
» commandant la cavalerie en Crimée,
» Signé: Morris ».
Le plus bel éloge que Ton puisse faire de l'ouvrage, est que la première
édition, tirée à cinq mille exemplaires, a été vendue en deux mois, au 5 mai
au 5 juillet.
1451. Mémento dbs sàpbcrs-pompiers. Conseils aux officiers, aux sous-
officiers et pompiers; par M. Lepetit-Desauques, ancien capitaine des sa-
peurs-pompiers d'Ingouville* Le Havre, l'Auteur; Paris, Hachette, in-lâ dune
feuille.
1452. Mémorial militaire français-allemand. Expressions militaires* —
Reconnaissances et dialogues. — Correspondances. — Statistiques. — Mon-
naies. — Poids et mesures, etc. Paris, Jules Renouard et Cie, in-18. 3 >
1453. Ministère de la guerre. Instruction sur le tir du fusil de grena-
dier et du fusil de voltigeur, adoptés pour l' armement des régiments de la
garde impériale. Paris, Dumaine, rue et passage Dauphine, 30, in- 18 de 3
feuilles. » 50
1454. Ordonnance do roi pour régler le service dans les places et dans
les quartiers, du Ie* mars 1768; suivie du décret impérial du 24 décembre
1811, relatif à l'organisation et au service des états major des places, et an-
notée des lois, décrets, ordonnances, etc., qui ont modifié la matière jusqu'à
ce jour; par AL Garrel% commis principal au ministère de la guerre. Paris,
Dumaine, in -18 de 10 feuilles 4(9. 1 50
1455. Pyrotechnie. Importante découverte ; par J. B. V» A. Vincent, ar-
tificier de la ville d'Angers. Angers, de l'imp. de Cosnier et Lachèse, in-8
le 8 pages.
1456* Remarques sur les relations des langues militaires française, aile-
- 366-
mtnde, espagnole; pif Bâ. êè la Barre: Dupan, capitaine du génie, etc.
Paris, Corréard, in-8 de 3 feuillet 1 £. 2 »
1407. Révùe de technologie militaire, ou Recueil de mémoires, e*périett-
cés, observations et procédés relatifs à cette science, choisis dans les meil-
leurs écrits périodiques et non périodiques qui se publient en langues étran-
gères, ou empruntés à des documents officiels de dates récentes et provenant
de tout autre pays que la France et la Belgique, traduits, analysé» et anno-
tés ; par L< Delobel, lieutenant-colonel, directeur de l'École de pyrotechnique
de Belgique. Première année. Paris et Liège, Noblet, in-8 de 606 pdg. avec
planches. 15 »
1458. Siège (le) et la destruction du très-fort château de Linchamps et
du château de Lûmes (Àrdennes); par J.-L. Micqueau, de Reims; précédé
d'une introduction et traduit du latin par M. l'abbé V. Tourneur, chanoine
honoraire, secrétaire général de l'Académie impériale de Reims, etc. Reims,
Régnier, in-8 de 6 feuilles 5[8, avec une planche.
Texte du livre ayant pour titre : Lycampaei castri mvnitissimi obsidio, at-
que excidium. Avtoreloanne Lodoico Micquello, Rhemo. Paris, 1555, et tra-
duction* en regard. (Extrait des travaux de l'Académie impériale de Reims.)
1459. Zouaves (les) et les chasseurs à pied. Esquisses historiques (par le
prince H%nri-Eugènê-Philvp$e-Louis d'Orléans, duc d'Aumale)* V? et 2e édit.
Paris» Miche] Lévy, in-18 format anglais, de 5 feuilles i{3. 1 »
Bibliothèque des voyageurs.
Réimpression des articles publiés dans la Revue des Deux-Mondes, livrai-
sons des 15 mars et 1er avril 1855. — Bibliothèque contemporaine 2e série.
Les deux articles sur les Zouaves et les Chasseurs à pied qui avaient été
remarqués dans la Revue des Deux-Mondes, viennent de paraître en volume.
On sait quel accueil avait été fait par les lecteurs à cet hommage modeste et
sympathique adressé à notre armée par un frère d'armes; le succès du livre
sera plus qu'une justice, il sera une consolation. {Indépendance belge, 22 mai.)
Voy. aussi sur ce livre l'article de M. Louis Alloury, dans le journ. des
Débats, du 17 juin.
. Ces esquisses viennent d'être réimprimées en Belgique avec le nom de
l'auteur.
SCIENCES SOCIALES ET POLITIQUES.
A. Législation et Jurisprudence.
1460. Amélioration de la loi criminelle (de 1'), en vue d'une justice
plus prompte, plus efficace, plus généreuse et plus moralisante ; par M. le
conseiller Bonneville. Pari?, Cotillon, rue Soufflot, 23, in-8 de xxxiv et 732
pages. 10 »
Le Ministre d'État et de la maison de l'Empereur a souscrit à cet ouvrage
pUUf toutes les bibliothèques de la Couronne;
1461. Analyse du Code pénal. Table synoptique et raisonnée des délits
et des peines ', par Félix Bertyat Saint-Prix, avocat, docteur en droit. Pa-
ris, Cotillon, rue Saint-ttyacinthe-Saint-Michèl, 6, in-8 de 7 feuilles 1/2 3 »
1462. Avant-projet de loi sur le régime des prisons, soumis à la commis-
sion chargée par l'arrêté royal du 25 juin 1853, de préparer la révision de
la législation pénitentiaire. Exposé des motifs, projet de loi et appendice ;
par M. Ed. Ducpetiaux, insp. génér. des prisons. Bruxelles, de l'impr. de
Weissenbruch, 1854, gr. in-4 de 70 pages.
1463. Baux a ferme. Recueil des usages du canton de Crécy ; par M. R.
Bntoêau, notaire honoraire, juge de paix à Crécy. Meaux, de l'impr. de Du-
bois, Lfi-6 de 3 feuillet.
— 356 —
.. 1464. Bon conseiller en affames (le), ou Manuel de législation prati-
que, à l'usage des négociants, des industriels, etc. ; par P.-L. Baudouin et
M. de Mazincourt, ancien avocat. Nouvelle édition. Paris, Baudouin, rue
Dauphine, 18, in-12 de 15 feuilles. 3 50
1465. Bonté (de la) chez le magistrat; Discours prononcé le 3 novembre
1854, à l'audience de rentrée de la Cour impériale d'Angers, par M. Pouahtèr%
premier avocat général. Angers, de l'impr. de Laine, in-8 de 24 pages.
1466. Catéchisme de droit pénal ; par M. J.-E.-B. Paris, Durand, rue
des Grès, 7, in-12 de 3 feuilles 1/2. 2 »
1467. Godes (les 57) composés des Code Napoléon, de procédure civile,
etc., la Constitution de 1852 ,1e Vade-mecum des plaideurs; par
E. Hocquart. Paris, Moronval, in-18 de 22 feuilles 2/9. 1 25
1468. Commentaire de la loi sur la transcription hypothécaire ; par Paul
Lemarcis, docteur endroit, avocat à la Cour impériale de Rouen, etc. Rouen,
Lanclin, tous les libraires ; Caen, Alf. Bouchard ; et Paris, Durand, Maresq
et Dujardin, in-8 de 3 feuilles 1/2. 1 50
1469. Commentaire des divers textes des Pandectes exigé pour le pre-
mier examen de licence, d'après le nouveau règlement ; précédé du texte
avec traduction en regard, par C.-E, Commet, avocat. Paris, l'Auteur, place
du Coilége-Louis-le-Grand, 1 ; Moquet, in-12 de 5 feuilles 1/2. 3 50
1470. Commentaire du titre des donations et testaments (Code Napoléon,
livre m, Titre h); par M. Coin Delisle, avocat à la Cour impériale de Pa-
ris (l'un des rédacteurs de la « Revue critique de législation et de jurispru-
dence » ). Nouv. édit., conforme aux précédentes. Paris, Cotillon, r. Souf-
flot, n. 23; A. Durand, rue des Grès, n° 5, très fort vol. in-4. 20 »
1471. Conférence des avocats à la Cour impériale. Aperçu historique
sur les origines judiciaires de Lyon ; par J. Vial, avocat. Lu à la séance de
rentrée du 23 avril 1855. Lyon, de l'impr. de Girard, in-8 de 2 feuilles 1/4.
1472. Cours analytiquede Code Napoléon ; par A. -M. Demante. Tome III,
art. 711-892. Paris, Pion frères, in-8 de 27 feuilles 1/2. 7 50
1473. Cours de droit criminel (instruction criminelle et droit pénal);
par Jacques Berriat Saint-Prix, doyen de la Faculté de droit de Paris, etc.
5« édition, mise au courant de la législation, par Félix Berriat Saint-Prix,
avocat, docteur en droit. Paris, Pion, rue Garancière , 8, in-8 de 17
feuilles 1/2. 4 »
1474. Cours de procédure civile ; par Jacques Berriat Saint Prix, doyen
de la Faculté de droit à Paris, etc. 7e édition, refondue et mise au courant
de la législation, par Félix Berriat Saint-Prix, avocat, docteur en droit.
Paris, Pion, 2 vol. in-8, ensemble de 58 feuilles i/2, plus deux tabl. 8 »
Avec la liste des travaux de Jacques Berriat Saint-Prix, né à Grenoble
le 22 septembre 1769, mort à Paris, le 4 octobre 1845.
1475. Cours élémentaire et pratique de droit commercial, à l'usage des
étudiants en droit et des jeunes gens qui se destinent au commerce ; par S.
A. Blanchet, sous-préfet de Saint-Girons, membre correspondant de l'Aca-
démie de législation de Toulouse. Toulouse, la Librairie centrale; Paris,
Cotillon, rue des Grès-Sorbonne, in-18 de 10 feuilles 2/3. 1 50
1476. Démonstration de l'innocence de Louis Bonafous, frère Léotade,
des écoles chrétiennes de Toulouse, condamné, pour viol et assassinat sur la
- 357 —
personne de Cécile Combattes, etc., le 4 avril 1848, décédé au bagne 4e
Toulon, où il subissait sa peine, le 26 janvier 1850; faisant suite à la Rela-
tion et à l'abrégé historique de la procédure et des débats, aux fins d'une
demande en réhabilitation de sa mémoire ; par M. Jean-Michel Cazeneuve,
avocat, etc., agissant comme procureur fondé de François fionafous, frère
du condamné. Toulouse, Bayret-Pradel, Delboy ; et Paris, Mœ« Poussiel-
gue»Russand, in-8 de 23 feuilles 1/2, plus 2 plans et un fac-similé. 2 50
1477. De obigine jubis septem principium electorum in imperio germa-
nico. Thesim proponebat Facultati litterarum parisiensi G. -A. Heinrich,
Paris, Franck, rue Richelieu, 67, in-8 de 3 feuilles 1/2. 1 50
1478. Donations entre vifs (les) et les Testaments ; par M. Troplong,
premier président à la Cour de Cassation, etc., etc. Paris, Ch. Hingray, 4
vol. in-8. 36 »
Dans un mois il sera mis en vente, à Bruxelles, une édition en 2 vol,
grand in-8 du même ouvrage, dans la combinaison typographique des
commentaires du même auteur, réimprimés par Whalen et C« ; cette édi-
tion sera vendue en Belgique et à l'étranger seulement ; la vente en sera
interdite en France.
1479. Dhoit (du) de perpétuité de la propriété intellectuelle. Théorie de
la propriété des écrivains, des artistes, des inventeurs et des fabricants;
par M. Breullier. Paris, Aug. Durand, r. des Grès, n* 7, in-8 de 140 pag.
. 3 »
1480. Étude sur le droit de propriété littéraire en Allemagne ; par Paul
Laboulaye, licencié en droit, attaché au cabinet du ministre des affaires
étrangères. Paris, Durand, rue des Grès, 7, in-8 de 2 feuilles 1/4. 1 »
Extrait du 3e numéro de la «Revue historique de droit français et
étranger ».
1481. Examen critique et pratique du Commentaire de M. Troplong sur
les privilèges, contenant : 1° la réfutation d'un grand nombre de décisions
soutenues par M. Troplong; 2° des dissertations sur les points qu'il a
touchés ; 3* des raisons nouvelles apportées à l'appui de quelques-unes de
ses doctrines ; suivi d'un appendice sur la transcription en matière hypo-
thécaire ; par F. Mourlon, avocat à la Cour d'appel de Paris, docteur en
droit Paris, Marescq et Dujardin, 2 vol. in-8, ensemble de 69 f. 1/2. 14 »
1482. Explication de la loi du 23 mars 1855 sur la transcription en ma-
tière hypothécaire ; par E. Longchampt, avocat, Paris, Muzard, place Saint-
Germain-1' Auxerrois, 41 , et l'Auteur, rue de Savoie, 9, in-8 de 2 feuilles. 1 25
1483. Explication de la loi sur la transcription en matière hypothécaire,
ouvrage contenant l'exposé sous chaque article des principes généraux et la
solution des questions susceptibles de controverse, l'analyse de la doctrine
et de la jurisprudence jusqu'en 1855, sur la transcription des donations im-
mobilières et des substitutions, un appendice renfermant l'exposé des mo-
tifs, le rapport et la discussion de la loi nouvelle au Corps législatif; par H.-
F. Rivière, docteur en droit, avocat à la Cour impériale, et A. François, avo-
cat à la Cour impériale. Paris, Marescq et Dujardin, rue Soufflot, n° 17, in-8.
4 •
1484. Extraits des plaidoyers et mémoires des avocats Germain et Pinet
(imprimés en 1827). Paris, de l'impr. de Guiraudet, in-8 de 3 feuilles 1/2.
Réimpression des plaidoiries prononcées en faveur de M. Armand, comte
de Gucery de Maubreuil, marquis d'Orvault.
25
— 358 —
1485. Faculté* de naorr db paris. Thèse pour le doctorat ; par Edouard
Barbier, avocat à la Cour impériale de Paris. Paris, de Pimpr, de Gros, in-8
de 18 feuilles*
De la Possession.
i486. Faculté m woit na »a*is. Thèse pour le doctorat ; par Paul d*
SMvwdyt licencié es -Lettres, avoç*t. Les Batigaolles, de l'impr. d'Hen-
nuyer% in-8 de 24 feuilles.
Essai sur yhistpire et la législation particulière des gains de survie entre
époux.
1487. Formulaire â l'usage du sergent de ville ; par Emile Jœglé, officier
de paix de la ville de Paris. Paris, de l'impr. de Gaittet, in-12 de 5 feuilles
f/6.
1488, Gu»b (nouveau) en affaires, sûr et complet, ou Formule d'actes
«pws seing-privé, en matière civile et commerciale ; par M* Lavenas. Limo-
gea et Paris* Ardant, in-12 de 7 feuilles. 3 »
t489. HwtoiriJ de l'assassinat du comte Rossi ; trad. de PitaKen par
H.-J. Maréchal. Liège, J. Meyers, in-8 de 86 pages. i »
Cet** Histoire a para par fragments dans la « Revue des revues », recueil
périodiqofr paraissant mensuellement chez le* même éditeur.
1430. Ilustracion del derecho real de Efepafta, ordenada y adicionada ;
por don Juan Sala. Nueva édition, corregida segun las reglas de ortogra-
ia -dé fat Academia espaUola. Paris, Rosa et Bouret, 21 vol. in4d ensemble
fettfeuill.5/6.
1491. Impenses (des) et du droit de détention; par Ferdinand Gislain,
avocat à Namur. Bruxelles, A. Labroue, (1854), in-8.
1492. Influence (de 1') de l'esprit révolutionnaire sur la législation. Dis-
cours prQnoncé le 3 novembre 1853, à l'audience de rentrée de la Cour im-
périale d'Angers, par M. Métivier, procureur général impérial. Angers, de
rimpr. de Laine frères, in-8 de 2 feuilles 3/4.
1493» Législation de la propriété littéraire et artistique, recueillie et an-
noté* par Jules Delalain, imprimeur de l'Université, président de la Société
pour la défense de la propriété littéraire et artistique, en France et à l'étran-
ger, chevalier de Tordre impérial de la Légion-d'Honneur. Paris, Delalain,
in-8 de 3 feuilles 1(2.
Imprimé en couleur et en noir pour l'Exposition universelle. Tiré à
160 exemplaires. Ne se vend pas.
Un second tirage, à cent exempl. n'a pas été mis dans le commerce ; mais
quatre autres in-12, dont le sixième revu et corrigé, quoique tirés à petit
nombre, ont été livrés au public. In-12 d'une feuille 2)3. » 75
1494. Législation et jurisprudence nouvelles sur les chemins et voies
publiques de toute espèce, comprenant les grandes routes, les routes dépar-
tementales, les chemins de halage, vicinaux et particuliers, les arbres, haies,
fossés qui les bordent, les alignements, règlements et la police de la voirie;
la police du roulage et les messageries, les chemins de fer, la télégraphie,
les mes et places publiques ; faisant suite au « Traité des Chemins de toute
espèce »: par F.-X-P. Garnier, avocat à la Cour impériale de Paris, etc.
Barô, l'Éditeur, rue de Tournon, 14, in-8 de 6 feuilles 1^4.
MG5» LiTtGANfB iNSTRuino (el), o el Derecho puesto al alcance de todos.
Compendio de la obra del doctor D. Juan Sala, que se enselia en las univer-
- 359 —
sidadea de Espana. Nueva edicion, corregida con eemero. Paris, ltosa et
Bouret, 1854, in-18 de 11 feuilles i\3.
14%. LrvRE utile (le), ou nouveau Guide en affaires industrielles, cont-
mefciates e6 domestiques, à l'usage des négociants, propriétaires, locataires,
fabricants, etc., en un mot, de toutes les classes de la société, comprenant,
etc. ; terminé par un Vocabulaire français, dans lequel tous liôs mets dà
«Lfcre utile» se trouvent définis avec soin. Ouvrage rédigé avec le concours
d'hommes spéciaux dans chaque partie; par MM. J.-B. et Jules Fêihtto.
t te et 2» livraisons. Paris, les auteurs-éditeurs, rue du Roule, 17, in^8 de
4 feuilles.
L'ouvrage complet aura en tout 20 livraisons. Prix de hr livraison : 30 c.
Prix du volume, broché : 6 fr.
1497. Loi sur l'organisation municipale. — • « Journal des Débats » du
19 mai.
1498. Lois et décrets sur les brevets d'invention, les marques et dessins
de fabrique, avec la loi nouvelle du 2 mai 1855. Paris, de l'impr. de Thu-
not, in-8 de 2 feui'ïes 1^2.
1499. Lois usuelles. Supplément aux cinq codes en vigueur en Belgi-
que. Édition annotée par A. Delebecque. Bruxelles, A. Decc^ in-32 de
147 pages. » 60
1500. Manuel- Annuaire de l'imprimerie et de la librairie; par M. Fera.
Grimont, avocat* sous-chef au ministère de l'intérieur (bureau de la
librairie). Paris, Jannet, rue des Bon9-Enfants, 28, gr. in-fa de
15 feuilles* 4 »
Cet ouvrage contient : 1° la législation française, ancienne et moderne,
concernant l'imprimerie, la librairie, le colportage et la presse périodique ;
— 2° l'analyse détaillée des législations étrangères relatives à la propriété
littéraire et artistique ; — 3° les conventions internationales ; — 4° l'indica-
tion des formalités a remplir pour s'assurer en France et à l'étranger l'exer-
cice du droit de propriété artistique, littéraire ou scientifique; — 5<>la liste
d'après les documents officiels, des imprimeurs et libraires français; —
6° la liste des principaux libraires étrangers; — 7° le catalogue complet des
journaux et recueils périodiques actuellement publiés en France.
1501. Manuel de droit commercial; par M. Bravard-Veyrièrt*, pro-
fesseur de droit commercial à la Faculté de Paris. V* édition» Paris,
Mme Ve Joubert, rue des Grés, no 18; Cosse, éditeur, in-8* 9 »
Cinquième édition d'un ouvrage qui se recommande par le nom de l'au-
teur et l'importance des questions qui y sont traitées. Il contient un traité
sur chaque livre du code de commerce, l'indication du dernier état de la
jurisprudence, des formules pour tous les actes, une analyse de tous les
articles du code réduits en questions, enfin le texte des ordonnances de
1673 et 1681 et celui du code rapprochés et mis en regard.
Hôte, Moniteur, 12 mai.
1502. Manuel de la saisie immobilière, tiré du Cours de procédure de
Jacques Berriat Saint-Prix, doyen de la Faculté de droit de Paris, membre
de l'Institut, et refondu d'après la loi de 1841, par Félix Berriat Saint-Priié,
avocat, docteur en droit. Paris, Pion, in-8 de 4 feuilles t|4. 2 »
1503. Manuel (nouveau) des gardes champêtres communaux et particu-
liers, des gardes forestiers de l'État, des communes et établissements pu-
blics et des particuliers, des gardes-pêche et gardes-rivières; par /. JDit-
barry. Paris, Durand» rue des Grès, 7, in-12 de 13 feuilles 1]2* 3 50
— 360 -
15M. Manuel dbs maires et adjoints (nouveau), selon la loi du 5 mai
1855; par M. Charvillhac, ex-procureur impérial. En outre, le Guide des
commissaires de police, etc., un Traité pratique et complet des justices de
paix, etc., et suivi d'un Recueil de lois, décrets, concernant l'administration
communale, etc. ; par M. Guyot, avocat et ancien maire. Paris, rue Lar-
rey, 8, 2 vol. in-8 de 48 feuilles 3[4. 7 »
1505. manuel de droit COMMERCIAL français et étranger. ..; par MM. E.-G.
Hcechster et A. Sacré. Paris, Marescq et Dujardin, in-12 de 655 pag. 8 »
L'extension de nos relations commerciales avec les divers peuples du
monde rend depuis longtemps nécessaire un ouvrage qui explique les lois
et coutumes de ces peuples. Cette lacune, vivement sentie, surtout depuis
oue l'Exposition universelle multiplie les relations avec l'étranger, vient
d'être comblée par deux jurisconsultes qui ont publié les lois des 40 peu-
ples commerçants du Globe, sous le titre suivant: Manuel de droit com-
mercial français et étranger. Nous croyons utile de signaler cette publi-
cation, que tous les commerçants sérieux voudront connaître, et qui est
mise à leur portée. Nous félicitons MM. Hœch3ter et Sacré de leurs pré-
cieux et utiles travaux. Le nom de M. Hœchster, connu dans toute l'Alle-
magne comme l'un des jurisconsultes les plus distingués, est, d'ailleurs,
une garantie de succès.
1506. Massacre de deux famiexes dans les Gévennes. Histoire et procès
de Maurice Rousson, publiés par S. Cord. Montpellier, de l'impr. de Dumas,
in-8 de 3 feuilles.
Le nommé Maurice Rousson, convaincu de huit assassinats et de deux
tentatives d'assassinat, condamné à mort par arrêt de la Cour d'assises de la
Lozère, du 28 mars 1855.
1507. Mercantile and rankrupt law of France (the) : a Practical Trea-
tise on the Laws and Régulations which govern Commercial Transactions in
France ; and on the Proceedings in Faillite or Bankruptcy ; by Henry Davies
and Emile Laurent. London, Post 8vo. pp. 128, cloth. 7s. 6d.
1508. Moniteur (le) du notariat et de renseignement. Organe officiel de
la confédération des notaires de Belgique. 1855. Bruxelles, Labroue
et C*, in-4.
Paraissant tous les dimanches par feuille (ou 8 pag.). Prix de l'abonne-
ment annuel , 14 •
1509. Moybn-agk (le), ou Aperçu de la condition des populations, prin-
cipalement dans les XI*, XII* et XIII* siècles ; par V. Vallein, rédacteur
en chef de « l'Indépendant » (Charente-Inférieure). Saintes, Lacroix, in-18
de 8 feuilles 5|6.
Les chapitres de ce livre ont déjà été publiés dans « l'Indépendant. »
On se rappelle que, dans le courant de l'année dernière, nous avons cité
l'extrait d'un rapport lu par M. Dupin à l'Académie des Sciences morales et
politiaues sur le droit du seianeur. Nous avions consacré dix lignes au rap-
port de M. Dupin; M. VeuiTlot nous a répondu par un gros volume. Nous
nous réservons d'examiner à fond le livre de M. Veuiilot, lorsque nous en
aurons le loisir. En attendant, nous recommandons un petit volume qui
vient de paraître sous ce titre : Le Moyen-Age, ou Aperçu de la condition
des populations dans les onzième, douzième et treizième siècles. L'auteur
de ce volume est M. Vallein, rédacteur en chef de « l'Indépendant de la
Charente Inférieure >. M. Vallein est coupable, ainsi que tant d'autres, de
ne pas admirer le moyen-âge comme la plus heureuse et la plus brillante
époque de notre histoire, et pour ce crime abominable il a été signalé par
M. Veuiilot comme « un écrivain de l'école de M. Dupin et de M. Alloury >.
— 361 —
Pour ce qui nous regarde personnellement» nous ne pouvons empêcher
M. Veuillot de nous énger en chef d'école, bien que nous n'ayons mérité
Ni cet excès d'honneur, ni cette indignité.
Quant à M. Vallein, l'auteur de ce volume, s'il appartient à une école
quelconque, il nous semble que c'est à l'école du bon sens et de la vérité.
Ceux qui liront sa réponse a M. Veuillot sur les mérites et les vertus du
moyen- âge en général et sur le droit du seigneur en particulier, verront
combien une discussion calme et sensée, appuvée sur la simple raison et la
simple bonne foi, l'emporte sur la rhétorique a grand fracas, sur la dévo-
tion sophistiquée, et sur tout cet art de la déclamation tranchante et pré-
tentieuse que M. Veuillot cultive avec une vocation triomphante et un si
brillant succès.
En examinant le livre de M. Veuillot, nous aurons naturellement l'occa-
sion de revenir sur celui de M. Vallein.
(Louis Alloury, Journal des Débats, 4 juin).
Aux opinions récentes de MM. Dupin, Alloury et Vallein sur le moyen-âge,
ajoutons celle de l'abbé de Lamennais, qui, dans l'introduction de sa ver-
sion de Dante, a ainsi dépeint cette époque à laquelle M. Veuillot et ses
semblables voudraient nous faire rétrograder.
Lamennais rappelle d'abord les origines du moyen-àçe, et, pour achever de
peindre cet épouvantable naufrage du monde ancien, véritable déluge
moral, où « tout périt ensemble, propriétés, lois, institutions, éducation,
sciences, arts, métiers, langue même », il emploie une image qu'on pouvait
croire usée, mais qu'il rajeunit et à laquelle il rend toute sa saisissante
grandeur par la simplicité de l'expression et du trait : « II fit nuit sur la
terre. Et dans cette nuit, demande-t-il, que voit-on? Tout ce que la vio-
lence sans frein, la cruauté, la perfidie, le mépris calculé des engagements
et des serments peuvent enfanter de crimes, des mœurs à la fois grossières
et dissolues, différentes seulement de celles qu'elles remplaçaient en ce que
rien n'en voilait la hideuse monstruosité » .
Puis, allant plus avant, il examine les institutions nouvelles qui sortirent
de ce chaos pour le dominer plus que pour le régler; il en caractérise l'es-
prit religieux, moral et politique, celui surtout de l'Église et du Christia-
nisme officiel, qu'il distingue profondément de l'Évangile, et dont le
règne fatal ne servit en rien, selon lui, le grand mouvement de renaissance
qui s'opéra plus tard, lorsque, « comme au lever du soleil, les froides
ombres, le moyen-âge s'évanouissaient » .
1510. Nantissement (le) appliqué aux droits, créances et reprises de la
femme sur les biens de son mari ; par M. Benech, professeur à la Faculté de
droit de Toulouse, secrétaire perpétuel de l'Académie de législation, etc.
Toulouse, à la Librairie centrale ; Paris, Cotillon, rue des Grès-Sorbonne,
in-8 de 8 feuilles. 3 »
1510*. Novbmber (der 15. u. 16) d. Jahres 1848 in Rom od. Geschichtes
des an den Grafen Peregrin Rossi, Minister-Pràsidenten sr. Heil. d. Papstes v
Pius IX. veriibten Meuchelmordes u. dessen Folge. Uebers. aus der Zeit-
schrift « La Civilta »catholica, u. nach den verôffentlichten Processakten zusam-
mengestellt v. /. P. Innsbruck, C. Rauch, gr. in-12 de iv et 149 pag.
1511. Opinion des architectes sur le droit exclusif de reproduction de
leurs œuvres. Paris, de l'impr. de Claye, in-4 d'une feuille.
Consultation sur la contestation entre la compagnie du palais de l'Indus-
trie et les éditeurs de gravures. Voir la < Gazette des Tribunaux » du
6 juin 1855.
1512. Organisation judiciaire (de 1') et de la procédure civile en
France; par Ed. Regnard, docteur en droit. Paris, A. Durand, in-8. 8 »
— 362 —
1543. Origine du droit de propriété. IL De l'état de la propriété
l'ancien régime; par L. Cuzon, avocat au barreau de Paris. ~- Sièek,
20 mai. III. De l'état de la propriété à l'époque de la conquête et depuis,
jusqu'à 1789. Ibid. , 16 et 26 juin.
Voy. le n<» 539.
1514. Pasicrisie belge. Table générale alphabétique et chronologique de
la Pesicrôie, contenant la jurisprudence du Royaume de 1844 à J&50.
7e livraison. Bruxelles, Meiine, Gans et O, gr. in-8 à 2colonn. 2 50
15f 5. Preuve littérale privée (de la), et plus spécialement des actes sous
seing privé en droit français. De la pétition d'hérédité en droit romain.
Thèse pour le doctorat, présentée par Eugène Baratin, avocat à la Cour
Impériale de Paris. Paris, de l'impr. de Thunot, in-3 de 8 feuilles 1\2.
1516. Procès du comte d'Egmont et pièces justificatives, d'après les
manuscrits originaux trouvés à Mons; par M. de Bavay, procureur général
près la Cour d'appel de Bruxelles. Bruxelles, C. Muquardt, 1854-, in-8.
1516*. Quelles sont au point de vue juridique et au point de vue phi-
losophique les réformes dont notre procédure civile est susceptible; par
M. Seligmant juge au Tribunal civil de Reims, ancien lauréat de l'Institut
de France. Ouvrage qui a obtenu une première mention honorable à l'Aca-
démie des sciences morales et politiques de Paris. Reims, P. Régnier (et Paris,
A. Durand), in-8 de 366 pages, y compris la table des matières. 5 »
1517. Quelques publications (de) de jurisprudence en Belgique en ces
derniers temps, par M. L. J. (Lucien Jottrand), avocat à Bruxelles. (Extrait
du « Contrôleur belge », no dje mars 1855). Bruxelles, de l'impr. de G. Sta-
pieaux, 1855, in-8 de 15 pag.
1518» Quotité disponible (de la) dans ses rapports avec la renonciation
de l'enfant donataire ou légataire ; par M. Vieille, avocat à Dole. Paris,
Delhomme, rue du Pont-de-Lodi, 3, in-8 de 4 feuilles li4. 1 75
1519. Rechtsmittel (die) in Strafverfahren nach den Grundsâtzen d.
english-franzôs. Strafprozessrechtes bearb. von prof. Dr Frdr. Waltiw,
m. e. Vorworte von Dr C.-J.-A. Mittermaier. 2te Abth. Miinchen, Kaiser,
gr. in-8 de viij et 280 pag.
1520. Recueil des lois et arrêtés royaux de la Belgique. Année 1855.
Bruxelles, E. Devroye, in-8.
paraissant chaque mois. Prix de l'abonnement annuel. 6 »
1521. Recueil officiel des lois et arrêtés royaux de la Belgique, année
1855. Bruxelles, Weissenbruch, in-8.
Paraissant par feuilles, à des époques indéterminées, Prix de l'abonne-
ment annuel. 8 »
1522- RÉPEBToiRE général. La loi civile et la loi de l'enregistrement
comparées. Doctrine et jurisprudence. Nouveau Dictionnaire (Jes droits d'en-
registrement, de transcription, de timbre, de greffe et des contraventions
dont la répression est confiée à l'administration de l'enregistrement; par
M. **% Tome II. (D.-J.) Arras, Lefranc, in-4 de 68 feuilles. Prix de l'ou-
vrage, 3 VQ)umes in-4 à deux colonnes, pour les abonnés au « Répertoire
périodique ». 25 »
Pour les autres personnes. 32 »
1523. Secrétaire (le) nu gendarme, ou Recueil de formules, modèles
— 363 -
de pétitions, demandes, réclamations et lettres adressées aux autorités dans
un intérêt personnel, de famille ou de service, avec une indication des
nièces à fournir pour obtenir une solution favorable ; par le baron Cochet iê
Savigny. Paris, Léautey, in-16 de 6 feuilles 5[8. 1 *
1524. Traité d'administration départementale, présentant toutes les dispo-
sitions qui ont régi cette branche du service public depuis 1789, et celles qui
Ja régissent actuellement ; suivi du texte des lois, ordonnances et instructions
relatives à l'administration départementale et encore en vigueur ; par £. Her-
mon, conseiller d'État, ancien préfet et secrétaire général du ministère de
l'intérieur. Paris, Paul Dupont, 2 vol. in-8, ensemble de 59 feuilles. 12 »
1525. Traité de droit public ; par P.-J. Destriveaux, professeur émé-
rite de l'Université de Liège. Tome III (et dernier), Bruxelles, J.-B. Tir-
cher, in-8 de 358 pag. 5 »
Prix de l'ouvrage complet en 3 volumes : 15 fr.
1526. Traits du droit pénal ; par P. Rossi, de l'Institut. Nouv* édition,
revue, annotée et précédée d'une introduction, par M. Faustin Hélie, con-
seiller à la Cour de cassation. Paris, Guillaumin et O, 2 vol. in-S. 14 »
1526*. Traits général de droit administratif appliqué, ou exposé de
la doctrine et de la jurisprudence concernant l'exercice de l'autorité du chef
de l'État, des ministres, des préfets, des sous-préfets, des maîtres, des con-
seils de préfecture, de la Cour des comptes, du Conseil d'État; l'armée, lès
ateliers insalubres, les bacs et bateaux, les bois et forêts, les chemins de fe* ,
les chemins vicinaux, les communes, les conflits, les contributions, les ©ours
d'eau, etc., etc. ; par Gabriel Dufour, avocat à la Cour de cassation et au
Conseil d'État, ancien membre de l'Assemblée nationale. Deuxième édition,
entièrement refondue. Tomes I à IV. Paris, Cotillon, libraire du Conseil
d'État, rue Soufflot, no 23, 1854-55, 4 vol. in-4. 82 *
L'ouvrage aura deux autres volumes qui paraîtront prochainement.
1527. Un protêt (d') de loi organique sur la propriété littéraire et artis-
tique ; par M. Paul Andral, avocat à la Cour d'appel de Parti* Paris, de
l'impr. de Guiraudet, in-8 de 16 pag.
Extrait de la < Propriété littéraire et artistique » .
1528. Usages et règlements locaux, servant de complément à la loi
civile, et topographie légale du département de l'Isère ; par A. Page*.
Grenoble, Baràtier, in-8 de 16 feuilles 1]4.
A. Économie politique.
1529. AlûEHien u< seine Zukunft unter franzoesischer Herrschaft. Nach
eigenen Ànschauungn u. autent. Quellen, namentlich auch inRUcksicat auf
deutsche Auswanderung bearb. ; Von Dr L. Buvry, Berlin, Schindler, gr.
in-8 de xx et 266 pages. 6 »
1530. Almanach impérial pour M.D.CCC.LV, présenté à Leurs Ma-
jestés. Paris, Guyot et Scribe, rue Neuve-des-Mathurins , 18, in-8 de 74
feuilles 1/2.
1531. Almanach royal officiel de Belgique, publié ea exécution d'un ar-
rêté du Roi, par H. Tarlier* 1855, quatorzième année. Bruxelles # H, Tarlw»
in-8 de 712 pages, orné d'une gravure (sur bois) représentent la colonne
du Congrès. 10 . »
1532. Amélioration* des habitations d'ouvriers. Circulaires du geuw»
— 364 —
nement. — Résolutions et propositions du Congrès général d'hygiène de
1852. — Rapport du conseil supérieur d'hygiène et de la commission per-
manente des sociétés de secours mutuels. Bruxelles, Weissenbrucb, in-8 de
60 pages.
1533. Améliorations de nos colonies. Engagements libres de travailleurs
naturels habitants la côte d'Afrique, au sud de l'équateur, et la côte est d'A-
frique, ou canal Mozambique, pour être introduits, soit à la Réunion, soit
dans nos Antilles. Nantes, de l'impr. de Mme veuve Mangin, in-4 de 4 feuilles.
Mémoire à S. Exe. M. le ministre de la marine et des colonies. Signé :
Th. Simon, capitaine au long cours, à Nantes, qaai Piperie, 2.
1534. Annales des travaux publics de Belgique, tome XIII, 1854-55.
Bruxelles, B.-G. Vandooren, gr. in-8 de 496-112 pages, avec 10 pi. 10 »
1535. Anvers agrandi et fortifié pour cinq millions. Mémoire à l'appui
d'une demande de concession faite par MM. Keller et comp. Bruxelles , de
Pimpr. de Stapleaux, 1854, in-8 de 31 pages, avec un plan. 1 25
1536. Aperçu moral et politique sur les sociétés hispano-américaines ;
par M. Th. Mannequin. Batignolles, impr. de Hennuyer, in-8 de 12 pag.
Extrait du Journal des Economistes, no du 15 avril 1855.
1537. Association de secours mutuels {de Y) entre les artistes dramati-
ques, de sa constitution actuelle, et des propositions tendantes à la révision
des statuts. Lettres adressées à M. le directeur de la Revue et Gazette des
théâtres. Paris, aux bureaux de la • Gazette des théâtres », rue Sainte-
Anne, 69, in-8 de 3 feuilles 3/4.
Signées : Samson.
1538. Budgets économiques des classes ouvrières en Belgique. Subsis-
tances, salaire, population; par M. Ed. Ducpétiaux, insp. génér. des pri-
sons, etc. De Fimpr. de M. Hayez, à Bruxelles. Bruxelles, G. Muquardt,
in-4 de 340 pages. \i) »
1539. Bulletin administratif du ministère de l'Intérieur , reproduisant
les lois, arrêtés et rapports au Roi, les circulaires et les principaux actes de
l'administration centrale. 1855. T. IX. Bruxelles, Van Dooren, in-8. 12 »
Chaque volume est composé de 12 livraisons qui paraissent mensuelle-
ment.
1540. Chemins de fer. Des progrès qui ont eu lieu depuis quelques an-
nées dans l'art de construire et d'exploiter les chemins de fer; par M. Au-
guste Perdonnet, professeur à l'Ecole centrale, administrateur, membre du
comité de direction des chemins de fer de l'Est. Paris, de Pimpr. de Du-
buisson, in-4 de 12 pages.
Extrait du journal « la Science ».
1541. Compte-rendu des travaux du conseil de salubrité publique de la
province de Liège, pendant l'année 1854; par 4. Spring. Liège, Carmanne,
in-8 de 13 pages.
1542. Crédit foncier de francs. Instructions générales pour l'examen
des demandes d'emprunt, la vérification des titres de propriété, la rédaction
des contrats de prêts, les formalités hypothécaires et celles de purge. Avril
1855. Batignolles, de l'impr. de Hennuyer, in-8 de 4 feuilles 3/4.
1543. Dictionnaire de l'Administration française; par M. Maurice Block
avec la collaboration d'un grand nombre de savants, administrateurs, etc.
— 365 —
Liv. I à III. (Abandon — Conflit.) Strasbourg, et Paris, Ve Berger-LeYrauK
et fils, rue des Saints-Pères, n* 8, gr. in-8. Prix de chaque livraison. 2 50
Le Dictionnaire de l'Administration française sera composé de 1600 pages
ou 3*200 colonnes grand in-8, d'une impression compacte, et renfermera la
valeur de 24 volumes ordinaires. — Il est imprimé en caractères entière*
ment neufs, d'un corps assez fort pour ne pas fatiguer la vue, et sur très
beau papier.
L'ouvrage, dont le manuscrit se trouve presque entièrement entre les
mains de l'imprimeur, paraîtra en 10 livraisons, de 160 pages ou 320 co-
lonnes chacune.
Les trois premières livraisons viennent de paraître ; les autres suivront de
mois en mois.
Le prix de la livraison est fixé à 2 fr. 50 c, soit pour l'ouvrage entier
25 francs.
Les souscripteurs du « Dictionnaire de l'Administration française » n'au-
ront en aucun cas à payer plus de 10 livraisons; tout ce qui dépasserait ce
nombre sera livré gratis.
On a depuis longtemps pu apprécier l'utilité, au point de vue delà science
et de la facilité dés recherches, des dictionnaires ou répertoires méthodi-
ques, où viennent se réunir avec clarté et concision toutes les notions rela-
tives à l'une ou à l'autre des connaissances humaines. Des travaux très re-
marquables dans ce genre ont attiré, ces dernières années, l'attention légitime
du public; mais nous doutons qu'aucune des publications antérieurement
couronnées par le succès mérite cette attention à un degré plus élevé que
Toeuvre entreprise par M. Maurice Block , sous le titre de Dictionnaire de
l'Administration française.
Il n'est pas nécessaire de faire ressortir l'importance et l'étendue d'un
pareil sujet, Rappliquant à un vaste pays comme la France : aussi M. Block
s'est-il assuré le concours précieux d'hommes spéciaux, dont l'expérience
acquise dans de hautes positions administratives, est un sûr garant de l'exac-
titude et de la perfection de l'ouvrage. Les trois premières livraisons vien-
nent d'être mises en vente à Paris, et l'intérêt des notices qu'elles renferment
est assez grand pour que l'on puisse dès à présent promettre à M. Block l'ap-
probation de tous les- esprits sérieux. Nous avons surtout remarqué l'article
consacré à l'administration spéciale de l'Algérie, qui abonde en curieux
renseignements.
Nous reviendrons, au reste, sur cet important ouvrage lorsque la publi-
cation en sera plus avancée, et il nous fournira alors l'occasion d'une étude
plus complète et plus en rapport avec la place qu'il prendra bientôt entre les
meilleurs livres de notre époque. {Indépend, belge, 10 mai.)
1544. Dictionnaire des assurances terrestres. Principes. — Doctrine.
— Jurisprudence. —Statistique. — Economie de l'assurance. — Concordance
des polices françaises avec les polices et les codes étrangers. — Analogie
avec les assurances maritimes et fluviales; par M. Louis Pouget, avocat.
Paris, Durand, rue des Grès, 7; l'Auteur, rue des Martyrs, 47, 2 vol. in 8,
ensemble de 84 feuilles 1/4. 24 *
1545. Diplomatiques handbuch. Sammlung der wichtigsten europ.
Friedensschliisse , Congressacten u. sonstigen Staatsurkunden vom westphâl.
Frieden bis auf die neueste Zeit. Mit kurzen geschichtl. Einleitgn. hrsg. v.
Hofrath Stadtbibliothekar Prof. D' F. W. Ghillany. 2terTheil, Iste Lfg.
Nôrdlingen, Beck, gr. in-8, paginé 1 à 372.
1546. Droit du sund (le) et le commerce du monde. (Trad. del'allem.).
Stettin, MUller's B., 1854, gr. in-8 de 44 pages.
1547. Economiste belge, etc. (T) ; par G. de Molinari. Première année.
N°» 7 à 12 (5 avril *u 90 mai). Bruxelles, Aug. Dock, et Paris, Guillaunuo,
5 livraisons in-8.
Voyez le n° 253.
Sommaire de ces cinq numéros : Du rôle politique des États secondaires.
— Encore les subventions des théâtres. — Le timoré endos. — Le comptoir
général des produits belges pour l'exportation. — De l'esprit de conquête.
— La découverte de .l'or en Australie. — L'uniforme. — - Les émigrations.—
Le programme du ministère. — Chronique de la quinzaine. ^Bibliographie.
— Anvers et le crédit de 9,400,000 fr. — Les chambres de commerce. Pu-
blicité de leurs délibérations. — Les octrois. — Gomment on ruine un El-
dorado. — Le chemin de fer de Panama. •— De l'éducation aux Etats-Unis.
— De l'administration de la justice. — Menaces contre la propriété. — De
la liberté du courtage. — Le régime communal et les octrois. — Pétition en
Faveur de la libre entrée du poisson. — Correspondance. — Chronique. -•»
Bibliographie.
1546. Essai sur la statistique du département du Pas-de-Calais; par
M. Fayet. Orléans, de l'impr. Colas-Gardin, in~8 de' 2 feuilles 8/4.
1549. Extinction (de Y) de la mendicité et du vagabondage dans les
communes rurales. De' la création d'une assurance mutuelle sur la vie des
bestiaux et d'un vétérinaire par canton; par le maire d'une commune du
départ, de la Loire-Inférieure. Nantes, de l'impr i de Guéraud, in-8 de 12pag»
1550. Finances de la valac^ïe (les); par M. Thibault Lefèvre. Aux
Batignolles, de Pimpr. d'Hennuyer, in-8 de 2 feuilles 1/4.
Extrait du « Journal des Économistes, » 1855.
1551. Fluctuations de la Bourse pendant une période de vingt ans , de
1835 à 1855, ou Statistique des fonds publics. Bruxelles, Ch. Vanderauwera,
in-18 de 244 pages. 3 »
Ouvrage indispensable aux banquiers, aux agents de change, aux em-
ployés des administrations des finances, aux industriels, aux négociants ,
aux spéculateurs, aux rentiers, aux propriétaires. Indiquant le cours dés
fonds publics des principaux Etats des deux mondes, d'un grand nombre
d'actions et d'obligations industrielles de Belgique et do France, avec les
fluctuations qu'ils ont subies durant chaque année de cette période de 1835
à 1855.
1552. Garantie (de la) d'un minimum d'intérêt appliquée à l'exécution
des travaux publics; par François. (Extrait de la « Revue du droit adminis-
tratif de la Belgique »). Bruxelles, in-8.
1553. Histoire des hôpitaux et des institutions de bienfaisance de Mar-
seille; par Augustin Fabre. Tome Ier. Marseille, de Timpr. de Barile ,
1854, in-8 de 33 feuilles 3/4., 2 »
1554. Histoire des salles d'asiles et des asiles-ouvroirs ; par A. deMalorce,
chef du cabinet du préfet de Loir-et-Cher. Paris, Hachette, in-8 de 8 f. 1/4*
3 »
Histoire des institutions publiques établies en France pour l'amélioration
du sort des classes laborieuses. — I.
Voyez sur cet ouvrage le compte-rendu de M. Fr. Barrière, dans lé Jour.
des Débats, no du 25 mai.
1555. Historia diplohatica Frederici secundi, sive Constitutions*, pri-
vilégia, mandata, etc. Collegit, etc., et notis illustravit /. A. Huillàrd-
Breholks. Auspiciis et sumptibus H. de Albertis de Luynas« Tômus IV.
Pars IL Faux titre et titre, p. 553-1,046. Paris, Franck, rue Riohilimi, 67,
in-4 de 62 feuilles \/% Prix de chaque tome. Jft »
- m —
1556. Hôpitaux dis paris ; par le doct. jfetfiomtoft. I. MMtel-Meu.
II. La Charité. Ia^r. daas le Siècle anoi des 28 février, 31 mers et 19 juin».
III. La Clinique. Impr. dans le même journal, n°* des 2, 26 et 38 moût.
1557. Hôpitaux et hospices (des) : par M. Martin-Doisy. Paris, Àd. Le-
clerc, in-8 de 30 pages.
Extrait des « A anales de la charité. »
1558. Isla de cuba sus maies y situation aetual. Paris, de lumpr. de
d'Aubusson, in-8 de 16 pag.
Londres, 6 mai 1855. Signé : B. S. 0.
1559. Lettre à M. *** sur l'emprisonnement cellulaire ou individuel ; par
M. Lèkti, membre de l'Institut, du Corps législatif, etc, Paris, Durand, in-8
d'une feuille.
Voyez sur cet écrit l'article de M. Louis Àlloury, dans le « Journal des
Débats », du 9 juillet.
1560. Libre échange. France. — Belgique. — Allemagne. — Angleterre.
— Houille, — bois, — industrie métallurgique, — fonte, -~ fer, ^- plomb,
— zinc, -— armes à feu, — machines, — monnaies, etc. Note» de voyages ;
par M. Alphonse Cerfberr de Medelsheim. Paris, Jules Renouard et O,
r. de Tournoq, n» 6 ; et Strasbourg, Alexandre, in-8 de 28 feuille*. 5 »
1561. Mémoire à consulter par les propriétaires frappés de servitudes
militaires. Publié au profit de l'hôpital Louise-Marie d'Anvers. Anvers,
M. Korniker, in-8 de 32 pag. » 50
1562. Mémoires de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Ins-
titut de France. Tome IX. Paris, Firmin Didot, in-4 de 117 feuilles. 25 »
Ce volume renferme : Notices sur M. Droz et sur M. Théod. Jouffroy, par
M. Mignet. — Rapport de M. Barthélémy Saint-Hilaire sur Platon et
Arjstoste, comparés avec les philosophes modernes.— Mémoire sur Helvétius,
par M. Damiron. — Rapport de M. Franck sur les Mémoires de morale. — -
Rapport de MM. Giraud, Portails et Bêrenger sur la législation. — Mémoire
de M. Reybaud sur les associations entre ouvriers. — De M. de Villermé sur
la mortalité. — Rapport de M. Guizot sur les concours d'Histoire.
1563. Note relative à l'établissement d'un droit de timbre sur les annon-
ces industrielles publiées dans les journaux et écrits périodiques et non
périodiques. Paris, de l'impr. de Martinet, in-4 d'une feuille.
1564. Note sur l'importation et l'exportation des bois et des écorces.
In-8 d'une feuille. — Note sur l'inégalité des tarifs de l'octroi de Paris, en
ce qui concerne le combustible minéral et le combustible végétal, et sur
les conséquences désastreuses de cette inégalité. In-8 de trois quarts de
feuille. -**•' De la répression dis délits en matière forestière. Note sur
quelques réformes à introduire dans le Code forestier. In-8 de trois quarte
de feuille. Imp. de Reau, à Saint-Germain en Lave. Paris, au bureau des
« Annales forestières », rue Garancière, 10.
1565. Notice statistique sur les progrès et les résultats des bureaux de
pesage et mesurage publics, suivi d'un compte-rendu, puisé dans un grand
nombre de villes et communes, des produits de ces établissements ; par
Joseph Bèrmg&r* Lyon, de l'impr. de Bajat, in-8 de 3 feuilles 1/2, plus un
tableau.
1566. Notice sur la prison cellulaire de Bruehsal (Grand Duché de
Bade). Pes libérations conditionnelles en Angleterre. Bruxelles, impr. de
Weissenbruch, gr. in-8 de 56 pages. 3 9
1567. Notice sur rétablissement des lignes télégraphiques en Belgique ;
par M. J. Vinchent, ingénieur de l'État. (Extr. des « Annales des travaux
publics de Belgique». Tome XIII). Bruxelles, B. J. Vandooren, in-8 de
75 pages. 1 25
1568. Œuvres complètes de Fr. Bastiat. Tome II. « Le Libre échange ».
Paris, Guillaumin et O, in-8, 5 fr.; format gr. in-18 Jésus. 3 50
Le tome 1er, précédé d'une Notice de M. Michel Chevalier, sur la vie et
les écrits de V auteur est le seul qui reste à publier.
Les Œuvres complètes de Fr. Bastiat formeront 6 vol. in-8 du prix de
30 fr., ou 6 vol. gr. in-18 Jésus du prix de 21 fr.
1569. Opérations (des) de bourse ; par M. Alph, Courtois. Paris, Guil-
laumin et O, gr. in-18 Jésus* 3 50
1570. Opinion ic arienne sur le mariage. Organisation icarienne —
Naturalisation. Paris, l'Auteur, rue Baillet, 3 ; chez tous les libraires, in-16
de32pag. » 25
Signé : Cabet.
1571. Opinions des théologiens de Louvain, sur la répression adminis-
trative de la mendicité, en 1562 et 1565 ; par M. le chan. de Ram. (Extr.
des « Bulletins de l'Académie royale de Bruxelles » )• Bruxelles, G. Muquardt,
in-8 de 24 pages.
1572. Père-lachaise (le). Recueil général alphabétique des concessions
perpétuelles établies dans ce lieu, précédé des tarifs des pompes funèbres, du
prix des terrains, des lois, décrets, ordonnances et arrêtés sur la matière,
avec notes explicatives, vues et plan général ; par P. T. Salomon. Paris,
l'Auteur, boulevard de Strasbourg, 7 ; Ledoyen, Mansart, gr. in-8 de 20 feuil-
les, plus 21 vignettes et une planche.
1573. Plus de lover a payer. Chacun sa maison, sa ferme et son champ.
Combinaison au moyen de laquelle chacun peut devenir propriétaire sans
avoir à payer ni loyer, ni annuité, et par laquelle les classes aisées peuvent
venir en aide aux classes laborieuses sans débourser un centime et avec la
certitude d'augmenter leur fortune. 5 centimes d'escompte par franc, qua-
rante milliards en quarante ans. Application de cet escompte à la possession
individuelle ; par Léon Rolland, secrétaire, rédacteur en chef du journal la
«Presse de la banlieue», rue Sainte- Appoline, 5. Paris, les principaux librai-
res, in-8 de 16 pag. » 25
1574. Pbojet d'agrandissement général d'Anvers ; par P. Relier. Bruxelles,
G. Stapleaux, in-8 de 15 pages, avec un plan. 1 »
1575. Projet de reconstruction des vieux quartiers de Marseille; par
MM. de Curel, ingénieur civil, Cahier et Corso, architectes. Marseille, de
l'impr. de Mme veuve Marius Olive, in-8 de 8 pag.
1576. Prospectus de la colonisation icarienne. Conditions d'admis-
sion. Paris, l'Auteur, rue Baillet, 3, et chez tous les libraires, in-16 de
2 feuilles. » 40
Signé : Le président de la communauté icarienne, Càbet.
1577. Quelques améliorations pratiques (de) du système pénitentiaire.
Paris, Ad. Leclère, in-8 de 16 pag.
Extrait des a Annales de la charité ». Article signé : Alfred MoreU
1578. Question de l'or ; par Michel Chevalier.— Impr. en trois articles,
dans le « Journal des débats », n°« des 1er, 4 et 9 mai dernier.
- 369 —
1579. Question de l'or et de la circulation monétaire des métaux pré-
cieux ; par M. Michel Poisat, ancien député de l'Ain. Paris, de l'impr. de
Chaix, in-8 de 12 pag.
Extrait de « l'Assemblée nationale» du 14 mai 1855.
15$0. Rapport a l'empereur par S. Exe. le ministre d'État sur les tra-
vaux de la commission instituée pour l'exécution du Testament de l'empe-
reur Napoléon te*. — Rapport de la commission chargée de l'exécution du
testament de l'empereur Napoléon Ier. — Impr. dans « le Moniteur », no du
6 mai.
1581. Rapport sur les échanges internationaux entrepris par M. Alexan-
dre Vattemare, et sur l'état actuel des lettres et spécialement des études his-
toriques dans les États-Unis d'Amérique par M. Guizot. Paris, de l'impr. de
Dupont, in-8 de 3 feuilles 1/2.
Anglais-français. — Extrait du Compte-rendu de l'Académie des sciences
morales et politiques. Livraison de mars 1855. Tome XXXI.
1582. Recht (das) d. Autors an seinen Werken nach den Grundsâtzen d.
preussifehen Landrechts in e. krit. Beleuchtung e. Erkenntnisse d. Kônigl.
Appellationsgerichts zu Kôln, den Becker'schen Nachdruct v. Theodor Kôr-
ner's sammtl. Werken betreffend; von Dr Hartm. Schdlwitz. Berlin, Nicolai,
gr. in-8 de v et 41 pag.
1583. Recueil des traités et conventions conclus par l'Autriche avec les
puissances étrangères, depuis 1763 jusqu'à nos jours ; par le prof. Dr Léop.
Neumann. Tome Ier. Leipzig, Brockhaus, gr. in-8 de xix et 640 p. 12 »
1584. Régénération financièrb, ou l'Argent à bon marché. Nouveau
système de banque territoriale appelée à romplacer le crédit de France; pro-
jet comprenant un examen approfondi de toutes les difficultés qui entravent
la marche du crédit foncier actuel, ainsi que des causes qui ont arrêté l'em-
prunt des 48 millions; par F. David de Chollet [F. David, de Chollet].
Paris, l'Auteur, et Nantes, A. Guéraud et Ce, in-8 de xv et 200 pag. 5 »
M. David de Chollet, dont nous avons déjà plusieurs fois analysé le sy-
stème de crédit foncier, vient de publier un livre qui fait dans" le monde
financier et industriel une certaine sensation. Ce livre est consacré à l'expo-
sition de la théorie de l'auteur sur la banque territoriale et à l'examen du
crédit foncier de France {Siècle, 17 mai.)
1585. Société générale de crédit mobilier. Rapport présenté par le
conseil d'administration dans l'assemblée générale ordinaire des actionnaires
du 30 avril 1855. Présidence de M. J. Péreire. — Impr. dans « le Journal des
Débats », du 5 mai, et dans « le Moniteur universel », du 8.
1586. Solutions graduées du problème de la misère. Première solution.
Réforme commerciale, par l'association de production et de consommation,
qui substitue insensiblement la consignation continue à la propriété intermé-
diaire ou mercantile. Association de production et de consommation. Projet
de société en commandite et par actions. Siège provisoire: rue Montmar-
tre, 70. Paris, de l'impr. de Blondeau, in-12 d'une feuille 1/2.
Premier Bulletin, rédigé par le docteur A. de Bonnard, un des fondateurs.
le» juin 1855.
1587. Souvenirs sur l'administration financière de M. le comte de Vil-
lèle ; par le marquis ô! Audi f fret. Paris, de l'impr. de Pion, in-8 de 2 feuil.
1588. Statistique de la Belgique. Compte-rendu publié par le ministre
_ 370 —
en traraua publics sut les mines, minières, usines, minéralurgkjaes el ma-
chines à vapeur. Année 1850. Bruxelles, YandoorenKin-4. 15 »
M. G. de Molinari, donne, dans l'un des n°» de son Economiste belge, à
propos d'un compte- rendu de Y Annuaire de M. A. Scheler, les détails sui-
vants sur la collection des travaux statistiques du gouvernement Belge :
« Parmi les branches les plus remarquables de notre production intellec-
tuelle, la statistique doit être citée en première ligne. Nous ne sommes pas
très-forts en littérature, nous le sommes médiocrement en économie politi-
que, mai) nous ne connaissons guère de rivaux pour la statistique. 11 y a
quelque temps, un gouvernement étranger demanda au nôtre la collection
~ " * " mde.
-huit
des
plus experts. Voila donc un article pour lequel nous n'avons rien à craindre
de la concurrence étrangère. A la vérité, cet article crui procure du travail
à tant d'honnêtes pères de famille, au ministère de l'intérieur et ailleurs,
n'est pas toujours d'un placement bien facile. On le trouve généralement un
peu lourd et encombrant, tel du moins qu'il sort de la veine officielle. Même
les amateurs les plus zélés reculent devant l'idée de charger leur cabinet de
travail d'un poids de 18,000 kilogrammes de statistique belge. Ils craignent
de provoquer les réclamations de leurs propriétaires et d'alarmer leur propre
famille. Ces craintes ne sont pas tout a fait dénuées de fondement, car si
notre statistique est bien lourde, nos bâtisses sont bien légères. En atten-
dant qu'on ait l'heureuse idée de bâtir des monuments égyptiens pour loger
les amateurs de statistique belge , il faut louer les hommes laborieux qui
s'occupent de rendre cette statistique plus facile à manier et moins dange-
reuse à loger » .
1589. Statistique dk la France. Publiée par le ministre de l'agriculture,
du commerce et des travaux publics. 2e série. Territoire et population.
T. IL Paris, de l'impr. impér. grand in-4 de 60 feuilles 1/2,
Ce volume est le 14e de la publication. Les précédents ont été publiés,
savoir :
1835. Documents statistiques; programme et spécimen, 1 vol. — 1837
1855. Territoire et population, 2 vol. — 1840-1842. Agriculture ; région du
nord oriental et occidental et du midi oriental et occidental, 4 vol. — 1847,
1848, 1850-1852. Industrie ; région du nord oriental et occidental et du
midi oriental et occidental, 4 vol. — 1838. Commerce extérieur, 1 vol. —
.1843-1844. Administration publique ; établissements de bienfaisance , éta-
blissements de répression, 2 vol.
Le 1er volume, qui contient l'Introduction, doit paraître prochainement.
1590. Statistique des bagnes ; par Léon PUe. Premier article. < Siècle»,
25 mai.
1591. Subsistances (des) et des moyens de remédier à leur insuffisance ;
par M. /. G. André-Gabriel Roche, avocat à la Cour impériale de Paria.
Avec une préface de M. de Cormenin. Paris, Pagnerre, r. de Seine, n° 18,
in -18 Jésus de 5 feuilles. 1 50
1592. Sundzoll (le) ; par J. B. Labiche. — « Presse », 1«* et 7 août.
1593. Système financier. Exposé sommaire des combinaisons financières,
et détails précis des causes qui en ont empêché la publication depuis le 2 avril
1853 ; par J. F. Panier-Lafontaine, ancier officier payeur de Parmée, à
Bône, en Afrique, rue de la Fontaine-Molière, 21. Saint-Denis, de l'impr. de
Drouard, in-4 de 3 feuilles.
1594* Travail économisé (le). Explication des effets du bill de sir Bobert
- 3f71 —
Peei ; par Urbain de Bonneval* 2» édition, corrigée et augmentée. Pari*,
Guillaumin, in-12 de 12 feuilles. 2 50
1595* VÀRirft (la) dur le jeu, les banques et les systèmes. Paris, de l'imp.
de Malteste, in-16 d'une demi-feuille.
1506. Vhae me màmiilu. Projet de reconstruction d'un quartier de la
vieille ville et du palais de Justice. Établissement d'un tunnel entre la
Bourse et le dock de la Joliette. Avant-projet présenté par M. Vaucher, ar-
chitecte. Marseille, de l'impr. de Barlatier-Feissat, in-8 d une feuille 3/4.
1597. Vovagi d'exploration sur le littoral de la France et de l'Italie. Rap-
port à M. le ministre de l'Agriculture, du commerce et des travaux publics,
sur les industries de Comacehio, du lac de Fusaro, de Maronnes et de Panse
de l'Aiguillon ; par M. Coste, membre de l'Institut, professeur au Collège de
France. Paris, de l'impr. impér., grand in-4 de 27 feuil. 1/2, plus 9 cartes',
plans et vues.
B. Politique.
1598. Appel aux véritables intérêts de la cause polonaise; par le comte
Waiery de Rottermund de Gurnaklecza, membre correspondant et honoraire
de la Soeiété centrale d'agriculture do Belgique , etc. Bruxelles, Riessling,
Schnée et O, in-8 de 16 pages. » 60
159& Au sénat délibérant en vertu de son initiative constitutionnelle.
Pétition pour le rétablissement du mot sujet dans notre langue politique.
Paris, de l'impr. lithogr. de Lut ton, in-fol. de 3 feuilles 1/2 lithogr.
Signé : Louis Couture.
1600. Autriche (1') dans la crise actuelle; par Joseph Reitzenheim. Paris,
Dentu, in -8 de 2 feuilles. 1 »
1601. Avez-vous la paix ? et Etes-vous prêt ? Questions pour l'année
1855; parle rév. Rule. Traduit librement de l'anglais, par M. à'Espine père.
Toulouse, société des livres religieux; Paris, aux librairies protestantes, in-8
de 2 feuilles. » 20
1602. Circulaire de M. le comte de Nesselrode à tous les agents de la
Russie au dehors. — Iropr. dans le « Moniteur univ. », 28 mai.
1603. Circulaire du ministère des affaires étrangères (le comte Walewski)
aux légations de l'Empereur. (Réfutation de celle du comte de Nesselrode. —
« Moniteur univ. », 26 mai.
1604. Considérations sur la France ; par M. le comte J. de Maistre.
Nouvelle édition. Lyon et Paris, Pelagaud, in-8 de 14 feuilles 1/2. 1 »
1605. Contre la guerre ! Études historiques sur la guerre dans l'anti-
quité et au moyen-âge, l'origine et le développement des armées perma-
nentes, l'état militaire de l'Europe actuelle. Tendances de l'humanité vers le
travail pacifique, la liberté et la solidarité. Bruxelles, P. Hen, in-8 de viij et
112 pages. * 2 »
1606. Conversation de l'empereur Napoléon avec le général russe Cons-
tantin Poltoratzky, en 1814, après la bataille de Champaubert. (Publiée par
M. Serge Poltoratzky, neveu du général). Colmar, de l'impr. de Mm€ veuve
Decker, in-8 de 16 pages.
Extrait de la « Revue d'Alsace », mais 1851, 6e année, page 226.
1607. Cour de Rome (la) et le gouvernement espagnol ; par Louis Jour-
dan. — Sièole, 41 août.
1608. Discours de M. Lanjuinais, député de la Loire-Inférieure, dans la
— 372-
discussion du projet de budget pour l'exercice de 1841» sur les affaires étran-
gères. Paris, de l'impr. de F. Didot, in-8 d'une feuille 1/2.
Observations soumises à la Chambre des députés, session de 1840-1841,
séance du 4 mai 1841, sur les affaires étrangères, et particulièrement sur la
question des alliances de la France.
1609. Essai philosophique sur les principaux systèmes politiques; par
A.-D. B.t docteur en droit. Mons, Chevalier-Âsmon, in-32 dexiv-271 pages.
1610. Etudes sur l'histoire du gouvernement représentatif en France, de
1789 à 1848 ; par M. le Gomte Louis de Carné. Paris, Didier, 2 vol. in-8. 14
M. Cuvillier-Fleury a fourni au « Journal des Débats » une longue appré-
ciation de cet ouvrage, laquelle a paru dans le no du 11 février.
« Le moment est-il bien choisi? se demande YUnion. Les leçons que ren-
ferment un pareil sujet et un pareil livre seront-elles comprises par une
multitude qu'absorbent exclusivement les préoccupations matérielles, et oui
passe sans cesse de la confiance au découragement, de l'activité à l'apathie?
Nous croyons, avec Ponton, que les recherches consciencieuses sont tou-
jours opportunes, et, bien que nous ne partagions pas les opinions de M. de
Carné, nous* lui savons gré de remuer des idées politiques et philosophiques
dans un temps où semble prédominer le culte des intérêts. (Siècle, 12 mai.;
1611. Europe (1') en 1855. Broch. in-8.
Quoique sans nom d'auteur, on peut présumer que cette brochure a été
écrite par une personne très versée dans les affaires politiques, peut-être par
un ancien diplomate.
1612. Excommunication (l') du gouvernement piémontais ; par LéonPlée.
— Siècle, 13 août.
1613. Guerre actuelle (de la) et des États libres; par le chev. Monge
G. oVArgenti. Première partie. Bruxelles, J.-B. Tarride, in-8 de 104 pag. 2 »
1614. Histoire de l'administration monarchique en France, depuis
Pavénement de Philippe-Auguste, jusqu'à la mort de Louis XIV (1180-1715);
par M. Chérueîy maître de conférences à l'Ecole normale supérieure. (Ou-
vrage couronné par l'Institut). Paris, Dezobry et E. Magdeleine et G6, 2 vol.
in-8 de lxxj-340 et 514 pages. 12 »
1615. Influence (de V) exercée par la Belgique sur les Provinces-UBies,
sous le rapport politique et intellectuel, depuis l'abdication de Charles-Quint
jusqu'à la paix de Munster (1555-1648); par Victor Gaillard, docteur en
droit , chargé du classement des archives de l'ancien conseil de Flandre.
Bruxelles, Hayez, in-8.
Mémoire couronné le 8 mai 1854. Extrait du t. VI, 2e partie, des Mé-
moires de V Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de
Belgique, édit. in-8.
1616. Italie (l') et les interpellations de lord John Russel ; par Léon Plée.
— Siècle, 10 août.
(La fin au prochain numéro.)
Le rédacteur en chef, gérant.
h M. QUÉRARD.
Paris. Imprimerie spéciale et en commun ponr les journaux de Duinsso* et C\ rue qoq-Hérvu,
LE QDERARD.
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTERAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
scseabacaaafeBtÉli
A nos Abonné».
En commençant, en janvier dernier, la publication de notre journal
de bibliographie, nous avons cru faire chose utile et agréabte d'abord
aux bibliophiles, ensuite aux libraires qui s'occupent de leur profes-
sion avec la distinction qui convient. Mais exclusivement ma par le
fanatisme qui nous domine pour notre spécialité, nous a'atvons pofat
assez réfléchi où notre zèle nous conduirait. Nous avons voulu, dans
l'origine, ne publier qu'un Complément à la Bibliographie de la
France. Un modeste cahier mensuel de 40 pages nous avait paru
devoir suffire pour remplir ce but En présentant systématiquement
nos indications, nous avons pensé, avec raison, éviter à nos lecteurs
une perte de temps à rechercher ce qui est dans la nature de leurs
études, et, du même coup, faire le catalogue mensuel de toutes les
librairies spéciales. Notre classification a été approuvée.
La critique a trouvé que, dans la partie purement bibliographique»
intitulée les Lettres frmçaises en Europe, il était au moins singu-
lier que les propres productions de la France fussent omises dans
nos aperçus mensuels. Nous avons dû modifier notre plan d'après
ses observations. Mais huit pages par mois que nous avons ajou-
tées dans le but de satisfaire aux justes exigences de nos abonnés
n'ont pas suffi pour reproduire les annonces de librairie française
formant au moins 48 pages (sur 64) que donne la Aibliogi'^aphii de
la France pour un mois , surtout en accompagnant notre tr avail : de
notes plus propres à faire connaître les livres que sfcxwent taf titres
qu'ils portent, de notes de journaux, de citations de compte&wfendus
de feuilles quotidiennes, de notules qui nous sont propre^ etc.
Dès lors la place réservée à la partie littéraire* A. h critiqun,
aux nécrologies et à d'autres, articles que le plan du Quérar d
m
— 374
comporte, et sur lesquels nos lecteurs comptent, a été envahie
par la cat^gggfaplûe. giy gpi| ^ iiyïâations »arônt jf lus sa-
tisfaisant lu& d|ns jp joi^^l sçiji-pffmi^i , J[ue de* Èvélaflms d'a-
nonyme^t pe p^ucjpnympaaiçn^ un pt&itliue ne plérei* pas le
susdit Jbufttàl /qu'une grande qudRtité^er^rix d'oimJç» Sent été
ajoutés par suite de nos propres démarches , elles ne remplacent pas
néanmoins ce que nous avions l'iqtaqtjon de donner. L'espace nous
manque : nos numéros devraient avoir cinq feuilles au lieu de trois.
Nous ne voulons pourtant point, une deuxième fois, dans la même
aimée, changer notre mode de publication. 'Pour cômhleï le viife que
rabondanqç 43* aqPQuçes de liyr^ ijou^ fofçé d$ fyj-p , jiqus nous
proposons de publier chaque mois, jusqu'à la fin de 1855, des
brochures de quelques feuilles qui rendront à notre journal la variété
et l'intérêt qu'il a offert à son début. Ces brochures qui auront la pa-
gination du journal coûteront aux abonnés au Quérard un prix moin-
dre que les exemplaires tirés avec une pagination particulière.
Un nouveau prospectus pour la seconde année de ce journal, qui
dorénavant formera 60 feuilles par an au' lien* de 36 (soit 5 feuilles
par mois), et qui sera publié tous les quinze jours, paraîtra prochaine-
jBftnt. Il fera connaître aux bibliophiles le nouveau pçj$ d'$gpi\eqpçnt.
r ls prçapière brochure» quj paraît}* ?i prqc^pçjpeitf, est }nfitulé$ :
jLes fydifçrétiçns fan vieux wifygrffphç; 1$ second^ '^r^xopsaççée
,toute çntière aux Nécrologie* dès écrivain^ fr^çafs, pgndqn];' } 3$r
SUR LES MÉLANGES PUBLIÉS PAB LÀ BHU&B^QN.SOQlETlf.
Londres, 1853, in:8.
fiansAW précédent article, page 48Ï, vtm avoc&p&rié 4'u»e ç^
lection d'opuscules rarissimes recueillis et publiés ea Aogieten^,.^
le^tmde Bibliothèque des frètes Géohéodfy dont lesdeti* premiers
-ivçiumes paraissaient : le troisième a vu le jour, iftçpmgpt, ou <$t
4ur le point de le voir. Nous parlerons aujourd'hui (j'une aujtre coll^eç-
- tion; d'un genre tout différent, publiée par la * Pbilobibliop Sçwpty ^,
isousie titre de a Mélanges, » qui, tirée à on plus petit wmj&Q d^xemr
plaires que la précédente, n'en sera que plus rare ew^rç&mc te.cQntjjr
nent Les amis intimes des membres de la société sofoût.les ççju1$ pri-
vilégiés qui pourront posséder quelques opuscules de cette apPteWr
'4iqbe collection.
'Voici en quels termes une Revue rend compte du praapier voluw
-de^cette collection, que nous n'avons pas encore en l'obcpstaft dp vojj* :
. : v - « Jtous devons une mention à ce beau volume, de pta&fle JèMfc p*g§&
:ixqprimé avec luxe et que pas un des lecteurs de aotiç B&m P'fcW
^probabkment la bonne fcrume^vofc H »'agitf eo rfW,tfw fe»
— 375 —
qui n'est tiré qu'à trente exemplaires, et chaque exemplaire est la pro-
priété d'un des trente membres de la Philobiblion Society. Cette asso-
ciation, qu'il suffit de nommer pour signaler son but7et ses tendances,
s'est fonoofeà Lbndves sous la présidence de Mgr le duc d'Aueaale ;
elle marche sur les traces de la Société des bibliophiles français, du
Ro#kHnghrcbtk et d'autres réunions de bibliophiles, qui se plaisent
égatenaent h dramer des impreasiona très-soignées et tirées à un nom-
bre ex^Bêmemeiit restreint d'exemplaires, mais qui se contentent dç
mettre ainsi squs presse des ouvrages inédits ou extrêmement rare»*
tandis quala JfttfoMMûm Society publie des travaux originaux sortis
cte la plume de ses membres ; elle mérite donc la supériorité sur ses
sœnrs aînées.
)\ Les Mékm^»àont nous parlons sont composés d'articles ea fra&-
çqisofl. en ^Q^ifr. CJiatcmp a s^ paginatiqn séparée. Ncjus allons si-
^a^r^.çîriftiplj^u?;:
. )> $otç3 s^ 4eux petit^ bibliothèques fraijrçaisgs du quinzième siècl$
(poUeçiio^ jtpéoçjié^ 4\yû]. ; cqUeçtipç d$ Jçan $e Mfë, seigneur 4ft
l'igjto # à'IVTSk BWrt W> ^5>; doijze nc^usprits somptueusement,
dôqo^s). Ç#, article, est V<mTO) dttt pirésidept <Je la soci^é (llf. le djic
d?A»pj^). .' ,
\ h Kptic^ (ep ?ptgtoi3> 9Hf welq^es bibUoUxèques çétètaes eq mUa.
» Lettres sur tes Anglais qpj. ont écrit en français, pair M. Sylvain
Van âe Weyer» Une premièra lettre, fort bien foket fait vive»
ment désirer tes autres ; elle concerne Thomaç Hâtes (ou, en France,
(PHèle), ami cteGrimm, auteur de divers écrits foi* spirituels, entre
autrps d'opéras-comiques fort goûtés.
» Remarquer (en anglais) sur les préfaces, mises en tête des éditions
originales des classiques.
» Les papiers de Connock. (Lettres originales en anglais et en français,
aësez curieuses sur les affaires publiques au commencement du dix-
tautième srêcle.)
» Sur la rédaction du discours prononcé par t,ouis XVI à l'ouverture
dès États-Généraux, article d'un véritable intérêt historique et tout
àfeit neuf ;rce sont trois brouillons, tous trois autographes, de ce dis-
cours ; le premier est du roi hii-même, et il fut soumis à la reine ; fe
second est le discours que proposa la reine et que revit M. de Mont-
morih ; le troisième brouillon çst le discours qui fut définitivement
adopté.,
» Lettre du roi Jean de France à soi* fils Charles ; elle est datée de
Windsor, S» novembre, et probablement de Fannée de l'arrivée en
Aoglçterae dfeirei Jean, fait prisonnier à la batailla dq Poitiers.
» Sur Fimpdrtance pour FHJstQife et l'Art des manusarits à minia-
ture (article çp ^ai?V
» Doute historique. (baas «et article, M. 0. Delepierre revient sur l'as-
sertion que Jeanne d'Arc fut soustraite au supplice.)
— 376 —
» Lettre de Giacomo Sorunzo (en italien) sur la mort du duc de
Guise, 1588.
» Sur l'édition originale des Adages d'Erasme.
» Lettres du cardinal Bembo (en italien), à Lorenzo Loreduno, doge
de Venise.
» Nous laissons d<e côté quelques articles qui n'intéressent spéciale*
ment que des amateurs anglais, et nous avons suffisamment montré
quel intérêt présentent les Mélanges en question ; il est à regretter
que les bibliophiles auxquels on les doit, et qui vont y joindre un se-
cond volume, portent à un point excessif la parcimonie dans le nombre
d'exemplaires qu'ils font exécuter. C'est le moyen de conserver à leurs
travaux tout l'attrait du mystère, mais ce n'est pas servir la cause
des études historiques. (Revue crit. de livres nouveaux.) »
M. A. Baron, professeur ordinaire à l'université de Liège, membre
de l'Académie royale de Bruxelles (1) a adressé au directeur de « l'À-
thenaeum français » une lettre, reproduite par le « Bulletin du Biblio-
phile belge » sur l'article de S. Ex. M. Sylvain Van de Weyer qui fait
partie de ces Mélanges. Nos lecteurs la retrouveront ici avec plaisir.
Il y a dix-huit mois environ, il s'est formé à Londres, sous le patro-
nage du prince Albert, une petite société de bibliophiles curieux, déli-
cats, difficiles, et dont je ne dirai pas les publications (Tégoïsme sui
generis des bibliophiles ne leur permet pas de rien publier); mais les
impressions promettent aux happy feu> ces savantes et exclusives vo-
luptés de l'œil et de l'esprit qui ne sont bien goûtées que des adeptes.
Cette Société vient de faire imprimer le premier volume de ses Mé-
langes, et comme le règlement concède aux sociétaires vingt-cinq ou
trente exemplaires tirés à part des articles qu'ils fournissent, une de
ces raretés m'est parvenue, et je pense être agréable à vos lecteurs
en lui en disant un mot,
, Figurez-vous d'abord un papier d'une éblouissante blancheur, et en
même temps sec, solide, sonore comme les beaux papiers de Hollande
de la meilleure époque, une encre aussi noire que le papier est blanc,
des caractères tous neufs, d'une netteté et d'un brillant elzévirien, une
justification d'in-18, encadrée dans des marges spacieuses qui don-
nent à l'ensemble le format in-8 ; voilà pour le matériel de la chose.
Quant au livre lui-même, il suffirait pour en faire l'éloge ici de dire
3u'il sort de la plume de M. Sylvain Van de Weyer, notre ambassa-
eur à Londres. M. Yan de Weyer n'est pas seulement un homme
d'État éminent et qui a fait ses preuves dans les circonstances les plus
(1) M. A. Baron, l'un des meilleurs écrivains de la Belgique actuelle, au-
teur, entre autres ouvrages, d'une bonne Histoire abrégée de la littérature
française depuis son origine jusqu'au XVII* siècle, qui a obtenu une seconde
édition (1851, in-8), n#a pourtant pas d'article dans la Biographie dite Uni-
verselle publiée par la maison Didot; c'est une des trop nombreuses omis-
sions de cette Biographie pour que M. Baron en soit affecté.
— 377 —
épineuses ; A était un de nos meilleurs littérateurs avant d'entrer dans
la carrière diplomatique, et, depuis bientôt vingt-cinq ans qu'il repré-
sente la Belgique en Angleterre, il n'a pas cessé d'y cultiver active-
ment les belles et bonnes lettres. Au moindre intervalle que lui lais-
sent ses fonctions officielles et les exigences non moins impérieuses de
la représentation, vous le trouvez armé d'un volume et d'un coupe-
livre. C'est le plus infatigable liseur qu'on puisse imaginer, et comme
il est peu de langues qu'il ne possède et peu de sujets qui ne lui soient
familiers, son insatiable curiosité est sans cesse ravivée. Il lit partout
où les autres fument, c'est tout dire ; mais, doué d'une merveilleuse
mémoire et d'un grand esprit d'analyse, il classe à l'instant et retrouve
au besoin cette infinité d'acquisitions successives. Nul ne justifie mieux
le mot de Gicéron sur les belles-lettres : Délectant domi, non impc-
diunt forts, pernoctant nobiseum, peregrinantur , rusticantur. Nos
plus obscurs écrivains belges peuvent être sûrs qu'il existe au moins
un homme au monde qui connaît leurs noms et leurs œuvres.
Dans ses trop rares opuscules, des pensées souvent profondes, tou-
jours justes, se revêtent d'un style à la fois vif et contenu, piquant et
discret, qui rappelle la fine manière des derniers écrivains du XVII
siècle et des premiers du XVIIIe, Fontenelle, Lamothe, la marquise de
/Lambert, Hamilton même. Il porte au rigorisme la pureté du langage
et les scrupules de l'érudition ; et comme, sous ces deux rapports, sa
conscience est inflexible pour lui-même, sa critique l'est également
pour les autres. Deux ou trois de ses boutades en ce genre, la lettre
sur Simon Stevin, par exemple, sont de véritables chefs-d'œuvre.
De même aussi, dans le volume qui nous occupe, il persiffle très-
agréablement M. Arsène Houssaye et cette école hybride de biographes
fantaisistes, ni romanciers ni historiens, qui demandent quelque chose
aux réalités, beaucoup plus à leur imagination; si bien que le lecteur,
après avoir cru qu'ils disent vrai quand ils mentent, finit par croire
qu'ils mentent quand ils disent vrai.
C'est qu'il faut vous dire que, dans sa bibliothèque, une des plus
riches et des plus précieuses qu'aient pu élever les trois maîtres ou-
vriers du bibliophile, le savoir, le goût et l'argent, M. Van de Weyer
s'est fait une collection spéciale et bien complète de tous les livres
écrits en français par des Anglais, collection également intéressante
pour les deux nations ; et maintenant il a entrepris d'écrire l'histoire
de tous les auteurs qui en font partis, et, en quelque sorte, une mono-
graphie du genre.
Le premier qui s'est offert à lui, et qui fait l'objet du présent livre,
est d'Hèle, l'auteur du Jugement de Midas, de V Amant jaloux, des
Événements imprévus et de Gilles Ravisseur , jolies petites pièces dont
Grétry faisait la musique, les meilleures, avec celles de Favart, du
bon temps de l'Opéra-Comique, comme disait Hoffman, du temps où
l'on demandait encore au librettiste de l'esprit et du style. D'Hèle était
Anglais, du comté de Glocestor, très-probablement marin dans sa jeu-
- 378 —
nes&e; Aucun de ses compatriotes ri*en a dit tin mot, antenstterrÉéfe^
àtent quelques Jmfoea^ copiées des tokigraphies fra*rçferi8ès. Né vers
4746, il vint à Paris m 17TO, s'y fit un nota pendant dèulc ou trois
ans pat ses piquantes coinpositioAs, et y taotirut ëft 1780 tiatis tante
4i maturité de l'âge «et du talent, et lorsqu'il allait peut-être s'élever
beaucoup plus haut. Une insoucieuse prodigalité l'avait ruiné ; 4'abiis
€es liqueurs fortes avait affaibli sa poitrine ^ un foi amour pour une
fccfrice de laComédie-ItMiemiô l'abfeevar; fcotomed'boiififeuïyau nesté,
franc, saùs gêne, original, sérieux et mélancolique* autant -que doit
tfêtrfe tout Anglais bien élevé. La biographie «fu'a donnée «te lui M*. Vfcn
•de Weyer, et i'apjfréciatidn iqpi*il a faite de«wi*aientict^de«oiit»ft»-
ièrèsorit exactes et complètes «utaût'que pwtfeàtent et ^kitnelèetfient
écrites.
Or, ce personnage est un de ceux que »M. Arsène ttouâsayea fit
imtrerdanâ sa Galerie des jwrt faits du XV1H* mèék9 et il a intitulé
le chapitre qu'il lui consacre : Un Philosopha, comme sHl suŒfeait,
partr niéritter te titre de philosophe pst exc«HeBCtf, -d'avoir été vingt
■ante le jouet de ses passion», et d'eu têtre ïnôrt ià victkne à quarante
tas. « Pour être cynique; dit M. Van île VWèyér, on n*eniest pas plte
philosophe i>/
Le véritable nom d'Hèle ^était Thomcûs Haies, qui -se ffroiwtfeetki
Anglais comme le mot dra7^t en feisaftt iégè^eméAt Sentir 1% et bon
pas Hélas, ainsi que le dit M. Hôussaye, afin, sans doute-, de pouvoir
ajouter, avec un profond soupir * « Hétest d'Hèle eut Souvent cette
exclamation *ur les lèvres! a.
Tout l'article de M. fïoossaye est tme curieuse mosaïque 'de détails
imaginaires et de phrasés empruntées, "«ans ftaffiforefr lèfe prêteurs, «en
«ntfehdu, aux Méritoires de Grétry, <el à là Cotrespmdcènce dfe Griinm,
tes deux bommes 'qui xm le mieux jwbm dflèle. d'est dams foi evr-
respondariee que se trouvé btm petite if cervelle <de potre auteur, >mii-
tulée le Roman de mon oncle, une jolie fîgùrinte Béficatement Tïiâëiée.
Il faîut bien avouer qu%,daftis la ^sévérrté de M. Van ÔeWeyêr à
l'égard de M. ArsèAe Hôussaye, il eiïfre peut-être un peu dé resàen-
tfttteht patriotique. Mais cbntaent bïfcmer cet èn^îiteriieârti bien
naturel dans un critique qui a si positivement et si linemeM Iraiso'n.
Les Français sont trop malins potor ne pas -être ici de ravi* 4a Belge.
Voici, par exemple, unefcotê (Jui vous dôtfnèra tout à tfatt lldéé de te
manière de M. Vftû de Weyer t
« On sait, dit-il, que, dans un certain monde littéraflfS, «dm Liège*
est un Flamand, et un ïlamàWd fest m èêtftiéfo. — tytoîqm ïlaménd,
dît M. ïfoussfcye, Grétry avait de Và-^ropos. — ®WH$m JRtfmèiWi Je
§ttis ftoppofô pour dite % M: H(tosi&ye«(to^e«; tt*<jiiaWlb, en bon
torènçtà*, ta pareil proposa M Ètfuhmrs, u cm? «aJâtfWr Wqite
#nft p'ènfcâns èh Wàh*e *e tfto article m #rélfy <&* &*W*à **&
felà4*H«fewr Wedfa, il Met en r^quisftfoh 9&fùé* 4 h 'WWèàrs, 4èb
fé titt MbMm etfe&ftJdieëft» Fiàniandes de Liège (dont lesnwtf
dixièmes bdht kiisâi bfttftés, mais moins jolies que les Andatooses);
éahs btàfltër là jKWfc #<* 6tër* obligée. Nous pardonnons à sir Walter
Scbtt, en farveur de Son génie, devoir fait parler flamand aux Liégeois
du teitips dé Lottii Xï. Ëspéfons fcpi'un jour viendra où nous pourrons
étèridte lit même ihdWgehcé à M. Arsène Houssaye ».
ft'allefc pas crotté, ào reste, qtte M; Van de Weyer donne dans W
cHkuvInfëmë. Loiti de &, il se déclare vivement contre ces dénigre-
nrehts ctë peuple k peuple, ces hostilités nationales qui se font jouir
âti théâtre ôii dans là presse en certaines circonstances. Ainsi, à propos
dèè satires contre l'Angleterre; qui succédèrent en France, en 1780*
â i'Mngïomanife ridicule des années précédentes, et que lés Anglais
nous frenditoit bieii, il écrit ces paroles, si souvent opportunes dans
rhîstôirfe de presque tous les peuples de l'Europe.
« 11 serait bieh digne des deux grandes nations qui travaillent si
noblement à humaniser la guerre, d'interdire à l'avenir les lettres d»
friër^uè h rieS bdr&lités littéraires, qui, au moindre différent poli-
tiqùë ëhtrte' lëà pertes, s'arment des traits les plus envenimés; etv
par lés bîèfeSiireâ qû'itë fbrft à Pànfour-propre national* ravivent des
Mttës jflu& déplorables qufe la gtier+è même. C'est un reste de bar*
Ôaffè tjui d&horidre toiite la Httétàturé *>.
t>ii à eu béâti ctter tôhtrfe là piraterie littéraire, je regrette fort, je
l'avoué, tjttë W contrefaçon soit désormais interdite, non-seulèïne&t
de trahie etl bel&iqtié, niâte dfe Belgique en France ; j'aurais neeotf-
mâridë feut bte (ju'a produit M. Van de Weyer à l'attention dé M. Dé-
telait*, pai* fexémjJiy; il chtfisiHrit beaucoup mieux, ainsi qu'il le fit iï
V â uïiè Viiigtainfe d'atinëeâ, en réimprimant un opuscule de Tauteuf
ad jtf&seîit article, lequel déclare, sans faussé modestie, qu'il né méri-
tait k&litéittènt pas tant d'honneur : te qui est certain, c'est que tous
feS tJëù{îiéâ brit béalicotip à se parddnner réciproquement.
A. Baeon.
Etudes sur la Typographie genevoise du quinzième au seizième siècle
(sic) et star l'origine de l'Imprimerie en Suisse. Par E. H. Gaul-
lieur (1). Genève, 1855j in-8, fig.
L'imprimerie s'introduisit de bonne heure en Suisse et s'y répahdii
pf onîptement. Treize années après là publication du Psautier donné
par Jean Fiist et Pierre Schœffer, en 1457, à Mayence, l'imprimerie
était pratiquée à Bàlë et à Munster. Le canton de Berne en fut doté
vers 14*75 ; Genève en i478 ; Prbmenthoux en 1482 ; et Lausanne en
îi#3. Âiiisî, dans les dernières ânnéeS dli quinzième siècle, la Suisse
(1) Images 162 et 163, nous avons fait connaître les diverses publications
de cet écrivain.
-a» —
po&éàait déjà de nombreuses imprimeries, dont plusieurs se distinguè-
rent par la beauté de leurs produits. Contrairement aux autres arts ,
la typographie atteignit dès ses premiers essais une perfection qui n'a
guère été surpassée depuis. Du moins pour la beauté des types, pour
ta netteté du tirage et l'excellence du papier, les incunables offrent
en général une supériorité bien marquée. L'état de conservation dans
lequel on les admire encore après trois siècles d'existence témoigne
assez des soins apportés à leur fabrication. Malheureusement le but
de l'Imprimerie, qui est de répandre les livres et de les mettre à la
portée du. plus grand nombre, ne pouvait être atteint qu'en renonçant
à ce luxe, employé d'abord pour rivaliser avec l'élégance des ma*
nuscrits. Bientôt l'on voulut faire vite et produire à bon marché ; il en
résulta presque partout une décadence rapide, et les bonnes tradi-
tions de l'art ne furent maintenues que par quelques rares typogra-
phes qui réussirent, non sans peine, à les concilier avec les exigences
de leur époque.
Les études de M. Gaullieur ont surtout pour objet les travaux des
premiers imprimeurs établis en Suisse. Il donne la description des
principaux ouvrages sortis de leurs presses, avec des extraits propres
à caractériser la nature du contenu de ceux qui présentent quelques
singularités, mais il s'étend plus spécialement sur Genève et nous y
fait suivre les vicissitudes de l'Imprimerie jusqu'au dix-neuvième siècle.
Ses recherches dénotent des connaissances bibliographiques très-
étendues. On y trouve une foule de détails curieux, de remarques
intéressantes, de documents originaux très-précieux pour l'Histoire.
Peut-être ces matériaux paraîtront-ils un peu trop accumulés, pêle-
mêle, sans l'ordre et la méthode nécessaires pour en rendre la lecture
facile. Mais c'est le défaut inhérent à ce genre de compilations, où des
développements même succincts entraîneraient beaucoup trop loin.
Cependant il est un point sur lequel M. Gaullieur prête à la critique ;
son travail n'offre pas toute la correction désirable : les fautes d'im-
pression s'y sont glissées jusque dans le titre, et nous lui signalerons
(page 124) une citation de différents passages extraits de Saint-Paul,
qui sont, par inadvertance, attribués à l'auteur de Y Instruction des
enfants. Cela vient du reste à l'appui de ce qu'il dit de l'état actuel
de l'art typographique à Genève. Si, dans le seizième siècle déjà, la
décadence commençait à se manifester, les règlements de Calvin,
dont M. Gaullieur donne le texte, prouvent du moins une grande sol-
licitude pour l'Imprimerie, ainsi qu'une haute intelligence de ses vé-
ritables intérêts, tandis que de nos jours elle est complètement aban-
donnée à elle-même ; il n'existe plus d'autres règlements que ceux
d'une société formée entre les ouvriers pour empêcher autant que
possible la baisse des salaires. Or la liberté absolue ne s'est pas mon-
trée le moins du monde favorable aux progrès de l'art typographique.
{Revue ctït. des livres nouveaux.)
— 381 —
Raymond Sebonde, et son traducteur Michel Montaigne.
La première édition de la traduction faite par Michel Montaigne de
la Théologie naturelle de Raymond Sebonde vit le jour à Paris, en 1569 ;
M. Brunet la mentionne dans son admirable « Manuel du libraire »,
comme imprimée chez Gabriel Buon, mais, ajoute-t-il, « nous ne l'a-
vons pas vue ». Plus heureux que le chef des bibliographes, j'ai sous
les yeux un exemplaire de ce volume devenu fort rare. Il est indiqué
comme se trouvant chez Gilles Gourlin, demeurant devant le collège
de Cambray, rue Saint-Jean-de-Latran, à l'enseigne de l'Espérance ».
H est constaté que, selon un usage assez répandu à cette époque, divers
libraires se réunirent en cette circonstance; le privilège énonce que
Gourlin, Michel Sonnius et Guillaume Chaudière s'étaient associés pour
cette impression ; Buon a pu avoir des exemplaires avec son nom sur le
frontispice (l).
Voici la description du volume : 2 feuillets pour le titre, l'extrait des
privilèges, la dédicace de Montaigne à son père et un sonnet de Fran-
çois d'Amboise, parisien, escolier du roy, sur le livre et Sébonde: feuil-
lets 1 à 496 ; tables, 30 feuillets non chiffrés. C'est donc en tout un vo-
lume de 1,056 pages. Dans l'édition de 1611, Paris, Daniel Guillemot,
que je possède également (8 feuillets, 891 p. et 49 p. non chiffrées pour
la table), le sonnet a été retranché. Le frontispice annonce un texte
revu et corrigé; on s'est borné, dans tous les passages que j'ai com-
parés, à rectifier quelques fautes d'impression et à rajeunir l'ortho-
graphe de quelques mots. Il ne paraît pas d'ailleurs que Montaigne ait
revu son travail depuis qu'il le livra, en 1569, aux typographes pari-
siens.
M. Payen, dont les travaux relatifs à l'illustre auteur des Essais se
poursuivent avec une habile et scrupuleuse persévérance, exposera un
jour, nous l'espérons, tout ce qui concerne la bibliographie de cet ou-
vrage de Montaigne, de façon à ce qu'on n'ait plus à y revenir.
Je trouve indiqué dans divers ouvrages, et notamment dans le grand
ouvrage en allemand du docteur Graesse sur l'histoire littéraire (t. H,
2e section (1842), p. 585, qu'il existe une traduction de la Théologie
naturelle, faite par Madame Léonore, royne de France, Paris, 1551,
in-4. Je ne la vois mentionnée ni dans le Manuel, ni dans la Bibliogra-
phie universelle (article Sebonde). C'est un point qui mérite d'être
éclairci.
Sebonde est un écrivain digne d'attirer les regards des historiens de
(1) Un exemplaire au chiffre de Sully, portant le nom de Michel Sonnius,
s'est vendu 1 01 fr. à la vente des livres du marquis de C. (1847, n° 17). Un
autre exemplaire au nom de Gourlin. relié en maroquin, 55 fr. vente Ch.
G., en 18*5, n* 123.
la Philosophie; aussi plusieurs d'entre eux eu ont parlé avec détail
Voir de Gérando, Histoire des systèmes de philosophie, 2e partie, t. Ier,
p. 370 ; de Caraman, Histoire des révolutions de la philosophie^ t. III,
p. 342; Buhle, Histoire de la philosophie, t. Ier, p.. 735; Tiedemamn,
Geistéer epèc. phil. t. V, p. 290 ;tè Dictionnaire dès tciences pkitoto-
phtqûes, t. VI, p. 365, etc. (i)>
. M. Sainte-Beuve s'occupe de Sebondedans son Histoire de Por&
Royals t. H, p. 453* au sujet d'un des chapitres les plus remarquables
des Essais( liv. H, cbap. 18): L'ingënieux critique fait habilement res*
sortir ce que présente d'important cette upbiogie oè Montaigne a te
plus nettement développé lès doctrines d'un scepticisme hardi (2);
. J'ajouterai que l'examen de l'exemplaire chargé de notes et correc-
tions autographes^ et cortservé à la bibliothèque de la tille de Bordeaux*
offrait, pour ce chapitre comme pour tous les autres des Essais, bieri
des variantes très dignes d'être tetevées. Eu voici deux iqué je relève
à l'ouverture du livre, en comparent avec le texte 4e l'édition de
M. J. V. Leclerc, 1836, Firmin Didot.
Notre police n'est pas si difforme et dest-eigtée (et m mohsfrùeuXë)>
p» 228, bol. 1;
- Qui contreMtera dé prez ce que nous veoyons ordinahretnétit éfe ahi?
«aube qui Vivent jjartny nous, il y a de quoy y trouver {r^ntakffatY)
désaffecte (opérations) autant admirables que ceulx qu'en va recueil-
lant ez paM et siècles estrangiers (Noué viwns et eàxet nous snm
wmsme toit et humons uh twetone aiï; ily a sauf le plus et tnoirls, en*
tre nous> une perpétuelle ïesesefnbfomce) p. 234, col. 1.
Je terminerai en remarquant qifil faut aussi ranger parmi les MVTes
fâres* un abrégé de la Tkéàlofie mtureik, composé par L Aftiod €o-
menais, et intitulé : Oeulus (ou Océllûs fidei). Il existe une édition
d'Amsterdam, 1661, in-8. Il y a déjà longtemps que M. Payen signale cet
ouvrage panhi cetix qu'il dédire acquérir pour compléter ses confec-
tions relatives à Montaigne; collections qui n'ont certes de rivale dans
aucune autre bibliothèque, publique du particulière; B.
(1) Avant Giordano Bruno (brûlé à Renié en 1600), Sèbonde ftvâit pro-
fessé à Toulouse des doctrines plus hardies peut-être, eu soutenant que l'un
des livres de Dieu, la nature, était souvent plus intelligible que l'autre, sa*
voiries saintes écritures (Bartholomess, G. Bruno. 18*7, 2 vol. in-8. t. I#r.
p. 70.)
(2) Dugald Stewart observe qu'en* lisant ce chapitre avec attention, du y
trouvera tous les gennes de la philosophie téméraire dû dix-huitième sièelà et
qu'on sera frappé de l'adresse extrême avec laquelle l'auteur laisse entrevoir
des principes développés plus tard dans les écrits de Bayle, d'Helvêtius et de
Huma. Voir aussi M. Droz (Eloge de Montaigne, note 4), qui regardé ce
qtnpitre cemme un ouvrage à parfo composé avant que Montaigne entr*-
prit les Essmsi «t qu'il intercala dans son livré.
- 883 —
*■ -"1— ■ _ — ■ • — r -1 *
Variations de prix de quelques livre* dans les ventes publiques*
Les bibliophiles savent fort bien à quels prix très élevés sont raonf-
tés à la vente Ch. G. des livres d'une grande rareté on d'une bâatgé
extraordinaire* La liste de ces prix ayant été imprimée, nous cfloyoas
tprïl serrait fort inutile de citer ici qoe^quès-unes de ces ôdjudicatioût,
rtfeis; afin de montrer que les ouvrages d'élite vont toujours en pro-
gressant de valeur, nous mettrons à côté de quelques-uns des volumes
qui ont. figuré chez M. Ch. G., l'indication -des prix que «ces mêmes
exemplaires avaient obtenus dans d'autres ventes faites à Paris et qui
sont encore présentes à la mémoire de tous les amateurs :
Là Nef des folz du monde, par S. Braht, 1597, ih-ïbl., 265 Tf. ;
199 fr. .à la vente Cailhava. ,
Les tigiles de ta mort de Charles septiesmè, par Martial d'Auvergne,
Patfs, vers 1500, m-fol., 405 fe. ; 2*5 fr. de Cojslki en 1847.
^ Ciçeronis de natura Deorum, Venise, 1471, in-4, 350 fr. ; 201 fr.
Mac Garthyt
Le grant testament Villon* s. d. in-8 ; 405 fr. ; 150 fr. de Goislin.
Les Paraboles Alain Charrier* i 492, in-fol. , 300 fr. ; 260 fr. vente
du grincé d'Èssling.
Kystmre de Grkelidis, s. 1. ni d. in-foL, 395 fr. ; 350 fr. même
vente. ,
Doolinde Mayence, s. d., u1t4, 195 fr.j 141 fr. même vente.
Muugist d'Aigrement, Paris, s. cL. ù-4, 250 fr.^ 200 fr. même
vente. ■ , .......
Mubrion, Paris, 1530, in-fol.» 330 fr. ; 250 fr. même vente.
Milles et Amys, Paris, s. d., in-4, ë70 fr. ; 200 fr. même vente.
Jehan de Spiwtrê^ Paris, 1517, in«-fo^ £59 fr. ; 480 ïr. même veçte.
Jeap de Paris, Lyon, Î55À> iûr4* 279 fr, ; 205 fr. même vente.
Çodiefray de Bouillon, 340 fr. ; 181 fr. vente Aimé Martin.
, ty Acquiesçant in pace de Purgatoire, par Viret, 1552, in-8, 60 fr. ;
19 &. vente Nodier.
. QEuvresde BoUeau* la Haye, 1722, 4 vol. in-12, 70 fr. ; 199 fr.
«éme vente*
Testament politique du cardinal de RiekelieUy 1688, in-12, 161 fr. ;
49 tr. vente Pixéirécourt.
Wous pourrions multiplier ces rapprochements, mais il faut savoir
se borner*
L'Arbre des batailles, Lyon, Arnoulîet, s. d. in-4, s'est payé 195 fr.
Le tt Manliel » n'en tite -qu'une adjudication ; 6 fr. chez le duc de la
Vallière. A la même ve^te. ofi paya 96 fr. h Politique d'Aristote, tra-
duite par N. Oresme, 1489, in-fol. qui vient d'être adjugé* à 420 fr.
titfHini 1*m, lie», in~4<, Wfcfrft. ; Partent Vàfrne (Mb* J.
— 384 —
Temporal, s. d. in-4) 125 fr. ; sont des livres qui se montrent pour la
première fois en vente publique à Paris, du moins le « Manuel » ne
signale aucun prix à leur égard.
Les exemplaires du catalogue Ch. G. avec les prix mis à la main à
côté de chaque article, mériteront d'autant plus d'être conservés chez
les amateurs, que ce catalogue signale des éditions inconnues à tous
les bibliographes. Nous mentionnerons les Fais Mais tre Alain Char e-
tier, Paris, s. d. in-fol. (n. 1200) et Ordinaire des Crestiens, Paris,
1490, in-4 ; l'un et l'autre de ces volumes ont été imprimés chez
Antoine Vérard ; ils n'échapperont sans doute pas à l'attention de M.
Francisque Michel qui s'occupe depuis longtemps de dresser la liste
raisonnée de toutes les productions de ce célèbre typographe.
Dom Catalogua
D'un livre rare et curieux : les Statuts de F Inquisition.
Dans un précédent numéro du « Quérard; » (p. 195), nous avons
dit quelques mots d'un livre excessivement curieux et très rare, que
possède la bibliothèque du Corps législatif, des Statuts de l'Inquisition.
Nous devions ce que nous en avons dit à des renseignements qui nous
avaient été donnés de mémoire par un de nos amis, qui depuis, a eu
l'obligeance de nous décrire plus exactement cet exemplaire de la bi-
bliothèque du Corps législatif, ainsi que de mieux préciser les vissici-
udes de ce volume. Nous en faisons aujourd'hui profiter nos lecteurs.
Le volume en question a pour titre :
Orden que comunmente se guarda en el Santo Oficio de la Inqui-
sition, acerca delprocessar en las causas que en èl se tratan; con-
forme à lo que est a proveido por las instruciones antiguas y nuewu.
Valencia, 1736, in-4.
Ce volume est composé de 88 feuillets, y compris le titre et la'table,
et de 16 autres feuillets de même impression, contenant des formules
et des prières mises à la fin; on a placé en tête deux instructions,
l'une pour les gardes, l'autre pour les règles à observer, qui sont d'un
format moins grand, quoique in-4, ayant ensemble 12 feuillets et les
armoiries de l'Inquisition imprimées à la première page. Le volume
est relié en velours rouge (couleur tristement de circonstance), et a
appartenu au grand inquisiteur. Cet exemplaire, qui contient quel-
ques notes marginales et des endroits remplis à la main, fut saisi dans
le cabinet du grand inquisiteur, le 13 décembre 1808, par ordre de
Napoléon, et envoyé immédiatement en France : il était accompagné
de la lettre qui suit :
« Madrid, le 25 décembre 1806.
« À sa Majesté V Impératrice et Reine.
Madame,
« HbdMûi plusieurs siècles, llitqaisition s été la «erreur et l'éfifoi ée bfcm
coup de peuples et de bien des rois t Un seul mot de l'Empereur et Roi,
Napoléon, a suffi pour l'anéantir.
» Sa Majesté ayant daigné me confier le commandement de Madrid, lors-
que son armée victorieuse est entrée dans cette ville, j'ai été chargé de l'exé-
cution de ses ordres, relativement au décret d'abolition de l'Inquisition.
> J'ai pénétré dans l'intérieur terrible (et naguère inaccessible à tout mor-
tel) de ce tribunal, et je me suis emparé du livre particulier d'ordre du grand
inquisiteur, qai était renfermé sous une forte clef, dans le tiroir de la table
sur laquelle il signait officiellement ses arrêta.
» J'ai l'honneur, Madame, o> présenter ce livre à votre Majesté, non comme
une curiosité typographique, mais comme un monument extraordinaire de
la puissance de l'Empereur, de la valeur de son armée, car il a fallu l'une et
Vautre pour arriver jusqu'à ce livre, et pour foudroyer du môme coup l'In-
quisition et l'écrit.
» J'ai pensé, Madame, que votre Majesté daignerait agréer l'hommage de
ce trophée, de cette victoire sur l'opinion, et de ce nouveau témoin irrécu-
sable du fort et vaste génie de l'Empereur.
» Je suis avec respect,
» Madame,
» de votre Majesté Impériale et Royale,
> le très humble et très obéissant serviteur.
> Le général de brigade,
» Baron de Laubbedièeb,
» Commandant de .Madrid.
P. S. « Dans le même tiroir où se trouvait le livre que j'ai l'honneur d'en-
voyer à Votre Majesté, se trouvait le bonnet ou toque noire dont se couvrait
le grand inquisiteur. Je l'ai donné à M. l'archevêque de Malines, mon plus
ancien ami.
» La mitre de ce prélat fait oublier l'effroi qu'a longtemps causé ce petit
bonnet noir.... Je connais assez ses principes pour assurer qu'il ne se servira
jamais de son ministère que pour faire aimer et respecter la morale, et chérir
et bénir l'Empereur et l'Impératrice!!! Il ne tourmentera jamais les cons-
ciences.
. » La comédie du Diable Prédicateur et les autres papiers que je joins au
livre, étaient, ainsi que le bonnet noir, les seuls objets renfermés dans le
tiroir du grand inquisiteur. — Du reste, tous leurs papiers ont été saisis ;
leurs différentes bibliothèques, ou plutôt magasins de livres confisqués et
défendus par l'Inquisition, renfermant une immense quantité de livres
français. L.
Ainsi que nous l'avons dit précédemment, l'exemplaire de ce si cu-
rieux ouvrage fut, après la mort de l'impératrice Joséphine, vendu
avec les livres de la bibliothèque de la Malmaison.
Il y a une dizaine d'années, un libraire de Paris (Mongie aîné), son
dernier acquéreur, se trouvant avoir besoin d'argent, en fit proposer
l'acquisition (1) à la bibliothèque de la chambre des députés. Après
s'être enquis près du grand inquisiteur, qui vivait à Paris sous un nom
, (1) Par l'ami auquel nous devons les matériaux de cet article.
là fin. « J'ai voulu », nous mande l'un de nos abonnés, M. Th. M., 0.
M., à Chalon9-sur-Marne, « me rendre compte de la fidélité avec la-
» quelle cette copie avait été faite, et j'ai trouvé dans ces deux ouvra-
» ges le même nombre de mots faisant tête d'articles, c'est-à-dire :
» 1995. Sous ce rapport, . le ferè duorum millium sermonum an-
» nonce dans le titre est parfaitement exact. L'ouvrage de M. Kerru-
» gués a paru en 1826 et celui de M. Charles Rambach en 1833.
' » M. Pierrugues a intitulé son ouvrage : Glossarium eroticum linguœ
•j » latinœ;U. Rambach à intitulé le sien : Thésaurus eroticus linguœ
;• » latinœ, etc. (1), ce qui fait que les bibliophiles sont indignement
| » trompés et que j'ai été moi-même victime de cette supercherie, il
» n'y a donc que les deux premiers mots des titres de ces deux
^ » ouvrages qui diffèrent, et il y a en plus sur le folio de la couver-
) » ture de la soi-disant publication de M. Rambach, un titre très-long,
* » en langue allemande, qui n'est que la périphrase du titre de
» M. Pierrugues (2) ».
i M. Ch. Rambach n'est pas, comme on le voit, un vulgaire plagiaire,
. mais un éhonté contrefacteur, que tous ses compatriotes flétriront
\ lorsqu'ils connaîtront ce charlatanisme si peu en usage chez eux.
; j. M. Q.
Rétrospectif.
Dans une lettre adressée à M. A. D.-BM à Grenoble, imprimée
page 194, nous avons dit d'un ouvrage faussement attribuée Llorente:
« Quant à la traduction espagnole des Aventures de Faublas,
» qu'aurait faite Llorente, c'est, au dire d'un bibliophile espagnol très-
» distingué, que j'ai l'avantage de recevoir quelquefois chez moi,
» tout simplement une infamie qu'on prête gratuitement à ce digne
» Llorente ».
Il n'y a point dans ce paragraphe d'appréciation émise sur le roman
Louvet : il y a une défense de Llorente, qui, d'après sa position et son
caractère, n'a pu traduire un roman quel qu'il fût. Une malveillante
critique fait dire à M. S. P., dans le « Bulletin du Bibliophile belge *,
t. XI, page 316 : a Une traduction espagnole de Faublas (Paris, 1821,
4 vol. in-12) a été attribuée au célèbre Llorente , mais a le Quérard,
archives d'histoire littéraire » (n08 5 et 6, mai-juin 1855, page 194),
dit que c'est une infamie (?) qu'on prête gratuitement à Llorente. « Le
(1) Stuttgartiae, MDGCCXXXIII. Typis Hasselbrinkianfe. Âpud Paulum
Neff, bibliopolam, in Commisione, in 8 de vj et 312 pages.
(2) Ainsi conçue : Erotischer Spracksehatz der Rômer. MU mehrirm
tausend Citaten aus Dichtern und ProsaïsUn. Studim und critiechm
Erlàutorungen. Erotographie fur Frwndç und Kenrur des Aiterthmk; von
— 389 —
Quérard » de « la France littéraire » (t. V, 1835, p. 375) n'a pas été
de cette opinion sur Faublas ; loin de le qualifier d'infâme, il a cité le
jugement de la « Biographie universelle et portative des contempo-
rains», qui trouve le roman de Louvet, un « livre ingénieux et exempt
d'obscénités».
Peut-on plus mal lire ? Mais ce n'est pas sans intention.
Aimez-vous la muscade ? on en a mis partout.
L'auteur de cette note aussi fausse que malveillante voudrait for-
cer l'Europe à suivre sous lui un cours de bibliographie russe, le mo-
ment est vraiment bien choisi ! et sa bourde volontaire lui donne un
prétexte pour remplir près de deux pages par la mention de versions
russes de deux romans de Louvet. C'est où le professeur voulait arri-
ver en faisant rire à nos dépens.
Le grave et savant bibliothécaire du roi de Saxe, M. J. Petzholdt lit
mieux que M. S. P. Aussi, pour son « Anzeiger fur Bibliographie »,
ann. 1855, p. 254, où il rappelle notre note, n'a-t-il vu que ce qu'il y
a : qu'on a eu l'infamie d'attribuer au digne Llorente une traduction
de Faublas.
Sous le n° 775, nous avons annoncé la France mystique... par
M. Alexandre Erdan. Les auteur, imprimeur et éditeur de ce livre ont
été condamnés, le 17 ou 18 septembre, pour le fait de cette publica-
tion. Voici le dispositif du jugement :
M. Alexandre Erdan, homme de lettres, est l'auteur d'un livre inti-
tulé la France mystique, édité par M. Coulon-Pineau , libraire, rue
Monsieur-le-Prince, et imprimé par M. Maulde.
MM. Maulde, Coulon-Pineau et Alexandre Erdan ont, à raison de
cette publication, été traduits devant le tribunal de police correction-
nelle, les deux premiers comme prévenus d'outrage à la religion ca-
tholique, M. Erdan comme prévenu de s'être rendu complice de ce
délit en leur fournissant les moyens de le commettre.
Le tribunal a rendu le jugement suivant :
«Attendu qu'il est établi qu'en publiant, en 1855, l'ouvrage intitulé
la France mystique, Maulde et Coulon-Pineau ont outragé et tourné
en dérision la religion catholique, dont le culte est légalement reconnu
en France ;
» Qu'il est également établi qu'Erdan s'est rendu complice de ce
délit en fournissant aux deux premiers inculpés le manuscrit par eux
successivement imprimé et édité ;
» Attendu que les passages incriminés et constitutifs du délit se
trouvent notamment aux pages 39 et 40 de la préface, 12, 229, 232,
233, 282, 312, 313, 329, 330, 344, 345, 346, 393, 394, 413, 667,
668, 725 ;
» Vu l'art. 59 du Code pénal, et attendu que les trois inculpés ojot
ainsi encouru la peine prononcée par l'art. 1er de la loi du 25 mara
1822 et par l'art. 26 de la loi du 26 mai 1819 :
27
— 390 —
d Ayant toutefois égafd à la position particulière de; tlteciin tffe
inculpas et aux regrets par eux manifestés ;
» En conséquence, ntodérant là peine en faisait l'éppïïcatiofr per-
mise par l'art. 8 du décret d'août 1848 de l'art, 463 du Cbde ptfrial ,
» Condamne Erdanen huit jours d'emprisonnement et f00n\ d'a-
mende ;
» Coulon-Pineau en 100 fr. d'amendé, etMaulde en 40 fr. d'amende;
» Ordonne la destruction des exemplaires saisis dudit; ouvt-age, ainsi
que de tous ceux qui pourraient Fêtre ultérieurement ,
» Et lés condamne en outre solidairement aux dépens »\
Page 370, nous avons reproduit une opinion de M. G. & olinâri d'a-
près laquelle les Belges seraient les pères de la statistique, qu'ils né
se connaîtraient guère de rivaux dans cette spécialité. Mais voici venir
à Paris un congrès international de statistique quî contredît un peu
l'opinion de M. G. Molinari.
« Les membres du congrès national de statistique ont été le 18 sep-
tembre reçus au Tuileries dans la salle des Maréchaux. M. Rouher,
ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics a pré-
senté à l'Empereur les délégués officiels des gouvernements étran-
gers. Ils ont exprimé leur reconnaissance de la cordiale hospitalité
qui leur aété accordée en France, et, notamment, des mesures prises
par le gouvernement pour faciliter leur mission et rendre aussi agréa-
ble que possible leur séjour à Paris » .
« Plusieurs ont saisi cette occasion pour rendre à la France la justice
qui lui est due au point de vue de l'initiative en matière de travaux
statistiques. L'un d'eux, M. Heuschling, représentant de la Belgique,
a rappelé que le premier dénombrement des forces productives d'un
grand pays a été fait, en France, sous Louis XIV, en 1698, et que la
création du premier bureau de statistique en Europe est due à Napo-
léon Ier ». (Siècle^ 19 septembre.)
DE CECI, ET DÉ CELA.
LêS travaux de décoration de la bibliothèque de la vilte dé Paris
sont aujourd'hui terminés. Un escalier d'un beau stylé a été ôtabliy
qui relie les salles de lecture avec la galerie supérieure, construite m
prévision des accroissements de ce précieux dépôt biblibfera^hsique. Au
sommet de cet escalier, on a placé une tête de Cybèlè, trouvée, en
1657, dans les fondements d'une ancienne tour dépendant de fa'
seconde enceinte de Paris, rue" Coquillière, vis-à-vis l'église âaklt-
Èustache, dont l'emplacement paraît avoir été corisacré autrefois à
cette divinité fort célèbre chez les Gallo-Romaînâ.
Cette tête est en bronze, plus grande que nature, et couronôôe d'une
— 39f —
tour éH^éëV^iMabde caractéristique de cette * dette païenne; EtTe à 88
cétaiiiiètres de hauteur, y coîripris la tour. Le célèbre antiquaire dé
Caylus pense qu'elle a été apportée de Rome à Paris comme uir objet'
dériiagnificencéoù de superstition, et cette opinioh paraît être là plus
probable, en raison dé la pureté du stylé, bien supérieur à celui dtes
artistes gâllô-romains du Haut-Enlpire.
èettV (Jfcftibiiy toutefois, a été combattue par différents archéologues
et notamment par Dulaure, qui pense que là se trouvait un autel, ou
œdictilum, cottsabfé à Cybèle. On sait, effectivement, qu'à l'endroit
destiné au culte d'une divinité païenne, les chrétiens pla'çafieht le culté
d'un saint L'oratoire qui â précédé Téglrse Saint-Eustache était placé
sèus l'imfàcâtïtori dé saittté Agnès, qui est encore la patronne primitive
de éette^gfisë. (Siècle, 2i septembre.)
Dans le « Siècle », n° du 2 septembre, nous avons trouvé une note
de M. Em. de la Bédollière ainsi conçue :
L' Univers est las de voir l'iûlpf kùtéffë dé l'État travailler pour l'État.
11 voudrait qu'au lieu de publier les actes d'administration, les statis-
tiques et documenta officiels , elle Se métamorphosât eù^société Catho-
lique jtour la reproduction des bons, livres. « En parcourait, dit M. Gth
quille, la liste des ouvragés publiés annuellement en France, on est
effrayé de l'immense supériorité numérique dès ouvragés immoraux
et révolutionnaires. Les livres consacrés h la défense d€ Fordre ont4
un sort moins heureux ; ils ont peu d'acheteurs et se produisent en
moindre quantité » .
L'aveu est naïf.
La prétention de M. Coquille, qui voudrait voir transformer ^im-
primerie impériale en usine dé livres religieux, est au moins exorbi-
tante. Le chevalier de M. Veuillot ne sait-il pas qu'à aucune époque
Paris n'a compté autant d'éditeurs ecclésiastiques qu'aujourd'hui? Atf
commencement de ce siècle le nombre en était à peine de dix à douze ;
iï'S'est élevé successivement au chiffre énorme de vingt-six maisons,
qui toutes produisent assez activement pour qu'il ne soit pas néces-
saire? que l'État prête son bel établissement typographique aux élucti-
brationS des adhérents dé Y Univers; et pour que M. Coquille ne nous
accuse point d'enfler le chiffre, nous allons donner ici la liste de cetwr
pieuse phalange de libraires-éditeurs, qui ne manquent pas d'impri-
meurs, en y comprenait ceux de ces Messieurs qui, imprimant en pro-
vince, ont des entrepôts dans la capitale. Ce sont MM. 1. Àrdarft (cte
Limoges). — 2. Belin-Leprieur et MorizoL — 3. Ambr* Bray. —
4: Câmùs. — 5. Courcièr. — 6. Douniol. — 7. Dupuy. — 8. Gaumer
frères: — 9. Julien, Lanier et C* (du Mans). — 10. Lagny frères.—
11'. Adrien Leclère. — fâ. Leeoffre: — 13. Leroux et Jùby. ~ 14.
Marne (de Tours). — 1S. L'abbé Migne. — 16. Pélagaud (de Lyon).
— 17. Périsse frères.— 18. Veuve Poussielgue-Rusand. — 19. Prin--
— 392 —
guet. — 20. Rosa et Bouret (libr. espagnole). — 2t. Société de Saint-
Victor (Collin de Plancy). — 22. Veuve Thierriot. — 23, Toulouse.
— 24. Vaton. — 25. Vermot. — 26. L. Vives.
Et que Ton ne vienne pas nous dire que les livres religieux ne
sont point aussi heureux que d'autres livres. Tous les libraires que
nous venons de citer sont riches, richissimes; quelques-uns seule-
ment ne sont que très à leur aise, ce qui détruit l'assertion de M. Co-
quille.
Nous pourrions ajouter à la liste précédente les noms de quelques
éditeurs qui publient des ouvrages mystiques et liturgiques illustrés
(MM. Curmer, Fume et Pion). Non, la librairie catholique est loin
d'avoir à se plaindre. Même en 1848, elle était en pleine prospérité,
lorsque toutes les autres branches des sciences étaient dans une sta-
gnation complète.
NÉCROLOGIE.
Un homme généralement connu de tous les typographes et libraires-
éditeurs de la capitale vient de descendre dans la tombe, après une
courte et cruelle maladie, à peine âgé de cinquante ans.
Curmer (Alphonse- Alexandre), né à Paris le 28 juillet 1805, appar-
tenait à une famille très-honorable. En première ligne, citons : son père,
ancien fabricant de draps, mort sous l'Empire, chef d'une branche de
l'administration civile, à Flessingue ; et un de ses oncles (François-
Alexandre Curmer), homme d'esprit, mort à Paris, vers 1835, qui fut
notaire, notariant et cultivant les lettres. On lui doit plusieurs pièces
de théâtre, entre autres, en société de Sewrin, Dumersan et Merle,
la Laitière suisse, ou V Aveugle de Clarens, comédie en un acte, mêlée
de couplets, sur le frontispice de laquelle il n'est pourtant pas
nommé, qui obtint à l'époque (en 181 5), un légitime succès, pièce au-
jourd'hui très rare ; et beaucoup de chansons ; viennent ensuite deux
cousins: J.-N. Bouilly,trop connu pour que nous insistions sur ce
nom ; un avocat aux Conseils du Roi et à la Cour de Cassation, du nom
de Flacon, connu sous le pseudonyme de Philidor Rochelle, qui écrivit,
en société de J.-A. Jacquelin, plusieurs pièces, parmi lesquelles les
Fureurs de V Amour, tragédie burlesque (1799) ; seul, mit le pre-
mier livre du Code Civil en vers (1805), et plus tard (de 1829 à 1832)»
publia deux, graves ouvrages de jurisprudence (voy. « la France
littéraire» à Rochelle). Nous allions presque oublier le propre frère
de celui auquel nous consacrons cette note. Ce n'est qu'un libraire,
dira-t-on. Oui, mais par le temps de marchands de papier noirci qui
cpurt, M. Léon Curmer est libraire-artiste, un irès-intelligent libraire-
éditeur, ce qui le distingue de la masse des marchands dont nous
venous.de parler-, et, ce qui établit une. démarcation plus grande
- 393 —
encore, c'est que M. Léon Curmer est écrivain. On n'a point oublié
deux écrits de lui, entre autres, très-judîcieusement pensés et écrits,
celui intitulé de Y Établissement des bibliothèques communales en
France (i846, in-8 de 104 pag.), et ses Observations critiques sur le
Muséum d'Histoire naturelle de Paris (août 1848, in-8 de 27 pag.),
qui avaient paru d'abord en feuilletons dans « le Constitutionnel »
des 10 et 13 du même mois. Un autre ouvrage de M. L. Curmer a fait
beaucoup de bruit, et a été plus répandu, puisqu'il a été tiré à 100,000
exemplaires : c'est une Histoire nationale de la Révolution française,
depuis 1789 jusqu'au 18 brumaire, précédée d'une Introduction sur
l'Histoire de France (Paris, Breauté, 1834, 2 vol. in-18). Peu de per-
sonnes savent que ce petit ouvrage est de M. L. Curmer, parce qu'il
a paru sous le nom de C. Neilson, qui n'est point un pseudonyme,
mais le nom de famille de la mère de l'auteur. M. L. Curmer a eu
pour collaborateur un jeune écrivain plein d'avenir, enlevé prématu-
rément aux lettres, A.-R. Bouzenot.
Mais revenons à Alphonse-Alexandre Curmer, décédé à Paris,
le 20 août dernier, entouré de l'estime et de la considération de tous,
tant par sa loyauté que par la bonté de son caractère. Actif et intelli-
gent, il dut quitter de bonne heure une profession qui n'offrait point
assez d'essor à son esprit entreprenant. Frère d'un éditeur distingué,
il eut la bonne pensée de monter une clicherie; et, grâce à sa persé-
vérance, à ses connaissances étendues en chimie, à son zèle, à son
activité incessante, et surtout à sa ponctualité et à sa rigoureuse exac-
titude, cet établissement devint bientôt le plus considérable de Paris.
Tout porte à croire que sa veuve, chargée d'ailleurs d'une nombreuse
famille, aura la force et le courage de continuer une industrie dans
laquelle M. Curmer a laissé d'aussi honorables souvenirs !
Dans la stéréotypie, le clichage au plâtre n'était certes pas sans de
nombreux inconvénients. Comme il fallait huiler les caractères avant
le moulage* il en résultait une adhérence telle que la distribution en
devenait très-pénible, surtout si elle n'avait pas lieu immédiatement
après le clichage. Si, au contraire, on distribuait de suite, les lettres,
collées , quoique légèrement , par la présence d'un corps gras ,
ne glissaient plus avec la rapidité voulue. D'un autre côté, il
fallait que les caractères, avant que de pouvoir être replacés dans
les casses, fussent fortement brossés, afin de les débarrasser d'une
multitude de parcelles de plâtre, et Y œil était toujours com-
promis par ce frottement prolongé. Les choses en étaient là lors-
qu'un Milanais eut, vers 1829, l'idée de substituer le papier au plâ-
tre (1). Un nommé Landrieux, architecte, à ce que nous croyons,
(1) On sait que les archéologues, pour rapporter dans leur pays les inscrip-
tions qu'ils découvrent en voyageant, dans l'intérêt de la science, se servent
depuis longtemps d'un procède fort ingénieux : ils moylent les inscriptions.
- 394 -
mit le premier en pratique, à Paris, cette nouvelle invention ; m^is
il opérait encore d'une manière incertaine, irrégulière, et avec d#>
tâtonnements, ^l. I^ouis Chabert, stçrjéotypeur à Parip, yappprta
Çuelqu^s j?,er^GtiQiujiej(nems. ^ais .c'pst ^ Alexandre Gurmer, surtout,
(juptdoit jusque rêveur la gloire de «cette utile découverte. 1$ flre-
ijtiçr, il comprit to^l'ayçnir et tqule l'importance du cfiçhpge au
j/ffpi^r. 11 ^'çmpaioa d>e cp procédé avpc un .véritable e^tboupiasEne,
^c une sprtp de fièvrç, et, y apporta de notables amélipra,Upus ; jl
fljt plus; il yyjgarisa, Rpur ainsi dire, qe npuveau mode.4p vwulfmf*
eç simplifiant, en reij-dfint facile et commode la manipulation, pu, pour
ri^çux dire, il mit Je §çpau ,à Ja pqr Ceqtdon. Jïâtons-no.ps jle le dire,
depuis ce momenj, uqe invention qui jpsqu'ajor? n'était ,ççjusidérée
que comme yçe c^ipipité, fut pysp paf lui, nops Jp ^épptonfr à l$jaj.
pratjqi^e;, et le coulage en pjâtxe, qui âyait fêgfté sppl ju$qu>'ajpr p ,
yit apparaître tput à coup» unp concurre^qç ^ri^jis^; ç$$ <fcu£ $for
cédés peuvent donc marcher aujourd'hui de pair.
jGhacup sait que le /cliçljagp #jp papier pr,éspntg au* (éditeur? des
a.ya.ntaips^contpSitablps, ç'Éesjt de leur permettre dp c^Asçrypr, & très-
peu dp frais, les qnpreintp$ d'up ouvrage quelconque, do#t le succès
çst mcprt^yi encore au moflnprçtde la mife $ou$ pre$$p ; s^p çuccès
réppnd epfm à Jejuf jtftai^e, les empreintes se ïç au^orn^p^it aussitôt
en page? soli^s, et l'on procède immédiatement à uja sec<w4 tirage.
Pu doit $ M. Curmer ,uu nouveau sy^tèjne dp musique stéréo-
typée, qui, en dépit dp la rputinp et dp mauvais vouloir, a pris
f&vpuf dau? le mpflde musical. Pensant, javec raisou, ;que la meilleure
îp^inièrp de déro>ontr)efr l'excellence d'up procédé qjuelcoqque, c'était
la publicité par son emploi immédiat, il s'empressa /de former une
librairie musicalp, .qui se fait remarquer par l'hpjureujL #iQix de ses
mprcçw. tesçuçl? répondent à de véritables besoins.
TouJ, lp ponde sonnet au^si la jplip éditipn illustrée d#s Charma*
fa Bérat, avec .1$ musi,qp£ fyppgrapfrjfie (Je M. Cjurçper, héiasl trop^ôt
enlevé à ;sps qoml)rejj£ ^pi§ pt £ J'ipdu$trip parisienne 1...
àlkaj* aîné.
à l'aide d'une brosse, avec du papier fort et mouillé ; une fois (me ces feuilles
dé papier dont sècfies, elles conservent parfaitement Tempreintëae Pinscrip^
lion' originale. On se demande, avec raison, si cette manière de procéder des
*f#<roajrep ^ sugptrç fid^e fa diçhage *u papier, ou s}, eu CûBtrâirej p^
ce dernier procède jqui a insp|rç fjos §avpnj,s ejplqrateuxf ?
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUR8PC
BT LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRAUCB,
Aperçu n^ensael*
Le6 livres de provenances étrangères annoncés dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes : t
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klincksieck, r. de Lille, 11. — Gavelot
jeune, r. des Bons-Enfants, 26.
4ngk*4s. Ravier et Sta$sui, r. de la Banque, & — A. Franck. — F*<#. pin&SMCk-
Arwto- Américains. — H. Bossange et flls, quai Voltaire, 31 bis.
Beiges. Borrani et Droz, r. des Saints-Pères, 9. — Aug. Aubry, r. Dauphine, 16.
Économie politique, dans toutes les langues; Guillaumin, r. Richelieu, 14.
Espagnols. À. Franck."
Italien». Xavier et Stas&in.
fuisses. Joël Cberbuliez, r. de la Monnaie, 10.
es prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
PfWW* U? Wf* M SEPTEMBRE (1).
I. SCIENCES.
SQWFfl SOCMJLES JET rOJ4TlQUE*.
B. Politique (suite tt fin).
J6J7. pixpES poétiques çopiqmporaines. Le parti Ihéocratique ; par
Louis jQyrfan. — « Siècle », n°? o\u 23 septembre et 5 octobre.
461$. F«ance (de la) et de la Révolution de 1 789 ; par M. /Louis <TEswm-
bès de Lussan. Paris, E. Dentu, in-8 de 20 feuilles 1/2. 5 *
Um publication récente ,<Je M. d'Esparbès de Lussan sert au « Journal
des Débats », de prétexte pour proclamer des vérités fondamentales. Il se
prononce pour la liberté constitutionnelle, pour les grands principes de 1789,
et contre le culte exclusif des intérêts matériels. « Il n'y a, dit-il, de civi-
lisation parfaite que celle qui réunit les progrès moraux aux progrès mater
w\& ». On peut admirer les merveilles étalées dans les galeries de l'Expo-
sa tion universelle ; mais pour améliorer l'état matériel des populations, il
faut commencer par améliorer leur état moral, et les progrès moraux s'ont
ia condition première et la meilleure garantie des progrès matériels.
(Siècle, 5 septembre.)
1649. Justice (la) et la monarchie populaire ; par le comte R. R. [Roger
Raczynskï], lre partie. La Guerre d'Orient. Paris, Michel Lévy frères, in-8
de 13 feuilles. 3 »
Ce iiyre se recommande à l'attention des hommes sérieux par la nature des
question* qu'il soulève et par la manière toute nouvelle dont il les résout.
Journ. des Débats, 5 juin.
162Q. M^açchï of France (the) ; fts Rise, Progress, and Fall; by
William Tooke, F. r! S. Lcndon, 8 vo. pp. 754, cloth. ' 16?
(1) Pour 1? librairie. Paris jest un centre important, d'où parlent le plus fréquemment des
expéditions pour les destinations lointaines. MM. les libraires étrangers sentiront doncrun-
ptirlânce de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons l'Qspoir, de nous mettre, au plus
-vit*, ej. frmcQ, au fipufânt des. purmif qu'Us purent pu qu'ils se fironAjeftl te PJlbiter-
— 396 —
162t. Mo*(itxija ^leV et -les conférences de Vienne; par M. Legros
Bruxelles, Kiessling et Ce, in-12 de 105 pages. 1 25
1622. M. le Ministre de la justice défendu devant la magistrature ; par
Joseph Boniface [Louis Defrê, avocat]. Bruxelles, in-12 de 23 pages. » 40
1623. Napoléon iii, le général Rybiosky et lord Russel, ou Résultats de
l'Adresse présentée par quelques Polonais à S. M. l'empereur des Français,
insérée au « Moniteur Français » le 11 mai 1855 ; par le comte Walery de
Rottermund de Gurna Klec^a. Bruxelles, imp. de Vanbuggenhoudt, in-8 de
32 pages. » 60
1624. Nationalités (les); par C. de Feuillide. Paris, Michel Lévy frères,
in-8 de 12 feuilles. 2 »
16 5. Neutralités (les) ; par Elias RegnaulL I-ITI. Suède et Danemark.
IV. La Prusse. V et VI. L'Allemagne et la Confédération germanique.
Articles imprimés dans le « Siècle » : les trois premiers dans les no* des
2, 11 et 30 juin ; le quatrième, dans celui du 31 juillet ; et les cinquième
et sixième dans les nos des 26 et 31 août..
1626. Œuvres politiques de Machiavel. Traduction Périès, contenant :
Le Prince et les Décades de Tïte-Live, avec une étude, des notices et notes,
par M. Ch. Louandre. Paris, Charpentier, rue de l'Université, 39, in -18 de
17 feuilles 1/2. 3 50
1627. Paix par la justice (la). Un mot sur les principes politiques de
l'Angleterre, de la France et de la Russie. Bruxelles, C. J. Fonteyn, in- 18
de 11 pages.
16*28. Parti de la paix (le) au parlement d'Angleterre. Discours pronon-
cés à la chambre des communes par MM. Gladstone, Cobden, Briyhl, Sidney
Herbert et sir James Graham. Traduction complète, augmentée d'un avant-
propos et de notes biographiques, par Louis Hymans. Bruxelles, Mayer et
Fia tau, in-8 de 113 pages. 2 50
1629. Polilitik der niderlaende (die) in ihrem Beziehungen zu Japan;
von consul /. C. H. Bley. Oldenburg, Schulze, in-8 de 59 pages. 2 »
1630. Réponse à la Lettre du général Rubinsky à l'empereur des Français;
par le comte Walery de Rottermund de Gurna Klecza. Bruxelles, de l'impr.
de J. Vanbuggenhoudt, in-8 de 8 pages. » 50
1631. Réponse à la Réponse de M. Walery de Rottermund, ci-devant émi-
gré polonais (par Louis Lublinier, émigré polonais, avocat à la cour d'appel
de Bruxelles). Bruxelles, J. H. Dehon, in-8 de 8 pages.
1632. Réponse à M. Emile de Girardin, suivie de quelques mots aux croi-
sés orthodoxes. Paris de l'impr. de Brière, in-8 d'une feuille. 1 »
Signé : Un Polonais. Réponse à la brochure la Paix.
1633. Révolution belge (de la) en 1830 et de ses conséquences ; par un
négociant de Liège [Eugène Beaujean], Liège, Charron, in-8 de 16 p. » 75
1634. Révolution de 1830 (la) et le parti révolutionnaire, ou Seize mois
et leurs résultats ; par M. de Salvandy, de l'Académie française. Nouv. (3e
édit.). Paris, Didier, in-8 de xxxj et 621 pag. 5 »
Vingt-trois ans se sont donc écoulés depuis l'époque où parut pour la pre-
mière fois l'ouvrage de M. de Salvandy, et il a pu être réimprimé déjà en 1849
avec un nouvel intérêt ; il peut l'être encore aujourd'hui ; le commentaire
des événements n'a fait qu'en confirmer les hautes et salutaires leçons. Nous
parlons de l'ensemble du livre, car il est possible que sur des questions par-
— 397 -
ticulières, qui ont aussi leur importance, nous différions d'opinion avec l'au-
teur. Nous noterons ces différences, s'il y a lieu, dans l'article que nous con-
sacrerons prochainement à l'examen de cet important ouvrage.
(S. de Sacy, Jour, des Débats, 6 juin).
1635. Union (de 1'). Coup d'œil historique sur l'esprit, la marche et les
rapports des partis politiques en Belgique ; par un ancien membre du Con-
grès [M. de Waha-Grisard , ancien sénateur]. Bruxelles, A. Decq, in-8 de
60 pages. » 75
C Technologie . — Industrie. — Commerce*
1636. Abrégé de la tenue des livres autodidactique. Méthode française,
partie simple avec balances. 3e édition, revue, corrigée et augmentée par
Valentin Puitrat. Paris, Collignon, éditeur, et l'Auteur, rue de l'Odéon, 17,
in-8 de 8 feuilles. 3 »
1636 \ Accidents (des) sur les chemins de fer; par Th. de Benazé. —
« Siècle », 29 septembre.
1637. Album de l'Exposition universelle , publié sous la direction de
MM. le baron L. Brisse, directeur de « l'Abeille impériale » ; Achille Jubi-
nal, député au Corps législatif , et Paul Gage. Paris, quai Voltaire, no 23,
in-4 de 3 feuilles 1/2 y compris un portr.
Publication du journal « l'Abeille impériale ».
1638. Annuaire de l'Imprimerie, de la presse et de la librairie pour 1855-
1856; par V. -Eugène Gauthier, ouvrier typographe. III* année. Paris,
E. Dentu, au Palais-Royal; l'Auteur, rue Mauconseil, juillet 1855-1856,
gr. in-8 de xx-1* 4 pages. 2 50
Sous le numéro 15 0 nous avons annoncé un livre de M. Ferd. G ri-
mont, intitulé Manuel- Annuaire de l'imprimerie et de la librairie qui n'a
que peu de ressemblance avec celui de M. Gauthier. Le premier est le re-
cueil des lois qui régissent l'imprimerie et la librairie, de celles qui ont rap-
port à la propriété littéraire et artistique à l'étranger, des conventions
internationales, etc. Enfin, c'est un livre de législation. V Annuaire de
M. Gauthier, est une minutieuse statistique ues produits typographiques en
France d'une année à l'autre. Ce livre e»t plein d'intérêt pour les personnes
qui, par suite de leurs positions, s'occupent de typographie. Aussi, quatre
traductions partielles de l'Annuaire de l'Imprimerie de 1854 ont -elles été
faites à l'étranger clans le courant de l'année dernière dans des ouvrages re-
latifs à l'Imprimerie, sans que M. V.-E. Gauthier ait été cité plus qu'une fois.
L'Annuaire de cette année a été aussi mis à contribution par quelques écri-
vains chargés de rendre compte de l'Imprimerie à l'Expo&ition universelle,
et ils ne pouvaient pas choisir un guide meilleur que M. Gauthier.
Les divisions principales de ce volume sont : Revue générale des impri-
meries de Paris (enceinte des fortifications) dans Tordre que leur assigne le
nombre d'ouvrages de librairie enregistré pour chaque maison par la a Bi-
bliographie de la France » de 1854 (avec des particularités piquantes sur la
plupart des imprimeries). L'abbé Migne e&t placé à la tôle de celte nomen-
clature, comme ayant le plus produit en 18o4. — Revue des imprimeurs de
la banlieue (rayon de 100 kilomètres de la capitale), avec un aperçu de leurs
moyens de production. — Revue des imprimeries des départements, avec
mention des journaux et importantes publications qui s'y impriment. — Liste
des éditeurs de Paris. Aperçu statistique des impressions en livres fournies
à Paris, à la banlieue et à la province p >r les principaux libraires de la
capitale. — Presse parisienne. Liste des 192 publications nouvelles publiées
de janvier 1854 à mai 1&55, avec Pindication des maisons dans lesquelles
elles ont été imprimées.— Liste formée de 480 journaux paraissant réguliè-
rement dans la capitale, et de 70 publications irrégulières. Ces deux dernières
listes présenteraient plus d'utilité si M. Gauthier avait indiqué les modes 4e
publication et les prix d'abonnement. — Adresses des fournisseurs de 1 Im-
primerie, r— Les pages 129 à 1Ç4 sont remplies par des annonces illustrées,
tirées avec le plus grand soin; et souvent en plusieurs pouleurs.
Ce que nous venons de dire de ce livre en démontre rindispensabilité pour
toutes les personnes qui s'occupent de typographie, surtout par état.— Néan-
moins il en a paru une petite critique sous le titre : Un petit tnot à M. V.-Étp-
gène Gauthier (voy. n« 1786). Le critique de M. Gauthier l'accuse d'avoir
cliché son mop partout, et d'avoir donné sur plusieurs imprimeries de Paris
des particularités qui sont plus qu'épigrammatiques. On assure que la cham-
bre aes imprimeurs de Paris, ayant épousé le mécontentement des maltraités
par M. Gauthier, a fait tirer, £ .ses .frais, 1 £00 exemplaires dç la fritiqw gq
question.
1638*. Aperçu statistique de l'exposition de Limoges, en 1855 ; par L.-
W. Mavenpz, ex,-rédactejujr m #hef du 9 Journal du Haut-Rhin », anmen
membre de la Société industrielle de Mulhouse, etc. Limoges, ArdUÙer, jg-3
de 11 feuilles.
£639. Art (1') de. la galvanoplastie, k l'usage de MM. les orfjbvjœs, ^ipu^
t^ers et bronziers ; par M. Alexandre fyu^yton, orfèvre. Paris, j' Auteur, ru#
du Grand-Chantier, 4 ; tous les libraires, in-8 de 2 feuilles i/% 2 a
1640. Arts industriels (des-) et des expositions en France, -par Henri
Bacqups. Paris, E. Dentu, gr. in-18 de vij et 188 pag. 2 »
Ce petit volume présente en ce moment beaucoup d'intérêt ppur (<ou£
ceux gui désirent se rendre compte du développement des arts en jFraneç
£t connaître l'origine et l'histoire des Expositions. Cette pûblipatïon, ricfie
de faits pris dans le passé, contient en outre les règlemenCs complets de
l'Exposition universelle et les noms des commissaires des départements et
dé l'étranger. (Hôte, jflonit. univers.)
1641. Pâteux 4 vapeur à plates varangles; par M. Magnan aîné, çapir
iaine au long cours. Paris, de l'impr. de Gratiot, in-8 de 24 pages.
1642. Bibliothèque commerciale. Almanach-manuel, ou Barème de
J'escompte, à l'usage #u commerce, de la banque, de J'mdustrie, $c.
Nouveaux tableaux, 911 calculs faits des intérêts depuis un franc jusqu'à un
million ; par Casimir Delanoue. Paris, Passard, rue des Grands-Àugustins,
7, in-12 de 6 feuilles. 1 »
1643. Bière (la). Fabrication. — Composition ; diverses espèces de
bières, — effet général de la bière $ans l'alimentation, — bières de
Bruxelles : lambic, faro, bière de Mars, influence des lqcaljtés svff la pagure
de la bière ; maladie cjes ouvriers employés à la fabrication, et&. ; $a? Ch.
Place. Bruxelles, H. Tarlier, in-12 de 32 pages avec figures. p 50
1644. Brevets d'invention ; par M. Santallier, ancien négociant. Bâtir
gnolles, de l'impr. d'Hennuyer, in-8 de 16 pag.
Extrait du Journal des Économistes, n. du 15 avril 1855.
1645. Buchhawdel {der) vom J. 1815 bis zum J. 1843. Bausteine zu e.
sp&teren Geschichte d. Buchhandels. 2. verb. u. verni . Aufl. Altona, Verlags-
Biïreau in Comm., in-8 de 80 pag. 3 >
1646. Bulletin du Musée de l'industrie, publié sous la direction de M. Jo-
bard, directeur du Musée. Année 1855. Bruxelles, au Musée, gr. in-8.
Par^^ant mensuellement par Uvraifioaé gr. in-8 avec planches, Prix de
1647. Cachemire indigène (le); par Richard (du Cantal}.— « Siècle »,
1« septembre.
^618. Carnet a l'usage des ingénieurs. Recueil annuel de tables, for-
mules, documents industriels et renseignements divers, etc. Edition 1855.
Paris, Mathias, quai Malaquais, 15, in-12 oblong de 5 feuilles 2/3 3 50
1640. Carnet anthonis, ou Vade-mecum du négociant en grains et grai-
nes, contenant la réduction des prix, premier coût de froment, de seigle,
orge, avoine, graine de lin, etc, de Hambourg, Saint-P.étersbourg, Riga,
0d#S£a, la mer d'Àzoff et New-York, en pr;x franc à bord pour l'Anglpr
terre, ,la Belgique, la France, la Hollande et la Prusse, daijs Jeurs monnaies,
poids et pie^ur^ respectif avec des tables cour les changes et pour les
frets; par Mathieu Anthonis. Anvers, Mathieu Anfcboms (1834), in-12
1660. Catalogue de la collection envoyée du Canada à l'Exposition uni*
verselle de Paris, 1855, et classée .d'après le système adopté par la commis-
sion impérial. Paris, Hector Bossange et fils, in-j8 de 3 feuiil. 1/9.
Catalogue comprenant 379 numéros.
1651. Catalogue d'une collection de produits naturels, commerciaux et
industriels des possessions néerlandaises dans les Indes orientales, envoyée
par la Société de commerce des Pays-Bas à l'Exposition universelle de 1865,
précédé d'une Introduction. Paris, de i'impr, de Pinard, inr£ <}e 16 pages.
Extrait du « Monde industriel », journal des expositions universelles, et
publié par les soins de M. W.-J.-C. Adriaan-ya»rfla.spejt, agent du gouver-
nement des Pays-Bas à l'Exposition universelle^
16^. Gatalog.ub des brevets d'invention pris du 1er janvier au <ty <Jér
cembre 1$54, dressé par ordre du ministre de Y agriculture, du commerce et
des travaux publics. Paris, Mme Bouchard-Huzard, in^8 de 32 f. 1/4. 2 »
165JJ. Catalogue des objets envoyés par la Guyane britannique à l'Exr
position universelle de Paris en 1855. Paris, de I'impr. de Carré, in-8 de
6 feuilles 3/4 plus 3 cartes.
Imprimé par le comité exécutif de la Guyane. A Georgetown-Démérary,
et traduit' de l'anglais par 4. Ysabeau. Les articles compris dans la collec-
tion, et décrits dans ce catalogue, sont au nombre de 504.
1654. Catalogue des produits naturels, industriels et artistiques, pré-
sentés par le grand-duché de Toscane à l'Exposition universelle de 1855,
précédé. d'une Introduction sur les produits toscans et sur les principales
industries du pays. Paris, de I'impr. de Pinard, in-12 de 2 feuilles.
Extrait du numéro du 14 juin du Monde industriel, journal des Exposi*
tioo».'7Tri*9 catalogue contient la description .de 905 article? des produits
exposés dans Je palais.
16§£, ^Catalogue d^es produits naturel, industriels et artistiques, expo-
sés dans là section espagnole de l'Exposition universelle de 1855. Paris, de
I'impr. de Pinard, jn-8 de k feuilles 1/2,
\è%b. Patalogue explipatif et raisounp de rgxppsition pejmanejate des
produits de l'Algérie (rue deGreneîle-S.-G., ïot), suivi du Catalogue mé-
tjipdifluf ^BFtidujts algériens à rgxposjtion universelle de 1855. Publié
par le ministère de la guerre (directipu 4es affaires (de l'Algérie . Paris, F.
ÇjdQt fr$re|, j^§. 1 50
— 400 —
Ce Catalogue est la plus importante publication qui ait été faite en France
depuis longtemps. Rédigé par des hommes spéciaux, avec le concours de
toutes les notibilités scientifiques, artistiques et littéraires de la France et
de l'étranger, cet ouvrage est appelé à un immmse succès, et déjà le non-
bre des souscripteurs est considérable. Le choix des rédacteurs, celui des
artistes chargés des illustrations, le soin apporté par l'éditeur pour l'exécu-
tio<i typographique, en feront un véritable monument destiné à populariser
dans le monde entier les merveilles de l'Exposition de 18)5.
Il n'est pas un expos int qui ne veuille avoir sa page dans ce Livre <TOr de
l' Industrie et des Arts, destiné à suppléer, par sa rédaction, à la concision
obligée du Catalogue officiel, et à reproduire, par la gravure, les chefs-
d'œuvre de toutes les nations. LeGat tlvjuB illustré formera l'historique gé-
néral et complet de ce grand concours du travail universel. {Siècle, 1er juin.)
Il n'en parait encore rien.
1658. Catalogue spécial des produits de la Saxe royale admis à l'Ex-
position universelle de Paris, indiquant les prix des divers objets. Commis-
sure spécial dt* la Saxe royale près l' Ex position, M. le docteur Woldemar
Seyffartb, rue du Faubourg Saint-Honoré, 192. Paris, de l'impr. d'Aubus-
son, in-8 de 4 feuilles 3/4.
Catalogue comprenant 128 numéros.
1659. Catalogue spécial des produits du Danemark, admis à l'Exposi-
tion universelle de Paris. Paris, de l'impr. de Brière, in 8 de 3 feu il. 3/4.
166f>. Catalogue spécial des villes anséatiques. Paris, de l'impr. de Pi-
nard, in-8 d'une feuille.
Exposition universelle. Beaux-Arts, 15 numéros. — Industrie, 83.
1661. Cercle de la librairie, de Pimprimerie, de la papeterie, etc. Ques-
tion du transport des journaux et écrits périodiques. Paris, de l'impr. de
Claye, in-8 de 8 pages.
1662. Cercles (des) et des sociétés d'ouvriers, et des bibliothèques à leur
usage. Rapport présenté au comité de la réunion internale de charité, par
M. le duc dVzès. Paris, Adr. Leclère, in-8 de 32 pages.
Extrait des « Annales de la Charité ».
1663. Chambre des imprimeurs de Paris. Rapport fait au nom de la com-
mission nommée pour examiner la machine de M. Johnson, propre à fondre
les caractères d'imprimerie ; par M. Henri Pion. Paris, de l'impr. de Pion,
in-8 de 4 pages.
1664. Chemins de fer (les) ; par Emile With. Chapitre premier. Histo-
rique. I. L'origine des routes, les Egyptiens, le macadam. IL Les ornières
en bois, en fonte, en fer. III. Les Moteurs. IV. Les voitures à vapeur. La
prédiction d'Olivier Evans. V. Les premiers remorqueurs sur les rail-ways.
— Impr. dans « le Siècle », n08 des 17 juillet et jours suivants.
1665. Chemins de fer russes (les) ; par Emile PFttà.— Impr. dans • le
Siècle » , no« des 23 et 29 juin.
1666. Cidre (du), de sa préparation et de sa conservation. De ses falsi-
fications et du moyen de les reconnaître. Paris, de l'impr. de Thunot, in-4
de 5 feuilles 1(2.
Thèse présentée et soutenue à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris,
par A. Féron, né à Ranville (Calvados).
1667. Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans Service de l'ex-
ploitation (inspection générale du mouvement). Collection des instructions
— 401 -
et avis. P. 106 à 280. Paris, de l'impr. de Chaix, in-4 de 35 feuilles 3i4 et
annexes de 14 feuilles.
1668. Comptes faits pour les fromages, les cercles, les œufs et tout ce
qui se vend à la douzaine ; par M. Debons. Caen, Poisson, in- 18 de 5 feuil-
les 1|2.
1669. Condition physique (de la) des classes ouvrières, résultant de leurs
habitations, et des h?ureux effets des améliorai ions sanitaires récemment
adoptées en Angleterre ; par Henry Rnberts F. S. A., arcbiiecte honoraire de
la société pour l'amélioration de l'état des classes laborieuses. 1855. Trad.
de l'angt. Pr is, de l'impr. de Chaix, in-8 de 16 pages.
1670. Conservatoire des arts et métiers. Catalogue des collections, pu-
blié par ordre de M le ministre de l'agriculture, du commerce et des tra-
vaux publics ; par A. Morin, général d'artillerie, membre de l'Institut, direc-
teur du Conservatoire. 2" édition. Paris, de l'impr. de Guiraudet, in-12 de
13 feuilles.
Avec Notice historique sur le Conservatoire par Paul H u guet.
1671. Cordonnier (le), journal delà chaussure, avec patrons. Guide des
bottiers, cordonniers, tanneurs, corroyeurs, fabricants et marchands d'ar-
ticles de cordonnerie. 3" année. 1855. Bruxelles, E. Bochart, in 4.
Ce journal parait du l<r au 10 de chaque mois, avec planches coloriées.
Prix de l'abonnement annuel, avec planches. 4 50
Sans planches. 3 »
1672. Description de l'horloge astronomique de la cathédrale de Besan-
çon, exécutée par Bernardin fils, hoi loger-mécanicien à Saint-Loup (Haute-
Loire). Paris, de l'impr. de Gaittet, in-16 d'uue feuille.
Horloge admise à l'Exposition de 1855.
1673. Description des machines et procédés consignés dans les brevets
d'invention, de perfectionnement et d'imjorLition dont la durée est expirée,
et de ceux dont la déchéance a été prononcée ; publiée par les ordres de
M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.
Tome LXXXI1I. Paris, M™ Bouchard-Huzard, in-4 de 72 feuilles 1/2,
plus 37 planches. 15 »
1674. Description des machines et procédés pour lesquels, des brevets
d'invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 juillet 1844, publiée
par les ordres de M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des tra-
vaux pulilirs. Tomes XIX et XX. Do l'impr. impér. Paris, Boucbard-Hu»
zard, 2 vol. in-4 de 52 feuilles avec 45 planches, et de 50 feuilles 1/2 avec
49 planches. Prix de chaque volume. 15 »
167 >. Duphanib (la), ou l'Art de confectionner facilement et économique-
ment les vitraux peints, les ttores, les écrans, les abat-jour, les lanternes
chinoises, et en général tous les objets transparents avec tout l'éclat et tout
le charme des couleurs. 2« édition, entièrement revue et corrigée. Paris,
Eugelmanu et Graff , rue de l' Abbaye-Saint-Germain, 12, in-8 de 8 pages.
— Autre édition, lbid., in-8 de 12 pages. » 50
1676. Douze expositions (les) de l'industrie en France, de 1789 à 1855.
Paris, Maitinon, rue de Grenelle-Saint- Honoré, 14, in-32 de 64 pag. » 20
1676*. Ecriture (l') et l'Imprimerie. Les manuscrits, les livres, les jour-
naux, les revues ; par ÉmiU Deschanel. a Siècle », 26 et 27 septembre. .
— 402 —
. 1677. Élégant parisien (1'), journal des tailleurs. Année 185&. HruxeUefr,
Destérbecq, in-8.
Il paraît deux livraisons par mois. Prix de l'abonnement annuel pour la
Belgique. 10 »
Le même, avec une gravure et patron. 7 »'
1677*. English official guide (the) to the unrversal Exhibition of 1855;
éditetf by W. Blanchard Jerrold. 2*H edit. Paris, Gervais, grand in-ié de
5 feuilles.
1678. Entreprise générale du transport des personnes et des choses
dans Paris, par un réseau de chemins de fer souterrains desservant tous les
quartiers principaux et les mettant en communication avec les gares des
chemins de fer, et par un service complémentaire de voitures k chevaux.
Paris, de Fimpr. de Guiraudét, in-4 de 9 feuilles.
Signé : L. Le flVY, avocat à la cour impériale dé Paris ; de ftôstang, in-
tendant militaire; Lacordaire, ancien inspecteur* tôvisiotmalré'des'p^nteét
chaussées ; comte de FreullevUle, ancien préfet ; comte de la Pinsoririières;
ancien pair de France.
1679. Essai sur l'art industriel, comprenant l'étude des produits les
plus célèbres çle l'industrie à toutes les époques et des, œuvre» les.pkis re-
marquées à l'Exposition universelle de Londres en 1851, et à PExposition*
de Paris en 1855, suivi d'un résumé des progrès techniques les plus récentes
dans les arts et manufactures complétant l'exposé de l'état actuel de l'in-
dustrie; par Ck. Laboulaye, éditeur du « Dictionnaire des arts et manu-
factures », membre de la commission des beaux-arts appliqués à l'industrie
et du comité des arts mécaniques de la Société d'encouragement. Livraisons
1 à 6
Paris, Lacroix-Comon , au comptoir des imprimeurs-unis, quai Man-
quais, no 15, in-4.
Cet ouvrage, orné d'un très-grand nombre de gravures sur bois d'une
magnifique exécution, se publie par livraisons hebdomadaires de 2 feuilles.
Il sera complet en 20 livraisons. Prix de chacune. » 50
1680. Etablissement d'une distillerie de betteraves ; par Nozahic. —
« Siècle », 22 août.
1681. Etude sur les procédés de fabrication du gaz à la houille et du
gaz à l'eau, proposés par M. Galy-Cazalat. Rapport au comité de l'associa-
tion des inventeurs et artistes industriels, par A. Faare, ingénieur civil.
Les Batignolles, de l'impr. d'Herinuyer, in-8 de 2 feuilles 1/2.
1682. Etudes stri La typographie genevoise du quinzième au dix-neu-
vième siècle et sur l'introduction de l'imprimerie en Suisse ; pafr E.-H.
Gaullieur. Genève, in-8, avec figures. 6 50
Voyez sur cet ouvrage la note de la page 379.
1683. Etudes sur* lb commerce au moyen-âge. Histoire du' commerce
de la mer Noire et des colonies génoises de la Crimée ; par F. Elie de la
Primaudaie. Paris, E. Dentu (1848), i»-8 de xtij et 16* pag* 5' »
1684. Exploitation des chemins d'e1 fer àr fortes inclinaisons ; par Êmllè1
With. — « Siècle », 24 mai.
1685. Exposition a vol d'oIseau (P), suivie d*ude lettre à M. Maxime
Ducamp ; par Gustave Claudin. Rouen, de Timpr. de Rivoire; et se trouve*
à Paris, chez les principaux libraires, in-12 de 3' feuilles 1/2.
1686. Exposition des produits de l'industrie de toutes les nations, 1855.
— i
— Q(Kf —
Catalogue officiel,* publié par ordre de la commission ttnpériaîe. Paris, place
de ld Bourse, 10, in-8 de 3Q feuillet l/2Tà 2 colonnes. -^ Deuxième éditionl
tbJd;, liï-8 dé' 34 feuilles 1/4. 2 5#
Lors dé Finaùgo'f atlon du palais de l'Industrie, le l&inai 1855, S. A. I. të
prracè Napoléon, dans son discours à S. M., a fait connaître que le catalo=-
eue officiel indique le nombre des exposants. Il né s'élève pas à moins de
20*000, dont 9,500 de l'empire français, et 10,500 environ de l'étranger.
1687. Expfosrrrotf universelle de 1855. Catalogué des objets exposes
dans la section (tes États- Uni» d'Aihéfique. Paris, H. Bossaflge et fils, în-fr
de 5* feuilles.
168& Exposition universelle. 1855. Catalogué des objets exposés dân'£
la section grecque de l'Exposition, précédé d'une Introduction sur les pro-
duits et sur tes principales industries du pays. Paris, de l'impr. de F, Di-
dbt, in-^8 d'une feuille.
Ce catalogué comprend, pour le& béaux-arts, 18 nûïriéros, et pour f in-
<!ustrieJ f89".
1689. Exposition universelle de f855. Instruments, appareils et mâchi-
nes d'agriculture placés sous les hangars et dans le jardm. Les Batignollès,
de Pinipr. cVïfeMitfyer, in-8 de 24 pages.
Extrait du <t Journal des Economistes*, 15 août 1895. Article signé :
ftfébi. Exposition universelle. L'rmpriirierie; par Eugèiïe Dauriac.
I. Son' origine au XVe siècle ; sa marche et ses progrès dans tous les pays.
— Etat actuel de la typographie française. H. Gravure et fonderie des
caractères, etc.
Impr. dans « lef Siècle i , nerf des 25 juillet, 28 août, 2& sept, et 3 octobre.
f69f. Exposition universelle de 1855. Notice sur l'imprimerie admi-
nistrative et des chemins de fer de M. Paul Dupont. Paris, de l'impr. dé
Paul Dupont, in-4 de 3 feuilles 1(2.
1692. Exposition universelle de 1855. Quelques détails sur les pro-
duits de l'Imprimerie impériale de France; par M. à'Escodeca de Boisse,
secrétaire de la direction de l'Imprimerie impériale, et secrétaire de la com-
mission* dé l'exposition instituée près cet établissement. Paris, de Ffmpr;
irajêr., irhSde 38 pa£. — Deuxième tirage. Idem*, in-8 de 48 pages.
1693. Exposition" universelle dé 1*855. Listé des membres composant
lé jury mixte international. Section de l'agriculture et de l'industrie. Paris,
de Fhnpr. de Plôn, in^8 dé 2 feuilles.
1693 *. Exposition universelle de 1855. Commission impériale. Liste
générale, par ordre alphabétique, des exposants inscrits au catalogue offi-
ciel. Paris, impr. impériale, in-8 de 9 feuilles.
- 1694. Exposition de 1855. Modèle, d'exploitation et d'extraction de la
houille, appliqué à plusieurs puits de la Compagnie d'Anzin, exécuté atr
cinquième de la grandeur naturelle. Valenciennes, de l'impr. de Prignet,
in«8 de 16 pages,
169$ *. Exposition universelle de 1858. Rapport du comité de TarroiK
dtsseméht de Valenciennes. Edmond Pesièr, rapporteur. Valenciennes, impr.
d'Henry, m%ûé 11 feuilles 3[4.
{695. Exposition universelle. Système de classification. Paris, de"
rimpr. dé Schiller aîné, in4 de 12 feuilles.
- 404-
1696. Exposition universelle de 1855. Industrie. (Revue du < Moniteur
universel »); par M. A. Audigawne. Articles I à VII. Impr. en feuille-,
tons, no» des 30 mars ; 26 avril; 17, 24 et 28 mai; 1er, 6 juin VIII. La
grande salle; les dentelles; les soieries. 13 juin. IX. Industries étrangères.
— Les trophées de la nef. 15 juin. X. L'Intérieur de la nef. — Objets
religieux. — Grandes pièces d'orfèvrerie. — Ouvrages en marbre et en bois.
2J juin. XI. Les Phares. — Les instruments de précision. — Les grandes
pièces en bronze. 23 juin. XII. Ouvrages en fonte de fer. — Objets divers
et curiosités industrielles. 29 juin. XIII. Les galeries françaises. — JLe
rez-de chaussée. — Un dernier coup-d'œil à la nef. — Les glaces. 5 juillet.
XIV. L'industrie des laines. — Reims. 7 juillet. — XV. Tissus de Reims :
Flanelles, mérinos, nouveautés. — Les ouvriers du tissage. 13 juillet.
XVI. Roubaix et son esprit industriel. Lainages de fantaisie de la Flandre
et de la Champagne. 18 juillet. — XVII. Le travail de la laine dans le nord
de la France. Roubaix. — Turcoing. — Le Cateau-Cambrésis. 20 juillet. —
XVIII. Travail de la laine : Paris et ses teinturiers. 26 juillet. — XIX. JLe
drap. 18 juillet. (La suite prochainement).
1697. Exposition universelle. (Revue du « Journal des Débats) » ; par
M. Michel Cheoalier. Articles I et II. 15 mai et 1er juin. L'article du 15 mai
a pour sujet : Le fer et la fonte employés dans les constructions monumen-
taires. — Par M. F. Barrière. 9 et 27 juin. — Progrès des arts chimiques ; par
Emile Thomas. Première partie. La chimie dans ses rapports avec l'agri-
culture. 24 juin et 3 juillet. — Les machines à vapeur; par E. Le Blanc.
13 juillet. — L'Algérie; par Jules Duval. 17 juillet. — Des machines-outils;
par E. Leblanc. 21 juillet. — De l'industrie cotonnîère, ses progrès et son
rôle à l'exposition universelle; par Jean Dolfus. Premier article. 24 juillet. —
Des locomotives; par E. Lebhnc. 27 juillet. — Lès jouets d'enfants; par
H. Bigault. 27 juillet. (La suite prochainement).
1698. Exposition universelle de 1855. (Revue de « la Patrie »). Le
CXXIIe article qui a paru dans le n° du 26 août a la lithographie anglaise
pour sujet, et pour auteur M. B. Maurice.
1699. Exposition universelle. (Revue du «Siècle)». La toilette des
femmes : dentelles, broderies, soieries, pantoufles, etc., etc.; par T. N. Be-
nard. N°*.des 15 et 25 juin, 23 juillet. — Agriculture. Des animaux domes-
tiques; par Richard (du Cantal1. 18 juin. — Produits d'Orient ; par Benja-
min Gastineau. 27 juin. — La compagnie des Indes : armes, bijouterie, orfè-
vrerie, costumes. — Etablissements français de l'Inde; par le même. 7 juil-
let — L'Algérie; par le même. (Premier article). 26 juillet. II. Céréales,
minoterie, nouvelles tendances des Arabes, essences et parfums, librairie
et journalisme ; par te même. 2o août. III, IV, V et VI. Cultures indus-
trielles.— Planles tinctoriales et textiles; par le même. 17 et 18 septembre.
— VII et VIII. Vins et alcools. — Eaux thermales. — Huiles. — Dépouilles
d animaux.— Tableaux; par le même. 8 et 10 sept. — Progrès de la produc-
tion végétale comparés à ceux de la production animale en France. Causes de
leur différence par Richard (du Cantal). 9 juillet. — Les Chemins de fer; par.
Emile With. Chapitre 1er. 17 juillet. — Armements maritimes. I. Ancres,
gouvernails, coques de navires, etc.; par T. N. Bénard. lo et 24 août. —
II. Corderie; par T. N. Bénard. 26 juillet. — III. Toiles à voiles; par le même.
30 juillet. — Une Soirée au Palais de l'Industrie; par Louis Jour dan. 29 juil-
let. — Chars antiques. — Carosses sous François Ier. — Les Voitures de
-405-
l'Exposition; par Léon Gatayes. 31 juillet. — Industries concernant l'amen*,
blement (les bronzes) et la décoration ; par Edmond Texier. 2, 25 août ; li
et 90 septembre. On trouve dans le second article la description d'un meuble
vraiment magistral, un corps de bibliothèque.— Les armes de guerre : le
canon ; par H. Lamarche. 2 août. — Les machines de l'industrie agricole si
les machines de l'industrie manufacturière; par Richard (du Cantal). 4 août.
— La Toilette des femmes; diamants et bijoux ; par Louis Jourdan. 6 et 9 août.
— Horlogerie ; par P. -À. Guillemot. 11 août et 3 septembre. — Cordon*
nerie; Charles Vincent, rédacteur en chef de < l'Innovateur, Moniteur de la
Cordonnerie ». 13 août, 1er et 4 septembre. — Expériences faites le 14 août
à Trappes, près Versailles,, sur les machines de l'industrie agricole ; par
Richard (du Cantal), 18 août. — Sur le développement des arts mécaniques
en France. Machines à vapeur, machines hydrauliques, utilité de la science
pour les progrès de l'industrie; par B. Regray-Belmy, anc. élève de l'Ecole
polytechnique. 21 août. — Les Produits polonais; par Christien Ostrowski.
22 août. — L'Imprimerie; par Eug. Dauriac. 1" article. 25 juillet. H. Gra-
vure et fonderie de caractères, etc. 28 août, 29 septembre et 3 octobre. —
Tapisserie et tapis. Les manufactures des Gobelins et de la Savonnerie; par
Du Châtelet. Premier article. 29 août. Deuxième article. 28 et 29 septembre.
— Approvisionnements. Pâtes d'Italie. Conserves alimentaires; par T.-iV.
Renard. 30 août. — Impressions sur coton. Toiles peintes françaises. L'Al-
sace; par Albert Brun. Premier article. 5 sept. — Cotons filés. Normandie ;
par T.-N. Benard. 6 et 21 sept.— Comment on construit une église en 1855.
— Le moyen-âge et l'ère moderne. — Les fabricants d'églises. — Portraits,
statues, autels et clochers; par Tactile Delord. 7 sept. — Industries d'art.
Orfèvrerie. I. MM. Rudolpbi, Morel, Duponchel, Lepage et Wechte, Lebrun»
Fannière, Mayer, Durand, Wièse, etc. ; par Ferdinand de Lasteyrie. 13 sept.
II. Orfèvrerie française : Froment-Meurice. — Orfèvrerie étrangère. Angleterre:
MM. Hunt et Roskell, Vechte, Brown, Hancock, Garrard, Wartherthon. —
Prusse : MM. Sy et Wagner, Wilm, Haussmann. — Wurtemberg : M. Gwa-
ber. — Danemark : le baron de Schlick, M. Michelsen. 25 septembre. — -
Exposition des articles à bon marché ; par Louis Jourdan. 19 septembre. —
Des Machines en particulier. Influence de la machine locomotive sur la m*r
chine. — Machines à détente; telle de M. Farcot. — Machines locomobiles.
— Machines à vapeurs combinées. — Machine calorique d'Ericsson; par
B. Regray-Belmy, anc. élève de l'Epole polytechnique. 22 sept. — Habillements
des hommes ; par Eugène TVœstyn. Premier article. 21 et 28 septembre.
A notre point de vue, il serait utile de faire connaître les différents comptes-
rendus de l'Exposition universelle de 1855 publiés par les journaux quoti-
diens delà capitale, d'autant plus que ces journaux n'ayant pas de tables,
il deviendra difficile plus tard de recueillir les articles de chacun d'eux ; mais
ce travail nous conduirait loin, car on en a donné partout. Nous nous sommes
bornés ici aux seuls journaux que nous recevons.
1700. Fastes de l'industrie (les). Notices des chefs-d'œuvre, des décou-
vertes et des produits les plus remarquables admis à l'Exposition de 1855.;
rédigées par une société de savants et d'artistes, sous la direction de M. de
Lourdoueix. Spécimen. Paris, à l' administration de ta « Gazette de France »,
rue Coq-Héron, 5, in-4 de 8 pages.
La Collection des Fastes de l'industrie, extraits des articles inséfés dans la
Gazette de France, se composera de 12 à 15 volumes.
1701. Fastes du palais de l'industrie, dédié aux exposants de tous M
28
$P *!&• î"»i ftWWt* ru* de || Paç, \\, wAà& Wm*\\*
l?oé^ FiLiTum* et moulinage de la soie ; par Mmlim AcMfoft, dtiUais
iGard). A jais, Martin, in-42 de 3 feuiUeâ f p;
: 1703. Fleurs en papibh (les). Manuel encyclopédique, «cmtenant la
manière d'èïéouter les fleurs en papier, 'leurs diverses ap'pfic&tiGfcs à ftPM-
Àent dés appartements et des autels. Paris/ Martfaôn, ruë'dtflSréfieMe^Sairit-
Hoaore, H, in-l# d'une feuille 1\*. ...'--.:- v 4 50
1704. Fonderie, imprimerie, librairie. Quelques mots sûr tes produits
de lataaïson Henri pïon, imprimeur de f Empereur^ fondeur èi libraire^ riïe
Cràrancière, 8. Paris, de l'impr. de Pion, in-tf dip Ï6 psges. * ' ( -'■* *
" Exposition universelle, Paris, 1Ç55. " ° :
\. J705- fqçtNEApx fcmivpres. . Notice sur les appareils prowa* % pr^^nir
la formation de la fumée, ou à en opéjrçrfô combustion, par J$. f,~£< Y>iqik&i
ïfifpe par )£. Combes, Paris, M»e \euve Bauçhar>Huzjr<jt MaMei-Baj^Tifr,
Ht* 49 4 feuiljes.^a, avec a-piançuça. ' J »
Extrait f}1* Â^'tn de Iq Société d'e.ncQwqgw$H 99Hr t' yktV&IM Wlto-
p* ' .„.'.• -\ .
17Q6. ÇRp^ST-^BywcB. Rapports oJfôcie.ls ides jurya : MM< £Alta?t. &u
de Luypei, Hériçartde Tbury, Denière, WoJowsLi. ^ Jlevuej ej jouma* :
Visio? 41ugô, Jules Jan'm, Tbéûph. <*autbje/r, F. de Mfte^ie^ 4lpb- 4*
Çajoj^nç, Çaris, «Je, l'impr. de Raçon, in*§ de* feujHes.3|#.
' Sur |ea travaux de )f . Çroment-Mejurice, ç^l^b^ orfeyœ, mv\, aju. #QÎ3 de
février $5§. .
. 4707* Galvanoplastie (la) à rfUpQskioto universelle; pari L#w* F«-
jtMWr. •+- Deux feuilletons de « la Presse », aô* des . . fit 2J juiUet '
1708, Génie de la France (le) à l'Exposition universelle de 4855. Des-
cription détaillée des produits les plus remarquables de Hbîràsîrie^ïratiçaise
«teiîsi l'Exposition, précédé des réglementa? des instfructiotis A de là clas-
sification émanés delà commission l'impériale et de' la l^gfelafîotf sûr les
brevets d'Invention en France et en Angleterre. Paris, rue ^ekàîdaikç, 5,
hi-f8del9 feuilles 1/4. f .•■.?,,., , ^ï.r^v ,»
*î708*.' Geschichte der buchdrpckerkunsï in ibrer Entstebunc u, Aus-
bîldung; von Dr Constantin- Karl ^qlkehstèïn JVio^ith Qbçri)\t£o%çkax. 2
(tilèî-) Ausg. "W Lfg. Leipzig, Teubrier*f840,gr. iV^paginéTà 32^avec
9 gravures sur bois. * "' ' ' ' l' ' * w lg : ^r*-*,
"'Cette' reproduction paraîtra en douze livraisons.
J7Qp. Guipb dans l:expositios uniYerjeJlQ dea produits de r»di»tri# ^t
des beaux-arts. Paris, Paulin et Lechevalier, in-id de 7 feuules. t >
Collection des « Guides illustrés ».
1710. Guide des assurances contre l'incendie; par MM. A. Lqguépierre
et Uastillon. Paris, au bureau de la « 'Ga2ette dé ITndusIriè •^va»Dréa6tlS9
iû-8 de 2 feuilles. « - • ■?->
^1711. pniDE du tailleur (le); par H. U BîonM, tailleur et professeur
de coupe. Troyes, Bouquot, in4 de 3 feuilles f/4. ' " MÎ ' ' : ' '&' »
W*. Quipç pistçriqçe, Les 200 çojs du p^Jaif 4% nW^rfe; par
Charle$ Beaufrand. Piàrw, Lèa^ey, rue SmaHittiilauQW, ai Ig^ia de
i i *VH% dus** iimeMttUtm & Imposition universelle de tffffr, ou Brikç
Jtiatoriqust oVloote* Us exposition*, d'après les doouoents officiels; par
| «no SoaW d'hommes de lettres. Paris, Alph. Delhomme,.rue d* Pofctrdtf
fcodi, 3, Urtd 4e 320 page*. S) »
t9!4é Guide»Manubl ni l'assure (incendie), or la Police d'aasiHeftCP
i Mpttqufcet réduit* à» plus simple expression ; en d'autres tennis : avant
i l'assurance, pendant l'assurance, après le sinistre; par M. L, ¥*\ eSQûrt.
I Paris, au < Journal de assurance* », rue des Martyrs* 47, io-16 de 32 pages.
i 1715. Henri iv économiste. Introduction de l'industrie* 4e ja soie en
j France; pif If. Woloycski, membre de l'Académie des sciences morales et
^ôhliqueé; lu à la séance publique annuel h), des cinq académies, le 14 aoit
1*5^. Faria, do Hropr, do K- DWo*, ia-4 do ? feuille§.
p !7f€. Histoire de la réforme commerciale en Angleterre, arec des RJRr
. neies étëHduefs sitr la législation de douane et de navigation, dans le même
j pays, et sur lés résultats de cette législation; par M. Memri Richeipi, dtaf
1 eu nureau de la législation des douanes étrangères an ministère du coin>
, *eroe. Paria» CapoHo, ïtte Sftufflat J8, $ vol. in^ 16. ,
1717. Histoire de l' éclairage au «as; par Eugène W<*$tyn* -~ Sièeio,
21 et 25 niai.
1718. Histoire des expositions de l'Industrie en France; par II. AokHk
i de Colmont. Paris, Ôufflaûtoi* et Cie, in-8 de 38 fcuitks. 7' 50
lt»9. Imprimerie en chine (!') au VI* siècle denotre ère; par Stanislas
Julien', membre dé l'Institut. Paris, de Pîmpr* de Dupont, in-8>de 12 p*g*&
^T&lrait du ajournai général de l'instruction publique et des Culte! ».
Article extrait d'un travail plus étendu qui a para/ en lf$T9 dans ks
f C9»pte^-rMuade l'4c^4én\ie pjes sciences ».
t12Û. iNcoMBusTiMLiTÉ(der). Emploi du chlorure de ca|ciujn poux, fteja*
dre ktf incendies. Alémoire présenté au collée des bourgmestre, ej échçyips
•* la ville de Bruxelles, le 14 mai 1855; par. Hewi M*s#W B^wrçljes* 4»
liwpiv dç fc. yertettgapn, jn.Ç & 7 page^ ... * 50
1721. Industrie (Y) et le paupérisme; par T. -Ji- Smml- — Sjfcçjfy
17 septembre. - .-, . • . .. >
1722. Ingénieur dr poche (U). .Tablette? usuejle* fa cçn^ructgRr. Iftflles
tt données pratiques; par MM. C^. Ârvwngaud jeune. e£ Emile P^rfajul^
ingénieuis civils. Paris, M. Armengaud jeune, rue, ries tfillgsrd^QalyairQ, gj
les principaux libraifeav iO"12 de 8 feuilles 1/2 4 . »
tTâS. Raiîf»a,m\kische correwondant (dejr) ia deuUcjjQr, en^liac^er,
frtaios, Italie»., une epanischêr Spraobe; von #. A. Ma*itw$< ^eipzjg^
iH-8.. & •»
1724. Kladderadatsh in paris. Humor u. Satyre auf der Industrie- An*»
tetoa&g. 1 -w.J Heft. Bflrlin, Ho&nano et Çie, } Ira, ifWfc&v< $acW» <**
8 pages avec vignettes sur i»ais.
1725. Lis** gruéralr des ageote politique* et coniulajjgea de, Fra^çf à
L'étranger. (Mai 1855). Paria,' de l'tmi*« 4e Dupgnt, jn-^ de 3.. fouilles 1/4. .
Extrait des ^iwut/w dutamifarix txtéciw. France. Faits commercial,
n° 26, 30 série des avis divers, ». j^4^
- llto. LivM m» adresse» do rindastrie balga, coutenan} ka, noms elles
adresses de tous les febricanU, usines, toinièrosot industriel» «a fe1!!^»*.
-4*8-
publié au moyen de documents fournis par le département des finances, en
wta d'une circulaire ministérielle du 12 mars 1855» Bruxelles, J. Geruzet,
in-18 de 310 pages. 5 »
1727. Manuel-barème de l'escompte , à l'usage du commerce, de la
banque, de l'industrie, etc. Nouveaux tableaux ou calculs faits des intérêts,
depuis un franc jusqu'à un million; par Casimir Delanoue. Paris» Passant,
rue des Grands-Augustins , 7, in-12 de 6 feuilles.
Bibliothèque commerciale. Même ouvrage que le n» 1642.
1728. Manuel (nouv.) complet de la fabrication de l'eau-de-vie de pom-
mes de terre, de betterave, etc. ; par MM. Hourier et F. Malepeyre. Paris,
Roret, rue Hautefeuille, 12, in-18 de 3 feuilles 2/3, plus une planch. 1 50
1729. Manuel (nouv.) complet de l'amidonnier et du vermicellier, au-
quel on a joint tout ce qui est relatif à la fabrication des produits obtenus
avec la pomme de terre, etc. ; par M. Marin. Nouv. édition , entièrement
refondue et augmentée par F. Malepeyre, Paris, Roret, rue Hautefeuille ,
12, in-18 de 7 feuilles 2/3. 3 »
1729*. Manuel général du commerce et de l'industrie, renfermant : la
comptabilité commerciale et administrative, le système métrique, etc. ; par
MM. Morelet Th. Laroche. Paris, Morel et Rousselle, rue Madame, 5,
mh8 de 46 feuilles. 8 »
1730. Manuel simplifie de l'accordeur, ou l'Art d'accorder les pianos,
mis à la portée de tout le monde; par M. Georges ArmeUino. Nouv. édiU,
revue, corr. et augmentée de plusieurs articles inédits, et d'un aperçu sur
la fabrication des pianos. Paris, Roret, rue Hautefeuille, 12, in-18 d'une
feuille 2/4, plus 3 planches. 1 25
1731. Maréchal expert (le nouv.), ou Guide du maréchal-ferrant, du
vétérinaire, de l'êcuyer, etc.; avec un Précis de la connaissance des che-
vaux, des ânes et des mulets; par M. Delacroix. Limoges et Paris, Ardant,
in-12 de 8 feuilles, plus 2 planches. » 60
1732. Mémoire sur la fabrication du drap à poil de bout. Paris, de 11m-
primerie de Gratiot, in-4 de feuil.
Signé : /.-il. Barrai, profes. de chimie.
1733. Mémoire sur l'historique des applications du chrome dans l'im-
pression et dans la teinture ; par Camille KmcMin. Mulhouse, de l'impr. de
Baret, in-8 de 3 feuilles 1/2.
Extrait des Bulletins de la Société industrielle de Mulhouse.
1733*. Mémoire sur le chevillage en bois comprimé adapté à la pose des
voies ; par M. A. Col, inspecteur de fabrication du chemin de fer de Blesme
et Saint-Dizier à Gray. Wassy, impr. de Mauperin, in-8 d'une feuille 1(4
et 3 tableaux.
1734. Mémoire sur les gaz d'éclairage et de chauffage ; par Galy~Cazalat.
Paris, de l'impr. de Chaix, in-4 de 2 feuilles 1/2.
1735. Mémoires sur un nouveau procédé de gravure; par Wiessner,
graveur et imprimeur typographe, 12, rue Delaborde, à Paris, déposés au
secrétariat de l'Académie des sciences les 20 août 1849 et 12 mars 1852.
Paris, de l'impr. de Wiessner, in-4 d'une feuille.
Méthode qui permet d'obtenir d'une planche de gravure en taille-douce
une pteoche de gravure en relief ou planche typographique.
■ 1796. Merveilles db la civilisation. Revue de l'Exposition universelle;
j par Edouard Georges. Livraisons 1 à 7. Paris, Sartorius, rue Mazarine,9,
i 7 liv. in-18 chacune de deux feuilles.
L'ouvrage est promis en 20 livraisons , chacune de 50 c.
ï 1737. Note sur le réglage des montres, nouveau système de raquette ;
par M. J.-C. Terrier, horloger à Besançon .Besançon, de l'impr. d'Outhenin-
Chalandre, in-18 de 12 pages.
Extrait des Mémoires de la Société d'émulation du Doubs. 1855.
ï
R - 1738. Note sur les combustibles employés pour le service de quelques
j chemins de fer français; par A. de Fontenay, ingénieur civil, ancien élève
de l'Ecole centrale. Paris, F.-L. Mathias, broch. in-8. 1 50
1739. Non 8m les produits exposés par la fonderie générale des cane*
tères français et étrangers, Gh. Laboulaye et G6, rue Madame, 30. Paris, de
I l'impr. de Bonaventure, in- piano d'une feuille.
1740. Notice historique sur les manufactures impériales de tapisseries
des Gobelins et de tapis de la Savonnerie, précédée du Catalogue des tapis-
series qui y sont exposées ; par A.-L. Lacordaire, directeur Se cet établis-
sement. 3e édition. Paris, à la manufacture ; Roret, Pion, Dumoulin, les
principaux libraires, in-8 de 10 feuilles lf4 avec vue et plan de l'établis-
sement. 1 50
Le Catalogue comprend la nomenclature de. 113 tapis exposés et d'autres
en cours d'exécution.
' « Le Siècle » , n°» des 29 août, 28 et 29 septembre, contient un historiaue des
Gobelins et de la Savonnerie à l'occasion de l'Exposition universelle, par
M. Duchâteiet. (Voy. le n" 1099).
1741. Notice sue la boulangerie économique. Système Alexis Lutine,
breveté (s. g. d. g.). Paris, l'Auteur, rue de Hambourg, 40, in-8 de 16
pages. » 50
Moulure, pétrissage, cuisson instantanées.
F 1742. Notice sue la chine pour servir de catalogue à la grande expo-
sition chinoise, 06, avenue Montaigne ( allée des Veuves, Champs-Elysées) ;
par J.-G. Houssaye, négociant en thé, etc., rue Vivienne, 36. Paris, PAu-
teur, in-12 de 4 feuilles.
1743. Notice sur la coutellerie de Nogent (Haute-Marne). Chaumont,
imp. lith. de Croix, in-4 d'une feuille 1(2.
Notice signée : Couvreuœ Wichard.
1743 *. Notice sur l'exploitation des chemins de fer de l'Allemagne à une
seule voie; par Félix Mathias, ingénieur, inspecteur principal au chemin de
fer du Nord. Lille, de l'impr. de Danel, in-8 d'une feuille 1/2, plus une
carte.
Extrait des Mémoires de la Société des ingénieurs civils. Année 1854.
1744. Notice sur l'horlogerie française au palais de l'Industrie; par
A. Coron. (Exposition universelle de 1855). Paris, de l'impr. de Gaittet,
in-12 de 3 feuilles.; * » 50
1744*. Notice sur l'appareil Acklin, pour la substitution du papier aux
cartons sur les métiers Jacquard. Paris, rue Saint-Maur-Popincourt, 88 ,
in*-8 de 16 pages.
1745. Notice sue le nui ^'atrique, servant à la fabrication des pâtes
flratyms; dites pâtes ffltatie. Paris, do l'impr. de Pillet fila afeéi'in'* *•
16 pages..
1746. Notice sur les travaux d'horlogerie de précision pour rasade civil,
de C.-jP. Gontard, adressée à la Société d'encouragement pour l'industrie
natiôtaate, Parisyl' Autour* rue Sainte-Hyaciath*Saint-Honoré, 12,ta-&tïuiie
feuUe> plus une planche.
1747. Notice sur quelques points relatifs à l'art du barifiagfctë; et 8CEf
plusieurs instruments et appareils nouveaux ; par È. Fùultiéi. Pârfc, lôûÈes
les librairies de médecine, l'Auteur, rue Montmartre» 62; in-8 de 3 feuilles,
atec 99 flg. gravées sur bois, intercalées dan* le texte 1 »
tlfô. Notice sur une machine anglaise* due à' M. tfrariKliri, in'gèriîekf;
pour la fabrication des tuyaux de drainage, avec 6 gravures dansletéîtfe,
pétf V. Piiu, conducteur des ponts et chaussées; etc. Paris; Gôin, ùp8 d'une
feuille 1/2. I ftS
174t. Notices sur les instruments et appareils da: chirurgie *, sut la cou-
tellerie et. sur divers mbyeos de fabrication, présentées, à MM. Isa membres
du jury de l'Exposition universelle de Parts en 1855; par €hamrièrit ûto ,
fabricant d'instruments de chirurgie» etc. Paris, Charriera, et New-York,
Baillière, iri-8 de 6 feuilles i/4.
Î75Ô. Observations sur l'industrie anglaise; par J.-A. Albert HartriiâHh,
chimiste. &ûlh<msé, Baièt; JÂ-3 dé &b pages.
17Ô4* CEuva^ TyPOGRAPHiQViBS- ReoueiLde de^ns^HJ,cait ejcec^tés^avec
des.filets d^mprinaerie; par .Monpied aîûé, prot6>lcbelvaiier.<Je>,Wgiftei
d'honneur. Paris, de l'impr. de Penaud frères; gr. ia-fbL dit 3 fcfeUlés* plui
4planches,y> . _ ;1|.,,. .. 1Mlfi ,. ., A ., RJ,„ .;
.Ayep ppfce, sur 1 application, des filets typographiques a la reproduction de
figures géométriques et autres.
1752. Orgues-mélodium (les) d'Alexandre père, ^t, fi|s>.*^^iQn. uii-
ment.
2?./
in-4 de 3 feuilles, avec planches lithograph.
IJ^^PQvjaiBB^^^RQrtsNS^I^^Êtvâ^s surl.çs travaux*, lat vie dope
impériale: finis, fcapellë; rué SSùffiët; li\ gr. fn-fb!., sur ffe^ér Jésus, èrj »
/Caftôpnë à îànglaisè. éS »
'Vbyezsuf cet ouvrage 1* article de 8t. îi. dey, dans i leMôiiiterur univer-
sel», du 26 juillet.
Sous cè titre, /e» Ouvrtor* eawpétÀs, M, .p. le May viande pubWf in
des. ouvrages, (es plus ueuiarquabjes.etiçs plu^.utiie* <juj aien^paru de. nos
jouis. C'est une suite d'études sur une des pliisgrayes questions qui aient érç
agitées dans ces derniers temps, celle dès ouvriers!
« Ces masses d'hommes, a dit filanqui, ont acquis depuis le' Commence-
ment durcie, et, sur quelques poipts dé l'Europe, liue.infinaao^ieilMdtit
cQWi^érabte.qti^O; ^.saurait étudia de trop près tout 4e qui s£ lattacfa» à
leur condition économique et sociale. j.,^ „ <*j x , t iè-
» Le régime aboli des corporations se maintient encore plus quon ne le
pfctiêi ad îrfvârS m industriel émancipée*. Lés iridltiofi* o«t mfcèâx IHk
— 411 —
lalà et les classés ouvrière* t tient toujoùfrs entre elles data tita monde i pith
trop souvent fermé ànjr regards les plus intéressés à les connaître ».
L'ouvrage de H* La Piaf se divise en deux parties principales.
11 fcompi end en outrëuue iirtrodnrôibh et utt appendice. ■ ;
pans Y lntrq4v^ti% l'auteur, après .avoir fait un tableau des contrastes
existant ,dans la côniiilion et lés tendances des ouvriers européens de l'Orien^.
et de l'Occident, indiqué les problèmes à résoudre, les réformés a accomplir
et celles tjûè cbthmande \i situation actuelle des ouvriers; il apprécie les
procédée eottununéœant eoàp'oyéa.pourtobeerver les faits sociaux, établit la
supériorité i4esenqu$Jies directes sur les compilation* statistiques; enfin il fait
ressortir l'^tflité de. l'ét.ude com|v*rçe des. ouvriers européens pour les réfor-
mes à accomplir dans l'Occident, et termine par une exposition1 du plan 4e
l'ouvrage.
Dans là yrénière partie, qui est un expdsé dé lé méthode appliquée dans
cet ouvragé à l'observation des ouvriers, l'auteur traite successivement :
des déûhilions et des faits généraux concernant l'observation et la deecript-
tion métho-iiqué des ouvriers; des moyens d'existence des populations ;. dé
l'établissement du budget des recettes et des dépenses d'une famille;, o^es
dépenses concernant lés besoins moraux; des récréations et do servifcè de
santé; dés Bét>ensès concernant les industries, les dettes, les impôts et lés
assurances; de la balancé dég leUX budgets et des épargnes annuelles.
t U. (i^ti^m^^fie JBst^iVj «Atlas .qffrajit 1 application de la ra$t|ipo>^ 86
monographies particulières d'ouvriers, depuis les Bachkirs, pasteurs ,4eJpifr
nomades dqlryerçant^sjaty^^ orientale), jusqu'aux Ou-
vriers des régions a^f^J^g et ijia^ûf^t^Her^s àè l'Occident. , , . <r.Vi
1/auteûr y décrit rqrganisalmji çj.es ouvriers de la Russie, des Etéls scaur
dinaves, de l'Europe centrale; des régions cootigu'ês a 15 France \ puis enfin
il t?aitette lu cofcditioB des Ouvriers1 en Angleterre et eft Frârtcê.
Dans ropp&tefoce «ont exposés tëL principes sarvant de base aux ap^ré^
ciatiôns qui sont déduites dans Pouvrage, de l'étude comparée des buvrieri
européens ;, l'analyse des io&tUutigns concernent l'assistance et la direction
des populations imprévoyantes; une revue de l'influence tutélaire de U fa*
mille; l'apprécia ti 0,n du. rôle attribué, dans le passé et réservé dans l'avenir
aux deux formes principales de l'association ; l'appréciation du patronage ,
l'analyse des causes qui en ont. momentanément affaibli l'influence dans lefe
régions manufacturières de l'Occident..* ; leg principes à suivre pour, rafifer-,
ipir les jpsl&utioiix qui protègent les classes ouvrières, et pour mettre ces
institutions en -harmonie avec les tendances générales de la civilisation.
Tel .^stjen résumé, te plaa de ce grand ouvrage , appelé à donner une
nouvelle impulsion, aux. études sociales, et à exciter l'intérêt de tous cent
qui s'occupent du.aort<des1iladse*,la.borl«uses. Nous devons ajouter que IV
lévation de la pensée, la. justesse cjes observations, la précision et la clarté
dû slylè 'sont éon^tâhVûient a la liaulëur uû sujet. . M. Rky.
Vovë'x àtasi sut ctt ôuVràgè les articles de M. Alfred Dafimôn, Imprimés
dan* • là PrësSe * *. tes* deux premiers otit £àrù dans lès n0$ de cette feuille
quotidienne des Si aoât et S septembre : le troisième et dernier a par*
(juelques jours plus tank ,
1764: Pam <dd) et des ïnoyéns d'obte^it «ne économie de Sd à 40
pour 100 dans sa fabrication par l'emploi d'dn nouveau farineux qui k
toutes j les propriétés iiû froment; par MM. Bvcmœ et M Fortier. Paris,
A. Goln; quai des Augustin*,' n° 41 > 4n-i«, Jésus. 1 *
lft£ &dcT<$F $u$Hs& iNbiJSTRY (tnéj; br an Anàïyticâï des^ptibS
« >]• tjje m&.{ rema.r£aj)le ^produc^s ^dmitteu^ ^ ^ gç^t JP^ris ^xhibitiogi ,bf
185d. Dedicated to mdustry, commuée faji &iç}i^%k** fiwiWi t**&
#^/f¥'9V^l^^Viv^n^e, 53; S^lrèréS. gr^ndinTtè^
9 remues 3/4 a deux colonnes. 1 50
— M% — .
175$. Parais de l'industrie universelle (le). Ouvrage descriptif ou ana-
lytique des produits les plus remarquables de l'Exposition de 1855; par
Henri Boudin. Première édition. Paris, l'Auteur, rue Vivienne, 53; tous .
les libraires; MM. Susse, in- 18, de 11 feuilles à 2 colonnes. 1 50 \
1757. Panthéon de l'industrie. Compte-rendu des œuvres les plus re-
marquables de l'Exposition universelle de 1855; par une Société d'écono-
mistes et de gens de lettres. Paris, cité Trévise, 4, in-8 d'une feuille.
1758. Panthéon de l'industrie. Compte-rendu des œuvres les plus re-
marquables de l'Exposition universelle de 1855; par une Société d'écono-
mistes et de gens de lettres. Paris, cité Trévise, 4, in-8 de 32 pages.
1759. Panthéon de l'industrie (le), ou Notices biographiques sur les
hommes de tous les temps et de tous les pays qui se sont le plus distingués
dans les sciences et les arts, et dont les noms sont inscrits sur le palais de
l'Industrie; par F. D. Du Suau de la Croiœ. Paris, rue d'Engbien, 23, in-18
de 2 feuilles.
1760. Pétrin mécanique à chemin de fer, pour l'usage de la boulangerie,
inventé par M. Disdier, et admis à l'Exposition universelle de 1855. Mar-
seille, de l'imp. de Barlatier-Feissat, in-8 de 2 feuilles.
1761. Pisciculture (de la); par L. Alloury. — Journal des Débats,
13 juin.
Historique de cette industrie et des hommes auxquels l'on doit sa décou-
verte : Jacobi, en 1758; Joseph Rémi, en 1842; enfin M. Coste, actuellement
professeur d'embryogénie comparée au collège de France.
1762. Populations ouvrières (les) et les industries de la France; par
A. Audiganne. Paris, Capelle , rue Souffiot , n* 16, 2 vol. in-18 anglais de
359et350pag. 7 »
L'Exposition universelle prête un intérêt particulier au récent ouvrage dé
M. Audiganne. Cette étude approfondie de nos diverses fabrications, ce
tableau si exact et si animé des forces productives de la France, est de na-
visité, à l'aide de cet ouvrage, les différentes régions de la France. Le nord,
l'est, le midi, le centre passent successivement sous vos yeux ; chaque zone
avec les applications spéciales qui la distinguent, avec sa population, son
génie, ses œuvres, en un mot, avec tous les éléments propres à la faire vivre
sous les yeux du lecteur. (Hôte, Moniteur unwersel, 24 juillet.)
1763. Portefeuille de John Gockerill, ou Description de machines d'épui-
sement, d'extraction, de fabriques, d'outillage, machines de bateaux à Ta-
peur, locomotives et matériel de chemins de fer, roues hydrauliques, etc., etc.,
appareils de papeteries, 4e sucreries, moulins à farine, ventilateurs, etc., etc.,
construits dans les établissements Cockerill, depuis leur fondation jusqu'à ce
jour. Publié avec l'autorisation de la Société. Livr. 1 à 7. Liège, E. Noblet,
et Paris, même maison, rue Jacob, 20, in-fol.
L'ouvrage complet comprendra 100 livraisons in-folio, 1/2 Jésus, papier
vélin; chaque livraison se composera de deux planches, avec une feuille
grand in-4 de texte. — Douze livraisons paraîtront par année. Prix de la
livraison. 2 »
La souscription a lieu pour cinouante livraisons au moins. Douze livrai-
sens, l'année courante, se paient <r avance.
' 1764. Promenades dans l'Exposition universelle de 1855; par l'auteur de
- 413 —
« Walk through the Exhibition». Paris, J. Cherbuliez, rue de la Monnaie,
n<> 10, in-18 de 6 feuilles, plus un plan. 2 >
Ce petit volume est un Guide on Itinéraire qui prend le visiteur à la
grande entrée des Champs-Elysées, et le fait sortir par l'annexe des machi-
nes, après Pavoir mis à même de tout voir. Une division très simple, par
parties et sections, lui permet de faire ses promenades en plusieurs séances.
Cet ouvrage peut être également recherché par ceux qui ont visité l'Expo-
sition, comme un souvenir de leurs promenades.
1765. Quelques mots à propos des fabriques de produits chimiques et
des accusations dont elles sont l'objet; par V. Vandmbroeck t docteur en
médecine. Bruxelles, H. Tarlier, in-18. 1 »
On lit en tête de la partie non officielle du Moniteur belge :
« La question des fabriques de produits chimiques, oui cause en ce mo-
ment une si regrettable agitation dans certaines parties de la province de
Namur, a fixé dans ces derniers temps» d'une manière toute spéciale, l'at-
tention du gouvernement.
» Une commission d'enquête , composée d'hommes compétents , a été
instituée dans le but de constater, sur les lieux mêmes, le fondement des
réclamations que soulèvent certains établissements industriels et de recher-
cher les moyens de remédier aux inconvénients signalés » .
(Patrie, 26 août.)
1766. Question (la) de l'origine de l'Imprimerie et le grand concile typo-
graphique ; par Charles Ruelens. Bruxelles, F. Heussner, in-8 de 20 p. 1 »
Extrait du « Bulletin du Bibliophile belge », 2e série, t. II.
1767. Rails des chemins de fer (les); par Emile With. — Siècle, 13 juin.
1768. Rapport adopté par l'Académie, en sa séance du 22 juillet 1855,
sur le « Guide-accord » inventé par François Delsarte, et soumis par le mi-
nistre d'État à l'examen de la section de musique de l'Institut impérial de
France; suivi d'un article du journal « l'Assemblée nationale » du 31 juillet,
rédigé par Àd. Adam, membre de l'Institut. Paris, del'impr. de Vinchon,
in-8 de 12 pages.
Instrument sono-type, ou guide-accord.
1769. Rapport sur l'ouvrage de M. P. Dupont, intitulé : Histoire de l'Im-
primerie; par M. Jouaust. Paris, de l'imp. de Claye, in-8 de 2 feuilles 3/4.
Association des imprimeurs. Conférence du 7 mai 1855.
1770. Recherches sur la pêche de la sardine en Bretagne, et sur les in-
dustries qui s'y rattachent; par Caillo jeune. Nantes, de l'impr. de Forest,
in-8 de 6 feuilles.
1771. Recueil des pièces et documents officiels concernant l'Exposition
universelle de 1855, mis en ordre et publié par M. E. Panis, éditeur des
~ catalogues officiels de 1855. Tome 1er. Paris, Panis, place de la Bourse, 10,
in-4 de 33 feuilles. 3 »
1771 \ Rothschild (der kleine). Ein Buch f. kleine Leute aus dem Han-
dels u. Gewerbestand, welche durch Geschafts-kenntniss, Erlangung v. ges-
chaftl. Routine u. ordnungsgemâssen Geschftftsbetrieb wohlbabend werden
wollen. Zugleich e. Wegweiser fur Zûglinge d. Handels u. Gewerbestandes.
Hrsg. vom. Yerf. v. « Rothschild's Taschenbuch f. Kaufleute». Leipzig»
Spamer, in-8 de xij et 202 pages. 3 •
s 1772. Schultzb u. Mullkr in Paris wâhrend der Industrie-Ausiellung.
Homoristiche Reisebilde; von D. KaUsh. Mit 26 Illustr. (in eingedr. Holxs-
cbn.); v. W. Scholz. 29 Aufl. Berlin, Hofaann et Cie, in-8 de m et 108 pag.
-M*'- ^
1T79. Société aeé apparëlté ctè panification Roll^d. ^tti^ ^Mijbï^
Four à air chaud et à sole tournante. Tue-teifcnès, aesainiéseur méCatti(jui
dés grains, inventé par M. Doyèrç. Paris, rue de l'Estrapade; i7, I&4Ê <le
9 feuilles. —Autre édition. Ibid., in-8 de 12 feuilles. .t ^ .
1774. Spécimen des caractères de la fonderie de J. Depage et CtPj à Pillril;
rue d* Cherche-Midi, 109. Paris, de l'ttnpr* de M«« Dùndey-Dopré; lù-8 de
32 pages.
1775* Son L'feiihoi des «irrotrê ïnotilës «t comprimés dans la ètokfdètibn
des murs en élévation*, par FfanS?di« Cuighet. Paris, dé Pîmpr. déMèyruéftî
in-8 de 24 pages.
1776. Tableau des escomptes, taries et usages pout les marchjmdiseS sur
la place dé Paris, rédigé par les courtiers de commerce, suivi du jextç <}Ç
policé d'assurance, sur la place de Parjs. Publié le ..'•••• . Paris» dt*
1 impr. de Duverger, in-4 de 7 feuilles 1/2. • »
1777. TABir. complet du poids de tons les fers sur un mètre dé loftguçùr,
suivant le système métrique, contenant, etc.'; par T. Lemohèl métrèïïf,
ar{>éhteur, vérificateur, expert. 2« édition. Paris, Gfim, bôul. St-Ma'rtîû, iJL
in-18 d'une feuille 1/2 avec une planche. S tS
.J778.(TiRiF général du. pQi^s fies fers forgés en barrer plate» mâpWs,
qarré^s et ronds,, de toutes .dimen^ioos et pçuc tous les échantillons*. etc.; d*
poids des fers, fon^en. barres,. etc.; du poids, <J es. tuyau* .eajptomhvjlu
zinc et de la tôle endeuille, pressé sur un nouveau plan, ave^ des tfestr-
vâliorié et dès exemples; par Labùsne père, froyes, Cardon, in-lâ de
3 feuilles' 1/3%
,,1779. Tarif pour là réduction des bois équarris en pieds eûtes, rfesçfgs
de chéné pour là marine impériale, çt dénomination des pièces, pçur. la mi?
rîrîe marchande; par M. ^Ibeil Garni, marchand de bois. Brigndlésu de
rîmpr. <le Perrêymond-Dufoit, in-lë Se 2 feuilles 1/9, plus une planche/
1780. Tarifs et conditions réglementaires pour les transports direct» lie
marchandjses entre, la Belgique, l' Allemagne, la Russie,,)a Pologne lo)>afe-
mârk, la Suède, la Suisse, l'Italie,, ainsi ^ue lea. paj s, sij.ués: jÉajàclàuç^vioa.
versa. 1er janvier 18 >5. Bruxelles, te P.-M. De Vroom, in-4 ie 36 pages.
Chemin de fer da l'État. Servi re internatiopal be.lge-allemand. A. cfeaqae
modification de tarif, une nouvelle édition sera publiée.
1781. Technologisches wqerterbixh in deutscher, englischer und fçan-
zôsicher Sprache mit bezug auf Gewerbe, Ack rbau, Mechanik,Chemie^ Èfyy-
sife, etc. NachclehbestenHùifsquelh'n bearbeitet; vonDr îolhause^ P. toi*
ftausin ùnd C. ï). ùarùissal, civîlingeuieuren. Drilter Theil. Paris, rue
Ctiabvinnais, fc; bouievârd Saint-Martin, 29, in-12 de 28 feuilles. 7 ,Jj
Dictionnaire technologique allemand, anglais et français, donnant^ axec
leurs diverses acceptions et applications, tous lès termes techniques ëftV;
ptofés dans tel arts industriels et dans la mécanique, la physique et la chi-
mie industrielle. 3e partie*
1TW. Te&ûé ttEé livrés (la), Sti partie simple et en partie douMa} misé S
là portée dé totitës \é iiitelli$ehcfcs pour être apprise sang mettre ; |)àr Làûïi
deptknque. 8e édition. Paris, Dutertre, pas&gé Boûrg-PÀbBe, zft, h£8 tf»
5t4Miiitftft/4* 7 KO
- 415 -
et m&nùfobtùri-sv meïnbrè du comité de âirëetiêfc foi fcbènlïnf 3e MF'tt
l'filt, %t'é. Pari*, Laoglois et Leclerc^, 2 Beau* vt>î. îfi-8, illustrés W Viirf
ptttb^6^ttés grfttêes sur acier, et de gravures sur bois intercalée^ dflfti !ël
texte. 15 ;
1Ï84. tRÀjtfe pratique de droit industriel, où Exposé de là législation £1
de là jafisfirùd^rice sur les établissementè industriels, lès brevets d'ihven-
tkm, la propriété industrielle, artistique et littéraire, les obligations particu-
lïïres à l'Industrie, avec uri Répertoire alphabétique et les formulés -des pfin*
clpaux hctés industriels; par M. Âmbt. Rendu, docteur en droit, avocal S
la cdtir de cassation et au conseil d'État, avec là collaboration de M. f/L
Déforme, avocat à la cour impériale de Paris. Paris, Cosse; placé Dàu-
phlhe, 47, fh-6 et 41 feuilles. 8 »
jl7§5^ {ÎRaite théorique et pratiqué defc brevets d'invention, dé perîeô-
tîonnehîènt et d'importation; par th. T\U\èrk'y à^voèat dû barreau de Bruxel-
les. Bruxelles, l'Auteur, J854, in-8.
xjiy%$. Un phit mot à BÏ. V.7Eugène Gauthier,, èutepr de ,« rinnuay1©
da i;(j^rifnerie »; par un ancien prote de province. Paris, de rimpr, de,
WHtersheim,4n--8 de lôpages.
Signé : Breitenstein. Voyei le n® 1638.
11WfJpiîE.i)Éè64jvEftTa jour l'histoire tlé l'Imprimerie. ^ Lès jrittà afi-
c^ns caractères ,de Gutenberg et ce qui èh est advenu. — Albert Pfistîr;
in^pripriçur i l^mWg., — Là Bible de 36 lignés ; par ïîènri fielbig. Bruxel-
les, F. Heiis^ner, in-8 de 16 pages, , u > . ,t . ,, .. .1 . ».
Errait du « Bulletin du Bibliophile belge », 2e série, tome II (1855)r«.
K\ijb&. Union des charbonnages liégeois. Travaux ai* comité de ïj$0 jfc
1845 (publiés par le baron Jules Je M^rmol, avocat et conseiller communal
à Liège). Liège, Dessain, in~Sfift 29» {*&»: .
178^. Un^versal exhibition of 1855. System of classification as adopted
tij Jbé Impérial commission, pr& eded by an alphûbetic^l liât of thè produfcts
of agriculture, îhdustry ano* arts, îhdicàtitig, fui* ëàch, the class and tBS
section to which it belongs. for the use of exhibitors, committëeè aûd jtirfeâ. '
PslnS, Tu'lHaû&n, rue Chôbafanais; 8; in-8 de 4 frittes 1/2.
iTO0*« VAfÈrtt (là) appliquée &. ^agriculture, ou inscription el exdmèh dé
i'iiléè d'iîne machiné âù moyen dé laquelle on pourrait : défricher; dëfônr
cer, l^boùrêr et Creuser des" càûàui: îttgné, lié l'hîiiir. de Vffllr ïfi-12 d'ùnT
fêhillè.
%n€ :/PfoJ. " .' ' ' ' '
irti. ^ÉRÏTièLE' tuÊorié de f'aft dri tiiilieur; mëfhôdè simple et tftiïp
reproduisant la tenue et la conformation de chaque personne, ainsi 4u%l£s
dtff&rnm&; $*f j. t?/fomWn, professeur de CéttJ». Paris,' l' Auteur, hieSdint-
Hondré, 127, in-8 de 2 feuilles, avec modèles. S %
Iftâ, VfrftXftfc tMoin dé rirt du tttîllètif . Méthode KiMpteet telle
re^ro'diilsafit fàtêùuèet là conformation de cftaque {tèr-odfleî par $. Gutw*
Wn\ pbVm fcouj*. Parié, rue M Four «^t*t41onoréi 14;' ih<4iè lA pa£m.
1793. îkkiÛ Siit 'Lis câoôôLvrs (IS); approuvée par téûtéS les 'sbcïëtés
ht|Sf8%S P ˧ fofct tfaS ^é «KerflAaltfsmé «t p*: t4iiil6â fttififcanltttyii
né r%nt -éi WlsiftCatit/n^ ni tâbrittt dë^cMcolVIft V^ux ftft)fftpï$S> &*> ftv-
mi; ^tÀfat^kmt&Mtf; va* ^ Gftstonfe* » 13, Mn^ i^aw*>'b«t .
'evard Beaumarchais, 30, in-8 de 2 feuilles. '. • , ^r lo $i Wi
— 416 —
i -17W. Visitb à l'Exposition universelle de Paris, en 1835. Contenant :
1* rénumération des objets sur lesquels doit se porter principalement l'at-
tention des visiteurs; 2° l'indication des places où se trouvent ces objets;
9° tous les renseignements nécessaires relatifs à leur mécanisme, à leur
emploi, à leur fabrication, à leur prix, etc. Publié avec la collaboration de
MM. Alcan, Baudement, Boquillon, Delbrouck aîné, Deherain, Fortin, Her-
mann, J. Gaudry, Molinos, G. Nepveu, H. Peligot, Pronnier, Silbermann,
E. Trelat, U. Trelat, Tresca, sous la direction de M. Tresca, inspecteur
principal de l'Exposition française à Londres, etc. Paris, Hacbette, in-16 de
25 feuilles 1/8, plus des planches. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer. 8e série.
1795. Visites et Études de S. A. I. le prince Napoléon au Palais de l'In-
dustrie, ou Guide pratique et complet à l'Exposition universelle de 1855.
Première partie. Paris, Perrotin, rue Fontaine-Molière, 41, in-12 dé 8 Pl,«
1/6. 1 50
Sous ce titre, il vient de paraître un livre à la fois intéressant et métho-
dique, pratique et instructif, à la portée de toutes les intelligences et qui
donne la notion exacte et définitive de toutes les classes de produits exposés
au Palais de l'Industrie. En un mot, c'est un Guide pratique et complet à
Y Exposition de 1855. La première partie, comprenant les quatorze premiè-
res classes de l'Exposition, vient d'être mise en vente. Chaque série de pro-
duits, chaque découverte, chaque progrès de la science ou de l'art passe
sous les yeux du lecteur avec sa signification, sa place et sa description
technique, et, grâce aux indications dont abonde ce livre, c'est la publica-
tion la plus complète qui ait paru à ce sujet.
1796. Walk (a) through the universal Exhibition of 1855. Paris, A. et
W. Galignani, in- 18. 3 »
n. BEAUX-ARTS.
1797. Abc musical; par P. Orobitg, professeur de piano. Paris, Scho-
wenberg, boulevard Poissonnière, 10; Troupenas, rue Neuve-Vivienne, 40,
in-8 de 24 pages.
1798. Album soissonnais. Vingt vues de Soissons, dessinées et lithogra-
phiées par M. Betbeder, directeur de l'école communale de dessin, etc. Texte
historique par les principaux membres de la Société archéologique et histo-
rique de Soissons. Soissons, les principaux libraires; et Paris, Didron, Dera-
che, in-8 oblong de 3 feuilles et 20 lithogr. 3 50
1799. Album de la grotte db la balmb ; par Etienne Rey, peintre, ete.
Lyon, l'Auteur, rue Passet, 7; la Balme, Moly, in-8 oblong de 2 feuilles,
plus 10 planches.
1800. Almanacb de l'Illustration. 1856. Paris, Paulin et Lechevalier, in-4
de 6 feuilles illustrées de 73 gravures. » 75
1801. Analyse des différents ouvrages de peinture, sculpture et architec-
ture qui sont dans l'hôtel-de-ville de Toulouse; par le chevalier Rivalz,
peintre de l'hôtel-de-ville. Augmentée et annotée par P.-L. Suau, peintre
d'Histoire. Toulouse, de l'impr. de Chauvin, in-12 d'une feuille 1/2.
1802. Annales de la Société libre des beaux-arts. Tome XVIII, compre-
nant trois années académiques, du 1er mai 1850 au 1er mai 1853, Paris.
Alex. Johanneau, me de F Arbre-Sec, 15, in-8 de 18 feuilles 3/4, plus un
portrait et une planche.
-417-
Tiré à petit nombre d'exemplaires. Chaque volume se tend 3 fr., soit
54 fr. les 18 volumes. La Société libre des beaux-arts, fondée en 1890, est
une réunion d'hommes voués, par état ou par goût, an culte des arts libéraux.
1803. Annales de la Société pour la conservation des monuments histo-
riques et des œuvres d'art dans la province de Luxembourg. 1852-53. Arlon,
P. A. Bruck, 1854, gr. in-8 de viij-329 pages, avec 6 planches.
1804. Annuaire de l'association des artistes musiciens, fondée en janvier
1843, par M. le baron Taylor, membre de l'Institut. 1855. 12e année. Paris»
MM. Bolle-Lasalle et Thuillier, rue de Bondy, 68, in-18 de 2 feuilles 2/3*
4805. Annuaire de l'association des secours mutuels entre les artistes dra-
matiques, fondée en 1840, par M. le baron Taylor, membre de l'Institut,
reconnue comme établissement d'utilité publique par ordonnance royale du
17 février 1848. (1855. 16* année.) Paris, Thuillier, très., rue de Bondy, 68,
in-8 de 5 feuilles 1/2.
1806. Annuaire de l'association des artistes peintres, sculpteurs, archi-
tectes, graveurs et dessinateurs, fondée le 7 décembre 1844, par M. le baron
Taylor, membre de l'Institut. XIe année. Paris, Bolle-Lasalle et Thuillier,
rue de Bondy, 68, in-16 de 3 feuilles 1/2.
1807. Annuaire musical, ou Guide des compositeurs, professeurs, artistes»
amateurs, facteurs d'instruments et éditeurs de musique, pour 1855. Suivi
de la Revue annuelle de la musique, composée d'articles inédits des premiers
publicistes musiciens de Paris, et confiée à la rédaction de M. Charles SouU
lier. Paris, Sylvain Saint-Êtienne, r. Vivienne, 53, in-8 de 7 feuilles. 2 50
1808. Antiquités architecturales de la Normandie, contenant les monu-
ments les plus remarquables de cette contrée (Architecture romane et ogi-
vale) présentés en plans, élévations, coupes, détails, vues perspectives inté-
rieures et extérieures , par Auguste Pugin , architecte archéologue. Texte
historique et descriptif, par John Britton, F. S. A., M. R. S. L., membre
honoraire de la Société des Antiquaires de Normandie, etc. Traduit de l'an-
glais avec autorisation, ^arAlph. Leroy, professeur d'archéol. à l'université
de Liège. Liège, E. Noblet, et Paris, même maison, rue Jacob, 20, in-4 de
108 pages de texte et 80 planches au trait. 40 •
1809. Aperçu historique sur les bâtiments de l'ancienne succursale de
l'hôtel des militaires invalides à Avignon. Avignon, de l'impr. de Jacquet,
in-18 de 4 feuilles.
Cet aperçu a déjà paru en feuilletons dans les colonnes du journal « le BuU
letin du Commerce », publié à Avignon.
1810* Aperçu sommaire de la littérature et de la bibliographie musicale.
Paris, de l'impr. de Dubuisson, in-8 de 16 pages.
Signé : Joseph d' Or tigue.
1811. Application de l'héliographie aux arts céramiques, aux émaux, à
la joaillerie, aux vitraux, ou transformation des dessins photographiques en
peinture vitrifiée. Mémoire présenté à l'Académie des sciences; par A. Lafon
de Camarsac. Paris, Chevalier, Palais-Royal, 158 (galerie Valois), et cour
des Fontaines, 1 ois, in-8 de 2 feuilles. 2 »
1812. A propos de la rue Impériale. Notice sur l'édification du Grand-
Théâtre et du Palais-de-Justice à Lyon ; par Antoine-Gaspard Bellin, doc-
teur en droit, doyen des juges suppléants au tribunal civil de Lyon, etc.
Lyon, Ballay et Conchon ; Paris, rue du Pont-de-Lodi, 5; et Lyon, quai de
Retz, $, in-18 de 9 feuilles. 2 5A
4#iltrl*8^lpttHe, la freioiure murfcle, la peindre *ur veofov tl mftaïtyift,
Ja fBHtbnne»e, etc.', pobiiçà^pcè* les travaux inédit» de» jfriucipadx *»*
Jîbitoct^s français et étranger*; par jul& ÇaUtobçué. Uvraisçnj 1 ± Jf3.
ferât Q^f et Baucjry, 195ft^5» i W livrons jp?4m
Cet ouvrage comprendra 1$0 à ?ÔQ livraison*, (œntenan^ct^WRe 4eu*
planches, accompagnées des polices archéologiques qui les ?XDiiaueat. Les
principales planches coloriées comptent comme çleux plapcljes. ït Ijafijtt
trofe livraisons par mois. :" ' '' '"' * ° *♦-. <<',*-•.
fNr« de chaqoe livraison; 1 75
Sur papier de Chine, tiré à petit nombre. 3 50
L$s \5f) premières livraisons publiées {oroent 3 SO,lu©e#» cbacuu <mfc
mr\\ la matière de 50 livraisons.
Priy- de chaque volume cartonné (planches contées sur, on^le^s). $p ?
Aucune livraison' 'n'est vendue séparément. "'"*
L'étude du Moyen-Age, pendant les trente dernières années, a fourni à
^histoire' de l'art, aoâ-i bien qu'à celle dés gouvernements et des nations,
éMinobtnbftbles matériaux ; elle a notamment ajouté à l'histoire de l'arche
H&W» une page singulièrement intéressante ; mais Pcauvre est restée intoaiv
plète : bien des richesses ont été découvertes et signalées, sans que. ta valeur
en soit encore bien connue. Il faut aujourd'hui les populariser et ep dégager
te côté utile ; c'est ce que nous voulons essayer par la publication gué nous
dnçonçdns. '' ' • . -. .. ?.
'"' Le nom de M. Gailhabaud est déjà attaché à un ouvrage remarquable, et
«oquet le publie a fait un accueil empressé. Cet ouvrage, qui a peur titre ï
<Mo&umet*i& anciens tt modernu, avait pour but de vulgariser t'étudë ar-
chéologique de l'architecture. Il était, en quelque sorte, la Diéfoçe^Tuir jjyre
plus important, et comme une entrée eq ma}içr$ <^3iin^ aççpu^unw ie§
leçleursà ce genre de travaux et à leur en faire apprécier Te, ctiarità etTgU^
Iltè. M. èailhdbaud donne aujourd'hui un complément à sa pensée. C'riùvfaie
actuel n'est plus seulement pittoresque il est en même temps sérieux et sç
(propose un but pratique ; ec les deux périodes qu'il embrassé sôht certaine^
ment les plus importantes sous le double rapport' dé la ricliesse des maté-1
riairx et die leur valeur aytistkjue.
Tout ce qui, dans les édifices publies eu dans les habitaticma pâvéçs, peut
offrir un iniérêt véritable, se trouvera reproduit dan* cette collection, depuis
la catfréolrale. somptueuse jus/iu'? |a déjica^e sculpture cachée, $pu&. le pignon
aç la demeure la plus simple, depuis le vitrail aux riches couleurs jusqu a.u
meuble de bois ou à l'ornement en fer ouvragé. C'est une sourç? Inépuisa-
ble de documents pr'>ci«ux Que M. Gailhabaud ouvre à l' historien, au pein-
tre, à l'architecte et au sculpteur. * : [Ëxpr. dAPrâspectus de Vovôraife.)
Les Aristarques compéients ont été unanimes pour faire' t'èlbge' du beau
livre que publient MM. Gide et Batrdry . Les principaux articles sont' ceux- de :
MM. À. J. D.t dans « l' Illustration », du 2o mars 1852 ; Presper Mérimée,
dans « le Constitutionnel » du 12 juin 1852; E. J. Deléolusa; dan* le « Jour-
nal des Débats »a a1** J3 ociolure. J852; Eugène Pelleten, dans * le, Siècle^ »,
au 11 avril 18 3* L'on peut ajouter à la citation de.ceselQgesdesapprobatipnf
non moins compétentes ; il suffirait dé! citer quelques-uns des journaux quï
ont bien voulu con-acrerleirrs colonnes à l'examen de cet ouvrage: Ce sont:
ta Bévue Archéologique, lé Moniteur des' Architectes, ^cs'Ahnales Archèdû-
fiqùes, la Reotœ des Beiux-Arts, l'Art m Prwmetyle Moniteur Universel h
tVniv&ïteligtfm, fe'Jteée ** PamUte&> etc., <*tc, .
. Nqus doftpeçQAs iqi uu extrait du çonipte-cendu 1$ pluj récent narmj les,
Premiers guj nous venons de citer, çeluj de ft}. Eugène Pelletin „ parce
u il Fait bien copqkltrçj l'esprit cjaqs lequel M. Ga!jlb^6au«l a c'ooçi soi Iivrç.
« .^architecture 'est; 'pour le moins, m moitié* ue liiuînànité'; çàr liiumaf
ftlté%st faite tout à la fois de chair et de pierre, èr'notre àvis^Si tnème mjttl
-m-
un animal enveloppé d'un}
|>4vçTQppq, 6ri vi^jgç'Çnbrme
. , . , . » vqns étudîé avec uûne viyjÇ
carfbsïté l'Histoire de V Architecture;'- par M. Gail'habaud. A' la'bonne ffeurë,
voilà l'Histoire comme nous l'aimons. Elle ne vajnis chercher' une seule te*
mille kle mont»meqts comme I église où te palai-». Elle a encore un regard
4e sympathie peur toute* lés œuvres île la truelle san3È élection , depuis la
fontaine jusqu'à la halle, depu'13 la halle jusqu'à la maison, et depuis ta mai*
Mto jusqu'à fbèpU&l. Bile tôt aussi cawpièfe que la Société, c'-esl-àf-dtoe iris-
tQcr§tiquB fit pkeb&enue à fa fipjs.v-. £e n'ej^ pas encore «bç».. M. Gaitoa-
paud à cru cJavQic réserver une place dan.* sop. travail $ toute farw 4 *r|
plus q"u moins parente dé l'architecture, S la sculpture, 4 fa peinture sur
verre, à la mosaïque, à la fonte, à* fà' ferronnerie. 'IV donne la physfônoihie
entière du monument avec toût'sOn* luxe, dans* (ou te 'sa toiletté, et fltiô
la donne pas uniqdemetat, é*uhè façon abstraite, par la' parole,1 mais erioore
•oui une forme sensible, par la gravure/ Il décrit, et il montre te qu'il dé-
crit- Son ouvrage est ttiçnx qu'un traité, c'est un muaée.., »
18|4. AnautECTim* kt dé i/ archéologie (de 1'). Lyon, de i'impr. de
yjaglriiiier, in-8 de 1$ pages.
teUreà M* le directeur de la * Revue du Lyonnais ». Signé : Gaspard Geotg**
1815. Architecture pittoresque, ou dhateaux tt monuments inédits de
pranen de^ XVe et XVI* siècle», dessinés d'après nature et Itthégfaphîés
par Ttcf or Petit, membre de l'Institut des provinces. Rarist Charles Boivin,
$4*t JÏ'gddJttpjft. bPilkv. Jr^i^sopniirQ, uQ $\ gr. in-4 d* 160 plftftoh.'gft »
1816. Architektlr catalog ; vnn Afec/eL 2e Auû. BerKn, Riegel's Veriag,
te-Sdetôpag, » 50
* " IIMY/Archites de h commission des monuments historiques, publias
tfousi1esârusp,(cesde"S::K^c. U miriistrè'd'Êtat. Paris, LeoWître, ju'al de
l'Horloge, 23, in-i d'une feuille. * '
. 4V
Prospectus, la 1** série comprendra $20 livraisons du format jn-foliQ.
Chaque livraison sera Composée de 2 planches gravées sur acier et 4e * Pagé$
Se' texte. Prix de chaque livraison, papier deini-jésus. %: 4 »
Grand papier demi-colombier. v 6 »
.. ûbaqiift mqiumenj), dont I* publication sera complète, sert vendu sépa-
îtoe^, P«pi® *mirjé#«is, " . 5< ♦:
Grand papier demi-colombier. .... ft *
l'époque ogiVale.
■ $tà ^mW P? £*** F^S^'i' feeSueil|e *°W5W»M iw% Vp%if§
4 gloire, (les arjs en France, publié sous* [a qireçijpa (Je. £& <fc Ç^nnç-r
£%<*< ib'fDeçjeur des fpusées o^ province, forne; Y ÏJW 4$t J^pen,**).
Jaris^ J. -B. Dumoulin, quai des 4ugu^)'lûs^ P? 13* in-S. B *
|uh,ljca|jgn pérjo^gue paraissanVde (Jeux en (Jeux^nApis, e,t qui fô fiprapose
•IqWjcaJjon pérjo^
4SÉUJt PI" W* d"*»9î* : i Hn S1 èB&rfé %«5flM- «• i ft u^re^^^fang
ae P.-/. Manette.
.Yf(yj£n«97,
É «*$Vè*T a*ft»w (de Q j, par 4%.g. «o. Jqine fl, P«^ £«**,
Bray, in-8 de 475 pages. 1 »
Le premier volume, qui ne. porte, pas de, tomaison, a. et? publié, gès *836*
fl est épuisé depuis longtemps. C'est au fc/niè (I de cet ouvrage qu'est 'extrait
Léonard de Vinci et son école, que nous Citons sbui lé h* t§73-:t A v '"
1819. Artistâirr (1 )• Livre des principales initiations aux bejtux^arjUi
-420-
la peinture, la sculpture, l'architecture, la poésie, la musique, la mimique
et la gymnastique ; par Paillot de Montabert, auteur du « Traité complet
de peinture ». Paris, Alex. Johanneau, rue de l'Arbre -Sec, 15, in-8 do
24 feuilles, plus un portrait. 5 »
Avec Notice de M. Paul Carpentier, peintre, sur Jacques-Nicolas Paillot
de Montabert, né à Troyes, le 6 décembre 1771, mort dans la même ville,
le 6 mai 1849.
1890. àvant-pendant-apre*. Souvenirs des bains d'Ostende, aquarelles
d'après nature, en plusieurs teintes, par M. H. Hendrickx. Bruxelles, Leip-
zig et Gand, G. Muquardt, 3 magn. pi. in-fol., avec couverture illust. 6 •
1821. Bains et lavoirs publics. Plans, élévations et détails de l'établis*
sèment érigé à Bruxelles, rue des Tanneurs et d'autres établissements
projetés pour diverses localités ; par Wynand Jamsens. Bruxelles, B. Van-
der-Kolk, in-fbl. de 12 planches, avec 2 feuilles de texte. 10 »
1822. Raudenkmaeler (die) aller Volker der Erde in getreuen Abbfldun-
gen dargestellt, und mit Hindeutung auf ihre Entstebung, Bestimmung und
geschildert, nach « Bretons Monuments de tous les peuples » ; von H. Berg-
haus. 2e Aufl., compl. in-36 Lfg. 90 à 33 Lfg. Bruxelles, Leipzig, et Gand,
Ch. Muquardt, 3 livr. gr. in-8. Prix de la livraison. 1 25
1823. Beethoven et ses trois styles; par M. de Lenz. Paris , Lavinée,
éditeur de musique, rue N.-D. -des- Victoires, 2 vol. in-12. 6 •
1824. Chalcotypib. Nouveau genre de gravures en relief. Paris, Behr,
rue $aint-André-des-Art3, 58, in-4 de 4 pag.
Par un procédé particulier, inventé par M. Heims, les propriétaires de
cette découverte produisent, avec un dessin exécuté sur une plaque4e cuivre
recouverte de vernis, une gravure en relief propre à l'impression par la
presse typographique.
1825. Catalogue de la collection chinoise exposée dans la galerie des
Beaux-Arts, avenue Montaigne. Paris, de l'impr, de Vinchon, in-12 de
2 feuilles 2/3. » 50
Catalogue comprenant 416 numéros.
1826. Ceciua, journal mensuel de musique d'église, publié par Ev. et R.
Van Maldeghem et illustré par Eug. Van Maldeghem. 1855. 9e année.
Bruxelles, MM. Van Maldeghem, in-4.
Paraissant mensuellement. Prix de l'abonnement pour l'année. 11 50
1827. Chants de l'armée française (les), ou Recueil de morceaux à
plusieurs parties, composés pour l'usage spécial de chaque arme, et précédé
d'un Essai historique sur les chants militaires des Français ; par Georges
Kastner, auteur du « Manuel général de musique militaire ». Texte et mu-
sique. Paris, Jules Renouard et 0,rue de Tournon, n<> 6, un beau vol. in-4
de 9 feuilles 1/2, plus 60 pages de musique. 8 »
Les Chants de l'armée française (avec accompagnement de piano, ad libi-
tum), paroles de Francis Maillan, musique de Georges Kastner. La 1" série
se compose de xi chants et la 2e de xii chants.
1828. Concerts historiques (les) de M. Fétis à Paris; par Aristide Far-
renc. (Extrait de la « France musicale »). Paris, au bureau de la * France
musicale », in-8 de 24 pages.
1829. Considérations sur l'acoustique musicale; par M. Dalezeroie. Lille,
impr. de Danel, in-8 de 2 feuilles 3/4.
Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille.
2» série. T. II. - .•.■■:,;.. ■»...
-421 -
1880. Cours complet de plain-chant, ou nouveau Traité méthodique et
raisonné du chant liturgique de l'Église latine, à l'usage de tous les diocèses ;
par Adrien de La Fàge. Paris, Gaume frères, in-8 de 34 feuilles 4/2. 7 50
1831. GotJBs db dessin linbafre et de lavis, à l'usage des candidate aux
écoles du gouvernement ; par A. Minard. Texte. Première partie. 1er se-
mestre. 2e édit., revue, corr. et augmentée. Paris, de l'impr. de Walder,
gr. in-8 de 2 feuilles.
1832* Codes élémentaire de dessin linéaire, d'arpentage et darchitee-
lure, adapté à tous les modes d'enseignement ; par /.-A. Henry (des Vosges).
Perspective revue par Thénot. Liège, Dessain, in-8 de 80 planches gravées et
présentant un choix complet de 580 dessins gradués. 1 »
Le texte imprimé en "regard des planches indique la manière de construire
les Ggures.
1833. Cours préparatoire élémentaire de dessin linéaire appliqué aux
figures de géométrie, à l'architecture, à la maçonnerie, à la charpenterie v
à la menuiserie, à l'ébénisterie, à la serrurerie, aux machines, à l'agriculture
et à l'ornementation ; par Guiguet fils, dessinateur-graveur industriel ; revu
par P. Persin, professeur de perspective, etc. Paris, À, Logerot, quai des
Augustins, 55, in4 oblong de 2 feuilles 1/4. 4 •
Ouvrage composé de 36 planches présentant 480 dessins.
1834. Définitions grammaticales des principes élémentaires de la mu-
sique pratique; par Victor Magnien, directeur de l'Académie impériale de
musique de Lille. Paris, Richault, boulevard Poissonnière, 26 ; et Lille» tous
les libraires et marchands de musique, in-8 d'une feuille 1/4. 1 25
1835. Della rorbia (les), sculpteurs en terre émaillée. Etude sur leurs
travaux, suivie d'un Catalogue de leur œuvres, fait en Italie, en 1853 ; par
Henry Barbet de Jouy, conservateur adjoint des antiques et de la sculpture
moderne au Musée impérial du Louvre. Paris, Jules Renouard, rue de Tour-
non, 6, in-16 de 3 feuilles 1/4. 2 »
1836. Description de l'hôtel impérial des Invalides et du tombeau de
Napoléon Ier ; par le colonel Gérard, secrétaire-général, archiviste de l'hôtel.
2* édition. Paris, Blot, rue de Rivoli, 58, in-12 de 4 feuilles 1/2, plus 3
planches. 1 »
Idem, texte anglais. 2e édition. In-12 de 4 feuilles 1/2, plus 3 planches.
Môme prix.
1837. Description des estampes exposées dans la galerie de la Bibliothè-
que impériale, formant un aperçu historique des productions de l'art et de
la gravure, accompagnée de recherches sur l'origine, l'accroissement et la
disposition méthodique de la collection ; par /. Duchesne aine, conservateur.
Précédée d'une Notice biographique sur sa vie et ses ouvrages. Paris, de
l'impr. de Raçon, in-8 de 16 feuilles 3/4.
Jean Duchesne, né à Versailles le 29 décembre 1769, est mort le 4 mars
1855. La Notice est de M. Paulin Paris, de l'Institut.
1838. Dictionnaire de musique (nouv.) illustré, élémentaire, théorique,
historique, artistique, professionnel et complet; par Ch. Soullier, Paris,
Bazault, Palais-Royal, galerie d'Orléans, 18, in-3 de 23 feuilles 1/4. 7 •
1839. Enfance (1*) du Christ , trilogie sacrée. 1" partie : le Songe d'Hé-
rode ; 2» partie : la Fuite en Egypte ; 3e partie : l'Arrivée à Saxs ^pajr H, Ber-
29
***; Bruxelles, fl. éamuét *, ftte ^™Ù^
„ U itlème (texte alteniântorançkis). fart*, rfe NimSr- uô *» fibâft^fitt-
^é; in-8 de 12 pages.
18101 Éssâi tfufrèTRCciTioN rtftftiift, * ï'aidé ffflfl £u a*nfeilî par
P. I. MMM&. Parié, Glayfr, liî* 8è lft MMéS !(«} *ft» uftl grifflde
fcôitè enfermant ïé jeu. ,"• ■
1841. Essai sur l'architecture militaire au moyen-àp; fjaf Ml fîiWéf-
laJtto. î*rfe* Banc», édit., tm *DiWp«rte, 13 (185*)* &> *** * S* ^6-
arec tin grand nombre de plancha* intereatëite dans le tfettai 25 •
- L'Académie «es îtfsttiption* et béllas-tetlrdH dans m sfew» <tn i§ août
dernier, a décerné la première médaillé à M. Violtet-Leduci pctar ce* ou- -
vrage, -•
1842. Essai sur l'esprit de l'art architectonique appliqué à la COWrac-
iion des monuments religieux* paçjl* AvQusteJhk Pfjptfi anei^B i«9&?eur
k r^Jtoitfbon,, directeur de la ferme^oole des Landes, ^n^H^rdeW m-8
de 4<p feuilles li4. a. ....,>.,.. ... ;.-...
j'k partie. Depuis les temps les plus aaciensjusqu'U* ghute 4$ 1 empire
jromajn (Composée en 1846 et 1847.)- Cet ouvrée es},tput à bft en dehors
du commerce. Il n'est tiré qu'à 300 exemplaires pour êtrf offert *ux per-
lonâes les plus dévouées à l'art', àûd giielles puissent tràiïsnîettre Iêurâ ob-
servations à l'auteur sur là théorie qu'il expose.
!84à. ÈsfràfariQbé. T&édHe él £râtiÇue du cnànt fefe^drWrf r^tauré b'a-
I flrës la doctrine1 des anciens et les sources primitives; tkr lé ft P: t. £àm-
\ MloÛè, dé îa ôbmpagnié dé Jésus. Ouvrage posthume; BaitS par lès Mîfê du
\ ft. P'. Dufour, de la même compagnie, friris, À. Lecfôlrè èl Éf*, toâfh. vb!. gr.
i in-8 de 26 feuilles 3\4, sur raisin glacé, pins un ftortrtifo ? 50
? , 18*4'; fetaETfouE Musicale. Techhle; du ïois^neràlBstiÏÏ mtbà% h&r-
f ifiôhique; f>àr le comte Camille' Dûrûttè', 'd'T^res,- c^BsTOuV; ancien
\. élftvi de l'Ecole (polytechnique, membre de i'Âcâdémîè ifipfitfïé dfc Mfetz.
f Mett, Rousseau-Pallez et Paris, Mallet-Bachelier, 4Ùâl *àês SbgAstths1, n: 56;
Oirod, boulev. Montmartre» gr. in-8 de 38 feuille 4/4. , 13 »
; ; La traduction allemande de cet ouvragé se prépare en ce «tanènt sous
' les yeux de l'auteur.
■ t 1845. Etude de sténographie musicale typographiée ; par de IftMtttffte.
Ghtaurs religieux en français. CAitTiftuESb l<* Uv. ini<8 d'ni» fettittoi —
; Chœurs religieux en latin. Messes 1w liv. in-8 d'une feuille. -*- MfctBts.
lftliv. in-8 d'une feuille. — Chœurs divers pour «oeiétéfc BWtficates* B«-
çreatiqns MUSICALES. lre liv. in-8 d'une feuille. Paria» Regnier^*nau^> rue
S^inte-Apoline, 17; Blanchet, rue Croix-des-Petite-Champ») 9. Prix de cba-
', que livraison. » 20
I 18*6. Etudes sur l'école française. (11831-1652); Printure et Sonlpturë;
par Gustave Planche. Paris, Michel Lévy frêreà, 4 voK ifl-18> efttemble de
l 19 feuilles 4#. .,....,-«»
Salons de 1831 , 1833 , 1836, 1837 , 1838, 1846, 1847 et 1852, Bèêheil
| d'articles publiés d'abord dans la < Revue dçs Deux-Mpndes ».
1 Collection de la Bibliothèque contemporaine. 2e série.
1847. Etudes sue les beaux-arts, depuis leur origine Jusqijfà nos ieure;
• par F. B. de Mercey, directeur des beaux-arts au ministère d'Etat. Pa ris,
- Hrthus*-Bertrand, 2 vol. în-8, ensemble de'52 Fediflffè i^i ^ ih »
; ^ CeS deux volumes sont encore la réunion d'artlclès^remaniëé, ^uit>ût jpâru
-4te-
tfêtfkfa&tàtàfaiks Revdfe, et entre afcttaf celle dés « Dëui-Môndéi i.
Aussi, lit-on dans un court avertissement de l'auteur :
«ifoqs jtfavou*-,pas la.pr^tootion d'avoir .fait ce qu'on appelle un tore;
» nous ayons voulu ,seulemei|t réunir et çoordonnerdes morceaux, écrite à
» oUffèreiites époques, et, cmninè ils traitent ge l'Art a tous les temps et, chez
» tous lès peuples, îl â suffi de les fclacer à la .suHe,; dans uni qrdrrç chron^-
» roeique; pour fornW uti corps d'ouvragé, sîuoff complet, du moins à peu
■ près Jogrçué ».
- Vrôi MiOtaàt>i«reè qwf renferment cm deax volumes. Première patrie 8e
fravrjçei J/Â*T.ttK* les *ncib*8. I. Origine et filiation, des fcrfe. L'Art en
Qri^.U. j^sJSgypti^^ Uk L'Art assyrien. IY..t*Ar* babylonien. V. L'Art
ctiezlesHéï
Le temple 4eSalomon, VJ* L'Art chez les Ç*qcs. VII; L'Art
chez les Etrusques. VIII. L'Art romain. IX. L'Art chrétien dan§ lés Cata-
combes. S L'Art Éyzantin. Ttfme H. I. LÀ RÈWÀfssÀNcé. H. L'Art mTod^inb
en Italie. III. Les Arts en Piémont. IV. La Peinture en Allemagne, dânâ lés
Flandres et en Hollande. V. L'Art moderne- en Allemagne. VI. L'Art en Es-
tiegne. L*ialerîedu«erééhal Soult. VII. Les Arts en Angleterre. VHI; Lis
Arte en, Epouse, Exhibition d'Edimbourg* IX. Un coupHl'cal sûr l'Ecole
.française contemporaine.
1&48. EXBftdcE* stif les formules dd cirant grégorien1, précédés de No-
tions élémentaires sur le plain-chant, d'un Essai srtr là culture | de. la voçl
dànà seà rapports au chant grégorien, et des règles pratiques sur l'éxprèg-
5iôn dans l'exécution du chant. Paris, Lecoffre, in-Iil de 4 feuilles. . » §0
1849. ExwMTiok û& beaux-arts de 1804,' (fer €. Bettû et de Cauwé.
.J^vrajsons 7 à 10 (et dernière). Bruxelles, librairie nouvelle, T liv. m-8.
Prix de chaque livraison. » 60
185)1. Bmftmort dôs Beaux-arts de f &5: Listé, ffcur ôrâre alphabétique,
des artistes ôtratigerâ <ft fcâltfaîs dorit les diftfàgèè Sbni êkp&èks au palais
è» Beâux^Àtts* avenue Montaigne. Paris, place de la Êoutste, n. #, iû-12 de
3 feuilles lr2.
Table du catalogue annoncé sous le n. 1854»
*85î. E^wJsmoN fJNiVrasEiLli. Bêtabtairts. ~ Leà àrti&ês nt>rmalrio>.
û» Lete artistes du département dé l'Orne. Argentan, de l'impr. de Bafbrer,
in-18de4i9.
.Extrait du t Journal de l'Orne » (12 juillet 1855). Article sigdé Gfeitaw
18ôb>« Exposition GNrvE*s«LL«. Revue des principaux tableaux des di-
verses éceles de l'Europe* exposés dans le palais dés Beaux-Arts; eti 1^55;
t*àr P. JWtfo*fW. Pari», rffipr; de Vfnthon, in-12 d'une feuille f/2.
Extrait dtr journal t lé Ménestrel ».
1853. Exposition universelle de 1855. Beaux-arts; par Claude Vigffib
£Mme Constant). Paris, Fontaine, passage des Panoramas» 3$> in-18 de
7fomllesl^: 3 50
; Î854.. ^spwrjotf uMiTKftSELLE DE 1855. -Explication des ouvrages de
peinture, sculpture, gravure, lithographie et arckitefeUire des artistes vivants
étrangers ,e$ français, exposés au palais des BeambiArtû* averae M atteigne,
le l»r mai 1855. Paris, Paui^ place 4» ,1a Bourse, 8, in-lfc<te 27. feuil-
les 2[3. . - . . ï »
Ce çaljaloguecompreBd 5,112 numéros, savoir ; Peinture,,». 4 .* 4»332 —
Sculpture, 4,233 S 4,586. — Gravure. 4,587 à 4.777..-- Lithographie,
4,778 à 4,872. — Architecture, 4,8?3 à 5,028. — 'Et SuppUment: Téin-
-424-
ture, 5,029 à 5,063. — Sculpture, 5,064 à 5,085. — Architecture, 5,086 à
5,112.
1855. Exposition universelle des beaux-arts. Le Salon de 1855 ap-
précié à sa juste valeur pour un franc;- par S. de La Rochenoire, peintre
d'Histoire, etc. !'• et 2e parties. Paris, Martinon, tous les libraires de la
France et de l'étranger, 2 cah. in-8, ensemble de 11 feuilles 3(4. 2 »
1856. Exposition universelle de 1855. Peinture. — Sculpture; par
Théophile Gautier. — Imprimé en feuilletons dans le < Moniteur univer-
sel », no* des 29 mars; 19, 23, 25, et 31 mai; 2, 8, 14, 16, 21, 28 et 30
juin; 6, 12, 14, 19, 25... Le vingt-troisième article est du 25 août, et
II. Th. Gautier n'a pas terminé son compte-rendu.
1857. Exposition universelle. — Beaux-arts; par E. J. Delécluse. (Re-
vue du « Journal des Débats »).
Imprimé en feuilletons. Deux articles préliminaires, l'un sur le palais de
l'Exposition des Beaux-Arts, l'autre où sont désignés les envois des artis-
tes des diverses nations de l'Europe, ont été publiés, l'un le 7 avril, l'au-
tre le 23 mai. L'examen des ouvrages a commencé le 6 juin et précède im-
médiatement celui numéroté II, ordre que Ton suivra dorénavant. I. (n*
du 6 juin). De la Peinture en Europe. Autriche, Bade et Nassau, Bavière.
II et III. Belgique, 19 juin et 10 juillet. IV. Danemark, Deux-Siciles, Espa-
gne, 19 juillet. V. États pontificaux, États-Unis d'Amérique, Grande-Breta-
gne, 28 juillet. M. Delécluse procédant par ordre alphabétique de noms de
nations, on voit que nous n'inaiquons aujourd'hui que les premiers articles.
1858. Exposition universelle. (Compte-rendu du « Siècle »). Beaux-
arts. Article de M. Edmond Texier, impr. dans la chronique hebdomadaire
de ce journal, n° o*tt 6 mai. — Préliminaires par Louis Desnoyers. Feuille-
tons du 1er juillet. II et III Peinture. L'Ecole anglaise; par le même. Feuil-
letons, des . . juillet et 1er aout. — Architecture; par Alfred Miehielê.
Ibid., 26 août, 12 et 26 septembre.
1859. Exposition universelle de 1855. Beaux-arts (Compte-rendu de
« l'Indépendance belge») ; par Jules Lecomte. I II. M. Ingres. M. Delacroix.
Feuilleton du 19 juin. III. M. Decamps. M. Horace Veraet. Ibid. du 27 juin.
IV et V. Les Belges, 10 et 18 juillet.
1860. Exposition universelle des Beaux-arts. (Compte-rendu de « la
Presse ») ; par Pierre Pétroz. Imprimé en feuilletons à partir du . . juillet. Le
18* article a paru dans le n* du 17 septembre* et ce n'est pas le dernier.
Nous dirons, pour les comptes-rendus de l'Exposition des beaux-arts, ce
que nous avons dit à l'occasion de ceux de l'industrie (voy. le n. 1699)»
qu'il serait à désirer que la bibliographie les enregistrât tous ; mais cela
conduirait trop loin, même dans un recueil qui ne serait pas aussi exigu que
le nôtre.
1861. Gbscbichtb der Musik in Italien, Deutschland n. Frankreich. Von
den ersten christl. Zeiten bis auf die Gegenwart. 25 Vorlesungen gehalt. su
Leipzig ; von Frz. BrendeL 2* umgearb. u. verm. Àufl. 1. Bd. 2. Lfg. Leip-
zig, Matthes, gr. in-8 de xvj pag. et pag. 161 à 207.
1862. Giagomo mbterbeer (de) à propos de « l'Etoile du Nord » ; par
G. F. {Gustave Frederix). Liège, Redouté, brochure in-8.
Tirée à 20 exemplaires.
1863. Gravure française (la) au Salon de 1855; par Georges Duplessis.
Paris, Dentu, Palais-Royal, in-18 d'une feuille. 1 .
— 4*5 —
1864. Guide through ihe galleries of paintings of the impérial Muséum of
the Louvre. Paris, de l'imp. de Desoye, in-i2 de 31 feuilles. 6 »
1865. Harmonie des passions humaines (P), fronton du grand théâtre
à Bruxelles, par M. Eugène Simonis, Notice par E. Van Bemmel, professeur
ordinaire à la Faculté de philosophie et lettres de l'Université de Bruxelles,
accompagnée d'une gravure par J. Frank. Bruxelles, Henri Samuel (1854),
in-4 oblong.
1865*. Harmonie bn exemples (V), ou Harmonie-pratique des jeunes pia-
nistes. Recueil d'accords, de modulations, de progressions ou marche d'har-
monie, etc. Pour servir de préparation à l'étude de cette science ; par P. A.
Clouzet aîné. (2e édition). Paris, Gust. Marquerie et O, pass. de l'Opéra, 14 ;
Benoît, r. Meslay, 40; et Bordeaux, l'Auteur, r. Porte-Dijeaux, 45, in-4 de
30 pages gravées. 6 »
La première édition est de novembre 1854.
1866. Histoire de la peinture sur verre dans les diverses contrées,
et particulièrement en Belgique, contenant une analyse descriptive des
vitraux de ce royaume. Texte par Edm. Uvy, architecte; planches par
J.-B. Capronnier. Livr. 7 à 10. Bruxelles, J.-B. Tircher, in-4 avec plan-
ches.
Prix de chaque livraison, 1 75
Avec les planches coloriées, 2 25
1 « L'Histoire de la peinture sur verre » continue à justifier l'attente des
souscripteurs. La 9« et la 10e livraisons viennent de voir le jour. Elles ren-
ferment, outre 16 pages de texte, une très belle planche représentant un
, vitrail du xvi« siècle emprunté à l'église des SS. Michel et Gudufe à Bruxelles»
, ^ François I" et Eléonore, chromolithographie qui fait honneur aux ateliers
j de M. Simonau. (Moniteur de Venseign., de Tournai.)
i 18^6*. Histoire des peintres de toutes les écoles, depuis la Renaissance
jusqu'à nos jours. Texte par M. Charles Blanc, ancien directeur des Beaux-
. Arts, et par divers écrivains spéciaux. Illustrations par les plus habiles
artistes et graveurs. Livraisons 1 à 162. Paris, Jules Renouard et O, rue de
Tournon, n* 6, 1849-55, 162 livraisons in-4.
I II paraît régulièrement une livraison par quinzaine depuis juillet 1849.
Le nombre de livraisons n'est pas déterminé.
j Prix de chaque livraison, 1 »
I, Tous les maîtres ont une pagination particulière. — Toutes les livraisons
se vendent séparément.
Un livre qui attire à juste titre l'attention à l'Exposition universelle, c'est
Îv VHistoire des Peintres de toutes les écoles, illustrée de magnifiques gravures
sur bois. Les 1«>0 premières livraisons comprennent déjà les plus grands
maîtres de toutes les écoles (au nombre de plus de cent dix). Elles ont été
if réunies (avec des titres provisoires (1), en trois splendides volumes grand
in-4. Le texte, dans lequel une véritable érudition est dissimulée sous Télé*
II gance et la facilité du style, est dû à M. Charles Blanc et à divers collabora-
j^ teurs ; on trouve à côté de la vie des peintres les recherches et indications
.j qui peuvent intéresser les amateurs et les artistes, les catalogues des œu-
vres, les prix des tableaux dans les ventes, les portraits, les fac-similé, mille
renseignements curieux, et enfin la reproduction, par la gravure, des plus
>\t beaux tableaux de chaque maître.
û (1) L'ouvrage terminé, il sert imprimé de nouveaux frontispices qui permettront de classer
^ ym livraisons dans l'ordre le plut rationnel, par écoles.
-4#-
On admire, dans les volumes exposés de ïffùfoire fas gmbêf, Vèçfy $a
papier, la beauté du caractère, la délicatesse ou tirâge~4es pUncnçs quj ac*
compagnent le texte; on s'étonne des progrès inattendus que lés éqjjeurê
ont olwénu's de Part nouveau où p&utof renouvelé de lagravurè sdr bois.
"MM. 'Jules Renoaard et C« ont du l'idée de rendre pes progrès palpables,
eu «knesant dans un blême cadré des gravâtes sur bois pubtiéWéepûift
cinquante ans dans leur ancienne- maisotf. On y y oit le modeaU cul^4râpo
de 1805, qui ornait les jeux instructifs de M. de Jouy ou les extrait? fi?
Buffon, devenir une image en 1810, une petite vignette en 1820," une gra-
vure passable eh 1840;* pour' arriver en 1B5& à'unê'jpr^feulB estampé Se
M: Quartîèy, réproduisant, d'après le dessin de M, 6 a basson, ut* des pta*
gracieux tableaux de* Lebrun. ••''>' ' r - <
Dans un autre grand cadre, MM, Juta Reneuard et C? out plané divans
spécimens, des gravpres incites préparées pour les prochaines livraisons; m
y vojt des Van der Meulen, des Van Dyck, des Guide, des Corrége, des
Canaletti, des Raphaël qui eussent paru jnçx£cufej)les ,il y £ )}uélçues
années, et qui promettent un' 'bel avenir à' cette 'œuvre considérable. —
Comnfc exempte de difficulté vaincue, nous devons signaler iso Vénus $Ur
un lit de repos, d'après fiiordano, gravée oar M. Dujardin ; Je totomk y
est insaisissable et j'effet des plus harmonieux. Si l'on réfléchit que chaque
pomt imperceptible quri cpnçqurt à modeler cetfe fleure ntfe est une parcelle
de bois laissée èh relief par l'artiste graveur,' on ne comprend pas cejtt£
oeuvre de patience.
H Y a aussi dans un genre tout différent un portrait du docteur fiunter,
<F après Reynolds. La tête en pleine lumière a itëatfcoup 'd'éclat, l'habit de
velours a 'des reflets excellente^ on croit voir une de ces gravures estampées
à~ la manière noire dont t& 'Anglais nous fournissent les plus' Beaux modèles;
f)u reste, X Histoire* des Peintres, publiée par MM. Jules Renouard etC»,
se trouve1 reproduite sdus toutes les formes à l'fepo^tiontmWerselle : le*
imprimeurs; lés graveurs, les tliehmnrs en cuivre, el tous les Collaborateurs
de cette grande publication n'ayant pas manqué de s'en faire tasneur. Nous
retrouvons même un cadre de ces gravures (fans la splendixje exhibition
d'un ]ba£i)e imprimeur qui n'a encore tiré que quelques spécimens de clichés,
et qui en' à pécore son baldaquin dans le transept. 11 à'ést'pjas1 jusqu'aux fa-
bricants d'ettcreé qui n'aient'tait Valoir 'leurs échantillons par 'quelques sulelfe
à effet tirésdé Yffistôire des Peintres. ' * - *'" '• 1 ' ,;
Les matériaux divers qui concoarent k la febrication de cette œuvre tf art
ne' sont pas la partie la mains curieuse de L'exposition de $IM. Suies le*
nouard et Ge : bois dessinés, bois gravés, clichés en cuivre obtenus par la
galvanoplastie, qui reproduisent toutes les délicatesses de la gravure et peu-
vent tirer des nombres inimités. Les connaisseurs s'arrêteront devant lès
admirables dessins d'après Raphaël, taul Véronèse, Corréçe/ et n'étonnèrent
qu'avec des matériaux aussi ingrats qu'an morceau dje boisât une pointé de
eanif, un parvienne aujourd'hui à reproduite avec cette perfection tes diefs-
d'&avpes des grandes écoles,- et jusqu'à la Transfiguraiicfvtle RaphaéL
il y a encore à faire valoir .une considération bien importante en matière
d'industrie-, c'est celle diji pries, si modique qu'il permet aux amateurs les
moins favorisés de la fortune de «e procurer pour quelques centimes, les
œuvres d'art , autrefois privilège- exclusif de .quelques doues collectionneurs;
-—La livraison de l'Histoire des Peintres, contenant 4 ou 5 gravures: avec
texte et pagination séparée ne coûte qu'un ^roe. —C'est ce qài a contribua
puissamuient à la propagation de1 pe nehe musée qui résume loua les musées
de lTSarope; (Gazette de Fretwe.)
1867. Hotel-de-ville d' amiens (1'). Projet d'agrandissement et de
dégagement. -Observations soumises au corps municipal; par Edouard
P4rih AmW, A?ron, in-8 de £ feuilles \A, .avec une pli^,,
Extrait du journal « le Commerce de Ja Somme », janvier et îé&siûr J£&
— 437 —
eç*i $868. Hôtel imp^ial pB$ iïjvalidjbs. p$scription 4a tombeai*. dç JJapo-
$* léqn lerj par |e çpîouej Gérard, secrétaire général, archiviste de jT^ïe,}*
«* P^|s, PiqÇ, |ig de, l'^eV^-YiUe, ia-1^ d'une, 1(2 faille.
^ lgêa, Lnjl^e**;* .(de V) de* doctrines et de la Civilisation sur la Musique.
,jp Diseurs, par te dooteuç 3%Hte*e Ppmîfh Lyop, de l'iœpr. de Dumoulin,
^ in-8 de 2 feuilles lf 2.
^1 1870. Institut des provinces de France. Exposition artistique àCaen en
' J| 185i$, (Catalogue publié par prcjre da J'totUut des provinces, de. l'Association
^ norwôPeie ej; a^ la Société française pour la soiwecvatioa des roopumaata.
C^en, Hardel, in-8 de 4 feuilles 1 j2 avec vignettej.
fa P§t3%ufi floijrorenant }a n^çç fy £2$ §ujete ^e, peiptures,, l}th,egrflpbies,
g i dgssjns et photographie^. . '
e,l 1871. Institut du temple de la Gloire, fimdé en exécution du décret de
ip S. MÎ.' j'e^Tperèur tfaèoléqp Ier i daté, du camp de Poserij le 3 décembre 1806.
ï- Paris^ de "ttmpr. de 'M«e Smith, ï'ntT12! de 2$ pages. ' ' f ' ' '" ' r ' "'
j 1872. Journal d'orque (le), recueil 4e pièces d'orgue des meilleurs
-j _ maîtres anciens et modernes, pifbfiê par, /. Emrn. Henskens, organiste de
^ Saint-Jacqiies/à Anvers. Vl' année. 1855. Anvers, l'Auteur, ruePruynenJ
$ no l54, in-4. ' •
Le Journal dî orgue, dont la sixième année est en cours de publication,
% paraît %: la fin de cbaqie mois, par livraisons de 12 pages in-4, et forme1 à la
i fin de l'année un beau volume de 144 pp. d'excellente musique d'orgue. Prii
» de l'abpnnemen^ annuel, • * Jg 50
i ' Cet "mtéressan^ recueil, fjopt l'utilité est généralement reconnue,, trouvera
}) sa placé marquqe sur le pupitre de l'Organisitè qui cultive et exerce son arl
l avec goût et conscience; ' * ,; ' ' "' - fc. , r.v
1 ~ 1873. Léonard de Vinci et son école; par À.-F. Rio. Paris, A. Bray,
1 in~Ï8 format anglais, de 10 feuilles 1{3. '' 9 50
1 Extrait '* âe !' Art chrétien. Voyez* le no ... " "
! 1874. Louvain monumental, ou Description historique et artistique de
tous les édifices religieux et civils de ladite ville; par Ed. van Èven.
ie à 6® livraisons. Bruxelles et" Louvain, Fonteyn, iri-4. Prix de chaque
livraison. " * " l* * 1 " »
1875. Louvre (the) ; or Biography of a Muséum; with two Plans; by
Baytè St-jîmnf LonSori, Post 8fo. pp. 369, cloth. 10 s. 6 d.
Paraissant les 1er ej 15 de chaque mois.
tYix Wl'abonjiement annuel pour la Belgiçrue. 10 »
PouVteèrÇgerr, M vr '* * ' ' ;> '" ' 8* "' & »
1877. Maître-autel en cuivre çepoussç jet doré, exécuté sur les j^R*
de M. Violletr^eduç, architecte, par M. Bachelet, orfèvre. Paris, oje l'impr".
de Bonavëntûre, jri-8 de ï/2 feuille. -.-..*» . ^
rue kautefeuille, 12, in-18 de 14 feuilles 1/3, plus une planche. " 21bd
1879, MANUEt de l'amateur d'estampes, contenant,* etc., et précédé de
C<$sidérâfions sur ïftlWffltfe 'délai 'gfavureY ses1 dîv"er% procédés, Ifèhpix'déa
— 428 —
••lampes et la manière de les conserver; par M. Ch. Le Blanc, ancien em-
ployé au département des estampes de la Bibliothèque impériale. Ouvrage
destiné à faire suite au « Manuel du libraire et de l'amateur de livres », par
M. J. Ch. Brunet. 5' livraison (chaufourier-durer), in-8 de 10 feuilles. —
6* livraison (durer-greutbr). Paris, Jannet, in-8 de 10 feuilles. — Prix
de la livraison 4 50
L'ouvrage sera publié en 16 livraisons.
1880. Manuel (nouv.) simplifié de photographie sur verre et sur papier
albumine, collodion ; par M. Edouard de Latreille. Paris, Roret, rue Haute-
feuille, 10, in-18 de 2 feuilles 2/3. 1 50
1881. Matinées du loutre (les). Paradoxes et rêveries. Entretiens de
salons ; par Méry. Paris, Y. Lecou, in-18 anglais de 10 feuilles. 3 50
1882. Mélodéon. Recueil de chants populaires anciens et nouveaux , à
une ou plusieurs voix, pour les écoles et les familles. 3e édition. Partie no-
tée en chiffres. Paris, Borrani et Droz, in-12 de 3 feuilles. 1 »
\ 1883. Mélographir, ou nouvelle Notation musicale ; par Juan Népomu -
eeno Adorno. Paris, F. Didot, in-4 de 5 feuilles, avec tableaux dans le texte
et une grande planche lithogr. 2 »
1884. Mémoires de la Société scientifique, artistique et photographique
des Basses-Pyrénées. Année 1855. Pau, de l'impr. de Veronèse, in-8 de 3
feuilles, plus un tableau et une planche.
1885. Méthode d'accordéon en chiffres, au moyen de laquelle on peut, en
peu de temps, sans maître et sans connaître la musique, apprendre à toucher
cet instrument; suivie d'exercices et d'airs notés. Paris, de l'impr. de Bois-
seau, in-8 oblong de 8 pages. 3 »
1886. Muséb dangers (le). Notes pour servir à l'histoire de cet établis-
sement , par Louis Tavernier. Nantes, de l'impr. de Gosnier et Lachèse, in-8
de 3 feuilles 3/4.
Extrait du « Journal de Maine-et-Loire >.
1887. Musée impérial du louvre. Description des sculptures modernes;
par Henri Barbet de Jouy, conservateur-adjoint des antiques et de la sculp-
ture moderne. Paris, de l'impr. de Vinchon, in-12 de 7 feuilles 1/2.
Ce catalogue comprend la description de 388 morceaux de sculpture de la
Renaissance et des temps modernes.
1888. Musée populaire de Belgique, institué par arrêté royal du 24 dé-
cembre 1848. 10e livraison. Bruxelles, H. Tarlier, gr. in-fol. 1 50
Les sravures que renferme cette livraison sont :
Les différentes races de chevaux du pays. — L'industrie des 9 provinces.
— Les Gantois et les Liégeois fraternisant (xix« siècle). — Le Brasseur. —
Les ruines de l'abbaye de Cambron. — Le portrait du Roi et du duc de
Brabant. — Les 42 apôtres. —La famille royale.
1889. Musique de chambre ; séance extraordinaire chez M. Gouffé. —
Salle Herz : Matinée musicale ; par A. de Rovray (M. Fiorentino). — Feuil-
leton du « Moniteur universel », du 22 juillet.
1890. Musique religieuse (la) ; par le P. Louis Girod, S. J. Namur, F.
J. Doux fils, in-8 de iv-257 p. 2 50
1891. Notation musicale (de la) attribuée à Boëce, et de quelques an-
ciens chants qui se trouvent .dans le manuscrit latin n° 989 de la Biblio-
thèque impériale. Nouvelles considérations sur la musique et sur la versifi-
- 429 -
cation du moyen-âge; par A. h H. Vincent, membre de l'Institut. Paria,
Douniol, in-8 de 24 pages. » 75
Extrait du « Correspondant », du 25 juin dernier.
1892. Notation musicale sténôgraphique; par de Rambures. Abrégé
de la Méthode musicale sténôgraphique, ou Manuel pratique pour servir à
l'exécution de la musique par la notation sténôgraphique mixte. In-8 de
4 feuilles 1/4. — III9 partie de la Méthode musicale. Notations comparées
et art d'écrire le cbant à la dictée aussi vite qu'il est émis, ou Sténographie
musicale. 2e édition. In-8 de 11 feuilles, plus 16 pages de tableaux auto-
graphies. Paris, Régnier-Canaux, rue Sainte-Àppoline , no 17; Blanchet, rue
Croix-des-Petits-Champs, 9.
Prix de l'Abrégé, 1 50
— de la 3* partie. 5 »
1893. Note sur une vignette d'un manuscrit de la Bibliothèque impériale;
par M. François Lenormant. Paris, de l'impr. de Martinet, in-8 de 8 pag.
.Le mss d'où cette figure est tirée est conservé à la Bibliothèque impériale,
ancien fonds latin, n° 6862. C'est une copie du Pseudo-Apulée incomplète.
Cette note est extraite du « Bulletin de la Société botanique de France » .
1894. Notice des tableaux exposés dans la grande galerie du Musée de
Lyon, publiée par M. Augustin Thierriat, conservateur des Musées et du
palais des Beaux-Arts. Lyon, de l'impr. de Perrin, in-16 de 3 f. 3/8. 1 •
Analyse descriptive de 211 tableaux, avec l'Origine du Musée de Lyon.
1895. Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée impérial
du Louvre; par Frédéric VilloU conservateur des peintures. lre partie.
Ecoles d'Italie et d'Espagne. XI« édition. In 12 de 15 feuilles 2/3 —Idem.
2* partie. Ecoles allemande, flamande et hollandaise. VI' édition. In-12 de
15 feuilles. —Idem. 3° partie. Ecole française. In-12 de 19 feuilles 1/2.
Paris, de l'impr. de Vinchon. Prix de chaque. 1 50
Le premier de ces catalogues comprend les notices de 558 tableaux. Cette
il* édition est tirée à 3,000 exemplaires, du no 1,801 à 21,000. Le second
a 618 numéros, et cette 6e édition est tirée à 3,000 exemplaires du n° 9,301
à 12,300. Le troisième, comprenant les notices de 600 tableaux, est im-
primé à 3,000.
1896. Notice historique et critique sur les monuments érigés à Orléans
en l'honneur de Jeanne d'Arc; par Ch. Aufrère-Duvernay, avocat à la Cour
impériale d'Orléans. Orléans, tous les libraires, et Paris, Tresse, au Palais-
Royal, in-8 de 2 feuilles 3/4, plus une lithographie du nouveau monument.
1 25
1897. Orgue à piston pour église et pour salon, inventé par MM. Claude
frères, de Mirecourt (Vosges). Paris, de l'impr. de Soupe, in-32 d'un quart
de feuille, plus un fac-similé.
Orgue qui figure à l'Exposition universelle de 1855, sous le n° 9613.
1898. Orque (l*) du palais des Tuileries, construit par S. Erard, en 1827;
détruit en juillet 1830, réédifié par P. Erard, en 1855. Paris, F. Didot,
in-folio de 6 feuilles 1/2 plus 7 planch.
1899. Origine de la peinture ; par Auguste Maillet. Paris, de l'impr. de
Bonaventure, in-8 de 8 pag.
, Discours en vers, extrait des « Annales de la Société libre des beaux-
arts». Tome 18.
1900. Oephee (Y) des écoles primaires et des maisons d'éducation, publié
— 430 —
par E. et R. Van Maldeghem. Année 1855. Bruxelles, MM. Van Malde-
gtiem, in-8. *
Paraissant par livraisons de 21 pages ; six forment tin volume. Prix de
chaque livraison. ' u "'* 65
1901. Balais bourbon, aujourcj'huj palais du ûorps législatif* Origine et
description de cet édifice ; ses différentes transformations ; principaux évé-
nements' dont il a été le théâtre depuis sa fcuujatiop, 1322,' jusqu'en 1855.
Paris, de Fimpr. d'Henri et Ch. Noblet, in-12 de 8 ftM*; ptas 2f v*g. 4 »
La, dépense faite pour la construction de ee monument; depuis 1722 jus-
que nos jour*, sq nipûtô £ 85 million* 687,964 &. 20 c,
1002. Palais de l^indostri»*. Vue prise à vol d'oiseau du eôté de la grande
avenue des Champs-Elysées. Paris, H. Pion, seul éditeur' autorisé pour les
vàês*du Palais de l'Industrie, rue Garancière, 8, in-plano d'une feuille a^ec
le dessin du palais.
19Û3. Balais de l'industrie. Vue de la galerie des machines, place de la
Concorde. Paris, de lfimpr. de Pion, in-plano d'une Veuille.
1904. Parallèle des maisons de Bruxelles et des principales filles de
Belgique construites depuis 1330 jusque nos jours, représentées en planâ^
élévations, coupes, détails intérieurs et extérieurs , mesures^ et dessinées par
Aug. CastermanSy architecte. Livraisons 1 t 14. Liège, Ë. Noblet,' et Paris,
même maison, rue Jacob, 20, 14 liV. in-fôl., composées de planchés gravées
au tiait. Prix de chaque livraison. ' *• 4 »
L'ouvrase complet se composera de 420 planches, divisée, en 20 livraisons
(}f 6 plancha chacune, t- Un tjfre grayé, une table e* un texte ppropt Coupés
Ç$ti§ ? u* sou§çr/}(|f^^fs et'parçttrput avant }a dernjère li<rai§pp.
.190$. Rbimtbrb 4 |/BXfqsmQN PS 1855fla); par Eimn4§k iukt 4ê
Gtmw*. pari», JE. Pente, ift-18 d'une feuille |/5|. 2 i
Tiré à 42 exemplair^.
1906. Plain-Ghant (du) et de aen avenir dans le diocèse de Rennes.
Bennes, de Pimpr. de Vatar, in-ë de 32 pages.
' Signé : M.
1907. Rmnces de l'art (les). Architectes, sculpteurs, peintres, gray.eurs.
musiciens, poètes, orateurs; par H&e* Céline Fallet. Rouen; 'Ùég^rfiL |n^'^g
26 feuilles. ' ' 4 »
5 Bibliothèque morale de la jeunesse.
1906. Principes de mélodie et dliarrnonle. Règle de la position des dièses
et 'des bémols a là clet. Jabïeau et mécanisme des principaux acporcfs. tVonl
cte rjmpr.de Ôarrèt, in^ de 16 pages. ' ' ' l * " * ''*'
W$> Projet (J'unç sjociçté universelle, de musjque, pprtynt Je, noa>xle
« Napoléprph^épnie », ayant pour double but de .mettre \ j^ porfée cfe Jpu^
les' hommes un élément de bonheur physique e). inora^ e'i <}e créer, da§|
chaque spu^prçfeçtjjre, une niaisog <}e retraite pour la vieillesse. JP^fig,' pe
l'impr. de Çruillqis, in-4 de 4 pages.
Sîgn$"; Delcamp', rue du Faubourg -gaint-Denis, 55.
1910. Promenades artistiques, ftaris en 1855. ge§ monunients, ces
musées. Tableau des embellissements1 successifs jusqu'au règne 'actuel; par
Cernitte Schût. Bruxelles, librairie internationale, 1 vol. ïn-fâ de 384 pages
avec une carte gravée sur acier, représentant tous leà monuments (fe Parrf
et de ses environs. ' * r' "' <" * " "'- ' " : " 3'k)
1911. Quatre branches de la photographie (les). Traité complet, théon-
que et urajjgue ffes procédés dp paguerre, Talbût, Niepce de gaint-Viçtor ej»
Açfbfr; précédé des Annales (Je ïa photographie^ et suif i d'éléments ae chljr
mie ei d'optjqgye appliqués iji cet art; par"jl. Betloc, professeur de photoçra-?
phje. JîsrjsV r Auteur, rue de Laricry, 16; rue de l' Ancienne-Comédie, i&\
in-ë ^e 2$ feuilles, plus deux portraits; au bur. du « Cosmos ». JO *»
' 1912. Rapport sur l'Exposition universelle des beaux-arts, lu Je 17 juji>
185^. ^ J'ajseiem^Jép générale annuelle de la Société libre" des beaux-arts, par
Afr qQrtifi-($Qfk, peintre, restaurateur des tableaux des nujséejs impçriàux
etc. Paris, Johanneau, rue de l'Arbre-geç, \§, in-§ fie 3 feuilles, J. »
1913. Recherches iconographiques sut Jeanne d'Arc, dite la Pucelle
d'Orléans. Analyse critique des portraits pu oeuvres {l'art feifefe sa ressem-
blance; par*M. ValUt cle Viriville, professeur adjoint à l'École impériale des
charte^. Paris, Dumèufin, quai des Augustiaô, 1*, in-8 d'une feuille 3/4 avec
2p1anches.' *"•"■' • <• ' : - • . - ^1
Entrait de la * Revpe archéologique », 12* année.
ipH* BfiC»^CBEs pur l'architecture,,' la sculpture, la pejnfure, Ja menui-»
série, ja ferronnerie, etc.; dans )e? majsons'du moyen-âge et de |a repais-:
sauce, a Lyon; par P. Martin, architecte. Lyon, Brun; Paris, Didronç et
Lyon, l'Auteur, rue Tbomaasin, 13, in-4 de 11 feuilles, avec un- grand nom-
bre de' pi ajiches.T 6G »
191$. Rpcgeil, de cjiants religieux pour soprano, ténor, basse et chceunf
avec accompagnement d'orgue, etc.; par 4* Wanspn fils, profeçseijr au fogr
se? valoir* royal* dd LijÉge. Bruxelles, p. Naçher, iji-§.
191
tope
firàhf"^. " "(?" ît
faax^titre ei titre. Avertissement, i-vru. p. 565-i ,090. La Renaissant
des arts formera 4 volumes : le 1er consacré à la Peinture, le 2e à la Sçulp-<
tuw/jejp k l'Architecture, ^ 4? à des Mélanges.. prix 4e chaque volume
m PfBW vfirg^ de IJoliapde ; J5 fr„ et 12 fr. W papipr y£Jjn. Lp vplun^
anngnei ^-nje^us a çté tiré à \f)o exemplaires. t (
1917. Çbvue universelle des arts, publiée par Paul Lacroix (Biblio-
phile' ïàcob),' avec Ja collaboration de MM. Emile Bégin ; Charles 'Blanc,
aricT'dif*'. des ^eaux-Arts; Ernest Breton, de la Sop. des Antïquairejs de
Société 4ee aptfquaircg; comte £àou de ^a^orde, 4e l'Acad. des pserip. et
beJfcMeffcres; A. Lassus, archit. de No^e-Dame et de la Sainte-Chapelle;
Leroux 'de iiney, delà Soc. des antiquaires; Adrien de longpérier, de
l?A«ad; des inserij». et belles-lettres; Henry Martin; Prosper Mérinxée, 4é
l-'j$c£d. française et de l'AcadV des inser. et belles-lettres; Alfred Micbiels;
Ffa'nçisfluè kijbhel, corresp. de Tînstitut;' Anatole* de Montaiglon ; Pauîih
Parjs^â.ë'j'i*^' deà inscr. et'bèllès-lêHres:' Tarràl; baTon' Taylor^dg
l'^ad^i^s Bèa^x-^rl^, prfsîd.'deç goç/art. dé tfràncp; Vallèt de virivijje,
prof, à rÈcole des Chartes'; Y. Vilîot, co'nserv. <Je la peinture', au Mùsé^ dq
Louvre; — F. Delham; Ênfctfp &wk$9 cfcef 4ii Jrçreau fdi^ozr.; ^lexàjtfre
Q$JM1£# ê§Wr del'Acad. des Beaux- Arts de Bruxelles; Joachim Lejewel;
— 4»-
Bruxelles; A. Sterckx, anc. dir. du Bibliophile belge; F. Tindemans; Van
Bemmel, dir. de la Revue trimestrielle; A. Wauters, archiv. de la ville de
Bruxelles; — G. Champseix, prof, à Lausanne (Suisse); — M. G. Marsuzi
de Asuirre, etc., etc. Livraisons 1 à 5. 15 avril — 15 août. Bruxelles.
A. Labroue et Cie, rue de la Fourche, 36 ; et Paris, France, quai Voltaire, 9,
5 livraisons gr. in-8.
La « Revue universelle des Arts» parait simultanément à Paris et à Bruxel-
les, le 15 de chaque mois, à partir du 15 avril dernier, par livraison de
5 feuilles grand in-8, et formera chaque année 2 forts volumes.
Prix d'abonnement :
Paris et Bruxelles : Départ, franc, et prov. belges : Étranger *
Un an fr. 15 » Un an fr. 18 » Un an fr. 20 »
Six mois » 8 » Six mois » 10 » Six mois » 12 »
Un numéro » 2 » Un numéro » 2 50 Un numéro » 3 »
Sommaire des livraisons publiées jusqu'à ce jour :
N° 1. 15 avril. — Introduction, par les fondateurs de la Revue. — Go-
defroy, peintre du roi François I'r, par M. le comte Léon de Laborde, mem-
bre de 1 Institut de France. — Les Arts en Belgique sous Charles-Quint,
$ 1er : l'Architecture, par M. A. Henné, secrétaire de l'Académie des Beaux*
Arts, de Bruxelles. — Coysevox, sa vie et ses œuvres, par M. Jean Du Sei-
gneur, statuaire — Exposition de tableaux anciens, au Palais Ducal, à
Bruxelles, par M. Mirsizi de Aguirre. — Bulletin bibliographique, par
M. Félix Delhasse. — Chronique, document* et faits divers : l'Exposition
universelle de Paris; les ventes publiques, etc., etc.
No 2. Mai 1855. — Des tendances de l'Art au XIX* siècle, par W. Bur-
r. —Les Arts en Belgique sous Charles-Quint, $ 2e : la Peinture; $3* : la
ulpture, etc., par A. tienne. — Inventaire des dessins de Raphaël, qui
faisaient partie de la collection Jabach, par Paul L'tcroix (Bibliophile Jacob).
— Documents inédits sur les artistes français. 1 : Lettre de Nicolas Cochin,
relative à Pigalle. — Exposition d'objets d'arts, au Palais Ducal, à Bruxelles,
par Marsuzi de Aguirre. — Bulletin bibliographique, par Félix Delhasse. —
Chronique, documents, etc.
No 3. Juin 1855. — Houdon, sa vie et ses ouvrages par Anat. de Mon-
taiglon et Georges Duplessis. — Excentricités artistiques, 1 : le prince de
Pons, par F. de Fontaine. — Êpitaphes des artistes dans les anciennes égli-
ses de Paris, par Paul Lacroix (Bibliophile Jacob). — Exhibition d'eaux-
fortes de Rembrandt, etc., au Cercle artistique et littéraire de Bruxelles,
par L. Alvin. — Lettres sur l'Exposition universelle des Beaux-Arts, à Paris,
par S. — Chronique, documents, faits divers.
No 4. Juillet 1855. — Houdon, sa vie et ses ouvrages, suite, par Anat.
de Montaialon et Georges Duplessis. — Catalogue des principaux tableaux
et objets d'art qui faisaient partie du cabinet de Rubens, par Paul Lacroix.
— Renier van Thienen, par Ch. Piot. — Lettres sur l'Exposition universelle
des Beaux-Arts, à Paris, par S. — Bulletin bibliographique. — Chronique, etc.
No 5. Août 1855. — Houdon, sa vie et ses ouvrages, suite, par Anat. de
Montaiglon et Georges Duplessis. — Canova et ses ouvrages pour Napoléon,
consul et empereur, par J.-J. Champollion-Figeac. — L'architecte Louis,
pair Gustave Brunes. — Documents inédits sur les Artistes français . II : Ni-
colas Poussin. — Lettres sur l'Exposition universelle des Beaux- Arts, à
Paris, par S. — Le fronton du théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, par Ch.
Potvin. — Bulletin bibliographique, par G. Brunet. A.-G.-B. Schayes,
F. D., etc. — Chronique, etc.
Le no 6 a paru, mais il n'est pas encore arrivé à Paris.
1918. Rhin (le) monumental et pittoresque, aquarelles d'après nature
lithographiées en plusieurs teintes par Fourmois, Laulerset Stroobant; texte
Scu
-433-
par Louis Hymans; publié sous le patronage de S. A. R. Madame la Prio-
cesse de Prusse. Livraisons 5 à 10 et dernière. Bruxelles, Leipzig, Gand,
G. Muquardt. ,
Prix de la livr., édit. gr. in-folio. 10 •
» pet. in-folio. 7 »
L'ouvrage complet forme un magnifique volume in-folio, relié en maroquin
du Levant, avec ornements en relief. Prix lft» fr. (sans la reliure 100 fr.)
Le même ouvrage édit. petit in-folio, 100 fr. (sans la reliure, 70 fr.)
1919: Rheinbcch (das). Landschaft, Geschichte, Sage, Volksleben; von
Wolfg. Miiller von Kônigswinter. 8-13 Lfg. Bruxelles, Leipzig, Gand, C.
Muquardt, 6 livr. gr. in-8. Prix de chaque livraison » 75
Un nouveau livre, du célèbre romancier allemand Wolfgang Millier, occupe
en ce moment toute la presse allemande et paraît obtenir en Allemagne un
de ces succès prodigieux comme ils ne se produisent guère que dans les
grands centres littéraires.
Das Rheinbuch. Landschaft, Geschichte, Sagen und Volksleben, tel est le
titre de ce livre que son éditeur, M. Muquardt, fait illustrer par les artistes
belges les plus distingués. Les organes les plus estimés de la presse alle-
mande sont unanimes dans leurs éloges au sujet de cet ouvrage. La Gazette
de Cologne, entre autres, lui consacre son feuilleton du 12 mai, qu'elle ter-
mine en disant que la littérature allemande peut ajuste titre être fière d'un
ouvrage qui trouvera sa place au premier rang parmi ses plus belles pro-
ductions. (Indép. belge, 6 juin.)
1920. Souvenir d'Albrecht DUrer, en français et en allemand. Nuren-
berg, de Ebner, gr. fn-fol. de 7 planches gravées. 10 »
1921. Te oeum (le) de M. Hector Berlioz; par J. d*Ortigu$. — Feuilleton
du Journ. des Débats, du 26 mai.
Un autre article, excellent, de M. Adolphe Adam sur le «Te Deum * de
M. Berlioz a paru dans « l'Assemblée Nationale » du 8 mai.
1922. Tombeau (le) de Napoléon I" aux Invalides. Notice; par M. Albert
Lenoir, architecte du gouvernement, etc. Paris, Martinon, in-4 de 9 feuilles,
avec 43 gravures sur bois intercalées dans le texte.
1923. Traité complet de photographie sur collodion ; répertoire de la
plupart des procédés connus; par Alphonse de Brébisson. Paris, Chevalier,
au Palais-Royal, in-8 de 8 feuilles 3/4. 5 »
1924. Teaité d'architecture, contenant des notions générales sur les prin-
cipes de la construction et sur l'histoire de l'art; par Léonce Reynaud, ingé-
nieur en chef des ponts et chaussées, professeur d'architecture à l'École po-
lytechnique, inspecteur général des édiBces diocésains. Paris, Carilian"
Gœury et Vict Dalmont, 1850, in-4 de viij et 523 pag. avec Atlas in-fol.
de 81 planches et 5 feuilles de texte 60 »
Voy. sur cet ouvrage deux articles de L.-A. Boileau, architecte, impr.
dans « le Siècle >, n°* des 4 août et 11 septembre dernier.
1925. Traité db photographie sur collodion sec; par A. Herling, ex-
rédacteur en chef du journal photographique « le Propagateur». Paris, l'Au-
teur, rue Monsieur- le-Prince, 51, in-8 d'une feuille. 2 »
1926. Traité de photographie sur toile, dernier perfectionnement inventé
par M. Dejonge, artiste peintre. Paris, A. Ninet, rue de Lille, 37, in-8 de
12 pages. 3 »
1927. Trois statues d* jeajwb d'arc (les); par JÀonee Dupont. Orléans,
Pesty ; et Paris, Dentu, in-12 de 4 feuilles 5/6, avec 4 lithogr. 1 »
— 436 -
dictionnaires: par Perey Sadler. 3* édition, augmentée de la prononciation
anglaise, figurée par des sons français. Paris, Trtichy, 2 tomes en un toI.
in-12 de 56 feuilles i\6. 6 »
1949. Dictionnaire portatif français-allemand- anglais, à l'usage des
voyageurs ; par le docteur F.-E. Feller. 5« édit. Leipzig, Teubner, in-32
de iv et 1318 pages. 2 »
1950. Dictionnaire usuel de tous les verbes français, tant réguliers
qu'irréguliers, entièrement conjugués, contenant, par ordre alphabétique,
les 7,000 verbes de la langue française avec leur conjugaison complète, et
la solution analytique et raisonnée de toutes les difficultés auxquelles ils
peuvent donner lieu sous le rapport de leur orthographe, de leur prononcia-
tion, etc. ; par MM. Bescherelle frères. Paris, Garnier frères, 2 vol in-8,
ensemble de 130 feuilles 1(4. 12 »
La couverture porte : 2e édition.
1951. Dizionario nuovo italiano-francese-armeno-turco, compil. dai pa-
dri délia congreg. Mechitaristica. Vienna, 1846, gr. in-8. 30 »
Bullet. mensuel de Fréd. Klincksieck.
1952. Elementarbuch der franzôsischen Sprache ; von Dir. F.~A. Càllin.
2. Gang. Hannover, Helwing, gr. in-8 de xiij et 362 pag.
1953. Elbmentos de grammatica casjellana, para usos de los ninos
que concurren a las escuelas; por D. Diego Narciso y Quiroz. Nueva
impression, revista y corregida. Paris, Rosa et Bouret, in-18 de 3 feuilles.
1954. Eléments de la grammaire française, exposé simple et facile des
règles qu'il est indispensable de connaître pour parler et écrire correctement
le français. 820 exemples, par Ad. Rion. Paris, tous les libraires, in-16 de
4 feuilles.
Bibliothèque illustrée des familles et des écoles.
1955. Essai sur l'analyse et la synthèse des éléments phonétiques des
langues et sur l'écriture ; par M. Georges Cannissié. Lille, de l'impr. de
Danel, in-8 de 2 feuilles.
Extrait des Mémoires de la Société impériale des sciences, de l'agriculture
et des arts de Lille.
1956. Etablissement (de 1') d'une langue universelle. Paris, de l'impr.
de F. Didot, in-8 de 2 pages.
Signé : Hippolyte Peut. Cette lettre a d'abord paru dans le journal « Le
Pays », du *20 septembre, et a été reproduite par « le Siècle », dans son
numéro du 22.
1957. Etudes de linguistique. N* 1. De l'étymoiogie, du mot NeUos.
Bruxelles, in-8.
1958. Etude des langues (de Y). 1» partie. Premiers principes d'édu-
cation avec leur application spéciale à l'étude des langues; par M. C. if or-*
cel9 consul de France. Paris, Borrani et Droz, gr. in-18 de 13 feuilles ljtf . 4 »
(La fin au prochain numéro.)
Le rédacteur en chef, gérant.
J. M. QUÉRARD.
Farts. UM>ria»rte apétltla •! « toniMM 99m tot Jotantux <fe Pvinttofl 01 c», np (**«**•» t.
LE QUÉRARD.
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
HISTORIQUE
DE LA PROPOSITION DIJ CONGRÈS TYPOGRAPHIQUE
faite par M. An*. MEMAIU».
Lettre au Rédacteur du Quérard.
Monsieur le rédacteur ,
En reproduisant dans un des numéros de votre journal un article
de Y Indépendance belge , vous y avez joint une note qui renferme une
inexactitude. Je ne suis pas le premier qui ait émis l'idée d'un Con-
grès typographique pour discuter les questions relatives à l'origine
de l'Imprimerie. C'est à M. Ambroise Didot que revient cet honneur,
comme je l'ai dit moi-même dans ma Proposition (1) ; le seul mérite qui
me revienne (si mérite il y a), c'est d'avoir formulé une proposition
positive. M. Didot avait exprimé le vœu d'une réunion à tenir à
Haarlem, Strasbourg, Mayence ou Paris, lors du plus prochain jubilé
typographique, ce qui nous renvoyait au siècle suivant J'ai proposé,
moi, de réunir ce Congrès à Paris, en 1855, afin de profiter du con-
cours d'étrangers que devait amener dans cette ville l'Exposition
universelle.
Puisque l'occasion s'en présente, permettez-moi de faire ici en
quelques mots l'historique de ma proposition,dont vous avez bien voulu,
dans un de vos premiers numéros, promettre à vos lecteurs de leur
f^ire connaître le résultat. Cela pourra servir à d'autres, dans le cas
(1) L'article de M. Aug. Bernard rectifie un anachronisme que nous avons
commis dans l'un de nos précédents numéros (p. 209), en présentant le projet
du congrès typographique de M. Ambr.-Firm. Didot comme postérieur à
celui de M. Aug. Bernard. Nous sommes heureux qu'une occasion se présente
de rendre hommage à la vérité. J. M. Q.
30
- 438 —
où mon projet serait destiné à recevoir plus tard soa exécution. Je
dis cela surtout pour MM. fes Belges, qui1 rfoftt pas souÉLé le mot de
ma proposition lorsqu'elle avait chance dte *éuisir, eO qvà mate tenant
s'avisent de là soutenir4 à leur profit (1) . Quofqpfe fort ititéûe&é dans la
question, je leur souhaite meilleur succès que celui que j'ai obtenu
moi-môme, car ce que je désire, avant tout, c'est l'avantage de ma
chère typographie.
D'abord je ferai remarquer que c'est le 8 octobre 1853 que le pu-
blic a été pour la première foisr saisi de ma proposition par le journal
YAthenœnm fronçais. On avait tout le temps de se préparer à fe réu-
nion, puisque l'Exposition universelle ne devait avoir lieu que dix-
huit mois après. Si mon projet avait été goûté, il était facile d'orga-
niser les Congrès locaux dont parle M. Ruelens , pour préparer les
éléments de la grande réunion, mais je ne sache pas qu'aucune
feuille bibliographique s'en soit occupée. En tout cas, je suis sûr que
ni le Buttbéèn de M. Heussner, ni celui de M. Techenfcr n'en ont dit
un mot à leurs lecteurs.
En présence de ce silence général, jk n?ai pas hésité à agir seul, à
mes risques et périls. J'ai fait en conséquence réimprimer isolément
ma Proposition, et l'ai adressée par la poste à toutes les personnes
qui me semblaient devoir s'y intéresser. (On la trouvera ci-jointe sous
le numéro 1.)
Ce n'est pas tout, comme je connais l'esprit du publie, j/at soumis
ma proposition à la chambre des imprimeurs de Paris, de façon
qu'elle pût en faire sa chose propre. M. Guiraudet, le président de
cette association, accueillit très-bien mon projet ; il fit ce qu'il put
pour le faire agréer à ses collègues et le patroner par M. Àmbroise
Didot (2) ; mais il ne réussit ni sur un point ni sur P autre. M. Didot ob-
jecta que tout son temps serait pris par les travaux du jury de ^Ex-
position universelle ; quant aux autres membres de la chambre des
imprimeurs, sauf quelques-uns d'entre eux, parmi lesquels je dois
nommer M. Duverger, qui formula une proposition particulière, ils
ne montrèrent qu'une médiocre sympathie pour le Congrès typogra-
phique, qui pouvait cependant donner tant de relief à leur réunion
jusqu'ici sans caractère officiel. Je les avais pourtant bien mis à l'aise
dans la lettre que j'écrivis le 20 novembre 1854. à leur président, en
réponse à une demande de renseignements. (On trouvera cette lettre
ci-après sous le numéro 2.)
Battu sur ce point par l'inertie, je tentai là fortune d'un autre côté.
Je m'adressai à la société des Antiquaires de France, dont j'ai l'hon-
neur d'être membre, et je vins lui demander de vouloir bien patroner
ma proposition, en la modifiant comme elle l'entendrait. (On trouvera
(1) Voyez le « Bulletin du Bibliophile belge », 2^ série, t. II,. et r le Qué-
rard», page 209.
(2) Tous deux allèrent chez M. lé directeur dé lk Bibliothèque Impériale.
I
t
- 439 —
i.l plus loin, sous le numéro 3, la lettre que j'écrivis pour cela au prési-
tk dent de la société.)
os De prime abord ma proposition fut très-bien accueillie. Il fut nom-
ù îùé une commission de cinq membres (dont je fis partie), pour en
li prendre plus ample connaissance. Dans la réunion qui eut lieu à cette
occasion chez l'un d'entre nous, la proposition fut discutée et adoptée,
sauf quelques modifications qui parurent nécessaires dans la nouvelle
p phase où elle venait d'entrer. Nous nommâmes un rapporteur chargé
g de formuler les décisions de la commission. Son rapport fut lu à la
j société dans la séance du 29 janvier 1«55. (On le trouvera sous le
t numéro 4.)
Ce rapport fut bien accueilli. Il aurait certainemeût obtenu la ma-
fe jorité, si on eût pu procéder immédiatement au vote ; mais quelques
i membres soulevèrent une question de forme, et la délibération fut
! renvoyée à la séance du 9 février, pour laquelle on ferait une convo-
i cation générale. Or, dans l'intervalle des deux séances, le bon vouloir
de mes collègues s'envola , et je fus battu à plate couture le 9 iê-
I vrier 1855.
j A partir de là, je me suis tenu coi, attendant un moment plus fa-
$ vorable. Mais voilà que, dans un long article du Bulletin du Biblio-
phile belge, où on fait allusion à ma Proposition, sans la mentionner
une seule fois cependant, on propose Bruxelles comme étant plus
i convenable que Paris pour le lieu de réunion du Congrès, sous pré-
| texte de neutralité. Je n'admets pas que Bruxelles soit plus neutre que
Paris dans la question ; mais je n'ai point d'objections à faire, si la
proposition réussit; j'y donne d'avance les deux mains. Toutefois,
j'ai peine à croire qu'elle soit plus heureuse que la mienne, qui avait
toutes les chances possibles pour réussir; car, n'en déplaise à
M. Ruelens, la réunion à Paris, en 1855, offrait des avantages im-
menses : concours naturel d'étrangers venus de tous les points du
inonde ; richesses bibliographiques incomparables ; enfin anniversaire
séculaire delà publication de la Bible de Gutenberg.
Au reste, le public sera juge. Je lui soumets les pièces du procès.
Aug. Bernard.
Pari», le 18 juin 1855.
Pièce no 1.
Proposition Sun Congrès typographique à tenir à Paris en 1855.
M. Àmbroise-Firmin Didot, dans l'article qu'il a bien voulu consacrer à
mon livre sur lès débuts dé' l'imprimerie en Europe, réitère l'appel qu'il a
fait déjà, dans son intéressant Essai sur la typographie, aux personnes qui
s'occupent de l'origine de cet art : il leur propose de se réunir en congrès à
Haarlem, Strasbourg, Mayence ou Paris, pour y discuter à fond cette ques-
tion controversée, en présence même des monuments typographiques, ap-
portés là de tous les points du Globe. Personne ne sait mieux que moi l'im-
portance que pourrait avoir une semblable réunion, puisque j'ai dû faire
plusieurs voyages, comme le remarque M. Didot, pour aller voir sur place
— 440 —
certaines pièces qui ne se trouvent pas à Paris. Je joins donc de grand cœur
ma faible voix à la sienne; mais je crains fort que son appel reste, sinon
sans écho, du moins sans résultat, tant qu'il n'aura pas formulé sa propo-
sition d'une manière plus précise. Il est fort douteux que les divers posses-
seurs des reliques typographiques du XVe siècle consentent à les exposer à
un déplacement. Simples particuliers, villes ou Etats, presque tous feront
des difficultés pour se dessaisir, ne fût-ce qu'un seul jour, de ces pièces
précieuses, dont beaucoup sont uniques. Dans l'impossibilité d'obtenir le
consentement unanime, je crois qu'il conviendrait de modifier la proposition
de manière à rendre la réunion aussi générale et aussi avantageuse que pos-
sible. Dans ce but, rien ne me semblerait plus naturel que de réunir le con-
grès, non pas à Haarlem, Mayence ou Strasbourg, villes qui n'offriraient
par elles-mêmes que fort peu d'aliments à la discussion, mais à Paris, où
se trouve le plus riche dépôt d'incunables qui soit au monde, et auxquels
on éviterait ainsi un déplacement inutile. A tout hasard, je propose l'année
1855, quatrième anniversaire séculaire de la publication de la Bible de Gu-
tenberg, pour l'époque de la réunion de ce congrès, qui aurait lieu à Paris
en même temps que l'Exposition universelle. N'eussions-nous au congrès
que les exposants typographes attirés dans notre métropole pour leurs affai-
res, que ce serait déjà beaucoup. Mais il faut bien croire qu'ils ne seraient
pas seuls, et que quelques bibliothécaires profiteraient aussi de l'occasion
pour venir exhiber les monuments les plus anciens de leurs dépôts. L'affaire
pourrait d'ailleurs se traiter de gouvernement à gouvernement, comme
pour l'Exposition, et je ne doute pas que le nôtre ne consentît, au besoin,
a payer, sur les frais généraux de transport des produits de l'industrie et
des arts, le prix du transport de quelques colis de livres dont on pourrait
vouloir honorer le congrès (1).
Ici se présente une objection sérieuse : on connaît à peu près exactement
ce que possèdent en incunables toutes les bibliothèques de quelque impor-
tance de l'étranger, tandis qu'on ne sait qu'imparfaitement ce que renfer-
ment en ce genre les bibliothèques publiques de Paris, et particulièrement
celle de la rue de Richelieu, la plus riche de toutes, qui ne pourrait pas
môme produire au congrès un inventaire manuscrit de ses reliques du XVe
siècle. Si noblesse oblige, comme dit le proverbe, richesse n'oblige pas
moins. La France doit au monde le catalogue de sa bibliothèque privilégiée.
Pourquoi ne commencerait-elle pas par les livres du XVe siècle, dont le
contingent, très restreint, est arrêté depuis longtemps? On pourrait, à la
rigueur, réunir le catalogue des incunables des autres grandes bibliothèques
de Paris. Celui de Sainte-Geneviève, écrit tout entier de la main de Dau-
nou, pourrait servir de modèle; seulement il conviendrait d'y ajouter quel-
ques détails typographiques, d'un intérêt réel quand il s'agit de ces anciens
livres, plus utiles aujourd'hui pour l'histoire de l'imprimerie que pour la
science. On a vraiment trop négligé jusqu'ici ces renseignements dans les
livres de bibliographie. Sans doute, on ne peut pas exiger d'un savant des
connaissances techniques qu'il n'a pu acquérir dans son cabinet; mais main-
tenant que l'œuvre scientifique est terminée, on pourrait demander quelque
(l) Il suffirait, à la rigueur, qu'on apportât au congrès de bonnes épreuves photogra-
phiques de quelques pages des livres qu'on jugerait utile de faire connaître. On éviterait
ainsi les risques et les Trais de déplacements; mais il faudrait, dans ce cas, joindre aux
• prouves photographiques une description technique des livres.
— 441 -
chose de plus aux hommes spéciaux, et il ne serait peut-être pas mal que
les pièces les plus rares et les plus anciennes fussent décrites au point de
yue typographique, comme je l'ai fait dans mon livre pour la Bible de Gu-
tenberg et celle de Poster.
Mais ce n'est pa3 tout que d'avoir un musée bibliographique à sa dispo-
sition ; pour pouvoir traiter sérieusement le sujet proposé, le congres aurait
besoin aussi d'avoir un musée typographique; car combien de disputes se*
raient rendues inutiles par la simple inspection d'un instrument. Il faudrait
donc fonder un établissement de ce genre à Paris avant la réunion du con-
grès. Et qu'on ne se récrie pas contre cette idée; c'est la chose du monde
la plus facile. De même qu'on a, sans frais, fondé un musée bibliographique
à la Bibliothèque impériale, et un musée céramique à la manufacture de
Sèvres, je crois qu'on pourrait fonder un musée typographique à l'Impri-
merie impériale. Ce projet a même failli être réalisé il y a quatre ans. Voici
à quelle occasion.
Dans une lettre que j'écrivais, le 20 mars 1850, à M. Peauger, alors di-
recteur de l'Imprimerie nationale, se trouvait le passage suivant :
« .... Le cabinet des poinçons est certainement le fonds le plus pré-
cieux dé l'Imprimerie nationale, mais il lui manque, à mon avis, un com-
plément indispensable : je veux parler d'un musée typographique. Ce musée
ne coûterait rien à fonder, car il se composerait surtout d'objets mis hors
de service dans l'établissement par suite du progrès de l'art. On pourrait
toutefois faire à l'occasion quelques acquisitions peu dispendieuses, s'il n'y
avait pas moyen de se procurer certaines choses autrement. Mais je suis
convaincu que le plus souvent les détenteurs s'en dessaisiraient volontiers
en faveur du musée typographique. Je m'étonne qu'après avoir fondé à si
grands frais partout des musées pour les engins de la guerre, c'est-à-dire
de la barbarie, on n'ait songé nulle part à en fonder un pour l'artillerie de
la pensée, c'est-à-dire de la civilisation ; du moins celui-là n'aurait pas à
craindre d'être pillé dans les crises politiques... Plût à Dieu qu'on eût de-
puis longtemps réalisé un pareil projet en France; on aurait évité des ana-
chronismes impardonnables au célèbre statuaire à qui nous 'devons le Gu-
tenberg de Strasbourg. Voilà bien longtemps déjà que cette idée d'un musée
typographique me préoccupe; mais je n'ai jamais si vivement senti son uti-
lité, sa nécessité, que depuis que je travaille à une histoire de l'origine de
l'art. C'est vainement que j'ai demandé à l'établissement quelques-uns des
anciens outils en usage autrefois pour la fonte des caractères, par exemple ;
les moules que possède aujourd'hui l'Imprimerie natiouale sont tous mo-
dernes; les autres ont été anéantis jusqu'au dernier. Heureusement quelques
maisons de commerce ont été moins rigoureusement réformatrices : on y
voit encore comme objets de curiosité des mécanismes primitifs qui font
mieux comprendre que toutes les dissertations les difficultés qu'ont eu à
vaincre nos prédécesseurs avant d'arriver à cette perfection merveilleuse des
types dont nous sommes si justement' fiers aujourd'hui. Je saisis cette occa-
sion, Monsieur, pour vous recommander la fameuse presse dite du rot, qui
fit tant de bruit vers la fin du XVIIIe siècle (tous les corps savants s'en oc-
cupèrent), et qui est cependant à la veille d'être vendue, ou plutôt donnée,
car on ne retirera pas de sa vente le quart du prix que valent encore ses
matériaux bruts, qui sont de premier choix. Déjà elle est reléguée à la
porte de rétablissement, et semble n'avoir plus qu'un pas à faire pour tom-
ber entre les mains des équarrmeurs. Eh quoi ! n'y a-t-il donc pas, dans
— 142 -
tout oe vaste établissement, un endroit où l'on puisse la déposer? Sauvée-
là, je vous en prie, pour l'honneur du métier »,
Je signalais ensuite à M. Peauger l'existence de l'imprimerie que noire
compatriote Plantin avait fondée à Anvers au XVIe siècle, et qui s'est con-
servée en partie, comme par miracle, dans son état primitif jusqu'à nos
jours, imprimerie que j'ai eu le plaisir de visiter en détail (1), et dont le*
plus curieuses pièces pourraient être obtenues à fort bon marché, sinon
gratis, pour notre musée typographique.
Quelque temps après, M. Peauger prenait l'arrêté suivant :
« Le directeur de l'Imprimerie nationale arrête :
» Art. 1er. a partir de ce jour, aucune vente des objets réformés, dans
le service de l'Imprimerie nationale, n'aura lieu sans que ces objets n'aient
été préalablement soumis à l'examen d'une commission.
» Art. 2. Ceux de ces objets qui, sous le rapport de l'histoire de l'art ty-
pographique, ou sous celui de l'histoire spéciale et pratique de l'Imprimerie
nationale, auraient une valeur dïgne d'intérêt, seront distraits et conservés.
» Art. 3. Ces objets seront déposés dans un local spécial» et y formeront
une collection, aux soins et à l'entretien de laquelle il sera pourvu selon son
importance et son accroissement.
» Art. 4. Il sera ultérieurement proposé, s'il y a lieu» à M. le ministre de
la justice d'instituer, avec les éléments de la collection dont il s'agit, un
musée de l'art typographique.
» Art. 5. Les membres de la commission dont il est question ê l'article i*r
du présent arrêté seront désignés par le directeur de l'Imprimerie nationale
à propos de chaque examen qu'il y aura lieu de faire.
» Art. 6. Les chefs des divers services auront à se conformer, chacun en
ce qui le concerne, à l'exécution du présent arrêté»
« Paris, le 16 mai 1860.
» Signé : Peauger. »
M. Peauger fut remplacé peu de temps après à la direction de l'Impri-
merie nationale, et les événements politiques ont probablement fait aban-
donner son projet; mais cet arrêté prouve combien eût été facile la fonda-
tion du musée typographique; en tout cas, il a sauvé la presse du roi, la
seule machine en bois qui reste maintenant à l'Imprimerie impériale, et
c'est déjà quelque chose. Sans parler des souvenirs qui s'y rattachent, cette
presse serait sans doute l'une des pièces les plus curieuses que nous ayons
à exhiber aux savants composant le congrès, si jamais le ,vœu de M. Didot
et le mien se réalisent.
Aog. Bernard.
Pièce Ho 9.
%
Lettre à M. le Président de la chambre les imprimeurs de Paris,
90 novembre 1S54.
Monsieur,
Il me suffît que le congrès ait lieu; peu m'importe à qui on en attribuera
le mérite; mais puisque vous me demandez formellement une réponse, la
voici.
(1) Voyez la description que j'en ai donnée dans mon Archéologie typographique, p. b
et suiv., et dans le Bulletin du bibliophile belge, S* série, 1. 1, p. lOi et suiv.
— 443 —
Dans son Muai sur la Typographie {Encyclopédie moderne , t. X£V|,
col. 606 ), et dans un article consacré a mon livre sur l'imprimerie ( Afhè-
nœum français , 9 juillet 1853, p. 642 , col. 1), M. Didot a émis le vœu
qu'au prochain jubilé typographique on apportât dans un même lieu(Mayeuge,
Strasbourg, Haarlem ou Paris) les principaux documents sur lesquels j} y ,a
discussion, afin qu'on pût les juger de visu , et arriver par là, s U est possi-
hle, à s'entendre sur l'origine de l'imprimerie. — Ce n'était là qu'un txm ,
et encore s'agissait-il du jubilé typographique, ce qui nous renvoyait %a
siècle prochain. Moi je fais une proposition formelle pour 1855, 4e anniv^er-
saire séculaire de la publication de la Bible de Gutenberg.
Je formule ainsi ma proposition : Convoquer à Paris, à un jour donné ,
toutes les personnes qui s'intéressent a la Typographie, imprimeurs, biblio-
thécaires, amateurs, etc., en les priant d'envoyer ou d'apporter avec elles
les monuments qu'elles jugeraient dignes de figurer au congrès ou pouvant
jeter quelque lumière sur la question de l'origine de l'Imprimerie.
Si le transport de ces objets devait occasionner quelques frais, je dejnande
que la Commission de l'Exposition en exonère les envoyeurs.
Pour les livresqu'on ne pourrait ou voudrait pas exposer au danger d'un
transport, il «unirait d'apporter des spécimen photographiques de grandeur
naturelle , aocompagnés de descriptions exactes au point de vue bibliogra-
phique et typographique.
Je demande eu outre qu'il soit dressé et imprimé un catalogue des incuna-
bles des bibliothèques de Paris, afin de mettre le congrès en état d'étudier
ces monuments précieux de l'Imprimerie, et de les utiliser dans la discussion.
Enfin, je demande qu'il soit formé à Paris, pour recevoir les otyets ap-
portés au congrès, un musée typographique, où seraient déposés tous les an-
ciens instruments qu'on pourrait retrouver, et où serait plus tard conseryé
un exemplaire de tous ceux que les progrès de l'art feraient réformer à l'Im-
primerie nationale.
Ce sont là , je le sais, trois propositions distinctes, et pour lesquelles ki
chambre des imprimeurs n'a pas également droit d'initiative ; mais elles me
semblent découler l'une de l'autre, et je pense que, si la chambre voulait
bien adopter la première et patroaer les deux autres, elle obtiendrait en peu
de .temps w résultat merveilleux pour la Franco, qui pourrait être la pre-
mière dotée d'un musée typographique.
En tout cas, la chambre des imprimeurs de Paris est parfaitement placée
pour prendre l'initiative réelle de la réunion du congrès, de quelque part
qu'elle vienne ; et je ne vois pas qu'elle ait besoin démon consentement, non
plus que de celui de M. Didot. Elle seule peut mener cette affaire à bonne fin,
car elle a plus d'autorité que n'en aurait un simple particulier. Au reste, je
lui donne .carte blanche en ce qui me concerne ; qu'elle fasse pour le mieux,
et je n'aurai qu'à la remercier de son intervention.
Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée.
Ado. Bbrnahd.
Pièce no 9.
A Monsieur le Président de la Société des Antiquaires de France.
Monsieur le Président,
Je viens vous prier de soumettre à la Société une proposition que je
regrette de ne pouvoir faire de vive voix, vu l'exigence de mes fonctions.
— 444 —
Je tâcherai pourtant d'être présent à la séance où Ton discutera cette pro-
position, si elle est prise en considération.
J'ai traité, il y a deux ans, une question historique fort importante, celle
de l'origine de l'Imprimerie, dans un ouvrage en deux volumes in-8, qui a
eu les honneurs de l'impression à l'Imprimerie impériale.
Dans ce travail, dont je fais remettre uu exemplaire à la Société avec cette
lettre, je crois avoir résolu la question aussi complètement qu'il était possi-
ble à un seul homme de le faire; mais, pour qu'elle le soit mieux encore,
j'ai proposé récemment la convocation d'un congres typographique à Paris
en 1855, c'est-à-dire pendant l'Exposition universelle, afin de réunir le plus
d'étrangers possible pour cette discussion. Je joins également à ma lettre
quelques exemplaires de ma Proposition.
Malheureusement, je n'ai ni qualité ni autorité pour réunir ce congrès; je
manque même des loisirs nécessaires pour m'occuper activement de cette
réunion, et je crains bien de ne pas voir réussir ma proposition, faute d'un
patronage. Je me suis bien adressé pour cela à la Chambre des imprimeurs
de Paris; mais les honorables industriels qui la composent se préoccupent
moins de la question historique que de la question pratique de leur art.
Je réclame donc aujourd'hui le concours de la Société des Antiquaires de
France, ou, pour mieux dire, je crois, ainsi que plusieurs autres personnes,
que c'est à elle à prendre l'initiative de cette affaire. Le sujet rentre parfai-
tement dans les termes de l'article l*r de son règlement, qui porte que « la
» Société s'occupe de recherches sur l'histoire, la littérature, les
» arts et les antiquités du moyen âge jusqu'au XVIe siècle inclu-
» sivement ».
Ce serait d'ailleurs pour notre Société une belle occasion de revendiquer
l'honorable prérogative qui lui est conférée par l'article 27 de son règle-
ment, article tombé en désuétude depuis trop longtemps, au grand préjudice
de la renommée de la Compagnie. Ne pourrait-elle pas proposer, comme l'y
autorise l'article 28 de ce même règlement, une médaille d'or pour le meil-
leur mémoire qui lui serait présenté sur ce sujet (1)? Je ne pense pas
qu'aucun de nos confrères conteste l'importance de cette question. Par Je
fait, l'histoire de l'invention de l'imprimerie est comme le point de départ de
tous les progrès modernes, et il est vraiment déplorable que l'origine de
l'art par excellence, de celui qui nous a transmis et conservé l'histoire des
autres, soit inconnue.
Mais pour le moment je n'en demande pas tant; ma proposition se
réduit h ceci :
1° Demander à M. le ministre compétent l'autorisation de réunir le con-
grès, dont la Société ferait l'ouverture dans une séance solennelle, et qui se
constituerait sous son patronage, de la même manière que les congrès scien-
tifiques qui se tiennent, depuis un certain nombre d'années, sur les diffé-
rents points de la France.
2° Prier M. le ministre de l'instruction publique de réclamer des biblio-
thécaires la copie du catalogue complet des incunables des bibliothèques de
Paris et des départements. Par suite de l'absence de tout livre de ce genre
dans la plupart des bibliothèques et de leur petit nombre dans les autres, la
(I) Ce serait une occasion de récompenser le zèle de nos correspondants, car, comme le
porte rartide 80 du règlement, « les membres résidants et honoraires sont seuls exclus du
— 445 —
rédaction de ce catalogue serait très aisée; quant a son impression, elle ne me
semble pas devoir éprouver de difficulté ; un d*s membres de la Chambre
des imprimeurs a même déjà fait à cette Compagnie une proposition tendant
à ce qu'elle réclamât l'honneur de faire exécuter cette impression à ses frais,
chez MM. Didot. En tout cas, ce serait déjà beaucoup que de posséder un
inventaire manuscrit des richesses de la France en incunables. Sur cet in-
ventaire, on pourrait faire un choix et demander le dépôt temporaire en un
seul lieu, soit celui de nos séances, où se trouve déjà la précieuse bibliothè-
que Motteley, soit à la Bibliothèque nationale, si riche en impressions du
XVe siècle, des pièces susceptibles de jeter quelque lumière sur la question
de l'origine de l'Imprimerie, afin que les membres du congrès pussent les
consulter sur place.
3o Solliciter de qui de droit la fondation d'un musée typographique, c'est-
à-dire la réunion, en un lieu spécial, des instruments typographiques les
plus anciens qui restent encore, et où serait déposé tout ce que les étrangers
pourraient exhiber en ce genre au congrès, dans l'intérêt de l'art en général
ou de leur système historique en particulier. Si le transport de ces divers
objets devait occasionner quelques frais, prier la commission de l'Exposition
d'en exonérer les envoyeurs.
4o Lancer une circulaire pour convoquer à Paris, à un jour donné, toutes
les personnes qui s'intéressent à la Typographie, en les priant d'envoyer
ou d'apporter avec elles les monuments qu'elles jugeraient dignes de figurer
au congrès, ou pouvant fournir de nouvelles données sur l'origine de l'Im-
primerie. Pour les livres qu'on ne pourrait apporter, ou qu'on ne voudrait
pas exposer aux dangers d'un voyage, il suffirait de produire des épreuves
photographiques de grandeur naturelle, avec une description exacte au point
de vue bibliographique et typographique.
Pour le mode de réunion du congrès, on pourrait procéder comme pour
les congrès scientifiques, c'est-à-dire imposer seulement aux membres la
condition de se faire inscrire soit de vive voix, soit par lettre, au secrétariat
de ia Société une quinzaine de jours avant l'ouverture du congrès. Il fau-
drait même laisser la faculté, à ceux qui n'auraient pas pu se faire inscrire
d'être admis sur la présentation de deux membres inscrits.
Voici les questions principales que je proposerais de soumettre au con <
grès :
lo Quel est le plus ancien livre en caractères mobiles que l'on possède?
2° Comment les caractères de ce livre ont-ils été produits ? Sont-ils en
bois ou en métal fondu ?
30 S'ils sont en métal, comment ce métal a-t-il été fondu ? Est-ce dans le
sable ou dans un moule ?
40 Comment l'impression de ce livre a-t-elle été produite ? Est-ce par le
frotton ou par une presse?
5o A quelle époque ce livre a-t-il été imprimé ?
60 Dans quel pays ?
7o Connaît-on une impression xylographique, c'est-à-dire sur planche de
bois, faite antérieurement avec la presse ?
80 Le livre moulé acheté à Bruges en 1445 pur ordre de l'abbé de Saint-
Aubert, de Cambrai, était-il en caractères mobiles ?
90 Y a-t-il des livres en caractères mobiles de beis ? Quels sont-ils ?
Pour faire résoudre ces questions en faveur de son système, chacun
apportera ses preuves; il faudra donc discuter sur cinq ou six monuments.
— 446.-
En voilà plus qu'il n'en faut pour occuper le congrès pendant plusieurs
séances. Toutefois, on pourrait encore poser subsidiairemant ces autoes
questions plus spéciales :
1° Est-ce à Strasbourg ou à Mayence que Gutenberg a produit ses pre-
mières impressions ?
2° Quelles sont ces impressions ?
3o Est-ce Gutenberg qui a imprimé les deux formules différentes des
lettres d'indulgence de 1454-55 P
4o Est-ce lui qui a imprimé la bible de 42 lignes?
5<> Est-ce lui qui a imprimé la bible de 96 lignes ?
60 Est-ce lui qui a imprimé le Catholicon de"l4€0?
7o Pierre Schaeffer a-t-il été l'associé de Gutenberg ?
80 Est-ce Pierre Schaeffer qui est l'inventeur du moule à fondre les carac-
tères?
9o Par quel procédé^Schaeifer a-t-il imprimé les différentes couleurs des let-
tres ornées du Psautier de 1457 ?
L'art étant parfaitement pratiqué à cette date, il est inutile de pousser
plus loin les questions.
Votre dévoué confrère,
Aug. Bernard.
Paris, le 19 janvier 1855.
Pièce no 4.
Rapport fait à la Société des Antiquaires de France sur la proposition de
M. Auguste Bernard, relative d la tenue d'un congrès typographique.
Messieurs,
La commission à laquelle vous avez remis le soin d'examiner la proposi-
tion de notre collègue, M. Bernard, tendant à vous faire prendre l'initiative
au sujet de la réunion prochaine, dans cette ville, d'un congrès typogra-
phique, au sein duquel pourraient êtres discutées et résolues les difficultés
que soulève la question de l'origine de l'invention de l'Imprimerie en
Europe, s'est réunie chez notre collègue M. Quicherat, et, après avoir
entendu de nouveau les explications fournies par M. Bernard à l'appui de sa
demande, considérant que l'histoire des premiers temps de l'Imprimerie,
convenablement envisagée, rentre parfaitement dans les attributions de la
Société, s'est arrêtée aux résolutions suivantes, dont elle a l'honneur de
vous proposer l'adoption :
1° Conformément à l'article 23 du règlement de la Société des Antiquai-
res, une médaille d'or d'une valeur de 500 fr. sera décernée a l'auteur du
meilleur mémoire envoyé sur l'histoire des premiers temps de l'Imprimerie en
Europe, dont les faits principaux seront rigoureusement définis et circons-
crits dans le programme du sujet de prix proposé.
2° Les mémoires devront être remis dans Je délai d'une année, à partir
du 1er février prochain.
3* La Société, usant du privilège que lui confère l'article 27 de son
règlement, tiendra, dans le cours de cette année, au mois de juin prochain,
par exemple, une ou plusieurs séances, consacrées uniquement à entendre
les personnes qui voudraient traiter, sous la direction de notre bureau, le
sujet mis au concours.
4° Au besoin, la Société pourra conférer, soit au bureau, soât à un ou
plusieurs de ses membres, la mission de se rendre auprès de M. le ministre
- 447 —
de l'instruction publique, pour lui demander d'accorder, sur les fonds de
son ministère, une subvention pécuniaire égale à celle votée par la Société
à l'auteur du mémoire couronné, ou pour solliciter du môme ministre l'in-
ventaire exact et complet des monuments de l'art typographique antérieurs
à l'an 1470, existant dans les bibliothèques publiques de la capitale et des
provinces.
5o On ne sera pas admis indistinctement aux séances de la Société, mais
seulement sur l'autorisation du président.
60 Des lettres de convocation seront adressées un mois à l'avance aux
correspondants regnicoles et étrangers de la Société, et, en outre, aux per-
sonnes qui se sont occupées plus particulièrement des origines de l'Impri-
merie en Europe.
7° Le président de la Société est autorisé à demander à la Chambre des
imprimeurs de Paris de concourir, pour une somme de 500 fr., à augmenter
le poids de la médaille à décerner par la Société à l'auteur du meilleur
mémoire.
Fait en commission, le 29 janvier 1855.
(Suivent Us signatures.)
UN MOT DE RÉPONSE
au très érudit M. Gustave Brunet, de Bordeaux,
AU SUJET DE SON ARTICLE SUR HEMON SEBON (1),
Mon excellent ami,
Votre petit article sur Sebon (n° de septembre), avec sa candide
apparence, est d'une indiscrétion sans égale. Vous voulez apprendre
ceci, et puis cela; vous êtes bien curieux ! Est-ce qu'on sait quelque
chose sur Sebon ? Est-ce que quelqu'un a vu ses livres imprimés ou
manuscrits? Sur cet auteur et ses ouvrages, je ne trouve partout
qu'erreurs et contradictions, et je voudrais bien voir certains écri-
vains à la plume empressée se frotter à cet auteur-là !
Vous me mettez en demeure d'inventorier cette tour de Babel. Eh !
que vous ai-je donc fait pour me condamner à si rude besogne ? Je
ne suis point un Hercule, et la bibliographie de Rem. Sebon est plus
encombrée que les étables d'Augias.
L'article Sebon, que vous demandez, mais ce serait un gros livre;
et la preuve, c'est que des travaux spéciaux et récents sur cet auteur
(Fr. Holberg, en 1843; Botb, en 1846 ; Matzke, en 1846) n'ont rien
éclairci de cette obscurité profonde et ont reproduit les erreurs accu-
mulées par plusieurs siècles.
Voulez-vous des exemples des choses qu'il faudrait savoir et qu'on
ne sait pas ? Je n'ai que l'embarras du choix.
(1) Voyez page 381.
— 448 —
Quels rapports y a-t-il entre l'abrégé de J. Amos Comenius (Oculus
ou Ocellus fidei), et l'abrégé intitulé: Viola animœ? Le titre est-il
Oculus ou Oceïlus? Et si c'est Ocellus, ce mot signifiait-il Œillet, et
faisait-il allusion à l'autre abrégé intitulé Violette?
Et cette Viola , intitulée quelquefois de natura kominis , que
J. Martin a traduite sous le titre de Théologie naturelle pour la con-
fusion des bibliographes à venir, c'est un abrégé de l'ouvrage de Se-
bon, mais à qui le doit-on?
Est-ce à P. Dorland, chartreux, comme on l'a imprimé sur la foi
d'une pièce de vers rapportée par Lackman , ou est-ce à R. Sebon
lui-même, comme Blandecq, l'un des traducteurs, le dit expressément,
comme l'affirme l'abbé Labouderie et comme semblent l'établir J. Mar-
tin, dans sa traduction et le frontispice de quelques éditions latines
(Remundi Sebundii dialogi, Viola animi ab ipso autore inscripti.) ?
Pourquoi J. Martin n'a-t-il traduit que six dialogues, quand le texte
latin en donne sept et que Blandecq en traduit sept ?
Pourquoi une traduction espagnole de cette Viola, donne-t-elle huit
dialogues?
Et l'on ne s'est même pas arrêté à ce nombre, car un Payen de
Lyon (Theob. Paganus), a donné des éditions qui en contiennent
neuf.
Si Dorland est l'auteur de la Viola, le septième dialogue est-il de
lui, comme on le dit? Mais si l'abréviateur est Sebon lui-même, de
qui est ce dernier dialogue?
Le deuxième traducteur de la Viola s'appelle-t-il Blandecq, comme
dit le frontispice de 1600, ou de Blondel, comme dit le frontispice de
1617?
Y a-t-il encore d'autres frontispices au nom de Adrian de Launay,
comme le dit Mercier Saint-Léger?
Pourquoi la traduction de la Théologie naturelle, par Montaigne,
donne-t-elle 325 chapitres, quand les éditions latines en donnent 330 ?
Je m'arrête par lassitude, non par défaut de matières.
Voulez- vous quelques exemples choisis d'erreurs magistrales?
Le savant Scaliger, trompé par le prénom de Remond, attribue à
Rem. Sebon, le Pugio fidœi, qui appartient à Rem. Martin.
Maittaire signale comme deux ouvrages différents le Viola animi
et le De hominis natura.
Spachius confond la « Théologie naturelle » avec son abrégé. Bayle
dit que l'ouvrage de J. Martin comprend sept dialogues, tandis qu'il
n'en contient que six.
M. Roth (Diss. de Ray m. Sabunde), confond la version de J. Mar-
tin avec la traduction de Montaigne, et il donne au premier ouvrage
la date de 1569 , au lieu de 1501.
L'édition des <sEssais» donnée par M. Leclèrc dit que la «Théologie
naturelle » est traduite de l'espagnol!
-449-
Bernadau , précédemment , avait écrit que Montaigne l'avait tra*
duite en latin! ,
Un grand nombre d'écrivains et de savants, même Jamet et Lan-
celot, ont cru que l'ouvrage de J. Martin est la traduction de la Théo-
logia naturalisa quoique ce soit celle d'un de ses abrégés.
M. Roth reproduit cette erreur, et il ajoute cette autre, que l'apo-
logie de Sebon, par Montaigne, est jointe aux éditions de la traduc-
tion faite par ce dernier et publiées en 1603 et 1641.
Une erreur plus grossière consiste à attribuer la traduction de
J. Martin à une reine de France. Votre article nous apprend que le doo
teur Graesse a commis cette méprise. M. Roth l'a reproduite et
adoptée en la rapportant à Fabricius. Je crois pouvoir assurer qu'elle
est de Schoettgenius.
La vérité est qu'Éléonore, sœur de Charles-Quint, veuve du roi de
Portugal, et devenue reine de France par son mariage avec François
Ier, demanda à Jan Martin, secrétaire du cardinal de Lenoncourt, une
traduction de la Viola animi± mais elle n'y a pas eu d'autre part.
Woverius a peut-être été plus loin que tout cela, et je clorai par
lui mon martyrologe bibliographique.
Il chargeait un de ses amis de lui faire emplette de quelques livres,
parmi lesquels se trouvait la Théologie naturelle «quam convertit
» in gallicum sermonem Dominus de Montaigne, qui in Esaïam apo-
» logiam conscripsit » , traduisant Essais par Esaïe.
Vous voyez, mon bon ami, que ce sujet de R. Sebon est un océan
de fantaisies dans lequel on court risque de faire naufrage; pour finir,
je vais jeter l'ancre sur quelques volumes qui sont inébranlables, puis-
que je les ai sous les yeux.
La première édition de la traduction de Montaigne a été donnée en
1569, chez Gabr. Buon, à ce que dit La Croix-du-Maine, mais à coup
sûr chez Mich. Sonnius, Gilles Gourbin et Guill. Chaudière, chaque
libraire ayant un frontispice particulier. Cette édition de 1569 est effec-
tivement très rare; elle l'était déjà du temps de Mercier Saint-Léger ;
elle est recherchée comme originale, mais elle est très incorrecte, et
Montaigne lui-même, dès la première édition des «Essais », se plaint
« de l'infini nombre des fautes que l'imprimeur y laissa, qui en eut la
d conduite lui seul ».
Une circonstance singulière, c'est que ce , Gourbin de l'édition de
1569 s'appelle Gorbin à l'édition du même ouvrage, en 1581, et au
« Catalogue des libraires de Paris » , par Lottin.
Je possède des éditions de cette traduction de 1569, Paris; 1581,
Paris; 1603, Rouen; 1605, Tournon; 1611, Paris; 1641, Rouen.
La traduction de Jan (sic) Martin donnant six dialogues, parût
en 1551, in-4°. J'ai deux exemplaires d'une même édition, in-8°, dont
l'un porte 1565, l'autre 1566. Tous deux chez Vascosan (la « Biogra-
phie universelle» en indique une de 1651, in-4°).
De la « Violette de r&me » , je possède deux exemplaires d'une même
— 460 -
édition : l'un de 1600, chez Larivière, nomme le traducteur Blandecq;
Pautre de 1617, chez François Bauduin, nomme, par erreur sans
doute, ce traducteur Charles de Blondel. Mercier Saint-Léger dit qu'il
y a des exemplaires au nom d' Adrian de Launay. Cet ouvrage donne
les sept dialogues.
Ajoutez à cela bon nombre d'éditions latineset primitives dis laf Théo-
hgia naturalisa les unes avec le prologue, censuré par le concile de
Trente, les autres sans prologue, des traductions espagnoles, ita-
liennes, etc., une centaine au moins de Testimonia tous- plus savants
et plus discordants les uns que les autres; et vous jugerez sr te dé-
pouillement de ces matériaux ne demanderait pas pli» tfanaées que
le travail n'obtiendrait peut-être de lecteurs.
Maintenant, mon cher ami, est-il nécessaire que je joigne mon té--
moignage au vôtre pour chanter les louanges de Sebon? Certes, ce ne
peut être un ouvrage sans mérite que celui qui a été reproduit par
d'aussi nombreuses éditions, qui a été traduit en français, en espa-
gnol, en italien, en allemand, qui a fourni deux abrégés, dont un a été
traduit en français deux fois, et qui compte parmi ses traducteurs
Michel Montaigne.
A notre point de vue particulier, nous, admirateurs de Montaigne,
Fétude de sa traduction offre un immense intérêt, c'est le premier
jet de son talent, c'est la pierre sur laquelle il a aiguisé son style,
c'est Y essai des Essais, et si on a pu dire que c'est à Cicéron que naus
devons saint Augustin; on peut croire que c'est à Sebon que nous
devons Montaigne. Qui sait en effet si ce n'est pas cette traduction qui
l'a mis en goût d'écrire, en lui révélant une capacité qu'il ne se con-
naissait pas ? — Cette traduction même nous offre des traits de ca-
ractère du traducteur qu'il est bon de faire ressortir. On dit que
Montaigne était paresseux, et pourtant nous le voyons s'escrimer con-
tre un « espaignol baragouiné en terminaisons latines », qui n'est pas
précisément calqué sur la langue de Tacite ou de Jules César, et Mon-
taigne traduisant Sebon nous rappelle involontairement Wieland gros-
soyant des contrats à Biberach ou Raphaël barbouillant, à Faenza, de
grossières poteries.
Mais Montaigne, qu'on dit si égoïste, voulait complaire et obéir à son
père, qui avait désiré que ce livre fût traduit, et quand ce père vénéré
n'est plus, sa volonté survit, Montaigne l'exécute ; il fait imprimer sa
traduction; il la dédie au défunt ; il date sa dédicace du 18 juin 1568,
c'est-à-dire du jour mortuaire, voulant ainsi perpétuer le souvenir de
cette date funèbre, en la rattachant au livre même qui témoignait de
sa respectueuse déférence pour les intentions paternelles.
De tout ce qui précède, mon cher ami, vous pouvez conclure que
l'article Sebon ne peut s'improviser. Si Dieu me prête vie, et si les
plagiaires ne me découragent pas trop, Sebon viendra à son jour et à
mon heure, mais sachez attendre.
Vous m'approuverez, mon ami, je n'en doute pas, de profiter d'une
— 451 —
lettre que je vous adresse pour remercier publiquement M. Villemain
de l'honneur qu'il m'a fait en s'occupant de quelques-unes de mes
publications sur Montaigne, dans un article que vous avez, comme
moi» lu avec un vif et respectueux intérêt. (Montaigne, Journal des
Smmnte, juillet, 1855.)
Vous avez remarqué que Féloquent académicien, s'occupant de
Sebon, veut bien s'étonner que je a'aie pas cherché à reproduire la
traduction de Montaigne. Ma réponse est simple, cette publication au-
rait-elle des lecteurs? Aimé Martin a donné quelques extraits de Se-
bon, je crois savoir qu'on ne les lit guères. L'abbé Labouderie a composé
dfcee livré, presque exclusivement, sort Christianisme de]Montaigne,
et nous savons tous où et à quelles conditions on- trouve depuis long-
temps le Christianisme de Montaigne! Nous sommes tous exposés,
je- le sais, au pilori de la boîte à 20 centimes. L'étalage des quais a,
j'en conviens, ses jours de gloire, et on s'y trouve souvent en brillante
compagnie, mais pourtant on ne se décide pas aisément à travailler
pour arriver directement à ce panthéon.
le pense donc que, sans diminuer en rien l'intérêt qu'offre la tra-
duction1 faite par Montaigne, il faut maintenir à ce livre son parfum
de rareté, il faut le laisser dans son1 demi-jour, et je ne doute pas que
le petit nombre d'exemplaires qui sont en circulation ne suffise au
plus petit nombre de lecteurs pour qui cet ouvrage conserve encore
quelque intérêt.
Agréez, mon cher ami, ce nouveau témoignage public de ma bien
reconnaissante affection.
D' J. F. PAYEN.
INDISCRÉTION WB mil BIBLIOGRAPHE.
ADDITIONS
AUX SUPERCHERIES LITTÉRAIRES DÉVOILÉES.
I.
Préliminaires.
Un livre comme les Supercheries littéraires dévoilées serait inter-
minable, si déjà Ton ne découvrait chaque jour des fraudes de toute
espèce des siècles antérieurs au nôtre ; mais qu'est-ce en comparai-
son de celles dfe notre temps où' elles abondent, et où, pour ne parler
que des supercheries innocentes, Ton a généralement adopté la manie
du travestissement, désespoir et écueil futurs de toute personne qui
voudra écrire une fidèle histoire de notre littérature pendant le XIXe
siècle;
Préparant une seconde édition' de nos Supercheries^ de ce livre
— 452 —
contre lequel quelques folliculaires se sont élevésl et que tant d'écri-
vains sérieux ont approuvé, nous nous proposons de détacher de
temps à autres, pour nos lecteurs, des articles inédits qui doivent
faire partie de cette seconde édition, parce que cette sorte de rensei-
gnements qu'ils comportent, a toujours de l'attrait pour les bibliophi-
les. Nous devons pourtant prévenir que cette suite d'articles, toute
particulière à la littérature en France, ne fait pas double emploi avec
le travail d'un bibliophile belge sur la littérature de son pays, qui
paraît aussi dans ce journal, et dont nous publierons sous peu le troi-
sième article.
Nous commencerons par ajouter quelques faits à l'Introduction, déjà
si nourrie de nos Supercheries : ils ont surtout pour objet les méta-
morphoses nominales.
Les métamorphoses nominales ont, ainsi que nous l'avons établi
dans l'Introduction des Supercheries, trois causes déterminantes : la
pudeur, la vanité et la fantaisie. Nous nous occuperons surtout de la
première, pour la justifier, et de la seconde pour la condamner. Et
pour que l'on ne nous accuse pas d'être le seul de notre opinion, nous
en appelons à celles de trois hommes distingués dans les lettres :
Casanova, le bibliophile Jacob et M. Liadières sur le même sujet.
Casanova avait connu, à Padoue, un jeune homme, plein d'avenir,
qui étudiait alors les mathématiques. « Il s'appelait Tognolo, mais il
» changea ce nom mal sonnanten celui de Fabris ; et c'est lui qui, de-
)> venu comte de Fabris et lieutenant-général de Joseph II, mourut en
» Transylvanie, où il commandait pour ce souverain. Cet homme, qui
» dut sa fortune à ses vertus, serait peut-être mort dans l'obscurité
» s'il avait gardé son nom de Tognolo, qui est un nom tout à fait
» paysan » . Cette métamorphose nominale amène Casanova à faire
les réflexions suivantes sur les changements de noms en général, qui
sont mal sonnants : « L'air distingué, les nobles sentiments, les to-
rt mières et les vertus de Fabris auraient été ridicules sous le nom de
» Tognolo ; car telle est la force des préjugés, et surtout de ceux qui
» n'ont de point d'appui, qu'un sot orgueil, qu'un nom malsonnant est
» dégradant dans le plus sot des mondes possibles. Je crois que ceux
)) qui ont un nom malsonnant ou qui présente une idée indécente ou
» ridicule doivent en changer, s'ils aspirent aux honneurs, à la con-
» sidération et à la fortune dépendante des sciences et des arts. Per-
» sonne raisonnablement ne devrait leur contester ce droit, pourvu
» que le nom qu'ils prennent n'appartienne à personne. L'alphabet
» est une propriété universelle, et chacun est le maître de s'en servir
» pour créer un mot et en faire son appellatif. Il doit en être l'auteur.
» Voltaire, malgré son génie, ne serait peut-être pas allé à la posté-
» rite avec son Arouet, et surtout chez un peuple où l'équivoque et le
» ridicule marchent toujours en première ligne. Comment aurait-on
» trouvé un grand homme dans un auteur à rouer ? Et d'Alembert
» aurait-il atteint sa haute illustration et sa célébrité s'il se fût con-
-453 —
» tenté d'être M. Le Rond ou le rond. Quet éclat aurait eu Metastasio
» sous son vrai nom de Trapasso ? Quelle impression Mélanchton au-
» rait-il faite avec son nom de Terrenoire. Aurait-il osé parler en
» philosophe moraliste et en réformateur de l'Eucharistie et de tant
» d'autres choses saintes ? Et M. de Beauharnais n'aurait-il pas fait
» rire les uns et rougir les autres s'il avait conservé son nom de
» Beauv.., lors même que le premier de son ancienne famille aurait
» dû sa fortune à la réalité du nom? Enfin les Bourbeux auraient-ils
» fait sur le trône une aussi belle figure que les Bourbons? Les Coragiio
» changeraient certainement de nom s'ils allaient s'établir en Portugal.
» Le roi Poniatowski aurait, je pense, dû abdiquer le nom d'Auguste,
» qu'il avait pris à son avènement au trône, quand il abdiqua la royauté.
» Les seuls Coleoni, de Bergame, seraient embarrassés de changer de
» nom, car ils seraient en même temps obligés de changer le signe de
» leurs armoiries, puisqu'ils ont sur l'écu de leur ancienne famille les
» deux glandes génératrices, et de détruire par là, la gloire du héros
» Bartholomeo, leur aïeul» (1).
L'intrépide dénicheur historique, M. Paul Lacroix, nous a conservé,
dans ses « Soirées de W. Scott à Paris (2) », une anecdote qui démon-
tre combien un nom propre indécent peut fournir d'aliment à la risée
et au dégoût :
« Sous le règne de François Ier existait un pied-plat, poète de Cour,
adorant en rimes le soleil levant, toujours la main ouverte pour rece-
voir, toujours l'épine dorsale arrondie pour saluer; chien couchant/
toujours guettant les bribes qui tombaient de la table royale , le sieur
Couillard Almaque de Pavillon, enfin, qui nous a laissé un témoi-
gnage de sa basse cupidité : le Triomphe d'Argent et les Ordonnancée
d'Argent. Ses flatteries et ses habitudes rampantes avaient fait de lui
un valet de chambre du roi. C'était le titre d'académicien de ce temps-
là, et l'adulation plutôt que le talent donnait aux gens de lettres accès
dans le palais des Tournelles; Rabelais et un petit nombre d'hommes
fameux par leur instruction et leur génie, eurent le courage de dédai-
gner les gages de valet, tandis que Clément Marot, et tant d'autres,
poétisaient à la solde du roi , des princes et des grands seigneurs.
Maître de Pavillon, que dames et gentilshommes affectaient d'appeler
par son vilain nom comme pour l'avilir davantage , venait souvent
gratter à la porte de Sa Majesté quand il n'avait plus un sou marqué
dans son pourpoint brodé d'or.
» Un jour qu'il se présenta pour être introduit dans la salle d'audience,
l'huissier, qui avait acheté sa charge depuis la veille, lui demanda qui
il était ; en ce moment, une des maîtresses de François Ier vint à pas-
ser. Almaque de Pavillon , habitué qu'il était d'entendre répéter son
nom malhonnête, n'en trouva pas d'autre sur ses lèvres, et la honte
(1) Mémoires de Casanova, édit. de Paris, Paulin, tome Ier, Ch. XX.
(2) Tome II, Lettre du bibliophile Jacob a l'auteur de Waverley, pp. 13-15.
31
- 454-
Iui conseilla de se taire ; la dame , qui riait de son embarras , s'arrêta
pour voir comment il en sortirait, et l'huissier, renferme dans les de-
voirs de son emploi, réitéra son injonction : «Nommez votre nom
haut et clair, dit-il »: — Haute-Clair? répondit Pavillon tout troublé,
croyant qu'on le prenait pour un gentilhomme de ce nom. L'huissier,
trompé à son tour, ouvrit la porte et annonça M. Haute-Clair.—
«Haute-Clair? repartit le roi, cherchant dans sa Cour quelqu'un dô ce
ftom-là. — Haute-Clair 1 s'écria la dame qui entrait sur les pas de
Pavillon, voilà du moins un nom décent à la bouche comme aux
oreilles. — Ainsi soit! dit le galant prince, ce que dame veut le roi
veut pareillement ; or ça, bonjour M. Haute-Clair ». Ce nom resta donc
à Pavillon et à ses descendants, qui firent de cette anecdote leurs
lettres de noblesse (1). Le plus plaisant, c'est que la dame dont \&
pruderie s'offensait d'une consonnance de mots, se nommait elle-même
Anne de Pisseleu (2) ! Ménage a placé l'origine des Haute-Claire au
temps de Louis XIII; «l'Art de vérifier les dates » garde là-dessus le
silence. Au reste, on trouve partout de pareilles réticences et de pa-
reilles substitutions. La reine Marie Stuart, femme de François II,
voulut savoir, par naïveté ou par malice, le nom d'une rue de Paris
qu'elle traversait; un courtisan* improvisa pour elle le nom de Tire-
Boudin ».
On conçoit la répulsion qu'inspirent ces noms indécents, ridicules et
malsonnants; mais comme le plus souvent ce sont les personnes qui
les portent qui jugent de l'opportunité d'en changer, il est advenu ,
et surtout à notre époque , beaucoup d'abus. Un de nos jeunes
écrivains a pris la peine d'écrire une nouvelle intitulée : cr les Incon-
vénients d'un vilain nom» (Globe, des 23-25 juillet 1841), pour jus-
tifier le changement qu'il avait fait de son nom d'hoïnme en celui de
son lieu natal (3). Et pourtant , beaucoup de personnes estimables et
savantes ont persisté à porter ce nom dédaigné par lui, se souciant
peu qu'on leur adressât la question sacramentelle : «As tu déjeuné?»
(Voy. «la France littéraire » et « la Littérature française contempo-
raine» au nom Jacquot.)
Si les précédentes métamorphoses sont excusables, et peuvent dans
bien des cas se légitimer, il n'en est point ainsi de celles qui ont la
vanité pour mobile. S'anoblir sans ordonnance, c'est s'exposer à ce
(1) Tous les CouUlards n'ont pas eu la même chance que le poète, car on
retrouve encore plusieurs personnages portant ce nom. L'un deux , Antoine
Couillard , est l'auteur d'un petit ouvrage singulier, intitulé : les Contredits
d'Antoine Couillard aux fausses et abusives prophéties de Nostradamus, etc.
Paris, 1560, in-8; c'était aussi le nom d'un célèbre chirurgien du xn* siècle,
né à Montélimart, en Dauphiné. (Voy. notre « France littéraire ».)
(2) Cette Anne de Pisseleu fut depuis la fameuse duchesse d'Étampes,
nom mieux sonnant.
(3) Jacquot (Charles-Jean-Baptiste), dit Eugène de Mirecourt (ville des
Vosges).
— 455 —
!*> que cette noblesse d'emprunt soit, au moins, tournée en ridicule, et
fata c'est ce qu'a fait avec beaucoup d'esprit, M. Paul Lacroix, dans un
to£e récent article de « l'Abeille impériale » (1er août 1855), intitulé juste-
iDlîjîi ment les Métamorphoses nominales, et que nous reproduisons ici :
Lte « Si l'on avait écrit dans la Constitution de V État : « Défense à tout
!tfk » Français de changer le nom qu'il a reçu de son père, et ce, sous
une » peine de mort, » il y aurait peut-être quelque courage à se donner
te? pas. le ridicule d'un changement de nom dans le domaine plus ou moins
mt étendu de sa société particulière.
eotjr » Mais, aujourd'hui que l'aristocratie des noms a été mise hors la
mt loi, les noms appartiennent à tout le monde, et il suffît de se baisser
otglr pour en prendre ; on n'a pas même le mérite d'oser quelque chose de
. fa hardi et d'inusité ; c'est à peine si l'on s'expose à être montré au doigt
y> et bafoué en face.
te. " » On regarde un nom à peu près comme un habit. Est-il trop vieux,
k$ trop étroit, trop usé, trop sale? on s'habille de neuf et l'on jette ses
^ guenilles.
ùi » On dit à son tailleur : « Faites-moi un habit à la mode ».
eft » On se dit à soi-même : « Quel nom choisirai-je? un nom qui ait
.ff » bon air et qui sonne bien aux oreilles ».
» Quelquefois cette métamorphose nominale s'opère avec une naï-
fc veté qui tient du sublime. Ainsi, tout Paris a eu connaissance de cet
sf étrange billet de faire-part, qui restera comme un modèle inimitable :
$ « Mon chair ongle, je vous averti que je ne me n'homme plu Usa-
t » bête, geai prie le n'homme Dindiana et le tite de contesse »•
t » Eh bien! le ridicule, cette bonne arme française, autrefois si
't tranchante, dont la pointe était partout, paraît maintenant émoussée :
* il faut frapper de grands coups, pour qu'elle entame l'épiderme épais
i . et grossier de notre génération abâtardie. Autrefois, si riche et si puis-
i sant qu'on fût, on ne se débaptisait pas aussi effrontément en public,
» sans être couvert de boue ou d'épigrammes : la roture était un tache
originelle qu'on ne lavait pas même dans l'or potable.
» C'était alors une sorte de honte que de rougir de ses ancêtres, et
l'on ne changeait pas leur nom patronymique, à moins qu'il ne fût
déshonoré ou ridiculisé.
» Monsieur, dit un père indigné à son fils qui s'était attribué le nom
» d'une ferme, je ne croyais pas que le nom du lieu où je fais élever
» des vaches, des poules et des canards, fût plus glorieux à porter
» que celui de notre famille, où la .probité et l'honneur sont héré-
» ditaires depuis tant d'années. Faites-vous donc une autre famille
» avec les animaux domestiques qui sont dans la ferme que vous êtes
b si fier d'avoir pour origine ».
» Molière châtia en plein théâtre une vanité aussi mesquine et plus
blâmable encore, puisque c'était le nom illustre de Corneille qu'on
sacrifiait à celui de sieur de Tlsle :
— 456 —
Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre,
Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre,
Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux,
Et de monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
» Depuis cette juste et amère leçon que l'auteur de Y Ecole des fem-
mes adressait au frère du grand Corneille, le sieur de Vlsle, ècuyer,
se contenta d'être Thomas Corneille, et s'intitula seulement de VA-
cadémie française.
» Le bons sens de Molière devait naturellement se soulever contre
cette impertinence de changer de nom à la barbe de ses aïeux, quoi-
que, à cette époque, les noms bizarres et grotesques fussent beau-
coup plus communs qu'à présent. Il se nommait Poquelin, et il ne
sépara jamais Poquelin de Molière, malgré les souvenirs de boutique
et de piliers des halles, que Poquelin rattachait à la gloire de l'auteur
du Misanthrope et de Tartufe; il avait la loyauté de dire, en face de
la Cour, où les applications directes ne manquaient pas :
Quel abus de quitter le vrai nom de ses pores,
Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ?
De la plupart des gens c'est la démangeaison.
» Une pareille démangeaison avait du moins certains risques, outre
le plaisir d'être sans cesse et à tout propos démasqué, et convaincu
de fraude nobiliaire. Le généalogiste Haudiquer de Blancourt, qui se
prêta sciemment à des mensonges de cette espèce dans le Nobiliaire
de Picardie y fut condamné aux galères; et le savant Baluze, autant
estimé pour son caractère que pour son érudition, vit son Histoire
de la Maison d'Auvergne flétrie par un arrêt du parlement, et brûlée
des mains du bourreau, en punition d'une simple erreur généalo-
gique.
» En ces temps-là, un changement de nom relevait souvent des
tribunaux ; mais la poursuite de ce délit, difficile à constater et dan*
gereux à signaler au public, aurait pu être plus multipliée. Ainsi, au
XVIe siècle, lès gentilshomme avaient imaginé de battre monnaie
avec les noms de leurs seigneuries, et après avoir, sous ces noms
différents, emprunté de l'argent qu'ils n'avaient garde de rendre, ils
venaient déclarer en justice qu'ils ne reconnaissaient pas leur signa-
ture. Une ordonnance de 1555, datée d'Amboise, frappa de nullité
tous les engagements où les parties contractantes n'auraient pas signé
leur véritable nom : le duc de Montmorency devait donc signer Bou-
chard, ainsi que ce farouche premier baron chrétien qui, de son don-
jon d'Ecouen, allait s'abattre dans les plaines de Saint-Denis, et ran-
çonner les pauvres vasSaux de messire l'abbé.
» Sans doute, dans tous les pays et à toutes les époques, on citerait
des changements de nom remarquables, inspirés' par les circonstances
ou par les caprices qui se reproduisent à dix-huit siècles de distance.
Caïus Marcus s'empara de Corioles, et devint Corioldn ; Manlius sauva
le Capitole avec l'aide des oies, et fut Capitolinus; mais ces glo-
— 457 —
rieux surnoms étaient des récompenses nationales. En outre, les sur-
noms, tirés de quelque particularité locale ou individuelle, servaient
à distinguer entre eux les homonymes, et Ton n'était pas toujours
délicat dans le choix des dénominations : la famille Calpurnius se
ijk laissait appeler Bestia; celle de Scipion Asina; celle de Fabius Buteo,
y et les moralistes et les satiriques commençaient à se moquer de cette
h orgueilleuse manie, lorsque Ju vénal fustigea les parvenus et les af-
franchis de fraîche noblesse ; mais Juvénal lui-même aurait eu la
é prudence de se taire, quand Tamouzin se transforma en Timour-
p Lang, dont nous avons fait Tamerlan, à l'exemple de Marc-Aurèle
ft Antoine changé en Caracalla, et de Varius Antonin déifié sous le titre
Il de Héliogabale.
p » Ces célèbres antécédents sont bien faits pour tranquilliser la
H conscience des petites gens qui ont changé de nom ou qui en chan-
I geront. Il n'y a quelquefois qu'une lettre à changer, pour rendre un
sot content. Rabelais a prouvé qu'entre Y âme et Y âne, il n'y avait
qu'une lettre de différence.
» Regardez donc! s'écria une dame de la Cour, qui, pendant les
» miracles de la banque de Law, aperçut son ancienne femme de cham-
» bre resplendissante de diamants, à l'Opéra ; — Dieu me pardonne I
» c'est Lisette ».
» — Oui, madame, reprit l'ex-soubrette en saluant d'un air de
x> protection, c'est Lisette qui a gagné deux millions à la rue Quin-
» campoix, et qui vient d'acheter le château que vous avez vendu
» pour payer vos dettes. Je vous prie, dorénavant, de me donner le
» nom de votre château, s'il vous plaît » .
» Alors, du moins, il fallait acheter un château pour acheter un
nom. Quant aux noms de contrebande, qui d'ordinaire se mettaient
sous les auspices d'un saint ou d'une sainte, on ne les rencontrait
que dans les brelans, où il était permis de les prendre à la porte ;
mais ces noms-là ne pénétraient jamais à la Cour et ne montaient pas
dans les carrosses du roi. De nos jours, on se gêne moins. Madame
s'aperçoit que son nom n'a pas été fait pour être précédé d'un de ou
d'un titre quelconque ; de plus, ce nom ne produit aucun effet, lors-
que les valets l'annoncent à l'entrée d'un salon; Monsieur a trouvé
sur son chemin nombre de courtauds de boutique et de modestes
industriels qui avaient l'insolence, comme il le disait, de porter son
nom. On tient conseil dans le ménage, on décide à l'unanimité qu'on
changera de nom. Il n'est pas nécessaire qu'une fée intervienne avec
sa baguette pour opérer cette métamorphose. Il suffira de se faire
donner une de ces fonctions dans lesquelles ont soit obligé de faire
afficher de temps à autre son nom; ou bien, l'on écrit confidentielle-
ment à quelques intimes, pour les avertir que des considérations
graves obligent à augmenter un peu son nom de famille, puis on fait
faire des cartes avec les deux noms accolés : c'est là ce qui constitue
la prise de possession; puis encore, vous donnez un bal, vous répan-
— 458 —
dez vos cartes d'invitation, la publicité marche, et la métamorphose
nominale s'opère au bruit des violons... Une, deux! et Gros-Jean
devient Gros-Jean de Belle-Court ; une, deux ! Gros-Jean disparaît, et
de Belle-Court seul reste.
» C'est délicieux de ridicule, en vérité !
» Au bout d'un an, on recommence la même tactique : nouvelles
cartes de visite où l'ancien nom a disparu ; nouvelle adresse à l'Alma-
nach; nouveaux billets d'invitation, et le tour est fait. Le prestidigi-
tateur se nommait, par exemple, Crochard, Boupon, Babin, etc. Une,
deux! il se nommera Crochard de la Cochardière, Boupon des
Ortys, Babin des Églantiers, et le second nom a, d'ordinaire, une al-
lure de gentilhomme qui en impose aux plus nobles. L'année finie,
une, deux ! dernière métamorphose, il se nomme de la Cochardière,
des Ortys, des Églantiers; et voilà comment se gagne la noblesse en
l'an de grâce 1855.
» Un ami d'enfance arrive du Sénégal; il court chez son ami pour
l'embrasser : « M. Crochard? M. Babin? M. Boupon? etc., demande-
t-il au concierge, qui le regarde en pitié. — Connais pas! » lui répond-
on : car un changement de domicile est fréquemment la conséquence
d'un changement de nom. L'ami est obstiné comme un homme qui a
fait deux mille lieues sur mer ; il veut voir son ami, et il finit par le
découvrir sous le nom de M. de la Cochardière, des Ortys, des Églan-
tiers, etc. La reconnaissance est pénible et embrouillée : « C'est toi,
Crochard, Babin, Boupon? etc. — Oui, c'est moi; mais je ne me
nomme plus ainsi. — Ah! aurais-tu fait faillite?... Pourquoi se cacher
comme un malfaiteur?... — J'ai changé de nom, vois-tu, parce que
ma femme l'a voulu, parce que je dîne quelquefois au faubourg Saint-
Germain, parce que j'ai cinquante mille livres de rente, et que je suis
fonctionnaire » .
» Sébastien Zamet, le complaisant d'Henri IV, ne daigna pas abju-
rer son nom vénitien, auquel il ajouta une seule fois : « Seigneur de
dix-neuf cent mille écus, » dans un acte de chancellerie où tous les
signataires avaient fait montre de leurs titres et qualités.
d — Voilà, dit-il en les raillant à son tour, voilà un titre que pas
un de vous ne me volera.
» Nous ne sommes pas de l'avis de Sébastien Zamet. Ce titre dont
il se glorifiait valait bien la peine d'être volé, et il aurait trouvé bien
des amateurs.
P. L. Jacob, bibliophile.
En 1836, les anoblissements de proprio motu étaient si considéra-
bles qu'un M. Daumont, qui s'en indignait, adressa, dans la même an-
née, une pétition à la chambre des députés, par laquelle il demandait
le rétablissement d'une pénalité contre tout individu s'arrogeant un
titre nobiliaire qui ne lui aurait pas été conféré en vertu de l'article
— 459 —
62 de la charte constitutionnelle. M. Liadières fut rapporteur de cette
pétition, et son rapport a été imprimé dans les « Souvenirs histori-
ques » de l'auteur (1855, in-8).
« Messieurs, disait M. Liadières, le sieur Daumont a dans le cœur
contre les usurpateurs des titres nobiliaires une de ces haines vigou-
reuses que votre commission ne saurait partager. Elle est loin cepen-
dant de s'inscrire en faux contre l'authenticité des faits; mais elle a le
malheur de ne s'en point émouvoir et de prendre en pitié une ten-
dance puérile que le pétitionnaire veut renvoyer devant la juridiction
criminelle (Très bien! très-bien!). Est-il en effet un spectacle moins
offensif et plus réjouissant que celui d'un grand nombre de preneurs
d'égalité s'efforçant de dissimuler derrière une particule ou de cacher
sous un titre féodal le nom plébéien de leurs pères? (On rit.) Dans ce
siècle de lumières, dans notre société soi-disant régénérée, certains
hommes attachent un si haut prix aux qualifications d'autrefois, qu'ils
s'en affublent par droit de conquête lorsqu'ils ne les possèdent pas par
droit de naissance. Celui-ci allonge sa roture d'un nom de terre, ce-
lui-là d'un nqp de ville ou de rue ; l'un exploite son département ou
son canton, l'autre son village ou sa métairie. Hommes d'État, hom-
mes de finance, hommes de robe, hommes de lettres même paient un
large tribut à cette triste manie que Molière a vainement flagellée.
L'égalité dont on est si affamé parmi nous consiste surtout, de nos
jours, à être l'égal de ses supérieurs et le supérieur de ses égaux (Hi-
larité prolongée. — Très bien! très bien!). De là ce débordement de
blasons de contrebande signalé par le pétitionnaire. Votre commission,
qui ne l'ignore pas, n'a pourtant nulle envie de troubler, par l'inter-
vention de la loi, les innocens plaisirs de cette noblesse subreptice.
Elle se sent d'autant plus indulgente que les petits esprits se permet-
tent seuls ces petites jouissances, que les héritiers de nos grands noms
historiques cherchent au contraire à s'illustrer par eux-mêmes et à se
passer de la gloire de leurs ancêtres (très bien ! très bien !) ; enfin
qu'il suffit à la punition du méfait dont le sieur Daumont s'indigne si
fort, que nos Jourdains, nos Mascarilles et nos Turcarets soient tra-
duits devant les assises du ridicule.
» Elle a, en conséquence, l'honneur de vous proposer l'ordre du
jour».
Quel autre tribunal peut mieux constituer ces assises du ridicule si
ce ne sont nos Supercheries. Là, on ne donne point gain de cause à un
vilain, très vilain, sur son dire ; et tort à celui qui démasque l'impos-
teur.
La noblesse de contrebande s'en va toujours croissant. Lisez la note
suivante donnée par M. Edmond Texier, dans sa chroûiquè hebdoma-
daire, du « Siècle » , 3 juin 1855 : y
«L'Univers a adressé cette semaine une verte semonce aux gentils-
hommes qui préfèrent aux calmes jouissances de la campagne les
bruyants plaisirs de Paris ; le fait est que Paris regorge à l'heure pré-
— 460 -
sente de gentilshommes de toute sorte. Voici un livre intitulé An^
nuaire de la noblesse de France qui prend sa mission fort au sérieux,
et qui se plaint de l'usurpation croissante des titres nobiliaires. 11 pa-
raît que les mêmes gens qui se proclamaient ouvriers le lendemain
de la révolution de 1848 sont tous comtes ou marquis aujourd'hui, —
une simple affaire de mode. L'éditeur de «l'Annuaire de la noblesse»
ne se contente pas de signaler les Gros-Jean et les Gros-Pierre qui se
sont nommés eux-mêmes princes du Saint-Empire (1), il insiste sur
ce fait que l'anarchie s'est glissée jusque sur les banquettes du corps
législatif. Caveant consules! »
« Du reste, on m'assure qu'il existe à Paris une agence héraldique,
laquelle délivre des diplômes au plus juste prix et confectionne des
armoiries au goût des personnes ; les d'Hosier et les Schérin de cette
chancellerie inpartibus sont toujours prêts à blanchir le premier vi-
lain qui se présente dans les bureaux pour prendre un bain d'aristo-
cratie. Moyennant une faible somme, on vous met en possession
d'une baronie avec tous les avantages y attachés ; si l'on veut abso-
lument être vicomte, comte ou marquis, cela coûte un peu plus, et le
tour est fait. Les gens économes se donnent eux-mêmes l'accolade
nobiliaire, et je ne vois guère que le roi d'armes de l'entreprise héral-
dique qui puisse s'en plaindre » .
Il n'y a peut-être qu'un moyen de mettre fin à ces ridicules usur-
pations de titres. Le lendemain de la révolution de 1848, le gouver-
nement provisoire voulut supprimer les compagnies d'élite de la
garde nationale ; les réclamations lui arrivèrent de tous côtés, et l'on
fit même à ce sujet la grande démonstration des bonnets à poil. Que
fit le gouvernement provisoire ? Il déclara spirituellement que tout le
monde était grenadier. Déclarez que tout le monde est noble, et tout
le monde consentira à être roturier » .
Grâce à Dieu, on songe à mettre ordre à toutes ses usurpations no-
biliaires, si l'on peut ajouter foi à la note suivante de « l'Indépendance
belge », du 29 mai dernier.
« Il paraît, que la manie des
titres a fait de grands progrès. Il est bien temps, en vérité, que l'on
mette un frein à cette manie. Voici, au surplus, un fait comique qui
montre où l'on en est arrivé dans ce genre de vanités : Je lis dans te
Constitutionnel du 25 mai l'annonce suivante que je vous envoie tex-
tuellement, en vous engageant à lui donner la plus grande publicité :
« Un prince sans postérité adoptera un enfant de famille opulente
» €t honorable. S'adçesser franco au comte Aymar, rue de La Roche-
» foucauld, n°48. >*'....
(1) Et l'éditeur de « l'Annuaire de la noblesse » doit s'y connaître, car, si
l'on en croit une notice sur/1ui, par le généalogiste Laine, sa propre noblesse
serait elle-même équivoque.
— 46i —
Nous en avons fini avec les métamorphoses nominales de vilaines
en nobiliaires. Nous ferons connaître dans les recherches qui suivent
les cas qui se sont présentés dans notre littérature.
J. M. Q.
LETTRES BIBLIOGRAPHIQUES.
(Voy. pp. 64-65, 9346, 193-195.)
VIII.
Monsieur,
Vous avez signalé, pages 195 et 384 de votre journal, un ouvrage
espagnol très rare sur l'Inquisition. Je crois qu'il ne serait pas inu-
tile d'appeler l'attention des curieux sur un autre écrit du même
genre, mais en italien. Il a pour titre : Arsenale sacro delV Inquizione.
Je n'ai jamais eu la bonne fortune de le rencontrer, mais on trouve
des détails à ce sujet dans Y Histoire des sciences mathématiques en
Italie, par M. Libri (tome IV, page 262). Nelli cite une édition de Rome,
1639 , dont l'existence paraît constante, ainsi que celle d'une réim-
pression faite à Gènes et à Pérouse en 1653. L'ouvrage a été supprimé
en Italie avec tant de soin, qu'il est impossible de l'y rencontrer; mais
il en existe une copie manuscrite à Florence, dans la bibliothèque
Magliabechiana. M. Libri annonce qu'il est parvenu à se procurer %en
Angleterre un exemplaire d'une édition augmentée, faite à Rome
en 1730; il ajoute qu'une notice détaillée de ce volume, rarissime et
fort curieux, offrirait un grand intérêt.
Nous trouverons sans doute, Monsieur, dans votre Encyclopédie du
Bibliothécaire y des détails étendus suries livres authentiquement
émanés du Saint Office-, un des plus curieux est, vous le savez, le
Directorium inquisitorum d'Eymeric , ouvrage composé à l'époque
de la guerre des Albigeois, publié pour la première fois à Barcelonne,
en 1503, réimprimé à diverses reprises , et notamment à Venise ,
en 1667 (date digne d'attention). L'abbé Morellet en fit un abrégé qui
parut, en 1762, sous le titre de : Manuel des inquisiteurs, et, dans
ses Mémoires, cet académicien donne, sur son écrit, quelques parti-
cularités assez curieuses.
Puisque j'ai commencé à vous écrire, je voudrais vous soumettre
quelques observations que vient de me suggérer la lecture du tome VII
de V Histoire de la Révolution, par M. Louis Blanc. Je laRse de côté
tout le côté politique de cet ouvrage ; je ne discute aucune de ses
assertions historiques (très contestables selon moi); je me borne à
signaler trois points qui rentrent dans le domaine de la bibliographie,
— 462 —
et au sujet desquels l'ex-menibre du fameux gouvernement provisoire
de 1848 a, je crois, manqué d'exactitude.
Il cite, comme fort remarquables, a les magnanimes axiomes » que
renferme « un ouvrage de la première jeunesse de Saint-Just, écrit
d'un style incisif, serré à la manière de Montesquieu ». Ces axiomes,
d'une couleur très prononcée et énoncés d'une façon saisissante, se
trouvent dans les Fragments sur les institutions républicaines, livre
de 88 pages, imprimé à Paris vers 1800; réimprimé en 1831, chez
Techener, et qui passe pour un pastiche sorti de la plume jeune
encore de Charles Nodier. Ce romancier bibliophile a consacré à cet
écrit un chapitre plein de complaisance dans ses Mélanges tirés d'une
petite bibliothèque , 1828, chap. xu. Personne mieux que vous,
Monsieur, n'est à même de nous dire si l'auteur de Y Histoire de la
Révolution a tout simplement copié Nodier, en croyant transcrire les
pensées de Saint-Just.
M. Louis Blanc, page 4W, cite, au sujet de la conduite de Louis XVI
au Temple, les Mémoires de Cléry, Londres, 1800, mais ces Mémoires
sont une audacieuse supposition, une œuvre de quelques ennemis du
malheureux roi. Ce n'est pas une réimpression falsifiée, comme on l'a
dit sans examen; c'est un tout différent ouvrage satirique et contre-
partie de celui de Cléry, ce qui se reconnaît après en avoir lu seule-
ment quelques pages (note du Catalogue Renouard, 1854, n° 3096).
L'audace des faussaires a été jusqu'à mettre sur le frontispice de ce
volume imprimé à Paris : Seule édition avouée par l'auteur.
Enfin M. Louis Blanc mentionne, avec des éloges qu'elle ne mérite
peut-être pas , la publication si connue sous le titre de : Victoires et
Conquêtes. Un écrivain militaire, et qui fait autorité en ce genre , le
général Guillaume de Vaudoncourt, qualifie un peu rudement ce recueil
en l'appelant, dans son Histoire du prince Eugène, une compilation
au-dessous de toute critique.
Si vous jugez , Monsieur, que ces divers détails puissent intéresser
quelques-uns des lecteurs du Quérard, communiquez-leur ma lettre.
Agréez, etc. B...
IX.
On m'assure que vous me reprochez, dans votre prochain numéro,
de n'avoir pas parlé , dans ma « Biographie et Bibliographie foré-
siennes, » à l'article de Marcellin AUard, d'une pièce en patois
qui vient d'être réimprimée par les soins de M. Gustave Brunet, de
Bordeaux.
Il est bien vrai , Monsieur, que je n'ai pas parlé du Dialogue en
patois forésien à l'article AUard de ma Biographie forésienne; mais
cela était tout naturel, puisque je ne crois pas que ce Dialogue appar-
tienne à mon compatriote AUard. M. Brunet le dit, il est vrai ; mais il
ne le prouve pas. Quand il nous aura donné ses raisons, je pourrai
peut-être lui démontrer qu'il est dans l'erreur.
— 463 —
M. G. Brunet paraît avoir ignoré qu'un bibliophile lyonnais, M. Guy de
Lagrye, a tout récemment fait imprimer à Lyon une notice historique
et bibliographique sur Marcellin Allard et sa Gazette françoise (in-8
de 32 pages) (1). Cette Gazette qui, d'après M. de G. de Lagrye,
« précéda de vingt-cinq ans environ le premier numéro de la « Gazette
d de France », publiée comme on sait, par Renaudot, en 1630», méri-
tait par ses jovialités d'attirer l'attention des bibliophiles de nos jours.
C'eût été un petit ouvrage très convenable pour la a Bibliothèque des
frères Gébéodé », et je suis étonné que M. G. Brunet n'ait pas donné
à ses éditeurs le conseil de l'y comprendre.
Aug. Bernard.
X,
On nous communique un exemplaire de la circulaire suivante, éma-
née du président de la Société des Bibliophiles belges, à Mons, et
adressée aux membres de ladite Société :
« Monsieur et honorable Confrère ,
» M. Hoyois, imprimeur, à Mons, et membre de notre Société, s'est
permis d'annoncer par un prospectus distribué à profusion, la publi-
cation d'une édition nouvelle du Catalogue Fortsas, avec des embel-
lissements de sa façon.
» Réimprimer, après quinze ans, une facétie usée jusqu'à la corde,
est un rabâchage dont il ne me convient pas qu'on puisse me croire
complice. Y joindre des lettres, peut-être confidentielles, quesais-je?
est un acte d'indélicatesse dont je repousse la solidarité.
» Je laisse aux honnêtes gens à apprécier la conduite d'un typo-
graphe qui contrefait un ouvrage jadis imprimé par lui, en profitant,
pour se mettre à l'abri d'une poursuite judiciaire, de ce que le dépôt
légal n'aurait pas été fait en temps utile.
» Après les explications que je vous ai données, j'ose croire, Mon-
sieur et honorable Confrère, que vous refuserez d'encourager, par
votre souscription, la mauvaise action de M. Hoyois.
» Veuillez agréer l'assurance de ma considération la plus distinguée.
Le Président de la Société des Bibliophiles
R. Chalon.
Bruxelles, 27 octobre 1855.
Le Catalogue Fortsas a déjà été réimprimé dans le « Journal de
l'amateur de livres » , que publiait M. Jannet il y a quelques années ;
mais cette érudite et habile mystification ayant produit son effet, sa
(1) M. Guy de Lagrye a eu bien tort de ne pas faire faire son tirage à part,
car sa brochure est extraite d'un journal de Lyon, dans le format ae la
réimpression du Ballet, en langage forésien, attribué à Allard, que vient de
donner le libraire À. Àubry : les amateurs eussent aimé à faire relier les
deux opuscules ensemble.
— m —
reproduction n'a été accueillie par les amateurs que comme une ra-
reté qui avait atteint le prix fabuleux de 20 fr.
DE CECI, ET DE CELA.
Un de nos libraires de province, homme d'intelligence et dégoût,
M. Brissart-Binet, à Reims, libraire de l'Académie et de la Société des
bibliophiles de cette ville, éditeur d'un grand nombre d'ouvrages sur
la Champagne, mais plus particulièrement sur Reims, de la Collection
des poètes champenois antérieurs au xvi* siècle (15 vol. in-8), etc.,
a commencé, sous le titre de : Bibliothèque de V amateur Rémais, la
publication d'une Bibliothèque historique de la localité de Reims, dans
le format pet. in-12. Comme toutes les collections, elle se composera
de pièces entièrement inédites, et d'autres devenues rares. Cette col-
lection n'est tirée qu'à 102 exemplaires, savoir :
2 sur peau de vélin ,
75 sur papier vergé de Hollande,
25 sur papier de couleur.
Trois livraisons de cette collection ont déjà paru, et nous allons les
faire connaître :
1° Art de plumer la poulie sans crier. Une feuille. — Sur papier
vergé, 2 fr. 50 c; sur papier de couleur, 5 fr.
Cette piquante anecdote, arrivée à Reims, vers 1681, est extraite
d'un volume in-12 de 224 pages, contenant 21 manières de plumer la
poulie (Cologne, 1710).
2° Messe des sans-culottes, chantée à la Belle-Tour de Reims, en
i793 ; avec un Précis historique, par M. Louis Paris, bibliothécaire
de la ville de Reims. Trois feuilles. — Sur papier de luxe, 3 fr.; sur
papier vergé, 5 fr., et sur papier de couleur, 7 fr. 50 c.
La Messe est imprimée en lettres rouges.
3° Description de la fontaine minérale de Chenay ; par Nicolas
Abraham, sieur de la Framboisière, doyen de la Faculté de médecine
en l'Université de Reims, en 1606. Une feuille, avec vignette.
L'éditeur annonce, pour paraître à la fin de novembre, la quatrième
livraison, qui se composera d'une Chanson nouvelle, contenant le récit
véritable et remarquable de ce qui est arrivé dans la ville de Reims,
à rencontre des gensinistres, sur l'air des Pendus. — C'est un pam-
phlet très curieux de l'époque de la querelle religieuse entre les Jansé-
nistes et les Molinistes.
Nous avons dit que M. Brissart-Binet est un homme de goût; il l'a
prouvé par ses précédentes publications. Les bibliophiles seront donc
satisfaits de l'exécution typographique de la Bibliothèque de Varna*
teur Rémois.
Une bibliothèque très intéressante, provenant de feu M. Luduger*
-465 —
Fortmorel, de son vivant directeur des contributions indirectes à
Quimper, va être prochainement vendue à Nantes par les soins et
pour le compte de M. Petitpas, libraire. Elle contient beaucoup d'ou-
vrages de linguistique , sur les idiomes divers de la France et sur
l'histoire des provinces. Quelques-uns sont rares. On distribuera sous
peu le catalogue de cette collection de livres, qui est, après celle de
M. Cardin, de Poitiers, la plus intéressante en linguistique que Ton ait
connue en province.
LA NÉCROPOLE LITTÉRAIRE.
IV* ARTICLE (1).
L'abondance des annonces d'ouvrages nous avait obligé de suspendre les
notices nécrologiques que les premiers nous avons eu l'idée de rétablir dans
un journal dont la spécialité est de traiter des livres et de leurs auteurs ;
mais à partir d'aujourd'hui nous en reprenons la suite pour la continuer sans
nouvelle interruption ; seulement, au lieu présenter chronologiquement nos
notices, nons les donnerons dans un unique ordre alphabétique, au moins
jusqu'à la fin de Tannée 1855 , en sorte que nos lecteurs auront une liste
suivie qui leur présentera un Annuaire nécrologique des écrivains et des ar-
ticles à peu près complet.
Les feuilles quotidiennes ne peuvent perdre de temps à rechercher les
dates précises des décès qui surviennent dans les sciences et les lettres; aussi
se bornent-elles à se servir d'une formule très élastique : Monsieur un tel
vient de mourir, lorsque déjà plusieurs semaines se sont écoulées depuis l'é-
vénement. Procédant d'une manière plus rigoureuse, nous avons eu et nous
avons besoin de chercher, souvent au loin , les indications biographiques
qu'elles ne donnent point, et de dresser les états de services des défunts. Nos
nécrologies n'ont donc pu que gagner en exactitude par leur ajournement.
Nous reprendrons Tordre chronologique pour les décès de 1856.
ADAIR (Robert), diplomate anglais , dont les journaux ont annoncé la
mort dans la première huitaine d'octobre , était le fils d'un chirurgien en
chef de l'armée anglaise et d'une fille de William, 2e comte d'Albermale. Il
fut élevé pour le barreau, mais ne le pratiqua jamais, et embrassa la carrière
diplomatique. En 1789 , lors des préparatifs de la guerre avec la Russie il
visita cette contrée. A son retour en Angleterre , il fut élu par le bourg
d'Appleby, membre de la Chambre des Communes, où il se montra du parti
de l'opposition. Le 10 février 1794, il appuya la motion de M. Gray contre
le débarquement des troupes étrangères en Angleterre. Le 14 mars il sou-
tint Topinion du même membre, qui, en s'élevant contre le bitl d'abolition
sur le débarquement des troupes hessoises, demanda un bill d'abolition pour
toutes les personnes qui avaient conseillé à Sa Majesté d'ordonner le débar-
quement des troupes étrangères. Adair se distingua encore dans la séance
du 7 mars 17%, par la chaleur avec laquelle il défendit la motion de M. Wil-
berforce pour l'abolition de la traite des nègres. Son mandat expiré, il sortit
de la Chambre, mais il y rentra en 1802, et 1806, élu par les habitants de
Camelford. Après la mort de Pitt et la recomposition du ministère, il fut
(t) Voyez let pages 98-40, 65-80, 119-195.
— 466 -
envoyé à Vienne pour remplacer lord Paget. Il arriva en juin 1806; et peu
de temps après il eut le titre de ministre plénipotentiaire. En mai 1807, lors
de la chute du ministère Fox-Grenville, et de son remplacement par le parti
Portland, Adair fut rappelé de son ambassade en mai 1809. Bientôt après
son retour à Londre9 , il fut chargé d'une nouvelle mission à Constantino-
ple ; mais la révolution opérée par Mustapha-Baïractar le força de relâcher
a Malte : il se rendit néanmoins à Constantinople peu de temps après. Arrivé
aux Dardanelles, le commandant lui en refusa le passage, et il fut obligé- de
retourner à Malte. Après la mort de Mustapha-Baïractar et la chute de son
parti, Adair retourna de nouveau à Constantinople, et y arriva le 27 janvier
1809. Il fut atteint en 1810, dans cette ville, d'une violente maladie , et retourna
en Angleterre dans la même année. M. Adair a fait, en 1817, un voyage en
France. Ses ouvrages sont :
I. Whig's Apology (a) for his Consistency. In-8. Anon.
H. Part of a Letter to the Right Hon. C. J. Fox , occasionned by
M. Burke's mention of lord Keppel in a récent publication. 1796, in-8.
III. Letter (the) of the Right Hon. C. J. Fox, to the electors of Westmins-
ter, Jan. 1793; With an Application of its principles to subséquent Event.
1802, in-8.
IV. Historical Memoir on a Mission to the Court of Vienna.
AGUILAR (sir G.-Ch. d' ), lieutenant-général anglais, mort à Londres,
dans le mois de mai dernier à l'âge de 71 ans, et après 56 années de ser-
vice. Le général anglais devait être un Français émigré, et appartenir à la
famille du marquis de ce nom, poète , l'un des mainteneurs de l'Académie
-des Jeux Floraux, chef de bataillon en retraite, chevalier de Saint-Louis :
ce dernier né à Perpignan à la fin de 1755.
AMÉRIG VAN DER H AVEN, célèbre littérateur hollandais, mort les
derniers jours de juillet. Il n'a écrit qu'en hollandais ; ses ouvrages ne nous
sont point connus.
ANDRÉA DE NERCIAT, capitaine de vaisseau en retraite, ancien direc-
teur de Técole navale à Brest, est décédé en cette ville dans les -premiers
jours d'avril, à l'âge de 72 ans. Ce nom rappelle celui d'un écrivain erotique,
originaire de Dijon; le capitaine de vaisseau pouvait être son fils.
ANGENOT (Thomas-Joseph), poète et grammairien belge. Voy. pag. 77.
AREND (J.-P.), (qu'il ne faut pas confondre avec M. Guillaume-Amédée
Arendt), savant hollandais, auteur d'une Histoire des Pays-Bas (en hollan-
dais) est mort à Amsterdam, dans les douze premiers jours d'octobre.
ARMANDI (le général P.), ancien précepteur de l'empereur Napoléon III,
et compagnon d'armes du général italien Pépé, en dernier lieu, conservateur
de la bibliothèque de Saint-Gloud, est mort le 3 août, à Aix-les-Bains, où les
médecins de Paris Pavaient envoyé pour guérir sa santé. Il était âgé da
77 ans. Nous connaissons de lui :
I. Ma Part aux événements importants de V Italie centrale en 1831. Paris,
Delaunay ; Dentu, 1831, in-8 de 76 pages.
IL Histoire militaire des éléphans depuis les temps les plus reculés jusqu'à
l'introduction des armes à feu ; avec des observations critiques sur quelques-
uns des plus célèbres faits d'armes de l'antiquité. Paris, Amyot, 1842, in-8
de 37 feuilles, plus une planche.
Quoique publiée sous le nom du chev. P. Armandi% cette Histoire est do
ASTOUIN (Louis), poète-portefaix de Marseille, était une de ces riches
organisations provençales qu'une chaude et prodigue nature multiplie et
féconde jusque dans les couches populaires des sociétés du Midi. Sorti des
rangs du peuple, Àstouin se fit lui-môme tout ce qu'il était ; à l'aide de
facultés extraordinaires, il se donna tout : instruction, fortune, influence.
Et ce qui le caractérisait plus noblement encore, c'est que, malgré tout le
lustre jeté sur son nom par de sages écrits et des poésies, malgré l'éclat,
plus grand encore, que son nom reçut en 1848, lorsqu'il fut élu représentant
du peuple dans les Bouches-du-Rhône par 37,528 suffrages, il tenait à
l'honneur de conserver, non-seulement le titre, mais encore l'exercice de
sa profession de portefaix. À l'Assemblée constituante, Louis Astouin votait
avec la partie modérée de l'opinion républicaine.' Par son excellent esprit,
par la force de son caractère, par sa popularité, par la prépondérance, enfin,
qu'il exerça autour de lui, il mérite d'être comparé au célèbre artisan romain
qu'on a vu jouer un si beau rôle dans le grand drame de la régénération
récente de la papauté. Astouin a été le Cicervaocio de Marseille (1). Cepen-
dant, le jeune représentant ne fut pas réélu. Les améliorations terre à terre
et raisonnables ne pouvaient être bien appréciées dans une époque aussi
tourmentée, et les hommes qui y travaillaient tenus pour incapables et mis
de côté. Astouin subit avec une dignité parfaite l'arrêt de l'opinion, et
reprit son métier sans plus de peine que s'il ne l'eût jamais quitté. Mais
c'était une grande consolation aux plus durs travaux que d'avoir la muse
avec soi ; car Louis Àstouin appartenait à cette classe laborieuse qui a donné
aux lettres les Reboul, les Pierre Durand, les Poney. La révolution lui a su
gré d'avoir exercé son intelligence dans les courts loisirs que lui laissait sa
profession, et elle l'en récompensa. Louis Astouin était poète, et ses
poésies, qoi ont du nombre et de la correction, et qu'animent des sentiments
élevés, prouvent que son âme était à la hauteur de la position qu'il a
occupée. On remarque principalement les vers écrits par lui, pendant
son internement à Besançon, car à la suite des événements politiques, il
s'est trouvé quelque temps éloigné de son pays. Ces vers, qui n'ont rien
d'amer, renferment seulement de douces plaintes sur l'exil, et des aspira-
tions vers la nature, dont le poète est un chantre sonore et harmonieux.
Astouin donnait l'exemple du dévouement, qu'il recommandait aux autres.
Un jour de novembre 1853, revenant, trempe de sueur, de son travail ordi-
naire, Astouin voit la foule courir au bord du canal et crier au secours. Il
s'informe; on lui montre l'endroit où un enfant venait de tomber et de dis-
paraître. Sans se déshabiller, sans tenir compte de l'état de transpiration où
il se trouvait, il se jette à l'eau, il plonge et ramène l'enfant, qui est ainsi
sauvé d'une mort certaine. Malheureusement, sa santé s'altéra sensiblement
à partir de ce moment, et il succomba dans les derniers jours d'août, à
l'âge de 33 ans, le jour anniversaire de sa naissance. On a de Louis
Astouin :
I. Irlande (ï) à l'Angleterre. (Poésie). Paris, Chézeau et Braulard, 1854,
in-8 de 8 pageâ.
' II. Rome, poème en deux chants (en vers), précédé de la Voix de Dieu
(en prose). Paris, Curmer, 1854, in-16 de 6 feuilles 3{4.
(1) Un vétéran de la presse (M. Lelarge de Lourdoueix fils), Profils critiques et biogra-
phiques des 900 Représentants du peuple (1S48, in-18). — Corbon, « Estafette ». —
H. Lucas, feuilleton du « Siècle », du H novembre 4854.
— 468 —
Ilî. Gerbes d'épis, poésies. Marseille, de l'impr. de Bariatier-Feissat . et
se trouve à Paris, chez Dentu, Palais-Royal, 1854, in-12 de 13 feuilles li3.
IV. Loisirs poétiques (les).
Volume cité par les journaux qui se sont occupés d'Astouin, mais que
nous n'avons pas trouvé annoncé dans la « Bibliographie de la France ». On
a dit aussi que l'auteur préparait un troisième recueil de poésies lorsque la
mort le surprit.
ATTERBOM (Pierre-Daniel-Amédée), le plus célèbre des poète» suédois
contemporains, naquit le 19 janvier 1790, a Arbo, village de la province de
Linkiœpin, dans l'Ostrogothie, où son père était pasteur. A l'âge de neuf
ans, il fut envoyé au gymnase de Linkiœping. Là il consacra ses loisirs à
la lecture des classiques allemands, qui lui inspirèrent une telle admiration»
qu'il finit par trouver insupportables la plupart des écrivains modernes dosa
patrie. En 1805, Atterbom se rendit à l'université d'Upsal; et vers 1807, il
y forma, avec plusieurs jeunes gens qui partageaient son goût exclusif pour
la littérature allemande, une société critico-littéraire, sous le nom d" Union
de ï Aurore (Aurora ostrogôtiska-fôrbundet). Le but de cette association
était d'affranchir la littérature suédoise du pédantisme académique et de la
servile imitation des formes françaises, qui, depuis Gustave III, avaient ef-
facé ou amorti les inspirations les plus heureuses. Atterbom fonda, en 1810,
de concert avec Palmblad, le Phosphore (Phosporos), revue littéraire, qui a
donné son nom à Yécole phosphoriste, dont Atterbom était le chef. Cette
revue fut continuée jusqu'en 1813. Elle était destinée à propager les princi-
pes littéraires et philosophiques de MM. A. -G. Schlegel et Schelling. Les
organes du parti académique, parmi lesquels se distingua par son satirisme
le « Journal de tout le monde », attaquèrent vivement les rédacteurs du
Phosphore ; mais ceux-ci trouvèrent bientôt un puissant auxiliaire dans
« le Polyphème » , autre recueil périodique ; et cette polémique, conduite de
part et d'autre avec beaucoup de talent, amena peu à peu le triomphe com-
plet de l'école moderne. Pendant les années 1817 et 1818, Atterbom fit un
voyage en Allemagne, où il se lia avec Schelling, et en Italie, où il connut
le poète Riickert; en Danemark. De retour dans son pays, il fut choisi (1819)
par Charles XIV pour enseigner la langue et la littérature allemandes au
prince royal (aujourd'hui roi de Suède), qui à cette époque, faisait ses études
à l'université d'Upsal. Nommé, en 1821, Privât docent à l'université d'Upsal»
Atterbom occupa successivement les chaires d'histoire (1821), de philoso-
phie (1824) et d'esthétique (1835-1850). Il avait été élu membre de l'Aca-
démie suédoise, en 1840, à la place de Ling. Atterbom est mort à Stockolm,
le 21 juillet, à l'âge de soixante-cinq ans. Nous connaissons de lui, en j
suédois : i
I. Almanach poétique de la Suède, pour les années 1812-1822. Upsal, !
1819-22, 9 vol. in-12.
Beaucoup de morceaux de poésie d' Atterbom se trouvent dispersés dans
les différents volumes de cet Almanach duquel il a été un des plus zélés
rédacteurs.
On y trouve entre autres pièces le Couronnement de Pétrarque, et une
grande quantité de stances et de couplets, sous le titre : les Fleurs (Blom- ~
morna).
Les poésies d'Atterbom sont pleines de grâce et de sentiment, et passent
pour être les plus harmonieuses qui existent en suédois.
II. Ligue des rimeurs (la), drame tungouse (en prose).
Opinion de la nouvelle école sur l'Académie suédoise et sur le bon goût.
li III. Xenies, recueil de pièces fugitives.
* IV. Oiseau bleu {Y).
Fragment d'un grand drame romantique.
! V. Fête cTOscar (la), le le* décembre 1819. Dpsal, 1820, in-8.
(J VI. Discours (en versï sur la mort de Kernell (littérateur suédois, mort à
Erfurt en 1824).
VIL Ile du bonheur (Y) (Lycksalighetens Ô, Sagospel i fem âfventyr).
* (Tome 1").
i « Le plus grand poème d'Atterbom, et son œuvre de prédilection. CTest
i une allégorie, sous forme dramatique, d'après un conte populaire, mais
t- c'est l'allégorie de toute la vie humaine. C'est là qu'Àtterbom a jeté à pleines
i mains tous les trésors de sa riche imagination, toutes les nuances charmai*»
i tes de sa palette de peintre, toutes les mélodies de son rhythme musical ».
Ce poème n'a point été réimprimé dans le a Recueil de poésies » de l'au-
i leur (1835, 2 vol. in-8).
i II a été traduit en allemand, par H. Neus, Leipzig, 1831-33, 2 vol. in«3,
i et M. Xav. Marmier en a donné, en français, une analyse dans son Histoire
des littératures danoise et suédoise, qui fait partie des « Voyages en Scan-
dinavie, en Laponie, au Spitzberg et au Feroë ».
VIII. Discours pour l'anniversaire de la naissance de S. A. R. le
prince héréditaire Charles-Louis-Eugène. Upsal, 1828, in-8.
IX. Études sur les systèmes de V histoire et de la philosophie (Studier
till philosophiens historiaoch system). (Tome 1er). Upsal, 1835, in-8.
X. Recueil de poésies. Tom. I et IL Upsal, 1835, 2 vol. in-8.
C'est le recueil des poésies de l'auteur, qui étaient restées jusque là épar-
ses dans différents journaux et dans « l'Almanach poétique de la Suède», cité
plus haut. « Ces deux premiers volumes renferment des odes, des élégies,
d'un style et d'un rhythme varié, comme le souvenir d'enfance, le rêve d'a-
mour, l'émotion de joie ou de regret qui les a produites. Mais souvent il ne
sait pas concentrer son émotion ; il joue avec sa lyre. Ses chants alors res-
semblent aux variations d'un thème musical; ils sont légers et gracieux, mais
ils manquent de force ».
« Une des parties notables de ses œuvres, c'est une série de petits poèmes
sur les fleurs, et a laquelle il a donné le titre de Blommorna. Toutes les
fleurs sont là dépeintes, non pas avec la sécheresse minutieuse du botaniste,
mais avec te sentiment poétique qui les prend, ou dans la tradition qui se
rattache à elles, ou dans l'idée symboliques qu'elles expriment, et leur
donne la vie, le mouvement, la pensée. Quelques-unes de ces compositions,
comme par exemple celles qui peignent le lis, le myosotis, ont toute la fraî-
cheur, tout le charme d'une idylle. D'autres, telles que la violette, sont
tendres et mélancoliques comme une élégie ; d'autres enfin, telles que le
malorten, ont un caractère dramatique. Mais il en est plusieurs qui sont
maniérées, faites avec effort, et surchargées d'idées philosophiques et d'ima-
ges abstraites ».
« Il manque encore à ce recueil d'Atterbom plusieurs poésies lyriques très
estimées, entre autres les traditions anciennes, les imitations des chants
populaires, qu'il publia dans son « Almanach poétique » sous le titre de Harpe
du Nord: C'était le premier essai qui se faisait de ce genre, et le poëte
l'a tenté avec un plein succès. Nul mieux que lui n'a su pénétrer dans l'es-
£2
— 470 -
prit de ces chants primitifs, et nul mieux que lui n'a su reproduire sur une
toile moderne les couleurs pleines d'éclat et leurs images naïves ».
XI. Discours prononcé dans la réunion de la Société biblique suédoise.
Stockholm, 1839, in-8.
XII. Discours de réception à l'Académie suédoise. Ibid., 1840, in-8.
XIII. Bardes (les) et les Scaldes suédois. (Svenska Siara ôch Skalder).
Upsal, 1841 à 1849, 5 vol. in-S.
Ouvrage fort important pour l'histoire littéraire de la Suède, et que Ton
considère comme le chef-d'œuvre d'Atterbom.
XIV. Sur les affinités Scandinaves, et Une excursion d'étudiants (fUpsal
à Copenhague (Om Skaudinaviske foreningen och Student uttaget înfran
Upeala till Kopenhamm). Upsal, 1844, in-8.
XV. Discours commémoratif sur le roi Charles- Jean, prononcé au nom
d» l'Université d' Upsal, le 31 mai 1844. Upsal, 1844, in-8;
Dans son Histoire des littératures danoise et suédoise, qui fait partie des
• Voyages en Scandinavie, en Laponie, au Spitzberg et aux Fœroë »,
IL Blarmfar a écrit, dans la partie relative à la Suède (p. 443 et suW.) un
chapitre, le IV*, qui est intitulé: Littérature romantique. — Franzen. —
Les Phosphoristes. — Atterhom, — Stagneliu», *- VitaUs, dans lequel le
talent d'Atterbom est justement apprécié. Nous avons tiré profit de ce cha-
pitre pour l'article que nous donnons ici.
ÀFJ8ER (l'abbé Jean-Baptiste-Armand), ecclésiastique non moins émdit
que pietfx, naquit à Saint-Valery-en-Caus, en octobre 1783; il fit avee nie
grande distinction ses études au lycée de Rouen, et devait docteur es-lettres
et ès-sciences. En 1801, il était, en société de M. Bernard, chef d'une insti-
tution sise à Paris, rue d'Assas, institution qui prospéra et dont sont sortie
des hommes qui ont occupé depuis des positions élevées. Mais Auger avait
une vocation très prononcée pour l'état ecclésiastique ; et,, en 1814, il eéda
sa part de la maison de la rue d'Assas, pour aller faire ses études au
séminaire de Rouen. Dix-huit mois plus tard il fet nommé vicaire au Havre.
Son ancien associé Bernard étant venu à mourir, les parent* des- élèves de
l'institution sollicitèrent l'abbé Auger de revenir à Pari» se remettre à la
tête de son ancien établissement; il céda, non sans peine, à leurs désirs;
mais , au lieu de continuer l'ancienne maison , il en fonda une nouvelle en
1826, rue du Bac, n° 88, dans un esprit plus religieux. Néanmoins, l'abbé
Auger se trouvait déplacé. Il aurait voulu s'occuper de son ministère \ aussi,
peu d'années après, demanda-t-il à M. Frayssinous à reprendre ses fonc-
tions sacerdotales; pour toute réponse, le ministre de l'instruction publique
le nomma proviseur du collège de Versailles. Ce ne fut que ver» 1830 que
Fabbé Auger put enfin suivre la seule carrière qui fut de Son goût, A cette
époque, il fut nommé curé de Saint-Antoine de Compiégne, fonction qu'il a
remplie pendant quatorze ans avec assez de zèle et de bienfaisance, pour
pouvoir emporter les regrets de tous les habitants de cette ville lorsqu'il
quitta sa cure. Ce digne pasteur, voulant laisser un bon souvenir à ses
ouailles, légua à la ville de Cômpiègue une bibliothèque de 3O,0Gft francs.
L'abbé Auger, avait dignement rempli sa mission-; il revint à Paris pour ne
plus s'occuper désormais que de; science et d'histoire» Il fut reçA* à l'Institut
historique et y lut beaucoup de mémoires et de dissertations'. L'abbé Auger
est mort à Paris, le 3 octobre 185*, à l'âge de soixante-dix ans et trois
mois : il était depuis plusieurs années vice-président de l'Institut historique.
— 471 —
Les souvenirs .que l'abbé Auger avait laissés à Gompiègne étaient si vife,
qu'une partie des habitants sollicitèrent la famille du défunt que son corps
fût inhumé près d'eux, dans la ville où il avait fait tant de bien, et la famille
obtempéra à leurs vœux. Nous connaissons de l'abbé Auger :
I. Notice sur les carmélites de Compiègne. Annales du monastère de l'An-
nonciation des carmélites de Compiègne. Paris, Méquignon, janvier 1835,
in-8 de 48 pages.
II. Échelle catholique (Y), ou Histoire de la religion chrétienne par siè-
cles, suivi d'un Tableau des fêtes et cérémonies de l'Église ; par Mv l'abbé
J.-B.-A. A. Paris, Vrayet de Surcy, 1847, in-12 de 7 feuilles.
Petit ouvrage composé à la demande et pour l'usage particulier de l'évéque .
de l'Orégon, lors de son séjour à Paris. Le prélat emporta un second ou-
vrage de l'abbé Auger, mais en manuscrit.
III. Mémoire sur la liberté religieuse, lu au Congrès historique de 1847.
Juillet 1847. Paris, de l'impr. de René, 1847, in-8 de 16 pages.
IV. Question liturgique (la) réduite à sa plus simple expression ; par un
chanoine. Paris, Mme v* Thériot, 1854. — 2* édition, revue et augmentée*.
Paris, la même, 1854, in-12 de 6 feuilles 1/3; 1855, in-12 de 5 feuilles 5/6.
V. Mémoires, Dissertations et Rapports lus à l'Institut historique, et
imprimés dans « l'Investigateur », journal de cette société savante.
On cite encore de l'abbé Auger une Notice sur la tolérance religieuse qui-
a été imprimée dans un grand ouvrage de théologie, mais nous ne pouvons
indiquer lequel» Il a laissé beaucoup de manuscrits qui se trouvent entre
les mains de Mme Philibert, sa sœur, femme du chef d'institution de oe
nom.
M. Jules Barbier, substitut du procureur impérial, a lu tout récemment à
l'Institut historique une Notice sur l'abbé Auger qui doit être imprimée
dans l'un des prochains numéros de « l'Investigateur ».
AUGIER (Joanny), médiocre auteur dramatique, après la révolution du
24 février 1848, secrétaire de M. de Lamartine et de la rédaction du « Pays » ;
né' le 3 avril 1813, à Lyon, où il est mort dans la première quinzaine de
mars, à l'hospice de Saint-Jean-de-Dieu, où, depuis un an, il était retenu
par un dérangement survenu dans ses facultés intellectuelles. Nous connais-
sons de lui :
I. Avec M. Labié : Jeune fille et Roi, comédie en un acte, mêlée de chants,
tirée d'une Nouvelle de Mme Desbordes-Valmore. Jouée sur le théâtre du
Panthéon, le 20 février 1836. Paris, Marchant, 1836, in-32 de 7]8 de feuille.
IL Cauchemar (le), revue lyonnaise^ de 1836. Vaudeville épisodique en
un acte. Représenté à Lyon sur le théâtre du Gymnase, sous la direction
de M. Ch. Provence, le 6 janvier 1837. Lyon, de l'impr. de Boitel, 1837,
in-8 de 16 pages.
III. Avec M. Labié : Micaela, ou la Folle de Marie de Bourgogne, drame
en trois actes, mêlé de chants, tiré d'une Nouvelle de M. Alph. Royer. Re-
présenté à Lyon sur le théâtre du Gymnase le 28 février 1837. Lyon, de
l'impr. de Boitel, 1837, in-8 de 24, pages à deux colonnes.
Troisième livraison du « Répertoire lyonnais » .
IV. Avec MM. Labié et Salvat : Le Mauvais sujet, vaudeville en un acte.
Représenté sur le théâtre de l' Ambigu-Comique, le 7 juillet 1839. Paris,
Gallet, 1839, in-8 de 12 pag.; ou Paris, Tresse, Vert, in-8 de 10 pages.
— 472 —
Pièce faisant parlie de « Paris dramatique ».
V. Avec M. Labié : La Maupin, ou une Vengeance d'actrict, com.-vaud.
en un acte. Représenté sur le théâtre de la Gaité, le 8 décembre 1890.
Paris, Miftliez, 1831 , in-8 de 16 pages.
Formant le 23° numéro du « Répertoire dramatique ».
V!. Avec le même : Les Femmes laides de Paris, vaudeville en un acte.
Représenté sur le théâtre des Folies- Dramatiques, le 29 août 1839. Paris,
Michaud, 1839, in-8 de 16 pages.
14° livraison du « Musée dramatique ».
VU. Avec M. Adolphe Salvat : Vile de Calypso, folie-vaudeville en un
acte. (Théâtre de la Porte -Saint- Antoine, 30 mai 1840). Paris, Gallet, 1840.
in-8 de 10 pages.
Publication de « Paris dramatique ».
VIII. Avec le même : Duchesse et poissarde, comédie- vaudeville en deux
actes. {Théâtre des Folies-Dramatiques, le 24 mars 1842). Paris, rue Lepel-
letier, 8, 1842, in-8 de 40 page9.
« Bibliothèque théâtrale illustrée ». La préface est signée : L. Couailhac.
IX. Advienne, ou h Diable au corps, comédie en un acte, mêlée de cou-
plets. (Théâtre de la Gafté, le 8 juillet 1843). Paris, Marchant, 18*3, in-8
de 16 pages.
« Magasin théâtral » .
X. Avec MM. Tournemine et A. Bouché : Paris aux îles Marquises, re-
vue de 1843. (Théâtre du Luxembourg, le 31 décembre 1843). Paris, impr.
de Follet, 1844, in-8 de 12 pages.
XI. Canut (le), —type imprimé dans les « Français peints par eux*
mêmes » , tome II des Provinces (Paris, Gurmer).
X'IÏ. Voyage en Itiafie...
Cîtè par lés journaux qui ont parlé de la triste fin de J. Augier. « M. Cabet,
dit M. Grimont, a seul le droit de revendiquer le Voyage en learie » ; mais
il ne peut en être ainsi d'une facétie portant ce titre qu Augier a pu publier
dans un petit journal, car nous ne pensons pas que le « Voyage deM.Mayeux
en Icarie. Ses aventurés curieuses dans le pays de M. Cabet » (Paris»
1848, in-8 de 8 pag.), soit de lui.
LES LETTRES FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGERS DE LA FRANCE.
Aperça mensuel.
Les livres de provenances étrangères annoncés dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes :
Allemands. A. Franck, r. Richelieu, 67. — Fréd. Klincksieck, r. de Lille, 11. — Gavelot
jeune, r. des Bons-Enfants, ».
' Anglais. Xavier et Stassin, r. de Ja Banque, 22. — A. Franck. — Fréd. Klincksieck*
Anglo- Américains. H. Bossange et fils, quai Voltaire, 31 bis.
felges. Borrani etDroz, r. des Saints-Pères, 9. — Aug. Aubry, r. Dauphine, 16.
conomie politique, dans toutes les langues; Guillaumin, r. Richelieu, 14.
espagnols. A. Franck.
Italiens. Xavier et Stassin.
Orientaux (livres), irapr. dans toute l'Europe. Benj. Duprat, r. du Cloître-Saint-
Benolt, no 7.
Suisses. Joël Cberbuliez, r. de la Monnaie, 10.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
PKWDAWT U» MOIS POOTOBM ET ROVEMBM (i).
m. BELLES-LETTRES.
A. linguistique (suite et fin).
1959. Étude de la langue latine (de 1') chez les Grecs dans l'Antiquité;
par M. Egger. Paris, impr. de Dupont, in-8 d'une feuille.
1960. Ettmologisghe Untersuchungen auf dem Gebiete der Romanis-
cben Sprachen ; von Dr C.-A.-F. Mann. Spécimen 5 u. 6. Berlin, Diimm-
ler's Verl., in-8 de 24 pages.
1961. Exercices allemands, à l'usage des gymnases et des écoles dites
réaies. Recueillis et traduits en français; par le doct. Fr.-H.-J. Albrecht.
Mayence, de Zabern, gr. in-8 de iij et 117 pag. 2 »
1962. Exercices élémentaires et méthodiques appliqués à la « Gram-
maire grecque » de Buraouf, composés de mots présentés comme exercices
dans la grammaire, de manière à rendre inutile aux commençants l'usage du
dictionnaire; sur un plan entièrement nouveau; exercices d'application
exigés par les nouveaux programmes des classes de grammaire. 2e partie.
Exercices corrigés, à l'usage des maîtres. In-12 de 2 feuilles 1(3. — 3e par-
tie, contenant la syntaxe générale et la syntaxe particulière, augmentée d'un
vocabulaire assez complet pour suppléer au dictionnaire spécial; par
J. Geoffroy, in-12 de 9 feuilles 1(2. Paris, l'Auteiii*, rue Saint-LdUis, 27.
1963. Exercices syntaxiques faisant suite aux Exercices gradués, sur
les six parties variables du discours, avec lesquels ils forment «n cours
complet de lexigraphie et de syntaxe ; par L. de Wintre. Gand, T. et IX
Hemelsoet, in-18 de 142 pages.
(1) Pour la librairie. Paris est un centre important, d'où parlent le plus fréquemment des
expéditions pour les destinations lointaine». MM. les libraires étrangers BeuUront-dowe l'im-
portance de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avons l'espoir, de nous mefire,. au plus
vite, et franco, an courant des ouvrages qu'ils publient ou qu'ils se proposent de publier.
— 474 —
1964. Explication <Ju tafcleau spécimen d'un Di4ionpaire des signes du
langage mimique, mettant toute personne en état d'apprendre seule ; par
MUe Joséphine Brouland. Paris, à l'institution des Sourds-Muets, rue Saint-
Jacques, 254; V Auteur, rue de Grenelle-éaint-Germain, 58, in-8 de 24 pag.
Voyez le no 19%.
1965. Frànzoesische chbestomathie f. die oberen Klassen v. Gymnasien
u. anderen hoheren Lehranstalten. Systematiscb geordnet u. m. erlaût
Anmerkgn. versehen ; von D* L. SUpfle. Heidelberg, J. Groos' Verl., gr.
in-8 de xj et 656 pag. 8 »
. 1966. Frànzoesische fibel u. erste franzôsische Grammatik nebst leichten
Lesestticben ; von Df M.-R. Friedemann. IIIte verb. u. verm. AufL Berlin.
Gaertner, in-8 de viij et 152 pages.
1967. Frànzoesische grammatik f. Gymnasien. Nebst den nôthigen Auf-
gaben zum Uebersetzen aus dem Deutschen ins Franzôsische. 1. Abtb. : Fur
die mittleren Gymnasialklassen ; von Lebr. D' Herm.*Aleœ. Millier. Jena,
Mauke, gr. in-8 de xiv et 178 pages.
1968. Franzoesischer trichter (neuester), als griindlicher u. scbneller
franzôsischer Sprachmeister. Leichtfasslich dargestellt, um in zwôlf Tagen
vollkommen franzôsiscb lesen, sprëchen u. schreiben zu lernen; von Féli-
cien Menât d. 3 vejb. u. Yerm. AoiiL A. u. 0. T. : Per scb^ell lehrende
Franzose od. vollstândige u. sicher zum Ziele fiihrende Anleitg. die franzôs.
Sprache ohne Lehrer in zwôlf Tagen vollkçmmen lesen, sprëchen u. schrei-
ben zu lernen. 3 verb. u. verm. Aufl. Wien, Wenedikt, in-16 de viij et 184 p.
1969. French and english phrase-book, or Key to conversation, con-
taming the cbief idioms of the two languages and serving as a sequel to the
french and english word-book; by M. l'abbé Bossut. A new édition, impro-
▼ed by Stepften*. Paris,Truchy, boul. des Italiens, 26, in-18de2 feuilles. 1 *
1970. Gradus ad parîs assum, ou nouveau Dictionnaire poétique latin-
français, fait sur le plan du « Magnum dictionarium poeticum » du P. Van-
nière ; enrichi d'exemples et de citations tirés des meilleurs poètes anciens
et modernes; par Fr. Noël, inspecteur-général honoraire de l'Université
royale. Nouvelle édition, revue, corrigée et considérablement augmentée.
Paris, Le Normant, in-8 de 65 feuilles 1/4. 2 75
Tirage de 1856. Ouvrage adopté pour l'usage des classes par l'Uni-
versité.
1971. Grammaire allemande à l'usage des collèges; par P.-Chr. Wil-
helm. Suivie des racines allemandes et d'exercices sur les racines, par le
P. S. Pottqeisser. Bruxelles, Mayer et Flateau, in-12 de 169 pages.
1973. Grammaire allemande, è l'usage des collèges et des maisons
d'éducation ; par M. Le Bas et par M. Régnier. Ouvrage approuvé par le con-
seil de rinstruotion publique. IX* édition. Revue avec soin et augmentée
d'un tableau de la déclinaison allemande, pqr M. Âdler M$snard. Paris,
Ch. Hingray, in-lâ de 16 feuilles.
. Cours complet de langue allemande» tome I«. 3 >
1973. Grammaire allemande, à l'usage des collèges et des maisons d'é-
ducation ; par Paul Roustan. l'e partie. 7e édition. Paris, F. Didot; Stras-
bourg, Derivaux, in-12 de 8 feuilles. 3 »
1974. Grammaire allemande simplifiée; par Jçly. Paris, A» Durand,
rue des Grès, n© 7, in-12. 2 75
— 475 —
1975. Grammaire anglaise. lre partie, rédigée sur le plan des grammai-
res françaises de Lhomond, Noël et Chapsal; etc., avec un cours de thèmes
sur les différentes parties du discours ; par J.-P. Guzzi. Angers, Barassé,
et Paris, chez Hachette, 1654, in-12 de 7 feuilles 1/3. 1 75
1976. Grammaire élémentaire et pratique de la langue grecque; par
Fréd. Diibner. Paris, Reinwald, rue des Saints-Pères, 15, in-8 de 10 feuil-
les 1/2. 3 »
La seconde partie, contenant la syntaxe, le traité des accents, des dia-
lectes et du langage poétique, paraîtra incessamment.
1977. Grammaire française; par M. Dunglas. Le Puy, de l'impr. de
Guillaume, in-12 de 4 feuilles 1/3.
1978. Grammaire française (à l'usage des établissements d'enseignement
secondaire) ; par N. jGavet, professeur au lycée Bonaparte. 3e édition. Paris,
A. Durand, rue des Grés, n° 7, in-12 de 6 feuill., cart. 1 25
1979. Grammaire française (nouvelle); par J.-J. Péters, candidat en
philosophie et lettres, ancien directeur du pensionnat du Beauregard, à
Liège. Liège, de l'impr, de J.-G. Lardinois, in-12 de iv-236 pages. 1 50
« Nous avons voulu, dit l'auteur dans sa préface, faire une grammaire
facile, exacte et complète. Avons-nous réussi? Nous ne nous en flattons
point; mais ce but, nous l'atteindrons peut-être, si les personnes qui liront
ce livre, si MM. les professeurs surtout daignent nous faire connaître les
améliorations qu'il conviendrait d'y apporter ». — M. Péters se propose de
publier bientôt des Exercices français, adaptés à la grammaire.
1980. Grammaire française (la) ramenée à des principes rigoureux.
Théorie nouvelle; par M. E. Dorïon. Amiens, Lenoël-Hérouart, in-12 de
5 feuilles 1/6.
1981. Grammaire italienne en vingt leçons, avec des thèmes, des dia-
logues et un recueil de traits d'histoire en italien, à l'usage des étudiants;
par Vergani; augmentée de quatre nouvelles leçons, par le professeur Moretti,
qui a conservé en entier l'ouvrage original. 14a édition. Paris, veuve
Thieriot, in-12 de 10 feuilles li3. 1 50
1982. Grammaire méthodique de la langue française, ou Principes
simples et faciles pour arriver à une connaissance prompte et complète de
cette langue; par Lucien Leclair (agrégé de l'Université). Paris, A. Duiand,
rue des Grés, n° 7, in-12. 1 25
1983. Grammaire théorique de la langue allemande; par A. Scheler,
bibliothécaire, etc. Bruxelles, C. Muquardt, 1854, in-12.
1984. (jRAMmatica (nuçva) per imparere a leggere, a scrivere e a par-
lare in pochi mesi la lingua francese, per usq degl' italiani, fatla dal
P. Guiseppe Bettini et Isidoro Aury. Prima edizione. Bastia, impr. de
Pabiani, in-12 de 18 feuilles 1/6.
1985. Guia de la conversation espanol-frances, al uso de los viajerosy de
los estudiantes. Por D. E. de Ochoa. Nueva edicion, corregida y mejorada
por D. Gabriel Florentine- Valens. Paris, Ch. Hingray, Rosa et Bouret, in-32
de 5 feuilles 3[4. 1 50
1986. Guide de conversations modernes (nouveau), ou Dialogues usuels
et familiers, contenant, en outre, de nouvelles conversations sur les voya-
ges, Iqs chemins de fer, les bateaux à vapeur, etc. ; en six langues : fran-
çais, anglais, allemand, italien, espagnol, portugais; par MM. Bellenger,
— 476 —
Vitcomb, Sleuer, Zirardini, Pardal et Moura. Paris, Mme veuve Baudry,
in-16 de 14 feuilles 1x4. . 3 *
1987. Guide polyglotte (nouveau) pour les étrangers à Paris, avec les
indications des principales maisons de commerce et d'industrie, en quatre
langues. Paris, Stassin et Xavier, rue de la Banque, 22, in-12 de 4 feuilles.
1988. Guide to english and french conversation, for the use of travellers
and students; by L. Smith. Strasbourg, et Paris, Ch. Hingray, in-32 de
5 feuilles 3t4. 1 50
1989. Guides-interprètes. L'Interprète français-allemand pour un
voyage à Paris, ou Conversation dans les deux langues sur les objets les
plus indispensables et sur les points les plus curieux du voyage; par W. et
E. Suckau. Paris, Hachette, in-16 de 11 feuilles i\2. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer. 1" série. Guide des voyageurs.
1990. Handbucu der neueren franzôsischen Sprache u. Literatur f. die
oberen Klassen hôherer katholischer Schulanstalten, od. Àuswahl v. Mus-
terstticken aus den Werken v. Beauffort, Beaumont, Champagny, Chateau-
briand, Crétineau-Joly, etc. ; von Frz. Xav. Karker. Breslau, Hirt's Verl.,
gr. in-8 de xj et 463 pages. 4 »
1991. Histoire générale et système comparé des langues sémitiques ;
par Ernest Renan. Ouvrage couronné par l'Institut. 1" partie. Histoire
générale des langues sémitiques. Paris, Benjamin Duprat; Aug. Durand,
in-8 de 32 feuilles. 12 »
Volume1 sorti de l'imprimerie impériale.
1992. Influence (de 1') du langage poitevin sur le style de Rabelais; par
Poey-d Avant. Paris, Techener, in-8 d'une feuille.
Extrait du • Bulletin du bibliophile » .
1993. Instruction théorique et pratique (T) de la prononciation
anglaise ; par Lucien Rudelle. 2e édition, revue, augmentée et considérable-
ment améliorée. Bordeaux, l'Auteur, rue des Trois-Consuls ; Paris, Delalain,
in-8 de 10 feuilles 1|2. 3 »
Réuni au Cours de thèmes. 5 »
1994. Interprète des étrangers; par Célestin Latour. Paris, rue du
Faubourg-Montmartre, 10, in-8 oblong de 8 feuilles li4. 3 »
£n six langues réunies.
1995. Langage des fleurs (nouveau), avec la nomenclature des senti-
ments dont chaque fleur est le symbole, et leur emploi pour l'expression des
pensées ; précédé d'une introduction par Pierre Zaccone. Paris, V#T Lecou,
rue du Bouloi, 10, in-12 de 9 feuilles.
1996. Langage mimique. Spécimen d'un Dictionnaire des signes ; par
MUe Joséphine Brouland. Paris, impr. lith. de Lemercier, in-plano d'une
feuille.
Voyez le no 1964.
* 1997. Manuel de conversation en français, en allemand et en anglais,
à l'usage des écoles et des voyageurs; par James Connor. 2* édit., revue.
Heidelberg, K. Winter, gr. in-16 de vj et 322 pages.
1998. Method of Learning French ; by Ahn. Adapted from the 78th
German édition. By Charles Grœser. London, 12mo. pp. 107. cloth ls. 6d.
1999. Méthode pour étudier la langue grecque ; par 7.-L. Burnouf.
— 477 —
54' édition. Ouvrage adopté par le Conseil de l'instruction publique et pres-
crit pour les classes des lycées. Paris, Delalain, in-8 de 22 feuil. 1[2. 3 »
2000. Moïse et les langues, ou Démonstration par la linguistique de la
pluralité originelle des races humaines. (Extrait de la « Revue » ) ; par H. Chavée.
Paris, Coulon-Pineau, rue Monsieur-le-Prince, 33, in-8 de iv-39 pag. 1 »
2001. Notions élémentaires de grammaire comparée, pour servir à
l'étude des trois langues classiques grecque, latine et française; ouvrage
rédigé sur l'invitation du ministre de l'instruction publique, conformément
au nouveau programme ; par M. Egger, membre de l'Institut, professeur à
la Faculté des lettres, maître de conférences à l'Ecole normale supérieure.
4e édit. Paris, A. Durand, rue des Grés, no 7, in-12. 2 »
2002. Novum spécimen quo probatur iterùm linguarum indo-europearum
origo semitica. Studio H. Portât. Mulhouse, impr. de Risler, in-8 de
3 feuilles lj4.
Confirmation de la théorie émise dans les Principes d'étymologie natu-
relle.
2003. Observations sur la prononciation et le langage rustiques des
environs de Paris ; par Emile Agnel. Paris, Schlesinger frères, rue de
Seine, 12, et me Vivienne, 2 ; Dumoulin, in-8 de 3 feuilles 4|9. 3 »
Tiré à 300.
2004. Practical and easy Method of Learning the French Verbs ; by
C. H. Schneider. 2th edit. London, 12 mo. 2 sh. 6
2005. Praktische Anleitung zur Bildung d. franzôsischen Styles f. hô-
here Klassen der Gymnasien u. der Erziehungs-Anstalten f. Jungfrauen
ans den gebildeten Stànden; von pred. Lehr. C. Fr. Tollin. &* verb. Aufl.
Berlin, Nicolai, gr. in-8 de ix et 180 p. 2 »
2006. Principes de grammaire générale. Théorie du verbe. Par Sainb*
Hubert Theroulde. Paris, Benjamin Duprat, in-8 de 2 feuilles 1/4. . 1 25
2007. Projet d'un alphabet universel; par le docteur Sotos (Ochando).
Paris, imp. de Thunot, in-8 de 16 pages. » 60
2 08. Quelques mots sur un ouvrage d'un Périgourdin, couronné par
l'Institut dans sa séance du 25 octobre 1854, et quelques mots sur l'Histoire
du Périgord. Péri gueux, impr. de Dupont (1854), in-8 d*one feuille.
Extrait du journal « l'Écho de Vésonne » du 13 novembre 1854. Article
augmenté d'une rectification et signé : Edouard Leymarit. L'ouvrage a pour
titre : Étude sur l'origine et la formation du roman (idiome du Midi ao. la
France), et de l'ancien français (idiome du Nord), par M. L. Dassalles,
manuscrit in-folio de 300 pages.
2009. Recueil de mots français rangés par ordre de matières, avec des
notes sur les locutions vicieuses, des règles d'orthographe et des exercices
qui servent d'application à la méthode ; par B. Pautex. Ouvrage adopté
par l'Université. 9e édition. Paris, Cherbuliez, Hachette, Maire-Nyon, Roret,
in-8 de 9 feuilles, 1 50
2010. Rddimbnta linguae graecae, pro infima et média grammaticœ classe,
ex primo institutionum îibro Jacobi Gretseti, Societatis Jesu, recognivit ao>
ditamentis et notis auxit Fridericus-Maria Guerin, ejusdem Societatis.
Lyon, Dumoulin, in-8 de 10 feuilles 3[4.
2011. Simplest mjbtiiod (the) of acquiring an elementary Knowledge of
the french language. Adapted from the 78th édition of Prof. Ahn's Elemen-
tary Book; by Charles Graefer. Leipzig, Brockhaus, in-8 de iv et 107 pag.
— 478 —
— A J£ey to the exercises thereiu, With a charactaiistic of Abn's Metuod;
by the same. Leipzig, the Same, in -8 de 30 pag.
2012 Sprache der Fpanzoesen (die). Neue leicht fassl.^u. libersichtl. Me-
thode, dièse Sprache schnell u. richtig sprechen, scbreiben u. leseo zu ler-r
pen. Mit sorgfâltigster Angabe der Ausprache nach deutscber Buchstabir»
weise, e. Wôrterbuch der franzôs Ausprach u. e. Fremdenfiihrer dujch Paris.
Zum Selbstunterricht ; von M. Selig. Berlin, Adolf u. C«, gr. in-J6 de viij
et 120 pag.
2013. Supplément au « Projet d'une langue universelle », par le docteur
Bonifacio Sotos Oohando, ancien député aux çortès, ex-membre du cou-
seil de l'instruction publique de l'Espagne, etp, P. 269*284. Paris, Lfcoffre,
in-8 d'une feuille. Prix de chaque feuille, * 25
2014. Théorie générale de l' accentuation latine, suivie de Becherehee
sur les inscriptions accentuées et d'un examen des vues de M* Bopp sur
l'histoire de l'accent, par ffwri WeM et louis Benloew, professeur* de fa-
culté. Paris, Aug. Durand, et Berlin, Ferd. Dummler et Ce, in-8 de iv
et 383 pages. 8 »
2015. Trésor naciohal (lé) è nevel Alfebet de lvge frvoeise, por procéder
à la qoctituoio de l' arm cm ie poétique, à la fixité de la pronociaclo prosodique
et relative a la qonaicaence du jar, de l'analojie, et a la reforme de l'orto-
grafe. Présenté à rAotdémte française marne invitation à mettre au concours
la question de réforme orthographique , et comme titre à un prix qu'elle
décerne pour les livres d'util jté générale; par M. Camille Pinte, Paris, (Jar-
nier frères, in-12 d'une, feujjle. * 50
2016. Vocabulaire-Dialogue (nouveau) français-flamand et flamand*
français, rédigé par séries, etc. ; par Lebrun. Bruxelles, A. Joostens, iM2
de 95 pag.
2017. Vocabulaire symbolique anglo-français, pour les élèves de tout
$ge et de tout degré ; dans lequel les mots le» plus utiles sont enseignés par
des illustrations; par L.-C. Ragonot. Texte français-anglais. Londres, Ao
Jcermann, petit in-4 de 10 feuilles 1#< 5 «h. »
9018. Valbubna RRpoiif ado. Diocionario latino-eepanol, aumentado cou
mas de 20,000 vocee y otras tantaa aeepcione*, sacadas de loc majores die»
cionarios modernes, entre ellos el de Freund, Quicherat y Daveluy. Lleva
ademas un vocabulario espanol-latino. Edicion heoha bajo la direcoion de
M. D. P. Martinez Lopez. Guarta edicion. Paris, Rosa et Bouret, gr. in-8
de "74 feuilles lf2. 7 »
2019. Vorukbungen zum Unterricht imFranzôsischen, Nach e. leichten,
stufenmâssigen Gange bearb.; von Lehr. Faesch. 2* verm. u. verb. Aufl.
Basel, Neukirch'sche B., ii\-8 de 80 pag., cart. 1 »
R. Poésie$.
2019*. A propos de la question d'Orient, suivi d'une Épttre à Napoléon HI ;
Sar Henri Toulouse, ancien élève des aourds-muets de Toulouse. Toulouse ,
e l'impr, de Gibrac, in-18 d'une feuille. » 60
2020. Aci9 et Galatée, cantate, par M. Camille de Loche y couronnée
par l'Institut. Paris, de l'impr. de F. Didot, in-4 d'une feuille li2.
Voy. un compte-rendu de M. A. de Rovray [M. Fiorentino], feuilleton du
« Moniteur universel », du fff mai.
— 479 —
im 20^1. Adyocàcie Notre-Dame (1'), ou la Vierge Marie plaid au t contre le
Piable, poëme du XIVe siècle, en langue franco-normande, attribué à Jean
lt de Justice, chantre et chanoine de Bayeux, fondateur du collège de Justice
^ à Paris, en 1353. Extrait d'un manuscrit de la bibliothèque d'Evreux ; par
jjj Alph. Chassant. Paris, Aubry, in-12 de 4 feuilles. 2 50
i^. Ce poëme, qui comprend 2,248 vers de huit syllabes, avec un glossaire
■ des mets les plus obscurs, a paru dans les « Mémoires de la Société libre
d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure», an-
née J847.
fr 2022. Age d'os de la Belgique (1'), poème; par l'abbé Aristide Piérard.
* Charleroy, Deghistelle, in-8.
2023. ÀixavB et boudqir. Scène de la comédie humaine; par Paul Ave-
1 nel. Paris, Dentu, Palais-lloyal, in-18 anglais de 7 feuilles. 3 »
A C'est le dernier livre d'un jeune auteur, M. Paul Àvenel, déjà connu par
i« 4'autres, publications qui ont mérité la faveur et l'estime du publie.
»fc 2024. Alcérib (1') ou la Civilisation conquérante. Chants historiques,
I" précédés de Considérations générales sur les véritables causes de la guerre
l ' a£tU0lto en Orient, accompagné d'une carte de l'Algérie, et suivis d'un Essai
xé 4& composition musicale appropriée au poëme ; par un ami de la gloire de
gp #0$ armes. Paris, au Comptoir des imprimeurs-unis, quai Malaqoais, in-8
gi> de 4 feuilles, plus 10 pages d^ musique et une carte. t »
£< L'introduction est signée : D. Les pages de musique ont pour titre :
,•£ Stances musicales. Extraites des chants historiques, musique de l'auteur du
^ poëme, arrangée, avec accompagnement de piano, par M, Elwart.
, H 2025. Amour et philosophie, poésies ; par Mme Claire Brunne. Paris,
, Hachette, gr. h>{8 de 6 feuilles. 3 50
^ 2Q26. ^nqlbterhi Ei Frange ; par Charles Duggé et Eugène Woesfyn.
(Oo>. Paris, 18 août 1855). Paris, Duggé, rue du Roule, 2Q; Woestyn, fau-
bourg du Temple* 39, gr. in-8 d'une feuille 1[4.
- 2027. Aux Orléanais. Jeanoe-d'Arc, poème; par A. Levain, de Monter-
T gis (^piret). Qien, de l'impr. de Clément, in-8 de 16 pag.
, Souvenir de l'inauguration du 8 mai 1855.
$ 8Q2& Ballades et chants populaires de la Roumanie (principautés darni-
v. Jaienne), recueillis et traduits par V. Akxandri, avec une Introduction par
.j M. A. Ubicini. Paris, Dentu, Palais-Royal, in-12 de 10 feuilles 1|6 3 »
,1 2029. Bibliothèque du chanteur. Vomi de la famille. Couplets pour
^ fêtes patronales, naissances, anniversaires, convalescences, etc. ; par Ana-
f , Gramme Blismon [Sim. Blocquel]. ln-32 de 4 feuilles. — Le Bréviaire de
Grégoire. Recueil de chansons bachiques et de rondeaux de tables. 4 feuilles
[J 3j4.— La Chansonnier badin. Recueil de couplets dédiés aux esprits foli-
; ehons, par A, B. 0. 4 feuilles. — Le Chansonnier de l'hymen. Couplets de
1 ' noces, chansonnettes, etc. 4 feuilles. *— Le Chansonnier omnibus. Recueil
de coupjets galants, satiriques ou plaisants, publiés par Ana-Gramme Blismon
| [Simon Blocquel]. 4 feuilles. — Le Gastronome en goguettes. Chansons de
0 tables et couplets bachiques. 4 feuilles. — Les Métamorphoses et les jeux de
j V amour. Recueil de chansonnettes galantes et de rondes à danser. 4 feuilles.
. Paris, Délarue, (juai des Augustins, 11 ; Lille, Castiaux.
Les volumes qui composent cette Bibliothèque forment une véritable en-
cyclopédie chantante. Prix de chaque volume. 1 »
203Q, BifWYEWs aux étrangers (la), EpUr* sur la guerre d'Orient et
<*
— 480 —
l'Exposition de l'industrie; par J nies Vincent. Paris, Moreau, Palais-Royal,
in-8 de 2 feuilles. » 75
2031. Bohémiennes (les), poésies; par Charles Pradier, rédacteur en
chef du journal « le Bohême ». Paris, l'Auteur, rue Lacépède, il, in-8 d'une
feuille.
2032. Bouquet de fiançailles (le). Poésies. Paris, impr. de Raçon, in-16
de 3 feuilles.
2033. Canti popolari gorsi. Gon note. Seconda edizione, reviduta e am-
pliata, a cui sono aggiunti alcuni nuovi versi italiani di modérai autori
corsi. Bastia, de Pimpr. de Fabiani, in-12 de 7 feuilles.
2034. Chansonnier (le) des amis de la table et du vin, dédié aux bons
vivants; par Cryptonime Blismon [Simon Blocquel], Paris, Delarue, in-32
de 8 feuilles. 1 »
2035. Chansonnier lillois (ta)* Premier recueil de chansons nouvelles
en patois de Lille ; par Ch. DecoUignies. Lille, tous les libraires, in-12 de
2 feuilles.
2036. Chansons ; par Auguste Daufresne de la Chevalerie, lieutenant au
2e régiment de chasseurs à cheval. Tournay, Adolphe Delmée, in-12 de 267
pages. 1 50
2037. Chansons, ballades et rondeaux de Jehannot de Lescurel, poète du
XIVe siècle ; publiés, pour la première fois, d'après un manuscrit de la Bi-
bliothèque impériale, par Anatole de Montaiglon, ancien élève de l'Ecole
des chartes, etc. Paris, Jannet, in-16 de 2 feuilles 1{8. 2 »
Collection de la « Bibliothèque elzévirienne ».
2033. Chansons des XIe et XIIe siècles, de Guillaume d'Orange, publiées
pour la première fois par Jouckblo et Lahaye Nyhoff. Bruxelles, Àug. Deck,
et Paris, Aug. Durand, rue des Grès, n* 7, 2 vol. in-8. 20 »
2039. Chansons et Poésies diverses; par M. A. Désaugiers. Nouv. édit.
ornée de gravures. Paris, rue Larrey, 8, in-32 de 10 feuilles 1x4. 2 50
2039*. Chants de haine; par Henri Lefort. I. Deuil et Foi. Paris, Couion-
Pineau, in-8 de 16 pag. » 50
Les pièces qui doivent suivre sont intitulées : Les Esclaves, — Les Tartufes.
— Les Prêtres du temple de la Bourse. —Les Jeunes Gens. — Les Femmes.
— Les Artistes.
. 2040. Chants historiques de la Flandre, 400-1650, recueillis par Louis
de Baecker. Lille, Ernest Vanackère, in-8 de 25 feuilles* 5 »
2041. Chants populaires des Flamands de France, recueillis et publiés
avec les mélodies originales, une traduction française et des noies, par E. de
Coussemaker, membre non résident du Comité de ia langue, de l'histoire et
des arts de la France, associé de l'Académie royale de Belgique, fondateur
et président du Comité flamand de France. Première livraison. Gand, F. et
lï. Gyselynck, et Paris, Franck, r. Richelieu 69, gr. in-8 de 135 pages avec
musique. 2 50
A l'époque où nous vivons les traditions se perdent, le caractère national
des provinces de chaque pays tend à disparaître de jour en jour. C'est le
résultat de la centralisation du pouvoir et de l'administration ; c'est l'effet
de l'uniformité des lois et des institutions. S'il est temps qu'on songe à re-
cueillir les documents concernant les mœurs et les traditions de chaque peu-
ple, cela est surtout urgent pour ceux des Flamands de France. Les derniers
et glorieux vestiges de la civilisation flamande sont près de s'engloutir dans
— 481 —
le gouffre de l'oubli. Espérons qu'il n'en sera pa3 ainsi; la génération ac-
V tueïïe renferme encore dans son sein des hommes assez dévoues pour sauver
•2 les débris de cette civilisation.
n Parmi ces débris peuvent être rangés en première ligne les chants popu-
fa laires. Ce sont en effet les chants populaires qui révèlent l'existence pour
ainsi dire entière d'une nation, sa vie intime encore plus que sa vie exté-
rieure. Ce sont eux qui font connaître son état moral, ses joies, ses souf-
** frances, en un mot, tous les sentiments qu'a pu lui faire éprouver la situa-
tuation sociale au milieu de laquelle elle a vécu. On peut dire avec M. le
» docteur SneJlaert, de Gand : • Le chant populaire ne ment pas; c'est le mi-
tt roir le plus fidèle de la Société ».
Pénétré de ces idées, l'auteur du recueil, que Von annonce ici, s'est livré
à des recherches patientes et minutieuses pour arracher à un oubli immi-
■ nent les chants populaires (les Volksliederm) de ses compatriotes. Il s'est
i-l attaché à donner les chants populaires proprement dits, c'est-à-dire ceux qui
sont dans la bouche du peuple, ceux que l'on entend dans les lieux publics,
dans les ouvroirs et dans les familles.
Ce recueil formera un volume grand in-8 de 350 à 400 pages, illustré de
14 planches» représentant chacune cinq à sept sujets supérieurement des-
sinés, et lithographies à deux teintes. Il contiendra environ 150 chansons;
divisées en 13 catégories. Le texte flamand sera accompagné d'une, traduc-
tion en français et de note* historiques, philologiques et musicales. Les airs .
seront imprimés dans le texte.
Le volume sera précédé d'une Introduction qui sera fournie aux souscrip-
teura avec la dernière livraison.
La publication se fera en 4 livraisons qui paraîtront de mois en mois au
prix de 2 fr. 50 c. par livraison, rendue franco à domicile ; tout ce qui dé-
passerait les quatre livraisons sera fourni gratuitement aux souscripteurs.
La 1" livraison est en vente.
Immédiatement après la publication du volume, le prix sera augmenté.
(Prospectus de l'ouvrage.)
2042. Charles III, duc de Parme et de Plaisance \ par Nestor Sempé, de
Verduzan. Paris, impr. de Morris, in-4 d'une feuille 1\2.
En vers. Charles III, duc de Parme et de Plaisance, mort le 27 mars
1854, laisse cinq enfants, et, pour successeur, Robert Ier sous la régence
de Marie-Louise de Bourbon.
2043. Choix de poésies de Schiller. Édition particulièrement destinée à
l'enseignement de la langue allemande dans les classes supérieures des col-
lèges, accompagnée d'une notice biographique, de l'indication des sources,
de comparaisons, de notes littéraires et explicatives et de renvois à la gram-
maire de MM. Le Bas et Régnier. Paris, Ch. Hingray, in-32 de 4 feuilles 1]2.
225
2044. Cité maudite (la), poème biblique; par Bénigne Huyet. Bordeaux,
de l'impr. de Dupuy, in-12 de 16 feuilles.
2045. Conférences (les) de la Société d'émulation de Liège en mars et
avril 1855 et les établissements à fonder dans la ville de Liège pour y pro-
pager le goût des sciences et des beaux-arts. Epltres à M. d'Otreppe de Bou-
vette (par J.-D. Bazey ancien questeur de l'Assemblée nationale, réfugié à
L iége). Liège, Desoer, in-8 de 31 pages.
2046. Contes du cosut; par M"* Hermance Lesguillon. Paris, Garnier
frères, in-18 de 16 feuilles 1/9. 2 *
Contes en vers.
2047. Contes et poèmes de la Grèce moderne; par Marino Vreto, pré-
cédés d'une Introduction par Prosper Mérimée, de l'Académie française.
Paris, Emile Audois, rue d'Erfurt, 1 ; E. Dentu, in-16 de 3 feuilles. 1 »
âOffô. Couronne (la) de bluets, poésies autographiées avec vignettes; par
Meriï Catalan. Genève, in-8. . 2 5Q
'S*>49. Grimée (la), poème; par Marins Boudard, Bruxelles, DîÉtoïl, in-8
de 15 pages.
2050. Croyances (les), poésies; yax Jules Marchesseau. Paris, Michel Lévy
frères, in-18 anglais de 7 feuilles. 3 *
• 2050*. Danger de faire des vers (le). Épître adressée en 1842 à ntè& frère1,
ancien officier d'artillerie sous l'Empire, docteur en médecine à Yilleneuve-
de-Berg. Valence, de l'impr. de Marc Aurel, in-8 d'une feuille.
Signé : Amédée Champanhet-Tavernol, vice-président à Privas.
2051 ^ Defiw Six jours, poème en miniature en sept chants, composé en
une nuit; par Mœ« ClémenUHèmery. Au Cateau, de l'impr. de Dumesnil,
in-12 de 12 pages.
2052. Destinées de la vie humaine (les). Recueil de poésies et de pen-
sées. Suivi de : Le Bon sang ne peut mentir, drame en quatre actes ; par
M. Naltet. Paris, tous les libraires, in-8 de 7 feuilles 1/2.
- 2058. Échos d'orient (les), poésies guerrières, dédiées aux années impé-
riales de terre et de mer; par Louis Pérabon, contre-maître au port de Tou-
lon. Toulon, de Pimpr. de Mme veuve Baume, in-8 de 2 feuilles. » 50
2054. Êglantines (les), poésies ; par Mme Myrra Arnaud. Paris, Deses-
serts, passage des Panoramas, in*8 de 18 feuilles 1/4. " • 3 »
2055. Églogues de Virgile (les), traduites en vers français, ayant en
regard le texte éclaircî par quelques notes ; par Richard, de Thorame. Digne,
Repos, in-12 de 5 feuilles 1/2. 1 50
2056. Élisa, poème véritable ; par André de Bellecombe. Paris, Taride,
galerie de l'Odéon, et les principaux libraires, in-8 de 42 feuilles 1/4. 4 50
Ce poème est une biographie authentique d'une fille du peuple. L'auteur
a donné à cette histoire en vers la forme et le style du roman en prose.
2057. Élucubrations poétiques , suivies de Réflexions morales et philo-
sophiques ; par Charles Rey, de l'Académie du Gard, etc. Nîmes, impr. de
Baldy, in-8 de 11 feuilles. 1 »
Ce recueil se compose de deux parties : 1° de poésies, faisant suite au
Recueil de poésies diverses; 2° de prose, consistant en pensées, réflexions
philosophiques, etc.
2058. Encore un ; par Charles Guyot, capitaine d'artillerie. Grenoble,
impr. de Maisonville, in-8 de 4 feuilles.
Poésies.
2059. Enfantines, poésies à ma fille ; par M"* Andis Ségalas. 5e édition.
Paris, Mm« veuve Louis Janet etMagnin, rue Saint-Jacques. 59* in-18 Jésus
de 8 feuilles, plus une vignette et des dessins intercalés dans le texte. 4 50
2060. Enfer (1') ; par Amédée Pommer* 2» édition. Paris, Garnier frères,
Paul Masgana, in-32 de 2 feuilles 1/4. 1 *
Poème en quatorze cents vers de huit syttabes.
Les pages 7 à 3tf sont remplies par un avant-propos singulier, véritable
critique, assez sévère, du poème de M. Am. Pommier, et qu'il a eu le couraae
d imprimer à sa tête. « Un critique , ayant eu connaissance du manuscrit de
«l'Enfer», en avait porté un jugement destiné à paraître dans une Revue
» après la publication def Fotfvrage. C'est ce compte-rendu, dit l'auteur, qu'on
» insère ici en guise d'àvant-propos ».
»
— 483 -
g;p 206f . Essais poétiques; par Joseph ;4rtsdta*, ouvrief boulanger, âgé de
H 16 ans , précédés d'une Notice, par D. Rossi. Toulon, de l'impr. de Mme veuve
Btfume, 1854, rn-12 de 3 feuilles 1/0.
L'auteur est né à Port-Maurice, en Piément.
,.. 2062. Eustache le sueur. Érection de sa statue ; par H. Auguste Maillet.
j' Parts, de Flmpr. de Bonavéntnré, m-8 de 8 pages.
1 ' Discours en vers. Extrait des « Annales de la Société libre des feefttt*-'
h arts », tome XVlft.
«* 2063. Exposition (l'J; par Barthélémy. Paris, ftnpr. de Piotf , grand in-8
d'ttrie feuille 1/2.
En vers.
** 2064. Exposition universelle (P) ; par Mêry. Paris, defimpr. dé Chai*,
& in-8 de 12 pages.
Poème- lu à la Société ff inauguration' du Cercle de rBrfpoâtion uuiver-
p selle, hôtel d'Oemond, le 19 mai 18».
;a 2065. Exposition universelle de 1855, considérée dans son objet, son
but et ses résultats. Glorification du travail. Dix-huit 9tanee». A l'agricttl-
y ture, à l'industrie et aux arts; par M. /<w»o. -Nantes, Petitpas, in-8 de
h 16 PaSes.
,'j 2066. Fables de L. V. H. Moremn. Paris, Gustave Havard, rue Gfté&é-
gaud, 15, in-12 de 8 feuilles. 2 »
) , 2007, Fà»le9 \ par M. Vimnet, l'un des quarante do l'Académie française.
2* é^tkm. Paris, Hachette, ta-lG de 9 feuiUea 5/8. d »
. Bibliothèque dès chemins de far, 3* série*
*. Voy. sur ces Fables un spirituel et piquant article de M. Louis Jourdan,
* dans « le Siècle », n^du 6 juin. Bf. L. Jourdan y répond aux attaques de
à M. Viennet contre les journalistes.
& 2066. FiBtrEH des fleurs (le); par le comte Anatole de Montesquieu.
t Paris, F. Didot, Amyot, Ledeyen, in-18 dé 11 feuilles. 3 50
2060. Fablôs et Sournettos; par S. -A. Reduz. Beziérs, Mlle Paul, in-8
t de 4 feuilles 3/4. 2 «
* 33 pièces en vers.
2070. Feux-follets. (Poésies) *r par Louis Déprêt. Lille, Vanackère
1 (Ernest), ra*t& de 2 feuilles.
2071. Filles et pleurs, poésies ; par Charles Watteau. Lille, Ernest Va-
l nackèré, in-8 de 3 feuilles.
2072* Fleurons patriotiques do la couronne belge. Manifestations poéti-
que» à Poce&sion de la majorité et du ■image de 8, A. Rw Monseigneur le
duc dé Bra&ànt. Reéueil mis éri eruW, annoté et publié par Ei$$. Bochan.
ftruxetfes, Bfahieu et comp'., iti^l* éé 148f pag. 2 »
] 2073. Folle du logis (la), poésies, chansons et ballades; par Baïtiltot.
Parts, Couloa-Piôeau, rue Monsieur4e~Prkce, 83, in-18 die 4 f, £/$• i 50
2W& FontIinrrlbau. Paysages. — Légendee. -- Souvenir^ -"• Fantai-
sies; par Charles Asselineau, Fhfàbett Àude&rand, Théodore de Bawoitte,
, efô., etc. Paris, Hachette, in-18 angraïs de' \tf feuilles 1/3'. 3 50
i Hommage à C.-F. Denecôurt. L'avarit-propos, en forme dé Notice sur
i Denecôurt, auteur de F Indicateur historique et topogfalphiqûe de fontaine-
i bteau, a pour titre : Pour qui ce livre est fait, ft est signé : Auguste Lu-
I chet, ancien gouverneur du domaine dte Fontainebleau. Ce volume, qui ren-
- 484-
ferme 42 pièces, en vers et en prose, est terminé par une lettre de Dé-
ranger.
2074*. France et l'Angleterre en Orient (la); par Mme la baronne
Lodoise Schaann. Paris, les principaux libraires, in^8 d'une feuille.
En vers. Vendu au profit de l'armée d'Orient.
20*5. Galégeaibe (lou), vo laliasso entiero deis contes vieilhs et nou-
veous et peços inedichos de Pierre Bellot, precedats de soun Vouyagi à
Casteoudouble (Var) et d'une Introduction de M. Mary Ipfon. Marseille,
Boy, l'Auteur, rue Canebière, 35, in-16 de 6 feuilles 1/2. 3 »
2076. Grande marmite parisienne (la), poème diabolicp-£an&aatique,
suivi de : La fête du Ciel, poème épique ; par Athanase Vossier. Paris,
Mme veuve Adde, boulevard Poissonnière, 17, in-8 d'une feuille, plus 2
lithographies. » 50
2077. Gresset. Ver-Vert, suivi de la Chartreuse, l'Abbaye çt autres piè-
ces. Paris, Laurent et de Berny, un douzième d'in-8 de 160 pages. 10 »
Edition mignardise.
2077*. Guerre d'orient. Campagne de Crimée.. Prise de Sébastopol.
(En vers). Paris, impr. de Duverger, in-8 de 3 feuilles, 1/4. ;
La couverture porte : Rné Taillandier père.
2078. Harmonies du coeur, recueil de poésies ; par Joseph Fouqué. Mar-
seille, Boy, gr. in-16 de 5 feuilles 3/4.
2078*. Héroïque alliance (1'), ode en l'honneur de la marine et de
l'armée. Hommage aux souverains alliés; par F.*M. Maurice. Paris, l'Éditeur,
r. du F g-Saint- Jacques, 35; toua les libraires, in-8 d'une feuille. » 25
2079. Heures de loisir. (Poésies) ; par M. Gustave d'Ârtd. Paris, Hachette,
in-18 de 3 feuilles 2/3. 1 50
2079*. Hobatii flacci opéra, cum novo commentario ad modutn Johan-
nis Bond. Accompagné de la Vie d'Horace, par M. Noël Des Vergers, cor-
respondant de rinstitut. Paris, F. Didot frères, in-18, sur beau papier collé,
pages encadrées d'un filet, et orné de belles vignettes.
En reproduisant au XIXe siècle la charmante édition d'Horace donnée, en
1676, par les Elzéviers, et en apportant au texte et aux commentaires toutes
les améliorations qui résultent des travaux critiques dont Horace a été l'objet
dans tous les pays, nous croyons satisfaire au vœu formé par tous ceux qui
font d'Horace le sujet de leurs études et de leurs lectures favorites.
Le savant M. Fr. Diibner s'est chargé du soin de revoir le texte, et de
mettre au niveau des progrès de la science le commentaire publié par Jean
Bond , il y a près de deux cents ans. Tout en conservant 1 eminënte clarté
de l'interprétation , il a pris un soin minutieux d'expliquer brièvement la
pensée du poète et de trancher toutes les difficultés. La voie la plus courte
est celle que Jean Bond avait enseignée; aujourd'hui, plus que jamais, c'est
celle que l'on préfère.
M. Diibner a complété le travail de son devancier, et a remplacé par des
notes substantielles ce que la critique peu intelligente de l'antiquité laissait
à désirer chez Jean Bond, soit sous le rapport historique et philosophique,
soit sous le rapport des mœurs et des coutumes.
Les travaux si nombreux et si prolixes de tant de critiques et de commen-
tateurs ont été résumés dans ces derniers temps, avec autant de goût que de
savoir, car Meineke pour le texte, et par Orefli pour les commentaires. Nous
avons mis à profit les améliorations qu'on leur doit, et nous croyons que,
dans notre édition, on remarquera encore quelques progrès.
m -485~
La Vie d'Horace , due aux soins de M. Noël des Vergers , est une œuvre
, , toute nouvelle, où plusieurs points de la biographie du poète ont été éclaircis
'■ à l'aide de documents récemment découverts. Les recherches qu'il a faites
* s»ir les lieux avec l'ingénieur M. Rosa lui ont indiqué, avec plus de certitude,
l'emplacement de la maison d'Horace, relevé sur les lieux par leurs soins.
lui M. Barrias, l'un de nos peintres les plus distingués, a composé les dessins
y des charmantes vignettes que lui a inspirées un sentiment profond de l'anti-
^ que. Elles accompagnent le texte, imprimé sur un papier à l'abri des injures
*,B du temps.
J Rien, enfin, n'a été négligé pour que cette édition répondît à l'attente du
nui public, soit quant au texte, soit quant au commentaire, dont la lucidité faci-
, f, litera la lecture d'Horace à tous ceux qui , dans le monde , ont conservé
,' quelque souvenir de leurs études, et qui, dans le cours de leur vie, ont
trouvé dans Horace un compagnon fidèle :
'' Digne de l'univers, l'univers pour l'entendre
0» Aime à redevenir latin.
I (Prospectus des éditeurs.)
Cette édition, d'une beauté incontestable, a été tirée de quatre différentes
manières, savoir : 1° avec onze vignettes dessinées par M. Barrias et gravées
btif par M. Huyot; titre dessiné par M. Catenacci et gravé par M. Lemaître;
irontispice dessiné par M. Barrias et gravé en reliefpar M. Huyot. 10 »
2° Filets noirs, comme la précédente, mais avec les six vues dessinées
k sur les lieux par M. Benouville. 12 »
K> 3° Filets rouges avec les vues; plus les deux plans de la campagne et de
remplacement de la maison d'Horace. 15 »
> i\ 4°Filetsrouges et noirs, avec les photographies des onze vignettes de M. Bar-
^ rias et des six vues dessinées par M. Benouville; les deux plans, et le frontis-
; pice photographié. 30 »
Les MM. F. Didot annoncent comme devant paraître prochainement dans
if le même format que l'Horace : Virgile, Dante et Rabelais.
ti 2080. Illustrations de notre époque (les). Satires. Le Théâtre et les
0 auteurs dramatiques. — Théophile Gautier et la colonne de la Liberté ; par
i J.-L. de Chancenay. Paris, les march. de nouv., in-8 d'une feuille. » 50
i 2081. Jeanne d'arc, poème; par Mlle Léonie Guimont. Orléans, Blan-
chard, Gatineau, in-8 d'une feuille. Prix au profit de l'Œuvre de la Petite
,j Providence. » 50
$ 2082. Jérusalem délivrée (la) du Tasse, traduite en vers, octave par
If octave, par F. Desserteaux. Paris, librairie nouvelle, in-18 de 12 f. 7/9. 2 »
' 2083. Jeune abeille du Parnasse français, ou Choix de poésies extraites
de nos auteurs contemporains ; par Sauger* Préneuf. Limoges et Paris, Ar-
, dant, in-18 de 7 feuilles plus une vignette. » 80
t 2084. Laourié d'uno bastisso nebo (le), ou la Mort de Marcel, pouémo
i couronnât per la Soucietat archeologiquo de Beziers. Toulouse, imp. de
Dupiii, in-8 d'une feuille.
Ce poème est de M. Louis Vesrepain, bottier à Toulouse.
2085. Livre des miracles (le) de Notre-Dame de Chartres, écrit en vers,
au XIIIe siècle, par Jehan Le Marchant. Publié pour la première fois, d'a-
près un manuscrit de la bibliothèque de Chartres, avec une préface, un glos-
saire et des notes, par M. G. Duplessis. (Édition posthume). Chartres,
Garnier ; Paris, Potier, Aubry, in-8 de 26 feuilles, plus 2 vignettes chro-
molithogr. et un fac-similé. 10 «
L'ouvrage se compose de 6,400 vers environ. Le manuscrit doit être de la
fin du XIIIe siècle ou des premières années du XIVe. M. Duplessis a joint
à son travail un glossaire très- succinct, destiné à faciliter l'intelligence des
33
-486 -
mots anciens, puis un Calendrier historical de la sainte Vierge Le volume
est terminé par un mémoire de MM. Rossard de Mianville et Chasles, qui a
Î)Our titre : a Cathédrale de Chartres. Recherches sur l'époque à laquelle
'édiûce a été construit, et note^ sur l'ancienne statue du pèlerinage de
N.-D. de Chartres ». Cette dernière note est signée : Paul Durand. — L'ou-
vrage est tire à 350 exemplaires.
2086. Ludwïg capet. Bin historisches Gedicht ; von Adf Schults. Elber-
f eld, Badekersche B., in-8 de 114 pages. 4 ■
2067. Ma lyeb, ou les Mémoires d'un enfant russe; par Christian. Paris,
Pion, Lacroix-Coroon, quai Mataquais, n° 15, in-8 de 15 feuilles. 4 »
Volume reproduit quelques semaines plus tard sous le titre de Mémoire*
d'un enfant russe, avec le nom de l'auteur orthographié Criêtian.
2068. Manuelis PHiLŒcarmina, graecè. Excodicibus escurialensibus, flo-
rentin is parisiensis et vaticanis nunc primum edidit E. Miller. Volumen
prius. Paris, Franck, in-8 de 29 feuilles. 15 »
2089. Mélanges en prose et en vers. Comédies, conte?, poésies diverse*.
I Scènes de la vie de bord ; par J. de Somer. Paris, Garnier frères, in-4
; 24 feuilles. 3 50
| 2090. Mélanges poétiques ; par l'abbé Firminhae. Bordeaux» de l'impr.
f de Dupuy, in-18 de 2 feuilles.
; 2090*. Mélanges poétiques; par Alcide Nicol. Nîmes, de Pimpr. de
Baldy, in-8 de 32 pages.
2091. Mes vieux amis» poésies; par Alfred D. de Léris [Alfred Desro-
ziers]. Paris, Michel Lévy frères, in-16 de 4 feuilles. 1 •
2092. Métamorphoses d'ovidb (les), 1er, 2e et 3e livres, traduction en
vers par Emile Agnel (avec le texte latin en regard). Paris, Hachette, rue
Pierre-Sarrazin, n» 14, in-8. 3 »
2093. Moeurs et coutumes de l'ancienne Armorique, ou Légendes bre-
tonnes, en vers, racontées par un aïeul h ses enfants; par le vicomte Lebre-
ton de la Haize. 2e édition, corrigée et augmentée. Toulouse, de l'impr. de
Bayret-Pradel, in-8 de 8 feuilles 1 [4.
2094. Moghhabims (les), poésies algériennes ; par Edouard Aubas, mé-
decin aide- major au 9e dragons. Paris, les principaux libraires, in-12 de
13 feuilles 1]2. 3 »
La vente de cet ouvrage se fait au profit de l'armée d'Orient.
2095. Moments perdus (les), opuscule ; par le docteur Fournies de la St-
boutie, ancien interne des hôpitaux de Paris et médecin, pendant plus de
trente ans, des établissements de bienfaisance de la même ville. (Poésies.)
Paris, de l'impr. de Cosse, in-12 de 3 feuilles.
Ne se vend pas.
2096. Napoléon, poème héroïque. Paris, Joël Cherbuliet, in -8 d'une
feuille 3{4.
L'avertissement est signé à la main : Barbézieux.
2097. Ode a napoléon m ; par H. Toulouse , professeur sourd-muet à
l'institution de M. Jacoutot, à Strasbourg. Strasbourg, Salomon, in-8 d'une
demi-feuille. » 23
2098. Gëuvbes choisies de Désiré Carrière. Souvenirs à ses parents et à
ses amis. Mirecourt (1858-1855), in-18 de 16 feuilles 4)9, plus un portrait.
tïî!
ions
fi
$10
- 487 -
Morceaux en vers et *n prose. Denys-Désiré Carrière, né à Nancy le 12
la n février 1813, est mort à Mi recourt, le 9 mai 1853.
'^ 2099. Œuvres choisies de Sénecé. Nouvelle édition, publiée par
"f1 MM. Emile Chasies et P.-i. Cap. Précédée d'une Monographie de la famille
"lè Bauderon de Senescey, par M. Emile Chasies. Paris , Jannet, îa-16 de H
feuilles 1/2. 5 *
>& Cette édition sera complétée par un autre volume, œuvres posthumes.
{ Elle fait partie de la collection de la bibliothèque elftévirienne.
*k 2100. Œuvres complètes de P.-J. de Béranger t contenant les dix chan-
i sons nouvelles, avec un portrait gravé sur bois d'après Cbarlet, Paris, Pér-
it* rotin, 1854, 2 vol in-18, ensemble de 21 feuilles 1|9. 7 *
Il n'y a pas une bibliothèque en Europe où les Œuvres complètes de Bi-
ttat ranger n'aient leur place marquée. Béranger est un de ces auteurs comme
La Fontaine, qu'on lit et qu'on relit toujours avec un charme nouveau. A
une œuvre d'une popularité si universelle, il était nécessaire de consacrer
une édition digne du génie qui l'a conçue. C'est œ que M. Perrotin a com-
pris en publiant, en 185i, la grande édition en deux volumes grand in-8, qui
contient les dix chansons nouvelles, un fac-similé d'une lettre de l'auteur, et est
li illustrée de cinquante-deux magnifiques gravures sur acier, d'après Charlet,
Daubigny, Johannot, Grenier, de Lemud, Pauquet, Penguilly, Raflfet,
"" Sandoz, et d'un beau portrait dessiné d'après nature par Sandos. On peut
également ajouter à cette édition les auatre-vingts dessins sur bois de Grand-
ni ville et Raffet, qui ne font point double emploi avec les gravures sur acier
r et la musique des chansons, qui forme un volume à part, de 300 pages.
Dire que la beauté de l'édition répond à la valeur du texte autant que le
fr luxe de la matière peut répondre à la splendeur de l'esprit, c'est dire que
I ' ces deux volumes sont le plus beau livre dont puisse s'enrichir une biblio-
thèque. (Hôte, Moniteur universel, 25 mai).
On se rappelle les nombreuses attaques dont Béranger fut, il y a peu de
temps, la victime de la part de M. Veuillot et des hommes de son bord.
M. Emile de la Bédollière, qui prit plusieurs fois la défense du poëte dans
y|jt « le Siècle » , a inséré dans le n° du 6 mai dernier de ce journal un article bon
r^ à conserver, parce qu'il renferme l'opinion d'un critique aujourd'hui très-
haut placé , opinion qui vaut mieux que celle de l'ultramontain de « l'U-
nivers ».
Ecce iterum M. Veuillot. Il se glorifie d'avoir outragé Béranger ; il s'i-
t magine qu'il Ta touché ; il chanterait volontiers dans le délire de sa joie :
Myrmidons, race inféconde ,
î ' Myrmidons enfin nous commandons.
Loyola livre le monde
, « Aux Myrmidons.
ui Béranger et ses partisans sont vaincus, crie Y Univers. C'est un désas-
<* tre!... Oui, c'est un désastre pour la faction des iconoclastes; c'est un
désastre pour les contempteurs des gloires nationales; c'est un désastre pour
ces fanfarons qui, aveuglés par la haine, croient pouvoir étouffer, à force
de vociférations, les chants du poëte immortel et les applaudissements d'un
foi* peuple entier.
Nous n'avons pas lu les journaux religieux qui ont mis ce matin Y Univers
de si belle humeur, et qui ont reproduit les outrages de la feuille bénigne
et dévote, mais nous avons trouvé, en feuilletant la Revu* encyclopédique,
cette opinion qui a bien son autorité. Nous verrons si Y Univers sera aussi
W insolent, aussi grossier envers M. le ministre de l'instruction publique qu'en-
$ vers les autres admirateurs de Béranger.
ji Voici ce que M. Hippolyte Fortoul écrivait dans un article intitulé Souve-
nt
te,»
J
ili
— m —
nirs romantiques, ayante pour épigraphe: Liberté, égalité, association
(tome LX de la Revue encyclopédique) :
« Il a été donné à un homme de servir de transition, non-seulement entre
la littérature antérieure et la littérature novatrice, mais encore entre l'art
individuel et l'art social. Sa gloire populaire, qui a recueilli raisonnable-
ment les traditions ae l'esprit français, et qui en a secondé l'audace, survivra
à tous les tumultes passagers que de plus jeunes passions élèvent étourdi -
ment. Son nom dominé l'histoire de la littérature démocratique sous la Res-
tauration. Son génie fut plus fort que l'ardeur romantique, non pas tant
parce qu'il fut plus sage que parce qu'il eut plus de pénétration et de por-
tée. On a loué beaucoup sa pureté élégante, sa grâce accessible et enar-
maute, sa verve politique, la pointe attique de son esprit, la déduction calme
de sa pensée, les proportions délicates de son architecture poétique, le mou-
vement bien mesuré ae son inspiration. Mais l'affirmation positive et la hau-
teur philosophique de ses caractères, le profit de ses leçons, les exhortations
de sa foi, la hardiesse de ses vues, la puissance de ses ironies et de ses
désirs, la nouveauté profonde de ses fantaisies et la fécondité morale de ses
inventions, n'ont pas encore été judicieusement admirés. Poëte d'opposition,
il a mis dans ses agressions l'assurance de la victoire et los espérances du
mieux. Artiste satirique, il a tempéré ses blessures par les consolations de
l'avenir. Ses chansons seront l'arsenal épique et plébéien où un art progres-
sif empruntera ses créations, ses formes et sa popularité. — Bbranger, per-
mettez-moi de consacrer par votre nom ces souvenirs d'un art que vous aviez
dépassé lorsque vous l'avez enhardi ». (Pages 297, 298.)
2101. Œuvres de Piron, précédées d'une Étude sur sa vie et son es-
prit; par Arsène Houssaye. Paris, Didier, rue Guénégaud, 25, in-18 an-
glais de 9 feuilles 1/3. 3 50
Bibliothèque de l'esprit français.
2102. Œuvres de Roger de CoUerye. Nouvelle édition, avec une préface
et des notes par M. Charles d'Héricault. Paris, Janct, in-16 de 10 feuilles
1/4. 5 »
Bibliothèque elzévirienne.
2103. Œuvres inédites de P. de Ronsard, gentilhomme vandomois,
reeveillis et pvbliées par Prosper Blanchemain. Paris , Aubry , rue Dau-
phine, 16, petit in- 8 de 19 feuilles 3/4, plus un portrait et un fac-similé.
Ronsard, le prince des poètes, ne méritait ni la couronne que ses con-
temporains lui avaient décernée, ni l'oubli qui avait succédé à cet engoue-
ment. Il y a dans ses poésies des morceaux qu'on lit encore aujourd'hui
avec plaisir; et d'ailleurs l'auteur dont les œuvres eurent seize éditions dans
l'espace de moins d'un demi-siècle (de 1586 à 1630), ne devait pas être
un mauvais poète.
Ces réflexions nous sont venues en lisant un volume intitulé : Œuvres
inédites de Ronsard ,"qu'a fait paraître tout récemment M. Prosper Blanche-
main, bibliothécaire , adjoint du ministère de l'intérieur, et qui forme le
4e volume du Trésor des pièces rares ou inédites que publie le libraire
Aubry.
L'ouvrage contient des détails bibliographiques sur les diverses éditions
des œuvres de Ronsard; ils sont suivis d'une curieuse Vie de ce poète par
G. Colletet , laquelle n'avait pas encore été imprimée ; on trouve ensuite les
Sièces inédites (au nombre de seize), dont quelques-unes ne manquent pas
une certaine importance ; vingt-neuf pièces de vers empruntées aux édi-
tions originales, à des recueils contemporains, etc., mais qui n'ont pas été
reproduites dans les œuvres de l'auteur, ou dans le plus grand nombre des
éditions de ses œuvres; quinze pièces de vers attribuées à Ronsard , entiè-
rement inédites. Enfin le volume est terminé par les œuvres en prose, où
■
— 489 —
i» Ton trouve quatre lettres, un discours sur l'envie, un autre sur les vertus
intellectuelles et morales, et la première préface de « la Franciade».
m Au joli volume, d'une exécution parfaite, sont joints un portrait de Ron-
*» sard, un fac-similé de sa signature, ses armoiries, qui étaient d'azur à
i 3 roses d'argent feuillets et soutenues de sinople.
ja Cet ouvrage, qui est le complément indispensable de toutes les éditions
ii de Ronsard , a sa place marquée dans toutes les bibliothèques d'amateurs.
fe Le libraire a eu le soin d'en faire tirer quelques exemplaires format in-fol.
W et in -4.
g. Cette édition a été imprimée dans les trois formats suivants -
* In-fol. de 21 feuilles (tiré à 25). 20 »
fe In-4 de 21 feuilles (tiré à 25). 20 »
* Petit in-8 tiré à 200 exemplaires, savoir : 180 sur papier vergé , 10 fr. ,
» 10 sur papier de couleur, 15 fr. ; 4 sur papier de Chine, 20 fr. ; 6 sur pa-
B pier vélin. 15 »
0 M. Aubry, qui a fait paraître récemment la Description de la ville de
fl Paris au XV* siècle , par Gui Hébert de Metz, publiée pour la première fois
K par M. Leroux de Lincy, nous annonce un nouvel ouvrage qui a pour titre
I, Les lois de la galanteriet et que nous citons parmi les Miscetlanécs.
t Charles Bru net.
» 2104. Œuvres posthumes de Charles Lignée , vers et prose. Paris, de
f Pimpr. de Dubuisson, in-18 de 5 feuilles, plus un portrait.
i Né à Montiérender, le 20 août 1827, Charles Lignée est mort le 26 no-
vembre 1854.
* 2105 Œuvres posthumes de F. de Lamennais , publiées selon le vœu de
j. l'auteur, par E. D. For gués. La divine comédie de Dante Alighieri, précédée
1 d'une Introduction. L'Enfer et le Purgatoire. Paris, Paulin et Lecbevalier,
2 vol. in-8 avec 2 vignettes.
L'Enfer. 7 50
Le Purgatoire. 5 »
Le Paradis paraîtra très prochainement.
2106. Palais de l'industrie (le), ode; par Charles Souiller. Paris, l'Au-
teur, rue de Dunkerque, 16, in-8 de 8 pag.
2107. Palais de l'industrie (le), poésie artistique ; par Benoit Moulin.
Paris, de l'impr. de Wittersheim, in-8 d'une feuille.
2108. Paradis perdu (le) de Milton. Traduction de Chateaubriand. Pré-
cédé de Réflexions sur la vie et les écrits de Milton, par Lamartine, Paris ,
i Amable Rigaud, rue Sainte-Anne, 50; Fume, à la Librairie nouvelle, bou-
> levard des Italiens, 15, gr. in-fol. de 46 feuilles 1/2 sur papier vélin fort,
1 fabriqué exprès, plus 3 portraits et 25 estampes originales gravées au
burin sur acier.
' Véritable chef-d'œuvre de la gravure et de la typographie modernes.
Le Paradis perdu, de Milton, le grand poète anglais, traduit par Cbâ-
1 teaubriand, le sublime chantre du «Génie du Christianisme » accompagné
d'une Étude historique et littéraire sur Milton et son temps , par le traduc-
teur, et précédé de Réflexions sur la vie et les ouvrages de Milton* par La-
martine, l'auteur inspiré des a Méditations » et des « Harmonies » , devient , par
• le concours de ces trois grands poètes, apôtres de la foi de nos pères, une
œuvre sans égale qui doit être appréciée par tous les admirateurs du génie.
La partie artistique de ce volume se compose de 25 magnifiques estampes
originales d'après les dessins de Benouville, Flatters, Lemercier, Melin
Richomme (de l'Institut), gravées au burin sur acier par MM. Alais, Au-
bert, Audibran, Bein, Caron, Darode, Geille, Gelée, Jouanin, Lacaisse, Mi-
gneret, Moret, Nyon, Pelée, Ranson nette, Saint-Eve, enrichie des portraits
— 4M —
de Milton, Chateaubriand et Lamartine, exécutés par Laugier, Pelée et
Sixdeniers.
L'impression fait honneur aux presses de M. Claye.
C'est une justice que nous voulons rendre aux éditeurs et aux artistes qui
ont concouru à amener à bonne fin une opération sans rivale*
Tout est beau et bien dans la superbe édition du Paradis perdu que nous
venons d'admirer. Au mérite des grands écrivains sont venues se joindre les
inspirations non moins remarquables des grands artistes. Peintres, dessina-
teurs, graveurs, tous ont concouru, avec un zèle et une volonté égale , à
illustrer le plus beau livre sans contredit de notre époque.
Le Paradis perdu , in-folio , est imprimé avec un luxe sévère et de bon
goût sur un superbe papier. Les 25 estampes qui ornent ee magnifique ou-
vrage en font une cpuvre en tout hors ligne, à la portée de toutes les fer-
tunes, et digne d'être admiré et pris pour modèle par eeux qui veulent édi-
ter des livres vraiment recommandables. (Siècle, 19 août).
Prix du volume : Papier ordinaire, épreuves tirées sur chine. 50 »
— Grand papier, épreuves de choix tirées sur chine. 75 »
— Exemplaires d'amateurs, tirés à 100 épreuves
numérotés. 200 »
Prix des gravures sans le texte : Papier ordinaire , épreuves tirées sur
chine. 40 »
— Grand papier , épreuves de choix
tirées sur cbine. 60 »
2109. Passe temps, recueil ; par F. de Lange. Àrras, imp. de Thierny,
ifl-fa de 10 feuilles 1/2.
Prose et poésies.
2110. Pèche d' Islande (la). Poëme couronné par la Société dunkerquoise
pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, dans sa séance
solennelle du 25 juin 1855 ; par Victor de Courmaceul , juge de paix du
canton de Saint-Amand (Nord). Valenciennes, impr. de Henri , in-8 d une
feuille.
2111. Pêcheur à là ligne (le) ; par M- Barthélémy. (En vers). Paris,
Dutertre, passage Bourg l'Abbé, 20, in-8 d'une feuille. » 50
2112. Phaedri, Augusti liberti, fabularum libri quinque. Nouv. édition,
d'après les meilleurs textes, avec une vie de Phèdre et des notes en français,
suivie des imitations de La Fontaine et de Florian; par L. JV. Rinn. Paris,
Dezobry et Magdeteine, in-12 de 6 feuilles 1/2. > 75
2113. Piedmontoize (la), en vers bressans; par Bernardin Uchardy sievr da
Moncepey. Dédiée à monseigneur Lesdigvières, mareschal de France et gou-
uerneur pour le roy en Dauphiné. A Dijon, de l'impression de Claude
Guyot, imprimeur ordinaire du roi, 1619 (Paris, Au g. Aubry, rue Dau-
phiné, 16 ; et Lyon, Aug. Brun, rue du Plat, 1855), gr. in-12 long de 49 p.
Un avant-propos, signé G. B. [Gustave Brunet], donne l'historique sui-
vant de ce petit poème :
« Le petit poème que nous entreprenons de reproduire est digne d'intérêt,
sous le rapport de la linguistique et de l'histoire.
*, Il eentieat le récit naïf, et qui semble tracé par un témoin oculaire,
de l'expédition dirigée en Piémont presque immédiatement après la mort
d'Henri IV, et qui, entreprise malgré les ordres du faible gouvernement de
Marie dellédicts, fut approuvée lorsqu'elle eut réussi.
» D.ans cette campagne, sur laquelle on possède peu de renseignements
et qui ne fut pas sans gloire, les Français protégeaient le duc de Savoie
contre les Espagnols ; ils étaient dirigés par le maréchal de Lesdiguières,
- 4$t -
guerrier intrépide qui ne fut jamais vaincu et qui fut toujours vainqueur?
telles sont les expressions des lettres-patentes qui le nommèrent connétable,
ei personne n'a depuis été élevé à cette dignité.
» L'auteur de la Piedtnontoisê est Bernardin Uchard, seigneur de Mona-
pey, né à Pont-de-Veyle, écrivain, d'ailleurs, fort peu connu. Son livre,
imprimé à Dijon en 1619, et réimprimé en 1667 à Bourg en Bresse (1), est
devenu extrêmement rare : on le chercherait en vain sur les catalogues les
plus riches en ouvrages patois; nous ne connaissons, en fait, d'autres pro-
ductions anciennes de l'idiome bressan, qu'un opuscule sorti également de
la plume de B. Uchard : Lo Guemen don poure laoory de Bressey su la pan
qui la de la guerra. 1615, in -4 (2).
» Nous avons soigneusement reproduit le texte original, sans essayer de
rajeunir son orthographe surannée. Nous espérons que les bibliophiles accueil-
leront avec plaisir cette réimpression d'un livre qu'ils ne rencontreraient
sans doute jamais ; nous avons cru devoir le soustraire aux chances de des-
truction qui menacent tout livre vieil et anticqmf dont il se subsiste plus
qu'un ou deux exemplaires.
» On peut, en consultant « l'Histoire du connestable de Lesdiguières » ,
par son secrétaire Videl (1638, in-fol., ou 1666, 2 vol. in-12), s'assurer de
l'exactitude avec laquelle Uchard a retracé tes événements de cette cam-
pagne (voir liv. IX, chap. 7 et 9); la prise de Félissan, défendue par le
régiment des Tronlins, l'attaque des postes retranchés de Bon et de
Retroncor, chez le poète patois, fidèlement retracées ; il n'invente rien, et on
retrouvera chez lui l'anecdote, relatée par Videl, de ces assiégés qui,
« sommés de se rendre, le refusèrent, demandant à voir le canon, qui fut
» mis en batterie, qooy que non sans beaucoup de travail. Mais comme
» ils l'eurent vu, ils furent contraints de sortir avecque le béton blanc ».
L'éditeur a donné à la fin du poème d'Uchard une Explication des mots
en langage bressan les moins intelligibles.
Cette réimpression est faite avec l'élégance qui distingue les publications
du libraire Aug. Aubry.
Elle n'a été faite qu'à 71 exemplaires, savoir : 60 sur papier vélin, 5 fr.
— 8 sur papier de couleur, 8 fr. , — et 3 sur papier de Chine.
2014. Poème du soleil (le); par Ch. Potvin. Bruxelles, H. Samuel, in-8
de 120 pages. 2 »
2115. Poèmes; par Louis Ménard. Paris, Dentu, Palais-Royal, hi-18 de
7 feuilles. 3 »
2116. Poèmes et légendes; par Henri Heine. Paris, Michel Lévy frè-
res, in- 18 anglais de 11 feuilles. 3 »
Les Poèmes et Légendes, formant le quatrième volume des Œuvres com-
plètes de Henri Heine, viennent de paraître à la librairie de Michel Lévy
frères. Rappeler aue ce volume contient : Atta Troll, — Tlntermezzo, — la
Mer du Nord, — Nocturnes, — Feuilles volantes, — Germania, — Roman-
cero, -- le Livre de Lazare» — tous les chefs-d'œuvre poétiques de ce
génie si puissamment original et si spirituellemment ironique, c'est prédire
que ce volume n'aura pas moins de succès que le livre de 1 Allemagne et que
Lutèce.
(1) M. Alex. Sirané, dans sa Bibliographie de l'Ain (février 1851, in-g), page 98, cite les
trois éditions suivantes : Dijon, 1019, in-8. — Hem, in-8, rare. — Uourg-çn-Bressc, chez la
veuve Joseph Taintvricr, celte dernière en 1661, d'après l'auteur du « Manuel du libraire »,
et non* en 1667, comme le dit M. Gust. Brunet*
(9) Le « Kattuet du Horaire », édition de 18», t. IV, cite cet opuscule sou» le n* 9881.
X. A. Siraad, dam sa « Bibliographie de l'Ain », p. (& Va égalemtttt cité, mais soue ce titre,
qui nous semble plu» correct que celui donné par M. Gusl. Bxnnjet: Lo Guemen dou pqvtQ
tebory de Bretssay, s* ta po que t'a de ta Qnerra. 1613, to-4.
— 492 —
Les cinquième et sixième volumes, coutenant les Reisebilder, avec des
fragments inédits, sont sous presse. (Siècle, 10 août).
2117. Poèmes et poésies; par Leconte de Liste, auteur des t Poèmes
antiques ». Dentu, Palais-Royal, in -12 de 12 feuilles.
2118. Poésie du printemps. Invocations aux Muses; par L.-E. GuiUon
d$s Tremblay es. Paris, de l'impr. de Blondeau, in-8 de 16 pages.
2119. Poésies; par Clovis Michaux, de la Société philotechnique et des
sociétés académiques de l'Aube, de Caen, d'Amiens, de Sens. Paris, Dentu,
Palais-Royal; Troyes, Dufey-Robert, in-12 de 19 feuilles. 3 »
2120. Poésies complètes de Théophile Gautier. Paris, Charpentier,
in-18 de 9 feuilles 7(9. 3 50
Albertus. — • La Comédie de la Mort. — Poésies diverses. — Poésies
nouvelles.
2121. Poésies de J. Léon, publiées sous les auspices de la pléiade borde,
laise. 1* livraison. Paris, impr. d' Appert, in-8 d'une demi-feuille.
2122. Poésies du docteur Boutreux, ex-chirurgien interne des hôpitaux
d'Angers et de Paris, etc. Angers, de l'impr. de Cosnier et Lachèse,
1853-54, 2 vol. in-8, ensemble de 46 feuilles i\A.
2123. Poésies religieuses, traduites des auteurs sacrés ; par Jules Perrot.
Paris, Gaume frères, in- 16 de 5 feuilles 1/2. 2 •
Avec une Introduction par M. Paul Labalbazy.
2124. POETARUM COMIC0RUM GR0EC0RUM FRAGMENTA. PoSt AugUStum
Meineke, recognovit et latine transtulit Fredericus Henricus Bothe. Accessit
index nominum et rerum quem construxit /. Hunzicker. Paris, Didot, gr.
in-8 de 51 feuilles 1|4. 15 »
Scriptorum grœcorum Bibliotheca, vol. XLII.
2125. Printemps (le), traduction en vers; par M. de U*%. Paris, Comp-
toir des imprimeurs-unis, Lacroix-Comon, quai Malaquais, 15, in-18 de
2 feuilles. 2 •
Tiré à 100 exemplaires.
2126. Prise de sérastopol (la), poème; par Léger Noël. Bruxelles, Péri-
chon, in-8 de 16 pages.
2126*. Progrès et avenir. (Poésies); par Alfred Billet. Paris, Coulon-
Pineau, in-8 de 52 pag. > 50
2127. Promenade philosophique au cimetière du Père-Lachaise; par
M. Viennet, de l'Académie française. 2e édition, considérablement augmen-
tée. Paris, Firmin Didot, in-18 de 12 feuilles. 3 »
La première édition de cette Promenade, en prose et en vers, est de l'an-
née 1824. Elle ne contenait que 99 noms de personnages célèbres inhumés
au Père-Lachaise. Celle-ci renferme des jugements sur 280 personnes qui se
sont illustrées dans les arts, dans les sciences et dans la politique.
2128. Pugna porcorum per Porcium poetam. (Nova editio.) Leodii, typis
J.-G. Carmanne, pet. in-8 de 43 pages.
Réimpression a 45 exemplaires, numérotés à la main, d'un poème lettrisé,
c'est-à-dire dont chaque vers et chaque mot commencent par la même
lettre : celui-ci à la lettre P pour initiale.
La première édition du Pugna Porcorum, souvent réimprimé, est de
1530, petit in-8 de 8 feuillets, sans nom de ville, ni d'imprimeur.
« Les éditions du Pugna Porcorum antérieures au XIXe siècle sont deve-
» nues très rares : les autres sont tellement fautives, que la lecture en est
— 493 —
» presque impossible. Nous avons cru faire chose agréable, dit M. Ulysse
» Capitaine, de Liège, en réimprimant ce poème lettrisé, l'un des plus
» connus et des plus célèbres en ce genre ».
Le poème est précédé d'une bonne Notice bistorique et bibliographique,
en français, par Péditeur, occupant les pages 5 à 27, et suivie de quelques
petites pièces du poète latin dans la même facture.
Nous empruntons aux recherches de M. Ulysse Capitaine une note sur
Jean-Léon Placentius (né, vers l'an 1500, à Saint-Trond), auteur du Pugna
Pcrcorum :
« Les biographes traduisent le nom latinisé Placentius par Plaisant, Pla-
cence ou Plaisance. Rien ne prouve que tel ait été le véritable nom do
famille de cet auteur. II est beaucoup pins rationnel , ce nous semble, de
rendre Placentius par l'équivalent flamand, ce dialecte étant celui des habi-
tants de Saint-Trond. Comme synonyme, nous indiquerons, à titre de sim-
ple conjecture, le mot Vrolik. Ce nom pourrait d autant mieux s'appliquer à
notre auteur, que c'est celui dune famille qui, au milieu du XVIIe siècle,
était encore représentée à Saint-Trond. Nous trouvons à l'appui, dans un
fragment généalogique de la famille Tongroise Van den Bosch, que l'échevin
Van den Bosch épousa, en 1642, Marie-Aloyse Vrolik, dite Plaisant, de
Saint-Trond.
» Le lieu de naissance et le prénom de Placentius ont aussi fourni matière
à plusieurs erreurs: Rovetta et Altamura le font naître en Italie. Tabourot,
dans ses « Bigarrures », le dit allemand, et l'appelle Petrus Placentius.
A. Baillet, dans ses « Auteurs déguisés », p. 305, écrit à propos du « Pugna
Porcorum » : « L'auteur n'auroit rien gasté de son oeconomie s'il s'étoit
appelé Petrus Placentinius, qui ètoit son nom, mais il loi préféra celui de
Porcius ». Louis Racine, dans ses « Réflexions sur la Poésie », s'exprime
ainsi : « Un misérable faiseur de vers latins, qui s'appelait Petrus Porcius,
fit une pièce de deux cents vers dont tous les mots commençaient par la
lettre P ». Résumant toutes ces bévues, Ladvocat, dans son « Dictionnaire
historique » 1822, t. IV, p. 215, nous apprend que Pierre Placentinus,
écrivain allemand, publia, sous le nom de Porcius, un poème teutogramme
(sic). J. M. 0.
Un bibliophile liégeois, auquel on doit entre autres travaux d'excellents
articles insérés dans le Bulletin du bibliophile belge, M. Ulysse Capitaine,
vient de donner une réimpression fort soignée du petit poème lettrisé bien
connu sous le titre de Pugna Porcorum per Porciam poetam. Ce livre, de
43 pagesin-12, se recommande aux amateurs sous tous les rapports; il n'a
été tiré qu'à 45 exemplaires numérotés, et il est précédé d'une notice inté-
ressante sur cette facétie et sur son auteur, Jean-Léon Placentius, né vers
1500, à Saint-Trond. M. Ulysse Capitaine énumère dix-sept éditions séparées
de cet opuscule , lequel a d ailleurs été reproduit plusieurs fois dans divers
recueils. Il mentionne aussi les auteurs qui en ont parlé; il aurait pu ajouter
qu'un ouvrage périodique anglais de haute érudition, mais aujourd'hui dé-
funt, le Classical journal, n'a point dédaigné de s'occuper (t. XXX, p. 340)
du Pugna Porcorum; l'écrivain anglais regarde ce tour de force comme
dirigé contre certains dignitaires de l'Église. Si tel eut été l'intention de
l'auteur, il eût renforcé sa malice enjoignant à son écrit une pièce de vers
adressée à Tévêque de Liège (Potentissimo, pientissimo, prudentissimoque
Principi patri purpurato pressente PonHfici)} et jointe à l'édition de 1530.
M. Capitaine ne pense pas d'ailleurs que rien vienne confirmer l'idée que
cette œuvre singulière renfermât des allusions politiques; le critique britan-
nique n'aurait-il pas cédé à quelque prévention de réformé, en prêtant à Pla-
centius le projet d'attaquer le cierge? C'est une question que nous laissons
le soin de débattre aux érudits qui voudront jeter les yeux sur le Pugna
Porcorum. Nous le recommandons à M. Delepierre, l'ingénieux auteur de
Macaroneana qui prépare, nous le savons, un travail étendu sur les facétie*
latines. 0. B.
2129. Ouatée poèmes couronnés par l'Académie française; par M™
Louise Colet. Paris, librairie nouvelle, grand in*32 (diamant) de 2 f. » 50
Le Musée de Versailles. — Le Monument de Molière. — La Colonie de
Mettray. — L'Acropole d'Athènes. (Collection de la Bibliothèque nou-
velle.)
2130. Quelques fleurs d*automne ; par L-M. GuUbois$ membre du
Caveau moderne. Paris, l'Auteur, rue du faubourg Saint-Antoine, 115; pu-
sage du Caire, 10; Gaume frères, in-18 de 5 feuilles 2/9. I 50
La couverture porte: 2* édition.
2131. Recueil de fables ; par Frédéric Jacquier. 5e édition. Paris,
Coulon-Pineau ; l'Auteur, rue Saint-Anastase, 7, in-18 de 5 feuilles, 2 «
La couverture porte : 10e édition.
2132. Recueil de poésies, dédié à la jeunesse chrétienne, par Pt. Wal-
ther. Strasbourg, M"e veuve Berger-Levrautt et flls ; Paris, rue des Saints-
Pères, 8, in-12 de 12 feuilles 1/2, cart. 1 60
2133. Recueil de poésies fugitives et d'essais-traductiona, en vers libres
et métriques, de plusieurs pièces de classiques allemands les plu» estimés ;
ainsi que d'une traduction en prose d'un des Contes à mes Fils, par Kotaebue.
Le tout composé et traduit par (Dr) G. Bernard. Hambourg, Engel, 1853,
in-8 de 98 pages.
2134. Retour pe l'aigle (le). L'Orient. —Sébastopol; par GonsaUs
Boyard. Paris, de l'impr, de Claye, in-8 de 16 pages.
2135. Révélations de Tannée des quatre événements miraculeux ; par
M"* Sophie Triaire, poète. 17* recueil. (Envers). Nîmes, de l'impr. de Lafare,
in-8 de 16 pages.
2136. Rimes de iïArbaud-Porçhères, un des vingt premiers membres de
de l'Académie française , en 1635. Éditées pour la première fois avec ses
notes scientifiques et un fac-similé de son écriture. Paris, Techener, place du
Lfmvre, 20, in-8 de 8 feuilles 1 /*> plus un fac-similé, 4 •
lire à 100 exemplaires.
2137. Satibes d'uts paysan ; par P. -A. de GoubervilU. Rouen, de l'impr.
do M«« veuve Surville, in-8 de 2 feuilles 1/4.
2138. Selecta e christianis poet» carmina, on Recueil de poésies latines
tirées des auteurs chrétiens. Publié par l'abbé Père, licencié es lettres. T. II.
A l'usage des classes de 3e et 4e. Paris, Ad. Lee. ère, in-18 de 5 feuilles.
Le tome Ier» à l'usage des classes de. 5e et de 6«, et le tome" II, à l'usage des
classes de rhétorique et de seconde» paraîtront prochainement.
2139. Sivtle album. Recueil de poésies; par M. le chevalier de Lorée.
Paris, Michel Lévy frères, in-8 de 10 feuilles.
2139*. Sous la tente. Orientales. (Poésies); par Adolphe Bordes. Paris,
Amyot, rue de la Paix, 8, in-8 de 4 feuilles,
Smope. — Le Départ. — Silistrie. — Inkermann.— SébastopoL-* La Vic-
toire. — Ne se vend pas.
2140. Souvehik, ou Recueil de quelques poèmes français, d e la composi-
tion du prof. G.-J. Rhein, et autres poésies choisies, tirées des meilleurs au-
teurs. Géra, in-8 de 96 pages. 2 »
3U1* Swvwms. Poésies; par Victor Derheémer Paris, Ledeyen,
Palais-Royal, m42 de 4 feu il. 1/2. 2 »
-4*5-
2142. Souvenirs kt rêveries. (Poésies) ; par J.-B. Claude Pourrai. Cler-
raont-Ferrand, do Pimpr. de Hubler, in-8 de 19 fouil. 7 50
2143. Stammbucrs-flora (neueste). Eine Auswahl der schônsten u. zweck-
geeignetsten Geistesbliithen v. 249 deutschen, 60 franzôs. u. 35 engl.
Dichternu. Prosaikeri*. Mitbesond. Berlicksicht. jiingerer Dichter etc. Zu-
sammengetragen u. je nach den verschied. Gemiithsstimmgn., Geistes- u.
Geschmacksrichtgn. u. Gefiihlsbedlirfnissen geordnet ; von H. Gauss. IIIe
bereicherte Aufl. Weimar, Voigt, in-12 dexj u. 369 pages.
2144. Stances pour les malheureux. Poésie. Lannion, impr. de Le Goffic,
in-8 d'une demi-feuille. * 50
Signé : Paul Lechapelain.
2145. Third napoléon (the), an Ode, addressed to Alfred Tennyson,
esq., poet lauréat. To whioh are added Songs of IheWar; by Robert
Story. 21*1 dit., with Additions. London, John Hearne, and Paris,
Franck, in-8 de 35 pag. 1 50
2146. Traduction, en vers français, de Y Art poétique d'Horace et des
Satire* de Perse ; par B. Alciator. Nouvelle édition, soigneusement revue
et corrigée. Aix, Garibal et Makaire ; et Marseille, Deleuil, in-16 de 3 f. 1/4.
2147. Trois vbrtos (les) : La Foi, l'Espérance, la Charité; par J.-P.
Combarieu. Cahors, impr. de Combarieu, in-8 d'une feuille 3/4.
2148. Vestiges (les), esquisses poétiques; par le colonel Charles de Ro-
sières. Nantes, Guèraud, in-8 de 3/4 de feuille.
Extrait de la * Revue des provinces de l'Ouest » 2e année.
2149. Vichy^ ses eaux et ses plaisirs; v&rAug. Lidehard, avocat àCaen.
Cusset, impr. de Mm* Jourdain, in-12 d'une feuille.
2150. Vieux, bordeaux s'en va (le)t boutade ; par Hippolyte Minier. Bor-
deaui, de l'impr. de Dupuy, in-8 de 16 pag.
C. Théâtre.
2151. À la nuit close, vaudeville en 2 actes; par MM. Marquet et Jul-
lien. (Th. des Délassements- Comiques. 1» représentation, le 22 septembre
1855). Paris, de Timpr. de Mme Dondey-Dupré, in-8 d'une feuille. » 60
2152. A quoi servent les amis, proverbe ; par M. Julien de Laurières.
Montpellier, imp. de Gelly, in-12 d'une feuille 1/2.
2153. Adam. Représentation de la chute du premier homme. Imitation
libre de la première partie du drame anglo-normand du XIIe siècle que
M, Victor Luzarche a publié, pour la première fois, en 1854, d'après un
manuscrit de la bibliothèque de Tours, Paris, impr. de WitLersheim,
grand in-8 de 5 feuilles.
2154. Aide-toi, le ciel t'aidera, vaudeville en un acte, de M. Honoré,
Paris, Mifliez, passage Vendôme, 19, in-8 d'une demi-feuille. » 30
Théâtre des Folies -Dramatiques. lre représentation le 5 sept. 1855. Col-
lection de l'Album dramatique.
2155. Aimer et mourir, pièce en 3 actes; par M. Michel Masson. (Th. du
Vaudeville. lre représentation, le 11 sept. 1855.) Paris, Michel Lévy frères,
in-18 anglais d'une feuille 1/2. 1 »
Collection de la Bibliothèque dramatique.
2156. Alceste, tragédie en cinq actes; par P.-J.-B. Dalban* Paris,
Saint-Jorre, Legras, M™ Claye, Rreteau , Leroi, in-8 de 3 feuille» 1/2. 2 »
- 496 —
2157. Amour et son train (1*), comédie en un acte, en vers ; par
Octave Lacroix. Paris, Michel Lévy frères, in-18 ang, d'une f. 2/9. » 60
Théâtre-français. lre représentation, le 15 septembre 1855.
2158. Amoureux d'en face (!'), vaudeville en un acte, de MM. Thirion
et Bedeau. Paris, Mifliez, passage Vendôme, 19, in-8 de 16 pag. » 20
Théâtre des Folies-Dramatique. lre représentation le 25 avril 1855. Col-
lection de l'Album dramatique.
2159. Ancien théâtre François, ou Collection des ouvrages dramatiques
les plus remarquables, depuis les mystères jusqu'à Corneille ; publié avec
des notes et des éclaircissements, par M. Viollet le Duc. Tomes I à VI.
Paris, Jannet, 6 vol. in-16. Prix de chaque volume. 5 »
Faisant partie de la «Bibliothèque elzevirienne ».
Composition de ces six volumes :
T. MIL Farces et moralités, au nombre de 64, crai sont la reproduction
d'un recueil unique conservé au Musée Britannique a Londres.
Tome IV. Œuvres dramatiques d'Etienne Jodelle; — les Esbahis, de
Jacques Grevin, - la Reconnue, de Remy Bell eau.
Tomes V et VI. Œuvres dramatiques de Pierre de Larivey : Les Laquais,
— la Vefve, — le Esprits, — le Morfondu, — le Jaloux, — les Escolliers,
— la Constance, — le Fidelle. Comédies.
Cent exemplaires seulement de ces deux derniers volumes ont été tirés
avec le titre particulier de Les Comédies de Pierre Larivey, Champenois,
3 parties en deux tomes in-16, ensemble de 31 feuilles 3/8. 20 »
Les œuvres dramatiques de Pierre de Larivey, ont pour titre : Les six
premières comédies facétieuses de Pierre de Larivey, Champenois, à l'imita-
tion des anciens Grecs, Latins et modernes Italiens, à savoir : le Laquais ;
les Esprits; les Jaloux; la Vefve ; le Morfondu; les Escolliers. A Paris, chez
Abel Langplier, tenant sa boutique au premier pillier de la grande salle du
Palais. MDLXXIX. Avec privilège du Roy.
Trois nouvelles comédies de Pierre de Larivey, Champenois, à l'imita-
tion, etc., à savoir : la Constance; le Fidelle et les Tromperies. Imprimées
à Troyes et se vendent à Paris, chez la vevfe Jean du Brayet, Jean de Bor-
deaux et Claude de Roddes, en la cour du Palais. M.DC.Xl.
2160. Anneau d'argent (1'), opéra-comique en un acte de MM. Jules
Barbier et Mon Battu, musique de M. Louis Deffès. Paris, Michel Lévy
frères, in-18 anglais de 5/6 de feuille. » 60
Théâtre impérial de l'Opéra -Comique. lre représentation le 5 juillet 1855.
Collection de la Bibliothèque dramatique. Livraison 666.
2161. Art de déplaire (I'), comédie en un acte, mêlée de couplets; par
MM. Méîesville et F. de Courcy Paris, Beck, rue des Grands- Augustins, 20,
in-8 d'une feuille. » 60
Théâtre du Palais-Royal. lr» représentation le 22 avril 1855.
2162. Automne au printemps (1'), opéra-comique en un acte; parM.**\
musique de M. Duval. Cette, imprim. de Bonnet, in-8 d'une feuille 3/4.
Représenté pour la première fois à Cette, le 28 juin 1855.
2163. Ballet, en langage foresien, de trois bergers et trois bergères se
gaussant des amoureux qui nomment leurs maîtresses, leur doux souvenir,
leur belle pensée, leur lis, leur rose, leur œillet, etc.; par Marcellin Allard.
Paris, Aug. Aubry, r. Dauphine, 16; et Lyon, Brun, r. du Plat, gr. in- 12
long de 24 pages, avec le portr. de Marc. Allard lithog.
C'est encore une publication due à l'infatigable M. Gust. Brunet
(Voy. le n° 2113) qui croit faire chose utile en rendant à la publicité quel-
ques-uns de ces débris d'idiomes qui disparaissent chaque jour.
- 4<ff _
« Le Ballet do Marc. Âllard a le mérite d'être un des très rares raonu-
» mens du dialecte forésien, et d'offrir une certaine originalité (1) ».
« Son auteur a voulu se moquer des pastorales langoureuses qui étalaient
alors sur la scèue française des faveurs empruntées à l'Italie; le patois a un
peu les privilèges du latin, et les paysans auxquels il sert d'organe ne se
piquent pas d'une scrupuleuse réserve dans le choix des mots.
« Le Ballet forésien, que nous n'avions pas vu depuis la vente Nodier
en 1844, où il fut payé 50 fr., vient d'être acquis par M. A. Aubry, notre
éditeur, à la vente Ch. G. (Giraud). Grâce à cet achat, nous avons pu con-
server la pureté du texte original et reproduire le portrait de l'auteur, gravé
à l'époque de la première édition et peut-être unique aujourd'hui. Ce petit
ouvrage est sorti de la plume d'un écrivain fort peu connu, Marcel lin Allard.
et il a paru en 1605. Du moins telle est la date que porte la Gazette fran-
çaise (Paris, in-18) (2), autre production du même auteur, livre singulier
qui renferme une histoire allégorique de la ville de Saint-Etienne, accompa-
gnée d'une dissertation, souvent fort peu décente, sur les imperfections et
les qualités des femmes, sur les incommodités et les avantages du mariage.
Allard avait sans doute à se plaindre du beau sexe, car la satire tient chez
lui beaucoup plus de place que le panégyrique.
Nous avons cru devoir suivre exactement l'orthographe du livret qu'il en-
trait dans notre projet de reproduire. (Avis de l éditeur, signé: G. B.)
Le Ballet forésien n'a pas été imprimé avec moins d'élégance que la Pied-
montoize (Voy. le no 2113). Comme elle, il n'a été tiré qu'à 71 exemplaires,
savoir : 60 sur pap. vélin, 3 fr. 50. — 8 sur pap. de couleur; 6 fr. — 3 sur
pap. de Chine.
2164. Bégueule (la), comédie-vaudeville en un acte ; par M. de Biéville
[Edmond Desnoyers]. Paris , Michel Lévy frères , in-18 anglais d'une
feuille. » 60
Théâtre du Palais- Royal. lre représentation le 16 juillet 1855. Collection
de la Bibliothèque dramatique. Livraison 667.
2165. Bonaparte à l'école de Brienne, pièce en 3 actes et 4 tableaux ;
par MM. J. Gabriel, [Vallou] de Villeneuve et Masson. Paris, Tresse, Palais-
Royal, in-8 d'une demi-feuille. » 60
Représenté, avec des changements sur le théâtre de la Gaîté, à Paris,
le 29 août 1855. — Collection de la « France dramatique au XIXe siècle * .
Livraison 1175-1176.
2166. Bouton-d'or a sébast opol, actualité en deux parties ; par E. Por-
terez. Lyon, Rossignol, in- 12 d'une feuille 1/2. » 60
Représenté pour la première fois à Bruxelles, le 17 avril 1855.
2167. Bride sur le cou (la), vaudeville en un acte; par M. Lubize. (Th.
du Vaudeville. lre représentation, le 30 sept. 1855.). Paris, boulev. Saint-
Martin, 12, in-8 d'une feuille. » 60
2167*. Canne de voltaire (la), comédie en un acte et en vers; par Théo-
dore Michel. Louviers, de l'impr. de M11* Boussard, in-8 de 2 feuilles 3/4.
Nous avions déjà : La Canne de Voltaire et VEcriloire de Rousseau, dia-
(l) Elle doit être rare, puisque M. Au g. Bernard, qui a publié une « Biographie et une Bi-
bliographie foréziennes » (Monlbrison , 1835, in-8), n'a point cité le Ballet en question dans
le court article qu'il a consacré a Marceilin Allard, auteur siéphanois, p. 3 de son livre. (V.
p. 462 une lettre de M. Aug. Bernard.)
(S) On trouve quelques détails sur cette production originale dans la «Biographie et Bi-
bliographie foréziennes » de M. Aug. Bernard, 1833 ; dans le « Manuel du Libraire » de
M. J.-Ch. Brunet, édition de i843. 1. 1, p. 69, et dans le « Bulletin du Bibliophile » (Paris
/recheuer), 18S3, p. 13 16.
logue (en vers) ; par de Montbrun [Hyacinthe Decomberousse]. Parts, L'Huil-
lier, 1817, in-8 de 16 pag.
2168. Ces messieurs s'amusixt, vaudeville en deux actes; par M. Lau-
rencln [M. Fromage-Chapelle.] Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais
d'une feuille 1/6. » 60
Théâtre des Variétés. 1™ représentation le l^f mars 1855. Collection d«
la « Bibliothèque dramatique ». Livraison 643.
2169. Chevalier de gozon (le), drame tragique en trois actes et en vers.
Limoges, imp. de Barbou, in -8 de 3/4 de feuille.
Suivi de i Cantate sur les prix de l'Ecole secondaire de Sarlat.
2170. Comédies à' Aristophane, traduites du grec par &L Artaud, inspec-
teur-général de l'instruction publique. 4e édition, revue et corrigée sur les
dernières éditions grecques» Paris, Firmin Didot frères, 2 vol. in-18, format
anglais de 90 feuilles. 7 »
2171. Comédies (les) de Pierre de Larkey. Voy. n° 2159.
2172. Compagnons de la Marjolaine (les), opéra-comique en un acte ; par
MM. Michel Carré et Jules Verne, musique de M. Aristide Hignard. Paris,
Michel Lévy frères, in-18 anglais, de 5/6 de feuille. » 60
Théâtre- Lyrique. 1** représentation le 6 juin 1855. Collection de la t Biblio-
thèque dramatique ».
2173. Coxgé avant midi, folie en un acte de MM. de Clercij et E***9 mu-
sique de M. Achille Launois. Paris, Mifliez, passage Vendôme, in-8 de
8 pag. » 20
Théâtre des Délassements-Comiques. lre représentation le 28 avril 1855.
Collection de l'Album dramatique.
2174. Cour de célimène (la), opéra-comique en deux actes; paroles de
M. Rosier, musique de M. Ambroise Thomas de l'Institut. Paris, Michel
Lévy frères, in-18 anglais. 1 »
Théâtre impérial de l'Opéra-Comique. 1** représentation le 11 avril 1855.
Collection de la < Bibliothèque dramatique > .
2175. Cousin verdure (le), comédie-vaudeville en un acte ; par MM.
Saint-Yves, P. Zaccone et Pommereux. Paris, boulevard St-Martin, 12,
in-8 d'une feuille. » 50
Théâtre du Vaudeville. lr« représentation le 5 août 1855.
2176. Dans les vignes, tableau villageois en un acte, paroles de
MM. Brunswick et Arthur de Beauplan, musique de M. Clapisson. Paris,
Michel Lévy frères, in-18 anglais de 18 pages. » 60
Théâtre-Lyrique. lre représentation le 31 décembre 1854. Collection de la
« Bibliothèque dramatique » . Livraison 628.
2177. Dans un coucou, comédie- vaudeville en un acte; par MM. Charles
Narrey et H. Lemonnier. Paris , Michel Lévy frères , in-18 anglais d'une
feuille 1/9. » 60
Théâtre des Variétés. lre représentation le 30 novembre 1854. Collection
de la «Bibliothèque dramatique». Livraison 618. La couverture porte :
En coucou.
2178. Dans un grand siècle, drame en trois actes, en vers. Paris, Fru-
chard, galerie de Valois, Palais-Royal, 185, grand in-8 dune feuille à doux
colonnes.* > 60
Œuvres poétiques de Perdinand Victor.
i
j
— 49* —
2179. Davis, ou le Bonheur d'être fou, comédie-vaudeville en deux actes ;
par Fournier. Bruxelles, Lelong, in-32 de 66 pages. » 50
2180. Deucalion et PYRfcHA, Opéra-comique en un acte, de MM. Michel
Carré et Jules Barbier. (Th. impérial de l'Opéra-Comique. lre représenta-
tion le 8 octobre 1855.) Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une feuille.
1 »
Collection de la Bibliothèque dramatique. Livraison 677.
2181. Deux aveugles (les), bouffonnerie musicale; par Jules Moinaux,
musique de Jacques Offenbach. Paris, Brandus, Dufour, Michel Lévy frères,
in-8 d'une demi-feuille. Paroles seules. » 50
Avec las airs notés. 1 »
Théâtre des Folies-Bouffes-Parisiens (Champs-Elysées). 1** représentation
- le 5 juillet 1855.
2182. Deux coeurs de femme, comédie en un acte; par Âug. Clavareau.
Liège, J. Desoer, in-8.
2183. Deux couronnes, comédie en un acte ; par Eug. Moreau. Bruxelles,
Lelong, in-32 de 60 pages. » 50
2184. Deux drôles de corps, vaudeville en un acte; par MM. Marquet
et Delbès. Paris, Mifliez, passage Vendôme, 19, in-8 de 12 pages. > 20
Théâtre des Délassements-Comiques. lre représentation le 22 avril 1855.
Collection de l'Album dramatique.
2185. Deux Gilles (les), opérette-bouffe, paroles et musique de M. Mêles-
ville fils. Paris, Edmond Albert, rue Cbabannais, 9, in-12 d'une feuille, » 50
Théâtre des Folies-Nouvelles. lre représentation le mercredi 29 août 1855.
2186. Domestiques db pahis (les), vaudeville en deux actes, de M. Ho-
noré. Paris, Mifliez, passage Vendôme, 19; Tresse, Palais-Royal, in*8 d'une
feuille 1/4. » 50
Théâtre des Folies-Dramatiques. 1" représentation le 13 juin 1855. Col-
lection de l'Album dramatique.
2186*. Drames et vers; par le marquis de La Garde. Paris, Potier, quai
Malaquais, 9, in~l8 de 11 feuilles 1/3.
Ce volume contient : le comte d'Évoli , drame. — Héliogabale^ tragédie.
— Péchés de jeunesse, poésies.
2187. Dzing! boum! boum! revue de l'exposition, en trois actes et seize
tableaux; de MM. Guettée, Ch. Potier et Eug. Mathieu, Paris, Mifliez, in-8
d'une feuille 3/4. » 50
Théâtre des Délassements-Comiques. lre représentation le 7 juillet 1854.
I Collection de l'Album dramatique.
1 2188. École (l*) des jeunes maris, comédie en cinq actes et en vers ;
par Nougukr père, avocat. Montpellier, de l'impr. de Boehm, in-8 de
, 8 feuilles 1/2.
i Représenté, en octobre 1845, sur les théâtres du Ranelagh (Passy), de
I Grenelle et de Montmartre, et sur le théâtre de Nîmes, en 1851.
I 2189. Effet pour la cause (!'), drame en uu acte, en prose; par Eliacim
Jourdain. Synthèse de la « Dame aux camélias » et des « Filles de marbre» .
Paris, les principaux libraires, in-12 d'une feuille 5/6,
t 2190. ÉeiLL le DEMO*, drame fantastique en trois actes, un prologue
* et un épilogue. Paris, tmpr. de M™ veuve Dondev*Dopré , in-8 d'une
* feuille 3/4. . » 60
— 500 —
2191. Enfant (1*) du petit monde, vaudeville en trois actes, de MM. Ch.
Potier et Guenée. Paris, Mi fiiez, in-8 d'une feuille 5/8. » 30
Théâtre des Folies-Dramatiques. lre représentation le 9 mai 1855. Collec-
tion de l'Album dramatique.
2192. English spoken , vaudeville en un acte ; par MM. Àlbéric
Second et Auguste Joltrois. Paris, boulevard Saint-Martin, 12, in-8 d'une
feuille. » 60
Théâtre du Palais-Royal. lre représentation le 7 juillet 1855. Collection
du Magasin théâtral.
2193. Esclaves (les), poème dramatique ; par M. Edgar Quinct. Bruxelles,
1854,gr. in-32. 2 •
Voir le compte-rendu de cet ouvrage, par M. Louis Jourdain, dans « le
Siècle », n° du 5 septembre.
2194. Exploits de césar (les), vaudeville en un acte, de MM. Clairville
et Alphonse Brot. Paris, Beck, rue des Grands-Augustins, 20, in-8 de
12 pages. » 60
Théâtre du Vaudeville. 1™ représentation le 24 mars 1855.
2195. Famille (la), pièce en cinq actes, en prose; par Stanislas Brat-
koivski. Nantes, l'Auteur, rue Crébiïlon, 22, in-8 de 5 feuilles. 1 »
La piété filiale, le dévouement de l'amitié, la haute bienfaisance, sont les
principales données de cet ouvrage. Le débat a lieu entre les faux et les
vrais défenseurs du foyer domestique.
2196. Filles de marbre (les), drame en cinq actes, mêlé de chant; par
MM. Théodore Barrière et Lambert Thiboust, musique nouvelle de M. Mon-
taubry. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 2 feuilles 1/9. 1 »
Théâtre du Vaudeville. lr« représentation le 17 mai 1853. Collection delà
a Bibliothèque dramatique». .
2197. Fils d'un compagnon d'armes (le), comédie en un acte, en
vers; par M. Bernard Bonafoux. Brignoles (Var) , l'Auteur, in-8 de 2
feuilles. » 75
2198. Fortune et courage , comédie en cinq actes et en vers ; par
Nouguier père, avocat. Montpellier, de Pimpr. de Boehm, in-8 de
10 feuilles 1/4.
Cet ouvrage, dit l'auteur dans sa préface, est la protestation dramatique
contre une des plus grandes erreurs de notre législation civile : la contrainte
par corps en matière de dettes, '-
2199. Fosse aux ours (la), à-propos d'ouverture, en trois tableaux; par
MM. L. Couailhacet A. Bourdois. Paris, boulevard Saint-Martin, 12, in-8
d'une feuille. » 60
Théâtre des Variétés. 1™ représentation le 7 juin 1855. Collection du
Magasin théâtral.
2200. Francesca de rimini , tragédie en cinq actes, traduite de l'italien
de Silvio Pellico; par Abel Lemercier. Paris, impr. de Gratiot, in- 12 de
3 feuilles 1/2.
2201. Frère et soeur , drame en cinq actes ; par MM. Méry et Bernard
Lopez. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 2 feuilles 1/3. 1 »
Théâtre de P Ambigu-Comique, l'e représentation le 14 juin 1855. Collec-
tion de la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 664.
2202. Furmished apartement, comédie -vaudeville en un acte; par
MM. Cormon [Ptesfre] et Grange [Pastei], Paris, Michel Lévy frères, in-18
anglais d'une feuille 2/9. » 60
— 501 —
Théâtre des Variétés. 1" représentation le 7 juin 1855. Collection de la
< Bibliothèque dramatique » .
2203. Gâteau des reines (le), comédie en cinq actes , en prose ; par
Léon Gozlan. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 3 feuil. 1/9. 2 »
Théâtre Français. Première représentation le 30 août 1855.
2204. Gendre de h. pommier (le), comédie-vaudeville en trois actes;
par MM. Siraudin, Deîacour et Morand. Paris, Michel Lévy frères, in-18
anglais de 2 feuilles 2/3. 1 »
Théâtre du Palais-Royal. Première représentation le 10 septembre 1855.
Collection de la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 674.
2205. Goldoni. Commedie scelte. Parigi, Firmin Didot, in-18 anglais de
18 feuilles 1/2. 3 »
Ce volume contient six des meilleures comédies de Goldoni, toutes en trois
actes : lo Pamela; 2<> il Vero Amico; 3o la Villeggiatura ; 4» il Burbero
benefico ; 5° il Raggiratore ; 6° la Bottega del caffè.
2206. Haine, Amour et Courage, drame en deux actes ; par Mme Mas-
sart. Bruxelles, Lelong, in-32 de 28 pages. » 50
2207. Histoire de Paris (première partie), drame à grand spectacle en
15 tableaux, de MM. Barrière et Henri de Rock. Représenté pour la pre-
mière fois sur le théâtre du Cirque, le 11 août 1855. Paris, Michel Levy, in-4
de 40 et 4 pag., avec une vign, » 40
2208. Hiver (1') d'un homme marié , scènes de la vie conjugale, en un
acte, de MM. Edouard Brisebarre et E. Nyon. Paris, Beck, in-8 de 3/4
de feuille. » 60
Théâtre du Vaudeville. Première représentation le 2 juin 1855.
2209. Homme sans ennemis (1') , comédie-vaudeville en un acte ; par
M. Hippolyte Lucas. Paris, Michel Lévy frères, in-18 ang. de 8/9 de f. » 60
Théâtre des Variétés. Première représentation le 4 mai 1855. Collection de
la Bibliothèque dramatique.
2210. Ingrats (les), comédie en trois actes et en prose ; par Jules de So-
mer. Cherbourg, de l'impr. de Feuardent, in-4 de 4 feuilles 1/2.
2211. Iphigenie en Tauride, tragédie de Gœthe, traduite en vers fran-
çais par E. Borel. Stuttgart, Ed. Hailberger, in-8 de vij et 96 pag. 2 »
2212. Jaguarita l'indienne, opéra-comique en trois actes ; par MM. de
Saint-Georges et de Leuven, musique de M. F. Halévy, de PInstitut. Paris,
Michel Lévy frères, in-18 anglais de 2 feuilles 5/9. 1 »
Théâtre-Lyrique. Première représentation le 14 mai 1855. Collection de
la * Bibliothèque dramatique » . Livraison 653.
2213. Jaloux heureux (le) , comédie en un acte, du comte /. Giraud.
Paris, Michel Lévy frères, in-8 d'une fouille. » 60
Théâtre impérial Italien. Première représentation le 13 août 1855. —
Texte italien, français en regard.
2214. Jeanne d'Arc, grand opéra en quatre actes et 5 tableaux, d'après
Schiller, par Louis Danglas [L. Joos], Bruxelles, J.- A. Lelong, in-32 de
61 pages. , 50
2215. Jbnny Bell, opéra-comique en trois actes, paroles de M. Eugène
Scribe, musique de M. Auber. Paris, Michel Lévy frères , in-18 anglais de
2 feuilles 1/2. 1 •
Théâtre impérial de TOpéra-Comique. Première représentation le 2 juin
1855. Collection de la « Bibliothèque dramatique ». Livraison 660;
34
Voyezsur cet op4rai'articlôdeM. Gust. Chadeuil, feuilleton du «Site)»»,
du 7 juin; celui de M. H. Berlioz, feuilleton du « Journal des Débats»» da9.
. 3216. Jocemn, le garde-côte, drame en cinq actes; par MM. N. Founder
et H. Meyer. Paris, Michel Lévy frères» in-18 angl. de 3 feuilles. 1 »
Théâtre de r Ambigu-Comique. Première représentation le %l avril 18S5.
Collection de la « Bibliothèque dramatique ».
2217. Joli mois de mai, vaudeville en six tableaux ; par M. ClfUrville-
Paris, Beck, rue des Grands Augustins, 20, in-8 de 3/4 de feuilles, » 60
Théâtre du Vaudeville. Première représentation le 5 mai 1855.
2218. Légende de Saint-Armel (la), mise en vers français, son* ta forme
de tragédie ; par messire RaudevilU, prêtre et maître d'école en la ville de
Ploejrmel; représenté en 1600, à Ploërmel; publiée pour la premier» fois
par Sigismond Ropartz. Vitrail de Saint-Armel, en l'égliser paroissiale de
Ploërmel, dessiné et lithographie par P. Hawke. Saint-Brieuc, Prud'homme,
grand in 4 de 18 feuilles 1/2.
2819. Libbe échange (le), comédie en 3 actes et en vers; par Vitai Basnot-
Lalande. Paris, imp. de Lacour (1849), in-12 de 4 feuilles 5/6.
2290. Lumière (de la), s'il vous plaît! folie- vaudeville; par MM. Frédéric
de Reiffenberg fils et James Desportes. Paris , de l'impr. de Brière, in-8 de
8 pages.
Représentée, pour la première fois, à Bruxelles, sur le théâtre du Vau-
deville, le 3 novembre 1854 , et à Rouen, sur le Théâtre-Français, le 30
mars 1855,
2221. Macbeth, grand opéra en 5 actes et 9 tableaux (d'après Shakespeare),
par Louis Danglas [L. Joos']. Bruxelles, Lelong, in-32 de 61 pag. » 60
2222. Madame andbe, comédie en un acte; par MM. N. Fournier et
Laurenein [Fromage-Chapelle]. Paris, Michel Lévy frères, ra-l# anglais d'une
feuille 2/9. » 60
Théâtre du Gymnase. 1*« représentation le 2 août t855. Collection de la
« Bibliothèque dramatique ». Livraison 670.
2223. Maître favilla, drame en 3 actes et en prose ; par George Sand.
Paris, librairie nouvelle, in-48 anglais de 3 feuilles. i 5 )
. Théâtre impérial de FOdéon. lr« représentation le 15 septembre1 1855.
Ce nom illustre ne manque jamais d'attirer au théâtre l'élite du public.
L'attepte des spectateurs n'a pas été trompée ; Maître Favilla est une œuvre
charmante, remplie de grâce, de poésie et de délicatesse.
Il s'en faut pourtant que, sous le rapport de l'invention, nous regardions
Maitre Favilla comme une grande et forte conception dramatique ; Georga
Sand n'a pas montré là ce fier génie et cette pensée profonde qui caractéri-
sent la plupart de ses ouvrages, particulièrement ses romans, qui, selon nous*
sont bien au-dessus de son théâtre. Dans ses romans, son imagination s'éver-
tue en toute liberté, et son rare talent pour conter et décrire s'y trouve à
l'aise ; il n'en est pas de même de ses ouvrages dramatiques, où son esprit,
essentiellement indépendant, est gêné par les combinaisons de l'action et les
limites du dialogue. Maître Favilla ne tient pas même, nous le croyons du
moins, le premier rang parmi ses œuvres de théâtre.
Mais jamais l'auteur n'avait fait preuve au théâtre d'une plus délicieuse
simplicité. Il n'y faut pas chercher une intrigue savante, des combinaisons
d'où jaillissent de grands effets , ni même des caractères développés , sauf
celui de Maître Favilla. C'est une légère action féerique dont le& ingénieux
détails et le charmant langage, sans aller vivement à l'imagination ou au
cœur, vous ravissent toutefois et vous séduisent. (Siècle, 17 sept.)
— 503 —
* 2S34. Maisthe pfBBRfi patblin, texte revu sur tes manuscrits et les plus
■ anciennes éditions , avec une introduction et notes par F. Génin. Paris ,
■ Chamerot, gr. in-8 de 372 pag., cartonné en toile, doré sur tranche. 20 •
1' Édition de luxe, tirée à 300 exemplaires numérotés.
B Pasquier, Verville, Rabelais, tous les écrivains du XVIe siècle sont remplis
des témoignages de l'estime où nos pères tenaient la Farce de Patelin. Cette
ti estime allait jusque-là que Nicolas Barthélémy, prieur de Notre-Dame de
il Bonne-Nouvelle, en 1532, dans une jolie épigramme de quinze vers hendéca-
syllabes, met sur la même ligne Virgile, David et Patelin. — « Ta me de-
mandes, mon cher Gorréa, quelles sont mes lectures favorites ? Je lis et relis,
^ sans jamais me lasser, le divin Virgile, le psalmiste que j'ai traduit si sou-
k vent, et ce charmant Patelin que la France peut opposer aux chefe-d'œuvr*
ni comiques d'Athènes et de Rome.
tf Qui des trois n'en chérit pas un
m N'aura jamais le sens commun (1).
Voilà- l'opinion d'un moine bénédictin du temps de François Ier.
Ce petit chef-d'œuvre d'un précurseur inconnu de Molière, qui réunit la
* comédie de caractère et la comédie d'intrigue , avait été imprimé bien des
fois jusqu'en 1762, que le libraire Durand en fit paraître la dernière édi-
jtf tion (2). Mais , réimprimé trente fois , il avait été trente fois défiguré. L'ab-
^ sence de manuscrits, la liberté que prenaient les comédiens de changer, de
retrancher, d'ajouter au texte , selon leur fantaisie, la difficulté de saisir
. toujours le sens des proverbes et des allusions que le poète a jetées à pleines-
1 , mains dans sa comédie; toutes ces causes, en y joignant le défaut complet
,; d'indications scéniques, avaient amené la pièce à l'état d'énigme, ou peu s'en
faut. C'est à peine si, à travers cette rouille accumulée pendant plus de trois
0 cents ans, on voyait encore briller çà et là quelque ètincerJe du génie de
ii l'auteur.
è Le nouvel éditeur, avec une patience et un travail de sept années, a entre-
pris de dégager l'œuvre qu'il attribue à l'auteur du Petit Jehan de Saintré,
'* Antoine de La Salle, et de lui rendre son lustre primitif. Une comparaison-
,! attentive de tous les textes anciens n'y aurait pas suffi, s'il n'eût été secondé
ï par un heureux hasard qui lui a mis entre les mains des matériaux inexplorés
jusqu'à ce jour : un manuscrit qui s'est retrouvé parmi les imprimés de la
^ Bibliothèque impériale, et surtout l'exemplaire unique, inappréciable, de
\ : M. Coppinger, de l'édition de Guillaume Leroy, de Lyon, que tout annonce
, avoir été l'une des premières, sinon la première absolument. II est sûr au
*. moins qu'on n'en connaît pas d'aussi reculée. Et par bonheur, le mérite de
^ la correction s'y trouve égal à celui de l'ancienneté. Grâce à ces divers se-
^ cours, la lumière s'est répandue sur le texte du Patelin, et tout le monde,
aujourd'hui, peut goûter directement ce renommé chef-d'œuvre de la verve
& et de la malice gauloises , trop affadies dans l'imitation moderne de l'abbé
$ de Brueys.
& Les gens du monde qui seraient arrêtés par une expression obscure n'au-
* ront qu'à recourir aux notes placées à la suite du texte. M. Génin s'y est
i<* attaché, comme il l'avait déjà fait pour le Roland, à prévoir et à lever, autant
H1. qu'il était en lui, toutes les difficultés du style et de la pensée.
4 Les variantes mises au bas des pages serviront aux erudits qui voudraient
tf faire une étude particulière de ce texte si intéressant pour l'histoire de nos
mœurs, de notre langue et de notre théâtre
L'introduction, divisée en deux parties, I
traite d'abord les questions re!a~
¥
} (t) Cuinon ex tribus unus adlubebit,
0 Is nil e studiis petat quod optet.
jji (a) La dernière où le texte ait été travaillé ; l'édition de 1858, chez Amyot, ne fcit «flir
reproduire celle de 1762.
— 504 -
tives à la Farce de Patelin : question d'auteur, de date, etc. La seconde
partie expose l'histoire de la vieille comédie française.
Voici en quels termes M. Littré, de l'Académie des inscriptions et belles-
lettres, apprécie la nouvelle édition du Patelin :
• Le Patelin ne pouvait rencontrer mieux que M. Génin : un goût exercé
de longtemps à savourer les délicatesses de la vieille langue ; un esprit qui
a toute sorte d'affinités avec le vieil esprit gaulois; une érudition étendue,
quelquefois téméraire, mais presque toujours ingénieuse et sachant toujours
rendre attrayant ce dont elle parle. Aussi, quand M. Génin dit, en terminant
sa préface : « Patelin, tout recommandé qu'il était par son antique renom-
» mée, attendait encore un éditeur qui fît de lui l'objet d'un travail sérieux;
» puisse-- t-il Tavoir enfin rencontré! » j'ajouterai, sans crainte d'être dé-
menti par celui qui lira l'introduction, le texte et les notes, que le Patelin a
enfin trouvé un éditeur digne de lui » . (Revue des Deux-Mondes du 15 juil-
let 1855.)
Au point de vue de la typographie, ce volume est exécuté avec un luxe et
un soin dont on osé dire qu'il y a peu d'exemples. Et, afin de ne laisser rien
à désirer, on y a joint cinq gravures au trait, qui reproduisent fidèlement
les figures sur bois des éditions du xv* siècle.
(Prospectus de l'éditeur.)
Un bon article de M. Fréd. Lock, sur cette belle édition, a paru dans le
« Moniteur universel », du 26 octobre.
2225. Malhurs d'un gardi d'ooutroi, vaudeville en un acte; par Jules
Lejourdan et Joseph Gai. Marseille, Feraud, in- 12 d'une feuille.
2226. Mariage d'olympe (le) , pièce en 3 actes , en prose ; par Emile
Âugier. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 3 feuilles 1/9. 1 50
Théâtre du Vaudeville. lre représentation le 17 juillet 1855.
2227. Mariage pae ordre (le), comédie en un acte et en prose; par
M. A. de Peellaert. Paris, Ch. Nolet, passage du Commerce, 3, in-12 d'une
feuille. » 60
Théâtre impérial de i'Odéon. 1™ représentation le 20 juin 1855.
Réimprimé en Belgique, sous le titre d'1/h mariage par ordre. Bruxelles,
Lelong, in-32 de 53 pages. » 50
2228. Marie stuart, tragédie en 5 actes, de F. Schiller, traduite en vers
italiens par André Maffei. (Première édition.) In-8 de 3 feuilles. — 2e édi-
tion. Paris, Michel Lévy, in-8 de 2 feuilles 3/4. 1 50
Représentée à Paris le 26 juin 1855, sur le théâtre impérial Italien, par la
compagnie dramatique au service de S. M. le roi de Sardaigne. Le texte de
cette pièce est en italien avec la traduction française en regard.
2223. Mariée est trop belle (la), comédie-vaudeville en un acte ; par
MM. Henry de Kock et Léon Beauvallet. Paris, boulevard Saint-Martin, 12,
in-8 d'une feuille. » 60
2230. Marina, poème dramatique ; par Ed. Wacken. (Extrait de la « Revue
trimestrielle »). Bruxelles, Aug. Decq, gr. in-18 de 49 pages. • 75
On a du même auteur :
I. André Chénier, drame en vers. Paris et Bruxelles, 1844 ; une seconde
édition a paru la même année, format in 18, chez Geruzez. Une troisième
édition in-18 a été publié à Liège en 1845.
IL Fantaisies. Liège, Oudard, in-8.
III. Le serment de Wallace, drame en vers. Bruxelles, 1846, in-8.
IV. Hélène de Tournon, drame en vers. Bruxelles, Labroue, 1848, in-8.
V. Fleurs d'Allemagne et Poésies diverses. Bruxelles, Labroue, 1850, for-
mat Charpentier.
— 505 —
2231. Massacre d'un innocent (le), comédie-vaudeville on un acte; par
MM. Varin et Marc Michel . Paris , Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une
feuille 1/9. » 60
Théâtre des Variétés. 1" représentation le 9 mars 1855. Collection de la
* Bibliothèque dramatique > . Livraison 645.
2232. Médée, tragédie, d'après Euripide; par Hippolyte Lucas. Paris,
Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une feuille 1/2. 1 50
Théâtre impérial de l'Odéon. lre représentation le 20 juin 1855.
2233. Modes de l'exposition (les), vaudeville en un acte; par M. E. de
Champeaux. (Th. de la Gaîté. lre représentation le 29 juillet 1855.) Paris ,
boulevard Saint-Martin, 12, in-8 de 16 pages.
2234. Moïse, opéra en 4 actes, musique de G. Rossini. Paris, rue Grange-
Batelière, 13, in-8 de 4 feuilles. 2 >
Italien, français en regard. Opéra représenté au théâtre impérial des Ita-
liens (salle Ventadour) pour l'ouverture de l'année théâtrale 1855-56.
2235. Monde (le), comédie-vaudeville en 2 actes, de M. Théodore Fau-
cheur. Paris, Mifliez, passage Vendôme, in-8 d'une feuille 1/4. » 40
Théâtre du Luxembourg, l»*e représentation le 21 juillet 1855. Collection
de l'Album dramatique.
2236. M. Beauminet, vaudeville en un acte, de MM. Mélesville et Xavier
[Boni face], Paris, Beck, r. des Gr.-Augustins, 20, in-8 d'une feuille. » 60
Théâtre des Variétés. fr« représentation le 14 avril 1855.
2237. Moutons (99), ou les Rémois ne sont pas si bêtes» comédie-
proverbe en un acte, mêlée de couplets; précédée de Nouvelles et Contes
rémois, en prose et en vers; par P. Dubois. Reims, Brissart-Binet, in-8 de
7 feuilles 1/2.
Cet ouvrage, orné de vignettes, fleurons, encadrements, etc., et composé
(typographiquement) par fauteur, n'a été tiré qu'à 50 exemplaires, 25 seule-
ment sont en vente.
2238. Myrbha, tragédie en 5 actes, (ÏAlfieri. Paris, Michel Lévy frères,
in-8 de 32 pages. 1 50
Texte italien avec traduction française en regard. La pièce a été représentée
à Paris , le 29 mai 1855 , sur le théâtre impérial italien , par la compagnie
dramatique au service de S. M. le roi de Sardaigne. A la suite de cette tra-
gédie se trouve l'analyse de la Lettre égarée, comédie en un acte, de M. Louis
Ploner. In-8 d'un huitième de feuille.
2239. Myrrha, tragédie à'Alfieri, traduite de l'italien, par Chéron de
VUliers. Paris, Caen, passage des Panoramas, in-8 de 6 feuilles 1/2. 1 25
Texte italien. Traduction française en regard:
2240. Myrrha, tragédie en 5 actes, avec des chœurs, imitée dMï/îert;
1 suivie de Mi-rat, parodie en 4 actes; par Charles Rey, de l'Académie du
' Gaid. Paris, Ledoyen, Palais-Royal, in-8 de 11 feuilles 3/4. 2 »
, 2241. Napoléon auf hblena. Historisch-romant. Drama in fîing Aufziï-
t gen; von C. G. Kahlbau. Tangermttnde, Doeger, in-8 de 155 pages. 4 »
2242. Noces invisibles (les), drame en deux mondes, en prose ; par ÈUa-
cim Jourdain. Paris, les principaux libraires, in-12 d'une feuille 2/3.
Suivies de la Chanson de Robert le Diable, extraite do la Comédie nor-
mande, mystère en 22 actes, en prose et en vers, un vol. de 700 pages çom-
f pactes, par Eliacim Jourdain.
— 506 -
2248. Ombto , comte de saint Boniface, grand opéra en quatre actes ;
par Louis Danglas [L. Joo*]. Bruxelles, Lelong, in-32 de 32 pages. » 50
2244. Œuvres complètes de Molière. Paris, Lahure, Hachette, 2 voî-
in-18 anglais, ensemble de 41 feuilles 2r9. 5 »
2245. Œuvres complètes de J.-B. Poquelin de Molière. Nouvelle édi-
tion; (publiée) par M. Philarète Chasles, professeur au collège de France.
Tome 1er. Paris, Librairie nouvelle, in-16 de 12 feuilles. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle. Cette édition aura 5 volumes.
2246. Œuvres complètes de Shakespeare. Traduction nouvelle, par Ben-
jamin Laroche. 3e édition. Tomes V et VI. Paris, Charpentier, rue de l'Uni-
versité, 39, 2 vol. in -18, ensemble de 40 feuilles. Prix de ch. vol. 3 50
Les quatre premiers volumes ont été aussi publiés cette année.
2248. Œuvres dramatiques ; par Nouguier père, avocat. Paris, Michel
Lévy frères, in-8 de 38 feuilles 1[2.
La Bourse et la Vie. — Le Nouvel Ulysse. —L'Ecole des jeunes maris.
— Fortune et Courage. La couverture porte : Tome 1er.
2249. Olivia, ou les Suites d'une faute, drame en 3 actes; par Aug. de
Peelaert. Bruxelles, Lelong, in-32 de 55 pages.
2250. On ne prévoit jamais tout, comédie en uu acte et en prose ; par
Mme Plainchant de Leoange. Paris, Tresse, Palais-Royal, in-18 d'une feuille.
. 60
La Dédicace, à Mme Louise Colet, est signée : H. Plainchant de Levange,
née Delaire.
2251. Oncle de sicyone (1*), comédie en un acte, en vers ; par M. René
Clément. Paris, Michel Lévy frères, in-18 angl., d'une feuille 2$. » 60
Théâtre impérial de l'Odéon. lre représentation le 19 avril 1855. Collec-
tion de la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 653.
2252. On ne badine pas avec les hommes, comédie en trois actes, de
M. J. Gherardi del Testa. Paris, de l'impr. de Morris, in-8 de 8 pag.
Représentée à Paris, le 24 mai 1855, sur le théâtre impérial Italien, par la
compagnie dramatique au service de S. M. le roi de Sardaigne.
2253. Oreste, tragédie en cinq actes, à'Alfieri. Paris, Michel Lévy frères,
in-8 de 2 feuilles lj4. i 50
Texte italien avec traduction française en regard. La pièce a été représen-
tée à Paris, le 8 juin 1855, sur le théâtre impérial Italien, par la compagnie
dramatique au service de S. M. le roi de Sardaigne.
2254. Orientale (F), pièce en vers, ou poème épisodique, mêlé de chants,
en 3 actes; par J.-B. Goust (de Menet, Cantal). 1™ partie. Clermont-Ferrand,
de l'impr. de Hubler, in-8 de 2 feuilles. 1 »
La suite paraîtra par périodes, en suivant le cours des événements de
cette guerre.
2255. Ou irons-nous faire nos rois? comédie en un acte et en prose ;
par Jules de Somer. Cherbourg, de l'impr. de Mouchel, in-4 dp 8 pag.
2236. Ou sont les pincettes? folie-vaudeville en un acte, de MM. Corn-
merson et Eugène Vachette. Paris, Mifliez, in-8 d'une demi-feuille. » 30
Théâtre des Folies-Dramatiques. lre représentation le 13 juin 18^5. Col-
lection de l'Album dramatique.
2257. Palais de chrysocale (le), ou les FxpoaanUet tas exporéi, coati*-
— 507 —
exposition de l'Exposition, mêlée de couplets, en deux tableaux ; par MM. Clair-
ville et Gabet. Paris, Beck, in-8 d'une feuille. » GO
Théâtre des Variétés. lre représentation le 23 juillet 1855.
2258. Panthéon normand (le), ou le Roi des tonneliers, opuscule natio-
nal et féerique en un acte et six tableaux ; par M. Marcel Briol. Rouen,
A. Aillaud, in-12 de 5/6 de feuille. » 50
Représenté pour la première fois sur le Théâtre-Français de Rouen, le
30 mars 1855.
2259. Par droit db conquête, comédie en trois actes, en prose; par
Erncêt Legouvé, de l'Académie française. {Première édition). In-18 angL, de
2 feuilles 7f9. 28 édition. Paris, Michel Léw frères, in-18 anglais de 2 feuilles
7i9. 1 50
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français, par
les comédiens ordinaires de l'Empereur, le 7 juin 1855.
2260. Pabaguassu (chronique brésilienne), poème lyrique en trois parties»
mis en musique par /. O'Kelly et J. Villeneuve. Exécuté pour la première
fois sur le Théâtre-Lyrique, à Paris, le 2 août 1855. Paris, Bolle-Lassalle,
rue de Bondy , 68, in-8 de 2 feuilles 1 [4. » 25
2261. Paris, drame en cinq actes, prologue et épilogue ; par Paul Meu-
rice. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 3 feuilles 8[9. 1 »
Drame représenté sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin. Édition con-
forme au manuscrit de l'auteur. Fait partie de la « Bibliothèque dramatique » .
Livraison 669.
Ce drame, comme on le sait, a donné lieu à un procès intenté par M. Paul
Meurice à M. Marc Fournier, directeur du théâtre de la Porte-Saint- Martin.
Nous en dirons ici la cause d'après le feuilleton de M. Gh. M. de Fienaes,
du « Siècle » du 30 juillet dernier.
Après avoir constaté le beau succès de ce drame, M. Ch. M. de Fiennes
raconte ainsi co démêlé :
« Aujourd'hui, nous revenons à loisir sur l'histoire de ce drame, avant,
pendant et après la représentation, histoire racontée et interprétée de vingt
façons différentes. Chroniqueur impartial et fidèle, reporter exact de tous
les faits, de Lous les incidents qui se groupent autour des représentations
dramatiques, nous avons mission de vous dire, à propos de Paris, ce que.
nous croyons être la vérité.
» M. Paul Meurice avait arrêté sa pièce à la fin du XVIIIe siècle, c'est-à-
dîre en 1798, sous le Directoire. Son dernier tableau, avant l'épilogue, était
le retour de l'armée d'Italie, le général Bonaparte, rapportant au Luxem-
bourg le traité de Campo-Formio, après cette campagne féerique où il avait
imposé la révolution à l'Europe. M. Paul Meurice s'était cru dans son droit
en n'abordant pas le siècle actuel, en laissant l'histoire au moment où elle
se mêlait à la vie, et en excluant à la fois de son œuvre toute la première
partie du XIX1' siècle, à savoir l'Empire, la Restauration, la dynastie de
juillet, etc.
» Mais, de son côté, la commission d'examen des ouvrages dramatiques
craignit que celte exclusion ne fût mal comprise. Dans un moment où 1 Eu-
rope afflue à Paris, que penseraient les étrangers en voyant dans une pièce
nationale, dans un résumé de l'histoire de Paris, l'Empire et l'Empereur bril-
ler par leur absence? La commission d'examen demanda donc, avant de
donner son visa, qu'un tableau fut du moins ajouté à l'honneur de la grande
figure historique qui ouvre le XIXe siècle. L'auteur, qui s'était soumis à
toutes les suppressions, ne voulut pas consentir à cette addition, qui lui
semblait dépasser le cadre même de son œuvre. Toutefois, dans l'intérêt de
l'intelligente direction qui avait risqué sur cette carte toute une fortune.
— 508 —
M. Paul Meurice crut devoir laisser jouer son drame avec un tableau ojoulé
par une autre main que la sienne. Seulement, il voulut que son nom ne fut
pas prononcé le soir de la première représentation, et ne figurât pas sur
l'affiche.
» L'auteur a donc résisté bravement aux deux mille voix qui demandaient
son nom pour l'applaudir, — courage difficile, au dire des plus forts. —
Deshayes est venu annoncer que l'auteur principal de la pièce désirait gar-
der l'anonyme, et c'est le public lui-même qui a nommé 1 auteur cette fois.
Les affiches de la seconde et de la troisième représentation ont laissé égale-
ment en blanc le nom de l'auteur de Paris. Mais, depuis, le directeur a
pensé que cette omission pouvait devenir préjudiciable à ses intérêts maté-
riels. Dans l'esprit de beaucoup de gens, une pièce sans nom d'auteur est
une pièce tombée. — M. Fournier a pensé que, commercialement parlant,
la signature de l'auteur lui appartenait avec son œuvre. Il a donc inscrit,
bon gré, mal gré, sur son affiche, le nom de M. Paul Meurice au-dessous du
titre de son drame. M. Paul Meurice lui intente un procès; la cause est
pendante ; elle sera plaidée par Me Grémieux. Nous avons cru devoir, nous
abstenant de toutes réflexions personnelles, en fournir au public, notre juge
à tous, un très véridique résumé.
» Cette affaire a été appelée, le 25 août dernier, devant le tribunal de
première instance de la Seine, présidée par M. de Belleyme. Par l'organe
de Me Fauve!, son avocat, M. Marc Fournier a reconnu l'exactitude des
faits qui précèdent. Il a reconnu aussi que c'était dans un intérêt d'argent
qu'il avait désigné le nom de l'auteur. Mais après avoir montré l'absence
de tout préjudice soit matériel, soit moral pour M. Paul Meurice, il a dé-
claré qu'il n'y avait jamais eu entre lui et M. Meurice une convention de ne
pas indiquer son nom sur l'affiche, et que la seule chose convenue, c'était
2ue le nom de l'auteur ne serait p3s proclamé à la première représentation.
>r, à cet égard, M. Fournier avait tenu sa promesse.
» Le tribunal remit au mardi prochain la prononciation du jugement, et
ce jour venu 28 août}, se fondant sur ce que la convention dont excipait
le demandeur n'était pas justifiée, le débouta de sa demande, et le con-
damna aux dépens ».
Voy. encore sur cette affaire les journaux judiciaires de cette huitaine
d'août, et les Bourdonnements de M. Alphonse Rarr, du « Siècle > du 16
septembre.
Le drame imprimé n'est point conforme à la représentation, mais con-
forme au manuscrit de l'auteur, où Ton trouve deux tableaux de plus, sup-
primés par la censure, et en moins, celui auquel M. Meurice est étranger.
2262. Patelin, comédie du XVe siècle, ramenée à la langue du XIX9
siècle, par Charles des Guerrois. Paris, Ledoyen, Palais-Royal ; Schultz et
Thuillié, in-12 de 4 feuilles 2|3.
Tiré à 300 exemplaires numérotés.
Voyez le no 224.
2263. Péril rn la demeure, comédie en deux actes, en prose; par Oc-
tave Feuillet. Paris, Michel Lévy frères, in-J 8 anglais de 2 feuilles 1]9. 1 50
Théâtre-Français 1* représentation le 19 avril 1855.
2264. Petite bête (la), vaudeville grivois en un acte; par M. Mongrolle.
Paris, Michel Lévy frères ; Montmartre, l'Auteur, ci-devant huissier, rue
Poulet, 2, in-8 d'une feuille 1)4. » 60
Théâtre de la ville de Montmartre. lf« représentation le 26 mai 1855.
Collection de la « Bibliothèque dramatique » .
2265. Petites misères (les) de la vie humaine, vaudeville en un acte ,
par M. Clairville. Paris, impr. de Mme Dondey-Dupré, in-8 d'une f . » 60
Théâtre du Vaudeville. 1" représentation le 8 juillet 1843.
— 509 —
2266. Philanthropie et repentir, vaudeville en un acte; par M. JuU\
Adenis. Paris, Michel Lévy frère?, in-18 anglais d'une feuille. » 60
Théâtre des Variétés. lr« représentation le 25 avril 1855. Collection de la
« Bibliothèque dramatique » . Livraison 654.
2267. Philoctète, tragédie de Sophocle, traduite sur l'édition grecque
de Leipzick. Orléans, impr. de Jacob, in-8 de 4 feuilles 1(2.
La note qui précède le texte de cette tragédie est signée : L. B. et C.
G. Elle est dédiée à M. le supérieur du petit séminaire d'Orléans (La Cha-
pelle Saint-Mesmin).
2268. Philoctète de Sophocle (du), à propos de la représentation de
cette tragédie à Orléans ; par Ch. Lenormant. Paris, Douniol, in-8 de 2
feuilles.
Extrait du « Correspondant, recueil périodique ».
2269. Pia dei Ptolombi, tragédie en cinq actes, en vers, de Charles Ma-
renco. Paris, Michel Lévy frères, in-8 de 2 f. Ii4. 1 50
Italien Français. — Théâtre impérial Italien. lr« représentation le 31
juillet 1855.
2270. Pièces dramatiques et Poésies diverses ; par Antonin Roques»
Paris, Sartorius, rue Mazarine, 9, in-18 de 8 feuilles. 2 »
La princesse Emma, drame en un acte, en vers, joué sur le théâtre de
Bucharest en 1853. — Un Mari, s'il vous plaît ! comédie en deux actes. —
Les Maris en fuite, comédie en trois actes. — Poésies diverses.
2271. Pierrot a Paris, ou le Demi-Monde falsifié, pantomime, courte pa-
rodie d'une pièce longue de cinq grands actes en trois petits tableaux; par
Jules Choux. Lille, impr. de Guermonprez, in-12 d'une demi-feuille.
Tirée à 60 exemplaires.
2272. Précieux (les), comédie en un acte, mêlée de chant; par MM. La-
biche, Marc Michel et Le franc. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais
d'une feuille. * 60
Théâtre du Palais Royal. lre représentation le 7 août 1855. Collection de
la Bibliothèque dramatique. Livraison 671 .
2273. Prenez mon ours, vaudeville en un acte; par Aug. Jouhaud
Bruxelles, J.-A. Lelong, in-32 de 64 pag. » 50
2274. Prix de sagesse (le), ou le Bracelet de cheveux, comédie en un
acte ; par Adolphe Poujol. Paris, Raynal, rue Pavée-Saint- André-des-Arts,
13, in-12 de 3 feuilles i{6.
Musée dramatique de la jeunesse.
2275. Protectrice (la), comédie en 2 actes en vers ; par Ch. Verkerck.
Bruxelles, Lelong, in-32 de 48 pages. » 50
2276. Pst!... pst!..., comédie-vaudeville en un acte; par MM. Delacour
et Super sac. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une feuille. » 60
Théâtre du Palais-Royal. 1TC représentation le 24 mars 1855. Collection de
la «Bibliothèque dramatique ». Livraison 648.
2277. Quand on veut faire cn drame, comédie en un acte, en vers ;
par M. Alfred Dufour. Agen, Chair ou, in-8 de 2 feuilles 3j4. » 75
Le faux-titre porte : Représentée pour la première fois le 11 janvier 1855.
2278. Quart de monde (le), ou le Danger d'une particulière pleine de ma-
lice pour un individu vraiment impressionnable. (Parodie du Demi-monde. )
Etude réaliste mêlée de couplets et d'effets de style ; par MM. Çlairville et
— 510 —
Lambert Thiboust. Paris, boulevard Saint-Martin, 12, tn-8 de 16 pag. » 60
Théâtre des Variétés. Première représentation le 18 avril 1855. Collection
du Magasin théâtral.
2279. Répertoire de la scène française, 22e année. Bruxelles, Lelong
(1854), in-32.
Les Consultations de Jocrisse, vaudeville, par M. Auguste Jouhaud. — La
Fauvette, opéra-comique, par le même. — Marguerite, grand opéra (semi-serio),
de M. Louis Danglas [M. L. Joos]. — Mon troisième, vaudeville, de M. A.
Jouhaud. — Une femme en quatre^ vaudeville, par le même. — Les Bri-
gands, grand opéra en 5 actes et 6 tableaux ; précédé d'un prologue d'après
Schiller, paroles françaises de M. Louis Danglas [M. L. Joos], musique de
G. Verdi.
2280. Sainte-claire (Santa Chiara), opéra en trois actes, musique de
S. A. R. Ernest, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, paroles imitées de l'allemand
de Mœe Birch-Pfeiffer et appropriées à la scène française par Gustave Op-
pelt. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une feuille 1$, plus deux
pages. 1 »
Théâtre de l'Académie impériale de musique. lre représentation le 27 sep-
tembre 1855. Collection de la « Bibliothèque dramatique ». Livraison 676.
2281. Sébastopol, ou la Revanche de Moscou, tableau militaire et patrio-
tique en 2 actes , suivi d'une apothéose ; par MM. Maurice Bouquet et
Edouard Jaloux. Paris, Michel Lévy frères ; Marseille, Laffîtte et Roubaud,
in-18 anglais de 7/9 de feuille.
Grand-Théâtre de Marseille. lre représentation le 17 septembre 1855. Col-
lection de la «Bibliothèque dramatique».
2282. Sergent Frédéric (le), comédie- vaudeville en cinq actes; par
MM. Vanderbuch et Dumanoir; airs nouveaux de M. E. Déjaiet. Paris,
Michel Lévy frères, in- 18 anglais de 2 feuilles 1|9. 1 »
Théâtre de la Galté. ire représentation le 21 juin 1855. Collection d a
• Bibliothèque dramatique » .
2283. Sire de franc-boisy , vaudeville-légende de MM. Alexandre Flan
et Emile Delteil. Paris, Mifliez, in-8 de 3[4 de feuille. » 30
Théâtre du Luxembourg. lre représentation le 14 juillet 1855. Collection
de l'Album dramatique.
2284. Sœur de pierrot (la), mimodrarne à spectacle, en cinq tableaux ;
par M. Pol Mercier et Paul Legrand; partition de M. Hervé. Paris, de l'imp.
de Mme Dondey-Dupré, in-32 de 64 pag.
Représenté sur le théâtre des Folies Nouvelles. ,
2285. Strcensée , drame historique (en 5 actes), reçu au théâtre de la
Gaîté et arrêté après vingt répétitions ; par Edouard Meyer. Paris, Michel
Lévy frères, in-18 anglais, 1 »
Dans Struensée, sous une forme dramatique pleine d'intérêt, M. Ed.
Meyer s'est efforcé de démontrer l'innocence de la princesse Mathilde d'An-
gleterre et du grand ministre de Christian VII, et ae les laver des reproches
que la tradition leur a jusqu'ici infligés, bien à tort, selon M. Ed. Meyer.
(F. Camus, Journ. des Déb., 5 juin).
2286. Tantb jeanne (la), comédie en un acte, en prose ; par Maro Mon-
nier. Paris, Michel Lévy frères» in-18 d'une feuille. » 60
Cette comédie a été représentée à Naples, en mars 1855.
2B67. Tante loriot (la), vaudeville en un acte ; par MM. Metta» et He-
iaeour, Bruxelles, Lelong, in-32 de 64 pag. » 50
— 511 —
3288. Théagbnb et Chariclbe, ou la Cour comique, comédie en trois ac-
tes, en vers ; par Félix Peillon. Paris, Beck, in-18 de 2 feuilles i\2.
2289. Théâtre (le). Lyon, de l'impr. de Vingtrinier, in-8 de 16 pag.
Signé : Louis Morin-Pons. — Le goût du théâtre se perd à Lyon. Les
causes et les moyens d'y remédier.
9290. Théâtre de J.-F. Bayard, précédé d'une Notice par M. Eugène
Scribe, de l'Académie française. Tomes I et II. Paris, Hachette, 2 vol. in-18
de ii-532 el 462 pages. Prix de chaque volume. 3 50
Ce ne sont pas les pièces de Bayard seul que renfermera ce théâtre,
mais encore celles, en grand nombre, qu'il a composées en société. On ne
dit point de combien de volumes sera composée cette édition ; mais le troi-
sième, qui s'imprime actuellement, ne la terminera pas.
Les deux volumes publiés contiennent :
Tome Ier. Notice de M. Scribe. Guillaume et Marianne. — Molière au théâ-
tre. — Roman à vendre, ou les Deux Libraires. — L'Oncle Philibert. — Ma
place et ma femme. — Un ménage parisien. — Le Mari à la campagne.
Tome IL Un Château de cartes. — La Chambre ardente. — Le Démon de
la nuit. — La Fille du régiment. — L'Ombre d'Argentine. — La Belle-Mère.
2291. Théâtre de M. Alexandre Bernos. (Précédé d'une Notice sur l'au-
teur, par M. Pierre Legrand, avocat, membre du Corps législatif). Lille,
de l'impr. Lefebvre-Ducroq, 2 vol. in-8, ensemble de 73 feuilles , plus un
portrait.
Ces deux volumes renferment les onze pièces suivantes :
1° Fantôme de Bèrèzule (le), ou les deux Hermites, mélodrame. Théâtre
de la Gaité (première représentation en juin 1805).
£° Pervonte, ou le Don des souhaits, mélodrame féerique. Théâtre de la
Gaieté (17 octobre 1805).
3° Deux forteresses (les), mélodrame. Théâtre de l'Ambigu-Comique (27
novembre 1806).
4° Pécheurs catalans (les) , mélodrame. Théâtre de la Gaité (16 juillet
1807).
Les autres pièces ont été représentées pour la première fois sur le théâtre
de l'Ambigu-Comique :
5° Saakem, ou le Corsaire, mélodrame (16 .décembre 1807).
6° Siège du clocher (le), mélodrame comique (18 mai 1809).
7° Highlanders (les), ou les Montagnards écossais, mélodrame ( 7 juin
1810).
8° Baron de Felshcim (le), mélodrame (16 février 1811).
9* Guerrière (la), ou la Femme chevalier, mélodrame (25 avril 1812).
10° Elzamir Benascar et Benascar Elzamir, mélodrame-féerie ( 5 jan-
vier 1815).
11° Captifs d'Alger (les), mélodrame (9 avril 1817).
Quelques-uns de ces mélodrames sont précédés d'un avant-propos et de
lacritique que les journaux du temps en ont faite. L'auteur ne fait point
de son ouvrage un objet de spéculation. Il est tiré à un petit nombre
d'exemplaires.
2292. Théâtre de Schiller. Traduction nouvelle, précédée d'une Notice
3ur sa vie et ses ouvrages, par M. X. Marmier. 3e édition, revue, corrigée
et augmentée. lre, 2e et 3e séries. Paris, Charpentier, 3 vol. in-18, ensem-
ble de 36 feuilles 1/9. 10 50
2293. Théâtre des zouaves (le), tableau militaire mêlé de couplets; par
MM. Cormon [Piestré] et Grange [Ba$U\, musique nouvelle de M. J. Nargeot.
Paris, MioM Lévy frères, \uA% anglaii d'une feuille 2/9. » 60
— 512 —
Théâtre des Variétés. i*« représentât ion le l« septembre 1855. Collection
de la Bibliothèque dramatique. Livraison 673.
2294. Théâtre en l'air : Le Paysan en gage, arrangé du danois. — La
Société des laids. — Une moitié d'éléphant; par Albert Le Roi. Paris, Tar-
ride, galerie de l'Odéon, in- 18 de 3 rouilles 7/9. i -
2295. Théâtre suédois : Les Martyrs, tragédie chrétienne de E. J. Stag-
nelius. Traduite par Louis Boutillier. Paris , Ledoyen, Palais-Royal, petit
in-8 de 7 feuilles 3/4. 2 »
Stagnelius (né en GElande en 1793, mort le 3 avril 1824) appartenait à
l'école de littérateurs suédois, appelée phosphoristes, dont Atterbom était
le chef. « Sa tragédie des Martyrs est la tradition de Polyeucte adoptée par
» Corneille. Elle a moins de majesté, moins d'action, moins d'effet drama-
» tique que l'œuvre de notre grand poète. C'est même, si on le veut, moins
» un drame qu'un dithyrambe, mais un magnifique dithyrambe religieux, qui
> saisit l'âme comme le retentissement de I orgue dans une cathédrale, et la
» tient suspendue à ces plaintes solennelles, à ces accords imposants qui vi-
» brent à travers les profondeurs de la nef et les voûtes du chœur ».
M. Xavier Marmier a, dans son « Histoire des littératures danoise et sué-
doise », consacré un chapitre aux phosphoristes, dans lequel il parle longue-
ment de Stagnelius.
2296. Théâtres et artistes dramatiques de Paris; par M. Napoléon CM-
lois. Paris, rue Saint-Louis, 40, au Marais, Marescq , in-8.
La publication intitulée : Théâtres et artiHes dramatiques de Paris , par
Napoléon Gallois, est sans contredit la plus complète de toutes les publica-
tions du môme genre ; elle a de plus l'avantage d'être pour l'étranger un
guide indispensable pour chaque théâtre. Ajoutez à cela que chaque livrai-
son, contenant la matière d'un petit volume, douze beaux portraits, ne
coûte que 30 centimes, et que l'on pourra , en entrant dans une salle de
spectacle, Tacheter, soit à l'intérieur, soit à la porte.
L'ensemble de ces livraisons constituera un volume plein d'intérêt, écrit
avec soin, avec conscience, et dont le succès est assuré d'avance,
Deux nouvelles livraisons viennent de paraître : ce sont celles du Théâtre-
Lyrique et de la Porte-Saint-Martin. Les huit livraisons déjà publiées com-
Erennent l'histoire des huit théâtres auxquels elles sont consacrées , 280
iographies et 102 portraits. L'ouvrage complet se composera de 15 livrai-
sons à 30 centimes, et de 2 à 50. Il coûtera 5 fr. 50.
2297. Tour de Londres (la), drame en cinq actes ; par MM. Eugène Nus,
Alphonse Brot et Charles Lemaître. Paris, boulevard Saint-Martin, 12, in-8
de 2 feuilles. » 60
Théâtre de l'Ambigu-Comique. Première représentation le 20 septembre
1855. Collection du Magasin théâtral.
2298. Trois pour un secret, scènes de la vie de famille; par Edouard
Brisbarre et H. Rimbaut. Paris, Beck, in-8 de 3/4 de feuille. » 60
Théâtre des Folies-Dramatiques. Première représentation le 4 août 1855.
2299. Un bal d'auvergnats, vaudeville en un acte ; par MM. Siraudin9
Delacour et Lambert Thiboust. Paris, Michel Lévy frères , in-18 anglais de
7/9 de feuille. » 60
Théâtre du Palais-Royal. Première représentation le 5 avril 1855. Collec-
tion de la « Bibliothèque dramatique ».
2300. Un caprice, comédie en un acte et en prose; par M. Alfred de
Musset. Paris, Charpentier, in-18 d'une feuille 1/2. 1 »
Nouveau tirage de cette pièce, représentée au Théâtre Français.
— 313 —
2301. Un coeur qui parle, com.-vaud. en an acte; par MM. Ad. Choler
et Desarbres. Paris, Michel Lévy frères, in-18 angl. de 7/9 de feuille. » 60
Théâtre du Vaudeville. Première représentai ion le 26 avril 1355. Collec-
tion de la a Bibliothèque dramatique ». Livraison 656.
2302. Un faux drame, comédie en un acte et en prose ; par Jules de So~
mer. Cherbourg, de l'impr. de Feuardent, in-4 de 2 feuilles.
2303. Un homme qui a perdu son do, vaudeville en un acte ; par MM. Lock-
roy et Marc Michel. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une feuille
1/3. » 60
Théâtre des Variétés. Première représentation le 10 mars 1855. Collec-
tion de la « Bibliothèque dramatique » .
2304. Un mauvais riche, ou Bonheur passe richesse, comédie en cinq
actes ; en vers; par Ernest Serret. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais
de 3 feuilles 1/3.
Second Théâtre -Français. Première représentation le 27 avril 1855.
2305. Un monsieur qui voit tout en jaune , comédie-vaudeville en trois
a^tes, de M. Jules Renard. Paris, Mifliez, in-8 d'une feuille 3/8. > 30
Théâtre des Délassements-Comiques. Première représentation le 29 sep-
tembre 1854. Collection de l'Album dramatique.
2306. Un poète inconnu , comédie en trois actes, en vers ; par Félix
Peillon. Paris, Beck, in-18 de 2 feuilles t/2. 1 »
Théâtre du Gymnase. Première représentation le 18 août 1855.
8307. Un suicide à l'encre rouge, vaudeville en un acte, de MM. Corn-
merson et Furpille. Paris, Mifliez, in-8 de 5/8 de feuille. » 50
Théâtre de la Galté. 1» représentation le 10 septembre 1855. Collection de
l'Album dramatique.
2308. Un ténor très léger, opéra de grande route; par René Larde-
reau, musique de Hervé. Paris, Albert, rue Chabannais, 9, in-12 d'une
feuille.
Théâtre des Folies-Nouvelles. Première représentation le lundi 27 juillet
1855.
2309. Un verre de Champagne, comédie en un acte; par MM. A. de
Courcelle et Léon Battu. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais d'une
feuille. » 60
Théâtre des Variétés. Première représentation le 2 mai 1855. Collection de
la « Bibliothèque dramatique » .
2310. Un voyage du haut en bas, dégringolade en trois actes et en cinq
pauses, mêlée de chants ; par Marc Michel. Paris, Michel Lévy frères, in-18
anglais d'une feuille 1/2. 1 »
Théâtre de l'Ambigu-Comique. Première représentation le 22 juillet 1855.
Collection de la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 668.
2311. Une caravane, drame historique en deux actes, mêlé de couplets;
par M. l'abbé Laubie. 2e édition, revue avec soin par l'auteur. Limoges, de
l'imprimerie de Chapoulaud, in-8 de 2 feuilles.
2212. Une coutume russe, ou le Meuble inutile, vaudeville en un acte,
de M. Charles Siméon. Paris, Mifliez, in-8, de 5/8 de feuille. * 20
Théâtre du Luxembourg. lre représentation le 11 mai 1855. Collection de
l'Album dramatique.
2313. Une femme qui mord, vaudeville en un acte; par M. Ernest Blurn.
Paris, boulevard Saint-Martin, 12, in-8 d'une feuille. » 60
— 514 —
Théâtre des Variétés. 1* représentation le 7 août 185& Collection du
Magasin théâtral.
2314. Une idée de Tailleur, vaud. en un acte; par A. Jouhaud. Bruxel-
les, Lelong, in-32 de 64 pages. » 60
2315. Une leçon de trompette, comédie - vaudeville en un acte; par
M. Laurencin [Fromage-Chapelle]. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais
d'une feuille t/3. • 60
Théâtre- des Variétés. 1» représentation le 29 avril 1855. Collection de la
« Bibliothèque dramatique » . Livraison 657.
2316. Une mansarde d'étudiant, drame en un acte, en vers. Paris, imp.
de Mme Dondey-Dupré, in-8 de 3/4 de feuille. » 30
2317. Une nuit a séville, opéra-comique en un acte, paroles de MM. Ch.
Nuitter et Beaumont. (Th. Lyrique. lre représentation le 14 septembre 1855.)
Paris, Reck, in-18 anglais dune feuille 1/9. » 60
2318. Une panthère de java, pochade mêlée de couplets ; par MM. Mont-
joye et de Larounat. Paris, Michel Lévy frères, in-18 de 5/6 de f. » 60
Théâtre du Palais-Royal. lre représentation le 15 mars 1855. Collection de
la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 647.
2319. Une singulière aventure ( un Gurioso accidente ), comédie en
trois actes, de Charles Goldoni. Paris, de l'imprimerie de Morris, in-8 d'un
feuille. » 40
Représentée à Paris, le 26 mai 1855, sur le théâtre impérial Italien, par
la compagnie dramatique au service de S. M. le roi de Sardaigne.
2320. Vaches (les), drame en deux actes, en prose; par Eliaoim Jour-
dain. Paris, les principaux libraires, in -12 de 2 feuilles 1/6.
2321. Vampire (le) de la rue Chariot, vaudeville en un acte de M. Al-
bert Masquelier et *,******. Représenté pour la première fois sur le théâtre de
lf Ambigu-Comique, le 18 mars 1855. Paris, Mifliez, in-8 de 12 pag. » 20
2329. Vendanges (les), ou le Bailly d'Asnières, comédie en un acte, en
vers, de Regnard, publiée complète pour la première fois, par Louis Lacour.
Paris, E. Dentu; A. Aubry, rue Dauphine, 16, gr. in-12 long, de x-47p.
Cette comédie a été tirée à 288 exemplaires : 1 sur vélin, 2 sur papier de
Chine; 100 sur papier vélin à 2 fr. 5'J cent. ; 185 sur papier ordinaire à
2 fr. L'acte du Bailly d'Asnières, trouvé incomplet dans les papiers de
Fauteur, fut publié tel après sa mort. M. Lacour a pensé qu'une suite, en
forme de pastiche, rendait susceptibles d'être jouées les dix-neuf scènes du
célèbre auteur comique. Ainsi achevée, cette comédie fut, en 1853, pré-
sentée au Théâtre- Français. On la trouva digne d'être lue aux acteurs. Elle
attend encore son tour pour être représentée. — (Extrait de la Préface.)
C'est une malheureuse idée de M. Lacour d'avoir complété une pièce
laissée inachevée par Regnard, et qui ne tournera pas au profit de la répu-
tation de l'auteur du Légataire.
Déjà, dans le numéro du 1er août 1855 du « Messager des Modes et de
l'Industrie, » nous trouvons un article signé Charles Coligny, où l'on lit :
« ....Au risque de détruire la fortune de M. Lacour, nous l'accuserons de
supercherie ; en cela, du moins, noua lui restituerons une gloire. Nous
croyons que c'est lui, bien lui, qui a écrit toute la comédie des Vendanges.
Selon nous, il n'y a de continuateur du Bailly d'Asnière* que celui qui a
fait les premières' scènes. Tant pis si M. Lacour se fâche de notre croyance ;
mais nous sommes sûr que Regnard ne se formaliserait pas de cette suppo-
sition ».
— 515 —
« Hélas! Regnard est mort et depuis longtemps, et sans successeur! Cer-
tes, M. Lacour s'est dit : « Imitons Regnard » . Mais nous, nous disons a-
M. Lacour : « Essayez donc de le ressusciter I »
2323. Vêpres siciliennes (lea), opéra en cinq actes, paroles de MM. Eug.
Scribe et Ch. Duveyrier, musique de M. Verdi, divertissements de M. L. Pe-
tipas. Paris, Michel Lévy frère9, in-18 anglais de $ feuilles. i »
Théâtre de l'Académie impériale de musique. lr* représentation le 13
juin 1855. Collection de la « Bibliothèque dramatique » . Livraison 655.
2324. Vie nouvelle (la), drame en un acte, en prose; par l'auteur de la
Comédie normande. {Eliacim Jourdain.) Paris, les principaux libraires, in-12
d'une feuille 1/3*
2325. Vision de faustus (la), ou l'Exposition universelle de 1855, co-
médie-apologue à grand spectacle; par Sébastien Rhéal [Séb. Gayct, frère de
M. Amédée de Césena]. Paris, Susse frères, place delà Bourse, 31, in-8 de
2 feuilles 1/2, plus une vignette et une photographie.
La couverture porte : Première Olympiade française. Édition illustrée
d'après Flaxman et Mme Rhéal, avec une belle photographie d'après Raphaël.
2326. Zamore et Giroflée, comédie-vaudeville en» un acte ; par MM. Char-
les Narrey et Eugène Berciouœ. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais
d'une feuille. » 60»
Théâtre des Variétés. I1» représentation le* 11 janvier 1855. Collection de
la « Bibliothèque dramatique ». Livraison 630.
D. Romans, Contes et Nouvelles.
2327. À propos de bottes ; par le baron Frédéric de Reiffenberg- fils- et
Paul Auyuez. Paris, Dentu, Palais-Royal, in-18 de 4' feuilles. 1 50
Neuf nouvelles.
2328. Amour et l'argent (1*); par Adolphe Favre. Paris, Permain, rue
du Four-Saint>Grermain, 10, 2 vol. in-8 de 37 feuilles 3i4. 7 »
2329. Armurier (1") et son fils, imité du néerlandais de Van NonHuys.
Tournay, Behnée, in-12 de 156 pages.
2330. Atala, René, le dernier des Abencérages, les Quatre Stuarts,
Voyages, etc. Paris, Penaud, in-8' de 23 feuilles 3/4, plus 5 vignettes.
Gfiuvres complètes de Chateaubriand.
2331. Au château de Mâle; par le lieutenant-colonel baron A. de Peel-
laert, précédé d'une préface, par le baron Frédéric de Reiffenberg fils.
Paris, Nolet, passage du Commerce, 3, in-12 de 7 feuilles lj2. 2 50
Deux nouvelles : Gilbert et Lucile. — Un Cœur d'or. — Le Nain jaune,
conte de fées.
2332. Aventures curieuses d'une pièce de dix sous et d'une pièce de
vingt francs, racontées- par elles-mêmes dans uûe correspondance intimé ;
par M. Fortunat [Fortuné Mesuré]. Tournai, typogr. de J. Casterman et fils,
1854 (1855), in-18 de 216 pages,
2333. Aventures d'un négociant de Bagdhdad. Conte oriental; par
Michel Sabbagh, de Saint-Jean d'Acre. Traduit' de l'arabe en français, p3r
A.-P. Pihan, prote de la typographie orientale à l'imprimerie de France.
Paris, Just Rouvier, in-8 de 2 feuilles.
Extrait de la « Revue de l'Orient, de l'Algérie et des colonie*», juin-
août 1855.
— 516 -
2334. Aventures d'une colonie d'émigrants en Amérique, traduites de
l'allemand par Xavier Marmier. Paris, Hachette, in-16 de 5 feuil. ii8- 1 »
Traduction du livre de M. F. Ger stocker, publié, en 1847, par M. Brock-
haus, libraire à Leipzig, Der Deutschen Auswanderer Fahrten und Schick-
sale. VolksBibliothek. '
Collection de la Bibliothèque des chemins de fer. 8* série.
2335. Aventures du baron de Fœneste (les) ; par Théodore-Âgrippa
(TAubigné. Nouvelle édition, revue et annotée par M. Prosper Mérimée, de
l'Académie française. Paris, Jannet, in-16 de 11 feuilles 5j8. 5 »
Collection de la Bibliothèque elzévirienne.
2336. Beau pécopin (le) et la belle Bauldour; par Victor Hugo. Paris,
V. Lecou, in-32. 1 >
Nous ne dirons pas que ce conte soit un chef-d'œuvre « tissu à la fois
d'air et d'acier », comme prétend M. Siahl [Hetzel] dans la complaisante
S réface qu'il a placée en tête du volume. M. Victor Hugo doit être peu
atté d'un semblable éloge, dont l'exagération ridicule aura pour effet d'ins-
pirer de la défiance au lecteur, car les productions d'un mérite vraiment
supérieur n'ont pas besoin de telles réclames. La légende du beau Pécopin
et de la belle Bauldour est une fantaisie ingénieuse, dans le genre de celles
que les écrivains allemands affectionnent. Le merveilleux y domine d'un
bout à l'autre. Les fées, les talismans, le diable et tous les prestiges de la
magie sont mis à contribution pour faire cheminer l'intrigue, ou plutôt pour
multiplier les incidents propres à piquer la curiosité, car la donnée princi-
pale est fort simple, et 1 intérêt ne gît que dans les détails. (Revue critique
des livres nouveaux).
2337. Belle aurore (la); par Mm* la comtesse Dash (Mme la vicomt.de
Saint-Mars). Paris, Cadot, rue Serpente, 37, 6 vol. in-8, ensemble de
118 feuilles 3i4. 45 -
2338. Belle novice (la). Histoire du temps des francs-juges; par
Emmanuel Gonzalès. Montpellier, de l'impr. de Dumas, in4 de 6 feuil. Ijl
Extrait du journal le Messager du Midi.
2339. Blessé de Novarre (le). (Parle colonel Huber-Saladin ) Paris, Amyot,
rue de la Paix, n° 8, 2 vol. in-8. 12 »
2340. Boite d argent (la), conte fantastique ; par Alexandre Dunm
û\s. Paris, Michel Lévy frères, in-16 de 5 feuilles. 1 »
Suivi de : « Le Prix des Pigeons ».
Collection de la Bibliothèque des voyageurs.
2341. Bonnet vert (le). Paris, Gabriel Roux, Vialat, Baudry, (1854),
in-18 de 9 feuilles 1/2, plus des vignettes. 2 50
Œuvres de Méry.
2342. Brin d'herbe, épisode du printemps ; par Mm« Maria Delcambn.
Paris, impr. de Delcambre, in-12 d'une feuille 1/2.
Petite nouvelle.
2343. Buveurs d'eau (les) ; par Henry Murger. Paris, Michel Lévy frères,
in-18 angl. de 10 feuilles 1/9. 3 »
GEuvres complètes de Henry Murger. Bibliothèque* contemporaine. S9
série.
2344. Calvaire (le) ; par Ch. Dolfus. Paris, Michel Lévy frères, in-18
de 5 feuilles» 2 »
Roman en lettres.
- 517 -
2345. Camélia (le) et le Volubilis; par Mme CUrrme*-Badèref autour des
« Malheurs d'une rose ». Paris, Dentu, Palais-Royal, in-18 d une fe. » 50
2346. Capitaine zamore (le) ; par le marquis de Foudras et Constant
Guéroult. Paris, de Potter, 4 vol. in-8, ensemble de 83 feuilles 1/2. 18 »
2347. Cartes su» table. Nouvelles; par L. Laurent-Pichat. Paris,
Michel Lévy frères, in-18 anglais de 11 feuilles. 3 »
Le Secret de Polichinelle. — Le Bourgeois fantôme. — La Villa de Pietro.
2348. Cavaliers de la nuit (les) ; par le vicdmte Ponson du Terrait. Paris,
de Potter, 4 vol. in-8, ensemble de 85 feuilles 1/2. 18 •
En deux parties : Le Gant de la reine. — Les Marches du trône.
2349. Chabtreuse de Parme (la); par Stendhal [Henry Beyie], (Notiv.
édition). Paris, librairie nouvelle, boulevard des Italiens, 15, in-16 de 16
feuilles, 1 »
2350. Chasseurs d'écorces (les) (Barkchuaters), par le capitaine Mayne
Md, trad. de l'anglais par 0' Squarr [Oscar-Charles -Felr]. Bruxelles,
A. Cadot, 2 vol. in-32 de 282 et 242 pag. 2 50
2351. Château des fantômes (le); par Xavier [Aymon] de Montépin.
Paris, de Potter, 5 vol. in-8 de 101 feuilles 1/4. 25 »
2352. Chevalier de Floustwnac (le) (Mandrin); par Adrien Patd.
Roman impr. en feuilletons dans « le Siècle », n°« du 3 au 22, 25 au 27
i juillet.
» 2353. Chroniques et légendes du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais,
! Lyon, impr. de Vingtrinier, in-8 de 17 feuilles.
2e volume de l'ouvrage publié en 1853.
2354-. Chroniques et nouvelles; par de Stendhal [Henri Beyté\. Paris,
1 librairie nouvelle, in-16 de 10 feuilles. 1 »
' Ce volume contient : L'Abbesse de Castro. — Les Cenci. — La Duchesse
i de Paliano. — San Francesco à Ripa. — Vanina Vanini. — Vittoria Acco-
I ramboni. —Le Philtre. (Collection de la Bibliothèque nouvelle*)
2355. Chroniques italiennes ; par de Stendhal [Henry Beyie"\. Paris,
- Michel Lévy frères, in-18 anglais de 10 feuilles. 3 »
! L'Abbesse de Castro. — Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano.
— Les Cenci. — La Duchesse de Palliano. — Vanina Vanini. — Les Tom-
î beaux de Corneto. — La Comédie est impossible en 1836. Œuvres com-
I plètes de Stendhal. Bibliothèque contemporaine. 2e série.
2356. Chroniques populaires. Mémoires de la belle Gabrielle sur la
ville, la Cour et les salons de Paris sous Henri IV. (Par M. Brizeux. Nouv.
f édit.) Illustrés par Janet Lange et Gustave Janet. Paris, G. Barba, in4 à deux
ii colonnes, orné de 60 gravures sur bois. 2 10
Publié en dix livraisons.
0 2357. Circé de paris (la) ; par Méry. Paris, Arnauld de Vresse, quai des
Augustins, 7, 2 vol. in-8, ensemble de 37 feuilles. 7 »
2358. Comte de vrrmandois (le). Histoire du temps de Louis XIV ; par
jjl Paul Lacroix.
j Imprimé d'abord en feuilletons dans le « Constitutionnel » de cette année.
%\ Une édit. s'impr. déjà en Belgique, Bruxelles, Kiessling, Schnée et C*
2359. Comtesse bossut (la); par Mme la comtesse Dash [la vicomt. de
*l Saini-Marè\. Paris, Baudry, rue CoquilUère, 34, 3 vol. io-8, ensemble de
j 60 feuilles. 15 *
25
— 5«-
2366. Conscrit (le) ; par Benri Conscience. traduction-ile Iftm tVobfnhr.
Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy frères, in-32 de 2 fletûlleu 1/2. I »
^Bibliothèque des voyageurs.
2361. Contes anglais. Traduits librement. 2«série. Paris, Meyfueis, in-lS
de 11 feuilles. ' 3 50
Un Piège cour attraper un rayon de soleil. — Le Bonhomme Joliffe. —
te Songe d'un jeune coloriste^ — Seulement*!
2362. Contes de la mer Baltique ; par Edouard Meyer. Paris, Michel
Lévy frères, in-18 anglais de 8 feuilles 4/9. 3 >
Différents journaux ont parlé avec éloge des Contes de la mèr Baltique.
Cet ouvrage fait connaître au lecteur un monde tout à fait nouveau et in-
connu. Avec esprit et humour, et dans un style élégant, l'auteur, M. Edouard
Meyêr, peint ses compatriotes, les habitants de la mer Baltique : « comme
ils vivent, comme ils aiment, comme ils boivent et conune- ils dorment ».
Ge voltftne, qui amuse avec son allure gaie et naïve et son cachet original,
contient : les Feuilles détachées de l'album d'un journaliste danois, qui, à
l'intérêt esthétique, joint encore l'intérêt historique ; car on y trouve la vie
de routeur, dans laquelle on trouve de piquantes anecdotes sur la Cour
actuelle de Danemark; la Bonne aventure, nouvelle originale; la Femme
de monfàUlmr, aventure pleine de situations comiques; Hovaee Vernet à
Copenhague, souvenir d'une visite en Danemark de ce grand peintre de ba-
tailles ; la Mort de Duvéké, scène dramatique pleine d'émotions ; le Ministre
incognito, -petit proverbe de salon à qui il ne manque que des acteurs de
dix ans; et enfin Nathalius, roman de mœurs rempli drinteVêt.'fl faut citer
dans cette nouvelle les chapitres qui font une peinture si vraie d'tisJuriefs de
différentes sortes; le passage remarquable où un voleur • 'est ifemetié parfca
conscience à rendre ce qu'il a volé, et enfin le dévouaient d'une jeune fille
et sa; veillée pendant quinze jours près du corps inanimé de son amant. Ces
nouvelles-, par leur forme toute particulière et leur cachet d'excentricité,
vaudront un succès complet à leur auteur. Tel est le contenu du Volume des
Contes de la mer Baltique.
2363. Contos du nouveau palais de Cristal ; par Mme Anais Ségalas.
Paris, Louis Janet, rue Saint-Jacques, 59, in-18 jésus, format anglais de
9 feuilles i/3. 3 ,
. 2364. Contes et nouvelles ; par Emile Souvestte. -Paris,, Mtcfeèl Lévy
frères, in-18 anglais de 7 feuilles 2/3. ' 2 »
Le Chirurgien de marine. — Le Mari de M™ de Solange. — Gonzalès
Coques. — Lès Eaux d'Abano. — Le Jeune homme pâle. (Collection delà
Bibliothèque contemporaine. lre série.)
2365. Contes excentriques; par Charles Newil. 2e édftion. Paris,
Cachette, in-16 de 8 feuilles. \ ,'
Bibliothèque des chemins de fer. 3e série.
.. 2366. Conteur de l'Empire (le), almanaeh pour 1856. Paris, Lébeùf quai
des Augustins, 37, in-8 de 5 feuilles 3/4. ' " - ' • •
3'367. Costal l'Indien. Scènes de la guerre de 1'indépendance.du Mexique;
par Gabriel Ferry (Louis de Bellemare) [Eugène-Louis-Gabriel 'PerryMè Bel-
lemare'], 2« édition. Paris, Hachette, inr16 de 14 feuilles \J\J '■■'/ 3 * •
Collection de la Bibliothèque des chemins de fer. 3e sérié. '
Toy. sur cet écrivain le tome XI de notre « Frarice littéraire », p. 28^29
"Pour une autre édition, voyez le n° 2380.
2368. Cousins (les); par M™ la baronne de Knorring. Traduit du sué-
I dois par W* H. D» Pugtf* 2e édition. Paris, rue 0e Sèee, 13, in-J6 de
I 13 feuilles 1/2. 3 90
Bibliothèque Du Puget.
4 2369. Choix de Berny (la) ; par Mme Emile de Girctrdin.fhéepMte Qaur
y, tier, Iules Sandeau, Méry. Paris, librairie nouvelle, boulevard des Italiens, 15,
|. in-16. de 10 fouilles. .7. ï »
Collection de la Bibliothèque nouvelle. ',
> 2370. (Dame aux perles (la) ; par Alexandre Dumasiïh. Paris, librairie
, nouvelle, in-16 de 12 feuilles 1[8. 1 »
' Bibliothèque nouvelle.
J| 2371. Dames de tonneins (les); par Marie 4ycard.
g Roman imprimé en feuilletons dans « la Patrie » à partir des 23, 25, 26 août
I et jours suivants.
» 2372. Damnés de Java (les); par Méry. Paris, de Potter, 3 volumes in-8,
* ensemble de 58 feuilles 3/4. 15 »
l 2372*. DécAMéfiON rosse (le). Histoires et nouvelles, traduites des nwil-
i leurs auteurs, par M. P. ûouham. Paris, Douniol, rue de poumon, 29, in-12
$ de 14 feuilles. 3 »
I Le volume de M. P. Douhaire que nous annonçons aujourd'hui contient
ii quatorze petits contes traduits effectivement des meilleurs auteurs russes.
t Voici leurs titres : !• les Mangeurs de haschich, tiré du Sbornick (espèce de
i- Keepseake) de 1849. Ce conte y a paru anonyme, mais quelques personnes
ï l'ont attribué au prince Vladimir^Feodorovitch Odoéfsky, aujourd'hui cou-
rt servateur de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg;-— 2* Fomouchka
h l'Idiot. Comme le précédent, ce morceau a paru sans nom d'auteur dans le
i Sbornik de 1849; — 3° une Apparition; — 4° le Duel ; — 5<> F Architecte;
\ — 6« le Dernier Quatuor de Beethoven, par le prince V.-F. Odoèfsky; —
ï 7° les Joueurs, ou Pourquoi l'employé Ivan Bogdanovitoh ne fit. pas ses visites
i officielles le jour de Pâques, par le même; — 8° l'Improvisateur; parla
même,— 9° la Peste de Moscou, par Zagoskine; — 10° l'Alchimiste; —
Uo le dernier des Roviks, par Lajecnikoff; — 12° une Histoire d'esclave;
1 _ 130 les Vieux Russes. Ces deux derniers contes sont tirés des «Raskasij »
1 d'un écrivain très distingué qui se cache sous le pseudonyme d'Iskander, et
dont le véritable nom est Alexandre Yakowleff; — 14° la Brodeuse, tiré d'un
livre très populaire, intitulé les « Pauvres gens ».
, Dans sa Préface, M. P. Douhaire apprécie consciencieusement le mérite
littéraire des écrivains dont il s'est fait l'interprète.
' En 1833 on a déjà publié : les Conteurs russes..., traduit par MM. Ferry
* de Pigny et J. Haquin, 2 vol. in-8. Nous souhaitons plus de succès au volume
de M. P. Douhaire que n'en ont obtenu les deux de 1833.
» 2373. Demoiselle.de la mansarde (la); par Mm* Emilie C arien; traduit
du suédois, par Mlle Willy Wohl-Fann. Tome Ier. Bruxelles, Kiessling,
Schnée et C*, in-32 de 200 pag. 1 fig
% 2374. Dessous du panier (le) ; par Henry Murger. Paris, Michel Lévy
frères, rue Vivienne, % bis, in-16 de 4 feuilles lr2. 1 *
, Collection de la Bibliothèque des voyageurs.
I .2375. Deux médecins (les) ; par Louis Ulbach.
Roman réimpr. en feuilletons dans « l'Indépendance belge » tf" des 5, 6,
7, 8, 12, 14, 17 et 18 juin 1855.
2376. Deux routes dbla vie; par G. de La LandeUe. Paris, Cadot, 1856,
4 vol. in-8, ensemble de 80 feuilles 1/2. 90 »
— 520 —
Ce roman, en deux parties, a été d'abord imprimé en feuilletons dans le
journal « la Patrie » du 27 avril au 10 mai, 13 mai et jours suivants. Vovez,
à ce sujet, la « Gazette des Tribunaux » du 25 octobre 1855. Le tribunal de
commerce de la Seine a décidé que le gérant d'un journal , qui^ a acheté et
payé un roman pour l'insérer dans son journal, est seul juge de l'opportunité
et du mode de sa publication.
2377. Diane du Lancy ; par le vicomte Ponson du Terrail. Paris, de Potter,
4 vol. in-8, ensemble de 87 feuilles. 18 *
2378. Diane de Lys. — Ce qu'on ne sait pas. — Grangette. — Une loge
à Camille; par Alexandre Dumas fils. Paris, librairie nouvelle, in-16 de 10
feuilles. * '
2379. Doctor Antonio, a taie; by tbe author of « Lorenzo Benoni».
Paris, Galignani, in-12 de 19 feuilles 1/3.
2380. Dragon de la reine (le), ou Costal, l'Indien, roman historique; par
Gabriel Ferry [Eugène-Louis-Gabriel de Ferry de Bellemare]. Paris, de Pot-
ter, 4 vol. in-8, ensemble de 82 feuilles. 18 »
Pour une autre édition qui ne coûte que 3 fr., voy. le no 2367.
2381. Drame humain (le), préludes d'orchestre; par Zaliwski. 2e édition.
Saint-Denis, impr. de Drouard, in-18 de 3 feuilles.
Six nouvelles.
2382. Eau et le feu (T); par G. de la Landelle. Paris, Alex. Cadot,2
vol. in-8, ensemble de 40 feuilles. 15 »
2383. Ecueil (P); par Charles de Bernard. 3e édition. Paris, Michel
Lévy frères, in-18 anglais de 10 feuilles 2(3. 3 >
Œuvres complètes de Charles de Bernard. Bibliothèque contemporaine.
2e série.
2384. Enfants d'Israël (les) ; par Paulin Niboyet. Bruxelles, Melioe,
Cans et C«, 4 vol. in-32. 6 »
2385. Entre deux cigares ; par le baron Frédéric de Reiffenberg fils et
Eugène Berthould. Paris, Dentu, Palais-Royal, in-12 de 6 feuilles. 1 50
Entre deux cigares. — Ah 1 que l'amour est agréable 1 — l'As de cœur.
— Ce que c'est qu'un voleur. — Quand on est myope.
Ouvr. saisi par le ministère public pour cause d'outrage à la magistrature.
2386. Espolazo (nouvelle); M. par Ch. Boysset (ancien représentante l'As-
semblée nationale, aujourd'hui réfugié à Nice).
Impr. en feuilletons dans « le Siècle », no* des 6, 7, 8, 13, 14 et 15 sep-
tembre.
2387. Esprits malades (les) ; par Àurelien Scholl. Paris, librairie nou-
velle, boulevard des Italiens, 15, in-18 de 7 feuilles 2|3. - 1 50
Quatorze nouvelles. Avec une préface intitulée : Présentation, et signée:
comte B. de Lauterte.
2388. Falkland; par Anna Blanc. Moulins, Enault, in-8 de 19 feuil. 1(4.
2389. Femmes du demi-monde (les) ; par Alfred de Meilheurat. Bourges,
imp. de Pigelet, in-8 de 6 feuilles.
Nouvelle, suivie de Mélanges. Mots, quatrains, pensées, nouvelles à la
main, publiés par l'auteur dans « le Corsaire », « la Mode », « le Henri IV»,
la « Saison de Vichy », le « Rivarol », etc.
2390. Fiancée de Besançon (la) ; par A. Devoille. Paris, Vermot, quai des
Augustin, 33, 2 vol. in-12, ensemble de 26 feuilles 1/2. 2 »
- 521 -
* 2391. Fidéicommis (le) ; par Mm* Emilie Carlen, trad. du suédois. Liège,
e J, Desoer, 2 vol. in-12 de 312 et 316 pag. 4 »
t Depuis longtemps déjà la Suède compte au nombre de ses écrivains con-
i temporains les plus distingués M0" Emilie Cari en, âgée aujourd'hui de 45
ans. Néanmoins ce n'est que vers la fin l'année dernière qu'a paru la pre-
mière traduction française d'un de ses romans, et c'est dans notre pays
' qu'elle a vu le jour. Nous avons en ce moment sous les yeux la traduction
I d'un autre ouvrage de MmB Garlen : le Fidéicommis, dont le cadre beaucoup
s plus étendu lui a permis de développer à son gré les caractères de ses per-
l sonnages. (Indép. belge, 30 mai).
! 2392. Fille de Cromwell (la) ; par Eugène de Mirecourt. Paris, de Pot-
» ter, 4 vol. in-8, ensemble de 83 feuilles . 18 »
2393. Fille d'honneur (la), (imité de Ridderstad), par M™ E. Mai/et-
r Lebègue. Bruxelles, Leipzig, Gand, G. Muquardt, 3 vol. in-32. 1 80
|. 2394. Fille du marchand (la). Fragment de la vie privée. Imitée de
I l'anglais par Phil. Chasles. Paris, Eug. Didier, in-16 de 3 feuil. 1(2. 1 »
Collection diamant.
- 2395. Filles de plâtre (les). Les trois débuts; par Xavier [Aymon] de
Montépin. Paris, Cadot, 7 vol. in-8, ensemble de 139 feuilles. 52 50
Un roman, 52 fr. 50!
.• 2396. Filleol du roi (le). (Récit du temps de Louis XI) ; par le vicomte
, Ponson du Terrail.
Imprimé dans a la Patrie », du 15 mai au 15 août et jours suivants. La
, J troisième partie, en cours de publication est intitulée : V Héritage du roi René.
(Voy. le no 2493.)
$ 2397. Foire aux vanités (la), de M. W. Thacqueray. Traduit de l'an-
glais par Georges Guiffrey. Paris, Hachette, in-16 de 20 f.3[8. 3 •
^ Collection delà Bibliothèque des chemins de fer. 8e série.
2 >98. Folle du logis (la) ; par Léon Gozlan. Paris, librairie nouvelle,
^ boulevard des Italiens, 15, in-16 de 10 feuilles 1(8. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle.
fcî 2399. Fou de la bastide (le); parMme Clémence Robert. Paris, de Potter,
3 vol. in-8, ensemble de 92 feuilles 3/4. 13 50
r£ Le tome 3 est complété par une Nouvelle intitulée : Jean Goujon.
& 2400. Franc-maçonnerie des femmes (la); par Ch. Monselet.
Imp. en feuilletons dans « la Presse », à partir des 3, 4, 5 octobre jusqu'en
$t novembre.
2401. François I" et Odette de Foilembray. (Marignan et Pavie. 1518-
j: 1525) ; par A. Tavernier. Bruxelles, À. Bluff, 3 vol. in -18 de 136, 126 et
I 131 pages.
4 jf Faisant partie du « Nouv. Muséum littéraire «.
2402. Geneviève Histoire d'une servante ; par A. de Lamartine. Paris,
)j0 Hachette, in-16 de 7 feuilles. 1 »
y Bibliothèque des chemins de fer. 8# série.
2403. Gentilhomme campagnard (le); par, Charles de Bernard. Paris,
^ Michel Lévy frères (1854), 2 vol. in-18 angl., ensemble de 20 feuilles. 6 »
\t La couverture porte : Nouvelle édition. Elle fait partie des Œuvres de
Charles de Bernard, et de la Bibliothèque contemporaine, 2e série.
%$ 2i04. Gentilhomme pauvre (le); par Henri Conscience. Traduction de
— 522 -
Léon Wocquier. Nouvelle édition. Paris, Btidhel Lévy frères ,- ia-16 de 6
feuilles. 1 *
Bibliothèque dfes voyageur».
2405. Germain barbe-bleue, histoire édifiante; par Henri de h Mode-
lène. Paris, librairie nouvelle, §r. in-32 (diamant), de 2 feuilles. » 50
Bibliothèque nouvelle*
2406. ÇftANDS hommvs (Tes) en robe de chartobrô ; par Alexandre Dwww.
— ï. ffenri IV. 2 vol. in^-8 de 41 feuilles 1/2. — II. Richelieu. Tomes 1 et
2. 2 vol. în-8 ensemble de 39 feuilles 3/4. Paris, Cadot. Prix de ehaque
ouvrage. 15 »
2407. Grave et gai.— Rose et gris; par miss Â. F. T. Traduit par M*w
L. Sw. Belloc et Ad. Mortigolfier. Paris, Loutè Janet, in-18 <te 7 feuilles,
phiâ 8 vignettes. 3 »
La couverture porte7 : #e édition.
2408. Graziellà ; par A. de Lamartine. Paris , Hachette , m-f 6 de 5
feuilles 3/4. 1 •
Collection de ïa Bibliothèque des chemins de fer.
2409. Guerre des paysans (la) ; par Henri Conscience. Traduction de
Léon Wocquier. Paris, Michel Lévy frères, in-18 anglais de 10 fêuittes fr9.
3 «
Œuvres complètes de Henri Conscience. Collection de la Bibliothèque
contemporaine. 2e série.
2410. Héritier de Rbdclyffe (Y). Traduit de l'anglais avec l'autorisa-
tion de l'auteur et des éditeurs. Paris, M.eyrueis, 2 vol. in-12. 5 »
2411. Histoire d'un navire ; par* Ch. Vimont. Paris, Hachette, in-16 de
13 feuilles, avec 40 vignettes, par Alex. Vimont. 2 »
Bibliothèque des chemins de fer. 6" série.
'n 2412. Histoire d'une colline; par Jfcfert/. NouV. édit. Paris, Michel
Lévy frères, in-16 de 4 feuilles. 1 »
Collection de la Bibliothèque des voyageurs. -
; 2413. Histoires a l'envers ; par Mme Fernande de Lysle. Paris, Michel
tévy frères, in-18 anglais de 9 feuilles. 3 »
Huit jours à vivre. — Pendu. — Le Panier dé fraises. — tTne Vengeance
royale. — Claudine. *— Les Flèches du sultan Mourad. — Une1 couronne
d'épines. — Le Talion de l'amour. — Après l'orage vital le beau temps
(proverbe).
2414. Histoires cavalière*; par L<~D* Éimamt, ave* «ne préface
# Alexandre Dumas. Paris, Coulon-Pineau, in*l$ anglais. 2 »
Sommaire de ce volume : Epaves. — Comment on fait une maîtresse. -*-
Une Histoire renouvelée des Grecs. — Uae Histoire de tous les jours. — Une
Fin comme il s'en fait beaucoup. — Après un bal masqué. — Entre onze
heures et minuit. — Une histoire en trois couplets. — On Mari comme il y
en a quelques-uns. — Qui veut la fin veut le moyen. — Une Histoire
sans moralité.
' 2415. Histoires normandes; par Alphonse Earr. Paris, à la librairie
nouvelle, boulevard des Italiens, 15, in-16 de 9 feuilles 3/4. i »
Bibliothèque nouvelle.
2416. Hlodwig en Clothildis, historische tafereelen uit de V# eeuw; door
ti. Cùnècimèe. Anvers, 1 P. van Diereft et 0, 1854, 3 vol. in-S de 200
pages chacun, orné du portrait de l'auteur, grave sur acier par J. Franck.
2417. Homme (Y) aux cinq louis d'or; par I. Ulbock. T. I. Bruxelles ,
Alph. Lebègue ; Kiessling,. Scbnée et comp,., in-32 c(e 1|93 pag. 1 25
Collection lietâçl. !.....
2418. Homme de feu (1') ; par G. de Lalandelle. (Nouv. édit.) Lille,, imp.
de Danet, «Motie de, 4 feuilfes, tfQ&ttlt d* journal.
Voy. sur ce roman nos « Supercheries littéraires* à- Lô Landelle.
2419. Hommes des bois (les) ; par le marquis de Fondras. Paris, Alex.
Gadpt^wl. iu-S,. ensemble de 39 feules $/8. ^ »
2420. Honneur d'une famille (1'), roman imité de l'anglais ; par André
de Goy. Paris, Chappe, rue des.HeàiiXrAri», 5, 2 vol. in*8, ensemble de
36fe*uU^ • •. v;..-v,; ' 15 »
242k Ida May, ou Ettcope tfMtaiâtofie» «te res^l^age-aux fraMJw ;
par Mari/ Langdon. Paris. Gh. Leideckei^ 2*v*l. in-13.[ : ' '. . : , 4 50
L'eseta-yage s& pris£ni£ ici 9çu& un aspect plus triste. peutr^tee eue dans
V Oncle Tom. Il est vrai que l'auteur a voulu peindre les résultats d'un âEua
que la législation .n'ajitorise point, qu'elle punit au contraire sévèrement.'
C'est pour ainsi dire l'esclavage de contrebande, le rapfcet la ven,te/ d'en-,
fants crhommes libres. Séduits par l'appât .du gain, des* misérables; font mé-
tier soit d'acheter, soit d'enlever des petits blancs et dès petits- nègres'' pour
les conduire ens&tq sw les marchés des Etats à esclaves» ^t < infime -trafic
semble avoir pris une assez grande exteijsioja. Le livre de Mme% Lang^qnje|j
dévoile les turpitudes.-. ... I«.a dorméê de cet ouvrage. peut être vraie et'pré-
6 sente un exemple frappant des détestabfes abus qu/engenàrè l'esclavage ?
} mais les détails en sont beaucoup trop romanesques. La trame est compli*
, quée d'une feulé dlncideats qui n'ont rien de commua avec la qtestkn de
1 l'esclavage, en sorte qu'on perd de vue le but principal que.. s'est propos?
l'auteur , et d'u|> auAre côté , le mérite littéraire de cette œuvre nous paraît
assez médiocre. Cependant il s'en est vendu plus de quarante mille exem-
j plaires aux Etats-Unis , et ce succès prouve du moins que Mme Langdon a
su peindre fidèlement les mœurs américaines. C'est une excellente recom-
mandation auprès du public français, qui d'ailleurs sympathisera vivement
avec l'esprit de> charité dont le livre est empreint.
(Revue critique des livres nouveaux, juin 1855.)
ÎH22. Idiot (1'); par Xavitr [4j|mon] de Montépin. Paris, Alex. Gadot,
* 5 vol, iuf , ensemble de 100 feuilles 1/4. ' 37 50
2423. 1l.»jb FâUf pas jctcei avec i*i douleur; par Mme Emile de Girafe
din. Paris, Michel Lévy frères, in-16 de 4 feuilles 7/8. 1 »
Collection & la Bibliothèque t\çs voyageurs.
2424. Impressions de voYAâES. Journal de madame Giovani en Australie,
aux lies Marquises, à Taïti, à kt Nouvelle-Calédonie, en Californie et au
Mexique ; rédigé et publûâ par Alexandre Dumas. (Suite;)
Impr. en feuilletons dans « le Siècle », du mois de juin au 21 novembre.
u* 2425. Infortunes (les)! roman historique (par Philippe). Paris, Ta ride, ga-
$ lerie de l'Odéon, 7 ; l'Auteur, rue SaraMadré^dB&Arts, 20, io-4 de 2 feuilles,
avec vignettes intercalées dans leîei te*. ..' » 30
i $ 2426. Jacqcebik (la). Scènes du XIV? Mèdeç pwifflévmù* Robert. Bru-
1 ges, Alphonse Ifcgatrt, 2 vol. ia-18 de 185 et 205 fàtm' v 2 âO
2427. 9arretière rcse (la) ; par Ch. 06ly» [£fc, ColHfiêt}; Bruxelles, Alph.
tf) Lebègue, in-18 de 325 pages. . . > .; a 50
t-526 —
P: Bocage). Paris, Cadot, 19 vol. in-8. ensemble, de 377 feuilles 3/4. Prix
jk- chaque vol. . 7 50
v tes Mohicans de Paris sont terminés à la .page 142 du tome XIX ei de*,
nier. Ce volume est complété par des causeries, L'ouvrage a été publié dans
le journal «. le Mousquetaire ». - . ' '
, 2457. Mqnt-Revkche.; par George Sand. Paris, librairie nouvelle, in-16
ge 10 feuilles 1/2. 1 %
Bibliothèque nouvelle.
2458. Moredun, narration de Tannée 1210, épisode historique des règnes
Je Guillaume le Lion, roi d'Ecosse, et de Jean Sans-Terre, roi d'Angleterre,
roman posthume et inédit de sir Walter Scott', transcrit sur le manuscrit
original signé W. S..; précédé,, (J'un;e Introduction par E. de Saint-Maurice
Cabany, propriétaire de l'ouvrage, directeur général de fe Société des archi-
vistes de France, et orné d'un fac-similé de la lettre de W. S. à W. S.,
lre édition originale. Paris, l'éditeur-propriétaire, boulevard Beaumarchais, 91*
3 vol. petit in-8.
Nous ayons bien peur que ce roman ne seît à ajouter à Ifr Kste de ceux
(Jui ont été attribué à cet illustre écrivain.
2459. Morts inconnus (tes)» Le Pasteur di* désert,- par M. Eugène Pel-
letan. Paris, Pagnère, in-18 de 16 feuilles 7/9. j 54
Cet ouvrage a d'abord paru daros le Journal « le Siècle. »
2460. Mutilé (le). — La Belle CQrdière et ses trois amoureux; par
X. B. Saintine [Xav. Bmiface\. Paris, Victor Lecou, in-18 anelais de
10 feuilles 1/2. 3 50
2461. Mystères du peuple (les) et lés mystères du monde, ou Histoire
d'une famille de prolétaires à travers les âçes ; par Eugène Sue. ty édition.
Tomes 1, 4 à 11. Paris, rue. Notre-Dame-des- Victoires, 32,9 vol ia-»&"
ensemble de 186 feuilles 3/4." *
L'ouvrage, jusqu'au 8e volume, a été publié sous le titre : Les Mystères du
peuple, ou Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges. Cette
édition, annoncée en 10 volumes, en aura 16. Chaque volume est divisé en
20 livraisons. Prix de la livraison : 50 c.
24tf2. Natchez (les), illustrés de gravures sur acier. Paris, Gabriel Roux,
2 Vol. in-18, ensemble de 14 feuilles.
CEuvres- de Chateaubriand. Édition en 30 volumes in-18 jésus, dit format
anglais, illustrée de gravures sur acier. Prix de chaque volume. 1 50
2463. Négrier (le); par Edouard Corbière. 4e édition, revue sur un nou-
veau manuscrit de l'auteur. Le Havre, Brindeau, et les principaux libraires
în-8 de' 30 feuilles i/2. ' 3 5q
2464. Notti rqmase (le) del conte Alessandro Verri. [Nuova ediz]. Parigi,
Truchy, boulevard dès Italiens, 26, in-12 de 21 feuilles 1/6. 3 50
2465. Nouvelles ;, par Alfred de Musset. Paris, Charpentier, in-18 de
10 feuilles 4/flL • • ' 3 50
Ce volume contient : les deux Maîtresses. — Emmeline. — Le fils du
Titien. —Frédéric et Bernerette. — Croisilles. — Margot.
2466. Nouvelles genevoises ; par Rodolphe Tôpffer. Nouvelle édition.
Paris, Hachette, in-16 de 16 feuilles 3/8, 3 fr. — Autre édition. Paris, le
môme, in-18 anglais de 14 feuilles 5/9. 3 50
La Bibliothèque de mon oncle. — L'Héritage. — Le col d'Ànterne. — Le
Lac de Gers. — La Vallée de Trient. — La Trowsée. — Le Orend-feint-
- 507-
Bernard. — La Peur. Collection de la Bibliothèque des chemins de fer.
3« série.
— Les mêmes. Paris , Garnier frères, grand in-8 de 23 feuilles 3/4 , plus
&0 vignettes et des dessins sur bois intercalés dans le texte. 12 »
2402. Nouvelles inédites ; par de Stendhal [Henri Beyle], Paris, Michel
Lèvy frères, in-18 anglais de 10 feuilles 5/9. 3 »
Le Chasseur vert. — Le Juif. — Féder (le Mari d'argent). Œuvres
posthumes de Stendhal. Collection de la Bibliothèque contemporaine.
2e série.. x
2468. Nouvelles villageoises; par Michel Moring. Paris, Marcilly, rue
Saint- Jacques, 10, in-4 de 10 feuilles 1 /2, plus 12 ïilh. T 50
2469. Novelle storiche corse di Giovan Vito Grimaldi; vi si aggiu-
gono i Canti popolari corsi. Riordinati e ristampati per cura deil" editore
medesimo che li raccolse e publicè nel 1847. fiastia, Fabiani, in -12 de
15 feuilles. 3 »
2470. Nuits parisiennes (les); par Méry. Paris, Miehel Lévy frères, in-18
anglais de 10 feuilles. , 3 »
Bibliothèque contemporaine. 2e série.
2471 . Œuvres de Adrien de Ricard. Le Bouquet de fête. Etude de mœurs.
Vienne, impr. de Timon, petit in-8 de 22 feuilles.
Nouvelles et Poésies.
2472. Œuvres de george sand. Lélia. — L'Uscoqua* Paris, Hetzel,
V°r Lecou, 2 vol. in-18 , ensemble de 20 feuilles 7/9u 4 »
Œuvres complètes de George Sand. Nouvelle édition,
2473. Œuvres com*i£te* de H. de Balzac. Tomes XVIII-XX, contenant
la Dernière incarnation de Vautrin, l'Initié, les.Paysans, petites Misères de
kl Vie Conjugale, le Théâtre et les Contes drolatiques, avec une Notice de
George Sand. Paris, Houssiaux, éditeur, rue du Jardinet, n« 3, 3 vol. in-8
avec 35 gravures. 15 »
Ces trois volumes sont le complément de la nouvelle édition et de l'an-
cienne édition Furne-Hetzel.
2474* Orpheline de Boston (1'), nouvelle américaine; par Miss Cumminff,
Trad. de l'angl., avec des variantes, par 0' Squarr [Oscar-Charles Flor],
Tournai, J. Casterman et fils, 2 vol. in-12 de 372 et 388 pages. 3 »
2475. Othon d'or (i'), nouvelle; par Élie Berthet.
Imprimé en feuilletons dans « le Siècle »•, nos des 12 à 16 , 19 et
20 juin 1855. (Voy. le n° 2509.)
Critique de la passion numismatique, ainsi que Ta fait naguère M. Moleri,
dans le môme journal, de la passion déréglée des livres.
2476." Page (le) du duc de Savoie ; par Alex. Dumas. Tomes 3 à 8. Paris,
Cadot, 6 vol. in-8, ensemble de 120 feuilles^ Prix de chaque volume. 7 50
Ce roman, déjà publié en feuilletons dans le journal «le Constitutionnel»,
est terfcHBé à la page 149 du tome VIII. Ce volume est complété par un écrit
intitulé : Causeries.
2477. Page du roi (le); par le vicomte- Ponso* du Terrail. Paris, de Pot-
ier, 4 vol. in-8, ensemble de 78 feuilles. 18 »
2478. Paratonnerre (le); par Charles de Bernard. Nouvelle édition.
£aris, Michel Lévy frères, in-32 de 2 feuilles 1 /*. 1 »
Bibliothèque des voyageurs.
— 328 —
2479. Paroles sans musique; par Ernest Prarond. Paris, Michel Lévy
frères, in-18 anglais de 7 feuilles. 2 »
Bibliothèque contemporaine. lre série.
2480. Paul et Virginie, suivi de morceaux choisis de l'Arcadie et des
Études de la nature; par /.-#. Bernardin de Saint-Pierre; avec une bio-
graphie de l'auteur. 10e édition, revue. Tours, Marne, in-12 de 12 feuilles,
avec une gravure. 1 25
— Le même, avec une Notice sur la vie de l'auteur, écrite par lui-même
et publiée par M. Aimé Martin. Limoges et Paris, Ardant, in-18 de
4 feuilles 2/3. » 80
Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
2481. Pacvre matbieu (histoire d'atelier) : par A. de Bernard. Tome 1er.
Bruxelles, fciessling, Schnée et Ce, in-32 de 171 pages. 1 25
2482. Paysanneries (les); par Honoré Sclafer. Paris, Coulon-Pineau, rue
Monsieur-le-Prince, 33, in-12 de 9 feuilles. 2 •
Dix-neuf nouvelles, parmi lesquelles : A qui labourera le mieux. — Le
Chien noyé. — Les Chemises de Jean Couai. — Le Paysan riche. — Le Maître
bouvier.— L'Omelette du chanoine Moreau. — La Glandée. — Pendaison
d'un carlin par son cohéritier, etc., etc.
2483. Peau du lion (la); par Charles de Bernard. Paris, Michel Lévy
frères, in-18 anglais de 10 feuilles 1/9. 3 »
La « Peau du lion » est terminée page 178. Le volume est complété par une
autre nouvelle : «la Chasse aux amants». (Œuvres complètes de Ch. de Ber-
nard;. Collection de la Bibliothèque contemporaine. 2e série.
2484. Pénélope normande (la); par Alphonse Karr. Paris, Alex. Cadot,
2 vol. in-8, ensemble de 39 feuilles, 15 fr. — Autre édition. Paris, le même,
in-18 anglais de 10 feuilles. 3 »
Réimprimé à Bruxelles, pour Kiessling, Schnée et C°, 2 vol. petit in-18
de 186 et 163 pages.
2485. Perle d'orient (la). Légende orientale (1802); par Henri Calland.
Paris, Ledoyen, in-lS de 3 feuilles 1/3. 1 »
2487. Perle du Palais-Royal (la); p3r Xavier [Aymon] de Montépin.
Paris, Cadot, 3 vol. in-8, ensemble de 60 feuilles, 22 fr. 50; et 2 vol. in-18,
ensemble de 18 feuilles 2/9. 7 »
La Perle du Palais-Royal est terminée par une nouvelle intitulée : Le Trou
à Romain.
2488. Pierre Bassi, ou le Danger des secondes noces. Paris, impr. de
Dubuisson, in-8 d'une demi-feuille.
Signé : Adrien de La Fage.
2489. Pierrette; par H. de Balzac. Paris, Hachette, in-<6 de 7 feuilles
3/8. 1 »
Bibliothèque des chemins de fer. 3e série.
2490. Pinadas (les) (Forêts de pins) ; par Angelo Sorr. Paris, Coulon-Pineau,
rue Monsieur-le-Prince, 33, in-18 format anglais. 3 »
Landes et dunes de la Gascogne. — Les Résiniers. — Les Tchankas.
2491. Poésies et Nouvelles ; par M™ [Loyré] d Arbouville. Paris, Amyot,
rue de la Paix, 8, 3 vol. in-8, ensemble de 79 feuilles 3/4. 18 »
Ces trois volumes sont composés de : Le Manuscrit de ma grand'tante, le
Brigand des Pyrénées, Stella, Méfiance n'est pas sagesse, proverbe; Poésies.
— Marie. — Madeleine, une Histoire hollandaise, le Médecin de village. —
Luiggina, une Vie heureuse, Résignation. — Avec une préface, en forme do
Notice, par M. de Barante, sur Mme Sophie de Bazancourt, épouse du lieu-
tenant-général d'Arbouville, née le 29 octobre 1810, décédée le 22 mars
1850. Cet ouvrage se vend au profit de deux œuvres de charité.
« Une publication bien digne a tous les égards d'attirer l'attention générale
est celle des Poésies et Nouvelles de Mme d'Arbouville, qui viennent de pa-
raître en trois volumes in-8 chez le libraire Amyot, rue de la Paix, 8*
Mme d'Arbouville n'existe plus. Voila déjà cinq ans qu'elle a été enlevée à la
tendresse de son mari, M. le général d'Arbouville, et à l'affection d'une so-
ciété où elle brillait autant par le cœur que par l'esprit. Déjà, du vivant
même de Mme d'Arbouville, quelques poésies échappées à sa verve modeste
et quelques nouvelles d'un vif intérêt avaient paru avec son consentement,
mais pour être distribuées en famille ou pour être vendues au profit des
Sauvres. Ces publications en avaient fait souhaiter une plus complète.
[. d'Arbouville, cédant aux instances de ses amis, et bien sûr d'ailleurs do
se conformer aux intentions de celle qui lui fut si chère, a permis enfin,
avec la réimpression des ouvrages déjà connus de M1*1* d'Arbouville, la pu-
blication de ceux qui étaient restés inédits. Ce sera encore une bonne œuvre,
dédiée, pour ainsi dire, à la mémoire de la femme pieuse et charitable. Les
trois volumes se vendent au profit de deux œuvres de charité. Les malheu-
reux remercieront M. le général d'Arbouville de cette publication; les gens
de goût, les amis de tout ce qui porte le caractère d'un talent pur et élevé ,
ne 1 en remercieront pas moins. Les Poésies et Nouvelles de Mm« d'Arbouville,
inspirées par le cœur, vont aussi au cœur de ceux oui les lisent. Tout y est
naturel et vrai. Une courte, mais touchante notice de M. de Barante, placée
à la tête du premier volume , peint admirablement Mme d'Arbouville , et
ajoute je ne sais quel intérêt plein de charme et d'attendrissement aux ou-
vrages de celle qui n'est plus et que Dieu a enlevée jeune encore de ce
monde où tout lui assurait une place heureuse et brillante. Achetez ces trois
volumes pour prendre part à une bonne œuvre et à une intention sainte !
Achetez-les pour passer quelques douces heures dans l'aimable société d'une
femme dont il ne reste plus rien ici-bas qu'un triste et gracieux souvenir!
(S. de Sacv, Journ. des Débats, 2 juin.)
Les charmantes nouvelles de Mm« d'Arbouville ont paru d'abord sous le
voile de l'anonyme dans la « Revue des Deux-Mondes». Quelques-unes d'elles
furent réimprimées avec luxe à un petit nombre d'exemplaires.
Voy. sur cette dame, sœur du baron de Bazancourt et nièce de M. de Ba-
rante, la note que nous lui avons consacrée dans le tome XI de notre « France
littéraire » à Loyré d'Arbouville.
MM. P. Mérimée et Cuviltier-Fleury ont donné deux bons comptes-rendus
des œuvres de Mme Loyré d'Arbouville : le premier, dans le feuilleton du
« Moniteur universel » , du 26 juin , et le second , dans le « Journal des Dé-
bats», du 8 juillet.
2492. Presbytère (le); par Rodolphe Tôpffer. Nouvelle édition. In-16 de
15 feuilles 5/8, 3 fr. — Autre édition. Paris, Hachette, in- 18 jésus de 13
Teuilles 8/9. 3 50
L'édition in-16 fait partie de la «Bibliotèque des chemins de fer », 3,
série.
2493. Prison de SchlusselboUrg (la); par Georges Fath. Paris, impr. de
Schiller atné, gr. in-8 à deux colonnes de 7 feuilles 3/4.
Suivi de : le Filleul du roi, récit du temps de Louis XI, par le vicomte
Ponson du Terrail, in-8 de 20 feuilles 1/2. (Voy. le n° 2396.)
Ce volume est donné en prime par le journal < la Patrie » .
2494. Prôserpine aux enfers traduit de l'anglais, de M. d'Israéli; par
M. Ch. de Franciosi. Lille, impr. de Vapackère, in-8 de 3 feailles 1 2.
2405. Rat***** (M). 'Paris ; les marchand* d* n<Nmfttftt«.j 2 td. w-8,
ensemble de 10 feuilles 1/4.
2496. Robedekessus (h) ; par Amédée Achard. Paris, la librairie nou-
velle, in-16 de 9 feuilles. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle.
2497. Roche sanglante (la) ; par MolA-GtntUhomme et Constant Gué-
twdt. Paris, de Porter, 5 vol. in-8, ensemble de 98 feuilles i/3. 22 50
Le titre courant de cet ouvrage est : « Le Routier de Normandie ». L'ou-
vrage est divisé en deux parties : Les amis du peuple.— Les Anglais de l'in-
térieur. Le 5e vol. est complété par une nouvelle ayant pour titre : « Inez
d'Oropez » .
2498. Roman d'une femme (le); par Alexandre Dumas fils. Paris, à la
Librairie nouvelle, boulevard des Italiens, 15, in-16 de 14 feuilles 3/8. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle.
2499. Romans et fantaisies; par A. de Meilbevrat.— l. Le Plus joli des
mondes. — Le Crime d'une sensitive. — IL La Loterie de Momus. I1® li-
vraison. Paris, Desloges, rue Croix-des- Petits-Champs, 4; aux Batignolles,
l'Auteur, passage Béranger, 18, in-8 de 8 pag. » 20
L'ouvrage complet formera un volume. Prix : 5 fr.
2500. Romans miniatures (les). Gaétan le Savoyard, par Elie Berthct.
In-82 d'une feuille 3/8. — Ondine, par le baron de LamatoeFmiquet. Illus-
trations, par G. Roux. In-32 de 2 feuilles 1/2. Paris, de Gonet, Martinon.
Prix de chaque. » 30
2501. Rosaet gertrude; par Rodolphe Tôpffer; précédé de Notices sur
la vie et les ouvrages de l'auteur, par MM. Sainte-Beuve et de La Rive.
Paris, Hachette, in-16 de 11 feuilles 1/2. 3 >
Bibliothèque des chemins de fer. 3e série.
2502. Royales amours; par A. Maurage. Diane de Poitiers. Tome II. I
Bruxelles, A. Lebègue, in-32 de 173 pag. » 75
Faisant partie du « Muséum littéraire » publié par le même libraire.
2503. Scènbs de la vie de campagne. Les Paysans; par H. de Balzac.
Paris, de Potier, 5 vol. in-8, ensemble de 97 feuilles 1/2. 37 50
2504. Six semaines ; par M"e Emilia Carlen, trad. du suédois par A .
Couvreur. Bruxelles, Kiessling, Schnée et Ce, in-32 de vij-250 pag. 1 25
2505. Soirées de chantillt( les) ; par Eugène Chapus. Paris , à la li-
brairie nouvelle, in-16 de 9 feuilles 5/8. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle.
1506. Souvenirs d' Afrique. Thérèse. (Nouvelle); par'JTorfe Emmerick.
Nantes, impr. de Merson, in-12 de 3 feuilles 4/9.
2507. Souvenirs d'un jeune homme du temps du premier Empire ; par
M. Auguste de Saint-Romain. Bordeaux, les principaux libraires, in-8 de
24 feuilles.
Tome 1er. Mon premier amour. — Un vieux renard. — Lydia.
2508. Souvenirs d'un médecin (de Samuel Warren ), précédés d'une
Lettre à M. le docteur Amédée Pichot, par Philarète Chastes, professeur au
Collège de France. Paris, boulevard des Italiens, 15, in-16 de 10 f11". 1 ■
Bibliothèque nouvelle.
8569. Spbctre de chatillon (le); par ÉUe Bêrthêt. Paris, Cadot, 5 vol.
in-8, ensemble de 102 feuilles 1/4. 37 50
- 531 -
Le totoe V est cotopfêté par VOthon ctcr (vcry/lé no g|75), p. i3-Û65, et
la Fille de f horloger, p. 266-330.
2509*. Stella et danaï. (Nouvelle) ; par Félix Deriège.— Deux-fenille-
tons du « Siècle , » h08 des 15 et 17 août. •
2510. Suzanne duchemin ; par louis Ulbach. Paris, Eug. Didier , tub
Guénégaud, 25, iti-fô de 9 feuiHes. 3-50
Bibliothèque de l'esprit français.
2511. Tailleur «de pierres de Saint-Pont (le). Récits villageois; par
A. de Lamartine. Parte, Hachette, m-46 de 8 feuilles 1/4. 2 »
Bibliothèque des chemina dp fer. 3e série.
2512. Tapis vert (le), contes et nouvelles; par Léon Gozlan. Paris, Mi*
qfaelLévy frères, in48 anglais de 11 feuilles. 3 »
t Bibliothèque contemporaine, â? série.
25t3.TRisTAy t. isolde; von GottftodV. Strmburg. Uebers.von Karl
Sïmrock. Leipzig, Brockhaus; T vol. in^8, ensemble de vi et $10 pages.
13 35
2514. Trois hommes forts; par Alexandre Dumas fils. Paris, librairie
nouvelle, in-16 de 7 feuilles 1/2. 1 »
Collection de la Bibliothèque nouvelle.
2515.. Un amour dans l'avenir. Paris, Gabriel Roux, Vialat, Baudry
(1854), in-18 de 9 feuilles, plus des vignettes. - 2 50
Œuvres de Méry.
2516. Un an de mariage japar Emilie CarUn, traduit, du suédois ,par 0'
Squarr [Oscar-Charles Ftor]; Bruxelles, Riessling, 2 vol in-18. 2 50
Bibliothèque diamant.
2517. Un brîixant mariage ; par Hîme Emilie Carkn ; suivi de la Fa-
mille Baïoni, par à'Israeli, traduction de P. J. âtahl [Hetzel] et L. Hymans.
Bruxelles, Kiessling, Schnée et Ce, in-32 de 204 pag. 1 25
Collection Hetzel. Édition autorisée pour la Belgique et l'étranger, inter-
dite pour la France.
La traduction d'(7n brilkmt mariage a.ttaru d'abord dans -le journal «le
Siècle ».(Voy. pag.. 130).
2518. Un mariage de Paris. Paris, Gabriel Roux, Arnauld de Vresse,
in-18 de 9 feuilles 1/2, plus des vignettes. 4 <50
GEuvre3 de Méry.
2519. Un mirage; par Edouard Ziehenilsnxri de : Une vengeasfce post-
hume, par Mm« £. Schiiking. Traduit de l'allemand. Bruxelles, A. Bluff,
in-12 de 132 pag.
Nouveau Muséum littéraire, :l***é*te(9 >fr. la série de 12 volumes).
2520. Un monde inconnu ; par Paul Duplessis. Paris, Alex. Cadot, 2 vol.
in-8, ensemble de 43 feuilles 1/4. : 15 »
2521. Un zouave; par Charles Deslys [Collinef]. Paris, Cadot, 1856,
5 vol. in-8, ensemble de 106 feuilles 1/4. 25 »
Un Zouave est terminé à la page 85 du tome V. Ce volume est complété
par une nouvelle qui a pour titre : Pervenche.
-â522, ~U#b fantaisie de duchesse; par AL. le comte Frédéric de-Bmc.
Paris, les principaux libraires, in-12 de 5 feuilles*!/*. 1 »
-532 —
2523. Une histoire d'hier ; par Edmond Texier.. Paris, librairie nou-
velle, boulevard des Italiens, 15, gr. in-32 diamant de 2 feuilles. • 50
Bibliothèque nouvelle.
2524. Une mère ; par Paul Jouhanneaud. Paris, Jouhanneaud, Bray,
in-8 de 20 feuilles 1/4. 2 »
2525. Une nuit du midi ; par Méry. Paris, la Librairie nouvelle, boule-
vard des Italiens, 15, in-16 de 10 feuilles. 1 •
Ce drame, qu'enfanta la réaction de 1815, est suivi d'un tableau eu vers»
intitulé : Le Château basque, et d'une nouvelle ayant pour titre : Un Sou-
venir de l'adolescence. Il fait partie de la Bibliothèque nouvelle.
2526. Veillées de saint-hubbrt (les); par le marquis de Fondras. Paris,
Alex. Cadot, in-18 de 10 feuilles 1/4. 3 50
2527. Veillées flamandes; par Henri Conscience. Traduction de Léon
Wocquier. Paris, Michel Lévy frères, in-18 de 10 feuilles 4/9. 3 »
Comment on devient peintre. — La Mâle main.— Ange et démon. — Une
Erreur judiciaire. — Le Fils du bourreau. — La Grand' mère. Œuvres com-
plètes de Henri Conscience.
Bibliothèque contemporaine. 2* série.
2528. Veuve Barnaby (la), roman de mistress Troloppe* traduit de l'anglais
par M^ B. d'Anvers. Anvers, C. De Backer, 2 vol. in-18 de 292 et 284 pag.
4 50
2529. Vieillard amoureux (le) ; par Ch. de Bernard. Paris, Michel Lévy
frères, rue Viviepne, 2 bis, in-16 de 4 feuilles 5/8. 1 »
Collection de la Bibliothèque des voyageurs.
2530. Voukodlak (le) ; par Léo Joubert ♦
Boman imprimé en cinq feuilletons dans « le Siècle » , n°» des 2, 4, 7, 8
et 9 août.
Le Voukodlak est le loup-garou des Serbes et des Bosniaques.
M. Léo Joubert a précédemment fourni au môme journal, n°» des 7 au 11
novembre 1854 : Marioula (nouvelle moldave).
2531. Vouloir, c'est pouvoir. (Nouvelle); par Charles Grandvallet. —
Deux feuilletons du « Siècle, » no» des 17 et 18 mai.
2532. Werther ; par Goethe. Traduction nouvelle et Notice biographi-
que et littéraire, par Louis Enault. Paris, Hachette, in-16 de 7 feuilles 1/4.
1 »
Bibliothèque des chemins de fer. 4* série.
(La fin au prochain numéro.)
Le rédacteur en chef, gérant.
I. M. QutRARD.
Paris. Imprimerie de Dubuimw et (>, spftltleete» commun pour les jountw* nie, Coq-Héruo,5.
À
LE QUÉRARD.
ARCHIVES
D'HISTOIRE LITTÉRAIRE, DE BIOGRAPHIE
ET DE BIBLIOGRAPHIE FRANÇAISES.
ANAGRAMME ET CRYTPONYME.
L'annonce, dans notre dernier numéro des Lettres françaises en
Europe, de deux chansonniers (2029 et 2034) portant pour noms
d'auteurs, le premier, Ana-Gramme Blismon, et le second, Crypte-
nyme BKmori, nous a rappelé une logomachie bibliographique qui
a eu lieu en 1850, et voici à quelle occasion.
Un écrivain distingué de Lille, que tout le monde de cette ville
connaît, quoiqu'il n'ait habituellement signé ses écrits que Y Auteur
du Bourgeois de lille (1); avait lu, dans Tune des séances de la So-
ciété des Sciences, des Arts et de l'Agriculture de Lille, en juillet
1850, un compte-rendu très piquant, et l'un des meilleurs de nos
Supercheries littéraires. On sollicita l'auteur de le laisser imprimer
dans un élégant recueil qui paraissait alors à Lille : Y Artiste, Revue
hebdomadaire du nord de la France, mort prématurément. Le compte-
rendu de « l'Auteur du Bourgeois de Lille » parut sous le titre de
Contrebande littéraire, dans le numéro 7 de « l'Artiste » (21 juillet
1850). L'auteur examine par familles les variétés des Supercheries
littéraires, et s'arrête un instant sur les écrivains anagrammatistes
qui sont signalés dans ce livre, et ce fut là le sujet de la logomachie
que nous allons faire connaître :
« Mais vous allez en frémir! C'est à Lille que l'anagramme, si cruel-
lement jugée par Richelet, est cultivée avec le plus de succès. Un
auteur du nom de Blismon a publié dix-neuf ouvrages, tous énumérés
par M. Quérard, tels que le Guide des femmes de ménage, des cui-
sinières et des bonnes d'enfants ; le Chansonnier national; la Phy~
siologie du rébus; le Manuel épislolaire des amants, à l'usage des
deux sexes, etc., etc. »
« Savez-vous ce que M. Quérard découvre sous le nom de Blismon?
Une anagramme.
(i) Qui atot autw» que M. Pierre Legran*, avocat» coMritor 4# préfecture, «Couvrirai
membre du Corps léftoUOT.
36
-got* |e (fc'il (Jouve éaqs «etfe inagnuhn»? Sinon BL
3%4Ji)f inçr|irf ufr](brilrf àXifie. %
» C#n*fe* pifs toufr. Nofe ¥oybni, à 1* péjff' 70 déi « Supercheries
littéraires», paraître M. Buqcellos, fécond auteur qu'à la terminaison
castillanne de son nom, ainsi qu'à l'odeur de sainteté qui s'exhale de
ses ouvrages intitulés : Vertus du chrétien, Êtrennes catholiques, etc. ,
nous dçvpns croire un. gjrave et viridique Espagnol du temps d'Isa-
belle....; Cailcfctane; Point! BuocêllÔs etteusMoit ne font qu'to. Seule-
ment, Bti$MOfi , c'est Je ii^mclql^pt^ecqnpfct, avec :l'inUiale du
nom de famille, et Buqcellos c'est le nom de famille, avec l'initiale du
(iom de baptême. Le tout ingénieusement anagrammatisé. Il y a cepen-
dant cette différence que Blismon paraît voué au profane, et que
Buqcellos travaille pour le sacré. Nous retrouvons en 1841 M. Simon
Bl. éditant, sous l'anagramme Milbons, un Hamiel ie Vamateur des
échecs, par Stein. Enfin, l'impitoyable M. Quérard nous apprend
qu'en 1843, M. Simon Bl a publié, sous le nom d'Usure* ; le Por-
tefemHe dis amants, pu €ar-qmi$. éptetolaire,, genre Blismon, Pour
cette fois noua jetons notre langue aux chiens; impossible de deviner
caque M. Simon Bl...... a caché sous ce dernier pseudonyme ».
Ces petites réflexions, à l'endroit des anagrammes kde M. Simon
fil...... piquèrent leur créateur, et il prit le parti de répondre à « 1T Au-
teur du Bourgois de Lille » , dans le mémo recueil, Le numéro 9 de
« l'Artiste » a donc Une appendice renfermant la piquante polémique
sur les deux mots contestés : le rédacteur de « l' Artiste » encadra les
deux lettres qui la constitue dans deux bordures que nous reprodui-
sons aussi,
«.Curieux d'éciaircir une question de grammaire; et de philologie,
Bttj» nous empressons d'insérer la lettre que M. Buqcellos, cryptonyme
lillois, nous a fait l'honneur de nous adresser pour rectifier une cita-
tion de Richelet sur les anagrammes et ceux qui en font, citation qui
a trouve dans l'article de notre numéro 7, intitulé : Contrebande
littéraire.
Voici d'abor d cette lettre :
Lille, le 29 juillet 1850,
Meoswttr le Rédacteur,
' J» vient de lire densta numéro 7 dt voire Revue hdbdtxnaâaire, un article
ietttulé : Ccmtfebawk Hitèrmr&
Suivit l'auteur ;de/;çe*4rUçIef je cultive evejc succès l'anagramme, sorte
il'krit féyèwmeot çoadamM par Richelet.
. Le spirituel critiqué qui a, bien voulu s'occuper de moi n'a-t-il paa com-
mis une erreur en me classant parmi les anagrammatistes du genre de ceux
mie Ricfcelçt blâme?
Ouelques personnes sont d'avis (jtfe<*e lexicographe, dans- sa boutade,
n'a entendu parler que de l'anagramme présentant un séné complet et feife
<e» vuad'amuser-quelqtte* otatkî »*»» q*'**- «'a pu voulez «ttetaére I'mm»
•tal «ifeu* du dMafceatta* des -lettre» de aoa aom, auteur que» aomae
en français Cryptonyme.
J
Ces personne* pensent au contraire qu* celui qui t'est donné le peieedt
chercher, dans ua mot sans signification, le nom d'une personne iras oQanw
pour, la livrer à la malignité publique, celui-là est l'auteur, d'une véritable
anagramme : vos lecteurs jugeront ; *
Abandonnant ce qui m'est personnel dans cette polémique et sans vouloir
défendre le* a.oagrammatistess je ne puia cependant résister au dfeir d'ap-
poser au vieux Richtlet l'opinion d'un littérateur moderne. Ce littérateur»
après avoir {ait l'éloge de l'anagramme & gprfc en avoir cité quelques-onee*
rapporte le (ait suivant :
« Lorsque Pilate,' interrogeant Jésus-Christ, lui fit cette question : Qmd
est Veritas? — Jésus~Christ répondit : Est Vit qui <*k*t< — C'est une ana-
gramme parfaite •.
(tinct* de U conversation i. il, p. 113)* .
Je serais curieux d'apprendre comment, Bichelet en main, me» critique
qualifiera et jugera la réponse de notre divin maître é, Pilate.
J'ai l'honneur d'être, avec les sentiments d'une parfaite considération, ,
Monsieur le Rédacteur,
Votre très affectionné serviteur,
Bcojcttxos,
Cryptftnyne lillois.
Conformément au désir de M. Buqcellos, cryptonyme lillois, nous
faisons suivre la réponse. Seulement, comme il vaut toujours mieux,
dit-on, s'adresser à Dieu qu'à ses Saints, et pour couper court k cet
assaut d'esprit et de science, c'est à Richelet même que nous avons
demandé cette réponse. En confidence, nous ne pouvions faire autre*
ment; « l'Auteur du Bourgeois de Lille », ne se sentant pas de force
à lutter contre des arguments si divins, a très galamment déserté
l'arène.
Ruqcellos a jeté le gant, Richelet le relève; — nos lecteurs seront
juges du tournoi.
Du royaume de Platon, 30 juillet 1850.
Monsieur Buqcellos,
J'étais occupé à discuter grammaire avec Vaugelae, Ménage et Boileau
dans un bosquet des Champs-Elysées, quand un des déniera passagers du
Styx me remit une lettre dans laquelle» à propos d'un jugement sévère que
j'ai porté, de mon vivant, aur les anagrammes et sur ceux qui en font, vous
me prenez audacieuaement à partie.
Vous avez cru me désarmer à l'avance en me citaat la réponse de Jésus»
Christ, lors de l'interrogatoire qu'il subit devant Pilate : Quid ut Veritas t
— Est Vir qui adest.
Le moyen, en effet, de ne pas casser un arrêt qui frapperait aussi le
Sauveur des hommes, convaincu d'anagramme! La citation était tranchante.
Elle aurait désarçonné tout autre que moi. Mais, ainsi que le disait de Bar-
tholo, encore à l'occasion d'une question de grammaire, Figaro l'anonyme
et non le cryptonyme : A pédant, pédant et dêmif qu'il s'avise de parler
latin, fy suis grec et je l'extermine!
Pourquoi vous aviser de mettre du latin dans la bouche de Jésus-Christ ?
Ignorez-vous que l'interrogatoire du Christ n'a pet eu lieu dans cette lan-
gue, que cooséquemment il n'a pu commettre l'anagramme que vous lui
— 336 —
prêtez assez irrévérencieusement? Si, au lieu de chercher "vos autorités dans
le Dictionnaire de la Conversation, vous aviez daigné remonter au Saints-
^vangita; vous y auriez vu que la réponse que vous attribuez à Jésus
n'existe dans aucune langue, ni hébraïque, ni grecque, ni latine, ni fran-
çaise, par la raison toute simple qu'elle est de pure invention.
C'était bien la peine, n'est-ce pas, Monsieur Buqcellos, de publier, ainsi
que vous Pavez fait, deux éditions d'une Histoire de la vie et des miracles
de N.-S. J.-C., pour l'instruction de la jeunesst ? Comme cet abbé que cer-
tain ministre nommait bibliothécaire pour qu'il apprît à lire, vous aviez là
cependant une belle occasion de tous renseigner sur le Nouveau-Testament.
- Maintenant que j'ai mis hors de cause un nom qui ne devrait jamais
entrer dans des débats de ce genre» je persiste plus que jamais à soutenir
que Buqcellos, Milbons, BUsmon, etc., etc. (je pourrais en citer long), sont
«les anagrammes, tout ce qu'il y a de plus anagramme. Ce qui ne vous
empêche pas d'être cryptonyme, si vous y tenez absolument.
Je m'explique.
Quiconque cache son nom, le fait chercher, est un cryptonyme. Criplon
onoma.
Il y a différentes manières de cacher son nom, de le faire chercher. Les
uns le noient dans un flot de lettres parasites , qui rendent la recherche diffi-
cile; les autres gardent scrupuleusement le même nombre de lettres, qu'ils
se contentent de renverser. Ces derniers sont une variété, une espèce du
genre cryptonyme, ils cachent leur nom à l'aide d'une anagramme : ana,
racine grecque, caractéristique du renversement. — Vous appartenez à cette
variété. Peut-être Fignorez-vous et avez-vous fait vingt-ans des anagram-
mes, comme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir. C'est très possible
et surtout très atténuant.
11 n'y a quU$inci qui m'intrigue. J'ai livré le mot à l'avocat Billon, au
carme Pierre, à Hécart de Valenciennes — trois célèbres anagrammatistes
— ils n'ont pu rien en faire. Un mauvais plaisant — nous en avons même
dans l'autre monde — prétend que l'auteur a caché sous ce nom un conseil
donné au lecteur : use ainsi.
Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de terminer cette lettre beaucoup trop longue.
Je ne sais encore comment je vous la ferai parvenir. Les communications ne
sont pas faciles avec la terre. On nous laisse cependant espérer un train de
plaisir. Je mettrai à contribution la complaisance d'un revenant.
Croyez-bien, Monsieur le cryptonyme, que si j'avais pu prévoir, il y a
bientôt deux cents ans, que vous vous amuseriez un jour à cultiver l'ana-
gramme, j'aurais adouci mes expressions à l'endroit du jugement que je
porte de ce genre d'exercice et des cryptonymes qui s'y livrent. Mais qu'au-
riez-vous gagné à mon silence? j'entends d'ici ce mauvais sujet de Colleté t
répéter à Ménage son insolente épi gramme :
J'aime mieux sans comparaison ,
Ménage, tirer à la rame
Que d'aller chercher la raison
Dam les replis d'une anagramme.
Cet exercice monacal
Ne trouve son point vertical
Que dans une tête blesiée,
Et sur Parnasse nous tenons
Que tous ces renverseurs de noms
Ont la cervelle renversée.
- 537 —
. Si vous n'êtes pas content de ce nouveau jugement, prenez-vous-en k
Golletet. Pour moi, il me sera sans doute permis de dire, avec l'interlocu-
teur de notre divin maître, que je m* en lave les mains. •
Recevez, Monsieur Buqcellos, l'assurance de mon estime pour la crypto-
nymie en général et pour l'anagramme en particulier. >
Votre très affectionné serviteur,
Feu Richelet,
De son vivant lexicographe.
C'est vraisemblablement une réminiscence de cette logomachie qui
a fait prendre à M. Simon Blocquel les deux nouveaux pseudonymes
sous lesquels il a fait paraître les chansonniers cités sous les numéros
2029 et 2034.
LETTRES BIBLIOGRAPHIQUES.
XL
A propos du Catalogue Fortsas.
Notre impartialité nous oblige d'insérer la lettre suivante en ré-
ponse à celle que nous avons publiée du savant et spirituel M. R. Ch*
Ion, de Mons. Nous avouons néanmoins que ce n'est pas sans regret,
parce qu'il y a, dans" la réponse de M. Hoyois, des expressions mal
sonnantes envers M. R. Chalon, très estimable à beaucoup de titres :
évidemment elle a été écrite ab irato.
Mons, le 12 décembre 1855.
Monsieur,
Je viens de lire dans le Quérard, numéros 10 et 11, page 463, une lettre
relative au Catalogue Fortsas, adressée par M. R. Cbalon aux membres de
la Société des bibliophiles; mais il s'est loyalement abstenu de m'en envoyer
un exemplaire. —Pourquoi ?...
Je dois déclarer d'abord que M. Chalon a abusé de sa position pour expé-
dier, au nom de la Société, qui n'a pas été convoquée et qui d'ailleurs est et
doit rester en dehors de cette affaire, une circulaire signée : le président des
bibliophiles. — Par ce fait inconsidéré, notre honorable président ne s'est-il
pas exposé à un blâme de la part de ses collègues?...
Il ne convient plus maintenant à M. Chalon qu'on le croie complice de la
réimpression de ce merveilleux catalogue; cependant, il n'a pas craint jadis
de mystifier ses plus intimes camarades, en les rendant ridicules aux yeux
des bibliophiles de tous les pays. Je laisserai aussi les honnêtes gens appré-
cier cette conduite. — Pourquoi alors la société ne s'est-elle pas émue, comme
aujourd'hui elle semble le faire, des actes de son président, qui, par la
publication du Catalogue Fortsas, a mystifié publiquement ses collègues,
qui ont eu pourtant le bon esprit de rire les uns des autres? — Pourquoi la
société ne s'est-elle pas davantage émue, ainsi que M. Chalon lui-même, à
la publication des articles de feu M. le baron de Reiffenberg, publiés à des
intervalles assez longs. — La société aurait-elle deux poids et deux mesures,
selon les circonstances?
J'ai annoncé que je ne réimprimerais pas cette facétieuse plaquette, quoi-
-588-
{u* i'âttftrisation m'en ait été accordée (1), mais des PABîicuu&tTés ma-
Tôftiorea kt curieuses sua lé catalogue du comte ms foetus. Je don-
nerai, dan£ Y Avis de Pédiltur, bien des détails qui surprendront les gen$
sensé*. Alors seulement le public sera en position de juger entre nous deux,
et j'espère obtenir l'approbation de ceux qui estiment qu'il existe entre col-
lègues dee procédés plut* dignes que ceux employés à mon égard par M. Cha-
ton, et que les gens délicate réprouveront sans doute.
M. le président des bibliophiles s'est étrangement trompé sur mes inten-
tions. Pour un homme qui veut paraître grave avec l'âge, il n'a pas assez
réfléchi. Est-ce que la mémoire lui ferait déjà défaut? -** En se fourvoyant
dans ses nombreuses démarches, il a fait beaucoup trop de bruit pour peu
8è chose et perdu de vue le bon chemin. Pourquoi n'a-t-il pas daigné venir
me voir tout d'abord, sans employer jésuitiquement des moyens qu'un homme
franc repoussera toujours, moyens que je dévoilerai s'il en est nécessaire ?
Il n'appartient pas à M. Ghalon de qualifier de mauvaise action une œuvre
avant de l'avoir connue, surtout avec des peut-être t encore moins d'engager
ses amis et connaissances a ne pas encourager mon entreprise par leur
souscription. — Ce monsieur ne serait-il point passible des tribunaux, en lui
intentant un procès en calomnie et une action en dommages et intérêts ?. . .
Vous avez admis l'attaque (2), je réclame, Monsieur, de votre impartialité,
l'insertion de ma défense dans la plus prochaine livraison de votre estimable
recueil,
J'ai l'honneur de vous saluer avec la plus parfaite considération.
Hoyois.
XH.
Sur quelques Collaborateurs de M. Alex. Dumas père.
Autrefois, on faisait ses ouvrage» soi-même; *
On portait sur ce point le scrupule à l'extrême,
latoterianl, en s'y prend de tente antre ftçon :
Chacun a son manœuvre et ton aMe-maton;
y un fait le sérieux et l'autre le folâtre ;
L'un fournit le moellon, l'autre gâche le plâtre ;
L'un couve loruf après que l'autre Ta pondu.
On n'y cennaft plus rien, et tout est confondu,
Car les livres nouveaux que Paul met en lumière
Sont combinés par Jean et sont écrits par Pierre.
A. Pon»ttKf « Les Traficants littéraires ».
Dans un article, plus spirituel que juste, consacré par M. Uipp.
Baboa à nos Supercheries littéraires, et inséré dans «la Patrie»,
numéro des S et 3 novembre 1850, son auteur affirme ce fart : « En
feftfrêrâl, M. Quêrard est hostile à la littérature contemporaine »
C'est une grave erreur. Seulement, étranger à toute camaraderie, nous
apprécions sans influence aucune. Nous avons été irrité chaque fois
.'«Ifcl. ir>lli> H M ,i il H»||M>Ml iitiii|0MI «*»HHiHii<l *■ 'M »■»» ■> «'H» > Mil ,i.ii i.
(!) ri tté s'agit dont pas tel «Tarwéder la conduite d'un typographe qui contrefait «n oo-
fra«e jadi» rfpritaé par.kki, Mi de profiter, pour se mettre à l'abri d'une poursuite judi-
ciaire-, de ee que le dépôt légal n'aurait pas été jaft. — De ce que je n'imprime pas aujoux-
ami ce catalogue, s'ensult-tf qu'un Autre éditeur ne puisse pas le fiubtier demain? — Cent
(S) Nous n'avons pas été les seuls à admettre la réclamation de M. a. Cbaton On la- trour*.
en substance, dans « la Bibliographie de la Belgique » que piîblici à fouettes, M. C fclu-
!fe*f I, «ftftftf* «# <t* celte «m**, plÇ» 9t. J.-tt» Q.
que noua avons pu remarquer un manque de probité littéraire» quel qw
fût le motif qui l'ait déterminé. Notre puritanisme s'en est affecté» çl
alors nous avons été sévère. Avons-nous dépassé le bat que nous
nous sommée proposé : d'être constamment vrai ? Nous sommeMious
fait "pamphlétaire? Eh non! nous sommes, au contraire, resté très
souvent au-dessous de la vérité, respectant tous les écrivains qui se
sont eux-mêmes à peu près respectés ; mais nous avons été sans pitié
pour ceux qui n'ont considéré la littérature que comme métier et
marchandise. La lettre suivante prouvera que nos Supercherie*
littéraires ne sont point encore ce qu'elle* pourraient être i
Je vous remercie, mon cher Paul, de m' avoir fait lire l'ouvrage de
M. Quérard. C'est assurément un travail plein d'excellentes recherches et
de curieux détails, mais quant à l'article qui concerne ma collaboration
avec Dumas, il renferme tant d'erreurs, qu'évidemment nos travaux n'on}
jamais été bien connus de M. Quérard. .
Ma collaboration avec Dumas a commencé par Bathilde, ma première
pièce, que Gérard de Nerval lui porta, qu'il arrangea, fit jouer, et que Cor-
dstlier Détonât», à qui, je ne sais pourquoi, M. Quérard l'attribue, n'a ja-
mais ni vue ni lue.
J'avais composé et écrit seul le Chevalier d'Harmental sous ce titre : la
Bonhomme Buvtt. Beaucoup de mes amis l'ont connu alors. L'ouvrage que
Girardin avait refusé de l'inconnu Maquet, et qu'il a tant admiré signé
Dumas! faisait la matière d'un fort volume. Dumas me le demanda pour en
faire, disait-il, une pièce pour Bouffé. It changea d'avis et en fit trois volumes.
Sylvandire est devenue sienne par le même procédé.
Oo m'attribue à tort toute l'exécution de» Mousquetaires.. J'avais» de con-
cert avec Dumas, projeté de tirer un ouvrage important du premier volume
des Mémoires de dArtagnan. J'avais même, avec l'ardeur do la jeunesse,
commencé les premiers volumes sans plan arrêté. Dumas intervint heureu-
sement avec son expérience et son talent. Nous achevâmes ensemble. U me
récompensa en écrivant sur un exemplaire : Cui pars magna fuit. C'est un
solécisme, mais l'intention est bonne (4)»
M. Quérard attribue à tort le commencement de Monte-Cristo k M. Fioran-
tino. Ce fort spirituel écrivain a cédé à Dumas diverses histoires «ur l'Italie,
et peut, en cette qualité» se trouver son collaborateur, mais seul, j'ai fait avqc
Dumas le plan et exécuté chaque chapitre de Monte-Cristo, dont les quatre
premiers volumes furent éorits par nous deux Pumas» en 16 Jours» k Trpu-
ville, au mois de septembre 1846, je crois.
II est vrai que, dans Monte-Cristo se trouve un épisode (celui de Vampa
et des bandits romains, un volume environ) qui m'est absolument étranger.
Ce serait alors une nouvelle de M. Fiofentino récrite par Dumas, et que ce
dernier, bien malgré moi, a coudée plus ou moins heureusement à notre ro-
(1) On se doutait bien, avant nos Supercheries, que les livres imprimés sous' le nom de
M. Dumas t'étaient pât tousse lui; mais sel familière alttrroateni qu'il les rendait tien*
par les changements et retouches qu'il leur Taisait subir en les récrivant de sa belle main.
'f*our notre compte, norw ne croyions à rien de ceia. Un homme qui ne prend pas ht peina
4e se relire lui-même, elle solécisme reproché s'en est qu'tioe preuve, ne relit pas lea autres.
Voici une oouvetle preuve de la légèreté de IL Dumas. Nous avons sous les veux un billet ge
trois lignes! la première bien malheureusement «onfttruite, est celle-ci : « h» science et Ja
littérature ëon {*k\ mal f»«cmUIc!:i » ...
— 540-
man. Quel que soit le mérite de cet épisode, je persiste à ne pas le trouver à
sa place dans Monte-Cristo (1).
Le reste de mes ouvrages, faits en. collaboration avec Dumas, se compose
de : Une fille du Régent, le Chevalier de Maison Rouge, la Reine Margot,
Vingt ans après, la Dame de Monsoreau, le Bâtard de Mauléon, la Guerre
des Femmes, le Vicomte de Bragelonne, les Quarante-cinq, Joseph Balsamo,
le Collier de la Reine, Ange Pitou, première partie.
Tous ces livres, plan et exécution, sont de Dumas et de moi seuls. Je n'ai
jamais tiercé Dumas. Je l'ai secondé bien souvent, comme vous pouvez
voir. H m'a prié d'exécuter Olympe de Clèves et la Tulipe Noire, dont l'idée,
je crois, est de vous. J'ai aussi travaillé à Ingénue : là s'est arrêtée notre col-
laboration.
Tous mes ouvrages dramatiques faits avec Dumas, sont signés de nos deux
noms.
Voyez, cher ami, a propos de cet immense travail, combien d'erreurs
M. Quérard a commises sans s'en douter ; que n'ai-je pu lui faire lire mon
acte de propriété! A vous de cœur,
Signé : Maquet.
D'où tenons-nous cette lettre? Nos lecteurs doivent être indifférents
à l'égard de sa source. Qu'il leur suffise de savoir qu'elle est authen-
tique. Nous ajouterons que le même heureux hasard qui Ta mise
en notre possession a voulu qu'elle fût accompagnée d'une autre let-
tre, du Monsieur Paul (?) à qui elle est adressée, dans laquelle lui
aussi se fait connaître pour collaborateur anonyme de M. Alexandre
Dumas père, et voici en quels termes :
Quant à moi, ma collaboration avec Dumas ne consiste qu'en sujets trou-
vés, plans dressés et notes fournies, quoique Dumas m'ait aussi honoré de
son solécisme eui pars magna fuit, sur un exemplaire des Fantômes. Je suis
tout bonnement un inventeur et je ne m'en vante pas. On appelle aussi cela :
un charpentier.
J'ai donné à Dumas, qui est bien le premier metteur en œuvra que je
sache, plans et notes, canevas et charpentes pour les Fantômes, lePèreOlifus,
la Dame au collier de velours.
J'ai donné seulement le plan, y compris le sujet bien entendu, pour la
Tulipe Noire, (Hympe de Clèves, et Ingénue, que Maquet a composés avec
Dumas.
Pour la Colombe, Dumas l'a composée seul, sur mon plan. •
Que de revendications semblables pourraient nous être adressées.
Ce serait un jour M. Paul Meurice, qui a écrit cinq ou six romans
pour M. A. Dumas ; un autre jour, ce serait M— la comtesse Dash (la
vicomtesse de Saint-llfars) qui jadis a déjà composé quelques nouvelles
sous le nom de la même raison commerciale, et qui dans ces derniers
temps a fourni au «Mousquetaire» : la Vie et Us aventures de Mm* de
Monaco, le Secrétaire de JUm du De f fond, et qui publie actuellement,
{P *2*i ?V0BS dlèdans no* SupereherUê Jt. I", pag. 507), une partie des outrages qui
onl terri à la composition de ce roman, parmi lesquels figurent des « Mémoires tirés des
arebftes de la poHcede Paris » (ttto-37, s volume in-8), imprimés sous le nom de M. i.
Feuchel, arcmvmc 4c la poltec, mais qui sont en réalité de if . Je baron de Umôtiie-Unftjon.
- m —
r en feuilleton, dans « le Siècle » : Impressions de voyages. Journal de
M™ Giovani.... ; puis un autre jour, M. Paul Boccage venant revea-
P ' cliquer la composition des Mohicans de Paris. Et combien d'autres
t écrivains pourrions-nous ajouter. La crainte de revendications à
1 venir a fait prendre le parti à M. A. Dumas de ne plus se présenter
que comme l'éditeur de certains romans offerts à son patronage.
DE CECI, ET DE CELA.
Sur une nouvelle division de la Bible. — Il se fait en ce moment,
en Angleterre, une réforme relative à l'impression du texte de la
Bible; la chose mérite qu'on en dise quelques mots au point de Vue
bibliographique.
Tout le monde sait que les divers livres du Vieux et du Nouveau-
Testament, tels qu'on les imprime depuis des siècles , en quelques
langues que ce soit, sont divisés en chapitres et en versets.
Ces divisions n'existent point dans les textes originaux.
Elles ont été imaginées pour faciliter les recherches, et indiquer
les renvois, lorsqu'on eut l'idée de rédiger des concordances de l'E-
criture-Sainte.
Le cardinal Hugues de Saint-Cher, mort en 1263, rédigea la pre-
mière Concordance latine de la Bible, et, à cette occasion, l'Écriture
fut partagée en chapitres.
Au XVIe siècle, les chapitres furent partagés en versets; c'est à tort
qu'on a attribué ce travail à Robert Estienne; la Vulgaie da Sixte*
Quint a servi de règle pour ce morcellement des chapitres.
Nul autre livre n'a jamais été traité de la sorte.
On a fait observer qu'en découpant ainsi en petites phrases isolées
les textes suivis, on rend fréquemment le sens difficile à saisir : les
narrations sont coupées, les arguments interrompus. Parfois un cha-
pitre prend fin, et un autre commence au milieu d'une phrase. Un
fort beau passage d'Isale, formant une composition qui devrait être
parfaitement isolée est coupé en deux chapitres, et (tons l'un et l'au-
tre,4 il est précédé ou suivi par des versets qui lui sont étrangers, de
sorte que le lecteur ne s'y reconnaît plus.
Le sens parfois difficile de quelques-unes des Èpitres de saint Paul
devient beaucoup plus aisé à saisir lorsqu'on lit les paroles de l'apô-
tres d'une façon continue , et sans se laisser interrompre par les di-
visions artificielles introduites par des modernes.
Deux éditions diverses de la Bible ont paru récemment à Londres;
elles offrent un texte divisé en paragraphes d'une assez grande éten-
due; il n'y a plus ni chapitres ni versets; il paraît que le public .an-
glais est favorable à cette innovation. Un journal qui fait autorité,
YÈdinburgk-RevieWy l'a fortement appuyée (t. CII, 1855, p. 418);
peut-être l'exemple mériterait-il d'être suivi en France, en dépil
de la toute-puissance de la routine. G. B.
La littérature française dans les hautes régions. — Cette année
est remarquable par les productions d'écrivains sortant des rangs or-
dinaires. C'est d'abord S* M. Napoléon, à laquelle on a attribué, avec
fondement * à ce qu'il paraît, deux articles très remarquables sur la
question d'Orient, qui ont paru dans le «Moniteur universel» * il y a
six jnois. On a attribué aussi, bien à tort, à cette main de maître» l'é-
crit intitulé : Nécessité d'un congrès pour pacifier V Europe , par un
homme d'État, qui vient de paraître ; mais d'après « la Presse » , la
paternité de cet opuscule, écrit dans l'esprit russe , est décidément
acquise à M. Ch. Duveyrier.
La Revue des Deux-Mondes & publié dans ses livraisons des 15 mars
et 1er avril deux articles intitulés, l'un Les Zouaves, l'autre Les Chas-
seurs à pied, qui ont paru signés V. de Mars, gérant delà Revue; niais
tout le monde sait aujourd'hui que ces deux morceaux sont du duc d' Au-
maie; ils ont môme été réimprimés en Belgique avec le nom de l'auteur.
L'ouvrage intitulé Trente lettres d'un vétéran russe , que nous
avons annoncé page 275, est du prince Pierre Viazemsky, excellent
russoldtre, bien entendu.
Le théâtre de l'Odéon a donné tout récemment un drame intitulé
La Florentine. C'est la Galigaï, maréchale d'Ancre, déjà plusieurs
ibis mise à la scène» et en dernier lieu, avec beaucoup de talent, par
NL Alfred de Vigny, en 1831. A la représentation de la pièce de l'O-
déon, on a nommé comme auteur M. Charles-Edmond , qui est le
pseudonyme de M. Edmond Choiecki, ancien co-rédacteur du jour-
nal «la Presse». D'après les on-dit, ce drame serait d'un membre de
la famille impériale; il aurait été retouché par M. Victor Séjour et
M. Choiecki, commensal du prince, en aurait assumé la responsa-
bilité vis-à-vis du public.
Unnouveau bibliothécaire. ~Un de nos biMiognostes les plus distin-
gués, et qui depuis longtemps a l'une des premières places marquées
à la Bibliothèque impériale, M. Paul Lacroix (le bibliophile Jacob) , a
été nommé ce mois (décembre) conservateur-adjoint à la bibliothèque
de l'Arsenal, en remplacement du célèbre poète polonais Mickiewic*,
mort récemment en Orient, où il était allé avec l'autorisation du gou-
vernement français. Il est à désirer, dans l'intérêt de la Bibliothèque
que impériale, nous apprenions bientôt qu'un omnibus a conduit de
l'Arsenal à la rue de Richelieu M. Paul Lacroix, ses lares et son in-
contestable érudition.
■■■■■■- ■— » ■- — I. - ... .-^-.- -.-.. ,< ,, -f,.-r - | ■ -■ -f- - r-
Pourquoi une Sowcription-Quérard?
U s'accomplit dans la librairie française un fait qui peut-être n'a pas
eu de précédent. Une souscription est ouverte depuis le premier de ce
mois en faveur d'un... bibliographe (1) : l'archiviste de la république
des lettres françaises, etlerédacteurde ce journal en est le bénéficiaire.
1) Voyei fo feuilleton de < la Bibliographie fie la France » pagfl* W0. MO; tftt fl 641. •
-«43-
h De là te question : Pourquoi une Souscription-Quérard? A moi d'y
I répondre.
La bibliographie n'est nulle part une profession. La France serait
la dernière nation où elle fût possible, parce qu'on s'y occupe encore
moins d'histoire littéraire que cbe2 les autres.
Les ouvrages importants en. bibliographie, qu'ils soient généraux
ou particuliers, exigent de longues années de préparation, et (tes sa-
crifices de tous les instants; l'exécution typographique est très chère,
à cause de la variété de caractères dont l'emploi est nécessaire* Heu-
reux encore si leurs auteurs, ainsi qu'on me l'a reproché, ne mettent
en pratique le précepte donné par Boileau :
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
s'ils ne refont pas leurs livres sur des épreuves! En fin de compte, ces
livres, qui ont demandé de longues veilles et de grands sacrifices, ne
sont recherchés que par un public très restreint Aussi les bibliogra-
phes trouvent-ils rarement d'éditeurs. D'où il s'ensuit que les biblio-
graphes de profession n'existent pas, parce qu'ils ne pourraient espé-
rer de vivre des fruits de leurs labeurs, d'ailleurs utiles et honora-
bles. J'en ai fait trente-cinq ans la triste expérience.
G. Fleischer avait commencé la publication d'un bon ouvrage, sous
le titre dé Dictionnaire de bibliographie française, qui devait former
24 volumes in-8 : il en publia les deux premiers volumes en 1812,
mais il fut obligé de s'arrêter là, faute d'encouragements. Aussi, dans
son désespoir, disait-il avec son accent tudesqne : « J'aimerais mieux
manger du fer que de faire de la bibliographie en France ». Watt, en
Angleterre, usa sa vie à l'érection d'un monument en l'honneur de*
lettres de son pays : son fils, voulant rendre hommage à sa mémoire*
fit imprimer sa Bibliotheca Britannica, 4 gros volumes in-4, ou*
vrage d'une très grand secours pour les établissements littéraires et
les travailleurs; il y absorba son patrimoine. L'auteur de la France
littéraire et des Supercheries littéraires ne devait pas avoir un meil-
leur sort que Fleischer et Watt. Comment, en le sachant, n'ai-je pas
reculé à l'aspect de cette carrière ingrate ? Ah l c'est que la Lutte est
insensée* contre une vocation fortement prononcée, et quand surtout
on se .croit appelé à remplir une mission d'utilité.
La bibliographie ne peut être cultivée que par deg personnes riches.,
ou avec la protection des gouvernements , s'ils ne veulent pas que la
science des livres se perde ; au moins, par des amateurs occupant
des fonctions assez bien rémunérées pour pouvoir distraire de leur
traitement une somme quelconque pour cette culture.
La librairie parisienne n'ignore rien de ce que je viens d'avancer ;
elle m'a vu longtemps jouer mon avenir avec insouciance dans ce
chemin qui ne conduit ni à la fortune ni à l'Institut; elle s'en est tant
et si bien émue, qu'un beau jour elle est venue me tendre une main
généreuse pour m'en, retirer. Trois de ses plus honorables membres
— *44 —
se sont alors entendus pour organiser une souscription, non pour ceci»
ni pour cela» mais une souscription d'honneur au bénéfice dé celui
qui a donné trente-cinq ans de sa vie au service désintéressé de cette
branche importante de notre industrie.
Voilà le pourquoi de la Souscription-Quérard.
Ainsi, qu'on se cotise pour offrir une épée d'honneur à un vaillant
capitaine en récompense des lauriers qu'il a cueillis ; que le public
s'empresse d'aller à une représentation à bénéfice d'un acteur qui
l'a long-temps charmé, ainsi la librairie a voulu récompenser le zèle
du bibliographe.
Honneur donc à MM. Didot, J.-B. Baiilière et H. Bossange, les trois
promoteurs de cette souscription. Leur initiative a été complètement
approuvée, et je vois, avec le plus profond attendrissement, que
MM. les libraires des départements , de l'étranger, aussi bien que
ceux de Paris, s'empressent de répondre à leur appel, inusité, pour
me donner une preuve de généreuse sympathie. Compensation flat-
teuse de tant de fatigues, d'abnégation et de tristes préoccupations!
Comme M. Prudhomme, je pourrai donc dire aussi : « Ce sabre est le
plus beau jour de ma vie ».
J'ai le regret de devoir imiter la discrétion des listes de la « Biblio-
graphie de la France ». Il eût été doux à mon cœur de pouvoir adres-
ser des remerciements personnels à plusieurs souscripteurs, tels qu'à
l'un des trois promoteurs, aussi remarquable par son intelligence et
son honorabilité de négociant qu'admirable par son chaleureux et
inépuisable dévouement à ses amis ; aux bibliophiles MM. D. de L. et
E. F., qui, depuis tant d'années, me donnent des preuves de leur
bienveillance; au modeste bibliophile, digne et excellent homme,
qui se glorifie de n'être qu'un; laboureur, mais comme Courier était
vigneron , et , comme est encore aujourd'hui bûcheron , Fun des
hommes les plus honorables de nos précédentes Assemblées législati-
ves, M. Marchai, de Nancy, pour qui les bons livres sont de bons dé-
lassements de ses occupations forestières.
Cette souscription est une preuve significative de l'estime que mes
travaux m'ont conquise dans la librairie : elle fait naturellement oppo-
sition aux quatre ridicules procès et aux méprisables insultes dont
d'autres ont jugé précédemment devoir me récompenser. Ses propor-
tions sont on ne peut plus flatteuses pour un homme qui a toujours
caché sa vie.
En effet, en lisant les listes publiées par le feuilleton de « la Biblio-
graphie de la France», après les noms des trois promoteurs de la
souscription, je remarque celui du Cercle de l'imprimerie et de la
librairie, qui , sur la proposition d'un de ses membres les plus dis-
tingués, M. J.-B. Baiilière, a bien voulu, en faveur du motif, disposer
de son influence ; celui de M. Pillet aîné, dont je me suis fait pourtant
le concurrent , mouvement de trop bon goût pour que chacun n'ap-
précie oas la délicatesse de cette souscription. Je vois ensuite les noms
_ -i
-5*5 —
île MM. les principaux éditeurs et libraires-commissiooûaires de Paris,
avec ou en dehors du cercle de l'imprimerie et de la librairie ; ceux de
quelques bibliophiles: MM. Jacq. Breseon (et sa famille), Clogene&n^
d'autres, qui ont voulu conserver l'anonyme; et, comme les lettres,
ainsi que les sciences et les arts ont le Monde pour patrie et leurs amis
partout, quelques autres, étrangers à la France, ont cru devoir con-
courir à cette œuvre réparatrice. On ne doit pas être surpris de trou-
ver dans les listes, le nom de l'honorable M.Sylvain van de Weyer%
ambassadeur de Belgique en Angleterre, aussi élégant écrivain français
que bibliophile du goût le plus distingué ; de deux Espagnols (MM. Ba-
sualdo et Jimenez y Teiœido, à Madrid) ; je remarque encore le nom
d'un bibliothécaire d'une petite localité de la France, M. Matkon, à
Neufchàtel, auquel n'a pas tardé à venir se joindre M. Sybel, à Berlin
(l'Allemagne est la terre amie des bibliographes); d'un collègue, qui
vraisemblablement sera l'unique, l'estimable et zélé abbé Duples&yy
directeur de la « Bibliographie catholique » ; ceux de fidèles amis,
anciens et nouveaux : MM. Alkan aîné, Forert aîné , libraire à Nan-
tes; Ladrague, ancien libraire à Moscou; de plusieurs libraire à l'é-
tranger, comme par exemple : en Allemagne (MM. A. Ascher et Ce,
k Berlin); en l'Angleterre (Hipp. Baillière, et Barthès et Loteell, à
Londres) ; en Belgique (MM. Périchon, à Bruxelles , et MM. Buciy k
Luxembourg); en Espagne (M. Poupart, à Madrid); en Suisse
(M. Joël Cherbuliez)% et ce ne seront pas les derniers; jusqu'à des
noms d'employés de maisons de librairie dans des positions plus ou
moins modestes, parmi lesquels je citerai particulièrement tous ceux
des maisons H. Bossange et F. Didot.
v La France, a-t-on dit, qui n'est jamais ingrate, a tôt ou tard des
couronnes ou des statues pour ceux de ses enfants qui se dévouent à
son bonheur ou à sa gloire ». La librairie en particulier a voulu, par
sa souscription, décerner une médaille à l'invalide bibliographe
qu'elle a jugé lui avoir rendu service, et elle l'a fait. Mille remercie-
ments à toutes les personnes qui y ont pris et qui y prendront part.
Mon devoiràmoi est de conserver leurs noms avec reconnaissance, aussi
m'empresserai-je de tous les écrire sur le revers de cette médaille,
sitôt que la souscription sera close* Le Quérard publiera la liste
générale.
28 décembre 1855. J.-M. QcéBARD.
LA NÉCROPOLE LITTÉRAIRE.
\* ARTICLE (1).
BACKER (J. de), ou DEBACKER, doyen d'âge des médecins belges, doc-
teur en médecine, en chirurgie et en accouchements, chirurgien en chef du
Grand-Hospice, mort à Gheel, le 7 mai 1855, à l'âge de 90 ans. En 1790,
(i) Voyez les piges 28-40. 65-80, 1 19-195. 465-47'i.
J. de Babker qui avait été-reçu docteur à. Plfoiversité de Léuvaln, 4oot II
fut pWs tard un des kuréaU, «gcrfcstit ton art depuis «oixartte .sjtnèje* avec
ajtfant de distinction que de désintéressement. Esquiro), dan* sou remarqua
ble ouvrage, a rendu hommage au mérite de M. de Backer, en. le citant au
nombre des spécialités les plus savantes qui se sont consacrées à l'étude des
maladies mentales. Ce docteur, à ce qu'il parait , s'est plus occupé de pra-
tique que d'écrire, car nous ne connaissons de lui que les observations sui-
vantes, imprimées dafcs le tome 1ÏI de la « Bibliothèque médicale « (1826) :
Observation sur un adku\ tfésieal ; — Observation iïune luxation spon-
tanée du fémut gauchi, et dans !& « Journal de Médecine » (de Bruxelles),
tome 1" (1836) : Consàdiraéions nouvelles sur lèfnkptiô ; — Observation
de gangrène eénile du rwtnfre aMminal droit. \
BAAEIGTS DE LA BOBOS (Jeau-4apques-Hippc>rjM*Amédée). capitaine
de vaisseau et aieje-derçamp du .ministère de la marine et des colonies;. Né
le 31 octobre 1809, il fit ses études à l'école maritime d'Angoulême, et de-
vint successivement : aspirant le 23 septembre 1827, enseigne de vaisseau le
31 janvier 1832, lieutenant de vaisseau le 38 août 1838, capitaine de fré-
gate le 21 février 1847, enfin, capitaine de vaisseau le 8 mars 1854. If. de
La Borde réunissait toutes les -qualités qui constituent l'homme de mer
expérimenté. Il avait assisté à l'expédition d'Alger, à celle de Vera*Cruz,
où il avait été blessé ; enfin après avoir servi comme officier, comme second
et comme capitaine sur différente bâtiments de la flotte, son dernier com-
mandement a été celui de la station dislande : le commerce de tous no*
ports du Nord sait avec quelle distinction il a été exercé. Après cette labo-
rieuse campagne de trois années, M. de La Borde avait été appelé par
S. Exe. le ministre de la marine aux fonctions d'aide-de-camp ; c'est à ce
poste de confiance que la mort est venue l'enlever, à Paris, le 11 février
dernier : il a succombé a une longue et douloureuse maladie. Badeîgts de
La Borde est mort à la force de l'âge, et il a emporté les regret» unanimes,
la profonde estime de ses frères d'armes et de ses supérieurs. Nature fran-
che, loyale, esprit cultivé» intelligence sérieuse» il avait su, tout en suivant
activement la carrière maritime, utiliser ses quelques loisirs par des études
et par des publications consacrées à d'importantes questions commerciales.*
Nous connaissons de ce brave marin dont la vie fut consacrée tout en-
tière au pays.
I. Course aux ruines de Messine, en traversant une partie de l'ancienne
Messénie et visitant les villes grecques de Nissi et Androussa, au commen-
cement de mars 1829. —Impr. dans les « Annales maritimes et coloniales»,
2* partie, f 849, tom. I!, p. 419-4*6.
L'auteur n'était alors qu!enseigne de vaisseau et il en a pris la qualité sur
le frontispice de cet-écrit.
II. Rapport sur les pèches de la morue et du hareng sur les côtes de la
Norwége. (Extr. des « Nouvelles Annales de la marine et des colonies »).
Paris, de l'impr. de Dupont, 1931; ia- ^ de 16 pag.
C'est comme commandant de Ta station dislande que l'auteur a fait im-
primer cet écrit.
III. De la pèche aux phoques, et de l'introduction de cette industrie en
France. — Impr. dans les < Nouvelles Annales de la marine et des colonies*,
1854, tome XU p. 6-51.
L'auteur n'était encore que capitaine de frégate lorsqu'il rédigea cet écrit,
et c'est avec cette qualité qu'il Ta publié.
* Badeigts de La Borde, en outre, a écrit dans le- 1 Moniteur de la flotte »
** (1854-55). Ce journal ddit a s* plume, à fa fois élégante et sérieuse, plus
*■ d'un article sur le commerce d'Islande, sur la marine, etc. C'est encore toi
a'ï qui, sous le pseudonyme du major yonvàLj a fourni dans les colonnes du
sl** « Moniteur de la flotte » les premiers renseignements livrés à la 'presse pé-
*?' riodique, sur la mer Noire, sur la Crimée, sur Sébastopol et que le public a
•^ accueillis avec une faveur si marquée. Quelques mois avant sa mort, Ba*
w! deigts de La Borde avait commencé à mettre en ordre des documents inléres-
w sants, notamment sur V Histoire d% Mande et sur la campagne de YEmpédi-
ih Uve de 1851 à 1833, dans cette contrée. « 1! esta souhaiter que ces travaux
•fc » ne soient pas abandonnés à l'oubli et qu'une main arme leur fasse voir le
» jour dé la publication ; c'est le legs d'un officier de mérite et de ôCBnr,
*,■ » dont toute la vie a été utile et honorable, et cette publication serait un
m » dernier hommage rendu à sa mémoire. »
j^i Le « Moniteur de la flotte » du 18 février contient une notice intéressante,
! m quoique succincte, sur Badeigts deLa Borde, signée de Sainte-Adresse, masque
livi de M. J. Delarbre, chef du cabinet du ministre de la marine et des colonies.
j$l BAETS (A. de), peintre belge distingué, professeur de l'Académie de
«i Gand, mort dans cette ville, le 24 avril 1855, à l'âge de 61 ans.
U BALGUERIE (Jean), ancien député de la Gironde, mort à Bordeaux, dans
AH là première quinzaine de décembre 1855, à l'âge de 85 ans. Ne serait-ce pas
0 fauteur d'un Tableau statistique du département du Gers, brochure gr. in-8,
fcu jlublîée en 1802? Ce serait alors le seul ouvragé que nou9 connaissions de
C0, cet ancien députe.
|i BARBIER (Jean-Baptiste-Grégoire), docteur en médecine de la Faculté de
;('j Paris, d'abord professeur de botanique au Jardîn-des*Plantes d'Amiens,
lll ensuite médecin en chef de l'Hôtel-DIeu de la même ville, directeur et pfo-
^ fesseur de pathologie et de clinique interne à Pécole secondaire de méae-
0 cine d'Amiens, membre associé de l'Académie royale de médecine, cor-
gj respondant de la Société de médecine de Paris, de celie de pharmacie de
,g la môme ville, associé correspondant de la Société médico-botanique de Lon-
ty dres, des académies et sociétés médicales d'Amiens, d'Arras, d'Evreux, de
0 Louvain, etc., etc.; né à Poix (Somme), en 1776. Barbier, après s'être
occupé de pharmacie, et avoir commencé son éducation médicale dans l' Hôtel-
Dieu. d'Amiens, fut reçu docteur de la Faculté de Paris en 1803. Sa thèse,
qui a pour titre : Exposition de nouveaux principes de pharmacologie, a
excité vivement l'attention publique. Deux ans après, elle a été développée
1 par l'auteur, dans un traité in-8, sous le nom de Principes généraux de phar-
macologie. Cet ouvrage, accueilli en France et chez l'étranger avec une
I grande faveur, a été traduit en plusieurs langues; plein d'idées neuves, de
vues profondes et d'aperçus ingénieux, il a opéré une véritable révolution
■ dans la classification méthodique des médicaments, dans Pexplication de
, leurs effets primitifs et secondaires, et dans l'étude de cette bf anche, impor-
tante de la science médicale, Cuvier, dans son « Rapport sur les progrès des
, sciences naturelles pendant la Révolution, » Ta cité, en 1808, parmi les pro-
ductions Us plus remarquables qui aient été publiées depuis 1789, et, dans le
., Rapport présenté en 1810, par l'Institut national pour les prix décennaux, il
f n'a point paru déplacé à côté des ouvrages de Corvisart, Pinel et Brous~ais.
' £n 1812, Barbier lut choisi», avec les hommes les plus distingués dé cette
époque, pour concouru 4 la rédaction du, grand « Dictionnaire des sciences
' médicales », et s'il n'a pas été l'un des plus féeonds, il a été du moins l'vo
des plus consciencieux collaborateurs de cette collection précieuse Lors de
ia création de l'Académie royale de médecine, en 1820, il fut placé comme
associé, si on peut ajouter ce mot, sur la première liste des membres dési-
gnés par le Gouvernement et par l'opinion publique, pour former cette société
savante. Barbier fit paraître, en 1811, un Traité d'hygiène appliquée à la
thérapeutique, sur un plan tout nouveau. En 1819 et 1820, un Traité élé-
mentaire de matière médicale, qui doit être considéré comme présentant l'ap -
plication de ses principes à la pratique médicale. La première édition de cet
ouvrage ayant été promptement épuisée, l'auteur en a donné, en 1824, une
seconde» et celle-ci a été suivie, en 1890, par une troisième, enrichie de
toutes les additions et modifications réclamées par la marche progressive des
sciences naturelles depuis dix ans. Ce traité n'a donc pas vieilli, et il est
encore aujourd'hui le guide le plus sûr que puissent consulter les élèves et
même les praticiens. Nous devons aussi au docteur Barbier des Réflexions
sur les fièvres, ayant pour objet d'introduire des modifications importantes
dans la théorie de Broussais sur cette matière ; un Précis de nosologie et de
thérapeutique, dont les deux premiers volumes, qui ont paru en 1827 et 1828,
ont fait vivement désirer la publication d'un troisième; un assez grand nombre
d'observations lues dans les séances de la Société médicale d'Amiens et de
l'Académie royale de médecine, quelques Lettres sur le choléra amiénois,
publiées dans la « Gazette médicale » de 1832 ; enfin des Considérations sur
l'emploi d'une nouvelle préparation & opium désignée sous le nom de codéine,
présentées, en 1834, à l'Académie. Barbier s'est cru autorisé à établir que
cette substance a une action sur les nerfs ganglionaires , et particulièrement
sur ceux de la région épigastre. Cette opinion est confirmée par l'expérience.
Sa découverte aura la plus heureuse influence sur le traitement des maladies
nerveuses (1). Barbier est mort dans la dernière huitaine de novembre 1855,
à Amiens, avec le titre de directeur honoraire de l'École de médecine de celte
ville : il était âgé de 79 ans et 6 mois.
OUVBAGBS DU DOCTKtJR J.-B.»G. BABMKft.
I. Exposition des nouveaux principes de pharmacologie, qui forment de
la matière médicale une science nouvelle, etc. Paris, 1803, in-8. *
La doctrine indiquée dans cet opuscule, qui servit de thèse à l'auteur, est
plus amplement développée dans l'ouvrage suivant:
IL Principes généraux de pharmacologie ou de matière médicale. Paris,
Crochard, 1808, in-8.
Cet ouvrage est une application des vues de Bichat à la matière médicale,
plus heureuse que celle de Schwilgué ; c'est aussi le meilleur formulaire que
nous ayons, sans en excepter le Codex.
IIL Traité a" hygiène appliquée à la thérapeutique. Paris, Lhui Hier, 1811.
2 vol. in-£.
Seul ouvrage moderne que nous ayons sur cet important sujet.
IV. Traité élémentaire de matière médicale. Paris , Méquignon-Marvis,
1819-20, 3 vol. in-8. — Deuxième édition, avec des augmentations et des
changements. Ib., 1824, 3 vol. in-8 ; — 3e éd. 1830 ; — 4« éd. 1837, 3 v. in*.
V. Réflexions sur les fièvres. Paris, le même, 1821 , in-8 de 32 pages.
VI. Précis de nosologie et de thérapeutique. Paris , le même , 1827-28 ,
2 vol. in-8.
(I) Biogr. des hommes célèbres du départ, de la Somme (par M. ttyac. Duneve».
▲miel», 1815, i. r, pag. 4i H sut*.
- 549 -
» D'après la « Biographie médicale » , le docteur Barbier a encore lu ou commu-
i nique à la Société d'Abbeville plusieurs mémoires que noua ne garantissons
t pas avoir élé imprimés : sur l'opium, proposé comme moyen pour calmer les
» douleurs de l'accouchement (1799). — Observations ornithologiques, relatives
i aux migrations des petits oiseaux, que le froid et la mauvaise saison chassent
i de nos climats (idem). — Réflexions sur la possibilité d'une nosologie exacte,
i et sur l'utilité d'une nomenclature médicale (idem).— Notice sur la maladie
t appelée danse de Saint-Guy (chorea St-Viti) {idem). — Réflexions sur les
; . convulsions pendant la gestation et le travail de l'accouchement (idem. )
i BARCHOU DE PENHOEN (le baron Auguste-Théodore-Hilaire), né à
i Morlaix (Finistère), le 28 avril 1801, était capitaine au corps royal d'état-
t major lors de la première expédition d'Afrique, il y prit part en cette qualité,
i et se fit l'un de ses premiers historiens. Démissionnaire après la révolution
i de 1830, par refus de serment, il se livra avec ardeur à des travaux histori-
i ques et philosophiques. De 1832 à 1834, il prit part à la rédaction de la
i « Revue des Deux-Mondes », et plus tard, a une autre qui n'a eu qu'une
| courte existence, la « Revue Bretonne » (Brest, janvier à novembre 1843,
i 2 vol. in-8). Après la révolution de 1848, il fut nommé par les légitimiste»
l du Finistère à la Représentation nationale (assemblées Constituante et Légis-
, lalive). L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le choisit, le 25 jan-
i vier 1850, comme membre libre, pour remplacer le chevalier Artaud de
, Montor. Le baron Barchou de Penhoën est mort à Sai nt-Ger mai n-en- Lave,
i le. 29 juillet 1855. Nous connaissons de lui :
I. Philosophie de Fichte. — Imprime dans la « Revue des Deux-Mondes » ,
no du l«r mars 1832.
IL Souvetrirs de l'expédition d'Afrique. Paris, de l'impr. de P. Renouard,
1832, in-8 de 80 pages.
Extraits de la ■ Revue des Deux Mondes » .
III. Destination de l'Homme, de Fichte; traduit de l'allemand. Paris,
Paulin, 1833, in-8. — Deuxième édition. Paris, Charpentier, 1836, in-8.
IV. Mémoires d'un officier d* et it-major sur la guerre d'Alger. Paris, Char-
pentier, ^835, in-8.
V. Guillaume d'Orange et Louis- Philippe (1688-1830). Paris, Charpen-
tier, 1835, in-8.
VI. Philosophie de Schelling. Paris, Paulin, 1834, in-8.
Ce volume n'est point la traduction d'un ouvrage intitulé « Philosophie
de Schelling », mais bien des Etudes sur ce philosophe allemand que M. le
baron Barchou dePenhoën avait publiées l'année précédente, dans les tomes I
et II de la deuxième 3érie de la * Revue des Deux-Mondes. » Dans ce3 étu-
des , composées de deux articles, l'auteur a examiné, dans le premier, la
« Philosophie de la nature » de Schelling, et dans le second, ses « Esquisses
do la philosophie de l'Histoire ».
VIL Un Automne au bord de la mer. Paris, Charpentier, 1836, in-8.
Sous ce titre d'Un Automne au bord de la mer, on a réuni cinq morceaux
que l'auteur avait fait insérer dans la « Revue des Deux-Mondes » de 1832
à 1834. Ces morceaux sont : lo La Rade de Brest; — 2° Un Vaisseau à la
voile , traitant de la navigation dans l'Orient, dans l'antiquité et dans le
monde moderne; — 3° Le Choléra, fragment philosophique; — 4<> Le Che-
valier Du Couédic (Notice biographique;;— 5<> Essai d'une formule générale
de ï Histoire de l'Humanité, d'après les idées de M. Ballanche.
Par une de ces supercheries fréquentes de la part du même libraire,
37
M. Repotter a reproduit, sqbs le titre de : Les deux frigates, les deux ouvra-
ge* cités sous les b" V et VU, et au nom du baron Qarchou de Penhoën,
y a substitué celui du capitaine Ktarney.
VIII. Histoire de la philosophie allemande, depuis Leibnitz jusqu'à Regel.
Paris, Charpentier ( * Hachette), 1836, $1 vol. iu-8.
IX. Histoire de la conquête et de la fondation de V Empire anglais dans
l'Inde. Paris, Ladrange, 1841, 6 vol. in-8, avec une carte.
Reproduite eu 1844, avec de nouveaux frontispices portant pour adresse
de vendeur : le Comptoir des imprimeurs-unis,
X. Inde sous la domination anglaise (P). Paris, au Comptoir des impri-
meurs-unis, 1844, 2 vpl. in-8
Xi* Un mot sur la situation politique. Aux électeurs du Finistère. Paris,
de l'impr. de Guiraudet, 1849, in-3 de 4 pages.
XII. Lettre d'un membre de la majorité à ses commettants (aux électeurs
du Finistère). Paris, de l'impr. de Guyot, 1850, iti-8 de 92 pages.
XIII. Essai d'une philosophie de P Histoire. Paris, Guiraudet et Jouapst,
au Comptoir des imprimeurs-unis, 1854, 2 vol. in-8 (1).
M. Laboulaye, vice-président de l'Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres, a prononcé, aux funérailles du baron Barchou de Penhoën, un dis-
cours qui a été imprimé (Paris, F. Didot, in-4 de 4 pages.)
Voici le discours prononcé par M. Laboulaye :
« Avant que cette tombe ne se ferme, permettez -moi de prendre la parole,
au nom de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, pour dîne un dernier
adieu au confrère que nous enlève une mort prématurée. Je ne ferai pas
l'éloge de l'homme, cet éloge est dans tous les cœurs; mais je rappellerai
quelques-uns des titres littéraires de M. Barchou de Penhoën, titres qui nous
sont précieux, car c'est la littérature qui nous avait donné netre confrère,
comme un honneur pour la Compagnie, comme un ami pour chacun de nous.
» Dans un temps de révolution où l'ambition est partout, M. Barchou de
Penhoën, à qui sa position et son talent permettaient toutes les espérances,
n'a voulu être qu'un homme de lettres et qu'un philosophe; c'était là sa vo-
cation : vous savez s'il l'a fidèlement remplie. Il a servi avec distinction sous
Je drapeau de la France; législateur dans un moment de danger, ila défendu
avec courage Tordre et les lois menacés; mais soldat ou représentant, tout,
dans cette tête bien faite, se ramenait à la réflexion, et il a toujours été
plus inquiet de trouver la raison des choses que de ménager son intérêt ou
sa fortune.
» Un des premiers qui soient descendus sur la terre d'Afrique, un des
premiers il s'est fait l'historien de la conquête ; puis sa pensée s'est bientôt
portée sur ces vastes possessions d'Asie qui font la fortune et la richesse de
l'Angleterre; il a écrit sur l'Inde un long ouvrage, Justement estimé. Ce n'est
pas seulement le secret de l'administration anglaise que IL de Penhoëa- a
(0 En comparant noire Notice avec la sienne. H. G. Guiffrey s'apercevra facilement que
nous «ê l'avons pas copié; d'abord, nous ne faisons pas mourir l'académicien en question
vingt-quatre heures après sa sépulture; ensuite, comme M. G. Guiffrey, nous n'avons point
Dîna trois ouvrages! ceux que nous citons sous les n'\ I, VI et X. i.omme nous sommes
nahttué à faire de la bibliographie, nous nous somn " ~
- 0__r..._, ..„„„ sommes bien gardé de considérer c
deux ouvrages, le même dont on a renouvelé simplement les frontispices peur une cause ou
pbur une autre. Enfin le baron Barchou de Penhoën n'ayant que pris part à la « Revue bre-
lonnft», nous ne concevons pas que H. G. Guiffrey en ait allongé la liste de ses ouvrage.
Pourquoi pas abusai de la «Revue des l>eux<?Mondes« ? qette Kotice bibtiograpntcju* npus
parait laite aussi.... précipitamment que celle ù'ÂUërbom.
Les jugements portés sur les^uvrages de l'académicien *em «artfaent ètttréi. f^pnWte,
notre jupe » tous, leur a été mains favorable.
— aai —
voulu surprendre ; il a voulu 3uss\ aborder les grands problêmes que
soulève l'etucje de ce|te terre mystérieuse, et il a servi pinsi la science,
qui depuis longtemps, et bien avant la politique, avait les yeux tournés
vers l'Orient.
> Toutefois, la philosophie pure avait pour M. de Penhoën plus de char-
mes encore que l'Histoire. C'est lui qui le premier a porté la lumière dans
les obscurités de la nouvelle philosophie allemande. Fichte, qu'il aimait beau-
coup, était pour nous une énigme, jusqu'au jour où notre confrère nous a
fait connaître ce grand esprit par une traduction si claire et si transparente,
(ju'elle a été pour tous une révélation.
» Le dernier ouvrage de M. de Penhoën, l'œuvre de toute sa vie, a été
une Philosophie de l'Histoire.
» C'est un livre qui a le grand mérite d'être écrit par un bornée Q#[ a
vécu dans la Société et qui a longtemps réfléchi sur les actipns humaines.
Philosophe et chrétien, ami de la raison et de la foi, c'est par le spectacle de
l'Histoire que l'auteur résout te problème de notre destinée. Il nous fait voir
dans la suite des événements cette loi morale qui gouverpe le monde des
esprits non moins clairement que la loi physique règle le monde matériel ;
il montre à chacun que le devoir n'est que la soumission volontaire £ cette
loi suprême, et c'est ainsi qu'en associant le plus obscur individu à l'œuvre
même de Dieu, il lui défend de désespérer, et, au milieu dç toutes les épreu-
ves et de tous les sacrifices, lui apprend à compter sur le triomphe final de
la justice et de la vérité. Noble testament d'un noble esprit !
» Voilà, Messieurs, quelques-uns des titres de notre ami. C'est à ces belles
études qu'il a dévoué sa vie : il leur a tput sacrifié. Ne parlons pas de gloire,
ce mot fait mal en face d'une bière ; mais disons cependant que c'esf à cas
oeuvres qu'il a attaché son nom . et que ce nom , elles ne le laisseront pas
oublier.
» Et maintenant, adieu, cher confrère ; votre vie trop courte a du moins
été bien remplie. Comme soldat, comme député, comme écrivain, vous n'a-
vez servi que de saintes causes : la patrie, la justice, la philosophie, }a
religion. Aussi, au moment de la séparation suprême, il me semble que nous»
ne vous perdons pas tout entier, car vous nous léguez ce qu'un homigg peut
laisser après lui de plus excellent sur la terre , un bel exemple et un chçr
souvenir » .
BARRAN (l'abbé Jean). Voy. page 73.
BARRE (Jean-Jacques), graveur général de la Monnaie, homme de biçn
qui fut aussi un grand artiste, auquel on doit tant de chefs-d'œuvre numis,-
matiques. Barre appartenait à cette famille d'esprits d'élite qui sortent de la
foule par l'énergie de la volonté, et dont la vie est un enseignement çt un exem-
ple. Né de pauvres ouvriers, à Paris, le 3 août 1793, cette sombre année, Barre
resta sans soutien à l'âge de douze ans. Il entra alors chez un ciseleur fn
Qualité 4'apprenti ; puis, la ciselure proprement dite n'étant bientôt plus
m'un jeu pour cette jeune intelligence, qui aspirait à un art plus élevef 11
ut admis , k l'ûge fte dix-sept ans , comme ouvrier graveur par josepji
Jioli^r, graveur général des monnaies, dont il ne tarda pas s'attirer l'atten-
iion par son intelligence et ses progrès. Marié dès l'âge de dix -huit ans, il
devait travailler sans relâche ppur soutenir sa Camille. Dans l'impossibilité de
suivre |es cours de l'Ecole des Beaux-Arts, c'était sur ses nuits qui) prenait
ses heures d'études, qu'il dessinait, modelait et cherchait à se faire une
i
— 552 —
éducation qui lui avait été refusée. II s'était promis de devenir artiste, et il
le devint malgré les obstacles de sa misère et les difficultés de l'art ! De si
persistants et si généreux efforts ne pouvaient manquer leur but. A force
d'énergie et de courage, il sortit vainqueur de la lutte, et ses premiers tra-
vaux ne tardèrent pas à attirer sur l'ouvrier devenu artiste l'attention du
public. Il débuta par de nombreux ouvrages pour la galerie numismatique
des grands hommes français, et devint un des aides les plus actifs du direc-
teur de la monnaie des médailles , de Puymaurin. Il se fit remarquer au
concours des monnaies à l'effigie de Charles X, puis il exécuta, vers la même
époque, de beaux ouvrages, parmi lesquels il faut citer la grande médaille du
sacre, celles de Boïeldieu, de Gall, etc., etc. Après avoir disputé le prix an
concours pour les monnaies à l'effigie du roi Louis-Philippe, il grava, de
1831 à 1843, la célèbre médaille de la famille royale, ce chef-d'œuvre qui
rappelle les plus beaux travaux de Benvenuto Cellini, la médaille non moins
remarquable des monuments historiques, celle qui devait perpétuer le sou-
venir du retour des cendres de l'Empereur, et il exécuta beaucoup d'autres
travaux dont la nomenclature serait trop longue. C'est aussi Barre qui a
exécuté les nouveaux poinçons de garantie servant à contrôler l'orfèvrerie
et la bijouterie. Il avait consacré trois années à ce travail, inimitable modèle
qui a désespéré tous les contrefacteurs. En 1842, à la mort de Tiolier,
Barre, hautement signalé à la faveur publique comme à celle du gouver-
nement par de nombreux succès dans les concours et par ses travaux impor-
tants, fut nommé graveur général des monnaies, et se trouva ainsi appelé à
diriger ces mêmes ateliers où il était entré ouvrier à l'âge de dix-sept ans.
A partir de cette époque, il grave la série de monnaies de bronze projetée
sous le roi Louis-Philippe, prend part au concours des monnaies de la Répu-
blique, et obtient les trois premiers accessits pour l'or, l'argent et le bronze.
C'est encore lui qui est chargé de l'exécution des sceaux de l'Etat et de l'As-
semblée nationale. Au milieu de tous ces travaux, il trouve encore le temps
de graver la médaille des récompenses pour le salon de 1851, celle du prix
de moralité fondé dans le département de Seine-et-Oise par M. le duc de
Luynes, enfin il grave les monnaies à l'effigie du président, celles à l'effigie
de l'Empereur, et les types originaux de la nouvelle monnaie de bronze.
Cette vie de lutte et de travaux fut noblement récompensée. Aux dernières
années de sa laborieuse carrière, le pauvre ouvrier de 1810 était dès 1833
chevalier, en 1852 il fut promu au grade d'officier de la Légion-d'Honneur,
graveur général des monnaies, graveur du ministère de la justice, membre
du comité des monuments historiques, du conseil de la société d'encourage-
ment, de la commission municipale des beaux-arts, et du jury de l'exposition
universelle.
Ces hautes distinctions étaient la digne récompense de l'artiste de talent,
du fonctionnaire éminent Comme homme privé, Barre ne laisse pas
de moins honorables, de moins intéressants souvenirs. Cet homme d'une
trempe si forte, d'un caractère si plein d'énergie et de volonté, était dans le
monde d'un commerce aussi aimable qu'attachant. Autant son cœur était
ferme et droit, autant son esprit avait de finesse et de charme. C'est à ces
qualités, qui se complétaient l'une par l'autre, qu'il a dû cette belle carrière
si bien remplie et aussi ces nombreuses et honorables amitiés au milieu des-
quelles il laisse de si profonds regets. Dans les derniers moments de son exis-
tence défaillante, il a eu la consolation de voir placer à la même direction
et avec le même titre l'un de ses fils, M. Albert, son élève distingué et digne
J
- 553 —
de lui succéder ; l'autre, M. Auguste Barre, est l'un de nos sculpteurs les
plus distingués et les plus habiles. Barre a été enlevé à sa famille et aux
arts le 10 juin 1855 (1).
Barre a exécuté un grand nombre de médailles historiques et artistiques,
dont voici, d'après la « Biographie générale » des frères Didot, les sujets prin-
cipaux : Shakespeare, pour la Galerie universelle ; les Victoires et Conquêtes
des Français, de 1792 à 4815; — la mort du prince de Gondé; — l'offrande
à Esculape ; — l'église Sainte- Geneviève rendue au culte ; — le sacre de
Charles X (deux médailles de grand module) ; — Boïeldieu , pour la ville de
Rouen ; — le docteur Gall ; — la pose de la première pierre du Trocadéro,
Pozzo di Borgo, en 1830. C'est lui qui a gravé les médailles destinées à rap-
peler l'inauguration de la statue de Louis XIV à Montpellier, et de celle de
Louis XVI à Bordeaux; — la visite de la famille royale, à la Monnaie, en
1834; et de 1834 à 1838, les poinçons et bigornes de la garantie, qui ont
rendu depuis lors la contrefaçon impossible ; de 1841 à 1843, les billets de
la Banque de France et de celles de Rouen, de Lyon, et de Toulouse; une médaille
de M. Firmin Didot père;— le retour des cendres de Napoléon; — la statue du
duc d'Orléans, en 1842; — le roi des Belges et le prince Czartoriski, en
1847; — les sceaux de l'État et de l'Assemblée nationale , en 1848. Au con-
cours des monnaies de la République , Barre obtint les trois accessits. Il a
aussi gravé la médaille du comité des arts et monuments historiques , dont il
était membre, et devant lequel il avait fait, en 1851, un rapport remarquable
sur les procédés anciens et modernes du monnayage en France; enfin, il a
gravé la médaille du prince-président de la République, en 1850; celles des
comices agricoles rétablis par M. le duc Albert de Luynes, en 1851 et 1852 ;
les médailles à décerner aux exposants du dernier salon, pour la gravure en
taille douce et la lithographie, etc.
BARROIS (Joseph), de Lille (2) , député du département du Nord, à la
Chambre septennale, se montra d'abord grand partisan des idées libérales. Il
parcourut la Grèce pour y puiser cet enthousiasme sacré qu'excite dans les
cœurs un sol jadis consacré aux arts et à la liberté. De retour dans sa patrie,
Barrois fut nommé adjoint au maire de la ville de Lille, et donna bientôt sa
démission pour ne point participer aux actes d'une administration dont lui-
même avait signalé les abus. Malheureusement Barrois n'avait pas encore
atteint l'âge de l'éligibilité, et ses concitoyens furent forcés d'attendre qu'il
eût accompli ses huit lustres pour lui témoigner combien ils estimaient son
indépendance, en le chargeant de défendre les libertés de la patrie. Cette
époque bienheureuse arriva enfin, et Barrois alla siéger au milieu des man-
dataires de la nation, où il prit place sur les bancs ministériels. Le crédit de
Barrois était très-é tendu; mais il n'en faisait qu'un usage fort modéré. Il
fallait penser comme lui, c'est-à-dire comme il avait pensé plus tard, pour
obtenir son appui, et surtout avoir oublié ce que pensait Barrois avant sa
nomination. Rentré dans la vie privée, ami distingué des lettres et des arts,
il ne s'occupa plus que de recherches archéologiques , de travaux philolo-
giques et publia plusieurs ouvrages importants ; comme il était très-riche ,
c'est à ses frais que tous ont été imprimés, avec luxe (3). J. Barrois est mort
(1) MM. Edm. Texier et Delécluze*
(2) Jos. Barrois n'a d'article ni dans la « Biographie générale » de MM. F. Didot, ni dans
le « Bulletin du bibliophile », publié par M. Techener, ton éditeur.
(3) Disons-le néaninoiiis, daos l'intérêt de la vérité, J. Barrois s'occupa de lettres plutôt
-554-
dans la seconde quinzaine de juillet 1855, à Tige dé H) ans, dans sa maison
de campagne, près de Lille. Nous connaissons ae lui:
I. Prolypographie, ou Librairies des fils du roi Jean. Pkt\s, de l'iiùpf. dé
Cfàpélèt, 1830, ih4 de 44 p. et 6 ptanch.
tiré à 50 exemplaires. C'est le discours préliminaire de l'ouvrage suivant.
ÏL Bibliothèque protypographiquè, ott Librairies des fils du rôi Jéân,
Charles V, Jean de Befri, Philippe de Bourgogne et les siens, be Pimpr. dé
drèpelet, à Paris. Paris, Treùttel et WuHz, 1830, in-*, avec 6 planch.
Ouvragé magnifiquement imprimé en caractères gothiques. Il n'a été tiré
qu*â très-petil nombre.
Bàrrois a transcrit, avec une religieuse fidélité, le texte dés trois inven-
taires des bibliothèques de bourgogne qiii se trouvent dans lés archives dé
de Dijon ; en faisant imprimer en belles gothiques les coiutnèûceftiens et âéf-
fmimem de chacun dicèutx volumes. Nous aurions désiré, dit M. Floriah
Frocheur (1), qu'il se fût montré moins avare de notes, et qu'autant que
possible, il eût désigné les manuscrits qui subsistent, ainsi cjiie l'endroit où
on les conserve, quoiqu'ils soient éh majeure partie dans la fiiblïdthècjue de
èourgogne* à Bruxelles.
Peu de mois avant la publication du volume dé Bàrrois, que nous citons,
èabr. fceignot avait Fait imprimer le « Catalogue d'une partie des livres
composant l'ancienne bibliothèque des ducs de Bourgogne de la dernière
râoej d'après ^inventaire dé leurs meubles au XV* siècle, etc. » [Dijon et
Paris, i63t>, in-8 de 92 r)ag.]
« MM. Peignpt et Bàrrois ont également publié la liste des livres compris
» dans l'inventaire du i€ mars 1477, rédigé par ordre de Louis Xï, à Dijon,
» après là rnort de Charles-îe-fémêraire. Mais il est à remarquer que ces
> deux savants bibliophiles français sont ici en contradiction : M. Peignot
* â&igffèl&tftreè de quatre-vingt-un volumes, et M. Bàrrois, en parlant du
< même inventaire, n'en signale que vingt-huit; cette différence est notable,
» *t l'Une des deux listes est fautive, bien qu'elles paraissent être rédigé»
» toutes les deux d'àprè* l'inventaire original (2). »
III. Litirê (ie) xto trh bhèvahrettto conte d'Artois et de sa femme* fille aa
ceftte de Boulogne. Publié d'après les manuscrits et pour k première fois.
De l'tapr. dH Crapelett à Paris. Paria, Tèchtmer, 183/i, in-4 fcota. de 336
rJages, avec 28 planches (Anôo.).
6e roman m'appartient ni au cycle d'Arthur, ni à celui de Chàrternagne;
d ti'ëtet peâ un ouvrage allégorique comme les romans delà /tose*du Rewort,
de Fâvwtlj il n'emprunte rien du merveilleti* de Méiusim ou de Partons
fmns Ingénieux pendant da joli rofhm du bonite de PoHiefs i.3); c'est an
tableau de genre plein de naïveté» de grâce et de fratcfteurv déni lequel l'au-
taaf a esquissé les traits les plus saillants b,ui caractérisent le vérttabte che*
vattet, dent moins d'un siècle pins tard là France, alors si chevaleresque,
datait eifrir te tëodete dans Bayard, l'immortel chevalier sans penr et sans
repiTjcwc.
Ita recherches de Bàrrois ne toi ont rien appris sur l'auteur, qui, arec
en grand seigneur qu*h érudïl ; il eut quelques savants travailleurs qui root posé comme
arehéolegue et comme philologue. Nous n'eu citerons qu'un seul, M. li. ChabaiUe, qui a dû
lui rendre d'assez grands services dans ses publications , puisque Bàrrois lui avait promis
S» S»r(?R^iSUr le r1i2JriB2ÏSer' promewe ^ui 9'çsl ^«te* *M»* n\,poattànl> *$&*
tfliDan!^np J?olice 8ur ta «ihUbWîèwe èa Bourgogne à uru*<*fes, taêréfe «a V6m r»,
p. Ml.et lait* du « «gftager «es rciatc** Mitarfqviet m Bel»*»* » *m$, la-s).
Ci) Publié par M, Francisque Michel, Paris, SilveMre, 1833.
— 555 —
une candeur tonte gothique, ne veut « estre réputé que l'escripvaiu qui
» escrit ce qu'il trouve es autres volumes ». Ce langage, en le voit bien,
n'est pas de notre siècle ; et la modestie est d'autant plus louable que l'ou-
vrage décèle un vrai talent. Marié déjà depuis trois ans, le comte d'Artois
n'a pu obtenir d'héritier de sa noble race ; désespéré, il quitte sa femme eit
mettant à son retour trois conditions impossibles, selon lui : * C'est assavoir
» qu'elle fust ensainte de ses œuvres suns son sceu, et qu'elle oust de son
» gré son cheval que moult amoit, sans qu'il en sceust riens, ei qu'il luj
» eust donné son dyamant sans en rien sçavoir (p; 121). » La jeune com-
tesse pourrait nous apprendre, si nous ne le savions déjà, que c'est pour les
femmes que le mot impossible devrait être rayé du dictionnaire; ces cen*
ditions, elle les remplira avec l'esprit, le taet, là finesse, apanage naturel de
son sexe. Cette donnée peut offrir de piquants développements, et il faut lé
reconnaître, l'auteur anonyme s'en est tiré avec beaucoup de bonheur.
Suivant les règles éternelles du bon goût, l'intérêt, habilement ménagé, va
croissant jusqu'au dénouement, préparé avec plus d'art qu'on n'en ren-
contre quelquefois dans des productions plus modernes. L'auteur, sans
doute, paie un tribut obligé au goût de ses contemporains pour les récite
de combats; mais, dans ces narrations qu'il fait toujours rapidement et
comme à regret, il sait jeter toute la variété qu'elles comportent. Les faite
d'armes qu'il raconte démontreraient au besoin, si mille passages de ne*
épopées chevaleresques et de nos chroniques ne l'avaient prouvé déjà, com-
bien est erronée l'Opinion de ceux qui refusent toute connaissance stratégique
aux guerriers du moyen- âge. Le comte d'Artois, dont « le parler tut affaic-
» tié et tant bien assis c'oncques rectoricien mieulx ne parla » , ne partageait
pas non plus cette ignorance si libéralement attribuée à nos anciens barons, à
qui l'on a prêté l'emploi de cette formule : « En ma qualité de gentilhomme,
> je déclare ne savoir signer » . Les noms de plusieurs de nos rois, depuis
Chilpéric jusqu'à nos jours, ceux des plus grands seigneurs qui briHent dans
la liste des troubadours et des trouvères» et dans la littérature moderne,
pour c'en citer que trois entre mille, les Montesquieu, les La Rocnefoueault,
les Buffon, viennent donner un éclatant démenti à cette absurde et malveil-
lante assertion. (Art h. du nord de la Frime* et du midi de la Belgique).
IV. Histoire générale de l'Europe, durant les années MDXXVII, XXVIIT,
XXIX ; composée par Robert Macquériau, de Valenciennes, sous ce titre;
Ce e$t la Maison de Bourgogne pour trois ans. (Tome II). Publiée pour I
première fois et sur le manuscrii autographe. De l'impr. de Crapelet, à Paris*
Paris, Techener, 1841 ; in-4 de 96 feuilles, plus un fec-eimile.
Ce volume a paru en janvier 1841. La préface est signée i. Barrots. L'etU
guette imprimée , mise au dos du volume , porte : Macquériau. Mais** <f«
Bourgogne, il. Le premier volume est intitulé s * Histoire générale de l'Eu-
rope, depuis la naissance de Charles-Quint jusqu'au cinq juin MDXXVII »,
composée par Robert Macquériau , de Valenciennes, sous le titre de Traité
et Recueil de la Maison de Bourgognes en forme de chronique, etc., etc.» et
publiée pour la première foi» sous les auspices de.Son Excel. Mgr ie comte
de CobenzL À Louvain, de l'impr. académique, MDCCLXV, ie-4.
Robert Mucqttèrtou, de Valenciennes, appelé aussi Rotin de VHôieilerUs
clôt la série dés historiens naïfs, exacts et colorés appartenant à la Flandre.
Ce vieux chroniqueur prend nos annales à la naissance de Charles-Quint*
petit-fils de l'héritière de Beurgogne , et les eprtioue daot une première
partie jusqu'en 1527; cette partie était la soûle connue jusqu'ici. Pdi$éè en
— 556 —
1765 par l'ordre du comte de Cobenzl et les soins de l'abbé Paquot, sur une
informe copie trouvée à Vienne , on en croyait la suite perdue depuis long-
temps. Néanmoins, on sut que l'historien valenciennois avait dédié son œuvre
à Philippe de Croy, prince de Chimay , son protecteur, lequel la laissa à Char-
les de Croy, possesseur d'une bibliothèque renfermant des richesses inap-
préciables. Le dernier donna le manuscrit de Robert Macquériau au chapitre
de Tournai, dont la collection se fondit à la Révolution dans la bibliothèque
de la ville.
C'est ici que le sort de ces annales, échappées à la tourmente révolution-
naire, devint tout-à-fait fatal. Un malencontreux bibliothécaire proposa à des
magistrats ignorants d'échanger les manuscrits qu'aucun d'eux ne savaient
lire, contre un peu d'argent destiné à des acquisitions modernes, suivant
eux plus amusantes, mais assurément moins historiques. L'impéritie et lo
manque de savoir firent écarter d'un dépôt public un ouvrage curieux pour
la littérature et le pays : heureusement qu'il se trouve encore quelques hom-
mes attachés à la science et aux lettres , agissant précisément dans un sens
contraire à celui si sottement adopté, il y a un quart de siècle, par le biblio-
thécaire et les échevins de Tournai , et qui ramassent toutes les perles que
des malavisés laissent perdre; J. Barrois, de Lille , ancien député du
Nord , est au premier rang de ces amateurs intrépides et heureux : il prend
plaisir à sauver chaque jour du naufrage les vieux produits de l'intelligence
qui vont se perdant dans l'océan des âges. C'est lui qui recueillit à titre oné-
reux les reliques littéraires du chroniqueur valenciennois quelque temps
après leur expulsion honteuse (pour ceux qui s'en rendirent coupables) de la
bibliothèque de Tournai.
J. Barrois vient de livrer à la lumière la seconde partie des chroniques
de Robert Macquériau, dont nous venons de raconter la singulière destinée ;
le savant éditeur l'a fait imprimer de format, de justification et de caractères
semblables à ceux de la première partie, afin que les propriétaires de cette
partie puissent la compléter facilement à l'aide de la nouvelle publication.
Il a éclairci le texte de notules essentielles , et il l'a fait précéder d'une pré-
face n'ayant pas moins de xxxix pag. in-4, qui révèle a la fois le soin d'un
éditeur consciencieux et l'érudition d'un bibliognoste consommé.
L'apparition du second tome des chroniques du Valenciennois Robert Mac-
quériau, est un véritable événement littéraire pour la contrée où cet histo-
rien vit le jour; la bonne foi qu'il met dans ses récits, le soin qu'il prend de
détailler de visu et auditu tous les faits remarquables déroulés devant lui, le
vieux langage wallon dont il se sert, tout rend ses mémoriaux précieux pour
les amis de l'histoire et les rechercheurs des mœurs antiques du pays. Cette
dernière partie s'étend sur les années 1527, 1528 et 1529, et elle embrasse
de3 circonstances mémorables pour un si court espace de temps; on y trouve
des renseignements piquants sur la répudiation de la reine d'Angleterre, des
particularités curieuses sur le grand et interminable débat des deux colos-
ses de la chrétienté, Charles-Quint et François l'r, débat qui se fit si souvent
sentir aux peuples et aux villes des Pays-Bas ; on y lit de naïfs et drama-
tiques détails sur les premiers commencements de la Réforme et sur les pré-
dications luthériennes qui affectèrent Yalenciennes bien avant les autres
villes voisines ; enfin, nulle part on ne trouve des investigations plus minu-
tieuses et plus remplies de charme sur le fameux traité de Cambrai , appelé
la Paix des Dames, parce qu'à défaut de diplomates , deux princesses y sti-
pulèrent pour l'Europe fatiguée.
-557-
Nous devoDS de la gratitude à J. Barrais, qui, repoussant cet egolsme
étroit qu'on ne rencontre, hélas 1 que trop souvent chez les heureux pro-
priétaires de trésors littéraires, a bien voulu, à ses risques et dépens , faire
jouir le public d'une découverte utile aux lettres , aux mœurs et à l'his-
toire : nous l'en remercions au nom de la ville qui s'enorgueillit d'avoir
produit un historien dont lui-même va compléter et populariser la réputa-
tion et la gloire. A. D.
V. Chevalerie (la) : Ogier de Denemarche. Par Raimbert, de Paris. Poëme
du XII" siècle, publié pour la première fois, d'après le mss de Marmoutier,
et le mss de la Bibliothèque du roi. (Avec une préface de J. Barrois). De l'im-
primerie de Becquerel. Paris, Techener, 1842, in-4 de 83 1/2; ou 2 vol.
in-12, ensemble de *7 feuilles 5/6.
L'édition in-4 tirée à 99 exemplaires n'a pas été mise dans le commerce ;
celle in-12 forme les tomes VIII et IX des Romans des douze pairs de
France.
VI. Avec M. L. T. Semet: Poésies. Lille, Durieux, 1845, in-18 de 72
pages. — Autre édition, lbid., 1846, in-18 de 120 pages.
VII. Eléments carlovingiens linguistiques et littéraires. De l'impr. de Cra-
pelet, à Paris. Paris, J. Renoua rd, 1846, in-4 de 45 feuilles 1/2, plus 9
planches sur acier.
Il en a été tiré des exemplaires sur papier de Hollande.
L'auteur de ce livre, véritable monument littéraire, l'a divisé en quatre
sections : Laographie, Carolographie, Romane étrangère, Romane française.
La première et la seconde contiennent des recherches sur les origines de
notre langue dans ses éléments primitifs et dans ses premiers bégayements.
Dans la troisième, Barrois établit péremptoirement, contre ceux qui seraient
tentés de confondre les deux Romanes, l'origine diverse et les caractères
tranchés de ces deux idiomes. Dans la dernière partie, il recherche les ori-
gines de nos vieilles poésies surnommées Chansons de gestes; il examine les
traditions orales des trouvères qui servirent plus tard de canevas aux poèmes
écrits; il présente une liste des plus notables chansons de gestes qui consti-
tuent le cycle carlovingien, et, à cette occasion, il traite avec détail la ques-
tion de la filiation d'Ogier, qu'il nous semble établir d'une manière irrécu-
sable; enfin, il fait soigneusement ressortir tout ce qu'il y a de national dans
ces vieilles poésies traditionnelles. — Dans l'espace étroit où nous devons nous
renfermer, il ne nous est pas permis de donner une idée de la déduction pa-
tiente, des recherches fécondes, des aperçus ingénieux, de toute cette science
intelligente et de bon aloi qui jette une si nouvelle et une si vive lumière
sur une époque d'un si difficile abord et sur des faits si obstinément mécon-
nus. Heureusement un mot suffit à l'appréciation d'un tel ouvrage, et nous
l'aurons assez recommandé aux hommes studieux lorsque nous aurons dit
qu'il comble une grande lacune dans les annales de la linguistique et de la
littérature. (Bulletin du Bibliophile, de J. Techener).
VIII. Dactylologie et langage primitif restitués d'après les manuscrits. De
l'impr. de F. Didot, à Paris. Paris, F. Didot, Renouard, Techener, 1850,
gr. in-4 de 50 feuilles 1/2, avec 61 planches lithographiées.
Magnifique et important ouvrage dont le précédent n'est qu'une espèce
d'Introduction. Ce n'est plus ici la langue carlovingienne , c'est le langage
primitif, le langage du geste, compréhensible par lui-même, qui, s'associant
à la phonie, s'est perfectionné graduellement avec le concours du langage
des doigts. Ce langage prohellénique resta immuable partout et pour tous:
— â5S -
les signes <fa là main en furent les interprètes. Lors de l'édification de Babel,
Dieu, divi^aiji là langue, laissé s'établir un nombre fhfiâi de dialectes, qui,
pour les hommes supérieurs, se rattachaient à là langue primitive comme à
une mère commune. À l'aide de ce langage prohèllénique, on peut déchiffrer
lès inscriptions antiques et expliquer les monuments de l'antiquité. Les hié-
roglyphes sont des signes acrologiques, et le livre de Barrdfc nous apprend
comment Ton peut lire graphiquement les inscriptions de l'obélisque do
bouqsor, qui n'ont été jusqu'ici traduites qtfi&èotoytynemmt. Il nous dontie
aussi le fac-similé de deux précieux bas-reliefs récemment exhumés (1844)
d'un hypogée à Cercasoré, près du Nil, et qui font partie de sa collection.
L'on est le portrait d' Alexandre, représenté de son vivant, peint en quatre
couleurs, par Apelle, et le second, la Captive dévouée au ÂTil* attire bas-
relief du même artiste. (Bulletin du Bibliophile, de J. Techener.)
LES LETTRÉS FRANÇAISES EN EUROPE
ET LES HISTORIENS ÉTRANGER» D6 LA FRANGE.
Apeirqem menavel.
Les livres de provenances étrangères annoncée dans ce Bulletin se trouvent à
Paris, aux adresses suivantes : , ■ . .
Altcrhand*. A. Franck, r. Richelieu, 87. — Fréd. KHhcksîeck, r. de LMe, il. — Oafelot
jeune, f. des Bons-Enfants, ».
Anglais. Xavier et Stassin, r. de la Banque, â. -r A, Franck. — Fréd. Slincksieck.
Anglo- Américains. H. Bossaûge et flls, qiiai Voltaire, 31 bis.
Belges. Borrani et Drofc, r. des Saints-Pères, 9. — Aug. Aubry, r. daupirine. W.
Économie politique, dans toutes les langues; Guillaumia, r. Richelieu, 14.
Espagnols. A. Franck.
Tt aliéné. Xavier et Stassin.
. Orientaux (livres), jmpr. dans toute l'Europe. Benj. Duprat. r. du Clottre-Saint-
Benoît, no 7.
Suisses. Joël Cberbuliee, r. de la Monnaie, M.
Les prix portés sont ceux des éditeurs étrangers.
PRLNCIPALÈS PUBLICATIONS
►fcifbAirr le taow bc toécteatBM <i).
UL BELLES-LETTRES.
(Suite et fia.)
C. M&oeUanéei.
2533. Bibliothèque dis poche ; par une Société de gens de lettres et d*é-
rudits. Curiosités anécdotiques. Paris, Paulin et Lechevalier, in-iS dé
H feuilles 1/3. 3 •
Cette collection se composera de 10 volumes.
2534.. Caquets de l'accouchés (les). Nouvelle édition, revue sur les piè-
ces originales et annotée par M. Edouard Fvurnier ; avec une Introduction
par M„ Leroux de Lincy. Paris, Jannet, in -lé do 11 feuilles. 5 *
fl) tour ta librairie Paris est tm centre feftftortant* -do* parlent ie plus lr*qoemme«t ta
expéditions pour les desiiafliieaa toiatatnea. Mil. tes libraires orangers seouroot 4oac l'im-
pdrtaace de ce Bulletin, et s'empresseront, nous en avens l'espoir, de nous oicttre, au plus
vite, et franco, au courant «es ouvrages qu'ils publient ou qu % se proposent te publier,
— 559 —
Collection de la « Bibliothèque elzévirienne ». Réimpression de l'édition
1 de 162.1, dont le titre est : « Recueil général des caquets de l'accouchée ?,
| ou Discours facétieux où se voient les mœurs, actions et façons de faire ae
i ce siècle, le tout discouru par dama, dam ois elles, bourgeois et autres, et
i mis en ordre en viij après-dtnées, qu'elles ont faict leurs assemblées, par un
I Secrétaire qui a le tout ouy et escrit; avec un discours de relèvement de
I l'accouchée. Imprimé au temps de ne plus fascher M. D. G. XXIII. On a ajouté
( à cette édition les trois pièces suivantes : TAnti-Caquet ; les Essais de Mathu-
I rine;la Sentence par corps obtenue par plusieurs femmes de Paris contre
1 l'autheur des Caquets de l'accouchée. A Paris, chez le baron de FArtichaux,
1 demeurant au royaume d'Ecosse, à l'enseigne du Cailloux de bois. -— Ces
» pièces, depuis 162*2, n'ont jamais été réimprimées.
* « Les Caquets de Vaccouchêt offrent , dans un cadre original , des obser-
vations de mœurs sur le XV II* siècle. Un homme mélancolique, auquel son
médecin a ordonné comme remède la gaîté, se cache dans la ruelle d'uno
cousine à lui, accouchée depuis peu de jours, et de là, invisible témoin,
écoute toutes les médisances que les amies et connaissances de l'accouchée
viennent tenir, selon l'habitude, autour de son lit. C'était un usage qui datait
du Moyen- Age. Notre collaborateur, M. Edouard Fournier, a accompagné
de noies érudites le texte de ce rare ouvrage, revu avec beaucoup de soin.
Une introduction de M. Leroux 4e tincy complète cette curieuse réimpres-
sion. (Hipp. Lucas.)
2535. Cinquante fariboles grammaticales et pittoresques, à l'usage du
petit monde et peut-être du grand monde ; par un contrebandier. Paris, rue
Saint-Jacques, 59, in-8 de 4 pages.
50 locutions incorrectes une fois dé plus corrigées, par Formulus. Prix de
chaque écrit : 10 cent.
2596. Correspondance inédite de Stendhal [#♦ Beylc], Paris, Michel Lévy
frères, 2 vol. in-18 format anglais. 6 fr.
Jamais peut-être Stendhal n'a eu plus d'esprit, de verte, d'originalité que
dans ses lettres. On le reconnaît aisément à la lecture des deux volumes qui
viennent de paraître sous te titre de Correspondance inédite de Stendhal.
Un portrait aui reproduit très exactement les traits si fiers de l'auteur de la
Chartreuse de Parme , et une remarquable introduction de M. P. Mérimée
complètent cette curieuse collection épistôlaire. [Siècle, 17 mai.)
2537. Cours (petit) de littérature particulière, ou Recueil en prose et en
vers d'énigmes, charades, acrostiches, sonnets, fables, entres, inadrigauXj
pensées morales et philosophiques, contenant la définition de ces différents
genres d'ouvrages, avec l'indication des règles qui concernent chacun d'eux
en particulier; par /. Bécherand. Paris, Krabbe, rue de Savoie, in-8 de
2 feuilles. > 50
2538. Descendants de Jocrisse (les), histoire pour rire; par Mes Ros±
taing. Paris, Mmo veuve Louis Janet et Magnin, petit in 8 de 13 feuilles 3/4.
plus douze lithographies à deux teintes, par L. Lassai le. 5 »
2539. Dictionnaire anecdotique, ou Recueil de traits singuliers» de bons
mois, de plaisanteries, de saillies heureuses, de contes et d'épigrammes, tant
en vers qu'en prose, dont un grand nombre inédits ou peu commuas.'
Bruxelles, Van Roy, in-32 de 5U pages. 2 50
2540* Epopée humaine (P) ; par H. -F. Bonvalot, Paris, tous les libraires,
in- 18 de 8 feuilles 4/9.
L'Épopée humaine. — • La Comédie* — Voltaire et Piron, — Poésie. — idées,
utiles.
— 560 —
2541. Esprit dbs autbes (T), recueilli et raconté par Edouard Four nier.
Paris, Dentu, in-18 de 4 feuilles. 2 »
La couverture porte : a Petit trésor d'érudition ».
Ce volume, imprimé sur beau papier avec le plus grand soin, est un véri-
table trésor d'érudition dans lequel M. Edouard Fournier, sans faire d'em-
{>runt à personne, a mis infiniment d'esprit. V Esprit des autres remplit une
acune qui existait dans notre littérature; il ne sera plus permis mainte-
nant de taire de citations fausses ni d'attribuer à un auteur le mot ou le vers
qui appartient à un autre. Cuiquesuum, telle doit être la règle aujourd'hui.
(Siècle, 10 août.)
2542. Essais divers, Lettres et Pensées de Ume de Tracy. Tome III.
Paris, de Timpr. de Pion, in-18 de 10 feuilles 4/9.
Journaux et Souvenirs. — Maximes et Pensées. — Lettres. Les deux pre-
miers volumes ont paru en 1834.
2543. Evangiles des quenouilles (les). Nouvelle édition , revue sur les
éditions anciennes et les manuscrits , avec préface, glossaire et table ana-
lytique. Paris, Jannet, in-16 de 5 feuilles 3/4. 3 »
Bibliothèque elzévirienne.
Les Evangiles des quenouilles prouvent que le goût de3 contes n'était pas
étranger à nos ancêtres. C'est le recueil des histoires que racontaient entre elles
les bonnes vieilles femmes pour passer la veillée en filant leur quenouille, vers
le milieu du XVe siècle. On y trouve bon nombre de dictuns populaires et
de préjugés plus ou moins absurdes, dont les traces se rencontrent encore çà
et la dans les provinces un peu reculées. Il y est question de tout , de Dieu
et du diable, de la pluie et du beau temps, de sorcières et de lutins, de
remèdes, de philtres, de charmes, de secrets ; c'est un curieux répertoire des
croyances, des erreurs et des notions répandues à cette époque dans le peu-
fie. « Tout naturellement, dit l'éditeur, les bonnes vieilles qui dictent leurs
vançiles n'oublient pas le mot pour rire; elles ne reculent pas devant les
questions délicates, puis le chapitre amène la glose; ces gloses sont pleines
de malice et de sel , et donnent souvent une tournure bouffonne aux idées
les moins susceptibles de provoquer l'hilarité ».
M. Alfred Michiels, qui avait déjà fourni au «Siècle», il y a peu de temps,
deux articles sur l'un des ouvrages de la Bibliothèque elzévirienne, les
• Quinze joies du mariage», en a donné deux nouveaux sur les «Évangiles
des quenouilles », dans les n'8 des 1er et 6 novembre.
2544. Grandeur et décadence d'un mirliton de Saint-Gloud ; par M. Odysse-
Barrot (éditeur de la «Revue des cours publics). Paris, Coulon-Pineau,
in-18 de 9 feuilles 2/3. 1 50
Réunion d'une série d'articles qui ont paru dans un petit journal aujour-
d'hui défunt, «l'Été».
2545. Hieronymi morlini parthenopei. Novellae, fabulae, comœdia. Edi-
t.io tertia, emendata et aucta. Paris, P. Jannet, in-16 de 9 feuilles 1/4. 5 «
Collection de la Bibliothèque elzévirienne. — M. E.-F. Corpet, qui s'oc-
cupe d'études philologiques sur l'ancienne latinité et sur celle du Moyen-
Age, s'est chargé de revoir et d'annoter le texte de Morlini.
2546. Histoire de la lettre I, lue à l'Association lilloise, le 28 mars 1835;
par Brun-Lavainne. Lille, Yanackère, in-8 d'une feuille.
Extrait de la « Revue du nord de la France » .
2547. Mélanges publiés par la Philobiblion Society. Londres, 1853, in-8.
Voy. sur ces Mélanges les deux articles des pages 374 à 379.
2548. Mélanges littéraires, religieux et moraux; par Albert Gide. Alais,
de l'impr. de M»* veuve Veirun, in-16 de 3 feuilles.
— 561 —
1 2549. Mélanges russes, tirés du Bulletin historico-philologique de l'Aca-
démie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Tome H, 4© et 5e livr.
Avec deux planches litbog. (in-fol.). Saint-Pétersbourg, â livr. lex-8, pagi-
1 nées iii et 355-597, avec deux tableaux in-fol.
* 2550. Œuvres complètes de Saint-Amant Nouvelle édition, publiée sur
i les manuscrits inédits et les éditions anciennes; précédée d'une Notice et
t accompagnée de notes, par Charles Livet. Tome I. Paris, P. Jannet, in-16
i de 16 feuilles 1/2.
Collection de la Bibliothèque elzévirienne. — Marc-Antoine de Gérard,
i] écnyer, sieur de Saint-Amant, né en Normandie en 1594, est mort le 29 dé-
cembre 1661. — Ses Œuvres se composeront de 2 volumes. Prix. 10 »
» 2551. Œuvres complètes du baron de Stassart, de l'Académie royale
des sciences, des lettres et des arts de Belgique, de l'Académie de Turin, de
i l'Institut de France, etc., correspondant de la commission d'histoire attachée
i au ministère de l'instruction publique, à Paris; publiées et accompagnées
j d'une Notice biographique et d'un Examen critique des ouvrages de l'auteur,
par P.-iV. Dupont-Delporte , avocat à la Cour impériale de Paris, etc. Nou-
g: velle édition. Paris, Didot frères, les principaux libraires, grand in-8 de 69
h feuilles à deux colonnes, plus un portrait. 9 >>
\l Ce volume contient : Fables, 9e édition. — Pensées de Circé, 4e édition.
* — Poésies diverses. — Discours (Athénée de Vaucluse). — Idylles en prose,
* 3e édition. — Contes en prose. — Petits dialogues épigrammatiques et mo-
fl raux. — Méditations religieuses d'Eckartshausen. — Rapports, discours et
i notes (Académie royale de Belgique). — Notices biographiques. — Discours
» aux assemblées législatives. — Discours prononcés en diverses circonstances,
tf — Critiques littéraires. — Miscellanées.
Ù Cette édition n'est autre que celle qui a été dirigée par l'auteur, imprimée
i et publiée à Bruxelles en 1854. Quelques pièces liminaires de M. Dupont-
fe Defporte ont été ajoutées aux exemplaires qui portent la rubrique de Paris.
2552. Œuvres de Frédéric le Grand. Tomes XXVI et XXVII. Corres-
pondance de Frédéric II, roi de Prusse. Tome XI et XII. I™ partie. Berlin,
Decker, 1855-56, 2 vol. gr. in-8 de xxxij-608 et xxxv-429.
Belle édition exécutée aux frais du gouvernement prussien.
2553. Œuvres de René Mathey (de Thurey). Notice, par Alfred Mathey.
^ Chalon-sur-Saône, Dejussfeu, in-12 de 8 feuilles.
)jj Réné-Claude-François Mathey, né à Lessard en Bresse, le 20 janvier 1764,
.: ancien maire et juge-de-paix de Thurey, est mort le 10 avril 1855.
^ 2554. Œuvres de Voiture. Lettres et Poésies. Nouvelle édition, revue en
partie sur le manuscrit de Conrart, corrigée et augmentée de lettres et pièces
• inédites, avec le commentaire de Tallemant des Réaux, des éclaircissements
*. et des notes, par M. A. Ubicini. Paris, Charpentier, rue de l'Université, 39,
L 2 vol. in-18, ensemble de 25 feuilles 4/9. 8 »
u Avec l'éloge de Voiture, par son neveu, Martin Pinchène. 1» édition.
* 1650, in-4.
£ 2555. Ouvrages (des) de l'esprit dans une démocratie. Lyon, impr. de
)P Perrin, in-8 d'une feuille 3/4.
Tiré à 100 exemplaires. Ne se vend pas.
. 2556. Pastiches ou Imitations libres du style de quelques écrivains
* des XVIIe et XVIIIe siècles ; pour faire suite au » Goût considéré sous ses faoes
diverses »; par N. Châtelain, auteur du « Rubis du père Lachaise, etc., etc. »
* De l'impr. de F. Rambnz et C% à Genève. Paris, Joël Cherhuliez, rue
t
— 3G2 —
de la Monnaie , n* 10, et Genève , même maison , rue de la Cité, in-12 de
966* pages. J .
M. N. Châtelain possède va talent remarquable pour le pastiche, fia plume
revêt avfc souplesse les allures les plus différentes, et bous ne croyons pas
que personne ait jamais obtenu d^n» 08 genre autant de succès que lui.
Passionné des grands écrivains du XVIIe et du XVIII" siècle, il les regarde
comme des modèles qu'on ne saurait trop étudier, il analyse patiemment les
qualités distinctives de leur style, s' attachant à les imiter, non point avec le
loi espoir de les égaler, mais dans le but d'en pénétrer mieux encore les
admirables secrets et de perfectionner son propre goût. Cet exercice lui
parait tout à fait propre à développer le sens littéraire, pourvu surtout qu'on
ne se borne pas à l'imitation d'un seul auteur; il y trouve à la fois une vive
jouissance qu'il voudrait faire partager à d'autres, et le meilleur moyen de
se rendre bien compte du charme qu'on éprouve à la lecture des grands
écrivains, d'apprécier complètement le mérite de leurs pensées , ainsi que
l'art exquis avec lequel ils 60nt parvenus à les exprimer. « Le style », dit-il
dans sa préface, « lorsque aucune considération extérieure ne 1 oblige à se
contraindre, n'est autre chose que l'expression fidèle des conoeptiona intel-
lectuelles et morales de l'individu, manifestées au dehors et aussi nettement
rendues qu'un cachet en cire représente en relief la ciselure d'une intaglie,
l'empreinte d'une cornaline ou de tpute autre pierre précieuse. Or, celte
intaglie, cette image intérieure, nous l'avons au dedans de notre esprit, nous
la portons pour ainsi dire au fond de notre âm«, et en écrivant, bagatelle
ou chose importante, nous ne faisons que la manifester au dehors, la rendre
en relief. Le style est donc, comme l'a trçs bien dit Buffon, tout l'homme, et
par conséquent le style est l'expression morale et intellectuelle de l'individu,
autant du moins qu on peut caractériser et rendre sensible par la parole une
vérité aussi compliquée et aussi abstraite ».
Assurément , l'imitateur ne peut pas revêtir à volonté l'organisation des
auteurs qu'il imite et se métamorphoser ainsi chaque fois qu'il change de
modèle. Mais en s'efforçant de s'en rapprocher le plus possible, de s'identi-
fier avec eux autant que les facultés de son imagination le lui permettent, il
arrivera du moins a former son propre style et prendra peut-être un essort
qu'il n'aurait pas atteint sans cela. Le but qu'on doit se proposer est non
point de rivaliser témérairement avec les maîtres, mais d'apprendre à con-
naître les procédés de leur esprit, à se servir des ressources précieuses qu'il?
ont su découvrir et de mettre a profit les résultats de leur génie. Autant serait
vaine et ridicule la prétention de les surpasser ou même de les égaler, autant
est féconde l'étude approfondie de leurs diverses manières d'écrire , la com-
paraison des effets si variés que produit entre leurs mains habiles l'instru-
ment de la langue française. Ainsi comprise, l'imitation offre des avantages
incontestables; elle vient compléter l'enseignement de la rhétorique et mérite
d'être recommandée comme un exercice propre à développer l'intelligence et
la délicatesse du goût.
M. Châtelain ne se borne pas a donner d'excellents préceptes à cet égard;
il présente des exemples nombreux dans lesquels on remarque en général une
habileté singulière à saisir le cachet distinclif de chaque style. Il a pris pour
modèles Bernardin de Saint-Pierre, J.-J. Rousseau, Voltaire, d'Atembert ,
d'Holbach, M** de Sévigné, Babac, Montaigne, Pascal, Amyot, Buffon,
Mm« de Staël. Mais ses meilleurs pastiches sont ceux de Mme do Sévigné
pour le XVIIe siècle, et ceux de Voltaire pour le XVlI{e. On voit que ces
deux écrivains ont toutes ses sympathies ; c'est vers eux que le porte de pré-
férence la tournure de son propre esprit. D.'jà dans ses Lettre* de Livry il
avait imité Mme de Sévigné avec succès, et ses Lettres inédites de Voltaire,
publiées il y a quelques années, mirent en défaut la perspicacité de M. Beu-
tiliot, qui les annonça sans paraître se douter d'une supercherie. M. Châtelain
s'approprie avec a*se? q> bonheur leur manière de sentir et de s'exprimer;
leur fr&ce légère, leur enjouement aimable et leur tendance commune à se
-{03-
mpquer du qu'en-dira-tpn. Ce genre spirituel et familier convient tout à
fait à sa nature, tandis que, dans les pastiches d'écrivains plus gravés, il
i montre moins d'aisance et laisse parfois paraître un peu trop sa propre indi-
! vidualité qui leur imprime une certaine teinte uniforme dont les connaisseurs
seront frappés dès l'abord. Dans Buffon, Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre,
il revêt bien le ton du XVIII* siècle, mais ne marque pas suffisamment les
traits particuliers de chacun de ces auteurs, Mme de Staël nous semble mieux
réussie. Enfin, pour justifier ce que son entreprise peut avoir d'audacieux,
M. Châtelain termine par quelques imitations dues à différents auteurs dont
les noms font autorité dans la littérature des deux derniers siècles, (i. Cher-
bulies, Revue critique des livres nouveaux, juin 1855.)
Le volume que nous annonçons aujourd'hui, très bien imprimé et sur beau
papier, renferme des pastiches des auteurs suivants : Bernardin de Saint*
Pierre. La mer de l'Inde. Le Firmament. Le Matin. — Rousseau. Quatre
Lettres : à Mme la maréchal de Luxembourg, à M. le bailli de ftraffenried, et
à M. le comte de Forcalquier (deux lettres), «r- Voltaire. Cipq Lettres à
d'Alembert, une à Mme Du Deffand, quatre au comte Sehouwalow. ■—
tfAlembert. Lettre à M. Lestevenen de Berkenrode. — D'Holbach. Lettre à
Duclos au sujet de Diderot. — M™ de Sévigné. Dix-neuf Livres à Mm* de
Grignan. — Balzac. Lettre à M. Conrart. — Montaigne. Des Livres (Sujet
traité par Montaigne lui-même). — Pascal. — Âmyot. — Buffon. Les cygnes.
— - Mme de Staël. La nuit, rêverie.
Sous le n« 73 nous avons annoncé l'ouvrage rappelé sur le titre du n° ci-
dessus.
2557. Saphir, pierre précieuse, montée par Alexandre Dumas. Paris,
Coulon-Pineau , in- 18 format anglais, avec couverture blanche, impr. noire
et bleue. 2 50
Saphir a été l'un des écrivains pseudonymes signataires du journal «le
Mousquetaire » .
On trouve dans ce volume : Réflexions mondaines d'un hanneton. *-
L'Homme et les années de la vie. — Le Livre de la vie et son censeur. **
Tablettes d'un misanthrope. — L'Homme-Femme. — Conseil d'un fou à ses
amis les gens sérieux. — Le Papillon. — Les Etoiles commis-voyageurs. —
Histoire merveilleuse d'un homme qui passe en revue les feuillets et son
album. —Comment je fis connaissance avec me* ami Saphir.
2558. Trésor (le) des pièces rares ou inédites. Paris, Aug. Aubry, petit
in-8 carré, sur papier fin vergé.
Cette petite collectfon, très élégamment imprimée, formera environ 20 Vo-
lumes; elle ne sera tirée qu'à petit nombre.
Le prix de chaque volume variera selon l'importance de l'ouvrage.
Cinq "volumes ont déjà paru :
Rvelle mal assortie Ha), par Marguerite de Valois, avec une Introduction
p par L. L. [Ludovic LalanneJ. â 50
H Mémoire dv voiage en Rv$sie fait en 1586 par Jehan Savvage, vin. 2 50
iji Œcvres inédites de P. de Ronsard (les), précédées de sa Vie, par Ouil-
^ laurae Collelet; publiées par M. Pr. Blanchemain, petit in-8 de pOO pages,
J4 avec portrait et fac-similé. 10 »
tf Description de la ville de Paris au XV* siècle , par Guiïlebert, de Metz;
Î* publiée pour la première fois d'après le manuscrit original, par M. Leroux
f de Lincy.
% Loix de la galanterie (les) (1644). Publiées avec une Introduction et des
0 notes, par Lud. L. [Ludovic Lakuine]. 2 50
L 2559. ViniéTÉs historiques et littéraires, îtecueil de pièces, volantes rares
0 et curieuses, en prose et en vers. Revues et annotées par $. fiâowrd Fo,w
- 564 —
nier. Tomes I et H. Paris, Jannet, 2 vol. in-16, ensemble de 23 feuilles 5/8.
rix de chaque volume. 5 »
Collection de la « Bibliothèque elzévirienne ».
M. Éd. Fournier a annoté très consciencieusement ce recueil de pièces
volantes qui méritaient d'être tirées de la poussière des bibliothèques.
La collection elzévirienne de M. P. Jannet s'enrichit donc tous les jours,
comme on le voit, et l'éditeur prépare même plusieurs œuvres latines du
XVIe siècle, dont le latin brave un peu l'honnêteté, mais qui sont des monu-
ments curieux de la littérature de cette époque. Disons que le français du
XVIe siècle est la plupart du temps comme le latin, et n'oublions pas d'ajou-
ter que la collection de M. P. Jannet n'est pas faite pour les pensionnats de
jeunes demoiselles ». (Hipp. Lucas.)
2560. Vengeance des femmes contre les hommes. — Satyre nouvelle
contre le luxe des femmes. — Peloton de fil envoyé par Mme d'Agenois à
A/, le duc de Saint-Aignan , ambassadeur à Rome. A Paris, M.D.CC.IV.
Avec permission. Lille, de l'impr. de Vanackère, in-18 de sept neuvièmes de
feuille, avec coins et fleurons elzéviriens. 3 »
Tiré à 110 exemplaires numérotés sur papier de Hollande ; 2, papier de
couleur ; papier de vélin.
IV. HISTOIRE.
A. Géographie. — Voyages.
2561. Acht Tage in Paris. Eine Anweisung aile Merkwiirdigkeiten dieser
Hauptstadt in Zeit v. einer Woche zu besehen. Mite. neuen(lith. u. illum.}
Plan ( in gr. Fol.) auf dem aile Monumente abgebildet sind u. e. tabellar.
Darstellg. der Eisenbahnen, Omnibus-Linien,Miethwagen,etc. Dieseâusserst
vollstând. Arbeit ist auf dem stadt. Kataster durchgesehen worden. u. Anl-
leitung zur deutschen u. franzôsischen Umgangssprache etc. v. Prof. Adler-
Mesnard. Paris (Leipzig, Michelsen's B.), In-32 de 195, vj et 355 pag. 5 »
2562. Almanach de l'Algérie. 1856. Guide du colon, publié d'après les
documents fournis par le ministre de la guerre. Paris, Hachette, in-16 de
6 feuilles. > 50
2563. Almanach de l'émigrant, pour 1856. Paris, Schiller aîné, in-16 de
10 feuilles, plus uno carte.
2564. Ami du voyageur (!'). Guide de l'étranger dans Paris, contenant, etc.
Ouvrage entièrement nouveau ; par E. D. Feuilles 1 à 3. Paris, Nolet, pas-
sage du Commerce, 3; tous les libraires, in-12 de 3 feuilles.
2565. Apremont. Nantua, de Timpr. de d'Arène, in-8 d'une feuille i/2.
Notice sur ce village. Signé : Debombourg, professeur au collège de Nan-
tua, chargé du classement des archives de l'arrondissement. — L'auteur a
publié, en outre, sur cet arrondissement :
Ghevillard, Condamine, Vieu-d'Izenave. In-8 de 2 feuilles 1/2. — (Notice
sur ces trois villages.
Dissertation sur saint Amand, prétendu fondateur de l'abbaye de Nantua.
In-8 d'une feuille \/\.
Nantua en 1789. In-8 de 2 feuilles 1/4. (Même imprimerie.)
2566. Atlas (nouvel) de toutes les parties de la terre, en 40 cartes, dressé
et exécuté par Henri Kiepert, docteur es lettres, membre de l'Académie des
sciences à Berlin. Berlin, Dietrich Reimer, libraire éditeur ; et Paris, Fréd.
KUnckieck, gr. in-fol. oblong. carré.
- 565 -
kkh L'Atlas se publie en 10 livraisons, chacune de 4 feuilles. Prix de sous-
cription : 7 francs la livraison , ou 70 francs l'ouvrage complet. Le prix db
chaque carte est de 2 francs. La plupart des cartes étant entre les mains
des graveurs, les livraisons se succéderont rapidement, et Ton peut être as-
t mai sure que l'Atlas sera complet avant la fin de 1858.
rihfai La première livraison, contenant l'Italie, la Hollande et la Belgique, la
k'ttt Grande-Bretagne et l'Irlande, l'Océanie, a paru et est en vente dans toutes
«mi les librairies. La deuxième livraison vient de paraître.
jcj.wi 2567. Atlas français départemental (grand), comprenant un texte
Jf I1 géographique, statistique et historique , etc.; le tableau explicatif des signes
lhmm divers de l'Atlas en 3.) feuilles , par Hyacinthe Langlois ; adopté par l'Uni-
n lu orsité impériale et admis à l'Exposition universelle de l'industrie à Paris.
™ Titre et texte géographique. Paris, au dépôt géographique, rue Mazarine, 32,
'*** '' in-fol. d'une feuille. Prix de cet Atlas. 50 •
^ 2568. Atlas général de géographie, physique, politique et historique ;
™" par L. Dussieux, professeur à l'Ecole impériale militaire de Saint-Cyr,
* membre correspondant des comités historiques. Comprenant 157 cartes co-
loriées avec soin et 26 papillons également coloriés. Paris, Jacq. Lecoffre et
* •'-•* C*, rue du Vieux-Colombier, n. 29, in-4, demi-reliure. 30 »
Cet Atlas vient d'être tout récemment terminé, mais il y a plusieurs années
qu'il était commencé.
Ce qu'on nomme ici papillons sont des petites cartes et plans qui sont pla-
cés en bordures des grandes cartes.
2569. Atlas populaire; par A. IL Dufour. Paris, G. Barba, rue de
'M Seine, 31 , in-4 de 100 cartes géographiques coloriées.
jfci. Prix de chaque carte : » 20
'' 2570. Atlas universel de géographie , système homalographique de J
*** Babinet* membre de l'Institut (Académie des Sciences), dressé par A. VuiU
**' lemin, gréographe. Première livraison. Paris, Ernest Bourdio, rue de Seine,
»■ n. 51.
* L'Atlas universel de géographie homalographique parait tous les mois par
'■» livraisons de deux cartes à la fois.
J, Deux éditions sont faites simultanément.
La première, sur papier Jésus vélin in-folio 72(55 centimètres, colorié avec
le plus grand soin. Prix do la livraison. 5 »
iH La deuxième, sur écu vélin in-folio, 53j40 centimètres, également colo-
rié. 2 50
La première livraison publiée contient : une mappemonde et une carte
* d'Europe.
•* On peut se procurer choque carte séparément : in-folio 3 fr. ; sur écu,
1 fr. 50.
Ifj Outre son mérite scientifique, ce nonvel Atlas se recommande par une
(i exécution supérieure à ce que l'on a fait jusqu'à ce jour en France.
* 2571. Autour de Biarritz. Promenades àBayonne, à la frontière et dans
le pays basque; par A. Germond de Lavigne. Paris, Maison, rue de Tour-
* non, 17, in-16 de 5 feuilles 3/8. 1 50
I Cet ouvrage a paru d'abord dans « le Moniteur universel », sous le titre
tfAut ur de Bayonne ; le troisième chapitre est imprimé dans le numéro du
20 mai.
2572. Aventures d'un gentilhomme breton aux îles Philippines , avec un
' aperçu sur la géologie et la nature du sol de ces îles, sur ces habitants, sur
le règne minéral, le règne végétal et le règne animal ; sur l'agriculture, Vin*
38
- 566 -
dustrje et le commerce de cet. archipel; par P. de la Gironière. Illustrations
d'après les documents et croquis originaux, par Henri Valentin (des Vosges).
Paria, au Comptoir des imprimeurs-unis , Lacroix-Gomon ; l'Auteur, nie de
la Victoire, 85, gr. in -8 de 29 feuilles 1/4, plus un port, et une carte. 20 f.
2573. Baltique (la) ; par L. Léouzén le Duc. Paris, Hachette, tn-16 de
17 feuilles 1/2. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer. 2e série.
2574. Biarritz, entre les Pyrénées et l'Océan. Itinéraire pittoresque; par
Augustin Chaho. Bayonne, Àndreossy, 2 vol. in-18, ensemble de 19 feuilles.
2575. Bois de Boulogne (le). Paris, del'imp. de Morris, in-8 de 16 pages.
Notice signée : M»* Emilia M...
2576. Bois de Boulogne (le). La forêt de Rouvray. Description des em-
bellissements du bois. Le Notre, Best-Marcellin et M. Varé. Physionomie
actuelle du bois. Nouvel hippodrome. Environs du bois de Boulogne; par
M. L. de Verviers. Paris, Chaumerot, Palais-Royal , in-18 de deux tiers
de feuille, plus un plan. » 75
2577. Bois de Boulogne (le) et ses embellissements ; par Ducbâtelet. —
Siècle, 90 juillet 1855.
2578. Brussbl nach seiner Vergangenheit u. Gegenwàrt$ von/; fi. Hûrn.
Leipzig, Brockhaus, in-8 de vj et 172 pages
2579. Bruxelles a la main, ou nouveau Guide des étrangers ; par Éug.
Bochart. Bruxelles, chez tous les libraires, in-18 de 112 pages. 1 »
25S0. Caen. Précis de son histoire, ses monuments, son commerce et ses
environs. Guide portatif et complet, nécessaire pour bien connaître cette
capitale de la Basse-Normandie; par G. S. Trebttèien, conservateur adjoint
de là bibliothèque. 2e édition, corrigée et augmentée. Caen, Hardèl, in-18
de 5 feuilles 1/3. 1 50
2581. Carte charbonnière du bassin houiller de l'arrondissement de
Mons, province de Hainaut (Belgique), indiquant la direction des veines de
l'Est à l'Ouest avec treize coupes transversales prises aux principaux points
de ce bassin ; dressée par L. J. Cavenaile, géomètre- arpenteur, avec la col-
laboration de A. Harmegnies. Cette carte à l'échelle 1/20,000, se compose
du plan en 4 grandes feuilles coloriées avec treize coupes transversales
également color. Bruxelles, T. Desterbeek, 1854. 30 »
2582. Carte hydrographique, routière et administrative des neuf pro-
vinces de la Belgique, à l'échelle de 1/100,000 ; comprenant toutes les
routes avec leurs longueurs, les chemins de grande communication, les clie-
mins dé fer, les canaux, les rivières et cours d'eau et un grand nombre
de points de nivellement. — Les cartes des provinees de Brabant, de Na-
mur et de Liège, sont en vente. Bruxelles, P. Vander Maelen. Prix de la
carte. - 3 »
2583. CHATEAU (le), le parc et les grandes eaux de Versailles ; par Fré-
déric Bernard. Paris, Haehétte, in-16 de 8 feuilles 1/2» illustrées de 30 vi-
gnettes et de 3 plans. 1 »
Collection de la Bibliothèque des chemins de fer. 1" série.
2584. Chemin tm fer de Paris à Cologne ; par Émite de la BédoUièré. —
Siècle, 25 octobre 1853.
2585. Chemin de fer interocéanique de Honduras, Amérique centrale.
— 567 —
Rapport de E. G. Sqmer^ ancien ministre de» Etats-Unis près les républiques
de r Amérique centrale. Paris, Màthiai, quai Malaqtiàis, 15, in-8 de 4
feuilles 1 /4, plus une cartes. 2 •
2ft86. Chemins hé fer dis l'est. Guide indicateur et descriptif du voyage
sur les lignes de Paris à Strasbourg, Epernay à Reims, etc.; pdf À. ChàHks
Hérard. Paris, Bonaventure et Ducessois ; Strasbourg, DeHvâux, et aux
gares et stations des chemins de fer de l'Est, in-12 d'une feuille 2/3, plus
un tableau. * » 90
3587. Chemins de fer du hord. Guide du voyage. Paris, Valehciennés,
Bruxelles et Anvers; Saint-Quentin; Boulogne ; Lille, Gand et Ostende ; Ca-
lais; Dunkerque. Par À. Charles îtéfarâ. Paris, au£ gàrês et stations du
chemin de fer du Nord, in 12 d'une feuille 2/3. » 25
2588. Colonie, ou République icarteflne dans les Etais- Unis d'ÀntériqtiG.
Ben histoire. 2* édition. Paris, l'Auteur, rUeBaillët, 9; tous les librâireë,
in-16 de 3 feuilles. Signé Cabet. » §0
2589. Constantinople ; par Théophile Gautier. 2e édition. Paris, Michel
Lévy frères, in- 18 anglais de 10 feuilles 1/3. 3 »
Bibliothèque contemporaine, 2* série.
2590. CoNSTANfîNOPLE et la turque*. Tableau historique, pittoresque,
statistique et moral dé V empire ottoman ; par Louis EnàulL Paris , Ha-
chette, in-18 anglais de 13 feuilles. 3 50
2591. C©teS-»u-ï!ORd (les). Histoire et géographie de toutes les villes et
communes du département; pat Benjamin Jollivet. Tomes I et II. Gùin-
gamp, de l'imp. de B. lollivet* 1864-55, 2 vol. in-18, ensemble dé 49 f* 10 »
9592. Coup d'oeil d'en^eUbLe sur lés différentes expéditions arctiques en-
treprises a la recherche de S. John Franklin et sur les découvertes géogra-
phiques auxquelles elles ont donrié lieu ; paf V. A. Malle- Érun, rédacteur en
chef de3 « Nouvelles Annales des voyages», etc. Paris, Arthus-Bertrand, in-fe
de 2 feuilles, plus une carte.
Extrait des «Nouvelles Annales des voyages». Juin 1855.
2593. Coup d'oeil rapide sur les informations obtenues depuis la fin du
XVIIIe siècle au sujet de l'intérieur de l'Afrique septentrionale, comparées
avec les découvertes faites jusqu'à ce jour dans la même région ; suivi de ré-
flexions sommaires sur le cours du Kouara, vulgairement appelé Niger, et
sur l'hydrographie de l'Afrique centrale au nord de l'équaieur; par M. l'abbé
Binôme, chanoine honoraire de Blois, membre de la Société de géographie.
Paris, de l'imp. de Thunot, in-8 de 6 feuilles, avec une carte. i »
Extrait des « Nouvelles Annales des voyages ». Mars et Avril 1855.
2594. Critique du projet de percement de l'isthme de Sues * publié par
M. F. de Lesseps ; par M. Jules Sarti, ingénieur. Paris, de l'impr. de Gui-
raudet, in-8 d'une feuille 1 /2.
2595. CuBtosiTiss of France (the), being, a Handbook, for the use of en*
glish visitors to France, composed and translated* by Ferdinand Buyse, in*
terpreter for the english, etc., attached to hôtel de Lille et d'Albion in Paris.
Bruxelles, Stapleaux, 1854, in-32.
2596. Db frahcb bn cbi*b; parle docteur M. Yvan. Paris, Hachette j
in-16 de 12 feuilles 3/8. 2 »
Bibliothèque des chemins de fer. 8e série.
- 368 —
2597. Délices de Fontainebleau (les). Visite du palais et de la forêt.
13« édition des Guides-Denecourt. Fontainebleau, l'Auteur, rue de France ,
33 ; tous les libraires, in-18 d'une feuille, plus une carie. 1 »
2598. Derniers jours (les) de la chine fermée; par Frédéric Baudry.
Paris, Durand, rne des Grès, 7, in-8 de 3 feuilles.
Extrait de la Bévue de Paris.
2599. Description de la Crimée; par M. L-H. Schnitzler, auteur de
« l'Histoire intime» et de la « Statistique de la Russie ». Strasbourg et
Paris, Ve Berger-Levrault et fils, r. desSS. PP., in-8, avec une carte. 3 »
Il y a longtemps que nous avons dit que les livres de M. Schnitzler étaient
adoptés par la Russie. Redisons pourtant d'après les réclames ce qu'on a
dit de son nouveau livre.
M. Schnitzler a rendu un véritable service en consacrant de conscien-
cieuses études à des travaux dont notre armée d'Orient est appelée à con-
stater le mérite, et où elle ne saurait manquer de puiser de précieux ensei-
gnements pour ses futures opérations. — G. Julien. (Moniteur de V Armée).
La Description de la Grimée par M. Schnitzler contient une multitude ae
précieux renseignements sur cette terre lointaine et aujourd'hui si intéres-
sante pour nous.
Le livre est accompagné d'une carte fort bien faite et dont la topographie,
à la bonne manière allemande , exprime avec une merveilleuse clarté le re-
lief si accidenté de la Crimée méridionale. — L. Dussieux (Spect. militaire).
L'ouvrage de M. Schnitzler.... le meilleur et le plus sérieux de ceux que
les derniers événements ont fait surgir. — N. A. Maltebrun.
(Nouvelles Annales des Voyages).
2600. Description de la ville de Paris au XV« siècle; par Guillebert, de
Metz. Publiée pour la première fois, d'après le manuscrit unique, par 11. Le
Roux de Lincy. Paris, Auguste Aubry, rue Dauphine, 16, in-12 de 7
feuilles. 5 »
3e volume du Trésor des pièces rares ou inédites. Cette collection formera
environ 20 petits volumes dont le orix variera selon l'importance de l'ou-
vrage ; ils sont imprimés en caractères neufs , des fleurons et des lettres
ornées, gravés et fondus exprès. La description de la ville de Paris est tirée
à 100 exemplaires : 225 sur papier vergé, à 5 »
15 sur papier de Chine, à 15 »
10 sur papier de couleur, à 15 »
2601 . Description topographique des communes de Belgique ; par le doc-
teur Jules Tarlier. Commune de Folx-les-Caves. Bruxelles, H. Tarlier, gr.
in-4de 12 pages h 3 colonnes et une carte.
2602. Deux ans en Afrique ; par Ch. Marcotte de Quivières. Avec une
Introduction par le bibliophile Jacob [M. Paul Lacroix]. Paris, librairie
nouvelle, boulevard des Italiens, 15, in-16 de 10 feuilles. 1 »
Bibliothèque nouvelle.
2603. Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de
Paris; par Félix Lazare, sous-chef de bureau des travaux de voirie à la
préfecture de la Seine, et Louis Lazare, directeur du journal la «Revue mu-
nicipale». 2» édition. Paris, boulevard du Temple, 10, in-4 de 100 feuilles.
2604. Dictionnaire (grand) de géographie universelle ancienne et mo-
derne, ou Description physique, politique, historique, commerciale, statisti-
que, industrielle, scientifique, littéraire, artistique, morale, religieuse, etc. ,
de toutes les parties du Monde. Résumé et complément de tous les travaux
géographiques publiés jusqu'à ce jour, dans lequel on trouve, etc., etc.
— 569 —
Ouvrage indispensable à toutes les classes de la société, mis en rapport avec
l'état actuel de nos relations sociales, la marche de la civilisation, les pro-
grès du commerce, de l'industrie, des chemins de fer, de la navigation, etc.
Publié sous la direction de M. Bescherelle atné, (ancien) bibliothécaire au
Louvre, auteur du « Dictionnaire national » , membre honoraire de l'Acadé-
mie d'Anvers (!) etc. Tomes I et II, première partie. Paris, aux bureaux
d'administration et de souscription, r. Neuve-des-Petits-Champs, n. 33, in-4.
H paraît de ce dictionnaire deux livraisons par semaine, chacune de deux
feuilles, au prix de 25 cent. Les parties que nous annonçons aujourd'hui
sont composées des 75 premières. L'ouvrage formera quatre volumes.
Gomme auteur du « Dictionnaire national » M. Bescherelle atné, a été
vertement censuré; les géographes ne se sont point encore occupés de sa nou-
velle compilation. Attendons alors que des nommes compétents se soient
prononcés pour que nous puissions dire si M. Bescherelle atné, comme com-
pilateur, s'est élevé.
2605. Dieppe ; par Auguste Luchet.
Impr. dans « le Siècle » , n<>» des 23 octobre et 7 novembre 1855.
2606. EnAbyssinie; par il. Vayssières.
Impr. dans le « Moniteur universel », no» des 6, 7, 8, 12 et 22 décembre
(et alors non achevé).
2607. Engblbkrg et ses environs; par le D' G. Cattani. Lucerne, 1854,
in-8.
Engelberg est situé dans le haut Unterwald (Suisse).
2608. Environs de paris (les]. Histoire, monuments, paysages. Versailles,
Saint-Cloud, Fontainebleau, Rambouillet, Gompiègne, Saint-Germain, Meu-
don, Chantilly, Saint-Denis, Vincennes, etc. Ouvrage rédigé par l'élite de la
littérature contemporaine. Illustré de dessins par les artistes les plus distin-
gués. Paris, Boizard, rue Montmartre, 54, gr. in-8 de 24 feuilles. 15 *
2609. Etrangers dans paris (les). Paris, Taride, galerie de l'Odéon,
in 32 d'une feuille 1/2. > 50
Réimpression du volume intitulé : « Les Petits Paris, Paris étranger » ,
par les auteurs des « Mémoires de Bilboquet».
2610. Études sur la transfoi mation du XIIe arrondissement et des quar-
tiers de la rive gauche ; par Eugène Cramouzaud. Paris, Guillaumin, in-8
de 16 feuilles.
2611. Examen critique des anciens noms de l'île de Corse ; par Eugène
Thomas, archiviste du département de l'Hérault. Montpellier, de l'impr. de
Martel atné, in-8 de 3 feuilles.
Extrait des « Mémoires de la Société archéologique de Montpellier ».
2612. Exposition universelle de 1855. Le Cicérone de l'industrie pari-
sienne. Nouveau guide des étrangers dans Paris. Un plan de Paris avec les
fortifications et une partie des environs. Paris, rue Saintonge, 18; Londres,
Wild ; Berlin, Ebner, in-12 de 6 feuilles 1/3. 2 •
Français-anglais.
2613. France (la) et ses colonies. Atlas illustré. Cent cartes dressées d'a-
près les cartes de Cassini, du dépôt de la guerre, des ponts et chaussées et
de la marine, par M. Vuillemin* Texte rédigé d'après les documents officiels
et sur un plan entièrement nouveau, réunissant en forme de tableaux : 1° la
Division administrative, politique, judiciaire, religieuse, militaire, etc,; 2*168
Vicissitudes historiques ; 3° la Biographie ; 4° la Statistique ; 5<> les Ressources
— 570 —
agricoles, industrielles, commerciales; 6° les Etablissements d'instruction ou
d'utilité publique ; ?ola Description détaillée de tous les chefs -lieux d'arron-
dissement et des lieux remarquables; 8° enfin, les Curiosités et la physiono-
mie morale de chaque département et de chaque colonie française ; par Er-
nest Poiré*. Paris, Migeon, éditeur, rue de la Harpe, 74, in-4 oblong de
25 feuilles 1/2, plus 100 cartes. Prix relié. ' 35 »
2614. France illustrée (la). Géographie, histoire, administration et sta-
tistique; par F.-4- Malte-Brun. Deux volumes grand in-8, ensemble de 106
feuilles 1/2, avec des vignettes gravées par J. Best, plus : Atlas, de la France
illustrée, contenant tous les départements et les places des chefs-liau^ ; par
A.*U. Du four. In-8 d'un quart de feuille et 105 cartes géographiques. Paris,
G. Barba, rue de Seine, 31.
On peut toujours souscrire au choix : 1° par livraison contenant le dé-
partement et la carte coloriée. 40 c. — 2° Par série de cinq départements.
2 fr. 10 c. — 3o Par volume contenant yingt départements. 8 fr. — 4*> Par
province. -— 5# Par cours impériales.. — 6° Par divisions militaires. — 7° Par
archevêchés.
L'ouvrage complet : Le texte broché en 2 vol., prix : 21 fr. — L'Atlas
broché en un vol., prix : 21 fr. — Le texte et l'Atlas réunis forment $ vol.
in-8, prix : 42 fr.
2615. Fià«kjieigh u. »£R Nikoerrhkin, od. âesfihichte y. Siadt u. Kurs-
taat Kôln seit dem 30jâhr. Kriege bis zur franzôs. Occupation, meist aus
archivai. Documenten; von D* Z,. Emein. Kôln u. Reuss, Schwann, gr.
in-8 q*e *vj et 5J$ pages,
261 Ç. FaRunEH-FtEUEEtt (aeuester) in Paris. Mit (Itth.). Plan von Paris.
Leipzig, Wengler, in-16 fie. 12d pages.
2617. Galignani's jisw paris GUIDE, compiled from the best aulhorilres,
revised and verified by personal inspection, and arranged on an entirely new
pian. Paris, Gatignapi, in-12 de 27 feuiites 1/2. G >
2618. Géographie départementale de Seine-et-Oise, suivie d'un Précis de
géographie générale, à l'usage des écoles primaires ; par MM. A. Pinei et Ad.
Guérard. Versailles, Dagneau, in-18 de 6 feuilles. *
26:19. Géographie DEPAnTEMKNTALE du i.oiRET, suivie d'un Précis de géo-
graphie générale, à l'usage des écoles primaires; par MM. A, Pinet et Ad.
Guérard. Paris, Ducrocq, rue Hautefeuille, 10, in-18 de 6 feuilles.
2620. Géographie historique du département des Ardennes; par Jean
Hubert. Nouvelle édition, entièrement refondue. Gharlevitte, tolly, in-12 de
22 feuilles, plus uoe carte & 30
2621 . Géographie universelle de Malte-Brun, entièrement refondue et
mise au courant de la science, par Th. LaoaUéê. Tomei*;. Première partie.
Paris, Fume, rue Saint-André-des-Arts, 4£, gr. in 8 de 25 feuilles 3j4
L'ouvrage formera 6 forts volumes in-8 Jésus, et illustré dft 60 gravures suc
acier. L'ouvrage complet, 60 fr. Il se publie aussi en 420 livraisons à 50 c,
et par demi volume à 5 fr.
Les circonstances donnent un grand intérêt d'actuajité a,ux études géogra-
phiques. Pour satisfaire a un besoin de l'époque, l'éditeur Fume publie une
nouvelle édition de la Géographie universelle de Malte-Brun. Pour mettre cp
livre au courant de kt science, M. Th. Lavàllée, le savant professeur de l'école
de Saiftt-Cyr, lui a fait subir une transformation complète. C'est une antvre
tout à fait nouvelle, et Ton peut dire qu'elle est autant de II Th. Lavàllée
Sus de Majte-Bcun. (Stecfe, 34 goût l$55,)
-571 -
1 2622. Géographie universelle. Àtlas-Migeon (illustré) historique, scien-
i tifique, industriel et commercial, à l'usage des lycées, des séminaires et des
* familles. Paris, rue de la Harpe, 74, in-folio oblong de 37 feuilles de texte,
1 plus 36 cartes.
i Texte : rédaction par A. Guérard> dessins par Fréd. Legrip, gravure par
i Schroeder. — Cartes : commencées par Desbuissons, revues et continuées
par A.-T. Chartier, gravées par Sengieller, lettre par Isid. Dalmont. Direc-
j tion et impression, par Migeon.
1 Ouvrage terminé. Les premières livraisons ont paru en 1854, Prix de
l'Atlas relié, pour Paris. 3$ »
Les départements. 40 »
2623. Guida dell'italiano nelta cilla di Parigi e suoi dintorni. Coropilata
da Saverio del Monte. la ediziQne. paris t Çhaumerot, Palais- Royal, in-18
de 10 feuilles 2[9 , plus 2 planches et des vignettes. 1 »
2624. Guide alphabétique des rues et monuments de Paris, à l'usage des
voyageurs et des Parisiens, où Ton trouve la situation, l'histoire et la descrip-
tion de chaque rue et de chaque monument, avec un grand nombie de ren-
seignements utiles, et une Notice historique sur Paris ; par Frédéric Lock.
Paris, Hachette, in- 12 de 25 feuilles 2)8, plus un plan de Paris en 1855. 5 50
Bibliothèque des chemins de fer. — L'ouvrage de II. F. Lock est un bel et
bon livre, c'est une œuvre d'archéologie historique, faite avec soin, conscien-
cieusement travaillée et n'ayant rien de commun avec les indications à l'u-
sage des badauds et des étrangers , que les libraires croient devoir édi-
ter de temps en temps. M. Lock est un auteur sérieux, un travailleur de
bonne école : il a bien étudié son vieux Paris, il le connaît à fond; aussi son
livre est-il instructif et intéressant; c'est le résultat de longues et pénibles
recherches; on un mot, c'est un ouvrage utile, et tous ceux qui voudtont
désormais s'occuper de Paris seront forcés de lé consulter.
En tète du livre de M. Lock, est un avertissement et une Notice histori-
que gui, publiée d'abord dans « l'Encyclopédie moderne » de Didot, a été
modifiée, refondue et refaite presqu en entier pour cette nouvelle publication.
Cette Notice est fort curieuse et très instructive : l'auteur y prend la vieille
cité gauloise au temps de César et nous fait son histoire, l'histoire vivante
de ses; monuments, de ses rues, et de ses maisons jusqu'à la fin de la répu-
blique de 1848. C'est, pour le lecteur ordinaire, la plus attrayante de son
œuvre, c'est en quelque sorte la synthèse du livre et sa quintessence.
(Cherbuliez, Revue critique.)
2625. Guide aux eaux de Plombières (nouv.). — Plombières pittoresque,
historique, poétique, médical et topographique ; par une société d'artistes, de
médecins et de touristes. Faris, Chaix, in-12 de 12 feuiilesl|6, plus des vign.
2626. Guide complet (nouv.) des promeneurs aux environs de Paris dans
un rayon de 60 kilomètres; par André de Villiers. Paris, Taride, gâterie; de
FOdéon, in-18 de 3 feuilles 5j9, avec vignettes intercalées dans ïé texte et
un plan. 1 50
2627. Guide dans les monuments de Paris. Paris, Paulin et Le Chevalier!
rue Richelieu, 60, in-16 de 7 feuilles.
Guides illustrés à { fr. Celui-ci est le 7e de la collection qui se composera
de 26 guides.
2628. Guide de la ligne du Nord. Londres, Cologne, Aix-la-Chapelle.
Paris, Paulin et Le Chevalier, in-16 de 5 feuilles.
Guides illustrés à 1 fi-,
2629. Guide (nouveau) de l'étranger à Bordeaux et dans le département
de la Gironde; par L. L. Paris, Chaumas, in-16 de & tailles 1/2, 2 *
— 572 —
.2630. Guide de l'étranger à Paris (petit) ; par Frédéric Bernard. Illustré
de 40 vignettes sur bois, dessinées d'après nature par Lancelot et Thérond,
et accompagné d'un plan de Paris. Paris, Hachette, grand in-8 de 3 feuilles
à deux colonnes. » 75
2631. Guide de l'étranger en Savoie; par Gabriel Mortillet. Orné de vues
et d'une carte. Chambéri et Paris, J.-B. Clarey, r. Serpente Saint-André ,
in-18 anglais de 480 pages. 4 ■
2632. Guide des bords du rhin. Paris, Paulin et Le Chevalier, in-16 de
5 feuilles 5|8. 1 »
Collection des Guides illustrés.
2633. Guide (nouv.) des curieux et des étrangers aux muses, châteaux et
jardins de Versailles et des Trianons, avec un plan, etc. Versailles, Kléfer,
in-12 de 4 feuilles l{2. 2 50
2634. Guide des Promenades. Paris, Paulin et Le Chevalier, in-16 de
6 feuilles.
Collection des Guides illustrés, à 1 fr.
2635. Guide du voyageur à Amiens. Description de ses monuments an-
ciens et modernes, suivie d'une Biographie des hommes remarquables qui
sont nés dans cette cité; par H. Calland. Amiens, de l'impr. de Caron et
Lambert, in-18 de 4 feuilles 2(9, plus un plan d'Amiens et des vignettes.
2636. Guide du voyageur aux Pyrénées. Itinéraire descriptif et historique,
a l'usage des touristes et des baigneurs pour les bains des Hautes et Basses-
Pyrénées, des Pyrénées- Orientales et de la Haute-Garonne; par Richard.
6e édition, entièrement refondue. Paris, Maison, rue de Tournon, 17, in-18
de 18 feuilles 7j9, plus 5 cartes ot une vignette. 7 »
2637. Guide-françois. Paris et ses environs. Description complète et par
ordre alphabétique, 1° de la ville, de ses monuments, etc.; 2° des environs
les plus intéressants. Paris, rue de Provence, 3; Dusacq , rue Jacob , 26 ,
in-18 de 3 feuilles, plus un plan et une carte. 1 >
2638. Guide général dans Paris, pour 1855, suivi d'Une visite à l'Expo-
sition. 1" édition. Paris, de Timpr. de Wiesener, in-12 de 9 feuilles, plus
des vignettes.
2639. Guide historique du voyageur à Blois et aux environs. Blois, Mar-
chand, in-18 de 7 feuilles.
2640. Guide-manuel du touriste et du baigneur à Bagnère? de Lucbon
(Haute-Garonne); par E. Paris. Nouvelle édition. Paris, de l'impr. de Gui-
raudet, in-18 de 3 feuilles 4/9.
Avec carte où des points tracent les sentiers, et tableau indiquant la durée
des courses.
2641. Guide pittoresque du voyageur à Clermont. Clermont-Ferrand ,
Grange, in-8 de 3 feuilles. * 1 25
2642. Guide pittoresque du voyageur dans Tarascon, contenant une
Notice historique sur la ville, la Description de ses monuments, musée, bi-
bliothèque, jardin botanique, établissements divers, promenades, etc., etc.;
suivi de renseignements sur les environs , tels que Saint-Gabriel , Notre-
Dame-du-Château , Laurade, Frigolet, etc., etc.; par M. Charles Turrùz.
Tarascon, de Pimpr. de David Serf, in-8 de 3 feuilles 1/2.
2643. Guide poub tops. Paris tel qu'il est. Paris, la Librairie nouvelle ,
- 573 —
boulevart des Italiens, 15, in-16 de 13 feuilles, plus 32 gravures et le plan
de Paris.
Paris et la vie parisienne. — ParÎ3 historique. — Paris monumental. —
Paris amusant, etc. — Environs de Paris.
2644. Guide to Jersey (a); with some Account of its Government, its
Laws and Privilèges , and a Concise Enumeration of its Natural Curiosities ,
contained in a short Tour through the différent Parishes ; also a brief Ac-
count of lier Majesty's Visit to Jersey. 5th edit., revised and corrected. Lon-
don, square, pp. 102, sewed, ls.; with illustrations, cloth. 2s. 6d.
2645. Guide to paeis and its Environs : arranged to enable the stranger
to visit every object of interest in ten days, including the Steam Packet and
Railway Route from London , and information respecting Money, Lug-
gage, etc.; by F. Coghlan. 17th édition. London, 18rao. pp. 222, sewed ,
ls. 6d.; clots, with plates. 2s.
2646 Guide to Paris (new) and the Paris Exhibition; by Stanford, with
Two Maps , and a View of the Exhibition and Champs Elysées. London ,
12mo. pp. 220, cloth. 2s. 6d.
2647. Guide universel et complet de l'étranger dans Paris , contenant la
topographie et l'histoire de Paris , etc. ; suivi d'une revue des environs de
Paris ; par Albert Montémont. 6e édition, revue, corrigée et augmentée d'un
Guide à l'Exposition universelle, Paris, Garnier frères, in-18 de 12 feuilles ,
plus des vignettes et un plan. 4 »
2648. Guides-ciceronb. Paris illustré. Son histoire , ses monuments, ses
musées , son administration , son commerce et ses plaisirs. Nouveau Guide
des voyageurs, avec 18 plans et 280 vignettes dessinées par Lancelot et
Thérond. Où l'on trouve, en outre, les renseignements pour s'installer et vi-
vre à Paris de toutes les manières et à tout prix. Publié par une société de
littérateurs, d'archéologues et d'artistes. Paris, Hachette, in-16 de 26 feuil-
les 3/4. 7 »
Parmi les guides qui ont Paris pour objet, le plus remarquable est, sans
contredit, celui qui porte le titre de Paris illustré. Cet ouvrage, que la
presse a cité comme le modèle du genre, n'est pas seulement le cicérone le
plus exact, te plus littéraire, le plus amusant, c'est aussi un album où les
voyageurs, rentrés dans leurs foyers, aimeront à voir les églises, les palais,
les spectacles, les promenades, les bals qu'ils auront visités.
Ce livre fait partie de la Bibliothèque des Chemins de fer, où l'on trouve
plusieurs autres volumes sur Paris et sur l'Exposition universelle. Nous indi-
querons les guides en langue française, en langue anglaise et en langue alle-
mande.
—Le Tréport et ses environs; par Constant Moisand. Paris, le même, in-
16 de 2 feuilles 1/2. 1 »
— Vichy et ses environs; par Louis Piesse. Nouv. édition. Paris, le même,
in-16 de 3 feuil. 1/2, plus 23 vign. intercalées dans texte et un plan. 1 »
2649. Guides-itinéraires. De Paris à Lyon et à Troyes ; par Frédéric
Bernard. Paris, Hachette, in-16 de 8 feuilles 1/2, illustrées de 80 vignet-
tes, dessinées d'après nature, par Lancelot, plus une carte, 2 »
— De Paris à Boulogne, à Calais et à Dunkerque; par Eugène GuinoL
Ouvrage illustré de 80 vignettes dessinées d'après nature par Daubigny ,
Foulquier, etc., et accompagné d'une carte. Paris, le même, m-16 de 5 feuil-
les 5/8. 2 »
-574-
Ces cinq derniers volumes font partje de la « Bibliothèque des chemine de
Ter ». tr« série. Guides des Voyageurs.
Cette série de3 < Gujdes » a, dans les circonstances actuelles, un intérêt
particulier. Rédigés et tilustrés par des littérateurs et des artistes distingués,
ces guides sont aussi exacts qu'intéressants.
2649*. Handbuch f. Reisende in Frankreich. Mit 7 (lith.). Karten der
franzôs. Eisenbahnen, e. (lith.) Uebersichts Rarte der Eisenbahnen Beigiens,
Hollands u. der franzôs. Nordbahn ; von Ludw. Lent. Leipzig, Volckmar,
in-12 de xvj et 284 pages, in engl Einb.
2650. Histoire de necilly, près Paris (Seine\ et de ses châteaux : les
Ternes, Madrid, Bagatelle, Saint-James, Neuiliy, Villiere; par M. l'abbé B#/-
langer.—X la mairie de Neuiliy, chez les libraires de Keuilly et des Ternes,
ife-i8 de 5 feuilles 7/9. Prix, au profit des pauvres de la commune 1 50
Feu M. l'abbé Bellanger a donné, en outre, une Notice sur les Ternes
(Seine) et ses environs. 1 volume in-18. (1849.)
2651. l^LUSTRATBPltheJenglishandameiîicanParis-Gqide; by Ch. Stuart
Fielding, A. M. With a new Paris plan. Paris , Hachette , grand in-g de 8
feuilles 1/4 à deux colonnes, plus une planche. 1 »
2652. Iliustrated Guide through Paris and its Environs; esjùbiting in
a novel and comprehensive form ail that can be seen, and hpw ta se it ; by
Bradahaw. With Map. London, square, pp. J10, clpih. 2s. 6d.
2653. Illustrirter parisbr fubsrbr. Ein vollstané. Gemalde dur Seiae-
Stadt u. ihrer Umgebungen. Mit 160 in den Text gedr. Abbildgn. (in Holzschn.),
den (in Kpfr. gèst.) Plânen v. Paris, d. Friedhqfs Père Lachaise, Jardin des
Plantes u. v. Versailles, den Karten derUmgejign. y. Paris u. der Pisenbahn-
linien ub. Brussel, Metiu. Strasburg (in-8. u. qu^ 4.)2« Yerb- u vérin. Aufl,
Leipzig, Weber, in-8 de xiv et 433 pages- 10 »
2654. Impérial paris; induding New Scènes for Old Visitors; by W.
Blanchard Jerrold. London, fep. pp. 280. 3 sbelL 6d.
2655. Impressions de voyage. De Paris à Sébastopol ; par le docteur Félix
Maynard. Paris, la Librairie nouvelle, in- 16 de 10 feuilles. 1 »
Avec une préface par Alexandre Dumas. L'ouvrage a été publié dans le
journal le Mousquetaire, par AI. Dumas» Il fait partie de la Bibliothèque
nouvelle.
2656. Impressions ne voyage. Promenade anx îles anglaises de Jersey et
de Guernesey; par M- Henri Moulin. Mortain, de l'imp. de Lebel, in-18
d'une feuille 1/3.
2657* Inde contemporaine (!'); par F. de Lamye Paris, Hachette, in-lÇ
de 17 feuilles. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer.
2658. Indispensable (V), ou nouveau Conducteur des étrangers dans Paris.
Description des palais, églises, musées, etc.; description de Versailles;
vignettes et plans de Paris. Les articles d'art, par A. Péqusgnot. Paris, Danlos,
quai Malaquais, 7, in-18 do 9 feuilles 4/9. 4 50
2659. Isthme de suez. Lettre au • Times». Paris, de l'imp. de Pion, in-8
d'une feuille 1/4.
Lettre à l'éditeur du Times, à Londres, datée de Paris, 30 octobre 1855,
et signée : Perd, de Lesseps. Réfutation de la correspondance d'Alexandrie,
publié dans le numéro du 25 octobre, au journal le limes, et consacrée à là
critique de l'ouvrage de M. de Lesseps.
-576-
SSfifiÛ. Isthme ns sus?. Las deux tracés; par louis laurdan- —Siècle, 27
octobre 1855.
266} . IsTHifU» op spEZ question (the) ; by M. Ferdinand de Lesseps,
Minister Plenipotentiary. Witb Two tfaps, and a coloured Panoramic View
of tbe Isthmus of Suez and tbe Maritime Canal accordiqg tp tbe schepie qf
LinantBey and Mongel Bey, Engineers to tbe Viceroy of Egypt. London,
Longman, 8vo. pp. 223, price 5s. sewed
2662. Italu ; par Théophile Gautier. 2e édition. Paris,, Cachette, in-16
de 14 feuilles. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer. 2e série.
2663. Italie. Guide du jeune voyageur; par l'abbé tfoyge, aumônier du
lycée impérial d'Avignon. Rouen, Mégard, grand in-8 de 26 feuilles 1/4, plus
des. gravures.
Bibliothèque morale de la jeunesse.
2664. Itinéraire descriptif de la Suisse saxonne ; par F. tf. Avec 12 vues
(litb.), une carte spéciale (lith. in-4 obi.) et le tableau des lieux et heures du
départ des bateaux à vapeur et des chemins de fer. Meissen, Goedsche's B.,
in-16 de xvj et 43 pages. 2 »
2665. Itinéraire descriptif et historique de l'Allemagne ; par Âdalphe
Joanne. Paris, Maison, rue de Tournon, 17, in-12 de 33 feuilles 1/2. 10 50
Allemagne du sud et Tyrol, avec une carte routière, 1Q cartes spéciales et
7 plans de villes et de musées.
« Tracer son itinéraire, tel est le premier devoir du voyageur. Pour qu'un
voyage joigne Futile à (agréable, il faut qu'il ait été étudié, qu'on me per-
mette cette expression, avec esprit et avec goût. Qn doit, avant de l'entre-
prendre, non-seulement s'y être préparé par de bonnes lectures, mais avoir
bien déterminé l'emploi de son temps, de manière à en tirer le plus grand
profit possible pour son plaisir et pour son instruction. Sans s'imposer sotte-
ment des étapes invariables, tout en laissant une large pari à l'imprévu, à la
fantaisie, à 1 imagination, il importe, en se mettant en route, de bien savoir
où l'on veut aller, et pourquoi l'on se propose de visiter telle localité de pré-
férence à telle autre. Ce travail préparatoire, chaque voyageur le fait pour
soi, après avoir compté le temps et l'argent dont il a la libre disposition,
consulté ses habitudes et ses goûts, éprouvé ses forces, interrogé sa santé,
suivi en un mot son inspiration. Quot homines tôt causas, disait avec raison
Cicéron. Toutefois, certaines indications peuvent être utiles ou même né-
cessaires aux touristes encore inexpérimentés qui désirent apprendre l'art,
plus difficile qu'on ne le croit généralement, de bien voyager ».
Qui s'exprime ainsi? Notre confrère Adolphe Joanne, qu'on peut appeler
bien justement le juif errant de la littérature. Chaque année, à ce moment,
je viens ici vous rendre compte d'un nouveau livre de voyage de cet infati-
gable touriste, qui nous trace avec un soin minutieux, avec une ingénieuse
et aimable sollicitude nos pérégrinations annuelles. Cette fois, Adolphe Joanne
nous conseille l'Allemagne du sud, le Tyrol ou Spa. Les itinéraires descrip-
tifs et historiques de ces divers points que nous avons sous les yeux sont
pleins de faits, d'aperçus nouveaux, de renseignements de toute sorte. Siècle,
lÇjuMet.
2616. Itinéraire du visiteur des principaux monuments d'Arles; par
l'abbé J.-M. Trichaud, missionnaire apostolique. Arles, de l'imp. de Mm« \*
Cerf, in-8 de 5 feuilles 1/2, plus une planche.
2667. Itinébaire historique et descriptif de l'Algérie, avec un Vocabu-
laire français-arabe des mots les plus usités et un Résumé historique des
— 576 —
guerres d'Afrique ; par J. Barbier. Paris, Hachette, in-1 8 de 12 feuilles,
plus une carte. 5 »
2668. Itinéraire historique et descriptif de Paris à Constantinople, con-
tenant les environs de cette dernière ville; par Ph. Blanchard; avec un
plan de Constantinople et d'une partie du Bosphore. Paris, Hachette, in-12
de 20 feuilles 2/3, plus un plan. 7 50
2669. Journal de M. et Mme Lieutaud pendant leur voyage du Havre à
Valparaiso (Chili) à bord du Mineird. Paris, de l'imp. lithog. de Lihard,
petit in-fol. de 27 feuilles.
2670. Journal of a tour in the Principalities, Crimea, and Countries
adjacent to the Black Sea, in the Years 1835—6; by Lord De Ros. London,
post 8vo. pp. 164, cl. 4s. 6d.
2671. Klbiner illustrirter pariser fubrer f. deutsche Reisende. Mit
40 in den Text gedr. Abbildgn. u. e. neuen Plan v. Paris (in Holzschn. u.
Imp. Fol.). Leipzig, Michelsen's B, in-4 long de 40pag.
2672. Légères notices sur le Rio de la Plata. Paris, Barthe, rue de Pro-
vence, 18, in -8 de 3 feuilles 3/4, plus une carte.
2673. Lettres algériennes. A M. Havin, directeur politique du t Siècle»;
par François Ducuing.
Trois lettres imprimées dans le « Siècle »; la première dans le n° du 13 juin,
et la troisième dans celui du 7 septembre 1855.
2674. Lettres sur l'islande et Poésies; par X Marmier. 4e édition.
Paris, Arthus Bertrand, rue Hautefeuille, 24, in-12 de 21 feuilles 2/3. 3 50
2675. Ligeros apuntes sobre el rio de la Plata. Paris, de l'impr. de Bé-
nard, in-8 de 4 feuilles, plus une carte.
2676. Livret-guide de l'émigrant, du négociant et du touriste dans les
États-Unis d'Amérique et au Canada ; contenant les renseignements les plus
exacts, pris sur les lieux mêmes, sur ces contrées, etc. ; par M. Étourneau.
Paris, Petit Pierre, rue de la Ferme des Mathurins, 20, in-18 de 6 f . 2 »
2677. Manuel du voyageur en italie; par Ernest Forster. Ve édition,
entièrement refondue et augmentée d'un Guide médical par le prof. Rod.
Wagner. Enrichi de (30) cartes et de plans (gravés en taille-douce et lithog.
(in-8, in-4, in-fol.). Munich, établissement littér. et artist., in-8 de viij et
741 pag., cart. à l'anglaise. 15 »
2678. Manuel indicateur de l'étranger aux établissements thermaux des
Pyrénées. 3e édition. Pau, Vignancour, in-1 6 de 10 feuilles 1/2. 3 50
2679. Manuscrits d Italie ; par Ânt.-J. B. d'Aigueperse, vice-président
de la Société littéraire de Lyon, etc. Lyon, de l'impr. de Vingtrinier, in-8 de
16 pages.
Naples , Rome , Florence. 1845. Chapitre extrait d'un «Voyage en Italie > ,
inédit.
2680. Mémoire sur le Soudan, rédigé d'après des renseignements entière-
ment nouveaux ; par M. le comte à'Escayrac de Lauture. l«r cahier. Paris»
de l'impr. de Martinet, in-8 de 6 feuilles, plus une carte.
Extrait du «Bulletin de la Société de géographie». Août et septembre
1855.
2681. Mer noire (la) au Moyen-Age. Caffa et les colonies génoises de la
-577 -
Crimée; par Sainte- Marie Mèvil. Paris, Dentu, Palais-Royal (1856), in-8 de
2 feuilles 1/4. 1 »
2682. Mes souvenirs du Piémont. Paris, de l'impr. de Pion, in-8 de 9 f.
La Dédicace est signée : Montpézat, marquise de Taulignan. Ces Souvenirs
ont été écrits à la fin de l'année 1833. On lit en note, sur le faux-titre :
« La 1re édition de cet opuscule (Paris, Félix Locquin, 1833) n'a point été
mise dans le commerce ; celle-ci , qui est une reproduction fidèle , n'est pas
non plus destinée à être vendue. L'auteur n'a fait tirer que peu d'exem-
plaires de l'une et de l'autre » .
2683. Ministère de la guerre. Tableau de la situation des établisse-
ments français dans l'Algérie. 1852-1854. lr« et 2e parties. Paris, de l'impr.
impériale, grand in-4 de 129 feuilles.
Précédé du Rapport présenté à l'Empereur sur la situation de l'Algérie en
1853, par le maréchal Vaillant, ministre de la guerre.
2681. Missions de chine. Mémoire sur l'état actuel de la mission du
Kiang-Nan (1842-55);' suivi de Lettres relatives à l'insurrection (1851-55) ;
par le R. P. Brouillon, de la compagnie de Jésus. Le Mans et Paris, Julien,
Lanier et Ce, in-8 de 30 feuilles 3/4. 5 »
Sous ce titre, le P. Brouillon, un de nos plus savants missionnaires, vient
de publier un livre des plus remarquables. On y trouve des renseignements
entièrement neufs et du plus baut intérêt sur l'état religieux, politique et éco-
nomique de cet empire, sur les derniers événements qui s'y sont passés» en-
tre autres la prise de Shang-Haï par nos marins et l'occupation de Nankin par
les Kuan-si-gen.
2685. Moeurs et voyages, ou Récits du monde nouveau ; par M. Philarète
Chastes, professeur au Collège de France. Paris, Eugène Didier, rue Gué-
négaud, 25, in-18 de 9 feuilles 1/9. 3 50
Bibliothèque de l'esprit français.
2686. Monuments de la géographie (les), ou Recueil d'anciennes cartes
européennes et orientales, accompagnées de sphères terrestres et célestes, de
mappemonde et tables cosmographiques, d'astrolabes et autres instruments
d'observation, depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque d'Ortélius et
de Gérard Mercator ; par M. Jotnard, membre de l'Institut de France, con-
servateur de la collection géographique à la Bibliothèque impériale, etc.,
etc., etc. Ouvrage contenant des recherches pour servir a l'histoire des dé-
couvertes et des sciences géographiques. Première partie. Livr. 1 à 4. Paris,
Benj. Duprat, 1854-55, 4 livr. in-folio atlantique.
Cette première partie formera huit livraisons : elle paraît par fascicule de
5 à 6 planches, dont 3 à 4 en couleur, et dont 4 k 5 format grand aigle.
Prix de la livraison : en noir. 25 *
En couleur. 50 »
Le texte paraîtra plus tard.
La publication en corps d'ouvrage des plus anciennes cartes géographiques
et des divers monuments de la géographie, a été souvent appelée par les
vœux des savants de l'Allemagne, de la France, de l'Angleterre et de l'Italie;
depuis un siècle environ, l'on a mis au jour, dans ces différentes contrées,
ainsi qu'en Portugal, en Espagne, en Russie et ailleurs, quelques-unes de
ces productions du moyen-âge, et on les a accompagnées de dissertations
plus ou moins savantes ou curieuses; mais nulle part, jusqu'ici, on n'a conçu,
ou annoncé du moins, le projet de donner une collection suivie des anciennes
cartes faites depuis les temps les plus reculés, pouvant faire connaître, avec
plus de précision que par tout autre moyen, l'histoire des découvertes, et, par
suite, les droits de chaque peuple à la priorité. L'histoire des sciences n'est
P1
— 578 —
pas moins intéressée que celle de la géographie à la publication d'un corpus
des cartes de cette espèce, non-seulement des pièces inédites, coflserrées
dans les dépôts publics ou dans les bibliothèques particulières, mais encore
de celles qu'on a données d'une manière incomplète et insuffisante : cette
publication est l'objet que s'est proposé le conservateur de la cotlecliôh géo-
graphique, formée à la Bibliothèque impériale de Paris depuis quelques an-
nées. En réunissant ces monuments dans notro grand musée littéraire, avec
l'approbation du ministre de l'instruction publique et le concours de l'ad-
ministra tloh, il y avait pour but de faire eu sorte que les savants de tous les
"3ays, qui viennent y étudier, et qui ne peuvent visiter toutes les capitales de
l'Europe, trouvassent ici des documents authentiques, ainsi que des fac-
similé assez parfaitement exacts pour tenir lieu des originaux. La publica-
tion des unes et des autres conduira plus directement encore et plus prômp-
tement au même but; l'auteur se flatte que cette utile et dispendieuse entre-
prise, honorée déjà d'un grand nombre de suffrages, paraîtra digne d'être
encouragée par le public ami des sciences et des lettres.
2687. Mobvakd (le), on Essai géographique, topographique et historique
sur cette contrée ; par J. F. Baudiau, curé de Dun-les-Places. Nevers, de
l'impr. de Fa\, 2 vol. in-8, ensemble de 69 feuilles.
2688. Moseltral (das) von Nancy bis Koblenz. Landschaft, Geschichte,
Sage ; von Nikol. Hoekér. Leipzig, Braokhaus, in-8 de vj et 172 pages.
2689. Nérac et pau. Notes de deux voyages en Gascogne ; par Jean-Fran-
çois Samazewl, avocat, etc. Agen, de l'impr. de Quillot, 1854, in-8 de
32 feuilles.
2690. Nil blanc et le Soudan (le). Études sur l'Afrique centrale. Mœurs
et coutumes des sauvages ; par M. Brun-Rollet, membre de la Société de
géographie de Paris, etc. Paris, Maison, rue de Tournon, 17, in-8 de 2É>
feuilles 1/4, plus un portrait, une carte et des vignettes. 6 »
2691. Nil bt danube. Souvenirs d'un touriste. Egypte, Turquie, Crimée,
provinces danubiennes ; par lt. J.-D. de Bois-Robert. Paris, A Courtier, in-8
de 22 feuilles 1/4, plus 12 gravures à deux teintes et vignettes sur bois.
7 »
2692. Notice historique sur la bonne ville de Bilsen ; par François
Driesen. (Extr. du «Bulletin dé la Société historique du Limbourg», t. II).
Liège, Garmanne, in-8 de 21 pages.
2693. Notice mstoftiouE sur le bourg de Cunfin, suivi d'un grand nom-
bre de notes sur les communes environnantes , savoir : Laferté-sur-Àube,
Verpillières, Fontenette, Saint-Usage, Villars, Lanty, Riel-les-Aulx, Autri-
court et Grancey-sur-Ource; par M. l'abbé Maurice Tynturié, curé de
Chazeuil (Côte-d'Or). Langres, de l'imprimerie de Dejussieu, in-8 de
9 feuilles 1/4.
2694. Notice pittoresque et historique sur le bots de Boulogne et ses en-
virons ; par G. D. , chef de bureau à la préfecture de la Seine. Paris, Àug.
Fontaine, passage des Panoramas, 33, ih-12 de 9 feuilles 1/3, avec uri J>lan
nouveau de la promenade. 3 50
2695. Notice (nouvelle) sur les provinces argentines et les terres eoncé*
dées à M* Àaron Gastellanos. Appel aux émigrants européens. Durikerque,
aux bureaux de l'agence d'émigration transatlantique, place Napoléon, 2,
in-12 de 2 feuilles.
2696. Nouveau paris (le), seul guide exact et le plus complet de ceux qui
- 579 —
ont paru jusqu'à ce jour, indispensable à tout le mobile. Paris, fiugène Pick,
rue Dauphin** 18, in-16 de 2 feuilles. » GO
2697. Nouvelles des missions dii Paraguay. Traduit dé l'italien par
M. Muratori. Limoges et Paris, Àrdant, in-12 de 11 feuilles 5/6, plus une
gravure.
Bibliothèque religieuse, morale* littéraire.
2698. Panorama der Mosel von Trier bis Coblenz. Trier, Braun, une
feuille in-fol. lithogr.
2699. Parc de Versailles. Description de ses jardins et de ceux des
Trianons, suivie de la relation des fêtes extraordinaires qui s'y sont données
pendant sept jours consécutifs , et auxquelles assistaient trois reines et
plus de trois cents autres dames de la Cour. Versailles , Kléfer, in-18 de
2 feuilles.
Le même ouvrage, en langue anglaise. în-18 de 2 feuilles. Même éditeur.
Prix. 1 »
2700. Parc (le) et les grandes eaux de Versailles. Paris, Hachette, in-32
de 7/8 de feuille, illustré de 20 gravures sur bois.
Bibliothèque des chemins de fer.
2701. Parcours général de Dijon à Besançon par le chemin de fer. Sec-
tion de Dijon à Dôle; par Joseph Bàrd* Dôle, M*e Prudent, in-18 de 2 feuilles,
plus une carte.
2702. Paris a suez (de); par Loûib Jourdan. —Siècle, l«r octobre 1855.
2703. Paris and its Environs. With a Map. London, 18mo. pp. 320, cloth
(Bogue's Guides for Travéllers). 3s. 6d.
2704. Paris chez soi. Revue historique, monumentale et pittoresque de
Paris ancien et moderne ; par l'élite de la littérature contemporaine. Illus-
trée de magnifiques dessins par les artistes les plus distingués. Paris, Boi-
zard , éditeur, grand in-8 de 25 feuilles, avec des vignettes intercalées dans
le texte. 12 »
2705. Paris démoli ; par Edouard Fournier. Deuxième édition, considé-
rablement augmentée. Paris, A. Âubry, rue Dauphine, no 16 , in-18 anglais
de lix et 372 pages. 3 50
2706. Paris. Ein Handbuch u. Fiïhrer f. Fremde, m. besond. RUdksicht
f. die Besucher der Industrie- Ausstellun g v. 1855; von Ernst Kelter. Mit
Plan u. Abbildgn(auf 25 Stahltaf, in-8 u. in4obl.). Leipzig, Payne, in-8 de
125 pages. 2 50
2707. Paris en miniature. Guidé pittoresque du voyageur, suivi d'un
Guide à l'exposition universelle ; par F. Lemaistrt. Paris, Garniôr frères ,
in-32 de 5 feuilles, ornées de vignettes, plus un plan. 2 »
2708. Paris et ses environs. Recueil contenant la description des prin-
cipaux monuments dé la capitale, etc.; par B... Paris, Blot,.rue de Rivoli, 58,
in-12 de 3 feuilles 1/3, plus un plan.
2709. Paris et ses environs. Guide méthodique et raisonné. Paris,
G. Barba, in-16 de 8 feuilles, plus deux plans. 1 50
2710. Paris expliqué et dévoilé à ses habitants , à l'étranger, à l'expo-
sant et à la province, etc.; par E. Charles Chabot, Paris, Bidault, rue Châ-
teau-London, 33 \ Le François, boulevard des Filles-du-Calvaire, 17, in-Ï8
de 4 feuilles.
— 580 -
2711. Pàkis histoeique et moncmeutal, depuis son origine jusqu'à nos
jours ; offrant la description de3 antiquités, des accroissements successifs,
des fortifications actuelles et des embellissements exécutés jusqu'en 1855 ;
par B. R. Paris, Pick, rue Dauphine, 18, inn-8 de 20 feuilles 1/4, avec
vignettes. 6 »
2712. Paris illustre. Paris , Hachette, in-16.
2713. Paris nouveau, 1855. Paris, Fume, rue Saint-André-des- Arts, 45,
une feuille in-plano. 3 »
Ce nouveau Plan de Paris a été dressé par Vuillemin et gravé par Jac bs
et Barthelemier frères, d'après la carte hydrographique du département de
la Seine, exécutée par ordre du préfet, et d'après le plan de Paris de Ja-
coubet, architecte de la ville. Il indique tous les changements faits jusqu'à
ce jour dans Paris, et on y trouve les communes de la banlieue comprises
dans l'enceinte fortifiée, le chemin de fer de ceinture et ceux qui parlent de
Paris, la division par arrondissements et par quartiers. 11 est accompagné
d'un tableau présentant, par ordre alphabétique, la liste des rues de Paris
et de la banlieue, d'une nomenclature des différents ministères, des ambas-
sades, des monuments et établissements publics. Enfin, ce plan est un guide
utile et indispensable à l'étranger, pour les renseignements pendant son sé-
jour dans la capitale.
2714. Paris u. Umgebungcn, nebst Rouen, Havre, Dieppe, Boulogne u.
den drei Eisenbahn-Strassen vom Rhein bis Paris. Handbuch f. Reisende.
Nebst 1 (lith.) Eisenbahttkarte (in qu. 4), e. grossen u. e. kleinen Plan y.
Paris (auf 4 Steintaf. in qu. Fol. u. qu. 8), e (lith.) Karte der Umgebg. v.
Paris, u. Plâuen vom Louvre, dem Jardin des Plantes, dem Père-Lachaise, v.
Versailles, Rouen, Dieppe, Boulogne, Metz, Strassburg, Briissel u. Liittich
(in qu. 4); von K. Baedeker. Coblenz, Baedeker, in-8 dexxviij et 368. 6 »
2715. Paris u. seine Umgebungen. Neuester u. zuverlassigster Wegwei-
ser f. Deutsche. Mit e. alphabetisch geordneten Verzeichnis* der kaiserl.
Institute u. Gebaiïde, aller stabilen Sehenswiirdigkeiten, so wie der bemer-
kenswerthesten Privatanstalten zum Nutzen u. Vergniïgen d. Publicums,
nebst Angabe der Zeit, in welcher sie zur Besichtigung offen stehen u. den
nothigsten statist. u. histor. Notizen. Nach eigener Anschauung u. Erfahrg.
bearb. Mit e. neuen Plane v. Paris u. e. Tableau der Louvre-Museen (auf
2 Steintaf. in Fol.) MUnchen , Kaiser, in-12 de xxviij et 240 pages, relié à
l'angl. 4 »
2716. Parker fuehrer (Kleiner) fur Deutsche Reisende ; von Wilhelm.
Paris, Hachette, in-32 de 2 feuilles 1/16, plus une planche. 1 »
Petit guide parisien pour les voyageurs allemands, par Wilhelm.
2717. Pariser Stereoskopen ; von E. Cossak. Berlin, Stage, gr. in -16
de vj et 264 pages. 5 •
2718. Pélfrinace de Hadji-Abd-el-Hamid-Bey (duCouret). Médine et la
Mecque. Publié par Alexandre Dumas. Tomes I et II. Paris, Alex. Cadot f
2 vol. in-8 ensemble de 41 feuilles 1/2. 15 »
2719. Pèlerinage en terre sainte. Paris, de l'impr. deDubuisson, in-
8 de deux feuilles.
Relation du pèlerinage du 15 mars 1855. Signée : de Rottermund.
2720. Percement de l'isthme de suez. Exposé et documents officiels;
par M. Ferdinand deLesseps, ministre plénipotentiaire. Pari?, Henri Pion ,
in-8 de 18 feuilles, plus deux cartes.
— 581 -
Four traduction anglaise. Voyez le n° 2660. 3 »
2721. Petit brabant (le); par George Podesta. Bruxelles, Perichon ;
<1854), in-12.
2722. Pignadar , or , Three Days Wanderings in the Pine Forests of the
Landes, France; by Alethea E. London, super-royal 16mo. pp. 44, 2s. 6d.
cloth* gilt edges. '
2723. Plan de paris (nouv.), dressé par Vuillemin et gravé sur acier par
E. Georges. Paris, Hachette , in-16 d'une feuille , plus un plan. 2 »
2724. Plan du port et de la ville de Brest , avec une légende historique ;
par M. L. Magado. Paris, Logerot, quai des Augustins, 55, in-plano d'une
feuille.
2725. Plan-mignon Nouveau système brevetés, g. d. g. Paris, banlieue
-et fortifications. Plan général divisé en fragments orientés et classés dans l'or-
dre alphabétique , avec l'indication positive des administrations , établisse-
ments, édifices et monuments publics , etc., une introduction explicative en
trois langues : française , anglaise , allemande, etc. Paris, Martinon, rue
de Grenelle-Saint Honoré, 11 ; aux stations de chemins de fer; chez tous
les libraires, in-12 de 5 feuill. 1/2. 1 50
2726. Plan parcellaire de la ville de Gand et d'une partie de sa banlieue,
-dressé à l'échelle de 1/2,500, d'après les plans cadastraux ; par P. Gérard^
inspecteur du cadastre de la Flandre orientale , revisé par le géomètre de
lp# classe L. Gérard. Gravé sur pierre sous la direction de l'auteur, par
V. Corvillain, de Bruxelles. Gand , 4 feuilles format gr. aigle. 15 »
Los deux premières feuilles ont paru.
2727. Poizat, lallevrat, NEfRQLLBS. Nantua, de Timpr. d'Arène, in-8
de 2 feuilles.
Notice sur ces trois villages. Signé : Debombourg.
2728. Positions géographiques déterminées en 1847 par le lieutenant-
colonel Lemm dans le pays des Cosaques du Don. Mémoire, par 0. Struve.
[Avec 1 planche (lith in Fol.)] [Tiré des Mémoires de l'Acad. imp. des
sciences de St-Pétersbourg. VI. Série. Sciences math, et phjs. Tome /L]
Saint-Pétersbourg, et Leipzig, Voss, imp.-4 de 33 pages.
2729. Positions géographiques déterminées en 1848 par M. le lieute-
nant-colonel Lemm dans le gouvernement de Novgorod. Mémoire par
O. Struve [Tiré des Mémoires del'Acad. imp. des sciences de Saint-Péters-
bourg. VI. Série. Sciences math, et phys Tome VI.] Saint-Pétersbourg et
Leipzig, Voss, imp. 4 de 26 pages.
2730. Promenade artistique de Rouen à la Bouille , rive droite de la
Seine: Canteleu et ses hameaux de Croisset et de Dieppedalle, Val- de-la-
Haye, Hautot, Sahurs. Rive gauche: Petit-Quevilly, Grand-Quevilly, Petit-
Couronne, f Grand-Couronne, Monlineaux, la Bouille; par Alexandre Fro-
mentin. Rouen, Roussel, in-16 de -2/3 de feuilles. » 25
2731. Promenade en Amérique. Etats-Unis. — Cuba- — Mexique; par
J.-J. Ampère, de l'Académie française. Paris, Michel Lévy frères, 2 vol. in-8»
ensemble de 54 feuilles 1/4. 12 »
Le Siècle a publié deux articles à l'occasion de l'ouvrage de M. Ampère :
le premier, par M. Léon Plée, intitulé « l'Amérique, » est inséré dans le
39
- 582 -
a* du 6 novembre; le second, par M. Hipp. Lucas, est le début de la « Revue
bibliographique » de cet écrivain , feuilleton du 24 du même moi3.
2732. Principautés danubiennes (les); par Elias Regnault. — Siècle,
14 novembre 1855.
2733. Pyrénées centrales (les). Maladetta. — Vallées d'Aren, deLuchon,
du Lys, d'Oo , de l'Arboust , etc. — Villes et environs de Saint -Gaudens, de
Montrejeau, de Saint-Bertrand de Comminges, de Luchon, de Mauléon, de
Saint-Béat, etc., ou Reproduction plastique de ces pittoresques montagnes,
exécutée en relief par M. Toussaint Lèzaty ingénieur civil. Paris, de l'impr.
de Prève, in-8 de 3 feuilles , plus une carte.
2734. Quarante jours dans les Pyrénées ; par M. E. Galles , membre de
l'Institut historique de France et de V Académie belge Bordeaux , de l'impr.
de Gounouilhou, in-8 d'une feuille. Prix, en faveur des blessés de Sébas-
topol. » 50
Feuilleton publié par « l'Intérêt public » de Tarbes.
2735. Recherches historiques sur la commune de Cheratte, dans l'ancien
pays du Limbourg; par Jos. Dejardin. (Extr. du «Bulletin de la Soc. histor,
du Limbourg », T. II.) I iége, Carmanne, in-8 de 22 pag.
2736. Recherches sur la population de la Sicile ancienne ; par M. Schayes,
membre de l'Académie royale de Belgique. (Extr. du tome XXII du « Bul-
letin de l'Académie».) Bruxelles, de l'impr. de Hayez, in-8 de 32 pag. 1 »
2737. Recherches sut la question de savoir si la ville de Tongres repré-
sente le camp d'Aduatuca , mentionné dans les Commentaires de César ; par
Th. Fuss. (Extr. du «Bulletin de la Soc. histor. du Limbourg », t. IL) Liège,
Carmanne, in-8 de 33 pp.
2738. Recollections of Russia during Thirty-three Years' Résidence; by
a German Nobleman.... Revised and translated by Lascelles Vraxall. Lon-
don, l'imo. cloth (Constable's Miscellany, Vol. 8). 3s. 6d.
2739. Reisebriefb ausBelgien, Frankreich und England im Sommer 1854;
von V. A. Huber. Hambourg, Agentur d. Rauhen Hauses, in-12 de lxviij
et 920 pages. 12 »
2740. Rheinbuch (das). Landschaft, Geschichte, Sage, Volksleben; von
Wolfg. Millier von Konigswinter. Lfg. 14-24 (u. letzte). Bruxelles, Leip-
zig et Gand , C. Muquardt , 1 1 livraisons gr. in-8 royal. Prix de la li-
vraison. » 75
2741. Rhin et ses bords (le) depuis les Alpes jusqu'à Mayence. Collection
de Vues pittoresques parL. Rohbock, Louis et Jules Lange; gravées sur acier
par les premiers artistes de l'Allemagne , et accompagnées d'un texte histo-
rique et descriptif par J.- W. Appell, trad. de l'allem. par La Belley-Hertzog.
Livr. 1 et 2. Darmstadt, Lange, gr. in-8.
Cet ouvrage se publie par livraisons de trois planches gravées sur acier et
16 pages de texte.
Il est fait quatre sortes de tirages : in-8 sur beau papier, avec les gravures
sur papier blanc , et d'autres avec les épreuves sur papier de Chine; in-4 ,
avec les épreuves soit sur papier blanc soit sur papier de Chine.
Une version anglaise , due au Dr Gaspey , paraît en même temps et dans
les mêmes conditions.
2742. Roden, son histoire, ses monuments, ses environs. Guide nécessaire
aux voyageurs pour bien connaître cette capitale de la NonnaHie et les lo-
— 583 —
calités voisines les plus intéressantes; par Th. Licquet. 6* édition , revue et
annotée par Ed. Frère. Rouen , Lebrument, in-18 de 6 feuilles, plus 7 gra-
vures , 2 plans et une carte. 2 »
2743. Rouen, its history, monuments, and environs, etc.; by Th. Licquet.
The sixth édition, revised and annotated by Ed. Frère. Translatée from the-
french by M. D. C. and M. H. Bar g net. Rouen, Lebrument, in-18 de 5 feuil
les 2/3, plus des vignettes et planches. 2 »
2744. Rues d'arras (les). Dictionnaire historique, comprenant des notices
sur leur étymologie, leur direction, et sur les établissements religieux, admi-
nistratifs, militaires, etc., qui y étaient situés; précédé d'un Résumé de l'His-
toire d'Arras ; par Achmet d'Héricourt et Alex. Godin. Tome 1er. Arras,
Brissy, in-8 de 21 feuilles 1/4.
L'ouvrage aura deux volumes.
2745. Simple notice sur le Rio de la Plata; par Aaron Castellanos, ci-
toyen argentin. Dunkerque , aux bureaux de l'agence d'émigration , place
Napoléon, 2, in-8 de 3 feuilles 1/2, plus une carte.
2746. Six mois en valachie (1854-1855). Mœurs, coutumes des princi-
pautés.—La Grèce. Influence de la Russie en Orient. Souvenirs; par E -IV. Hé-
nocque-Melleville. Compiègne, de l'imp. de François, in-18 de 2 feuil. 1 25
2747. Souvenirs d'un prêtre dans ses voyages. Nantes. — Kn mer. —
lie Maurice. — Séjour a l'île Bourbon. — Gap de Bonne -Espérance. —
lie Sainte-Hélène ; par M. l'abbé Justin Mauran , missionnaire apostolique
du clergé de Paris, etc. Paris , Cent-Brière, rue de la Sainte-Chapelle, 3 ; de
Lossy, rue Cassette, 17, in-8 de 7 feuilles, 2 »
2748. Souvenirs de voyages; par/). Nisard. Paris, Michel Lévy frères,
in-18 anglais de 13 feuilles 2/9. 3 »
France. — Belgique. — Prusse rhénane .— Angleterre, Collection de la
Bibliothèque contemporaine. 2Ô série.
2749. Spa et ses environs. Itinéraire descriptif et historique ; par Adolphe
Joanne. Paris, Hachette, in-18 de 5 feuilles, 2 »
2750. Syrie (la), la Palestine et la Judée. Pèlerinage à Jérusalem et aux
lieux saints ; par le baron 1. Taylor. Paris, Lemaitre, quai de l'Horloge, 23,
gr. in-8 de 27 feuilles 3/4. 20 -
2751 . Taïti. — marquises. — Californie. Journal de Mme Giovanni ,
rédigé et publié par Alexandre Dumas. Tomes I à IV. Paris, Alex. Cadot,
4 vol. in-8, ensemble de 80 feuilles. 30 »
Ouvrage composé par Mme la comtesse Dash [vicomtesse de Saint-Mars].
2752. Tour de la vallée (le). Histoire et description de la vallée de
Montmorency; parLe/etwe. Paris, Dumoulin, libr .-éditeur, quai des Augus-
tins, 13, beau-volume in-8. 10 »
2753. Trois jours dans la Forêt Noire. Lettres adressées à Madame ***.
Bruxelles, Alph. Lebègue; Kiessling, Schnée et O, in-32 de 85 pag. 1 25
2754. Trois semaines a paris ; par E. Hocquart. Tournai, J. Casterman
et fils, in-8 de 410 pages, avec 12 planches, 3 »
On a extrait de cet ouvrage : Une visite au Jardin des plantes, gr. in-16
format oblong, avec 55 figures, 1 »
Les 12 planches qui devaient orner ce livre n'ayant pas été terminées à
temps , l'éditeur s'est décidé a le mettre en vente sans ces illustrations.
— 584 -
t/album de ces 12 planches paraîtra prochainement et coûtera un franc-
2755. Un cristiano en palestixa , o Sea un viaje de Barcelone a Jéru-
salem en 1853; por el P. Fr. Francisco Vallesca. Besançon , de l'impr. de
Jacquin , in-8 de 27 feuilles 1/4, plus un plan et une carte.
27.r)6. Une excursion sur le boulevard de l'Entre-deux-Villes à Charleroy ;
par l'abbé Aristide Piérard. Charleroy, A. de Ghistelle, in-8 de 8 pag.
2757. Une promenade en syrie, ou Cinq jours de voyage (du 3 au 7 juin
1855). Extrait du journal d'un voyageur. Le Havre, de l'impr. de Carpen-
tier, in-12 de 2 feuilles 2/3.
Extrait du « Courrier du Havre » du 22 août 1855 et jours suivants.
2758. Une saison a cannes en Provence. Paris, Hachette, in-32 d'une
feuille 1/2. 1 *
2759. Une semaine a paris. Visite, en six journées, des douze arrondis-
sements , avec un nouveau plan , indiquant tous les monuments, suivie de
tableaux des lignes de chemins de fer, etc. Paris, Hingray, in-32 de 2 feuil-
les, plus un plan.
2760.- Viagb porlaRussia méridional y la Crimea, la Hungaria, la Valaquia
y la Moldavia, por el principe de Demidoff, traducido en espanol por D. Juan
Cortada. Barcelone, J. Verdaguer, et Paris C. Reinwald, r. des SS. PP.
n. 15), 2 vol. gr. in-8, illustrés par Raffet, avec deux grandes cartes de la
Crimée et de la hussie méridionale. 32 »
Cet ouvrage, pour lequel ont été employés les gravures sur bois et les cos-
tumes coloriés de l'édition de Paris, est imprimé avec le plus grand luxe, sur
papier jésus collé et avec des caractères fondus exprès.
2761. Vienne illustrée, ou nouveau et complet Guide des étrangers à
Vienne et ses environs. Avec 12 illustr. (en bois) et un plan (lith.) de la
ville et de ses faubourgs (gr. in-fol.) (2e édition). Vienne, Wenedikt, 1856,.
in-16 de 126 pages, cart. 2 »
2762. Voyage à la Sainte-Baume; par Niderlinder. Toulon, de l'impr. de
ta ve Baume, in-12 de 3 feu il. 1[4.
Extrait des « Promenades aux environs de Toulon » .
2763. Voyage à Paris. Sprachfiihrer fiir Deutsche in Frankreich; von Dr
Cari Ploetz. Mit einem Anhange, enthaltend : Paris fiir einem achttaegigen
Âufenthalt von A. Herbig. Nebst Orientirungs-Plan. Berlin, Herbig ; Paris,
Frank, rue Richelieu, 67, in-8 de 10 feuilles 1^4, plus un plan.
Interprète pour les Allemands en France, par le Dr Ch. Plœtz, avec un
appendice renfermant: Paris pendant un séjour de huit jours, par A. Herbig.
2764. Voyage aux eaux des Pyrénées ; par H. Taine. Paris, Hachette, in-
18 de 7 feuil. 7r9, illustrées de 65 vignettes sur bois, par G. Doré, 3 50
2765. Voyage autour du monde sur la frégate la Vénu<, commandée par
Abel du Petit-Thouars, capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion-
d'Honneur. Tome V, première partie. Zoologie, renfermant les mammifères,
les oiseaux, les reptiles et les poissons. Paris, Gide et Baudry, in-8 de 23
feuilles. 9 »
Il ne reste plus à publier que la 2* partie de ce volume, qui renferme le
texte de la Botanique. Toutes les autres parties du Voyage sont terminées.
Nous en donnons ci-dessous la nomenclature:
Relation du voyage, par M. Abel du Petit-Thouars 4 vol. grand
- 585-
in-8. Prix • . 36
Atlaspittoresaue, contenant 70 planches lithographiéespar MM. Bayot,
Bichebois, Blanchard, Emile Lassale et Sabatier. On y a joint une
carte générale du monde connu, gravée d'après la carte du dépôt
de la marine, 8ur laquelle on a tracé la route de la frégate. . . 150 »
Prix de la carte générale, sur grand-aigle, coloriée. ... 4 »
Sur grand aigle, noire. . . ., 2 »
Atlas de Zoologie, contenant 79 planches gravées, tirées en couleur
et soigneusement retouchées au pinceau 200 »
Atlas de botanique, contenant 28 planches, gravées avec le plus
grand soin. 80 »
Physique et hydrographie, par M. de Tessan, ingénieur hydrographe
ae la marine, 5 volumes grand in-8 et un atlas composé de 19
cartes, contenant des vues de côtes, sur papier grand-aigle. . . 95 »
Le texte de ces cinq volumes est composé comme suit :
Observations faites à la mer. . 2 volumes.
Observations faites à terre. . . 2 —
Considérations générales ... 1 —
Le prix de l'ouvrage complet est de 565 »
Toutes les parties se vendent séparément.
2766. Voyage adx pays aurifères. Afrique, Mexique, Californie, Pérou,
Chili, Nouvelle Calédonie, Australie, Russie; par le capitaine A.-C. de La
Carrières. Illustré de 2 gravures à deux teintes et d'un très-grand nombre de
vignettes sur bois, par J.-B. Arnout père. Paris, Courcier, rue Hautefeuille,
9, grand in-8 de 20 feuilles 3|4. 7 »
2767. Voyagb dans l'Amérique du Nord en 1853 et 1854, avec notes sur
les expositions universelles de Dublin et de New- York ; par Guillaume Lam-
bert, ingénieur des mines, etc., etc. Bruxelles, Hayez, in-8 de 320 pages,
avec un atlas de 32 planches et une carte géologique des Etats-Unis.
2768. Voyage dans la Bretagne; par de Condè. Tournai, J. Casterman et
fils, in-18 de 191 pages. » 75
2769. Voyage d'une femme au Spitzberg ; par Mme Léonie d'Aunet. 2*
édition. Paris, Hachette, in-16 de 11 feuilles 1r2. 3 »
Bibliothèque des chemins de fer 2e série.
2770. Voyage en amé ique. Paris, Gabriel Roux, in-18 Jésus, format
anglais, de 7 feuilles, plus 2 vignettes.
Œuvres de Chateaubriand, 30 volumes in-18 à 1 fr. 50 cent. Le faux-titre
porte Bibliothèque du foyer.
2771. Voyage en basse-bretagne, par Vérusmor [Alexis Géhin]; avec an-
notations complémentaires, par B. Jollivct. Guingamp, Jollivet, in-12 de 14
feuilles lf2, 3 »
2772. Voyage en orient. Grèce, Turquie, Egypte ; par A. Regnault,
bibliothécaire du conseil d'Etat, etc. Paris, Bertrand, rue de l'Arbre-Sec, 229
in-8 de 32 feuilles li2. 7 50
2773. Voyage en svrib, peintures des mœurs musulmanes, chrétiennes et
Israélites ; par M. Henri <ïuys, ancien consul de France de première classe,,
etc. Paris, Just Bouvier, in-8 de 26 feuilles. 5 »
2774. Voyage en Turquie et en Perse, exécuté par ordre du gouverne-
ment français pendant les années 1846, 1847 et 1848; par Hommaire de Hell,
(mort en 1848), auteur des « Steppes de la mer Caspienne » (ouvrage qui a
remporté le prix de géographie de 1844), membre correspondant des acadé-
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