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Full text of "Le Quérard : archives d'histoire littéraire, de biographie et de bibliographie françaises : complément périodique de la France littéraire"

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LE    QUÉRARD. 


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PARIS, 

IMPRIMERIE  DE  DU  BUISSON  ET  Ce,  RUE  COQ-HÉRON,  5. 


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LE  OUÉRARD 


ARCHIVES 

D'HISTOIRE  LITTÉRAIRE,  DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 

COMPLÉMENT  PÉRIODIQUE 

DE  LA  FRANCE  LITTÉRAIRE. 

PAR  L'AUTEUR 

De  la  France  littéraire ,  éem  Supercherie?  littéraire» 
dévoilée*,  etc.,  etc. 

Arrière,  camarades  et  éreinleurs  ;  mais  à  nous, 
les  hommes  de  vrai  savoir  el  de  conscience. 

Ceci  esl  un  livre  de  bonne  loi. 

Montam;se. 


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Première  Année. 


cPARIS 


AU  BUREAU  DU  JOURNAL, 

Passage  Dauphine,  escalier  H. 
1855 


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LE  QUÉMRD. 


JOURNAL 


DE  BIBLIOGRAPHIE,  D'HISTOIRE  LITTÉRAIRE 
ET  DE  BIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


Qu'est-ce? 


Encore  une  publication  bibliographique  de  M.  Quérard  !  va-t-on  s'é- 
crier. Et  pourquoi  non  ?  V  a-t-il  encombrement?  Ne  resle-t-il  donc  plus 
rien  à  faire  dans  cette  spécialité  parce  que  nous  avons  déjà  publié  une  bi- 
bliographie plus  que  séculaire  et  nos  Supercheries  littéraires  dévoilées,  qui 
ont  été  accueillies  avec  bienveillance  par  le  public  ?  Ce  n'est  pas  notre  avis. 
La  bibliographie  est  susceptible  de  progrès  aussi  bien  que  toute  autre  bran- 
che des  connaissances  humaines,  et  nous  voulons  la  faire  progresser. 

Un  petit  journal  de  bibliographie  pratique  nous  a  semblé  manquer,  non 
de  critique  littéraire,  car  nous  en  avons  à  foison,  surtout  depuis  que  nous 
n'avons  plus  de  critiques.  Dans  cette  opinion,  nous  avons  conçu  le  plan  de 
celui  que  nous  publions  aujourd'hui.  Si  les  bibliophiles,  sur  les  sympathies 
desquels  nous  comptons,  nous  abandonnent,  c'est  que  nous  nous  serons 
trompés. 

Notre  journal,  sans  prétention  littéraire,  justifie  son  titre  :  c'est  un  com- 
plément aux  indications  hebdomadaires  de  la  «  Bibliographie  de  la  France  », 
souvent  insuffisantes;  seulement,  nous  avons  voulu  éviter  son  aridité,  en 
admettant  beaucoup  de  variétés ,  en  faisant  môme  de  la  critique  qui  ren- 
tre dans  notre  compétence,  mais  de  la  critique  juste,  consciencieuse.  On  ne 
retrouvera  que  rarement  dans  notre  journal  l'esprit  de  no*  Supercheries 
littéraires,  imposé  par  le  thème  choisi.  Ce  livre,  tout  sévère  qu'il  soit,  était 
à  faire  Son  but  était  de  moraliser  les  écrivains.  Nous  n'avons  point  inventé 
les  supercheries,  nou9  les  avons,  pour  ainsi  dire,  daguerréotypées  :  si  quel- 


—  2  _ 

ques-uns  ont  blâmé  cette  publication,  un  plus  grand  nombre  l'ont  ap- 
prouvée. 

Notre  journal  justifie  son  titre,  et,  pour  le  prouver,  nous  allons,  énumérer 
les  sujets  que  nous  non*  proposons  4'abofdec  successivement  ;  3  va  sans 
dire  que  c'eit  avec  le  concours  de  nos  honorable*  et  sympathiques  collabora- 
teurs, et  jet  notes  inédites  de  ceux  que  la  mort  nous  a  enlevés  ; 

1°  Bibliographie.  Aperçu  mensuel  des  publications  françaises  faites  à 
l'étranger  pendant  le  mois,  et  indication  des  livres  en  langues  étrangères  sur 
la  France  et  les  Français.  —  Aperçu  mensuel  des  ouvrages  paraissant  par 
fascicules.  — .  Statistique  semestrielle  des  journaux  et  revues. 

2°  Diversités  bibliographiques.  Comptes-rendus  succincts  des  ouvrages 
nouveaux  do  bibliographie,  d'histoire  littéraire  et  de  biographie  générale. 
—  Compléments  de  biographies  et  de  bibliographies  répandues.  —  Biogra- 
phies des  bibliographes  français  du  xixe  siècle.  —  Monographies  bibliogra- 
phiques (tirées  de  l'Encyclopédie  inédite  du  Bibliothécaire).  Les  matériaux 
de  cette  Encyclopédie  sont  considérables.  Désirant  que  le9  fragments  que 
nous  pourrons  en  tirer  soient  surtout  utiles  à  nos  abonnés,  nous  les  prions 
de  nous  adresser  des  questions  sur  les  sujets  de  son  cadre,  et  nous  nous 
empresserons  d'y  répondre  par  ordre  d'inscription.  De  cette  manière,  le 
Quérard  présenterait  une  série  de  monographies  variées  et  curieuses.  — 
Rectifications  d'erreurs  en  fait  d'histoire  littéraire,  commises  par  les  grands 
et  petits  journaux.  —  Correspondance  bibliographique,  etc.  —  Nécrologie 
des  écrivains  de  tous  les  pays,  mais  particulièrement  de  la  France,  avec  la 
liste  de  leurs  ouvrages.  —  Nouvelles  littéraires. 

Un  dernier  mot.  Les  bibliographes  sont,  en  général,  aussi  médiocres 
écrivains  que  les  littérateurs  sont  de  mauvais  bibliographes  :  la  culture  des 
tiirea  de  livre»,  des  nems  propres  et  des  dates  ne  produit-  point  un  rhéteur. 
Donc,  indulgence  peur  le  style  du  nouveau  journaliste.  Pourvu  qu'il  ne 
donne  à  ses  lecteurs  ni  faits  erronés,  ni  noms  estropiés,  ni  dates  fausses,  il 
peut  encore  être  utile.  Les  malveillants,  nous  les  enverrons  faire  de  la  bi- 
bliographie pendant  trente-cinq  ans,  ensuite  de  quoi  nous  leur  demanderons 
des  nouvelles  de  leur  style. 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES    HISTORIENS    ÉTRANGERS   DE    U    FRANCR  (l), 
aperçu  me^mpel. 

(Spmmm). 

Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce.  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  :  * 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  69.  —  Fréd.  Klineksieck,  r.  de  Lille,  11. 

Anglais.  Xavier  et  Stassin,  r.  de  la  Banque,  21  —  A.  Franck.  —  rréd.  Klineksieck. 

Belges.  Borrani  et  Droz,  r.  des  Saints-Pères,  9. 
-  Espagnol*.  Salvà  et  Garnier.  r.  des  Saints-Pères,  6. 

Suisses.  Joël  Chcrbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10.—  Ch.  Neyrueis  ej  cie,  r.  Tronche»,  1 
—  Grassart,  r.  de  la  Paix,  11. 

Les  prix  pertes  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

I.  SCBEJfGES. 

Théologie. 

1.  Concordance  do  Nouveau -Testa m mi,  d'après  les  versions  de  Mar- 
tin et  d'Osterwald  (par  M.  Kirchpatvick).  (Bruxelles,  de  l'impr.  de  J.-H. 
Briard).   Paris,  Grassart,   rue   de  la  Paix,  no   il,   grand  in-24.  9fr.  50 

Vocabulaire  des  sujets  du  Nouveau-Testament. 

2.  Conférences  sur  la  bivinité  du  CHRISTIANISME,  prèchées  à  Genève, 
pendant  l'hiver  de  1853-54,  par  MM.  les  pasteurs  Tourmer  et  Munier.  Ge- 
nève, Joël.Cherbuliez,  in-12.  2    5f> 

3.  Devoirs  (des)  de  la  femme  chrétienne  ;  conférences  du  père  J.  Borne, 
de  la  Compagnie  de  Jésus.  Bruxelles,  H.  Goemaere,  Î854,  m -18  de 
144  pag.  0    75 

4.  Tableau  chronologique  des  Souverains  Pontifes,  des  principaux  Doc- 
teurs et  Pères  de  l'Eglise,  des  principaux  Fondateurs  d'ordres  religieux, 
Saints  honorés  en  Belgique  et  dans  tous  les  pays  catholiques;  des  principaux 
Schismes,  des  principales  Hérésies,  ainsi  que  des  Conciles  et  Pontifes  qui  les 
condamnèrent,  etc.,  etcf  ;  composé  à  la  plume  par  P.  G.  de  iiQtyer,  vicaire 
à  St.-Josse-ten-Noode,  lez- Bruxelles  ;  et  cnrornolithograpluée  par  G,  Jacq- 
main  de  G  and,  à  l'imitation  des  manuscrits  epluminés  du  moyen-àge.  ac- 
compagné d'un  texte  explicatif,  par  le  même  auteur.  St.-iosseH«n-Noo{te, 
chez  l'Auteur,  1854,  gr.  in-plano  avec  une  broch.  ip-8  de  52  p$g.  6    » 

Le  texte  explicatif  porte  pour  titre  :  EosplioaHion  ei  primo*  hi&wtyw 
du  Tableau  chronologique,  etc. 

Philosophie. 

5.  Droit  (du)  et  du  Devoir;  par  Charles  Monnard.  Ouvrage  ceuronnné 
par  le  Société  genevoise  (futilité  publique.  Genève,  JoeT  Cherbuliez, 
in- 16.  1  $0 

La  question  à  laquelle  répond  ee  remarquable  mémoire  avait  été  posée 
dans  les  termes  suivants  :  «  Le  droit  et  le  devoir  étant  considérés  morale? 
»  ment  comme  base  de  la  conduite,  quel  doit  être,  pour  le  bien  des  indivi- 
»  dus  et  le  bonheur  des  peuples,  le  rôle  assigné  à  l'un  et  à  l'autre  dt  ces 
»  deux  mobiles?  »  Le  point  de  vue  sous  lequel  M.  Monnard  envisage  le  su- 
jet se  trouve  assez  bien  résumé  dans  l'épigraphe  de  son  livre  :  «  Le  premier 
et  le  plus  noble  droit  de  l'Homme,  c'est  Se  droit  de  remplir  son  devoir  » . 

(1)  Pour  la  librairie.  Paris  est  un  centre  important  d'où  partent  le  plus,  fréquemment  des 
expéditions  pour  les  destina  lions  lointaine».  MM.  les  libraires  étrange»  sentiront  donc  Pfa- 
portance  de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  Feapoir,  de  nous  mettre,  au  plus 
vite,  et  franco,  au  courant  des  ouvrages  qu'ils  publient  ou  qu'ils  se  proposent  de  publier. 


—  4  — 

Sciences  naturelles  et  médicale*. 

6.  Cours  élémentaire  sur  les  propriétés  des  végétaux  et  leurs  applica- 
tions à  l'alimentation,  la  médecine,  la  teinture,  l'industrie,  etc  ;  par  t.  Du- 
feur,  professeur  à  l'Académie  de  Lausanne.  Lausanne,  Delafontaine  et  Cie, 
et  Paris,  Meyrueis  et  Cie,  in-12  de  viij  et  499  pag.  5    » 

7.  Criptogames  (les)  classés  d'après  leurs  stations  naturelles  ;  par  G.-D. 
Westendorp,  médecin  au  12e  régiment  de  ligne,  membre  de  plusieurs  socié- 
tés savantes.  Gand,  J.  S.  Van  Doosselaere,  1854,  in-8  de  303  pag. 

8.  Description  des  Fossiles  des  terrains  secondaires  de  la  province  de 
Luxembourg  ;  par  F.  Chapuis,  docteur  en  médecine  et  en  sciences  natu- 
relles, et  G.  Dewalque,  docteur  en  médecine,  préparateur  de  physiologie  à 
l'Université  de  Liège.  (Mémoire  couronné  par  l'Académie  royale  de  Belgi- 
que, au  concours  de  1851).  Bruxelles,  Hayez,  1854,  in-4  de  303  pag., 
avec  38  planches.  20    » 

9.  Tableau  synoptique  renfermant  les  principes  généraux  de  physiolo- 
gie, de  reproduction  et  d'amélioration  des  animaux  domestiques  et  des  plan- 
tes cultivées,  en  seize  propositions  :  1.  Physiologie  animale,  I,  IIr  III,  IV. 
2.  Reproduction  et  amélioration  des  animaux  domestiques,  spécialement  de 
l'espèce  chevaline,  V,  VI,  VII,  VIII.  3.  Physiologie  végétale.  IX,  X,  XI, 
XII.  4.  Culture  et  amélioration  des  plantes  cultivées,  XIII,  XIV,  XV,  XVI; 
par  F.  Spinette,  ex-médecin  vétérinaire  du  gouvernement  et  membre  de  la 
Commission  d'agriculture  de  la  province  de  Hainaut,  membre  collaborateur 
de  la  Société  de  médecine  vétérinaire  de  Belgique,  membre  de  la  Société 
centrale  d'agriculture  de  Belgique  et  médecin  vétérinaire  à  St.-Josse-ten- 
Noode,  lez-Bruxelles.  St.-Josse-ten-Noode,  l'Auteur,  1854,  in-plano. 

Ce  tableau  s'adressant  spécialement  aux  hommes  pratiques,  1  auteur  a  cru 
devoir  s'écarter  un  peu  des  données  rigoureuses  de  la  science,  afin  de  par- 
venir à  être  mieux  compris. 

10.  Traité  des  Tumeubs  blanches  des  articulations;  par  J,  Crocq. 
Bruxelles,  gr.  in-8.  8    » 

Sciences  mathématiques  et  physiques. 

11.  Mémoire  sur  les  Foyers;  par  Ern,  Quetelet.  Extr.  des  «  Mémoires 
couronnés  et  des  savants  étrangers  do  l'Académie  royale  de  Belgique  ». 
Bruxelles,  Hayez,  1854,  in-4  de  144  pages  avec  une  planche. 

Education. 

12.  Annuaire  de  l'Enseignement  moyen  pour  1855,  présenté  à  M.  le 
ministre  de  l'Intérieur,  par  Fréd.  H.  (Hennebert).  VIIe  année.*  Tournai, 
l'Auteur,  et  Bruxelles,  Aug.  Deck,  in-12.  1     » 

Cet  Annuaire  a  commencé  à  paraître  en  1849. 

13.  Moniteur  de  l'Enseignement,  de  la  Littérature  et  des  Sciences 
en  Belgique,  publié  avec  la  coopération  habituelle  de  plusieurs  professeurs 
et  sous  la  direction  de  Fréd.  Hennebert,  professeur  de  rhétorique  française 
à  l'Athénée  royal  de  Tournai,  etc.  Troisième  série.  Tome  II,  n°* 1  à  3,  10, 
20  et  30  janvier  1855.  Tournai,  au  bureau  de  la  direction,  rue  du  Quesnoy, 
no  10;  Bruxelles,  libr.  polytechnique  d'Aug.  Deck,  3  numéros  in-8,  ensem- 
ble de  64  pag. 

.  Le  Moniteur  de  l'Enseignement  a  commencé  à  paraître  en  1849,  et  le  vo- 
lume dont  nous  annonçons  le  commencement  aujourd'hui  forme  le  dixième 
de  la  collection. 

Il  paraît  les  10,  20  et  30  de  chaque  mois.  On  ne  souscrit  pas  pour  moins 
d'un  volume,  d'environ  450  pages.  Prix  :  5  fr.  50  c,  —  pour  l'étran- 
ger, 6  fr.  50  c. 

Ce  petit  recueil,  utile  à  d'autres  pays  que  la  Belgique,  est  dirigé  avec 
soin  par  M.  Fréd.  Hennebert.  Nous  regrettons  personnellement  que  le  di- 
recteur ait  renoncé  à  continuer  un  Essai  de  Bibliographie  professorale 
belge,  qu'il  avait  commencé  dans  des  numéros  de  la  seconde  série  de  son 
«  Moniteur  »  :  il  a  fini  avec  la  lettre  B. 


—  5  — 

Parmi  les  articles  imprimés  dans  les  trois  numéros  que  nous  annonçons, 
nous  citerons  ceux-ci  :  De  la  Philosophie  de  Pascal,  par  Emile  Lion, 
pp.  10-13,29-36,  59-64;  Université  de  France  (suite).  Division  supérieure; 
par  V.,  pp.  14-16;  De  V Instruction  primaire  en  Belgique,  deuxième  article, 
pp.  22-25.  Le  premier  est  au  tom.  I,  Dp.  299  et  suiv.  De  la  Philologie;  par 
Ed.  Juste.  Extrait  d'un  «  Manuel  de  Philologie  »  inédit.  Pag.  53  à  59. 

A  partir  de  cette  année,  M.  F.  Hennebert  joint  à  son  Moniteur  un  Bulle- 
tin des  Sociétés  savantes.,..  (Voy.  le  no  46),  et  voici  un  petit  avis  qui  a 
été  joint  au  numéro  du  10  janvier,  pour  faire  connaître  cette  amélioration. 

«  À  nos  abonnés  : 

»  En  commençant  ce  second  volume  de  la  3e  série,  nous  sommes  heu- 
reux d'annoncer  que  différents  arrangements  nous  permettent  plus  que  l'es- 
poir que  le  cadre  du  Moniteur  de  l'Enseignement,  de  la  Littérature  et  des 
Sciences  en  Belgique  pourra  s'étendre  encore  et  présenter  une  variété  crois- 
sante d'articles  intéressants  à  divers  titres. 

»  Déjà  nous  avon3  distribué,  avec  le  dernier  numéro  du  tome  précédent, 
la  première  livraison  d'un  Bulletin  des  Sociétés  savantes  et  littéraires,  que 
nos  abonnés  continueront  à  recevoir  à  la  fin  de  chaque  mois,  et  qui  formera 
une  sorte  d'appendice  au  Moniteur,  sans  cependant  que  le  prix  de  notre  re- 
cueil ait  à  subir  de  ce  chef  aucune  augmentation  de  prix. 

»  Seulement,  nous  prions  nos  abonnés,  s'ils  nous  savent,  comme  nous  ai- 
mons à  le  supposer,  quelque  gré  du  sacrifice  que  nous  nous  imposons  en 
leur  faveur,  de  nous  le  témoigner  en  s'efforçant  de  nous  gagner  autour 
d'eux  quelques  nouveaux  souscripteurs,  ce  qui  leur  sera  facile  dans  des 
conditions  aussi  avantageuses.  Nous  leur  serons  reconnaissant  d'un  tel  té- 
moignage de  sympathie.  » 

U.  BEAUX-ARTS. 

14.  Antiquités  architecturales  de  la  Normandie,  contenant  les  mo- 
numents les  plus  remarquables  de  cette  contrée  sur  l'architecture  byzantine 
et  ogivale,  et  présentés  en  plans,  élévations,  coupes,  détails,  vues  perspec- 
tives, intérieures  et  extérieures;  par  Auguste  Pugin,  architecte  archéologue, 
trad.  de  l'angl.,  avec  approbation,  par  L.  Delobel,  lieutenant-colonel  d'ar- 
tillerie. Liège,  E.  Noblet,  1854-55,  grand  in-4. 

L'ouvrage  se  composera  de  78  planches,  dont  plusieurs  doubles,  et  d'en- 
viron 60  pages  de  texte.  De  même  que  pour  les  Types  de  V Architecture 
gothique,  tous  les  dessins  sont  l'œuvre  de  Pugin  ;  il  les  a  cotés,  profilés  et 
établis  sur  d'assez  grandes  échelles  pour  permettre,  d'apprécier  l'ensemble 
et  les  détails  des  édifices  représentés.  Le  texte  historique  et  descriptif  est  dû 
à  la  plume  du  savant  Britton,  auteur  de  plusieurs  ouvrages  du  plus  grand 
mérite  et  qui  font  autorité  dans  le  monde  archéologique;  aussi  a-t-on 
tout  lieu  de  penser  que  les  Antiquités  architecturales  de  la  Normandie  se- 
ront, ainsi  que  l'ont  été  les  Types,  accueillies  avec  faveur  par  les  architectes 
et  archéologues  qui  ont  voué  leur  admiration  à  cet  art  sublime,  dont  la  re- 
naissance sera  pour  notre  génération  un  des  titres  au  respect  de  celles  à 
venir,  car  cette  renaissance  est  la  manifestation  positive  d'un  retour  intelli- 
gent aux  bonnes  traditions  artistiques,  .religieuses  et  patriotiques;  en  un 
mot,  au  culte  de  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  beau,  de  plus  grand  et  de  meilleur 
au  monde. 

L'ouvrage  est  promis  en  vingt  livraisons  de  3  à  4  planches  chacune.  Les 
quinze  premières  ont  paru. 
Prix  de  chaque  livraison  :  2  fr.  » 

L'ouvrage  complet  :  40       » 

Auguste  Pugin  ne  fut  pas  seulement,  ainsi  que  l'a  proclamé  le  fondateur 
de  l'école  française  d'archéologie,  l'un  des  plus  habiles  architectes  de  notre 
temps  dans  l'art  si  difficile  de  réparer  les  anciens  édifices  ;  mais  il  a,  en  ou- 
tre, par  son  infatigable  crayon  et  par  son  talent  de  premier  ordre  comme 
dessinateur,  beaucoup  plus  contribué  à  la  renaissance  effective  du  style 


.—  *  — 

chrétien  que  n'ont  réussi  à  le  faire  maints  archéologues  qui  se  sont  bornés 
à  joinare  a  leurs  savantes  dissertations  sur  les  monuments  de  ce  style  d'in- 
signifiants croÇuîs  et  d'incorrectes  images  plus  ou  moins  pittoresques,  dans 
lesquels  rarchitecle  chercherait  en  vain  des  plans  géométraux,  des  éléva- 
tions à  proportions  exactes,  des  galbes  générateurs  d'ornementation,  des 
épures  de  construction>  enfin  tous  ces  éléments  de  détail  et  d'ensemble  qui 
lui  sont  nécessaires  pour  pouvoir  comprendre  la  synthèse  harmonique  d'un 
édifice  et  y  puiser  des  idées  justes  et  des  sujets  de  bonne  composition  ou 
d'imitation  pure  en  ce  qui  concerne  l'architectoriique  au  moyen-àge.  C'est 
àu'en  eftet,  ayant  pour  principe  que,  dans  le  domaine  des  arts  d'imitation, 
de  bons  modèles  sont  souvent  plus  utiles  que  les  traités  les  plus  savants, 
les  théories  les  plus  transcendantes,  Auguste  Pugin  consacra  toute  sa  vie, 
non  pas  à  soutenir  des  controverses  sur  les  questions  alors  et  maintenant 
encore  si  obscures  sur  l'origine  de  l'architecture  ogivale,  mais  à  reproduire 
par  \e  burin  les  chefs-d'œuvre  de  cette  architecture  que  le  temps  et  les  ré- 
volutions ont  épargnés  sur  le  sol  d'Angleterre  et  de  France. 

Parmi  les  nombreux  recueils  qu'il  a  publiés  dans  ce  genrç,  les  plus  remar- 
quables, sous  le  rapport  complexe  du  choix  intelligent  des  sujets,  de  la 
méthode  descriptive,  de  l'exactitude  scrupuleuse  des  formes  et  proportions, 
enfin  de  l'élégante  perfection  du  dessin,  ce  sont  sans  conteste  les  Types  (f  ar- 
chitecture gothique,  dont  le  même  éditeur  a  naguère  publié  la  première  tra- 
duction française,  et  les  Antiquités  architecturales,  dont  nous  annonçons  en 
ce  moment  une  traduction,  qui  est  aussi  la  première  en  langue  française.  Ce 
que  "Tun  de  ces  ouvrages  est  à  l'Angleterre,  l'autre  l'est  à  la  Normandie,  à 
cette  contrée  qui,  sans  même  en  excepter  nos  belles  provinces  flamandes, 
est  la  plus  riche  du  monde  en  fait  de  monuments  religieux  et  civils  du 
moyen-age. 

M.  E.  Noblet,  de  Liège,  a  précédemment  publié,  en  français,  de  M.  A.-W. 
Puein: 

f.  Les  Vrais  principes  âe  V Architecture  ogivale  ou  chrétienne  et  leur 
"renaissance  au  temps  actuel  ;  remanié  et  développé  d'après  le  texte  anglais 
de  À.-W,  tu&ih,  par  T.-H.  Ring  (et  traduit  en  français  par  f\  Lebrocquy). 
Bruges,  Ë,  Noblet  (et  Paris,  Borrani  etDroz),  1850,in-4  de  xlvîij  et  243  pa- 
ges, avec  71  grandes  planches  et  de  nombreuses  figures  dans  le  texte. 

II.  Types  a  architecture  gothique,  empruntés  aux  édifices  les  plus  remar- 
quables construits  en  Angleterre  pendant  les  xuc,  xiiiè,  xive,  xvc  et 
xvï«  siècles ,  et  représentés  en  plans,  élévations,  coupes  et  détails  géomé- 
ïranx,  de  manière  h  compléter  l'étude  et  faciliter  la  construction  pratique 
des  diverses  variétés  dé  style  ogival.  Ouvrage  traduit  de  l'anglais  par  L. 
Delobel,  lieu  tenant -colonel  d'artillerie  ;  la  partie  graphique  revue  par  Gode- 
froid  aîné,  architecte,  ancien  pensionnaire  en  Allemagne  et  en  Italie.  Liège, 
E.  Noblet  et  r&fe,  Borrani  et  ï>roz,  185£,  3  vol.  gr.  in-4,  ensemble  de 
^25  planches  avec  texte.  Cet  ouvrage  a  paru  en  60  livraisons,  composées  de 
I  et  4  planeh,  et  accompagnées  d'un  texte  descriptif  et  explicatif. 

On  annonce  pour  paraître  prochainement  un  quatrième  touvrage  de  cet  ar- 
chitecte archéologue  anglais,  intitulé  :  Meubles,  orfèvreries,  serrureries  dans 
les  styles  des  xii«  au  xvie  siècle,  oublié  avec  approbation.  Trois  volumes 
grand  in-4,  contenant  ensemble  78  planches.  Les  volumes  se  Vendront  sé- 
parément. 

15.  Guide  (nouv.)  du  Musée  R.Bourbon;  par  H.  Aloé.  Naples,în-8  avec 
3  planches.  6  fr.  » 

16.  Histoire  de  la  Peinture  sur  verre,  dans  les  diverses  contrées  et  par- 
ticulièrement en  Belgique,  contenant  une  analyse  descriptive  des  vitraux  de 
ce  royaume;  publiée  sous  le  patronage  de  S.  M.  Léopold  1er,  roi  des  Belges, 
qui  a  daigné  en  accepter  la  dédicace.  Texte  par  Edmond  Lévy,  professeur 
d'Archéologie.  Planches  par  Jean-Baptiste  Capronier,  peintre-verrier  de 
Bruxelles,  Livraisons  3e  et  4e.  Bruxelles,  J,-B.  Tirchor,  éditeur  >  rue  de  TÉ- 
hive,  n<>  20,  J8.5'i-55,  in-4. 


—  7  — 

L'ouvrage  formera  an  vol.  composé  do  «0  livraisons  de  8  pag.  de  texte  et 
une  planche  ;  deux  livraisons  par  noie,  à  2  fr.  25  e.  avec  pi.  en  couleur,  et 
1  fr.  75  c.  avec  pi.  en  noir. 

Les  deux  prem.  livraisons  publiées  contiennent  xvi  pages  de  l'introduction 
accompagnées  des  planches  8  et  10,  représentant  des  vitraux  du  xui«  siècle. 
1.  Fragment  inédit  provenant  de  la  cathédrale  de  Tournai;  2.  Fragments 
inédits  de  grisaille  provenant  de  l'église  Sainte-Guduleè  Bruxelles  ;  S.  Songe 
de  Charlemagne,  détail  pris  dans  les  verrières  de  la  cathédrale  d  e  Chartres. 

Les  deux  livraisons  que  nous  annonçons  aujourd'hui  traitent  de  l'histoire 
du  verre  daos  l'Antiquité,  Cette  histoire,  présentée  en  quelques  pages,  est 
«ne  de  ces  études  profondes  dont  les  Allemands  semblaient  avoir  le  mono- 
pole, et  qui  ont  l'immense  avantage  de  donner  un  résumé  net  et  cependant 
très  complet  dune  longue  suite  de  siècles  et  le  dépouillement  d'un  nombre 
considérable  de  textes.  Elle  épargne  à  ceux  qui  la  veulent  connaître  un  tra- 
vail aride  de  plusieurs  années.  Les  planches,  sorties  des  presses  chromolitho- 
graphiques de  MM.  Simonau  et  Toovey,  sont  magnifiques  de  couleur  et  de 
caractère. 

Il  est  probable  que  l'éditeur,  M.  Tïcher,  n'aura  qu'à  se  louer  d'avoir  en- 
trepris cette  bonne  et  belle  publication. 

17.  Monuments  de  l'Egypte,  décrits,  commentés  et  reproduits  par 
H.  Brugsch,  pendant  le  séjour  qu'il  a  fait  dans  ce  pays  en  1853-54  par  or- 
dre du  Roi.  Berlin,  1854  et  ann.  suiv.,  in-fol. 

Cet  ouvrage  est  promis  en  vingt-quatre  livraisons,  chacune  du  prix 
de  2b  75 

m.  BELLES-LETTRES. 

Philologie. 

18.  Chrestomathie  ottomane,  précédée  de  tableaux  gramm.  et  suivie  d'un 
Vocabulaire  turc-français;  par  F.  Dieterici.  Berlin,  in-8.  5  25 

19.  Dialogues,  proverbes  et  fables  arabes,  îang.  us.,  pour  apprendre  cette 
langue.  Smyrne9  in-8  obi.  2    » 

SB.  FfeANZôsiscHE  Sprachlehre;  von  F.  Hultier.  3«  Ausg.Wien,  in-8.  4    » 

21.  Gvide  de  la  Conversation  en  turc,  arabe  et  persan;  par  Kemal 
Efendi.  Smyrne,  in-g  oblong.  4    • 

22.  Plan  "méthodique,  ou  nouveau  Manuel  de  la  conjugaison;  par  Sau- 
grain.  Munich,  in-S.  4  75 

Littérature. 

23.  Compagnon  (le)  du  vaste  monde.  La  Famille  de  Glen-Luna,  ou  Essais 
de  M.  Howard;  par  Amp  Lotkorp.  Traduit  de  l'anglais,  par  M^e  BîtitH  de 
Constant.  Seule  traduction  autorisée.  (Berne,  Daîp.)  et  Paris,  Ch.  Mey- 
rueisetC8,  2  vol.  in-12. 

Publication  de  M.  Ed.  Mathey,  de  Berne. 

24.  Dame-  (la)  aux  cheveux  gais.  (Nouvelle)  ;  par  madame  H.  Cabrière. 
Genève  et  Paris,  Joël  Chèrbuliez,  in-12.  2  75 

25.  Œuvres  de  P.  Lachambaudie.  Fables  et  Poésies.  Bruxelles,  Kiess- 
ling,  Schnée  et  C»,  1854,  in-12  de  532  pag.  5    > 

26.  Tache  db  famille  (la),  par  C.  Draxler-Mmfred;  suivie  de  l'Alle- 
mand et  le  Polonais,  par  Gwîl.  MiiUer,  traduits  de  l'ail em.  par  Aug.  Taver- 
nier.  Bruxelles,  A.  Bluff,  in-18  de  122  pag.  1   ~» 

Premier  volume  d'une  a  Bibliothèque  allemande  ». 

IV.  HISTOIRE. 

Géographie.  —  Voyages. 

27.  REruEiL  «'itinéraires  »ans  la  Turquie  d'Europe.  Détails  géogra- 
phiques, etc.,  sur  cet  empire;  par  A.  Boue.  Vienne,  2  vol.  in-8.       20    » 

28.  Souvenirs  d'Ostende;  par  Daveluy  tfElhougne*  10  planches  :  vues  et 
costumes  coloriés.  Bruges ,  Daveluy  d'Elhougne  ,  1854  ,  in-4  de  34 
pages.  v  10    » 


—  8  — 

29.  Souvenirs  don  touriste.  I.  L'Amblève.  Cinq  feuilletons  signes 
Jerpim  (abréviation  de  Jérôme  Pimpurniaux ,  pseudonyme  de  M.  Adolphe 
Borçmet,  professeur  à  l'Université  de  Liège,  membre  de  l'Académie  royale 
de  Belgique,  etc.),  et  insérés  dans  «  l'Emancipation  »  de  firuxel'es,  des 
31  mai»  2,  3  et  5  juin  1854.  —  Souveuirs  d'un  touriste  belge  en  Belgique. 
II.  Remouchamps.  III.  La  Salm  et  l'Ourthe  ;  par  le  même.  Feuilletons  insé- 
rés dans  «  l'Emancipation,  »  n"  des  15, 16,  20  décembre  1854;  11,  13, 16, 
17,  19,  20,  22  et  23  janvier  1855. 

Voy.  l'article  Pimpurniaux  dans  les  «  Supercheries  littéraires ,  »  t.  III , 
p.  521. 

Peu  d'années  auparavant  il  avait  déjà  été  publié  :  1<>  la  Grotte  de  Remou- 
champs, près  de  Spa,  par  Alexandre  Delhasse  (ouvrage  posthume),  avec 
(une  Notice  sur  l'auteur  par  M.  Félix  Delhasse,  son  frère,  et  des)  notes  histo 
riques  (par  ce  dernier),  et  orné  d'une  vue  et  d'un  plan  de  la  grotle.  Spa, 
Ve  Ed.  Dommartin,  etc.,  1851 ,  in-18  de  xiij  et  114  jpag.  2°  les  Bords  de 
l'Amblève,  promenades  pittoresques  ;  par  un  peintre  flamand  (MM.  Théop. 
Thoré  et  Fél.  Delhasse).  Liège,  J.  Desoer,  1853,  in-8. 

Histoire. 

30.  Almanach  de  Gotha.  Annuaire  diplomatique  et  statistique,  pour 
1855.  92«  année.  Gotha,  in-18.  6    » 

31.  Chronique  dfs  ducs  de  Brabant,  par  Edmond  de  Dynter  (en  six 
livres),  publiée  d'après  le  Mss  de  Corsendonck,  avec  des  notes  et  l'ancienne 
traduction  française  de  Jehan  Wauquelin ,  par  l'abbé  P.-F.-X.  De  Ram , 
recteur  magn.  de  l'Université  cathol.  de  Louvain.  Tome  I,  2e  partie  (li- 
vres I-III)  ;  tome  II  (livres  IV  et  V).  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854, 2  vol. 
in-4.  30    » 

Collection  de  Chroniques  belges  inédites,  t.  XVI  et  XV1Ï. 

M.  le  chanoine  P.-F.-X.  De  Ram,  recteur  magniûque  de  l'Université  ca- 
tholique de  Louvain,  membre  de  l'Académie  de  Bruxelles,  classe  des  lettres, 
élu,  le  15  décembre  1837,  l'un  des  savants  les  plus  remarquables  de  la  Bel- 
gique, auteur  et  éditeur  de  cinquante  ouvrages,  a  été  plus  heureux  que  le 
doyen  Philippe  Bridel  (voy.  le  n°  55)  ;  il  est  au  moins  cité  dans  la  «  Litté  • 
rature  française  contemporaine  »  pour  ses  Ânalectes  pour  servir  à  l'histoire 
de  l'Université  de  Louvain.  Louvain,  1843,  in-8.  Nul  doute  que  si  nous 
eussions  eu  l'occasion  de  donner  quelque  part  une  notice  sur  ce  savant  res- 
pectable, l'éditeur  de  la  «  Littérature  française  contemporaine  »  n'eût  dit,  en 
s'en  emparant,  que  nos  propres  notions  bibliographiques  appartenant  à  tout 
le  monde,  il  avait  le  droit  a'en  user  ainsi.  Employez  donc  trente-cinq  ans  de 
votre  vie  en  recherches  très  laborieuses,  pour  que  le  premier  ignorant  venu 
vienne  vous  en  contester  le  mérite  et  se  les  approprier  !  C'est  là  de  la  morale 
industrielle  ;  mais  les  tribunaux  peuvent  la  flétrir. 

32.  Considérations  sur  l'histoire  de  la  révolution  française,  1789- 
95,  principalement  concernant  les  relations  extérieures;  par  H.- A.  van  Dijk. 
Ulrecht,  in-8.  8  50 

33.  Coup  d'oeil  sur  l'état  actuel  de  l'Europe  et  moyens  de  conte- 
nir la  Russie  ;  par  le  comte  Henri  Krasinsky,  auteur  de  plusieurs  ouvrages 
en  faveur  de  la  Turquie.  Londres,  W.  Jeffs,  et  Paris,  A.  Franck,  in-8  de 
232  pag.  5    » 

34.  Cours  d'histoire  nationale;  par  l'abbé  A.-J.  Namèche,  vice-recteur 
de  l'Université  de  Louvain.  Deuxième  partie.  Tome  III.  Louvain,  Fonteyn, 
1854,   in-8  de  îv  et  417  pages.  2  50 

35.  Cours  public  et  gratuit  d'histoibe  nationale.  2e  année.  Discours 
d'ouverture  prononcé  à  l'Hôtel-de- Ville  de  Bruxelles ,  le  samedi  4  novembre 
1854,  par  Louis  Hymens.  Bruxelles,  Bols-Wittouck ,  1854,  in-8  de  26 
pages. 

36.  Encore  deux  monnaies  d'Iever  ;  par  R.  Ckalon.  Bruxelles ,  1854 , 
in-8  de  4  pag,  et  une  planche. 


—  9  — 

Extrait  de  la  Revue  de  numismatique  belge,  qui  n'a  pas  été  destiné  au 
commerce. 

37.  Histoire  de  l'Europe  depuis  le  commencement  de  la  Révolution 
française  en  1789,  jusqu'à  nos  jours;  par  sir  Ârchibald  Alison.  (Traduction 
de  l'angl.).  Tome  1".  Bruxelles,  F.  Parent,  éditeur,  in-8  de  310  pag. 

Cette  Histoire  formera  environ  20  vol.  in-8,  d'au  moins  900  pp.  au  prix 
de  2  fr.  50  pour  ceux  qui  ont  souscrit  avant  la  publication  du  premier  vol. 
(3  fr.  pour  les  autres).  On  peut  ne  prendre  d'abord  que  la  première  série, 
5  à  6  vol.,  comprenant  V  Histoire  de  F  Europe,  du  commencement  de  la  ré- 
volution française  jusqu'à  la  chute  de  la  convention,  1789-95. 

38.  Geschicrte  der  Rbvolutionszeit  von  1789-95;  von  H.  Sybel.  Il" 
Bd,  U  Âbth.  Dusseldorf,  in-8.  6    » 

Les  deux  premières  parties  ou  tome  Ier.  12    » 

39.  Histoire  politique  du  règne  de  l'empereur  Charles-Quint,  avec 
un  résumé  des  événements  précurseurs,  depuis  le  mariage  de  Maximilien 
d'Autriche  et  de  Marie  de  Bourgogne;  par  le  chevalier  Marchai,  conserva- 
teur des  manuscrits  de  la  Bibliothèque  royale  (ancienne  bibliothèque  de 
Bourgogne},  membre  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  etc.,  etc.,  cneva- 
lier  de  Ta  Légion-d'Honneur,  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  de  l'Aigle 
rouge  de  Prusse  et  de  la  Rose  impériale  du  Brésil  ;  avec  la  collaboration  de 
M.  Ed.  Marchai  fils,  attaché  au  secrétariat  de  l'Académie  royale  de  Bel- 
gique. Première  livraison.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  1854,  in-8  de  68  pages. 

L'ouvrage  formera  huit  livraisons.  Après  la  publication  de  la  troisième,  le 
prix  de  la  livraison  doit  être  porté  à  1  50 

40.  Peuple  primitif  (le),  son  histoire,  sa  religion  et  sa  civilisation;  par 
Frédéric  de  Rougemont.  1"  partie.  Religion.  Genève  et  Paris,  Joël  Cherbu- 
liez,  2  très  forts  vol.  in-12.  12    » 

Cet  ouvrage,  fruit  de  recherches  savantes,  renferme  le  tableau  complet  des 
traces  d'une  révélation  primitive,  qui  se  retrouvent  dans  les  traditions  reli- 
gieuses de  tous  les  peuples.  C'est  un  travail  du  plus  haut  intérêt,  où  les  ré- 
sultats d'une  érudition  profonde  sont  mis  avec  beaucoup  de  clarté  à  la  portée 
de  tous  les  lecteurs. 

-  Ces  deux  volumes  sont  le  commencement  d'un  grand  ouvrage  historique 
auquel  M.  de  Rougemont  a  consacré  sa  vie  entière  et  dont  ses  autres  travaux 
ne  sont,  pour  ainsi  dire,  que  des  études  préparatoires.  Cette  publication  est 
destinée  a  produire  une  grande  sensation  dans  le  monde  savant.  Si  ses  hy- 
pothèses hardies  et  ingénieuses  résistent  à  la  critique,  l'auteur  sera  le  Cuvier 
de  l'Histoire  de  l'Humanité. 

M.  Frédéric  de  Rougemont,  de  Neuchâtel,  en  Suisse,  géographe,  historien, 
philosophe  et  théologien ,  a  déjà  beaucoup  écrit,  mais  ses  ouvrages  ne  sont 
point  assez  connus  en  France,  aussi  allons  nous  en  rappeler  ici  les  titres  : 

I.  Précis  de  Géographie  comparée.  Neuchâtel,  1831,  in-12. 

II.  Premier  Cours  de  Géographie ,  contenant  la  description  de  la  surface 
de  la  Terre,  ou  la  Géographie  topique.  Neuchâtel,  Michaud,  1833,  in-8.  — 
2- édit.,  1838.  -3eédit.,  1851. 

III.  Précis  d'Ethnographie,  de  Statistique  et  de  Géographie  historique, 
ou  Essai  d'une  géographie  de  l'Homme,  lbid.,  1835-37,  2  vol.  in-12. 

IV.  Description  de  la  Terre-Sainte,  par  A.  Braem  ;  traduction  française, 
revue  et  augmentée.  Ibid.,  1837,  in-12. 

V.  Rapport  sur  le  progrès  de  ^Education  dans  la  principauté  de  Neuchâtel 
en  1837.  Ibid.,  1838,  in-8. 

VI.  Second  Cours  de  Géographie,  contenant  la  Géographie  politique,  avec 
les  Éléments  de  l'Ethnographie  et  de  la  Géographie  historique.  Ibid. ,  1838, 
in-8. 

VII.  Du  Monde  dans  ses  rapports  avec  Dieu,  d'après  la  Bible  et  d'après 
les  philosophes.  Neuchâtel,  Michaud,  et  Paris,  Delay,  1841,  in-8. 

VIII.  Poésies  neuehàteloises  de  Biaise  Horv,  pasteur  de  Glérésie  au 
xvi* siècle,  publiées  par  F.  de  Rougemont.  Neuchâtel,  Michaud,  1841,  in-8. 


-  10  — 

IX*  Fragments  d'une  Histoire  de  la  Terre,  d'après  la  Bible,  les  traditions 
païennes  et  la  géologie.  Nauchâtel,  Mi  chaud,  et  Paris,  Delay,  1841,  in-8. . 

X.  Catholicisme  (le)  d Orient  et  tf Occident,  par  F.  de  Bjummb,  traduit 
par  — .  Neuchâtel,  Miehaud,  et  Paris,  Delay,  sans  date  (        ),  in-8. 

XL  Explications  de$  douze  derniers  livres  prophétiques  de  l  Ancien  Testa- 
ment.  Neuchâtel,  Miehaud,  1841-45,  3  vol.  in-8.  (Anonyme;. 

Le  premier  volume  de  oet  ouvrage  est  lait  d'après  les  travaux  allemands 
de  S.  Preiswerk  ;  celui-ci  n'ayant  pas  continué  cette  étude,  M.  de  Rouge- 
mont  a  achevé  l'ouvrage  à  lui  seul. 

XII.  Essai  sur  le  piétisme  ou  sur  le  réveil  religieux  de  l'Allemagne  au 
temps  de  Spener.  Neuchâtel,  Miehaud,  184%  in-8. 

XIII.  Société  neuchâteloise  (la)  pour  la  traduction  d'ouvrages  chrétiens 
allemands,  son  œuvre,  ses  principes,  son  clan  et  ses  voeux.  Ibid.,  1843,  in-8 
de  64  pages.  (Anonyme). 

XIV.  Explication  du  livre  de  V  Eecléeéeste.  Ibid.,  1844,  in-8. 

XV.  Individualistes  (les)  et  l'Essai  de  M.  le  professeur  Vinet  sur  la  libre 
manifestation  des  convictions  religieuses.  Neuchâtel,  Miehaud,  et  Paris, 
Delay,  1844,  in-8. 

XVI.  Réconciliation  (la)  des  partis  à  Neuchâtel,  tentée  par  une  patriote. 
Neuchâtel,  1848,  in-£  de  71  pag.  (Anonyme). 

XVII.  Plaidoyer  de  l'auteur  de  «  la  Réconciliation  des  partis  ».  Besançon, 
1849,  broch.  in-12  (Anonyme). 

Condamné  à  neuf  mois  de  prison  pour  sa  brochure  intitulée  «  la  Réconci- 
liation des  partis  »,  l'auteur  s'est  soustrait  par  l'exil  aux  suites  de  ce  juge- 
ment, et  habite  actuellement  près  d'Yverdun. 

M.  Fréd.  de  Rougeoient  a  été  le  fondateur  de  deux  journaux  politiques  : 
les  «  Feuilles  neuchâteloises  »  en  1831,  et  «  le  Neuchâtel  ois  »  en  1848.  lia 
écrit  aussi  plusieurs  articles  littéraires  et  théologiques  dans  la  «Revue  Suisse» 
et  «  l'Espérance  »  t  il  a  donné  à  Neuchâtel,  en  1845,  une  nouvelle  édition 
de  l'ouvrage  d'Arnaud  :  «  Histoire  de  la  rentrée  des  Vaudois  dans  leurs  val- 
lées. Enfin,  il  a  ajouté  des  notes  et  des  introductions  à  un  grand  nombre  des 
publications  de  la  «  Société  pour  la  traduction  d'ouvrages  chrétiens  alle- 
mands», entre  autres  au  «  Guido  et  Julius  »  de  Tholuck.      Félix  Bovet. 

41.  Recherches  historiques  sur  les  costumes  civils  et  militaires  des 
Gildes  et  des  corporations  de  métiers ,  leurs  drapeaux  ,  leurs  armes,  leurs 
blasons,  etc.  ;  par  Félix  de  Vigne,  peintre,  professeur  à  l'Académie  royale  et 
à  l'Athénée,  etc.,  avec  une  Introduction  historique  par  /.  Stecher,  professeur 
agrégé  à  l'université  de  Gand.  Gand,  F.  et  E.  Gyselynck,  1854,  in-8  de  xvi-82 
pages  et  35  pi. 

'42.  Recueil  (nouveau)  général  de  traités,  conventions  et  autres  transac- 
tions remarquables.  Suite  de  Martens,  Saafteld,  Murhard,  continuée  par  C. 
Murhard  et  J.  Pinhas.  Tome  XII.  Année  1848.  Goettingue,  in-8.        18    » 

43.  Résume  méthodique  d'Histoire  universelle;  par  Â.  Docquier,  pro- 
fesseur d'Histoire  à  l'Athénée  de  Mons.  Mons,  Manceaux-Hoyois,  1854,  in-8 
de  192  pages. 

4ï.  Rois  (les)  de  France  depuis  la  fondation  delà  monarchie  jusqu'à  nos 
jours.  Notice  historique;  par  P.  Niboyet.  Leipzig,  in-8,  avec  11  pi.  em- 
preintes des  monnaies.  2  fr.  75  c. 

45.  Sieben  Buecher  .FRANZ.  Geschichte,  nach  gedruckten  u.  handschrift- 
Hchen  theilweise  unbenutzten  Quellen  ;  von  F.  W ,  Ebeling.  V  Band.  Tu- 
binguen,  in-8.  4  » 

Histoire  littéraire. 

46.  Bulletin  des  sociétés  savantbs  et  littéraires  de  Belgique,  publi- 
cation mensuelle  sous  la  direction  de  Fréd.  Hennebert,  membre-secrétaire  de 
la  Société  historique  *et  littéraire  de  Tournai ,  et  membre  correspondant  de 
diverses  autres  sociétés  nationales  et  étrangères.  Première  année.  Numéro  1 . 
Janvier  1855.  Tournai,  rue  du  Quesnoi,  nn  40,  2  1/2  feuil.  in-8. 


—  Il  — 

Prix  de  l'abonnement  annuel,  eu  pour  12  numéros  de  16  pag.,  3  fr.  50,— 
pour  l'étranger,  4  fr. 

Ce  Bulletin  est  un  appendice  au  <c  Moniteur  de  l'Enseignement  »  (voy.  le 
no  13),  donné  gratuitement  aux  abonnés  h  ce  dernier  journal,  mais  que  l'on 
peut  prendre  séparément* 

47.  France  isbaémte  (la).  Galerie  des  hommes  et  des  faits  dignes  de 
mémoire;  par  E.  Carmoly,  ancien  grand  rabbin  de  Belgique,  membre  de  la 
Société  des  antiquaires  de  Londres,  de  la  Société  asiatique  de  la  Grande- 
Bretagne  et  d'Irlande,  de  la  Société  de  littérature  de  Leyde,  de  la  Société 
asiatique  de  Paris,  de  l'Académie  de  Stanislas  de  Nancy,  de  la  Société  des 
sciences  médicales  de  la  Moselle,  de  l'Académie  impériale  de  Metz,  etc.  Pre- 
mière livraison.  Paris  et  Leipzig,  A.  Franck,  in-8  de  48  pag. 

M.  E.  Carmoly  est  l'un  des  plus  savants  hébraïsants  de  notre  époque,  et 
Hiomme  le  plus  versé  dans  la  connaissance  de  l'histoire  littéraire  de  ses  co- 
religionnaires, dont  il  s'occupe  depuis  longtemps  (Voy.  l'article  Carmoly, 
dans  le  tome  XI  de  notre  France  littéraire).  Le  recueil  périodique  qu  il 
publie  ne  peut  qu'inspirer  un  grand  intérêt. 

La  première  livraison,  que  nous  avons  sous  les  yeux,  contient:  l'Introduc- 
tion, dans  laquelle  P auteur  traite  De  VÊtat  civil  et  politique  des  Israélites 
en  France;  viennent  ensuite  quatre  notices  :  la  première  sur  Gerson  ben 
Jnda,  surnommé  la  Lumière  de  la  captivité;  la  seconde  sur  Berachia  ben 
NatronaH,  fabuliste  juif  duxr*  siècle,  et  M.  Ë.  Carmoly  donne  la  traduction, 
en  prose,  de  sept  de  ses  fables;  la  troisième  sur  Isaac  de  Ctnîeil,  autre  fa- 
buliste juif,  avec  la  traduction  de  quatre  de  ses  fables;  la  quatrième  sur  Levi 
de  VUlefranthen  du  XM«  siècle. 

Il  paraîtra,  chaque  année,  à  des  époques  non  déterminées,  un  volume  ou 
12  livraisons  de  la  France  idraélite.  Le  prix  de  l'abonnement  annuel  est  de 
12  fr.  pour  Paris,  15  fr.  pour  les  départements,  18  fr.  pour  l'étranger.  On 
souscrit  à  Paris,  chez  A.  Franck,  et  l'Auteur,  me  du  Faubourg-Poissonnière, 
no  12,  et  chez  le*  directeurs  des  postes  et  les  principaux  libraires  de  l'empire 
et  de  l'étranger. 

48.  Hïstoby  <the)  or  political  Literatuae  from  the  Earliest  Times;  by 
Robert  Blakey.  Lond&n,  Bentley,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  1,060  pag., 
cart.  24  shel. 

49.  Propriété  (la)  littéraire  et  ARTISTIQUE.  Journal  mensuel  des  auteurs, 
des  artistes*  des  éditeurs,  des  libraires  et  marchands  d'objets  d'arts  de  tous 
les  pays.  N<>*  I  à  III,  15  novembre,  15  décembre  1854  et  15  janvier  1855. 
Paris,  au  bureau  du  journal,  chez  P.  Jannet,  libraire-éditeur,  rue  des  Bons- 
Ënfants,  n°  28,  3  numéros  in-8  ensemble  de  104  pag. 

Recueil  d'un  grand  intérêt  en  ce  qu'il  nous  donne,  non-seulement  toutes 
tes  pièces  officielles  des  traités  passés  avec  les  Gouvernements  étrangers  et 
celui  de  ta  Franoe  sur  l'importante  question  de  propriété  littéraire  et  artis- 
tique, mais  encore  de  bons  articles  dans  le  but  de  taire  consacrer  le  respect 
de  cette  propriété  chez  toutes  nations  civilisées.  Son  rédacteur  en  chef  est 
M.  G.  Guiffrey;  et  le  propriétaire-gérant,  M.  P.  Jannet,  homme  instruit, 
quoique  libraire,  et,  de  plus,  homme  de  goût,  y  fournit  aussi  de  très 
fions  articles.  Peut-être  trouvera-t-on  déplacés,  dans  un  recueil  qui  devait 
être  d'abord  tout  spécial ,  des  feuilletons  dramatiques  et  des  revues  des 
lettres  et  des  arts,  ce  qui  le  transforme  en  une  revue  comme  toutes 
les  autres  revues;  mais  le  propriétaire  s'est  souvenu  du  vulgaire  dicton  : 
Tous  les  genres  sont  bons,  sauf  le  genre  ennuyeux,  et  il  n'a  pas  voulu  être 
que  sérieux,  ce  qui  frise  çfcrfois  1  éeueih  La  partie  littéraire,  proprement 
dite  de  ce  recueil,  est  rédigée  par  MM.  Edm.  About,  Léon  Godard,  Alfr. 
Jacobs  et  Alf.  Tranchant.  Les  chroniques  judiciaires,  par  M.  A.  de  Bowwnd, 
sont  parfaitement  à  lew  place,  parce  qu'elles  ne  donnent  que  les  proeès  qui 
ont  des  rapports  directs  aux  lettres  et  aux  arts. 

Les  principaux  articles  contenus  dans  les  trois  numéros  que  nous  annon- 
çons aujourd'hui,  outre  les  traités  internationaux,  sont  ceux-ci  :  Des  Droits 


_  12  — 

et  de  l'avenir  de  la  propriété  littéraire  et  artistique;  par  G.  Guiffrey ;  — 
État  de  la  législation  relative  à  la  propriété  littéraire  et  artistique;  par 
P.  Jannet;  —  Catalogue  des  ouvrages  publiés  à  l'étranger  et  déposés  en 
France;  par  le  même;  —  De  la  Nécessité  pour  les  divers  Etats  d'Amérique 
de  conclure  avec  l'Europe  un  traité  international  de  propriété  littéraire,  par 
G.  Guiffrey;  —  Du  Mouvement  international  de  la  Littérature  française  et 
anglaise  pendant  ces  trois  detfhières  années;  par  le  même;  —  Bulletin  biblio- 
graphique (critique  littéraire);  par  divers;  —  De  la  Propriété  littéraire  en 
Hollande;  par  P.  Jannet;  —  Chroniques  judiciaires;  —  Feuilletons  drama- 
tiques ;  —  Revues  des  lettres  et  des  arts. 

La  Propriété  Littéraire  et  Artistique  paraît  les  15  de  chaque  mois.  Prix 
de  l'abonnement  annuel,  12  fr.,  et  des  Annonces,  50  c.  la  ligne* 

L'Administration  se  charge  :  1°  de  remplir  les  formalités  prescrites  pour 
conserver  en  France  la  propriété  des  œuvres  des  auteurs  et  des  artistes  de 
tous  les  pays;  2°  de  conserver  la  propriété  des  œuvres  des  auteurs  et  des 
artistes  français  dans  les  pays  étrangers  où  cette  propriété  est  reconnue  ; 
3°  de  faire  valoir  en  France  et  à  l'Étranger  la  propriété  aes  œuvres  littéraires 
et  artistiques,  par  voie  de  reproduction,  de  traduction  et  do  représentation. 
—  Renseignements  gratuits  aux  abonnés. 

50.  Rapport  sur  l'état  et  les  travaux  de  la  Société  royale  des  beaux-arts 
et  de  littérature  de  Gand,  1851  à  1854  ;  par  Edm.  de  Busscher,  secrétaire. 
Gand,  de  Busscher  frères,  1854,  in-8  de  25  pages.  60  c. 

51.  Revue  critique  des  livres  nouveaux.  XXIIIe  année.  (Bulletin  lit- 
téraire de  la  Bibliothèque  universelle  de  Genève).  Janvier  1855.  Genève,  et 
Paris,  Joël  Cherbuliez,  in-8. 

Revue  mensuelle,  qui  doit  son  succès  à  ce  que  son  rédacteur,  M.  Joël 
Cherbuliez,  n'appartient  à  aucune  coterie  et  qu'il  a  trop  de  conscience  pour 
être  ce  que  l'on  appelle  à  Paris  un  éreinteur. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  :  Pour  Paris,  7  fr.,  —  les  départements, 
8  fr.  50  c,  —  et  l'étranger,  10  fr. 

52  Revue  historique  de  Droit  français  et  étranger,  publiée  sous 
la  direction  de  MM.  Ed.  Laboulaye,  membre  de  l'Institut,  professeur  de  lé- 
gislation comparée  au  Collège  de  France  ;  E.  de  Rozière,  anc.  professeur  à 
l'Ecole  des  Chartres  ;  R.  Dareste*  avocat  à  la  Cour  de  Cassation  et  au  Con- 
seil d'Etat  ;  G.  Ginouithiac,  professeur  suppléant  à  la  Faculté  de  droit  de 
Toulouse.  No  1.  Janvier  1855.  Paris,  Aug.  Durand,  libr. ,  rue  des  Grés, 
no  7,  in-8. 

Cette  Revue  succède  à  celle  qui  a  paru  sous  le  titre  de  :  Revue  Biblio- 
graphique et  critique  du  Droit  français  et  étranger,  par  une  Société  de  ju- 
risconsultes et  de  savants,  sous  la  direction  de  M  Ch.  Ginouilhiac,  avocat, 
docteur  en  droit,  revue  dont  le  1er  numéro  porte  la  date  de  mars  et  avril 
1853,  et  le  dernier,  celle  de  juillet  à  décembre  1854.  En  tout  deux  parties 
de  208  et  96  pag. 

«  En  face  des  progrès  qu'ont  faits  en  France  les  études  historiques  et  l£ 
goût  des  législations  étrangères,  les  directeurs  de  la  Revue  historique  ont 
cru  qu'il  y  avait  place  pour  un  organe  nouveau  de  la  jurisprudence.  Sans 
exclure  aucune  aes  branches  de  la  science,  sans  s'interdire  les  questions 
pratiques  qui  auront  de  l'importance,  la  Revue  s'attachera  de  préférence  à 
faire  connaître  les  législations  étrangères  anciennes  et  modernes,  et  à  étu- 
dier les  origines  et  le  développement  de  notre  droit.  Le  nom  des  rédacteurs 
indique  assez  quel  sera  l'esprit  du  nouveau  recueil.  Donner  un  centre  à  l'é- 
cole historique,  réunir  tous  ceux  qui  s'intéressent  à  ces  belles  études,  fa- 
ciliter aux  jeunes  écrivains  la  publicité  qui  leur  manque,  et  les  mettre  ainsi 
à  même  de  faire  connaître  leurs  travaux  et  leurs  idées,  tel  est  le  but  que  se 
propose  la  Revue,  et,  à  ce  titre,  elle  compte  sur  la  bienveillance  du  public». 

La  Revue  historique  du  Droit....  paraît  tous  les  deux  mois,  par  livraison 
de  six  feuilles,  et  formera  à  la  fin  de  l'année  un  beau  volume  in-8. 


—  13  - 

Le  prix  de  l'abonnement  est  de  10  fr.  par  an  pour  Paris,  et  12  fr.  pour  la 
province  et  l'étranger. 

53.  Revue  trimestrielle.  (Publiée  sous  la  direction  de  M.  Eugène  Van 
Bemmel).  Deuxième  année.  Tome  1er  (cinquième  volume  de  la  collection). 
Bruxelles,  Henri  Samuel,  impr .-éditeur,  rue  des  Secours,  n<>  7;  pet.  in-8 
de  viij  et  308  pag. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  :  pour  Bruxelles,  10  fr.,—  pour  la  province, 
12  fr.,  —  et  pour  l'étranger,  14  fr. 

Est-ce  la  faute  à  la  contrefaçon  qui  se  pratiquait  naguère  en  Belgique,  ou 
est-ce  que  la  Belgique  ne  compte  pas  de  littérateurs,  proprement  dits,  hors 
de  ligne,  si  quelques  bons  recueils  littéraires  n'ont  pu  avoir  chez  nos  voi- 
sins une  existence  durable  ?  Car  ce  n'est  point  manque  d'essai.  La  Belgique 
a  vu  naître  tour  à  tour  dans  son  sein  la  Revue  de  Liège,  la  Revue  nationale, 
la  Revue  belge,  la  Revue  de  Bruxelles,  etc.  ;  ellos  n'ont  pas  eu  une  longue 
existence,  peu  ont  passé  la  frontière  française,  et  pourtant  quelques-unes 
d'entre  elles  n'étaient  pas  sans  mérite.  Puisse  la  nouvelle  Revue  que  nous 
annonçons  avoir  un  sort  plus  heureux  que  ses  devancières.  Le  nom  de  ses 
auteurs,  très  connus  en  Belgique,  offre  déjà  une  grande  garantie. 

Le  premier  volume  a  paru  en  janvier  1854. 

A  la  tête  du  tome  V,  on  trouve  l'espèce  de  profession  de  foi  suivante,  qui 
fait  assez  bien  connaître  les  tendances  de  ce  recueil  : 

«  La  Revue  trimestrielle,  par  son  mode  de  publication,  ou  plutôt  par  la 
force  des  choses,  est  devenue  surtout  sérieuse  et  pratique  ;  mais,  nous  le 
proclamons  hautement,  c'est  par  cela  même  qu'elle  est  nationale,. c'est  par 
cela  même  qu'elle  convient  à  l'esprit  belge.  Vart  pour  l'art  semble  tout-à- 
fait  antipathique  à  nos  compatriotes,  et  peut-être  n'est-ce  que  pour  avoir 
méconnu  cette  tendance  que  tant  de  recueils  simplement  littéraires,  dans  le 
sens  étroit  de  ce  terme,  ont  successivement  échoué  en  Belgique  » . 

L'économie  politique,  le  droit  public  et  international,  la  philosophie  pure, 
les  sciences  naturelles,  l'histoire  proprement  dite,  la  biographie,  l'histoire 
littéraire,  l'histoire  et  la  théorie  des  beaux-arts,  la  statistique,  la  bibliogra- 
phie, la  critique  littéraire,  dramatique  et  musicale,  la  poésie  dans  toutes  ses 
manifestations,  les  voyages,  le  roman  et  la  nouvelle  au  point  de  vue  moral 
ou  historique  :  tels  sont  les  divers  genres  traités  dans  les  volumes  que  la 
Revue  trimestrielle  a  déjà  fait  paraître. 

Sommaire  du  5e  volume  :  De  la  Symétrie  des  formes  des  continents;  par 
J.-C.  Houzeau.  —  Les  Romanciers  sceptiques  :  Henry  Beyle  et  M.  Prosper 
Mérimée;  par  Jos.  Fuerison.  Cet  article  a  été  tiré  à  part,  petit  in-8 
de  27  pages.  —  De  la  doctrine  de  Krause;  par  G.  Tiberghien.  — Es- 
sai d'Histoire  diplomatique.  La  première  invasion  de  la  Belgique  par 
Louis  XIV.  Chap.  III  ;  par  J.-J.  Altemeyer.  —  De  l'esprit  et  de  l'orga- 
nisation des  Universités  allemandes;  par  L.-A.  Warnkœnig.  —  Prolé- 
gomènes d'un  Essai  sur  l'hygiène  de  l'esprit  ;  par  Jules  Parigot.  —  A  pro- 
pos de  la  guerre  d'Orient  ;  par  P.-A.-F.  Gérard.  —  Le  dernier  duel  de 
Jean  de  Weert;  par  Ch.  Rahlenberg. —  La  Philosophie  en  1854;  par 
Alph.  Leroy.  —  Du  vers  alexandrin  ;  par  Edouard  Rousseau.  —  Sur  les 
Supercheries  littéraires  dévoilées,  par  M.  Quérard;  par  Félix  Déifiasse.  — 
Sur  le  Cours  d'économie  politique  de  M.  de  Molinari  ;  par  Ch.  Le  Hardy  de 
Beaulieu.  —  Le  cocher  de  Maglan.  (Nouvelle)  ;  par  Baruh.  — Un  Fataliste. 
Episode  de  ma  vie  militaire;  par  Joseph  Taquin  (pseudon.?)—  L'Atelier  de 
M.  Wiertz;  par  Eua.  Van  Bemmel.  —  Poésies,  par  J.-M.  Dulieu,  Louisa 
Stappaerts,  A.  Stéwn,  Hipp.  Laroche.  —  Critique  littéraire.  —  Revue  mu- 
sicale ;  par  Théod.  Jouret. 

Biographie. 

54.  Biographies  des  grands  hommes  qui  ont  figuré  dans  les  principales 
époques  de  l'histoire  ancienne  ;  par  F.  Tichon,  docteur  en  philosophie  et 
lettres,  professeur  d'Histoire  à  l'Athénée  royal  de  Hasselt.  Première  livraison. 
Tirlemont,  Merckx,  in-8  de  56  pag.  5  55 


-  14- 

55.  Doyen  (le)  Bridel.  Essai  biographique  par  L.  Vulliemin.  Lausanne , 
Delafontaine.  et  Cie,  1&55,  petit  in-8  de  340  p.ag.  4  50 

Notice  pleine  (Tintérêt  sur  un  digne  homme,  mort  le  doyen  des  écrivains 
français  en  Suisse.  Quant  à  l'auteur  de  cet  Essai ,  son  nom  est  connu  non 
moins  avantageusement  en  France  que  dans  sa  patrie. 

Ce  volume,  élégamment  imprimé,  est  divisé  en  cinq  chapitres  intitulés: 
Ch.  I,  Bridel  étudiant;  ch.  I*,  Cinq  ans  à  Lausanne;  en.  III,  Brideî  à  Bâle; 
ch.  IV,  Château  d'CËx;  ch.  V,  Montreux. 

Philippe  Bridel,  qui  n'a  d'article  ni  dans  la  «  Biographie  »  que  publient 
les  MM.  Didot,  ni  dans  «  la  Littérature  française  contemporaine,  »  était  né 
le  20  novembre  1757;  il  fut  pasteur  à  Bâle,  en  1786;  à  Château-d'OEx,  en 
1796  ;  en  1805,  a  Montreux,  où  il  est  mort  le  20  mai  1845. 

Ses  ouvrages  ont  été  mis  à  contribution  par  trois  ou  quatre  littérateurs 
français  qui  ont  écrit  sur  la  Suisse,  sans  jamais  le  nommer. 

Avec  ce  volume  on  a  distribué  le  prospectus  d'une  nouvelle  édition  du 
Conservateur  suisse,  qui  renfermera  tout  ce  que  Ph.  Bridel  a  écrit  sous  ce 
titre,  et  sous  ceux  tfÈtrennes  helvétiennes  et  de  Mélanges  helvétiques.  Cette 
nouvelle  édition  fermera  14  vol.  in-12.  On  souscrit  à  Lausanne,  chez 
Blanchard,  impr.  libr.  et  J.-A.  Movatel,  ministre. 

56.  Gilles  de  Haes;  par  Ch.  Rahlenbeck.  (Extr.  du  «  Messager  des 
sciences  »).  Gand,  de  l'impr.  de  L.  Hebbelynck,  1854,  broch.  in-8. 

57.  Notice  sur  Pierre-Joseph-d'Avoine  ;  par  C.  Broeckx.  Malines,  1854, 
broch.  in-8. 

58.  Vie  de  Philippe  Mélanchton ,  par  Ledderhose;  librement  traduite 
de  l'allemand,  par  A.  Meylan,  pasteur.  Avec  un  portrait  de  Mélanchton. 
Lausanne,  Delafontaine  et  Cie,  pet.  in-8.  5  75 

Publication  de  M.  Georges  Bridel. 

Bibliographie. 

59.  Bibliographie  de  la  Belgique,  ou  Catalogue  général  des  livres  belges 

Îubliés  par  la  librairie  nationale  et  étrangère  de  C.  Muquardt.  XVHï*  année, 
anvier  1855.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1855,  in-8. 
Petite  feuille  sans  prétention,  commencée  le  ltf  juillet  1838,  et  dont  il 
parait  12  numéros,  d'environ  16  pages,  par  an,  à  des  époques  peu  régulières. 
A  la  fin  de  l'année,  il  est  donné  deux  tables  :  l'une  des  auteurs  et  des  titres, 
l'autre  systématique. 
Prix  de  Pabonnement  annuel  pour  toute  la  Belgique  4    » 

60.  Bibliographie  de  la  France,  ou  Journal  générât  de  l'Imprimerie  et  de 
la  Librairie,  et  des  cartes  géographiques,  gravures,  lithographies,  œuvres  de 
musique.  44«  année  (58e  de  collection).  Janvier  1855  (6,  13,  20  et  27), 
Paris,  Pillet  aîné,  in-8. 

Feuille  hebdomadaire,  formant  à  la  fin  de  l'année  un  énorme  volume,  au- 
quel vient  se  joindre  encore  une  copieuse  table  présentée  sous  trois  aspects  : 
des  titres,  des  auteurs,  et  systématique. 

Prix  de  l'abonnement  :  un  an.,  20  fr.,  —  six  mois,  10  fr„  —  trois  mois, 
5  fr.  —  Pour  l'étranger,  22  fr. 

Ce  journal  est  assez  connu  pour  nous  dispenser  d'en  faire  l'éloge.  Disons 

Pourtant  qu'à  titre  de  journal  semi-officiel,  il  est  tenu  de  faire  connaître  à  ses 
jeteurs  les  ouvrages  qui  sont,  par  suite  de  nos  traités  internationaux,  en- 
voyés en  France,  pour  la  conservation  de  la  propriété  littéraire;  aussi  y 
sont-ils  enregistrés. 

61.  Bulletin  mensuel  des  livres  étrangers,  publié  par  la  librairie  Friedrich 
Klincksieck,  rue  de  Lille,  11,  à  Paris.  N«  1,  janvier  1855.  Paris,  F.  Klinck- 
sieck,  in-4  de  4  pages,  à  2  colonnes. 

A  partir  du  1er  janvier  1855,  le  Bulletin  mensuel  des  livres  étrangers  pa- 
raîtra tous  les  mois.  Il  sera  expédié  gratuitement  et  franc  de  port,  pendant 
un  an,  à  toute  personne  qui  aura  envoyé  son  adresse  avec  la  somme  de 
1  franc  pour  Faffranchissement.  Cette  somme  peut  être  envoyée  en  timbres- 
postes. 


—  15  — 

Ce  Bulletin  est  présenté  dans  l'ordre  syntémaliqoe. 

62.  Description  bibliographique  des  livres  choisis  en  tout  genre  composant 
la  librairie  de  J.  Techener.  Tome  Ier.  (De  Fimpr.  de  Gh.  Lahure,  à  Paris). 
Paris,  place  de  la  colonnade  du  Louvre»  no  20,  1855,  in-8  de  îv,  xnj,  et 
526  pag.  à  deux  colonnes,  sauf  les  quatre  dernières  paç.  et  les  liminaires.  5  » 

Catalogue  rédigé  et  imprimé  avec  soin,  et  qui  contient  6693  numéros. 

Si  Ton  ne  savait  depuis  longtemps  que  M.  Techener  est  le  libraire  de  la 
haute  aristocratie,  le  catalogue  que  nous  annonçons  l'apprendrait.  Que  de 
choses  curieuses  pour  les  bibliophiles  excentriques  !  et  comme  tous  ces  livres 
ont  été  bien  habillés  par  ce  que  Paris  compte  de  relieurs-artistes  :  Bauzonnet, 
Boyet,  Bozérian,  Bradel-Derome,  Cape,  Courteval,  Derome,  Duru,  Dusseuil, 
Héring,  Kœhler,  Maller,  Niedrée,  Padeloup,  Simier,  Thouvenin,  Trautz- 
Bauzonnet,  c'est  une  véritable  exposition  de  reliures,  à  laquelle  il  faut  ajou- 
ter tes  vieilles  reliures  aux  armes  princières  et  magistrales.  La  petite  propriété 
se  fourvoierait  chez  M.  Techemr  si  elle  voulait  se  former  une  bibliothèque, 
car  si  tout  est  beau  chez  lui,  tout  y  est  cher,  et  il  y  a  même  des  articles  qui 
sont  cotés  à  des  prix  fabuleux. 

Les  livres  de  ce  Catalogue  proviennent,  les  uns,  des  ventes  effectuées 
depuis  deux  ans,  telles  que  celles  de  Peignot,  Montmerqué,  Debure,  Coste, 
Armand  Bertin  et  Renouard  ;  les  autres,  de  bibliothèques  achetées  à  l'amiable, 
ou  d'acquisitions  journalières. 

M.  Techener  promet  une  seconde  partie,  qui  contiendra  des  manuscrits 
enrichis  de  miniatures,  des  dessins,  des  documents  historiques  originaux  et 
inédits,  des  chartes  et  des  autographes  :  cette  seconde  partie  paraîtra  dans 
le  courant  de  l'année. 

63.  Journal  de  l'imprhierie  et  de  la  librairie  en  Belgique.  Livres,  es- 
tampes, œuvres  de  musique,  cartes  et  plans.  Première  année.  N°  7.  Jan- 
vier 1855.  Bruxelles,  A.  Florkin  et  Ph.  Hen,  in-8. 

Le  premier  numéro  do  ce  journal,  mensuel,  porte  la  date  de  juillet  1851. 

C'est  une  imitation  assez  fidèle  de  la  «  Bibliographie  de  la  France  » ,  c'est 
tout  dire.  Une  première  partie  est  consacrée  aux  annonces  des  nouvelles  pu- 
blications de  la  Belgique,  ainsi  qu'à  celles  des  ouvrages  publiés  en 
France  après  la  mise  en  vigueur  de  la  convention  conclue  le  22  août  4852. 
La  deuxième  partie  est  remplie  par  les  documents  officiels ,  des  annonces 
payantes,  réclames,  etc. 

Prix  de  l'abonnement  annuel,  qui  pari  du  mois  de  juillet  :  pour  la  Belgi- 
que, 6  fr.  ;  —  la  France,  7  fr,  ;  —  et  l'Etranger,  8  fr. 

64.  Littérature  (la)  française  contemporaine,  1827-(1844)-49.  Continua- 
tion de  «la  France  littéraire  ».  Dictionnaire  bibliographique  renfermant,  etc. 
Le  tout  accompagné  de  biographies  et  de  notes  historiques  et  littéraires,  par 
M.  Félix  Bourquelot,  et  M.  Alfred  Maury.  40*  livraison.  Paï-Pez.  (Fin  du 
tome  Y.)  Paris,  Delaroque  aîné,  m-8  de  5  feuilles,  plus  le  titre  du  volume.  2fr. 

On  se  rappelle  que  ce  fut  nous  qui  commençâmes  ce  livre  en  1842,  et 
qu'en  1845,  l'un  de  ses  libraires-éditeurs  éprouva  le  besoin  de  nous  dépos- 
séder, après  la  publication  d'un  volume  et  demi,  et  lorsque  le  livre  avait 
déjà  600  souscripteurs.  Les  prétextes  qu'il  allégua  pour  commettre  cette  in- 
justice révoltante  étaient  ceux-ci  :  nous  ne  travaillions  pas  assez  vite  1  et  le 
livre  promis  primitivement  en  trois  volumes  atteindrait  te  chiffre  de  cinq  (  1  ! 
Or,  depuis  1845  jusqu'à  la  fin  de  1854,  la  Littérature  française  contempo- 
raine a  toujours  eu  deux  ou  trois  autres  co-rédacteursqueies  deux  nommés  sur 
les  frontispices,  et  pourtant  dans  l'espacé  de  dix  années  il  n'a  été  publié  que 
trois  volumes  et  demi.  Et  nous,  nous  étions  seuls  pour  la  rédaction  du  livre. 
Ensuite,  le  chiffre  de  cinq  volumes  qu'on  craignait  d'atteindre,  on  y  est  ar- 
rivé, sans  aller  au-delà  de  la  syllabe  Pb,  qui  dans  notre  «  France  littéraire,  » 
commence  le  tome  VII.  Nous  ne  voulons  pas  être  juge  et  partie  dans 
cette  cause  ;  mais  les  souscripteurs  à  ce  livre  peuvent  juger  maintenant  si  la 
mesure  dont  non»  avons  été  la  victime,  en  1845,  était  prise  dans  leur 
intérêt. 


—  16- 

Après  avoir  annoncé  la  fin  de  cet  ouvrage  pour  1848,  on  Ta  annoncée  ré- 
cemment pour  1855,  avec  le  6e  volume  ;  presque  dix  lettres  en  un  volume  ! 
et  en  un  an  ! 


DE  CECI,   ET  DE  CELA. 


Imitation  de  Jésus-Christ.  —  Thomas  à  Kempis.  —  M.  Clavé  de  Bouha- 
ben  conserve  à  son  château  de  Gaesdonck,  près  de  Kempen,  la  copie  d'un 
portrait  de  Thomas  à  Kempis,  dont  l'original  repose  non  loin  de  là.  Les  deux 
portraits  portent  l'inscription  suivante  :  «  V  (enerabilis)  F  (ater)  Thomas  de 
Kempis,  Canon  (icus)  Regul  (aris)  Obiit  A  (nno)  S  (alutis)  1472,  œtatis  92  » . 
M.  Franken  de  Kempen,  homme  estimable  et  dont  la  bonne  foi  est  connue» 
écrivit  au  bas  d'un  portrait  de  l'illustre  écrivain ,  qu'il  avait  ôté  d'un  vieux 
livre  dont  il  avait  oublié  le  titre  :  «  0.  Thomas  à  Kempis  ,  né  en  1379,  à 
Kempen,  décédé  le  25  juillet  1471,  au  couvent  de  S ainte- Agnès,  près  de 
Zwoll  (non  loin  de  Deventer).  »  Les  deux  vers  suivants  accompagnaient 
cette  inscription  : 

Tôt  honderd  jaren  min  acht 
Heeft  Thomas  zyn  levengebragt. 

Le  village  de  Kempen  conserve  encore  diverses  traces  de  l'existence  du 
grand  écrivain;  on  y  montre  la  maison  au'il  habita  et  divers  autres  monu- 
ments qui  font  allusion  à  lui.  Il  est  indubitable  que  des  recherches  habiles 
pratiquées  au  même  endroit  produiraient  un  résultat  heureux  pour  l'his- 
toire. 

Mgr.  Malou ,  évèque  de  Bruges,  a  d'ailleurs  démontré ,  dans  un  remar- 
quable mémoire,  que  l'inimitable  livre  de  Y  Imitation  a  été  écrit  par  Thomas 
à  Kempis.  Moniteur  de  V Enseignement,  de  Tournay. 

—  Projet  d'un  Congrès  typographique  à  Paris. —  M.  Au  g.  Bernard,  qui  a 
publié  en  1853  un  livre  intitulé  :  De  V Origine  et  des  Débuts  de  l'Imprimerie  en 
Europe  (Paris,  Impr.  imp.,  2  vol.  in-8),  n'a  pas  cru  devoir  s'en  tenir  là.  Pour 
résoudre  complètement,  s'il  était  possible,  la  question  de  nationalité  de 
l'origine  de  la  typographie  ,  il  a  eu  l'idée  de  profiter  du  concours  immense 
d'étrangers  que  doit  attirer  à  Paris  l'exposition  universelle  de  1855,  pour 
y  réunir  un  congrès  où  cette  intéressante  question  historique  serait  débattue 
en  présence  même  des  monuments  primitifs  de  l'art  que  possède  déjà  la  capi- 
tale de  la  France,  ou  qu'on  voudrait  bien  y  apporter  a  cette  occasion ,  de 
tous  les  points  du  Globe.  Pour  arriver  à  son  but,  M.  Bernard  a  publié,  dès  le 
8  octobre  1853,  dans  un  journal  français,  et  a  fait  imprimer  depuis,  séparément, 
une  note  intitulée  :  Proposition  d'un  Congrès  typographique  à  tenir  à  Paris, 
en  1855.  Dans  cette  note,  il  fait  un  appel  à  tous  ceux  qu'intéresse  la  typogra- 
phie (c'est-à-dire  à  tous  ceux  qui  aiment  les  livres),  les  invitant  à  se  réunir  à 
Paris,  à  un  jour  qui  serait  ultérieurement  fixé,  et  à  apporter  avec  eux,  soit  les 
imprimés,  soit  les  instruments  d'imprimerie  qu'ils  jugeraient  susceptibles  de 
fournir  des  données  positives  sur  les  premiers  temps  de  la  typographie.  Les 
Gouvernements  ayant  à  cœur  la  gloire  de  leur  pays  députeraient  là  leurs 
bibliothécaires  les  plus  instruits,  chargés  de  prendre  part  à  la  discussion  et 
de  veiller  à  la  conservation  des  pièces  fournies  par  leur  dépôt  littéraire. 
Toutes  les  nations  seraient  intéressées  à  exhiber  leurs  titres  devant  cet  aréo- 
page, qui  déciderait  sans  appel. 

Comme  préliminaire  du  congrès,  M.  Bernard  demande  deux  choses  :  lo  la 
publication  ou  du  moins  la  rédaction  du  catalogue  des  éditions  du  xv*  siècle 
que  possèdent  les  bibliothèques  de  Paris,  afin  que  les  membres  du  congrès 
pussent  savoir  d'avance  quelles  sont  les  pièces  qui  font  défaut  chez  nous  et 
qu'il  pourrait  être  utile  d'apporter  de  l'étranger,  car  il  serait  oiseux  de  faire 
voyager  des  livres  dont  nous  sommes  déjà  pourvus  ;  2o  la  fondation  d'un 
musée  typographique,  qui,  d'après  le  plan  fourni,  ne  coûterait  presque  rien 
et  où  seraient  déposés  les  instruments  apportés  au  congrès. 


-17- 

Nbus^  savons  qûfc  là  (proposition  de  5j.  Bernard  a  été  fort  biëu  accueillie  a 
l'étranger,  et  nous  ne  doutons  pas  qu'il  n'en  soit  de  môme  en  France;  nous 
savons  même  que  deux  corps  honorables  en  sont  saisis  :  la  Chambré  des 
Imprimeurs  de  Paris  et  la  Société  des  Antiquaires  de  France.  Kous  souhai- 
tons seulement  qu'ils  s'entendent  promptement ,  car  îè  temps  presse  et  il 
n'est  pas  trop  tôt  pour  publier  le  programme  de  la  réunion.  Nous  tiendrons 
nos  lecteurs  au  courant  de  cette  affaire. 

—  Bibliographie  française.  —  Notre  digne  ami  Hector  Bossange,  le  chef 
de  l'une  des  pins  honorables  et  importantes  maisons  de  librairie  de  Paris, 
qui  a  tant  contribué  à  faire  connaître  nos  diverses  publications  en  Amérique» 
a  eu  l'heureuse  idée  de  faire  un  petit  volume  qui  sera  très  précieux  à  ses 
nombreux  correspondants  de  l'Europe  et  du  Nouveau-Monde  qui  s'occupent 
de  livres  à  quel  titre  que  ce  soit.  C'est  un  guide  pour  se  former  une  biblio- 
thèque choisie  parmi  les  meilleurs  livres  de  là  littérature  française.  Ce  petit 
volume,  élégamment  imprimé  par  M.  Claye,  est  intitulé  :  Ma  Bibliothèque 
française;  il  est  rédigé  de  manière  à  présenter  beaucoup  d'utilité.  Chaque 
nom  d'auteur  est  suivi  d'une  courte  indication  biographique,  et  comme  le 
titre  d'un  ouvrage  ne  suffît  pas  toujours  pour  faire  bien  connaître  son  contenu^ 
il  a,  pour  la  plus  grande  instruction  de  ses  lecteurs,  indiqué  la  composition 
des  œuvres  des  polygrâphes  et  les  sommaires  des  recueils  et  mélanges.  Mal- 
heureusement cet  élégant  volume  n'est  destiné  ni  au  commette  ni  à  la 
France. 

—  Presse  périodique  autrichienne.  —  fen  1855,  il  paraîtra  en  Autriche 
271  journaux  périodiques,  dont  73  politiques  et  198  non  politiques  De  ces 
271,  148  (savoir  41  politiques  et  107  non  politiques)  sont  publiés  en  langue 
allemande.  A  Vienne  paraissent  en  allemand  15  journaux  politiques  et  47  non 
politiques,  outre  5  journaux  politiques  en  langues  étrangères,  savoir  un  en 
italien,  un  en  langue  tchèque,  un  en  langue  ruthénienne,  un  en  langue  serbe, 
et  une  gazette  arménienne  (l 'Europe).  Les  journaux  publiés  en  italien  sont 
les  plus  nombreux  après  ceux  publiés  en  allemand;  on  en  compte  17  poli- 
tiques et  59  non  politiques.  En  langue  magyare  paraissent  2  journaux  poli- 
tiques et  i3  non  politiques. 

—  Année  théâtrale  1855.  —  L'année  1854  a  été  très  féconde  en  ouvrages 
dramatiques  :  on  a  joué  18  opéras,  17  comédies,  £  ballets,  24  drames  et 
une  tragédie  en  un  acte.  Quant  aux  vaudevilles,  le  nombre  en  est  grand. 
Voici  le  chiffre  des  pièces  nouvelles  données  à  chaque  théâtre  :  Opéra,  2.  — 
Théâtre-Français,  11.  —  Ôpéra-Comique,  5.  —  Théâtre-Italien,  2*  — 
Odéon,  10.  —  Théâtre-Lyrique,  11.  —  Vaudeville,  10.  —  Gymnase,  là.  — 
Variétés,  50.  —  Palais-Royal,  28.  —  Porte-Saint-Maftin ,  6.  .—  Gaité,  7. 
Ambigu -Comique,  13.  —  Cirque,  3.  —  Folies-Dramatiques,  17.  — Délas- 
sements-Comiques, 25.—  Beaumarchais,  10.  —  Luxembourg,  âO.  -—  Choi- 
seul,  3.  —-En  tout,  255. 

—  M.  G.  de  Molinari,  professeur  au  Mu^sée  royal  de  l'industrie  belge* 
publiciste  bien  connu  à  Paris,  et  qui  a  écrit  dans  le  *  Journal  des  écono- 
mistes »,  publié  par  le  libraire  Guillaumin,  vient  de  commencer  la  publica- 
tion d'Un  journal  spécialement  consacré  aux  réformes  économiques  et  admi- 
nistratives. Ce  journal,  intitulé  ;  l'Economiste  belge,  paraît  tous  les  quinze 
jours,  au  prix  modique  de  6  fr.  par  an. 

—  La  nouvelle  loi  sur  la  propriété  littéraire,  en  détruisant  la  contrefaçon 
en  Belgique,  a  ouvert  une  ère  nouvelle  aux  éditeurs  des  dfeu*  pays  :  l'asso- 
ciation substituée  à  la  concurrence;  c'est  à  l'aide  d'une  fusion  d'intérêts  au- 
trefois opposés  que  le  Moniteur  des  Dames  et  des  Demoiselles  devient  au- 
jourd'hui la  publication  ,  la  plus  riche  et  la  plus  complète.  C'est  dans  le 
Moniteur  clés  Dames  et  des  Demoiselles  que  MM.  Bruylant  (de  Bruxelles), 
Sajou  et  Goubaud  (de  Paris),  apportent  le  concours  de  leurs  ressources,  et 
trouvent,  dans  un  succès  immense,  la  récompense  de  leurs  effort». 

La  nouvelle  loi  sur  la  propriété  littéraire  donne,  d'un  autre  côté,   la  faci- 

2 


lité  aux  éditeurs  belges  d'envoyer  leurs  publications  à  Paris,  sans  entraves, 
et  permet  à  nos  littérateurs  d  aller  chercher  des  éditeurs  chez  nos  voisins, 
si  la  librairie  française  éprouve  des  gênes  momentanées.  Nous  avons  déjà  à 
signaler  un  quasi-événement  dans  ce  genre.  On  commence,  à  Bruxelles, 
chez  Ch.  Vanderauwera,  la  publication  d'oeuvres  choisies  de  l'érudit  et  spi- 
rituel Paul  Lacroix.  Cette  édition  paraît  sous  le  titre  d' Œuvres  historiques 
et  littéraires  du  bibliophile  Jacob.  Elle  formera  15  vol.  in-18,  format  anglais, 
à  3  fr.  50  c.-le  volume. 

—  La  France  israèlite,  que  publie  M.  E.  Carmoly,  n'est  point  un  recueil 
que  les  seuls  hommes  de  cette  religion  doivent  accueillir  avec  empresse- 
ment. Ce  recueil  est  susceptible  d'intéresser  toutes  les  personnes  qui  s'oc- 
cupent de  l'histoire  littéraire  au  moyen- âge,  période  pendant  laquelle  les 
Juifs  furent,  en  France,  les  plus  zélés  propagateurs  des  sciences  et  des  let- 
tres, ardeur  qui  ne  s'est  point  ralentie,  ainsi  que  le  prouvera  M.  E.  Carmoly, 
en  continuant  se3  annales  des  Juifs  modernes  jusqu'au  xix*  siècle,  et  môme 
jusqu'à  l'époque  actuelle,  qui  compte  tant  d'israélites  distingués  parmi  la 
littérature  militante,  les  sciences  et  les  arts.  M.  E.  Carmoly  était  seul  en  état 
d'entreprendre  cette  publication,  qui,  vraiment,  nous  manquait;  ses  précé- 
dents ouvrages,  justement  estimés,  sont  une  garantie  des  soins  et  de  la  cons- 
cience qu'il  apportera  pour  la  conduire  jusqu'à  sa  fin. 

—  Un  des  travers  de  notre  époque,  c'est  de  vouloir  forcer  la  main  à  la 
postérité.  Nous  lisons  dans  le  Moniteur  de  V Enseignement ,  de  Louvain  : 

«  L'idée  de  frapper  une  médaille  par  souscription  en  l'honneur  de  M.  le 
baron  de  Stassart  était  à  peine  émise  qu'elle  a  eu  un  plein  succès,  au-delà  de 
toute  attente.  Ce  travail  est  confié  à  l'un  de  nos  artistes  les  plus  distingués, 
M.  L.  Weiner.  Son  nom  seul  est  une  garantie  que  l'œuvre  qui  sortira  de  ses 
main3  ne  laissera  rien*  à  désirer. 

»  S.  M.  le  roi  des  Belges  a  daigné  inscrire  son  nom  en  tête  de  la  liste. 
L'Académie  royale  de  Belgique  a  souscrit  en  masse  pour  la  médaille  que 
doit  consacrer  le  souvenir  d'un  homme  à  qui  elle  a  dû  une  partie  de  son 
illustration  à  l'étranger. 

»  Du  reste,  l'étranger  prend  part  avec  empressement  à  cette  souscription. 
Il  suffit  de  nommer  l'empereur  des  Français,  le  roi  Jérôme  et  l'Académio 
française.  M.  Stassart,  par  ses  fables,  qui  ont  été  traduites  en  plusieurs  lan- 
gues, et  par  diverses  publications,  était  encore  plus  connu  au  dehors  que 
dans  son  propre  pays.  L'Institut  de  France  le  comptait  parmi  ses  membres 
correspondants.  M.  le  baron  de  Stassart  était  en  relation  avec  toutes  les  no- 
tabilités littéraires  de  notre  époque  ». 

Si  cette  médaille  est  frappée  en  l'honneur  du  baron  de  Stassart  comme 
homme  de  bien,  ayant  fait  des  legs  honorables  à  la  Belgique  et  à  la  France, 
nous  l'admettons;  mais  si  c'est  un  hommage  au  littérateur,  ce  sera  longtemps 
prématuré.  Ses  Fables,  son  plus  beau  fleuron,  sont  de  troisième  ordre,  et  si 
elles  ont  eu  huit  éditions,  c  est  que  chacune  d'elles  était  tirée  à  petit  nom- 
bre, que  l'auteur  distribuait.  Les  traductions  de  ces  mêmes  fables  ont  été 
commandées.  D'ailleurs  i  le  baron  Stassart ,  comme  s'il  eût  pressenti  sa  fin 
prochaine,  avait  eu  la  précaution  de  s'élever  lui-même  un  monument  par  la 
publication  fie  ses  Œuvres  diverses  (1854),  gr.  in-8  du  format  du  «  Panthéon 
littéraire  »,  volume  qui  n'a  pas  moins  de  1092  pag.,  et  dans  lequel  on  trouve 
une  multitude  de  choses  trop  faibles  pour  avoir  été  recueillies. 

Le  cinquième  volume  de  la  «  Revue  trimestrielle  »  de  Bruxelles,  contient 
une  pièce  de  vers  bien  sentie  :  A  la  mémoire  de  M.  le  baron  de  Stassart, 
par  M^e  Louisa  Stappaerts. 

—  Les  vers  suivants  pourraient  bien  s'appliquer  à  certain  camelotier  de 
notre  connaissance  qui,  las  de  n'être  que  préparateur,  grille  d'envie  de 
se  dire  savant  : 

Grammairien  d'emprunt  et  de  hasard, 
Connu,  famé  par  les  œuvres  des  autres, 


—  19  — 

Vous  avez  su,  vous  tenant  a  l'écart, 
Mettre  vos  soins,  employer  tout  votre  art 
A  ne  jamais  y  rien  mêler  des  vôtres. 
C'était  habile,  aussi  jusques  au  bout 
Suivre  deviez  cette  douce  méthode, 
Donner  du  vôtre  eut  été  moins  commode, 
Et  c'eût  d'ailleurs  été  de  mauvais  goût. 

P.  Poitevin,  Epitre  à  AL  BescheieUe  aine. 


^    ESSAI 

D'UN    DICTIONNAIRE   DES  OUVRAGES 

ANONYMES  ET  PSEUDONYMES 

DE  LA   LITTÉRATURE  BELGE  CONTEMPORAINE. 


/ 


*)  PSEUDONYMES. 


A**",  pseudo-iiUUalisme  [À.  Thomas,  connu  aussi  sous  le  nom  d'Ànmietil]. 

Avec  M.  J.  Lebcgue  (autre  pseudonyme  de  M.  Thomas).  Paris  et  la  Pro- 
vince. Bruxelles,  Alph.  Lebègue,  1852,  2  vol.  in-18.  [1] 

Voy.  aussi  :  Ancien  instituteur  (Un),  Anquctil,  Desprei  (Fèl.-Const.)  et 
Mangeot  (H.) 

A.  A.  M.  prénonymc  [Adrien- Alexandre-Marie  Hoykrlant  de  Beauwe- 
lakre],  ultra-fécond  écrivain  tournaisien. 

Vie  de  François  Hirn,  LVe  évoque  de  Tournay  (avec  cette  épigraphe): 
«  Que  l'on  s'imprime  donc  bien,  d'après  tout  ceci,  cette  triste  vérité,  c'est 
que  repos  et  révolution  sont  deux  mots  incompatibles,  et  que,  pour  jouir  de 
l'un,  il  faut  étouffer  l'autre  *.  Voy.  Mémoire  couronné  sur  la  servitude  au 
royaume  des  Pays-Bas,  vol.  H,  p.  546.  Courtrai,  Gambart  de  Courval ,  im- 
primeur-libraire, 1820,  in-8  de  198  pages  et  de  deux  pages  d'errata.  [2] 

Voy.  sur  ce  prolixe  écrivain  la  notice  curieuse  que  M.  R.-C.  de  Fortas 
(M.  Reiner  Chafon,  de  Mons)  lui  a  consacrée  dans  le  «  Bulletin  du  Bibliophile 
belge  »,  tome  III  (  1846  ),  p.  433455. 

A.  B.  C.  àlphabétisme  [Jean-Joseph  Bouchout]. 

Réunion  (  la  )  de  la  Belgique  à  la  Hollande  serait-elle  avautageuse  ou  dés* 
avantageuse  ?  Bruxelles,  1814,  in-8.  .  [3] 

Voy.  aussi  les  noms  Epiménide  et  Eupen  (van). 
'      A.  B.  C.  D....,  àlphabétisme,  membre  de  toutes  les  sociétés  savantes  de 
l'Europe,  et  même  de  la  Société  littéraire  de  Gand  [J.  Ferrary,  receveur 
d'Everghem]. 

Vie  (la)  et  les  opinions  d'un  bizon ,  ouvrage  posthume  d'un  bizon  cosmo  - 
polite,  écrit  par  lui-même,  et  traduit  de  la  langue  du  Congo,  par  — .  Paris, 
1804,  2  vol.  in-18.  [4] 

Petit  (le)  Almanach  de  la  grande  ville  de  Gand ,  utile  à  tous  ceux  qui 
n'ont  rien  à  faire,  et  pour  l'an  xiv  (1805).  Gand  (1804),  in-18.  [5] 

ABONNÉ  (UN),  auteur  déguisé  [Alexandre  Gendebien,  avocat ,  ancien 
membre  du  Gouvernement  provisoire,  du  Congrès  national  belge,  de  la 
Chambre  des  représentants,  ancien  ministre  de  la  justice  ;  ne  à  Mons,  le 
4  mai  1789].  Il  a  publié,  sous  ce  déguisement  et  sous  ce  titre  :  les  Etran- 
gers ,  une  série  de  lettres  politiques  très  piquantes  dans  le  journal  «  la  Na- 
tion »  de  Bruxelles  (août,  septembre  et  octobre  1850). 


-  90- 

ACÀDÉMICIEN  (UN),  aut,  déguisé  [le  P.  Bochet]. 

Réflexions  sur  la  vie  de  Descartes.  La  Haye,  Leera,  1692,  iu*12.  [6] 

ACTIONNAIRE  (UN);  démonyme.—  De  la  Banque  de  fa  Belgique- 
Bruxelles,  Berthot,  1839,  broch.  in-8,  75  c.  [7] 

AGRNY-YRNY  (UN),  aut.  déguisé.— Le  franc-maçon  tel  qu'il  doit  être,  ou 
Avis  fraternels  à  tous  les  maçons  qui  éclairent  les  quatre  points  cardinaux  de 
l'Occident  à  l'Orient  et  du  Nord  au  Midi.  Jérusalem  (Hollande),  2901  ,in-l  2.  [8] 

Cet  ouvrage  est  divisé  en  deux  parties  :  la  première,  intitulée  le  Faux 
Maçon  ;  et  l'autre,  le  Vrai  Maçon. 

A.  H.,  pseudo- initialisme  [Alexandre  Delhasse],  auteur  d'articles  dans  le 
«  Journal  de  Spa  et  du  canton  »  (1849).  Ces  initiales  indiquaient  le  nom  d'A- 
lexandre Havard. 

A.  IÎ.  G.  initialisme  £A.  Huvé]. 

Nouvelle  marche  irrégulière  sur  le  Jeu  de  la  roulette.  Bruxelles,  1854, 
in-32.  [9] 

A.  J.  D.,  initialisme.  —  Lectures  graduées,  à  l'usage  des  écoles  primai- 
res. Liège,  Grandmont-Donders,  1854,2  cah.  in-18.  [10] 

ALEXIS  (le  seigneur),  piéinontais  ,  pseudon.  [Guillaume  Ruscelli]. 

Ses  Secrets.  Anvers,  1564,  in-8  et  in-12.  [11] 

A.  M.,  initialisme  [A.  Minet]. 

Au  peuple  français,  épître  poétique.  Bruxelles ,  A.  Labroue  et  Cie,  1852, 
in-12.  *  [12] 

AMATEUR  (UN),  démonyme. —  Notice  succincte  d'une  collection  unique 
de  manuscrits  Inédits,  rares  et  précieux,  concernant  l'histoire  befgique.  — 
Bruxelles,  Simon,  1811,  in-8  de'plus  de  300  pages.  [13] 

AMATEUR  (UN),  démonyme.—  Le  Whist  rendu  facile.  Traité  complet  et 
approfondi  du  jeu  de  whist  à  quatre  et  à  trois.  Suivi  d'un  traité  complet  du 
whist  de  Gand,  de  traités  du  boston  de  Fontainebleau  et  du  boston  russe. 
Ouvrage  contenant  les  règles  complètes  du  whist  et  du  boston,  des  tarifs 
rectifiés  du  boston  de  Fontainebleau  et  du  boston  russe.  Terminé  par  un 
Vocabulaire  des  termes  usités  au  whist.  Liège,  J.  Desoer,  1851,  in-18,  format 
atigï.,  de  xj  et  323  pages,  3  fr.  [14] 

AMATEUR  t)E  LA  VÉRITÉ  JJN),  démonyme  [Ôàrent  Coendèrs  van 
Hèlpén]. 

Escalier  (Y)  des  Sages,  ou  Philosophie  des  Anciens,  avec  de  belles  figures, 

♦  par  — ,  qui  a  pour  anagramme  de  sonnom  :  «  En  debes  pulchra  fèrando 

scire  ».  Grôningue,  Charles  Pieman,  1689,  in-fol.  de  240  p.,  avec  fig.     [15] 

L'auteur  a  mis  son  nom  à  l'édition  qui  a  paru  sous  ce  titre  :  Thrésor  de 
la  philosophie  des  Anciens,  où  l*on  conduit  té  lecteur  par  âegrez  à  la  con- 
naissance de  tous  les  métaux  et  des  minéraux,  et  de  la  fndfiièrè  de  les  tta- 
vtoiller  et  s'en  servir  pour  arriver  en  fin. à  la  perfection  du  grand  œuvre,  mis 
en  lumière  par  Barent  Coenders  van  Heîpen,  gentilhomme.  Cologne,  Claude 
Le  Jeune*  1693,  in-fol.  de  240  pag.  âvee  figures 

A  FexceptioA  do  trois  pages  (Perrata,  cette  édition  esl  absolument  Con- 
forme à  la  première  ;  mais  le  papier  est  moins  beau. 

Colonne  a  remis  cet  ouvrage  en  meilleur  français,  et  l'éf  fait  reparaître  sous 
ce  titre  :  Introduction  à  la  philosophie  des  Anciens,  pat4  un  amateur  de  la 
vérité.  En  debes  pulchra  ferando  scire.  Paris,  Cl.  Thiboust  et  Pierre1  Esclas- 
san,  1689,  ifr-12  de  395  pages.  A.  A.  B.-lt.  [16] 

AMATEUR  DES  ARTS  (UN),  démonyme  [de  LaR.,  écuyer,  ancien  capi- 
taine d'infanterie] . 

Voyage  d'  —  en  Flandre ,  dans  les  Pays-fiâs ,  en  Hollande ,  en  France,  eh 
Italie,  en  Suisse,  fait  dans  les  années  1775-78  (revu  et  corrigé  par  Fabri, 
bourgmestre  de  Liège).  Amsterdam,  1789,  4  vol.  in-12.  [17] 

AMBASSADEUR  (UN),  coBseiller,  etc.  [le  baron  Mayerbe**,  conseiller 


-ai  -  • 

de  la  Chambre  impériale,  envoyé  par  l'empereur  Léopold  au  grand-duo  de 
Moscovie]. 

Voyage  en  Moscovie  d'  — .  Leyde,  Harring,  1688,  in-12.  —  Autre  édition. 
Cologne,  P.  Marteau,  1705,  in-12.  [18] 

AMBROSIUS,  pseudon.  [Richard  Simon]. 

Ad  Originem  epistola  de  novis  polyglottis.  Ultrajectis,  1685,  in-8.      [19] 

AMBRUN  ( Pierre j,  ministre  du  saint  Evangile,  pseudo^UHonyme  [Riohard 
Simon]. 

Réponse  à  l'Histoire  critique  du  Vieux-Testament  de  R.  Simon.  Rotteiv 
dam,  1685,  i*4.  [20] 

AMI  DE  LA  CLASSE  QUVRIÈRE  (UN),  auteur  déguisé.  —  Danger  des 
distilleries  dans  la  question  du  paupérisme.  Bruxelles,  Àug.  Decq,  1854,  in-3 
de20pag.,  50  c.  [21] 

AMI  DE  LA  HOLLANPP  (UN),  démonyme  [Ch.  Durand,  de  Saint-Hip- 
polyte,  en  France]. 

Jour  (le)  des  prières  publiques  en,  Néerlande.  Vers  de  M.  4e  Tolletis,  tra- 
duits par  — .  (2  décembre  1832).  Rotterdam,  J,-L.-C.  Jacob,  1833,  in-8  de 
10 pages.  GJ2] 

Tiré  à  400  exemplaires,  dont  50  sur  papier  vélia  et  2  sur  satin. 

AMI  DE  LA  VÉRITÉ  (UN),  démonyme  [Simon-Pierre  Ewar]. 

Observations  sur  l'Instruction  en  forme  de  catéchisme,  publiée  par  le  pro- 
fesseur Eulog^us  Schneider,  à  Boaa.  (Cologne),  1791,  in-8  de  98  pag.    Ç28] 

AMI  DES  ARTS  (UN) ,  démonyme  [le  baron  de  Keversbebg  de.  Kessel, 
conseiller  d'Etat  du  royaume  des  Pays-Bas,,  membre  de.  l'Académie  royale 
de  Bruxelles]. 

Ursula,  princesse  Britannique,  d'après  la  légende  d'Hemhng.  Gand  ,  Hou- 
din,  181^  in-8.  [24] 

AMi  DU  SENS  COMMUN  (UN),  aut.  dég,.  [Dbuhjvt,  ex-oratorien  et  alors 
professeur  au  séminaire  d'Amersfort], 

Lettre  d'  —  à  un  Hollandais^  docteur  ei^méjdecioo  de  k.  Faculté  a1  e  Leyde, 
son  ami.  etc.,  au  sujet  de  l'éloge  de  Benedictus  de  Spinosa  ,  proposé  par  la 
Société  hollandaise  des  Beaux- Arts  et  des  Sciences  de  Leyde,  le  £6  septembre 
1807,  pour  le  prix  (Je  l'éloquence  de  18)09.  Utrecht,  1809,  in-8.  [25] 

ANCIEN  DÉPUTÉ  (UN),  titlony me.—  Quelques-  mots  su*  la  question,  ^u  ter- 
ritoire. 19  février  t83|9.  ftuxelles,  Hayez,  1839,  in-8  de 24  pag.,.  5Q  c.  [26] 

Vov.  le  no  33. 

ANCIEN  DÉPUTÉ  AU  CONGRÈS  BELGE  (UN),  auteur  déguisé  [Félix  de 
Mébodje). 

Lettre  à  lord  Palmerston,  par  — .,  envoyé  à  Londres»  on  1831,  près  du 
prince  de  Saxe-Cobourg.  Bruxelles,  l838»broch.  in-8,  50  c.  [27] 

ANCIEN  ÉLÈVE  DE  L'UNIVERSITÉ  CATHOLtÇUE  (UN),  oui.  déqk 
(jLoués  DfivuÉ,  avocat  à  la  Cour  d'appel  de  B»uxeltes]i. 

Courtes  Observations  à  la  «  Revue  démocratique  »  au  sujelde  son  article 
*  Coup-d'œil  sur  quelques  doctrines  sociales  ».  Bruxelles,  N.  J.  Slingeneyer 
jeune,  1846,  in-8  de  1*  pag.  -  '     '  Ê#j 

ANCIEN  FABRICANT  DE  PRODUITS  CHIMIQUES  (UN),  pseudô-Mo- 
nyme.  —  doriez-armes  1  Réponse  à  la  brochure  du,  majdr  Alvîn.  Bruxelles, 
A.  Decq*  1;850,  in-8  de  15  pages*  [29J 

ANCIEN  HABITANT  DE  LA  CAMPINE  (UN),  auL  dèg.  [Jacques-Philippe 
Coquii,ha,t,  ancien  officier  des  années  républicaines,  né  à  Marseille,  le.ISmfli 
1772,  avait  été  se  fixer  en  Belgique,  pour  s'y  livrer  è  l'enseignement  ;  il  est 
mort  à  Liège,  le  28  septembre  1840]. 

ÎVIoyens  certains  et  assurés  de,  conserver  et  (Je  maintenir,  en  conciliant  tous 
les  intérêts  dès  créanciers-,  des  mameureux,  du  gouvernement  et  delà  na^ibn, 


-&  - 

les  colonies  agricoles  de  la  Belgique,  etc.  Anvers,  G.  Vau  Merlen,.  1840,  in-S 
de  22  pages.  [30] 

J.  Ph.  Coquilhat  a  encore  publié,  mais  avec  son  nom  ; 

lo  Nouvelles  Réflexions  sur  les  moyens  de  rendre  véritablement  nationales 
l'éducation  et  l'instruction  publique  dans  le  royaume  des  Pays-Bas,  en  ré- 
formant les  abus  qu'y  avait  introduits  le  système  militaire  de  Bonaparte. 
Bruxelles,  Braekenier,  1816,  in-8. 

2o  Exposé  du  système  d'éducation  actuellement  suivi  en  Suisse,  en  Alle- 
magne et  en  Hollande.  Bruxelles,  Delemer,  1820,  in-8  de  120  pages  et 
3  planches. 

3°  Éléments  ou  Manuel  de  musique  et  de  chant,  accompagné  d'exercices, 
avec  paroles,  à  l'usage  des  écoles  primaires  et  moyennes ,  traduit  du  hollan- 
dais de  van  Dapperen.  Bruxelles,  1824,  in-12.  Le  prospectus  seul  a  été 
imprimé. 

40  Enseignement  universel.  Lettres  à  M.  Marc- Antoine  Julien  de  Paris, 
sur  l'application  et  le  développement  de  cette  méthode.  Liège,  Desoer,  1827, 
in-8. 

50  Projet  d'organisation  militaire  de  la  Belgique,  présenté  au  Congrès  na- 
tional. Liège,  Jeunehomme,  1830,  in-8. 

6°  Biographie  de  Lievin  Bauwens.  Publiée  dans  «  le  Courrier  belge  » ,  du 
13  janvier  1838.  Quelques  exemplaires  ont  été  tirés  à  part  et  forment  une 
brochure  de  12  pages. 

M.  Félix  Delhasse,  ami  et  ancien  élève  de  Coquilhat,  a  publié  une  Notice  sur 
cet  écrivain  dans  «  le  Patriote  belge  »  de  Bruxelles ,  du  30  septembre  1840, 
et  feu  Massau,  une  autre  dans  «  le  Franchimontois  »  de  Verviers,  du  7  oc- 
tobre 1840. 

ANCIEN  INSTITUTEUR  (UNS  auteur  déguisé  [A.  Thomas,  neveu  de 
Thistorien  Anquetil,  dont  il  prend  le  nom,  réfugié  en  Belgique  pour  cause 
politique  ]. 

Véritable  (le)  Messager  des  amants,  recueil  de  lettres  galantes,  badines  et 
sérieuses,  avec  leurs  réponses,  précédé  des  Moyens  à  employer  pour  so  faire 
aimer.  Liège,  Hothier,  1851,  in-18.  "  -  [31] 

ANCIEN  MAGISTRAT  (UN),  titlonyme.  —  La  Vérité  vengée,  ou  Lettre 
d'-—  à  M.  deFeller,  rédacteur  du  «  Journal  historique  et  littéraire  ».  Liège, 
1787,  in-8  de  76  pages.  [32] 

ANCIEN  MAGISTRAT  (UN),  titlonyme  [le  baron  E.-C.  de  Gerlache, 
premier  président  de  la  Cour  de  cassation,  ancien  président  du  Congrès]. 

Quelques  Mots  sur  la  question  des  territoires.  19  février  1839.  Bruxelles, 
1839,  in-8  de  24  pages.  [33] 

Voyez  le  no  26. 

ANCIEN  MEMBRE  DE  LA  CHAMBRE  DUS  REPRÉSENTANTS  (UN), 
titlonyme  [le  baron  E.-C.  de  Gerlache]. 

Existence  (de  Y)  lég-'.o  des  institution*  rhari  tablas  créées  par  des  parti- 
culiers, et  de  l'injustice  et  du  danger  de  ne  pas  respecter  la  volonté  des  fon- 
dateurs. Lettre-  à  M.  le  Ministre  de  la  Justice.  Bruxelles,  Périchon,  1849, 
in-8  de  57  pages,  75  c.  —  Deuxième  Lettre,  ibid.,  1849,  in-8  de  44  pages^ 
60  c.  [34] 

ANCIEN  MEMBRE  DE  LA  REPRESENTATION  NATIONALE  (UN),  tit- 
lonyme [  le  baron  E.-C.  de  Gerlache  ]. 

Essai  sur  le  mouvement  des  partis  en  Belgique,  depuis  4830  jusqu'à  ce 
jour,  suivi  de  quelques  Réflexions  sur  ce  qu'on  appelle  les  grands  principes 
de  1789.  Bruxelles,  A.  Decq,  1852,  in-8.  [35] 

«  Dans  cette  brochure,  dit  «  la  Nation  »  de  Bruxelles  (n<>  du  15  mars  1852), 
M.  de  Gerlache  lève  l'étendard  de  l'Autorité  qui  semble  venir  de  Rome.  » 

ANCIEN  MEMBRE  DU  CONGRÈS  NATIONAL  BELGE  (UN),  titlonyme 
[Lucien  Jottrand,  avocat]. 
Pape  (le)  et  le  Démocrate,  Bruxelles,  A.  Lelong,  1838,  in-12,  [36J 


—  23  — 

ANCIEN  MEMBRE  DU  CONGRÈS  NATIONAL  BELGE  (UN;,  titionyme 
\  le  baron  J.-H.-L.  Waha  de  Baillonville,  ancien  sénateur;  né  à  Liera, 
le  10  juillet  1800J.     . 
Vérité  (la)  établie  par  les  faits.  Liège,  Dessain,  1851,  in-8.  [37| 

Nous  connaissons  encore  de  M.  le  baron  de  Waha  les  deux  brochures  sui- 
vantes :  1°  Conclusions  d'un  libéral  catholique  sur  le  débat  entre  l'évéquc 
(  R.  C.  A.  Van  Bommel  )  et  le  bourgmestre  de  Liège  (  F.  Piercot  )  et  sur  la 
mise  à  exécution  de  la  loi  sur  renseignement  moyen.  Liège,  Noël,  1851, 
in-8.  Anonyme.  2°  Petits  Essais  sur  quelques  objets  de  bien  public  ;  par  M. 
J.  de  Waha.  No  1  (et  unique  ).  Liège,  Noël,  1852,  in-8. 

ANCIEN  MUNITIONNAIRE  DES  VIVRES  (UN),  auteur  déguisé  [  de 
Dampierre,  mort  en  1793  ]. 

Lettre  d'— .  La  Haye,  1777,  in-8.  [38J 

ANCIEN  OFFICIER  DE  L'ARMÉE  DES  PAYS-BAS  (UN),  auteur  déguisé. 

Coup  d'œil  sur  la  situation  politique  et  militaire  de  la  Belgique,  par  rap- 
port à  la  question  d'Orient.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1853,  gr.  in-8  de  16 
pages,  50  c.  [39] 

ANCIEN  PROFESSEUR  (UN),  titionyme.  —  Flandricismes,  wallonismes 
et  expressions  impropres  de  la  langue  française.  Bruxelles,  Rampelbent, 
1821,  in-8.  [40] 

ANCIEN  RECEVEUR  DES  CONTRIBUTIONS  (UN),  titionyme  [M.  Cor- 
net, ancien  receveur  de  l'Etat]. 

Suppression  (de  la)  de  l'octroi  à  Bruxelles.  Bruxelles,  Vanderauwera, 
1834,  in-8.  [41] 

ANCIEN  REPRESENTANT  (UN),  titionyme.  —  De  l'Avenir  du  crédit 
en  Belgique.  Le  Trésor  public  et  les  banques  de  circulation.  Bruxelles,  Decq, 
1847,  in-8  de  159  pages,  3  fr.  [42] 

ANONYME  (UN),  aut .  déguisé.  —  Marie,  Alphonse  et  Philomène,  histoire 
abrégée  des  miracles  opérés  par  l'assistance  de  sainte  Philomène,  etc.,  etc. 
Bruxelles,  Deroy,  1841,in-l-i.  [43] 

ANONYME  (UN),  auteur  déguisé  [  Ulysse  Capitaine]. 

Notice  sur  Henri  Delloye,  troubadour  liégeois.  Liège,  J.  Dosoer,  1849, 
in-18de60pages.  [44] 

ANONYME  DE  GAND  (!'),  auteur  déguisé  [Charles  Durand,  de  SainU 
Hippolyte,  en  France]! 

Réplique  à  M.  de  Potter.  Gand,  Mestre,  25  juillet  1829,  in-8  de 
32pag.  [45] 

Le  même  écrivain  publia,  en  septembre  1829,  mais  cette  fois  avec  son 
nom  :  Trois  Lettres  à  M.  de  Potter.  Gand,  Mestre,  in-8  de  39  pag.  Ce  qui 
fît  que  M.  de  Potter  lui  répliqua  par  :  Dernier  mot  à  V anonyme  de  Gand, 
maintenant  M.  Ch.  Durand,  sur  l  union  des  catholiques  et  des  libéraux  dans 
les  Pays-Bas.  Bruxelles,  libr.  romantique,  1829,  in-8  de  64  pag.  [46] 

M.  Ch.  Durand  était  un  de  ces  nombreux  Français  qui  viennent  exploiter 
parmi  nous  la  presse  périodique,  et  qui,  ayant  passé  la  frontière  à  Valen- 
ciennes,  se  croient  le  droit  de  prononcer  souverainement  sur  nos  intérêts  les 
plus  chers.  Il  essaya,  à  Bruxelles,  un  journal  hebdomadaire  intitulé  :  la  Mi- 
nerve belge,  lequel  n'eut  qu'une  existence  éphémère.  Il  fit  ensuite  des  bro- 
chures aux  frais  du  ministère.  Dans  l'intervalle,  il  donnait  des  séances,  où 
il  improvisait  en  prose  sur  des  sujets  qu'on  tirait  au  sort  dans  un  chapeau, 
et  qu  il  terminait  d'habitude  par  une  explosion  d'attendrissement,  car  il  avait 
le  don  des  larmes.  Pendant  son  séjour  à  Lyon,  il  imagina  une  Académie  pro- 
vinciale, à  laquelle  il  eut  la  politesse  d'affilier  plusieurs  Belges.  En  1830,  il 
paya  sa  dette  au  roi  Guillaume,  en  publiant,  a  La  Haye  :  Dix  jours  de  cam- 
pagne, ou  la  Hollande  en  1831.  Amsterdam  (avril)  1832,  in-8  de  xij  et 
344  pag.  Il  rédigea  depuis  la  Gazette  de  Francfort.  On  le  disait  alors  aux 
gages  de  la  Russie.  Paris  Ta  vu  ensuite  coopérer  à  d'autres  journaux,  pour 


24- 

mais  certaine- 
.  qe,  III,  467.) 
pûrand  au  sujet  ç(e 
l'union  des  cat&oliques  et  des  libéraux,  ce  qu'il  y  a  de  plaisant  ou  de  déplo- 
rable, comme,  on  voudra,'  c'est  qu'un  an  après  cette  leyee  de  poùcUers,  et  la 
révolution  '  étant  accomplie  au  profit  dé  fa  soutane,  les  çatkoUques  répudiè,- 
rènt  Tunion  des  libéraux;  M.  ae  P otter/  obligé  de  se  retirer  au  (gouverne- 
ment, faillit  être  p^ndu  par  une  populace  ameutée,  et  depuis  ce  ^emps  U  a 
\récu  obscur  à  Paris  et  à  Bruxelles,  maudissant  s.a  folle  confiance  et  écrivant 
contre  lés  prêtres  redëvenus  ses  ennemis,  d'allié  qu'il  avait  cru  être. 

;  {Note  inéd.  du  ba?.  p.  de  fteiffenbqrg.) 

ANQUETIL  (A.  T.),  pseudon.  [A.  Thomas,  neveu  <Ju  côté  maternel  do 
l'historien  Anquetil;  né  aans  les  environs  d.e  Paris,  en  îfeli]. 
;  I.  Bianca  Capello,  ou  Venise  et  Florence  au  XVIe  siècle.  Avec  une  pré- 
face par  Alexandre  Dumas.  Bruxelles,  Ch.  Vanderauwera,  1853*,  6  vol. 
in-18.  '  [47] 

II.  Prisonnier  (le)  en  Russie.  Bruxelles,  Florkin  et  A.  Hen,  1854,  2  vol. 
itt-32.  [48] 

III.  Avec  J.  Lebègue  [autre  masque  de  M.  A.  Thomas]  :  Monsieur  Be- 
noit. Bruxelles,  A.  Lebègue,  1854V»  vol.  in- 32.  -  [491 

IV.  Rêve  (le)  d'or.  Bruxelles,  J.  Vanbuggenhoudt,  1854,  in-18.        [50] 
y.  Notice  sur  les  pistolets  tournants  et  roulants,  #ts  revolvers,  leur  passé, 

leur  présent,  leur  avenir,  etc.  Paris,  Tanera,  1$54,  broçjï.  ip-8*  [51] 

ARGUâ,  pseudon.  [Dbunge,  avocat  à  Bruxelles],  auteur  d'un  facétieux 
article  intitulé  :  Législation  pinopénale  :  L'adultère  consommé  sur  un  mur 
nritoyçn  peut-il  $tre  considéré  comme  perpétré  dems  le  p>)micile  conjugal  ? 
pluçjdez  V espèce,  et,  sans  être  trop  long,  mettez  au  pied  du  mur  les  au- 
teurs qui  ont  approfondi  cette  matière  délicate.  Facétie  imprimée  dans 
«  l'Annulaire  agatbqpédique  et  saucial  »,  IVe  (première  et  unique)  année 
(?ruxe|les,  1850;  ïn-8).  *   ^         [^3 

ARLEQUIN  DE  BERLIN  (1),  pseudon.  [L.-fl.  Dajçovrt]. 

Lettre  de  l'Arlequin  de  Berlin  à  If.  Frérqn,  si\r  la  çetrajt©  de  A$.  Gresjset. 
^ra^terdam,  Çcljneider,  1760,  in-8i p3] 

ÀRPE i  (Pierre-Fréd.),  pseudonyme  [J.  Rousset]. 

Réponse  à  la  Dissertation  de  M.  de  La  Monnoye  sur  le  livre  des  Trois 
Imbosteurs.  La  Haye,  Henri  Scheùrléer,'lYl6,  in-12  de  \§  pag.  [5£J 

Imprimée  aussi  dans  Péditioix  du,  Mènqgiam-  Amsterdam,  De  Coup,  171/, 
à  la  fin  du  IVe  volume,  ainsi  qu'à  la  suite  du  Traité  des  Trois  Imposteurs 
dans  plusieurs  éditions  de  ce,  dernier  ouvrage. 

Cette'  Réponse  est  signée  des  lettres  J.  L.  B.  L.  ;  et  l'on  ajoute,  dans  un 
post-scriplum,  qu'elle  est' du  sîeur  Pierre-Frédéric  Arpe.  C'est  une  fausseté. 
Prosper  March'ancJ  la  croit  c[e  Jean,  Rousset.  On  fera  la  remarque  qu'en  ôtant 
deux  L  de  la  signature,  les  lettres  qui  restent  sont'  Jès,  initiales  de"  Roussel. 

ASPI^NT  BIBUQPHtyE  (UN),  auteur  déguisé  [Fe,r#nand  Hbïucïx]; 

P,e  l'Imprimerie  spadoise  et  d'autre  ebose.  [55] 

Article  inséré  dans  le  *  Bulletin  du  Bibliophile  betee  »,  tome  III  (1846), 
p.  314-3^6,  et  sjgné  :  N.  0. 

AUGUSTE,  scènonyme  [le  général  Charles  Nibllon],  acteur  à  Anvers,  et 
ailleurs  encore,  né  le  15  février  1795,  et  naturalisé  Belge  en  1837,  a  été  di- 
recteur aussi  d'une  troupe  ambulante  de  jeunes  artistes. 

AUMONIER  DU  SACRÉ-CŒUR  (UN),  titlonyme.  —  Imitation  du  Sacré- 
Cœur  de  Jésus-Christ.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  185.0,  in-18  de "295  pag. 
75  c.  [56] 

A.  y.  N.  (M.),  iaitiulisine  [A.  Van  Nideck]. 

Antiquités  sacrées  et  profanes  des  Roipains  j.xpliqut'cs,  ou  Ujiscours  histo- 
riquesi  mythologiques  et  philologiques  sur.  divers  monuments   aulique^ 


—  25  - 

comme  statues,  autçls,  tombeaux,  iqscriptioas,  e^c.  U  Hayp,  Rtffr.  Alberts, 
1726,  in-fol.  [57] 

Un  Bibllo^huç  bplgk. 

{La  suife  qy  prochain  uiu/nçro,.) 


•w 


POÉSIES  BIBLIOPHILIENNES. 

LES   BIBLIOTHÉCAIRES,  LES  UBLIOGEAPHES ,    LES    IMPRIMEURS 
ET  LIBRAIRES 

I.  Le  baron  F.  de  Reiffenberg.  —  U.  fr.  GriUe.  —  m.  louis  Barbier.  —  IV.  J.  M.  Quérard 
—  v.  p.  Jannet.  —  VI.  '  Martin  Bossange.  —  va.  *me  Eroestine  Panekoucke.  — 
VIH.  Mme  Techencr. 

1. 
LE  P4BQH  tf.   Ng  MaFFEWBE»G. 

SUR  LA  TOMBE  IftW  AMI  (1).  -  H  NOVEMBRE  1795.  -  18  AVRIL  1850. 

VaqrtA  adeone  mori  miserum  est? 

VirgjU,  Enéide,  liy.  XU,  v.  64p. 
Tes  ouvrages,  voilà  ton  titre  souverain. 
Qu'importe  maintenant,  poète  au  front  serein, 
Qu'une  suite  innombrable  et  d'aïeux  et  d'aïeules 
T'ait  blasonné  d'argent  â  trois  bandes  de  gueules? 
JEcujer,  duc,  bajçop,  comté,  marquis  ah  roi, 
Ta  noblesse  aujourd'hui  ^e  date  que  de  toi  ; 
Mais  celle-là  du  moins  elle  est  sainte  et  durable  : 
(?est  d'un  nom  glorieux  la  source  inaltérable  ; 
Source  profonde  et  calme  où  brille  reflété, 
Ton,  pur  écjai,  ajux  jeux  de  la  ppsAerilé. 

Savants,  littérateurs,  artistes  et  poètes, 
—  Mes  frères,  mes  amis;  —  tous  autant  que  vous  êtes, 
Pardonnez  si  ma  voix  à  yos  tristes  adieux 
Ajoute  quelques  mot$. 

Morne  et  silencieux, 
Je  regardais  sans  voir,  j'écoutais  sans  .entendre. 
Un  écho  dans  mon  coeur,  écho  plaintif  et  tendre 
Comme  un  reflet  lointain  d'un  bonheur  qui  n.'est  plus,    , 
Un  vain  ressouvenir  de  nps  vçeu*  supçrftus, 
De  nos  beaux^  jpurs  passés  une  image  affaiblie 
(Doux  rêves  du  Derceau,  les  derniers  qu'on  oublie  I  ) 
Me  rappelait  c$  temps,  ou,,  jeunes  tous  les  deux, 
Pleins  de  projçfe  sans  nombre  et  d'espoirs  hasardeux, 
Nous  avions,  variant  des  lçctures  chéries, 
Egarer  par  les  prés  nos  vagues  rêveries; 
Poursuivra  à  ira versr  champs,  au  dçtour  des  grands,  bois, 
La  rime  dont  Bpiléau.  sç  plaignait  qw^guefoia  ; 
Nous  redire  Racine  çt  Corneille  et  Molièrç; 
Assouplir,  à  leur  Joug  notre  niuse  écolière; 
Donner"  une  âme,  un  sens  à  l'insecte  muet, 
A  tout  ce  qui,  dans  l'herbç,  à  nos" pieds  remuait; 
Traduire  en  nbs  accords  le  chaste,  çt  frais  murmure 
Qu'éveillait  le  zéphir  à  travers,  la  ramure  ; 
Sourire  çTallégressç  à  l'aube  du  printemps  ; 
Relancer'  dans  leurs  nids  nos  gais  oiseaux,  cliantants  ; 

r  Frédéric- VuguMç-Kprcliaar>4  Tboma*  dk  Hkji>'E«bki\<;. 


—  26  - 

Butiner  la  ménianthe  où  l'onde  prend  sa  source... 

Heureux  quand,  arrivés  au  ternie  de  la  course 

(Un  léger  crépuscule  assombrissant  les  airs) 

Nous  rapportions  chez  nous  des  fleurs  et  quelques  vers  ! 

Pauvre  ami  !  c'était  là  toute  sa  jouissance. 
Insoucieux  de  for,  du  rang,  de  la  puissance, 
L'étude,  qui  primait  tous  ses  autres  plaisirs, 
Ne  lui  laissait  de  temps  que  pour  ces  doux  loisirs  ; 
Le  reste  de  sa  vie,  hélas  !  sitôt  passée, 
Il  reprenait  sa  tâche  en  naissant  commencée, 
Etudiait  sans  cesse  et  sans  cesse  écrivait. 
La  lampe  qui  la  nuit  brûlait  à  son  chevet 
À  pâli  tant  de  fois  au  retour  de  l'aurore 
Qu'à  sa  gloire  future  il  travaillait  encore  ! 
Ce  que  cet  homme  a  fait,  ce  qu'il  a  de  sa  main 
Recueilli,  confondrait  l'entendement  humain. 
C'est  qu'il  avait  compris,  et  compris  de  bonne  heure. 
Que  l'inspiration,  qui  trop  souvent  nous  leurre, 
Qui  fut  souvent  Vécue  il  de  tant  de  vrais  talents, 
Ne  donne  tous  ses  fruits  qu'après  des  travaux  lents  ; 
Qu'on  n'improvise  pas  une  œuvre  impérissable , 
Pas  plus  que  le  maçon  ne  bâtit  sur  le  sable, 
Pas  plus  qu'en  un  seul  jour  Dieu  n'a  fait  l'univers. 

Pittoresque  en  son  style,  élégant  et  divers, 
Actif,  infatigable,  à  sa  veine  facile 
Tout  sujet  s  est  montré  complaisant  et  docile; 
Prose,  vers,  tout  pour  lui  unit  à  force  d'art 
Par  se  faire  en  jouant  et  comme  par  hasard. 
Et  pourtant  que  d'esprit,  de  verve,  de  génie, 
De  pureté,  d'éclat,  de  grâce,  d'harmonie, 
De  science  profonde  et  d'aperçus  nouveaux  ! 

D'autres  ont  déjà  dit  ses  titres,  ses  travaux  ; 
Je  n'ajouterai  rien  qui  vous  induise  à  croire 
Qu'ils  aient  pu  retrancher  un  fleuron  de  sa  gloire. 
L'avenir  jugera  l'écrivain  érudit  ; 
Mais  sur  l'homme,  Messieurs,  tout  n'a  pas  été  dit; 
Il  reste  à  vous  parler  de  son  cœur,  de  son  âme. 
Regardez  ses  enfants,  interrogez  sa  femme, 
Ses  parents,  ses  amis,  tous  ceux  qu'avec  bonté 
Il  reçut  aux  douceurs  de  son  intimité, 
Et  tous  ils  vous  diront  quels  trésors  de  tendresse... 
Moi-même  (pardonnez  au  trouble  qui  m'oppresse), 
Moi,  qui  dans  ses  plaisirs  fus  longtemps  de  moitié, 
Quand,  liés  par  le  sang  moins  que  par  l'amitié, 
—  Lui  si  haut  !  moi  si  bas  !  —  lui  de  quelques  années 
Plus  âgé,  moi  soumis  à  d'autres  destinées, 
Trop  faible  pour  le  suivre  en  son  vol  courageux 
Et  ne  pouvant,  hélas  !  prendre  part  qu'à  ses  jeux... 
Moi,  dis-je,  qui,  plus  tard,  sachant  à  peine  lire, 
M'enivrais  aux  accents  échappés  de  sa  lyre, 
Moi  qui  revois  encor  ces  jours  évanouis, 
Ces  jours  de  calme  paix,  de  bonheurs  inouïs, 
Et  ce  moment  si  triste,  et  pourtant  plein  de  charmes, 
Où  nous  nous  embrassions,  comme  deux  frères  d'armes 
Que  les  chances  du  sort  appellent,  résignés, 
Sous  le  même. drapeau  dans  des  camps  éloignés  ; 


-  27  ~ 

Moi-même,  qui  ne  sais,  contristé  de  sa  perle, 
Détacher  mes  regards  de  cette  tombe  ouverte, 
Moi,  qui  sur  ce  cercueil  viens  jeter  quelques  fleurs, 
Je  devrais...  Mais  ma  voix  qui  s'éteint  dans  les  pleurs 
En  dit  assez  déjà  pour  vous  faire  comprendre 
Ce  qu'il  avait  de  bon,  de  bienveillant,  de  tendre, 
De  quel  amour  enfin  était  digne  celui 
Qui  dans  le  ciel  natal  nous  devance  aujourd'hui, 

Un  jour  vint,  ai-jedit,  où  nous  nous  séparâmes; 
Où  loin  du  lac  rêveur  que  sillonnaient  nos  rames 
Le  vent  nous  emporta  ;  chacun  de  son  côté, 
Astreint  aux  dures  lois  de  la  nécessité, 
Chacun,  sur  une  mer  trop  féconde  en  naufrages, 
D'un  public  incertain  recherchant  les  suffrages, 
Chacun  suivant  de  loin  son  étoile,  ignorant 
Le  but  marqué  d'avance  à  son  esquif  errant  ; 
Et  (pourquoi  n'en  pas  faire  ici  l'aveu  candide? 
Quel  ciel  fut  toujours  pur,  transparent  et  splendide  ?  • 
Maint  nuage  parfois  entre  nous  a  passé, 
Qu'un  rayon  de  soleil  eut  bientôt  effacé; 
Comme  après  une  nuit  tempétueuse  et  sombre 
Un  matin  plus  riant  se  dégage  de  l'ombre, 
Comme  le  souvenir  d'un  hiver  rigoureux 
De  nos  champs  reverdis  rend  l'aspect  plus  heureux. 

L'âge,  multipliant  l'obstacle  et  la  distance, 
Désunit  depuis  lors  cette  double  existence, 
Et,  —  sauf  quelques  rapports  littéraires,  je  crois,  — 
Je  ne  t'ai  retrouvé  qu'au  pied  de  cette  croix, 
Pauvre  ami,  qui  manquas  souvent  de  me  survivre  ! 
C'est  à  moi  maintenant,  c'est  à  moi  de  te  suivre  ! 
A  moi,  sur  cette  terre  ingrate  resté  seul, 
A  moi  de  déposer  ces  vers  sur  ton  linceul  ; 
A  moi  de  te  crier  :  Ton  œuvre  est  accomplie  ! 
Ta  carrière  ici-bas  fut  dignement  remplie; 
Tu  lègues  à  tes  fils,  en  cessant  d'exister, 
Un  nom  que  les  plus  grands  seraient  fiers  de  porter, 
Et  déjà  l'un  d'entre  eux,  abrité  sous  ton  aile, 
A  tenté,  plein  d'ardeur,  la  route  paternelle. 
Puisse-t-il,  couronnant  de  précoces  essais, 
En  suivant  ton  exemple  atteindre  à  tes  succès, 
Et,  formé  lentement  par  une  étude  austère, 
Continuer  ta  gloire  après  toi  sur  la  terre, 
Ta  gloire,  te*  vertus,  qu'aujourd'hui  nous  pleurons, 
Et  le  cœur  de  l'ami  dont  nous  nous  honorons) 
Puisse-t-il  au  pays  en  deuil  de  ton  génie 
Rendre  cette  splendeur  qu'en  vain  on  lui  dénie, 
Evoquer,  comme  toi,  de  nos  fastes  passés, 
De  nos  fastes  nouveaux  à  peine  commencés, 
Ces  noms  qui,  de  l'oubli  bravant  l'injuste  outrage, 
Ou  de  près  ou  de  loin  rayonnent  sur  notre  âge, 
Et  montrer  que  le  Belge,  en  tout  lieu,  en  tout  temps, 
Partout  où  la  science  a  ses  représentants, 
La  science,  Tes  arts,  la  douce  poésie, 
A  conquis  désormais  son  droit  de  bourgeoisie  ! 

Quand,  pour  toi,  noble  ^ami,  les  ans  sont  révolus, 
Quand  le  ciel  qui  t'appelle  au  rang  de  ses  élus, 


Sévère  en  ses  décrets,  mats  juste,  te  dispense 
De  jours  si  bien  fournis  la  sainte  récompense, 
Je  n'attristerai  point  ces  moments  solennels 
D'égoïstes  sanglots,  de  regrets  personnels; 
Ma  douleur  se  taira,  dans  mon  3ein  refoulée. 
Abaisse  seulement  de  la  voûte  étoilée, 
Des  célestes  parvis  ouverts  devant  tes  pas, 
Abaisse  jusqu'à  nous  un  regard  ici-bas  ; 
Contemple,  pour  remplir  une  mission  sainte, 
Tant  d'amis  rassembles  dans  une  même  enceinte, 
Tant  de  littérateurs,  d'artistes,  de  savants, 
D'unanimes  respects  témoignages  vivants, 
Cortège  qu'envîraient  à  ta  dépouille  aimée 
Les  plus  hauts  par  le  rang,  le  cœur,  la  renommée, 
Tout  ce  qui  porte  un  nom  qu'avec  un  juste  orgueil 
Le  Belge  revendique  en  face  du  cercueil. 

Heureux  en  les  quittant  et  fier  d'un  tel  hommage, 
Pour  dernier  souvenir  emportant  leur  image, 
Remonte,  ange  exilé,  dans  les  bras  du  Très- Haut  1 

Et  maintenant,  adieu,  Frédéric  ;  —  à  bientôt. 

Adolphe  Mathieu,  de  Mons. 

Bruxelles,  le  90  avril  !$>Q. 

Pièce  reproduite  avec  l'autorisation,  de  l'aqteur. 

i  muni..  ■ 

LA  NÉCROPOLE  LITTÉRAIRE. 

FIX  DfcEMRBE  I85i.  -  JANVIER  W55, 

A  quelque  âge  que  soient  parvenus  les  hommes  t'ont  la  vie  active  et 

Pleine  s'est  écoulée  tout  eptière  dans  une  fidélité  inébranlable  aux  lois  de 
honneur,  aux  nobles  sentiments  et  aux  grandes  pensées,  quand  qe  fécondes 
œuvres  et  publications  auront  signalé  leur  carrière,  nous  ne  croirons  pas 
pouvoir  mieux  payer  h  leur  mémoire  le  juste  tribut  de  la  reconnaissance 
contemporaine  et  future  qu'en  rappelant,  après  une  sommaire  biographie, 
la  liste  complète  soit  de  leurs  travaux  et  services,  ou  de  leurs,  ouvrages. 
Nous  nous  constituerons  ici  l'indicateur  désintéressé  des  noms  postéri- 
téables. 

MAUDUIT  (Antoine-François),  architecte-archéologue,  ancien  architecte  de 
l'empereur  de  Russie,  Alexandre  Ier,  qui,  pas  cinquante  ans  de  travaux,  voyages, 
découvertes,  d'oeuvres  et  publications  scientifiques  en  et  hors  France,  acquit 
des  droits  a  la  reconnaissance  nationale  et  étrangère,  est  né  à  Paris,  au 
Louvre,  le  10  août  1775,  d'Antoiae-Bemi  (I)  Mauduit,  professeur  de  mathé- 
matiques, membre  de  l'ancienne  Académie  des  sciences,  savant  dont  La- 
grange  disait  :  «  La  Place  et  moi,  nous  avons  faij>  des  livrer,  mais  Mauduit 
a  fait  des  hommes  ».  Ami  de  son  pays,  dès  qu' Antoine-François  Mauduit  sen- 
tit son  cœur  battre  aux  récits  de  nos  triomphes,  il  partit  comme,  volontaire 
pour  l'armée,  en  qualité  d'adjoint  au  génie;  il  n'avait  pas  encore  dix-sept 
ans.  Soldat,  Mauduit  combattit  h  Valmy,  Hondscboot,  Maubeuge et  Landau; 
ingénieur,  il  opéra,  sous  le  feu  de  la  forteresse  de  Luxembourg.  Après  la 
paix,  Mauduit  quitta  le  service  militaire  pour  s'adonner  exclusivement  à  la 
pratique  de  la  grande  architecture.  11  partit,  en  1808,  pour  Saint-Péters- 

J    Et  non  Rêne,  comme  l'ont  dit  ton*  les  biographes. 


-  49  — 

bourg,  plut  à  l'empereur  Alexandre  1er,  ne  tarda  pas  à  gagner  la  confiance 
et  l'estime  de  ce  souverain,  qui  lit  de  lui  son  architecte;  et  à  ee  titre, 
il  est  l'auteur  de  la  plupart  des  dispositions  adoptées  sous  le  règne  d'A- 
lexandre Ier,  pour  la  rectification  du  tracé  et  l'embellissement  de  la  rési- 
dence impériale  de  Saint-Pétersbourg.  Mauduit  sut  employer  les  années  1811 
à  1814,  époque  d'une  interruption  forcée  pour  tous  les  grands  travaux  de 
la  capitale  russe,  à  la  préparation  de  la  plupart  des  grands  travaux  d'en- 
semble et  de  rectification  ou  d'embellissements  conçus,  approuvés  ou  exé- 
cutés à  Saint-Pétersbourg  pendant  toute  la  période  de  1815  à  1830,  témoins 
le  plan  de  promenade  d'hiver  approuvé  par  l'empereur  Alexandre  Ier, 
mais  dont  les  événements  de  la  guerre  rendirent  alors  l'exécution  impossible;  le 
plan  et  la  construction  du  grand  théâtre»  celle  de  la  célèbre  église  de  Saint* 
Isaac,  dont  les  fondements,  remaniés  sur  ses  observations,  consignées  aux 
délibérations  du  conseil  des  bâtiments,  ont  épargné  à  la  Russie  une  dépense 
énorme  et  l'écroulement  de  ce  magnifique  édifice,  dont  l'achèvement  a  coûté 
plus  de  160  millions  de  roubles.  Investi  a  un  haut  degré  de  la  confiance  et 
même  de  la  faveur  d'Alexandre  Ier,  dont  il  avait  fait  pour  ainsi  dire  l'éduca* 
tion  architecturale»  Mauduit  en  profita  pour  faire  mettre  un  terme  aux  dila- 
pidations si  générales  en  Russie,  et  dont  l'administration  des  bâtiments 
n'était  pas  exempte.  C'est  à  Mauduit  qu'appartient  l'idée  delà  création  d'un 
Conseil  des  bâtiments  à  Saint-Pétersbourjg,  qui  pourrait  tracer  des  disposa* 
tions  générales  à  adopter,  ou  qui  serait  du  moins  comme  le  gardien  de 
tous  les  projets  de  ce  genre  que  l'empereur  lui-même  aurait  approuvés. 
Cette  idée,  soumise  a  Alexandre  1er,  en  1811,  par  Mauduit,  qui  était  en 
Orient,  ne  reçut  point  alors  son  exécution,  mais  elle  a  été  exécutée  depuis, 
et  h  Mauduit  eu  revient  la  priorité.  Mauduit  osait  de  sa  faveur  pour  être 
utile  à  ses  collègues,  qu'ils  fussent  ses  compatriotes  ou  Russes,  et  c'était 
toujours  sur  eux  qu'il  appelait  la  munificence,  la  générosité  ou,  dans  les  pro- 
motions, la  justice  d'Alexandre  Ier  à  s'exercer  souvent  à  son  préjudice, 
n'oubliant  personne,  excepté  lui-même,  et  reportant  toujours  sur  l'avenir, 
avec  un  désintéressement  exemplaire,  le  jour  des  récompenses  et  des  distinc- 
tions. De  1811  à  1813,  Mauduit  voyaga  dans  la  Turquie  d'Asie  et  d'Eu- 
rope et  dans  la  Grèce,  sur  l'invitation  de  l'empereur  Alexandre,  avec  lequel 
il  correspondit  pendant  la  durée  de  ce  voyage.  Mauduit  découvrit  le  pre- 
mier les  restes  de  l'antique  Ilion ,  et  démontra  ta  justesse  des  conjectures  de 
J.-B.  Lechevalier  à  l'égard  de  la  position  de  la  célèbre  cité  d'Homèro.  Tou- 
jours préoccupé  de  cette  même  plaine  de  Troie,  théâtre  de  ses  plus  actives 
et  de  ses  plus  consciencieuses  investigations,  il  a  élaboré  dans  ces  derniers 
temps  un  plan  d'établissement  d'un  port  et  d'une  ville  maritime,  qui  rempla- 
cerait avec  un  immense  avantage  pour  le  commerce  du  Levant  et  de  l'Eu- 
rope les  marais  actuels,  et  ferait  apercevoir  de  loin  aux  voyageurs  le  buste 
colossal  du  chantre  de  V Iliade  dominant  au  loin  ces  parages.  Son  voyage 
d'Orient  terminé,  Mauduit  parcourut  l'Italie,  où  il  fit  un  long  séjour,  et 
acheva  de  se  perfectionner  dans  son  art,  par  l'étude  constante  des  beaux 
monuments  de  ce  pays.  Mauduit  vint  en  1814  à  Paris,  où  il  resta  encore 
l'année  suivante.  À  Paris,  comme  à  Saint-Pétersbourg,  il  montra  une 
grande  activité  :  il  fit  partie  de  la  commission  de  consolidation  des  fonde- 
ments du  Panthéon,  traça  de  nombreux  projets  de  dispositions  et  d'embel- 
lissements d'ensemble  et  de  quartiers,  tellement  gigantesques,  que  presque 
tous  furent  considérés,  mais  alors,  comme  inexécutables;  nous  citerons 
parmi  beaucoup  d'autres,  un  plan  de  l'achèvement  du  Louvre,  sa  jonction 
grandiose  et  harmonique  à  l'Hôtel-de-Ville,  par  une  grande  rue  magistrale, 
aboutissant  à  la  place  du  Trône,  centre  elle-même  de  tout  un  système  d'é- 
difices groupés  autour  d'une  église  sous  l'invocation  de  Saint-Antoine,  qui 
n'eût  laissé  b  Paris  que  peu  de  chose  à  envier  à  celle  de  Rome.  Aucun  des 
projets  de  Mauduit  n'étant  pris  en  considération,  il  s'en  suivit  un  décourage- 
ment momentané  chez  leur  auteur,  qui  fit  alors  un  voyage  en  Angleterre. 
*  Son  service  le  rappela',  en  1816,  à  Saint-Pétersbourg.  Mauduit  fut  nommé, 


-  30- 
le  ii  juillet  1821,  correspondant  étranger  de  l'Institut,  en  remplacement  de 
M.  Combes,  architecte  à  Bordeaux.  Il  quitta  définitivement  la  Russie 
en  1827,  et  fit  un  nouveau  voyage  en  Italie.  De  1830  à  1835,  Mauduit  rem- 
plit les  fonctions  de  secrétaire  bibliothécaire  de  l'Académie  française  à 
Rome.  Ce  fut  là  qu'il  conçut  un  autre  grand  plan  :  celui  de  la  translation 
de  la  Bibliothèque  de  la  rue  Richelieu  au  Carrousel,  en  faveur  duquel  il  a 
publié  un  ouvrage.  Avançant  en  âge,  et  ne  voulant  point  mourir  à  l'étran- 
ger, Mauduit  rentra  une  dernière  fois  en  France,  qu'il  n'a  plus  quittée,  et 
partagea  les  seize  dernières  années  de  sa  vie  entre  la  publication  de  ses  dé- 
couvertes dans  la  ïroade  et  de  nouveaux  plans  d'embellissements  pour  sa 
ville  natale.  Mauduit  est  mort  à  Paris,  le  27  décembre  1854,  dans  sa  80e  an- 
née. Il  avait  été  d'abord  correspondant  de  l'Institut,  mais  il  n'était  plus 
qu'associé  honoraire  (depuis  le  17  décembre  1842),  et  membre  de  plusieurs 
autres  académies  et  sociétés  savantes  de  la  France  et  de  l'étranger.  Soit 
comme  architecte,  soit  comme  voyageur,  Mauduit  eut  constamment  à  cœur 
de  faire  partout  honneur  au  nom  français.  Il  avait  épousé  en  Russie 
une  Polonaise,  MUe  de  Bronsert,  d'une  excellente  famille,  mais  dont  il  n'a 
pas  eu  d'enfants.  Parmi  ses  parents,  Mauduit  comptait  entre  autres  :  Mme 
Hersent,  sa  sœur,  M.  L.  Hersent,  membre  de  l'Institut,  son  beau-frère; 
M.  E.  Emery,  professeur  à  l'Ecole  des  Beaux- Arts,  etc.,  etc.  Nous  con- 
naissons d'Antoine-François  Mauduit  les  ouvrages  suivants  : 

I.  Description  d'un  projet  de  bibliothèque,  composé  à  Rome  en  1833,  pour 
la  ville  de  Paris  ;  avec  l'Exposé  des  idées  de  l'auteur  pour  le  meilleur  parti 
à  tirer  de  l'emplacement  compris  entre  les  Tuileries  et  le  Louvre.  Paris ,  de 
Pimpr.  de  F.  Didot,  1839,  in-8  de  36  pages. 

II.  Découvertes  dans  la  Troade.  Dissertations  sur  les  monuments  de  la 
plaine  de  Troie  et  de  la  position  de  cette  ville.  Monuments  signalés  à  l'atten- 
tion des  archéologues  et  des  amis  de  l'Antiquité  au  pas  des  Thermopyles. 
Eclaircissements  sur  la  marche  de  Xerxès  dans  la  Troade.  Extrait  des  Mé- 
moires de  A.  Mauduit.  (Première  partie).  Paris,  F.  Didot,  1810,  in-4  de  24*2 
nages,  avec  7  planches.  Reproduit  l'année  suivante,  avec  les  noms  de  MM. 
F.  Didot,  Delaunay  et  Bohaire  comme  dépositaires.  —  (Deuxième  partie). 
Réponses  de  l'autsur  des  Découvertes  dans  la  Troade  aux  observations  cri- 
tiques publiées  sur  cet  ouvrage,  dans  le  «  Journal  des  savants»  (juin,  juillet 
et  août  1840)  par  M.  Raoul  Rochette,  membre  de  l'Académie  des  inscrip- 
tions et  belles-lettres.  Arguments  nouveaux  à  l'appui  des  opinions  de  Fauteur 
sur  la  priorité  de  l'emploi  du  cuivre,  la  nature  du  métal  qui  servait  à  la  fa- 
brication des  armes  et  armures  à  l'époque  homérique,  sur  l'identité  du  tom- 
beau d'Achille,  l'antiquité  du  canal  de  dérivation  du  Scamandre,  et  la 
position  d'Achillaeum,  de  Sigeum  et  de  Scamandria.  Ibid.,  sans  date  (<845), 
in-4  de  222  pages,  avec  deux  cartes.  Après  la  page  222  de  la  seconde  par- 
tie on  trouve,  avec  une  pagination  particulière,  des  Extraits  de  lettres  et  de 
rapports  écrits  au  sujet  du  livre  intitulé  :  Découvertes  dans  la  Troade,  publié 
en  janvier  1840. —  (Troisième  partie).  Notice  et  observations  intéressant  les 
peintres  d^hiskire  et  les  archéologues.  Paris,  de  l'imp.  de  F.  Didot,  1844,  in-4 
de 42  p.,  avec  42  planch.  —  (Quatrième  partie).  Appendices  du  livre  intitulé: 
Découvertes  dans  la  Troade  et  dans  les  traductions  a  Homère,  publié  en  1840. 
Paris,  typogr.  de  F;  Didot  frères,  1846,  in-4  de  viij  et  26  p.  46, 22, 20  et  xliv  p. 
C'est  la  réimpression  de  quelques  opuscules  déjà  publiés  séparément  par  l'au- 
teur, afin  d'en  former  une  nouvelle  suite  à  son  volume  de  1840.  On  trouve  dans 
ces  Appendices,  et  avec  des  paginations  particulières:  lo  Emploi  de  l'airain 
à  défaut  du  fer  chez  les  Grecs  de  l'âge  héroïque,  26  pas.  ;  2o  Emploi  de  l'ai- 
rain à  défaut  du  fer  chez  la  plupart  des  peuples,  46  pag.  ;  3o  Emploi  de 
l'airain  chez  les  Chinois,  22  pag.  ;  4o  Défense  de  Le  Chevalier...  et  du  comte 
Choiseul-Gouffier...,  20  pag.  ;  5»  Adhésions  des  savants  français  et  étran- 
gers aux  opinions  émises  dans  le  livre  publié  sous  ce  titre  :  Découvertes  de 
la  Troade;  recueillies  de  l'an  1840  à  l'an  1846.  Remarque  curieuse  d'Arrien, 
historien  grec,  confirmant  les  assertions  de  l'auteuren  ce  qui  touche  l'em- 


—  3i  - 

ploi  de  l'airain  à  défaut  du  fer  chez  les  peuples  de  l'âge  héroïque.  Observa- 
tions  finales  adressées  sur  celle  question  par  l'auteur  aux  littérateurs  et 
aux  artistes,  xljv  pag.  Ce  dernier  écrit  n'avait  point  encore  été  imprimé. 

III.  Erreurs  très-graves  signalées  comme  existant  dans  toutes  les  traduc- 
tions d'Homère,  françaises,  anglaises,  allemandes,  latines  et  italiennes  qui 
ont  paru  jusqu'à  ce  jour.  Paris,  de  l'imprimerie  du  même,  1841,  in-4  de 
28  pag. 

IV.  Emploi  de  V airain  à  défaut  du  fer  chez  la  plupart  des  peuples  des 
cinq  parties  du  monde.  Authenticité  des  Œuvres  d'Homère,  comme  récits 
historiques,  prouvée  par  les  relations  des  voyageurs  modernes.  Notice  inté- 
ressant les  peintres  d  histoire  et  les  archéologues,  extraite  du  livre  intitulé  : 
«  Découvertes  dans  la  Troade»,  publié  en  1840. —  Avis  aux  traducteurs 
futurs  de  Sophocle.  Paris,  de  l'imprimerie  du  même,  1844,  in-8  de  52  pag. 

V.  Défense  de  feu  Le  Chevalier ,  auteur  du  «  Voyage  de  la  Troade  »,  et  du 
feu  comte  de  Choiseul-Gouffier,  contre  M.  P.  Barker  Webb  (dans  sa  «  Topo- 
graphie de  la  Troade  ancienne  et  moderne»,  1844).  Paris,  de  l'imprimerie  du 
même,  1844,  in-8  de  24  pag.  Ainsi  que  nous  l'avons  dit  précédemment, 
l'auteur  a  fait  réimprimer,  en  1846,  ces  deux  derniers  écrits  dans  ses  «  Ap- 
pendices du  livre  intitulé  :  Découvertes  dans  la  Troade  ». 

VI.  Proposition  pour  l 'achèvement  des  Tuileries  et  du  Louvre.  Paris,  de 
l'imprimerie  du  même,  1846,  in-8  de  36  pag.  avec  un  plan. 

VII.  Mémoire  sur  la  nécessité  où  se  trouve  le  gouvernement  de  la  Repu- 
blique  française  d'arrêter,  dès  à  présent,  pour  la  ville  de  Paris,  un  pro- 
gramme de  travaux  d'intérêt  général,  adressé  au  citoyen  Louis  Bonaparte  et 
à  l'Assemblée  constituante.  Paris,  de  l'imprim.  du  "même,  1849,  in-4  de 
32  pag.  avec  une  planche. 

VIII.  Extrait  d'une  lettre  adressée,  à  la  date  du  30  mai  1852,  à  M.  de  Per- 
signy,  ministre  de  l'intérieur  .de  la  République  française,  ayant  dans  ses  at- 
tributions la  haute  direction  des  Beaux-Arts  (avecune  lettre  d'envoi  de  la 
pièce  précédente,  adressée  à  M.  Romieu,  chef  de  la  direction  des  Beaux-Arts... 
à  la  date  du  7  juin  1852).  Paris,  impr.  lithogr.  do  Jos.  Cuisenier,  s.  d. 
(  1852),  in-4  de  8  pag.  lithogr. 

IX.  Nouvelles  instances.  Lettre  adressée,  sur  l'insinuation  de  MM.  de 
Persigny  et  Romieu,  à  M.  Casablanca,  ministre  d'Etat.  Paris,  le  3  juillet 
1852.  Paris,  lithographie  de  Bénard  et  Cle,  s.  d.  (  1852  ),  in-4  de  4  pages  li- 
thographiées.    . 

X.  Dernières  tentatives  de  l'auteur  du  Mémoire  ayant  pour  objet  la  néces- 
sité d'arrêter  un  programme  des  travaux  d'intérêt  général  à  exécuter  dans 
la  ville  de  Paris,  etc.,  en  faveur  des  divers  projets  de  l'empereur  Napoléon, 
particulièrement  de  celui  qui  consistait  à  diriger  la  voie  magistrale  qui  aérait 
censée  avoir  son  principe  a  la  barrière  du  Trône,  vers  la  principale  entrée  du 
Louvre.  Lettre  adressée  à  la  date  du  17  août  1852,  à  M.  Fould,  ministre 
d'Etat.  Paris,  lithogr.  de  Bénard  et  O,  15  septembre  1852,  in4  de  8  pag. 
lithogr.,  non  chiffrées. 

Les  cinq  derniers  écrits  ont  pour  but  de  faire  prévaloir  les  plans  de 
Mauduit  relativement  aux  embellissements  de  Paris  sur  ceux  de  M.  Visconti. 

Parmi  beaucoup  de  manuscrits,  Mauduit  a  laissé  un  Journal  très  intéres- 
sant de  ses  travaux,  de  ses  voyages  et  de  ses  observations  en  Russie,  en 
Orient,  en  Italie,  en  Allemagne  et  en  Angleterre,  formant  35  vol.  petit  in-S, 
qu'il  a  légué  à  son  neveu,  M.  Ernest  Boizot,  vérificateur  des  douanes,  à 
Paris. 

BOUVIER  (Jean -Baptiste),  évèaue  du  Mans,  né  au  hameau  de  la  Crote  (1), 
commune  de  Saint-Charles-la-Foret  (Mayenne),  le  17  janvier  1783,  de  très 
pauvres  paysans.  Ordonné  prêtre,  il  fut  successivement  professeur  de  phi- 
losophie a  Château-Oonthier,  puis  de  théologie  au  séminaire  du  Mans,  vicaire- 

.  (1)  Le  prélat  aimait  peu  à  dire  exactement  son  lieu  de  naissance  parce  qu'il  faisait  trop 
d'allusion  à  sou  origine. 


-*2- 

général  et  supérieur  du  séminaire  du  Mans,  enfin  nommé  par  le  roi  évêqctë 
de  ce  diocèse ,  le  22  novembre  1833,  et  sacré  dans  la  cathédrale  "du  Mans, 
le  21  mars  1836.  En  avril  1842  parurent  deux  ordonnances  portant  récep- 
tion de  brefs  qui  conféraient  à  M.  Bernet,  archevêque  d'Àix,  et  à  M.  Bouvier, 
évoque  du  Mans,  les  titres  honorifiques  d'évêques  assistant  au  trône  pontifical 
et  de  comtes  romains.  Il  était  aussi  membre  tie  la  Légioh-d' Honneur. 
Mgr  Bouvier  est  mort  le  29.  décembre  1854-,  à  Rome,  dans  le  palais  du  Qui- 
rînal,  mais  ses  restes  ont  été  ramenés  en  France,  pour  être  inhumés  dans  le 
diocèse  du  défunt.  «  L'Illustration  »  du  27  janvier  1855  a  donné  un  dessin 
représentant  «  la  Réception  à  Marseille  des  restes  de  Mgr  l'évoque  dû  Mans, 
mort  à  Rome  ».  Quoique  sans  fortune,  ce  prélat  a  donné  à  là  ville  du  Mans 
une  belle  et  vaste  maison  pour  les  frères  des  écoles  chrétiennes,  du  prix  de 
70,000  fr.  Nous  connaisons  de  Mgr  Bouvier  : 

I.  Institutiones  theologicce,  ad  usum  seminariôrùm.  Ceriomanencis,  Mon- 
noyer,  1819-32,  sistens  :  Tractatus  de  verâ  religione.  1819, 1823, 1829, 1832, 
-a-  Tractatus  de  contractibus  ad  norman  juris  novi  Galliœ  redactus,  182Ô  ; 
8e  édit.  1830.  —  Tractatus  de  jure,  injuria  et  restitutione,  1820;  9e  édit., 
1833.  —  Tractatus  de  verâ  eccletiâ.  1821  ;  3e  édit.  1826.  Les  premières  édi- 
tions de  ces  quatre  traités  ont  paru  anonymes;  même  dans  les  réimpressions  ; 
l'auteur  ne  Yest  fait  connaître  qu'à  partir  de  la  5e  édition  du  «  Tractatus  de 
contractibus  ».  —  Tractatus  de  matrimonio.  1827;  3«  édit.  1830.  L'auteur 
s'est  conformé  dans  ce  traité  à  l'encyclique  du  pape  Pie,  de  juillet  1829,  qui 
recommandait  à  tous  les  évoques  de  la  catholicité  d'enseigner  exactement  au 
peuple  chrétien  que  le  mariage  est  entièrement  subordonné  à  l'Eglise,  ËcclesiaS 
omninô  subjici,  christianus  populus  accuratè  edoceatur.  ~  Dissert atio  ïn 
sectum  Decalogi  preceptum  et  supplementum  ad  Tractatum  de  matrimonio. 
1S27.  12°  et  13«  édit.  Paris,  Leroux  et  Jouby,  1849,  1852.  On  trouve  à  la 
suite  de  ce  traité,  un  abrégé  d' embryologie  sacrée,  ou  solution  de  quelques 
difficultés  touchant  le  baptême  des  enfants  nés  avant  terme,  ou"  qui  ne  peu- 
vent naître  naturellement.  Au  verso  du  titre,  des  deux  dernières  éditions  au 
moins,  on  lit  ce  singulier  avis  :  «  Toute  demande  de  cet  ouvragé  doit  être  ac- 
»  compagnée  d'une  autorisation  de  M.  le  supérieur  du  grand  séminaire  du' 
»  diocèse,  ou  d'un  vicaire-général;  sans  ces  formalités  indispensables,  il  n'en 
»  sera  délivré  aucun  exemplaire». —  Tractatus  de  gratiâ,  1829.— tractatus 
de  legibus,  1830,  1832.  —  Tractatus  de  sacrantenlis  in  génère,  1831,  1834. 
—  Tractatus  de  pde,  1831.  —  Tractatus  de  Trinitate,  1832,  1831  —  ÎYac- 
ttttus  de  sanctissimâ  Eucharistie,  1832.  En  tout,  13  vol.  ih-12. 

Ces  treize  traités  ont  été  imprimés  depuis  sous.,  le  titré  général  de  ïnsti- 
tùtiohes  theologicce,  ad  usum  seminariôrùm.  Edilio  tractibùs,  tutn  editis, 
tum  manuscriptis  prima  vice  absoluta.  Âccediîrerum  index  gè'neralis  alphor 
beticm.  Parisiis,  Méquignon  Junior,  1834  ;  5e  édit.  Paris,  Leroux,  1844-45, 
6  vol.  in-lâ. 

On  trouve  dans  cette  théologie  des  dissertations  sur  le  langage  dont  se 
servent  les  anges,  et  des  aphorismes  politiques  à  l'usage  dés  casuistes ,  où 
les  théories  de  Mâriâna  se  confondent  souvent  avec  lés  principes  du  gouver- 
nement constitutionnel.  • 

II.  InsHtuUonesphilosophicœ^dnsnYùseminmoramet  collegiorum.  fcaçnq,- 
raanèn-cîs,  Monnoyèr,  Parisiis,  Méquignon  Junior  et  Lugduni,  Rusànd,  Î824, 
1828,  1832,  1835,  1837,  3  vol.  in-12  ;  seu  Parisiis,  Méquignon  Junior  et  Le- 
roux, 1841, 1&4,  1830,  un  vol.  in-12. 

«  Cet  ouvrage,  souvent  réimprimé,  est  classique  dans  tous  les  séminaires. 
Il  a  été  traduit  en  chinois  et  adopté  pour  les  écoles  dirigées  pat  lès  mission- 
naires dans  le  Céleste-Empire.  M.  Botfvier  déclarè>  eh  parlant  de  sa  philoso- 
phie, qu'il  n'est  ni  cartésien  ni  lamenaisien,  et  qu'il  s  est  proposé  tout  sim- 
plement de  revoir  et  de  rectifier  la  «  Philosophie  de  Lyon  ».  Les  Institutiones 
philosophie®  ont  été  dans  ces  derniers  temps  l'objet  de  critiques  assez  vives 
de  la  part  de  quelques-uns  des  journaux  qui  défendent  lUniversité  contre 
les  anathèmes  du  clergé.  En  s'attaquant  au  livre  de  M.  Bouvier,  on  a  voulu 


-  33  - 

démontrer  que  l'enseignement  ecclésiastique  e$t  reaté  depuU  longtemps  sta- 
tionna ire,  et  que  la  Philosophie  est  encore  aujourd'hui  dans  le  séminaire  ce 
qu'elle  était  dans  le  xve  siècle ,  ancilla  theologiœ. 

III.  Traité  dogmatique  et  pratique  des  indulgences*  des  confréries  et  du 
mbilé,  à  l'usage  des  ecclésiastiques  qui  travaillent  dans  le  saint  ministère.  Le 
Mans,  Monnoyer,  1826,  in-f  :\  8'édit.  Paris,  Méquignon  Junior,  1844,  in-12. 

IV.  Traité  dogmatique  et  pratique  des  indulgences,  des  confréries  et  du 
jubilé,  à  l'usage  des  fidèles.  Le  Mans,  Monnoyer,  1826,  in-18. 

V.  Histoire  abrégée  de  la  Philosophie.  Avec  cette  épigraphe  :  Celebriorum 
(antum  systemata  exposui,  et  nul I uni  propagare  volui.  Le  Mans,  Monnoyer, 
1842,2  vol.  in-8. 

VI.  Histoire  du  synode  diocésain  du  Mans,  tenu  par  Mgr  Jean-Baptiste 
Bouvier,  du  Mans,  les  6, 7  et  8  septembre  1851  ;  publiée  par  les  notaires  du 
synode,  avec  l'approbation  de  Mgr  J'évêque.  Le  Mans  ,  de  l'impr.  de  Mon- 
noyer, 1852,  in-H  de  64  pages. 

VIL  Ordonnance  de  mgr  ïévêque  du  Mans  concernant  les  examens  k  subir 
pour  les  jeunes  prêtres. —  Statuta  diœcesis  Cenomanencis  promu  1  gâta  in  sy- 
nodo  habita  anno  Domini  1851  ab  fil •  et  rev.  in  Ghristo  PP.  Joane  Baptista 
Bouvier,  episcopo  Cenomanensi.  Le  Mans,  de  l'impr.  dcMongoyer,  1851, 
in-8  de  40  et  68  pag. 

VIII.  Précis  historique  et  canonique  sur  les  jugements  ecclésiastiques ,  ce 
qu'ils  ont  été  autrefois  et  ce  qu'ils  peuvent  être  de  nos  jouis.  Le  Mans,  Mon- 
noyer, 185*2,  iu-8  de  128  pages. 

Mgr  Bouvier  est  jencore  auteur  d'un  Catéchisme  élémentaire  et  de  diffé- 
rents petits  ouvrages  à  l'usage  des  communautés  religieuses,  auxquels  il  n'a 
pas  attaché  son  nom. 

La  volumineuse  «  Bibliographie  biographique  universelle  »  de  M.  OEttin- 
ger  ne  cite  aucune  notice  sur  ce  digne  évèaue.  Nous  en  connaissons  deux  : 
Tune  très  succincte,  insérée  au  tome  V,  2e  partie  de  la  «  Biographie  des 
hommes  du  jour  »,  p.  295-96;  l'autre  dans  la  «  Biographie  du  clergé  contem- 
porain »,  par  un  solitaire  (l'abbé  Hipp.  Barbier,  d'Orléans),  16e  livraison. 
Paris,  1841,  in-18  avec  un  porlr. 

MAUN1ER  (l'abbé  Benoit),  récemment  élevé  à  la  dignité  de  chanoine,  est 
mort  le  31  décembre  dernier,  à  la  suite  d'une  attaque  d'apoplexie  fou- 
droyante, dans  le  sanctuaire  môme  de  l'église  Saint-Martin,  à  Marseille, 
pendant  qu'il  récitait  l'office  divin,  et  malgré  les  secours  qui  lui  ont  été  pro- 
digués. L'abbé  Maunier  a  publié  une  nouvelle  édition  de  ['Histoire  de  sainte 
Marie- Magdelaine;  par  le  H.  P.  Gavoty,  dominicain.  Revue,  corrigée  et 
augmentée,  et  suivie  d'un  Aperçu  historique  et  topographique  Je  la  Sainte- 
Baume,  par  l'éditeur.  Marseille,  Olive,  1835,  in-12.  Cette  édition  a  été  plu- 
sieurs fois  réimprimée,  et  notamment  à  Saint-Maxim  in  (Var),  1835,  in-18; 
à  Brignolles,  par  Perreymond-Durfort,  1846,  1852,  in-12.  Ce  petit  ouvrage 
ne  se  trouve  qu'à  la  Sainte-Baume. 

REQUIN  (Achille-Pierre),  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de  Paris,  reçu 
en  1829,  a  d'abord  professé  avec  distinction  à  l'Athénée,  l'hygiène  et  la  phy- 
siologie, de  1829  à  1832  ;  il  a  été  ensuite  médecin  des  hôpitaux  de  Paris,  et 
en  dernier  lieu  de  la  Pitié,  professeur  de  pathologie  à  la  Faculté  de  médecine 
de  Paris,  "nommé  en  1851,  et  membre  de  l'Académie  impériale  de  médecine, 
élu  en  1853;  né  à  Lyon,  le  15  août  1803,  mort  à  Paris,  le  31  décembre 
1854,  des  suites  d'atteintes  d'une  fièvre  typhoïde.  Requin  a  publié,  indé- 
pendamment de  sa  thèse  inaugurale,  soutenue  sous  le  titre  modeste  de  Quel- 
ques propositions  de  philosophie  médicale,  un  très  grand  nombre  de  mé- 
moires, parmi  lesquels  on  remarque  surtout  une  notice  savamment  écrite  sur 
la  ville  de  Naples;  plusieurs  articles  d'anatomie,  de  physiologie  et  d'hygiène 
dans  «  l'Encyclopédie  du  XIXe  siècle  »,  et  dans  la  «  Gazette  médicale.  »  — 
Il  a  rédigé  tout  le  deuxième  volume  des  Leçons  de  M.  Chomel,  dont  il  s'ho- 
norait d'avoir  été  l'élève.  Ce  deuxième  volume  est  consacré  au  Rhumatisme 


-  34  - 

et  à  la  Goutte,  et  il  l'a  enrichi  d'une  foule  de  notes  et  d'observations  qui  lui 
appartiennent  en  propre.  Le  docteur  Requin  a  concouru  quatre  fois  pou*r 
l'Ecole,  et  a  été  présenté  plusieurs  fois  a  l'Académie,  entré  autres  pour  la 
section  d'hygiène  et  de  médecine  légale.  Nous  allons  rappeler  les  thèses  sou- 
tenues par  ce  docteur,  à  l'occasion  de  ses  concours  pour  le  professorat,  et  les 
ouvrages  et  opuscules  qu'on  lui  doit  : 

I.  Concours  pour  la  chaire  de  physiologie,  ouvert  le  2  mai  1831  à  la  Fa- 
culté de  médecine  de  Paris.  Généralités  de  la  physiologie,  plan  et  méthode  à 
suivre  dans  l'enseignement  de  cette  science.  Thèse.  Paris,  de  Fimpr.  de  Mie, 
1831,  in-4de4pag. 

IL  Concours  pour  la  chaire  cVhygiène,  ouvert  le  3  novembre  1837(  à  la 
Faculté  de  médecine  de  Paris.  Hygiène  de  l'étudiant  en  médecine  et  du  mé- 
decin. Thèse  composée  et  soutenue  par  A.-P.  Requin.  Paris,  de  l'impr.  de 
Locquin,  1837,  in-4  de  72  pag. 

III.  Des  Purgatifs  et  leurs  principales  applications.  Paris,  Germer-Bail- 
Hère,  1839,  broch.  in-8. 

IV.  Concours  pour  la  chaire  de  pathologie  externe ,  ouvert  le.....  1840. 
Des  Prodromes  dans  les  maladies.  Thèse.  Paris,  le  même,  1840,  broch,  in-$. 

V.  Éléments  de  pathologie  médicale.  Paris,  le  même,  1843-52,  3  forts  vol. 
in-8. 

VI.  M.  le  docteur  Requin  à  MM.  les  membres  de  l'Académie  nationale  de 
médecine.  (  Candidature  pour  la  section  de  pathologie  médicale.  )  Paris,  de 
l'impr.  de  Martinet,  1850,  in-4  de  4  pag. 

VIL  Homœopathie.  Paris,  le  même,  1851 ,  in-8  de  16  pag.  Extrait  du 
Supplément  au  Dictionnaire  des  Dictionnaires  de  médecine. 

VIII.  De  la  spécificité  dans  les  maladies.  Thèse  pour  le  concours  de  pa- 
thologie médicale,  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  composée  et  soutenue 
par  A.-P.  Requin.  Paris,  le  même,  1851,  in-8  de  72  pag. 

IX.  Notice  sur  [Pierre- Eloi)  Fouquier.  Paris,  le  même,  1852,  in-8  de 
24  pag.  Extrait  des  «  Actes  de  la  Société  médicale  des  hôpitaux  de  Paris  », 
2e  fascicule. 

X.  M.  le  docteur  Requin  à  MM.  les  mernbres  de  V  Académie  impériale  de 
médecine.  (Gandidature  pour  la  section  d'anatomie  pathologique).  Parte,  de 
l'impr.  de  Martinet,  1853,  in-4  de  20  pag. 

«  Toutes  les  thèses  du  docteur  Requin  portent  le  cachet  irrécusable  d'un  ta- 
lent capable  de  se  prêter  aussi  bien  aux  discussions  théoriques  qu'à  l'exposé 
rigoureusement  exact  et  minutieusement  détaillé  des  faits  qui  sont  du  ressort 
essentiel  de  la  pratique.  Les  diverses  épreuves  de  A.-P.  Requin,  dans  se*  di- 
vers concours,  ont  pleinement  justifié  le  choix  honorable  qu'avait  fait  de  lui 
la  Faculté  en  lui  confiant,  en  1836,  la  suppléance  du  cours  d'hygiène,  pro- 
fessé alors  par  Desgenettes,  et  en  1838,  celle  du  coure  de  thérapeutique. 

Le  docteur  Requin  a  Un  article  dans  «  les  Médecins  de  Paris  »  ;  par 
C.  Sachaile  (Lachaise),  dont  nous  avons  fart  usage ,  et  hr  Gazette  des  hôpi- 
taux en  a  donné  un  nouveau  dans  son  numéro  du  5  janvier  de  ce  mois. 

DECRUSY  (Nicolas),  avocat,  d'abord  maître  des  requêtes  au  conseil 
d'État ,  et  directeur  de  la  comptabilité  et  des  pensions  au  ministère  de 
la  justice,  il  remplit  pendant  quelque  temps  les  fonctions  de  secrétaire  général 
de  ce  ministère,  après  la  retraite  de  M.  Taillandier,  mais  il  fut  remplacé 
dans  ces  dernières  fonctions,  en  mars  1839,  par  M.  Cazefiavé,  président  de 
chambre  près  le  tribunal  de  première  instance  de  Paris.  M.  Decrusy  était  né 
à  Mantes  (Seiné-et-Oise),  en  1787,  il  est  mort  à  Paris,  le  3  janvier  1855.  Il  a  été 
l'un  des  éditeurs  de  la  collection  intitulée  :  Recueil  général  des  anciennes  lois 
françaises,  depuis  l'an  420  jusqu'à  la  révolution  de  1789,  contenant  la  notice 
des  principaux  monuments  des  Mérovingiens ,  des  Garlovingiens  et  des  Ca- 
pétiens, et  le  texte  des  ordonnances,  edits,  déclarations,  lettres-patentes, 
règlements,  arrêts  du  conseil,  etc.  de  la  troisième  race,  qui  ne  sont  pas 


-  35  — 

abrogés,  ou  qui  peuvent  servir,  soit  à  l'interprétation,  soit  à  l'histoire  da 
droit  public  et  privé,  avec  des  notes  de  concordance,  table  chronologique  et 
table  générale  analytique  et  alphabétique  des  matières.  Par  MM.  Isamhert, 
Decrusy  et  Jourdan.  Paris,  Belin-Leprieur,  Verdière,  1822-1833,  23  vol. 
in-8,  dont  un  de  table.  M.  Isambert,  seul,  a  publié  une  autre  collection  qui 
fait  suite  à  celle-ci  :  c'est  le  Recueil  complet  des  décrets  et  arrêtés  d$s  Assem- 
blées nationales  et  des  actes  du  Gouvernement  depuis  la  convocation  dos 
Etats-Généraux  jusqu'à  l'établissement  du  Consulat,  1824  et  ann.  suiv. 

LONGUEVILLE  (Edme-Paul-Marcellin) ,  helléniste ,  non  moins  modeste 
que  savant  ;  né  en  juin  1785,  à  Paris,  où  il  est  mort  le  5  janvier  18$6."  — 
Voué  par  prédilection  à  l'étude  de  l'Antiquité,  M.  Longueville  s'était  fait'  un 
nom  dans  le  domaine  si  vaste  de  la  littérature  grecque.  Il  avait  été  pendant 
dix  années  membre  de  la  commission  d'examen  des  livres  classiques.  On  a 
de  M.  Longueville  : 

I.  Harangues  tirées  des  historiens  grecs,  texte  grec,  avec  la  traduc- 
tion française  en  regard  ;  revue  sur  le  texte  des  dernières  éditions 
critiques,  ou  donnée  de  nouveau  dans  quelques  parties ,  et  accompagnée 
de  sommaires  historiques,  d'analyses  raisonnées  et  de  notes  critiques  et 
grammaticales.  Première  partie.  Harangues  tirées  d'Hérodote.  Deuxième 
partie.  Harangues  tirées  de  Thucydide.  Paris,' Aug.  Delalain^  1823,  2  part. 
m-12.  — Autre  édition,  sous  ce  titre  :  Harangues  tirées  des  historiens  çrecs. 
Texte  grec,  à  l'usage  des  classes  de  seconde  et  de  rhétorique,  collationné 
et  revu  sur  les  meilleures  éditions  critiques,  accompagné  de  nouveaux  som- 
maires historiques  français  et  d'analyses  mises  en  tête  de  chaque  discours, 
de  notes  grammaticales,  d'index  de  la  gréeité,  de  tables,  etc.  Edition  beau- 
coup plus  complète  que  les  précédentes,  &  èdit.,  corr.  et  augm.  Première 
partie.  Harangues  tirées  d'Hérodote.  Paris,  Aug.  Delalain,  1»35,  in -12  de 
216  pages,  deuxième  partie.  Harangues  tirées  dé  Thucydide.  Paris,  le  même, 
1847,  in-12. 

Cet  ouvrage,  auss.i  connu  sous  le  titre  de  Conciones,  sive  Orationes 
ex  grœcis  hiUoricis  excerptœ ,  est  la  réimpression  de  Discours  grecs , 
choisis  et  traduits  par  l'abbé  Duplan,  en  1787,  mais  augmentée  des  morceaux 
originaux,  et  enrichie  du  travail  ae  M.  Longueville.  Dans  ce  recueil,  à  l'usage 
des  classes  de  seconde  et  de  rhétoriaue,  M.  Longçeville  n'a  pas  puDlié  toutes, 
les  parties  qu'il  avait  promises  en  1823.  Ainsi ,  la  deyxiènie  partie  ne  con- 
tient que  la  première  partie  des  Harangues  de  Thucydide  ;  la  troisième  devait 
contenir  d'autres  morceaux  de  cet  historien  ;  la  quatrième,  les  Discours  tirés 
de  Xènophon;  la  cinquième,  des  discours  tirés  de  Polybe,  #Arrien,  d'Héra- 
dien,  et  un  choix  de  quelques  discours  tirés  d'autres  historiens.  Chacun  des 
deux  volumes  publiés  existe  grec  seul  et  grec-français. 

II.  Cours  complet  et  gradué  de  thèmes  grecs.,  adaptés  à  la  méthode  de  M. 
Burnoyf,  et  suivi  d'un  lexique  spécial  français-grec.  Première  partie,  conte- 
nant des  thèmes  gradués  sur  les  déclinaisons  des  noms 'substantifs,  des  ad- 
jectifs, des  pronoms  et  des  noms  de  nombres  ;  sur  les  conjugaisons  des  verbes, 
etc.  Paris,  4ug«  Delalain,  1828.  —  8e  édition,  revue  et  corr.  Paris,  J.  De- 
lalain, 1851,  un  vol.  —  Deuxième  partie,  contenant  les  thèmes  sur  la  syn- 
taxe générale,  etc.  Paris,  Aug.  Delalain,  1828.  —  4e  édit.  Paris,  J.  Delalain, 
1851,  un  vol.  —  Troisième  partie,  contenant  des  exercices  sur  la  syntaxe 
particulière  et  sur  les  dialectes,  etc.  Paris,  Aug.  Delalain,  1832,  1834,  un 
vol. .:  en  tout  3  vol.  in-8.  De  chacun  de  ces  volumes  il  a  été  fait  des  éditions 
avec  ou  sans  les  corrigés  des  thèmes. 

IJU.  Avec  J.rF.  vGail  (Francisque  ©ail,  le  fils)  :  Grammaire  raisonnée  de 
la  langue  grecque*  Par  Aug.  tyatthiae  ;  traduite  en  français  sur  la  seconde 
édition.  Première  partis.  Paris,  Gail,  Delalain,  Treutteï  et  WUrtz,  Jj83k 
iu-8  de  608  pag.  Seconde  partie.  Syntaxe.  Paris,  Delalain,  TreuUel  et 
Wiwte,  W*4,  wi-8  de  4JG  n^es,  (Troisième  partie).  Suite  et  fin  de  la  Syn- 
taxe. Paria,  J.  Delalain,  1836,  in-8  de  44S  pag.  En  tout,  3  vol. 


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Cette  Grammaire,  dont  la  première  édition  de  l'original  date  de  1808,  et 
qui  a  été  réimprimée  avec  des  augmentations  de  1825  à  1827,  s'est  acquise 
une  grande  réputation  dans  toute  l'Europe  :  elle  a  été  traduite  dans  plu- 
sieurs langues.  La  version  française  n'a  pas  répondu  à  l'attente  des  person- 
nes qui,  chez  nous,  en  voulaient  une  bonne  traduction. 

IV.  Table  alphabétique  des  matières  traitées  dans  les  dix  premiers  volu- 
mes des  Mémoires  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres.  Paris,  de 
l'Impr.  roy.,  1839,  in-4  de  414  pag. 

M.  Longueville  en  terminait  un  autre  volume  lorsque  la  mort  l'a  surpris. 

Y.  Traité  élémentaire  de  l'accentuation  grecque,  rédigé  sur  le  plan  de 
M.  Burnouf,  d'après  les  meilleurs  auteurs  anciens  et  modernes,  et  accompa- 
gné d'exercices  particuliers  et  sur  toutes  les  règles  présentées  dans  l'ou- 
vrage. Ouvrage  autorisé  par  l'Université.,  Paris,  J.  Delalain,  18*5,  in-8  de 
100  pag. — Autre  édition,  sous  ce  titre  :  Éléments  de  l'accentuation  grecque, 
etc.  Paris,  le  même,  1847,  in-8. 

VI.  Avec  M.  l'abbé  Henri  Congnet  :  Prosodie  grecque  d'après  les  tableaux 
prosodiques  de  François  Passow.   Paris,  Lecoflre,  1848,  in-8  de  96  pag. 

Complément  naturel  de  toutes  les  grammaires,  de  tous  les  dictionnaires 
grecs  et  de  tous  les  traités  d'accentuation  grecque  publiés  en  France. 

VII.  Traité  théorique  et  pratique  de  Vaccentuation  grecque,  rédigé  d'après 
les  meilleures  autorités  anciennes  et  modernes.  Ouvrage  où  l'on  trouve  l'ac- 
cent premier  ou  du  nominatif  enseigné  par  un  procédé  nouveau;  les  règles 
de  prosodie  relatives  à  l'accentuation  ;  la  solution  raisonné©  de  la  plupart 
des  difficultés  de  l'accentuation  grecque  ;  des  exercices  pour  la  pratique  des 
règles  ;  un  traité  des  esprits  et  un  recueil  des  homonymes  grecs.  Paris,  J. 
Delalain,  1849,  in-8  de  192  pag. 

Le  savant  Longueville,  en  outre,  a  coopéré  au  Dictionnaire  français-grec 
et  grec-français  de  M.  Alexandre (1827-30, 2  vol.  in-8),  et  il  a  fait  entre  autres 
parties,  la  lettre  B,  qui  a  fait  sensation  dans  le  monde  gréciste;  à  la  dernière 
édition  du  Trésor  de  la  langue  grecque  de  H.  Estienne  (Paris,  Firm.  Didot, 
1831  et  ann.  suiv.,  in-fol.)  Il  a  été  l'un  des  rédacteurs  de  la  «  Gazette  de 
ritistruction  »,  publiée  par  la  maison  Delalain,  et  a  fourni  des  articles  de 
critique  philologique  au  «  Moniteur  universel  »  ;  nous  citerons  particulière- 
ment ses  articles  sur  l'Eschile,  publié  par  Godefr.  Hermann.  (Leipzig,  1852, 
2  vol.  in-8),  imprim.  dans  le  no  du  21  décembre  1853  ;  sur  les  Hyperidis 
Orationes  duœ,  édition  de  F.-G.  Schneidewin  (Gottingue,  1853,  in-8),  dans 
les  nos  des  14  septembre  et  29  novembre  1854  de  ce  journal. 

Comme  éditeur,  M.  Longueville  a  publié,  à  l'usage  des  classes,  divers 
fragments  d'auteurs  grecs,,  qui  se  distinguent  par  leurs  corrections;  nous 
citerons  entre  autres  f°  le  Panégyrique  ou  Éloge  d'Athènes  par  Isocrate, 
texte  grec,  revu  soigneusement  sur  les  meilleures  éditions  ;  accompagné 
d'une  analyse  en  forme  de  sommaires,  de  noies  historiques,  critiques  et 
grammaticales,  et  suivi  d'un  index  ou  vocabulaire  des  mots  et  locutions  les 
plus  remarquables,  18  V  :u  1820,  in-12;  2»  Euripidis  Medea,  ad  Brunc- 
kianam  editionem  potissimum  recensita  et  emendatu,  1820,  in-12;  3°  Aris- 
tophanis  Plutus,  graocè.  Ad  Brunckianam  et  Porsoniano-Dobrenam  potissi- 
mum, neenon  ad  optimam  q>;amque  editionem  collatus,  recensitus  et  emen- 
datus,  1821,  in-12;  4°  Tlvu-ydide.  Oraison  funèbre  prononcée  par  Périclès 
en  l'honneur  des  soldats  athéniens  morts  dans  la  première  année  de  la  guerre 
du  Péloponèse.  En  grec,  texte  revu  et  corrigé  d'après  les  meilleures  éditions 
critiques  ;  accompagné  des  principales  variantes  des  manuscrits  et  des  im- 
primés, des  scholies  complètes,  d'une  analyse  raisonnéc  et  dune  traduction 
nouvelle.  1842,  in- 12  de  48  pag. 

Le  «  Moniteur  universel,  »  no  du  9  janvier,  a  donné  une  très  courte  no- 
tice sur  M.  Longueville;  mais  le  «  Journal  de  l'Instruction  publique  »  pu- 
blié par  M.  Delalain,  doit  en  donner  une  autre  plus  circonstanciée,  due  à 
M.  Ach.  Jardin,  professeur  au  lycée  Louis-le-Grand. 
Les  auteurs  de  la  «  Littérature  française  contemporaine  *  ont  fait  erreur 


—  37  - 

en  attribuant  à  cet  helléniste  de  nouvelles  éditions  d'ouvrages  latins  ot  fran- 
çais, qu'ils  citent  ;  ces  nouvelles  éditions  sont  dues  à  son  fils,  M.  Paul  Lon~ 
gueVille,  dont  elles  portent  toutes  le  nom. 

BOSCHER,  président  du  tribunal  civil  de  Guingamp  (Côles-du-Nord, , 
membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de  Normandie,  a  succombé  1e...  janvier 
1855,  à  une  douloureuse  maladie.  Les  journaux  de  la  capitale  ont  annoncé  sa 
mort  sous  la  date  du  15.  11  avait  publié  : 

Essai  historique  et  statistique  sur  Thury-Harcourt  ;  par  M.  (.fl£:.,  mem- 
bre de  la  Société  des  Antiquaires  de  Normandie.  Caen,  Chalopin,  1831,  in-8 
de  82  pag«.  avec  une  vue  lithographiée  du  château  d'Harcourt. . 

BRACONNOT  (Henri),  .très  célèbre  chimiste,  connu  de  l'Europe  savante, 
et  pourtant  aussi  modeste  que  laborieux,  professeur  d'histoire  naturelle  et 
directeur  du  Jardin  de3  Plantes  de  Nancy,  correspondant  de  l'Institut  de 
France,  sans  l'avoir  sollicité,  sans  même  y  avoir  songé;  associé  ou  corres- 
pondant de  presque  toutes  les  sociétés;  ne  à  Commercy  (Meuse),  le  29  mai 
1781,  est  mort  à  Nancy,  le  13  janvier  1855,  constituant  cette  ville  sa  léga- 
taire universelle,  lui  laissant  sa  fortune  et  sa  bibliothèque,  sous  la  condition 
d  une  rente  viagère  de  3,000  fr.  à  sa  cousine  et  de  300  fr.  à  sa  domestique. 
Braconnot  n'a  pas  publié  de  livres,  mais  il  a  fait  imprimer  une  foule  de 
découvertes  dont  les  journaux  ont  fait  les  plus  grands  éloges  et  les  mieux 
mérités  :  elles  sont  toutes  consignées  comme  utiles  à  ces  sciences,  dans  le 
«  Journal  de  physique  »,  les  «  Annales  de  chimie  et  de  physique  »,  le  «  Bul- 
letin de  pharmacie  »,  le  «Journal  de  chimie  médicale  »  et  les  «  Mémoires 
de  la  Société  d'Emulation  des  Vosges  ».  M.  Michel  a  donné,  dans  sa  «Bio- 
graphie historique  et  généalogique  des  hommes  marquants  de  l'ancienne 
province  de  Lorraine...  »  (Nancy,  1829,  in-12,  p.  64-65),  une  courte  notice 
sur  Braconnot,  qui  rappelle  les  principaux  mémoires  de  ce  chimiste,  et  les 
auteurs  de  la  «  Biographie  des  hommes  du  jour  »  en  ont  donné  une  autre 
plus  étendue,  dans  leur  tome  V,  1«  partie,  p.  231  et  suiv.,  où  l'on  trouve  la 
liste  complète  des  mémoires  de  Braconnot  jusqu'au  moment  de  l'impression 
de  la  notice  qui  le  concerne. 

VAN  DEN  BOGAERDE  DER  TER  BRUGGE  (le  baron  J.-A.-J.-L.),  ancien 
membre  des  Etats  Provinciaux  de  la  Flandre  orientale,  et  commissaire  du 
district  de  Saint-Nicolas,  sous  la  domination  hollandaise;  plus  tard,  grand 
officier  de  la  maison  du  roi  (grand  échanson  du  roi  de  Hollande),  conseil- 
ler d'Etat,  etc.,  mort  près  de  Bois-le -Duc,  le....  janvier  1855.  Les  journaux 
de  la  capitale  ont  annoncé  sa  mort  sous  la  date  du  18.  Le  baron  Van  den 
Bogaerde  a  publié  : 

I.  Het  Distrikt  St  Nikolaas,  voorheen  Land  van  Waes,  provincie  Oosl- 
Vlaanderen.  Saint-Nicolas,  E.  Dorey,  1825, 3  vol.  in-8. 

II.  Essai  sur  l'importance  du  commerce,  de  la  navigation  et  de  l'indus- 
trie, dans  les  provinces  formant  le  royaume  des  Pays-Bas,  depuis  les  temps 
les  plus  recules  jusqu'en  1830.  La  Haye,  P.  H.  Noordendorp,  et  Bruxelles, 
Périchon,  1845,  3  vol.  in-8. 

BERGERON  (Pierre),  docteur  en  philosophie  et  en  lettres,  chevalier  de 
l'ordre  Ernest  de  Saxe-Çobourg-Gotha,  né  à  Paris,  le  3  novembre  1787,  est 
un  de  ces  hommes  de  mérite,  comme  M.  de  Ghénedollé  et  tant  d'autres,  que 
la  France  a  perdus  par  suite  de  ses  commotions  politiques,  et  qui  sont  allés 
porter  leur  instruction  en  Belgique.  M.  Bergeron  s'est  fait  naturaliser  Belge, 
et  est  devenu  chez  nos  voisins,  successivement  professeur  au  collège  de  d'Au- 
denarde,  d'humanités  à  l'Athénée  royal  de  Bruges,  de  rhétorique  au  collège 
de  Gharleroi,  dont  il  était  en  même  temps  principal  ;  il  a  été  en  dernier 

Êrofesseur  à  l'Université  libre  de  Bruxelles.  Pierre  Bergeron  est  mort  a 
ruxelles,  le  16  janvier  1855.  Nous  connaissons  de  lui  les  ouvrages  suivants  : 
I.  Odes  d'Anacréon,  traduites  en  vers  français.  Paris,  Mllei  Souchon  et 
Leblanc  ;  G.  Mathiot,  1810,  in-12. 


-  38  - 

II.  Heim  (/')  du  supplice,  ou  les  Remords  du  crime,  6cène  tragi-lyrique, 
en  vers.  Bruges,  veuve  de  Moor  et  fils,  1JJ19,  in-$. 

Réimprimé,  en  1832,  dans  le  n°  VI. 

lli.  Comédies  (les)  4e  Térence,  traduites  pour  la  première  fois  en  vers 
français,  avec  le  texte  en  regard.  Gaod,  Hoodin,  1881,  3  vol.  in-£. 

Première  traduction  française  complète. 

IV.  Sur  la  révolution  belge,  poème.  Bruxelles,  1830,  brocfa.  in-8. 
Vendu  au  profit  des  blessés  4e  septembre. 

V.  Mémoire  sur  les  améliorations  à  introduire  dans  V  instruction  publique, 
avec  un  nouveau  système  d'enseignement.  Charierei,  Leiong,  1831,  in-8. 

Ce  mémoire  fut  présenté  au  commencement  de  1828,  #u  roi  des  Pays- 
Bas,  qui  ordonna  de  lui  en  faire  un  rapport. 

Vf,  Député  (le)'d'une  n&ion  libre,  et  antres  poésies.  Bruxejles,  H.  Bemy, 
1832,  in-8  de  48  paçeg. 

Cette  brochure  renferme  en  partie  les  pièces  fournies  par  l'auteur  au 
«  Mercure  belge  »,  et  oui  ont  paru  sous  soi)  nom  ou  avec  les  initiales 
P.  $.  Ces  pièces  sont  ;  des  fables,  les  Eloges,  en  vers,  du  tabac  à  «mer  et 
du  tabac  à  fumer;  VHemedutwplice,  scène  lyrique  en  vers,etun  Discours 
en  vers  sur  les  vqcawcs.  Les  ptoges  du  tabac  avaient  déjà  été  imprimés 
dans  les  «  Appuies  belgiques  »,  mai  1821 .  ke  Discours  sw  les  vacances  avait 
été  imprimé  séparément  à  Charleroi,  cUez  Lalieu  Del  tombe,  en  1830*  in-8. 

VJÏ.  Recueil  de  Poésies.  Bruxelles,  1Ç33,  broeb.  ip-8. 

Nouvelle  édition  (Je  J  ouvrage  précédent,  mais  augmentée» 

YJIJL  Précis  des  antiquités  romaines,  à  l'usage  des  universités  et  des  col- 
lèges. Bruxelles,  JS35,  in-8. 

i£*  Dsu&  (les)  cousins,  ou  les  Suites  de  l'éducation,  comédie  en  trois 
actes  et  en  vers,  dédiée  à  $.  A.  S.  le  prince  héréditaire  de  Saxe-Cebonrg- 
GoOw.  Bruxelles,  Pgrepjt,  1839,  m-H  de  $8  pag. 

Action  simple,  vers  très  naturels,  bujt  moral,  telles  sont  les  qualités  qui 
font  de  cette  pièce,  remplie  d'actualités,  une  œuvre  dont  la  lecture  .charme, 

Cet  ouvrage,  imprimé  aux  frais  de  l'auteur,  n'a  pas  été  mis  dans  le  com- 
merce. 

X.  Histoire  analytique  et  critique  de  la  littérature  romaine,  depuis  la 
fondation  dp  Rome,  jusqu'au  Ve  siècle  de  l'ère  vulgaire  ;  ouyrçge  dédie  au  roi 
des  Belles.  Bruxelles,  P.-J.  Voglet,  1840,  2  v.  in-8  de  plus  de  1050  pages. 

Cet  ouvrage  contient  une  courte  notice  biographique  des  auteur^,  l'ana- 
lyse, critique  de  leurs  ouvrages,  l'opinion  des  savants  anciens  et  des  rao  • 
dernes,  celle  de  l'auteur,  firiaication  des  traductions  ou  imitations  dans  les 
différentes  langues  de  l'Europe,  ainsi  oue  des  éditions  les  plus  estimées. 
Cette  histoire  est  en  outre  enrichie  de  plus  de  4,000  notes, 

XI.  Fables  et  autres  poésies.  Namur,  Hambursin,  1845,  in-8.de  400  p^. 

XII.  Examen  de  l'arrêté  royal  du  22  juin  1848,  relatif  à  la  Caisse  de  pré- 
voyance des  instituteurs  et  professeurs  urbains.  Inséré  dans  le  n°  2  des  Pu- 
blications du  comité  permanent  du  Congrès  professoral  de  pelgique.  (Tirle- 
mont,  1849,  in-8  de  15  pages). 

P.  Bergeron  est  encore  auteur  de  plusieurs  poëmes  latins  sur  les  princes 
de  la  maieon  d'Orange,  brochures  in-8,  imprimées  en  !#27  et  1828,  chez 
Bogaert-Dumortier,  a  Bruges,  —  savoir  :  t©  de  Guilletmi  primi  nefanda 
came  ;  &  Guilklmus  in  patriem  redux  ;  30  GuiUelmus  (  a  cornu  dictus  ) 
Araueiensis  prmeeps  erigitur;  k?  Mauritius  princeps  ad  Neoportum  Victor; 
5?  GuiUelmi  inmiguratie  ;  60  de  Ordmibus  GuiUehni  et  Belgici  Leonisf  avec 
la  traduction  en  vers  français  ;  ces  deux  derniers  poèmes  ont  été  imprimés  à 
Charleroi,  chez  Lalieu-Deltombe,  jn-£  ;  un  Discours  de  distribution  de  prix, 
en  vers,  inséré  dans  le  «  Journal  de  l'Instruction  publique  de  Belgique  • . 
Parmi  les  manuscrits  qu'il  laisse,  on  cite  une  tragédie,  intitulée  :  (ïvrésus, 
et  une  oomécfie  en  un  acte  et  en  vers,  intitulée  :  te  Jeune  homme  à  l'épreuve, 

LEPELLETIER  D'AUNÀY  (le  baron  Louis),   né  eu  1182,  fut  auditeur  au 


—  39  — 

conseil  d'Etat  impérial,  préfet  et  baron  de  l'Empire.  Lepelletier  d'Aunay 
resta  dans  là  vie  privée  pendant  la  llestauratiôn  jusqu'en  1827.  fl  fut  alors 
élu  député'  pour  fe  département  de  Seine-el-Oïse,  à  Rambouillet;  membre 
de  la  fraction  Agief ,  if  fut  nommé  par  M.  Martïgnac  conseiller  d'Etat,  ïl 
vota  l'adresse  des  221  de  Î830.  Après  juillet,  il  fut  fun  des  trois  députés 
qui  refusèrent  de  décréter  la  lieutenance  générale  et  qui  cependant  prê- 
tèrent quelques  jours  après  serment  à  Louis-Philippe.  Ami  particulier  de 
Koyer-Caflarrd,  LepèHetïér  d'Aunay  vota  contre  la  proposition  Baude,  contre 
les  lois  de  septembre  et  de  disjonction.;  mais,  comme  fui  aussi,  il  a  voté 
les  îois  de  famille  et  l'adresse  àe  1839,  parce  qu'après  tout  M.  Lepelletier 
d'Aunay  votait  presque  constamment  selon  la  volonté  du  pouvoir.  Plus  tard, 
il  fut  élu  vfce-présiaent  de  la  chambre.  Après  le  24  février  18W,  le  départe- 
ffretit  de  Seine-et-Oïse  le  renvoya  à  l'Assemblée  législative.  Le  baron  Le- 
pelletier d'Aunay  est  mort  à  Paris,  le  16  janvier  1855.  Outre  ses  discours 
de  tribune,  on  a  de  lui  : 

I.  Citoyen  (le)  du  monde,  traduit  de  Tançais,  de  Gôldsraith,  par  L.  P.  A., 
membre  de  rinstitut  historique.  Lille,  Bronner-Bauwens,  1836,  2  vol.  in-8. 

II.  Administration  générale  de  l'assistance  publique  à  Paris.  Conseil  de 
surveillance.  Rapport  de  la  commission  chargée  ae  rechercher  remploi  à 
faire  dans  l'économie  résultant  de  la  diminution  des  lits  dans  les  deux  hos- 
pice* de  la  vieillesse.  Commissaires,  MM.  Albert  de  Luynes,  Riant;  Lepelle- 
tier d'Aunay,  rapporteur.  Prfrrs,  de  l'impr.  de  Dopoitt,  1819,  in-4  de  4  pag. 
—  Autre  Rapport,  de  la  commission  chargée  de  proposer  un  avis  sur  la  de- 
mande faite  par  la  Société  des  crèches  à  l'effet  d'être  reconnue  institution 
d'utilité  publique.  Commissaires,  MM.  Monod,  Riant,  et  Lepelletier  d'Au- 
nay, rapporteur.  Paris,  de  Pimpr.  du  même,  1850,  in-4  de  16  pages. 

Le  baron  Lepelletier  d'Aunay  n'a  point  d'article  dans  «  la  Littérature 
française  contemporaine  ». 

GICQUEL  DES  TOUCHES  (P.-G.),  capitaine  de  vaisseau  en  retraite,  membre 
de  la  Société  de  littérature,  Sciences  et  arts  de  Rochcfort;  mort  à  Brest,  lé 
17  janvier  1855.  Nous  connaissons  de  lui  : 

f.  Tables  comparatives  des  principales  dimensions  des  bâtiments  de 
guerre  français  et  anglais  de  tous  rangs,  de  leur  mâture,  gréeroent.  artille- 
rie, etc.,  d'après  lesjlemïers  règlements;  avec  plusieurs' autres  Tables  rela- 
tives à  un  système  de  mâture  proposé  comme  plus  convenable  que  celui  ac- 
tuel aux  bâtiments  de  guerre  français  ;  ouvrage  utile  aux  officiers  de  la 
marine.  Paris,  Bachelier,  1817,  in-4. 

IL  Traité  des  manœuvres  courantes  et  dormantes,  contenant  le  gréement 
des  bâtiments  marchands  de  différentes  espèces  de  34  à  15  pieds  de  largeur. 
Paris,  Simonnet,  18Î8,  in-8. 

Gîcquel  Des  Touches  a  fait  insérer  dans  les  «  Annales  maritimes  et  colo- 
niales »,  deuxième  partie,  les  articles  suivants:  1°  Lettre  sur  les  îles  de 
Tristan  d'Acunkat  ann.  1818,  pp.  431-33  ;  —  2°  Remarques  faites  en  1708 
sur  les  îlesdeLoos  ou  des  Idoles,  ann.  1818,  pp.  759-775;  —3°  Instruction 
sur  là  route  a" Europe  à  Rio  de  la  Plaia,  et  sur  la  navigation  de  ce  fleuve, 
ann.  1820,  pp.  301-346  ;  — 4°  Lettre  de  M.  Gicquel  Des  Touches,  qui  relève 
plusieurs  erreurs  commises  dans  le  récit  de  la  bataille  de  Trafalgar,  par  l'au- 
teur de  «  f'Histoire  dû  Consulat  et  de  l'Empire  »,  ann.  1847,  pp.  423-426. 

CHEVRIER-CORCBLLES  (Marie-Louis-Fèlix),  d'abord  conseiller  audi- 
teur et  substitut  du  procureur-général  près  la  cour  impériale  de  Lyon,  plus 
tard  président  du  tribunal  civil  de  Bourg,  membre  du  conseil  général  de 
l'Ain  et  de  la  Société  d'émulation  du  même  département.  Chevrier-CorceMes 
a  été  député  de  l'Ain  dans  les  dernières  années  de  la  Restauration  et  les 
premières  du  Gouvernement  de  Juillet.  Il  est  né  le  29  décembre  1782,  k 
Bourg  (Ain),  où  il  est  mort  le  20  janvier  1855.  Nous  connaissons  de  lai  : 

I.  Qtielques  idées  sur  le  projet  de  constitution,  Lyon,  de  l'impr.  de  Km-» 
delem,  mai  1815,  in-8  de  23  pag. 


-40- 

Cet  opuscule  signale  les  imperfections  de  l'acte  additionnel  qui  fut  à  cette 
époque  soumis  à  l'acceptât  ion  des  Français;  il  contient  quelques  vues  sur  l'édu- 
cation et  sur  lalibetté  delà  presse  considérées  comme  base  de  l'esprit  public. 

II.  Essai  sur  les  abstractions.  Bourg,  Bottier,  1825,  in- 8  de  108  pages. 
Le  but  de  ce  petit  ouvrage  est  de  ramener  la  philosophie  aux  méthodes 

analytiques  fondées  sur  l'observation  :  en  la  considérant  sous  ce  point  de 
vue,  Pauteur  pense  établir  son  alliance  avec  les  croyances  religieuses  :  il 
donne  au  système  de  Locke  une  nouvelle  extension  et  cherche  à  prouver  que 
non-seulement  tout  est  individuel  dans  la  nature,  mais  encore  que  les  con- 
cepts de  notre  âme  sont  tous  individuels,  que  les  idées,  improprement  appe- 
lées abstraites,  n'ont  aucune  existence  spéciale  dans  notre  esprit,  que  toute 
généralité  réside  uniquement  dans  le  langage.  L'auteur  tire  de  cette  thèse 

Ïriusieurs  considérations  sur  la  marche,  sur  les  progrès  et  la  décadence  des 
angues  en  général. 

III.  Avec  A.  Pu  vis  :  Observations  sur  les  principales  questions  qui  doi- 
vent faire  partie  du  Code  rural.  Bourg,  Bottier,  et  Paris,  Mmo  Huzard.  1836, 
in-8  de  74  pag. 

IV.  Rapport  à  la  Société  d'émulation  de  F  Ain,  sur  le  concours  concer- 
nant l'organisation  des  classes  ouvrières.  Bourg,  Bottier,  1841 ,  broch.  in-8. 

FUSS  (Paul -Henri),  savant  mathématicien  russe,  membre  de  P Académie 
impériale  de  Saint-Pétersboure,  section  de  mathématiques  (1816),  et  depuis 
secrétaire  perpétuel  de  P  Académie  (1826) ,  succédant  à  Nicolas  Fuss,  son 
père ,  qui  remplit  ces  fonctions  pendant  le  premier  quart  de  ce  siècle  ; 
conseiller  d'État ,  membre  du  comité  administratif  de  P  Académie  et  de  la 
commission  pour  la  construction  de  PObservatoire  centrai,  membre  et  Pun 
des  secrétaires  perpétuels  de  la  Société  impériale  économique  de  Saint-Pé- 
tersbourg ,  de  la  Société  minéralogique  de  cette  ville,  de  la  Société  impé- 
riale des  naturalistes  et  de  celle  d'économie  rurale  de  Moscou,  des  Sociétés 
royales  des  sciences  de  Copenhague  et  d'Upsal,  de  la  Société  royale  des  an- 
tiquaires du  Nord,  de  Copenhague,  de  celle  d'encouragement  des  arts  utiles 
d'Edimbourg,  de  la  Société  italienne  des  sciences  de  Modène  et  de  l'Aca- 
démie des  sciences  et  des  belles-lettres  de  Palerme ,  chevalier  des  ordres  de 
Saint-Vladimir  de  la  3e  et  de  Sainte-Anne  de  la  2e  classes,  décoré  de  la  cou- 
ronne impériale,  mort  à  Saint-Pétersbourg,  le  22  janvier  1855.  Contrairement 
aux  habitudes  Ile  toutes  les  académies  de  l'Europe ,  celle  de  Saint-Péters- 
bourg n'a  point  de  réception  d'apparat  ;  par  conséquent,  on  ne  prononce  dans 
son  sein  ni  discours  de  réceptions,  ni  d'éloges  des  membres  qui  viennent  à 
mourir.  Les  fonctions  du  secrétaire  perpétuel  se  réduisent  à  présenter  cha- 
que année  un  compte  rendu  des  travaux  de  PAcadémie  de  Vannée  précé- 
dente. Outre  les  comptes-rendus  de  M.  Fuss,  écrits  en  français,  depuis  sa 
nomination  jusqu'à  sa  mort,  nous  connaissons  encore  de  ce  savant,  et  dans 
la  même  langue  : 

I.  Solutions  de  quelques  problèmes,  relatifs  à  la  méthode  inverse  des  tan- 
gentes. —  Mémoire  de  21  pages,  impr.  dans  le  tome  X  des  Mémoires  de 
PAcadémie  (1826). 

II.  Correspondance  mathématique  et  physique  de  quelques  célèbres  géo- 
mètres du  xviue  siècle ,  précédée  d'uue  Notice  sur  les  travaux  d'Euler,  tant 
imprimés  qu'inédits  Saint-Pétersbourg,  1843,  2  vol.  in-8. 

M.  Guill.  Libri  a  rendu  compte  de  cet  ouvrage  dans  le  «  Journal  des  Sa- 
vants » ,  nos  de  juillet  1844  et  janvier  1846. 

III.  Coup  d'œil  historique  du  dernier  quart  de  siècle  de  P  existence  de 
V Académie  impériale  dos  Sciences  de  Saint-Pétersbourg.  —  Morceau  de 
21  pages,  impr.  dans  le  «  Recueil  des  actes  des  séances  publiques  de  l'Aca- 
démie imp.  des  sciences  de  Saint-Pétersbourg  »,  ann.  1843. 

Le  recueil  de  PAcadémie,  dont  P.-H.  Fuss  était  le  secrétaire  perpétuel , 
renferme  aussi  de  lui  plusieurs  mémoires  écrits  en  latin. 

P*rl$.  Imprimerie  spiVInk»  et  en  commun  pour  les  Journaux  dr»  Diwisson  et  (>,rue  Coq-Hfron,  5. 


LE  QUÉRARD. 


JOURNAL 


DE  BIBLIOGRAPHIE,  D'HISTOIRE  LITTÉRAIRE 
ET  DE  BIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES   HISTORIENS    ÉTRANGERS    DE    LA    FRANCE  (1). 
Aperçu   mensuel. 

Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  a 
Paris,  aux  adresses  suivantes  : 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klincksieck,  r.  de  Lille,  11. 

Anglais.  Xavier  et  S  tas  s  in,  r.  de  la  Banque,  22.  —  A.  Franck.  —  Fréd.  Klincksieck. 

Anglo-Américains.  —  H.  Uossange  et  fils,  quai  Voltaire,  31  bis. 

Belges.  Borrani  et  Droz,  r.  des  Saints-Pères,  9. 

Espagnols.  Salvà  et  Garnier,  r.  des  Saints-Pères,  6.  —  A.  Franck. 

Italiens.  Xavier  et  Stassin. 

Suisses.  Joël  Cherbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10.—  Cli.  Meyrueis  et  Cie,  r.  Tronchet,  2. 
—  Grassart,  r.  de  la  Paix,  11. 

Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

I.  SCIENCES. 

Théologie. 

65.  Abrégé  de  la  communion  fréquente  et  quotidienne  ;  par  l'abbé  Favre, 
ancien  supérieur  des  Missionnaires.  Bruxelles,  L.  de  Wageneer,  1854,  in -18 
de  252  pages.  1    » 

66.  Bibmotheca  ascetica  ex  illustrioribus  Belgii  vitae  spiritualis  magis- 
tris  collecta.  Vol  Ium.  Dionysii  Carthusiani  a  Ryckel  opéra  selecta.  Vol.  I. 
De  Arctà  via  salutjs  ac  mundi  contemptu.  Editio  nova.  Liège,  H.  Dessain, 
1854,  in-32  de  iv  et  226  pages.  1    » 

67.  Gasus  conscientiae  de  mandato  olim  Eminentissimi  S.  R.  E.  Cardina- 
lis  Prosperi  Lambertini,  Bononiae  Archiepiscopi,  etc.,  etc.,  deindè  Sanctis- 
simi  D.  N.  Papas  Benedicti  XIV,  propositi  ac  resoluti.  Opus  confessariis 
omnibus  atque  animarum  curam  gerentibus  perutile  ac  necessarium.  Cum 
indice  locupletissimo.  Nova  editio.  Tom.  I-IV.  Liège  ,  H.  Dessain,  1854,  4 
vol.  in-12.      -  6    » 

Le  tome  V  et  dernier  paraîtra  prochainement.  Les  deux  derniers  volumes 
se  vendront  séparément. 

68.  Dissertation  sur  l'immaculée  Conception  ;  par  le  cardinal  Lambrus- 
chini.  Tournay,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-18.  »  50 

69.  Jubilé  (le)  de  1854,  et  les  Enfants  de  Marie  ,  suivi  d'une  neuvaine 

(1)  Pour  la  librairie.  Paris  est  un  centre  important,  d'où  partent  le  plus  fréquemment  des 
expéditions  pour  les  destinations  lointaines.  MM.  les  libraires  étrangers  sentiront  donc  l'im- 
portance de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  l'espoir,  de  nous  mettre,  au  plus 
vite,  et  franco,  au  courant  des  ouvrages  qu'ils  publient  ou  qu'ils  se  proposent  de  publier. 


pour  la  conversion  des  pécheurs;  par  le  R.  P.  Çhçùgnon ,  -S.  J.  ïournai, 
veuve  Vandenbrouek,  1854,  in-3&  de  820  pages.  1     » 

70.  Médit ati 0X6  sur  la  vie  de  N.-S.  JésuSrChrist,  traduites  du  père  Al- 
varez de  Paz,  de  la  compagnie  de  Jésus.  Edition  corrigée ,  augmentée 
d'une  Notice  biographique  sur  le  père  Alvarez  de  Paz,  et  d'une  table  de 
méditations  pour  les  fêtes  de  N.-S.  Jésus-Christ.  Bruxelles,  L.  de  Wage- 
neer,  1854,  m-18  de  330  pages. 

71.  Mensis  Eucharisticus  sive  sacerdotis  SS.  Altaris  sacrificium  offerentis 
Preparatio  et  gratiarum  actio,  in  xxxi  dies  distributœ.  Tournai ,  J.  Caster- 
man  et  fils,  1854,  in-18  de  326  pages.  1  75 

Philosophie. 

72.  Épreuves  du  mariage  ;  par  l'abbé  Chassayr.  Tournay,  J.  Casterman. 
et  fils,  1854,  in-12  de  279  pag.  1  25 

Formant  le  tome  VITI  de  la  «Bibliothèque  de  la  Femme  chrétienne  ». 

73.  Goût  (du)%  considéré>sous  ses  faces  diverses  et  dans  ses  rapports 
avec  la  Société  (d'après  les  auteurs  les  plus  renommés)  ;  par  Nie*  Châtelain. 
Genève  et  Paris,  J.  Cherbuliez,  in-12.  3    » 

Emettre  des  idées  neuves  et  originales  en  matière  de  goût. n'est  pes  chose 
aisée  ;  du  moins  faut-il  pour  cela  se  lancer  dans  les  théories  philosophiques, 
et  alors  on  risque  beaucoup  de  n'être  compris  que  d'un  petit  nombre  de  lec- 
teurs. Aussi  M.  Châtelain,  qui  voulait  se  rendre  utile  et  plaire  tout  à  la 
fois,  a-t-ii  préféré  choisir  dans  les  écrits  des  principaux  auteurs  les  meil- 
leurs passages  relatifs  à  ce  sujet  délicat.  De  pareils  extraits,  rangés  sous  des 
têtes  de  chapitres  qui  en  font  un  tout  bien  ordonné,  lui  ont  paru  préférables 
aux  formes  plus  ou  moins  arides  d'un  traité  didactique.  C'est  une  idée  très 
ingénieuse ,  mise  habilement  en  œuvre  par  un  homme  de  goût.  On  ne  peut 
qu  admirer  le  tact  littéraire  dont  il  a  fait  preuve ,  ainsi  que  le  jugement  sain 
et  l'appréciation  fine  qui  ont  dirigé  son  choix.  Pascal ,  Montesquieu  ,  Vol- 
taire, La  Harpe,  Marmontel,  etc.,  sont  ses  hautes  autorités,  à  la  suite  des- 
quelles figurent  maints  autres  écrivains,  de  moindre  mérite,  sans  doute, 
mais  dont  l'opinion  ,  lorsque  surtout  elle  est  heureusement  exprimée,  a  bien 
aussi  sa  valeur. 

«  Je  me  vois,  dit  M.  Châtelain,  au  milieu  de  ces  délicieux  fragments  (qu'on 
mé  permette  ici  une  comparaison),  comme  un  lapidaire  au  milieu  de  ses 
pierreries.  Les  éclairs  de  Diderot,  ce  sont  mes  topazes  du  Brésil  ;  les  pensées 
de  Marmontel,  des  améthystes  d'Espagne,  dont  la  coujeur  rappelle  son  fla- 
con pourpre;  les  combinaisons  profondes  et  philosophiques  de  Montesquieu 
et  ded'Àlembert,  qui  ont  quelque  chose  de  plus  sévère,  ce  sont  des  saphirs, 
des  émeraudes.  J'ai  là  un  petit  tas  de  rubis  balais  de  Voltaire,  et  des  gros 
solitaires  de  Pascal,  j'en  ai  deux  ou  trois  ;  les  pensées  des  femmes  sont  mes 
opales;  je  ne  les  méprise  point,  car  tout  ce  qui  est  gracieux  a  son  prix.  En- 
fin, il  n'est  point  de  vérités  positives  et  nécessaires  pour  se  former  des  no- 
tions justes  concernant  le  goût,  qui  ne  se  trouvent  ici  rassemblées  en  faisceau, 
qui  ne  soient  renfermées  dans  ce  petit  code  » . 

L'expression  est  juste,  c'est  un  petit  code  où  l'on  pourra  puiser  des  règles 
certaines,  des  préceptes  posés  par  les  maîtres,  qui  ont  été  les  premiers  à  les 
suivre ,  bien  différents  en  cela  de  tant  de  législateurs  modernes,  qui  font  des 
lois,  mais  qui  ne  s'y  soumettent  guère.  Chacune  de  ses  pages  renferme  quel- 
que forte  pensée  ou  quelque  trait  gracieux ,  dont  le  prix  est  rehaussé  par  le 
charme  du  style ,  ainsi  que  par  la  variété  qui  résulte  des  nombreuses  sources 
auxquelles  l'éditeur  a  puisé. 

M.  N.  Châtelain  se  propose  de  nous  donner  bientôt  un  second  volume  de 
Pastiches  ou  imitations  libres  du  style  de  quelques  écrivains  des  dix-septième 
et  dix-huitième  siècle  y  pour  servir  de  modèles  à  ce  genre  nouveau  d'exer- 
cices, qu'il  regarde  comme  très  propre  à  former  le  goût.  Nous  enregistrons 
cette  promesse  avec  joie,  car  l'auteur  du  Rubis  du  père  Lachaise ,  des  Let- 
tres de  Livry,  etc.,  possède  une  merveilleuse  souplesse  de  talent ,  qui  lui 


-43- 

permet  de  s'approprier  avec  une  égale  aisance  les  allures  les  plus  diverses. 
(Cherbuliez,  Rev.  critique  des  livres  nouveaux), 

M.  N.  Châtelain  est  l'un  des  écrivains  les  plus  distingués  de  la  Suisse  ac- 
tuelle, mais  dont  les  auteurs  de  la  «Littérature  française  contemporaine  »  n'ont 
pourtant  point  parlé.  Nous  réparerons  prochainement  cette  omission  ,  que 
nous  avons  signalée  dans  notre  critique  de  co  livre,  publiée  en  1845,  en  don- 
nant une  notice  complète  des  publications  dues  à  M.  N.  Châtelain. 

Sciences  sociales  et  politiques. 

74.  Chemins  vicinaux.  Rapport  des  provinces  de  Namur,  de  la  Flandre 
occidentale  et  de  la  Flandre  orientale.  Bruxelles,  Devroye,  1854,  in-fol.  de 
650  pages,  orné  d'une  carte  routière  de  Belgique,  contenant  notamment  le 
tracé  de  tous  les  chemins  vicinaux  de  grande  communication  et  5  plan- 
ches, il     » 

75.  Code  forestier  (loi  du  19  décembre  1854),  suivi  de  l'arrêté  royal  du 
20  décembre  1854,  concernant  l'exécution.  Bruxelles,  J.  Rozez,  1854,  in-8 
de  42  pages.  »  40 

76.  Commentaire  général  de  la  loi  organique  du  notariat  du  25  ventôse 
an  xi;  précédé  d'un  Discours  historique  sur  le  notariat;  suivi  des  lois,  ar- 
rêtés, etc.,  qui  sont  la  source  et  le  complément  de  ladite  loi;  terminé  par 
un  Répertoire  contenant  une  table  alphabétique  et  analytique  des  matières  ; 
conféré  avec  les  commentaires  de  MM.  Augan,  Bonnier,  Brouez  et  Carion, 
Coin-Delisle,  V.  Coen,  Dalloz,  Faviez-Coulomb,  Feuilleret,  etc.;  le  Journal 
des  notaires  et  des  avocats  de  France;  le  Journal  de  F  enregistrement  et  du 
notariat  de  Belgique  ;  le  Dictionnaire  du  notariat  ;  le  Style  et  Jurisprudence 
des  notaires,  par  Massé  et  Lherbette  ;  le  Traité  de  la  responsabilité  des  no- 
taires, par  Pages,  etc.  Par  Massart,  notaire,  à  Lessines.  Livraisons  1  à  3. 
Lessines,  l'Auteur,  1854,  3  livr.  in-8  à  2  colonnes.  Prix  de  chaque  livrai- 
son :  2  50 

l  On  ne  dit  pas  combien  de  livraisons  aura  l'ouvrage. 

!  77.  Falsification  dd  pain  (de  la),  contenant  le  détail  des  substances  in- 

troduites dans  les  farines  de  qualité  inférieure,  pour  obtenir  du  pain  plus 
blanc,  et  les  moyens  de  reconnaître  la  fraude  dans  le  pain.  Vilvorde,  C.  J. 

i  De  Mat,  1854,  in-8  de  15  pages. 

!  78.  Harmonie   (1').  Journal  de  l'organisation  sociale.  2e  année,  4854. 

I  Liège,  Charron,  1854,  in-4à  3  colonnes. 

|  Ce  journal  paraît  une  ou  plusieurs  fois  par  mois,   par  numéro  de  quatre 

pages.  Prix  de  l'abonnement  pour  un  an  :  3    » 

79.  Indicateur  du  commerce  de  la  ville  de  Gand,  contenant  les  adresses 
de  tous  les  habitants  commerçants  et  non  commerçants,  ainsi  qu'un  Aperçu 
de  la  ville  de  Gand  ;  accompagné  de  24  gravures  des  principaux  monuments, 
etc.  ;  publié  par  F.  et  E.  Gyselinck.  Année  1855.  Gand,  F.  et  E.  Gyselinck, 
1854,  in-16  de  xxxij  et  368  pag.  1  50 

80.  Mercdr.  Abhandlungen  tib.  Handel,  Industrie  u.  Gewerbe  in  deuts- 
cher,  franzœsischer  u.  englischen  Sprachef.  Handels  u.Realschulen  sowie  f. 
aile  Handelsbeflissene  hrsg.  v.  Dir.  Jac.  Sùhantz.  1.  Hft.  Freiberg,  Cras  u. 
Gerlach,  gr.  in-8  de  64  pae. 

81.  Notes  sur  le  droit  oe  première  nuit  du  seigneur,  au  point  de  vue  de 
l'histoire  du  droit  ;  par  Henri  Raepsaet.  Gand,  de  Busscher  frères,  1854,  in-8 
de  30  pages.*  1     » 

82.  NoTroNS  élémentaires  et  usuelles  de  droit  civil;  par  Bleeck,  prêtre. 
Bruges,  1854,  in-8. 

83.  Purge  hypothécaire.  Commentaire  1<>  du  chapitre  VIII  de  la  loi  du 
16  décembre  1851  (du  mode  de  purger  les  propriétés  des  privilèges  et  hy- 
pothèques); 2o  du  titre  II  de  là  loi  du  15  avril  1854,  sur  l'expropriation 
forcée  (de  la  surenchère  sur  l'aliénation  volontaire)  ;  3°  et  du  titre  III  de  la- 
dite loi  sur  l'expropriation  (de  la  procédure  et  de  Tordre).  Avec  le  résumé 
de  la  doctrine  et  de  la  jurisprudence,  jusqu'à  ce  jour,  sur  les  articles  du 


-44- 

Code  civil  et  du  Gode  de  procédure  en  harmonie  avec  le  nouveau  régime  ; 
une  revue  sur  les  divers  systèmes  hypothécaires  qui  ont  précédé  la  loi  du 
16  décembre  1851,  etc.,  etc.;  par  B.  Molineau.  Bruxelles,  J.  B.  De  Mortier, 
1854,  in  -8  de  420  pag.  5    » 

84.  Recueil  spécial  de  brevets,  publié  en  exécution  de  l'art.  20  de  la 
loi  du  24  mai  1854.  Première  année  (1854-1855).  In-8.  Prix  de  l'abonne- 
ment annuel,  port  compris  :  10    » 

Aux  termes  de  l'article  20  de  la  loi  du  24  mai  1854,  un  Recueil  spécial 
des  brevets  d'invention  doit  être  publié  par  les  soins  du  département  de 
l'intérieur. 

Cette  publication  comprend  les  documents  législatifs  et  administratifs, 
l'indication  des  brevets  délivrés,  celle  des  brevets  anciens  placés  sous  le  ré- 
gime de  la  loi  du  24  mai  1854,  les  cessions  de  brevets  et  tous  les  actes  offi- 
ciels quelconques  relatifs  à  cette  matière;  plus,  après  l'expiration  du  délai 
légal  de  trois  mois,  les  descriptions  textuelles,  par  extraits  ou  en  analyse, 
des  inventions  brevetées. 

Le  Recueil  spécial  des  brevets  paraît  par  livraisons  mensuelles. 

Les  personnes  qui  désirent  recevoir  cette  publication  doivent  s'adresser 
au  bureau  de  poste  de  leur  localité.  Il  ne  sera  pas  donné  suite  aux  deman- 
des d'abonnement  qui  parviendraient  par  une  autre  voie. 

85.  Socialisme  (le)  ;  par  les  rédacteurs  de  «  l'Harmonie  » .  Liège,  Char- 
ron, 1854,  in-8  de  16  pag. 

86.  Technologisches  Woerterburch  der  deutschen,  franzoesischen  u. 
cnglischen  Sprache.  MitBezug  auf  Gewerbe,  Physik,  Chemie,  Nautik,  Berg- 
bau,  etc.  ;  Von  Eisenb.  Dir.  Geh.  Hofrath  3.  A.  Beil.  Mit.  e.  Vorwort  von 
Dir.  Karl  Karmarsch.  2ter  Band.  English-Deutsch-Franzoesisch  von  Dir. 
Prof.  Dr  (T.)  Franke  2te  Lfg.  Wiesbaden,  Kreidel  et  Niedner,  gr.  in-4, 
paginé  177  à  288. 

87.  Traité  élémentaire  d'économie  politique  ;  par  M.  Royer  de  Behr. 
Bruxelles,  librairie  polytechnique  d'Auguste Decq ,  et  A.  Florkin  et  P.  Hen, 
1854,  in-18,  format  anglais. 

Le  titre  seul  de  ce  volume  annonce  le  programme  de  l'auteur,  qui  l'a 
réalisé  avec  conscience  et  talent.  M.  Royer  de  Behr  a  voulu  populariser  les 
grands  principes  de  réconomio  politique,  d'une  science  encore  de  date 
récente,  mais  qui  a  déjà  rendu  d'importants  services  aux  sociétés  civilisées. 
S'inspirant  des  œuvres  des  maîtres,  l'auteur  les  a  résumées  dans  ce  volume, 
que  tous  les  hommes  désireux  de  s'instruire  consulteront  avec  fruit. 

Sciences  naturelles  et  médicales. 

88.  Choléra  (du)  épidémique;  par  le  docteur  Léopoid  Durant.  Bruxelles, 
A.  Decq,  1854,  in-8  do  28  pages.  2    » 

&9.  Dangers  de  l'ivrognerie,  effets  des  boissons  fortes  sur  l'estomac. 
Grand  tableau  synoptique,  dessins  et  texte.  Offert  gratuitement  aux  écoles 
primaires;  par  M.  Bouquié-Lefebvre.  Bruxelles,  Tarride. 

Se  vend  au  profit  des  pauvres. 

90.  Planches  coloriées  des  oiseaux  de  la  Belgique  et  de  leurs  œufs,  ou- 
vrage dédié  à  S.  M.  le  roi  des  Belges  ;  par  C.-F.  Dubois.  Livraisons  51  à  53. 
Bruxelles,  C  Muquardt,  1854,  in-8.  Prix  de  chaque  livraison.  1     75 

Cet  ouvrage  est  promis  en  90  à  100  livraisons  Le  tome  1"  est  complet; 
il  finit  avec  la  planche  lxxxix,  et  avec  la  planche  xvii  des  œufs. 

91.  Recherches  expérimentales  et  microscopiques  du  choléra.  Son  trai- 
tement par  l'électricité.  —  Sa  prophylaxie.  —  Son  champignon?  —  Sa  con- 
tagiosité; par  Burggraeve,  professeur  de  clinique,  etc.,  à  l'Université  de  Gand. 
Bruxelles,  A.  Decq,  1854,  in-8  de  47  pages  avec  une  planche  gravée.    2    » 

Sciences  mathématiques  et  physiques. 

92.  Annales  de  l'Observatoire  physique  central  de  Russie,  publiées  par 
A.-T.  Kupffer,  directeur  de  l'Observatoire.  Année  1851.  Saint-Pétersbourg, 


-  45-  . 

1853,  deux  cahiers  grand  in-4  de  xiv,  1063  et  xxxij  pages,  avec  2  planches 
lithographiées,  in-fol. 

93.  Correspondance  météorologique,  publication  trimestrielle  de  l'admi- 
nistration des  mines  de  Russie,  rédigée  par  A. -T.  Kupffer,  directeur  de  l'Ob- 
servatoire. Année  1853.  SaintrPétersbourg,  1854,  grand  in-4  de  vij,  184  et 
xxxij  pages,  avec  deux  planches  lithogr.  în-fol. 

Formant  le  second  volume  des  «  Annales  de  l'Observatoire  physique  cen- 
tral de  Russie  ».  Année  1851. 

94.  Mémoire  sur  un  indicateur  de  la  vitesse  de  l'air  >  par  G.  Montigny. 
Mons,  1854,  in-8. 

95.  Nouvelle  marche  irrégulière  sur  le  jeu  de  la  roulette,  précédée  d'une 
réfutation  des  diverses  manières  les  plus  usitées  déjouer  ce  jeu.  etc.;  par 
A.  H.  G.  (Huvé),  de  Strasbourg.  Liège,  veuve  Thonnard,  1854,  in-32  de 
50  pages,  avec  une  planche.  1     » 

96.  Théorie  infinitésimale  appliquée;  par  7,-iV.  Noël.  Liège,  1854,  bro- 
chure in-8. 

Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  des  Sciences  de  Liège. 

II.  BEAUX-ARTS. 

97.  Archives  de  l'Art  français.  Recueil  de  documents  inédits  relatifs  à 
l'histoire  des  arts  en  France,  publié  sous  la  direction  de  Ph.  de  Chenneviè- 
res,  inspecteur  des  musées  de  province.  Cinquième  année.  Première  livrai- 
son. 15  janvier  (1855).  Paris,  J.-B.  Dumoulin,  quai  des  Augustins,  no  13, 
in-8  de  5  feuilles,  paeinées  253  à  332. 

Les  Archives  de  lArt  français  paraissent,  depuis  janvier  1851,  tous  les 
deux  mois,  par  livraison  de  h  feuilles.  Prix  de  l'abonnement  annuel  : 

Pour  Paris,  10    » 

Pour  les  départements,  11  50 

Ce  recueil,  dont  le  cinquième  volume  sera  complété  avec  la  livraison  qui 
paraîtra  le  15  mars  prochain,  se  compose  de  deux  ouvrages  distincts,  qui 
sont  distribués  simultanément  : 

lo  Documents  inédits  relatifs  à  l'histoire  des  arts  en  France,  dont  la  li- 
vraison du  15  mars  complétera  le  troisième  volume  ; 

2o  Abecedario  de  P.-J.  Mariette  et  autres  notes  inédites  de  cet  amateur 
sur  les  arts  et  les  artistes.  Ouvrage  publié  d'après  les  manuscrits  autogra- 
phes conservés  au  cabinet  des  estampes  de  la  bibliothèque  impériale,  et  an- 
noté par  MM.  Ph.  de  Chennevières  et  A.  de  Montaiglon.  Tomes  I  et  II. 
Abbate-Isaac.  1851-1853,  1853-54. 

Le  premier  ouvrage  renferme  une  série  de  documents  réellement  très  pré- 
cieux pour  l'Art,  en  France,  et,  quand  une  bonne  table  aura  été,  plus  tard, 
publiée,  il  deviendra  d'un  usage  très  commode.  Le  second  ouvrage  est, 
ainsi  que  son  titre  l'indique,  une  biographie,  par  ordre  alphabétique,  des 
artistes  connus  de  Mariette. 

98.  Louvain  monumental,  ou  Description  historiaue  et  artistique  de  tous 
les  édifices  civils  et  religieux  de  ladite  ville;  par  Edouard  van  Even.  Pre- 
mière livraison.  Louvain,  C.-J.  Fonteyn,  1854,  in-4.  4    » 

L'ouvrage  formera  un  volume  in-4  d'environ  250  pages,  orné  de  112  plan- 
ches gravées  sur  pierre.  Il  parait  une  livraison  par  mois,  composée  de 
8  pages  de  texte  et  de  2  à  5  planches  tirées  en  rehaut  ou  à  deux  teintes. 

99.  Rhin  (le)  monumental  et  pittoresque.  Aquarelles  d'après  nature,  litho- 
graphiées en  plusieurs  teintes  par  Fourmoisy  Lauters  et  Stroobant.  Texte 
par  Louis  Hymans.  Deuxième  livraison.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854,  gr. 
ra-fol.  et  pet.  in-fol. 

Cet  ouvrage  est  promis  en  10  livraisons,  qui  formeront  un  magnifique 
volume. 
Prix  de  la  livraison,  pet.  in-fol.  7  fr.,  gr.  in-fol.  10    » 

100.  Trachten  des  christlichen  Mittelalters.  Nach  gleichzeit.  Kunstdent- 
malen  von  (Prof.  Dr.)  I  (a*.)  H(einr.)  v.  Hefner-Alteneck.  2.  Abth.  ;  14.  u. 


-  46  - 

15.  Iahr.  30.  Lfg.  Taf.  175-180  (in  Kpfrst.)  Frankfurt  a.  Mein,  Relier,  1854, 
imp.  4  de  1  et  10  pag.,  avec  figures  en  noir  ou  coloriées. 

Il  y  a  une  édition  avec  le  texte  en  français,  dont  le  prix  est  :  avec  les 
figures  en  noir,  140  fr.,  et  coloriées,  1,400  fr. 

III.  BELLES-LETTRES. 

Philologie. 

101 .  Cours  gradué  de  langue  française  en  six  parties.  À  l'usage  des  éco- 
les. Deuxième  partie.  Grammaire  méthodique;  par  le  Dr  Ch.  Ploetz.  (Franc, 
et  allemand).  Sixième  édition.  Berlin,  Herbig,  1854,  in-8  de  x  et  358  pag., 
3  fr.— Quatrième  partie.  Vocabulaire  systématique  et  Guide  de  la  conversation 
française.  (  Franc,  et  allemand).  Quatrième  édition.  Berlin,  le  môme,  1854, 
in-8  de  xij  et  292  pag.,  2  fr. 

102.  Devoirs  grammaticaux  à  l'usage  des  écoles  primaires,  des  écoles 
moyennes  et  des  pensions.  Partie  de  l'élève;  par  F. -A.  Mouzon,  Cinquième 
édition,  revue.  Liège,  H.  Dessain,  1855,  in-12  de  viij  et  162  pag. 

103.  Dictionnaire  (petit)  complet  français-allemand  et  allemand-français. 
Quatrième  édition.  Leipzig,  Brockaus,  gr.  in-16  de  x  et  508  pag. 

104.  Dictionnaire  (petit)  français-allemand  et  allemand-français,  à  l'usage 
des  deux  nations.  Neuvième  édition.  Strasbourg.  V*  Berger-Levrault  et  fils, 
1854,  in-12  do  xviij  et  784  pag. 

105.  Éléments  de  la  langue  grecque  ;  par  J.  Schnatter.  Deuxième  Cours. 
Le  verbe  et  les  particules  du  dialecte  attique.  Berlin,  Herbie,  1854,  in-8. 

106.  Gesetze  (die)  der  franzoBsischen  Sprache  nebst  UeDungen  zur  Àn- 
wendung  derseiben  ;  von  Dr  C.-F.  GnUge.  Erfurt,  Keyser,  gr.  in-8  de  xiv 
et  256  pag. 

107.  Grammaire  élémentaire  de  la  langue  française  ;  par  Mme  Gatli  de 
Gamond.  Tournay,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-12. 

108.  Livre  (petit)  de  conversation  allemand-français,  à  l'usage  de  la  jeu- 
nesse. Dixième  édition.  Strasbourg,  V°  Berger-Lêvrault  et  fils,  in-12  de 
195  pag. 

109.  Vocabulaire  (petit)  pour  différentes  lectures,  à  l'usage  des  commen- 
çants dans  l'étude  de  la  langue  française;  par  le  Dr  Ch.  Ploetz,  (Franc,  et 
allemand).  Troisième  édition.  Berlin,  Ilerbig,  in-8  de  48  pag.  >    50 

Littérature. 

110.  Docteur  Wespe  (le),  comédie  en  cinq  actes  et  en  prose,  de  B.-Ch. 
Benedix;  trad.  de  l'allem.  par  MM.  G.  Oppelt  et  Ch.  Lavry.  Bruxelles, 
J.-A.  Lelong,  1854,  in-32  de  123  pag.  »    60 

111.  Fables  populaires;  par  Alphonse*  Vandencamp.  Liège,  Charron, 
1854,  in-8  de  32  pages.  »     60 

La  Belgique  compte  un  plus  grand  nombre  de  fabulistes  qu'on  ne  le  croît 
communément  en  .France  ;  pour  appuyer  notre  assertion,  nous  allons  donner 
ici  la  liste  chronologique  de  ceux  de  ce  siècle  : 
1801.  Vandenzande.  1810.  Rouveroy  (Fréd.). 

—  Lesbroussart  (Phih).  —    Richard." 

—  Delannoy  (A.).  1818.  Stassart   (le  bar.  de) 

1803.  Bfanfart.  1830.  Mathieu  (Ad.). 

—  Dshufstère  (P.).  1832.  Bergeron  (P.). 

—  D.  L....  1843.  Parthon  de  Von. 

1804.  Hubin  (J.  H.).  1848,  Reiffenberg.  (le  bar.  de). 

—  Masson-Regniez.  1849.  Marlin  (D.). 
1806.  S.  u.  T.  1851.  Gaucet  (Jos.). 
1809.  Bassange  atné.  1855.  Perot. 

—  Boilleau. 

Les  premières  fables  de  ces  auteurs  ont  été  d'abord  presque  toutes  imprimées 
dans  «  les  Afmana,chs  poétiques  de  Bruxelles» . 


—  47  _ 

112.  Gifin**,  ou  le  Bandit,  drame  en  trois  actes,  d'après  Alex.  Dumas  ; 
par  M»«  Massart.  Bruxelles,  J.-A.  Leloog,  1854,  in-32  de  62  pag. 

113.  Recuiil  (petit)  de  littérature  française,  à  l'usage  des  classes  infé- 
rieures. Liège,  Blanchard,  1854,  in-12  de  192  pag. 

114.  Semeur  (le).  Revue  encyclopédique  de  la  littérature  française,  pa- 
raissant tous  les  samedis.  Lecture  des  familles  ;  enseignement  pratique  et 
littéraire;  instruction  et  délassement  de  la  jeunesse.  (2)  Année.  1855. 
Stuttgart,  Verlag  der  Erheiterungen,  52  numéros  gr.  in-4. 

Prix  de  1  abonnement  pour  trois  mois.  2    » 

115.  Un  Tour  de  grand  seigneur,  comédie-vaudeville  en  2  actes  ;  par 
Peellaert.  Bruxelles,  J.-A.  Lelong,  1854,  in-32  de  62  pag.  »    75 

iv.  hiotouie. 

Géographie.  —  Voyages. 

116.  Abhegk  général  de  géographie  moderne,  extrait  des  cartes  de  La- 
pie,  Berghaus,  Stieler,  Sydow,  Bauerkeller,  Arrowsmith,  etc.,  etc.;  par 
S.  Tarlier.  Bruxelles,  À.  Jamar,  1854,  in-12  de  14  pag.  avec  18  cartes.  1  25 

No  123  de  «  l'Encyclopédie  populaire  ».  * 

117.  Carte  drolatique  et  comparative  des  Etats  de  l'Europe,  mise  en 
rapport  avec  les  circonstances  actuelles  ;  coloriée  avec  soin  et  accompagnée 
d'une  notice  explicative.  Bruxelles,  L.  Mois-Maréchal,  1854.  1     » 

118.  En*  ArgFtUG  nach  dem  franzœsischen  Nordafrica;  von  Frhr.  Max- 
Maria  von  Wcber.  Leipzig,  E.-H.  Mayer,  in-8  de  viij  et  131  pag. 

Histoire. 

119.  Belgique  (la)  sous  te  règne  de  Léopold  I«r.  Etudes  d'histoire  con- 
temporaine ;  par  J.-J.  Thonissen.  Tome  1<*  Liège,  Lardinois,  gr. in-12.  3  50 

L'ouvrage  aura  quatre  volumes.  Le  2«  paraîtra  dans  le  cours  de  l'été,  et 
les  deux  derniers  seront  publiés  dans*  un  délai  rapproché. 

120.  Corsicà,  in  its  Picluresqne,  Social,  and  Hïstarical  Aspects  :  Seing 
the  Record  of  a  Tour  in  the  Sommer  of  1852  j  by  Ferdinand  Gregorovius . 
Tranelated  by  Rttssell  Martineau,  M.  À.  London,  Longman,  Brown  and  O. 

121.  Ein  empfindsamer  Besuch  im  InvaKden-Hôtel  zu  Paris.  Nebst  his- 
tor.  Notizen  ub.  desssen  Entstefeung,  Fortgangu.  gegenwart.  Zustand.  Yom 
Yerf.  v.  «  Frankreich  unter  dem  Neffen  seines  Onkels  ».  Berlin,  A.  Danc- 
ker,  gr.  in-8  de  124  pag.  4    » 

122.  Gescbichte  der  Stadt  Cotmar,  v.  ihrer  Grîindung  an  bis  1850.  Von 
C.-G.  Sand.  1—4  Lfg.  Colmar,  1854,  gr.  in-8  de  80  pag.,  avec  2  portr. 
lithogr. 

123.  HALBUfSBL(die)  der  Pyrenâeo,  e.  geogrartiisch-statist.  Monographie, 
nach  den  neuesten  Quelle»  u.  nacheigener  Anschaunng  bearb.  ;  von  Privai 
doc.  D*  Mor.  Willkomm.  Leipzig,  G.  Mayer,  gr.  in-8  de  xiij  et  594  pag., 
avec  deux  tableaux  gr.  in-fbl.  otiong. 

124.  Histoire  des  régiments  nationaux  belges  pendant  la  guerre  de  sept 
ans,  d'après  des  documents-  officiels  et  inédits;  par  G.  Guillaume,  lieuta- 
nant-cokmel  d'infanterie.  Bruxelles,  G.  Stapleaux,  1854,  in-8  de  123  pag, 
avec  6  planches  ceieriées. 

Tirée  à  50  exemplaires. 

125.  HiâTOiftE  physique  et  politique  de  la  ville  d'Anvers  ;  par  Edmond  Le 
Poittevin  de  la  Croix.  Bruxelles;  C.-W.  Froment,  1854,  in-8. 

126.  Histoby  or  Eunefrftr  from  the  Commencement  of  the  F rench  Révo- 
lution in  178*  to  1815;  by  Sir  4.  Alison,  Barth.  9th  édition.  Vol.  8,  crown 
8to.  pp.  356,  ctoth,  4  sheï 

Sous  le  n<>  37,  noue  avons  annoncé  la  première  traduction  française  de 
cette  Histoire. 

1*7.  IscimniE  et  destruction  de  la  viHe  de  Tongres  (1672-4680\  Ton- 
***,  t«ô4r  î*«. 


-48- 

Extrait  du  «  Bulletin  de  la  Société  scientifique  du  Lirabourg  » . 

128.  Kelten  u.  Germanen.  Eine  histor.  Untersuchung;  von  Hofrath  Prof. 
Dr  Adf.  Holtzmann.  Stuttgart,  Krabbe,  in-8  dexiv  et  178  pag. 

129.  Memoirs  of  Anne,  Duchess  of  Britanny,  twice  Queen  of  France  ; 
by  Louisa  Stuart  Costello.  Post.  8vo.  pp.  432,  cloth.  10  sh.  6  d. 

130.  Ruines  religieuses  de  1793  ;  par  l'abbé  A.-J.  Delbos,  ancien  chef 
d'institution,  auteur  de  «l'Eglise  de  France  ».  Tournai,  J.  Casterman  et 
fils,  1854,  2  vol.  in-12  de  xxviij-296  et  396  pag.,  avec  4  portr.  3    » 

Ouvrage  honoré  d'un  bref  de  N.  S.  P.  le  pape  Pie  IX. 

131.  Saint  Lewis  and  Henry  the  Fourth  of  France:  being  a  second 
séries  of  «  Historical  Sketches  »  ;  by  the  rev.  John  Hampden  Gurney,  M. 
A.,  Rector  of  St  Mary's,  Marylebon.  London,  Longman,  Brown  and  C°, 
Fcp.  in-8  cloth.  6  shell. 

132.  Versailler  Hof  (der)  vom  Anfange  d.  18.  bis  zur  Mitte  d.  19. 
Jahrhunderts*;  von  Magn.  Jak.  V,  Crusenstolpe.  Deutsche  Oria.-Ausg.  1T  u. 
2r  Bd.  Hambourg,  Hoffmann  u.  Campe,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  888  p.    10    » 

Histoire  littéraire.  —  Sociétés  savantes. 

133.  Compte-rendu  des  séances  de  la  Commission  royale  d'Histoire,  ou 
Recueil  de  ses  bulletins.  IIe  série,  tome  V.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854, 
in-8  de  420  pag.  5    » 

134.  Critical  (  a  )  history  of  the  Language  and  Literature  of  ancient 
Greece  ;  by  William  Mure,  M.  P.,  of  Caldwell.  Second  édition.  Vols  I  to  III. 
London,  Longman,  Brown  and  C°,  3  vol.  in-8,  cloth.  36  shell. 

135.  Daniel  de  FoEand  Charles  Churchill;  by  John  Forster,  esq.  Two 
Essays  contributed  to  the  "  Edinburgh  Review  ".  Reprinted  with  Addi- 
tions.   London,  Longman,  Brown' and  Co,  in-16.  1  shell. 

Formant  la  76«  partie  de  la  "Travellers  Library  '\ 

136.  Geschichte  der  deutschen  National-Literatur  ;  von  DT  A-  F.  C.  \il- 
mar.  VIe  Aufi.  I«  Liferung.  Marburg,  Elwert,  gr.  in-8  de  256  pag. 

Cette  édition  est  publiée  en  trois  livraisons. 

137.  History  of  the  Spanish  Literature  ;  by  George  Ticknor.  New  édi- 
tion.   3  vol.  in-8,  pp.  1586,  cloth.  24  shell. 

138.  Leitfaden  zur  Geschichte  der  deutschen  Literatur,  bearb.  f.  hohere 
Tœchterschulen,  weibl.  Erziehungsanstalten  u.  zum  Selbstunterrichte  ;  von 
C.  Maier.  2e  Aufl.  Hanover,  Ehlermann,  1854,  gr.  in-8  de  x  et  150  pag. 

139.  Mémoires  de  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux- 
arts  de  Belgique.  Tome  XXVIII.  Bruxelles,  Hayez,  1854,  in-4  d'environ 
600  pag.  *  8    » 

Ce  volume  contient  :  Classe  des  sciences.  Mémoire  sur  l'intégration  des 
équations  linéaires  aux  dérivées  partielles,  à  coefficients  variables  ;  par 
A.  Timmermans.  —  Mémoire  sur  les  variations  périodiques  et  non  périodi- 
ques de  la  température,  d'après  les  observations  faites,  pendant  vingt  ans, 
à  l'Observatoire  royal  de  Bruxelles  ;  par  A.  Quetelet.  —  Recherches  sur  les 
Crinoïdes  du  terrain  carbonifère  de  la  Belgique  ;  par  h.  de  Koninck  et  H.  Le 
Bon.  —  Notice  sur  un  nouveau  genre  de  Crinoïdes  du  terrain  carbonifère 
de  l'Angleterre  ;  par  L.  de  Koninck.  —  Mémoire  sur  un  cas  particulier  de 
l'équilibre  des  liquides  ;  par  F.  Duprez.  —  Phénomènes  périodiques. 
I.  Observations  sur  la  météorologie  et  le  magnétisme  de  la  terre,  faites  en 
1852,  à  l'Observatoire  royal  de  Bruxelles.  Observations  météorologiques 
-faites  à  Gand,  Liège,  Stavelot,  Saint  Trond,  Namur,  Capryck  (1851),  Fur- 
nes,  Tirlemont,  Verviers,  Habay-la-Neuve  (près  d'Arlon),  Ostin  (près  de  Na- 
mur), Leuze,  Chimay,  Fives  (près  de  Lille),  Munich  et  Stettin.  —  H.  Obser- 
vations botaniques,  faites  en  1852,  à  Bruxelles,  Gand,  Ostende,  Anvers, 
'  Liège  et  Waremme,  Verviers,  Stavelot,  Namur,  Ostin,  Habay-la-Neuve, 
Virton,  Chimay,  Thourout,  Vugt  (près  de  Bois-le-Duc),  Dijon,  Munich, 
Stettin  et  Venise.  III.  Observations  zoologiques,  faites  en  1852,  à  Bruxelles, 


-49- 

Waremme,  Ostende  et  Stettin.  —Classe  dus  lettres.  Études  sur  l'histoire 
du  xuie  siècle  ;  par  Kervyn  de  Lettenhove. 

140.  Modbrn  French  Literature. 

Article  de  "l'Edinburgh  Review,"  no  ccv  (janvier  1855). 

141 .  Propriété  (la)  littéraire  et  artistique.  Journal  mensuel  des  auteurs, 
des  artistes,  des  éditeurs,  les  libraires  et  marchands  d'objets  d'Art  de  tous 
les  pays.  No  4.  15  février  1855.  Paris,  P.  Jannet,  in-8  de  3  feuill.,  paginées 
105  à  152. 

^  Voyez  le  no  49.  Les  principaux  articles  de  .ce  numéro  sont  :  De  la  Situa- 
tion actuelle  de  la  propriété  littéraire  et  artistique  en  Belgique,  à  propos  du 
livre  de  M.  V.  Cappellemans  (De  la  Propriété  littéraire  et  artistique  en  Bel- 
gique et  en  France.  Bruxelles,  Delavingue  et  Calievaert,  1854,  in-12)  ;  par 
G.  Guiffrey.  —  Commission  impériale  de  l'Exposition  universelle.  Jury 
d'examen  des  œuvres  d'Art.  Signé  :  le  commissaire  général,  de  Mercey.  — 
Nécrologie  de  Gérard  de  Nerval;  par  Ferdinand  Grimont. 

Biographie, 

142.  Biographie  nationale.  Vies  des  hommes  et  des  femmes  illustres 
de  la  Belgique,  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos  jours.  Publiée 
sous  la  direction  de  M.  A.  Van  Hasselt,  membre  de  l'Académie  royale  de 
Belgique,  et  avec  le  concours  de  l'élite  des  écrivains  et  des  artistes  belge3. 
Livr.  1  à  50.  Bruxelles,  A.  Jamar,  1854,  gr.  in-8. 

Cette  Biographie  est  promise  en  cent  livraisons  de  huit  pages  de  texte 
illustré  et  d'une  grande  planche  tirée  à  part.  L'ouvrage  formera  deux  volu- 
mes. Prix  de  chaque  livraison  :  »  4-5 

143.  Discours  prononcés  à  la  salle  des  promotions,  les  25  et  26  octobre 
1854,  par  M.  l'abbé  P.-F.-X.  de  Ram,  recteur  de  l'Université  catholique  de 
Louvain,  après  les  services  funèbres  célébrés  en  l'église  primaire  de  Saint- 
Pierre,  pour  le  repos  des  âmes  de  MM.  Henri  Waterkeyn  et  Grégoire  Du- 
monceau.  Louvain,  1854,  2  broch.  in-12. 

144.  Nécrologe,  ou  Une  fleur  pour  trois  tombes.  Essai  de  tablettes  lié- 
geoises. Nouveau  tribut  d'hommage  à  la  Société  libre  d'Emulation  de  Liège, 
et  à  l'Institut  Archéologique  liégeois  ;  par  Alb.  d'Otreppe  de  Bouvette,  se- 
crétaire général  de  l'une  et  président  de  l'autre.  13e  livraison.  Décembre 
1854.  Liège,  J.-G.  Carmanne-Claeys,  1854,  in-12  de  96  pag. 

Notices  biographiques  sur  MM.  de  Stassart,  Blondeau,  le  général  l'Olivier. 

M.  d'Otreppe  de  Bouvette  n'a  point  d'article  dans  a  la  Littérature  fran- 
çaise contemporaine  » ,  mais  il  en  a  un  dans  le  tome  XI  de  notre  «  France 
littéraire  ». 

145.  NécBOLOGiB  de  Godefroid-Antoine  Marée,  docteur  en  médecine  ;  par 
C.  Broeckx.  Anvers,  1854,  broch.  in-8. 

Extrait  des  «  Annales  de  la  Société  de  médecine  d'Anvers.  » 

146.  Nécrologe  liégeois  pour  1854  (par  M.  Ulysse  Capitaine).  Liège, 
Max.  Kornicker  et  Gnusé,  janvier  1855,  petit  in-8  de  64  pag.,  plus  un 
feuillet  non  paginé,  pour  deux  tables. 

En  attendant  que  M.  Ul.  Capitaine  soit  en  mesure  de  publier  une  Biogra- 
phie complète  des  Liégeois  dignes  de  mémoire,  à  laquelle  il  travaille  depuis 
plusieurs  années,  il  publie,  depuis  1851,  ce  Nécrologe,  qui  n'est  pas  seule- 
ment recommandable  par  le  soin  de  sa  rédaction,  car  il  l'est  encore  par  son 
luxe  typographique. 

Parmi  les  noms  d'hommes  de  tous  les  rangs  et  de  toutes  les  conditions  que 
renferme  l'année  que  nous  annonçons  aujourd'hui,  nous  remarquons  ceux 
de  F.  J.  H.  Colson,  P.  J.  Michel,  Mich.  Jos.  Ramoux  et  des  Duloup,  dits 
Wolff,  qui  appartiennent  aux  sciences  ou  à  la  littérature.  Les  pages  59  à  64 
sont  remplies  par  des  Additions  et  Corrections  aux  Nécrologes  de  1851, 
1852  et  1853. 

M.  Ul.  Capitaine  n'a  point  d'article  dans   «  la  Littérature  française  coq- 


—  50  — 

temporaine  »*  mais  nous  lot  en  avons  consacré  tin  dans  le  t.  XI  de  notre 
«  France  littéraire  » . 

147.  Notice  sur  le  baron  de  Stassart;  par  «iV.  J.  Van  dur  Heyden.— 
Impr.  dans  les  «  Annale»  de  l'Académie  d'archéologie  de  Belgique»,  t.  XI 
(1854),  in-8. 

148.  Notices  biographiques  sur  plusieurs  personnes  remarquables  par 
leur  piété,  originaires  de  TourGoing,  ou  qui  ont  rendu  des  services  signalés 
aux  nabitants  de  cette  ville;  par  Alexandre  Pruvost,  prêtre  de  la  compagnie 
de  Jésus.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-18.  1    » 

149.  Portraits  historiques.  Bnguerrand  de  Marigoy  (surintendant  des 
finances  sous  Louis  X)  ;  par  Pierre  Clément. 

Imprimé  en  feuilletons  dans  le  Moniteur  universel,  n08  des  15,  22  et 
29  décembre  1854,  5  février  1855  et  sniv. 

D'autres  études  de  M.  P.  Clément,  publiées  précédemment  à  la  même 
place,  ont  été  réunies  et  publiées  à  la  fin  de  Tannée  dernière  sous  ce  titre  de 
Portraits  historiques. 

150.  Pouchkine.  Esquisse  littéraire  ;  par  ïïipp.  Lucas. 

Cette  Esquisse,  imprimée  dans  le  feuilleton  du  «  Siècle  »  du  29  janvier 
dernier,  est  tirée  du  curieux  ouvrage  de  M.  Acb.  Gallet  de  Kulture,  intitulé 
«  le  Czar  Nicolas  ». 

151.  Vie  de  la  très-sainte  Vierge  méditée,  ou  Méditations  sur  la  très- 
sainte  Vierge;  par  le  P.  Alvarez  de  Paz,  de  la  compagnie  de  Jésus.  Edition 
augmentée  d'une  Notice  biographique  sur  l'auteur.  Bruxelles,  L.  de  Wage- 
neer,  1854,  gr.  in-18  de  158  pag.  »  75 

Bibliographie. 

152.  Bibliographie  d'un  ouvrage  intitulé  :  Œuvres  d'Oribase  ;  par  C. 
Broeckx.  Anvers,  1854,  in-8. 

153.  Bulletin  du  bibliophile,  revue  mensuelle  publiée  jpar  J.  Techner, 
avec  le  concours  de  MM.  L.  Barbier,  conservateur-administrateur  à  la 
Bibliothèque  du  Louvre  ;  Ap.  Briquet,  G.  Brunet,  Eus.  Castaigmf  biblioth. 
d'Angoulême;  /.  Chenu;  de  Clinchamp,  bibliophile;  V.  Cousinf  de  l'Aca- 
démie françoise  (sic);  Desbarreaux-Bernard,  bibliophile;  A.  Vinaux;  A. 
Ernouf,  bibliophile  ;  Ferd.  Denis,  conservateur  à  la  Bibliothèque  Sainte- 
Geneviève;  J.  de  Gaillon;  L  de  Gaulle;  CH.  Giraud,  de  l'institut-  Alfred 
Giraud;  Grangier  de  la  Marinière,  bibliophile;  P.  Lacroix  (bibliophile 
Jacob)  ;  /.  Lamoureux  ,•  C.  Leber;  Leroux  de  Lincy  ;  P.  de  Malden  ;  Mon- 
merqué;  Fr.  Morand;  Paulin  Paris,  de  l'Institut  ;  Louis  Paris;  Dr.  J.  F. 
Payen;  Philar.  Chastes,  conservateur  à  la  Bibliothèque  Mazarine;  1er.  Pi- 
chon9  président  de  la  Société  des  bibliophiles  françois  (sic)  ;  Serge  Polto- 
ratzki  (de  Moscou);  Rathery,  bibliothécaire  au  Louvre  ;  Ronard;  Sainte- 
Beuve,  de  l'Académie  françoise  (sic);  Ch.  Weiss,  (bibRotb.  de  Besançon); 
Yémeniz,  de  la  Société  des  bibliophiles  françois  (aie),  efcc,  etc.  Contenant 
des  Notices  bibliographiques,  philologiques,  historiques,  littéraires,  et  le 
Catalogue  raisoftné  des  livres  de  l'éditeur.  Onzième  série.  Novembre  et 
décembre  (1854).  Paris,  J.  Techner,  place  de  la  Colonnade  du  Louvre,  in-8. 
de  6  feuilles  paginées,  1031  à  1084,  pour  le  Bulletin,  et  1005  à  1099  pour 
le  catalogue  de  1  éditeur. 

Il  paraît,  de  ce  Bulletin,  douze  numéros  par  an,  mais  à  des  époques  si 
irrégulières  que  Ton  n'a  distribué  que  le  15  février  un  numéro  double  por- 
tant les  dates  de  novembre  et  décembre. 

Le  Butktin  du  Bibliophile  a  été  fondé  par  Ch,  Nodier,  en  1894,  et  sa 
collection,  peu  facile  à  trouver  complète,  forme,  à  la  fin  de  1854»  21  vo- 
lumes. 

tl  y  a  de  très  bons  articles  dans  ce  Bulletin,  et  qu'une  certaine  variété 
de  bibliophiles,  car  on  compte  plusieurs  variétés  parmi  les  bibliophiles,  Ht 
avec  plaisir.  D'autres  amateurs  de  livres,  au  contraire,  et  c'est  le  plus  grand 
«ombitf,  se  plaignent  que  le- Catalogue  de  l'éditeur  y  occupe  trop  de  place; 


mais  c'est  k  condition  d'existence  du  Bulletin;  M.  Teebener  eût  renoncé 
depuis  longtemps  à  sa  publication  s'il  n'avait  reconnu  qu'elle  est  pour  lui  un 
très  utile  commis  voyageur,  hébergé  aux  frais  des  personnes  qui  l'accueil- 
lent. 

Une  série  se  compose  de  deux  années  ou  deux  volumes  (sauf  les  années 
1834-35,  183<>-37,  et  1842,  qui  ne  forment  chacune  qu'un  vol.  Chaque 
table,  qui  est  précédée  du  titre  de  la  série,  doit  se  placer  en  tête  du  pre- 
mier volume  de  ladite  série. 

Prix  de  l'abonnement  pour  12  numéros  :  Pour  Paris.  12    > 

—  Pour  les  Départements.    14    » 

—  Pour  l'Etranger.  16    » 
Les  articles  principaux  qui  composent  la  livraison,  que  nous  annonçons 

aujourd'hui,  sont  ceux-ci  :  Sur  Gœomemphionis  Cantaliensis  Satyricon. 
Ànno  Christi  M.  DC.  XXVIII,  pet.  in-18  ae  340  pag.  sans  lieu  d'impres- 
sion ou  nom  d'imprimeur  ;  par  M.  Philar.  Chaste*  On  croit  unique  l'exem- 
plaire que  l'on  décrit.  —  Correspondance  rétrospective  :  Lettre  de  Loire, 
bibliothécaire  de  l'Yonne,  au  cit.  Le  Blond,  bibliothécaire  aux  Quatre  Na- 
tions (V.  sur  cette  Lettre  notre  art.  Correspondance)  ;  de  M.  Guibert  de  Pixé- 
récourt  à  M.  Aimé  Martin.  —  Mélanges  littéraires  :  sur  un  Sacramentaire 
manuscrit  du  ixe  siècle;  sur  une  Cartulaire  de  l'abbaye  royale  du  palais 
Sainte-Marie,  ordre  de  Citeaux,  diocèse  de  Limoges.  —  Analecta  Biblion, 
(tiré  de  la  *  Bibliothèque  poétique  ,  »  de  M.  Viollet-Leduc)  :  Hymnes  ecclé- 
siastiques, cantiques  et  autres  poésies,  par  M.  Guy  Lefèvre  de  la  Boderie  ; 
la  Lyre  du  jeune  Apollon,  ou  la  Muse  naissante  du  Petit  de  Beauchasteau. 
—  Revue  de  Ventes  :  de  Dunn  Gardner,  à  Londres  ;  de  Ant.-Aug.  Ro- 
nouard,  à  Paris,  etc.,  etc. 

154.  Catalogue  des  livres  composant  la  bibliothèque  artistique,  archéolo- 
gique, historique  et  littéraire  de  feu  M.  Raoul  Rochette,  membre  de  l'Ins- 
titut, de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles -Lettres,  secrétaire  perpétuel 
de  l'Académie  des  Beaux-Arts,  officier  de  la  Légion-d'Honneur,  etc.,  etc.  La 
vente  aura  lieu  le  mardi  20  mars  prochain  et  jours  suivants  à  sept  heures  et 
demie  du  soir,  en  son  domicile,  rue  de  la  Michodière,  23,  par  le  ministère 
de  M8  Bonnefons  de  Lavialle,  commissaire-priseur,  rue  deCboiseul,  non, 
et  de  Me  Bouland,  son  confrère,  rue  de  la.  Monnaie,  n<>  20,  assisté  de  M.  Te- 
chener,  libraiae.  Paris,  Techener,  in-8,  de  xvj  et  387  pag. 

155.  vrancb  littéraire  (la).  Tome  XL  Les  Ecrivains  pseudonymes  et 
autres  mystificateurs  de  la  littérature  française,  pendant  les  quatre  derniers 
siècles,  restitués  à  leurs  véritables  noms;  pari.  M.  Quérarât  auteur  de  la 
«  France  littéraire  »  et  des  «  Supercheries  littéraires  dévoilées  ».  Avec 
des  notes  inédites  de  MM.  Boissonade,  de  l'Institut;  F.  Bovet,  biblio- 
thécaire de  la  ville  de  Neuchâtel  (Suisse)  ;  U.  Capitaine,  de  Liège  ;  de 
Courtière,  bibliothécaire  du  ministère  de  la  Marine  ;  Fèl.  Delhasse,  de  Bru- 
xelles; Edm.  de  Manne,  conservateur-adjoint  de  la  bibliothèque  impériale; 
Eug.  de  Froberville,  de  la  Société  de  géographie  ;  Fr.  Grille,  ancien  bi- 
blioth.  d'Angers;  Justin  Lamoureux,  l'un  des  rédacteurs  du  Supplément  à 
la  «  Biographie  universelle  »  de  Michaud  ;  Georq.  Mancel,  biblioth.  delà  ville 
de  Gaen  ;  Mercier,  abbé  de  Saint  Léger  (sur  \à  France  littéraire  de  1769)  ; 
Serge  Poltoratzky, membre  honoraire  de  la  Bibliothèque  impériale  publique 
de  Saint-Pétersbourg  ;  feu  le  baron  de  Reiffenberg,  et  de  plusieurs  autres 
bibliophiles.  5e  livraison.  Pol-Py.  Paris,  l'Éditeur,  passage  bauphine,  es- 
calier H,  in-8,  de  sept  feuilles,  paginées  473  à  588.  4    » 

Les  principaux  articles  bio-bibliographiques  die  la  livraison  annoncée 
aujourd'hui  6oat  les  suivants  :  Les  frères  Polain,  de  Liège;  l'abbé  PolUni 
S.  Poltoratzky,  bibliophile  russe  ;  les  Pommier  (trois);  Arth.  Ponroy;  les 
frères  Pontas  du  Méril;  Ârm.  de  Pontmartin;  J.-J.  Porcliat,  littérateur 
suisse;  de  Potier \  puhlioiste  belge;  Ch.  Potvm,  littérateur  belge;  le  P. 
pQurcekt,  bibliothécaire  des  Jésuites  de  Paris;  VanPraet,  bibliographe  ;  le 
colonel  Préaux-Locré  ;  /,-£,.  Prei;  le  généra,!  Préval;  Fr.  Priemt  savant 


belge;  Ed.  Primard;  les  Proust  (d'Angers);  le  docteur  Priou;  l'abbé 
Prompsault;  P.-J.  Proudhon  :  ses  ouvrages  et  leurs  critiques  ;  le  général 
Prouvy,  Beige;  le  prince  Puckler-Muscau ;  A.-W.  Pugin  ;  les  Puibusque ; 
le  comte  Pujol  de  Montry  ;  les  Putton  (des  Vosges)  ;  M.-A.  Puvis;  Théod. 
Puymaigre;  Fél.  Pyat;  Léon  Pycke,  jurisconsulte  belge. 

Le  volume  annoncé  aujourd'hui  sera  composé  de  45  à  50  feuilles. 

156.  Rapport  général  sur  la  situation  de  la  Bibliothèque  royale,  pré* 
sente  à  M.  le  ministre  de  l'Intérieur,  le  14  octobre  1854,  par  Atvin,  con- 
servateur en  chef.  Bruxelles,  de  l'impr.  Deltombe,  1854,  in-8,  de  25  pag. 


BIBLIOGRAPHIE  HISTORIQUE  ORIENTALE. 

i. 

En  fondant  ce  petit  journal,  nous  n'avons  eu  pour  but  que  de  faire  con- 
naître les  publications  en  langue  française  à  l'étranger  et  les  ouvrages  en 
langues  étrangères  qui  intéressent  particulièrement  la  France  ;  mais  déjà  une 
petite  modification  s'est  présentée  a  notre  pensée.  Au  moment  où  tous  les 
esprits  sont  tournés  vers  l'Orient,  pour  y  suivre  les  faits  qui  s'y  accomplis- 
sent, il  nous  a  semblé  que  nos  lecteurs  verraient  avec  plaisir  un  chapitre 
spécial,  dans  lequel  serait  donnée  l'indication  des  ouvrages  publiés  hors  de 
France,  non-seulement  sur  les  événements  de  la  guerre,  mais  encore  sur  les 
nations  où  ils  se  passent  et  les  hommes  qui  y  prennent  part.  Nous  publions 
donc  ici  le  premier  article  de  cette  Bibliographie  orientale,  que  nous  nous 
proposons  de  continuer  mensuellement.  Les  ouvrages  que  nous  citons  ont 
paru  cette  année  et  dans  les  derniers  mois  de  la  précédente. 

Angriff  (der)  aufdie  Krim  u.  der  Kampf  um  Sebastopol.  Uebersichtlich 
dargestellt  (Bom  Beginn  d.  Feldzugs  bis  zum  Wiener  Traktat.  Ànfangs 
Septbr.  bis  2.  Dezbr.  1854).  Frauenfeld,  Verlags-Compt.,  gr.  in-8  de  111  u. 
59  pag. 

Battleof  Aima  and  its  Incidents.  By  an  Officer.  12mo  pp.  90,  cloth.  3  sh. 

Bulgarian  (thé),  the  Turk  and  the  German  ;  by  A.-A.  Pathon,  author  of 
«*  Servia,  the  Youngest  member  of  the  Ëuropean  Family  ",  "  the  Modem 
Syrians  ",  etc.     London,  Longman,  Brown  and  C° 

Bunte  Bilder  aus  dem  Kaukasus.  enth.  :  Schilderungen*d.  Landes  u. 
seiner  Bewohner,  etc.  Zur  Unterhaltg  u.  Belehrg  hrsg.;  von  Dr  A.-R> 
ThUmmel.  Nurnberg,  v.  Ebner,  2  vol.  gr.  in-16,  de  iv  et  279  pag.         2  fr. 

Commentaries  on  the  productive  forces  of  Russia;  by  L.  de  Tegoborski, 
privy-councillor  and  member  of  the  impérial  council  of  Russia.  London, 
Longman,  2  vol.  in-8. 

Coup-d-œil  sur  V administration  de  la  principauté  de  Valachie  (de  1849  à 
1853)  ;  par  un  Valaque.  Edition  originale,  écrite  en  français  par  l'auteur. 
Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854,  in-8  de  xij  et  93  pag.  1  fr. 

Coup-d'œil  sur  l'état  actuel  de  V Europe,  et  moyens  de  contenir  la  Russie  ; 
par  le  comte  Henri  Krasinsky.  Londre3,  W.  Jefts,  in-8  de  232  pag  5  fr. 
(Voy.len.  33.) 

Énglishwoman  in  Russia;  Impressions  of  the  Society  and  Manners  of  the 
Russians  at  Home;  by  a  Lady  Ten  Years  Résident  in  that  Country.  :  Crown 
8vo.  pp.  350,  cloth.  10s.  6d. 

Guerra  (la)  d'Orienté  nel  mar  nero  ;  descrizione  dei  luoghi  principali  si- 
tuati  sulle  coste  di  questo  mare,  con  Notizie  storiche,  geografiche  e  statisti- 
che  sulla  Crimea  e  sulla  regione  del  Gaucaso.  Opéra  illustrata  da  moite 
vedute,  alcune  carte  geografiche  e  topografiche;  di  Riccardo  Paderni.  Trieste, 
Coën,  1854,  imp.4  de  79  pag.,  avec  12  planches  et  cartes  lithogr.,  in-fol. 
obi  on  g. 

'  Guerra  d'Orienté  (la).  Biografie  e  Ritratti  decli  uomini  più  ragguardevoli 
che  vi  anno  parte.  Puntata  12-22.  Vol.  1.  2a  ediz.  e  vol.  11.  Trieste,  Coèn, 
1854,  2  vol.  m-16,  avec  25  portr.  lithogr. 


—  5K~ 

Karte  d.  EuropAischen  RasslancTs  u.  der  angrenzenden  Lànder.  Mit  ge~ 
nauer  Bezeichng.  der  Strassen  u.  Angabe  einiger  historisch-physikalisch- 
geograpb.  Hauptmomente  ;  von  A.  Petermann.  Gotha,  J.  Perthes,  imp.- 
fol.  lithochrom. 

Lays  ofthe  Crimea;  by  Helen  Macgregor.  London,  Longman,  Brownand 
Co,  in-8.  1  shell. 

Life  (thé)  of  Nicholas  J,  Emperor  of  Russia  ;  with  a  short  Account  of 
Russia  and  thé  Russians;  by  F.  Mayne.    8vo.  pp.  398,  cloth.  K's.  6d. 

Lives  of  the  Sovereigns  of  Russia  ;  including  a  History  of  that  Empire 
from  its  Foundation  to  the  Présent  Time;  by  George  Fowler.  In  3  vols. 
Vols  1  and  2,  8vo  cloth.  each  7  shel. 

Mar  Baltico  (il)  e  le  sue  coste  descritti  e  illustrât!  con  alcune  carte  geo- 
grafiche,  topograGche  ed  orograûche  per  la  guerra  d'Orienté.  2*  edizione. 
Trieste,  Coën,  1854,  imp.-4  de  132  pag.  avec  15  planches  litbogr.  et  deux 
cartes  in-fol.  oblong. 

Month  in  the  Camp  before  Sebastopol;  by  a  Non-Combattant.  Crown 
8vo.  pp.  133,  cloth.  5  shel. 

Neighbours  (the)of  Russia,  and  History  ofthe  War  to  the  Siège  of  Se- 
bastopol; by  John  Reynell  Morell.    Fcp.  pp.  316,  cloth,  2s.  6d. 

Odessa  and  its  Inhabitants;  by  an  Ènglish  Prisoner  in  Russia.  12mo. 
pp.  185;  boards.  2s.  6d. 

Oesterreich  u.  Russland.  Ein  Mémorandum  zur  Beseitigung  v.  Besorgnis- 
sen  u.  zur  Abwehrv.  Vorwiirfen;  von  Frz  Schuselka.  Leipzig,  gr.  in-8  de 
iij  et  88  pag.  2  fr. 

Revue  des  événements  militaires  en  Orient;  par  L.  Vandevelde,  capitaine 
au  régiment  des  grenadiers.  Livraisons  1  à  3.  Bruxelles,  E.  Muquardt,  1854, 
3  cahiers  in-8.  Prix  de  chaque  livraison  1  fr.  50  c. 

Les  deux  premiers  numéros  ont  paru  d'abord  sous  le  titre  de  Considéra- 
tions sur  la  campagne  de  Crimée.  Le  premier  est  accompagné  d'une  carte 
du  théâtre  de  la  guerre,  et  lo  second  du  plan  des  positions  des  armées  alliées 
devant  Sebastopol. 

Russian  (the)  Antichrist;  or  Latter-day  Invasion  of  Gog  and  Magog  ;  by 
the  Rev.  George  Pinhorn,  M,  A.  8vo.  sewed.  1  shel. 

Russisch-Turkische  Krieg  (der),  nach  brieflichen  mit  theilungen,  Origi- 
nalberichten  u.  Zeitungsnachrichten  dargestellt.  4  heft.  AUona,  1854,  in-8, 
paginé  145  à  192. 

Russische  Kirche  (die)  ;  von  B(runo)  Bauer.  (Schlusshft  )  Charlottenburg, 
Bauer,  gr.  in-8  de  35  pag.  1  fr. 

War  (the)  in  the  Crimea. 

Article  de  l'Edinburgh  Review,  n<>  ccv  (janvier  1855). 

Weltkampf  gegen  Russland  u.  seine  grosscn  Ereignisse.  Verbunden  m.  den 
Schildergn.  der  Oertlichkeiten,  der  Sitten  u.  Lebensweisen  der  verschied. 
bei  dem  Kampfe  betheiligtein  Wœlker;  nebstden  Biographen  derhervorra- 
gendsten  Personlichkeiten  aller  Krieg  fiihrenden  Parteien.  Ein  geschichtl. 
Gedenkbuch  f.  aile  Volksklassen.  1.  Bd.  1.  Lfg.  Lœbau,  Walde,  1854,  gr. 
in-4  de  16  pag.,  avec  une  carte  color. 

Vente  de  la  bibliothèque  Renouard. 

La  bibliothèque  de  l'historien  des  Aides  et  des  Estienne  était  célèbre  de- 
puis longtemps.  On  sait  qu'en  1818  il  en  avait  été  publié  un  catalogue  en- 
richi de  notes  intéressantes  et  qui  formait  quatre  volumes.  Une  grande  par- 
tie des  livres  qui  composaient  cette  belle  collection  avait  été  vendue  depuis 
1818,  mais  d'autres  acquisitions  importantes  avaient  eu  lieu.  En  somme,  le 
nouveau  catalogue  qui  a  servi  à  la  vente  récemment  terminée ,  présentait 
un  choix  très  remarquable  et  il  mérite  d'être  conservé  avec  soin. 

Les  prix  d'adjudication  se  sont  en  général  fort  bien  maintenus,  pour  les 
raretés  bibliographiques,  dans  les  cours  élevés  qu'ont  constatés  les  dernières 


ventes  importantes  (Walkenaer,  Goste,  Armand  Sert  in).  Nous  allons  en  ci- 
ter quelques  exemples,  en  mentionnant  d'abord  les  articles  payés  1000  fr.  et 
au-delà. 

Le  prix  le  plus  élevé  qui  ait  été  donné  pour  un  imprimé,  a  été  accorde 
aux  Tullii  Orationes,  Venise,  Valdurfer,  1471,  imprime  sur  vélin,  9200  fr, 

Un  exemplaire  (le  seul  connu)  des  Grandes  cronicques  du  grant  et  énorme 
géant  Gargantua,  Lyon,  vers  1532,  in-4  est  arrivé  jusqu'à  1,825  francs  !'  Ce 
livret,  ébauche  de  l'immortel  roman  de  Rabelais,  a  été  imprimé  à  plusieurs 
reprises  depuis  quelques  années. 

Biblia  vulgatae  editionis,  Romse ,  1590  in- fol.  grand  pap.,  2,650  fr.    . 

Biblia  sacra  (  dite  des  évéques  ),  Colonise,  1630,  in  liJ ,  ancienne  et  riche 
reliure,  1,305  tr.  (Cet  exempl.  avait  été  acquis  pour  70  fr.  à  la  vente  du 
comte  d'Ourches  en  1811.) 

Le  Nouveau  Testament,  Paris,  1793,  5  vol.  in-4,  gr.  pap.  vélin,  avec 
cent  douze  dessins  de  Moreau,  1,640  fr. 

Ars  Memorandi  per  figuras  Evangelistarum,  in-fol.,  2,750  fr. 

Ars  moriendi,  petit  in-fol.,  1,050  fr. 

Le  Musée  français,  1803-1809,  4  volumes  in-folio,  figures  avant  la  lettre, 
1800  fr. 

Virgilius,  Aldus,  1527,  in-8,  exempl.  de  Grolier,  1,600  fr. 

Coûtes  de  La  Fontaine,  1762,  nombreuses  figures  ajoutées,  1,000  fr. 

Erasmi  Adagia,  Aldus,  1520,  in-fol.  ex.  de  Grolier,  1,720  fr. 

Recueil  de  Mazarinades,  4,066  pièces  en  86  paquets,  1,590  fr. 

Le  goût  de  M.  Renouard  pour  les  ouvrages  imprimés  sur  peau  vélin  était 
des  plus  vifs.  Sous  ce  rapport,  sa  bibliothèque  ne  pouvait  se  comparer  qu'à 
celle  du  comte  Mac  Carthy,  vendue  par  MM.  Debure,  1816  ;  mais  cette  dernière 
renfermait  principalement  d'anciens  ouvrages  sur  vélin,  tandis  que  M.  Renouard 
s'était,  de  prédilection,  attaché  à  des  livres  modernes.  Signalons  les  prix 
qui  ont  été  donnés  pour  quelques-uns  d'entre  eux  : 

Virgilius,  Parmse,  Bodoni,  1793,  2  vol.  in-fol,.  fig.  ajoutées,  450  fr, 

Lucani  Pharsalia,  Paris,  1795,  in-fol.,  315  fr. 

Sannazarii,  de  partu  Virginia,  Naples,  1526,  in-fol.,  300  fr. 

Œuvres  de  Gresset,  Paris,  1811 ,  3  v.  in-4,  905  fr.  (dix  dessins  ajoutés). 

Œuvres  de  Gessner,  Paris,  1799,  4  vol.  in-8,  495  fr.  (dessins  originaux 
ajoutés). 

Lettres  à  Emilie,  par  Demoustier,  Paris,  1809,  6  vol.  520  fr.  (dessins  et 
figures  ajoutés.) 

Œuvres  d'Hamilton.  Paris,  1812,  4  vol.  in-8,  735 fr.  (dessins  ajoutés). 

Quelques  volumes,  imprimés  par  les  Elsevier  (exemplaires  d'élite),  ont  été 
vivement  disputés. 

D.  Augustini  Confessiones,  1675,  in- 12,  495  fr.,  exempl.  de  Longepierre, 
papier  fin. 

Œuvres  de  Rabelais,  1663,  papier  fort,  extrêmement  rare,  240  fr.  (M.  Pie- 
tors,  dans  ses  Annales  des  Elsevier,  Gand,  1854,  p.  254,  ne  fait  pas  men- 
tion de  l'existence  de  ce  papier  supérieur). 

Plinii  Epistolae,  1649,  ancienne  et  riche  reliure,  125  fr. 

Titus  Livius,  1670,  in-12,  270  fr. 

Théâtre  de  Pierre  et  Thomas  Corneille,  1664-78,  10  vol.,  435  fr. 

Parmi  les  ouvrages  de  divers  genres,  qui  ont  spécialement  excité  la  con- 
voitise des  bibliophiles,  nous  mentionnerons  : 

Meygra  entrepriza...,  per  A.  Arenom,  Avenione,  1538,  299  fr. 

Demetrii  Phalerei  de  Elocutione,  Florenti®,  1552,  in-8,  grand  pap.,  re- 
liure en  maroquin,  aux  armes  des  Médicis,  161  fr. 

G.  de  Saliceto  et  Pii  II  opuscula  (Sans  lieu  ni  date),  in-fol.,  360  fr.  (payé 
120  fr.,  vente  Ourches,  en  1811). 

Anacreontis  carmina,  Paris,  1699,  in-8,  belle  reliure  ancienne,  190  fr. 
(exemplaire  pavé  24  fr.  à  la  vente  Caillard,  en  1806). 

Horatius,  Aldus,  1501,  in-8,  belle  reliure,  500  fr. 


Poésies  de  Malherbe,  Pans,  1757,  in-8,  grand  papier  de  Hollande  (très 
rare),  maroquin,  203  fr. 

Fables  de  La  Fontaine,  Paris,  1668,  in-4,  édition  originale  des  six  pre- 
miers livres,  295  fr. 

Œuvres  de  Boileau,  Amsterdam,  1718;  un  dos  quatre  exemplaires  connus, 
sur  grand  papier,  800  fr. 

Cancionero  gênerai,  Anvers,  1557,  in-8,  400  fr. 

£1  Novellino  di  Musuccio  Salernitano,  Venetia,  1492,  in-fol.,  400  fr. 

La  Paulegraphie,  par  Gabriel  de  Minât,  Lyon,  1587,  in-8,  260  fr.  (voir, 
sur  cet  ouvrage  bizarre,  une  notice  de  M.  Leroux  de  Lincy,  dans  le  Bulle- 
tin  du  Bibliophile,  1849,  p.  83-96). 

Le  Grand  Dictionnaire  des  Prétieuses,  par  de  Somaize,  Paris,  1661 ,  2  vol. 
in-8,  maroquin,  166  fr. 

Libro  délia  origine  degli  proverbi  di  A.  Cynthii  delli  Fabritii,  Venise, 
1526,  in-fol.,  750  fr. 

Contes  des  Fées,  par  Perrault,  Paris,  1781,  in-12,  papier  de  Hollande, 
275  fr. 

Histoire  des  Juifs,  par  Josephe,  traduction  d'Arnanld  d'Andilly,  Bruxelles, 
1701,  5  vol.  grand  pap.  mar.  351  fr. 

Plusieurs  anciennes  éditions  de  poètes  français,  mises  au  jour  au  xvie  siè- 
cle, ont  été  disputées  avec  un  véritable  acharnement  : 

Œuvres  de  Coquillart,  Paris,  Gaiiot  du  Pré,  1532,  501  fr. 

Œuvres  de  Villon,  Paris,  Gaiiot  du  Pré,  1533,  relié  avec  la  suite  de  l'A- 
dolescence de  Clémentine,  1534,  500  fr. 

Œuvres  de  Clément  Marot,  Lyon,  1544,  maroquin,  300  fr. 

Marguerites  de  la  Marguerite  des  princesses,  Lyon,  1547,  2  vol.  in-8, 
685  fr.  (reliure  de  Padeloop). 

Le  Tombeau  de  Marguerite  de  Valois,  Lyon,  1551,  in-8,  285  fr. 

Les  Amours  de  Baïf,  Paris,  1572,  in-8,  175  fr. 

Poésies  de  la  Fresnaie  Vauquelin,  Caen,  1612,  in-8,  305  fr. 

Œuvres  de  Ronsard,  Paris,  1609,  in-folio,  grand  pap.,  maroquin,  aux 
armes  de  de  Thou,  680  fr. 

Plusieurs  autres  volumes  aux  armes  de  l'illustre  président  et  bibliophile 
que  nous  venons  de  nommer,  se  sont  élevés  à  des  prix  dignes  d'attention  : 

Biblia  Sacra,  Paris,  Robert  Estienne,  1545,  2  vol.  in-8,  belle  reliure, 
561  fr. 

Canones  et  décréta  concilii  Tridentini,  Romae,  1564,  in-fol.,  360  fr. 

Cornelii  Agrippas  opéra  (édition  originale  de  Lyon),  2  vol.  in-8,  266  fr. 

Ver  ri  us  Flaccus  de  verborum  significatione,  Paris,  1586,  in-8, 281  fr. 

La  Bella  Mano  di  Giusto  de  Conti,  Paris.,  1589,  in-12,  165  fr. 

Thuani  Histori®  sui  temporis,  Paris,  1604,  2  vol.  in-8  gr.  pap.  maroquin, 
350  fr. 

M.  Renouard  possédait  quelques  volumes  signés  ou  annotés  par  des  écri- 
vains célèbres  ;  on  sait  combien  ce  genre  de  curiosités  est  à  la  mode  ;  la 
multiplicité  toujours  croissante  des  imprimés  amène  des  amateurs  difficiles 
à  tourner  leur  ambition  du  côté  des  manuscrits. 

Platonis  opéra,  çraecè,  Aldus,  1513,  in-folio,  550  fi.,  avec  la  signature  et 
des  notes  de  la  main  de  Rabelais. 

Hippocratis  opéra,  Aldus,  1526,  in-folio,  avec  de3  notes  de  Rabelais, 

Catéchismo  d'  Ochino,  1561,  in-8,  exemplaire  avec  la  signature  de  Mon- 
taigne (ainsi  que  les  deux  volumes  suivants),  200  fr. 

Theodori  Bezas  poemata,  1569,  56  fr. 

Examen  du  Discours  contre  la  maison  royale  de  France,  1587,  95  fr. 

Sophoclis  Tragediae,  Aldus,  1502,  notes  de  la  main  de  Racine,  185  fr. 

Aristophanis  Comœdi»,  1557,  in-4,  avec  la  signature  et  de  nombreuses 
notes  de  Racine,  425  fr. 

Deux  vol.  in-fol:  contenant  un  grand  nombre  de  lettres  et  de  papiers  de 


-56- 

)a  main  de  Boileau,  ou  relatifs  à  ce  législateur  du  Parnasse,  ont  été  adjugés 
à  4,000  fr. 

.  Le  manuscrit  original  de  Paul  et  Virginie  a  obtenu  700  fr. 

Quelques  dessins  originaux  se  sont  \endus  des  prix  très -élevés  ;  on  s'est 
surtout  disputé  avec  acharnement  les  productions  dues  au  crayon  de  Prud- 
hon,  et  certes  le  Corrége  français  est  bien  digne  de  cette  émulation;  nous 
nous  bornerons  à  signaler  un  exemplaire  de  l'Aminta  du  Tasse  (Paris,  1801, 
in-12),  sur  peau  vélin,  lequel  a  coûté  710  fr.  à  l'amateur  qui  en  est  resté 
propriétaire,  et  cette  haute  fortune  était  due  à  un  charmant  dessin  de 
Prudhon. 

Bien  d'autres  articles  mériteraient  d'être  signalés,  dans  la  vente  Renouard, 
mais  n'avons-nous  pas  déjà  excédé  les  limites  dans  lesquelles  nous  aurions 
dû  nous  renfermer  ?  "  B. 


DE  CECI,   ET  DE  CELA. 

Académies.  Les  «  Bulletins  de  l'Académie  royale  de  la  Belgique  »  (t. 
XXI)  nous  révèlent  un  fait  académique  qui  se  présente  assez  souvent  au  su- 
jet de*  prix  proposés  par  les  corps  savants.  «  Rarement,  dit  M.  de  Smet, 
dans  son  rapport  à  celui  de  la  Belgique,  une  académie  a  mis  au  concours 
un  sujet  aussi  attrayant  et  aussi  plein  d'intérêt,  pour  nos  savants  comme 
pour  nos  littérateurs,  que  la  vie  et  les  travaux  d'Érasme,  dans  leurs  rap- 
ports avec  la  Belgique.  Entré  dans  la  carrière  à  cette  époque  de  transition 
où  la  munificence  de  Laurent  le  Magnifique  et  de  son  nls,  Léon  X,  venait 
de  relever,  en  Italie,  la  gloire  des  lettres  et  des  arts,  tandis  que  d'épaisses 
ténèbres  les  couvraient  encore  dans  le  reste  de  l'Europe,  Erasme  se  montra 
tout  à  la  fois  le  plus  bel  esprit  et  le  savant  le  plus  universel  de  son  temps  ; 
il  compta  plus  d'admirateurs  que  personne  parmi  ses  contemporains,  et  se 
vit  recherché  par  les  pontifes  et  les  souverains  autant  que  par  les  hommes  de 
lettres.  A  sa  voix,  l'Allemagne  se  réveilla,  et  la  renaissance  des  lettres 
s'accomplit  dans  les  pays  du  Nord,  où  ses  ouvrages,  aussi  variés  que  nom- 
breux, rirent  revivre,  avec  les  règles  d'une  saine  critique,  le  goût  de  l'Anti- 
quité. N'est-ce  point  là  le  plus  beau  thème  pour  un  mémoire  académique  ? 

Et  pourtant  voilà  la  cinquième  fois,  depuis  trente  ans,  que  l'Académie  le 
propose  au  concours,  sans  avoir  jamais  pu  décerner  que  des  médailles  d'en- 
couragement. Cette  fois,  deux  mémoires  sont  présentés.  L'un,  écrit  en  fla- 
mand, manque  de  vues  d'ensemble  et  de  justesse  dans  les  appréciations. 
Toutefois  le  style  est  pur,  précis  et  animé.  L'autre,  en  français,  est  loué 
presque  sans  restriction  par  MM.  De  Smet,  de  Ram  et  de  St.-Genois.  «  C'est, 
dit  ce  dernier,  un  des  plus  remarquables  mémoires  que  l'Académie  ait  reçus 
depuis  longtemps...  Nous  n'hésitons  pas  à  dire  que  fa  forme  littéraire  est  en 
général  irréprochable  :  clarté,  pureté  du  style,  choix  élégant  d'expressions, 
concision  sans  obscurité,  telles  sont  les  principales  qualités  qui  le  distin- 
guent ».  La  classe  décerne  sa  médaille  d'or  à  M.  1  avocat  b.  Rottier,  de 
Gand,  l'auteur  de  ce  mémoire.  {Ballet,  de  VAcad.  roy.  de  la  Belgique, 
t.  XXI,  pp.  312-323.) 

Un  autre  avocat  de  Gand,  M.  Victor  Gaillard,  a  vu  couronner  par  l'Aca- 
démie son  savant  mémoire  sur  la  question  suivante:  Quelle  influence  la 
Belgique  a-t-elle  exercée  sur  les  Provinces-Unies,  sous  le  rapport  politique, 
commercial,  industriel,  artistique  et  littéraire,  depuis  V abdication  de  Char- 
les-Quint jusqu'à  la  fin  du  XVIIIe  siècle  ?  L'auteur  a  largement  profité, 
dans  son  travail,  des  observations  que  les  rapporteurs  avaient  faites  l'année 
précédente  ;  il  s'est  surtout  livré  à  un  long  et  pénible  labeur  pour  mieux 
coordonner  les  matériaux  et  les  fondre  en  un  tout  régulier.  Les  commissai- 
res concluent  donc  à  ce  quej' Académie  veuille  couronner  cet  ouvrage  et  en 
ordonner  l'impression  dans  ses  Mémoires,  toutefois,  après  une  dernière  révi- 
sion soigneuse  du  style,  de  l'orthographe  des  noms  propres  et  la  rectification 


-57- 

de  quelques  petites  erreurs  qui  ont  échappé  à  l'auteur  pendant  la  rédaction* 
(Ibid.,  pp.  323-330.) 

—  La  Société  des  sciences,  agriculture  et  belles-lettres  du  département 
de  Tarn-et-Garonne  décernera  une  médaille  d'or  de  la  valeur  de  200  fr.  à 
l'auteur  de  la  meilleure  pièce  de  vers,  ode  ou  poème,  sur  la  Mission  civili- 
satrice de  la  France  en  Orient. 

Les  pièces  envoyées  au  concours,  d'environ  150  à  200  vers,  devront  por- 
ter une  épigraphe  et  un  billet  cacheté  contenant  le  nom  et  l'adresse  de  l'au- 
teur. Ce  billet  ne  sera  ouvert  qu'après  le  jugement  et  seulement  pour  l'ou- 
vrage couronné.  Le  prix  sera  décerné  en  séance  publique.  Les  ouvrages  de- 
vront être  adressés  francs  de  port  au  secrétaire  perpétuel  de  la  Société,  à 
Montauban,  avant  fe  1er  juin  1855.  (Journ.  des  Débats,  6  février). 

Ce  sujet  a  été  précédemment  proposé  par  l'Académie  française,  et  le  prix 
a  été  remporté,  en  1848,  par  M.  Amédée  Pommier,  à  qui  P  Académie  dé- 
cerna une  médaille  de  1,500  fr.  Sa  pièce,  en  vers,  est  imprimée  dans  le 
recueil  de  l'Institut.  M.  A.  Pommier  avait  pour  concurrent  M.  A.  Bignan, 
qui  n'obtint  que  l'accessit  et  un  prix  de  500  fr. 

—  Par  arrêté  du  31  janvier,  M.  Rossignol,  membre  de  l'Institut  (Acadé- 
mie des  Inscriptions  et  Belles-Lettres),  est  chargé  du  cours  de  langue  et  lit- 
térature grecque  au  Collège  de  France. 

—  Dans  sa  séance  du  2  février,  la  Société  zoologique  d'acclimatation, 
présidée  par  M.  Isidore  Geoffroy  Saint-Hilaire,  de  l'Institut,  a  entendu  la  lec- 
ture d'un  Mémoire  de  M.  Millet,  inspecteur  des  forêts,  sur  les  progrès  de  la 
pisciculture,  et  surtout  sur  la  fécondation  et  le  transport  des  œufs  de  pois- 
son. Ce  Mémoire  est  un  résumé  de  plusieurs  autres  présentés  à  l'Académid 
des  Sciences,  et  dont  voici  un  extrait  : 

Dans  un  grand  nombre  de  cas,  les  œufs  de  poissons  sont  fécondés  sur  des 
points  plus  ou  moins  éloignés  des  localités  où  l'on  veut  les  faire  éclore;  il 
■f  a  donc  un  grand  intérêt  à  chercher  les  moyens  les  plus  propres  à  assurer 
e  succès  des  transports.  M.  Millet  a  indiqué  depuis  longtemps  un  moyen 
très  simple,  qui  consiste  à  placer  les  œufs  dans  une  boite  fermée,  entre  deux 
morceaux  de  linge,  humide  avec  quelques  lits  de  mousse  humide  pour  em- 
pêcher le  ballotement.  Il  a  communiqué  les  principaux  résultats  de  ses 
expériences,  entreprises  avec  un  grand  nombre  d'oeufs,  sur  des  distances 
très  considérables.  Plusieurs  milliers  d'oeufs  de  saumons,  de  truites,  d'om- 
bres, etc.,  ont  subi  des  transports  dont  la  durée  a  été  de  vingt  à  trente,  et 
même  de  cinqu8nteà  soixante  jours  et  plus,  par  des  voies  très  diverses,  telles 
que  navigation,  chemins  de  fer,  voitures  publiques.  Des  envois  faits  de 
France  à  l'étranger  et  de  l'étranger  en  France  ont  donné  les  résultats  les 
plus  satisfaisants.  Des  œufs  provenant  des  régions  les  plus  éloignées  de  la 
Puisse,  de  l'Allemagne,  de  l'Ecosse  et  même  de  l'Amérique,  sont  éclos  ou 
sont  sur  le  point  d'éclore  dans  l'appartement  de  M.  Millet. 

La  Société  a  entendu  un  Mémoire  de  M.  le  docteur  Ch.  Coquerel  sur 
plusieurs  espèces  de  vers  à  soie  qui  vivent  dans  les  forêts  de  Madagascar,  et 
dont  on  pourrait  utiliser  les  produits.  Ce  sont  les  bombyx  radamay  les  diego 
et  les  panda,  dont  les  cocons,  en  forme  d'énormes  poches  d'un  brun  jau- 
nâtre, sont  suspendus  aux  branches  de  certains  arbres,  et  présentent  de  loin 
l'apparence  de  fruits  fantastiques. 

M.  le  marquis  de  Jessé-Charleval  a  envoyé  un  Mémoire  sur  la  culture  du 
ricin  dans  le  midi  de  la  France.  Les  espèces  cultivées  dans  les  environs  de 
Nîmes,  avec  tous  les  soins  que  celte  culture  exige,  ont  parfaitement  réussi. 

La  Société  a  reçu  de  M.  John  Le  Long,  consul  général  de  la  république 
orientale  de  l'Uruguay,  quinze  cocons  vivants  d'un  nouveau  vers  à  soie  qui 
vit  au  Brésil,  dans  la  province  de  Fernambouc,  sur  diverses  térébenthacées. 
Ces  cocons  sont  formés  d'une  belle  soie,  et  très  remarquables  par  leurs 
grandes  dimensions. 

M.  le  baron  de  Pontalba  a  lu  un  rapport  sur  la  situation  financière  de  la 

5 


l 


Société  à  la  fia  de  l'année  1854.  La  Société,  qui  compte  à  peine  une  année 
d'existence,  et  dont  la  souscription  annuelle,  par  chaque  membre,  est  de 
25  fr.,  avait  encaissé,  à  la  fin  de  1854, 18,120  fr.,  et  il  lui  restait  à  encais- 
ser sur  les  souscriptions  de  cette  année  1,470  fr.,  ce  qui  porte  la  somme  des 
recettes  à  19,590  tr.  La  Société  a  dépensé  pour  frais  de  transport  des^acks 
et  vers  à  soie  de  la  Chine,  etc.,  15,675  fr.  77  c.  L'année  1854  présente 
donc  un  excédant  de  recettes  de  3,914  fr.  23  c.  La  Société  est  satisfaite  de 
ce  résultat.  (Journal  des  Débats,  10  février.) 

—  L'Académie  des  sciences  morales  et  politiques ,  dans   sa  séance  du 

10  février,  a  nommé  associé  libre  M.  Odilon  Barrot,  en  remplacement  de 
M.  Blondeau,  décédé.  Le  nombre  des  votants  était  de  28.  M.  0.  Barrot  a 
obtenu  15  voix,  et  M.  Baude,  13.  Il  est  peut-être  curieux  de  connaître  la 
répartition  des  votes. 

Ont  voté  pour  M.  Barrot:  MM.  Cousin,  de  Rémusat,  Damiron,  Barthélémy 
Saint-Hilaire,  L.  Reybaud,  Duchàtel,  Dunoyer,  de  Tocqueville,  de  Beau» 
mont,  Guizot,  Mignet,  Michelet,  Thiers,  de  Broglie,  Moreau  de  Joones. 

Ont  voté  pour  M.  Baude  :  MM.  Ch.  Lucas,  Naudet,  Amédée  Thierry, 
Michel  Chevalier,  Bérenger,  Lélut,  Villermé,  Dupin  (aîné),  Troplong, 
Giraud,  Ch.  Dupin,  d'Arçout,  B.  de  Châteauneuf. 

Dans  la  même  séance,  il  a  été  procédé  à  l'élection  d'un  associé  étranger, 
en  remplacement  de  M.  Schelling. 

Ii  y  avait  23  votants;  majorité,  12. 

M.  Brandis,  à  Bonn,  a  obtenu  19  voix;  M.  Ritter,  à  Gœttingue,  2  voix; 
il  y  a  eu  deux  billets  blancs. 

En  conséquence,  M.  Brandis  a  été  élu  membre  associé. 

—  L'assemblée  générale  de  la  Société  philanthropique  a  eu  lieu  dimanche 

11  février,  dans  l'amphithéâtre  de  l'administration  de  l'assistance  publique, 
sous  la  présidence  de  M.  le  duc  de  La  Rochefoucauld,  qui  a  ouvert  la  séance 
par  une  allocution  dans  laquelle  il  s'est  rendu  l'interprète  de  la  Société,  en 
déplorant  la  mort  récente  de  l'excellent  général  de  Montfort,  1  un  de  ses  pré- 
sidents. 

Après  cette  allocution,  trois  rapports  fort  intéressants  sur  l'administration, 
la  comptabilité,  le  service  médical,  ont  été  lus  par  MM.  David  Portau, 
Agasse  et  le  docteur  Géry.  M.  le  président  a  ensuite  distribué  des  primes 
d'encouragement  à  neuf  ouvriers  pour  leur  intelligence  dans  leurs  travaux 
et  leur  bonne  conduite  chez  leurs  patrons  ;  puis  on  a  procédé  à  la  nomina- 
tion des  membres  du  bureau  et  au  remplacement  du  tiers  sortant  des  mem- 
bres du  comité.  Ont  été  réélus  ou  nommés  :  président,  M.  le  duc  de  La 
Rochefoucauld  ;  vice-présidents,  M.  Sylv.  CauWt,  et  M.  Tessier,  en  rem- 
placement de  M.  de  Montfort,  décédé;  secrétaire,  M.  Jacquemin;  vice- 
secrétaires,  ;\1M.  David  Portau  et  Bourdereau;  trésorier,  M.  Devalois,  régent 
de  la  Banque  de  France. 

C'est  avec  un  vif  regret  que  les  rapports  nous  ont  appris  qu'à  bout  de 
ressources,  attendu  les  immenses  sacrifices  faits  par  la  Société  dans  le  cours 
des  deux  derniers  hivers,  elle  s'était  vue  forcée  de  suspendre  dans  ses  douze 
fourneaux  la  distribution  des  haricots,  cette  nourriture  substantielle,  si  bien 
appréciée  par  les  ouvriers.  Faisons  des  vœux  pour  que  cette  suspension  ne 
soit  que  momentanée  et  qu'on  mette  cette  Société  de  charité,  si  utile  à 
Paris,  qui  empêche  tant  de  malheureux  d'y  mourir  de  faim,  en  mesure  de 
reprendre  cet  important  service. 

Le  bureau  de  la  Société  est  rue  du  Grand-Chantier,  12.         (Pays.) 

—  Dans  sa  séance  du  17  février,  l'Académie  des  inscriptions  et  belles- 
lettres  a  procédé  à  h  nomination  d'un  membre  titulaire  en  remplacement 
de  M.  Raoul  Rochette.  Au  premier  tour  de  scrutin,  M.  Hippolyte  Fortoul, 
ministre  de  l'instruction  publique,  a  réuni  26  voix;  M.  le  docteur  Darem- 
berg,  5;  M.  Miller,  bibliothécaire  du  Corps  législatif,  5;  M.  Edelest*n4 
eu  Méril,  1.  Il  y  a  eu  en  outre  un  Jhillet  blanc 


M.  Fortoul,  ayaat  réuni  la  majorité  des  suffrages,  a  été  nqmrné  mçmbrf 
de  l'Académie. 

—  Réception  solennelle  de  M.  Berryer,  à  l'Académie  française,  le  2$  fé- 
vrier, après  plusieurs  années  d'attente.  La  réponse  de  M.  de  Salvandy  est 
enfi^arrivée  à  terme ,  après  trois  mois  d'une  gestation  laborieuse.  L'A- 
cadémie avait  pris  connaissance  des  deux  discours  ;  celui  de  M.  Berryer 
avait  été  jugé  très  convenable  ;  mais  le  bureau  avait  exigé  de  M.  de  Sal- 
vandy, qu'A  fit  quelques  corrections.  M.  le  comte  de  Salvandy.  qui  fut, 
comme  on  sait,  ministre  du  roi  Louis-Philippe,  avait  trouvé  de  bon  goût 
d'attaquer  très  violemment  la  révolution  de  juillet,  qui  avait  fait  de  lui  un 
porsonnage.  On  n'est  jamais  trahi  que  par  les  siens.  Ce  sont  ces  attaques, 
déplacées  sous  la  plume  de  l'ancien  ministre  de  la  révolution  de  juillet,  dont 
le  bureau  a,  dit-on,  demandé  et  obtenu  le  retranchement. 

(  Siècle,  18  février.) 

M.  Berryer  a  prononcé  l'éloge  du  comte  de  Saint-Priest,  son  prédéces- 
seur. M.  Salvandy  a  répondu  au  récipiendaire. 

Une  affluence  considérable  se  pressait  dans  la  salle  des  séances  de  l'Insti- 
tut. On  a  remarqué  l'absence  de  M.  Thiers,  qui,  à  la  suite  d'une  chute,  a  eu 
le  bras  cassé  en  deux  endroits,  et  celle  de  M.  Mole,  qu'une  indisposition 
retient  chez  lui  depuis  quelques  jours. 

Le  jeudi  1er  mars,  l'Académie  nommera  le  successeur  de  M.  Ancelof. 
On  dit  que,  malgré  le  mauvais  vouloir  de  certains  académiciens  politiques, 
toutes  les  chances  sont  pour  M.  Ponsard. 

Distinctions  honorifiques.  En  France.  M.  Jomard,  membre  de  l'institut 
et  conservateur  du  département  des  cartes  et  plans  géographiques  à  la  Bi- 
bliothèque impériale,  dont  le  dévouement  éclairé  et  les  persévérants  efforts 
ont  laissé  en  Egypte  de  profonds  souvenirs,  vient  de  recevoir  un  nouveau 
témoignage  d'estime  et  de  haute  sympathie  de  la  part  du  gouvernement 
égyptien.  Nous  extrayons  le  passage  suivant  d'une  lettre  qui  lui  a  été 
adressée  par  Rœnig-Bey ,  secrétaire  des  commandements  de  S.  A.  le  vice- 
roi  : 

.  «  J'ai  la  satisfaction  de  vous  annoncer  que  le  vice-roi ,  dé- 
sirant rendre  hommage  à  votre  mérite  et  vous  témoigner  sa  gratitude  par- 
ticulière des  services  que  vous  avez  rendus  à  l'Egypte  et  du  concours  loyal 
et  désintéressé  que  vous  avez  toujours  prêté  au  progrès  des  lumières  et  de 
la  civilisation  dans  ce  pays,  a  daigné  vous  nommer  son  correspondant  scien- 
tifique ». 

—  M.  Eugène  de  Fresnes ,  auteur  de  plusieurs  Mémoires  sur  la  situation 
économique  de  l'empire  Ottoman,  et  chargé  en  ce  moment  d'une  misâion  en 
Angleterre,  vient  d'être  décoré  par  le  Sultan  de  la  croix  d'officier  de  l'ordre 
du  Medjidié. 

—  M.  de  Saint- Amant,  ex-gouverneur  du  palais  des  Tuileries,  auteur  de 
l'intéressant  Voyage  en  Californie  et  dans  l'Orégon,  vient  d'être  reçu  à 
l'unanimité  membre  de  la  Société  des  gens  de  lettres. 

—  Le  roi  de  Hanovre  vient  de  conférer  l'Ordre  des  Guelfes  à  M.  Hector 
Berlioz. 

—  Le  comité  délégué  par  la  commission  de  la  souscription  nationale  pour 
élever  un  monument  à  la  mémoire  de  François  Arago  s'est  réuni  dans  le  cou- 
rant du  mois  dernier.  Le  montant  des  souscriptions  alors  versées  s'élevait  à 
18/778  fr.  25  c.  Le  comité  a  décidé  que  cette  somme,  jointe  à  quelques  sous- 
criptions non  encore  parvenues,  pouvait  suffire  à  élever  sur  la  tombe  de  l'il- 
lustre savant  un  monument  simple,  mais  digne. 

L'exécution  de  ce  monument  a  été  confiée  à  Aï.  David  (d'Angers),  membre 
de  l'Institut. 
Le  comité  délégué  a  adopté  le  programme  suivant  : 
«  Sur  un  sarcophage  de  forme  très  simple,  orné  de  couronpes  de  laurier 


% 


destinées  à  renfermer  les  titres  des  principales  œuvres  d'Âràgo,  sera  posée 
sa  statue  coulée  en  bronze.  Cette  statue,  couchée,  sera  couverte  du  linceul, 
la  tête  inclinée,  la  plume  échappée  de  sa  main  mourante,  errant  encore  sur 
la  sphère  céleste  ». 
On  espère  que  le  monument  pourra  être  terminé  vers  le  mois  de  jtA. 

—  En  Belgique.  —  M.  Polain,  archiviste  de  l'État,  à  Liège ,  membre  de 
l'Académie  royale  de  Belgique  et  de  beaucoup  de  sociétés  savantes  et  litté- 
raires, tant  de  Belgique  que  de  l'étranger,  vient  d'être  nommé  membre  cor- 
respondant de  l'Institut  de  France  (Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Let- 
tres). On  a  fait  à  cette  occasion  la  remarque  qu'aucun  Liégeois  n'avait  en- 
core été  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  depuis  deux  siècles 
~u  existe  cette  savante  compagnie.  M.  Polain  sera  donc  le  premier  écrivain 

e  la  ville  de  Liège  et  même  de  l'ancienne  principauté  qui  aura  été  honoré 

de  cette  haute  distinction  littéraire.    (Bull.des  Soc.  sav.  et  litt.  de  Belgique.) 

M.  Mathieu-Lambert  Polain  est  l'un  des  historiens  de  la  Belgique  les  plus 

féconds  et  les  plus  estimés.  On  trouve  une  Notice  sur  lui  dans  le  tome  XI  de 

notre  «  France  littéraire  ». 

—  On  lit  dans  le  Moniteur  universel  :  «  Un  décret  impérial  du  15  de  ce 
mois  (décembre  1854)  a  nommé  chevaliers  de  la  Légion-d'Honneur  deux 
membres  correspondants  étrangers  de  l'Institut,  MM.  le  baron  de  Witte  et 
J.  Roulez.  L'Empereur  a  voulu  donner  par  cette  distinction  une  marque  par- 
ticulière de  son  estime  à  deux  savants  belges  qui,  outre  l'utile  collaboration 
qu'ils  ont  prêtée  à  d'importants  ouvrages  archéologiques  français,  se  sont 
livrés  à  des  travaux  personnels  d'une  grande  valeur.  Il  suffira  de  citer  les 
éludes  sur  la  mythologie  que  poursuit  avec  tant  de  succès  M.  de  Witte,  et  la 
publication  récente  que  vient  de  faire  M.  Roulez,  des  «  Vases  peints  du  musée 
deLeyde  ». 

—  M.  le  professeur  Thonissen,  de  l'Université  de  Louvain,  auteur  de  pu- 
blications remarquables,  vient  de  recevoir  du  gouvernement  français  la  croix 
de  la  Légion-d'Honneur. 

(Moniteur  de  V Enseignement,  de  Louvain,  10  février  1855.) 
M.  J.-J.  Thonissen,  professeur  à  l'Université  de  Louvain,  a  écrit  dans 
plusieurs  recueils  scientifiques,  notamment  dans  la  «  Revue  catholique, 
recueil  religieux,  philosophique,  scientifique  et  historique  »,  recueil  qui  pa- 
rut d'abord  a  Liège,  du  l1'  mars  1843  au  Ie'  mars  1846;  depuis  cette  épo- 
que, il  a  été  successivement  imprimé  à  Louvain,  puis  à  Tirlemont,  où  il  se 
publie  encore  aujourd'hui.  La  «  Revue  catholique  »,  le  plu3  terrible  adver- 
saire du  «Journal  historique»  de  M.  Kersten,  défend  les  principes  de  M.  de 
Bonald,  légèrement  modifiés  (I).  Depuis,  M.  Thonissen  a  publié  :  I.  Le  So- 
cialisme et  ses  promesses.  Bruxelles,  A.  Jamar,  1849-50,  2  vol.  gr.  in-18. 
Réimpr.  au  Mans,  chez  Julien,  Lanier,  en  1851,  in-18  de  5  feuilles  4(9. 
II.  Le  Socialisme  dans  le  passé.  Bruxelles,  A.  Jamar,  1851,  3  vol.gr.  in-18. 
Ces  deux  ouvrages  font  oarlio  de  «  l'Encyclopédie  populaire  »,  publiée  par 
Je  même  éditeur.  Il  existe  une  brochure  intitulée  :  Etudes  sur  le  Socia- 
lisme, réponse  à  M.  le  prof.  Thonissen,  par  un  socialiste  phalanstérien 
[M.  Aug.-Hubert  de  Formanoir,  lieutenant  d'artillerie]. Louvain,  L.  Jorand- 
Dusart,  1850,  in-12  de  15pag.  III.  Notice  sur  la  vie  et  les  écrits  de  F.  Titel- 
mans.  Liège,  Carmanne,  1853,  in-8.  IV.  Extrait  d'un  ouvrage  inédit,  inti- 
tulé :  Vingt  ans  d'histoire  contemporaine.  Impr.  dans  la  «  Revue  catholique  » 
de  Louvain.  C'est,  selon  toute  probabilité,  un  fragment  du  n°  VI.  Y.  Le 
Socialisme  depuis  l'Antiquité  jusqu'à  la  Constitution  française  du  14  jan- 
vier 1852.  Louvain,  Vanlinthout  et  C«,  1852,  2  vol.  in-8.  VI.  La  Belgique 
sous  le  règne  de  Léopold  1^.  Etudes  d'histoire  contemporaine.  Tome  Ier. 
Liège,  Lardinois,  1855,  gr.  in-12.  L'ouvrage  aura  4  volumes. 

(1)  Cl.  Capitaine,  Recherches  histor.  et  bibliogr.  sur  les  journaux  et  les  écrits  périodique! 
liégeois.  Liège,  1850,  in-12,  p.  216. 


—  61  — 

—  Un  arrêté  royal  du  14  janvier  nomme  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
pour  ses  bons  services  et  la  manière  distinguée  dont  il  s'acquitte  de  ses 
fonctions ,  M.  Vautier  (Edme-Ch.-Jos.),  profess.  de  géométrie^lescript.  à 
l'Ecole  Militaire. 

»i*  (Moniteur  de  V Enseignement,  deLouvain,  10  février  1855.) 

—  Par  arrêté  royal  du  26  novembre  sont  autorisés,  savoir:  M.  Kindt, 
inspecteur  du  comité  consultatif  pour  les  affaires  commerciales  au  ministère 
de  l'intérieur,  professeur  à  l'athénée  de  Bruxelles,  à  porter  la  décoration  de 
chevalier  de  Tordre  royal  du  mérite  civil,  qui  lui  a  été  accordée  par  S.  M.  le 
roi  de  Bavière;  —  MM.  Théod.  Juste,  chefde  bureau  au  ministère  de  l'inté- 
rieur, et  Louis  Van  Houtte,  directeur  de  l'institut  royal  d'horticulture  de 
Gand,  à  porter  la  croix  de  chevalier  de  Tordre  du  Christ  (de  Portugal).  (Id.) 

Est-ce  comme  chefde  bureau  du  ministère  de  l'intérieur  ou  comme  écri- 
vain que  M.  Th.  Juste  a  été  décoré  ?  Il  existe  une  brochure  terriblement  ac- 
cablante pour  sa  réputation  littéraire,  intitulée  :  <  M.  Th.  Juste,  chevalier  de 
Tordre  de  Léopold  ».  Bruxelles,  J.  Rozez,  1852,  in-8.  Dans  cet  écrit,  qu'on  a 
attribué  à  M.  Charles  Potvin,  M.  Th.  Juste  est  accusé  de  fréquents  délits 
de  maraude. 

Bibliothèque  Impériale  de  Paris. La  Bibliothèque  impériale  de  Paris  vient 
de  s'enrichir  d'une  collection  dont  la  valeur  consiste  surtout  dans  le  souvenir 
historique  qui  y  est  attaché.  Les  livres  dont  nous  voulons  parler  provienneut 
de  la  prise  de  Bomarsund  :  c'est  un  Office  des  Saints,  grossièrement  im- 
primé et  relié,  en  12  volumes  in-folio  ;  comme  on  voit,  il  y  a  un  volume 
pour  chaque  mois  de  Tannée.  La  collection  ne  porte  pas  de  titre,  mais  il  y 
a  en  tête  une  permission  d'imprimer  qui  est  un  morceau  assez  curieux  et 
dont  nous  donnons  la  traduction,  faite  par  M.  Manier,  de  la  Bibliothèque 
impériale. 

<  Au  nom  de  la  Sainte  Trinité,  le  Père,  le  Fils  et  le  Saint-Esprit,  avec  la 
permission  du  très  pieux  prince  notre  grand  souverain  Alexandre  Paulo- 
wicz,  empereur  de  toutes  les  Russies,  de  son  épouse,  la  très  pieuse  prin- 
cesse impératrice  Eiisabeth-Alexiewna,  de  sa  mère,  la  très  pieuse  impéra- 
trice Marie  Feodorowna,  du  très  pieux  tsarewitz  et  grand-duc  Constantin 
Paulowicz  et  son  épouse,  la  très  pieuse  princesse  et  grande-duchesse  Anna- 
FeodorowicZj  des  très  orthodoxes  princes  et  grands-ducs  Nicolas  Paulowicz 
et  Michel  Paulowicz,  de  très  orthodoxe  princesse  et  grande-duchesse  Marie 
Paulowicz'  et  son  époux,  de  la  très  orthodoxe  Catherine  Paulowicz  et  son 
époux,  de  la  très  orthodoxe  Anne  Paulowicz,  et  avec  la  permission  du 
saint-synode  dirigeant  et  de  S.  G.  Sérapion,  métropolitain  de  Kiew,  archi- 
mandrite du  couvent  des  Catacombes,  sera  imprimé  le  livre  de  VOffice 
des  Saints  pour  les  mois  de  janvier,  février,  mars,  etc. 

»  Au  couvent  des  Catacombes,  en  Tannée  de  la  création  du  monde  7319, 
de  la  naissance  du  Verbe  incarné  1811,  Tindiction  14e  au  mois  de  juillet», 

(Journ.-  des  Débats,  12  fév.) 

—  Le  premier  volume  des  catalogues  de  la  Bibliothèque  Impériale  (dé- 
partement des  imprimés)  vient  de  paraître.  Il  contient  les  matières  relatives 
a  l'histoire  de  France,  depuis  l'origine  de  la  monarchie  jusqu'à  la  fin  du  rè- 
gne de  Louis  XIII.  Ce  magnifique  volume,  imprimé  sur  deux  colonnes,  fait 
te  plus  grand  honneur  aux  presses  de  MM.  Didot.  Le  ministre  de  l'instruc- 
tion publique  et  des  cultes  Ta  présenté,  le  15  février,  à  l'Empereur.  En 
tête  de  ce  volume  se  trouvent  deux  rapports. 

Manuscrits.  —  On  a  mis  en  vente,  ces  jours  derniers,  à  la  salle  Sylves- 
tre, une  importante  collection  de  lettres  autographes,  qui  se  composait  de 
plus  d'un  millier  de  pièces. 

Ce  qu'il  y  avait  de  plus  intéressant  dans  cette  collection,  c'était  un  son- 
net inédit  du  Tasse,  pièce  tout  à  fait  précieuse,  valeur  de  500  fr.  Il  y  avait 
aussi  un  recueil  de  chansons  satyriques  de  Bussy-Rabutin. 

Le  lot  principal  consistait  en  sept  manuscrits  de  saint  Vincent  de  Paul, 


six  plans  dé  discours  et  une  lettre  écrite  au  sujet  âè  sa  captivité  en  Afri- 
que. Ces  pièces,  assez  bien  conservées,  sont  fort  curieuses. 

Lès  sérnlbns  sont  des  sermons  de  charité,  et  il  y  en  a  deux  qui  se  rappor- 
tent à  la  prédication  de  l'Œuvre  des  Enfants-Trouvés. 

L'un  des  quatre  autres  sermons,  dont  le  plan  est  très  détaillé,  a  la  Grâce 
pour  sujet. 

—  Une  collection  de  chartes  relatives  à  l'histoire  de  l'ancien  Orléanais  est 
en  vente  à  Liège. 

Ces  chartes  proviennent  de  la  Chambre  des  comptes  du  duché  d'Orléans, 
et  elles  ont  été  dispersées,  comme  beaucoup  d'autres  dépôts  précieux,  par  le 
vent  de  la  révolution. 

En  1841 ,  le  préfet  du  Loiret  soumit  au  conseil  général  le  catalogue  de  la 
collection  mise  en  vente  en  Belgique.  Le  conseil,  appréciant  l'importance 
des  pièces  qui  intéressaient  l'ancien  Orléanais,  autorisa  le  préfet  à  entrer  en 
arrangement  avec  les  détenteurs.  Le  prix  demandé  parut  tellement  exa- 
géré, que  le  préfet  dut  renoncer  à  cette  acquisition: 

Depuis,  treize  années  se  sont  écoulées  ht  ont  singulièrement  modifié  lès 
prétentions  des  possesseurs.  Ces  derniers  ont  reconnu  qu'une  collection 
aussi  considérable  ne  pouvait  être  vendue  qu'au  département  du  Loiret,  et 
que  le  prix  fixé  dans  la  demande  primitive  était  évidemment  exagéré. 

Ils  consentent  maintenant  à  vendre  4,800  documents  pour  8,000  fr,, 
au  lieu  de  30,400  qu'ils  avaient  demandés  en  1841 . 

Dans  la  dernière  session  du  conseil  général,  le  préfet  a  saisi  l'assemblée  du 
dossier  de  cette  affairé,  en  lui  exposant  combien  il  serait  à  désirer  qu'on  pût 
enrichir  encore  les  archives  d'Orléans  et  ouvrir  cette  mine  inexplorée  aux 
hommes  adonnés  à  l'étude  du  passé. 

Le  conseil  général,  considérant  gue  ces  pièces  présentent  un  intérêt  par*- 
ticutter  pour  le  département  du  Loiret  ;  qu'il  est  à  désirer  que  l'acquisition 
eA  soit  faite  pour  enrichir  les  archives  départementales  et  pour  fournir  des 
documents  nouveaux  et  inédits  aux  hommes  voués  à  l'étude  du  passé  ; 

Mais  considérant  aussi  que  le  prix  de  8,000  ft*.  est  encore  trop  élevé,  a 
invité  le  préfet  à  entrer  en  négociation  avec  les  propriétaires  de  ces  docu*- 
ménts  et  à  en  offrir  un  prix  en  rapport  avec  leur  véritable  valeur  et  compa- 
tible avec  les  ressources  du  département. 

Presse  quotidienne  FRANÇAISE.  —  Les  journaux  politiques  quotidiens 
publiés  à  Paris  au  nombre  de  dix,  se  classent  ainsi  d'après  l'ordre  de  leur 
tirage  (nombres  ronds)  ;  là  Presse,  41,000;  le  Siècle,  36,000;  le  Constitu- 
tionnel, 26,000  ;  le  Pays,  16,0(10;  la  Patrie,  15,000;  le  Journal  des  Débats, 
9,000;  l'Univers,  6,000;  l'Assemblée  nationale,  5,000;  l'Union,  4,000  ;  fa 
Gazette  de  France,  3,000  ;  —  total,  161,000  exemplaires. 

Le  tirage  de  la  Presse  était,  au  31  décembre  1853,  de  22,782;  au  31  dé- 
cembre 1854,  il  était  de  41,037,  augmentation  18,225.  Ce  tirage  de  41,000 
ex.,  accompli  en  2  heures,  de  5  à  7  h.,  s'exécute  au  moyen  de  quatre  com- 
positions roulant  simultanément  sous  quatre  presses  à  quatre  cylindres,  ti- 
rant en  moyenne  chacune  de  5>000  à  5,500  ex.  La  Pusse  fait  quatre  com- 
positions, quoique  ce  soit  pour  elle  une  augmentation  de  dépense,  par  jour, 
de  plus  de  300  fr.  et  par  an,  de  plus  de  110,000  fr. 

Presse  t>ÉRiomQUE  américaine.  —  On  trouve  dans  la  Gazette  littéraire, 
publiée  à  New-York,  par  Norton,  des  renseignements  curieux  sur  le  Lonâon 
Journal  : 

«  Çé  journal  a  atteint  la  vente  extraordinaire  de  556,000  exemplaires  par 
numéro,  fait  sans  précédent  dans  le  commerce  de  la  librairie.  L'impression 
d'un  seul  numéro  de  ce  recueil  dure  plus  d'un  mois.  Le  bénéfice  du  proprié- 
taire, M.  Sliff,  limité  au  chiffre  minime  de  8  shellings  (10  fr.)  par  mille 
ëx<emplafres,  lui  assure  cependant  un  revenu  annuel  de  42,000  liv.  riterl. 
(300,000  fr.)  » 
•  Ncfc'fÉuLfcs  Littéraires  de  la  Rtjssh:.  —  Le  Recueil  itt'attrttiitte  de  !Uis- 


-  es  — 

sie  annonce  qm«i'BnR»reur  ayant  é*é  instruit  des  dégâts  occasionnés  par 
une  bombe  qui  avait  éclaté  dans  la  bibliothèque  de  la  marine  à  Sébastopol, 
a  daigné  accorder  à  la  flotte  de  la  dier  Noire  une  somme  de  25,000  rou- 
bles argent  sur  la  trésorerie  impériale ,  pour  les  réparations  indispensables  à 
ilire  à  cette  bibliothèque. 

—  L'Académie  impériale  de  Saint-Pétersbourg  a  fait,  dans  le  mois  de  janvier 
dernier,  deux  pertes  dans  les  personnes  de  MM.  Sjœgren,  dont  nous  parie- 
rons dans  le  chapitre  suivant, et  P.-H.  Fuss,  dont  nous  avons  parlé  pag.  40. 

—  M.  Sainte-Marie  Brosset,  ancien  élève  du  lycée  d'Orléans,  et  l'un  des 
philologues  les  plus  distingués  de  l'Europe,  partit  pour  la  Russie,  il  y  a 
aix-huit  ans,  par  la  protection  de  M.  le  baron  Sylvestre  de  Sacy.  Notre 
compatriote  reçut  un  bon  accueil  à  Saint-Pétersbourg  et  ne  larda  pas  à  de- 
venir membre  de  l'Académie  de  cette  ville  :  c'est  sur  lui  qu'on  a  jeté  les 
yeux  pour  les  fonctions  de  sécréta  ire -perpétuel  de  ce  corps  savant,  restées 
vacantes  par  la  mort  de  P«-H.  Fuss,  arrivée  le  22  janvier  dernier.  Cette  no- 
mination est  très  remarquable  dans  les  circonstances  actuelles.  La  «  Litté- 
rature française  contemporaine  »  a  donné  la  liste  des  ouvrages  publiés  en 
France  par  M.  Brosset  ;  il  faut  y  ajouter  les  suivants,  qu'il  a  fait  paraître 
depuis  qu'il  réside  en  Russie  :  Catalogue  de  la  bibliothèque  d'Elchmiazin, 
en  français  et  en  russe.  St-Pétersbourg,  1840,  in-8;  —  Monographie  des 
monnaies  arméniennes.  Ibid.,  1840,  in-4  avec  deux  planches  ;  —  Notice 
lue  à  l'Académie  impér.  des  sciences  de  St-Pétersbourg,  sur  les  manuscrits 
en  langue  géorgienne  acquis  par  l'Académie.  Impr.  dans  le  recueil  de  ce 
corps  savant,  et  réimpr.  dans  le  journal  «  l'Institut,  »  de  Paris,  en  décem- 
bre 184 1  ;  —  Rapport  sur  l'ouvrage  intitulé  :  Noumissmatitche3kié  Facty 
Grouzinskago  Tsarstva,  et  Revue  de  numismatique  géorgienne.  Ibid.,  1847, 
gr.  in-8  de  88  pag.,  avec  une  -planche  rn-4,  lithogr.;  —  Rapports  sur  un 
voyage  archéologique  dans  la  uéorgie  et  dans  V Arménie,  exécuté  en  1847  • 
48.  Ibid.,  1849-51,  3  livraisons  gr.  in-8  de  xij-151,  304  et  364  pag.,  avec 
un  Atlas  de  45  planches  lithogr.  ;  —  Histoire  delà  Géorgie  depuis  l'anti- 
quité jusqu'au  XIX«  siècle,  publiée  en  géorgien  par  M.  Brosset. ibid.,  1849, 
imp.-4  de  484  pag.  ;  ~  La  même  Histoire,  traduite  du  géorgien,  par  son  édi- 
teur. Ibid.,  1849,  imp.-4  de<69*  pag.  ;  —  Description  ^eograpkiaue  de  la 
Géorgie,  publiée  d'après  l'original  autographe  de  Vakhoucht.  Géorgien  et 
français.  Ibid.,  1842,  gr.  in-4.  — Plusieurs  Mémoires  dans  le  recueil  de  l'A- 
cadémie dont  il  est  membre. 

Pseudonymes. —  Un  pseudonyme  témérairt*  —  Le  gouvernement  français 
vient  de  provoquer  devant  les  tribunaux  belges  des  poursuites  contre  une 
brochure  publiée  récemment  à  Bruxelles  et  intitulée  :  De  la  Conduite  de  la 
guerre  d'Orient;  Expédition  de  Crimée;  Mémoire  adressé  au  gouvernement 
de  S.  M.  l'Empereur  Napoléon  III,  par  un  officier  général. 

Nous  n'avons  pas  besoin  cfanîrmer  que  ce  mémoire  n'a  pas  été  adressé 
au  gouvernement  de  l'Empereur. 

Cet  écrit,  qui  tend  à  calomnier  les  chefs  de  notre  armée,  à  exagérer  nos 
difficultés  et  nos  pertes,  k  donner  confiance  à  nos  ennemis,  n'est  qu'un 
pamphlet  publié  dans  un  intérêt  russe,  et  mensongèrement  attribué  à  un 
officier  français.  (Moniteur). 

—  Un  pseudonyme  énigmatique.  —  Le  dernier  numéro  du  «  Bulletin  du 
bibliophile  »  de  M.  Techener  nous  a  rappelé  la  publication  d'un  petit  vo- 
lume imprimé  à  Londres,  qui  fait  partie  d'une  «  Bibliothèque  bibliophilo- 
facétieuse  »,  éditée  par  «les  frères  Gbbéohé.  Dans  nos  recherches  sur  les 
pseudonymes,  nous  en  avons  trouvé  de  très  singuliers,  mais  peu  du  genre 
de  construction  de  celui-là.  Le  nom  de  Gébéodé  dort  se  lire  ainsi  :  G(ustave) 
B^runet)  Ofctavcï  B^eipierre). 


—  6*- 

LETTRES  BIBLIOGRAPHIQUES. 

I. 

Monsieur,  vous  signalez  dans  votre  France  littéraire  une  édition  du  poème 
de  Népomucène  Lemercier,  les  Quatre  Métamorphoses.  Mais  il  me  semble 
que  vous  en  avez  laissé  échapper  une,  que  je  possède.  Cette  petite  épopée, 
vraiment  antique  et  païenne,  si  habilement  versifiée,  offre  malheureusement 
des  tableaux  beaucoup  trop  libres  pour  qu'on  puisse  conseiller  la  lecture  du 
volume  en  question.  (Paris,  chez  Laloy,  an  vu,  in-8  de60pag.)  Les  Quatre 
Métamorphoses  étant,  je  crois,  peu  connues  et  devenues  rares,  ne  serait-ce 
pas  faire  chose  agréable  aux  amateurs  des  vers  bien  faits,  que  d'en  détacher 
quelques  passages  où  rien  ne  blesse  la  décence  ?  Je  prends,  presque  au 
hasard,  la  description  d'une  fête  de  Bacchus  : 

Paies,  Faune  et  Priape,  Egipons  et  Bacchantes, 

Nymphes  des  eaux,  des  bois,  Satyres,  Corybantes, 

Les  flambeaux  ou  le  thyrse,  ou  la  coupe  à  la  main, 

De  leur  foule  bruyante  inondent  le  chemin. 
Les  uns  mêlent  leurs  cris  aux  chansons  phrygiennes, 

Et  la  flûte  sonore  aux  danses  lydiennes; 

D'autres  frappent  les  airs  et  les  mont  reculés 

Du  son  des  chalumeaux  à  leur  haleine  enflés. 

Le,  du  Céphise  au  loin  s'ébranle  le  rivage, 

Aux  longs  accents  aigus  que  pousse  un  cor  sauvage, 

Et  des  cercles  d'airain  sous  les  coups  résonnants, 

Le  bruit  se  fait  entendre  à  mille  échos  tonnants. 
Là,  folâtre  une  Nymphe  ;  elle  court  et  luline 

De  cent  Amours  riants  une  troupe  enfantine  ; 

Ils  trempent  tour  à  tour  leurs  flèches  dans  le  vin. 
Ici,  de  pampres  verts  se  couronne  un  Sylvain. 

Plus  loin,  en  se  roulant,  la  Ménade  enivrée 

Montre  de  doux  appas  sous  une  peau  tigrée 

Qui  revêt  son  épaule  et  flotte  au  gré  des  vents, 

Cachant  ses  ongles  d'or  en  de  longs  plis  mouvants... 

Une  Nymphe  relient  Lysippe  qu'elle  atiire  : 

Discé,  qui,  jeune  et  belle,  et  portant  le  carquois, 

Suit  tour  à  tour  Diane  ou  Vénus  dans  les  bois. 
Son  front,  coiffé  des  crins  d'un  monstre  de  Némée, 

Est  ombragé  des  dents  dont  sa  gueule  est  aimée  ; 

Et  leur  ivoire  affreux,  leurs  débris  menaçants, 

Relèvent  la  douceur  de  ses  yeux  ravissants. 

Voici  comment  Lemercier  esquisse  le  portrait  de  Ganymède  : 

Enfant  cher  à  Diane,  effroi  des  cerfs  timides. 
Qu'il  presse  de  ses  traits  et  de  son  pied  rapides  ; 
Sauvent,  tout  hors  d'haleine,  il  court  dans  les  forêts 
Qui  du  mont  phrygien  ombragent  les  sommets. 
Son  réveil  matineux  y  devança  l'Aurore, 
Et  Vesper,  dans  les  bois,  le  revoit  seul  encore. 

Plus  loin,  le  poète  nous  montre  Vulcain  transformé  en  une  bête  féroce: 
C'est  un  tigre  ;  il  s'apprête  à  dévorer  sa  proie. 
Cet  espoir  fait  briller,  aux  rayons  de  la  joie, 
L'opale  de  son  œil  farouche  et  flamboyant. 
Ses  flancs  rr  arqués  de  feux  et  son  dos  ondoyant  ; 
De  ses  ongles  aigus  la  secrète  menace, 
Son  port,  m é longe  affreux  de  douceur  et  d'audace, 
Ses  pas  souples  et  lent?,  ses  bonds  impétueux, 
Plus  prompts  que  les  replis  d'un  dragon  tortueux, 
Sa  rage  tout  à  coup  muette  ou  mugissante, 
Aux  rochers  du' Liban  vont  porter  répouvante. 

H  me  semble  qu'on  ne  fait  pas,  de  nos  jours,  beaucoup  de  vers  qui  valent 
ceux-là.  Je  m'estimerais  heureux,  s'ils  avaient  du  charme  et  de  la  nouveauté 
pour  les  lecteurs  du  Quérard.  **• 


—  65  — 

II. 

Un  de  nos  correspondants,  qui  se  qualifie  :  «  VAmi  des  livres  et  V Ennemi 
des  maniaques  qui  se  donnent  le  titre  de  Bibliophiles  »,  nous  a  adressé  une 
lettre  que  nous  regrettons  de  ne  pouvoir  reproduire,  vu  sa  longueur,  et  dans 
laquelle  il  stigmatise  tous  ces  MascariUes  qui  ont  profité  de  la  mort  de  Gé- 
rard de  Nerval  pour  se  poser.  A  les  entendre,  ils  étaient  tous  amis  de  ce 
pauvre  fou,  qu'ils  ont  laissé  mourir  de  misère  et  qui,  vivant,  ne  se  doutait 
pas  de  sa  célébrité.  Il  cite  un  témoignage  singulier  de  cette  admiration  tar- 
dive :  c'est  la  publication  dans  le  Constitutionnel  de  la  prétendue  dernière 
page  de  Gérard,  donnée  comme  une  primeur  empruntée  à  un  journal  de  pro- 
vince, primeur  qui  avait  déjà  figuré  dans  deux  feuilles  parisiennes  au  moins 
(l'Illustration  et  l'Estafette),  à  1  insu  de  cet  ami  du  défunt. 

«  Au  reste,  ajoute  notre  correspondant,  ce  fait  est  moins  curieux  que  celui 

Sue  nous  offre  le  dernier  numéro  du  BuUetin  du  Bibliophile  (de  Techener), 
até  des  mois  de  novembre  et  décembre  1854.  Ce  numéro  renferme  une  lettre 
inédite  du  père  Laire,  que  le  même  recueil  avait  déjà  publiée  au  moins  une 
fois,  dans  son  numéro  de  janvier  1851 .  Passe  encore  si  la  seconde  édition  va- 
lait mieux  que  la  première;  mais  c'est  le  contraire  qui  a  lieu.  Cette  fois  on 
ne  pourra  pas  dire  :  «  La  bonne  édition  est  celle  qui  a  la  faute  ».  Si  le  man- 
que de  matériaux  force  M,  Techener  à  réimprimer  ses  anciens  numéros,  au 
moins  devrait-il  les  prendre  pour  copie  ;  ses  abonnés  ne  perdraient  que  leur 
temps  et  leur  argent.  Si  c'est  par  inadvertance  que  cette  réimpression  a  eu 
lieu,  elle  prouve  que  M.  Techener  ne  prend  pas  la  peine  de  lire  ce  qu'il  im- 
prime. Il  pourrait  dire  comme  ce  scribe  à  qui  on  reprochait  les  fautes  de 
sa  copie  :  «  J'ai  copié  cette  lettre,  il  est  vrai,  mais  je  ne  l'ai  pas  lue  ».  En 
tout  cas,  cela  prouve  l'inconvénient  de  ces  publications  sans  critique  et  sans 
observations,  auxquelles  on  ne  croit  pas  même  devoir  ajouter  une  note. 

»  Dans  le  môme  numéro  du  Bulletin  du  Bibliophile,  il  y  aurait  lieu  àbien 
d'autres  observations.  Ainsi,  page  1056,  on  nous  dit  que  la  Bulle  datée  du 
11  des  kalendes  de  novembre  1463  pourrait  bien  avoir  été  imprimée  par  Gu- 
tenberg,  qui  faisait  usage  des  mêmes  caractères  que  Fust  et  Schœffer.  Com- 
ment un  homme  qui  se  dit  bibliophile  peut-il  écrire  de  semblables  choses  en 
1855?  Jusqu'ici  on  croyait  que  c  était,  au  contraire,  Fast  et  Schœffer  qui, 
après  avoir  dépouillé  Gutenberg,  se  servaient  de  ses  caractères  ;  mais  nous 
avons  changé  tout  cela.  M.  Bernard  a  bien  prouvé,  dans  ses  Origines  de 
l'Imprimerie,  que  la  Bulle  en  question  avait  été  imprimée  par  Schœffer; 
mais  est-ce  <ju  un  bibliophile  est  tenu  de  connaître  un  livre  spécial  à  ses 
études,  publie  depuis  trois  ans?  » 


LA  NÉCROPOLE  LITTÉRAIRE. 

JANVIER  (Suite  et  fin).  -  FÉVRIER  (Premier  article). 

SJCEGREN  (Jean-André),  académicien  extraordinaire  de  l'Académie  im- 
périale de  Saint-Pétersbourg,  élu  en  1829,  conseiller  de  Cour,  docteur  en 
philosophie,  membre  de  la  Société  de  l'Histoire  et  des  Antiquités  russes  de 
Moscou;  de  celle  des  Amateurs  de  la  littérature  nationale  de  Kazan,  de  la 
Société  économique  de  Finlande  et  de  celle  des  Antiquaires  du  Nord ,  de  Co- 
penhague; chevalier  de  l'Ordre  de  Sainte-Anne  de  la  3e  classe.  Sjœgren,  né 
en  Finlande,  en  1794,  est  mort  à  Saint-Pétersbourg,  le  15  janvier,  âgé  de 
soixante-quatre  ans.  On  lui  doit  de  nombreuses  et  importantes  recherches 
sur  l'histoire  ancienne  de  la  Russie  et  sur  les  divers  idiomes  qui  se  parlent 
dans  ce  vaste  empire.  Nous  ne  connaissons  de  lui  ni  aucun  écrit  en  fran^ 
çais,  ni  aucune  traduction  de  ses  ouvrages  en  notre  langue. 

Sept  jours  plus  tard ,  l'Académie  de  Saint-Pétersbourg  perdait  son  secré- 
taire perpétuel,  M.  Paul-Henri  Fuss.  (Voy.  p.  49).  - 

GUEBJN  (Paulin),  peintre  distingué,  mort  à  Paris,  le  19  janvier  1855 


Son  chef-d'œuvre,  la  Malédiction  de  Cttin,  figure  dans  la  galerie  du  Luxem- 
bourg. 

LABRUNIE  (Gérard)  (1),  connu  en  littérature  d'abord  sous  le  nom  de 
Gérard  (de  1827  à  1842)»  ensuite  sous  celui  de  Gérard  de  Nerval,  l'un  des 
osprits  les  plus  fins,  les  plus  charmante  et  les  plus  distingués  do  notre  temps  ; 
1  écrivain  le  plus  vraiment  naïf  et  l'un  des  plus  franchement  originaux  de  ce 
siècle,  que  là  camaraderie  néanmoins  a  élevé  trop  haut,  après  qu'il  a  eu 
fermé  l'œil,  pour  que  la  postérité  n'ait  pas  beaucoup  à  en  rabattre.  Tel  bio- 
graphe a  avancé  cette  prophétie  :  «  Qu'il  ne  restera  plus  rien  à  la  fin  dm 
»  siècle ,  si  ce  n'est  les  romans  expurgés  de  Balzac ,  deux  ou  trois  volumes 
»  de  madame Sand,  et  les  livres  de  Gérard  de  Nerval  ».  Tel  autre,  a  dit  que 
«  la  postérité  placera  le  nom  de  cet  écrivain  entre  celui  de  Sterne  et  de  Xa- 
*  vier  de  Maistre  *.Aspetame,  e  vedremo.  Gérard Labru nie  est  né  d'un  père, 
alors  officier  de  l' Empire ,  le  21  mai  1808 ,  à  Paris ,  dans  une  des  rues  oui 
avoisineat  le  Palais-Royal  ;  il  passa  son  enfance  chez  un  de  sesoncles,  qui  habi- 
tait les  riantes  campagnes  d'Ermenonville.  C'est-là,  qu'encore  enfant,  Gérard 
rencontra  une  jeune  fille,  Adrienne,  dont  le  souvenir  eut  une  si  fatale  influence 
sur  l'existence  du  futur  écrivain, etqui  produisit  plus  tard  chez  lui  de  fréquentes 
hallucinations.  Gérard  fit  ses  études  au  collège  Ghariemagne.  Terminées,  on 
le  plaça  dans  une  imprimerie^  ce  qui  est  établi  par  une  réponse  à  M.  Aug. 
Bernard ,  auteur  de  l'ouvrage  intitulé  :  De  V Origine  et  des  débuts  de  l'Im~ 
primerie  en  Europe  (Paris,  1853,2  vol.  in-8)qui  avait  censuré  Gérard  dans  «  le 
National  »,  au  sujet  de  son  «  Imagier  de  Earieca  *  Gérard  répondit,  dans  son 
feuilleton  des  «  Faux  Sauniers  »  imprimé  dans  le  môme  journal,  qu'en  lait 
d'histoire  de  l'imprimerie ,  M.  Aug»  Bernard ,  étant  correcteur  (à  l'Impri- 
merie imper.),  avait  deux  degrés  de  plus  aue  lui  pour  être  juge  compétent 
du  sujet,  attendu  que  lui  n'avait  pas  été  plus  loin  qu'apprenti  compositeur* 
L'amour  des  lettres  conduisit  Gérard  à  renoncer  à  la  typographie,  et,  vers 
1826,  il  débuta  dans  la  littérature ,  non  comme  commerçant.,  mais  commft 
cultivateur*  A  l'exemple  de  beaucoup  de  ses  collègues,  Gérard  sema  des 
feuilletons  pour  récolter  plus  tard  des  livres.  Gérard  Lafcruaie  a  participée 
la  rédaction  des  journaux,  recueils  et  revues  que  nous  allons  énumérer*  et 
ses  principaux  articles  ont  constitué,  avec  le  temps,  des  volumes,  ou  parties 
d'ouvrages:  leVert-V ert ,  le  Figaro,  le  Corsaire,  le  Mercure,  sous  la  direction 
du  bibliophile  Jacob  £Paul  Lacroix]  (1828),  la  Sylphide,  le  Cabinet  de  lecture, 
la  Revue  de  Paris,  la  Presse,  où,  outre  la  critique  dramatique,  il  * 
fourni  quelques  autres  feuilletons  qui  ne  paraissent  pas  avoir  été  reproduits^ 
tels  que  les  deux  Rendez-Vous,  proverbe;  la  France  littéraire,  de  Cn.  Ifalo;. 
le  Garde  national,  la  Charte  de  1830  et  le  Messager,  pour  lesquels  deux  der- 
niers journaux  il  fit  les  articles  de  théâtre  (le  Messager  renferme  de  lui ,  en 
outre,  le  Fort  de  Bitthéj;  te  Commerce,  h  €onstitutaoimel ,  l'Artiste,  depuis 
la  direction  de  M.  Aïs.  ftoussayfc  ;  les  Prismes,  des  Français  peints  par  eux- 
mêmes,  pour  lesquels  il  *  écrit  les  Banquets  éPnncitns  écoliers;  la  Revue 
comique,  le  «  Journal»  de  M.  Alnh.  Karr  (1848-49),  la  nouvelle  Revue  de  Pa- 
ris, etc.,  etc. ,  etc.  L'esprit  maladif  de  Gérard  Ta  porté  à  entreprendre  plus 
d'une  course  lointaine,  aussi,  un  de  ses  biographes  l'a-t-il  surnommé  <  le  su- 
blime et  poétique  Huif  errant  de  la  littérature  contemporaine  » .  De  toutes 
ses  courses  vagabondes ,  il  nous  reste  quelques  bons  fragments.  —  Ce  char* 
mant  écrivain  a  été  trouvé  le  26  janvier,  pendu  rue  de  la  Lanterne,  à  Paris, 
Cette  triste  iin  était-elle  la  suite  d'une  nouvelle  hallucination  ou  de  la  mi- 
sère, ou  d'un  crime?  Cela  est  resté  un  mystère.  —  «  Gérard  h  était  pas  de 
ce  monde  ;  il  vivait  dans  des  régions  idéales^  il  ne  touchait  à  la  terre  que 
pour  aimer  ses  amis  ,  se  faire  aimer  d'eux  par  les  qualités  les  plus  aimables. 
En  dehors  de  ces  relations,  il  caressait  ses  chimères ,  il  évoquait  les  doux 
et  chers  lanternes  de  son  imagination  ;  il  écrivait  sous  la  dictée  de  je  ne  sais 


(1)  Ainsi  oue  le  »  roave  l'un  «le»  premiers  ouvrages  de  cet  écrivain  [Napoèton 
&ftefH^r,^^ne^wrtibmffatnttff  :6Ér«W>1 


et  la  fronce 


-  67  — 

quel  ange  invisible.  Il  ne  tenait  à  rien  des  choses  d'ici-bas.  Son  talent,  sa 
position  pouvaient  lui  assurer  an  bien-être  dont  il  ne  semblait  prendre  nul 
sfouci.  il  est  mort  en  plein  rèvô  ».  Les  obsèques  de  Gérard  LâDrunie  ont 
eu  lieu  le  30  janvier,  en  l'église  métropolitaine  de  Notre-Dame,  et  M.  Fran* 
cis  Wey,  président  de  la  Société  des  gens  de  lettres,  à  laquelle  Gérard  ap- 
partenait» a  prononcé  sur  sa  tombe  un  discours  très-touchant,  qui  a  été 
imprime  dans  le  «  Mousquetaire  »  du  1er  février.  La  Société  des  gens  de  let- 
tres a  acquis  un  terrain  à  perpétuité  sur  lequel  sera  placée  une  pierre  tu- 
mulaire  portant  cette  inscription  : 

A  GÉRAfcD  DE  NERVAL, 
LA  SOCIÉTÉ  DES  GENS  DE   LETTRES. 

Tout  a  été  dit  sur  Gérard  Labrunie,  quelques  jours  après  sa  mort;  seule- 
ment, ses  apologistes  n'ont  point  rappelé  fidèlement  ses  titres  littéraires*  et 
c'est  à  nous,  bibliographe,  que  celte  tâche  est  dévolue.  Nous  connaissons  du 
cet  écrivain  : 

I.  Poésies. 

i.  Souvenirs  de  nos  gloires....  ' 

Cité  par  M.  Eugène  de  Mirecourt  dans  sa  «  Biographie  de  Gérard  de 
Nerval  »,  1854,  p.  25. 

IL  Napoléon  et  la  France  guerrière,    élégies  nationales;  par  Gérard 

L Paris,  Ladvocat,  1826,  in-8  de  32  pag.  —  Sec.  édition  (sous  le  titre 

de  la  France  guerrière,  élégies  nationales,  par  Gérard),  corr.  et  augmentée 
de  pièces  nouvelles.  (Première  livraison)»  Paris,  Touquet,  1827,  in-8  de  32  pag. 

III.  Mort  (la)  de  Talma,  élégie  nationale;  par  Gérard.  Paris,  Touquet, 
1826,  in-8  de  4  pag. 

IV.  Napoléon  et  Talma,  élégies  nationales  nouvelles.  (Envers  libres).  Pa- 
ris, Touquet,  1826,  in-12  de  12  pag. 

V.  Élégies  nationales  et  Satires  politiques;  par  Gérard.  Sec.  édition  (de 
la  Franrt  guerrière,  et  première  ■des  Satires  politiques).  Paris,  impr.  de 
David,  1827,  in-8  de  136  pag. 

On  retrouve  dans  ce  volume  la  comédie  satirique  :  Monsieur  Dentscourt  , 
ou  h  Cuisinier  dun  grand  homme.  (Voy.  te  no  xiï). 

Il  a  été  ïaft,  dans  la  même  année,  un  nouveau  frontispice  pour  ce  vo- 
lume, portant  :  seconde  édition;  radis  il  n'y  en  a  eu  qu'une  seuie. 

VL  Couronnepoèikfue  de  éeranger,  recueillie  par  Gérard.  Paris,  Chau- 
mfcrot  jeune,  1828,  itt-32  de  144  pag. 

Vil.  Peuple  {le),  ode.  Paris,  1830,  in-8. 

Opuscule  que  nous  ne  connaissons  que  par  1a  citation  qu'«n  font  les  au- 
teurs de  la  «  Littérature  française  contemporaine  ». 

VI Iî.  Poésies  allemandes.  Ktopsiook,  ùœthe,  Schiller,  Bitrger.  Morceaux 
choisis  et  traduits  par  Gérard.  Paris,  me  Fércm,  28  ;  Méquignon-HaTOrd  ; 
Bricon,  1890,  in*l8. 

Béimprimées  avec  ra  troisième  édition  du  Faust,  de  Goethe,  traduit  par  le 
même.  Voy*  le  n<>  XIV. 

ÏX.  Choix  ée  Poésies  de  fimsard,  Dubellay,  Bai'f,  Belkm,  Dubartos, 
Chassignet,  Desportes,  Bégnier  ;  précédé  d'une  Introduction,  par  Gérard. 
Paris,  mêmes  adresses,  1890,  in-18. 

Ces  deux  volumes  font  partie  d'une  «  Bibliothèque  choisie  »,  publiée  par 
M.  Laurentie. 

X.  Nos  Adieux  à  la  Chambre  des  Députés  de  Van  1830,  m  Àlte£~vous- 
en,  vieux  mandataires.  (Couplets);  par  te  père  Gérard,  patriote  de  1789, 
ancien  décoré  de  la  prise  de  la  Bastille.  Paris,  les  îîbr.  dti  Patets-Royal, 
183l,ïn-12de24pag. 

XL  Lénore,  'poème  et  Buryer,  tradtnit  en  *ers,  wïs  en  musique  (à<cnja- 
*re  parties,  avefc  récitatif  fet  chœurs);  par  fi.  Wonpou.  Paris,  Utissonnier, 
C8$5,  gr.  in-4. 

Gérard  a  fourni  <***  pièces  to  to*  à  <J*vers  reçu***,  et  wmmétnent  «n 


«  Mercure  »,  après  1828  (et  quelques  traductions  de  poésies  allemandes). 
En  1830,  il  composa  des  Strophes  de  circonstance,  et  une  Ode  qu'il  dédia 
aux  Polonais,  que  M.  Eug.  de  Mirecourt  se  souvient  d'avoir  lue  au  collège . 
il  lui  a  été  impossible  de  retrouver  ni  les  unes,  ni  l'autre. 

Théâtre. 

XII.  Monsieur  Dentscourt,  ouïe  Cuisinier  d'un  grand  homme,  tableau  po- 
litique à  propos  de  lentilles;  par  M.  Beuglant,  poète,  ami  politique  de  Ca- 
det Roussel,  auteur  de  la  fameuse  complainte  sur  la  mort  du  droit  d'aî- 
nesse. Paris,  Touquet,  1826,  in-32  de  32  pas;. 

.  La  Complainte  sur  le  droit  d'aînesse,  publiée  dans  la  même  année,  avait 
Félix  Bodin  pour  auteur. 

XIII.  Académie  (f),  ou  les  Membres  introuvables,  comédie  satirique  en 
vers  ;  par  Gérard.  Paris,  Touquet,  1826,  in-8  de  52  pag.  —  Autre  édition. 
Ibid.,  1826,  in-8  de  44  pag. 

Trois  académiciens  de  l'époque  étaient  au  nombre  des  personnages. 

XIV.  Faust,  tragédie  de  Goethe,  nouvelle  traduction  complète  en  prose  et 
en  vers;  par  Gérard.  Paris,  Dondey-Dupré,  1827,  1835,  in-18. 

M.  Berlioz  a  emprunté  des  fragments  de  cette  traduction  pour  son  opéra 
de  la  «  Damnation  de  Faust  »,  et  il  a  eu  soin  de  les  guillemeter  dans  son  li- 
vret. 

—  Le  même,  suivi  du  second  Faust.  Choix  de  ballades  et  de  poésies  de 
Gœthe,  Schiller,  Burger,  Klopstock,  Schubert,  Kcerner,  Uhland,  etc.  Paris, 
Ch.  Gosselin,  1840,  in-18,  form.  angl. 

Voy.  le  no  VIII. 

Le  second  Faust  n'avait  pas  encore  été  traduit.  M.  Gérard  n'a  pas  osé  en 
donner  une  traduction  complète  ;  il  a  pensé  qu'une  analyse,  accompagnée 
de  trois  ou  quatre  principales  scènes,  en  ferait  suffisamment  comprendre  la 
marche  logique.  Dans  cette  seconde  partie,  Gœthe  est  tout  à  fait  sorti  des 
limites  de  la  réalité  humaine  ;  il  a  voulu  créer  une  sorte  de  vraisemblance 
fantastique  aux  yeux  mêmes  de  l'imagination,  et  pour  ainsi  dire  personni- 
fier et  mettre  en  scène  l'immortalité  de  l'âme. 

La  traduction  de  Gérard  est  d'une  rare  élégance  et  d'une  fidélité  scru- 
puleuse. Il  n'a  pas  cherché  à  inventer  un  sens  nouveau  aux  phrases  trop 
abstraites  de  l'original  ;  il  ne  s'est  pas  soucié,  comme  certains  de  ses  confrè- 
res, de  refaire  Gœthe  quand  la  pensée  du  célèbre  écrivain  lui  semblait  dou- 
t3use  ou  inintelligible.  C'est  ce  louable  motif  qui  l'a  engagé  à  analyser  les 
scènes  du  second  Faust,  qu'une  traduction  littérale  eût  laissées  obscures  et 
qu'une  traduction  libre  eût*  dénaturées.  Gérard,  qui  avait  une  connais- 
sance approfondie  de  la  littérature  tudesque  et  qui  a  fréquenté,  dans  ses 
voyages,  les  meilleurs  écrivains  de  l'Allemagne,  n'a  pas  oublié  d'enrichir 
son  ouvrage  d'une  excellente  Introduction  critique  et  d'un  Choix  des  plus 
célèbres  ballades,  odes,  etc.,  de  Schiller,  Burger,  Uhland,  Kœrner  et  Schu- 
bert, bouquet  de  fleurs  poétiques  qui  couronne  à  merveille  ce  vieux  sombre 
monument  littéraire,  le  Faust  de  Goethe. 

La  traduction  du  second  Faust  par  Gérard  est  bien  différente  de  celle 
due  à  M.  Henri  Blaze,  ainsi  que  le  prouve  la  réclamation  suivante,  imprimée 
dans  le  feuilleton  de  la  «  Bibliographie  de  la  France  »  du  11  juillet  1840: 

M.  Charles  Gosselin,  libraire,  annonce,  dans  les  journaux,  une  traduction 
des  Deux  Faost  de  Goethe,  par  M.  Gérard.  Je  dois  prévenir  la  librairie 
que  cette  traduction  n'a  de  commun  que  le  titre  avec  celle  de  M.  Henri 
Blaze,  que  j'annonce  depuis  longtemps  dans  ma  Bibliothèque,  et  qui  va  pa- 
raître le  quinze  de  ce  mois. 

Je  vais  poursuivre,  devant  les  tribunaux,  M.  Charles  Gosselin,  pour  avoir 
usurpé  le  titre  des  Deux  Faust,  qui  est  ma  propriété,  car  il  n'existe  pas 
dans  l'original,  et  je  ne  l'ai  établi  dans  cette  forme  que  pour  marquer  la 
distinction  bien  tranchée  qui  existe  entre  la  traduction  de  M.  Henri  Blaze, 
qui  est  complète,  et  les  précédentes,  lesquelles  ne  contiennent  que  l'épisode 


de  Marguerite.  Le  procédé  de  M.  Charles  Gosselinest  d'autant  plus  blâmable* 
<|ue  ce  titre  ne  convient  pas  à  la  traduction  qu'il  annonce,  car  cette  traduc- 
tion ne  contient  que  trois  scènes  du  second  Faust,  qui  en  a  trente.  Je 
dois  ajouter  que  M.  Gosselin  a  publié  sa  traduction  dans  le  format  de  ma 
Bibliothèque,  et  presque  avec  les  même  dispositions  de  détail  que  celles  que 
j'ai  adoptées  depuis  longtemps,  dispositions  dont  l'ensemble  forme  le  cachet 
de  mes  publications,  et  qu'il  eût  été  de  bon  goût  et  de  bonne  délicatesse  de 
ne  point  chercher  à  imiter. 

Paris,  10  juillet  1840.  Charpentier. 

XV.  Piquillo,  opéra-comique  en  3  actes  (en  prose);  par  M.  Alex.  Dumas 
(et  M.  Gérard  Labrunie),  musique  de  M.  H.  Monpou.  Représenté  sur  le 
théâtre  de  l'Opéra-Comique,  le  31  octobre  1837.  Paris,  Marchant,  1837,  in-8 
de  84  pag.,  à  longues  lignes,  et  grand  in-8  à  deux  colonnes. 

XVI.  Alchimiste  (f  ),  drame  en  5  actes,  en  vers,  par  Alexandre  Dumas 
(et  MM.  Gérard  Labrunie  et  Cordellier  Delanoue).  Représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Porte-Saint-Martin,  le  10  avril  1839.  Paris,  Dumont,  1839,  in-8  de 
176  pag.,  à  longues  lignes;  Paris,  Marchant,  1839,  gr.  in-8  de  32  p.  à  2  col. 

C'est  une  imitation  du  «  Fashio  »  de  l'Anglais  Milman,  qui  venait  d'être 
traduit  par  M.  Jules  Belinpour  le  «  Théâtre  européen  ». 

XVII.  Léo  Burckart,  drame  en  5  actes  et  en  prose,  précédé  d'un  prologue, 
par  M.  Gérard  (et  M.  Alexandre  Dumas),  accompagné  de  Mémoires  et  de 
Documents  inédits  sur  les  sociétés  secrètes  de  l'Allemagne.  Paris,  Barba, 
Desessarts,  Brockhaus  et  Avenarius,  1839,  in-8  de  310  pag. 

«  Les  deux  amis  trouvèrent  le  sujet  de  ce  drame  pendant  une  excursion 
en  Allemagne  :  il  fut  fait,  joué  et  oublié  comme  tant  d'autres.  «  Léo  Bur- 
ckart »  !  que  la  terre  té  soit  légère,  ainsi  que  le  fut  la  recette  du  théâtre  où 
tu  fus  représenté  (1)  ». 

Ce  drame  fut  représenté  pour  la  première  fois  sur  le  théâtre  de  la  Porte- 
Saint-Martin,  le  16  avril  1839,  sous  le  titre  de  «  Léo  Burckart,  ou  une  Con- 
spiration d'étudiants  ». 

La  pièce  imprimée  forme  vu  et  326  pag.,  sans  la  table.  M.  Dumas,  croyons- 
nous,  est  totalement  étranger  aux  «  Mémoires  et  Documents  »  qui  raccom- 
pagnent. 

XVIII.  Monténégrins  (les),  opéra-comique  en  3  actes,  paroles  de  M.  E.  Al- 
boize  et  Gérard...  Représenté  sur  le  théâtre  national  de  l'Opéra-Comique, 
le  31  mars  18i9.  Paris,  Michel  Levy  frères,  1849,  in-18,  format  angl. 

«  Ce  malheureux  Gérard  de  Nerval,  était  un  très-grand  partisan  du  légu- 
misme,  mais  à  la  façon  de  Pythagore.  En  1850,  les  bouchers  avaient  décidé 
que  le  cortège  du  bœuf-gras  revêtirait  les  costumes  de  l'opéra  des  Montènè- 
grins,  dont  le  poëme  était  de  Gérard.  Gérard  avait  été  invité  au  banquet, 
et  comme  il  croyait  très- fermement  à  la  transmigration  des  âmes,  il  avait,  au 
moment  de  prononcer  son  discours,  bravement  planté  son  drapeau  pytha- 
goricien sur  la  table;  au  risque  de  compromettre  sa  popularité  devant  cet 
auditoire  "prévenu,  il  s'était  efforcé  de  faire  comprendre  aux  convives  un 
peu  ébahis  que,  tous  les  animaux  étant  nécessairement  habités  par  des  âmes 
humaines,  la  mort  violente  du  bœuf,  héros  et  victime  de  la  journée,  équi- 
valait pour  lui  à  l'assassinat  de  quelque  boucher  antique;  puis  il  avait  saisi 
cette  occasion  pour  exprimer  le  vœu  qu'on  renonçât  dorénavant  à  abattre 
les  pauvres  animaux,  et  qu'on  remplaçât  à  l'avenir  le  bœuf  gras  par  le  hari- 
cot gras.  Cette  proposition  avait  été  parfaitement  accueillie,  tant  la  bouche- 
rie parisienne  est  accessible  à  tous  les  sentiments  généreux  ;  cependant  Gé- 
rard avait  fini  par  croire  qu'il  y  avait  eu  quelque  confusion  dans  l'esprit  de 
ses  hôtes.  Voyant  l'année  suivante  que  la  cérémonie  du  bœuf  gras  s'accom- 

Ï)lissait  selon  le  rite  accoutumé,   les  bouchers,  disait-il,  auront  cru  que  je 
eur  proposais  d'engraisser  des  haricots  de  mouton  (2)  ». 

(i)  Plutarque  drolatique,  de  F.  Lhéritier  (de  l'Ain). 

(9)  Edm.  Teiier,  Chron.  hebdom.  du  «  Siècle  »,  du  18  février  1885. 


-70- 

,  3ÇIX.  C1mitfid'i»frnt*  (W),  drame  sa  ver*  en  5  aot<$  et  7  tableaux.  Tra- 
duction au  drame  indien  du  roi  Soudraka,  par  MM.  Méry  et  Gérard  dç 
Nerval.  Représenté  sur  le  théâtre  national  de  l'Odéon,  le  13  mai  1850,  in-18f 
format  anglais, 

XX.  Imagier  de  Harlem  (V),  ou  la  Découverte  de  l'Imprimerie,  drame 
légende  à  grand  spectacle,  eu  5  aptes  et  10  tableaux,  eu  prose  et  en  vers,  de 
MM.  Méry,  Gérard  de  Nerval  et  Bernard  Lopez,,.,,  Représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Porte-Saint-Martin,  le  27  décembre  1851.  Paris,  boulevart  Saini-Mar^ 
tin,  12,  185*2,  in-18,  format  anglais,  et  Paris,  même  adresse,  1852,  in-16. 

Pauvre  pièce  sous  le  rapport  du  sujet  :  elle  est  contraire  aux  idées  reçues 
sur  la  découverte  de  PImprimerie,  et,  comme  poètes,  les  auteurs  se  sont 
permis  trop  de  licences  d'anachronismçs. 

Gérard  avait  composé  quelques  autres  pièces.  M.  Eug.  de  Mirecourt  parle 
lo  d'une  charmante  petite  comédie  en  3acteset  en  vers,  Tartuffe  chez  Molière, 
qui,  dit-il,  a  été  jouée,  mais  qui  ne  paraît  pas  avoir  été  imprimée;  2o  d'une 
autre  comédie  en  vers,  fort  originale,  le  Ptince  des  sots,  que  le  comité  de 
lecture  del'Odéon  avait  reçu  avec  acclamations,  mais  que  Haref,  alors  adminis- 
trateur de  ce  théâtre,  jeta  "au  fond  d'un  carton;  3o  enfin,  en  société  avec 
M.  Alexandre  Dumas,  un  opéra-comique  intitulé  la  Reine  de  Saba,  dans  le- 
quel il  y  avait  un  rôle  superbe  pour  la  malheureuse  passion  de  Gérard,  son 
Adrienne,  sa  diva.  Meyerbeer  devait  en  faire  la  musique.  L'illustre  composi- 
teur s'étant  brouillé  avec  M.  A.  Dumas,  Gérard  reprit  son  manuscrit  des 
mains  de  celui-ci.  Il  en  fit  par  la  suite  un  de  ses  plus  jolis  contes,  pour  ne 
rien  perdre  de  son  travail. 

II(.  Contes  et  Nouvelles* 

XXI.  Main  de  gloire  (la).  Conte.  —  Impr.  dans  le  «  Cabinet  de  lec- 
ture», en  1830. 

Conte  comique  du  plus  désopilant  effet. 

XXÏI.  Amours  de  Vienne  (les).  Nouvelle*  —  Imprimé  dans  l'ancienne 
«  Revue  de  Paris  »,  en  1840,  et  réimprimé  en  tête  au  Voyage  en  OrienU 
édition  de  Charpentier,  tom.  I,  pp.  29  et  suivante. 

De  1839  à  1840,  Gérard  était  en  Autriche.  Les  médecins  lui  avaient  dit  : 
«  Tâchçz  d'aimer  le  plus  de  femmes  possibles  :  il  n'y  a  que  ce  moyen  de 
»  vous  guérir  ».  Gérard  obéissait,  uniquement  par  déférence  aux  prescrip- 
tions  de  la  Faculté.  Eug.  de  Mirecourt. 

XXIII.  Nuits  du  Bamazan  (les),  Paris,  de  l'imp.  de  Prost,  1850,  in-fol, 
de  12  pag.  à  4  colonnes. 

Quatorze  feuilletons  publiés  par  le  journal  «  le  National  »,  en  1849. 

XXIV.  Faux  sauniers  (les).  Histoire  de  l'abbé  de  Bucquoy,  Paris,  de 
Timpr.  de  Prost,  1851,  in-4  de  48  pag. 

Feuilletons  du  «  National  » . 

XXV.  Illuminés  (les),  récits  et  portraits.  Angers,  Cosnier  et  Lachèze; 
et  Paris,  Victor  Lecou,  1852,  in-12  format  angl. 

Le  faux  titre  (Je  ce  volume  porte  ;  les  Illuminés,  ou  les  Précurseurs  .du 
Socialisme, 

On  trouve  dans  le  volume  :  Le  roi  de  Bicôtre  (Raoul  Spifame),  (impr.  d'a- 
borddans  «  la  Presse  »),— l'Histoire  de  l'abbé  de  Bucquoy ,— les  Confidences  de 
Nicolas  (Restif  de  la  Bretonne),  —  Jacques  Cazotte,  —  Cagliostro,  —  Quin- 
tus  Auoler. 

XXVI.  Contes  et  Facéties.  Paris,  Giraud  et  Dagneau,  1852,  in-18. 
Volume  faisant  partie  d'une  «  Bibliothèque  elzévirienne  ». 

XXVII.  Petits  châteaux  de  Bohème,  Prose  et  poésie.  Paris,  Eugène  Di- 
dier, 1853,  in-18  de  96  pag. 

.  C'est  un  coquet  petit  volume  de  fantaisie,  prose  et  vers,  qui  respire  un 
frais  parfum  de  poésie,  et  qui  brille  par  les  qualités  de  style  fainiu$r$6  à 
l'auteur. 


r.Hr 

XXVUL  tmâ  (kSooa(la),  Ugead*  du  compagnonnage  racontée  à  Cow- 

tantinople. 
Impr.  en  feuilletons  dam  le  journal  «  le  Pays  »,  à  partir  du  27  août  1853. 

XXIX.  Sylvie^  nouvelle.  —  Impr.  dans  la  «  Revue  des  Deux-Mondes  », 
en  1853. 

Souvenirs  de  jeunesse  de  l'auteur,  et  dans  lesquels  on  trouve  de  précieux 
détails  biographiques.  «  On  y  trouve  quelque  chose  de  la  mélancolie  douce 
et  mystérieuse  des  Mémoires  de  Gœthe  ». 

Cette  nouvelle  a  été  réimprimée  l'année  suivante  dans  les  Filles  du  feu, 
de  l'auteur,  et  réimprimée  séparément  dans  les  Romans-Mignature.  Paris, 
Hartinon,  1855,  in-32  avec  figures. 

XXX.  Filles  du  feu  {les).  Nouvelles.  Paris,  Giraud,  1854,  gros  in-18 
de  360  pag. 

Sept  nouvelles,  «  sept  perles  dans  un  même  écrin  »,  dit  M.  Eug.  de  Mi- 
recourt.  Ces  nouvelles,  oui  avaient  déjà  été  imprimées,  sont  intitulées  : 
Sylvie,  —  Angélique,  —  Jemmy,  —  Octavie,  —  Isis,  —  Emilie,  —  Gorilla. 

XXXI.  Aurélia,  ou  le  Rêve  et  la  Vie.—  Impr.  dans  la  «  Revue  de  Paris  », 
1«  janvier  et  15  février  1855. 

«  Cette  étude  psychologique  de  ses  propres  sensations,  entreprise  par  ce 
charmant  esprit  et  poursuivie  jusqu'à  son  dernier  jour,  emprunte  à  la  fin 
mystérieuse  de  l'auteur  ua  surcroît  d'intérêt  douloureux  et  sinistre  qui  rend 
plus  vives  et  plus  pénétrantes  ces  pages  éloquentes,  dont  les  dernières  furent 
trouvées  sur  Gérard  après  sa  mort  », 

IV.  Critique. 

XXXII.  Monde  dramatique  (le).  Revue  des  spectacles  anciens  et  moder- 
nes. (Fondée  et  rédigée,  en  chef,  par  Gérard  Labrunie.)  Paris,  rue  des  FiU 
les-du-Calvaire-St-Thomas;  Camuseaux,  1835-41,  7  ann.  formant  10  vol. 
gr.  in-8  avec  gravures. 

XXXIII.  Littérature  allemande.—  Les  poésies  de  Henri  Heine.— Impr.  dans 
la  «  Revue  des  Deux-Mondes  »,  15  juillet  et  15  septembre  1848. 

V.  Voyages. 

XXXIV.  Excursions  sur  les  bords  du  Rhin;  par  Alex.  Dumas  (et  Gérard 
Labrunie).  Paris,  Dumont,  1841-42,  3  vol.  in-8. 

XXXV.  Voyage  en  Belgique.  —  Imprimé  en  feuilletons  dans  le  journal 
«  la  Presse  »,  en  1844,  et  réimprimé  dans  le  volume  intitulé  :  Lorely. 

XXXVI.  Voyage  en  Grèce.  —  Imprimé  dans  *  l'Artiste  »,  en  1844. 

XXXVII.  Scènes  de  la  Vie  orientale.  Tome  Ier.  Les  Femmes  du  Caire. 
Paris,  Sartorius,  1848,  1  vol.  —  Tome  IL  Les  Femmes  du  Liban.  Paris, 
Souverain,  1850,  1  vol.  En  tout  2  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage  a  d'abord  paru  dans  la  «Revue  des  Deux-Mondes»,  du 
1er  mai  1846,  au  15  octobre  1847,  et  voici  dans  quel  ordre  de  chapitres  ii  y 
a  été  inséré  :  Scènes  de  la  Vie  orientale.  I.  Les  Femmes  du  Caire,  Ie'  mai 
1846.  —  H.  Les  Esclaves,  1er  juillet  1846.  —  III.  Le  Harem,  15  septembre 
1846.  —  IV.  Le  Gange  du  Nil,  15  décembre  1846.  —  V.  La  Santa  Barbara, 
15  février  1847.  — -  VI.  Les  Maronites,  un  prince  du  Liban,  15  mai  1847.  — 
VIL  Les  Druses,  le  kalife  Hakem,  15  août  1847.  —  VIII.  L'Anti-Liban, 
15  octobre  1847. 

—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  :  Voyage  en  Orient.  3*  édition,  revue, 
corrigée  et  augmentée.  Paris,  Charpentier,  1851,  2  vol.  in-12,  format  angl. 

On  a  réimprimé  Les  Amours  de  Vienne  en  tète  de  cette  édition. 

a  Le  Voyage  en  Orient  est  un  des  plus  beaux  livres  de  littérature  mo- 
derne ». 

«  Une  vérité  de  récit  sans  exagération,  sans  emphase;  une  peinture  à  la 
fpig  naïve,  colorée,  saisissante;  un  charme  de  détails  nouveau;  une  poésie 
douce  et  soutenue;  de  gracieuses  descriptions,  mesurées  avec  l'économie  la 
plus  sage;  foute  une  histoire,  en  un  mot,  dite  avec  candeur,  a  l'ombre  des 


-72- 

palmiers,  au  rayonnement  de  ce  magnifique  soleil  qui  dore  le  berceau  du 
monde  :  voilà  l'œuvre  de  Gérard  de  Nerval  (1)  ». 
Les  Amours  de  Vienne  renferment,  a-t-on  dit,  des  pages  impérissables. 

XXXVIII.  Lorely,  souvenirs  du  Rhin.  Paris,  Giraud  et  Dagneau,  1852, 
in-18,  format  anglais. 

On  trouve  dans  ce  volume  :  Lorely  ou  Loreley,  la  Fée  du  Rhin  ;  —  A  Ju- 
les Janin;  —  Sensations  d'un  voyageur  enthousiaste  (impr.  d'abord  dans 
«  l'Artiste  »);  — Souvenir  de  Thurinee; — Scènes  delà  vie  flamande;  —  Léo 
Burckart; — Rhin  et  Flandres;  — Collection  de  la  Bibliothèque  de  fantaisie. 

XXXIX.  Promenades  et  Souvenirs.  —  Imprimés  dans  «  l'Illustration  »  à  la 
fin  de  décembre  1854,  au  commencement  de  janvier  1855  (no«  618  et  619)  et 
le  3  février  1855  <no  623). 

Il  parait  que  le  troisième  article,  présenté  comme  la  dernière  page  de  Gé- 
rard de  Nerval  a  été  reproduit  presqu'aussitôt  par  un  journal  de  province,  et 
que  a  le  Constitutionnel  »  l'a  reproduit  ensuite,  d'après  séjournai,  comme 
un  primeur.  D'après  l'Illustration,  l'Estafette  avait  déjà  réimprimé  cet  arti- 
cle, avant  le  journal  de  province. 

Biographes  de  Gérard  de  Nerval. 

Janin  (Jules).  Feuilleton  spécial  du  Journal  des  Débats,  du  1er  mars  1841. 
—  Dans  la  Semaine  dramatique,  du  même  journal,  du  5  février  1855. 

Mirecourt  (Eug.  de).  Les  Contemporains,  etc.  Xe  Iivr.  Gérard  de  Nerval. 
Paris,  1854,  in-18  de  96  pas.,  avec  portr.  et  fac-similé. 

Gautier  (Théoph.).  Gérard  de  Nerval.  —  Feuilleton  de  «  la  Presse  »,  no  du 
30  janvier  1855. 

fourdan  (Louis).  Court  article,  dans  «  le  Siècle  »,  du  31  janvier. 

Texier  (Edm.).  Dans  la  Chronique  hebdomadaire  du  «  Siècle  »,  du  4  févr. 

Houssaye  (Ars.).  Gérard  de  Nerval.  Dans  «  l'Artiste  »,  n°  du  4  février. 

Lecomte  (Jules).  Feuilleton  de  «  l'Indépendance  Belge  ». 

Méry.  Une  pièce  de  vers  en  l'honneur  de  Gérard  de  Nerval,  impriméedans 
«  l'Artiste  »,  no  du  11  févr. 

Karr  (Alph.).  Courte  notice,  dans  les  Bourdonnements  du  «  Siècle  »,  du 
11  février. 

Grimont  (Ferd.).  Gérard  de  Nerval.  Dans  «  la  Propriété  littéraire  et  ar- 
tistique »  15  févr.,  p.  111-13. 

PORTALIS  (le  baron  Auguste^,  né  en  1801,  était  procureur  du  Roi  en 
1823.  En  butte  aux  tracasseries  delà  Restauration,  parce  qu'il  avait  soutenu 
la  candidature  électorale  de  Lafayette,  il  donna  sa  démission.  M.  Portalis, 
son  oncle,  ministre  de  la  justice  en  1823,  le  nomma  juge  au  tribunal  de 
première  instance  de  la  Seine.  En  1830,  Dupont  (de  l'Eure)  le  fît  vice-prési- 
dent. De  1838  à  1846,  il  a  été  conseiller  à  la  Cour  royale.  Depuis  1831  jus- 
qu'en 1834,  M.  Portalis  siégea  à  la  Chambre  comme  "député  du  Var.  Il  pro- 
posa et  fit  adopter  l'abolition  de  l'anniversaire  du  21  janvier.  M.  Portalis 
échoua  aux  élections  de  1834;  les  électeurs  de  Meaux  (Seine  et  Marne)  îe 
renvoyèrent  à  la  Chambre  en  1837.  M.  Portalis  vota  pendant  toute  la  durée 
de  son  mandat  avec  une  généreuse  indépendance,  et  entre  autres  questions, 
repoussa  l'adresse  amendée  :  c'était  assez  pour  mériter  les  hostilités  du  pou- 
voir. Aussi,  la  corruption  et  les  intrigues  venant  en  aide  au  ministère,  il 
succomba  dans  le  combat  électoral  de  1842:  son  concurrent,  le  pâle  et  com- 
plaisant M.  Lebobe,  l'emporta  sur  lui  de  quelques  voix.  Lors  de  la  dernière 
révolution,  M.  Portalis  fut  nommé,  le  25  février,  procureur  général  de  la 
République,  par  ses  amis  du  «  National  »,  puis  élu,  de  nouveau,  par  le  dé- 
partement de  Seine-et-Marne,  membre  de  l'Assemblée  constituante,  dont  il 
devint  vice-président.  Chargé,  comme  procureur-général,  de  l'instruction 
judiciaire  sur  les  événements  du  15  mai,  il  sut  déployer,  à  ce  sujet,  une 

(I)  Eug.  de  Mirecourt  Biographie  de  Gérard  de  Nerval,  1854,  in-18,  p.  78. 


-73  - 

énergie  et  une  activité  qui  lai  concilièrent  les  sympathies  de  tons  les 
partisans  de  la  République  modérée.  Aussi  ne  l'a-t-on  pas  vu  sans 
regret  donner  sa  démission  à  la  suite  du  vote  de  l'Assemblée  et  de  l'attitude 
particulière  du  ministre  de  la  justice  dans  l'affaire  de  M.  Louis  Blanc.  On  se 
souvient  que  M.  Portalis  fut  en  novembre  1848,  le  rapporteur  d'une  de 
cespétitions  extravagantes  cfui caractérisent  l'époque, laquelle  demandait  qu'on 
frappât  un  impôt  sur  le  célibat.  Le  rapporteur  se  montra  favorable  à  cette 
demande.  Selon  la  doctrine  de  l'honorable  représentant,  le  célibat  est  classé 
au  nombre  des  objets  de  luxe,  et  la  propriété  de  soi-même  doit  être  consi- 
dérée comme  un  vol  fait  à  la  Société.  La  proposition  fut  accueillie  avec  sur- 
Srise  et  avec  galté  ;  on  la  trouva  plaisante,  on  en  rit»  et  l'incident  n'eut  pas 
e  suite.  M.  le  baron  Auguste  Portalis  est  mort  à  Plombières  (Gôte-d'Or), 
le  28  janvier.  Nous  connaissons  de  lui  : 

I.  À  MM.  les  électeurs  de  l'arrondissement  de  Toulon  (extra-muros), 
Auguste  Portalis,  député.  Paris,  de  l'impr.  de  F.  Di dot,  1831,  in-8  de  12  p. 

C'est  un  compte-rendu  de  la  session  de  1831. 

II.  Conversion  do  la  rente.  Opinion...  Paris,  de  l'impr.  de  Duverger, 
1838,  in-8  de  8  pag. 

III.  Illégalité  et  iniquité  du  mode  de  recensement  général  ordonné  par  le 
ministère  des  finances.  Dijon,  de  l'impr.  de  Dou illier,  1841,  in-12  de  24  p. 

IV.  Essai  sur  la  vie  et  l'administration  du  duc  de  Gctéte,  ministre  des 
finances  sous  l'Empire.  Paris,  dePimpr.  de  Duverger,  1842,  in-8  de  116  pag., 
avec  un  portr. 

V.  Liberté  de  conscience  (la)  et  le  statut  religieux.  Paris,  Thorel,  1847, 
in-8  de  576  pag. 

BARRAN  (l'abbé  Jean),  directeur  et  professeur  de  théologie  au  séminaire 
des  Missions  étrangères ,  à  Paris ,  mort  à  la  fin  de  janvier,  des  suites  d'une 
longue  maladie.  Il  est  l'auteur  d'un  ouvrage  important,  intitulé  : 

Exposition  raisonnée  des  dogmes  d*>.  la  morale  du  Christianisme,  dans  les 
entretiens  d'un  professeur  de  théologie  avec  un  docteur  en  droit.  Le  Mans, 
Richelet,  et  Pans,  Poussielgue-Rusand,  1843,  3  vol.  in-8.  —  Nouv.  édition, 
revue,  corrigée  et  augmentée.  Paris,  Poussielgue-Rusand,  et  Lyon,  Pélagaud, 
1845,  3  vol.  in-8. 

La  nouv.  édition  porte  pour  titre  :  Explication  raisonnée  des  dogmes  et  de 
la  raison  du  Christianisme 

CARETTE  (Antoine-Michel),  officier  supérieur  du  génie  en  retraite,  ancien 
élève  de  l'École  polytechnique ,  mort  à  Paris,  à  la  fin  de  janvier,  dans  sa 
quatre-vingt-troisième  année.  On  lui  doit  les  deux  ouvrages  suivants  : 

I.  Géométrie  du  compas,  traduite  de  l'italien  de  Laurent  Mascheroni.  Pa- 
ris, Duprat,  1798.  —  Seconde  édition.  Paris,  Bachelier,  1828,  in-8,  avec 
14  planches. 

Il  est  vraisemblable  que ,  sans  y  mettre  son  nom ,  Garette  a  traduit  aussi 
un  second  ouvrage  de  Mascheroni ,  publié  au  commencement  de  ce  siècle  : 
Problèmes  pour  les  arpenteurs,  avec  différentes  solutions.  Paris,  Courtier, 
an  xi  (1803),  in-8  de  117  p.,  avec  4  planches. 

II.  Notice  biographique  sur  Laurent  Mascheroni,  géomètre  italien,  mort 
à  Paris,  le  14  juillet  1800.  Paris,  Bachelier,  1828,  in-8  de  16  p. 

GRAVERAN  (Joseph-Marie),  né  à  Grozon  (Finistère),  le  16  mars  1793, 
élève  du  petit  séminaire  de  Quimper  en  1808,  ordonné  prêtre  en  1819,  pro- 
fesseur de  dogme,  chanoine  honoraire  et  curé  de  Brest  (1826),  plus  tard 
évéque  de  Quimper,  membre  de  l'Assemblée  nationale;  mort  à  Quimper,  le 
jeudi  1er  février.  Il  a  été  remplacé  dans  son  siège  par  M.  l'abbé  Sergent, 
vicaire  général  du  diocèse  de  Nevers.  M.  Graveran  a  été  le  réviseur  des 
Vies  des  saints  de  la  Bretagne  armoricaine,  par  le  F.  Albert-le-Grand  [de 
Kerigouel],  de  Morlaix,  édition  publiée  avec  des  notes  et  observations  histo- 
riques et  critiques,  par  M.  D.  L.  Miorcec  de  Kerdanet.  Brest,  Anner,  1838, 
in-4.  —  On  trouve  une  Notice  sur  cet  évêque  dans  la  «  Biographie  du  clergé 


-74- 

cûûtej»pQrain  »,  par  u&  Solitaire,  [ïahb*  Jules  Barhwir,  4'Qrtàan»],  M48, 

i£ia,  t.  iv. 

CARMANNE  (Victor),  connu  au  théâtre  et  dans  la  httératwe  sous  le  aom 
de  Canna»,  première  basse  du  théâtre  d'Amiens,  naquit  à  Liège,  le  27 
aoét  182&.  Il  fat  d'abord  employé  dans  les  bureaux  de  la  fondrie  de  canons 
de  Liège,  mais  bientôt  il  quitta  cet  établissement  pour  embrasser  la  carrière 
dramatique.  Après  avoir  joué  comme  amateur  sur  différents  théâtres  de  la 
Belgique,  il  fut  engagé,  en  qualité  de  première  basse ,  successivement  à 
Douai,  à  Nancy  et  à  Amiens.  Carman  s'est  tué  à  Mons,  le  1er  février  1855, 
dans  les  bras  de  sa  belle-sœur,  première  chanteuse  du  théâtre  de  la  Monnaie, 
et  V une  des  plus  jolies  femmes  de  Bruxelles.  Voici,  d'après  un  journal  belge, 
les  détails  de  ce  double  suicide  :  «  Un  drame  épouvantable  s'est  accompli 
hier  dans  un  hôtel  de  Mons.  M.  V.  Carman,  artiste  attaché  au  théâtre  d'À- 
ntfens,  était  venu  lundi  dernier  voir  sa  belle-soeur.  Il  devait  s'en  retourner 
mardi,  mais  il  retarda  son  départ.  Hier,  dans  la  matinée,  M*1'  Carman  a  ren- 
voyé sa  femme  de  chambre  en  lui  recommandant  de  ne  monter  que  lors- 
qu'on l'appellerait,  et  en  lui  disant  qu'elle  ferait  demander  son  dîner  lors- 
qu'elle en  aurait  besoin.  A  6  heures  1{2  du  soir,  Mme  Carman  n'avait  encore 
appelé  personne;  la  maîtresse  de  l'hôtel,  inquiète  de  ce  long  silence,  se 
rendit  à  la  chambre  occupée  par  sa  pensionnaire.  Après  divers  appels  restés 
sans  réponse,  on  fît  sauter  la  serrure.  La  chambre  avait  son  aspect  habitue); 
seulement  les  rideaux  du  lit  étaient  hermétiquement  fermés.  On  les  écarta, 
et  un  spectacle  affreux  s'offrit  à  la  vue  des  assistants.  Mme  Carman  et  son 
beau-frère  gissaient  inanimés  et  baignés  dans  leur  sang  ;  chacun  d'eux  tenait 
encore  d'une  main  roidie  le  pistolet  qui  avait  servi  à  l'accomplissement  du 
suicide  ». 

«  Les  malheureux  jeunes  gens  étaient  entrelacés,  et  avaient  dû  se  tuer  l'un 
l'autre,  à  un  signal  donné.  La  mort  a  été  instantanée,  comme  le  ptouve  la  po- 
sition des  eorps.  Mrae  Carman  était  YÔtue  d'un  peignoir  en  mousseline,  son 
beau -frère  était  en  grande  toilette  ». 

Mme  Carman  était  âgée  de  22  ans,  et  appartenait  à  uae  famille  de  Tou- 
louse. 

Victor  Carmanne  a  publié  : 

\o  Bruttis*  monologue  en  vejs,  dédié  à  M.  la  comte  Arthur  de  Lannoy. 
Liège,  Carman,  1849,  in-8  de  15  pag. 

Ce  monologue,  début  littéraire  de  l'auteur,  fut  donné  sur  le  théàtne  du 
Gymnase  de  Liège,  le  13  mai  1849. 

2o  Les  deux  Souffleurs,  critique,  en  un  acte  et  en  vers.  Liège,  Carman, 
1849,  in-8  de  26  pag. 

Carmanne  a  encore  écrit  différentes  autres  poésies  françaises  et  wallonnes, 
qui  ont  été  publiées.  TJ.  C. 

BUFOUR  (Martin-Joseph),  rédacteur  en  chef  du  Jowrnal  de  Toulouse, 
mort  le  2  février,  à  l'âge  de  cinquante-sept  ans. 

SAPIA  (le  comte  de),  ancien  fonctionnaire  de  la  Restauration,  né  le  1er  juin 
1787  à  San-Remo  (royaume  de  Sardaigne).  Au  moment  où  éclata  la  révolu- 
tion de  1830,  M.  de  Sapia  remplissait  les  fonctions  de"  secrétaire  général  à 
la  préfecture  de  l'Ariége,  fonctions  dans  lesquelles  il  a  laissé  les  plus  hono- 
rables souvenirs.  L'émeute  ayant  triomphé,  il  donna  sa  démission  et  renonça 
aux  fonctions  publiques  pour  demeurer  fidèle  à  ses  convictions.  Quelque 
temps  après,  il  entra  à  la  Gazette  de  France,  où  il  est  resté  jusqu'en.  1853, 
c'est-à-dire  pendant  vingt-trois  ans,  en  qualité  d'administrateur.  Si  Ton  de- 
vait en  croire  les  apparences,  le  comte  de  Sapia  aurait  été  aussi  l'imprimeur 
de  la  Gazette,  et  des  ouvrages  de  M.  de  Genoude;  mais  il  y  a  tout  'Heu  de 
croire  que  M.  de  Sapia,  comme  imprimeur,  n'était  jue  le  prête-nom  du  pro- 
priétaire et  rédacteur  en  chef  de  la  Gazette  de  France.  Ce  qui  donne  do 
poids  à  notre  conjecture,  c'est  que  nous  trouvons  un  livre  intitulé  :  «  le  Pré» 
capteur  chrétien,  ou  Œuvres,  choisies,  de  saint  Clément  d'Atouodrie,  traduc- 


tàtm  pbfeftéè  p*r  M.  de  Genoude  »,  1946,  \hA%  qui  porte  :  De  fimprîtoèffe 
de  Genoudè.  Quoi  quMt  en  soit,  aux  yeux  de  tout  le  monde  M.  de  Sapia  à  été 
titulaire,  et  dès  lors  nous  allons  énumérer  (es  ouvrages  qui  sont  indiqués  comme 
sortant  de  ses  presses.  Tous  sont  de  M.  de  Genoude  :  La  Sainte-Bible,  en 
latin  et  en  français,  1838-40,  5  vel.  gr.  in-8  à  2  colon.  -—  Une  édition  dia- 
mant ta  la  Bible,  18*1,  in-32.  —  Une  autre  édition,  1846,  in-18. —  La 
Raison  du  Christianisme,  1834-35»  12  vol.  in-8.  Sec.  édit.,  1836,  3  vol.  in-4. 
Troisième  édition,  1811,  4  vol.  in-8.— *  La  traduction  de  limitation  de  J.  C, 
1835,  1840,  gr.  in-8  avec  grav.  —  Les  Père3  de  l'Église,  1837-43,  9  vol. 
gr.  \*$.  —  Exposition  du  do§me  catholique,  1840,  in-8,  1842,  in  12.  — 
Sermons  et  Conférences,  1841,  in-8,  trois  éditions.  —  La  Vie  de  Jésus-Christ 
et  des  Apôtres,  1836,  2  vol.  çr.  in-8,  avec  44  grav.  —  Défense  du  Christia- 
nisme par  les  Pètes...  1842,  in-12.  —  La  Divinité  de  ï.  C.  annoncée  par  les 
prophètes,  1842,  2  Vol.  in-12.  —  Lettres  sur  l'Angleterre,  1842,  in-8.  — 
Œuvres  de  M.  de  Oenoude,  1844-45,  2  vol.  in-8.  —  Histoire  d'une  âme, 
1844,  in-8.  —  Histoire  de  France,  1844-47, 16  vol.  in-8.  — M.  de  Sapia  est 
mort  à  Paris*  le  5  février,  à  la  suite  d'une  longue  et  douloureuse  maladie. 

HUGO  (le  comte  J.-Abel),  fils  atné  du  lieutenant-général  comte  Joseph- 
Léopold-Sigisbert  Hugo  (mort  dans  la  nuit  du  29  au  30  janvier  1828),  et 
frère  de  notre  grand  poète,  né  à  Besançon,  est  mort  à  Paris,  le  7  février. 
Chose  difficile,  il  était  narvenu,  par  son  talent ,  à  se  faire  un  nom  à  côté  de 
celui  de  l'auteur  des  Orientales.  Tous  ceux  qui  l'ont  connu  n'appréciaient 
cas  seulement  en  lui  l'écrivain  distingué  »  ils  estimaient  et  chérissaient 
1  homme  loyal  et  bienveillant. 

On  doit  au  comte  Abel  Hugo  les  ouvrages  dont  suit  rénumération  : 

1.  (Avec  MM.  Àrm.  Malitourne  et  J.  Ader  :  Traiié  du  mélodrame;  p*r 
$M.  A!  Al  A  !.  Paris,  de  l'impr.  deGillé,  1817,  in-8  de  88  pag.  Facétie. 

IL  Vengeance  de  la  Madone,  (2a),  fragment  traduit  de  l'italien.  Paris ,  de 
l'impr.  de  Guiraudet,  1822,  in-8  de  4  pag. 

IIL  Htwt  de  la  Mort  ({').  Paris,  de  l'impr.  de  Guiraudet,  1822,  in-8  do 
8  pageâ. 

IV.  Romances  historiques*  traduites  de  l'espagnol.  (En  prose).  Paris,  Péli- 
cier,  162%  in-lî* 

Abèl  Hugo  en  a  aussi  publié  l'original  sous  ce  titre  :  Romancero  e  Hislo* 
riaddreyêe  Espaça  don  Rodrigo,  posUrero  de  los  Todos  en  lenguage  an* 
tiguo  ;  recôpilado  por  Abel  Hugo.  Paris,  Pélicier,  Rodriguez,  B&udry,  1822, 
in-12. 

Y.  Ode  sur  ta  bataille  dé  Denain ,  couronnée  par  la  Société  d'émalation 
de  Cambrai.  —  Impr.  dans  le  recueil  de  cette  société  pour  l'année  1822. 

VL  Avec  M.  Rotnieu  :  Pierre  et  themas  Corneille ,  à-propos  en  uto  acte 
et  en  prose.  Représenté  sur  te  second  Théâtre-Français,  le  6  juin  1823,  jour 
anniversaire  de  la  naissance  de  P.  Corneille.  Paris,  Baudouin  (vères,  1823, 
ra^  de  40  pag. 

A.  H«gft  s'est  caché  sotis  le  pseudonyme  de  itoftnières. 

V».  Avec  Alpin  Vtolpiatt  :  ta  'Français  en  Espagne ,  à-propos  vaudevifte 
en  un  acte.  Représenté  sur  le  second  Théâtre-Français,  le  il  août  1823.  Pa- 
ris* Pontbfe*,  1823,  fci-S  de  28  pages. 

VHI.  Prédis  historique  des  èoênefnents  qui  ont  conduit  Joseph  Napoléon 
sur  le  trône  d'Espagne.  Paris,  de  Phnpr.  de  Pochard,  1823,  m-8  de  156  p. 

Extrait  des  Mémoires  du  général  Hugo  :  il  n'a  été  tiré  qu'à  60  exemjJl. 
q«  n\rat  «as  été  tais  dans  le  commerce. 

IX.  msmrede  ta  campagne  d'Espagne,  en  Î823,  ornée  de  22  gravures, 
p*r  €e%ehé*ls.  Paris,  Léfuei,  1824-25,  huit  livraisons  formant 2  vol.  în-8.; 
&>  pfcp.  ***$*  ^vétift ,  avec  les  %  avant  là  lettre  ;  avec  les  épreuves  sur  pa- 
pier de  Ofcfofe. 

&.  Wètmuato  $ès)  'de  Sttintr-Dèrïis,  m  ï)eswiptïon  hlstof  ique  tfe  «cette 
abbaye  célèbre,  des  monuments  qui  y  sont  renfermés  et  de  son  riche  trésor; 


—  76  — 

suivie  du  Récit  de  la  violation  des  tombeaux  en  1793,  de  détails  sur  les  res- 
taurations de  l'église  en  1806,  et  depuis,  en  1814;  de  Notices  sur  les  rois  et 
les  grands  hommes  qui  y  ont  été  enterrés,  et  sur  les  cérémonies  usitées  aux. 
obsèques  des  rois  de  France,  et  de  la  Relation  des  funérailles  de  Louis  XVIII; 
par  J.-A.  Paris,  F.-M.  Maurice,  1824,  in-18. 

XI.  Vie  anecdotique  de  Monsieur,  comte  d'Artois,  aujourd'hui  S.  M.  Char- 
les X,  roi  de  France  et  de  Navarre,  depuis  sa  naissance  jusqu'à  ce7  jour. 
Paris,  J.-M.  Maurice,  1824,  in-18  avec  figures.  (Anon.). 

Réimpr.  dans  la  même  année. 

XII.  Souvenirs  et  Mémoires  sur  Joseph  Bonaparte.  —  Imprimés  dans  la 
«  Revue  des  Deux-Mondes  »,  1er  févr.  et  15  avril  1833. 

XIII.  Histoire  de  l'empereur  Napoléon,  rédigée  d'après  les  notes  et  dic- 
tées de  l'Empereur  lui-même,  et  les  écrits  de  MM.  Las  Cases,  Bertrand, 
Montholon,  Gourgaud,  Antomarchi,  Lavalette,  Rapp,  Savary,  Mené  val, 
Fain,  Bourrienne,  Thibaudeau,  Real,  Bignon,  Fleury  de  Chaboulon,  etc.  ; 
les  mémoires,  rapports,  ouvrages  militaires  des  maréchaux  Berthier,  Soult, 
Macdonald,  Davoust,  Gouvion-St-Cyr,  Suchet,  Grouchy;  des  généraux  Ma- 
thieu-Dumas, Jomini,  Pelet,  Belliard,  Reynier,  Miot,  Chambray,  Ségur, 
Marbot,  etc.  Ornée  de  31  vignettes,  par  Charlet.  Paris,  Perrotin,  1833,  in-8, 
texte  encadré. 

XIV.  France  pittoresque,  ou  Description  pittoresque,  topographique  et 
statistique  des  départements  et  colonies  de  la  France,  offrant,  en  résumé, 
pour  chaque  département  et  colonie,  l'histoire,  les  antiquités,  la  topogra- 
phie, etc.,  etc.  Paris,  Delloye,  1833,  3  vol.  in-4  à  2  colonnes,  avec  720 
vign.  et  120  cartes. 

aV.  France  militaire,  histoire  des  armées  françaises  de  terre  et  de  mer, 
de  1792  à  1833.  Ouvrage  rédigé  par  une  Société  de  militaires  et  de  gens  de 
lettres,  d'après  les  bulletins  des  armées,  le  <  Moniteur  »,  les  documents  offi- 
ciels, les  notes,  mémoires,  rapports  et  ouvrages  militaires  de  l'empereur  Na- 
poléon, des  maréchaux,  amiraux  et  généraux  en  chef  Eugène  Beauharnais, 
Bernadotte,  Berthier,  Brune,  etc.,  des  généraux  et  officiers  supérieurs  An- 
dréossy,  Belliard,  Berton,  etc.,  revu  et  publié  par  A.  Hugo.  Paris,  Delloye, 
1834,  5  vol.  gr.  in-4  avec  des  vignettes,  des  plans  et  des  cartes. 

XVI.  France  historique  et  monumentale,  histoire  générale  de  France  de- 
puis les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos  jours,  illustrée  et  expliquée  par 
fes  monuments  de  toutes  les  époques,  édifiés,  sculptés,  peints,  dessinés,  co- 
loriés, etc.  Paris,  Delloye,  1836-43,  5  vol.  in-4  à  2  colon n.,  ornés  de  1,200 
vignettes,  cartes  ou  planches. 

XVII.  Mémoire  sur  la  période  de  disette  qui  menace  la  France.  Paris, 
1853,  in-S. 

XVI II.  Extraits  d'un  Mémoire  sur  les  moyens  de  prévenir  les  disettes 
en  France.  Paris,  de  l'impr.  de  Guyot,  1853,  in-8  de  35  pag. 

Non  destiné  au  commerce. 

Ainsi  que  son  frère  Victor,  Abel  Hugo  a  coopéré  au  «  Conservateur 
littéraire  »  aux  «  Annales  de  la  Littérature  et  des  Arts  »,  et  aussi  à  «  la 
Muse  française  »,  recueil  poétique  fondé  par  son  frère  Victor  (à  partir  du 
1er  juiHet  1823  au  15  juin  1824). 

Comme  éditeur,  il  a  publié  les  «  Tablettes  romantiques  »  (1823)  et  le  «  Con- 
teur, recueil  de  contes  de  tous  les  temps  et  de  tous  les  pavs  »,  paraissant  men- 
suellement. (Paris,  Charpentier,  1833,  in-12).  Vice-président  de  la  Société 
orientale,  il  a  donné  des  articles  à  la  «  Revue  de  l'Orient  »,  fondée  en  1841. 

Une  collection  intéressante  pour  Part  dramatique  avait  été  annoncée  par 
A.  Hugo,  en  1821,  sous  ce  titre  :  le  Génie  du  Théâtre  espagnol,  ou  Tra- 
ductions et  Analyses  des  meilleures  pièces  de  Lopez  de  Vega,  P.  Calderon 
et  autres  auteurs  dramatiques,  depuis  le  milieu  du  xvia  siècle  jusqu'à  la  fia 
du  xvme  ;  avec  un  Précis  historique  sur  l'art  dramatique  en  Espagne,  une 
Notice  biographique  sur  chaque  auteur,  etc.  L'auteur  n'a  (Jonné  aucune  suite 
à  ce  projet. 


—  77  — 

ANGENOT  (Thomas-Joseph),  poète  et  grammairien  belge,  né  à  Vervier», 
le  30  novembre  1773,  ancien  soldat  de  la  République  et  de  l'Empire;  il  a 
été  longtemps  instituteur  dans  sa  ville  natale.  Il  était  traducteur-juré  du  tri- 
bunal pour  plusieurs  langues.  Angenot  fut  aussi  quelque  temps  imprimeur, 
et,  en  cette  qualité,  imprima  deux  petits  journaux  sans  importance ,  qui  pa- 
raissaient à  Verviers  :  «  l'Avis,  journal  d'affiches  de  l'arrondissement  de 
Verviers  »  (19  août  an  31  décembre  1838),  et  «  le  Franchimontois,  »  qui 
succéda  au  précédent  (1839)  (1).  Angenot  est  décédé  le  9  février  à  Rodi- 
mont.  Nous  connaissons  de  lui  : 

I.  Amusements  poétiques ,  ou  Recueil  de  poésies  amusantes  sur  divers  su- 
jets. Verviers,  Loxay,  1815,  in-8. 

II.  Berthode  à  la  Cour  de  Vérone,  ouïe  Philosophe  rustique,  poëme  en  vi 
chants  ;  traduit  de  l'italien  (en  vers  français),  de  Jules-César  Croce,  sur- 
nommé la  lyre  de  Bologne.  Première  partie  (et  unique).  Verviers,  Loxhay, 
1816,  in-8  de  viij  et  152  pag. 

Traduction  supposée,  selon  toute  apparence. 

III.  Oraison  funèbre  de  mademoiselle  Pellenera,  morte  à  Quercia,  le 
5  avril  1804,  imitée  de  l'italien  de  M.  Nessuno.  Verviers,  Loxhay,  1816,  in-8 
de  24  pag. 

En  1815,  lors  du  passage  à  Verviers  du  prince  royal  de  Suède  (Beraa- 
dote),  deux  personnes  de  mauvaise  vie,  l'héroïne  de  ce  poème,  surnommée 
Noire  Co'éne,  et  un  homme  de  la  même  trempe,  furent  les  seuls  qui  pous- 
sèrent des  vivats.  Le  prince,  dit-on,  leur  fit  donner  à  chacun  une  pièce  de 
20  fr.  C'est  pour  célébrer  ce  triomphe  et  cette  générosité  que  Fauteur  a 
écrit  ces  vers. 

IV.  Voyage  de  Verviers  à  Liège;  par  Simplinet.  Verviers,  1821,  in-12. 
Une  note  manuscrite  de  feu  J.-L.  Massau,  bibliographe  estimable,  nous 

apprend  que  l'opuscule  publié  par  Angenot,  et  avec  son  nom,  sous  le  titré  de 
le  Quiproquo,  ou  le  Char-à-bancs,  autrement  Voyage  de  Verviers  à  Liège. 
Verviers,  Loxhay,  1826,  in-18  de  16  pag.,  n'est  qu'une  nouvelle  édition  du 
précédent. 

V.  Grammaire  élément,  de  la  langue  française. Y  ers  \eYs,ChaY]es,  1823,  in-12. 

VI.  Mélange  poétique.  Verviers,  Loxhay,  1825,  in-8  de  118  pag. 

VII.  Chansonnier  verviétais,  ou  Recueil  de  chansons  nouvelles.  Sans 
nom  de  ville  ni  d'imprimeur  (Verviers,  Loxhay),  1826,  in-12  de  128  pag. 

VIII.  Notes  grammaticales,  et  Exercices  propres  à  faciliter  l'analyse.  Ver- 
viers, Loxhay,  1827,  in-12. 

IX.  Conseils  d'un  père  sur  le  mariage.  Liège,  Dessain,  1832,  in-36  de  134  p. 

Le  comte  Bec  de  Lièvre,  dans  sa  «  Biographie  liégeoise  »,  donne  à  cet  ou- 
vrage le  titre  de  Conseils  d'un  célibataire...  Nous  ne  sommes  flts  en  mesure 
de  vérifier  l'exactitude  du  titre. 

X.  Journée  du  poète  chrétien,  sanctifiée  par  la  prière  et  la  méditation* 
Verviers,  Ramacle,  1835,  in-12,  sur  pap.  vél.,  avec  un  titre  gravé. 

J  L.  M.,  de  V. 

BOULEY  jeune  (Jean-François),  vétérinaire  à  Paris,  l'un  des  plus  dignes 
représentants  de  la  médecine  vétérinaire,  un  des  hommes  qui  l'a  te  plus  no- 
norée  et  qui  a  le  plus  contribué  à  lui  conquérir  une  place  dans  l'estime  et  la 
considération  publique,  et,  en  même  temps,  un  complet  homme  de  bien; 
membre  de  l'Académie  imp.  de  médecine,  section  de  médecine  vétérinaire, 
élu  en  1822  ;  l'un  des  fondateurs  et  principaux  rédacteurs  du  «  Recueil  de 
médecine  vétérinaire  »  (1824-55),  l'un  des  fondateurs  et  des  membres  les 
plus  zélés  de  la  Société  imp.  et  centrale  de  médecine  vétérinaire,  correspon- 
dant et  associé  de  plusieurs  académies  françaises  et  étrangères  ;  né  le  12  sep» 
tembre  1787,  à  Paris,  où  il  est  mort  le  11  février  dernier.  Les  diverses  ob- 

(i)  Voy.  les  Recherches  de  H.  Ulysse  Capitaine  sur  les  journaux  liégeois,  1S50,  ia-jfl, 
p.  *S#. 


—  w  — 

«rattiotis  de  M.  Icrafcy  ont  été  toutes  coftngn&ea  «oit  dan*  A»  rèteeils 
spéciaux,  tels  que  la  *  Nouvelle  Bibliothèque  médicale  »,  le  «Reeueil  de 
médecine  vétérinaire  »  et  antres,  et  dans  celui  de  l'Académie,  dont  il  était 
l'un  des  membres  tes  plus  distinguée.  Nous  ne  connaissons  dé  lui*  imprimés 
*  part,  que  les  opuscules  «rivants  : 

I.  Observations  sur  les  étorangletotnts  internés  et  les  invaginations  dans  te 
Cheval.  (Ext.  de  la  NouV.  BibUoth.  médicale).  Paris,  1823,  tn-8  de  14  pag. 

IL  Observations  de  coliques  cûteuleuses  chez  deux  chevaux,  par  Bouley 
jeune,  vétérinaire,  avec  des  remarques  particulières...  par  I,  Girard.  (Extrait 
delà  Nouv,  Bifeltath*  médicale.)  Paris,  1824,  in-8  de  16 pag. 

III.  Notice  nécrologique  sur  Fr.-Narc.  Girard,  professeur  à  l'École  vété- 
rinaire d'AMbrtt  Paris,  de  l'imprimerie  de  Gueffier,  1885,  in-8  de  16  pag* 

IV.  Observation*  tebatives  è  un  Mémoire  de  Rigbt  et  Trottoseaus  sur  quel- 
ques altérations  qu'éprouvent,  après  la  mort,  les  vaisseaux  sanguins.  Paru, 
in-8  de  19  pag. 

V.  Jurisprudence  vétérinaire.  Un  cheval  chez  lequel  les  testicules  n'ont 
ftfcqu»  que  le  cinquième  environ  de  leur  développement  normal,  vendu  et 
garanti  cheval  entier,  doit-il  être  considéré  comme  tel?  (Extrait  du  «  Re- 
cueil de  médecine  vétérinaire,  »  sept.  1830.)  Paris,  1830,  in-8  de  16  pag. 

VI.  Maladies  (des)  de  la  moeilè  épinière,  et  de  ses  enveloppes,  chez  le 
cheval.  (Extrait  du  «  Recueil  de  médecine  vétérinaire  *.)  Paris,  Béchèt 
jeune,  1630,  in-8  de  59  pag. 

VII.  Oblitération  des  artères  fémorales,  observée  Sur  une  jument  chtft 
laquelle  cette  maladie  avait  déterminé  une  claudification  intermittente  très.- 
remarquable.  (Extrait  du  <  Recueil  de  médecine  vétérinaire  »,  octobre  1831). 
In-8  de  là  pag. 

VIII.  Mémoire  sur  les  altérations  essentielles  du  sang  dans  les  principales 
espèces  d'animaux  domestiques,  par  M.  Delafbhd.  Rapport  (ait  è  l'Académie 
royale  de  médecine,  par  M.  Bouley  jeune.  Paris,  de  l'imprimerie  de  Loetjum, 
1839,  in-8  de  28  pag. 

IX.  Synovite  sesamoidienne  rhumatismale,  observée  chez  le  cheval  è  la 
suite  d'une  pleurésie.  Paris,  de  l'imprimerie  du  même,  1840,  in*8  de  24  pag. 

X.  Causes  générales  de  la  morve  dans  nos  régiments  de  cavalerie,  et  les 
moyens  d'y  remédier.  Rapport  fait  à  l'Académie  royale  de  médecine,  dans 
sa  séance  du  17  mars  1840.  Paris,  de  l'impr.  du  même,  1840,  ia-8  de  16  pt 

Le  «  Recueil  de  médecine  vétérinaire»,  no  de  février  1855»  renferme  deux 
discours  prononcés  sur  la  tombe  de  M.  Bouley  jeune  :  l'un  de  M.  Renault, 
directeur  de  l'Ecole  impér.  d'Alfort,  l'autre,  de  M.  Reynal,  chef  de  service 
de  clinique  à  la  môme  Ecole*  Le  premier  donne  beaucoup»  de  faits  biogra- 
phiques, trèittionorables  pour  M.  Bouley  jeune. 

DELBARE  (François-Thomas),  romancier  et  pamphlétaire,  né  à  Tours,  en 
1T70.  îl  écrivait  de  très-médiocres  romans,  lorsque,  sous  l'Empire,  en  18l0, 
à  l'époque  de  la  création  de  l'Université,  on  eût  là  bonté  de  le  nommer  proi 
fesseur  a  Bourges,  puis  on  l'envoya  à  Nîmes.  Après  la  Restauration,  Delbare 
oublia  la  reconnaissance  qu'il  devait  au  gouvernement  qui  avait  fait  de  lui 
quelque  chose*  et  6e  signala,  de  1815  à  1820,  parmi  les  plus  dévoués  écri- 
vains légitimistes.  Seulement  il  eut la  pudeur  de  ne  pas  se  nommer  *  Après 

cette  dernière  époque,  il  tomba  dans  l'obscurité,  coopéra,  en  sous  ordre,  à 
«  l'Histoire  des  Croisades  »  de  Michaud,  de  l'Institut  ;  fit  les  tables  des  ma- 
tières de  la  collection  de  M.  Petitot,  en  52  volumes  (1829),  et  celles  des  Mé- 
moires de  Saint-Simon.  On  doit  ajouter  à  ses  travaux  des  articles  dans  la 
«  Biographie  universelle  »  de  Michaud,  ainsi  que  dans  la  première  édition 
du  «  Dictionnaire  de  la  conversation  ».  Chargé  en  1841  d'enseigner  l'écono- 
mie politique  au  comte  de  Montemolin,  il  reçut,  eu  le  quittant,  les  remerct- 
ments  du  père  de  ce  prince.  Delbare  est  mort  à  Pans,  vers  le  11  février. 
Nous  connaissons  de  lui  les  ouvrages  suivants  : 

I.  Fratricide  (le),  ou  les  Mystères   du  château  de  Dusseldorf  ;  trad.   de 


-70^ 

l'angl.  d'Anna-Maria  Maekeasi*.  P«ri»,  Anoette,  an  vi,3  vol.  int-i&avec  fîg. 

II.  Zambie,  o*  la  nouvelle  Ccelina.  Paris,  Gogez,  1799,2  vol.  in-12,  6g. 

III.  Amélie  de  Reaufvrt,  ou  l'Inconstant  fixé.  Paria,  Àacella,  17$»,  3  vol. 
in-18,aw3  gr. 

IV.  Âu&vtie  et  Justine^  ou  la  Veuv*  artificieux.  Paria,  Ancello,  1801, 
2  vol.  in-18,  fig. 

V.  JuHe%  ou  la  Sœur  ingrate;  par  l'auteur  d'Amélie  de  Beaufbrt,  d'Au- 
guste et   Justine,  etc.  Paris,  Bâti  Ilot  père,  1801,  2  vol.  iu-1 2.  (Anon.) 

Ce  roman  est  de  madame  de  Villeneuve  :  il  parut  sous  le  titre  de  Mesde- 
moiselles de  Mersmget.  La  Haye  (Paris),  1757,  4  part,  in-12. 

Pigoreau  dit,  dans  sa  «  Bibliographie  romancière  »,  que  ce  roman  a 
été  reproduit  sous  le  titre  de  Julie  de  Mer  son. 

VI.  Mo»  (le)  père,  ou  la  Fille  inconnue.  Paris,  1801,  2  vol.  in-12. 


Paris,  de  l'impr.  d'Éeron,  1815,  in-8  de  8  pag. 

IX.  Relation  jtdèk  et  détaillée  de  la  dernière  campagne  de  Bonaparte, 
terminée  parla  bataille  du  Mont  Saint-Jean,  dite  de  Waterloo  ou  de  laBelle- 
AlUaaoe;  par  u»  téewân  oculaire.  Paria,  Dente,  1815,  in«&  de  98  pag.  — 
Quatrième  édition,  revue,  corrigée,  augmentée  et  ornée  dé  2  plans,  dont 
l'ig>  présente  l'en/semble  des  opérations  delà  campagne,  et  Pautre,  les  dispo- 
sitions particulières  de  la  bataille  de  Mont-Saiat-Jean,  a  laquelle  on  a  joint 
les  diverses  relations  qui  ont  paru  en  Angleterre,  un  gtand  nombre  do  pièces 
coûteront  des  détails,  anecdotiques  aussi  curieux   que  peu  connus,  avec 

2  nouveaux  plans  de  la  campagne  et  une  vue  panoramique  du  champ  de 
batailL*  Paris,  W  mêms,  1816,  m-8  de  301  pag. 

X.  Crimes  (les)  de  Buonaparte  et  de  ses  adhérents,  ou  lias  Ennemis  de 
l'aatorité  légitime,  en  conspiration  permanente;  par  F.  T.  D.  Paris,  Dentu, 
1815*  in-8  de  84  pag.  —  Sec.  édit.,  considérablement  augmentée  et  accom- 
pagnée de  notes,  ainsi  que  du  récit  des  derniers  troubles  de  Nîmes.  Paria, 
Deatu,  1&5,  ia-ft  4e  134  pages.  —IIIe  édit.  Paris,  le  même,  1816,  in-8. 

La  troisième  édition  présente  dans  le  titre  quelques  différences  avec  tes 
d^ux  précédentes. 

XI.  Histoire  de*  dwœ  Chambres  de  Buonapartey  depuis  le  5  juin  jusqu'au 
7  iuillçt  1815  ;  contenant  le  récit  de  leurs  séances,  avec  des  observations  sur 
les,  mesures  proposées  et  les  opinions  émises  pendant  la  durée  de  leur  session. 
Paris,  Gide,  Égron,,  1815.  —  Sec.  édit*,  augm»  du  Projet  de  Constitution  de 
la  chambre  dite  des  Représentants,  et  précédée  de  la  liste  des  pairs  et  des  dé- 
putés des  Cent  Jours;  par  T.  F.  D.  Paris,  les  mômes,  1816,  in-8. 

XII.  Constitutions  (}es)  révolutionnaires  en  opjposition  avec  la  volonté 
générale  de  la  nation.  Paris,  Lelong,  juin  1815,  in-8  de  160  pag. 

XIII.  Reflétions  sur  les  élections,  adressées  à  MM.  de  la  chambre  des 
pairs.  Paris,  de  l'impr.  de  Dentu,  s.  d.  (1816),  in-8  de  16  pag. 

XIV.  Art  U')  oratoire)  poëme  didactique  en  iv  chants.  Paris,  Egron;  An* 
celle,  1846,  m-t8  de  72  pag. 

On  cite  de  Delbare  une  Biographie  des  pairs  nommés  par  ordonnance  du 
6  mars,  in-8,  qui  aurait  paru  vers  la  môme  époque  et  qui  aurait  obtenu  une 
seconde  édition.  Nous  avouons  ne  la  pas  connaître. 

XV.  Observateur  royaliste  (V) ,  ou  Annales  destinées  à  l'histoire  secrète 
de  la  Révolution,  depuis  son  origine  jusqu'à  ce  jour.  Paris,  Gide  fils,  1819, 

3  numéros  formant  un  vol.  in-8,  avec  une  gravure. 

Ce  journal  avait  dû  paraître  d'abord  sous  le  titre  de  Correspondant  roya- 
liste. 

yVÏ.  Histoire  des  ministres-favoris  anciens  et  modernes.  Paris,  Égron, 
Gide,  1820,  ïn-8.  (Anon.) 

XVII.  Vie  deS.  A.  R,  Monseigneur  le.  duc  de  JBem.  Paris, Égron,  1820, 
in-8. 


-80- 

Ce  volume  A  eu  une  seconde  édit.  dans  la  même  année. 

XVIII.  Lettre  à  M.  le  comte  Decazes,  ministre  de  l'intérieur  et  président 
du  conseil.  Paris,  de  l'imp.  d'Égron,  1920,  in-8  de  32 îpag. 

XIX.  Jésus-Christ  et  ses  apôtres.  Paris,  L.  Janet,  1820,  in-18  avec  fig. 

XX.  Duchesse  (la)  de  Berri  au  château  de  Rosny,dans  les  premiers  jours 
de  novembre  1820.  Paris,  M11»  Deville,  1820,  in-8  de  28  pag. 

XXI.  Chambre  (la)  de  1820,  solidaire  de  celle  de  1815.  Paris,  MU«  De- 
ville,  1820,  in-8  de  80  pag. 

XXII.  Éclaircissements  (nouv.)  sur  la  conspiration  du  20  mars  et  sur 
l'Histoire  des  Cent  Jours;  tirés  des  Mémoires  d'un  secrétaire  de  Napoléon. 
Paris,  Gide  fils,  1820, 2  vol.  in-8. 

C'est  un  extrait  de  l'ouvrage  de  M.  Fleury  de  Chaboulon. 

XXIII.  Histoire  de  Tancrèae,  l'un  des  chefs  de  la  première  croisade.  Pa- 
ris, Louis  Janet,  1822,  in-12,  ng. 

XXIV.  Enfants  (les)  célèbres.  Paris,  Gide  fils,  1824,  in-32  avec  figures. 

XXV.  Siècle  (le)  de  Louis  XIV,  ou  Vies  des  personnages  célèbres  qui 
ont  illustré  ce  siècle.  Ibid.,  1824,  in-32  avec  fig. 

XXVI.  Antiquité  (/')  mise  à  la  portée  des  Enfants.  Ibid.,  1824,  in-32, 
avec  fig. 

XXVII.  Animaux  (les)  sensibles,  intelligents  et  industrieux.  Ibid.,  1824, 
in-32,  fig. 

XXVIII.  Siècles  (les)  de  la  France,  depuis  Philippe-Auguste  jusqu'à 
Henri  IV.  Ibid.,  1824,  in-32,  fiff. 

XXIX.  Anecdotes  morales.  Ibid.,  1824,  in-32,  fig. 

XXX.  Histoire  de  France,  à  l'usage  de  la  jeunesse.  Ibid.,  1825,  1827, 
6  vol.  in-32  avec  fig. 

Ces  sept  derniers  petits  ouvrages  constituent  une  collection  intitulée  :  h 
Petit  Bibliothécaire . 

XXXI.  Délivrance  (la)  de  Boémondy  prince  d'Antioche,  épisode  tiré  de 
l'histoire  des  croisades;  suivi  du  Fabliau  de  Richard  Cœur-de-Lion.  Paris, 
Méquignon-Havard,  1826,  in-18  de  72  pag. 

XXXII.  Vraie  Théorie  des  participes,  à  l'usage  des  instituteurs  de  second' 
degré.  Paris,  l'Auteur,  r.  de  l'Observance,  n<>  10, 1834,  in-12  de  72  pag. 

Dans  l'article  de  cinq  lignes  consacré  à  Delbare  par  les  auteurs  de  la 
«  Littérature  française  contemporaine  »  il  n'y  a  que  trois  erreurs.  D'abord, 
il  ne  se  nommait  pas  Delbarre,  mais  bien  Delbare,  et,  par  cette  raison,  ce 
n'est  pas  lui  qui  a  été,  avec  Julia,  dit  de  Fontenelle,  le  co-éditeur  du 
«  Guide  et  hygiène  des  chasseurs  »,  du  comte  de  Langel  ;  et,  pour  en  finir, 
ce3  bibliographes  ont  omis  l'ouvrage  que  nous  venons  de  citer  sous  le 
no  XXXII. 

ERRATA  VU  PRÉCÉDENT  NUMERO. 

Page  12.  En  annonçant,  sous  le  no  51,  le  premier  no  de  1855  de  la  Revue  critique 
de  livres  nouveaux,  de  M.  Cherbuliez,  nous  avons  oublié  de  dire  qu'au  début  de 
chaque  année,  son  rédacteur  donne,  comme  introduction,  un  morceau  d'histoire  lit- 
téraire. Celui  de  cette  année  est  intitulé  :  De  la  critique  littéraire  en  France  (xix 
pages),  qui  se  distingue  par  une  bonne  et  impartiale  appréciation. 

Page  13,  ligne  41.  Au  lieu  d'Altemeyer,  lisez  :  Altmeyer. 

—  —     45.  Au  lieu  de  Rahlenberg,  lisez  :  Ralhenbeck. 

—  19,  —     30.  Au  lieu  de  Portas,  lisez  :  Fort  sas. 

—  80,  —     50.  Au  lieu  de  La  R.,  lisez  :  de  La  Roque. 

—  21,  —     23.  Corrigez  Keversberg  par  Keverberg. 

—  22,  —     42.  Au  lieu  de  [le  baron  E.-C.  de  Gerlache],  lisez  :  le  baron  d'Ànethan 

—  23,   —     24.  Corrigez  1834  par  1854. 

—  38,  à  la  liste  des  ouvrages  de  P.  Bergeron,  ajoutez  le  suivant  :  la  Comtesse 
de  Lêicester  drame  en  5  actes  et  en  vers;  représenté  sur  le  Théâtre-du-Parc  de 
Bruxelles,  le  19  février  1853.  Bruxelles,  J.  Van  Buggenhont,  1853,  in-8. 

Fart».  Impriment  spéciale  et  en  commun  pour  les  journaux  de  Dvmseon  et  C\  rue  Coq-Héron,  S. 


LE  0UÉRARD. 


AECHIVIS 


D'HISTOIRE  LITTÉRAIRE,   DE  BIOGRAPHIE 
ET  t)E  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


0E8SAI 

D'ÔN   DICTIONNAIRE  DBS  OUVRAGES 


MË  LA  UTTÉRATURB  BBLGB  CONTKMPORÀIK1. 


I; 


PSEUDONYMES. 

(DNSUBSAftidiJ 


B***  (le  sieur),  pseudm.  [d'EsTvaiçOD]* 

Sfty^  .amoureuses  et  galantes,  et  l'ambition  de  certain*  courtisans  nou- 
veaux venus,  et  gens  de  fortune.  Amsterdam,  1721,  in-12.  [58] 

On  ne  trouve  pas  dans  cette  édition  la  xvi*  satire,  dont  le  sujet  est  l'a- 
postasie d'en  captera  nommé  Guénarë,  qui  s'était  retiré  à  Genève*  Voyea 
la  «  Biographie  univettette  ». 

B***  (le  <loct.)f  aut.  déguisé  [Jean  Blow,  prêtre  catholique  et  ensuite  mi- 
nistre anglican,  né  à  Dijon,  le  24  juin  1668,  mort  à  Londres,  au  commen- 
cement du  XVftfr  rièdej. 

Essais  sur  la  Providence  et  sur  la  possibilité  physique  de  la  résurrection  ; 
traduits  de  l'angl.  La  Haye,  Isaac  Vaillant,  1719,  in-12  ;«—  Amsterdam, 
ÉlieLedet,  1731,  in-12.  [59] 


-88- 

Ge  petit  ouvrage  n'est  nullement  traduit  de  l'anglais;  il  a  été  composé  en 
français  à  Rotterdam  par  un  réfugié  français  (Jean  Bion),  homme  d'esprit, 
de  réflexion,  mis  en  l'état  où  il  est,  quant  au  style,  par  un  de  ses  amis 
(Pr.  Marchand),  et  avec  son  agrément. 

Voy.  l^«f>i#ii  litfcirt«ïe^Bîryé|fanèêfcl731,  |T  §ru,Tr  210,  et 
le  «  Catalgjje  fe%livi£  de  fsji  <ty  f  une  vjrA*,  Reriouftd,  1B6,  in-8f 
no  155.1"        ,     £       ;       {    ,  *T       ^H!     T 

Ces  EssW  ont  été  fhatà  propoè  a*trib»és  i  tfilbert  IMtePtA.  Jacques 
Boyd.  *  A.A.B-b. 

B***  (le  comte  de).  Voy.  Mirabeau. 

B**%  initialisme  [F.  Bailleux,  docteur*  en  droit,  né  à  Liège,  le  23  août 
1817]. 

.  AXSP  M*  S***  Uoseph  Deiardin  de  Cheratte]  :  Choix  de  Chansons  et 
Ï^^MWfcaW(pay2di  Li%£  ra^fe^iaM*  £4  C)i«a.!lli«d, 

«Kl&irlJ-        .    ;    ,     .     :;;;:s      ,;LiiJ.    ; .  fl.  fr        [60] 

B ,  initialisme  [Bbauboghb,  professeur  de  littérature,  à  Anvers  (1)]. 

auteur  de  beaucoup  de  poésies  fugitives  imprimées  dans  les  premières  an- 
nées de  «  l'Almanach  poétique  de  la  Belgique  »  (1801  et  suiv.) 

B ,  initialisme  [F.  Bailleux,  docteur  en  droit]. 

Avec  M.  J.  D....  [J.  Dehin]  :  Faves  da  La  font  aine.  Lives  i,  u,  ui  et  iv, 
mettowes  es  ligeois.  Liège,  Carmanne,  1851-52,  in-8.  [61] 

Ouvrage  non  terminé.  >  «t  r:  •    : 

Indépendamment  de  diverses  pièces  de  poésies  wallonnes  publiées  sous 
le  vom&#m^-$#b^*#  encMtyiW^éf^urfc^  ^Théâtre 
liégeois  » .  Nouv.  édition,  augm.  d'une  pièce  médité,  annotée  par  T.  Bail- 
leux, précédée  ^""^fclJTfVlfltf Vlfl t-fr;llf TMBtfL WJM J^y00^  Capitaine,  d'une 
Lettre  aux  éditeurs  par  Jean  Stectien,  et  orneede  trois  planches  gravées 

Voy.  aussi  le  no  61 . 

BAECKER  (Louis  de).  Voy.  Bbbahjlbb. 

BAMBERG  (le  baron  4fLflj0«tep.  Bps  par, Mex.-L. -Bertrand  Robineau 
dans  ses  «  Masques  airachék V,  ^àtteÇ  lo%:' delui  de  Lesueur  (Voy.  ce 

BANNI  (UN),  aut.  déguisé  [le  comte  Libbi-Bagnano]. 
Lettre  d'—  à  Sa  Majesté  le  roi  deVrance.  Bruxelles,  de  l'impr.  de  P.  J. 
Voglet,  23  avril  1825,  in-8  de  vj  et  18  p.  [62] 

.  Ilejçtive  à  sa  condamnation,  iptomante.     '        ^  '       ^    '*••'   '*'- 
.  Nous  aurons  occasion,  de  citer  plusieurs  fcfece.pier30Dnàt^,  dà^îïi  b^au- 
çpup  Çcrit,  et  toujours  squs  'des  pseudonymes.'       *  "  '  \"'  7  '  "" 

*   BÀNÇUiEa  (UN),  p«**»H^,^Quwu*v^ 

roi  des  Juifs  et  dieu  de  la  Finance,  et  que  nous^ijtjriePtnfrefl^iédtëfrPtfl9 

&/WmV  **,  ftot^W^fc  *tc^  ÇfluxeUes,,  S»çr*,  1846»  in-$  de  $.DjMf- 

L'un  des  nombreux  écrits  publiés  à  l'occasion  dp  gMpMft  ôitjfclMtHtir 

■!:■•.'  .,'••■•     •■  -,    M  ,,    ,,.     •   ,       i 

"ÎÙ  Peut-être  le  G.  Beauroche  delà  «  France  littéraire».        .  -t  ...  r 


etfa»  ÉdMiiH  e»  antsuae  è*  lotebM  i*,  par  SalSmfGee.  Mar.  Natfcieu- 
MmffMll},  M»,  4M*,  in-t*  (Vey.  tes  «  Supercheries  littéraires  défet» 
Mm  »,  i.  IV,  p.  80Sj. 

94R  (le  comte  de),  pseudon.  [Apt.-?r*nc.  Le  Çajgb,  dit  91  u  Lagbs, 
curé  de  I^erne,  on  Flandre]. 
Histoire  de  l'prdre  du  Cygne.  1780.  [64] 

«  Un  des  pseudonymes  belges  les  plus  drôles  et  d'autant  plus  plaisant 

Îtfil  n'entendait  pas  se  déguiser,  est  Fauteur  de  f  Histoire  de  tordre  du 
'ygne,  et  qui  se  qualifiait  de  comte  de  Bar.  Le  comte  de  Bar  n'était  rien 
autre  aue  nionnéte  ecclésiastique  qui,  aux  page*  19MM,  dresse  sa  généa- 
logie et  prend,  sans  façon,  les  litres  suivants  :  Antoine-François  Le  Paige 
de  Air,  eomte  titulaire  de  Bar-sur-SMne  et  du  Saint-Empire,  pair  Se 
Champagne,  vicomte  de  Broc/ne,  avoué  de  Saint-Gérard,  etc.,  etc.,-  né  a 
Hérenthals,  le  9  novembre  1751.  Ce  grand  prince  était,  en  réalité,  A.  F.  Le 
Paige,  eut*  à*  Laernt  en  Flandre  ».  BulUt.  du  BiMioph.  belge,  III,  p.  369. 

0ARNABÉ  (le  sieur),  docteur  en  théologie,  pseudon.  D'abbé  Jacques  Boi- 
LEAy.  français]. 

Eclaircissement  t. 
tqlé  :  la  Perpétuité  < 
par  Ânt.  Arnault  (et 
#e70peg. 

B.  D.  G.  T.,  kUUaUeme.  —  Êméninciane,  ou  la  Succession.  Leyde,  1714, 
phi*  de  398  pag.  [66] 

Roman  ou  peut-être  satyre. 

Bn  DE  R.,  initialime  (le  baron  de  Reiffenbb*g]. 
tpttre  à  M.  AraauH.  (Gand),  jura  1824,  in-g  de  7  pag.  {67] 

Bu  vers  alexandrins.  M.  A.  V.  Arnault  était  alors  réfugié  en  Belgique,  où 
il  faisait  des  articles  de  journaux,  des  tragédies,  des  fables,  des  doléances 
et  des  épigranimes.  D*  Kg. 

BEAUNQJR  (de),  anagr*  [^lexandrerLoui^Bertrand  Robot^I)]. . 

Vengeur  (le),  ou  Recueil  de  dissertations  historiques,  politiques,  et  litté- 
raires pendant  les  six  derniers  mois  de  &  première  législature  française, 
divisées  en  52  numéros.  Liège,  Latour,  1TM»  2  vol.  in-8.  0j8j 

1  Ce  journal,  opposé  à  la  révolution  française,  se  compose  des  numéros  du 
journal  intitulé  :  «  l'Ami  des  hommes,  journal  historique,  politique  et  litté- 
raire »,  par  M.  de  Beaunoir.  Le  27»  numéro  est  intitulé  .  «  La  vengeur,  ou 
l'Ami  des  hommes  ». 

BÇADfREZ,  J'un  des  pseudon.  sous  lesquels  le  bar.  de  Lisola  a  écrit,  au- 
XVIIIe  siècle,  des  pamphlets  contre  la  France  (Voy.  le  «  Bulletin  du  Bihlio* 
$*Ue  belge  »  IV»  213). 

BEDM,  pseudon.  [le  baron  Bug.  du  M....  t]. 

Psaumes  (les)  qui  prophétisent  la  passion  de  Notre-Seigneur  Jésus  et  ta 
sftinè  des  impies;  traduits,  par  r-.  BmxaUee,  Calais,  1850,  iavl*  de  128 
pages.  m 

ju.i  .MH.'i  ii|  inouijiuiM  m»,  mm  il  j  j.»fci..  j.,  m » 

d)  RoMneau  ayant  adopté  le  «on  M  Beaunoir  pooMe  tien,  aoua  renvoyons  à  la  *  France 
Bjtâtire  »,  1. 1,  p.  S4S4S,  pour  la  liste  de»  ouvrages  qui  portent  ee  nom.  Presque  toutes  les 
tyfÇjts  de  théâtre  dont  Beaunoir  est  auteur  ont  été  publiées  sous  le  nom  do  ga  femme. 


«  Ti*dMi«*  de  ta  moitié  de  l'oeuvre  du  propbeta-roi,  e'osfcà-dir»  de  ?ft 
primes  rendos  en  yen  français  faciles  et  coulants,  par  un  genUlhomm 
bourguignon,  qui  n'a  pas  voulu  se  faire  connaître.  Pendant  un  séjour,  mo~ 
mentané  à  Bruxelles,  il  a  fait  imprimer  sous  ses  yeux  ce  bon  et  beau  petit 
volume,  fort  bien  exécuté,  chez  M.  G.  Stapleaux,  qui  a  eu  tort  de  ne  pas 
mettre  son  nom  sur  le  titre,  et  de  s'effacer  complètement  devant  le  libraire- 
éditeur  ».  (Bullet.  du  Biblioph.  belge,  VII,  p.  416.) 

BEKRINOLL  (le  voyageur),  auteur  supposé  [Laurent  Anouviel  PB  Là 
Bbap*bll«].  * 

Asiatique  (1*)  tolérant.  Traité  à  l'usage  de  Zéokinizul,  roi  des  Kofirans, 
surnommé  le  Chéri;  ouvrage  traduit  de  l'arabe,  par  M.  de  **\Pari», Durand 
(Amsterdam,  M.  M.  Rey),  l'an  24  du.kaducteur  (1748),  inrl2;  Paris,  4755, 
in«-12.  £70] 

C'est  à  tort  que  ce  volume  a  été  attribué  à  Crébillon  fila. 

L'épttre  dédioatoiro  à  madame  la  comtesse  de  >**fc  a  deux  page*;  elle  «st 
datée  de  Paris,  le  15  décembre  1748,  et  signée  L.  B.  L.  D.  A- 

L'épttre  est  suivie  d'une  préface,  d'une  approbation,  d'un  privilège,  d'une 
lettre  à  Zéokinizul  et  du  plan  de  l'ouvrage.  Ces  pièces  forment  28  pages. 
L'ouvrage  vient  ensuite  :  il  est  divisé  en  deux  parties  et  chaque  partie  en 
chapitres  :  il  a  145  pages.  Le  volume  est  terminé  par  la  Clef  de  V Asiatique 
tolérant,  et  l'errata  de  8  pages  non  paginées. 

L'Asiatique  tolérant  a  eu  certainement  deux  éditions,  car  un  bibliophile 
en  possède  deux  exemplaires  avec  des  différences  visibles  :  dans  l'un,  le  ca- 
ractère de  l'impression  est  plus  petit  que  celui  de  l'autre  ;  au  lieu  de  xxviij 
et  145  pages,  l'autre  édition  n'a  que  xix  et  128  pages;  et  la  Clef  de  4  pages 
non  paginées. 

BELGE  (UN),  de  l'Académie  d.'A.  (d'Arras),  de  la  S.  pat.  de  Bretagne  et 
de  celle  des.Spogliati  de  Florence  [Gosse,  prieur  de  l'abbaye  d'Arouaise  en 
Artois]. 

Essais  posthumes  en  vers  et  en  prose.  Lille,  Léonard  Danel,  s.  d.  (1791), 
in-8  de  182  pag.  et  2  feuillets.  [71] 

Rare.  Non  mentionné  par  Quérard  dans  sa  «  France  littéraire  ». 

BELGE  (UN)»  géonyme  [Jean-Baptiste-Joseph-Ghislain  PliKschaket,  ma- 
gistrat; né  à  Bruxelles,  le  21  mai  1769,  mort  à  Louvain,  le  19  mai  1821]. 

Esquisse  historique  sur  les  langues,  considérées  dans  leurs  rapports  avec 
la  civilisation  et  la  liberté  des  peuples.  Avec  cette  épigraphe  :  Quid,  si  vox 
libéra  non  sit,  liberum  est  ?  Tite-Live.  Bruxelles,  de  l'impr.  de  P.-l.  Demat, 
mdcccxvii,  in-8  de  60  pag.  avec  le  titre,  1  fr.  50  c.  [72] 

Excellent  écrit,  remarquable  par  le  fond  et  par  la  forme,  mais  qui  est  de- 
tenu  rare,  et,  par  suite,  trop  peu  connu.  L'honorable  M.  Félix  Van  Hulst, 
à  qui  Von  doit  une  Notice  sur  J.-B.  Plasschaert,  Liège,  deNmpr.de 
Jeunehomme  frères,  1837,  gr.  in-8  de  46  pag.  avec  un  portrait,  a  consacré 
les  pages  9  à  20  de  sa  Notice  à  faire  l'analyse  et  à  présenter  même  des  ex- 
traits de  quelque  étendue  de  «  l'Esquisse  >  de  Plasachaert. 

BELGE  (UN),  géonyme  [Lucien  Jotteano,  avocat  à  la  Cour  royale  de 
Bruxelles]. 

Guillaume-Frédéric  d'Orange-Nassau,  avant  «m  avènement  au  trône,  sous 
le  nom  de  Guillaume  I".  Bruxelles,  Tarlier,  1827,  in*8  de  xij  et  112  pag. 

[73] 

M.  Jottrand  siégea  plus  tard  au  Congrès,  où  il  mérita,  par  ses  incertitu- 


deset  ttfc  incoMè^MiM»,  )ei«mmn  à'homne  «ut?  tmètièfi**  Uneèei 
ira  pas  moins  pénétré  des  intentions  les  pins  honeraMesi  et  sa  prabtté  poli- 
tique fut  à  toute  épreuve. 

BELGE  (UN),  géonyme.  —  Considérations  d'— sur  le  Concordat  de 
1827.  Bruxelles,  Ve  Lemaire,  1827,  broch.  in-8, i  fr.  50  c.  [7fl 

BELGE  (UN),  géonyme  [H.-Florent  DuMotTs]. 
Réveil  (le).  Mons,  Hoyots-Delery,  1030,  in-8  de  S  pag.  [75] 

Dithyrambe  de  103  vers  sur  la  révolution  de  septembre* 

BELGE  (UN),  qui  a  pris  la  révolution  au  sérieux.  Voy.  Loir.  (V.). 

BELGE  (UN),  géonyme.  ~  Examen  critique  de  quelques  articles  du  Pro- 
jet de  constitution  publié  par  M.  Lamennais.  LU!©,  F.  Braeke,  1348,  in-8 
de  U  pag.  [76] 

En  tête  de  la  page  7  de  cet  écrit;  on  rit  :  À  M.  Lamennais.  «  L'expé- 
rience m'a  appris,  Monsieur  l'abbé,  quels  sont  les  résultais  dune  constitu- 
tion rédigée  par  des  personnes  auxquelles  les  affaires  de  ce  monde  n'appar- 
tiennent pas.  Dans  l'intérêt  de  mes  frères,  les  républicains  français»  je  crois 
donc  utile  de  faire  un  examen  critique  de  quelques  articles  de  votre  projet 
de  constitution  qui  vient  de  paraître.  Je  le  crois  d'autant  plus  que  cette 
pièce  trahit  des  espérances  qu'il  convient  de  dévoiler  ». 

BELGE  (UN),  géonyme  [Charles  Potvin]. 

Appel  à  l'Europe,  réponse  aux  «  Limites  de  la  Fiance  »  (par  H.  Al.  Le 
llasspn.  Paris,  1853).  Bruxelles,  Rozez,  1853,  in-12  de  90  pag.,  50  c.  (77] 

BELGE  (UN),  géonyme.  —  Belgique  (la)  et  le  mariage  autrichien.  Paris, 
Ledoyen,  1853,  in-18  de  55  pag,  [78] 

L'auteur  de  cet  écrit  est  vraiment  un  Belge. 

BELGE  CATHOLIQUE  (UN),  auteur  déguisé.  —  Coup-d'œil  sur  le  ma- 
riage, tout  à  la  fois  sacrement  et  contrat  civil.  Bruxelles,  1826,  in-8  de  24 

m>  ...  [76] 

Cette  brochure,  écrite  avec  élégance  et  dignité,  présente  des  recherches 
qui  ne  manquent  pas  d'intérêt;  mais  elle  rentre,  à  certains  égards,  dans 
ces  matières  polémiques  qui,  fort  heureusement,  ne  sont  guère  de  nos  mœurs 
et  dont  il  ne  me  parait  pas  très  désirable  de  propager  le  goût. 

(Baron  de  Stassar.) 

BÈLGÏCÇS,  géonyme  [Barthélemy-Cffarfes  Dcmortib*,  ancien  membre 
du  congrès  constituant,  aujourd'hui  membre  de  la  chambre  des  représen- 
tants de  la  Belgique]. 

Lettre  sur  le  manifeste  du  roi  et  les  griefs  de  la  nation,  avec  cette  épigra* 
phe  :  «  De  quoi  sert  à  un  peuple  d'avoir  des  privilèges  en  beau  parchemin, 
si,  par  le  moyen  des  États,  ils  ne  sont  entretenus  et  qu'on  nWsefafe  les  ef- 
fets? (Guillaume,  prince  d'Orange,  Apologie).  ïournày,  I.  Ca^termann, 
janv.  1830,  in-6  de  129  pag.  sans  i'errata.  "  [80] 

Cefactum  est  encore'  plus  véhément  que  hardi,  car,  à  cette  époque,  on 
pouvait  presque  tout  se  permettre  avec  le  gouvernement,  quoique  MM.  de 
tottfe  et  ïieKmans  vinssent  d'être  condamnés.  Ce  fa£t«m  n'a  pas  peu  contri- 
bué à  recommander  M.  Barthélémy-Charles  Dumortier»  appelé  aussi  Du- 
mortier-Rutteau,  du  nom  de  sa*  femme,  à  l'attention  dtf  parti  de  la  révolu- 
tion et  à  ixer  sur  lui  les  votes  des  électeurs». 

BENE0ICT  (Henri),  peeuion.  [Henri  SajwelJ.    • 

Lettre  sur  l'Histoire  de  la  franc-maçionnerie  de  B.-B.  Rckart,  tradtùtf  par 


—  «  — 

l'Abbé  Gyr.  <E*fetit  du  tome  IV  de  la  «  Revue  trimestrielle  ♦)*  ftruseUeft, 
Henri  Samuel,  1$54,  in-18.  [gl] 

BEOTIEN  (UN),  démonyme  [Charles  Potvin]. 

livre  (le)  de  la  nationalité  belge.  Bruxelles,  Aug.  Decq,  1848,  in-16, SOfc*  f82] 

BERAGREM  (Pierre-François  Paomsz  de  ),  marquis  d'Almachu,  ana- 
grammes [d'AiEMBBRG,  manquai  éé  la  Chaume]. 
Mémoires  (ses)»  Amsterdam»  Lejeuue,  1677»  n~12«   .  (83] 

BERËE  (Théognostede),  pseudon.  [Noël  Atifts**  de  Versé}. 

I.  Nouveau  <le)  Visionnaire  de  Rotterdaéi.  CalloBge  (Amsterdàài) , 
IW,  in-f  2.  £84] 

II.  Tombeau  (te)  du  Socialisme,  ou\  nouvelle  Méthode  d'expliquer  les 
Mystères  de  la  Trinité,  par  L.  S.  D.  L.  À.  M.  [Afoël  Aubert  de  Versé}  , 
avec  le  Nouveau  Visionnaire  4e  Rotterdam.  Francfort,  1687,  in-12.     {85] 

•  BERINZEN  (Gérard  de),  pseudon.  [Géttard  Dbleau],  deSpa,  furiscôift- 
suïtè  et  homme  de  lettres,  auteur  de  divers  pamphlets  concernant  Spà , 
etc.  ;  mort  en  1819].  Le  plus  hardi  de  ces  écrits,  et  l'un  dés  plus  pftpfcants, 
est,  dit-on,  celui  qui  a  pour  titre  le  Bâton  vpas,  etc.,  par  Gérard  de  Bfc- 
rinzen  ;  mais  il  n'est  guère  connu  en  frasée?  l'auteur,  Çui  s'était  déguihé 
sous  ce  nom,  n'ayant  publié  son  pamphlet  qu'en  Allemagne,  pendant  qull 
y  était  émigré. 

BIBLIOPHILE  RUSSE  (UN),  d<?mon^n^OSergePoLToaATzfct,deMosobul. 

I.  Bibliographie  voltairienne.  Premier  fragment  :  1.  Correspondance  «e 
Voltaire.  2.  Pièces  de  théâtre  dont  Voltaire  est  le  sujet.  (Extr.  te  Urne  IV 
du  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »).  Bruxelles,  libr.  aacet  mod.  de  A.  Van- 
dale, 1847,  in-8  de  8  pages.  [86] 
A  IL  Archives  bibliographiques  et  littéraires.  Anonymes  et  pseudonymes 
français  {deux  articles).  (Extr.  du  tome  V  du  même  Bulletin).  Bruxelles  , 
€.  Muquardt ,  1848,  in-8  de  17  et  10  pag.  [87] 

III.  Bibliographie  des  journaux  et  recueils  périodiques,  publiés  en  langue 
française  dans  les  différents  pays  du  globe.  (Extr.  du  tome  V  du  môme  Bul- 
letin). Ibid.,  E.  Muquardt,  1849,  in-8  de  12  pages.  [88] 

Ce  premier  essai  ne  concerne  que  quelques  journaux  publiés  en  Allema- 
gne :  à  Francfortrsur-le-Mein,  à  Elberfeld,  et  à  Brunswig. 
,     IV.  Bibliothèque  russe-française,  ou  la  Russie  et  la  France  historiques  et 
.  littéraires.  1.  Michel  Lermontof.  2.  Les  deux  Chouvalof.  3-  Théâtre  russe 
(  article  tiré  du  Dictionnaire  dramatique  de  Laporte,  avec  deux  notes  de 
.  l'éditeur). ,  [89[ 

Ces  trois  articles  ont  encore  été  imprimés  dans  le  «  Bulletin  du  Bibliophile 
belge  »,t»  VI  (1849),  pp.  20-26, 123-134,  et  tome  Vin  (1851),  pp.  466-468:  il 
a  été  tiré  à  part  des  exemplaires  de  chacun  d'eux. 

M.  S.  Poltoratzky,  ce  savant  et  très  riche  bibliophile,  a  publié  hors  de  la 
Belgique  quelques  autres  opuscules  eous  le  même,  qualificatif.  Voy.  lé  tome 
.  XI  de  la  France  littéraire  de  J.-M,  Quérard,  pp.  498  et  suiv. 

BON  ET  FRANC  CATHOLIQUE  (UN),  mil.  4è§>  [Simm-Ps* 
chanoine  régulier  et  professeur  eu  théologie  de  l'abbaye  de  Rotduc, 
de  l'Institut  royal  des  Pays-Bas,  mort  en  1818}. 

Pensées  diverses  d'— ,  à  l'ooeasten  du  bref  de  N.  S.  P.  le  Pape,  à  l'ar- 
chevêque de  Malines,  sur  le  terme*  de  haine  è  la  royauté.  M****** , 
N^eèi>anvtii(«r99),to^de7if)ag.  {$0] 


fËUxifcDmé,  m***»].;. 

I  De  l'Indépendance  nationale  an  point  de  vue  catàûëqaft.  *-  faelfe*  è 
É.  Aalou,  membre  delà  cbèmfcrfc  des  représentants.  Bmaelles,  Â.  Dvn>i, 
Mtoilft-49.  VI] 

]f.  HOttntts  et  ftôàifaes  4*  parti  catholique*  Bruxelles,  A,  Benêt,  I8M> 

*I.  (Mftvettiftt  (dfrhi)  *?Àft«H*arate»t*9  taui  ftofes:,  1964,  it~tS  de 

«>pifc.,IOc.  [WJ 

'.  BOÔtS-^AfiONA(î#  pseudon.  fle,  comte  LiBRi-ft*GNXHoJ. 

..  1.  fies  ACalèdictions  romaines.  Bruxelles,  Tes  march.  de  noav. ,.  ftvtie^ 

f826\  b>«.  [9*J 

Cet  écrivain  pseudonyme  a  pris  sur  le  frontispice  dé  cet  opuscule  ta  tjuà4 
filé  d'habitant  catholique  des  Pays-Bas.  "' 

IL  Dtettécoinponâêi  ntitiorfafM.  BtaieîîêMéS  feaftifc.  tenfeiv.,Mfier 

\'  &OBAW.  Yoy.  Pqbtb  ioeaw  (lq)..  ,  '     *  ' 

BORCHT  (P.-É.),  ancien.  gftftalegirt»,] Wg«t fW*i.  tïwe^-ftoma^ 

;Méuq90tip géutetogique  aur  la.  .branche  date  ..trèa  ancienne  noble ïamule 
van,  der  Kerkhove,  Kerchoffe  oivyon  Kifc|choJÉTf  sut nommlé  Van  den  Varent 
ou  VarentSp.qui  s'est  établie  dans  le  pays  de  Limbourg  ;  rédigé  d'après  d'an- 
ciens manuscrits  et  Vautres  documents  authentiques.  Bruxelles,  J.  Franck, 
1830,  in-3  de  75  pages.  [96] 

*  t»W  nianU!U!r1ti'etles  TÎOudûièul»  flUltHJUtiquUU  "STJBt  ifa  lflrin6n94BMcfHG 
que  le  prétendu  généalogiste.  Il  a  été  imprimé  de  ce  livre  une  nouvelle  édi- 
tion qui  diffère  bea;^*;4fltaffé^»U,*tttLefl  iajtulée  : 

Mémoire  historique  h  généalogique  surîà'ires  ancienne  noble  famille  de 
Kerkhove,  traitant  spécialement  de  la\  branche  de  Kerkhove,  dite  Van  der 
Varent,  rédigé  d'après  d'anciens  manuscrits  et  d'autres  documents  authen- 
tiques. Nouvelle  édition,  corrigée,  compfetêeèt* augmentée  des  autres  bran- 
ches de  la  maison  de  Kerkhove,  par  w  descendant  de  cette  maison.  Anvers, 
Janssens,  1839,  in-8  de  viij  et  171  pag. 

' t»  mmdt  m  ms  à*$mw  &****>  tttà\i  m*  *&#*»&*•&&**  nfon 

assez  ttbo^tiBsteattéVtl'.fft  împrfnief  dfe  nouveau,  dans  l«fc  IHrth^s  <!è  TA^ 
cadétofe  d'archçblogîe  d^nvers,  niais,  cette  îois-cî,  dousle  voile  de  l'ano- 
nyme, un  Fratfnieri}  géf^alemaue  oeneernant  les  vicomtes  de  Kerkhove.  ditç 
Van  der  V0Jr*nt,<fasù,ïl  l'aies  exemplaires  tirés  à  paît.    .         D*  Rg. 

«OWKJfiOtt  DB BRt^BLLËfeWN),  titlùbyme  [Adolphe  ta fliunt  nfe 

(fcAUUXUJ-  ""';",' 

Élections  <las)  de  4850.  to^ile^Ck  yaqde^weia,  ttpO,  ln«$  de  17 
pagas.  .'...•.■•.>....•  [97J 

fcÔtfftLET,  docteur  en  dfott  ^  j35etidfon.'[  înfcVDtr  Cauiaoy,  Jéurtito  el 
Blonmaii  (de  Namur) ,  professeurs],  auteurs  d'articles  dans  |a  pkéfnU, ,  ou[ 
Bibliothèque  du  jurisconsulte,  1819  et  ann.'  suivantes.  '    ~*       

B.  P-,  initialisme,  —  Nouv.  Lettres  chpjsias  fie,,  louante»  d'amitié  ,t  d'a- 
mour, *4c.  Amsterdam,  1712,  in-lâ.     -         ,  -  <   (|g) 

*Rw...  (t'afebé  L.),  imaHsme.^  Ataért  fei'llisftofre  o>  l'Empire  dé- 
ifiât afr  fl».  IdWieHes,  Limôt,  1757,  j*Jfc/  \' , ,  ,.     ,; £»J 


BRABANÇON  (Pi*!*),  ftf*«fc  flfc  w  Homte  mtfctode  fcfiietiÉÈsi» 
littérature  de  Bruxelles). 

Poésies  (ses).  Bruxelles,  vers  1832  ou  1833,  i*>18.  [*0&f 

M.  P.  de  Hulstère,  homme  d'esprit,  condamné  par  une  affreuse  maladif* 
qui' le  tint  pendant  quinze  ans  sur  son  Ut,  enJtUosé  de  tous  les  membigs , 
chercha  un  soulagement  à  ses  douleurs  en  composant  un  assez  grand  nom-, 
bre  de  poésie*  qui  toant  iatéréas  danslÀrmuaire  de  la  Société,  dont  i\  fai- 
sait partie.  C'est  vraisemblablement  un  choix  fait  parmi  ces  poésies  qui 
forme  le  petit  volume  que  nous  citons.  Ce  petit  volume  ne  fut  pas  mis  dans 
le  commerce»  et  l'auteur  se  contenta  de  le  distribuer  à  un  petit  nombre  d'a- 
mis ou  de  connaissances  intimes.  P.  de  Hulstère  a  succombé  le  10  janvier 
183$,  à  aa  longue  agonie,  malgré  les  soins,  de  ses  trois  sœurs ,  exemple 
touchant  d'un  dévouement  sans  bornes.  Il  était  âgé  de  59  ans.,        De  Ro. 

BBOGLIO  (Jacques),  nom  altéré  [Ferdinand  BftQGUA,  de  Bruxelles]. 

Hauts  (les)  Conspirateurs  politiques  de  1852  dévoilés.  Paris»  Gantier 
frères,  1852  ,  in-8.  [101] 

BRUNCK  (Msrsilius),  docteur  en  philosophie  de  l'Université  de  Heidei- 
berg,  auteur  supposé  [le  bar.  de  Rstmimee]. 

Dimanche  (le),  récita  de  —  recueillis  par  le  baron  de  Mffsnberg.  Bruxel- 
les, Hauman  et  C;  1834,2  vol.— Le  Lundi,  nouveaux  récits  de— .  Bruxelles, 
les  mêmes,  1855, 1  vol.  En  tout  9  vol.  h>18,  9  fr.  [101] 

Un  BiauoPHiutBsu*. 

ii  inf \ ,." 

BIO-BIBLIOGRAPHIES, 


LES  BRIDEL. 

(i*Àrtte!e.> 

La  Fnmoelityrairt,  d'après  de  mauvaises  sources,  a  confondu  tiaMnères. 
C'était  une  magnifique  occasion  pour  nos  prétendus  continuateurs  de  faire 
une  note  critique  à  notre  adresse.  Mais  il  eût  fallu  qu'ils  connussent  bien  la 
matière  qu'ils  traitent.  Aussi  pour  rétablir  convenablement,  pour  eux ,  cette 
confusion,  ont-ils  omis  les  trois  Bride!.  Plus  tard,  quand  nous  avons  publié 
nos  «  Omissions  et  Bévues  de  la  Littérature  française' contemporaine  »,  nous 
avons  sirnalé  les  noms  des  Bridel  parmi  huit  cents  omissions  pour  seule- 
ment la  deuxième  partie  du  deuxième  volume!  il  nous  a  été  répondu  dans 
un  ignoble  pamphlet  que  les  erreurs  et  omissions  que  nous  signalions  étaient 
prétendues  (i).  Or,  comme  dans  une  cause  il  faut  qu'elle  soit  entendue  con- 
tradictoirement,  nous  reprenons,  dans  ce  journal,  la  continuation  de  notre 
brochure  publiée  en  1849,  laissant  au  monde  des  bibliophile*,  des  chefs 
d'établissements  littéraires  et  clés  libraires,  les  seuls  juges  compétents,  à  pro- 
noncer de  quel  coté  est  l'érudition  et  l'iriaptitude.  Nous  avons  pluiieuis 

(1)  Bien  que  le  savant  baron  F.  de  Reiffenberg  ah  dit,  en  annonçant  cette  brochure 
las*  son  «  bulletin  du  Bibliophile  belge  »  :  «  L'errita  de  la  moitié  4e  ce  second  vtfuiae  est 
'  effrayant,  mais  c'est  une  preuve  sans  réplique.  A(  "  '*      "  " 

ottMfer  que  le  silence  ».  u  qu'était  le  baron  F. 
dmniistrateur  de  la  Bibliothèque  royale  de  Bruxelles 
étranger  i  la  bibliographie,  même  qtfonfltlératettr: 


Bridel,  et  avec  d'autant  plus  de  raison  que  la  «  nouvelle  Biographie  ùniver» 
selle  »  de  MU*  F.  Didot  n'a  point  consacré  de  notice  à  Paîné  des  trois  frères. 
Nous  avons  du  aux  sympathies  qu'inspirent  nos  travaux,  un  document  tre* 

Srécieux,  une  auto-biographie  à  nous  destinée,  ainsi  que  le  prouve  le  début 
è  notre  article.  Nous  donnerons  prochainement  comme  autres  articles  ré- 
trospectifs ceux  de  deux  compatriotes  dai  Bridel  qui  n'ont  pas  été  plus  heu-»' 
rai*  près  de  la  société'  des  bibliographes  de  la  «Uttératwe  française  contem- 
poraine »  :  le  pasteur  Amy  Bost  et  Nie.  Châtelain. 

XX  mari  iSM,  Montreux,  près  Vevej,  ctattm  de  vand. 

Sensible  à  l'invitation  de  votre  lettre,  j'ai  l'honneur,  Monsieur,  de  vous 
envoyer  une  notice  exacte  et  détaillée  sur  la»  ouvrages  de  trois  frères,  de»* 
quels  je  suis  l'aîné  :  elle  vaudra  mieux  que  les  articles  de  divers  diction- 
naires biographiques,  qui  4e*  trois  n'en  font  qu'un ,  ou  qui  attribuent  à  l'un 
lee  ouvrages  de  l'autre;  il  est  vrai  que  les  rédacteurs  de  ces  compilation* 
ne  «pua  ont  jamais  consultés,  et  s'en  sont  rapportés  à  des  indications  fautives 
fournies  par  des  correspondants  qui  nous  sont  inconnus. 


BaiDBL  (Philippe),  né  à  Begnin»,  canton  de  Vaûd ,  le  §0  novembre  1757» 
fit  ses  études  dans  1* Académie  de  Lausanne;  il  y  fut  consacré  ministre  de  la 
communion  réformée,  le  Si  avril  1781.  Il  fat  élu  pasteur  de  l'église  fran- 
çaise de  Bftie,  le  17  septembre  1781,  f>uk  passer  du  château  d'tiEx  dans 
les  Alpes  vaudoiees,  en  décembre  1795*  enfin  pasteur  de  Montreux,  sur  lee 
borde  du  lac  Léman ,  en  janvier  1805  (I).  Il  est  doyen  du  synode  de  Lau- 
sanne, membre  de  la  Société  littéraire  de  Lausanne,  de  la  Société  d'émufcv» 
tion  du  canton  de  Vaud,  de  la  Société  helvétique  de  Schintanach,  de  la 
Société  de  Guillaume  Téll  f  des  trois  sociétés  helvétique»  des  sciences  natu- 
relles, de  l'avancement»  de  l'utilité  générale  .et  des  recherches  sur  l'bistoiM 
générale  de  la  Suisse;  de  plus ,  membre  correspondant  de  1* Académie  cekr- 
qae,  maintenant  Société  aoyale  des  Antiquaires  de  France.  Sea  ouvrages, 
imprimés  ou  inédits,  sont  : 

I.   OuvaAOBS  IMPRIMÉS. 


*.  Tomtaw  (to),  quatorie  chanta  isaitéa  d'Jlervey»  Lausanne,  1777, 
in-8  de  109  pag. 

II.  Pvéeie*  hekëtiemet;  par  H.  B.  Laueanne,  Movrer,  1782,  tn-8  de 

III.  Course  dans  les  Alpes  en  1780. 

Imprimée  à  la  fin  des  Poésies  précédentes,  pp.  204-2*4,  et  reproduite 
dans  le  «  Recueil  amusant  de  voyages  en  prose  et  en  vers  •  f  tais ,  Nyon 
l'ainé,  1787,  tome  IX;  pp.  19-71 . 

IV.  Êtrennes  helvêtiennes.  W  numéros  in-24. 

Les  vingt -quatre  premiers  numéros  ont  été  réimprimés*  sous  m  titre 
suivant  '*       ' 

V.  Mélanges  helvétiques.  Lausanne,  Henri  Vincent,  1787, 1792*93, 1797v 
4  Toi.  in-12. 

Les  49  numéros  des  Etrennes  helvêtiennes  refondus,  corrigés  et  augmentés 
ont  été  réimprimés  sous  ce  titre  ; 


(I)  C'est  là  que  ce  digne  homme  est  mort,  le  20  mil  1S47.  (voy.  d-éevant  page.4  .) 


6MW-9fMlMHy9ttMl.ili49'flV 

'  tes  trois  djptiÀA  des  articles  de  ce  recueil  sont  cfe  ttfôi  \  les  antres  de  âieà 
frètes,  et  de  quelques  autres  littérateurs  suisses. 

VB»  ÇmrMik.BAkà  fti*me$M  les  vallées  du  Jura,  nvec une  carte &$ 
la  mute.  Bâle,  -auguste  Sériai  »  1789,  în«6  de  256  pagos. 

•Ct*  ouvrir  ttété-WiMimt  <eh  alièniantJ  par  fcéfohàrd,  Gotha,  1781;  m  but* 
landais,  Leyde,  1791,  in-8;  et  en  anglais,  en  Ï7W. 

Ïll\.  Voyage  pittoresque  de  Bâle  à  Bienne.  Bâle,  Jean  Decker,  1802, 
il '.' avec  3fe  planches  coloriées. 
C'est' le ttféme  pour  le  pays  cjae  le  précédent,  mais  te  Ufxte  est  «tffcïe- 
rnent  dflSÀ^nt  et*  i*ttft  êtfle  efràttgé  d'8pt%ô  léfe  èh^nsi&ntML' 

ÎX.  heéuéil  dé  ]pàysaye!>  'sitisses*  de  là  vàltëè  dé  ttasli,  des  eânttfhs  4* 
Mtobitt  et  tTtJrt.  lettre;  lé*  listes  associés,  1997,  fet.  in4ôl,:flè<Wp*8èêv 
«^bfSpay^ges.'    •         -:?  ■  •    - 

k  3£  Sertn&ns  (deux)  aToccadion  Se'Tinienffie  du  ctiàteàù  ffCEl,  afu  pfolt 
des  incendiés.  Lausanne,  i86i,îh-B.    ! 

,  vXfr  £*tfrôfNa<H*  tfta*rifct'e*v<i* jh*«  tf*»  fcawt  (Haute-Gruyère), ,    . 
*;  Dpetafe  ika#s  4e».  «  Notoes/<i^tiJifcé  publique  »,.  Lausanne,  Fischer  et  Viu^ 
cmti^HieU^JIe^w^lSOS).    . 

*  XIL  Sfetistijl*  du  car*m  dé  Yoi*à.t  avec  carte  *t  gravum*  3uridt9 
fitfeU+  Eueeeb Let  G«v  48***  «f  l&ide  $MB  pagw 

-  etaJajtHKmifeàéitfoti.  SailRlt  an**  ut  une  seconde*  tiès«»i|*ejttfau 
.Unck*  te  «méats*  i**12  de  298  p*g.  tomômèeesâvaierittaiteé  unaw 
ifcn  aUetauule  en  18*5. 

- 'XïCfc  •  Bmmm  XteMaa<)  de  «fwensttwce»,  suivi»  dV  qajrirjnea  Pttéàiel 
••H#«c^v^*^Ofil  des  patorea,  ¥my*  Loôrttfcher:et  &*•>,  4816,  in*  Ha 

*  •WK-'AM  *ft»ttt*$tJe  s«f  le  Mrifèn  tf*  fbl»,  *we*a«ei  etgwrufm 
Zurich,  Orell  et  Fuessli,  1820,  in-12  de  364  pages, 

Les  libraires  éditeurs  en  publièrent  dans  la  jnême  année  une  version  alle- 
mande, in-12  de  386  pag. 

.  XV.  .N&èoe  hiktorùfae  m*  h  <*****«»  fat  fm&rtiomlméÊ&tyè&s. 
Ouvrage  posthume.  1838. 

*  l*prim4.<ïat,s  te  toato  I«i  ynmièreiivtfiiiseQ,  de  4a  «  GoUboftie*  <ft«  Mé- 
moires et  Documents  publiés  par  la  Société  d'Histoire  de  la  Suiau*  T#*- 
mande  »,  in-8. 

Le  trimiil  du  Véné«É>le auteur  devait  être  plus  étendu;  il  devait  former 
4ea*  votants,  *  Le  premier  «st  fini  f  nous  écrivait-il  à  la  date  du  20  ma** 
»  1834;  mais  la  caducité  intellectuelle  et  physique  de  moa  âge  avancé 
»  (77  ans)  ne  me  permettront  pas  probablement  d'achever  cette  Histoire 
»  d'iune  contrée  pastorale  et  de  son  régime  patriarchal  sous  les  comtes,  ae- 
»  puis  Tan  1050  à  1552  que  finit  cette  antique  dynastie  ». 

.,  ifr'H    i  r ,  n    ■•„    ,  |    , i  ■  -, . ,  r  T  !   i    ,j»l  h"    »n         i   n  T    ,r    m         i     i  i\     ■  >f ^ — » 

(I)  Page  14,  nous  avons  dit  que  M.  Blanchard,  impr.-tibr.  à  Lausanne,  annonçât  *ne  noir- 

P^mitméû  COaèerafetv  «datA  de  *h,Bi««,*iê  formera  uvt>lttme6|B-ia(  paiaHput 

I  n'ayons  pas  dit  que  M.  Eusèbe-Henri  Gaiillikue  ,  de  Neuchâlel  (nouveau  nom  omtsjâf  les 

auteurs  de  la  «  Littérature  française  contemporaine  »  ),  aetuettement  prolèlse^rd'WswiMi 


l'Académie  de  Genève,  et  secréUire-jBénérafde  rinstitut  national  genevois,  a  commencé  la 
imbUcaHon  d*ïnviliies  nattofuUeSfioisoA  suite  lu  tSonservattitï  •ttasse^'et  qve  irois  Totumes 
ont  déiàparu  :  le  premier,  4  Lausanne,  en  1848,  et  les  deux  derniers,  4  Genève,  en  Httt  et 


.  I.  Berthod  de  Zaringue,  poëme  séculaire  en  ri  chants  pour  lé'  6*  Jubilé 
de  la  fondation  de  Berne.  Mss  in-4  de  164  pages.  —  Quelques  fragments  de 
ces  chants  nationaux  ont  paru  dans  le  Conservateur  suisse. 

IL  Glossaire  du  patois  de  la  Suisse  romande,  contenant  environ  SfiOfi 
mots  patois.*  a.vap  jeur  étymoiQgje  celtique ,  .grecque,  latine,  aUemandê. 
lias  in-4  de  321  pag.  .... 

IU.  Matérismœ  pour  une  Biséowe  de  l'Académie  4e  lm*wmK.àeQm  sa 
fonrfatwn,  en  1536.  Mas  in-4  d#  144  pag.  -7.  Valeur  a  donné  ce  manuwît 
à  la  bibliothèque  cantonale. 
.  *V*  Smtoajè  (le)  du  lac(ÏAruom<ftk\mimm  Mm in4  de,  146j»g»s»  ,t 

Cet  oumçainet  en.actjoq  les  mœurs ,  usages,  superstitions  d'une  partie 
de  la  Suisse  de  1140  à  1200. 

composé  dans  l'abbaye  de  Saint-Gall ,  vers  Tan  840.  Mss  in4  de  16  pag. 

Sur  ce  petit,  jardin  '4'ommr 999  ix»  rep-Mm  «•  éoit  consulter 
«  l'Histoire  littéraire  de  la  France  »*,  parles  bénédictins  de'Sarat-Maur. 

Je  n'ai  jamais  travaillé  pour  vttetra  journal  ni  suisse,  ni  étranger;  mais 
j'ai  fourni  quelques  pièces  au  «  Mewure  de  Neuchàtel  »,  au  «  Journal  de 
Lausanne  »,  par  Lanteyres  ;  au  «  Journal  littéraire  de  Lausanne  »,  par  M"*  la 
chanoinesse  Polier;  au  «  JourtMii  4*4aitoèi4té  d'utilité  publique  »,  par  Cha- 
vannes;  aux  «Cahiers  de  lecture  »  de  Gotha.  Nombre  de  morceaux  de  l'ou- 
vrage italien  .sur  fa  Suisse,  âe  Julio  Dandolo.  "Milan ,  Il  volumes  jusqu'à 
présent  (18&4),  sbnt  copiés  de  mes  ouvrages»  niais  avecWnne  foi,  enînai- 
,  quant  le  nom  de  l'auteur. 

t  j'ai  aussi  envoyé  à  l'Acadéniie  celtique,  aujourd'hui  Société  des  Àntî- 
guaires  àe  France,  divers  articles  dont  voici  les  titres  des  principaux  : 
Lettre  sur  V ancienne  mythologie  des  Alpes  (Mém.  de  l'Académie  celtique, 
no xiv,  pp.  189-207).  —  Le  dernier  Troubadour  des  Alpes;  —  te  Siège  du 
cMUau  â?  Amour;  —  Mots  patois  romand ,  déritiès  du  celtique  (Item,  de  ta 
Société  des  Antiquaires  de  France»  toine  P*,  pp.  172-195).  Il  y  a  aussi  dans 
ces  mêmes  Mémoires  quelques  pièces  de  ma  façon  pour  déterminer  si  le  vil- 
lage CeuaTisots  «si  une  colonie  suisse. 

Plusieurs  de  mes  ouvrages  ont  été  traduits  en  allemand ,  outre  ceux  ci- 
dessus  indiqués,  trois  discours  lus  à  la  Société  helvétique  à  Olten  (canton 
de  Soleure)  :  lo  Sur  la  manière  dont  les  jeunes  Suisses  doivent  voyager 
dans  leur  patrie  ;  2o  Sur  la  Nécessité  de  reprendre  des  mœurs  plus  simplet  ; 
3o  Delà  Mendicité  des  enfants.  Ces  trois  discours  ont  été  publiés  en  alle- 
mand à  Saibt-Gall  et  à  Soleure. 

On  a  traduit  en  allemand  tous  mes  Voyages  en  Suisse,  et  on  les  a  impri- 
més à  Zurich,  chez  Orell,  Fuéssli  et  O,  en  1798, 2  vol.  in-8. 

Je  pourrais  réclamer  pour  ma  part  la  moitié,  au  moins,  des  ouvrages  sui- 
vants, copiés  mot  pour  mot  d*s  miens  :  «  Tableau  pittoresque  de  la  Suiase  », 
par  U.  le  marquis  de  Langle  (l),  Paris ,  1790,  in-8;  «  Dictionnaire  d'anec- 
dotes suisses»,  Paris,  les  éditeurs,  1825;  «THermite  en  Suisse  »,  Parti, 
Pfllet  aîné,  1829-30,  4  vol.  în-12.  J'ignore  le  nom  de  ces  deux  derniers  col- 
lègues (2),  et  je  ne  me  plains  point  de  leurs  plagiats;  puisqu'au  fond  ils  nie 


^w)  Mf^w^wMficHÉeaa  nevMii* 


font  l'honneur  de  ma  jngeridjgt*  4'Atre  reproduit  dan*  leurs  compilation*, 

Les  Allemands  qui  ont  reproduit  plusieurs  de  mes  pièces ,  sont  plus  Joyaux 
et  ont  indiqué  leurs  sources.  La  piraterie  littéraire  au  reste  ne  m'affecte 
point. 

Je  tous  abandonne,  Monsieur,  ce  long  article'.  Retranches,  changez, 
arrangez  le  tout  à  votre  guise,  je  vous  en  donne  pleine  liberté. 

J'ai  eu  deux  frères,  Louis,  professeur  à  Lausanne ,  et  Samuel ,  conseiller 
intime  de  la  cour  de  Saxe-Gotha,  connus  par  plusieurs  ouvrages.  Je  croyais 
pouvoir  aujourd'hui  vous  envoyer  leurs  notices  aveo  la  mienne,  mais  je 
renvoie  à  la  qumaine,  parce  que,  peur  être  exact,  il  me  faut  faire  beaucoup 
de  recherches. 

Reeevet,  Uooeieur,  l'expression  de  ma  considération  la  plus  distinguée, 

?b.  Bamt,,  doyen. 


LETTRES  BIBLIOGRAPHIQUES. 

(Voyez  p«$e*64^*.) 

m. 

Sur  Pouekkù»*    « 

Le  marquis  de  Custine  a  publié,  naguère,  un  livre  sur  la  Russie  rempli  de 
faits  erronés  et  d'erreurs  grossières.  Alors  la  Russie,  en  paix  avec  la 
France,  avait  de  ses  enfants  à  Paris,  et  ils  purent  réfuter  le  livre  de  M.  de  Cus- 
tine aussitôt  sa  publication,  et  vous  savez  qu'il  en  plut  de  ce3  réfutations  en 
français,  en  allemand  et  en  russe.  Mais  enfin  M.  de  Custine  livrait  son 
ouvrage  à  la  critique.  Il  n'en  est  pas  ainsi  de  M.  G  ail  et  de  Kulture,  qui  pro- 
fite des  malheureuses  circonstances  de  la  guerre  entre  nos  deux  nations  pour 
lancer  son  Czar  Nicolas ,  dont  la  véracité  est  encore  bien  plus  contestable 
que  dans  le  livre  de  M.  de  Custine,  une  publication  toute  de  scandale,  et 
cela  au  moment  où  aucun  Russe  n'est  plus  là  pour  répondre  à  son  libelle. 
N'est-ce  pas  calomnier  un  absent  qui  ne  peut  se  défendre?  Est-ce  loyal  ? 

Relever  les  mille  et  une  incongruités  de  â.  Gaflet  de  rtulture  sur  l'histoire, 
la  politique,  les  mœurs  et  l'administration  de  la  Russie,  n'est  point  ici  le 
lieu.  Mais  je  veux  vous  parler  d'un  écrivain,  d'un  poète  dont  mon  pays 
s'honore,  de  Pouchkine,  dont  la  biographie  a  £té  si  étrangement  défigurée  par 
le  nouvel  historien  de  la  Russie. 

L'ouvrage  de  M.  Gallet  de  Kulture  est  l'œuvre  d'un  libelliste,  d'un  calom- 
niateur, et  de  plus,  d'un  ignorant.  Chaque  ligne  décèle  qu'il  ne  sait  rien  de 
la  Russie ,  et  qu'il  ne  sait  pas  l'A  B  Ç  du  sujet  qu'il  traite.  Pour  rectifier 
ses  bévues,  ses  erreurs,  ses  mensonges,  ses  niaiseries,  il  faudrait  deux  volu- 
mes comme  le  sien. 

Entre  mille  exemples  :  selon  l'ouvrage  de  M.  Gallet  de  Kulture,  le  comte 
Alexis  OrlofT  serait  un  empoisonneur.  Orloff  est  connu.  Je  le  connais.  C'est  un 
'  homme  probe,  honnête,  loyal,  incapabje  $e  l'infamie  que  M.  Gallet  de  Kul- 
ture lui  attribue.  Il  n'a  pas  plus  empoisonné  que  vous  et  moi  n'avons  empoi- 
sonné qui  que  se  soit.  De  quel  nom  donc  appeler  l'auteur  d'une  aussi  atroce 
calomnie? 

Jamais  l'empereur  Alexandre  n'a  eu  l'infamie  .d'ordonner  la  flagellation  de 
Pouchkine,  déjà  connu  par  éea  productions  remarquable  et  énergiques. 


hm&  Pauchtone  tt  auteH  survécu  à  pur*tila*dmotè«i,  stafteeiMlsaoe* 
mite envers lui.  Bh bien,  voira libefiiste parisien f affinas* Cette  ieClaea fcae~ 
seté,  Crttê  débutante  astannié  a  été  répétée  par  «  la  JVèsss,  »  par  «  le 
Mousquetaire  »  et  par  le  fameux  et  digne- journal  de  M.  Lalanne,  «  YAlke» 
ttieum;»  revue  anfrétsette  de*  sciences,  dasietlias.  C'est  une  soieeee,  ** 
effet,  que  de  répandre  dans  le  monde  savant  et  littéraire,  da  perene  ne** 
cours  et  de  pareils  mensonges.  M.  Gattat  da  Kultara  lit  une  dénégation) 
dans  VAttenmtm;  il  n'en  pernate^as  «soins,  et  sa*  quot  tfétaye-i-il  ?  sur  le 
feuilleton  de  Y.  Hipp.  Lues*  dans*  is  Siètk  da  »  janvier;  featUetoa  qui 
n'est  aotib  cftoei,  remarquezttefeien,  qe'unr  emprunt  amplifia  que  M.  Qpav 
Lucas  à  fait  à  ^ouvrage  même  de  M.  Gattet  de  Kulture.  Mais»  dites  moi, 
juste  ciel,y-*-t-tf  patience  qui  tisane!  ak^K-aiaaiqa^ndoMoifreraisaaW» 
et  transmettre  la  vérité  aux- générations  présentes  et  futures?  II.  Qallal 
invoque  le  témoignage  de  tt.  Hipp.  Lucas,  qui  n'a  fait  rien  autre  chose  qua 
de  répéter  ce  que  M.  Sifflet  da  Kulture  a  iaïauté!  11  Et  comment  *-t-il 
répété  son  oracle?  En  l'amplifiant  et  en  brodant  un  roman  absurde,  dénoéde 
vérité,  et  invraisemblable.  Quette  est  la  femme  qui  ne  se  serait  pas  senti  mm 
amour  glacé  lorsque  l'homme  à  qui  elle  à  voué  son  cœur  sursit  été  flagellé, 
fouetté ,  c'est-à-dire  déshonorer*  Bb  bien;  II.  Hipp:  Lucas,  dans  son  roman 
publié  dans  le  Siècle,  a  des  sentiments  tout  contraires!  Un  homme  a  été  fla- 
gellé ;  honte,  infamie!  Il  se  trouve  une  femme  qui  accourt  pour  l'épouser  ! 
Conception  admirable!  Sentiments  nobles,  honnêtes»  délicats  1  Si  un  Russe 
avait  écrit  le  roman  de  M.  Hipp.  Lucas,  que  de  cris  &  la  barbarie  et  à  la 
tartane! 

Mais  ce  qui  est  te  comble  dé  l'absurde',  et' en  quoi  tt.  Hipp.  Lucas  rem* 
porte  sur  M.  Gaflet'ide  guitare*  c'est  que  le  feuilletoniste  da  Siècle  fait 
épouser  à  Pouchkine  un  enfant  de  5  ou  6  ans*. 

Pouchkine ,  pour  avoir,;  dans  des  vers ,  célébré  pour  ainsi  dire  la  meurtre 
de  Paul  Iw,  dont  Alexandre  î"  était  le  fils,  Alexandre  le  fit  exiler  de  Péters- 
bourg,  et  envoyer  en  Bessarabie,  à  ta  chancellerie  du  général  en  chef  de  cette 
contrée.  •  '       •         •  ♦  ; 

C'était  en  1820. 

Pouchkine  avait  alors  il  ans. 

M110  Gorscharoff,  qu'il  a  épousée  ff  ans  après  (en  1833),  n'avait  en  MM 
que  5  ou  6.  ans.  Gomment  M.  Hipp.  Lucas  a-t-il  arrangé,  dans  son  B$q*6u$ 
littéraire  (louée  et  vantée  par  le  Quérard,  horesco  referons  t)  un  pareil 
mariage?- Et  notez  une  chose;  Vêmpereur  Alexandre,  qui  selon  ses  calom- 
niateurs, a  fait  fouetter  Pouchkine,  ayant  appris  que  le  poète,  dans  son 
voyage  de  Pétersbourg  à  Kichenef  (en  Bessarabie),  était  tombé  dangereuse- 
ment malade  (à  Kief,  je  crois,  d'une  fièvre  chaude),  fcmpereur  Alexandre, 
si  brutal,  si  scélérat  selon  vos  libeflistes,  permit  au  poète  de  changer  da 
direction ,  et  le  laissa  tranquillement  et  librement  aller  faire  une  cure  an* 
eaux  minérales  du  Caucase. 

Le  libelliste  s'étaye  encore  des  Mémoires  anonymes  d'un  M.  tt.,  déposés , 
dit-il,  aux  Archives  impériales. 

Quelle  autorité  est-ce  donc  que  ces  Mémoire*  anonymes?  Qui  n'a  pas 
publié  de  Mémoires?  Et  qui  n'a  pas  été  réfuté? 

M."  Hâtiez,  et  avant  loi  M.  Taschereau,  ont  publié  des  Mémoires  deViHe- 
bois.  MM.  Mérimée  et  Paris  ont  prouvé ,  dans  YAtheneeum ,  dans  deux  excel- 
lents articles,  que  ces  Mémoires  étaient  apocryphes  et  infimes. 

M.  Bug.  de  Mirecourt  a  publié  la  biographie  de  G.  Saud.  On  lui  s  prouvé 


1  M  *\)ex%  ftWV  »  pnWft  W  Méjpoij*st.  un  fe»  %»ulvéj&*.gj|r  U  4#ti<jjjfe 
-  Mi  Véffon  publia  te  mm*  M,  Tteefs  et  quoique*  géâér*»*  ^aw4  tji 
thfeflft«&  D%#iel  pt&d*  ******  dp*o  «fcm  «*  #***?*  omîmes,  y^- 
qifeps*  H*  ftaljeitd*  ftllmfc,çftmNfe0u*  ArçhWas  PWêq^^  et  ^ 
mtmrVÊufrMr**  qpim  4mm  ptn&pt  d»  UMta  do  &  (frUet  40  K*tf  ture  2 
-.  MsqaeM,  <Wtet  d*  fetare  »lfc^#^  te^  4e  la^g^^^^il^ 
été  \mi#mm  e»  Un**),  et  qui)  mvoque  I'«ut0*it4  4e*  iff^^a^o^ym^ 
d+&  B»  iqpMMitt  prie***»  qtf  il  #**n#e*  H  u'^plic^e  94  1$  motif  <fô 
«tfcftnfel)«*m*iil  d'AiwÂMlr^  ni  te  ««jet  de  l'ode  ô>  P<*u4^ife,;  jl  ^  (fcnnq 
pf*dt**t*du  bit ,  il»  cUtifeiM'ade.  *U*il»toa»  qui  $st.t  e^jnanupçrit, 
*lte le* mm», de igitle pmetwi e» Jhmsm.-^v  lgW*# e»  tou±, &H*, 
psje»,  éttégeiisnta.  ttwura,  iwnlà  M-  (fa^de  gutoe< 
'  -VeuWl,  p»  ewnpl0,  expliquer  #9  français  \u>  pot  rusa*,  #  qe  feU  qu* 
dfc»be^*e*tt'te  teiectahi*  nwl  fwwfe*  •  «don  lui ,  ?eui  dire  |r^( 
JUP*  lameit  de  1»  vit.  GetlibeliMle aurj^  d4  smroir  quegQSOudai  ireujt aire 
#t$m§i>+  $ cmmufak  e*  «00  gre*d  jqge. 

1  Cbt  *•&*  dit-U  encore,  que.  tes  Ruses*  appeUeqt  l'honneur  nne  éUim^e 
fafeteist  ».       .  -  : 

-¥bm>  un  $oif  tout  le  cjenfeeif*.  Tout  le  ffondci  rond  cette  justice  «ut 
iwufsrqirïla:  t^atflftfjmpëWfi  e^-fei*  d'be^eni  que  tantes  les  autr^ 
•fctfatwemtt***. 

La  flagellation  est  un  fait  de  notoriété  publique.  Non,  morbleu*  elle  ne- 
t'f*  pas*  ttejrt  Ht  eeetmir^de  n&oriété-  publique  que- |am^  l'empefeur 
Alexandre  n'a  dénué  l'ordre  Infâme  défaire  Coue#er  Poucftùne,  Ce  nétaty 
ni  dans  les  principes  ni  dans  le»  iççors  de  l'empereur  Ale^jwiro*^  Et  Pou^ 
ototeetietaMit  jfciife»e«»vte<i  k  unef*reille  iafctnii«,-TTiuie  fille  de  ewqfns 
nH*)fe  v#n*e  (eektn  M.  ftp*,  &uca*>  «  da  8ièo\e)  lui  arr*cber  le  pifttQJei  m 
mÎBSrfKW  lui  ép**goer  «0  suicide  et  l'éjqus^eiisuiisf. 

Voilà  comme  se  respectent  vos  grands  écrivains  !  vos  publicistes,  vos  JQtyft 
nalistes  t  vos  phares  et  éckûreurs  de  l'opinion  publique.  '  ■    - 

Si  un  Russe  avait  écrit  sur  un  souverain  fcaiifeis  et  sur  un  gçaod  poète 
feMfafoâj*  faille*  il fwie*,  que  n'wraieût  p^^  vomi  v#^  ci iards  contre 
Iftàa&W*  des  Rassee?  et  <etoi«  ils  auraient  eu  Beiso*. 
*  4i  voue  teu)eï  a^ir  im  idjées  de  travers  sur  U  Russie  ^  lises  Particie  du 
Sièok  du  9  PU*  (rfprw^  P«r'  V Estafette  du  9)  sur  les  partis  en  Russiet 
«MPM«  dit  j#'Sfè^<  inmt  un  jeuqa>  Russe.  Il  est  fameux ,  ce  jeune.  Russe-la. 
Tenl«.  épi  9et  ftr^ieln  est  inewct  e|  f^ux  :  1°  cette  cUsidficatiou'iaiagiiiair^ 
4«  W*«ï  m  fwillmt'9*i  *^*«  nouas  propres  estropiés  $  &  des  noms. 
Ifppftft;  imgitWWi  depl  0»  n'a  iaani»  entendu  parler  en  Russie;  4Q  dea 
Ifirsowee  désignées  fBf»mme  dirigent  ces  ^disant  partis»  et  qui  sont  Biortea 
depuis  quinze  ans,  n'ayant,  pendant  leur  vie,  dirigé  aucun  parti. 

Voilà  cpgrairon  é$rit  PHiatoirel  —  Ves  graves  journaux  glopent  encere 
d'une  manière  intarissable,  depuis  un  an,  sur  le  testament  de  Pieçre-le  Granâ\ 
C'est  ne  document  apoepypbe.  Jamais  Fierre  le  Grand  ne  l'a  fait.  C'est  prouvé 
depuis  longtemps,  et  prouvé  irvéeusablemefit.  Mais  le  vérité  n'étant  pas 
mtae  au  fond  du  puits ,  0^  voulez-vous  que  709  graves  publicistes  1»  cbêr- 
ctmfret  le  prennent?  U  <a&  p^oa  commode  d'inventé  ei  de  atéréotypser  de^ 
faussetés,  que 4e.su Ten^eifue^r  dabprd.  C'est  à  n'y  paa  tenif^  eu  ïûjafn}  tou^ 
^itt'^  d^iMtclw  «em  y?  le  Hue#|.  Soyei  aévèrea,  ma^s  soye|  e^xacts. 


libelle  m"---  ni|nii|- uni  rrrnr  tttoY  jï*ie«etiM*.  *>*•!* 
iMiiiwB^kPft^y^yitiiMi  obi,  ****  wï*  *^«w*4  i  ivait*», 

»o**blfty  qnXmmmv  Wmmim  iy  i  #àw  ir*to,  effet*  «né» 

tgbVtqr  se»  Qft#|^4»fPfi^ltfe^fiB^  P     -  '    -    ."i  •■•»  ?* 

'«JtëfcfWèJ  ftfr%<^«W*  s*******»" 4N*«nMi^lM%M^ÉM^ 
sèment  or,  qsf  J^HOTtcfte ,  —  et  il  faut  enregistrer  toutes  œs  infamies.  — 
Plaignez  moi ,  —  car  a  mon  tour  je  vous  plains,  —  et  surtout  quand  je  vous 
vois,  dans  votreJeJ^w&arA.  feire  reloge  de  HnJIme  fiim^hlet.  dâ  JLQsJtat 
de  Kulture  et  de  son  écho  le  Siècle  (1). 
23  mars  1855* 

■  *  ••  •       -'  *-   •  •*   « v  -  ^CirîriLiopHiLB  nus». 

Ve%te*rti'fcfra*  ^Éi  éfas^s^aaeyidfflgs^i» 
observations  de  moi  relatives  aux  maniaques  q%U  se  qualifient  de  bibliopfHêV. 
■AaM  et  tfatdassjasM  Huto%-4»»<  je  tes  «i  pi^eUrgripp»  i  eW-sttftelrs 
œuvres.  Jugez-en  vous-même  d'api»  isf**Nftfc  «rfvtanft^ili^i^ 'l'élira 
ltÉliMWsJaiiiL^»<<ssj^iuiÉÉhtisjÉ  mu  rtostii  é^fafe^i^iyrée  tfi  th. 
G.  (Giraud,  de  l'Institut),  qui  a  été  mise^aiijsjtflelMWr&i  ifcHialK 
#fràêV*>X  d  .£  ;  j.    ;i..-i\t"-     -'i.:.  ..  .    a    .....  -j  .  uL 

«  On  voit,  qu'en  rassemblant  ces  livres,  on  «  eu  la  pefasé*  4le/ebén^Ésev 
sjam,  fcsMbsns\i4e>d»—  f  ftwocptioii  Jsxplsj*  lerfei*Htebt;  c'e^lwBi*«»e<*iu- 
nion  d'ouvrages  comprenant  tout  ce  qui  est  nécessaire*  fà  &\àèm>W*Aimm 
<#*>&  ï+qm  4*t*.ssMston'4B^<4«m  M^étaeftnei*  dé  ifeottlnféMe 


et  splendide La  littérature  du  grand  siècle  ne  pouveft  taséàùerf  A 

ejsjàïsr  «a»  ptaeo  importas»*  de—  db>I>Nsjèéoàè^»'d^fa4é  aW«&  à 
JÉeweittiffra  «f>É>iiitiita^^éwiwet4WfU  li«^kÉS^,.>^     —   -;      > 

»  Malgré  tout  ce  qui  annonce  une  prédilection  maraud  pè^1e*dftf#* 
*amm  '«eée^  latin*  et  im\yktis  il  **  fàiufcai*  pi»  ètéi*  <m'»«#rit 
^■b»smii».  syelé^atkr»»'»  4>Éit  rejet)*  le»  Areté*  Mtefoa^nhiques  «Tu* 
aqfcW4pâee»   '..;.,'  i  : . :.  ■  ■  .  .i;.  —  J/  :  ^; 

.*'»«•«  espéttsii*^**  cette  ^istotto*  a«t*»4ée  à  ta  passion  ^nrisante 
des  bibliophiles  de  nôtre  t*»f  s,  leva poNbfinW»  à-nôtre  cô tieetfew te  Cent* 
w*^s*v*ée4**bet%tts^  .  » 

Ain»,  vefclà  qui  e*  <*sfe.  D'aptes  M.  JNèien  oui  êoto  bien  «éurfafere  letf 
bsblioptirte*,  cesMssetMifB  jM*Jo*iter^  d's^*  formé 

peur  ton  usage  ee&MHeetiena^flipreB^Ql  vtoitf  oe  q«i  est  nécessaire  k  deé 
»  éludée  sétiiNaes ,  et  teo*  ee.qvi  peét  serrtr  en  même  temps  au  délftsee- 
•«îtttnti  d^l'^nwnie  4e  goét  »  ;  où  :  «  Hs^ui  parsemèrent  peuWMre  d^avoii* 
e*MBé  «ne  biblkjtfeèqoe  omnposée  des  oherffr-tf oeuvre   des  liltéraAufe» 

^rf  "    ■"' — ^— -^-^ !■— ■ ^--     '.        ■  ■■  tr        -1 — r-î r  ■  v  ,  ■>'«'    't 


*t**fr>  Mlfl»  é  française,  -  eéeéÉ  à  fl  Wftridêrtttte  de*  qmàjA 
tkmqufaa  sans  valeur  qai  s'y  sent  fourvoyés  en  taêtoe  temps. 

•'3e  mehftté  de  dire,  pourles  amis  des  Kvrts  que  cette  indication  pourrait 
Moire  en  erreur,  qu'on  ne  trouve  dans  fe  bibliothèque  de  M.  Giraud  ni 
JMfffe  AUtcoqtie,  la  Pattiutotrè  des  '  VéroUez ,  Mtistoire  barragouyne  de 
Fmftthtéhe  H  Gaudichôn,  les  Tabartnades ,  ni  la  Farce  de  la  querelle  de 
Qautkier*GarffuilU  et  de  Pérrine  sa  femme,  et  tant  d'autres  curiosité  de  ce 
getfre,  en  premières  édition»,  qtâ  font  les  délices  des  bibliophiles  pur  sang, 
et  qu'ils  recherchent  avec  tant  d'ardeur,  non  pour  le  contenu  (car,  j'aime  à 
*olre,  peftr  leur  honneur,  qu'ils  ne  les  lise  jaiftaîs),  mais  pour  leur  rareté. 

Uft  AMI  DBS  LIVRES.         ' 


P^ÇIECI,   ET  DE  CELA. 

Académies  kt  SociiTÉs  f  iATÀKTS».  Institut.  —  Académie  française. 
L'Académie  française  a  procéc  lé,  dans  sa  séance  du  premier,  mais  dernier,  à 
un*  double  étectio»  pour  j-en  placer  M.  k  charte  de  SsintrArieii»  et  M*  An- 

celot,    . 

Bans  la  première  élection,  qui  Mail  Us»  pour  le  remplacement  de  M.  Aft- 
C€^tle«su&agesee  sont  air  «céparUs;    .. 

Au  premier  tour  de  scrutin  t  M.Boftsar4*otta»U0T«ix$M,  Ugmé,  Itç 
11.  Masères,  3  ;  et  H.  Poujou  lat,  4. 

Au  second  tour  de  scrutin,  M.  Ponsard  a  réuni  II  voix;  M.  Legowéyta? 
et  M.  Poujeulat,  1.  i  {      / 

En  conséquence,  M.  Legouvé  a.  été  poclamé  numbne  de  J'Aendémie,  m 
remplacement  de  M.  Anc&k*. 

■  Ce  résultat  est  d'autant  plu*  étonnant  que  L'Académie,  qui  n'a  pas  jugé 
M.  Ponsard  digne  de  son  choix,  lui  a  décerné  dans  ces  derniers  temps  de» 
grands  prix,  la  plu*  éclatante  ditsttaotien  dont  elle  puisse  disposer  en  faveur 
4»  ta  littérature.  / 

'  CW  par  erreur  que  II.  Emile  de  Bonnechoso  t  été  compris  sur  la  liai» 
des  candidats  au  fauteuil  de  II.  Ancelot.  Nous  tommes  entamé  qu'il  avait 
retiré  sa  candidature. 

bans  la  seconde  élection,  M.  le  duc  deBreglie  a  été  élu  à  lapkeedelfele 
comte  de  Sainte-Aulaire  :  il  a  obtenu  26  suffrage*  sur  M  vetais^fltfjsriUt 
16)  ;  M.  Emile  Deschamps  avant  obtenu  2  voix  :  il  y  a  eu  2  billets  blancs* 

Voici  les  réflexions  qu'a  Ut>  as  M.  Edm.  Texier,  dans  sa  Chronique  hebdo- 
madaire du  Siècle  (4  mars)  au  sujet  de  cette  double  élection  : 

«  L'Académie  française  ava  it  à  distribuer  l'héritage  de  deux  4e  ses  meav 
ares,  MM.  Ancelot  et  de  Saint  ,-Aulaire.  Les  eonqurrens  à  la  «accession  de 
M.  Ancelot  étaient  MM.  Pou  sarcL,  Legouvé,  de  Jfonnecfcose,  et  Poujouhtt; 
Tout  le  monde  était  convaincu*  <jue  M.  Ponaard  passerait  sans  difficulté  au 
premier  tour  de  scrutin.  I/au  tew  de  Lucrèoe.dAguès  de  Méraniê,  te  Char- 
lotte Corday,  de  YHonnmr  et  V  Argent,  d' Ulysse,  d' Borate  et  Lydie,  le  poète 
qui  a  remporté  les  deux  pi  us  grands  succès  dramatiques  de  ces  quinze 
dernières  années,  n'avait  pas  de  rival  parmi  les  concurrents  dans  l'esprit  du 
public  désintéressé,  du  publi  ic  qui  applaudit  et  qui  juge...  C'est  M.  Legqu- 
▼é  qui  a  été  élu.  Pourquo  i  rAqadttaie  airelle  préféré  M.  Legouvé  à 
M.  Ponsard?  L'Académie  a-t  -elle  voui'u  reporter  sur  le  fils  le  Woéfice  de  te 


—  97  — 

renommée  du  père?  H.  Legouvé  père,  ce  chantre  gâtent  des  femm*,  â  fait 

dans  sa  vie  un  vers  célèbre  : 

Tombe  aux  pieds  de  ce  sexe  à  qui  tu  dois  ta  mère. 

»  L'Académie,  qui  n'a  plus  aucune  influence  sur  les  lettres,  n'a  peut-être 
pas  été  fàcbée  de  chercher  dans  un  public  plus  impressionnable,  un  nouveau 
point  d'appui.  Nous  ne  voyons  que  cette  raison  qui  ait  pu  déterminer  le 
choix  de  la  docte  compagnie.  Messieurs  les  quarante  ne  sont  pas  tous  les 
premiers  écrivains,  mais  ils  sont  les  derniers  chevaliers  de  ce  temps-ci. 

»  Quant  à  l'élection  de  M.  le  duc  de  Broglie,  j'avoue  qu'elle  m'a  étonné. 
M.  le  duc  de  Broglie  est  si  bien  dans  les  conditions  académiques,  que  je  le 
croyais  depuis  longtemps  au  nombre  des  immortels.  M.  le  duc  de  Broglie 
est  grand  seigneur  ;  il  n'a  fait  aucune  tragédie,  aucun  poème  ;  il  n'a  livré  au 
public  aucune  comédie  ;  il  devait  arriver  un  jour  ou  l'autre,  et  il  était  temps 
que  l'Académie  réparât  à  son  égard  l'injustice  de  l'avoir  fait  attendre.  D'ail- 
leurs, M.  le  duc  de  Broglie  a  un  fils  qui  écrit  dans  la  Revue  de  Deux-Mon- 
des, et  qui  est  l'auteur  d'un  livre  dont  il  a  été  parlé.  M.  de  Broglie  père 
aurait  donc  pu  être  élu  à  cause  de  M.  de  Broglie  fils,  comme  M.  Legouvé  fils 
a  été  nommé  à  cause  de  M.  Legouvé  père. 

»  Si  j'avais  un  conseil  à  donner  à  l'auteur  de  Lucrèce,  je  l'engagerais  à 
répondre  au  procédé  de  l'Académie  par  un  nouveau  chef-d'œuvre,  et  à  ne 
plus  recommencer,  sous  aucun  prétexte,  les  quarante  visites  de  rigueur  aux 
quarante  titulaires  des  quarante  fauteuils  ». 

Restait  encore  un  fauteuil  vide:  celui  de  M.  Baour-Lormian,  et  voici  en- 
core des  réflexions  du  même  critiqué ,  au  sujet  de  cette  troisième  élection. 

«  Nous  n'en  avons  pas  fini  avec  l'Académie  française.  Il  reste  à  la  docte 
compagnie  un  candidat  à  élire.  Le  fauteuil  de  M.  Baour-Lormian  est  encore 
vide.  Le  parti  des  ducs,  qui  s'est  renforcé  tout  dernièrement  d'une  nouvelle 
recrée  dans  la  personne  de  M.  le  duc  de  BrogUe,  veut  remplacer  le  chantre 
de  Fingal  par  M.  le  vicomte  de  Falloux.  M.  de  Falloux  est  connu  non  dans  les 
lettres,  mais  dans  la  politique.  Quelques  salons  ont  aussi  beaucoup  vanté  dans 
le  temps  deux  livres  pieux  du  candidat  privilégié  des  ducs  :  un  volume  anodin, 
intitulé  Louis  XV I,  et  un  autre  livre,  ['Histoire  de  Pie  V,  qui  est  purement  et 
simplement  la  glorification  de  la  très  sainte  inquisition.  M.  le  vicomte  de  Falloux 
s'efforce  de  prouver  dans  ce  livre  que  l'on  n'a  pas  brûlé  assez  d'hérétiques, 
et  que  la  tiédeur  des  inquisiteurs  n'a  pas  peu  contribué  à  favoriser  le  grand 
mouvement  libéral  de  la  réformation.  11  était  donc  tout  naturel  que  le  parti 
des  dues  songeât  a  M.  le  vicomte  de  Falloux  ;  cependant,  si  nos  renseignements 
ne  sont  pas  inexacts,  il  est  quelques  hommes  parmi  MM.  les  académiciens 
qui  commencent  à  comprendre  que  l'Académie  suit  une  voie  dangereuse  et 
par  trop  impopulaire.  On  parle  même  d'une  démarche  qui  aurait  été  faite 
auprès  de  M.  Ponsard  pour  l'engager  à  se  présenter  en  concurrent  de 
M.  de  Falloux.  Dans  ce  cas,  il  aurait,  assure-t-on,  toute  chance  de  réunir  la 
majorité  des  suffrages.  Si  nous  désirions  l'annihilation  complète  de  l'Acadé- 
mie française,  déjà  compromise  dans  l'opinion  par  quelques-uns  de  ses  der- 
niers choix,  nous  ferions  des  vœux  pour  le  triomphe  du  parti  des  ducs  et 
pour  l'élection  de  son  candidat,  M.  le  vicomte  de  Falloux  ». 

(Siècle,  11  mars,  Chron.  hebdom.) 
«  Terminons  par  une  nouvelle  qui  a  bien  son  importance.  Le  parti  des  ducs 
bat  en  retraite,  et  M.  le  vicomte  de  Falloux  se  retire  du  tournoi.  L'auteur 
de  Louis  XVI  et  de  Pie  V  n'a  pas  trouvé  que  le  moment  fût  opportun  pour 
déployer  en  plein  Institut  l'oriflamme  de  l'inquisition.  Nous  ne  dissimulerons 
pas  que  nous  sommes  ravis  du  résultat.  Il  prouve  que  MM.  les  ducs  se  sont 

8 


—  $8  — 

*H»pté»  *t  qu'ils  sont,  en  minorité.  U  ^ndidat  duperti;deaidttca4ûit^#n 
effet,  passer  d'emblée,  comme  cela  est  arrivé  dernièrement  pour  M.  le  duc 
de  Broglie;  mais  s'il  y  a  doute,  il  ajourne  ses  prétentions  et  ne  se  résout  pas, 
oemme  le  simple  candidat  littéraire,  à  subir  les  fourches  caudiaes  du  ballot- 
tage. M.  Ponsard  reste  donc  à  peu  près  seul;  et  voilà  l'Académie  réduite  à 
admettre  dans  son  sein  un  homme  qu'elle  a  deux  fois  couronné.  M.  Guillau- 
me Guizot,  le  fils  de  l'ancien  président  du  conseil,  faisait  ces  jours  derniers, 
à  propos  de  la  réception  de  M.  Berryer,  la  leçon  aux  Gaulois  qui  se  permet- 
tent de  pointer  contre  le  palais  Mazarin  leurs  couleuvrines  chargées  de  gros 
sel.  Que  II.  Guillaume  Guizot,  fils  de  M.;François  Guizot,  s'embrigade  dans 
te  parti  de  monsieur  son  père  et  frappe  d'estoc  et  de  taille  en  faveur  de 
MM.  les  ducs,  nous  ne  nous  y  opposons  pas  ;  mais  l'attique  M.  Guillaume 
iyuizot  sera  pourtant  bien  forcé  de  convenir  que  si  les  Athéniens  titrés»  ses 
amis,  n'avaient  pas  fait  de  si  singuliers  choix,  les  Gaulois  n'auraient  pas  eu 
besoin  de  rappeler  a  l'Académie  qu'elle  est,  avant  tout,  une  institution  lit— 
4éraire~  (Siècle,  18  mars,  Chron.  hebd.) 

— La  lutte  engagée  au  sein  de  l'Académie  française  s'est  terminée  le  £2 
mars  par  le  triomphe  de  M.  Ponsard.  L'Académie  avait  à  procéder  au  rem- 
placement de  M.  Baour-Lormian.  Les  candidats  étaient  au  nombre  de  trois, 
savoir:  ÀIM.  femile  Augier,  Liadières  et  Ponsard.  Le  nombre  des  votants 
était  de  28  ;  majorité,  15.  Au  premier  tour  de  scrutin,  M.  Ponsard  a  obtenu 
Î6  voix  ;  M.  Liadières,  7  ;  M.  Emile  Augier,  5.  En  conséquence,  M.  Ponsard, 
au  premier  tour  de  scrutin,  a  été  proclamé  membre  de  l'Académie  française. 

L'Académie  française,  fortifiée  par  une  triple  élection,. compte  en  ce-doo- 
inent  quarante  «nombres,  dont  voici  les  noms  dans  l'ordre  de  leur  élection. 
Ce  sont  MM. 

î*  De  Lacretelle  ;  2°  Viilemain,  secrétaire  perpétuel  ;  3°  Brifaut  ;  4°  Lebrun  ; 
5°  baron  de  Barante  ;  6°  de  Lamartine  ;  7°  oomte  Philippe  de  Ségur  ;  8°  de 
iPongerviile;  90  Cousin;  10o  Viennet  ;  11°  Dupin  ;  12°  Thiers;  13°  Scribe  ; 
U°  comte  de  Salvandy  ;  15°  Guizot  ;  16°  Mignet;  17°  Fleurons;  18*  comte 
itolé  ;  19°  vicomte  Victor  Hugo  ;  20°  de  Tocqueville  ;  21°  duc  PaBquier  ;  82* 
Patin;  23°  SuMaro-Giiardin ;  24°  Sainte-Beuve;  25°  Mérimée;  26'  comte 
Alfred  de  Vigny  ;  27°  Vitet  ;  28°  Charles  de  Rémuaat  ;  29°  Empis  ;  30°  Am- 
père ;  31*  duc  de  Noailles  ;  32°  Désiré  Nisard  ;  33*  comte  de  Montalembert  ; 
34w  Alfred  de  Muset  ;  35°  Berryer  ;  36°  monseigneur  Dupanloup  ;  37°  S.  de 
Sacy  ;  38*  Ernest  Legouv  é  ;  39°  duc  de  Broglie  ;  40°  Ponsard. 

M.  Ch.  Lacretelle,  qui  vient  de  terminer  sa  carrière  à  l'âge  de  83  ans,  fait 
un  nouveau  vide  dans  le  sein  de  l'Académie  française.  Par  suite  de  sa  mort, 
c'est  M.  le  duc  Pasquier  qui  se  trouve  doyen  d'âge  de  l'Académie.  Le  doyen 
par  date  de  nomination  est  M.  Viilemain. 

Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres.  L'Académie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres  avait  à  nommer  un  membre  titulaire  en  remplacement  de 
lit.  Langlois.  Dans  sa  séance  du  9  mars,  elle  a  procédé  à  cette  élection.  Sur 
39  votants,  la  majorité  était  de  20.  M.  Adolphe  Régnier  a  obtenu,  au  l«r 
tour  13  voix;  au  2°  tour  21;  M.  Léon  Régnier  au  l«r  tour,  6  vott; 
au  2e,  8;  M.  Miller,  au  l*r  tour  5  voix;  au  2«,  4;  M*  Daremberg, 
au  1er  tour,  5  voix  ;  au  2e,  3  ;  m.  Edélestand  du  Méril,  au  1er  tour,  4  voix  ; 
au  2*,  3;  M.  Munk,  au  1er  tour  seulement,  ô  voix  ;  M.  Théed.  Pavie,  au  1er 
tour  seulement,  2  voix  ;  M.  Eichhoff,  au  1er  tour  seulement,  1  voix  ;  total  39 
votants  aux  deux  tours.  En  conséquence,  M.  Adelphe  Régnier,  ayant  obtenu 
la  majorité,  a  été  proclamé  membre,  en  remplacement  de  M.rLwgkt». 


Pann*  les  divera  candidats  à  cette  classe  de  l'Institut,  nous  en  remarquas 
Un,  qui  s'est  présenté  tour  à  tour  pour  les  successions  académiques  de 
MM.  Raoul  Rochette  et  Langlois,  et  que  nous  retrouverons  bientôt  comme 
prétendant  à  la  chaire  vacante  par  la  mise  à  la  retraite  du  savant  et  digne 
M.  Boissonade  :  M.  Miller,  bibliothécaire  du  cops  législatif!  Est-ce  que  près 
de  l'Institut  les  jambes  peuvent  l'emporter  sur  les  droits  réels  comme  près 
du  Corps  législatif,  où  M.  Miller  est  arrivé  bibliothécaire,  de  préférence  à 
MM.  René-Merlin,  Paul  Lacroix  et  d'autres  qui  avaient  plus  d'aptitude  que 
lui  à  remplir  cette  fonction  ?  Nous  serions  disposé  à  le  croire,  quand  nous 
voyons  un  savant  aussi  distingué  que  M.  Edélestand  du  MériJ,  ayant  autant 
produit,  et  avec  tant  de  désintéressement!  (Voy.  le  tome XI  de  notre  France 
littéraire  à  Pont  as  du  Uéril)  obtenir  moins  de  voix  que  le  bibliothécaire  en 
question,  ou  bien  la  docte  académie  exerce-t-elle  contre  M.  £.  du  Méril  une 
petite  vengeance  pour  h  compte  d'un  de  ses  membres  blessé  dans  sa  vanité. 

Académie  des  Sciences. Dans  sa  séance  du  13  mars,  l'Académie  des  Scien- 
ces a  procédé  par  voie  de  scrutin  à  la  nomination  d'un  membre  titulaire 
pour  remplir  la  place  vacante  dans  la  section  d'astronomie  par  suite  de  la 
mort  de  M.  Mauvais. 

La  section  chargée  de  présenter  une  liste  de  candidats  portait  : 

Au  premier  rang,  M.  Delaunay  ; 

Au  deuxième  rang,  M.  Yvon  Villarceau  ; 

Au  troisième  rang,  M.  Goujon  ; 

Au  quatrième  rang,  M.  Chacornac. 

Il  y  avait  57  votants;  majorité,  39. 

Au  premier  tour  de  scrutin,  M.  Delaunay  a  obtenu  33  voix  et  M.  yvon 
Villarceau  24. 

En  conséquence,  M.  Delaunay  a  été  proclamé  membre  de  l'Académie  des 
Sciences  pour  la  section  d'astronomie. 

La  Société  linguistique,  qui  a  déjà  quatre  mois  d'existence,  et  qui  s'est 
livrée  à  d'intéressants  travaux  sur  les  grandes  questions  de  la  langue  univer- 
selle et  de  la  phonographie  des  langues  européennes,  vient  de  renouveler  son 
bureau.  Président,  M.  Jules  Delbriick,  fondateur  de  V Education  nouvelle  ; 
vice-présidents,  MM  .Dujardin  d'Hardivillers  et  Adrien  Féline  ;  secrétaire-gé- 
néral, Alexandre  Erdan  ;  secrétaires  adjoints  ;  MM.  Rodet  et  Ledain  ;  tréso- 
rier M.  le  docteur  Ghouippe  ;  agent  de  la  Société,  M.  Coulon  Pineau,  gale- 
rie d'Orléans. 

Cette  société  savante»  dont  les  travaux  ont  excité  des  sympathies  jusqu'en 
Amérique,  va  acquérir  plus  de  notoriété  encore  par  la  publication  d'un 
recueil  périodique  qui  aura  pour  titre:  bulletin  de  la  société  linguisti- 
que de  pjjiis,  philologie,  langue  universelle,  réformes  successives  de  l'ortho- 
graphe. On  annonce,  de  plus,  que  les  membres  de  la  société  viennent  de 
yoler  l'impression  de  têtes  de  lettres  destinées  à  faire  entrer  dans  la  pratique 
quelques-unes  des  innovations  orthographiques  les  moins  contestées,  telles 
que  le  remplacement  de  th  par  son  analogue  t  (téâtre),  deph  par  son  analo- 
gue f  (filosofie),  d'y  par  i  dans  mistère,  etc.  En  s'engageant  à  faire  leur  cor- 
respondance sur  ce  papier,  les  habitués  du  cercie  de  Valois  espèrent  familia- 
riser le  public  avec  des  réformes  qui  leur  paraissent  aussi  faciles  que  logi- 
ques.   .  (Presse,  5  mars). 

Ru^iQTaitQefs  (Ventes  de).  —  I*es  19  et  20  février  a  eu  lieu  la  vente  des 
livres  de  M.  Pierre  Didot,  le  célèbre  typographe.  Parmi  les  ouvrages  sortis 
de  ses  presses,  et  dont  il  laissait  des  exemplaires  en  feuilles,  on  a  été  surpris 


-tar- 
de retrouver,  au  bout  de  cinquante  et  soixante  années  de  publication,  dai 
livres  que  Ton  cherchait  inutilement  dans  le  commerce  de  la  librairie,  et 
qoi  se  vendaient  fort  cher  lorsqu'il  en  passait  des  échantillons  dans  les  ventes. 
Voici  le  chiffre  de  quelques-unes  des  adjudications  : 

Lé  Roman  de  la  Rose,  publié  par  Méon,  en  quatre  volumes,  a  produit  une 
somme  de  5,448  fr.;  la  plus  splendide  de  tontes  les  éditions  de  Racine,  ornée 
de  57  gravures,  est  montée  à  15,778  fr.,  et  a  été  achetée  par  M.  Techener. 
La  maison  Firmin  Didot  frères  a  acquis,  pour  8,628  fr.9  le  Virgile  et  V Ho- 
race. —  92  exemplaires  du  Corneille  en  10  vol.  in-4  ont  été  vendus  5,520  fr. 
—  72  exemplaires  des  Fables  de  La  Fontaine  in-folio  ont  été  adjugés  à 
4,464  fr.  —  Enfin  l'exemplaire  do  toute  la  collection  des  Classiques  français, 
dédiée  aux  amateurs  de  la  typographie,  74  volumes  imprimés  sur  vélin  (il  y 
manquait  trois  volumes),  a  été  adjugé  à  2,000  fr.  —  La  vente,  en  deux 
séances,  a  produit  une  somme  de  60,630  fr. 

Les  principales  ventes  de  bibliothèques  qui  ont  eu  lieu  pendant  le  mois 
de  mars  sont  celles  :  iode  feu  M.  le  baron  de  Vèzc,  composée  de  livres 
rares  et  curieux  sur  la  théologie  et  les  beaux- arts.  La  bibliothèque  de 
M.  le  baron  de  Vèze  était  riche  surtout  en  ouvrages  sur  la  gravure,  la 
peinture,  la  sculpture,  fort  recherchés  aujourd'hui.  Dans  la  théologie,  nous 
citerons  les  Peintures  sacrées  sur  la  Bible ,  par  le  R.  P.  Ant.  Girard,  Paris, 
1665,  in-folio  avec  figures  de  Faulte,  etc.  Dans  les  sciences  et  les  arts, 
le  Grand  Calendrier  et  Compost  des  Bergers;  les  Fortifications  du  chevalier 
Antoine  de  Ville,  etc.;  une  belle  collection  des  livrets  des  expositions  de 
peinture,  depuis  1704  jusqu'en  1853;  des  catalogues  devenus  presque  in- 
trouvables ;  la  Vie  des  Peintres  de  Vasari,  ainsi  qu'un  grand  nombre  d'auto- 
graphes fort  précieux,  de  Chateaubriand,  de  Cadoudal,  du  duc  d'Angpu- 
léme,  etc.;  2°  de  feu  M.  Callet,  architecte  du  gouvernement,  composée 
non-seulement  de  livres  sur  l'architecture  et  les  beaux-arts,  mais  encore 
d'objets  d'art,  antiquités  égyptiennes,  grecques  et  romaines,  bronzes, 
émaux,  faïences,  tableaux,  dessins,  gravures.  Parmi  les  titres  de  cette  col- 
lection on  a  surtout  remarqué  :  les  Œuvres  d'Androuet  Ducerceau,  en  quinze 
volumes  in-folio,  reliés  en  maroquin  violet,  filets  et  tranches  dorés;  plus, 
un  seizième  volume  de  pièces  en  feuilles  appartenant  à  diverses  suites ,  ont 
été  achetées  par  la  Bibliothèque  impériale  3,885  fr.,  avec  les  frais.  La  belle 
collection  de  Vitruves  latins,  italiens  et  français,  et  presque  tous  les  ouvrages 
d'architecture  et  de  beaux-arts  antiques  se  sont  bien  vendus.  Cette  vente  a 
produit  55,400  fr.;  3°  celle  de  M.  Ch.  £*"**,  initiales  transparentes  sous  les- 
quelles il  ne  sera  pas  mal  aisé  de  retrouver  un  connaisseur  excellent,  un 
bibliophile  passionné,  qui,  avec  la  fortune  d'un  particulier,  a  eu  le  tort 
d'aimer  les  livres  comme  un  prince  seul  eût  pu  le  faire.  A  juger  par  le  cata- 
logue que  nous  avons  sous  les  yeux ,  et  qui  est  fait  avec  une  méthode,  une 
clarté,  et  surtout  une  simplicité  qu'on  ne  saurait  trop  louer,  cette  collec- 
tion, qui  ne  compte  pas  moins  de  3,304  numéros,  c'est-à-dire  quelque  chose 
comme  sept  ou  huit  mille  volumes ,  parmi  lesquels  il  n'en  est  pas  un  seul 
qui  soit  insignifiant ,  cette  collection ,  dis-je ,  tiendra  sa  place  à  côté  de6 
bibliothèques  les  plus  célèbres,  et  on  en  parlera  même  après  les  ventes 
fameuses  de  MM.  Armand  Bertiff,  De  Bure  et  Renouant.  C'est  encore  une 
bonne  fortune  pour  tous  ceux  qui  aiment  les  beaux  livres  et  à  qui  la  riehesse 
permet  cette  noble  fantaisie  (1).  M.  Edm.  Texicr,  dans  sa  Chronique  hebdo* 

I   i  l         l  ■  '  ■  I  ■  '    ■     ■  i        ■        l  i       i«li    »       ■  !»■     i   11  il      ■  ■        ■  — 

(1)  Eâ.  UbouUye. 


-m- 

madaire  du  «  Siècle  »,  du  4  mars,  et  M.  Edouard  Laboulaye,  dans  «  le 
Journal  dos  Débuts  »,  du  11  du  même  mois,  ont  fait  ressortir  la  richesse  de 
cette  bibliothèque. 

—  L'administration  des  domaines  va  taire  vendre  prochainement  au  dépôt 
du  domaine,  cour  des  Barnabites,  dans  la  Cité,  en  exécution  de  deux  ordon- 
nances de  M.  le  président  du  tribunal  civil  de  la  Seine  des  30  avril  et 
1»'  juillet  1853,  une  riche  collection  bibliographique  provenant  de  la  biblio- 
thèque de  M.  Libri-Caruccî,  ex-membre  de  l'Institut  (Académie  des  sciences), 
condamné  par  contumace  à  dix  années  de  réclusion  par  la  cour  d'assises  de 
la  Seine  pour  soustractions  frauduleuses  dans  diverses  bibliothèques  publi- 
ques, afin  que  l'État  puisse  se  rembourser  des  frais  occasionnés  par  l'affaire 
intentée,  après  la  révolution  de  1848,  à  l'ancien  membre  de  l'Institut.  On 
en  a,  dans  le  mois  de  mars,  distribué  le  Catalogue. 

Canard.  —  Au  milieu  des  miscellanées  du  Moniteur  du  7  mars  se  trouve 
le  fait  suivant  : 

«  Sur  les  boulevards,  hier  et  aujourdhui,  on  a  arrêté  des  colporteurs  qui, 
sans  en  avoir  obtenu  l'autorisation,  criaient  et  vendaient  une  complainte  sur 
la  mort  de  l'Empereur  Nicolas.  L'écrit  injurieux  que  ces  gens  colportaient 
ainsi  est  une  suite  de  mauvais  couplets  imprimés  il  y  a  sept  ou  huit  mois  ; 
pour  faire  croire  «ette  rapsodie  de  circonstance,  ils  en  dénaturaient  le  titre. 
Ils  seront  rigoureusement  déférés  aux  tribunaux. 

»  Le  titre  de  ce  canard  est  Nicolafana,  complainte  en  44  strophes,  si* 
gnée  Emile  Francobur.  Typogr.  de  Gaittet  et  C«,  rue  Gît-le-Cœur,  in-fol. 
piano.  Au  bas,  on  lit  :  la  suite  au  prochain  n\  Ce  canard  ne  s'est  vendu  que 
le  5  mars. 

»  Le  préfet  de  police  a  défendu  le  colportage  de  tout  écrit  relatif  à  la  mort 
de  l'empereur  de  Russie.  C'est  surtout  en  France  que  l'on  doit  avoir  le  senti- 
ment religieux  du  respect  dû  aux  morts  ». 

Euripide.  —  La  note  suivante  parut  le  4  mars  dans  le  «  Journal  des 
Débats  »  : 
.  M.  Egger,  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  vient 
de  trouver ,  dans  un  des  papyrus  égyptiens  rapportés  par  M.  Mariette,  un 
fragment  inédit  d'une  tragédie  perdue  d'Euripide.  Nous  donnerons  incessam- 
ment quelques  détails  sur  cette  précieuse  découverte. 

Une  lettre  explicative  de  M.  Egger  fut  imprimée  dans  le  no  du  11  du 
même  mois  du  même  journal,  et  nous  la  reproduisons  ici  : 
Monsieur, 

Je  ne  puis  que  vous  remercier  de  votre  empressement  à  informer  le  pu- 
blic d'une  découverte  fort  précieuse  sans  doute  pour  les  amis  de  l'antiquité , 
mais  comme  les  termes  bienveillants  de  la  note  que  vous  avez  publiée  sur- 
font peut-être  la  valeur  de  ma  modeste  découverte,  comme*  d'ailleurs,  voua 
promettez  à  vos  lecteurs  de  plus  amples  détails  sur  ce  sujet,  je  crois  répondre 
à  votre  intention  en  vous  adressant  une  très  brève  et  exacte  exposition  des 
faits. 

Le  fragment  de  papyrus  dont  j'ai  eu  l'honneur  d'entretenir  l'Académie 
dans  sa  séance  de  vendredi  dernier  a  été  retrouvé,  avec  quelques  autres,  en 
mat  1863,  par  M.  Mariette,  entre  les  jambes  d'une  momie  humaine  prove- 
nant de*  environs  de  Sakkarah.  Il  offre,  sur  une  surface  d'environ  24  centi- 
mètres carrés»  1*  trois  colonnes  d'une  ancienne  et  belle  écriture  contenant 
cent  un  vers  lyriques  en  pur  dialecte  dorien;  2*  des  notes  marginales  et  in* 


tèrlihéaires  â'unfc  écriture  plus  fine  et  plus  récente.  Le  texte  dorien  £orto 
quelques  signes  d'accentuation,  chose  jusqu'ici  sans  exemple  dans  les  nom- 
breux papyrus  que  nous  connaissons,  même  dans  les  papyrus  d'Herculanum. 
Ce  texte  appartient,  on  peut  le  dire  avec  quelque  assurance,  à  un  chœur,  et 
probablement  à  un  chœur  tragique,  mais  il  ne  porte  pas  de  nom  d* auteur, 
et  il  est  aujourd'hui  si  défiguré  par  les  injures  du  temps,  que  je  dois  m'abs- 
tenir,  à  cet  égard,  de  toute  conjecture  prématurée.  Néanmoins,  quelques  in- 
dices recueillis,  soit  dans  les  vers  lyriques,  soit  dans  les  notes  qui  les  accom  • 
pagnent,  me  laissent  croire  que  la  date  de  la  pièce  dont  ce  morceau  est 
détaché  ne  peut  être  ni  antérieure  à  439  avant  Jésus-Christ,  c'est  à-dire  à 
l'année  où  parut  YÂlceste  d'Euripide,  ni  de  beaucoup  postérieure  au  règne 
d'Alexandre -le-Gr and  ;  ce  serait,  dans  tons  les  cas,  une  antiquité  fort  respec- 
table. Quoi  qu'il  arrive  des  recherches  qui  me  restent  à  faire  pour  en  achever 
le  déchiffrement  et  l'explication,  ce  nouveau  manuscrit,  qui  va  prochaine- 
ment enrichir  la  collection  déjà  si  importante  des  papyrus  de  notre  Musée  (1), 
peut  encourager,  dès  aujourd'hui,  l'espérance  de  voir  reparaître  à  la  lumière 
d'autres  débris  de  l'antiquité  classique.  Si  l'on  songe  que,  dans  ces  dernières 
années,  les  fouilles  toujours  faites  au  hasard  par  les  Arabes  nous  ont  rendu, 
outre  des  fragments  d'un  ancien  manuscrit  d'Homère,  tout  un  discours  de 
l'orateur  Hypéride,  la  moitié  d'un  autre  discours  du  môme  auteur,  les  frag- 
ments d'un  traité  de  dialectique  contenant  plusieurs  vers  d'anciens  poètes 
grecs,  enfin,  les  fragments  lyriques  qui  sont  l'objet  de  cette  lettre,  autant  de 
textes  tout  à  faits  inédits  ;  si  Ton  songe  à  de  si  précieuses  trouvailles,  que  ne 
doit-on  pas  attendre  de  recherches  qui  seraient  méthodiquement  dirigées  dans 
les  nécropoles  grecques  de  l'Egypte,  d'après  les  conseils  d'un  investigateur 
aussi  éèlairé  que  l'auteur  des  brillantes  découvertes  du  Sérapeum?  A  défaut 
de  cette  direction  savante,  les  Européens  qui  explorent  l'Egypte  feraient  bioà 
de  soustraire  à  la  négligence,  souvent  fort  innocente,  des  indigènes,  et  de 
recueillir  avec  soin  les  moindres  fragments  de  papyrus  portant  de  l'écriture 
égyptienne  ou  grecque.  Pour  qu'un  manuscrit  attire  et  mérite  l'attention  des 
philologues,  il  n'est  pas  nécessaire  que  ce  manuscrit  soit  complet  et  intact  ; 
les  moindres  fragments,  nous  le  voyons  par  un  nouvel  exemple,  peuvent 
nous  réserver  souvent  d'intéressantes  révélations. 
Agréez,  etc.  E.  Eggeb, 

membre  de  Y Institut  (Académie  des 
Inscriptions  et  Belles-Lettres). 

Honneurs  rendus  aux  Sciences  et  aux  Lettres.  —  On  mande  de 
Stockholm  (Suède),  le  18  février  : 

«  M;  Quarenstrœm,  sculpteur  suédois,  a  modelé,  par  ordre  ds  l'Aoadémie 
royale  des  Sciences,  à  Stockholm,  une  statue  colossale  de  l'illustre  Bvnè* 
ta* ,  et  cette  statue,  destinée  à  orner  notre  capitale,  Tient  d'être  coulée  en 
bronze  à  la  fonderie  royale  de  Munich  (Bavière). 

*  Dans  la  séance  d'hier  de  l'Académie  des  Sciences,  un  nombre  a  fait  là 
proposition  que  cette  statue,  avant  d'être  expédiée  à  Stockholm,  fût  envoyée 
à  l'Exposition  universelle  qui  va  s'ouvrir  à  Paris.  Plusieurs  académiciens 
ont  fortement  combattu  ce  projet,  soutenant  que,  si  Ton  exposait  à  Paris  la 
statue,  elle  ne  pourrait  être  transportée  à  Stockholm  que  très  tard*  e'ast-è* 

(1)  Le  texte  des  soixante-dix  papyrus  que  nous  possédotrt  à  Paris  avait  été"  prépara  pouf 
rtfchprMftdB  par  *  mwa  U.  MtConae,  Bu  «trt  p*Mê  sont toi  tiftfÉ)*  4*  mùmià  «M 
nscriptfons.  par  les  soins  de  M.  Hase  et  de  M.  Brunet  de  Prestes. 


- 1»— 

dire  dans  une  saison  eu  le  trajet  par  mer  oflre  de  grand»  péril»,  et  qu'a!*!! 
on  ferait  courir  à  ta  statue  de  Berzélius  les  mêmes  risques  qu'avait  courue 
celle  de  Gustave-Adolphe  de  feu  Fogelbjerg,  qui,  comme  ob  le  sait,  par 
suite  du  naufrage  du  navire  sur  lequel  elle  était  chargée,  tomba  a  la  inar* 

»  Les  partisans  de  la  propositioa  ont  dit  qu'il  était  de  toute  nécessité  que, 
la  Suède,  sous  le  rapport  des  beaux-arts,  fût  représentée  à  l'Exposition  uni* 
verselle  pas  uo  grand  ouvrage  qui,  comme  celui  de  M.  Quarenstroem,  avait 
réuni  les  suffrages  de  tous  les.  connaisseurs. 

»  Après  des  débats  longs  et  animés,  cette  dernière  opinion  a  prévalu.. 
L'Académie  a  adopté  à  une  forte  majorité  la  proposition,  et  son  secrétaire  a 
transmis,  immédiatement  à  Munich  les  instructions  nécessaires  poux  que.  la 
statue  de  Perzèbus  fût  expédiée  sur-le-champ  à  Paris  ». 

(Journaux  de  Stockholm,) 

—  Amans- Alex  La  Monteil ,  l'auteur  érudit  de  Y  Histoire  des  Français  des 
divers  états ,  ce  bénédictin  moderne ,  dont  le  profond  talent  n'avait  4'é0?l 
qu>.  son  noble  caractère,  est  mort  à  quatre-vingts  ans,  après  avoir  tout 
donné  au  travail  et  à  la  science,  sans  laisser  à  sa  famille  de  quoi  poser  une 
pierre  sur  sas  restes  mortels.  Ses  disciples  et  ses  amis  ont  pensé  qu'il  suffi- 
rait, pour  réparer  une  telle  injustice  du  sort ,  d'en  avertir  le.  public.  Ils  ont 
formé  une  commission  chargée  de  provoquer  et  de  recueillir  des  souscrip- 
tions pour  élever  un  tombeau  à  M.  Monteil  dans  le  cimetière  de  Cély  (  près 
de  Fontainebleau),  village  qu'habitait  M.  Monteil.  Nous  nous  joignons  à 
cette  commission  pour  faire  appel  à  tous  nos  lecteurs,  à  toutes  les  profes- 
sions, à  tous  les  divers  états  qui  ont  reçu  de  Monteil  leurs  lettres  de  no- 
blesse. 

Le  comité  de  souscription  se  compose  de  M-  ÇhampolUon  Fi&ac,  çnn^err 
vateur  de  la  bMaftègua  de  Fontainebleau  ;  . 

M»  de  Gussao,  ancien  conseiller  à  la  Cour  impériale  de  .la  Martinique  ; 

M*  le  colonel  de  Dwrazzo  ; 

M.  Mes  Duval,  ancien  magistrat  ; 

M.  Paulin  Paris,  membre  de  l'Institut  de  France  ; 

M.  Pitre-Chevalier,  rédacteur  en  chef  du  Ifcré  dss  FamUlm 

La  souscription  est  ouverte  chez  M.  Démanche,  notaire,  rue  de  Çondé,  $  ; 

Chez  M.  Paulin  Paris,  à  la  Bibliothèque  Impériale,  rue  Richelieu  \ 

Chez  M.  Pitre-Chevalier ,  rue  Bonaparte,  5,  et  au  bureau  du  Musée  des 
Familles,  rue  Saint- Roch,  37.  (Joum.  des  Débats,  6  mars.) 

Imitation  de  Jésus-Christ  (de  1'). — Dans  nos  «  Supercheries  littéraires*, 
tome  IV,  pp.  486  à  509,  article  de  Thomas  A  Kempis ,  nom  de  religion  de 
Thomas  Malléoles ,  nous  avons  indiqué  les  principaux  écrite  publiés  sur  k 
question  de  Fauteur  de  «  l'Imitation  de  Jésus-Christ  »;  ils  ne  s'élèveat  paa  à 
moins  de  91  !  fin  voici  «n  autre  à  ajouter:  M.  Para  via,  professeur  à  l'anivee- 
site  de  Turin ,  a  publié  en  18S3,  une  dissertation  intitulée  :  Ddl  autor&M 
iibro  de  ImUaUone  Christi ,  discorso  d%  Pier-Alessandro  Paravia.  Torino, 
1893,  dans  laquelle  l'auteur  brode  sur  le  thème  sur  lequel  M.  de&regery  «t 
d'autres  avant  lui  avaient  déjà  brodé  :  «  l'Imitation  de  Jésus-Christ  »  est  dp 
bénédictin  Jean  Gersen,  abbé  de  Veroei*»  C'est  une  question  qui  sera  encore 
longtemps  débattue.  Bernons  nous  donc  à  enregistrer  une  opinion  déplus* 
Seulement  rappelons  que  l'on  n'est  point  certain  que  Jean  Gersen  ait  jamais 
existé,  quelque  les.  eersénietes  ait  prétendu  qu-'tl  vfvatt  dans  la  pNBfer* 
rt«ttt£ltW*^MeVM,*r^ 


—  104  — 

1$  janvier  dernier,  a  rendu  compte  de  la  dissertation  de  M.  Para  via,  dit 
qu'il  admet  pour  sa  part  le  sentiment  du  professeur  de  Turin,  surtout  dans 
ses  conclusions  négatives  contre  Gerseu  et  A  Kempis. 

Imprimerie.  —  La  Gazette  de  France,  toujours  proie  à  défendre  les  vieux 
abus,  enregistre  dans  ses  éphémérides  Pédit  par  lequel,  en  1535,  François  I*r 
revenait  sur  la  défense  absolue  d'imprimer.  «  Nous  mandons  et  ordonnons  à 
tous  gens  de  nostre  dicte  court  de  parlement  de  Paris,  lit-on  dans  cet  écrit, 
que  incontinent  vous  ayez  «  à  eslire  vingt-quatre  personnages  bien  qualifiez 
»  et  cautionnez,  desquelz  nous  en  choisirons  et  prendrons  douze  qui,  seulz, 
»  et  non  aultres,  imprimeront  dedans  notre  ville  de  Paris  » ,  et  non  ailleurs, 
»  livres  approuvez  et  nécessaires  pour  la  chose  publique  ».  La  Gazette  de 
France  voit  dans  ces  paroles  une  rétractation.  Nous  y  cherchons  vainement 
autre  chose  que  l'institution  d'un  monopole  et  rétablissement  de  la  censure. 

(Siècle,  28  fév.) 

Index  (Congrégation  de  Y). — La  congrégation  de  l'Index  a  mis  au  nombre 
des  ouvrages  prohibés  les  livres  suivants  : 

Beatrix  Cenci,  histoire  du  xvie  siècle,  de  F.-D.  Guerrazzi;  décret  du  14 
décembre  1854;  Institution  de  V art  poétique,  de  Francesco  Prudenzano, 
donec  expurgetur;  Die  Philosophie  ohne  schleir  de  Thurmer  (ou  Philosophie 
sans  voile);  Vempereur  Joseph  îly  d'Auguste  Schimer;  le  vrai  Curé;  VEvé- 
que  selon  l'Évangile  ;  quelques  Observations  ethnologiques  ;  de  la  Révocation 
arbitraire  des  pouvoirs  spirituels  tfun  ecclésiastique;  Essai  sur  l'éducation, 
par  l'abbé  Félix  Orsières  ;  Nouveau  Dictionnaire  d'histoire  et  de  géogra- 
phie universelles,  par  D.-N.  Bouillet,  corrigé  d'après  les  observations  de  la 
sacrée  Congrégation  de  l'Index.  On  n'autorise  que  la  seule  édition  qui.  doit 
paraître  à  Paris  en  janvier  1855.  Le  décret  d'interdiction  continue  de  frap- 
per toutes  les  autres  éditions.  Visions  et  locutions  et  Beautés  connues  et 
vérifiées  par  plusieurs  prêtres,  reçues  de  l'épouse  du  Rédempteur  Marie- 
Gertrude,  du  siècle  actuel,  coadjutrice  de  la  sainte  Église  et  des  âmes  qui, 
oubliées  par  le  Rédempteur,  n'ont  pas  répondu  aux  voix.  1"  édition.  Flo- 
rence, typographie  de  Simon  Birindelli,  1853,  avec  approbation. — L'auteur 

a  fait  sa  soumission' d'une  manière  digne  d'éloges. 

> 

Instruction  publique  (Ministère  de  1').  —  Par  décret  en  date  du  20  fé- 
vrier, M.  Foucault,  docteur  es  sciences,  est  nommé  physicien  de  l'Observa- 
toire, place  nouvellement  créée. 

M.  Puiseux,  maître  de  conférences  à  l'École  normale,  est  nommé  astro- 
nome-adjoint au  même  établissement. 

—  Par  arrêté  du  ministre  de  l'instruction  publique  et  des  cultes,  et  date 
du  22  février,  un  laboratoire  de  perfectionnement  et  de  recherches  pour  les 
études  chimiques  est  institué  près  la  Faculté  des  sciences  de  Paris.  Le  service 
en  est  et  en  demeurera  distinct  du  service  des  cours.  Le  directeur  du  labo- 
ratoire de  perfectionnement  et  de  recherches  pour  les  études  chimiques  est 
nommé  par  le  ministre.  Le  prix  des  instruments  et  appareils,  ainsi  que  les 
irais  annuels  nécessaires  pour  les  expériences,  seront  prélevés  sur  le  budget 
spécial  de  l'enseignement  supérieur. 

~r  Ua  autre  arrêté  porte  que  le  laboratoire  de  perfectionnement  et  de  re- 
cherches de  le  Faculté  des  sciences  de  Paris  est  installé  provisoirement  à  l'É- 
eoJo  norttajg»  1»<9  élevas  de  l'École  normale  y  seront  admis  à  partir  de  leur 
traMene  année  d:étad?s.  .Ma  licenciés  es  sciences  physiques  pouirpnt  y  être 
admfefiit aaHoriertiQ*  4i  ttinjsfee «te li*st«ip^n pu^l^j^p^ {s  pjt*p*r 


-  105- 

KiU.r.  de  leur  thèse  de  doctorat.  M.  Damas,  membre  de  l'Institut,  est 
nommé  directeur  du  laboratoire  de  perfectionnement  de  la  Faculté  des  scien- 
ces de  Paris. 

—  M.  Malagutti,  rapporte  le  Journal  de  Rennes,  a  failli  être  victime,  le 
8  mars  dernier,  à  son  cours  de  chimie,  d'un  grave  accident.  Le  savant  pro- 
fesseur démontrait  les  façons  diverses  dont  se  comportent  le  potassium  et  le 
sodium  mis  en  contact  avec  l'eau,  quand  tout  à  coup  l'oxydation  de  ce  der- 
nier métal  fut  accompagnée  d'une  déflagration.  M.  Malagutti  se  pencha  sur 
la  cuve  pour  constater  les  circonstances  de  ce  phénomène  nouveau  ;  mais  au 
même  instant  l'huile  de  naphte  contenue  dans  les  petits  fragments  de  so- 
dium détermina  une  projection  de  la  soude  caustique  qui  venait  de  se  for- 
mer, et  le  professeur  fut  atteint  dans  les  yeux. 

Comprenant  aussitôt  le  danger,  M.  Malagutti  se  baigna  d'eau  ;  mais  ses 
yeux  restaient  fermés  par  une  contraction  nerveuse,  et  ce  ne  fut  qu'au  bout 
de  quelques  minutes  qu'il  put  constater,  en  présence  de  l'auditoire  ému,  que 
l'organe  de  la  vision  n'était  pas  altéré.  Depuis  ce  jour,  l'honorable  profes- 
seur a  dû  s'abstenir  de  travail  ;  mais  nous  espérons  qu'avant  la  fin  de  la  se- 
maine il  pourra  reprendre  son  cours. 

Vendredi  9  mars,  M.  Sainte-Beuve  a  ouvert  son  cours  de  poésie  latine  au 
collège  de  France.  Le  nom  du  professeur  et  le  désir  d'entendre  parler  dans 
une  chaire  un  écrivain  qui  causait  si  spirituellement  avait  attiré  au  Collège 
de  France  une  foule  qui  n'a  pu  trouver  place  toute  entière  dans  l'amphi- 
théâtre. Reléguée  dans  les  corridors  et  dans  la  cour,  elle  a  manifesté  avec 
bruit  son  désappointement.  Quelques  journaux,  en  parlant  du  désordre  qui  a 
malheureusement  signalé  cette  première  leçon,  ont  supposé  qu'une  pensée 
moins  innocente  que  la  simple  curiosité  littéraire  avait  attiré  une  partie  de 
l'auditoire,  et  qu'il  y  avait  une  sorte  de  coup  monté  contre  M.  Sainte-Beuve. 
M.  Sainte-Beuve  lui-même  a  soupçonné  sans  doute  dans  ses  auditeurs  des 
intentions  peu  bienveillantes;  du  moins  la  présence  d'esprit  et  l'énergie  qu'il 
a  déployées  devant  eux  donnaient  à  penser  qu'il  se  croyait  en  face  d'une 
hostilité  véritable.  Encore  tout  entier  aux  réminiscences  de  V Enéide  qu'il 
venait  de  relire  et  qui  doit  être  le  sujet  de  son  cours,  il  a  pris  à  Neptune  le 
fameux  quos  ego.  S'il  avait  été  plus  anciennement  accrédité  auprès  de  son 
public,  il  lui  aurait  suffi  peut-être  de  se  rappeler  les  Géorgiques  :  quelques 
plaisanteries  bien  placées  auraient,  comme  une  pincée  de  poussière,  apaisé 
les  abeilles.  Quoi  qu'il  en  soit,  M.  Sainte-Beuve  est  resté  le  maître  de  la  si- 
tuation, et  il  a  pu  commencer  la  lecture  de  son  discours.  Comme  l'auditoire 
calmé  en  applaudissait  un  passage,  l'orateur  a  dit  spirituellement  :  «  Ap- 
plaudissons peu,  messieurs,  et  ne  sifflons  jamais  ».  Dès  ce  moment  la  paix 
publique  a  été  assurée,  et  l'on  a  suivi  à  la  lettre  le  conseil  du  professeur.  Sa 
leçon  n'était  pas  précisément  une  leçon,  c'était  plutôt  un  discours  de  récep- 
tion au  Collège  de  France.  M.  Sainte-Beuve  a  fait  avec  beaucoup  de  bon 
goût  l'éloge  de  ses  prédécesseurs  dans  la  chaire  de  poésie  latine,  comme  un 
nouveau  récipiendaire  loue  à  l'Académie  française  le  titulaire  défunt  du  fau- 
teuil qu'il  vient  occuper.  Il  s'est  entouré  des  images  de  ses  devanciers,  à  la 
manière  des  patriciens  romains,  qui,  dans  les  fêtes  publiques,  faisaient  mar- 
cher devant  eux  les  images  de  leurs  ancêtres.  Parmi  les  portraits  dessinés 
par  une  main  si  accoutumée  à  peindre,  on  a  distingué  celui  de  Delille,  et 
surtout  celui  de  Passerat,  qui  était  charmant.  La  physionomie  de  ce  petit 
homme  malingre,  aimable  et  spirituel,  qui  s'abstenait  soigneusement  de  faire 
son  cours  quand  il  avait  peur  d'être  indisposé,  quand  il  pleuvait,  quand  il 


neigeait,  quàûd  il  faisait  du  vent,  a  été  esquissée  avec  une  vivacité  et  une 
grâce  parfaites.  On  a  goûté  beaucoup  aussi  les  hommages  délicats  rendus 
en  passant  par  le  professeur  à  M.  Tissot,  à  l'auteur  du  Mérite  des  Femmes, 
M.  Legouvé,  à  M.  Alfred  de  Wailly,  et  surtout  à  un  écrivain  regretté,  H.  Ch. 
Labitte. 

M.  Sainte-Beuve,  dont  la  santé  est  moins  craintive  et  l'ardeur  plus  grande 
que  celles  de  ce  bon  Passerat,  doit  faire  deux  leçons  par  semaine,  j'allais  pres- 
que dire  deux  lectures,  car  il  a  revendiqué  pour  les  professeurs  du  Collège  de 
France  le  nom  traditionnel  de  lecteurs  avec  une  insistance  qui  a  fait  crain- 
dre à  quelques  personnes  qu'il  n'eût  le  dessein  de  lire  ses  leçons.  Quelques 
professeurs  renommés  du  Collège  de  France  lisaient  en  effet,  Delille,  par 
exemple,  et  quelquefois  Àndrieux.  Mais  ils  lisaient  si  bien!  D'ailleurs,  hcec 
prius  fuere,  comme  dit  Catulle  :  c'est  un  usage  d'autrefois  ;  le  temps  des 
lectures  est  passé.  Le  public  français  a  maintenant  l'habitude  d'entendre 
parler  les  professeurs.  M.  Sainte-Beuve  est,  dit-on,  un  causeur  aussi  agréa- 
ble de  vive  voix  qu'il  Tétait  en  écrivant  dans  le  Constitutionnel.  Qu'il  cause 
dans  sa  chaire,  s'il  ne  veut  pas  y  parler.  En  indiquant  l'esprit  qui  doit  pré- 
sider à  son  cours,  il  a  promis  beaucoup  d'admiration  et  d'enthousiasme  pour 
les  chefs-d'œuvre  de  l'antiquité;  il  s'est  même  engagé  à  révéler  ses  prin- 
cipes littéraires;  «  car  moi  aussi  j'ai  des  principes  »,  a-t-il  dit,  en  soulignant 
son  affirmation,  pendant  que  le  public  souriait  sans  impolitesse,  mais  sans 
crédulité.  L'admiration,  l'enthousiasme,  et  même  les  principes,  tout  cela 
peut  trouver  place  facilement  dans  une  causerie  de  chaque  semaine;  et 
comme  le  causeur  y  ajoutera  à  coup  sûr  ce  qu'il  n'a  pas  eu  besoin  de  pro- 
mettre, beaucoup  de  finesse,  de  grâce,  d'agrément  et  d'esprit,  une  conver- 
sation littéraire  où  seront  réunis  tant  d'attraits  amènera  infailliblement  au 
Collège  de  France  une  foule  nombreuse  et  paisible,  que  M.  Sainte-Beuve 
maîtrisera  désormais  par  le  charme  seul  de  son  talent  (1). 

M.  Sainte-Beuve  a  fait  paraître  à  la  librairie  des  frères  Garnier  le  discours 
qu'il  a  prononcé  a  l'ouverture  de  son  court  de  poésie  latine.  Le  public  sera 
certainement  curieux  de  lire  ce  discours,  où  l'on  retrouve  les  qualités  qui 
distinguent  M.  Sainte-Beuve  comme  écrivain  et  comme  critique. 

—  M.  Alcide  d'Orbigny,  professeur  au  Muséum  d'histoire  naturelle,  a 
ouvert  son  cours  de  paléontologie  (histoire  des  êtres  fossiles)  le  lundi  12 
mars,  à  deux  heures  et  demie,  et  le  continuera  les  lundis  et  vendredis  sui- 
vants à  la  même  heure. 

Le  professeur  traitera  de  la  succession  chronologique  des  êtres  fossiles 
dans  les  âges  du  monde,  et  des  considérations  générales  qui  s'y  rattachent. 
Il  passera  en  revue  la  suite  des  terrains,  depuis  l'époque  jurassique  jusqu'à 
l'époque  actuelle. 

Le  Collège  de  France  a  vu  s'ouvrir,  dans  la  quinzaine  de  mars,  les  deux 
cours  d'éloquence  et  de  poésie  latines.  M.  Havet  et  M.  Sainte-Beuve  ont 
pris  possession  de  leurs  chaires.  M.  Havet,  que  la  faveur  toujours  égale  ob- 
tenue par  son  enseignement  devant  les  publics  divers,  à  l'École  Normale,  à' 
l'École  Polytechnique  et  à  la  Sorbonne,  où  il  suppléait  récemment  encore 
J'illustre  doyen  de  la  Faculté  des  Lettres,  peut  rendre  difficile  en  matière 
de  succès,  a  dû  être  reconnaissant  de  l'accueil  qu'il  a  reçu  au  Collège  de 
France.  Les  applaudissements  qui  ont  interrompu  si  fréquemment  son  dis* 


<ï)  M.  «.  ÏVigiuK,  Journal  dk$  Nbatê,  il  mars* 


-1W~ 

côttfs  Ivàtanl  eè  je  ne  sais  quoi  de  spontané,  de  convaincu  et  de  nourri  qui 
doit  charmer  l'oreille  d'un  orateur.  Il  est  vrai  que  jamais  applaudissements 
ne  furent  mieux  mérités.  Le  professeur  avait  pris  pour  sujet  la  défense  de  IA 
méthode  historique  dans  la  critique  littéraire  :  il  a  plaidé  cette  belle  cause 
avec  un  talent  supérieur.  «  Pour  professer  sur  Cicéron,  a-t-il  dit  en  finissant, 
il  fendrait  un  Villemain  ».  Le  nom  de  M.  Villemain  s'était  présenté  au  sou- 
venir de  l'auditoire  même  avant  d'être  si  délicatement  rappelé.  On  aurait 
dit  en  effet  qu'en  défendant  au  Collège  de  France  la  méthode  de  critique 
historique  dont  M.  Villemain  avait  été  à  la  Sorbonne  le  vrai  fondateur, 
M.  Havet  avait  dérobé  à  la  parole  du  maître  quelques-uns  de  ses  secrets. 
Dans  une  comparaison  de  Cicéron  et  de  Démosthènes,  habilement  rajeunie 
par  la  nouveauté  des  vues  historiques,  par  la  vivacité  et  la  noblesse  du 
sentiment  moral,  par  la  finesse  ingénieuse  des  jugements,  H.  Havet  n'a  pas 
seulement  soutenu  avec  beaucoup  d'éclat  une  thèse  de  littérature,  mais  il  a 
montré  toutes  les  qualités  de  l'esprit  et  du  caractère  qui  assurent  à  l'ensei- 
gnement une  influence  et  un  succès  durables,  et  il  a  conquis  dès  sa  pre- 
mière leçon  cette  autorité  ferme  et  douce  qui  se  fait  accepter  en  ne  s'im- 
poeant  pas  (1). 

—  M.  Delaunay,  professeur  de  mécanique  à  la  Faculté  des  sciences ,  vient 
d'être  nommé  membre  de  l'Académie  dans  la  section  d'astronomie,  à  la  place 
laissée  vacante  par  la  mort  si  déplorable  de  M.  Mauvais.  La  section  avait 
présenté,  par  l'organe  de  M.  Mathieu,  la  liste  suivante  de  candidats  :  Au 
premier  rang,  M.  Delaunay;  au  deuxième  rang.  M.  Yvon  Villarceau;  au 
troisième  rang,  Goujon  ;  au  quatrième  rang,  M.  Chacornac.  (Voy.  précé- 
demment au  mot  Académies.) 

—  Par  décret  du  14  mars,  sont  nommés  membres  du  conseil  impérial  dé 
l'instruction  publique  pour  l'année  1855  : 

MM.  Elie  de  Beaumont,  Poinsot,  Delangle,  membres  du  Sénat;  Baroche, 
président  du  Conseil  d'Etat;  le  baron  Joseph  Boulay  (de  la  Meurthe),  prési- 
dent de  la  section  de  l'intérieur  et  de  l'instruction  publique  au  Conseil  d'Etat; 
Denjoy,  conseiller  d'Etat;  S.  Em.  Mgr  le  cardinal -archevêque  de  Tours;  Mgr 
l'archevêque  de  Paris;  Mgr  l'évêque  d'Arras;  Mgr  l'évèque  de  Troyes  ;  Mgr 
Têvêque  de  Coutances  et  d'Avranches  ; 

MM.  le  pasteur  Rodolphe  Cuvier,  président  de  l'Eglise  consistoriale  de  là 
confession  d'Augsbourg;  le  pasteur  Juillerat,  président  de  l'Eglise  consisto- 
riale de  la  communion  réformée;  Franck,  vice-président  du  consistoire  cen- 
tral Israélite  ;  Troplong,  président  du  Sénat,  premier  président  de  la  Cour  de 
cassation  ;  le  comte  Portalis,  premier  président  honoraire  de  la  même  Cour  ; 
de  Royer,  procureur  général  près  la  Cour  de  cassation  ;  le  baron  Thénard, 
Saint-Marc  Girardin,  de  Saulcy,  le  général  Morin,  Lélut,  membres  de  l'Ins- 
titut; Giraud,  Ravaisson,  Nisard,  Dumas,  Leverrier,  Brongniart,  Bérard, 
inspecteurs  généraux  de  l'enseignement  supérieur;  Alexandre,  inspecteur 
général  de  l'enseignement  secondaire  ;  Labrouste,  chef  de  l'institution  libre 
de  Sainte-Barbe,  à  Paris;  l'abbé  Boudinet,  directeur  de  l'institution  libre  de 
Pons  (Charente-Inférieure). 

M.  Dumas  est  nommé  de  nouveau  vice-président  du  conseil  impérial  de 
l'instruction  publique. 

M.  Nisard  est  nommé  de  nouveau  secrétaire  dudit  conseil. 

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(i)  M.  H.  Rigault,  Journal  <kt  DéàaU,  il  mars. 


—  Voici  la  liste  des  cours  de  la  Faculté  des  sciences  de  Paris,  qui  se  «rat 
ouverts  le  jeudi  15  mars  1855,  à  la  Sorbonne  :  —  Calcul  différentiel  ci  inté- 
gral, les  jeudis  et  samedis,  à  neuf  heures  ;  M.  Lefébure  de  Fourcy,  profes- 
seur.— Mécanique,  les  lundis  et  vendredis,  à  neuf  heures;  M-  Sturm,  pro- 
fesseur. —  Astronomie  mathématique ,  les  lundis  et  jeudis ,  à  midi  et  demi  ; 
M.  Cauchy,  professeur. — Calcul  des  probabilités  et  physique  mathématique, 
les  mercredis  et  vendredis,  à  dix  heures  et  demie  ;  M.  Lamé,  professeur.  — 
Mécanique  physique  et  expérimentale,  les  mercredis  et  vendredis,  à  une 
heure;  M.  Delaunay,  professeur. — Physique,  les  mardis  et  samedis  à  deux 
heures  ;  M.  P.  Desains,  professeur.  —  Chimie,  les  lundis  et  jeudis  à  midi  et 
demi;  M.  Dumas,  professeur;  M.  Henri  Sainîe-Claire-Deville,  docteur  ès- 
sciencesfera  la  deuxième  partie  de  ce  cours. — Physiologie  générale,  les 
mardis  et  samedis  à  midi  et  demi;  M.  Cl.  Bernard,  professeur. — Anatomie, 
physiologie  comparée,  zoologie,  les  mardis  etjsamedis  à  trois  heures  et  demie; 
M.  Isidore  Geoffroy-Saint-Hilaire,  professeur. — Botanique,  les  mercredis  et 
vendredis,  à  midi;  M.  Payer,  professeur. — Géologie,  les  mercredis  et  ven- 
dredis à  trois  heures  et  demie  ;  M.  Constant-Prévost,  professeur. 

— Le  collège  de  France  a  été  appelé,  le  19  mars,  à  présenter  deux  candidats 
pour  la  chaire  de  littérature  grecque,  vacante  par  l'effet  de  l'admission  de 
M.  Boissonade  à  la  retraite.  Au  premier  tour  de  scrutin,  le  Collège  a  présenté 
au  premier  rang  M.  Rossignol,  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  au  deuxième  rang,  M.  Miller,  bibliothécaire  du  Corps  législa- 
tif. Nous  avons  parlé  plus  haut  de  la  course  au  clocher  que  M.  Miller  fait 
aux  fauteuils  académiques  et  aux  chaires. 

—  Un  arrêté  du  ministre  de  l'instruction  publique  porte  qu'à  l'avenir, 
dans  les  académies  dont  le  chef-lieu  réunit  plusieurs  facultés,  les  biblio- 
thèques spéciales  de  ces  divers  établissements  forment  une  seule  bibliothè- 
que qui  prend  le  nom  de  Bibliothèque  de  F  Académie,  et  trace  les  règles  pour 
la  tenue  et  les  dépenses  de  ces  bibliothèques.  Ces  dispositions  ne  sont  point 
applicables  à  l'Académie  de  Paris;  néanmoins,  la  bibliothèque  de  la  Sor- 
bonne prendra  désormais  le  titre  de  bibliothèque  de  l'Académie  de  Paris. 

— M.  le  ministre  de  l'instruction  publique  et  des  cultes  vient  de  charger 
M.  Armand  Baschet  d'une  mission  bibliographique  dans  les  États  de  l'Alle- 
magne et  dans  les  provinces  autrichiennes.  M.  Armand  Baschet  devra  re- 
chercher, dans  les  bibliothèques  des  divers  États,  les  documents  et  les  textes 
français  intéressant  notre  littérature  et  notre  histoire  nationales; 

Le  Moniteur  du  29  mars  a  publié  un  décret  qui  constitué  les  conseils 
académiques.  Voici  la  composition  du  conseil  académique  de  Paris  : 

Membres  désignés  par  leurs  fonctions  :  Le  ministre  de  l'instruction  publia 
que  et  des  cultes,  président  ; 

Le  vice-recteur  de  l'Académie  de  Paris,  vice-président  ; 

Les  inspecteurs  d'académie  de  la  circonscription  ; 

Les  doyens  des  Facultés  de  Théologie,  de  Droit,  de  Médecine,  des  Scien- 
ces, des  Lettres;  le  directeur  de  l'Ecole  supérieure  de  Pharmacie,  le  direc- 
teur de  l'Ecole  préparatoire  de  Médecine  et  de  Pharmacie  du  ressort. 

Membres  nommés  ;  S.  Em.  le  cardinal  Du  Pont,  archevêque  de  Bourges; 

MM.  Sibour,  archevêque  de  Paris; 

Coquerel,  pasteut  de  l'Eglise  réformée  de  Paris; 

Delangle,  premier  président  delà  Cour  impériale  de  Paris; 

De  Bérenger,  présidant  de  chambre  à  la  Cour  de  cassation  ; 


Le  baron  Joseph  Boulay  (de  la  Meurthe),  président  de  la  section  de  l'inté- 
rieur et  de  l'instruction  publique  et  des  cultes  au  Conseil  d'Etat; 
Haussmann,  préfet  de  la  Seine. 

Libuaikib.  Administration.  —  Un  décret  du  17  février  dispose  que  les 
œuvres  espagnoles  littéraires,  scientifiques  et  artistiques,  comprenant  Les  li- 
tres, les  compositions  dramatiques  et  musicales,  les  tableaux,  les  dessins, 
les  gravures,  les  lithographies,  les  sculptures,  les  cartes  géographiques  et 
toutes  autres  productions  analogues,  à  l'exception  des  objets  d'art  destinés  à 
l'agriculture  et  à  l'industrie  manufacturière,  ne  pourront  être  importés  en 
France,  soit  pour  l'acquittement  des  droits,  soit  pour  le  transit»  que  par  les 
bureaux  ci  après  désignés  : 

Lille,  Valenciennes,  Strasbourg,  les  Rousses,  Pont-de-Beauvoistn,  Mar- 
seille, Bayonne,  Béhobie,  Bordeaux,  Nantes,  Le  Havre  et  Bastia. 

Le.  gouvernement  espagnol  a  ordonné,  de  son  côté,  que  la  librairie  fran- 
çaise expédiée  en  Espagne  serait  admise  dans  le  royaume  par  les  douanes 
de  la  Corogne,  de  Santander,  de  Barcelonn,e,  de  Malaga,  de  Cadix  et 
d'Irun. 

Musées  de  Paris.  —  Par  décret  du  15  février,  le  personnel  des  conser- 
vations du  service  des  musées  impériaux  a  été  constitué  ainsi  qu'il  suit  : 

Musée  égyptien  :  MM.  le  comte  de  Bougé,  conservateur  honoraire;  Ma- 
riette, conservateur-adjoint. 

Musée  des  antiques  et  delà  sculpture  moderne  .*  MM.  de  Longpérier,  con- 
servateur ;  Barbet  de  Jouy,  conservateur-adjoint. 

Musée  des  peintures:  M.  Villot,  conservateur. 

Musée  des  dessins  et  de  la  chalcographie  :  MM.  Reiset,  conservateur; 
d'Eschavannes,  conservateur -adjoint. 

Musée  des  souverains  et  des  objets  d'arc  du  Moyen-Age  et  delà  Renais- 
sance :  M.  le  comte  de  Viel-Castel,  conservateur. 

Musées  ethnographique  et  de  la  marine  :  M.  Morel  Fatio,  conservateur- 
adjoint  faisant  fonctions  de  conservateur.  MM.  Naigeon  et  Soulié,  attachés 
comme  conservateurs -adjoints  aux  2*,  3«  et  4e  conservations,  sont  chargés, 
savoir:  M.  Naigeon,  du  service  du  musée  du  Luxembourg;  M.  Soulié,  du 
service  du  musée  de  Versailles. 

Papbteaib.—  On  vient  de  construire  en  Amérique  un  énorme  moulin  à 
papier  nommé  le  Pacifique..  Ce  moulin,  aujourd'hui  en  pleine  activité,  a 
300  pieds  de  long,  43  de  large,  et  sa  hauteur  est  celle  d'une  maison  à  deux 
étages;  il  a  fallu  dix-huit  mois  pour  le  construire,  et  il  coûte  environ 
200,000  dollars.  Dans  ce  moulin  et  dans  l'ancre,  moulin  qu'ils  avaient  pré- 
cédemment, et  qui  est  moins  considérable  de  moitié  que  le  Pacifique,  les 
propriétaires  emploient  constamment  130  personnes  (hommes  et  enfants), 
auxquels  ils  paient  chaque  mois  2,500  dollars,  et  qui  produisent  journelle- 
ment sept  tonneaux  et  demi  de  papier,  pour  une  valeur  de  1,800  dollars,  ou 
environ  500,000  dollars  par  an.  C'est  la  plus  grande  fabrique  de  papier  qui 
existe  en  Amérique  et  peut-être  dans  le  monde,  mais  elle  ne  produit  presque 
exclusivement  que  du  papier  a  imprimer.  C'est  uniquement  dans  la  ville  de 
Lee,  où  les  fabriques  se  sont  considérablement  accrues  depuis  quelques  an- 
nées, qu'on  fabrique  toute  espèce  de  papier,  depuis  les  immenses  feuilles  em- 
ployées par  la  presse  quotidienne  ou  hebdomadaire,  jusqu'à  la  jolie  petite 
feuille  destinée  au  billet  de  banque,  (New-York  Tribune.) 


Le  Journal  des  Débats*  dans  son  nnmér*  du  12  mars,  atnalj^é  pu*  excel- 
lente brochure  de  M.  Ambroisç-Firmin  Didot  contre  le  projet  dHioe  taxe  sur 
le  papier  consommé  à  Paris.  On  y  démontre,  avec  une  irrésistible  lucidité, 
que  la  taxe  sur  le  papier  serait  d'un  faible  rapport,  et  qu'elle  porterait  inuti- 
lement le  plus  grave  préjodicé  à  la  typographie,  a  la  gravure,  à  la  lithogra- 
phie, à  la  librairie,  à  la  reliure,  à  la  régi  tire,  à  la  cartonnerie,  à  l'impression 
des  papiers  de  tenture.  Nous  pouvons  annoncer  que  les  réclamations  de 
M*  Didot  et  d'un  grand  nombre  d'autres  honorables  industriels  ont  été  en- 
tendues, et  que  ce  malencontreux  projet  de  taxe  est  complètement  aban- 
donné. (Siècle,  13  mars.) 

—  Il  y  a  en  ce  moment  aux  Etats-Unis  750  fabriques  de  papier  en  ex- 
ploitation, ayant  3,000  machines  et  produisant,  dans  l'année,  270  millions 
de  livres  de  papier  qui,  à  10  cents  par  livre,  donnent  27  millions  de  dollars. 
Pour  produire  cette  quantité  de  papiers,  il  faut  405  millions  de  livres  de 
chiffons,  une  livre  et  demie  de  chiffons  étant  nécessaire  pour  faire  une  livre 
de  papier. 

La  valeur  de  ces  chiffons,  à  4  cents  la  livre,  est  de  16  millions  200,000 
dollars.  Le  coût  de  la  main-d'œuvre  est  de  1  cent  3\%  pour  chaque  livre  de 
papier  fabriqué,  et  est,  par  conséquent,  de  3,375,000  dollars. 

Le  coût  de  la  main-d'œuvre  et  des  chiffons  réunis  est  de  19,575,000  dol- 
lars par  an.  Le  coût  de  la  fabrication,  à  part  la  main-d'œuvre  et  les  chiffons, 
est  de  4,050,000  dollars,  ce  qui  élève  à  23,625,000  dollars  la  dépense 
totale  pour  fabriquer  une  quantité  de  papier  valant  27  millions  de  dollars. 

Pour  cette  fabrication,  nous  importons  des  chiffons  de  vingt-six  pays  dif- 
férents; la  quantité  de  ces  chiffons  a  été,  en  1853,  de  22,766,000  livres, 
valant  982,837  dollars. 

C'est  l'Italie  qui  en  fournit  le  plus  ;  elle  est  pour  plus  d'un  cinquième 
dans  la  totalité  ;  mais  l'approvisionnement  a  toujours  été  en  diminuant  cha- 
que «mée.  Nous  avons  importé  d' Angleterre,  en  1853,  2,666,005  livres  de 
chiffons. 

Poussin.  —  Un  de  nos  savants  paléographes,  M.  A.  Chassant,  vient  de 
découvrir  dans  les  Archives  del'hospice  des  Andelys  un  document  d'un  certain 
intérêt  pour  les  personnes  qui  recherchent  les  moindres  particularités  con- 
cernant la  vie  du  Poussin  et  de  sa  famille.  En  remuant  la  poussière  d'antiques 
parchemins  qui  moisissaient  tranquillement  sous  d'énormes  liasses  de  papiers 
inutiles,  il  a  mis.  la  main  sur  la  profession  des  vœux  d'Antoinette  Poussin  , 
comme  sœur  hospitalière  de  l'hospice  en  1659. 

Or,  le  Poussin,  né  à  Villers-sur-Andelys,  avait  plusieurs  frères  et  sœurs 
sur  lesquels  on  a  fort  peu  de  données  ;  les  uns  sont  morts  en  bas-âge  , 
d'autres  n'avaient  aucune  raison  d'être  connus  ;  aussi  sont-ils  restés  dans  la 
plus  complète  obscurité.  On  peut  ajouter  que  le  Poussin  n'avait  pas  de 
tante,  et  qu'Antoinette,  dont  on  vient  de  constater  l'existence,  d'après  les 
termes  de  sa  profession  de  vœux,  pouvait  être  née  vers  1610  :  elle  aurait 
donc  été  la  sœur  cadette  de  l'illustre  peintre.  (Siècle,  13  mars  ) 

Presse  périodique  en  Angleterre. — LeMorniny  Chronicle  cite  l'extrait 
suivant  du  Livre  de  curiosité  de  Londres,  par  John  Times  :  «  Le  premier 
journal  imprimé  à  Londres  est  conservé  au  Muséum  britannique  :  c'est  le 
Weekly  News  du  23  mai  1622,  par  Nathan iel  Butter;  il  se  vendait  à  la 
Bourse.  En  1696,  il  se  publiait  à  Londres  neuf  journaux,  tous  hebdoma- 
daires. En  1709»  te  nombre  des  journaux  s'était  élevé  à  dfc-buit.  Cette  $orôe, 


parut  rle  Daily  .  Courant  t  le  premier  journal  du  matia  :  c'est  au  règne  de  la 
reine  Anne  qu'il  faut  rapporter  la  première  publication  des  journaux  régu- 
liers. En  1724,  il  y  avait  trois  feuilles  paraissant  Chaque  jour,  six  toutes  les 
semaines,  sept  trois  fois  par  semaine,  trois  à  1  sou,  et  la  Gazette  de  ton- 
tires,  publiée  deux  fois  la  semaine.  En  1792,  il  y  avait  treize  journaux  quoti- 
diens et  vingt  hebdomadaires  et  demi-hebdomadaires.  Les  plus  anciens  jour* 
naux  de  Londres  existants  sont  YEnglisk  Chronicle  ou  Wlitohehall  Evenwg 
Fost,  qui  a  paru  en  1747  ;  le  Public  Ledger,  commencé  le  12  janvier  1760, 
par  Newbery  le  libraire,  et  dans  lequel  fut  publié  le  Citoyen  du  monde,  de 
Goldsmith;  le  Saint-James*  Chronicle,  qui  date  de  176l#  et  le  Morning 
Chronicle,  de  1769  ». 

—  Un  journal  allemand,  le  Magasin  de  littérature  étrangère,  donne  sur 
le  Times  des  détails  qui  ne  manqueront  pas  d'intéresser  le  lecteur  : 

*  Le  Times  est  une  preuve  de  ce  que  peuvent  l'activité,  la  constance  unies 
au  talent  de  tirer  profit  de  circonstances  données.  Le  Times  ,  dont  le  format 
•est  actuellement  d'une  dimension  gigantesque,  ne  paraissait,  au  moment  de 
»a  formation,  que  dans  le  format  du  Journal  de  Francfort.  Il  ne  prit  le  nom 
àe  Times  que  quelques  années  après  sa  fondation  ;  il  portait  à  son  origine  le 
titre  ftUniversal  Register.  L'imprimeur  Walter  était  alors  éditeur  et  proprié- 
taire de  ce  journal  ;  son  petit-fils  est  encore  actuellement  propriétaire  du 
"Times. 

»  J'ai  eu  le  privilège  de  compulser  la  bibliothèque  du  Times-Office,  de 
feuilleter  les  premières  années  de  ce  journal,  et  je  dois  avouer  que  jamais  je 
n'ai  aperôu  aussi  vivante  image  de  l'admirable  développement  des  relations  des 
peuples  qu'en  parcourant  ces  feuilles  jaunies.  Une  nouvelle,  partie  de  Bran- 
debourg le  16  avril,  ne  paraissait  dans  le  Times  que  le  30  du  même  mois  ; 
'une  correspondance  expédiée  de  Varsovie  le  19  avril  n'était  publiée  que 
dans  le  numéro  du  4  mai,  et  ce  numéro  contenait  les  nouvelles  de  Constan- 
tinople  du  22  mars.  Ces  correspondances  ne  paraissaient  donc  qu'après  six 
Semaines  de  date  dans  les  colonnes  d'un  journal  qui,  récemment,  s'est  plaint 
amèrement  de  ce  que  les  nouvelles  de  Crimée  mettaient  plus  de  six  jours 
Ipour  arriver  à  Londres. 

»  On  a  souvent  décrit,  avec  plus  ou  moins  de  talent,  l'atelier  ô^où  sort 
chaque  matin  le  plus  grand  journal  de  la  terre.  Mais  je  crois  que  les  des- 
criptions les  plus  animées  de  ce  monde  de  compositeurs,  d'imprimeurs  , 
de  machines  à  vapeur,  etc.,  qui  y  fonctionnent,  ne  donneraient  pas  au  lec- 
teur une  idée  aussi  exacte  de  l'étendue  vraiment  prodigieuse  de  cet  établis- 
sement que  quelques  détails  que  je  tiens  de  la  meilleure  source,  c'est-à-dire 
tïes  bureaux  du  Times. 

»  Le  Times  occupe  constamment  et  pour  lui  seul  deux  fabriques  de  pa- 
pier, et  paie  annuellement  à  l'État,  pour  la  taxe  du  papier  et  le  timbre  , 
95,000  liv.  st. ,  cest-à-dire 2  millions  375,000  fr.  Ses  presses  à  vapeur 
consomment  journellement  20  quintaux  de  charbon.  Il  est  obligé  d'acheter 
six  tonnes,  c'est-à-dire  120  quintaux,  de  caractères  neufs,  et  116  ouvriers 
sont  constamment  occupés  à  la  composition  du  journal.  Le  nombre  des  com- 
positeurs permet  de  juger  de  celui  de  toutes  les  personnes  employées  à  la 
confection  matérielle  du  journal.  Le  nombre  de  ces  personnes  s*élève  à  phis 
de  1,000.  Quand  le  lecteur  lit  commodément  en  déjeunant  les  immenses 
colonnes  du  Times,  il  est  rare  qu'il  réfléchisse  à  la  quantité  d'hommes  qui 
Dht  travaillé  de  jour  et  de  nuit,  dans  tous  les  coins  du  monde,  pour  le  tenir 
*tt  courant  des  nouvelles  du  jour.  Depuis  le  chiffonnier  qui  recueille  la  ma- 


-Ma- 
tière première  du  papier  dans  les  rues  les  plus  dégoûtantes,  jusqu'à  l'homme 
d'État  qui  écrit  l'article  de  fond,  que  de  degrés  divers,  que  d'activité! 

»  Une  feuille  comme  le  Times  ne  peut  naître  et  subsister  qu'en  Angle- 
terre, dans  un  pays  dont  l'influence  s'exerce  sur  toutes  les  parties  du  monde; 
dans  un  pays  où  règne  la  liberté  illimitée  de  la  presse  et  où  toutes  les  en- 
treprises commerciales  se  fondent  d'habitude  sur  des  bases  colossales.  Le 
Times  fait  connaître  a  ses  lecteurs  les  événements  des  coins  du  monde  les 
plus  reculés,  mais  le  Times  aussi  est  lu  dans  tous  les  coins  du  monde. 

»  Partout  où  flotte  le  pavillon  anglais,  c'est-à-dire  dans  les  cinq  parties 
du  monde,  le  Times  a  non-seulement  des  abonnés,  mais  aussi  des  collabo- 
rateurs. On  écrit  régulièrement  pour  le  Times  à  Madras  et  à  Sydney,  à 
Hong-Kong  et  à  Sainte-Hélène,  à  Gibraltar  et  à  Malte.  Mais  le  Times  ne 
donne  pas  seulement  des  nouvelles  de  toutes  les  latitudes,  il  ne  dédaigne 
pas  de  recevoir  dans  ses  colonnes  les  plus  petits  événements.  L'Anglais  qui 
prend  en  main  le  Times  dans  la  ville  du  Cap  ou  à  Bombay,  apprend  qu'il  y 
a  eu  une  querelle  dans  un  cabaret  de  Goswell  street,  qu'un  M.  Jones  a  été 
écrasé  par  un  omnibus  à  Birmingham,  que  miss  Betsy  Smith  a  épousé 
M.  Joe  Turner,  et  c'est  ainsi  que  dans  le  coin  le  plus  reculé  du  monde,  il 
se  retrouve  dans  sa  patrie  quand  il  lit  le  Times. 

»  Bien  qu'aucune  feuille  n'ait  autant  d'annonces  que  le  Times,  ce  jour- 
nal n'est  pas,  cependant,  une  entreprise  brillante  au  point  de  vue  commer- 
cial. Le  Times  rapporte,  il  est  vrai,  des  sommes  énormes  ;  mais  les  sommes 
qu'il  absorbe  ne  sont  pas  moins  énormes.  On  ne  recule  devant  aucun  tra- 
vail, devant  aucun  sacrifice  pour  maintenir  cette  feuille  à  sa  hauteur  et 
pour  rendre  impossible  toute  concurrence.  C'est  ainsi,  par  exemple,  qu'un 
ingénieur  distingué  a  reçu,  pendant  plusieurs  années,  de  la  propriété  du 
Times,  un  traitement  fixe  pour  l'invention  d'une  presse  mécanique,  inven- 
tion qui  n'était  pas  encore  faite.  Des  années  3e  passèrent  avant  que  cet  in- 
génieur fût  parvenu  à  fournir  la  presse  demandée.  Cette  presse,  il  est  vrai, 
est  extraordinaire  par  la  rapidité  avec  laquelle  elle  fonctionne,  et  elle  a  valu 
à  l'inventeur  une  brillante  récompense.  Il  n'est  pas  possible  de  voir  cette 
presse  avec  ses  rouages  et  ses  rouleaux  innombrables  sans  en  être  troublé, 
tellement  elle  parait  compliquée  aux  yeux  du  visiteur,  surtout  quand  elle 
est  mise  en  mouvement  et  qu'elle  distribue  de  tous  côtés  et  sans  cesse  les 
feuilles  gigantesques  du  Times. 

»  Les  collaborateurs  du  Times  reçoivent  de  magnifiques  honoraires.  Les 
rédacteurs  ordinaires  ont  un  traitement  fixe  de  500  liv.  st.  (12,500  fr.)  et 
reçoivent  une  pension  de  retraite  après  dix  ans  de  service.  J'ai  vu  dans  les 
bureaux  de  ce  journal  un  jeune  homme  qui  jouit  de  sa  retraite  depuis 
quelques  années,  mais  qui  ne  se  sent  pas  en  disposition  de  la  consommer 
dans  l'inactivité  ;  il  remplit  actuellement  l'office  d'un  commis  et  en  reçoit 
les  émoluments.  Un  certain  nombre  de  journalistes  sont  employés  au 
Times  qui  ne  fournissent  pas  d'articles  tous  les  jours,  et  qui,  cependant,  re- 
çoivent par  an  150  liv.  sterl.  (3,750  fr.)  sans  avoir  à  faire  le  moindre  tra- 
vail. Ils  sont  considérés  comme  auxiliaires  ou  surnuméraires,  attendant 
qu'une  place  soit  disponible  dans  la  rédaction  ordinaire.  Leurs  émolument» 
ne  leur  sont  comptés  qu'à  condition  de  se  rendre  chaque  jour  dans  les  bu- 
reaux du  Times  et  d'être,  à  toute  heure,  à  la  disposition  de  la  rédaction.  Il 
arrive  parfois  que,  la  nuit,  ils  reçoivent  l'ordre  de  partir  immédiatement 
pour  une  ville  plus  ou  moins  éloignée,  et  où  la  rédaction  croit  nécessaire 
d'avoir  un  correspondant  dans  un  moment  donné.  Ces  missions  sont  tou- 


H 


—  113  — 

jours  largement  rétribuées.  L'admission  parmi  les  rédacteurs  ordinaires  a 
lieu  par  rang  d'ancienneté  ;  la  discrétion  est  une  condition  sine  quà  non. 
Aucune  personne  étrangère  ne  peut  pénétrer  dans  les  bureaux  de  la  rédac- 
tion. 

>  Personne  ne  connaît  les  auteurs  des  articles  de  fond.  On  sait  seulement 
qu'ils  occupent  des  positions  importantes  et  qu'ils  reçoivent  des  sommes  con- 
sidérables. Tel  article  a  été  attribué  aux  auteurs  les  plus  divers,  à  Thake- 
ray,  à  Macaulay,  etc.,  sans  qu'on  sache  encore  jusqu'ici  quel  en  est  l'auteur 
véritable.  On  garde  parfaitement  ces  secrets  littéraires  en  Angleterre,  témoin 
les  lettres  de  Junius,  dont,  malgré  toutes  les  recherches  depuis  bientôt  cent 
ans,  l'auteur  est  toujours  inconnu  » . 

Presse  périodique  russe.  —  «  L'Indépendance  belge  »  avait  annoncé 
d'après  les  journaux  prussiens,  l'apparition  pour  le  20  mars,  à  Berlin,  d'un 
journal  français,  sous  le  titre  de  Journal  du  Nord,  qui  devait  être  doté  par  la 
Russie ,  et  dirigé  par  l'ambassade  russe ,  dont  le  but  spécial  était  de  repré- 
senter à  Berlin  les  intérêts  russes.  Le  matériel  tout  organisé  devait  partir  de 
Bruxelles,  et  M.  Crétineau-Jolly  devait  être  le  rédacteur  en  chef  du  nouveau 
journal.  Le  gouvernement  prussien  a  refusé  son  autorisation. 

Rectification.  —  M.  Sainte-Marie  Brosset,  dont  nous  avions  annoncé  par 
erreur,  d'après  les  journaux,  l'élection  comme  secrétaire  perpétuel  de  l'Aca- 
démie impériale  de  Saint-Pétersbourg ,  nous  prie  de  porter  à  la  connaissance 
de  nos  lecteurs  qu'il  n'a  point  été  nommé  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie 
des  sciences  de  Saint-Pétersbourg,  ainsi  que  nous  l'avons  dit,  dans  notre 
numéro  de  février,  p.  63  ;  le  fait,  nous  écrit  M.  Brosset,  à  la  date  du  17  fé- 
vrier, est  non-seulement  inexact,  mais  encore  impossible,  car,  à  l'heure  qu'il 
est,  PAcadémie  n'a  pas  encore  procédé  au  remplacement  de  M.  Fuss. 

Théâtres  particuliers.  —L'usage  de  jouer  des  pièces  latines,  pratiqué 
autrefois  dans  les  collèges  des  RR.  PP.  jésuites,  a  été  repris  depuis  quel- 
ques années  au  petit  séminaire  de  Séez.  Une  de  ces  représentations  réunis- 
sait, le  16  février  dernier,  le  clergé  et  les  laïques  les  plus  distingués  de  cette 
ville.  Mgr  l'évêque  présidait  cet  exercice  littéraire.  Le  sujet  de  la  pièce  était 
le  martyre  de  saint  Agapit,  enfant  de  quinze  ans,  qui  souffrit  sous  Aurélien. 
On  sait  que  le  P.  Porée  avait  composé  sur  ce  sujet  une  tragédie  estimée.  Un 
des  professeurs  du  petit  séminaire  de  Séez  l'a  retouchée  de  manière  à  en 
faire  une  pièce  nouvelle.  L'intérêt  du  spectacle,  un  style  facile  et  élégant  et 
les  nobles  sentiments  qui  sont  répandus  dans  toutes  les  scènes ,  ont  tenu  le 
docte  auditoire  attentif  pendant  deux  heures. 

Il  paraît  qu'à  quarante  années  de  distance  les  mêmes  institutions  doivent 
produire  les  mêmes  résultats  ;  la  comédie  bourgeoise,  dont  on  n'entendait 
pour  ainsi  dire  plus  parler  depuis  si  longtemps,  a  repris  tout  à  coup  faveur, 
et  la  semaine  dernière  deux  ou  trois  vainqueurs  de  l'Aima  faisaient  merveille 
dans  une  pièce  de  M.  Scribe.  On  joue  donc  un  peu  partout  la  comédie  au- 
jourd'hui, au  faubourg  Saint-Honoré,  au  faubourg  Saint-Germain  et  dans  la 
Chaussée-d'Antin.  Il  y  a  des  acteurs  de  salon,  des  actrices  de  salon,  des 
auteurs  de  salon,  et  même  des  compositeurs  de  salon.  Je  profiterai  de  l'oc- 
casion pour  dire  que  la  pièce  qui  obtient  le  plus  de  succès,  la  pièce  dont  on 
parle  dans  toutes  les  réunions  dramatiques,  que  cette  année  a  vue  éclore,  est 
un  petit  opéra-comique  intitulé  la  Volière.  La  volière  a  été  la  bienvenue,  et 
il  n'est  pas  une  cage  aristocratique  qui  n'ait  voulu  abriter  au  moins  pour  un 

9 


-114- 

soir  cette  nichée  de  délicieux  motifs.  L'auteur  de  la  Volière  est  M.  Gustave 
Nadaud ,  dont  le  nom  a  fait  le  tour  de  la  France  entre  les  Deux  gendarme* , 
et  qui  avait  déjà  fait  représenter  Tannée  dernière  avee  beaucoup  de  succès 
un  opéra  intitulé  le  docteur  Vieux-Temps. 

(Siècle  du  25  mars,  Chron.  hebdom.) 

Tribunaux.  —  Affaires  juridico-littéraires.  <*-  Les  Mémoires  posthume*  du 
maréchal  de  Raguse.  Prétentions  de  ses  créanciers  sur  les  produits  de  leur 
publication.  —  Auguste-Frédéric-Louis  Yiesse  de  Marmont,  duc  de  Raguse, 
maréchal  de  France,  est  mort  k  Venise  le  3  mars  1852. 

Par  son  testament,  il  a  institué  Mme  de  Damrémont»  née  Baraguey-d'U- 
liers,  sa  légataire  universelle. 

La  fortune  laissée  par  le  maréchal  était  embarrassée,  compromise,  et  ne 
pouvait  donner  lieu  à  aucun  émolument.  Mme  de  Damrémont  a  accepté  le 
legs  qui  lui  était  fait  sous  bénéfice  d'inventaire. 

Un  créancier,  un  marchand  de  vins,  le  sieur  Guérin  Malagné,  n'en  a  pas 
moins  poursuivi  la  succession  en  paiement  de  fournitures  par  lui  faites  en 
1826.  A  défaut  Vautre  valeur,  il  a  prétendu  que  les  Mémoires  manuscrits 
du  maréchal  constituaient  un  actif  dont  ses  créanciers  pouvaient,  sinon  exi- 
ger la  publication,  du  moins  réclamer  les  produits  lorsque  cette  publication 
serait  faite.  Mrae  de  Damrémont  a  revendiqué  la  propriété  de  ces  Mémoires 
comme  en  étant  bien  et  dûment  propriétaire.  Un  curateur  à  la  succession  du 
maréchal  a  été  nommé  dans  ce  conflit,  et  la  contestation  a  été  soumise  au 
tribunal. 

Mme  de  Damrémont  invoque  à  l'appui  de  son  droit  un  acte  de  vente  dos- 
dits  Mémoires  à  elle  faite  par  le  maréchal  en  1842,  et  où  on  lit  les  disposi- 
tions suivantes  : 

«  M.  le  maréchal  duc  de  Raguse  ayant  écrit  ses  Mémoires,  attache  le 
plus  haut  prix  à  leur  publication  entière  et  complète,  et,  par  suite,  veut  et 
entend  que  rien  ne  soit  changé  ni  modifié  dans  le  texte,  et  que  lesdits  Mé- 
moires soient  publiés  sans  qu'on  puisse,  sous  aucun  prétexte,  en  altérer  le 
sens  ».  Pour  atteindre  ce  but,  M.  le  maréchal,  connaissant  depuis  longues 
années  l'attachement  et  le  dévouement  que  n'a  cessé  de  lui  porter  Mme  Dam- 
rémont, reste  assuré  que  sa  volonté  sera  religieusement  exécutée.  C'est  cette 
conviction  pleine  et  entière  qui  a  porté  particulièrement  M.  le  maréchal 
duc  de  Raguse  à  proposer  à  Mme  de  Damrémont  de  lui  vendre  les  Mémoires 
dont  est  question  aux  charges,  clauses  et  conditions  ci-après  »  : 

Suit  la  vente  formelle,  moyennant  12,000  fr.,  faite  à  Mme  de  Damré- 
mont, qui  est  par  suite  autorisée  à  retirer  les  Mémoires,  lors  du  décès  du 
maréchal,  des  mains  de  Mme  la  comtesse  de  Saint-Aulaire,  qui  en  a  le  dé- 
pôt. Mme  de  Damrémont  s'oblige  à  les  publier  dans  le  délai  de  cinq  années, 
à  partir  du  décès  du  maréchal. 

Pour  éviter  une  partie  des  embarras  qu'entraînera  nécessairement  la 
publication  d'un  ouvrage  aussi  considérable,  et  qui  exige  des  soins  et  une 
surveillance  particulière,  M.  le  maréchal,  en  témoignage  de  confiance,  desou- 
\enir  et  d'amitié,  prie  et  charge  M.  le  chevalier  de  Perrève  et  M.  Ancelot 
de  l'Académie  française,  de  concert  avec  Mme  de  Damrémont,  de  surveiller 
l'impression  et  la  publication  desdits  Mémoires,  les  chargeant  de  s'assurer 
personnellement  que  rien  dans  le  texte  n'aura  été  omis  ou  dénaturé. 

Enfin,  comme  clause  finale,  le  maréchal  veut  que  les  manuscrits,  après  la 
publication,  soient  déposés  à  la  bibliothèque  publique  de  Chàtillon-sur-Seine, 


-  115  — 

et  que  deux  exemplaires  des  Mémoires  soient  envoyés  aux  bibliothèques 
publiques  de  Bijou  et  de  Châtillon ,  comme  un  nouveau  témoignage  de  sou- 
venir et  d'affection  du  maréchal  pour  le  département  qui  Va  vu  naître. 

Tel  est  le  titre  invoqué  devant  la  justice  par  Mme  la  comtesse  de  Damrémont. 
On  soutient  d'ailleurs  pour  elle  que,  ne  fùt-elle  propriétaire  qu'à  titre  gratuit, 
les  manuscrits  d'un  auteur  constituent  un  patrimoine  intime  et  inviolable 
jusqu'à  la  publication,  qui  en  fait  une  valeur  matérielle  et  échappe  par  suite 
a  Faction  des  créanciers. 

Le  curateur  à  la  succession  vacante  et  le  créancier  ont  répondu  en  s'ap- 
puyant  sur  une  contre-lettre  émanée  de  Mme  la  comtesse  de  Damrémont,  que 
la  vente  par  elle  invoquée  n'était  que  fictive.  Ils  ont  d'ailleurs  reconnu  qu'ils 
ne  pouvaient  rien  par  eux-mêmes  sur  les  manuscrits  ;  ils  demandaient  seu- 
lement, la  publication  étant  réalisée,  à  en  recueillir  les  émoluments  comme 
valeur  de  la  succession  du  maréchal. 

Le  tribunal,  après  avoir  entendu  M«  Chaix- d'Est- Ange  pour  Mme  Damré- 
mont, M°»  Da  et  Ghampetier  de  Ribes  pour  les  curateur  et  créancier,  a  rendu, 
conformément  aux  conclusions  de  M.  le  substitut  Sapey,  un  jugement  par 
lequel  il  déclare  qu'il  résulte  de  l'ensemble  des  pièces  et  documents  produits 
que  la  vente  faite  à  Mme  de  Damrémont  a  été  sérieuse  et  réelle,  que  la 
contre-lettre  n'avait  eu  pour  but  que  de  prévoir  le  cas  de  survie  du  maréchal 
à  Mmede  Damrémont,  cas  où  le  maréchal  entendait  rester  propriétaire  desdits 
Mémoires,  afin  de  choisir  lui-même  une  autre  personne  de  confiance  pour 
en  faire, après  lui,  la  publication,  et,  en  conséquence, le  tribunal  a  maintenu 
Mme  de  Damrémont  dans  la  propriété  et  possession  desdits  Mémoires  et  dans 
le  droit  exclusif  d'en  disposer. 

— La  Cour  impériale  de  Paris,  présidée  par  M.  Delangle,  premier  président, 
a  statué,  le  4  mars,  sur  l'appel  principal  de  Mlle  Rachei  et  sur  l'appel  inci- 
dent de  M.  Legouvé,  du  jugement  rendu  par  le  tribunal  de  première  instance 
de  la  Seine,  en  date  du  21  octobre  dernier. 

On  se  rappelle  que  le  tribunal  a  ordonné  qu'aux  jours  qui,  sur  la  demande 
de  M.  Legouvé ,  seraient  indiqués  par  l'administration  du  Théâtre-Français, 
Mlle  Rachei  devrait  reprendre  et  continuer  les  répétitions  de  Médée,  tragédie 
en  trois  actes,  et  jouer  le  rôle  qui  lui  a  été  attribué  par  l'auteur  et  qu'elle 
a  accepté.  Faute  par  elle  de  prendre  part,  soit  aux  répétitions,  soit  aux  re- 
présentations, le  tribunal  l'a  condamnée  à  payer  à  M.  Legouvé  200  fr.de 
dommages-intérêts  par  chaque  jour  de  retard,  et  ce,  pendant  deux  mois, 
après  quoi  il  serait  fait  droit.  Quant  à  la  demande  en  indemnité  formée  par 
M.  Legouvé,  le  tribunal  l'a  déclaré  sur  ce  point  non  recevable. 

Le  Théâtre-Français  ayant  refusé  à  M.  Legouvé  de  fixer  un  jour  pour  la 
reprise  des  répétitions ,  ce  dernier  a  assigné  M.  Arsène  Houssaye ,  directeur 
du  Théâtre-Français,  devant  le  tribunal  de  la  Seine;  mais  à  l'audience  du 
17 novembre,  un  déclinatoire  à  fin  de  conflit  a  été  présenté  par  le  préfet  de 
la  Seine,  et  M.  Legouvé  a  été  débouté  de  sa  demande  par  le  motif  qu'aux 
termes  de  l'article  1er  du  décret  du  5  décembre  1853,  aucun  ouvrage  reçu 
par  le  comité  de  lecture  du  Théâtre-Français  ne  peut  être  mis  à  l'étude  sans 
l'autorisation  du  gouvernement,  et  qu'il  n'était  point  justifié  de  cette  auto- 
risation préalable. 

Me  Crémieux  a  plaidé  pour  MUe  Rachei. 

M«  Mathieu,  avocat  de  M.  Legouvé,  a  conclu  à  ce  que  Mll€  Rachei,  pour 
la  violation  de  ses  engagements  et  le  dommage  qu'elle  a  causé  à  son  client, 
fut  condamnée  à  lui  payer,  à  titre  d'indemnité ,  une  somme  de  40,000  fr. 


—  116  — 

La  Cour,  contrairement  aux  conclusions  de  M.  de  La  Baume ,  premier 
avocat-général  ,  a  confirmé  sur  l'appel  principal  la  sentence  des  premiers 
juges;  puis,  statuant  sur  l'appel  incident,  elle  a  condamné  MUe  Rachel  à 
payer  à  M.  Legouvé  ,  pour  réparation  du  préjudice  qu'elle  lui  a  causé ,  la 
somme  de  5,000  fr.  Mlle  Rachel  a  été  en  outre  condamnée  aux  dépens. 

M.  Ernest  Legouvé  a  écrit  immédiatement  à  la  Société  des  auteurs  dra- 
matiques et  à  celle  des  gens  de  lettres,  en  les  priant  de  vouloir  bien  accepter 
l'indemnité  que  le  tribunal  lui  avait  accordée  dans  son  débat  avec  Mlle  Ra- 
chel. 

Si  cette  leçon  de  désintéressement  pouvait  servir  à  M11*  Rachel  ! 

—  M.  Paul  de  Jouvencel  a  publié  à  Bruxelles,  en  1854,  un  écrit  sous 
forme  de  brochure ,  intitulé  À  la  bourgeoisie.  Un  certain  nombre  d'exem- 
plaires de  cette  brochure  ont  été ,  à  diverses  époques ,  envoyés  à  une  dame 
Bosquillon  de  Jarzy  pour  en  opérer  la  distribution.  A  la  suite  d'une  instruc- 
tion judiciaire  dirigée  contre  cet  écrit ,  M.  Paul  de  Jouvencel  et  Mme  Bos- 
quillon de  Jarzy  ont  été  renvoyés  en  police  correctionnelle ,  sous  la  prévention 
d'avoir,  en  écrivant  ou  en  distribuant  cet  écrit,  commis  le  délit  d'excitation 
à  la  haine  et  au  mépris  du  gouvernement ,  d'offenses  envers  l'Empereur,  et 
d'excitation  des  citoyens  à  s'armer  les  uns  contre  les  autres.  Après  avoir 
entendu  le  ministère  public  et  la  défense,  le  tribunal  a  condamné,  le  17 
mars ,  par  défaut,  M.  Paul  de  Jouvencel  à  trois  ans  de  prison  et  3,000  fr. 
d'amende ,  et  Mme  Bosquillon  de  Jarzy ,  qui  est  en  ce  moment  en  état  de 
détention,  à  six  mois  de  prison,  500  fr.  d'amende,  et  tous  deux  solidairement 
aux  dépens. 

M.  Paul  de  Jouvencel ,  adepte  de  l'école  phalanstérienne ,  est  le  neveu  du 
député  de  ce  nom  sous  Louis-Philippe.  Réfugié  à  Bruxelles,  il  y  a  publié  une 
ou  deux  brochures  anonymes  et  pseudonymes ,  entre  autres  les  Mémoires 
Sun  républicain  (de  1848). 

M.  Pierre -Auguste  Callet,  homme  de  lettres,  ancien  membre  des  assem- 
blées constituante  et  législative ,  a  comparu  devant  le  tribunal  correctionnel 
de  la  Seine  comme  prévenu  d'excitation  à  la  haine  et  au  mépris  du  gouver- 
nement ,  d'offenses  envers  la  personne  de  l'Empereur,  de  distribution  ou 
colportage  d'écrits  sans  autorisation ,  et  d'attaque  contre  le  respect  dû  aux 
lois. 

Voici  le  texte  du  jugement  rendu  : 

Le  tribunal, 

Attendu,  en  droit,  qu'en  matière  de  délits  commis  par  la  voie  de  la  presse, 
la  publicité  est  seule  constitutive  du  délit  ;  qu'il  en  résulte  que  le  rédacteur 
d'un  écrit  imprimé,  soit  en  France,  soit  à  l'étranger,  ne  peut  jamais  être 
poursuivi  comme  auteur  principal  du  délit  de  publication ,  puisque  ce  n'est 
point  par  son  fait  que  la  publication  a  lieu ,  et  qu'il  ne  peut  être  poursuivi 
que  comme  complice  de  celui  qui  a  publié ,  pour  avoir,  avec  connaissance, 
aidé  ou  assisté  l'auteur  de  la  publication  dans  les  faits  qui  l'ont  préparée  ou 
facilitée,  ou  dans  ceux  qui  l'ont  consommée  ; 

Attendu  que  le  délit  ne  commence  qu'au  jour  de  la  publication  ;  que  si  les 
art.  5  et  7  du  code  d'instruction  criminelle  n'autorisent  la  poursuite  contre 
des  Français;  hors  du  territoire  de  France,  que  pour  des  crimes  spéciaux, 
dans  des  conséquences  déterminées ,  on  doit  en  tirer  seulement  cette  consé- 
quence :  que  tous  les  faits  qualifiés  délits ,  commis  en  pays  étranger  contre 
la  loi  française,  échappent  à  la  vindicte  publique,  et  que  la  publication  hors 
de  France  d'écrits,  de  quelque  nature  qu'ils  soient,  ne  peut  être  incriminée 


-  117  - 

devant  les  tribunaux  français  ;  que  c'est  évidemment  et  uniquement  dans  le 
but  de  combler  cette  lacune  que  des  projets  de  loi  ont  pu  être  soumjs,  à  dif- 
férentes époques,  aux  diverses  assemblées  législatives  ; 

Mais  que  Ton  ne  saurait  en  induire  que  la  législation  soit  insuffisante  pour 
poursuivre  un  fait  de  publication  par  la  voie  de  la  presse,  qui,  après  avoir 
eu  lieu  à  l'étranger,  se  serait  ultérieurement  accompli  en  France  ;  que  le  dé- 
lit commençant  au  jour  de  la. publication  en  France,  il  est  incontestable  que 
les  tribunaux  français  sont  compétents  pour  en  poursuivre  la  répression  ; 

Attendu  que  Fauteur  de  l'écrit  incriminé  peut  être  poursuivi  comme  com- 
plice do  la  publication  sans  qu'il  ait  le  droit  de  prétendre  à  aucune  indem- 
nité, en  excipant  de  la  circonstance  que  ledit  écrit  a  été  dans  Porigine  com- 
posé et  publié  à  l'étranger,  s'il  est  évident,  en  fait,  qu'il  a  été  dans  son 
intention  de  concourir  à  la  publication  en  France,  puisqu'il  aurait  fourni 
les  moyens  de  cette  publication  ;  qu'admettre  le  système  contraire  serait  arri- 
ver à  cette  déplorable  conséquence  de  tenir  une  porte  incessamment  ouverte 
aux  plus  dangereuses  attaques  contre  Tordre  social ,  la  morale  publique  et 
les  bonnes  mœurs,  puisqu'il  suffirait  à  l'écrivain  de  faire  imprimer  et  pu- 
blier son  œuvre  par  delà  la  frontière,  et  qu'il  lui  serait  loisible,  après  son 
retour  en  France,  de  se  retrancher  dans  son  inviolabilité,  lorsque  la  publi- 
cation de  cet  ouvrage  s'y  serait  perpétrée  et  serait  l'objet  de  poursuites  judi- 
ciaires contre  les  distributeurs  et  colporteurs,  et  autres  agents  de  publicité  ; 

Attendu  qu'il  n'est  point  exact  de  dire  qu'en  le  poursuivant  comme  com- 
plice, la  poursuite  à  son  égard  serait  transformée,  puisqu'il  a  été  établi 
qu'en  aucun  cas  le  rédacteur  d'un  écrit  imprimé  ne  peut  jamais  être  pour- 
suivi que  comme  complice  de  la  publication;  qu'en  effet  il  n'en  peut  être 
autrement,  puisque  son  écrit  n'appartient  qu'à  lui  seul,  tant  qu'il  demeure  à 
l'état  latent  et  inerte,  et  que  le  délit  ne  prend  un  corps  qu'au  moment  où 
cet  écrit  naît  au  jour  de  la  publicité; 

Attendu  que  les  principes  généraux  du  droit  criminel  sur  la  complicité 
sont  applicables  en  matière  de  délit  commis  par  la  voie  de  la  presse,  puis- 
qu'il n'y  a  pas  été  dérogé,  qu'en  cette  matière,  non  plus  qu'en  aucune  au- 
tre, le  complice  ne  saurait  être  poursuivi  plusieurs  fois  pour  le  même  fait, 
alors  même  que  les  moyens  par  lui  procurés  à  l'auteur  principal  auraient 
donné  lieu  à  des  délits  postérieurs  au  jugement  prononcé  contre  lui,  s'il 
n'est  point  établi  que,  depuis  ce  jugement,  il  leur  ait  prêté  de  nouveau  son 
assistance  ;  qu'ainsi  ce  serait  tirer  une  conséquence  exagérée  d'un  principe 
juste  que  de  prétendre  qu'on  serait  dans  la  nécessité  de  poursuivre  indéfini- 
ment l'auteur  d'un  écrit,  même  après  qu'il  aurait  été  condamné,  à  mesure  que 
des  faits  de  publication  successifs  seraient  déférés  à  la  justice  ; 

Attendu,  en  fait,  qu'à  diverses  époques,  et  notamment  dans  le  courant 
des  années  1852  et  1853,  des  ouvrages  imprimés  ayant  pour  titre  :  la  Voie 
mystérieuse,  la  Veille  du  sacre  et  la  Magistrature  impériale,  ont  été  intro- 
duits et  publiés  en  France;  que  ces  ouvrages  y  ont  été  distribués  et  colpor- 
tés sans  autorisation  ;  que  ceux  qui  se  sont  ainsi  publiés,  distribués  et  col- 
portés ont  été  poursuivis  et  déclarés  coupables  d'excitation  à  la  haine  et  au 
mépris  du  gouvernement,  d'offenses  envers  la  personne  de  l'Empereur, 
d'attaque  contre  le  respect  dû  aux  lois,  et  de  colportage  d'écrits  sans  auto- 
risation; ■   .t. 

Attendu  que  Callet  s'est  rendu  complice  desdits  délits,  s'il  résulte  des 
faits  de  la  cause  qu'il  ait  eu  l'intention  coupable  d'y  participer,  puisqu'il  a 
procuré  les  moyens  qui  les  ont  préparés,  facilités  et  consommés  ; 


—  118- 

Attendu  que  cette  intention  est  évidente,  qu'elle  résulte  tant  du  format 
lui-même  des  ouvrages  incriminés  que  de  leur  texte,  puisqu'il  n'intéresse 
que  des  Français  et  ne  concerne  que  des  événemens  accomplis  en  France  ; 
que  notamment,  dans  un  passage  desdits  écrits,  l'auteur,  personnifiant  la 
Voix  mystérieuse,  lui  fait  dire:  «  Qu'elle  est  comme  la  vérité,  qui  passe  à 
travers  les  douaniers  et  les  gendarmes,  et  qui  entre  comme  l'air  et  le  jour 
à  travers  les  portes  closes  et  les  murs  les  plus  épais». 

Attendu  en  outre,  que,  le  28  février  1852,  il  a  été  saisi  à  la  douane  de 
Paris,  dans  la  malle  du  nommé  Barbe,  condamné  pour  ce  fait,  le  14  août 
suivant,  à  un  mois  d'emprissonnement  et  100  fr.  d'amende,  63  exemplai- 
res intitulés  :  la  Voix  mystérieuse;  qu'il  résulte  des  aveux  de  Callet  lui- 
même  qu'il  avait  connaissance  de  ce  transport,  et  qu'il  n'est  pas  possible  d'ad- 
mettre, malgré  ses  explications,  qu'il  y  soit  resté  complètement  étranger  ; 

Par  ces  motifs,  déclare  Callet  coupable  d'avoir,  à  diverses  époques,  et  no- 
tamment en  1852  et  1853,  en  se  rendant  complice  de  l'introduction,  de  la 
distribution  et  de  la  publication  en  France  d'ouvrages  imprimés  ayant  pour 
titre  :  la  Voix  mystérieuse,  la  Veille  du  sacre,  et  la  Magistrature  impérialef 
commis  les  délits  :  1°  d'excitation  à  la  haine  et  au  mépris  du  gouvernement  ; 
2°  d'offenses  envers  la  personne  de  l'Empereur  ;  3*  de  distribution  ou  colpor- 
tage d'écrits  sans  autorisation  ;  4°  d'attaque  contre  le  respect  dû  aux  lois  ; 
délits  prévus  par  les  art.  1  de  la  loi  du  17  mai  1819,  4  du  décret  du  11-12 
août  1848,  2  du  même  décret,  1  de  la  loi  du  27-29  juillet  1849,  3  et  6  de  la 
même  loi,  86,  59  et  60  du  code  pénal  ; 

Condamne  Callet  à  un  an  d'emprisonnement,  1,000  fr.  d'amende  et  aux 
dépens.  (Siècle.  24  mars). 

Heureusement  pour  M.  Callet  que  les  tribunaux  ont  ignoré  que  les  écrits 
colportés  étaient  de  M.  Callet  lui-même,  sous  des  pseudonymes. 

—  Les  sieurs  Pierre-Jean  Buisson,  cordonnier  ;  Antoine-Louis  Rousseau, 
doreur  ;  François-Eugène  Crosnier,  boulanger  ;  Pierre  Thirion,  expédition- 
naire; Jules- Louis  Bsnault,  menuisier;  Gilbert Amilhault,  négociant  ;  Hip- 
polyte  Magen,  homme  de  lettres,  et  Jean-Baptiste  Brunet  de  l'Argentière, 
chimiste,  étaient  traduits  hier  devant  le  tribunal  correctionnel,  6*  chambre, 
sous  la  prévention,  Thirion,  d'avoir,  en  1855,  été  trouvé  détenteur  d'un 
sabre  de  guerre  ;  Buisson  et  Esnault,  d'avoir,  en  1854,  tenu  un  loterie  non 
autorisée  ;  Thirion,  Crosnier,  Buisson,  Rousseau  et  Amilhaut,  d'avoir,  en 
1854,  1°  commis  publiquement  des  offenses  envers  la  personne  de  l'Empe- 
reur et  des  membres  de  la  famille  impériale  ;  2°  excité  à  la  haine  et  au  mé- 
pris du  gouvernement  ;  3°  adressé  aux  militaires  des  armées  de  terre  et  de 
mer  des  provocations  ayant  pour  but  de  les  détourner  de  leurs  devoirs  et  de 
l'obéissance  due  à  leurs  chefs  ;  4°  attaqué  le  respect  dû  aux  lois  et  l'inviola- 
bilité des  droits  qu'elles  ont  consacrés  ;  5°  cherché  à  troubler  la  paix  publi- 
que en  suscitant  la  haine  ou  le  mépris  des  citoyens  les  uns  contre  les  autres  ; 
6°  outragé  et  tourné  en  dérision  une  religion  dont  l'établissement  est  légale- 
ment reconnu  en  France  ;  7°  provoqué  au  crime  d'assassinat,  sans  que  ladite 
provocation  ait  été  suivie  d'effet  ;  8°  provoqué  à  l'attentat  ayant  pour  but 
d'exciter  la  guerre  civile,  en  armant  ox\  portant  les  citoyens  à  s'armer  les 
uns  contre  les  autres,  sans  que  lesdites  provocations  aient  été  suivies  d'effets; 
9*  provoqué  à  l'attentat  contre  la  personne  de  l'Empereur,  sans  que  lesdites 
provocations  aient  été  suivies  d'effets  ;  10°  provoqué  à  l'attentat  dont  le  but 
est  soit  de  détruire  ou  de  changer  le  gouvernement,  soit  d'exciter  les  citoyens 
à  s'armer  contre  l'autorité  impériale  ;  11°  diffamé,  injurié  les  Cours,  tribu- 


—  1119  — 

naux,  corps  constitués,  autorités  et  les  administrations  publiques,  et  outragé 
publiquement  des  fonctionaires  publics  ou  ministres  d'une  religion  reconnue 
en  France,  à  raison  de  leurs  fonctions  et  qualités. 

Les  sieurs  Magen  et  Brunet  de  l*  Argentier e  ont  fait  défaut. 

Le  tribunal,  sur  les  conclusions  conformes  du  ministère  public»  a  condam- 
né Rousseau  à  un  mois  de  prison,  500  fr.  d'amende  ;  Buisson  et  Thirion,  à 
un  an,  500  fr.  d'amende;  Crosnier  à  huit  mois,  5O0  fr.  d'amende;  Esnault 
et  Amilhault,  à  six  mois  de  prison,  500  fr.  d'amende,  et  Magen  et  Brunet  de 
l'Argentière  (par  défaut),  à  cinq  ans  de  prison  et  10,000  fr.  d'amende. 

(29  mars.) 

M.  Hippolyte  Magen  est  réfugié  à  Bruxelles,  où  il  fait  imprimer,  sous  des 
pseudonymes,  des  pamphlets  contre  son  pays. 


LA  NECROPOLE  LITTERAIRE. 

Les  feuilles  quotidiennes  ne  peuvent  perdre  de  temps  à  rechercher  les 
dates  précises  des  décès  qui  surviennent  dans  les  sciences  et  les  lettres  : 
aussi  se  bornent-elles  à  se  servir  d'une  formule  très  élastique  :  Monsieur  un  tel 
vient  de  mourir,  lorsque  déjà  plusieurs  semaines  se  sont  écoulées  depuis 
l'événement.  En  voici  une  preuve  :  lesjournaux  de  Paris  ont  annoncé  vers 
le  milieu  de  mars  la  mort  récente  de  Ferdinand  Seré,  qui  remonte  à  la  fin 
de  novembre  dernier.  Les  décès  d'écrivains  français  à  l'étranger  sont  connus 
plus  tardivement  encore,  quand  ils  le  sont.  Ainsi,  aucun  journal  de  la  ca- 
pitale n'a  annoncé,  jusqu'à  ce  jour,  la  mort  d'un  homme  qui  a  été  connu 
du  monde  des  bihliophiles,  et  surtout  de  la  fraction  parisienne,  M.  Colomb 
de  Batines.  Dès -lors  il  est  difûcile  pour  nous,  et  presque  impossible  de 
procéder  d'après  un  ordre  rigoureusement  chronologique,  dans  nos  nécrolo- 
gies mensuelles,  ainsi  qu'il  serait  à  désirer.  Nous  sommes  donc  forcé  de 
foire  de  la  rétrospectivité. 

SERÉ  (Ferd.-Alex.),  éditeur  artistique,  et  non  homme  de  lettres,  comme  poui  - 
raient  le  faire  croire  les  frontispices  des  ouvrages  édités  par  lui,  car  F.  Seré  n'a 
rien  écrit,  sinon  l'article  «  nourriture  »,  dans  «  le  Moyen-Age  »,  lequel  encore 
lui  a  été  esquissé.  F.  Seré  était  né  à  Paris,  en  1817.  Ancien  employé  du  gé- 
néalogiste (G.  Drigon)  de  Magny,  il  rêva  et  exécuta,  lui  homme  intelligent, 
dessinateur  habile  et  archéologue  né,  diverses  publications  artistiques,  dans 
lesquelles  l'érudit  Paul  Lacroix  le  seconda  de  toute  son  activité.  Malheureu- 
sement, la  période  de  1847  à  1850,  dans  laquelle  Seré  les  entreprit,  était  peu 
favorable  :  leurs  exécutions  étaient  très  dispendieuses ,  et  les  amateurs  s'oc- 
cupaient alors  de  toute  autre  chose  que  des  publications  de  F.  Seré.  Créées 
sans  ressources  financières ,  F.  Seré  eut  besoin  pour  les  continuer  d'avoir 
recours  à  des  habiles ,  qui  forcèrent  l'artiste  à  se  transformer  en  industriel 
d'une  probité  peu  sévère.  F.  Seré  fit  faillite,  en  1851 ,  et  fut  mis  à  Clichy,  en 
1854.  Après  son  élargissement ,  qui  eut  lieu  dans  la  même  année ,  Seré  suc- 
comba, à  Paris,  le  23  novembre  1854,  à  l'âge  de  37  ans  et  demi,  partie  par 
suite  des  tourments  que  lui  causait  l'embarras  de  ses  affaires,  partie  par  des 
chagrins  domestiques,  laissant  M.  Paul  Lacroix,  l'agent  de  ses  succès  primi- 
tifs,  à  se  démêler  et  à  défendre  ses  intérêts  avec  les  créanciers  qui  se  sont 
partagé  les  dépouilles  de  l'éditeur. 

Ainsi  que  nous  l'avons  dit  précédemment,  F.  Seré  n'a  point  écrit;  mais  il  a 
publié  comme  éditeur,  très  intelligent,  les  ouvrages  dont  suivent  les  titres  : 


—  190  — 

I.  Le  Moyen- Age  et  la  Renaissance.  Histoire  et  description  des  mœurs 
et  usages,  du  commerce  et  de  l'industrie,  des  sciences,  des  arts,  des  litté- 
ratures et  des  beaux- arts  en  Europe.  Texte  entièrement  inédit,  par  MM.  de 
Barante,  Batissier,  Beugnot,  etc.,  etc.  Publié  sous  la  direction  de  M.  Paul 
Lacroix,  édition  illustrée,  etc.  Paris,  F.  Seré,  1847  et  ann.  suiv.,  5  vol.  in-4 
carré,  illustrés  d'un  très  grand  nombre  de  planches  en  or,  argent  et  couleur. 
Le  prospectus  ayait  promis  l'ouvrage  en  six  volumes  divisés  en  250  livraisons. 

IL  Le  Livre  d'or  des  métiers.  Histoire  des  corporations  ouvrières;  com- 
munautés, jurandes  et  confréries  des  métiers  et  des  marchands  en  France 
et  en  Belgique,  depuis  leur  origine  jusqu'à  leur  suppression  en  1789,  pré- 
cédée de  Recherches  sur  les  six  corps  des  marchands  de  la  ville  de  Paris  et 
sur  le  commerce  au  moyen-âge  ;  par  P.  L.  [Paul  Lacroix],  bibliophile  Jacob 
et  Ferdinand  Seré.  Paris,  Marescq,  1849  et  ann.  suiv.  Cet  ouvrage  était  an- 
noncé devoir  former  6  vol.  grand  in-8  Jésus,  divisés  en  200  livraisons  qui 
devaient  paraître  en  cent  séries  de  2  livraisons  chacune.  Chaque  série  ren- 
fermant toujours  16  pages  illustrées  de  gravures  sur  bois,  une  peinture  mi- 
niature ou  2  planches  imprimées  à  part.  Chaque  corps  de  métier  eût  formé 
un  tout  complet,  qui  pouvait  être  acquis  séparément.  La  première  série  ren- 
fermait les  orfèvres,  joailliers  et  bijoutiers.  D'autres  métiers  ont  été  publiés, 
tels  que  Y  Histoire  de  la  charpenterie,  etc.  1851,  —  Y  Histoire  de  la  coiffure, 
de  la  barbe  et  des  cheveux  postiches,  etc.  1851,  —  Histoire  de  l'Imprimerie, 
1852,  — Histoire  des  cordonniers ,  etc.,  1852,  en  tout  5  volumes,  mais  nous 
doutons  que  l'ouvrage  ait  été  achevé. 

III.  Livre  d'heures,  d'après  les  mss  de  la  Bibliothèque  nationale.  Gr.  in-8 
de  200  pag.  (dont  20  miniatures)  entièrement  illustrées  en  or  et  couleurs. 

IV.  Histoire  de  VInstruction  publique  en  Europe,  et  principalement  en 
France,  depuis  le  Christianisme  jusqu'à  nos  jours.  Universités,  collèges, 
écoles  des  deux  sexes,  académies,  bibliothèques,  etc.  ;  par  A.  Vallet  de  Vi- 
riville.  Paris,  F.  Seré,  1849-52,  in-4,  orné  de  4  mignatures,  de  12  planches 
imprimées  à  part,  et  de  plus  de  200  gravures  intercalées  dans  le  texte,  exé- 
cutées d'après  les  monuments  historiques,  sous  la  direction  et  avec  le  con- 
cours de  M.  Ferdinand  Seré. 

V.  La  grande  Bohême.  Histoire  des  royaumes  d'Argot  et  de  Thunes  du 
duché  d'Egypte,  des  enfants  de  la  Matte,  des  races  maudites  et  des  classes 
réprouvées;  par  MM.  Fr.  Michel  et  Ed.  Fournier.  Paris,  F.  Seré,  1850  et 
années  suiv.,  3  vol.  in-8  Jésus,  illustrés.  Cet  ouvrage  a  été  reproduit  sous 
le  titre  d'Histoire  des  hôtelleries,  cabarets,  hôtels  garnis,  etc. 

VI.  La  Tribune  chronométrique.  Journal  consacré  aux  intérêts  et  à  l'ins- 
truction professionnelle  des  membres  de  la  corporation  des  horlogers  ;  par 
Pierre  Dubois,  horloger.  1851,  gr.  in-8  avec  gravures. 

VIL  Histoire  de  la  Prostitution  chez  tous  les  peuples  du  monde,  depuis 
l'antiquité  la  plus  reculée  jusqu'à  nos  jours  ;  par  Pierre  Dufour  [M.  Paul 
Lacroix].  Paris,  Martinon,  1851-52,  6  vol.  in-8,  ornés  de  20  grav.  sur  acier. 

VIII.  Les  Arts  somptuaires  du  Ve  au  XVIIe  siècle  (Mobilier  civil  et  reli- 
gieux. Costumes  religieux,  civils  et  militaires  ).  Paris,  F.  Seré,  Martinon  , 
1852  et  ann.  suiv.,  in-4.  L'ouvrage  devait  comprendre  de  180  à  200  livrai- 
sons. Chaque  livraison  composée  de  2  planches  en  or,  argent  et  couleur. 
Les  planches,  dont  le  format  était  double,  comptaient  pour  deux  planches, 
Toutes  les  cinq  livraisons,  les  deux  lithochrdmies  étaient  remplacées  par  16 
pages  de  texte.  La  mort  n'a  pas  permis  à  F.  Seré  de  conduire  loin  cet  ou- 
vrage, qui ,  commencé  par  M.  Paul  Lacroix ,  est  aujourd'hui  continué  par 


-  121  - 

MM.  Mathieu  et  Louandre,  et  publié  par  M.  Hangard-Maugé ,  sous  le  titre 
de  :  Les  Arts  somptuaires ,  Histoire  du  costume  et  de  V ameublement ,  et  des 
arts  et  industries  qui  s'y  rattachent. 

•  COLOMB  DE  BATINES  (le  vicomte  Paul),  bibliophile  et  érudit  bibliogra- 
phe, né  à  Gap  (Hautes- Alpes)  en  1811.  Il  était  le  fils  aîné  de  Jean-Paul- 
Cyrus  Colomb ,  avocatrgénéral  à  la  Cour  royale  de  Paris  lors  de  la  chute  de 
Charles  X,  et  ancien  député.  Le  jeune  Paul  était  entré  comme  surnuméraire 
au  ministère  des  finances,  mais  déjà  il  avait  la  passion  des  livres  :  les  quais 
étaient  tellement  explorés  par  lui  qu'il  n'arrivait  habituellement  a  son  bureau 
qu'à  deux  heures.  L'administration  ne  s'arrangea  pas  du  peu  de  zèle  de 
M.  Paul  Colomb.  Il  n'était  pas  chef  de  division.  Il  fut  remercié.  Il  s'en  alla 
près  de  sa  mère,  qui  vivait  à  Gap,  et  prit,  par  suite  de  la  mort  de  son  père, 
la  gestion  des  propriétés  de  la  famille.  Ce  fut  après  la  mort  de  l'ancien 
avocat-général  que  Paul  Colomb,  nom  sous  lequel  il  avait  été  connu  jus- 
qu'alors, prit  le  titre  de  vicomte  que  n'avait  pas  pris  son  père,  et  le  surnom 
de  Batines,  que  n'avait  jamais  porté  le  magistrat.  Vicomte  et  beau  cavalier, 
Colomb  de  Batines  put  faire  un  riche  parti.  Son  mariage  le  fit  venir  se  fixer 
à  Vienne,  en  Dauphiné,  où,  tout  en  s' occupant  d'industrie,  il  put  enfin  don- 
ner carrière  à  son  goût  pour  les  livres.  Ce  fut  dans  les  Revues  de  Dauphiné 
et  de  Vienne  qu'il  publia  ses  premiers  essais,  ainsi  que  dans  des  Mélanges 
biographiques  et  bibliographiques  que  nous  citons  plus  bas  ;  comme  biblio- 
phile il  fit  réimprimer  quelques  anciens  opuscules.  Jeune,  ardent,  homme  de 
plaisir,  imprévoyant ,  la  fortune  de  Colomb  de  Batines  fut  bientôt  compromise. 
Pour  la  rétablir,  il  transporta  ses  pénates  à  Paris ,  et  son  amour  pour  les 
livres  le  fit  s'établir  libraire.  Le  noyau  de  sa  librairie  fut  sa  propre  bibliothè- 
que, à  laquelle  il  joignit  le  fonds  de  Crozet  dont  il  se  rendit  acquéreur,  et 
ouvrit  boutique,  d'abord  quai  Voltaire,  puis  rue  d'Anjou-Dauphine.  Intelli- 
gent et  instruit ,  il  devait  réussir.  Pour  se  faire  connaître ,  il  ressuscita  un 
petit  journal,  le  Bibliologue,  qui  était  mort  sous  nous,  sous  le  titre  do  Moni- 
teur de  la  librairie ,  que  nous  dûmes  continuer  plus  tard  ;  édita ,  fit  des 
ventes,  et  était  en  bon  chemin  pour  arriver  à  la  fortune.  Mais,  hélas!  des 
goûts  de  gentilhomme,  dont  il  ne  sut  pas  se  départir,  étaient  à  satisfaire ,  et 
les  affaires  s'y  prêtaient  peu.  Un  jour,  il  joua  un  mauvais  tour  à  l'un  de  ses 
confrères,  qui  n'est  pas  le  moindrement  gentilhomme ,  et  celui-ci ,  pour  s'en 
venger,  au  risque  de  déshonorer  une  famille  toute  entière,  eût  poursuivi  à 
outrance  notre  étourdi ,  s'il  n'avait  pas  eu  le  bon  esprit,  après  avoir  reconnu 
la  gravité  de  sa  faute,  de  fuir  de  France.  Colomb  de  Batines  alla  en  Italie,  se 
fixa  à  Florence,  qu'il  a  habité  dix  ans,  devint  bibliothécaire  d'un  seigneur  ita- 
lien, directeur  du  Corriere  de  VArno,  et  l'âge  tuant  l'effervescence  de  la  jeu- 
nesse, fit  de  Colomb  de  Batines  un  homme  sérieux,  qui  a  laissé  des  travaux 
très  estimables.  Colomb  de  Batines  est  mort  le  14  janvier  1855,  à  Florence, 
n'ayant  encore  que  43  ans.  Nous  connaissons  de  lui,  dont  nous  fûmes  l'ami, 
les  publications  suivantes  : 

I.  Bibliographie  des  patois  du  Dauphiné.  (De  i'impr.  de  Pontier,  à  Aix.) 
Grenoble,  Prudhomme,  1835,  in-8  de  20  pag. 

Tiré  à  150,  dont  140  sur  papier  grand  raisin,  et  10  sur  papier  de  couleur. 
Ces  derniers  sont  numérotés.  (Voy.  leno  VI.) 

II.  Lettre  à  M.  Jules  Ollivier  (de  Valence),  membre  correspondant  de  la 
Société  royale  des  antiquaires  de  France,  contenant  quelques  documents  sur 
l'origine  de  l'Imprimerie  en  Dauphiné.  (  De  I'impr,  d'Allier ,  à  Gap.)  Paris, 
Techener,  1835,  in-8  de  16  pag. 


—  122  — 

Tiré  à  150  exempl./ dont  10  sur  papier  de  couleur. 

III.  Matériaux  pour  servir  à  une  histoire  de  V Imprimerie  en  Dauphiné, 

—  Fascicule  Ier.  Vienne.  Gap,  impr.  de  À.  Allier,  mars  1837,  gr.  in-8  de 
15  pag.  —  Fascicule  II.  Notice  sur  les  éditions  incunables  de  Grenoble. 
1490-1532.  Ibid.,  gr.  in-8. 

Le  premier  de  ces  deux  opuscules ,  tiré  à  150  exempl.  seulement,  dont  10 
sur  papier  rose ,  a  été  réimprimé  avec  quelques  augmentations  dans  les 
Mélanges  biographiques  et  bibliographiques  relatifs  à  Vhistoire  littéraire  du 
Dauphiné,  ouvrage  publié  par  le  môme  auteur,  avec  la  collaboration  de 
M.  J.  Ollivier  (t.  1«,  pp.  499-114).  Voy.  le  no  VI. 

Le  second  est  extrait  de  ces  mêmes  Mélanges,  pp.  442  à  465. 

IV.  Quelques  mots  d'un  électeur  de  l'arrondissement  électoral  de  Gap  à 
M.  Faure,  avocat,  candidat  ministériel  aux  prochaines  élections.  Gap,  le  8 
octobre  1837.  (Grenoble,  impr.  de  Prudhomme),  in-4  de  2  pag.  Anon. 

V.  Avis  aux  électeurs  de  Gap.  (Vienne,  de  l'impr.  de  Timon,  octobre 
1837),  in-4  d'un  seul  recto. 

Cet  écrit,  tiré  à  50  exemp).  seulement,  n'a  pas  été  distribué. 

VI.  Avec  M.  Jules  Ollivier  :  Mélanges  biographiques  et  bibliographiques 
relatifs  à  l'histoire  littéraire  du  Dauphiné.  Tome  1er  (et  unique).  Valence,  L. 
Borel,  et  Paris,  Techener,  1837-39,  3  fascicules,  gr.  in-8,  formant  ensemble 
xx  et  467  pages. 

Tiré  à  150  exemplaires,  dont  4  sur  format  in-4. 

Dans  ce  volume,  les  articles  de  Colomb  de  Batines  sont  en  moins  grand 
nombre  que  ceux  de  Jules  Ollivier.  Voici  l'indication  de  ceux  de  notre  biblio- 
graphie :  Bibliographie  des  journaux  et  recueils  périodiques  du  Dauphiné9 
pp.  51-98.  Soixante-cinq  numéros.  Il  a  été  tiré  de  cette  bibliographie  à  part. 

—  Lettre  à  M.  Mermet  sur  V origine  de  l'Imprimerie  à  Vienne,  pp.  99-114. 
Onze  numéros.  —  Attribution  incertaine  de  deux  auteurs  à  un  seul  ouvrage, 
pp.  115-16.-—  Bibliographie  des  patois  du  Dauphiné  (nouv.  édition,  consi- 
dérablement augmentée),  pp.  187  à  233.  Cette  édition  a  été  réimprimée  à 
part,  précédée  d'un  Essai  sur  l'origine  ei  la  formation  des  dialectes  du  Dau- 
phiné, par  M.  Jules  Ollivier,  in-4,  sur  pap.  vélin  superfin,  tiré  à  24  exempl. 

—  Notice  sur  les  éditions  incunables  de  Grenoble}  de  1490  à  1532,  pp.  442- 
465.  Réimprimé  a  part. 

VII.  Annuaire  bibliographique  du  Dauphiné  pour  1837.  Première  (et 
unique)  année.  Grenoble,  Prudhomme  ,  et  Paris,  Edouard  Pannier  (1838), 
in-12  de  82  pag. 

Tiré  à  102  exempl.,  dont  12  sur  papier  jaune,  format  in-8. 

Un  avis  de  l'éditeur,  placé  au  verso  du  titre ,  nous  apprend  que  cet 
Annuaire  est  une  réimpression  augmentée  des  Bulletins  bibliographiques 
qu'il  a  fourni,  dans  le  courant  de  l'année  1837,  à  la  Revue  du  Dauphiné 9 
recueil  mensuel  publié  à  Valence ,  sous  la  direction  de  M.  Jules  Ollivier 
(Valence,  impr.  de  Borel,  in-8).  Il  est  divisé  en  deux  parties  :  la  première 
renferme  les  ouvrages  relatifs  à  l'histoire  du  Dauphiné  ;  la  seconde ,  ceux 
sortis  des  presses  de  cette  province,  ou  émanés  des  écrivains  auxquels  elle  a 
donné  le  jour.  Le  rédacteur  ajoute  :  <  Comme  je  n'ai  nullement  la  prétention 
d'avoir  énuméré  toutes  les  publications  qui  se  réfèrent  à  ces  deux  spécialités, 
je  recevrai  avec  reconnaissance  les  omissions  ou  rectifications  que  MM.  les 
imprimeurs  et  libraires  de  la  province  voudront  bien  me  signaler.  Je  les  prie 
également  de  vouloir  m'adresser  mensuellement  une  nomenclature  exacte  de» 


-  1»- 

ouvrages  qu'ils  éditeront,  ou  mettront  en  vente  dans  leurs  magasins»  pour 
me  mettre  à  même  de  rédiger  d'une  manière  plus  complète  le  Bulletin 
bibliographique  de  la  Revue  du  Dauphiné  pendant  l'année  1838  » . 

VIII.  Notice  sur  Vorigine  de  V Imprimerie  à  Grenoble.  1490-1532. 
Insérée  dans  le  «  Bulletin  du  bibliophile  »,  publié  par  Techener,  no»  d'oc- 
tobre 1838,  pages  400  à  404  ;  avril  1839,  pages  592  à  598. 

IX.  Notice  sur  deux  ouvrages  fort  rares  de  Michel  Servet,  imprimés  à 
Vienne  dans  la  première  moitié  du  XVIe  siècle. 

Irapr.  dans  la  Revue  de  Vienne  (1838),  pp.  204-13. 

X.  Matériaux  pour  servir  à  la  rédaction  oVune  Biographie  générale  du 
Dauphiné.  Catalogue  des  Dauphinois  dignes  de  mémoire.  Première  partie. 
A.-J.  (de  l'impr.  de  J.  Allier,  à  Gap).  Grenoble,  Pradhomme,  1840,  in-8 
de  vij-92  pag. 

C'est  un  travail  semblable  à  celui  que  MM.  Breghot  du  Lut  et  Péricaud 
avaient  publié  l'année  précédente  pour  une  Biographie  lyonnaise.  Ce  travail 
avait  été  fait  à  l'intention  de  M.  Jules  Ollivier  (de  Valence)  qui  se  proposait 
de  publier  une  Biographie  du  Dauphiné  ;  mais  il  est  mort  avant  d'avoir  pu 
rien  faire  paraître.  Cette  lacune  va  être  prochainement  remplie  par  M.  Adol- 
phe Rochas ,  avocat ,  qui  a  sous  presse  dans  ce  moment  une  Biographie  de 
la  même  province,  faite  avec  un  grand  soin. 

XI.  Bibliographie  spéciale  des  ouvrages  sortis  des  presses  de  la  Correrie, 
imprimerie  particulière  de  la  Grande  Chartreuse.  Valence,  L.  Borel,  et  Paris, 
Dumoulin,  1837,  broch.  in-8. 

XII.  Notice  sur  la  bibliothèque  de  M.  Yemeniz,  de  Lyon.  Paris,  Colomb  de 
Batines,  1843,  in-8  de  16  pages,  sur  pap.  vélin. 

Reproduction  à  100  exemplaires,  dont  un  sur  peau  de  vélin,  avec  additions 
et  corrections ,  d'un  article  inséré  dans  le  feuilleton  du  «  Moniteur  de  la 
librairie  ».        • 

XIII.  Bibliografia  Dantesca.  Prato,  Alberghatti,  1845-46,  2  tomes  en 
3  vol.  in-8. 

La  connaissance  des  livres  ne  peut  faire  de  progrès  réels  qu'au  moyen 
des  bibliographies  spéciales.  Le  Dante,  cet  immortel  et  audacieux  génie, 
méritait  bien  de  fournir  un  ou  deux  volumes  de  bibliographie  spéciale. 
Depuis  plusieurs  siècles  ses  vers  sont  réimprimés,  traduits,  commentés  sans 
cesse,  et  il  n'est  pas  aisé  de  réunir  tous  les  écrits  dont  il  a  été  l'occasion  ou 
l'objet.  M.  Colomb  de  Batines  a  résolu  d'accomplir  cette  tâche  :  la  partie  de 
son  travail  qu'il  fait  connaître,  prouve  qu'il  est  en  mesure  de  tenir  sa  parole. 
Le  premier  tome  indique  les  bibliographies  d'Alighieri,  les  éditions  de  la  «Di- 
vine Comédie  »,  les  extraits  qu'on  en  a  faits,  les  traductions,  soit  complètes, 
soit  fragmentaires,  soit  manuscrites,  soit  imprimées ,  en  dialectes  italiens, 
en  latin ,  en  français ,  en  anglais ,  en  allemand ,  en  espagnol  ;  les  vocabu- 
laires, glossaires,  etc.,  du  Dante,  les  illustrations  des  Œuvres  de  ce  poète; 
enfin  la  musique  composée  sur  quelques-uns  de  ses  vers.  La  seconde  partie 
de  cette  bibliographie  remarquable  traite  de  la  critique  de  la  Divine  Comé- 
die :  étude  sur  le  texte  même,  parallèles,  éloges,  censures,  apologies;  origine 
et  histoire  du  poème,  son  originalité,  son  système  allégorique  et  mythologi- 
que, l'esprit  religieux  et  guelfe,  la  philosophie,  les  connaissances  scientifi- 
ques du  poète.  La  troisième  partie  passe  en  revue  les  commentaires,  de  la 
Divine  Comédi&>  soit  perpétuels,  soit  fragmentaires.  (Bulletin  du  Bibliophile 
belge.  W>  154;  IV,  66.) 


—  124  — 

Dans  ses  «  Catalogi  bibliothecae  secundi  generis  principalis  Dresdensis 
spécimen  sextum  »  (Dresdae,  1844,  in-8  de  16  pag.),  M.  le  doct.  Jules 
Petzholdt  a  donné  une  spécialité  particulièrement  intéressante  :  le  Catalogus 
bibliothecœ  Danteœ. 

Cette  bibliographie  dantesque,  différente  dans  son  but  de  celle  de  Colomb 
de*Batines,  ne  contient  que  les  ouvrages  qui  se  trouvent  à  la  bibliothèque 
du  prince  Jean  de  Saxe,  frère  du  roi.  Elle  n'est  donc  pas  complète,  mais 
telle  qu'elle  est,  elle  a  de  l'intérêt,  et  peut-être  le  mérite  de  la  priorité. 

Aux  pages  4  et  8,  M.  Petzholdt  indique  en  caractères  russes  (ce  qu'on 
rencontre  rarement  dans  les  ouvrages  publiés  hors  de  la  Russie ,  et  ce  qui 
est  curieux),  la  Vie  du  Dante  en  russe,  et  la  traduction  russe  de  son  Enfer, 
imprimée  à  Pétersbourg ,  en  4842  ;  mais  son  imprimeur  a  inexactement 
donné  le  nom  du  traducteur  russe.  Ce  nom  est  pseudonyme  :  Fan-Dime  (et 
non  pas  Fan-Vime),  comme  il  est  imprimé  deux  fois  en  russe  par  erreur. 
Ce  pseudonyme  est  celui  d'une  dame  moscovite. 

Aux  pages  7  et  8,  M.  Petzholdt  indique  la  traduction  allemande  de  l'Enfer 
du  Dante  par  Philalethes,  Dresde,  1833-40,  in-4.  C'est  le  domino  littéraire 
adopté  par  le  prince  Jean.        (  Bull,  du  Biblioph.  belge,  VI  (1850),  p.  95.  ) 

La  publication  de  Colomb  de  Batines  a  donné  lieu  a  l'opuscule  suivant  : 
Quando  e  da  chi  sia  composto  Vottimo  comento  a  Dante.  Lettera  al  signor 
Seymour  Kirkup.  Colla  giunta  di  alcuni  Supplimenti  alla  Bibliografia  Dan- 
tesca  delsign.  Col.  de  Batines.  Lipsia,  Barth,  1847,  in-8  de  54pag. 

Le  Supplément  à  la  Bibliographie  Dantesque  commence  à  la  page  25.  Il 
se  termine  par  l'éloge  du  commentaire  de  M.  Zani  de'  Ferranti ,  publié  à 
Bruxelles,  en  1848,  chez  Méline. 

On  trouve  dans  le  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »,  t.  III,  pp.  287-90,  un 
article  élogieux  de  M.  Gustave  Brunet  sur  la  «  Bibliografia  Dantesca  »,  de 
Colomb  de  Batines.  # 

XIV.  Notes  sur  quelques  ouvrages  en  langue  italienne  très  rares  et  pour 
la  plupart  ignorés  des  bibliographes.  1847. 

Impr.  dans  le  *  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »,  t.  IV  (1847),  pp.  156-66. 
Ces  notes  concernent  \ingt-quatre  ouvrages  qui  sont  décrits  avec  soin. 

XV.  Bibliografia  délie  aîitiche  rappresentazioni  italiane  sacre  e  profane 
stampate  nei  secoli  XV  e  XVI.  Firenze,  185*2,  gr.  in-8  de  92  pag. 

Tirée  à  150  exemplaires  numérotés. 

C'est  une  curieuse  et  savante  monographie ,  que  l'on  peut  considérer 
comme  un  supplément  an  Catalogue  de  la  bibliothèque  de  M.  de  Soleinne. 
Ce  travail  est  digne  en  tout  du  consciencieux  auteur  de  la  «  Bibliografia 
Dantesca  » . 

XVI.  Bibliografia  délie  comédie ,  egloghe ,  ed  altre  composizioni  rusticali 
e  pastorali  délia  congrega  dei  Rozzi  di  Siena ,  stampate  nel  secolo  XVI. 
Firenze,  1853,  in-8. 

Comme  bibliophile  Colomb  de  Batines  avait  soigné  la  réimpression,  en  fac- 
similé,  des  deux  opuscules  suivants  :  lo  Sermon  iojeulx.  Grenoble,  impri- 
merie de  Prudhomme  ,  1835,  pet.  in-16  de  4  feuillets,  avec  une  vignette 
sur  bois.  Réimpression,  copie  figurée,  en  caract.  goth.,  d'un  opuscule  des 
premières  années  du  XVI*  siècle;  elle  n'a  été  tirée  qu'à  42  exemplaires,  sa- 
voir :  32  sur  papier  vélin,  8  sur  papier  de  couleur,  et  2  sur  peau  de  vélin. 
—  Prix  :  3  fr.  50  c;  papier  de  couleur ,  5  fr.;  2°  Description  de  l'origine  et 
première  fondation  de  V ordre  sacré  des  Chartreux ,  naifvement  pourtraicto 
au  cloistre  des  Chartrevx  de  Paris.  Traduicte  par  V.  P.  Frère  François  ïary. 


—  125  — 

Paris,  Guillaume  Chaudière,  1578,  in-4  de  32 feuillets.  Réimpression  pres- 
que fac-similé  d'un  ouvrage  devenu  assez  rare,  et  tirée  à  102  exemplaires, 
dont  8  sur  papier  de  couleur.  —  Prix  :  3  fr.;  papier  de  couleur,  4  fr. 

Le  grand  travail  qui  occupait  Colomb  de  Batines  dans  les  derniers  temps, 
était  un  Dizionario  manuale  di  Bibliografia ,  qui  devait  former  3  vol.  in-8  à 
deux  colonnes,  et  qu'il  allait  livrer  à  l'imprimeur,  quand  la  mort  le  surprit. 
À  en  juger  par  les  antécédents  favorables  de  P auteur,  on  pouvait  augurer 
que  ce  travail  eût  été  plus  profitable  pour  la  bibliographie  italienne  que  ne 
l'a  été  pour  l'Angleterre  le  Manuel  encore  si  incomplet  de  Lowndes. 

L'abondance  des  matières  de  ce  numéro  nous  force  à  rejeter  au  prochain 
les  nombreuses  nécrologies  des  mois  de  février  et  de  mars. 

Le  rédacteur  en  chef,  gérant, 
J.-M.  Quérard. 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES   HISTORIENS    ÉTRANGERS   DE    LA    FRANCE. 
Aperça   mensuel. 

Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  : 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klincksieck,  r.  de  Lille,  11.  — Gavelot 
jeune,  r.  des  Bons-Knfants,  26. 

Anglais.  Xavier  et  stassin,  r.  de  la  Banque,  22.  —  A.  Franck.  —  Fréd.  Klincksieck. 

Ànglo -Américains.  —  H.  Bossante  et  fils,  quai  Voltaire,  31  bis. 

Belges.  Borrani  ctDroz,  r.  des  Saints-Pères,  9.  —  Aug.  Aubry,  r.  Dauphine,  16. 

Espagnols.  Salvà  et  Garnier,  r.  des  Saints-Pères,  6.  —  A.  Franck. 

Italiens.  Xavier  et  Stassin. 

Suisses.  Joël  Ciierbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10.—  Ch.  Meyrueis  et  Cie,  r.  Tronchet,  2. 
—  Grassart,  r.  de  la  Paix,  11. 

Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

PRINCIPALES  PUBLICATIONS 

PENDANT  LE  MOIS  DE  MARS, 

D'APRÈS    LES    FEUILLES    QUOTIDIENNES. 

I.  En  France. 

MM.  Roret  et  C€,  éditeurs  des  Contemporains,  viennent  de  céder  leurs 
droits  à  M.  Gustave  Havard,  qui  restera  dorénavant  chargé  de  la  publica- 
tion de  l'œuvre  de  M.  Eugène  de  Mirecourt.  La  biographie  de  Mme  de  Gi- 
rardin  a  paru  chez  le  nouvel  éditeur.  On  annonce  pour  la  première  quin- 
zaine de  mars  celle  de  Rossini. 

Les  Mémoires  d'un  Bourgeois  de  Paris,  en  six  volumes,  forment  aujour- 
d'hui un  ouvrage  complet.  Ils  sont  remplis  de  détails  neufs  et  curieux  sur  les 
événements  politiques  les  plus  récents  :  sur  la  révolution  de  Février,  sur 
les  hommes  et  sur  les  actes  de  la  République  de  1848,  et  surtout  sur  le  coup 
d'État  du  2  décembre  1854.  On  trouve  dans  les  deux  derniers  volumes  des 
documents  inédits  et  entièrement  inconnus  :  deux  lettres  de  M.  Guizot  à 
M.  le  duc  de  Broglie,  sur  la  question  d'Orient;  des  papiers  intimes  et  secrets 
de  la  famille  d'Orléans  ;  plusieurs  lettres  du  duc  d'Orléans  au- duc  de  Ne  - 


—  *26  — 

mous  ;  un  journal  de  la  duchesse  d'Orléans,  des  réflexions  écrites  par  elfe 
sur  l'éducation  du  comte  de  Paris  ;  un  rapport  du  général  Àupick  sur  l'em- 
ploi que  fit  le  duc  d'Orléans  du  dernier  jour  et  des  dernières  heures  de  sa 
yie  ;  cinq  lettres  du  prince  de  Talleyrand,  une  lettre  du  roi  Louis-Philippe , 
datée  de  Dreux,  le  24  février  1848,  à  onze  heures  du  soir.  On  y  remarque 
aussi  une  Notice  biographique  sur  M.  le  comte  de  Morny  ;  un  chapitre  sur 
les  femmes  et  sur  les  salons  de  l'Empire,  de  la  Restauration  et  de  la  monar- 
chie de  Juillet  ;  enfin,  une  Notice  biographique  du  peintre  Decamps,  écrite 
par  lui-môme. 

«  La  Presse  »  et  «  le  Siècle  »  ont  accueilli  des  réclamations  et  des  déné- 
gations de  MM.  les  généraux  Bedeau  et  Changarnier,  ainsi  que  de  M.  Thiers. 
D'un  autre  côté,  MM.  le  général  Trezel  et  le  comte  de  Morny  ont  reconnu 
exacts  les  faits  rapportés  par  M.  Véron,  dans  le  VIe  volume  de  ses  Mémoires 
d'un  Bourgeois  de  Paris,  pendant  les  journées  de  février  1848,  et  vers  la  fin 
de  la  seconde  république. 

Le  libraire  Didier  a  publié  le  Discours  de  réception  de  M.  Berryer  et  la 
réponse  de  M.  de  Salvandy,  réunis  dans  une  même  brochure.  Les  deux  dis- 
cours ont  été  revus  avec  de  nouveaux  soins  parleurs  illustres  auteurs. 

Le  troisième  volume  du  Cours  de  Littérature  dramatique  de  M.  Saint- 
Marc  Girardin  a  paru  chez  Charpentier,  libraire.  Voy.  le  compte-rendu  de  ce 
volume  par  M.  H.  Rigault,  dans  le  «  Journal  des  Débats  »  du  29  mars. 

Le  même  éditeur  vient  aussi  de  publier  dans  sa  collection  une  traduction 
nouvelle  des  Mémoires  de  Gœthe,  par  Mm#  la  baronne  de  Carlowitz,  auteur 
de  travaux  estimés,  entre  autres  d'une  excellente  traduction  française  de  la 
Messiade  de  Klopstock,  que  l'Académie  française  a  conronnée  il  y  a  quelques 
années. 

Les  Mémoires  de  Gœthe  n'ont  jamais  été  traduits  complètement  chez  nous; 
les  premiers  interprètes  ont  craint  de  les  offrir  in  extenso  aux  lecteurs  fran- 
çais, en  raison  des  détails  où  l 'auteur  est  entré  sur  la  composition  de  ses 
ouvrages  et  des  développements  qu'il  a  donnés  à  ses  théories  sur  l'art  en 
général. 

Gœthe ,  le  plus  réaliste  des  poètes  modernes,  s'est  en  effet  complu  dans 
ses  Mémoires  à  indiquer  minutieusement  les  sources  de  ses  inspirations  et 
les  mouvements  de  son  esprit,  jusqu'à  la  complète  production  de  chaque 
œuvre.  Mais  c'est  précisément  ce  travail  intérieur  de  l'âme  et  du  cerveau  du 
grand  poète  allemand  qu'il  est  curieux  pour  nous  de  connaître,  et  auquel  on 
attache  un  grand  prix  aujourd'hui.  Aucune  œuvre  de  Gœthe  n'a  été  composée 
fortuitement,  chacune  a  eu  sa  raison  d'être,  que  l'auteur  fait  connaître,  et 
qui  a  donné  à  toutes  une  si  profonde  réalité. 

Les  Mémoires  de  Gœthe  sont  curieux  par  d'autres  côtés.  Ses  voyages,  son 
long  séjour  à  la  cour  de  Weymar,  ses  rapports  avec  tous  les  hommes  re- 
marquables de  son  temps  et  ses  jugements  sur  eux,  en  un  mot  le  tableau  de 
cette  longue  existence  à  la  fois  si  calme  et  si  remplie,  tout  dans  ses  Mé- 
moires est  d'un  grand  et  puissant  intérêt.  C'est  le  commentaire  obligé  ,  la 
clef  de  toutes  ses  œuvres.  F.  Camus  (/.  des  Déb.,  28  févr.). 

C'est  une  œuvre  de  grand  courage  et  de  grande  force  que  d'écrire  une 
histoire  de  France,  une  œuvre  que  beaucoup  avaient  commencée ,  «  que 
personne  encore  n'avait  achevée  »,  a  dit  M.  Villemain  en  couronnant  au  nom 
de  l'Académie  française  l'Histoire  de  France  de  M.  Henri  Martin.  Ce  livre, 
deux  fois  honoré  du  prix  Gobert  comme  l'ouvrage  le  plus  savant  et  le  plus 
éloquent  sur  l'histoire  de  France,  est  aujourd'hui  complètement  terminé,  et 


—  127  — 

Téditeur  en  commence  une  quatrième  édition.  Cette  édition,  qui  a  été  renie 
avec  le  plus  grand  soin  et  entièrement  refondue  dans  plusieurs  de  ses  par- 
ties, formera  16  volumes  in-8  (cavalier)  qui  paraîtront  de  mois  en  mois  à 
partir  du  1er  mars.  Le  premier  volume,  qui  contient  un  tableau  absolument 
neuf  des  idées,  des  mœurs,  de  la  religion  de  l'ancienne  Gaule,  vient  d'être 
mis  en  vente  à  la  librairie  Fume  et  Ce. 

F.  Camus  (  Jotirn.  des  Débats y  6  mars.  ). 

(Test  au  sixième  siècle  de  nos  annales  que  M.  Henri  Martin  s'arrête  dans 
le  premier  volume  de  son  Histoire  de  France.  Le  tome  second,  qui  a  paru 
à  la  librairie  Furne  lé  1"  avril,  comprend  les  sixième,  septième,  huitième  , 
neuvième  et  dixième  siècles ,  et  en  partie  par  conséquent  le  tableau  de  la 
France  féodale.  Ainsi  se  continuera,  par  volumes  publiés  de  mois  en  mois  , 
la  quatrième  édition  de  ce  beau  livre,  couronné  par  deux  sections  de  l'Insti- 
tut. —  Le  troisième  volume,  contenant  un  tableau  entièrement  nouveau  de 
la  chevalerie,  paraîtra  le  l«r  mai. 

— Le  3  mars  a  paru  chez  M.  Amyot,  libraire-éditeur,  rue  de  la  Paix,  une 
brochure  fort  curieuse  sur  les  Origines  de  Werther  et  la  Vie  de  Charlotte  , 
par  M.  Armand  Baschet. 

Les  Mémoires  de  lady  Blessington,  qui  viennent  de  paraître  à  Londres , 
et  que  nous  annonçons  dans  la  partie  bibliographique  de  ce  numéro ,  éveil- 
lent un  intérêt  général.  Ils  sont  remplis  de  lettres  très-intéressantes  deByron, 
Moore,  Southey,  Landor,  Bulwer,  etc.,  etc. 

Voici  un  simple  billet  de  lord  John  Russell,  de  qui  lady  Blessington  aurait 
voulu  obtenir  quelques  lignes  pour  un  de  ces  Keepsakes  qu'elle  éditait  an- 
nuellement : 

«  Ma  chère  lady  Blessington,  quoique  je  sois  dans  l'opposition  (5  février 
1838  ),  j'ai  la  tête  si  embrouillée  de  politique  que  je  ne  puis  en  distraire 
mon  esprit  et  le  diriger  vers  des  études  plus  hautes  et  plus  agréables.  Bref , 
je  me  sens  tout  à  fait  incapable  de  collaborer  au  livre  de  la  Belle,  étant 
presque  réduit  au  rôle  de  la  bête. ...  Voilà  ce  que  c'est  que  de  s'atteler  au 
char  de  l'Etat». 

On  trouve  plus  loin  une  lettre  de  Bulwer,  datée  de  Paris ,  et  où  l'illustre 
romancier  raconte  à  lady  Blessington  comment  Louis-Philippe  avait  à  com- 
battre une  coalition  de  ministres  déchus. 

Voici  un  extrait  de  cette  curieuse  correspondance  : 

«  Les  vieilles  jalousies  ont  longtemps  été  assez  fortes  pour  empêcher  les 
grands  hommes  mis  dehors  de  s'unir  contre  les  petits  hommes  qui  sont  de- 
dans. Mais  l'ambition  présente  finit  par  l'emporter  sur  toutes  les  passions 
passées,  et  il  vient  de  se  former  une  ligue  de  tous  les  ministres  d'hier  contre 
les  ministres  d'aujourd'hui.  Je  veux  vous  dire  un  bon  mot  que  m'a  rapporté 
Mme  de  Lieven  : 

»  —  Je  n'ai  pas  besoin ,  —  disait  le  roi  en  parlant  des  orateurs  qu'il  mé- 
prise, —  de  tant  de  rossignols  pour  chanter  dans  ma  chambre. 

»  —  Mais  sire,  répondit  M  ..,  s'ils  ne  chantent  pas,  ils  siffleront. 

(Presse,  3  mars.) 

La  publication  des  Œuvres  complètes  de  Henri  Heine  n'est  pas  un  fait  lit- 
téraire sans  importance.  Disséminés  par  fragments  dans  les  revues  ou  conte- 
nus dans  des  volumes  complètement  épuisés,  les  travaux  de  cet  écrivain  ori- 
ginal, qui  est  à  la  fois  un  poète,  un  philosophe  et  un  critique,  faisait  faute 
dans  les  bibliothèques.  Aujourd'hui,  grâce  à  l'édition  in-18  que  publie  la  li- 


—  128  - 

brairie  Michel  Lévy  frères,  cette  lacune  pourra  être  comblée,  et  les  œuvres 
de  Henri  Heine  viendront  prendre  place  à  côté  des  plus  agréables,  des  plus 
fines  et  souvent  des  plus  sérieuses.  Les  deux  premiers  volumes  qui  viennent 
de  paraître  contiennent  en  entier  le  livre  de  l'Allemagne,  revu,  refondu, 
augmenté  d'un  grand  nombre  de  fragments  inédits,  parmi  lesquels  on  re- 
marque les  Dieux  en  exil  et  les  Aveux  d'un  Poète ,  deux  curieux  chapitres 
qui  ont  eu  déjà  un  grand  succès.  Allemand  par  la  naissance  et  presque  Fran- 
çais par  l'esprit,  Henri  Heine  a  écrit  un  livre  supérieur  sur  la  philosophie  et 
la  littérature  de  l'Allemagne. 

Le  volume  qui  est  sous  presse  et  qui  paraîtra  très  prochainement  est  inti- 
tulé Lutèce,  et  se  compose  de  lettres  inédites  sur  la  vie  sociale  de  Paris,  sur 
le  monde  politique  ,  littéraire ,  artiste ,  au  milieu  duquel  l'auteur  a  vécu. 
Aussitôt  après  viendront  les  Poésies  et  Légendes,  contenant  plusieurs  poèmes 
inédits  ;  le  volume  de  la  France ,  composé  de  lettres  sur  la  politique  et  les 
beaux-arts  ;  un  volume  de  contes  et  nouvelles,  et  les  Reisebilder,  ces  déli- 
cieux récits  de  voyages ,  qui  ont  tant  contribué  à  la  renommée  littéraire  de 
l'auteur.  F.  Camus  (Journ.  des  Débats ,9  mars).' 

Le  Musée  français-anglais  de  M.  Philippon  compte  déjà  un  nombre  con- 
sidérable d'abonnés.  Ce  journal  est  envoyé  gratis  à  tous  les  abonnés  du 
Journal  pour  rire,  qui  se  trouvent  ainsi  posséder  deux  journaux  pour  le  prix 
d'un  seul.  C'est  un  grand  avantage  pour  les  cafés  et  établissements  publics. 

(Journ.  des  Débats,  9  mars.) 

Parmi  les  publications  auxquelles  ont  donné  lieu  les  événements  dont 
l'Orient  est  le  théâtre ,  on  cite  comme  particulièrement  dignes  d'attention 
les  Lettres  de  M.  Eugène  Jouve ,  que  publie  M.  Delhomme,  libraire  à  Paris. 

Dans  ses  fatigantes  et  périlleuses  pérégrinations,  l'auteur  a  embrassé 
Malte,  Smyrne,  Constantinople,  dont  il  donne  la  description  la  plus  complète 
qui  ait  encore  vu  le  jour  ;  la  Roumélie,  les  Balkans,  la  Bulgarie,  Bucharest, 
les  bords  du  Danube,  et  enfin  le  cap  Chersonèse  et  Sébastopol. 

Il  a  séjourné  pendant  plus  de  deux  mois  sous  les  murs  de  cette  forteresse 
dont  le  nom  est  destiné  à  vivre  éternellement  dans  les  fastes  de  la  marine 
et  de  l'armée  françaises.  Il  a  assisté  à  la  plupart  des  événements  de  guerre 
qui  ont  marqué  le  cours  de  cette  grande  et  mémorable  expédition  de  Crimée. 

Les  récits  de  l'auteur  ont  un  cachet  particulier  de  véracité. 

F.  Camus  (Journ,  des  Débats,  10  mars). 

M.  Henri  Prat  vient  de  faire  paraître  à  la  librairie  Didot ,  deux  nouveaux 
volumes  de  ses  Etudes  littéraires  et  historiques,  embrassant  le  seizième 
siècle. 

Deux  ouvrages  très  intéressants  viennent  de  paraître  à  la  librairie  Didier, 
l'un  sur  notre  grand  peintre  Louis  David  (Louis  David.  Son  école  et  son 
temps),  par  M.  E.-J.  Delécluse  (des  Débats);  l'autre,  sur  le  fameux  Scan- 
derbeg,  le  héros  de  l'Orient  du  quinzième  siècle  {Y Histoire  de  Scanderberg9 
ou  Turks  et  Chrétiens  au  XVe  siècle),  par  M.  Camille  Paganel. 

La  deuxième  partie  des  Souvenirs  contemporains  oV Histoire  et  de  Litté- 
rature, par  M.  Villemain,  dont  le  Journal  des  Débats  a  donné  un  extrait , 
est  en  vente  à  la  librairie  Didier.  Ce  second  volume  n'aura  pas  moins  de 
succès  que  la  première  partie ,  qui  vient  d'être  réimprimée. 

VAmi  des  Sciences,  dont  le  succès  prend  des  proportions  exceptionnelles, 
a  transféré  ses  bureaux,  13,  rue  du  Jardinet.  S'adresser  dorénavant  à  M.  V. 
Meunier. 

Le  premier  volume  des  Mémoires  de  M.  Dupin  vient  de  paraître.  L'auteur 


-1»- 

a  joué  un  rôle  trop  important  dans  tons  les  événements  politiques  et  dans  la 
plupart  des  grandes  affaires  privées  depuis  cinquante  ans  pour  que  ses  Mé- 
moires n'obtiennent  pas  un  véritable  succès.  Les  Mémoires  de  M.  Dupin  ont 
pour  éditeur  et  pour  imprimeur  M.  Henri  Pion,  8,  rue  Garancière. 

(Presse ,  15  mars.) 

L'un  des  plus  beaux  monuments  littéraires  des  anciens  est  l'ouvrage  d'Hé- 
rodote. Ce  livre  embrasse  l'histoire  de  tous  les  peuples  connus  cinq  siècles 
avant  l'ère  chrétienne,  et  le  sujet  principal,  celui  auquel  tout  se  rapporte 
dans  le  récit,  est  la  première  et  terrible  lutte  de  l'Asie  contre  la  Grèce,  c'est- 
à-dire  contre  la  civilisation  de  l'époque. 

Aujourd'hui  cette  lutte  se  renouvelle.  Ainsi,  après  vingt-trois  siècles 
d'existence,  Y  Histoire  oV  Hérodote  est  presque  un  livre  de  circonstance.  Tout 
au  moins  ce  livre  n'appartient  plus  seulement  aux  savants  et  aux  érudits , 
mais  encore  aux  curieux  de  notre  temps  qui  aiment  à  remonter  la  chaîne 
des  événements  pour  saisir  l'esprit  et  la  profondeur  des  causes. 

Hérodote  est  le  père  de  l'Histoire.  On  sait  comment  il  composa  son  livre. 
Il  parcourut  exprès  tous  les  pays  du  monde  alors  connu  pour  rassembler 
sur  les  lieux  mêmes  les  matériaux  de  son  ouvrage.  Se  défiant  du  témoignage 
des  autres,  il  ne  s'en  rapportait  qu'au  sien.  Aussi  est-il  la  véracité  même,  et 
les  expéditions  scientifiques  des  modernes ,  les  découvertes  récentes  de  l'ar- 
chéologie ont  confirmé  la  valeur  et  la  sincérité  de  ses  récits. 

V Histoire  d'Hérodote  vient  d'être  réimprimée  dans  la  bibliothèque  Char- 
pentier. L'éditeur  a  ohoisi  la  traduction  du  savant  Larcher.  C'est  la  meil- 
leure. Larcher  a  passé  sa  vie  à  ce  grand  travail,  qui  nous  permet  de  con- 
naître un  livre  qui  est  à  la  fois  la  première  composition  historique  et  l'un  des 
chefs-d'œuvre  de  l'antiquité.  F.  Camus  (Journ.  des  Débats,  18  mars). 

Un  grand  scandale  est  donné  par  le  Journal  des  Débots,  dans  son  numéro 
du  17  mars,  article  signé  Saint-Marc  Girardin.  Il  recommande  ouvertement, 
sans  ambages,  une  œuvre  intitulée:  De  V Influence  de  Luther  dans  l éduca- 
tion du  peuple,  par  M.  Ad.  Schœffer.  M.  Saint-Marc  Girardin  n'hésite  pas  à 
vanter  la  réforme  et  les  réformateurs  ;  il  représente  Luther  comme  animé  de 
l'esprit  du  christianisme  et  du  patriotisme;  il  va  jusqu'à  le  comparer  à  Jean 
Gerson,  et  cite  avec  éloge  ces  paroles  du  moine  de  Wittemberg  :  «  C'est 
faire  cause  commune  avec  le  diable  que  d'attacher  si  peu  d'importance  aux 
écoles  du  peuple.  Sont-ce  les  sacrifices  pécuniaires  qui  vous  effraient  ?  Mais 
on  dépense  annuellement  tant  d'argent  pour  des  arquebuses,  pour  des  che- 
mins, pour  des  digues  I  Pourquoi  n'en  dépenserait-op  pas  un  peu  pour  don- 
ner à  la  jeunesse  un  ou  deux  maîtres  d'école?  Ce  qui  fait  la  prospérité  d'une 
ville,  ce  n'est  pas  seulement  que  Ton  assemble  de  grands  trésors,  que  l'on 
bâtisse  de  fortes  murailles,  que  l'on  élève  de  belles  maisons,  que  l'on  pos- 
sède des  armes  brillantes  ;  le  bien  véritable  d'une  ville,  son  salut  et  sa  force, 
c'est  de  compter  beaucoup  de  citoyens  savants,  honnêtes  et  bien  élevés  » . 
Ainsi  le  Journal  des  Débats  approuve  la  création  d'écoles  populaires;  éclai- 
rer, moraliser  le  peuple,  fût-ce  dans  un  sens  anti-catholique.  Que  d'orages 
vont  s'élever  contre  lui  dans  le  parti  clérical  !  (Siècle,  18  mars.) 

11  vient  de  paraître,  à  la  Librairie-Nouvelle,  un  nouvel  écrit  de  M.  Emile 
de  Girardin,  intitulé:  la  Paix.  Cette  brochure  répond  à  la  brochure  qui  a 
paru  sous  ce  titre  :  le  Journalisme  actuel  et  la  Lettre  à  V Empereur.  Ce  que 
veut  l'auteur  anonyme  de  la  Lettre  à  l'Empereur,  c'est  la  grande  guerre;  ce 
que  veut  M.  de  Girardin,  c'est  la  grande  paix.  Mais  comment  l'établir?  C'est 
ce  qu'il  indique»  (/Wd.) 

10 


,  là  ftvfenJtb.fe  mode,  deperis/que  tes  appÉPtaforta  sont*  difueuW  e*  ejkei* 
pivfojfr  dee  dangers*,  de  ooneafirer  le  prineinali  article  de  chaîne  jejir,  fere** 
dwantiffumte^Parû,  à  des  comptes-rendu»  bibliographiques»  Hier,  **  lî* 
sait  en  tête  des  JWtos.  l'éloge  d'un  ouvrage  sur  l'utile  iajâuence  de  Luther* 
Ce  matin*  on  y  trouve  une  analyse  de  la  brochure  de  M.  Ganesco,  intitulée  : 
UkVahKkit.depui*  ifô&jusquïà  m.  jour,  que  te?  Siècle*  appiécéée  dans  Ion 
mmér^du^dA  œmois*  et  que,  nous  annonçons  parmi  laa  livre*  bktor 
liqpjfa^daa*  Mir^Bull^in  bibliograp^w^  De  son  coté,  la.  Corotôtdipfir 
nais»  Ibti»  à  l'examen  d»  Coure  d'adi»û»iatrxtfo»<  imJ*t*Kfl  de-  IL  l'intendant 
Vauchelle,  livre  dont  la  première  édition  a>  paru,  en  183X. 

Le  Stëflte  a  publié  dans  son  feu&etoa,  du  M  au  28  mars*  Cfo»  brillant 
«eeta^nowreUe,  par  Emilie  Carien,  traduit»  du  suédois»  et  arrangée  par 
Mil.  fi.-L  Stahl  (Hetael).  et  L.  Hymansv  L4&  traducteurs  ont  fait  précéder 
ieaur.  veieioit  de  la  note  suivante  : 

«  La  Suède  a«feupni  à  l'histoire  littéraire  de  oe  sièolet  deus  noms,  nema* 
combles  et  destinés  à  devenir  populaires.  Ce  sont  deux  nom»  do.  femmes  : 
Bredatika  Bremer  et  Emilie  Carien,  nées  toutes  deux  à  Stockholm;  la  pre* 
mikm  en  t60e,  la  seconde  en  1810. 

*  Lea  romana  do  Frederika*  Bremer  sont,  oonnn»  en  Allemagne  depuis  plu* 
mmm  année*  (et<  eu  France  aussi,  car  plusieurs  ont  été  traduitaen^notr* 
langue).  Ce  sonfedee.  livres  pleins  d'une  morale» aimable  ek  douce,  oomoDbi 
feqkaiiftef)' le  honneur!  du  foyer,  à  dépeindre  le»  joies  de  la>  fotnille.  Us  an&eu 
4tma  le  Nord,  quoique  dans  un  autre  milieu,  tout  le  irotentiseeme&t  de*ma> 
vres  dé  George  Sand  en  Franco. 

»i  M**  Emilie  Carien  est  moins  connue,  et  c'est  par  l'Angleterre  que  «a 
jjrnMaUfn.sft  fraye  un  chemin  en  Belgique  et  en  France, 

m  finette  Carien  est  an  écrivain  plus  remarquable  peut-être  que  F&edarika 
Bramer.  fine  est  plus  artiste,  elle  a  mieux  saisi  les  qualités  qu'exige  la  ro- 
«an,  elle  intéresse  plus  vivement;  ses  tableaux  sont  aussi  plus  attacbanisiot 
plus  sérieusement  instructifs. 

*  Bile  défaesa,  en  1838,  par  un  livre  intitulé  :  Watdemar  Klein,  auqael 
samcédèrent  bientôt  les  Représentants,  Gustaf  Lindorm,  les  Frère*  ds  lait, 
Ia  Bidéi-commi»,  un  An  de  mariage,  un  Brillant  mariage,  etc% 

»  Noos  avons  été  les  premiers  à  faire  connaître,  en  Belgique,  qeelques- 
nmsd»iGaaa»iwe&  remarquables  (un  An  de  mariage,  tred.  par  O.  Sqaarr  et 
Mattl  ïarfait.  Bruxelles,  Kiessling,  Schaée  et  Qfi,  1864,  &voL  in-32),  a«x- 
qneUe*  nous  en.  ajoutons  une  aujourd'hui,  qui  périte  à  coup  sur  d'ètce  pla- 
cée au  rang  dos  meilleures  productions  du.  genre  intime* 

»  Los,  livres  de  M»«  Carien  ont  cette  qualité  précieww  et  rare,  que,  tout 
en  traitant  des  événements  les  plus  sérieux  delà  vie*  ifo  constituent  ea  quel- 
que sorte  des  livrée  d'éducation  pour  tous  les  âges,  et  il  nfeat  personne  qui 
ne  puisse  les  lire  avec  au  moins  autant  de  fruit  que  de  plaisir  »>. 

Jùb  curieux  répits  et  un  exposé  saisissant  de  l'histoire  des  grande  princes. et 
des  cours  russes  recommandent  la  Russie*  aneieme  et  œodirmqw  publie  le 
libraire»  Furne. 

On.  vient  de  réimprimer  Y  État  de  V  empire  de  Russie  et  grandhduehé  de 
Mosoovie,  par  le  capitaine  Kfargeret.  Ce  livre  avait  été  publié  1607  pour  la 
première  fois.  C'était  Henri  IV  qui,  s'oecupant  fort  de  l'état  de  l'Europe,  dent 
il  .foulait  remanier  la  carte,  avait  ordonné  au  capitaine  Marçerefc  de  rédiger 
eette  relation.  Ifergeret  avait  longtemps  servi  en  Russie;  il  était  capitaine  o>s 
gardes*  d«i  {aux  Démétrius,  et  après  sa  mort  il  revint  en  Fi-eepe.  Sajektion 


-  IN--. 

4»  Kuasfe  fat  beauatup  lue;  il  parlait  d'un  pays  inconnu,  et  il  avait  Tatr 
d'an  voyageur  eu  d'ua  aventurier  revenu  du  bout  du  monde. 

Je  lisais  dernièrement  dans  les  Paroles  mémorables  de  Brotier,  le  savant 
éditeur  de  Tacite  :  «  Les  Français  sont  dans  un  mouvement  continuel  et  ne 
se  plaisent  que  dans  un  cercle  de  révolutions  interminables  (Brotier  écrivait 
avant  89).  Quoiqu'ils  aiment  leur  pays,  et  qu'en  général  ils  ne  Cassent  guère 
cas  de  tout  autre,  ils  se  servent  cependant  de  la  guerre,  des  arts,  des  lettres, 
du  commerce,  de  tous  les  métiers,  en  un  mot,  et  ils  en  abusent  souvent  pour 
courir  le  monde.  Aussi  remarque- t-on,  dans  l'Europe  surtout,  qu'il  n'y  a  pas 
une  ville,  pas  une  place,  pas  un  bourg  où  l'on  ne  rencontre  un  Français  ». 
Le  capitaine  Margeret  justifie  la  remarque  de  Brotier.  C'est  un  véritable  offi- 
cier de  fortune  courant  le  monde  et  prenant  partout  du  service,  sans 
s'inquiéter  si  lesN causes  sont  bonnes  et  ne  vivant  qu'à  la  solde  et  à  la  haute 
paye. 

En  1668,  le  czar  Alexis,  désirant  faire  nommer  son  fils  roi  de  Pologne, 
envoya  des  ambassadeurs  à  Louis  XIV  pour  solliciter  son  appui.  Gela  rap- 
pela l'attention  sur  la  Russie,  et  un  libraire  réimprima  le  livre  du  capitaine 
Margeret. 

Depuis  Pierre  le  Grand,  la  Russie  ne  s'est  jamais  fait  oublier  en  Europe. 
Cependant  il  serait  possible  que  la  réimpression  qui  se  fait  en  ce  moment  de 
Margeret  puisse  être  rapportée  en  quelque  chose  aux  événements  de  notre 
temps.  Il  est  curieux,  au  moment  où  l'Europe  est  occupée  de  la  grandeur  de 
ht  Russie,  de  voir  dan»  le  récit  de  Margeret  les  commencements  de  cette 
puissance. 

Ce  petit  livre,  publié  par  M.  Chevreul  avec  le  soin  qui  plaît  aux  biblio- 
philes, et  qui  séduit  même  ceux  qui  dans  un  livre  ne  voient  qu'une  lecture^ 
nérite  à  toute  sorte  de  titres  l'attention  du  monde  lettré. 

Sàint-Mabc-Giràrdin  (Journ.  des  Débats,  22  mars). 

On  lit  dans  une  correspondance  de  Rome  adressée  à  V  Univers  : 

«  Le  gouvernement  pontifical  fait  une  publication  importante.  C'est  le  re- 
cueil de  tous  les  actes  du  pontificat  de  pie  IX,  sous  ce  titre  :  Pii  IX,  Pon- 
Hfids  moacimt,  acia.  Cette  précieuse  collection  sera  divisée  en  deux  parties. 
La  première,  formant  un  beau  volume,  a  déjà  paru.  Elle  contient  les  allocu- 
tions prononcées  par  Pie  IX  dans  les  consistoires,  ses  encycliques,  ses  lettres 
apostoliques,  les  brefs  relatifs  à  la  foi,  aux  moeurs  ou  à  la  discipline.  Elle 
s'ouvre  par  l'allocution  du  27  juillet  1846,  adressée  au  Sacré-Collège,  après 
Fétoetion  de  Pie  IX,  et  se  termine  par  l'homélie  que  le  Pape  a  prononcée  le 
10  décembre  dernier,  à  Saint-Paul,  hors  les  murs.  On  y  trouve  les  actes  ro- 
tatifs *  l'institution  d'une  congrégation  spéciale  pour  la  réforme  des  Ordres 
réguliers;  à  la  fondation  du  collège  Pie  à  Rome,  et  du  grand  collège  de  Si- 
fiïgaglia  ;  au  rétablissement  du  patriarcat  latin  à  Jérusalem,  du  patriarcat 
ehaldéen  à  Babylone,  et  de  la  hiérarchie  épiscopale  en  Angleterre  et  en  Hol~ 
tende  ;  aux  concordats  conclus  avec  l'Espagne,  la  Toscane,  la  Russie,  les  ré- 
publiques de  Guatemala  et  de  Costa-Rica  ;  aux  condamnations  du  théologien 
espagnol-américain  Vigil  et  du  professeur  piémontais  Nuytz;  aux  béatifi- 
cations des  vénérables  serviteurs  et  servantes  de  Dieu  :  Anne  Parades,  Jean 
de  Britte,  Germaine  Cousin,  André  Bobola,  Jean  Grande,  Paul  de  La 
Gitoix,  etc.;  tous  les  grands  actes,  en  un  mot,  de  ce  pontificat  si  fécond, 
jusqu'à  la  définition  dogmatique  de  rimmaculée-Conception  de  la  très  sainte 
Vierge. 

•  La  eeeende  parti*  de  cette  colkctton  contiendra  lés  actes  de  Pie  IX  qui 


—  taa  — 

concernent  plus  spécialement  l'État  pontifical.  Cette  collection,  ainsi  publiée 
officiellement,  ne  sera  pas  mise  en  vente:  il  serait  bien  à  souhaiter  qu'à  Pa- 
ris ou  ailleurs  quelque  éditeur  intelligent  obtînt  l'autorisation  de  la  re- 
produire. 

»  A  Turin,  un  prêtre  distingué,  M.  Marocco,  a  entrepris  une  nouvelle 
édition  du  Bultaire.  Les  feuilles  catholiques  de  cette  ville  publient  une  lettre 
adressée  à  ce  savant  ecclésiastique  par  S.  Ém.  le  cardinal  Antonelli.  Il  y  est 
dit  que  le  Souverain-Pontife  approuve  et  encourage  ce  projet. 

»  A  Rome,  le  troisième  volume  du  magnifique  ouvrage  du  R.  P.  Passa- 
glia ,  sur  llm  maculée-Concept  ion,  vient  de  paraître.  Le  quatrième  est  sous 


M.  Hangard-Maugé,  éditeur-propriétaire  de  l'ouvrage  intitulé  :  Histoire 
du  costume  et  de  l'ameublement,  par  Ferdinand  Seré,  nous  prie  d'annoncer 
que  cette  publication  n'a  point  été  interrompue  par  la  mort  de  ce  dernier,  et 
qu'elle  est  continuée  depuis  cette  époque  par  MM.  Mathieu  et  Louandre. 

La  librairie  militaire,  maritime  et  polytechnique  de  J.  Corréard,  rue 
Christine,  1 ,  vient  de  publier  un  document  de  la  plus  haute  importance  et 
du  plus  vif  intérêt  :  le  Siège  de  Bomarsund  en  1854,  journal  des  opération* 
de  Vdrtillerie  et  du  génie,  tel  est  son  titre.  Cet  ouvrage,  rédigé  par  le  général 
Niel ,  de  concert  avec  le  colonel  de  Rochebouët,  est  accompagné  de  quatre 
cartes  présentant,  1°  le  plan  des  environs  de  Bomarsund,  depuis  la  rade  de 
Lumpar,  les  lies  de  Michelso  et  de  Presto,  jusqu'au  Sund  et  Castelholm  ; 
2°  le  plan  de  la  forteresse  de  Bomarsund  et  des  attaques  dirigées  contre  elle 
du  11  au  16  août  1854;  3°  le  plan  de  détail  de  la  forteresse  et  des  tours  ex- 
térieures; 4°  enfin,  une  magnifique  vue  en  perspective  de  la  forteresse,  des 
tours  et  de  la  passe  de  Bomarsund,  prise  de  la  rade. 

Sous  ce  titre  :  les  Pouvoirs  constitutifs  de  V Eglise,  vient  de  paraître  un 
nouvel  ouvrage  de  M.  Bordas-Demoulin,  auteur  du  Cartésianisme  et  des 
Mélanges  philosophiques  et  religieux,  deux  fois  couronné  par  l'Institut.  Re- 
construire à  l'aide  de  la  tradition,  de  Phistoire  et  du  raisonnement  la  vraie 
constitution  de  l'Église,  combattre  l'ultramontanisme,  revendiquer  les  droits 
des  prêtres  et  des  laïques,  telle  est  le  but  de  M.  Bordas-Demoulin.  Nous 
croyons  cet  ouvrage,  où  se  retrouve  la  vigueur  originale  de  l'auteur,  très 
digne  d'attirer  l'attention.         F.  Camus  {Journ.  des  Débats,^  mars). 

V Abeille  impériale  est  bientôt  à  sa  quatrième  année  d'existence.  Elle 
vient  de  commencer  une  série  de  notices  historiques  sur  tous  les  membres 
de  la  famille  Bonaparte.  Caroline  de  Naples,  par  Méry,  et  le  roi  Louis  de 
Hollande,  par  E.  Bégin,  ont  paru»  ou  sont  en  cours  de  publication.  Les  au- 
tres biographies  ne  tarderont  pas  à  paraître.  Elles  révéleront  des  faits  inti- 
mes, des  anecdotes  piquantes,  des  détails  inédits. 

L'Abeille  impériale  publie  en  outre  des  comptes-rendus  des  modes  élégan- 
tes de  la  cour  et  de  la  ville.  Chacun  de  ses  numéros  est  illustré  d'un  dessin 
de  Gavarni.  Les  portraits  de  l'Impératrice  et  de  la  princesse  Mathilde  figu- 
rent déjà  dans  la  galerie  de  Y  Abeille.         (Journ.  des  Débats,  28  mars). 

Le  Dictionnaire-Napoléon  est  un  recueil  indispensable  à  tous  les  hommes 
qui  s'occupent  de  questions  spéciales  de  politique,  de  guerre,  d'administra- 
tion, de  philosophie,  etc.,  à  tous  les  Français  intelligents  et  patriotes,  aux 
penseurs  de  tous  les  pays.  Cet  ouvrage  est  exécuté  avec  un  soin  et  une 
exactitude  que  garantit  suffisamment  le  nom  de  M.  Damas-Hinard.  Cet  ou- 
vrage est  intitulé  :  Dictionnaire-Napoléon,  ou  Recueil  alphabétique  des  opi- 
nion» et  jugements  de  l'empereur  Napoléon,  avec  ut*e  Introduction  et  des 


-  1S3- 

NoUs,  par  M.  Damas-Hinerd,  un  gros  volume  è  deux  colonnes,  renfermant 
la  matière  de  4  vol.  ordinaires. 

La  librairie  Didier  met  en  vente  deux  ouvrages  qui,  dans  des  genres 
différents,  se  réclament  l'un  et  l'autre  du  nom  de  M.  Guizot.  L'un  est  V His- 
toire de  Washington  et  de  la  fondation  de  la  république  des  Etats-Unis 
d'Amérique,  par  M.  Gornelis  de  Witt,  précédée  de  la  belle  Etude  historique 
écrite  naguère  par  M.  Guizot  sur  l'illustre  auteur  de  l'Union  américaine. 
D'ordinaire  la  biographie  n'est  qu'un  des  éléments  de  l'histoire  ;  ici  la  bio- 
graphie est  l'histoire  tout  entière.  Washington  est  du  petit  nombre  de  ces 
hommes  rares  qui  dominent  et  résument  en  eux  toute  une  époque.  L'histoire 
de  Washington  est  bien  réellement  l'histoire  de  la  fondation  de  la  républi- 
que des  États-Unis.  Le  double  titre  de  l'ouvrage  que  nous  annonçons  n'est 
pas  une  fantaisie  d'auteur,  c'est  l'expression  vraie  d'un  grand  fait.  Nous 
croyons  que  nulle  part  la  naissance  et  la  fondation  de  la  république  des 
États-Unis  n'ont  été  retracées  d'une  façon  si  complète»  expliquées  avec  tant 
de  précision  et  de  clarté,  ni  racontées  avec  tant  d'intérêt. 

Ménandre,  étude  historique  et  littéraire  sur  la  comédie  et  la  société  grec- 
ques, est  l'oeuvre  qui,  en  1853,  a  valu  à  M.  Guillaume  Guizot,  fils  de  l'an- 
cien ministre,  l'un  des  prix  extraordinaires  décernés  par  l'Académie  fran- 
çaise. C'est  un  livre  qui  s'adresse  non  pas  à  telle  classe  de  lecteurs,  aux 
hellénistes  ou  aux  érudits,  par  exemple,  mais  à  tous  ceux  qui  aiment  la 
.  bonne  littérature.  M.  Guillaume  Guizot  n'a  pas  fait  une  œuvre  de  science 
sèche  et  sévère,  il  a  feit  une  œuvre  pleine  d'intérêt,  d'agrément  et  de  goût. 
Nous  avons  la  confiance  que  le  public  prendra  plaisir  à  trouver  réunies 
dans  cet  ouvrage  des  qualités  très  diverses,  l'ardeur  de  la  jeunesse  et  la 
maturité  d'une  expérience  acquise  par  le  travail,  la  fermeté  et  l'unité  de  la 
conception  avec  la  variété  des  détails,  l'abondance  et  la  nouveauté  des  aper- 
çus, partout  un  vif  intérêt  dans  le  fond  des  idées,  et  le  charme  d'un  style 
élégant  et  spirituel  qui  d'abord  a  rencontré  son  meilleur  juge,  l'Académie 
française.  F.  Camus  (Journal  des  Débats,  3  mars). 

—  Le  Journal  des  Débats  a  rendu  compte  du  nouveau  recueil  des  lettres 
de  la  princesse  palatine,  mère  du  Régent,  que  M.  G.  Brunet  a  traduites  et 
publiées  il  n'y  a  guère  plus  d'un  an;  en  peu  de  mois  l'édition  a  été  épuisée. 
Ce  succès  a  engagé  M.  Brunet  à  traduire  également  toutes  les  autres  lettres 
de  la  princesse,  tant  celles  déjà  connues  que  d'autres  tout  à  fait  inédites, 
et  à  donner  enfin  au  public  une  édition  bien  complète  de  cette  fameuse 
correspondance. 

Cette  publication  vient  de  paraître  dans  la  Bibliothèque  Charpentier,  en 
deux  volumes.  M.  Brunet  a  classé  les  lettres  dans  l'ordre  chronologique  ;  il 
y  a  ajouté  une  annotation  à  la  fois  curieuse  et  savante,  un  index  qui  rend 
toutes  les  récherches  faciles,  en  un  mot,  il  a  apporté  dans  ces  travaux  beau- 
coup d'érudition,  de  goût  et  de  soins. 

La  correspondance  de  la  belle-sœur  du  roi  est  une  galerie  de  la  Cour  de 
Louis  XIV  et  de  celle  du  Régent,  où  les  faits  et  les  personnages  ne  sont 
pas  représentés  par  leurs  beaux  côtés,  il  faut  en  convenir,  La  position  de  la 
princesse  en  France  peut  en  donner  l'explication. 

Blessée  dans  ses  sentiments  d'épouse  et  de  mère,  dans  sa  fierté  allemande  ; 
choquée  dans  ses  idées,  dans  ses  goûts,  dans  toutes  ses  habitudes,  elle 
épanchait  ses  antipathies  avec  la  rudesse  de  ses  goûts  et  la  franchise  de 
son  caractère,  mais  aussi  avec  des  formes  et  une  crudité  d'expressions  qui 
tiennent  quelquefois  plus  de  Rabelais  que  de  la  première  princesse  du  sang. 


L 


-m- 

Au  surplus  sa  correspondance,  a  part  te  plaisir  qu'on  éprouve  %  te  lire,  est 
un  document  curieux  et  amusant  sur  cette  grande  époque,  et  si  en  la  Usant 
on  n'admet  pas  tout  ce  qu'elfe  raconte,  on  se  garde  au  moins  d'en  rien 
passer.  F.  Camus  (Journ.  des  Débats  31  mars.) 

La  librairie  Capelle  met  en  vente  le  second  et  dernier  volume  de  Y  His- 
toire de  la  réforme  commerciale  en  Angleterre,  par  If.  Henri  Rioheiot,  chef 
du  bureau  de  la  législation  des  douanes  étrangères  au  ministère  du  com- 
merce. Le  premier  volume  est  suffisamment  connu.  Le  second  volume  com- 
prenant la  période  de  1846  à  1854,  offre  l'exposé  des  grandes  mesures  et 
des  luttes  acharnées  qui  ont  rempli  cette  période,  ainsi  que  le  tableau  des 
premiers  résultats  de  la  réforme  tant  en  Angleterre  qu'à  l'étranger. 

Les  Lettres  sur  V Exposition  universelle  de  Londres,  par  M.  Blanqw, 
membre  de  l'Institut,  ont  été  publiées  par  le  même  éditeur.  L'intérêt  éco- 
nomique de  ces  Lettres  devient  plus  vif  à  l'occasion  de  la  grande  Exposi- 
tion qui  va  s'ouvrir  à  Paris  et  qui  sera  un  sujet  de  comparaison  avec  celle 
de  Londres.  L'ouvrage  de  M.  le  professeur  Chastel,  sur  la  Charité,  cou- 
ronné par  l'Académie  française,  et  les  Lettres  sur  l'organisation  du  travail, 
par  M.  Michel  Chevalier,  ont  été  publiées  aussi  par  l'éditeur  Capelle. 

IL  En  Belgique. 

Henri  Conscience  a  tout  récemment  mis  au  jour  un  nouvel  ouvrage 
intitulé  :  De  Plaeg  der  dorpen.  Le  célèbre  romancier  flamand  s'est  imposé  9 
dans  cette  production,  la  tâche  de  faire  ressortir  les  suites  funestes  de 
l'usage  immodéré  des  boissons  spiritueuses. 

(  Moniteur;  de  V Enseignement,  de  Tournay,  28  février.  ) 

—  L'histoire  de  la  principauté  de  Liège  est ,  à  coup  sûr,  la  plus  intéres- 
sante de  nos  annales  ;  les  luttes  de  cette  souveraineté  élective,  luttes  dans 
lesquelles  le  tiers-état  joue  un  rôle  si  considérable,  sont  pleines  de  mémo- 
rables enseignements,  et  abondent  en  faits  curieux  pour  la  plupart  peu 
connus,  malgré  les  écrits  nombreux  qui  ont  été  publiés  à  ce  sujet.  Ce  n'est 
guère  qu'en  remontant  aux  sources  que  l'on  peut  se  foire  une  idée  exacte 
de  cette  remarquable  époque,  et,  de  tous  les  guides  qui  s* offrent  aux  sa- 
vants pour  explorer  ces  temps  déjà  si  loin  de  nous,  il  n'en  est  point  de  plus 
sûr,  de  plus  exact,  de  plus  consciencieux  et  de  plus  attrayant  que  le  chro- 
niqueur Jean  Desprez,  dit  Jean  d'Outremeuse.  Ces  qualités  si  variées  lui  ont 
valu  un  rang  distingué  parmi  les  écrivains  du  quatorzième  siècle  ,  et  le 
surnom  de  Froissart  liégeois. 

Il  y  a  lieu  de  s'étonner  que  les  œuvres  d'un  artiste  de  ce  mérite  soient 
restées  inédites  jusqu'aujourd'hui  :  un  de  nos  écrivains,  M.  Vasse,  se  pré- 
pare à  combler,  en  partie  du  moins,  cette  importante  lacune.  Il  a  rassemblé, 
sous  la  dénomination  d'épisodes  historiques  9  une  série  de  faits  choisis 
parmi  les  plus  émouvants  de  l'histoire  du  temps,  et  les  a  publiés,  en  conser- 
vant au  vieux  langage  de  Jean  d'Outremeuse  sa  fidélité  et  son  originalité. 

Toutefois,  comme  les  lecteurs  de  nos  jours  pourraient  bien  pour  la  plu- 
part n'être  pas  très  familiers  avec  les  antiques  formes,  les  expressions  vieillies 
ou  hors  d'usage  employées  par  l'auteur,  M.  Vasse  a  formé  le  projet  d'ouvrir 
des  conférences  dans  lesquelles  il  commentera  et  expliquera  le  texte  des 
épisodes  publiés.  Nous  croyons  que  cette  idée  est  appelée  à  un  suoeès  réel 
et  qu'elle  contribuera  à  inspirer  déplus  en  plus  le  goût  des  recherches  triatori- 
ques  dans  le  vaste  champ  ouvert  par  nos  chroniqueurs.  (ïbiê.,  tft  team). 

Chants  populaires,  —^ous  annonçons  avec  platoirq**  «Ut  X*steft*r«s, 


-m- 

è  Ara*,  *ttM^4fe*tmpttrfito'lMB  ^dWioartâcrti  tioai  lèsprraftaefeiia 
vrafodns,  composées  de  plusieurs  morceaux  eus  à  la  phime  -de  M.  jldenatd 
ffrégoira,  mérite*  um  aedaeil  favorable.  C'est  ua  recueil  «le  1)1101118  (propres 
à  déveleppar  le  sentiment  national  <de  notre  génération  ;  oea  anéftodies  papa» 
laives  ont  un  mérite  d'actualité  d'autant  plu»  réel  que  le  <i«uveru«HBnt 
s'attache  à  meottager  de  plan  «n  plus  l'enseignement  musical  dans  les  étav 
bheuMnopte  «destruction  qu*il  dirige.  Nous  aurons  occasion  de  Devenir  nnt 
eette  tentative  <ie  MM.  Possez»  à  laquelle  nous  souhaitai»  le  succès  dont  alla 
est  -digne.  (  lbid.y  fctt  mars). 

Oh  anftonce  comme  devant  paraître  incessamment,  à  Paris  :  une  fftfc- 
ttoireit  Espagne,  par  M.  le  baron  de  Nervo,  ancien  officier  au  service  de 
S.  M.  catholique,  receveur-général  des  finances.  L'ouvrage  se  composera  de 
six  Volumes. 

A  Leipzig,  chez  Brockaus  :  Phases  et  Causes  célèbres  maritimes,  parte 
baron  Perd,  de  Cussy,  2  vol.  fai-8. 

A  IBruxeTteô  :  M.  Thèod.  Juste  fera  paraître  très  prochainement  an  ou* 
vrage  dontîintérèt  et  l'importance  seront  tsertaînenient  appréciés  en  Belgique 
et  a  l'étranger.  C'est  la  Vie  de  'Marie >de  Hongrie,  cette  vaillante  Sœur  de 
Charles- Quint,  qui  gouverna,  d'une  mam  virile,  les  provinces  belges  pendant 
tin  quart  de  siècle ,  et  dont  le  dévouement  héroïque  à  l'indépendance  des 
Pays-Bas  ôfte  les  plus  précieux  enseignements.  La  vie  politique  de  Pilrostte 
régente  des  Pays-Bas  présente  en  même  temps  un  tableau  de  l'Europe  pendant 
la  plus  grande  partie  du  règne  de  Charles-Quint,  depuis  le  jour  où  la  "Hongrie 
Succombe  sous  l'invasion  des  Turcs,  Jusqu'au  moment 'où  Peuipereur  se  retire 
au  monastère  dé  Yuste.  On  possédera  ainsi,  pour  la  première  fois,  ft&tkîfe 
complète  de  Marie  de  flungrie,  retracée  d'après  les  papiers  d*Etot  de  Yëpà* 
rçue  et  Vautres  utauments  inédits.  Cet  ouvrage  est  naturellement  destine  à 
-servir  dîn^foductton  à  VfHëtoire  des  P#yt-&a$  so*s  PMHppe  Jî*  âont  lu 
IpnfeticaHon  est  Impatiemment  attendue.  [Indépendance  MueO 


BIBLIOGRAPHIE   *E«SUELL€. 

I.  BCKEHGBÊk 

Théologie, 

loi.  ActA  RAWawiDM  octobris.  Terne  YIIL  Chaerbeek*  Greuee,  ttffc,  igr. 
in-fol.  35    * 

•    Sont  aussi  en  vente  les  tomes  V  avec  Auxtârkun  tJG    b 

VI  id.  «T    ¥ 

VU         M.  «5    * 

Les  Àmctarimm  des  tomes  Y  et  ¥1  se  vendent  chacun  séparément  au  prik 
de  lft   * 

138.  Actes  {les)  et  gestes  merveilleux  de  la  cité  de  Genève,  nouvettt- 
méat  convertie  à  l'Évangile,  faictz  du  temps  de  leur  reformations  et  coe*- 
-amit  ait  l'ont  tteçne,  rédigés  par  «script,  «n  forme  de  cinronèaaeB,  annales  ou 
hystoyre^  «>attiettç«rt  Tira  MDXXXW,  par  Amthoim  Frbêitrwti,  mis  -en 
taaiaw^ar  «*  iMUenV  €taam**  «npr.  de  .ides  Kck  <*t  fe-vsad  iGetavt 


-  Mi- 
el à  Puis,  chez  J.  Cherbuliez),  4854,  in-8,impr.  sur  papier  couleur  chamois, 
orné  de  gravures  et  relié  en  parchemin.  40    * 

Antoine  Fromment  est  un  de  ces  hommes  qui,  abandonnant  la  France,  ou 
leurs  opinions  religieuses  trouvaient  peu  de  sympathie  et  moins  encore  de 
liberté,  vinrent  prêcher  la  réforme,  soit  à  Genève,  soit  dans  le  pays  de.  Vaud. 
Natif  du  Dauphiné,  il  s'était  fixé  d'abord  à  Orbe,  où  le  rejoignirent  phtstard 
Farel  et  Saunier,  qui  l'engagèrent  à  se  rendre  à  Genève,  d'où  ils  venaient 
eux-mêmes  d'être  chassés  par  les  troubles  civils.  Fromment  suivît  leur  etn> 
seil.  Il  arriva  dans  la  petite  république  en  1532,  et  s'annonça  par  afficha 
comme  enseignant  à  lire  et  à  écrire  dans  l'espace  d'un  mois.  Par  ce  moyen, 
il  eut  bientôt  un  grand  nombre  d'auditeurs,  auxquels  il  faisait  des  prédica- 
tions sur  les  vérités  évangéliques  et  contre  les  abus  de  l'Église  romaine.  Le 
local  ne  suffisant  pas  à  contenir  la  foule  avide  de  l'entendre,  il  se  mit  à  prê- 
cher sur  la  place  publique,  ce  qui  causa  de  grandes  rumeurs  dans  la  ville, 
où  les  prêtres  comptaient  encore  de  nombreux  adhérents.  Des  rixes  fré- 
quentes s'ensuivirent.  Fromment  fut  plus  d'une  fois  obligé  de  se  cacher  ou 
de  fuir  pour  échapper  aux  excès  de  la  populace  irritée,  ou  bien  aux  pour* 
suites  du  gouvernement,  qui  n'avait  point  encore  adopté  les  idées  nouvelles. 
Il  prit  une  part  active  à  toutes  les  péripéties  de  cette  période,  pendant  laquelle 
Genève  réussit  à  s'affranchir  à  la  fois  du  joug  de  son  évêque  et  de  celui  du 
duc  de  Savoie.  Antérieur  à  Calvin,  il  apparaît  comme  le  premier  réformateur 
de  Genève;  puis,  après  le  triomphe  de  la  réforme,  il  retombe  dans  une  corn* 
plète  obscurité.  On  ne  le  voit  point  figurer  parmi  les  prédicateurs;  il  parait 
même  qu'il  renonça  tout  à  fait  au  ministère  pour  embrasser  une  autre  pro- 
fession, et  son  nom  serait  peut-être  oublié  s'il  n'avait  pris  soin  de  nous  le 
transmettre,  en  rédigeant  les  Actes  et  gestes  de  la  cité  de  Genève,  récit  naïf 
des  événements  dans  lesquels  il  joua  un  rôle,  de  J532  à  1535. 

Cette  chronique,  restée  jusqu'à  présent  inéditev  offre  une  peinture  fidèle 
de  l'époque,  fortement  empreinte  de  l'esprit  turbulent  et  dès  mœurs  peu  raf- 
finées de  la  population  genevoise  au  XVIe  siècle.  Les  désordres  du  clergé, 
catholique  y  sont  exposés  sans  ménagement,  ainsi  que  ceux  des  «  mescnans 
trompeurs  et  abuseurs  qui  viennent  soubz  l'espèce  de  l'Évangile,  et  n'ont 
rien  moins  que  vraye  religion  ».  Fromment  n'est  point  un  habile  écrivain;, 
son  style  est  incorrect  et  rude  ;  mais,  sous  cette  écorce  grossière,  circule  une 
sève  vigoureuse.  S'il  n'a  ni  le  talent  ni  la  science  d'un  Calvin  ou  d'un  Théo- 
dore de  Bèze,  il  se  montre  bien  de  leur  famille  par  l'énergie  du  caractère  et 
la  force  de  volonté  qui  distinguent  tous  les  réformateurs.  L'abandon  et  la 
naïveté  de  son  récit  ont  d'ailleurs  un  charme  qui  n'est  pas  sans  mérite. 

Les  soins  apportés  par  M.  Revillod  à  cette  intéressante  publication  en 
rehaussent  encore  le  prix.  Il  en  a  fait  un  beau  livre,  digne  de  figurer  dans, 
les  bibliothèques  des  amateurs,  une  véritable  curiosité  bibliographique,  qui 
ne  tardera  pas,  sans  doute,  à  devenir  rare  et  recherchée.  L'exécution  typo- 
graphique est  remarquable,  ainsi  que  les  charmants  dessins  de  M.  Gandon, 
qui  ornent  le  volume,  et  les  lettres  illustrées  de  l'imprimeur  Badius,  beau- 
frère  de  Henri  Estienne,  que  M.  Revillod  a  fait  graver  exprès.  Enfin,  il  a 
complété  le  travail  de  Fromment,  en  y  joignant  les  Extraits  des  registres 
publics  de  Genève,  par  Jacques  Flournois,  qui  fournissent  de  curieux  détails 
sur  l'histoire  de  cette  période.      (Rev.  crit.  de  livres  nouv.,  févr.  1855.) 

158.  Anncahb  de  l'Université  catholique  de  Louvain.  1855.  Dix-neu- 
vième année.  Louvain,  Vanlinthout  et  Ce,  in-18  de  Ixxxij^M  pag. 

Ce  volume  est  digne  de  ses  aines.  La  chronique  qui  sait  le  calendrier  con- 


tient  en  abrégé  les  principaux  événements,  depuis  le  t«*  octobre  185$  jue- 
qu'au  29  septembre  1854.  Peut-être  serait-il  possible,  en  changeant  la  place 
de  cette  chronique,  de  la  pousser  plus  loin  :  imprimée  à  la  fin  du  volume» 
elle  ne  s'arrêterait  qu'avec  l'année.  Le  rapport  sur  lea  travaux  de  la  Soeêété 
littéraire  pendant  l'année  1853-1854  constate  la  plus  louable  activité  chez 
les  jeunes  membres  de  cette  association,  et  leur  zèle  pour  les  études  séricu- 
ses.  On  peut  en  dire  autant  du  rapport  sur  les  travaux  de  la  Société  fla- 
mande. Les  discours  prononcés  par  M.  le  recteur,  sur  la  tombe  de  deux 
professeurs  défonts,  MM.  Waterkeyn  et  Demonceaux,  sont  d'excellentes  no* 
tices  biographiques.  Viennent  ensuite  des  documents  relatifs  aux  traitements 
des  professeurs  dé  l'ancienne  université  de  Louvain;  des  Lettres  inédites  de 
Lœvmus  Torrentius  à  Juste  Lipse  ;  une  Notice  sur  le  P.  Jacques  Lefebvre, 
deoteur  de  Louvain,  etc. 

160.  Aknuaibk  religieux  de  Genève,  pour  1855.  Genève,  in-12       *    50 

161.  Coins  complet  d'instructions  pratiques  sur  la  doctrine  chrétienne,  à 
l'usage  du  clergé  des  villes  et  des  campagnes  ;  par  C.  Zwickenpflug,  chanoine 
et  conseiller  épiscopal  de  Ratisbonne.  Traduit  sur  la  2*  édition  allemande, 
par  M.  l'abbé  %r,  du  diocèse  de  Liège.  Tomes  I  et  II.  Bruxelles,  H.  Goe- 
maere,  1854-55,  2  vol.  in-12.  4    » 

L'ouvrage  complet  formera  13  volumes  et  coûtera  26  fr. 

162.  Dogmes  (les)  catholiques  expliqués,  prouvés  et  vengés  des  attaques 
de  l'hérésie  et  de  l'incrédulité;  par  2VW.  Laforét,  professeur  à  la  Faculté  de 
philosophie  et  de  lettres,  et  président  du  collège  du  Pape,  à  l'Université  de 
Louvain.  Tome  Ier.  H.  Goem'aere,  in-8  de  450  pag.  3    » 

L'ouvrage  complet  formera  trois  volumes. 

163.  Dons  (des)  et  legs  charitables.  Observations  sur  les  principes  fonda* 
mentaux  du  projet  de  loi  du  15  janvier  1854;  par  le  prof.  C.  Ddcourt.  Lou- 
vain et  Bruxelles,  Fonteyn,  in-8.  1  50 

164.  Esquisses  et  études  historiques  sur  la  Réforme  et  son  époque;  trad. 
de  Tallem.,  du  docteur  Jaske,  par  le  comte  de  Villermont.  Bruxelles,  Goe* 
maere,  1854,  in-8.  5    » 

165.  Fictions  et  réalités,  ou  les  Prétentions  de  Rome  mises  en  regard  des 
faits  ;  discussion  franche,  mais  amicale  ;  par  Ad.  Bauty,  pasteur.  Lausanne, 
G.  Bridel,  1854,  in-12.  2  50 

166.  Gkschichtk  der  Protestanten  Frankreichs,  seit  dem  Anfang  der  Re- 
formation bis  zur  Gegenwart.  Aus  d.  Franz,  von  G.  de  Felice  uebertr. 
v.  Gymn.-Dir.  Dr  Karl  Tkdr.  Pabst.  Leipzig,  Fr.  Fleischer's  Verlag,  gr.  in-8 
de  xx ij  et  514  pag.  8    » 

167.  Gescbichte  der  Protestantismus  in  Frankreich  bis  zum  Tode 
Karl's  IX;  von  Dr  Wilh.  Glieb.  Soldait.  Leipzig,  Brockhaus,  2  vol.  gr.  in-8. 
ensemble  de  xviij  et  1,239  pag.  24    » 

168.  Graopale  bomanu*,  juxtà  ritum  sacrosaactm  Roman»  Ecclesi», 
cum  cantu  Pont.  Max.  jussu  reformate  Editio  emendata.  Malines,  Dessain, 
in- fol.  de  700  pag.,  en  feuilles.  25    * 

169.  Leçons  élémentaires  du  saint  Évangile.  Première  partie.  Vie  de 
N.-S.  Jésus-Christ.  Liège,  Dessain,  in-18  cart. 

170.  Lbttws  au  «  Journal  de  Genève  »  sur  la  séparation  de  l'Église  et 
de  l'État;  par  Joe.  Hornung,  professeur  à  l'Académie  de  Lausanne.  Genève 
et  Paris,  J.  Chetbuliez,  in-8.  1  50 

171.  Lirrws  françaises  de  Jean  Calvin,  receettlies  pour  In  première  ibis 


et  putfrfces  tfqpte  lee  mmwxitBVii&rmctt,  par  Mb  £toft*at.  iteris,  Mevv 

lit  Lettres  de  Jeun  Cidwn^  reoteillieft  pear  la.  première  fois  et  publiée* 
Câpres  tes  mwwwcrite  erigineux ,  ipar  M.  iodes  Bonnet,  «pparaisseï*  sîHi 
propos ,  que  lUm  pourrait  croire  cette  puMieejbiea  finto  pour  «quelque  beoofa 
d'une  tarage ,  si  la  Préface  du  «avant  et  ôoTwoieiœieratsoHaetear  ^e  ma*  ap* 
prenait  que  oetteéâitien  vraie  et  «définitive  de  la  .correspondance  defQalw» 
rwft  été  des  tagtemps  préméditée  et  préparée.  Lhwtéativede  oeeœneil  ap*- 
peftieettli.lfigiiet ,  —  c'est  l'éditeur  o>  tedétHa«e;-r-Jl*èi  eateeprise* 
vertu  de  frontons  données,  pour  tes  reoherches  nécessaires  à  'l'étranger ,  pe* 
le  départeeseot  de  lHestraetion  publique ,  et  il  devait  faire  'partie  de  la  oc** 
leotio*  des  Docmmerits  inédits  de  l'histoire  nationale.  Unetotéraaoe  «otane*» 
une  décision  judicieuse,  ont  permis  qu'il  parût  pouf  le  vrai  ffuMc,  pot* 
tout  le  monda:  c'est  «art  .bien  laid;  èe mot  :  mééit ,  part» m  eoè-taéntB  sa 
eooéuwittioii,  et  c'est  rester  tel  que  prendre  un  nueaére  dtodre  orties 
«ottpâsHions  officielles,  aceeasibtee  à  rinfmiwewt  petit  -nombre. 

Si  i'*m  vett  savoir  tout  de  attise  «e  que  .peut  être  l'intérêt  d'*ne  fierres* 
pondante  «ûbubm  -telle  de  Calvi» ,  qu'on  no*s  permette  de  citer  oevértdiqoe 
extfeit  de  l'Avertissement  placé  en  tête  des  deux  compactes  vrism&m** 
fermant  les  Lettres  française*  {.les  latines  viendront  plus  tard  » 

«  Oe  son  Ut  de  souffraacee  et  de  labeurs  continuel* ,  Calvin  suit  attenti- 
«eœe»t  le  drame  de  la  Réforme,  dont  il  marque  les  triomphes  et  les  revers 
<dans  tous  lœ  Etats  de  l'Europe.  Investi  par  le  droit  du -génie  d'un  apostolat 
presque  universel ,  il  exerce  une  influence  multiple  Gemme  «on  (activité»  H 
exhorte  la  noble  sœur  de  François  Ier,  Marguerite  de  Valois,  et  le  jeune  roi 
d'Angleterre,  Edouard  VI;  il  s'entretient  avec  Bullinger  et  Jtelancbton,  ins- 
pire Kjqix,  anime  Coligny,  Coudé,  Jeanne  d'Albret,ïa  -duchesse  de  Ferrari 
i*e  même  homme,  usé  par  les  veilles  et  les  maladies»  mais  Relevant  par  l'è- 
neigie  de  l'Ame  au-dessus  de»  défaillances  du  oorps,  terrasse  le  parti  des  Li- 
bertins, pose  les  fondements  de  la  grandeur  de  Genève»  affermit  les  É^tises 
étrangères,  fortifie  les  martyrs,  dicte  aux  princes  protestants  les  conseils  de 
la  politique  la  plus  prévoyante  et  la  plus  habile,  négocie,  combat,  enseigne, 
prie,  et  laisse  échapper  avec  un  dernier  soupir  de  grandes  paroles,  que  la 
postérité  recueille  comme  le  testament  politique  et  religieux  de  sa  vie  *« 

Calvin  mourant  recommanda  à  son  grand  disciple,  Théodore  deBèze,  le 
soin  de  sa  correspondance  «  et  qu'un  choix  de  ses  lettres  fût  offert  aux  Églises 
réformées  -comme  un  témoignage  de  la  sollicitude  et  de  l'affection  de  leur 
fondateur  >.  Gela  fut  accompli  avec  un  pieux  zèle;  mais  pour  les  Lettres  la- 
tines principalement ,  et  d'une  façon  incomplète.  On  comprendra  tout  Ce 
qu'a  ajouté  rÉditeur  à  cette  publication  insuffisante,  quand  on  saura  qoe  la 
plupart  des  lettres  aujourd'hui  données  au  public  étaient  inédite*. 

Les  lettres  de  Calvin  ne  sont  pas  seulement  un  document  biographique  et 
•Mstorique  de  la  plus  grande  valeur;  eltefc  «ont  aussi  un  monument  delà 
langue ,  et  le  peu  qu'en  avait  le  dix-septième  siècle  a  forcé  l'admiration  de 
Bossue  t.  Le  caractère  distinctif  en  est  l'absence  de  tout  ornement  superflu , 
partant  -une  clarté  et  une  simplicité  au 'dessus  de  tarte  louange;  La  forme 
suit  le  fond  entièrement  et  l'exprime,  rien  de  plut  et  rien  de  moins*  Quoi- 
que un^yea  antérieur  à  Montaigne,  et  quoique  planant  d'habitude  dtffts  des 
régions  plus  subtiles  et  plue  abstraites,  Calvin  est  pins  lucide?  pour  le  ettt- 
ple  lecteur ,  que  l'auteur  même  des  Essais.  Il  eet  attesifdtfi  *vie^**ififc  et 
•  fine  «et;  il  sait  **  <frfU  <eeat. 


^»  lit  *m 

.  £  4  Wto  4*4  «M  a  M.  laies  Batnet  pour  réagir  et  colliger  4*ni  toute 
l'Europe  ces  importantes  Lettres  ,  et  pour  les  enrichir  de  notes  savantes  4 
jsoccinctes,  nécessaires  à  l'intelligence  des  personnages  et  des  grandes  ques» 
jtione  agitées.  Cesl  un  sérieux  et  honorable  travail,  auquel  nous  applaudis* 
poni ,  non  comme  sectaire  t  non  comme  intéressé  aux  querelles  religieuses, 
mais  comme  littérateur  et  comme  ami  de  la  belle  langue  et  de  l'histoire. 
Fél.  MofUiASp  (lUmtratùm,  19  mars  1855).  . 

172.  Maximes  tirées  de  l'Écriture  sainte  sur  les  principales  vérités  de  la 
religion  ;  par  un  prêtre  du  diocèse  de  Liège.  Liège ,  Grammont-Donders , 
in-32  de  125  pag. 

173.  Missje  defunctorum ,  etc.;  2e  édition.  Malines ,  Dessein ,  gr.  in-fol., 
impr.  en  rouge  et  en  noir,  en  feuilles.  3    * 

Gr.  in-8.  1  25 

174.  Missalb  Romanum,  etc.  3e  édit.,  illustrée  de  10  magnifiques  plan* 

*  ches  d'après  les  premiers  maîtres  de  l'école  flamande,  etc.  Malices,  Dessain, 
1854,  gr.  in-fol.,  encadré,  rouge  et  noir.  29    » 

175.  Morale  (la)  du  Nouveau  Testament ,  partagée  en  réflexions  chré- 
tiennes pour  chaque  jour  de  l'année  ;  par  le  ?.  P.  C.  Frey  de  Neuville ,  de  fe 
•compagnie  de  Jésus.  (Nouv.  édition.;  Tournai ,  J.  Casterman  et  fils ,  3  vol. 

gr.  in-18.  3  76 

Le  P.  Frey  de  Neuville  est  mort  en  1773. 

176.  Panthéisme  (du).  Examen  d'un  ouvrage  de  M.  Tiberghien ,  pro- 
fesseur à  l'université  de  Bruxelles;  par  2V*.  J.  Laforét,  chanoine  honoraire 
de  la  cathédrale  de  Namur,  docteur  en  théologie ,  professeur  à  la  faculté  te 
philosophie  et  lettres,  et  président  du  collège  du  Pape  à  l'université  de  Lou- 
vain.  Bruxelles,  H.  Goemaere,  in-18  de  76  pag.  »  75 

177.  Pélertos  (les)  russes  à  Jérusalem;  par  Mm*  Bagréef-SperanslA. 
Bruxelles,  2  vol.  in-12.  7    » 

178.  Pieuse  explication  des  principales  prières  du  chrétien;  par  Mgr.  Ma- 
let*, évèque  de  Bruges.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  gr.  in-18.  1    » 

179.  Pontificale  Romanum.  2«  editio.  Malines,  Dessain,  3  vol.  in-8;  im- 
primés rouge  et  noir,  et  iltustrés  de  158  gravures.  12  50 

180.  Praxis  celebrandi  Missam,  tum  privatum,  tum  solemnem ,  juxta  ri- 
tum  Romanum,  ad  mentem  rubricarum  S.  R.  C.  Auctore  Romeée.  EdRid 

•  accurate  revisa,  novo  ordine  digesta  variisque  additionibus  locupleta  a  1.  ff. 
Bazé.  Malines,  Dessain,  1854,  3  vol.  in-6.  6  50 

181.  Quatre  Maximes  de  sagesse  chrétienne  tirées  de  la  considération  de 
l'Éternité  ;  par  le  rév.  père  /.-#.  Manni,  de  la  compagnie  de  Jésus.  Tradui- 
tes par  Voordecker.  Bruxelles,  H.  Goemaere,  in-32  de  132  pag.  •  40 

182.  Réflexions  sur  Jésus-Christ  mourant,  pour  se  préparer  sur  ee  divin 
modèle  à  une  mort  chrétienne;  par  le  R.  P.  Bernard  Tribolet,  de  la  com- 
pagnie de  Jésus.  Bruxelles,  Goemaere,  in-18  de  228  pag.  1    • 

183.  Sermons  populaires  sur  les  principaux  points  de  la  morale  chrétien»* 

-  pour  tous  les  dimanches  et  les  principales  fêtes  de  l'année  ;  du  R.  P.  Fr. 
H%tolt,  de  la  eomp.  de  Jésus,  ancien  prédicateur  de  la  cathédrale  de  Trêves  ; 

-  traduit  de  l'allemand  par  L.-H.  Scboofs,  vicaire  de  l'église  Saint-Jean,  à 
Liège.  Liège,  Dessain,  fc  vol.  in-8  de  600  et  48$  pag.  5  50 

184.  U«t*N(l);  revue  religieuse.  Sixième  année*  4656.  Bruxelles , P*- 
'fteh*n,ift»$. 

Recueil  paraissant  le  10  de  ehaqoe  mois.  Prix  de  l'abonn.  annuel:    2    • 
4*6.  ¥w«J*ft  itauMNfti ,  où»  tatori*  m  AtdàfhoeM  **an#  titeii- 


—  Ï40  — 

ter  extractutn,  corn  cantu  emendato.  Malines,  Dessain,  1854»  in-fol.  de  700 
pages,  en  feuilles.  25    » 

186.  Vie  de  saint  Nicolas  de  Tolentin,  avec  des  réflexions  morales  et  des 
prières  nouvelles  pour  la  messe,  etc.,  par  Philippe  Schoofe,  prêtre  de  la 
compagnie  de  Jésus.  Anvers,  Van  Aarsen,  in-18.  1    » 

Philosophie.  —  Morale. 

187.  Bien  (le)  qu'on  a  dit  des  femmes  ;  par  Emile  Deschanel.  Bruxelles, 
A.  Lebègue,  Kiessling,  Schnée  et  O,  in-32  de  224  pag.  1  25 

Bibliothèque  diamant.  Collection  Hetzel.  Edition  autorisée  pour  la  Belgi- 
que et  l'étranger,  interdite  pour  la  France. 

188.  Études  critiques  sur  le  «  Traité  du  Sublime  »  et  les  écrits  de  Lon- 
gin  ;  par  Louis  Vaucher,  professeur  honoraire  de  littérature  classique  à  l'A* 
cadémie  de  Genève,  ancien  principal  et  bibliothécaire.  Genève,  et  Paris, 
Joël  Cherbuliez,  1854,  in-8  de  viij  et  444  pag. 

Il  est  peu  de  gens  instruits  qui  n'aient  lu  ou  du  moins  entendu  citer  le 
Traité  du  Sublime.  Cette  œuvre  exquise,  M.  Vaucher  nous  le  rappelle,  a  été 
traduite  à  plusieurs  reprises  en  latin  et  dans  toutes  les  langues  de  l'Europe. 
Fénelon,  Boileau,  Rollin,  La  Harpe,  Pope,  Adisson,  Gibbon ,  Blair,  et  les 
plus  habiles  critiques  de  nos  jours,  ont  rendu  un  éclatant  hommage  à  son 
mérite»  C'est  à  ce  titre,  on  le  sait,  que  Longin  a  dû,  depuis  la  renaissance 
des  lettres,  la  renommée  dont  il  jouit  comme  bel  écrivain,  habile  critique  et 
arbitre  du  bon  goût.  Mais  ce  célèbre  rhéteur  a  des  titres  moins  contestables 
au  souvenir  de  la  postérité.  Non-seulement  Longin  a  occupé,  comme  philo- 
sophe et  comme  littérateur,  un  rang  distingué  parmi  ses  contemporains;  il 
a  joué  un* rôle  important  à  la  cour  de  Zénobie,  dont  il  fut  le  principal  con- 
seiller après  la  mort  du  roi  Odénat,  en  même  temps  qu'il  présidait  à  l'éduca- 
tion de  ses  enfants.  Longin  sut  inspirer  l'énergique  résolution  de  résister 
aux  menaces  d'Aurélien,  et  lorsque  ce  prince,  irrité  de  l'obstacle  qui  l'arrê- 
tait, eut  pris  Palmyre  (en  273),  Longin  paya  de  sa  tête  ses  conseils  et  son 
dévoùment.  Il  subit  son  sort  avec  tant  de  fermeté,  qu'il  consolait  lui-même 
ceux  qui  s'affligeaient  de  son  malheur.  Tel  aurait  été,  selon  la  tradition, 
l'homme  dont  les  écrits,  après  avoir  fait  pendant  trois  siècles  l'objet  des  études 
les  plus  sérieuses,  ont  occupé  les  loisirs  d'un  savant  helléniste  genevois, 
M.  Vaucher,  et  lui  ont  laissé  des  découvertes  à  faire. 

Les  maîtres  de  la  critique  philologique,  Ruhnken,  Wyttenbach  et  d'autres, 
ont  signalé  des  rapports  nombreux  et  remarquables  entre  les  figures  et  les 
locutions  employées  par  l'auteur  du  Traité  du  Sublime  et  celles  qui  se  trou- 
vent dans  Plutarque.  Toutefois,  ces  rapprochements  curieux  et  la  différence 
du  style,  de  ton,  de  couleur  que  l'on  remarque  entre  le  Traité  du  Sublime 
et  la  rhétorique  de  Longin,  n'éveillaient  pas  les  soupçons  de  la  critique, 
lorsque,  il  y  a  bientôt  cinquante  ans,  un  savant  italien,  Amati,  annonça  que 
Je  titre  grec  de  l'un  des  manuscrits  du  Vatican  attribuait  ce  Traité  du  Su- 
blime à  Denys  ou  à  Longin.  En  présence  de  cette  alternative,  Amati  se  pro- 
nonça pour  Denys  d'Halicarnasse,  appuyant  son  opinion  sur  diverses  consi- 
dérations. Dès  lor3  l'origine  du  Traité  du  Sublime  a  été  souvent  discutée, 
.sans  qu'on  soit  arrivé  à  un  résultat  satisfaisant.  Ce  que  Ton  apprit  de  plus 
positif,  c'est  que  l'incertitude  sur  le  véritable  auteur  de  ce  livre  remonte  bien 
haut,  peut-être  même  au  delà  du  dixième  siècle. 

A  cette  question  d'authenticité,  que  M.  Vaucher  a  reprise,  il  s'en  rattache 


-  141  - 

une  foula  d'autres,  qui  ont  irait  à  l'état  littéraire,  politique  et  social, à  l'état 
de  la  civilisation  dans  les  premiers  siècles  de  notre  ère. 

L'ouvrage  de  l'érudit  genevois  se  divise  en  cinq  parties.  Après  avoir  ex- 
posé nettement  le  plan  de  ses  recherches,  M.  Vaucher,  dans  la  première  par- 
tie, fait  connaître  successivement  la  vie  de  Longin,  la  carrière  philosophique 
de  ce  personnage,  l'état  des  lettres  au  troisième  siècle,  et  la  carrière  litté- 
raire de  l'auteur  présumé  du  Traité,  chapitre  dans  lequel  on  trouve  f  histoire 
de  la  découverte  de  la  rhétorique  de  Longin,  par  Ruhnken,  un  des  plus  grands 
critiques  hollandais.  Dans  la  deuxième  partie,  le  critique,  abordant  la  ques- 
tion d'authenticité,  passe  d'abord  en  revue  les  opinions  émises  par  ses  de- 
vanciers. Le  lecteur  voit  ici  réunis,  comme  en  un  congrès,  les  maîtres  de  la 
science  philologique,  depuis  Amati  jusqu'à  MM.  Boissonnade,  connu  par  sa 
vaste  érudition  et  l'éloquence  de  ses  écrits  ;  K.  F.  Hermann,  l'un  dès  sa- 
vants les  plus  émtnents  et  les  plus  féconds  de  l'Allemagne;  et  J.  Balte,  qui 
représente  dignement  à  l'université  de  Leyde  l'école  de  l'illustre  Wytten- 
bach,  dont  il  fut  l'un  des  meilleurs  disciples.  Les  opinions  des  divers  criti- 
ques sont  exposées  avec  un  talent  qui  donne  a  ce  morceau  l'intérêt  d'un 
dialogue  animé.  Après  ce  résumé  des  débats,  M.  Vaucher  discute  les  preuves 
et  les  témoignages  allégués  en  faveur  de  Longin.  Il  joint  à  ce  travail  une 
étude  comparative  du  Traité  du  Sublime  et  des  fragments  de  Longin  ;  il  exa- 
mine les  rapports  des  mots,  de  locutions,  de  style,  de  pensées,  de  fi- 
gures, etc.  Il  y  a  là,  et  plus  loin  encore,  une  sorte  d'anatomie  comparée, 
«'exerçant  sur  les  éléments  du  style  et  du  langage,  dont  il  est  permis  d'at- 
tendre de  la  lumière.  Dans  la  troisième  partie,  qui  a  pour  objet  la  reclierche 
de  l'auteur,  l'infatigable  investigateur  examine  d'abord  les  données  que  four- 
nit le  Traité  lui-même  pour  déterminer  l'époque  de  sa  composition.  Il  ré- 
sulte de  cette  étude,  que  le  Traité  du  Sublime  ne  saurait  être  l'œuvre  de 
Catsius  Longus ,  philosophe  et  critique  du  troisième  siècle.  Passant  à  la  re- 
vue des  rhéteurs  qui  ont  vécu  à  l'époque  où  le  Traité  du  Sublime  a  dû  être 
composé,  à  la  fin  du  premier  siècle  ou  au  commencement  du  deuxième, 
M.  Vaucher  en  trouve  un,  Plutarque  de  Chéronée,  qui  est  pour  nous  le  vrai 
représentant  de  la  rhétorique  et  de  la  critique  de  cette  période.  Nous 
l'avons  déjà  dit ,  les  célèbres  philologues  Ruhnken ,  et  surtout  Wittenback , 
avaient  signalé  entre  le  style  de  l'auteur  du  Traité  et  celui  de  l'historien,  du 
moraliste  et  rhéteur  grec  qu'on  vient  de  nommer,  des  rapports  frappants 
qu'on  expliquait  en  disant  que  Longin  avait  imité  Plutarque.  La  ressem- 
blance est  telle,  que  l'imitation  supposerait  chez  le  copiste  une  absence  com- 
plète de  naturel,  d'originalité,  de  spontanéité,  qualités  qu'on  ne  peut  refuser 
à  l'auteur  du  Traité  du  Sublime.  M.  Vaucher  revendique  donc  ce  beau  livre 
pour  Plutarque.  Les  considérations  dont  il  appuie  son  opinion  Ta  rendent 
très  probable.  A-t-il  dissipé  tous  les  doutes.  Lui-même  n'y  prétend  pas. 
Cependant,  quoique  son  opinion  résulte  avant  tout  d'une  étude  comparative 
qu'il  a  faite  lui-même^elie  n'est  pourtant  pas  dénuée  de  toute  autorité  exté- 
rieure, de  tout,  témoignage  propre  à  la  confirmer,  du  moins  en  partie 
(p.  117-118).  Nous  pensons  qu'il  serait  difficile  d'élever  contre  l'opinion  de 
M.  Vaucher  des  objections  bien  sérieuses. 

La  quatrième  partie  comprend  une  intéressante  introduction  au  Traité  du 
Sublime,  et  une  traduction  nouvelle  de  ce  Traité,  avec  le  texte  en  regard  et 
des  notes  critiques.  La  fidélité,  la  précision  et  l'élégance  nous  semblent 
constituer  le  principal  mérite  de  cette  version  nouvelle.  Les  variantes  et  les 
notes  au-dessous  du  texte  donnent  l'occasion  d'apprécier  l'érudition  et  la 


fnfetafe  du*  pfloWMBttr.  *■**  An'  TT&wé  dû  SuHwtê?  SuCCèuelftt  lëS  'rrtittftlXêttH 
philosophiques  et  littéraire*  et  le  Jftwmef  <fe  Rhétorique  de  Longfa,  pareîf* 
temettt  traduîfcj  arec  dés*  dotes  critique».  Enfin,  M.  Vaucher  noué  ddnne  les 
db&unente  et  témoignages  sur  la  vie  et  les  écrits  de  Longta,  tme  table  corn» 
parative  des  mots  contenus  dans  le  Traité  du  Sublime  et  dans  les  fragments 
non  contestée  de  Longfo.  Ce  vocabulaire  est  on  travail  considérable. 

M.  Vaucher  est  dès  longtemps  connu  dans  son  pays  et  à  F  étranger  par 
des  tartan*  de  pMesopIrie,  de  critique  littéraire  et  de  bibliographie;  Se* 
èHiotfes  critiques  sur*  le  Traité  eu  Sublime  et  sur  les  écrits  de  longin  servi- 
ront sa  réputation.  L'Académie  dé  Tarin  leur  a  rendu  justice  en  associant 
leur  auteur  à  ses  travau*.  J.4.  Ri  stur  (Revue  suisse,  1S55). 

*89.  Itnmcs  (les)  «Técole du  jeune  Louis;  par  Ê.  J.  May,  trad.  dePaugh 
par  M11*  JNffet  de  Constant.  Berne,  Ed.  Mathey ,  h>-16  de  430  pag.      3  50 

190.  MtstèKib  (lés)  de  h  réclame.  Scènes  de  la  vie  publique  et  privée 
an*  ftats-tJnis  d'Amérique;  par  P.  T.  Barnum.  Trad.  sur  l'édition  origî* 
ntle  américaine,  par  0.  Squàrr.  Tom.  I»»-.  Bruxelles,  Tarride,  in-32. 

Cette  traduction  formera  3  vol.  dont  le  prix  est  fixé  à  S 18 

<9t.  Ontologià  sive  metaphysic©  generalis  compendium  quod  adusum 
âWditoruffi  suorum  scripsit.  Auctore  P.  Claaessens.  BruxeiJ.,  Fonteytf, 
îtf-8.  2    » 

192.  OMttofts  de  mon  ami  Jacques  sur  les  femmes  d'esprit  et  sut  l'esprit 
de& femmes;  par  P.  J.  Stahl  {/.  Betzei].  Bruxelles,  Alph.  Lebègue  ;  Etess- 
Mng,  Schnée  et  C«,  in-32  de  «07  pag.  1  25 

Bibliothèque  diamant.  Édition  autorisée  pour  l'étranger. 

*f  9J.  Spéculative  Entw  ickelung  der  hantsysteme  der  neuern  Philosophie 
von  Descartes  bis  Hegel;  von  i.  N.  P.  Oisehinger.  Schaflbuse,  2  vol. 
ifl-8.  16    * 

Instruction  publique.  —  Pédagogie. 

194.  Abeille  (1*).  Revue  pédagogique  pour  l'enseignement  primaire,  pu- 
Miée  avec  la  collaboration  de  plusieurs  hommes  d'école,  par  M.  Th.  Braun, 
professeur  de  pédagogie  et  de  méthodologie  k  l'école  normale  de  l'Etat,  à 
Nivelles.  Première  année.  Première  livraison.  Mars  1855.  Bruxelles,  Parent, 
in-8. 

Cette  Revue  paraît  régulièrement  le  1er  de  chaque  mois.  Prix  de  l'abon- 
nement annuel.  6    » 

Sommaire  de  cette  livraison  :  Pédagogie.  Ce  que  doit  être  le  maître  d'é- 
cole. —  Cent  Questions  qu'un  maître  consciencieux  doit  se  poser,  les  unes 
chaque  jojir,  les  autres,  dans  des  circonstances  données  ou  à  certaines  épo- 
ques. —  Quelques  graves  défauts  qui  se  glissent  dans  l'éducation  domestique 
de»  enfants  des  familles  riches  et  aisées.  —  Quelques  lois  d'école.  —  Prin- 
cipes pédagogiques.  Méthodologie.  Réflexions  sur  les  qualités  que  doit  avoir 
un  bon  cathéchète.  —  Comment  doit-on  procéder  à  l'enseignement  de  la 
langue  maternelle  pour  le  rendre  attrayant  et  instructif  aux  élèves  des  éco- 
les primaires  ?  Didactique.  Leçon  didactique  ayant  pour  objet  la  discussion 
de  la  troisième  leçon  pratique  de  la  méthode  d'histoire  naturelle  du  «  Cours 
de  pédagogie  ».  —  Aphorismes  pédagogiques.  —  Variétés  pédagogiques. 
Quelques  épisodes  d'éducation  tracés  d'après  nature.  —  Souvenirs  d'un  éco- 
lier. —  Premières  années  du  XIXe  siècle.  —  Charade.  —  Nécrologies  et 
biographies  :  Mathias  Wagner,  Socrate.  —  Analyses  et  comptes-rendus.  — • 
Poésies.  —  Bibliographie.  —  Partie  officielle. 


Une  premier.*  Mmm*  pédagïpiÇâti  pares*  e*  lals>e/H  dfcpuis  la  premier 
jMUriflT  iQ&<  Ce*  dsjea  «»lto  première  B*rae  que  IL  lltrâigny  (Vfjw.ce 
nom  dans  le  tome  XI  de  notre  «  Fraiace littérain*  »)  a  pnblié  «net  série 
&£twtet  «M0  4tôatt*  Dane  le  dernier  n0,.  du  14  février»  on  kouva-auss*  une 
9ém  é*  qtmtie**  *w  la^emière  fable  de  la  Fontaine,  «  ,/ 

195.  Amat<K*des  Universités  d^  Bel gjqcm,,  on  Recoeil  contenant  lea  lois» 
arrêtés  et  réglementa*  relatifs  à.  If  enseignement  suféneug,  les  mémoires  œ  u* 
santés  aux  eoocoiii*  universitaires,  eid'sjtfiw  documents  anémiques*  an- 
nées «851  et  i8fr3,(l*  et  U*  années)»  Bctt*elte*>  Th.  Le*i#pe ,. 18S4y  f  fa* 
vftl.gr.ia-8  de  iir~  1860  pages.  18    • 

196.  Àvjpafcs*  (lea)  et  les  sourds-muets.  HistoiwnsteqctioiifédiifiajUpi^ 
biejmpbiey  pw  4tee.  Hoâmbach.  2e  édit.,,  revue,  corrigée  et  augur.  far 
l'auteur,  ornée  du* portrait  de>  M.  Rodenbacb,  dîun* alphabet  des  sqiwjéii 
«met»  et  de  denfc  fac-similé  derécriturevdeMassieu  et  de  l'auteur*  Teucuay, 
tgpog*.  de  1-  Casterman,  et  fils,  in-12  de  xxij  et  288  pag. 

«•  La  première  édition  du  livre  de  M.  Alex.  Rodenbaoh  sur  las,  aveugle*  et 
li*«ojirds~muet»  a  été  pflOfnptement  épuisée»  ce  qui  ne  surprendre,  aucun  de 
cmeoji»>eat»lu<ce livra  curieux»  Une  seconde  édition»  stéréotypé*,  ornée  du 
partout  de  l'auteur  et  de  deux  fac*simle+  vient  de  sortir  de»  presses  ds 
Bttffr  l*  Caaterman  et  fils,  oes  infatigables  éditeurs  touraaisiens  que  tout  le 
monde  eenoafc.  On  trouve  dans  eette  édition  lea  lettrée  d'un  grand  nombre 
de  publieistesi  de»  littérateurs  et  d'artistes  distinguée»  et  de  nouvelles  hier 
graphies  d'aveugles  et  de  sourds-muets,  notamment  de  M.  da  Bériot,  devenu 
ejmpegpen  d'infortune  de  l'aveugle  de  Bouler*  ». 

197.,fi*i*e**,  in  J.  Rousseau,  H.  Peaalozzi.  Bin.Vortrag.auf  Veranftaltfr 
dt/BiMgek  V&em'f.  kircbl*  SwecBe  zu  Berlin  an*  20  febr..  1854  gebaiten. 
VM  Wr.  Dr,  G>  A  #  Kramer,  Berlin,  W.  Schultz*,  1854,  in-8  de  5âpag> 

188.  Moniteur  de  l'Enseignement,  de  ta  Littérature  et  des  science*  en 
Wgtque,  et*.  Troisième  série.  Tome  II.  Nos  4.3,  10,  20  et  28  février;.  10 
et  20  mars  1855.  Tournay,  au>bur.  de  la- direction,  rue  du  Quenof,  n°  1$ 
BrftxeUtt,  A«g.  Deck,  5  n°»  in-8,  paginée  69  àr  156. 

Sommaire  de  oes  cinq,  numéro»:  le  Jury  d'examen»  par  un. professeur,. 
Pp, 70-75,  106-10, 121-24,  140*44* (fin)  ;  —De  la  Philosophie  de  Pascal, 
par  EiniULùm.  (Suite),  pp.  75-80, 110-1%  151-54;  —  Université  de  Fran- 
ce, pat  F*  (Suite),  Enseignement,  particulier  à  la  section  de»  lettres,  pp. 
T&rèl;  126-30;  —  Bibliotbeca  scriptorum  g^fficerum  et  romanorujn  Teçb- 
neria»  auotj  i.  Roulez,  3*  4e  et  5*  articles;  —De l'Importance  de  Utkngpe 
greçqu*  au<  double*  peint  de  vue  de  l'éducation  littéraire  et  intellectuelle* 
per- ffenk  Z-*fee*.deet.  en  philosophie  et. lettres.  (Premier  article).  Pp.  144f» 
48;  ~  Analyses  et  comptes-rendus. 

lflO.  Pnoiwde  loi  coneernsnt  lea  jurys  d'examen.  Observations- critiçnes, 
par  le  docteur  JukeTarlier,  professeur  ordinaire  à  ht  Faculté  deelettoea  de 
rUmrersité  de  Bruxelles.  Avec  cette  épigraphe  :  Sine  ira  et  studio.  Brmek 
lea,  H.  Tariie* ,  pet.  i»£  de  70  pag,  »  50 

2Û0«  QuntirEa  mets:  dans  l'intérêt  de  l'instruction  moyenne,  et  supé> 
rieur*;  par  le  bâton  de  Wakade  Faillies.  Bruxelles*  libr.  polytecfe,  dlAjig. 
Aeafci  hroefe.  in-8, 

29kt.  Révuunoiie  sur  rorganisatien  du  jury  d'eximeapaur  lea  grades 
universitaires;  par  Martens.  Tirlemont,  1854»  in-8» 

202.  Swàlw  (nouv^ d'écriture  admieiatKUive;  dit*  •écriture belgr»  ; 
par  Dierckx,  Bruxelles,  Hayez,  in-4  oblong, 


-144- 

Sck*oe$  natur$Ué$  et  médieakê.  — •  Agrieole$. 

909.  Accouchement  (de  1')  dans  les  présentations  de  la  face;  par  Ch.  Van 
leynseek,  D.  M.  Gand,  J.  S.  Van  Doosselaere,  in-8  de  64  pag. 

904.  Annales  d'oculistique,  fondées  par  le  D'  F.  Cumer,  continuées  par 
MM.  Fallût,  Hairion,  Van  Roosbroeck  et  Warlomont,  rédactenret  directeur-» 
gérant.  \T  année,  1854;  t.  XXXII  ;  18*  année,  1855;  t.  XXXIII  (6«  série, 
t.  III  et  IV),  9  vol.  in-8.  Bruxelles,  à  la  rédaction,  prix  du  vol.  7    » 

Ce  recueil,  dont  trente-deux  volumes  ont  paru  de  1838  à  1854,  se  publie 
par  livraisons  mensuelles  qui  forment  par  année  9  vol.  d'environ  300  pa- 
ges. Les  abonnements  partent  du  1er  janvier  ou  du  1"  juillet.  Le  prix  de 
la  souscription  pour  l'année  est  de  14  fr.  pour  toute  la  Belgique. 

205.  Bulletin  de  l'Académie  royale  de  médecine  de  Belgique.  Année 
1854-1855.  Tome  XIV.  Bruxelles,  J.  B.  de  Mortier,  in-8. 

Ce  recueil  est  publié  tous  les  mois  (août  excepté),  par  cahier  de  quatre  à 
cinq  feuilles  et  forme,  chaque  année,  un  vol.  d'environ  800  pag.  Prix  de 
l'abonnement  annuel.  10  • 

906.  Conseils  du  vétérinaire ,  ou  Moyens  de  conserver  en  santé  les  anb» 
maux  de  la  ferme,  de  les  secourir  dans  les  maladies  subites  et  dangereuses, 
de  les  guérir  dans  la  plupart  des  cas  de  plaies,  blessures,  etc.,  avec  des  ob- 
servations sur  la  morve  des  armée3,  des  instructions  sur  les  vices  rédhibi- 
toire»,  des  considérations  sur  l'amélioration  de  la  race  chevaline  en  Belgi- 
que ;  par  A,  Pétry,  médecin- vétérinaire  du  Gouvernement.  (De  l'impr.  de 
Carmanne,  à  Liège).  Bruxelles,  Tircher,  in-8  de  392  pag.  6    » 

907.  Enseignement  (de  T)  agricole  et  du  projet  de  loi  d'organisation 
d'une  école  supérieure  en  Belgique;  par  Douterhrigne  aîné.  Bruxelles,  in-12. 

908.  Est-ce  un  garçon  ?  est-ce  une  fille?  ou  les  médecins  et  les  officiers 
dt l'état  civil  dans  l'embarras;  par  H.  Herriette,  D.  M.  Bruxelles,  Tircher, 
in-8  de  16  pag.  »  50 

909.  Gazette  médicale  de  Liège,  publiée  par  I.  M.  Lombard  et  H. 
Meëns.  9e  année.  1855.  Liège,  J.  Desoer,  in-8. 

Ce  recueil  paraît  tous  les  quinze  jours  par  livraisons  de  94  pages.  Les 
abonnements  se  prennent  pour  un  an  à  partir  de  janvier,  d'avril,  de  juillet 
ou  d'octobre.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  10    » 

Les  deux  premiers  numéros  de  1855  qui  ont  seuls  été  publiés  se  vendent 
séparément  95  centimes.  La  mort  de  M.  Lombard  a  mis  fin  à  ce  recueil. 

910.  Illustration  (F)  horticole,  journal  spécial  des  serres  et  des  jardins, 
ou  Choix  raisonné  des  plantes  les  plus  intéressantes  sous  le  rapport  orne- 
mental, comprenant  leur  histoire  complète,  leur  description  comparée,  leur 
figure  et  leur  culture;  rédigé  par  Ch.  Lemaire,  professeur  de  botanique. 
Journal  mensuel.  9e  année.  1855.  Gand,  A.  Verschaflelt,  horticulteur,  in-8. 

Ce  recueil  parait  tous  les  mois.  Chaque  numéro  se  compose  de  trois  ou 
quatre  planches  coloriées  et  de  16  à  90  pag.  de  texte.  Prix  de  l'abonnement 
annuel.  15    * 

911.  Introduction  à  la  Flore  tertiaire  de  la  Suisse;  par  M.  le  professeur 
0$wald  Heer,  de  Zurich.  Trad.  par  C.  T.  Gaudin.  Genève,  in-8  de  99  pag. 

L'introduction  que  nous  citons  forme  le  texte  de  la  première  livraison 
de  la  Flora  terliara  Helvetiœ,  de  MM.  Oswald  Heer  et  Escher  de  la  Linth, 
qui  parait  à  Winterthur  (chez  J.  Wurster  et  C*)  en  quatre  cahiers,  accom- 
pagnés chacun  de  vingt  planches  grand  in-4. 

919.  Joumal  de  la  Société  centrale  d'agriculture  de  Belgique.  9«  année 
1855.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-8. 


-4«- 

Ge  journal  parait  tous  les  mois.  Chaque  livraison  se  compose  de  deux 
feuilles  ou  32  pag. 

L'éditeur  H.  Tarlier  se  charge  de  faire  les  démarches  nécessaires  auprès 
du  Conseil  administratif  pour  obtenir  l'admission  des  personnes  qui  désirent 
faire  partie  de  la  Société. 

La  cotisation  annuelle  des  membres  est  de  douze  francs  payables  dans  le 
premier  trimestre  de  chaque  année. 

Les  privilèges  attachés  au  titre  de  membre  de  la  Société  sont  égaux  pour 
tous  :  ils  ont  droit  d'assister  aux  séances  de  la  Société,  de  concourir  à 
son  administration  et  à  la  formation  de  son  Conseil.  Le  Journal  mensuel 
leur  est  envoyé  gratuitement  et  franc  de  port. 

213.  Mélanges  hyménoptérologiques;  par  H.  de  Saussure.  Premier  fas- 
cicule. Genève,  in-4,  fia;,  color.  3    » 

214.  Mémoires  de  l'Académie  royale  de  médecine  de  Belgique.  Second 
fascicule  du  tome  III.  Bruxelles,  J.-B.  De  Mortier,  in4  de  325  pag.,  avec 
de  planches  color.  10    » 

Ce  fascicule  contient  les  mémoires  suivants  :  Résections  de  la  mâchoire 
supérieure;  par  le  Dr  Michaux;  Recherches  médico-légales  sur  la  nicotine, 
suivies  de  quelques  considérations  sur  la  manière  générale  de  déceler  les 
alcalis  organiques  dans  le  cas  d'empoisonnement,  par  J.-S.  Stas  ;  du  Cho- 
léra-morbus,  considéré  au  point  de  vue  de  ses  lésions  anatomiques  et  phy- 
siologiques, de  ses  symptômes  et  de  son  traitement,  par  Graux. 

215.  Moyens  (des)  d'éviter  les  amputations  et  les  résections  osseuses;  par 
Decaime,  médecin  de  garnison.  Mémoire  couronné  par  l'Académie  royale 
de  médecine  de  Belgique  au  concours  de  1851-53.  (Èxtr.  des  Mémoires  de 
l'Académie  royale  de  médecine).  Bruxelles,  J.  B.  De  Mortier,  in-4  de 
176  pag.  .  4*> 

216.  Notice  sur  Roland  Storms,  docteur  en  philosophie  et  en  médecine  ; 
par  C.  Broeckx,  membre  titulaire  de  l'Académie  royale  de  médecine  de 
Belgique.  (Extr.  des  «  Annales  de  la  Société  de  médecine  d'Anvers  ».)  An- 
vers, in-8  de  22  pag. 

217.  Pescatorea.  Iconographie  des  Orchidées  de  la  collection  de  M.  Pes- 
catore,  au  château  de  La  Celle-St-Cloud,  rédigée  par  M.  J.  Linden,  J.  LUd~ 
demann,  J.  E.  Planchon  et  G.  Reichenbach.  Livraisons  I  à  V.  Tome  I«r. 
Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854-55,  gr.  in-fol.  de  20  planches  coloriées,  avec 
texte.  40    » 

La  livraison,  chacune  de  4  planches  coloriées,  avec  texte,  coûte  8  fr. 

218.  Physiologie;  par  le  docteur  Gluge.  2e  édit.  Bruxelles,  A  Jamar, 
in-12  de  216  pag.  2    » 

Faisant  partie  de  «  l'Encyclopédie  populaire  » ,  publiée  par  le  même  li- 
braire. 

219.  Plantes  alimentaires  (les)  les  plus  utiles,  leur  distribution  géogra- 
phique et  leur  influence  sur  la  civilisation.  (Trad.  de  l'allem.)  In-8  de 67  pag. 

Les  discours  sur  les  plantes  alimentaires,  dont  la  traduction  mérite  des 
éloges,  témoigne  d'un  esprit  sain,  qui  saisit  clairement  la  réalité  dans  son 
ensemble,  qui  dispose  librement  de  ses  propres  richesses,  et  qui  possède  à 
un  haut  degré  l'art  d'exposer  et  d'éclairer. 

220.  Revce  complémentaire  des  sciences  appliquées  à  la  médecine,  à  la 
pharmacie,  à  l'agriculture,  aux  arts  et  à  l'industrie;  par  F.- F.  Raspail. 
Bruxelles,  in-8. 

Recueil  mensuel. 

11 


—  1*6- 

SS1.  Stm  un  moyens  de  portw  immédiatemeiit  secotiri  *ux  blesses  sur 
les  champs  de  bataille,  et  en  particulier  sur  une  mesure  propre  %  restreindre 
considérablement  la  mortalité  par  suite  de  blessures  artérielles;  pur  À.  Uyt- 
terhoeven,  chirurgien  en  chef  de  l'hôpital  St-Jean.  Bruxelles,  Tircher,  in-8 
de  14  pag.  50 

222.  Traité  élémentaire  des  engrais  et  amendements;  par  Fouquet,  di  - 
recteur  à  l'école  d'agriculture  de  Tirlemont.  2«  partie.  Engrais  divers, 
ftruxelles,  fi.  TarHer,  in-12  de  iv-456  pag.  90 

Faisant  partie  de  la  ■  Bibliothèque  rurale  » ,  deuxième  série. 

Sciences  mathématiques  et  physiques,  —  Astronomie. 

:223.  Annuaire  de  l'Observatoire  royal  de  Bruxelles;  par  A.  Quetelet, 
directeur  de  cet  établissement.  1855.  22®  année.  Bruxelles,  M.  Hayez,  in-32 
de  vi  —  261  pages.  1  50 

224.  àutobiography  (the)  of  Francis  Arago.  Translated  fromtheFrench 
by  the  Rev.  Baden  Powell,  M.  A.  V.  P.  R.  S.,  etc.  Savilian  professer  of 
ûeomètry  in  the  University.  London,  in-16.  1  shell. 

formant  le  78e  no  de  la  «  Traveller's  library  ». 

225.  Physique  ;  par  /.  Plateau  et  A.  Quetelet.  Première  partie,  par  /.  Pla- 
teau. Tome  Hl.  Bruxelles,  A  Jamar,  in-2.  -  1  25 

Formant  la  124*  livraison  de  «  l'Encyclopédie  populaire  »,  publiée  par 
le  même  éditeur. 

226.  Télégraphie  (la)  électrique  mise  a  la  portée  de  tout  le  monde  ;  par 
Louis  Stens,  employé  aux  télégraphes  de  l'État.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand, 
4D-12  de  80  pag.,  avec  25  grav.  sur  bois,  intercalées  dans  le  texte.       1  50 

Art  de  la  Guerre.  —  Histoire  militaire. 

227.  Annuaire  militaire  officiel,  publié  sur  les  documents  fournis  par  le 
départ,  de  la  guerre,  pour  1855.  Bruxelles,  Demanet,  in-8  de  810  p.    2    » 

228.  Application  (de  Y)  des  machines  à  la  fabrication  des  armes  à  feu  à 
entasse  tournante  et  à  leurs  systèmes  particuliers  ;  par  le  colonel  Samuel 
Coït.  Avec  un  extrait  de  la  discussion  sur  ce  mémoire,  publié  par  Charles 
Manby,  F.  R.  S.  Bruxelles,  de  l'impr.  des  Beaux-Arts,  in-12  de  74  pag. 
afreo  planches.  1  50 

229.  Belgique  militaire  (la);  par  M.  Vigneron.  Bruxelles,  E.  Renier, 
T.  du  Houblon,  n»  14,  in-8. 

L'auteur  a  pris  pour  point  de  départ  la  révolution  de  1830;  il  retrace  la 
carrière  des  officiers  généraux  ou  supérieure  qui  ont  contribué  a  fonder 
l'indépendance  nationale.  Il  termine  par  la  biographie  des  généraux  qui  ont 
exercé  un  commandement  dans  Tannée  belge  depuis  1830.  Un  travail  de 
ee  genre  manquait  à  l'histoire  belge;  on  peut  donc  prédire  à  M.  Vigneron 
un  succès  proportionné  au  mérite  de  son  livre. 

$30.  Erinnerungen  aus  meinen  Feldzuegen  1809-15;  Ton  F.  Maendler. 
Nurnberg,  in-12. 

231.  Essai  d'un  système  pour  servir  de  guide  dans  l'étude  des  opérations 
militaires;  suivi  d'un  Précis  de  l'histoire  militaire  de  France,  depuis  le  règne 
de  Philippe  de  Valois  jusqu'à  la  paix  de  Fontainebleau  ;  par  le  baron  C.  L. 
de  Phull.  Original  français,  publié  pour  la  première  fois  par  le  baron  P.  de 
Batz.  Avec  une  préfaoe  de  l'éditeur,  traduite  de  l'allemand,  une  pièce  addi- 
tionnelle et  deux  planches.  Leipzig,  F.  A.  Brockaus,  1854,  in-8.  8    » 

232.  Federzeichnungen  aus  den  Feldlagern  bei  Boulogne  u.  Krakau; 
von  /.  Gundling.  Stuttgart,  in-8.  4    » 


-147- 

299.  JouiNAL  dé  famée  belge,  recueil  d'art,  d'histoire  et  de  scienoes 
militaires.  Cinquième  année.  8"  volume.  Bruxelles,  Stapleaux,  in-8. 

Ce  Journal  parait  au  moins  une  fois  par  mois.  Chaque  cahier  se  compose 
de  60  à  80  pages  avec  dessins,  etc.  Prix  de  l'abonnement  annuel.       lé    » 

234.  Réponse  aux  allégations  anglaises  sur  la  conduite  des  troupes  bel- 
ges en  1815;  par  un  officier  général  [le  général  major  Renard],  (Avec  des 
notes  et  des  pièces  justificatives).  Bruxelles,  Ch.  Muquardt,  gr.  In -8  de 
96pag.  1    50 

Tout  le  monde  sait  que  cet  officier  général  n'est  autre  que  le  général  ma- 
jor Renard,  bien  connu  par  la  publication  d'une  Histoire  politique  et  milt- 
taire  de  la  Belgique,  dont  on  attend  impatiemment  le  3e  vol.,  qui  ne  doit 
pas  être  le  dernier.  —  Un  mensonge  infâme  répandu  contre  les  troupes  bel* 
ges  avait  grandi  dans  l'opinion  publique,  toujours  avide  de  scandale.  Notre 
nom  était  livré  à  la  risée  et  au  mépris  du  peuple  anglais.  Des  historiens 
sérieux  et  des  membres  du  parlement  n'avaient  pas  rougi  de  propager  une 
calomnie  qui  ndus  déshonore.  Les  Belges,  disait-on,  se  sont  montrés  lâches 
aux  Quatre-Bras  et  à  Waterloo! 

Mais  il  s'est  trouvé  dans  notre  armée  un  homme  de  cœur  et  de  talent  qui 
a  su  dignement  venger  l'honneur  de  la  nation.  Trois  lettres  éorites  avec  une 
énergique  modération  ont  réfuté  victorieusement  des  attaques  mensongères 
et  des  sarcasmes  immérités,  et  la  patrie  reconnaissante  a  virement  applaudi 
le  chaleureux  et  noble  plaidoyer  du  général  Renard. 

Tous  les  Belges,  après  avoir  lu  dans  les  journaux,  l'œuvre  si  remarquable 
du  général  Renard,  voudront  posséder,  réunis  en  une  brochure,  ces  docu- 
ments que  publie  M.  Muquardt.  En  les  relisant,  ils  se  sentiront  émus  d'un 
légitime  orgueil  et  seront  encore  plus  fiers  du  nom  illustré  par  nos  pères.  Y. 
Moniteur  de  l'Enseignement,  de  Tournai,  20  mars  1855. 

Sciences  sociale»  et  politiques. 

235.  Anvers,  métropole  du  commerce  de  la  Belgique,  boulevard  de  l'in- 
dépendance nationale.  Questions  qui  s'y  rattachent;  par  Xavier  Gheyeens, 
notaire  à  Anvers.  Broch.  in-8. 

236.  Atlas  pittoresque  du  chemin  de  fer  du  Semmering,  précédé  d'un 
Aperçu  historique  et  statistique  sur  les  chemins  de  fer  en  exploitation  en 
Autriche  ;  par  le  ch.  C.  de  G.  Vienne,  de  l'impr.  de  Ch.  Gerold  et  fils,  1854, 
in-fol.  ôbl.  de  8  planches  avec  texte. 

237.  Au  Texas  ;  par  Victor  Considérant.  2e  édition,  contenant  :  le  Rap- 
port à  mes  amis;  2°  Bases  et  statuts  de  la  Société  de  colonisation  eurCpéo- 
américaine  au  Texas  ;  3°  Un  chapitre  final  comprenant,  sous  le  titre  de 
«  Convention  provisoire  »,  les  bases  d'un  premier  établissement  sociétaire. 
Bruxelles,  au  siège  de  la  Société  de  colonisation,  rue  de  la  Régence,  n<>  46, 
in-8  ée  324  pag.,  avec  une  carte.  2    » 

239.  Belgique  (la)  industrielle,  organe  de9  intérêts  des  usines,  des  ma-  " 
nufaetures  et  des  chemins  de  fer.  XIe  année.  1855:  Bruxelles,  Biénez,  in-fol. 

Ce  recueil  parait  deux  fois  par  semaine,  par  feuille  in-fol.  de  8  pag.,  à 
deux  colonnes.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  15    » 

239.  Budget  (le)  du  Brésil,  ou  Recherches  sur  les  ressources  de  cet  em- 
pire dans  leurs  rapports  avec  les  intérêts  européens  du  commerce  et  de 
l'émigration;  par  le  comte  Àug.  Van  der  Straeten-Ponthoz.  Bruxelles,  Leip- 
lig  et  Gand,  Gh.  Muquardt,  1854,  3  vol.  gr.  in-8  avec  cartes.  22  50 

340.  Bulletin  des  arrêts  des  cours  d'appel  de  Belgique,  en  matière  ci- 


—  148  - 

vile,  criminelle,  commerciale,  de  procédure,  d'hypothèque,  de  timbre  et 
d'enregistrement;  par  M.  Van  Mons,  conseiller  à  la  cour  d'appel  de  Bruxelles, 
avec  la  collaboration  de  plusieurs  autres  magistrats.  Année  1855.  Bruxelles, 
Bruylant-Christophe  et  Ce,  in-8  à  deux  colonnes. 

Ce  recueil  paraît  tous  les  mois  et  forme  un  vol.  in-8  au  bout  de  l'année. 
Le  titre  porte  :  Pasicrisie,  3e  série.  —  Cours  de  Belgique,  2*  partie.  — 
Arrêts  des  cours  d'appel,  1855. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  (de  janvier  à  décembre).  10    » 

241.  Bulletin  des  arrêts  de  la  cour  de  cassation  de  Belgique,  contenant 
les  arrêts  rendus  par  cette  cour,  avec  le  narré  des  faits,  l'exposé  des  moyens, 
les  conclusions  du  ministère  public,  et  l'indication  des  opinions  des  juris-  » 
consultes  sur  les  questions  importantes  ;  publié  sous  les  auspices  de  M.  îe 
procureur  général  et  rédigé  par  MM.  Dewandre,  et  Delebecque,  le  premier 
conseiller  et  le  second  premier  avocat  général  près  la  cour  de  cassation.  An- 
née 1855.  Bruxelles,  Bruylant-Christophe  et  Ce,  in-8  à  deuri  colonnes. 

Ce  recueil  paraît  tous  les  mois  et  forme,  au  bout  de  l'annle,  un  vol.  in-8. 
Le  titre  porte  :  Pasicrisie,  3e  série.  —  Cours  de  Belgique,  lre  partie.  — 
Arrêts  de  la  cour  de  cassation,  1855. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  (de  janvier  à  décembre).  12    » 

242.  Cathéchisme  du  droit  constitutionnel  belge,  ancien  et  moderne, 
contenant  :  1°  les  généralités  du  droit  public  ;  2o  une  esquisse  des  anciennes 
institutions  belges;  3o  l'explication  de  l'organisation  et  des  attributions  des 
pouvoirs  ;  4o  l'explication  des  droits  naturels  et  politiques  reconnus  par  la 
Constitution  ;  5o  les  charges  que  l'intérêt  général  fait  peser  sur  les  personnes 
et  sur  les  biens,  etc.  ;  par  Marcellin  Lagarde.  Bruxelles ,  Deprez-Parent , 
in-8  de  xij  et  107  pag.  1     » 

243.  Chemin  de  fer  de  la  jonction  directe  des  railways  de  l'État  à  Bruxelles, 
avec  station  centrale  dans  l'intérieur  de  la  ville  pour  le  service  des  voya- 
geurs, des  postes  et  des  télégraphes  ;  par  Ad.  Le  Hardy  de  Beaulieu,  ingé- 
nieur civil.  Bruxelles,  Decq,  in-8  de  24  pages  et  2  planches.  1    25 

Cette  brochure  se  vend  au  profit  de  l'Institution  des  soupes  économiques 
de  Bruxelles. 

244.  Code  administratif  ou  Recueil  complet  des  actes  rentrant  dans  les 
attributions  de  MM.  les  bourgmestres,  échevins,  conseillers,  secrétaires,  re- 
ceveurs des  bureaux  de  bienfaisance,  fabriques  d'églises,  gardes  fores- 
tiers, etc.,  etc.,  par  Mansion,  chef  de  bureau  du  commissariat.  Bruxelles, 
Rozez,  in-8.  4    » 

245.  Code  forestier  belge.  Loi  du  19  décembre  1854,  suivie  de  l'arrêté 
royal  du  24  décembre  1854,  concernant  son  exécution.  Bruxelles,  Tarride, 
in-32  de  63  pag.  50 

246.  Codes  (les)  en  vigueur  en  Belgique,  annotés  des  lois  modificatives 
jusqu'au  1er  janvier  1855;  par  A.  Delebecque,  avocat-général  à  la  Cour  de 
cassation.  Bruxelles,  Decq,  in-24  de  1,140  pag.  3    » 

247.  Codes  (les)  obligatoires  en  Belgique,  édition  complète  contenant  : 
la  Constitution,  le  Code  civil,  le  Code  de  procédure,  le  Code  de  commerce, 
le  Code  d'instruction  criminelle,  le  Code  pénal,  le  nouveau  Code  fores- 
tier, etc.  Bruxelles,  J.  Rozez,  un  fort  volume  in-32.  3    » 

248.  Conditions  générales  de  vente  à  Anvers  pour  les  marchandises  sur 
place  et  sous  voiles,  les  effets  de  commerce  et  les  fonds  publics.  Approuvées 
par  la  Chambre  de  commerce  et  des  fabriques  d'Anvers,  déposées  au  greffe 


-  143- 

4u  tribunal  de  commerce  et  notifiées  à  la  Chambre  syndicale, des  courtiers; 
par  Mathieu  Anthonis.  Anvers,  J.  £.  Buschmann,  in-4  de  30  pag.        1     » 

249.  Construction  (de  la)  d'an  entrepôt  aux  grains  à  Anvers,  par  l'in- 
dustrie privée  ;  par  Fréd.  Botte.  Anvers,  broch.  in-8. 

250.  Convention  littéraire  et  artistique  conclue  le  22  août  1852  entre  la 
Belgique  et  la  France.  Actes  diplomatiques,  lois,  règlements  et  instructions. 
Bruxelles,  B.-J.  Van  Dooren,  impr.  du  «  Bulletin  administratif  du  ministère 
de  l'Intérieur  »,  1854,  in-8  de  iv  et  48  pag. 

Publié  par  le  département  de  l'intérieur  de  la  Belgique,  et  non  destiné 
au  commerce. 

251.  Cours  d'économie  politique.  Première  partie.  Production  et  distri- 
bution des  richesses;  par  M.  G.  de  Molinari.  Bruxelles,  in-8.  7    » 

252.  Dictionnaire  de  la  comptabilité  générale  de  l'État  et  des  provinces, 
comprenant  les  lois,  les  arrêtés  royaux,  les  instructions  et  les  circulaires 
qui  régissent  cette  branche  du  service  public  ;  par  M.  Ed.  Lacomble,  com- 
mis-chef à  la  comptabilité  centrale  du  département  des  travaux  publics. 

Cet  ouvrage  se  recommande  par  son  utilité  à  tous  les  agents  de  l'État, 
chargés  de  concourir  à  l'exécution  des  arrêtés  et  règlements  sur  la  matière. 

253.  Économiste  belge  (1')  journal  des  réformes  économiques  et  adminis- 
tratives, publié  par  M.  G.  de  Molinari.  Bruxelles,  Aug.  Deck,  in-4  à  deux 
colon. 

Ce  journal  parait  tous  les  quinze  jours,  les  5  et  20  de  chaque  mois,  en 
simple  ou  en  double  feuille  (4  ou  8  pages). 
Prix  de  l'abonnement  annuel,  6    » 

Les  théories  du  jeune  professeur  ont  quelque  chose  de  séduisant,  qu'elles 
ne  doivent  pas  seulement  à  la  façon  saisissante  dont  il  sait  les  présenter. 
La  chose  publique  ne  peut  que  gagner,  assurément,  à  la  propagation  des 
saines  doctrines  économiques,  et  M.  de  Molinari  à  tout  ce  qu'il  faut  pour 
contribuer  à  un  résultat  si  désirable.  Nous  souhaitons  donc  bonne  chance  à 
sa  généreuse  entreprise. 

254.  Famille  (la)  de  l'ébéniste,  ou  de  l'Utilité  des  institutions  de  pré- 
voyance ;  par  MM.  de  Courtrqy  et  Garant,  instituteurs.  Bruxelles,  Tircher, 
in-18.  »    50 

Il  vient  de  paraître  à  la  librairie  de  Tircher,  à  Bruxelles,  un  petit  volume  . 
intitulé  :  La  famille  de  Vébéniste,  ou  de  l'utilité  des  institutions  de  pré- 
voyance, que  nous  recommandons  aux  instituteurs  et  à  tous  ceux  qui  ont  à 
cœur  l'instruction  populaire.  Il  a  pour  auteurs  MM.  de  Courtray  et  Garant, 
instituteurs  aux  écoles  moyennes  de  la  capitale.  Une  traduction  en  flamand, 
confiée  à  un  des  premiers  littérateurs  populaires  des  Flandres,  paraîtra 
prochainement.  Aucun  ouvrage  ne  convient  mieux  comme  livre  de  lecture 
dans  les  écoles  ou  pour  les  distributions  de  prix.  Il  ne  se  vend  que  50  cen- 
times. (Moniteur  de  V Enseignement,  de  Tournai.) 

255.  Guide  des  fonctionnaires  et  employés  de  l'administration  des  con- 
tributions directes,  douanes  et  accises,  ou  Analyse  raisonnée  et  alphabé- 
tique des  lois,  décrets,  arrêtés,  règlements,  résolutions,  décisions  et  circu- 
laires en  vigueur  à  la  date  du  10  août  1854  ;  comprenant  tous  les  recueils 
jusqu'au  n°  1827  ancien  et  437  nouveau,  plus  les  nos  relatifs  aux  mesures 
temporaires  ;  et  suivi  d'une  méthode  pour  tenir  cet  ouvrage  constamment 
au  courant  des  changements  successifs  qui  surviennent  tant  dans  la  législa- 
tion que  dans  les  instructions  sur  la  matière  ;  par  T.  J.  Poissonnier,  rece- 
veur des  douanes,  accises,  entrepôt  et  garantie,  à  L  ou  vain.  Louvain,  Van 


-150- 

Lintbeut  et  Ce,  2  vol.  i*4  de  xxxvj-211  «l  iv4K56  pag.,  en  petit  teste»  à 
deux  colonnes.  12    » 

256.  Journal  de  l'enregistrement  et  du  notariat.  Recueil  des  décisions, 
arrêts,  jugements  en  matière  d'enregistrement,  de  timbre,  de  greffe,  d'hy- 
pothèque», de  notariat,  de  successions,  de  mutations  par  décès,  de  do- 
maines, etc.  ;  publié  par  plusieurs  notaires  et  employés  de  l'administration, 
sous  la  direction  de  M.  Henri  Lavallée,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Bruxelles. 
Année  1855.  Bruxelles,  Bruylandt-Christophe  et  Ce,  in-8  à  deux  colonnes. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  (de  janvier  à  décembre).  10    » 

Ce  .recueil  paraît  tous  les  mois  et  forme  un  volume  par  année.  Les  pre- 
mières livraisons  de  l'année  courante  doivent  contenir,  sous  forme  do  sup- 
plément, la  loi  sur  l'expropriation  forcée,  du  12  août  1854,  annoté»  des 
rapports  et  des  discussions  à  la  Chambre  des  Représentants  et  au  Sénat  de 
Belgique. 

Les  anciens  abonnés  ont  reçu  en  prime  le  tome  I*  complet*  et  le  tome  H 
(pages  1  à  480)  du  Traité  des  droits  d'enregistrement,  par  If  M.  Champon- 
nière  et  Rigaud.  Ces  deux  premiers  volumes,  qui  se  vendent  séparément 
18  fr.  sont  fournis  aux  nouveaux  abonnés  pour  le  prix  réduit  de9  fr.,  paya- 
bles, en  sus  de  l'abonnement,  par  un  bon  à  six  mois  de  date.  La  suite  et  la 
fin  de  cet  ouvrage  sera  distribuée  gratuitement  aux  souscripteurs  du  Jour- 
nal  avec  les  années  1856  et  suivantes. 

D'autres  avantages  sont  encore  offerts  aux  nouveaux  abonnés.  Le  prix  de 
l'abonnement  pour  1855  étant  fixé  à  10    * 

Les  souscripteurs  qui  s'engageront  à  payer  24  fr.  en  sus,  recevront  im- 
médiatement : 

lo  Un  Dictionnaire  résumé  des  arrêts,  jugements,  décisions,  et.,  etc., 
rendus  depuis  1834  jusqu'en  1840,  en  matière  d'enregistrement,  de  timbre, 
d'hypothèques  et  de  notariat.  Un  vol.  gr.  in-8  à  2  col.,  ayant  coûté  primi- 
tivement 10  fr.  ; 

2°  La  collection  des  années  1841  à  1853  du  Journal  de  F  enregistrement 
et  du  notariat,  formant  13  vol.  gr.  in-8  à  2  col.,  ayant  coûté  primitivement 
130  fr.; 

Et  3°  le  tome  1er  complet  et  le  tome  II  (nages  1  à  480)  du  Traité  des 
droits  d'enregistrement,  par  Championnière  et  Rigaud,  se  vendant  séparéV 
ment  17  fr. 

Les  anciens  abonnés  qui  désirent  compléter  leur  collection  peuvent  se 
procurer,  au  prix  de  2  fr.  chacune,  les  années  1837, 1838, 1840  à  1848  du 
Journal  de  V enregistrement  et  du  notariat.  Les  années  1839, 1849  à  1854, 
se  trouvant  en  moins  grand  nombre  d'exemplaires,  ne  peuvent  être  fournies 
séparément. 

257.  Moniteur  des  chemins  de  fer,  des  travaux  et  des  intérêts  public*. 
Année  1855.  Bruxelles,  in-fol. 

Ce  journal  parait  le  jeudi  et  le  dimanche,  par  feuille  in-folio  de  4  pages 
à  4  colon.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  12    » 

258.  Moniteur  des  intérêts  matériels.  Tout  ce  qui  a  rapport  au  bien-être 
général,  hormis  la  politique.  Bruxelles,  rue  Royale,  no  101,  in-4v 

Journal  hebdomadaire,  paraissant  par  feuille  in-4  de  4  pages  à  3  colonnes» 
Prix  de  l'abonnement  annuel.  12    > 

259.  OwfeVATioiis  de  la  Cour  des  Comptes  en  soumettent,  après  vérifia 
•ation,  à  1*  législature*  le  compte  général  des  finances»  pour  l'année  1852, 


compensant  l'exercice  dos  de  1861»  et  la.  situation  provisoire  de  l'exsfcice» 
1852.  Bruxelles,  M.  Hayez,  1854,  in-4  de  97  pag. 

260.  Pasicbisie,  ou  Recueil  général  de  la  Jurisprudence  des  Cours  de 
Belgique  et  de  France  en  matière  civile,  commerciale,,  criminelle,  de  droit 
public  et  administratif.  Troisième  série.  1855.  Partie  de  Belgique,  faisant 
suite  aux  recueils  intitulés  :  1°  Annales  de  la  Jurisprudence  belge;  2°  Juris- 
prudence du  xix*  siècle;  et  3®  Recueil  des  arrêts  de  Belgique.  Rédigée  par 
MM.  Dewandreet  Deiebecque,  le  premier  conseiller  et  le  second  avocat  gé- 
néral à  la  cour  de  cassation,  pour  les  arrêts  de  la  cour  de  cassation  ;  pac 
M*  VanMons,  conseiller  à  la  cour  d'appel,  de  Bruxelles,  et  plusieurs  magis- 
trats, pour  les  arrêts  des  cours  d'appel.  Année  1855.  Bruxelles,  Bruylandt- 
Christophe»  in-8  à  deux  colonnes» 

Prix  de  l'abonnement  annuel  (de  janvier  à  décembre).  22    * 

Le  désir  d'abréger  les  citations  innombrables  dont  sont  enrichies  les  édi- 
tions belges,  et  qui  leur  donnent  un  si  grand  avantage  sur  celles  de  France, 
a  engagé  les  éditeurs  à  chercher  un  mot  qui  pût  présenter,  pour  un  recueil 
de  jurisprudence,  l'équivalent  du  mot  Pasinomie  pour  le  recueil  des  lois;  ils 
se  sont  arrêtés  au  mot  Pasicrisie^  formé  de  deux  mots  grecs  pas  et  orisis, 
qui  signifient  tous  jugements. 

Sous  le  titre  général  de  Pasicmsms  paraissent  deux  recueils  :  l'un  consa- 
cré à  la  jurisprudence  belge,  l'autre  à  la  jurisprudence  française. 

Il  n'est  question  ici  que  du  premier  de  ces  deux  recueils.  La  collection 
complète  de  la  Pasicbisib  belge,  depuis  1814  jusqu'à  1854  inclusivement, 
forme  43  volumes  et  demi  gr.  in-8  à  2  colonnes.  Elle  se  vend  au  prix  de 
310  francs  payables  en  cinq  années;  ou  bien  de  265  francs  payables,  au 
comptant.  On  peut  aussi  se  procurer  séparément  : 

Les  années  1814  à  1840,  au  prix  de    6  50  le  volume, 

—  1854  et  1852,       —  9    *       — 

—  1853etl854,       —         11    »        — 

A  partir  de  1841,  chaque  année  forme  2  vol.  in-8  à  2  col.,  l'un  consacré 
aux  anaète  de  la  Cour  de  Cassation,  l'autre  aqx  arrêt»  des  cours  d'appel  de 
Belgique. 

âfH.  P*nao«iff,  oa  Collection  complète  des  lois,  décrets,  arrêtés  et  rè- 
gttmest»  géftéraux  qui  peuvent  être  invoqués  en  Belgique;  de  1788»  à  1832 
inclusivement,  par  ordre  chronologique;  et  continuée  depuis  1833  jusqu'à 
nés.  joues;  fonaaat  par  année  un  volume  contenant  :  1«  les,  lois,  arsêtés  et 
tous  les  actes  d'un  intérêt  général,  publiés  dans  le  Moniteur  officiel,  aug- 
mentés des  notes  indiquant  les  loi*  antérieures  avec  lesquelles  il  y  a  des 
rapports;  2° l'analyse  des  débats  parlementaire»,  les  modifications  proposées 
ou  adoptées  et  en  général  tout  ce  qui  peut  contribuer  à  faire  saisir  l'inten- 
tion du  législateur.  Mise  en  ordre  et  annotée  par  M.  Ranwet,  conseiller  à 
la  dectt  d'appel  de  Bruxelles.  Troisième  série.  Vingt-cânquième  volume. 
Année  1855.  Bruxelles,  Metine,  Cans  et  Ce,  in-8  à  deux  colonnes. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  (janvier  à  décembre).  10    » 

Cette  collection,  se  divise  en  trois  séries  : 

La  première  série,  de  178$  à  1814,  mise  en  ordre  et  annotée  par  J.-R. 
Duvergier,  et  complétée  pour  la  Belgique  par  Isid.  Plaisant^  forme  19  vo- 
lumes, y  compris  un  volume  d'Introduction  et  deux  volumes  de  Tables; 

La  deuxième  série,  de  1814  à  18301,  mise  m  ondue  et  annotée  par  M.  A. 
JhUéecqueç  terne  10  vehimes,  y  compris  un  volume  de  Tables. 

La  troisième  série,  de  1830  à  1854  inclusivement,  mise  en  ordre  et  anno^ 


—  152  — 

tée  dans  les  premières  années  par  M.  Isid.  Plaisant,  puis  par  M:  Delebecque, 
aujourd'hui  par  M.  Rantoet,  forme  25  volumes,  y  compris  un  volume  qui 
renferme  la  Table  des  années  1830  à  1840. 

Ainsi  la  collection  de  la  Pasinomie,  de  1788  à  1854  inclusivement,  forme 
(y  compris  l'Introduction  et  quatre  volumes  de  Tables),  cinquatre-quatre 
volumes  in-8  à  2  col.  Elle  se  vend  au  prix  de  400  fr.  payables  en  cinq 
années;  ou  bien  de  350  fr.  payables  au  comptant.  On  peut  aussi  se  pro- 
curer séparément,  au  prix  de  7  fr.  chacun,  les  volumes  de  la  deuxième  série, 
et  au  prix  de  9  fr.  chacun,  ceux  de  la  troisième. 

On  travaille  actuellement  à  la  Table  des  années  1841  à  1855  de  cette 
Collection. 

262.  Procès- verbaux  des  séances  des  conseils  provinciaux  des  neuf  pro- 
vinces de  la  Belgique,  pendant  la  session  de  1854.  Bruxelles,  9  vol.  in-8. 

263.  Recueil  général  des  décisions  administratives  et  judiciaires  en  ma- 
tière de  droits  d'enregistrement,  de  timbre,  de  greffe,  de  succession,  d'hy- 
pothèque et  de  notariat,  rédigé  par  M.  Robyns,  inspecteur  à  l'administra- 
tion centrale  de  l'Enregistrement  et  des  Domaines,  avec  la  collaboration  de 
plusieurs  employés  de  cette  administration.  Tome  VIII.  Ville  année.  1855. 
Bruxelles,  A.  Labroue  et  Ce,  in-8. 

Recueil  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  10    » 

264.  Réflexions  sur  les  impôts  existant  actuellement  et  sur  les  moyens 
de  les  remplacer  par  d'autres  moins  onéreux,  ainsi  que  sur  l'abolition  des 
octrois,  par  l'introduction  du  système  des  assurances  générales  et  com- 
merciales. Gand,  Hoste,  in-8  de  63  pag.  »    75 

265.  Situation  générale  du  Trésor  public,  au  l*r  septembre  1854,  dé- 
posée par  M.  le  ministre  des  finances.  Bruxelles,  M.  Hayez,  in-4  de  xv- 
80  pag. 

266.  Suffrage  (du)  universel,  du  vice  des  élections  et  du  tort  qu'a  le 
clergé  de  prendre  part  à  celles-ci  ;  par  M***.  Bruxelles,  impr.  de  Deschamps, 
in-8  de  34  pag.  N  »    50 

267.  Table  générale,  alphabétique  et  chronologique,  de  la  Pasicrisie 
belge  contenant  la  Jurisprudence  du  royaume,  de  1814  à  1850;  par  l'un 
des  rédacteurs  de  ce  Recueil.  2e  et  3e  livraisons,  pages  193  à  344,  et  945  à 
542.  Bruxelles,  Bruylant-Christoptie  et  O,  gr.  in-8,  à  2  col.  Prix  de  chaque 
livraison.  4    • 

Cette  table  formera  environ  sept  livraisons  composées  chacune  de  9  à  10 
feuilles  d'impression  gr.  in-8  à  2  col. 

268.  Table  générale,  alphabétique  et  chronologique,  de  la  Pasicrisie  fran- 
çaise ,  de  la  Jurisprudence  du  XIXe  siècle  et  du  Recueil  général  des  lois  et  des 
arrêts  (1791  à  1850),  présentant,  sur  toutes  les  matières  du  droit,  un  paral- 
lèle de  la  jurisprudence  et  de  la  doctrine  des  auteurs,  par  L.-M.  Villeneuve, 
avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Paris,  rédacteur  en  chef  du  Recueil  général  des 
lois  et  des  arrêts,  et  P.  Gilbert,  auteur  des  Codes  annotés,  l'un  des  princi- 
paux rédacteurs  du  Recueil  général  des  lois  et  des  arrêts.  Édition  complétée 
en  Belgique,  et  mise  en  rapport  avec  les  Collections  spécialement  faites  pour 
ce  pays.  6*  livraison,  contenant  les  pages  161  à  320  du  deuxième  volume 
de  l'ouvrage.  Bruxelles,  Meline,  Cans  et  Ce;  Bruylant-Christophe  et  C«, 
in-8,  à  2  col.  Prix  de  la  livraison.  2    50 

L'ouvrage  complet  formera  6  à  7  volumes,  qui  se  publient  par  livraisons 
composées  chacune  de  9  à  10  feuilles  d'impression.  Quatre  livraisons  forment 
un  volume. 


-  153  — 

Les  éditeurs  annoncent  qu'ils  ont  pris'  toutes  les  mesures  nécessaires  pour 
hâter  le  plus  possible  la  publication  de  cette  Table. 

269.  Tableau  analytique  et  synoptique  des  lois  sur  l'expropriation  forcée, 
la  surenchère  sur  aliénation  volontaire  et  la  saisie  des  rentes,  promulguées 
le  15  août  1854  et  obligatoires  le  25  du  même  mois ,  comprenant  toutes  les 
dispositions  de  ces  lois,  avec  l'indication  de  la  marche  régulière  et  inciden- 
telle  des  actes  et  des  formalités  à  suivre  dans  tous  les  cas,  et  la  solution  en 
lettres  italiques»  d'après  les  rapports  et  discussions  législatifs  de  quelques 
points  de  difficultés  prévus,  le  tout  de  manière  à  rendre  aisée  la  mise  en 
pratique  de  ces  lois,  par  Capillon,  avoué,  à  Mons.  Mous,  Chevalier  Asmon, 
in-8.  1    » 

270.  Tableau  général  du  commerce  de  la  Belgique  avec  les  pays  étran- 
gers, pendant  Tannée  1853,  publié  par  le  ministre  des  finances.  Bruxelles, 
M.  Hayez,  novembre  1854,  gr.  in-4  de  xviij-316  pag.  12    » 

271.  Tarif  du  prix  d'affranchissement  des  correspondances  en  Belgique. 
Publié  avec  l'autorisation  de  l'Administration.  Bruxelles,  Tarride,  in-32  de 
43  pag.  »    25 

272.  Traité  des  droits  d'enregistrement,  de  timbre,  d'hypothèque  et  des 
contraventions  à  la  loi  du  25  ventôse  an  xi,  contenant  l'examen  sous  un 
nouveau  jour  de  tous  les  principes  du  droit  civil,  et,  d'après  ces  principes 
et  ceux  de  la  loi  fiscale  combinés,  l'exposé  méthodique  des  règles  de  la 
perception  ;  par  Championnière  et  Rigaud,  avocats,  rédacteurs  du  «  Con- 
trôleur de  l'Enregistrement  » .  Nouv.  édition ,  augmentée  en  Belgique  : 
fo  d'annotations  au  moyen  desquelles  le  journal  le  «  Contrôleur  de  l'Enre- 
gistrement »  se  trouve  refondu  dans  l'ouvrage;  2<>  du  tableau  comparé  et 
du  comman taire  des  législations  française  et  belge,  sur  les  matières  qui  font 
l'objet  du  Traité.  Tome  II,  8°  livr.  (pages  481-580).  Tome  III,  9*  livr.  (pp. 
1-128).  Bruxelles,  Meline,  Cans  et  Ce,  2  livr.  in-8  à  2  colonnes.  Prix  de 
chaque  livraison.  2  50 
-  Cette  livraison  est  donnée  en  prime  aux  abonnés  pour  l'année  1855  du 
«  Journal  de  l'Enregistrement  et  du  Notariat  »,  publié  sous  la  direction  dé 
M.  Henri  Lavallée,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Bruxelles  (Voy.  le  no  256). 

L'ouvrage  complet  de  MM.  Championnière  et  Rigaud  formera  quatre  forts 
vol.  in-8  à  2  colonnes,  d'environ  500  pages  chacun,  et  se  vendra  séparé- 
ment au  prix  de  36  francs. 

273.  Uebbr  internationale  Verlagsvertrage,  mit  besonderer  Beziehung  au. 
Deulscbland;  von  A.  Enslin.  Berlin,  br.  in-8.  »    85 

II.  BEAUX-ARTS. 

274.  Baudenkmaebr  (die)  aller  Vôlker  der  Erde  in  gelreuen  Abbildungen 
dargestellt,  und  mit  Hindeutung  auf  ihre  Entstehung,  Bestimmung  and  ge- 
schichtliche  Bedeutung  geschildert,  nach  Bretons ,  Monuments  de  tous  les 
peuples  ;  von  Dr  H.  Berghaus.  2t«  Auûage,  20  bis  29  Lfg.  Bruxelles,  C.  Mu- 
quardt,  1854-55,  gr.  in-8  royal.  Prix  de  la  livraison  :  1  25 

Cette  édition  est  promise  en  36  livraisons. 

275.  Choix  de  vases  peints  du  Musée  de  Leide,  publiés  et  commentés 
par  /.  Roulez y  professeur  à  l'université  de  Gand.  Gand,  de  l'imp.  de  J.-S. 
van  Doorselaere,  1854,  in-fol.  de  viij  et  92  pag.,  avec  20  planches  coloriées 
et  une  gravure  sur  bois  dans  le  texte.  50    » 

276.  Clairon  (le),  revue  musicale  de  Bruxelles;  journal  des.  réunions 


—  m-, 

>  t*  cerclai  philharmonique*  Aînée  I85&  Beumelie»,  Bétcie-Tbotn- 
som,  in-4. 

Psraissa*t  deux  fois  par  mois,  par  fariHes  de  4  pag.  à  deux  oolevnes. 
Prix  de  l'abonnement  annuel  :  ê   * 

277.  Journal  d'orgue,  recueil  de  pièces  d'orgufe  des  meilleur»  maîtres», 
anciens  et  modernes;  publié  par  J.-Emm.  Benskêtts,  organiste  de  l'église  de 
SaiitUJacques,  à  Anvers.  Anvers,  l'Auteur,  r.  Prtryneii,  n*  54,  in-4. 

Ce  recueil  paratt  tous  les  mois  ei  forme,  chaque  anmée  un  beau  volume 
in-4  de  144  pag.  Prix  de  l'abonnement  annuel  -,  12  50 

278.  Louvài h  monumental ,  etc.  ;  par  Edouard  van  Etoen.  Livraison  2*. 
Louvain,  C.-J.  Fonteyn,  in-4.  1    » 

Voy.  le  no  98. 

279.  Mélodie  (la)  nationale.  Journal  hebdomadaire  de  chant  et  de  piano. 
Bruxelles,  A.  Gauweloos,  r.  de  la  Vierge-Noire,  no  8,  in-4. 

Paraissant  tous  les  dimanches.  Prix  de  l'abonnement  annuel,  port  com- 
pris :  15    » 

280.  Monuments  (les)  de  la  Lombardie,  depuis  le  VIIe  siècle  jusqu'au 
XIVe,  dessinés  et  expliqués  historiquement  par  Fr.  Osten.  Qarmstadt,  8  li- 
vraisons in- fol.,  avec  48  planches  gravées  au  burin.  128    » 

281.  Peintures  (les)  de  Giotto  de  l'église  de  PIncoronata,  à  Naples;  par 
St.  d'Aloe.  Berlin,  1843,  in-4,  avec  8  planches.  14    » 

282.  Quelques  mots  sur  la  reconstruction  du  Théâtre-Royal  de  Bru- 
xelles; par  un  architecte  belge.  Bruxelles,  de  l'impr.  des  beauxrarts*  in-8  dt 
16  pag.  »  20 

283.  Rhkinbijch  (<ka).  Landscbaft,  Geschkbte,  Sage,  Volksteben*  lata 
IJg.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  G.  Muquardt,  gr.  in-8w 

L'ouvrage  formera  un  magnifique  volume  gn.  in-8  royal  d'environ  4M  è 
500  pages,  imprimé  avec  caractères  neufs.  Il  sera  accompagné  de  l&gpaadijs 
planches  gravées  sur  bois  ei  de  8  aquarelles  supérieurement  coloriées»  re- 
haussées d'or  et  d'argent  ;  chaque  chapitre  sera  précédé  d'une  vignette»  gra- 
vée sur  bois. 

Il  paraîtra  2  livraisons  par  mois*  et  l'ouvrage  sera  complet  en  24  livrai- 
sons. Prix  de  la  livraison  :  »  75 

284.  Rhin  (le)  monumental  et  pittoresque,  etc.,  par  Fournoi*.  Lautm 
et  Staroobant;  texte  par  Louis  Hymans.  Livraison  3*.  Bruxelles,  Leipzig  et 
Gand, C.  Muquardt,  pet.  in-fol.,  7  fr.;  gr.  ia-foh  10-   » 

Voy.  le  no  99. 

285.  Ruines  (les)  de  Pompéî;  par  S*.  #Alo$.  Naples,  1851,  in-12,  avec 
planches.  4    » 

Outre  les  n<>*  281  et285,  nous  connaissons  encore  du  même,  mais  en  italien  : 

Madona  (la)  di  Atella,  nelîo  scisma  d' Italia.  Napoli,  1859,  in-fol.,  avec 
une  planche.  4  50 

Pitture  (le)  dello  Zingaro  nel  chiostro  dï  S.  Severino  in  tf  apoli  dinotanti 
i  fatti  délia  vita  di  S.  Benedetto.  Napoli,  gr.  h>i,  avec  22 planches:  en  noir, 
22  fr.  50;  coloriées.  90    » 

£80.  Tableau  synoptique  contenant  les  principes  de  musique ,  à  l'usage 
des  établissements  ^Instruction;  par  Ed.  Gtègoir.  tient,  h  Van  In  et  G* 
tttt*  farilte  gr.  in-fbl. 


-  Mi- 
ni. BEIXE8-LBÏT1UBS. 

Linguistique. 

287.  Cours  de  littérature  française.  Choix  de  morceaux,  en  prose  et  en 
vers,  extraits  des  principaux  écrivains  français;  accompagnés  d'exercices 
sur  les  synonymes,  les  homonymes,  les  paronymes,  les  multisenses,  les 
gallicismes  et  étymologies,  la  ponctuation  et  les  licences  poétiques;  enrichis 
de  plus  de  2,000  notes  historiques,  géographiques,  littéraires  et  grammati- 
cales. Par  Charles  André,  Classes  élémentaires.  Deuxième  édition.  Bruxelles, 
Florkin  et  Hen,  gr.  in-18,  format  anglais,  de  404  pag.  3    » 

288.  Dictionnaire  (le  nouveau  petit),  avec  des  entretiens  en  français  et 
an  flamand)  à  l'usage  des  écoles  et  pensionnats.  Nouvelle  édition,  augmen- 
tée. Malines,  Dessain,  1854,  in-8.  »    70 

289.  Esprit  de  la  conversation  française,  ou  Recueil  de  gallicismes  avec 
la  traduction  anglaise  et  allemande  ;  par  A.  Peschier.  Stuttgart ,  in-8.   4    » 

390.  Every-Day  French  Talk  ;  or,  the  Conversation  which  may  be  heard 
ëaily  at  Home,  at  School,  in  the  Playground,  in  Offices  and  Counting-hou- 
ses,  Shops  and  Warehouses,  and  likewise  in  a  Trip  from  London  to  Paris  ; 
by  W.  Chapman.  Second  French  Master  to  Chrit's  Hospital,  etc.         2  s* 

291.  French- English  Dictionary;  by  Elvoes.  Part»  I,  in-12.  1  sbeh 
Weale's  Séries. 

292.  French  (the)  Reader;  with  English  Notes;  by  D'  F.  Ahn.  First 
Course  for  Junior  Classes.  8vo.  pp.  86,  clotb.  2  s.  6  d. 

293.  Grammaire  anglaise  comparée  aux  langues  flamande  et  allemande, 
ou  Méthode  facile  pour  apprendre  cette  langue  ;  par  C.  Cùrnberbach,  profes- 
seur à  l'institut  St-Louis  à  Matines.  Première  partie  :  Les  dix  parties  du 
discours.  Deuxième  partie  :  Syntaxe.  Bruxelles,  F.  Parent,  2  part,  in-8  de 
200  et  MO  pag.  Prix  de  chaque  partie.  1  25 

Voy.  le  n<>  299. 

294.  Grammaire  élémentaire  de  la  langue  française,  destinée  à  rensei- 
gnement primaire  des  classes  laborieuses;  par  Mme  Gatti  de  Gamond.  Ou- 
vrage posthumé.  Tournay,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-18  de  95  pag. 

Ouvrage  mal  annoncé  sous  le  no  107. 

295.  Guide  to  the  French  Language,  especially  devised  for  persons  who 
wish  to  study  that  language  without  the  assistance  of  a  îeacher.  By  J.  J« 
P.  Lebrethon.  Hth,  edit.  revisedby  L.  Sandier.  8vo.  pp  444»  cloth.  10s.  6d. 
—  Key  to  Ditto,  8vo.  pp.  164,  cloth.  7  shel. 

296.  Lexicon  French  Grammar  for  English  Students  ;  by  St  Ange  Si* 
méon.  12mo  5  shel* 

297.  Modern  French  Conversation;  by  W.  Bellenger.  22d  edik  12mo. 
pp.  190»  cloth.  2  s.  6  d. 

298.  Parallbl-Woertkrbuecher  der  russischen,  franzoecjdeutscben  und 
engl.  Sprach.  3r  Theil,  deutsch,  russ.,  franz»,  engl.  ;  vos  C.  P.  Meiff.  3te 
Aufl.  Carlsruhe,  in-16.  10  W 

299.  Recueil  de  thèmes,  d'exercices  et  de  versions,  pour  faciliter  l'étude 
de  la  langue  anglaise;  par  r .  Cambetbackf  professeur  à  l'institut  StkLouist 
à  Malines.  Ouvrage  mis  en  rapport  avec  la  Grammaire  du  même  auteur. 
Sec.  édit.,  revue  et  augm.  Bruxelles,  F.  Parent,  to-8  de  215  pag.         t  5é 

Voyez  le  no  293. 


—  156- 

Littérature.  » 

300.  À  tous.  À  propos  de  la  cherté  des  subsistances  et  des  troubles  qui 
en  sont  la  suite.  Pièces  de  vers  divisée  :  I  aux  pauvres,  II  aux  riches,  III  à 
l'État;  par  Ad.  Mathieu.  Bruxelles,  impr.  d'Em.  Devroye,  in-12  de  12  pag. 

301.  Almanach  crocodilien ,  dédié  aux  étudiants  belges  :  illustré  de  70 
dessins  gravés  sur  bois  par  les  meilleurs  artistes.  Bruxelles,  Rozez,  in-8  de 
138  pag.  1  25 

302»  Chambre  (la)  étoilée,  roman  historique;  par  W.  Harrison  Ainsworth, 
trad.  de  l'angl.  par  Mme  Mazet- Lebègue.  Bruxelles,  Alph.  Lebègue,  3  vol. 
in-32  de  155 ,  176  et  194  pag.  1  50 

Faisant  partie  du  «  Muséum  littéraire  ». 

303.  Chansons  lointaines  (les) ,  poëmes  et  poésies  ;  par  Juste  Olivier. 
2e  édition,  revue  et  augmentée  d'un  cinquième  livre,  enrichie  d'un  portrait 
de  l'auteur,  par  Ch.  Gleyre,  de  gravures  sur  acier,  d'après  Gleyre,  Staal,  etc., 
de  mélodies  inédites  et  d'airs  populaires.  (Édition  mise  en  ordre  et  publiée 
par  M.  Ed.  Mathey,  de  Berne).  Berne,  Ed.  Mathey,  et  Paris  et  Genève, 
J.  Cherbuliez,  un  fort  volume  in-8.  10  » 

La  première  édition  de  ces  Chansons  lointaines  est  de  1847.  Le  cinquième 
livre  dont  s'est  augmenté  la  seconde  édition  de  ces  poésies,  renferme  plusieurs 
pièces  remarquables,  parmi  lesquelles  se  distinguent  surtout  la  Fleur  dans 
les  blés,  le  Nant  de  ÏAyzelet,  et  le  Messager.  M.  Olivier  nous  donne  aussi 
plusieurs  chants  historiques  nouveaux  et  des  chansons  d'enfants  tout  à  fait 
gracieuses.  Son  volume,  qui  fait  honneur  aux  presses  de  M.  Wolfrath, 
imprimeur  à  Neuchâtel,  est  orné  de  gravures  exécutées  par  d'habiles  artistes, 
et  l'on  y  a  joint  un  certain  nombre  d'airs  notés ,  la  plupart  inédits. 

M.  Juste  Olivier,  poète  par  la  forme  aussi  bien  que  par  la  pensée,  est  aussi 
un  très  élégant  prosateur,  auquel  on  doit  plusieurs  remarquables  publications 
littéraires  et  historiques. 

<  La  Littérature  française  contemporaine  >  n'a  donné  que  sept  lignes  à  cet 
écrivain,  dont  MM.  Ch.  Secrétan,  A.  Vinet  et  Sainte-Beuve  ont  fait  le  plus 
grand  éloge;  mais  nous  lui  avons  consacré  un  article  dans  le  tome  XI  de  «  la 
France  littéraire  ». 

304.  Château  (le)  de  Montaigle,  roman  historique  belge.  Couvin,  Emile 
Lederius,  in-8  de  200  pag. 

Imprimé  d'abord  dans  le  journal  de  la  localité. 

305.  Confessions  (les)  d'une  jolie  femme.  (Les  onze  nuits  de  Jane)  ;  par 
*£f.  de  Kock.  Bruxelles,  Alph.  Lebègue,  2  vol.  in-32  chacun  de  156  pag.  1  50 

Faisant  partie  du  «  Muséum  littéraire  » . 

306.  Dentelles  (les)  de  Bruxelles ,  revue  féerie  de  1854,  en  5  actes  et  10 
tableaux  ;  par  Marc  Le  Prévost.  Représentée  pour  la  première  fois  à  Bruxelles 
sur  le  théâtre  du  Vaudeville,  le  1er  février  1855.  Bruxelles*,  J.-B.  Tarride, 
in-32  de  148  pag.  »  75 

307.  Don  Carlos,  tragédie  en  5  actes  et  en  vers,  imitée  de  Schiller;  par 
A.  de  la  Rousselière.  Liège,  Car  manne,  1854  (janv.!855),gr.  in-8  de  193  p. 

Ce  beau  volume,  imprimé  sur  grand  papier,  n'a  pas  été  mb  dans  le  corn* 
mer  ce.  Le  baron  Amédée  de  la  Roussel  ière-Clouard ,  ancien  aide-de-camp 
du  général  Magnan,  établi  en  Belgique  vers  1836 ,  s'était  déjà  fait  connaître 
par  différentes  comédies  anonymes  jouées  sur  I  ^  théâtres  de  Liège.     U.  C. 

308.  Duchesse  (la)  d'Étampes;  par  Maurage.  Tome  1er.  Bruxelles,  Alph. 
Lebègue,  in-32  de  179  pag.  »'  75 

Faisant  partie  du  c  Muséum  littéraire  » . 


-  157  — 

309.  Êpitre  d' Horace  aux  Pisons,  sur  l'art  poétique.  Traduction  (en  vers 
français)  par  A.  Baron.  Bruxelles,  Hayez,  in-8  de  22  pag. 

310.  Femme  et  veuve,  comédie- vaudeville  en  deux  actes;  par  A.  dePeal- 
laert.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  63  pag.  »  50 

311.  Histoire  des  revenants,  des  fantômes,  des  spectres,  des  esprits, 
apparitions  nocturnes,  aventures  singulières,  etc.  Bruxelles,  Van  Roy,  in-32 
de  160  pag.  1  » 

312.  Manie  (la)  des  arts,  ou  la  Matinée  à  la  mode,  comédie  en  un  acte, 
par  (Rochon)  de  Chabannes  (nouv.  édition)  ;  suivie  de  :  le  Marchand  de  Smyrne, 
comédie  en  un  acte,  par  M.  Champfort  (sic).  (Nouv.  édition).  Bruxelles, 
Lelong,  in-32  de  32  et  29  pag.  »  40 

La  première  édition  de  la  pièce  de  Rochon  de  Ghabannes  est  de  Paris , 
Jorry,  1763,  in-8;  celle  de  Chamfort  est  de  Paris,  Delalain,  1770,  in-8. 

313.  Mélanges  (nouveaux)  publiés  par  le  cercle  littéraire  de  Vilvorde, 
pendant  l'année  1853-1854,  dans  le  «Courrier  de  la  Senne».  Vilvorda, 
De  Mat,  in-8  de  104  pag.  1  » 

314.  Monsieur  Benoit;  par  J.  Lebègue  [A.  Thomas]  et  Anquetil  [A.  Tho- 
mas]. Tomes  I  à  IV  et  dernier.  Bruxelles,  A..  Lebègue,  1854-55,  4  roi. 
in-32.  3  » 

Voy.  la  page  24,  au  nom  Anquetil. 

315.  Oncle  Eugène  l'utopiste,  proverbe  en  un  acte;  par  Emile  Leclercq. 
Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  80  pag.  »  5fr 

316.  Orphée  aux  Champs-Elysées,  vaudeville  en  cinq  actes;  par  A.  de 
Peallaert.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  80  pag.  »  60 

317.  Penser  et  oublier,  poésies;  par  Eugène  Dubois.  Bruxelles,  Kiess- 
ling  et  Ce,  in-32.  2  » 

318.  Philip  Van  Artevelde  :  a  Dramatic  Romance.  In  2  Parts;  by 
Henry  Taylor.  5th  edit.  fop.  pp.  459,  cloth.  3s.  6d. 

319.  Poésies  d'un  jeune  armurier,  ou  Illusions  premières;  par  André 
Delchef.  Liège,  Charron,  in-12  de  96  pag.  1  » 

320.  Rosine  la  fermière;  par  Mme  Marie  Joly.  Bruxelles,  Meline,  Cans 
et  C®,  in-18  de  247  pag.  2  50 

321.  Salons  et  coulisses,  comédie  en  cinq  actes  et  en  vers;  par  M.  J.  Wtir 
borts.  Bruxelles,  J.-A.  Lelong,  in-32  de  132  pag.  »  75 

«  Cette  pièce  décèle  chez  son  auteur  beaucoup  d'esprit  d'observation.  La 
critique  constate  dans  la  manière  de  M.  Wilborts,  qui  n'est  pas  un  débutant, 
de  réels  progrès  ». 

322.  Sur  la  tombe  de  Ph.  Lesbroussart.  A  Ixelles,  le  7  mars  1855. 
(Vers.  Par  M.  Adolphe  Mathieu).  (Bruxelles,  de  i'imp.  de  M.  Hayez),  in-16 
de  13  pag. 

Pièces  de  230  vers. 

323.  Tante  (la)  Prudence,  comédie  en  trois  actes;  par  Mme  Massart. 
Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  96  pag.  »  60 

La  tante  Prudence  est  l'un  des  personnages  du  roman  dé  M.  Eug.  Sue, 
intitulé  :  la  Famille  Jouffroy. 

324.  Templier  (le),  grand  opéra  en  cinq  actes  et  six  tableaux  (d'après 
W.  Scott)  ;  par  Louis  Danglars  IJoos].  Bruxelles,  J.-A.  Lelong,  in-32  de 
57  pag.  »  50 

325.  Un  service  à  Blanchard ,  Vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  Moreau  et 
Delacour.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  61  pag.  »  50 


- 1»~ 

iv.  ftnraonuB» 

Géographie.  —  Voyages. 

396.  Aus  dbn  Pyreiubn;  von  Claire  von  Gluêmsr.  Dessau,  9  toi.  in-8. 

10    • 

327»  BtfiAi  d'une  géographie  physique  de  la  Belgique  tu  point  de  vue  do 

l'Histoire  et  de  la  description  du  Globe;  par  J.-C  Houzeau.  Bruxelles,  iri-8, 

6    50 

328.  IfÊMOiifl  sur  les  anciens  noms  de  lieux  dans  la  Belgique  orientale; 
par  Ch.  Grandgagnags.  (Extr.  des  Mémoires  de  l'Académie  royale  do 
Belgique).  Bruxelles,  Hayez,  in-4. 

329.  Rambles  through  Normandy;  or,  Scènes  and  Characters;  by  G  .-M. 
Musgrave.  Post  8vo.  pp.  574,  cloth.  10  s.  6  d. 

390.  WAMtKisvtKG*H  in  Paris  1853  n.  1854;  von  Woldmar  Seyffarth. 
Qotha,  Seheube,  gr.  ih-8  de  vij  et  274  pag. 

Histoin. 

381.  Annalis  historiques  de  Neuchatel  et  Valangin  ;  par  Jonai  Boyvs. 
Tome  1er,  première  partie.  Berne,  Ed.  Mathey,  très-grand  in-8  de  240  pag. 

5    • 

839.  Annuaim  statistique  et  historique  belge,  pour  1855.  Seconde  an- 
née; par  M.  Aug.  Scheler,  bibliothécaire  du  Roi.  Bruxelles,  Kiessling  et  G«r 
ln-8  de  416  pag.  4    » 

Les  années  1854  et  1855  se  vendent  réunies.  6    * 

On  dit  que  Vautour  a  introduit  dans  son  livre  des  données  nouvelles  et 
intéressantes. 

833.  Bonapaito  (les).  Correspondance  du  roi  Joseph  avec  Napoléon;  par 
Tk.  Juste.  (Extrait  de  la  «  Revue  mensuelle  »).  Bruxelles,  Méline,  Cans  et  Ce, 
i**18  do  77  pag.  1     » 

334.  Buch  (das)  der  Ritterorden  und  Ehrenzeichen.  Geschichte,  Bes- 
ohreibung  und  Abbildungen  aller  Ritterorden,  Militair  und  Civil-Ehrenzei- 
ehen,  etc.,  2e  Ausgabe.  Lfg  24e  (u.  Letzte).  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854* 
55,  gr.  in-8  royal.  1  25 

Édition  de  luxe.  3  25 

335.  Civilisation  (de  la)  on  Belgique.  Arts  et  Lettres.  A  propos  d'Isoline 
et  de  la  Revue  trimestrielle;  par  Ch.  Potvin.  Bruxelles,  de  l'imp.  de  Ver- 
teneuil,  in-12  de  24  pag. 

336.  Co&sica,  in  its  Picturesque,  Social,  and  Historical  Aspects.  Being 
the  Record  of  a  Tour  in  the  Summer  of  1852.  By  Ferdinand  Gregorovius  ; 
translatée  by  Russell  Martineau,  M.  A.  London,  Longmann,  Brown  and  Ce, 
3  vol.  in-16.  3  s.  » 

Formant  les  livraisons  79  à  81  de  la  «  Traveller's  Library  ». 

—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  :  Wanderings  in  Corsica;  itsHistory  and 
ita  Heroes.  Translated  from  the  Germann  of  Ferdinand  Gregorovius,  by 
AUxander  Muir.  2  vols.  8vo.  pp.  631,  cloth  (Constable's  Miscellany)  7  shel. 

337.  Dernier  (le)  duel  de  Jean  de  Weert;  par  Ch.  Rahlenbeclc.  (Extr. 
du 'tome  Y  de  la  «  Revue  trimestrielle  »).  Bruxelles,  de  l'impr.  do  H.  Sa- 
muel, in-12  de  6  pag.  »  25 

338.  Étrinnb»  nationales,  ou  Nouveaux  Mélanges  helvétiques  d'Histoire 
ft  do  Bibliographie  ;  par  E.-H.  GauUisur.  3*  année.  Genève,  Ch.  Gruax, 
in-12.  2  50 


ImJtoHntimnëônei*  do  M.  E.-S.  Geutteor,  fret  ente  jni  Gonwro* 
tour  Suisse,  du  doyen Philippe  Rridel  :  to  peemier  volume  est  de  U«nm» 
18*5,  et  tes  faix  dernier*,  jeettenève,  1A54  «4 1855»  tft~f  2. 

339.  Geschightk  der  neuesten  Zeit  von  der  Stiftung  d,  heiligsn  Bondes 
bit  v*r  WM  Lem*3iae*léon;  yod  JT.-JT.  #***.  Noue  Cia*sikar~A»g. 
[5  Bde  (in  36  Lfgn)  m.  8  Stahlst].  14  Lfg.  (sterl  Bd.,  8. 1-384).  BrauMGh* 
nreig,  Wsetarmaun,  in-8,  ensemble  de  384  pag. 

340.  Grandes  (les)  époques  de  l'Histoire,  les  personnes  tt  toi  événomesrtl 
les  plus  remarquables  de  chaque  époque;  ou  petites  Biographies  à  l'usage 
des.aiert»  des  école*  normales,  etc.  ;  par  uo  ancien  profBseenrd'Jueteire,  etc. 
Anvers,  Poeters,  in-18  de  102  pag, 

341.  Histoire  tie  Flandre;  par  Kervym 4e  letton***,  2e  édit.  Tabkaaav 
lytiqeedae  matière*.  Bruges,  Beyaerfr-Defoort,  m-12  de  130  pag.  f  25 

842.  HifUDini  de  l'Europe  depuis  le  commencement  de  la  Révolution 
française  en  1789,  jusqu'à  nos  jours.  Trad.  de  l'angl.  de  sir  Archibald  AMeon. 
Z*œe  IL  firuseUes,  F.  Parent»  1855,  in~8  de  816  pag.  8    » 

Voy.  le  n»  37. 

L'ouvrage  formera  environ  20  volumes  in-8,  de  300  pages  am  moine,  dir* 
visé  en  trois  sériée  : 

in  série  :  Du  commencement  de  la  Révolution  française  jusqu'à  la  chute 
de  la  Convention,  178àM795,  5  à  6  vol. 

2e  série  :  pendant  le  Consulat  et  l'Empire,  jusqu'à  la  bataille  de  Waterloo, 
178MB15. 

8*  série  :  Depuis  la  chute  de  Napoléon  IH ,  jusqu'à  l'avènement  de  Louis- 
Napoléon,  1815-1852. 

On  peut  souscrire  à  chaque  partie  séparément. 

843.  Histoire  de  la  vin*  d'Orbe,  dans  le  Valais  (en  Suisse)  et  de  een 
château  dans  le  moyen-âge;  par  F.  de  Gm§im*+La-&arra*.  Lausanne, 
Martignier,  libr.«édit.,  in«8  die  250  pag.,  avec  une  grav. 

M.  de  Gingios  est,  sans  contredit,  l'un  des  historiens  suisses  les  plus  dis- 
tingués de  notre  époque  ;  et  pourtant,  voyez  avec  quel  Uifseivaller  les  auteurs 
de  «  la  Littérature  frapoaise  contemporaine  »  ont  fait  Partiel*  qui  le  concerne. 
Ile  ont  cité,  sans  date,  un  ouvrage  de  lui,  puis  ils  ont  rejeté  dans  une  note, 
comme  peu  importante,  la  mention  des  mémoires  de  ee  savant  qu'ils  ont  pu 
connaître.  Nous  saisirons  l'occasion  qui  se  présente  ici  pour  donner  d'une 
manière  plus  convenable  cette  notice  si  tronquée. 

Gingins  (Fréd. -Charles-Jean  de),  baron  de  Lassaraz,  naturaliste  et  histo- 
rien, membre  de  la  Société  helvétique  d'histoire  naturelle,  de  la  Société  can- 
tonale de  Berne,  de  la  Société  générale  de  la  Suisse,  de  la  Société  d'Histoire 
de  la  Suisse  romande,  et  président  honoraire  de  cette  dernière  Société  ; 
nommé  correspondant  du  ministère  de  l'instruction  publique  de  France  pour 
les  travaux  historiques,  en  1854;  né  au  château  de  Lasseras,  dans  le  canton 
de  Vaed,  le  14  août  1790. 

I.  Botanique. 

I.  Mémoire  sur  la  famille  des  violacées,  avec  2  planches.  —  Impr.  dans 
dans  le  2*  vol.  du  recueil  de  la  Société  de  physique  et  d'histoire  naturelle  de 
Genève  (1823). 

IL  Prodomus  de  la  famille  des  violacées,  en  latin.—  Impr.  dans  le  pre- 
mier vol.  du  «  Prodomus  systematis  naturalis  regni  vegetabilis  »  de  M.  de 
Caadolle  (1824). 

III.  Description  de  quelques  espèces  nouvelles  de  violacées,   reçues  de 


-MO- 

M.  Ad.  de  Chamisso,  examinées  en  1825  par  M.  de  Gingin*.— Impr.  dans 
le  tome  premier  du  Linnaea  de  M*  Schlechtendel  (Berlin,  1826). 

IV.  Histoire  naturelle  des  lavandes.  Genève,  A.  Cherbulliez,  1827,  in-8 
de  viij-150  pag.,  avec  11  planches  in-4. 

M.  Tessier  a  rendu  compte  de  cet  ouvrage  dans  le  «  Journal  des  savants», 
du  mois  de  juin  1828. 

Y.  Essai  sur  la  métamorphose  des  plantes,  par  J.-W.  de  Goethe.  Trad.de 
l'ailem.  Genève,  1829,  in-8. 

II.  Histoire. 

VL  Essai  historique  sur  la  souveraineté  du  Lyonnais  au  Xe  siècle,  et 
sur  la  prétendue  cession  de  la  cité  de  Lyon,  comme  dot  de  Mathilde.  (Extr. 
du  tome  II  de  la  «  Revue  du  Lyonnais  >.)  Lyon,  1836,  gr.  in-8. 

VII.  Essai  sur  la  division  et  V administration  politique  du  Lyonnais  au 
X*  siècle.  (Extr.  du  tome  V  de  la  «  Revue  du  Lyonnais  ».)  Lyon,  1837, 
gr.  in-8. 

VIII.  Etablissement  (V)  des  Burgondes  dans  la  Gaule  et  le  partage  des 
terres  entre  eux  et  les  regnicoles. — Impr.  parmi  les  Mémoires  de  l'Acadé- 
mie de  Turin. 

IX.  Lettres  sur  la  guerre  des  Suisses  contre  le  duc  Charles-le-Téméraire: 
Dijon,  1839,  in-8. 

Voyez  sur  ce  livre  la  Revue  critique  des  livres  nouveaux  de  M.  J.  Cher- 
bulliez, 1840,  p.  317-20. 

X.  Précis  historique  sur  les  couvents  du  canton  aVArgovie  supprimés  le 
13  janvier  1841  par  le  décret  du  Grand-Conseil  de  ce  canton.  Lausanne, 
1841,broch.  in-8. 

XI.  Mémoire  sur  le  rectorat  de  Bourgogne.  1838. — Imprimé  dans  le 
tome  Ier  de  la  Collection  des  Mémoires  et  Documents  publiés  par  la  Société 
d'Histoire  de  la  Suisse  romande. 

XII.  Annales  de  l  abbaye  du  Lac-de-Joux  depuis  sa  fondation  jusqu'à  sa 
suppression  en  1536.  (Suivies  de  nombreuses  pièces  justificatives.)  Lausanne, 
1842,  in-8  de  509  pag. 

Faisant  aussi  partie  du  Ier  volume  de  la  collection  précédente. 

XIII.  Histoire  de  la  conquête  du  pays  de  Vaud,  d'après  Cibrario. — Impr. 
dans  la  «  Revue  Suisse,  tome  V,  1842. 

XIV.  Essai  sur  Vétat  des  personnes  et  des  terres  au  XIIIe  siècle  dans  le 
canton  d'Uri.  —  Impr.  dans  le  Ier  volume  des  «  Archiv  fiir  Schweizerische 
Geschichte  » . 

XV.  Développement  de  l'indépendance  du  Haut-Valais  et  conquête  du 
Bas-Valais.  Étude  rétrospective.  Zurich,  1844,  in-8  de  76  pag. 

Extrait  du  même  recueil,  tomes  II  et  III. 

XVI.  Notice  sur  un  monument  sépulcral  du  XVe  sièclef  découvert  à  Ro  - 
mainmotier,  par  Fréd.  de  Gingin  s  Lasarraz.  —  tfartukwre  de  Romainmotier, 
publié  en  entier  par  le  même.  —  Pièces  justificatives,  par  Fréd.  de  Charrière. 
Lausanne,  1844,  in-8  de  352  pag.,  avec  un  fac-similé  du  cartulaire. 

Ce  volume,  qui  forme  le  tome  III  de  la  «  Collection  des  Mémoires  et  Do- 
cuments publiés  par  la  Société  d'Histoire  de  la  Suisse  romande  » ,  est  paginé 
385  à  916.  Les  384  précédentes  pages  sont  formées  de  Recherches  sur  le  cou* 
vent  de  Romainmotier  et  ses  possessions;  par  Fréd.  de  Charrière,  ministre 
du  Saint-Evangile. 

XVII.  Recherches  sur  les  trêves  de  Dieu.  —Impr.  dans  la  a  Revue  Suisse», 
tom.  VIII,  1845. 


—  iM  — 

XVIII.  Recueil  de  chartes,  statuts  et  documents  concernant  l'ancien 

évéché  de  Lausanne;  par  MM.  F.  deGingins  Lassaraz  et  François  Forel. 
Lausanne,  1846-47,  in-8  de  802  pag. 

Ce  volume  forme  le  tome  VII  de  la  «  Collection  des  Mémoires  et  Docu- 
cuments  publiés  par  la  Société  d'Histoire  de  la  Suisse  romande. 

XIX.  Episodes  des  guerres  de  Bourgogne,  1474  à  1476.  Lausanne,  1850/ 
in-8. — Impr.  dans  la  «  Revue  des  deux  Bourgognes,  et  tiré  à  part  à  40  exem- . 
pi  aires. 

XX.  Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  des  royaumes  de  Provence  et  de 
la  Bourgogne-Jurane.  Première  partie.  Les  Èossonides.  Lausanne,  Geo.  Bri- 
de], 1851,  pet.  in*4  de  230  pag. 

Tiré  à  cent  exempl.  des  volumes  VII  et  VIII  des  Àrchiv  fdr  schweizeris- 
che  Geschichte  (Zurich,  S.  Hohr). 
Voy.  sur  cet  ouvrage  la  «  Revue  critique  »,  de  M.  Joël  Cherbuliez,  ann. 

1852,  pp.  169-71. 

XXI.  Mémoires,  etc.  Seconde  partie.  Les  Hugonides.  Zurich,  S.  Hohr, 

1853,  petit  in-4  de  174  p. 

Tiré  à  100  exempl.  du  vo4.  IX  du  recueil  indiqué  ci-dessus. 

Voyez  sur  ces  deux  derniers  volumes  un  article  critique  de  M.  |Aug.  Ber- 
nard dans  YAthénœum  français  du  1er  juillet  1854. 

XII.  Trois  Burchard  (les),  archevêques  de  Lyon. —  Impr.  dans  la  «  Revue 
du  Lyonnais  »,  en  1853. 

M.  Âug.  Bernard,  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France,  publia  dans 
la  même  revue  un  examen  critique  de  l'écrit  de  M.  F,  de  Gingins  Lassaraz, 
examen  auquel  celui-ci  répondit.  Il  existe  un  petit  nombre  d'exemplaires, 
tirés  à  part,  des  deux  pièces  publiées  dans  cette  polémique,  toute  scientifi- 
que, sous  ce  titre  :  Lettre  à  Monsieur  Frédéric  de  Gingins,  sur  sa  notice 
intitulée  :  les  trois  Burchard,  archevêques  de  Lyon,  par  M.  Aug.,  Bernard  ; 
suivie  de  la  Réponse  de  M.  Frédéric  de  Gingins.  Lyon,  impr:  d'Aimé  Vingtri- 
nier,  1853,  gr.  in-8  de  23  pag.  Il  est  bon  de  joindre  cette  brochure,  à  l'écrit 
de  M.  de  Gingins. 

344.  Histoire  politique  du  règne  de  l'empereur  Charles-Quint,- avec  un 
résumé  des  événements  précurseurs,  depuis  le  mariage  de  Maximihen  d'Au- 
triche et  de  Marie  de  Bourgogne  ;  par  le  chevalier  Marchai.  2e  livraison , 
Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-8  de  63  pag.  1    « 

Voy.  le  n°  38.. 

345.  Notice  sur  l'entrée  solennelle  du  duc  d'Anjou  dans  la  ville  d'Anvers, 
le  19  février  1582;  par  J.  Diegerick.  (Extrait  des  Annales  de  l'Académie 
d'archéologie  de  Belgique).  Anvers,  de  l'imprimerie  de  Busschmann,  in-8 
de  20  pag. 

346.  Souvenirs  politiques  et  administratifs  ;  par  le  baron  Gustave  de  Ro- 
mand (Gustave  Dubois,  ancien  préfet  de  Saône-et-Loire,  et  fils  d'un  ancien 
directeur  des  douanes  à  Grenoble);  Première  partie.  Bruxelles,  Mayer  et  Fla- 
teau,  in-8  de  395  pag.  3  50 

347.  Suisse  (la)  historique  et  pittoresque,  comprenant  l'histoire,  la. géo- 
graphie et  la  statistique  de  ce  pays.  Avec  un  Précis  des  antiquités,  de  la 
littérature,  des  arts  et  de  l'industrie  des  vingt-deux  cantons  ;  par  M;  E.-H. 
Gaullieur.  Illustrée  de  vues,  paysages,  sujets  d'histoire,  costumes,  portraits 
et  vignettes,  par  A.  Calame,  Diday,  Fontanesi,  Gandon,  Girardet,  Hébert, 
Lacase,  Lugardon,  Volmar,  etc.,  gravés  par  des  artistes  distingués:  Ge- 
nève, Ch.  Gruaz;  Neuchâtel,  Gerster,  1854-55,  pet.  in-4. 

12 


Cet  ouvrage  est  divisé  m  deux  parties,  «lui  août  publiées  m  même  t#nfps  : 
I.  La  Suisse  historique i  II.  La  Suisse  pittoresque. 

Il  formera  deux  vol.  pet.  in-4,  pap.  vélin,  qui  se  composeront  chacun 
d'environ  25  livraisons  de  16  pag.  et  d'une  gravure  hors  du  texte,  au  prix 
de  60  centimes  la  livraison.  Chaque  partie,  ou  votante,  étant  indépendant 
de  feutre,  on  peut  souscrire  séparément  pour  chacun  d'eux. 
.  Il  parait  chaque  mois ,  depuis  mai  4854,  environ  trots  livraisons  de  Tune 
et  de  l'autre  partie. 

(.'ouvrage  entier  parait  aussi  en  langue  allemande ,  dans  le  même  format 
jet  aux  mêmes  conditions  que  l'édition  française. 

Les  premières  livraisons  de  la  Suisse  historique,  par  E.4I.  Gaullieur,  vien- 
nent de  paraître. 

L'auteur 'de  l'ouvrage  précédent  et  de  celui  cité  sous  le  n*  338  est  du  nom- 
bre de  ces  hommes  distingués  que  les  nations  qui  nous  avoisinent  comp- 
tent avec  orgueil  parmi  les  écrivains  français,  mais  qui  sont  restés  inconnus 
aux  auteurs  de  «  la  Littérature  française  contemporaine,  h  Nous  allons  donc 
encore  une  fois  réparer  une  des  mille  omissions  de  nos  bienveillants  confrè- 
res, en  donnant  une  courte  note  sur  l'auteur  de  la  Suisse  historique. 

Ctaulueur  (Eusèbe-Henri),  de  Neuchâtel  en  Suisse,  actuellement  profes- 
seur d'histoire  à  l'Académie  de  Genève,  secrétaire-général  de  l'institut  na- 
tional Genevois.  On  a  de  lui;  soit  comme  auteur,  soit  comme  éditeur,  les 
publications  suivantes  : 

I.  Bàflexions  sur  les  réformes  à  introduire  dans  le  collège  de  Neuchâtel. 
Neuchâtel,  1828,  in-8. 

II.  Maure  Jacques  Neuchâtelais  (Je),  ou  du  Danger  de  se  mettre  au-dessus 
des  lois.  Ibid.,  1831,  ia-8. 

III.  Plaidoyer  prononcé  devant  la  cour  de  justice  de  Neuchâtel  dans  le 
procès  pour  délit  de  presse  à  lui  inteaté.  Ibid.,  1831,  in-8. 

IV.  Précis  d'histoire  générale,  rédigé  spécialement  pour  l'usage  des  col- 
lèges ,  des  écoles,  des  écoles-moyennes  et  des  écoles  supérieures  des  jeunes 
filles.  Tome  Ier.  Histoire  ancienne  et  Histoire  romaine.  Ibid.,  Marc  Ducloux, 

V.  Étremes  nationales,  faisant  suite  au  «  Conservateur  Suisse  ».  JLau- 
.  aanne,  et  Genève,  1S45, 1854-1855,  3  vol.  in-12. 

VI.  Suisse  (la)  en  1847,  ou  Précis  des  événements  politiques  et  militaires 
accomplis  dans  la  Confédération  pendant  le  cours  de  cette  année  et  au  com- 
mencement de  1848.  Genève,  1848,  gr.  in-12  de  336  pag. 

VII.  Correspondance  de  Benjamin  Constant  avec  M1™  de  Charrière.  Ibid., 
1848,  in-8. 

VIII.  Des  Mystères  et  de  VArt  dramatique  en  Suisse  après  la  Réforme ,  ou 
Essais  sur  quelques  drames  en  langue  française ,  des  XVIe  et  XVIIe  siècles. 
Impr.  dans  la  «  Revue  Suisse  ».  t.  XI  (1848),  pp.  133-48,  202-12. 

IX.  Correspondance  du  pape  Félix  F  et  de  son  fils  Louis,  duc  de  Savoie, 
au  sujet  de  la  ligue  de  Milan  et  de  la  dissolution  du  concile  de  Bâle  (1447- 
1449).  Zurich,  1851,  in-S. 

X.  Notice  nécrologique  sur  le  docteur  Antoine  MiéviUe.  Lausanne,  1852, 
in-12. 

XI.  Histoire  et  description  de  la  Bibliothèque  publique  de  Genève.  Neu- 
châtel, 1853,  in-8. 

XII.  Mémoire  sur  quelques  livres  oarolins  ou  de  l'époque  carlovingienne. 
Genève,  1854,  in -4 de  41  pag.,  avec  une  belle  planche  coloriée. 


—  163  — 

XIII.  Gtaruks  \les)  Chroniques  de  Savoie,,  dags  leurs  rapports  avec  l'his- 
toire de  Genève  et  de  la  Suisse  occidentale.  Zurich ,  1854,  in-8. 

Xi?,  puisse  historique.  (Voy.  le  n<>  347.) 

En  outre  M.  B.-H.  Gaullieur  a  rédigé  le  journal  a  l'Helvétie  »  à  Porrentruy 
(canton  de  Berne),  de  1832  à  1836,  et  «  le  Nouvelliste  Vaudois  »  à  Lausanne, 
de  1836  à  1845.  Il  a  participé  à  la  rédaction  de  beaucoup  d'autres  journaux 
e|.  à  plusieurs  revues ,  notamment  à  la  «  Revue  Suisse  »,  à  a  l'Athenaeum 
français  »,  etc.  Félix  Bovet. 

348.  Tableaux  d'histoire  de  la  Suisse  au  XVIII»  siècle  (1715-4803)  ;  par 
Charles  Monnard.  Paris,  Ch.  Meyrueis  et  C,  in-16  de  460  pag.  4    » 

349.  Villes  (les)  protestantes  de  la  Belgique;  par  Charles  Rahl  (Ch. 
Rahknbeck).  De  l'impr.  de  Desoer,  à  Liège.  Tournai,  in-8  de  16  pag.    »  40 

Archéologie.  —  Numismatique. 

350.  Courte  Notice  sur  Notre-Dame  de  Walcourt  ;  par  Ch.  Sainte-Hélène 
(M.  Mes  Petit  de  Rosen).  Namur,  1854,  in-8  de  28  pag.,  avec  une 
planche. 

Extrait  du  tome  III  des  «  Annales  de  la  Société  archéologique  de 
Namur  ». 

•351.  Notice  des  comptes  en  rouleaux  conservés  aux  archives  générales 
du  royaume  ;  par  Gachard.  (Extr.  des  Comptes-rendus  de  la  commission 
royale  d'histoire).  Bruxelles,  M.  Hayez,  in-£  de  16  pag. 

352.  Notice  sur  une  villa  carlovingienne  à  Gothem,  près  de  Looz;  par 
/.-T.  Pety.  Liège,  impr.  de  Carmanne,  in-8  de  9  pag. 
1  339.  Observations  (nouv.)  sur  le  florin  d'or  d'Engelbert  de  la  Mark»  évo- 
que de  Liège;  par  Louis  de  Coster.  Liège,  Carmanne,  1855,  in-8. 

Tirées*  25  exempl. 

354.  Revu*  de  la  numismatique  belge.  2e  série.  Tome  IV.  4«  livraison. 
Bruxelles,  Aug.  Decq,  1854,  in-8,  paginé  377  à  483. 

'  Pp.  377-414.  Lettre  à  M.  Sawelief,  membre  de  la  Société  impériale  d'ar- 
chéologie de  SL-Pétersbourg.  (2*  lettre  sur  les  médailles  orientales  inéditç* 
de  M..  F.  Soret).  —  Restitution  d'un  denier  d'Arras  à  Hugues  Gapet,  par 
M.  Sigant.  —  Notice  de  quelques  monnaies  inédites,  par  M.  De  Coster*  — 
Courte  réponse  à  M.  Petit  de  Rosen  (11  pp.).  —  Jetons  frappés  à  l'oc- 
casion de  la  réception  du  comte  de  Coblentz  dans  Tordre  de  la  Toison-d'Or. 
—Mélanges. 

Histoire  littéraire.  —  Sociétés  savantes. 

355.  Annales  de  la  Société  d'Emulation  pour  l'étude  de  l'Histoire  et  des 
Antiquités  de  la  Flandre.  Deuxième  série.  Tome  IX.  Bruges,  1854,  in-8. 

356.  Bulletin  de  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux- 
arts  de  Belgique.  Tome  XXII.  No  1.  Bruxelles,  Hayez,  1855,  in-8  de  134  pp. 

Ce  recueil,  publié  par  l'Académie  royale  de  Belgique,  paraît  par  livrai- 
sons mensuelles,  composées  d'environ  huit  feuilles  et  enrichies  de  planches. 

Il  forme,  chaque  année,  2,  3  et  même  4  volâmes.  Prix  de  chaque  vo- 
lume :  4    • 

Sommaire  du  no  que  nous  annonçons  : 

Pp.  10-21.  De  l'influence  des  températures  sur  le  développement  de  la 
végétation;  par  M.  Quetelet.  —pp.  21-32.  De  la  linguatula  ferox  (Pen- 
tastoma  denticulatum  aut  serratum)  ;  par  Frid.  Kilchenmeister,  de  Zittau. 
—  pp.  39-57.  Rapport  sur  quelques  anciens  fragments  d'un  manuscrit  des 


—  164  — 

Origines  ou  Ètymologies  d'Isidore  de  Sêv Me;  par  M.  J.-H.  Bormans.— 
pp.  58-75.  Note  sur  le  grand  canon  de  Gand  et  son  nom  populaire;  par 
M.  le  chanpiue  DeSniet.  — pp.  76.  Notice  sur  deux  fragments  de  la  traduc- 
tion thioise  du  Roman  de  la  Rose,  par  Heinrike  Van  Aken,  dé  Bruxelles  ;  par 
M.  Bormans. 

357.  Bulletin  des  sociétés  savantes  et  littéraires  de  Belgique.  Publica- 
tion mensuelle  sous  la  direction  de  Frèd.  Hennebert.  Première  année.  N°  3. 
Mars  1855.  Tournay,  r.  du  Quesnoy,  no  10,  in-8,  paginé  33  à  48. 

Voy.  le  n<>  13. 

358.  Chbistien  von  Troies.  Literaturgeschichtliche  Ûntersuchung  ;  von 
W.-L.  Rolland.  Tubingue,  in-8.  6  35 

359.  Compte-rendu  des  séances  de  la  Commission  royale  d'Histoire,  ou 
Recueil  de  ses  Bulletins.  Deuxième  série.  Tome  VI.  Bruxelles,  Leipzig  et 
Gand,  C.  Muquardt,  1854,  in-8  de  ,450  pag.  5    » 

360.  Geschichte  der  deutschen  Literatur,  mit  Proben  aus  der  Werken  der 
vorz.  Schriftsteller;  von  H.  Kurz.  21e  Lfg.  Leipzig,  in-4,  avec  grav.    1  25 

L'ouvrage  aura  30  livraisons  environ. 
'■"  361.  Lehrbuch  der  allgemeinen  Literaergeschichte,  von  der  altesten  bU 
auf  die  neueste  Zeit;  von  J.-G.-T.  Graesse.  3r.  Bd..3«  Abth.  3*  Lfg.  Leip- 
zig, in-8.  4    » 

362.  Zur  deutscben  Literaturgeschichte.  Drei  Untersucbungen;  von  F. 
Pfeiffer.  Stuttgart,  in-8.  t  2  75 

Biographie. 

363.  Biographies  nationales.  La  noblesse  belge  ;  par  Ch.  Poplimùnt. 
Avec  portraits  et  armes  coloriées.  Bruxelles,  l'Auteur,  1849-55,  in-4. 

Cet  ouvrage,  fruit  de  laborieuses  recherches,  a  obtenu  uri  succès  mérité. 
Il  parait  par  livraisons  d'une  feuille,  avec  un  portrait  et  une  armoirie.  Il  en 
a  été  publié  72  jusqu'à  ce  jour.  Prix  de  chaque  livraison.  1    » 

364.  Charles-le-Bon,  causes  de  sa  mort,  ses  vrais  meurtriers  ;  Thierry 
d'Alsace  des  comtes  de  Metz,  seigneur  de  Bitche  et  comte  de  Flandre  ;  par  le 
comte  F.  Van  der  Straeten-Ponthoz.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  C.  Mu- 
quardt, 1854,  in-8.  3    » 

365.  Delphinalia.  Publié  par  H.  Gariel,  bibliothécaire  de  la  ville  de 
Grenoble.  (No»  1  à  3).  Grenoble,  N.  Maisonville,  impr. -éditeur,  janvier 
1852-avril  1854,  3  broch.  gr.  in-8. 

Sous  ce  titre,  M.  II.  Gariel  a  commencé  la  publication  d'opuscules  peu  ou 
point  connus  sur  le  Dauphiné.  Cette  publication  est  faite  en  bibliophile,  et, 
par  conséquent,  n'a  été  tirée  qu'à  un  petit  nombre  d'exemplaires.  Les  trois 
numéros  que  nous  annonçons  aujourd'hui  ont  chacun  un  sujet  différent. 

lo  Les  Etats  du  Dauphiné.  Grenoble,  janvier  1852,  gr.  in-8  de  40  pag. 
Tiré  à  120  exempl. ,  dont  8  sur  papier  de  couleur  et  20  sur  papier  de 
Hollande. 

2°  La  Vie  de  Jean  Robert,  conseiller  au  Parlement  de  Grenoble  et  chance- 
lier ou  logoghète  de  Naples  ;  par  Guy  Allard.  (D'après  le  manuscrit  inédit 
et  anonyme  de  la  Bibliothèque  de  Grenoble).  Ibid.,  mai  1852,  grand  in-8  de 
40  pag.  Tiré  à  120  exempl.,  dont  8  sur  papier  de  couleur  et  20  sur  papier  de 
Hollande. 

3°  Eloge  de  Jean  de  La  Croix,  chevalier,  seigneur  de  Chevrières,  de  Brie, 
Chantemerle,  les  Cottanes,  Faramans,  Lieu-Dieu,  Ornacieux  et  Pisançon, 
baron  de  Serve  et  de  Clérieu,  comte  de  Saint-Vallier  et  Val,  conseiller  au 


- 1«  — 

Parlement  de  Grenoble,  advocat-général,  puis  président  à  mortier  au  mémo 
Parlement,  maistre  des  requêtes,  intendant  aux  armées  du  roy,  conseiller 
d'État,  intendant  de  justice,  police  et  finances  en  Dauphiné,  garde -des-sceaux 
de  Savoye,  establi  par  le  roy  commissaire  pour  l'exécution  de  la  paix  entre 
la  France  et  la  Savoye,  ambassadeur  extraordinaire  en  Piedmont,  président 
perpétuel  des  Estats  du  Dauphiné;  par  Guy  Allard.  (D'après  le  manuscrit 
inédit  et  anonyme  de  la  Bibliothèque  de  Grenoble),  lbid.,  avril  1854,  gr. 
in-8,  paginé  4-5  à  63,  plus  quatre  pages  pour  les  titres.  Tiré  à  90  exempl., 
dont  8  sur  pap.  de  couleur  et  20  sur  pap.  de  Hollande. 

Il  est  bon  de  joindre  à  ces  trois  opuscules  les  trois  suivants,  publiés  anté- 
rieurement par  M.  H.  Gariel,  et  qui  se  rattachent,  d'une  façon  directe,  à  la 
publication  du  Delpkinalia. 

4o  Notice  bibliographique  des  ouvrages  de  D.  V illard.  Janvier  1844,  in-8. 
Tiré  à  50  ex.,  dont  12  sur  gr.  pap. 

•  50  La  Cour  et  le  Barreau.  Paris,  mars  1845,  in-8. 

6*>  Notice  sur  «  l'Histoire  des  Allobroges  »,  d'Aymar  du  Riwil.  Grenoble, 
1845,  in-8.  Tiré  à  50  exempl.,  dont  12  sur  gr.  papier. 

366.  Literahy  Life  and  Correspondence  of  the  countess  of  Blearington  ;  by 
R.  R.  Madden.  3  vols  8vo  pp.  1,200,  clôt  h.  42  shel. 

Bibliographie,  —  Histoire  de  V Imprimerie. 

367.  A#ZBKHR.fur  Bibliographie  und  Bibliothekwissepschaft  (Deutachlands 
und  des  Auslandes).  Jahrgang  1855.  Heft  1.  Herausgegeben  von  D*  Julius 
P&3ÀoJ<ft,:BibUothekar  Sr  Majest&t  des  Kœnigs  Johann  von  Sachsen,  sowie 
S*  Kœn.  Hoheit  des  Kronpzinzen  Albert,  Herzogs  zu  Sachsen,  etc.  Halle1, 
Druck  0.  Verlag  von  H.  W.  Schmidt,  in-8  de  32  pag. 

•  -  Prix  de  l'abonnement  annuel.  8    » 

H  n'y  a  qu'un  seul  ouvrage  périodique  réellement  bibliographique  en  Eu- 
rope :  c'est  Y  Indicateur  de  M.  Petzhotd.  Malheureusement,  il  est  écrit  en 
allemand,  et  peu  de  bibliophiles  français  peuvent  le  lire. 

Le  principal  article  du  n°  que  nous  annonçons  aujourd'hui  est  un  Aperçu 
dès  plus  importantes  publications  dans  le  domaine  delà  Bibliographie  eu 
1854,  par  M.  Paul  Trœmel,  dont  nous  nous  proposons  de  publier  prochaine- 
ment la  traduction.  En  attendant,  qu'il  nous  soit  permis  de  donner  ici  un 
passage  de  cet  article,  où  les  travaux  de  l'auteur  de  la  «  France  littéraire  » 
sont  autrement  appréciés,  par  le  critique  allemand,  que  par,  nous  ne  dirons 
pas  les  aristarques  français,  mais,  les  éreinteurs  quand  même  qui  ont  été  obli- 
gés de  s'occuper  d'eux. 

«  En  passant  à  la  France,  nous  citerons,  tout  d'abord,  un  nouvel  ouvrage 
de  M.  Quérard.  M.  Quérard,  l'un  des  bibiblio graphes  les  plus  capables  et  les 
plus  consciencieux  de  la  France,  qui,  par  sa  France  littéraire ,  a  doté  la 
littérature  française  d'un  ouvrage  tel  qu'elle  n'en  possède  pas  un  second  dans 
le  même  genre.  Ses  Supercheries  littéraires  dévoilées,  aussi,  son  second  grand 
ouvrage,  témoignent  de  l'étendue  de  ses  connaissances  et  de  la  richesse  des 
matériaux  rassemblés  par  lui.  Un  supplément  à  ces  deux  ouvrages  est  celui 
en  cours  de  publication  et  intitulé  :  Les  Ecrivains  pseudonymes  et  autres 
mystificateurs  de  la  littérature  française.  (Tome  XI  de  la  France  littéraire). 
Nous  doutons  qu'aucune  littérature  autre  que  la  française  soit  si  riche  en 
écrivains  déguisés  de  toutes  sortes,  et  nous  doutons  aussi  qu'aucun  autre  qup 
M.  Quérard  possède  assez  de  connaissances  et  d'habileté  pour  les  démasque?. 
Tous  les  travaux  de  M.  Quérard  dénotent  le  bibliographe  consciencieux,  et, 


-  lWi- 

<juelque  fréquente  que  puisse  être  l'obligation  de  lès  consulter,  on  né  si 
trouvera  abandonné  d'eux  que  dans  des  cas  très  rares. 

»  Les  continuateurs  de  M.  Quérard  dans  la  publication  de  la  Littéraluri 
française  contemporaine,  MM.  Louandre,  Alfred  Maury  et  Félix  BourqueJot^ 
Pun  après  l'autre,  ont  aussi,  en  quelque  sorte,  réussi  dans  leurs  travaux,  e% 
quoique  nous  ne  puissions  placer  ceux-  ci  au  niveau  du  commencement  dot 
l'ouvrage  et  que  nous  trouvions  qu'il  leur  manque  surtout  l'exactitude  d& 
M.  Quérard,  nous  sommes  obligés  de  reconnaître  néanmoins  leur  utilité  et 
leur  valeur.  Malheureusement,  le  changement  fréquent  de  rédaction  nuij 
extraordinairement  au  progrès  de  l'œuvre,  et  lui  enlève,  à  un  haut  degré» 
le  caractère  d'unité  ». 

368.  Bibuqgïuphie  académique,  ou  liste  des  ouvrages  publiés  pair  les 
membres  correspondants  et  associés  résidents,  1853.  Bruxelles»  M.  Baye* 
in-12  de  xxiv  et  254  pag.  fc  25 

36fr.  Bulletin  du  Bibliophile,  revue  mensuelle  publiée  par  J.  Techeaer. 
Deuxième  série.  Janvier  1855.  Paris,  J.  Tefcheuer,  ta- 8  de  48  pag* 

Voy.  le  h*  153. 

Sommaire  de  ce  numéro  :  Corneille,  Montaigne,  La  Bruyère,  par  M.  cb 
Saey,  membre  de  l'Académie-  française ,  (Extrait  du  «  Journal  des  Débats  »). 
A  l'occasion  de  récentes  éditions  de  ces  trois  célèbres  auteurs.  —  La  Confes- 
sion d'un  moine  du  XII6  siècle.  Historiette  trouvée  en  un  gM*  *n-4bï.  f  Opéra 
sanoti  Bermardi),  par  le  vicomte  de  Gaillen,  *-  Correspondance  inéoite  éé 
C.  Nodier.  (Lettre  adressée  à  M.  Villemain  à  l'eceasien  d'un  article  de  Cfr. 
Nodier  intitulé  :  «  Diatribe  du  docteur  Neophobus  contre  le^iahricatau»  de 
mots  »,  inséré  dans  le  •  Bulletin  du  Bibliophile  »,  4»  série.  — •  Notice  toie* 
torique  sur  un  recueil  de  lettres  et  de  pièces  originales,  éortoes  sous  il»  rè- 
gnes de  Henri  IV  et  de  Louis  XIII,  S  vol,  m-fol.  ;  par  Ap.  B.  [Aip.  Bri- 
quet. ]  —  Cortespondanœ  bibliographique.  Lettre  sur  un  Btevbtrium  «d 
usum  laïcorum  novo  ordine  dispositum,  en  4  part,  et  en  4  voL  (Cottftttfépàt 
Pabbé  Bosous  pour  Tusage  du  d*c  de  Penthièvre) ,  p*r  te  ma*q.  de>  Mis- 
Montbrun.  —  Désiré-Raoul  Rochette.  Coarte  notice*  avec  «ft  portrait.  -•*. 
Catalogue  de  l'éditeuT,  pp.  »1  à  48. 

370.  Bulletin  du  bibliophile  beïge,  publié  par  P.  Heussner.  Collabora- 
teurs principaux:  MM.  Borgnet  (Jules),  à  Namur;  Brou (Ch.  de),  Brunét 
(G.),  de  l'Académie  de  Bordeaux,  Capitaine  (0.),  de  Liège;  (fhciïon  (ft;), 
Dinaux  (Arthur),  de  Valenciennes  ;  Gachet,  Helbig  (H.)  à  Liège;  ffêrieouit 
(le  comte  A.  d'),  à  Arras  ;  Heuschling  (Xavier),  Hoffmann  (F.-L.),  de  Ham- 
bourg; Jonghe  (Th.  de),  Kervyn  de  Voîkaersbeke  (Ph.),  à  Gand;  Nève  (E.), 
professeur  a  Louvain;  Pinehart  (AL),  Piot  (Ch.),  Pohin  (M.  L.),  k  Lîége  \ 
'PoUoratzky  (S.),  de  Moscou;  /tourne (A.  de),  capitaine  d'artillerie;  Rueletè 
(Ch.) ,  Schayes  (A.-G.-B.),  membre  de  l'Académie  de  Belgique;  Scheier  (A.ï, 
bibKothécaire  du  roi;  Serrure  (C.-P.),  Vander  Meersch,  archiviste  à  Gand; 
Van  Even,  à  Louvain;  Watzêe  (A.),  Wâuters  (Alph.).  Deuxième  série. 
Tome  L*'  11  et  12e  cahiers.  Bruxelles,  F.  Heussner,  et  Paris,  A.  Aubry. 
1854,  in-8,  paginé  409  à  498,  y  compris  la  table  du  Jvolume,  plus  les  faux- 
titre,  et  titre. 

Dans  nos  diverses  publications,  nous  avons  eu  souvent  Tocdasiôn  de  faîte 
f  éloge  justement  mérité  de  ce  Bulletin,  fondé,  en  1846,  par  feu  le  baron  de 
fceiffenberg,  et  dont  la  collection  forme  atijourdTiuï  dit  volumes  (neuf  pour 
ïa  première  série,  et  le  premier  de  la  deuxième).  Le  bardti  de  Refflfenberg 


—  m  - 

était  un  savant  et  m»  homme  desprit;  aussi  était  il  armé,  avec  le  concours 
de  très  honorables  collaborateurs,  à  créer  un  recueil  que  les  bibliophiles 
de  tous  les  pays  avaient  accueilli  avec  un  grand  empressement.  Malheureu- 
sement, à  la  mort  du  baron,  la  rédaction  principale  passa  de  mains  en  mains» 
et  la  publication  irrégulière  du  Bulletin  a  fait  craindre  à  ses  lecteurs  qu'elle 
ne  fût  suspendue  indéfiniment.  L'avis  suivant,  qu'a  donné  M.  F.  Heussnej 
à  la  fin  du  tome  Ier  de  la  deuxième  série,  doit  les  rassurer  complètement. 

Avis  de  l'éditeur  aux  abonné*.  —  Les  retards  qu'a  éprouvés  l'impression 
des  dernières  livraisons  du  Bulletin  ont,  à  juste  titre,  mécontenté  un  grand 
nombre  de  nos  abonnés,  et  nous  leur  devons,  à  ce  sujet,  quelques  mots 
d'explication.  La  cause  de  la  lenteur  avec  laquelle  s'est  poursuivie  la  publi- 
cation du  premier  volume  de  la  deuxième  série,  réside  tout  simplement, 
dune  part,  dans  la  maladie  qui  est  venue,  à  notre  grand  regret,  interrompre 
les  travaux  du  directeur,  M.  Sterckx;  d'autre  part,  dans  un  changement  de 
position  de  ce  dernier,  par  suite  duquel  les  soins  réclamés  par  le  BuUetm 
devaient  naturellement  souffrir,  et  qui  a  finalement  obligé  l'éditeur  de  faire 
passer  la  rédaction  de  ce  recueil  en  d'autres  mains.  Bien  que  placé  à  la  tète 
d'un  journal  important  de  la  capitale,  nous  nous  flattons  de  l'espoir  que  M. 
Sterckx  ne  discontinuera  pas  à  faire  profiter  le  Bulletin  de  ses  vastes  con- 
naissante» en  matière  de  bibliographie,  et  voudra  bien  figurer  encore  parmi 
ses  collaborateurs  les  plus  distingués. 

Les  ouvertures  que  nous  avons  faites  à  M.  Aug.  Scheler,,  bibliothécaire  du 
roi,  pour  succéder  à  M.  Sterckx  dans  la  direction  du  Bulletin,  ont  abouti  au 
résultat  que  nous  désirions  obtenir.  Il  a  bien  voulu  consentir  à  continuer 
l'œuvre  de  MM.  de  Reiffenberg,  Chênedollé  et  Sterckx,  «  sinon  »  ,  selon  ses 
propres  expressions,  «  avec  le  talent  de  ces  bibliologues  de  profession,  du 
moins  avec  autant  de  zèle  et  de  bonne  volonté  ».  Il  est  vrai  que  M.  Scheler 
n'a  point  fait  sa  spécialité  de  l'histoire  des  livres  ;  il  n'est  pas,  en  effet,  un 
bibliophile  dans  le  sens  restreint  qui  s'attache  généralement  à  ce  mot,  ses 
études  l'ayant  plutôt  porté  dans  d'autres  domaines  de  la  science.  Il  a  même 
désiré  que  nous  déclarassions,  dans  cet  avis,  qu'il  ne  se  présente  pas,  sous 
ce  rapport,  comme  l'égal  de  ses  estimables  prédécesseurs.  Néanmoins,  ayant 
rencontré  le  nom  de  M.  Scheler  plus  d'une  fois  dans  les  recueils  bibliogra- 
phiques, et  même  dans ,  le  nôtre,  nous  avons  pleine  confiance  dans  son 
aptitude  à  remplir  la  mission  que  nous  venons  de  lui  confier  et  pour  la- 
quelle nous  avons  pu  lui  assurer  le  concours  de  quelques  hommes  de  talent. 

Ce  changement  nous  autorise  à  promettre  à  nos  abonnés  que  le  deuxième 
volume  et  les  suivants  se  publieront  désormais  régulièrement  dans  l'inter- 
valle normal  d'une  année,  et  par  livraisons  de  80  à  85  pages,  qui  paraîtront 
à  peu  près  de  deux  en  deux  mois. 

La  première  livraison  du  tome  II  sera  mise  sous  presse  au  plus  tard  vers 
la  fin  du  mois  de  mars.  V éditeur  du  Bulletin,  F.  Heussneb. 

Les  articles  contenus  dans  le  double  numéro  que  nous  annonçons  aujour- 
d'hui sont  :  La  Presse  périodique  française  à  Hambourg  depuis  1686  jusqu'en 
1848;  par  F.-L.  Hoffmann,  de  Hambourg,  article  intéressant,  et  qui  nous 
apprend  beaucoup  de  choses,  à  nous  qui  avons  fait  de  la  littérature  française 
à  l'étranger  une  étude  spéciale.  —  Livres  ayant  appartenu  à  des  monarques 
ou  à  des  personnages  célèbres  ;  par  dom  Catatogus  [Gustave  Brunet ,  de 
Bordeaux.]  —  La  Littérature  idéologue  en  Belgique.  —  Lettre  de  Daniel 
Ebevim  k  Taète  Ménage.  —  Variétés,  (Sur  la  Bibliothèque  royale  de  Bfruxel- 
iea,  etc.,  «ta).  -  Nécrologie  ;  le  baron  <fe  Stassart,  J.*P.  Métine, . UbffttP 


—  1*»  — 

belge,  E.  Boivin,  le  comte  Mailath,  Paul  Colomb  de  Batines.  —  Revue  biblio- 
graphique, et  particulièrement  des  analyses  sommaires  de  TAnzeiger  fUr  Bi- 
bliographie... par  le  doct.  J.  Petzhold  et  du  Zerapeaum...  du  Dr  R.  Nau- 
mann,  deux  recueils  que  nous  citons  dans  ce  chapitre.  —  Bulletin  des  ventes 
publiques.  -r-  Tables  du  volume. 

371.  Catalogue  général  des  ouvrages  de  propriété  française  publiés  anté- 
rieurement au  12  mai  1854,  et  déposés,  en  exécution  de  •  l'art.  2,  §  5  de  la 
convention  littéraire  du  22  août  1852,  avec  tables  alphabétiques  des  ouvrages 
et  des  auteurs.  (Rédigé  par  L.  Gonne,  chef  de  bureau  de  la  librairie).  Bruxel- 
les, impr.  de  A.  Labroue  et  Ce,  in-8  de  ix,  124,  338  et  31  pag. 

Ce  Catalogue,  publié  par  le  département  de  l'Intérieur  de  la  Belgique, 
n'a  pas  été  mis  dans  le  commerce;  il  donne  le  chiffre  4,981  titres. 

M.  L.  Gonne,  des  mains  de  qui  nous  avons  reçu  ce  Catalogue,  n'a  pas  été 
lé  maître  de  sa  rédaction  :  il  a  dû  enregistrer  les  livres  au  fur  et  à  mesure  que 
les  dépôts  s'effectuaient,  dans  le  but  de  garantir  la  propriété  littéraire  dans 
le  laps  de  temps  voulu;  mais,  grâce  à  deux  bonnes  tables,  l'une  alphabétique 
des  titres,  à  la  tête  du  volume,  l'autre  des  noms  d'auteurs,  à  la  fin,  le  rédac- 
teur a  formé  un  volume  d'une  grande  utilité  pour  tous  les  intéressés  dans  la 
question. 

Ajoutons  que  ce  Catalogue  a  été  imprimé  aux  frais  du  Gouvernement 
belge,  et  distribué  gratuitement  aux  libraires  du  pays,  afin  que,  judiciaire- 
ment parlant,  qu'ils  n'en  ignorent.  La  France  n'a  pu  répondre  à  ce  pro- 
cédé de  la  même  façon,  attendu  que,  sauf  deux  ou  trois  auteurs  au  plus, 
elle  n'a  rien  reproduit  des  écrivains  belges. 

372.  Dieu.  Hymne  du  poète  russe  Derjavine.  1743-1816.  Quinze  traduc- 
tions françaises.  1811-55.  (Par  M.  Serge  Poltoratzky).  Francfort  sur-le- 
Mein,  Charles  Jugel,  mars  1855,  in-8. 

Nous  demandons  bien  pardon  au  zélé  bibliophile  auteur  de  cet  écrit, 
mais  son  titre  n'est  pas  bon,  parce  qu'il  fait  supposer  que  ce  sont  quinze 
traductions  françaises  de  la  célèbre  ode  de  Derjavine  qu'il  publie.  Heu- 
reusement que  la  première  page  nous  apprend  plus  clairement  ce  dont 
il  est  question.  Cette  brochure  est  une  Notice  sur  quinze  traductions  fran- 
çaises de  V hymne  du  poète  russe  Derjavine ,  intitulée  Dieu.  Une  note  de 
cette  première  page  dit  que  l'auteur  a  bien  l'intention  de  faire  suivre  son 
travail  de  deux  traductions  françaises,  faites,  en  1849,  par  MM.  Ferry 
de  Pigny  et  Hanglaisa.  Pourtant,  le  but  principal  de  M.  Poltoratzky  n'est 
point  la  reproduction,  ni  de  ces  deux  versions,  encore  moins  de  quinze,  mais 
de  publier  une  Notice  bibliographique  sur  quinze  traductions  françaises  de 
l'ode  de  Derjavine,  et  c'est  ce  qu'il  a  fait. 

Cette  Notice  est  l'un  des  nombreux  fragments  que  publie  le  même  auteur, 
tirés  oV un  manuscrit  très  volumineux  intitulé:  Bibliothèque  russe  française, 
ou  la  Russie  et  la  France  historiques  et  littéraires.  (Voy.  le  tome  XI  de  no- 
tre «  France  littéraire  »,  art.  Poltoratzky). 

Nous  n'avons  sous  les  yeux  que  les  huit  premières  pages  de  cette  Notice. 
Six  sont  remplies  par  les  jugements  de  littérateurs  russes  et  français  sur 
Derjavine  et  son  Ode. 

•  373.  Index  Ubrorum  prohibitorum  juxta  exemplar  romanum.  Supplément 
à  l'Index,  inclus  1854.  Malines,  Dessain,  in-12.  »     50 

374.  Inventaire  analytique  des  Chartres  et  documents  apparteaant  aux 
archives  de  la  ville*  de  Gand.  Publié  sous  les  auspices  delà  régence,  par 


-1*9- 

Prudmt  Van  Duyse.  Livr.  1  et  2.  Gand,  de  l'impr.  de  G.  AnnooUBraeck-, 
man,  1853,  in-4,  ensemble  de  366  pag. 

375.  Journal  fur  Buchdruckerkunst,  Schriftgieserei  u.  die  verwandten  Fa 
cher.  Hrsg.  v.  D«\  Heinr.  Meyer.  22.  Jahrg.  1855.  24  Nra.  (B.)  Mit  Beiiagen 
u.  Abbildgn.  Braunfchweig,  J.  H.  Meyer,  hocb  in-4. 

376.  Mittheilungen  Uber  die  Handschriften-Kataloge  œffentlicher  Biblio- 
theken,  von  welchen  sich  Abschriften  in  der  hamburgiscben  Stadtbiblio- 
tbek  befinden  ;  von  Dr  Friedrich  Lorenz  Hoffmann.  Àbdruck  ans  dem 
«  Serapeum  »,  Jahrgang  1854.  Leipzig,  Druck  von  G.  P.  Melier»  1854,  in-8 
de  38  pag. 

M.  F.-L.  Hoffmann  est  l'homme  de  l'Europe  qui  s'est  le  plus  occupé  de 
manuscrits  chez  toutes  les  nations.  Plusieurs  passages  de  l'écrit  que  nous 
citons  ont  un  intérêt  direct  pour  la  France,  malheureusement,  la  langue 
dans  laquelle  il  est  écrit  ne  nous  permet  pas  de  le  mettre  à  profit. 

•  377.  Notice  sur  deux  manuscrits  flamands,  un  calendrier  et  un  livre 
d'heures  du  XV  siècle;  par  Louis  de  Baeker.  In-8. 

378.  Propriété  (la)  littéraire  et  artistique.  Journal  des  auteurs,  des  artis- 
tes, des  éditeurs,  des  libraires  et  marchands  d'objets  d'art  de  tous  les  pays. 
No  5,  16  mars  1855.  Paris,  P.  Jannet,  in-8  paginé  153  à  192. 

Voy.  les  no  49  et  141. 

*  A  partir  du  numéro  que  nous  annonçons,  la  «  Propriété  littéraire  et  artis-. 
tique  »  paraîtra  le  l<r  et  le  16  de  chaque  mois.  Le  prix  de  l'abonnement  ne 
sera  pas  augmenté. 

379.  Serapeum.  Zeitschrift  f.  Bibliothekwissenschaft,  Handschriftenkunde 
u.  altère  Literatur.  Hrsg.  v.  Dr  Rob.  Naumann.  16.  Jahrg.  1855.  24  Nrn. 
(à  1—2  B.)  Mit  Abbildgn.  Leipzig,  T.  0.  Weigel,  gr.  \nS.  Prix  de  l'abon- 
nement annuel.  10    » 

V.  POLYGRAPHEE. 

380.  Journal  historique  et  littéraire.  Tome  XXI.  1855.  Liège,  Kersten, 
Ce  journal  paraît  le  premier  de  chaque  mois.  Prix  de  l'abonnement  an- 
nuel. 6    » 

381.  Messager  des  sciences  historiques,  des  arts  et  de  la  bibliographie 
en  Belgique.  Année  1854.  4e  livraison.  Gand  (1854),  in-8  pp.  417-528. 

L'un  des  meilleurs  recueils  de  la  Belgique,  aussi  se  soutient-il  depuis 
1839.  Il  a  été  publié  une  Table  pour  les  vingt  (ou  trente)  premiers  volu- 
mes, ce  qui  permet  d'en  retirer  une  grande  utilité. 

La  livraison  que  nous  annonçons  aujourd'hui  renferme  les  articles  sui- 
vants :  Pp.  417-440.  Lettres  inédites  du  marquis  de  Ferriol,  ambassadeur 
de  France  à  Gonstantinople  (1707-1709).  —  Pp.  441-477.  Archives  des  arts, 
des  sciences  et  des  lettres  (suite)  :  §  10.  Relieurs  et  reliures.  §  11.  Graveurs 
sur  bois  et  sur  cuivre.  §  12.  Peintres  sur  verre  et  verrières.  §  13.  Archi- 
tectes. §  14.  Inventaire  de  manuscrits,  objets  d'art  et  meubles  d'églises; 
par  Alex.  Pinchart.  —  Pp.  478-500.  Les  œuvres  de  M.  le  baron  de  Stassart, 
par  François  Jacquemin.  —  Pp.  501-516.  Sculptures  en  bois  de  l'église  de 
Saint-Laurent,  à  Lokeren,  par  Henry  Raepsaet. 

382.  Organe  (1')  de  Liège.  1855.  IVe  année.  Liège,  J.  Meyers,  in-8. 
Paraissant  le  jeudi  et  le  samedi  de  chaque  semaine.  Prix  de  l'abonnement 

annuel.  6    » 

383.  Rfivufî  britannique,  publiée  sous  la  direction  de  M.  Âmédée  PiGhot, 


frfcieo-belge.  Novr.  séries  Année  1855.  Rruxeëes,  ai»  biMN  Al 
«  l'Écho  de  Bruxelles  »  et  chez  Meline,  Cans  et  G*,  gr.  in-8  à  deux  t*h 
Jitones. 

:  Ce  recueil  pavait  chaque  mois,  par  livraisons  de  9  à  10  feuilles  (15*  à 
160  pag.),  grand  in-8  à  2  colon.,  et  forme  deux  forts  volumes  par  année; 
Publiée  avec  l'autorisation  des  éditeurs  et  des  auteurs  français,  l'édition 
belge  doit  renfermer  d'importantes  additions,  principalement  an  point  d» 
¥tte  dé- la  politique  et  de  l'histoire  contenspstaine. 

•  Prix*  de  l'abonnement  asnuel  :  Four  la  Belgique,  25  fr.,  —  pour  l'étran- 
ger, 30  fr. 

384.  Retob  catholique,  recueil  religieux,  philosophique,  scientifique, 

historique  et  littéraire.  V«  série.  Année  1855.  Louvam,  P.-J.  Verbiesi,  in-ë* 

Gotte  Revue  parait  le  15  de  chaque  mois,  par  livraison  d'environ  64  pag. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  6    » 

-  385.  Revub  des  revues.  Annales  catholiques  de  Liège.  Tome  IV.  1855. 
Liège,  J.  Meyers,  in-8. 

Ce  recueil  parait  tous  les  mois»  par  livraisons  de  72  à  80  pages  chacune. 
Prix  de  l'abonnement  annuel.  7  50 

386.  Revue  mensuelle.  Année  1855.  Bruxelles»  Meline,  Cans  et  Cp,  in-8. 

Il  parait  par  mois  un  vol.  de  250  à  300  pag.  Prix  annuel  pour  la  Belgique. 

15    > 

Ce  recueil  fait  suite  à  l'ancienne  «  Revue  de  Paris  • ,  publiée  par  le  mène 
éditeur. 

<  387.  Revue  Suisse.  XVIII*  année.  Janvier  et  février  1855*  Neuchâtel, 
an  hur.  de  la  Revue;  Lausanne,  Delafontaine  et  Ce;  Bbrne,  Dalp,  et  Zurich, 
Sonatines*,  2  no»in*6,  paginés  1  à  168. 

•  La  Revue  Suisse  paraît  le  15  de  chaque  mois,  par  livraison  de  4  à  6 
feuilles.  La  collection  d'une  année  forme  un  beau  volume  de  50  à  60  feuil- 
les, ,soit  de  800  pages,  au  moins. 

Prix  de  l'abonnement,  pour  toute  la  Suisse,  10  fr.  par  an,  et  6  fr.  pour 
six  mofs,  franco.  —  Pour  l'étranger  13  fr.,  et  pour  six  mois,  7  fr. 

La  Revue  Suisse  est  Pun  des  rares  recueils  paraissant  a  l'Étranger  qui 
mériteraient  d'être  plus  répandus  qu'ils  ne  sont  en  France.  Mais  nos  pro- 
ducteurs littéraires  redoutent  trop  la  concurrence  pour  avoir  fait  connaître 
à  notre  public,  un  recueil  rédigé  par  les  sommités  de  la  littérature  franco- 
suisse.  Cette  Revue  a  fait  son  chemin  sans  aucune  présentation  parisienne, 
et  elle  commence  sa  dix-huitième  année. 

Les  deux  premières  livraisons  de  1855,  que  nous  annonçons  aujourd'hui, 
renferment  les  articles  suivants  :  Le  Val  d'Anniviers  (en  Valais);  par 
M.  Ed.  Desor  (le  collaborateur  du  célèbre  naturaliste  Agassiz),  pp.  3-17, 
112-30.  —  Marie  la  tresseuse  (Nouvelle)  ;  par  M.  P.  Sciobéret.  Pp.  18-34, 
91-111.  —  Sur  l'ouvrage  de  A.  Gratry,  prêtre  de  l'oratoire  de  l'immaculée 
conception,  intitulé  :  De  la  Connaissance  de  Dieu  ;  par  Charles  Secrétan, 
pp.  35-47.  —  Poésie  :  A  lui  ;  par  ***,  pp.  131-132.  —  Chronique  de  Paris. 
(Par  M.  Juste  Olivier),  pp.  48-59, 133-150.  Les  pages  137  à  150  sont  rem- 
plies par  une  Étude  sur  Gérard  de  Nerval,  la  meilleure  peut-être,  et  la  plus 
remplie  de  faits  vrais,  dont  cet  infortuné  a  été  l'objet.  —  Chronique  Suisse. 

—  Lettres  écrites  d'Amérique  ;  par  M.  Léo  Lesquereux.  (Nouvelle  série), 
pp.  73-98.  —  BuMetïn  littéraire,  par  le  IK  H.  de  L.  et  /.-/.  Bisety. 

La  Revue  Suisse  annonce  devoir  publier  dans  ses  plus  prochaines-  livrai 
«rtto  -.  un*  Contse  au  Mont-Rose,  de  M.  Fréd»  Ihrti;  —  l'Année  de-  la  ^ni- 


-M- 

&re,  nouvelle  Vaudoise,  de  M.  t.  Favrat;  —  tes  Péchem^dt*  Trépanée 
M.  i^Vérf-.  Berthoud;  —  Neuchâtel  auXVIfa  si&cîe,  mémoire  «tu1  le  mînidfèW 
du  gouverneur  de  Stavay-Moliondin,  par  M.  E.  Gaûtlieur;  —  des  Êttidetf 
sur  le  dessèchement  des  marais  du  séeïand;  —  des  Souvenirs  de  la  SuisséV 
de  M.  Monnard;  —  une  Étude  sur  Vmet  et  sur  Te  përe  Girard,  par  M.  £r- 
hesttfaville;  —  une  Notice  biographique  et  littéraire  sur  Adolphe  Lèferet 
par  M.  Juste  Okvier;  —  des  Études  littéraires  de  M.  E.  Rembtrrt:  —  tfcne 
iW*ue  des  progrès  que  la  Suisse  a  fait  faire  aux.  scieras  naturelles,  dft**  les 
éenuèree  emeémp  de  M";—  la  suit»  dbt  Utttes  ajftéricames  4a  IL  Ut» 
Jtesqftsreax. 


BIBLIOGRAPHIE  HISTORIQUE 


H- 

(Voy.  les  pages  52-53.) 

Avènement  ie  f empereur  Alexandre  il.  Le  passé;  ~*  l'antettir,  — ■  I»  enta 
Nicèlas,  sa  vie  et  sa  mort  ;  par  un  diplomate.  Edition  autoriefe  pràr  là  M* 
gjque  ei  l'étranger.  Bruxelles,  C.  Yanderauwera,  in-8  de  4û,pagr  a  50 

Miitheund  Verfall  des  Osmanenreichs  in  Europa.  Geschicbse  der Tttw 
kaplgjega;  yoa  EL  von  Bœhn*  Berlin,  in-£,  mit  karte.  ,  4 1  » 

.  €***&•  (dé  lq)  delà» guerre  d\Q*ie*L  fttpéd&ei)-** ûrkeée,  ,Uém**» 
adressé  au  gouvernement  de  S.  M.  l'empereur  Napokfem  Hlfcpa^nifc.oQciflf 
général  Bruxelles,  A.  Bluff,  in-12  de  72  pag„  »    75 

'  C'est  le  pamphlet  dont  il  est  question  à  la  page  63  de  notre  journal,  pamr 
phlet  contre  le  gouvernement  français  qui  a  provoqué  des  poursuites  devant 
fo?  tribunaux  belges. 

Pour  donner  le  change  sur  l'origine  de  ce  pamphlet,  en  dit  -que  eette  édi- 
tion; (l'originale  et  unique)  est  autorisée  pour  la  Belgique,  rÂlleeaagw  et 
ràngleterce»  .  „ 

Coup  d'œil  sur  l'administration  de  la  principauté  de  Vélaekie  (de  i&H8- 
1853);  parGanesco.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  C.Muquardi,  brochure 
in-8.  1    t 

Cour  [la]  et  le  gouvernement  de  Prusse  en  face  de  la  coatitipn*  Bruxelles, 
Kiessling,  Schnée  et  O,  in-8  de  67  pag.  1    50 

Réponse  à  l'article  de  M.  Mars,  publié  dans  la  «  Revue  des  Deux-Mon- 
des, »  du  i*r  décembre  1854. 

.  Courte  Biograhie,  par  ordre  alphabétique,  de  tous  les  généraux,  ministres, 
ambassadeurs,  etc.  qui  ont  figuré  jusqu'à  ce  jour  dans  les  affaires  d'Orient  ; 
par  J.  Laprade.  A.-K. 

Impr.  dans  «  l'Illustration  »,  fi"  622-628,  690(24  mars  1855). 

Diafyin  tufkish  and  greek  Waters;  by  Carliste.  4*  édit.  Londott,  in-&. 

Echoes  of  the  War,  and  other  Poems.  By  Henry  Sewell  Stokes,  Author 
ef 4t  Vfeto  of  Lanheroe'\  «  mo.  pp.  400;  clotfc.   i  *  t.  6  d. 


..  Essai  historique  sur  Us  révolutions  et  V indépendance  de  la  Serbie,  depuis 
1804  jusqu'à  1850;  par  le  docteur  Barthélémy-Sylvestre  Cunibert,  ancien 
médecin  en  chef  au  service  du  gouvernement  Serbe,  décoré  de  Tordre  otto- 
man du  Mérite.  Leipzig,  F. -A.  Brockhaus,  2  vol.  in-8  de  314  et  578  pag,, 
avec  le  portr.  du  prince  Michel  Obrénovitsch  et  une  carte  de  la  Serbie, 
lithogr.  et  color.  13    35 

Les  droits  de  traduction  et  de  reproduction  sont  réservés. 

Gestoerte  (dos)  Gleichgewickt  Europas  od.  Russland  im  Beginn  eraer 
oniveml-monarchie,  m.  HinWick  auf  PreussensStelhingu.  Politik  seitdem 
Novbr.  1848  bis  jest,  beleuchtet  v.  e.  Unpartheiischen.  Berlin,  Schneider  u. 
C<\  gr.  in-8  de  28  pag. 

HellaSy  or  the  Home,  History,  Literature  and  Art  of  the  Grecks,  translated 
from  the  german  of  Friedrich  Jacobs,  by  John  Oxenford.  In-12de342pag., 
cart.  4  s.  6  d. 

Illustrirte  Depeschen.  Nr  8  :  Vor  Sebastopoi.  Leipzig,  Weber,  gr.  in-fol. 
de  4  pag.  avec  une  grav.  en  bois  dans  le  texte. 

Karte  (malerische)  d.  Kriegsschauplatzes  in  den  Donau  FUrstenthUmern^ 
derTUrkei,  Klein  Asien,  sUdl.  Russland  u.  der  Krimm.  Lithochrom.  Garlsruhe, 
Veith,  gr.  in-fol.  oblong.  2    » 

Karte  vom  SUdwestl.  Theile  der  Krim.  3.  Au  il.,  verm.  durch  e.  Plan  zar 
Ubersicht  der  Belagerg.  v.  Sebastopoi.  Maasstab  1[170ÛÛ0.  Lith.  u.  illum; 
von  A.  Peterman.  Gotha,  J.  Perthes,  in-fol.  piano.  I    » 

Karte  von  Bessarabien  und  Podolien;  von  F.  Handtke.  Glogau,  2  feuillet 
m-rfol.  piano.  2    » 

KHeg  (der)  gegen  Russland  im  J.  1854.  Nach  den  Berichten  v.  Augenzeu- 
gen  u.  andernzuverisBssigen  Quellen.  4  u.  5.  Lfg.  Leipzig,  Mendeksohn,  gr. 
in-8,  paginé  193  à  320. 

Krim  (die)  und  Odessa.  Rêise-Erinnerungen  ;  von  K.  Koch.  Leipzig, 
in-8.  4    » 

Meine  Reise  im  Orient  ;  von  Alex.  Ziegler.  Leipzig,  Weber,  2  vol.  in-8, 
ensemble  de  xvj  et  756  pag.  14    > 

Memoirs  efthe  Brave;  a  brief  Account  of  the  Battles  of  the  Aima,  Bala- 
klava,  and  Inkermann  ;  with  Biographies  of  the  Killed,  and  a  List  of  the 
Wounded.  By  James  Gibson.  24mo.  siik.  3s.  fid.  ;  sewed.  2s. 

Mensonges  et  réalités  de  la  guerre  d'Orient;  par  Victor  Joly,  rédacteur  du 
«  Sancho  ».  Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  C%  in-32  de  292  pag.        2    » 

Napoléon  III  u.  die  gegenwœrtige  Weltkrisis.  Leipzig,  Remmelmann.  gr. 
in-8  de  71  pag.  2    » 

Napoleonischen  ideen  (die).  Zeitgemaesser  Auszug  aus  dem  gleichnamigen 
Bûche  d.  jetzisen  Kaisers  der  Franzosen.  Als  Beitrag  zur,,  preuss.  Neutralitat". 
Abdr.  ausNr.8.  d.  Volksblattes  f.  Stadt  u.  Land.  Quedlinburg,  Franke,  gr. 
in-12  de  29  pag. 

Narrative  of  my  Mission  to  Constantinople  and  St.  Petersburg  in  the 
Years  1829  and  1830.  By  Baron  Muffling.  Translated  by  David  Jardine, 
Esq.  12mo.  pp.  171,  cloth.  4s.  6d. 

Nemster  BevaUherungsstandin  den  Stœden  Russland  s,  einschliessJich  Po- 


—  f 78  — 

len^  u.  Pinirtand'a  (Ans  Bd.  3.  Hft.  6.  der  Zeitschr.  f.  ÀlYgeml  ^rdkundd 
abgedr).  Von  Dr.  J.  Altmann.  Berlin,  D.  Reimer,  in-8  de  32  pag. 

Opérations  stratégiques  des  Russes  en  Crimée;  par  J.  Lâprade.— Impr,, 
dans  «  l'Illustration  »,  n°  du  24  mars  1855. 

Pictures  6 f  Palestine,  Asia  Minor,  Sicily,  and  Spain;  or,  the  Lands  oftha 
Saracen.  By  Bàyard  Taylor.  Cr.  8vo.  pp.  451.  7s.  6d« 

Plan  der  Umgebung  v.  Ssewasstopol  m.  Angabe  der  Stellungen  a. 
Belagerungs-Arbeiten  der  verbundeten  Armaen.  Lith.  u.  illum.  Glogau, 
Flemming's  Verl.,  imp.-fol. 

Reiseberichte  aus  Aegypten.  Geschrieben  wahrend  einer  auf  Befehl  Sr. 
Maj.  d.  Kœnigs  Friedrich  Wilbelm  IV.  t.  Preussen  in  den  J.  1853  u.  1854 
unternommenen  wissenschaftl.  Reise  nach  dem  Nilthale.  Mit  1  (lith.)  Karte, 
3  (lith.)  Schrifttaf.  u.  3  Beilagen.  Von  Doc.  Heinr.  Brugsch.  Leipzig,  Brock- 
haus,  gr.  in-8  de  xiv  et  352  pag.  10    » 

Reisen  in  Persien  nnd  den  beiden  Indien;  von  F.  Heinzelman.  Leipzig, 
in-8.  6   » 

Réponse  de  deux  Grecs  aux  attaques  des  journaux  anglais.  Bruxelles,  La- 
broue  et  O,  in-8  de  16  pag.  »    56 

Réponse  d'un  soldat  à  un  diplomate,  sur  la  question  d'Orient.  Bruxelles, 
imprimerie  de  F.  Parent,  in-12  de  220  pag.  t   35 

Russia  and  her  Czars.  Illustraded  by  engravings  of  tbe  Kremlin  ândttie 
church  of  Saint  Basil,  Moscow,  from  original  Views;  by  E.-Ji  Brabaaon. 
Londan,  in-8,  pp.  360,  cloth.  6  shetk 

.  Rumsche  Krêeg  (der)-  von  Beginn  der  Verwickelungen  4852  Vis  zum  Séhu3s 
dfl»  J.  1854.  Netot  e.  chronol.  Tabelie  der  uebrigea  Etâçnisfle  d.  kfetato 
Jahres;  von  G vmn.. -Collaborât or  H.  Krause.  Hannover,  Habn,  in-8  do 
113  pag. 

Russland,  historisch  und  strategisch  beleuchtet  von  einem  deutschen  Offi- 
zier.  Leipzig,  in-8.  .  2    75 

Sebastopol  :  a  Poem.  By  Mrs.  Y.  Smythie.  12mo.  pp.  98,  sd.  1g. 

Servia  the  Youngest  Member  ofthe  European  Family;  or,  a  Résidence  in 
Belgrade,  etc.  in  1843  and  1844.  By  Andrew  A.  Paton,  Esq.  8vo.  cloth,  re- 
dnced  to.  2s.  6d. 

Voy.  la  page;  52  pour  un  autre  ouvrage  du  même  auteur. 

Shadows  ôf  the  East,  or  Siight  Sketches  of  Scenery,  Persons,  and  Gus- 
toms,  fromObservations  during  a  Tour  in  1853-4,  in  Bgypt,  Palestine»  Syria, 
Tuikey,  and  Greece.  By  Catherine  Tobin.  Imp.  8vo.  pp.  282,  with  3  maps, 
and  17  plates,  boards.  25s. 

Travels  on  the  shores  ofthe  Baltic;  by  S.S.  Hill.  London,  in-8.  12    50 

Umgebungen  (die)  v.  Sebastopel  seine  Vertheidigungswerke  u.  die  An- 
griffslinien  der  Verbundeten.  Holzfchn.  Leipzig,  Weber,  gr.  fol. 

Valachie  (la)  depuis  1830  jusqu'à  ce  jour.  Son  avenir;  par  Ganesço. 
Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  G.  Muquardt,  gr.  in-8.  3    50 

Vier.  Monaie  der  Belagerung  v.  Sebastopol.  Von  —  ***  Mit  Ansicht  u. 
Plan  v.  Sebastopol,  den  Portr.  v.  Mentschikoff,   Raglan  u.  Canrobert,  den 


-m- 

l&rttn.$M  KKVH4-  l  .&fc*mm  Meer*.  (p  Uplœçlm),-  WflÛfr  W*^i 
M  de  vSj  et  lSSfpâg,  \5  ;* 

m  Fjqtffter  (#e)  deq  Kpufauus  und  ihre,  Freiheitskaempfe  gcfteo  die  Rm$ei>  ;  flpn 
F.Codenâtedt.  2te  Àufl.  Berlin,  2  vq].  in-16.  14    r 

»,  i  "  :  '  •      • 

DIVERSITÉS 


0et&zr  bibliothèques  de  province. 

IJ.  ferait  tort  à  désirer  qu'il  fût  mis  au  jour  pour  la  France  un  ou- 
vrage pareil  à  celui  qui  se  publie  chaque  année  pour  r  Allemagne  et 
gui  fît  connaître,  en  détail,  la  situation  de  toutes  les  bibliothèque^ 
(autres  que  les  collections  particulières)  existant  dans  les  86.  dépar- 
tements. Nous  avons  réuni  quelques  notes  pour  un  travail  en  ce  genift 
mais  ellep  sont  trop  peu  complètes  pour  former  un  corps  d'ouvrage; 
XK>u&  nous  bornerons  à  signaler,  dans  une  des  grandes  villes  de  l'em- 
pire,  l'existence  de  deux  bibliothèques  peu  connues, 

La  première  est  celle  de  la  chambre  de  commerce  de  Bordeaux- 
Cette  collection  ne  date  que  de  1848  ;  elle  a  été  formée  avec  promp* 
titude  et  intelligence,  et  elte  présente,  dans  la  spécialité  des  voyages, 
<te  l'économie  politique  et  des  objets  relatifs  au  commerce,  une  réu- 
tfon  remarquable.  Un  catalogue,  publié  en  1852,  a  été  mis  au  jour 
sous  la  forme  d'un  volume  in-8o  de  731  pages,  et  il  renferme  5,91â 
numéros  ;  de  nouveaux  ouvrages  sont  venus,  depuis,  augmenter  cette 
collection.  La  bibliothèque  dispose,  chaque  année,  d'une  somme  de 
2,000  fr.  pour  achats  de  livres  et  frais  de  reliure;  elle  reçoit,  en  ou- 
tre, de  la  part  du  gouvernement,  un  certain  nombre  dtouvrages;  le 
orôistre  de  la  marine  lui  a  fait  don  de  la  collection  des  cartes  publiées 
par  le  ministère  et  de  plusieurs  voyages  autour  du  monde,  entre  au- 
tres, ceux  des  capitaine*  Freycinet,  Bougainville,  Vaillant,  Du  Petit- 
Tbouars,  Dumontrd'Urville  et  La  Place.  ' 

L'autre  bibliothèque  dont  nous  voulons  parler,  est  d'un  tout  autre 
genre;  c'est  celle  du  grand-séminaire  de  Bordeaux.  Sa  spécialité  se 
devine  d'elle-même;  la  théologie  y  domine;  on  y  trouve  des  collec- 
tions importantes  et  peu  communes  (en  Acta  sanctorum  des  Bollan- 
distes,  bien  complets),  et  ces  belles  éditions,  si  recherchées  aujour- 
d'hui, des  Pères  de  l'Église,  données  par  les  bénédictins;  quelques-unes 
sont  en  grand  papier.  Nous  avons  remarqué,  dans  les  portions  étran- 
gères à  la  théologie,  quelques  volumes  rares  et  qu'on  chercherait  eu 


-  m  - 

vîip  &  IfrhfototWqued*  ta  rilte  de  Bordaa»,  fc|  .«*  te  Wff  X<#9P 
lies  poésies  taûnes  de  te*  Fr.  Quiatiliaous  Stoa*  .publié  à  P*ri6,  çb$z 
Jean  Petit,  vers  1514  (un  exemplaire  a  été  .adjugé  1^2  fr.  <^. '#.,4? 
Soleiane),  et  le  Nmmfas  opus  de  G.  de  $lara,  1516.  jQa  pws,# fàt 
remarquer  aussi  un  volume  avec  la  signature  de  Michel  Montaigne  : 
Onuphrii  Panvinii  Ramanorum  principum,  libri  /F.  Basile»,  Hen- 
ricus  Petrus,  1558,  in-folio. 

Notons,  en  passant,  que  la  IribltetitèMpie  publique  ai  fionifilUK!  est 
fe  dépôt  le  plus  riche  en  volâmes  signés  par  l'immortel  awteitr  <Ms 
Essais  :  ils  y  sont  au  nombre  4e  douze;  la  Bibliothèque  ûnpéviata,  è 
Paris,  n'en  possédait  aucun,  ce  me  semble,  arant  l'acquisition  ioifle 
récente  qu'elle  a  faite,  du  Catéchisme  da  Bern.  Qohino,  156%,  revê- 
tu des  signatures  de  Montaigne  et  de  Charron,  et  acquis  pour  la 
nomme  de  200  fr.,  à  la  vente  Renouant.  M.  Payen,  rhotnrae  du 
monde  qui  s'occupe  de  Montaigne  avec  le  plus  de  zèle  fit  eo  pta  peat- 
te  te  connaissance  de  cause,  est  parvenu  à  réunir,  à  ce  qu'on  nous 
assure,  à  force  de  recherches  et  à  grand  frais,  jusqu'à  neof  on  dix 
TOtames,  sur  le  frontispice  desquels  l'admirable  rtbralipte  du  XVi# 
siècle  a  tracé  son  nom.  C'est  un  rare  exempte  <de  persévérance  e4* 
bonheur  dans  des  investigations  ferventes.  G.  IL 


Variétés. 

Il  existe  dans  le  département  de  la  Gironde  (comme  dans  beaucoup 
d'autres)  une  Commission  des  monuments  historiques;  elle  publie 
chaque  année  un  résumé  de  ses  travaux  ;  ces  résumés,  ornés  de  figu- 
res gravées,  forment  déjà  plusieurs  volumes  dignes  de  l'attention  des 
archéologues.  Le  secrétaire  de  la  commission,  M.  L.  Lamothe,  a  en- 
trepris, depuis  trois  ans,  la  publication ,  dans  ses  comptes-rendus, 
d'une  Bio- Bibliographie  girondine;  il  y  énumère  tous  les  ouvrages 
relatifs  au  département,  qui  y  ont  été  imprimés  ou  qui  ont  été  com- 
posés par  des  girondins.  Ce  travail  est  loin  d'être  terminé,  car  le  rap- 
port de  cette  année  n'arrivera  qu'à  la  fin  de  la  lettre  D,  mais,  tel  qu'il 
est,  il  rendra  des  services  à  l'histoire  littéraire,  et  il  serait  à  désirer 
que,  dans  chaque  département,  l'exemple  donné  par  M.  Lamothe 
trouvât  des  imitateurs.  G.  B. 


M.  Lapeyre,  bibliothécaire  de  la  ville  de  Périgueux,  vient  de  pu- 
blier un  opuscule  de  7  pages  qui  ne  manque  pas  d'intérêt;  c'est  le 
WesUment  (inédit)  d'Etienne  de  la  Boôtie,  xélèbre  par  l'amitié,  xpii 


-17»- 

te  lia  à  Montafgne,  encore  plus  que  par  ses  écrits,  quoique  son  traite 
De  la  Servitude  volontaire  soit  une  œuvre  fort  remarquable.  Des  notes 
accompagnent  ce  document;  on  le  reproduira  sans  doute  dans  les 
bonnes  éditions  des  Essais  que  verra  surgir  l'avenir.  G.  B. 


La  princesse  palatine,  duchesse  d'Orléans  et  mère  du  Régent,  a 
laissé,  on  le  sait,  une  correspondance  qui  présente  la  cour  et  le  rè- 
gne de  Louis  XIV  sous  un  aspect  peu  flatté.  Des  fragments  de  côs 
lettres  avaient  paru  en  Allemagne  et,  mis  en  français,  ils  ont  été  pu- 
bliés à  Paris  à  diverses  reprises,  notamment  en  1823  et  1832.  D'au- 
tres lettres,  découvertes  plus  récemment,  ont  été  imprimées  à  Stutt- 
gart; en  1853,  M.  G.  Brunet  en  donna  une  traduction  qui  fut  promp- 
tement  .épuisée.  Elle  vient  d'être  réimprimée  pour  faire  partie  de  la 
bibliothèque  Charpentier;  on  y  a  joint  une  version  nouvelle  des  frag- 
ments déjà  connus,  mais  rangés,  pour  la  première  fois,  dans  l'ordre 
alphabétique.  Des  notes  nombreuses  et  une  table  des  matières  ajou- 
tent à  l'intérêt  que  pouvaient  offrir  les  deux  volumes  de  cette  corres- 
pondance. 

Le  rédacteur  en  chef,  gérant. 

J.    M.   QUÉRARD. 


■œo 


ttrto.  Imprimerie  spéciale  et  en  commun  pour  les  journaux  de  Dubcibson  et  C*,  rue  Coq-Héron,  ft. 


LE  QUÉRARD. 


ARCHIVES 


D'HISTOIRE   LITTÉRAIRE,    DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


§ar  1  usage  que  le  parti  ultramontain  prétend  faire  en 
France  des  décret»  de  la  Congrégation  de  l'Index. 

Lettre  au  Rédacteur  du  Journal  des  Débats. 

Monsieur, 
Nous  avons  parmi  nous  des  écrivains  qui  prétendent  tirer  un  mer- 
veilleux parti  des  censures  de  la  congrégation  de  l'Index.  Jusqu'ici  ces 
censures  n'avaient  eu,  dans  notre  pays,  qu'une  force  morale,  une 
autorité  purement  directive.  Et  pouvait-il  en  être  autrement,  puisque 
cette  congrégation  met  dans  son  Index  non-seulement  les  mauvais 
livres,  mais  de  très  bons  ouvrages,  pour  une  ou  deux  propositions  plus 
ou  moins  inexactes  qui  peuvent  s'y  trouver?  Je  citerai,  par  exemple, 
le  Catéchisme  de  Fleury.  C'est  donc,  à  notre  avis,  très  .sagement 
qu'on  n'avait  pas  donné  à  ces  décrets  de  la  congrégation  de  l'Index 
une  valeur  absolue.  Les  fidèles  qui  venaient  à  connaître  ces  décrets 
étaient  mis  en  garde  ;  c'était  ensuite  aux  évêques  à  voir,  suivant  les 
circonstances,  s'ils  devaient  interdire  tel  ou  tel  ouvrage  signalé  comme 
dangereux  ou  entaché  d'erreur  ;  mais  cette  conduite  prudente  et  mo- 
dérée de  l'Église  de  France  ne  fait  pas  les  affaires  d'un  certain  parti  ; 
il  veut  qu'on  prenne  les  décrets  de  la  congrégation  dans  toute  leur 
rigueur.  Ainsi  il  suffira  qu'un  livre,  tel  par  exemple  que  les  Médita- 
tions de  Descartes,  la  Recherche  de  la  Vérité  de  Malebranche,  les 
Dialogues  de  Galilée  sur  les  systèmes  du  monde,  ou  quelque  ouvrage 
de  ce  genre,  aient  été  notés"  par  l'Index,  pour  qu'il  soit  absolument 
défendu,  et  ce,  sous  de  très  grièves  peines,  de  les  imprimer,  de  les 
vendre,  de  les  lire  ou  de  les  avoir  sur  les  rayons  de  sa  bibliothèque. 
Certes  ce  serait  là  une  censure  plus  sévère  que  celle  qui  existait  au- 
trefois. Maintenant,  voici  comment  cette  autorité  absolue  attribuée 
aux  décrets  de  l'Index  servirait  merveilleusement  les  intérêts  du  parti. 
Depuis  quelque  temps,  comme  on  a  pu  très  facilement  le  remarquer, 
les  coups  de  la  congrégation  ne  portent  que  d'un  côté.  Si  par  hasard 
il  vous  tombe  dans  l'esprit,  de  la  meilleure  foi  du  monde,  je  le  sup- 
pose, que  depuis  trois  ou  quatre  siècles  environ  l'Eglise  a  donné  à  ses 
enfants  une  éducation  païenne,  qu'elle  les  a  saturés  de  doctrines 
païennes,  enfin  qu'elle  les  a  coulés  dans  le  moule  du  Paganisme,  vous 
pourrez  imprimer  ces  prodigieux  paradoxes,  les  défendre,  les  propa- 

13 


—  178  — 

ger;  votre  livre  sera  prôné  par  le  parti  et  recommandé  co»me  em- 
preint du  plus  pur  Catholicisme.  La  congrégation  de  l'Index  ne  dira 
rien,  ou  du  moins  son  décret  est  encore  à  venir.  S'il  vous  plaît,  dans 
un  livre  que  vous  pourriez  intituler  F  Eglise  et  VEtat  (i)%  de  prêcher 
le  droit  d'insurrection,  doctrine  si  peu  conforme  aux  principes  de 
l'enseignement  catholique  ;  si  vous  jugez  à  propos  de  soutenir  dans  ce 
même  livre  que  le  Pape  a  le  pouvoir  de  détrôner  les  rois,  de  délier 
les  sujets  du  serment  de  fidélité  et  de  les  autoriser  à  se  soulever  contre 
leurs  souverains;  si  même,  allant  plus  loin,  vous  prétendez  que  oes 
doctrines  sont  les  seules  catholiques,  et  que  les  principes  contraires 
sont  empruntés  aux  légistes  du  Paganisme  ou  bien  du  Gallicanisme, 
ce  qui  ne  diffère  pas  beaucoup,  vous  pouvez  imprimer  vos  volumes 
sans  de  trop  grandes  inquiétudes ,  tirer  une  et  même  deux  éditions  de 
votre  ouvrage,  qui  sera  vanté  comme  un  chef-d' oeuvre.  Aucun  con- 
cile ne  se  rassemblera  à  l'improviste  pour  vous  condamner,  et  les 
rigueurs  de  la  congrégation  de  l'Index  ne  vous  atteindront  pas. 

Mais  s'il  vous  arrive  de  publier  un  Mémoire  en  faveur  des  coutumes 
de  l'Eglise  de  France,  tendant  à  prouver  que  le  pouvoir  du  Pape  n'est 
pas  illimité  et  doit  s'exercer  suivant  certaines  règles,  votre  travail 
sera  déféré  aux  examinateurs  de  la  congrégation  de  l'Index,  et  la  sen- 
tence ne  se  fera  pas  trop  attendre.  En  vain  vous  auçez  mis  dans  votre 
discussion  tout  le  savoir  et  toute  la  modération  possible,  votre  ouvrage 
n'en  sera  pas  moins  dénoncé  comme  un  pamphlet  par  le  journal  du 
parti.  Il  est  évident  qu'avec  ce  système  les  maximes  de  l'ultramonta- 
nisme  le  plus  outré  ne  tarderont  pas  à  prévaloir  parmi  nous.  Leurs 
défenseurs  ont  un  bon  moyen  pour  étouffer,  ainsi  qu'ils  disent,  la 
voix  de  leurs  adversaires.  Comme  il  est  difficile  qu'en  traitant  ces 
matières  délicates,  il  n'échappe  pas  quelque  proposition  qui  prête  le 
flanc  à  la  critique  ou  qui  contrarie  les  opinions  de  la  congrégation  de 
l'Index,  votre  livre  sera  dénoncé,  et,  une  fois  condamné,  on  s'empres- 
sera d'avertir  le  public  que  défense  est  faite  à  tous  de  le  vendre,  de  le 
lire  ou  de  le  garder.  En  attendant,  le  Ver  rongeur  et  le  livre  Y  Eglise 
et  Y  Etat  trouvent  des  marchands  pour  les  vendre  et  des  gens  d'esprit 
pour  les  lire. 

Autre  considération.  Il  est  une  école  parmi  nous,  héritière  aussi  de 
l'ancien  parti  lamennaisien,  qui  fait  une  guerre  impitoyable  à  la  raison 
et  voudrait  supprimer  toute  philosophie.  C'est  ce  qu'on  appelle  l'école 
traditionaliste.  Or,  les  partisans  de  cette  nouvelle  doctrine  préten- 
dent très  fort  s'appuyer  des  décrets  de  la  congrégation  de  l'Index.  Car 
on  sait  assez  que  le  grand  promoteur  de  l'autorité  de  la  raison,  en 
matière  philosophique,  est  Descartes.  Or,  les  ouvrages  de  Descartes, 
et  ceux  de  son  disciple  Malebranche,  sont  inscrits  au  catalogue  de  l'In- 
dex. Ces  ennemis  de  la  philosophie  ne  manquent  pas  de  nous  opposer 
ces  décrets  ;  c'est  un  de  leurs  principaux  arguments,  et  ils  ne  se  las- 
sent pas  de  le  répéter.  Quelle  qu'en  soit  la  valeur,  il  est  clair  que  si 
les  prescriptions  de  la  congrégation  de  l'Index  sont  en  pleine  vigueur 
parmi  nous,  comme  on  le  prétend,  il  faudra  commencer  par  proscrire 


1)  C'est  le  titre  d'un  ouvrage  publié  par  an  de»  rédacteuis  du  journal 
V  Univers. 


-179- 

les  ouvrages  de  ces  illustres  philosophes:  il  ne  restera  qu'à  les 
joindre  à  ceux  de  Galilée,  et  comme  ils  sont  assez  volumineux,  on 
pourra  en  faire  un  auto-dor-fé,  comme  on  Ta  fait,  dit-on,  dernière- 
ment pour  un  ouvrage  plus  moderne. 

Mais,  je  le  demande,  qui  s'est  jamais  imaginé  qu'il  fût  défendu  d'a- 
voir au  rang  de  ses  meilleurs  livres  les  immortels  ouvrages  de  Dçs- 
cartes  ou  de  MaJebranche,  ou  encore  le  Catéchisme  historique  de 
Fleury  ?  Quoi  1  parce  qu'un  excellent  livre  contiendra  quelque  propo- 
sition inexacte,  parce  qu'il  aura  été  dénoncé  à  la  congrégation  de 
l'Index  et  noté  par  elle,  cet  excellent  livre,  et  je  crois  qu'on  peut 
donner  ce  nom  aux  Méditations  de  Descartes  et  même  à  sa  Méthode, 
cet  excellent  livre  sera  proscrit,  prohibé  comme  un  libelle  ou  comme 
un  ouvrage  licencieux!  Quoi!  parce  qu'on  aura  dit  dans  un  ouvrage 
qu'un  Pape  avait  un  caractère  hautain ,  que  les  Etats  -  Généraux 
de  1313  furent  assemblés  pour  examiner  les  prétentions  de  Boni- 
face  VIII  sur  le  gouvernement  temporel  de  la  France,  parce  qu'on  n'y 
approuvera  pas  la  révocation  de  l'édit  de  Nantes,  et  qu'on  sera  môme 
allé  jusqu'à  dire  que  cette  révocation  priva  la  France  d'un  grand 
nombre  de  familles  industrieuses  ;  enfin,  parce  qu'on  se  sera  avisé 
d'écrire  et  d'imprimer  cette  phrase  :  «  Ce  système  qu'acheva  de  ter- 
rasser le  concile  œcuménique  d'Ephèse,  etc.,  »  au  heu  de  dire  :  «  Ce 
système  que  le  concile  œcuménique  d'Ephèse  acheva  de  terrasser  », 
ce  qui  a  paru  sans  doute  une  tournure  beaucoup  plus  française  ou  au 
moins  beaucoup  plus  orthodoxe  ;  quoi  !  pour  de  semblables  assertions 
ou  des  incorrections  de  ce  genre,  toutes  les  éditions  de  cet  ouvrage 
devront  être  mises  au  pilon,  retirées  de  la  circulation,  absolument  in- 
terdites à  tous  les  particuliers,  jetées  aux  gémonies  !  Et  qui  sait  si 
bientôt  on  ne  requerra  pas  les  tribunaux  de  tenir  la  main  à  l'exécution 
de  cet  arrêt  ?  En  vérité,  ces  choses  sont  à  peine  croyables.  On  parle 
d'une  réaction  dont  les  suites  peuvent  être  plus  ou  moins  terribles. 
Qu'on  veuille  bien  y  réfléchir  :  des  excès  semblables  à  ceux  que  nous 
signalons  ici  ne  sont-ils  pas  de  nature  à  provoquer  cette  réaction  et  à 
la  rendre  de  plus  en  plus  fâcheuse  pour  la  religion  ? 

Je  vous  prie,  monsieur  le  Rédacteur,  de  vouloir  bien,  malgré  l'es- 
pèce de  petite  terreur  ultramontaine  sous  l'influence  de  laquelle  nous 
vivons  depuis  quelque  temps,  donner  à  cette  lettre  la  publicité  de  votre 
journal.  Puisque  des  écrivains,  que  nous  n'avons  pas  besoin  de  nommer, 
affectent  de  rappeler  sans  cesse  une  affaire  sur  laquelle  la  prudence  et 
les  raisons  de  convenance  devraient  les  obliger  à  se  taire,  il  est  bon 
qu'ils  sachent  que  nous  avons  aussi  quelque  chose  à  dire  ;  et  nous  n'a- 
vons pas  tout  dit. 

Agréez,  etc. 

L'abbé  Dilacoctum. 

Paris,  le  12  avril  1855.  (Journal  des  Débats,  21  avril  1855.) 


—  180  - 

G.-ir.  cuiiixacmin, 

LIBRAIRE-ÉDITEUR,      A     PARIS. 

L'Indépendance  belge,  ayant  à  rendre  compte,  dans  son  numéro  du 
20  avril  dernier,  de  quelques  récents  ouvrages  de  M.  Guillaumin,  a 
jugé  à  propos  de  faire  suivre  sa  recension  d'un  rappel  des  publications 
les  plus  importantes  dues  à  cet  intelligent  et  actif  éditeur.  C'est,  selon 
nous,  la  seule  manière  de  faire  la  biographie  d'un  libraire.  Nous  repro- 
duisons ici  l'article  de  Y  Indépendance  belge,  persuadé  qu'on  ne  le  lira 
pas  sans  intérêt. 

Guillaumin  (Gilbert-Urbain),  né  le  14  août  1801,  à  Couleuvre  (Allier), 
en  arrivant  à  Paris,  fut  placé  dans  une  maison  de  commerce  qui  n'a 
aucun  rapport  avec  celui  qu'il  exerce  aujourd'hui  (la  quincaillerie). 
Cette  partie  n'était  pas  du  goût  du  jeune  homme.  Le  chef  de  la  maison 
avait  un  gendre  qui  venait  souvent  chez  son  beau-père  ;  il  y  vit  le  jeune 
Guillaumin,  qui  lui  plut,  et  il  ne  tarda  pas  à  s'établir  entre  ces  deux 
hommes  un  lien  d'amitié  que  la  mort  de  l'un  d'eux  seule  a  rompu.  Ce 
gendre  était  Brissot-Thivars,  alors  libraire,  plus  tard  directeur  de  la 
salubrité  publique  de  Paris,  et  mort  préfet  de  l'un  de  nos  départements. 
Brissot-Thivars  insuffla  à  M.  Guillaumin  le  goût  de  la  librairie  ;  mais 
celui-ci,  tout  en  se  rendant  aux  raisons  que  lui  donna  son  ami,  ne  vou- 
lut pas  se  soumettre  à  apprendre  ce  commerce  dans  une  maison  :  trop 
d'indépendance  de  caractère  s'y  opposait.  M.  Guillaumin  se  fit  courtier, 
et,  intelligence  et  activité  aidant,  il  fut  à  même,  dès  1825,  de  poser  la 
première  pierre  de  cette  belle  maison  qu'on  lui  connaît. 

Nous  laisserons  parler  maintenant  Y  Indépendance  belge  : 

«  Voici  tantôt  vingt  ans  que  M.  Guillaumin  a  mis  au  service  de  l'éco- 
nomie politique  et  des  sciences  sociales  un  dévouement  et  une  activité 
qui  ne  sont  égalés  que  par  son  intelligence.  Il  a  concentré  dans  sa  li- 
brairie les  ouvrages  les  plus  célèbres  et  les  plus  propres  à  propager  les 
études  économiques,  si  négligées  en  France  et  cependant  si  utiles.  Ce 
"n'est  pas  un  petit  mérite  d'avoir  conçu  un  plan  aussi  vaste  avec  peu  de 
moyens,  d'avoir  persévéré  pendant  vingt  ans  dans  son  exécution,  mal- 
gré les  difficultés  et  les  obstacles  de  tout  genre,  et  d'être  parvenu  à  le 
réaliser  avec  succès  :  à  ce  titre,  les  travaux  de  M.  Guillaumin  méritent 
une  attention  particulière. 

»  Comme  éditeur,  il  débuta  d'abord  par  une  publication  importante, 
le  Dictionnaire  du  commerce  et  des  marchandises ,  livre  utile ,  un  peu 
vieilli,  mais  non  oublié.  Ensuite  il  entreprit  de  publier  de  nouveau  et  de 
réunir  dans  une  seule  collection  les  écrits  des  hommes  qui  avaient  pres- 
senti ou  fondé  l'économie  politique.  Les  deux  premiers  volumes  de  la 
Collection  des  principaux  économistes  révélaient  au  public  des  travaux 
oubliés  et  traités  légèrement  par  les  contemporains,  mais  d'un  immense 
intérêt  pour  l'étude  des  faits  et  des  idées.  Les  œuvres  de  Vauban ,  per- 
sifflées  par  Voltaire,  qui  ne  les  avait  pas  lues,  ont  jeté  unejive  lumière 
sur  les  dernières  années  du  règne  de  Louis  XIV  et  sur  la  situation  de  la 
France  à  la  fin  du  XVIIe  siècle.  Boisguillebert  venait  confirmer  le  té- 
moignage de  Vauban  :  les  brochures  oubliées  de  Law  rappelaient  les 
idées  théoriques  sur  lesquelles  était  fondé  le  fameux  système;  puis  ve- 


-  1S1  - 

liaient  les  discussions  relatives  à  la  direction  d'ensemble  des  intérêts 
matériels  de  la  France  pendant  la  première  moitié  du  XVIIIe  siècle.  A 
la  suite  de  ces  travaux  précurseurs,  insérés  dans  le  premier  volume  de 
la  collection ,  on  trouve  en  un  seul  volume  les  écrits  de  Quesnay  et  de 
la  plupart  des  physiocrates.  Les  œuvres  complètes  de  Turgot  ne  rem- 
plissent pas  moins  de  deux  volumes  de  la  collection  que  continuent  la 
Richesse  des  Nations,  d'Adam  Smith ,  les  œuvres  de  J.-B.  Say,  de  Mal- 
thus,  de  Ricardo.  Deux  derniers  volumes  sont  remplis  par  les  opuscules 
de  divers  hommes  dont  les  noms  sont  moins  grands  en  économie  po- 
litique, mais  figurent  à  divers  titres  parmi  les  plus  éminents  du  dernier 
siècle,  tels  que  Condillac,  Franklin,  Necker,  Lavoisier,  Hume,  Mon- 
tyon.  Les  quinze  volumes  qui  composent  cette  belle  collection  ont  été 
accueillis  avec  les  sympathies  les  plus  vives  par  les  économistes  et  les 
publicistes  de  tous  les  pays;  ils  ont  pris  place  dans  la  bibliothèque  de 
tous  ceux  qui  ont  voulu  s'occuper  sérieusement  d'études  sociales.  Que 
je  n'oublie  pas  d'ajouter  que  toutes  ces  éditions  sont  précieuses  par  les 
commentaires  et  les  notes  dont  elles  sont  enrichies. 

»  Mais  il  ne  suffisait  pas  d'avoir  élevé  ce  monument  aux  fondateurs  de 
la  science  et  à  la  science  elle-même  :  il  fallait  créer  un  centre  de  réu- 
nion et  de  discussion  pour  les  penseurs  et  écrivains  vivants,  et  c'est 
dans  ce  but  que  M.  Guillaumin  créa,  en  1841,  le  Journal  des  Econo- 
mistes. Ce  recueil  a  été,  depuis  cette  époque,  l'organe  et  la  tribune  en 
quelque  sorte  des  économistes  les  plus  distingués  non-seulement  en 
France ,  mais  dans  toute  l'Europe.  Ce  journal ,  remarquable  par  l'ab- 
sence de  tout  esprit  de  secte  ou  d'école,  a  été  en  même  temps  ferme 
dans  ses  principes  et  fidèle  aux  doctrines  des  maîtres,  sans  exclure  les 
recherches  et  les  innovations.  On  a  remué  bien  des  faits  et  bien  des 
idées  dans  les  quarante-un  volumes  qui  composent  la  collection  de  ce 
journal,  qui,  pour  ne  citer  que  les  morts,  a  eu  pour  rédacteurs^Blanqui, 
Rossi,  Bastiat,  L.  Faucher  et  Coquelin.  C'est  de  là  que  sont  parties  les 
premières  attaques  contre  le  socialisme  et  non  contre  les  socialistes, 
contre  les  doctrines,  et  non  contre  les  hommes,  et  combien  de  fois  ses 
prévisions,  dédaignées  par  l'esprit  de  parti,  ont  été  justifiées  par  les 
événements! 

»  Il  fallait  encore  avoir  un  recueil  destiné  plus  spécialement  aux  faits 
et  dans  lequel  vinssent  prendre  place  tous  ceux  que  publient  annuelle- 
ment les  gouvernements  des  divers  Etats ,  les  grandes  administra- 
tions, etc.  C'était  un  manuel  indispensable  à  ceux  qui  étudient  les  so- 
ciétés modernes  dans  leur  vie  et  dans  leurs  développements  de  chaque 
année.  V  Annuaire  d'économie  politique  et  de  statistique  est  venu  sa- 
tisfaire ce  besoin,  et  dépuis  douze  ans  la  publicité  et  le  succès  de  ce  pe- 
.  tit  volume,  où  sont  condensés  tant  de  faits  qu'il  fallait  chercher  autre- 
.  fois  dans  une  multitude  de  volumes  publiés  en  divers  temps,  en  divers 
lieux  et  en  diverses  langues,  ont  été  croissant. 

»  Ainsi  les  études  économiques  trouvaient  une  base  dans  la  Collec- 
tion des  principaux  économistes,  un  organe  dans  le  Journal  des  Eco- 
nomistes, un  arsenal  dans  Y  Annuaire.  Ces  préliminaires  une  fois  ac- 
complis, M.  Guillaumin  voulut  faire  une  encyclopédie  de  la  science,  et 
réunir  sous  la  forme  de  dictionnaire  l'ensemble  de  doctrines ,  d'idées  et 
de  faits  qui  ,1a  constituent  :  il  voulut  de  plus  y  joindre  tous  les  rensei- 
gnements bibliographiques  propres  à  faciliter  les  recherches  économi- 


ques  en  même  temps  qu'à  rappeler  les  noms  de  ceux  qui  y  ont  travaillé. 
Le  Dictionnaire  de  l  économie  politique,  confié  à  la  direction  habile  et 
éclairée  de  M.  Ch.  Coquelin,  avec  la  collaboration  des  économistes  les 
plus  éminents  de  France  et  des  contrées  où  Ton  parle  la  langue  fran- 
çaise, a  mérité  les  suffrages  des  hommes  éclairés  de  tous  les  pays.  C'est 
un  vaste  répertoire  de  doctrines  et  d'idées,  qui  n'ad'équivalent  dans  au- 
cune langue,  et  la  partie  bibliographique ,  à  laquelle  l'éditeur  a  plus 
spécialement  apporté  ses  soins  et  ses  infatigables  recherches,  en  fait 
un  ouvrage  réellement  complet  et  hors  ligne,  auquel  Y  Indépendance  a 
déjà  rendu  justice  dans  un  article  spécial  et  que  le  public  a  bien 
apprécié. 

«Enfin,  après  avoir  fourni  cette  longue  et  laborieuse  carrière, 
M.  Guillaumin  a  voulu  réunir  dans  une  collection  nouvelle  les  œuvres 
des  auteurs  vivants  ou  contemporains  les  plus  distingués.  La  Collection 
des  économistes  et  publicistes  contemporains  continue  celle  des  Prin- 
cipaux économistes,  et  se  compose  des  ouvrages  qui,  de  notre  temps, 
ont  jeté  le  plus  d'éclat  et  exercé  le  plus  d'influence.  On  y  remarque  déjà 
les  ouvrages  de  l'illustre  Rossi,  dont  M.  Guillaumin  vient  d'acquérir  la 
propriété  (le  4#  volume  de  son  cours  au  Collège  de  France,  jusqu'alors 
médit,  vient  de  paraître).  Les  œuvres  de  Bastiat,  ce  penseur  profond, 
qui  a  su  exprimer  avec  tant  de  charme  et  de  bonhomie  les  vérités  les 
plus  abstraites;  celles  de  Blanqui,  de  Fix,  de  Mac'  Culloch,  de  Banfield, 
le  grand  ouvrage  de  M.  d'Audiffret  sur  le  système  financier  de  la 
France,  le  bel  ouvrage  de  M.  Dunoyer  sur  la  liberté  du  travail,  et  enfin 
les  principes  du  grand  économiste  anglais  J.  Stuart-Mill,  dont  le  nom 
et  les  écrits  ont  acquis  en  Angleterre  et  dans  toute  l'Europe  une  si 
grande  et  si  légitime  autorité.  Je  crois  que  les  travaux  de  M.  Léon 
Faucher  feront  aussi  partie  de  cette  collection. 

»  Est-ce  tout  encore?  Je  n'oserais  le  dire.  Un  éditeur  de  la  vieille  ro- 
che qui  s'attache  à  une  science,  qui  l'aime,  qui  s'est  fait  une  spécialité, 
est  capable  de  nous  ménager  encore  quelque  surprise.  Du  reste,  on 
«distingue  sur  son  catalogue  une  longue  liste  d'ouvrages  remarquables 
de  MM.  Horace  Say,  Michel  Chevalier,  Moreau  de  Jonnès  et  autres  écri- 
vains distingués  à  plusieurs  titres  ;  les  livres  de  MM.  Ch.  Renouard  et 
Massé  sur  le  droit  commercial  ;  de  M.  L.  de  Lavergne,  sur  l'économie 
rurale,  et  je  ne  sais  combien  de  livres  techniques  pour  le  commerce. 

»  Ce  n'est  que  justice  de  rappeler  les  services  rendus  par  M.  Guillau- 
min ;  c'est  à  lui  que  nous  sommes  en  grande  partie  redevables  de  la 
propagation  de  cette  science  dans  notre  pays.  Les  résultats  acquis  jus- 
qu'à ce  jour  ne  sont  peut-être  pas  à  la  hauteur  des  efforts  faits  pour  les 
obtenir.  Toutefois  les  études  positives  et  sérieuses  sont  en  progrès,  et 
chaque  jour  les  événements  viennent  augmenter  leur  crédit  et  ajouter 
à  leur  autorité.  Nous  n'écoutons  pas  volontiers  les  conseils,  et  nous 
préférons  trop  souvent  l'école  si  chère  de  l'expérience  ;  mais,  après 
tout,  lorsque  les  faits  nous  pressent,  nous  prennent  à  la  gorge  en  quel- 
que sorte,  il  faut  bien  prêter  l'oreille  à  leur  enseignement,  et  cet  ensei- 
gnement, hélas!  ne  nous  manquera  pas». 


—  IS3  — 

LA  BIBLIOGRAPHIE  DEVANT  LES  TRIBUNAUX. 

Jamais  personne  n'avait  été  traduit  devant  les  tribunaux  pour  fait 
de  bibliographie:  il  était  réservé  à  l'auteur  de  la  «  France  littéraire  » 
de  devoir  subir  un  semblable  affront.  Le  plus  beau  titre  de  A.  A.  Bar- 
iier,  bibliothécaire  de  Napoléon  Ier,  est  son  Dictionnaire  des  ouvra- 
ges anonymes  et  pseudonymes,  qui  a  eu  deux  éditions.  Eh  bien,  son 
continuateur  a  trouvé  trois  hommes  qui,  blessés  dans  leur  vanité,  n'ont 
pas  eu  honte  de  traduire  l'intrépide  bibliographe  devant  les  tribunaux. 
Les  noms  de  ces  trois  bibliograpkophages  sont  à  conserver.  Ge  sont 
MM.  F.  Daguin ,  libraire  ;  Alex.  Weili ,  journaliste ,  et  A.  D.  Huot- 
Saint-Albin ,  dit  de  Saint-Albin ,  journaliste.  'Nous  allons  faire  con- 
naître, d'après  la  «  Gazette  des  Tribunaux  »  et  le  «  Droit  » ,  la  cause  de 
la  dernière  poursuite. 

TRIBUNAL  CIVIL  DE  LA  SEtNE  (4e  Oh.). 

Présidence  de  M.  Prudhomme. 
Audience  du  4  mai. 

M.  Quérard  est  auteur  et  éditeur  d'un  ouvrage  qui  se  publie  par  li- 
vraisons* appelé  :  «  Les  Supercheries  littéraires  dévoilées.  Galerie  des 
auteurs  apocryphes,  supposés,  déguisés,  plagiaires,  et  des  éditeurs 
infidèles  de  la  littérature  française  pendant  les  quatre  derniers  siècles, 
ensemble  tes  industriels  littéraires  et  les  lettrés  qui  se  sont  anoblis  à 
notre  époque  » .  «  C'est  sous  ce  titre  piquant,  que  l'auteur  initie,  à  cer- 
tains petits  mystères  intimes  de  la  vie  littéraire,  l'innocente  et  pour- 
tant malicieuse  fraction  du  public  qui  s'intéresse  à  ces  choses-là  »  (i). 
Le  cadre  était  large,  on  le  voit  ;  aussi,  l'ouvrage  compte-t-il  plusieurs 
volumes,  et,  sans  doute,  toutes  les  supercheries  littéraires  sont  loin 
d'être  dévoilées.  «  L'œuvre  n'est  pas  sans  péril,  et  il  faut,  en  pareille 
matière,  éviter  les  erreurs,  ou  accueillir  bien  vite  les  réclamations  lé- 
gitimes, si  Ton  veut  éviter  les  procès  »  (2).  Dans  te  tome  quatrième,  qui 
a  été  publié  en  1852,  M.  Quérard  mentionne  M.  de  Saint-Albin  dans  les 
termes  suivants  :  «  Saint-Albin  (Alexandre  de),  pseudonyme  d'Emile 
Pouyet  »  ;  puis  il  énumère  les  différents  ouvrages  écrits  par  M-  de  Saint- 
Albin,  et  termine  en  disant  qu'il  y  a  tout  heu  de  croire  que  M.  de 
Saint-Albin  et  M.  Emile  Pouyet  ne  font  qu'un. 

M.  Quérard  s'était  trompé ,  M.  de  Saint-Albin  existe  réellement;  il 
a  toujours  publié  sous  son  nom  tous  les  ouvrages  produits  par  lui,  et 
i!  n'y  a  aucun  rapport  entre  lui  et  M.  Pouyet.  Dans  le  fait  rapporté  à 
son  égard  et  le  signalant  comme  ayant  l'habitude  d'écrire  sous  un  nom 
supposé,  M.  de  Saint-Albin  a  vu  une  imputation  grave  et  qui  lui  causait 

Sréjudice,  surtout  lorsque  ce  fait  se  trouvait  rapporté  dans  un  livre 
ont  le  titre  seul  indique  une  critique  sévère  contre  certains  hommes 
de  lettres.  Il  a  protesté  «contre  ces  inexactitudes  et  demande  à  M.  Qué- 
rard vue  «rectification.  On  n'a  pu  s'-enteadre  sur  la  manière  dont  cette 


(i)  Le  Droit,  6  mai. 
(2)  Idem. 


î 


-186- 

norabilité  de  son  client,  auteur  d'ouvrages  littéraires  importants,  et  qui,  en 
publiant  son  nouvel  ouvrage,  a  évité  avec  le  soin  le  plus  scrupuleux  tout  ce 
qui  pouvait  ressembler  à  des  personnalités.  A  une  époque  ou  la  manie  de 
s'affubler  de  titres  et  de  noms  d'emprunt  est  si  répandue,  M.  Quérard  a  cru 
qu'il' était  bon  de  rendre  à  chaque  auteur  son  véritable  nom,  qu'il  était  utile 
d'indiquer  les  fraudes  littéraires  si  communes  aujourd'hui.  Ce  travail,  il  Ta 
accompli  avec  persévérance,  et,  malgré  ses  difficultés,  sans  soulever  aucune 
réclamation  ;  c  était  rendre  aux  lettres  un  service,  c'était  faire  d'avance  ce 
qu'a  exigé  la  nouvelle  loi  sur  la  presse,  qui  exige  la  véritable  signature  des 
articles  de  journaux.  La  bonne  foi  de  M.  Quérard  dans  l'affaire  actuelle  ne 
saurait  être  douteuse  ;  le  fait  qui  indigne  si  fort  M.  de  Saint-Albin  était  pu- 
blié depuis  1845,  il  n'avait  soulevé  aucune  plainte;  M.  Quérard  devait  donc 
le  considérer  comme  vrai.  Il  ne  connaissait  pas  M.  de  Saint-Albin.  Si  quel- 
qu'un, d'ailleurs,  avait  le  droit.de  se  plaindre,  ce  serait  M.  Emile  Pouyet, 
u'il  a  accusé  à  tort  d'écrire  sous  son  pseudonyme,  c'est-à-dire  sous  le  nom 
l'une  personne  qui  n'existe  pas.  Quand  M.  de  Saint-Albin  est  venu  faire 
ses  réclamations,  M.  Quérard,  sans  tenir  compte  de  la  forme  un  peu  vive 
dans  laquelle  elle  était  faite,  a  proposé  une  rectification  qui  aurait  dû  satis- 
faire M.  de  Saint-Albin.  Celui-ci  a  cru  y  voir  des  insinuations  malveillantes 
qui  n'existent  que  dans  sa  pensée;  pour  faire  une  rectification,  M.  Quérard 
voulait  au  moins  la  faire  exacte  ;  il  a  fidèlement  analysé  l'acte  naissance  qui 
lui  a  été  présenté,  ce  n'est  pas  sa  faute  s'il  y  a  remarqué  une  légère  diffé- 
rence entre  le  nom  de  S  ai  ni- Albin  que  prend  le  demandeur,  et  celui  de  Huot 
de  Saint- Albin  que  porte  l'acte  de  naissance.  Dans  tous  les  cas,  pourquoi,  à 
raison  d'un  fait  aont  la  responsabilité  ne  saurait  retomber  sur  ïi.  Quérard, 
mais  doit  incomber  tout  entière  aux  auteurs  de  l'ouvrage  où  M.  Quérard  1'» 
puisé,  le  mettre  seul  en  cause  î 

Le  préjudice  dont  se  plaint  M.  de  Saint- Albin,  en  supposant  qu'il  y  ait 
préjudice,  ne  résulterail-il  pas  de  sa  négligence  à  n'avoir  pas  réclamé  depuis 
1845?  Comment  veut-on,  d'ailleurs,  que  M.  Quérard  atteste,  comme  le  veut 
la  notice  rectificative  présentée,  que  jamais  M.  de  Saint-Albin  n*a  écrit  sous 
un  pseudonyme?  Tout  ce  qu'il  pouvait  attester,  c'est  qu'il  a  commis  une 
erreur  en  croyant  que  le  nom  de  Saint-Albin  cachait  celui  de  M.  Emile 
Pouyet,  tandis  qu'il  était,  au  contraire,  celui  d'un  écrivain  portant  le  nom 
de  Huot  de  Saint-Albin.  La  réparation  offerte  par  M.  Quérard  dans  le  carton 
qu'il  offre  de  faire  tirer  est  plus  que  suffisante,  et  on  ne  saurait  lui  en  ac- 
corder une  autre. 

Le  tribunal  a  statué  en  ces  termes  : 

«  Attendu  que  la  rectification  que  Qnérard  a  proposée  à  Huot  de  Saint- 
Albin  ne  saurait  être  admise  par  rai  ni  par  1*  Tribunal,  à  raison  des  ênon- 
ciations  qu'elle  renferme  sur  le  nom  et  (a  naissance  du  demandeur,  énoncwi- 
tions  qui  sont  contraires  à  celtes  portées  en  son  acte  dfe  naissance*, 

»  Qu'au  contraire,  la  rédaction  proposée  par  Huot  de  Saint- Albin  est  dans 
la  juste  mesure  de  son  droit  et  rétablit  les  faits  dans  leur  exactitude  : 

*  Ordonne  que,  dans  la  quinzaine  de  la  signification  du  présent  jugement, 
Quérard  sera  tenu,  à  peine  de  20  fr.  par  chaque  jour  de  retard,  de  faire 
imprimer  un  carton  contenant  rectification  des  énonciations  erronées  ren- 
fermées en  son  livre  intitulé  :  Les  Supercheries  littéraires  dévoilées,  ladite  rec- 
tification ainsi  conçue  :  (Ici  le  Tribunal  reproduit  le  projet  présenté  par  M.  de 
Saint-Albin,  en  faisant  précéder  ce  nom  du  mot  Huot),  pour  ledit  carton  être 
tiré  et  publié  en  autant  d'exemplaires  que  l'ouvrage  lui-même,  et  être  adressé 
à  tous  les  souscripteurs  ; 

»  Ordonne,  en  outre,  l'insertion  du  dispositif  du  présent  jugement,  aux 
frais  de  Quérard,  dans  trois  journaux  choisis  par  Huot  de  Saint-Albin,  et 
condamne  Quérard  aux  dépens.  » 

(Gazette  des  Tribunaux,  du  6  mai.) 


—  187  — 

Nous  avons  interjeté  appel  de  ce  jugement,  qu'une  fausse  impression 
nous  a  rendu  défavorable:  la  lumière  se  fera,  et  la  justice  sera 

éclairée. 


bibliotbéqvb  »»  ratent  oébéom.  —  eew-vaBL  mimoÊmmmr 

•um  im  %ombi  au  Grand-Pérou. 

Un  journal  de  bibliographie,  s'adressant  aux  amateurs  de  livres  en 
tous  genres,  ne  devrait  exclure  aucun  genre  que  ce  soit.  Oui,  il  le  de- 
vrait, s'il  était  interdit  è  son  rédacteur  d'avoir  des  préférences,  des 
goûts,  des  opinions  k  lui.  Or,  jamais  nos  goûts  n'ont  été  portés  vers 
l'étude  de  ces  ouvrages,  dont  un  de  nos  collaborateurs,  sous  la  quali- 
fication d'un  àmï  des  LiviiEs,  a  fait  la  critique  dans  de  précédents 
numéros  du  Quérard.  Nous  ne  nous  sommes  jamais  bien  rendu  compte 
de  la  passion  qui  domine  chez  ce  qu'il  appelle  les  bibliophiles  pur 
sang,  pour  telles  ou  telles  plaquettes  sans  aucune  valeur  littéraire,  et 
le  plus  souvent  très  obscènes  (parce  que  les  écrivains  nos  aïeux  étaient 
bien  moins  pudibonds  que  ceux  de  notre  siècle) ,  qui  sont  poussées  dans 

les  ventes  à  des  prix  extravagants,  attendu  qu'elles  sont rarissimes  ! 

D'autres  s'imposent  des  sacrifices  pour  faire  réimprimer  de  semblables 
toôleries,  tandis  qu'aucun  d'eux  ne  songe  à  éditer  tel  autre  livre  qui  a, 
au  moins ,  une  valeur  historique  ou  littéraire ,  ou  à  venir  en  aide  à  un 
travailleur  ou  un  éditeur  qui  voudrait  faire  une  publication  importante, 
même  utile,  pour  la  France,  mais  qui,  financièrement  ne  le  peut  pas. 
C'est  ainsi  qu'on  entend  l'amour  des  livres  !  et  il  n'y  a  rien  à  rétorquer. 

Nous  tromperions  les  lecteurs  de  notre  journal  si  nous  leur  donnions 
l'espoir  qu'ils  pourront  parfois  se  régaler  de  notices  sur  des  livres  du 
genre  de  celui  qui  suit.  Le  Quérard  est  essentiellement  un  journal  de 
bibliographie  pratique,  et  nous  aspirons  à  ce  qu'il  soit  lu  par  toutes  les 
classes  de  la  société  sans  qu'aucune  d'elles  ait  à  rougir. 

Ceci  dit,  parlons  de  la  Bibliothèque  des  frères  Gébéodé,deux  hommes 
honorables,  d'esprit  et  de  goût,  mais  qui,  par  leur  publication,  ont 
commis  une  débauche  d'esprit. 

Dans  son  numéro  de  février  dernier,  le  Quérard  a  fait  connaître  quel 
était  le  nom  des  Frères  Gébéodé,  qui  publient  à  Londres  une  Bibliothè- 
que bibKophifo- facétieuse.  Ce  recueil  n'étant  tiré  qu'à  soixante  exem- 
plaires, qui  restent  presque  tous  en  Angleterre,  ne  peut,  sur  le  conti- 
nent, être  connu  que  d'un  nombre  excessivement  restreint  d'ama- 
teurs-, il  n'est  donc  pas  inutile  d'entrer  dans  quelques  détails,  au  sujet 
de  cet  ouvrage,  destiné  à  figurer  de  plus  en  plus  parmi  les  raretés  bi* 
biographiques. 

La  première  publication,  mise  au  jour  e»  185%  forme  un  volume  de 
f  16  pages,  et  comprend  la  réimpression,  accompagnée  de  quelques 
notes,  d'une  production  facétieuse  et  satirique  devenue  aujourd'hui  in- 
trouvable :  le  Premier  acte  du  synode  nocturne  des  Lemanes,  Unelma- 
nes9  Propetidés,  à  la  ruine  des  biens,  vie  et  honneur  de  Calianthe, 
1608,  sans  liai  d'impression.  Le  Manuel  du  Libraire  signale  comme 
fort  rare  et  à  peine  connu  cet  «  ouvrage  d'un  genre  très  singulier,  où 
l'auteur  a  prodigué  une  érudition  immense,  dont  il  aurait  pu  faire  un 


—  J88- 

meilleur  emploi  ».  Les  éditeurs  l'attribuent  à  un  certain  Reboul,  ou- 
blié dans  les  biographies  universelles,  et  qui  eut  la  tête  tranchée  à 
Rome,  en  punition  de  sop  penchant  effréné  pour  la  satire. 

La  seconde  publication  des  frères  Gébéodé  se  compose  de  129  pages  ; 
elle  donne  des  extraits  de  quatorze  ouvrages  facétieux,  difficiles  à  se 
procurer,  et  dont  voici  les  titres  :  Contenu  de  l'Assemblée  des  dames 
de  la  confrérie  du  grand  Habitavit,  1615  ;  —  la  Doctrine  de  Caresme- 
Prenant,  1612;  —  Lettere  facete  e  chiribizzose  in  lingua  venitiana  da 
V.  Belando,  1588;  —  Ballets  représentés  à  la  Cour  des  rois  de  France  ; 

—  Formulaire  fort  récréatif  de  tous  contrats  passés  par  devant  Bredin 
le  Cocu  ;  —  les  Débats  et  facétieuses  rencontres  de  Gringalet  et  Guillot 
Gorgeu  ;  —  le  Nouveau  Panurge,  avec  sa  navigation  en  l'isle  imaginaire  ; 

—  Mitistoire  barragouyne  de  Fanfreluche  et  Gaudichon  (par  Guillaume 
des  Autels)  ;  —  Lettere  facete  e  piacevoli  raccolte  per  D.  Atanagi  ;  — 
Thrésor  des  récréations  ;  —  Grandes  et  récréatives  prognostications 
pour  ceste  présente  année  08145000470,  par  maistre  Astrophile  le 
Roupieux  ;  —  les  Matinées  du  seigneur  de  Cholières,  1586  ;  —  le  Déses- 
poir de  Zani  Corneto  sur  la  fuite  de  Pantalone ,  1619  ;  —  le  Zombi  du 
grand  Pérou,  ou  la  Comtesse  de  Cocagne,  1697. 

Disons  quelques  mots  de  ce  dernier  ouvrage.  On  sait  qu'après  être 
resté  durant  près  d'un  siècle  et  demi  complètement  oublié,  il  devint 
tout  d'un  coup  très  recherché  des  bibliophiles,  grâce  à  la  mention  qu'en 
fit  Charles  Nodier  dans  ses  Mélanges  extraits  d'une  petite  bibliothèque, 
pag.  366.  L'ingénieux  académicien,  un  peu  trop  en  quête  de  l'extraor- 
dinaire et  de  l'imprévu,  avança  que  ce  roman  était  l'oeuvre  du  mysté- 
rieux Corneille  Blessebois,  dont  les  productions  fort  peu  décentes,  im- 
primées en  Hollande,  ont  un  prix  tout  spécial  aux  yeux  des  biblio- 
philes (1).  Grâce  à  cette  assertion  contestable,  le  Zombi  s'éleva  au 
prix  énorme  de  150  fr.,  à  la  vente  Nodier,  en  1830,  et,  quoiqu'il  ait 
depuis  perdu  de  sa  valeur,  il  s'est  encore  adjugé,  à  plusieurs  reprises, 
aux  environs  de  60  fr.  L'exemplaire  qui  parut  à  la  vente  Pixérécourt,  en 
1838  (où  il  fut  payé  100  fr.),  était  accompagné  d'ime  note  de  Nodier, 
qui  disait  avoir  acquis  la  conviction  que  le  Zombi  avait  été  imprimé 
aux  Antilles  en  1697,  et  qu'il  était  l'œuvre  de  Corneille  Blessebois*ou 
de  l'aventurier  qui  avait  pris  ce  nom  et  qui  se  faisait  appeler  M.  de  Cor- 
neille. Tout  cela  pouvait  bien  n'être  qu'un  jeu  d'esprit  de  la  part  de 
l'historien  du  Roi  de  Bohême  et  de  ses  sept  châteaux. 

Quoi  qu'il  en  soit,  nous  allons  donner  une  analyse  de  l'histoire  ra- 
contée dans  ce  pamphet  qu'on  paye  si  cher;  elle  est  peu  compliquée. 
La  comtesse  de  Cocagne,  créole,  dont  la  beauté  n'est  point  ornée  de 
chasteté,  de  pudeur  ni  de  modestie,  vient  trouver  M.  de  C...,  qu'elle 
croit  expert  en  l'art  de  magie,  et  le  prie  de  faire  revenir  à  elle  le 
marquis  du  Grand-Pérou,  habitation  fort  connue  dans  une  des  pos- 
sessions françaises  des  Antilles,  où  se  passe  la  scène.  M.  de  C...  con- 
sent, fait  croire  à  la  comtesse  qu'elle  est  devenue  invisible,  et,  sous 


(1)  Aux  adjudications  mentionnées  dans  le  Manuel,  on  peut  ajouter  celle. 
ci,  418  fr.,  vente  Miller,  en  1846  (voir  la  note  768  de  ce  catalogue),  et 
229  fr.,  vente  Montaran,  en  1849. 


-  189- 

Fapparence  de  Zombi  (en  patois  créole,  un  esprit,  un  fantôme,  un 
sorcier)  elle  vient  jeter  le  trouble  dans  la  maison  du  marquis. 

La  comtesse,  pour  récompenser  M.  de  C...,  l'invite  à  souper. 

Ici  le  poète  fait  en  vers ,  fort  peu  décents,  la  description  du  tête  à 
tête  de  ces  deux  personnages. 

Le  marquis  se  fâche  de  tout  ce  fracas  chez  lui,  soupçonne  M.  de  C. . . 
d'être  d'accord  avec  la  comtesse  et  veut  le  faire  assassiner  ;  mais  un 
ami  de  M.  de  C...  l'en  empêche.  Puis  succèdent  quelques  scènes  ero- 
tiques, mais  mal  écrites.  Enfin,  l'île  s'émeut  des  bruits  répandus  sur 
les  actes  de  sorcellerie  de  M.  de  C...  Il  cherche  à  échapper  aux  pour- 
suites de  la  justice  et  se  retire  dans  une  autre  partie  du  territoire  ap- 
pelée la  Basse-Terre,  où  (dit  l'auteur  en  terminant)  on  m'attendait 
avec  impatience  pour  me  loger  dans  la  plus  sale  et  la  plus  profonde 
basse-fosse  qui  soit  dans  le  château. 

Quelques  strophes  du  portrait  de  la  comtesse  de  Cocagne,  man- 
quaient, à  ce  qu'il  paraît,  à  l'exemplaire  Nodier,  lequel  ne  contenait 
que  145  pages ,  tandis  que  l'exemplaire  compulsé  par  les  frères  Gé- 
bêodé  renfermait  trois  feuillets  supplémentaires  consacrés  à  ce  portrait, 
que  la  décence  ne  nous  permet  pas  de  reproduire  ici. 


LIVRES   INTÉRESSANTS   POUR   LA   FRANCE   DANS   LA   BIBLIOTHECA 
GRENVILIANA. 

Un  diplomate  anglais,  mort  le  18  décembre  1846,  dans  sa  91e  an- 
née, sir  Thomas  Grenville,  avait  consacré  60,000  livres  sterling 
(plus  de  1,500,000  fr.)  à  la  création  d'une  bibliothèque  des  mieux 
choisies.  Cette  collection  n'a  point  eu  le  sort  réservé  d'ordinaire  aux 
bibliothèques  particulières  vouées  à  la  dispersion  après  la  mort  do 
leurs  propriétaires ,  et  souvent  pendant  leur  vie.  Elle  a  été  léguée  au 
Musée  britannique;  elle  y  est  conservée  à  part;  les  recherches  y  sont 
d'autant  plus  faciles,  qu'un  catalogue  spécial  a  été  imprimé  en  lSk'2. 

Ce  catalogue  forme  deux  beaux  volumes  in-8,  et  le  savant  auteur 
du  Manuel  du  libraire  en  a  fait  mention  avec  éloge  (t.  III ,  p.  662) , 
mais  cet  ouvrage ,  tiré  à  150  exemplaires  seulement  et  d'un  prix  fort 
élevé,  se  rencontre  très  rarement  en  France  ;  nous  croyons  ainsi  faire 
chose  utile  en  signalant  à  l'attention  des  amateurs  qui  feront  le  voyage 
de  Londres,  deux  articles  qui  nous  semblent  de  nature  à  intéresser  des 
Français  ;  nous  serions  heureux  qu'on  nous  transmît  à  leur  égard  quel- 
ques détails  auxquels  nous  nous  empresserions  de  donner  place  dans 
le  Quérard  : 

Oraison  funèbre  d'Henriette  Marie  de  France,  reine  de  la  Grande- 
Bretagne.  Paris,  1669,  in-4. 

Avec  des  corrections  au  crayon  de  la  main  de  Bossuet. 

JLe  Portrait  de  Son  Altesse  Royale  madame  Henriette,  princesse 
d'Angleterre,  par  le  sieur  de  La  Serre.  Manuscrit  exécuté  avec  le  plus 
grand  soin ,  en  encres  de  diverses  couleurs,  sur  sept  feuillets  de  vélin , 
avec  encadrement  d'or.  L'aimable  princesse  y  est  représentée  sous 
l'aspect  le  plus  flatteur. 


-1*0- 

Voici  un  écrit  relatif  à  la  Saint-Barthélémy,  et  que  nous  ne  trouvons 
point  sur  les  catalogues  les  plus  riches  en  productions  de  ce  genre  : 

Tragica  historia  de  miseranda  et  abominosa  illa  Laniena ,  anno  a 
partu  virginû  Mariœ  salutifero  1572,  die  XXIIII  Augusti  in  Regia 
metropoli  vrbe  Parisina,  post  nuptiarum  Nauarreicarum,  ibi  celebrato- 
rum,  festiuitatem,  aliisque  vrbihus  édita,  reddita  Carminé  Heroico  per 
F.  R.  Ë.  F.  0.  0.  In  fide  et  patienta  (sine  loco  et  anno),  in-8. 

La  bibliothèque  Grenville  possède  six  volumes  à  la  relieure  de  Gro- 
lier,  chiffres  que  bien  peu  de  collections  particulières  ont  dépassé  (1)  ; 
parmi  ces  six  ouvrages,  nous  distinguons  ;  Gelsus,  di  mcdicina*  Vene- 
tiis.  Ph.  Pinzi,  1497,  folio;  Justinus,  Aldus,  1522,  in-8  (seul  exem- 
plaire connu  sur  papier  supérieur)  ;  Juvenal,  Aldus,  1535,  in-8. 

Nous  avons  compté  quarante-et-un  ouvrages  aux  armes  de  l'illustre 
président  de  Thou  (2);  quelques-uns  sont  fort  dignes  d'envie;  nous 
mentionnerons  l'édition  princeps  (Florence,  1496,  in-4),  d'Apollonius 
de  Rhodes;  la  première  édition,  Madrid,  1613,  in -4,  des  Novelas  de 
dervântes  (3);  ûPetrarca,  Figliuli  di  Aldo,  1546;  Pindarus,  Paris, 
1546,  in-4. 

Quatre-vingt-huit  ouvrages  imprimés  sur  papier  vélin  se  rencontrent 
dans  la  collection  dont  nous  parlons;  quelques-uns,  tels  que  la  Bible 
de  Mayence,  1455,  et  le  Virgile,  1470,  sont  des  trésors  du  premier 
ordre;  contentons-nous  de  signaler  quelques  ouvrages  français  : 
Etrennes  de  poézie  framoize,  par  Baïf,  1574,  in-4;  le  Chevalier  de 
La  Tour  (par  Geoffroy  de  La  Tour-Landry),  Paris,  1514  (exemplaire 


(1)  La  bibliothèque  de  H.  Coste,  de  Lyon,  vendue  en  avril  1854,  renfer- 
mait dix  Grolier;  ils  ont  été  adjugés  de  400  à  1,000  francs;  deux  d'entre 
eux  ont  dépassé  ce  dernier  prix,  et  le  Liber  de  sole,  par  Marsili  Ficin  (Florence, 
vers  1490,  in-4),  est  arrivé  a  la  somme  de  1,500  francs.  À  la  vente  Renouard, 
faite  au  mois  de  novembre  dernier,  et  dont  le  Quérard  a  parlé  dans  son  n°  2, 
il  y  avait  trois  Grolier,  tous  trois  imprimés  chez  les  Aide,  Lucrèce ,  1515; 
Virgile,  1527  (adjugé  à  1,600  francs);  les  Adagia  d'Érasme,  1520,  payés 
1,720  francs. 

(2)  On  trouve  des  détails  curieux  sur  la  fameuse  bibliothèque  de  Thou  dans 
le  savant  ouvrage  de  M.  Paulin  Paris  :  les  Manuscrits  français  de  la  biblio- 
thèque du  roi,  t.  IV,  p.  189;  voir  dans  ce  même  volume,  p.  431-438,  une 
note  de  M.  J.  Pichon.  Nous  avons  inséré  dans  un  journal  qui  paraissait  en 
1845  (et  oui  depuis  a  disparu  comme  tant  d'autres  feuilles),  quelaues  recher- 
ches sur  le  même  sujet  (consulter  le  Bulletin  de  V Alliance  des  Arts,  t.  III, 
p.  235,  255  et  330).  Nous  reviendrons  peut-être  un  jour  sur  cet  objet  ;  depuis 
1845  nos  matériaux  se  sont  accumulés. 

(3)  Transcrivons  ici  la  note  de  la  Bibliotheca  grenviliana  :  <  Salva  dit, 
»  dans  son  catalogue,  que  cette  édition  est  si  rare  qu'on  n'en  connaît  pas  un 
»  seul  exemplaire  dans  toute  l'Espagne  ;  elle  était  dans  la  bibliothèque  royale 
»  de  Madrid,  mais  elle  disparut  pendant  la  guerre  de  l'indépendance.  Sancha 
»  mourut  sans  avoir  pu  se  procurer  cette  édition  originale  qu'il  voulut 
»  réimprimer.  Un  exemplaire  se  trouve  au  Musée  britannique;  un  autre,  ap- 
»  partenant  à  M.  Nodier,  fut  acheté  par  M.  Héber  ». 

Ajoutons  que,  d'après  le  Manuel,  Héber  avait  deux  exemplaires  de  ce 
précieux  volume;  ils  se  payèrent  7  et  10  livres  sterling  lOscbeflinps  (180  et 
265  francs).  Un  d'eux  était  celui  qui  avait  figuré  au  catalogue  Nodier  (1829, 
no  531),  où  il  s'adjugea  pour  80  francs,  réuni  au  Don  Quwote,  Madrid, 
1608,  in-4. 


-1M- 

Mac-Carthy)  ;  La  légende  dcf  Flamens,  Artisiens  et  Huymyers,  Paris, 
1522,  in-folio  (venant  aussi  de  la  bibliothèque  Mac-Carthy,  ainsi  que 
Y  Histoire  au  vray  du  siège  devant  la  ville  d'Orléans,  1576,  in-4). 

Il  n'entre  pas  dans  notre  plan  de  parler  ici  des  ouvrages  précieux 
que  renferme  cette  collection  et  qui  sont  étrangers  à  la  France;  nous 
recommanderons,  toutefois,  de  lire  dans  le  catalogue  ce  qui  concerne 
l'exemplaire  magnifique  et  unique  en  son  genre,  des  grands  et 
petits  voyages  des  frères  De  Bry ,  et  un  volume  dans  lequel  Julio  Clo~ 
vio  a  représenté  en  douze  miniatures  d'un  travail  exquis,  les  exploits 
de  Charles-Quint.  G.  B. 


UNE  PLAQUETTE  CUMEUSE. 

M.  le  président  Bigaut  possède  une  plaquette  fort  curieuse,  qu'il  a 
achetée  un  très  haut  prix,  à  la  vente  de  M.  de  Monmerqué  ;  elle  est 
rarissime,  selon  l'expression  familière  aux  bibJiomanes  et  même  aux 
bibliophiles.  En  voici  le  titre  et  la  description  : 
La  Conspiration  faite  par  les  Pères  Jésuites  de  Douay  pour  assassiner 

le  prince  Maurice  tfOrengc,  conte  de  Nassau;  avec  le  portrait  ra- 

eowrcy  du  couteau  à  quatre  tranchans,  de  l'invention  jésuitique. 

Suyvant  la  copie  imprimée  à  Leyde,  1598,  in-8,  16  pp. 

Tout  nous  porte  à  croire  que  ce  petit  pamphlet  a  été  imprimé  à 
Douai.  Ce  sont  les  mêmes  caractères  que  ceux  qu'employait,  à  cette 
époque,  Jean  Bogard,  les  mêmes  vignettes,  les  mêmes  justifications; 
et  c'est  à  cause  de  cela  que  nous  nous  en  occupons. 

L'exposé  des  faits  commence  en  regard  du  dessin  où  se  trouve  la 
configuration  du  couteau.  Il  présente,  avec  beaucoup  de  détails,  les 
circonstances  de  la  conjuration,  désigne  les  noms  des  acteurs,  leur 
résidence,  fait  connaître  leurs  positions,  leurs  moyens  d'action;  cite 
les  noms  des  témoins  et  déposants.  Le  projet  aurait  été  concerté  entre 
les  Pères  Jésuites  d'Ypres  et  ceux  de  Douai.  Le  Provincial  de  Douai 
aurait  été  chargé  de  la  direction  de  l'affaire.  Le  malheureux  à  qui  l'on 
avait  confié  l'exécution  du  meurtre  était  un  nommé  Pierre  Panne, 
tonnelier  d'Ypres,  plongé  dans  la  misère  et  père  d'une  nombreuse 
famille.  Trahi,  par  sa  propre  imprudence,  il  fut  arrêté  à  Leyde,  où  il 
s'était  rendu  pour  assassiner  le  prince,  condamné  à  mort  par  les  éche- 
vins  et  exécuté,  au  même  lieu,  le  22  juin  1598. 

Maurice  de  Nassau,  l'un  des  plus  grands  capitaines  des  temps  mo- 
dernes, selon  la  qualification  que  lui  donne  même  la  Biographie  des 
frères  Michaud,  était  stathouder  de  la  Hollande.  C'était  à  l'époque  la 
plus  violente  des  querelles  religieuses;  Maurice  était  protestant.  Son 
père,  Guillaume  de  Nassau,  après  avoir  échappé  à  plusieurs  tentatives 
d'assassinat,  avait  enfin  été  tué  d'un  coup  de  pistolet,  chargé  de  trois 
balles,  le  10  juilet  1584,  par  un  fanatique  nommé  Balthazar  Gérard  ou 
Girard.  Celui-ci  pris,  condamné*  exécuté,  avait  été  considéré  par  ses 
co-religionnaires  comme  martyr,  témoins  plusieurs  écrits  de  l'époque, 
et  entre  autres  celui  imprimé  à  Douai  sous  ce  titre  : 
Le  Glorieux  et  triomphant  Martyre  de  Maiihazar  Girard,  avenu  en 

la  ville  de  Del,t  m  Hollande,  le  xiiij*  de  juillet  1584.  Douay,  Jean 

Bogard,  1584,  in-12  de  56  pages. 


—  192- 

C'était  l'époque  des  assassinats  pour  cause  de  religion.  Henri  111 
était  frappé,  peu  après  le  1er  août  1589,  par  le  couteau  de  Jacques 
Clément,  et  son  successeur,  Henri  IV,  par  celui  de  Ravaillac,  le  14  mai 
1610. 

La  brochure  que  nous  signalons  en  fit  naître  d'autres;  elle  éveilla 
justement  la  susceptibilité  de  l'institut  de  Saint-Ignace  ;  on  voulut  y 
répondre.  Le  P.  François  Coster,  que  l'on  surnomma  le  Marteau  des 
sectaires,  auteur  d'un  grand  nombre  d'ouvrages  de  controverse,  pu- 
blia en  flamand  une  sorte  de  réfutation  de  cet  écrit;  elle  fut  traduite 
en  français  et  publiée  à  Douai  sous  ce  titre  : 
Response  à  la  sentence  donnée  en  Hollande  contre  Pierre  Panne,  faicte 

premièrement  en  flamand  par  le  R.  P.  François  Costère,  prestre  de 

la  compagnie  de  Jésus;  et  depuis  traduit  en  françois.  Douay,  Bal- 

thazar  Bellère,  1599,  in-12  de  158  pag. 

Nous  ne  nous  occuperons  pas  des  autres,  parce  qu'elles  sont  étran- 
gères à  la  bibliographie  de  nos  contrées.  Au  reste,  elles  se  résument  en 
ceci,  que  la  confession  de  Pierre  Panne  était  fausse  et  qu'elle  était 
V oeuvre  des  rebelles  de  Hollande  (les  protestants).  Les  Pères  de  la 
compagnie  de  Jésus  pensent  encore  ainsi  de  notre  temps;  car  on  lit 
dans  la  «  Bibliothèque  des  écrivains  de  la  compagnie  » ,  récemment  pu- 
bliée à  Liège,  1853  :  «  Les  Hollandais  feignirent  que  Pierre  Panne  avait 
»  été  engagé  par  les  jésuites  à  assassiner  le  comte  Maurice  de  Nas- 
»  sau  ».  # 

Il  est  à  remarquer  que  le  projet  concerté  de  l'assassinat  de  Maurice 
de  Nassau  ne  se  trouve  rappelé  par  aucun  historien,  quoique  Ton  ne 
puisse  le  révoquer  en  doute,  par  le  jugement  rendu  à  Leyde  et  l'exécu- 
tion de  Pierre  Panne  qui  s'ensuivit.  H.  R.  D. 


LETTRES  BIBLIOGRAPHIQUES. 

(Voy,  pp.  64-65,  92-96.) 


A  Monsieur  le  rédacteur  du  Quérard. 

J'ai  lu,  dans  le  dernier  numéro  de  votre  journal,  à  mon  grand  étonne- 
ment,  un  article  sur  Pouchkine,  à  l'occasion  de  l'ouvrage  de  M.  Gallet 
de  Kulture,  que  j'ai  reconnu  pour  être  le  fragment  d'une  lettre  de 
moi,  adressée  à  un  correspondant  littéraire  à  Paris,  et  que,  certes,  je 
n'ai  jamais  eu  l'intention  de  publier. 

C'était  ime  lettre  confidentielle,  écrite  ab  irato,  encore  sous  l'im- 
pression que  venait  de  me  produire  la  lecture  du  livre  de  M.  Gallet 
de  Kulture,  rempli  de  faits  erronés  sur  la  Russie. 

Mon  correspondant  a  commis  une  indiscrétion  blâmable  en  vous 
communiquant  cette  lettre,  juste  quant  au  fond,  mais  blessante  par  sa 
forme,  comme  toute  chose  écrite  en  colère,  et  je  suis  étonné,  Monsieur, 
que  vous  n'ayez  pas  reconnu  qu'une  lettre  d'une  semblable  teneur,  où 
des  épithètes  violentes  se  heurtent,  pût  être  imprimée  sans  compro- 
mettre la  dignité  de  son  auteur.  '    >  • 


—  193  — 

Non-seulement,  Monsieur,  je  blâme  la  communication  indiscrète 
qui  vous  a  été  faite  de  ma  lettré,  et  à  plus  forte  raison  en  blâmai-je 
l'impression.  Aussi,  je  viens  réclamer  de  votre  loyauté  que,  dans  votre 
prochain  numéro,  vous  insériez  ma  juste  protestation  contre  l'abus 
qui  a  été  fait  d'une  opinion  toute  confidentielle. 

Deux  raisons  m'obligent  à  vous  faire  cette  demande. 

Voici  la  première.  C'est  que,  dans  ma  lettre,  j'ai  reproché  à  M.  Gallet 
de  Kulture  de  ne  pas  bien  connaître  le  russe,  et  vos  imprimeurs  ne 
font  pas  mieux  connaître  que  lui  les  noms  propres  de  mon  pays  et 
l'orthographe  de  sa  langue.  Ainsi,  page  93,  ils  me  font  nommer  Mlle 
Gontscharoff,  Gorscharoff ;  et,  page  94,  ils  me  font  écrire  Gosoudaz, 
au  lieu  de  Gosoudar  (empereur,  souverain),  que  M.  Gallet  de  Kulture 
a   écrit  Gadusar  (p.  6)  et  traduit  par  grand-juge  (1). 

Mlle  Gontscharoff  (p.  93),  n'avait  pas  que  cinq  ou  six  ans,  mais 
bien  sept  à  huit,  lors  de  l'incroyable  histoire  de  la  flagellation  de 
Pouchkine,  inventée  par  M.  Gallet  de  Kulture,  c'est-à-dire  en  1820. 
J'ai  eu  des  renseignements  positifs  à  ce  sujet  depuis  votre  malencon- 
treuse insertion.  Pouchkine  aurait  donc  épousé  une  jeune  fille  de  huit 
ans  au  plus!  d'après  la  version  de  M.  Hipp.  Lucas,  aussi  fausse  que  la 
précédente  assertion. 

La  deuxième  raison,  et  la  plus  importante,  c'est  que,  page  86  du 
même  numéro  de  votre  journal,  je  trouve  qu'un  de  mes  compatriotes, 
M.  Serge  Poltoratzky,  écrit  habituellement  sous  la  qualification  d'un 
Bibliophile  russe,  dont  mon  indiscret  correspondant  m'a  aussi  gratifié 
pour  me  présenter  à  vous,  et  que  dès  lors  il  pourrait  en  résulter  une 
fausse  attribution  qui  serait  préjudiciable  à  M.  Poltoratzky,  pourtant 
bien  connu  pour  son  exquise  urbanité  et  l'élégance  de  son  langage. 
Réclamant  en  mon  nom,  je  ne  veux  pas  qu'il  reste  de  doute  à  cet  égard. 
A  chacun  ses  œuvres. 

J'ai  l'honneur,  etc.  Panikzoff  ,  bibliophile  russe. 

Baden-Baden,  le  15  avril  1855. 

VI. 
Monsieur, 

Permettez-moi  d'avoir  recours  à  votre  immense  science  bibliogra*^ 
phique  pour  vous  prier  de  vérifier  deux  faits  qui  sont  de  la  plus  grande 
importance  pour  moi,  attendu  que  j'écris  une  histoire  de  l'Inquisition, 
à  un  point  de  vue  d'impartialité  froide,  qui  sera,  je  crois,  tout  à  fait 
nouveau. 

Est-il  vrai  que  Llorente  ait  fait  paraître  à  Paris ,  après  sa  célèbre 
Histoire  critique  de  V Inquisition  espagnole,  deux  ouvrages  en  espa- 
gnol, l'un  la  traduction  en  espagnol  du  roman  de  Louvet  intitulé  : 
Aventures  de  Faublas,  l'autre  (livre  original),  Portraits  des  Papes, 
aussi  en  espagnol,  à  ce  que  je  crois?  Ces  deux  livres  auraient  été  pu- 
bliés entre  1819  et  1821. 

J'ai  vainement  fait  chercher  à  Paris  et  à  Madrid,  en  France  et  en 

(1)  Nous  apprenons  que  l'Empereur  Nicolas  et  la  Su Russie  a  été  supprimé 
sur  la  demande  formelle  du  pr.  An.  Demidoff,  dont  M.  Gallet  de  Kulture  a  été 
le  secrétaire.  De  graves  raisons  ont  motivé  cette  mesure,  et  Ton  dit  même  que 
cet  étranger  va  intenter  une  action  judiciaire  à  son  ancien  secrétaire,  j.-m.  q. 

14 


-  194  — 

Espagne,  la  réfutation  de  l'histoire  critique  de  l'Inquisition,  par  un 
compatriote  de  Llorente,  Carnicero,  sous  le  titre  de  :  «  La  Inquisition 
*  justamente  restabletida,  o  impugnation  de  la  obra  di  D.  Juan 
m  Antonio  Llorente  :  Anales  de  la  Inquisition  de  Espana,  y  del  ma- 
»  nifesto  de  las  Cottes  de  Cadix.  Madrid,  1816,  deux  volumes. 

J'ai  également  fait  demander  depuis  six  mois  à  Rome  l'ouvrage  in- 
titulé :  Lettere  suIV  Inquisizione,  d'Anfossi,  maestro  del  saero  Palazzo, 
entre  1827  et  1847. 

Enfin,  je  fais  chercher  un  bref  du...  juin  1535  de  Paul  III  à  Fran- 
çois Ier  pour  reprocher  à  ce  prince  sa  trop  grande  rigueur  pour  les 
hérétiques,  que  le  Parlement  de  Paris,  faisait  brûler  comme  s'il  avait 
été  le  Saint-Office  en  personne.  Cette  lettre  est  analysée  ou  même 
reproduite  dans  les  «  Mémoires  d'un  bourgeois  de  Paris  » ,  récemment 
édités  par  là  Société  de  l'histoire  de  France.  On  ne  m'a  pas  trouvé 
cette  lettre  à  Rome.  A  Paris,  M.  de  Mas-Latrie  m'a  trouvé,  aux  Archi- 
ves de  France  (archives  judiciaires),  une  délibération  du  mois  de  juil- 
let 1535,  laquelle  émane  du  Parlement,  et  suppose  l'existence  du  bref. 

Veuillez,  Monsieur,  me  répondre  sur  les  points  qui  sont  connus  de 
vous  ou  qui  peuvent  l'être  sans  trop  de  recherches,  et  recevez  l'ex- 
pression de  mes  sentiments  distingués, 

A.  D.  B. 

Grenoble,  le  7  avril  1855. 

VU. 
A  M.  A.  B.-jff.,  à  Grenoble. 
Monsieur, 

La  bibliographie  est  un  si  vaste  champ,  que,  pour  en  retirer  de  l'avan- 
tage, il  faut  être  assez  sage  pour  n'en  cultiver  qu'une  portion.  Ainsi 
ai-je  fait.  Je  ne  me  suis  donc  occupé  que  de  bibliographie  française, 
et  encore  j'ai  dû,  par  rapport  à  mes  forces,  réduire  mes  études  à  celle 
de  ce  siècle.  Ma  science  bibliographique  est  donc  si  peu  immense,  que 
je  désespérerais  de  pouvoir  répondre  d'une  manière  satisfaisante  aux 
questions  que  vous  m'avez  fait  l'honneur  de  m'adreser,  si  je  n'avais 
pas  recours  au  moyen  suivant. 

J'ai  fondé  récemment  un  petit  journal  dans  lequel  je  me  propose,  en- 
tre autres  innovations,  une  espèce  d'enseignement  mutuel  entre  biblio- 
philes. Je  ne  doute  pas,  Monsieur,  que  votre  lettre,  insérée  dans  ce 
journal,  ne  soit  lue  par  quelques  personnes  qui  pourront  vous  rensei- 
gner sur  ce  que  voue  désirez. 

En  attendant  ce  résultat,  voici,  Monsieur,  ce  que  je  sais  personnelle- 
ment. 

Llorente  a  effectivement  publié,  en  français,  un  ouvrage  intitulé  : 
Portraits  politiques  des  papes,  considérés  tomme  princes  temporels 
et  comme  chefs  de  l'Eglise,  depuis  V établissement  du  Saint-Siège  ê 
Rome,  jusqu'en  1822.  Paris,  Béchet  aîné,  1822,  2  vol.  in-8.  Cet  ou- 
vrage n'est  point  assez  ancien  pour  qu'on  ne  puisse  pas  le  trouver. 

Quant  à  la  traduction  espagnole  des  A venturesde  Faublas,  qu'aurait 
faite  Llorente ,  c'est,  au  dire  d'un  bibliophile  espagnol  très  distingué, 
que  j'ai  l'avantage  de  recevoir  quelquefois  chez  moi,  tout  simplement 
une  infamie  qu'on  prête  gratuitement  à  ce  digne  Llorente. 


-  195  — 

Le  bibliophile  espagnol  dont  je  viens  de  parler  possède  dans  sa  bi- 
bliothèque, à  Madrid,  une  grande  partie  des  archives  de  l'Inquisition 
que  l'on  fît  disparaître  lors  de  rentrée  des  Français  dans  la  capitale  de 
l'Espagne,  lesquelles,  transportées  de  cachettes  eh  cachettes,  ont  fini  par 
être  perdues  pour  les  intéressés.  Mon  bibliophile  en  possède  plusieurs 
v  ballots. 

Un  volume,  excessivement  rare  et  curieux,  se  trouve  à  la  bibliothè- 
que de  la  chambre  des  députés.  Permettez-moi  de  vous  en  dire  un  mot. 
C'est  un  volume  in-4,  contenant  les  statuts  du  Saint-Office,  imprimés 
en  espagnol,  à  un  très  petit  nombre  d'exemplaires,  pour  le  grand  in- 
quisiteur et  les  autres  supérieurs  (1).  L'exemplaire  que  possède  la  biblio- 
thèque de  la  chambre  est  surchargé  de  notes  de  la  main  du  dernier 
grand  inquisiteur.  Ce  volume  fut  saisi  à  Madrid  lors  de  l'investissement 
de  cette  capitale  par  l'armée  française ,  envoyé  à  l'impératrice  Joséphine, 
et  vendu,  après  l'invasion  de  la  France,  avec  les  livres  de  la  bibliothè- 
que de  la  Malmaison.  Il  y  a  une  dixaine  d'années,  un  libraire,son  dernier 
propriétaire,  se  trouvant  avoir  besoin  d'argent,  en  fit  proposer  l'acquisi- 
tion à  la  bibliothèque  de  la  chambre.  Après  s'être  enquis  près  du  grand 
inquisiteur  qui  vivait  à  Paris  sous  un  nom  supposé,  si  ce  volume  était 
vraiment  annoté  de  sa  main,  et  sur  son  affirmation,  les  questeurs  de  la 
chambre  ordonnèrent  au  bibliothécaire  d'avoir  ce  curieux  volume  à 
tout  prix.  11  valait  de  12  à  1,500  fr.  :  le  bibliothécaire  ne  rougit  pas  de 
faire  profiter  l'État  de  la  détresse  du  vendeur,  lui  en  offrit  500  frM  et 
il  lui  rat  adjugé. 

N'avez-vous  à  Paris  personne,  M.  A.  Bonnetty,  par  exemple,  qui 
puisse  obtenir  la  communication  de  ce  précieux  volume?  sans  lequel  on 
ne  peut  guère  écrire  une  histoire  impartiale  de  l'Inquisition. 

Voilà,  Monsieur,  tout  ce  que  je  puis  répondre  à  votre  lettre  ;  mes 
lecteurs  vous  en  apprendront  peut-être  davantage. 

Recevez,  je  vous  prie,  Monsieur,  l'expression  de  mes  sentiments 
les  plus  distingués,  J.-M.  Quérard. 

Paris,  le  11  mai  1855. 


DE  CECI,   ET  DÉ  CELA. 

Académies.  — ■  Institut  de  France.  —  Le  Moniteur  publie  le  décret 
suivant,  rendu  sur  la  proposition  du  ministre  de  l'instruction  pu- 
blique : 

«  Considérant  que  la  protection  des  arts,  des  sciences  et  des  lettres 
est  un  privilège  essentiel  ée  la  Couronne  ; 

»  Considérant  que,  pour  faire  utilement  concourir  l'Institut  iûipérial 
de  France  à  l'exercice  de  cette  prérogative,  il  importe  d'appf  oprfer 
ses  statuts  à  l'ordre  que  nous  avons  établi  dans  l'Etat  ; 

»  Considérant  que  l'intérêt  de  kn  science  réclame  l'accomplissement 
des  grands  travaux  confiés  à  l'Institut,  notamment  en  ce  qui  concerné 
le  Dictionnaire  historique  de  la  langue,  le  Dictionnaire  des  beaux-arts, 
les  statistiques  et  les  documents  relatifs  aux  anciennes  époques  de  no- 
tre histoire  ; 

(1)  Nous  donnerons  une  description  de  ce  volume  dan»  notre  prochain  No. 


-  196  — 

»  Considérant  que  les  lois  organiques  du  2  brumaire  et  du  15  ger- 
minal an  IV,  aussi  bien  que  l'arrêté  consulaire  du  3  pluviôse  an  XI , 
ont  établi  entre  les  différentes  classes  de  l'Institut  une  solidarité  qu'il 
importe  de  maintenir  entre  les  cinq  Académies  ; 

»  Considérant  que  l'Académie  des  sciences  ftiorales  et  politiques 
compte  un  nombre  de  membres  inférieurs  à  celui  dont  les  autres  aca- 
démies se  composent,  et  qu'en  portant  à  quarante  le  nombre  de  ses 
membres,  il  nous  sera  permis  de  faire  représenter,  dans  une  section 
nouvelle,  les  sciences  politiques,  administratives  et  financières,  dont 
la  culture  est  l'un  des  principaux  objets  de  l'institution  de  cette  aca- 
démie;        * 

»  Considérant  qu'aucune  présentation  ne  peut  être  faite  en  section 
pour  la  première  nomination  des  membres  d'une  section  nouvelle; 

»  Avons  décrété  et  décrétons  ce  qui  suit  : 

»  Art.  1er.  La  séance  publique  annuelle  commune  aux  cinq  classes 
de  l'Institut  impérial  de  France  aura  lieu  le  15  août,  jour  de  la  Saint- 
Napoléon. 

»  Art.  2.  L'époque  et  l'ordre  de  toutes  les  séances  publiques  parti- 
culières aux  cinq  académies  seront  réglés  par  décision  spéciale  de 
notre  ministre  de  l'instruction  publique  et  des  cultes ,  qui  demeure 
chargé ,  pour  chaque  académie ,  de  toutes  les  dispositions  énoncées  au 
second  paragraphe  de  l'article  4  du  règlement  du  21  juin  1816. 

»  Art.  3.  Les  concours  des  prix  à  décerner,  soit  par  chacune  des 
académies,  soit  par  les4 académies  réunies,  seront  jugés  suivant  les 
formes  déterminées  par  l'article  3  de  l'ordonnance  du  3  mars  1824; 
toutefois,  en  ce  qui  concerne  les  prix  fondés  par  des  particuliers,  le 
concours  sera  jugé  suivant  les  règles  fixées  par  les  décrets  ou  ordon- 
nances d'acceptation. 

)>  Art.  4.  Dans  la  séance  publique  commune  aux  cinq  académies , 
un  prix  d'une  valeur  annuelle  de  dix  mille  francs  sera,  tous  les  trois 
ans,  décerné,  en  notre  nom,  à  l'ouvrage  ou  à  la  découverte  que  les 
cinq  classes  auront  jugé  le  plus  propre  à  honorer  ou  à  servir  le  pays. 

»  Le  jugement  sera  rendu  conformément  aux  dispositions  de  l'arti- 
cle précédent. 

»  Ce  prix  sera  décerné  pour  la  première  fois,  le  15  août  1856 , 
entre  tous  les  auteurs  des  travaux  signalés  dans  les  cinq  dernières 
années. 

..  »  Art.  5.  Un  rapport  annuel  sur  l'état  des  travaux  confiés  par  les 
règlements  à  chacune  des  cinq  académies,  sera  rédigée  conformément  à 
l'article  40  de  la  loi  du  15  germinal  an  IV,  et  arrêté  en  assemblée  gé- 
nérale de  l'Institut.  Il  nous  sera  présenté  par  notre  ministre  de  l'ins- 
truction publique  et  des  cultes. 

»  Art.  6.  Les  fonctionnaires  préposés  à  la  bibliothèque  et  aux  diffé- 
rents services  de  l'Institut  seront  nommés  par  notre  ministre  de  l'ins- 
truction publique  et  des  cultes,  qui  réglera  l'emploi  des  fonds  affectés 
par  le  budget  au  traitement  de  ces  fonctionnaires. 

»  Art.  7.  Il  est  créé  à  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques 
une  section  nouvelle  sous  le  titre  de  politique,  administration,  finan- 
ces, laquelle  sera  composée  de  dix  membres,  de  manière  à  élever  à 
quarante  le  nombre  des  membres  de  ladite  académie. 

»  Les  membres  de  cette  section  nouvelle  nommés  par  nous  pour  la 


-  197  — 

première  fois  jouiront  des  mêmes  droits  et  traitements  que  les  mem- 
bres des  autres  sections. 

»  Art.  8.  Sont  abrogées  l'ordonnance  du  3  mars  et  toutes  disposi- 
tions contraires  au  présent  décret. 

»  Art.  9.  Notre  ministre  secrétaire  d'Etat  au  département  de  l'ins- 
truction publique  et  des  cultes,  chargé  de  maintenir  l'observation  des 
règlements  de  l'Institut,  veillera  à  l'exécution  du  présent  décret.  ' 
»  Fait  au  palais  des  Tuileries,  le  14  avril  1855. 

»  NAPOLÉON.  » 

Ce  décret  est  suivi  d'un  autre  qui  nomipe  membres  de  la  nouvelle 
section  de  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques  :  MM.  d'Au- 
diffret,  Barthe,  Pierre  Clément,  de  Cormenin,  Grétérin,  Laferrière , 
Armand  Lefebvre,  Mesnard  et  le  général  baron  Pelet. 

Par  arrêté  du  ministre  de  l'instruction  publique  et  des  cultes,  en 
date  du  17  avril,  les  fonctionnaires  actuellement  préposés  à  la  biblio- 
thèque et  aux  différents  services  de  l'Institut  ont  été  confirmés  dans 
leurs  fonctions. 

Le  décret  de  l'Empereur  qui  réforme  la  discipline  intérieure  de  l'A- 
cadémie avait  produit  une  très-vive  impression  au  sein  du  docte 
corps.  L'Académie  s'est  soumise;  toutefois,  elle  a  cru  devoir  formuler 
quelques  respectueuses  observations  sur  l'altération  profonde  que  la 
décision  du  pouvoir  portait  aux  privilèges  virtuels  de  l'Académie.  Ces 
observations  ont  été  consignées  au  procès-verbal;  un  ou  deux  acadé- 
miciens ont  pris,  niais  avec  beaucoup  de  ménagement,  la  défense  de 
la  mesure  officielle.  On  assure  que  le  pouvoir  prépare  d'autres  me- 
sures non  moins  importantes  au  sujet  des  quatre  Académies,  et  spé- 
cialement de  l'Académie  française,  que  l'on  accuse  d'une  opposition 
systématique.  (Indépend,  belge). 

Autographes.  —  On  écrit  de  Weimar ,  le  6  avril ,  à  la  Gazette  des 
Tribunaux  : 

«  Il  y  a  environ  trois  ans,  le  public  allemand  s'éprit  assez  soudaine- 
ment d'une  passion  pour  les  autographes  de  Schiller  et  de  Goethe,  les 
deux  plus  grands  génies  poétiques  de  l'Allemagne  moderne. 

»  Quoique  Gœthe  et  Schiller  aient  été  les  contemporains  de  la  plu- 
part des  Allemands  actuellement  vivants,  et  que  leurs  autographes, 
surtout  ceux  de  Gœthe,  qui  est  mort  à  un  âge  fort  avancé,  soient  fort 
peu  rares,  on  les  payait  au  poids  de  l'or.  Ainsi,  par  exemple,  à  Berlin, 
une  lettre  de  Gœthe  d'une  vingtaine  de  lignes  fut  payée  aux  enchères 
publiques  36  thalers  (144  fr.);  quelques  jours  après,  on  adjugea, 
moyennant  300  thalers(l ,200  fr.),  deux  fragments  autographes  de  la 
tragédie  de  Jeanne  d'Arc,  de  Schiller. 

»  Bientôt  après  les  autographes  de  ces  deux  hommes  célèbres  com- 
mencèrent à  devenir  abondants»  De  tous  les  côtés  surgirent  des  lettres, 
des  poésie,  des  notes,  écrites  en  entier,  ou  du  moins  signées  par  Schil- 
ler ou  par  Gœthe  ;  les  prix  baissèrent,  et  les  amateurs  les  plus  avides 
purent  satisfaire  amplement  leur  goût.  Alors  la  Bibliothèque  royale  de 
Berlin  acheta,  au  prix  d'environ  400  thalers  (1,600  fr.),  une  riche  col- 
lection d'autographes  de  Gœthe  et  de  Schiller,  qui  furent  soigneuse- 
ment catalogués  et  déposés  dans  les  armoires  vitrées  de  la  galerie  des 
curiosités  graphiques  de  cet  établissement. 


—  198  - 

))  Cependant,  quoique  les  autographes  de  Goethe  et  de  Schiller,  qui 
alors  se  trouvaient  dans  le  commerce  (c'est  le  mot,  car  on  en  voyait  en 
étalage  chez  des  libraires  dans  toutes  les  villes  de  l'Allemagne),  eus- 
sent une  telle  ressemblance  avec  ceux  qui  étaient  reconnus  pour  au- 
thentiques, que  l'œil  le  plus  exercé  ne  pouvait  y  découvrir  une  diffé- 
rence, et  quoique  au  bas  de  plusieurs  d'entre  ceux  de  Schiller,'  se  trour 
vât  un  certificat  écrit  et  signé  par  sa  sœur,  encore  vivante,  constatant 
que  le  manuscrit  était  réellement  de  l'illustre  auteur  de  Don  Carlos  et 
de  Marie  Stuart,  des  soupçons  commencèrent  à  s'élever.  Les  acqué- 
reurs des  autographes  examinèrent  non  pas  seulement  comme  autre- 
fois les  détails  de  récriture,  mais  le  fond  de  l'écrit,  et  l'on  ne  tarda  pas 
à  s'apercevoir  que  les  autographes  contenaient  trop  de  faits  inexacts, 
trop  d'erreurs  matérielles  pour  pouvoir  être  regardés  comme  authenti- 
ques, et  qu'ils  devaient  nécessairement  être  l'œuvre  de  quelque  fauôr 
saire. 

»  La  direction  de  la  Bibliothèque  royale  de  Berlin  mit  à  la  disposition 
du  chef  de  la  police  prussienne  la  collection  d'autographes  dont  nous 
venons  de  parler,  et  elle  le  pria  de  faire  des  recherches.  Ce  haut  fonc- 
tionnaire se  mit  sur-le-champ  en  relation  avec  les  autorités  de  divers 
autres  Etats  d'Allemagne,  et,  grâce  à  leurs  actives  et  intelligentes  in- 
vestigations, ils  parvinrent  à  découvrir  qu'un  calligraphe  de  Weimar  et 
un  ancien  garçon  de  la  Bibliothèque  grand-ducale  de  la  même  ville, 
autrefois  cordonnier,  avaient,  pendant  plus  de  deux  années,  travaillé 
à  fabriquer  de  faux  autographes  de  Schiller  et  de  Gœthe,  et  que,  par 
cette  coupable  industrie,  ils  avaient  amassé  une  somme  considérable. 

Ces  deux  individus  ont  été  arrêtés  dans  un  village  près  de  Weimar, 
et  se  trouvent  actuellement  sous  la  main  de  la  justice.  Deux  juges  d'ins- 
truction du  tribunal  du  cercle,  séant  à  Weimar,  ont  commencé  l'instruc- 
tion de  cette  affaire.  L'éveil  étant  ainsi  donné  au  public  allemand,  les 
deux  magistrats  ont  reçu  successivement  de  plusieurs  points  de  l'Alle- 
magne de  nombreux  envois  d'autographes  de  Schiller  et  de  Gœthe  sur 
l'authenticité  desquels  les  propriétaires  avaient  des  doutes.  Le  nom- 
bre de  ces  manuscrits  dépasse,  dit-on,  douze  mille.  Quatorze  d'entre 
les  plus  habiles  écrivais  d'Allemagne  sont  occupés  à  les  examiner  en 
qualité  d'experts. 

»  L'instruction  se  poursuit  dans  le  plus  grand  secret.  Cependant  on 
croit  savoir  que  l'un  des  prévenus,  le  calligraphe,  nie  catégoriquement 
toute  participation  à  la  fabrication  des  autographes,  tandis  que  l'an- 
cien garçon  de  la  Bibliothèque  de  Weimar  a  déclaré  qu'ils  y  ont  coopéré 
tous  deux. 

»  Plusieurs  autres  personnes,  dans  le  grand-duché  de  Weimar,  en 
Prusse,  en  Hanovre  et  ailleurs,  ont  été  arrêtées  sous  le  soupçon  d'avoir 
contribué  à  la  vente  des  prétendus  autographes,  dont  la  fabrication, 
vu  leur  grand  nombre,  prouve  que  les  faussaires  ont  déployé  une  ap- 
plication et  une  assiduité  des  plus  extraordinaires,  et  qui  certes  étaient 
dignes  d'un  meilleur  but. 

»  L'affaire  sera  prochainement  jugée  par  la  Cour  d'assises  de  Wei- 
mar ».  {Journal  des  Débats,  12  avril.) 

—  Dans  une  remarquable  collection  d'autographes  dont  la  vente  a 
lieu  ces  jours-ci  se  trouve  une  série  de  manuscrits  de  Joanny,  l'an- 


—  m  — 

cien  acteur  du  Théâtre-Français,  mort  en  1849.  Parmi  ces  manus- 
crits, dont  plusieurs  contiennent  les  poésies  inédites  de  leur  auteur,  il 
en  est  un  beaucoup  plus  curieux  que  les  autres,  parce  qu'il  renferme 
des  détails  précieux  pour  l'histoire  du  théâtre  pendant  tes  quarante  pre- 
mières années  de  ce  siècle.  C'est  le  «  Journal  théâtral  de  mes  repré- 
sentations» à  dater  du  1er  août  1809  jusqu'au  mercredi  15  avril  1846» . 
Ce  journal,  embrassant  la  longue  carrière  dramatique  de  Joanny,  ne 
cesse  qu'à  sa  représentation  de  retraite,  qui  porte  cette  mention  :  Co- 
mêdie-Française. —  Le  vieil  Horace. — Cette  représentation  de  re- 
traite,plus  flatteuse  que  lucrative,  a  honorablement  terminé  ma  car- 
rière. {Siècle,  24  avril.) 

Le  «  Siècle  » ,  dans  son  feuilleton  du  24  avril,  a  donné  une  page  du 
Journal  théâtral  de  Joanny  (Jean-Bernard  Brisebarre)  ayant  rapport 
aux  représentations  d'Hernam  de  M.  Victor  Hugo,  qui  retrace  d'une 
manière  assez  piquante  l'un  des  épisodes  les  plus  caractéristiques  du 
mouvement  littéraire  de  1830. 

-r-  Nous  avons  parlé,  dans  un  de  nos  précédents  numéros,  d'une 
vente  importante  d'autographes  qui  devait  avoir  lieu  à  la  salle  Sjlves- 
tre.  Le  morceau  capital  de  cette  vente  a  été  jusqu'ici  une  lettre  de 
Charlotte  Corday,  pièce  autographe  devenue  historique,  trouvée  sur 
elle  au  moment  de  son  arrestation  après  la  mort  de  Marat.  C'est  une 
«  Adresse  aux  Français  amis  des  loix  et  de  la  paix  » ,  dont  la  mise  en 
vente  avait  mis  en  émoi  tous  les  collectionneurs  d'autographes;  mise 
sur  table  à  300  fr. ,  elle  a  été  poussée  jusqu'à  770  fr.  C'est  un  des 
trois  ou  quatre  autographes  de  Charlotte  Corday  que  l'on  connaisse,  et 
c'est  incontestablement  le  plus  important. 

Le  fac-similé  d'une  lettre  de  Charlotte  Corday,  écrite  à  labayë  (sic) 
Sainte-Trinité  de  Caen,  le  30  septembre  89,  et  adressée  à  M.  Alain* 
négociant,  rue  Dauphine,  à  Paris,  est  imprimé  dans  la  10*  livraison  de 
la  «Vraie  histoire»,  publiée  par  M.  B.  Saint-Edme  et  Félix  Drouin, 
Paris,  s.  d.,  in-4.  Cette  lettre  est  signée  :  Corday  darmont  (sic). 

Le  prix  le  plus  élevé,  après  l'autographe  de  Charlotte  Corday,  a  été 
obtenu  par  une  lettre  du  célèbre  prédicateur  Bourdaloue,  adressée  à 
madame  de  Caumartin  et  relative  à  l'accident  funeste  arrivé  à  Tune  des 
filles  de  madame  la  comtesse  de  Guitaud.  a  Et  comme  ie  ne  doute 
point,  y  est-il  dit,  que  uous  n'en  soies  uiuement  touchée,  ie  ne  puis  me 
dispenser  de  uous  témoigner  la  part  que  ie  prends  à  uotre  douleur  et  à 
la  sienne...  Si  dans  l'affliction  où  elle  est,  quelque  chose  la  pounait 
consoler,  au  moins  me  suis-ie  acquitté  deuant  Dieu  du  plus  essentiel 
deuoir  qu'elle  a  dû  attendre  de  moi,  en  offrant  dès  aujourd'hui  le  sa-; 
criiice  de  la  messe  à  son  intention  d.  Cette  lettre  a  été  vendue 
103  fr.  50  c. 

Il  faut  encore  mentionner  la  correspondance  de  l'abbé  Bégault  avec 
madame  de  Caumartin,  sur  les  troubles  des  Cévennes  pendant  les  an- 
nées 1703,  1704,  1705  et  1709  (67  pièces  in-4°),  60 fr.;  différentes 
lettres  de  Bossuet,  vendues  à  raison  de  20  fr.  l'une  en  moyenne  ;  qua- 
tre de  Fénéîon,  archevêque  de  Cambrai,  13,  19,  16  et  19  fr.  50  c.  ; 
une  lettre  de  Jutes  de  Médicis,  élu  pape  en  1523,  sous  le  nom  de  Clé- 
ment Vif,  43  fr.  50;  d'Eugène  et  d'Hortense  Beauharnais,  30  fr.  ;  une 
pièce  attribuée  au  chevalier  d'Àssas,  qui  mourut  glorieusement  en 


—  200  — 

1760,  en  criant  à  son  régiment,  surpris  par  les  Autrichiens:  a  A  mai, 
Auvergne,  ce  sont  les  ennemis!  »  11  fr.  ;  de  Boufflers,  14  fr.  50;  de  la 
tragédienne  Clairon,  20  fr.  ;  de  Dufey  (de  l' Yonne),  10  fr.  ;  de  Dupont 
(de  l'Eure),  5  fr.  ;  de  Fouquier-Tinville,  18  fr.  50  c.  ;  de  François,  duc 
de  Bretagne,  13  fr.  50  c.  ;  de  Benjamin  Franklin  à  M.  Cadet  de  Vaux 
(Passy ,  5  février  1784) ,  8  fr.  50  ;  de  Frédéric  II,  roi  de  Prusse,  à  l'abbé 
Dubos,  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie  française,  17  fr.  50. 

(Moniteur,  26  avril). 
-  V  Univers,  cherchant  à  épancher  sa  bile  sur  tout,  s'est  jeté  sur  les 
autographes,  et,  à  propos  de  cette  collectioncpii  allait  être  mise  en 
vente,  il  a  attaqué  tour  à  tour  le  faquin  duc  d'Aiguillon,  ministre  de 
Louis  XV;  le  savant  dom  Lobineau;  M.  Scribe  ;  Joseph  Lebon,  ancien 
curé  de  Neuville;  Mirabeau,  Charlotte  Corday,  tous  deux  grotesques; 
Paul-Louis  Courrier,  Azaïs,  Parny,  Volney,  qu'il  appelle  un  monsieur 
de  la  même  bande  ;  Lamennais,  Béranger,  auteur  de  ce  que  Von  sait. 
Nous  retrouvons  enfin  M.  Louis  Veuillot!  Depuis  quelque  temps,  il 
avait  adopté  le  style  lyrique  ;  il  entonnait  des  hymnes  en  l'honneur  de 
l'Immaculée  Conception.  Le  voilà  rentré  dans  sa  sphère  ;  il  déblatère, 
ilinjffcrie,  il  dénigre,  il  mord,  il  abandonne  les  pieuses  aspirations  pour 
la  satire  acerbe.  Nous  le  reconnaissons,  mais  il  a  tort...  Que  dirait-il  si 
nous  allions  chercher  dans  les  autographes  de  ses  amis?  Cela  lui  arri- 
vera quelque  jour  !  (Siècle,  24  avril) . 

Autogràphiana.  —  On  sait  que  les  Irlandais  ont  le  monopole  de  l'es- 
pèce de  naïvetés  connues,  en  anglais,  sous  le  nom  d'/râ  bulls.  Jus- 
qu'à présent,  le  bull  le  plus  historique  et  aussi  le  plus  risible  est  celui 
que  commit  un  jour  le  grand  Daniel  O'Connell  lui-même.  L'éloquent 
agitateur  recevait  par  chaque  courrier  un  énorme  paquet  de  lettres, 
écrites  par  des  personnes  qui,  en  demandant  une  réponse  à  leur  épî- 
tre,  n'avaient  d'autre  but  que  de  se  procurer  ainsi  un  autographe  du 
grand  homme.  Un  jour,  le  bouillant  orateur,  ennuyé  de  voir  ses  mo- 
ments les  plus  précieux  absorbés  par  une  pareille  correspondance,  prit 
une  plume  et  répondit  à  un  de  ces  importuns  :  «  Monsieur,  vous  ne 
m'avez  écrit,  je  le  sais,  que  pour  recevoir  mon  autographe.  Mais  vous 
auriez  beau  insister,  je  suis  décidé  à  vous  refuser  cette  petite  satisfac- 
tion. —  D.  O'Connell  » .  Ce  billet  fut  envoyé  à  son  adresse,  sans  que  le 
pétulant  Irlandais  songeât  un  seul  instant  qu'il  venait  précisément 
d'accorder  ce  qu'il  prétendait  être  si  résolu  à  refuser. 

Un  autre  enfant  de  la  verte  Erin,  actuellement  à  New-York,  a  dit  ces 
jours  derniers  un  mot  qui,  pour  la  naïve  bonhomie,  ne  le  cède  en  rien 
à  la  lettre  d'O'Connell.  «  Je  reçois,  disait-il  à  un  de  ses  amis,  une  infi- 
nité de  lettres  anonymes  tout  à  fait  insultantes,  mais  je  les  méprise 
trop  pour  m'en  chagriner  ;  car  lorsque  moi  je  m'abaisse  à  écrire  des 
lettres  anonymes,  je  les  signe  » .  (Siècle,  13  avril). 

Bibliothèques.  De  France.  I.  Bibliothèque  Impériale.  —  L'intérêt 
que  le  Gouvernement  apporte  à  l'accroissement  des  richesses  de  nos 
grands  dépôts  littéraires  et  scientifiques  trouve,  nous  sommes  heureux 
de  le  dire,  d'utiles  et  intelligents  auxiliaires.  Nous  en  avons  une  preuve 
dans  les  dons  particuliers  qui  viennent  enrichir  nos  établissements,  et 
qui,  dans  l'année  qui  vient  de  se  clore,  encouragés  par  la  haute  munir 


—  201  — 

ficence  à  laquelle  la  Bibliothèque  impériale  doit  l'acquisition  de  la  col- 
lection de  Bure,  ont  été  plus  nombreux  que  de  coutume. 

Pour  ne  parler  que  de  la  Bibliothèque  de  la  rue  Richelieu,  nous  cons- 
taterons que,  durant  l'année  1854-,  près  de  500  articles,  livres,  manus- 
crits, estampes,  médailles,  etc.,  tous  provenant  de  dons,  sont  venus 
accroître  ses  belles  collections. 

Parmi  les  donateurs  que  distinguent  l'importance  et  la  valeur  des  ob- 
jets offerts,  nous  citerons  en  première  ligne  M.  Marin  d'Arbel,  qui  a 
remis  39  volumes  écrits  en  langue  russe,  et  sortis  des  imprimeries  de 
Moscou  et  de  Saint-Pétersbourg.  Ces  ouvrages,  dus  à  la  plume  de  No- 
vikoff,  deC.  Kalaïdovitch  et  de  Lerberg,  renferment  sur  l'histoire  de 
la  Russie,  sur  ses  législations,  sur  les  peuples  avec  lesquels  elle  a  été  en 
rapport,  sur  la  géographie  et  les  ressources  de  l'empire,  des  documents 
et  des  faits  qui  offrent  le  plus  grand  intérêt.  Nommons  aussi  M.  de 
Haut,  qui,  par  disposition' testamentaire,  a  donné  à  la  Bibliothèque  la 
collection  des  ouvrages  imprimés  d'Abraham  Bosse;  M.  Bordier,  au- 
quel on  est  redevable  d'une  lettre  de  Baluze  à  Colbert;  MM.  Boblet, 
Salmon,  Varin,  Isabey.  L'administration  du  Journal  des  Débats  a,  sui- 
vant sa  constante  habitude,  fait  don  de  sa  collection  pour  l'annéef. 

Le  département  des  médailles  et  antiques  a  reçu  de  M.  de  Saulcy, 
membre  de  l'Institut,  des  médailles  en  bronze  de  Thrace,  Macédoine, 
Béotie  ;  de  M.  Jennot,  ancien  chef  de  bureau  au  ministère  de  l'Instruc- 
tion publique,  deux  rares  monnaies  des  doges;  de  M.  Ochier  de  Cluny, 
un  précieux  denier  de  l'abbaye  de  Cluny  ;  de  M.  Anisson-Duperron, 
des  tessères  carrées  trouvées  à  Palmyre  ;  de  M.  Perretié,  chancelier  du 
consulat  général  de  France  à  Beyrouth,  une  série  très  intéressante  des 
monnaies  de  souverainetés  fondées  en  Asie  par  les  croisés.  Ces  diverses 
pièces  orientales  ont  formé  le  noyau  d'une  nouvelle  série  qui  présente 
de  curieux  sujets  d'études.  Nommons  encore  M.  Angrand,  consul  géné- 
ral, auquel  les  collections  d'antiquités  mexicaines  du  Louvre  ont  tant 
d'obligations,  et  qui  a  bien  voulu  mettre  à  la  disposition  du  cabinet  des 
médailles  une  collection  de  monnaies  et  médailles  d'Amérique,  en  lais- 
sant le  choix  des  pièces  les  plus  intéressantes. 
,  L'échange  des  productions  industrielles  a  continué  avec  les  nations 
d'Europe  et  de  l'Amérique,  noble  commerce  que  les  agitations  d'une 
guerre  entreprise  au  nom  de  la  Civilisation  et  dans  l'intérêt  du  Monde 
ne  pouvaient  interrompre.  Des  sociétés  savantes,  de  grandes  adminis- 
trations, telles  que  les  académies  de  Munich,  de  Stuttgard,  de  Chris- 
tiana,  du  canton  de  Vaud,  de  Lausaune  ;  l'institut  Smithsonien,  auquel 
la  Bibliothèque  impériale  est  redevable  de  douze  grands  ouvrages  de 
statistique  sur  l'Amérique  ;  la  Société  royale  asiatique  de  la  Grande- 
Bretagne;  l'administration  du  Bristish-Museum  nous  ont  également 
adressé  leurs  publications. 

A  une  époque  où  les  préoccupations  de  la  politique  set  portent  sur  la 
Russie  et  sur  le  peuple  de  l'Orient  soumis  à  son  influence,  on  a  dû  ac- 
cueillir avec  un  intérêt  particulier  les  ouvrages  qui  jettent  quelques 
lumières  sur  ce  monde  complexe  et  hétérogène  qu'attend  peut-être 
-  une  prochaine  et  radicale  transformation.  Et  comme  si  le  hasard  avait 
voulu  conspirer  à  satisfaire  cette  curiosité,  des  ouvrages  offerts  à  la 
Bibliothèque  impériale,  le  plus  grand  nombre  sont  des  documents  re- 
latifs à  cette  grande  question  d'Orient.  Dans  le  temps  où  M.  V.  Lan- 


glois  faisait  don  d'un  fragment  d'un  manuscrit  arménien  du  XIIIe  siècle, 
contenant  des  passages  de  livres  d'auteurs  chrétiens  commentés  par 
Sarkis-Vartobied,  la  Bibliothèque  recevait  de  M.  de  Lazareff  cinq  pièces 
manuscrites  en  arménien  et  ai  russe,  et  de  l'institut  Lazareff,  fondé 
par  les  ancêtres  du  comte,  dix  ouvrages  écrits  en  arménien,  parmi 
lesquels  :  le  Catéchisme  arménien,  Moscou  1850;  Y  Abrégée  de  V His- 
toire sacrée ,  de  Tsherkess;  Y  Histoire  de  la  transmigration  de  &0,000 
Arméniens  de  la  Perse  en  Russie,  sous  la  direction  du  comte  de  Laza- 
reff; un  recueil  de  pièces  pour  l'histoire  du  peuple  arménien,  etc. 

Un  don  encore  plus  important  que  ceux  que  nous  venons  d'énumérer 
a  été  fait  à  la  Bibliothèque  impériale  par  la  Société  fondée  par  MftL  le 
duc  de  Luynes,  le  comte  Pourtalès,  sir  Temple,  le  prince  de  la  Cis-' 
terna,  Dureau  de  la  Malle,  Chasseriàu,  Rollin  et  d'autres  archéologues 
distingués,  pour  opérer  des  fouilles  sur  l'emplacement  de  l'ancienne 
Carthage.  Il  comprend  douze  pierres  portant  toutes  des  inscriptions 
latines,  quelques-unes  d'un  grand  intérêt,  et  des  mosaïques  que  re- 
commande la  beauté  du  travail.  Par  les  soins  de  l'administration,  les 
pierres  sont  déjà  placées  dans  la  salle  du  Zodiaque,  où  elles  offrent 
des  textes  nouveaux  pour  le  cours  d'archéologie,  auquel  on  ne  pouvait 
assigner  un  théâtre  plus  digne  de  la  science  que  ce  dépôt,  riche  des 
échantillons  de  l'art  ancien,  de  tous  les  styles  et  de  toutes  les  époques. 

Nous  sommes  heureux  de  donner  notre  publicité  à  de  tels  actes,  qui 
méritent  la  reconnaissance  du  monde  savant.  Quels  que  soient  les 
efforts  du  gouvernement  pour  augmenter  le  trésor  des  collections  litté- 
raires et  scientifiques,  il  ne  saurait  se  passer  du  concours  des  particu- 
liers. C'est  surtout  par  l'effet  d'une  initiative  individuelle,  généreuse 
et  éclairée,  que  peuvent  lui  être  transmis  des  documents  inédits  de 
toutes  sortes,  des  manuscrits  dont  il  ignore  jusqu'à  l'existence,  docu- 
ments le  plus  souvent  inutiles  pour  leurs  possesseurs,  que  l'incurie 
expose  même  à  une  destruction  tôt  ou  tard  inévitable,  et  qui,  déposés 
dans  le  domaine  public,  dans  ces  bibliothèques,  véritables  archives 
de  l'esprit  humain,  y  augmenteraient  le  nombre  des  instruments  de 
travail  et  aideraient  aux  conquêtes  de  la  science.  Au  reste,  plus  nous 
allons,  plus  le  sentiment  auquel  nous  faisons  appel  semble  compris, 
plus  il  est  partagé.  Nous  avons  dit  par  quels  témoignages  il  s'est  mani- 
festé pendant  l'année  1854,  à  l'égard  de  la  Bibliothèque  impériale. 
Ajoutons  que  le  nombre  des  dons  reçus  dans  le  trimestre  écoulé  fait 
espérer  que  l'année  1855  sera  pour  le  moins  aussi  productive,  sous  ce 
rapport,  que  sa  devancière.  (Monitewr,  8  avril). 

—  Par  décret  en  date  du  14  avril,  M.  Dévéria,  conservateur-adjoint 
au  département  des  estampes  de  la  Bibliothèque  impériale,  a  été  nommé 
conservateur  dudit  département,  en  remplacement  de  M.  Duchesne 
aîné,  décédé. 

M.  le  vicomte  Henri  Delaborde  a  été  nommé  conservateur-adjoint, 
en  remplacement  de  M.  Dévéria. 

—  La  réorganisation  récente  du  département  des  cartes  et  collections 
géographiques  de  la  Bibliothèque  impériale,  qui  renferme  tant  de  ri- 
chesses, doit  contribuer  à  accroître  encore  les  précieuses  ressources 
qu'y  ont  toujours  trouvées  les  gens  d'étude.  Les  nouvelles  dispositions 
résultant  de  cette  réorganisation  et  surtout  le  catalogue  qui  a  été  exé- 


cuté  sous  la  direction  habile  et  éclairée  du  savant  académicien  chargé 
de  la  conservation  de  ce  département,  et  qui  est  tenu  au  courant  depuis 
1828  jusqu'à  ce  jour,  permettent  de  satisfaire  avec  facilité  et  prompti- 
tude à  toutes  les  exigences  du  service.  Il  n'existe  aucune  carte  dont  la 
description  n'ait  été  rédigée  sur  un  bulletin  contenant  l'indication  du 
lieu  ou  de  la  matière  représentée,  le  nom  d'auteur,  le  titre  de  la  pièce, 
le  lieu  ou  elle  a  été  publiée,  le  format,  la  provenance,  le  nombre  de 
feuilles  dont  elle  se  compose,  le  fonds  auquel  elle  appartient  et  le  nu- 
méro d'enregistrement.  Ces  bulletins  sont  rangés,  les  uns  par  pays  ou 
par  matière,  les  autres  par  nom  d'auteur,  et  répartis  dans  un  certain 
nombre  de  boîtes.  Lorsque  le  moment  sera  venu  de  publier,  dans  le 
catalogue  général  de  la  Bibliothèque  impériale  entrepris  par  les  soins 
et  sous  les  auspices  de  S.  Exe.  M.  le  ministre  de  l'Instruction  publique 
et  des  cultes,  l'inventaire  des  richesses  que  renferme  cet  important 
département,  tous  les  matériaux  se  trouveront  préparés  pour  cette  pu- 
blication. (Moniteur,  26  avril.) 

Bibliothèque  de  V  Hôtel-de-Ville  de  Paris.  —  Le  constituant  Thoi*- 
ret  a  légué  à  la  Bibliothèque  de  la  ville  ses  nombreux  manuscrits,  qui 
sont  relatifs  à  la  politique  et  à  l'histoire.  Les  matériaux  d'une  Encyclo- 
pédie bibliographique,  recueillis  par  le  fils  de  cet  ancien  constituant, 
G.-Fr.-Ant.  Thouret,  mort  du  choléra,  à  Paris,  le  5  juin  1832,  ont  été 
également  donnés  à  cette  bibliothèque  après  décès  de  ce  travailleur 
consciencieux.  Un  autre  legs  est  venu  également  enrichir  cette  biblio- 
thèque il  y  a  quelques  années  :  c'est  celui  que  lui  a  fait  M.  Beffara, 
commissaire  de  la  ville  de  Paris,  qui  avait  réuni  un  recueil,  peut-être 
unique,  sur  l'art  dramatique,  et  principalement  en  ce  qui  concerne 
l'Opéra  et  la  Comédie-Française.  Ces  manuscrits,  disposés  avec  soin, 
peuvent  être  aujourd'hui  consultés  par  le  public.  La  collection  améri- 
caine, qui  comprend  des  documents  nombreux  sur  la  politique,  l'his- 
toire, la  géographie,  l'histoire  naturelle,  l'ethnographie,  de  tous  les 
Etats  de  l'Union  américaine,  se  compose  d'environ  5,000  volumes. 
Elle  est,  sans  contredit,  unique  en  Europe,  et  vient  d'être  disposée 
dans  deux  salles  spéciales,  qui  seront  ouvertes  à  l'époque  de  l'Exposi- 
tion universelle.  La  Bibliothèque  de  la  ville  de  Paris,  qui  renferme  un 
grand  nombre  d'ouvrages  relatifs  à  l'histoire  de  cette  ville  et  à  celle  des 
provinces  de  l'ancienne  France,  possède  aujourd'hui  environ  70,000 
volumes.  (Siècle,  20  avril.) 

IL  D'Allemagne.  -*■  La  Bibliothèque  impériale  de  la  Cour,  à  Viennç, 
renferme  plus  de  16,000  manuscrits  en  langue  grecque,  hébraïque, 
chinoise,  indienne,  arabe,  etc.,  sur  parchemin,  et  près  de  12,000  ma- 
nuscrits en  langues  européennes,  sur  papier;  12,000  incunables,  près 
de  280,000  livres  modernes,  plus  de  6,000  volumes  de  musique  et  de 
8,300  autographes  de  personnages  célèbres.  Il  y  a,  en  outre,  à  Vienne, 
dix-sept  Bibliothèques,  parmi  lesquelles  la  Bibliothèque  particulière 
impériale  et  la  bibliothèque  de  l'Université  sont  les  plus  considérables;. 

(Moniteur y  29  avril.) 

III.  D'Angleterre.  —  Le  British  Muséum  vient  de  recevoir  de  Ninive 
un  envoi  de  159  caisses,  formant  une  collectioa  mélangée  de  petites 
plaques,  de  cachets,  de  poteries  et  d'autres  objets,  qui  se  rapportent 
beaucoup  plus  aux  usages  domestiques  des  anciens  habitants  de  la 


—  204  — 

Mésopotamie  que  les  pièces  reçues  jusqu'ici.  On  connaissait  déjà  le 
Ninivit'e  roi  ou  guerrier,  on  le  connaîtra  maintenant  dans  sa  vie  privée. 

(Alhenœum,  avril  J 

IV.  De  Belgique:  —  La  Bibliothèque  royale  de  Bruxelles  a  fait  des 
adquisitions  importantes  à  la  vente  de  M.  Raoul-Rochette  qui  vient 
d'attirer  à  Paris  les  bibliophiles  de  toutes  les  nations.  M.  Alvin,  con- 
servateur en  chef  de  notre  dépôt  littéraire,  était  allé  présider  lui-même 
à  ces  achats.  Il  est  de  retour.  C'est  particulièrement  dans  la  catégorie 
des  grands  ouvrages  sur  les  beaux-arts,  l'archéologie  et  l'architecture 
qu'ont  été  choisis  les  livres  dont  s'est  enrichie  la  Bibliothèque  royale. 
La  collection  de  M.  Raoul-Rochette  se  distinguait  par  le  mérite  des 
éditions  et  par  la  belle  condition  des  exemplaires.  Dans  les  ouvrages  à 
planches  notamment,  les  épreuves  étaient  de  premier  choix.  C'était 
une  excellente  occasion  pour  combler  quelques-unes  des  lacunes  de 
notre  dépôt  public  et  l'on  a  bien  fait  de  ne  point  la  laisser  échapper. 
Depuis  quelques  années  la  Bibliothèque  royale  de  Bruxelles  a  pris  rang 
parmi  les  principaux  adjudicataires  signalés  dans  les  ventes  faites  à 
l'étranger.  (Indépendance  belge,  17  avril.) 

V,  Des  Indes  anglaises.  —  Un  savant  orientaliste  allemand,  le  doc- 
teur A.  Sprenger,  au  service  de  la  compagnie  des  Indes  orientales ,  a 
commencé  à  rédiger  pour  le  gouvernement  indo-britannique  un  cata- 
logue des  manuscrits  indous,  persans  et  arabes  existant  à  Lacknau  dans 
les  bibliothèques  du  roi  d'Auth,  —  catalogue  dont  le  premier  volume  a 
paru  à  Calcutta.  On  lit  à  ce  sujet  ce  qui  suit  dans  YAthenœum  de  Lon- 
dres :  Il  y  a  au  palais  de  Lacknau  une  bibliothèque  d'ouvrages  orien- 
taux qui  contient  plus  de  précieux  manuscrits  persans  et  hindous  qu'on 
ne  saurait  peut-être  en  trouver  en  aucun  autre  lieu  en  Orient.  Quoi 
que  l'on  puisse  penser  du  mérite  intrinsèque  de  ces  ouvrages,  personne 
ne  mettra  en  doute  l'importance  de  leur  conservation  au  point  de  vue 
philologique  et  historique.  Ce  fut  donc  une  sage  décision  que  celle  qui 
chargea  le  savant  docteur  Sprenger  d'examiner  cette  collection  et  de 
la  cataloguer.  M.  Sprenger  arriva  le  3  mars  1848  dans  la  ville,  située 
sur  les  bords  du  Gumty  ;  la  description  qu'il  fait  de  l'état  dans  lequel 
il  trouva  la  plus  grande  partie  des  livres  est  si  remarquable,  que  nous 
citerons  ses  propres  paroles  à  cet  égard.  Après  avoir  parlé  de  4,000  vo- 
lumes de  choix  qui,  lors  de  sa  première  visite  à  Lacknau,  étaient  en 
assez  bon  ordre  sur  les  tablettes,  et  qui  furent  plus  tard  livrés  au  pil- 
lage ,  il  dit  de  la  plus  grande  partie  qui  est  restée  :  «  La  troisième  se 
trouve  dans  le  Topkaneh  ou  Arsenal,  qui  est  immédiatement  auprès  de 
la  maison  du  résident  anglais.  L'arsenal  est  un  vaste  bâtiment  qui  en- 
toure un  grand  carré  rempli  de  canons.  Trois  des  côtés  de  ce  bâtiment 
servent  à  des  magasins  de  munitions  de  guerre;  dans  l'aile  du  nord  se 
trouve,  au  premier,  la  bibliothèque.  Les  livres  sont  dans  une  quaran- 
taine de  caisses  en  mauvais  état,  qui  sont  en  même  temps  habitées  par 
de  nombreuses  familles  de  rats  ;  et  tout  admirateur  de  la  sagesse  orien- 
tale, qui  visitera  cette  collection,  fera  bien  de  fourrer  d'abord  un  bâton 
dans  ces  caisses  avant  d'y  mettre  la  main.  Au  bout  de  la  salle  sont  des 
sacs  rangés  pleins  de  livres,  qui  sont  complètement  rongés  par  des 
fourmis  blanches. 

»  Les  nouveaux  livres  eux-mêmes  n'ont  pas  été  entièrement  épar- 


-  2i>5  — 

gnéspar  ces  insectes  destructeurs,  une  des  plaies  de  l'Inde;  l'édition 
entière  du  Taj-Alloghat  est  presque  détruite,  et  la  plupart  des  exem- 
plaires qui  restaient  encore  du  Haft-Oulzum  avaient  le  même  sort.  Le 
nombre  des  volumes  de  cette  collection  est  très  considérable,  et  parmi 
eux  se  trouvent  quelques  ouvrages  en  paschtû  (c'est-à-dire  en  langue 
afghanique;  les  Afghans  se  nomment  eux-mêmes  Paschtûn).  Les  gens 
du  roi  ont  malheureusement  l'habitude  de  ne  rendre  le  bibliothécaire 
responsable  que  de  l'intégralité  du  nombre  des  volumes  ;  il  en  résulte 
que  beaucoup  de  bons  livres  ont  été  détournés  et  remplacés  par  de 
mauvais.  Il  y  a  là  au  moins  cent  exemplaires  du  Gulistan  {le  Jardin 
des  roses),  et  autant  de  Yusuf  et  Zulikha,  qui  probablement  tiennent 
la  place  d'ouvrages  plus  précieux  et  plus  rares.  On  m'a  raconté  qu'un 
bibliothécaire  avait  autrefois  vendu,  dans  une  seule  semaine,  des  livres 
pour  une  valeur  de  1,100  roupies  pour  se  procurer  de  l'argent  pour  les 
noces  de  sa  fille». 

Le  docteur  Sprenger  resta  dix-huit  mois  à  Lacknau  et  examina  pen- 
dant ce  temps  environ  10,000  volumes.  Son  catalogue ,  à  en  juger 
d'après  le  volume  publié,  qui  est  de  645  pages  et  décrit  732  manus- 
crits, occupera  probablement  encore  6  ou  7  volumes.  Il  serait  naturel- 
lement prématuré  de  risquer  même  une  supposition  quant  à  la  valeur 
de  ce  qui  reste  encore  à  paraître;  mais,  en  tout  cas,  cette  partie  ne 
saurait  manquer  de  présenter  un  intérêt  égal  à  celui  du  premier  vo- 
lume, puisque  tous  les  ouvrages  en  prose,  en  persan  et  en  hindous- 
tani,  ne  sont  pas  encore  inventoriés,  et  qu'il  n'y  a  encore  absolument 
rien  d'indiqué  des  écrits  arabes  en  vers  et  en  prose. 

Le  volume  publié  se  divise  en  trois  parties  :  la  première  contient 
les  TasMrahs,  ou  mémoires  biographiques  des  poètes;  la  seconde,  les 
poètes  persans  ;  la  troisième,  les  poètes  hindous.  Plus  d'une  personne, 
qui  pense  connaître  à  fond  la  littérature  orientale,  apprendra  avec  sur- 
prise que,  dans  ce  volume  sont  catalogués  plus  de  3,000  poètes  dont 
les  noms  sont  inconnus  en  Europe,  ou  sont  tout  au  plus  connus  du 
baron  de  Hammer-Purgstall  et  de  M.  Bland.  Parmi  les  ouvrages  mis 
ainsi  en  lumière,  il  y  en  a  certainement  beaucoup  de  mérite,  par  exem- 
ple le  Divan,  de  Ghozzali,  poète  fort  estimé  de  son  temps,  qui  date  du 
règne  d'Akbar,  et  dont  les  écrits  doivent  contribuer  en  même  temps 
à  répandre  un  grand  jour  sur  la  philosophie  orientale  de  cette  époque. 
Il  y  a  aussi  le  Taskirah  Hahïs,  qui  donne  les  biographies  d'environ 
400  poètes  persans  des  XVe  et  XVIe  siècles,  et  qui  a  été  jusqu'ici  com- 
plètement inconnu.  Quelques  compositions  paraissent  aussi  offrir  de 
l'intérêt,  en  tant  qu'elles  s'écartent  du  sentier  battu  et  monotone  de 
la  muse  orientale.  De  ce  genre  est  le  récit  hindoustanique  de  Khus- 
chdil,  V Enfant  du  soldat. 

{Gazette  (PAugsbourg,  reproduit  par  le  Moniteur,  le  25  avril.) 

Bibliothèques  (Ventes  de).  —  La  vente  de  livres  rares  de  M.  Ch.  G. 
a  eu  lieu  en  avril  ;  le  fameux  Ronsard,  in-folio  de  1609,  qui  a  appar- 
tenu à  Victor  Hugo,  a  été  disputé  par  tout  le  bataillon  des  bibliophiles. 
Le  droit  souverain  de  la  dernière  enchère  l'ayant  fait  tomber  dans  des 
mains  amies,  j'ai  pu  contempler  à  loisir  cette  merveille  typogra- 
phique. Il  est  relié  en  vélin,  et  porte  les  armes  de  Hubert  de  Montmaur, 
un  des  quarante  académiciens  de  la  fondation.  Les  marges  sont  illus- 


trées  de  vers  de  Victor  Hugo,  Louis  Boulanger,  Amable  Tastu,  Uîric 
Guttinguer,  Alfred  de  Vigny,  Alexandre  Dumas,  Sainte-Beuve,  etc. 

J'y  ai  lu  une  curieuse  dédicace  à  Victor  Hugo.  Elle  était  ainsi 
conçue  : 

«  Au  plus  grand  inventeur  lyrique  que  la  poésie  française  ait  eu  de- 
puis Ronsard  ! 

»  Le  très  humble  admirateur  de  Ronsard, 
»  Sàiwte-Bbuvb.» 
Voilà  une  dédicace  qui  rajeunit  M.  Sainte-Beuve  de  vingt-cinq  ans. 

(Siècle,  22  avril.) 

—  Un  des  collectionneurs  les  plus  zélés  et  les  judicieux  de  notre 
temps  fut  incontestablement  feu  Van  den  Zande,  Belge  d'origine,  et 
fixé  depuis  le  premier  empire  en  France,  où  il  occupa  longtemps  la 
place  d'administrateur  des  douanes.  Van  den  Zande  se  délassait  des 
fonctions  administratives  en  cultivant  les  Muses  (1) .  Poëte  et  bibliophile, 
il  avait  formé  une  riche  bibliothèque,  dont  la  vente  a  eu  lieu  l'hiver 
dernier.  Amateur  d'estampes,  il  avait  également  réuni  une  belle  col- 
lection de  gravures,  dont  la  mise  aux  enchères  a  commencé  à  Paris, 
à  dater  du  30  avril.  Les  artistes  flamands  occupaient  une  large  place 
dans  ses  portefeuilles.  Parmi  les  dessins  joints  à  la  collection  d'es- 
tampes, nous  signalerons  aux  amateurs  belges  ceux  de  Van  Dyck,  Ru- 
bens,  Jordaens,  Van  der  Meulen,  Ommeganck,  Erasme  Quellin,  Te- 
niers  et  Paul  Bril.  Si  le  musée  de  Bruxelles  avait  une  galerie  de  des- 
sins, ainsi  que  le  désirent  les  artistes  et  les  amateurs,  nous  lui  recom- 
manderions cette  occasion  de  s'enrichir  d'œuvresde  l'école  nationale. 

(Indépendance  belge,  26  avril.) 

*-  On  annonce  la  vente  d'une  bibliothèque  considérable  de  feu 
M.  l'abbé  J.-B.  Chevallier  de  Bearzi,  protonotaire  apostolique  et  chargé 
d'affaires  de  S.  M.  le  roi  des  Deux-Siciles,  à  la  cour  de  Vienne.  Le  ca- 
talogue vient  d'en  être  publié  chez  M.  Edwin  Tross,  place  de  la  Bourse, 
11,  en  deux  parties  grand  in-8.  La  vente  aura  lieu  le  31  mai  et  les 
jours  suivants. 

Cette  bibliothèque  est  une  des  plus  riches  et  plus  considérables  qui 
ont  été  vendues  depuis  longtemps.  Elle  contient,  à  côté  de  livres  cu- 
rieux et  rares,  un  grand  nombre  de  bons  livres  de  travail  et  d'étude. 

Elle  contient  principalement  :  Manuscrits  et  livres  imprimés  sur  peau 
de  vélin.  —  La  collection  AWine  presque  complète.  —  Théologie.  — 
Histoire  naturelle  et  médecine  ancienne.  —  Histoire  des  arts.  —  Li- 
vres à  figures.  —  Romans ,  Contes,  et  Facéties  étrangères  et  françaises. 
—  Premières  éditions  de  classiques  grecs  et  latins.  —  Histoire  de 
France.  —  Histoire  de  Pologne  et  de  Russie  (ouvrages  fort  rares).  — 
Géographie.  —Histoire  littéraire.  —Bibliographie,  etc.,  etc.,  4487 
numéros. 

M.  Edm.  Texier  a  souvent  parlé  dans  sa  chronique  hebdomadaire 
du  «  Siècle  »,  et  en  véritable  connaisseur,  des  bibliothèques  les  plus 
importantes,  dont  les  ventes  devaient  se  faire  à  Parie.  Il  a  fait  ressortir, 

(1)  On  lui  doit  :  des  poésies  légère3  publiées  sous  le  titre  de  Fanfreluches 
poétiques,  un  volume  de  Fables  et  des  Epttres. 


-207- 

avec  beaucoup  de  goût,  ce  qui,  d'après  leurs  catalogues,  devait  fixer 
l'attention  des  bibliophiles.  La  lecture  du  catalogue  de  la  bibliothèque 
de  l'abbé  Chevallier  de  Bearzi  lui  a  fait  faire  les  réflexions  suivantes  : 

«  Un  grand  nombre  de  ces  livres  ne  sont  pas,  il  faut  l'avouer,  d'une 
orthodoxie  irréprochable,  et  l'on  s'attendrait  à  les  trouver  partout  ail- 
leurs que  dans  la  bibliothèque  d'un  ecclésiastique.  Je  veux  citer  les 
titres,  non  de  tous,  la  liste  en  serait  trop  longue,  mais  de  quelques- 
uns,  pour  prouver  que  la  lecture  du  Bréviaire  n'est  pas  la  seule  de 
certains  hommes  d'Eglise.  Voici  d'abord  deux  éditions  du  Secrétaire 
des  amans,  puis  les  Baisers  de  Jean  Second,  le  Cabinet  satirique,  ou 
Recueil  de  vers  gaillards,  les  Contes  de  La  Fontaine,  les  Œuvres  de 
Pierre  Are  tin;  il  y  a  aussi  deux  exemplaires  de  la  Rhétorique  de  ces 
dames.  Je  dis  de  ces  dames  pour  ne  pas  dire  le  mot  propre,  ou  plutôt 
le  mot  sale,  la  langue  française  ne  bravant  pas  l'honnêteté  comme  la 
latine.  Les  prêtres  n'aiment  pas  Voltaire.  Un  seul  ouvrage  de  Voltaire 

avait  pourtant  trouvé  grâce  devant  M.  l'abbé  de  Bearzi,  c'est la 

Pucelle.  On  me  dira  peut-être  que  l'ecclésiastique  doit  tout  lire,  le  bon 
et  le  mauvais.  A  la  bonne  heure  î  mais  presque  tous  les  livres  que  je 
viens  de  citer  se  trouvent  en  double  édition  dans  la  bibliothèque  du 
défunt  abbé,  et  j'y  compte  jusqu'à  trois  exemplaires  des  OEuvres  d'A- 
rétin.  Trois  exemplaires  !  c'est  beaucoup  pour  un  prêtre,  même  biblio- 
phile. Admirons  jusqu'où  la  passion  des  livres  ornés  de  peintures 
égrillardes  peut  entraîner  celui  qui  s'y  abandonne,  même  quand  il  est 
abbé  et  protonotaire  apostolique  *.  (Siècley  13  mai.) 

Distinctions  honortfïqcb».  —  On  écrit  d'Upsal  (Suède),  le  18  mars  : 
«  La  Société  royale  des  sciences  de  notre  ville  vient  d'inscrire  au 
nombre  de  ses  membres  associés  étrangers  M.  A.  Thierry,  de  l'Insti- 
tut de  France  ».  (Alftonbladet.) 

—  M.  Cénac  Moncaut,  auteur  de  «  l'Histoire  des  Pyrénées  et  des 
rapports  internationaux  de  la  France  avec  l'Espagne,  vient  de  recevoir 
de  la  reine  d'Espagne  le  titre  de  chevalier  de  Tordre  de  Charles  III. 
M.  Cénac  Moncaut  avait  été  chargé  par  le  ministre  de  l'instruction  pu- 
blique d'une  mission  archéologique  dans  les  provinces  du  nord  de  la 
Péninsule. 

—  M.  Craninxt  professeur  à  la  faculté  de  médecine  de  l'université 
de  Louvain  a  été  nommé  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  dans  la 
première  huitaine  d'avriL 

—  M.  le  docteur  Eugène  Janssens  vient  d'être  élu  à  l'unanimité 
membre  de  la  Société  des  sciences  médicales  et  naturelles  de  Bru- 
xelles. 

—  L'empereur  du  Brésil,  don  Pedro  II,  vient  de  nommer  chevalier 
de  l'ordre  impérial  de  la  Rose  pour  le  mérite  civil  M.  Eugène  Thiac , 
membre  et  secrétaire  de  la  commission  de  l'institution  impériale  des 
Jeunes-Aveugles  de  Paris. 

—  Un  arrêté  royal  du  13  avril  nomme  chevalier  de  l'ordre  de  Léo- 
pold,  le  capitaine  E.  Malet,  professeur  d'art  militaire  à  l'Ecole  d'artil- 
lerie de  Douai. 

—  On  écrit  d'Amsterdam  (Hollande),  le  23  avril  : 

«  La  classe  de  linguistique,  de  belles-lettres,  d'histoiçe  et  de  philo- 
sophie de  l'Académie  royale  des  sciences  d'Amsterdam  vient  de  com  • 


pléter  le  nombre  de  ses  membres  associés  étrangers  par  réaction  de 
MM.  Guizot,  Michel  Chevalier,  Jacob  Grimm,  C.-R.  Lepsius,  Th.-B. 
Macaulay,  Ranke,  de  Savigny,  L.-P.  Gerhard*,  H.-L.  Fleischer,  C. 
lillmann,  et  J.-N.  Madwig.  (Handesblad.) 

Enluminures  sur  vélin.  —  Nous  trouvons  dans  le  journal  Y  Invention 
les  intéressants  détails  qui  suivent  touchant  l'enluminure  sur  vélin 
d'un  manuscrit  récemment  achevé  : 

A  force  de  patience,  de  courage  et  d'essais,  M.  Aubin  Normand  a 
exécuté  un  manuscrit  sur  vélin  dont  les  miniatures  sont  d'une  telle 
perfection  qu'on  les  croirait  sorties  du  pinceau  d'un  de  nos  moines  ar- 
tistes de  l'abbaye  de  Corbie.  Ce  manuscrit  a  pour  titre  :  Peintures  des 
manuscrits,  orfèvreries  et  costumes  français  du  huitième  au  sei- 
zième siècle. 

Jusqu'à  présent,  l'art  de  l'enluminure  sur  vélin  était  resté  enveloppé 
de  mystères,  comme  l'art  de  la  peinture  sur  verre.  Aucun  ouvrage 
—  que  nous  sachions  du  moins  —  n'avait  transmis  les  secrets  de  cette 
application.  Grâce  à  de  persévérantes  études,  M.  Aubin  Normand  est 
parvenu,  après  quatorze  ans  de  recherches,  à  découvrir  les  procédés 
que  les  moines  employaient  au  moyen-âge  pour  l'application  de  l'or 
sur  parchemin. 

M.  Normand  a  eu  la  patience  d'analyser,  et  il  a  pu  recomposer  les 
diverses  pâtes  sur  lesquelles,  jadis,  on  posait  l'or.  Ces  enduits,  qui 
sont  tantôt  jaunes,  gris,  rouges  ou  blancs,  non-seulement  contribuent 
par  la  différence  de  leur  couleur,  à  donner  au  métal  des  tons  et  des 
aspects  variés,  mais  encore  —  et  c'est  là  une  chose  extrêmement  im- 
portante —  ils  permettent  de  le  fixer  de  manière  à  ce  qu'il  puisse  su- 
bir l'effort  du  brunissage.  .  (Moniteur,  8  avril.  ) 

Imitation  dk  J.-C.  (1)  Un  ancien  commissaire  de  police  des  Andelys, 
qui  vient  de  mourir,  était,  au  dire  du  Courrier  de  l'Eure,  possesseur 
d'un  précieux  exemplaire  de  Y  Imitation  de  Jésus-Christ  que  Molière 
avait  possédé  jadis  et  marqué  de  deux  vers  et  de  sa  signature.  C'est  un 
exemplaire  de  l' Imitation  traduite  et  paraphrasée  en  vers  français  par 
Pierre  Corneille,  petit  in-4  imprimé  à  Paris  chez  André  Soubron  en 
1656.  Il  a  appartenu  à  MmeFavart,  et  a  été  apporté  par  elle  au  couvent 
des  Ursulines  du  Grand-Andelys,  quand  elle  y  a  été  enfermée,  en  1749, 
par  ordre  du  maréchal  de  Saxe  ;  il  y  est  resté  au  moment  de  son  dé- 
part très  précipité.  En  1793,  il  a  été  recueilli  parmi  les  livres  prove- 
nant de  couvents  et  de  châteaux,  destinés  à  la  bibliothèque  du  dépar- 
tement de  l'Eure;  mais  il  a  été,  avec  d'autres  ouvrages,  conservé  par 
le  bibliothécaire  du  district,  comme  paiement  d'appointements  oubliés 
par  la  nation,  puis  trouvé  dans  la  succession  de  ce  bibliothécaire  par 
un  sien  neveu,  l'ex-commissaire  qui  vient  de  mourir. 

Les  héritiers  du  défunt  amateur  possèdent  aussi  un  exemplaire  in-12 
des  Œuvres  deBoileau,  imprimé  en  1683,  chez  Denis  Thierry,  à  Pa- 
ris. Cet  exemplaire,  relié  selon  la  mode  du  temps  en  maroquin  rouge, 
avec  filets  et  tranches  dorés,  porte  au  premier  feuillet  de  la  garde  une 
lettre  autographe  de  Despréaux,  contenant  envoi  du  livre  à  Mgr  de 


(1)  Voy.  aussi  les  pages  16  et  103. 


Gttilteragues,  ambassadeur  de  S.  M.  à  Constantinople.  La  lettre  a  trente 
lignes  et  n'est  pas  connue.  (Journ.  des  Débats,  15  avril.) 

Impmmbjub.  — A  différentes  reprises  on  a  parlé  d'ouvrir  un  con- 
grès typographique  où  seraient  débattues  les  questions  oui  se  ratta^ 
cbent  à  l'invention  de  l'imprimerie.  Cette  idée  souriait  à  beaucoup 
d'hommes  compétents  en  la  matière,  et  surtout  à  M.  Firmin  Didot, 
qui  s'en  était  fait  le  promoteur  en  France  (1).  Le  premier  point,  sur  le- 

ri  il  paraît  qu'on  s'entendait  difficilement,  était  la  fixation  du  lieu 
réunion  du  Congrès.  La  France,  l'Allemagne  et  la  Hollande,  par- 
ties intéressées,  refusaient  de  prendre  part  au  débat  s'il  eût  été  sou- 
levé sur  les  terres  d'une  nation  rivale.  Un  jeune  bibliographe  belge , 
M.  Gh.  Ruelens,  a  pensé  que  Bruxelles  pouvait  convenir  comme  un 
champ  libre  et  neutre  aux  défenseurs  de  toutes  les  opinions,  et  il  vient 
de  publier  une  sorte  de  manifeste  pacifique  où  il  expose  les  raisons 
qui  doivent  faire  désigner  Bruxelles  comme  siège  du  Congrès  typo~ 
graphkpe.  C'est  une  idée  à  laquelle  on  ne  peut  qu'applaudir,  car  ces 
joutes  intellectuelles  ne  sont  jamais  sans  intérêt  ;  mais  on  ne  doit  pas 
s'attendre  à  ce  que  les  questions  soulevées  soient  résolues.  Harlem 
n'abdiquera  certainement  pas  plus  ses  prétentions  que  Strasbourg,  et 
Mayence  conservera  les  siennes  entières.  (Indépendance  belgeffî  avril). 

—  Les  ouvriers  de  l'imprimerie  administrative  de  M.  Paul  Dupont 
se  sont  réunis  lundi,  16  avril,  en  assemblée  générale ,  pour  recevoir 
les  livrets  où  sont  inscrites  leurs  participations  dans  les  bénéfices  de 
chaque  année.  Parmi  diverses  institutions  philanthropiques  particu- 
lières ai  cet  établissement,  on  a  surtout  remarqué  celles  qui  concer- 
nent les  fournitures  de  chauffage ,  et  qui  permet  à  chaque  ouvrier 
d'obtenir  l'approvisionnement  de  soi!  ménage  en  bois  de  chauffage  et 
charbon  aux  prix  des  marchés  ai  gros  souscrits  par  la  maison.  C'est 
une  réduction  de  plus  de  30  pour  100  sur  les  prix  de  détail  qui  lui  est' 
ainsi  assurée,  indépendamment  de  la  faculté  de  se  libérer  dans  un  dé- 
lai de  six  mois,  par  des  à-comptes  opérés  sur  sa  paye  de  chaque  se- 
maine. Cette  mesure,  si  propre  à  contribuer  au  bien-être  des  ouvriers, 
est  d'une  application  facile,  et  il  ne  lui  manque  peut-être,  pour  être 
généralisée,  que  d'être  connue. 

Un  hymne  au  travail  et  à  l'industrie,  chanté  par  les  ouvriers  eux- 
mêmes  et  composé  par  M.  Burelle,  organiste  des  Petits-Pères,  a  ter- 
miné cette  fête  toute  de  famille,  qui  avait  réuni  dans  la  grande  salle  de 
la  Redoute  plus  de  600  personnes. 

Ihdkx  (Congrégation  de  1').  —  Par  un  décret  du  22  mars,  la  con- 
grégation de  l'Index  a  condamné  et  proscrit  les  ouvrages  suivants  : 

Pièces  intéressantes  nécessaires  à  examiner,  par  Pierre-Augustin 
Métay  ; 

La  Chiesa  e  lo  Stato  in  Piemonte,  Sposizione  storico-critica  dei 
rapporti  fra  la  S.  Sede  e  la  corte  di  Sardegna  dal  1000  al  1854  per 
l'avv.  collegiato  Pier.  Carlo  Boggio  ; 

(1)  Disons-le  pourtant,  pour  n'être  que  juste,  après  M.  Aug.  Bernard, 
auteur  de  l'ouvrage  intitulé  :  De  l'origine  de  F  Imprimerie  et  de  *e*  débuts 
m  Europe. 

15 


-210- 

Storia  de'  Musulmant  di  Sidlia  scritta  da  Michèle  Amari,  Vohmp 
primo; 

Relation  et  Mémoire  des  opposants  au  nouveau  dogme  de  F  Imma- 
culée Conception  et  à  la  &w/fe  Ineffabilis,  par  M.  l'abbé  Laborde  (de 
Lectoure). 

La  congrégation  de  l'Index  déploie  une  déplorable  ardeur.  Page  10* 
de  notre  dernier  n°  nous  citions  un  décret,  en  voici  un  autre , 

Page  177  nous  donnons  une  lettre  d'un  digne  ecclésiastique  français* 
sur  l'usage  que  le  parti  ultramontain  prétend  faire  en  France  des 
décrets  de  la  congrégation  de  t  Index;  nous  engageons  nos  lecteurs  à 
lire  cette  lettre. 

Luuuaak  —  La  convention  littéraire  franco-belge,  du  33  août  1852, 
donnera  lieu  prochainement  à  de  grands  débats.  La  police  vient  de 
Saisir,  en  vertu  d'un  réquisitoire  délivré  par  M*  le  juge  d'instruction 
Spaooghe,  sept  cents  exemplaires  d'un  ouvrage  intitulé  :  Dvetùmmir* 
de  géographe  universelle,  ancienne  et  moderne,  é  l'usage  dee  école* , 
d  après  les  meilleurs  auteurs  <m  te*  statistiques  officielles  tes  plu* 
récentes,  comprenant  l'histoire  des  diverse*  centrée*  du  ghèe,  de* 
notions  historique*  sur  le*  principale*  villes,  et  notamment  h  géo+ 
graphie  et  V histoire  des  2,531  commune*  es  la  Belgique.  Cet  ouvrage, 
édité  par  M.  Parent,  libraire,  avait  déjà  donné  lieu  à  diverses  démar- 
ches; sept  exemplaires  ont  également  été  saisis  à  la  librairie  de  Deprez- 
Parent,  rue  de  la  Violette,  (Indépendance  belge,  1er  avril). 

—  Il  se  prépare  ici  une  grande  et  grosse  affaire  qui  concerne  les  édi- 
tours  belges  et  la  librairie  française.  Il  reste  en  magasin ,  à  no9  anciens 
contrefacteurs  (quelques-unes  de  vos  maisons  les  plus  faottofabla/inal» 
gré  le  vilain  mot  de  contrefaçon)  environ  pour  duc  nrillknis  de  livres. 
On  a  bien  pu,  par  un  traité,  rayer  la  contrefaçon  du  nombre  dis  chose* 
permises  aujourd'hui  et  la  rendre  punissable  dans  l'avenir;  mais  la  di- 
plomatie, avec  tout  son  art,  qui  ne  consiste  pas  seutementy  comme  Ta 
dit  Beaumarchais,  à  s'enfermer  pour  tailler  des  phmes,  n'a  pu  faire 
disparaître  subitement  les  deux  ou  trois  millions  de  livres  tout  im- 
primés et  prêts  pour  la  vente,  qui  restent  encore  dans  les  magasine  4e 
vos  éditeurs.  Eh  bien!  un  imprimeur  français,  qui  est  en  même  tempe 
éditeur,  et  l'un  des  plus  intelligents  (  M.  Pion,  ancien  associé  de  M.  Bé- 
tbune,  et  imprimeur  de  Sa  Majesté),  a  trouvé  une  combinaison*  in- 
venté un  plan,  au  moyen  desquels  ces  deux  ou  trois  millions  de  livres 
disparaîtraient  presque  subitement.  N'allez  pas  croire  qu'il  s'agisse  de 
les  embarquer  sur  des  navires  à  soupape,  et  d'en  faire,  une  fois  en 
pleine  mer,  des  éditions  ad  usum  delphini,  non.  Ceci  serait  renouvelé 
des  Grecs,  ou  tout  au  moins  du  premier  Empire,  dont  l'illustre  fonda- 
teur se  débarrassait  ainsi,  dit-on,  du  superflu  des  œuvres  de  MM.  Jay, 
Jouy,  Arnault,  Baour-Lormian,  et  quelques  autres,  tant  il  avait  peur 
que  la  France  s'ennuyât.  Il  s'agit  d'une  grande  opération  à  prime  ,  à 
tirage,  mais  qui  ne  serait  pas  une  loterie  pourtant,  grâce  à  laquelle  le 
public  verserait,  en  peu  de  temps,  à  ce  qu'on  espère,  dix  millions  qui 
iraient  partie  aux  pauvres,  partie  aux  éditeurs  étrangers,  partie  aux 
gens  de  lettres  français  contrefaits,...  (contrefaits  dans  leurs  œuvres , 
Bien  entendu).  Un  des  intéressés  disait  ce  matin,  qu'avec  l'Exposition 
on  était  sûr  du  succès  et  que  la  réussite  serait  prompte.  Je  ne  demande 


fltt  ftfetii.  '  ItoottfSfe,  ûb  ttMddâit  éûCflffc  PlftMKiflte&t  <te  la  haute 
adtehristratioii.  (  ta.,  Wavfil). 

Majwkmt  wàpktua»  —  Us  vieux  parchemins,  las  chroniques  pou* 
àraus*»  contiennent  parfois  des  originalités  remarquables.  Il  noua 
toiobe  sous  la  main,  dit  Y  Union  de  Huu,  un  compte  des  plus  curieux, 
que  nous,  mettons  sous  les  yeux  de  nos  lecteurs. 

Jacques  Tasquin,  peintre  décorateur  en  17...,  ayant  travaillé  dans 
l'église  du  monastère  de  G. . . ,  avait  exigé  78  florins  10  sous  de  Brabant; 
l'abbé,  trouvant  la  note  exagérée,  en  demanda  le  détail,  que  void  : 
id  Corrigé  et  verni  les  dix  commandements.  5  12 

2°  Embelli  Ponce-Pilate,  et  mis  un  nouveau  ruban  à  son 

'    bonnet.  3   6 

S#  ftetnis  une  queue  neuv*  au  eôq  de  saint  Pierre,  facccnn- 

modé  sa  crête. 
4*  Rattaché  le  bon  larron  k  sa  croix,  remis  un  doigt  neuf. 
S*  Remp4utiié  et  doré  l'aile  gfrdetote  dé  l'angér  Gabriel. 
!•  tavê  la  servante  du  grakUpfêtre  Calphe,  et  nris  A*  cra- 

'     ûtôisi  sur  ses  joues1, 
t*  fteflôcrtetè  le Cïél,  ajouté  déttx  étoiles,  doré leSafefïat 

nettoyé  la  Ldne. 
#*  Kâttfatë  les  flammes  dû  ftirçpttfa  etfe^uréqtfefytëSf 

Smes. 
&  Ranimé  te  feu  de  rErtfer,  remis  tme  quette  déitvé  àr  tact- 
fef,  raccommodé  sa  gprilte  gauche  et  Ait  plusieurs  cRo- 
ses  pour  les  damnés. 
10*  RebôMé  là  fobô  d'Hércxfe,  lui  avofr  rôfflis  deux  dents",  fa> 

.  juste  sa  perruque. 
ii°  ftapiéc^la  culotte  d'Amas  en  cuir,  et  mis  deu£  boutons 

â  Sa  veste 
14?  Mis  des  guêtres  neuves  à  Tôbie  ÔIs  voyageant  avec  faflgé 

Gabriel,  et  une  Courroie  neuve  à  son  Sac  de  voyage. 
i&  Nettoyé  les  ôreflles  de  l'âne  de  Ôâlaàm  éï  le  referrer. 
14°  Remis  des  pendants  dyoreilles  à  Sara. 
.   15°  Mis  un  nouveau  caillou  dans  U  fronde  de  David,  grctésî 
la  téta  de  Goliath  et  reculé'  ses  jambes. 
16°  Remis  des  dents  à  la  mâchoire  d'âne  de  Sâmson. 
17*  Goudronné  Parche  de  Noé,  lui  mettre  ùriê  nouvelle  pur e 

de  manches. 
1A°  Rapiécé  la  chemise  de  fïnfant  prodigue».  lavé  les  pofo& 

et  mettre  de  Peau  dans  leurs  Bacs. 
19d  Remis  une  anse  à  la  cruche  de  la  Samaritaine. 

Jacques  Tasquih.  "  total,  V6  16 

KeuviuBS  diverses,  fie  francé,  —  Dans  fa  séance  dû  Vendredi 
âffmara,  1T Académie  des  Jeux  Floraux,  à  Toulouse,  â  désigné  fe  sujet  de 
discours  pour  te  concours  de  1856.  Lé  choix  de  l'Académie  s?ésf  &trété 
SOT  Vébge  de  Delille.  QL'Âigle,  Courrier  du  Midi). 

-**  Un  sort*  4&  M.  Evériste  Boula^rç*  auteur  às&-&xm*tê&toh 
rowaéâ  par  FAcadémie-Fraugaise,  vient  de  remportai  te-  prix  à»  l'Aca- 
démie des  Jeux  floraux. 


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— M.  .Tltfers  vient  déterminer  spjiKrand  ouvrage  :  Y  Histoire,  4m 
Consulat  et  de  V Empire;  il  a  remis  à  ses  éditeurs  le  manuscrit  dés 
quatre  derniers  volumes.—  Le  nombre  de  volumes  de  cet  ouvrage  est 
définitivement  fixé  à  quinze;  le  dernier  sera  dérmé  g+àtit  aux  sous- 
cripteurs. —  Le  tome  douzième  est  sous  pressé.  Il  Sera  mis  en  vente  à 
la  librairie  Paulin,  60,  rue  de  Richelieu,  le  90  juin  prochain.  Les  atrtrts 
tomes  paraîtront  successivement  de  deux  mois  en  dette  mois. 

De  Belgique.  —  Un  arrêté  royal  du  25  mars  ordonne  la  publication» 
aux  frais  du  gouvernement  et  par  les  soins  de  ty,  le  professeur  /ju^. 
Dumont,  d'une  carte  représentant  le  sous-sol  de  la  Belgique,  qui  for- 
mera le  complément  de  la  carte  géologique  du  royaume. 

—M.  Emile  Bède,  professeur  agrégé  à  l'Université  de  Liège,  â  donné 
jeudi,  au  Cercle  artistique  et  littéraire,  la  conférence  que  nous  ayons 
annoncée,  et  qui  avait  pour  sujet  lés  beaux  travaux  de  M.  Plateau  sur 
les  phénomènes  que  présente  ym  masse  liquide  sans  pesanteur. 
.  Après  avoir  fait  chaleureusement  ressortir  de  quelle  profonde  es- 
time et  de  quelle  vive  sympa,thie  est  digne  le  savant  physicien  gan- 
tois qui,  devenu  aveugle  à  la  suite  de  ses  laborieuses  recherches,  con- 
tinue cependant,  avec  l'aide  d'amis  dévoués,  à  étçndre  le  domaine  de 
la  science,  M.  Bède  a  résumé  rapidement  les  deux  Mémoires  qui  ont 
valu  à  M.  Plateau  le  prix  quinquennal  des  sciences  mathématiques  et 
physiques.  Il  a  posé  d'abord  les  deux  grands  principes  de  l'attraction 
universelle  et  de  l'attraction  moléculaire,  U  en  a  tiré  cette  conséquence 
qu'une  masse  d'huile,  suspendue  dans  un  mélange  d'eau  et  d'alcool 
d'une  densité  égale  à  la  sienne,  pouvait  présenter  différentes  formes, 
telles  que  celles  d'une  sphère,  d'un  cylindre  ou  d'un  polyèdre  à  face 
plane. 

Il  a  pu  successivement  réaliser  ces  différentes  formés  et  donner  ainsi 
à  ses  auditeurs  le  curieux  spectacle  d'une  sphère,  d'un  cylindre  et  d*un 
tétraède  liquides.  Après  ces  expériences,  qui  offrent  de  grandes  diffi- 
cultés et  qui  ont  été  réussies  avec  bonheur,  le  jeune  professera*  à  liion- 
tré  comment  on  pouvait,  en  faisant  tourner  là  sphère  liquide,  engen- 
drer successivement  un  anneau  parfaitement  régulier,  puis  une. série 
de  sphères  plus  petites,  et  donner  ainsi  une  représentation  saisissante 
de  l'hypothèse  de  Laplace  sur  la  formation  des  mondes.  M.  Bède'a  eu 
soin,  toutefois,  de  rappeler  les  réserves  faites  par  M.  Plateau  lui-même 
dans  le  rapprochement  de  ces  faits  avec  les  phénotnènes  astronomi- 
ques. 

Interrompu  souvent  par  les  marques  de  satisfaction  de  son  audi- 
toire, M.  Bède  a  terminé  sa  conférence  au  bruit  d'applaudissements 
unanimes  et  prolongés.  (Indépendance  belge \  2  avril) . 

On  trouve  dans  le  tome  XI  de  notre  «  France  littéraire  »  une  notice 
sur  M.  Plateau. 

^-  Le  Théâtre  des  galeries  Saint-Hubert  a  repris,  le  samedi,  31  mars, 
T André  Chénier,  de  M.  Edouard  Wacken,  de  Liège,  qui' obtint,  il  y  a 
quelques  années,  au  Théâtre  de  la  Monnaie,  un  véritable  succès.  Ce 
drame,  d'un  mérite  littéraire  incontestable,  a  été  applaudi  ayeCltf 
même  chaleur  qu'à  sa  première  apparition,  bien  que  là  mémoire  ittcefr- 
taille  des  acteurs  ait  mutilé  dans  chaque  scène  plus  d'un  beau  vers. 

—  M,  Emile  Deschanel,  ancien  rédacteur  du  «  National  *,  ep  exil  U 


—  2ia  — 

Érûieûés^  fàft'au  Cercle  des  Arts,  dans  cette  ville,  un  cours  public  de 
littérature  frinçaJâe.C'est  déjà  la  quatrième  année.  Le  professeur  a 
consacré  les$lc  et  91e  conférences  a  l'histoire  de  la  poésie  au  dix-sep- 
tième siècle,  et  a  examiné  les  œuvres  de  Sarrasin,  de  Saint- Amant, 
teG*m$0*&u4éri. 

.  C'est  dans  te  même  local  que  M.  Dall'Oagaro  fait  son  cours  de  Utté~ 
rature  italienne.  Pans  sa  quinzième  conférence  «  qui  a  eu  lieu  le 
,2i&  avril,  lie  professeur  a  étudié  les  chants  lk*  et  15e  de  l'Enfer,  et  spé- 
dftj$B$nt  lai  théorie  de  liante  sur  les  âges  du  monde. 

—M.  E.  Vanden  Corput,  pharmacien  et  secrétaire  adjoint  de  la  So- 
tMtédes  sciences  médicales  et  naturelles  de  Bruxelles,  vient  de  publier 
deux  opuscules  très  intéressants.  Le  premier  est  un  rapport  sur  les 
eaux  minérales  de  Mariemont  (Hatoaut),  dont  les  propriétés,  déjà  si- 
gnalées en  1740,  furent  analysées  à  cette  époque  par  le  célèbre  Rega, 
star  l'ordre  de  Marie-Elisabeth  d'Autriche  ;  le  second  est  une  curieuse 
analyse  de  la  nature  et  des  effets  du  poison  qui  se  développe  dans  tes 
viandes  et  dams  les  boudins  fumés.  L'auteur,  en  combattant  le  préjugé 
répandu  dans  le  peuple  en  ce  qui  concerne  les  viandes  provenant  d'ani- 
maux malades,  dont  l'usage,  quoi  qu'on  en  pense,  ne  présente  aucun 
inconvénient,  appelle  rétention  publique  sur  le  danger  qui  peut  résul- 
ter delà  consommation  de  charcuterie  ou  d'autres  substances  de  con- 
serre<jui  ont  épreuve  secondairement  une  altération  spontanée.  Cette 
altération  consiste  en  une  sorte  de  végétation  cryptogamique  qui  se 
4$retoppe,  au  mois  d'avril  surtout;  à  la  surface  des  viandes  fumées,  et 
que  M,  Vanden  Corput  désigne  sous  le  nom  de  sarcina  bolulica. 

(Indépendance  belge,  6  avril.) 

-fc-'Vdlei  une  publication  qui  ne  peut  tarder  d'intéresser  viventént 
tpus  li$  archéologues,  et  qui  .témoigne  de  la  sollicitude  éclairée  du  roi 
<fy  Prusse  FfédérK-Guillaume  IV  pour  les  arts.  D'après  les  ordres  de 
S.  54-,  M.  de  SaJzenberga  deviné  et  historiquement  commenté  les  édi- 
fi^e^»omiments  de  Coi>stantiuople  depuis  le  cinquième  jusqu'au  dou- 
zième siècle.  Les  dessins  polychromes  sont  exécutés  et  imprimés  avec 
une- élégance  et  une  entente  de  l'art  digne»  de  tous  éloges.  Dans  un  ap- 
pendice se  trouve  la  description  de  l'église  Sainte-Sophie,  par  Silen- 
tiarius  Paulus,  traduite  en  vers  et  annotée  par  le  docteur  Kortum. 

Le  tout,  édité  sous  la  surveillance  du  ministre  du  commerce  de 
Prusse,  M.  Von  der  Heydt  lui-même,  forme  un  magnifique  volume  grand 
in-folio,  que  la  munificence  du  Roi  a  fait  remettre  à  des  sociétés  savan- 
tes, à  plusieurs  .membres  du  corps  diplomatique,  à  des  bibliothè- 
ques, etc.  C'est,  là  réellement  un  cadeau  tout  à  la  fois  artistique 
etroyal. 

.  —M.  de  Baecker,  auteur  de  plusieurs  ouvrages  estimables  relatifs  à 
l'histoire  des  lettres  et  des  mœurs  de  la  Belgique,  vient  d'annon- 
cé '^K^Bité  de  &  langue,  de  l'histoire  et  des  arts  de  la  France 
la  prochamecom^wûcation4ô, -curieux  documents  qu'il  a  trouvés  à 
Oxford  sur  u^  chevalier  flamand  nomjné  Denis  de  Morbeyne,  lequel, 
après  avo$*  servi  &$$  les  drapeaux  de  la  France  passa  dans  les  rangs, 
anglais. 

f  ;.  — M.  Eugèn^  àtfopbânt  *  Xyà  des  écrivains  flamands  les  plus  élé- 
gants et  les  plus  distingués,  vient  de  publier  un  cttàfmant  volume1  de 


-M- 

VtfBmqvi  ett  wpetf,  sans  aucu»  doute,  à  u»  «a*d  succès.  &  £u$ 
gUwhaat,  oui  n'en  «si  plus  à  faire  sep  preuves  de  poésie  et  de  style,  se 
distingue  à  II  fois  par  l'élévation  de  1#  pensée,  lu  grâce  du  pentyOQe&t, 
te  pureté  de  la  ferme  et  l'harmonie  4u  vers, 

—  Insuccès  que  pous  avons  pré$t  au  Livre  éFOr  de  VtMtreét 
Uepold  et  de  la  trmœ  de  Fer  se  réalise.  Cette  publication  émtoëm- 
ipent  nationale  a  réuni,  'en  deux  mois,  plus  de  quinze  cents  afiiéstefi». 
ttoacun  s'empresse  de  fournir  des  indications;  et  s'il  existe  enèore  dès 
retardataires,  ils  comprendront  que  leur  abstention  ne  serait  nuisible 
xm'h  eux-mêmes,  car,  faute  de  renfleignen»nt»ftfiffi»otS,  1*  j&etfian 
des  services  qu'ils  ont  rendus  au  pays  serait  incomplète,  ïfousne  §ÈÊs* 
rions  donc  trop  insister  sur  la  nécessité  de  seconder  le  directeur  Al 
Uvre  g  Or.  Ce  livre  ne  sera  pas  une  simple  biographie,  C'est  l'bkK 
taire  de  tout  ce  qui  s'est  fait  de  grand,  d'intelligent  et  d'utile  dan»  ftetae 
pays  depuis  la  fondation  du  royaume  de  Belgique.  Cinquante  portrait* 
eu  moins  orneront  les  deux  magnifiques  volâmes  de  cette  publketiûft. 
I*  souscription,  au  prix  de  là  fr.  pour  l'édition  ordinaire,  et  de  94  fr. 
pour  l'édition  de  luxe,  sera  dose  le  15  mai  prochain.  Après  ostte  épo* 
que,  ces  prix  seront  doublés. 

Un  nouveau  prospectus,  très  détaillé,  vient  d'être  publié.  On  peut  se 
lepromrerchezlei^dacteurdel7/iu^r^^^/9c,raediW  Atexiens^  91* 
à  qui  toutes  les  communications  doivent  être  adressées,  et  Timide, 
libraire,  rue  de  l'Ecuyer.  Nous  ne  saurions  trop  «ngeger  Messieurs  las 
décorés  et  les  familles  des  décorés  défunte  à  fournir  les  indications  qui 
leur  sont  demandées.  C'est  plus  qu'une  nécessité' pour  ces  dernitaae  : 
c'est  un  démit.  Le  prospectus  sera  adressé  franco  aux  personnes  qui 
eu  feront  l*  demande  {fndfymdkvw  Wg$*  85  avril.) 

—  M.  L.  Hymans  feit  à  la  salle  du  Christ  à  l'Hôtel-de-VHJedeBft&el  • 
les  un  cours  public  et  gratuit  d'histoire  tfttéraire  de  là  Belgique,  l& 
28  avril  a  eU  Heu  la  25*  et  dernière  conférence  de  la  saison.  Le  sufei 
de  cette  séance  était  V  appréciation  générale  du  règne  de  Philippe  il. 

™  Le  jury  réuai  à  Anvers  pour  décerna  le  prix  quiaqueauei  de 
5,000  frM  institué  pour  encourager  la  littérature  flamande,  *  déttmé 
sans  partage  ce  prix  à  M.  Henri  Conscience. 

—  M.  Graodgagpage,  président  delà  Cour  4'appel  ae  Uêge,  vteut 
défaire  don  à  la  Société  archéologique  de  Namur  d'une  somme  de 
deux  mille  franc?,  pour  ]a  mettre  à  ipême  d'installer  son  curieux  Musée 
au  local  de  laBoucherie,  Dans  une  assemblée  générale  tenue  dimanche 
dernier,  la  Société  a  décidé  de  reconnaître  cet  acte  de  patriotique  gé- 
nérosité : 

!•  Bu  faisant  graver  sur  une  plaque  de  marbre  le  nom  et  la  décision 
du  donateur;  '   4 

2°  En  fondant  un  concours  historique  et  archéologique  ouvert  I  tous 
Içs  écrivains  belges  et  qui  portera  sur  des  questf  ohs  ^histoire  !œ*l e. 
Le  prix  établi  h  cette  occasion  s'appellera  perpétuellement  .*  PHa* 
Orandgagnage.  [Amidef  Ordre.) 

— On  sait  oue  Placentius  (te  plaisant)  4ouuaicaûu  ué  à  Srôt-Xrond, 
mort  ven  *M8,  a  laissé  un  poème  b^arre  intitulé  Pugm  pûrcunmr. 


m  vert  tautogrmmetfljynvzm  1546, 1644,  Londres,  1741  «  in-12)  et 
dont  tous  les  mots  commencent  par  un  P  ;  par  exemple  : 

Plaudite,  porcelli  ;  porcoram  pigra  propago 
Progreditur,  pagnans,  etc. 

Nous  apprenons  qu'une  édition  nouvelle  de  ce  poème  est  sur  le 

Kiat  de  voir  le  jour.  Elle  sera  précédée  d'une  intéressante  notice  sur 
uteur  par  M.  XH.  Capitaine  ;  le  texte  de  Placentius  a  été  revu  avec 
soin  par  M*  le  professeur  Fuss,       (Moniteur  de  l'enseign.,  20  avriL) 

-~  On  fart  que  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique  avait  l'honneur  de  compter  parmi  ses  membres 
associés  l'illustre  astronome  dont  la  France  déplore  la  perte  récente. 
M.  Quetelet,  ami  de  François  Arago  depuis  de  longues  aimées,  «Tait 
pris,  dans  une  des  dernières  séances  de  l'Académie,  l'engagement  d'é- 
crire la  biographie  de  l'homme  de  génie  qui  a  porté  si  haut  la  renom- 
mée de  l'Observatoire  de  Paris  ;  cet  engagement,  il  vient  de  le  tenir.  Il 
est  impoesible,  en  lisant  la  Notice  mr  Arago,  de  ne  pas  sentir  que  c'est 
l'amitié  qui  Ta  dictée.  Elle  seule  est  à  même  de  révéler  ces  détails 
charmants  qa'une  douce  intimité  permet  de  saisir  et  que  Ton  ne  re- 
trouve que  la.  M.  Quetelet  a  résumé  avec  bonheur  toute  cette  noMe 
vie  du  savant  et  de  l'homme  public,  que  la  mort  a  trouvé  mr  la  brè- 
che et  entouré  des  profondes  sympathies  de  tous  ceux  qui  Font  connu. 
La  récit  de  M.  Quetelet  est  simple,  parce  qu'il  est  vrai  f  il  est  touchant, 
parce  qu'on  y  retrouve  le  langage  d'une  affection  sincère  et  d'âne  deu- 
Wur  rentable.  C'est  un  hommage  consciencieux  rendu  à  la  mémoire  de 
celui  que  M.  de  Humboldt,  l'immortel  auteur  du  Comoês  a  honoré  du 
titre  du  titre  a  du  plus  cher  de  ses  amis». 

(Indépendance  belge,  îl  avril.) 

Passa  périodique,  —  En  Amérique.  —  Dans  la  région  aurifère 
même,  dans  ce  qu'on  appelle  les  diggings,  il  y  a  des  journaux  qui 
paraissent,  tels  que  le  Ballarat-Times  et  le  Mount-Alexander- 
Mail.  Le  Melbourne- Argusy  à  l'occasion  de  l'augmentation  de  ses  prix 
d'abonnement,  donne  quelques  détails  intéressants  sur  son  budget.  Les 
frais  de  cette  publication  s'élèvent  à  300  liv.  st.  (7,500  fr.)  par  jour. 
Les  principales  dépenses  se  répartissent  ainsi  annuellement  :  pour 
le  papier,  30,000  liv.  st.;  pour  la  composition,  27,000;  pour  les 
machines;  12,000;  pour  le  port,  5,000;  enfin,  pour  la  rédaction, 
10,000,  c'est-à-dire  250,000  fr.  par  an.         (Athemmm  français,) 

—  D'après  la  De  Bote1  s  Review,  publiée  à  la  fois  à  Washington  et  à 
la  Nouvelle-Orléans,  il  y  avait  en  1775,  aux  Etat-Unis,  35  journaux; 
en  1850,  il  y  en  avait  2,526,  distribuant  annuellement  environ  500 
millions  d'exemplaires.  (Moniteur  du  29  avril.) 

Presse  périodique  (tribunal  d'honneur  de  la). —  La  polémique  pas- 
sionnée à  laquelle  quelques  journaux  de  Madrid  se  sont  livrés  depuis 
quelque  temps,  a  plus  d'une  fois  donné  lieu  à  des  duels  entre  leurs 
rédacteurs.  Afin  de  prévenir  le  renouvellement  de  ces  fâcheux  événe- 
ments, les  rédacteurs  de  tous  les  journaux  politiques  de  Madrid  ont 
créé,  d'un  commun  accord,  un  tribunal  d'honneur  de  la  presse  pério- 
dique. Ce  tribunal,  composé  de  journalistes  exclusivement,  a  pour  but 
de  connaître  et  de  juger  tous  les  différends  qui  s'élèveraient  entre  les 


divers  journaux,  à  l'occasion  des  articles  par  eux  publiés.  U  substitue 
le  jugement  des  pairs  au  hasard  des  combats  singuliers,  qui  trop  sou- 
vent étaient  venus  affliger  la  presse  espagnole.  Il  statue  au  nombre  de 
quatre  juges,  qui,  chaque  mois,  sont  renouvelés  par  .l'élection,  faite 
par  tous  les  journalistes. 

La  Gazette  des  Tribunaux  rapporte  la  première  décision  qu'il  a  ren- 
due en  même  temps  que  le  nom  des  juges  qui  le  composent  pour  le 
mois  courant.  Ce  sont:  don  Pedro  de  la  Hoz,  du  journal  la  Esperanza; 
don  Felipo  Picon,  d'el  Clamor  publico  ;  don  Jose-Maria  Bremon,  de 
la  Espaûa,  et  don  Gipriano  del  Mazo,  d'el  Oetidente.  La  cause  à  juger 
concernait  des  injures  que  les  journaux  el  Iris  de  Espana  et  lato  Soàe- 
rama  national  se  reprochaient  réciproquement. 

Le  tribunal  d'honneur  a  statué  en  ces  termes  : 

Considérant  :  1°  que  l'article  d'el  Iris  de  Espana  qui  a  été  dénoncé 
ne  contient  aucune  offense  directe  contre  la  Soberanim  maeional,  mais 
des  qualifications  dures  attribuées  à  une  personne  qui,  toute  respec- 
table qu'elle  est,  est  étrangère  au  journalisme ,  et,  par  conséquent,  ne 
se  trouve  pas  soumise  à  la  juridiction  de  ce  tribunal  ;  2°  crue  les  mots 
torpe  (honteux)  et  villanamente  (vilainement),  dont  la  Soherania  na- 
tional s'est  servie  en  parlant  d'el  Iris  de  Espana,  ont,  dans  leur  sens 
absolu,  une  signification  injurieuse. 

Le  tribunal,  à  l'unanimité,  déclare  que  le  journal  la  Soèerania  na- 
tional a  contrevenu  aux  prescriptions  et  au  but  de  la  discussion  rai* 
sonnaUe  et  convenable,  et,  qu'en  conséquence,  ledit  journal  est  tenu 
d'insérer,  à  titre  de  réparation  et  sans  commentaires,  dans  la  partie  de 
cette  feuille  qui  est  destinée  aux  articles  de  fonds,  la  présente  décision, 
laquelle  sera  publiée  aussi  par  tous  les  autres  journaux  qui  ont  fait 
partie  de  l'assemblée  qui  a  institué  le  tribunal  d'honneur. 

U  serait  bien  à  désirer  qu'un  semblable  tribunal  s'ériçeât  à  Paris  et 
partout  en  France,  non-seulement  pour  connaître  des  faits  analogues, 
qui  ne  sont  pas  rares  parmi  les  enfants  terribles  des  cinq  partis  (les 
ultramontains  compris)  qui  divisent  la  France  ;  mais  encore  pour  conr 
naître  de  toutes  les  contestations  qui  surgissent  entre  gens  de  lettres, 
ou  d'écrivains  à  libraires.  Ce  tribunal  pourrait  avoir  tout  à  la  fois  une 
grande  influence  pour  moraliser  les  écrivains,  et  obtenir  des  résultats 
plus  satisfaisants  pour  les  personnes  en  discussion  que  ceux  qu'on 
attendrait  vainement  des  tribunaux  ordinaires,  appelés  à  prononcer 
dans  une  cause  littéraire  qu'ils  ne  peuvent  pas  prendre  le  temps  d'é- 
tudier &  fond. 


-«7- 

■  .i  .ri  i  ■  i *        ■   'ii ii 

LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET  LES  HISTORIENS   ÉTRANGERS  DE   LA   FRANGE. 
Aperçu  mensuel. 


Les  livres  de  provenances  étrangères  annonces  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  : 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klinoksieck,  r.  de  Lille,  11.  —  Gavelot 
jeune,  r.  des  Boni-Enfants,  98. 

Anglais.  Xavier  et  Stassin,  r.  de  la  Banque,  SB.  —  A.  Franck.  —  Fréd.  nittNrsiCfk. 

Ançto- Américains.  —  H.  Bossange  et  fils,  quai  Voltaire,  31  bis. 

Mpftf.  Borrani  etDroz,  r.  des  Samts-Perés,  9.  —  Aug.  Aubry,r.  Dauphin*.  1G. 

Economie  politique,  dans  toutes  les  langues;  Guillauminy  r.  BJohelfea,  14, 

Espagnols.  A.  Franck. 

Maliens.  Xavier  et  Stassin. 

Suisses.  Joël  Cnerbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10. 

Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

PRINCIPALES  PUBLICATIONS 

mMMT  LSJ  MOIS  S'Avait  *T  MAI  (1). 
I. 


388.  Annales  catholiques  belges.  (Revue  des  Revues).  Tome  VI,  n*  1 
(janvier  1855).  Liège,  J.  Meyers,  in-8. 

Voy.len-385. 

Sommaire  de  ce  numéro  :  Discours  sur  la  loi  de  l'Histoire,  par  le  R.  P. 
H.  D.  Lacordaire;  —  Etudes  sur  la  Turquie  ;  —  la  Chute  de  l'Ange,  d'après 
saint  Anselme,  par  .V.  M.  ;  Un  artiste  dans  un  cloître,  par  Claude  Msrtniï 
lad;  -r-  Variétés. 

389.  Aknàuks  de  philosophie  chrétienne.  Recueil  périodique  destiné  à 
foire  connaître  tout  ce  que  les  sciences  humaines  renferment  de  preuves  et 
de  découvertes  en  faveur  du  Christianisme,  dirigé  par  A.  Bonnetty,  cher,  de 
Perdre  de  Saint-Grégoire  le  Grand»  de  l'Académie  de  la  religion  catholique 
de  Rome,  et  de  la  Société  asiatique  de  Paris.  XX Ve  année.  IV0  série,  tome 
XI  (50*  volume  de  la  collection).  N9*  61-63,  janvier  à  avril  1855.  Paris,  au 
bur.  des  Annales  de  philosophie  chrétienne!  rue  de  Babylone,  n*  10,  A  liv. 
in-8,  paginées  1  à  324. 

Les  Annales  paraissent  à  la  fin  de  chaque  mois  par  cahiers  de  80  pag.9  avec 
gravures  ou  caractères  étrangers.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  .  . .  20  fr. 

La  collection  des  Annales  de  philosophie  chrétienne  se  compose: 

1*  D'nne  in  série,  composée  de  12  volumes  réimprimés  en  entier,  termi- 
nés par  une  Table  générale  de  ces  volumes  ;  à  4  fr.  le  volume. 

2*  D'une  2«  série,  composée  de  7  volumes,  du  tome  XIII  au  tome  XIX, 
terminés  par  une  Table  générale  de  ces  volumes  ;  à  4  fr.  le  volume. 

3*  D'une  3c  série,  composée  de  20  volumes,  terminés  par  une  Table  géné- 
rale de  ces  volumes  ;  à  4  fr.  le  volume. 

il)  Pour  la  librairie,  Paris  est  un  centre  important,  d'où  parlent  le  plus  fréquemment  def 
ofeeliuoas  pour  tes  destinations  lointaines.  MM  les  Kbraires  étrangers  sentirorif  donc  l'im- 
portance de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  l'espoir,  de  nous  mettre,  «q  pins 
vile,  et  franco,  au  courant  des  ouvrages  qu'Os  publient  ou  qu'as  te  proposent  de  publier. 


-Itt- 

4#  D'une  4«  série,  composée  de  10  volâmes  ;  au  prix  ordinaire  d'abonne- 
ment* "—•Cimkjuo  Yoltune  se  Tend  séparément  5  et  on  demie  des  fœtHtés  pour 
le  paiement.  Ces  faveurs  ne  s'accordent  qu'aux  personnes  qui  sont  abonnées. 

Voici  maintenant  le  sommaire  des  quatre  namaros^pe  neus  annonçons 
aujourd'hui* 

Proclamation  solennelle  par  S.  S.  le  pape  Pie  JX  du  dogme  de  l'immacu- 
lée conception  de  la  bienheureuse  Vierge  Marie  (traduction  revue  et  ap- 
prouvée à  Rome  môme,  par  les  personnes  les  plus  compétentes).  2e  article. 
(Le  premier  est  au  tome  X,  p.  463)  ;  pp.  7-41  ;  —  Études  sur  la  vie  et  les 
*    "    '    "  'la*  


ouvrages  de  Santeul,  et  sur  la  composition  et  publication  de  ses  Hymnes  et 
de  celles  de  Goffln  dans  tes  divers  Bréviaires  de  Paris  et  deCtany  ;  suivies 
de  la  critique  littéraire  des  poésies  et  des  hymnes  de  ces  auteurs  au  moment 
de  leur  apparition  ;  par  A.  Bonnetty.  7«  et  8e  articles,  pp,  42-61,85-106;  — 
™* i<du  livre  intitulé  :  Le  Devoir,  par  M.  Jules  Simon,  ancien  maître  de 


conférences  de  philosophie  à  l'École  normale  ;  par  l'abbé  Bidardf  pp.  62-8P, 
133-152,  21(^231, 267-77; -Réclamation  de  M.  B.  Jullien  sur  quelques  pas- 
sages du  cahier  de  novembre  dernier  (relatif  à  M.  Quicherat),  pp.  81-82  ;— 
Découverte  d'une  lettre  de  Mahomet,  ordonnant  au  Soudan  d'Egypte  de  se  {aire 
mahométan,  et  détails  sur  l'apostasie  des  évéques  eutychiens  de  ce  pays  ;  par 
A.  B.  [A.  Bonnetty'],  pp.  107-132;  —  Examen  criticrue  de  l'assertion  d  en 
antiquaire  (M.  Gilbert)  touchant  la  chapelle  dite  des  douze  apôtres,  à  l'église 
Saint-Germain-des-Prés,  à  Paris,  par  L.-G.  Quénébault,  pp.  153-56.  L'article 
de  M.  Gilbert  a  paru  dans  la  Bévue  arphéalqgquû  de  Paris  en  déc.  1854, 
pp.  531  et  suiv.  —  Allocution  de  S.  S.  Pie  1A,  adressée  le  1er  décembre 
aux  cardinaux,  fixant  le  jour  ou  devait  être  proclamé  le  dogme  de  l'imma- 
culée conception,  pp.  157-61  ;  —  Sur  «  le  Peuple  primitif,  sa  religion,  son 
histoire  et  sa  civilisation  »,  de  M.  Fréd.  de  Rougemont,  par  A.  Bonnetty, 
pp.  165-94,  245-66;  —  Découverte  de  la  basilique  et  du  tombeau  de  saint 
Alexandre  Ier,  pape,  mort  en  147  ou  119,  pp.  195-98;  —  Une  réclamation 
du  journal  officiel  de  Rome,  contre  diverses  assertions  des  Mémoires  de  «  la 
Çivilita  catholica  »  ;  par  A.  B.  [A.  Bonnetty],  pp.  199-209  ;  —  Découverte 
et  exploration  du  Serapeum,  temple  du  dieu  Apis,  et  transport  à  Paris  d'un 
grand  nombre  d'ornements  de  ce  temple,  et  même  des  ossements  de  ce  dieu  ; 
par  M.  F.  de  Saulq/,  membre  de  l'institut,  pp.  224-244.  —  Nouv.  Décou- 
vertes sur  les  traditions  primitives  conservées  chez  les  anciens  habitants  de 
l'Amérique,  d'après  leurs  livres  et  la  lecture  de  leurs  hiéroglyphes,  par  l'abbé 
Brasseur  de  Bourbourg,  pp.  278-96;— Sur  la  Guerre  et  liiomme  de  guerre, 
<te  M.  Louis  VeuiUot;  et  sur  l'Église,  la  France  et  le  Schisme  en  Orient,  du 
même;  par  l'abbé  J.-A.  Boullan,  pp.  297-309;  —  Inexactitude  de  quelques 
citations  rabbiniques  (de  M.  Brentano)  dans  la  vie  de  la  Sainte  Vierge,  d'après 
les  méditations  de  la  sœur  Emmericn;  par  il.,  pp.  317-19.  —  Nouvelles  et 
Mélanges,  à  la  fin  de  chaque  numéro. 

390.  Ans  et  la  sainte  Vierge,  ou  Bouquets  à  Marie  conçue  sans  péché, 
pour  le  mois  de  mai.  Ouvrage  orné  d'un  très  grand  nombre  de  traits  histo- 
riques sur  Ars  et  ses  pèlerinages;  par  l'abbé  J.-F.  Renard,  fie  édition,  revue 
et  augmentée.  Lyon  et  Paris,  Périsse  frères,  in-18  de  12  feuilles.         1    20 

391.  Démoceatik  (la)  dans  l'Église.  (A  l'occasion  des  <  Pouvoirs  consti- 
tutifs de  l'Église  »  de  l'abbé  Bordas-Dumoulin)  ;  par  Louis  Jourdan.  -* 
Impr.  dans  «  le  Siècle  »,  n.  de*  9  et  10  avril. 

392.  Dbvoius  (des)  de  la  femme  chrétienne ,  conférences  ;  par  le  P.  /.-B. 
Boone,  de  la  Compagnie  de  Jésus.  2*  édition.  Bruxelles,  H.  Croemaere,  in-18 
de  144  pag.  »    ?5 

393'.  Direction  pour  la  conscience  d'une  jeune  personne  pendant  son  édu- 
cation ;  par  M.  l'abbé  Héros*.  Paris  et  Lyon,  Périsse  frères  (185*),  in-12 
de  18  feuilles.  S    » 


394»  DoçiveB^irjttteUede  Bossuet,  extraits  deae*  ouvres  (par  le  P,  <k 
ifonteon)'.  Paris*  Pouniol,  nie  de.Tournon,  29,  in-12de  18  feuilles  1/3,  2  $0 

39$.  Lbttae  (sur  l'usage  que  le  parti  ultramontain'  prétend  (aire  m 
franco  de*  décrets  de  la  congrégation  de  l'Index)  ;  par  M,  l'abbé  Deiacou- 
ture.  Paria  Je  12  avril  1855.  — ïmpr.  dans  le  Journal  des  Débats  du  21  avril, 

396.  Lettre  pastorale  de  monseigneur  l'évoque  de  Tournai,  à  l'occasion 
dp  ton  voyage  i  Rome  et  de  la  proclamation  du  dogme  de  l'immaculée  con- 
ception de  la  très  sainte  Vierge.  Tournai,  J,  Casterman  et  fils,  in-18  de  31 

»  10 
itgr»  in4  de  20  pages» 

fl  a  été  tiré  de  la  dernière  édition  53  exemplaires  sur  papier  de  luxe. 

397*  LiyjHS  (le)  des  enfants  de  Marie,  Considérations  pieuses  pour  chaque 
jour  du  mois  ;  prières  pendant  la  messe,  et  pour  la  confession  et  la  commu- 
nion fréguente  ;  courtes  visites  au  Saint-Sacrement  et  à  la  sainte  Vierge  ; 
stations  pratiques,  pair  /.  Bmet,  prêtre  de  la  congrégation  du  T.-S.  Ré- 
dempteur. Liège,  J.-G.  Lardinois,  in-32  de  292  pages.  »    75 

3989  Manuel  complet  des  dévots  à  l'immaculée  conception  de  Marie, 
senferawt»  de  nombreux  exercices  de  piété  en  son  honneur,  de  pieuses 
«OfirtéwfcioiH  eut  la  vérité  dogmatique  définie  à  Rome  le  8  décembre  1854, 
coos  le  glorieux  pontifient  de  Pie  IX,  et  fe  notice  historique  de  oe  qui  s'est 
passé  à  Rome  au  sujet  ttocet  heureux  événement  ;  par  l'abbé  A.-L  Mftos, 
ancien  curé  et  ex-çhef  d'institution.  Touraay,  J.  Casterman  et  6k,  grand 
i»-32  de  4H>  pages,  avec  grav.  1    25 

399.  Manuel  de  dévotion  à  la  très-sainte  et  immaculée  vierge  Marie, 
«réaédé  de  la  lettaMpoeftotiquede  N.  S.  P.  le  pape  Pie  IX  flur  le  définition 
dogmatique  de  l'immaculée  conception,  ete.;,  et  suivi  de  réflexions  à  propos 
4e  cette  définition  ;  par  le  professeur  Fr,  Costa,  prêtre  romain,  Liège,  J^G. 
Lardinois,  ii^32,  de  140  pag.  •    35 

400.  Manuel  de  dévotion  à  saint  Joseph,  offert  aux  serviteurs  de  ce  grand 
saint  et  particulièrement  aux  associés  de  le  confrérie  de  Saint-Joseph  établie 
efceziesRédenptorislee,  à  Liège*  Liège,  J.-G.  Lardîaois,  m-tt  de  112 
peg.  •    2* 

401.  Mai»  sur  le  trône  du  ciel,  ou  Recueillements  consolante  peuvent 
aarvir  puer  1»  mois  de  Marie  ;  par  le  R.  P.  J.  iVep.  Stoçet.  Traduit  de  Pelle- 
maud  par  Jouph  Groulisr  et  J,-M.~S>  Dmarigtm,  Lyon,  Pélagaud,  1*32  de 
8  feuilles  1|2. 

402.  Mewoubs  historiques  sur  la  prétendue  succession  apostolique  en 
Suède,  et  détails  peu  connus  sur  la  vie  intime  du  luthéranisme»  avec  pièces 
k  l'appui  ;  par  M.  de  Warrimont,  camérier  d'honneur  de  Sa  Sainteté  et  pro- 
vicaire apostolique  de  Scandinavie.  Liège,  J.-G.  Lardinois,  in-8  de  144 
pag.  1    50 

403.  Mois  de  Marie,  à  Notre-Dame  des  Victoires.  Conférences  sur  la 
Aère  admirable,  prêchées  dans  cette  église,  à  Paris,  en  Tannée  1854,  par 
M.  l'abbé  Le  Blastier,  prêtre  du  diocèse  de  Meaux,  missionnaire  apostolique, 
etc.  Paris,  Lecoffre,  in-8  de  40  feuilles  1{4.  5  50 
.,  404*  Mots  (le)  de  Mars  cpnsacré  au  glorieux  patriarche  saint  Joseph,,  pa- 
tron delà  Belgique.  Saint-Trond,  Vanwest-Pluymers,  in-18. 

.  404.  Notes  explicatives  et  pratiques  sur  les  évangiles;  par  Albert  Bair- 
W,  des^tâtsrVhis.  Ouvrage  plus  spécialement  utile  aux  pasteurs,  aux  ins- 
tituteurs et  aux' personnes  appelées  à  diriger  une  école  du  dimanche  ou  un 


jculfe  domestique,  publié  par  Napoléon  Aotmél.'Tome t*. ^a^is^&raSairt, 
Meyrueb;  Nîmes,  Garve,  Peyfot-ïinel,  in-8  de  $1  feuille*,  phts  une 
carte.  ' l       '  7  ■  50 

405.  Opuscules  du  R.  P.  Boone,  de  la  compagnie  de  Jésus,  pnMês^ùt 
les.  exemplaires  revus  par  l'auteur.  Tournai,  J.  CastaôrtKan^t  fils,  S  Vol. 
m-18  de  285,  251  et  315  pages. 

406.  Pabolbs  des  ennemis  de  Jésus-Christ  pendant  sa  douloureuse  Pas- 
sion, par  le  Dr  Emmanuel  Veith,  prédicateur  ordinaire  de  S.  M.  l'empereur 
d'Autriche,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Vienne,  etc.  Traduit  de  l'allemand, 
par  Auguste  VUiers  de  Lagrenée.  Tournai,  J,  Càsterman  et  fils,*  in*l8  de 

407.  PàuçaiiuGH  de  Saint-Hubert,  en  Ardennes,  ou  Particularités  sur  la 
vie  de  saint-Hubert,  l'abbaye  cTAndagq,  l'église  de  Saint-Hubert; et  Pu- 
sage  de  la  sainte  étole  contre  T hydrophobie  ;  par  l'abbé  C.-J,  Bertrand, 
curé  à  Sinsin  (Namur).  Narour,  Doux  fils,  m-12  de  vuj-^22  pag, 

Ouvrage  approuvé  par  Mgr  l'évéque  de  Namur. 
'  «  Les  matériaux  de  ce  travail  ont'  été  recueillis  avec  un  grand  soin,  et 
H.  Bertrand  offre  de  curieux  renseignements  sur  tes  lie**,  lêe  institutions* 
là  fondation  de  l'état  actuel  de  la  magnifique  église  de  Samfe4*afcert,  afasi 
que  tout  ce  qui  concerne  le  célèbre  pèlerinage.  Hiatotet  religion^  art»  via* 
n'a  été  omis  ».  {ÈhnU.  de  ¥£*«&>>  de  lennpj)* 

408.  Philosophe  cmréTiRNNt.  La  Loi  de  charité;  par  Pabfeé  Dirif, 
viôaive  de  SaintrLouis-d'Antin.  Paris,  Lecoffre,  Devarenne  et  le*  prirâpatn 
libraires,  in-8  de  160  pag* 

Outrage  couronné  par  la  commission  nommée  iwr  Mgr  l'azchévèqued» 
Paris.  Prix  de  3,030  fn,  fondé  par  A.  Rien. 

409.  Pié^hs  relatives  au  Mandement  publié  à  Liège  le  10  avril  160B,  con- 
tre les  protestants,  annotées  par  U,  Capitaine.  Iiége, ;  J.iG.  Cartaanoe-flièeys, 
1854,  in-8de22pag. 

Entrait  du  BuUeHn  de, V Institut  archéologique  UégfioU*  Tiré  à  25  exenipl. 

410.  PftOTKSTATiQN  centre  le  culte  de  Marie  et  le  nouveau,  dogme  de  l'im- 
maculée conception;  par  Christophiluê  Âmeristm  (pseudoo.).  Bruxelles 
KiesslittgetC^in.iadet8pag.  ...        »    15 

411.  RoNMuë  inédit  à* Malherbe  sur  l'immaculée  conception;  ptfelié  per 
<r.  Mmoêl.  Gaen,  librairie  normande  de  E.  Le  Goat-Olerisat ,  in*  de  8  pig. 

Bizarre  et  ridicule  rondeau  de  l'extrême  jeunesse  de  Malherbe,  et  due 
l'éditeur  dit  avoir  déeomvert  dans  lé  ipanusorit  de  l'abbé  Guyok  iotitoùp  :  les 
to<*ê$ièete$palimdiqm$* 

Cet  opuscule  n*  été  tiré  qu'à  50  exempl.,  ainsi  qu'il  suit  :  5,aur  papier 
chamois,  1  fr.;  —  20  sur  papier  vélin  très  fort,  75  c;  «-  25  sur  papier  vélin 
ordinaire,  50  c. 

412.  Solide  (la)  dévotion,  vivifiée  par  Je  souvenir  saint  et  salu^ire  des 
âmes  du  Purgatoire.  Pieux  exercices  pour  toute  l'année.  Recueil  choisi 
d'instructions,  de  faits  historiques,  de  prières  indulgencïées,  etc.  Bruxelles, 
Meynders,  éditeur,  in-18  de  180  pag.  1      » 

Dédié  aux  familles  chrétiennes.  '        '  *   ' 

413.  Triomphe  (le)  de  Marie  sous  lé  pontificat  de  Pie  IX*  ou  l'Immaculée 
conception  et  la  sainte  montagne  de  la  Salette  ;  documents  officiels  et  publi- 
cations récentes  des  évoques  de  Birmingham  (Angleterre),  d'Orléans  et  de 
Grenoble,  et  du  professeur  François  Costa,  prêtre  romain.  Tournai,  I.  Càs- 
terman et  fils,  gr.:  in-18  de  216*  pag.  r  »    75 


4tft.rItaga  qftty*  prtchée  à  l'église  de  Notre~Dajpe-4fo*-Victoires,  suivie 
4 'un  discours  #ur-  la  puissance  de  Aarie  pour  opérer  là  régénération  reli-i 
gîeâse  de  la  France;  par  Mgr  de  Motion,  Brhillac,  évoque  de  Prose  (in  par- 
tJousissfidekmi).  Paria,  Lscpffre,  in-12  de  12  feuilles  1/3.  9 .  /. 

4t5.  UinrsnstT*  (?)  catholique,  recueil  religieux,  philosophique,  scienti- 
fique et  littéraire,  paraissant  sous  la  protection  spéciale  de  Mgr  de  Saltnia, 
évêque  d'Amiens,  et  de  Mgr  Gerbet,  évéque  de  Perpignan,  et  sous  la  di~ 
tiectioadeM.(i.)  £<>nwfty,  de  l'Académie  de  la  Religion  catholique  de  Home 
et  de  là,  Société  asiatique  de  Paris.  Tome  XXXIXe  de  la  collection. 
Tome  XIXe  de  la  deuxième  série.  Livraisons  100-112*  Janvier-avril  1855. 
Paris,  au  bur»  de  l'Université  catholique,  r.  de  Babyione,  10,  4  livraison* 
g*.  m*6  paginées  5  à  388. 

V Université  catholique  parait  tous  les  mois,  depuis  janvier  1896,  parli- 
vraisctas  de  4>  feuilles  gr.  in-8*  contenant  la  matière  de  plus  d'un  vol  in-8 
ordinaire. 

ta  Collection  de  Y  Université  catholique  se  compose  de  : 

Première  série,  20  vol.  à  4  fr.  le  vol.  80    • 

Le  tome  XX  est  terminé  par  une  Table  générale,  par  ordre  alphabétique, 
de  cette  première  série,  en  3  feniUe*  1/2. 

«  Deueoiew  série,  10  vol.  à  4  fr*  le  vol.  40 ,  » 

Idem.  Val.  11, 12, 13, 14, 15,  ,16,  17  et  18  à  prix  divers.        t 

Voici  le  sommaire  des  livraisons  publiées  pendant  les  quatre  premiers 
mois*d*  cette  année  : 

Histoire  du  Droit  criminel  des  peuples  modernes,  considéré  dans  ses  rap- 
porta avec  les  progrès  delà  Civilisation,  depuis  la  chute  de  l'empire  remain 
jusqu'au  XJX«  siècle  ;  par  M.  Albert  au  Boys.  Chapitre  XXXIX.  De  la  Pro- 
cédure i ~  ~ 

sition 


pp. ^  ,  , 

pagnoje,  pp.  197-5H6  Chapitre  XLH.  Procès  contre  les  prélats  espagnols  qui 
avaient  siégé  au  concile  de  Trente,  et,  en  particulier,  contre  Carranza,  arche- 
vêque de  Tolède,  /et  primat  d'Espagne,  pp.  293-316.  — -  Etudes  sur  les  fonde- 
ment* de  la  Morale;  par  M.  l'abbé  Bxdard.  Première  partie.  Etudes  et  criti- 
ques des  systèmes.  Chapitre  XXTV.  Théorie  de  Cudworth  et  de  Priée, 
pp.  2344*  Chapitres  XXV,  XXVÏ  et  XXVII.  Théorie  de  Kant,  pp.  117-131, 
216-232,  316-24:  —  Examen  des  principes  de  Pothier  sur  la  compétence  des 
deux  puissances  relativement  au  mariage;  par  M.  Ûelahaye,  juge  au  tribunal 
de  la  Seine.  Tome  XVIII ,  pp.  544  et  soiv.  ;  tome  XX ,  pp.  44-38 ,  191-138, 
233-243  ;  —  Sur  le  livre  intitulé  :  «  Carmina  e  Poetis  christîanis  excerpta,  ail 
usutri  scholafum  edldit  et  per  multàs  tftterpretatiotiea  cnm  notis  gaHicis  quai 
ad  di  versa  carmiwum  gênera  ^itumque  poetaruas  pertinent  ad}eeit  F«fcx  Qé- 
ment  »  ;  par  P.-L.,  pp.  58-67  ;  —  Les  Vaudois  du  moven-âfpt  leur  origineet 
leur  littérature,  d'après  les  travaux  tespl»  récents  delà  critique  protestante; 
par  U.  Henri  Stêvmsxm,  pp.  0743, 18M9fr,  351-68.  (Extrait  des  Annales 
catholiques  de  Genève)  ;  —  Lettres  sur  r  Aristocratie  et  la  Propriété;  par 


M.  L.huperî.  Lettres  XU*  et  XIX<\  pp.  8t47.--MaafementdeMgr  Pété- 
que  de  SemtClaude,  J.-P.  Mobile,  sur  l'Education ,  pp.  138-156;  —Sur 
les  différents  travaux  d'herméneutique  catholique  qui  ont  paru  récemment 
en  Allemagne.  Traduit  de  l'italien  et  annoté  par  l'abbé  Th.  Blanc,  da 
Domazan,  pp.  156-165; — Proclamation  solennelle  par  S.  S.  le  pape  Pie  IX 
du  dogme  de  l'Immaculée  Conception  de  la  bienheureuse  Vierge  Marie, 
2e  article,  pp.  .165-181.  Le  premier  article,  est  au/tome  XX«,  p,  5tf7:et  sujv. 
—  Examen  de  l'ouvrage  intitulé  :  •  institutions  théologie®  ad  usum  semi- 
nariorum,  auctoreJ,  p.  Bouvier,  episcopo  cenomanensis  »,  8»  editioT;  par 
l'abbé  J.  A.  Boullan,  docteur  en  théoloaie,  pp.  243-265;  —  Appendice  à 
l'Examen  précédent.  Lettres  écrites  (par  Mgr  Bouvier)  aux  supérieurs  de  se. 


mintïres  et  à  S.  S.  Ke  ÎX  (911  sujet  de  sa  Théologie)  et  réponft  feàâ  §Én~ 
fëté,  pp.  256-268;  —Influence  des  signes  sur  la  formation  des  Idées;  par 
£.  Axfce,  pp.  209-**  :— Sur  «  fAnatrse  des  phénomènes  etem^ne#(NMwr, 
*  vol.  in-12),  par  l'abbé  W.  ««ic,  déDomeftin,  pp.  3flM0;~ #kffarstiétt 
ptutflgraphtqtfedt  Jérusalem,  par  M;  Ang*  Mutai*  :  par  11.  F.  *  SvuUy, 
pp.  2m>08-  (BxUuit  du  «  Constitutionnel  »  du  24  mars).  —  Sur  la  Maison 
du  dimanche  (Lille,  Lefort,  in-12);  par  l'abbé  Harnon,  pp.  289-92;  —  Ex> 
Dieu  de  l'ouvrage  intitulé  ;  InsUtutiones  theologicae  ad  usum  theologicae, 
ad  usum  Toîosani ,  juxta  animadversiones  a  nonnulîis  ïhedtoges  Romanis4 

Sropositas,  emendat».  Editio  novissima  (Tolosae,  Î8H);  par  rabbé  /.-il. 
loullan ,  pp.  329-50;  —  Les"  Princes  séculiers  ont-ils  le  droit  d'établir  des 
empêchements  dirimants  de  mariage.  Exposition  et  examen  de  l'opinion  dé 
M.  l'abbé  Carrière  sur  cette  question;  par  M.  Delakâgé,  juge  au  énbual  de 
ki  Seine.  Premier  article,  pp.  362-86- 

416.  Votagé  a  la  Grande-^toartreuse  du  Da&pttné,  précédé  de  la  V»  de 
saint  Bruno.  Dédié  à  M.  de  Falloux,  ancien  ministre  de  rinstructk»  peM-* 

S 9  aides  cultes;  par  M.  Vives  (Joseph-Benjamin),  ancien  magistrat , boûttne 
lettres.  Imp.  de  Soustelle-Gaude,  à  Nîmes,  in-8  de  88  pe£> 
PHiLosoma»  —  «aiuatBL 

417.  Autorité  (de  F),  ou  du  Droit  et  du  devoit  daûs  là  Sbeîété;  par  A. 
thèbeU.  Montpellier,  Seguin»  et  Paria,  Vaton,  in-8  de  176  pag. 

418.  Autorité  (de  1')  dans  les  sociétés  modernes,  ou  Examen  comparatif 
èm  principe  révolutionnaire  et  du  principe  chrétien  \  par  M*  Blrt-Ltqume, 
*VOC«  à  la  Cour  fmpériafe.  Paris,  Dentu,  in-8detij  et  3»  pag.  4-    * 

Voj.  sur  cet  ouvrage  un  article  <te  M.  L.  Affottry ,  dans  le  Jouftoit  dm 
Débats,  des  6  et     avril. 

419.  Clef  (la)  de  la  science,  ou  les  Phénomènes  de  tous  les  jours,  eiph- 
fuéa  par  le  docteur  E.-Ç.  Brtwer,  membre  de  l'université  de  Cambridge,  etc. 
S*  édition.  Pari»,  Jules  Henonard,  in-18  de  15  feuilles.  3    5Q 

40&  Coftgxits  aut  ouvriers,  ou  Explications  sur  leurs*  devoirs,  ew  lents 
drx>?ts,  sur  les  moyens  à  l'aide  desquels  Us  peuvent  prospérer,  sur  l'hygiène 
qui  leur  convient  et  sur  la  législation  spécial*  qui  le*  régit,  suivis  de  qtfebftfetf 
principes  d'économie  politique  à  leur  usage;  par  H.  Aafrau.  g»  édft.,  revue 
et  augm.  Paris,  L.  Hachette  et  Ge,  in-12.  f    00 

Cet  ouvrage,  couronné  par  l'Académie  française,  s*adtesse  directement  et 
indirectement  aux  Ouvriers  :  directement ,  parce  qu'il  est  écrit  de  manière  à 
être  lu  et  compris  per  eux;  indirectement,  parée  qu'il  donne  de  précieuses 
indications  aux  peveonaes  qui  ont  le  pouvoir  et  le  désir  d'exercer  sur  eux, 

Cr  leurs  Gonéeiliy  use  salutaire  influence.  Prenant  la  société,  les  institutions* 
t  lois,  telle»  qu'elles  sont,  l'auteur  montre  aux  ouvriers  quelles  ressources 
ile  trouvent  en  ellei  et  en  *ux-mâmns  peur  arriver  à  la  somme  de  bien*étf e 
moral  et  matériel  à  laquelle  ile  peuvent  légitimement  prétendre.  La  bienfait 
sente  action  des  Coftotik  aux  ouvrier*  a  été  hautement  proclamée  par  M.  k 
secrétaire  perpétuel  de  l' Académie  française,  et  ii  n'est  pas  d'ouvrage»* 
escf  one-nous,  qui  ait  plus  de  titres  à  prendre  place  sur  la  liste  daa  livres 
utiles,  qui,  dans  certains  départements,  sont  répandus  gratuitement  par  les 
soins  de  l'autorité  parmi  les  classes  laborieuses, 

Antoine  (Jfoftitevr  «etfo.,  1$  avril). 

4SI.  ÉorjcAtfort  (1'),  la  Famille  et  la  Société»;  par  A.  Vinet.  Paris,  ktféctf- 
teurs,  rue  de  Clichy,  47,  in-8  de  560  pag.  g     » 

422.  Esquisses  philosophiques  et  Réflexions  sur  î* adversité;  $%fP.-L 
ItorU,  ancien  «voué  et  avocat.  (Houv.  édition,  angm.  de  deux  chapitre*^ 
Paris,  Perrotin,  in-8  de  14  feuilles  3/4.  â  50 


du  22  avril. 

4SI.  Essai  historique  et  littéraire  sur  la  comédie  de  Ménandra  ;  par  If.  Ch. 
Benoit,  doyen  de  la  Faculté  des  lettres  de  Nancy.  Avec  le  texte  de  la  plus 
grande  partie  de»  fragmenta  du  poète.  Ouvrage  couronné  par  l'Académie 
française,  dans  aa  séance  du  18  août  1853.  Paria,  F.  Didot*  in-8  de  vij  et 
261  pa*  5    » 

Ouvrage  don»  nous  n'avons  pas  trouvé  l'annonce  dans  îa  «  Bibliographie 
de  la  France  »,  et  pourtant  M.  H.  Rigault ,  dans  le  «  Journal  des  Débat*  » 
du  28  avril,  en  a  rendu  compte,  en  même  temps  que  de  celui  de  H.  G.  Qui* 
aot,  sur  le  même  sujet.  (Voy.  le  no  428.) 

tôt.  Femmes  (les)  publiques,  ou  la  Vie  des  prostituées;  par  T.  0<  Âà 
2*  édition.  Bruxelles,  Ànsroul,  in-32  de  94  pag.  »    <• 

425.  Fw  (la)  du  Monde  par  la  science;  par  Eugène  Butor.  Paris,  Douta, 
Pilak4loyal,  in-18  de  5  feuilles  if9.  i  50 

lé  but  de  ce  livre  est  de  prouver  que  ce  eu»  a  été  serai  car ,  selon  Fau- 
teur, te  passé  n'est  que  le  miroir  de  l'avenir.  Il  se  réserve  de  donner  un  jour 
la  conclusion  du  présent  ouvrage. .. 


488*  HitTOiaftdekpockttfrao^piad^ 

mond  et  Jules  (Huot)de  Concourt.  Paris,  Dentu,  gr.  in-8  de  28  f.  1/4.  5  » 
MM.  de  Goncourt,  qui  ont  publié  l'année  dernière  des  peintures  si  vives 
et  si  curieuses  de  Paris  sous  la  Terreur,  font  paraître  eu  ce  moment,  comme 
suite  à  leur  premier  ouvrage,  la  Société  française  pendant  te  Directoire.  Ou, 
voit  d'abord,  conduit  par  d'aussi  bons  guides,  on  voit  la  grande  ville  telle 
<|lte  Font  farte  et  laissée,  en  1795,  les  excès  révolutionnaires;  ou  voit  les  rui*, 
ues  attestant  en  tous  lieux  les  dévastations,  puis  on  voit  des  transformations 
imprévues  et  de  toute  nature  :  églises  dont  on  a  fait  des  théâtres,  précieux 
musées  chances  en  ateliers  de  salpêtre,  couvents  où  s'établissent  oies  bals 
publics,  hôtels  princiers  où  Ton  fait  des  ventes  a  l'encan,  où  fou  reçoit  des. 
centaines  de  petits  enfants  en  sevrage. 

'  C'est  tm  contraste  qui  tout  à  la  fois  attriste  et  plaît,  que  ce  Paris  dégradé,, 
démoli,  déguenillé,  fangeux,  humilié,  mis  en  regard  avec  le  brillant  Paris  de 
nés  jours.  Plus  grande  encore  est  la  distance  de  cette  époque  à  la  nôtre, 
quand  on  Voit,  bon  Dieu  !  ce  qu'étaient  les  habitudes,  les  usages,  les  arts, 
les  théâtres,  les  ameublements,  les  plaisirs,  la  société  de  ce  temps-là ,  ses 
goûts,  ses  modes,  les  hommes  avec  des  habits  carrés  et  des  collets 
verts,  des  cravates  où  se  perdent  leur  menton,  leurs  cheveux  relevés  der- 
rière avec  un  peigne  et  tombant,  des  côtés,  en  oreilles  de  chien,  tandis  quç. 
les  femmes  se  montraient  moins  Romaines  par  leurs  vertus  que  par  dea 
tuniques,  dont  la  transparence  ne  laissait  presque  rien  à  deviner  aux  regards., 
À  ce  sujet,  MM.  de  Goncourt  font  discrètement  des  révélations  que  notre 
âge  leur  pardonnera  :  ces  moeurs  et  ses  costumes  sont  si  loin  dea  nôtres  F 
Mais  ces  mœurs  du  Directoire,  la  licence  dans  l'anarchie,  l'abus  du  divorce 
et  ses  résultats ,  le  mélange  d'une  foule  de  grandeurs  passées  et  nouvelles, 
surprises  et  forcées  de  se  trouver  ensemble,  la  misère  des  villes,  l'héroïsme 
des  armées,  la  lutte  orageuse  des  partis  et  des  pouvoirs  entre  eux  fournissent 
aux  deux  jeunes  auteurs  un  grand  nombre  d'aperçus  exacts,  variée,  sérieux* 
gais  ou  touchants.  On  pourrait  croire  plusieurs  de  ces  tableaux  outrés  p  si 
MM.  de  Goncourt,  dont  la  réflexion,  dont  l'étude  ont  déjà  beaucoup  mûri  le 
talent,  ne  donnaient  d'ailleurs  à  leurs  recherches,  en  citant  les  sources  au 
bas  des  pages ,  tout  l'Intérêt  et  toute  l'autorité  de  l'Histoire. 

Fa,  Barrière  (Journ.  des  Débats,  6  avril). 
437.  Lwwat;  par  M.  Henri  Berne,  Paré*  Mkkel  Le*y  ùèmïh+i&m» 
glais«  .  *     m 


«  Bibliothèque  contemporaine  »  des  éditeurs,  2e  série. 
,  M.  Cuvillier-Flemy  a  rendu  compta  dans  le  «  Journal  d*s;ftébats.»  du15 
avrîr,  non-seulement  de  Lutèce,  mais  encore  d'un  autre  ouvrage  de  l'auteur, 
intitulé:  de  VAUetna&ne.;.  (Voy.  n<>  609.) 

'  D'un  autre  côté  M.  Edm.  Texier,  dans  sa  Chronique  hebdomadaire  du 
«  Siècle  •  du  22,  a  parlé  en  ces  termes  de  la  Lutèct  de  M.  Heine  : 

«  On  parle  beaucoup  depuis  quelques  jours,  dans  la  république  des  let- 
trés, d'un  livre  qui  a  pour  titre  :  LuÇèc*.  Avez-yous  lujponiefc?  I)  ne  «.'agît 
pas  aujourd'hui  d  un  [ivre  de  l' Ancien-Testament»  mais  d'un  ouvrage  nou- 
veau de  Henri  Heine.  Quand  je  dis  nouveau—  ce  livre  «  paru  en;  allemand, 
et  il  nous' revient  d'Hambourg  en  français.  Il  contient  une  série,  dejettra». 
sur  la  France,  écrites  pour  la  Gazette  d'Ausgbourg  pendant  les  années  do 
1MO  à  *8*3.  (Test  donc  l'histoire  d'hier  qui  nous  est  offerte  par  un  prétendu 
Berlinois,  qui  est  né  en  pleine  Attique.  (îettê  histoire  d'hier,  en  dépit  de 
l'esprit  de  l'auteur,  de  ses  sarcasmes,  de  ses  boutades  humoristiques,  res- 
semble terriblement  à  de  l'histoire  ancienne.  En  effet,  il  y  est  question  de 
M.  Mole,  de  M.  Thiers,  de  M.  Guizot,  et  de  ce  terrible  gouvernement  par- 
lementaire dont  vous  avez  peut-être  entendu  parler...  autrefois,  et  dont  on 
parle  rarement  aujourd'hui.  Toujours  est-il  que  ce  livre,  tel  qu'il  est,  est' des 

Elus  intéressants,  et  que  je  ne  sais  pas,  pour  ma  part,  de  lecture  plus  agréa- 
it que  celle  qui  nous  reporte  aux  souvenirs,  aux  espérances  et  ans  douces 
illusions  de  la  jeunesse.  <         < 

»  Grâce  à  M.  Henri  Heine,  on  revoit  comme  dans  une  vaste  gajerje  toxsfcs 
les  principales  figures  du  dernier  règne.  On  se  trouve  au  milieu  de  ses  amis, 
et  de  ses  adversaires;  on  comprend  très  bien  certains  faits  dont  on  n'avait 
qu'une  vague  perception  au  moment  où  ils  se  déroulaient  sous  vos  yeux. 
Quelque  intelligence  que  Ton  ait,  on  ne  lit  jamais  couramment  dans  le  livre 
des  faits  et  des  gestes  contemporains,  et  je  me  rappelai,  en  parcourant  les 
pages  de  Luièce,  cette  parole  si  vraie  du  cardinal  de  Retz:  «  J  ai  lait  plus 
de  mille  fois  cette  réflexion  que  les  exemples  du  passé  touchent  sant  compa- 
raison plus  les  hommes  que  ceux  de  leur  siècle.  Nous  nous  accoutumons  à 
tout  ce  que  nous  voyons,  et  je  vous  ai  dit  quelquefois  que  je  ne  sais  si  le 
consulat  du  cheval  de  Caligula  nous  aurait  autant  surpris  que  nous  nous 
l'imaginons  ». 

»  Il  ne  faudrait  pas  croire,  du  reste ,  que  M.  Henri  Heine  appartint  à  un 
parti  plutôt  qu'à  un  autre.  On  sait  ce  qu'il  a  été  jadis,  aux  beaux  jours  de 
ees  poèmes  et  de  sa  trop  courte  jeunesse.  Mais  s'il  me  fallait  dire  ce  qu'il  est 
aujourd'hui,  je  serais  bien  embarassé.  Il  se  moque  du  parlementaire,  de  l'ab- 
solutisme, de  là  république,  de  ceci,  de  cela  et  de  bien  d'autres  choses.  Il  se 
moque  même  de  lui-même  en  passant,  et  il  ne  fait  pas  mal.  Il  a  pris  un  rôle 
à  part  dans  la  comédie  sociale.  Pour  lui,  il  n'y  a  ni  haut  ni  bas,  ni  bon  ni 
mauvais,  d'une  façon  absolue;  il  fait  la  critique  générale  de  son  temps,  il 
recueille  les  fantes  des  partis ,  il  marque  les  mauvais  points  de  la  composi- 
tion politique.  Il  a  une  petite  férule,  et  il  frappe  en  se  jouant,  sur  les  doigts 
de  tout  le  monde.  J'admire  ce  courage ,  mais  je  plains  M.  Henri  Heine. 
Comme  on  sent  que  la  critique  n'est  pas  chez  lui  un  parti  pris,  mais  une 
pente  naturelle  de  son  esprit  un  peu  aigri  par  la  déroute  des  illusions,  on 
comprend  qu'il  a  dû  beaucoup  souffrir  avant  de  se  décider  à  faire  le  saut  de 
Leucade.  Il  l'a  fait,  cela  le  regarde.  Le  doute  est  quelquefois  la  marque  d'un 
esprit  droit  et  solide,  le  scepticisme  absolu  est  toujours  le  signe  caractéris- 
tique d'un  esprit  fatigué  et  d'un  cœur  découragé. 

»  Du  reste,  la  politique  n'est  pour  M.  Henri  Heine  une  préoccupation  si 
grande  qu'il  s'y  absorbe  complètement.  Nul  ne  sait  mieux  que  cet  Allemand 
foire  un  crayon  fin  et  surtout  spirituel  des  mœurs  et  des  ridicules  français  ; 
il  dit  son  mot  sur  tout,  sur  les  auteurs,  les  acteurs,  les  pianistes,  les  salons, 
les  compositeurs,  les  chanteuses  et  les  scènes  de  la  rue;  il  connaît  Paris 
tomme  pas  un,  et  si,  dans  ses  pérégrinations  à  travers  |es  hommes  et  les 


chosfs  de  notre  temps,  il  lai  prend  fantaisie  d'entrer  che*  une  célébrité,  vous 
pouvez  être  sûr  qu'il  ne  quittera  pas  la  place  sans  emporter,  une  bonne  pro- 
vision de  médisances.  Je  trouve  même  que  M.  Henri  Heine  a  un  peu  dépassé 
la  mesure  en  plus  d'une  page,  et  je  regrette  que  cet  esprit  si  fin ,  si  délicat 
ait  fait,  sous  ce  rapport,  concurrence  à  la  grosse  indiscrétion  du  Bourgeois 
de  Paris.  Je  sais  bien  que  M.  Henri  Heine  va  me  répondre  comme  à  l'ordi- 
naire, qu'il  est  un  Allemand  ;  mais  je  ne  me  laisse  pas  prendre  à  cette  fausse 
bonhomie.  Si  le  paysan  du  Danube  s'était  présenté  devant  le  sénat  romain 
avec  un  langage  fleuri  et  des  ongles  roses,  il  n'aurait  pas  été  le  paysan  du 
Danube;  d'ailleurs,  M.  Heine  sait  mieux  que  personne  que  si  les  régions 
intellectuelles  ont  tours  Sarmates,'  ce  n'est  pas  lui  qui  est  un  de  ces  Sarraa- 
tes,  lui,  Panière  neveu  de  Pindare  et  d'Aristophane  ». 

436.  NUmandbk.  Étude  historique  et  littéraire  sur  la  comédie  et  k  société 
grecques;  par  Guillaume  Guixot.  Paris,  Didier,  quai  dea  Augustin»,  3&; 
in-8  de  29  feuilles,  plus  une  vignette.  7    • 

Ouvrage  couronné  par  l'Académie  française  en  1853. 

M.  Peraand  Desportes,  avocat  à  la  Cour  impériale ,  a  donné  à  «  l'Ami  de 
la  Religion  »  du  31  mars,  un  examen  de  cet  ouvrage,  qui  a  été  imprimé  à 
part  (Paris,  de  l'impr.  de  Desoye,  in-8  de  8  pag.),  et  M.  H.  Rigault  a  donné 
dans  le  «  Journal  des  Débats  »,  du  26  avril,  un  compte-rendu  non-seulement 
de  l'ouvrage  de  M.  G.  Guizot,  mais  encore  de  celui  de  M.  Gh.  Benoit,  sur 
le  même  sujet.  (Voy.  le  n«  423.) 

429.  Mystères  (les)  de  la  réclame,  scènes  de  la  vie  publique  et  privée  aux 
États-Unis;  par  P.-T.  Barnum.  Trad.  sur  l'édition  originale  américaine, 
par  0.  Squarr.  Tome  II.  Bruxelles,  J.-B.  Tarride ,  in-32  de  203  pag.    1    25 

430.  Ressuscitas  (les)  au  Ciel  et  dans  l'Enfer;  par  Henri  Ddaage.Vms, 
Denlu,  in-8  de  17  feuiles.  5     * 

Les  livres  bizarres  ont  toujours  un  certain  suocès  en  France.  Je  vous  ai 
déjà  parlé  du  succès  qu'avait  obtenu  un  traité  de  philosophie  nouvelle  sur 
le  magnétisme,  le  somnambulisme,  etc.  Voici  <jue  l'auteur  de  ce  traité, 
M.  Delaage,  neveu  par  sa  mère  du  savant  ministre  Chaptal,  publie  un 
livre  dont  le  titre  n'a  pas  moins  de  droits  à  la  curiosité  :  les  Ressuscites  au 
Ciel  et  dans  l'Enfer.  Il  faut  avouer  que,  si  l'on  trouve  difficile  d'être  instruit 
de  certaines  choses  qui  se  passent  sur  la  terre ,  M.  Delaage  aura  surmonté 
bien  d'autres  difficultés  pour  composer,  en  connaissance  de  cause,  son  nou- 
vel ouvrage.  (indépendance  belge ,  l«r  avril.) 

431.  RSve  (le)  et  la  Vie  ;  par  Gérard  de  Nerval  [Gérard  Labrunié}.  Paris, 
Victor  Lecou,  in-18  anglais  de  10  feuilles.  3  .50 

Cet  ouvrage  a  paru  d'abord  dans  la  «Revue  de  Paris  »,  numéros  des  1er  jan- 
vier et  15  février  1855,  sous  le  titre  d'Aurélia,  ou  le  Rêve  de  la  Vie. 

Les  amis  de  Gérard  de  Nerval  ont  trouvé  dans  ses  papiers  les  fragments 
dont  il  voulait  composer  les  volumes  qui  seront  publiés.  Celui-ci  contient  : 
Aurélia,  ou  le  Rêve  de  la  Vie,  Fragments  de  Nicolas  Flamel  ;  —  Henri  'Heine  ; 

—  les  Arts  à  Constantinople  ;  —  un  Tour  dans  le  Nord  ;  —  les  Monténégrins  ; 

—  le  Chariot  d'enfant;  —  les  Bateleurs  du  boulevard  du  Temple  ;  —  là 
Danse  des  morts  ;  —  le  Pauvre  Pierre ,  précédés  des  articles  insérés  dans  la 
Presse  et  le  recueil  V Artiste  par  Théophile  Gautier  et  Arsène  Houssaye. 

Voy.  notre  notice  sur  Gérard  Labrunié  (pp.  66-72),  qui  indique  plus  d'ou- 
vrages qu'il  n'y  en  a  de  cités  ici. 

432.  RiVAtOL  (le),  miroir  des  folies  du  siècle  ;  journal  paraissant  le  20  de 
chaque  mois  ;  par  Alfred  de  Metiheurat.  Mai  1855.  1er  numéro.  Les  Balignol- 
les,  passage  Béranger,  18  ;  Paris»  Desloges,  in-8  de  8  pag.  Prix  annuel  pour 
Paris;  8  » 
Départements;                                                                              10    % 

16 


•  413.  Soutcw  (la);  par  Zimmermann.  Traduct.  nouvelle,  précédée  d'une 
introduction,  par  X  Marmier.  Paris ,  Victor  Masson,  gr.  in-18  de  9  feuuV 
k§2/9.  3    50 

434.  Souvenirs  d'Italie.  Le  Dimanche  à  Turin  ;  par  Félin  Mornand.  — 
Impr.  dans  «  le  Siècle  »,  numéro  du  20  avril. 

A  l'occasion  des  prétentions  des  ultramontains  qui  veulent  forcément  la 
sanctification  des  dimanches  et  fêtes  de  l'Église, 

INSTRUCTION   PUBLIQUE.  —  PEDAGOGIE. 

435.  Analbctes  pour  servir  à  l'histoire  de  l'université  de  Louvain  ;  par 
P.-F.-JT.  de  Ram.  N°  18.  Louvain,  Van  Linthout  et  O,  in-18. 

436.  Annuaire  de  l'instruction  publique,  pour  1855»  rédigé  et  publié  par 
J«fa  Malain,  imprimeur  de  l'Université.  Cinquième  année.  Paris,  Bêla- 
lain,  in-18  de  400  pages,  avec  tables  analytique  et  alphabétique»  3    ► 

Les  importantes  modifications  apportées  à  l'organisation  de  l'instruction 
publique  par  la  loi  du  14  juin  1854  donnent,  cette  année,  à  oMe publication, 
an  intérêt  tout  particulier.  Cet  Annuaire,  qui  comprend,  indépendamment  du 
tableau  complet  du  personnel  de  l'instruction  publique,  un  résumé  exact  de 
la  législation  actuelle  en  ce  qui  concerne  les  conditions  d'admission  aux  fonc- 
tions de  l'enseignement,  aux  grades  et  brevets  universitaires  et  aux  écoles 
du  Gouvernement,  sera  utilement  consulté  par  MM.  les  recteurs,  les  pré- 
f^a»  les  membres  des  conseils  académiques  et  départementaux,  les  ecclé- 
siastiques chargés  de  fonctions  dans  l'enseignement,  les  professeurs ,  tas 
chefs  d'établissement,  etc. 

437.  Annuaire  de  l'Enseignement  moyen  pour  mdccclv,  présenté  à  M.  le 
Ministre  de  l'intérieur,  par  Fréd.  H.  [Hennebert].  Septième  année.  Bruxel- 
les, M.  Hayez,  in-18  de  188  pages.  1     » 

Joli  petit  volume  qui  ne  présente  pas  seulement  que  des  renseignements 
utiles  pour  le  corps  enseignant  de  la  Belgique,  mais  encore  des  travaux  inté- 
ressants du  rédacteur  de  cet  Annuaire.  Ainsi,  à  la  page  147,  on  trouve  un 
Nécrologe  des  fonctionnaires  de  renseignement  moyen,  depui$  1820  ;  aux 
pp.  14b  à  158  des  Notices  biographiques,  au  nombre  de  trois  (F.- J. -H. 
Colson,  tiré  du  Nécrologe  liégeois  de  M.  U.  Capitaine;  C.-N.  Van  Diest,  et 
J.-P.-J.  Du  Mont),  et  a  leur  suite,  pp.  157-165,  un  Annuaire  bibliogra- 
phique de  1854,  c'est-à-dire  la  liste,  par  ordre  alphabétique  de  noms  d'auteurs, 
des  ouvrages  que  les  professeurs  ont  fait  imprimer  pendant  l'année  révolue  ;  if 
serait  à  désirer  qu'on  donnât  à  l'Annuaire  de  l'instruction  publique  de  France 
le  même  intérêt  qu'a  celui  publié  par  M.  Hennebert. 

438.  Cours  de  littérature  ancienne,  professé  à  la  Faculté  de  Douai  par 
M.  Martha.  Première  leçon.  Douai. 

Voy.  sur  cette  première  leçon  l'art,  de  M.  Louis  Ratisbonne,  impr.  dans 
le  «  Journal  des  Débats  »  des  9-10  avril. 

439.  État  (de  1')  de  l'enseignement  du  droit  en  France  et  en  Allemagne. 
Bapport  adressé  à  M.  le  ministre  de  l'intérieur  ;  par  À.  Beernaert.  Bruxelles, 
de  l'impr.  de  Lesigne,  grand  in-8. 

439.  Fleur  de  serre  et  fleur  des  champs.  (Nouvelle*);  par  M1»*  Lacroix. 
(Edition  autorisée  pour  la  Belgique  et  l'étranger  ;  interdite  pour  la  France). 
Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  Ce,  in-32  de  vij-192  pag.  1  25 

Mme  Lacroix,  auteur  de  ce  charmant  ouvrage  de  morale,  est  la  femme  de 
l'érudit  etélégant  bibliophile  Jacob.  Les  auteurs  de  «  la  Littérature  française 
contemporaine»  n'ont  point  consacré  d'article  à  cette  dame  quoiqu'elle  ait 
publié  plusieurs  ouvrages,  et  entre  autres  les  Femmes  de  G.  Sand.  Paria, 
àubert,  1842,  in-8  de  12  feuilles  avec  24  portraits  (Anon.)  ; 


MO.  HtBTOftfcB  ecclésiastique ,  racontée  au  premier  âge;  par  M»*  la  com- 
tes» Drwhojowêka,  née  Spaon  de  Lutreiche.  fwâ  et  Lyon,  Pémaa  frère* , 
*n-18  de  7  feuilles.  »  90 

441.  Instruction  pour  l'admission  à  l'École  impériale  polytechnique  en 
1855.  —  Programme  des  connaissances  exigées  (  en  13  chapitres  ).  Le  tout 
signé  :  le  maréchal  de  France,  ministre  secrétaire  d'État  au  déparlement 
de  la  guerre.  —  Impr.  dans  le  Moniteur,  n<>  du  17  avril. 

442.  Journal  de  l'instruction  primaire,  revue  mensuelle  d'éducation  et 
d'enseignement.  Première  année.  1855.  Bruxelles,  F.  Parent,  in-8. 

Paraissant  par  numéros  de  32  à  36  p.  Prix  de  l'abonnement  actuel.    6    » 

443.  Manuel  (petit)  de  statistique  universelle,  à  l'usage  général .  Rensei- 
gnements statistiques  sur  tous  les  pays  constitués  du  monde,  d'après  les 
données  les  plus  récentes;  par  A.  Scheler.  Bruxelles,  Heussner,  in-18  de 
116  pag.  1  25 

444.  Mebvïulles  (les)  des  quatre  saisons ,  ou  Considérations  sur  les  œu- 
y  ras  de  Dieu;  par  M^e  Brun.  Le  Printemps.  —  L'Été.  —  L'Automne.  — 
L'Hiver.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  4  vol.  in-12  de  338,  290,  335  et  3$) 
JWges,  ornés  de  quatre  jolies  lithographies  et  d'une  couverture  illustrée. 

445.  MiNismajs  de  la  guerre.  Instruction  pour  l'admission  £  l'École  impé- 
«jale  spéciale  militaire,  en  1855.  Paris,  Mallet-Bachelier,  in.g  de  4  pag. 

446.  Momt eu»  de  renseignement,  de  la  littérature  et  des  sciences  en 
Belgique.  III®  série.  Tom.  II,  n<>»  9i  13  (30  mars,  10,  20  et  30  avril; 
tp  mai).  Tournay  et  Bruxelles,  5  num.  in-8,  paginés  157  à  244. 

Vey.  le  n°  13. 

Principaux  articles  de  ces  cinq  numéros  :  de  l'Importance  de  la  langue 
grecque  au  double  point  de  vue  de  l'éducation  littéraire  et  de  l'éducation 
intellectuelle,  par  Ferd.  Loise.  (Suite  et  fin),  pp.  168-72  ;  —  de  la  Philoso- 
phie de  Pascal,  par  Emile  Lion.  (Suite  et  fin),  p.  172-178;  —  Philologie  de 
l'herméneutique,  par  Ed.  Juste,  pp.  186-189,  205-207.  Extrait  d'm  Manuel 
de  philologie  inédit;  *—  Biblioîheca  acrip&orum  graBcorum  .et  romanorum 
Teubneriana,  auct.  /.  Roulez.  (Suite),  pp.  189-192;  —  Pédagogie.  I)e  l'atti- 
tjide,  du  ton,  du  langage  et  de  la  conduite  du  maître  pendant  les  leçons  , 
par  F.  Ln.  de  Beaumont,  pp.  202-205  ;  —  Université  de  France,  par  E.  S. 
(suite),  pp.  207-209,  226-ci/;  —  Le  Jury  d'examen,  par  un  professeur,  5» 
article,  pp.  221-26;  —  De  l'Instruction  primaire  en  Belgique,  3e  art., pp. 
232-35  ;  —  Sur  les  Commentaires  de  César,  par  Ch.  Louçndre.  Extrait  du 
Journ.  gén.  de  l'Instruction  publique  de  France  pp.  235-39. 

.  447.  Nécessité  (de  la)  de  rétablir  l'examen  d'élève  universitaire;  par 
Ad.  JLeschevin.  Tournay,  typo.gr.  de  f.  Casterman  et  fils,  in-8  de  16  pages. 
148.  Règubmbm  pour  l'admission  à  l'École  impériale  forestière  (  en  trois 
titres  ).  Signé  :  les  administrateurs  des  forêts, .  Perrier,  de  Satnt-Oum , 
Certes.  Vu  e*  adopté.  :  le  directeur-général,  Grpw.  Apprpuvé  :  le  ministre 
des  finances,  P.  M agne .— Impr.  dans  «  le  Moniteur  uni versel» ,  n  o  du  23  ayril . 

449.  Rpv.BE  des  cours  publics,  publiée  par  M.'  Qdys&-Barot.  Paris,  an 
bureau  4  rue  du  Pont  de  Lodi,  no  5,  in-8. 

.  Nous  avons  sous  les  yeux  le  1er  numéro  d'une  Revue  dont  l'utilité  ne  sau- 
rait être  contestée,  et  à  laquelle  nous  croyons  que  l'intérêt  de  la  jeunesse 
littéraire  ne  tardera  pas  à  s*attacher.  Nous  voulons  parler  de  «  la  îReuwe  -des 
cours  publics,  que  rient  de  faire  paraître  M.  Odyase^Barot.  Ce  ppemiernu- 
jnére  contient  l'analyse  des  dernières  leçons  de  MM.  Saint-Marc  Girardin, 
Jirifcrfète  Gbades,  Ampère,  Ernest  Beulé,  etc.  »  la  Aevue  des  cours  publics, 
Qpmme  le  dit  son  éditeur,  forme  une^r^aWp  eRftyciqpédie  de  la  honm?  et 


-*-  288  ■* ■ 

sérieuse  littérature,  un  vaste  et  brillant  répertoire  des  sciences  philosophi- 
ques, historiques,  archéologiques  ».  Un  pareil  recueil,  rempli  par  les  noms 
que  nous  venons  de  citer,  n  a  pas  besoin  de  nos  éloges;  ces  noms  sont  la 
plus  sûre  garantie  du  succès  qui  l'attend.  F.  Camus. 

(  Moniteur  univ.t  25  avril.) 

•CIElfCES  IUTUHKLLE9  ET  WBD1CALBS.  —  AGftfCOLU. 

450.  Annales  de  la  Société  de  médecine  d'Anvers.  Seizième  année,  1955. 
Anvers,  in-8. 

Journal  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  6    » 

451.  Annales  de  la  Société  médico-chirurgicale  de  Bruges.  Quinzième  an* 
née.  2e  série.  T.  II.  Bruges,  Van  Hée-Wante,in-6  de  548  pag.  Par  an  :  6    » 

452.  Annales  de  médecine  vétérinaire,  publiées  par  MM.  Delwart,  Thier- 
nesse,  Demarbaix  et  Husson.  Quatrième  année.  1855.  Bruxelles,  Tircher,  in-8. 

Journal  mensuel.  Prix  de  l'abonnement.  12    • 

453.  Annuaire  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'agriculture.  Année 
1855.  Paris,  chez  M.  Bailly,  rue  de  F  Abbaye-Saint  -Germain,  3,  in-12  de  € 
feuilles  1/2. 

454.  Annuaire  des  eaux  de  France,  pour  1851-1854,  publié  par  ordre  du 
ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  et  rédigé 
par  une  commission  spéciale.  II*  et  IIP  parties.  2e  livraison.  Eaux  minérale* 
(suite  et  fin).  —  Eaux  salées  et  eaux  de  mer.  P.  512-732  et  avertissement. 
Paris,  imp.  impériale,  in-4,  de  28  feuilles. 

455.  Aighivbs  belges  de  médecine  militaire,  journal  des  sciences  médi- 
cales, pharmaceutiques  et  vétérinaires,  rédigé  par  A.  Meynne.  Année  1855. 
Bruxelles,  Lelong  et  O,  in-8. 

Journal  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  12    » 

456.  Art  (l')  médical.  Journal  de  médecine  générale  et  de  médecine  pra- 
tique :  philosophie  médicale,  histoire  naturelle,  anatomie,  physiologie,  hy- 
giène, nosographie,ètiologie,  séméiotique,  anatomie  pathologique,  thérapeu- 
tique expérimentale.  (Rédigé  par  MM.  Champeaux,  /.  Bavasse.  Dufresne(d* 
Genève),  Escallier,  Frédault,  Gabalda,  Hermel,  Jousset,  Maillot,  Milcent, 
Patin  et  /.-P.  Tessier).  Janvier-mai  1855.  Paris,  J.  Charavay ,  libr .-éditeur, 
rue  de  Seine-S.-G.,  5  livr.gr.  in-8. 

VArt  médical  parait  le  1er  de  chaque  mois,  par  cahiers  de  5  feuilles,  qui 
forment  par  année  2  vol.  de  480  pag.  chacun. 
Prix  de  l'abonnement  par  an.  Pour  Paris.  15    » 

La  province.  18    * 

L'étranger.  20   • 

457.  Bandage  (du)  plâtré  et  de  son  application  dans  le  traitement  des  frac- 
tures; par  A.  Mathysen,  docteur  en  médecine  et  en  chirurgie,  etc.,  etc. 
Liège,  L.  Grandmont-Donders,  et  Bruxelles,  Périchon,  in-8  de  90 pag.    1  50 

458.  Cultivateur  (le)  français,  journal  de  la  ferme,  publié  par  iv\  Basset. 
I»  année.  1"»  série.  Tome  1. 1855.  20  avril.  Numéro  1.  Parie,  quai  de  la 
Grève,  34,  in-8  de  2  feuilles* 

Prix  annuel,  24  numéros  par  an.  12    » 

450.  Culture  ordinaire  et  forcée  de  toutes  les  plantes  potagères  connues, 
contenant  en  outre  l'usage  et  la  manière  d'utiliser  toutes  ces  plantes  pour 
la  nourriture  de  Phomme,  les  noms  botaniques,  latins,  allemands,  flamande, 
hollandais  et  vulgaires,  avec  plus  de  200  figures  et  dessins  ;  par  F.  GérareH, 
président  du  comité  agricole  du  canton  de  Virton,  membre  du  comité  dtrec- 


leur  de  la  province,  etc.,  Tournai,  J.  Casierman,  1854,  in-12  de  647  pag. 

250 

Les  planches  dont  le  volume  est  accompagné  représentent  :  lo  Les  racines 
des  plantes;  2P  les  tiges;  3o  les  feuilles  et  les  fleurs;  4°  des  plans  de  jar- 
dins; 5°  les  insectes  nuisibles;  6°  les  outils  et  instruments.  L'auteur  donne 
d'excellents  conseils  pour  la  culture  des  pommes  de  terre,  et  si  on  les  suit, 
on  récoltera  tous  les  ans  plusieurs  variétés  parfaitement  saines,  suffisantes 
pour  sa  provision r  Ce  traité  nous  semble  d'un  usage  général;  il  est  vraiment 
pratique,  et  il  a  sur  tant  d'autres  ouvrages  l'avantage  d'être  applicable  à  la 
Belgique  en  général,  et  au  Luxembourg  en  particulier. 

460.  Essai  sur  l'économie  rurale  de  l'Angleterre,  de  l'Ecosse  et  de  l'Ir- 
lande; par  M.  Léonce  de  Lavergne.  2*  édition.  Paris,  Guillaumjn,  gr.  in-18 
de  xiv  et  486  pag.  3    50 

L'auteur  a  joint  à  cette  nouvelle  édition  des  notes  d'après  la  traduction 
anglaise,  et  un  Aperçu  de  V  agriculture  et  de  la  population  de  la  France  au 
dix-huitième  siècle, 

461.  Essais  de  zoocratie  comparée;  par  Ch.  Edmond.  De  l'esprit  des  lois 
chez  les  bètes.  A  M.  le  docteur  Charles  Vogt,  professeur  à  l'Université  de 
Genève. 

imprimés  en  feuilletons  dans  le  journal  «  la  Presse  »,  à  partir  du  3  mars, 
et  continués  dans  les  numéros  suivants. 

462.  Études  de  médecine  générale.  lre  partie.  De  l'influence  du  matéria- 
lisme sur  les  doctrines  médicales  de  l'École  de  Paris,  de  la  fixité  des  essences 
ou  des  espèces  morbides;  par  J.-B.  Tessier,  médecin  de  l'hôpital  Beaujon. 
Paris,  J.-B.  Baillière,  Charavay,  in -8  de  14  feuilles  3{4.  3  50 

Ce  travail  a  paru  dans  le  Journal  de  la  Société  gallicane  de  médecine  ho- 
mœpathiquei  depuis  le  mois  de  juillet  1853  jusqu'au  mots  d'avril  1855. 

463.  Feulle  (la)  du  cultivateur,  journal  hebdomadaire.  1855.  Bruxelles, 
Van  Buggenhoudt,  in-4.  Prix  annuel  (pour  la  Belgique).  12    » 

L'abonnement  annuel  est  fixé  à  fr.  14  50  pour  le  Grand-Duché,  à  15  fr. 
pour  la  Suisse,  à  17  fr.  pour  la*France. 

464.  Florb  des  serres  et  des  jardins  de  l'Europe,  ou  Descriptions  et  figu- 
res des  plantes  les  plus  rares  et  les  plus  méritantes,  nouvellement  introduites 
sur  le  continent  ou  en  Angleterre,  et  soit  inédites  soit  extraites  des  meilleurs 
recueils  de  botanique  et  d'horticulture;  ouvrage  orné  de  vignettes  représen- 
tant le  port  des  plantes,  et  les  sites  de  leurs  contrées  natales;  contenant 
leur  histoire,  leur  étymologie  générique  et  spécifique,  leur  application  à  la 
médecine  et  à  l'économie  domestique  et  industrielle ,  leur  culture  raison- 
née,  etc.,  publiée  sous  la  direction  de  Louis  van  Houtte.  TomeX,  année  1855. 
Gand,  L.  Van  Houtte,  gr.  in-8. 

Paraissant  mensuellement,  avec  des  planches  coloriées.  Prix  de  l'abonne- 
ment annuel.  36    » 

465.  Guide  du  voyageur  dans  la  grotte  d'Adelsberg  et  les  cavernes  voisi- 
nes du  Karst.  D'après  les  recherches  les  plus  récentes  de  1850-1852  ;  par  A. 
SchmidL  Trad.  de  l'allern.  par  P.-£.  Obermayer^  avec  3  tableaux  lithogr. 
Vienne,  Braumttller,  1854,  gr.  in-16  de  xv-80  pag. 

466.  HisToiftjs  de  la  pomme  de  terre,  depuis  les  temps  les  plus  reculés 
jusqu'à  nos  jours;  son  origine,  son  importation  en  France,  sa  culture,  sa  ri- 
chesse; survie  des  moyens  employés  par  divers  agronomes  pour  préserver  ce 
tubercule  de  la  maladie;  par  J>.  Humbert.  Mkecourt,  Humbert,  in-12  de 
24  pag. 


407/ Industrie  (1')  agricole,  journal  apéeiai  dPaniionees  pour  l'a^ricotau* 
et  tous  les  objets  qui  se  rattachent  à  l'alimentation.  1855.  20  avril.  Num.  1. 
Paris,  quai  de  la  Grève,  94,  in-8  de  16  pag.  Par  an  :  10    » 

24  numéros  par  an. 

468.  Journal  d'horticulture  pratique  de  la  Belgique,  ou  Guide  des  ama- 
teurs et  jardiniers,  rédigé  par  M.  Gakotti.  Treizième  année.  1855.  Bruxelles, 
Parent,  petit  in-8. 

Journal  mensuel,  paraissant  avec  des  planches  coloriées.  Prix  de  l'abon- 
nement annuel.  6    * 

469.  Journal  de  médecine,  de  chirurgie  et  de  pharmacologie,  publié  far 
la  Société  des  sciences  médicales  et  naturelles  de  Bruxelles*  Treizième  an- 
née. 1855.  Bruxelles,  Tircher,  in-8. 

Journal  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  10    » 

470.  Journal  des  haras,  des  chasses  et  des  courses  de  chevaux  en  Belgi- 
que et  dans  les  principaux  pays  de  l'Europe.  Étude,  éducation,  amélioration 
du  cheval  et  du  chien.  —  Agriculture  spéciale.  —  Annales  des  haras,  des 
chasses,  des  courses.  —  Nouvelles  des  arts  et  des  siences;  anecdotes,  chro- 
niques, etc.  Ve  série.  Tome  II,  année  1855.  Bruxelles,  F.  Parent,  in-8. 

Journal  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  20    » 

471.  Journal  mensuel  des  travaux  de  la  Société  d'horticulture  de  Gand. 
Première  année.  Gand,  au  siège  de  la  Société,  in-8. 

Prix  de  l'abonnement  annuel.  6  50 

472.  Maladie  des  pommes  de  terre  (salubrité  publique)  ;  par  Léon  Peeters. 
Namur,  D.  Gérard,  in-16  de  88  pag.,  avec  planches. 

473.  Manuel  annuaire  de  la  santé  pour  1855,  ou  Médecine  et  pharmacie 
domestiques,  contenant  tous  les  renseignements  théoriques  et  pratiques  né- 
cessaires pour  savoir  préparer  et  employer  soi-même  les  médicaments,  se 
préserver  ou  se  guérir  ainsi  promptement,  et  à  peu  de  frais,  de  la  plupart  des 
maladies  curables  et  se  procurer  un  soulagement  presque  équivalent  à  la 
santé,  dans  les  maladies  incurables  ou  chroniques.  Dixième  année.  Bruxelles, 
J.-B.  Tircher,  in-12  de  vin-320  pag.  1  25 

Édition  autorisée  pour  la  Belgique  et  l'étranger. 

774.  Mélanges  de  géologie  et  de  physique  générale;  par  Alexandre  de 
Humboldt,  traduits  par  Ch.  Galusky.  Tome  Ter.  Paris,  Gide  et  Baudry  (1854), 
in-8  de  38  feuilles  1(4. 

Ces  Mélanges,  où  l'auteur  a  développé  certaines  parties  de  la  science  qui 
ne  pouvaient  occuper  dans  le  Cosmos  qu'une  place  restreinte,  sont  un  utile 
complément  de  cet  ouvrage.  Ils  formeront  2  volumes  in-8.  Prix  de  chaque  : 
8  fr.  Les  éditeurs  ont  reproduit  aussi  avec  le  plus  grand  soin  l'Atlas  que 
M.  de  Humboldt  a  joint  à  l'édition  allemande.  Il<est  composé  de  12  cartes  re- 
présentant les  Cordillières  de  Quito  et  du  Mexique.  Le  prix  de  l'Atlas,  in-4, 
est  de  8  fr. 

M.  Léon  Plée  a  rendu  compte  de  cet  ouvrage  dans  «  le  Siècle  »,  numéro 
du  30  avril» 

475.  Mémoire  sur  l'épidémie  du  chotéra-morbus  asiatique  qui  a  régné, 
en  1854,  dans  le  canton  et  la  ville  de  Ri ve-de-Gier  ;  par  le  docteur  Koeoia- 
kiewicz.  Paris,  J.-B.  Baillière  ;  Montpellier,  Cartel,  in-8  de  32  pag.       1    » 

476.  Mémoire  sur  le  choléra  cutané  ou  sudoral  ;  par  le  docteur  Mes  ilend», 
chirurgien  en  chef  «de  la  marine  a  Toulon,  etc.  Imprim.  d»  MtHeete,  à  Paris, 
in-8  de  2  feuilles  1(2. 


-»4  - 

Publication*  de  Ytfnion  médicale,  année  1855.  A  la  suite  du  Mémoire  m 
trouve  la  liste  des  publications  du  même  auteur,  Chirurgie  réparatrice,  for* 
mant  un  quart'de  feuille. 

477.  Notice  sur  les  eaux  thermales  de  Néris;  par  M.  Richond  du  Brus, 
docteur  en  médecine,  etc.  Imp.  de  Guilhaume,  auPuy,'in-8  de  7  feuilles  1|S. 

477.  Observations  pratiques  sur  le  défrichement  :  Recherches  sur  la  vé- 
ritable cause  de  l'abandon  de  tant  de  milliers  d'hectares  de  terre  en  friche, 
situés  au  milieu  des  peuples  les  plus  civilisés  de  l'Europe  ;  par  M.  le  comte 
Valéry  de  Rottermund.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  gr.  in-8  de  70  pag.         3    » 

478.  Planches  coloriées  des  oiseaux  de  la  Belgique  et  de  leurs  œufs  ;  par 
CF.  Dubois.  Livr.  54.Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  G.  Muquardt,  gr.  in-8.  1  75 

479.  Quarante  années  de  pratique  chirurgicale  ;  par  Ph.-J.  Roux.  Tome  l**. 
Paris,  Victor  Masson,  in-8.  6    » 

Le  «  Journal  des  Débats  »,  du  11  avril,  renferme  un  article  de  M.  John 
Lemoine  sur  ce  livre. 
L'ouvrage  aura  quatre  volumes. 

480.  Scalpel  (le),  organe  des  garanties  médicales  du  peuple  et  des  inté- 
rêts sociaux  et  scientifiques  de  la  médecine,  de  la  pharmaoie  et  de  l'art  vété- 
rinaire. Rédacteur  !  M.  le  docteur  Festraets.  1854-1855.  Septième  année. 
Liège,  118,  B.  d'Àvroy,  in-4.  Prix  annuel.  5    » 

Ce  recueil  parait  les  10,  20  et  .10  de  chaque  mois. 

481.  Sur  la  faune  de  Belgique.  Discours  prononcé  à  la  séance  publique  de 
l'Académie,  classe  des  sciences,  le  17  décembre  1854  ;  par  M.  de  Sèlys-Long- 
champs.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  in-8  de  33  pag.  f     » 

482.  Traité  de  toxicologie  générale,  ou  des  Poisons  et  des  empoisonne- 
ments en  général;  par  C.-P.  .Galtier,  d.  m.  p.  Paris,  Chamerot,  rue  du  Jar- 
dinet, 13,  in-8  de  26  feuilles  lj4.  4  50 

«CIBNCES  XATHBHATIQUE&  *T  PHV8IQUK3,  —  ASTRONOMIE.  —  MAUWX.  —  «AVIGATUM. 

483.  Compte-rendu  des  opérations  de  la  commission  instituée  par  M.  le 
ministre  de  la  guerre  pour  étalonner  les  règles  qui  ont  été  employées  en 
1850,  1851,  1852  et  1853,  par  MM.  les  officiers  d'état-major  de  la  Section 
géodésique  du  dépôt  de  la  guerre,  à  la  mesure  des  bases  géodériques  belges. 
Bruxelles,  Hayez,  in-4  de  132  pages,  avec  5  planches.  5    » 

484.  Lettres  sur  les  mathématiques  élémentaires.  Principes  et  enseigne- 
ment de  la  science,  règles,  formules,  exercices  nombreux  et  variés,  influence 
de  l'étude  des  sciences  sur  les  sentiments  ;  par  Charles  Redouly.  Deuxième 
lettre.  Paris,  Mascagna,  galerie  de  l'Odéon;  1  Auteur,  place  delà  Sorbonne,  7, 
in-12  de  24  pag, 

485.  Notice  et  description  du  loch-sondeur,  servant  à  sonder  sans  ar- 
rêter tout  à  fait  la  marche  du  bâtiment,  à  donner  une  estime  plus  parfaite  du 
chemin  que  par  le  loch  actuel,  à  prévenir  de  l'approche  de  la  terre,  en  cas  de 
fausse  route  ou  dans  un  atterrage  de  nuit,  et  à  estimer  la  vitesse  et  la  direction 
des  courants  ;  par  Adolphe  Pécoul,  capitaine  au  long-cours.  Suivis  des  rap- 
ports des  capitaines  qui  l'ont  essayé,  et  du  compte-rendu  de  la  commission 
nommée  par  la  Société  de  statistique  de  Marseille.  Imp.  de  M106  veuve 
Marius  Olive,  à  Marseille,  in-8  de  16  pag. 

486*  Plains  (de  la)  maritime  depuis  Boulogne  jusqu'au  Danemark  : 
1"  partie  :  Mémoire  sur  la  plaine  maritime  depuis  Anvers  jusqu'à  Boulogne. 
2*  partie  :  Étude  sur  la  plaine  maritime  depuis  Boulogne  jusqu'au  Danemarck  ; 


par  MM.  Antoine  et  Alphonse  Belpairc.  Anvers,  M.  Komicker,  in-8de 
xij-242,  et  de  22  pag.  de  notes,  avec  une  carte.  8    » 

487.  Précis  historique  et  statistique  des  voies  navigables  de  la  France  et 
d'une  partie  de  la  Belgique,  contenant  tous  les  renseignements  relatifs  à  la 
perception  des  droits  de  navigation  et  de  péage,  avec  une  carte  commerciale 
de  la  navigation  et  des  chemins  de  fer  de  la  France,  de  la  Belgique  et  des 
États  riverains  du  Rhin  ;  par  Ernest  Grangez,  chef  de  bureau  au  ministère 
de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics,  etc.  Paris,  Chaix, 
rue  Bergère,  20,  in-8  de  50  feuilles  1)2  avec  une  carte.  15    » 

«  L'Indépendance  belge  » ,  dans  son  numéro  du  26  avril,  a  rendu  compte 
de  cet  ouvrage. 

488.  Supplément  à  la  Géométrie,  destiné  à  servir  d'introduction  à  l'étude 
de  la  mécanique  ;  par  Steichen,  docteur  ès-sciences,  professeur  à  l'École 
militaire.  Ixelles,  Delevingne  et  Callewaert,  gr.  in-8.  6    » 

ART  ©E  I.A  CUKRRB.  —  MSTOlftfi  MILITAIRE. 

489.  Album  des  uniformes  de  l'armée  belge  ;  par  M.  Camille  Payen. 
Bruxelles,  Flateau. 

Cet  album  comprendra  huit  planches.  Les  sept  premières  sont  pleines  de 
mouvement  et  de  couleur.  La  huitième  est  réservée  aux  nouveaux  uniformes 
adoptés  depuis  peu  dans  différents  corps  de  l'armée  belge. 

490.  Drapeaux  (les)  français;  par  P.-N.  Rose  Dollet.  (En  vers).  Imp.  de 
Dortu  Deullin,  à  Chàlons,  in-8  de  7  feuilles  1]2. 

491.  Einfall  der  Franzosen  in  Tirol  bei  Martinsbruck  il.  Nauders  im  J. 
1799.  Àus  verlaessl.  Quellen  geschoepft  u.  nach  Urkunden  bearb.  ;  von 
Friihmesser  Aloys  MoriggL  Mit  e.  (lith.)  Karte  d.  Kriegsschauplatzes. 
Innsbruck,  Wagner,  gr.  in-8  de  vj-122  pag.  2    » 

492.  Études  françaises  de  littérature  militaire,  extraites  des  ouvrages  de 
Frédéric  II,  Dumouriez,  Jomini,  Gouvion-St.-Cyr,  etc.  Dédiées  à  tous  ceux 
qui  se  vouent  à  la  carrière  des  armes  ;  par  Louis- Albert  Beau/vais.  3*  édit. 
Berlin,  Duncker  et  Humblot,  gr.  in-12  de  vij-626  pag.  4    » 

403.  Histoire  des  6apeurs-pompiers  de  la  ville  de  Paris;  par  M.  F.  Camus. 
~-  Imp.  dans  le  «  Journal  des  Débats  » ,  n°  du  7  avril. 

494.  Journal  de  Parmée  belge,  recueil  d'art,  d'histoire  et  de  sciences 
militaires.  IV«  année.  N"  43-45.  VIII»  volume.  Livraisons  1  à  3.  Bruxelles, 
Stapleaux,  in-8. 

Voy.  le  n°  233. 

Sommaire  de  ces  trois  livraisons  :  Question  d'Orient  (suite),  no«  43  et  45; 
-  Simples  réflexions  sur  les  attaques  dont  l'armée  a  été  l'objet  en  Angle- 
terre, n°  43;  —  Réponse  d'un  officier  général  belge  à  lord  Derby  par 
le  général  [R.  Renard],  n°  43  et  45 ,  —  De  la  défense  de  l'Escaut  ;  par 
W.  B. ,  no  43;  —  Sur  les  gardes-corps  mobiles  appliqués  aux  ponts-Ievis  de 
la  citadelle  de  Diest,  de  Thirnister ;  par  E.  Th.,  no  43  ;  Bibliographie,  no  43  ; 
—  Histoire  des  régiments  belges  pendant  la  guerre  de  sept  ans,  d'après  des 
documents  officiels  et  inédits;  par  Guillaume,  no  44;  —  De  la  marine  mili- 
taire belge  ;  par  A.  B.,  no  45;  —  Les  chasseurs  belges,  dit  Leloup;  par  le 
lieutenant-général  Capiaumont,  n»  45;  —  Actes  officiels,  no  45. 

495.  Journal  militaire  officiel.  Tome  XXI.  1855.  Bruxelles,  Demanet,  in-8. 
Recueil  mensuel.  Prix  de  chaque  feuille  ou  16  pages.  »    12 

496.  Principaux  sièges  de  l'Antiquité,  d'après  les  meilleurs  auteurs  anciens 
et  modernes,  avec  la  description  des  différents  systèmes,  d'attaque  et  de  dé- 
fense des  villes.  Ouvrage  orné  de  7  belles  lithographies,  représentant  les 


curieux  instruments  de  guerre  des  anciens,  tels  que  lé  bélier,  la  tortue,  le 
corbeau,  la  catapulte,  la  batiste,  etc.  ;  par  un  officier  du  génie.  Bruxelles, 
J.-B.  Tircher,  in-12  de  72  pages.  1    » 

Il  est  intéressant  de  comparer  notre  formidable  artillerie  aux  machines 
de  guerre  et  engins  des  anciens. 

SCIENCES  SOCIALES  ST  MUTIQUIS. 

497.  Almanach  de  poche  de  Bruxelles  9  pour  l'année  1855,  contenant  les 
indications  les  plus  utiles  aux  étrangers  et  aux  habitants.  38"  année.  Bruxel- 
les ,  J.-B.  Tircher,  in-32  de  372  pages.  1    25 

496.  Annuaire  de  l'économie  politique  et  de  la  statistique  pour  1855;  par 
MM.  Joseph  Gartner  et  Guillaumin.  12e  année.  Paris,  Guillaomin,  rue  Ri- 
chelieu, 14,  in-18  de  18  feuilles  7/9.  5    » 

Cet  important  recueil,  registre  universel  de  tous  les  faits  qui  tiennent  à 
l'économie  et  à  l'organisation  des  sociétés,  et  qui,  par  la  commodité  de  son 
format,  doit  remplacer  dans  toutes  les  bibliothèques  les  immenses  in-4  et  in* 
folio  officiels  qui  ne  sauraient  y  trouver  place.  Chaque  année  l'Annuaire  se 
développe  et  s'enrichit  de  documents  nouveaux  et  intéressants. 

499.  Annuaire  de  la  Propriété,  de  l'Agriculture,  de  l'Industrie,  du  Com- 
merce et  des  classes  laborieuses;  par  M.  Franque,  avocat,  et  par  une  réu- 
nion d'économistes  et  de  pubticistes.  Paris,  Gustave Havard,  rueGuéné- 
gaud,  15,  et  aux  bureaux,  rue  Drouet,  15;  in-18.  3    » 

500.  Assistance  (de  1')  sociale.  Ce  qu'elle  a  été,  ce  qu'elle  est,  ce  qu'elle 
devrait  être;  par  M.  E.  Hubert  Valleroux,  docteur  en  médecine.  Paris, 
Guillaumin ,  in-8  de  27  feuilles.  7    50 

Sous  ce  titre  le  docteur  H.  Valleroux  a  publié  un  livre  remarquable  et 
élucidé  cette  importante  question  qui  intéresse  à  un  si  haut  point  la  plus 
grande  partie  de  nos  populations.  Après  avoir  recherché  l'origine  et  constaté 
les  progrès  des  institutions  de  l'assistance  sociale ,  il  décrit  l'état  de  ces 
institutions ,  et  finit  par  exposer  les  innovations  et  les  réformes  dont  elles 
sont  susceptibles.  Partout,  dans  cet  ouvrage  d'un  style  simple,  limpide  et 
courant,  on  sent  l'honnête  homme,  le  cœur  généreux,  mu  par  les  plus  nobles 
sentiments  d'humanité.  (Assemblée  nationale.) 

501.  Assurances  sur  la  vie.  Prime  fixe.  Mutualité.  Compagnies  fran- 
çaises. Compagnies  étrangères.  Économie  sociale  et  politique.  Législation. 
Doctrine.  Jurisprudence.  Statistique  sur  la  mortalité  humaine  et  rapproche- 
ments entre  les  caisses  d'épargne  ou  de  retraite ,  les  sociétés  de  secoure  mu- 
tuels, le  paupérisme  et  les  assurances  sur  la  vie;  par  M.  Louis  Pouget, 
avocat,  etc.  Paris,  Guillaumin,  in-8  de  10  feuilles.  2    50 

502.  Banque  régulatrice  des  valeurs  ;  par  MM.  Desclée,  avocat,  et  F.  Gai- 
las,  fondateur  du  comptoir  d'échange.  Bruxelles,  Kiessling  et  Cie,  in-8  de 
22  pages.  »    50 

503.  Belgique  (la)  judiciaire;  science  du  droit,  législation,  notariat,  ju- 
risprudence, débats  judiciaires.  Gazette  des  Tribunaux  belges  et  étrangers. 
Année  1855.  Bruxelles ,  in-4. 

Paraissant  deux  fois  par  semaine  par  feuilles  in-4  de  8  pages  à  2  col.  Prix 
de  l'abonnement.  25    » 

504.  Bourse  (la)  et  la  Vie  ;  par  Pierre  Bernard.  Paris,  librairie  nouvelle, 
boulevard  des  Italiens,  15 ,  in-18  de  7  feuilles.  2    » 

Voyez  sur  cet  ouvrage  l'article  de  M.  Louis  Jourdan,  dans  «  le  Siècle  », 
du  2  avril. 


505.  Brésil  (te).  —  Sa  situation  financière;  par  A. -S.  P. 

Long  article  imprimé  dans  <  l'Indépendance  Belge  »  à  l'occasion  d'une 
lettre  insérée  dans  ce  même  journal ,  le  21  décembre  dernier,  laquelle  fait 
lin  exposé  de  la  situation  et  des  progrès  du  Brésil ,  en  condamnant  un  ou- 
vrage récemment  publié  à  Bruxelles  sur  le  même  sujet  et  ayant  pour  titre 
le  Budget  du  Brésil...  par  le  comte  Aug.  Van  der  Straten.  (Voy.  le  n<>239.) 

506.  Bulletin  de  la  Société  de  colonisation  européo-américaine  au  Texas  ; 
siège  social  à  Bruxelles  :  rue  de  la  Régence,  16;  raison  sociale  :  Bureau, 
Guillon,  Godin  et  Cie.  Agence  centrale  à  Paris,  rue  de  Beaune,  $  (ancien  2). 
Bruxelles,  imprimerie  de  ï.  H.  Briard,  in-4,  à  2  col.,  de  8  pages. 

Distribution  gratuite. 

507.  Calculateur  (nouveau),  ou  Aide-Mémoire  du  constructeur,  inspec- 
teur et  conducteur  de  travaux,  du  marchand  de  bois,  maître  maçon,  char- 
ron, menuisier,  ébéniste,  tailleur  de  pierre,  plafonneur,  terrassier,  etc.,  etc.; 
par  J.-T.  Leckfcq.  Fleuras,  Félix  Oudart,  in-12.  4    » 

508.  Catalogue  illustré  de  l'Exposition  ;  publié  par  M.  Panis ,  éditeur 
des  Catalogues  officiels  de  l'Industrie  et  des  Beaux-Arts  pour  l'Exposition 
universelle. 

Une  publication  semblable  avait  été  faite  à  Londres  en  1851,  et,  nous  de- 
vons le  dire,  avec  un  grand  succès  d'exécution.  — Le  Catalogue  anglais 
illustré  est  un  véritable  chef-d'œuvre  bibliographique. 

L'éditeur  du  Catalogue  illustré  de  Paris  entreprend  une  grande  tâche  ; 
mais  pour  nous  qui  connaissons  sa  capacité,  sa  loyauté,  son  expérience,  nous 
sommes  assurés  qu'elle  n'est  pas  au-dessus  de  ses  forces,  et  que  sa  publica- 
tion rivalisera  d'exécution  et  de  succès  avec  celle  de  Londres.  Cet  ouvrage» 
d'ailleurs,  est  entrepris  dans  les  meilleures  conditions  possibles.  Rédigé  avec 
le  concours  des  notabilités  scientifiques,  artistiques  et  littéraires,  illustré  par 
nos  meilleurs  artistes,  imprimé  avec  le  plus  grand  soin ,  et  destiné  à  consa- 
crer le  souvenir  d'une  des  plus  importantes  solennités  qui  puissent  avoir 
lieu  dans  la  vie  d'un  peuple,  il  offre  toutes  les  garanties  d'un  brillant  succès. 
Chaque  exposant  s'honorera  d'avoir  sa  page  dans  ce  livre  destiné  à  popula- 
riser dans  le  monde  entier  les  merveilles  de  notre  exposition  de  1855.  Ajou- 
tons que  M.  Panis  apportera  la  plus  scrupuleuse  attention  à  la  partie  indus- 
trielle de  la  rédaction ,  et  qu'il  ne  s'écartera  en  rien ,  en  ce  qui  concerne  les 
mentions  honorifiques,  etc.,  de  la  ligne  tracée  par  le  Catalogue  officiel  dont 
il  est  l'éditeur. 

Le  Catalogue  illustré  de  Paris  aura  sur  celui  de  Londres  l'avantage  de 
consacrer  en  même  temps  le  souvenir  de  l'exposition  des  Beaux-Arts  «I 
d'avoir  à  reproduire  par  la  gravure  les  chefs-d'œuvre  de  peinture  et  de 
sculpture  de  toutes  les  nations  qui  prendront  part  au  grand  concours  de  1855. 
En  un  mot ,  le  Catalogue  illustré  de  Paris  formera  l'historique  complet  de 
l'Exposition  universelle  de  1855.  (Presse.) 

509.  Conservation,  assainissement  et  commerce  des  grains.  Suivis  d'une 
appréciation  du  grenier  Salaville  ;  par  Saint-Germain  Leduc.  Paris,  Paulin, 
Lechévalier,  in-18  de  7  feuilles  1[4.  2  50 

510.  Considérations  sur  les  finances;  par  M.  Lequien,  député.  Paris, 
broch.  in~8. 

Cette  brochure,  qui  n'a  pas  été  mise  dans  le  commerce,  n'est  autre  chose, 
dit-on ,  que  le  discours  prononcé  par  l'honorable  député  au  sujet  des  crédits 
supplémentaires,  et  dont  la  Chambre,  dit-on,  n'a  pas  cru  devoir  autoriser 
l' impression. 

511.  Considérations  sur  les  tendances  de  l'époque.  Discours  à  l'Acadé- 
mie d'archéologie  de  Belgique;  par  M.  le  vie.  Eug.  de  Kertkov*.  Anvers, 
M.  Kornicker,  broch.  in-8. 


513»  C©*vi*s*noN§  familière»  sur  le  oostmeroe  ém  grain»;  par  dr.  il 
MùUnari.  Bruxelles,  Àog.  Deeq,  et  Paris»  Guillaumin,  in-ia. 

513.  Comm«9PoifDAffCK  mercantile  française-allemande  avec  modèles  de 
quittances,  d'avis,  de  pleins-pouvoirs,  de  lettres  de  voiture  et  de  change, 
suivie  d'une  collection  des  expressions  les  plus  usitées  dans  la  correspon- 
dance ,  la  tenue  de  livres  et  le  commerce  en  général ,  pour  de  jeunes  négo- 
ciants ;  par  G.  Reichenbach.  Canstadt,  Bosheuyer,  in-8  de  vij-216  pages. 

514.  Cours  général  des  actions,  des  entreprises  industrielles  et  commer- 
ciales. Gazette  des  chemins  de  fer;  publié  par  M.  Jacques  Bresson.  Paris, 
jflacé  de  la  Bourse,  in-8. 

Journal  paraissant  tous  les  jeudis.  Prix  de  l'abonnement  annuel  :  pour  Pa- 
ris. 7  fr.;  —  pour  les  départements,  8  fr.;  —  l'étranger,  10  fr. 

Il  est  utile  a  tous  les  grands  et  petits  capitalistes,  et  à  tous  les  porteurs  de 
valeurs  industrielles.  Il  Contient  des  détails  statistiques  et  raisonnes  sur 
toutes  les  compagnies  par  actions,  indiquant  les  payements  d'intérêts  et  di- 
videndes, les  tirages  officiels  des  titres  et  obligations  à  rembourser,  les  re- 
cettes des  chemins  de  fer,  le  Compte-rendu  des  délibérations  des  assemblées 
d'actionnaires.  —  Ce  Journal ,  parfaitement  renseigné  sur  les  Chemins  de 
fer,  mines,  forces,  etc.,  en  un  mot,  sur  toutes  les  sociétés  par  actions,  est 
aussi  le  journal  de  France  le  meilleur  marché.      (Monit.  univ.,  24  avril.) 

515.  Crédit  (du).  Traité  du  crédit  foncier,  ou  Explication  théorique  et 
pratique  de  la  législation  relative  au  crédit  foncier  de  France;  par  M.  J.-fl» 
JoMSêau.  Parie,  Cosse,  in-8.  7    50 

Voyez  sur  cet  ouvrage  l'article  de  M.  Michel  Chevalier,  dans  le  «  Journal 
des  Débats  »,  du  24  avril. 

516.  Crédit  (du)  foncier  à  accorder  pour  le  défrichement  des  quatre  cent 
mille  hectares  de  terres  incultes  qui  existent  encore  en  Belgique;  par  Alex. 
Mertens,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Bruxelles,  etc.  Anvers,  H.  Manceaux, 
in-8  de  16  pages.  »    50 

Se  vend  au  profit  des  pauvres. 

517.  Délits  de  la  parole.  Réponse  au  «  Constitutionnel  »  ;  par  L.  Cuzon. 
—  Imprimé  dans  «  le  Siècle  »,  no  du  11  avril. 

C'est  une  réponse  au  «  Constitutionnel  »  contre  un  article  de  M.  L.  Cuzon, 
sur  un  arrêt  de  la  Cour  de  cassation  du  13  mars  dernier. 

Un  premier  et  long  article  de  M.  L.  Cuzon  sur  les  Délits  de  la  parole,  à 
l'occasion  de  l'article  xv  du  décret  organique  sur  la  presse ,  du  17  février 
1852,  avait  déjà  paru  dans  le  n°  du  24  mars  du  même  journal. 

518.  Dictionnaire  des  chancelleries  diplomatiques  et  consulaires,  à  l'u- 
sage des  agents  français  et  étrangers  et  du  commerce  maritime ,  rédigé 
d'après  les  lois,  ordonnances,  instructions  et  circulaires  ministérielles,  et 
complété  au  moyen  de  documents  officiels;  par  L.-J.-Â.  de  Moreuil.  Paris, 
Jules  Renouard,  rue  de  Tournon,  6,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  60  feuilles 
et  demi.  16    » 

5!$.  Discours  prononcé  par  M.  Achille  Jubinal,  député  des  Hautes-Py- 
rénées, dans  la  discussion  relative  à  diverses  concessions  de  chemins  de  fer 
faites  au  Grand-Central  de  France,  10  avril  1855.  Impr.  par  Henri  et  Charles 
Nûblet ,  rue  Saint-Dominique ,  50 ,  in-8  de  7  pag.  —  Dans  la  discussion  du 
budget  de  1856,  12  avril  1855.  Paris,  imprim.  du  Corps  législatif,  H.  et 
Ch.  Noblet,  in-8  de  13  pages. 

Discours  très  spirituels.  Dans  le  premier,  M.  Jubinal  demande  plus  d'acti- 
vité dans  l'exécution  de  nos  chemins  de  fer  ;  dans  le  second ,  il  demande  la  ré- 
duction des  frais  d'affranchissement  d'imprimés  à  un  ou  deux  centimes  par 


—  236- 

feuille,  au  moins  pour  les  volumes  qui  dépassent  un  certain  nombre  de 
feuilles,  six  ou  huit;  et  la  raison  qu'il  donne  pour  appuyer  sa  demande , 
c'est  que  les  chemins  de  fer  transportent  à  des  conditions  bien  moins  dis- 
pendieuses que  lorsque  le  service  se  faisait  par  les  postes.  M.  Jubinal  de- 
mande aus-i  que  les  avis,  prospectus,  etc.,  du  commerce  soient  exempts 
de  timbre. 

520.  Dissertations  juridiques  sur  quelques-uns  des  points  les  moins 
éclaircis  ou  les  plus  controversés  en  doctrine  et  en  jurisprudence  ;  par  C.  La 
Gentil ,  avocat  et  juge  suppléant  près  le  tribunal  civil  d'Arras.  Paris ,  Du- 
rand, rue  des  Grès,  in-8  de  25  feuilles  et  1/4.  7    » 

Nous  recommandons  volontiers  un  nouveau  traité  sur  la  législation  des 
biens  communaux  qui  a  été  publié  dernièrement  par  un  jurisconsulte  de  pro- 
vince, M.  G.  Le  Gentil,  avocat  et  juge  suppléant  près  le  tribunal  civil  d'Ar- 
ras. Ce  traité  se  divise  en  trois  parties  pnncipales,  dont  les  deux  premières 
servent  d'introduction  à  la  troisième.  La  première  partie  est  un  coup-d'œil 
historique  sur  le  système  féodal ,  les  droits  de  fief  et  les  droits  de  justice , 
ainsi  que  sur  l'origine,  la  nature,  le  caractère  des  municipalités,  des  com- 
munes et  des  biens  communaux  sous  l'empire  des  lois  romaines  ou  gallo- 
romaines  ,  barbares,  féodales ,  révolutionnaires  et  de  celles  qui  sont  actuel- 
lement en  vigueur.  La  seconde  partie  contient  un  aperçu  sur  quelques  droits 
seigneuriaux  antérieurs  à  1789,  notamment  le  droit  de  triage.  La  troisième 
partie,  qui  forme  réellement  le  corps  de  l'ouvrage,  a  pour  objet  spécial  une 
certaine  catégorie  de  biens  communaux  particulière  à  quelques  provinces 
du  Nord  et  de  l'Est,  et  connue  sous  le  nom  de  portions  communales  ou  mé- 
nagères. On  y  trouve  reproduits,  dans  leur  ordre  historique,  i'édit  de  1769 
pour  les  Trois-Évéchés,  redit  de  1774  pour  la  Bourgogne,  lettres  patentes 
de  1777  pour  la  Flandre,  et  l'arrêt  du  Conseil  de  1779  pour  l'Artois,  qui 
composaient  l'ancienne  législation  sur  la  matière.  Tous  ces  textes  sont  mé- 
thodiquement analysés,  commentés,  mis  en  harmonie  avec  les  règles  du 
droit  commun  et  les  principes  du  Code  civil.  L'auteur  définit  avec  soin  ce 
droit  particulier  et  sui  generis,  qui,  sous  le  nom  d'apportionnement ,  parti- 
cipe à  la  fois  de  l'usufruit  et  de  l'usage,  en  même  temps  qu'il  en  diffère  par 
des  caractères  essentiels.  Ce  savant  et  curieux  ouvrage  ne  saurait  manquer 
d'être  apprécié  comme  il  mérite  de  l'être  par  tous  les  jurisconsultes  qui  étu- 
dient cette  branche  si  obscure  et  si  épineuse  de  notre  législation  civile.  Lors 
même  que  l'utilité  de  ce  livre  serait  restreinte  à  la  province  que  l'auteur 
habite  et  à  celles  qui  viennent  d'être  citées,  il  devrait  encore  attirer  l'atten- 
tion à  un  autre  titre.  Il  prouve  que  le  culte  de  la  jurisprudence  et  le  goût 
des  questions  qu'elle  soulève  ne  sont  pas  éteints  en  France,  et  qu'ils  tendent 
à  se  développer  jusque  dans  le  barreau  des  provinces.  Certainement  l'étude 
du  droit  a  beaucoup  perdu  chez  nous  du  lustre  qu'elle  avait  dans  le  siècle 
de  Cujas  ;  mais  le  mouvement  est  donné,  et  qui  sait  si  cette  étude  n'aura  pas 
aussi  sa  renaissance  ? 

Par  l'ouvrage  auquel  il  vient  d'attacher  son  nom ,  M.  Le  Gentil  mérite 
assurément  d'être  classé  parmi  les  jurisconsultes  qui  entretiennent  le  feu 
sacré.  L.  Âllôury  (Journal  des  Débats,  21  avril.) 

521.  Daoit  (le)  civil  français;  par  K.-S.  Zaohariœ.  Traduit  de  l'alle- 
mand sur  la  5e  édition.  Annoté  et  rétabli  suivant  l'ordre  du  Code  Napoléon, 
par  G.  Massé  et  Ch.  Vergé.  Tom.  II.  Paris,  Aug.  Durand,  rue  des  Grès* 
Sorbonne,  in-8  de  28  feuilles  trois  quarts.  7    50 

L'ouvrage  aura  4  volumes. 

522.  Economiste  (1*)  belge,  journal  des  réformes  économiques  et  adminis- 
tratives ;  publié  par  G.  de  Molinari.  Première  année.  1855.  n*«  3  à  6.  (5  fé- 
vrier au 20  mars).  Bruxelles ,  Aug.  DeCk,  in4  à  2  colonnes. 

Voy.  le  u°  253. 


-897- 

Sommaire  des  n**  annoncés  aujourd'hui  : 

Enquête  administrative.  —  Incendie  du  théâtre  de  la  Monnaie.  —  Une 
des  faces  de  la  question  des  salaires. — Un  nouveau  bureau  de  bienfaisance. 
—  Abolition  des  droits  différentiels.  —  Modifications  à  introduire  dans  le 
tarif  d'après  leprojet  du  gouvernement.  —  L'incendie  du  théâtre  de  la  Mon- 
naie est-il  unbienouunmal  ? — Suppression  de  la  taxe  du  pain  à  Bruxelles  et 
à  Ostende.  —  La  liberté  des  poids  et  mesures.  —  Le  projet  de  réforme  doua- 
nière. —  La  prohibition  à  la  sortie  de  la  houille.  —  Congrès  de  l'alimenta- 
tion publique.  —  Les  amis  de  la  paix  :  M.  Bright  et  M.  Victor  Hugo.  —  Les 
cabaretiers  protectionistes.  —  Rapport  de  M.  le  bourgmestre  de  Bruxelles  sur 
l'augmentation  des  salaires.  —  Chronique.  —  Bibliographie.  —  Variétés. 

523.  Eléments  de  droit  romain  ;  par  Charles  Maynz,  avocat  et  professeur 
de  droit  à  l'Université  de  Bruxelles.  Tome  II,  2*  (et  dernière)  partie.  Bruxel- 
les, Meline,  Cans  et  O,  in-8,  paginé  337  à  660.  3    75 

M.  Ch.  Maynz  vient  de  compléter  la  publication  de  son  remarquable  tra- 
vail sur  les  Eléments  du  droit  romain.  La  seconde  livraison  du  tome  II  qui 
vient  de  paraître,  contient  la  fin  du  traité  sur  les  obligations  et  tout  ce  qui 
concerne  les  droits  de  famille.  Ainsi  se  trouve  achevé  1  un  des  livres  les 
mieux  faits  et  les  plus  utiles  au  point  de  vue  de  l'enseignement  universi- 
taire et  la  science  du  droit.  On  dit  que  le  savant  professeur  travaille  active- 
ment à  une  seconde  édition  de  son  ouvrage,  la  première  se  trouvant  épui- 
sée depuis  longtemps.  {Monit.  del'enseign.  deLouvain). 

524.  Erweitebung  (die)  d.  Schutzes  gegen  Nachdruch  zu  Gunsten  der 
Erben  verdienter  Autoren  ;  von  Jf#  Veit.  Berlin,  Veit  u.  d  gr.  in-8  de  19 
pag.  •       »    50 

525.  Essai  sur  la  politique  et  la  statistique  des  différents  systèmes  de  cul- 
ture (d'après  un  travail  de  M.  Roscher,  professeur  d'économie  politique  à 
l'Université  de  Leipzig)  ;  par  M.  L.  Wolovski,  professeur  de  législation  in- 
dustrielle au  Conservatoire  des  arts  et  métiers.  Impr.  d'Hennuyer,  aux  Ba- 
tignolles,  in-8  de  3  feuilles  3j4. 

Extrait  du  Journal  des  Economistes 

526.  Essai  sur  les  anciennes  coutumes  de  Toulouse  ;  par  M.  F.  Laferrière, 
inspecteur  général  des  Facultés  de  droit.  Imp.  deBonnal,  à  Toulouse,  in-8  de 
4  feuilles  1|4. 

Mémoire  lu  à  l'Académie  de  législation  de  Toulouse,  en  janvier  1855. 

527.  Exposition  (T)  universelle  ;  par  Léon  Plêe.  IVe  et  V*  articles. 
Impr.  dans  ■  le  Siècle  »,  n°»  du  18  et  21  avril.  Les  trois  précédents  ont 

,  été  publiés  dans  le  mois  de  mars. 

528*  Exposition  universelle  de  1855.  Par  A.  Audiganne.  Industrie.  H.  — 
Impr.  dans  le  feuill.  du  <  Monit.  univ.  »  du  26  avril. 

529.  Granoe  (la)  guerre  et  la  grande  paix.  Paris,  Duntineray,  rue  Riche- 
lieu, 5  ,  in-8  de  32  pag.  1     » 

Par  l'auteur  des  brochures  :  Lettre  à  P  empereur  sur  la  question  d'Orient ,  — 
le  Journalisme  actuel  et  la  lettre  à  l'Empereur. 

530.  Histoire  des  grandes  opérations  financières,  banques,  emprunts, 
compagnies  industrielles,  depuis  le  XVIe siècle;  par  M.  Capefigue.  Tome  1er. 
Les  Fermiers  généraux,  depuis  le  XVIIIe  siècle  jusqu'à  leur  mort  sur  l'é- 
chafaud,  le  15  mai  1791.  Paris,  Amyot,  in-8  de  380  pag.  7    50 

L'ouvrage  formera  4  vol . 

531.  Hommes  et  doctrines  du  parti  catholique.  2e  partie.  Maximes  catholi- 
ques politiques  à  l'usage  du  père  de  famille  ;  par  Joseph  Boniface  ILouis 
Defrèy  avocat].  Bruxelles,  J,  Rozez,  in-12  de  34  pag.  »    40 

Voy.  page  87, 


532.  Jurisprudence  générale.  Répertoire  méthodique  et  alphabétique  de 
législation,  de  doctrine  et  de  jurisprudence  en  matière  de  droit  civil,  com- 
mercial, criminel,  administratif,  de  droit  des  gens  et  de  droit  public.  Nou- 
velle édition,  considérablement  augmentée,  et  précédée  d'un  Essai  sur  l'his- 
toire du  droit  français  ;  par  M.  Dalloz  aîné,  avocat  à  la  Cour  impériale,  an- 
cien député  et  ancien  président  de  Tordre  des  avocats  au  conseil  d'État  et  k 
la  Cour  de  Cassation...,  avec  la  collaboration  de  M.  Armand  Dalloz,  son 
frère,  avocat  à  la  Cour  impériale..,  et  celles  de  plusieurs  jurisconsultes. 
Tome  XXXII.  (Minst.-Ncmêro).  Paris,  t.  de  Lille,  n.  19,  in-4  de 99  feuilles. 

L'ouvrage  de  MM.  Dalloz,  formera  44  vol.  in-4,  sur  lesquels  30  ont  été 
publiés. 

L'Essai  sur  l'histoire  générale  du  droit  français  remplira  le  premier  vo- 
lume et  ne  paraîtra  qu'après  l'achèvement  de  L'ouvrage  entier. 

Voy.  sur  cet  important  ouvrage,  un  bon  article  de  M.  Paul  Pont.,  docteur 
en  droit,  jnge  au  tribunal  de  première  Uetance  de  la  Seine,  tmpr.  dans 
«  le  Moniteur  univ.  »,  du  27  avril. 

533.  Législation,  jurisprudence  et  usages  du  commerce  des  céréales  ;  par 
M.  Victor  Etnion,  avocat.  Paris,  Guillaumin,  in-8.  7    50 

C'est  un  ouvrage  sérieux  et  de  circonstance,  sur  une  matière  qui  a  tou- 
jours préocupé  et  préocupera  toujours  les  peuples  et  les  gouvernements, 
mais  il  ne  toucbe  non  plus  par  aucun  point  aux  idées  et  aux  préoccupations 
guerrières. 

L'importance  de  plus  en  plus  grande  qu'a  prise  le  commerce  des  céréales, 
la  gravité  des  questions  qu'il  soulève,  montrent  assez  de  quelle  utilité  doit 
être  l'ouvrage  dont  nous  venons  de  transcrire  le  titre.  Il  offre  l'ensemble, 
au  point  de  vue  pratique,  des  dispositions  légales,  des  décisions  judiciaires, 
des  usages  commerciaux  concernant  les  céréales,  depuis  leur  enaamencp- 
ment  jusqu'au  moment  de  leur  consommation.  Une  introduction  sur  la 
théorie  économique  du  commerce  des  céréales,  rédigée  par  M.  André  Pom- 
mier, membre  de  la  Société  impériale  d'Agriculture,  propriétaire  et  rédac- 
teur en  chef  de  «  l'Echo  des  halles  et  marchés  »  (1),  est  placée  en  tête  du 
volume  et  en  augmente  la  valeur.  Tout  ce  qui  concerne,  au  point  de  vue 
du  droit,  la  production  et  la  mouture  des  grains,  ainsi  que  le  commerce  des 
grains  et  farines,  est  exposé  avec  lucidité  et  précision  ;  les  décrets,  les  ar- 
rêts des  tribunaux  relatifs  à  chaque  objet,  sont  soigneusement  émunôrés. 
Des  détails  étendus  sur  le  commerce  des  céréales  avec  les  possessions  fran- 
çaises d'outre-mer  et  avec  les  nations  étrangères  complètent  un  travail  qui 
est  un  véritable  service  rendu  au  grand  propriétaire  de  terres  à  blé  et  au 
commerçant,  et  qui,  nécessaire  au  légiste,  offre  un  grand  intérêt  à  quicon- 
que étudie  sérieusement  l'économie  politique.  (Revue  erit.  des  livres  nouv., 
avril  1855). 

534.  Loi  (de  la)  actuelle  sur  la  Chasse  ;  par  J.  Girard.  — impr.  dans  «  le 
Siècle»,  du 29  avril. 

535.  Loi  (de  la)  et  de  la  jurisprudence  en  matière  de  donations  déguisées; 
par  Gabriel  Demante,  membre  de  l'Académie  de  législation,  et  professeur 
suppléant  à  la  Faculté  de  droit  de  Toulouse.  Paris,  Cotillon,  in-8  de  32 
pag.  1  25 

Extrait  du  «  Recueil  de  F  Académie  de  législation  »,  tome  IV. 

536.  Manuel  de  l'exposition  universelle  de  1855,  à  l'usage  des  exposants 
et  des  visiteurs  ;  suivi  des  décrets  organiques,  des  règlements  de  la  commis- 
sion impériale,  de  la  classification  des  produits  par  ordre  alphabétique,  etc.; 

*   "      '     '  '         '  *  * "  *      *  "      i  ■  ■     ■      ii         i     i  1  ■  i 

(1)  voy.  sur  cet  économiste  le  tome  XI  de  notre  •  France  littéraire  »  A 


par  un  délégué  du  ministère  de  l'agriculture  et  da  eommeroe  à  l'exposition 
de  Londres.  Paris,  Marel,  rae  de  Madame,  5,  in-8  de  17  feuilles. 

537.  Maximes  radicales-politiques.  Réponse  à  Joseph  Boniface  [M.  L. 
Defré]  ;  par  Vict.  de  Fiennes.  Première  lettre.  Gand  et  Bruxelles,  C.  Mu- 
quardt,  in-12  de  41  pag.  »    60 

Voy.  len°531. 

538.  Nos  mécomptes  et  nos  espérances  ;  par  M.  F.  Guizot.  (Extr.  de  «  la 
Revue  contemporaine  »  ).  Paris,  r.  de  Choiseul,  21,  gr.  in-8  de  24  pages. 

M.  Guizot  a  publié  depuis  quelque  temps  déjà,  dans  une  revue  mensuelle. 
un  article  sur  nos  Mécompte*  et  nos  Espérances.  L'Univers  prétend  qu'il 
s'est  empressé  de  lire  cet  article,  c'est  possible,  mais  à  coup  sûr  il  a  pris  le 
temps  de  le  réfuter.  VUnivers  pense  que  les  classes  moyennes,  d'après  l'as- 
sertion de  l'ancien  ministre,  ne  suffisant  pas  è  gouverner,  il  est  urgent  de 
fonder  une  aristocratie  qui  serve  de  point  d'appui  à  la  classe  moyenne. 
C'est  toujours,  on  le  voit,  le  même  dada.  Nous  espérons  pouvoir  prouver 
bientôt  à  Y  Univers  qu'il  existe  un  point  d'appui  plus  solide,  plus  durable; 
l'élément  démocratique. .  {Siècle,  28  avril;. 

Avant  le  38  avril,  M.  Edm.  Texier  avait  donné  dans  sa  chronique  hebdo* 
madaire  du  «  Siècle  »  du  8  avril,  une  appréciation  de  l'écrit  de  M.  F.  Gui- 
zot. Depuis,  il  a  paru  dans  le  n'  du  30  du  même  journal  :  If.  Guizot  eé  l'U- 
nivers ;  par  M.  Louis  Jourdan. 

539.  Notice  statistique  sur  les  progrès  et  les  résultats  des  bureaux  de 
pesage  et  de  mesurage  publics,  suivi  d'un  compte-rendu,  puisé  dans  un 
grand  nombre  de  villes  et  communes,  des  produits  de  ces  établissements  ; 
par  Joseph  Bèranger.  Impr.  de  Bajat,  à  Lyon,  in-8  de  3  feuiL  1{2,  plus  un 
tableau. 

940.  Origine  du  droit  de  propriété  ;  L.  Cuzon,  avocat  du  barreau  de  Pa- 
ris.  Ch.  I.  —  Imp.  dans  «  le  Siècle  »,  n°»  des  24  avril  et  20  mai, 

541.  Paix  (la)  ;  par  M.  Emile  de  Girardm.  3e  édition.  Paris,  librairie  nou* 
velle,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-8  de  48  pag.  1    » 

M.  G.  de  Feuillide  a  rendu  compte  de  cet  ouvrage  dans  «  la  Presse  »>  du 
3  avril. 

542.  Paupérisme  (le)  en  Angleterre  ;  par  Alfred  BmqueU  Gfcanitre*  I  à 
IV. — Imprimé  dans  «  le  Siècle  »  no*  des  12  et  18 février,  9  mars,  18  avril, 
9  et  10  mai  (fin). 

Au  commencement  de  cette  année,  on  a  aussi  publié  en  Angleterre  : 
History  (a)  of  the  English  Poor  Law  in  connection  with  the  Législation , 
etc.  London,  2  vols  8v0  pp.  1,000  cloth.  28    shell. 

543.  Privilèges  (des)  et  hypothèques,  ou  Commentaire  de  la  loi  du  16 
décembre  1851  sur  la  révision  du  régime  hypothécaire  ;  par  Martou,  avocat 
à  la  Cour  d'appel  de  Bruxelles.  Tome  1er.  Bruxelles,  A.  Decq,  in-8  de  318 

Pag- 

L'ouvrage  entier  aura  quatre  volumes.  La  matière  est  distribuée  de  telle 
façon  que  chacun  d'eux  renferme  un  exposé  complet  d'une  partie  distincte 
de  la  loi. 

Chacun  des  quatre  volumes  dont  se  composera  l'ouvrage  sera  accompa- 
gné dune  table  analytique  par  ordre  alphabétique.  Le  2e  vol.  traitera  des 
privilèges. 

544.  Procédure  administrative,  recueil  contenant  par  ordre  alphabétique 
et  d'après  le  texte  des  lois  ordonnances,  décrets,  arrêtés  et  instructions  mi- 
nistérielles actuellement  en  vigueur,  l'indication  des  attributions  des  di- 
vers fonctionnaires  administratif»,  desrègles  à  suivre»  des  formalités  a.  rem* 


plir  et  des  pièces  à  produire  pour  l'instruction  des  affaires  soumises  à  l'exa- 
men et  à  la  décision  des  ministres,  préfets,  etc.  ;  extrait  du  «  Formulaire 
municipal  »,  2e  édition,  et  du  supplément  du  Formulaire  qui  est  sous  presse; 
terminé  par  une  table  chronologique  et  une  table  analytique.  Par  F.  Crozet, 
avec  le  concours  de  la  rédaction  du  «  Répertoire  administratif  ».  Grenoble, 
Prudhomme,  et  Paris,  Durand,  r.  des  Grés  no  5,  in-8  de  38  feuilles.     8  • 

545.  Rbpobjks  (des)  à  opérer  dans  l'exploitation  des  chemins  de  fer,  et 
des  conséquences  qui  peuvent  en  résulter,  soit  pour  l'augmentation  du  revenu 
des  compagnies,  soit  pour  l'abaissement  des  prix  de  transport,  l'organisa- 
tion de  l'industrie  voiturière  et  la  constitution  économique  de  la  société. 
(Par  M.  P.«J.  Proudhon).  Paris,  Garnier  frères,  in-18  de  11  feuilles.    3    » 

Il  y  avait  déjà  un  an  qu'on  ne  parlait  plus  de  M.  P.-J.  Proudhon.  L'an- 
cien rédacteur  en  chef  du  Représentant  du  peuple  vient  de  faire  paraître  un 
volume  d'économie  politique  sous  ce  titre  :  Considérations  sur  l'exploita- 
tion des  chemins  de  fer;  mais  le  livre  ne  porte  pas  de  nom  d'auteur.  La  con* 
chision  de  l'ouvrage  tend  à  supprimer  l'action  des  compagnies  et  à  placer  les 
voies  nouvelles  dans  la  main  de  l'Etat.  Le  livre  a  causé  une  certaine  sensa- 
tion parmi  les  financiers  et  les  capitalistes.  (Indépendance  belge.) 

Ce  livre  parait  destiné  à  faire  une  vive  sensation  dans  le  monde  éco- 
nomique, financier  et  industriel,  en  même  temps  qu'à  édifier  le  public  sur 
une  question  à  l'ordre  du  jour.  Le  titre  seul  dit  toute  l'importance  et  tout  l'à- 
propos  de  cette  œuvre  véritablement  neuve  et  originale.  Nous  nous  borne- 
rons pour  aujourd'hui  à  dire  que  ce  livre,  écrit  au  point  de  vue  le  plus  in- 
dépendant et  le  plus  désintéressé,  est  de  la  môme  plume  que  le  Manuel  du 
spéculateur  (1),  dont  le  succès,  si  grand  dès  le  principe ,  n'a  fait  depuis  que 
S  accroître.  / 

546.  Rbvub  de  l'administration  et  du  droit  administratif  de  la  Belgique  ;  par 
MM.  JR.-S.  Benjean,  J.-B.  Bivort,  J.-J.-R.  Cloes,  E.-A.-V.  Dubois,  avec  la 
collaboration  de  magistrats  et  fonctionnaires  de  l'ordre  administratif.  1855. 
1»  année.  T.  II.  Liège,  H.  Dessain,  gr.  in-8  à  2  colon.  Prix  de  l'abonne- 
ment. 12      • 

Ce  Recueil  parait  par  livraisons. 

546*.  Sur  un  pamphlet  de  M.  Gladstone  (ex-chancelier  de  l'échiquier)  ; 
par  T.-2V.  Benard.  Deux  articles.  —  Impr.  dans  «  le  Siècle  »,  no»  des  2  et 
4  avril. 

547.  Variétés  instructives,  sérieuses  et  amusantes  sur  les  procès.  Ou- 
vrage où  l'on  s'est  proposé  l'utile  et  l'agréable  pour  la  jeunesse  et  les  per- 
sonnes de  toutes  les  conditions,  aussi  bien  que  pour  les  plaideurs  et  les  légis- 
tes ;  par  L.  Philippe  Desneufbourgs,  juge  de  paix  à  Montmoriilon  (Vienne). 
Poitiers,  Oudin  et  Gler  ;  Paris,  Videcocq  fils  aîné  ;  Montmoriilon,  Bellefonds, 
in-8  de  5  feuilles  lr2.  1    50 

IL  BEAUX-ARTS. 

548.  Bklgiqub  musicale,  artistique  et  liUéraire.  Seizième  année.  1855. 
Bruxelles,  Biénez,  in-4. 

52  livraisons  par  an,  de  4  pages  de  texte  gr.  in-4  et  52  morceaux  de  musi- 
que nouvelle.  Prix  de  l'abonnement,  avec  musique.  20      » 
Prix  de  l'abonnement  annuel,  sans  musique.  10      » 

549.  Catalogue  de  l'exposition  de  tableaux  et  d'objets  d'arts,  organisée 
au  profit  des  pauvres,  sous  le  patronage  de  S.  A.  R.  Mme  la  princesse  Char- 

^^ M  |      I  '  "  »  i  .  1 1  ■    ■  l  i  .1  il     l ■■ . 

(t)  Erreur.  Le  Manuel  du  spéculateur  est  de  H.  Duchene,  l'ancien  rédacteur  du  «  Journal 
du  peuple  t  :  M.  P.-J.  Proudhe»  n'en  a  fait  que  l'introduction. 


-2M  - 

lotie,  dans  les  salons  du  palais  de  S.  A.  R.  le  duc  de  Brabant,  Bruxelles, 
impr.  de  G.  Stapleaux,  in-8  de  95  pag.  1      . 

Société  de  Saint-Vincent  de-Paul.  L'exposition  est  ouverte,  tous  les  jours, 
de  11  heures  du  matin  à  4  heures  de  relevée. 

550.  Description  des  tombeaux  de  Godefroid  de  Bouillon  et  des  rois  la- 
tins à  Jérusalem  ;  par  le  baron  de  Hody,  procureur  du  roi  à  Bruxelles. 
Bruxelles,  H.  Goemaere,  in-12. 

551.  Dictionnaire  raisonné  du  mobilier  français,  de  l'époque  carlovin- 
gienne  à  la  Renaissance;  par  M.  Violtet-lê-Duc ,  architecte  do  gouverne- 
ment, inspecteur  général  des  édiûces  diocésains.  1»  livraison.  Texte.  Pari», 
Baoce,  rue  Bonaparte,  13;  chez  tous  les  libraires  de  Framce  et  de  l'étranger, 
in-8  de  2  feuilles,  plus  une  planche. 

L'ouvrage  complet,  divisé  en  8B  livraisons,  formera  2  gros  volumes  in-8 
d'environ  500  pages  chacun.  Toutes  les  gravures  seront  exécutées  sur  les  des- 
sins de  M.  Viollet-le-Duc  on  sous  sa  direction.  Prix  delà  livraison,  composée 
de  16  pages,  avec  gravures  sur  bois  intercalées  dans  le  texte,  et  d'une  on 
deux  pi.  sur  acier  ou  coloriées  :  1  fr.  50  cent.  —  Edition  de  luxe  tirée  à  100 
exemplaires,  numérotés  de  1  à  100,  sur  papier  jésus  grand  in-8.  Prix  de  la 
livraison  :  2  fr.  50  cent.  —  Il  sera  publié  2  livraisons  par  mois. 

552.  Embellissements  de  Paris;  par  M.  Théoph.  Gautier.  —Impr. 
dans  le  «  Moniteur»,  numéro  du  16  avril. 

553.  Exposition  d'objets  d'art  et  de  haute  curiosité,  ouverte  au  profit 
des  pauvres,  sous  le  patronage  de  S.  A-  R*  Mme  la  princesse  Charlotte,  dans 
le  palais  de  S.  A.  R.  le  duc  de  Brabant,  à  Bruxelles.  Bruxelles,  impr.  de 
Stapleaux,  in-8  de  128  pag.  •  1      • 

Société  de  Saint-Vincent-de-Paul.  L'exposition  est  ouverte,  tous  les 
jours,  de  11  heures  du  matin  à  4  heures  de  relevée. 

554.  Guide  (le)  musical.  Revue  hebdomadaire  des  nouvelles  musicales  de 
la  Belgique  et  de  l'étranger.  1855.  Bruxelles,  Schott  frères,  in-4. 

1er  mode  d'abonnement  :  le  Journal  seul.  6      » 

2e     —  —  donnant  droit  au  Journal  et  à  une  collection 

de  musique  de  la  valeur  nette  de  20  francs,  à  choisir  dans  les  catalogues 

que  le  journal  publiera  successivement.  20      » 

Ce  journal  paraît  tous  les  jeudis  par  numéros  de  4  pages. 

555.  Histoire  de  la  peinture  sur  verre,  dans  les  diverses  contrées  et  par* 
ticulièrement  en  Belgique,  contenant  une  analyse  descriptive  des  vitraux  de 
ce  royaume.  Texte  par  Eâm.  Lévy,  archit.,  planches  par  J.-B.  Capronnier. 
Livr.  3  à  6.  Bruxelles,  Tircher,  in-4.  Prix  de  la  livr.  avec  pi.  color.  2    25 

Prix  de  la  livraison,  avec  pi.  noires.  1    75 

V Histoire  de  la  peinture  sur  verre  dans  les  diverses  contrées  et  parti- 
culièrement en  Belgique,  par  M.  Edm.  Lévy,  poursuit  régulièrement  sa 
marche.  Les  livraisons  5  et  6  viennent  de  paraître,  contenant,  entre  autres, 
la  reproduction  d'une  des  belles  verrières  de  l'église  de  Sainte- Waudru,  à 
Mons,  celle  qui  représente  Philippe  le  Bon  avec  ses  deux  fils,  Charles  (plus 
tard  Charles-Quint)  et  Ferdinand,  agenouillés  aux  pieds  de  la  Vierge  et  du 
Christ  triomphant.  Les  livraisons  prochaines  seront  accompagnées  de  su- 
perbes planches  chromolithographiées,  en  exécution  en  ce  moment,  pour  les 
beaux  vitraux  de  Sainte-Gudule.  (Monit.  de  ïemeign.,  deLouvaia.) 

556.  Historique  des  sociétés  chorales  de  Belgique.  Gand,  Geiregat,  in-8, 
2  fr.  50;  sur  pap.  vélin.  5      • 

557.  J  iurnal  belge  de  l'architecture  et  de  la  science  des  constructions, 
publié  sous  la  direction  de  MM.  C.  Versluys  et  Ch.  \Vanderauwera.  1855. 
Sixième  année.  Bruxelles,  Vanderauwera,  in-8  à  2  colon.  Prix  annuel.  18    • 

17 


558.  Palais  de  l'Exposition  universelle  des  Beaux- Arts  ;  par  E.  /.  Dde- 
cluze.  (Premier  article).  Impr.  dans  le  «  Journal  des  Débats  »,  no  du  ? 
avril. 

558*.  Recueil  des  monuments  les  plus  intéressants  du  Musée  royal  Bour- 
bon et  de  plusieurs  autres  collections  particulières  ;  par  R.  Cargiulo.  2e  édi- 
tion. Naples,  1845,  200  planches  formant  2  vol.  in-4.  80  » 

Bull.  mens,  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

559.  Renaissance  (la)  des  arts  à  la  Cour  de  France.  Etudes  sur  le  XVI« 
siècle;  par  M.  le  comte  de  Laborde.  Additions  au  tome  Ie'.  Peinture»  Paris, 
Potier,  quai  Malaquais,  9,  in-8.  12  * 

Sous  ce  titre,  M.  Laborde  vient  d'ajouter  la  matière  d'un  second  volumeè 
celui  qu'il  a  publié  en  1850,  et  dont  le  «  Moniteur  »  du  17  avril  1851  a  rendu 
compte.  Grâce  aux  documents  nouveaux  que  l'auteur  a  mis  en  œuvre,  il  a 

Si  eclaircir  encore  plusieurs  faits  très  importants,  tels  que  la  biographie  d*g 
ouet,  des  Du  Moustier,  etc.,  déjà  si  bien  traités  par  lui,  Nous  reviendrons 
prochainement  sur  ce  volume,  dont  nous  nous  contentons  aujourd'hui  de 
signaler  la  publication  à  tous  ceux  qui  s'occupent  de  nos  antiquités  natio- 
nales. Hôte.  (Mont.  Mit?»,  21  avril.) 

5tt).  Rbvob  universelle  des  arts,  publiée  par  M.  Pond  locrotr(bibliopflile 
Jacob),  avec  la  collaboration  des  principaux  savants,  archéologues  et  criti- 
ques de  la  Belgique.  lre  et  2e  livraisons.  Bruxelles,  A.  Labroue  et  Ce,  rue 
de  la  Fourche,  36;  et  Paris,  France,  quai  Voltaire,\9,  gr.  in«6  de  160  pag. 

Cette  Revue  paraît  le  15  de  chaque  mois,  par  livraisons  de  5  feuilles,  et 
formera  chaque  année  2  forts  volumes. 

Le  prix  de  l'abonnement  est,  pour  Paris  et  Bruxelles  ;  un  an,  15  hv,  six 
mois,  8  fr.  —  Provinces  françaises  et  belges  :  par  an  18  fr.;  six  mois,  10  fr. 
—  Etranger  :  par  an,  22  fr.;  six  mois,  44  fr. 

Toutes  les  correspondances  littéraires,  toutes  les  communications  artisti- 
ques, doivent  être  adressées,  franches  de  port,  soit  à  M.  Paul  Lacroix  (bï- 
Dliophile  Jacob),  à  Paris,  rue  des  Martyrs,  47,  soit  à  M.  Maesuzi  dk  Aguirbe, 
à  Bruxelles,  rue  Royale,  96. 

Nous  recevons  la  première  livraison  d'une  publication  nouvelle  qu'une  So- 
ciété d'écrivains,  d'historiens,  d'archéologues  et  d'autres  savants  viennent  de 
fonder,  et  qui  parait  en  môme  temps  à  Paris  et  à  Bruxelles  sous  le  nom  de 
Revue  universelle  des  arts.  Elle  est  consacrée,  d'après  son  prospectus,  «  aux 
»  beaux-arts  et  destinée  à  reproduire,  en  quelque  sorte,  toutes  tes  exprès- 
»  lions  plastiques  de  la  poésie  :  architecture,  sculpture,  peinture,  gravure  et 
»  tous  les  arts  auxiliaires  qui  se  rattachent  à  ces  quatre  grandes  divisions 
9  des  arts  du  dessin  » .  Les  noms  des  collaborateurs  inscrits  sur  la  première 
livraison  appartiennent  à  la  France,  à  la  Belgique,  à  l'Italie  et  à  la  Suisse. 
1.8  Revue  promet  de  tenir  les  lecteurs  au  courant  du  mouvement  artistique 
de  tous  les  pays  et  d'avoir  partout  des  correspondants.  Elle  est  placée  sous 
ta  direction  de  M.  Paul  Lacroix  (bibliophile  Jacob).  La  première  livraison 
contient  des  articles  de  MM.  Léon  de  Laborde,  A.  Henné,  Jean  du  Sei~ 
gneur  et  F.  Delhasse,  (Indépendance  belgey  19  avril.) 

561*  Rmn  (le)  monumental  et  pittoresque»  aquarelles  d'après  nature  litbo- 
graphiees  en  plusieurs  teintes,  par  Fourmoie,  Lautert  et  Stroobant  ;  texte 
par  Louis  Hymans.  Liv.  3  à  7.  Bruxelles,  Muquardt.  Edit.  grand  in -fol. 
La  livraison.  10      * 

Edition  petit  in-fol.  La  livraison.  7      » 

Voyez  les  No*  69  et  284. 

562.  Rhsinbuch  (das),  Landschaft,  Geschichte,  Sage,  Volksleben;  von 
Wolfg.  MulUr  von  Kœnigswinter.  2  a  7te  Lfg.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand, 


-9tt_ 

Muquardt,  6  Hvr.  gr.  in-$  royal.  Prix  de  chaque  livraison.  »    75 

Voy.  leno283. 

563.  Tentation  (la)  du  Christ,  de  Bf.  Ary  Scheffer;  par  M.  Ernest  Renan, 
-•»  Impr.  dans  l»  •  Journal  das  Débat*  »,  numéro  du  25  avril. 

564.  Théâtres  et  artistes  dramatiques  de  Paris  ;  par  M.  Napoléon  Gallois. 
3»  Kf  raison.  Paris,  au  bureau  de  la  publication,  rue  Sainl-Louis,  46,  grand 
whS  à  2  colonnes. 

Kous  avons  sous  les  veux  la  troisième  livraison  parue  d'une  publication 
que  les  journaux  ont  déjà  mentionnée  avec  éloges,  et  dont  les  livraisons 
vont  $e  succéder  rapidement  dans  le  nouveau  format  adopté  pour  cet  ou- 
vrage, grand  in-8à  2  colonnes  :  nous  voulons  parler  des  Théâtres  et  artis- 
tes dramatiques  de  Paris,  par  M.  Napoléon  Gallois.  Cette  livraisou  est  con- 
sacrée au  théâtre'de  l'Odéon,  dont  elle  fait  connaître  l'historique  et  le  per- 
sonnel dramatique;  eHe  contient  12  portraits  exécutés  par  M.  H.  Pottin  et 
gravés  pap  DioloUDeux  antres  livraisons  plus  récentes  sont  consacrées  l'une 
au  Théâtre-Italie»,  l'autre  au  tbéatre  du  Palais-Royal. 

Donner  *o*  spectateur  entré  dan  cet  théâtres  l'histoire  de  ce»  théâtres  et  la 
biographie  de  ton*  leur*  acteurs  et  de  toutes  leurs  actrices,  avec  les  portraits 
des  douze  principaux  d'entce  eux  pour  30  centimes,  c'était  un  problème  de 
bon  marché  que  la  publication  dont  nous  parlons  a  résolu  dans  de  véritables 
conditions  de  luxe. 

La»  "dix-sept  livraison*  qui  composent  cet  ouvrage  formeront  une  histoire 
lin*  développée  de*  théâtres  de  Paria,  la  biographie  de  tous  leurs  artistes, 
îKuetrée  dit  200  pe*iraits>  et  contiendront  la  matière  de  six  à  huit  volume» 
in-8  ordinaire;  elles  ne  coûteront  que  5  fr.  50  c.,  ce  qui  leur  donne,  indé- 
pendamment du  mérite  du  travail  si  consciencieux  et  si  complet  de  M.  N.* 
Gallois,  un  grand  avantage  de  bon  marché  sur  toutes  les  autres  publications 
éèce  même  genre.  •  (Siècle,  21  avril.) 

565.  Théâtres  lyriques  de  Paris.  L'Académie  impériale  de  musique. 
Histoire  littéraire,  musicale,  chorégraphique,  pittoresque,  morale,  critique, 
facétieuse,  politique  et  galante  de  ce  théâtre,  de  1645  à  1855  ;  par  Castil- 
Btaze.  Tome  I«.  Paris,  Castil-Blaxe,  rue  Buffault,  9,  in-8  de  93  feuilles. 

L'ouvrage  aura  2  volumes.  Prix  :  15  fr.  11  sera  suivi  de  l'Opéra  italien 
(1645  à  1855),  1  vol.,  et  de  l'Opéra -Comique  (1752  à  1855),  1  vol.  Un  re- 
cueil gravé  de  morceaux  de  chant  et  de  symphonies  qui,  depuis  deux  cents 
ara,  ont  joui  de  la  faveur  du  public,  etc..  sera  livré  séparément,  au;  prix  net 
de  20  fr.,  aux  personnes  qui  voudraient  se  borner  à  l'acquisition  d'ua  de  ces 
trois  ouvrages. 

565*.  Traité  de  photographie  sur  coliodion  ;  par  D.  Van  Monokhoiïm. 
Gand  impr.  de  J.-S.  Doosselaere,  in-8  de  108  pag. 

566.  Voix  (la)  des  Anges,  ou  Recueil  de  chants  religieux,  anciens  et  mo- 
4eraes*  français  et  étcangers,  également  admissibles  à  l'église,  et  au  salon  ; 
.publié  par  A*-J.  Sylvestre,  anc.  sous-chef  au  ministère  de  l'instruction-  pu- 
que  et  des  cultes.  Paris. 

Ce  journal  de. musique  sacrée,  placé  sous  les  auspices  de  M.  l'archevêque 
de  Paris,,  qui  a  bien  voulu  en  accepter  la  dédicace,  est  destiné  à  venir  en 
aide  aux  caisses  de  retraite  pour  les  prêtres  âgés  et  infirmes  de  tous  les 
diocèses  de  France.  Nous  avons  sous  les  yeux  les  sept  premières  livraisons 
de*  la  Voix  des  Anges,  et  noua  serions  heureux  de  contribuer  à  la  propagation 
d'un  journal  musical,  qui  doit  intéresser  sous  le  double  rapport  d'oeuvre 
*t  de  charité.   .  F.  Camus  (Journ.  des  Débat*,  23  avril). 


m,  BELLES-LETTRES* 

LINGUISTIQUE. 

•>  ... 

567.  Cours  complet  de  langue  française.  La  ponctutaion  enseignée  par 
la  pratique.  Recueil  de  150  dictées  extraites  des  chefs-d'œuvre  de  notre  litté- 
rature, méthodiquement  classées  et  ponctuées  régulièrement  ;  par  M°*CÀar» 
rier-Boblet.  Paris,  Mme  veuve  Maire-Nyon,  in-12  de  7  feuilles.         1    50 

568.  Dictées  (150)  de  ponctuation ,  extraites  des  chefa-d'œuvre  delà  lit- 
térature française,  et  régulièrement  ponctuées  ;  par  M»e  Edouard  Gh. . .  (Char- 
rier-Boblet).  Paris,  Mme  veuve  Maire-Nyon,  in-12  de  6  feuilles  516.  1    50 

569.  Dictionnaire  français-espagnol  et  espagnol-français.  Edition  écono- 
mique, rédigée  d'après  la  dernière  édition  du  Dictionnaire  de  l'Académie 
française  et  celle  de  l'Académie  espagnole,  dont  on  a  suivi  l'orthographe. 
Plus  complet  qu'aucun  de  ceux  publiés  jusqu'à  ce  jour;  par  WA.  Martine* 
Lopez  et  F.  Maurel.  Paris,  Gh.  Hingray,  in-8  de  80  feuill.  3f4.  .  12  » 

Cette  édition  est  augmentée  d'un  suppléaient  contenant  la  prononciation 
figurée  des  mots  français  pouf  les  Espagnols,  par  Gabriel-Florentin  Valent. 

570.  English,  French,  Turkish,  and  Russian  Vocabulary.  London,  12mo. 
pp.  74,  Fewed.  2sbel. 

571 .  Grammaire  démotique,  contenant  les  principes  généraux  de  la  langue 
et  de  l'écriture  populaires  des  anciens  Egyptiens.  Avec  un  tableau  général 
des  signes  domotiques  (3  pi.)  et  10  planches  lithochrom.;  par  H.  Brugech. 
Berlin,  in-fol..  cart.  100  » 

Bulletin  mensuel  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

572.  Grammaire  française  à  l'usage  des  Allemands,  ouvrage  dont  les 
principes  s'appuient  sur  le  Dictionnaire  de  l'Académie  et  sur  les  meilleurs 
traités  de  grammaire  publiés  jusqu'à  ce  jour  ;  par  le  prof.  Eug.  Borel.  8» 
édition.  Stuttgard,  Neff,  in-8  de  xix-500  pag. 

573.  Mémoire  sur  la  reproduction  imprimée  des  caractères  de  l'ancienne 
écriture  démotique  des  Egyptiens  par  types  mobiles;  par  H.  Brugsch.  Ber- 
lin, in-8.  1    » 

Bullet.  mensuel  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

574.  Principes  logiques  de  ponctuation,  suivis  de  nombreux  exemples  et 
de  leurs  développements.  Introduction  indispensable  à  la  Ponctuation  ensei- 
gnée par  la  pratique  ;  par  M«»«  Charrier- Boblet.  Paris,  M»e  V»  Maire-Nyon, 
in-12  de  48  pag.,  cart.  60 

Voy.  le  n°  567. 

UTTIftATUAV. 

575.  A  raux  pas  du  bonheur,  proverbe  lyrique  de  salon  ;  par  Gode  froid. 
Paris,  Heugel,  r.  Vivienne,  n<>  2  bis,  au  Ménestrel,  in-8,  gravé.  6    » 

Partition  musicale. 

575*.  Ali-Telrben,  pacha  de  Janina,  roman  historique  ;  par  le  marquis 
Diego  Soria  de  Cris  pan.  Trad.  de  l'italien.  Bruxelles,  Vanderauvtera,  3  vol. 
in-8  de  422,  412  et  356  pag.  9    » 

576.  Gausbribs  (nouvelles)  littéraires;  par  Armand  de  Pontmartin. 
Paris,  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  11  feuilles.  3  :* 

C'est  la  réunion  d'une  seconde  série  d'articles  de  littérature  et  de  critique 
fournis  à  «  l'Assemblée  nationale  »  sous  le  même  titre.  La  première  série  a 
paru  en  1854.  (Voy.  le  tome  XI  de  notre  «  France  littéraire  »  à  Pontmar- 
tin). Le  volume  que  nous  annonçons  aujourd'hui  renferme  les  articles  sui- 


-815- 

▼ants  :  l'historien  des  révolutions  d'Angleterre  :  M.  Guizot  ;  —  les  historiens 
de  Charles-Quint  :  MM.  Mtenet  et  André  Piebot  ;  —  les  historiens  des  der- 
niers Valois  et  de  Henri  IV  :  le  marq.  de  Sainte-Aulaire  et  M.  V.  de  Cha- 
lambert  ;  —  l'historien  de  la  Lorraine  :  M.  le  comte  d'Haussonvilie  ;  —  l'his- 
torien de  madame  de  Longueville  et  de  madame  de  Sablé  :  M.  Viot.  Cousin  ; 
— •  un  historien  de  Bossuet  :  M.  Pouioulat  ;  —  De  Bossaet  et  La  Valltère,  par 
M.  Romain  Connut  ;  -»  Un  biographe  de  Voltaire  :  M,  Nicolardot  ;  —  Un 
historien  de  Clément  XIII  et  de  Clément  XIV  :  le  R.  P.  Ravignan  ;  —  hiu- 
torieas  modernes  dm  moyen-âge  :  M.  le  comte  de  Montalembert  et  M.  Louis 
Veuillot; — historiens  de  la  littérature  française  :  MM.  Alfred  Nettement, 
Jules  Janin,  Cuvillier-Fleury  ;  —  Poètes  et  Conteurs  :  MM.  Béranger,  A.  de 
Musset,  Octave  Feuillet,  Charles  de  Bernard,  Henri  Conscience,  G.  Sand. 

Bibliothèque  contemporaine.  2*  série. 
:  577:  Causeries  littéraires  et  morales  sur  quelques  célébrités  épistolaires  ; 
par  M11*  Hélante  Van  Biervliet.  Sec.  édit.   Tournay,  J.  Casterman  et  fils, 
in-8  de  4581  pag. ,  avec  4  portr.  lithogr.  1     » 

Les  presses  de  MM.  Castermann  ne  sont  jamais  oisives.  Elles  viennent  de 
mettre  au  jour  la  seconde  édition  d'un  livre,  écrit  par  une  main  féminine  qui 
n'en  est  pas  à  son  coup  d'essai.  C'est  aux  jeunes  filles  surtout  que  s'adresse 
cet  ouvrage  :  mais  cela  ne  veut  point  dire  que  tout  le  monde  n'en  puisse  tirer 
profit.  C'est  une  sorte  d'histoire  de  la  littérature  épis  toi  aire,  divisée  en  trois 
parties  :  les  anciens  et  les  saints  pères,  —  les  écrivains  français  et  étran- 
gers, —  et  enfin  les  dames.  Comme  de  raison,  la  plus  large  place  est  réser- 
vée a  ces  dernières.  Des  renseignements  biographiques  sur  les  auteurs  cités  ; 
un  jugement  littéraire  sur  leurs  œuvres  ;  quelques  unes  de  leurs  meilleures 
Jettres  pour  servir  de  preuves  ou  de  modèles  ;  enfin  une  appréciation  de  la 
moralité  de  ce  qu'ils  ont  écrit,  un  triage  de  l'ivraie  et  du  bon  grain  fait  avec 
Une  sévérité  toute  maternelle  et  toute  chrétienne,  voilà  ce  que  l'on  trouve 
dans  ce  livre.  Les  dernières  pages  renferment  quelques  lettre?  d'élèves,  qui 
ne  sont  peut-être  pas  Ïe3  moins  dignes  de  ^attention  du  lecteur. 

{Munit,  de  Venseign.  de  Louvain.)  . 

MIle  Mélaniê  Biervliet  est  vraisemblablement  la  fille  du  médecin  et  pro- 
fesseur de  ce  nom,  à  l'université  de  Louvain,  auquel  on  doit  plusieurs  ou- 
vrages.    . 

„  Outre  les  Causeries  littéraires  que  nous  venons  de  citer,  on  doit  à  cette 
demoiselle  : 

I.  Vie  de  saint  Etienne  de  Citeaux,  traduite  de  l'anglais  de  J.  Dobrée 
Dalgirus.  Tournay,  Casterman,  1846,  in -12. 

IL  Ragnaldo  et  Sélima.  ou  un  Fils  et  une  fille  des  Croisés,  épisode  reli- 
gieux du  moyen-âge.  Bruxelles,  Vanderborght,  1846,  in-12. 

In.  Mort  de  S.  M.  la  reine  des  Belges ,  Louise-Marie-Thérèse-Charlotte- 
Isabelle  d'Orléans.  Tournai,  1850,  broch.  in-8. 

578.  Chansons  j  par  Pierre  Montrieux.  Ve  livr.  (  Février  1855),  Mons  , 
H.  Chevalier,,  inr32.  »  30 

On  promet  une  livraison  par  mois,  composée  de  dix  à  douze  chansons. 

579.  Châtiment  ;  par  Adolphe  Belot.  Paris,  Eug.  Didier,  in-12  de  10 
feuilles.  2    » 

580.  Clkopatre,  reine  d'Egypte;  par  Jules  de  Saint-Génois.  Bruxelles , 
.  Kiessling,  Schnée  et  C«,  2  vol.  in-32  de  215  et  235  pag.  2  50 

581.  Comédies  de  don  Leandro  de  Moratin,  traduites  pour  la  première 
fois  d'une  manière  complète ,  par  Ernest  Hollander .  Paris ,  F.  Didot  frères , 
in-8»  6  '» 

Un  livre  à  citer,  c'est  une  traduction  complète  des  comédies  espagnoles 
de  Moratin,  théâtre  original  et  comique,  dont  la  Fronce  ne  possédait  que 
d'informes  fragments.  Moratin  a  plus  d'un  rapport  avec  Molière  et  GoMoni . 


-ro- 
ot sa  vie  privée  eut  plus  d'un  des  accrocs  et  des  déboires  qui  jettent  ftaat 
d'intérêt  sur  les  personnes,  à  côté  de  l'admiration  que  l'œuvre  inspire.  Le 
traducteur  des  cinq  comédies  de  Moratin,  M.  Ernest  Hollander,  cbaneeësr 
de  l'un  de  nos  consulats  péruviens,  a  rempli  son  mandat  avec  précision  et 
élégance,  et  il  a  méritoirement  réussi  à  faite  passer  les  Pyrénées  aux  tour- 
nures et  aux  Originalités  d'une  langue  hardie  et  pudique  à  la  fois,  selon 
qu'elle  touche  aux  époques  de  l'Inquisition,  ou  s'en  éloigne.  M.  £.  Holla*- 
der  a  fait  précéder  son  volume  d'une  vie  de  Moralin,  pleine  de  faits  et  de 
fins  aperçus.  On  y  connaît  l'homme  avant  de  lire  sa  pensée,  et  oeUe»et  y 
gagne,  par  le  tableau  des  difficultés,  dignes  d'une  époque  civilisée,  que  « 
haine  et  l'envie  firent  à  ce  génie  comique.  Chaque  comédie  est,  en  outra, 

E récédée  d'une  notice  concise  et  bien  faite ,  révélant  toutes  les  particularités 
onnes  à  connaître.  C'est  donc  là  une  publication  fort  intéressante,  et  qui 
avait  sa  place  vide  à  combler  dans  les  bonnes  bibliothèques»  [Indépendance 
belge,  6  avril.) 

582.  Curiosités  dramatiques  et  littéraires;  par  M.  Hippolyte  Uàoas,  avec 
une  Notice  sur  l'auteur.  —  Littérature  anglaise.  ^  Théâtre  américain,  — 
Théâtre  chinois.  —  Théâtre  de  Hrotsvitha.  Paris,  Garnier  frères,  r.  des 
Saints-Pères,  no  6,  in-18,  format  anglais.  3  50 

La  notice  biographique  de  M,  Ch.  Robin  sur  M.  Hîppolyte-Julien- Joseph 
Lucas,  né  à  Rennes,  le  20  décembre  1807,  a  été  imprimée  dans  la  «  Galerie 
des  gens  de  lettres  du  XIXe  siècle  ». 

Les  Curiosités  dramatiques  et  littéraires,  de  M.  Hippolyte  Lucas,  obtien- 
nent un  très  grand  succès.  A  propos  de  cet  ouvrage,  on  a  publié  une  lettre 
de  Chateaubriand  qui  prouve  que  M.  Hippolyte  Lucas  s'occupait  dès  1836 
de  ses  études  sur  la  littérature  anglaise.  Nous  reproduisons  cette  lettre 
comme  une  des  plus  belles  et  des  plus  nobles  qui  soient  tombées  de  la 
plume  de  l'illustre  auteur  de  René.  C'est  une  page  à  ajouter  aux  Mémoires 
(Poutre-tombe. 

«  A  M.  Hippolyte  Lucas,  rédacteur  du  Bon- Sens, 

»  Paris,  29  août  1836. 

»  Je  viens  de  lire  dans  le  Bon-Sens,  Monsieur,  votre  indulgent  article  sur 
mon  dernier  ouvrage ,  et  je  m'empresse  de  vous  en  offrir  mes  remerctments 
les  plus  sincères.  Je  n'ai  nullement  traduit  Milton  par  choix  et  par  goût, 
mais  parla  raison  que  j'en  donne  dans  les  dernières  pages  de  Y  Essai  :  «  Il 
est  plus  noble  et  plus  sûr  de  recourir  à  la  gloire  qu'a  la  puissance  ».  A 
cette  époque,  mes  affaires  n'étaient  pas  arrangées. 

»  Votre  remarque,  Monsieur,  relative  au  vers  épique  anglais,  me  semble 
juste.  J'y  ferai  droit.  Je  l'ai  dit  dans  ma  préface  :  en  un  travail  si  Ions  ,  si 
fatigant,  si  ingrat,  il  est  impossible  que  l'attention,  lassée,  n'ait  pas  laissé 
échapper  quelques  contre-sens;  mais  une  traduction  comme  la  mienne  est 
un  ouvrage  stéréotypé ,  aussitôt  qu'on  aperçoit  une  faute  ou  qu'on  vous  la 
fait  apercevoir,  on  la  corrige  sans  être  obligé  de  recommencer  la  composi- 
tion. Quant  aux  Essais,  ce  ne  sont  que  des  stromates,  des  broderies,  où  je 
me  suis  reposé  de  mes  souvenirs.  J'ai  suivi  la  littérature  anglaise  dans  ses 
grandes  divisions,  sans  viser  le  moins  du  monde  à  l'unité  de  matière ,  sans 
entrer  dans  le  détail  de  tous  les  écrivains,  et  de  chacun  an  particulier.  Il 
suffit  qu'on  ait  pu  me  lire  sans  ennui  et  qu'on  m'ait  retrouvé  tel  que  j'étais. 
Mes  prétentions  ne  vont  pas  au-delà. 

»  Oui,  Monsieur,  je  suis  Breton  comme  vous,  Breton  jusque  dans  la  moelle 
des  os  :  je  ne  donnerais  pas  mon  nid  de  bruyère  pour  les  plus  doux  ramoea 
hospitia.  Je  mourrai  enfant  des  vents  et  des  flots. 

»  Agréez  de  nouveau,  Monsieur,  l'expression  de  ma  reconnaissance  et  l'as- 
surance de  ma  considération  très  distinguée,  Chateaubriand.  » 

(Siècle,  25  avril.) 

583*  Daphné,  comédie;  par  Edouard  Marteau.  Paris,  boulevard  Saint- 
Martin,  18,  ù>8  de  28  pag. 


Comtdie,  faisant  partie  du  Théâtre  de  M.  Edouard  Marteau,  un  vpl. 
in-8,  publié  eu  même  format  ;  on  a  continué  la  pagination  (77-96),  et  im* 
primé  une  nouvelle  table,  qui  doit  remplacer  l'ancienne  au  commencement 
du  volume. 

58t.  Drames  (les)  de  la  Grève.  I,  Chantiers  ;  par  Auguste  Vaoquerie.  (En 
vers).  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-8  de  16  pag.  »  (Q 

C'est  le  premier  chant  d'un  poème  aussi  remarquable  par  l'élévation  de* 
idées  et  des  sentiments  qui  Pont  inspiré,  que  par  l'originalité  de  la  forme. 

Deux  ouvriers  se  disputent  un  chêne.  —  Qu'en  veux- tu  Caire?  dit  l'un. 
—  Un  très  beau  trois- mâts,  répond  l'autre ,  un  trois-mâts  qui  affrontera  la* 
tempêtes,  et  reliera  entr'eux  les  continents  lointains,  les  races  ennemies  ; 
qui  portera  dans  ses  flancs  la  civilisation  et  la  fraternité  humaines. 

Et  celui  qui  écoute  cette  magniâque  dissertation  sourit  de  pitié.  —  Mais 
toi  que  veux-tu  faire  de  ce  chêne  ?  —  Ce  que  j'en  veux  faire  ?  Des  navires 
aussi,  mais  des  navires  destinés  à  d'autres  courses,  à  de  mystérieux  voya- 
ges; ces  navires  se  nomment  des  cercueils;  mon  chantier,  c'est  le  cime* 
tiers  I  Et  ici  le  poète  se  laisse  aller  aux  plus  splendides  rêveries  sur  les 
mondes  merveilleux,  les  horizons  inconnus,  les  destinées  prodigieuses  qui 
attendent  l'homme  au-delà  du  tombeau.  C'est  une  éblouissante  vision  ra- 
contée en  beaux  vers. 

Dans  cette  petite  lie  anglaise  où  il  s'est  exilé  lui-même  auprès  du  grand 
poète,  Auguste  Vacquerie  a  trouvé  de  poétiques  accents,  qui  rappellent  les 
sublimes  inspirations  de  l'illuminé  de  Pathmos.  Si,  comme  nous  l'espérons , 
la  suite  de  ces  Drames  de  la  Grève  est  bientôt  publiée,  nous  y  reviendront 
plus  longuement.  Louis  Jourdan.  (  Siècle,  11  avril.  ) 

585.  Études  (nouvelles)  historiques  et  littéraires  ;  par  Cuvillier-Pleury. 
Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  angl.  de  12  feuilles  Ij9.  3    50 

Bibliothèque  contemporaine.  2«  série. 

M.  H.  Rigault  a  rendu  compte  de  ce  volume  dans  le  «  Journal  des  Dé- 
bats » ,  no  du  23  avril. 

Ces  nouvelles  études,  divisées  en  quatre  parties,  ont  pour  sujets. 

I.  Dante, — les  six  femmes  de  Henri  Y III, —  la  Retraite  de  Charles- 
Quint.  IL  Daniel  de  Cosnac,  —  Mœ«  de  Maintenon  à  SaintnCyr,  —  Talle- 
mant  des  Réaux,  —  Mme  de  Sablé  et  Mme  de  Longueville,  —  lé  chanoine 
François  Maucroix,  —  Un  autographe  de  M*6  de  Sévigné.  III.  L'empereur 
Napoléon  et  le  roi  Joseph,  —  le  maréchal  Soult,  —  le  général  Marbot,  —  le 
duc  d'filchingen.  IV.  Le  monde,  le  théâtre  et  le  roman. 

585*.  Femme  (la)  du  convict;  scènes  de  la  vie  australienne.  BruxeUeJ, 

Kiessling,  Schnée  et  Ce,  2  vol.  in-32,  chacun  de  186  pag.  2  50 

.  586.  Gendre  (le)  de  M.  Caboche,  comédie-vaudeville  en  un  acte;  par 

M.  Paul  Avenel.  Paris,  Beck ,  in-8  de  16  pages,  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  Première  représentation  le  8  mars  1855. 

586*.  Illustrated  (the)  Book  of  French  Songs,  from  the  Sixteenth  to  the 
Nineteenth  Century,  translated  and  edited  by  John  Oxenford,  Esq.  London, 
post  8vo.  pp.  258,  cloth.  fe.  6d. 

587.  Impressions  de  Voyages.  Journal  de  Mme  Giovani  en  Australie»  aux 
lies  Marquises,  à  Taili,  à  la  Nouvelle-Calédonie ,  en  Californie  et  au  Mexi~ 
que.  Rédigé  et  publié  par  Alexandre  Dumas. 

Impr.  en  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »,  à  partir  du  1er  avril  au  26  mai. 

588.  Isoline,  ou  les  Chaperons  blancs,  opéra  en  quatre  actes  ;  paroles  de 
Gaucet,  musique  de  M  Soubré.  Représenté  sur  le  théâtre  royal  de  Bruxelles, 
le        avril  1855. 

Le  sujet  d'/soitn*  est  tiré  des  anciennes  annales  de  Liège.  C'est  la  repro- 
duction dramatisée  de  l'un  des  plus  sanglants  épisodes  de  nos  guerres  e}*- 


—  24S  — 

viles,  de  cette  terrible  journée  désignée  par  les  chroniqueurs ,  sous  le  nom 
de  la  maie  Saint-Martin,  qui  coûta  à  la  cité  liégeoise  un  grand  nombre  de  ses 
enfants,  nobles  et  bourgeois,  ainsi  qu'un  des  plus  beaux  monuments  de 
l'architecture  du  dixième  siècle. 

Bien  que  l'auteur  ne  soit  plus  de  ce  monde,  il  nous  sera  permis  de  blâmer 
Vé  choix  qu'il  a  fait  de  cette  donnée  pour  l'exposer  sur  la  scène.  Nos  observa- 
tions ne  s'adresseront  pas  à  celui  qui  ne  peut  plus  les  entendre,  mais  aux 
jeunes  littérateurs  qui  se  croiraient  autorisés,  par  trop  d'exemples  de  ce 
genre,  à  donner  dans  le  même  travers.  La  Belgique  a  dans  son  histoire  des 
pages  glorieuses  dont  peuvent  s'inspirer  les  écrivains;  à  quoi  bon  en  déta- 
cher, pour  les  remettre  en  lumière,  celles  où  sont  retracés  des  événements 
douloureux,  qu'on  voudrait  oublier.  C'est  un  triste  spectacle  que  celui  des 
désordres  civils,  où  coule  le  sang  des  citoyens  animés  les  uns  contre  les  autres 
par  une  haine  aveugle.  Que  les  historiens  en  fassent  l'exacte  relation  ,  c'est 
leur  devoir  ;  mais  que  les  romanciers  ouïes  auteurs  dramatiques  se  plaisent 
à  évoquer  de  six  fâcheux  souvenirs  dans  des  œuvres  de  fantaisie,  c'est  une 
faute  qui  n'a  pas  d'excuse.  Quelle  morale  tirer,  par  exemple,  de  cette  pièce 
à'Isoiine ,  où  l'on  voit  un  peuple  furieux,  sans  cause  apparente,  brûler  vifs 
des  hommes  qui  ne  se  défendent  pas,  qui  se  sont  réfugiés  dans  un  temple  et 

Sue  devrait  protéger  du  moins  la  sainteté  du  lieu  ?  Encore  une  fois,  tâchons 
'oublier  ces  mauvaises  pages  de  notre  histoire,  au  lieu  de  nous  en  faire 
comme  des  titres  de  notre  gloire. 

Le  poème  à'Isoiine  a  été  couronné  par  l'Académie,  pour  le  mérite  de  la 
versification.  Au  point  de  vue  de  la  scène,  c'est  une  œuvre  des  plus  fai- 
bles ;  mais  ce  qu'il  y  a  de  pis,  c'est  qu  elle  n'offre  aucune  ressource  au  com- 
positeur. (  Indépend,  belge,  26  avril  ). 

Gaucet,  l'un  des  poètes  les  plus  distingués  de  la  Belgique,  est  mort  peu 
de  temps  avant  la  représentation  de  son  opéra. 

589.  Jeu  (  le  )  du  cœur,  vaudeville  en  trois  actes  ;  par  M.  Paulin  Des- 
landes.  Paris,  Miniez,  passage  Vendôme,  19,  in-18  d'une  feuille  3{8.      »  30 

Théâtre  des  Folies-Dramatiques.  lre  représentation  le  27  mars  1855.  Col- 
lection de  l'Album  dramatique. 

590.  Lune,  suivie  de  la  Maison  abandonnée  ;  par  Mme  Marie  Joly. 
Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  C«,  in-32de  196  pag.  1  25 

Bibliothèque  Diamant.  Collection  Hetzel.  Propriété  des  éditeurs. 

591.  Maître  Càykux  ;  par  André  Thomas. 

Roman  imprimé  dans  le  feuilleton  du  «  Constitutionnel  »  depuis  le  com- 
mencement d'avril. 

591*.  Métamorphosés  (les),  roman  traduit; de  l'italien  d'Edouard  Zichen, 
par  Aug.  Tavemier.  Bruxelles,  A.  Bluff,  in-32  de  132  pag.  1    » 

Bibliothèque  allemande,  n°  2. 

592.  Monsieur  votre  tille,  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  La- 
biche et  Marc  Michel.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  angl.  d'une  feuille.  »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  Première  représentation  le  2  mars  1855.  Collection 
de  la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  642. 

593.  Œuvres  posthumes  de  F.  Lamennais,  publiées  selon  le  vœu  de  l'au- 
teur, par  E.-D.  Forgues.  La  Divine  Comédie,  de  Dante  Aligkieri,  précédée 
d'une  Introduction  sur  la  vie,  la  doctrine  et  les  œuvres  de  Dante.  L'Enfer. 
Paris,  Paulin,  Lechevalier,  in-8  de  38  feuilles  i\%  pins  un  portr.  et  une 
vign.  7    » 

594.  Olympique  (première)  de  Pindare  ;  par  M.  Julien  Travers.  Caen  , 
Hardel,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  des  «  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences,  arts  et  belles-lettres 
de  Caen». 


-âte- 

595.  Poésies.  In-t6  d'une  feuille  3|4. 

Imprimées  par  les  soins  de  G. -S.  Trébutien,  chez  Hardel,  à  Gaen.  (1854). 
—  Brochure  sans  titre,  tirée  à  36  exemplaires.  —  Douze  pièces  en  vers.  — 
La  dédicace  est  signée  :  Jules  Barbey  d'Aurevilly. 

596.  Poésies  fugitives  ;  par  M.  H.  Lesueur,  chef  de  l'imprimerie  du  90a* 
vernement  au  Sénégal.  Imp.  de  Laporte,  à  Paria.  In-18  de  16  pages. 

Tiré  à  un  très  petit  nombre  d'exemplaires. 

597.  Rêves  et  Caprices  poétiques.  Bruges,  À.  Bogaert,  in-8  de  490  pag.  3    • 

598.  Revue  ànecdotique  des  lettres  et  des  arts.  No  l.  20  avril  1855. 
Paris,  Cherbuliez,  rue  delà  Monnaie,  10,  in-24  de  24  pag.  Prix  annuel 
pour  Paris.  4    » 

Les  départements.  5    » 

Parait  le  5  et  le  20  de  chaque  mois. 

599.  Romans  (les)  miniatures.  Edouard  ;  par  M"*  de  Duras.  In-32  de  2 
feuilles  lj2.  —  La  Femme  blanche  des  Marais;  par  Paul  Féval.  In-32  de  2 
feuilles.  Paris,  de  Gonet,  rue  des  Beaux-Arts,  6  ;  Martinon.  Prix  de  chaque 
volume.  »  30 

600.  Royales  (les)  amours  ;  par  A.  Maurage.  I,  La  duchesse  d'Ëtampes. 
3  vol.  in-32.  —  IL  Diane  de  Poitiers.  Tomes  I  et  II.  2  vol.  in-32  de  188  et 
196  pag.  Bruxelles,  A.  Lebègue.  Prix  de  chaque  vol.  »  75 

Ces  cinq  petits  vol.  font  partie  d'un  «  Muséum  littéraire  *. 

601.  Rvelle  (la)  mal  assortie,  ov  Entretiens  amovreux  d'vne  dame  élo- 
qvente  auec  vn  caualier  gascon  plus  beau  de  corps  que  d'esprit,  et  qui  a  au- 
tant d'ignorance  comme  elle  de  sçauoir;  par  Marguerite  de  Valois.  Paris, 
Avg.  Avbry,  in-8  carré  de  xvij  et  21  pag,  sur  pap.  fin  vergé,  et  satiné.  2  50 

Tel  est  le  titre  d'un  petit  ouvrage  que  vient  de  faire  paraître  M.  Aubrv. 
Il  forme  le  premier  volume  d'une  collection  dont  le  libraire  se  propose  la 
publication  successive,  sous  le  titre  de  :  le  Trésor  des  pièces  rares  et  iné- 
dites. (Vôy.  le  n*  ).  A  juger  de  la  plaquette  par  laquelle  il  inaugure  son 
entreprise,  on  peut  conclure  que  M.  Aubry  est  sérieusement  intentionné  d'en 
mettre  le  titre  d'accord  avec  le  fait.  Sans  vouloir  en  aucune  manière  faire 
la  critique  de  l'œuvre  spirituelle  et  galante  de  Marguerite  de  Valois,  il  nous 
importe  d'en  faire  ressortir  ici  la  rareté  et  le  caractère  curiosum  bibliogra- 
phtcum  qui  lui  revient  de  ce  chef. 

Nos  lecteurs  savent  qu'en  1842  la  Société  de  l'histoire  de  France  fit  pu- 
blier, par  les  soins  de  M.  Guessard,  sous  le  titre  de  Mémoires  et  Lettres  de 
Marguerite  de  Valois  :  1°  les  Mémoires  de  cette  princesse,  qui  fut  la  fille  de 
Catherine  de  Médicis,  la  sœur  de  Charles  IX  et  de  Henri  III,  et  la  femme  de 
Henri-le-Grand  ;  2o  un  Mémoire  justilicatif  composé  par  elle  pour  Eenri  de 
Bourbon,  roi  de  Navarre;  3°  un  choix  de  Lettres. 

Mais  ce  qu'ils  ne  savent  pas  peut-être,  c'est  que  la  Société  ,  un  peu  trop 
prude  de  sa  nature,  d'une  part,  et  dans  le  doute  sur  l'authenticité  de  Pou- 
vrage,  d'autre  part,  ne  permit  pas  à  M.  Guessard  de  comprendre  dans  son 
volume  la  Rvelle,  dont  il  s'était  procuré  à  grand'  peine  une  copie,  prove- 
nant de  la  collection  des  manuscrits  achetés  par  la  ville  de  Rouen  au  savant 
Leber,  et  tirée  elle-même  d'un  portefeuille  de  la  bibliothèque  du  roi  (  fonds 
Fontanieu).  M.  Guessard,  et  tout  le  monde  avec  lut,  se  fondant  sur  les  édi- 
teurs de  Tallemant  des  Réaux,  supposaient  la  Rvelle  mal  assortie  une  œuvre 
inédite,  et  M.  Guessard  fut  autorisé  à  la  publier  à  part  pour  les  membres  de  la 
Société  qui  en  feraient  la  demande.  Mais  on  se  trompait;  dès  1684»  le  dialo- 
gue d'amour  entre  la  femme  de  Henri  IV  et  sa  bêle  de  somme  figurait  dans 
un' ouvrage  du  fécond  Soret,  intitulé:  <  Nouveau  Recueil  des  nièces  les  plus 
gréables  de  ce  temps,  ensuite  les  Jeux  de  l'inconnu  et  de  la  maison  des  Jeux 


Paris,  chez  Nicolas  de  Sercy,  1644  (p.  95).  Ce  livre  est  deve&u«tf*frivejaeiit 
rare,  et  ce  n'est  qu'après  de  longues  recherches  que  l'éditeur  se  l'est  pro- 
curé, pour  pouvoir  donner  aux  bibliophiles  le  texte  original  de  la  Rvelle , 
dont  s  écarte  assez  souvent  celui  de  M.  Guessard. 

La  préface,  signée  L.  L.  [  Ludovic  Lalanne],  s'attache  à  démontrer  l'au- 
thenticité de  cette  petite  pièce  galante,  oà  l'on  rencontre  ce  libertinage  raf- 
finé «  qui  fit  de  Marguerite  de  Valois  la  reine  la  plus  dévergondée  de  son 
temps  »,  et  à  examiner,  sans  trop  de  sérieux  et  d'érudition,  lequel  des 
vingt-trois  amants^  dont  il  est  possible  h  l'histoire  de  reconstruire  les  noms, 
peut  être  soupçonné  sous  le  cavalier  gascon. 

La  Ruelle  mal  assortie  n'a  été  tirée  qu'à  183  exemplaires,  savoir  :  150  sur 
pap.  vergé?  fiO  sur  pap.  de  couleur  ;  10  sur  pap.  vélin,  et  3  surpeau  de  vélin. 

602.  Une  famille  anglaise,  drame  en  cinq  actes  ;  par  Félix  Pyat.  Re- 
prés, sur  le  théâtre  des  Galeries  Sainte-Hubert,  à  Bruxelles,  le  17  avril  1835. 

Cet  ouvrage  n'est  ni  une  peinture  de  la  femille  en  Angleterre,  ni  une  pein- 
ture de  la  famille  en  général  dans  aucun  autre  pays.  La  famille  dont  il  est 
question  dans  ce  drame  peut  exister  partout,  ou  plutôt  elle  ne  peut  exister 
nulle  part  ;  car  si  ces  cinq  actes  renferment  des  situations  très  émouvantes 
et  d'incontestables  qualités  littéraires,  ils  sont,  aussi,  riches  d'invraisem- 
blances. Nous  ne  songeons  pas  à  réclamer  d'une  œuvre  de  ce  genre  une 
vérité  absolue;  mais  celle-ci  n'a  pas  même  la  vraisemblance  relative  admise 
an  théâtre  comme  vérité» 

Cependant,  plusieurs  scènes  très  bien  faites  et  d'un  dramatique  saisi** 
sant,  ont  valu  au  drame  de  M.  Félix  Pyat  un  succès  qui  se  maintiendra,  si 
Ton  fait  disparaître  du  dialogue  quelques  tirades  dont  on  pourrait  apprécier 
le  style  à  la  lecture,  mais  qui  font  longueur  au  théâtre. 

(  Indêpend.  beige ,  19  avril.  ) 

602*.  Slick,  Glengall  et  Derby,  ou  un  trio  d'outre-mer.  Continuation  dés 
réponses  aux  allégations  anglaises  sur  la  conduite  des  troupes  belges,  en 
1815.  (Poème);  par  V.  Van  Euffeh  Bruxelles,  Rotez,  gr.  in-8  de  7 pag. 

Voy.  le  n*  234. 
.  603.  VoLiàBK  (la),  opéra  comique;  par  Nadaud.  Paris,  Heugel,  r.  Yi- 
vienne,  n°  2  bis,  au  Ménestrel,  in-8  gravé.  8    * 

Composition  musicale* 

Page  113,  nous  avons  parlé  de  ce  petit  opéra  qui  a  obtenu  du  succès  dans 
les  salons. 

IV.  SCIENCES  HISTORIQUES. 

GEOGRAPHIE  —  VOYAGES. 

604.  De  Pajus  à  la  Méditerranée  ;  à  Monsieur  le  directeur  politique  du 
journal  «  le  Siècle  »  ;  par  Louis  Jourdan.  (Première  lettre.  Marseille,  lf  avril 
1855).  IT.  Les  splendeurs  marseillaises.  15  avril.  —  Impr.dans  «le Siècle», 
n<»  du  16  et  du  18  avril. 

605.  Itinbiaji&i  descriptif,  historique  et  artistique  de  l'Italie  ;  par  À.  S. 
Du  Paye.  Paris,  Maison,  in+12  de  33  feuilles,  plus  22  cartes  et  plans.  11  50 

Signalons  aux  voyageurs  du  printemps  un  nouvel  Itinéraire  de  V Italie, 
publié  par  la  librairie  Maison,  et  que  son  auteur,  M.  J.  Du  Pays  a  conçu  avec 
toutes  sortes  d'utiles  perfectionnements,  et  une  mise  à  jour  des  faits  qui  dé* 
passe  l'utilité  pratique  de  tous  les  autres  guides.  Nous  connaissons  1  Italie , 
nous  avons  lu  ce  livre,  et  nous  le  déclarons  excellent.  (Indép.  belge.) 

606.  Manuel  de  géographie  comparée.  Première  partie.  Étude  générale 
de  la  Terre  ;  par  F.  Pergameni.  Bruxelles,  F.  Parent,  in-8  de  190  pag.  2    » 

607.  Mémoire  dv  voiage  en  Rvssie  fait  en  1586  par  Jehan  Savvage,  suivi 
dt  r  Expédition  de  Fr.  Drofeen  Amérique»  à  la  mémo  époque.  Publies  pour 


-«  - 


ta  fnmàf  fris  d'apte  tes  aairascrits  4e  le  BtWiothèque  impérial*,  far 
jUww  laveur,  archiviste  paléographe.  Pari»*  Avg.  Àrbry,  ia-8  carré  dax  et 
30  pag.  sur  pap.  fin  vergé,  et  satiné.  9    50 

Volume  faisant  partie  du  Trésor  de  pièces  rares  ou  inédites. 

La  guerre  d'Orient  a  fait  paraître  divers  ouvrages  sur  la  Russie.  Parmi  cej 
publications,  nous  avons  remarqué  un  joli  volume  qui  a  pour  titre  :  Mé- 
moire du  voyage  en  Russie,  fait  en  1586,  par  Jehan  Sauvage,  Dieppois,  suivi 
de  V Expédition  de  Fi.  Drakb  m  Amérique,  à  la  même  époque* 

Cette  relation,  tout  à  frit  étrangère  à  la  politique,  est  curieuse,  et  elle  frit 
voir  caquetait  la  Russie  au  XVIe  siècle,  ainsi  que  les  ressources  qu'elle  offrait 
pour  le  commerce  et,  notamment,  pour  la  pèche. 

L'Expédition  de  Drake  n'est  pas  non  plus  sans  intérêt.  Marin  distingué,  il 
fut  envoyé  par  la  reine  Elisabeth  avec  une  flotte  nombreuse  contre  l'Espa- 
gne qui  avait  ordonné  la  confiscation  de  tous  les  vaisseaux  et  marchandises 
d'Angleterre.  On  voit  dans  ce  récit  les  dévastations  commises  dans  les  pos- 
sessions espagnoles,  particulièrement  à  San-Yago,  a  Saint-Christophe  et  fc 
Saint-Domingo. 

Ce  volume  nous  a,  eu  outre,  frappé  par  sa  perfection  typographique,  qt» 
rappelle  les  Elzevirs.  On  voit  que  l'ouvrage  a  été  exécuté  avec  beaucoup  de 
soin;  le  papier  en  est  beau,  et  la  correction  irréprochable.  C'est  enfin  un 
livre  d'amateur.  Nous  en  félicitons  le  libraire,  M.  Àubry,  qui  a  déjà  publié 
les  œuvres  de  des  Yveteaux,  la  Rvelle  mal  assortie,  opuscule  èe  Marguerite 
de  Valois,  et  qui  nous  promet  les  œuvres  inédites  du  poète  Ronsard,  et  une 
Description  de  la  ville  de  Paris  au  XVe  siècle.  Autant  de  bonnes  fortunes 
pour  les  bibliophiles.  (Ch.  Brunet.) 

Ce  petit  volume  n'a  été  tiré  qu'à  183  exemplaires,  savoir  :  3  sur  peau  dfe 
vélin;  tO  sur  papier  vélin;  20  sur  papier  de  couleur,  et  150  sur  papier 
vergé. 

606.  Voyageurs  anciens  et  modernes,  ou  Choix  des  relations  de  voyages 
les  plus  intéressantes  et  les  plus  instructives  depuis  le  Ve  siècle  avant  Jé- 
sus-Christ jusqu'au  XIXe  siècle  ;  avec  biographies,  notes  et  indications  ico- 
nographiques; par  IL  Edouard  Charton,  rédacteur  en  chef  du  <  Magasin 
pittoresque»  Tome  2.  Voyageurs  dumqyahâge.  Depuis  le  VIe  siècle  de  l'ère 
chrétienne  jusqu'au  XIVe*  Paris,  rue  Jacob,  50;  chez  les  principaux  libraires* 
in-£  de  28  feuilles!  avec  300  gravures,  cartes,  etc. 

Cet  ouvrage  formera  *  volumes  grand  in-8,  contenant  un  très  grand  nom- 
bre de  gravures.  Prix  de  chaque  volume  broché  :  6  fr.  —  On  peut  aussi  se 
procurer  l'ouvrage  par  livraisons  de  100  pages,  au  prix  de  1  fr.  50  cent.  U 
livraison,  et  i  fr,  85  cent.,  franco  par  la  poste. 

Voy.  sur  cet  ouvrage  un  article  de  M.  Louis  Jourdan,  dans  «  le  Siècle  », 
du  3  avril. 

mrroiBE. 

609.  Allemagne  (de  Y)  ;  par  Henri  Heine.  Nouv.  édition,  entièrement 
revue  et  considérablement  augmentée.  Paris,  Michel  Levy  frères,  2  vol.  in-18 
•egtass,  ensemble  de  20  feuilles.  6   e 

Faisant  partie  des  Œuvres  de  l'auteur,  qui  formeront  7  volumes,  et  de  la 
Bibliothèque  contemporaine  des  éditeurs,  2e  série. 

Le  livre  de  M.  H.  Heine  a  paru  d'abord,  par  fragments,  dans  «  l'Europe 
littéraire  »,  en  1833  et  1834. 

Les  matières  de  ces  deux  volumes  sont  :  De  l'Allemagne  jusqu'à  Luther 
et  depuis  Luther.  —  La  Légende  de  Faust.  —  Réveil  de  la  vie  politique. 
—  Traditions  populaires  nouvelles.  —  Les  Dieux  en  exil.  —  Les  Aveux 
d'un  poète,  etc. 

Voy.  sur  cet  ouvrage  la  recension  de  M.  Cuvulier-Fleury  >  dans  te  t  Journal 
des  Débats  »  du  15  avril. 


-Mft- 

'  610'.  Belgique  (la)  ancienne  et  ses  origines  gauloises,  germanique»  et 
franqucs;  par  H  .-G.  Mokè.  Garni,  H.  Hoste,  et  Bruxelles,  Àug.  Deck,  in4&, 
de  xij  et  504  pag.  7    » 

611.  Chahlés-Quint  au  monastère  de  Yuste  ;  par  Th.  J.  [Théodore  Juste]. 
Trois  articles  imp.  dans  «  l'Indépendance  belge  »,  n°*  des  19  février,  6  et 
17  avril. 

612.  Dictionnaire  historique  des  institutions,  moeurs  et  coûtâmes  de  la 
France  ;  par  A.  Chéruel,  docteur  es-lettres,  maître  de  conférences  à  l'École 
normale  supérieure.  1N  et  2e  parties.  Paris,  L.  Hachette  et  O,  2  vol.  in-18 
ensemble  de  1350  pages.  12    * 

Cet  ouvrage,  depuis  longtemps  attendu,  et  qui  vient  enfin  de  paraître, 
n'est  rien  moins  que  l'histoire  résumée  de  la  civilisation  française  depuis  ses 
premiers  développements  jusqu'à  nos  jours.  Le  savant  auteur  l'étudié  sous 
toutes  ses  faces,  dans  la  vie  publique  et  dans  la  vie  privée  des  Français. 
Les  institutions,  qui  règlent  la  vie  publique,  comprennent  l'état  des  per- 
sonnes et  des  choses,  le  gouvernement  central  et  local,  l'administration  des 
finances,  de  l'armée,  de  la  justice,  de  la  marine,  le  commerce,  l'industrie, 
l'agriculture,  les  mesures  de  salubrité  publique,  les  relations  des  puissances 
temporelle  et  spirituelle,  l'instruction  publique  et  les  établissements  qui  con- 
tribuent au  développement  scientifique,  littéraire  et  artistique  d'une  nation, 
les  mœurs  et  coutumes  qui  constituent  la  vie  privée,  embrassent  tout  ce  qui 
est  relatif  à  la  famille,  aux  habitations,  à  la  nourriture,  aux  vêtements,  aux 
fêtes  et  divertissements.  Le  cadre  était  immense,  commo  on  le  voit  ;  une 
telle  œuvre  exigeait  une  vue  nette  et  perçante  pour  rappeler  et  déterminer 
Je  sens  altéré  ou  perdu  des  lois  et  coutumes  de  l'ancienne  France,  un  sens 
historique  droit  et  exact,  une  science  de  bénédictin  au -service  d'un  esprit 
sévère  et  pénétrant  à  la  fois  ;  mais  toutes  ces  qualités  se  trouvent  réunies, 
on  peut  le  dire,  et  à  un  degré  éminent,  dans  le  Dictionnaire  historique  des 
institutions ,  mœurs  et  coutumes  de  la  France,  par  M.  Chéruel.  Ce  livre 
devient  indispensable  désormais  pour  toute  étude  sérieuse  de  l'histoire  de 
notre  pays.  Antoine  (Monit.  univ.,  19  avril). 

.613.  Épisodes  chevaleresques  de  l'Histoire,  mœurs,  descriptions,  peintures, 
tableaux,  aventures  et  nouvelles  de  la  France,  sous  les  rois  de  la  troisième 
race;  par  M.  Alfred  Driou.  Limoges,  Barbou,  in-8  de  22  feuill.  1/4,  plus 
4  lithogr. 

Faisant  partie  de  la  «  Bibliothèque  chrétienne  et  morale  » ,  publiée  par  le 
même  éditeur. 

614.  Espagne  moderne  ;  par  Ch.  de  Mazade.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-18  de  12  feuilles.  "     3    » 

Madrid  et  la  société  espagnole.  —  Le  général  Narvaez  et  la  révolution. — 
Le  Catholicisme  et  la  Philosophie  :  don  Jaime  Balmès,  DonosoCortez.  —  La 
Poésie  nouvelle  :  le  duc  de  Rivas,  Espronceda.  —  La  Comédie  :  Breton  de 
los  Horreros,  Ventura  de  la  Vega,  Rodriguez  Rubi.  —  Un  Humoriste 
au  XIXe  siècle  :  Larra.  —  Les  Ecrivains  de  mœurs  :  Mesonero  Romanes, 
fierafia  CaWérOn. 

Collection  de  la  Bibliothèque  contemporaine.  2*  série. 

614*.  Essai  de  tablettes  liégeoises  ;  par  Alb.  d'Otreppe  de  Bouvette.  Livrai- 
sons 13  à  15.  Liège,  Desoer,  in-8. 

615.  Études  historiques.  Tome  I  :  Histoire  ancienne,  extraite  des 
ouvrages  de  Ségur,  Farcy,  Rollin,  Chassagool,  Barthélémy,  Th.  Le- 
moine,  etc.  ;  par  Louis-Albert  Beauvais.  2»  édit.  Berlin,  Duncker  et  Hum- 
ble*, gr.  in-12  de  vij-686  pag.  3    » 

616.  Fils  de  Louis  XVI,  Rectification  d'erreurs  répandues  par  les  joar- 


E 


naux  wc  la  mémoire  de  feu  M*  le  baron  de  Richemont.  Imprimé  par  suite 
de  refus  d'insertion.  Irop.  de  Lacour,\à  Paris,  in-8  de  4  pag. 

Paris,  janvier  1855.  Signé  :  Suvigny,  avocat  ;  Foyatier,  Pascal,  médecin. 

Il  était  bien  déplorable  qu'un  homme  de  la  valeur  de  M.  Foyatier  ait  pu 
être  un  instant  la  dupe  d'un  aussi  audacieux  imposteur  que  celui  qui  se  faisait 
)asser  pour  le  fils  de  Louis  XVI  ;  il  est  encore  plus  triste  que,  même  après 
a  mort  de  l'imposteur,  M.  Foyatier  conserver  ses  croyances. 

L'imposteur  en  question  avait  pris  successivement  les  titres  et  les  noms 
de  colonel  Saint-Julien,  colonel  Lemattre,  Picted,  Legros,  Benard,  Hébert, 
Henri  de  Transtamare,  prince  Gustave,  baron  de  Richemout,  afin  de  cacher 
à  ses  ennemis,  disait-il,  son  titre  véritable  de  fils  de  Louis  XVI.  Apres  1848, 
il  se  fit  appeler  M.  de  France. 

II  avait  été  condamné  à  Rouen,  en  1833,  comme  banqueroutier  simple, 
sous  le  nom  de  Louis  Hébert.  Traduit  devant  la  Cour  d'assises  en  1834,  la 
Cour,  ne  pouvant. découvrir,  parmi  une  douzaine  de  noms  qu'il  avait  portés, 
quel  était  le  véritable ,  le  condamna  sous  le  nom  de  Louis-Hector-Henri-» 
Ethelbert  Hébert,  d'après  le  jugement  de  Rouen,  à  douze  années  de  déten- 
tion, auxquelles  il  parvint  à  se  soustraire  par  la  fuite. 

Le  véritable  nom  de  cet  imposteur  était  Claude  Pehrin,  né  le  7  sep- 
tembre 1786,  à  Lagnieu  (Àin),  de  Jean  Pétrin,  boucher  de  cette  ville,  et  de 
Marie  Morel,  sa  femme. 

Voy.  sur  ce  personnage  la  série  de  feuilletons  publiés  dans  «  l'Univers  », 
par  M.  le  marquis  J.  Eudes  de  Mirville,  en  1849,  et  nos  «  Supercheries 
littéraires  dévoilées  »,  t.  III,  pages  69-121. 

617.  FftANZCESiscHB  Gesceucutk  vornehmlich  im  16  u.  17  Jahrbundert; 
von  Leop.  Ronke.  3rBd.  Stuttgard,  Cotta,  gr.  in-8  de  iv-565  p.  12    * 

M.  J-AJ.  Porohat  a  publié  la  traduction  des  deux  premiers  volumes  de  cet 
ouvrage,  sous  le  titre  de  Histoire  de  France,  principalement  pendant  k 
seizième  et  le  dix-septième  siècle.  Paris,  Fréd.  Klincksieck,  1852, 2  vol.  ia-8. 

618.  Gescuichte  der  neuesten  Zeit  v.  der  Stiftung  d.  hèiligen  Bundes  bis 
zur  Wahl  Louis-Napoléon;  von  A'.-//.  Hermès.  Neue  Glassiker-Ausgabe 
[5  Bde  mit  8Stahlst].  5-8  Lfg.  Braunschweig  ,  Westermann ,  4  livr. 
gr.  in-8,  pag.  t.  I",  pp.  385-525,  et  t.  II,  pp.  1-208. 

Voyez  no  339. 
*r  618*.  Histoibe  de  l'Europe,  depuis  le  commencement  de  la  révolution 
française,  en  1789,  jusqu'à  nos  jours  ;  par  A.  Alison.  Trad.  de  l'anglais. 
Tome  III.  Bruxelles,  F.  Parent,  in-8  de  290  pag.  3    » 

619.  Histoiee  de  la  Révolution  des  Pays-Bas  sous  Philippe  II  ;  par 
M.  Théodore  Juste.  Tome  I«r.  Bruxelles,  Aug.  Decq,  in-8. 

Voy.  le  no  629. 

Tout  le  monde  sait  que  Phéroïque  soulèvement  des  provinces  belges  et 
hollandaises  égale  en  intérêt  les  plus  grands  événements  de  l'histoire  mo- 
derne, sans  en  excepter  la  Révolution  d'Angleterre,  et  même,  à  plusieurs 
égards,  la  Révolution  de  1789.  Aussi  serait-il  inutile  d'insister  sur  l'attrait 
que  doit  offrir  un  ouvrage  destiné  à  retracer,  avec  vérité,  les  scènes  diverses 
de  l'époque  la  plus  dramatique  et  la  plus  instructive  de  nos  annales.  Un  tel 
livre,  s'il  est  fait  avec  le  talent  et  la  maturité  nécessaires,  doit  se  recom- 
mander par  lui-même.  Mais  il  acquiert  un  intérêt  tout  spécial  par  le  carac- 
tère ineffaçable  de  la  grande  lutte  du  seizième  siècle,  de  même  que  par  l'ex- 
trême importance  des  documents  nouveaux  dont  l'écrivain  belge  a  pu  se 
servir.  C'est  sous  ce  double  rapport  que  Y  Histoire  de  la  liéoolution  des 
Pays-Bas  mérite  toute  l'attention  du  public  éclairé.  En  attendant  que  nous 
puissions  consacrer  à  ce  grand  et  difficile  travail  l'examen  dont  il  est  digne, 
noua  croyons  devoir  en  donner  un  aperçu  sommaire. 


—  ait  — 

Le  tome  premier,  Avisé  «a  neuf  livra»,  ambrasse  «m*  parafa  de  dix  a*- 
nées  (1555-1563).  Un  récit  compfet  de  i' abdication  de  Charles-Quint  sert 
comme  d'introduction,  à  l'ouvrage.  La  guerre  de  1557-1558,  qu*  signalèrent 
les  batailles  de  Saint-Quentin  et  de  Gravelines,  est  ensuite  retracée  avec 
loua  les.  développements  que  comportent  des  faits  aussi  glorieux  pour  les 
Èelees  que  pour  les  Espagnols.  Après  la  paix  de  Câleau-Cambrésis,  et  jus- 
qu'à son  départ  pour  l'Espagne,  Philippe  II  s'occupe  sans  relâche  des  me- 
sures destinées  à  compléter  T'administra tion  des  Pays-Bas  et  &  combattre  les 
sectateurs  de  la  Réforme.  L'autour  indique  ces  mesures  et  trace  les  portraits 
des  divers  personnages  auxquels  un  rôle  éminent  est  réservé  dans  les  luttes 
futures,  le  roi  Philippe  II,  Marguerite  de  Parme,  gouvernante  générale  des 
Pays-Bas,  Guillaume  le  Taciturne,  le  comte  d'Egmont,  etc.  Une  description 
complète  des  dix-sept  provinces,  terminée  par  un  tableau  plus  détaillé 
d'Anvers,  fait  connaître,  d'une  part,  les  localités  qui  doivent  servir  de 
théâtre  aux  grandes  scènes  de  la  Révolution,  de  l'autre,  les  industrieuses 
populations  sur  lesquelles  \a  s'appesantir  le  joug  d'un  roi  intolérant  et 
inexorable. 

Le  parti  national  et  le  parti  espagnol  sont  bientôt  aux  prises,  le  premier, 
représenté  par  Guillaume  de  Nassau  et  ses  amis,  le  second  par  le  célèbre 
(srauyeUs,  personnage  éminent,  sur  lequel  on  trouvera  des  notions  curieuses. 
Parmi  les  causes  des  troubles,  l'auteur  signale  en  première  ligne  les  édita 
impitoyables  qui  menaçaient  les  dissidents  religieux.  Il  analyse  Ta  série  com- 
plète ae  ces  terribles  placards,  en  même  temps  qu'il  décrit  les  progrès  tou- 
jours croissants  des  réformés,  dont  la  persécution  augmentait  l'énergie  au 
lieu  de  la  comprimer.  La  lutte  engagée  entre  la  noblesse  et  le  cardinal  de 
Granvelle  forme  le  sujet  du  livre  suivant.  Enfin,  ce  volume,  qui  n'a  pas 
moins  de  500  pages,  conduit  le  récit  jusqu'au  moment  où  Philippe  II,  ren- 
forçant par  de  nouveaux  ordres  l'oppression  religieuse,  détermine  lt  Com- 
promis, premier  acte  de  la  Révolution  proprement  dite.  Cet  aperçu,  dont 
flous  avons  dû  élaguer  d'autres  faits  essentiels,  permettra  toutefois  d'appré- 
cier, jusqu'à  un  certain  point,  le  plan  adopté  par  l'auteur,  de  même  que 
.l'importance  de  l'ouvrage.  (Indépendance  belge,  22  avril.) 

620.  HtfTOiRB  dbmon  temps.  lre  série.  Règne  de  Louis-Philippe.  Seconde 
République.  1890-1851  ;  par  le  vicomte  de  Beaumont-Vassy.  Tome  Ier. 
Paris,  Perrotin,  rue  Fontaine-Molière,  41,  in-8  de  30  feuilles  lf4. 

L'ouvrage  aura  4  volumes.  Prix  de  chaque  :  6  fr. 

L'Histoire  de  mon  temps,  par  le  vicomte  de  Beaumont-Vassy,  indépen- 
damment du  mérite  historique  et  littéraire  de  cette  œuvre,  et  grâce  a  l  im- 
prévu des  appréciations  de  l'auteur,  la  curiosité  seule  assurerait  un  grand 
retentissement  au  nouveau  travail  de  M.  de  Beaumont-Vassy. 

621.  Histoire  de  Washington  et  de  la  fondation  de  la  république  des 
États-Unis;  par  Cornelis  de  Witt;  précédée  d'une  Étude  historique; sur 
Washington ,  par  M.  Guizot.  Paris,  Didier,  in*8  de  37  feuilles  3(4,  plus 
deux  portraits  et  une  carte.  7    » 

Voy.  un  compte-rendu  de  cet  ouvrage,  par  M.  Ferdinand  de  Lasteyrte, 
dans  «  le  Siècle  »  du  22  avril. 

622.  Histoire  des  deux  Restaurations  jusqu'à  l'avènement  de  Louis-Phi- 
lippe (de  janvier  1813  à  octobre  1830)  ;  par  Ach.  de  Vaulabelle.  3e  édition, 
revue  avec  le  plus  grand  soin  par  l'auteur.  Tome  Ier.  Paris,  Perrotin,  rue 
Fontaine-Molière,  41,  in-8  de  28  feuilles  lf4.  5    » 

Cette  édition  paratt  par  livraisons  de  3  feuilles  d'impression  chacune.  Dix 
livraisons  formeront  un  volume.  L'ouvrage  entier  comprendra  80  livraisons, 
soit  8  volumes.  Prix  ce  chaque  livraison  :  50  cent. 

Il  y  a  longtemps  que  tous  les  partis  sont  d'accord  sur  l'impartialité  <|e 
l'historien  et  sur  le  mérite  de  son  ouvrage,  qui  a  fait  son  charnu  par  «a 


-455- 

propre  force  et  par  le  puissant  intérêt  que  sa  lecture  fiait  naître.  Un  criiiqu* 
a  dit  de  Y  Histoire  des  deux  Restaurations,  que  «  c'est  un  livre  écrit  par  un 
bonnète  homme  pour  les  honnêtes  gens  de  toutes  les  opinions  ». 

623.  Histoini  des  négociations  diplomatiques  relatives  aux  traités  de 
M  orfontaine,  de  Lunéville  et  d'Amiens,  pour  faire  suite  aux  Mémoires  du  roi 
Joseph  ;  précédée  de  la  Correspondance  inédile  de  l'empereur  Napoléon  i" 
avec  le  cardinal  Fesch.  Publiées  par  A*  Ducasse.  Tome  III  (et  dernier). 
Paris,  E.  Dentu,  in-8.  Prix  de  chaque  volume.  6    » 

Les  Mémoires  et  Correspondance  politique  et  militaire  du  roi  Joseph, 
annotés  et  mis  en  ordre  par  M.  A.  Ducasse ,  l'un  des  plus  grands  succès 
de  librairie  de  ces  dernières  années,  ne  renferment  pas  moins  de  huit  cents 
lettres  inédites  de  Napoléon,  de  douze  cents  du  feu  roi  Joseph,  et  de  six 
cents  des  personnages  ayant  joué  les  plus  grands  rôles  sous  la  République, 
le  Consulat  et  l'Empire. 

Cet  ouvrage  forme  dix  forts  volumes  in-8.  Les  9«  et  10*  volumes  sdnt  en 
vente.  Prix  de  chaque  volume.  6    » 

Les  documents  intéressants  que  nous  annonçons  aujourd'hui  sont  la  suite 
naturelle  ou  forcée  des  Mémoires  qui  ont  eu  un  si  vif  retentissement.  L'heu- 
reux éditeur,  le  major  Ducasse,  ajoute  k  cette  importante  publication  un 
Album  grand  in-folio  de  vingt  gravures  sur  acier,  illustration  indispensable 
des  Mémoires.  Au  lieu  de  simples  épisodes,  o'est  la  vue  générale  de  chaque 
bataille  Que,  sur  une  idée  ingénieuse  et  neuve,  l'auteur  a  réussi  à  présenter, 
à  Paide  des  précieux  matériaux  mis  à  sa  disposition.  Ces  gravures  sont  d'une 
excellente  exécution,  et  ajouteront  un  grand  intérêt  aux  curieux  Mémoires 
du  roi  Joseph,  si  heureusement  et  si  habilement  publiés  par  le  jeune  offi- 
cier auquel  d'aussi  importants  documents  avaient  été  confiés. 

624.  Histoire  du  règne  de  Louis-Philippe  Ier,  1830  à  1848;  par  F.  Rittiu, 
avocat,  ancien  rédacteur  en  chef  du  «  Censeur  de  Lyon  »,  faisant  suit*  à 
•  l'Histoire  de  la  Restauration  » ,  du  même  auteur.  Tome  I".  Paris,  Vidtor 
Lecou,  in-8  de  26  feuilles  3[4.  5    » 

L'Histoire  de  la  Restauration  forme  2  vol.  in-8.  M.  Gust.  Héquet  en  a 
rendu  compte  dans  «  le  Siècle  »,  n#  du  3  février  dernier. 

625.  Histoire  généalogique  et  héraldique  de  quelques  familles  de  Flan- 
dre ;  par  M.  Ph.  Kervyn  de  Volkaersbeke.  Livraisons  11  et  12.  Gand,  F.  et 
E.  Gyselinck,  2  livr.  gr.  in-fol.,  composées  chacune  d'une  planche  avec 
texte.  Prix  de  la  livraison.  5    » 

626.  Histoire  politique  du  règne  de  l'empereux  Charles-Quint,  avec  un 
résumé  des  événements  précurseurs,  depuis  le  mariage  de  Maximilien  d'Au- 
triche et  de  Marie  de  Bourgogne  ;  par  le  chev.  Marchai  y  conservateur  des 
manuscrits  de  la  Bibliothèque  royale  (ancienne  Bibliothèque  de  Bourgo- 
gne....; avec  la  collaboration  de  M.  Ed.  Marchai  fils 3e  livraison.  Bru- 
xelles, H.  Tarlier,  gr.  in-8.  f     » 

627.  Histoby  of  Europe  from  1789  to  1815.  By  Sir  Archibald  AUson, 
lart.  People's  édition.  Vol.  9.  London,  crown  8vo.  pp.  496,  clotn.    4  ghel. 

628.  Journal  du  marquis  de  Dangeau,  publié  en  entier  pour  la  première 
fois;  par  MM.  Soulié,  Dussieux,  de  Chennevières,  Mantz,  de  Montaighn 
avec  les  additions  inédites  du  duc  de  Saint-Simon,  publiées  par  M.  Feuillet 
ê$  Conchss.  Paris,  Finnin  Didot  frères,  in-8  de  30  feuilles  3i4. 

L'ouvrage  aura  12  à  14  volumes.  Prix  :  6  fir.  le  volume. 

629.  Mémoires  du  président  Hénault,  de  l'Académie  française,  écrits  par 
lui-môme,  recueillis  et  mis  en  ordre  par  son  arrière-neveu,  M.  le  baron 
de  Vif  an.  Paris,  Dentu,  in-8  de  436  pag.  6    » 


M.  Fr.  Barrière  a  ren4u  compte  de  ces  Mémoires  dans  le  «  Journal  des 
Débats  »  du  22  avril. 

630.  Memoirs  of  Philip deCommines,  confeining  the  Historiés  of  Louis  XI, 
and  Charles  VIII»  Kings  of  France,  and  of  Charles  the  Bold,  Duke  of  Bur- 
gundy.  To  which  i9  added  :  The  Scandalous  Chronicle,  or  Secret  History  of 
Louis  XI,  by  Jean  de  Troyes.  Edited,  with  Life  and  Notes,  by  A.-R.  Scoble. 
Esq.  Vol.  I.  with  Portrait.  London,  post  8vo.  cloth  (Bohn's  Library  of 
French  Memoirs).  3shel.  6d. 

L'ouvrage  aura  2  volumes. 

631.  Mémorial  (le)  français.  Histoire  de  Tannée.  Événements  politiques, 
faits  militaires,  actes  du  gouvernement,  finances,  agriculture,  industrie, 
commerce,  littérature,  sciences,  beaux-arts,  tribunaux,  chronique,  théâtre, 
chronologie.  Paris.  Statistique,  budget,  monuments,  progrès;  par  Em.  Van- 
derbuch  et  Ch.  Brainnt.  1854.  Paris,  F.  Didot,  in-8  de  44  feuilles  1[2.  6  » 

Au  moment  où  l'attention  publique  est  si  vivement  préoccupée  des  éven- 
tualités de  la  paix  ou  de  ta  guerre,  nous  devons  signaler  au  public  une 
nouvelle  publication  d'une  véritable  actualité  ;  nous  voulons  parler  du 
Mémorial  français,  que  MM.  Em.  Vanderburch  et  Gh.  Brainne  viennent  de 
publier  chez  MM.  Didot  frères.  Ce  recueil  contient,  jour  par  jour,  l'histoire 
politique  et  militaire  de  l'expédition  d'Orient  ;  les  traites,  les  protocoles, 
les  circulaires,  les  manifestes,  les  notes  diplomatiques  officielles  ou  confi- 
dentielles relatives  à  la  question  d'Orient,  de  même  que  les  proclamations, 
ordres  du  jour,  dépêches,  rapports  des  amiraux  et  des  généraux  en  chef 
des  puissances  belligérantes  ;  en  un  mot,  l'exposé  complet  et  authentique  de 
la  campagne  diplomatique  et  de  la  campagne  militaire  de  1854. 

Le  Mémorial  français  est  indispensable  à  tous  ceux  qui  veulent  étudier 
les  faits,  s'en  rendre  compte  et  suivre  avec  fruit  les  opérations  militaires 
des  armées  et  des  flottes  alliées,  ou  les  négociations  diplomatiques. 

Le  Mémorial  ne  sera  pas  moins  recherché  de  la  classe  aujourd'hui  si  nom- 
breuse des  personnes  qui  s'occupent  des  affaires  de  Bourse  ;  il  contient  le 
tableau  exact  de  la  cote  des  rentes  quatre  et  demi  et  trois  pour  100  pour 
chaque  jour  de  Tannée  écoulée.  C'est  là  un  document  qui,  dans  nombre  de 
circonstances,  peut  être  d'une  grande  utilité,  et  qui  évitera  de  pénibles 
recherches  à  ceux  qui  seraient  dans  le  cas  de  le  consulter.  —  F.  Camus. 

(Journal  des  Débats,  14  avril.) 

632.  Nobiliaire  de  Belgique;  par  N.-J.  Vander  Heyden.  Tome  II,  2e  li- 
vraison. Anvers,  de  Cort,  in4*.  »  80 

633.  Novblla  délia  Pulzella  di  Francia;  da  J.  di  Poccio-Bracciolini. 
Lucca,  1850,  in-8.  4  50 

Bulletin  mensuel  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

634.  Pays-Bas  fies)  sous  Charles-Quint.  Vie  de  Marie  de  Hongrie,  tirée  des 
papiers  d'État  ;  par  Théodore  Juste.  Bruxelles,  A.  Decq,  in-8  de  viij-144  p.    3  » 

Introduction  à  «  l'Histoire  des  Pays-Bas  sous  Philippe  II  ».  (Voy.  le  n0619). 

635.  Reign  of  Terror;  or,  the  Dtary  of  a  Yolunteer  of  the  Year  2  of  the 
French  Republic.  Transi ated  from  the  French  of  Samuel  Copland.  London, 
post  8vo.  pp.  411,  cloth.  6s.  6d. 

636.  Retraite  et  mort  de  Charles-Quint  au  monastère  de  Yuste.  Lettres 
inédites  publiées  d'après  les  originaux  conservés  dans  les  archives  royales 
de  Simancas,  par  M.  Gachard,  archiviste  général  du  royaume.  Introduction. 
Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  C.  Muquardt,  in-8  de  234  pag.  3    » 

L'ouvrage  formera  2  vol.,  indépendamment  de  «  l'Introduction  ». 
L'histoire  des  troubles  des  Pays-Bas,  sous  le  gouvernement  espagnol, 
Semble  croître  en  intérêt  à  mesure  qu'on  s'éloigne  de  cette  époque.  D'ail- 


leurs,  bien  des  questions  dont  encore  indécises  et  les  documents  nouveaux 
ne  sont  pas  épuisés.  M.  Gachard  a  trouvé  dans  deux  dépôts  bien  distants 
l'un  de  1  autre,  les  archives  royales  de  Simancas  et  les  archives  communales 
d'Ipres,  des  faits  très  intéressants  sur  la  rupture  des  négociations  entre  don 
Juan  d'Autriche  et  les  états  généraux,  en  1577.  Don  Juan  ne  s'était  montré 
conciliant  que  parce  que  1  argent  et  les  troupes  lui  manquaient  ;  les  États, 
sous  r influence  du  Taciturne,  élevèrent  des  prétentions  exagérées;  aussi, 
quand  le  gouverneur  apprit  que  les  troupes  espagnoles  du  Milanais  repre- 
naient le  chemin  des  Pays-Bas,  il  refusa  de  se  soumettre  à  l'ultimatum  des 
États.  Dès  lors  tout  espoir  de  paix  s'évanouit.  (Bull,  de  VAcad.  de  Bel- 
gique, t.  XXI). 

637.  Ruines  (les)  de  l'abbaye  de  Mont-Majour  d'Arles;  par  M.  l'abbé 
J.-M*  Trichaud.  Arles,  Cerf,  in-8  de  40  pag. 

638.  Sibben  Bûcher  franzOsischer  Geschichte.  Nach  gedr.  u.  handschriftl. 
theilweise  unbenutzten  Quellen;  von  Frdr.  W.  Ebeling.  1er  Bd.  Tubingen, 
L.  F.  Fues,  gr.  in-8.  4    » 

Inbalt  :  Geschichte  der  religiôs-politischen  TJnruhen  in  Frankreich,  in 
Zeiten  Franz  L  bis  zum  Tode  Franz.  II.  Mit.  den  Stammtaf.  der  Hâuser 
Bourbon,  Montmorency  u.  Guise,  (in-4.  u.  Fol.)  (XIX  u.  208  S.) 

Le  célèbre  Fr.  de  Schiller  est  aussi  auteur  d'un  ouvrage  historique  sur  la 
France,  intitulée  :  «  Geschichte  der  Unruhen  in  Frankreich,  welche  der 
Regierung  Henrichs  IV,  voranginqen,  bis  zum  Tode  Karls  IX  ».  Cet  ou- 
vrage, assez  étendu,  est  imprimé  parmi  les  <  Dissertations  historiques  »  de 
l'auteur,  dans  le  t.  XVIII  de  ses  œuvres  (Carlsruhe,  1822,  in-8)  pp.  53-211. 

639.  Souvenirs  contemporains  d'histoire  et  de  littérature  ;  par  M.  Ville- 
main,  membre  de  l'Institut.  Seconde  partie.  (Les  Cent  Jours).  Paris,  Didier, 
quai  des  Augustins,  35,  in-8  de  33  feuilles  1(4. 

Ouvrage  terminé.  Prix  des  deux  volumes.  14    • 

M.  Saint-Marc  Girardin  a  donné  au  «  journal  des  Débats  *  un  compte- 
rendu  de  cet  ouvrage,  dans  le  no  du  4  avril. 

M.  Alfred  Nettement  a  donné  à  la  «  Revue  contemporaine  »,  n°  du  31  mars, 
une  étude  critique  sur  le  nouveau  livre  de  M.  Villemain.  Dans  ces  pages, 
qui  sont  à  coup  sûr  ce  que  M.  Nettement  a  écrit  de  plus  élevé  et  d'un  plus 
beau  style,  l'éminent  publiciste  discute  avec  l'autorité  d'un  jugement  calme 
et  droit  plusieurs  points  importants  du  livre  de  M.  Villemain,  qui  roule 
exclusivement  sur  les  Cent- Jours.  (Indep.  belge.) 

640.  Tancrède  de  Rouan  ;  par  Henri  Martin.  Paris,  Hachette,  in-16  de 
16  feuilles  3[4.  1     » 

Tancrède  de  Rohan  a  été  publié,  pour  la  première  fois,  en  1832,  sous  le 
titre  de  «  Minuit  et  Midi  ».  Cette  nouvelle  édition  fait  partie  de  la  Bibliothè- 
que des  chemins  de  fer.  8e  série. 

641.  36,000  (les)  ans  de  Manéthon,  suivis  d'un  tableau  des  concordance^ 
synchroniques  des  rois  d'Egypte  et  des  Hébreux  ;  par  H.-J.-F.  Parrat, 
ancien  professeur.  Porrentruy,  in-8  de  32  pag. 

642.  Vie  (la)  en  Afrique;  par  Benjamin  Gastineau.  Articles  I  à  VI.  — 
Imp.  dans  a  le  Siècle  »,  n°s  des  16  septembre,  21  novembre  et  10  dé- 
cembre 1854;  1"  et  21  mars,  25  avril  1855. 

ARCHEOLOGIE.  —  NUMISMATIQUE. 

643.  Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois.  Tome  II,  2e  livraison» 
Liège,  Max  Kornicker  et  Gnusé,  in-8,  paginé  183  à  285  pag. 

Le  prix  d'abonnement  à  ce  Bulletin  est  de  10  fr.  par  volume  d'environ 
500  pages,  avec  planches. 
.Sommaire  de  là  livraison  d'aujourdhui  :  nouvelles  Observations  sur  le  flo- 

18 


—  .«8  - 

rio  d'or  d'Englftbert  de  la  Marck,  en  réponse  à  l'article  de  M.  Petit-de-Rosen; 
par  L.  de  Coster;  —  Hommage  a  la  mémoire  de  M.  le  baron  de  Staasari, 
jnembre  honoraire  de  l'Institut  archéologique  ;  par  M.  A.  d'Otreppe  de  Bou* 
vette.  (En  prose); —  Un  Cabinet  d'Amateur,  par  G.  Hagemans;  —  la  Belgi- 
que ancienne,  par  M.  Moke.  C'est  un  article  de  M.  C.  Grandgagnage  sur  les 
premières  feuilles  du  grand  ouvrage  de  M.  Moke, dur  la  Belgique  ancienne 
(Voy.  le  no  610);  —  Lettre  à  M.  Ul.  Capitaine,  par  l'abbé  C.  Du  Vivier, 
curé  de  Saint-Jean,  à  Liège,  auteur  de  la  Cinéide,  lequel  revendique  pour  lui 
la  paternité  de  la  chanson  :  Belge  valeureux ,  pense  a  tes  ataua*  qui  fut  très 
populaire  en  1830,  et  que  M.  Ul.  Capitaine  avait ,  dans  une  récente  publica- 
tion, attribuée  au  poète  Gaucet.  Cette  lettre  est  terminée  par  une  autre  chan* 
sou  de  l'abbé  C.  Du  Vivier,  en  dix-sept  couplets,  intitulée  s  Histoire  de  la  vie 
et  des  œuvres  du  royaume  des  Pays-Bas.  (Novembre  1829);  —  Anaiectes 
(sept  pièces). 

644.  Études  archéologiques  sur  le  Moyen-Age  et  la  Renaissance.  —  Ma- 
rine. —  Architecture  militaire.  —  Cartes  à  jouer.  —  Croyances  populaires. 
—  Manuscrits.  —  Peinture.  —  Art  héraldique.  Bruxelles,  Christians,  1854, 
in-4  de  180  pages  avec  41  planches,  12    » 

645.  Monnaie  (de  la)  de  Tournai  de  1498  à  1578,  à  propos  d'une  couronne 
d'or  de  Charles-Quint  ;  par  Ch.  Cochet  eux,  lieutenant  de  Génie.  (Extr.  de  la 
«  Revue  de  la  Numismatique  belge  »).  Bruxelles,  Emm.  Devroye,  in^8  de  30 
pag.  avec  une  planche. 

646.  Revue  de  la  Numismatique  belge,  publiée  sous  les  auspices  de  la 
Société  numismatique,  par  MM.  R.  Chalon,  L.  de  Coster  et  Ch.  Piot;  2e  série. 
Tome  V.  1855.  Bruxelles,  au  bureau  de  la  rédaction,  gr.  in-8  avec  planches. 

Cette  Revue  paraît  tous  les  trois  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  12     » 

647.  Un  gros  de  Thibaut  de  Bar,  évêque  de  Liège,  frappé  à  Thuin;  par 
Henier  Chalon.  Bruxelles,  imp.  d'Emra.  Devroye,  in-8  de  7  pages. 

Extrait  de  la  <  Revue  de  la  Numismatique  belge  » ,  tome  Ve,  2e  série. 

H1STOIEE  LITTÉRAIRE.  —  SOCIETES  SAVANTES. 

643.  Béranqbe  ;  par  Louis  Jour  dan,  —  Imp.  dans  «  le  Siècle  » ,  26  avril. 

Réfutation  d'une  série  d'injures  <  grossières  qui  feraient  tache  dans  le  dic- 
tionnaire des  halles  *,deM.  de  Pontmartin,  envers  notre  poète  national, 
dans  «  l'Assemblée  nationale  »  de  quelques  jours  auparavant. 

M.  Veuillot  ayant  publié  dans  «  l'Univers  »,  un  article  sur  le  même  ton 
aue  celui  de  M.  de  Pontmartin,  M.  L.  Jourdan  fit  paraître,  dans  «  le  Siècle  » 
au  5  mai,  un  second  article,  intitulé  :  Haro  sur  Béranger  ! 

649*  Bulletin  de  l'Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux- 
arts  de  Belgique.  Tome  XXII.  Numéro  2.  Bruxelles,  Hayez,  in-8. 

Voy.  le  numéro  356. 

Sommaire  de  ce  numéro  :  Correspondance.  —  Rapports.  —  Communica- 
tions et  lectures.  Sciences  :  Sur  la  température  de  l'hiver  de  1854-1855, 
par  M.  Quetelet;  —  Sur  quelques  espèces  inédites  d'oiseaux,  par  M.  le  vie. 
Du  Bus  de  Gisignies;  —  Sur  fa  coloration  des  plantes,  par  Martens  ;  —  Let- 
tres :  Les  docteurs  de  la  Faculté  de  théologie  de  Louvain  et  le  duc  d'Albe,  en 
1673,  par  M.  le  chan.  De  Ram;  —  Sur  le  char  de  Sainte-Gertrude  à  Nivelles, 
par  M.  Al  vin. 

650.  Bulletin  des  sociétés  savantes  et  littéraires  de  Belgique ,  publication 
mensuelle  sous  la  direction  de  Fréd.  Hennebert.  Première  année,  Nuçaéros  4 
et  5  (avril  et  mai  1855).  Tournay,  rue  du  Quesnoy,  in-8,  paginé  49  à  80  pag. 

Voy.  les  numéros  13,  357. 

051.  Goiwjute  des  délégués  des  société»  savantes  des  dégwtoronj*.  Sep- 


tiôme  session.  Deuxième  à  huitième  léances  (21-27  mars); par  J.-A.  Dréolle. 
fanpr.  dans  «  le  tournai  des  Débats  »,  numéros  des  4  et  5  avril. 

652.  Décrbt  (le)  sur  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques  et  sur  le 
régime  intérieur  de  l'Institut;  par  M.  Léon  Plée.—  Itnpr.  dans  «  le  Siècle  », 
n°  du  25  avril. 

653.  Deutsche  Lttfrattrgescmciite  ir  Biographien  u.  Proben  aus  allen 
Jafcrhunderten,  fcur  Selbstlwlehrg  u.  zum  Gebrauche  in  hôheren  Uoterricht- 
.sanstalten;  von  tr.  H.  F.  u.  T.  F.  Schnll.39  vôllig  umgearb.  u.  verm.  Aufl. 
lMBjnd.  Stuttgart,  Metzler,  gr.  in-8  de  xxxij-803  pag. 

Ce  volume  porte  aussi  pour  titre  :  Gesohichte  der  altdcifschen  Literatur 
in  Proben  u.  Chrirakteristiken  m.  Beltragen  v.  Piof.  Frz.  Pfciffer.  3*  vollig 
umgearb.  u.  verm.  Aufl. 

654.  Geschichte  der  deutscher  Literatur  mit  Proben  aus  den  Werken 
der  vorziïglichsten  Schriftsteller  ;  von  H.  Kurz.  Mit  vielen  Illustrationem  u. 
feolzschnittcn.  21  Lfg.  Leipzig,  gr.  in-8.  1  25 

L'ouvrage  est  promis  en  25  livraisons. 

655.  Goetbe's  Leben  and  Dicbtungen  im  Zuzammenhange  dargestellt  ; 
vtn  A.  Spiess.  Wiesbaden,  in-8.  8    » 

656.  Histoire  de  la  littérature  française,  sous  le  Gouvernement  de  juillet; 
par  M.  Alfred  Nettement.  Paris,  Lecoffre,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  72  f.  11  » 

1830-1848.  Faisant  suite  à  «  l'Histoire  de  la  littérature  sous  la  Restaura- 
tion. 1814-4830.  2  vol.  in-8.  10    » 

657.  Histoire  de  la  littérature  française;  par  D.  Nisard,  de  l'Académie 
française.  2e  édition.  Tomea  I  et  II.  Paris,  F.  Didot,  2  vol.  in-#,  ensemble 
de  62  feuilles  3f4.  15    » 

Voy.  le  compte-rendu  de  cet  ouvrage,  par  M.  Cuvillier-Fîeury,  dans  «  le 
Journal  des  Débats  »,  du  1er  avril. 

658.  Lïves  of  Men  of  Letters  of  the  Time  of  George  III.  By  Henry,  Lord 
Brougham,  F.  R.  S.  Vol.  2,  London,  post  8vo.  pp.  444,  cloth.  5s. 

659.  Notice  sur  le  premier  opéra  russe,  en  1755  ;  par  Jacques  Staehlin. 
1770.  (Édité  par  M.  Serge  Poltoratzky).  Sans  lieu  d'impr.,  mars  1855,  in-8 
de  4  feuillets. 

Sauf  le  titre  et  une  note,  signée  S.  P.,  qui  se  trouve  à  son  verso,  il  n'y  a 
rien  de  français  dans  cet  opuscule.  C'est  une  réimpression  en  fac-similé,  d'une 
Notice  de  Stàhlin  sur  la  musique  en  Russie,  impr.  dans  l'ouvrage  intitulé  : 
Johann-Joseph  Haigolds  (pseudonyme  de  Schlœzer)  Beylagen  zum  Nenve- 
rânderten  Russland,  Zweitcr  Theil.  Riga  u.  Leipzig,  1770.  Ce  fragment  est 
effectivement  la  réimpression  des  pages  101  à  104  du  tome  II  de  l'ouvrage  de 
Haigold  (Schlœzer),  qui  établi  que  les  Russes  n'ont  pas  eu  d'opéraavan£  1855. 

M.  S.  Poltoratzky,  cet  heureux  investigateur  des  ouvrages  et  écrits  rela- 
tifs à  son  pays,  et  surtout  à  son  histoire  littéraire,  vient  aussi  de  faire  réim- 
primer, en  fac-similé,  des  fragments  des  Voyages  de  Jean  Bernouilli  (en  alle- 
mand), sur  Quelques  auteurs  russes  en  1778  (tome  IV,  pp.  37-39;  tome  V, 
pp.  120-125).  Un  savant  allemand  qui  s'y  connaît,  en  fait  d'histoire  litté- 
raire, M.  Hoffmann,  de  Hambourg,  a,  dans  les  <  Hamburger  Litorarische  und 
Kritische  Blâtter  »,  du  7  avril,  démontré  l'intérêt  que  présentent  ces  frag- 
ments. 

660.  Pèlerinage  au  pays  du  Cid;  par  M.  A. -F.  Ozanam.  Paris,  Gb.  Dou- 
aiol,  etc.  (1853),  gr.  in-8  de  64  pag.  1  50 

Extrait  du  «  Correspondant  »,  du  25 octobre  1853. 
M.  H.  Rigault  a  rendu  compte  de  cet  ouvrage  dans  «  le  Journal  des  Dé- 
bats», du  1er  avril. 


—  960- 

661.  RàsoMPTioN,  compte-rendu  des  travaux  de  l'Académie  des  jeux  Fls- 
raux,  durant  les  années  1853  et  1854;  pat  le  comte  Fernando^  Rességuier,  se- 
crétaire des  assemblées.  Impr.  de  Douladoure,  à  Toulouse,  in- 16  d'une  f.  1(2. 

662.  Romanciers  (les)  sceptiques  :  Henri  Beyle  et  Prosper  Mérimée;  par 
Jos.  Fuerison.  (Eztr.  du  tome  V  de  «  la  Revue  trimestrielle  »).  Bruxelles» 
Samuel,  in-S  de  27  pag. 

663.  Storu  civile  e  literaria  del  regno  di  Napoli;  da  A.  di  Nitcia.  Na- 
polî,  1846,  2  vol.  in-8.  12    • 

Bull.  mens,  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

664.  Velasquez  and  his  works;  by  W.  Stirling.  Londoa,  tu-12.      6  75 

665.  Westbeb  und  seine  Zeit  zur  Gœtheliteratur;  von  J.-1V.  Appel. 
Leipzig,  in-8.  4    » 


&ECBKSIOIIS. 


666.  Revue  littéraire,  par  M.  Edouard  Thierry.  I.  Histoire  de  Scander* 
berg,  ou  Turcs  et  Chrétiens  au  XV*  siècle,  par  M.  Camille  Paganel  (Paris, 
Didier,  1855,  in-8)  ;  —  Simples  Récits,  par  Paul  Nibelle  (Paris,  1855,  in-18); 

—  L'Effet  pour  la  cause,  drame  en  un  acte,  en  prose,  par  Eliacim  Jourdain; 

—  Les  Jeunes  gens,  comédie  en  trois  actes,  en  prose,  par  Léon  Laya  (Paris, 
1855,  in-18).  IL  La  Turquie  contemporaine,  etc.,  par  Charles  Rolland  {Pa- 
ris» 1855,  in-8);  —  La  Terre-Sainte,  Voyage  des  quarante  pèlerins  de  1853, 
par  Louis  Ensuit  (Paris,  1855,  in-18)  ;  —  Études  sur  la  Société,  par  Léon 
Delaporte,  avocat  (Paris,  Hachette,  1855).  III.  Comédies  de  don  Leandro 
Fernandez  de  Moratin,  traduites  pour  la  première  fois  d'une  manière  com- 
plète par  Ernest  Hollander  (Paris,  F.  Didot  frères,  1855,  in-8);  —  Nouveau 
Dictionnaire  universel  de  la  langue  française,  rédigé  d'après  les  travaux  et 
les  mémoires  des  membres  des  cinq  classes  de  l'Institut,  par  M.  P.  Poitevin. 
Premier  fascicule.  (Paris  Reinwald,  1855,  gr.  in -4);  —  Grand  Dictionnaire 
de  la  langue  latine,  sur  un  nouveau  plan,  par  le  D'  Guill.  Freund,  trad.  de 
i'allem.  en  français,  revu  sur  les  textes  et  considérablement  augmenté  d'a- 
près les  travaux  lexicographiques  et  épigraphiques  les  plus  récents,  français 
et  étrangers,  par  N.  Theil.  Première  livraison.  Lettre  À.  (Paris,  F.  Didot, 
1855,  gr.  in-4).  —  Impr.  en  feuilletons  dans  le  «  Moniteur  universel  », 
n"  des  9  et  10, 17  et  24  avril. 

667.  Sur  les  Hommes  a" État  de  l'Angleterre  au  dix-neuvième  siècle,  sui- 
vis d'un  Coup-dœil  sur  la  Russie  et  sa  politique,  par  M.  le  comte  de  La 
Guéronnière  (Paris,  1855,  in-18).  —  The  governing  Classes  of  Great  Bri- 
tain.  Political  Portraits,  by  Edward  M.  Whïtty  (London,  1854,  in-18).  — 
The  national  portrait  Gallery  of  distinguée  Americans  (Philadelphia,  1852, 
40  livr.  in-8)  ;  par  M.  Phil.  Chastes.  —  Impr.  dans  le  «  Journal  des  Débats  • , 
n»  du  5  avril. 

668.  Sur  la  Geschichte  des  russischen  Staats,  etc.,  ou  Histoire  de  Russie, 
du  IX  Ern.  Hermann.  Tome  V.  (De  l'avènement  de  l'impératrice  Elisabeth 
jusqu'à  la  paix  de  Kutchuck-Kainardjy,  1742-1775);  par  M.  Edouard  La- 
boulaye.  — •  Deux  articles  imprimés  dans  le  «  Journal  des  Débats  »,  n"  du 
6  mars  et  14  avril. 

669.  Sur  l'iftstotre  de  l'Imprimerie,  de  M.  Paul  Dupont  (Paris,  tous  les 
libr.,  1855,  2  vol.  in- 12)  ;  par  Léon  Ptée.  —  Impr.  dans  «  le  Siècle  »,  n»  du 
19  avril. 

670.  Sur  Y  Histoire  de  la  réunion  de  la  Lorraine  à  la  France,:  da 


II.  dfhussonville;  ptr  M.  Saint-Mare  Girardin.  —  ïmpf .  dans  le  «  Journal 
des  Débats»,  28  avril. 

671.  Sur  le  Livre  du  Pauvre,  de  M.  Àbel  Dufresne;  par  M.  Fr.  Barrière. 
—  Impr.  dans  le  «  Journal  des  Débats  »,  n©  du  19  avril. 

672.  Sur  Le  mal  qu'on  a  dit  des  femmes,  par  Emile  Deschanel.  —  Le 
bien  qu'on  a  dit  des  femmes,  par  le  même.  —  Opinions  de  mon  ami  Jac- 
ques sur  tes  femmes  d'esprit  et  sur  V esprit  des  femmes,  par  P.-J.  Stahl  [Het- 
zel]  ;  par  M.  Louis  Ratisbonne.  —  Impr.  dans  le  «  Journal  des  Débats  » , 
27  avril. 

?oy.  le  no  187. 

673.  Sur  les  Opinions  de  mon  ami  Jacques  sur  l  esprit  des  femmes  et  sur 
les  femmes  d'esprit,  de  P.-J.  Slahl  [Hetzel];  par  Edm.  Texier.  —  Impr. 
dans  la  Chronique  hebdomadaire  «  du  Siècle  »,  du  8  avril. 

674.  Sur  les  Turbines  sans  directrices,  de  M.  L.-D.  Girard,  ingénieur 
civil;  par  M.  Léon  Foucault.  •—  Impr.  dans  le  «Journal  des  Débats», 
wP  du  13  avril.  .         . 

675.  Sur  Un  mot  sur  les  Salles  d'asile,  de  M.  le  conseiller  Rendu  ;  par 
M.  L.  Alloury.  —  Impr.. dans  le  <  Journal  des  Débats  »,  du  13  avril. 

676.  Revue  critique  des  livres  nouveaux.  (Bulletin  littéraire  de  la  «  Bi- 
bliothèque universelle  de  Genève  »).  XXIIIe  année.  1855.  Février-Avril. 
Genève  et  Paris,  Joël  Cherbuliez,  3  cah.  in-8,  paginés  33  à  128. 

Voy.  le  n<>  51. 

BIOGRAPHIE. 

677.  Ambroise  Spinolà,  épisode  historique,  couronné  par  la  Société 
royale  des  beaux-arts  d'Anvers.  2e  édition,  suivie  de  Louise  d'Orléans, 
première  reine  des  Belges,  poëme  couronné  par  l'Académie  royale  des  scien- 
ces, des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique  ;  par  Adolphe  Siret.  Namur, 
A.  Leroux;  et  Bruxelles,  A.  Decq,  in-32  de  \j  et  167  pag.  1  50 

678.  Anne-Charlotte  de  Lorraine,  abbesse  de  Sainte-Waudru,  à  Mons; 
par  R.  Chalon.  Mons,  Masqnillier  et  Lamir,  in-8  de  29  pag.,  avec  3  plan- 
ches. 

679.  Biographie  montoise.  Notice  sur  G.-J.-C.  Fahnenberg  ;  par  R.  Cha- 
lon. Mons,  Masquillier  et  Lamir,  broch.  in-8. 

680.  Biographie  normande.  Notice  sur  le  chevalier  de  Glieu  et  Bibliogra- 
phie du  café;  par  M.  Louis  Dubois,  membre  de  plusieurs  académies  de 
Paris,  des  départements  et  de  l'étranger.  {Extrait  des  «  Mémoires  de  l'Aca- 
démie des  sciences,  arts  et  belles-lettres  de  Caen».)  Gaen,  libr.  normande  de 
E.  Le  Gost-Clérisse,  in-8  de  17  pag. 

Tiré  à  50  exempl. 

Le  chevalier  Gabriel  de  Cl  feu,  l'introducteur  du  cafier  dans  nos  lies,  était 
né  en  1668,  il  est  mort  à  Paris,  le  29  novembre  1774. 

La  Bibliographie  du  café  qui  est  à  la  suite  de  cette  notice,  comprend  35  n", 
et  complète  celle  donnée  par  le  docteur  Chaumeton  au  «  Dictionnaire  des 
sciences  médicales  ». 

M.  Louis  Dubois,  aujourd'hui  dans  sa  82e  année,  a,  en  manuscrit,  une 
Encyclopédie  des  amateurs  du  café  qu'il  voudrait  bien  publier.  La  notice  et 
la  bibliographie  ci-dessus  en  sont  tirées. 

681.  Biographie  nationale.  Vie  des  hommes  et  des  femmes  illustres  de  la 
Belgique,  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos  jours;  publiée  sous 


la  direction  de  M.  A.  Vân  Hasseit.  Livr*  M  à  54.  BrXiielles,  A.  haut,  3  li* 

vraisons  gr.  int8. 

Prix  de  chaque  livraison.  »    45 

682.  Currer  Bell  (Miss  Charlotte  Bronti,  depuis  mistriss  Ni  chois).  (Notice 
biographique  et  littéraire)  ;  par  M.  John  Lemoine.  —  Impr.  dans  le  «  Jour- 
nal des  Débats  »,  n"  du  20  avril. 

683 «  Documents  inédits  sur  Montaigne,  recueillis  et  publiés  par  le 
D'  J*-F.  Payen.  No  3.  Ephémérides,  Lettres  et  autres  pièces  autographes  et 
inédites  de  Michel  de  Montaigne  et  de  sa  fille  Éléonore.  Paris,  P.  Jannet, 
in-8  de  40  pag.  sur  pap.  façon  de  Hollande,  avec  une  planche  double  de  fac- 
similé  eu  contenant  onze.  3    » 

Tiré  à  100  exampl. 

Qui  ne  sait  en  France  que  M.  le  docteur  Payen  professe  un  vrai  culte 
pour  Montaigne  et  tout  ce  qui  lui  a  appartenu.  C'est  une  fidèle  affection,  qui 
dure  depuis  quarante  ans!  et  au  prix  de  quels  sacrifices!  Mais  aussi  que  son 
musée  Montaigne  est  riche!  M.  le  docteur  Payen  nous  donnera-t-il  enfin, 
ce  qu'à  lui  seul  il  appartient  de  donner  :  une  édition,  faisant  autorité,  de  son 
auteur  bien-aitné.  Les  graves  bibliophiles  l'attendent  toujours*  Pour  les  faire 
patienter,  M.  Payen  publie  de  temps  à  autres  quelques  précieux  documenta 
inédits,  avec  cette  scrupuleuse  exactitude  que  lui  commande  le  respect  qu'à 
porte  au  nom  de  Montaigne.  En  voici  de  nouveaux,  qui  serôiit  recherchés 
avec  plus  d'empressement  encore  qne  ceux  publiés  par  toi  en  1847  et  1850. 
Ce  sont,  cette  fois,  de  véritables  reliques  :  tout  y  est  de  la  main  de  Montai* 
gne  ou  des  siens.  On  y  trouve  d'abord  :  46  notes  manuscrit.es  écrites  sur  un 
exemplaire  des  Ephémérides  de  Beuther,  qui  a  appartenu  à  Montaigne,  et  à 
leur  suite  des  Observations  de  l'éditeur  sur  les  annotations  des  Ephémé- 
rides de  Beuther.  Vient  après  une  notice  sur  un  exemplaire  des  Commen- 
taires de  César,  qui  a  appartenu  à  Montaigne,  (et  qui  est  aujourd'hui  la  pro- 
priété de  M.  Panson),  sur  lequel  l'auteur  dos  Essais  avait  mis  des  annota- 
tions au  nombre  de  368.  Le  volume  renferme  aussi  une  page  entière  auto- 
graphe de  Montaigne  écrite  d'inspiration,  en  finissant  de  le  lire.  Il  a  été 
permis  à  M.  Payen  de  donner  cette  lettre,  ainsi  que  des  exemples  des  som- 
maires ajoutés  par  Montaigne  sur  les  marges  des  Commentaires  de  César;  — 
deux  lettres  inédités  et  autographes  de  Montaigne,  —  enfin,  la  feuille  de 
fac-similé,  sur  laquelle  on  trouve  une  lettre  excessivement  curieuse  de  la 
main  de  Montaigne  sur  sa  mise  à  la  Bastille,  circonstance  de  sa  vie  <jui  n'a 
point  été  connue.  Ces  divers  fac-similé  sont  précédés  d'une  note  explicative 
de  l'éditeur. 

Dans  une  courte  préface  et  pag.  36,  M.  Payen  parle  avec  gratitude  des 
personnes  auxquelles  il  doit  les  communications  dont  il  a  composé  son  opus- 
cule. Ce  sont  :  une  noble  dame  descendant  du  maréchal  Jacques  de  Mati- 
gnon, MM.  Octave  de  la  Rose  et  de  Kercado,  Parison  et  Laverdet. 

684.  France  (la)  protestante,  ou  Vies  des  protestants  français  qui  se  sont 
fait  un  nom  dans  l'Histoire  depuis  les  premiers  temps  de  la  Réformation  jus- 
qu'à la  reconnaissance  du  principe  de  la  liberté  des  cultes,  par  l'Assemblée 
nationale.  Ouvrage  précédé  d'une  Notice  historique  sur  le  protestantisme  en 
France  et  suivi  de  pièces  justificatives;  par  MM.  Maag.  8e  et  9*  parties. 
(Dolbî-Ginestous).  Paris  et  Genève,  Joël  Cherbuliez,  2  part,  in-8  à  deux 
colonnes. 

La  huitième  partie  termine  le  tome  IV,  et  la  neuvième  commence  le 
tome  V  (272  pag.).  À  la  fin  de  chaque  partie,  les  auteurs  donnent  des  piè- 
ces justificatives  imprimées  à  longues  lignes.  Les  8e  et  9e  parties  sont  termi- 
nées par  les  feuilles  22  et  23  (pp.  337-368)  des  pièces  justificatives. 

685.  Histoire  de  la  vie  et  de  la  mort  de  Mgr  Denis-Auguste  Àffre,  af - 


chevècJUé  <ie  Paris  ;  par  M.  l'abbé  Etn.  Castan,  chanoine  honoraire  de  Pa- 
ris. Paris,  Louis  Vives,  in-18  de  1*2  feuilles  1]9.  3  50 

686.  Histoay  of  my  Youth.  By  Francis  Arago.  Translated  -by  the  Rev. 
Baden  Powell.  London,  16mo.  pp.  122,  sewed  (Trav.  Lib.,  N<>  78).    lshel. 

687.  Histoire  de  S.  Thomas  de  Villeneuve,  dit  l'aumônier,  archevêque 
de  Valence,  en  Espagne,  de  l'ordre  des  Ermites  de  saint  Augustin;  par 
M.  l'abbé  Dabert,  vicaire  général  de  Viviers.  2e  édition,  revue,  corrigée  et 
augmentée  d'une  Notice  historique  sur  l'institut  des  filles  de  S.  Thomas  de 
Villeneuve.  Paris  et  Lyon,  Périsse  frères,  in-8  de  31  feuilles  1|2.  6    » 

688.  J.-B.  Isabey.  (Notice);  par  M.  Etienne-Jean  Delécluze.  —  Feuille- 
ton du  «  Journal  des  Débats  »,  du  27  avril. 

689.  Mbmoir  (a)  of  Félix  Neff,  Pastor  of  the  High  Alps,  and  of  his  La- 
bours among  the  French  Protestants  of  Dauphiné,  a  Remnant  of  the  Primi- 
tive Christiants  of  Gaul.  By  Wm.  Stephen  Gilly,  D.D.  6  th  edit.  London , 
small  8vo.  pp.  372.  „  5s.  6d. 

690.  Michel  de  Lhopital.  (Etude  historique);  par  H.  Corne.  —  Impr. 
dans  «  le  Siècle  »  depuis  le  commencement  de  Tannée,  et  se  continuant  : 
les  chapitres  XIX  à  XLIX  ont  paru  dans  les  numéros  des  9  février,  29 
mars,  5  et  27  avril,  17, 19,  23,  25  et  26  mai. 

691.  M.  pb  Lacretbllb.  (Etude  biographique)  ;  par  Jules  Janin.  —  Long 
article  imprimé  dans  le  «  Journal  des  Débats  »,  du  16  avril. 

692*  Nécrologie.  Jean-Baptiste  Isabey.  —  Impr.  dans  le  •  Moniteur 
universel  »,  du  28  avril. 

693*  Notice  sur  M.  le  baron  Lepeletier  d'Aunay  ;  par  M.  Alexis  de  Toc* 
queville.  —  Impr.  sous  le  titre  de  Nécrologie  dans  le  «  Journal  des  Débats  », 
no  du  6  avril. 

694.  Oeuvres  de  François  Arago,  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie  des 
sciences,  publiées,  d'après  son  ordre,  sous  la  direction  de  M.  J.-A.  Barrai. 
Notices  biographiques.  Tome  III  (et  dernier).  Paris,  Gide  et  J.  Bau- 
dry,  in-8  de  10  feuilles.  7  50 

Notices  biographiques  sur  Gay-Lussac,  Malus,  Fermât,  Abel,  Lislet-Geôf- 
froy  et  les  principaux  astronomes.  Discours  funéraires  (œuvres  posthumes). 

695.  Pascal  Paoli.  (Biography  Sketch).  —  Impr.  dans  «  TEdinburgh 
Review  » ,  n°  ccvi  (avril  1855). 

696.  Portraits  historiques;  par  M.  Pierre  Clément.  Paris,  Didier,  in-8, 
7  fr.,  et  in-12  de  viij  et  535  pag.  3    50 

Compte-rendu  par  M.  Cuvillier  -Fleury,  dans  le  «  Journal  des  Débats  » ,  du 
1er  avril. 

C'est  la  réunion  d'articles  fournis  par  M.  P.  Clément  au  «  Moniteur  »  et 
autre  part.  Ou  y  trouve  des  notices  sur  les  personnages  suivants  : 

Suger,  —  Sully,  —  le  président  Novion,  —  le  comte  de  GrignaQ,  —  U 
garde  des  sceaux  d'Argensou, —  J.  Law,  —  Machault  d'Arnonville,  —  les 
frères  Paris,  —  l'abbé  Terray, —  le  duc  de  Gaëte,   -  le  comte  Mollien. 

697.  Tablettes  des  littérateurs  belges.  Publication  nationale  sous  la  di- 
rection tfEug.  Bocart.  (De  Verbroedering.  Tydschrift  van  vaderlandsche 
letterkunde.)  N°  1,  mars  1855.  Bruxelles,  Périchon,  in-8  de  108  pag. 

Les  Tablettes  des  littérateurs  belges  paraissent  par  livraison  mensuelle  de 
108  pag.  Prix  de  l'abonnement,  pour  6  mois.  9    » 

Cette  première  livraison  fait  augurer  favorablement  de  la  suite.  Certaines 
pièces  ne  sont  pas,  il  est  vrai,  irréprochables  quant  à  la  forme,  mais  il  en 
est  plusieurs  que  l'on  peut  louer.  La  langue  française  a  pour  représentant* 


-  2if- 

dans  ce  recueil  :  MM.  Abrassart  (de  Louvain),  Alexandre,  E.  Bochart,  de 
Schouteete  de  Terwarent,  Marschouw,  Matton,  Palmers,  Mlle  Amélie  Picard, 
Anthoon,  Beemaert,  de  Potter,  Du  Moulin,  Mme  Jeumont;  MM.  Eug.  Stroo- 
bant  et  Van  Peene.  Pour  la  langue  flamande,  nous  trouvons  MM.  Bigaux, 
Stroobant,  Ch.  Van  Boekel,  Van  Brussel,  Van  Duyse  et  S.  C.  A.  Willems. 
«  Nous  ne  demandons  pas  d'éloges  à  nos  débuts,  dit  M.  Eug.  Boehart,  dans 
son  Introduction,  mais  des  conseils.  Nous  appelons  sur  nos  travaux  la  cri- 
tique, mais  la  critique  pure,  sage  et  modérée,  la  seule  que  l'écrivain  qui  se 
respecte  doive  reconnaître  pour  juge,  et  nous  nous  soumettrons  à  ses  ar- 
rêts ».  —  Cette  déclaration,  empreinte  de  modestie  et  de  bonne  volonté,  est 
propre  à  éveiller  les  sympathies  des  amis  de  la  littérature  nationale.  (Mont  - 
leur  de  l'enseignement,  2U  avril.) 

698.  Vie  (la)  publique  de  Michel  Montaigne;  études  biographiques,  par 
Alphonse  Griln,  archiviste  de  la  Couronne,  etc.  Paris,  Amyot ,  in-8.      7    > 

Ouvrage  important  et  qui  renferme  un  grand  nombre  de  faits  nouveaux. 
La  vie  publique  de  Montaigne,  comme  membre  du  parlement  de  Bordeaux, 
comme  maire  de  cette  ville,  comme  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre 
du  roi,  comme  négociateur  politique  et  comme  militaire,  était  à  peine  con- 
nue ;  tels  sont  les  points  curieux  a  tous  égards  que  l'auteur  s'est  appliqué 
à  éclairoir.  Nous  reviendrons  sur  ce  livre,  qui  mérite  une  attention  toute 
particulière.  Hôte  (Monit.  unw.f  22  avril). 

L'éditeur  du  n*  683  a  fait  plus  d'une  importante  communication  à  M.  Grtin, 
sur  lesquelles  il  s'est  tu;  mais' en  revanche  il  n'a  perdu  aucune  occasion  de 
critiquer  les  publications  du  docteur  Payen  sur  Montaigne.  Ciô  è  sempre  cosi  t 

699.  Vibr  (die)  groessten  Maenner  der  neueren  Zeit  :  Napoléon  I,  Fried- 
rich der  Grosse,  Joseph  H.  u.  Peter  der  Grosse  in  ihrem  Leben  u.  Whr- 
ken,  etc.  f.  das  Volk  bearb.  v.  mehreren  Verff.  Mit  vielen  interessanten 
Abbildgii.  u.  Portr.  1.  Bd.  11—13.  Hft.  Neusalza,  Oeser,  3  livr.  gr.  in-8, 
paginées  321  à  416,  avec  6  lithogr. 

BIBLIOGRAPHIE.  —  HISTOIRE  DE    L'iMPRIMERIK. 

700.  Anzeigkb  fUr  Bibliographie  umd  Bibliothekwissenscbaft  (Deutschlands 
und  des  Auslandes.  Herausgegeben  von  Dr  JtUius  Petzholdt.  Jahrgang  1855. 
2  u.  3  heften. 

Voy.  le  no  367. 

Ces  deux  n<>9  contiennent  :  le  deuxième  et  dernier  article  de  l'Aperçu  des 
principales  publications  bibliographiques  faites  en  1854 ,  par  M.  Paul  Troe- 
mel  ;  —  un  article  sur  la  Bibliothèque  royale  de  Bruxelles  ;  —  une  Notice 
des  ouvrages  (en  prose  et  en  vers)  et  gravures  publiés  sur  Frédéric-Auguste, 
roi  de  Saxe  ;  —  Catalogue  des  bibliothèques  publiques  de  France,  à  l'excep- 
tion de  Paris,  possédant  au  delà  de  20,000  vol.,  donnant  les  chiffres  sui- 
vants :  nombre  de  volumes ,  des  lecteurs  quotidiens ,  des  dépenses  pour  le 
personnel ,  et  celles  pour  acquisitions  et  reliures.  —  Les  publications  de  la 
Bibliothèque  impériale  publique  de  Saint-Pétersbourg,  et  a  la  fin  de  chaque 
no  une  copieuse  bibliographie-bibliographique  critique  dans  laquelle  sont 
mentionnés,  cela  va  sans  dire,  les  catalogues  des  bibliothèques  publiques  et 
privées. 

701.  BiBLio'iRUiA  espailola  perîodico  mensual  delà  Imprenta  y  Libreria. 
M(?pas,  —  Grabados,  —  Litografias,  —  Obras  de  Mùsica.  Ano  primero.  no  1. 
Marzo  1835.  Madrid,  Carlos  Bai Ily-Bail Hère,  in-8. 

C'est  une  des  nombreuses  imitations  qui  se  publient,  en  Franco  et  à  l'Etran- 
ger, de  la  «  Bibliographie  de  la  France  »  et  sans  plus  de  critique  :  un  cata- 
logue mensuel  à  l'usage  de  la  clientèle  de  la  maison  qui  le  publie. 

Nous  avions  déjà  des  Bibliographies  espagnoles.  Celle  que  nous  annon- 
çons aujourd'hui  9  deux  parties  :  la  partie  espagnole  propremeut  dite ,  pour 


les  livres  publiés  soit  en  Espagne,  soit  dans  l'Amérique  méridionale  ou  m 
France  ;  la  seconde  partie  est  un  Supplément,  avec  une  pagination  particu- 
lière, pour  les  ouvrages  en  toutes  langues  que  reçoit  la  maison  Ch.  Bailly- 
Baillière  ;  des  annonces,  avis,  etc.,  comme  dans  le  journal  de  II.  Pillet. 

702.  Bibliographie  catholique,  revue  critique  des  ouvrages  de  religion,  de 
philosophie,  d'histoire,  de  littérature,  d'éducation,  etc.,  destinée  aux  ecclé- 
siastiques, aux  pères  et  aux  mères  de  famille,  aux  chefs  d'institution  et  de 
pension  d3S  deux  sexes,  aux  bibliothèques  paroissiales,  aux  cabinets  de  lec- 
ture chrétiens  et  à  toutes  les  personnes  qui  veulent  connaître  les  bons  livres 
et  s'occuper  de  leur  propagation  ;  publiée  par  M.  l'abbé  Duplessy ,  chanoine 
honoraire  (avec  le  concours  de  MM.  J.  Chantrel,  H.  Denain,  Am.  Gabourd, 
Janvier,  F.  Lagrange,  /.  Marchai,  U.  Maynard,  C.  Millié,  A.  Rispail,  J. 
Verniolles  et  autres).  XIVe  année.  No*  7  à  10.  Janvier  4  avril  1855.  Paris, 
au  bureau  de  la  Bibliographie  catholique,  rue  de  Sèvres,  31 , 4  numéros  in-8. 

La  Bibliographie  catholique  çaratt  chaque  mois.  Chaque  numéro  est  ter- 
miné par  un  Bulletin  sommaire  des  principales  publications  du  mois,  —  et  un 
Bulletin  spécial  d'annonces. 

Prix  de  l'abonnement  annuel,  qui  part  du  mois  de  juillet  :  10      » 

703.  Bibliographie  du  café  ;  par  M.  Louis  Dubois. 
Voy.  le  no  680. 

704.  Bulletin  du  Bibliophile,  revue  mensuelle,  publiée  par  J.  Techener. 
XIIe  série.  Février  1855.  Paris,  J.  Techener,  in-8,  paginé  51  à  88. 

Voy.  le  no  153. 

Sommaire  de  ce  numéro.  Critique  littéraire  :  sur  les  Caractères  de  Théo- 
phraste  et  de  La  Bruyère,  édition  de  M.  Adrien  Destailleur,  par  M.  Le  Roux 
de  Lincy  ;  —  De  l'âne  en  littérature  et  d'un  vieux  poète  françois  (sic)  ;  par- 
le vicomte  de  Gaillon  ;  —  Revue  de  (dix)  publications  nouvelles,  par  Ap.  Bri- 
quet ;  —  Nécrologie  :  Duchesne  atné,  en  une  page  ;  —  Catalogue  du  libraire. 

705.  Bulletin  du  bibliophile  belge,  publié  par  F.  Heussner,  sous  la  direc- 
tion de  M.  Aug.  Scheler,  bibliothécaire  du  Roi.  Deuxième  série.  Tome  H. 
1er  cahier.  Bruxelles,  F.  Heussner,  et  Paris,  A.  Aubry,  rue  Dauphine,  16, 
in-8  paginé  1  à  80. 

Voy.  le  no  370. 

Grâce  au  concours  éclairé  et  actif  que  M.  Scheler  a  promis  à  ce  Bulletin, 
nous  allons  enfin  voir  refleurir  les  beaux  jours  de  ce  Bulletin.  Le  premier 
numéro  de  la  reprise  inaugure  très  favorablement  la  nouvelle  direction.  Espé- 
rons que  d'ici  longtemps  aucun  nouvel  obstacle  ne  viendra  arrêter  la  marche 
régulière  de  ce  recueil  si  agréable  aux  bibliophiles. 

Voici  le  sommaire  du  premier  numéro  que  nous  avons  sous  les  yeux  : 

Histoire  des  Livres.  La  question  de  l'origine  de  l'Imprimerie  et  le  grand 
concile  typographique,  par  Ch.  Ruelens,  pp.  1-18;  —  Une  découverte  pour 
l'histoire  de  l'Imprimerie,  — Les  plus  anciens  caractères  de  Gutenberg  et 
ce  qui  en  est  advenu,  —  Albert  Pnster,  imprimeur  à  Bamberg;  —  La  Bible 
de  36  lignes;  par  Henri  Helbig,  pp.  18-32. —  Bibliothèques.  Catalogue  des 
bienfaiteurs  de  la  bibliothèque  de  la  Compagnie  de  Jésus,  à  Douai,  pp.  32- 
44  ;  —  Bibliothèques  publiques  de  France,  extrait  d'une  Statistique  publiée 
récemment  par  le  Ministère  de  l'Instruction  publique,  pp.  45-46.  C'est  le 
même  tableau  que  celui  dans  l'Anzeiger  de  M.  J.  Petzholdt,  sauf  qu'on  a  pas 
donné  comme  lui  le  nombre  des  lecteurs  quotidiens  de  chaque  bibliothèque. 
—  Bibliothèque  impériale  de  Paris.  (Extr.  du  Moniteur),  pp.  47-50.  —  Mé- 
langes. Nécrologie  :  Lesbroussart,  Kierdorff,  Duchesne  atné ,  G.  C.  Lùcke, 
Ch.-Fr.  Gauss,  baron  de  Lussberg ,  comte  Jos.  Teleky.  Ces  nécrologies  ne 
sont  guère  qu'une  simple  liste.  —  Revue  bibliographique.  Bibliographie 
biographique  universelle...  de  M.  E.  M.  Œttinger ,  par  M.  Aug.  Schekr, 


pp.  W-TO.  Article  sévère  mais  juste  de  l'ouvrage  d'un  titalo-mantaque  sans 
logique;  les  Œuvres  poétiques  de  Vauquelin  des  Yveteaux,  publiées  par  Pr. 
Blanchfemain,  et  la  Luister  der  Lucasgilde,  de  P.  Génard ,  par  Ch.  Ruelen. 
Sur  le  premier  volume  du  Catalogue  de  la  Bibliothèque  impériale  de  Paris; 
par  G.  B.  (Gustave  Brunet).  —  Libraime  ;  Vbhtes  publiques,  par  le  même, 
pp.  73-78.  —  Publications  nouvelles. 

On  souscrit  au  Bulletin  du  bibliophile  belge  au  moins  pour  un  volume  in-8 
d'environ  500  pages,  avec  vignettes  et  planches,  au  prix,  de  10  fr.  pour  la 
Belgique,  et  de  12  francs  pour  l'étranger,  payables  à  la  réception  de  la  pre- 
mière livraison,  en  espèces  ou  mandat  sur  Bruxelles.  La  souscription  est  ou- 
verte chez  tous  les  libraires. 

L'éditeur  se  trouvant  en  possession  du  fonds  des  tomes  î  à  IX,  formant 
là  1"  série  complète,  et  du  tome  I  de  la  9*  série,  pourra  les  céder,  à  chaque 
nouveau  souscripteur,  au  prix  de  100  francs. 

La  table  analytique  de  la  lre  série-,  qui  paraîtra  d'ici  à  quelques  mois,  a» 
eudra,  pour  les  souscripteurs,  au  prix  de  6  fr. 

Los  lettres  et  paquets  destinés  au  Bulletin  du  bibliophile  doivent  être 
adressés  francs  de  port  àM.F.  Heussner,  place  Sainte-Gudule,  où  Ton  peut 
se  procurer  tous  les  ouvrages  annoncés  dans  le  Bulletin. 

706.  Catalogue  d'une  riche  et  précieuse  collection  de  Manuscrits  sur  vé- 
lin et  sur  papier,  de  Chartres  et  d'autres  Documents  originaux  concernant 
l'histoire  générale  de  la  France  et  de  la  Belgique,  et  l'histoire  particulière  des 
diverses  provinces  de  ces  deux  pays,  aifjsi  qu'un  recueil  de  20,000  placards, 
dont  la  vente  aura  lieu,  au  comptant,  le  mardi  22  mai  1855  et  jours  suivants, 
à  dix  heures  et  demie  du  matin ,  au  domicile  et  sous  la  direction  de  F. 
Heussner,  libraire  et  directeur  de  ventes,  place  Sainte-Gudule*  25,  à  Bruxel- 
les. Bruxelles,  F.  Heussner  (et  Paris,  Aug.  Aubry),  in-8  de  vij  et  92  pag. 

Ce  Catalogue,  comprenant  500  articles,  est  ainsi  divisé  :  Première  partie. 
Manuscrits  relatifs  à  V histoire  de  France ,  n°  1  à  189.  Deuxième  partie* 
Théologie,  Bible,  Vie  des  Saints,  Pères  de  V Église,  etc.,  n°9  190  à  246. 
Troisième  partie.  Manuscrits  relatifs  à  Vhistoire  de  Belgique,  no*  247  à  500. 

Voici  l'explication  que  le  propriétaire  de  cette  collection  donne  en  tète  de 
son  catalogue. 

La  collection  de  manuscrits  historiques  que  nous  mettons  en  vente ,  est 
assurément  Tune  des  plus  considérables  qui  existent.  Elle  est  importante 
surtout  par  le  nombre  infini  de  documents  originaux  et  de  chartes  inédites 
quelle  renferme.  On  y  trouve  quelques-uns  des  plus  précieux  articles  de  la 
bibliothèque  de  M.  de  Cotte,  vendue  en  1804;  des  manuscrits  provenant  des 
fonds  les  plus  célèbres  et  une  réunion  de  pièces  relatives  à  l'ancienne  France, 
qui,  seules,  pourraient  suffire  à  reconstituer  son  Histoire.  Les  archives  de 
plusieurs  provinces ,  telles  que  l'Orléanais ,  le  Languedoc ,  la  Bretagne,  le 
Maine,  la  Guienne,  y  sont,  pour  ainsi  dire,  presque  complètes.  Aucun  dépôt 
public  de  ces  belles  provinces  n'est  aussi  riche  en  documents  de  toute  es- 
pèce, et  nous  faisons  des  vœux  sincères  et  désintéressés  pour  qu'ils  aillent 
occuper  de  nouveau  la  place  dont,  après  cinquante  ans  de  révolutions,  les 
voilà  aujourd'hui  bien  éloignés. 

Le  plus  grand  nombre  de  ces  chartes,  si  remarquables  par  les  précieux  et 
quelquefois  uniques  renseignements  qu'elles  contiennent,  ont  été  classés  avec 
le  plus  grand  soin  ;  chacune  d'elles  a  été  attachée  à  une  grande  feuille  de 
papier,  où  se  trouve  assez  souvent  l'analyse  même  de  la  pièce,  puis  on  en  a 
tait  des  recueils,  on  les  a  reliées  et  on  les  a  fixées  par  classes  et  par  ordre 
chronologique  à  des  volumes  d'un  genre  nouveau.  C'est  ce  dont  le  savant 
auteur  de  «  l'Histoire  des  Français  des  divers  états»,  M.  Alexis  Monteil,  avait 
déjà  donné  l'idée,  et  ce  qui  a  été  réalisé  ici  avec  bonheur  (1). 

(I)  Voyez  le  Traité  des  matériaux  manuscrit*  des  divers  genres  d'Histoire,  par  M.  ffon- 
téÙ.Par6,iew,sivol.  hve. 


fa 


-fcf- 

indépendamment  de  ces  recueils,  presque  tous  grands  in-folio  et  réliés  en 
maroquin,  il  existe  dans  le  catalogue  que  nous  offrons  au  public,  des  ma- 
nuscrits provenant  des  bibliothèques  du  célèbre  président  de  Thou  et  de  Col~ 
bert,  des  correspondances  diplomatiques  en  chiffres,  une  série  de  volumes* 
de  reliure  uniforme  et  d'une  parfaite  exécution,  comprenant  le  Recueil  de» 
ordonnances  de  la  chambre  des  Comptes  et  une  infinité  d'autres  ouvrages 
de  la  plus  haute  importance  pour  l'histoire  de  France  et  de  Belgique,  qui 
compte  dans  cette  vaste  collection  des  volumes  du  plus  haut  prix,  tels  que 
l'histoire  autographe  des  évêques  de  Gand,  par  Foppens,  des  volumes  écrits 
tout  en  entier  par  Charles  de  Méan,  Louvrex,  d'Omalius,  de  Villenfagne, 
Ernst,  etc.  Il  nous  est  impossible  de  signaler  à  l'attention  des  amateurs, 
toutes  les  richesses  littéraires  que  renferme  le  catalogue  que  nous  publions, 
dans  lequel  les  documents  historiques  sur  l'ancien  pays  de  Liège  sont  en 
telle  abondance  qu'on  peut  dire  que  jamais  aussi  grand  nombre  de  pièces  et 
de  manuscrits  précieux  n'ont  été  exposés  en  vente  publique. 

Nous  croyons  qu'à  une  époque  où  les  études  historique  sont  en  faveur* 
et  où  les  hommes  laborieux  qui  s'y  livrent  ne  se  bornent  plus  à  copier  ser- 
vilement leurs  prédécesseurs,  mais  aiment  à  puiser  de  nouvelles  lumières  en 
compulsant  les  documents  originaux ,  une  semblable  collection  ne  peut 
manquer  d'attirer  l'attention  générale. 

Il  est  une  classe  de  Collecteurs  pour  qui  la  vente  de  ces  parchemins  et 
de  ces  manuscrits  sera  certainement  une  bonne  fortune  qu'ifs  ne  peuvent 
espérer  de  voir  se  reproduire  avant  un  grand  nombre  d'années  ;  nous  vou- 
lons parler  des  amateurs  d'autographes.  On  sait  que  la  valeur  de  ces  sortes 
de  pièces  va  chaque  jour  en  augmentant ,  et  nous  connaissons  telle  signa- 
ture de  personnage  célèbre  qui  se  paie  aujourd'hui  quatre  et  cinq  cents 
francs  ;  eh  bien  !  en  voici  des  plus  curieuses  et  des  plus  rares  :  autographes 
de  Charles  d'Orléans,  le  poète  ;  de  Louis  XI,  de  Bavard,  de  François  Ier,  de 
Henri  II,  de  Diane  de  Poitiers,  de  Charles  IX,  de  Henri  III  et  de  Henri  IV, 
de  Mayenne,  des  Guise,  de  Catherine  et  do  Marie  de  Médicis,  de  Louis  XIII, 
de  Louis  XIV,  de  Richelieu,  de  Colbert,  de  Letellier,  de  Bouquet,  etc.  Tous 
les  principaux  personnages  oui  ont  joué  un  rôle  dans  l'histoire  de  France 
depuis  le  XVIe  jusqu'au  XVIIIe  siècle  ,  nous  y  fournissent  quelques  docu- 
ments qui  les  concernent. 

Nous  dirons  en  terminant  cette  note  que,  parmi  les  précieux  autographes 
beiges  renfermés  dans  le  catalogue,  autographes  que  nous  avons  a  peine 
indiqués  plus  haut,  il  en  est  un  du  plus  haut  prix,  c  est  un  petit  volume  de 
la  Bible  qui  a  été  transcrit  par  le  célèbre  Thomas  à  Kempis,  ainsi  que  l'indi- 
que le  volume  lui-même. 

707.  Extraits  des  archives  de  Malte;  ouvrages  généalogiques,  manus- 
crits, pièces  détachées,  etc.  Gand,  impr.  de  Vanderhaeghen ,  in-8  dd 
40  pag.  1      * 

708.  Katalog  der  Lese-Bibliothek  v.  Job.  Urb.  Kern  in  Breslau.  Mit 
kurzen  biograph.  u.  literar.  Notizen'4bei  den  hauptsaechlichsten  Auctoron. 
3e  umgearb.  Àufl.  Breslau,  Kern,  in-4  de  iv  et  144  pag.  2    » 

709.  Lettieb  bibliografiche,  con  brevi  note  di  Vito  Capialbt,  da  A.  M. 
d'Ecl  Messine,  1851 ,  in-8.  6  10 

Bullet.  mens,  de  F.  Klincksieck,  mars  et  avril  1855. 

710.  Littérature  (la)  française  contemporaine,  1827  (1844)  49.  Conti- 
nuation de  la  France  littéraire.  Dictionnaire  bibliographique  renfermant,  etc. 
Le  tout  accompagné  de  biographies  et  de  notes  historiques  et  littéraires  ; 
par  M.  Félix  Bourquelot,  ancien  élève  à  l'École  des  Chartes.  XL  Je  livraison 
(tome  VI,  pp.  1  à  80).  Pfe-Pré.  Paris,  Delaroquealné,  quai  Voltaire  n.  21, 
in-«  de  80  pag.,  2  fr.  —Sur  gr.  papier  collé.  4  » 
•    Voy.  le  n.  64. 


Comme  pour  toutes  les  précédentes  livraisons,  M.  Bourquelot  a  fait,  comme 
l'ont  fait  ses  anciens  collaborateurs,  de  larges  emprunts  à  nos  deux  ouvrages 
en  cours  de  publication.  La  livraison  que  nous  annonçons,  composée  de 
80  pages,  ne  renferme  pas  moins  de  cinquante-trois  articles,  courts  ou 
longs,  que  nous  pouvons  revendiquer  comme  nous  appartenant  en  propre* 
Dix-sept  sont  pris,  sans  intelligence,  à  nos  «  Supercheries  littéraires  »,  et 
trente-six  au  tome  XI  de  notre  «  France  littéraire  » .  Nous  en  avons  dressé 
la  liste,  et  nous  Pavons  jointe  aux  précédentes,  pour  nous  servir  prochaine- 
ment à  réclamer.  Il  en  résulte  que,  dans  la  proportion  de  cinquante- trois 
articles  empruntés  par  chaque  livraison  de  80  pages,  et  il  en  a  été  publié 
vingt-neuf  depuis  notre  dépossession  (c'est-à-dire  de  treize  à  quarante 
et  une),  nous  trouvons  déjà  près  de  1500  articles  [de  nous  éparpillés  dans 
la  «  Littérature  française  contemporaine  » . 

Nous  a-t-on  cité,  au  moins,  pour  les  nombreux  emprunts  au'on  nous  a 
faits?  Jamais.  A  quoi  bon  :  nos  recherches  particulières,  celles  de  nos  colla- 
borateurs et  correspondants,  nos  notions  bibliographiques,  enfin,  appar- 
tiennent à  tout  le  monde,  a  dit  l'éditeur  du  livre  en  question,  dans  un 
pamphlet  qui  n'avait  pas  besoin  d'être  signé  pour  qu'on  sût  qu'il  était  de  lui. 

Malgré  la  limitation  du  plan  du  tome  XI  de  notre  «  France  littéraire  » , 
qui  ne  nous  a  pas  permis  de  nous  occuper  d'autres  écrivains  que  de  ceux 
qui  ont  produit  des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes,  nous  avons  pour- 
tant donné  quelques  centaines  d  articles  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  la 
«  Littérature  française  contemporaine  » ,  parce  que  ces  articles  de  tout  le 
monde  ont  été  imprimés  postérieurement  aux  livraisons  de  ce  dernier  ou- 
vrage. Et  combien  d'autres  eussions  nous  pu  fournir  encore  au  tome  VI  du 
livre  de  M.  Daguin,  si  nous  n'avions  pas  été  restreints  dans  notre  plan  ! 
mais  qui  trouveront  place  dans  la  fin  de  notre  tome  XI. 

Nous  finissons  par  croire  que  l'éditeur,  en  parlant  de  tout'  le  monde%  n'a 
eu  en  vue  que  nous,  qu'il  copie  sans  pudeur.  Et  ce  qui  nous  confirme  dans 
cette  opinion,  c'est  que,  page  19  de  la  41e  livraison,  on  trouve  un  article, 
copié  servilement  de  notre  tome  XI  :  celui  de  M.  Pigoroff,  célèbre  anato- 
miste  rus3e.  Or,  aucune  autre  personne  que  nous,  par  suite  d'une  erreur  de 
copiste,  n'a  écrit  aussi  fautivement  ce  nom,  qui  est  Pibogopf.  Il  y  a  bien 
par-ci  par-là,  dans  nos  ouvrages,  quelques  autres  erreurs  que  nos  copistes 
se  sont  empressés  d'admettre,  n'étant  pas  dans  le  cas  de  les  corriger.  Là  même 
livraison  41',  renferme  d'autres  noms  aussi  tronqués  ;  mais  cette  fois  ce 
n'est  pas  par  la  faute  de  tout  le  monde,  mais  par  celle  des  rédacteurs.  Tour 
ne  parler  que  de  ceux  qui  nous  ont  été  empruntés,  nous  citerons  :  Braussiat, 
(le  frère  Philippe),  p.  4,  dont  le  nom  est  Bransiet,  et  Pouget  (Edouard), 
p.  67,  au  lieu  de  Pouyat,  etc. 

Si  encore  nous  pouvions  user  de  réciprocité,  et  faire  des  emprunts  à  «  la 
Littérature  française  contemporaine  » .  Nous  nous  en  garderions  bien  ;  car 
«lors  nous  entasserions  erreurs  sur  erreurs,  et  tout  le  monde  ne  serait  pas 
plus  bibliographe  que  la  société  qui  fait  «  la  Littérature  française  contem- 
poraine ».  Gomme  elle,  nous  confondrions  les  Cotelle  père  et  fils,  les 
MM.  Franck,  les  MM.  Longueville,  père  et  fils  ;  nous  prendrions  M.  J.  F. 
Grandgagnage,  président  du  Tribunal  d'appel  de  la  Cour  de  Liège,  et 
membre  de  P Académie  royale  de  Belgique,  pour  son  neveu  Charles;  et 
M.  Mathieu-Lambert  Polain,  archiviste  de  la  même  province,  élu  récem- 
ment correspondant  de  l'une  des  classes  de  l'Institut,  pour  son  frère  Louis, 
le  libraire,  et  tant,  et  tant  d'autres. 

En  empruntant  à  «  la  Littérature  française  contemporaine  »,  nous  pour- 
rions lui  prendre  beaucoup  de  fausses  attributions,  telles  que  celles-ci  : 
le  Tasse,  drame  (1839,  in-8)  d'Alex.  Duval,  attribué  à  M.  Alex.  Dumas 
{t.  III,  p.  337);  les  Remarques  morales,  philosophiques  et  grammaticales 
sur  le  Dictionnaire  de  V Académie  française,  (1807,  in-8),  attribuées  à  Gabriel 
Peignot(t.  Y,  p.  615),  et  qui  sont  de  Gabriel  Feydel.  —  Dans  une  autre 
genre  d'erreurs,  considérables  dans  le  livre  dont  nous  nous  occupons,  noua 


—  269  — 

serions  très  fréquemment  conduits  à  faire  trois,  six,  jusqu'à  dix  articles  pour 
les  écrivains  qui  ont  eu  la  fantaisie  de  se  cacher  sous  autant  de  pseudo- 
nymes. —  Et  les  découvertes  heureuses  faites  en  bibliographie!  que  personne 
ne  revendiquera  à  la  société  oui  fait  «  la  Littérature  française  contempo- 
raine» :  Cartouche,  écrivain  (t.  If,  p.  531);  Lemuel  Gulliver  (t.  V,  p.  80), 
dernière  découverte  très  intéressante,  attendu  que  Ton  a  toujours  cru,  mais 
bien  à  tort,  d'après  nos  bibliographes,  que  Swift  était  le  père  spirituel  de  ce 
voyageur  imaginaire. 

  l'occasion  de  la  41e  livraison,  nous  venons  de  faire  voir  ce  qu'est 
•  la  Littérature  française  contemporaine  ».  Est-ce  notre  faute,  à  nous,  si 
nous  n'avons  pas  sur  ce  livre  la  même  manière  de  voir  que  M.  Hipp.  Babou, 
qui,  en  en  rendant  compte  dans  «  l'Athenaeum  français  »  du  22  juillet  1854, 
nous  a  fait  l'insigne  honneur,  que  nous  déclinons,  de  nous  mettre,  comme 
bibliographe,  sur  la  même  ligne  que  MM.  Charles  Louandre,  Alfred  Maury 
et  Félix  Bourquelot.  M.  Hipp.  Babou  eût -il  lu  la  brochure  publiée  par  nous, 
en  1848,  sous  le  titre  admissions  et  Bévues  de  la  Littérature  française 
contemporaine,  signalant  8)0  bourdes  de  toute  espèce  ;  eût-il  étudié  même 
le  livre,  comme  nous  l'avons  fait,  son  article  n'en  eût  pas  moins  été  ce  qu'il 
est  :  un  article  de  camarade,  où  nous  devions  être  sacrifié. 

Disons  un  mot  du  pamphlet  du  préparateur,  ou,  peut-  être  mieux,  du 
prosecteur  de  la  société,  car  ce  livre  est  un  travail  de  dissection.  Nous  n'as- 
pirons pas  à  être  savants  à  la  manière  de  M.Quérard,  dit  M.  Daguin.  Nous 
le  croyons  bien.  Il  faut  pour  être  bibliographe,  avoir  fait  des  études  spé- 
ciales et  avoir  de  l'expérience  ;  et,  eùt-on  en  sa  possession  le  Journal  de  la 
Librairie,  les  trois  ouvrages  de  tout  le  monde  et  une  paire  de  ciseaux,  cela 
ne  peut  tenir  lieu  ni  de  l'un  ni  de  l'autre.  Resterait  encore  à  parler  du  goût 
et  du  désintéressement;  mais  pourquoi  les  mettre  en  cause?  Ce  sont  de  ces 
choses  qui  ne  s'apprennent  pas. 

.  Nous  faisons  sérieusement  un  livre  sérieux,  dit  M.  Daguin.  Nous  crai- 
gnons que  sa  présomption  habituelle  ne  l'aveugle,  et  que,  sans  s'en  douter, 
tout  ce  que  nous  avons  dit  plus  haut  le  prouve  de  reste,  il  ne  fasse  sé- 
rieusement un  Daguiniana,  ou  Recueil  cTâneries  et  de  balourdises  bibliogra- 
phiques. 

Nous  finirons  par  celte  réflexion.  M.  Daguin  était  parfaitement  libre  de 
faire  un  véritable  livre  d'écolier.  Mais  lorsque  des  transactions  internationales 
pour  la  garantie  de  la  propriété  littéraire  viennent  d'être  signées,  avait-il 
le  droit  de  s'approprier  1500  articles  pour  sa  compilation?  Nous  n'aurions 
alors  chassé  les  Juifs  du  Temple  que  pour  nous  substituer  à  eux.  Les  tribu- 
naux prononceront  sur  cette  question.  En  attendant,  nous  signalons  à  l'opi- 
nion publique  cette  manière  de  procéder,  qui  est  plus  qu'étrange.  Nous 
dirions,  bien  qu'étant  bibliographe  de  profession,  il  faut  que  notre  profession 
nous  fasse  vivre  ;  nos  emprunteurs  pensent  que  cela  ne  vaut  pas  la  peine  d'en 
parler.  Eh  bien,  et  nos  imprimeurs?  sont~ce  eux  qui  les  payeront?  C'est  de 
toute  justice. 

711.  MirrHBiLUNftSN  fur  Buchdrucker  u.  Schriftgiesser  ;  red.  :  G.  Jansen- 
23-25  heft.  Berlin,  in-4,  3  cah.,  chacun  de  40  pag. 

712.  Note  sur  quelques  manuscrits;  par  M.  Julien  Travers.  Caen,  Har- 
del,  in-8  de  12  pag. 

Extrait  du  Bulletin  monumental,  publié  à  Caen,  par  M.  de  Caumont. 

713.  PniNTine;  its  Antécédents,  Origin,  History,  and  Results.  London, 
in-16,  formant  le  82e  numéro  de  la  Travellers  Library.  1  shel. 

714.  Propriété  (la)  littéraire  et  artistique,  journal  des  auteurs,  des  ar- 
tistes ,  des  éditeurs ,  des  libraires  et  marchands  d'objets  d'art  de  tous  les 
pays;  paraissant  le  l*r  et  le  16  de  chaque  mois.  Numéros  7, 8  et 9  (16  avril 
8  et  16  mai).  Paris,  P.  Jannet,  3  numéros  in-8,  paginés  225-320. 


—  270  — 

Nous  continuons  à  classer  ce  journal  dans  la  Bibliographie,  et  pourtant, 
les  raisons  qui  l'ont  fait  créer  n'existant  plus,  il  a  pris  une  autre  direction  et 
est  devenu  revue  comme  toute  autre  revue,  ^occupant  de  tout,  et  accessoi- 
rement de  Bibliographie.  Signalons  ce  que  les  trois  numéros  que  nous  annon- 
çons offrent  de  1  ancien  plan:  D'un  projet  de  loi  organique  sur  la  propriété 
Interdire  et  artistique,  par  Paul  Andral,  :f26-238;  —  Du  mouvement  interna- 
tional de  la  littérature  française  et  anglaise  pendant  ces  trois  dernières  années, 
par  G.  Guiffrey.  Suite  et  fin,  pp.  23J-43;  —Nécrologie  bibliographique  des 
auteurs  et  des  artistes  contemporains,  par  Ferdinand  Grimant  ^  pp.  243-/48. 
Les  principales  notices  sont  celles  de  MM.  Lacretelle  et  Fab.  Pillet.  Cette 
dernière  e6t  empruntée  au  tome  XI  de  notre  «  France  littéraire  »,  ef  M.  F. 
Grimout  aurait  dû  apercevoir  que  nous  y  avons  nous-même  relevé  Terreur 
qu'il  nous  reproche.  En  comparant  les  notices  que  nous  donnons  habi- 
tuellement ,  1  on  s'apercevra  que  celles  de  «  la  Propriété  littéraire  »  ne 
sont  pas  d'une  sévère  exactitude ,  et  puis,  qu'on  choisit  celles  que  Ton  veut 
donner.  —  Droits  des  auteurs  français  à  l'Etranger ,  par  le  même,  pp.  258- 
-62  ;  —  Rapport  à  l'Empereur  par  le  président  de  la  commission  impériale  de 
l'Exposition  universelle,  pp.  289-92;  —  La  Propriété  littéraire  et  artistique 
devant  le  pouvoir  législatif  (1839-1841  ),  par  M.  Georges  Guiffrey,  pp.  292-93. 
—  Catalogue  des  ouvrages  publiés  à  l'Etranger  et  déposés  en  France,  pp.  253- 
-286, 319-20. 

Page  314-15.  on  a  donné  un  compte  infidèle  et  malveillant  du  procès  ridi- 
cule que  nous  a  intenté  M.  Alexandre- Denis  Huot-Saint-Albin,  ce  qui 
nous  a  obligé  à  rétablir  les  faits  d'après  la  «  Gazette  des  Tribunaux  »  et 
«  le  Droit  »,  du  6  mai  dernier.  Nous  avons  interjeté  appel  du  jugement 
intervenu,  et  nous  espérons  démontrer  victorieusement  à  la  justice  que  la 
particule  de  est  une  usurpa  tion^du  fait  du  rédacteur  de  «  l'Assemblée  Nationale  » . 

715.  Répertoire  universel  de  la  Bibliograhie  française  et  étrangère.  An- 
nexe de  la  «  Revue  contemporaine  ».  Première  année ,  no  1,  31  mars  1835. 
Paris,  au  bureau  de  la  «  Revue  contemporaine  » ,  rue  de  Choiseul,  21  ,  gr. 

ÏTL-&. 

Ce  Répertoire  paraît  par  numéros  d'une  ou  deux  feuilles,  les  15  ai  dernier 
jour  de  chaque  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  4      » 

Les  abonnés  de  la  «  Revue  contemporaine  »  reçoivent  le  Répertoire  uni- 
versel gratuitement. 

Cette  feuille  a  la  prétention  de  rendre  inutile  tous  îes  journaux  de  la  spé- 
cialité qui  se  publient  à  Paris  et  à  l'Etranger.  Ce  n'est  pourtant  qu'une  sèche 
nomenclature,  classée  par  nations.  Le  premier  numéro  ne  comprend  que  les 
publications  de  Paris,  de  Bruxelles  et  d'Italie. 

Le  véritable  but  de  cette  publication,  croyons-nous,  est  d'attirer  à  elle  les 
annonces  de  la  librairie.  Gare  à  M.  Pillet  I 

Les  journaux  de  bibliographie  abondent.  Deux  UbraiTes-échoppiers  sur  le 
devant  du  terrain  vague  du  quai  Malaquais,  11  bis,  MM.  Tbézard  frères,  pre- 
nant la  qualité  de  libraires-commissionnaires ,  en  annoncent  un  nouveau 
pour  la  fin  de  mai ,  lequel  sera  intitulé  :  Guide  de  Vachetmr  en  librairie , 
journal  mensuel  publié  en  une  ou  deux  feuilles  gr.  in-8  Jésus,  à  2  colonnes, 
sur  beau  papier  satiné.  Rien  d'amusant  comme  rannonce  de  ce  journal,  qui 
a  été  imprimée  dans  le  feuilleton  de  la  «  Bibliographie  de  la  France»,  numéro 
du  5  mai. 


BIBLIOGRAPHIE  HISTORIQUE 

RIJSSO-ORIEATALE. 

III. 

(Voyez  pages  52-83,  171-74  ) 

Artenstucke  zur  orientalische  Frage.  Nebst  chronolog.  Uebersicht  zugàm- 

mengestellt  von  Dr  J.-K.  Jasmund.  Berlin,  Schneider  u.  C°,   gr.   in  S    de 

Ixviij  et  480  pag.  8    » 

Almanach  de  la  Cour  (de  Russie)  pour  Tannée  1855.  Saint-Pétersbourg, 

in-16  de  xxxvij  et  195  pag.  avec  une  gravure  sur  acier. 

Il  parait  en  même  temps  une  édition  allemande. 

Analysis  (an)  of  the  British  Ferns  and  their  Allies.  By  G.-W.  Francis, 

5th  édition,  revised  by  Arthur  Henfrey.  London,  8vo.  pp.  100,  illustrations, 

cloth.  5s. 

Arsenal  et  forge9  de  Toula  (et  origine  des  Demidoff-Antoufieff).  Trad.  de 

l'allern.  —  Impr.  dans  «  le  Siècle  » ,  28  avril. 

Aus  dbn  Memoiren  eines  Russen.  1m  Staatsge  faengnissund  in  Sibérien  ; 
von  A.  Herzen.  Hamburg,  in-8.  4     » 

Autocracy  of  the  Gzars.  —  Article  imprimé  dans  l'Edinburgh  Review, 
no  CGVI  (Avril  1845). 

Courte  biographie,  par  ordre  alphabétique,  de  tous  les  généraux,  minis- 
tres, ambassadeurs,  etc.,  qui  ont  figuré  jusqu'à  ce  jour  dans  les  affaires 
d'Orient;  par  J.  Laprade. 
Impr.  dans  «  l'Illustration  »  ,  n08 

Crimea  (the)  ;  its  Towns ,  Inhabitants ,  and  Social  Customs.  By  a  Lady 
nme  years  résident  near  the  Aima.  London,  royal  18mo.  with  an  engraving 
of  Simpheropol,  the  Capital,  cloth,  pp.  150.  2s.  6d. 

Crimea  (the)  and  Odessa  :  Journal  of  a  Tour.  With  an  Account  of  the 
Climate  and  Végétation.  By  Dr.  Charles  Koch.  Translated  by  Joanna  B.  Hu- 
mer. London,  cr.  8vo.  pp.  332,  cloth.  10s.  6d. 
Deutschlands  sociale  Noth  u.  der  Orient.  Frankfurt  a.  M.,  Bronner,  gr. 
in-8  de  26  pag.  1  » 
Expédition  d'Orient.  I.  Partie  militaire.  II.  Partie  politique.  —  Impr. 
dans  le  Moniteur,  no»  des  11  et  16  avril,  et  reproduits  par  tous  les  journaux 
de  la  capitale  et  «  l'Indépendance  belge  » . 

L'opinion  publique  a  attribué  ces  deux  articles,  très  remarquables,  a 
S.  M.  Napoléon  III  ;  d'autres  personnes  veulent,  au  contraire,  qu'ils  soient 
de  M.  le  vicomte  de  La  Guéronnière,  mais  revus  et  complétés  par  S.  M. 

Voici ,  du  reste,  ce  que  la  correspondance  particulière  de  «  l'indépendance 
belge  »,  en  date  du  11  avril,  disait  du  premier  de  ces  deux  articles  : 

L'événement  de  la  journée  est  naturellement  l'article  publié  ce  matin  par 
le  Moniteur.  On  Ta  attribué,  avec  toute  vraisemblance,  à  la  plume  dont 
émanait  déjà  l'article  sur  X  empereur  Nicolas  («  Moniteur  universel, 
26  mars);  et  cette  appréciation  de  l'expédition  d'Orient  porte  aujourd'hui, 
s'il  est  possible,  la  trace  d'une  inspiration  encore  plus  officielle. 

U  faut,  je  crois,  voir  dans  l'article  de  ce  matin  deux  choses  :  d'abord,  un 
hommage  rendu  à  l'opinion,  avec  qui  le  Gouvernement  a  voulu  compter  en 
exposant  lui-même  les  faits ,  en  faisant  la  part  de  son  intervention  et  cçUe 
du  hasard  dans  les  événements,  Il  faut  ensuite  chercher  dans  te  nouveau 


—  272  — 

Manifeste  (telle  est  du  moins  mon  opinion), la  préface  d'un  changement  im- 
portant de  stratégie  pour  la  guerre  d'Orient,  si  malheureusement,  comme 
on  peut  le  craindre,  on  n'arrive  pas  à  s'entendre  à  Vienne. 

On  annonce  une  suite  à  ce  travail  que  vient  de  publier  le  journal  officiel, 
écrit  avec  la  même  modération  de  forme  que  le  précédent ,  et  Ton  s'attend 

généralement  à  ce  que  le  Moniteur  donne,  d'ici  a  la  fin  de  la  semaine ,  le 
euxième  article.  (Indép.  belge,  12  avril.) 

Fbstungskrieg  (der).  Mit  Bezug  auf  die  gegenwaert.  Belagerg.  v.  Sebas 
topol.  AUgemein  fasslich  dargestellt  ;  von  D.  R.  Bruns,  prem.-lieut.  Ham- 
burg,  Hoffmann  u.  Campe,  in-8  de  64  pag.  avec  grav.  sur  bois  dans  le 
texte.  1  » 

Gbschichte  d.  russischen  Reiches  v.  der  aeltesten  Zeit  bis  zum  tode  d. 
Kaisers  Nicolaus  I  ;  von  L-H.  Schnitzler.  Deutsch  v.  Dr  Ed.  Burckardt. 
Leipzig,  Loreck,  gr.  in-8.  4  » 

Ce  volume  forme  le  tome  36  de  la  «  Historische  Hausbibliothek  » ,  publ. 
parle  prof.  Dr  Frdr  Biilau. 

Kackasischbn  (die)  Laender  and  Arménien,  in  Reischilderungen  ;  von 
K.  Koch.  Leipzig,  in-8.  4  * 

Histoire  politique  et  sociale  des  provinces  Danubiennes  ;  par  M.  Elias 
Regnault.  Paris,  Paulin  et  Lechevalier,  in-8  de  xj  et  548  pages  avec  une 
carte  du  pays  des  Roumains.  6    > 

Voy.  dans  «  le  Siècle  »  des  31  mars,  1er  avril  et  7  mai  un  compte-rendu 
de  cet  ouvrage,  par  M.  Léon  Plée  :  ces  trois  articles  en  donnent  de  longs 
fragments. 

Historiche  Uebersicht  der  Regierung  Kaiser  Nicolaus  I  ;  von  N.  Ustria- 
low.  Aus  d.  Russ.  uebers.  v.  Gymn.-Oberlehr.  Alex.  Andrejanoff.  Mitau, 
Reyher,  gr.  in-8  de  ix-119  pag. 

History  of  the  War  ;  or,  a  Record  of  the  Eyents,  Political  and  Military, 
between  Turkey  and  Russia,  and  Russia  and  the  Allied  Powers  of  England 
and  France;  showing  the  Origin  and  Progress  of  the  War  to  the  end  of  the 
Year  1854.  Compiled  from  Public  Documents  and  other  Authenlic  Sources, 
with  Two  Maps  of  the  Crimea,|By  George  Fowler.  2*  edit.  London,  fep. 
pp.  334.  2s. 

Iixustrirte  Depeschen.  N<>  9.  Odessa.  Leipzig,  Weber,  gr.  in-fol.  de  4 
pag.,  avec  une  grav.  sur  bois  dans  le  texte.  —  N°  10  :  Nicolaus.  Ibid.,  gr. 
in-fol.  de  4  pag.  avec  grav.  sur  bois. 

In  Russischer  Kriegs-Gefangenschaft  !  Erzaehlt  v.  Englischen  Offizie- 
ren  d.  Kriegs-schiffes  «  Tiger  »'.  Berlin,  Hayn,  gr.  in-8  de  64  pag.  avec  une 
lithogr.  color. 

Faisant  partie  du  recueil  intitulé  Soldaten-Freund. 

Mémoires  (les)  inédits  de  l'amiral  Tchitchagoff.  Campagnes  de  la  Russie 
en  1812  contre  la  Turquie,  l'Autriche  et  la  France;  publiés  par  M.  Ch.  Du 
Bouzet. 

Imprimés  dans  la  «Revue  contemporaine»  .  tome  XVIII  (15  et  31  mars 
1855),  pp.  321-345  et  500-37. 

€  L'amiral  Tchitchagoff,  capitaine  de  vaisseau  sous  Catherine  II,  ministre 
de  la  marine,  général  en  chef  de  l'armée  de  Moldavie,  gouverneur  des  Prin- 
cipautés danubiennes  sous  Alexandre,  se  retira  des  affaires  en  1814,  et  em- 
ploya le  reste  de  sa  vie  à  écrire  loin  de  son  pays  «  ce  qu'il  avait  pu  voir  et 
cru  savoir  »  dans  sa  longue  carrière  militaire  et  politique.  Ses  Mémoires  , 
écrits  en  français,  rectifieront  bien  des  erreurs  et  feront  connaître,  pont  la 
première  fois,  un  grand  nombre  de  faits  curieux. 


«  La  dernière  partie  des  Mémoires  de  l'amiral  contient  un  récit  détaillé 
des  affaires  de  Turquie,  en  1812,  et  de  la  campagne  de  Russie.  Cette  période 
importante  de  l'histoire  contemporaine  est  restée  obscure  sur  bien  des 
poirits.  Ainsi,  on  ne  comprend  guère  qu'au  moment  môme  où  Napoléon  allait 
entrer  en  Russie,  les  Turcs  aient  pu  consentir  à  céder  aux  Russes,  par  le 
traité  de  Bucbarest,  une  partie  de  leur  territoire.  On  ne  sait  à  quoi  s'en 
tenir  sur  cette  diversion  en  lllyrie  et  en  Dalmatie ,  projetée ,  dit-on ,  contre 
la  France  par  Alexandre.  La  conduite  de  l'Autriche  dans  la  campagne  de 
Russie  est  fort  équivoque.  Enfin,  on  ne  s'explique  pas  que  les  quatre  armées 
russes,  qui  pouvaient  se  réunir  sur  la  Bérésina,  ne  soient  pas  venues,  au 
moment  décisif,  assurer  la  ruine  de  l'armée  française  ». 

«  Les  historiens  russes  doivent  être,  sur  tous  ces  points,  les  mieux  rensei- 
gnés; mais  la  véracité  ne  leur  est  pas  permise.  Quant  aux  autres,  ils  igno- 
rent nécessairement  le  détail  des  faits,  et  en  sont  réduits  aux  hypothèses 
pour  s'expliquer  les  événements  ». 

Dans  les  Mémoires  de  l'amiral  TchHchagoff,  tous  ces  problêmes  d'histoire 
sont  résolus  par  des  faits,  que  confirment  des  documents  inédits  et  authen 
tiques.  L'historien  est  l'un  des  généraux  de  cette  grande  guerre,  dont  il 
avait  vu,  pendant  les  hait  années  de  son  ministère,  les  causes  naître  et  se 
développer.  Ajoutons  qu'il  a  écrit  avec  indépendance ,  et  sous  la  protection 
de  la  liberté.  Ceux  qui  l'ont  connu  savent  combien  son  esprit  était  péné- 
trant, son  caractère  droit  et  inflexible.  Nous  ne  pouvons  ici  raconter  sa  vie, 
qui  donne  à  ses  récits  une  autorité  imposante;  mais  le  cachet  de  la  vérité, 
qu'il  a  imprimé  à  ses  Mémoires ,  suffit  pour  convaincre  de  l'exactitude  des 
faits  qu'il  rapporte.  On  en  jugera  par  quelques  extraits.  (Avertissement  de 
M.  Ch.  Du  Bouzet.) 

M.  Du  Bouzet  noua  prévient  que  ce  ne  sont  pas  les  Mémoires  de  l'amiral 
Tchitchagoff  qu'il  publie,  mais  bien  des  extraits.  Ceci  établi,  ajoutons  :  les 
Mémoires  inédits  de  l'amiral  russe  ont  au  moins  quinze  ans,  et  il  y  a  long- 
temps <jue  le  gouvernement  russe  en  a  eu  connaissance.  Irrité  d'y  trouver 
des  indiscrétions  qui  révélaient  sa  politique ,  il  essaya  d'en  atténuer  l'effet 
par  une  publication  qu'il  ordonna.  Ainsi,  l'amiral  Tchitchagoff  a  reproduit 
les  instructions  suivantes,  que  l'empereur  Alexandre  lui  donnait,  à  la  date 
dul9avriH812: 

«  La  conduite  astucieuse  de  l'Autriche,  qui  vient  de  s'unir  avec  la  France, 

*  oblige  la  Russie  d'employer  tous  les  moyens  qui  sont  en  son  pouvoir  pour 

>  déjouer  les  intentions  hostiles  de  ces  deux  puissances.  Le  plus  important 
»  est  d'utiliser  en  notre  faveur  le  génie  militaire  des  peuples  slaves,  tels  que 

*  ceux  de  la  Servie ,  de  la  Bosnie ,  de  la  Dalmatie ,  du  Monténégro ,  de  la 
»  Croatie ,  de  l'IUirie ,  lesquels ,  une  fois  armés  et  organisés  militairement , 

*  pourront  coopérer  puissamment  à  nos  opérations.  Les  Hongrois,  mécon- 
»  tents  des  procédés  de  leur  gouvernement  actuel ,  nous  offrent  aussi  un 

>  excellent  moyen  d'inquiéter  l'Autriche,  de  faire  diversion  à  ses  idées  hos- 
»  tiles,  et,  par  conséquent,  d'affaiblir  ses  ressources.  Tous  ces  peuples,  réu- 
»  nis  et  nos  troupes  régulières,  formeront  une  milice  assez  imposante,  non- 

*  seulement  pour  prévenir  les  intentions  hostiles  de  l'Autriche,  mais  encore 
»  pour  opérer  une  diversion  marquante  sur  l'aile  droite  des  possessions  fran- 
»  çaises,  et  nous  donner  uà>  moyen  assuré  de  porter  nos  coups  du  côté  de 
»  Nissa  et  de  Sophia. 

•  Le  but  de  la  diversion  contre  la  France  doit  être  d' occuper  la  Bosnie  t 
»  la  Dalmatie,  la  Croatie,  et  de  diriger  leurs  milices  sur  les  points  les  plus 
»  importants  de  la  mer  Adriatique,  et  plus  particulièrement  sur  Triesfce, 
»  Fiume,  Bocca-di-Cattaro,  afin  d'y  établir,  selon  l'opportunité,  des  relations 
»  avec  la  flotte  anglaise  et  de  faire  tous  nos  efforts  pour  attiser  les  méconten- 
»  tements  du  Tyrol  et  de  la  Suisse,  et  ajjir  en  commun  avec  ces  courageuses 

*  populations,  mécontentes  de  leur  gouvernement  actuel. 

*  Vous  devez  employer  tous  les  moyen»  possibles  d' exaller  les  population  a 

19 


-  ST4  — 

»  slaves  pour  les  mènera  notre  but;  par  exemple,  vous  leur  promettrez 
»  l'indépendance,  V érection !diin  royaume  slave,  des  récompenses  pécuniai- 
»  res  pour  les  hommes  les  plus  influents  parmi  eux ,  des  décorations  et  des 
»  titres  convenables  pour  les  chefs  et  pour  les  troupes.  Enfin,  vous  ajouterez 
»  à  tous  ces  moyens  ceux  que  vous  jugerez  les  plus  propres  à  les  gagner, 
»  les  plus  conformes  aux  circonstances  présentes  (1).  » 

Les  Mémoires  de  l'amiral  russe  renferment  bien  d'autres  révélations  qmi 
étaient  propres  à  irriter  l'empereur  Nicolas.  Aussi ,  celui-ci  chargea-t-il  un 
officier  supérieur  dévoué,  de  réfuter  l'ouvrage  de  M.  Tchitchagoff,  et  un 
réfutateur  officiel  de  toutes  les  publications,  françaises  surtout,  qui  ont  pu 
froisser  l'amour-propre  de  la  Russie,  eut  ordre  de  donner  une  version  fran- 
çaise de  la  réfutation,  qui  parut  sous  ce  titre  ;  Le  Passage  de  la  Bérésina, 
traduit  du  russe ,  du  général  Danilevsky ,  d'après  des  documents  authenti- 
ques, orné  de  douze  plans  de  batailles  et  de  positions,  et  précédé  d'un 
avant-propos  (du  traducteur).  Paris,  de  l'impr.  de  Cosson,  1842,  gr.  in-8 

de  258  pag.  Dans  l'avant-propos,  signé  T y  (Jacques  Tolstoy)  et  qui 

forme  64  pag-,  le  traducteur  renchérit  sur  le  général  Danilevsky. 

Messieurs  les  cosaques.  Relation  charivarique,  comique  et  surtout  véri- 
dique  des  hauts  faits  des  Russes  en  Orient  ;  par  MM.  Taxile  Dclord,  Clé- 
ment Carraguel  et  Louis  Huart.  100  vignettes  par  Çham.  Tome  IV.  Paris, 
VQ'  Lecou,  rue  du  Bouloi,  10,  et  au  bureau  du  «  Charivari  »,  in-18  de  10 
feuilles  lr9.  3      » 

Ohientalische  Frage  (die)  ,  u.  die  Deutsch-Babylonische  Sprachverwir- 
rung.  Fur  Zeitungsleser,  nicht  f.  Staatsmânner.  Hamburg,  Kittler,  gr.  in-8 
de  31  pag. 

;  Quatre  garanties  (les)  ;  par  Léon  Plée.  III.  Le  trdité  des  détroits.    IV. 
Le  régime  de  la  mer  Noire.  V.  Abolition  des  derniers  traités  entre  la  Russie 
et  la  Turquie.  —  Impr.  dans  «  le  Siècle  »  n«>s  des  1,  7  et  11  avril. 
,  Question  (la)  d'Orient  devant  l'Histoire  (le  bandeau  est  levé)  par  Del-Si- 
gtiy  de  Beaumont.  Bruxelles,  A.  Labroue  et  Ce,  in -12  de  288  pag.         3    » 

Reise  in's  Morgenland,  unternommen  im  J.  1847  ;  von  ./.-#.  Schultess. 
Schaffhausen,  Schalch,  1854,  in-8  de  iv  et  316  pag. 

Russie  (la)  ancienne  et  moderne  ;  par  Charles  Romey  et  Alfred  Jacobs.  Il- 
lustré de  18  gravures  sur  acier  d'après  Ad.  Yvon.  Livraisons  1  à  14.  Paris, 
Furne,  in-8  sur  Jésus.  Prix  de  chaque  livraison.  »    25 

Cet  ouvrage  doit  avoir  72  livraisons,  qui  formeront  un  volume,  qui,  com- 
plet, coûtera  :  18  fr. 

La  Russie  joue  un  rôle  si  important  dans  les  fastes  du  monde  moderne, 
qu'il  devient  indispensable  de  connaître  l'histoire  de  ce  peuple  nouveau,  dont 
les  origines  paraissent  encore  enveloppées  d'une  si  épaisse  obscurité.  On  sui- 
vra avec  intérêt  et  curiosité  les  développements  successifs  de  cette  nation  à 
travers  les  siècles,  dans  le  livre  remarquable  <jui  paraît  par  livraisons  à  la 
librairie  Fume,  sous  le  titre  de  la  Russie  ancienne  et  moderne.  Dans  la  pre- 
mière partie  de  l'ouvrage,  M.  Ch.  Romey,  le  savant  auteur  de  Y  Histoire 
d  Espagne,  s'est  chargé  de  débrouiller  le  chaos  des  traditions  barbares  de  la 
Russie  sous  ses  premiers  chefs.  La  seconde  partie,  la  Russie  moderne  a 
été  confiée  à  M.  Alf.  Jacobs,  qui  a  déjà  traité  le  même  sujet  avec  beaucoup 
de  talent  et  de  succès.  '         (Univers.) 

Séhf  {the)  and  the  Cossack  ;  a  Sketch  of  the  condition  of  the  Russian  Peo-  ' 
ple;*  by  Marx.  London,  in-12,  sd.  »    6  d. 


(1)  Ce  passage  des  Mémoires  de  l'amiral  Tchitchagoff  a  été  reproduit  dans  l'un  des  deux 
article*  attribués  à  S.  M.  Napoléon  III. 


—  375  — 

Short  historical  Account  of  the  Grimea  from  Ihe  Earliest  Ages  and  d«- 
ring  the  Russian  Occupation.  Gompiled  from  the  best  Authorities  ;  by  W. 
Burckardt  Barker,  Esq.  Wrth  Map  and  Illustrations.  London,  fcp.  8ve. 
pp.  250  cloth.  3s.    6d. 

Siberia.  —  Article  imprimé  dans  l'Edinburgh  Review,  n°  CCVI  (  avril 
1855). 

Special-karte  d.  sùd-westl.  Theils  derKrim  bis  Eupatoria  u.  Simferopol. 
Maasstab  :  lil70,000.  Nebst  Plan  zur  Ubersicht  der  Belagerung  v.  Sebasto- 
pol.  Nach  franzœs.  u.  engl.  Aufnahmen.  Maasstab  :  li90,000.  Lith.  u.  illum, 
von  Dr  A.  Petermann.  Gotha,  J.  Perthes,  imp.-fol.  2    » 

STjERKE  COMM ANDO'S,  DISLOCATIONEN  U.  ORDRES  DE  BATAILLE  der  gesammten 

russifchen,  so  wie  derenglichenu.  franzosischen  Orient- Armée  zu  Anfang  des 
J.  1855,  nach  besten  Quellen  zusammengestellt  v.  e.  Officier.  Potsdam,  Rie- 
gel'fche  B.  gr.  in-8  de  18  pag. 

Sua  la  question  de  la  liberté  du  Bosphore  ;  par  M.  Saint-Marc  Girardin. 
Impr.  dans  le  «  Journal  des  Débats  »  no  du  13  avril. 

Théâtre  delà  Guerre  en  Asie  (trad.  de  «  The  United  Service  Magazine»), 
par  J.-A.  Dréolle.  —  Imp.  en  feuilleton,  dans  le  «  J.  d   Débats  » ,  2i  avril. 
Trente  lettres  d'un  vétéran  russe  sur  la  question   d'Orient.    Lausanne, 
Martinier,  éditeur,  in-8  de  450  pag. 

On  sait  que  la  langue  française  est  aussi  la  langue  maternelle  des  Rosses 
de  bonne  maison,  et  qu'ils  la  parlent  fort  bien.  Le  vétéran  l'écrit  avec  une 
correction  et  une  vivacité  remarquable.  Il  dit  leurs  faits  en  très  bon  français 
aux  Français  d'abord,  aux  Anglais  aux  Autrichiens.  Chacun  a  son  compte, 
et  les  amateurs  d'exécutions,  qui  sont  toujours  assez  nombreux,  jouiront  à 
cette  lecture.  Elle  nous  a  fait  plaisir  parce  qu'elle  nous  fait  sentir  que  malgré 
les  épaulettes  de  M.  Ochsenbein  et  les  deux  cents  volontaire  qui  attendent 
leurs  camarades  à  Besançon,  la  presse  est  encore  libre  chez  nous.  Du  reste, 
il  est  superflu  d'analyser  ces  lettres,  qui  nous  ont  paru  plus  intéressante» 
comme  expression   d'un  patriotisme  sincère  et  passionné  crue  riches  en  faits 
ou  en  vues  nouvelles.  Peut-être  les  Russes  auraient-ils  sujet  d'accuser  leur 
compatriote  d'un  excès  do  zèle,  qui  devient  çà  et  là  compromettant.  Quelque 
soit  le  résultat  des  conférences  de  Vienne,  la  manière  dont  elles  se  sontouver- 
tes  contraste  avec  le  ton  dont  le  noble  vétéran  révèle,  à  l'occasiondu  baptême 
de  Wladimir,  «  que  de  temps  immémorial  ses  princes  se  sont  montrés  peu  dis- 
posés à  subir  des  conditions  » .  Il  est  plaisant  que  ce  soit  lui  qui  nous  apprenne 
<  que  les  procédés  diplomatiques  du  prince  Menschikoff  ne  sont  pas  de  son  in- 
vention ;  mais  qu'ils  remontent  au  quinzième  siècle».  Le  trait  sur  le  gouverne- 
ment français  «  fier  d'avoir  été  pris  au  service  de  l'Angleterre  et  d'avoir  le 
droit  de  porter  sa  livrée,  »  serait  meurtrier  s'il  touchait.  L'auteur  demande,  p. 
355,  «  quand  avons-nous  porté  nos  armes  en  Europe  pour  attaquer  l'indé- 
pendance de  tel  ou  tel  Etat  ?  »  Il  est  beaucoup  plus  facile  de  répondre  à  sa 
question  que  de  comprendre  dans  quel  intérêt  elle  est  posée.  Enfin  l'auteur 
compromet  sa  thèse  par  la  franchise  de  certains  aveux.  U  s'agit  pour  lui  de 
prouver  que  l'Europe  a  pris  feu  sans  motif,  que  l'occupation  des  principau- 
tés «  qui  ne  sont  pas  la  Turquie  »  ne  troublait  pas  l'ordre  européen,  et  que 
la  guerre  n'a  pas  d'objet.  Mais  il  pose  d'abord  la  thèse  suivante;  p.   99  : 
«  Si  le  pouvoir  ottoman  doit  tomber  en  Turquie,  que  nous  y  aidions  ou  mm, 
»  ce  n'est  qu'en  notre  faveur  que  cette  chute  peut  s'accomplir.  Ce  n'est  pa* 
»  une  conquête  que  nous  convoitons,  c'est  un  héritage  historique  que  nosu 
»  avons  à  reenetUir;  Nous  ne  pressons  pas  l'usufruitier  de  nous  céder  ia 
»  place.  Mais  après  lui,  l'histoire  à  la  main,  nous  viendrons  légalement  en? 
»  prendre  possession  »,  v    .■!..- 


-  276  — 

ff  flotte  semble  que  ce  langage,  s'il  n'est  pas  nouveau,  a  du  moins  le  mé- 
rite de  la  clarté.  Pour  les  hommes  qui,  sans  croire  à  l'immortalité  des  Otto- 
mans, sont  capables  de  comprendre  quelle  serait  la  position  de  l'Europe  occi- 
dentale lorsque  le  propriétaire  serait  entré  en  jouissance  ;  il  justifie  assez 
bien  là  conduite  des  puissances  incriminées,  et  dispense  d'examiner  encore 
une  fois  les  graves  questions  de  la  note  de  Vienne,  des  concessions  d'Ol-* 
mutz  et  tutti  quanti.  Mais  ceci  ne  préjuge  point  la  question  de  savoir  si  l'on 
a  pris  le  bon  chemin  pour  écarter  le  danger.  (Revue  Suisse,  avril  1855.) 

Turkk,  Ungar  u.  Russe,  od.  das  seltene  Kleeblatt.  Eine  Erzàblung  aus  der 
neuesten  Zeit.  5  u.  6  Lfg.  Dresden,  Breyer,  2  livr.  in-8  paginées  129  à  192, 
avec  2  lithogr.  color, 

Turquie  actuelle  (la)  ;  par  il.  Ubicini.  Paris,  L.  Hachette  et  Ce,  in-16 
de  16  feuilles.  3      * 

Faisant  partie  de  la  Bibliothèque  des  Chemins  de  fer,  2e  série. 

Turquie  contemporaine  (la),  hommes  et  choses  ;  Etudes  sur  l'Orient  ; 
par  Charles  Rolland*  ancien  représentant.  Paris,  Pagnerre  (1854),  in-8  de 
426  pag.  3  50 

Un  compte  rendu  de  cet  ouvrage,  signé  V.  a  paru  dans  «l'Indépendance 
belge  »  du  14  avril. 

What  i  Krow  of  the  Iate  Emperor  Nicholas  and  his  Family.  By  Edward 
Tracy  Turnerelli.  London,  crown  8vo.  pp.  176,  cloth.  6s. 

Weltkamp  (der)  pegendRussland  u.  seine  grossen  Ereignisse.  Ein  ges- 
chichtl.  Gedenkbuch  f.  aile  Volksklassen  ;  von  Frz.  Lubojatzky.  1.  Bd.  2 
Lfg.  Loebau,  Walde,  gr.  in-4  de  16  pag.  avec  une  lithogr. 

Voy.  pag  53,  où  l'auteur  n'est  pas  nommé. 


Le  rédacteur  en  chef,  gérante 

J.    M.    QuÉRARD. 


Paris  imprimerie  Jpécitle  et  en  eonimuo  pour  les  journaux  de  Duguisso*  et  G*,  ru*Coq-B<r«&,> 


LE  QUÊRARD. 


ARCHIVES 


D'HISTOIRE   LITTÉRAIRE,    DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES    HISTORIENS    ÉTRANGERS   DE    LA    FRANGE. 
Aperçu   mensuel. 

Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  : 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klincksieck,  r.  de  Lille,  11.  —  Gavelot 
jeune,  r.  des  Bons-Enfants,  26. 

Anglais.  Xavier  et  Stassin,  r.  de  la  Banque,  22.  —  A.  Franck.  —  Fréd.  Klincksieck. 

Analo- Américains.  —  H.  Bossante  et  fils,  quai  Voltaire,  31  bis.  * 

Belges.  Borrani  et  Droz,  r.  des  Saints-Pères,  9.  —  Aug.  Aubry,  r.  Daupiune,  16. 

Economie  politique,  dans  toutes  les  langues;  Guillaumin,  r.  Richelieu,  14. 

Espagnols.  A.  Franck. 

Italiens.  Xavier  et  Stassin. 

Suisses.  Joël  Cherbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10. 

Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

PRINCIPALES  PUBLICATIONS 

PBNDAHT    LBS   MOIS    DB   JUILLET    ET    AOUT  (1). 

I.  SCIENCES. 


716.  Accomplissement  des  prophéties,  faisant  suite  au  «Livre des  desti- 
nées de  l'âme»  ;  par  A.  d'Orient  [M.  Vial,  ancien  négociant].  Tome  V,  con- 
tenant l'Histoire  de  la  persécution  révolutionnaire,  de  la  mort  de  Voltaire  à 
celle  de  Mirabeau.  Paris,  au  Comptoir  des  Imprimeurs-Unis,  Lacroix-Comon, 
quai  Malaquais,  15,  in-12  de  19  feuilles  5/6.  5    » 

«  Les  précédents  volumes,  publiés  de  1847  à  1852,  nous  ont  fait  voir  l'ac- 
complissement complet  des  prophéties  dans  les  divers  âges  de  l'Église  qui  se 
sont  succédé  jusqu'à  nos  jours,  et  dans  les  doctrines  rationalistes  de  ce 
temps,  la  préparation  aux  triomphes  prochains  de  l'antéchrist  et  à  la  destruc- 
tion de  la  religion;  dans  celui-ci  l'auteur  nous  fait  assister  aux  événements 
qui,  à  la  fin  du  siècle  dernier,  ont  amené  la  chute  du  merveilleux  règne  de 
mille  ans,  c'est-à-dire  le  détrônement  de  l'Eglise,  qui  fut  dépouillée  alors  de 
la  puissance  temporelle  dont  elle  avait  été  revêtue  depuis  Charlemagne,  et 

(1)  Pour  la  librairie,  Paris  est  un  centre  important,  d'où  parlent  le  plus  fréquemment  des 
expéditions  pour  les  destinations  lointaines.  MM.  les  libraires  étrangers  sentiront  donc  l'im- 
portance de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  l'espoir,  de  nous  mettre,  aa  plus 
vite,  et  franco,  au  courant  des  ouvrages  qu'ils  publient  ou  qu'ils  se  proposent  de  publier. 

•20 


—  278  — 

réduite  à  ce)  ét«t  d'oppression  ou  nous  l'ayons  we,  et  qui  était  |guré  dans 
l'ancien  peuple  par  la  captivité  de  Babylén*.  (Test  de  ce  même  état  que, 
contre  toute  espérance,  la  main  toute  puissante  de  Dieu  -vient  de  la  tirer  par 
un  mitacle  de  sa  Providence  dans  la  catastrophe  de  1848,  où,  sans  lui  ren- 
dre la  puissance  souveraine  qu'elle  avait  eue,  et  que  les  Juifs,  le  peuple  ty- 
pique, ne  recouvrèrent  pas  non  plus  entièrement  après  le  retour  de  la  cap- 
tivité, il  Ta  rétablie  en  une  certaine  mesure  dans  ses  anciens  honneurs,  en 
relevant  les  monastères  abolis,  et  lui  rendant,  avec  la  liberté,  ses  célèbres 
congrégations  de  pénitents,  capucins,  dominicains,  jésuites,  que  le  monde 
avait  pu  croire  pour  jamais  détruites  > . 

a  Cet  émouvant  tableau  fiait  l'obiet  de  ce  nouveau  volume,  qui  contient  des 
détails  peu  connus  sur  les  dernières  années  de  Voltaire,  et  les  premières 
scènes  de  la  Révolution,  dans  leur  rapport  avec  la  religion,  jusqu'à  la  mort  de 
Mirabeau ,  son  illustre  orateur.  L'auteur  s'est  attaché  principalement  à  bien 
faire  ressortir  l'esprit  d'opposition  au  Christianisme  qui  a  inspiré  cette  grande 
réforme  sociale,  pour  laquelle  le  plus  grand  nombre  n'a  pas  assez  d'éloges , 
mais  dont  beaucoup  discutent  encore  si  elle  a  été  un  bien,  ou  si  elle 
n'a  pas  plutôt  produit  que  du  mal  ;  il  a  pensé  qu'il  y  avait  quelque  lumière 
nouvelle  à  apporter  dans  ce  grave  débat,  quelque  utilité  à  apprendre  à  bien 
apprécier  la  Révolution  et  à  en  démêler  l'esprit,  lorsque  cet  esprit  est  encore 
celui  qui  règne  dans  les  sociétés  modernes,  et  que,  par  la  force  des  choses , 
comme  il  l'a  expliqué,  il  y  doit  demeurer  jusqu'à  la  fin  des  temps.  Car, 
ainsi  que  le  disait  de  Maistre,  le  dix-huitième  siècle,  avec  ses  principes  d'irré- 
ligion et  de  scepticisme,  est  toujours  vivant  parmi  nous  ». 

Comme  chaque  tome  est  vendu  séparément,  ceux  que  la  question  révolu- 
tionnaire intéresse  particulièrement  pourront  acheter  ce  volume  sans  être 
obligés  pour  cela  de  se  rendre  acquéreurs  des  autres. 

Pour  les  divers  ouvrages  dus  a  M.  Vial,  voy.  le  tome  V  de  nos  «  Super- 
cheries » ,  p.  382-83. 

717.  Albertine,  ou  la  Connaissance  de  Jésus-Christ  ;  par  Louis  Friedel. 
7e  édition.  Tours,  Marne,  in-18  de  4  feuilles,  plus  une  grav.  »  50 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 

718.  Alliance  évangélique.  Branche  de  la  langue  française.  9e  anniver- 
saire célébré  à  Paris,  le  24  avril,  dans  le  temple  de  la  Rédemption,  rue  Chau- 
chat.  Paris,  Grassart,  rue  de  la  Paix,  11  ;  Meyrueis,  rue  Tronchet,  2,  in-8 
d'une  feuille  1/2.  Prix,  au  profit  de  l'Alliance.  »  50 

Publications  relatives  à  l'Alliance.  —  Le  Bulletin  du  monde  chrétien,  écho 
de  l'Alliance  évangélique  (branche  française).  Revue  religieuse,  paraissant  le 
1«  de  chaque  mois.  8e  année.  Prix  :  4  fr.  par  an. 

Almanach  de  PAlliance  évangélique,  rédigé  par  M.  A.  Racine-Braud,  ré- 
dacteur du  Bulletin  du  monde  chrétien.  Cet  almanach,  qui  se  publie  depuis 
deux  années  (1854  et  1855),  formera,  avec  le  temps,  les  Annales  de  la  bran- 
che française  de  l'Alliance  évangélique. 

719.  Ange  (1')  du  foyer,  ou  Dieu  dans  la  famille  au  moyen  de  Marie,  lec- 
ture propre  à  tout  temps,  spécialement  au  mois  de  mai,  avec  nouveaux  can- 
tiques; par  G.-Ch.-Mie  Vert.  Paris,  A.  Bray,  rue  des  Saints-Pères;  et  Tou- 
louse, Privât,  in-32  do  2  feuilles. 

Publications  dominicales. 

720.  Angèle  et  son  fils,  ou  Puissance  de  la  croix;  par  M.  l'abbé  Jou- 
hanneaud.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-12  de  7  feuilles  1/2,  avec  une  gra- 
vure. »  50 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  pour  l'enfance  et  la  jeunesse, 
dirigée  par  M.  l'abbé  Rousier. 

721 .  Beautés  (les)  de  la  foi,  ou  le  Bonheur  de  croire  en  Jésus-Christ  et 


—  279  — 

d'appartenir  à  la  véritable  Église.  Ouvrage  du  R.  P.  /.  Ventura,  traduit  de 
l'italien  et  du  latin  des  pères  de  l'Église  par  le  chanoine  Clavel.  Paris,  Vives, 
rue  Cassette,  23,  2  vol.  in-8,  16  fr.,  et  2  vol.  in-12.  8    » 

722.  Beaux  traits  du  christianisme,  tirés  des  meilleurs  auteurs;  par 
Baudrand.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-12  de  10  feuilles  1/2,  plus  une 
gravure.  »  70 

723.  Biblia  sacra  tabvlis  illvstrata  ab  Iulio  Schnorr  a  Carolsfeld.  Fasci- 
culus  I.  Leipsiae,  apud  Georgium  Wigand  ;  Parisiis,  SchulgeÛ  etSchwan,  25, 
rue  Saint-Sulpice,  in-4  d'une  feuille  1/4,  plus  10  tableaux.  2  50 

Adscripti  sunt  loei  S.  S.  sermone  Hebraico  vel  Graeco,  Latino,  Italico, 
Gallico,  Hispanico,  Lusitano,  Bohemico,  Polonico,  Germanico,  Britannico, 
Batavo,  Danico,  Suedico,  Hungarico  expressi.  Totum  opus  240  tabulas  24 
fasciculis  emittendas  complectetur. 

.724.  Bienfaits  de  la  religion.  Histoire  des  institutions  et  des  établisse- 
ments qu'elle  a  fondés,  des  abus  qu'elle  a  corrigés,  etc.,  par  M.  T.  Dela- 
croix [Frédéric  Titeu],  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-8  de  8  feuilles.      1  10 

C'est  une  quatrième  ou  cinquième  édition.  La  première  est  de  1833. 

Pour  les  ouvrages  du  même  auteur,  voy.  nos  «Supercheries»,* t.  I«% 
p.  323,  à  Delacroix. 

724*.  Bonheur  (le)  des  maisons  religieuses,  ou  Avis  propres  àsdiriger,  dans 
le  choix  des  sujets,  la  formation  des  novices  et  le  gouvernement  d'une  com- 
munauté, tirés  des  meilleurs  auteurs  ascétiques,  et  d'un  grand  nombre  de 
règles  et  de  constitutions  religieuses.  2e  édition ,  revue  avec  soin  et  rendue 
plus  complète  par  de  nombreuses  additions;  par  l'abbé  Sanson.  Paris,  Le- 
coffre,  in-12  de  18  feuilles.  2  25 

725.  Boudhismb  (du)  ;  par  Barthélémy  Saint-Hilaire,  membre  de  l'Insti- 
tut. Paris,  Benjamin  Duprat,  in-8  de  vij  et  252  pag.  6    » 

Table  de  ce  volume  :  Avant-Propos  I.  Chronologie  duBoudhisme.  IL  Ca- 
ractère et  vie  de  Çâkyamouni.  III.  Légende  de  Çâkyamouni.  IV.  De  la  mo- 
rale boudhjque.  V.  Influence  de  la  morale  de  Çâkyamouni.  VI.  De  la  méta- 
physique de  Çâkyamouni.  VII.  Critique  du  système  de  Çâkyamouni,  etc. 

Cet  ouvrage  a  d'abord  paru,  presque  en  entier,  par  articles  séparés,  dans 
le  «  Journal  des  savants  » ,  du  mois  de  mai  1854  au  mois  d'avril  1855. 

726.  Brève  réfutation  du  nouveau  dogme  de  l'immaculée  Conception 
de  la  Vierge  Marie,  avec  cette  épigraphe  :  «  Il  n'y  a  nulle  différence,  vu  que 
tous  ont  péché,  et  qu'ils  sont  entièrement  privés  de  la  gloire  de  Dieu». 
Rom.  III,  22.  Bruxelles,  libr.  chrét.  évangél.,  in-32  de  16  pages. 

727.  Brief  discovrs  svr  la  deffaicte  des  huguenots,  advenue,  le  10 
juin  1588,  au  païs  et  comté  de  la  Haute-Marche,  in-8  de  9  pages.  Paris, 
Plumion,  1588.  Nouvelle  édition,  avec  notes  ;  par  M.  A.  Bosvieux,  archi- 
viste du  département  de  la  Creuse.  Guéret,  de  l'impr.  de  Mme  ve  Betoulle, 
in-8  de  12  pages. 

Tiré  à  30  exemplaires.  Ne  se  vend  pas. 

728.  Calvaire  (le),  ou  Dévotion  à  Jésus-Christ  souffrant;  par  M.  l'abbé 
Henry.  Mirecourt,  Humbert,  1854,  in-18  de  14  feuilles,  plus  une  gravure. 

729.  Cantique  (le)  des  cantiques,  traduction  libre  en  vers  ;  par  Charles 
Fretin,  avec  le  latin  en  regard.  Nogent,  Baveau;  Paris,  Viat,  passage  du 
Commerce,  7;  Chalvet,  in-12  de  2  feuilles  1/2. 

730.  Cantiques  des  paroisses,  des  communautés  religieuses,  des  maisons 


—  280  - 

d'éducation,  etc.,  mais  plus  spécialement  de  celles  agrégées  à  l'archiconfrérie 
de  N.-D.  des  Victoires;  recueillis,  mis  en  ordre,  etc.;  par  l'abbé  Gibert. 
Nouvelle  édition,  revue  et  considérablement  augmentée.  M  eaux,  Le  Blondel, 
in-18  de  8  feuilles. 

730*.  Casus  conscientiœ  de  mandatoolim  Eminentiss.  S.  R.  E.  Cardinalis 
Prosp.  Lambertini  Bononiae  archiepiscopi ,  etc.  Deinde  sanctissimi  D.  N. 
Papse  Benedicti  XIV.  Propositi  ac  resoluti.  Opus  confessariis  omnibus  atque 
animarum  curam  gerentibus  per  utile  ac  necessarium.  Gum  indice  locuple- 
tissimo  ;  nova  editio.  T.  V  et  dernier.  Liège,  H.  Dessain,  in-12  de  356  p.  1  50 

731.  Catéchisme  pour  l'archidiocèse  d'Halifax,  imprimé  par  ordre  de 
Mgr  Walsh,  archevêque  d'Halifax.  Paris,  Adr.  Leclère,  in-18  de  4  feuilles. 

732.  Catéchisme  raisonné  d'une  doctrine  religieuse  conforme  à  la  théo- 
logie de  la  nature,  c'est-à-dire  fondée  sur  des  preuves  irréfragables  tirées 
des  faits  propres  aux  sciences  naturelles  ;  par  Hercule  Straus-Durckeim, 
docteur  ès-sciences.  Paris,  l'Auteur,  rue  des  Fossés-Saint-Victor,  60,  in-12 
de  3  feuilles.  »  60 

Ce  Catéchisme  est  un  résumé,  sous  forme  de  dialogue,  de  la  «Théologie  de 
la  nature»,  ouvrage  en  trois  volumes  qui  parut  en  1852. 

733.  Chrétien  belge  (le).  Revue  religieuse.  VIe  année.  1855.  Bruxelles, 
librairie  chrétienne  évangélique,  in -8. 

Recueil  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  pour  l'année:  2    » 

734.  Chrétien  (le)  intérieur,  ou  la  Conformité  intérieure  que  doivent 
avoir  tous  les  chrétiens  envers  J.-C.  Tiré  des  manuscrits  de  feu  M.  de  Ber- 
nières'Louvigny,  trésorier  de  France,  décédé  à  Caen,  le  3  mai  1659,  âgé  de 
cinquante-sept  ans.  Édition  revue  et  corrigée  par  un  supérieur  de  commu- 
nauté religieuse.  Lyon  et  Paris,  Périsse  frères,  2  vol.  in-12,  ensemble  de  32 
feuilles.  4    » 

735.  Christian  a  et  ses  enfants,  faisant  suite  au  «Voyage  du  chrétien 
vers  la  bienheureuse  éternité».  Traduit  de  l'anglais  de  Bunyan.  Paris, 
Arnaud-Devresse,  quai  des  Augustins,  7,  l'Auteur,  rue  Neuve-Saint-Paul, 25, 
in-12  de  9  feuilles  2/9.  2    » 

736.  Christianisme  et  foi  chrétienne.  Lettres  sur  quelques  sujets  reli- 
gieux; par  M.  le  docteur  F.  Bruch,  doyen  et  professeur  de  la  Faculté  de 
théologie  de  Strasbourg,  etc.  Traduit  librement  de  l'allemand,  par  4.  Ca- 
zaux,  pasteur-aumônier  à  Nîmes.  Seconde  partie.  Nîmes,  Peyrot,  Tinel  ; 
et  Paris,  aux  librairies  protestantes,  in-8  de  21  feuilles.  3    » 

737.  Cité  (la)  de  dieu,  de  saint  Augustin.  Traduction  nouvelle,  avec 
une  introduction  et  des  notes,  par  M.  Emile  Saisset,  professeur  de  philoso- 
phie à  l'École  normale  et  au  Collège  de  France  Paris,  Charpentier,  rue  de 
l'Université,  39,  4  vol.  in-18,  ensemble  de  49  feuilles  2/3.  14    » 

La  Cité  de  Dieu  a  été  traduite  en  notre  langue  dès  le  quatorzième  siècle. 
D'autres  versions  en  ont  été  faites  dans  les  siècles  suivants  et  dans  le  nôtre, 
mais  aucune,  il  faut  bien  le  dire,  n'a  paru  déflnitive  aux  juges  les  plus 
autorisés. 

Il  y  a  plusieurs  années,  nous  avons  engagé  M.  Emile  Saisset  à  entre- 
prendre ce  travail.  Philosophe  spiritualiste,  devenu  familier  par  les  études 
spéciales  de  toute  sa  vie  avec  les  grands  monuments  de  l'antiquité,  penseur 

Êrofond,  écrivain  éléeant,  nul  peut-être  n'était  mieux  préparé  à  exécuter  une 
onne  traduction  delà  Cité  de  Dieu.  M.  Emile  Saisset  a  bien  voulu  accepter 
cette  tâche,  et  il  vient  de  l'achever. 


—  281  — 

Il  ne  nous  appartient  pas  de  louer  Y  Introduction  à  la  Cité  de  Dieu,  étude 
étendue,  qui  est  à  elle  seule  un  ouvrage  original,  et  nous  voulons  encore  moins 
comparer  ta  traduction  nouvelle  avec  les  précédentes;  mais  nous  devons  si- 
gnaler au  public  un  certain  nombre  d'additions  importantes  qui  sont  autant 
de  titres  incontestables  de  supériorité  : 

10  Le  nouveau  traducteur  a  rétabli  exactement  pour  la  première  fois  les 
arguments  de  chaque  livre  et  les  titres  de  chaque  chapitre  de  la  Cité  de 
Dieu.  Les  chapitres  étant  au  nombre  de  sept  ou  huit  cents,  c'est  là  un  tra- 
vail fort  étendu  et  entièrement  indispensable  pour  s'orienter  dans  un  livre 

Ïtlein  de  digressions,  où  le  fil  de  l'exposition  échappe  sans  cesse  aux  yeux  du 
ecteur. 

2°  Pour  la  première  fois  aussi,  le  nouveau  traducteur  a  rapporté  exacte- 
ment à  leur  source  les  innombrables  passages  de  la  Bible  cités  ou  indiqués  par 
saint  Augustin.  N'est-il  pas  clair  que,  dans  un  ouvrage  qui  parle  au  nom  de 
la  religion,  les  textes  des  livres  saints  font  partie  intégrante  et  capitale  de  la 
démonstration,  et  que  le  lecteur  doit  trouver  à  coté  de  chaque  passage  l'in- 
dication claire  et  précise  de  la  source  d'où  il  est  tiré?  Ceci  est  a  autant  plus 
grave  que  ces  références  aux  livres  saints  s'élèvent  à  plusieurs  milliers. 

3o  Un  autre  avantage  considérable  de  la  traduction  nouvelle,  c'est  que  Fau- 
teur a  disposé  au  bas  des  pages  un  système  de  notes  tantôt  courtes  et  sub- 
stantielles, tantôt  plus  développées,  qui  forment  dans  leur  ensemble  une 
sorte  de  commentaire  perpétuel,  tour  à  tour  historique,  littéraire  et  philoso- 
phique, de  la  Cité  de  Dieu. 

Parmi  ces  notes,  dont  le  nombre  s'élève  à  près  de  douze  cents,  nous  appe- 
lons l'attention  des  lecteurs  sérieux  sur  celles  qui  ont  pour  objet  d'établir  la 
concordance  de  la  Cité  de  Dieu  avec  les  autres  écrits  de  saint  Augustin.  Cha- 
cun aura  ainsi  le  moyen  de  trouver  aisément  tous  les  éclaircissements  qui 
lui  sembleront  nécessaires,  et,  avec  la  Cité  de  Dieu  sous  la  main,  il  embras- 
sera d'un  seul  regard  l'œuvre  entière  du  plus  profond  des  Pères  et  du  plus 
éloquent  des  apologistes. 

A  tous  ces  traits,  nous  l'espérons,  le  public  reconnaîtra,  non  moins  que 
dans  l'exécution  typographique,  une  de  ces  publications  qui  cherchent  leur 
succès  dans  l'estime  clés  juges  les  plus  sévères  et  les  plus  compétents.  (Pros- 
pectus.) 

11  a  été  tiré  à  part  un  petit  nombre  d'exemplaires  de  la  remarquable  Intro- 
duction de  M.  Emile  Saisset,  dans  le  format  in-8,  laquelle  ne  forme  rien  moins 
que  8  feuilles  1/2. 

738.  Commentaires  de  Jehan  Calvin  sur  le  Nouveau  Testament.  Tome  III. 
Sur  les  Épltres  de  saint  Paul  aux  Romains,  Corinthiens,  Galatiens  et  Éphé- 
siens.  Le  tout  revêu  diligemment  et  comme  traduit  de  nouveau,  tant  le  texte  que 
la  glose,  comme  on  pourra  appercevoir  en  conférant  les  éditions  précédentes 
avec  cesle-ci.  Paris,  Meyrueis,  in-8  de* 54  feuilles  1/2.  7  50 

739.  Comtesse  (la)  de  gloswood,  ou  le  Cathoticisme  en  Angleterre  sous 
Charles  II  ;  par  MUe  Antonine  Lecler.  Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles,  plus 
une  vignette.  1  50 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

740.  Concile  oe  clermont  en  1095  ;  par  le  comte  de  Martha-Beker,  vice- 
président  de  l'Académie  des  sciences,  belles-lettres  et  arts  de  Clermont- 
Ferrand.  Clermont,  de  Pimpr.  de  Thibaud-Landriot,  in-8  de  24  pages. 

741.  Concordance  du  Nouveau  Testament  d'après  les  versions  de  Martin 
et  d'Osterwald.  Bruxelles,  Kiessling  et  Schnée,  in-32. 

742.  Conférences  apologétiques  sur  Jésus-Christ,  prôchées  à  Ntmes,  en 
1854;  par  Menard-Saint-Martin.  Toulouse,  Société  des  livres  religieux;  et 
Paris,  aux  librairies  protestantes,  in-12  de  8  feuilles  1/3.  1     » 


742  \  Conférences  (quatre)  sur  le  Christianisme,  précbées  dans  le  taaple 
de  la  Fusterie,  en  ma»  et  avril  1855,  devant  un  auditoire  d'hommes;  par 
/.  Cougnard,  pasteur  de  l'Église  de  Genève.  Genève.  J.  Cberbuliez,  in-12 
de  vij  et  117  pag.  1  50 

Ces  conférences ,  prêchées  à  Genève  en  mars  et  avril  1855 ,  avaient  pour 
objet  d'exposer,  devant  un  auditoire  d'hommes,  les  principaux  traits  qui 
caractérisent  l'œuvre  du  Christianisme.  Elles  traitent  de  la  révolution  reli- 
gieuse et  morale  opérée  par  Jésus-Christ,  de  la  révolution  sociale  opérée  par 
Jésus-Christ,  de  Vêlement  surnaturel  dans  la  vie  du  Sauveur,  et  de  l'avenir 
du  Christianisme.  Leur  but  .est  de  'répondre  au  besoin  des  esprits  qui  cher- 
chent l'accord  de  la  foi  avec  la  raison,  de  les  éclairer,  de  les  fortifier  et  de 
leur  fournir  des  armes  contre  les  arguments  des  incrédules.  C'est  pourquoi  le 
prédicateur  s'attache  surtout  à  l'influence  sociale  du  Christianisme. 

Nous  ne  reprocherons  à  ces  conférences  qu'un  seul  défaut  qui,  d'ordinaire, 
n'en  est  pas  un  dans  les  sermons.  Elles  sont  un  peu  courtes,  le  sujet  deman- 
dait, il  nous  semble,  plus  de  développements,  et  quelques  notes  auraient  été 
très  utiles  pour  compléter  la  démonstration.  (Cherbuliez,  Revue  crit.^des 
livr.  nouv.) 

743.  Confessez  toujours  la  vérité.  Discours  par  L.  Leblois,  pasteur. 
Strasbourg,  Heitz;  et  Paris,  Cherbuliez,  in-8  d'une  feuille.  »  25 

743*.  Controverse  populaire  sur  les  principaux  articles  de  la  foi  catholi- 
que et  les  croyances  protestantes.  Continuation  «  d'Adrienne  et  Madeleine  » . 
Gand,  Van  der  Schelden,  in-12  de  284  pp.  1     » 

Il  y  a  un  an,  MM.  J.  Casterman  et  fils,  de  Tournai ,  publièrent,  sous  le 
titre  d'Adrienne  et  Madeleine,  une  brochure  sur  les  objections  fondamentales 
des  protestants  concernant  la  divinité  de  J.-C,  l'institution  et  la  divinité  de 
l'Eglise ,  et  l'autorité  infaillible  de  cette  Eglise  en  matière  de  dogme  et  de 
morale.  L'auteur  donne  aujourd'hui,  sous  la  même  forme,  une  réfutation  po- 
pulaire mais  solide  des  erreurs  qu'il  a  commencé  à  combattre. 

744.  Conversions  remarquables  parmi  les  protestants  ;  par  M.  Nagot. 
Clermont,  librairie  catholique;  et  Caen,  Chenel,  in-8  de  12  feuilles. 

Bibliothèque  catholique  pour  distribution  de  prix. 

745.  Couronne  (ma)  a  marie,  fruits  à  cueillir  sur  les  pas  de  la  très  sainte 
Vierge,  pour  le  mois  de  mai  et  la  réunion  des  confréries;  par  l'abbé  Ch. 
Lacroix.  Paris,  L.  Vives,  rue  Cassette,  23,  in-12  de  14  feuilles  1/6.      3    » 

746.  Cours  d'histoire  ecclésiastique  à  l'usage  des  séminaires  ;  par  l'abbé 
jP.-S.  Blanc.  2*  édition,  revue  et  corrigée  par  l'auteur.  Tome  II  (et  dernier). 
Paris,  Lecoffre,  in-8  de  53  feuilles.  Prix  des  2  volumes,  15    » 

747.  Courte  dissertation  sur  la  manière  de  représenter  par  la  peinture 
le  mystère  de  l'Immaculée  Conception  de  la  très  sainte  Vierge  Marie;  par 
S.  E.  le  cardinal  Sterckx,  archevêque  de  Malines.  Malines,  Van  Velsen,  û>16 
de  20  pages,  avec  une  petite  gravure  d'après  le  dessin  de  M.  Seitz,  à 
Rome.  »  45 

748.  Culte  (le)  du  dimanche,  ou  Cinquante-deux  simples  discours  desti- 
nés aux  églises  et  aux  familles  privées  de  pasteurs;  par  Napoléon  Roussel. 
2*  édition.  Paris,  Meyrueis,  Grassart,  gr.  in-^  de  25  feuilles.  5    » 

Cette  édition  est  augmentée  d'une  préface,  d'une  liturgie  et  de  cantiques. 

749.  De  immaculato  deiparae  semper  virginis  conceptu  commentarius. 
Àuctore  Car.  Passaglia.  Pars  secunda.  Parisiis,  Julien,  Lanier  et  Ce,  gr. 
in-4  de  1,100  pag.  20    » 

750.  Décembre  (le  8)  1854,  ou  Marie  immaculée  :  Définition  du  dogme. 


—  283  - 

Mémorial,  par  l'abbé  /.-£.  Clerc,  professeur  de  rhétorique  au  petit  sémi- 
naire de  Luxeuil.  Paris,  Lecoffre,  in-8  de  6  feuilles.  1    » 

751.  Définition  dogmatique  de  l'Immaculée  Conception;  trad.  de  l'ita- 
lien, par  H.-J.  Maréchal.  Courtrai,  Beyaert-Feys,  in-24.  »  50 

752.  Détails  sur  les  fêtes  qui  ont  eu  lieu  dans  plusieurs  villes,  à  l'occa- 
sion du  décret  sur  la  Conception  immaculée  de  la  sainte  Vierge.  Angers,  de 
Timpr.  de  Cosnier  et  Lachèse,  in-8  de  16  pag.  Signé  :  Eug.  £.***. 

753.  Dialogue  de  sainte  Catherine  de  Sienne,  suivi  de  ses  Prières,  re- 
cueillies par  ses  disciples,  et  de  son  Traité  de  la  perfection,  d'après  le  ma- 
nuscrit du  Vatican,  traduit  de  l'italien  par  E.  Cartier.  Paris,  M»a  veuve 
Poussielgue-Rusand,  2  vol.  in-12,  ensemble  de  22  feuilles.  5    » 

Bibliothèque  dominicaine. 

754.  Directoire  contenant  les  exercices,  les  prières  et  cérémonies  de  la 
Société  des  marianites  de  Sainte-Croix.  In-18  de  12  feuilles.  —  Idem,  de  la 
Société  des  joséphites.  Au  Mans,  Gallienne,  in-18  de  13  feuilles  1|2. 

755.  Directoire  (le)  spirituel,  ou  Méthode  de  conduire  les  âmes  à  la  per- 
fection en  suivant  les  voies  ordinaires  de  la  grâce,  par  le  R.  P.  J.-B.  Sca- 
ramelliy  S.  J.,  ouvrage  abrégé  sur  Tordre  et  d'après  les  indications  de 
Mgr  Th.  de  Montpellier,  évoque  de  Liège,  pour  servir  aux  prêtres,  aux  élè- 
ves, etc.,  etc.  Liège,  H.  Dessain;  et  Paris,  Lagny  frères,  rue  Garancière,  8, 
2  vol.  petit  in-8.  6    » 

756.  Discours  de  charité,  en  faveur  des  prisonniers,  prononcé  à  Saint- 
Sulpice,  le  29  avril  1855,  par  M.  l'abbé  Hugon,  chanoine  honoraire  de  Gap» 
aumônier  des  condamnés.  Paris,  de  l'impr.  de  Maulde,  in-8  de  2  feuilles. 
Prix,  au  profit  des  prisonniers.  1    » 

757.  Discours  prononcé  à  la  confirmation  d'Auguste  Rothfus,  par  L.  Le~ 
blois,  pasteur.  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Heitz,  in-8  de  16  pag. 

758.  Divine  (de  la)  providence,  ou  Exposé  de  la  conduite  pleine  d'amour 
que  Dieu  tient  envers  les  hommes;  et  du  bonheur  de  ceux  qui  se  soumet- 
tent comme  ils  le  doivent  à  cette  conduite  (tiré  du  P.  Rodriguez).  Paris, 
Douniol,  rue  de  Tournon,  29,  in-32  de  3  feuilles.  »  30 

759.  Efforts  (des)  du  protestantisme  en  europe,  et  des  moyens  qu'il 
emploie  pour  pervertir  les  âmes  catholiques  ;  par  Mgr  Rendu,  évêque  d'An- 
necy. Paris,  Louis  Vives,  in-18  de  9  feuilles.  2  50 

759*.  Église  (Y)  Angélique,  ou  Histoire  de  l'église  de  N.-D.  du  Puy  et  des 
établissements  religieux  qui  l'entourent;  par  y.-/.  Monlezun.  Clermont,  à  la 
Librairie  catholique,  in-18  de  6  feuilles  1]2. 

760.  Église  (1')  pendant  les  quatre  derniers  siècles  ;  par  M.  Cape  figue. 
Tome  II.  Paris,  Amyot,  rue  de  la  Paix,  in-8  de  21  feuilles  3(4.  5    » 

L'ouvrage  aura  4  volumes. 

761.  Entretiens  sur  la  salette;  par  M.  l'abbé  Laborde  (de  Lectoure). 
Dentu,  Palais-Royal,  in-12  de  4  feuilles  5[6.  1    » 

762.  Esprit  (P)  de  l'Imitation  de  Jésus-Christ,  ou  Petit  abrégé  de  sa 
doctrine,  traduit  du  latin,  pour  la  première  fois,  par  M.  l'abbé  Jauffret, 
chanoine,  vicaire  général  de  Metz.  2*  édition.  Metz,  Pallez  et  Rousseau 
(1854),  in-24  de  6  feuilles. 

763.  Essai  sur  les  idées  de  l'Apocalypse  touchant  la  personne  du  Christ. 


-  i»4  — 

Thèse,  par  Alfred  Schneider,  de  Drulingen  (Bas-Rhin).  Strasbourg,   d* 
l'impr.  de  Mœe  V*  Berger-Levrault,  in-8  de  3  feuilles  li2. 

764.  Établissement  de  la  Réforme  dans  le  ci-devant  comté  de  Saarwer- 
denetle  bailliage  d'Herbilzheim.  Thèse,  par  Frédéric  Chr.  Boss.  Stras- 
bourg, de  l'impr.  de  Mme  Ve  Berger-Levrault,  in-8  de  2  feuilles. 

765.  État  du  diocèse  de  Besançon  au  1er  janvier  1855.  Besançon,  de 
l'imp.  d'Outhenin  Chalandre  fils,  in-8  de  11  feuilles  3i4. 

766.  Étude  sur  les  commencements  de  la  dogmatique  chrétienne.  Le 
Traité  d'Âthénagore  sur  la  résurrection  des  morts.  Thèse,  par  Adolphe  Bos- 
sert,  de  Barr  (Bas-Rhin).  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Silbermann,  in-8  de 
2  feuilles  1  [4. 

767.  Études  philosophiques  sur  le  Christianisme  ;  par  Auguste  Nicolas, 
ancien  magistrat.  Nouvelle  édition,  revue  avec  soin  et  augmentée.  Paris, 
Va  ton,  rue  du  Bac,  50,  4  vol.  in-18,  ensemble  de  58  feuilles  1/2.         14    » 

768.  Études  sue  la  parole,  destinées  à  aider  le  chrétien  dans  la  lecture 
du  saint  livre;  par  J.-N.  Darby.  Nouveau-Testament.  lre  partie.  Pau, 
Malan;  et  Paris,  Grassart,  rue  de  Paix,  11,  in-12  de  15  feuilles  3/4.     2  25 

769.  Évangiles  (les)  des  moines.  I.  Le  Pauvre;  p3r  Joseph  Gaspard. 
Mons,  Masquillier  et  Lamir,  in-18  de  37  pages.  »  50 

770.  Explication  du  mystère  de  la  Visitation,  —  de  l'Annonciation,  — 
de  la  Présentation,  —  de  la  Nativité,  —  de  Jésus  parmi  les  docteurs,  —  de 
Jésus  au  jardin  des  Oliviers,  —  de  la  Flagellation,  —  du  Couronnement 
d'épines,  —  du  Portement  de  croix,  —  de  Jésus  crucifié,  —  de  la  Résurrec- 
tion, —  de  l'Ascension,  —  de  la  Pentecôte,  —  de  l'Ascension,  —  du  Cou- 
ronnement de  Marie  ;  par  M.  B letton.  Nouvelle  édition,  corrigée  par  l'au- 
teur. Lyon  et  Paris,  Périsse  frères,  quinze  volumes  in-18,  ensemble  de 
44  feuilles  1[3.  4    » 

771 .  Explications  des  Saintes-Écritures,  par  une  Servante  de  Dieu.  — 
Apocalypse  de  l'apôtre  saint  Jean  avec  le  texte  sacré  de  la  Vulgate  et  la 
version  française,  publiée  par  dom  Luigi  Navarro,  traduite  de  l'italien  par 
l'abbé  J.-A .  Boullan.  Paris,  Courtier,  rue  Hautefeuille,  9,  in-16  de  8fUes.  1     » 

772.  Fêtes  (les)  chrétiennes,  exposées  en  vingt  méditations;  par 
F.  Lobstein.  Toulouse,  Société  des  livres  religieux;  et  Paris,  aux  librairies 
protestantes,  in-18  de  10  feuilles  1(4.  1    » 

773.  Fleurs  (les)  de  mai,  ou  Chants  en  l'honneur  de  la  Vierge  immacu- 
lée. J.-M.-J.  Auch,  de  l'impr.  de  Foix,  in-18  d'une  feuille  1|9. 

773*.  Fleurs  de  mai;  par  Alexandre  Couvez.  Bruges,  de  l'impr.  de 
C.  De  Moor,  in-18. 

«  Les  Fleurs  de  Mai,  dit  le  Journal  de  Bruxelles,  sont  un  commentaire 
poétique  des  Litanies  de  la  Sainte  Vierge,  cette  ode  la  plus  admirable,  dit 
Charles  Nodier,  que  le  ciel  ait  inspirée  au  génie  de  l'homme...  Chaque  texte 
a  fourni  à  M.  Couvez  le  sujet  d'une  composition  en  harmonie  avec  les  senti- 
ments de  joie  ou  de  douleur,  d'extase  ou  d'abattement  que  l'Eglise  nous 
fait  partager  dans  ces  Litanies.  L'auteur  a  l'instinct  lyrique.  Son  rhytbme 
est  varié,  sa  phrase  bien  cadencée.  Les  pensées  sont  partout  irréprochables; 
on  se  laisse  aller  au  charme  de  ces  vers  faciles ,  qui  trahissent  rarement  le 
travail  et  l'effort  >. 

774.  Fleurs  de  juin,  ou  le  Mois  eucharistique.  In-32de  5  feuilles  1f4- — 


-285- 

Fleur  du  mois  du  sacré  Cœur  de  Jésus.  Lyon,  Pelegaud,  et  Paris,  rue  des 
Sts-Pères,  57»  in-32  de  4  feuilles.  1    » 

775.  France  (la)  mystique.  Tableau  des  excentricités  religieuses  de  ce 
temps;  par  Alexandre  Erdan.  Paris,  M.  Coulon-Pineau,  et  rue  Monsieur-lé^ 
Prince,  33,  2  vol.  in  8,  ensemble  de  56  feuilles  3)4,  plus  4  portraits.  10    » 

Ouvrage  imprimé  en  ortografe  réformée,  ou  composé  néografiquement. 
L  auteur  s'est  contenté  de  retrancher  les  lètres  doubles  et  encombrantes,  sans 
viser  à  la  fonografie  absolue. 

Ce  livre,  écrit  au  point  de  vue  du  libéralisme  intellectuel  le  plus  large  et 
le  plus  élevé,  est  une  revue  de  la  galerie  si  pittoresque  et  si  peu  connue  des 
révélateurs  et  des  fondateurs  de  cultes  nouveaux  qui  abondent  à  notre  épo- 
que. Un  pareil  ouvrage,  qui  parle  un  peu  de  tout,  et  où  la  plupart  des  célé- 
brités vivantes  jouent  un  rôle,  ne  peut  manquer  d'avoir  un  grand  succès  de 
curiosité.   . 

Sommaire  de  ces  deux  volumes  : 
Dédicaces  (à  Voltaire,  à  M.  E.  de  Girardin).  —  Le  Moyen-Age.  — Les.Swé- 
denborgiens.  —  Les  Magnétiseurs.  —  Les  tourneurs  de  tables.  —  La  part 
du  Diable.  —  Récit  véritable  d'une  apparition  dont  a  été  honoré  l'auteur, 
au  moment  des  tables  tournantes.  —  Les  familles  spirituèles  de  Coëssin. 
—  L'abé  Chatel.  —  Vintràs.  —  Cheneau.  —  M.  Madrolle.  —  L'ex-abé 
Constant.  —  L'école  Buchéziène.  —  Les  frères  Moraves  à  Paris.  —  Les 
Protestants  libres  de  France.  —  Irvingisme.  —  Les  Mormons.  —  Hoëné 
Wronski.  —  André  Towianski  et  Adam  Mickiewicz.  —  Lamennais.  — 
Ballanche.  —  Les  Saints-Siraoniens.  —  Pierre  Leroux.  —  M.  Jean  Rey- 
naud.  —  Les  Fouriéristes.  —  Victor  Hennequin.  —  Les  Comunistes  : 
M  Cabet.  —  La  religion  évadiène  de  Ganneau.  — Religion  fusioriiène  : 
MM.  de  Toureil  et  Guyard.  —  Les  Légumistes  français.  —  M.  Colins.  — 
E.  Pelletan.  —  Le  Positivisme  de  M.  Auguste  Comte.  —  Criticisme  fran- 
çais de  Charles  Renouvier.  —  Religion  rationèle  de  Ch.  Fauvety. 

776.  Génie  (le)  du  christianisme  ;  par  le  vicomte  de  Chateaubriand. 
Paris,  Hachette,  in-16  de  20  feuill.  5/8.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer,  3e  série. 

777.  Gesetz  und  evangelium.  Eine  Betrachtung  uber  Math.  22,  34-46; 
von  Hœrter.  Strasbourg,  gedr.  bey  der  Ve  Berger- Levrault,  in-8  de  16  pag. 

La  Loi  et  l'Évangile,  méditations  sur  les  versets  22,  34-46  de  Mathieu, 
par  Hœrter,  pasteur. 

778.  Gloire  a  marie  immaculée,  ou  Résumé  de  la  doctrine  de  l'Eglise 
catholique  sur  le  dogme  de  l'immaculée  Conception  ;  par  un  serviteur  de 
Marie.  Bourges,  Manceron,  in-32  de  2  feuilles. 

779.  Gloire  (la)  des  femmes.  Marie,  mère  du  Christ;  par  l'abbé  Simon. 
Mirecourt,  Humbert  ;  et  Paris,  J.  Lecoffre,  rue  du  Vieux-Colombier,  29 
(1854),  in-12  de  17  feuilles.  3    » 

780.  Gloires  (les)  de  Marie,  ou  Vertus  et  pouvoirs  de  la  Très  Sainte 
Vierge,  par  saint  Alphonse  de  Liguo ri,  traduction  nouvelle  par  M.  D.L.C., 
avec  les  textes  latins  au  bas  des  pages.  Tournai,  J.  Castermann  et  fils, 
in-12  de  xij-444  pages. 

781.  Glorification  de  la  vierge  immaculée,  son  heureuse  influence. 
Précédée  de  l'Homélie  de  Mgr  l'évêque  de  Poitiers,  avec  les  pratiques  pieuses, 
et  le  récit  des  fêtes  célébrées  à  Rome  en  son  honneur.  Le  Mans  et  Paris , 
Julien,  Lanier  et  Cie,  in-18.  1    » 

782.  Grand  (le)  jour  de  la  vie.  Manuel  pratique  d'un  enfant  pour  la  re- 
traite, la  veille,  le  jour  et  le  lendemain  de  la  première  communion,  tenant 


—  286  — 

lièa  de  tout  autre  litre  ;  par  L.-B.  Bèney,  curé  doyen  du  Learnais  (Côte- 
d'Or).  Paris  et  Lyon,  Périsse  frères  ;  Dijon,  Hemery  ;  Pouilly  en  Âuxote* 
M.  Gabol,  in-32  de  3  feuilles  7/8.  »    50 

783.  Histoire  abrégée  de  l'église  ;  par  Lhomond.  Nouvelle  édition,  re- 
vêtue de  l'approbation  épiscopale,  revue  sur  les  éditions  publiées  du  vivant 
de  l'auteur,  continuée  jusqu'au  pontificat  de  Pie  IX,  par  M.  J.-A.  Boullan, 
missionnaire,  docteur  en  théologie.  Paris,  Périsse  frères,  Albanel  fils,  Paul- 
mier,  Douniol,  passage  Sainte-Marie,  2  bis  ;  Lyon,  Pélagaud,  in-12  de  15 
feuilles. 

Bibliothèque  populaire  et  charitable,  sous  la  direction  de  M.  lab.  Mullois. 

784.  Histoire  abrégée  des  missions  catholiques  dans  les  diverses  parties 
du  monde,  depuis  la  fin  du  XVe  siècle  jusqu'à  nos  jours  ;  par  /.-/.-£.  Roy. 
Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles,  plus  une  vignette.  1  50 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

785.  Histoire  de  l'Eglise  d'Auvergne,  contenant,  etc.,  depuis  saint  Aus- 
tremoine  jusqu'à  l'année  1560,  époque  du  commencement  des  guerres  reli- 
gieuses; par  le  comte  de  Resie.  Tome  II.  (600-1100.)  Clermont-Ferrand, 
librairie  catholique,  rue  du  Terrail  ;  et  Paris,  Lhuillier  ;  Saint-FIour,  Vialle- 
fond,  in-8  de  30  feuilles. 

786.  Histoire  de  sainte  Elisabeth  de  Hongrie,  duchesse  de  Thuringe 
(1207-1231)  ;  par  le  comte  de  Montalembert,  pair  de  France.  7e  édition,  re- 
vue et  augmentée  •  Paris,  Amb.  Bray,  2  vol.  in-18  ensemble  de  22  feuil.  7    » 

787.  Histoire,  dogmes,  traditions  et  liturgie  de  l'Eglise  arménienne 
orientale,  avec  des  notions  additionnelles  sur  l'origine  de  cette  liturgie,  les 
sept  sacrements,  les  observances,  la  hiérarchie  ecclésiastique,  les  vêtements 
sacerdotaux  et  la  forme  intérieure  des  églises  chez  les  Arméniens.  Paris, 
Franck,  rue  Richelieu,  67,  in-8  de  10  feuilles  1/2.  4  50 

788.  Histoire  générale  de  l'Eglise,  depuis  le  commencement  de  l'ère 
chrétienne  jusqu'à  nos  jours  ;  par  M.  l'abbé  J.-E.  Darras.  2e  édition,  revue 
et  corrigée  avec  soin  par  l'auteur.  Tomes  I  et  II.  Paris,  Louis  Vives, 
2  vol  in-8.  11     » 

L'ouvrage  aura  4  volumes. 

789.  Histoire  secrète  des  couvents,  ou  Essai  philosophique  sur  le  mona- 
chisme.  Son  origine,  son  établissement,  etc.  ;  par  Lebrun.  Bruxelles,  Joos- 
tens  (1854),  in-32. 

790.  Hymnes  et  prières  à  la  Sainte-Vierge  pour  chaque  jour  du  mois  de 
mai  ;  par  M.  l'abbé  Bize.  Paris,  Lecoffre  ;  et  Toulouse,  Privât,  in-12  de 
4  feuilles  2/3.  »  90 

791.  Idées  (les)  de  tertullien  sur  la  tradition  ecclésiastique,  thèse, 
par  Auguste  Crès,  de  Nîmes  (Gard).  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Mme  V#  Bar- 
ger-Levrault,  in-8  de  5  feuilles  1/4. 

792.  Immaculée  conception  de  Marie  dans  ses  figures  prophétiques. 
Méditations  pour  tous  les  jours  du  mois  ;  par  F.  Collaes,  prêtre.  Bruxelles 
et  Louvain,  Fonteyn,  in-16  de  165  pag.  »  75 

793.  Institutiones  juris  publici  et  privati  ecclesiastici,  libri  III  Joannis 
Gardinalis  Soglia  episcopi  Auximani  et  Cingulani.  Editio  secunda,  prima 
Pariensisab  ipso  auctore  recognita  et  aucta.  Paris,  Courcier,  rue  Hautefeuille,  9, 
1854-55, 2  vol.  in-8.  13    > 

On  peut  se  procurer  séparément  :  le  Juris  publici ,  hvS  de  37  feuilles,  6  fr., 
et  le  :  Juris  privati,  de  xvj  et  403  pag.  7    » 


-387- 

794.  Instructions  (seize)  sur  la  nature  et  les  devoirs  de  la  charge  pasto- 
rale, prèchées  du  mois  d'octobre  1854  au  mois  de  mars  1855,  par  l'abbé 
Dwjuesnay,  curé  de  Saint-Laurent.  Paris,  à  la  sacristie  de  la  paroisse 
Saint-Laurent,  in-18de  11  feuilles  2/9. 

795.  Introduction  (de  Y)  des  Arméniens  catholiques  en  Algérie  ;  par  1\- 
A.  Barbie  du  Bocage.  Paris,  Amyot,  in-8  de  3  feuilles. 

796.  Irréligion  (T)  contemporaine  étudiée  dans  sa  nature  et  dans  ses 
sources  ;  par  un  prêtre  du  diocèse  de  Bayeux.  Plancy,  Société  de  Saint- 
Victor  ;  et  Caen,  Chenel,  in-8  de  3  feuilles. 

797.  Jour  (le)  de  la  préparation.  Lettre  sur  la  chronologie  pascale  ;  par 
Henri  Lutter o th.  Paris,  Meyrueis,  in-8  de  5  feuilles  1/2.  1     » 

La  chronologie  de  la  sainte  semaine  ne  semble  pas  être  la  même  dans  le 
quatrième  évangile  que  dans  les  trois  premiers.  Les  débats  sur  cette  ques- 
tion sont  au  nombre  des  plus  anciens  dont  l'histoire  ecclésiastique  ait  gardé 
le  souvenir,  et  la  critique  moderne  a  révisé  le  procès  sans  le  terminer.  M.  Lut- 
teroth  a  essayé  d'établir  la  conciliation  souvent  cherchée  en  partant  de  l'idée 
que  le  jour  de  la  préparation  où  notre  Seigneur  fut  crucifié,  n'était  pas  né- 
cessairement le  vendredi,  mais  tombait  toujours  sur  le  dixième  du  mois 
Nisan. 

798.  Jubilé  (le)  de  1854  et  les  enfants  de  Marie,  suivi  d'une  neuvaine  de 
méditations  sur  le  zèle  pour  la  conversion  des  pécheurs  ;  par  le  R.  P.  Chai- 
gnon.  Angers,  Laine  (1854),  in-3*2  de  5  feuilles. 

799.  Judith,  ou  l'Une  des  mille  merveilles  de  la  Providence  (vers  l'an  du 
monde  3346.  —  Avant  Jésus-Christ  660);  par  M.  l'abbé  Henry.  Tours, 
Marne,  in-18  de  5  feuilles  avec  une  gravure.  »  50 

Bibliothèque  catholique  des  familles  et  des  écoles. 

800.  Justification  (de  la)  par  la  foi  en  Jésus  ;  par  Leblois,  pasteur. 
Strasbourg,  Heitz  ;  et  Paris,  Gherbuliez,  in-8  de  16  pages.  »  25 

801.  Lettre  sur  la  bienheureuse  mprt  de  Catherine-Agnès  Dercy,  reli- 
gieuse séculière  du  tiers-ordre  de  Saint-Dominique.  Auxonne,  Saunier, 
in-8  de  2  feuilles  1/4. 

802.  Lettre  sur  la  divinité  de  N.-S.  Jésus-Christ;  par  Albert  Matter. 
Strasbourg,  Mme  veuve  Berger-Levrault  et  fils,  in-8  de  2  feuilles. 

Cette  lettre  a  été  provoquée  par  la  publication  d'un  discours  de  M.  L.  Le- 
blois intitulé  :  De  V Harmonie  entre  la  connaissance  de  Dieu  et  la  vie  du 
chrétien.  Strasbourg,  1855. 

803.  Lettres  a  un  franc-maçon.  Avec  cette  épigraphe  :  «  Oculos  ha* 
bentes  non  videtis?  etaures  habentes  non  auditis  ».  Marc  vin,  18.  Bruxel- 
les, Goemaere,  in-8  de  127  pages.  1     » 

801.  Lettres  sur  la  vie  religieuse.  Angers,  de  Timpr.  lithogr.  de  Ba- 
rassé,  in-8  de  38  feuilles  1/8  lithogr. 

805.  Liber  sacerdotalis,  seu  Scutum  fidei  ad  usus  quotidianas  sacerdo- 
tmn.  Opéra  et  studio  rev.  P.  Conradi  Boppert,  monachi  congrégations  be- 
nedictinae,  primo  ad  S.  Blasium  in  Silvâ-Nigrâ,  dein  ad  S.  Paulum  in  valle 
Lavantinâ.  Editio  altéra.  Volumini  X-XII.  Bruxelles,  Goemaere,  et 
Paris,  Julien,    Lanier  et  C«,  3  vol.  in-12,  4  50 

Ouvrage  terminé  avec  le  XIIe  volume. 

Cet  ouvrage  a  été  approuvé  par  Mgr  l'archevêque  de  Fribourg. 

806.  Liberté  (de  la)  crbtiennï  et  du  protestantisme;  par  L.  Lebiois, 
pasteur.  Strasbourg,  Heitz;  et  Paris,  Cberbuliez,  inr8  de  20  pag.  »  30 


807.  Litre  de  lectures  pour  les  conférences  ;  par  M.  Lallemand,  curé  de 
Fontarlier.  Ir«  année.  Besançon,  Turbergue,  in-12  de  12  feuilles  J/6. 

808.  Livre  (le)  des  âmes  pieuses,  tiré  des  Œuvres  spirituelles  de  saint 
Bonaventure,  par  M,  l'abbé  Berthaumier.  Besançon,  Bon valot;  Paris,  Vi- 
ves; et  Bourges,  Dilhan,  in-18  de  10  feuilles  1/2.  1  25 

809.  Livre  des  âmes  pieuses,  contenant  l'office  du  Sacré-Cœur  et  de 
l'immaculée  Conception,  en  latin  et  en  français;  par  un  P.  de  la  C.  de  J. 
Moulins,  Enaut,  in-32  de  3  feuilles  7/8. 

810.  Livre  (le)  du  laboureur,  du  vigneron  et  du  jardinier,  contenant, 
avec  les  prières  et  les  offices  ordinaires,  l'explication  des  évangiles  et  du 
catéchisme  ;  par  M.  Bergounioux.  Clermont,  à  la  Librairie  catholique,  in-18 
de  17  feuilles. 

811.  Livre  (le)  du  Père  Bridaine.  Prières.  —  Méditations.  —  Instructions. 
Bagnols,  de  l'impr.  de  Broche,  in-18  de  12  feuilles  1/3. 

812.  Livre  (le)  du  soldat  chrétien,  dédié  aux  défenseurs  de  la  France. 
Clermont,  à  la  Librairie  catholique,  in-32  de  3  feuilles. 

813.  Lyre  (la)  de  la  chapelle.  Nouveau  recueil  d'airs  notés  de  cantiques, 
à  l'usage  du  petit  séminaire  d'Orléans  et  des  maisons  d'éducation  qui  ont 
adopté  le  «Manuel  des  petits  séminaires  ».  Paris,  Poussielgue-Rusand,  in-8 
de  5  feuilles  1/2  iithogr.  2    » 

814.  Manuel  (nouveau)  de  piété,  ou  Recueil  très  complet  de  prières,  à 
l'usage  des  élèves  do  toutes  les  congrégations  religieuses  et  des  personnes 
du  sexe.  Clermont,  à  la  Librairie  catholique,  in-18  de  19  feuilles. 

815.  Manuel  de  piété,  à  l'usage  des  élèves  du  Sacré-Cœur.  Nouvelle  édi- 
tion. Paris,  Lecoffre,  in-18  de  22  feuilles.  2  60 

816.  Manuel  des  âmes  affligées,  ou  Traité  des  tribulations.  Traduit  du 
latin  du  P.  Mbadeneira,  par  M.  l'abbé  B***.  Nancy,  Vaguer,  in-18  de 
5  feuilles. 

817.  Manuel  des  dames  de  l'Œuvre  de  la  compassion,  établie  a  Toulouse. 
Toulouse,  de  l'impr.  de  Manavit,  in-18  de  10  feuilles. 

818.  Manuel  du  séminariste  en  vacances,  ou  Sujets  d'oraisons  et  d'exa- 
mens particuliers  pour  les  jeunes  ecclésiastiques  dans  le  monde;  par  un  di- 
recteur de  séminaire  [M.  l'abbé  Bacuès].  Paris ,  Leroux  et  Jouby,  in-32  de 
8  feuilles  1/4.  1  60 

819.  Méditations  sur  l'Eucharistie;  par  Mgr  de  La  Bouillerie,  évèque 
de  Carcassonne.  12e  édition.  Paris,  Sagnier  et  Bray,  in-18  de  8  feuilles 
1  fr.  50,  et  gr.  in-18.  2  50 

820.  Méditations  sur  le  Salve  Regina,  pouvant  servir  de  lecture  pen- 
dant le  mois  de  Marie  ;  par  l'abbé  Viala.  Montpellier,  de  l'impr.  de  Geollier, 
in-18  de  9  feuilles  2/3. 

821.  Mémorial  des  enfants  de  Marie,  ou  Recueil  de  pensées  et  de  ré- 
flexions chrétiennes  propres  à  inspirer  la  vraie  dévotion  envers  la  très  sainte 
Vierge.  Ouvrage  très  utile  à  tous  les  fidèles,  extrait  et  abrégé  de  plusieurs 
excellents  auteurs,  et  suivi  d'un  choix  de  cantiques  :  par  M.  l'abbé  M....  Li- 
moges et  Paris,  Ardant,  in-18  de  7  feuilles  1/6.  »  50 

Bibliothèque  pieuse  des  catholiques. 


822.  Message  du  ciel.  2e  édition.  Paris,  au  séminaire  du  Saint-Esprit, 
rue  des  Postes,  in-32  de  2  feuilles  1/2.  „  »  25 

Au  profit* de  l'Œuvre  de  la  Salette. 

823.  Miroir  (le)  du  chrétien,  ou  les  Devoirs  du  chrétien  en  forme  d'exa- 
men; par  l'abbé  ***.  Poitiers,  Bonamy,  Mlle  Bertaud,  in-12  de  8  feuilles. 

823*.  Missale  romanum,  ex  decreto  SS.  concilii  Tridentini  restitutum,  S. 
Pii  V  pontifias  maximi  jussu  editum,  démentis  VIII  et  Urbani  VIII  auc- 
toritate  recognitum,  cum  missis  saoctorum  usque  ad  banc  diem  concessis 
per  summos  pontifices.  Rennes,  de  l'impr.  de  Vatar,  in-4  de  71  feuilles  1/2. 

824.  Mittheillngen  aus  der  Geschichte  der  Evangelischen  Kirche  der 
Elsasses;  von  T.-W.  Rœhrich.  Dritter  und  letzterBand,  enthaltend  Evange- 
lische  Lebensbilder  und  die  Anfaenge  der  neuen  Zeit  in  der  Strasb.  Kirche. 

^Strasbourg  et  Paris,  Treuttel  et  Wurtz,  in-S  de  28  feuilles  3/4. 

Mémoires  sur  l'histoire  évangélique  de  l'Alsace,  par  T.-W.  Rœhrich,  pas- 
teur. 3©  et  dernier  volume,  renfermant  les  biographies  évangéliques  et  l'his- 
toire des  temps  modernes  de  l'église  de  Strasbourg. 

825.  Mois  de  la  Vierge  immaculée;  par  Mme  ***.  Dôle,  Breune,  in-18  de 
3  feuilles  1/3. 

826.  Mois  de  mai  de  l'archiconfrérie  du  très  saint  et  immaculé  Cœur  de 
Marie.  Approuvé  par  l'autorité  ecclésiastique,  et  recommandé  par  M.  le  curé 
de  Notre-Dame-des-Victoires.  Précédé  d'une  introduction  sur  l'immaculée 
Conception.  Paris,  Camus,  rue  Cassette,  20;  les  principaux  libraires  catho- 
liques, in-18  de  4  feuilles  4/9.  »  75 

827.  Mois  (le)  de  marie,  ou  le  Mois  de  mai  consacré  à  la  Mère  de  Dieu; 
suite  de  méditations,  de  prières  et  d'exemples  en  l'honneur  de  la  sainte 
Vierge;  par  F.  Lalomia.  Ouvrage  traduit  du  latin.  Limoges,  Barbou,  in-32 
de  5  feuilles.  »  50 

Idem.  Ouvrage  traduit  de  l'italien.  In-32  de  3  feuilles.  Même  impr.  »  25 

828.  Mois  (le)  de  marie  des  élus,  ou  le  Mois  de  mai  consacré  à  la  sainte 
Vierge  ;  par  M.  Bourgeaud.  Lyon  et  Paris,  Pélagaud,  in-18  de  11  feuil.2/9. 

1  50 

829.  Mormomsme  (le)  polygame,  réponse  à  la  brochure  de  M.  Stenhouse, 
intitulée  :  Les  Mormons  et  leurs  ennemis,  par  E.  Guers,  ministre  de  l'Évan 
gile.  Genève,  Beroud;  et  Paris,  Grassart,  rue  de  la  Paix,  11,  in-12  d'une 
feuille  2/3. 

830.  Mythologie  pittoresque,  ou  Histoire  méthodique  universelle  des 
faux  dieux  de  tous  les  peuples  anciens  et  modernes  ;  par  J.  Odolant-Des- 
nos.  5e  édition.  Paris,  Edme  Picard,  grand  in-8  de  34  feuilles  3/4,  texte  à 
deux  colonnes,  plus  des  vignettes.  12    » 

831.  Napoléon  a  sainte-hélène;  détails  sur  sa  mort;  ses  pensées  sur  la 
religion  et  la  divinité  du  Christ.  Toulouse,  de  l'imprimerie  de  Douladoure, 
in-8  de  36  pages.  .     ^ 

832.  Notice  sur  la  chapelle  Notre-Da^ine-des-Anges  et  l'indulgence  de  la 
portioncule,  précédée  d'une  courte  notion  sur  les  indulgences  en  général,  et 
suivie  d'un  exercice  pour  la  sainte  messe,  des  vêpres,  etc.;  par  l'abbé  A. 
Arnal.  Clermont,  a  la  Librairie  catholique,  in-18  de  6  feuilles  1/3. 

832*.  Notice  sur  la  fête  et  le  pèlerinage  de  Notre-Dame  des  miracles, 
patronne  de  la  ville  de  Mauriac,  le  9  mai  ou  le  dimanche  suivant  ;  suivie 


-290  — 

des  hymnes,  cantique  et  neuvaine  de  prières  à  l'usage  de  cette  solennité. 
Clermont-Ferrand,  de  Pimpr.  de  Thibaud-Landriot,  in-12  d'une^feuille  1/2. 

833.  Notice  sur  la  vie  édifiante  de  Louis  Deleplanque,  élève  du  grand 
séminaire  de  Soissons,  décédé  à  Douai,  le  8  sept.  1852;  par  M.  l'abbé  D. 
Lécart.  Soissons,  Fossé-Darcosse,  in-18  de  2  feuilles. 

834.  Notre  père,  qui  es  aux  cieux.  Quelques  réflexions  sur  les  premières 
paroles  de  l'Oraison  dominicale;  par  L.  Leblois,  2e  édition,  revue  et  aug- 
mentée. Strasbourg,  Heitz,  et  Paris,  Cberbuliez,  rue  de  la  Monnaie,  10,  in-8 
de  2  feuilles.  »  50 

835.  Nouvelle  (de  la)  Jérusalem  et  de  sa  doctrine  céleste,  d'après  ce  qui 
a  été  entendu  du  ciel,  avec  quelques  préliminaires  sur  le  nouveau  ciel  et  sur 
la  nouvelle  terre  ;  par  Emmanuel  Swtdenborg.  Traduit  du  latin  par  J.  F.  E. 
Le  Bois  des  Guays,  sur  l'édition  princeps  (Londres,  1758).  Saint-Amand,- 
Porte;  Paris,  Minot,  rue  Guénégaud,  7;  Treuttel  et  Wiirtz  (1854),  in-18  de 
8  feuilles  1/3.  3    » 

836.  Observations  succinctes  sur  l'état  charnel  et  spirituel  de  l'homme, 
avec  quelques  remarques  sur  la  nature  du  véritable  culte  et  du  ministère 
évangélique;  par  Guillaume  Allen.  Traduit  de  l'anglais. Nîmes,  del'impr.  de 
Ballivet,  in-12  d'une  feuille. 

837.  Œuvres  de  sainte  Thérèse,  traduites  d'après  les  manuscrits  origi- 
naux, par  le  P.  Marcel  Bouiœ,  de  la  compagnie  de  Jésus.  Tome  2.  Le  Chemin 
de  la  perfection.  Le  Mans,  Julien,  Lanier,  et  Paris,  rue  de  Buci,  4,  in-8  de 
20  feuilles  3/4.  6    » 

L'ouvrage  aura  cinq  volumes. 

838.  Origine  de  la  <  Prophétie  d'Orval  » ,  d'après  sept  copies  datant  de 
1792  à  1794.  Lyon,  Dumoulin,  in-18  de  2/9  de  feuille.  »  25 

839  Païens  (les)  et  les  chrétiens;  par  le  comte  Anatole  de  Ségur,  maî- 
tre des  requêtes  au  Conseil  d'État,  etc.  Paris,  Lecoffre,  in-12  de  15  feuilles  1/6. 

1  60 

840.  Parfait  légendaire  (le).  La  Vie  de  la  Sainte-Vierge,  de  Mgr.  E. 
Gentelucci,  traduite  par  l'abbé  Alix.  Illustrée  de  54  gravures  sur  acier,  d'a- 
près les  dessins  de  Ch.  Bigioli.  Le  Mans  et  Paris,  Julien,  Lanier  et  Ce,  gr. 
in-4  avec  gravures. 

Ouvrage  paraissant  par  livraisons  de  feuilles  de  texte  et  2  gravures.  Prix 
de  chaque  livraison  1  25 

Quinze  livraisons  sont  en  vente.  La  vie  de  la  Sainte  Vierge  formera  de  23 
à  25  livraisons. 

840*.  Paroissibn  romain,  contenant  les  offices  de  tous  les  dimanches  et 
des  principales  fêtes  de  l'année,  en  latin  et  en  français.  Extrait  du  Bréviaire 
et  du  Missel  de  Rome ,  augmenté  des  prières  durant  la  messe ,  du  commun 
des  saints  et  de  l'office  des  morts  complet.  Édition  diamant.  Grand  in-32  de 
10  feuilles  1/2,  texte  encadré.  —  Idem,  petit  in-32  de  10  feuilles  1/2.  Paris, 
Belin-Leprieur  et  Morizot. 

840**.  Paroissien  romain,  contenant  les  offices  de  tous  les  dimanches  et 
des  principales  fêtes  de  Tannée,  en  latin  et  en  français  extrait  du  Bréviaire 
et  du  Missel  de  Rome  même,  augmenté  des  prières  durant  la  Messe,  illus- 
tré de  six  belles  gravures  sur  acier,  spécialement  faites  pour  le  livre  et 
inédites,  et  orné  d'encadrement  en  couleurs,  avec  fleurons  et  attributs  en 


—  291  — 

noir  dessinés  pour  l'ouvrage  par  Hercule  Gateracci.  Paris,  L.  Curmer,  rue 
Richelieu,  îh-16  de  636  pages,  16  centimètres  sur  10  1/2.  10    »  ' 

Magnifiquement  imprimé  par  Paul  Dupont  et  G*.  t 

841.  Paroles  d'un  protestant;  par  Th.  Muret.  2e  et  3*  éditions  (tirages). 

Paris,  Garnier  frères,  Grassart,  Meyrueis,  in-18  de  36  pages.  »  15  * 

842.  Pathologie  corsus  complet  us,  sive  Bibliotheca  universalis,  etc.  1 
Séries  secunda,  accurante  /.  P.  Migne. 

Patrologiae  tomus  CLXXVIII  Petrus  Abaelardus,  abbas  Rugensis,  Hila- 
rius  et  Berengarius,  Abaelardi  discipuli.  Tomus  unicus.  In-8  de  59  feuilles  * 

3/4.  Prix  9    » 

Tomi  CLXXXÏl  à  CLXXXV.  Sanctus  Bernardus,  abbas  Clarae-Vallensis. 
Quatre  volumes  in-8,  ensemble  de  184  feuilles,  Prix  des  4  volumes        28  » 

Tomus  GLXXXVIII.  Ordericus  Vitaiis  Angligena.  Anastasius  IV,  Adria- 
nus  IV,  pont.  rom.  Theobaldus  Cantuar,  archiep.,  etc.,  53  feuilles  1/4.  To-  i 

mus  unicus.  8    »  \ 

Tomi  GXCI  et  CXCII.  Petrus Lombardus,  magister  sententiarum.  Magister 
Bandinus,  theologus.  Hugo  Ambianensis,  Rotnomagensis  archiepiscopus. 
Deux  volumes,  ensemble  de  10   feuilles  3/4.  Les  2  vol.  16    » 

Tomi  CXG1II  et  CXGIV.  Ven.  Gerhohus,  praepositus  Reicherspergensis. 
Garnerus  canonicus  S.-Victoris.  Deux  volumes,  ensemble  de  117  feuilles  1/4* 
Les  2  vol.  16    » 

Tomus  GCI.  Arnulfus,  Lexiov.  episc.  Guillelmus  Tyr.  Lucius  III,  rom. 
pont.  Alanus,Antiss.episc,  etc.  45  feuilles  1/4.  Tomus  unicus.  8    » 

Tomus  CCII.  Petrus  Gellensis.  Urbanus  III,  Gregorius  VIII,  rom.  pont. 
Gilbertus  Foliot,  Londin.  episc.,  etc.  49  feuilles  1/2.  Tomus  unicus    8    » 

Tomus  CCIV.  Clemens  III,  pont.  rom.  S.  Stephanus  Grandimont.  Labo- 
rans,  Henricus  de  Castello-Marsiaco,  S.  R.  E.  card.  Balduinus ,  Chantar 
archiep.,  etc.  48  feuilles.  Tomus  unicus.  8    » 

Tomus  CGVIL  Petrus  Blesiensis,  Bathoniensis  in  Angliâ  arcbidiaconus. 
37  feuilles  3/4.  Tomus  unicus.  8    »  < 

Tomus  CCXI.  Stephanus  Tornacensis.  Absalo,  abbas  Sprinckirbacensis. 
Adamus,  abbas  Perseniae.  Petrus  Pictaviensis.  Guibertus  Gemblacensis  ab- 
bas. 42  feuilles.  Tomus  unicus.  8    » 

Au  Petit-Montrouge,  chez  Migne,  rue  d'Amboise. 

843.  Pensées  diverses  sur  la  charité;  par  un  ancien  magistrat.  Paris, 
Meyrueis,  in-8  de  40  pages.  »  75 

843*.  Pensées  religieuses,  en  vers  et  en  prose,  propres  à  élever  l'âme 
de  la  jeunesse  vers  son  Créateur  ;  par  M.  F.-L.  Rebour,  d'Orgelet  (Jura). 
Ambert,  de  Fimpr.  de  Grangier,  in-8  d'une  feuille. 

844.  Persévérance  chrétienne,  ou  Moyens  d'assurer  les  fruits  de  la  pre- 
mière communion  ;  par  le  directeur  des  catéchismes  de  la  paroisse  Saint-Sul- 
pice,  à  Paris  [l'abbé  Icard].  3e  édit.  Paris,  Lecoffre,  in-12  de  15  f11**.  2    » 

845.  Persévérez  dans  la  foi  et  dans  l'Église;  par  Lasserre.  Montpellier, 
de  l'imprimerie  de  Bœhm,  in-8  de  24  pages. 

845*.  Précis  de  rhétorique  sacrée,  à  l'usage  des  séminaires  ;  par  J.-2?. 
Van  Hemel,  chanoine  honoraire  d'Amiens  et  de  Malines,  vicaire  général  de 
S  Em.  le  cardinal  Sterckx,  archevêque  de  Malines.  Louvain,  C.-J.  Fon- 
teyn,  in-8  de  624  pages.  5    » 

846.  Prêtre  (le),  ou  le  Sacerdoce  catholique  considéré  dans  toutes  ses 
gloires;  par  M.  l'abbé  P. -A,  Turquais.  Paris,  Vermot,  quai  des  Augustins, 
n.  33,  in-8  de  25  feuilles.  5    » 


ê 

\ 

i 

9  847.  Principes  généraux  d'une  Tbéodicée  pratique;  par  l'abbé  Gabriel, 

'  curé  de  Saint-Merry.  Lyon  et  Paris,  Pélagaud,  in-8  de  28  feuilles  1/2    6  50 

*  848.  Philosophie  chrétienne.  La  Loi  de  charité;  par  l'abbé  Dourif,  vi- 
caire de  Saint-Louis-d'Antin.  Ouvrage  couronné  par  la  commission  nommée 

0  par  Mgr  l'archevêque  de  Paris.  2,  3,  4,  5,  6e  tirages.  Paris,  de  Timpr.  de  Du- 

b  buisson,  in-8  chacun  de  10  feuilles. 

'  Prix  de  trois  mille  francs,  fondé  par  Ad.  Rion. 

849.  Prêtre  (le)  a  l'autel,  ou  le  Saint  Sacrifice  de  la  messe  dignement 
célébré,  suivi  de  quelques  réflexions  sur  l'importante  matière  des  indulgen- 

^  ces,  etc.;  par  le  R.  P.  C  fiai  gnon,  S.  J.  Souvenir  de  retraite  pastorale.  2e  édi- 

tion. Angers,  Laine  frères  (1854),  in-12  de  16  feuilles  1/6. 

850.  Primitif  0e)  et  légitime  esprit  de  l'institut  des  filles  de  la  congréga- 
tion de  Notre-Dame;  par  le  T.  R.  P.  Pierre  Fourier.  Clermont,  à  la  Librai- 
rie catholique,  in-32  de  5  feuilles. 

851.  Probleue  (le)  de  l'humanité  résolu  par  la  révélation,  ou  la  Parole 
de  Dieu  éclairant  l'homme  sur  son  origine,  sur  sa  foi,  sur  ses  devoirs  et  sur 
ses  destinées.  Toulouse,  Société  des  livres  religieux  :  Paris,  aux  librairies 
protestantes,  in-18  de  7  feuilles  3/4.  1     » 

852.  Preuves  (les)  de  la  religion  présentées  à  la  jeunesse;  par  Balmès. 
Traduction  nouvelle,  sur  la  9e  édition  espagnole ,  avec  notes,  par  M.  l'abbé 
V.  Postel.  Ouvrage  suivi  de  l'Instruction  de  E.  Costa  sur  le  dogme  de  Pim- 

(  maculée  Conception.  Paris,  Pringuet,  rue  Bonaparte,  25,  in-32  de  3  f11**.  »  50 

853.  Principia  theologle  moralis,  theoreticeet  praticeexposita;  auctore 
F.-Pio  Van  der  Venden,  etc.  Tomus  posterior.  Saint-Trond,  J.-L.  Mills 
(1854),  in-S. 

f  854.  Prophète  (le)  des  alpes  ;  l'Heure  de  la  résurrection  des  peuples  et 

de  la  régénération  du  monde.  Première  partie.  Londres,  Longman ,  Brown  . 
et  C°,  royal  8vo.  pp.  175.  sewed.  4s.  6d. 

Contenant  :  Œuvres  des  hommes;  Fléaux  qui  accablent  la  race  humaine 
détournée  de  la  voie  de  Dieu  ;  Lumière  nouvelle  ;  Grands  événements  qui  vont 
s'accomplir  en  Europe  et  dans  toutes  les  contrées  que  les  nations  habitent; 
Nouvel  édifice  ;  Paix  universelle. 

855.  Proverbes  de  salomon.  Traduction  philologique;  par  M.  S.  Franck. 
Paris,  Maisonneuve,  quai  Voltaire,  15,  in-18  de  4  feuilles  2/3.  1  50 

856.  Puissance  (la)  de  la  charité.  Traits  remarquables  de  générosité  et 
de  désintéressement;  par  C.  B.  Rouen,  Mégard,  in-12  de  7  feuilles,  plus  des 
vignettes.  »  50 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

857.  Quarante  (les)  martyrs  de  palma,  de  la  compagnie  de  Jésus. 
Notice  sur  le  bienheureux  Ignace  d'Azèvédo  et  ses  trente-neuf  compagnons, 
massacrés  pour  la  foi,  le  15  juillet  1570.  Poitiers,  Oudin ,  in-32  d'une  feuille. 

858.  Quelques  mots  sur  Rome,  adressés  aux  soldats  français  de  l'armée 
d'occupation;  par  Mgr  de  Ségur.  Paris,  Lecoffre,  rue  du  Vieux-Colombier, 
29 ,  in-18  d'une  feuille.  »  15 

859.  Quelques  mots  sur  les  communions  occidentales,  à  l'occasion  d'un 
mandement  de  Mgr  l'Archevêque  de  Paris  ;  par  tin  chrétien  orthodoxe,  Leip- 
zig, F.  A.  Brockhaus,  et  Paris,  Gavelot  jeune,  rue  des  Bons-Enfants,  26, 
sr.  in-8  de  92  pag.    .  1  50 


—  293- 

L'avant-propos  est  signé  :  Ignotus. 

L'au'eur  avait  déjà  publié  l'année  précédente  :  Quelques  mots  tut  les 
communions  occidentales,  à  l'occasion  d'une  brochure  de  M.  de  Lourentie. 
Paris,  Meyrueis,  1854. 

860.  Question  des  esprits  ,  ses  progrès  dans  la  science.  Examen  de  faits 
nouveaux  et  de  publications  importantes  sur  les  tables ,  les  esprits  et  le  sur- 
naturel; par  J.-E.  de  Mirville.  Paris,  Delaroque,  quai  Voltaire,  21 ,  in-8  de 
15  feuilles  3j4.  3  50 

861.  Question  liturgique  (la)  réduite  à  sa  plus  simple  expression;  par 
un  chanoine  (feu  l'abbé  Auger,  mort  en  1855),  2e  édition.  Paris,  Mme  veuve 
Thériot ,  in-12  de  5  feuilles  5/6.  2    • 

861*.  Ram  a  y  an  a.  Poëme  sanscrit  de  Valmiki,  mis  en  français  pour  la  pre- 
mière fois,  par  Hippolyte  Fauche.  Paris,  Franck,  rue  ifichelieu,  67,  in-8 
de  11  feuilles.  6    50 

Ayodhyakanda,  ou  le  tome  d'Àyodhya,  deuxième  volume  du  Ramayana. 

862.  Recherches  sur  l'ancienneté  de  l'église  d'Arras;  par  M.  l'abbé  Robi- 
taille,  chanoine  titulaire  du  diocèse  d'Arras.  Arras,  de  l'impr.  de  Lefranc  , 
in-8  de  36  pages. 

Extrait  du  journal  la  Société ,  numéros  du  18  avril  au  6  mai  1855.  —  Le 
même  imprimeur  a  déposé:  «  Discours  de  réception  de  M.  l'abbé  Robitaille 
à  l'Académie  de  Lyon  »  ,  in-8  d'une  feuille. 

863.  Recherches  sur  la  religion  et  le  culte  des  populations  primitives  de 
la  Grèce;  par  Alfred  Maury,  membre  de  la  Société  impériale  des  antiquaires 
de  France,  etc.  Paris,  de  l'impr.  de  Lahure,  in-8  de  14  feuilles  1/2. 

Ce  Mémoire  est  tiré  d'une  Histoire  du  polythéisme  gréco-latin,  depuis  son 
origine  jusqu'à  son  entière  destruction ,  ouvrage  qui  occupe  l'auteur  depuis 
dix  années. 

864.  Réfutation  des  enseignements  et  des  prétentions  de  l'Église  de 
Rome ,  touchant  la  confession  absolutoire  ;  par  Hector  Cornet.  Avec  cette 
épigraphe:  «  Ainsi  a  dit  l'Eternel:  Maudit  soit  l'homme  qui  se  conGe  en 
l'homme,  et  qui  fait  de  la  chair  son  bras,  et  dont  le  cœur  se  retire  de  l'Éter- 
nel ».  Jérémie  xvii,  5.  Bruxelles,  libr.  chrét.  évang.,  in-18  de  36  pag.    »  20 

865.  Réputation  du  dogme  de  l'Immaculée  Conception  de  la  Vierge 
Marie  ;  par  G.  Poinsot ,  pasteur  de  l'église  chrétienne  de  Charleroi.  Bruxel- 
les, libr.  chrét.  évang.,  in-12  de  110  pag.  »  25 

866.  Règle  et  constitutions  des  religieuses  de  l'ordre  de  Notre-Dame  du 
mont  Carmel ,  selon  la  réformation  de  sainte  Thérèse  ,  pour  les  monastères 
de  son  ordre  en  France.  Montpellier  (1854),  in-32  de  3  feuilles  lj4. 

Réimprimée  sur  l'édition  de  1704. 

867.  Réponses  courtes  et  familières  sur  les  objections  les  plus  répandues 
contre  la  religion  ;  par  l'abbé  de  Ségur.  34e  édition.  Paris,  Lecoffre,  in-18 
de  6  feuilles.  »  35 

868.  Résumé  des  conférences  sur  le  dogme  de  l'Immaculée  Conception 
prêchées  dans  l'église  du  collège  d'Alost  par  le  R.  P.  Bruno  Vercruysse, 
de  la  compagnie  de  Jésus.  Bruxelles,  L.  de  Wageneer,  in-18  de  36  pag.  »  25 

869.  Rome  a  paris.  Lettre  à  Mgr  l'Archevêque;  par  F.  Bungener.  2e  édi- 
tion. Paris,  Cherbuliez,  rue  de  la  Monnaie,  10,  in-12  de  24  pag.  »  30 

870.  Sagesse  (la)  év Angélique  sur  la  divine  Providence  ;  par  Emmanuel 
Swedenborg.  Traduit  du  latin  par  J.  F.  E.  Le  Boys  des  Guays,  sur  l'édition 

21 


-294- 

princeps  (Amsterdam,  1764.)  Saint-Amand,  Porte;  et  Paris,  Minot,  Treuttel 
et  Wflrtz  (1854),  in-18  de  12  feuilles  1]3.  5  » 

871.  Saint  gaudens,  martyr  (an  de  J.-G.  475).  Toulouse,  de  l'impri- 
merie d'Âbadie,  in- 12  de  6  feuilles  5[6. 

872.  Sainte  bible  (la),  contenant  l'Ancien  et  le  Nouveau  Testament, 
traduite  sur  la  Vulgate  par  Lemaistre  de  Sacy.  Paris,  Meyrueis  (1854) ,  in-8 
de  57  feuilles.  3  50 

Le  Nouveau  Testament  de  N.-S.  Jésus-Christ ,  traduit  sur  la  Vulgate  par 
Lemaistre  de  Sacy,  in-8  de  18  feuilles  Ij4.  2  50 

873.  Sainte  vierge  (la).  Sermons  sur  les  mystères  et  le  culte  de  la  Mère 
de  Dieu ,  par  Jacques-Bénigne  Bossuet.  Avec  une  introduction  par  M.  Louis 
VeuilloU  Le  Man|  et  Paris  ,  Julien,  Lanier,  in-12  de  15  feuilles.  2    » 

874.  Saints  du  mois  (les) ,  lectures  pratiques  de  la  vie  des  saints  les  plus 
célèbres  et  des  principaux  mystères  de  la  religion.  Avec  pensée,  réflexion  , 
prière  et  exhortation  pour  chaque  jour  du  mois  ;  par  M.  l'abbé  C.  M.  Le 
Gvillou.  Paris,  Adr.  Leclerc;  in-32  de  12  feuilles  l\8,  texte  encadré  avec 
vignettes.  3  50 

875.  Salut  de  l'homme  (le)  par  le  baptême  Se  la  régénération  et  par  le 
renouvellement  du  Saint-Esprit.  Exposé  des  passages  du  Nouveau  Testa- 
ment relatifs  au  baptême,  suivi  de  quelques  observations  sur  la  doctrine 
du  baptême.  Extrait  d'un  écrit  allemand  de  S.  H.  Frœlich,  par  Charles 
Schweighœuser.  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Silbermann ,  in-8  de  3  feuilles. 

876.  Sermons  de  Jean  Tauler,  le  docteur  illuminé,  traduits  de  l'alle- 
mand par  M.  Charles  Sainte-Foi  [Éîoi  Jourdain],  Dimanches  et  fêtes  de 
Tannée.  Tours,  Marne  ;  et  Paris,  Mme  veuve  Poussielgue-Rusand,  2  vol  in-8, 
ensemble  de  65  feuilles  1\2.  10  » 

876*.  Sermons  de  paroisse  pour  les  différents  temps  de  l'année;  par 
F.-J.-F.  Fortin,  curé  de  la  cathédrale  d'Auxerre  (auteur  des  «  Homélies  sur 
les  évangiles  de  tous  les  dimanches  de  l'année).  Paris,  J.  Leroux  et  Jouby, 
2  vol.  in-12.  6    » 

877.  Simple  réponse  à  la  brochure  du  P.  Lambillotte,  intitulée  :  Quel- 
ques mots  sur  la  restauration  du  chant  liturgique  ;  par  l'abbé  Jules  Bon- 
homme. Paris,  Lecoffre,  in-8  de  3  feuilles.  /  »  80 

878.  Soeur  marie  d'agréda  (la)  et  Philippe  IV,  roi  d'Espagne.  Corres- 
pondance inédite,  traduite  de  l'espagnol,  d'après  un  manuscrit  de  la  Biblio- 
thèque impériale,  avec  une  introduction  et  des  développements  historiques  ; 
par  A.  Germond  de  Lavigne.  Paris,  Vaton,  rue  du  Bac,  50,  in-18  de  9 
feuilles  1î9.  3  50 

Les  Lettres  du  roi  notre  seigneur  don  Philippe  IV,  que  Dieu  garde,  adres- 
sées à  la  vénérable  mère  Marie  de  Jésus,  abbesse  du  couvent  de  la  Concep- 
tion d'Agréda,  et  les  réponses  de  la  vénérable  mère  à  Sa  Majesté  (1643-1658). 

879.  Soixante  questions  avec  réponses  tirées  des  écrits  du  Nouveau 
Testament.  Bruxelles,  libr.  chrét.  évaDg.,  in-24  de  24  pages.  »  5 

879*.  Souvenir  de  la  déclaration  de  l'Immaculée  Conception,  comme  ar- 
ticle de  foi;  et  des  fêtes,  processions,  etc.,  qui  en  ont  été  la  suite.  Tournai, 
J.  Casterman  et  fils,  in-32  de  14  pages.  «  05 

880.  Statota  synodi  diœcesanœ  ab  ill.  et  rev.  in  Christo  pâtre  Ludovico 
Eugenio  Regnault,  episcopo  Carnotensi  habitas  anno  domini  M.D.CCC.LIV. 
Chartres,  de  l'imp.  de  Garnier,  in-8  de  6  feuilles. 


-295  — 

881.  Statuts,  règles  et  conditions  des  pauvres  sœurs  de  S.  François 
d'Assises,  autorisées  pour  l'instruction  et  le  soin  des  malades,  par  décret 
impérial  du  8  décembre  1853.  Avignon,  Aubanel,  in-32  de  3  feuilles. 

882.  Statuts  synodaux  du  diocèse  de  Saint-Claude.  Saint-Claude,  de 
Timp.  d'Enard,  petit  in-8.  de  10  feuilles.  1  50 

883.  Tout  pour  Jésus,  ou  Voies  faciles  de  l'amour  divin  ;  par  le  R.  P. 
Frédéric  William  Faber,  prêtre  de  l'oratoire  de  Saint-Philippe  de  Néri.  Ott- 
vrage  traduit  de  l'anglais  sur  la  4e  édition,  avec  l'autorisation  spéciale  de 
l'auteur,  par  l'abbé  F.  de  Bernhardt.  Nouvelle  édition,  revue  et  augmentée. 
Paris,  Ambroise  Bray,  in-12  de  19  feuilles  1|2.  3  50 

Le  même  ouvrage,  nouvelle  édition,  à  l'usage  des  maisons  d'éducation,  etc. 
In-18  de  9  feuilles.  2    » 

884.  Traité  sur  l'immaculée  Conception  de  la  Mère  de  Dieu,  toujours 
vierge  ;  par  le  P.  Passaglia.  Traduit  du  latin  par  l'abbé  ***  [l'abbé  Ducruet], 
curé  de  Belleau,  diocèse  de  Soissons.  Tome  Ier.  Paris,  Louis  Vives,  in-8 
de  33  feuilles.  6    » 

L'ouvrage  aura  3  volumes. 

885.  Travaux  et  souffrances  du  bienheureux  André  Bobola,  de  la  compa- 
gnie de  Jésus;  par  le  P.  V.  de  Buck,  de  la  même  compagnie.  Bruxelles,  de 
Wageneer,  in-32  de  66  pages.  *  25 

886.  Un  miracle  au  XIXe  siècle  ;  par  E.  dîArbère.  Paris,  Meyrueis,  in-12 
de  3  feuilles.  »  50 

887.  Un  mot  de  vérité  sur  la  vie  religieuse  des  femmes  ;  par  Mm«  Cra- 
ven,  née  de  La  Ferronnays.  Paris,  Diard,  rue  du  Bac,  41,  in-18  de  16  p. 

888.  Une  année  de  pensées  sérieuses.  Paris,  Meyrueis,  in-32  de  3  f.  1  25 
Petite  Bibliothèque  d'édification,  éditée  par  Alfred  Vincent,  pasteur. 

888  *  Yédas  (des)  ;  par  Barthélémy  Saint-Hilaire,  membre  de  l'Institut 
(Acad.  des  sciences  morales  et  politiques).  Paris  Benjamin  Duprat,  1854, 
in-8  de  204  pag.  5    » 

Table  du  volume  :  I.  Des  Védas  en  général.  II.  Du  Rig-Véda.  III.  Du 
Yadjour-Véda  Blanc  et  Noir.  Du  Sâma-Véda.  IV.  De  P Atharva-Véda.  V.  De 
l'époque  des  Védas.  VI.  De  la  poésie  et  de  la  religion  des  Védas.  Appendice. 
Errata.  Ces  divers  articles  avaient  paru,  en  grande  partie,  dans  les  comptes- 
rendus  de  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques. 

889.  Venoidad  sadé  (le),  traduit  en  langue  huzvaresch  ou  pehlewie  (Ou- 
vrage faisant  suite  au  Vendidad  zend,  publié  par  M.  Eugène  Burnouf). 
Texte  autographié  d'après  les  manuscrits  zend-pehlewis  de  la  Bibliothèque 
impériale  de  Paris,  et  publié  pour  la  première  fois  par  les  soins  de  M.  Jules 
Thonnelier,  membre  de  la  Société  asiatique.  Première  livraison.  De  Pimpr. 
impér.  à  Paris.  Paris,  Benj.  Duprat,  in-fol.  20    » 

Cette  première  livraison  contient  :  1°  Les  10  premiers  chapitres  du  Vis- 
peredy  d'après  le  texte  comparé  des  manuscrits  zend-pehlewis  de  la  Biblio- 
thèque impériale;  2°  les  12e,  13e  et  14e  chapitres  du  Yaçna,  tirés  du  manus- 
crit de  la  Bibliothèque  impériale. 

890.  Vie  (la)  de  Notre-Seigneur  Jésus-Christ,  ou  l'Evangile  dans  son 
unité  ;  par  Pierre  Lachèse.  Nouvelle  édition,  honorée  d'un  bref  de  S,  S.  le 
pape  Pie  IX,  etc.  Paris,  Fume,  grand  in-8  de  23  f.  Ii4,  avec  34  gr.    48  » 

891.  Vie  de  saint  Vincent  Ferrier,  de  Tordre  des  frères  prêcheurs  (1350- 


1449)  ;  par  l'abbé  A.  Bayle,  aumônier  du  lycée  impérial  de  Marseille.  Parts, 
Ambroise  Bray,  in-12  de  16  feuilles  3  fr.  50,  et  in-8.  6    » 

892.  Yib  de  sainte  Colette,  réformatrice  des  trois  ordres  de  saint  François, 
en  particulier  des  pauvres  filles  de  Sainte-Glaire;  par  le  R.  P.  Sellier,  de  la 
compagnie  de  Jésus.  A.  M.  D.  G.  Seconde  partie.  Amiens,  Caron  ;  Paris  et 
Lyon,  Périsse  frères,  in-12  de  20  f.  2j3,  plus  un  portrait  et  un  fac-similé. 
Prix  des  deux  parties.  6    » 

893.  Vie  et  martyre  de  Géronimo,  de  1542  au  18  septembre  1569;  dé- 
couvert dans  les  démolitions  du  fort  des  Vingt- Quatre- Heures,  le  27  décem- 
bre 1853,  à  Alger.  Marseille,  de  l'imp.  d'Arnaud,  in-16  de  16  pages. 

894.  Vie  fdtcbe  (la).  Histoire  et  apologie  de  la  doctrine  chrétienne  sur 
l'autre  vie;  par  Th.  Henri  Martin,  doyen  de  la  faculté  des  lettres  de  Rennes. 
Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine,  in-12  de  14  feuilles  1|3.  3  50 

Réfutation  de  «  Ciel  et  Terre  »,  par  M.  J.  Reynaud. 
895.*Viebgb  mabie  (la)  et  son  caractère  dans  l'Evangile  ;  par  M.  Poupot, 
pasteur  à  Poitiers.  Poitiers,  de  Timp.  de  Bernard,  in-8  de  4  feuilles.     »  25 

896.  Vies  de  saint  Denis,  premier  évêque  de  Paris,  et  de  sainte  Geneviève, 
patronne  de  Paris;  par  G.  F.  de  Grandmaison  y  Bruno.  3e  édition.  Paris, 
Lecoffre,  in-12  de  12  feuilles.  »  80 

897.  Vies  des  saints  de  l'Eglise  de  Marseille.  Saint  Théodore;  par  l'abbé 
J.  Magnan.  Marseille,  Chauffard,  iu-18  de  4  feuilles.  1     » 

898.  Vies  des  saints  du  département  de  la  Haute-Marne  (diocèse  de  Lan- 
gres);  par  l'abbé  Godard.  Chaumont,  Cavaniol;  Langres,  Crapelet,  in- 18 
de  6  feuilles,  plus  une  vignette. 

899.  Vraie  religion  chrétienne  (la;,  contenant  toute  la  théologie  de  la 
nouvelle  Eglise,  prédite  par  le  Seigneur  dans  Daniel,  VII,  13,  14;  et  dans 
F  Apocalypse,  XXI,  1,2;  par  Emmanuel  Swedenborg,  serviteur  de  Jésus- 
Christ.  Traduit  du  latin  par  /.  F.  E.  Le  Boys  des  Guays,  sur  l'édition  prin- 
ceps  (Amsterdam,  1771.)  Saint-Amand,  M.  Porte;  Paris,  Minot,  Treuttel  et 
WUrtz  (1853),  3  vol.  in-18.  15  . 

PHILOSOPHIE.  —  MORALE. 

900.  Abbadie  considéré  comme  moraliste.  Étude  sur  son  <  Art  de  se  con- 
naître soi-même  ».  Thèse;  par  Pierre-Félix  Marquié,  deMazères  (Ariége). 
Montauban,  de  l'imprimerie  de  Forestié  nefeu,  in-8  de  80  pages. 

901.  Affirmations  et  doutes;  par  Savatier -Laroche  (anc.  représentant  du 
peuple  pour  le  dép.  de  l'Yonne).  Paris,  F.  Chamerot,  gr.  in-18  de  9  feuilles 
7/9.  3    > 

Table  des  chapitres  :  I.  De  la  Raison  et  de  la  Foi.  II.  De  l'Ame,  et  de 
l'Ame  après  la  mort.  III.  De  la  Liberté  morale.  IV.  De  l'Ame  des  bêtes. 
V.  De  Dieu  et  de  l'infini,  VI.  Des  Peines  et  des  récompenses  à  venir.  VIL  Du 
Sentiment  religieux,  de  la  religion  et  du  culte.  VIII.  De  la  Prière.  IX.  De  la 
Mort  et  de  la  transformation  des  êtres.  X.  Du  Respect  de  la  tombe.  XI.  Du 
Suicide  et  du  duel.  XII.  De  la  Peine  de  mort.  XIII.  L)es  Conditions  de  notre 
nature.  XIV.  Du  Bien  et  du  mal.  XV.  De  l'Amour  maternel.  XVI.  De  Quel- 
ques liens  sociaux,  du  mariage  et  de  la  propriété.  XVII.  Du  Gouvernement 
des  sociétés  humaines.  XVlil.  De  l'Esprit  de  conduite,  pensées  diverses. 

902.  Ame  (de  Y).  Essai  de  psychologie  expérimentale;  par  E.  Cournault. 
Paris,  Ladrange,  Didier,  in-8  de  18  feuilles.  4    * 

De  la  Méthode  psychologique. — Des  rapports  de  l'âme  et  du  corps.—  Des 
Perceptions.  —  Des  Instincts  en  général.  —  Des  Instincts  spéciaux. 


—  297  — 

903.  Amour  dans  le  mariage  (T).  Étude  historique;  par  M.  Guizot. 
2«  édition.  Paris,  Hachette,  in-16  de  3  feuilles.  1    % 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer. 

904.  Analyses  critiques  des  ouvrages  de  philosophie  compris  dans  le 
programme  du  baccalauréat  es-lettres;  par  M.  Bouillier.  Paris,  Durand, 
rue  des  Grès,  7;  Lyon,  Brun,  in-12  de  8  feuilles  5/6.  2  50 

905.  Analytical  view  of  Newton's  Principia;  by  Henri  lord  Brougkam, 
F.  R.  S.  and  E.  J.  Routh,  B.  A.  of  Saint-Peter'sCollege,  Cambridge.  London, 
Longman,  Brown  and  C°,  in-8. 

906.  Anglais  (les)  peints  par  les  Français.  lre  à  4e  livraisons.  Paris, 
Boisgard,  rue  Suger,  n°  13,  4  livr.  in-8,  chacune  de  8  pages,  plus  4  gravu- 
res. Prix  de  la  livraison.  »  30 

Le  texte  est  encadré  d'un  Glet  rouge,  et  les  grandes  majuscules  de  chaque 
chapitre  sont  imprimées  en  bleu. 

907.  Autorité  (de  1'),  ou  du  Droit  et  du  devoir  dans  la  Société;  par 
A.  Dubois.  2°  édition.  Paris,  Vaton,  rue  du  Bac;  et  Montpellier,  Séguin,  in-8 
de  11  feuilles.  3    » 

908.  Brennecke  in  Paris  zur  Welt-Ausstellung.  Uumoristische  Genre- 
Bilder  aus  dem  Pariser  Leben;  von  A.  Hopf.  2  hft.  Ie  u  2t«  Aufl.  Berlin, 
Faudel's  Verl.,  in-8  de  16  pag.  avec  vign.  sur  bois,  impr.  dans  le  texte. 

909.  Cinq  ans  d'exil  ,  ou  Retour  au  principe  d'autorité  par  la  voie  de  la 
religion;  par  J.  B.  Gondy,  ancien  directeur  du  pensionnat  primaire  de  Dyo 
(Saône-et-Loire),  etc.  Genève,  l'Auteur,  rue  du  Cendrier,  111;  tous  les 
libraires,  in-18  de  6  feuilles  2/9.  3    * 

910.  Civilisation  au  \e  siècle  (la).  Introduction  à  une  Histoire  de  la 
civilisation  aux  temps  barbares ,  suivie  d'un  Essai  sur  les  écoles  en  Italie , 
du  V«  au  XIIIe  siècle;  par  A.  F.  Ozanam,  professeur  de  littérature  étran- 
gère à  la  Faculté  des  lettres  de  Paris.  Paris,  Lecoffre,  rue  du  Vieux-Colom- 
bier, 29,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  55  feuilles,  avec  un  portrait.  12    » 

Œuvres  complètes  de  A.  F.  Ozanam.  Avec  une  Notice  par  le  R.  P.  Lacor- 
daire,  et  une  préface  par  M.  Ampère,  de  l'Académie  française.  —  Les  Œu- 
vres comprendront  8  volumes,  dont  4  sont  inédits;  les  autres  contiendront 
les  travaux  déjà  connus.  La  Civilisation  au  V*  siècle,  tomes  I  et  II  (inédits). 
—  Tomes  III  et  IV.  Etudes  germaniques,  etc.  —  Tome  V.  Les  Poètes  fran- 
ciscains, etc.  —  Tome  VI.  Dante  et  la  philosophie  catholique  au  XIIIe  siè- 
cle. —  Tomes  VII  et  VIII.  Mélanges  (inédits).  —  Les  différents  ouvrages  se 
vendent  séparément.  Les  acquéreurs  des  Œuvres  complètes  ont  seuls  le 
droit  de  recevoir  gratuitement  la  Notice  du  R.  P.  Lacordaire.  Elle  se  trouve 
chez  M.  Ambroise  Bray,  rue  des  Saints-Pères,  66. 

911.  Civilisation  chrétienne  chez  les  francs  (la).  Recherches  sur 
l'histoire  ecclésiastique,  politique  et  littéraire  des  temps  mérovingiens  et  sur 
le  règne  de  Charlemagne;  p:ir  A.  F.  Ozanam.  2e  édition.  Paris,  Lecoffre, 
2  vol.  in-8,  ensemble»  de  63  feuilles  3/4.  42    » 

Œuvres  complètes  d'Ozanam,  tomes  III  et  IV. 

912.  Dead  and  the  living  soûl  (the).  Paris,  de  l'impr.  de  Tinterlin, 
in-18  d'une. feuille. 

913.  Découverte  delà  véritable  organisation  matérielle  de  l'Univers,  pour 
démentir  la  science  et  détruire  les  fausses  idées  inventées  à  ce  sujet;  par 
Auguste  B.  Lyon,  les  principaux  libraires,  in-8  d'une  feuille. 


I 


—  298  — 

914.  Deux  écoles  en  présence;  par  M.  Alfred  Nettement.  Vins,  rue 
(îhoiseul,  21,  in -8  de  2  feuilles  1/4. 

L'école  religieuse  et  traditionnelle  et  l'école  purement  rationaliste. — 
Extrait  de  la  Revue  contemporaine.  Livraison  du  31  mai  1835.  —  Réponse 
aux  articles  publiés  dans  la  Revue  des  Deux  Mondes ,  par  M.  Gustave  Plan- 
che. 

915.  Devoir  (du);  par  M.  Jules  Simon,  ancien  maître  des  conférences  de 
philosophie  à  l'École  normale.  IIIe  édition.  Paris ,  Hachette ,  in-12  de  xj  et 
452  pas.  3  fr.  50,  et  sur  format  in-8.  6     » 

Première  partie.  La  Liberté.  Deuxième  partie.  La  Passion.  Troisième 
partie.  L'Idée.  Quatrième  partie.  V Action. 

Ouvrage  couronné  par  1  Institut. 

J'entends  répéter  chaque  jour  que  la  philosophie  se  meurt;  c'est,  il  est 
vrai,  par  les  personnes  intéressées  à  la  tuer.  Ce  qui  paraîtra  surprenant, 
c'est  que  la  philosophie,  à  son  lit  de  mort,  a  de  tels  retours  de  santé,  quelle 
met  encore  au  monde  de  bons  et  beaux  ouvrages  dont  les  éditions  se  renou- 
vellent sans  cesse,  parce  que  le  public  ne  se  lasse  pas  de  les  lire.  Nous 
annoncions  dernièrement  la  seconde  édition  du  Devoir,  par  M.  Jules  Simon. 
Depuis  ce  temps,  le  Devoir  a  reparu  une  troisième  fois,  et  l'accueil  empressé 
~u'il  a  reçu  fait  pressentir  une  réapparition  nouvelle.  Que  dirai-je  du  livre 
e  M.  Cousin,  le  Beau,  le  Vrai,  le  Bien,  dont  la  cinquième  édition  vient 
d'être  publiée?  (H.  Rigault,  Journ.  des  Débats,  13  mai.) 

M.  l'abbé  Bidard  a  fourni  aux  «  Annales  de  philosophie  chrétienne ,  »  de 
M.  À.  Bonnetty,  un  très  lonp  examen  Du  Devoir,  qui  est  imprimé  dans  le 
tome  L  (onzième  de  la  quatrième  série). 

916.  Dimanche  (le)  en  Angleterre;  par  Gustave  Naquet.  —  Impr.  dans 
«  le  Siècle,  »  no  du  5  mai. 

Le  même  journal  a  donné  le  Dimanche  à  Turin,  par  un  autre  auteur  (voy. 
le  no  434). 

916  *.  Échantillon  du  bon  sens  des  temps  modernes.  Mirecourt,  Hum- 
bert;  Paris,  Lecofire,  in-12  de  20  feuilles. 

917.  Éloge  de  toutes  les  classes  de  la  Société,  ou  le  Côté  moral  de  la  posi- 
tion que  chacun  occupe  dans  ce  monde,  avec  réflexions  philosophiques, 
l^e  livraison.  L'Ecclésiastique.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal;  tous  les  libraires, 
in-8  d'une  feuille  1/2. 

L'ouvrage  formera  2  volumes  publiés  en  60  livraisons.  Prix  de  chaque 
livraison  :  40  cent. 

918.  Esprit  (F)  de  justice  (dans  les  partis  politiques);  par  Léon  Plée.  — 
Deux  articles  imprimés  dans  «  le  Siècle,  »  nos  des       avril  et  2  mai. 

918*.  Esprit  moral  du  XIXe  siècle;  par  Louis-Auguste  Moreau.  Nouvelle 
édit.  Bruxelles,  Leipzig,  Gand,  C.  Muquardt,  in-12  de  vin  et  476  p.     3  50 

919.  Essai  sur  l'inégalité  des  racas  humaines;  par  M.  A.  de  Gobineau, 
premier  secrétaire  de  la  légation  de  France  en  Perse,  etc.  Tomes  ÎII  et  IV. 
Paris,  Firmin  Didot,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  49 1/2.  Prix  de  chaque  vol.  7  50 

920.  Essai  sur  la  providence  ;  par  Ernest  Bersot.  2e  édition,  augmentée 
de  fragments.  Paris,  Durand,  rue  des  Grès,  5,  in-18  de  9  feuilles  1/3.  3    » 

921.  Essais  (premiers)  de  Philosophie;  par  M.  Victor  Cousin.  3e  édition, 
revue  et  corrigée.  Paris,  librairie  nouvelle,  boulevart  des  Italiens,  15,  in-f  8 
de  10  feuilles  4/9.  2    » 

Bibliothèque  nouvelle. 

922.  Essais  philosophiques;  par  L.  A,  Gruyer.  Nouvelle  édition,  corn- 


—  293  — 

nfenatt  toutes  ses  publications  antérieures,  revues,  corrigées,  augmentées  et 
disposées  dans  un  ordre  méthodique.  Paris,  Ladrange,  4  vol.  in-8,  ensemble 
126  feuilles.  30    » 

On  lit  dans  une  note  de  l'Avertissement ,  page  xm  :  «  Je  n'ai  fait  tirer 
cju'un  petit  nombre  d'exemplaires  de  cet  ouvrage,  persuadé  Cjue,  néanmoins, 
il  sera  plus  que  suffisant  pour  satisfaire  aux  demandes  du  très  petit  nombre 
d'hommes  qui ,  sans  l'adopter,  voudraient  connaître  une  philosophie  toute 
différente  de  celle  qu'on  enseigne  dans  les  écoles ,  ou  posséder  un  livre  qui 
ne  sera  pas  entre  les  mains  de  tout  le  monde.  Je  laisse,  au  surplus,  chacun 
parfaitement  libre  de  le  reproduire,  en  tout  ou  en  partie,  si  cela  lui  convient». 

923.  Études  sur  le  xviii*  siècle  ;  par  Ernest  Bersot,  agrégé  de  philoso- 
phie, docteur  ès-lettres.  Étude  générale. -— Études  particulières.  Paris, 
Durand,  rue  des  Grès,  5,  2  vol.  in-18,  ensemble  de  21  feuilles  5/9.      7    » 

924-  Excentriques  (les);  par  Ghampfleury  [Jules  Fleury].  2e  édition. 
Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  9  feuilles  7/9.  3    » 

925.  Existences  déclassées  (les)  ;  par  Frédéric  Béchard.  —  Impr.  dans 
•  l'Artiste  »  en  avril  et  mai. 

926.  Faggot  (a)  of  French  Sticks;  by  sir  Francis  B.  Head,  Bart. 
2th  édit.  London,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  919  pag.,  clolh.  12  shell. 

927.  Institutions  (les)  dethaulère,  religieux  de  Tordre  de  Saint-Domi- 
nique. Nouvelle  édition.  Paris,  Bray,  rue  des  Saints-Pères,  64,  in-12de 
16  feuilles  2{3.  2  50 

L'approbation  des  docteurs  en  Sorbonne  de  la  traduction  des  institution* 
de  Tnaulère  est  du  mois  de  mai  1665. 

927  *.  Introduction  à  la  philosophie  de  Hegel;  par  A.  Véra,  docteur  ès- 
lettres  de  la  Faculté  de  Paris,  ancien  professeur  de  philosophie  à  l'Université 
de  France.  Londres,  W.  Jeffs,  Burling ton-Arcade,  15;  Paris,  À.  Franck, 
rue  Richelieu,  67,  in-8.  6    » 

928.  Livre  de  consolation  ;  par  l'auteur  de  la  «  Foi  nouvelle  cherchée 
dans  l'Art  »  [M.  Dumesnil-Michelet].  Paris,  E.  Dentu,  in-18  de  4  feuilles 
1/3.  1  50 

929.  Livre  (le)  de  raison,  ou  l'Institution  primitive.  Marseille,  Camoin, 
in-8  de  16  pag. 

930.  Locke's  writings  and  Philosophy  historically  considered,  and 
vindicated  from  the  charge  of  contributing  to  the  Scepticism  of  Hume.  By 
Edwart  Tagard,  F.  S.  A.,  F.  L.  S.  London,  8vo  pp.  516,  cloth.    12s.  6d. 

931.  Lucrèce.  De  la  nature  des  choses.  Fragments  traduits  en  français, 
par  Emile  Teulon.  Nîmes,  de  l'impr.  de  Bailivet,  in-8  de  80  pages. 

932.  Lutège.  Lettres  sur  la* vie  politique,  artistique  et  sociale  de  la 
France  ;  par  Henri  Heine.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  12 
feuilles  1h3.  *  3    » 

CEuvres  complètes  «de  Henri  Heine.  Collection  de  la  Bibliothèque  contem- 
poraine, 2e  série.  Lettres  écrites  pour  la  Gazette  d'Augsbourg,  pendant  les 
années  de  1840  à  1843,  et  publiées,  il  y  a  quelques  mois,  chez  MM.  Hoff- 
mann et  Campe,  à  Hambourg,  comme  un  livre  à  part  sous  le  titre  de  Lutèce. 

Voy.  le  n°  427,  où  cet  ouvrage  est  annoncé  trop  brièvement. 

Un  ouvrage  d'un  genre  tout  opposé  (car  la  satire  y  occupe  une  large 
place  et  notamment  la  satire  politique)  captive  aussi  l'attention;  je  veux 
parler  de  la  Lutèce  de  Henri  Heine;  ces  lettres  sur  la  vie  publique,  artisti- 


—  300  - 

<me  et  sociale  en  France  semblent  arriver  assez  à  propos  an  moment  de 
1  Exposition.  (Indépendance  belge.  22  mai). 

933.  Ménandre.  Etude  historique  et  littéraire  sur  la  comédie  et  la  société 
grecques  ;  par  Guillaume  Guizot.  Paris,  Didier,  quai  des  Augustins,  37, 
in-12  de  19  feuilles  1[2,  avec  une  vignette.  3  50 

934.  Miroir  des  coeurs  ;  par  Paul  Âuguez.  2e  édition.  Paris,  Dentu, 
Palais-Royal,  in-18  de  2  feuilles  i\2.  1  50 

Maximes  et  paradoxes,  une  suite  à  La  Rochefoucauld  et  même  au  cha- 
pitre des  «  Esprits  forts  »  de  La  Bruyère.  M.  Paul  Auguez  a  vingt  ans  :  ses 
aphorismes  ont  souvent  le  même  âge,  et  quelquefois  son  style  aussi. 

935.  Monde  parisien  (le);  par  Edouard  Houssaye.  —  Impr.  dans 
«  l'Artiste  »,  no  du  20  mai. 

936.  Mort  volontaire  (de  la),  ou  Considérations  politiques  et  législa- 
tives sur  le  suicide.  Mémoire  qui  a  remporté  le  prix  à  la  Société  de  la  morale 
chrétienne,  sur  cette  question,  proposée  par  M.  le  marquis  de  Larochefou- 
cault-Liancourt  :  Est-il  possible  d'introduire  dans  la  législation  française  des 
dispositions  qui  serviraient  à  diminuer  le  nombre  des  suicides?  par  Henri 
Blanchard.  Paris,  de  l'impr.  de  Morris,  in-8  de  3  feuilles  3;4. 

937.  Mystères  (les)  de  la  réclame.  Scènes  de  la  vie  publique  et  privée  aux 
Etats-Unis  d'Amérique  ;  par  P.-  T.  Barnum.  Traduit  sur  l'édition  originale 
américaine,  par  O.  Squarr  [Oscar-Charles  Flor],  Tome  III  (et  dernier). 
Bruxelles,  A.  Gadot,  in-32  de  212  pag.  1  25 

938.  Opinions  (les)  de  mon  ami  Jacques.  L'Esprit  des  femmes  et  les  fem- 
mes d'esprit;  par  P.-J.  Stahl  [M.  Hetzel].  2e  édition.  Paris,  V°'Lecou, 
Blanchard,  in-32  de  2  feuilles.  1     » 

Collection  Hetzel  et  Lecou.  Nouvel  in-32  diamant. 

939.  Parisian  étiquette,  a  Guide  to  the  Manners  of  Prench  Society  in 
Paris.  Translated  from  the  French.  London,  Fcp  pp.  104  sewed.       1  shell. 

940.  Philosophie  des  gens  mariés;  par  Paul  Benfeld.  Paris,  Moquet, 
in-18  de  7  feuilles  2j3.  2    » 

941.  Philosophie  fondamentale;  par  Jacques  Balmès.  Traduite  de  l'es- 
pagnol par  Manec  (Edouard),  précédée  d'une  lettre  approbative  de 
Mgr  Dupanloup,  évêque  d'Orléans.  3e  édition.  Tome  III  (et  dernier).  Paris, 
Vaton,  rue  du  Bac,  50,  in-18  de  8  feuilles  4/9.  Prix  des  trois  vol.        6    » 

942.  Philosophie  (de  la)  de  Pascal  ;  par  Emile  Lion.  Liège,  Verhoven- 
Debeur,  in-8  de  32  pag. 

Extrait  du  «  Moniteur  de  l'enseignement,  etc.  »  de  Tournai.  3e  série, 
t.  II  (1855). 

943.  Progrès  matériel  (du)  et  du  renoncement  chrétien  ;  par  Ch.  Périn, 
professeur  à  l'Université  de  Louvain.  Bruxelles,  Aug.  Decq,  brochure 
in-8.  1     » 

944.  Raison  (la)  philosophique  et  la  Raison  catholique  ;  par  le  R.  P. 
Ventura  de  Raulica.  Tome  III.  Paris,  Gaume  frères,  in-8.  6    » 

Ce  volume  complète  les  conférences  données  par  le  savant  théatin  sur  les 
dogmes  de  la  religion. 

945.  Traditionalisme  (du),  d'après  le  concile  d'Amiens,  Mgr  révoque 
de  Montauban ,  le  Collège  romain  et  le  Journal  historique  de  Liège  (par 


-301  - 

l'abbé  fl.  Gilson,  curé-doyen).  Paris,  Donniol,  rue  de  Tournon,  29,  in-8  de 
12  feuilles.  2    50 

946.  Traité  de  logique,  ou  Essai  sur  la  théorie  de  la  science;  par 
J.  Duval-Jouve,  inspecteur  d'académie,  etc.  Autorisé  par  le  conseil  supé- 
rieur de  l'Instruction  publique.  2e  édition.  Paris,  Ladrange,  in-8  de 
26  feuilles  1  [2;  6    • 

947.  Vie  (la)  de  paris  ;  par  Félix  Mornand.  Paris,  à  la  Librairie  nouvelle, 
hv'6  de  9  feuilles  3i4.  t     » 

Bibliothèque  nouvelle. 

Signalons  un  livre  de  circonstance  que  vient  de  publier  la  Librairie  nouvelle, 
et  dont  l'auteur  est  M.  Félix  Mornand.  Ce  livre  s'appelle  la  Vie  de  Paris,  et  il 
tient  tout  ce  que  promet  ce  titre  alléchant.  Tout  le  monde  le  lira  parce 
qu'il  est  gai,  spirituel  et  instructif;  mais  il  sera  surtout  le  vade  mecum  de 
l'étranger,  qui,  après  deux  heures  d'un  agréable  passe-temps,  en  saura  plus 
long  sur  nos  habitudes,  nos  mœurs,  nos  plaisirs,  nos  divertissemenls,  nos 
bals,  nos  fêtes,  nos  spectacles,  qu'après  deux  mois  passés  au  milieu  de  nous. 
M.  Félix  Mornand  vous  conduit  un  peu  partout  dans  cette  Vie  de'  Paris,  au 
Temple,  à  l'Ecole  de  droit,  dans  «les  cafés  chantants,  au  Jardin-d'Hiver,  sur 
les  boulevards,  à  la  Maison-Dorée,  dans  les  maisons  de  jeu  clandestines, 
même  à  l'Exposition  universelle,  et  il  se  trouve  que  la  promenade  est  char- 
mante et  le  cicérone  très  spirituel.  Que  voulez-vous  de  plus?  La  Vie  de 
Paris  arrive  si  à  propos,  qu'où  peut  lui  prédire  à  coup  sûr  un  éclatant  suc- 
cès. Edmond  Texier  [Siècle,  6  mai.) 

Je  vous  ai  parlé  de  la  cherté  de  la  vie  à  Paris;  ceci  m'amène  naturelle- 
ment à  vous  dire  un  mot  d'un  petit  volume  qui  porte  ce  titre  et  qui  n'a  pas 
ce  défaut  (le  prix  en  est  d'une  modicité  inavouable),  défaut  qui  serait  du 
reste  le  seul,  car  il  est  difficile  de  rien  lire  de  plus  piquant  que  cette  mono- 
graphie de  l'existence  dans  ia  capitale.  Seulement,  on  n'accusera  p»s  l'au- 
teur de  ce  spirituel  ouvrage,  M.  Félix  Mornand,  de  trop  se  préoccuper 
de  l'hospitalité  ;  car  le  succès  de  son  livre,  dont  la  première  édition  est 
déjà  épuisée,  n'a  pas  attendu  l'invasion  étrangère  à  Paris. 

{Indépend,  belge,  11  mai.) 

INSTRUCTION    PUBLIQUE.   —  PEDAGOGIE. 

A.  Instruction  publique. 

948.  Abeille  (T).  Revue  pédagogique  pour  l'enseignement  primaire , 
publiée  avec  la  collaboration  de  plusieurs  hommes  d'école,  par  M.  Th.  Braun% 
professeur.  Première  année.  4e  livraison.  Juin.  Bruxelles,  Parent,  in-8. 

Voy.  le  no  194. 

Sommaire  de  ce  numéro.  Pédagogie.  De  l'enseignement  des  sourds-muets 
(suite);  — De  l'attitude,  du  ton,  du  langage  et  de  la  conduite  du  maître  en 
classe  ;  —  Considérations  à  propos  du  travail  exigé  des  élèves  de  certaines 
écoles  ;  —  Méthodologie.  Premières  notions  de  calcul  à  l'usage  des  classes 
inférieures  des  écoles  primaires  ;  —  Trois  conditions  essentielles  à  tout  bon 
enseignement  élémentaire;  —  Didactique.  Langue  maternelle.  Analyse  litté- 
raire. Charade  ;  —  Aphorismes  pédagogiques  ;  —  Variétés  pédagogiques. 
Souvenirs  d'un  écolier  ;  —  Poésies  ;  —  Analyses  et  comptes-rendus  ;  —  Partie 
officielle. 

949.  Chaire  de  mathématiques  et  d'hydrographie  de  Montpellier  (1682- 
1792);  par  J.  M.  F.  Faucillon.  Montpellier,  de  l'impr.  de  Dumas,  in-8  de 
16  pag. 

:    950.  Écoles  impériales  d'Agriculture.  Programme  d'admission.  —  imp. 
dans  «  le  Moniteur  universel  »,  n*  du  10  mai. 


-30É- 

i  9M.  Éducation  populaire  (F).  Journal  pédagogique  pour  loi  écoles-  et 

Vas  familles;  rédigé  par  Jules  Paroz.  IVe  année.  Berne,  Mathey  et  Georg, 
in-4. 

t  Paraissant  deux  fois  par  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel  4    » 

952.  Instruction  civique  (do  Y)  dans  l'éducation  publique  sous  Napo- 
|  léon  I«r  ;  par  M.  H.  Boulay  de  la  Meurthe.  Paris,  de  l'impr.  de  Bacon ,  in^8 
'                            d'une  feuille  1/2. 

►  Extrait  du  Journalr  d'Éducation  populaire,  numéros  d'avril  et  mai  1855. 

953.  Instruction  et  règlements  de  Mgr  l'évêque  d'Orléans  [MgrF&.-Ant.- 
,  Philib.  Dupanloup],  relatife  aux  études  ecclésiastiques  de  son  diocèse.  Or- 
f                             léans,  de  l'impr.  de  Gatineau,  in-4  de  6  feuilles  1/2. 

|  954.  Instruction  littéraire  (de  1')  de  la  noblesse  française  au  moyen- 

I  âge ,  à  propos  d'un  autographe  du  sire  de  Joinville.  Paris ,  de  l'impr.  de 

Dupont,  in-8  d'une  demi-feuille. 
Extrait  du  Journal  de  l'instruction  publique  et  des  cultes.  Article  de 

M.  Léopold  Delisle. 

955.  Instruction  primaire  (de  1')  ;  par  M.  Leclerc,  juge  de  paix.  Auxerre, 
»                             de  l'impr.  de  Gallot,  in-12  de  4  feuilles  1/2. 

Extrait  du  Journal  de  l'Yonne  du  3  février  au  5  mars  1855. 

956.  Instruction  publique  (de  Y)  dans  les  États-Unis  de  l'Amérique  du 
Nord;  par  Alph.  Le  Roy.  —  Impr.  dans  la  «  Bévue  de  l'instruction  publique 
de  France  »,  n08  des  12  avril,  10  et  31  mai,  et  21  juin. 

957.  Journal  de  l'instruction  primaire.  4e  livraison.  Avril  1855. 
Sommaire  de  ce  numéro  :  Actes  officiels.  —  Didactique.  De  l'art  d'écrire. 

—  Pédagogie.  Instruction  morale.  2e  article.  —  Histoire  naturelle.  Notion» 
applicables  aux  usages  ordinaires  de  la  vie,  Y  air.  —  Mélanges.  Livres  de  lec- 
ture. Le  Télémaque.  —  Chronique  du  mois. 

958.  Manuel  d'études  pour  la  préparation  au  baccalauréat  ès-lettres, 
rédigé  conformément  au  programme  du  5  septembre  1852.  Histoire  du  moyen- 
âge;  par  un  professeur  d'Histoire  de  l'Académie  de  Paris  [M.  Cheruel], 
Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine  (1853),  in-12  de  13  feuilles  1/2.  2    » 

Le  même  auteur  a  encore  composé  pour  ce  Manuel  :  1°  l'histoire  ancienne  ; 
2°  l'histoire  des  temps  modernes.  Prix  de  chaque  volume.  2    » 

959.  Manuel  (nouveau)  des  aspirants  au  baccalauréat  ès-sciences,  d'après 
le  programme  officiel  de  1852;  par  /.  Langlebert,  ancien  professeur  de 
sciences  physiques,  chimiques  et  naturelles  à  Paris,  docteur  en  médecine,  et 
E.  Catalan,  agrégé  de  l'Université,  docteur  ès-sciences,  professeur  de  sciences 
mathématiques  à  Paris.  Accompagné  de  2  cartes,  8  planches  gravées  et 
1 ,200  gravures  intercalées  dans  le  texte.  8e  partie.  Mécanique  (2e  cahier), 
par  E.  Catalan.  Paris,  Delalain,  in-12  de  4  feuilles.  1  50 

960.  Ministère  de  la  guebre  Programme  des  conditions  d'admission  à 
l'École  impériale  polytechnique.  Concours  de  l'année  1855.  Paris,  Delalain, 
in-12  de  2  feuilles.  »  40 

961.  Ministère  de  la  guerre.  Programme  des  conditions  d'admission  à 
l'École  impériale  spéciale  militaire.  Concours  de  l'année  1855.  Paris ,  Dela- 
lain, in-12  d'une  feuille  1/3. 

962.  Moniteur  de  l'enseignement,  de  la  littérature  et  des  sciences  en 
Belgique,  publié  avec  la  coopération  habituelle  de  plusieurs  professeurs ,  et 


sous  la  direction  de  Fréd.  Hennebert.  Troisième  série.  Tome  II,  **14a20, 
20  mai  au  20  juillet.  Tournai ,  rue  du  Quesnoi ,  n°  10  ;  Bruxelles,  À.  Decq  ; 
Paris,  Hachette,  sept  numéros  in-8,  paginés  245  à  374  pag. 

Sommaire  des  principaux  articles  de  ces  sept  numéros  : 

Correspondance  :  Lettre,  signée  A.  C.  H.,  sur  le  travail  que  M.  Cb.  Louan- 
dre  a  fourni  au  «  Journal  général  de  l'Instruction  publique  (de  France)»  sur 
les  Commentaires  de  César,  pp.  249-252;  —  De  l'instruction  primaire  en 
Belgique.  4e  article,  pp.  252-55;  — Sur  les  sciences  mathématiques  (sur  les 
quantités  négatives),  par  C.  B.,  professeur,  pp.  255>>9, 267-69.  Un  anonyme 
a  fait  imprimer,' dans  le  même  recueil,  p.  283,  une  courte  mais  verte  critique 
des  idées  émises  par  le  professeur.  — Bulletin  scientifique,! par  Js.  Kupffer- 
schiaager,  professeur  agrégé,  pp.  --J59  60;  —Philologie.  Bataille  près  Trebia. 
1er  art.  (Trad.  del'allem.)  pp.  5*62  65; — Sur  un  passage  d'Horace,  par  F., 
1er  art.,  pp.  265-67;— Les  anciens  collèges  de  Paris,  par  E.-J.-B.  Rathery. 
II.  Changements  introduits  par  l'établissement  des  collèges.  III.  Régime  in- 
térieur et  extérieur;  Discipline  (tiré  du  Journal  général  de  l'Instruction  publi- 
que de  France),  pp.  269-72,  310-15;  —  Sur  *  les  Pays-Bas  sous  Charles- 
Quint.  Vie  de  Marie  de  Hongrie  »,  de  M.  Théodore  Juste;  par  C.  D.  M., 
pp.  273-76; — Sur  le  grade  d'élève  universitaire,  par  un  professeur  d'athénée, 
pp.  278-82  ;  —  Le  jury  d'examen,  par  un  professeur.  6e  à  9e  articles,  pp.  283- 
86,* 298-302,  320-22,  340-43; —  Cercle  artistique,  littéraire  et  scientifique 
d'Anvers.  Conférence  de  M.  E.  Caro  (sur  la  renaissance  du  spiritualisme  en 
France,  dans  la  philosophie,  dans  l'art  et  dans  la  littérature),  pp.  286-89; 
—  Sur  le  Dictionnaire  grec-français  de  M.  C.  Alexandre,  xie  édition,  pp.  289- 
92;  —  Philologie.  Mélanges  critiques,  pp.  302-03;  — Menus  propos  sur  une 
Histoire  récente  des  petits  livres  populaires  de  la  France ,  de  M.  Ch.  Nisard  ; 
par  ji.  Morel.  En  trois  articles,  pp.  303-08,  32^-32,  347-52;  —  Petites 
réflexions  à  propos  d'un  grand  dictionnaire;  par  /.  Stecher.  En  quatre  arti- 
cles, pp.  308-10,  326-28,  343-46,  364-67;— Sur  les  «Principaux  sièges  de 
l'antiquité,  etc.,  etc.»  (Bruxelles,  J.  B.  Tircher,  1855,  in-12),  par  V., p.  315- 
16; — Sur  les  grades  universitaires,  pp.  317-20;  —  Philologie.  Commentaire 
sur  les  vers  lx-lxi  de  l'Art  poétique  d'Horace,  par  P.  de  S.,  pp.  322-26;  — 
Sur  «  l'Histoire  de  la  révolution  des  Pays-Pas  sous  Philippe  II  »,  de  M.  Théod. 
Juste;  par  C.  D.  M.  Premier  article,  pp.  354-56;  — Programme  de  l'ensei- 
gnement moyen.  Premier  article,  pp.  358-63  ;  —  Mélanges  :  Rivières  de  la 
Grande-Bretagne.  —  Jeunesse  de  Put  (tiré  de  l'Histoire  de  l'Europe  de  sir 
Arcb.  Alison),  par  V.,  pp.  367-70;  —  Analyses  et  comptes-rendus,  par  V. 
(du  Thésaurus  poeticus  linguse-latinaB...  de  L.  Quicharat,  et  du  Dictionnaire 
latin-français...  de  MM.  L.  Quicharat  et  Daveluy),  pp.  370-72. 

963.  Notice  historique  sur  le  collège  de  Beaupréau  et  sur  M.  Urbain 
Loir-Mongazon;  par  fi.  Bernier,  chanoine  d* Angers.  Angers,  Cosnier  et 
Lachèse,  in-8  de  14  feuilles  1/2,  plus  2  lithog. 

964.  Notice  sur  le  doctorat  ès-lettres,  suivie  du  catalogue  des  thèses 
latines  et  françaises  admises  par  les  facultés  des  lettres  depuis  1810,  avec 
index  et  table  alphabétique  des  docteurs  ;  par  M.  Alh.  Jfouner,  chef  de 
bureau  au  ministère  de  l'instruction  publique.  2e  édit.,  corr.  et  augmentée. 
Imp.  de  Lefraise,  à  Angoulême.  Paris,  Delalain,  in-8  de  5  feuilles.       2    » 

La  liste  des  docteurs  reçus  depuis  1810  jusqu'au  1er  mars  1855,  s'élève  à 
311.  — La  Bibliothèque  de  l'Université  possède  une  collection  presque  com- 
plète des  thèses  qui  ont  été  admises  par  la  Faculté  des  lettres  de  Paris.  En 
1840,  M.  Egger,  dans  une  revue  de  philologie,  a  donné  un  catalogue  à  peu 

Srès  complet  des  thèses  admises  par  la  Faculté  de  Paris  de  1810  à  1840;  et 
[.  Patin,  membre  de  l'Institut,  a  publié,  dans  plusieurs  numéros  du  Journal 
des  Savants  (toir  surtout  le  numéro  ûè  février  1850),  «ne  série  de  notices 


-  304- 

biblidgraphigues  sur  les  thèses  de  la  Faculté  des  lettres  de  Paris  de  1840  à 
1850.  (Extrait  de  la  notice,  pp.  11  et  12  ) 

M.  Mourier  vient  de  publier  à  la  librairie  de  M.  Delalain  la  seconde  édition 
de  son  intéressante  Notice  sur  le  doctorat  es-lettres.  Epuisée  depuis  long- 
temps, la  première  édition  de  cette  brochure  ne  contenait  pas  d'ailleurs  Ta 
liste  des  docteurs  qui,  en  assez  grand  nombre,  ont  conquis  dans  les  dernières 
années  ce  grade  élevé.  La  position  de  M.  Mourier  lui  a  permis  de  donner 
avec  exactitude  la  nomenclature  des  thèses  admises  par  les  facultés  des  lettres 
depuis  1810  jusqu'en  avril  1855.  Un  tel  travail  devait  exciter  et  a  excité, 
en  effet,  l'attention  des  jeunes  professeurs  de  l'Université  et  des  hommes  spé- 
ciaux qui  suivent  avec  intérêt  le  mouvement  des  études  sérieuses  en  France, 
car  il  en  est  comme  le  tableau  depuis  un  demi-siècle. 

On  y  trouve  mêlés  aux  noms  des  maîtres  illustres  de  notre  enseignement 
public'ceux  de  plusieurs  hommes  qui  ont  marqué  depuis  dans  la  politique, 
dans  la  magistrature  ou  dans  le  conseil  d'Etat. 

Le  choix  des  sujets  traités  n'offre  pas  moins  d'intérêt,  et  Ton  acquiert  la 
preuve  qu'aucune  branche  d'étude,  celle  des  Pères  de  l'Eglise  en  particulier, 
n'est  restée  étrangère  à  l'Université.  Les  beaux-arts  eux-mêmes,  grâce  aux 
recherches  heureuses  dt»s  élèves  de  l'école  française  d'Athènes,  occupent,  dans 
le  travail  aue  nous  annonçons,  une  place  importante.  Il  suffirait  de  citer  les 
noms  de  MM.  Beulé,  Hanriot,  Lévêque,  Burnouf,  etc. 

On  ne  peut  que  remercier  M.  Mourier  d'avoir  pris  soin  de  dresser  &tte 
sorte  de  statistique  et  d'en  avoir  donné  un  excellent  commentaire  dans  sa 
notice.  (À.  de  Resbecq,  Monit.  19  mai.) 

965.  Programme  des  connaissances  exigées  et  instruction  ministérielle 
pour  l'admission  à  l'Ecole  impériale  spéciale  militaire  de  Saint-Cyr,  en  1855. 
Paris,  Hachette,  in- 12  d'une  feuille  1/2.  »  30 

Idem,  pour  l'admission  à  l'Ecole  impériale  polytechnique,  en  1855.  Paris, 
le- même,  in-12  d'une  feuille  1/4.  »  40 

966.  Programme  des  connaissances  exigées  pour  le  certificat  d'examen  de 
grammaire.  Paris,  Delalain,  in-12  de  deux  tiers  de  feuilles.  >  30 

967.  Règlement  et  programmes  du  baccalauréat  ès-sciences,  arrêtés  par 
le  ministre  de  l'instruction  publique  le  7  septembre  1852.  Paris,  Hachette, 
in-12  de  2  feuilles.  »  30 

968.  Revue  des  cours  publics,  publiée  par  M.  Odtjsse  Barot.  N«»  2  et  3. 
Paris,  au  bureau,  rue  du  Pont-de-Lodi,  no  5,  2  cah.  in-8. 

Sous  le  n°  449 ,  nous  annoncions  l'apparition  d'un  nouveau  recueil  litté- 
raire, la  Revue  des  cours  publics.  Les  2e  et  3e  numéros  viennent  de  paraître 
et  ne  sont  pas  moins  intéressants  que  le  premier.  En  voici  le  sommaire  : 

2e  numéro.  Littérature  française  :  De  l'influence  de  l'antiquité  sur  les  Bar- 
bares, par  M.  Ampère;  Bérénice,  par  M.  Saint-Marc  Girardin;  Gil  Blas, 
par  M.  Nisard.  —  Littérature  étrangère  :  Charles  Dickens,  par  M.  Pkilarètv 
Chasles.  —  Eloquence  latine  :  Cicéron  et  le  barreau  romain,  par  M.  Havet. 
—  Philosophie  :  De  la  spiritualité  de  l'âme,  par  M.  Emile  Snisset.  —  Légis- 
lations comparées  :  De  la  Constitution  romaine,  par  M.  Laboulaye.  —  His- 
toire :  Le  Peuple  juif  dans  ses  rapports  avec  les  grandes  monarchies  de  l'Asie, 
par  M.  Rosseeuw  Saint  Hilaire. 

3e  numéro.  Poésie  française  :  Tournoi  dramatique  entre  Corneille  et 
Racine,  par  M.  Saint-Marc  Girardin.  —  Littérature  française  :  Les  bas 
temps,  par  M.  Ampère.  —  Philosophie  :  De  l'immortalité  de  l'âme,  par 
M.  Emile  Saisset. —  Histoire  du  Polythéisme,  par  M.  Guigniaut.  —  Histoire 
moderne  :  Les  Communes,  par  M.  Himly.  —  Bibliographie  :  Etudes  sur  le 
Péioponèse,  par  M.  Ernest  Beulé. 

La  Revue  des  cours  publics,  qui  va  prendre,  à  partir  du  mois  prochain,  une 


—  305  — 

extension  considérable,  se  propose  de  donnera  ses  lecteurs,  pendant  les 
vacances  des  Facultés  et  du  Collège  de  France,  les  comptes-rendus  des  cours 
les  plus  saillants  de  l'Allemagne,  de  l'Angleterre,  de  la  Suisse,  des  Pays-Bas 
et  de  l'Italie.  C'est  là  une  très  bonne  idée,  et  qui  fera  de  la  Revue  des  cours 
publics  un  véritable  Moniteur  de  l'enseignement  supérieur.     F.  Camus. 

969.  Revue  pédagogique  de  l'enseignement  rationnel,  publiée  par  les 
soins  et  sous  la  direction  de  MM.  Vegive,  Sauveur,  Tychon  et  Vanholle- 
beke.  3e  année,  1855,  nos  5  et  6. 15  mai  et  15  juin.  Tirlemont,  P.  J.  Merckx, 
2  cab.  in-8. 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  5    » 

Sommaire  de  la  livraison  du  15  mai  :  des  Bases  de  l'enseignement 
moyen,  par  Tychon;  —  Discours  de  M.  Dietsch  (Traduction  et  analyse);  — 
Des  poésies  de  M.  A.  Daufresne  :  Le  Dieu  du  poète  ;  par  A.  Marsigny  ;  — 
Suite  des  Observations  sur  la  Grammaire  grecque  de  Burnouf,  yzrïioersch; 
—  Une  Lettre  de  M.  l'avocat  Van  Duyse  ;  —  Réponse  à  cette  Lettre,  par 
M.  B.  Vanhollebeke  ;  —  Compte-rendu  d'une  lecture  faite  à  l'Académie  par 
M  Baguet. 

Sommaire  de  la  livraison  du  15  juin  :  La  Revue  pédagogique  jugée  en 
France.  —  Quelques  observations  relatives  à  la  note  sur  la  méthode  des 
variables  auxiliaires  ou  des  limites.  —  Note  sur  la  méthode  des  variables 
auxiliaires  (suites  — Etudes  sur  Athalie,  par  A.  Marsigny  (suite).  — 
Observations  sur  la  Grammaire  grecque  de  Burnouf  (suite).  — Vers  inscrits 
sur  un  album,  par  A.  Couvez.  —  Poésies  de  Mme  Braquaval. 

970.  Société  des  instituteurs  et  institutrices  du  département  de  la  Seine, 
fondée  et  autorisée  en  1846,  approuvée  par  arrêté  de  M.  le  ministre  de  l'in- 
térieur, en  date  du  27  mai  lb53.  Statuts  organiques  et  réglementaires, 
suivis  de  l'annexe  approuvée  par  arrêté  de  M.  le  ministre  de  l'intérieur,  en 
date  du  28  avril  1853,  sous  le  titre  :  Pension  de  retraite.  Paris,  Carré  Mi- 
chels, passage  du  Caire,  78  et  79,  in-8  d'une  feuille  %/\. 

971.  Sourds-muets  (les)  avant,  pendant  et  après  leur  instruction.  Répon- 
ses aux  questions  ordinaires  de  ceux  qui  désirent  connaître  ce  qu'ils  sont 
à  ces  époques  de  leur  vie  privée  ;  par  /.  Valette.  Toulouse,  de  i'impr.  de 
Gibrac,  in-18  de  2  feuilles.  »  50 

972.  Traité  d'éducation  du  cardinal  Sadolet,  et  Vie  de  l'auteur,  par  An- 
toine Florebelli.  Traduits  pour  la  première  fois  avec  texte  latin,  notes  expli- 
catives et  justificatives ,  par  P.  Charpenne,  secrétaire  général  de  la  préfec- 
ture de  Vaucluse.  Paris,  Pion,  rue  Garancière,  8,  in-8  de  22  feuil.  3/4  5     » 

973.  Traité  d'éducation  physique  et  morale;  par  le  docteur  4.  Clavel. 
Accompagné  de  plans  d'ensemble  indiquant  la  disposition  principale  des 
établissements  d'intruction  publique  ;  par  Emile  Muller,  ingénieur  civil. 
Paris,  V°r  Masson,  2  vol.  in-18,  ensemble  de  24  feuilles  1/6,  avec  2  pi.  7    * 

B.  Pédagogie. 

974.  Abrégé  d'arithmétique  à  Pusage  des  écoles  primaires,  contenant  les 
opérations  fondamentales,  les  fractions,  etc.;  par  J.  Lagarrïgue,  de  Calvi. 
Paris,  Mme  Picard,  rue  Saint-Jacques,  38;  l'Auteur,  rue  Saint-Gervais,  6, 
in-18  de  3  feuilles  1/2.  *     90 

975.  Abrégé  d'arithmétique  théorique  et  pratique,  à  l'usage  des  écoles 
primaires;  par  P.- A.  Lavaux.  2e  édition,  revue  et  corrigée  par  l'auteur. 
Dijon,  Picard,  in-18  de  4  feuilles.  »    75 

976.  Abrégé  de  grammaire  française;  par  M.  Dunglas,  inspecteur  d'aca- 
démie. Le  Puy,  de  I'impr.  de  Guillaume,  in-12  de  2  feuilles  1/2. 


977,  At&Éçs  de  l'Histoire  de  France  depuis  Pharammid  jusqu'à  Napo» 
ton  III;  par  Lewît-PAtttppe  F.  <fe  Pùrquet.  G«  édit.  Londres,  ltao.  pp. 
M9,  cloth.  3s.  6d. 

978.  Abrégé  du  Cours  d'histoire  de  M.  Emile  Lefranc,  spécialement  des- 
tiné, par  sa  rédaction,  aux  communautés  religieuses  et  aux  institutions  de 
demoiselles.  Histoire  de  France.  13e  édition.  Paris,  Lecoffre,  2  vol.  in-18, 
ensemble  de  15  feuilles  7/9.  2  40 
.  979.  Aide-toi,  le  Ciel  t'aidera  ;  par  A.-P.  de  M.  Rouen,  Mégard,  in-12 
de  7  feuilles,  plus  une  gravure.                                                            »    45 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

980.  Allevytbchnie.  Moyen  d'apprendre  vite  et  de  retenir  toujours,  ap- 
plicable à  toutes  les  sciences.  Géographie  de  France  allevysée  ;  par  Allevy, 
seul  professeur  de  cette  mélhode.  Paris,  l'Auteur,  passage  du  Commerce, 
cour  de  Rohan,  3  bis,  in-32  de  3/8  de  feuille.  3    » 

981 .  Ami  de  la  jeunesse  (P)  ;  par  Ch.  Romagny.  Rouen,  Mégard,  in-12 
de  7  feuilles,  plus  une  gravure.  »    60 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

982.  Ami  de  pension  (1*)  ;  par  A.  D.  In-18  de  4  feuilles,  plus  une  grav. — 
L'automne;  par  M.  Forgame.2*  édition,  revue,  corrigée  et  augmentée. 
Rouen,  Mégard,  in-18  de  4  feuilles.  Prix  de  chaque  volume.  »    25 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

983.  Ami  des  enfants  (1')  et  des  adolescents;  par  Berquin.  Nouv.  édit. 
Tome  Ier.  Paris,  Didier,  pet.  in-8,  format  anglais,  de  24  feuilles  1/4.    4    » 

L'Ami  des  enfants  aura  2  volumes,  ornés  de  100  vignettes.  Les  Œuvres 
complètes  de  Berquin,  dans  ce  format,  formeront  4  volumes  ornés  de  200 
vignettes  intercalées  dans  le  texte. 

984.  Anémones  (les)  du  roi  Noman;  par  Ernest  Fouinet.  Tours,  Marne, 
in-12  de  12  feuilles,  plus  6  gravures.  1    25 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 

935.  Antonina  es  Atilla  Konyve.  Irta  Anyjok.  Paris,  de  l'impr.  de  Gui- 
raudet,  1851-54 , 2  vol.  in-8,  ensemble  de  33  feuilles  3/4,  plus  2  vig.  12    » 
Ouvrage  en  langue  hongroise,  destiné  à  l'éducation  de  la  jeunesse. 

986.  Après  l'école,  ou  l'Apprentissage.  Histoires  et  conseils  aux  enfants 
des  écoles,  aux  apprentis  et  aux  jeunes  ouvriers  ;  par  un  directeur  de  patro- 
nage. Paris,  à  la  maison  de  patronage,  rue  du  Regard,  14,  et  rue  Furstem- 
berg,  6,  in-12  de  10  feuilles,  plus  2  vignettes.  Broché.  »    75 

Cartonné  doré,  1  fr.  fcO  c.  ;  toile  dorée,  1  fr.  45  c. 

lo  ire  partie  :  Le  choix  d'un  état;  2°  La  vie  d'atelier;  3°  Les  dangers  de 
l'apprentissage;  4°  Après  l'apprentissage;  5°  Appendices.  Renseignements 
utiles. 

987.  Aritmetica  de  ninos,  escrita  para  uso  de  las  escuelas  ;  por  D.  José 
Mariano  Vallejo.  Paris,  Rosa  et  Bouret,  in-12  de  3  feuilles  1/4. 

988.  Arithmétique  élémentaire,  théorique  et  pratique,  à  l'usage  des  clas- 
ses élémentaires;  par  M.  J.-F.-A.  Dumouchel.  Ouvrage  autorisé  par  le  con- 
seil de  l'instruction  publique.  Nouvelle  édition,  revue  et  augmentée.  Paris, 
Dezobry  et  Magdeleine,  in-18  de  4  feuilles.  »    €0 

989.  Arithmétique  élémentaire;  par  M.  J.-F.-A.  Dumouchel,  directeur 
de  l'école  normale  primaire  de  Versailles.  Complément,  comprenant  quelques 


-W7- 

développements  sur  les  quatre  règles,  le  plus  grand  commun  diviseur,  les 
proportions,  les  racines  carrées  et  cubiques.  Nouvelle  édition.  Pag.  145- . 
216.  Paris,  Dezobry  et  £.  Magdeleine,  in-18  de  2  feuilles.  »    30 

990.  Artisans  célèbres  (les);  par  E.  Valentin.  7«  édition.  Tours,  Marne, 
in-12  de  12  feuilles,  avec  une  grav.  *  1  25 

991 .  Auberge  dangereuse  (F)  ;  par  M.  R.-P.  Micheland.  Limoges  et  Pa- 
ris, Àrdant,  in-12  de  8  feuilles  1/2,  plus  une  grav.  1  10 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  pour  l'enfance  et  la  jeunesse, 
dirigée  par  M.  l'abbé  Rousier. 

992.  Aux  iNsimiTioNS  et  aux  familles.  Alphabet  rectolégique,  par  figu- 
res, représentant  le  départ  des  signes  phoniques  et  graphiques  pour  corriger 
le  bégaiement  et  le  mutisme  incomplet  et  les  fausses  articulations.  Démons- 
trations des  mouvements  gymnastiques  employés  pour  chaque  lettre,  ayant 
son  rapport  avec  chaque  figure;  par  Félix  Fobre.  Beziers,  de  l'impr.  litho- 
graphique de  Faucon,  in-plano  d'une  feuille. 

993.  Béatrix;  par  Mrae  la  comtesse  de  Veilles.  Tours,  Marne,  in-12  de  12 
feuilles,  avec  une  grav.  1  25 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 

994.  Beaux  traits  de  l'adolescence,  ou  Choix  d'exemples  à  l'usage  de  la 
jeunesse.  Versailles,  Beau  jeune,  in-8  de  11  feuilles. 

995.  Bernardine,  ou  les  deux  Mères,  suivie  d'autres  épisodes;  par  M*43 
Th.  Midy.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-12  de  4  feuilles,  avec  une  grav.   45 

996.  Berquin  du  hameau  (le),  ou  le  Conteur  des  bords  du  Rhône.  Scènes 
historiques,  esquisses  biographiques  et  récits  intéressants  tirés  de  notre  his- 
toire ancienne  et  moderne;  par  M.  Rénal  [Çlaudius  Billet,  de  Lyon].  0e  édi- 
tion. Paris,  Lehuby,  in-12  de  14  feuilles  1/2,  avec  4  grav.  1  25 

Bibliothèque  spéciale  de  la  jeunesse. 

997.  Bon  Guillaume  (le),  ou  le  Malheur  secourant  l'infortune;  par  F.-D. 
Rouen,  Mégard,  in-18  de  4  feuilles,  plus  une  gravure.  »  30 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

998.  Bonheur  dans  le  devoir  (le);  par  Mme  L.  Boyeldieu  d'Auvigny. 
Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles,  avec  une  vignette.  1  50 

Ouvrage  couronné  par  la  Société  d'émulation  de  l'Ain,  sous  le  titre  de 
Petit  Jean.  Collection  de  la  bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

999.  Bonhomme  jolifpe  (le)  ;  par  l'auteur  du  Nuage  doublé  d'argent,  etc. 
Traduit  librement  de  l'anglais.  Paris,  Meyrueis,  in-12  de  5  feuilles  2/3.   1     » 

1000  C.  j.  cesARis.  Commentarii  de  bello  gallico.  Edition  classique, 
accompagnée  de  remarques  et  notes  grammaticales,  philologiques  et  histori- 
ques, et  suivie  d'un  index  géographique,  par  Ed.  Feugère,  professeur  au 
lycée  impérial  Bonaparte.  Paris,  Delalain,  in-12  de  9  feuilles.  1  25 

1001.  Calligraphie  (petite)  des  écoles  primaires,  ou  Méthode  analytique 
d'écriture  cursive,  de  ronde,  de  gothique,  de  coulée  et  de  bâtarde;  par 
Fleurys  de  Vèze.  Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine,  in -1&  d'une  feuille.   »  10 

1002.  Catastrophes  célèbres  (les)  ;  par  M.  de  Chav armes.  Tours,  Marne, 
in-12  de  8  feuilles.  »    75 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

1003.  Causeries  d'enfants,  suivies  de  petites  historiettes;  par  Mme  Wet- 


—  308  - 

zeU.  Paris,  Langlumé  et  Peltier,  rue  du  Foiu-Saint-Jacques,  il,  in-18  de 
5  feuilles,  plus  2  gravures.  1  50 

1004.  Cécile,  la  jeune  organiste;  par  Eulalie  Benoît.  Limoges  et  Paris, 
Ardant  frères,  in-12  de  7  feuilles  1/2,  avec  une  vignette.  »  60 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  pour  l'enfance  et  la  jeunesse. 

1005.  Chants  des  salles  d'asile,  avec  les  airs  notés.  Extraits  du  <  Manuel 
des  salles  d'asile»,  à  l'usage  des  filles  des  Sœurs  de  la  charité  de  Saint-Vin- 
cent de  Paul  ;  par  une  sœur,  directrice  de  salle  d'asile.  Paris,  Dezobry  et 
fi.  Magdeleine,  in -8  de  3  feuilles  1/2.  1  50 

1006.  Chaumière  bretonne  (la),  ou  la  Malédiction  d'une  mère,  drame  en 
trois  actes,  composé  pour  les  distributions  des  prix  et  les  récréations  litté- 
raires, dans  les  pensionnats  de  demoiselles;  par  J.-A.  Guy  et.  2'  édition. 
Paris,  E.  Belin,  rue  de  Vaugirard,  52  (1854),  in-12  de  5  feuilles  1/2.      »  75 

1007.  Clémentine,  ou  le  Modèle  du  chrétien  dans  le  malheur  et  l'abandon  ; 
par  J.-B.-G.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-18  de  234  pp. 

1008.  Complète  French  Class-Book  (tbe);  by  Alfred  Hcmet.  New  edit. 
London,  8vo.  boards.  6s.    » 

1009.  Concours  général.  Devoirs  donnés  au  concours  général  entre  les 
élèves  des  lycées  et  collèges  de  Paris  et  de  Versailles,  suivis  de  copies  d'élè- 
ves couronnés,  recueillis  et  publiés  par  N.-A.  Dubois,  professeur  de  PUni- 
versité.  Année  1854.  Paris,  Delalain,  in-8  de  6  feuilles.  1  75 

1010.  Conquêtes  en  asie,  par  les  Mogols  et  les  Tartares,  sous  Gengiskan 
et  Tamerlan;  par  M.  de  Chavannes.  Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles,  avec 
une  gravure.  1  50 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

1011.  Contes  des  fées;  par  C.-A.  Breynat.  Paris,  Moquet,  Garnier  frè- 
res, Palais-Royal,  in-18  de  2  feuilles.  1  50 

La  Fée  aux  ronces.  —  Le  Charme  d'esprit.  —  Le  Puits  qui  parle.  —  Le 
Prince  Hibou. 

1012.  Conteur  de  l'enfance  (je)  ;  par  Ch.  Romagny.  Rouen,  Mégard, 
in-18  de  4  feuilles,  plus  une  gravure.  »  30 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1013.  Conversaçoes  de  huma  menina  corn  a  sua  boneca,  seguidas  da 
historia  da  boneca.  Pela  autora  dos  «Contos  a  meus  meninos  ».  Paris,  de 
l'imprimerie  de  Piliet  fils  aîné,  inl8  de  5  feuilles  2/9,  avec  12  gravures. 

1014.  Cours  d'enseignement  élémentaire  à  l'usa  go  des  écoles  catholiques. 
Abrégé  de  l'histoire  ecclésiastique  et  histoire  de  rétablissement  de  l'Église  ; 
par  l'abbé  L.  Autié.  Paris,  Giraud,  rue  Dauphine,  16;  et  Nîmes,  Louis 
Giraud,  in-18  de  6  feuilles  1/3.  1    » 

1015.  Cours  d'histoire  racontée  au  premier  âge  et  à  la  jeunesse;  par 
Mme  la  comtesse  Drohojowska,  née  Symon  de  Latreiehe.  Histoire  sainte. 
Paris  et  Lyon,  Périsse  frères,  in-18  de  6feuilles.  »  90 

1016.  Cours  d'histoire  ancienne,  rédigé  conformément  au  programme 
d'histoire  du  plan  d'études  des  lycées,  à  l'usage  des  élèves  de  la  classe  de  3* 
des  lycées  et  des  candidats  au  baccalauréat  es- lettres;  par  E.  Daltain,  pro- 
fesseur agrégé  d'Histoire  au  lycée  impérial  de  Rennes.  2e  partie.  2e  cahier. 
Paris,  Delalain,  in-8  de  10  feuilles  3/4.  2    » 


1017.  Cours  de  thèmes  à  l'usage  des  classes  élémentaires  et  des  classes  de 
grammaire,  divisé  en  trois  parties;  par  C.  Villemeureux.  in  partie.  4e  édi- 
tion. Paris,  Mme  veuve  Maire-Nyon  (1850),  in-12  de  9  feuilles  1/3.       2    » 

1018.  Cours  de  mythologie.  Franzôsisches  Lesebuch  f.  Real  u.  hobere 
Biïrgerschulen,  Milit&rschulen,  Tôchterschulen  u.  andere  hohere  Lehranstal- 
ten;  von  Dir.  Dr  Holzapfel.  Magdeburg,  Creutz,in-8  de  viij  et  256  pag. 

1019.  Cours  élémentaire  d'bistoirede  France,  depuis  la  Gaule  primitive 
jusqu'à  nos  jours,  d'après  le  dernier  programme  des  études  universitaires, 
et  enrichi  de  questionnaires  et  d'une  table  des  matières,  par  M.  l'abbé  Badi- 
che  et  M.  A.  Fresse-MontvaL  Paris,  Poilleux;  Lyon,  Girard  et  Josserand; 
Toulouse,  Privât,  in-18  de  12  feuilles.  1  20 

Faisant  partie  d'un  Cours  élémentaire  d'Histoire,  de  Géographie  et  de 
Mythologie,  qui  formera  9  vol. 

II  a  déjà  paru  :  la  Mythologie,  1  vol.;  — l'Histoire  de  France,  1  vol.;  — 
l'Histoire  ancienne,  1  vol.  Prix  de  chaque  vol.  1  20 

1020.  Cours  élémentaire  d'histoire  de  France,  précédé  de  notions  d'his- 
toire et  de  géographie  anciennes,  avec  résumés  et  questionnaires,  rédigé 
conformément  aux  programmes  des  cours  d'histoire  des  classes  de  sixième, 
de  cinquième  et  de  quatrième  des  lycées;  par  H.  Chevallier,  professeur 
agrégé  d'Histoire.  3e  partie.  Cours  de  quatrième.  2e  partie.  Paris,  Delalain, 
in-12  de  15  feuilles.         %  1  75 

1021.  Cyrille,  ou  le  Triomphe  du  Christianisme  dans  les  Gaules.  Essai  de 
tragédie  à  la  manière  des  anciens,  exercice  de  collège;  par  If.  J.  Phil.-Aug. 
Lalanne.  Paris,  Cent-Brière,  r.  de  la  Ste-Chapelle,  3,  in-8  de  3  feuilles.  1  50 

1022.  Deux  jumeaux  (les),  Timothée  et  Philémon;  par  M.  Heumann. 
Rouen,  Mégard,  in-12  de  10  feuilles,  plus  une  gravure.  »  45 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1023.  Dictées  de  grammaire  ;  par  Mme  Debierne.  Paris,  Mme  veuve  Maire- 
Nyon,  in-12  de  8  feuilles.  1  50 

1024.  Dictionnaire  (petit)  de  la  langue  française  ;  par  G.  Bdeze,  de  l'an- 
cienne Ecole  normale,  etc.  3e  édit.  Paris,  Delalain,  in-18  de  12  f.       1  50 

1025.  Dieu  et  la  francs  ;  par  Mlle  Antonine  Lecler.  Limoges  et  Paris, 
Ardant,  in-12  de  7  feuilles  1|2,  avec  planche.  »  60 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire. 

1026.  Distiques  mnémoniques  sur  les  personnages  célèbres  de  l'histoire  de 
France;  par  Auguste  Laurans.  Paris,  Lacroix-Comon ,  au  Comptoir  des 
imprimeurs-unis,  in-18.  2    » 

1027.  Douze  contbs  pour  l'enfance  ;  par  Mme  la  comtesse  de  la  Rochères, 
[Mme  Dutheil,  femme  du  sous-intendant  militaire  au  Mans].  Nouvelle  édi- 
tion. Tours,  Marne,  in-18  de  4  feuilles,  avec  une  grav.  »  50 

1028.  Ducs  de  Bretagne;  par  C.  Barbier.  Rouen,  Mégard,  gr.  in-8  de 
24  feuilles,  avec  4  vignettes.  1  65 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1029.  École  du  jeune  âge  (la  nouvelle),  ou  les  Enfants  d'Israël  sous 
Moïse,  Josué  et  les  Juges  ;  par  M.  l'abbé  Henry,  Tours,  Manie,  in-12  de  13 
feuilles,  plus  une  gravure,  1  25 

Bibliothèque  catholique  des  familles  et  des  écoles. 

1030.  Education  scientifique  des  jeunes  demoiselles.  Notions élémentai- 


—  310  — 

res  de  physique  et  de  chimie  ;  par  B.  Miège,  professeur  à  f  administration 
centrale  des  lignes  télégraphiques.  Paris,  F.  L.  Mathias,  quai  Malaquais, 
n°  15,  iri-12  avec  150  figures  sur  bois.  4  56 

1031.  Episodes  de  guerre,  renfermant,  notamment,  les  actes  et  hauts 
faits  de  l'armée  d'Orient  ;  par  A.  de  Saint-Germain.  Rouen,  Mégard,  \n-t% 
de  7  feuilles,  avec  une  gravure.  »  45 

Bibliothèque  morale  de  là  jeunesse. 

1032.  Eugénie,  ou  la  Mémoire  du  coeur  ;  par  Ume  Céline  FàÙetl  Rouen, 
Mégard,  in-12  de  10  feuilles,  avec  une  gravure.  »  45 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 
,  1033.  Exercices  de  mémoire  et  de  style,  mis  £  la  portée  des  enfants;  par 
ù.  Belezé,  ancien  chef  d'institution  à  Paris.  12e  édition,  ouvrage  autorisé 
par  le  conseil  de  l'instruction  publique.  Paris  Delalain,  in-18  de  10  f.    1  50 

1034.  Exercices  et  questionnaire  à  l'usage  des  maîtresses  de  la  cm- 
qwème  classe*  A.  M.  SS.  G.  G.  Orléans,  de  l'impr.  de  Jacob,  1854,  in-18  de 
10  feuilles  20. 

;  Grammaire.  —  Chronologie  de  l'histoire  ancienne.  —  Chronologie  de  l'his- 
toire sainte.  —  Géographie.  —  Correspondance  de  deux  sœurs. 

1035.  Exercices  gradués  de  mémoire,  à  l'usage  des  écoles  primaires  ;  par 
L.  Frétille,  directeur  de  l'Ecole  normale  du  Gartf.  Nîmes-  et  Paris,  Gfraud, 
in-12  de  6  feuilles.  »  85 

1036.  Famiue  db  selnac  (la),  ou  la  Religion  présentée  au  cœur  ;  par  ma- 
demoiselle Brun.  Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-12  de  279  pp.  fig. 

1037.  Fedor  et  louise,  ou  Devoir  de  l'homme  envers  les  animaux  ;  par 
G.  Nieritz.  Traduit  de  l'allemand,  par  Lebefecht  LorUt,  Lyon,  de  l'impr. 
de  Vingtrinier,  in-8  de  6  feuilles  1;4.  1  50 

ÂUs  profit  de  la  Société  protectrice  des  animaux. 

1038.  Ferréol,  ou  les  Passions  vaincues  par  la  religkm  ;  par  Théophile 
Ménard.  8«  éditipn.  Tours,  Marne,  in-12,  de  12  feuilles  avec  une  gravure. 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne.  1  25 

1039.  Français  en  Egypte  (les),  ou  Souvenirs  des  campagnes  tf  Egypte  et 
d>  Syrie  ;  par  un  officier  de  l'expédition.  Recueillis  et  mis  en  ordre  par  J.  /. 
E.  Roy.  Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles,  plus  une  vignette.  1  25 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

1040.  François  le  mauvais  sujet,  ou  la  Malédiction  d'un  père.  Imité  de 
l'allemand.  2e  édition.  Strasbourg,  Mme  veuve  Berger- Levrault  et  fils;  et 
Paris,  Reinwald,  rue  des  Saints-Pères,  15  (1854),  in-18  de*2  feuilles  lj2, 
avec  une  gravure,  carton  gaufré.  3  40 

1041.  Géographie  méthodique  adaptée  au*  écotefe  moyennes  et  aux  clas- 
ses inférieures  des  athénées  royaux.  Des  exercices  nombreux  et  attrayants  : 
questionnaires,  petits  voyages,  etc.;  par  J.  G.  Peeters,  professeur.  Anvers, 
impr,  de  F.  Lamot-Jacobs,  in-18  de  114  pag.  »  60 

Eléments  de  la  sphère.  —  Divisions  générales  du  globe.  —  Nomenclature 
géographique.  --Principaux  pays  avec  les  villes  les  plus  importantes.  — 
Géographie  de  l'Europe.  —  Géographie  élémentaire  de  la  Belgique.  ■*-  Des- 
criptions succinctes  des  autres  contrées  de  l'Europe.  —  Tableaux  compara- 
tifs des  Etats  de  l'Europe  :  forces  de  terre,  forces  Se  mer.  —  Distances  1*  de 
Bruxelles,  2*  de  Paris  aux  villes  principales  de  l'Europe  ;  -  population  re- 
lative de  1  Europe  ;  —  villes  les  plus  peuplées  :  chetoins  de  fer,  etc.  —  Prin- 


-  311  - 

cïjpttW  chaînée  de  montagnes,  grands  fleuves,  lies  pHncipaîes  ëtl  g f dtt^és 
d'îles,  golfes,  détroits,  etc.  —  Géographie  générale  de  l'Asie,  .d$  ^Afrique, 

«^  l'Amérique  ,et  4e  l'Oç^anie..  —  Des  exercices  nombreux  et  attrayants.  — 
uestjqnnaires,  petits  voyages,  etc.  . ,      , 

*  1042.  Géographie  simplifié*  (la),  par  demanda  et  par  réponses',  rédigée 
spéciajemçat  pour  les ,  élèves  des  pensionnats  et  des  écoles  primaires  ;  par 
Jeaji ^oy^çrofesséur.  ^édition.  Dijon,  Clunèt,  in-12  de  2  feuilles. 

i.l04ft.  GfttaJUWHs .  administrative  de  la  France  ;  (par  à.  Jùb'ètàe fa 

.  Petrelle,  ancien  chef  de  bureau  au  ministère  de  l'instruction  publique  et  pfes 

cujtes,  .Ouvrage,  rédigé  conformément  aux  prescriptions  dû  programmé  <Tétu- 

<je^  arrêté  au  conseil  de  l'instruction  publique  le  30  âfoât  1832;  Classe  d< 

quatrième.,  Paris,  Eug.  Ducrooq,  Victor  Masson,  ih-f2f  de  2l8'riàfe'.        i  Si 

$ëU\  (jrammaijre  des  enfants.;'  par  A.  Ù.  Mdrtiti.  Paris,  M**  teuvô  Fous- 
sïeîgue,  rué  Saint- Suïpice,  23";  A.  Ùelâhàys,  r*ué  Voltaire,  S  et  '6  (f8S4.), 
in-12  de  6  feuilles  5j6. 

u  i$&'.  Ohammaire  française  (nouvelle},  en  Vers  Rbrés,  à  l'aïdef  de  laquelle 
on  s'instruit  en  s4âinûsânt;  par  H.\  M6riiet-de-£arochê.  Paris',  Hachette, 
ïn-l2f  de  2  feuilles  iff. 

1046,  Grammaire  latine  élémentaire  ;  par  F.  Àricfenoty  directeur  dû  col- 
lège' cômmuriaï  et'  de  Fécole  moyenne  dé  Tengres.  Liège,  H*  ftessain 
(mi),  in-12. 

1047.  Guibe  de  l/explicatecr  (le),  ou  Rëcueu  dé;  dibtéés;,  d*éxërcic<és'  et 
<Jë  questions  en  application  arux principes  dévetoppés  daris«  l'Bxptidàteof  gram- 
matical, etc.  »  ;  par  M.  B\'  A.  Fousset.  Paris,  Fourau*  et  Orléans,  le»  princi- 
paux libraires,  m-ik  de  f  feuille*.  *  80 

1648;  GriLLAtiWE  et  lccîe  ;  par  M**  Diê  de  SainUJàsepk.  Limogés  et 
Paris,  Ardant,  rn-8  de  9  feuille»,  pîus  une  gravure;,  i  10 

Bibliothèque  religieuse,  morale*  littéraire,  pour  l'enfance  et  la  jeunesse,  di- 
rigée par  M.  l'abbe  Housier. 

1049.  Gymnase  (le)  dramatique,  nouveau  Théâtre  moral  dé&é  à  la  jeunesse. 
Bruxelles,  H. ,^oemaere,  in-12. 

Il  a.paptt^o&ihéâtre:,,  ^  .    r    -j    "»• 

lo  Col  de  la  Mouzaia  (le),  ou  leTri6mphe.de  la  fdi,  drame  en  deux  actes, 
mêjé  de  chants  :.. par  P.  Ar  Proost.  ïri-12  de  70  pag. 

2»  Vendéen  (fe),  du  rExpiàtiotf,  drame  en  tftfe  actes  ;  par  le  wètouU  fti-12 
de  72  pages.  v    .     ,  ,     .        . 

3°  Victor  et  Robert,  ou  une  Vengeance  chrétienne,  pièce  en  deux  actes  ; 
par  te  même.  In-12  de  74  pag. 

.  4°  Gëôrget,  our  le  petit  Savoyard,  drame-vaudeY.  en  un  a(cte,  pair  ïèméme. 
In-12  de.  54  pages. 

Chaqrie  ptece  se  Vend  séparément  :  1  50 

1050^  Hélène  E]c  Isabelle,  ou  Être  et  paraître  ;'  par  riiîss  M*  Mad  ïntoèli; 
traduit  de  l'anglais,  avec  l'autorisation  de  l'auteur.  Genève'  et  Paris,  Joël 
fiherbuliez,  in-l&  dé  296  pag.  Û  50 

1651.  Histoire  ancienne  (P)  mise  à  la  portée  dés  enfants,'  avec  question- 
naire; par  G.  Belezey  ancien  chef  d'institution  à  Paris.  15e  édition,  ornée 
"<fune  carte  du  monde'  ancien.  Ouvrage  autorisé  par  le  conseil  de  l'instruc- 
tion publique.  Parié,  Delalain,  in- 18  de  10  feuilles.  1  50 

1052.  Histoire  de  France  abrégée,  depuis  les  temps  les  plus  anciens  jus- 
qu'à nos  jours  ;  par  A.  Magin,  inspecteur  générai  de  l'instruction  publique. 


—  312  — 

Nouvelle  édition,  revue  et  corrigée.  Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine  (1856), 
jn-18  de  8  feuilles.  »  80 

1053.  Histoire  de  France  chronologique  et  méthodique,  depuis  les  temps 
les  plus  anciens  jusqu'à  nos  jours  ;  par  J.  Guadet.  6e  édition.  Paris,  Ducrocq, 
rue  Hautefeuille,  10,  in-18  de  5  feuilles  avec  16  port,  sur  bois.  »  75 

1054.  Histoire  de  francs  (1')  mise  à  la  portée  des  enfants,  avec  question- 
naires ;  par  G.  Beleze,  ancien  chef  d'institution  à  Paris,  etc.  14*  édition,  or- 
née d'une  carte  de  la  France.  Ouvrage  autorisé  par  le  conseil  de  l'instruction 
publique.  Paris,  Delalain,  in-18  de  10  feuilles  lj2.  1  50 

1055.  Histoire  de  ma  famille;  écrite  par  un  ouvrier.  Genève  et  Paris, 
Joël  Cherbuliez,  in-18  de  96  pag.        *  »  80 

1056.  Histoire  des  reines  de  France  les  plus  célèbres  ;  par  le  baron  de  Le- 
tournel.  Limoges,  Barbou,  in-8  de  22  feuilles,  avec  4  vignettes.  2  50 

Bibliothèque  chrétienne  et  morale. 

1057.  Histoire  naturelle  mise  à  la  portée  des  enfants,  avec  question- 
naires; par  G.  Beleze,  de  l'ancienne  Ecole  normale,  ancien  chef  d'institution 
à  Paris.  16e  édition,  accompagnée  de  gravures.  Ouvrage  autorisé  par  le  con- 
seil de  l'instruction  publique.  Paris,  Delalain,  in-18  de  10  feuilles.       1  50 

1058.  Histoire  sainte,  par  demandes  et  par  réponses,  suivie  d'un  abrégé 
de  la  vie  de  Jésus-Christ.  Nouvelle  édition.  Tours,  Marne  et  Paris,  Mme  veuve 
Poussielgue,  rue  Saint-Sulpice,  38,  in-18  de  4  feuilles.  »  40 

1059.  Histoire  sainte  élémentaire,  traduite  du  latin  de  Lhomond  et  sui- 
vie d'un  abrégé  de  la  vie  de  Jésus-Christ;  par  E.  L.  Frèmont,  ancien  chef 
d'institution  à  Paris.  7e  édition.  Paris,  Delalain,  in-18  de  5  feuilles.      »  60 

1060.  Historiettes  morales  destinées  au  jeune  âge;  par  Ern.  P......  ins- 
titutrice. Reims,  del'impr.  de  Lu  ton,  in-12  de  10  feuilles  1?3. 

1061.  Hiver  (1')  ;  par  M.  Forgame.  2e  édition,  revue,  corrigée  et  aug- 
mentée. Rouen,  Mégard,  in-18  de  4  feuilles,  plus  une  gravure.  »  30 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1062.  Ile  des  cinq  (F),  avec  une  préface  sur  les  livres  d'éducation;  par 
Ernest  Fouinet.  Tours,  Marne,  in-12  de  13  feuilles,  plus  6  gravures.    1  25 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 

1063*  Jeune  lingere  de  Manchester,  traduction  libre  de  l'anglais. 
Genève  et  Paris,  Joël  Cherbuliez,  in-18  de  64  pag.  »  50 

1064.  Leçons  d'histoire  ancienne;  par  H.  Bouchitté,  recteur  d'académie, 
etc.  Paris,  Hachette,  grand  in-8  de  9  feuilles  1^4,  plus  3  tableaux  et 
7  cartes.  3  50 

Cours  d'éducation  complet  pour  les  filles.  2e  partie.  —  Education 
moyenne  (de  10  ans  à  16  ans).  Ce  cours  est  divisé  en  trois  parties  :  Educa- 
tion élémentaire.  —  Education  moyenne.  —  Education  supérieure. 

1065.  Lecture  facilitée  (la).  Syllabaire  réduit;  par  un  instituteur.  Pa- 
ris, l'éditeur,  rue  Saint-Sébastien,  30  ;  rue  Sainte-Elisabeth,  12,  in-16  de 
3j4  de  feuille. 

1066.  Lectures  historiques  belges  ;  par  Mm*  Gatti  de  Gamond,  ins- 
pectrice des  salles  d'asile,  des  écoies  primaires  des  filles  et  des  établisse- 
ments destinés  à  la  formation  des  institutrices.  Seconde  édition,  Tour- 
nai, J.  Casterman  et  fils,  in-12  de  412  pag. 


r^è    * 


n  je 


f  a 


—  313  — 

1067.  Lectures  variées,  à  l'usage  des  écoles  primaires;  par  U.  Floris, 
instituteur.  Paris,  Etienne  Giraud  ;    et   Nîmes,   Louis  Giraud,  in-18  de 

4  feuilles.  »  60 

1068.  Légendes  pittoresques  de  l'histoire,  mœurs,  descriptions,  pein- 
tures, tableaux,  aventures  anciennes  et  nouvelles  de  la  Gaule  et  de  la 
France;  par  M.  Alfred  Driou.  Limoges,  Barbou,  in-8  de  22  feuilles,  avec 

5  lithogr.  2  50 
Bibliothèque  chrétienne  et  morale. 

1069.  Manuel  des  étudiants,  ou  Recueil  de  réflexions,  de  pratiques  de 
piété  et  de  prières.  Sixième  édition.  Louvain,  Van  Linthout  et  comp., 
in-18.  1  20 

*ux  m  Cette  sixième  édition,  dit  le  «  Journal  de  Bruxelles  »,  est  enrichie  de 

z  tout  ce  que  l'expérience  a  découvert  de  moyens  nouveaux  pour  faire  fleurir 

de  plus  en  plus,  dans  les  collèges  et  les  pensionnats,  l'amour  de  la  vertu  et 

de  la  science  ». 

"Z.  1070.  Manuel  (nouveau)  des  salles  d'asile,  à  l'usage  des  filles  de  la  Cha- 

^  rite  de  Saint-Vincent  de  Paul  ;  par  une  sœur  de  salle  d'asile.  Paris,  Dezobry 

r  "*  et  E.  Magdeleine,  in-8  de  44  feuilles  1[4,  plus  3  planches.  9    * 

Suivi  des  Chants  des  salles  d'asile,   avec  les  airs  notés  par  une  sœur, 

i  directrice  de  salle  d'asile,  ln-8  de  3  feuilles  1]4. 

*  1071.  Matinées  (les).  Conversations  instructives  et  amusantes  pour  la 
jeunesse  ;  par  Mma  Trembicka.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-12  de  7  feuil- 

u  lesli2.  »  60 

l  2  Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire. 

*  1072.  Mélanie  et  lucette,  ou  les  Avantages  de  l'Education  religieuse 
i                 (par  d'Âviau  du  Bois  de  Sanzay,  archevêque  de  Bordeaux),  suivi  d'anec- 
dotes édifiantes.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-12  de  10  feuilles  1{2,  plus  une 

"  gravure.  »  60 

i  Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  pour  l'enfance  et  la  jeunesse, 

dirigée  par  M.  l'abbé  Rousier. 
Ouvrage  souvent  réimprimé.  La  première  édition  est  de  Poitiers,  1811 , 
r  in-12. 

1073.  Mémoires  (les)  d'un  ange  gardien  (par  M.  Jules  Massé,  D.  M.). 
Nouvelle  édition ,  revue  par  P...  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-8  de  9  feuilles, 
plus  une  gravure.  1  10 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  dirigée  par  M.  l'abbé  Rousier. 

1074.  Mes  loisirs,  Nouvelles  morales;  par  Mm«  de  Stoltz.  Limoges, 
Barbou  (et  Paris,  Dupuy),  in-8  de  22  feuilles,  plus  4  lithog.  2  50 

Bibliothèque  chrétienne  et  morale. 

1075.  Méthode  de  lecture  ;  par  Bouhoure,  instituteur.  Paris,  rue  Saint- 
Jacques,  38,  4  tableaux  in-folio  de  4  feuilles. 

1076.  Méthode  de  lecture  de  la  Société  pour  l'instruction  élémen- 
taire; par  M.  A.  Peigné.  Angoulême,  de  l'impr.  d' Ardant,  in-12  de  3  feuil. 

1077.  Méthode  hermann-kothe.  Histoire  de  France.  Chronologie  des 
rois  ;  par  Hermann-Kothe,  auteur  de  la  Mnémonique  Hermann-Kothe,  etc. 
Paris,  l'Auteur,  rue  Bonaparte,  36,  in-12  d'une  feuille.  1    » 

1078.  Modèles  de  discours  et  allocutions  pour  les  distributions  de  prix 
dans  les  pensionnats  de  demoiselles;  par  A*  Thëry,  recteur  d'académie.  Pa- 
ris, Hachette,  in-12  de  17  feuilles.  3  50 


r 


—  314  — 

1079.  Moniteur  d'orthographe  (le  petit),  ou  Devoirs  progressifs  pu 
moyeu  desquels  les  plus  jeunes  enfants  sachant  écrire  peuvent  apprendre  très 
facilement,  et  dans  un  temps  fort  court,  l'orthographe  de  la  langue  fran- 
çaise; par  Julien.  lre  partie.  Livre  de  l'élève.  Clermont-Ferrand,  Veysset, 
in-18  de  7  feuilles. 

1060.  Morale  pe  l'enfance  (la),  ou  Quatrains  moraux  à  l'usage  de  la 
jeunesse,  et  rangés  méthodiquement  ;  par  le  vie.  Morel  de  Vindé.  Tradl  en 
vers  allemands  par  L.  Bentz.  2e  édition,  augm.  (franc,  etallem.).  StrasBoui'g 
et  Paris,  Ve  Berger-Levrault  et  fils,  in-16  de  91  pag.  »     50 

JjOBl.  Mosaïque  littéraire.  Morceaux  choisis,  en  vers  ou  en  prose,  exr 
traits  de  nos  meilleurs  auteurs  modernes ,  avec  une  appréciation  de  leur 
mérite  Httéraire;  par  M.  Hfai^rof,  professeur  de  littérature.  PanSj  Lehuby, 
in-12  de  14  feuilles,  avec  \  vign.  ' v"  / .  '  "'  "  '      1  $>, 

Bibliothèque  spéciale  de  la  jeunesse.  •  ,>lj,fV 

1082.  Mythologie  (la)  mise  à  la  portée  des  enfants,  avec  questionnaires  % 

pat*  G.  Beleze,  de  f  ancienne  École  normale,  etc.  ¥  édition.  Paris,  Petejain, 

in-lfc  dé  9  feuilles  i]2.  1  50 

4  1083.  Nacelle  (la).  Toulouse,  Société  des  livres  religieux;  et  Paris,  aux 

librairies  protestantes,  in-18  de  2  feuilles  1|2,  avec'  une  gravure.-  -  '•  ''«""£5 

1084.  Naufrage  et  aventures  du  capitaine  wilsoîs.  Traduit  de  l'an- 
glais.' ttoiiv.  édit."  Tours,  Marne,  in-12  de  l^feuil^lrS1,  avec  une  grav.  4  25 

'Bibliothèque  des' écoles  chrétiennes.     '  '  '      •"    *  •  *  -  •  • 

1085.  Notes  historiques  supplémentaires,  ^ncien  Testament.  —  His- 
toire ancienne.  —  Histoire  romaine,  ^.ngers,  de  l'impr.  de  Cosnier  et 
Lacljèse,  |853,  in-12  de  11  feuilles/      '    "'        '     ''     '  i:*    ' 

1086.  Notions  de  physique  et  de  chimie;  par  H.  Sonnet,  fjpqteur  es- 
sciences.  Paris,  Hachette,  gr.  in-8  de  3  feuilles  li4,  plus  2  planches.      2  25 

Cours  complet  d'éducation  pour  Jes  flljes.  2*  partie  (de  |0  à  16 ans),  Voyez 
no  1064.  f 

1087.  Numération  (la)  enseignée  à  Taide  du  boulier  vertical.  Nîmes, 
Louis  Giraud,  in-8  d'une  feuille  3j4.  '  * 

Procédés"  en'usagé  a'  l'Ecole' normale  primaire  ta  Nîmea*  poar  f#âji(er 
1  application  des :  principes  exposés  dans  l'instruction  dont.  KappareiJ  est 
accompagné. 

1088.  Oramaïka,  ou  Conversion  et  persévérance  d'une  jeune  indienne. 
Tournai,  J.  Casterman  et  $ls,  in-12  <je  î#8  pp. 

1089.  Orphelins  de  la  beauce  (les),  ou  les  Epreuves  de  laverai;  par 
C.  F.  P.  Rouen,  Mégard,  in-12  de  9  feuilles,  plus  une  gravure.  >  60 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse.   ■ 

1090.  Pauline,  ou  la  petite  Curieuse  ;  par  Mwe  Afida  de  fïfiviqwc.  Limo- 
ges et  Paris,  ^rdant,  in-18  de  4  feuilles,  avec  une  gravure.  »  40 

pibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  dirigée  par  jjj.  l'abbé  Roùsièr. 

109|.  Pièces  dramatiques  à  J'usage  des  établissements  religieux  et  pen- 
sionnats de  jeunes  demoiselles,  pour'  les  distributions  de  prix;  par  Gio- 
vanni Rivetti,  professeur  de  musique  au  collège  d'Aubusson  (Creusé). 
1™  livraison.  In-8  de  2  feuilles.  Imp.  de  Bouyet,  à  Àubusson.  —  S'àdrêssèr 
à  Tauteur  pour  l'a  musique  des  couplets.  Prix.'  «50 

Les  deux  Nièceg,  comédie-vaudeville  en  un  acte.  '      ,l 


—  315  — 

1092.  Précis  de  l'histoire  de  l'éloquence,  extrait  des  critiques  les  plus 
estimés,  à  l'usage  des  élèves  de  rhétorique.  Cahors,  Mrae  veuve  Richard, 
in-18  de  8  feuilles  4j9. 

L'Introduction  est  sigqée  :  A.  Carayol. 

1093.  Printemps  (le)  ;  par  M.  Forgame.  2e  édition  i  revue,  corrigée  et 
augmentée.  Rouen,  Jlégard,  in-18  de  4  feuilles,  plus  une  gravure.        »     30 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1094.  Récits  (les)  d'un  instituteur  aux  enfants  de  son  école.  Jmité  de 
l'italien  de  César  Cantu,  et  augmenté  par  M.  l'abbé  D.  Pinart.  Tours, 
Marne,  in-l$  de  8  feuilles.  »  75 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

1095.  Recueil  (second)  de  versions  allemandes,  faisant  suite  au  Petit 
recueil  de  versions  allemandes  instructives  et  morales.  Strasbourg,  MP6 
veuve  Berger-Levrault  et  fils  ;  et  Paris,  rue  des  Saints-Pères,  %  in-12  de 
7  feuilles.  t    » 

1096.  Résumé  méthodique  d'histoire  universelle;  par  A.  Docquier,  pro- 
fesseur d'histoire  à  J' Athénée  de  Mons.  lre  partie.  Histoire  ancienne. 
2*  partie.  Histoire  du  raoyen-ège,  renfermant  l'Histoire  de  la  Pelgique. 
3e  partie.  Histoire  moderne,  renfermant  l'Histoire  de  la  Belgique.  Mons, 
Manceaux-Hoyois,  3  vol.  in-12  de  vii-178,  292  et  ii-186  pp.  1  fr.  50,  2  fr. 
et  1  fr.  25. 

1097.  Rois  de  France  fies);  par  Lesne-Daloin.  Paris,  Boisgard,  rue  Su- 
ger,  13,  in-12  de  10  feuilles  5i6.  2  p 

Ouvrage  illustré  de  72  gravures  sur  bois,  dessinées  par  Philippoteaux. 

1098.  SELECTiE  s  prophetis  historié.  Texte  biblique,  modifié  pour 
l'usage  des  classes;  par  M.  l'abbé  Vervost.  Paris,  Lecoffre,  in-18  de  6  feuil. 
.  Cours  gradué  d'auteurs  sacrés. 

1099.  Simples  récits  destinés  aux  jeunes  filles  ;  par  Mm*  Nanine  Guillon, 
née  Viardot.  L'Entrée  dans  le  monde.  Paris,  Fontaine,  passage  des  Pano- 
ramas, 35,  in-12  de  14  feuilles  5i6.  3  50 

1100.  Soirées  en  famille;  par  A.  M.  Tours,  Marne,  in-8  de  15  feuilles, 
avec  une  vign.  1  25 

Bibliothèque  des  écoles  chrétiennes. 

1100*.  Soirées  de  vacances, (les)  :  Récréations  de  la  jeunesse;  par  B*** 
[J.-B.  Berger]:  Limoges,  Barbou  (et  Paris,  Dupuy),  gr.  in-8  de  192  pag. 
avec  4  lithogr.  împr.  à  deux  teintes.  2  50 

Sur  le  catalogue  de  l'éditeur  l'auteur  de  ce  livre  est  nommé  M.  de  Saint- 
Aurantt  :  mais  c'est  un  pseudonyme. 

1101.  Spectacle  de  la  nature,  merveilles,  beautés  du  monde  physique  ; 
par  M.  l'abbé  Jouvent.  Digne,  Repos  (1854),  iû-12  de  14  feuilles. 

1102.  Symphorien,  ou  le  jeune  Athlète  chrétien  ;  par  M.  l'abbé  Monnaix. 
Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  1854,  in-18  de  208  pag. 

1103.  Théâtre  (nouveau),  dédié  à  la  jeunesse  chrétienne;  par  M***  Girard. 
Châtillon-sur-Seine,  C.  Cornillac,  et  Paris,  Ch.  Guyot  jeune,  rue  Cassette, 
no  2,  in-12.  '        2    » 

Contenant  4  pièces  pour  distribution  de  prix  et  récréations  littéraires. 

1104.  Traité  élémentaire  d'arithmétique,  rédigé  conformément  aux  nou- 


—  316  — 

veaux  programmes  de  l'enseignement  des  lycées.  A  l'usage  des  élèves  de 
troisième,  des  candidats  au  baccalauréat  ès-sciences  et  ès-lettres,  et  aux 
écoles  du  gouvernement;  par  G.  Lomon,  professeur  de  mathématiques. 
Vannes,  Cauderan  ;  Paris,  Langlois  et  Leclercq,  Dezobry  et  Magdeleine, 
Hachette,  in-8  de  19  feuilles  1[4. 

1105.  Trois  cousines  (les),  ou  la  Nécessité  de  réformer  son  caractère; 
suivi  de  Ange  Braschi  ;  par  V.  D.  Rouen,  Mégard,  in-12  de  7  feuilles,  avec 
une  grav.  »  45 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1106.  Trois  orphelines  (les).  Nouvelles  Veillées  du  château;  par  Mra« 
J.  Delafaye  Brehier.  4$  édition.  Paris,  Lehuby,  in-12  de  13  feuilles  2$,  avec 
4  gravures.  1  25 

Bibliothèque  spéciale  de  la  jeunesse. 

1106*.  Trois  semaines  en  voyage  :  France,  bords  du  Rhin,  Belgique; 
par  Paul  Baudry.  Rouen,  Mégard,  in-12  de  9  feuilles,  plus  une  grav.     »  45 
Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1107.  Un  dévouement  filial;  par  H.  Atocem.  Paris,  Conte  Atxero,  rue 
Aubry-le-Boucher,  32;  les  principaux  libraires,  in-18  de  6  feuilles. 

Librairie  de  l'enfance.  —  Adolescence.  14  ans  et  au-dessus. 

1108.  Veillées  du  foyer  (les).  Le  Mort  vivant,  ou  les  Testaments  de 
notre  oncle  (nouvelle)  ;  par  Gustave  Leroy.  lre  livraison.  Paris,  Durand,  rue 
Beaubourg,  24v  in-16  d'une  feuille.  »  10 

Bibliothèque  morale  et  populaire. 

1109.  Volière  des  enfants  (la),  ou  Histoire  des  oiseaux  les  plus  inté- 
ressants à  connaître;  par  A.  Espeisse.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-18  de 
6  feuilles.  »  40 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire,  dirigée  par  M.  l'abbé  Bousier. 

1110.  Xavier  bossu,  ou  Courage  et  persévérance;  par  Louis  d'Issenburg. 
Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-18  de  4  feuilles,  plus  une  grav.  »  40 

Bibliothèque  religieuse,  morale,  littéraire. 

SCIENCES   NATURELLES  ET   MEDICALES.   —  SCIENCE   AGRICOLE. 

A.  Histoire  naturelle. 

1U1.  Bulletin  de  la  Société  impériale  des  naturalistes  de  Moscou.  To- 
me XXVI ï.  Année  1854.  N<*  i  et  2.  Moscou,  1854,  gr.  in-8,  ensemble  de 
523  pag.,  avec  10  planches  lith.  gr.  in-8  et  in-4,  dont  une  coloriée.   24    » 

Le  volume  paraît  en  quatre  livraisons. 

1112.  Album  ethnographique  de  M.  Théodore  Valerio.  Les  populations 
des  provinces  danubiennes  en  1854. 

Un  compte-rendu  de  cet  ouvrage,  par  M.  Théophile  Gautier,  a  paru  dans 
le  Moniteur,  numéro  du  7  mai. 

1113.  Animaux  des  Alpes  (les),  leur  vie  et  leurs  habitudes.  Esquisses  des 
Alpes  suisses;  par  F.  de  Tschudi.  Edition  française,  revue  et  très  augmen- 
tée par  l'auteur.  Illustrée  de  24  splendides  gravures.  Berne,  Ed.  Mathey,  in-8. 

Cette  édition,  à  laquelle  M.  de  Tschudi  a  consacré  les  soins  les  plus  mi- 
nutieux, est  publiée  et  traduite  par  l'un  des  professeurs  les  plus  distingués  de 
la  Suisse  française. 

Pour  une  édition  allemande,  voyez  le  n°  1147. 

1114.  Annales  de  la  Société  linnéenne  du  département  de  Maine-et-Loire. 


—  317  — 

1"  année.  1853.  Angers,  de  l'imprimerie  de  Cosnier  et  Lachèse,  1854,  in-8 
de  21  feuilles  1/4,  plus  un  frontispice  et  15  planches. 

1115.  Annales  de  pomologie  belge  et  étrangère  ,  publiées  par  la  Com- 
mission royale  de  pomologie,  instituée  par  S.  M.  le  roi  des  Belges.  3e  an- 
née. 1855.  Bruxelles,  F.  Parent,  gr.  in-4  avec  planches  coloriées. 

Prix  de  l'abonnement  annuel  24    » 

1116.  Annales  des  sciences  naturelles,  comprenant  la  Zoologie,  la 
Botanique,  l'Anatomie  et  la  Physiologie  comparée  des  deux  règnes,  et  l'His- 
toire des  corps  organisés  fossiles.  Rédigées,  pour  la  zoologie,  par  M.  Milne 
Edwards,  pour  la  botanique,  par  MM.  Ad.  Brongniart  et  /.  Decaisne,  IVe 
série.  2e  année.  Tome  III,  livraisons  1  à  3.  Paris,  Victor  Masson,  3  livr.  in-8 
avec  planches. 

Les  Annales  des  sciences  naturelles  paraissent  depuis  1824,  par  cahiers 
mensuels.  Chaque  série  est  de  dix  années. 

Le  prix  de  1  abonnement  annuel,  ou  pour  douze^numéros,  est,  pour  une 
partie  séparée,  pour  Paris.  25    » 

Pour  les  départements.  27    » 

Et  pour  l'étranger,  suivant  le  tarif. 

Pour  les  deux  parties  réunies.  Pour  Paris.  38    » 

Pour  les  départements.  40    » 

Pour  l'étranger,  suivant  le  tarif. 

Table  des  matières  des  numéros  annoncés  aujourd'hui  : 

N°l.  Zoologie.  Recherches  relatives  à  l'action  du  suc  gastrique  sur  des 
matières  albuminoïdes,  par  M.  Long  et.  — De  l'action  du  fluide  séminal  sur 
les  corps  gras  neutres,  par  M.  Long  et.  —  Mémoire  sur  l'origine  du  sucre 
contenu  dans  le  foie,  et  sur  l'existence  normale  du  sucre  dans  le  sang  de 
l'homme  et  des  animaux.,  par  M.  Louis  Figuier.  —  Analyses  comparées  du 
sang  de  la  veine  porte  et  du  sang  des  veines  hépatiques,  etc.,  pour  servir  à 
l'histoire  de  la  production  du  sucre  dans  le  foie ,  par  C.-G.  Lehmann.  — 
Remarques  sur  la  sécrétion  du  sucre  dans  le  foie,  faites  à  l'occasion  de  la 
communication  de  M.  Lehmann,  par  M.  CL  Bernard.  —  Recherches  sur  la 
fonction  glycogénique  du  foie,  par  M.  Lecomte.  Botanique.  Recherches  sur 
la  fécondation  des  fucacées  et  les  anthérides  des  algues,  par  M.  G.  Thuret. 
— -  Diagnoses  non  nul  las  e  Monimiacearum  recensione  tentata  excerptas  prae- 
mittitL.-A.  Tulasne. — Carpographie  anatomique,  par  M.  Lestiboudois. 

No  2.  Botanique.  Carpographie  anatomique,  par  M.  Lestiboudoi<  (suite). 
—  Recherches  sur  l'endosmose,  par  M.  Michel  Lhermite.  —  Sur  les  fonctions 
et  la  structure  du  Rostellum  dans  le  «  Listera  ovata  »,  par  M.  le  Dr  Joseph- 
Dalton  Hooker.  — Cryptogamia  Guyanensis,  seu  Plantarum  cellularium  in. 
Guyana  annis  1835-36  a  Cl.  Leprieur  collectarum  enumeratio  universalis, 
auctore  C.  Montagne,  D.  M.  Zoologie.  Deuxième  Mémoire  sur  les  circonvo- 
lutions du  cerveau  chez  les  mammifères,  par  M.  Camille  Dareste.  —  Nouv. 
Observations  sur  le  développement  des  Trématodes.  (Extrait  d'une  lettre  de 
M.  de  Filippi  à  M.  Milne  Edwards.)  —  Observations  sur  la  contagion  de  la 
gale  des  animaux  à  l'homme,  par  M.  Bourguignon.  —  Mémoire  sur  la  pré- 
sence du  sucre  dans  les  urines,  et  sur  la  liaison  de  ce  phénomène  avec  la 
respiration,  par  M.  Alvaro  Reynoso. 

No  3.  Zoologie.  Mémoire  sur  la  présence  du  sucre  dans  les  urines,  etc., 
par  M.  Alvaro  Reynoso  (suite).  —  Nouv.  Considérations  sur  la  nidification 
des  guêpes,  par  H.  de  Saussure.  —  Mémoire  sur  les  animalcules  et  autres 
corps  organisés  qui  donnent  à  la  mer  une  couleur  rouge,  par  M.  Camille 
Dareste.  Botanique.  Crytogamia  Guyanensis,  etc.,  autore£.  Montagne,  D.M. 
(suite).  —  Additamentum  in  floram  cryptogamicam  Chilensem,  quo  lichenes 

?raecipue  saxicolas  exponit  William  Nylander,  D.  M.  —  Sur  l'origine  de 
embryon  végétal,  par  le  D*  Hermann  Schacht. 


-  318  - 

1117.  Avenir  (de  Y)  du  jardin  zoologique  de  Bruxelles;  par  L.  H.  - 
Feuilleton  de  «l'Indépendance  belge  »,  du 26  juin. 

1118.  Carte  géologique  de  Spa,  Theux  et  Pépinster,  à  l'échelle  de 
l/2O0OOavec  coupes;  par  Dumont.  Liège, Gouchon,  1  feuille  gr.  aigle.    6  » 

1119.  Culture  pu  dattier  (de  la)  dans  les  oasis  des  Ziban;  par  MM.  E. 
Cosson  et  P.  Jamin.  Paris,  de  l'impr.  de  Martinet,  in-18  de  16  pag. 

Extrait  du  «  Bulletin  delà  Société  botanique  de  France».  Séance  du  26 jan- 
vier (865.  ' 

1120.  Diptères  exotiques  nouveaux  ou  peu  connus;  par  S.  Maequart. 
V«  Supplément.  Extrait  dès  Mémoires  de 'la  Société  impériale  des  sctences, 
de  l'agriculture  et  des  arts  de  Lille.  (Lille,  de  l'impr.  de  B'anel).  Paris,  Rorèt, 
in-8  de  136  pages,  avec  6  planches.  "  4    » 

1121.  Étude  des  fleurs.  Botanique  élémentaire,  descriptive  et  usuelle  ; 
par  Ludovic  Chirat.  2*  édition,  entièrement  revue  et  considérablement  aug- 
mentée, par  l'abbé  Cariot.  Tome  III  (et  fin).  Flore  horticole  et  Dictionnaire. 
Lyon,  Girard  et  Josserand,  in-12  de  37  feuilles  2/3. 

1122.  Études  sur  la  géographie  botanique  de  l'Europe,  et,  en  particulier, 
sur  la  végétation  du  plateau  central  de  la  France;  par  ffenri  tecoq,  profes- 
seur d'histoire  naturelle  de  la  ville  de  Ciermônt-Ferrand.  Tomes  III  et  IV. 
Paris,  J.-B.  Baillière,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  66  feuilles  3/4.  8'   » 

L'ouvrage  aura8  volumes. 

1123.  Flore  élémentaire  des  Jardins  et  des  champs,  accompagnée  de 
clefs  analytiques  conduisant  promptement  à  là  détermination  des  familles  et 
des  genres,  et  d'un  vocabulaire  des  termes  techniques  ;  par  Emmanuel  fx 
Maouty  docteur  en  médecine,  et  /.  Decaisne ,  membre  de  l'Académie  des 
sciences.  Paris,  Dusacq,  rue  Jacob,  26,  2  volumes  petit  in-8,  ensemble  de 
940  pages.  9    » 

1124.  Géographie  botanique  raisonner,  ou  Exposition  des  faits  princi- 
paux et  des  lois  concernant  la  distribution  géographique  des  plantes  de  l'épo- 
que actuelle ,'  par  M.  Alph.  de  Candollë,  membre  de'  la  Société  de  physique 
et  d'histoire  naturelle,  etc.  Paris,  Victor  Bïasson,  in-8  de  87  feuilles  3/4,  di- 
visé en  deux  tomes,  plus  deux  cartes  géographiques.  ^Q    » 

1125.  Herborisations  dans  le  midi  de  la  France,  en  1854;  par  M.  Victor  de 
Martrin-Donos.  Montauban,  de  l'impr.  de  Lapie-Fontaneî,  in-8  d'une  féuiile  3J4. 

1126.  Histoire  naturelle  des  mammifères  classés  méthodiquement,  avec 
l'indication  de  leurs  mœurs  et  de  leurs  applications  dans  lès  arts,  le  com- 
merce et  l*agriculture  ;  par  M.  PaulGervais,  professeur  de  zoologie  et  d'ana- 
tomie  comparée  à  la  Faculté  des  sciences  de  Montpellier,  livraisons  \  à  50 
(tome  1er),  et  51  à  60  (onze  premières  livraisons  du  tome  II).  Paris,  L.  Goj> 
mer,  1854-55,  60  livraisons,  très  grand  volume  in-8  Jésus,  sur  papier  super- 
fin  glacé  des  Vosges. 

Prix  de  chaque  livraison  de  2  feuilles  de  texte  et  une  planche,  en  noir 
30  c.  ;  color.  50  c. 

Cet  ouvrage  fait  partie  d'une  collection  intitulée  les  Trois  règnes  de  la 
jkature,  qui  se  compose  des  parties  suivantes  : 

1°  Introduction.  Le  Muséum  d'histoire  naturelle,  par  M.  P. -A.  Gap,  1  v. 

2°  Histoire  naturelle  dés  mammifères,  par  M.  Paul  Gervais. 

3°  Histoire  naturelle  des  oiseaux,  par  M.  Em.  Le  Maout. 

4*  Histoire  naturelle  des  familles  végétales  et  des  principales  espèces,  par 
le  même. 

«  On  ne  pouvait  trouver  une  main  plus  sûre  et  plus  expérimentée  pour 


—  319  — 

décrire  l'histoire  naturelle  des  mammifères,  que  celle  de  M.  Paul  Gervais, 
professeur  a  Montpellier.  Elève  et  collaborateur  de  Fréd.  Cavier,  d*E.  Geof- 
froy^ Saînt-^HWairë,  de  Ile  fflainvâleet  du  professeur  actuellement  chargé  de 
renseignement  de  la  mannxialogte,  M.  Isidore  Geoffroy  Saint-ïfilaire,  il  s'est 
livré  aux  études  les  plus  sérieuses  sur  les  animaux  mammifères ,  et  surtout 
au  poinjt  fie  vue  des  races  domestiques  et  de  l'industrie  agricole.  Ses  propre* 
travaux  sur  les  espèces  fossiles  de  la  même  classe  lui  ont  permis  d'ajouter  des 
faits  nouveaux  aux  grandes  découvertes  paléontologiqueg  de  G.  Guvier.  Ujie 
longue  (pratique  des  riches  collections  du  Muséum  a'familiarfeé  M.  Gervais 
avec  les  travaux  des  naturalistes  et  des  voyageurs  modernes;  et  son  habitude 
du  sujet  à  rendu  précieuses  les  indications  qu'il  a  données  pour  la  partie, 
iconographique  de  ce  nouvel  ouvraçe  ». 

CetOuvràge  est  orné  des  illustrations  suivantes  : 

1°  Trente  magnifiques  planches  gravées  sur  acier  et  coloriées,  représentant 
lesprincîpaux  types  dans  les  sites  qu'ils  affectionnent;' 

&  Vingt  grandes  planches  gravées  sur  bois,  imprimées  à  deux  teintes  ; 

3*  Une  très  grande  quantité  de  bois  gravés,  représentant  un  rridrvidu  de 
chaque  genre; 

Juastrâtions  par  MM.  Werner,  Freemaa,  Oudart,  Fath,  DeJaJiaye,  de  Car, 
QuacUey,  Çusman,  Prunier,  Annedouche,  Gauchard,  Morice,  DuXrenoy  et 
autres  sommes  artistiques.  "         

1127.  Histom*  satueell»  des  mollusques  terrestres  et  fluviatiles  de 
France,  contenant  des  études  générales  sur  leur  anatomie  et  leur  physiplogie, 
et  la  description  particulière  des  genres,  des  espèces  et  des  variétés;  par  A. 
Moquin-Tandon,  membre  de  l'Institut  (Académie  des  sciences),  professeur 
d'histoire  naturelle  médicale  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris.  Illustrée  de 
54  planches  dessinées  d'après  nature  et  gravées.  Livraisons  1  et  %.  Paris,  tJ.- 
8.  Paijlière,  gr.  in-£  dé  17  feuilles,  avec  18  planches  et  deux  feuilles  d'ex- 
plication des  planches. 

Cet  ouvrage  formera  2  tpaux  volumes  grand  in-8.  Le  tome  Ier  comprend 
les  études  sur  J'anatomie  et  la  physiologie  des  mollusques.  —  Le  tome  If 
comprendra  la  description  particulière  des  genres,  des  espèces  et  des  variétés. 
L'ouvrage  sera  complet  en  6  livraisons,  chacune  d'environ  150  pages  et 
9  plancbes.  Prix  (jte  chaque  livraison,  fcvec  ligures  noires  7    » 

Figurés  coloriées.  11    » 

1128.  IcoNor.BAPHiE  des  camelHas  (nouvelle).  Année  1855.  Gand,  Ver- 
schaffélt,  gr.  ih-8.  Paraissant  mensuellement  par  livraisons  gr.  in-8,  avec 
planches  coloriées,  prix  de  l'abonnement  annuel.  22    > 

1120.  Jàkdin  zoouogiqub  de  Marseille.  Marseille,  4e  l'imp.  de  Marius^ 
OKvô,  in-»  de  16  pages. 

•  Extrait 'delà*  Jtewitf  de  Marseille.  Delà  création  d'un  jardin  zoologique  à 
Marseille.  Question  des  voles  et  moyens. 

1130.  ^tofourç  çjLOhOGiQVE  sur  les  Alpes  françaises;  par  M.  Rozet.  Paris, 
de  J'impr.  de  Martinet,  in-£  de  3  feuilles  1/4. 

Extrait  j-Ja  Èullttin  de  la  Société  géologique  de  France.  2e  série.  Tome  XII, 
p.  204. 

1131.  Mémoire  (sixième)  sur  la  famille  des  fougères.  Iconographie  des  es- 
pèces nouvelles,  décrites  ou  énumérées  dans  le  Gênera  Filfcum;TpaxA.-L.-A. 
Fée.  Strasbourg^  M™>  veuve  Berger-Levrault  et  fils  aïné,  et  Paris/ rue  dès 
Saints-Pères,  8,  in-4  de  3  feuilles  avec  8  planches.  10*  » 

Ce  bel  et  important  ouvrage  du  savant  M:  Fée,  sur  la  famille  des  fougères, 
qui  n'est  tiré  'qu'à  160  exemple  parait  depuis  1854,  dans  les  formats  io-ibi. 
et  in-4.  Les  prix- dés  livraisons  précédentes  sont  ;  Ie'  et  2e  Mémoùes,  Hx-foj* 


—  320  — 
76  fr.—  3e  et  4«  Mémoires,  in-fol.  avec  5  planches  15  fr.— -î>e  Mémoire.  Gê- 
nera fîlicum.  Exposition  des  genres  de  la  famille  des  polypodiaeées,  in-4  avec 
30  planches  54  fr.  Prix  de  ce  qui  a  paru 'de  l'ouvrage  jusqu'à  ce  jour.   155    » 

1132.  Méthode  pour  connaître  facilement  et  sans  maître  les  plantes  de  la 
France;  par  l'abbé  Dubois,  ancien  démonstrateur  au  Jardin  des  plantes  d'Or- 
léans. 4e  édition,  augmentée  par  P.  Boitard.  Paris,  Cotelle,  in-12.       8    » 

Dans  son  avertissement  pour  cette  nouv.  édit.,  le  savant  botaniste  fait  con- 
naître les  additions  importantes  dont  il  Ta  enrichie;  il  s*  exprime  en  ces  termes  : 

«  Dubois  a  décrit  1,379  plantes,  j'en  ai  décrit  plus  de  4,000:  il  a  décrit 
450  genres,  et  moi  730.  Il  ne  fallait  rien  moins  que  cette  énorme  augmenta- 
tion pour  faire  connaître,  comme  il  ie  promet,  toutes  les  plantes  de  Tinté- 
rieur  de  la  France,  et  tous  les  genres  de  la  France  entière,  etc.  » 

Au  moyen  de  ces  augmentations,  l'ouvrage  de  M.  Dubois  est  devenu  une 
flore  complète  de  la  France,  que  tous  les  amateurs  consulteront  avec  fruit; 
soit  qu'ils  habitent  le  nord  ou  le  midi  de  la  France,  ils  y  trouveront  décrites 
les  plantes  particulières  à  leur  contrée.  (Journ.  des  Débats,  11  mai.) 

1132*.  Mollusques  de  maine-et-loire,  ou  Tableau  méthodique,  descriptif 
et  indicatif  des  mollusques  terrestres  et  d'eau  douce,  observés  à  l'état  vivant 
dans  le  département  de  Maine-et-Loire  ;  par  P.-A.  Millet.  3'  édition,  revue, 
corrigée  et  considérablement  augmentée.  Angers,  de  l'impr.  de  Cosnier  et 
Lachèse,  1854,  in-8  de  4  feuilles  3/4. 

1133.  Muséum  d'histoire  naturelle.  Les  Hyènes;  par  M.  A.  Romieu.— 
Moniteur  univers.,  24  mai. 

Article  reproduit  en  feuilleton  dans  a  l'Indépendance  belge  »  du  25  mai. 

On  nous  fait  remarquer,  à  propos  du  feuilleton  tiré  du  Moniteur  univer- 
sel, et  reproduit  dans  nos  colonnes,  que  l'auteur  de  l'article  sur  les  hyènes 
s'est  donné,  au  Jardin  des  Plantes  de  Paris,  beaucoup  de  mal  pour  décou- 
vrir ce  que  Ton  savait  longtemps  avant  les  expériences  d'apprivoisement  aux- 
quelles il  s'est  livré  avec  une  persévérance  digne  d'une  application  meil- 
leure. En  effet,  M.  de  filainville,  entre  autres  savants,  avait  dit  dans  son  Os*~ 
téographie  : 

«  Le  grand  et  inimitable  peintre  de  la  nature  (Buffon)  a  produit  ici  l'effet 
»  qu'ont  toujours  obtenu  le>  grands  poètes  et  les  grands  peintres,  celui  de 
»  faire  pénétrer  dans  les  masses  des  contre-vérités,  des  exagérations,  par  suite 
»  de  la  richesse  du  coloris;  dissimulant  la  sèche  réalité  du  dessin.  Mais,  au 
»  fait,  les  hyènes,  considérées  dans  leur  nature  véritable,  appuyée  sur  des 
»  faits  nombreux  et  répétés,  ne  sont,  pour  ainsi  dire,  que  des  espèces  de 
»  chiens;  susceptibles,  en  effet,  d'être  facilement  apprivoisées,  dressées 
»  même  à  la  chasse  comme  nos  chiens  domestiques,  mais  qui,  dans  leur  or- 
»  ganisation  assez  différente,  tenant  à  la  fois  de  celle  des  civettes,  des  féliens 
»  et  des  caniens,  n'en  constituent  pas  moins  une  dégradation  évidente  sous 
»  le  rapport  digital  ». 

Ce  passage  de  M  de  Blainville  est  reproduit  dans  l'ouvrage  populaire  in- 
titulé :  Encyclopédie  à" histoire  naturelle,  par  le  Dr  Chenu  (2*  partie,  p.  110. 
Carnassiers),  publiée  à  Paris.  (Indépendance  belge,  30  mai.) 

1133  *.  Note  sur  les  tremblements  de  terre  en  1853,  avec  suppléments  pour 
les  années  antérieures;  par  M.  Alexis  Perrey.  Extrait  desMém.  de  l'Acad.  de 
Lyon.  1854.  Dijon,  de  Pimpr.  de  Loireau-Feuchot,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

1134.  Notes  pour  servir  à  la  faune  du  département  de  Seine-et-Marne, 
ou  Liste  méthodique  des  animaux  vivants,  à  l'état  sauvage,  qui  se  rencon- 
trent, soit  constamment,  soit  périodiquement  ou  accidentellement ,  dans  ce 
département,  suivies  d'observations  sur  la  poche  buccale  des  casse-noix,  etc.; 
par  M.  le  comte  de  Sinety.  Paris,  de  Timp.de  Raçon,in-8  de  6  feuilles  1/4. 


—  321  — 
Extrait  de  la  Revue  et  Magasin  de  zoologie,  n'  2,  1854. 

1135.  Notice  sur  des  empreintes  ou  traces  d'animaux  existant  à  la  sur- 
face d'une  roche  de  grès,  au  Heu  dit  les  Vaux-d'Aubin,  près  Argentan,  dé- 
partement de  l'Orne,  et  connues  dans  le  pays  sous  le  nom  de  Pas  de  Bœufs; 
par  M.  Eudes  Deslongchamps.  Caen,  Hardel,  in-4  de  3  feuilles  1/2,  plus  une 
planche. 

Extrait  du  X*  volume  des  Mémoires  de  la  Société linnéenne  de  Normandie, 

1136.  Notice  sur  l'olivier  de  Crimée  et  l'olivier  Palma;  par  M.  Reynier. 
Avignon,  de  l'impr.  de  Jacquet,  in-8  de  8  pag. 

i  137.  Notice  sur  une  Flore  angevine,  manuscrite,  suivie  d'un  second 
supplément  à  la  «  Flore  de  Maine-et-Loire  »  ;  par  M.  ./.-P.  Guépin,  D.-M. 
Angers,  de  l'impr.  de  Gosnier  et  Lachèse  (1854),  in-12  de  2  feuilles. 

Extrait  des  «  Annales  de  la  Société  linnéenne  de  Maine-et-Loire  ».  1er  vo- 
lume. 

1138.  Ornithologie  de  la  sa  voie,  ou  Histoire  des  oiseaux  qui  vivent  en 
Savoie,  à  l'état  sauvage,  soit  constamment,  soit  passagèrement;  par/.-/*. 
BaiUy,  conservateur  d'ornithologie  au  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Savoie. 
Tome  IV.  Paris,  Clarey,  rue  Serpente-Saint-André-des-Arts ,  26  (1854), 
30  feuilles  1/2.  5    » 

Fin  de  l'ouvrage.  Prix  avec  un  atlas,  figures  noires,  24  f.— Coloriées,  27  f. 

1139.  Paléontologie  de  Maine-et-Loire,  comprenant,  avec  des  observa- 
tions et  l'indication  des  diverses  formations  géologiques  du  département  de 
Maine-et-Loire,  un  relevé  des  roches,  des  minéraux  et  des  fossiles  qui  se 
rapportent  à  chacune  d'elles;  par  P.- A.  Millet.  Angers,  Gosnier  et  Lachèse 
(1854),  m-8,  de  2  feuilles  1/2. 

1140.  Pesgatorea.  Iconographie  des  orchidées  delà  collection  de  M.  Pes- 
catore,  au  château  de  la  Celle-Saint-Cloud  ;  rédigée  par  MM.  J.  Linden,  h 
LUddemann,  /.  E.  Plancton  et  G  Reichenbach.  1"  année,  1854-1855,  livr. 
5  à  7.  Bruxelles,  Leipzig  et  Gand,  E.  Muquardt,  3  liv.  gr.  in-fol.,  chacune 
de  4  planches  coloriées,  avec  texte. 

Prix  de  l'abonnement  par  volume,  composé  de  12  livraisons,  84    » 

Pour  l'étranger,  96    » 

1141.  Planches  coloriées  des  oiseaux  de  la  Belgique  et  de  leurs  œufs; 
par  (7.-F.  Dubois,  fcivr.  55e  à  58e.  Bruxelles,  Leipzig,  Gand,  C.  Muquardt, 
3  liv.  gr.  in-8  roy.  Prix  de  chaque  livraison  1  75 

Voyez  le  n.  90. 

1142.  Plantes  herbacées  (les)  d'Europe  et  leurs  insectes,  pour  faire  suite 
aux  Arbres  et  arbrisseaux  d'Europe  et  leurs  insectes  ;  par  J.  Macquart.  (Ex- 
trait des  «  Mémoires  de  la  Société  des  sciences,  de  l'agriculture  et  des  arts 
de  Lille»).  Lille,  de  Timpr.  de  L.  Danel  (et  se  trouve  à  Paris  chez  A. 
Franck),  1854-55,  2  part,  in-8  de  231  et  178  pages.  4    » 

1143.  Recherches  sur  la  fécondation  des  fucacées,  suivies  d'observations 
sur  les anthéridies  des  algues;  par  M.  G.  ThureU  Paris^  Victor  Massoo,in-8 
de  3  feuilles,  avec  7  planches. 

Extrait  des  Annales  des  sciences  naturelles.  4e  série.  Tomes  II  et  III. 

1144.  Recherches  sur  les  conferves  des  eaux  thermales  de  Néris,  sur  leur 
développement,  leur  structure  intime,  leurs  usages  en  thérapeutique,  etc.; 
par  C.  de  Laurès,  médecin  inspecteur  adjoint  des  eaux  de  Néris,  et  A.  Bec- 
querel,  professeur  agrégé  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  etc.  Paris,  Vic- 
tor Masson,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 


114$%  Tableajj  chronologique  des  tremblements  de  terre  ressentis  à 
nie  de  Cuba  de  1551  à  1855;  par  M.  André  Poey  (de  la  Eavanhë).  Paris, 
Artjbus  Bertrand,  in-8  d'une  feuille  3/4     -.        ...   .     ., 

Extrait  des  Nouvelles  Annales  des  voyages,  Juin  1855. 

1145.  Tableau  synoptique  pour  servir  à  l'étude  de  l'ornithologie, et  ae 
Foologie  de  Iflaine-et-Juoire  ;  par  M.  l'abbé  Vincelot.  Angers,  de  l'imprïm.  de 
Cosnier  et  Lachèse,  in-p&no  d'une  feuille.  t 

1146.  Thèses  présentées  à  la  Faculté  des  scienofs  de  Paris,  pour  obtenir 
le  grade  de  docteur  ès-eciences;  par  M.  Alphonse  Meugy.  Paris,  Victor  Daï- 
vont,  in-4  de  13  feuilles  1/2,  plus  deux  planches, 

Thèse  de  géologie.  —  Thèse  de  physique  végétale.  j  , 

1147.  Tbierleben  der  Alpen  (das)  ;  von  F.  non  Tschodi.  Album  gravé. 
Leipzig,  Weber,  in-8  de  24  planches  imprimées  à  deux  teintes,  sur  papier 
de  couleur* 

Pour  une  édition  française,  voyez  le  no  1113. 

1Ï4&.  Traité  de  paléontologie,  ou  Histoire  naturelle  des  animaux  fos- 
siles considérés  dans  leurs  rapports  2ooîogiques  et  géologiques  ;  pâ*  /.  Wb- 
tet,  professeur  de  zoologie  et  d'anatomie  comparée  à  l'Académie  dé  Génère, 
fi*  édition,  revue,  corrigée,  considérablement  augmentée,  acctffflrpagiûée  d'un 
atlas  de  110  planches  grand  in-4.  Tome  III.  Paris,  J.-B.  B«lUère,.rn-8  de 
41  feuilles  1/4,  plus  28  planches  (57  à  84)  et  explication,  3  feuilles  in4. 20  f. 

Cette  édition  sera  publié  en  4  vol.  in-8  et  4  livraisons  de  27  à  2&pten- 
ehes  lithogr.  in-4. 

1149.  Traité  général  des  conifères,  ou  Description  de  toutes  Jesespèees 
et  variétés  aujourd'hui  connues,  avec  leur  synonymie,,  liadicaiioni  des  procé- 
dés de  culture  et  de  multiplication  qu'il  convient  de  leur  appikfuet;  par  JïJie- 
Abel  Carrière^  chef  des  pépinières  du  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Paris. 
Paris,  l'Auteur,  rue  de  Buffon,  53 ,  aux  principales  librairies  agricole?,  inr8 
de  42  feuilles.  10    > 

1150.  Traité  pratique  et  expérimental  de  botanique.  Histoire  naturTelTedes 
plantes,  arbres,  arbrisseaux,  etc.,  croissant  sur  la  surface  dtt  globe  terres- 
tre, ou  fossiles,  comprenant,  etc.;  par  M.  le  chanoine  Clavêl  de  Saint-Geniez. 
Tome  II,  in-8  de  26  feuilles.— Tome  III.  Atlas,  in-8  de  *  feuilles,  plus  152  pi. 
Paris,  Louis  Vives,  2  vol.  in-8L  Prix  de  FouvTage  complet  avec  Atlas,  fig. 
noires  16  fr.,  et  fig.  color.  28    » 

Ouvrage  terminé. 

l'l51.  Types  de  chaque  famille  et  des  principaux  genres  des  plantes  crois- 
sant spontanément  en  France  ;  exposition  détaillée  et  complète  de  leurs  carac- 
tères et  de  l'embryologie;  par  F.  Plée.  Ouvrage  honoré  de  la  souscription  dès 
ministères  de  l'instruction  publique,  de  la  guerre  et  de  la  marine.  Livrai- 
sons 86  à  94.  Paris,  J.-B.  Baillière,  9  livraisons,  chacune  d'une  1/2  feuille 
in-4  et  d'une  planche  gravée  et  coloriée.  Prix  de  chaque  livraison,         {  $5 

Cet  ouvrage  se  publie  par  livraisons  in-4,  composées  chacune  d'une  plante 
dessinée  d'après  nature,  gravée  et  coloriée,  accompagnée  d'un  texte  descrip- 
tif et  explicatif. 

1152.  Zoologie.  (Mammifères);  par  Emile  de  ta  BédoHïère.  —  Srèctà, 
23  mai. 

B.  Agriculture,  Horticulture,  Floricuîture  et  Sylviculture. 

1153*  Abrégé  du  Manuel  du  drainage,  destiné  aux  élèves  des  écoles  pri- 


-  323  - 

maires  :  par  À.  Vitœrd.  Paris,  Mme  veuve  Bouchard-Huzard  ;  et  Beauvak, 
Baltazard,  Tremblay,  in-12  de  3  feuilles  2/3.  1   ,» 

1154.  Almanach  agricole  et  horticole  de  Maine-et-Loire,  pour  1855,  pu- 
blié sous  les  auspices  de  la  Société  impériale  d'agriculture,  sciences  et  arts 
d'Angers.  Angers,  de  l'impr.  de  Cosnier  et  Lachèse,  in-16*  de  3  tfIe*.    »  20 

1155.  Almanach  horticole  de  l'arrondissement  de  Cherbourg, 


par  les  soins  de  la  Société  d'horticulture  de  Cherbourg.  1855.  Annuaire  de 
culture  potagère.  Cherbourg,  tous  les  libraires,  in-18  dé  4  feuilles  4/9.  »  20 
11*56.  Art  (F)  de  s* enrichir  par  le  drainage,  ou  Assainissement  des  terres 
humides  ;  par  S.  Boulard-Moreau,  propriétaire  au  château  du  Tremblay  et 
maire  de  Fontenoy  (Yonne).  Auxerre,  Gallof,  in-18  d'une  feifdle,avëc  3  pi. 

1157.  Catéchisme  agricole.  Notions  très-élémentaires  des  sciences  natu- 
relles considérées  dans  leurs  rapports  avec  l'agriculture.  Ouvrage  spéciale- 
ment destiné  aux  écoles  rurales  ;  par  Victor  Van  dm  Browk.  Bruxelles, 
S.  Tarlier,  in-12  de  128  pages.  »  75 

1158.  Concours  régionaux  d'animaux  reproducteurs,  d'instruments,  ma- 
chines; ustensiles  ou  appareils  à  l'usage  de  l'industrie  agricole  et  des  divers 
produits  de  l'agriculture.  Tenus  à  Montauban,  Caen,  Epinal,  Laval,  Nevers, 
Gruéret  et  Beauvais,  et  concours  général  de  Paris,  en  1854.  Paris,  de  l'impr. 
impér.,  m-8  de  23*  feuilles,  plus  des  lithogr. 

.  Publié  par  ordre  de  S.  Exe.  le  ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et 
des  travaux  publies. 

1159.  Considérations  sur  l'état  de  l'agriculture  en  France.  Projet  de  pro- 
pagation du  bétaiL  Paris,  de  l'impr.  de  Le  Normant,  in-8  de  16  pag. 

1160.  Codes  d'agriculture  et  d'hydraulique  agricole,  comprenant  les 
principes  généraux  de  l'économie  rurale  et  les  divers  travaux  d'amélioration 
du  régime  des  eaux  dans  l'intérêt  de  l'agriculture,  tels  que,  etc.  ;  par  Madàult 
de  Buffon,  ingénieur  en  chef,  etq.  Tome  IL  lr«  partie.  Paris,  Vor  Dalmont, 
in-8  de  32  feuilles  1/4,  plus  des  fîg.  intercalées  dans  le  texte  et  9  pi.    9    > 

1161»  Dictionnaire  d'agriculture  pratique,  comprenant  tout  ce  qui  se 
rattache  à  la  grande  culture,  au  jardinage,  à  la  botanique,  à  la*ulture  des 
arbres  et  des  fleurs,  à  la  chimie,  à  la  médecine  humaine  et  vétérinaire,  l'en- 
tomologie, à  la  géologie  et  à  la  médecine  agricole  ;  par  M.  P.  Joigrieàux  et 
M.  C.  Moreau,  dpeteur  en  médecine.  Paris,  Dusacq,  nie  Jacob,  26,  et  les 
principaux  libraires,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  95  feuilles  1/2.  18    » 

1162.  Dictionnaire  théorique  et  pratique  d'agriculture  et  d'horticul- 
ture, rédigé  d'après  les  meilleurs  ouvrages  français ,  allemands  et  anglais, 
sous  la  direction  de  M.  le  docteur  Hoefer.  Paris,  F.  Didot  frères,  in-12"  de 
26  feuilles.  6    » 

1163.  Distillation  de  la  betterave.  Procédé  Champonnois.  Macération 
par  le  jus  même,  épuisé  de  sucre.  —  Fermentation  continue.  —  Absence 
complète  d'écoulement  d'eau.  Conservation  de  la  pulpe.  Paris,  Mm«  veuve 
Bouchard-Huzard,  rue  de  l'Eperon,  5,  in-8  de  3  feuilles.  1  » 
.  Rapport  fait  à  la  Société  impériale  et  centrale  d'agriculture,  par  M.  Dailly, 
au  nom  d'une  commission  spéciale. 

1164.  Drainage.  L'art  de  tracer  et  d'établir  des  drains;  par  Grondvoin- 
net y  ingénieur,  professeur  de  génie  rural  à  Grignon.  Paris,  Àug.  Gom,  quai 
des  Grands-Augustins,  n.  41,  in-18  jésus  de  6  feuilles  2/3,  avec  figures  dans 
le  texte.  3    » 

Bibliothèque  rurale,  publiée  par  tes  rédacteurs  de  V Agriculteur  praticien. 


—  324  — 

1165.  Drainage  (le)  rendu  facile  et  économique.  Traité  sommaire  et  pra- 
tique de  la  fabrication  des  tuyaux  de  drainage  au  moyen  d'un  instrument 
simple  et  facile  à  manœuvrer  ;  par  MM.  Virebent  frères.  Paris,  Dusacq,  rue 
Jacob,  26,  in-8  de  2  feuilles  1/2,  avec  deux  planches.  1  25 

1166.  Droits  (des)  que  l'Agriculture  et  les  agriculteurs  ont  à  la  protection 
active  et  incessante  du  gouvernement  ;  par  Victor  Van  den  Broeck.  Bruxelles, 
H.  Tarlier,  in-8  de  30  pages.  »  75 

1167.  Ecoles  agricoles  do  réforme  de  Ruysselede  et  de  Beernem,  sixième 
rapport  sur  la  situation  des  écoles  agricoles  de  réforme,  pendant  l'année 
1854.  Bruxelles,  impr.  de  M.  Hayez,  gr.  in-4  de  92  pag. 

1168.  Essai  sur  les  assolements  en  Corse  ;  par  Eugène  Burnouf,  proprié- 
taire à  Corte,  ancien  professeur  ès-sciences  naturelles  et  physiques  de  l'Uni- 
versité, etc.  Bastia,  de  l'impr.  de  Fabiani,  in-12  de  6  feuilles. 

1169.  Essais  de  pomologib,  ou  Etudes  sur  l'art  de  créer,  d'entretenir  les 
jardins  fruitiers  et  les  vergers,  et  de  leur  faire  produire  sans  interruption  la 
plus  grande  quantité  possible  de  fruits  ;  par  A.  F.  L.  lre  partie.  Du  choix 
des  variétés  à  cultiver.  Bourges,  Just  Bernard,  in-8  de  4  feuilles  1/4.    1  25 

1170.  Examen  de  l'ouvrage  de  M.  Louis  Leclerc  :  Les  Vignes  malades  ;  par 
Le  Roy-Mabille,  membre  correspondant  des  Sociétés  d'agriculture  de  Calais 
et  de  Châlons-sur-Marne,  etc.  Paris,  Mme  Bouchard-Huzard,  rue  de  l'Epe- 
ron, 7,  in-8  de  3  feuilles  1/4.  1  25 

Continuation  de  l'écrit  du  même  auteur  :  La  Vigne  guérie  par  elle-même. 

1171.  Exposé  des  travaux  àe  drainage  et  de  dessèchement  exécutés  par 
M.  Ch.  de  Bryas,  dans  sa  propriété  du  Taillan.  Paris,  de  l'impr.  de  Mallet- 
Bachelier,  in-18  de  4  feuilles  1/2. 

1172.  Exposition  de  la  Société  impériale  d'agriculture;  par  Ch.  Fries. 
Articles  1  à  5. 

Impr.  dans  le  Moniteur  universel,  nos  des  1^,  23  mai,  17  juin,  5  et  22 
juillet. 

1173.  Exposition  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'horticulture  ;  par 
Ch.  Friès.V—  Moniteur  universel,  nos  des  1er  et  25  mai. 

1174.  Exposition  florale  universelle;  par  Nozahic. — Impr.  dans  le 
Siècle,  n*  du  4  mai. 

1175.  Exposition  universelle  de  1855.  Produits  de  l'horticulture  et  de 
l'agriculture  ;  par  Gustave  Heuzé,  professeur  à  l'Ecole  impériale  de  Grignon, 
membre  du  jury  de  l'Exposition  d'horticulture. 

Impr.  dans  le  journal  «  la  Patrie  »  :  le  4e  article  a  paru  dans  le  no  du  13  mai. 

1176.  Guide  de  l'éleveur  de  poules,  poulets,  etc.  ;  par  J.  Allibert,  vétéri- 
naire. Paris,  Aug.  Goin,  quai  des  Augustins,  41,  in-12  de3feuil.  5/6.  »  75 

1177.  Herd  book.  français,  registre  des  animaux  de  pur  sang  de  la  race 
bovine  courte-corne  améliorée,  dite  race  de  Durham,  nés  ou  importés  en 
France,  publié  par  ordre  de  S.  Exe.  le  ministre  de  l'agriculture,  du  com- 
merce et  des  travaux  publics.  Ier  volume.  Paris,  Dupont,  in-8  de  21  f"*»  1/2. 

Le  rapport  au  ministre  est  signé:  L'inspecteur  général  de  l'agriculture, 
commissaire  spécial  pour  la  publication  du  Herd  Book  français,  Lefebvre 
Sainte-Marie.  —  Les  cinq  premiers  volumes  du  Herd  Book  anglais  ont  été 
rédigés  par  M.  Georges  Coates,  et  publiés  en  1822,  1829, 1836,  1843,  1844. 
M.  Coates  étant  mort,  son  œuvre  a  été  reprise  par  M.  H.  Strafford,  et  cinq 
nouveaux  volumes  ont  paru  en  1846,  1847,  1848, 1850  et  1852. 


1178.  Industrie  betteraviers  ;  par  Nozahie.  IV«  (et  dernier)  article.— 
Siècle,  18  mai. 

1179.  Instruction  familière  sur  l'horticulture  ;  par  C.  F.  WuiUermoz. 
Lyon,  de  l'impr.  de  Mignon,  in-12  de  8  feuilles  1/2,  plus  2  pi. 

1180.  Journal  d'agriculture  pratique,  d'économie  forestière,  d'économie 
rurale  et  d'éducation  domestiques  du  royaume  de  Belgique,  etc.,  rédigé  par 
M.  Morren.  VIIIe  année.  1855.  Liège,  à  la  rédaction,  in-8. 

Paraissant  mensuellement,  avec  des  planches  coloriées.  Prix  de  l'abonne- 
ment annuel  :  pour  la  Belgique  10  fr.,  et  pour  l'étranger.  15    > 

1181.  Maladie  (de  la)  de  la  vigne  dans  la  Touraine,  et  des  moyens  effica- 
ces et  pratiques  pour  la  combattre  en  général  dans  tous  les  pays  ;  par 
M.  Kopczynski,  chimiste.  Paris,  de  l'impr.  de  Lacour,  in-8  de  12  pag. 

Extrait  du  Journal  des  travaux  de  l'Académie  nationale  (numéros  de 
mars  et  avril  1855). 

1182.  Maladies  (les)  infectieuses  ou  cryptogamiques  de  1853  et  1854,  attri- 
buées aux  mauvaises  récoltes  de  1852  et  1853  ;  moyens  de  prévenir  le  re- 
tour de  semblables  maux,  suivis  de  quelques  considérations  sur  quelques 
affections  géologiques.  Appendice  au  Traité  sur  les  découvertes  des  causes 
et  des  moyens  préservatifs  des  épidémies  et  des  épizooties  dites  typhoïdes  ; 
par  L.-E.  Plasse,  médecin  vétérinaire  à  Niort  (Deux-Sèvres).  Paris, 
M0*  Bouchard-Huzard,  in-8  de  7  feuilles  1/2,  plus  un  tableau.  2    » 

1183.  Mémoire  présenté  à  l'Académie  des  sciences  sur  un  nouveau  sys- 
tème de  conservation  des  céréales  remédiant  à  l'inconstance  des  récoltes  ;  par 
M.  Haussmann  père,  sous-intendant  militaire  de  première  classe  en  retraite. 
Paris,  de  l'impr.  de  Pion,  in-8  de  16  pag. 

1184.  Mémoire  sur  la  culture  de  la  vigne  et  sur  ses  amendements  ;  par 
Cahussac  père,  propriétaire  à  Flèurance.  Lectoure,  de  l'impr.  de  Deville- 
chechenoux,  in-8  d'une  feuille. 

1185.  Mémoire  sur  le  riz  sec,  traduit  en  partie  de  l'Encyclopédie  Gheou- 
Chi-Tong-Kao  (livre  20)  ;  par  Eugène  Herman  de  Méritent.  Paris,  de  l'impr. 
de  Guiraudet,  in-8  de  16  pages. 

Extrait  du  Bulletin  de  la  Société  impériale  zoologique  d'acclimatation, 
no  d'avril  1855. 

1186.  Mémoires  d'agriculture ,  d'économie  rurale  et  domestique,  publiés 
par  la  Société  impériale  et  centrale  d'agriculture.  Année  1854.  Paris, 
Mme  Bouchard-Huzard,  in-8  de  25  feuilles,  avec  une  carte  et  deux  plan- 
ches. 6    » 

Table  des  matières  contenues  dans  ce  volume  :  Séance  publique  annuelle 
tenue  le  dimanche  23  juillet  1854.  —  Compte-rendu  des  travaux  de  la  so- 
ciété, depuis  le  4  mai  1853  jusqu'au  23  juillet  1854  ;  par  M.  Payen.— Biblio- 
graphie (par  M.  Bailly).  —  Prix  décernés  dans  la  séance.  —  Rapport ,  au 
nom  de  la  section  de  grande  culture,  sur  les  améliorations  agricoles  effec- 
tuées par  M.  d'Espérel  de  la  Madeleine;  par  M.  le  vie.  Débonnaire  de  Gif.  — 
Rapport,  au  nom  de  la  même  section,  sur  un  Mémoire  de  M.  Pierron,  fermier 
à  Anderny,  relatif  à  ses  améliorations  agricoles;  par  M.  Bourgeois.  — Rap- 
port, au  nom  de  la  même  section,  sur  un  Mémoire  de  M.  Ghapsal,  d'Aurillac, 
relatif  à  ses  améliorations  agricoles;  par  M.  Bourgeois. — Rapport,  au  nom 
de  la  section  des  sciences  physico-chimiques  agricoles  sur  les  travaux  d'agri- 
culture industrielle  de  M.  Dubrunfaut  ;  par  M.  Payen.  —  Rapport,  au  nom 
de  la  même  section,  sur  le  procédé  de  M.  Champonnois  appliqué  à  des  distil- 
leries de  betteraves  ;  par  M^  Payen.  —  Rapport,  au  nom  de  la  même  section, 

23 


—  336- 

sur  les  résultais  que  M.  BaudefcLafarçe,  du  Puy-de-Dôme,  a  obtenus  de 
l'emploi  de  la  marne;  par  M.  Payen.  —  Rapport,  au  nom  de  la  section 
d'économie  de$  animaux  domestiques,  sur  les  mémoires  transmis  pour  le 
concours  des  observations  de  médecine  vétérinaire  pratique  ;  par  M.  Renault, 

Rapports  au  nom  de  la  section  des  cultures  spéciales,  par  M.  Robinet  : 

1*  sur  les  éducations  de  vers  a  soie,  de  MM.  Charpi  (Saèn«MJt.Loire)  ;  &  sur 
les  travaux  séricicoles  de  M.  et  de  Mw  Laverrie  (Dordogne).  —  Rapport  feit 
par  M.  Passy,  au  nom  de  la  section  d'économie,  de  statistique  et  de  iégislai- 
tion  agricoles,  sur  la  statistique  du  canton  de  Pipriac  (Ille-et-Vilaipe),  par 
M.  J.-C.  Crussard,  de  Redon.  —Rapports,  au  nom  delà  même  section,  par 
M-  (André)  Pommier  :  1<>  sur  une  statistique  du  canton  de  Sarreguemines, 
par  M.  Creutzer,  de  Forbach;  2°  sur  une  statistique  du  département  de 
l'Aube,  par  M.  Berge,  de  Troyes.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  M.  Decau~ 
ville,  à  Egrenay  (Seine-et-Marne),  au  nom  d'une  commission  spéciale  eom-r 
posée  de  MM.  Sagnier,  NadauLt  de  Buffon,  Ainédée  Darand,  Combes,  Marin 
et  (André)  Pommier,  rapporteur.—  Rapport,  au  nom  de  la  section  de  mécano 
que  agricole  et  des  irrigations,  sur  les  travaux  de  drainage  de  M-  Je  vicomte 
de  Bougé,  au  Charmel  (Aisne);  par  M.  Nadault  de  Buffon.  —  Rapport  de 
M.  Brongniart,  au  nom  de  la  section  d'histoire  naturelle,  sur  une  traduction 
faite  par  M.  Prangé,  vétérinaire,  d'une  brochure  italienne  du  LV  Lessona, 
sur  le  «  Procis  ampélophage  ».  — Rapports  de  M.  Pépin,  au  nom  de  la  sec- 
tion des  cultures  spéciales  :  1°  sur  le  procédé  employé  par  M.  Gontier,  de 
Montrouge,  pour  combattre  Yoïdium;  2°  sur  le  sulfure  de  calcium,  employé 
par  M.  Grison,  pour  combattre  la  maladie  do  la  vigne;  3»  sqr  des  vigne* 
malades  traitées  par  le  soufre,  à  l'Ermitage  de  Gif  (Seine-et-Oise)»  par 
M.  Poisson,  jardinier.  —Note  sur  la  culture  et  la  propagation  du  «  Diosco* 
rea  Japonica  (Igname  du  Japon),  par  M.  Pépin.  —  Note  sur  un  procédé  cul- 
turel et  efficace,  employé  par  M.  Paul  Thénard,  pour  faire  périr  «  l'Eu- 
molpe  »  de  la  vigne  ou  «  Ecrivain  »,  par  M.  Guèrin-MéneviU*.  — •  Notice 
historique  sur  M.  Achille  Richard;  par  M.  Adolphe  Bronaniart.  — Éloge 
historique  de  M.  de  Lasteyrie;  par  M.  Passy.  —  Eloge  historique  de  M,  Par- 
cet;  par  M.  Payen.  —  Notice  historique  sur  M.Adrien  de  Jussieu;  par 
M.  J.  Decaisne.  —  Liste  des  ouvrages  ou  mémoires  de  M.  de  Jussieu. — 
Notice  sur  l'île  de  Luçon  (îles  Philippines)  et  rétablissement  agricole  de  Jala- 
Jala;  par  M.  De  la  Gironnière.  —  Lettre  de  M.  Mariano  de  Rivera  à 
M.  Boussingault ,  sur  quelques  branches  de  l'agriculture  du  Pérou.  -*■  Agri- 
culture de  la  Chine.  Production  de  la  soie;  par  M.  Hedde.  -~  Notice  sur  les 
salpétrières  d'Iquique  et  le  borate  de  chaux  découvert  dans  cça  contrées; 
par  M.  Mariano  de  River o. 

1187.  Merlerault  (le),  ses  herbages,  et  le  haras  du  Pin;  par  Ch.  Du 
Hai$.  (En  vers).  Impartie.  Mortagne,  Loncin  et  Daupeley,  et  tous  les  librai- 
res du  départem.,  in-12  de  2  feuilles. 

1188.  Notes  agricoles.  Résumé  des  opérations  de  la  Société  d'agricul- 
ture d'Autun  pendant  l'année  1854.  Autun,  de  l'impr.  de  Dejussieu,  in4Çde 
4  feuilles  1/4. 

1189.  Notice  sur  la  maladie  de  la  vigne  ;  par  Ch.  Drouard.  Angers,  uu- 
pr.  de  Lecerf  frères,  in-8  d'une  feuille. 

1190.  Notice  sur  la  maladie  de  la  vigne  et  les  altérations  de  divers*  végé- 
taux. Paris,  de  Timpr.  de  Mme  Bouchard-Huzard,  in-8  de  16  pag. 

Signé  :  Victor  Chatel,  rue  de  Trévise,  5. 

1191 .  Notice  sur  les  assolements  en  général  et  sur  la  culture  du  fro- 
ment en  particulier,  lue  dans  la  séance  du  7  avril  1854,  de  la  Société  cen- 
trale d'agriculture  de  Belgique;  par  le  docteur  C.  J.  Kaem.  Bruxelles,  de 
rimpr.  de  Stapleaux,  1854,  gr.  in-8  de  12  pag.  *  S& 


-  327  - 

H9%.  f^OTi^iïs^Éii^TAmRSSur  le  drainage;  par  ^.^.  C.  deLaplanche. 
Au$un,  dfi  l'impr.  de  Dejussieu,  in-8  de  20  pag. 

-.  4103.  Oiseaux  de  basse-cour.  Des  poules  ;  notices  sur  les  oies,  les  .car 
nards,  les  piata<}es,  les  dindons,  les  pigeons  ;  par  M.  le  baron  E.  Peers. 
Qrnxelles,  H.  Tariier,  in-12  de  184  pages  avec  12  planches.  1     » 

Bibliothèque  rurale,  IIIe  série,  no  1. 

J18#f  Pratique  raisonner  de  l'arboriculture  ;  par  Picot  Âmette.  2e  édi- 
tion. Paris,  Librairie  centrale,  quai  des  Augustins,  14,  in-12  de  7  feuilles, 
avec  12  planches.  2  50 

Pibliotliècpie  de  l'horticulteur  et  de  l'amateur. 

1195.  Précis  élémentaire  de  chimie  agricole;  par  le  docteur  F.  Socc» 
professeur  à  l'Académie  de  Neuchâtel,  en  Suisse,  etc.  2e  édition.  Paris, 
Busacq,  rue  Jacob,  26,  in-12  de  454  pages,  avec  trois  gravures.  8  50 

1196.  Progresos  de  la  agricultura  europea  y  majoras  practicables  en  la  de 
Chile.  Recommendadas  al  gobierno  y  a  sus  conciudadanos  ;  por  Franeisco 
Xavier  Rosxiles.  Paris,  de  l'impr.  de  Blondeau,  in-18  de  6  feuilles  4/2. 

1197.  Rapport  adressé  au  conseil  administratif  de  la  Société  centrale  d'a- 
griculture de  Belgique,  au  nom  de  la  commission  permanente  chargée  d'étu- 
dier les  questions  qui  se  rattachent  à  l'enseignement  agricole  ;  par  Ledocte 
et  A.  Thiernesse.  Bruxelles,  in-8. 

1198.  Résumé  des  conférences  agricoles  sur  la  préparation  et  la  conserva- 
tion du  cidre,  faites  dans  les  cantons  ruraux  du  Calvados,  par  ordre  du  con- 
seil général  ;  par  M.  J.  Morière,  professeur  d'agriculture  du  département. 
Gaen,  Hardel,  Bouchard,  et  Rouen,  Péron,  in-16  de  3  feuilles  1/2,  plus  un 
pian.  »  50 

1199.  Sur  la  culture  du  riz  dans  l'Inde  et  sur  les  moyens  <}e  l'introduire 
en  France  ;  par  Emile  Tastet,  ancien  négociant  dans  l'Inde  et  en  Chine. 
Paris,  de  l'impr.  de  Guiraudet,  in-8  de  2  feuilles. 

Extrait  du  Bulletin  de  là  Société  zoologique  d acclimatation.  Avril  1855. 

1200.  Traité  complet  des  engrais  et  amendements  ;  par  Fouqust,  direc- 
teur de  l'école  d'agriculture  de  Tirlemont.S*  partie.  Engrais  divers.  Bruxel- 
les, H.  Tariier,  in-18. 

1201.  Traité  de  la  culture  du  lin  et  des  différents  modes  de  rouissage;  par 
V.  P.  G.  Bemoor.  Bruxelles,  H.  Tariier,  in-12  de  xij  et  136  pages,  avecfigiir 
res  dans  le  texte.  »  75 

Bibliothèque  rurale,  IIIe  série,  n.  2. 

1202.  Traité  de  la  race  bovine  agenaise  ou  garonaise  ;  par  M.  Gouw}  se- 
crétaire adjoint  <JU  comice  agricole  d'Agen,  vétérinaire  du  département  de 
Lot-et-Garonne.  Paris,  Mme  Pouchard-Huzard,  ia-8  de  6  feuilles  1/2.  2  50 

Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  impériale  et  centrale  d'agriculture. 
Année  1854. 

i#)3<  Traité  des  graminées  céréales  et  fourragères  que  l'on  rencontre  en 
Belgique,  avec  des  observations  sur  quelques  variétés  nouvelles  ;  par  V.  JP. 
G.  de  Moor.  Bruxelles,  H.  Tariier,  in-18.  2  50 

1204.  Traité  méthodique  de  l'éducation  des  diverses  espèces  de  lapins 
utiles  £t  ,de fantaisie,  av^c  ligures  représentant,  etc.  ;  par  MUlet,  amateur,  et 
Gérard,  éleveur  à  Paris.»  Paris,  Tissot,  rue  de  la  Harpe,  39»  in-12  de  4  feuil- 
les 1/2.  1  5Q 


1205.  Traité  pratique  de  l'art  de  drainer  ou  d'assainir  les  terrains  humi- 
des ;  par  le  docteur  A.  Jouœ.  La  Ferté-Gaucher,  l'Auteur,  in-12  de  24  pa- 
ges. »*> 

C.  Médecine  et  Science*  accnuûret. 

1206.  Accouchement  provoqué  au  huitième  mois  de  la  grossesse,  le  28 
novembre  1854,  par  les  douches  utérines  ;  par  M.  Villeneuve,  professeur 
d'accouchement  à  l'Ecole  de  médecine  de  Marseille.  Paris,  de  l'impr.  de 
Gosson,  in-8  de  16  pages. 

Extrait  de  la  Revue  médicale  du  31  mai  1855. 

1207.  Actes  de  la  Société  médicale  des  hôpitaux  de  Paris.  3e  fascicule. 
Paris,  Labé,  in-8  de  22  feuilles. 

1208.  Air  de  la  mer  (Y)  et  de  son  action  sur  l'organisme  humain  ;  par  le 
doct.  Verhaeghe.  Bruxelles,  Kieseling  et  Cie,  in-8  de  34  pages.  1    » 

1209.  Alimentation  (de  F)  des  enfants  nouveau-nés  atteints  de  faiblesse 
native  ;  par  le  docteur  Marchant  (de  Charenton).  Paris,  de  l'impr.  de  Malteste, 
in-8  d'une  demi-feuille. 

Publication  de  Y  Union  médicale,  du  1er  mai  1855. 

1210.  Allaitement  (de  Y)  artificiel  ;  par  Hippolyte  Driot,  docteur  en 
médecine  de  la  Faculté  de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Rignoux,  in-4  de 
3  feuilles  1/2. 

1211.  Anatomib  du  corps  humain  ;  par  le  doct.  Th.  Schwann,  professeur 
à  l'Université  de  Liège,  membre  de  l'Académie  royale  des  sciences  de  Bel- 
gique. 2e  partie.  Bruxelles,  A.  Jamar,  pet.  in-8,  paginé  85  à  148. 

Encyclopédie  populaire,  23e vol.,  6e  série. 

1212.  Annales  et  Bulletin  de  la  Société  de  médecine  de  Gand.  21e  année, 
1855.  Gand,  F.  et  E.  Gyselinck,  in-8. 

Recueil  mensuel.  Prix  de  l'abonnement  pour  l'année.  8    » 

1213.  Annuaire  du  corps  des  officiers  d'administration  du  service  des 
hôpitaux  de  l'armée  de  terre,  établi  sur  les  documents  du  ministère  de  la 
guerre.  1855.  Paris,  Rozier,rue  Childebert,  11,  in-8  oblong  de  3  feuilles  3/4. 

450 

1214.  Aperçu  comparatif  et  philosophique  sur  les  os  de  Pavant-bras  ; 
par  A.  Lavocat,  professeur  à  l'Ecole  impériale  vétérinaire  de  Toulouse. 
Toulouse,  impr.  de  Douladoure,  in-8  de  16  pages. 

Du  même  auteur  :  Etude  comparative  de  l'os  du  bras  dans  l'homme  et 
quelques  mammifères.  In-8  d'une  feuille  1/2,  même  imprimeur. 

1215.  Application  du  somnambulisme  magnétique  au  diagnostic  et  au 
traitement  des  maladies;  sa  nature,  ses  différences  avec  le  sommeil  et  les 
rêves;  par  G.-L.  Séré,  docteur  de  la  Faculté  de  médecine  de  Paris.  Paris, 
l'Auteur,  rue  du  Faubourg-Saint-Honoré,  6  ;  Germer-Baillière,  Dentu,  Palais- 
Royal,  in- 18  de  8  feuilles  1/2.  4    » 

1215".  Asphodèle  (1*).  Ses  applications  industrielles.  Alcool.  Papier. 
Carton.  Paris,  Carilian-Gœury,  in-8  de  4  feuilles  3/4,  avec  2  planches. 

Ces  études  sur  l'asphodèle  sont  signées  :  P.  de  L.,  syndic  des  marais  de 
Bourgoin. 

1216.  Asthme  (de  1')  et  des  affections  nerveuses  des  organes  de  la  respi- 
ration ;  traitement  spécial  ;  par  le  docteur  Frary.  Compiégne,  de  l'impr.  de 
Vol;  in-8  de  16  pag. 


—  329  — 

1217.  Bulletin  de  la  Société  impériale  et  centrale  de  médecine-vétéri- 
naire, rédigé  et  publié  par  M.  H.  Bouley,  secrétaire  général.  Année  1854. 
Tome  IX.  Paris,  Labé,  in-8  de  10  feuilles  3/4. 

121$.  Caustiques  en  général  (des),  et  de  leur  emploi  en  chirurgie;  par 
le  docteur  Canquoin,  de  Dijon.  Paris,  Labé,  et  Dijon,  l'Auteur,  in-8  de  7 
feuilles  1/4. 

Ouvrage  publié  dans  le  journal  hebdomadaire  la  Presse  médicale  de  Paris. 

1219.  Choléra  (le)  guéri  par  une  opération  indienne  praticable  par  tout 
le  monde  ;  par  Henri  Guibert,  de  Cadix.  Paris,  tous  les  libraires,  in-8  de 
3  feuilles  1/2. 

1220.  Choléra  indien  (le)  considéré  sous  le  rapport  hygiénique,  médical 
et  économique;  par  le  docteur  Burggraeve.  Gand,  H.  Hoste,  in-8  de  294  p., 
avec  une  planche.  4  50 

1221 .  Ciguë  (de  la),  de  ses  principales  indications  et  de  la  différence  de 
ses  effets,  suivant  les  maladies  contre  lesquelles  on  l'emploie,  les  espèces 
animales  chez  lesquelles  on  l'expérimente,  et  les  préparations  dont  on  fait 
usage;  parle  docteur  Alph.  Milcent.  Paris,  Charavay,  in-8  de  3  feuilles. 

Extrait  du  journal  VArt  médical. 

1222.  Compendium  médical  (nouveau),  à  l'usage  des  médecins  praticiens, 
divisé  en  trois  parties  :  lo Pathologie  générale;  2°  Dictionnaire  de  pathologie 
interne;  3°  Mémento  thérapeutique;  par  Antonin  Bossu,  docteur  en  méde- 
cine de  la  Faculté  de  Paris.  2e  édition,  entièrement  refondue  et  considéra- 
blement augmentée.  Paris,  Germer-Baillière,  l'Auteur,  rue  de  Seine-St-Ger- 
main,  31,  in-18  de  21  feuilles  7/9.  7    » 

1223.  Compte-rendu  des  eaux  thermales  d'Aix  en  Savoie,  pendant  l'an- 
née 1854;  par  Davat,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de  Paris,  etc.  Paris, 
de  l'impr.  de  F.  Didot,  in-4  de  4  feuilles. 

1224.  Compte  rendu  du  service  chirurgical  de  l'Antiquaille  pendant  les 
six  années  comprises  entre  lel"  janvier  1849  et  le  31  décembre  1854.  Dis- 
cours prononcé  par  A.  Rodet,  à  l'expiration  de  son  exercice  comme  chirur- 
gien en  chef.  Lyon,  de  l'impr.  de  Vingtrinier,  in-8  de  5  feuilles  1/4. 

1225.  Concours  de  tervueren  (compte-rendu  d'un  concours  de  chevaux); 
par  L.  H.  —  Impr.  dans  l'Indépendance  belge,  du  2  juin. 

1226.  Considérations  pratiques  sur  les  vices  de  conformation  du  bassin. 
Leçons  et  observations  recueillies  dans  le  service  de  M.  le  professeur  Paul 
Dubois,  à  la  clinique  d'accouchements  de  la  Faculté  de  médecine  de  Paris  ; 
par  Jules  Rouyer,  élève  des  hôpitaux  de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Malteste, 
in-8  de  3  feuilles. 

Publication  de  V Union  médicale,  année  1855. 

1227.  Considérations  sur  .e  système  osseux  normal  et  pathologique,  au 
point  de  vue  de  sa  structure  et  de  sa  composition.  Thèse,  par  Paul  Schiit- 
zenberger.  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Mme  veuve  Berger-Levrault,  in-4  de 
6  feuilles  1/2. 

1228.  Considérations  sur  les  fièvres  dites  typhoïdes;  par  le  docteur  Té- 
lèphe.-P.  Desmartis.  Montpellier,  in-8  d'une  feuille. 

1229.  Cours  d'hygiène;  par  le  docteur  A.  Tessereau.  Paris,  Garnier 
frères,  in-18  de  9  feuilles  2/3.  3  50 

Ouvrage  couronné  par  l'Académie  impériale  de  médecine. 


—  390  — 

1230.  Découverte  des  causes  du  choléra.  Issottdtin,  de  Piropr.  de  Cttàrd, 
in-4  de  24  pages. 

Concours  au  prix  Bréant.  Mémoire  signé  :  D'Agat  de  Bu»,  chevalier  de  fa 
Légion-d'Honneur. 

1231.  Dégénérescence  (de  la)  physique  et  morale  de  l'espèce  humaine 
déterminée  par  le  vaccin  ;  par  le  docteur  Verdé-Delisle.  Paris,  Charpentier, 
rue  de  l'Université,  39>  in-18  de  7  feuilles  1/3.  .3-50 

Voyez  sur  cet  ouvrage  uti  spirituel  feuilleton  de  M.  Alph.  Karr,»  dans  «  le 
Siècle  »,  du  10  juin.  . ,  •  .  ,   . 

Voici  le  début  de  cet  article  :  «  A  vous  grêlés,  couturés  et  faces  <récu- 
»  moires,  à  vous,  gens  méconnus  et  opprimés  jusqu'ici,  j'offre  et  je  dédie 
»  les  lignes  qui  vont  suivre,  et  qui  proclament,  pour  un  avenir  prochain, 
»  votre  réhabilitation  et  vôtre  triomphe  ».  Voy.-  aussi  le  n<>  1894. 

1232.  Description  d'une  tumeur  cystique  pédiculée  chez  iiri  fûÈfWte?  ftër 
le  docteur  Ch.  Poelman.  Gand,  L.  Hebbelynek,  in-8  de  6  pag«s,  avete  une 
planche.  1  50 

1233.  Devoirs  (des)  et  des  qualités  du  médecin.  Discours;  par  M.  le 
docteur  Edouard  Laroche.  Angers,  de  l'impr.  de  Oosnier  et  Laehèse,  in-8 
d'une  feuille  3/4. 

1234.  Eau  minérale  sulfureuse  et  thermale  de  Saint-Honoré  (Nièvre). 
Analyse  faite  en  1851,  par  M.  Ossicm  Henry,  membre  de  l'Académie  de  mé- 
cine,  etc.  Paris,  de  l'imp.  de  Thunot,  in-8  d'une  feuille  1(2. 

1235.  Eaux  (des)  minérales  acidulés  thermales  de  Foncaude,  de  leurs  ef- 
fets et  de  leur  usage  dans  le  traitement  des  maladies  qu'elles  peuvent  guérir. 
Montpellier,  de  l'imp.  de  Boehm,  in-8  de  10  feuilles. 

Rapport  adressé,  en  1851,  à  l'Académie  impériale  de  médecine  de  Paris, 
par  M.  E.  Bertin. 

1235*.  Éléments  de  chirurgie  opératoire;  ou  Traité  f>ratiqiie  des  opéra- 
tions; {>ar  Alphonse  Guérin,  chirurgien  des  hôpitaux  de  Paris.  2e  partie.  Pag. 
303-614,  plus  le  faux  titre,  titre  et  préface.  Paris,  Chamerot,  in-12  de  13 
feuilles  lj2  plus  385  fig.  intercalées  dans  le  texte.  Prix  de  l'ouvrage.    7  50 

1236.  Élément  s  de  pathologie  médicale,  écrits  dans  l'esprit  du  vitalisme 
hippocratique;  par  il.  1.  G.  Bayh.  Paris,  de  l'imp.  de  Pion,  in-8  de  2 
feuilles  5[8. 

A  MM.  les  membres  de  l'Académie  impériale  de  médecine.  — r  introduc- 
tion comprenant  la  doctrine  de  cet  ouvrage. 
Introduction  de  l'ouvrage  suivant. 

1236*.  Éléments  de  pathologie  médicale,  ou  Précis  de  médecine  théo- 
rique et  pratique  écrit  dans  l'esprit  du  vitalisme  Hippocratique;  par  A.-L.-f. 
Bayle.  Tome  1er.  Paris,  Germer-Baillière,  in-8  de  iv  et  599  pages. 

L'ouvrage  aura  un  second  volume.  Prix  des  deux  volumes.  i4    » 

4237.  EmploI  direct  (de  1')  de  l'iode  pur  dans  le  traitement  de  la  phthi- 
sie  pulmonaire  ;  par  P.  Chartroule,  ancien  professeur  à  FEcole  préparatoire 
de  médecine,  etc.  Paris,  Labé,  in-8  de  7  feuilles  lj4  avec  une  planche,  à  50 

1238.  Epilepsie  (de  Y).  Leçons  cliniques  faites  à  l'Hôteï-Dieu,  par 
M.  Trousseau,  professeur  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  médecin  de 
l'Hôtel-Dieu,  etc.  ;  recueillies,  rédigées  et  publiées  par  H.  Legrand  du 
Saulle,  ancien  interne  de  la  maison  impériale  de  Chaferitoh.  Paris;  aux  prin- 
cipales librairies  médicales,  in-8  de  20  pages. 

Le  faux  titre  porte  :  2e  édition. 


—  381  — 

12&9.  Essai  sur  le  catbétérisme  du  canal  nasal,  suivant  la  méthode  4e  La 
forest;  procédé  nouveau  ;  par  B.  J.  Béraud,  d.  m.  p.,  prosecteur  de  l'amphi- 
théâtre d'anatomie  des  hôpitaux  de  Paris,  etc.  Paris,  Germer-Baillière,  in-8 
de  4  feuilles  1]4.  .  2  50 

Extrait  des  Archives  d'ophthalmologie.  (Mars  et  avril  18550 
1&40.  Etude  clinique  sur  remploi  et  les  effets  du  bain  d'air  comprimé 
dans'  lé  traitement  de  diverses  maladies,  selon  les  procédés  médicaux-pneu- 
matiques de  M.  Emile  Tabarié;  par  M.  E.  Bertin>  directeur  de  rétablisse- 
ment médico-pneumatique  de  Montpellier,  etc.  Paris,  J.-B.  Baillière;  et 
Montpellier,  Virenque,  in-8  de  17  feuilles  3|4.  3  50 

1241.  Etude  comparée  du  génie  antique  et  de  l'idée  moderne  en  méde- 
cine. Introduction  aux  Instituts  de  médecine  pratiques  de  J.-B.  Borsieri;  par 
le  docteur  Paul-Emile  Chauffard,  médecin  en  chef  des  hôpitaux  de  la  ville 
d'Avignon.  Paris,  Victor  Masson,  in-8  de  6  feuilles.  *  3  » 

Avec  Notice  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de  Jean-Baptiste  Borsieri,  né  à 
Trente,  dans  le  Tyrol,  le  15  mars  1725,  mort  en  178o*  La  1™  édition  des 
Instituts  a  été  publiée  à  Milan,  en  1781.  La  seconde  a  paru  en  1785.  La 
traduction  de  M.  Chauffard  est  faite  sur  cette  dernière  édition. 

1242.  Etude  scientifique  DE  la  peau.  lre  série.  Anatoraie  et  physiologie 
du  derme  et  des  bulbes  pilifères  ;  leur  excitabilité  sous  l'influence  électri- 
que; par  le  docteur  M.  B.  Laurentius.  Mémoire  présenté  à  l'Académie  des 
sciences,  dans  sa  séance  du  29  janvier  1855.  Commissaires  :  MM.  Flourens, 
Milne  Edwards,  de  Quatrefages.  2°  édition.  Paris,  de  Pimp.  de  F.  Didot, 
in-18  d'une  feuille  i[2. 

1243.  Etude  sur  l'emprisonnement  cellulaire;  par  le  docteur  A.  Sauze, 
médecin-adjoint  de  l'asile  des  aliénés,  etc.  Marseille,  de  l'imp.  de  Sénés,  in-8 
de  4  feuilles  l\2. 

1244.  Etudes  ba idéologiques  sur  les  thermes  d'Ems;  par  le  docteur  Le 
Spengler,  traduit  de  l'allemand  par  M.  H.  Kaula.  Strasbourg,  et  Wiesbaden, 
Kreidel  et  Njedner ,  in-12  de  84  pages.  2  » 

1245.  Etudes  cliniques  sur  la  néphrite  granuleuse  et  la  contracture  des 
extrémités;  par  H.  Costa  de  Serda,  élève  des  hôpitaux,  etc.  Paris,  aux  bu- 
reaux de  la  «France  médicale  et  pharmaceutique»,  rue  de  Trévise,  26,  in-18 
d'une  feuille  1[9. 

1246*  Etudes  de  médecine  homœopatbique;  par  le  docteur  Samuel  Hahne- 
mdtm.  i™  gérie.  Traité  de  la  maladie  vénérienne;  esprit  de  la  doctrine  ho- 
ttœopathique,  etc.  Paris,  J.-B.  Baillière,  in-8  de  40  feuilles.  7    » 

Cet  ouvrage  est  le  complément  des  Œuvres  de  Hahnemann. 

1247.  Exposé  d'idées  nouvelles;  par  F.  A.  Grand.  Paris,  l'Auteur,  rue 
Duperré,  12,  grand  in-8  de  8  pages. 

Problème  de  la  vie  organique.  L'homme  a  la  puissance  de  vivifier  la  sub- 
tance animale  par  le  procédé  électro-chimique. 

12i8.  Exposé  pratique  sur  l'épidémie  du  choléra  qui  a  régné  à  Aiguës- 
Mortes,  du  6  au  14  juillet  1854;  par  le  docteur  Schillzzi.  Montpellier,  de 
l'imp.  de  Boehm,  in-8  de  5  feuilles  3(4. 

«  1249.  Extrait  d'un  Mémoire  sur  le  danger  des  inhumations  précipitées, 
et  sur  l'indispensable  nécessité  de  constater  avefc  soin  tous  les  décès,  sans 
aucune  exception  ;  par  le  docteur  Barraugeard,  Lyon,  de  l'imp.  de  Boursy, 
iri-4  de  4  pages. 


1250.  Extrait  des  comptes-rendus  des  travaux  de  la  Société  médicale  du 
XIe  arrondissement,  pour  les  années  1852,  1853  et  1854,  par  MM.  Brochin 
et  Machelard,  secrétaires,  Paris,  de  l'imp.  de  Pion,  in-8  de  2  feuilles  10. 

1251.  Formulaire -des  médicaments  agréables»  faisant  suite  à  la  Pharma- 
copée de  Montpellier;  par  J.  P.  J.  Gay,  pharmacien  et  professeur  à  PEcole 
de  pharmacie  de  Montpellier.  Livraison  3  à  la  fin  du  volume  se  composant 
de  340  pages.  Paris,  J.  B.  Baillière,  Montpellier,  l'Auteur,  in-12  de  10  feuilles 
lrl2.  4    • 

1252.  Pharmacopée  de  Montpellier,  ou  Traité  spécial  de  pharmacie  dans 
lequel  on  s'occupe  de  préparations  pharmaceutiques,  en  les  considérant  au 
point  de  vue  scientifique  ou  philosophique  et  au  point  de  vue  manuel  ou 
pratique,  et  dans  lequel  on  fait  ressortir  tout  ce  qui  se  rattache  à  Part  de 
rendre  les  médicaments  agréables  ;  terminé  par  un  formulaire  des  médica- 
ments agréables;  par  J.  P.  J.  Gay,  professeur  à  l'Ecole  de  pharmacie  de 
Montpellier.  Ces  deux  ouvrages  réunis,  formant  4  volumes,  sont  portés  à 
19  fr.  La  Pharmacopée  de  Montpellier  reste  donc  fixée  à  15  fr. 

1252*.  Guérison  des  fistules  profondes  de  l'anus  par  la  méthode  du  pince* 
ment,  inventée  et  pratiquée  par  M.  le  professeur  Gerdy,  chirurgien  de  l'hô- 
pital de  la  Charité.  Aux  Batignolles,  de  l'imp.  d'Hennuyer,  in-8  de  8  pages. 

Extrait  du  Bulletin  général  de  thérapeutique. 

1253.  Guérison  radicale  de  la  maladie  des  pommes  de  terre;  par  Léon 
Peeters,  Namur,  D.  Gérard,  in-16. 

1254.  Guide  médical  et  topographique  du  baigneur  à  Ostende,  contenant 
tout  ce  qui  est  relatif  à  l'usage  des  bains,  description,  etc.  ;  par  G.  Hartwig, 
docteur  en  médecine,  etc.  Bruxelles,  Kiessling  et  Gomp.  (1854),  in-12. 

1255.  Guide  pratique  du  médecin  et  du  malade  aux  eaux  minérales  de 
France,  de  Belgique,  d'Allemagne,  de  Suisse,  de  Savoie,  d'Italie,  et  aux 
bains  de  mer;  suivi  de  Considérations  générales  sur  le  traitement  hydrothé- 
rapique  ;  par  le  docteur  Constantin  James.  (3e  édition),  avec  une  carte  iti- 
néraire des  eaux  et  de  nombreuses  vignettes  gravées  sur  acier  et  imprimées 
sur  pap.  de  Chine,  représentant  les  principaux  établissements  thermaux.  Paris, 
Vict.  Masson,  gr.  in-18  de  600  pages.  7  » 

1256.  Histoire  de  la  saignée  et  des  révolutions  qu'elle  a  subies  depuis 
les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos  jours,  accompagnée  d'une  Notice  histo- 
rique sur  les  barbiers;  par  A.  Philippe,  chirurgien  en  chef  des  hôpitaux  et 
professeur  à  l'Ecole  de  médecine  de  Reims.  Vitry,  Bitsch,  in-8  de  3  feuilles 
ll4.  1  50 

1257.  Homoeopathie  (de  1')  et  particulièrement  des  doses  infinitésimales , 
par  le  docteur  A.  Magnan.  Paris,  J.  B.  Baillière;  Dentu, Palais-Royal,  in-8 
de  10  feuilles.  2  50 

1258.  Homoeopathie  (Y)  exposée  aux  gens  du  monde;  par  le  docteur 
Achille  Hoffmann.  Paris,  Appert  et  Vavasseur,  passage  du  Caire,  54;  J.-B. 
Baillière,  in-8  de  3  feuilles.  1     » 

Avec  une  Notice  sur  Hahnemann,  fondateur  de  la  médecine  homœopatbique. 

1259.  Hydrologie  de  plombières,  ou  Nouvelles  recherches  sur  le  rende- 
ment, la  température  et  la  composition  des  sources  de  Plombières  ;  par  MM. 
0.  Henry ',  membre  de  l'Académie  impériale  de  médecine,  et  D.  LhériHery 
docteur  en  médecine.  Paris,  Germer-Baillière,  in-8  de  9  feuilles  3(4,  avec 
une  planche.  3  50 


—  333  — 

1260.  Hvbrothbrapie  (de  1')  méthodique  ;  par  D.  Charpentier,  docteur 
en  médecine.  Paris,  de  l'imp.  de  Bonaventure,  in-8  de  10  feuilles. 

1261.  Hydrotimétrie.  Instruction  sur  l'emploi  de  l'hydrotimètre  de  MM. 
Boutron  et  P.  Boudet,  pour  déterminer  la  valeur  des  «aux  de  source  et  de 
rivières  et  leur  composition.  Paris,  Glech  et  Déroche,  rue  de  l'Ancienne-Co- 
médie,  19,  in-8  de  3(4  de  feuilles. 

1262.  Iconographie  ophthalmologique  ,  ou  Description  et  figures  colo- 
riées des  maladies  de  l'organe  de  la  vue,  comprenant  l'anatomie  pathologique, 
la  pathologie  et  la  thérapeutique  médico-chirurgicale  ;  par  le  docteur  /.  Si- 
chel,  professeur  d'ophthalmologie,  médecin  oculiste  des  maisons  d'éducation 
de  la  Légion-d'Honneur,  etc.  Livraisons  10  à  13.  Paris,  J.-B.  Baillière,  in-4 
de  12  feuilles  de  texte,  avec  16  planches  gr.  in-4,  gravées  et  coloriées,  et 
2  feuilles  d'explication  des  planches.  Prix  de  la  livraison.  7  50 

L'ouvrage  sera  publié  en  20  livraisons.  Quelques  planches  représentant 
les  instruments  sont  seules  imprimées  en  noir. 

1263.  Identité  (de  1')  de  l'état  de  rêve  et  de  la  folie  ;  par  M.  Moreau 
(de  Tours).  Paris,  de  l'impr.  de  Martinet,  in-8  de  3  feuilles. 

Extrait  des  Annales  médico-psychologiques. 

1264.  Influence  des  agents  moraux  (de  Y),  et  de  leur  mode  d'action  sur 
l'organisme  ;  par  Charles  Larivière ,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de 
Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Rignoux,  in-4  de  8  feuilles  1/2. 

1265.  Influence  (de  Y)  qu'exercent  Phygiène  et  l'éducation  de  la  femme 
sur  la  grossesse  et  l'accouchement  ;  par  M.  le  docteur  Mattei.  Paris,  de  l'impr. 
de  Martinet,  in-8  de  20  pag. 

Extrait  d'un  ouvrage  qui  a  pour  titre  :  Essai  sur  l accouchement physiolo- 
gique. 

1266.  Iodotherapie,  ou  de  l'emploi  médico-chirurgical  de  l'iode  et  de  ses 
composés,  et  particulièrement  des  injections  iodées;  par  le  docteur  A.- A. 
Boinet.  Paris,  Victor  Masson,  in-8  de  x-835  pag.  9    » 

1267.  Journal  de  pharmacie,  publié  par  la  société  de  pharmacie  d'Anvers, 
sous  la  direction  d'un  comité  composé  de  MM.  Acar,  Molyn,  Siroux,  Van- 
derheyden  et  Verbert.  Ile  année.  1855.  Anvers,  De  Gort,  in-8. 

Paraissant  mensuellement.  Prix  de  l'abonnement  annuel  :  pour  Anvers , 
6  fr.  ;  pour  la  province.  7    » 

1268.  Leçons  de  physiologie  expérimentale  appliquée  à  la  médecine,  faites 
an  Collège  de  France ,  par  M.  Claude  Bernard ,  membre  de  l'Institut  de 
France,  etc.  Cours  du  semestre  d'hiver.  1854-1855.  Paris,  J.-B.  Baillière, 
in-8  de  32  feuilles  1/2,  avec  22  figures  intercalées  dans  le  texte.  7    » 

1268*.  Leçons  de  science  hippique  générale,  ou  Traité  complet  de  Tari  de 
connaître ,  de  gouverner  et  d'élever  le  cheval  ;  par  le  baron  de  Curnieu. 
lre  partie.  Paris,  Dumaine,  rue  et  passage  Dauphine,  30,  in-8  de  28  feuilles 
1/4,  avec  107  gravures  intercalées  dans  le  texte.  12    » 

Ce  livre  sera  divisé  en  trois  parties  :  1°  Connaissance  du  cheval.  — 
2°  Application  du  cheval  à  nos  besoins  ou  à  nos  plaisirs.  —  3°  Production 
dû  cheval,  ou  manière  de  l'élever. 

1269.  Lettre  de  Sid-el-Hadj  Abd~el-Kader  ben  Mahhy  Edine,  en  réponse 
à  diverses  questions  de  M.  le  gén.  Daumas  (sur  les  chevaux  arabes),  datée 
de  Brousse,  le  15  janvier  1855.  —  Moniteur  universel,  du  26  mai. 


—  334  - 

1870.  Lettre  sur  le  choléra ,  adressée  au  docteur  Nunez;  par  le  dooUur 
J.  Perry.  Paris,  J.-B,  Baillière,  in-8de  2  feuilles.  1    » 

1971.  Lettres  médicales  sur  vichy  ;  par  M.  Durand-Fardel,  d.  m.  P. 
Paris,  Germer-Baillière,  in-18  de  7  feuilles  5/9.  â  50 

'  1273.  Macrobiotique  (nouvelle),  ou  l'Art  de  prolonger  la  vie  ;  par  le  doc- 

teur Burggraeve,  chevalier  de  Tordre  de  Léopold,  professeur  de-  oHnUitfe.ii 
l'université  de  Gand,  chirurgien  principal  de  l'hôpital  civil.de  la  naame 
ville,  membre  titulaire  de  l'Académie  de  médecine  de  Belgique,  etc.,  etc. 
'  Bruxelles,  A.  Jamar,  petit  in-8  de  250  pag.,  avec  planches.  2    » 

«  Il  y  a  quelques  mois,  il  parut  à  Paris  un  Ouvrage  que,  malgré  sa  science 
magistrale ,  on  eût  pu  prendre  pour  un  roman  :  citait  Un  traité  sur  la  vie 
normale  de  l'homme ,  que  l'auteur  fixe  à  cent  àfis.  Heureusement ,  âU  Con- 
traire, c'était  un  livre  sérieux,  car  sôti  auteur  est  l'un  dés  frrittceg  de  h 
Science,  M.  Fiourens,  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie  française. 

»  D'après  M.  Fiourens,  aujourd'hui  que  l'homme  est  si  loin  d'atteindre 
l'âge  normal,  il  ne  meurt  pas,  il  se  tu*.  La  fontaine  de  Jouvendê  des  ancien», 
qui  enveloppaient  toujours  une  vérité  sous  les  apparences  d'une  fiction , 
serait  donc  retrouvée  ;  non  pas  précisément-  comme  dans  les  vieilles  estampes, 
*  •   avec  la  réalité  du  simulacre  ae  jeunesse  des  cosmétiques  et  des  plastiques 

de  toute  espèce ,  mais  avec  le  positif  de  la  Chose  le  mens  sand  in  corpbre 
sano  à  un  âge  double  de  celui  où  la  jeune  génération  conteste  aujourd'hui  à 
l'homme  mûr  le  droit  d'être  encore  utile  à  quelque  chose. 

»  fiuflon  avait  fourni  les  bases  du  calcul.  Selon  lui ,  tous  les  êtres  vivent 
.  six  à  sept  fois  le  temps  qu'ils  mettent  à  croître.  Or,  l'adolescence  de  l'homme 

/  ou  son  époque  de  croissance  en  hauteur  étant  achevée  à  20  ans,  il  doit  titre 

bien  au-delà  de  cent  ans,  puisqu'il  faut  multiplier  20  par  6  ou  7 *  M*  Fiourens 
s'est  emparé  de  cette  loi,  et  il  l'a  appuyée  sur  des  faits.  Ainsi,  jusqu'à  75  ans, 
le  développement  du  corps  humain  a  quatre  époques.  Comme  nous  venons  de 
le  dire ,  fa  croissance  en  hauteur  finit  à  vingt  ans ,  mais  la  croissance  en 
volume  finit  à  quarante.  De  plus ,  la  croissance  en  vigueur  intérieure ,  que 
M»  Fiourens  appelle  époque  tfinvigorationt  finit  à  oinquaute«oiiiq  ans?  mais 
cet  apogée  de  puissance  se  soutient  jusqu'à  aoixant6*cinq  ans ,  et ,  comme 
M.  Fiourens  a  créé  une  terminologie  nouvelle  pour  les  âge*  de  lft  vie  qui 
n'étaient  que  dé  quatre  dans  la  théorie  reçue,  il  compte  deux  enfances,  deux 
jeunesses ,  deux  âges  Virils,  dont  le  secônâ  Va  de  ciftquante-cifiq  a  soixante- 
cinq  ahs\ 

»  Cette  doctrine  est  peu  respectueuse  pour  la  prétention  de  nosfiiflKwr*  de 
cigares  à  12  ans,  dons  Jums  à  16  4  qui  veulent  qu'il  n'y  ait  dès  présidents 
et  des  colonels  qu'à  20,  des  ministres  et  des  généraux  qu'à  23.  Cependant 
cela  est  conforme  à  l'expérience  qui  prouverait  que  les  hommes  qui  conser- 
vent Iâ  plénitude  fet  la  fraîcheur  de  leurs  facurcèg  Jusqu'à  soixante  ans  et 
plus,  sont  tout  simplement  des  hommes  normaux*  tandis  «}Ue  ceux  qui  domi- 
nent leur  démission  à  quarante  sont  des  dégénérescences,  des  fruit»  mal 
venus,  des  éphémères  , 

»  La  statistique  a  consigné  un  fait  en  harmonie  avec  le  système  (Je  JjL.  Fiou- 
rens'. La  plupart  des  chefs-d'œuvre  poétlcjuès,  non  pas  hiusteu*,  de  là  scène 
dftt  été  produits  par  dëè  auteurs  qui  étaient  dans  le  ptemifef  âge  Viril  de 
M.  Fiourens. 

Maintenant,  l'art  de  vivre  longtemps  se  popularisera-fc-il  ?  au,  Ce  qui  est  Ja 
même  chose,  la  littérature  médicale  lui  communiquera-t-elle  le  degré  d'évi- 
dence voulue?  Il  ne  dépendra  pas  du  docteur  Burggraeve  qu'il  n'en  soit 
ainsi.  Il  ne  parle  pas  grec  pour  cacher  qu'il  n'a  rien  à  dire  en  français.  Au 
contraire ,  c'est  en  excellent  français  qu'il  rend  les  phénomènes  physiologi- 
ques palpables  aux  plus  ignorants ,  pour  Vulgariser  la  bienfaisante  hygiène 
et  là  substituer  peu  à  peu  à  là  médecine  -«  et  plût  a  Dieu  !  car  rh?gitm&  est 
la  médecine  qui  vient  à  temps ,  tandis  que  la  médecine  est  l'hygiène  qui 


Vient  ffcfciqàe  tetijwtfs  trop  tard,  cttqui  fait  qu'elle  deviendrait  Kart  éefk 
pas  guérir. 

*  Quand  la  découverte  de  la  loi  de  la  longévité  normale  n'aurait  pour 
effet  que  de  populariser  la  science  de  l'hygiène,  ce  serait  un  des  bienfaits  de 
notre  époque.  En  attendant,  nous  recommandons  vivement  l'ouvrage  du 
docteur  Burggraeve  :  il  instruit  en  amusant,  tandis  que  presque  tous  les  ins- 
tants de  là  vie  sont  éoMposés  de  choses  qui  ennuient  satis  instruire  :  ce  qui 
o'oat  pas  de  l'hygiène  »  ; 

î273.  UtitÂDifes^des)  ôrganiqaès  et  dés  troubles  fonctionnels  dePëstomac; 
leçons"  faites  au  King*s  collège  de  Londres  ;  par  le  docteur  G.  Budd,  traduites 
dé  l'anglais,  par  Âug.  Mavn.  Bruges,  Van  Hee-Wante,  1854,  to-8  dé  vj- 
i&3pag.  1  00 

1274.  Manuel-annuaire  de  la  santé,  pour  1855,  ou  Médecine  et  pharma- 
cie domestiques,  contenant,  etc.;  par  F.-V.  Raspail.  10*  année,  ou  9e  édi- 
tion ,  entièrement  refondue.  Paris,  rue  Monsieùr-le-Prince,  63,  ïh-18  de  9 
feuilles  1/9,  plus  un  portrait.  i  25 

1275.  Manbel  (petit)  de  la  santé ,  ou  l'Art  de  guérir,  mis  à  la  portée  de 
tout  le  monde,  Avignon,  Offray,  in-lS  de  2  feuilles  i/S. 

1276.  Matière  (de  la)  organique  des  eaux  minérales  de  Vichy,  sa  nature, 
son  existence  à  1  état  de  végétation  et  à  l'état  latent  dans  ces  eaux  ;  sa  vola- 
tilité et  sa  présence  dans  leurs  vapeurs  ;  importance  présumée  de  son  rôle  ; 
par  le  docteur  Ch.  Petit,  médecin  inspecteur  des  eaux  de  Vichy.  Paris, 
Jt~B.  Batillière*  in-8  de  2  feuilles.  »  75 

12?6*  Médecin  (le)  des  campagnes,  indiquantes  caractères-  distinctes  des 
maladies y  le  traitement  familier  des  affections  légères,  les  soins  à  donner 
avant  l'arrivée  du  médecin  dans  les  affections  graves,  les  médicaments  qu'il 
est  bon  d'avoir  chez  soi  ;  par  Ch.  Moreau,  docteur  en  médecine,  l'on  des 
auteurs  du  *  Dictionnaire  d'agriculture».  Bruxelles,  librairie  agricole  de  Tar- 
ifer; in-18  de  356  pages.  2    » 

l£fï.  Mémoire  sur  l'action  thérapeutique  de  l'eau  sulfureuse  et  iodée 
d'Allevard ,  près  Grenoble  (Isère) ,  dans  les  affections  chroniques  de  la  poi- 
trine ,  et  principalement  dans  la  phthisie.  Recherches  physiologiques  et  chi- 
miques sur  la  combinaison  de  l'air  des  cabinets  de  bains,  etc.  ;  par  le  ddcteur 
Niepce ,  médecin-inspecteur  de  l'établissement ,  etd.  Mâcoh ,  de  Timpr.  de 
Protat,  in-8  de  5  feuilles. 

l&fë.  Mémoire  sur  la  cautérisation  méthodiquement  appliquée  a  la  guéri- 
son  des  ruptures  du  périnée  et  de  la  cloison  recto-vaginale  ;  par  M.  Jules 
C loquet  Paris,  de  l'impr.  de  Thunot,  in-8  de  16  pag. 

1279.  Mémoire  sur  l'épithélioma  du  rein  et  sur  les  minces  filaments  gra- 
nuleux des  tubes  urinipar es  expulsés  avec  les  urines  ;  par  le  docteur  Charles 
Robin.  Paris,  impr.  de  Pion,  in-8  d'une  feuille  3/4. 

Extrait  de  la  Gazette  des  Hôpitaux, 

1289;  MÉMdiitt;  sur  la  nature  et  le  traitement  dé  l'angine  coueniieuse  ;  par 
le  docteur  Marchai  (de  Calvi).  Paris,  de  l'impr.  de  Malteste,  in-8  de  3  fHv. 
Pubticaticm  "de»  YUniùn  médicale-.  Mai  et  juin  1855. 

1281.  Mémoire  sur  l'opportunité  et  la  simplification  de  l'opération  césa- 
rienne; À  l'ebcasion  d'us  douWe  fait  d'opération  césarienne  pratiquée,  h  dix 
ans  d'intervalle,  sur  la  même  personne;  par  M.  Lebk»,  d»  m.  Pr,  cbinwgMn 


—  336  — 

en  chef  de  l'hospice  civil  de  Dunkerque.  Paris,  de  l'impr..  de  Cosson,  in-8 
de  2  feuilles  1/4. 

1282.  Mémoire  sur  l'origine  du  sucre  contenu  dans  le  foie ,  et  sur  l'exis- 
tence normale  du  sucre  dans  le  sang  de  l'homme  et  des  animaux;  par 
M.  Louis  Figuier.  Paris,  de  l'impr.  de  Martinet»  in-8  de  2  feuilles. 

Extrait  des  Annales  des  sciences  naturelles.  4e  série.  Tome  III.  Cahier  n°  1. 

1283.  Mémoire  sur  l'emploi  du  sirop  d'iodure  de  soufre  soluble  dans  les 
affections  scrofuleuses,  lymphatiques  et  cutanées,  telles  que  teigne,  dartres, 
chlorose,  engorgement  des  glandes  et  des  articulations,  ulcérées  ou  non, 
carreau,  syphilis,  phthisie  pulmonaire  commençante,  etc.,  soumis  à  l'appré- 
ciation de  l'Académie  impériale  de  médecine;  parle  docteur  E.  Levrat, 
médecin  de  l'ambulance  municipale.  Paris,  l'Auteur,  rue  de  Provence,  3, 
h>16de  16  pag. 

1284.  Mémoires  de  l'Académie  impériale  de  médecine.  Tome  XIX.  Paris, 
J.-B.  Baillière,  in-4  de  101  feuilles  1/2,  plus  une  planche  et  une  carte.  20    » 

Ce  volume  contient  :  lo  Personnel  de  l'Académie  (3  pag.)  ;  2o  Eloges  de 
MM.  Désormeaux,  Gapuron,  Deneux  et  Baudelocque,  par  M.  Fr.  Dubois, 
d'Amiens  (31  p.)  ;  3°  Rapport  général  sur  les  prix  de  1854 ,  par  M.  Gibert 
(9  pj  ;  4°  Rapport  sur  les  maladies  qui  ont  régné  en  France  en  1853,  par 
M.  E.  Gaultier  de  Claubry  (159  p.)  ;  5<>  Mémoire  sur  l'oblitération  des  ar 
tères  ombilicales  et  sur  l'artérite  ombilicale,  par  M.  Notta  (15  p.);  6o  Obser- 
vation de  chirurgie.  Eléphantiasis  du  scrotum,  ligature  du  tronc  brachio* 
céphalique,  lithotritie,  etc.,  par  M.  A.-J.  Peixoto  (33  p.);  7<>  Etudes  sur  les 
propriétés  médicales  des  eaux  salées  et  des  eaux  mères  de  Salins  (Jura),  par 
M.  Ed.  Carrière  (39  p.)  ;  8°  De  la  culture  du  pavot  en  France  pour  la  récolte 
de  l'opium,  par  M.  Aubergier  (32  p.)  ;  9°  Des  eaux  potables  en  général ,  en 
particulier  des  eaux  utilisées  dans  les  arrondissements  du  Havre  et  dTvetot, 

Sar  E.  Marchand  (198  p.,  avec  une  carte)  ;  10°  Examen  critique  de  la  mé- 
ication  émolliente,  par  M.  Delioux  (19  p.)  ;  Ho  De  l'anatomie  pathologique 
des  différentes  espèces  de  goitres ,  du  traitement  préservatif  et  curatif,  par 
M.  J.-A.  Bach  (129  p.,  avec  une  planche);  12<>  Anatomie  pathologique  des 
cicatrices  dans  les  différents  tissus,  par  M.  F.  Hutin  (131  pO  ?  13°  Du  traite- 
ment de  la  chorée  par  la  gymnastique,  par  M.  Blache  (41  p.). 

1285.  Monographie  des  eaux  de  source  de  la  banlieue  de  Paris;  par 
M.  E.  Belgrand,  ingénieur  en  chef  des  ponts  et  chaussées.  Paris,  de  l'impr. 
de  Dubuisson,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  du  journal  la  Science. 

1286.  Mortalité  (de  la)  des  enfants  en  bas  âge  à  l'époque  de  là  dentition. 
Guide  maternel;  par  A.  Delabarre,  docteur  en  médecine.  Paris,  Vor  Masson, 
in-8  de  4  feuilles.  2    » 

1286*.  Note  sur  les  tubercules  de  l'asphodèle  et  sur  ses  emplois,  suivie 
d'une  Notice  historique  et  chronologique  sur  les  divers  emplois  du  gland 
en  France  et  à  l'étranger;  par  M,  A.  Chevallier  fils.  Paris,  de  l'impr.  de 
Penaud,  in-8  d'une  feuille  1/2. 

1287.  Notb  sur  un  cas  de  division  intestinale  chez  un  enfant  nouveau-né; 
par  le  docteur  Ch.  Podman.  Gand,  L.  Hebbelynch,  in-8  de  8  pag.  avec 
une  pi.  »  50 

1288.  Notice  sur  l'application  et  la  marche  du  choléra  à  Ostende,  en  1854  ; 
par  le  docteur  Verhaeghe.  Bruges,  in-8  de  22  pag. 

1289.  Notice  sur  l'ancien  hôpital  de  Doudeville.  Rouen,  de  l'impr,  de 
Mégard,  in-8  de  16  pag. 


-337  — 

Suivie  de:  Projet  d'an  nouvel  hospice  ou  maison  d'asile  pour  les  vieil- 
lards. 

1290.  Notice  sur  rétablissement  thermal  de  Royat  (Puy-de-Dôme);  par 
par  le  docteur  Nivet,  médecin  inspecteur  des  eaux  de  Royat  et  de  Saint- 
Mart.  Clermont-Ferrand,  de  l'impr.  de  Thibaud-Landriot,  in-8  de  16  pag. 

1291.  Notice  sur  les  eaux  minérales  de  Vit  tel,  près  Gontrexéville  (Vos- 
ges); par  M.  Pe&chier,  docteur  en  médecine,  etc.  Paris,  Victor  Masson,  in-8 
de  16  pag. 

1292.  Observation  de  réduction  d'une  luxation  congéniale  du  fémur;  par 
M.  Gillebert  oVffercourt.  Rapport  lu  à  la  Société  de  chirurgie,  le  16  mai  1855. 
(Commissaires  :  MM.  Follin,  Debout  et  Bouvier,  rapporteur.)  Paris,  de  l'impr. 
de  Pion,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  de  la  Gazette  des  Hôpitaux. 

1293.  Officine  (!'),  ou  Répertoire  général  de  pharmacie  pratique,  conte- 
nant, etc.;  par  Dorvault,  directeur  fondateur  de  la  pharmacie  centrale  des 
pharmaciens  de  France.  4e  édition,  considérablement  augmentée.  Planches 
intercalées  dans  le  texte.  Nomenclature  étrangère.  Paris,  Labé,  et  à  la  phar 
macie  centrale  des  pharmaciens  de  France,  in-8  de  66  feuilles  1/4  à  deux 
colonnes.  11     » 

1294.  Paralysie  générale  (de  la);  par  M.  Trélat.  Paris,  de  l'impr.  de 
Martinet,  in-8  de  20  pag. 

Extrait  des  Annales  médico-psychologiques. 

1295.  Percussion  (de  la)  sur  l'homme  sain.  Procédés  opératoires  réduits 
à  leur  plus  simple  expression;  par  le  docteur  L.  Maillot.  Paris»  J.  B.  Bail- 
lière,  Gharavay,  in-8  de  3  feuilles  3/4. 

Extrait  du  journal  VArt  médical. 

1296.  Philosophie  médicale  (la)  devant  l'Académie.  Lettre  du  profes- 
seur Forget  à  M.  L.  Peis3e,  rédacteur  de  la  «  Gazette  médicale  de  Paris  ». 
Strasbourg,  de  l'impr.  de  Silbermann,  in-8  d  une  feuille  1/4. 

1297.  Philosophie  médicale.  Esprit  du  vital isme  et  de  Torganicisme,  ou 
Examen  critique  des  doctrines  médicales  des  écoles  de  Paris  et  de  Mont- 
pellier ;  par  le  docteur  T.  C.  E.  Edouard  Auber.  Paris,  Germer-Baillière, 
in-8  de  2  feuilles  3/4.  2    • 

1298.  Physique  médicale.  De  la  Chaleur  produite  par  les  êtres  vivants; 
par  M.  /.  Gavarret,  professeur  de  physique  à  la  Faculté  de  médecine  de 
Paris.  Paris,  Victor  Masson,  gr.  in-18  de  568  pages,  avec  41  gravures  inter- 
calées dans  le  texte.  6    • 

1299.  Pleurésie  (de  la). —  Des  ponctions  de  la  poitrine.  Leçons  cliniques 
faites  à  PHôtel-Dieu,  par  M.  Trousseau,  professeur  à  la  Faculté  de  médecine 
de  Paris,  médecin  de  l'Hôtel- Dieu;  recueillies,  rédigées  et  publiées  par 
H.  Legrand  du  Saulle,  ancien  interne  de  la  maison  impériale  de  Cbaren- 
ton.  Paris,  L.  Leclerc,  in-8  d'une  feuille. 

1299  *•  Préceptes  fondés  sur  la  chimie  pour  diminuer  l'embonpoint  ;  par 
le  Dr  Dancel.  Paris,  l'Auteur,  rue  du  Faubourg  Montmartre,  61,  in-8.    5    » 
Ce  moyen,  dit-on,  ne  peut  altérer  la  santé. 

1300.  Précis  de  chimie  physiologique  animale  ;  par  le  docteur  C.  G.  beh- 
mann,  traduit  de  l'allemand,  par  M.  Ch.  Drion.  Paris,  Victor  Masson,  grand 
in-8  de  vii-396  pages,  avec  26  figures  dans  le  texte.  5    > 


-3»^ 

tgfH,  P*bsse  (1a)  tûWica^  belge.  7«  année.  fê5$.  Brux*m*,  à  te  tfto- 
tion,  in- 4  à  deux  colonnes. 

Recueil  hebdomadaire,  paraissant  par  feujlle  (huit  pages),  k  *ktt*  eolop- 
nés.  Prix  de  l'abonnement  annuel,  10    » 

1302.  Paocipé  facile  pour  réduire  les  luxations  métacaipft~pba)ang^aa0* 
du  pouce;  par  le  doct.  Verhaeghe.  Bruges,  in-8,. 

.  13P3.  Procédé  (neuf)  pour  la  guérison  des  fistules  urétro-péniennes,  ffiëse, 
par  Jules-Honoré  Débande,  de  Maucourt  (Meuse).  Strasbourg,  de  l'impr,  /de 
Mme  ye  Berger-L,evrault,  in-4  de  4  feuilles  1/2. 

1304.  Quelques  consipéjiatjons  sur  la  fièvre  typhoïde;  par  le,  4octeux  4?r 
tout,  .de  Gondria.  Con^pm,  de  l'impr,  de  0pu#jue,t,  in-8  de  %  feuilles.  1/4. 

1305.  Quelques  considérations  sur  l'homme  droit  et  sur  l'honnie  gsu* 
che;  par  M.  T.  Moilin,  interne  des  hôpitaux  civils  de  Paris.  Paris,  ia-£de 
16  pag. 

1305  *.  Rapport  (deuxième)  de  la  commission  permanente  oY inspection 
des  établissements  d'aliénés,  instituée  par  arrêté  royal  du  17  mare  1063. 
Bruxelles,  de  l'impr,  de  Hayez,  1854,  gr.  in-8  de  180  pages. 

1306.  Rapport  détaillé  du  docteur  Mandt  sur  la  maladie  et  la  mort  de 
l'empereur  Nicolas.  (Trad.  de  l'allem.  de  la  Nouvelle  Gazette  de  Prusse).  — 
Journ.  des  Débats,  18  mai. 

1306  *  Recherches  bibliographiques  et  recueil  d'observations  cliniques 
pour  servir  à  l'étude  des  indications  et  des  contre -indications  des  eaux  mi- 
néro-thermales  de  Bagnoles  de  l'Orne  ;  par  le  docteur  L.  Denos.  Paxie,  de 
l'impr.  de  Guiraudet,  in-8  de  2  feuilles  1/4. 

Bagnoles  (département  de  l'Orne)  est  à  240  kilomètres  de  Paris, 

1307.  Recherches  cliniques  sur  le  traitement  des  anévrismçs  par  la  mé- 
thode de  Hunier  et  le  procédé  de  Jones;  par  le  docteur  H.  Laforgue.  Tou- 
louse, de  l'impr.  de  Chauvin,  in-8  4e  20  pages. 

1308.  Recherches  sur  les  eaux  minérales  thermales  de  Royat  (  Puy-de- 
Dôme)  ;  par  le  docteur  Nivet>  médecin-inspecteur  des  eaux.  Clermpnt-Fqr- 
rand,  de  l'impr.  de  Thibaud-Landriot,  in-8  de  4  feuilles. 

1309.  Recherches  sur  les  maladies  des  enfants  nouveau-nés  (état  phy- 
siologique du  pouls,  muguet,  entérite,  ictère);  par  V.  Sauce,  médecin  eu  chef 
de  l'hospice  de  la  Charité  de  Marseille,  etc.  Paris,  J.  B.  Bailttère,  in-8  de  f  8 
feuilles  3/4.  4    » 

1*10.  Résultats  cliniques  ou  pratiques  de  la  méthode  électro-thérapeu- 
tique du  docteur  J.  B.  Ducos.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-32  de  64  pag. 

t    • 

1311.  Rbsumbn  de  aigunas  cartes  que  hemos  recibidio  durante  el  estragps 
del  colera.  Paris,  de  l'impr.  de  Boaaventure,  in-4  de  4  feuilles. 

1312.  Revue  complémentaire  des  sciences  appliquées  à  là  médecine  et 
pharmacie,  à  l'agriculture,  aux  arts  et  à  l'industrie  ;  par  F.  V.  Raspati. 
1er  voi.  le,  aoùt  ig£4a  fre  livraison.  Bruxelles,  F.  Y.  Raspeil,  et  Paris»  rue 
Monsieur-le-Prince,  63,  broch.  in-8. 

1313.  Revue  pharmaceutique  de  1854.  Supplément  à  l'Officine  pour  1855  ; 
par  Porvault,  pharmacien.  Paris,  Labé,  in-8  de  5  feuilles  à  deux  colonnes. 

1  50 

1314.  Saumure  (de  la)  et  de  ses  propriétés  toxiques;  par  M.  Reyml,  chef 


—  339- 

de  «errice  de  clinique  à  l'Ecole  impériale  vétérinaire  d'Àlfort.  Paris,  d# 
Piinpr.  de  Penaud,  in-8  de  16  pag. 
Extrait  du  Recueil  de  médecine  vétérinaire. 

1315.  Secours  (des)  que  l'anatomie  comparée  peut  fournir  à  J'anatomie 
pathologique  ;  par  le  docteur  Roudil,  médecin-major  au  73e  régiment  de  li- 
gne, etc.  Lyon,  de  l'impr.  de  Chanoine,  in-8  de  2  feuilles. 

1316.  Statique  pour  ne  plus  boiter  et  pour  régler  toute  marche  et  démar- 
che dans  l'intérêt  de  Ja  santé  ;  par  Lutterbach,  professeur  de  marches  et  exer- 
cices physiologiques,  hygiéniques  et  confortables.  Paris,  l'Auteur,  rue  Saint- 
Honoré,  97;  G.  Havard,  Mallet-Bachelier,  in-12  de  3  feuilles.  1  25 

1317.  Steeple-Chase  (le)  de  Spa  ;  par  L.  H.  —  Feuilleton  de  l'Indépen- 
dance belge,  du  23  juin. 

1317*.  Syphilisation  (la)  étudiée  comme  méthode  curative  et  comme 
moyen  prophylactique  des  maladies  vénériennes;  par  C.  Sperino,  docteur 
en  médecine  et  en  chirurgie.  Trad.  de  l'italien,  par  A.  Trésai,  D.  M.  Turin, 
J.  Bocca,  et  Paris,  Chamerot,  janvier  1853,  in-8  de  xij  et  821  pages.  10    » 

1319'  Traité  d'anatomie  pathologique,  générale  et  spéciale,  ou  Descrip- 
tion et  iconographie  pathologique  des  altérations  morbides  tant  liquides  qu9 
solides  observées  dans  le  corps  humain;  par  le  docteur  H.  Lebert,  professeur 
de  clinique  médicale  à  l'Université  de  Zurich,  etc.  Livraisons  3,  4, 5.  Paris, 
J.  B,  BaiHière,  in-fol,  de  24  feuilles,  plus  15  pi.  grav.  et  color.,  avec  expli- 
cation, in-fol.  de  3  feuilles.  15    » 

1319.  Traité  d'anthropologie,  à  l'usage  des  gens  du  monde,  ou  Histoire 
complète  de  l'homme  à  l'état  de  santé  et  de  maladie,  avec  préceptes  sur 
l'art  de  se  guérir  soi-même,  suivi  d'un  traité  spécial  des  infirmités  et  des  af- 
fections des  voies  urinaires,  des  daqgers  des  vices  secrets  de  la  jeunesse  et 
des  abu3  de  ce  geqre  à  tout  âge;  par  le  docteur  Crommelinck.  Bruxelles, 
l'Auteur,  8,  Galerie  du  Roi,  in-8  de  400  pages,  avec  gravures.  3     » 

1320.  Traité  de  chirurgie  pratique,  contenant  les  découvertes  nouvelles 
et  les  procédés  opératoires  les  plus  récents,  par  John  Lizars,  professeur  de 
chirurgie  au  Collège  royal  des  Chirurgiens,  doyen  des  chirurgiens  opérateur* 
de  infirmerie  royale  d'Edimbourg;  traduit  de  l'anglais  sur  la  2e  édition,  par 
Paul  Gentil,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de  Paris,  etc.,  etc.  Lessines, 
Jaossens-Deffossé,  in-8. 

1321.  Traite  de  locomotion  du  cheval  relatif  à  l'équitation.  Nouvelles 
proportions;  par  /.  Daudet.  Saumur,  de  l'impr.  de  Godet,  1854,  in-8  de  6 
feuilles  3/4,  plus  2  planches. 

1322.  Traité  de  pathologie  générale  comparée  des  animaux  domesti- 
ques; par  0.  Delafond,  professeur  de  pathologie,  etc.  2e  éditiop,  considéra- 
blement augmentée  et  avec  figures  intercalées  dans  le  texte.  Paris,  Labé, 
ia4  de  48  feuilles  1/2.  8    » 

1323.  Traité  de  toxicologie  médicale,  chimique  et  légale,  et  de  la  falsifi- 
cation des  aliments,  boissons,  condiments;  par  (7.  P.  Galtier,  d.  m.  P.  Pa- 
ris, Chamerot,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  100  feuilles  1/2.  15    » 

Un  premier  volume  comprend  un  Traité  de  toooicologie  générale.       4  50 

1324.  Traité  des  fractures  et  des  luxations;  par  J.  F.  Malgaigne,  profes- 
seur de  médecine  opératoire  à  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  chirurgien 
de  l'hôpital  Saint-Louis,  Tome  H.  Des  Luxations,  avec  un  atlas  de  14  pi., 


-  340  — 

dessiné  d'après  nature,  d'après  M.  Delajiaye.  Paris,  J.  B.  Baillière,  in*8  de 

69  feuilles  1/2.  16  50 

Le  1er  volume  des  Fractures  a  paru  en  1847.  L'ouvrage  est  complet  en  2 

volumes  in -8,  avec  un  atlas  de  30  pi.  in-fol.  33    » 

1325.  Traité  des  maladies  vénériennes;  par  A.  Vidal  (de  Cassis).  Ou- 
vrage couronné  par  l'Institut  de  France,  2e  édit.,  corrigée  et  augmentée. 
Paris,  Victor  Masson,  in-8  de  viij — 580  pages,  avec  pi.  coloriées.         10    » 

1326.  Traité  du  visage  et  de  ses  maladies  cutanées  ;  par  Foucaud  de  VEs- 
pagnery,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de  Paris,  etc.  Paris,  Labé,  place 
de  l'École  de  Médecine,  4,  in-8  de  46  feuilles  3/8.  10    » 

1327.  Traité  élémentaire  d'anatomib,  ou  Description  succincte  des  or- 
ganes et  des  éléments  organiques  qui  composent  le  corps  humain;  par  A.  L. 
J.  Bayle,  docteur  et  professeur  agrégé  de  la  Faculté  de  médecine  de  Paris. 
6«  édition.  Paris,  Labé,  in-32  de  8  feuilles  1/16.  4  50 

1328.  Traité  pratique  de  l'accouchement  prématuré  artificiel,  compre- 
nant son  histoire,  ses  indications,  l'époque  à  laquelle  on  doit  le  pratiquer  et 
le  meilleur  moyen  de  le  déterminer.  Ouvrage  qui  a  remporté  le  premier  prix 
(médaille  d'or)  au  concours  ouvert  par  la  Société  impériale  de  médecine  de 
Marseille;  par  le  docteur  P.  Silbert  (d'Aix).  Paris,  Victor  Masson,  in-8  de 
130  pag.  2  75 

1329.  Traité  théorique  et  pratique  des  maladies  des  yeux;  par  L.  A. 
Desmarres.  2e  édition,  revue,  corrigée  et  augmentée.  Tome  II.  Paris,  Ger- 
mer Baillière,  in-8,  de  37  feuilles  3/4,  avec  74  figures  intercalées  dans  le 
texte.  Prix  des  deux  volumes.  18    » 

Il  y  aura  un  3e  volume. 

1330.  Traitement  nu  rhumatisme  (nouveau).  Recueil  d'expériences  scien- 
tifiques publiquement  faites,  pendant  plus  de  33  années,  sur  des  rhumati- 
sants de  toutes  espèces.  Paris,  rue  Saint  Martin,  210,  in-8  d'une  feuille  1/2. 

'  1331.  Traitement  homoeopathiqub,  préservatif  et  curatif  du  choléra  épi— 
démique.  Instruction  populaire  pouvant  servir  de  guide  en  l'absence  du 
médecin  ;  par  le  docteur  Chargé.  8e  édition,  suivie  de  notes  relatives  à  la 
dernière  épidémie.  Marseille,  M.  Chaix;  et  Paris,  J.  B.  Baillière,  in-12  de 
2  feuilles.  »    50 

1332.  Une  excursion  médicale  en  Allemagne.  Le  congrès  des  natura- 
listes et  médecins  allemands  en  1844  :  Gœttingue,  Berlin,  Dresde,  Leipzig. 
Lettres  adressées  à  M.  le  professeur  Tourdes,  par  V.  Stœber,  professeur  à  la 
Faculté  de  médecine  de  Strasbourg,  Strasbourg,  de  l'impr.  de  Silbermann, 
1854,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

1333.  Utilité  (de  Y)  des  sociétés  médicales  d'arrondissement  ;  par  M.  Fo- 
cillon  père.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion,  in-8  de  4  pages. 

1334.  Vaccination  (la)  est  non  seulement  inutile,  mais  dangereuse,  fait 
qui  est  prouvé  par  les  tables  statistiques  et  les  autorités  les  plus  célèbres. 
Avertissement  adressé  à  toutes  les  puissances,  par  Arthur  Lutze,  docteur  en 
médecine,  etc.,  directeur  d'un  institut  homœopathique  et  professeur  de  cli- 
nique à  Cothen.  Traduction  fidèle,  d'après  l'original,  munie  d'une  préface  et 
publiée  par  ChM  F.  Zimpel,  docteur  en  médecine,  etc.  Pau,  in-8  de  16  pag. 

Voy.  le  no  1231.  »  25 

1335.  Varices  et  ulcères  des  jambes.  Découverte  d'un  procédé  simple  de 


—  341  — 

guérison,  et  indication  de  quelques  conseils  pour  prévenir  cette  maladie  ; 
par  le  docteur  Lambo&sy,  de  Nyon,  près  Genève.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion, 
in-8  de  3  feuilles. 

1336.  Vipère  (de  la),  de  son  venin  et  de  sa  morsure;  par  /.  L.  Soubeyran, 
docteur  en  médecine,  etc.  Paris,  Victor  Masson,  in-8  de  9  feuilles  3/4,  avec 
fig.  dans  le  texte.  2  25 

D.  Économie  dome$tique. 

1337.  Café  (le),  ses  propriétés.  Manières  nouvelles  de  le  préparer  ;  par 
l'abbé  Masson,  curé  de  Férebrianges  (Marne).  1er  et  2-  tirages.  Epernay, 
Mme  veuve  Fiévet,  in-12,  chaque  tirage  d  une  feuille.  »  25 

1338.  Collections  d'objets  d'économie  domestique  et  hygiénique,  à  l'u- 
sage des  classes  ouvrières.  Rapport  adressé  à  lord  Ebrington,  président  du 
conseil  d'administration  de  la  Société  des  arts  de  Londres  ;  par  M.  T.  Twi- 
nmg.  Paris,  Ad.  Leclère,  in-8  d  une  feuille. 

Extrait  des  «  Annales  de  la  charité  ». 

1339.  Cuisinier  et  le  médecin  (le)  et  le  médecin  et  le  cuisinier,  ou  le 
Cuisinier-médecin  et  le  médecin-cuisinier,  ou  l'Art  de  conserver  ou  de  réta- 
blir sa  santé  par  une  alimentation  convenable  ;  suivi  d'un  livre  de  cuisine, 
etc.  Par  une  Société  de  médecins,  de  chimistes,  de  cuisiniers  et  d'officiers 
de  bouche,  sous  la  direction  de  M.  L.-Jf.  Lombard,  docteur  en  médecine 
de  la  Faculté  de  Paris.  Paris,  Curmer,  rue  Richelieu,  47,  in-8  de  24  feuilles 
1/4  à  deux  colonnes.  10    » 

Sous  ce  titre,  le  Cuisinier  et  le  Médecin,  la  librairie  L.  Curmer  a  fait  paraî- 
tre un  livre  que  tous  les  maîtres  de  maison  et  les  ménagères  voudront  s'em- 
presser de  consulter  ;  depuis  les  préparations  les  plus  simples  jusqu'aux 
plus  exquises  délicatesses  de  la  cuisine,  tout  s'y  trouve  réuni  ;  tout  ce  qui 
concerne  le  service  de  la  table,  les  vins,  les  fromages,  les  eaux  minérales, 
a  été  traité  avec  un  soin  particulier.  Ce  livre  sera  surtout  recherché  par  les 
malades  ou  les  convalescents,  qui  y  trouveront  le  régime  spécialement  indi- 
qué pour  chaque  maladie.  (Journal  des  Débats,  17  mai.) 

1340.  Manuel  complet  de  la  cuisinière  bourgeoise,  contenant,  etc  ;  par 
Mlle  Catherine.  34^  édition,  ornée  d'un  grand  nombre  de  gravures.  Paris, 
Delà  rue,  quai  des  Augustins,  11,  in-12  de  14  feuilles.  3    » 

Idem.  35e  édition,  in-12,  portant  le  millésime  de  1856.  On  n'a  tiré  que 
la  première  feuille  de  cette  édition. 

1341.  Manuel  pratique,  ou  l'Art  de  faire  les  vins  de  fruits  et  les  bois- 
sons saines  économiques,  mis  à  la  portée  de  tout  le  monde  ;  suivi  de  ren- 
seignements sur  les  opérations  conservatrices  des  vins  ;  par  un  distillateur- 
Uquoriste.  Saumur,  de  l'impr.  de  Roland  fils,  in-12  d'une  feuille.        »  25 

1342.  Trésor  d'économie  domestique.  Recettes  et  instructions  pour  une 
bonne  administration  intérieure,  soit  à  la  ville,  soit  a  la  campagne.  In-18 
de  2  feuilles  3/4.  —  Trésor  d'économie  rurale,  ou  Recueil  de  secrets  rela- 
tifs aux  arts,  aux  métiers  et  à  l'économie  agricole.  In-18  de  2  feuilles  1/3. 
—  Trésor  de  propreté  économique  :  200  recettes  et  procédés  nouvellement 
éprouvés,  pour  la  toilette,  le  blanchiment  et  le  nettoiement.  In-18  de  2 
feuilles  2/3.  Avignon,  Offray  atné. 

1343.  Vin  de  bordeaux  (le).  Promenade  en  Médoc(1855)  ;  par  M.  Saint- 
Amant»  ancien  négociant  en  vins,  membre  de  la  Société  des  gens  de  lettres. 
Paris,  Mme  veuve  Huzard,  et  Bordeaux,  Chaumas,  in-18  de  4  feuil.  2/9  2    » 

24 


-  343  — 

SCIENCES  MATHEMATIQUES.  —  PHYSIQUE  ET  CHIMIB.  —  ASTRONOMIE.  —  MARiftti.  —  KàtlGATtOH. 

A.  Mathématiques. 

1344..  Arithmétique  complète,  avec  un  nouveau  système  de  numération, 
découvert  et  composé  par  Mme  A.  G.  de  Thy,  fille  du  général  Grant,  vicomte 
de  Vaux,  auteur  de  plusieurs  découvertes  et  de  beaucoup  d'ouvrages  utiles 
et  agréables.  Paris,  Mme  Ve  Maire-Nyon,  in-12.  1  50 

1345.  Clé  de  l'arithmétique  (la).  Traité  du  calcul  mental,  d'après  la 
méthode  suivie  pour  former  le  pâtre  calculateur  de  la  Touraine,  Henri  Môn- 
deux,  et  selon  ses  procédés;  par  son  professeur  Emile  Jâooby.  iw  édition. 
Paris,  Arnauld  de  Vresse,  quai  des  Augustin»,  7;  les  principaux  libre  ire», 
in-18  format  anglais  de  13  feuilles.  3  50 

1346.  Cours  complet  de  mathématiques  à  l'usage  des  aspirants  au  bac- 
calauréat ès-sciences  et  aux  écoles  du  gouvernement,  rédigé  d'après  le*  nou- 
veaux programmes,  etc.,  par  MM.  Labosne,  Maréchal  et  Pairwin.  Atithné* 
tique.  Paris,  Alph.  Taride,  galerie  de  l'Odéon,  in-12  de  9  feuilles.        3    » 

1347.  Cours  d'arithmétique,  rédigé  conformément  aux  programmes  offi- 
ciels et  aux  instructions  ministérielles;  par  J.  Gh*  Dupain,  professeur 
agrégé,  etc.  Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine,  in-8  de  14 feuilles  3/4.  3  50 

1348.  Cours  de  géométrie  élémentaire,  conforme  aux  derniers  program- 
mes officiels,  suivi  de  notions  sur  le  levé  des  plans  et  l'arpentage  ;  par 
A.  Guilmin.  2e  édition.  (2*  partie.)  Faux-titre  et  titre,  p.  145-288.  Fin.  Pa- 
ris, Aug.  Durand,  in-8  de  9  feuilles.  Prix  de  l'ouvrage  complet.  4    » 

1349.  Cours  de  géométrie  pratique  appliquée  au  dessin  linéaire  ex  ad  ; 
par  Amédée  Boucourt.  Rouen,  autographie  de  Lecointe,  in-fol.  de  8  feuilles 
lithogr. 

1350.  Cours  élémentaire  de  topographie,  à  l'usage  de  l'armée  belge  et  des 
personnes  qui  s'occupent  du  levé  des  plans,  précédé  des  premiers  éléments 
de  géométrie,  de  la  projection  horizontale  et  des  divers  principes  applicables 
aux  levés  de  plans  ;  par  le  capitaine  Pierre,  du  12e  régiment.  Gand,  l'Au- 
teur, 1854,  in-8. 

1351.  Démonstration  philosophique  du  principe  du  calcul  des  infini- 
ment petits;  par  A.  Gicca.  Naples,  1852,  broch.  in-8.  »  50 

1352.  Éléments  de  dessin  géométrique,  publiés  par  F.  C.  De  WeirdU 
Première  livraison.  St-Josse-ten-Noode,  De  Weirdt,  in-4  de  8  pages  et 
2  planches. 

1352 \  Éléments  de  géométrie;  par  S.-F.  Lacroix.  XVIIe  édition,  ré- 
digées conformément  aux  programmes  de  renseignement  scientifique  des 
lycées,  par  M.  Prouhet,  professeur  de  mathématiques.  Paris,  Mallet-Bachelier, 
in-8  de  xxxvj  et  166  pag.  4     » 

Sommaire.  lre  partie.  Géométrie  plane  (classe  de  troisième).  —2e  classe. 
Géométrie  dans  l'espace  (classe  de  seconde).  —  3e  paTtie.  Complément  de 
géométrie  (classe  de  mathématiques  spéciales).  —  4e  partie.  Notions  sur  le» 
courbes  usuelles  (classe  de  rhétorique). 

1353.  Éléments  de  géométrie,  rédigés  d'après  le  nouveau  programme  de 
l'enseignement  scientifique  des  lycées,  par  A.  Amyot,  professeur  de  mathé- 
matiques au  lycée  Saint-Louis,  à  Paris.  (Première  partie.)  Paris,  Dezobry 
E.  Magdeleine,  in-8  de  9  !«••  1/4.  Prix  de  l'ouvr.  complet  (2  parties).    6    » 

1 354.  Éléments  de  trigonométrie  rectiligne  et  sphérique  ;  par  Delisle  et 


-  343- 

Ùéro'no.  4e  édition,  revue  et  augmentée.  Paris,  Mallet- Bachelier,  in-8  de 
11  feuilles  1/4,  plus  2  planches.  3  50 

1355.  Éléments  théoriques  et  pratiques  de  dessin  linéaire;  par  Toussaint, 
auteur  du  «  traité  d'arpentage  ».  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-12de  iv-156pag. 
àVëé  8  planchés*  dans  le  texte.  1    » 

faisant  partie  de  la  «  Bibliothèque  des  Écoles  ». 

i 356.  Études  pratiques  sur  les  mathématiques  appliquées  ;  par  £»  Cas» 
telnau,  professeur  de  mathématiques,  contenant  1°  étude  sur  le  levé  des 
pians;  Û?>  étude  sur  le  nivellement  ;  3°  étude  sur  la  construction*  Paris,  Àug. 
Durand,  r.  des  Grés,  n<>  7,  in-8  de  15  pages,  accompagné  de  10  grandes  pi., 
dottt  deux  lavées.  2  50 

1357.  Géodésie,  ou  Traité  de  la  figure  delà  terre  et  de  ses  partiel;  com-  . 
prenant  la  topographie,  l'arpentage,  le  nivellement,  la  géomorphie  terrestre 
et  astronomique,  la  construction  des  cartes,  la  navigation  ;  leçons  données  à 
la  Faculté  des  sciences  de  Paris,  par  L.  B.  Francœur,  membre  de  l'Insti- 
tut, etc.  3e  édition,  revue  et  corrigée  sur  les  manuscrits  inédits  de  M.  Fran- 
cœùr,  par  M.  Francœur  fils,  professeur  de  mathématiques  à  l'Ecole  des  Beaux- 
Arts  et  au  collège  Chaptal.  Augmentée  de  notes  sur  la  mesure  des  bases,  par 
M.  Bossard,  professeur  de  géodésie  et  d'astronomie  à  l'Ecole  polytechni- 
que, etc.  taris,  Mallet-Bachelier,  in-8  de  36  feuilles,  avec  11  pi.         10    » 

1358.  Géodésie  pratique  simplifiée  et  perfectionnée,  à  l'usage  du  génie 
Civil  et  militaire,  des  ponts  et  chaussées  et  des  mines,  des  géomètres  du  ca- 
dastre, des  experts  et  géomètres  jurés,  et  de  toutes  les  personnes  qui  s'oc- 
cupent de  plans  géométriques,  de  drainages,  de  partagée  et  dé  bornage  des 
terres;  par  J.  A.  Leur,  ingénieur  civil.  VIe  êdit.  Bruxelles,  l'Auteur,  r.  St- 
Jean  Népomucène,  n*  là,  et  Paris,  Mallet-Bachélier,  2  vol.  in-8  de  xvj-226 
et  314  pages  avec  15  planches.  10    » 

Nous  avons  successivement  annoncé  les  succès  qu'ont  obtenus  en  Belgi- 
que les  nouveaux  instruments  et  procédés  géodésiques  de  l'invention  de  l'in- 
génieur Laur;  nous  annonçons  aujourd'hui  que  la  sixième  édition  des  CEu<- 
vres  géodésiques  du  même  auteur,  impatiemment  attendue  d'un  grand  nom- 
bre de  souscripteurs,  vient  de  paraître.  Cette  dernière  édition,  composée  de 
deux  volumes  et  de  15  pi  anches,  se  distingue  des  ouvrages  géodésiques  con- 
nus par  un  exposé  simple,  mis  à  la  portée  de  quiconque  est  initié  aux  pre- 
miers éléments  de  mathématiques,  de  nouveau!  procédés  économiques  et 
abréviatiis  de  toutes  les  opérations  d'arpentage,  de  plaoimétrië  et  dé  niVellë*- 
ment,  et  par  deux  chapitres  importants,  l'un  sur  Y  expertise  de$  terfes  et 
l'autre  sur  la  pratique  des  drainages,  d'après  les  meilleure  systèmes  connus. 

(Inaépend.  beige,  2  mai.) 

1359.  Géométrie  naturelle  prenant  la  terre  pour  unité  de  mesure  dû 
mouvement,  de  la  durée  et  de  l'espace.  Proposition  adressée  à  MM.  les  géd«- 
mètres,  par  L.  G.  Deschamps,  Versailles,  de  l'impr.  de  Beau  jeune,  in-8 
de  Û  feuilles. 

1360.  Instruction?,  renseignements  et  tableaux  divers  sur  le  système 
métrique  décimal  et  sur  la  vérification  des  poids,  mesures  et  instruments, 
contenant,  en  outre,  la  comparaison,  avec  les  mesures  métriques,  des  an- 
ciennes mesures  locales  du  département  du  Rhône,  des  environs  de  Trévoux 
et  de  la  Bresse,  ainsi  que  la  réduction  de  leurs  prix  en  prix  de  Tare  ou  de 
l'hectare;  par/.  C.  Bouffand,  vérificateur  des  poids  et  mesures  et  exporta 
Villefranche  (Rhône).  Villefranche,  Lucas  aîné,  l'Auteur  et  les  principaux 
libraires,  in-8  d'une  feuille  1/4.  1  50 


—  344  — 

1361.  Jaugeage  des  cylindres,  des  cuviers,  des  cuves  rondes  ou  carrées, 
des  tonneaux  et  des  foudres,  mis  à  la  portée  des  propriétaires  et  des  ouvriers 
intelligents;  par  M.  Desnanot,  docteur  ès-sciences,  recteur  honoraire  de  Y  Aca- 
démie. Clermont-Ferrand,  Mme  veuve  Escot-Berthier,  in-12  d'une  feuille  1/â. 

1362.  Leçons  normales  de  géométrie  élémentaire,  théorique  et  appliquée, 
à  l'usage  des  divers  'établissements  d'instruction  publique,  comprenant,  etc.  ; 
dar  D.  Puille  (d'Amiens).  Paris,  in-12  de  14  feuilles,  avec  300  dessins  gra- 
vés sur  cuivre,  intercalés  dans  le  texte.  2  50 

1363.  Lettres  sur  les  mathématiques  et  l'enseignement.  Paris,  Vor  Dal- 
mont,  in-8  de  23  feuilles   1[4.  5    » 

La  simple  explication  qui  précède  ces  lettres  est  signée  :  Gustave  Lam- 
bert. 

1364.  Manuel  des  aspirants  au  grade  d'ingénieur  des  ponts  et  chaussées. 
Guide  du  conducteur  des  ponts  et  chaussées,  de  l'agent  voyer,  du  garde  du 
génie  et  d'artillerie,  rédigé  d'après  le  nouveau  programme  officiel  ;  par/.  Re- 
gnault,  bachelier  ès-sciences  mathématiques.  Partie  théorique.  Tome  II.  Pa- 
ris, Mallet-Bachelier,  in-8  de  29  feuilles  3{4.  Prix  des  deux  volumes:  12    » 

1365.  Méthode  des  moindres  carrés.  Mémoires  sur  la  combinaison  des  ob- 
servations ;  par  Ch.-Fr.  Gauss.  Traduits  en  français  et  publiés  avec  l'auto- 
risation de  l'auteur,  par  /.  Bertrand.  Paris,  Mallet-Bachelier,  in-8  de  11 
feuilles.  4    » 

1366.  Méthode  pour  faire  avec  une  extrême  facilité  le  calcul  et  le  devis 
des  chaînes;  par  Joseph  Cochaux.  Bruges.  Alph.  Bogaert,  in-8  de  12  pag. 

1367.  Notice  sur  les  barrages  mobiles  et  automobiles,  composés  et  exé- 
cutés par  M.  Chanoine,  ingénieur  au  corps  impérial  des  ponts  et  chaussées. 
Paris,  Victor  Dalmont,  in-8  d'une  feuille  lr2,  avec  3  planches.  3    » 

1368.  Propriétés  et  mystères  du  nombre  neuf,  ou  Récréations  arithmé- 
tiques instructives  et  amusantes,  à  l'usage  des  gens  du  monde  et  des  écoles 
de  tous  les  degrés  ;  par  H.  de  Ville-Thiry.  Liège,  A.  Charron,  in-8  de 
51  pag.  »  75 

Dédié  à  S.  A.  R.  Monseigneur  le  comte  de  Flandre. 

1369.  Quelques  questions  de  géométrie  et  d'analyse  algébrique;  par 
A.  Pâque,  élève  ingénieur  des  ponts  et  chaussées,  professeur  agrégé  de  l'en- 
seignement moyen,  professeur  à  l'Athénée  royal  de  Liège,  membre  de  la  So- 
ciété royale  des  sciences  de  la  même  ville.  (Extrait  des  «  Annales  de  la  So  - 
ciété  royale  des  sciences  de  Liège»).  Liège,  Dessain,  mai  1855,  in-8  de 
33  pag.,  avec  3  planches. 

1370.  Recherches  générales  sur  les  surfaces  courbes;  par  M.  C.-F. 
Gauss.  Traduites  en  français,  suivies  de  notes  et  d'études  sur  divers  points 
de  la  théorie  des  surfaces  et  sur  certaine  classe  de  courbes  ;  par  M.  E.  Roger, 
ingénieur  des  mines.  Grenoble,  de  Timpr.  de  Prudhomme,  et  Se  trouve  à  Pa- 
ris, chez  Mallet-Bachelier,  in-4  de  17  feuilles  1[2.  9    » 

1371.  Sur  la  théorie  des  fonctions  abéiiennes;  par  M.  Hermitte.  Paris, 
Mallet-Bachelier,  quai  des  Augustins  n.  55,  in-4.  2  50 

1372.  Système  métrique  complet,  et  premières  notions  du  calcul  déci- 
mal, suivie  des  moyens  d'évaluer  les  surfaces  et  les  volumes  les  plus  usités, 
et  d'opérer  le  cubage  des  bois  de  service,  suivant  les  usages  consacrés;  par 
J.-L.  Tanière.  Auxerre,  Gallot  ;  et  Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine,  rue  du 
Cloître-Saint-Benoît,  10,  in-12  de  6  feuilles  1$,  avec  gravures. 


—  345  — 

1373.  Tarif  métrique  pour  le  cubage  des  bois  équarris  à  mettre  ou  mis 
en  œuvre  de  3  en  3,  de  2  en  2  et  de  1  à  1  centimètre,  tant  en  longueur  qu'en 
équarrissage  ;  par  Fouchard  père.  Auxerre,  Perriquet,  in-12  de9feuil.  4    » 

1374.  Thèses  présentées  à  la  Faculté  des  sciences  de  Paris,  pour  obtenir 
le  grade  de  docteur  ès-sciences;  par  M.  Sentis,  ingénieur  des  mines.  Paris, 
de  l'impr.  de  Mallet-Bachelier,  in-4  de  6  feuilles,  avec  une  planche. 

Thèse  de  mécanique.  De  l'emploi  du  principe  général  du  travail  des  forces 
dans  la  mécanique  appliquée. — Thèse  de  géométrie.  Démonstration  géomé- 
trique de  plusieurs  théorèmes  sur  la  théorie  des  surfaces.  3  50 

1375.  Traité  d'algèbre;  par  Joseph  Bertrand,  professeur  de  mathémati- 
ques spéciales  au  lycée  Napoléon.  2e  édition,  conforme  aux  derniers  pro- 
grammes officiels  de  l'enseignement  dans  les  lycées.  Paris,  Hachette,  in-8 
de  31  feuilles  1{4.  6    » 

1376.  Traite  d'arithmétique;  par  l'abbé  Soret.  Lyon  et  Paris,  Périsse 
frères,  in-12  de  10  feuilles  lf2. 

1377.  Traité  de  géométrie  descriptive,  suivi  de  la  méthode  des  plans  co- 
tés et  de  la  théorie  des  engrenages  cylindriques  et  coniques,  avec  une  collec- 
tion d'épurés,  composée  de  71  planches;  par  C.-F.-A.  Leroy,  ancien  profes- 
seur à  PEcole  polytechnique  et  à  l'Ecole  normale  supérieure.  4e  édition,  re- 
vue et  annotée  par  M.  E.  Martelet,  professeur  de  géométrie  descriptive  à 
l'Ecole  centrale  des  arts  et  manufactures,  etc.  Paris,  Mallet-Bachelier, 
2  vol.  in-8,  le  premier  composé  de  50  feuilles  de  texte,  et  le  second  de 
71  planches.  16    » 

1378.  Traité  pratique  d'arpentage  et  de  nivellement,  à  l'usage  des  agri- 
culteurs; par  /.  Leclerc  et  J.  Toussaint.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-18  de 
216  pag.,  enrichi  de  128  fig.  dans  le  texte,  et  de  4  planches,  dont  une  col. 

Faisant  partie  de  la  «  Bibliothèque  rurale»,  2e  série,  14e  volume. 

B.  Physique  et  CMmie. 

1379.  Alchimie  (1')  et  l' électro-chimie.  Exposé  d'idées  nouvelles;  par 
Victor  Antoine.  Paris,  rue  Duperré,  10,  gr.  in-8  d'une  demi -feuille. 

1380.  Attraction  universelle  des  corps  au  point  de  vue  de  l'électricité  ; 
par  Zaliwkx.  Saint-Denis,  de  Pimpr.  de  Drouard,  in-18  d'une  feuille  1/2. 

1381.  Baguette  divinatoire  (de  la),  du  pendule  dit  explorateur  et  des 
tables  tournantes,  au  point  de  vue  de  l'histoire,  de  la  critique  et  de  la  mé- 
thode expérimentale;  par  M.  M-E.  Chevreul,  membre  de  l'Institut.  Paris, 
Mallet-Bachelier,  libraire  de  l'École  polytechnique,  quai  des  Augustins,  55, 
1854,  in-8.  5    » 

1382.  Chimie  des  couleurs  pour  la  peinture  à  Peau  et  à  Phuile,  compre- 
nant l'historique,  la  synonymie,  les  propriétés  physiques  et  chimiques,  la 
préparation,  les  variétés,  les  falsifications,  l'action  toxique  et  l'emploi  des 
couleurs  anciennes  et  nouvelles;  par  M.  J„Leforl.  Paris,  Victor  Masson, 
place  de  l'École-de-Médecine,  17,  in-18  de  10  feuilles.  4    » 

4383.  Carte  de  la  télégraphie  électrique  de  l'Europe  centrale;  par 
M.  Edouard  Schuman ,  télégraphiste  de  l'État ,  et  ancien  élève  de  l'établis- 
sement géographique  de  Bruxelles. 

M.  Edouard  Schuman  vient  de  publier  une  très  bonne  carte  de  la  télégra- 
phie électrique  de  l'Europe  centrale.  La  planche  est  dessinée  avec  soin  et 
permet  d'embrasser  d'un  coup  d'œil  l'ensemble  du  réseau  qui  depuis  peu 


-346- 

d'années  couvre  les  Etats  de  l'Europe,  et  qui  bientôt  reliera  entre  elles  les 
parties  les  plus  éloignées  du  globe,  rattachant  ainsi  entre  eux  des  peuples 
que  la  distance  avait  tenus  séparés  jusqu'à  la  découverte  de  ce  moyen  mer- 
veilleux de  communication. 

Nous  aurons  cependant  une  légère  critique  à  présenter;  nous  voudrions 
qu  a  1  exemple  de  la  carte  publiée  par  la  Compagnie  du  télégraphe  sous- 
marin  anglo-belge,  là  ligne  noire  qui,  sur  la  carte  de  M.  Schuman,  indique 
la  direction  des  lignes  télégraphiques  existantes,  fût  plus  marquée  et  permit 

®?  sm™  plus  aisément  les  méandres  et  les  sinuosités.  A  part  cette  obser- 
vation, à  laquelle  l'auteur  pourra  aisément  faire  droit  dans  les  éditions  subsé- 
quentes que  le  développement  incessant  des  lignes  télégraphiques  dans  tous 
m  pays  rendra  nécessaires,  la  carte  de  M.  Schuman  sera  utile  à  tous  ceux  qui 
font  usage  de  ce  mode  de  communication,  lequel  ne  saurait  manquer  dr 
devenir  d  un  emploi  général  lorsque,  dans  leur  intérêt  bien  comprjs,  comme 
dans  celui  du  public,  les  gouvernements  et  les  compagnies  concessionpaires 
auront  consenti  à  la  mettre  à  la  portée  du  plus  grand  nombre  par  une  réduc- 
tion considérable  de  leur  tarif.  (Inâép.  belge,  28  mai.) 

1384.  Cours  d'expériences  chimiques  sur  la  fixité  des  couleurs  de  la  pein- 
ture à  l'huile,  donné  au  palais  du  Louvre,  en  novembre  et  décembre  1855;  par 
/.  D.  Régnier,  artiste  peintre.  Paris,  impr.  de  Claye,  in 42  de  2  feuilles  5/6. 

1385.  Essai  d'une  théorie  mathématique  des  couleurs;  par  M.  E.  Roger, 
ingénieur  des  mines.  Grenoble,  de  l'impr.  de  Prudhomme,  et  se  trouve  à 
Paris,  chez  Mallet-Bachelier,  q.  des  Augustins,  55,  in-i  de  3  feuilles  1/2.  3    » 

1385*.  Exposition  universelle.  Progrès  des  arts  chimiques;  par  Emile 
Thomas.  —Journal  des  Débats,  24  juin  et  3  juillet. 

1386.  Instruction  sur  les  paratonnerres;  par  MM.  Pouillet  et  Gay-Lus- 
sac,  membres  de  l'Institut  ;  adoptée  par  l'Académie  des  sciences.  Paris,  Mallet- 
Bachelier,  libraire  de  l'École  polytechnique,  quai  des  Augustins,  no  55,  in-18 
avec  figures  dans  le  texte  et  deux  planches.  1     » 

1387.  Leçon  sur  la  constitution  des  sels,  donnée  à  l'université  de  Bruxelles, 
par  C.-J.  Koene,  et  recueillie  par  M.  Edw.-F.  Kirkpatrick,  candidat  en 
sciences.  Bruxelles,  Tircher,  in-8  de  1  pag.  »     ?5 

1388.  Mélanges  physiques  et  chimiques  tirés  du  Bulletin  physico-mathé- 
matique de  l'Académie  impériale  des  sciences  de  Saint-Pétersbourg.  Tome  II. 
2e  livr.  avec 2  planches  lith.  (in-4).  Saint-Pétersbourg,  1854,  lex.-8  paginé 

ii  et  113-212. 

1389.  Métaux  (les)  sont  des  corps  composés.  — La  production  artificielle 
des  métaux  précieux  est  possible,  est  un  fait  avéré;  par  C.  Théodore  Tiffe- 
reau,  chimiste,  ancien  préparateur;  suivi  de  Paracelse  et  l'alchimie  au  XVIe 
siècle,  par  M.  Franck,  membre  de  l'Académie  des  sciences  morales  et  poli- 
tiques. Paris,  Chamerot;  à  la  Librairie  nouvelle;  et  Grenelle,  l'Auteur,  rue  du 
Théâtre,  13,  in-18  de  4  feuilles.  2    » 

Mémoires  présentés  à  l'Académie  des  sciences. 

1390.  Notice,  sur  l'appareil  d'induction  électrique  de  Ruhmkorff ,  et  les 
expériences  que  Ton  peut  faire  arvec  cet  instrument;  par  le  vicomte  Th.  Zty 
Moncel.  Paris,  Hachette,  in-8  de  9  feuilles  3/4,  3    » 

Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  impériale  des  sciences  naturelles  de 
Cherbourg.  3*  vol. 

1391.  Rapport  sur  le  pouvoir  éclairant  des  produits  gazeux  fournis  par 
la  distillation  de  la  tourbe;  par  Léon  Foucault,  physicien  de  l'Observatoire 
de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Wiesener,  in-8  d'une  feuille  3/4, 


-3iar  ~ 

1399.  Rschebghbê  photographiques.  —  Photographie  sur  verre.  —  Hé- 
liochromie.  —  Gravure  héliographique.  —  Notes  et  procédés  divers  ;  par 
M.  Niepce  de  Saint-Victor.  Suivies  de  Considérations,  par  M.  E.  Chevreul, 
membre  de  l'Institut,  avec  une  préface  biographique  et  des  notes  par  M.  Er- 
nest Lacan.  Paris,  Gaudin,  rue  de  la  Perle,  9,  in-8  de  10  feuilles  1/2 ,  plus 
un  portrait. 

La  préfaee  fait  connaître  que  M.  Niepce  de  Saint- Victor  est  né  à  Saint- 
Gyr,  près  Châlons-sur-Saône,  le  26  juillet  1805. 

1392*.  Recueil  des  travaux  scientifiques  de  M.  Ebelmen,  ingénieur 
en  chef  au  corps  impérial  des  mines.  Revu  et  corrigé  par  M.  Salvetat, 
chimiste  de  la  manufactuYe  impériale  de  porcelaine  de  Sèvres,  professeur...  ; 
précédé  d'une  Notice  sur  M.  Ebelmen,  par  M.  E.  Chevreuil ,  membre  de 
l'Institut.  Paris,  Mallet-Bachelier,  2  vol.  in-8  de  598  et  628  pag.         15    » 

La  Notice  sur  M.  Ebelmen  n'a  pas  encore  paru. 

Cet  ouvrage  est  divisé  en  quatre  parties,  qui  sont  -.  I.  Recherches  de 
chimie.  —  II.  Céramique.  —  III.  Recherches  de  géologie.  —  IV.  Recherches 
de  métallurgie. 

1393.  Régulateur  de  l'écoulement  des  fluides  élastiques  sous  toutes  lss 
pressions.  Spécification  du  brevet  pris  le  20  juin  1839  ;  par  N.  Boquillon, 
bibliothécaire  du  Conservatoire  impérial  des  arts  et  métiers,  à  Paris.  Paris, 
de  l'imp.  de  Mme  Boucha rd-Huzard,  in-4jle  7  feuilles,  avec  3  planches. 

1394.  Thèses  présentées  à  la  Faculté  des  sciences  de  Paris,  pour  obtenir 
le  grade  de  docteur  ès-sciences  physiques;  par  M.  Jules  Bouis.  Thèse  de 
chimie.  Recherches  chimiques  sur  l'huile  de  ricin  et  sur  l'alcool  caprylique 
qui  en  résulte.  —  Thèse  de  physique.  Observations  sur  la  fusion  et  la  soli- 
dification. Paris  de  l'imp.  de  Mallet-Bachelier,  in-i  de  12  feuilles  1/2.  3  50 

1395.  TiiAiTfi  élémentaire  de  physique  expérimentale  et  appliquée,  et  de 
météorologie ,  avec  un  recueil  nombreux  de  problèmes ,  illustré  de  500  gra- 
vures sur  bois  intercalées  dans  le  texte;  par  A.  Ganot,  professeur  de  mathé- 
matiques et  de  physique.  5e  édition,  conforme  au  nouveau  programme,  aug- 
menté3  d'une  demi-feuille  de  texte  et  de  35  gravures  nouvelles.  Paris, 
l'Auteur-editeur,  rue  des  Mathurins-Saint-Jacques,  18;  Delalain,  iri-18  de 
21  feuilles  7/9.  7    » 

C.  Astronomie.  —  Météorologie. 

1396.  Abrégé  d'astronomie,  d'après  les  découvertes  nouvelles,  mis  à  la 
portée  de  tout  le  monde  ;  par  F.  Lecoy,  architecte  à  Angers.  Angers,  de 
Fimpr.  de  Cosnier  et  Lachèse,  1854,  in-12  de  9  feuilles  1/2,  plus  2  pi. 

1397.  Annuaire  de  la  Société  météorologique  de  France.  Tome  Ier,  1853. 
2e  partie.  Tableaux  météorelogiques.  Paris,  rue  du  Vieux-Colombier,  24, 
et  Mallet-Bachelier,  gr.  in-8  de  18  feuilles  1/4.  Prix  des  deux  parties.  30    » 

V Annuaire  météorologique  de  la  France  a  paru  pour  les  années  1849, 
1850,  1851  et  1852.  Paris,  Gaumc,  4  vol.  er.  in-8,  60  fr.  Le  volume  que 
nous  annonçons  aujourd'hui  est  le  tome  Ier  de  la  seconde  série. 

L'Annuaire  est  divisé  en  2  parties.  La  Ir",  intitulée  :  Bulletin  des  séances, 
contient  les  procès-verbaux  des  séances  de  la  Société,  les  mémoires,  etc.  — 
Le  Bulletin  paraît  chaque  mois,  de  décembre  à  juillet.  —  Les  tableaux  pa- 
raissent dans  les  quatre  premiers  mois  de  Tannée  suivante.  Prix  de  l'abon- 
nement annuel.  30    > 

1998..  CoNiiBÉRATioNS  historiques  sur  les  phénomènes  de  congélation 
constatés  dans  le  bassin  de  la  mer  Noire  ;  par  P.  de  Tchihatchef. 


—  348  — 

Curieux  Mémoire  imprimé  récemment  parmi  ceux  de  la  «Société  météoro- 
logique de  France  »,  pour  1855. 

L'auteur  avait  publié  dans  le  même  recueil  (tome  Ier,  année  1853)  : 
Kaïsaria  et  Tarsus  (Turquie  d'Asie).  Observations  météorologiques  faites 
pendant  les  années  1849-1850,  pp.  261-68. 

1399.  Cours  élémentaire  d'astronomie,  concordant  avec  les  articles  du 
programme  officiel  pour  renseignement  de  la  cosmographie  dans  les  lycées  ; 
par  M.  Ch.  Delaunay,  membre  de  l'Institut  (Académie  des  sciences),  ingé- 
nieur des  mines,  etc.  Paris,  Victor  Masson,  Langlois  et  Leclercq,  iû-18  de 
17  feuilles  2/3.  7  50 

Bibliothèque  polytechnique. 

1399*.  Études  et  lectures  sur  les  sciences  d'observation  et  leurs  appli- 
cations pratiques;  par  M.  Babinet,  de  l'Institut  (Académie  des  sciences). 
Premier  volume.  Paris,  Mallet-Bachelier,  in-12  format  anglais,  de  221  pa- 
es.  2  50 

La  plupart  des  articles  dont  le  présent  volume  se  compose  ont  paru  dans 
la  «  Revue  des  Deux-Mondes  »  ou  dans  les  publications  de  l'Institut.  Voici 
la  table  des  matières  contenues  dans  le  volume  que  nous  annonçons  :  Avis 
au  lecteur.  —Mouvements  extraordinaires  de  la  mer.  —  Les  comètes  au  XIX# 
siècle. —  La  télégraphie  électrique.  —  L'Astronomie  en  1852  et  1853. — 
Astronomie  descriptive.— Le  Stéréoscope  et  la  vision  binoculaire.— Voyage 
dans  le  Ciel. 

Ces  Études  et  lectures  formeront  4  ou  5  volumes. 

1400.  Études  météorologiques  relatives  au  climat  de  la  Saulsaie  (Ain)  ; 
par  A.  Pouriau.  Années  1853-1854.  Lyon,  de  l'imprim.  de  Barret,  in-8  de 
8  feuilles,  plus  3  tableaux. 

1401.  Études  sur  l'ozone  ;  par  A.  Pouriau,  professeur  des  sciences  phy- 
siques à  l'Ecole  impériale  d'agriculture  de  la  Saulsaie  (Ain),  etc.  Lyon,  de 
l'impr.  de  Barret,  in-8  de  2  feuilles,  plus  un  tableau  et  2  pi. 

^  Mémoire  extrait  des  Etudes  météorologiques  lues  à  la  Société  impériale 
d'agriculture  de  Lyon,  dans  la  séance  du  2  février  1855. 

1402.  Météorologie.  Annuaire  météorologique  de  la  France  ;  par  le  doc- 
teur A.  Bérigny,  Appareils  enregistreurs  photographiques  de  M.  Brooke, 
par  Silbermann  aîné.  —  Modifications  au  thermomètre  horizontal  à  mini' 
mum  de  Rutherford,  par  Walferdin.  —  Thermomètre  à  maximum  à  bulle 
d*air  de  Walferdin.  Paris,  de  l'impr.  de  Dubuisson,  in-8  de  24  pages. 

Extrait  du  journal  «  la  Science  » . 

1403.  Météorologie.  Des  Caractères  physiques  des  éclairs  en  boules  et 
de  leur  affinité  avec  l'état  sphéroïdal  de  la  matière  ;  par  M.  André  Poey. 
Paris,  de  l'impr.  de  Dubuisson,  in-8  de  8  pages. 

1404.  Mystère  (le)  du  système  planétaire  dévoilé  et  mis  à  la  portée  de 
tontes  les  intelligences,  avec  figures  explicatives.  Premier  essai.  Principes 
physiques  des  mouvements  ;  par  F.  Baumhauer,  artiste  peintre.  Bruxelles, 
F.  Baumhauer;  et  Paris,  Borrani  et  Droz  (1854),  in-8. 

1405.  Note  sur  la  lunette  méridienne  portative  de  Brunner,  et  sur  les 
variations  des  chronomètres,  observées  pendant  la  campagne  de  «  la  Capri- 
cieuse »  ;  par  M.  Mouchez,  lieutenant  de  vaisseau.  Paris,  de  l'imprimerie  de 
Dupont,  in-8  de  2  feuilles  1/2,  avec  une  planche. 

Extrait  des  <  Nouvelles  Annales  de  la  marine  et  des  colonies  ».  Février- 
mai  1855. 


—  349  — 

1406.  Note  sur  l'ozone  atmosphérique;  par  M.  il.  Bineteau,  professeur, 
a  la  Faculté  des  sciences  de  Lyon.  Lyon,  de  l'impr.  de  Barret,  in-8  de  8 
pages. 

1407.  Notices  astronomiques  ;  par  Charles-Emmanueh  lr*  notice.  La 
Lune  à  l'Exposition  universelle  de  1855.  Paris,  F  Auteur,  rue  Duguay-Trouin, 
17  ;  tous  les  libraires,  in-S  de  7  feuilles.  1      » 

1408.  Observations  météorologiques  faites  à  Nijné-Taguilsk  (monts 
Ouras),  gouvernement  de  Perm.  Année  1853.  Paris,  de  Fimpr.  de  Bénard, 
in-8  de  3  feuilles  1/2. 

1409.  Plans  et  description  des  instruments  de  l'Observatoire  royal  de 
Bruxelles;  par  A.  Quetelet.  Bruxelles,  Hayez,  in-4  de  18  pag.  avec  5  plan- 
ches. 

1410.  Sur  la  différence  de  longitude  des  observatoires  de  Bruxelles  et 
de  Greenwich,  déterminée  par  des  signaux  galvaniques  ;  par  G.-B.  Airy. 
Traduit  de  l'anglais  avec  notes  par  A*  Quetelet.  Bruxelles,  Hayez,  in-4  de 
40  pages. 

1414.  Télescopes  (des).  Causeries  familières  sur  les  télescopes  de  tout 
genre,  leurs  effets,  leur  théorie,  Fépoque  de  leur  invention,  leurs  perfection- 
nements successifs  et  leur  avenir.  Traité  spécialement  écrit  pour  les  gens  du 
monde,  suivi  d'une  Dissertation  sur  les  astronomes  amateurs.  Par  A.  Bon- 
nardot.  Paris,  Mallet-Bachelier,  in-18  de  8  feuilles.  3    » 

1412.  Thèse  présentée  à  la  Faculté  des  sciences  de  Paris;  pour  obtenir  le 
grade  de  docteur  ès-sciences  ;  par  M.  Charles  Simon,  professeur  de  mathé- 
matiques au  lycée  d'Alger.  Paris,  de  Fimpr.  de  Mallet-Bachelier,  in-t  de 
4  feuilles  1/2.  3  50 

Thèse  d'astronomie.  Sur  la  théorie  géométrique  de  la  rotation  de  la  terre. 

1413.  Thèses  présentées  à  la  Faculté  des  sciences  de  Paris  pour  obtenir 
le  grade  de  docteur  ès-sciences;  par  M.  H.  Resal.  Paris,  de  Fimpr.  de  Mallet- 
Bachelier,  in-4  de  7  feuilles.  3  50 

Thèse  de  mécanique.  —  Sur  les  équations  polaires  de  l'élasticité  et  leur 
application  à  l'équilibre  d'une  croûte  planétaire. 

Thèse  d'astronomie.  —  Sur  les  oscillations  des  fluides  qui  recouvrent  la 
surface  des  planètes. 

1414.  Traité  théorique  et  pratique  d'astronomie  luni-solaire,  ou  con- 
struction, explications  et  usage  des  tables  astronomiques  perpétuelles,  spé- 
cialement du  soleil,  de  la  lune  et  de  quelques  étoiles,  etc.  ;  par  Jean-Joseph 
de  Vrœde,  curé  à  Flobecg  (Belgique).  Enghein,  L.  Spinet,  in-4  de  cliv-40 
et  6  pages,  avec  2  planches.  10  > 

D.  Marine.  —  Navigation. 

1415.  Canal  de  suez  (le);  par  Louis  Jour  dan.  —  Siècle,  26  mai. 

1416.  Gode  de  signaux.  Télégraphie  nautique  polyglotte.  A  l'usage  des 
armées  navales  et  de  la  marine  du  commerce.  Publiée  sous  les  auspices  et  par 
les  ordres  de  S.  Exe.  M.  Théodore  Ducos  ,  ministre  secrétaire  d'État  de  la 
marine  et  des  colonies,  etc.;  par  Charles  de  Reynold-Chauvancy,  lieutenant 
de  port.  Paris,  Garilian-Gœury  et  V°r  Dalmont,  in-8  de  27  feuilles  1/2,  avec 
16  planches.  15    » 

1417.  Côte  de  guinée.  Exploration  d'une  partie  de  la  côte  de  .Gabon, 


—  350  — 

sous  le  rapport  commercial  ;  par  N.  Peuchgwic,  capitaine  m  long  cours. 
Paris,  Benj.  Duprat,  Just  Rouvier,  in- 8  de  8  pages. 
Extrait  de  la  «Revue  de  l'Orient,  de  l'Algérie  et  des  colonies b,  avril  t#£â. 

1418.  Décret-loi  disciplinaire  et  pénal  pour  la  marine  marchande,  du 
24  mars  1852.  Doctrine  et  jurisprudence  du  département  de  la  marjne;  par 
Maurice  Derche,  employé  au  ministère  de  la  marine.  Paris,  Dupont;  dans 
les  ports  de  mer,  chez  les  principaux  libraires,  in-8  de  10  feuilles         3     » 

Ouvrage  rendu  obligatoire  abord  de  tous  les  navires  de  commerce,  par  dé- 
cision ministérielle  du  18  avril  1855.  —  Extrait  des  «  Nouvelles  Annales  »  de 
la  marine  et  des  colonies  (avril  et  mai  1835). 

1419.  Essai  sur  l'histoire  maritime  du  commerce  maritime  de  Narbonne; 
par  M.  Célestin  Port,  archiviste  du  département  de  Maine-et-Loire.  Paris, 
Durand,  Dumoulin  (1854),  in-8  de  13  feuilles  1/2.  4    » 

Mémoire  qui  a  obtenu  une  médaille  d'or  au  concours  des  antiquités  natio- 
nales de  la  France  (1853). 

1420.  Études  sur  la  législation  et  l'administration  maritimes,  à  l'usage  des 
candidats  au  grade  de  commissaire  de  la  marine;  par  M.  Rimbaud,  commis- 
saire de  la  marine  au  port  de  Toulon.  Tome  II.  Toulon,  Andrieu,  ip-8  de 
4!  feuilles  1/4.  7    50 

L'ouvrage  aura  3  volumes. 

1421.  HippiscAPpEs  (les),  suite  et  complément  de  la  *  Révolution  navale  *j 
par  Frédéric  Billot.  Paris,  de  l'imp.  de  Carion  père,  et  se  trouve  k  Pans,  chef, 
Dentu,  in-12  de  9  feuilles  3/4.  3    » 

La  Révolution  navale  a  été  publiée  à  Bruxelles,  en  juillet  J853,  p^rM»  Bil- 
lot, avec  un  de  ses  amis  qui  a  voulu  garder  l'anonyme. 

1422.  Influence  (de  1')  que  le  canal  des  Deux-Mers  exercera  en  général, 
et  sur  celui  de  la  mer  Rouge  en  particulier;  par  je  comte  a"  JSfcayrqç  de  fu- 
ture. Paris,  de  l'imp.  de  Martinet,  in-8  d'une  feuille  3/4. 

Extrait  du  «  Rulletin  de  la  Société  de  géographie  »  (mai  1855). 

1423.  Instructions  nautiques  sur  les  mers  de  l'ipde;  par  James  #ors- 
burgh.  Traduites  de  l'anglais,  en  1837,  par  M»  LePrédour,  2e  édition,  revue 
sur  la  6e  édition  anglaise  de  1852,  et  augmentée  de  documenta  récents  em- 
pruntés à  diverses  publications  françaises  et  étrangères,  par  M,  Daroruteyu, 
ingénieur  hydrographe  de  première  classe;  et  par  M.  G.  Reille,  lieutenant  de 
vaisseau.  Tome  II  (lre  partie).  Paris,  Ledoyen,  Palais-Royal,  im4  de 
46  feuilles.  6    » 

Publication  du  dépôt  général  de  la  marine. 

1424.  Lettres  sur  l'histoire  maritime  de  Marseille  ;  par  A.  Carpmtin,  de 
la  Société  de  statistique  de  Marseille.  Marseille,  de  i'imprim.  de  Clappier, 
in-8  d'une  feuille  3/4. 

1425.  Livre  de  décomptage  des  rôles  d'équipages,  de  la  solde,  des  supplé- 
ments et  autres  allocations,  présentant  les  produits,  par  jour  et  par  mois,  de 
tous  les  nombres,  depuis  0, 10  cent,  jusqu'à  200  fr.  A  l'usage  de  MM»  les 
armateurs,  capitaines,  courtiers  maritimes,  etc.  Suivi  des  table*  d'intérêts  de 
\  j%  à  6  0/0  ;  par  H.  Langloi$.  Le  llavre,  Cochard,  in-r8  oblong  do  8  feuilles  1  /â. 

1426.  OuiGiNE  de  l'hélice  propulso-directeur  et  de  la  chaudière  tabulaire, 
exposée  par  Chopin-Dallery,  ancien  ingénieur-mécanicien.  Historique  précédé 
d'une  Notice  par  Ch.  Dallery,  et  suivi  de  pièces  justificatives.  Paris,  de 
l'imp.  de  F,  Dtfpt,  in-£  49  7  feuilJes  1/8  avec  une  p|.  color.  i     » 


—  3M  - 

14$7.  Portulan  des  côtes  de  la  Manche,  du  canal  de  Bristol  et  de  la  côte 
sud  d'Irlande,  traduit  des  instructions  anglaises  de  M.  le  .capitaine  Martin 
White  et  de  l'hydrographe  John  Purdy  ;  extrait  du  «  Pilote  français  »  ,  de 
M.  l'ingénieur  hydrographe  Givry,  et  complété  d'après  les  renseignements  les 
plus  récents,  par  V.-A.  Moulac,  capitaine  de  vaisseau.  Paris,  Ledoyen,  Pa- 
lais-Royal, in-8  de  50  feuilles.  12    » 

Publié  sous  le  ministère  de  S.  Exe.  M.  l'amiral  Hamelin,  ministre  de  la 
marine  et  des  colonies,  au  dépôt  général  de  la  marine. 

1428.  Rade  de  brescou  (département  de  l'Hérault  ).  Motifs  déterminants 
en  faveur  de  la  création  d'une  rade  de  refuge  au  fort  de  Brescou,  dans  le 
golfe  de  Lyon.  Montmartre,  de  l'imp.  de  Pilloy,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 

1429.  Rapport  sur  le  système  d'armement  adopté  pour  les  embarcations 
dans  la  marine  des  États-Unis;  traduit  par  le  capitaine  d'artillerie  Martin  de 
Brettes,  inspecteur  des  études  à  l'École  polytechnique.  Paris,  Corréard,  in-8 
de  8  feuilles,  avec  11  planches.  5    » 

1430.  Sur  la  navigation  de  l'inde  (traduit  d'un  des  numérps  de  la 
«  Shipping  Gazette  »).  — Moniteur,  4  juin. 

1431.  Sut  le  percement  du  canal  de  suBz  ;  par  Chemin-Dupontès.  — - 
Journ.  des  Débats,  2  juin. 

143£.  Titres  officiels  du  canal  des  Alpines.  Archives  recueillies  par  V. 
Courtep  de  l'Ule.  Arles,  de  l'imp.  de  MBe  V8  Cerf,  in-4  de  5  feuilles  lf2. 

1433.  Traité  de  l'hélice  propulsive,  publié  sous  les  auspices  de  S.  Exe. 
M.  Ducos,  ministre  de  la  marine  et  des  colonies  ;  par  /?.  Paris%  capitaine  de 
vaisseau,  auteur  du  «  Dictionnaire  de  marine  à  vapeur  ».  Paris,  Arthus Ber- 
trand, in-8  jésus,  de  580  pages,  avec  9  grands  tableaqx  et  des.  figures  dans 
le  (exte,  accompagné  de  15  planches  gravées.  22    » 

Ouvrage  publié  en  deux  parties,  contenant  la  traduction  de  l'ouvrage  an- 
glais :  Treatise  on  screw  propeller,  by  John  Bourne.  1°  Précis  historique  ; 
2*  Introduction  pratique  a  Pnélice. 

ART  DS  LA  GUERRE.  —    HISTQIfiE  MIUTAIHE. 

f  434.  Annuaire  militaire  de  l'Empire  français  pour  l'année  J855,  publié 
sur  les  documents  communiqués  parle  ministre  de  la  guerre.  Strasbourg,  et 
Paris,  Ve  Berger-Levrault  et  fils,  rue  des  Saints-Pères,  n<>  8,  un  fort  yol. 
in-)2  sur  pap.  collé.  5  50 

1435.  Belgique  militaire  (la).  Hommage  rendu  aux  défenseurs  de  l'indé- 
pendance nationale  ;  par  Hipp.  Vigneron,  livraisons  1  à  20,  ornées  des  por- 
traits du  roi»  des  princes  et  des  principaux  généraux.  Bruxelles,  Renier, 
gr.  in-8.  Prix  de  l'ouvrage  complet.  10  » 

L'ouvrage  sera  complet  en  40  livraisons. 

1436.  Bibliothèque  de  poche  ;  par  une  Société  de  gens  de  lettres  et  d  e- 
rudits.  Curiosités  militaires.  Paris,  Paulin  et  Lechevalier,  in-16  de  13  feuilles 

Lp  Bibliothèque  de  poche,  variétés  curieuses  et  amusantes  des  sciences, 
des  lettres  et  des  arts,  se  composera  de  dix  volumes.  Prix  de  chaque  ve!.  $    » 

ta  publication  de  celte  Bibliothèque  remonte  à  1845;  elle  fut  suspendue 
cette  même  anoée  pores  la  publication  de  deux  ou  trois  volumes,  dont  les 
Curiosités  littéraires,  les  Curiosités  bibliographiques. 

1437.  Cours  élémentaire  de  fortification  passagère,  suivi  de  quelques  no- 
tjcjns  sur  }a  fortification  permanente,  à  l'usage  des  spus-offjciers  (je  l'armée  ; 


—  352  - 

par  Th.  Parmentier,  capitaine  du  génie,  etc.  Paris,  Corréard,  rue  Christine- 
Dauphine,  1,  in-18  de  5  feuilles  avec  14  planches.  3  » 

1438.  Discours  prononcé  au  Corps  législatif,  à  la  séance  du  24  mars,  dans 
la  discussion  relative  à  la  dotation  de  l'armée;  par  M.  Granier  de  Cassa- 
gnac,  député  du  Gers.  Paris,  de  l'imp.  de  Pion,  in -8  de  32  pag. 

1439.  Erlebnisse  aus  den  Kriegsjahren  1806  u.  1807.  EinZeitu.  Lebens- 
bild  zusammen  gestelt  aus  interlassenen  Papie  ren  des  Gen.  der  cavallerie 
Aug.  Ludio.  frhn  Ledebur.  Nebst  einigen  Kurzen  Notizen  ub.  das  Leben  des 
Verewigten.  Berlin,  A.  Duncker,  gr.  in-8  de  xv  et  446  pages. 

1440.  Escrime.  Maîtres  d'armes  des  corps  de  l'armée.  Paris,  de  Pimp.  de 
Wittersbeim,  in-8  de  8  pages. 

Mémoire  consultatif  sur  les  salles  d'escrime  et  les  premiers  maîtres  d'ar- 
mes des  corps  de  l'armée  ;  par  M.  Durat-Lassalle,  avocat,  officier  en  re- 
traite, etc. 

1441.  France  et  l' Angleterre  (la)  au  moyen-âge.  Bataille  de  Bouvines  ; 
par  M.  Stanislas  Priouœ.  Soissons,  Fossé-Darcosse,  in-8  de  4  feuilles  3[4. 

Extrait  de  «  l'Argus  soissonnais  » . 

1442.  Général  (le)  Hoche  et  l'armée.  (A  l'occasion  des  articles  inconve- 
nants de  «  l'Univers»);  par  Louis  Jour  dan.  — Siècle,  15  mai  1855. 

1443.  Geschichte  der  deutschen  Freiheitskriege  in  den  J.  1813  u.  1814; 
von  major  a.  D.  Heinr.  Beitzke.  Berlin,  Duncker  et  Humblot,  2  vol.  gr. 
in-8,  ensemble  de  viij  et  743  pages»  10  » 

1444.  Gloires  militaires  (les).  (Articles  en  réponses  aux  insultes  du  P. 
Duchène  de  l'Ultramontanisme ,  dans  «l'Univers»);  par  Louis  Jourdan. 
Imp.  dans  le  «  Siècle  »,  n°  du  11  mai. 

1445.  Histoire  (Y)  et  discours  au  vray  du  siège  qui  fut  mis  devant  la  ville 
d'Orléans,  par  les  Anglois,  le  mardy,  xn  jour  d'octobre  mccccxxviii, 
régnant  alors  Charles  VII  roy  de  France.  Contenant  toutes  les  saillies,  as- 
sauts, escarmouches  et  autres  particularitez  notables,  qui  de  jour  en  jour  y 
furent  faictes  :  avec  la  venue  de  Jeanne  la  Pucelle,  et  comment  par  grâce 
divine  et  force  d'armes,  elle  feist  lever  le  siège  de  devant  aux  Anglois.  Prise 
de  mot  à  mot  sans  aucun  changement  de  langage,  d'un  vieil  exemplaire  es- 
crit  à  la  main  en  parchemin,  et  trouvé  en  la  maison  de  ladite  ville  d'Orléans, 
illustré  de  belles  annotations  en  marge.  En  ceste  édition  y  a  esté  adjousté  la 
harangue  du  Roy  Charles  VII  à  ses  gens,  et  celle  de  la  Pucelle  au  Roy,  avec 
la  continuation  de  son  histoire  jusques  à  sa  mort,  ensemble  le  jugement  con- 
tre elle  donné  par  les  Anglois  à  Rouen,  rescindé  par  le  privé  conseil  du 
Roy.  Avec  les  Antiquités  de  ladite  ville  d'Orléans.  A  Orléans,  chez  Olyvier 
Boynard  et  Jean  Nyon,  libraires,  demeurans  au  cloistre  Sainte  Croix.  1606. 
In-18  de  4  feuilles  1(9. 

Réimpression  de  «l'Histoire  au  vray  du  siège  d'Orléans»  (1428-29),  par 
Alex.  Jacob,  à  Orléans. 

1446.  Instructeur  de  la  garde  civique,  nouveau  maniement  d'armes;  par 
F.  Chapitre,  officier  pensionné.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-18  de  69  pages, 
avec  54  figur.  »  90 

1447.  Journal  de  l'armée  belge.  IVe  année*  n°  46.  VIII6  volume,  4e  livrai- 
son.  Bruxelles,  Stapleaux,  in-8. 

Voyez  le  n*  233. 

Sommaire  de  ce  numéro  :  Question  d'Orient  (suite);  —  Un  mot  sur  la 


-353- 

Paix,  par  M.  Emile  de  Girardin  :  —  Agrandissement  d'Anvers,  par  A.  B.; 
—  Extrait  d'une  brochure  sur  l'agrandissement  d'Anvers;  —  De  la  défense 
de  l'Escaut,  par  W.  B.;  —  La  carabine  corse,  par  Charrin;  —  Bibliogra- 
phie; —  Slick,  Glengall  et  Derby,  ou  un  Trio  d  outre-mer  ;  par  V.  Van  Buf- 
fet (Réimp.  à  part,  voy.  le  n°  602*).  —  Actes  officiels. 

1448.  Lettres  du  maréchal  [leroy]  de  saint-Arnaud,  1832-1854,  avec 
notes  et  pièces  justificatives.  Paris,  chez  Michel  Lévy  frères,  rue  Vivienne  2  bis. 
2  volumes  in-8,  avec  un  portrait  et  un  facsimile.  12  » 

Né  à  Paris,  le  20  août  1798,  le  maréchal  de  Saint-Arnaud  est  mort  le  20 
septembre  1854.  La  dédicace  et  l'introduction  sont  signées  :  Ad.  Leroy  de 
Saint-Arnaud. 

Le  premier  volume  contient  les  lettres  du  maréchal  sur  la  guerre  de  Ven- 
dée en  1832  :  sur  le  séjour  de  la  duchesse  de  Berry  à  Blaye  ;  sur  divers  épi- 
sodes de  la  vie  de  garnison,  enfin  sur  la  guerre  d'Afrique  de  1837  à  1844, 
depuis  le  siège  de  Gonstantine  jusqu'à  la  bataille  d'Isly.  On  voit  naître  et 
se  développer,  dans  ce  volume,  les  relations  si  étroites  qui  ont  uni  le  maré- 
chal Bugeaud  au  maréchal  de  Saint-Arnaud,  et  on  y  trouve  ses  appréciations 
sur  les  principaux  officiers  qui  ont  marqué  dans  la  guerre  d'Afrique. 

Le  second  volume  contient  les  lettres  du  maréchal  pendant  les  comman- 
dements supérieurs  qu'il  a  exercés  à  Orléan3ville,  à  Alger,  à  Gonstantine  et 
notamment  pendant  l'expédition  de  Kabylie,  enfin  pendant  son  ministère  et 
la  guerre  d'Orient. 

une  belle  lithographie,  dessinée  par  Léon  Noël  et  imprimée  par  Lemercier, 
précède  l'introduction. 

Voyez  sur  ces  <  Lettres  »  les  articles  de  M.  Fréd.  Chasser ian  dans  le 
«  Moniteur  universel  »  du  2  et  du  7  juil'et,  et  ceux  de  M,  Cuvillier-Fleury, 
dans  le  journ.  des  Débats,  n°*  des  31  juillet  et    août. 

1449.  Loi  relative  à  la  création  d'une  dotation  de  l'armée,  au  rengage- 
ment, au  remplacement,  aux  pensions  militaires;  avec  des  notes  explicatives; 
par  P.  Pradier-Fodéré,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Paris.  Paris,  Moquet, 
in-12  de  24  pag.  »  30 

1450.  Maximes,  Conseils  et  Instructions  sur  l'art  de  la  guerre,  aide-mé- 
moire pour  la  pratique  de  la  guerre,  à  l'usage  des  militaires  de  toutes  armes 
et  de  tous  pays,  d'après  un  manuscrit  rédigé  en  1815,  par  un  général  d'alors, 
et  revu,  en  1855,  pour  être  mis  en  harmonie  avec  les  connaissances  et  l'or- 

fanisation  du  jour.  Paris,  Leneveu,  rue  des  Grands-Augustins,  18,  in-32  de 
feuilles  1|2,  avec  15  planches.  3  • 

Cet  ouvrage  forme  le  3e  volume  d'une  «Nouvelle  Bibliothèque  militaire 
d'élite  »,  format  de  poche,  et  qui  sera  composé  de  25  à  50  volumes. 

Les  deux  premiers  volumes  de  cette  «Nouvelle  Bibliothèque  militaire  >, 
sont  : 

lo  Instructions  pratiques  du  maréchal  Bugeaud  pour  les  troupes  en  cam- 
pagne, suivies  d'une  notice  détaillée  sur  la  manière  adoptée  en  Afrique  pour 
établir  les  hommes  et  les  chevaux  au  bivouac.  Avec  planches.  3    > 

2<>  Aperçus  sur  quelques  détails  de  la  Guerre,  avec  des  planches  explica- 
tives ;  par  le  maréchal  Bugeaud.  3    » 

Table  des  matières  du  volume  que  nous  annonçons  et  dont  il  parait  déjà 
une  seconde  édition  :  Principes  généraux.  —  Avant  le  départ.  —  Marches 
loin  de  l'ennemi.— Marches  près  de  l'ennemi. — Guides. — Éclaireurs  et  flan- 
queurs.  —  Détachements  placés  sur  les  flancs  d'une  colonne.  —  Arrière-garde. 
—  Bivouacs.  —  Avants-postes.  —  Grand'gardes.  —  Etablissement  des 
grand'gardes.  —  Emplacement  de  nuit.  —  Sentinelles  et  vedettes.  —  Des 
rondes.  —  Des  patrouilles.  —  Des  découvertes.  — Reconnaissances  offensives. 
Des  espions.  —  Des  indices.  —  Convois.  —  De  l'offensive.  —  De  la  défensive. 


-  354- 

-**  itfanœuvfes.  -»-  Évolutions.  —  Batailles.  —  Ordres  de  bataillé.  -**  Combat. 
— -  Emploi  de  l'infanterie.  —  Emploi  de  la  cavalerie.  —  Règles  particulières 
pour  le  combat  de  cavalerie. —  Contre  cavalerie  en  li»ne  ou  en  colonne.  -■- 
Cavalerie  contre  infanterie.  —  Cavalerie  contre  artillerie.  —  Emploi  de  l'ar- 
tillerie. —  Armes  de  main.  —  Des  corps  de  réserve.  —  Des  retraites.  ■***  De* 
subsistances»  — -  Table  des  officiers  en  campagne.  —  Des  bagages* 

L'éditeur  a  reçu,  pour  cet  ouvrage,  des  lettres  de  félicitation  de  trois  ma- 
réchaux et  de  plusieurs  généraux.  Le  maréchal  Magnan  lui  a  écrit  î  «  Ce  li- 
vre figurera  dignement  dans  une  bibliothèque  militaire,  je  suis  heureux  de 
pouvoir  en  donner  l'assurance.  »  Le  résumé  des  félicitations  des  généraux 
est  celui-ci  :  «  Nous  avons  lu  avec  intérêt  le  petit  volume  que  Vous  nous 
avez  adressé  :  il  renferme  en  quelques  pages  d'excellents  conseils  pour  les 
officiers  ;  c'est  un  livré  pratique,  dont  l'utilité  sera  surtout  appréciée  en  temps 
de  guerre,  et  vous  aurez  le  mérite  d'avoir  propagé  les  principes  qu'il  ren- 
ferme ». 

Mais  pour  la  librairie,  dit  l'éditeur,  des  lettres  de  compliment  sont  stériles, 
il  a  encore  reçu  des  lettres  rédigées  comme  la  suivante  : 

a  En  Crimée,  au  camp,  le  20  mai  1855. 
«  Monsieur  Leneveu, 

»  Je  vous  prie  d'envoyer  le  plus  tôt  possible,  à  l'adresse  des  régiments 
suivants,  300  exemplaires  des  Maximes*  Conseils  et  Instructions  sur  Vart  de 
la  guerre,  a  raison  de  50  exemplaires  par  régiment,  pour  les  1"  et  4e  hus- 
sards, 1er  et  4e  chasseurs  d'Afrique,  6e  et  7e  dragons. 

»  Vous  en  serez  remboursé  par  les  soins  des  conseils  d'administration 
éventuels,  aussitôt  l'arrivée  des  exemplaires. 

»  Agréez,  Monsieur,  l'assurance  de  ma  considération  très-distinguée. 
»  Le  général  de  division, 

»  commandant  la  cavalerie  en  Crimée, 
»  Signé: Morris  ». 

Le  plus  bel  éloge  que  Ton  puisse  faire  de  l'ouvrage,  est  que  la  première 
édition,  tirée  à  cinq  mille  exemplaires,  a  été  vendue  en  deux  mois,  au  5  mai 
au  5  juillet. 

1451.  Mémento  dbs  sàpbcrs-pompiers.  Conseils  aux  officiers,  aux  sous- 
officiers  et  pompiers;  par  M.  Lepetit-Desauques,  ancien  capitaine  des  sa- 
peurs-pompiers d'Ingouville*  Le  Havre,  l'Auteur;  Paris,  Hachette,  in-lâ  dune 
feuille. 

1452.  Mémorial  militaire  français-allemand.  Expressions  militaires*  — 
Reconnaissances  et  dialogues.  —  Correspondances.  —  Statistiques.  —  Mon- 
naies. —  Poids  et  mesures,  etc.  Paris,  Jules  Renouard  et  Cie,  in-18.        3  > 

1453.  Ministère  de  la  guerre.  Instruction  sur  le  tir  du  fusil  de  grena- 
dier et  du  fusil  de  voltigeur,  adoptés  pour  l' armement  des  régiments  de  la 
garde  impériale.  Paris,  Dumaine,  rue  et  passage  Dauphine,  30,  in- 18  de  3 
feuilles.  »  50 

1454.  Ordonnance  do  roi  pour  régler  le  service  dans  les  places  et  dans 
les  quartiers,  du  Ie*  mars  1768;  suivie  du  décret  impérial  du  24  décembre 
1811,  relatif  à  l'organisation  et  au  service  des  états  major  des  places,  et  an- 
notée des  lois,  décrets,  ordonnances,  etc.,  qui  ont  modifié  la  matière  jusqu'à 
ce  jour;  par  AL  Garrel%  commis  principal  au  ministère  de  la  guerre.  Paris, 
Dumaine,  in -18  de  10  feuilles  4(9.  1  50 

1455.  Pyrotechnie.  Importante  découverte  ;  par  J.  B.  V»  A.  Vincent,  ar- 
tificier  de  la  ville  d'Angers.  Angers,  de  l'imp.  de  Cosnier  et  Lachèse,  in-8 

le  8  pages. 
1456*  Remarques  sur  les  relations  des  langues  militaires  française,  aile- 


-  366- 

mtnde,  espagnole;  pif  Bâ.  êè  la  Barre:  Dupan,  capitaine  du  génie,  etc. 
Paris,  Corréard,  in-8  de  3  feuillet  1  £.  2  » 

1407.  Révùe  de  technologie  militaire,  ou  Recueil  de  mémoires,  e*périett- 
cés,  observations  et  procédés  relatifs  à  cette  science,  choisis  dans  les  meil- 
leurs écrits  périodiques  et  non  périodiques  qui  se  publient  en  langues  étran- 
gères, ou  empruntés  à  des  documents  officiels  de  dates  récentes  et  provenant 
de  tout  autre  pays  que  la  France  et  la  Belgique,  traduits,  analysé»  et  anno- 
tés ;  par  L<  Delobel,  lieutenant-colonel,  directeur  de  l'École  de  pyrotechnique 
de  Belgique.  Première  année.  Paris  et  Liège,  Noblet,  in-8  de  606  pdg.  avec 
planches.  15  » 

1458.  Siège  (le)  et  la  destruction  du  très-fort  château  de  Linchamps  et 
du  château  de  Lûmes  (Àrdennes);  par  J.-L.  Micqueau,  de  Reims;  précédé 
d'une  introduction  et  traduit  du  latin  par  M.  l'abbé  V.  Tourneur,  chanoine 
honoraire,  secrétaire  général  de  l'Académie  impériale  de  Reims,  etc.  Reims, 
Régnier,  in-8  de  6  feuilles  5[8,  avec  une  planche. 

Texte  du  livre  ayant  pour  titre  :  Lycampaei  castri  mvnitissimi  obsidio,  at- 
que  excidium.  Avtoreloanne  Lodoico  Micquello,  Rhemo.  Paris,  1555,  et  tra- 
duction* en  regard.  (Extrait  des  travaux  de  l'Académie  impériale  de  Reims.) 

1459.  Zouaves  (les)  et  les  chasseurs  à  pied.  Esquisses  historiques  (par  le 
prince  H%nri-Eugènê-Philvp$e-Louis  d'Orléans,  duc  d'Aumale)*  V?  et  2e  édit. 
Paris»  Miche]  Lévy,  in-18  format  anglais,  de  5  feuilles  i{3.  1  » 

Bibliothèque  des  voyageurs. 

Réimpression  des  articles  publiés  dans  la  Revue  des  Deux-Mondes,  livrai- 
sons des  15  mars  et  1er  avril  1855.  —  Bibliothèque  contemporaine  2e  série. 

Les  deux  articles  sur  les  Zouaves  et  les  Chasseurs  à  pied  qui  avaient  été 
remarqués  dans  la  Revue  des  Deux-Mondes,  viennent  de  paraître  en  volume. 
On  sait  quel  accueil  avait  été  fait  par  les  lecteurs  à  cet  hommage  modeste  et 
sympathique  adressé  à  notre  armée  par  un  frère  d'armes;  le  succès  du  livre 
sera  plus  qu'une  justice,  il  sera  une  consolation.  {Indépendance  belge,  22  mai.) 

Voy.  aussi  sur  ce  livre  l'article  de  M.  Louis  Alloury,  dans  le  journ.  des 
Débats,  du  17  juin. 

.  Ces  esquisses  viennent  d'être  réimprimées  en  Belgique  avec  le  nom  de 
l'auteur. 

SCIENCES  SOCIALES  ET   POLITIQUES. 

A.  Législation  et  Jurisprudence. 

1460.  Amélioration  de  la  loi  criminelle  (de  1'),  en  vue  d'une  justice 
plus  prompte,  plus  efficace,  plus  généreuse  et  plus  moralisante  ;  par  M.  le 
conseiller  Bonneville.  Pari?,  Cotillon,  rue  Soufflot,  23,  in-8  de  xxxiv  et  732 
pages.  10    » 

Le  Ministre  d'État  et  de  la  maison  de  l'Empereur  a  souscrit  à  cet  ouvrage 
pUUf  toutes  les  bibliothèques  de  la  Couronne; 

1461.  Analyse  du  Code  pénal.  Table  synoptique  et  raisonnée  des  délits 
et  des  peines  ',  par  Félix  Bertyat  Saint-Prix,  avocat,  docteur  en  droit.  Pa- 
ris, Cotillon,  rue  Saint-ttyacinthe-Saint-Michèl,  6,  in-8  de  7  feuilles  1/2  3    » 

1462.  Avant-projet  de  loi  sur  le  régime  des  prisons,  soumis  à  la  commis- 
sion chargée  par  l'arrêté  royal  du  25  juin  1853,  de  préparer  la  révision  de 
la  législation  pénitentiaire.  Exposé  des  motifs,  projet  de  loi  et  appendice  ; 
par  M.  Ed.  Ducpetiaux,  insp.  génér.  des  prisons.  Bruxelles,  de  l'impr.  de 
Weissenbruch,  1854,  gr.  in-4  de  70  pages. 

1463.  Baux  a  ferme.  Recueil  des  usages  du  canton  de  Crécy  ;  par  M.  R. 
Bntoêau,  notaire  honoraire,  juge  de  paix  à  Crécy.  Meaux,  de  l'impr.  de  Du- 
bois, Lfi-6  de  3  feuillet. 


—  356  — 

..  1464.  Bon  conseiller  en  affames  (le),  ou  Manuel  de  législation  prati- 
que, à  l'usage  des  négociants,  des  industriels,  etc.  ;  par  P.-L.  Baudouin  et 
M.  de  Mazincourt,  ancien  avocat.  Nouvelle  édition.  Paris,  Baudouin,  rue 
Dauphine,  18,  in-12  de  15  feuilles.  3    50 

1465.  Bonté  (de  la)  chez  le  magistrat;  Discours  prononcé  le  3  novembre 
1854,  à  l'audience  de  rentrée  de  la  Cour  impériale  d'Angers,  par  M.  Pouahtèr% 
premier  avocat  général.  Angers,  de  l'impr.  de  Laine,  in-8  de  24  pages. 

1466.  Catéchisme  de  droit  pénal  ;  par  M.  J.-E.-B.  Paris,  Durand,  rue 
des  Grès,  7,  in-12  de  3  feuilles  1/2.  2    » 

1467.  Godes  (les  57)  composés  des  Code  Napoléon,  de  procédure  civile, 

etc.,  la  Constitution  de  1852 ,1e   Vade-mecum  des  plaideurs;  par 

E.  Hocquart.  Paris,  Moronval,  in-18  de  22  feuilles  2/9.  1     25 

1468.  Commentaire  de  la  loi  sur  la  transcription  hypothécaire  ;  par  Paul 
Lemarcis,  docteur  endroit,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Rouen,  etc.  Rouen, 
Lanclin,  tous  les  libraires  ;  Caen,  Alf.  Bouchard  ;  et  Paris,  Durand,  Maresq 
et  Dujardin,  in-8  de  3  feuilles  1/2.  1    50 

1469.  Commentaire  des  divers  textes  des  Pandectes  exigé  pour  le  pre- 
mier examen  de  licence,  d'après  le  nouveau  règlement  ;  précédé  du  texte 
avec  traduction  en  regard,  par  C.-E,  Commet,  avocat.  Paris,  l'Auteur,  place 
du  Coilége-Louis-le-Grand,  1  ;  Moquet,  in-12  de  5  feuilles  1/2.        3    50 

1470.  Commentaire  du  titre  des  donations  et  testaments  (Code  Napoléon, 
livre  m,  Titre  h);  par  M.  Coin  Delisle,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Pa- 
ris (l'un  des  rédacteurs  de  la  «  Revue  critique  de  législation  et  de  jurispru- 
dence »  ).  Nouv.  édit.,  conforme  aux  précédentes.  Paris,  Cotillon,  r.  Souf- 
flot,  n.  23;  A.  Durand,  rue  des  Grès,  n°  5,  très  fort  vol.  in-4.  20    » 

1471.  Conférence  des  avocats  à  la  Cour  impériale.  Aperçu  historique 
sur  les  origines  judiciaires  de  Lyon  ;  par  J.  Vial,  avocat.  Lu  à  la  séance  de 
rentrée  du  23  avril  1855.  Lyon,  de  l'impr.  de  Girard,  in-8  de  2  feuilles  1/4. 

1472.  Cours analytiquede  Code  Napoléon  ;  par  A. -M.  Demante.  Tome III, 
art.  711-892.  Paris,  Pion  frères,  in-8  de  27  feuilles  1/2.  7  50 

1473.  Cours  de  droit  criminel  (instruction  criminelle  et  droit  pénal); 
par  Jacques  Berriat  Saint-Prix,  doyen  de  la  Faculté  de  droit  de  Paris,  etc. 
5«  édition,  mise  au  courant  de  la  législation,  par  Félix  Berriat  Saint-Prix, 
avocat,  docteur  en  droit.  Paris,  Pion,  rue  Garancière ,  8,  in-8  de  17 
feuilles  1/2.  4    » 

1474.  Cours  de  procédure  civile  ;  par  Jacques  Berriat  Saint  Prix,  doyen 
de  la  Faculté  de  droit  à  Paris,  etc.  7e  édition,  refondue  et  mise  au  courant 
de  la  législation,  par  Félix  Berriat  Saint-Prix,  avocat,  docteur  en  droit. 
Paris,  Pion,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  58  feuilles  i/2,  plus  deux  tabl.  8    » 

Avec  la  liste  des  travaux  de  Jacques  Berriat  Saint-Prix,  né  à  Grenoble 
le  22  septembre  1769,  mort  à  Paris,  le  4  octobre  1845. 

1475.  Cours  élémentaire  et  pratique  de  droit  commercial,  à  l'usage  des 
étudiants  en  droit  et  des  jeunes  gens  qui  se  destinent  au  commerce  ;  par  S. 
A.  Blanchet,  sous-préfet  de  Saint-Girons,  membre  correspondant  de  l'Aca- 
démie de  législation  de  Toulouse.  Toulouse,  la  Librairie  centrale;  Paris, 
Cotillon,  rue   des  Grès-Sorbonne,  in-18  de  10  feuilles  2/3.  1    50 

1476.  Démonstration  de  l'innocence  de  Louis  Bonafous,  frère  Léotade, 
des  écoles  chrétiennes  de  Toulouse,  condamné,  pour  viol  et  assassinat  sur  la 


-  357  — 

personne  de  Cécile  Combattes,  etc.,  le  4  avril  1848,  décédé  au  bagne  4e 
Toulon,  où  il  subissait  sa  peine,  le  26  janvier  1850;  faisant  suite  à  la  Rela- 
tion et  à  l'abrégé  historique  de  la  procédure  et  des  débats,  aux  fins  d'une 
demande  en  réhabilitation  de  sa  mémoire  ;  par  M.  Jean-Michel  Cazeneuve, 
avocat,  etc.,  agissant  comme  procureur  fondé  de  François  fionafous,  frère 
du  condamné.  Toulouse,  Bayret-Pradel,  Delboy  ;  et  Paris,  Mœ«  Poussiel- 
gue»Russand,  in-8  de  23  feuilles  1/2,  plus  2  plans  et  un  fac-similé.    2    50 

1477.  De  obigine  jubis  septem  principium  electorum  in  imperio  germa- 
nico.  Thesim  proponebat  Facultati  litterarum  parisiensi  G. -A.  Heinrich, 
Paris,  Franck,  rue  Richelieu,  67,  in-8  de  3  feuilles  1/2.  1  50 

1478.  Donations  entre  vifs  (les)  et  les  Testaments  ;  par  M.  Troplong, 
premier  président  à  la  Cour  de  Cassation,  etc.,  etc.  Paris,  Ch.  Hingray,  4 
vol.  in-8.  36    » 

Dans  un  mois  il  sera  mis  en  vente,  à  Bruxelles,  une  édition  en  2  vol, 
grand  in-8  du  même  ouvrage,  dans  la  combinaison  typographique  des 
commentaires  du  même  auteur,  réimprimés  par  Whalen  et  C«  ;  cette  édi- 
tion sera  vendue  en  Belgique  et  à  l'étranger  seulement  ;  la  vente  en  sera 
interdite  en  France. 

1479.  Dhoit  (du)  de  perpétuité  de  la  propriété  intellectuelle.  Théorie  de 
la  propriété  des  écrivains,  des  artistes,  des  inventeurs  et  des  fabricants; 
par  M.  Breullier.  Paris,  Aug.  Durand,  r.  des  Grès,  n*  7,  in-8  de  140  pag. 

.  3    » 

1480.  Étude  sur  le  droit  de  propriété  littéraire  en  Allemagne  ;  par  Paul 
Laboulaye,  licencié  en  droit,  attaché  au  cabinet  du  ministre  des  affaires 
étrangères.  Paris,  Durand,  rue  des  Grès,  7,  in-8  de  2  feuilles  1/4.        1     » 

Extrait  du  3e  numéro  de  la  «Revue  historique  de  droit  français  et 
étranger  ». 

1481.  Examen  critique  et  pratique  du  Commentaire  de  M.  Troplong  sur 
les  privilèges,  contenant  :  1°  la  réfutation  d'un  grand  nombre  de  décisions 
soutenues  par  M.  Troplong;  2°  des  dissertations  sur  les  points  qu'il  a 
touchés  ;  3*  des  raisons  nouvelles  apportées  à  l'appui  de  quelques-unes  de 
ses  doctrines  ;  suivi  d'un  appendice  sur  la  transcription  en  matière  hypo- 
thécaire ;  par  F.  Mourlon,  avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Paris,  docteur  en 
droit  Paris,  Marescq  et  Dujardin,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  69  f.  1/2. 14    » 

1482.  Explication  de  la  loi  du  23  mars  1855  sur  la  transcription  en  ma- 
tière hypothécaire  ;  par  E.  Longchampt,  avocat,  Paris,  Muzard,  place  Saint- 
Germain-1' Auxerrois,  41 ,  et  l'Auteur,  rue  de  Savoie,  9,  in-8  de  2  feuilles.  1  25 

1483.  Explication  de  la  loi  sur  la  transcription  en  matière  hypothécaire, 
ouvrage  contenant  l'exposé  sous  chaque  article  des  principes  généraux  et  la 
solution  des  questions  susceptibles  de  controverse,  l'analyse  de  la  doctrine 
et  de  la  jurisprudence  jusqu'en  1855,  sur  la  transcription  des  donations  im- 
mobilières et  des  substitutions,  un  appendice  renfermant  l'exposé  des  mo- 
tifs, le  rapport  et  la  discussion  de  la  loi  nouvelle  au  Corps  législatif;  par  H.- 
F.  Rivière,  docteur  en  droit,  avocat  à  la  Cour  impériale,  et  A.  François,  avo- 
cat à  la  Cour  impériale.  Paris,  Marescq  et  Dujardin,  rue  Soufflot,  n°  17,  in-8. 

4    • 

1484.  Extraits  des  plaidoyers  et  mémoires  des  avocats  Germain  et  Pinet 
(imprimés  en  1827).  Paris,  de  l'impr.  de  Guiraudet,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

Réimpression  des  plaidoiries  prononcées  en  faveur  de  M.  Armand,  comte 
de  Gucery  de  Maubreuil,  marquis  d'Orvault. 

25 


—  358  — 

1485.  Faculté*  de  naorr  db  paris.  Thèse  pour  le  doctorat  ;  par  Edouard 
Barbier,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Paris.  Paris,  de  Pimpr,  de  Gros,  in-8 
de  18  feuilles* 

De  la  Possession. 

i486.  Faculté  m  woit  na  »a*is.  Thèse  pour  le  doctorat  ;  par  Paul  d* 
SMvwdyt  licencié  es -Lettres,  avoç*t.  Les  Batigaolles,  de  l'impr.  d'Hen- 
nuyer%  in-8  de  24  feuilles. 

Essai  sur  yhistpire  et  la  législation  particulière  des  gains  de  survie  entre 
époux. 

1487.  Formulaire  â  l'usage  du  sergent  de  ville  ;  par  Emile  Jœglé,  officier 
de  paix  de  la  ville  de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Gaittet,  in-12  de  5  feuilles 
f/6. 

1488,  Gu»b  (nouveau)  en  affaires,  sûr  et  complet,  ou  Formule  d'actes 
«pws  seing-privé,  en  matière  civile  et  commerciale  ;  par  M*  Lavenas.  Limo- 
gea et  Paris*  Ardant,  in-12  de  7  feuilles.  3    » 

t489.  HwtoiriJ  de  l'assassinat  du  comte  Rossi  ;  trad.  de  PitaKen  par 
H.-J.  Maréchal.  Liège,  J.  Meyers,  in-8  de  86  pages.  i    » 

Cet**  Histoire  a  para  par  fragments  dans  la  «  Revue  des  revues  »,  recueil 
périodiqofr  paraissant  mensuellement  chez  le*  même  éditeur. 

1430.  Ilustracion  del  derecho  real  de  Efepafta,  ordenada  y  adicionada  ; 
por  don  Juan  Sala.  Nueva  édition,  corregida  segun  las  reglas  de  ortogra- 
ia -dé  fat  Academia  espaUola.  Paris,  Rosa  et  Bouret,  21  vol.  in4d  ensemble 
fettfeuill.5/6. 

1491.  Impenses  (des)  et  du  droit  de  détention;  par  Ferdinand  Gislain, 
avocat  à  Namur.  Bruxelles,  A.  Labroue,  (1854),  in-8. 

1492.  Influence  (de  1')  de  l'esprit  révolutionnaire  sur  la  législation.  Dis- 
cours prQnoncé  le  3  novembre  1853,  à  l'audience  de  rentrée  de  la  Cour  im- 
périale d'Angers,  par  M.  Métivier,  procureur  général  impérial.  Angers,  de 
rimpr.  de  Laine  frères,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 

1493»  Législation  de  la  propriété  littéraire  et  artistique,  recueillie  et  an- 
noté* par  Jules  Delalain,  imprimeur  de  l'Université,  président  de  la  Société 
pour  la  défense  de  la  propriété  littéraire  et  artistique,  en  France  et  à  l'étran- 
ger, chevalier  de  Tordre  impérial  de  la  Légion-d'Honneur.  Paris,  Delalain, 
in-8  de  3  feuilles  1(2. 

Imprimé  en  couleur  et  en  noir  pour  l'Exposition  universelle.  Tiré  à 
160  exemplaires.  Ne  se  vend  pas. 

Un  second  tirage,  à  cent  exempl.  n'a  pas  été  mis  dans  le  commerce  ;  mais 
quatre  autres  in-12,  dont  le  sixième  revu  et  corrigé,  quoique  tirés  à  petit 
nombre,  ont  été  livrés  au  public.  In-12  d'une  feuille  2)3.  »  75 

1494.  Législation  et  jurisprudence  nouvelles  sur  les  chemins  et  voies 
publiques  de  toute  espèce,  comprenant  les  grandes  routes,  les  routes  dépar- 
tementales, les  chemins  de  halage,  vicinaux  et  particuliers,  les  arbres,  haies, 
fossés  qui  les  bordent,  les  alignements,  règlements  et  la  police  de  la  voirie; 
la  police  du  roulage  et  les  messageries,  les  chemins  de  fer,  la  télégraphie, 
les  mes  et  places  publiques  ;  faisant  suite  au  «  Traité  des  Chemins  de  toute 
espèce  »:  par  F.-X-P.  Garnier,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Paris,  etc. 
Barô,  l'Éditeur,  rue  de  Tournon,  14,  in-8  de  6  feuilles  1^4. 

MG5»  LiTtGANfB  iNSTRuino  (el),  o  el  Derecho  puesto  al  alcance  de  todos. 
Compendio  de  la  obra  del  doctor  D.  Juan  Sala,  que  se  enselia  en  las  univer- 


-  359  — 

sidadea  de  Espana.  Nueva  edicion,  corregida  con  eemero.  Paris,  ltosa  et 
Bouret,  1854,  in-18  de  11  feuilles  i\3. 

14%.  LrvRE  utile  (le),  ou  nouveau  Guide  en  affaires  industrielles,  cont- 
mefciates  e6  domestiques,  à  l'usage  des  négociants,  propriétaires,  locataires, 
fabricants,  etc.,  en  un  mot,  de  toutes  les  classes  de  la  société,  comprenant, 
etc.  ;  terminé  par  un  Vocabulaire  français,  dans  lequel  tous  liôs  mets  dà 
«Lfcre  utile»  se  trouvent  définis  avec  soin.  Ouvrage  rédigé  avec  le  concours 
d'hommes  spéciaux  dans  chaque  partie;  par  MM.  J.-B.  et  Jules  Fêihtto. 
t te  et  2»  livraisons.  Paris,  les  auteurs-éditeurs,  rue  du  Roule,  17,  in^8  de 
4  feuilles. 

L'ouvrage  complet  aura  en  tout  20  livraisons.  Prix  de  hr  livraison  :  30  c. 
Prix  du  volume,  broché  :  6  fr. 

1497.  Loi  sur  l'organisation  municipale.  — •  «  Journal  des  Débats  »  du 
19  mai. 

1498.  Lois  et  décrets  sur  les  brevets  d'invention,  les  marques  et  dessins 
de  fabrique,  avec  la  loi  nouvelle  du  2  mai  1855.  Paris,  de  l'impr.  de  Thu- 
not,  in-8  de  2  feui'ïes  1^2. 

1499.  Lois  usuelles.  Supplément  aux  cinq  codes  en  vigueur  en  Belgi- 
que. Édition  annotée  par  A.  Delebecque.  Bruxelles,  A.  Decc^  in-32  de 
147  pages.  »  60 

1500.  Manuel- Annuaire  de  l'imprimerie  et  de  la  librairie;  par  M.  Fera. 
Grimont,  avocat*  sous-chef  au  ministère  de  l'intérieur  (bureau  de  la 
librairie).  Paris,  Jannet,  rue  des  Bon9-Enfants,  28,  gr.  in-fa  de 
15  feuilles*  4    » 

Cet  ouvrage  contient  :  1°  la  législation  française,  ancienne  et  moderne, 
concernant  l'imprimerie,  la  librairie,  le  colportage  et  la  presse  périodique  ; 
—  2°  l'analyse  détaillée  des  législations  étrangères  relatives  à  la  propriété 
littéraire  et  artistique  ;  —  3°  les  conventions  internationales  ;  —  4°  l'indica- 
tion des  formalités  a  remplir  pour  s'assurer  en  France  et  à  l'étranger  l'exer- 
cice du  droit  de  propriété  artistique,  littéraire  ou  scientifique;  —  5<>la  liste 
d'après  les  documents  officiels,  des  imprimeurs  et  libraires  français;  — 
6°  la  liste  des  principaux  libraires  étrangers;  —  7°  le  catalogue  complet  des 
journaux  et  recueils  périodiques  actuellement  publiés  en  France. 

1501.  Manuel  de  droit  commercial;  par  M.  Bravard-Veyrièrt*,  pro- 
fesseur de  droit  commercial  à  la  Faculté  de  Paris.  V*  édition»  Paris, 
Mme  Ve  Joubert,  rue  des  Grés,  no  18;  Cosse,  éditeur,  in-8*  9    » 

Cinquième  édition  d'un  ouvrage  qui  se  recommande  par  le  nom  de  l'au- 
teur et  l'importance  des  questions  qui  y  sont  traitées.  Il  contient  un  traité 
sur  chaque  livre  du  code  de  commerce,  l'indication  du  dernier  état  de  la 
jurisprudence,  des  formules  pour  tous  les  actes,  une  analyse  de  tous  les 
articles  du  code  réduits  en  questions,  enfin  le  texte  des  ordonnances  de 
1673  et  1681  et  celui  du  code  rapprochés  et  mis  en  regard. 

Hôte,  Moniteur,  12  mai. 

1502.  Manuel  de  la  saisie  immobilière,  tiré  du  Cours  de  procédure  de 
Jacques  Berriat  Saint-Prix,  doyen  de  la  Faculté  de  droit  de  Paris,  membre 
de  l'Institut,  et  refondu  d'après  la  loi  de  1841,  par  Félix  Berriat  Saint-Priié, 
avocat,  docteur  en  droit.  Paris,  Pion,  in-8  de  4  feuilles  t|4.  2    » 

1503.  Manuel  (nouveau)  des  gardes  champêtres  communaux  et  particu- 
liers, des  gardes  forestiers  de  l'État,  des  communes  et  établissements  pu- 
blics et  des  particuliers,  des  gardes-pêche  et  gardes-rivières;  par  /.  JDit- 
barry.  Paris,  Durand»  rue  des  Grès,  7,  in-12  de  13  feuilles  1]2*  3  50 


—  360  - 

15M.  Manuel  dbs  maires  et  adjoints  (nouveau),  selon  la  loi  du  5  mai 
1855;  par  M.  Charvillhac,  ex-procureur  impérial.  En  outre,  le  Guide  des 
commissaires  de  police,  etc.,  un  Traité  pratique  et  complet  des  justices  de 
paix,  etc.,  et  suivi  d'un  Recueil  de  lois,  décrets,  concernant  l'administration 
communale,  etc.  ;  par  M.  Guyot,  avocat  et  ancien  maire.  Paris,  rue  Lar- 
rey,  8,  2  vol.  in-8  de  48  feuilles  3[4.  7    » 

1505.  manuel  de  droit  COMMERCIAL  français  et  étranger. ..;  par  MM.  E.-G. 
Hcechster  et  A.  Sacré.  Paris,  Marescq  et  Dujardin,  in-12  de  655  pag.     8    » 

L'extension  de  nos  relations  commerciales  avec  les  divers  peuples  du 
monde  rend  depuis  longtemps  nécessaire  un  ouvrage  qui  explique  les  lois 
et  coutumes  de  ces  peuples.  Cette  lacune,  vivement  sentie,  surtout  depuis 
oue  l'Exposition  universelle  multiplie  les  relations  avec  l'étranger,  vient 
d'être  comblée  par  deux  jurisconsultes  qui  ont  publié  les  lois  des  40  peu- 
ples commerçants  du  Globe,  sous  le  titre  suivant:  Manuel  de  droit  com- 
mercial français  et  étranger.  Nous  croyons  utile  de  signaler  cette  publi- 
cation, que  tous  les  commerçants  sérieux  voudront  connaître,  et  qui  est 
mise  à  leur  portée.  Nous  félicitons  MM.  Hœch3ter  et  Sacré  de  leurs  pré- 
cieux et  utiles  travaux.  Le  nom  de  M.  Hœchster,  connu  dans  toute  l'Alle- 
magne comme  l'un  des  jurisconsultes  les  plus  distingués,  est,  d'ailleurs, 
une  garantie  de  succès. 

1506.  Massacre  de  deux  famiexes  dans  les  Gévennes.  Histoire  et  procès 
de  Maurice  Rousson,  publiés  par  S.  Cord.  Montpellier,  de  l'impr.  de  Dumas, 
in-8  de  3  feuilles. 

Le  nommé  Maurice  Rousson,  convaincu  de  huit  assassinats  et  de  deux 
tentatives  d'assassinat,  condamné  à  mort  par  arrêt  de  la  Cour  d'assises  de  la 
Lozère,  du  28  mars  1855. 

1507.  Mercantile  and  rankrupt  law  of  France  (the)  :  a  Practical  Trea- 
tise  on  the  Laws  and  Régulations  which  govern  Commercial  Transactions  in 
France  ;  and  on  the  Proceedings  in  Faillite  or  Bankruptcy  ;  by  Henry  Davies 
and  Emile  Laurent.  London,  Post  8vo.  pp.  128,  cloth.  7s.  6d. 

1508.  Moniteur  (le)  du  notariat  et  de  renseignement.  Organe  officiel  de 
la  confédération  des  notaires  de  Belgique.  1855.  Bruxelles,  Labroue 
et  C*,  in-4. 

Paraissant  tous  les  dimanches  par  feuille  (ou  8  pag.).  Prix  de  l'abonne- 
ment annuel ,  14    • 

1509.  Moybn-agk  (le),  ou  Aperçu  de  la  condition  des  populations,  prin- 
cipalement dans  les  XI*,  XII*  et  XIII*  siècles  ;  par  V.  Vallein,  rédacteur 
en  chef  de  «  l'Indépendant  »  (Charente-Inférieure).  Saintes,  Lacroix,  in-18 
de  8  feuilles  5|6. 

Les  chapitres  de  ce  livre  ont  déjà  été  publiés  dans  «  l'Indépendant.  » 
On  se  rappelle  que,  dans  le  courant  de  l'année  dernière,  nous  avons  cité 
l'extrait  d'un  rapport  lu  par  M.  Dupin  à  l'Académie  des  Sciences  morales  et 
politiaues  sur  le  droit  du  seianeur.  Nous  avions  consacré  dix  lignes  au  rap- 
port de  M.  Dupin;  M.  VeuiTlot  nous  a  répondu  par  un  gros  volume.  Nous 
nous  réservons  d'examiner  à  fond  le  livre  de  M.  Veuiilot,  lorsque  nous  en 
aurons  le  loisir.  En  attendant,  nous  recommandons  un  petit  volume  qui 
vient  de  paraître  sous  ce  titre  :  Le  Moyen-Age,  ou  Aperçu  de  la  condition 
des  populations  dans  les  onzième,  douzième  et  treizième  siècles.  L'auteur 
de  ce  volume  est  M.  Vallein,  rédacteur  en  chef  de  «  l'Indépendant  de  la 
Charente  Inférieure  >.  M.  Vallein  est  coupable,  ainsi  que  tant  d'autres,  de 
ne  pas  admirer  le  moyen-âge  comme  la  plus  heureuse  et  la  plus  brillante 
époque  de  notre  histoire,  et  pour  ce  crime  abominable  il  a  été  signalé  par 
M.  Veuiilot  comme  «  un  écrivain  de  l'école  de  M.  Dupin  et  de  M.  Alloury  >. 


—  361  — 

Pour  ce  qui  nous  regarde  personnellement»  nous  ne  pouvons  empêcher 
M.  Veuillot  de  nous  énger  en  chef  d'école,  bien  que  nous  n'ayons  mérité 
Ni  cet  excès  d'honneur,  ni  cette  indignité. 

Quant  à  M.  Vallein,  l'auteur  de  ce  volume,  s'il  appartient  à  une  école 
quelconque,  il  nous  semble  que  c'est  à  l'école  du  bon  sens  et  de  la  vérité. 
Ceux  qui  liront  sa  réponse  a  M.  Veuillot  sur  les  mérites  et  les  vertus  du 
moyen- âge  en  général  et  sur  le  droit  du  seigneur  en  particulier,  verront 
combien  une  discussion  calme  et  sensée,  appuvée  sur  la  simple  raison  et  la 
simple  bonne  foi,  l'emporte  sur  la  rhétorique  a  grand  fracas,  sur  la  dévo- 
tion sophistiquée,  et  sur  tout  cet  art  de  la  déclamation  tranchante  et  pré- 
tentieuse que  M.  Veuillot  cultive  avec  une  vocation  triomphante  et  un  si 
brillant  succès. 

En  examinant  le  livre  de  M.  Veuillot,  nous  aurons  naturellement  l'occa- 
sion de  revenir  sur  celui  de  M.  Vallein. 

(Louis  Alloury,  Journal  des  Débats,  4  juin). 

Aux  opinions  récentes  de  MM.  Dupin,  Alloury  et  Vallein  sur  le  moyen-âge, 
ajoutons  celle  de  l'abbé  de  Lamennais,  qui,  dans  l'introduction  de  sa  ver- 
sion de  Dante,  a  ainsi  dépeint  cette  époque  à  laquelle  M.  Veuillot  et  ses 
semblables  voudraient  nous  faire  rétrograder. 

Lamennais  rappelle  d'abord  les  origines  du  moyen-àçe,  et,  pour  achever  de 
peindre  cet  épouvantable  naufrage  du  monde  ancien,  véritable  déluge 
moral,  où  «  tout  périt  ensemble,  propriétés,  lois,  institutions,  éducation, 
sciences,  arts,  métiers,  langue  même  »,  il  emploie  une  image  qu'on  pouvait 
croire  usée,  mais  qu'il  rajeunit  et  à  laquelle  il  rend  toute  sa  saisissante 
grandeur  par  la  simplicité  de  l'expression  et  du  trait  :  «  II  fit  nuit  sur  la 
terre.  Et  dans  cette  nuit,  demande-t-il,  que  voit-on?  Tout  ce  que  la  vio- 
lence sans  frein,  la  cruauté,  la  perfidie,  le  mépris  calculé  des  engagements 
et  des  serments  peuvent  enfanter  de  crimes,  des  mœurs  à  la  fois  grossières 
et  dissolues,  différentes  seulement  de  celles  qu'elles  remplaçaient  en  ce  que 
rien  n'en  voilait  la  hideuse  monstruosité  » . 

Puis,  allant  plus  avant,  il  examine  les  institutions  nouvelles  qui  sortirent 
de  ce  chaos  pour  le  dominer  plus  que  pour  le  régler;  il  en  caractérise  l'es- 
prit religieux,  moral  et  politique,  celui  surtout  de  l'Église  et  du  Christia- 
nisme officiel,  qu'il  distingue  profondément  de  l'Évangile,  et  dont  le 
règne  fatal  ne  servit  en  rien,  selon  lui,  le  grand  mouvement  de  renaissance 
qui  s'opéra  plus  tard,  lorsque,  «  comme  au  lever  du  soleil,  les  froides 
ombres,  le  moyen-âge  s'évanouissaient  » . 

1510.  Nantissement  (le)  appliqué  aux  droits,  créances  et  reprises  de  la 
femme  sur  les  biens  de  son  mari  ;  par  M.  Benech,  professeur  à  la  Faculté  de 
droit  de  Toulouse,  secrétaire  perpétuel  de  l'Académie  de  législation,  etc. 
Toulouse,  à  la  Librairie  centrale  ;  Paris,  Cotillon,  rue  des  Grès-Sorbonne, 
in-8  de  8  feuilles.  3    » 

1510*.  Novbmber  (der  15.  u.  16)  d.  Jahres  1848  in  Rom  od.  Geschichtes 
des  an  den  Grafen  Peregrin  Rossi,  Minister-Pràsidenten  sr.  Heil.  d.  Papstes  v 
Pius  IX.  veriibten  Meuchelmordes  u.  dessen  Folge.  Uebers.  aus  der  Zeit- 
schrift  «  La  Civilta  »catholica,  u.  nach  den  verôffentlichten  Processakten  zusam- 
mengestellt  v.  /.  P.  Innsbruck,  C.  Rauch,  gr.  in-12  de  iv  et  149  pag. 

1511.  Opinion  des  architectes  sur  le  droit  exclusif  de  reproduction  de 
leurs  œuvres.  Paris,  de  l'impr.  de  Claye,  in-4  d'une  feuille. 

Consultation  sur  la  contestation  entre  la  compagnie  du  palais  de  l'Indus- 
trie et  les  éditeurs  de  gravures.  Voir  la  <  Gazette  des  Tribunaux  »  du 
6  juin  1855. 

1512.  Organisation  judiciaire  (de  1')  et  de  la  procédure  civile  en 
France;  par  Ed.  Regnard,  docteur  en  droit.  Paris,  A.  Durand,  in-8.    8    » 


—  362  — 

1543.  Origine  du  droit  de  propriété.  IL  De  l'état  de  la  propriété 
l'ancien  régime;  par  L.  Cuzon,  avocat  au  barreau  de  Paris.  ~-  Sièek, 
20  mai.  III.  De  l'état  de  la  propriété  à  l'époque  de  la  conquête  et  depuis, 
jusqu'à  1789.  Ibid. ,  16  et  26  juin. 

Voy.  le  n<»  539. 

1514.  Pasicrisie  belge.  Table  générale  alphabétique  et  chronologique  de 
la  Pesicrôie,  contenant  la  jurisprudence  du  Royaume  de  1844  à  J&50. 
7e  livraison.  Bruxelles,  Meiine,  Gans  et  O,  gr.  in-8  à  2colonn.  2  50 

15f 5.  Preuve  littérale  privée  (de  la),  et  plus  spécialement  des  actes  sous 
seing  privé  en  droit  français.  De  la  pétition  d'hérédité  en  droit  romain. 
Thèse  pour  le  doctorat,  présentée  par  Eugène  Baratin,  avocat  à  la  Cour 
Impériale  de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Thunot,  in-3  de  8  feuilles  1\2. 

1516.  Procès  du  comte  d'Egmont  et  pièces  justificatives,  d'après  les 
manuscrits  originaux  trouvés  à  Mons;  par  M.  de  Bavay,  procureur  général 
près  la  Cour  d'appel  de  Bruxelles.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854-,  in-8. 

1516*.  Quelles  sont  au  point  de  vue  juridique  et  au  point  de  vue  phi- 
losophique les  réformes  dont  notre  procédure  civile  est  susceptible;  par 
M.  Seligmant  juge  au  Tribunal  civil  de  Reims,  ancien  lauréat  de  l'Institut 
de  France.  Ouvrage  qui  a  obtenu  une  première  mention  honorable  à  l'Aca- 
démie des  sciences  morales  et  politiques  de  Paris.  Reims,  P.  Régnier  (et  Paris, 
A.  Durand),  in-8  de  366  pages,  y  compris  la  table  des  matières.  5    » 

1517.  Quelques  publications  (de)  de  jurisprudence  en  Belgique  en  ces 
derniers  temps,  par  M.  L.  J.  (Lucien  Jottrand),  avocat  à  Bruxelles.  (Extrait 
du  «  Contrôleur  belge  »,  no  dje  mars  1855).  Bruxelles,  de  l'impr.  de  G.  Sta- 
pieaux,  1855,  in-8  de  15  pag. 

1518»  Quotité  disponible  (de  la)  dans  ses  rapports  avec  la  renonciation 
de  l'enfant  donataire  ou  légataire  ;  par  M.  Vieille,  avocat  à  Dole.  Paris, 
Delhomme,  rue  du  Pont-de-Lodi,  3,  in-8  de  4  feuilles  li4.  1  75 

1519.  Rechtsmittel  (die)  in  Strafverfahren  nach  den  Grundsâtzen  d. 
english-franzôs.  Strafprozessrechtes  bearb.  von  prof.  Dr  Frdr.  Waltiw, 
m.  e.  Vorworte  von  Dr  C.-J.-A.  Mittermaier.  2te  Abth.  Miinchen,  Kaiser, 
gr.  in-8  de  viij  et  280  pag. 

1520.  Recueil  des  lois  et  arrêtés  royaux  de  la  Belgique.  Année  1855. 
Bruxelles,  E.  Devroye,  in-8. 

paraissant  chaque  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel.  6    » 

1521.  Recueil  officiel  des  lois  et  arrêtés  royaux  de  la  Belgique,  année 
1855.  Bruxelles,  Weissenbruch,  in-8. 

Paraissant  par  feuilles,  à  des  époques  indéterminées,  Prix  de  l'abonne- 
ment annuel.  8    » 

1522-  RÉPEBToiRE  général.  La  loi  civile  et  la  loi  de  l'enregistrement 
comparées.  Doctrine  et  jurisprudence.  Nouveau  Dictionnaire  (Jes  droits  d'en- 
registrement, de  transcription,  de  timbre,  de  greffe  et  des  contraventions 
dont  la  répression  est  confiée  à  l'administration  de  l'enregistrement;  par 
M.  **%  Tome  II.  (D.-J.)  Arras,  Lefranc,  in-4  de  68  feuilles.  Prix  de  l'ou- 
vrage, 3  VQ)umes  in-4  à  deux  colonnes,  pour  les  abonnés  au  «  Répertoire 
périodique  ».  25    » 

Pour  les  autres  personnes.  32    » 

1523.  Secrétaire  (le)  nu  gendarme,  ou  Recueil  de  formules,  modèles 


—  363  - 

de  pétitions,  demandes,  réclamations  et  lettres  adressées  aux  autorités  dans 
un  intérêt  personnel,  de  famille  ou  de  service,  avec  une  indication  des 
nièces  à  fournir  pour  obtenir  une  solution  favorable  ;  par  le  baron  Cochet  iê 
Savigny.  Paris,  Léautey,  in-16  de  6  feuilles  5[8.  1    * 

1524.  Traité  d'administration  départementale,  présentant  toutes  les  dispo- 
sitions qui  ont  régi  cette  branche  du  service  public  depuis  1789,  et  celles  qui 
Ja  régissent  actuellement  ;  suivi  du  texte  des  lois,  ordonnances  et  instructions 
relatives  à  l'administration  départementale  et  encore  en  vigueur  ;  par  £.  Her- 
mon,  conseiller  d'État,  ancien  préfet  et  secrétaire  général  du  ministère  de 
l'intérieur.  Paris,  Paul  Dupont,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  59  feuilles.   12    » 

1525.  Traité  de  droit  public  ;  par  P.-J.  Destriveaux,  professeur  émé- 
rite  de  l'Université  de  Liège.  Tome  III  (et  dernier),  Bruxelles,  J.-B.  Tir- 
cher,  in-8  de  358  pag.  5    » 

Prix  de  l'ouvrage  complet  en  3  volumes  :  15  fr. 

1526.  Traits  du  droit  pénal  ;  par  P.  Rossi,  de  l'Institut.  Nouv*  édition, 
revue,  annotée  et  précédée  d'une  introduction,  par  M.  Faustin  Hélie,  con- 
seiller à  la  Cour  de  cassation.  Paris,  Guillaumin  et  O,  2  vol.  in-S.      14    » 

1526*.  Traits  général  de  droit  administratif  appliqué,  ou  exposé  de 
la  doctrine  et  de  la  jurisprudence  concernant  l'exercice  de  l'autorité  du  chef 
de  l'État,  des  ministres,  des  préfets,  des  sous-préfets,  des  maîtres,  des  con- 
seils de  préfecture,  de  la  Cour  des  comptes,  du  Conseil  d'État;  l'armée,  lès 
ateliers  insalubres,  les  bacs  et  bateaux,  les  bois  et  forêts,  les  chemins  de  fe* , 
les  chemins  vicinaux,  les  communes,  les  conflits,  les  contributions,  les  ©ours 
d'eau,  etc.,  etc.  ;  par  Gabriel  Dufour,  avocat  à  la  Cour  de  cassation  et  au 
Conseil  d'État,  ancien  membre  de  l'Assemblée  nationale.  Deuxième  édition, 
entièrement  refondue.  Tomes  I  à  IV.  Paris,  Cotillon,  libraire  du  Conseil 
d'État,  rue  Soufflot,  no  23,  1854-55,  4  vol.  in-4.  82    * 

L'ouvrage  aura  deux  autres  volumes  qui  paraîtront  prochainement. 

1527.  Un  protêt  (d')  de  loi  organique  sur  la  propriété  littéraire  et  artis- 
tique ;  par  M.  Paul  Andral,  avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Parti*  Paris,  de 
l'impr.  de  Guiraudet,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  de  la  <  Propriété  littéraire  et  artistique  » . 

1528.  Usages  et  règlements  locaux,  servant  de  complément  à  la  loi 
civile,  et  topographie  légale  du  département  de  l'Isère  ;  par  A.  Page*. 
Grenoble,  Baràtier,  in-8  de  16  feuilles  1]4. 

A.  Économie  politique. 

1529.  AlûEHien  u<  seine  Zukunft  unter  franzoesischer  Herrschaft.  Nach 
eigenen  Ànschauungn  u.  autent.  Quellen,  namentlich  auch  inRUcksicat  auf 
deutsche  Auswanderung  bearb.  ;  Von  Dr  L.  Buvry,  Berlin,  Schindler,  gr. 
in-8  de  xx  et  266  pages.  6    » 

1530.  Almanach  impérial  pour  M.D.CCC.LV,  présenté  à  Leurs  Ma- 
jestés. Paris,  Guyot  et  Scribe,  rue  Neuve-des-Mathurins ,  18,  in-8  de  74 
feuilles  1/2. 

1531.  Almanach  royal  officiel  de  Belgique,  publié  ea  exécution  d'un  ar- 
rêté du  Roi,  par  H.  Tarlier*  1855,  quatorzième  année.  Bruxelles #  H,  Tarlw» 
in-8  de  712  pages,  orné  d'une  gravure  (sur  bois)  représentent  la  colonne 
du  Congrès.  10 .  » 

1532.  Amélioration*  des  habitations  d'ouvriers.  Circulaires  du  geuw» 


—  364  — 

nement.  —  Résolutions  et  propositions  du  Congrès  général  d'hygiène  de 
1852.  —  Rapport  du  conseil  supérieur  d'hygiène  et  de  la  commission  per- 
manente des  sociétés  de  secours  mutuels.  Bruxelles,  Weissenbrucb,  in-8  de 
60  pages. 

1533.  Améliorations  de  nos  colonies.  Engagements  libres  de  travailleurs 
naturels  habitants  la  côte  d'Afrique,  au  sud  de  l'équateur,  et  la  côte  est  d'A- 
frique, ou  canal  Mozambique,  pour  être  introduits,  soit  à  la  Réunion,  soit 
dans  nos  Antilles.  Nantes,  de  l'impr.  de  Mme  veuve  Mangin,  in-4  de  4  feuilles. 

Mémoire  à  S.  Exe.  M.  le  ministre  de  la  marine  et  des  colonies.  Signé  : 
Th.  Simon,  capitaine  au  long  cours,  à  Nantes,  qaai  Piperie,  2. 

1534.  Annales  des  travaux  publics  de  Belgique,  tome  XIII,  1854-55. 
Bruxelles,  B.-G.  Vandooren,  gr.  in-8  de  496-112  pages,  avec  10  pi.    10    » 

1535.  Anvers  agrandi  et  fortifié  pour  cinq  millions.  Mémoire  à  l'appui 
d'une  demande  de  concession  faite  par  MM.  Keller  et  comp.  Bruxelles ,  de 
Pimpr.  de  Stapleaux,  1854,  in-8  de  31  pages,  avec  un  plan.  1  25 

1536.  Aperçu  moral  et  politique  sur  les  sociétés  hispano-américaines  ; 
par  M.  Th.  Mannequin.  Batignolles,  impr.  de  Hennuyer,  in-8  de  12  pag. 

Extrait  du  Journal  des  Economistes,  no  du  15  avril  1855. 

1537.  Association  de  secours  mutuels  {de  Y)  entre  les  artistes  dramati- 
ques, de  sa  constitution  actuelle,  et  des  propositions  tendantes  à  la  révision 
des  statuts.  Lettres  adressées  à  M.  le  directeur  de  la  Revue  et  Gazette  des 
théâtres.  Paris,  aux  bureaux  de  la  •  Gazette  des  théâtres  »,  rue  Sainte- 
Anne,  69,  in-8  de  3  feuilles  3/4. 

Signées  :  Samson. 

1538.  Budgets  économiques  des  classes  ouvrières  en  Belgique.  Subsis- 
tances, salaire,  population;  par  M.  Ed.  Ducpétiaux,  insp.  génér.  des  pri- 
sons, etc.  De  Fimpr.  de  M.  Hayez,  à  Bruxelles.  Bruxelles,  G.  Muquardt, 
in-4  de  340  pages.  \i)    » 

1539.  Bulletin  administratif  du  ministère  de  l'Intérieur ,  reproduisant 
les  lois,  arrêtés  et  rapports  au  Roi,  les  circulaires  et  les  principaux  actes  de 
l'administration  centrale.  1855.  T.  IX.  Bruxelles,  Van  Dooren,  in-8.    12  » 

Chaque  volume  est  composé  de  12  livraisons  qui  paraissent  mensuelle- 
ment. 

1540.  Chemins  de  fer.  Des  progrès  qui  ont  eu  lieu  depuis  quelques  an- 
nées dans  l'art  de  construire  et  d'exploiter  les  chemins  de  fer;  par  M.  Au- 
guste Perdonnet,  professeur  à  l'Ecole  centrale,  administrateur,  membre  du 
comité  de  direction  des  chemins  de  fer  de  l'Est.  Paris,  de  Pimpr.  de  Du- 
buisson,  in-4  de  12  pages. 

Extrait  du  journal  «  la  Science  ». 

1541.  Compte-rendu  des  travaux  du  conseil  de  salubrité  publique  de  la 
province  de  Liège,  pendant  l'année  1854;  par  4.  Spring.  Liège,  Carmanne, 
in-8  de  13  pages. 

1542.  Crédit  foncier  de  francs.  Instructions  générales  pour  l'examen 
des  demandes  d'emprunt,  la  vérification  des  titres  de  propriété,  la  rédaction 
des  contrats  de  prêts,  les  formalités  hypothécaires  et  celles  de  purge.  Avril 
1855.  Batignolles,  de  l'impr.  de  Hennuyer,  in-8  de  4  feuilles  3/4. 

1543.  Dictionnaire  de  l'Administration  française;  par  M.  Maurice  Block 
avec  la  collaboration  d'un  grand  nombre  de  savants,  administrateurs,  etc. 


—  365  — 

Liv.  I  à  III.  (Abandon  —  Conflit.)  Strasbourg,  et  Paris,  Ve  Berger-LeYrauK 
et  fils,  rue  des  Saints-Pères,  n*  8,  gr.  in-8.  Prix  de  chaque  livraison.  2  50 

Le  Dictionnaire  de  l'Administration  française  sera  composé  de  1600  pages 
ou  3*200  colonnes  grand  in-8,  d'une  impression  compacte,  et  renfermera  la 
valeur  de  24  volumes  ordinaires.  —  Il  est  imprimé  en  caractères  entière* 
ment  neufs,  d'un  corps  assez  fort  pour  ne  pas  fatiguer  la  vue,  et  sur  très 
beau  papier. 

L'ouvrage,  dont  le  manuscrit  se  trouve  presque  entièrement  entre  les 
mains  de  l'imprimeur,  paraîtra  en  10  livraisons,  de  160  pages  ou  320  co- 
lonnes chacune. 

Les  trois  premières  livraisons  viennent  de  paraître  ;  les  autres  suivront  de 
mois  en  mois. 

Le  prix  de  la  livraison  est  fixé  à  2  fr.  50  c,  soit  pour  l'ouvrage  entier 
25  francs. 

Les  souscripteurs  du  «  Dictionnaire  de  l'Administration  française  »  n'au- 
ront en  aucun  cas  à  payer  plus  de  10  livraisons;  tout  ce  qui  dépasserait  ce 
nombre  sera  livré  gratis. 

On  a  depuis  longtemps  pu  apprécier  l'utilité,  au  point  de  vue  delà  science 
et  de  la  facilité  dés  recherches,  des  dictionnaires  ou  répertoires  méthodi- 
ques, où  viennent  se  réunir  avec  clarté  et  concision  toutes  les  notions  rela- 
tives à  l'une  ou  à  l'autre  des  connaissances  humaines.  Des  travaux  très  re- 
marquables dans  ce  genre  ont  attiré,  ces  dernières  années,  l'attention  légitime 
du  public;  mais  nous  doutons  qu'aucune  des  publications  antérieurement 
couronnées  par  le  succès  mérite  cette  attention  à  un  degré  plus  élevé  que 
Toeuvre  entreprise  par  M.  Maurice  Block  ,  sous  le  titre  de  Dictionnaire  de 
l'Administration  française. 

Il  n'est  pas  nécessaire  de  faire  ressortir  l'importance  et  l'étendue  d'un 
pareil  sujet,  Rappliquant  à  un  vaste  pays  comme  la  France  :  aussi  M.  Block 
s'est-il  assuré  le  concours  précieux  d'hommes  spéciaux,  dont  l'expérience 
acquise  dans  de  hautes  positions  administratives,  est  un  sûr  garant  de  l'exac- 
titude et  de  la  perfection  de  l'ouvrage.  Les  trois  premières  livraisons  vien- 
nent d'être  mises  en  vente  à  Paris,  et  l'intérêt  des  notices  qu'elles  renferment 
est  assez  grand  pour  que  l'on  puisse  dès  à  présent  promettre  à  M.  Block  l'ap- 
probation de  tous  les- esprits  sérieux.  Nous  avons  surtout  remarqué  l'article 
consacré  à  l'administration  spéciale  de  l'Algérie,  qui  abonde  en  curieux 
renseignements. 

Nous  reviendrons,  au  reste,  sur  cet  important  ouvrage  lorsque  la  publi- 
cation en  sera  plus  avancée,  et  il  nous  fournira  alors  l'occasion  d'une  étude 
plus  complète  et  plus  en  rapport  avec  la  place  qu'il  prendra  bientôt  entre  les 
meilleurs  livres  de  notre  époque.    {Indépend,  belge,  10  mai.) 

1544.  Dictionnaire  des  assurances  terrestres.  Principes.  — Doctrine. 
— Jurisprudence. —Statistique.  —  Economie  de  l'assurance. — Concordance 
des  polices  françaises  avec  les  polices  et  les  codes  étrangers.  —  Analogie 
avec  les  assurances  maritimes  et  fluviales;  par  M.  Louis  Pouget,  avocat. 
Paris,  Durand,  rue  des  Grès,  7;  l'Auteur,  rue  des  Martyrs,  47, 2  vol.  in  8, 
ensemble  de  84  feuilles  1/4.  24  * 

1545.  Diplomatiques  handbuch.  Sammlung  der  wichtigsten  europ. 
Friedensschliisse ,  Congressacten  u.  sonstigen  Staatsurkunden  vom  westphâl. 
Frieden  bis  auf  die  neueste  Zeit.  Mit  kurzen  geschichtl.  Einleitgn.  hrsg.  v. 
Hofrath  Stadtbibliothekar  Prof.  D'  F.  W.  Ghillany.  2terTheil,  Iste  Lfg. 
Nôrdlingen,  Beck,  gr.  in-8,  paginé  1  à  372. 

1546.  Droit  du  sund  (le)  et  le  commerce  du  monde.  (Trad.  del'allem.). 
Stettin,  MUller's  B.,  1854,  gr.  in-8  de  44  pages. 

1547.  Economiste  belge,  etc.  (T)  ;  par  G.  de  Molinari.  Première  année. 


N°»  7  à  12  (5  avril  *u  90  mai).  Bruxelles,  Aug.  Dock,  et  Paris,  Guillaunuo, 
5  livraisons  in-8. 
Voyez  le  n°  253. 

Sommaire  de  ces  cinq  numéros  :  Du  rôle  politique  des  États  secondaires. 

—  Encore  les  subventions  des  théâtres.  —  Le  timoré  endos. —  Le  comptoir 
général  des  produits  belges  pour  l'exportation.  —  De  l'esprit  de  conquête. 
— La  découverte  de  .l'or  en  Australie.  —  L'uniforme.  — -  Les  émigrations.— 
Le  programme  du  ministère.  —  Chronique  de  la  quinzaine.  ^Bibliographie. 

—  Anvers  et  le  crédit  de  9,400,000  fr.  —  Les  chambres  de  commerce.  Pu- 
blicité de  leurs  délibérations.  —  Les  octrois.  —  Gomment  on  ruine  un  El- 
dorado. —  Le  chemin  de  fer  de  Panama.  •—  De  l'éducation  aux  Etats-Unis. 

—  De  l'administration  de  la  justice.  —  Menaces  contre  la  propriété.  —  De 
la  liberté  du  courtage.  — Le  régime  communal  et  les  octrois.  —  Pétition  en 
Faveur  de  la  libre  entrée  du  poisson.  —  Correspondance.  —  Chronique.  -•» 
Bibliographie. 

1546.  Essai  sur  la  statistique  du  département  du  Pas-de-Calais;  par 
M.  Fayet.  Orléans,  de  l'impr.  Colas-Gardin,  in~8  de' 2  feuilles  8/4. 

1549.  Extinction  (de  Y)  de  la  mendicité  et  du  vagabondage  dans  les 
communes  rurales.  De' la  création  d'une  assurance  mutuelle  sur  la  vie  des 
bestiaux  et  d'un  vétérinaire  par  canton;  par  le  maire  d'une  commune  du 
départ,  de  la  Loire-Inférieure.  Nantes,  de  l'impr i  de  Guéraud,  in-8  de  12pag» 

1550.  Finances  de  la  valac^ïe  (les);  par  M.  Thibault  Lefèvre.  Aux 
Batignolles,  de  Pimpr.  d'Hennuyer,  in-8  de  2  feuilles  1/4. 

Extrait  du  «  Journal  des  Économistes,  »  1855. 

1551.  Fluctuations  de  la  Bourse  pendant  une  période  de  vingt  ans ,  de 
1835  à  1855, ou  Statistique  des  fonds  publics.  Bruxelles,  Ch.  Vanderauwera, 
in-18  de  244  pages.  3    » 

Ouvrage  indispensable  aux  banquiers,  aux  agents  de  change,  aux  em- 
ployés des  administrations  des  finances,  aux  industriels,  aux  négociants  , 
aux  spéculateurs,  aux  rentiers,  aux  propriétaires.  Indiquant  le  cours  dés 
fonds  publics  des  principaux  Etats  des  deux  mondes,  d'un  grand  nombre 
d'actions  et  d'obligations  industrielles  de  Belgique  et  do  France,  avec  les 
fluctuations  qu'ils  ont  subies  durant  chaque  année  de  cette  période  de  1835 
à  1855. 

1552.  Garantie  (de  la)  d'un  minimum  d'intérêt  appliquée  à  l'exécution 
des  travaux  publics;  par  François.  (Extrait  de  la  «  Revue  du  droit  adminis- 
tratif de  la  Belgique  »).  Bruxelles,  in-8. 

1553.  Histoire  des  hôpitaux  et  des  institutions  de  bienfaisance  de  Mar- 
seille; par  Augustin  Fabre.  Tome  Ier.  Marseille,  de  Timpr.  de  Barile  , 
1854,  in-8  de  33  feuilles  3/4.,  2    » 

1554.  Histoire  des  salles  d'asiles  et  des  asiles-ouvroirs  ;  par  A.  deMalorce, 
chef  du  cabinet  du  préfet  de  Loir-et-Cher.  Paris,  Hachette,  in-8  de  8  f.  1/4* 

3    » 
Histoire  des  institutions  publiques  établies  en  France  pour  l'amélioration 

du  sort  des  classes  laborieuses.  —  I. 
Voyez  sur  cet  ouvrage  le  compte-rendu  de  M.  Fr.  Barrière,  dans  lé  Jour. 

des  Débats,  no  du  25  mai. 

1555.  Historia  diplohatica  Frederici  secundi,  sive  Constitutions*,  pri- 
vilégia, mandata,  etc.  Collegit,  etc.,  et  notis  illustravit  /.  A.  Huillàrd- 
Breholks.  Auspiciis  et  sumptibus  H.  de  Albertis  de  Luynas«  Tômus  IV. 
Pars  IL  Faux  titre  et  titre,  p.  553-1,046.  Paris,  Franck,  rue  Riohilimi,  67, 
in-4  de  62  feuilles  \/%  Prix  de  chaque  tome.  Jft  » 


-  m  — 

1556.  Hôpitaux  dis  paris  ;  par  le  doct.  jfetfiomtoft.  I.  MMtel-Meu. 
II. La  Charité.  Ia^r.  daas  le  Siècle  anoi  des  28  février, 31  mers  et  19  juin». 
III.  La  Clinique.  Impr.  dans  le  même  journal,  n°*  des  2,  26  et  38  moût. 

1557.  Hôpitaux  et  hospices  (des)  :  par  M.  Martin-Doisy.  Paris,  Àd.  Le- 
clerc,  in-8  de  30  pages. 

Extrait  des  «  A  anales  de  la  charité.  » 

1558.  Isla  de  cuba  sus  maies  y  situation  aetual.  Paris,  de  lumpr.  de 
d'Aubusson,  in-8  de  16  pag. 

Londres,  6  mai  1855.  Signé  :  B.  S.  0. 

1559.  Lettre  à  M.  ***  sur  l'emprisonnement  cellulaire  ou  individuel  ;  par 
M.  Lèkti,  membre  de  l'Institut,  du  Corps  législatif,  etc,  Paris,  Durand,  in-8 
d'une  feuille. 

Voyez  sur  cet  écrit  l'article  de  M.  Louis  Àlloury,  dans  le  «  Journal  des 
Débats  »,  du  9  juillet. 

1560.  Libre  échange.  France.  —  Belgique.  —  Allemagne.  —  Angleterre. 

—  Houille,  —  bois,  —  industrie  métallurgique,  —  fonte,  -~  fer,  ^-  plomb, 

—  zinc,  -—  armes  à  feu,  —  machines,  —  monnaies,  etc.  Note»  de  voyages  ; 
par  M.  Alphonse  Cerfberr  de  Medelsheim.  Paris,  Jules  Renouard  et  O, 
r.  de  Tournoq,  n»  6  ;  et  Strasbourg,  Alexandre,  in-8  de  28  feuille*.      5    » 

1561.  Mémoire  à  consulter  par  les  propriétaires  frappés  de  servitudes 
militaires.  Publié  au  profit  de  l'hôpital  Louise-Marie  d'Anvers.  Anvers, 
M.  Korniker,  in-8  de  32  pag.  »  50 

1562.  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques  de  l'Ins- 
titut de  France.  Tome  IX.  Paris,  Firmin  Didot,  in-4  de  117  feuilles.  25    » 

Ce  volume  renferme  :  Notices  sur  M.  Droz  et  sur  M.  Théod.  Jouffroy,  par 
M.  Mignet.  —  Rapport  de  M.  Barthélémy  Saint-Hilaire  sur  Platon  et 
Arjstoste,  comparés  avec  les  philosophes  modernes.— Mémoire  sur  Helvétius, 
par  M.  Damiron.  —  Rapport  de  M.  Franck  sur  les  Mémoires  de  morale.  — - 
Rapport  de  MM.  Giraud,  Portails  et  Bêrenger  sur  la  législation.  —  Mémoire 
de  M.  Reybaud  sur  les  associations  entre  ouvriers.  — De  M.  de  Villermé  sur 
la  mortalité.  —  Rapport  de  M.  Guizot  sur  les  concours  d'Histoire. 

1563.  Note  relative  à  l'établissement  d'un  droit  de  timbre  sur  les  annon- 
ces industrielles  publiées  dans  les  journaux  et  écrits  périodiques  et  non 
périodiques.  Paris,  de  l'impr.  de  Martinet,  in-4  d'une  feuille. 

1564.  Note  sur  l'importation  et  l'exportation  des  bois  et  des  écorces. 
In-8  d'une  feuille.  —  Note  sur  l'inégalité  des  tarifs  de  l'octroi  de  Paris,  en 
ce  qui  concerne  le  combustible  minéral  et  le  combustible  végétal,  et  sur 
les  conséquences  désastreuses  de  cette  inégalité.  In-8  de  trois  quarts  de 
feuille.  -**•'  De  la  répression  dis  délits  en  matière  forestière.  Note  sur 
quelques  réformes  à  introduire  dans  le  Code  forestier.  In-8  de  trois  quarte 
de  feuille.  Imp.  de  Reau,  à  Saint-Germain  en  Lave.  Paris,  au  bureau  des 
«  Annales  forestières  »,  rue  Garancière,  10. 

1565.  Notice  statistique  sur  les  progrès  et  les  résultats  des  bureaux  de 
pesage  et  mesurage  publics,  suivi  d'un  compte-rendu,  puisé  dans  un  grand 
nombre  de  villes  et  communes,  des  produits  de  ces  établissements  ;  par 
Joseph  Bèrmg&r*  Lyon,  de  l'impr.  de  Bajat,  in-8  de  3  feuilles  1/2,  plus  un 
tableau. 

1566.  Notice  sur  la  prison  cellulaire  de  Bruehsal  (Grand  Duché  de 
Bade).  Pes  libérations  conditionnelles  en  Angleterre.  Bruxelles,  impr.  de 
Weissenbruch,  gr.  in-8  de  56  pages.  3    9 


1567.  Notice  sur  rétablissement  des  lignes  télégraphiques  en  Belgique  ; 
par  M.  J.  Vinchent,  ingénieur  de  l'État.  (Extr.  des  «  Annales  des  travaux 
publics  de  Belgique».  Tome  XIII).  Bruxelles,  B.  J.  Vandooren,  in-8  de 
75  pages.  1  25 

1568.  Œuvres  complètes  de  Fr.  Bastiat.  Tome  II.  «  Le  Libre  échange  ». 
Paris,  Guillaumin  et  O,  in-8,  5  fr.;  format  gr.  in-18  Jésus.  3  50 

Le  tome  1er,  précédé  d'une  Notice  de  M.  Michel  Chevalier,  sur  la  vie  et 
les  écrits  de  V auteur  est  le  seul  qui  reste  à  publier. 

Les  Œuvres  complètes  de  Fr.  Bastiat  formeront  6  vol.  in-8  du  prix  de 
30  fr.,  ou  6  vol.  gr.  in-18  Jésus  du  prix  de  21  fr. 

1569.  Opérations  (des)  de  bourse  ;  par  M.  Alph,  Courtois.  Paris,  Guil- 
laumin et  O,  gr.  in-18  Jésus*  3  50 

1570.  Opinion  ic arienne  sur  le  mariage.  Organisation  icarienne — 

Naturalisation.  Paris,  l'Auteur,  rue  Baillet,  3  ;  chez  tous  les  libraires,  in-16 
de32pag.  »  25 

Signé  :  Cabet. 

1571.  Opinions  des  théologiens  de  Louvain,  sur  la  répression  adminis- 
trative de  la  mendicité,  en  1562  et  1565  ;  par  M.  le  chan.  de  Ram.  (Extr. 
des  «  Bulletins  de  l'Académie  royale  de  Bruxelles  »  )•  Bruxelles,  G.  Muquardt, 
in-8  de  24  pages. 

1572.  Père-lachaise  (le).  Recueil  général  alphabétique  des  concessions 
perpétuelles  établies  dans  ce  lieu,  précédé  des  tarifs  des  pompes  funèbres,  du 
prix  des  terrains,  des  lois,  décrets,  ordonnances  et  arrêtés  sur  la  matière, 
avec  notes  explicatives,  vues  et  plan  général  ;  par  P.  T.  Salomon.  Paris, 
l'Auteur,  boulevard  de  Strasbourg,  7  ;  Ledoyen,  Mansart,  gr.  in-8  de  20  feuil- 
les, plus  21  vignettes  et  une  planche. 

1573.  Plus  de  lover  a  payer.  Chacun  sa  maison,  sa  ferme  et  son  champ. 
Combinaison  au  moyen  de  laquelle  chacun  peut  devenir  propriétaire  sans 
avoir  à  payer  ni  loyer,  ni  annuité,  et  par  laquelle  les  classes  aisées  peuvent 
venir  en  aide  aux  classes  laborieuses  sans  débourser  un  centime  et  avec  la 
certitude  d'augmenter  leur  fortune.  5  centimes  d'escompte  par  franc,  qua- 
rante milliards  en  quarante  ans.  Application  de  cet  escompte  à  la  possession 
individuelle  ;  par  Léon  Rolland,  secrétaire,  rédacteur  en  chef  du  journal  la 
«Presse  de  la  banlieue»,  rue  Sainte- Appoline,  5.  Paris,  les  principaux  librai- 
res, in-8  de  16  pag.  »  25 

1574.  Pbojet  d'agrandissement  général  d'Anvers  ;  par  P.  Relier.  Bruxelles, 
G.  Stapleaux,  in-8  de  15  pages,  avec  un  plan.  1    » 

1575.  Projet  de  reconstruction  des  vieux  quartiers  de  Marseille;  par 
MM.  de  Curel,  ingénieur  civil,  Cahier  et  Corso,  architectes.  Marseille,  de 
l'impr.  de  Mme  veuve  Marius  Olive,  in-8  de  8  pag. 

1576.  Prospectus  de  la  colonisation  icarienne.  Conditions  d'admis- 
sion. Paris,  l'Auteur,  rue  Baillet,  3,  et  chez  tous  les  libraires,  in-16  de 
2  feuilles.  »  40 

Signé  :  Le  président  de  la  communauté  icarienne,  Càbet. 

1577.  Quelques  améliorations  pratiques  (de)  du  système  pénitentiaire. 
Paris,  Ad.  Leclère,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  des  a  Annales  de  la  charité  ».  Article  signé  :  Alfred  MoreU 

1578.  Question  de  l'or  ;  par  Michel  Chevalier.— Impr.  en  trois  articles, 
dans  le  «  Journal  des  débats  »,  n°«  des  1er,  4  et  9  mai  dernier. 


-  369  — 

1579.  Question  de  l'or  et  de  la  circulation  monétaire  des  métaux  pré- 
cieux ;  par  M.  Michel  Poisat,  ancien  député  de  l'Ain.  Paris,  de  l'impr.  de 
Chaix,  in-8  de  12  pag. 

Extrait  de  «  l'Assemblée  nationale»  du  14  mai  1855. 

15$0.  Rapport  a  l'empereur  par  S.  Exe.  le  ministre  d'État  sur  les  tra- 
vaux de  la  commission  instituée  pour  l'exécution  du  Testament  de  l'empe- 
reur Napoléon  te*.  —  Rapport  de  la  commission  chargée  de  l'exécution  du 
testament  de  l'empereur  Napoléon  Ier.  —  Impr.  dans  «  le  Moniteur  »,  no  du 
6  mai. 

1581.  Rapport  sur  les  échanges  internationaux  entrepris  par  M.  Alexan- 
dre Vattemare,  et  sur  l'état  actuel  des  lettres  et  spécialement  des  études  his- 
toriques dans  les  États-Unis  d'Amérique  par  M.  Guizot.  Paris,  de  l'impr.  de 
Dupont,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

Anglais-français.  —  Extrait  du  Compte-rendu  de  l'Académie  des  sciences 
morales  et  politiques.  Livraison  de  mars  1855.  Tome  XXXI. 

1582.  Recht  (das)  d.  Autors  an  seinen  Werken  nach  den  Grundsâtzen  d. 
preussifehen  Landrechts  in  e.  krit.  Beleuchtung  e.  Erkenntnisse  d.  Kônigl. 
Appellationsgerichts  zu  Kôln,  den  Becker'schen  Nachdruct  v.  Theodor  Kôr- 
ner's  sammtl.  Werken  betreffend;  von  Dr  Hartm.  Schdlwitz.  Berlin,  Nicolai, 
gr.  in-8  de  v  et  41  pag. 

1583.  Recueil  des  traités  et  conventions  conclus  par  l'Autriche  avec  les 
puissances  étrangères,  depuis  1763  jusqu'à  nos  jours  ;  par  le  prof.  Dr  Léop. 
Neumann.  Tome  Ier.  Leipzig,  Brockhaus,  gr.  in-8  de  xix  et  640  p.      12    » 

1584.  Régénération  financièrb,  ou  l'Argent  à  bon  marché.  Nouveau 
système  de  banque  territoriale  appelée  à  romplacer  le  crédit  de  France;  pro- 
jet comprenant  un  examen  approfondi  de  toutes  les  difficultés  qui  entravent 
la  marche  du  crédit  foncier  actuel,  ainsi  que  des  causes  qui  ont  arrêté  l'em- 
prunt des  48  millions;  par  F.  David  de  Chollet  [F.  David,  de  Chollet]. 
Paris,  l'Auteur,  et  Nantes,  A.  Guéraud  et  Ce,  in-8  de  xv  et  200  pag.     5    » 

M.  David  de  Chollet,  dont  nous  avons  déjà  plusieurs  fois  analysé  le  sy- 
stème de  crédit  foncier,  vient  de  publier  un  livre  qui  fait  dans"  le  monde 
financier  et  industriel  une  certaine  sensation.  Ce  livre  est  consacré  à  l'expo- 
sition de  la  théorie  de  l'auteur  sur  la  banque  territoriale  et  à  l'examen  du 
crédit  foncier  de  France  {Siècle,  17  mai.) 

1585.  Société  générale  de  crédit  mobilier.  Rapport  présenté  par  le 
conseil  d'administration  dans  l'assemblée  générale  ordinaire  des  actionnaires 
du  30  avril  1855.  Présidence  de  M.  J.  Péreire.  —  Impr.  dans  «  le  Journal  des 
Débats  »,  du  5  mai,  et  dans  «  le  Moniteur  universel  »,  du  8. 

1586.  Solutions  graduées  du  problème  de  la  misère.  Première  solution. 
Réforme  commerciale,  par  l'association  de  production  et  de  consommation, 
qui  substitue  insensiblement  la  consignation  continue  à  la  propriété  intermé- 
diaire ou  mercantile.  Association  de  production  et  de  consommation.  Projet 
de  société  en  commandite  et  par  actions.  Siège  provisoire:  rue  Montmar- 
tre, 70.  Paris,  de  l'impr.  de  Blondeau,  in-12  d'une  feuille  1/2. 

Premier  Bulletin,  rédigé  par  le  docteur  A.  de  Bonnard,  un  des  fondateurs. 
le»  juin  1855. 

1587.  Souvenirs  sur  l'administration  financière  de  M.  le  comte  de  Vil- 
lèle  ;  par  le  marquis  ô!  Audi f fret.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion,  in-8  de  2  feuil. 

1588.  Statistique  de  la  Belgique.  Compte-rendu  publié  par  le  ministre 


_  370  — 
en  traraua  publics  sut  les  mines,  minières,  usines,  minéralurgkjaes  el  ma- 
chines à  vapeur.  Année  1850.  Bruxelles,  YandoorenKin-4.  15  » 
M.  G.  de  Molinari,  donne,  dans  l'un  des  n°»  de  son  Economiste  belge,  à 
propos  d'un  compte-  rendu  de  Y  Annuaire  de  M.  A.  Scheler,  les  détails  sui- 
vants sur  la  collection  des  travaux  statistiques  du  gouvernement  Belge  : 

«  Parmi  les  branches  les  plus  remarquables  de  notre  production  intellec- 
tuelle, la  statistique  doit  être  citée  en  première  ligne.  Nous  ne  sommes  pas 
très-forts  en  littérature,  nous  le  sommes  médiocrement  en  économie  politi- 
que, mai)  nous  ne  connaissons  guère  de  rivaux  pour  la  statistique.  11  y  a 
quelque  temps,  un  gouvernement  étranger  demanda  au  nôtre  la  collection 

~     "  *        "      mde. 

-huit 
des 

plus  experts.  Voila  donc  un  article  pour  lequel  nous  n'avons  rien  à  craindre 
de  la  concurrence  étrangère.  A  la  vérité,  cet  article  crui  procure  du  travail 
à  tant  d'honnêtes  pères  de  famille,  au  ministère  de  l'intérieur  et  ailleurs, 
n'est  pas  toujours  d'un  placement  bien  facile.  On  le  trouve  généralement  un 
peu  lourd  et  encombrant,  tel  du  moins  qu'il  sort  de  la  veine  officielle.  Même 
les  amateurs  les  plus  zélés  reculent  devant  l'idée  de  charger  leur  cabinet  de 
travail  d'un  poids  de  18,000  kilogrammes  de  statistique  belge.  Ils  craignent 
de  provoquer  les  réclamations  de  leurs  propriétaires  et  d'alarmer  leur  propre 
famille.  Ces  craintes  ne  sont  pas  tout  a  fait  dénuées  de  fondement,  car  si 
notre  statistique  est  bien  lourde,  nos  bâtisses  sont  bien  légères.  En  atten- 
dant qu'on  ait  l'heureuse  idée  de  bâtir  des  monuments  égyptiens  pour  loger 
les  amateurs  de  statistique  belge ,  il  faut  louer  les  hommes  laborieux  qui 
s'occupent  de  rendre  cette  statistique  plus  facile  à  manier  et  moins  dange- 
reuse à  loger  » . 

1589.  Statistique  dk  la  France.  Publiée  par  le  ministre  de  l'agriculture, 
du  commerce  et  des  travaux  publics.  2e  série.  Territoire  et  population. 
T.  IL  Paris,  de  l'impr.  impér.  grand  in-4  de  60  feuilles  1/2, 

Ce  volume  est  le  14e  de  la  publication.  Les  précédents  ont  été  publiés, 
savoir  : 

1835.  Documents  statistiques;  programme  et  spécimen,  1  vol.  —  1837 
1855.  Territoire  et  population,  2  vol.  —  1840-1842.  Agriculture  ;  région  du 
nord  oriental  et  occidental  et  du  midi  oriental  et  occidental,  4  vol.  —  1847, 
1848,  1850-1852.  Industrie  ;  région  du  nord  oriental  et  occidental  et  du 
midi  oriental  et  occidental,  4  vol.  —  1838.  Commerce  extérieur,  1  vol.  — 
.1843-1844.  Administration  publique  ;  établissements  de  bienfaisance ,  éta- 
blissements de  répression,  2  vol. 

Le  1er  volume,  qui  contient  l'Introduction,  doit  paraître  prochainement. 

1590.  Statistique  des  bagnes  ;  par  Léon  PUe.  Premier  article.  <  Siècle», 
25  mai. 

1591.  Subsistances  (des)  et  des  moyens  de  remédier  à  leur  insuffisance  ; 
par  M.  /.  G.  André-Gabriel  Roche,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Paria. 
Avec  une  préface  de  M.  de  Cormenin.  Paris,  Pagnerre,  r.  de  Seine,  n°  18, 
in -18  Jésus  de  5  feuilles.  1  50 

1592.  Sundzoll  (le)  ;  par  J.  B.  Labiche.  —  «  Presse  »,  1«*  et  7  août. 

1593.  Système  financier.  Exposé  sommaire  des  combinaisons  financières, 
et  détails  précis  des  causes  qui  en  ont  empêché  la  publication  depuis  le  2  avril 
1853  ;  par  J.  F.  Panier-Lafontaine,  ancier  officier  payeur  de  Parmée,  à 
Bône,  en  Afrique,  rue  de  la  Fontaine-Molière,  21.  Saint-Denis,  de  l'impr.  de 
Drouard,  in-4  de  3  feuilles. 

1594*  Travail  économisé  (le).  Explication  des  effets  du  bill  de  sir  Bobert 


-  3f71  — 

Peei  ;  par  Urbain  de  Bonneval*  2»  édition,  corrigée  et  augmentée.  Pari*, 
Guillaumin,  in-12  de  12  feuilles.  2  50 

1595*  VÀRirft  (la)  dur  le  jeu,  les  banques  et  les  systèmes.  Paris,  de  l'imp. 
de  Malteste,  in-16  d'une  demi-feuille. 

1506.  Vhae  me  màmiilu.  Projet  de  reconstruction  d'un  quartier  de  la 
vieille  ville  et  du  palais  de  Justice.  Établissement  d'un  tunnel  entre  la 
Bourse  et  le  dock  de  la  Joliette.  Avant-projet  présenté  par  M.  Vaucher,  ar- 
chitecte. Marseille,  de  l'impr.  de  Barlatier-Feissat,  in-8  d  une  feuille  3/4. 

1597.  Vovagi  d'exploration  sur  le  littoral  de  la  France  et  de  l'Italie.  Rap- 
port à  M.  le  ministre  de  l'Agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics, 
sur  les  industries  de  Comacehio,  du  lac  de  Fusaro,  de  Maronnes  et  de  Panse 
de  l'Aiguillon  ;  par  M.  Coste,  membre  de  l'Institut,  professeur  au  Collège  de 
France.  Paris,  de  l'impr.  impér.,  grand  in-4  de  27  feuil.  1/2,  plus  9  cartes', 
plans  et  vues. 

B.  Politique. 

1598.  Appel  aux  véritables  intérêts  de  la  cause  polonaise;  par  le  comte 
Waiery  de  Rottermund  de  Gurnaklecza,  membre  correspondant  et  honoraire 
de  la  Soeiété  centrale  d'agriculture  do  Belgique ,  etc.  Bruxelles,  Riessling, 
Schnée  et  O,  in-8  de  16  pages.  »  60 

159&  Au  sénat  délibérant  en  vertu  de  son  initiative  constitutionnelle. 
Pétition  pour  le  rétablissement  du  mot  sujet  dans  notre  langue  politique. 
Paris,  de  l'impr.  lithogr.  de  Lut  ton,  in-fol.  de  3  feuilles  1/2  lithogr. 

Signé  :  Louis  Couture. 

1600.  Autriche  (1')  dans  la  crise  actuelle;  par  Joseph  Reitzenheim.  Paris, 
Dentu,  in -8  de  2  feuilles.  1    » 

1601.  Avez-vous  la  paix  ?  et  Etes-vous  prêt  ?  Questions  pour  l'année 
1855;  parle  rév.  Rule.  Traduit  librement  de  l'anglais,  par  M.  à'Espine  père. 
Toulouse,  société  des  livres  religieux;  Paris,  aux  librairies  protestantes,  in-8 
de  2  feuilles.  »  20 

1602.  Circulaire  de  M.  le  comte  de  Nesselrode  à  tous  les  agents  de  la 
Russie  au  dehors.  —  Iropr.  dans  le  «  Moniteur  univ.  »,  28  mai. 

1603.  Circulaire  du  ministère  des  affaires  étrangères  (le  comte  Walewski) 
aux  légations  de  l'Empereur.  (Réfutation  de  celle  du  comte  de  Nesselrode.  — 
«  Moniteur  univ.  »,  26  mai. 

1604.  Considérations  sur  la  France  ;  par  M.  le  comte  J.  de  Maistre. 
Nouvelle  édition.  Lyon  et  Paris,  Pelagaud,  in-8  de  14  feuilles  1/2.       1    » 

1605.  Contre  la  guerre  !  Études  historiques  sur  la  guerre  dans  l'anti- 
quité et  au  moyen-âge,  l'origine  et  le  développement  des  armées  perma- 
nentes, l'état  militaire  de  l'Europe  actuelle.  Tendances  de  l'humanité  vers  le 
travail  pacifique,  la  liberté  et  la  solidarité.  Bruxelles,  P.  Hen,  in-8  de  viij  et 
112  pages.  *  2    » 

1606.  Conversation  de  l'empereur  Napoléon  avec  le  général  russe  Cons- 
tantin Poltoratzky,  en  1814,  après  la  bataille  de  Champaubert.  (Publiée  par 
M.  Serge  Poltoratzky,  neveu  du  général).  Colmar,  de  l'impr.  de  Mm€  veuve 
Decker,  in-8  de  16  pages. 

Extrait  de  la  «  Revue  d'Alsace  »,  mais  1851,  6e  année,  page  226. 

1607.  Cour  de  Rome  (la)  et  le  gouvernement  espagnol  ;  par  Louis  Jour- 
dan.  —  Sièole,  41  août. 

1608.  Discours  de  M.  Lanjuinais,  député  de  la  Loire-Inférieure,  dans  la 


—  372- 

discussion  du  projet  de  budget  pour  l'exercice  de  1841»  sur  les  affaires  étran- 
gères. Paris,  de  l'impr.  de  F.  Didot,  in-8  d'une  feuille  1/2. 

Observations  soumises  à  la  Chambre  des  députés,  session  de  1840-1841, 
séance  du  4  mai  1841,  sur  les  affaires  étrangères,  et  particulièrement  sur  la 
question  des  alliances  de  la  France. 

1609.  Essai  philosophique  sur  les  principaux  systèmes  politiques;  par 
A.-D.  B.t  docteur  en  droit.  Mons,  Chevalier-Âsmon,  in-32  dexiv-271  pages. 

1610.  Etudes  sur  l'histoire  du  gouvernement  représentatif  en  France,  de 
1789  à  1848  ;  par  M.  le  Gomte  Louis  de  Carné.  Paris,  Didier,  2  vol.  in-8.  14 

M.  Cuvillier-Fleury  a  fourni  au  «  Journal  des  Débats  »  une  longue  appré- 
ciation de  cet  ouvrage,  laquelle  a  paru  dans  le  no  du  11  février. 

«  Le  moment  est-il  bien  choisi?  se  demande  YUnion.  Les  leçons  que  ren- 
ferment un  pareil  sujet  et  un  pareil  livre  seront-elles  comprises  par  une 
multitude  qu'absorbent  exclusivement  les  préoccupations  matérielles,  et  oui 
passe  sans  cesse  de  la  confiance  au  découragement,  de  l'activité  à  l'apathie? 
Nous  croyons,  avec  Ponton,  que  les  recherches  consciencieuses  sont  tou- 
jours opportunes,  et,  bien  que  nous  ne  partagions  pas  les  opinions  de  M.  de 
Carné,  nous*  lui  savons  gré  de  remuer  des  idées  politiques  et  philosophiques 
dans  un  temps  où  semble  prédominer  le  culte  des  intérêts.  (Siècle,  12  mai.; 

1611.  Europe  (1')  en  1855.  Broch.  in-8. 

Quoique  sans  nom  d'auteur,  on  peut  présumer  que  cette  brochure  a  été 
écrite  par  une  personne  très  versée  dans  les  affaires  politiques,  peut-être  par 
un  ancien  diplomate. 

1612.  Excommunication  (l')  du  gouvernement  piémontais  ;  par  LéonPlée. 

—  Siècle,  13  août. 

1613.  Guerre  actuelle  (de  la)  et  des  États  libres;  par  le  chev.  Monge 
G.  oVArgenti.  Première  partie.  Bruxelles,  J.-B.  Tarride,  in-8  de  104  pag.  2    » 

1614.  Histoire  de  l'administration  monarchique  en  France,  depuis 
Pavénement  de  Philippe-Auguste,  jusqu'à  la  mort  de  Louis  XIV  (1180-1715); 
par  M.  Chérueîy  maître  de  conférences  à  l'Ecole  normale  supérieure.  (Ou- 
vrage couronné  par  l'Institut).  Paris,  Dezobry  et  E.  Magdeleine  et  G6, 2  vol. 
in-8  de  lxxj-340  et  514  pages.  12    » 

1615.  Influence  (de  V)  exercée  par  la  Belgique  sur  les  Provinces-UBies, 
sous  le  rapport  politique  et  intellectuel,  depuis  l'abdication  de  Charles-Quint 
jusqu'à  la  paix  de  Munster  (1555-1648);  par  Victor  Gaillard,  docteur  en 
droit ,  chargé  du  classement  des  archives  de  l'ancien  conseil  de  Flandre. 
Bruxelles,  Hayez,  in-8. 

Mémoire  couronné  le  8  mai  1854.  Extrait  du  t.  VI,  2e  partie,  des  Mé- 
moires de  V Académie  royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de 
Belgique,  édit.  in-8. 

1616.  Italie  (l')  et  les  interpellations  de  lord  John  Russel  ;  par  Léon  Plée. 

—  Siècle,  10  août. 

(La  fin  au  prochain  numéro.) 

Le  rédacteur  en  chef,  gérant. 

h   M.    QUÉRARD. 


Paris.  Imprimerie  spéciale  et  en  commun  ponr  les  journaux  de  Duinsso*  et  C\  rue  qoq-Hérvu, 


LE  QDERARD. 


ARCHIVES 


D'HISTOIRE   LITTERAIRE,   DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


scseabacaaafeBtÉli 


A  nos  Abonné». 

En  commençant,  en  janvier  dernier,  la  publication  de  notre  journal 
de  bibliographie,  nous  avons  cru  faire  chose  utile  et  agréabte  d'abord 
aux  bibliophiles,  ensuite  aux  libraires  qui  s'occupent  de  leur  profes- 
sion avec  la  distinction  qui  convient.  Mais  exclusivement  ma  par  le 
fanatisme  qui  nous  domine  pour  notre  spécialité,  nous  a'atvons  pofat 
assez  réfléchi  où  notre  zèle  nous  conduirait.  Nous  avons  voulu,  dans 
l'origine,  ne  publier  qu'un  Complément  à  la  Bibliographie  de  la 
France.  Un  modeste  cahier  mensuel  de  40  pages  nous  avait  paru 
devoir  suffire  pour  remplir  ce  but  En  présentant  systématiquement 
nos  indications,  nous  avons  pensé,  avec  raison,  éviter  à  nos  lecteurs 
une  perte  de  temps  à  rechercher  ce  qui  est  dans  la  nature  de  leurs 
études,  et,  du  même  coup,  faire  le  catalogue  mensuel  de  toutes  les 
librairies  spéciales.  Notre  classification  a  été  approuvée. 

La  critique  a  trouvé  que,  dans  la  partie  purement  bibliographique» 
intitulée  les  Lettres  frmçaises  en  Europe,  il  était  au  moins  singu- 
lier que  les  propres  productions  de  la  France  fussent  omises  dans 
nos  aperçus  mensuels.  Nous  avons  dû  modifier  notre  plan  d'après 
ses  observations.  Mais  huit  pages  par  mois  que  nous  avons  ajou- 
tées dans  le  but  de  satisfaire  aux  justes  exigences  de  nos  abonnés 
n'ont  pas  suffi  pour  reproduire  les  annonces  de  librairie  française 
formant  au  moins  48  pages  (sur  64)  que  donne  la  Aibliogi'^aphii  de 
la  France  pour  un  mois ,  surtout  en  accompagnant  notre  tr  avail  :  de 
notes  plus  propres  à  faire  connaître  les  livres  que  sfcxwent  taf  titres 
qu'ils  portent,  de  notes  de  journaux,  de  citations  de  compte&wfendus 
de  feuilles  quotidiennes,  de  notules  qui  nous  sont  propre^  etc. 
Dès  lors  la  place  réservée  à  la  partie  littéraire*  A. h  critiqun, 
aux  nécrologies  et  à  d'autres,  articles  que  le  plan  du  Quérar  d 

m 


—  374 


comporte,  et  sur  lesquels  nos  lecteurs  comptent,  a  été  envahie 
par  la  cat^gggfaplûe.  giy  gpi|  ^  iiyïâations  »arônt  jf  lus  sa- 
tisfaisant lu&  d|ns  jp  joi^^l  sçiji-pffmi^i ,  J[ue  de*  Èvélaflms  d'a- 


nonyme^t  pe  p^ucjpnympaaiçn^  un  pt&itliue  ne  plérei*  pas  le 
susdit  Jbufttàl  /qu'une  grande  qudRtité^er^rix  d'oimJç»  Sent  été 
ajoutés  par  suite  de  nos  propres  démarches ,  elles  ne  remplacent  pas 
néanmoins  ce  que  nous  avions  l'iqtaqtjon  de  donner.  L'espace  nous 
manque  :  nos  numéros  devraient  avoir  cinq  feuilles  au  lieu  de  trois. 
Nous  ne  voulons  pourtant  point,  une  deuxième  fois,  dans  la  même 
aimée,  changer  notre  mode  de  publication. 'Pour  cômhleï  le  viife  que 
rabondanqç  43*  aqPQuçes  de  liyr^  ijou^  fofçé  d$  fyj-p ,  jiqus  nous 
proposons  de  publier  chaque  mois,  jusqu'à  la  fin  de  1855,  des 
brochures  de  quelques  feuilles  qui  rendront  à  notre  journal  la  variété 
et  l'intérêt  qu'il  a  offert  à  son  début.  Ces  brochures  qui  auront  la  pa- 
gination du  journal  coûteront  aux  abonnés  au  Quérard  un  prix  moin- 
dre que  les  exemplaires  tirés  avec  une  pagination  particulière. 

Un  nouveau  prospectus  pour  la  seconde  année  de  ce  journal,  qui 
dorénavant  formera  60  feuilles  par  an  au' lien* de  36  (soit  5  feuilles 
par  mois),  et  qui  sera  publié  tous  les  quinze  jours,  paraîtra  prochaine- 
jBftnt.  Il  fera  connaître  aux  bibliophiles  le  nouveau  pçj$  d'$gpi\eqpçnt. 
r  ls  prçapière  brochure»  quj  paraît}* ?i  prqc^pçjpeitf,  est  }nfitulé$  : 
jLes  fydifçrétiçns  fan  vieux  wifygrffphç;  1$  second^  '^r^xopsaççée 
,toute  çntière  aux  Nécrologie*  dès  écrivain^  fr^çafs,  pgndqn];' }  3$r 

SUR  LES  MÉLANGES  PUBLIÉS  PAB  LÀ  BHU&B^QN.SOQlETlf. 
Londres,  1853,  in:8. 

fiansAW  précédent  article,  page  48Ï,  vtm  avoc&p&rié 4'u»e  ç^ 
lection  d'opuscules  rarissimes  recueillis  et  publiés  ea  Aogieten^,.^ 
le^tmde  Bibliothèque  des  frètes  Géohéodfy  dont  lesdeti*  premiers 
-ivçiumes  paraissaient  :  le  troisième  a  vu  le  jour,  iftçpmgpt,  ou  <$t 
4ur  le  point  de  le  voir.  Nous  parlerons  aujourd'hui  (j'une  aujtre  coll^eç- 
-  tion;  d'un  genre  tout  différent,  publiée  par  la  *  Pbilobibliop  Sçwpty  ^, 
isousie  titre  de  a  Mélanges,  »  qui,  tirée  à  on  plus  petit  wmj&Q  d^xemr 
plaires  que  la  précédente,  n'en  sera  que  plus  rare  ew^rç&mc  te.cQntjjr 
nent  Les  amis  intimes  des  membres  de  la  société  sofoût.les  ççju1$  pri- 
vilégiés qui  pourront  posséder  quelques  opuscules  de  cette  apPteWr 
'4iqbe  collection. 

'Voici  en  quels  termes  une  Revue  rend  compte  du  praapier  voluw 
-de^cette  collection,  que  nous  n'avons  pas  encore  en  l'obcpstaft  dp  vojj*  : 
.  : v  -  «  Jtous  devons  une  mention  à  ce  beau  volume,  de  pta&fle  JèMfc  p*g§& 
:ixqprimé  avec  luxe  et  que  pas  un  des  lecteurs  de  aotiç  B&m  P'fcW 
^probabkment la  bonne  fcrume^vofc  H »'agitf  eo rfW,tfw  fe» 


—  375  — 

qui  n'est  tiré  qu'à  trente  exemplaires,  et  chaque  exemplaire  est  la  pro- 
priété d'un  des  trente  membres  de  la  Philobiblion  Society.  Cette  asso- 
ciation, qu'il  suffit  de  nommer  pour  signaler  son  but7et  ses  tendances, 
s'est  fonoofeà  Lbndves  sous  la  présidence  de  Mgr  le  duc  d'Aueaale  ; 
elle  marche  sur  les  traces  de  la  Société  des  bibliophiles  français,  du 
Ro#kHnghrcbtk  et  d'autres  réunions  de  bibliophiles,  qui  se  plaisent 
égatenaent  h  dramer  des  impreasiona  très-soignées  et  tirées  à  un  nom- 
bre ex^Bêmemeiit  restreint  d'exemplaires,  mais  qui  se  contentent  dç 
mettre  ainsi  squs  presse  des  ouvrages  inédits  ou  extrêmement  rare»* 
tandis  quala  JfttfoMMûm  Society  publie  des  travaux  originaux  sortis 
cte  la  plume  de  ses  membres  ;  elle  mérite  donc  la  supériorité  sur  ses 
sœnrs  aînées. 

)\  Les  Mékm^»àont  nous  parlons  sont  composés  d'articles  ea  fra&- 
çqisofl. en ^Q^ifr.  CJiatcmp  a  s^ paginatiqn séparée.  Ncjus  allons  si- 
^a^r^.çîriftiplj^u?;: 

.  )>  $otç3  s^  4eux  petit^  bibliothèques  fraijrçaisgs  du  quinzième  siècl$ 
(poUeçiio^ jtpéoçjié^ 4\yû]. ;  cqUeçtipç d$  Jçan  $e  Mfë,  seigneur  4ft 
l'igjto  #  à'IVTSk  BWrt  W>  ^5>;  doijze  nc^usprits  somptueusement, 
dôqo^s).  Ç#,  article,  est  V<mTO)  dttt  pirésidept  <Je  la  soci^é  (llf.  le  djic 
d?A»pj^).      .'  , 

\  h  Kptic^  (ep  ?ptgtoi3>  9Hf  welq^es  bibUoUxèques  çétètaes  eq  mUa. 

»  Lettres  sur  tes  Anglais  qpj.  ont  écrit  en  français,  pair  M.  Sylvain 
Van  âe  Weyer»  Une  premièra  lettre,  fort  bien  foket  fait  vive» 
ment  désirer  tes  autres  ;  elle  concerne  Thomaç  Hâtes  (ou,  en  France, 
(PHèle),  ami  cteGrimm,  auteur  de  divers  écrits  foi*  spirituels,  entre 
autrps  d'opéras-comiques  fort  goûtés. 

»  Remarquer  (en  anglais)  sur  les  préfaces,  mises  en  tête  des  éditions 
originales  des  classiques. 

»  Les  papiers  de  Connock.  (Lettres  originales  en  anglais  et  en  français, 
aësez  curieuses  sur  les  affaires  publiques  au  commencement  du  dix- 
tautième  srêcle.) 

»  Sur  la  rédaction  du  discours  prononcé  par  t,ouis  XVI  à  l'ouverture 
dès  États-Généraux,  article  d'un  véritable  intérêt  historique  et  tout 
àfeit  neuf  ;rce  sont  trois  brouillons,  tous  trois  autographes,  de  ce  dis- 
cours ;  le  premier  est  du  roi  hii-même,  et  il  fut  soumis  à  la  reine  ;  fe 
second  est  le  discours  que  proposa  la  reine  et  que  revit  M.  de  Mont- 
morih  ;  le  troisième  brouillon  çst  le  discours  qui  fut  définitivement 
adopté., 

»  Lettre  du  roi  Jean  de  France  à  soi*  fils  Charles  ;  elle  est  datée  de 
Windsor,  S»  novembre,  et  probablement  de  Fannée  de  l'arrivée  en 
Aoglçterae  dfeirei  Jean,  fait  prisonnier  à  la  batailla  dq  Poitiers. 

»  Sur  Fimpdrtance  pour  FHJstQife  et  l'Art  des  manusarits  à  minia- 
ture (article  çp  ^ai?V 

»  Doute  historique.  (baas  «et  article,  M.  0.  Delepierre  revient  sur  l'as- 
sertion que  Jeanne  d'Arc  fut  soustraite  au  supplice.) 


—  376  — 

»  Lettre  de  Giacomo  Sorunzo  (en  italien)  sur  la  mort  du  duc  de 
Guise,  1588. 

»  Sur  l'édition  originale  des  Adages  d'Erasme. 

»  Lettres  du  cardinal  Bembo  (en  italien),  à  Lorenzo  Loreduno,  doge 
de  Venise. 

»  Nous  laissons  d<e  côté  quelques  articles  qui  n'intéressent  spéciale* 
ment  que  des  amateurs  anglais,  et  nous  avons  suffisamment  montré 
quel  intérêt  présentent  les  Mélanges  en  question  ;  il  est  à  regretter 
que  les  bibliophiles  auxquels  on  les  doit,  et  qui  vont  y  joindre  un  se- 
cond volume,  portent  à  un  point  excessif  la  parcimonie  dans  le  nombre 
d'exemplaires  qu'ils  font  exécuter.  C'est  le  moyen  de  conserver  à  leurs 
travaux  tout  l'attrait  du  mystère,  mais  ce  n'est  pas  servir  la  cause 
des  études  historiques.  (Revue  crit.  de  livres  nouveaux.)  » 

M.  A.  Baron,  professeur  ordinaire  à  l'université  de  Liège,  membre 
de  l'Académie  royale  de  Bruxelles  (1)  a  adressé  au  directeur  de  «  l'À- 
thenaeum  français  »  une  lettre,  reproduite  par  le  «  Bulletin  du  Biblio- 
phile belge  »  sur  l'article  de  S.  Ex.  M.  Sylvain  Van  de  Weyer  qui  fait 
partie  de  ces  Mélanges.  Nos  lecteurs  la  retrouveront  ici  avec  plaisir. 

Il  y  a  dix-huit  mois  environ,  il  s'est  formé  à  Londres,  sous  le  patro- 
nage du  prince  Albert,  une  petite  société  de  bibliophiles  curieux,  déli- 
cats, difficiles,  et  dont  je  ne  dirai  pas  les  publications  (Tégoïsme  sui 
generis  des  bibliophiles  ne  leur  permet  pas  de  rien  publier);  mais  les 
impressions  promettent  aux  happy  feu>  ces  savantes  et  exclusives  vo- 
luptés de  l'œil  et  de  l'esprit  qui  ne  sont  bien  goûtées  que  des  adeptes. 
Cette  Société  vient  de  faire  imprimer  le  premier  volume  de  ses  Mé- 
langes, et  comme  le  règlement  concède  aux  sociétaires  vingt-cinq  ou 
trente  exemplaires  tirés  à  part  des  articles  qu'ils  fournissent,  une  de 
ces  raretés  m'est  parvenue,  et  je  pense  être  agréable  à  vos  lecteurs 
en  lui  en  disant  un  mot, 

,  Figurez-vous  d'abord  un  papier  d'une  éblouissante  blancheur,  et  en 
même  temps  sec,  solide,  sonore  comme  les  beaux  papiers  de  Hollande 
de  la  meilleure  époque,  une  encre  aussi  noire  que  le  papier  est  blanc, 
des  caractères  tous  neufs,  d'une  netteté  et  d'un  brillant  elzévirien,  une 
justification  d'in-18,  encadrée  dans  des  marges  spacieuses  qui  don- 
nent à  l'ensemble  le  format  in-8  ;  voilà  pour  le  matériel  de  la  chose. 

Quant  au  livre  lui-même,  il  suffirait  pour  en  faire  l'éloge  ici  de  dire 

3u'il  sort  de  la  plume  de  M.  Sylvain  Van  de  Weyer,  notre  ambassa- 
eur  à  Londres.  M.  Yan  de  Weyer  n'est  pas  seulement  un  homme 
d'État  éminent  et  qui  a  fait  ses  preuves  dans  les  circonstances  les  plus 

(1)  M.  A.  Baron,  l'un  des  meilleurs  écrivains  de  la  Belgique  actuelle,  au- 
teur, entre  autres  ouvrages,  d'une  bonne  Histoire  abrégée  de  la  littérature 
française  depuis  son  origine  jusqu'au  XVII*  siècle,  qui  a  obtenu  une  seconde 
édition  (1851,  in-8),  n#a  pourtant  pas  d'article  dans  la  Biographie  dite  Uni- 
verselle publiée  par  la  maison  Didot;  c'est  une  des  trop  nombreuses  omis- 
sions de  cette  Biographie  pour  que  M.  Baron  en  soit  affecté. 


—  377  — 
épineuses  ;  A  était  un  de  nos  meilleurs  littérateurs  avant  d'entrer  dans 
la  carrière  diplomatique,  et,  depuis  bientôt  vingt-cinq  ans  qu'il  repré- 
sente la  Belgique  en  Angleterre,  il  n'a  pas  cessé  d'y  cultiver  active- 
ment les  belles  et  bonnes  lettres.  Au  moindre  intervalle  que  lui  lais- 
sent ses  fonctions  officielles  et  les  exigences  non  moins  impérieuses  de 
la  représentation,  vous  le  trouvez  armé  d'un  volume  et  d'un  coupe- 
livre.  C'est  le  plus  infatigable  liseur  qu'on  puisse  imaginer,  et  comme 
il  est  peu  de  langues  qu'il  ne  possède  et  peu  de  sujets  qui  ne  lui  soient 
familiers,  son  insatiable  curiosité  est  sans  cesse  ravivée.  Il  lit  partout 
où  les  autres  fument,  c'est  tout  dire  ;  mais,  doué  d'une  merveilleuse 
mémoire  et  d'un  grand  esprit  d'analyse,  il  classe  à  l'instant  et  retrouve 
au  besoin  cette  infinité  d'acquisitions  successives.  Nul  ne  justifie  mieux 
le  mot  de  Gicéron  sur  les  belles-lettres  :  Délectant  domi,  non  impc- 
diunt  forts,  pernoctant  nobiseum,  peregrinantur ,  rusticantur.  Nos 
plus  obscurs  écrivains  belges  peuvent  être  sûrs  qu'il  existe  au  moins 
un  homme  au  monde  qui  connaît  leurs  noms  et  leurs  œuvres. 

Dans  ses  trop  rares  opuscules,  des  pensées  souvent  profondes,  tou- 
jours justes,  se  revêtent  d'un  style  à  la  fois  vif  et  contenu,  piquant  et 
discret,  qui  rappelle  la  fine  manière  des  derniers  écrivains  du  XVII 
siècle  et  des  premiers  du  XVIIIe,  Fontenelle,  Lamothe,  la  marquise  de 
/Lambert,  Hamilton  même.  Il  porte  au  rigorisme  la  pureté  du  langage 
et  les  scrupules  de  l'érudition  ;  et  comme,  sous  ces  deux  rapports,  sa 
conscience  est  inflexible  pour  lui-même,  sa  critique  l'est  également 
pour  les  autres.  Deux  ou  trois  de  ses  boutades  en  ce  genre,  la  lettre 
sur  Simon  Stevin,  par  exemple,  sont  de  véritables  chefs-d'œuvre. 

De  même  aussi,  dans  le  volume  qui  nous  occupe,  il  persiffle  très- 
agréablement  M.  Arsène  Houssaye  et  cette  école  hybride  de  biographes 
fantaisistes,  ni  romanciers  ni  historiens,  qui  demandent  quelque  chose 
aux  réalités,  beaucoup  plus  à  leur  imagination;  si  bien  que  le  lecteur, 
après  avoir  cru  qu'ils  disent  vrai  quand  ils  mentent,  finit  par  croire 
qu'ils  mentent  quand  ils  disent  vrai. 

C'est  qu'il  faut  vous  dire  que,  dans  sa  bibliothèque,  une  des  plus 
riches  et  des  plus  précieuses  qu'aient  pu  élever  les  trois  maîtres  ou- 
vriers du  bibliophile,  le  savoir,  le  goût  et  l'argent,  M.  Van  de  Weyer 
s'est  fait  une  collection  spéciale  et  bien  complète  de  tous  les  livres 
écrits  en  français  par  des  Anglais,  collection  également  intéressante 
pour  les  deux  nations  ;  et  maintenant  il  a  entrepris  d'écrire  l'histoire 
de  tous  les  auteurs  qui  en  font  partis,  et,  en  quelque  sorte,  une  mono- 
graphie du  genre. 

Le  premier  qui  s'est  offert  à  lui,  et  qui  fait  l'objet  du  présent  livre, 
est  d'Hèle,  l'auteur  du  Jugement  de  Midas,  de  V Amant  jaloux,  des 
Événements  imprévus  et  de  Gilles  Ravisseur ,  jolies  petites  pièces  dont 
Grétry  faisait  la  musique,  les  meilleures,  avec  celles  de  Favart,  du 
bon  temps  de  l'Opéra-Comique,  comme  disait  Hoffman,  du  temps  où 
l'on  demandait  encore  au  librettiste  de  l'esprit  et  du  style.  D'Hèle  était 
Anglais,  du  comté  de  Glocestor,  très-probablement  marin  dans  sa  jeu- 


-  378  — 

nes&e;  Aucun  de  ses  compatriotes  ri*en  a  dit  tin  mot,  antenstterrÉéfe^ 
àtent  quelques  Jmfoea^  copiées  des  tokigraphies  fra*rçferi8ès.  Né  vers 
4746,  il  vint  à  Paris  m  17TO,  s'y  fit  un  nota  pendant  dèulc  ou  trois 
ans  pat  ses  piquantes  coinpositioAs,  et  y  taotirut  ëft  1780  tiatis  tante 
4i  maturité  de  l'âge  «et  du  talent,  et  lorsqu'il  allait  peut-être  s'élever 
beaucoup  plus  haut.  Une  insoucieuse  prodigalité  l'avait  ruiné  ;  4'abiis 
€es  liqueurs  fortes  avait  affaibli  sa  poitrine  ^  un  foi  amour  pour  une 
fccfrice  de  laComédie-ItMiemiô  l'abfeevar;  fcotomed'boiififeuïyau  nesté, 
franc,  saùs  gêne,  original,  sérieux  et  mélancolique*  autant  -que  doit 
tfêtrfe  tout  Anglais  bien  élevé.  La  biographie  «fu'a  donnée  «te  lui  M*.  Vfcn 
•de  Weyer,  et  i'apjfréciatidn  iqpi*il  a  faite  de«wi*aientict^de«oiit»ft»- 
ièrèsorit  exactes  et  complètes  «utaût'que  pwtfeàtent  et  ^kitnelèetfient 
écrites. 

Or,  ce  personnage  est  un  de  ceux  que  »M.  Arsène  ttouâsayea  fit 
imtrerdanâ  sa  Galerie  des  jwrt faits  du  XV1H*  mèék9  et  il  a  intitulé 
le  chapitre  qu'il  lui  consacre  :  Un  Philosopha,  comme  sHl  suŒfeait, 
partr  niéritter  te  titre  de  philosophe  pst  exc«HeBCtf,  -d'avoir  été  vingt 
■ante  le  jouet  de  ses  passion»,  et  d'eu  têtre  ïnôrt  ià  victkne  à  quarante 
tas.  «  Pour  être  cynique;  dit  M.  Van  île  VWèyér,  on  n*eniest  pas  plte 
philosophe  i>/ 

Le  véritable  nom  d'Hèle  ^était  Thomcûs  Haies,  qui  -se  ffroiwtfeetki 
Anglais  comme  le  mot  dra7^t  en  feisaftt  iégè^eméAt  Sentir  1%  et  bon 
pas  Hélas,  ainsi  que  le  dit  M.  Hôussaye,  afin,  sans  doute-,  de  pouvoir 
ajouter,  avec  un  profond  soupir  *  «  Hétest  d'Hèle  eut  Souvent  cette 
exclamation  *ur  les  lèvres!  a. 

Tout  l'article  de  M.  fïoossaye  est  tme  curieuse  mosaïque  'de  détails 
imaginaires  et  de  phrasés  empruntées,  "«ans  ftaffiforefr  lèfe  prêteurs,  «en 
«ntfehdu,  aux  Méritoires  de  Grétry,  <el  à  là  Cotrespmdcènce  dfe  Griinm, 
tes  deux  bommes  'qui  xm  le  mieux  jwbm  dflèle.  d'est  dams  foi  evr- 
respondariee  que  se  trouvé  btm  petite  if  cervelle  <de  potre  auteur,  >mii- 
tulée  le  Roman  de  mon  oncle,  une  jolie  fîgùrinte  Béficatement  Tïiâëiée. 

Il  faîut  bien  avouer  qu%,daftis  la  ^sévérrté  de  M.  Van  ÔeWeyêr  à 
l'égard  de  M.  ArsèAe  Hôussaye,  il  eiïfre  peut-être  un  peu  dé  resàen- 
tfttteht  patriotique.  Mais  cbntaent  bïfcmer  cet  èn^îiteriieârti  bien 
naturel  dans  un  critique  qui  a  si  positivement  et  si  linemeM  Iraiso'n. 
Les  Français  sont  trop  malins  potor  ne  pas -être  ici  de  ravi*  4a  Belge. 
Voici,  par  exemple,  unefcotê  (Jui  vous  dôtfnèra  tout  à  tfatt  lldéé  de  te 
manière  de  M.  Vftû  de  Weyer  t 

«  On  sait,  dit-il,  que,  dans  un  certain  monde  littéraflfS,  «dm  Liège* 
est  un  Flamand,  et  un  ïlamàWd  fest  m  èêtftiéfo.  —  tytoîqm  ïlaménd, 
dît  M.  ïfoussfcye,  Grétry  avait  de  Và-^ropos.  —  ®WH$m  JRtfmèiWi  Je 
§ttis  ftoppofô  pour  dite  %  M:  H(tosi&ye«(to^e«;  tt*<jiiaWlb,  en  bon 
torènçtà*,  ta  pareil  proposa  M  Ètfuhmrs,  u  cm?  «aJâtfWr  Wqite 
#nft  p'ènfcâns  èh  Wàh*e  *e  tfto  article  m  #rélfy  <&*  &*W*à  **& 
felà4*H«fewr Wedfa,  il  Met  en  r^quisftfoh  9&fùé*  4  h  'WWèàrs,  4èb 


fé  titt  MbMm  etfe&ftJdieëft»  Fiàniandes  de  Liège  (dont  lesnwtf 
dixièmes  bdht  kiisâi  bfttftés,  mais  moins  jolies  que  les  Andatooses); 
éahs  btàfltër  là  jKWfc  #<*  6tër*  obligée.  Nous  pardonnons  à  sir  Walter 
Scbtt,  en  farveur  de  Son  génie,  devoir  fait  parler  flamand  aux  Liégeois 
du  teitips  dé  Lottii  Xï.  Ëspéfons  fcpi'un  jour  viendra  où  nous  pourrons 
étèridte  lit  même  ihdWgehcé  à  M.  Arsène  Houssaye  ». 

ft'allefc  pas  crotté,  ào  reste,  qtte  M;  Van  de  Weyer  donne  dans  W 
cHkuvInfëmë.  Loiti  de  &,  il  se  déclare  vivement  contre  ces  dénigre- 
nrehts  ctë  peuple  k  peuple,  ces  hostilités  nationales  qui  se  font  jouir 
âti  théâtre  ôii  dans  là  presse  en  certaines  circonstances.  Ainsi,  à  propos 
dèè  satires  contre  l'Angleterre;  qui  succédèrent  en  France,  en  1780* 
â  i'Mngïomanife  ridicule  des  années  précédentes,  et  que  lés  Anglais 
nous  frenditoit  bieii,  il  écrit  ces  paroles,  si  souvent  opportunes  dans 
rhîstôirfe  de  presque  tous  les  peuples  de  l'Europe. 

«  11  serait  bieh  digne  des  deux  grandes  nations  qui  travaillent  si 
noblement  à  humaniser  la  guerre,  d'interdire  à  l'avenir  les  lettres  d» 
friër^uè  h  rieS  bdr&lités  littéraires,  qui,  au  moindre  différent  poli- 
tiqùë  ëhtrte'  lëà  pertes,  s'arment  des  traits  les  plus  envenimés;  etv 
par  lés  bîèfeSiireâ  qû'itë  fbrft  à  Pànfour-propre  national*  ravivent  des 
Mttës  jflu&  déplorables  qufe  la  gtier+è  même.  C'est  un  reste  de  bar* 
Ôaffè  tjui  d&horidre  toiite  la  Httétàturé  *>. 

t>ii  à  eu  béâti  ctter  tôhtrfe  là  piraterie  littéraire,  je  regrette  fort,  je 
l'avoué,  tjttë  W  contrefaçon  soit  désormais  interdite,  non-seulèïne&t 
de  trahie  etl  bel&iqtié,  niâte  dfe  Belgique  en  France  ;  j'aurais  neeotf- 
mâridë  feut  bte  (ju'a  produit  M.  Van  de  Weyer  à  l'attention  dé  M.  Dé- 
telait*, pai*  fexémjJiy;  il  chtfisiHrit  beaucoup  mieux,  ainsi  qu'il  le  fit  iï 
V  â  uïiè  Viiigtainfe  d'atinëeâ,  en  réimprimant  un  opuscule  de  Tauteuf 
ad  jtf&seîit  article,  lequel  déclare,  sans  faussé  modestie,  qu'il  né  méri- 
tait k&litéittènt  pas  tant  d'honneur  :  te  qui  est  certain,  c'est  que  tous 
feS  tJëù{îiéâ  brit  béalicotip  à  se  parddnner  réciproquement. 

A.  Baeon. 


Etudes  sur  la  Typographie  genevoise  du  quinzième  au  seizième  siècle 
(sic)  et  star  l'origine  de  l'Imprimerie  en  Suisse.  Par  E.  H.  Gaul- 
lieur  (1).  Genève,  1855j  in-8,  fig. 

L'imprimerie  s'introduisit  de  bonne  heure  en  Suisse  et  s'y  répahdii 
pf onîptement.  Treize  années  après  là  publication  du  Psautier  donné 
par  Jean  Fiist  et  Pierre  Schœffer,  en  1457,  à  Mayence,  l'imprimerie 
était  pratiquée  à  Bàlë  et  à  Munster.  Le  canton  de  Berne  en  fut  doté 
vers  14*75  ;  Genève  en  i478  ;  Prbmenthoux  en  1482  ;  et  Lausanne  en 
îi#3.  Âiiisî,  dans  les  dernières  ânnéeS  dli  quinzième  siècle,  la  Suisse 

(1)  Images  162  et  163,  nous  avons  fait  connaître  les  diverses  publications 
de  cet  écrivain. 


-a»  — 

po&éàait  déjà  de  nombreuses  imprimeries,  dont  plusieurs  se  distinguè- 
rent par  la  beauté  de  leurs  produits.  Contrairement  aux  autres  arts , 
la  typographie  atteignit  dès  ses  premiers  essais  une  perfection  qui  n'a 
guère  été  surpassée  depuis.  Du  moins  pour  la  beauté  des  types,  pour 
ta  netteté  du  tirage  et  l'excellence  du  papier,  les  incunables  offrent 
en  général  une  supériorité  bien  marquée.  L'état  de  conservation  dans 
lequel  on  les  admire  encore  après  trois  siècles  d'existence  témoigne 
assez  des  soins  apportés  à  leur  fabrication.  Malheureusement  le  but 
de  l'Imprimerie,  qui  est  de  répandre  les  livres  et  de  les  mettre  à  la 
portée  du.  plus  grand  nombre,  ne  pouvait  être  atteint  qu'en  renonçant 
à  ce  luxe,  employé  d'abord  pour  rivaliser  avec  l'élégance  des  ma* 
nuscrits.  Bientôt  l'on  voulut  faire  vite  et  produire  à  bon  marché  ;  il  en 
résulta  presque  partout  une  décadence  rapide,  et  les  bonnes  tradi- 
tions de  l'art  ne  furent  maintenues  que  par  quelques  rares  typogra- 
phes qui  réussirent,  non  sans  peine,  à  les  concilier  avec  les  exigences 
de  leur  époque. 

Les  études  de  M.  Gaullieur  ont  surtout  pour  objet  les  travaux  des 
premiers  imprimeurs  établis  en  Suisse.  Il  donne  la  description  des 
principaux  ouvrages  sortis  de  leurs  presses,  avec  des  extraits  propres 
à  caractériser  la  nature  du  contenu  de  ceux  qui  présentent  quelques 
singularités,  mais  il  s'étend  plus  spécialement  sur  Genève  et  nous  y 
fait  suivre  les  vicissitudes  de  l'Imprimerie  jusqu'au  dix-neuvième  siècle. 
Ses  recherches  dénotent  des  connaissances  bibliographiques  très- 
étendues.  On  y  trouve  une  foule  de  détails  curieux,  de  remarques 
intéressantes,  de  documents  originaux  très-précieux  pour  l'Histoire. 
Peut-être  ces  matériaux  paraîtront-ils  un  peu  trop  accumulés,  pêle- 
mêle,  sans  l'ordre  et  la  méthode  nécessaires  pour  en  rendre  la  lecture 
facile.  Mais  c'est  le  défaut  inhérent  à  ce  genre  de  compilations,  où  des 
développements  même  succincts  entraîneraient  beaucoup  trop  loin. 
Cependant  il  est  un  point  sur  lequel  M.  Gaullieur  prête  à  la  critique  ; 
son  travail  n'offre  pas  toute  la  correction  désirable  :  les  fautes  d'im- 
pression s'y  sont  glissées  jusque  dans  le  titre,  et  nous  lui  signalerons 
(page  124)  une  citation  de  différents  passages  extraits  de  Saint-Paul, 
qui  sont,  par  inadvertance,  attribués  à  l'auteur  de  Y  Instruction  des 
enfants.  Cela  vient  du  reste  à  l'appui  de  ce  qu'il  dit  de  l'état  actuel 
de  l'art  typographique  à  Genève.  Si,  dans  le  seizième  siècle  déjà,  la 
décadence  commençait  à  se  manifester,  les  règlements  de  Calvin, 
dont  M.  Gaullieur  donne  le  texte,  prouvent  du  moins  une  grande  sol- 
licitude pour  l'Imprimerie,  ainsi  qu'une  haute  intelligence  de  ses  vé- 
ritables intérêts,  tandis  que  de  nos  jours  elle  est  complètement  aban- 
donnée à  elle-même  ;  il  n'existe  plus  d'autres  règlements  que  ceux 
d'une  société  formée  entre  les  ouvriers  pour  empêcher  autant  que 
possible  la  baisse  des  salaires.  Or  la  liberté  absolue  ne  s'est  pas  mon- 
trée le  moins  du  monde  favorable  aux  progrès  de  l'art  typographique. 

{Revue  ctït.  des  livres  nouveaux.) 


—  381  — 


Raymond  Sebonde,  et  son  traducteur  Michel  Montaigne. 

La  première  édition  de  la  traduction  faite  par  Michel  Montaigne  de 
la  Théologie  naturelle  de  Raymond  Sebonde  vit  le  jour  à  Paris,  en  1569  ; 
M.  Brunet  la  mentionne  dans  son  admirable  «  Manuel  du  libraire  », 
comme  imprimée  chez  Gabriel  Buon,  mais,  ajoute-t-il,  «  nous  ne  l'a- 
vons pas  vue  ».  Plus  heureux  que  le  chef  des  bibliographes,  j'ai  sous 
les  yeux  un  exemplaire  de  ce  volume  devenu  fort  rare.  Il  est  indiqué 
comme  se  trouvant  chez  Gilles  Gourlin,  demeurant  devant  le  collège 
de  Cambray,  rue  Saint-Jean-de-Latran,  à  l'enseigne  de  l'Espérance  ». 
H  est  constaté  que,  selon  un  usage  assez  répandu  à  cette  époque,  divers 
libraires  se  réunirent  en  cette  circonstance;  le  privilège  énonce  que 
Gourlin,  Michel  Sonnius  et  Guillaume  Chaudière  s'étaient  associés  pour 
cette  impression  ;  Buon  a  pu  avoir  des  exemplaires  avec  son  nom  sur  le 
frontispice  (l). 

Voici  la  description  du  volume  :  2  feuillets  pour  le  titre,  l'extrait  des 
privilèges,  la  dédicace  de  Montaigne  à  son  père  et  un  sonnet  de  Fran- 
çois d'Amboise,  parisien,  escolier  du  roy,  sur  le  livre  et  Sébonde:  feuil- 
lets 1  à  496  ;  tables,  30  feuillets  non  chiffrés.  C'est  donc  en  tout  un  vo- 
lume de  1,056  pages.  Dans  l'édition  de  1611,  Paris,  Daniel  Guillemot, 
que  je  possède  également  (8  feuillets,  891  p.  et  49  p.  non  chiffrées  pour 
la  table),  le  sonnet  a  été  retranché.  Le  frontispice  annonce  un  texte 
revu  et  corrigé;  on  s'est  borné,  dans  tous  les  passages  que  j'ai  com- 
parés, à  rectifier  quelques  fautes  d'impression  et  à  rajeunir  l'ortho- 
graphe de  quelques  mots.  Il  ne  paraît  pas  d'ailleurs  que  Montaigne  ait 
revu  son  travail  depuis  qu'il  le  livra,  en  1569,  aux  typographes  pari- 
siens. 

M.  Payen,  dont  les  travaux  relatifs  à  l'illustre  auteur  des  Essais  se 
poursuivent  avec  une  habile  et  scrupuleuse  persévérance,  exposera  un 
jour,  nous  l'espérons,  tout  ce  qui  concerne  la  bibliographie  de  cet  ou- 
vrage de  Montaigne,  de  façon  à  ce  qu'on  n'ait  plus  à  y  revenir. 

Je  trouve  indiqué  dans  divers  ouvrages,  et  notamment  dans  le  grand 
ouvrage  en  allemand  du  docteur  Graesse  sur  l'histoire  littéraire  (t.  H, 
2e  section  (1842),  p.  585,  qu'il  existe  une  traduction  de  la  Théologie 
naturelle,  faite  par  Madame  Léonore,  royne  de  France,  Paris,  1551, 
in-4.  Je  ne  la  vois  mentionnée  ni  dans  le  Manuel,  ni  dans  la  Bibliogra- 
phie universelle  (article  Sebonde).  C'est  un  point  qui  mérite  d'être 
éclairci. 

Sebonde  est  un  écrivain  digne  d'attirer  les  regards  des  historiens  de 

(1)  Un  exemplaire  au  chiffre  de  Sully,  portant  le  nom  de  Michel  Sonnius, 
s'est  vendu  1 01  fr.  à  la  vente  des  livres  du  marquis  de  C.  (1847,  n°  17).  Un 
autre  exemplaire  au  nom  de  Gourlin.  relié  en  maroquin,  55  fr.  vente  Ch. 
G.,  en  18*5,  n*  123. 


la  Philosophie;  aussi  plusieurs  d'entre  eux  eu  ont  parlé  avec  détail 
Voir  de  Gérando,  Histoire  des  systèmes  de  philosophie,  2e  partie,  t.  Ier, 
p.  370  ;  de  Caraman,  Histoire  des  révolutions  de  la  philosophie^  t.  III, 
p.  342;  Buhle,  Histoire  de  la  philosophie,  t.  Ier,  p.. 735;  Tiedemamn, 
Geistéer  epèc.  phil.  t.  V,  p.  290  ;tè  Dictionnaire  dès  tciences  pkitoto- 
phtqûes,  t.  VI,  p.  365,  etc.  (i)> 

.  M.  Sainte-Beuve  s'occupe  de  Sebondedans  son  Histoire  de  Por& 
Royals  t.  H,  p.  453*  au  sujet  d'un  des  chapitres  les  plus  remarquables 
des  Essais(  liv.  H,  cbap.  18):  L'ingënieux  critique  fait  habilement  res* 
sortir  ce  que  présente  d'important  cette  upbiogie  oè  Montaigne  a  te 
plus  nettement  développé  lès  doctrines  d'un  scepticisme  hardi  (2); 
.  J'ajouterai  que  l'examen  de  l'exemplaire  chargé  de  notes  et  correc- 
tions autographes^  et  cortservé  à  la  bibliothèque  de  la  tille  de  Bordeaux* 
offrait,  pour  ce  chapitre  comme  pour  tous  les  autres  des  Essais,  bieri 
des  variantes  très  dignes  d'être  tetevées.  Eu  voici  deux  iqué  je  relève 
à  l'ouverture  du  livre,  en  comparent  avec  le  texte  4e  l'édition  de 
M.  J.  V.  Leclerc,  1836,  Firmin  Didot. 

Notre  police  n'est  pas  si  difforme  et  dest-eigtée  (et  m  mohsfrùeuXë)> 
p»  228,  bol.  1; 

-  Qui  contreMtera  dé  prez  ce  que  nous  veoyons  ordinahretnétit  éfe  ahi? 
«aube  qui  Vivent  jjartny  nous,  il  y  a  de  quoy  y  trouver  {r^ntakffatY) 
désaffecte  (opérations)  autant  admirables  que  ceulx  qu'en  va  recueil- 
lant ez  paM  et  siècles  estrangiers  (Noué  viwns  et  eàxet  nous  snm 
wmsme  toit  et  humons  uh  twetone  aiï;  ily  a  sauf  le  plus  et  tnoirls,  en* 
tre  nous>  une  perpétuelle  ïesesefnbfomce)  p.  234,  col.  1. 

Je  terminerai  en  remarquant  qifil  faut  aussi  ranger  parmi  les  MVTes 
fâres*  un  abrégé  de  la  Tkéàlofie  mtureik,  composé  par  L  Aftiod  €o- 
menais,  et  intitulé  :  Oeulus  (ou  Océllûs  fidei).  Il  existe  une  édition 
d'Amsterdam,  1661,  in-8.  Il  y  a  déjà  longtemps  que  M.  Payen  signale  cet 
ouvrage  panhi  cetix  qu'il  dédire  acquérir  pour  compléter  ses  confec- 
tions relatives  à  Montaigne;  collections  qui  n'ont  certes  de  rivale  dans 
aucune  autre  bibliothèque,  publique  du  particulière;  B. 


(1)  Avant  Giordano  Bruno  (brûlé  à  Renié  en  1600),  Sèbonde  ftvâit  pro- 
fessé à  Toulouse  des  doctrines  plus  hardies  peut-être,  eu  soutenant  que  l'un 
des  livres  de  Dieu,  la  nature,  était  souvent  plus  intelligible  que  l'autre,  sa* 
voiries  saintes  écritures  (Bartholomess,  G.  Bruno.  18*7,  2  vol.  in-8.  t.  I#r. 
p.  70.) 

(2)  Dugald  Stewart  observe  qu'en*  lisant  ce  chapitre  avec  attention,  du  y 
trouvera  tous  les  gennes  de  la  philosophie  téméraire  dû  dix-huitième  sièelà  et 
qu'on  sera  frappé  de  l'adresse  extrême  avec  laquelle  l'auteur  laisse  entrevoir 
des  principes  développés  plus  tard  dans  les  écrits  de  Bayle,  d'Helvêtius  et  de 
Huma.  Voir  aussi  M.  Droz  (Eloge  de  Montaigne,  note  4),  qui  regardé  ce 
qtnpitre  cemme  un  ouvrage  à  parfo  composé  avant  que  Montaigne  entr*- 
prit  les  Essmsi  «t  qu'il  intercala  dans  son  livré. 


-  883  — 

*■  -"1— ■ _ —    ■      •    —     r    -1 * 

Variations  de  prix  de  quelques  livre*  dans  les  ventes  publiques* 

Les  bibliophiles  savent  fort  bien  à  quels  prix  très  élevés  sont  raonf- 
tés  à  la  vente  Ch.  G.  des  livres  d'une  grande  rareté  on  d'une  bâatgé 
extraordinaire*  La  liste  de  ces  prix  ayant  été  imprimée,  nous  cfloyoas 
tprïl  serrait  fort  inutile  de  citer  ici  qoe^quès-unes  de  ces  ôdjudicatioût, 
rtfeis;  afin  de  montrer  que  les  ouvrages  d'élite  vont  toujours  en  pro- 
gressant de  valeur,  nous  mettrons  à  côté  de  quelques-uns  des  volumes 
qui  ont. figuré  chez  M.  Ch.  G.,  l'indication  -des  prix  que  «ces  mêmes 
exemplaires  avaient  obtenus  dans  d'autres  ventes  faites  à  Paris  et  qui 
sont  encore  présentes  à  la  mémoire  de  tous  les  amateurs  : 

Là  Nef  des  folz  du  monde,  par  S.  Braht,  1597,  ih-ïbl.,  265  Tf.  ; 
199  fr.  .à  la  vente  Cailhava.    , 

Les  tigiles  de  ta  mort  de  Charles  septiesmè,  par  Martial  d'Auvergne, 
Patfs,  vers  1500,  m-fol.,  405  fe.  ;  2*5  fr.  de  Cojslki  en  1847. 
^  Ciçeronis  de  natura  Deorum,  Venise,  1471,  in-4,  350  fr.  ;  201  fr. 
Mac  Garthyt 

Le  grant  testament  Villon*  s.  d.  in-8  ;  405  fr.  ;  150  fr.  de  Goislin. 

Les  Paraboles  Alain  Charrier*  i  492,  in-fol. ,  300  fr.  ;  260  fr.  vente 
du  grincé  d'Èssling. 

Kystmre  de  Grkelidis,  s.  1.  ni  d.  in-foL,  395  fr.  ;  350  fr.  même 
vente. , 

Doolinde  Mayence,  s.  d.,  u1t4,  195  fr.j  141  fr.  même  vente. 

Muugist  d'Aigrement,  Paris,  s.  cL.  ù-4, 250  fr.^  200  fr.  même 
vente.       ■   ,  ....... 

Mubrion,  Paris,  1530,  in-fol.»  330  fr.  ;  250  fr.  même  vente. 

Milles  et  Amys,  Paris,  s.  d.,  in-4,  ë70  fr.  ;  200  fr.  même  vente. 

Jehan  de  Spiwtrê^  Paris,  1517,  in«-fo^  £59  fr.  ;  480  ïr.  même  veçte. 

Jeap  de  Paris,  Lyon,  Î55À>  iûr4*  279  fr,  ;  205  fr.  même  vente. 

Çodiefray  de  Bouillon,  340  fr.  ;  181  fr.  vente  Aimé  Martin. 
,  ty  Acquiesçant  in  pace  de  Purgatoire,  par  Viret,  1552,  in-8, 60  fr.  ; 
19  &.  vente  Nodier. 

.  QEuvresde  BoUeau*  la  Haye,  1722,  4  vol.  in-12,  70  fr.  ;  199  fr. 
«éme  vente* 

Testament  politique  du  cardinal  de  RiekelieUy  1688,  in-12, 161  fr.  ; 
49  tr.  vente  Pixéirécourt. 

Wous  pourrions  multiplier  ces  rapprochements,  mais  il  faut  savoir 
se  borner* 

L'Arbre  des  batailles,  Lyon,  Arnoulîet,  s.  d.  in-4,  s'est  payé  195  fr. 
Le  tt  Manliel  »  n'en  tite -qu'une  adjudication  ;  6  fr.  chez  le  duc  de  la 
Vallière.  A  la  même  ve^te.  ofi  paya  96  fr.  h  Politique  d'Aristote,  tra- 
duite par  N.  Oresme,  1489,  in-fol.  qui  vient  d'être  adjugé*  à  420  fr. 

titfHini  1*m,  lie»,  in~4<,  Wfcfrft.  ;  Partent  Vàfrne  (Mb*  J. 


—  384  — 

Temporal,  s.  d.  in-4)  125  fr.  ;  sont  des  livres  qui  se  montrent  pour  la 
première  fois  en  vente  publique  à  Paris,  du  moins  le  «  Manuel  »  ne 
signale  aucun  prix  à  leur  égard. 

Les  exemplaires  du  catalogue  Ch.  G.  avec  les  prix  mis  à  la  main  à 
côté  de  chaque  article,  mériteront  d'autant  plus  d'être  conservés  chez 
les  amateurs,  que  ce  catalogue  signale  des  éditions  inconnues  à  tous 
les  bibliographes.  Nous  mentionnerons  les  Fais  Mais tre  Alain  Char e- 
tier,  Paris,  s.  d.  in-fol.  (n.  1200)  et  Ordinaire  des  Crestiens,  Paris, 
1490,  in-4  ;  l'un  et  l'autre  de  ces  volumes  ont  été  imprimés  chez 
Antoine  Vérard  ;  ils  n'échapperont  sans  doute  pas  à  l'attention  de  M. 
Francisque  Michel  qui  s'occupe  depuis  longtemps  de  dresser  la  liste 
raisonnée  de  toutes  les  productions  de  ce  célèbre  typographe. 

Dom  Catalogua 


D'un  livre  rare  et  curieux  :  les  Statuts  de  F  Inquisition. 

Dans  un  précédent  numéro  du  «  Quérard;  »  (p.  195),  nous  avons 
dit  quelques  mots  d'un  livre  excessivement  curieux  et  très  rare,  que 
possède  la  bibliothèque  du  Corps  législatif,  des  Statuts  de  l'Inquisition. 
Nous  devions  ce  que  nous  en  avons  dit  à  des  renseignements  qui  nous 
avaient  été  donnés  de  mémoire  par  un  de  nos  amis,  qui  depuis,  a  eu 
l'obligeance  de  nous  décrire  plus  exactement  cet  exemplaire  de  la  bi- 
bliothèque du  Corps  législatif,  ainsi  que  de  mieux  préciser  les  vissici- 
udes  de  ce  volume.  Nous  en  faisons  aujourd'hui  profiter  nos  lecteurs. 

Le  volume  en  question  a  pour  titre  : 

Orden  que  comunmente  se  guarda  en  el  Santo  Oficio  de  la  Inqui- 
sition, acerca  delprocessar  en  las  causas  que  en  èl  se  tratan;  con- 
forme à  lo  que  est  a  proveido  por  las  instruciones  antiguas  y  nuewu. 
Valencia,  1736,  in-4. 

Ce  volume  est  composé  de  88  feuillets,  y  compris  le  titre  et  la'table, 
et  de  16  autres  feuillets  de  même  impression,  contenant  des  formules 
et  des  prières  mises  à  la  fin;  on  a  placé  en  tête  deux  instructions, 
l'une  pour  les  gardes,  l'autre  pour  les  règles  à  observer,  qui  sont  d'un 
format  moins  grand,  quoique  in-4,  ayant  ensemble  12  feuillets  et  les 
armoiries  de  l'Inquisition  imprimées  à  la  première  page.  Le  volume 
est  relié  en  velours  rouge  (couleur  tristement  de  circonstance),  et  a 
appartenu  au  grand  inquisiteur.  Cet  exemplaire,  qui  contient  quel- 
ques notes  marginales  et  des  endroits  remplis  à  la  main,  fut  saisi  dans 
le  cabinet  du  grand  inquisiteur,  le  13  décembre  1808,  par  ordre  de 
Napoléon,  et  envoyé  immédiatement  en  France  :  il  était  accompagné 
de  la  lettre  qui  suit  : 

«  Madrid,  le  25  décembre  1806. 
«  À  sa  Majesté  V  Impératrice  et  Reine. 
Madame, 

«  HbdMûi  plusieurs  siècles,  llitqaisition  s  été  la  «erreur  et  l'éfifoi  ée  bfcm 


coup  de  peuples  et  de  bien  des  rois  t  Un  seul  mot  de  l'Empereur  et  Roi, 
Napoléon,  a  suffi  pour  l'anéantir. 

»  Sa  Majesté  ayant  daigné  me  confier  le  commandement  de  Madrid,  lors- 
que son  armée  victorieuse  est  entrée  dans  cette  ville,  j'ai  été  chargé  de  l'exé- 
cution de  ses  ordres,  relativement  au  décret  d'abolition  de  l'Inquisition. 

>  J'ai  pénétré  dans  l'intérieur  terrible  (et  naguère  inaccessible  à  tout  mor- 
tel) de  ce  tribunal,  et  je  me  suis  emparé  du  livre  particulier  d'ordre  du  grand 
inquisiteur,  qai  était  renfermé  sous  une  forte  clef,  dans  le  tiroir  de  la  table 
sur  laquelle  il  signait  officiellement  ses  arrêta. 

»  J'ai  l'honneur,  Madame,  o>  présenter  ce  livre  à  votre  Majesté,  non  comme 
une  curiosité  typographique,  mais  comme  un  monument  extraordinaire  de 
la  puissance  de  l'Empereur,  de  la  valeur  de  son  armée,  car  il  a  fallu  l'une  et 
Vautre  pour  arriver  jusqu'à  ce  livre,  et  pour  foudroyer  du  môme  coup  l'In- 
quisition et  l'écrit. 

»  J'ai  pensé,  Madame,  que  votre  Majesté  daignerait  agréer  l'hommage  de 
ce  trophée,  de  cette  victoire  sur  l'opinion,  et  de  ce  nouveau  témoin  irrécu- 
sable du  fort  et  vaste  génie  de  l'Empereur. 
»  Je  suis  avec  respect, 

»  Madame, 
»  de  votre  Majesté  Impériale  et  Royale, 

>  le  très  humble  et  très  obéissant  serviteur. 
>  Le  général  de  brigade, 

»  Baron  de  Laubbedièeb, 

»  Commandant  de  .Madrid. 
P.  S.  «  Dans  le  même  tiroir  où  se  trouvait  le  livre  que  j'ai  l'honneur  d'en- 
voyer à  Votre  Majesté,  se  trouvait  le  bonnet  ou  toque  noire  dont  se  couvrait 
le  grand  inquisiteur.  Je  l'ai  donné  à  M.  l'archevêque  de  Malines,  mon  plus 
ancien  ami. 

»  La  mitre  de  ce  prélat  fait  oublier  l'effroi  qu'a  longtemps  causé  ce  petit 
bonnet  noir....  Je  connais  assez  ses  principes  pour  assurer  qu'il  ne  se  servira 
jamais  de  son  ministère  que  pour  faire  aimer  et  respecter  la  morale,  et  chérir 
et  bénir  l'Empereur  et  l'Impératrice!!!  Il  ne  tourmentera  jamais  les  cons- 
ciences. 

.  »  La  comédie  du  Diable  Prédicateur  et  les  autres  papiers  que  je  joins  au 
livre,  étaient,  ainsi  que  le  bonnet  noir,  les  seuls  objets  renfermés  dans  le 
tiroir  du  grand  inquisiteur.  —  Du  reste,  tous  leurs  papiers  ont  été  saisis  ; 
leurs  différentes  bibliothèques,  ou  plutôt  magasins  de  livres  confisqués  et 
défendus  par  l'Inquisition,  renfermant  une  immense  quantité  de  livres 
français.  L. 

Ainsi  que  nous  l'avons  dit  précédemment,  l'exemplaire  de  ce  si  cu- 
rieux ouvrage  fut,  après  la  mort  de  l'impératrice  Joséphine,  vendu 
avec  les  livres  de  la  bibliothèque  de  la  Malmaison. 

Il  y  a  une  dizaine  d'années,  un  libraire  de  Paris  (Mongie  aîné),  son 
dernier  acquéreur,  se  trouvant  avoir  besoin  d'argent,  en  fit  proposer 
l'acquisition  (1)  à  la  bibliothèque  de  la  chambre  des  députés.  Après 
s'être  enquis  près  du  grand  inquisiteur,  qui  vivait  à  Paris  sous  un  nom 


,  (1)  Par  l'ami  auquel  nous  devons  les  matériaux  de  cet  article. 


là  fin.  «  J'ai  voulu  »,  nous  mande  l'un  de  nos  abonnés,  M.  Th.  M.,  0. 

M.,  à  Chalon9-sur-Marne,  «  me  rendre  compte  de  la  fidélité  avec  la- 

»  quelle  cette  copie  avait  été  faite,  et  j'ai  trouvé  dans  ces  deux  ouvra- 

»  ges  le  même  nombre  de  mots  faisant  tête  d'articles,  c'est-à-dire  : 

»  1995.  Sous  ce  rapport, .  le  ferè  duorum  millium  sermonum  an- 

»  nonce  dans  le  titre  est  parfaitement  exact.  L'ouvrage  de  M.  Kerru- 

»  gués  a  paru  en  1826  et  celui  de  M.  Charles  Rambach  en  1833. 

'  »  M.  Pierrugues  a  intitulé  son  ouvrage  :  Glossarium  eroticum  linguœ 

•j  »  latinœ;U.  Rambach  à  intitulé  le  sien  :  Thésaurus  eroticus  linguœ 

;•  »  latinœ,  etc.  (1),  ce  qui  fait  que  les  bibliophiles  sont  indignement 

|  »  trompés  et  que  j'ai  été  moi-même  victime  de  cette  supercherie,  il 

»  n'y  a  donc  que  les  deux  premiers  mots  des  titres  de  ces  deux 

^  »  ouvrages  qui  diffèrent,  et  il  y  a  en  plus  sur  le  folio  de  la  couver- 

)  »  ture  de  la  soi-disant  publication  de  M.  Rambach,  un  titre  très-long, 

*  »  en  langue  allemande,  qui  n'est  que  la  périphrase  du  titre  de 

»  M.  Pierrugues  (2)  ». 
i  M.  Ch.  Rambach  n'est  pas,  comme  on  le  voit,  un  vulgaire  plagiaire, 

.  mais  un  éhonté contrefacteur,  que  tous  ses  compatriotes  flétriront 

\  lorsqu'ils  connaîtront  ce  charlatanisme  si  peu  en  usage  chez  eux. 

;  j.  M.  Q. 


Rétrospectif. 

Dans  une  lettre  adressée  à  M.  A.  D.-BM  à  Grenoble,  imprimée 
page  194,  nous  avons  dit  d'un  ouvrage  faussement  attribuée  Llorente: 

«  Quant  à  la  traduction  espagnole  des  Aventures  de  Faublas, 
»  qu'aurait  faite  Llorente,  c'est,  au  dire  d'un  bibliophile  espagnol  très- 
»  distingué,  que  j'ai  l'avantage  de  recevoir  quelquefois  chez  moi, 
»  tout  simplement  une  infamie  qu'on  prête  gratuitement  à  ce  digne 
»  Llorente  ». 

Il  n'y  a  point  dans  ce  paragraphe  d'appréciation  émise  sur  le  roman 
Louvet  :  il  y  a  une  défense  de  Llorente,  qui,  d'après  sa  position  et  son 
caractère,  n'a  pu  traduire  un  roman  quel  qu'il  fût.  Une  malveillante 
critique  fait  dire  à  M.  S.  P.,  dans  le  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  *, 
t.  XI,  page  316  :  a  Une  traduction  espagnole  de  Faublas  (Paris,  1821, 
4  vol.  in-12)  a  été  attribuée  au  célèbre  Llorente ,  mais  a  le  Quérard, 
archives  d'histoire  littéraire  »  (n08  5  et  6,  mai-juin  1855,  page  194), 
dit  que  c'est  une  infamie  (?)  qu'on  prête  gratuitement  à  Llorente.  «  Le 


(1)  Stuttgartiae,  MDGCCXXXIII.  Typis  Hasselbrinkianfe.  Âpud  Paulum 
Neff,  bibliopolam,  in  Commisione,  in  8  de  vj  et  312  pages. 

(2)  Ainsi  conçue  :  Erotischer  Spracksehatz  der  Rômer.  MU  mehrirm 
tausend  Citaten  aus  Dichtern  und  ProsaïsUn.  Studim  und  critiechm 
Erlàutorungen.  Erotographie  fur  Frwndç  und  Kenrur  des  Aiterthmk;  von 


—  389  — 
Quérard  »  de  «  la  France  littéraire  »  (t.  V,  1835,  p.  375)  n'a  pas  été 
de  cette  opinion  sur  Faublas  ;  loin  de  le  qualifier  d'infâme,  il  a  cité  le 
jugement  de  la  «  Biographie  universelle  et  portative  des  contempo- 
rains», qui  trouve  le  roman  de  Louvet,  un  «  livre  ingénieux  et  exempt 
d'obscénités». 

Peut-on  plus  mal  lire  ?  Mais  ce  n'est  pas  sans  intention. 
Aimez-vous  la  muscade  ?  on  en  a  mis  partout. 

L'auteur  de  cette  note  aussi  fausse  que  malveillante  voudrait  for- 
cer l'Europe  à  suivre  sous  lui  un  cours  de  bibliographie  russe,  le  mo- 
ment est  vraiment  bien  choisi  !  et  sa  bourde  volontaire  lui  donne  un 
prétexte  pour  remplir  près  de  deux  pages  par  la  mention  de  versions 
russes  de  deux  romans  de  Louvet.  C'est  où  le  professeur  voulait  arri- 
ver en  faisant  rire  à  nos  dépens. 

Le  grave  et  savant  bibliothécaire  du  roi  de  Saxe,  M.  J.  Petzholdt  lit 
mieux  que  M.  S.  P.  Aussi,  pour  son  «  Anzeiger  fur  Bibliographie  », 
ann.  1855,  p.  254,  où  il  rappelle  notre  note,  n'a-t-il  vu  que  ce  qu'il  y 
a  :  qu'on  a  eu  l'infamie  d'attribuer  au  digne  Llorente  une  traduction 
de  Faublas. 

Sous  le  n°  775,  nous  avons  annoncé  la  France  mystique...  par 
M.  Alexandre  Erdan.  Les  auteur,  imprimeur  et  éditeur  de  ce  livre  ont 
été  condamnés,  le  17  ou  18  septembre,  pour  le  fait  de  cette  publica- 
tion. Voici  le  dispositif  du  jugement  : 

M.  Alexandre  Erdan,  homme  de  lettres,  est  l'auteur  d'un  livre  inti- 
tulé la  France  mystique,  édité  par  M.  Coulon-Pineau ,  libraire,  rue 
Monsieur-le-Prince,  et  imprimé  par  M.  Maulde. 

MM.  Maulde,  Coulon-Pineau  et  Alexandre  Erdan  ont,  à  raison  de 
cette  publication,  été  traduits  devant  le  tribunal  de  police  correction- 
nelle, les  deux  premiers  comme  prévenus  d'outrage  à  la  religion  ca- 
tholique, M.  Erdan  comme  prévenu  de  s'être  rendu  complice  de  ce 
délit  en  leur  fournissant  les  moyens  de  le  commettre. 

Le  tribunal  a  rendu  le  jugement  suivant  : 

«Attendu  qu'il  est  établi  qu'en  publiant,  en  1855,  l'ouvrage  intitulé 
la  France  mystique,  Maulde  et  Coulon-Pineau  ont  outragé  et  tourné 
en  dérision  la  religion  catholique,  dont  le  culte  est  légalement  reconnu 
en  France  ; 

»  Qu'il  est  également  établi  qu'Erdan  s'est  rendu  complice  de  ce 
délit  en  fournissant  aux  deux  premiers  inculpés  le  manuscrit  par  eux 
successivement  imprimé  et  édité  ; 

»  Attendu  que  les  passages  incriminés  et  constitutifs  du  délit  se 
trouvent  notamment  aux  pages  39  et  40  de  la  préface,  12,  229,  232, 
233,  282,  312,  313,  329,  330,  344,  345,  346,  393,  394,  413,  667, 
668,  725  ; 

»  Vu  l'art.  59  du  Code  pénal,  et  attendu  que  les  trois  inculpés  ojot 
ainsi  encouru  la  peine  prononcée  par  l'art.  1er  de  la  loi  du  25  mara 
1822  et  par  l'art.  26  de  la  loi  du  26  mai  1819  : 

27 


—  390  — 

d  Ayant  toutefois  égafd  à  la  position  particulière  de;  tlteciin  tffe 
inculpas  et  aux  regrets  par  eux  manifestés  ; 

»  En  conséquence,  ntodérant  là  peine  en  faisait  l'éppïïcatiofr  per- 
mise par  l'art.  8  du  décret  d'août  1848  de  l'art,  463  du  Cbde  ptfrial , 

»  Condamne  Erdanen  huit  jours  d'emprisonnement  et  f00n\  d'a- 
mende ; 

»  Coulon-Pineau  en  100  fr.  d'amendé,  etMaulde  en  40  fr.  d'amende; 

»  Ordonne  la  destruction  des  exemplaires  saisis  dudit;  ouvt-age,  ainsi 
que  de  tous  ceux  qui  pourraient  Fêtre  ultérieurement , 

»  Et  lés  condamne  en  outre  solidairement  aux  dépens  »\ 

Page  370,  nous  avons  reproduit  une  opinion  de  M.  G.  &  olinâri  d'a- 
près laquelle  les  Belges  seraient  les  pères  de  la  statistique,  qu'ils  né 
se  connaîtraient  guère  de  rivaux  dans  cette  spécialité.  Mais  voici  venir 
à  Paris  un  congrès  international  de  statistique  quî  contredît  un  peu 
l'opinion  de  M.  G.  Molinari. 

«  Les  membres  du  congrès  national  de  statistique  ont  été  le  18  sep- 
tembre reçus  au  Tuileries  dans  la  salle  des  Maréchaux.  M.  Rouher, 
ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics  a  pré- 
senté à  l'Empereur  les  délégués  officiels  des  gouvernements  étran- 
gers. Ils  ont  exprimé  leur  reconnaissance  de  la  cordiale  hospitalité 
qui  leur  aété  accordée  en  France,  et,  notamment,  des  mesures  prises 
par  le  gouvernement  pour  faciliter  leur  mission  et  rendre  aussi  agréa- 
ble que  possible  leur  séjour  à  Paris  » . 

«  Plusieurs  ont  saisi  cette  occasion  pour  rendre  à  la  France  la  justice 
qui  lui  est  due  au  point  de  vue  de  l'initiative  en  matière  de  travaux 
statistiques.  L'un  d'eux,  M.  Heuschling,  représentant  de  la  Belgique, 
a  rappelé  que  le  premier  dénombrement  des  forces  productives  d'un 
grand  pays  a  été  fait,  en  France,  sous  Louis  XIV,  en  1698,  et  que  la 
création  du  premier  bureau  de  statistique  en  Europe  est  due  à  Napo- 
léon Ier  ».  (Siècle^  19  septembre.) 


DE  CECI,    ET  DÉ  CELA. 

LêS  travaux  de  décoration  de  la  bibliothèque  de  la  vilte  dé  Paris 
sont  aujourd'hui  terminés.  Un  escalier  d'un  beau  stylé  a  été  ôtabliy 
qui  relie  les  salles  de  lecture  avec  la  galerie  supérieure,  construite  m 
prévision  des  accroissements  de  ce  précieux  dépôt  biblibfera^hsique.  Au 
sommet  de  cet  escalier,  on  a  placé  une  tête  de  Cybèlè,  trouvée,  en 
1657,  dans  les  fondements  d'une  ancienne  tour  dépendant  de  fa' 
seconde  enceinte  de  Paris,  rue"  Coquillière,  vis-à-vis  l'église  âaklt- 
Èustache,  dont  l'emplacement  paraît  avoir  été  corisacré  autrefois  à 
cette  divinité  fort  célèbre  chez  les  Gallo-Romaînâ. 

Cette  tête  est  en  bronze,  plus  grande  que  nature,  et  couronôôe  d'une 


—  39f  — 

tour  éH^éëV^iMabde  caractéristique  de  cette *  dette  païenne;  EtTe  à 88 
cétaiiiiètres  de  hauteur,  y  coîripris  la  tour.  Le  célèbre  antiquaire  dé 
Caylus  pense  qu'elle  a  été  apportée  de  Rome  à  Paris  comme  uir  objet' 
dériiagnificencéoù  de  superstition,  et  cette  opinioh  paraît  être  là  plus 
probable,  en  raison  dé  la  pureté  du  stylé,  bien  supérieur  à  celui  dtes 
artistes  gâllô-romains  du  Haut-Enlpire. 

èettV  (Jfcftibiiy  toutefois,  a  été  combattue  par  différents  archéologues 
et  notamment  par  Dulaure,  qui  pense  que  là  se  trouvait  un  autel,  ou 
œdictilum,  cottsabfé  à  Cybèle.  On  sait,  effectivement,  qu'à  l'endroit 
destiné  au  culte  d'une  divinité  païenne,  les  chrétiens  pla'çafieht  le  culté 
d'un  saint  L'oratoire  qui  â  précédé  Téglrse  Saint-Eustache  était  placé 
sèus  l'imfàcâtïtori  dé  saittté  Agnès,  qui  est  encore  la  patronne  primitive 
de  éette^gfisë.  (Siècle,  2i  septembre.) 

Dans  le  «  Siècle  »,  n°  du  2  septembre,  nous  avons  trouvé  une  note 
de  M.  Em.  de  la  Bédollière  ainsi  conçue  : 

L' Univers  est  las  de  voir  l'iûlpf  kùtéffë  dé  l'État  travailler  pour  l'État. 
11  voudrait  qu'au  lieu  de  publier  les  actes  d'administration,  les  statis- 
tiques et  documenta  officiels ,  elle  Se  métamorphosât  eù^société  Catho- 
lique jtour  la  reproduction  des  bons,  livres.  «  En  parcourait,  dit  M.  Gth 
quille,  la  liste  des  ouvragés  publiés  annuellement  en  France,  on  est 
effrayé  de  l'immense  supériorité  numérique  dès  ouvragés  immoraux 
et  révolutionnaires.  Les  livres  consacrés  h  la  défense  d€  Fordre  ont4 
un  sort  moins  heureux  ;  ils  ont  peu  d'acheteurs  et  se  produisent  en 
moindre  quantité  » . 

L'aveu  est  naïf. 

La  prétention  de  M.  Coquille,  qui  voudrait  voir  transformer  ^im- 
primerie impériale  en  usine  dé  livres  religieux,  est  au  moins  exorbi- 
tante. Le  chevalier  de  M.  Veuillot  ne  sait-il  pas  qu'à  aucune  époque 
Paris  n'a  compté  autant  d'éditeurs  ecclésiastiques  qu'aujourd'hui?  Atf 
commencement  de  ce  siècle  le  nombre  en  était  à  peine  de  dix  à  douze  ; 
iï'S'est  élevé  successivement  au  chiffre  énorme  de  vingt-six  maisons, 
qui  toutes  produisent  assez  activement  pour  qu'il  ne  soit  pas  néces- 
saire? que  l'État  prête  son  bel  établissement  typographique  aux  élucti- 
brationS  des  adhérents  dé  Y  Univers;  et  pour  que  M.  Coquille  ne  nous 
accuse  point  d'enfler  le  chiffre,  nous  allons  donner  ici  la  liste  de  cetwr 
pieuse  phalange  de  libraires-éditeurs,  qui  ne  manquent  pas  d'impri- 
meurs, en  y  comprenait  ceux  de  ces  Messieurs  qui,  imprimant  en  pro- 
vince, ont  des  entrepôts  dans  la  capitale.  Ce  sont  MM.  1.  Àrdarft  (cte 
Limoges).  —  2.  Belin-Leprieur  et  MorizoL  —  3.  Ambr*  Bray.  — 
4:  Câmùs.  —  5.  Courcièr.  —  6.  Douniol.  —  7.  Dupuy.  —  8.  Gaumer 
frères:  —  9.  Julien,  Lanier  et  C*  (du  Mans).  —  10.  Lagny  frères.— 
11'.  Adrien  Leclère.  —  fâ.  Leeoffre:  —  13.  Leroux  et  Jùby.  ~  14. 
Marne  (de  Tours).  —  1S.  L'abbé  Migne.  —  16.  Pélagaud  (de  Lyon). 
—  17.  Périsse  frères.— 18.  Veuve  Poussielgue-Rusand.  —  19.  Prin-- 


—  392  — 

guet.  —  20.  Rosa  et  Bouret  (libr.  espagnole).  —  2t.  Société  de  Saint- 
Victor  (Collin  de  Plancy).  —  22.  Veuve  Thierriot.  —  23,  Toulouse. 
—  24.  Vaton.  —  25.  Vermot.  —  26.  L.  Vives. 

Et  que  Ton  ne  vienne  pas  nous  dire  que  les  livres  religieux  ne 
sont  point  aussi  heureux  que  d'autres  livres.  Tous  les  libraires  que 
nous  venons  de  citer  sont  riches,  richissimes;  quelques-uns  seule- 
ment ne  sont  que  très  à  leur  aise,  ce  qui  détruit  l'assertion  de  M.  Co- 
quille. 

Nous  pourrions  ajouter  à  la  liste  précédente  les  noms  de  quelques 
éditeurs  qui  publient  des  ouvrages  mystiques  et  liturgiques  illustrés 
(MM.  Curmer,  Fume  et  Pion).  Non,  la  librairie  catholique  est  loin 
d'avoir  à  se  plaindre.  Même  en  1848,  elle  était  en  pleine  prospérité, 
lorsque  toutes  les  autres  branches  des  sciences  étaient  dans  une  sta- 
gnation complète. 


NÉCROLOGIE. 

Un  homme  généralement  connu  de  tous  les  typographes  et  libraires- 
éditeurs  de  la  capitale  vient  de  descendre  dans  la  tombe,  après  une 
courte  et  cruelle  maladie,  à  peine  âgé  de  cinquante  ans. 

Curmer  (Alphonse- Alexandre),  né  à  Paris  le  28  juillet  1805,  appar- 
tenait à  une  famille  très-honorable.  En  première  ligne,  citons  :  son  père, 
ancien  fabricant  de  draps,  mort  sous  l'Empire,  chef  d'une  branche  de 
l'administration  civile,  à  Flessingue  ;  et  un  de  ses  oncles  (François- 
Alexandre  Curmer),  homme  d'esprit,  mort  à  Paris,  vers  1835,  qui  fut 
notaire,  notariant  et  cultivant  les  lettres.  On  lui  doit  plusieurs  pièces 
de  théâtre,  entre  autres,  en  société  de  Sewrin,  Dumersan  et  Merle, 
la  Laitière  suisse,  ou  V Aveugle  de  Clarens,  comédie  en  un  acte,  mêlée 
de  couplets,  sur  le  frontispice  de  laquelle  il  n'est  pourtant  pas 
nommé,  qui  obtint  à  l'époque  (en  181 5),  un  légitime  succès,  pièce  au- 
jourd'hui très  rare  ;  et  beaucoup  de  chansons  ;  viennent  ensuite  deux 
cousins:  J.-N.  Bouilly,trop  connu  pour  que  nous  insistions  sur  ce 
nom  ;  un  avocat  aux  Conseils  du  Roi  et  à  la  Cour  de  Cassation,  du  nom 
de  Flacon,  connu  sous  le  pseudonyme  de  Philidor  Rochelle,  qui  écrivit, 
en  société  de  J.-A.  Jacquelin,  plusieurs  pièces,  parmi  lesquelles  les 
Fureurs  de  V Amour,  tragédie  burlesque  (1799)  ;  seul,  mit  le  pre- 
mier livre  du  Code  Civil  en  vers  (1805),  et  plus  tard  (de  1829  à  1832)» 
publia  deux,  graves  ouvrages  de  jurisprudence  (voy.  «  la  France 
littéraire»  à  Rochelle).  Nous  allions  presque  oublier  le  propre  frère 
de  celui  auquel  nous  consacrons  cette  note.  Ce  n'est  qu'un  libraire, 
dira-t-on.  Oui,  mais  par  le  temps  de  marchands  de  papier  noirci  qui 
cpurt,  M.  Léon  Curmer  est  libraire-artiste,  un  irès-intelligent  libraire- 
éditeur,  ce  qui  le  distingue  de  la  masse  des  marchands  dont  nous 
venous.de  parler-,  et,  ce  qui  établit  une. démarcation  plus  grande 


-  393  — 

encore,  c'est  que  M.  Léon  Curmer  est  écrivain.  On  n'a  point  oublié 
deux  écrits  de  lui,  entre  autres,  très-judîcieusement  pensés  et  écrits, 
celui  intitulé  de  Y  Établissement  des  bibliothèques  communales  en 
France  (i846,  in-8  de  104  pag.),  et  ses  Observations  critiques  sur  le 
Muséum  d'Histoire  naturelle  de  Paris  (août  1848,  in-8  de  27  pag.), 
qui  avaient  paru  d'abord  en  feuilletons  dans  «  le  Constitutionnel  » 
des  10  et  13  du  même  mois.  Un  autre  ouvrage  de  M.  L.  Curmer  a  fait 
beaucoup  de  bruit,  et  a  été  plus  répandu,  puisqu'il  a  été  tiré  à  100,000 
exemplaires  :  c'est  une  Histoire  nationale  de  la  Révolution  française, 
depuis  1789  jusqu'au  18  brumaire,  précédée  d'une  Introduction  sur 
l'Histoire  de  France  (Paris,  Breauté,  1834,  2  vol.  in-18).  Peu  de  per- 
sonnes savent  que  ce  petit  ouvrage  est  de  M.  L.  Curmer,  parce  qu'il 
a  paru  sous  le  nom  de  C.  Neilson,  qui  n'est  point  un  pseudonyme, 
mais  le  nom  de  famille  de  la  mère  de  l'auteur.  M.  L.  Curmer  a  eu 
pour  collaborateur  un  jeune  écrivain  plein  d'avenir,  enlevé  prématu- 
rément aux  lettres,  A.-R.  Bouzenot. 

Mais  revenons  à  Alphonse-Alexandre  Curmer,  décédé  à  Paris, 
le  20  août  dernier,  entouré  de  l'estime  et  de  la  considération  de  tous, 
tant  par  sa  loyauté  que  par  la  bonté  de  son  caractère.  Actif  et  intelli- 
gent, il  dut  quitter  de  bonne  heure  une  profession  qui  n'offrait  point 
assez  d'essor  à  son  esprit  entreprenant.  Frère  d'un  éditeur  distingué, 
il  eut  la  bonne  pensée  de  monter  une  clicherie;  et,  grâce  à  sa  persé- 
vérance, à  ses  connaissances  étendues  en  chimie,  à  son  zèle,  à  son 
activité  incessante,  et  surtout  à  sa  ponctualité  et  à  sa  rigoureuse  exac- 
titude, cet  établissement  devint  bientôt  le  plus  considérable  de  Paris. 
Tout  porte  à  croire  que  sa  veuve,  chargée  d'ailleurs  d'une  nombreuse 
famille,  aura  la  force  et  le  courage  de  continuer  une  industrie  dans 
laquelle  M.  Curmer  a  laissé  d'aussi  honorables  souvenirs  ! 

Dans  la  stéréotypie,  le  clichage  au  plâtre  n'était  certes  pas  sans  de 
nombreux  inconvénients.  Comme  il  fallait  huiler  les  caractères  avant 
le  moulage*  il  en  résultait  une  adhérence  telle  que  la  distribution  en 
devenait  très-pénible,  surtout  si  elle  n'avait  pas  lieu  immédiatement 
après  le  clichage.  Si,  au  contraire,  on  distribuait  de  suite,  les  lettres, 
collées ,  quoique  légèrement ,  par  la  présence  d'un  corps  gras , 
ne  glissaient  plus  avec  la  rapidité  voulue.  D'un  autre  côté,  il 
fallait  que  les  caractères,  avant  que  de  pouvoir  être  replacés  dans 
les  casses,  fussent  fortement  brossés,  afin  de  les  débarrasser  d'une 
multitude  de  parcelles  de  plâtre,  et  Y  œil  était  toujours  com- 
promis par  ce  frottement  prolongé.  Les  choses  en  étaient  là  lors- 
qu'un Milanais  eut,  vers  1829,  l'idée  de  substituer  le  papier  au  plâ- 
tre (1).  Un  nommé  Landrieux,  architecte,  à  ce  que  nous  croyons, 


(1)  On  sait  que  les  archéologues,  pour  rapporter  dans  leur  pays  les  inscrip- 
tions qu'ils  découvrent  en  voyageant,  dans  l'intérêt  de  la  science,  se  servent 
depuis  longtemps  d'un  procède  fort  ingénieux  :  ils  moylent  les  inscriptions. 


-  394  - 
mit  le  premier  en  pratique,  à  Paris,  cette  nouvelle  invention  ;  m^is 
il  opérait  encore  d'une  manière  incertaine,  irrégulière,  et  avec  d#> 
tâtonnements,  ^l.  I^ouis  Chabert,  stçrjéotypeur  à  Parip,  yappprta 
Çuelqu^s  j?,er^GtiQiujiej(nems.  ^ais  .c'pst  ^  Alexandre  Gurmer,  surtout, 
(juptdoit  jusque  rêveur  la  gloire  de  «cette  utile  découverte.  1$  flre- 
ijtiçr,  il  comprit  to^l'ayçnir  et  tqule  l'importance  du  cfiçhpge  au 
j/ffpi^r.  11  ^'çmpaioa  d>e  cp  procédé  avpc  un  .véritable  e^tboupiasEne, 
^c  une  sprtp  de  fièvrç,  et, y  apporta  de  notables  amélipra,Upus  ;  jl 
fljt  plus;  il  yyjgarisa,  Rpur  ainsi  dire,  qe  npuveau  mode.4p  vwulfmf* 
eç simplifiant,  en  reij-dfint  facile  et  commode  la  manipulation,  pu,  pour 
ri^çux  dire,  il  mit  Je  §çpau  ,à  Ja  pqr Ceqtdon.  Jïâtons-no.ps  jle  le  dire, 
depuis  ce  momenj,  uqe  invention  qui  jpsqu'ajor?  n'était  ,ççjusidérée 
que  comme  yçe  c^ipipité,  fut  pysp  paf  lui,  nops  Jp  ^épptonfr  à  l$jaj. 
pratjqi^e;, et  le  coulage  en  pjâtxe,  qui  âyait  fêgfté  sppl  ju$qu>'ajpr  p , 
yit  apparaître  tput  à  coup»  unp  concurre^qç  ^ri^jis^;  ç$$  <fcu£  $for 
cédés  peuvent  donc  marcher  aujourd'hui  de  pair. 

jGhacup  sait  que  le  /cliçljagp  #jp  papier  pr,éspntg  au*  (éditeur?  des 
a.ya.ntaips^contpSitablps,  ç'Éesjt  de  leur  permettre  dp  c^Asçrypr,  &  très- 
peu  dp  frais,  les  qnpreintp$  d'up  ouvrage  quelconque,  do#t  le  succès 
çst  mcprt^yi  encore  au  moflnprçtde  la  mife  $ou$  pre$$p  ;  s^p  çuccès 
réppnd  epfm  à  Jejuf  jtftai^e,  les  empreintes  se  ïç au^orn^p^it  aussitôt 
en  page?  soli^s,  et  l'on  procède  immédiatement  à  uja  sec<w4  tirage. 

Pu  doit  $  M.  Curmer  ,uu  nouveau  sy^tèjne  dp  musique  stéréo- 
typée, qui,  en  dépit  dp  la  rputinp  et  dp  mauvais  vouloir,  a  pris 
f&vpuf  dau?  le  mpflde  musical.  Pensant,  javec  raisou,  ;que  la  meilleure 
îp^inièrp  de  déro>ontr)efr  l'excellence  d'up  procédé  qjuelcoqque,  c'était 
la  publicité  par  son  emploi  immédiat,  il  s'empressa  /de  former  une 
librairie  musicalp,  .qui  se  fait  remarquer  par  l'hpjureujL  #iQix  de  ses 
mprcçw.  tesçuçl?  répondent  à  de  véritables  besoins. 

TouJ,  lp  ponde  sonnet  au^si  la  jplip  éditipn  illustrée  d#s  Charma* 
fa  Bérat,  avec  .1$  musi,qp£  fyppgrapfrjfie  (Je  M.  Cjurçper,  héiasl  trop^ôt 
enlevé  à  ;sps  qoml)rejj£  ^pi§  pt  £  J'ipdu$trip  parisienne  1... 

àlkaj*  aîné. 


à  l'aide  d'une  brosse,  avec  du  papier  fort  et  mouillé  ;  une  fois  (me  ces  feuilles 
dé  papier  dont  sècfies,  elles  conservent  parfaitement  Tempreintëae  Pinscrip^ 
lion' originale.  On  se  demande,  avec  raison,  si  cette  manière  de  procéder  des 
*f#<roajrep  ^  sugptrç  fid^e  fa  diçhage  *u  papier,  ou  s},  eu  CûBtrâirej  p^ 
ce  dernier  procède  jqui  a  insp|rç  fjos  §avpnj,s  ejplqrateuxf  ? 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUR8PC 

BT  LES  HISTORIENS   ÉTRANGERS  DE   LA  FRAUCB, 
Aperçu  n^ensael* 


Le6  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  :  t 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klincksieck,  r.  de  Lille,  11.  —  Gavelot 
jeune,  r.  des  Bons-Enfants,  26. 

4ngk*4s.  Ravier  et  Sta$sui,  r.  de  la  Banque,  &  —  A.  Franck.  —  F*<#.  pin&SMCk- 

Arwto- Américains.  —  H.  Bossange  et  flls,  quai  Voltaire,  31  bis. 

Beiges.  Borrani  et  Droz,  r.  des  Saints-Pères,  9.  —  Aug.  Aubry,  r.  Dauphine,  16. 

Économie  politique,  dans  toutes  les  langues;  Guillaumin,  r.  Richelieu,  14. 

Espagnols.  À.  Franck." 

Italien».  Xavier  et  Stas&in. 

fuisses.  Joël  Cberbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10. 
es  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 


PRINCIPALES  PUBLICATIONS 

PfWW*   U?  Wf*   M   SEPTEMBRE  (1). 
I.  SCIENCES. 

SQWFfl  SOCMJLES  JET  rOJ4TlQUE*. 

B.  Politique  (suite  tt  fin). 

J6J7.  pixpES  poétiques  çopiqmporaines.  Le  parti  Ihéocratique  ;  par 
Louis  jQyrfan.  —  «  Siècle  »,  n°?  o\u  23  septembre  et  5  octobre. 

461$.  F«ance  (de  la)  et  de  la  Révolution  de  1 789  ;  par  M.  /Louis  <TEswm- 
bès  de  Lussan.  Paris,  E.  Dentu,  in-8  de  20  feuilles  1/2.  5    * 

Um  publication  récente  ,<Je  M.  d'Esparbès  de  Lussan  sert  au  «  Journal 
des  Débats  »,  de  prétexte  pour  proclamer  des  vérités  fondamentales.  Il  se 
prononce  pour  la  liberté  constitutionnelle,  pour  les  grands  principes  de  1789, 
et  contre  le  culte  exclusif  des  intérêts  matériels.  «  Il  n'y  a,  dit-il,  de  civi- 
lisation parfaite  que  celle  qui  réunit  les  progrès  moraux  aux  progrès  mater 
w\&  ».  On  peut  admirer  les  merveilles  étalées  dans  les  galeries  de  l'Expo- 
sa tion  universelle  ;  mais  pour  améliorer  l'état  matériel  des  populations,  il 
faut  commencer  par  améliorer  leur  état  moral,  et  les  progrès  moraux  s'ont 
ia  condition  première  et  la  meilleure  garantie  des  progrès  matériels. 

(Siècle,  5  septembre.) 

1649.  Justice  (la)  et  la  monarchie  populaire  ;  par  le  comte  R.  R.  [Roger 
Raczynskï],  lre  partie.  La  Guerre  d'Orient.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-8 
de  13  feuilles.  3    » 

Ce  iiyre  se  recommande  à  l'attention  des  hommes  sérieux  par  la  nature  des 
question*  qu'il  soulève  et  par  la  manière  toute  nouvelle  dont  il  les  résout. 
Journ.  des  Débats,  5  juin. 

162Q.  M^açchï  of  France  (the)  ;  fts  Rise,  Progress,  and  Fall;  by 
William  Tooke,  F.  r!  S.  Lcndon,  8  vo.  pp.  754,  cloth.  '  16? 

(1)  Pour  1?  librairie.  Paris  jest  un  centre  important,  d'où  parlent  le  plus  fréquemment  des 
expéditions  pour  les  destinations  lointaines.  MM.  les  libraires  étrangers  sentiront  doncrun- 
ptirlânce  de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  l'Qspoir,  de  nous  mettre,  au  plus 
-vit*,  ej.  frmcQ,  au  fipufânt  des.  purmif  qu'Us  purent  pu  qu'ils  se  fironAjeftl  te  PJlbiter- 


—  396  — 
162t.  Mo*(itxija  ^leV  et   -les  conférences  de  Vienne;   par  M.   Legros 
Bruxelles,  Kiessling  et  Ce,  in-12  de  105  pages.  1  25 

1622.  M.  le  Ministre  de  la  justice  défendu  devant  la  magistrature  ;  par 
Joseph  Boniface  [Louis  Defrê,  avocat].  Bruxelles,  in-12  de  23  pages.     »  40 

1623.  Napoléon  iii,  le  général  Rybiosky  et  lord  Russel,  ou  Résultats  de 
l'Adresse  présentée  par  quelques  Polonais  à  S.  M.  l'empereur  des  Français, 
insérée  au  «  Moniteur  Français  »  le  11  mai  1855  ;  par  le  comte  Walery  de 
Rottermund  de  Gurna  Klec^a.  Bruxelles,  imp.  de  Vanbuggenhoudt,  in-8  de 
32  pages.  »  60 

1624.  Nationalités  (les);  par  C.  de  Feuillide.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-8  de  12  feuilles.  2    » 

16  5.  Neutralités  (les)  ;  par  Elias  RegnaulL  I-ITI.  Suède  et  Danemark. 
IV.  La  Prusse.  V  et  VI.  L'Allemagne  et  la  Confédération  germanique. 

Articles  imprimés  dans  le  «  Siècle  »  :  les  trois  premiers  dans  les  no*  des 
2,  11  et  30  juin  ;  le  quatrième,  dans  celui  du  31  juillet  ;  et  les  cinquième 
et  sixième  dans  les  nos  des  26  et  31  août.. 

1626.  Œuvres  politiques  de  Machiavel.  Traduction  Périès,  contenant  : 
Le  Prince  et  les  Décades  de  Tïte-Live,  avec  une  étude,  des  notices  et  notes, 
par  M.  Ch.  Louandre.  Paris,  Charpentier,  rue  de  l'Université,  39,  in -18  de 
17  feuilles  1/2.  3  50 

1627.  Paix  par  la  justice  (la).  Un  mot  sur  les  principes  politiques  de 
l'Angleterre,  de  la  France  et  de  la  Russie.  Bruxelles,  C.  J.  Fonteyn,  in- 18 
de  11  pages. 

16*28.  Parti  de  la  paix  (le)  au  parlement  d'Angleterre.  Discours  pronon- 
cés à  la  chambre  des  communes  par  MM.  Gladstone,  Cobden,  Briyhl,  Sidney 
Herbert  et  sir  James  Graham.  Traduction  complète,  augmentée  d'un  avant- 
propos  et  de  notes  biographiques,  par  Louis  Hymans.  Bruxelles,  Mayer  et 
Fia  tau,  in-8  de  113  pages.  2  50 

1629.  Polilitik  der  niderlaende  (die)  in  ihrem  Beziehungen  zu  Japan; 
von  consul  /.  C.  H.  Bley.  Oldenburg,  Schulze,  in-8  de  59  pages.         2    » 

1630.  Réponse  à  la  Lettre  du  général  Rubinsky  à  l'empereur  des  Français; 
par  le  comte  Walery  de  Rottermund  de  Gurna  Klecza.  Bruxelles,  de  l'impr. 
de  J.  Vanbuggenhoudt,  in-8  de  8  pages.  »  50 

1631.  Réponse  à  la  Réponse  de  M.  Walery  de  Rottermund,  ci-devant  émi- 
gré polonais  (par  Louis  Lublinier,  émigré  polonais,  avocat  à  la  cour  d'appel 
de  Bruxelles).  Bruxelles,  J.  H.  Dehon,  in-8  de  8  pages. 

1632.  Réponse  à  M.  Emile  de  Girardin,  suivie  de  quelques  mots  aux  croi- 
sés orthodoxes.  Paris  de  l'impr.  de  Brière,  in-8  d'une  feuille.  1    » 

Signé  :  Un  Polonais.  Réponse  à  la  brochure  la  Paix. 

1633.  Révolution  belge  (de  la)  en  1830  et  de  ses  conséquences  ;  par  un 
négociant  de  Liège  [Eugène  Beaujean],  Liège,  Charron,  in-8  de  16  p.    »  75 

1634.  Révolution  de  1830  (la)  et  le  parti  révolutionnaire,  ou  Seize  mois 
et  leurs  résultats  ;  par  M.  de  Salvandy,  de  l'Académie  française.  Nouv.  (3e 
édit.).  Paris,  Didier,  in-8  de  xxxj  et  621  pag.  5    » 

Vingt-trois  ans  se  sont  donc  écoulés  depuis  l'époque  où  parut  pour  la  pre- 
mière fois  l'ouvrage  de  M.  de  Salvandy,  et  il  a  pu  être  réimprimé  déjà  en  1849 
avec  un  nouvel  intérêt  ;  il  peut  l'être  encore  aujourd'hui  ;  le  commentaire 
des  événements  n'a  fait  qu'en  confirmer  les  hautes  et  salutaires  leçons.  Nous 
parlons  de  l'ensemble  du  livre,  car  il  est  possible  que  sur  des  questions  par- 


—  397  - 

ticulières,  qui  ont  aussi  leur  importance,  nous  différions  d'opinion  avec  l'au- 
teur. Nous  noterons  ces  différences,  s'il  y  a  lieu,  dans  l'article  que  nous  con- 
sacrerons prochainement  à  l'examen  de  cet  important  ouvrage. 

(S.  de  Sacy,  Jour,  des  Débats,  6  juin). 

1635.  Union  (de  1').  Coup  d'œil  historique  sur  l'esprit,  la  marche  et  les 
rapports  des  partis  politiques  en  Belgique  ;  par  un  ancien  membre  du  Con- 
grès [M.  de  Waha-Grisard ,  ancien  sénateur].  Bruxelles,  A.  Decq,  in-8  de 
60  pages.  »  75 

C  Technologie .  —  Industrie.  —  Commerce* 

1636.  Abrégé  de  la  tenue  des  livres  autodidactique.  Méthode  française, 
partie  simple  avec  balances.  3e  édition,  revue,  corrigée  et  augmentée  par 
Valentin  Puitrat.  Paris,  Collignon,  éditeur,  et  l'Auteur,  rue  de  l'Odéon,  17, 
in-8  de  8  feuilles.  3    » 

1636 \  Accidents  (des)  sur  les  chemins  de  fer;  par  Th.  de  Benazé.  — 
«  Siècle  »,  29  septembre. 

1637.  Album  de  l'Exposition  universelle ,  publié  sous  la  direction  de 
MM.  le  baron  L.  Brisse,  directeur  de  «  l'Abeille  impériale  »  ;  Achille  Jubi- 
nal,  député  au  Corps  législatif ,  et  Paul  Gage.  Paris,  quai  Voltaire,  no  23, 
in-4  de  3  feuilles  1/2  y  compris  un  portr. 

Publication  du  journal  «  l'Abeille  impériale  ». 

1638.  Annuaire  de  l'Imprimerie,  de  la  presse  et  de  la  librairie  pour  1855- 
1856;  par  V. -Eugène  Gauthier,  ouvrier  typographe.  III*  année.  Paris, 
E.  Dentu,  au  Palais-Royal;  l'Auteur,  rue  Mauconseil,  juillet  1855-1856, 
gr.  in-8  de  xx-1*  4  pages.  2    50 

Sous  le  numéro  15  0  nous  avons  annoncé  un  livre  de  M.  Ferd.  G  ri- 
mont,  intitulé  Manuel- Annuaire  de  l'imprimerie  et  de  la  librairie  qui  n'a 
que  peu  de  ressemblance  avec  celui  de  M.  Gauthier.  Le  premier  est  le  re- 
cueil des  lois  qui  régissent  l'imprimerie  et  la  librairie,  de  celles  qui  ont  rap- 
port à  la  propriété  littéraire  et  artistique  à  l'étranger,  des  conventions 
internationales,  etc.  Enfin,  c'est  un  livre  de  législation.  V Annuaire  de 
M.  Gauthier,  est  une  minutieuse  statistique  ues  produits  typographiques  en 
France  d'une  année  à  l'autre.  Ce  livre  e»t  plein  d'intérêt  pour  les  personnes 
qui,  par  suite  de  leurs  positions,  s'occupent  de  typographie.  Aussi,  quatre 
traductions  partielles  de  l'Annuaire  de  l'Imprimerie  de  1854  ont -elles  été 
faites  à  l'étranger  clans  le  courant  de  l'année  dernière  dans  des  ouvrages  re- 
latifs à  l'Imprimerie,  sans  que  M.  V.-E.  Gauthier  ait  été  cité  plus  qu'une  fois. 
L'Annuaire  de  cette  année  a  été  aussi  mis  à  contribution  par  quelques  écri- 
vains chargés  de  rendre  compte  de  l'Imprimerie  à  l'Expo&ition  universelle, 
et  ils  ne  pouvaient  pas  choisir  un  guide  meilleur  que  M.  Gauthier. 

Les  divisions  principales  de  ce  volume  sont  :  Revue  générale  des  impri- 
meries de  Paris  (enceinte  des  fortifications)  dans  Tordre  que  leur  assigne  le 
nombre  d'ouvrages  de  librairie  enregistré  pour  chaque  maison  par  la  a  Bi- 
bliographie de  la  France  »  de  1854  (avec  des  particularités  piquantes  sur  la 
plupart  des  imprimeries).  L'abbé  Migne  e&t  placé  à  la  tôle  de  celte  nomen- 
clature, comme  ayant  le  plus  produit  en  18o4. —  Revue  des  imprimeurs  de 
la  banlieue  (rayon  de  100  kilomètres  de  la  capitale),  avec  un  aperçu  de  leurs 
moyens  de  production.  —  Revue  des  imprimeries  des  départements,  avec 
mention  des  journaux  et  importantes  publications  qui  s'y  impriment.  —  Liste 
des  éditeurs  de  Paris.  Aperçu  statistique  des  impressions  en  livres  fournies 
à  Paris,  à  la  banlieue  et  à  la  province  p  >r  les  principaux  libraires  de  la 
capitale.  —  Presse  parisienne.  Liste  des  192  publications  nouvelles  publiées 
de  janvier  1854  à  mai  1&55,  avec  Pindication  des  maisons  dans  lesquelles 
elles  ont  été  imprimées.—  Liste  formée  de  480  journaux  paraissant  réguliè- 


rement  dans  la  capitale,  et  de  70  publications  irrégulières.  Ces  deux  dernières 
listes  présenteraient  plus  d'utilité  si  M.  Gauthier  avait  indiqué  les  modes  4e 
publication  et  les  prix  d'abonnement.  —  Adresses  des  fournisseurs  de  1  Im- 
primerie, r—  Les  pages  129  à  1Ç4  sont  remplies  par  des  annonces  illustrées, 
tirées  avec  le  plus  grand  soin;  et  souvent  en  plusieurs  pouleurs. 

Ce  que  nous  venons  de  dire  de  ce  livre  en  démontre  rindispensabilité  pour 
toutes  les  personnes  qui  s'occupent  de  typographie,  surtout  par  état.— Néan- 
moins il  en  a  paru  une  petite  critique  sous  le  titre  :  Un  petit  tnot  à  M.  V.-Étp- 
gène  Gauthier  (voy.  n«  1786).  Le  critique  de  M.  Gauthier  l'accuse  d'avoir 
cliché  son  mop  partout,  et  d'avoir  donné  sur  plusieurs  imprimeries  de  Paris 
des  particularités  qui  sont  plus  qu'épigrammatiques.  On  assure  que  la  cham- 
bre aes  imprimeurs  de  Paris,  ayant  épousé  le  mécontentement  des  maltraités 
par  M.  Gauthier,  a  fait  tirer,  £  .ses  .frais,  1  £00  exemplaires  dç  la  fritiqw  gq 
question. 

1638*.  Aperçu  statistique  de  l'exposition  de  Limoges,  en  1855  ;  par  L.- 
W.  Mavenpz,  ex,-rédactejujr  m  #hef  du  9  Journal  du  Haut-Rhin  »,  anmen 
membre  de  la  Société  industrielle  de  Mulhouse,  etc.  Limoges,  ArdUÙer,  jg-3 
de  11  feuilles. 

£639.  Art  (1')  de.  la  galvanoplastie,  k  l'usage  de  MM.  les  orfjbvjœs,  ^ipu^ 
t^ers  et  bronziers  ;  par  M.  Alexandre  fyu^yton,  orfèvre.  Paris,  j' Auteur,  ru# 
du  Grand-Chantier,  4  ;  tous  les  libraires,  in-8  de  2  feuilles  i/%  2    a 

1640.  Arts  industriels  (des-)  et  des  expositions  en  France,  -par  Henri 
Bacqups.  Paris,  E.  Dentu,  gr.  in-18  de  vij  et  188  pag.  2    » 

Ce  petit  volume  présente  en  ce  moment  beaucoup  d'intérêt  ppur  (<ou£ 
ceux  gui  désirent  se  rendre  compte  du  développement  des  arts  en  jFraneç 
£t  connaître  l'origine  et  l'histoire  des  Expositions.  Cette  pûblipatïon,  ricfie 
de  faits  pris  dans  le  passé,  contient  en  outre  les  règlemenCs  complets  de 
l'Exposition  universelle  et  les  noms  des  commissaires  des  départements  et 
dé  l'étranger. (Hôte,  jflonit.  univers.) 

1641.  Pâteux  4  vapeur  à  plates  varangles;  par  M.  Magnan  aîné,  çapir 
iaine  au  long  cours.  Paris,  de  l'impr.  de  Gratiot,  in-8  de  24  pages. 

1642.  Bibliothèque  commerciale.  Almanach-manuel,  ou  Barème  de 
J'escompte,  à  l'usage  #u  commerce,  de  la  banque,  de  J'mdustrie,  $c. 
Nouveaux  tableaux,  911  calculs  faits  des  intérêts  depuis  un  franc  jusqu'à  un 
million  ;  par  Casimir  Delanoue.  Paris,  Passard,  rue  des  Grands-Àugustins, 
7,  in-12  de  6  feuilles.  1     » 

1643.  Bière  (la).  Fabrication.  —  Composition  ;  diverses  espèces  de 
bières,  —  effet  général  de  la  bière  $ans  l'alimentation,  —  bières  de 
Bruxelles  :  lambic,  faro,  bière  de  Mars,  influence  des  lqcaljtés  svff  la  pagure 
de  la  bière  ;  maladie  cjes  ouvriers  employés  à  la  fabrication,  et&.  ;  $a?  Ch. 
Place.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-12  de  32  pages  avec  figures.  p  50 

1644.  Brevets  d'invention  ;  par  M.  Santallier,  ancien  négociant.  Bâtir 
gnolles,  de  l'impr.  d'Hennuyer,  in-8  de  16  pag. 

Extrait  du  Journal  des  Économistes,  n.  du  15  avril  1855. 

1645.  Buchhawdel  {der)  vom  J.  1815  bis  zum  J.  1843.  Bausteine  zu  e. 
sp&teren  Geschichte  d.  Buchhandels.  2.  verb.  u.  verni .  Aufl.  Altona,  Verlags- 
Biïreau  in  Comm.,  in-8  de  80  pag.  3    > 

1646.  Bulletin  du  Musée  de  l'industrie,  publié  sous  la  direction  de  M.  Jo- 
bard, directeur  du  Musée.  Année  1855.  Bruxelles,  au  Musée,  gr.  in-8. 

Par^^ant  mensuellement  par  Uvraifioaé  gr.  in-8  avec  planches,  Prix  de 


1647.  Cachemire  indigène  (le);  par  Richard  (du  Cantal}.—  «  Siècle  », 
1«  septembre. 

^618.  Carnet  a  l'usage  des  ingénieurs.  Recueil  annuel  de  tables,  for- 
mules, documents  industriels  et  renseignements  divers,  etc.  Edition  1855. 
Paris,  Mathias,  quai  Malaquais,  15,  in-12  oblong  de  5  feuilles  2/3     3    50 

1640.  Carnet  anthonis,  ou  Vade-mecum  du  négociant  en  grains  et  grai- 
nes, contenant  la  réduction  des  prix,  premier  coût  de  froment,  de  seigle, 
orge,  avoine,  graine  de  lin,  etc,  de  Hambourg,  Saint-P.étersbourg,  Riga, 
0d#S£a,  la  mer  d'Àzoff  et  New-York,  en  pr;x  franc  à  bord  pour  l'Anglpr 
terre,  ,la  Belgique,  la  France,  la  Hollande  et  la  Prusse,  daijs  Jeurs  monnaies, 
poids  et  pie^ur^  respectif  avec  des  tables  cour  les  changes  et  pour  les 
frets;   par  Mathieu  Anthonis.  Anvers,  Mathieu  Anfcboms  (1834),  in-12 

1660.  Catalogue  de  la  collection  envoyée  du  Canada  à  l'Exposition  uni* 
verselle  de  Paris,  1855,  et  classée  .d'après  le  système  adopté  par  la  commis- 
sion impérial.  Paris,  Hector  Bossange  et  fils,  in-j8  de  3  feuiil.  1/9. 

Catalogue  comprenant  379  numéros. 

1651.  Catalogue  d'une  collection  de  produits  naturels,  commerciaux  et 
industriels  des  possessions  néerlandaises  dans  les  Indes  orientales,  envoyée 
par  la  Société  de  commerce  des  Pays-Bas  à  l'Exposition  universelle  de  1865, 
précédé  d'une  Introduction.  Paris,  de  i'impr,  de  Pinard,  inr£  <}e  16  pages. 

Extrait  du  «  Monde  industriel  »,  journal  des  expositions  universelles,  et 
publié  par  les  soins  de  M.  W.-J.-C.  Adriaan-ya»rfla.spejt,  agent  du  gouver- 
nement des  Pays-Bas  à  l'Exposition  universelle^ 

16^.  Gatalog.ub  des  brevets  d'invention  pris  du  1er  janvier  au  <ty  <Jér 
cembre  1$54,  dressé  par  ordre  du  ministre  de  Y  agriculture,  du  commerce  et 
des  travaux  publics.  Paris,  Mme  Bouchard-Huzard,  in^8  de  32  f.  1/4.    2    » 

165JJ.  Catalogue  des  objets  envoyés  par  la  Guyane  britannique  à  l'Exr 
position  universelle  de  Paris  en  1855.  Paris,  de  I'impr.  de  Carré,  in-8  de 
6  feuilles  3/4  plus  3  cartes. 

Imprimé  par  le  comité  exécutif  de  la  Guyane.  A  Georgetown-Démérary, 
et  traduit' de  l'anglais  par  4.  Ysabeau.  Les  articles  compris  dans  la  collec- 
tion, et  décrits  dans  ce  catalogue,  sont  au  nombre  de  504. 

1654.  Catalogue  des  produits  naturels,  industriels  et  artistiques,  pré- 
sentés par  le  grand-duché  de  Toscane  à  l'Exposition  universelle  de  1855, 
précédé. d'une  Introduction  sur  les  produits  toscans  et  sur  les  principales 
industries  du  pays.  Paris,  de  I'impr.  de  Pinard,  in-12  de  2  feuilles. 

Extrait  du  numéro  du  14  juin  du  Monde  industriel,  journal  des  Exposi* 
tioo».'7Tri*9  catalogue  contient  la  description  .de  905  article?  des  produits 
exposés  dans  Je  palais. 

16§£,  ^Catalogue  d^es  produits  naturel,  industriels  et  artistiques,  expo- 
sés dans  là  section  espagnole  de  l'Exposition  universelle  de  1855.  Paris,  de 
I'impr.  de  Pinard,  jn-8  de  k  feuilles  1/2, 

\è%b.  Patalogue  explipatif  et  raisounp  de  rgxppsition  pejmanejate  des 
produits  de  l'Algérie  (rue  deGreneîle-S.-G.,  ïot),  suivi  du  Catalogue  mé- 
tjipdifluf  ^BFtidujts  algériens  à  rgxposjtion  universelle  de  1855.  Publié 
par  le  ministère  de  la  guerre  (directipu  4es  affaires  (de  l'Algérie .  Paris,  F. 
ÇjdQt  fr$re|,  j^§.  1    50 


—  400  — 

Ce  Catalogue  est  la  plus  importante  publication  qui  ait  été  faite  en  France 
depuis  longtemps.  Rédigé  par  des  hommes  spéciaux,  avec  le  concours  de 
toutes  les  notibilités  scientifiques,  artistiques  et  littéraires  de  la  France  et 
de  l'étranger,  cet  ouvrage  est  appelé  à  un  immmse  succès,  et  déjà  le  non- 
bre  des  souscripteurs  est  considérable.  Le  choix  des  rédacteurs,  celui  des 
artistes  chargés  des  illustrations,  le  soin  apporté  par  l'éditeur  pour  l'exécu- 
tio<i  typographique,  en  feront  un  véritable  monument  destiné  à  populariser 
dans  le  monde  entier  les  merveilles  de  l'Exposition  de  18)5. 

Il  n'est  pas  un  expos  int  qui  ne  veuille  avoir  sa  page  dans  ce  Livre  <TOr  de 
l' Industrie  et  des  Arts,  destiné  à  suppléer,  par  sa  rédaction,  à  la  concision 
obligée  du  Catalogue  officiel,  et  à  reproduire,  par  la  gravure,  les  chefs- 
d'œuvre  de  toutes  les  nations.  LeGat  tlvjuB  illustré  formera  l'historique  gé- 
néral et  complet  de  ce  grand  concours  du  travail  universel.  {Siècle,  1er  juin.) 

Il  n'en  parait  encore  rien. 

1658.  Catalogue  spécial  des  produits  de  la  Saxe  royale  admis  à  l'Ex- 
position universelle  de  Paris,  indiquant  les  prix  des  divers  objets.  Commis- 
sure spécial  dt*  la  Saxe  royale  près  l' Ex  position,  M.  le  docteur  Woldemar 
Seyffartb,  rue  du  Faubourg  Saint-Honoré,  192.  Paris,  de  l'impr.  d'Aubus- 
son,  in-8  de  4  feuilles  3/4. 

Catalogue  comprenant  128  numéros. 

1659.  Catalogue  spécial  des  produits  du  Danemark,  admis  à  l'Exposi- 
tion universelle  de  Paris.  Paris,  de  l'impr.  de  Brière,  in  8  de  3  feu  il.  3/4. 

166f>.  Catalogue  spécial  des  villes  anséatiques.  Paris,  de  l'impr.  de  Pi- 
nard, in-8  d'une  feuille. 
Exposition  universelle.  Beaux-Arts,  15  numéros.  —  Industrie,  83. 

1661.  Cercle  de  la  librairie,  de  Pimprimerie,  de  la  papeterie,  etc.  Ques- 
tion du  transport  des  journaux  et  écrits  périodiques.  Paris,  de  l'impr.  de 
Claye,  in-8  de  8  pages. 

1662.  Cercles  (des)  et  des  sociétés  d'ouvriers,  et  des  bibliothèques  à  leur 
usage.  Rapport  présenté  au  comité  de  la  réunion  internale  de  charité,  par 
M.  le  duc  dVzès.  Paris,  Adr.  Leclère,  in-8  de  32  pages. 

Extrait  des  «  Annales  de  la  Charité  ». 

1663.  Chambre  des  imprimeurs  de  Paris.  Rapport  fait  au  nom  de  la  com- 
mission nommée  pour  examiner  la  machine  de  M.  Johnson,  propre  à  fondre 
les  caractères  d'imprimerie  ;  par  M.  Henri  Pion.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion, 
in-8  de  4  pages. 

1664.  Chemins  de  fer  (les)  ;  par  Emile  With.  Chapitre  premier.  Histo- 
rique. I.  L'origine  des  routes,  les  Egyptiens,  le  macadam.  IL  Les  ornières 
en  bois,  en  fonte,  en  fer.  III.  Les  Moteurs.  IV.  Les  voitures  à  vapeur.  La 
prédiction  d'Olivier  Evans.  V.  Les  premiers  remorqueurs  sur  les  rail-ways. 
—  Impr.  dans  «  le  Siècle  »,  n08  des  17  juillet  et  jours  suivants. 

1665.  Chemins  de  fer  russes  (les)  ;  par  Emile  PFttà.— Impr.  dans  •  le 
Siècle  » ,  no«  des  23  et  29  juin. 

1666.  Cidre  (du),  de  sa  préparation  et  de  sa  conservation.  De  ses  falsi- 
fications et  du  moyen  de  les  reconnaître.  Paris,  de  l'impr.  de  Thunot,  in-4 
de  5  feuilles  1(2. 

Thèse  présentée  et  soutenue  à  l'Ecole  supérieure  de  pharmacie  de  Paris, 
par  A.  Féron,  né  à  Ranville  (Calvados). 

1667.  Compagnie  du  chemin  de  fer  de  Paris  à  Orléans  Service  de  l'ex- 
ploitation (inspection  générale  du  mouvement).  Collection  des  instructions 


—  401  - 

et  avis.  P.  106  à  280.  Paris,  de  l'impr.  de  Chaix,  in-4  de  35  feuilles  3i4  et 
annexes  de  14  feuilles. 

1668.  Comptes  faits  pour  les  fromages,  les  cercles,  les  œufs  et  tout  ce 
qui  se  vend  à  la  douzaine  ;  par  M.  Debons.  Caen,  Poisson,  in- 18  de  5  feuil- 
les 1|2. 

1669.  Condition  physique  (de  la)  des  classes  ouvrières,  résultant  de  leurs 
habitations,  et  des  h?ureux  effets  des  améliorai  ions  sanitaires  récemment 
adoptées  en  Angleterre  ;  par  Henry  Rnberts  F.  S.  A.,  arcbiiecte  honoraire  de 
la  société  pour  l'amélioration  de  l'état  des  classes  laborieuses.  1855.  Trad. 
de  l'angt.  Pr  is,  de  l'impr.  de  Chaix,  in-8  de  16  pages. 

1670.  Conservatoire  des  arts  et  métiers.  Catalogue  des  collections,  pu- 
blié par  ordre  de  M  le  ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  tra- 
vaux publics  ;  par  A.  Morin,  général  d'artillerie,  membre  de  l'Institut,  direc- 
teur du  Conservatoire.  2"  édition.  Paris,  de  l'impr.  de  Guiraudet,  in-12  de 
13  feuilles. 

Avec  Notice  historique  sur  le  Conservatoire  par  Paul  H u guet. 

1671.  Cordonnier  (le),  journal  delà  chaussure,  avec  patrons.  Guide  des 
bottiers,  cordonniers,  tanneurs,  corroyeurs,  fabricants  et  marchands  d'ar- 
ticles de  cordonnerie.  3"  année.  1855.  Bruxelles,  E.  Bochart,  in  4. 

Ce  journal  parait  du  l<r  au  10  de  chaque  mois,  avec  planches  coloriées. 
Prix  de  l'abonnement  annuel,  avec  planches.  4    50 

Sans  planches.  3    » 

1672.  Description  de  l'horloge  astronomique  de  la  cathédrale  de  Besan- 
çon, exécutée  par  Bernardin  fils,  hoi loger-mécanicien  à  Saint-Loup  (Haute- 
Loire).  Paris,  de  l'impr.  de  Gaittet,  in-16  d'uue  feuille. 

Horloge  admise  à  l'Exposition  de  1855. 

1673.  Description  des  machines  et  procédés  consignés  dans  les  brevets 
d'invention,  de  perfectionnement  et  d'imjorLition  dont  la  durée  est  expirée, 
et  de  ceux  dont  la  déchéance  a  été  prononcée  ;  publiée  par  les  ordres  de 
M.  le  ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  travaux  publics. 
Tome  LXXXI1I.  Paris,  M™  Bouchard-Huzard,  in-4  de  72  feuilles  1/2, 
plus  37  planches.  15    » 

1674.  Description  des  machines  et  procédés  pour  lesquels,  des  brevets 
d'invention  ont  été  pris  sous  le  régime  de  la  loi  du  5  juillet  1844,  publiée 
par  les  ordres  de  M.  le  ministre  de  l'agriculture,  du  commerce  et  des  tra- 
vaux pulilirs.  Tomes  XIX  et  XX.  Do  l'impr.  impér.  Paris,  Boucbard-Hu» 
zard,  2  vol.  in-4  de  52  feuilles  avec  45  planches,  et  de  50  feuilles  1/2  avec 
49  planches.  Prix  de  chaque  volume.  15    » 

167  >.  Duphanib  (la),  ou  l'Art  de  confectionner  facilement  et  économique- 
ment les  vitraux  peints,  les  ttores,  les  écrans,  les  abat-jour,  les  lanternes 
chinoises,  et  en  général  tous  les  objets  transparents  avec  tout  l'éclat  et  tout 
le  charme  des  couleurs.  2«  édition,  entièrement  revue  et  corrigée.  Paris, 
Eugelmanu  et  Graff ,  rue  de  l' Abbaye-Saint-Germain,  12,  in-8  de  8  pages. 
—  Autre  édition,  lbid.,  in-8  de  12  pages.  »     50 

1676.  Douze  expositions  (les)  de  l'industrie  en  France,  de  1789  à  1855. 
Paris,  Maitinon,  rue  de  Grenelle-Saint- Honoré,  14,  in-32  de  64  pag.    »    20 

1676*.  Ecriture  (l')  et  l'Imprimerie.  Les  manuscrits,  les  livres,  les  jour- 
naux, les  revues  ;  par  ÉmiU  Deschanel.  a  Siècle  »,  26  et  27  septembre.    . 


—  402  — 

.  1677.  Élégant  parisien  (1'),  journal  des  tailleurs.  Année  185&.  HruxeUefr, 
Destérbecq,  in-8. 

Il  paraît  deux  livraisons  par  mois.  Prix  de  l'abonnement  annuel  pour  la 
Belgique.  10    » 

Le  même,  avec  une  gravure  et  patron.  7    »' 

1677*.  English  official  guide  (the)  to  the  unrversal  Exhibition  of  1855; 
éditetf  by  W.  Blanchard  Jerrold.  2*H  edit.  Paris,  Gervais,  grand  in-ié  de 
5  feuilles. 

1678.  Entreprise  générale  du  transport  des  personnes  et  des  choses 
dans  Paris,  par  un  réseau  de  chemins  de  fer  souterrains  desservant  tous  les 
quartiers  principaux  et  les  mettant  en  communication  avec  les  gares  des 
chemins  de  fer,  et  par  un  service  complémentaire  de  voitures  k  chevaux. 
Paris,  de  Fimpr.  de  Guiraudét,  in-4  de  9  feuilles. 

Signé  :  L.  Le  flVY,  avocat  à  la  cour  impériale  dé  Paris  ;  de  ftôstang,  in- 
tendant militaire;  Lacordaire,  ancien  inspecteur*  tôvisiotmalré'des'p^nteét 
chaussées  ;  comte  de  FreullevUle,  ancien  préfet  ;  comte  de  la  Pinsoririières; 
ancien  pair  de  France. 

1679.  Essai  sur  l'art  industriel,  comprenant  l'étude  des  produits  les 
plus  célèbres  çle  l'industrie  à  toutes  les  époques  et  des, œuvre»  les.pkis  re- 
marquées à  l'Exposition  universelle  de  Londres  en  1851,  et  à  PExposition* 
de  Paris  en  1855,  suivi  d'un  résumé  des  progrès  techniques  les  plus  récentes 
dans  les  arts  et  manufactures  complétant  l'exposé  de  l'état  actuel  de  l'in- 
dustrie; par  Ck.  Laboulaye,  éditeur  du  «  Dictionnaire  des  arts  et  manu- 
factures »,  membre  de  la  commission  des  beaux-arts  appliqués  à  l'industrie 
et  du  comité  des  arts  mécaniques  de  la  Société  d'encouragement.  Livraisons 
1  à  6 

Paris,  Lacroix-Comon ,  au  comptoir  des  imprimeurs-unis,  quai  Man- 
quais, no  15,  in-4. 

Cet  ouvrage,  orné  d'un  très-grand  nombre  de  gravures  sur  bois  d'une 
magnifique  exécution,  se  publie  par  livraisons  hebdomadaires  de  2  feuilles. 

Il  sera  complet  en  20  livraisons.  Prix  de  chacune.  »    50 

1680.  Etablissement  d'une  distillerie  de  betteraves  ;  par  Nozahic.  — 
«  Siècle  »,  22  août. 

1681.  Etude  sur  les  procédés  de  fabrication  du  gaz  à  la  houille  et  du 
gaz  à  l'eau,  proposés  par  M.  Galy-Cazalat.  Rapport  au  comité  de  l'associa- 
tion des  inventeurs  et  artistes  industriels,  par  A.  Faare,  ingénieur  civil. 
Les  Batignolles,  de  l'impr.  d'Herinuyer,  in-8  de  2  feuilles  1/2. 

1682.  Etudes  stri  La  typographie  genevoise  du  quinzième  au  dix-neu- 
vième siècle  et  sur  l'introduction  de  l'imprimerie  en  Suisse  ;  pafr  E.-H. 
Gaullieur.  Genève,  in-8,  avec  figures.  6    50 

Voyez  sur  cet  ouvrage  la  note  de  la  page  379. 

1683.  Etudes  sur*  lb  commerce  au  moyen-âge.  Histoire  du'  commerce 
de  la  mer  Noire  et  des  colonies  génoises  de  la  Crimée  ;  par  F.  Elie  de  la 
Primaudaie.  Paris,  E.  Dentu  (1848),  i»-8  de  xtij  et  16*  pag*  5'    » 

1684.  Exploitation  des  chemins  d'e1  fer  àr  fortes  inclinaisons  ;  par  Êmllè1 
With.  —  «  Siècle  »,  24  mai. 

1685.  Exposition  a  vol  d'oIseau  (P),  suivie  d*ude  lettre  à  M.  Maxime 
Ducamp  ;  par  Gustave  Claudin.  Rouen,  de  Timpr.  de  Rivoire;  et  se  trouve* 
à  Paris,  chez  les  principaux  libraires,  in-12  de  3' feuilles  1/2. 

1686.  Exposition  des  produits  de  l'industrie  de  toutes  les  nations,  1855. 


— i 


—   Q(Kf    — 

Catalogue  officiel,*  publié  par  ordre  de  la  commission  ttnpériaîe.  Paris,  place 
de  ld  Bourse,  10,  in-8  de  3Q  feuillet  l/2Tà  2  colonnes.  -^  Deuxième  éditionl 
tbJd;,  liï-8  dé' 34  feuilles  1/4.  2    5# 

Lors  dé  Finaùgo'f  atlon  du  palais  de  l'Industrie,  le  l&inai  1855,  S.  A.  I.  të 
prracè  Napoléon,  dans  son  discours  à  S.  M.,  a  fait  connaître  que  le  catalo=- 
eue  officiel  indique  le  nombre  des  exposants.  Il  né  s'élève  pas  à  moins  de 
20*000,  dont  9,500  de  l'empire  français,  et  10,500  environ  de  l'étranger. 

1687.  Expfosrrrotf  universelle  de  1855.  Catalogué  des  objets  exposes 
dans  la  section  (tes  États- Uni»  d'Aihéfique.  Paris,  H.  Bossaflge  et  fils,  în-fr 
de  5*  feuilles. 

168&  Exposition  universelle.  1855.  Catalogué  des  objets  exposés  dân'£ 
la  section  grecque  de  l'Exposition,  précédé  d'une  Introduction  sur  les  pro- 
duits et  sur  tes  principales  industries  du  pays.  Paris,  de  l'impr.  de  F,  Di- 
dbt,  in-^8  d'une  feuille. 

Ce  catalogué  comprend,  pour  le&  béaux-arts,  18  nûïriéros,  et  pour  f  in- 
<!ustrieJ  f89". 

1689.  Exposition  universelle  de  f855.  Instruments,  appareils  et  mâchi- 
nes  d'agriculture  placés  sous  les  hangars  et  dans  le  jardm.  Les  Batignollès, 
de  Pinipr.  cVïfeMitfyer,  in-8  de  24  pages. 

Extrait  du  <t  Journal  des  Economistes*,  15  août  1895.  Article  signé  : 

ftfébi.  Exposition  universelle.  L'rmpriirierie;  par  Eugèiïe  Dauriac. 
I.  Son'  origine  au  XVe  siècle  ;  sa  marche  et  ses  progrès  dans  tous  les  pays. 
—  Etat  actuel  de  la  typographie  française.  H.  Gravure  et  fonderie  des 
caractères,  etc. 

Impr.  dans  «  lef  Siècle  i ,  nerf  des  25  juillet,  28  août,  2&  sept,  et  3  octobre. 

f69f.  Exposition  universelle  de  1855.  Notice  sur  l'imprimerie  admi- 
nistrative et  des  chemins  de  fer  de  M.  Paul  Dupont.  Paris,  de  l'impr.  dé 
Paul  Dupont,  in-4  de  3  feuilles  1(2. 

1692.  Exposition  universelle  de  1855.  Quelques  détails  sur  les  pro- 
duits de  l'Imprimerie  impériale  de  France;  par  M.  à'Escodeca  de  Boisse, 
secrétaire  de  la  direction  de  l'Imprimerie  impériale,  et  secrétaire  de  la  com- 
mission* dé  l'exposition  instituée  près  cet  établissement.  Paris,  de  Ffmpr; 
irajêr.,  irhSde  38  pa£.  —  Deuxième  tirage.  Idem*,  in-8  de  48  pages. 

1693.  Exposition"  universelle  dé  1*855.  Listé  des  membres  composant 
lé  jury  mixte  international.  Section  de  l'agriculture  et  de  l'industrie.  Paris, 
de  Fhnpr.  de  Plôn,  in^8  dé  2  feuilles. 

1693  *.  Exposition  universelle  de  1855.  Commission  impériale.  Liste 
générale,  par  ordre  alphabétique,  des  exposants  inscrits  au  catalogue  offi- 
ciel. Paris,  impr.  impériale,  in-8  de  9  feuilles. 

- 1694.  Exposition  de  1855.  Modèle,  d'exploitation  et  d'extraction  de  la 
houille,  appliqué  à  plusieurs  puits  de  la  Compagnie  d'Anzin,  exécuté  atr 
cinquième  de  la  grandeur  naturelle.  Valenciennes,  de  l'impr.  de  Prignet, 
in«8  de  16  pages, 

169$ *.  Exposition  universelle  de  1858.  Rapport  du  comité  de  TarroiK 
dtsseméht  de  Valenciennes.  Edmond  Pesièr,  rapporteur.  Valenciennes,  impr. 
d'Henry,  m%ûé  11  feuilles  3[4. 

{695.  Exposition  universelle.  Système  de  classification.  Paris,  de" 
rimpr.  dé  Schiller  aîné,  in4  de  12  feuilles. 


-  404- 

1696.  Exposition  universelle  de  1855.  Industrie.  (Revue  du  <  Moniteur 
universel  »);  par  M.  A.  Audigawne.  Articles  I  à  VII.  Impr.  en  feuille-, 
tons,  no»  des  30  mars  ;  26  avril;  17,  24  et  28  mai;  1er,  6  juin  VIII.  La 
grande  salle;  les  dentelles;  les  soieries.  13  juin.  IX.  Industries  étrangères. 

—  Les  trophées  de  la  nef.  15  juin.  X.  L'Intérieur  de  la  nef.  —  Objets 
religieux.  —  Grandes  pièces  d'orfèvrerie.  —  Ouvrages  en  marbre  et  en  bois. 
2J  juin.  XI.  Les  Phares.  —  Les  instruments  de  précision.  —  Les  grandes 
pièces  en  bronze.  23  juin.  XII.  Ouvrages  en  fonte  de  fer.  —  Objets  divers 
et  curiosités  industrielles.  29  juin.  XIII.  Les  galeries  françaises.  —  JLe 

rez-de  chaussée.  —  Un  dernier  coup-d'œil  à  la  nef.  —  Les  glaces.  5  juillet. 

XIV.  L'industrie  des  laines.  —  Reims.  7  juillet.  —  XV.  Tissus  de  Reims  : 

Flanelles,  mérinos,  nouveautés.  —  Les  ouvriers  du  tissage.  13  juillet. 

XVI.  Roubaix  et  son  esprit  industriel.  Lainages  de  fantaisie  de  la  Flandre 
et  de  la  Champagne.  18  juillet.  — XVII.  Le  travail  de  la  laine  dans  le  nord 
de  la  France.  Roubaix.  —  Turcoing.  —  Le  Cateau-Cambrésis.  20  juillet.  — 
XVIII.  Travail  de  la  laine  :  Paris  et  ses  teinturiers.  26  juillet.  —  XIX.  JLe 
drap.  18  juillet.  (La  suite  prochainement). 

1697.  Exposition  universelle.  (Revue  du  «  Journal  des  Débats)  »  ;  par 
M.  Michel  Cheoalier.  Articles  I  et  II.  15  mai  et  1er  juin.  L'article  du  15  mai 
a  pour  sujet  :  Le  fer  et  la  fonte  employés  dans  les  constructions  monumen- 
taires.  —  Par  M.  F.  Barrière.  9  et  27  juin.  —  Progrès  des  arts  chimiques  ;  par 
Emile  Thomas.  Première  partie.  La  chimie  dans  ses  rapports  avec  l'agri- 
culture. 24  juin  et  3  juillet.  —  Les  machines  à  vapeur;  par  E.  Le  Blanc. 
13  juillet.  —  L'Algérie;  par  Jules  Duval.  17  juillet.  —  Des  machines-outils; 
par  E.  Leblanc.  21  juillet.  —  De  l'industrie  cotonnîère,  ses  progrès  et  son 
rôle  à  l'exposition  universelle;  par  Jean  Dolfus.  Premier  article.  24  juillet. — 
Des  locomotives;  par  E.  Lebhnc.  27  juillet. —  Lès  jouets  d'enfants;  par 
H.  Bigault.  27  juillet.  (La  suite  prochainement). 

1698.  Exposition  universelle  de  1855.  (Revue  de  «  la  Patrie  »).  Le 
CXXIIe  article  qui  a  paru  dans  le  n°  du  26  août  a  la  lithographie  anglaise 
pour  sujet,  et  pour  auteur  M.  B.  Maurice. 

1699.  Exposition  universelle.  (Revue  du  «Siècle)».  La  toilette  des 
femmes  :  dentelles,  broderies,  soieries,  pantoufles,  etc.,  etc.;  par  T.  N.  Be- 
nard.  N°*.des  15  et  25  juin,  23  juillet.  —  Agriculture.  Des  animaux  domes- 
tiques; par  Richard  (du  Cantal1.  18  juin.  —  Produits  d'Orient  ;  par  Benja- 
min Gastineau.  27  juin. —  La  compagnie  des  Indes  :  armes,  bijouterie,  orfè- 
vrerie, costumes.  —  Etablissements  français  de  l'Inde;  par  le  même.  7  juil- 
let —  L'Algérie;  par  le  même.  (Premier  article).  26  juillet.  II.  Céréales, 
minoterie,  nouvelles  tendances  des  Arabes,  essences  et  parfums,  librairie 
et  journalisme  ;  par  te  même.  2o  août.  III,  IV,  V  et  VI.  Cultures  indus- 
trielles.—  Planles  tinctoriales  et  textiles;  par  le  même.  17  et  18  septembre. 

—  VII  et  VIII.  Vins  et  alcools.  —  Eaux  thermales.  —  Huiles.  —  Dépouilles 
d animaux.—  Tableaux;  par  le  même.  8  et  10  sept.  —  Progrès  de  la  produc- 
tion végétale  comparés  à  ceux  de  la  production  animale  en  France.  Causes  de 
leur  différence  par  Richard  (du  Cantal).  9  juillet.  —  Les  Chemins  de  fer;  par. 
Emile  With.  Chapitre  1er.  17  juillet.  —  Armements  maritimes.  I.  Ancres, 
gouvernails,  coques  de  navires,  etc.;  par  T.  N.  Bénard.  lo  et  24  août.  — 
II.  Corderie;  par  T.  N.  Bénard.  26  juillet. —  III. Toiles  à  voiles;  par  le  même. 
30  juillet.  —  Une  Soirée  au  Palais  de  l'Industrie;  par  Louis  Jour  dan.  29  juil- 
let. —  Chars  antiques.  —  Carosses  sous  François  Ier.  —  Les  Voitures  de 


-405- 

l'Exposition;  par  Léon  Gatayes.  31  juillet.  —  Industries  concernant  l'amen*, 
blement  (les  bronzes)  et  la  décoration  ;  par  Edmond  Texier.  2,  25  août  ;  li 
et  90  septembre.  On  trouve  dans  le  second  article  la  description  d'un  meuble 
vraiment  magistral,  un  corps  de  bibliothèque.—  Les  armes  de  guerre  :  le 
canon  ;  par  H.  Lamarche.  2  août.  —  Les  machines  de  l'industrie  agricole  si 
les  machines  de  l'industrie  manufacturière;  par  Richard  (du  Cantal).  4  août. 
— La  Toilette  des  femmes;  diamants  et  bijoux  ;  par  Louis  Jourdan.  6  et  9  août. 

—  Horlogerie  ;  par  P. -À.  Guillemot.  11  août  et  3  septembre.  —  Cordon* 
nerie;  Charles  Vincent,  rédacteur  en  chef  de  <  l'Innovateur,  Moniteur  de  la 
Cordonnerie  ».  13  août,  1er  et  4  septembre.  —  Expériences  faites  le  14  août 
à  Trappes,  près  Versailles,,  sur  les  machines  de  l'industrie  agricole  ;  par 
Richard  (du  Cantal),  18  août.  —  Sur  le  développement  des  arts  mécaniques 
en  France.  Machines  à  vapeur,  machines  hydrauliques,  utilité  de  la  science 
pour  les  progrès  de  l'industrie;  par  B.  Regray-Belmy,  anc.  élève  de  l'Ecole 
polytechnique.  21  août.  —  Les  Produits  polonais;  par  Christien  Ostrowski. 
22  août.  —  L'Imprimerie;  par  Eug.  Dauriac.  1"  article.  25  juillet.  H.  Gra- 
vure et  fonderie  de  caractères,  etc.  28  août,  29  septembre  et  3  octobre.  — 
Tapisserie  et  tapis.  Les  manufactures  des  Gobelins  et  de  la  Savonnerie;  par 
Du  Châtelet.  Premier  article.  29  août.  Deuxième  article.  28  et  29  septembre. 

—  Approvisionnements.  Pâtes  d'Italie.  Conserves  alimentaires;  par  T.-iV. 
Renard.  30  août.  —  Impressions  sur  coton.  Toiles  peintes  françaises.  L'Al- 
sace; par  Albert  Brun.  Premier  article.  5  sept.  —  Cotons  filés.  Normandie  ; 
par  T.-N.  Benard.  6  et  21  sept.—  Comment  on  construit  une  église  en  1855. 

—  Le  moyen-âge  et  l'ère  moderne.  —  Les  fabricants  d'églises.  —  Portraits, 
statues,  autels  et  clochers;  par  Tactile  Delord.  7  sept.  —  Industries  d'art. 
Orfèvrerie.  I.  MM.  Rudolpbi,  Morel,  Duponchel,  Lepage  et  Wechte,  Lebrun» 
Fannière,  Mayer,  Durand,  Wièse,  etc.  ;  par  Ferdinand  de  Lasteyrie.  13  sept. 
II.  Orfèvrerie  française  :  Froment-Meurice. — Orfèvrerie  étrangère.  Angleterre: 
MM.  Hunt  et  Roskell,  Vechte,  Brown,  Hancock,  Garrard,  Wartherthon.  — 
Prusse  :  MM.  Sy  et  Wagner,  Wilm,  Haussmann.  —  Wurtemberg  :  M.  Gwa- 
ber.  —  Danemark  :  le  baron  de  Schlick,  M.  Michelsen.  25  septembre.  — - 
Exposition  des  articles  à  bon  marché  ;  par  Louis  Jourdan.  19  septembre.  — 
Des  Machines  en  particulier.  Influence  de  la  machine  locomotive  sur  la  m*r 
chine.  —  Machines  à  détente;  telle  de  M.  Farcot.  —  Machines  locomobiles. 

—  Machines  à  vapeurs  combinées.  —  Machine  calorique  d'Ericsson;  par 
B.  Regray-Belmy,  anc.  élève  de  l'Epole  polytechnique.  22  sept.  —  Habillements 
des  hommes  ;  par  Eugène  TVœstyn.  Premier  article.  21  et  28  septembre. 

A  notre  point  de  vue,  il  serait  utile  de  faire  connaître  les  différents  comptes- 
rendus  de  l'Exposition  universelle  de  1855  publiés  par  les  journaux  quoti- 
diens delà  capitale,  d'autant  plus  que  ces  journaux  n'ayant  pas  de  tables, 
il  deviendra  difficile  plus  tard  de  recueillir  les  articles  de  chacun  d'eux  ;  mais 
ce  travail  nous  conduirait  loin,  car  on  en  a  donné  partout.  Nous  nous  sommes 
bornés  ici  aux  seuls  journaux  que  nous  recevons. 

1700.  Fastes  de  l'industrie  (les).  Notices  des  chefs-d'œuvre,  des  décou- 
vertes et  des  produits  les  plus  remarquables  admis  à  l'Exposition  de  1855.; 
rédigées  par  une  société  de  savants  et  d'artistes,  sous  la  direction  de  M.  de 
Lourdoueix.  Spécimen.  Paris,  à  l' administration  de  ta  «  Gazette  de  France  », 
rue  Coq-Héron,  5,  in-4  de  8  pages. 

La  Collection  des  Fastes  de  l'industrie,  extraits  des  articles  inséfés  dans  la 
Gazette  de  France,  se  composera  de  12  à  15  volumes. 

1701.  Fastes  du  palais  de  l'industrie,  dédié  aux  exposants  de  tous  M 

28 


$P  *!&•  î"»i  ftWWt*  ru*  de  ||  Paç,  \\,  wAà&  Wm*\\* 

l?oé^  FiLiTum*  et  moulinage  de  la  soie  ;  par  Mmlim  AcMfoft,  dtiUais 
iGard).  A  jais,  Martin,  in-42  de  3  feuiUeâ  f  p; 

:  1703.  Fleurs  en  papibh  (les).  Manuel  encyclopédique,  «cmtenant  la 
manière  d'èïéouter  les  fleurs  en  papier,  'leurs  diverses  ap'pfic&tiGfcs  à  ftPM- 
Àent  dés  appartements  et  des  autels.  Paris/  Martfaôn,  ruë'dtflSréfieMe^Sairit- 
Hoaore,  H,  in-l#  d'une  feuille  1\*.  ...'--.:-  v         4  50 

1704.  Fonderie,  imprimerie,  librairie.  Quelques  mots  sûr  tes  produits 
de  lataaïson  Henri  pïon,  imprimeur  de  f  Empereur^  fondeur  èi  libraire^  riïe 
Cràrancière,  8.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion,  in-tf  dip  Ï6  psges.  *  '  (    -'■*     * 
"  Exposition  universelle,  Paris,  1Ç55.  "         °    : 

\.  J705-  fqçtNEApx  fcmivpres.  .  Notice  sur  les  appareils  prowa*  %  pr^^nir 
la  formation  de  la  fumée,  ou  à  en  opéjrçrfô  combustion,  par  J$.  f,~£<  Y>iqik&i 
ïfifpe  par  )£.  Combes,  Paris,  M»e  \euve  Bauçhar>Huzjr<jt  MaMei-Baj^Tifr, 
Ht*  49 4  feuiljes.^a,  avec  a-piançuça.  '  J    » 

Extrait  f}1*  Â^'tn  de  Iq  Société  d'e.ncQwqgw$H  99Hr  t' yktV&IM  Wlto- 
p*    '  .„.'.•  -\  . 

17Q6.  ÇRp^ST-^BywcB.  Rapports  oJfôcie.ls  ides  jurya  :  MM<  £Alta?t.  &u 
de  Luypei,  Hériçartde  Tbury,  Denière,  WoJowsLi.  ^  Jlevuej  ej  jouma*  : 
Visio?  41ugô,  Jules  Jan'm,  Tbéûph.  <*autbje/r,  F.  de  Mfte^ie^  4lpb-  4* 
Çajoj^nç, Çaris,  «Je,  l'impr.  de  Raçon,  in*§ de* feujHes.3|#. 
'  Sur  |ea  travaux  de  )f .  Çroment-Mejurice,  ç^l^b^  orfeyœ,  mv\,  aju.  #QÎ3  de 
février  $5§.  . 

.  4707*  Galvanoplastie  (la)  à  rfUpQskioto  universelle;  pari  L#w*  F«- 
jtMWr.  •+-  Deux  feuilletons  de  «  la  Presse  »,  aô*  des  . .  fit  2J  juiUet    ' 

1708,  Génie  de  la  France  (le)  à  l'Exposition  universelle  de  4855.  Des- 
cription détaillée  des  produits  les  plus  remarquables  de  Hbîràsîrie^ïratiçaise 
«teiîsi  l'Exposition,  précédé  des  réglementa?  des  instfructiotis  A  de  là  clas- 
sification émanés  delà  commission l'impériale  et  de'  la  l^gfelafîotf  sûr  les 
brevets  d'Invention  en  France  et  en  Angleterre.  Paris,  rue  ^ekàîdaikç,  5, 
hi-f8del9  feuilles  1/4.  f  .•■.?,,.,    ,    ^ï.r^v     ,» 

*î708*.'  Geschichte  der  buchdrpckerkunsï  in  ibrer  Entstebunc  u,  Aus- 
bîldung;  von  Dr  Constantin- Karl  ^qlkehstèïn  JVio^ith  Qbçri)\t£o%çkax.  2 
(tilèî-)  Ausg. "W  Lfg.  Leipzig,  Teubrier*f840,gr.  iV^paginéTà  32^avec 
9  gravures  sur  bois.  *  "'  '  '  '  l'  '  *  w  lg  :  ^r*-*, 
"'Cette' reproduction  paraîtra  en  douze  livraisons. 

J7Qp.  Guipb  dans  l:expositios  uniYerjeJlQ  dea  produits  de  r»di»tri#  ^t 
des  beaux-arts.  Paris,  Paulin  et  Lechevalier,  in-id  de  7  feuules.  t     > 

Collection  des  «  Guides  illustrés  ». 

1710.  Guide  des  assurances  contre  l'incendie;  par  MM.  A.  Lqguépierre 
et  Uastillon.  Paris,  au  bureau  de  la  «  'Ga2ette  dé  ITndusIriè  •^va»Dréa6tlS9 
iû-8  de  2  feuilles.  «   -        •   ■?-> 

^1711.  pniDE  du  tailleur  (le);  par  H.  U  BîonM,  tailleur  et  professeur 
de  coupe.  Troyes,  Bouquot,  in4  de  3  feuilles  f/4.       '    " MÎ  '  '    :    '  '&'  » 

W*.  Quipç  pistçriqçe,  Les  200  çojs  du  p^Jaif  4%  nW^rfe;  par 
Charle$  Beaufrand.   Piàrw,  Lèa^ey,  rue  SmaHittiilauQW,  ai  Ig^ia  de 


i  i  *VH%  dus**  iimeMttUtm  &  Imposition  universelle  de  tffffr,  ou  Brikç 

Jtiatoriqust  oVloote*  Us  exposition*,  d'après  les  doouoents  officiels;  par 

|  «no  SoaW  d'hommes  de  lettres.  Paris,  Alph.  Delhomme,.rue  d*  Pofctrdtf 

fcodi,  3,  Urtd  4e  320  page*.  S)   » 

t9!4é  Guide»Manubl  ni  l'assure  (incendie),  or  la  Police  d'aasiHeftCP 

i  Mpttqufcet  réduit*  à»  plus  simple  expression  ;  en  d'autres  tennis  :  avant 

i  l'assurance,  pendant  l'assurance,  après  le  sinistre;  par  M.  L,  ¥*\  eSQûrt. 

I  Paris,  au  <  Journal  de  assurance*  »,  rue  des  Martyrs*  47,  io-16  de  32  pages. 

i  1715.  Henri  iv  économiste.  Introduction  de  l'industrie*  4e  ja  soie  en 

j  France;  pif  If.  Woloycski,  membre  de  l'Académie  des  sciences  morales  et 

^ôhliqueé;  lu  à  la  séance  publique  annuel  h),  des  cinq  académies,  le  14  aoit 

1*5^.  Faria,  do  Hropr,  do  K-  DWo*,  ia-4  do  ?  feuille§. 

p  !7f€.  Histoire  de  la  réforme  commerciale  en  Angleterre,  arec  des  RJRr 

.  neies  étëHduefs  sitr  la  législation  de  douane  et  de  navigation,  dans  le  même 

j  pays,  et  sur  lés  résultats  de  cette  législation;  par  M.  Memri  Richeipi,  dtaf 

1  eu  nureau  de  la  législation  des  douanes  étrangères  an  ministère  du  coin> 

,  *eroe.  Paria»  CapoHo,  ïtte  Sftufflat  J8,  $  vol.  in^  16.   , 

1717.  Histoire  de  l' éclairage  au  «as;  par  Eugène  W<*$tyn*  -~  Sièeio, 
21  et  25  niai. 

1718.  Histoire  des  expositions  de  l'Industrie  en  France;  par  II.  AokHk 
i                de  Colmont. Paris,  Ôufflaûtoi*  et  Cie,  in-8  de  38  fcuitks.  7' 50 

lt»9.  Imprimerie  en  chine  (!')  au  VI*  siècle  denotre  ère;  par  Stanislas 
Julien',  membre  dé l'Institut.  Paris,  de  Pîmpr*  de  Dupont,  in-8>de  12  p*g*& 
^T&lrait  du  ajournai  général  de  l'instruction  publique  et  des  Culte!  ». 
Article  extrait  d'un  travail  plus  étendu  qui  a  para/  en  lf$T9  dans  ks 
f  C9»pte^-rMuade  l'4c^4én\ie  pjes  sciences  ». 

t12Û.  iNcoMBusTiMLiTÉ(der).  Emploi  du  chlorure  de  ca|ciujn  poux,  fteja* 
dre  ktf  incendies.  Alémoire  présenté  au  collée  des  bourgmestre, ej  échçyips 
•*  la  ville  de  Bruxelles,  le  14  mai  1855;  par.  Hewi  M*s#W  B^wrçljes*  4» 
liwpiv  dç  fc.  yertettgapn,  jn.Ç  &  7  page^  ...   *  50 

1721.  Industrie  (Y)  et  le  paupérisme;  par  T.  -Ji-  Smml-  —  Sjfcçjfy 
17  septembre.  -     .-,  .  •    . ..  > 

1722.  Ingénieur  dr  poche  (U).  .Tablette?  usuejle*  fa  cçn^ructgRr.  Iftflles 
tt  données  pratiques;  par  MM.  C^.  Ârvwngaud  jeune.  e£  Emile  P^rfajul^ 
ingénieuis  civils.  Paris,  M.  Armengaud  jeune,  rue,  ries  tfillgsrd^QalyairQ,  gj 
les  principaux  libraifeav  iO"12  de  8  feuilles  1/2  4 .  » 

tTâS.  Raiîf»a,m\kische  correwondant  (dejr)  ia  deuUcjjQr,  en^liac^er, 
frtaios,  Italie».,  une  epanischêr  Spraobe;  von  #.  A.  Ma*itw$<  ^eipzjg^ 
iH-8..  &  •» 

1724.  Kladderadatsh  in  paris.  Humor  u.  Satyre  auf  der  Industrie-  An*» 
tetoa&g.  1  -w.J  Heft.  Bflrlin,  Ho&nano  et  Çie,  }  Ira,  ifWfc&v<  $acW»  <** 
8  pages  avec  vignettes  sur  i»ais. 

1725.  Lis**  gruéralr  des  ageote  politique*  et  coniulajjgea  de,  Fra^çf  à 
L'étranger.  (Mai  1855).  Paria,' de  l'tmi*«  4e  Dupgnt,  jn-^  de  3.. fouilles  1/4. . 

Extrait  des  ^iwut/w  dutamifarix  txtéciw.  France.  Faits  commercial, 
n°  26,  30  série  des  avis  divers,  ».  j^4^ 

-  llto.  LivM  m»  adresse»  do  rindastrie  balga,  coutenan}  ka, noms  elles 
adresses  de  tous  les  febricanU,  usines,  toinièrosot  industriel»  «a  fe1!!^»*. 


-4*8- 

publié  au  moyen  de  documents  fournis  par  le  département  des  finances,  en 
wta  d'une  circulaire  ministérielle  du  12  mars  1855»  Bruxelles,  J.  Geruzet, 
in-18  de  310  pages.  5    » 

1727.  Manuel-barème  de  l'escompte  ,  à  l'usage  du  commerce,  de  la 
banque,  de  l'industrie,  etc.  Nouveaux  tableaux  ou  calculs  faits  des  intérêts, 
depuis  un  franc  jusqu'à  un  million;  par  Casimir  Delanoue.  Paris»  Passant, 
rue  des  Grands-Augustins ,  7,  in-12  de  6  feuilles. 

Bibliothèque  commerciale.  Même  ouvrage  que  le  n»  1642. 

1728.  Manuel  (nouv.)  complet  de  la  fabrication  de  l'eau-de-vie  de  pom- 
mes de  terre,  de  betterave,  etc.  ;  par  MM.  Hourier  et  F.  Malepeyre.  Paris, 
Roret,  rue  Hautefeuille,  12,  in-18  de  3  feuilles  2/3,  plus  une  planch.    1  50 

1729.  Manuel  (nouv.)  complet  de  l'amidonnier  et  du  vermicellier,  au- 
quel on  a  joint  tout  ce  qui  est  relatif  à  la  fabrication  des  produits  obtenus 
avec  la  pomme  de  terre,  etc.  ;  par  M.  Marin.  Nouv.  édition ,  entièrement 
refondue  et  augmentée  par  F.  Malepeyre,  Paris,  Roret,  rue  Hautefeuille , 
12,  in-18  de  7  feuilles  2/3.  3    » 

1729*.  Manuel  général  du  commerce  et  de  l'industrie,  renfermant  :  la 
comptabilité  commerciale  et  administrative,  le  système  métrique,  etc.  ;  par 
MM.  Morelet  Th.  Laroche.  Paris,  Morel  et  Rousselle,  rue  Madame,  5, 
mh8  de  46  feuilles.  8    » 

1730.  Manuel  simplifie  de  l'accordeur,  ou  l'Art  d'accorder  les  pianos, 
mis  à  la  portée  de  tout  le  monde;  par  M.  Georges  ArmeUino.  Nouv.  édiU, 
revue,  corr.  et  augmentée  de  plusieurs  articles  inédits,  et  d'un  aperçu  sur 
la  fabrication  des  pianos.  Paris,  Roret,  rue  Hautefeuille,  12,  in-18  d'une 
feuille  2/4,  plus  3  planches.  1  25 

1731.  Maréchal  expert  (le  nouv.),  ou  Guide  du  maréchal-ferrant,  du 
vétérinaire,  de  l'êcuyer,  etc.;  avec  un  Précis  de  la  connaissance  des  che- 
vaux, des  ânes  et  des  mulets;  par  M.  Delacroix.  Limoges  et  Paris,  Ardant, 
in-12  de  8  feuilles,  plus  2  planches.  »  60 

1732.  Mémoire  sur  la  fabrication  du  drap  à  poil  de  bout.  Paris,  de  11m- 
primerie  de  Gratiot,  in-4  de  feuil. 

Signé  :  /.-il.  Barrai,  profes.  de  chimie. 

1733.  Mémoire  sur  l'historique  des  applications  du  chrome  dans  l'im- 
pression et  dans  la  teinture  ;  par  Camille  KmcMin.  Mulhouse,  de  l'impr.  de 
Baret,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

Extrait  des  Bulletins  de  la  Société  industrielle  de  Mulhouse. 

1733*.  Mémoire  sur  le  chevillage  en  bois  comprimé  adapté  à  la  pose  des 
voies  ;  par  M.  A.  Col,  inspecteur  de  fabrication  du  chemin  de  fer  de  Blesme 
et  Saint-Dizier  à  Gray.  Wassy,  impr.  de  Mauperin,  in-8  d'une  feuille  1(4 
et  3  tableaux. 

1734.  Mémoire  sur  les  gaz  d'éclairage  et  de  chauffage  ;  par  Galy~Cazalat. 
Paris,  de  l'impr.  de  Chaix,  in-4  de  2  feuilles  1/2. 

1735.  Mémoires  sur  un  nouveau  procédé  de  gravure;  par  Wiessner, 
graveur  et  imprimeur  typographe,  12,  rue  Delaborde,  à  Paris,  déposés  au 
secrétariat  de  l'Académie  des  sciences  les  20  août  1849  et  12  mars  1852. 
Paris,  de  l'impr.  de  Wiessner,  in-4  d'une  feuille. 

Méthode  qui  permet  d'obtenir  d'une  planche  de  gravure  en  taille-douce 
une  pteoche  de  gravure  en  relief  ou  planche  typographique. 


■  1796.  Merveilles  db  la  civilisation.  Revue  de  l'Exposition  universelle; 

j  par  Edouard  Georges.  Livraisons  1  à  7.  Paris,  Sartorius,  rue  Mazarine,9, 

i  7  liv.  in-18  chacune  de  deux  feuilles. 

L'ouvrage  est  promis  en  20  livraisons ,  chacune  de  50  c. 
ï  1737.  Note  sur  le  réglage  des  montres,  nouveau  système  de  raquette  ; 

par  M.  J.-C.  Terrier,  horloger  à  Besançon  .Besançon,  de  l'impr.  d'Outhenin- 
Chalandre,  in-18  de  12  pages. 
Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  d'émulation  du  Doubs.  1855. 


ï 


R  - 1738.  Note  sur  les  combustibles  employés  pour  le  service  de  quelques 

j  chemins  de  fer  français;  par  A.  de  Fontenay,  ingénieur  civil,  ancien  élève 

de  l'Ecole  centrale.  Paris,  F.-L.  Mathias,  broch.  in-8.  1  50 

1739.  Non  8m  les  produits  exposés  par  la  fonderie  générale  des  cane* 
tères  français  et  étrangers,  Gh.  Laboulaye  et  G6,  rue  Madame,  30.  Paris,  de 

I  l'impr.  de  Bonaventure,  in- piano  d'une  feuille. 

1740.  Notice  historique  sur  les  manufactures  impériales  de  tapisseries 
des  Gobelins  et  de  tapis  de  la  Savonnerie,  précédée  du  Catalogue  des  tapis- 
series qui  y  sont  exposées  ;  par  A.-L.  Lacordaire,  directeur  Se  cet  établis- 
sement. 3e  édition.  Paris,  à  la  manufacture  ;  Roret,  Pion,  Dumoulin,  les 
principaux  libraires,  in-8  de  10  feuilles  lf4  avec  vue  et  plan  de  l'établis- 
sement. 1    50 

Le  Catalogue  comprend  la  nomenclature  de.  113  tapis  exposés  et  d'autres 
en  cours  d'exécution. 

'  «  Le  Siècle  » ,  n°»  des  29  août,  28  et  29  septembre,  contient  un  historiaue  des 
Gobelins  et  de  la  Savonnerie  à  l'occasion  de  l'Exposition  universelle,  par 
M.  Duchâteiet.  (Voy.  le  n"  1099). 

1741.  Notice  sue  la  boulangerie  économique.  Système  Alexis  Lutine, 
breveté  (s.  g.  d.  g.).  Paris,  l'Auteur,  rue  de  Hambourg,  40,  in-8  de  16 
pages.  »  50 

Moulure,  pétrissage,  cuisson  instantanées. 
F 1742.  Notice  sue  la  chine  pour  servir  de  catalogue  à  la  grande  expo- 
sition chinoise,  06,  avenue  Montaigne  (  allée  des  Veuves,  Champs-Elysées)  ; 
par  J.-G.  Houssaye,  négociant  en  thé,  etc.,  rue  Vivienne,  36.  Paris,  PAu- 
teur,  in-12  de  4  feuilles. 

1743.  Notice  sur  la  coutellerie  de  Nogent  (Haute-Marne).  Chaumont, 
imp.  lith.  de  Croix,  in-4  d'une  feuille  1(2. 

Notice  signée  :  Couvreuœ  Wichard. 

1743  *.  Notice  sur  l'exploitation  des  chemins  de  fer  de  l'Allemagne  à  une 
seule  voie;  par  Félix  Mathias,  ingénieur,  inspecteur  principal  au  chemin  de 
fer  du  Nord.  Lille,  de  l'impr.  de  Danel,  in-8  d'une  feuille  1/2,  plus  une 
carte. 

Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  des  ingénieurs  civils.  Année  1854. 

1744.  Notice  sur  l'horlogerie  française  au  palais  de  l'Industrie;  par 
A.  Coron.  (Exposition  universelle  de  1855).  Paris,  de  l'impr.  de  Gaittet, 
in-12  de  3  feuilles.;  *  »  50 

1744*.  Notice  sur  l'appareil  Acklin,  pour  la  substitution  du  papier  aux 
cartons  sur  les  métiers  Jacquard.  Paris,  rue  Saint-Maur-Popincourt,  88 , 
in*-8  de  16  pages. 

1745.  Notice  sue  le  nui  ^'atrique,  servant  à  la  fabrication  des  pâtes 


flratyms;  dites  pâtes  ffltatie.  Paris,  do  l'impr.  de  Pillet  fila  afeéi'in'*  *• 
16  pages.. 

1746.  Notice  sur  les  travaux  d'horlogerie  de  précision  pour  rasade  civil, 
de  C.-jP.  Gontard,  adressée  à  la  Société  d'encouragement  pour  l'industrie 
natiôtaate,  Parisyl' Autour*  rue  Sainte-Hyaciath*Saint-Honoré,  12,ta-&tïuiie 
feuUe>  plus  une  planche. 

1747.  Notice  sur  quelques  points  relatifs  à  l'art  du  barifiagfctë;  et  8CEf 
plusieurs  instruments  et  appareils  nouveaux  ;  par  È.  Fùultiéi.  Pârfc,  lôûÈes 
les  librairies  de  médecine,  l'Auteur,  rue  Montmartre»  62;  in-8  de  3  feuilles, 
atec  99  flg.  gravées  sur  bois,  intercalées  dan*  le  texte  1     » 

tlfô.  Notice  sur  une  machine  anglaise*  due  à'  M.  tfrariKliri,  in'gèriîekf; 
pour  la  fabrication  des  tuyaux  de  drainage,  avec  6  gravures  dansletéîtfe, 
pétf  V.  Piiu,  conducteur  des  ponts  et  chaussées;  etc.  Paris;  Gôin,  ùp8  d'une 
feuille  1/2.  I  ftS 

174t.  Notices  sur  les  instruments  et  appareils  da:  chirurgie  *,  sut  la  cou- 
tellerie et.  sur  divers  mbyeos  de  fabrication,  présentées,  à  MM.  Isa  membres 
du  jury  de  l'Exposition  universelle  de  Parts  en  1855;  par  €hamrièrit  ûto  , 
fabricant  d'instruments  de  chirurgie»  etc.  Paris,  Charriera,  et  New-York, 
Baillière,  iri-8  de  6  feuilles  i/4. 

Î75Ô.  Observations  sur  l'industrie  anglaise;  par  J.-A.  Albert  HartriiâHh, 
chimiste.  &ûlh<msé,  Baièt;  JÂ-3  dé  &b  pages. 

17Ô4*  CEuva^  TyPOGRAPHiQViBS-  ReoueiLde  de^ns^HJ,cait  ejcec^tés^avec 
des.filets  d^mprinaerie;  par  .Monpied  aîûé,  prot6>lcbelvaiier.<Je>,Wgiftei 
d'honneur.  Paris,  de  l'impr.  de  Penaud  frères;  gr.  ia-fbL  dit  3  fcfeUlés*  plui 
4planches,y>  .  _  ;1|.,,.  ..  1Mlfi   ,.  .,  A       .,  RJ,„      .; 

.Ayep  ppfce,  sur  1  application,  des  filets  typographiques  a  la  reproduction  de 
figures  géométriques  et  autres. 

1752.  Orgues-mélodium  (les)  d'Alexandre  père, ^t,  fi|s>.*^^iQn.  uii- 

ment. 

2?./ 

in-4  de  3  feuilles,  avec  planches  lithograph. 

IJ^^PQvjaiBB^^^RQrtsNS^I^^Êtvâ^s  surl.çs  travaux*,  lat  vie  dope 


impériale:  finis,  fcapellë;  rué  SSùffiët;  li\  gr.  fn-fb!.,  sur  ffe^ér  Jésus,  èrj  » 
/Caftôpnë  à  îànglaisè.  éS  » 

'Vbyezsuf  cet  ouvrage  1* article  de  8t.  îi.  dey,  dans  i  leMôiiiterur  univer- 
sel», du  26  juillet. 

Sous  cè  titre,  /e»  Ouvrtor*  eawpétÀs,  M, .p.  le  May  viande  pubWf  in 
des. ouvrages, (es  plus  ueuiarquabjes.etiçs  plu^.utiie*  <juj  aien^paru  de.  nos 


jouis.  C'est  une  suite  d'études  sur  une  des  pliisgrayes  questions  qui  aient  érç 
agitées  dans  ces  derniers  temps,  celle  dès  ouvriers! 

«  Ces  masses  d'hommes,  a  dit  filanqui,  ont  acquis  depuis  le'  Commence- 
ment durcie,  et,  sur  quelques  poipts  dé  l'Europe,  liue.infinaao^ieilMdtit 
cQWi^érabte.qti^O; ^.saurait  étudia  de  trop  près  tout  4e  qui  s£  lattacfa»  à 
leur  condition  économique  et  sociale.  j.,^  „  <*j  x  ,  t  iè- 

»  Le  régime  aboli  des  corporations  se  maintient  encore  plus  quon  ne  le 
pfctiêi  ad  îrfvârS  m  industriel  émancipée*.  Lés  iridltiofi*  o«t  mfcèâx  IHk 


—  411  — 

lalà  et  les  classés  ouvrière*  t tient  toujoùfrs  entre  elles  data  tita  monde  i  pith 
trop  souvent  fermé  ànjr  regards  les  plus  intéressés  à  les  connaître  ». 

L'ouvrage  de  H*  La  Piaf  se  divise  en  deux  parties  principales. 

11  fcompi  end  en  outrëuue  iirtrodnrôibh  et  utt  appendice.    ■      ; 

pans  Y lntrq4v^ti%  l'auteur,  après  .avoir  fait  un  tableau  des  contrastes 
existant  ,dans  la  côniiilion  et  lés  tendances  des  ouvriers  européens  de  l'Orien^. 
et  de  l'Occident,  indiqué  les  problèmes  à  résoudre,  les  réformés  a  accomplir 
et  celles  tjûè  cbthmande  \i  situation  actuelle  des  ouvriers;  il  apprécie  les 
procédée  eottununéœant  eoàp'oyéa.pourtobeerver  les  faits  sociaux,  établit  la 
supériorité  i4esenqu$Jies  directes  sur  les  compilation*  statistiques;  enfin  il  fait 
ressortir  l'^tflité  de.  l'ét.ude  com|v*rçe  des.  ouvriers  européens  pour  les  réfor- 
mes à  accomplir  dans  l'Occident,  et  termine  par  une  exposition1  du  plan  4e 
l'ouvrage. 

Dans  là  yrénière  partie,  qui  est  un  expdsé  dé  lé  méthode  appliquée  dans 
cet  ouvragé  à  l'observation  des  ouvriers,  l'auteur  traite  successivement  : 
des  déûhilions  et  des  faits  généraux  concernant  l'observation  et  la  deecript- 
tion  métho-iiqué  des  ouvriers;  des  moyens  d'existence  des  populations  ;.  dé 
l'établissement  du  budget  des  recettes  et  des  dépenses  d'une  famille;,  o^es 
dépenses  concernant  lés  besoins  moraux;  des  récréations  et  do  servifcè  de 
santé;  dés  Bét>ensès  concernant  les  industries,  les  dettes,  les  impôts  et  lés 
assurances;  de  la  balancé  dég  leUX  budgets  et  des  épargnes  annuelles. 
t  U.  (i^ti^m^^fie  JBst^iVj  «Atlas  .qffrajit  1  application  de  la  ra$t|ipo>^  86 
monographies  particulières  d'ouvriers,  depuis  les  Bachkirs,  pasteurs  ,4eJpifr 
nomades  dqlryerçant^sjaty^^  orientale),  jusqu'aux  Ou- 

vriers des  régions  a^f^J^g  et  ijia^ûf^t^Her^s  àè  l'Occident.  ,  ,  .  <r.Vi 

1/auteûr  y  décrit  rqrganisalmji  çj.es  ouvriers  de  la  Russie,  des  Etéls  scaur 
dinaves,  de  l'Europe  centrale;  des  régions  cootigu'ês  a  15  France  \  puis  enfin 
il  t?aitette  lu  cofcditioB  des  Ouvriers1  en  Angleterre  et  eft  Frârtcê. 

Dans  ropp&tefoce  «ont  exposés  tëL principes  sarvant  de  base  aux  ap^ré^ 
ciatiôns  qui  sont  déduites  dans  Pouvrage,  de  l'étude  comparée  des  buvrieri 
européens  ;,  l'analyse  des  io&tUutigns  concernent  l'assistance  et  la  direction 
des  populations  imprévoyantes;  une  revue  de  l'influence  tutélaire  de  U  fa* 
mille;  l'apprécia ti 0,n  du. rôle  attribué,  dans  le  passé  et  réservé  dans  l'avenir 
aux  deux  formes  principales  de  l'association  ;  l'appréciation  du  patronage , 
l'analyse  des  causes  qui  en  ont.  momentanément  affaibli  l'influence  dans  lefe 
régions  manufacturières  de  l'Occident..*  ;  leg  principes  à  suivre  pour,  rafifer-, 
ipir  les  jpsl&utioiix  qui  protègent  les  classes  ouvrières,  et  pour  mettre  ces 
institutions  en  -harmonie  avec  les  tendances  générales  de  la  civilisation. 

Tel  .^stjen  résumé,  te  plaa  de  ce  grand  ouvrage  ,  appelé  à  donner  une 
nouvelle  impulsion, aux.  études  sociales,  et  à  exciter  l'intérêt  de  tous  cent 
qui  s'occupent  du.aort<des1iladse*,la.borl«uses.  Nous  devons  ajouter  que  IV 
lévation  de  la  pensée,  la. justesse  cjes  observations,  la  précision  et  la  clarté 
dû  slylè  'sont  éon^tâhVûient  a  la  liaulëur  uû  sujet.  .         M.  Rky. 

Vovë'x  àtasi  sut  ctt  ôuVràgè  les  articles  de  M.  Alfred  Dafimôn,  Imprimés 
dan*  •  là  PrësSe  *  *.  tes*  deux  premiers  otit  £àrù  dans  lès  n0$  de  cette  feuille 
quotidienne  des  Si  aoât  et  S  septembre  :  le  troisième  et  dernier  a  par* 
(juelques  jours  plus  tank  , 

1764:  Pam  <dd)  et  des  ïnoyéns  d'obte^it  «ne  économie  de  Sd  à  40 
pour  100  dans  sa  fabrication  par  l'emploi  d'dn  nouveau  farineux  qui  k 
toutes  j  les  propriétés  iiû  froment;  par  MM.  Bvcmœ  et  M  Fortier.  Paris, 
A.  Goln;  quai  des  Augustin*,'  n°  41  >  4n-i«,  Jésus.  1    * 

lft£  &dcT<$F  $u$Hs&  iNbiJSTRY  (tnéj;  br  an  Anàïyticâï  des^ptibS 
«  >]•  tjje  m&.{  rema.r£aj)le  ^produc^s  ^dmitteu^  ^  ^  gç^t  JP^ris  ^xhibitiogi  ,bf 
185d.  Dedicated  to  mdustry,  commuée  faji  &iç}i^%k**  fiwiWi  t**& 

#^/f¥'9V^l^^Viv^n^e,  53;  S^lrèréS.  gr^ndinTtè^ 
9  remues  3/4  a  deux  colonnes.  1  50 


—  M%  — . 
175$.  Parais  de  l'industrie  universelle  (le).  Ouvrage  descriptif  ou  ana- 
lytique des  produits  les  plus  remarquables  de  l'Exposition  de  1855;  par 
Henri  Boudin.  Première  édition.  Paris,  l'Auteur,  rue  Vivienne,  53;  tous  . 

les  libraires;  MM.  Susse,  in- 18,  de  11  feuilles  à  2  colonnes.  1  50  \ 

1757.  Panthéon  de  l'industrie.  Compte-rendu  des  œuvres  les  plus  re- 
marquables de  l'Exposition  universelle  de  1855;  par  une  Société  d'écono- 
mistes et  de  gens  de  lettres.  Paris,  cité  Trévise,  4,  in-8  d'une  feuille. 

1758.  Panthéon  de  l'industrie.  Compte-rendu  des  œuvres  les  plus  re- 
marquables de  l'Exposition  universelle  de  1855;  par  une  Société  d'écono- 
mistes et  de  gens  de  lettres.  Paris,  cité  Trévise,  4,  in-8  de  32  pages. 

1759.  Panthéon  de  l'industrie  (le),  ou  Notices  biographiques  sur  les 
hommes  de  tous  les  temps  et  de  tous  les  pays  qui  se  sont  le  plus  distingués 
dans  les  sciences  et  les  arts,  et  dont  les  noms  sont  inscrits  sur  le  palais  de 
l'Industrie;  par  F.  D. Du  Suau  de  la  Croiœ.  Paris,  rue  d'Engbien,  23,  in-18 
de  2  feuilles. 

1760.  Pétrin  mécanique  à  chemin  de  fer,  pour  l'usage  de  la  boulangerie, 
inventé  par  M.  Disdier,  et  admis  à  l'Exposition  universelle  de  1855.  Mar- 
seille, de  l'imp.  de  Barlatier-Feissat,  in-8  de  2  feuilles. 

1761.  Pisciculture  (de  la);  par  L.  Alloury.  —  Journal  des  Débats, 
13  juin. 

Historique  de  cette  industrie  et  des  hommes  auxquels  l'on  doit  sa  décou- 
verte :  Jacobi,  en  1758;  Joseph  Rémi,  en  1842;  enfin  M.  Coste,  actuellement 
professeur  d'embryogénie  comparée  au  collège  de  France. 

1762.  Populations  ouvrières  (les)  et  les  industries  de  la  France;  par 
A.  Audiganne.  Paris,  Capelle ,  rue  Souffiot ,  n*  16, 2  vol.  in-18  anglais  de 
359et350pag.  7    » 

L'Exposition  universelle  prête  un  intérêt  particulier  au  récent  ouvrage  dé 
M.  Audiganne.  Cette  étude  approfondie  de  nos  diverses  fabrications,  ce 
tableau  si  exact  et  si  animé  des  forces  productives  de  la  France,  est  de  na- 


visité,  à  l'aide  de  cet  ouvrage,  les  différentes  régions  de  la  France.  Le  nord, 
l'est,  le  midi,  le  centre  passent  successivement  sous  vos  yeux  ;  chaque  zone 
avec  les  applications  spéciales  qui  la  distinguent,  avec  sa  population,  son 
génie,  ses  œuvres,  en  un  mot,  avec  tous  les  éléments  propres  à  la  faire  vivre 
sous  les  yeux  du  lecteur.  (Hôte,  Moniteur  unwersel,  24  juillet.) 

1763.  Portefeuille  de  John  Gockerill,  ou  Description  de  machines  d'épui- 
sement, d'extraction,  de  fabriques,  d'outillage,  machines  de  bateaux  à  Ta- 
peur, locomotives  et  matériel  de  chemins  de  fer,  roues  hydrauliques, etc., etc., 
appareils  de  papeteries,  4e  sucreries,  moulins  à  farine,  ventilateurs, etc.,  etc., 
construits  dans  les  établissements  Cockerill,  depuis  leur  fondation  jusqu'à  ce 
jour.  Publié  avec  l'autorisation  de  la  Société.  Livr.  1  à  7.  Liège,  E.  Noblet, 
et  Paris,  même  maison,  rue  Jacob,  20,  in-fol. 

L'ouvrage  complet  comprendra  100  livraisons  in-folio,  1/2  Jésus,  papier 
vélin;  chaque  livraison  se  composera  de  deux  planches,  avec  une  feuille 
grand  in-4  de  texte.  —  Douze  livraisons  paraîtront  par  année.  Prix  de  la 
livraison.  2    » 

La  souscription  a  lieu  pour  cinouante  livraisons  au  moins.  Douze  livrai- 
sens,  l'année  courante,  se  paient  <r avance. 

'  1764.  Promenades  dans  l'Exposition  universelle  de  1855;  par  l'auteur  de 


-  413  — 

«  Walk  through  the  Exhibition».  Paris,  J.  Cherbuliez,  rue  de  la  Monnaie, 
n<>  10,  in-18  de  6  feuilles,  plus  un  plan.  2    > 

Ce  petit  volume  est  un  Guide  on  Itinéraire  qui  prend  le  visiteur  à  la 
grande  entrée  des  Champs-Elysées,  et  le  fait  sortir  par  l'annexe  des  machi- 
nes, après  Pavoir  mis  à  même  de  tout  voir.  Une  division  très  simple,  par 
parties  et  sections,  lui  permet  de  faire  ses  promenades  en  plusieurs  séances. 

Cet  ouvrage  peut  être  également  recherché  par  ceux  qui  ont  visité  l'Expo- 
sition, comme  un  souvenir  de  leurs  promenades. 

1765.  Quelques  mots  à  propos  des  fabriques  de  produits  chimiques  et 
des  accusations  dont  elles  sont  l'objet;  par  V.  Vandmbroeck t  docteur  en 
médecine.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  in-18.  1     » 

On  lit  en  tête  de  la  partie  non  officielle  du  Moniteur  belge  : 
«  La  question  des  fabriques  de  produits  chimiques,  oui  cause  en  ce  mo- 
ment une  si  regrettable  agitation  dans  certaines  parties  de  la  province  de 
Namur,  a  fixé  dans  ces  derniers  temps»  d'une  manière  toute  spéciale,  l'at- 
tention du  gouvernement. 

»  Une  commission  d'enquête ,  composée  d'hommes  compétents ,  a  été 
instituée  dans  le  but  de  constater,  sur  les  lieux  mêmes,  le  fondement  des 
réclamations  que  soulèvent  certains  établissements  industriels  et  de  recher- 
cher les  moyens  de  remédier  aux  inconvénients  signalés  » . 

(Patrie,  26  août.) 

1766.  Question  (la)  de  l'origine  de  l'Imprimerie  et  le  grand  concile  typo- 
graphique ;  par  Charles  Ruelens.  Bruxelles,  F.  Heussner,  in-8  de  20  p.    1     » 

Extrait  du  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »,  2e  série,  t.  II. 

1767.  Rails  des  chemins  de  fer  (les);  par  Emile  With.  —  Siècle,  13  juin. 

1768.  Rapport  adopté  par  l'Académie,  en  sa  séance  du  22  juillet  1855, 
sur  le  «  Guide-accord  »  inventé  par  François  Delsarte,  et  soumis  par  le  mi- 
nistre d'État  à  l'examen  de  la  section  de  musique  de  l'Institut  impérial  de 
France;  suivi  d'un  article  du  journal  «  l'Assemblée  nationale  »  du  31  juillet, 
rédigé  par  Àd.  Adam,  membre  de  l'Institut.  Paris,  del'impr.  de  Vinchon, 
in-8  de  12  pages. 

Instrument  sono-type,  ou  guide-accord. 

1769.  Rapport  sur  l'ouvrage  de  M.  P.  Dupont,  intitulé  :  Histoire  de  l'Im- 
primerie; par  M.  Jouaust.  Paris,  de  l'imp.  de  Claye,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 

Association  des  imprimeurs.  Conférence  du  7  mai  1855. 

1770.  Recherches  sur  la  pêche  de  la  sardine  en  Bretagne,  et  sur  les  in- 
dustries qui  s'y  rattachent;  par  Caillo  jeune.  Nantes,  de  l'impr.  de  Forest, 
in-8  de  6  feuilles. 

1771.  Recueil  des  pièces  et  documents  officiels  concernant  l'Exposition 
universelle  de  1855,  mis  en  ordre  et  publié  par  M.  E.  Panis,  éditeur  des 

~  catalogues  officiels  de  1855.  Tome  1er.  Paris,  Panis,  place  de  la  Bourse,  10, 
in-4  de  33  feuilles.  3    » 

1771  \  Rothschild  (der  kleine).  Ein  Buch  f.  kleine  Leute  aus  dem  Han- 
dels  u.  Gewerbestand,  welche  durch  Geschafts-kenntniss,  Erlangung  v.  ges- 
chaftl.  Routine  u.  ordnungsgemâssen  Geschftftsbetrieb  wohlbabend  werden 
wollen.  Zugleich  e.  Wegweiser  fur  Zûglinge  d.  Handels  u.  Gewerbestandes. 
Hrsg.  vom.  Yerf.  v.  «  Rothschild's  Taschenbuch  f.  Kaufleute».  Leipzig» 
Spamer,  in-8  de  xij  et  202  pages.  3    • 

s  1772.  Schultzb  u.  Mullkr  in  Paris  wâhrend  der  Industrie-Ausiellung. 
Homoristiche  Reisebilde;  von  D.  KaUsh.  Mit  26  Illustr.  (in  eingedr.  Holxs- 
cbn.);  v.  W.  Scholz.  29  Aufl.  Berlin,  Hofaann  et  Cie,  in-8  de  m  et  108  pag. 


-M*'-         ^ 

1T79.  Société  aeé  apparëlté  ctè  panification  Roll^d.  ^tti^  ^Mijbï^ 

Four  à  air  chaud  et  à  sole  tournante.  Tue-teifcnès,  aesainiéseur  méCatti(jui 

dés  grains,  inventé  par  M.  Doyèrç.  Paris,  rue  de  l'Estrapade;  i7,  I&4Ê  <le 

9  feuilles.  —Autre  édition.  Ibid.,  in-8  de  12  feuilles.  .t        ^    . 

1774.  Spécimen  des  caractères  de  la  fonderie  de  J.  Depage  et  CtPj  à  Pillril; 

rue  d*  Cherche-Midi,  109.  Paris,  de  l'ttnpr*  de  M««  Dùndey-Dopré;  lù-8  de 

32  pages. 
1775*  Son  L'feiihoi  des  «irrotrê  ïnotilës  «t  comprimés  dans  la  ètokfdètibn 

des  murs  en  élévation*,  par  FfanS?di«  Cuighet.  Paris,  dé  Pîmpr.  déMèyruéftî 

in-8  de  24  pages. 

1776.  Tableau  des  escomptes,  taries  et  usages  pout  les  marchjmdiseS  sur 
la  place  dé  Paris,  rédigé  par  les  courtiers  de  commerce,  suivi  du  jextç  <}Ç 
policé  d'assurance,  sur  la  place  de  Parjs.  Publié  le  ..'••••  .  Paris»  dt* 
1  impr.  de  Duverger,  in-4  de  7  feuilles  1/2.  •  » 

1777.  TABir.  complet  du  poids  de  tons  les  fers  sur  un  mètre  dé  loftguçùr, 
suivant  le  système  métrique,  contenant,  etc.';  par  T.  Lemohèl  métrèïïf, 
ar{>éhteur,  vérificateur,  expert.  2«  édition.  Paris,  Gfim,  bôul.  St-Ma'rtîû,  iJL 
in-18  d'une  feuille  1/2  avec  une  planche.  S  tS 

.J778.(TiRiF  général  du.  pQi^s  fies  fers  forgés  en  barrer  plate»  mâpWs, 
qarré^s  et  ronds,,  de  toutes .dimen^ioos  et  pçuc  tous  les  échantillons*. etc.;  d* 
poids  des  fers,  fon^en. barres,. etc.;  du  poids,  <J  es.  tuyau*  .eajptomhvjlu 
zinc  et  de  la  tôle  endeuille,  pressé  sur  un  nouveau  plan,  ave^  des  tfestr- 
vâliorié  et  dès  exemples;  par  Labùsne  père,  froyes,  Cardon,  in-lâ  de 
3  feuilles' 1/3% 

,,1779.  Tarif  pour  là  réduction  des  bois  équarris  en  pieds  eûtes,  rfesçfgs 
de  chéné  pour  là  marine  impériale,  çt  dénomination  des  pièces, pçur.  la  mi? 
rîrîe  marchande;  par  M.  ^Ibeil  Garni,  marchand  de  bois.  Brigndlésu  de 
rîmpr.  <le  Perrêymond-Dufoit,  in-lë  Se  2  feuilles  1/9,  plus  une  planche/ 

1780.  Tarifs  et  conditions  réglementaires  pour  les  transports  direct»  lie 
marchandjses  entre,  la  Belgique,  l' Allemagne,  la  Russie,,)a  Pologne  lo)>afe- 
mârk,  la  Suède,  la  Suisse,  l'Italie,, ainsi  ^ue  lea. paj s, sij.ués: jÉajàclàuç^vioa. 
versa.  1er  janvier  18  >5.  Bruxelles,  te  P.-M.  De  Vroom,  in-4  ie  36  pages. 

Chemin  de  fer  da  l'État.  Servi re  internatiopal  be.lge-allemand.  A.  cfeaqae 
modification  de  tarif,  une  nouvelle  édition  sera  publiée. 

1781.  Technologisches  wqerterbixh  in  deutscher,  englischer  und  fçan- 
zôsicher  Sprache  mit  bezug  auf  Gewerbe,  Ack  rbau,  Mechanik,Chemie^  Èfyy- 
sife,  etc.  NachclehbestenHùifsquelh'n  bearbeitet;  vonDr  îolhause^  P.  toi* 
ftausin  ùnd  C.  ï).  ùarùissal,  civîlingeuieuren.  Drilter  Theil.  Paris,  rue 
Ctiabvinnais,  fc;  bouievârd  Saint-Martin,  29,  in-12  de  28  feuilles.  7 ,Jj 

Dictionnaire  technologique  allemand,  anglais  et  français,  donnant^  axec 
leurs  diverses  acceptions  et  applications,  tous  lès  termes  techniques  ëftV; 
ptofés  dans  tel  arts  industriels  et  dans  la  mécanique,  la  physique  et  la  chi- 
mie industrielle.  3e  partie* 

1TW.  Te&ûé  ttEé  livrés  (la),  Sti  partie  simple  et  en  partie  douMa}  misé  S 
là  portée  dé  totitës  \é  iiitelli$ehcfcs  pour  être  apprise  sang  mettre  ;  |)àr  Làûïi 
deptknque.  8e  édition.  Paris,  Dutertre,  pas&gé  Boûrg-PÀbBe,  zft,  h£8  tf» 
5t4Miiitftft/4*  7  KO 


-  415  - 

et  m&nùfobtùri-sv  meïnbrè  du  comité  de  âirëetiêfc  foi  fcbènlïnf  3e  MF'tt 
l'filt,  %t'é.  Pari*,  Laoglois  et  Leclerc^,  2  Beau*  vt>î.  îfi-8,  illustrés  W  Viirf 
ptttb^6^ttés  grfttêes  sur  acier,  et  de  gravures  sur  bois  intercalée^  dflfti  !ël 
texte.  15    ; 

1Ï84.  tRÀjtfe  pratique  de  droit  industriel,  où  Exposé  de  là  législation  £1 
de  là  jafisfirùd^rice  sur  les  établissementè  industriels,  lès  brevets  d'ihven- 
tkm,  la  propriété  industrielle,  artistique  et  littéraire,  les  obligations  particu- 
lïïres  à  l'Industrie,  avec  uri  Répertoire  alphabétique  et  les  formulés  -des  pfin* 
clpaux  hctés  industriels;  par  M.  Âmbt.  Rendu,  docteur  en  droit,  avocal  S 
la  cdtir  de  cassation  et  au  conseil  d'État,  avec  là  collaboration  de  M.  f/L 
Déforme,  avocat  à  la  cour  impériale  de  Paris.  Paris,  Cosse;  placé  Dàu- 
phlhe,  47,  fh-6  et  41  feuilles.  8    » 

jl7§5^  {ÎRaite  théorique  et  pratiqué  defc  brevets  d'invention,  dé  perîeô- 
tîonnehîènt  et  d'importation;  par  th.  T\U\èrk'y  à^voèat  dû  barreau  de  Bruxel- 
les. Bruxelles,  l'Auteur,  J854,  in-8. 

xjiy%$.  Un  phit  mot  à  BÏ.  V.7Eugène  Gauthier,,  èutepr  de  ,«  rinnuay1© 
da  i;(j^rifnerie  »;  par  un  ancien  prote  de  province.  Paris,  de  rimpr,  de, 
WHtersheim,4n--8  de  lôpages. 

Signé  :  Breitenstein.  Voyei  le  n®  1638. 

11WfJpiîE.i)Éè64jvEftTa  jour  l'histoire  tlé  l'Imprimerie.  ^  Lès  jrittà  afi- 
c^ns  caractères  ,de  Gutenberg  et  ce  qui  èh  est  advenu.  —  Albert  Pfistîr; 
in^pripriçur  i  l^mWg.,  —  Là  Bible  de  36  lignés  ;  par  ïîènri  fielbig.  Bruxel- 
les, F.  Heiis^ner,  in-8  de  16  pages, ,  u    >       .   ,t . ,,       ..  .1 .  ». 

Errait  du  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »,  2e  série,  tome  II  (1855)r«. 

K\ijb&.  Union  des  charbonnages  liégeois.  Travaux  ai*  comité  de  ïj$0  jfc 
1845  (publiés  par  le  baron  Jules  Je  M^rmol,  avocat  et  conseiller  communal 
à  Liège).  Liège,  Dessain,  in~Sfift  29»  {*&»:      . 

178^.  Un^versal  exhibition  of  1855.  System  of  classification  as  adopted 
tij  Jbé  Impérial  commission,  pr&  eded  by  an  alphûbetic^l  liât  of  thè  produfcts 
of  agriculture,  îhdustry  ano*  arts,  îhdicàtitig,  fui*  ëàch,  the  class  and  tBS 
section  to  which  it  belongs.  for  the  use  of  exhibitors,  committëeè  aûd  jtirfeâ.  ' 
PslnS,  Tu'lHaû&n,  rue  Chôbafanais;  8;  in-8  de  4  frittes  1/2. 

iTO0*«  VAfÈrtt  (là)  appliquée  &.  ^agriculture,  ou  inscription  el  exdmèh  dé 
i'iiléè  d'iîne  machiné  âù  moyen  dé  laquelle  on  pourrait  :  défricher;  dëfônr 
cer,  l^boùrêr  et  Creuser  des"  càûàui:  îttgné,  lié  l'hîiiir.  de  Vffllr  ïfi-12  d'ùnT 
fêhillè. 

%n€  :/PfoJ.  "  .'     '  '      '     ' 

irti.  ^ÉRÏTièLE'  tuÊorié  de  f'aft  dri  tiiilieur;  mëfhôdè  simple  et  tftiïp 
reproduisant  la  tenue  et  la  conformation  de  chaque  personne,  ainsi  4u%l£s 
dtff&rnm&;  $*f  j.  t?/fomWn,  professeur  de  CéttJ».  Paris,'  l' Auteur,  hieSdint- 
Hondré,  127,  in-8  de  2  feuilles,  avec  modèles.  S    % 

Iftâ,  VfrftXftfc  tMoin  dé  rirt  du  tttîllètif .  Méthode  KiMpteet  telle 
re^ro'diilsafit  fàtêùuèet  là  conformation  de  cftaque  {tèr-odfleî  par  $.  Gutw* 
Wn\  pbVm  fcouj*.  Parié,  rue  M  Four  «^t*t41onoréi  14;'  ih<4iè  lA  pa£m. 

1793.  îkkiÛ  Siit 'Lis  câoôôLvrs  (IS);  approuvée  par  téûtéS  les 'sbcïëtés 
ht|Sf8%S  P  ˧  fofct  tfaS  ^é  «KerflAaltfsmé  «t  p*:  t4iiil6â  fttififcanltttyii 
né  r%nt -éi  WlsiftCatit/n^  ni  tâbrittt  dë^cMcolVIft  V^ux  ftft)fftpï$S>  &*>  ftv- 

mi;  ^tÀfat^kmt&Mtf;  va* ^ Gftstonfe*  »  13,  Mn^  i^aw*>'b«t . 

'evard  Beaumarchais,  30,  in-8  de  2  feuilles.  '.  •        ,  ^r  lo  $i  Wi 


—  416  — 

i  -17W.  Visitb  à  l'Exposition  universelle  de  Paris,  en  1835.  Contenant  : 
1*  rénumération  des  objets  sur  lesquels  doit  se  porter  principalement  l'at- 
tention des  visiteurs;  2°  l'indication  des  places  où  se  trouvent  ces  objets; 
9°  tous  les  renseignements  nécessaires  relatifs  à  leur  mécanisme,  à  leur 
emploi,  à  leur  fabrication,  à  leur  prix,  etc.  Publié  avec  la  collaboration  de 
MM.  Alcan,  Baudement,  Boquillon,  Delbrouck  aîné,  Deherain,  Fortin,  Her- 
mann,  J.  Gaudry,  Molinos,  G.  Nepveu,  H.  Peligot,  Pronnier,  Silbermann, 
E.  Trelat,  U.  Trelat,  Tresca,  sous  la  direction  de  M.  Tresca,  inspecteur 
principal  de  l'Exposition  française  à  Londres,  etc.  Paris,  Hacbette,  in-16  de 
25  feuilles  1/8,  plus  des  planches.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  8e  série. 

1795.  Visites  et  Études  de  S.  A.  I.  le  prince  Napoléon  au  Palais  de  l'In- 
dustrie, ou  Guide  pratique  et  complet  à  l'Exposition  universelle  de  1855. 
Première  partie.  Paris,  Perrotin,  rue  Fontaine-Molière,  41,  in-12  dé  8  Pl,« 
1/6.  1  50 

Sous  ce  titre,  il  vient  de  paraître  un  livre  à  la  fois  intéressant  et  métho- 
dique, pratique  et  instructif,  à  la  portée  de  toutes  les  intelligences  et  qui 
donne  la  notion  exacte  et  définitive  de  toutes  les  classes  de  produits  exposés 
au  Palais  de  l'Industrie.  En  un  mot,  c'est  un  Guide  pratique  et  complet  à 
Y  Exposition  de  1855.  La  première  partie,  comprenant  les  quatorze  premiè- 
res classes  de  l'Exposition,  vient  d'être  mise  en  vente.  Chaque  série  de  pro- 
duits, chaque  découverte,  chaque  progrès  de  la  science  ou  de  l'art  passe 
sous  les  yeux  du  lecteur  avec  sa  signification,  sa  place  et  sa  description 
technique,  et,  grâce  aux  indications  dont  abonde  ce  livre,  c'est  la  publica- 
tion la  plus  complète  qui  ait  paru  à  ce  sujet. 

1796.  Walk  (a)  through  the  universal  Exhibition  of  1855.  Paris,  A.  et 
W.  Galignani,  in- 18.  3    » 

n.  BEAUX-ARTS. 

1797.  Abc  musical;  par  P.  Orobitg,  professeur  de  piano.  Paris,  Scho- 
wenberg,  boulevard  Poissonnière,  10;  Troupenas,  rue  Neuve-Vivienne,  40, 
in-8  de  24  pages. 

1798.  Album  soissonnais.  Vingt  vues  de  Soissons,  dessinées  et  lithogra- 
phiées  par  M.  Betbeder,  directeur  de  l'école  communale  de  dessin,  etc.  Texte 
historique  par  les  principaux  membres  de  la  Société  archéologique  et  histo- 
rique de  Soissons.  Soissons,  les  principaux  libraires;  et  Paris,  Didron,  Dera- 
che,  in-8  oblong  de  3  feuilles  et  20  lithogr.  3    50 

1799.  Album  de  la  grotte  db  la  balmb  ;  par  Etienne  Rey,  peintre,  ete. 
Lyon,  l'Auteur,  rue  Passet,  7;  la  Balme,  Moly,  in-8  oblong  de  2  feuilles, 
plus  10  planches. 

1800.  Almanacb  de  l'Illustration.  1856.  Paris,  Paulin  et  Lechevalier,  in-4 
de  6  feuilles  illustrées  de  73  gravures.  »  75 

1801.  Analyse  des  différents  ouvrages  de  peinture,  sculpture  et  architec- 
ture qui  sont  dans  l'hôtel-de-ville  de  Toulouse;  par  le  chevalier  Rivalz, 
peintre  de  l'hôtel-de-ville.  Augmentée  et  annotée  par  P.-L.  Suau,  peintre 
d'Histoire.  Toulouse,  de  l'impr.  de  Chauvin,  in-12  d'une  feuille  1/2. 

1802.  Annales  de  la  Société  libre  des  beaux-arts.  Tome  XVIII,  compre- 
nant trois  années  académiques,  du  1er  mai  1850  au  1er  mai  1853,  Paris. 
Alex.  Johanneau,  me  de  F  Arbre-Sec,  15,  in-8  de  18  feuilles  3/4,  plus  un 
portrait  et  une  planche. 


-417- 

Tiré  à  petit  nombre  d'exemplaires.  Chaque  volume  se  tend  3  fr.,  soit 
54  fr.  les  18  volumes.  La  Société  libre  des  beaux-arts,  fondée  en  1890,  est 
une  réunion  d'hommes  voués,  par  état  ou  par  goût,  an  culte  des  arts  libéraux. 

1803.  Annales  de  la  Société  pour  la  conservation  des  monuments  histo- 
riques et  des  œuvres  d'art  dans  la  province  de  Luxembourg.  1852-53.  Arlon, 
P.  A.  Bruck,  1854,  gr.  in-8  de  viij-329  pages,  avec  6  planches. 

1804.  Annuaire  de  l'association  des  artistes  musiciens,  fondée  en  janvier 
1843,  par  M.  le  baron  Taylor,  membre  de  l'Institut.  1855.  12e  année.  Paris» 
MM.  Bolle-Lasalle  et  Thuillier,  rue  de  Bondy,  68,  in-18  de  2  feuilles  2/3* 

4805.  Annuaire  de  l'association  des  secours  mutuels  entre  les  artistes  dra- 
matiques, fondée  en  1840,  par  M.  le  baron  Taylor,  membre  de  l'Institut, 
reconnue  comme  établissement  d'utilité  publique  par  ordonnance  royale  du 
17  février  1848.  (1855.  16*  année.)  Paris,  Thuillier,  très.,  rue  de  Bondy,  68, 
in-8  de  5  feuilles  1/2. 

1806.  Annuaire  de  l'association  des  artistes  peintres,  sculpteurs,  archi- 
tectes, graveurs  et  dessinateurs,  fondée  le  7  décembre  1844,  par  M.  le  baron 
Taylor,  membre  de  l'Institut.  XIe  année.  Paris,  Bolle-Lasalle  et  Thuillier, 
rue  de  Bondy,  68,  in-16  de  3  feuilles  1/2. 

1807.  Annuaire  musical,  ou  Guide  des  compositeurs,  professeurs,  artistes» 
amateurs,  facteurs  d'instruments  et  éditeurs  de  musique,  pour  1855.  Suivi 
de  la  Revue  annuelle  de  la  musique,  composée  d'articles  inédits  des  premiers 
publicistes  musiciens  de  Paris,  et  confiée  à  la  rédaction  de  M.  Charles  SouU 
lier.  Paris,  Sylvain  Saint-Êtienne,  r.  Vivienne,  53,  in-8  de  7  feuilles.    2  50 

1808.  Antiquités  architecturales  de  la  Normandie,  contenant  les  monu- 
ments les  plus  remarquables  de  cette  contrée  (Architecture  romane  et  ogi- 
vale) présentés  en  plans,  élévations,  coupes,  détails,  vues  perspectives  inté- 
rieures et  extérieures ,  par  Auguste  Pugin ,  architecte  archéologue.  Texte 
historique  et  descriptif,  par  John  Britton,  F.  S.  A.,  M.  R.  S.  L.,  membre 
honoraire  de  la  Société  des  Antiquaires  de  Normandie,  etc.  Traduit  de  l'an- 
glais avec  autorisation,  ^arAlph.  Leroy,  professeur  d'archéol.  à  l'université 
de  Liège.  Liège,  E.  Noblet,  et  Paris,  même  maison,  rue  Jacob,  20,  in-4  de 
108  pages  de  texte  et  80  planches  au  trait.  40    • 

1809.  Aperçu  historique  sur  les  bâtiments  de  l'ancienne  succursale  de 
l'hôtel  des  militaires  invalides  à  Avignon.  Avignon,  de  l'impr.  de  Jacquet, 
in-18  de  4  feuilles. 

Cet  aperçu  a  déjà  paru  en  feuilletons  dans  les  colonnes  du  journal  «  le  BuU 
letin  du  Commerce  »,  publié  à  Avignon. 

1810*  Aperçu  sommaire  de  la  littérature  et  de  la  bibliographie  musicale. 
Paris,  de  l'impr.  de  Dubuisson,  in-8  de  16  pages. 

Signé  :  Joseph  d' Or tigue. 

1811.  Application  de  l'héliographie  aux  arts  céramiques,  aux  émaux,  à 
la  joaillerie,  aux  vitraux,  ou  transformation  des  dessins  photographiques  en 
peinture  vitrifiée.  Mémoire  présenté  à  l'Académie  des  sciences;  par  A.  Lafon 
de  Camarsac.  Paris,  Chevalier,  Palais-Royal,  158  (galerie  Valois),  et  cour 
des  Fontaines,  1  ois,  in-8  de  2  feuilles.  2    » 

1812.  A  propos  de  la  rue  Impériale.  Notice  sur  l'édification  du  Grand- 
Théâtre  et  du  Palais-de-Justice  à  Lyon  ;  par  Antoine-Gaspard  Bellin,  doc- 
teur en  droit,  doyen  des  juges  suppléants  au  tribunal  civil  de  Lyon,  etc. 
Lyon,  Ballay  et  Conchon  ;  Paris,  rue  du  Pont-de-Lodi,  5;  et  Lyon,  quai  de 
Retz,  $,  in-18  de  9  feuilles.  2  5A 


4#iltrl*8^lpttHe,  la  freioiure  murfcle,  la  peindre  *ur  veofov  tl  mftaïtyift, 
Ja  fBHtbnne»e,  etc.',  pobiiçà^pcè*  les  travaux  inédit»  de»  jfriucipadx  *»* 
Jîbitoct^s  français  et  étranger*;  par  jul&  ÇaUtobçué.  Uvraisçnj  1  ±  Jf3. 
ferât  Q^f  et  Baucjry,  195ft^5»  i W  livrons  jp?4m 

Cet  ouvrage  comprendra  1$0  à  ?ÔQ  livraison*,  (œntenan^ct^WRe  4eu* 
planches,  accompagnées  des  polices  archéologiques  qui  les  ?XDiiaueat.  Les 
principales  planches  coloriées  comptent  comme  çleux  plapcljes.  ït  Ijafijtt 
trofe  livraisons  par  mois.     :"  '  ''    '"'      *     °  *♦-.  <<',*-•. 

fNr«  de  chaqoe  livraison;  1    75 

Sur  papier  de  Chine,  tiré  à  petit  nombre.  3    50 

L$s  \5f)  premières  livraisons  publiées  {oroent  3  SO,lu©e#»  cbacuu  <mfc 
mr\\  la  matière  de  50  livraisons. 

Priy-  de  chaque  volume  cartonné  (planches  contées  sur,  on^le^s).      $p    ? 

Aucune  livraison'  'n'est  vendue  séparément. "'"* 

L'étude  du  Moyen-Age,  pendant  les  trente  dernières  années,  a  fourni  à 
^histoire' de  l'art,  aoâ-i  bien  qu'à  celle  dés  gouvernements  et  des  nations, 
éMinobtnbftbles  matériaux  ;  elle  a  notamment  ajouté  à  l'histoire  de  l'arche 
H&W»  une  page  singulièrement  intéressante  ;  mais  Pcauvre  est  restée  intoaiv 
plète  :  bien  des  richesses  ont  été  découvertes  et  signalées,  sans  que.  ta  valeur 
en  soit  encore  bien  connue.  Il  faut  aujourd'hui  les  populariser  et  ep  dégager 
te  côté  utile  ;  c'est  ce  que  nous  voulons  essayer  par  la  publication  gué  nous 
dnçonçdns.  ''        '  •     .   -.        ..  ?. 

'"'  Le  nom  de  M.  Gailhabaud  est  déjà  attaché  à  un  ouvrage  remarquable,  et 
«oquet  le  publie  a  fait  un  accueil  empressé.  Cet  ouvrage,  qui  a  peur  titre  ï 
<Mo&umet*i&  anciens  tt  modernu,  avait  pour  but  de  vulgariser  t'étudë  ar- 
chéologique de  l'architecture.  Il  était,  en  quelque  sorte,  la  Diéfoçe^Tuir  jjyre 
plus  important,  et  comme  une  entrée  eq  ma}içr$  <^3iin^  aççpu^unw  ie§ 
leçleursà  ce  genre  de  travaux  et  à  leur  en  faire  apprécier  Te,  ctiarità  etTgU^ 
Iltè.  M.  èailhdbaud  donne  aujourd'hui  un  complément  à  sa  pensée.  C'riùvfaie 
actuel  n'est  plus  seulement  pittoresque  il  est  en  même  temps  sérieux  et  sç 
(propose  un  but  pratique  ;  ec  les  deux  périodes  qu'il  embrassé  sôht  certaine^ 
ment  les  plus  importantes  sous  le  double  rapport' dé  la  ricliesse  des  maté-1 
riairx  et  die  leur  valeur  aytistkjue. 

Tout  ce  qui,  dans  les  édifices  publies  eu  dans  les  habitaticma  pâvéçs,  peut 
offrir  un  iniérêt  véritable,  se  trouvera  reproduit  dan*  cette  collection,  depuis 
la  catfréolrale.  somptueuse  jus/iu'?  |a  déjica^e  sculpture  cachée,  $pu&.  le  pignon 
aç  la  demeure  la  plus  simple,  depuis  le  vitrail  aux  riches  couleurs  jusqu  a.u 
meuble  de  bois  ou  à  l'ornement  en  fer  ouvragé.  C'est  une  sourç?  Inépuisa- 
ble de  documents  pr'>ci«ux  Que  M.  Gailhabaud  ouvre  à  l' historien,  au  pein- 
tre, à  l'architecte  et  au  sculpteur.     *  :  [Ëxpr.  dAPrâspectus  de  Vovôraife.) 

Les  Aristarques  compéients  ont  été  unanimes  pour  faire' t'èlbge' du  beau 
livre  que  publient  MM.  Gide  et  Batrdry .  Les  principaux  articles  sont'  ceux-  de  : 
MM.  À.  J.  D.t  dans  «  l' Illustration  »,  du  2o  mars  1852  ;  Presper  Mérimée, 
dans  «  le  Constitutionnel  »  du  12  juin  1852;  E.  J.  Deléolusa;  dan* le  «  Jour- 
nal des  Débats  »a  a1**  J3  ociolure.  J852;  Eugène  Pelleten,  dans  *  le,  Siècle^  », 
au  11  avril  18  3*  L'on  peut  ajouter  à  la  citation  de.ceselQgesdesapprobatipnf 
non  moins  compétentes  ;  il  suffirait  dé!  citer  quelques-uns  des  journaux  quï 
ont  bien  voulu  con-acrerleirrs  colonnes  à  l'examen  de  cet  ouvrage:  Ce  sont: 
ta  Bévue  Archéologique,  lé  Moniteur  des' Architectes,  ^cs'Ahnales Archèdû- 
fiqùes,  la  Reotœ  des  Beiux-Arts,  l'Art  m  Prwmetyle  Moniteur  Universel  h 
tVniv&ïteligtfm,  fe'Jteée  **  PamUte&>  etc.,  <*tc, . 
.  Nqus  doftpeçQAs  iqi  uu  extrait  du  çonipte-cendu  1$  pluj  récent  narmj  les, 

Premiers  guj  nous  venons  de  citer,  çeluj  de  ft}.  Eugène  Pelletin  „  parce 
u  il  Fait  bien  copqkltrçj  l'esprit  cjaqs  lequel  M.  Ga!jlb^6au«l  a  c'ooçi  soi  Iivrç. 
«  .^architecture  'est; 'pour  le  moins,  m  moitié*  ue  liiuînànité';  çàr  liiumaf 
ftlté%st  faite  tout  à  la  fois  de  chair  et  de  pierre,  èr'notre  àvis^Si  tnème  mjttl 


-m- 

un  animal  enveloppé  d'un} 
|>4vçTQppq,  6ri  vi^jgç'Çnbrme 

. ,     .  ,  .      » vqns  étudîé  avec  uûne  viyjÇ 

carfbsïté  l'Histoire  de  V  Architecture;'-  par  M.  Gail'habaud.  A'  la'bonne  ffeurë, 
voilà  l'Histoire  comme  nous  l'aimons.  Elle  ne  vajnis  chercher'  une  seule  te* 
mille  kle  mont»meqts  comme  I  église  où  te  palai-».  Elle  a  encore  un  regard 
4e  sympathie  peur  toute*  lés  œuvres  île  la  truelle  san3È  élection ,  depuis  la 
fontaine  jusqu'à  la  halle,  depu'13  la  halle  jusqu'à  la  maison,  et  depuis  ta  mai* 
Mto  jusqu'à  fbèpU&l.  Bile  tôt  aussi  cawpièfe  que  la  Société,  c'-esl-àf-dtoe  iris- 
tQcr§tiquB  fit  pkeb&enue  à  fa  fipjs.v-.  £e  n'ej^  pas  encore  «bç»..  M.  Gaitoa- 
paud  à  cru  cJavQic  réserver  une  place  dan.*  sop.  travail  $  toute  farw  4  *r| 
plus  q"u  moins  parente  dé  l'architecture,  S  la  sculpture,  4  fa  peinture  sur 
verre,  à  la  mosaïque,  à  la  fonte,  à*  fà'  ferronnerie.  'IV donne  la  physfônoihie 
entière  du  monument  avec  toût'sOn*  luxe,  dans*  (ou  te 'sa  toiletté,  et  fltiô 
la  donne  pas  uniqdemetat,  é*uhè  façon  abstraite,  par  la'  parole,1  mais  erioore 
•oui  une  forme  sensible,  par  la  gravure/  Il  décrit,  et  il  montre  te  qu'il  dé- 
crit- Son  ouvrage  est  ttiçnx  qu'un  traité,  c'est  un  muaée..,  » 

18|4.  AnautECTim*  kt  dé  i/ archéologie  (de  1').  Lyon,  de  i'impr.  de 
yjaglriiiier,  in-8  de  1$  pages. 

teUreà  M*  le  directeur  de  la  *  Revue  du  Lyonnais  ».  Signé  :  Gaspard  Geotg** 

1815.  Architecture  pittoresque,  ou  dhateaux  tt  monuments  inédits  de 
pranen  de^  XVe  et  XVI*  siècle»,  dessinés  d'après  nature  et  Itthégfaphîés 
par  Ttcf  or  Petit,  membre  de  l'Institut  des  provinces.  Rarist  Charles  Boivin, 
$4*t  JÏ'gddJttpjft.  bPilkv.  Jr^i^sopniirQ,  uQ  $\  gr.  in-4  d*  160  plftftoh.'gft    » 

1816.  Architektlr  catalog  ;  vnn  Afec/eL  2e  Auû.  BerKn,  Riegel's  Veriag, 
te-Sdetôpag,  »  50 
* "  IIMY/Archites  de  h  commission  des  monuments  historiques,  publias 
tfousi1esârusp,(cesde"S::K^c.  U  miriistrè'd'Êtat.  Paris,  LeoWître,  ju'al  de 
l'Horloge,  23,  in-i  d'une  feuille.                                          *    ' 


.    4V 

Prospectus,  la  1**  série  comprendra  $20  livraisons  du  format  jn-foliQ. 
Chaque  livraison  sera  Composée  de  2  planches  gravées  sur  acier  et  4e  *  Pagé$ 
Se'  texte.  Prix  de  chaque  livraison,  papier  deini-jésus.  %:       4    » 

Grand  papier  demi-colombier.  v  6     » 

..  ûbaqiift  mqiumenj),  dont  I*  publication  sera  complète,  sert  vendu  sépa- 
îtoe^,  P«pi®  *mirjé#«is,  "    .  5<  ♦: 

Grand  papier  demi-colombier.  ....  ft    * 


l'époque  ogiVale. 

■  $tà  ^mW  P?  £***  F^S^'i'  feeSueil|e  *°W5W»M  iw%  Vp%if§ 

4  gloire,  (les  arjs  en  France,  publié  sous*  [a  qireçijpa  (Je.  £&  <fc  Ç^nnç-r 

£%<*<  ib'fDeçjeur  des  fpusées  o^  province,  forne;  Y  ÏJW  4$t  J^pen,**). 

Jaris^  J. -B.  Dumoulin,  quai  des  4ugu^)'lûs^  P?  13*  in-S.  B    * 

|uh,ljca|jgn  pérjo^gue  paraissanVde  (Jeux  en  (Jeux^nApis,  e,t  qui  fô  fiprapose 


•IqWjcaJjon  pérjo^ 

4SÉUJt  PI"  W*  d"*»9î*  :  i  Hn  S1  èB&rfé  %«5flM-  «•  i  ft u^re^^^fang 
ae  P.-/.  Manette. 

.Yf(yj£n«97, 
É  «*$Vè*T  a*ft»w  (de  Q  j,  par  4%.g.  «o.  Jqine  fl,  P«^  £«**, 
Bray,  in-8  de  475  pages.  1    » 

Le  premier  volume,  qui  ne.  porte,  pas  de,  tomaison,  a.  et?  publié,  gès  *836* 
fl  est  épuisé  depuis  longtemps.  C'est  au  fc/niè  (I  de  cet  ouvrage  qu'est 'extrait 
Léonard  de  Vinci  et  son  école,  que  nous  Citons  sbui  lé  h*  t§73-:t  A    v         '" 

1819.  Artistâirr  (1  )•  Livre  des  principales  initiations  aux  bejtux^arjUi 


-420- 

la  peinture,  la  sculpture,  l'architecture,  la  poésie,  la  musique,  la  mimique 
et  la  gymnastique  ;  par  Paillot  de  Montabert,  auteur  du  «  Traité  complet 
de  peinture  ».  Paris,  Alex.  Johanneau,  rue  de  l'Arbre -Sec,  15,  in-8  do 
24  feuilles,  plus  un  portrait.  5    » 

Avec  Notice  de  M.  Paul  Carpentier,  peintre,  sur  Jacques-Nicolas  Paillot 
de  Montabert,  né  à  Troyes,  le  6  décembre  1771,  mort  dans  la  même  ville, 
le  6  mai  1849. 

1890.  àvant-pendant-apre*.  Souvenirs  des  bains  d'Ostende,  aquarelles 
d'après  nature,  en  plusieurs  teintes,  par  M.  H.  Hendrickx.  Bruxelles,  Leip- 
zig et  Gand,  G.  Muquardt,  3  magn.  pi.  in-fol.,  avec  couverture  illust.  6    • 

1821.  Bains  et  lavoirs  publics.  Plans,  élévations  et  détails  de  l'établis* 
sèment  érigé  à  Bruxelles,  rue  des  Tanneurs  et  d'autres  établissements 
projetés  pour  diverses  localités  ;  par  Wynand  Jamsens.  Bruxelles,  B.  Van- 
der-Kolk,  in-fbl.  de  12  planches,  avec  2  feuilles  de  texte.  10    » 

1822.  Raudenkmaeler  (die)  aller  Volker  der  Erde  in  getreuen  Abbfldun- 
gen  dargestellt,  und  mit  Hindeutung  auf  ihre  Entstebung,  Bestimmung  und 
geschildert,  nach  «  Bretons  Monuments  de  tous  les  peuples  »  ;  von  H.  Berg- 
haus.  2e  Aufl.,  compl.  in-36  Lfg.  90  à  33  Lfg.  Bruxelles,  Leipzig,  et  Gand, 
Ch.  Muquardt,  3  livr.  gr.  in-8.  Prix  de  la  livraison.  1    25 

1823.  Beethoven  et  ses  trois  styles;  par  M.  de  Lenz.  Paris ,  Lavinée, 
éditeur  de  musique,  rue  N.-D. -des- Victoires,  2  vol.  in-12.  6    • 

1824.  Chalcotypib.  Nouveau  genre  de  gravures  en  relief.  Paris,  Behr, 
rue  $aint-André-des-Art3,  58,  in-4  de  4  pag. 

Par  un  procédé  particulier,  inventé  par  M.  Heims,  les  propriétaires  de 
cette  découverte  produisent,  avec  un  dessin  exécuté  sur  une  plaque4e  cuivre 
recouverte  de  vernis,  une  gravure  en  relief  propre  à  l'impression  par  la 
presse  typographique. 

1825.  Catalogue  de  la  collection  chinoise  exposée  dans  la  galerie  des 
Beaux-Arts,  avenue  Montaigne.  Paris,  de  l'impr,  de  Vinchon,  in-12  de 
2  feuilles  2/3.  »    50 

Catalogue  comprenant  416  numéros. 

1826.  Ceciua,  journal  mensuel  de  musique  d'église,  publié  par  Ev.  et  R. 
Van  Maldeghem  et  illustré  par  Eug.  Van  Maldeghem.  1855.  9e  année. 
Bruxelles,  MM.  Van  Maldeghem,  in-4. 

Paraissant  mensuellement.  Prix  de  l'abonnement  pour  l'année.        11    50 

1827.  Chants  de  l'armée  française  (les),  ou  Recueil  de  morceaux  à 
plusieurs  parties,  composés  pour  l'usage  spécial  de  chaque  arme,  et  précédé 
d'un  Essai  historique  sur  les  chants  militaires  des  Français  ;  par  Georges 
Kastner,  auteur  du  «  Manuel  général  de  musique  militaire  ».  Texte  et  mu- 
sique.  Paris,  Jules  Renouard  et  0,rue  de  Tournon,  n<>  6,  un  beau  vol.  in-4 
de  9  feuilles  1/2,  plus  60  pages  de  musique.  8    » 

Les  Chants  de  l'armée  française  (avec  accompagnement  de  piano,  ad  libi- 
tum), paroles  de  Francis  Maillan,  musique  de  Georges  Kastner.  La  1"  série 
se  compose  de  xi  chants  et  la  2e  de  xii  chants. 

1828.  Concerts  historiques  (les)  de  M.  Fétis  à  Paris;  par  Aristide  Far- 
renc.  (Extrait  de  la  «  France  musicale  »).  Paris,  au  bureau  de  la  *  France 
musicale  »,  in-8  de  24  pages. 

1829.  Considérations  sur  l'acoustique  musicale;  par  M.  Dalezeroie.  Lille, 

impr.  de  Danel,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 

Mémoires  de  la  Société  des  sciences,  de  l'agriculture  et  des  arts  de  Lille. 
2»  série.  T.  II.    -  .•.■■:,;..  ■»... 


-421  - 

1880.  Cours  complet  de  plain-chant,  ou  nouveau  Traité  méthodique  et 
raisonné  du  chant  liturgique  de  l'Église  latine,  à  l'usage  de  tous  les  diocèses  ; 
par  Adrien  de  La  Fàge.  Paris,  Gaume  frères,  in-8  de  34  feuilles  4/2.     7  50 

1831.  GotJBs  db  dessin  linbafre  et  de  lavis,  à  l'usage  des  candidate  aux 
écoles  du  gouvernement  ;  par  A.  Minard.  Texte.  Première  partie.  1er  se- 
mestre. 2e  édit.,  revue,  corr.  et  augmentée.  Paris,  de  l'impr.  de  Walder, 
gr.  in-8  de  2  feuilles. 

1832*  Codes  élémentaire  de  dessin  linéaire,  d'arpentage  et  darchitee- 
lure,  adapté  à  tous  les  modes  d'enseignement  ;  par  /.-A.  Henry  (des  Vosges). 
Perspective  revue  par  Thénot.  Liège,  Dessain,  in-8  de  80  planches  gravées  et 
présentant  un  choix  complet  de  580  dessins  gradués.  1    » 

Le  texte  imprimé  en  "regard  des  planches  indique  la  manière  de  construire 
les  Ggures. 

1833.  Cours  préparatoire  élémentaire  de  dessin  linéaire  appliqué  aux 
figures  de  géométrie,  à  l'architecture,  à  la  maçonnerie,  à  la  charpenterie v 
à  la  menuiserie,  à  l'ébénisterie,  à  la  serrurerie,  aux  machines,  à  l'agriculture 
et  à  l'ornementation  ;  par  Guiguet  fils,  dessinateur-graveur  industriel  ;  revu 
par  P.  Persin,  professeur  de  perspective,  etc.  Paris,  À,  Logerot,  quai  des 
Augustins,  55,  in4  oblong  de  2  feuilles  1/4.  4    • 

Ouvrage  composé  de  36  planches  présentant  480  dessins. 

1834.  Définitions  grammaticales  des  principes  élémentaires  de  la  mu- 
sique pratique;  par  Victor  Magnien,  directeur  de  l'Académie  impériale  de 
musique  de  Lille.  Paris,  Richault,  boulevard  Poissonnière,  26  ;  et  Lille»  tous 
les  libraires  et  marchands  de  musique,  in-8  d'une  feuille  1/4.  1    25 

1835.  Della  rorbia  (les),  sculpteurs  en  terre  émaillée.  Etude  sur  leurs 
travaux,  suivie  d'un  Catalogue  de  leur  œuvres,  fait  en  Italie,  en  1853  ;  par 
Henry  Barbet  de  Jouy,  conservateur  adjoint  des  antiques  et  de  la  sculpture 
moderne  au  Musée  impérial  du  Louvre.  Paris,  Jules  Renouard,  rue  de  Tour- 
non,  6,  in-16  de  3  feuilles  1/4.  2    » 

1836.  Description  de  l'hôtel  impérial  des  Invalides  et  du  tombeau  de 
Napoléon  Ier  ;  par  le  colonel  Gérard,  secrétaire-général,  archiviste  de  l'hôtel. 
2*  édition.  Paris,  Blot,  rue  de  Rivoli,  58,  in-12  de  4  feuilles  1/2,  plus  3 
planches.  1    » 

Idem,  texte  anglais.  2e  édition.  In-12  de  4  feuilles  1/2,  plus  3  planches. 
Môme  prix. 

1837.  Description  des  estampes  exposées  dans  la  galerie  de  la  Bibliothè- 
que impériale,  formant  un  aperçu  historique  des  productions  de  l'art  et  de 
la  gravure,  accompagnée  de  recherches  sur  l'origine,  l'accroissement  et  la 
disposition  méthodique  de  la  collection  ;  par  /.  Duchesne  aine,  conservateur. 
Précédée  d'une  Notice  biographique  sur  sa  vie  et  ses  ouvrages.  Paris,  de 
l'impr.  de  Raçon,  in-8  de  16  feuilles  3/4. 

Jean  Duchesne,  né  à  Versailles  le  29  décembre  1769,  est  mort  le  4  mars 
1855.  La  Notice  est  de  M.  Paulin  Paris,  de  l'Institut. 

1838.  Dictionnaire  de  musique  (nouv.)  illustré,  élémentaire,  théorique, 
historique,  artistique,  professionnel  et  complet;  par  Ch.  Soullier,  Paris, 
Bazault,  Palais-Royal,  galerie  d'Orléans,  18,  in-3  de  23  feuilles  1/4.    7    • 

1839.  Enfance  (1*)  du  Christ ,  trilogie  sacrée.  1"  partie  :  le  Songe  d'Hé- 
rode  ;  2»  partie  :  la  Fuite  en  Egypte  ;  3e  partie  :  l'Arrivée  à  Saxs  ^pajr  H,  Ber- 

29 


***;  Bruxelles,  fl.  éamuét  *,  ftte  ^™Ù^ 

„  U  itlème  (texte  alteniântorançkis).  fart*,  rfe  NimSr-  uô  *»  fibâft^fitt- 

^é;  in-8  de  12  pages. 

18101  Éssâi  tfufrèTRCciTioN  rtftftiift,  *  ï'aidé  ffflfl  £u  a*nfeilî  par 
P.  I.  MMM&.  Parié,  Glayfr,  liî*  8è  lft  MMéS  !(«}  *ft»  uftl  grifflde 
fcôitè  enfermant  ïé  jeu.  ,"•    ■ 

1841.  Essai  sur  l'architecture  militaire  au  moyen-àp;  fjaf  Ml  fîiWéf- 
laJtto.  î*rfe*  Banc»,  édit.,  tm  *DiWp«rte,  13  (185*)*  &>  ***  *  S*  ^6- 
arec  tin  grand  nombre  de  plancha*  intereatëite  dans  le  tfettai  25    • 

-  L'Académie  «es  îtfsttiption*  et  béllas-tetlrdH  dans  m  sfew»  <tn  i§  août 
dernier,  a  décerné  la  première  médaillé  à  M.  Violtet-Leduci  pctar  ce*  ou-  - 
vrage,  -• 

1842.  Essai  sur  l'esprit  de  l'art  architectonique  appliqué  à  la  COWrac- 
iion  des  monuments  religieux*  paçjl*  AvQusteJhk  Pfjptfi  anei^B  i«9&?eur 
k  r^Jtoitfbon,, directeur  de  la  ferme^oole  des  Landes,  ^n^H^rdeW  m-8 
de  4<p  feuilles  li4.  a.  ....,>.,..    ...    ;.-... 

j'k  partie.  Depuis  les  temps  les  plus  aaciensjusqu'U*  ghute  4$  1  empire 
jromajn  (Composée  en  1846  et  1847.)-  Cet  ouvrée  es},tput  à  bft  en  dehors 
du  commerce.  Il  n'est  tiré  qu'à  300  exemplaires  pour  êtrf  offert  *ux  per- 
lonâes  les  plus  dévouées  à  l'art',  àûd  giielles  puissent  tràiïsnîettre  Iêurâ  ob- 
servations à  l'auteur  sur  là  théorie  qu'il  expose. 
!84à.  ÈsfràfariQbé.  T&édHe  él  £râtiÇue  du  cnànt  fefe^drWrf  r^tauré  b'a- 
I  flrës  la  doctrine1  des  anciens  et  les  sources  primitives;  tkr  lé  ft  P:  t.  £àm- 

\  MloÛè,  dé  îa  ôbmpagnié  dé  Jésus.  Ouvrage  posthume;  BaitS  par  lès  Mîfê  du 

\  ft.  P'.  Dufour,  de  la  même  compagnie,  friris,  À.  Lecfôlrè  èl  Éf*,  toâfh.  vb!.  gr. 

i  in-8  de  26  feuilles  3\4,  sur  raisin  glacé,  pins  un  ftortrtifo  ?    50 

?  ,  18*4';  fetaETfouE  Musicale.  Techhle;  du  ïois^neràlBstiÏÏ  mtbà%  h&r- 

f  ifiôhique;  f>àr  le  comte  Camille'  Dûrûttè',  'd'T^res,-  c^BsTOuV;   ancien 

\.  élftvi  de  l'Ecole  (polytechnique,  membre  de  i'Âcâdémîè  ifipfitfïé  dfc  Mfetz. 

f  Mett,  Rousseau-Pallez  et  Paris,  Mallet-Bachelier,  4Ùâl  *àês  SbgAstths1,  n:  56; 

Oirod,  boulev.  Montmartre»  gr.  in-8  de  38  feuille  4/4.    ,  13    » 

;  ;  La  traduction  allemande  de  cet  ouvragé  se  prépare  en  ce  «tanènt  sous 

'  les  yeux  de  l'auteur. 

■  t  1845.  Etude  de  sténographie  musicale  typographiée  ;  par  de  IftMtttffte. 

Ghtaurs  religieux  en  français.   CAitTiftuESb   l<*  Uv.  ini<8  d'ni»  fettittoi  — 

;  Chœurs  religieux  en  latin.  Messes  1w  liv.  in-8  d'une  feuille.  -*-  MfctBts. 

lftliv.  in-8  d'une  feuille.  —  Chœurs  divers  pour  «oeiétéfc  BWtficates*  B«- 

çreatiqns  MUSICALES.  lre  liv.  in-8  d'une  feuille.  Paria»  Regnier^*nau^>  rue 

S^inte-Apoline,  17;  Blanchet,  rue  Croix-des-Petite-Champ»)  9.  Prix  de  cba- 

',  que  livraison.  »    20 

I  18*6.  Etudes  sur  l'école  française.  (11831-1652);  Printure  et  Sonlpturë; 

par  Gustave  Planche.  Paris,  Michel  Lévy  frêreà,  4  voK  ifl-18>  efttemble  de 

l  19  feuilles  4#.  .,....,-«» 

Salons  de  1831 ,  1833 ,  1836,  1837 ,  1838,  1846,  1847  et  1852,  Bèêheil 

|  d'articles  publiés  d'abord  dans  la  <  Revue  dçs  Deux-Mpndes  ». 

1  Collection  de  la  Bibliothèque  contemporaine.  2e  série. 

1847.  Etudes  sue  les  beaux-arts,  depuis  leur  origine Jusqijfà  nos  ieure; 
•  par  F.  B.  de  Mercey,  directeur  des  beaux-arts  au  ministère  d'Etat.  Pa ris, 

-  Hrthus*-Bertrand,  2  vol.  în-8,  ensemble  de'52  Fediflffè  i^i  ^     ih    » 
;  ^  CeS  deux  volumes  sont  encore  la  réunion  d'artlclès^remaniëé,  ^uit>ût  jpâru 


-4te- 

tfêtfkfa&tàtàfaiks  Revdfe,  et  entre  afcttaf  celle  dés  «  Dëui-Môndéi  i. 
Aussi,  lit-on  dans  un  court  avertissement  de  l'auteur  : 

«ifoqs jtfavou*-,pas  la.pr^tootion  d'avoir  .fait  ce  qu'on  appelle  un  tore; 
»  nous  ayons  voulu  ,seulemei|t  réunir  et  çoordonnerdes  morceaux,  écrite  à 
»  oUffèreiites  époques,  et,  cmninè  ils  traitent  ge  l'Art  a  tous  les  temps  et,  chez 
»  tous  lès  peuples,  îl  â  suffi  de  les  fclacer  à  la  .suHe,;  dans  uni  qrdrrç  chron^- 
»  roeique;  pour  fornW  uti  corps  d'ouvragé,  sîuoff  complet,  du  moins  à  peu 
■  près  Jogrçué  ». 

-  Vrôi  MiOtaàt>i«reè  qwf  renferment  cm  deax  volumes.  Première  patrie  8e 
fravrjçei  J/Â*T.ttK*  les  *ncib*8.  I.  Origine  et  filiation,  des  fcrfe.  L'Art  en 
Qri^.U.  j^sJSgypti^^  Uk  L'Art  assyrien.  IY..t*Ar*  babylonien.  V.  L'Art 
ctiezlesHéï 


Le  temple  4eSalomon,  VJ*  L'Art  chez  les  Ç*qcs.  VII;  L'Art 
chez  les  Etrusques.  VIII.  L'Art  romain.  IX.  L'Art  chrétien  dan§  lés  Cata- 
combes. S  L'Art  Éyzantin.  Ttfme  H.  I.  LÀ  RÈWÀfssÀNcé.  H.  L'Art  mTod^inb 
en  Italie.  III.  Les  Arts  en  Piémont.  IV.  La  Peinture  en  Allemagne,  dânâ  lés 
Flandres  et  en  Hollande.  V.  L'Art  moderne-  en  Allemagne.  VI.  L'Art  en  Es- 
tiegne.  L*ialerîedu«erééhal  Soult.  VII.  Les  Arts  en  Angleterre.  VHI;  Lis 
Arte  en,  Epouse,  Exhibition  d'Edimbourg*  IX.  Un  coupHl'cal  sûr  l'Ecole 
.française  contemporaine. 

1&48.  EXBftdcE*  stif  les  formules  dd  cirant  grégorien1,  précédés  de  No- 
tions élémentaires  sur  le  plain-chant,  d'un  Essai  srtr  là  culture |  de.  la  voçl 
dànà  seà  rapports  au  chant  grégorien,  et  des  règles  pratiques  sur  l'éxprèg- 
5iôn  dans  l'exécution  du  chant.  Paris,  Lecoffre,  in-Iil  de  4  feuilles.    .    »  §0 

1849.  ExwMTiok  û&  beaux-arts  de  1804,'  (fer  €.  Bettû  et  de  Cauwé. 
.J^vrajsons  7  à  10  (et  dernière).  Bruxelles,  librairie  nouvelle,  T  liv.  m-8. 
Prix  de  chaque  livraison.  »    60 

185)1.  Bmftmort  dôs  Beaux-arts  de  f  &5:  Listé,  ffcur  ôrâre  alphabétique, 
des  artistes  ôtratigerâ  <ft  fcâltfaîs  dorit  les  diftfàgèè  Sbni  êkp&èks  au  palais 
è»  Beâux^Àtts*  avenue  Montaigne.  Paris,  place  de  la  Êoutste,  n.  #,  iû-12  de 
3  feuilles  lr2. 

Table  du  catalogue  annoncé  sous  le  n.  1854» 

*85î.  E^wJsmoN  fJNiVrasEiLli.  Bêtabtairts.  ~  Leà  àrti&ês  nt>rmalrio>. 
û»  Lete  artistes  du  département  dé  l'Orne.  Argentan,  de  l'impr.  de  Bafbrer, 
in-18de4i9. 

.Extrait  du  t  Journal  de  l'Orne  »  (12  juillet  1855).  Article  sigdé  Gfeitaw 

18ôb>«  Exposition  GNrvE*s«LL«.  Revue  des  principaux  tableaux  des  di- 
verses éceles  de  l'Europe*  exposés  dans  le  palais  dés  Beaux-Arts;  eti  1^55; 
t*àr  P.  JWtfo*fW.  Pari»,  rffipr;  de  Vfnthon,  in-12  d'une  feuille  f/2. 

Extrait  dtr  journal  t  lé  Ménestrel  ». 

1853.  Exposition  universelle  de  1855.  Beaux-arts;  par  Claude  Vigffib 
£Mme  Constant).  Paris,  Fontaine,  passage  des  Panoramas»  3$>  in-18  de 
7fomllesl^:  3  50 

;  Î854..  ^spwrjotf  uMiTKftSELLE  DE  1855.  -Explication  des  ouvrages  de 
peinture,  sculpture,  gravure,  lithographie  et  arckitefeUire  des  artistes  vivants 
étrangers  ,e$  français,  exposés  au  palais  des  BeambiArtû*  averae  M  atteigne, 
le  l»r  mai  1855.  Paris,  Paui^  place  4»  ,1a  Bourse,  8,  in-lfc<te  27. feuil- 
les 2[3.  .  -  .  .  ï  » 
Ce  çaljaloguecompreBd 5,112  numéros,  savoir  ;  Peinture,,». 4 .*  4»332  — 
Sculpture,  4,233  S  4,586.  —  Gravure.  4,587  à  4.777..--  Lithographie, 
4,778  à  4,872.  —  Architecture,  4,8?3  à  5,028.  — 'Et  SuppUment: Téin- 


-424- 

ture,  5,029  à  5,063.  —  Sculpture,  5,064  à  5,085.  —  Architecture,  5,086  à 
5,112. 

1855.  Exposition  universelle  des  beaux-arts.  Le  Salon  de  1855  ap- 
précié à  sa  juste  valeur  pour  un  franc;-  par  S.  de  La  Rochenoire,  peintre 
d'Histoire,  etc.  !'•  et  2e  parties.  Paris,  Martinon,  tous  les  libraires  de  la 
France  et  de  l'étranger,  2  cah.  in-8,  ensemble  de  11  feuilles  3(4.  2    » 

1856.  Exposition  universelle  de  1855.  Peinture.  —  Sculpture;  par 
Théophile  Gautier.  —  Imprimé  en  feuilletons  dans  le  <  Moniteur  univer- 
sel »,  no*  des  29  mars;  19,  23,  25,  et  31  mai;  2,  8,  14,  16,  21,  28  et  30 
juin;  6,  12,  14,  19,  25...  Le  vingt-troisième  article  est  du  25  août,  et 
II.  Th.  Gautier  n'a  pas  terminé  son  compte-rendu. 

1857.  Exposition  universelle.  —  Beaux-arts;  par  E.  J.  Delécluse.  (Re- 
vue du  «  Journal  des  Débats  »). 

Imprimé  en  feuilletons.  Deux  articles  préliminaires,  l'un  sur  le  palais  de 
l'Exposition  des  Beaux-Arts,  l'autre  où  sont  désignés  les  envois  des  artis- 
tes des  diverses  nations  de  l'Europe,  ont  été  publiés,  l'un  le  7  avril,  l'au- 
tre le  23  mai.  L'examen  des  ouvrages  a  commencé  le  6  juin  et  précède  im- 
médiatement celui  numéroté  II,  ordre  que  Ton  suivra  dorénavant.  I.  (n* 
du  6  juin).  De  la  Peinture  en  Europe.  Autriche,  Bade  et  Nassau,  Bavière. 
II  et  III.  Belgique,  19  juin  et  10  juillet.  IV.  Danemark,  Deux-Siciles,  Espa- 
gne, 19  juillet.  V.  États  pontificaux,  États-Unis  d'Amérique,  Grande-Breta- 
gne, 28  juillet.  M.  Delécluse  procédant  par  ordre  alphabétique  de  noms  de 
nations,  on  voit  que  nous  n'inaiquons  aujourd'hui  que  les  premiers  articles. 

1858.  Exposition  universelle.  (Compte-rendu  du  «  Siècle  »).  Beaux- 
arts.  Article  de  M.  Edmond  Texier,  impr.  dans  la  chronique  hebdomadaire 
de  ce  journal,  n°  o*tt  6  mai.  —  Préliminaires  par  Louis  Desnoyers.  Feuille- 
tons du  1er  juillet.  II  et  III  Peinture.  L'Ecole  anglaise;  par  le  même.  Feuil- 
letons, des  .  .  juillet  et  1er  aout.  —  Architecture;  par  Alfred  Miehielê. 
Ibid.,  26  août,  12  et  26  septembre. 

1859.  Exposition  universelle  de  1855.  Beaux-arts  (Compte-rendu  de 

«  l'Indépendance  belge»)  ;  par  Jules  Lecomte.  I II.  M.  Ingres.  M.  Delacroix. 

Feuilleton  du  19  juin.  III.  M.  Decamps.  M.  Horace  Veraet.  Ibid.  du  27  juin. 
IV  et  V.  Les  Belges,  10  et  18  juillet. 

1860.  Exposition  universelle  des  Beaux-arts.  (Compte-rendu  de  «  la 
Presse  »)  ;  par  Pierre  Pétroz.  Imprimé  en  feuilletons  à  partir  du . .  juillet.  Le 
18*  article  a  paru  dans  le  n*  du  17  septembre*  et  ce  n'est  pas  le  dernier. 

Nous  dirons,  pour  les  comptes-rendus  de  l'Exposition  des  beaux-arts,  ce 
que  nous  avons  dit  à  l'occasion  de  ceux  de  l'industrie  (voy.  le  n.  1699)» 
qu'il  serait  à  désirer  que  la  bibliographie  les  enregistrât  tous  ;  mais  cela 
conduirait  trop  loin,  même  dans  un  recueil  qui  ne  serait  pas  aussi  exigu  que 
le  nôtre. 

1861.  Gbscbichtb  der  Musik  in  Italien,  Deutschland  n.  Frankreich.  Von 
den  ersten  christl.  Zeiten  bis  auf  die  Gegenwart.  25  Vorlesungen  gehalt.  su 
Leipzig  ;  von  Frz.  BrendeL  2*  umgearb.  u.  verm.  Àufl.  1.  Bd.  2.  Lfg.  Leip- 
zig, Matthes,  gr.  in-8  de  xvj  pag.  et  pag.  161  à  207. 

1862.  Giagomo  mbterbeer  (de)  à  propos  de  «  l'Etoile  du  Nord  »  ;  par 
G.  F.  {Gustave  Frederix).  Liège,  Redouté,  brochure  in-8. 

Tirée  à  20  exemplaires. 

1863.  Gravure  française  (la)  au  Salon  de  1855;  par  Georges  Duplessis. 
Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-18  d'une  feuille.  1      . 


—  4*5  — 

1864.  Guide  through  ihe  galleries  of  paintings  of  the  impérial  Muséum  of 
the  Louvre.  Paris,  de  l'imp.  de  Desoye,  in-i2  de  31  feuilles.  6    » 

1865.  Harmonie  des  passions  humaines  (P),  fronton  du  grand  théâtre 
à  Bruxelles,  par  M.  Eugène  Simonis,  Notice  par  E.  Van  Bemmel,  professeur 
ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres  de  l'Université  de  Bruxelles, 
accompagnée  d'une  gravure  par  J.  Frank.  Bruxelles,  Henri  Samuel  (1854), 
in-4  oblong. 

1865*.  Harmonie  bn  exemples  (V),  ou  Harmonie-pratique  des  jeunes  pia- 
nistes. Recueil  d'accords,  de  modulations,  de  progressions  ou  marche  d'har- 
monie, etc.  Pour  servir  de  préparation  à  l'étude  de  cette  science  ;  par  P.  A. 
Clouzet  aîné.  (2e  édition).  Paris,  Gust.  Marquerie  et  O,  pass.  de  l'Opéra,  14  ; 
Benoît,  r.  Meslay,  40;  et  Bordeaux,  l'Auteur,  r.  Porte-Dijeaux,  45,  in-4  de 
30  pages  gravées.  6    » 

La  première  édition  est  de  novembre  1854. 

1866.  Histoire  de  la  peinture  sur  verre  dans  les  diverses  contrées, 
et  particulièrement  en  Belgique,  contenant  une  analyse  descriptive  des 
vitraux  de  ce  royaume.  Texte  par  Edm.  Uvy,  architecte;  planches  par 
J.-B.  Capronnier.  Livr.  7  à  10.  Bruxelles,  J.-B.  Tircher,  in-4  avec  plan- 
ches. 

Prix  de  chaque  livraison,  1  75 

Avec  les  planches  coloriées,  2  25 

1  «  L'Histoire  de  la  peinture  sur  verre  »  continue  à  justifier  l'attente  des 

souscripteurs.  La  9«  et  la  10e  livraisons  viennent  de  voir  le  jour.  Elles  ren- 
ferment, outre  16  pages  de  texte,  une  très  belle  planche  représentant  un 
,  vitrail  du  xvi«  siècle  emprunté  à  l'église  des  SS.  Michel  et  Gudufe  à  Bruxelles» 

,   ^  François  I"  et  Eléonore,  chromolithographie  qui  fait  honneur  aux  ateliers 

j  de  M.  Simonau.  (Moniteur  de  Venseign.,  de  Tournai.) 

i  18^6*.  Histoire  des  peintres  de  toutes  les  écoles,  depuis  la  Renaissance 

jusqu'à  nos  jours.  Texte  par  M.  Charles  Blanc,  ancien  directeur  des  Beaux- 

.  Arts,  et  par  divers  écrivains  spéciaux.  Illustrations  par  les  plus  habiles 

artistes  et  graveurs.  Livraisons  1  à  162.  Paris,  Jules  Renouard  et  O,  rue  de 
Tournon,  n*  6, 1849-55, 162  livraisons  in-4. 

I  II  paraît  régulièrement  une  livraison  par  quinzaine  depuis  juillet  1849. 
Le  nombre  de  livraisons  n'est  pas  déterminé. 

j  Prix  de  chaque  livraison,  1    » 

I,  Tous  les  maîtres  ont  une  pagination  particulière.  —  Toutes  les  livraisons 

se  vendent  séparément. 
Un  livre  qui  attire  à  juste  titre  l'attention  à  l'Exposition  universelle,  c'est 

Îv  VHistoire  des  Peintres  de  toutes  les  écoles,  illustrée  de  magnifiques  gravures 

sur  bois.  Les  1«>0  premières  livraisons  comprennent  déjà  les  plus  grands 
maîtres  de  toutes  les  écoles  (au  nombre  de  plus  de  cent  dix).  Elles  ont  été 
if  réunies  (avec  des  titres  provisoires  (1),  en  trois  splendides  volumes  grand 

in-4.  Le  texte,  dans  lequel  une  véritable  érudition  est  dissimulée  sous  Télé* 

II  gance  et  la  facilité  du  style,  est  dû  à  M.  Charles  Blanc  et  à  divers  collabora- 
j^  teurs  ;  on  trouve  à  côté  de  la  vie  des  peintres  les  recherches  et  indications 
.j  qui  peuvent  intéresser  les  amateurs  et  les  artistes,  les  catalogues  des  œu- 
vres, les  prix  des  tableaux  dans  les  ventes,  les  portraits,  les  fac-similé,  mille 
renseignements  curieux,  et  enfin  la  reproduction,  par  la  gravure,  des  plus 

>\t  beaux  tableaux  de  chaque  maître. 

û  (1)  L'ouvrage  terminé,  il  sert  imprimé  de  nouveaux  frontispices  qui  permettront  de  classer 

^  ym  livraisons  dans  l'ordre  le  plut  rationnel,  par  écoles. 


-4#- 

On  admire,  dans  les  volumes  exposés  de  ïffùfoire  fas  gmbêf,  Vèçfy  $a 
papier,  la  beauté  du  caractère,  la  délicatesse  ou  tirâge~4es  pUncnçs  quj  ac* 
compagnent  le  texte;  on  s'étonne  des  progrès  inattendus  que  lés  éqjjeurê 
ont  olwénu's  de  Part  nouveau  où  p&utof  renouvelé  de  lagravurè  sdr  bois. 
"MM. 'Jules  Renoaard  et  C«  ont  du  l'idée  de  rendre  pes  progrès  palpables, 
eu  «knesant  dans  un  blême  cadré  des  gravâtes  sur  bois  pubtiéWéepûift 
cinquante  ans  dans  leur  ancienne- maisotf.  On  y  y  oit  le  modeaU  cul^4râpo 
de  1805,  qui  ornait  les  jeux  instructifs  de  M.  de  Jouy  ou  les  extrait?  fi? 
Buffon,  devenir  une  image  en  1810,  une  petite  vignette  en  1820," une  gra- 
vure passable  eh  1840;*  pour'  arriver  en  1B5&  à'unê'jpr^feulB  estampé  Se 
M:  Quartîèy,  réproduisant,  d'après  le  dessin  de  M, 6  a  basson,  ut*  des  pta* 
gracieux  tableaux  de* Lebrun.  ••''>'  '  r  -     < 

Dans  un  autre  grand  cadre,  MM,  Juta  Reneuard  et  C?  out  plané  divans 
spécimens,  des  gravpres  incites  préparées  pour  les  prochaines  livraisons;  m 
y  vojt  des  Van  der  Meulen,  des  Van  Dyck,  des  Guide,  des  Corrége,  des 
Canaletti,  des  Raphaël  qui  eussent  paru  jnçx£cufej)les  ,il  y  £  )}uélçues 
années,  et  qui  promettent  un'  'bel  avenir  à'  cette  'œuvre  considérable. — 
Comnfc  exempte  de  difficulté  vaincue,  nous  devons  signaler  iso  Vénus  $Ur 
un  lit  de  repos,  d'après  fiiordano,  gravée  oar  M.  Dujardin  ;  Je  totomk  y 
est  insaisissable  et  j'effet  des  plus  harmonieux.  Si  l'on  réfléchit  que  chaque 
pomt  imperceptible  quri  cpnçqurt  à  modeler  cetfe  fleure  ntfe  est  une  parcelle 
de  bois  laissée  èh  relief  par  l'artiste  graveur,'  on  ne  comprend  pas  cejtt£ 
oeuvre  de  patience. 

H  Y  a  aussi  dans  un  genre  tout  différent  un  portrait  du  docteur  fiunter, 
<F après  Reynolds.  La  tête  en  pleine  lumière  a  itëatfcoup 'd'éclat,  l'habit  de 
velours  a  'des  reflets  excellente^  on  croit  voir  une  de  ces  gravures  estampées 
à~  la  manière  noire  dont  t&  'Anglais  nous  fournissent  les  plus'  Beaux  modèles; 

f)u  reste,  X  Histoire*  des  Peintres,  publiée  par  MM.  Jules  Renouard  etC», 
se  trouve1  reproduite  sdus  toutes  les  formes  à  l'fepo^tiontmWerselle  :  le* 
imprimeurs;  lés  graveurs,  les  tliehmnrs  en  cuivre,  el  tous  les  Collaborateurs 
de  cette  grande  publication  n'ayant  pas  manqué  de  s'en  faire  tasneur.  Nous 
retrouvons  même  un  cadre  de  ces  gravures  (fans  la  splendixje  exhibition 
d'un  ]ba£i)e  imprimeur  qui  n'a  encore  tiré  que  quelques  spécimens  de  clichés, 
et  qui  en' à  pécore  son  baldaquin  dans  le  transept.  11  à'ést'pjas1  jusqu'aux  fa- 
bricants d'ettcreé  qui  n'aient'tait  Valoir 'leurs  échantillons  par  'quelques  sulelfe 
à  effet  tirésdé  Yffistôire  des  Peintres.     '  *  -  *'" '•  1  '   ,; 

Les  matériaux  divers  qui  concoarent  k  la  febrication  de  cette  œuvre  tf  art 
ne' sont  pas  la  partie  la  mains  curieuse  de  L'exposition  de  $IM.  Suies  le* 
nouard  et  Ge  :  bois  dessinés,  bois  gravés,  clichés  en  cuivre  obtenus  par  la 
galvanoplastie,  qui  reproduisent  toutes  les  délicatesses  de  la  gravure  et  peu- 
vent tirer  des  nombres  inimités.  Les  connaisseurs  s'arrêteront  devant  lès 
admirables  dessins  d'après  Raphaël,  taul  Véronèse,  Corréçe/  et  n'étonnèrent 
qu'avec  des  matériaux  aussi  ingrats  qu'an  morceau  dje  boisât  une  pointé  de 
eanif,  un  parvienne  aujourd'hui  à  reproduite  avec  cette  perfection  tes  diefs- 
d'&avpes  des  grandes  écoles,-  et  jusqu'à  la  Transfiguraiicfvtle  RaphaéL 

il  y  a  encore  à  faire  valoir  .une  considération  bien  importante  en  matière 
d'industrie-,  c'est  celle  diji  pries,  si  modique  qu'il  permet  aux  amateurs  les 
moins  favorisés  de  la  fortune  de  «e  procurer  pour  quelques  centimes,  les 
œuvres  d'art ,  autrefois  privilège-  exclusif  de  .quelques  doues  collectionneurs; 
-—La  livraison  de  l'Histoire  des  Peintres,  contenant  4  ou  5  gravures:  avec 
texte  et  pagination  séparée  ne  coûte  qu'un  ^roe. —C'est  ce  qài  a  contribua 
puissamuient  à  la  propagation  de1  pe  nehe  musée  qui  résume  loua  les  musées 
de  lTSarope;  (Gazette  de  Fretwe.) 

1867.  Hotel-de-ville  d' amiens  (1').  Projet  d'agrandissement  et  de 
dégagement.  -Observations  soumises  au  corps  municipal;  par  Edouard 


P4rih  AmW,  A?ron,  in-8  de  £  feuilles  \A,  .avec  une  pli^,, 
Extrait  du  journal  «  le  Commerce  de  Ja  Somme  »,  janvier  et  îé&siûr  J£& 


—  437  — 

eç*i  $868.  Hôtel  imp^ial  pB$  iïjvalidjbs.  p$scription  4a  tombeai*.  dç  JJapo- 

$*  léqn  lerj  par  |e  çpîouej  Gérard,  secrétaire  général,  archiviste  de  jT^ïe,}* 

«*  P^|s,  PiqÇ,  |ig  de,  l'^eV^-YiUe,  ia-1^  d'une,  1(2  faille. 

^  lgêa,  Lnjl^e**;* .(de  V)  de*  doctrines  et  de  la  Civilisation  sur  la  Musique. 

,jp  Diseurs,  par  te  dooteuç  3%Hte*e  Ppmîfh  Lyop,  de  l'iœpr.  de  Dumoulin, 

^  in-8  de  2  feuilles  lf 2. 

^1  1870.  Institut  des  provinces  de  France.  Exposition  artistique  àCaen  en 

'  J|  185i$,  (Catalogue  publié  par  prcjre  da  J'totUut  des  provinces,  de.  l'Association 

^  norwôPeie  ej;  a^  la  Société  française  pour  la  soiwecvatioa  des  roopumaata. 

C^en,  Hardel,  in-8  de  4  feuilles  1  j2  avec  vignettej. 

fa  P§t3%ufi  floijrorenant  }a  n^çç  fy  £2$  §ujete  ^e,  peiptures,,  l}th,egrflpbies, 

g  i  dgssjns  et  photographie^.                  .                 ' 

e,l  1871.  Institut  du  temple  de  la  Gloire,  fimdé  en  exécution  du  décret  de 

ip  S.  MÎ.'  j'e^Tperèur  tfaèoléqp  Ier  i  daté,  du  camp  de  Poserij  le  3  décembre  1806. 

ï-  Paris^  de  "ttmpr.  de  'M«e  Smith,  ï'ntT12!  de  2$  pages.    '                ' f  '  '  '"  ' r  '  "' 

j  1872.  Journal  d'orque  (le),  recueil   4e  pièces   d'orgue   des  meilleurs 

-j  _  maîtres  anciens  et  modernes,  pifbfiê  par,  /.  Emrn.  Henskens,  organiste  de 

^  Saint-Jacqiies/à  Anvers.  Vl'  année.  1855.  Anvers,  l'Auteur,  ruePruynenJ 

$  no  l54,  in-4.                                                                                              '    • 
Le  Journal  dî orgue,  dont  la  sixième  année  est  en  cours  de  publication, 

%  paraît %:  la  fin  de  cbaqie  mois,  par  livraisons  de  12  pages  in-4,  et  forme1  à  la 

i  fin  de  l'année  un  beau  volume  de  144  pp.  d'excellente  musique  d'orgue.  Prii 

»  de  l'abpnnemen^  annuel,                      •         *                                        Jg  50 

i  '  Cet  "mtéressan^  recueil,  fjopt  l'utilité  est  généralement  reconnue,, trouvera 

})  sa  placé  marquqe  sur  le  pupitre  de  l'Organisitè  qui  cultive  et  exerce  son  arl 

l  avec  goût  et  conscience;  '  *  ,;  '  '              "'                                      -  fc.  ,  r.v 

1    ~  1873.  Léonard  de  Vinci  et  son  école;  par  À.-F.  Rio.  Paris,  A.  Bray, 

1  in~Ï8  format  anglais,  de  10  feuilles  1{3.        ''                                         9  50 

1  Extrait '* âe !' Art  chrétien.  Voyez* le  no  ...                                            "    " 

!  1874.  Louvain  monumental,  ou  Description  historique  et  artistique  de 
tous  les  édifices  religieux  et  civils  de  ladite  ville;  par  Ed.  van  Èven. 
ie  à  6®  livraisons.  Bruxelles  et"  Louvain,  Fonteyn,  iri-4.  Prix  de  chaque 
livraison.  "    * "     l*  *  1  "  » 


1875.  Louvre  (the)  ;  or  Biography  of  a  Muséum;  with  two  Plans;  by 
Baytè  St-jîmnf  LonSori,  Post  8fo.  pp.  369,  cloth.  10  s.  6  d. 


Paraissant  les  1er  ej  15  de  chaque  mois. 

tYix  Wl'abonjiement  annuel  pour  la  Belgiçrue.  10    » 

PouVteèrÇgerr,    M  vr     '*  *     '  ' ;>  '" '  8*  "'  &    » 

1877.  Maître-autel  en  cuivre  çepoussç  jet  doré,  exécuté  sur  les  j^R* 

de  M.  Violletr^eduç,  architecte,  par  M.  Bachelet,  orfèvre.  Paris,  oje  l'impr". 

de  Bonavëntûre,  jri-8  de  ï/2  feuille.  -.-..*»  .     ^ 


rue  kautefeuille,  12,  in-18  de  14  feuilles  1/3,  plus  une  planche.         "  21bd 

1879,  MANUEt  de  l'amateur  d'estampes,  contenant,*  etc.,  et  précédé  de 

C<$sidérâfions  sur  ïftlWffltfe  'délai  'gfavureY  ses1  dîv"er%  procédés,  Ifèhpix'déa 


—  428  — 

••lampes  et  la  manière  de  les  conserver;  par  M.  Ch.  Le  Blanc,  ancien  em- 
ployé au  département  des  estampes  de  la  Bibliothèque  impériale.  Ouvrage 
destiné  à  faire  suite  au  «  Manuel  du  libraire  et  de  l'amateur  de  livres  »,  par 
M.  J.  Ch.  Brunet.  5'  livraison  (chaufourier-durer),  in-8  de  10  feuilles.  — 
6*  livraison  (durer-greutbr).  Paris,  Jannet,  in-8  de  10  feuilles.  —  Prix 
de  la  livraison  4  50 

L'ouvrage  sera  publié  en  16  livraisons. 

1880.  Manuel  (nouv.)  simplifié  de  photographie  sur  verre  et  sur  papier 
albumine,  collodion  ;  par  M.  Edouard  de  Latreille.  Paris,  Roret,  rue  Haute- 
feuille,  10,  in-18  de  2  feuilles  2/3.  1  50 

1881.  Matinées  du  loutre  (les).  Paradoxes  et  rêveries.  Entretiens  de 
salons  ;  par  Méry.  Paris,  Y.  Lecou,  in-18  anglais  de  10  feuilles.  3  50 

1882.  Mélodéon.  Recueil  de  chants  populaires  anciens  et  nouveaux ,  à 
une  ou  plusieurs  voix,  pour  les  écoles  et  les  familles.  3e  édition.  Partie  no- 
tée en  chiffres.  Paris,  Borrani  et  Droz,  in-12  de  3  feuilles.  1  » 
\  1883.  Mélographir,  ou  nouvelle  Notation  musicale  ;  par  Juan  Népomu  - 
eeno  Adorno.  Paris,  F.  Didot,  in-4  de  5  feuilles,  avec  tableaux  dans  le  texte 
et  une  grande  planche  lithogr.                                                             2    » 

1884.  Mémoires  de  la  Société  scientifique,  artistique  et  photographique 
des  Basses-Pyrénées.  Année  1855.  Pau,  de  l'impr.  de  Veronèse,  in-8  de  3 
feuilles,  plus  un  tableau  et  une  planche. 

1885.  Méthode  d'accordéon  en  chiffres,  au  moyen  de  laquelle  on  peut,  en 
peu  de  temps,  sans  maître  et  sans  connaître  la  musique,  apprendre  à  toucher 
cet  instrument;  suivie  d'exercices  et  d'airs  notés.  Paris,  de  l'impr.  de  Bois- 
seau, in-8  oblong  de  8  pages.  3    » 

1886.  Muséb  dangers  (le).  Notes  pour  servir  à  l'histoire  de  cet  établis- 
sement ,  par  Louis  Tavernier.  Nantes,  de  l'impr.  de  Gosnier  et  Lachèse,  in-8 
de  3  feuilles  3/4. 

Extrait  du  «  Journal  de  Maine-et-Loire  >. 

1887.  Musée  impérial  du  louvre.  Description  des  sculptures  modernes; 
par  Henri  Barbet  de  Jouy,  conservateur-adjoint  des  antiques  et  de  la  sculp- 
ture moderne.  Paris,  de  l'impr.  de  Vinchon,  in-12  de  7  feuilles  1/2. 

Ce  catalogue  comprend  la  description  de  388  morceaux  de  sculpture  de  la 
Renaissance  et  des  temps  modernes. 

1888.  Musée  populaire  de  Belgique,  institué  par  arrêté  royal  du  24  dé- 
cembre 1848.  10e  livraison.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  gr.  in-fol.  1  50 

Les  sravures  que  renferme  cette  livraison  sont  : 

Les  différentes  races  de  chevaux  du  pays.  —  L'industrie  des  9  provinces. 
—  Les  Gantois  et  les  Liégeois  fraternisant  (xix«  siècle).  —  Le  Brasseur.  — 
Les  ruines  de  l'abbaye  de  Cambron.  —  Le  portrait  du  Roi  et  du  duc  de 
Brabant.  —  Les  42  apôtres.  —La  famille  royale. 

1889.  Musique  de  chambre  ;  séance  extraordinaire  chez  M.  Gouffé.  — 
Salle  Herz  :  Matinée  musicale  ;  par  A.  de  Rovray  (M.  Fiorentino).  —  Feuil- 
leton du  «  Moniteur  universel  »,  du  22  juillet. 

1890.  Musique  religieuse  (la)  ;  par  le  P.  Louis  Girod,  S.  J.  Namur,  F. 
J.  Doux  fils,  in-8  de  iv-257  p.  2  50 

1891.  Notation  musicale  (de  la)  attribuée  à  Boëce,  et  de  quelques  an- 
ciens chants  qui  se  trouvent  .dans  le  manuscrit  latin  n°  989  de  la  Biblio- 
thèque impériale.  Nouvelles  considérations  sur  la  musique  et  sur  la  versifi- 


-  429  - 

cation  du  moyen-âge;  par  A.  h  H.  Vincent,  membre  de  l'Institut.  Paria, 
Douniol,  in-8  de  24  pages.  »  75 

Extrait  du  «  Correspondant  »,  du 25  juin  dernier. 

1892.  Notation  musicale  sténôgraphique;  par  de  Rambures.  Abrégé 
de  la  Méthode  musicale  sténôgraphique,  ou  Manuel  pratique  pour  servir  à 
l'exécution  de  la  musique  par  la  notation  sténôgraphique  mixte.  In-8  de 
4  feuilles  1/4.  —  III9  partie  de  la  Méthode  musicale.  Notations  comparées 
et  art  d'écrire  le  cbant  à  la  dictée  aussi  vite  qu'il  est  émis,  ou  Sténographie 
musicale.  2e  édition.  In-8  de  11  feuilles,  plus  16  pages  de  tableaux  auto- 
graphies.  Paris,  Régnier-Canaux,  rue  Sainte-Àppoline ,  no  17;  Blanchet,  rue 
Croix-des-Petits-Champs,  9. 

Prix  de  l'Abrégé,  1  50 

—  de  la  3*  partie.  5    » 

1893.  Note  sur  une  vignette  d'un  manuscrit  de  la  Bibliothèque  impériale; 
par  M.  François  Lenormant.  Paris,  de  l'impr.  de  Martinet,  in-8  de  8  pag. 

.Le  mss  d'où  cette  figure  est  tirée  est  conservé  à  la  Bibliothèque  impériale, 
ancien  fonds  latin,  n°  6862.  C'est  une  copie  du  Pseudo-Apulée  incomplète. 
Cette  note  est  extraite  du  «  Bulletin  de  la  Société  botanique  de  France  » . 

1894.  Notice  des  tableaux  exposés  dans  la  grande  galerie  du  Musée  de 
Lyon,  publiée  par  M.  Augustin  Thierriat,  conservateur  des  Musées  et  du 
palais  des  Beaux-Arts.  Lyon,  de  l'impr.  de  Perrin,  in-16  de  3  f.  3/8.    1    • 

Analyse  descriptive  de  211  tableaux,  avec  l'Origine  du  Musée  de  Lyon. 

1895.  Notice  des  tableaux  exposés  dans  les  galeries  du  Musée  impérial 
du  Louvre;  par  Frédéric  VilloU  conservateur  des  peintures.  lre  partie. 
Ecoles  d'Italie  et  d'Espagne.  XI«  édition.  In  12  de  15  feuilles 2/3  —Idem. 
2*  partie.  Ecoles  allemande,  flamande  et  hollandaise.  VI'  édition.  In-12  de 
15  feuilles.  —Idem.  3°  partie.  Ecole  française.  In-12  de  19  feuilles  1/2. 
Paris,  de  l'impr.  de  Vinchon.  Prix  de  chaque.  1  50 

Le  premier  de  ces  catalogues  comprend  les  notices  de  558  tableaux.  Cette 
il*  édition  est  tirée  à  3,000  exemplaires,  du  no  1,801  à  21,000.  Le  second 
a  618  numéros,  et  cette  6e  édition  est  tirée  à  3,000  exemplaires  du  n°  9,301 
à  12,300.  Le  troisième,  comprenant  les  notices  de  600  tableaux,  est  im- 
primé à  3,000. 

1896.  Notice  historique  et  critique  sur  les  monuments  érigés  à  Orléans 
en  l'honneur  de  Jeanne  d'Arc;  par  Ch.  Aufrère-Duvernay,  avocat  à  la  Cour 
impériale  d'Orléans.  Orléans,  tous  les  libraires,  et  Paris,  Tresse,  au  Palais- 
Royal,  in-8  de  2  feuilles  3/4,  plus  une  lithographie  du  nouveau  monument. 

1  25 

1897.  Orgue  à  piston  pour  église  et  pour  salon,  inventé  par  MM.  Claude 
frères,  de  Mirecourt  (Vosges).  Paris,  de  l'impr.  de  Soupe,  in-32  d'un  quart 
de  feuille,  plus  un  fac-similé. 

Orgue  qui  figure  à  l'Exposition  universelle  de  1855,  sous  le  n°  9613. 

1898.  Orque  (l*)  du  palais  des  Tuileries,  construit  par  S.  Erard,  en  1827; 
détruit  en  juillet  1830,  réédifié  par  P.  Erard,  en  1855.  Paris,  F.  Didot, 
in-folio  de  6  feuilles  1/2  plus  7  planch. 

1899.  Origine  de  la  peinture  ;  par  Auguste  Maillet.  Paris,  de  l'impr.  de 
Bonaventure,  in-8  de  8  pag. 

,  Discours  en  vers,  extrait  des  «  Annales  de  la  Société  libre  des  beaux- 
arts».  Tome  18. 

1900.  Oephee  (Y)  des  écoles  primaires  et  des  maisons  d'éducation,  publié 


—  430  — 

par  E.  et  R.  Van  Maldeghem.  Année  1855.  Bruxelles,  MM.  Van  Malde- 
gtiem,  in-8.  *        

Paraissant  par  livraisons  de  21  pages  ;  six  forment  tin  volume.  Prix  de 
chaque  livraison.  '  u    "'*  65 

1901.  Balais  bourbon,  aujourcj'huj  palais  du  ûorps  législatif*  Origine  et 
description  de  cet  édifice  ;  ses  différentes  transformations  ;  principaux  évé- 
nements' dont  il  a  été  le  théâtre  depuis  sa  fcuujatiop,  1322,'  jusqu'en  1855. 
Paris,  de  Fimpr.  d'Henri  et  Ch.  Noblet,  in-12  de  8  ftM*;  ptas  2f  v*g.     4    » 

La,  dépense  faite  pour  la  construction  de  ee  monument;  depuis  1722  jus- 
que nos  jour*,  sq  nipûtô  £  85  million*  687,964  &.  20  c, 

1002.  Palais  de  l^indostri»*.  Vue  prise  à  vol  d'oiseau  du  eôté  de  la  grande 
avenue  des  Champs-Elysées.  Paris,  H.  Pion,  seul  éditeur' autorisé  pour  les 
vàês*du  Palais  de  l'Industrie,  rue  Garancière,  8,  in-plano  d'une  feuille  a^ec 
le  dessin  du  palais. 

19Û3.  Balais  de  l'industrie.  Vue  de  la  galerie  des  machines,  place  de  la 
Concorde.  Paris,  de  lfimpr.  de  Pion,  in-plano  d'une  Veuille. 

1904.  Parallèle  des  maisons  de  Bruxelles  et  des  principales  filles  de 
Belgique  construites  depuis  1330  jusque  nos  jours,  représentées  en  planâ^ 
élévations,  coupes,  détails  intérieurs  et  extérieurs ,  mesures^  et  dessinées  par 
Aug.  CastermanSy  architecte.  Livraisons  1  t  14.  Liège,  Ë.  Noblet,'  et  Paris, 
même  maison,  rue  Jacob,  20, 14  liV.  in-fôl.,  composées  de  planchés  gravées 
au  tiait.  Prix  de  chaque  livraison.  '  *•  4    » 

L'ouvrase  complet  se  composera  de  420 planches,  divisée,  en  20  livraisons 
(}f  6  plancha  chacune,  t- Un  tjfre  grayé,  une  table  e*  un  texte  ppropt  Coupés 
Ç$ti§  ? u*  sou§çr/}(|f^^fs  et'parçttrput  avant  }a  dernjère  li<rai§pp. 

.190$.  Rbimtbrb  4  |/BXfqsmQN  PS  1855fla);  par  Eimn4§k  iukt  4ê 
Gtmw*.  pari»,  JE.  Pente,  ift-18  d'une  feuille  |/5|.  2    i 

Tiré  à  42  exemplair^. 

1906.  Plain-Ghant  (du)  et  de  aen  avenir  dans  le  diocèse  de  Rennes. 
Bennes,  de  Pimpr.  de  Vatar,  in-ë  de  32  pages. 

'  Signé  :  M. 

1907.  Rmnces  de  l'art  (les).  Architectes,  sculpteurs,  peintres,  gray.eurs. 
musiciens, poètes,  orateurs;  par  H&e*  Céline  Fallet.  Rouen; 'Ùég^rfiL |n^'^g 
26  feuilles.  '    '  4    » 

5  Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

1906.  Principes  de  mélodie  et  dliarrnonle.  Règle  de  la  position  des  dièses 
et  'des  bémols  a  là  clet.  Jabïeau  et  mécanisme  des  principaux  acporcfs.  tVonl 
cte  rjmpr.de  Ôarrèt,  in^  de  16  pages.  '  '        '   l        *  "  *   ''*' 

W$>  Projet  (J'unç  sjociçté  universelle,  de  musjque,  pprtynt  Je,  noa>xle 
«  Napoléprph^épnie  »,  ayant  pour  double  but  de  .mettre  \  j^  porfée  cfe  Jpu^ 
les'  hommes  un  élément  de  bonheur  physique  e).  inora^  e'i  <}e  créer,  da§| 
chaque  spu^prçfeçtjjre,  une  niaisog  <}e  retraite  pour  la  vieillesse.  JP^fig,' pe 
l'impr.  de  Çruillqis,  in-4  de  4  pages. 

Sîgn$";  Delcamp',  rue  du  Faubourg -gaint-Denis,  55. 

1910.  Promenades  artistiques,  ftaris  en  1855.  ge§  monunients,  ces 
musées.  Tableau  des  embellissements1  successifs  jusqu'au  règne  'actuel;  par 
Cernitte  Schût.  Bruxelles,  librairie  internationale,  1  vol.  ïn-fâ  de  384  pages 
avec  une  carte  gravée  sur  acier,  représentant  tous  leà  monuments  (fe  Parrf 
et  de  ses  environs.    '     *  r'  "'       <"  *  "  "'-         '    "  :   "  3'k) 

1911.  Quatre  branches  de  la  photographie  (les).  Traité  complet,  théon- 


que  et  urajjgue  ffes  procédés  dp  paguerre,  Talbût,  Niepce  de  gaint-Viçtor  ej» 
Açfbfr;  précédé  des  Annales  (Je  ïa  photographie^  et  suif i  d'éléments  ae  chljr 
mie  ei  d'optjqgye  appliqués  iji  cet  art;  par"jl.  Betloc,  professeur  de  photoçra-? 
phje.  JîsrjsV  r Auteur,  rue  de  Laricry,  16;  rue  de  l' Ancienne-Comédie,  i&\ 
in-ë  ^e  2$  feuilles,  plus  deux  portraits;  au  bur.  du  «  Cosmos  ».  JO   *» 

'  1912.  Rapport  sur  l'Exposition  universelle  des  beaux-arts,  lu  Je  17  juji> 
185^.  ^  J'ajseiem^Jép  générale  annuelle  de  la  Société  libre" des  beaux-arts,  par 
Afr  qQrtifi-($Qfk,  peintre,  restaurateur  des  tableaux  des  nujséejs  impçriàux 
etc.  Paris,  Johanneau,  rue  de  l'Arbre-geç,  \§,  in-§  fie  3  feuilles,  J.     » 

1913.  Recherches  iconographiques  sut  Jeanne  d'Arc,  dite  la  Pucelle 
d'Orléans.  Analyse  critique  des  portraits  pu  oeuvres  {l'art  feifefe  sa  ressem- 
blance; par*M.  ValUt  cle  Viriville,  professeur  adjoint  à  l'École  impériale  des 
charte^.  Paris,  Dumèufin,  quai  des  Augustiaô,  1*,  in-8  d'une  feuille  3/4  avec 
2p1anches.'  *"•"■'  •         <•  ' :  -  •  .    -        ^1 

Entrait  de  la  *  Revpe  archéologique  »,  12*  année. 

ipH*  BfiC»^CBEs  pur  l'architecture,,'  la  sculpture,  la  pejnfure,  Ja  menui-» 
série,  ja  ferronnerie,  etc.;  dans  )e?  majsons'du  moyen-âge  et  de  |a  repais-: 
sauce,  a  Lyon;  par  P.  Martin,  architecte.  Lyon,  Brun;  Paris,  Didronç  et 
Lyon,  l'Auteur,  rue  Tbomaasin,  13,  in-4  de  11  feuilles,  avec  un-  grand  nom- 
bre de' pi  ajiches.T  6G    » 

191$.  Rpcgeil,  de  cjiants  religieux  pour  soprano,  ténor,  basse  et  chceunf 
avec  accompagnement  d'orgue,  etc.;  par  4*  Wanspn  fils,  profeçseijr  au  fogr 
se? valoir*  royal*  dd  LijÉge.  Bruxelles,  p.  Naçher,  iji-§. 

191 

tope 

firàhf"^.  "      "(?"  ît 

faax^titre  ei  titre.  Avertissement,  i-vru.  p.  565-i ,090.  La  Renaissant 
des  arts  formera  4  volumes  :  le  1er  consacré  à  la  Peinture,  le  2e  à  la  Sçulp-< 
tuw/jejp  k  l'Architecture,  ^  4?  à  des  Mélanges.. prix  4e  chaque  volume 
m  PfBW  vfirg^  de  IJoliapde  ;  J5  fr„  et  12  fr.  W  papipr  y£Jjn.  Lp  vplun^ 
anngnei  ^-nje^us  a  çté  tiré  à  \f)o  exemplaires.  t  ( 

1917.  Çbvue  universelle  des  arts,  publiée  par  Paul  Lacroix  (Biblio- 
phile' ïàcob),'  avec  Ja  collaboration  de  MM.  Emile  Bégin  ;  Charles 'Blanc, 
aricT'dif*'.  des  ^eaux-Arts;  Ernest  Breton,  de  la  Sop.  des  Antïquairejs  de 


Société  4ee  aptfquaircg;  comte  £àou  de  ^a^orde,  4e  l'Acad.  des  pserip.  et 
beJfcMeffcres;  A.  Lassus,  archit.  de  No^e-Dame  et  de  la  Sainte-Chapelle; 
Leroux 'de  iiney,  delà  Soc.  des  antiquaires;  Adrien  de  longpérier,  de 
l?A«ad;  des  inserij».  et  belles-lettres;  Henry  Martin;  Prosper  Mérinxée,  4é 
l-'j$c£d.  française  et  de  l'AcadV  des  inser.  et  belles-lettres;  Alfred  Micbiels; 
Ffa'nçisfluè  kijbhel,  corresp.  de  Tînstitut;' Anatole*  de  Montaiglon  ;  Pauîih 
Parjs^â.ë'j'i*^'  deà  inscr.  et'bèllès-lêHres:'  Tarràl;  baTon'  Taylor^dg 
l'^ad^i^s  Bèa^x-^rl^,  prfsîd.'deç  goç/art.  dé  tfràncp;  Vallèt  de  virivijje, 
prof,  à  rÈcole  des  Chartes';  Y.  Vilîot,  co'nserv.  <Je  la  peinture',  au  Mùsé^  dq 
Louvre;  —  F.  Delham;  Ênfctfp  &wk$9  cfcef  4ii  Jrçreau  fdi^ozr.;  ^lexàjtfre 
Q$JM1£#  ê§Wr  del'Acad.  des  Beaux- Arts  de  Bruxelles;  Joachim  Lejewel; 


—  4»- 

Bruxelles;  A.  Sterckx,  anc.  dir.  du  Bibliophile  belge;  F.  Tindemans;  Van 
Bemmel,  dir.  de  la  Revue  trimestrielle;  A.  Wauters,  archiv.  de  la  ville  de 
Bruxelles;  —  G.  Champseix,  prof,  à  Lausanne  (Suisse);  —  M.  G.  Marsuzi 
de  Asuirre,  etc.,  etc.  Livraisons  1  à  5.  15  avril  —  15  août.  Bruxelles. 
A.  Labroue  et  Cie,  rue  de  la  Fourche,  36  ;  et  Paris,  France,  quai  Voltaire,  9, 
5  livraisons  gr.  in-8. 

La  «  Revue  universelle  des  Arts»  parait  simultanément  à  Paris  et  à  Bruxel- 
les, le  15  de  chaque  mois,  à  partir  du  15  avril  dernier,  par  livraison  de 
5  feuilles  grand  in-8,  et  formera  chaque  année  2  forts  volumes. 

Prix  d'abonnement  : 
Paris  et  Bruxelles  :      Départ,  franc,  et  prov.  belges  :  Étranger  * 

Un  an        fr.   15    »         Un  an        fr.    18    »         Un  an        fr.    20    » 
Six  mois    »      8    »         Six  mois     »    10    »         Six  mois     »    12    » 
Un  numéro  »      2    »         Un  numéro  »      2  50        Un  numéro  »      3    » 
Sommaire  des  livraisons  publiées  jusqu'à  ce  jour  : 
N°  1.  15  avril.  — Introduction,  par  les  fondateurs  de  la  Revue.  —  Go- 
defroy,  peintre  du  roi  François  I'r,  par  M.  le  comte  Léon  de  Laborde,  mem- 
bre de  1  Institut  de  France.  —  Les  Arts  en  Belgique  sous  Charles-Quint, 
$  1er  :  l'Architecture,  par  M.  A.  Henné,  secrétaire  de  l'Académie  des  Beaux* 
Arts,  de  Bruxelles.  —  Coysevox,  sa  vie  et  ses  œuvres,  par  M.  Jean  Du  Sei- 
gneur, statuaire  —  Exposition  de  tableaux  anciens,  au  Palais  Ducal,  à 
Bruxelles,  par  M.  Mirsizi  de  Aguirre.  —  Bulletin  bibliographique,  par 
M.  Félix  Delhasse.  —  Chronique,  document*  et  faits  divers  :  l'Exposition 
universelle  de  Paris;  les  ventes  publiques,  etc.,  etc. 
No  2.  Mai  1855.  —  Des  tendances  de  l'Art  au  XIX*  siècle,  par  W.  Bur- 
r.  —Les  Arts  en  Belgique  sous  Charles-Quint,  $  2e  :  la  Peinture;  $3*  :  la 
ulpture,  etc.,  par  A.  tienne.  —  Inventaire  des  dessins  de  Raphaël,  qui 
faisaient  partie  de  la  collection  Jabach,  par  Paul  L'tcroix  (Bibliophile  Jacob). 

—  Documents  inédits  sur  les  artistes  français.  1  :  Lettre  de  Nicolas  Cochin, 
relative  à  Pigalle.  —  Exposition  d'objets  d'arts,  au  Palais  Ducal,  à  Bruxelles, 
par  Marsuzi  de  Aguirre.  —  Bulletin  bibliographique,  par  Félix  Delhasse. — 
Chronique,  documents,  etc. 

No  3.  Juin  1855.  —  Houdon,  sa  vie  et  ses  ouvrages  par  Anat.  de  Mon- 
taiglon  et  Georges  Duplessis.  —  Excentricités  artistiques,  1  :  le  prince  de 
Pons,  par  F.  de  Fontaine.  —  Êpitaphes  des  artistes  dans  les  anciennes  égli- 
ses de  Paris,  par  Paul  Lacroix  (Bibliophile  Jacob).  —  Exhibition  d'eaux- 
fortes  de  Rembrandt,  etc.,  au  Cercle  artistique  et  littéraire  de  Bruxelles, 
par  L.  Alvin.  —  Lettres  sur  l'Exposition  universelle  des  Beaux-Arts,  à  Paris, 
par  S.  —  Chronique,  documents,  faits  divers. 

No  4.  Juillet  1855.  —  Houdon,  sa  vie  et  ses  ouvrages,  suite,  par  Anat. 
de  Montaialon  et  Georges  Duplessis.  —  Catalogue  des  principaux  tableaux 
et  objets  d'art  qui  faisaient  partie  du  cabinet  de  Rubens,  par  Paul  Lacroix. 

—  Renier  van  Thienen,  par  Ch.  Piot.  —  Lettres  sur  l'Exposition  universelle 
des  Beaux-Arts,  à  Paris,  par  S.  —  Bulletin  bibliographique. — Chronique,  etc. 

No  5.  Août  1855.  —  Houdon,  sa  vie  et  ses  ouvrages,  suite,  par  Anat.  de 
Montaiglon  et  Georges  Duplessis.  —  Canova  et  ses  ouvrages  pour  Napoléon, 
consul  et  empereur,  par  J.-J.  Champollion-Figeac.  —  L'architecte  Louis, 
pair  Gustave  Brunes.  —  Documents  inédits  sur  les  Artistes  français .  II  :  Ni- 
colas Poussin.  —  Lettres  sur  l'Exposition  universelle  des  Beaux- Arts,  à 
Paris,  par  S.  —  Le  fronton  du  théâtre  de  la  Monnaie,  à  Bruxelles,  par  Ch. 
Potvin.  —  Bulletin  bibliographique,  par  G.  Brunet.  A.-G.-B.  Schayes, 
F.  D.,  etc.  —  Chronique,  etc. 

Le  no  6  a  paru,  mais  il  n'est  pas  encore  arrivé  à  Paris. 

1918.  Rhin  (le)  monumental  et  pittoresque,  aquarelles  d'après  nature 
lithographiées  en  plusieurs  teintes  par  Fourmois,  Laulerset  Stroobant;  texte 


Scu 


-433- 

par  Louis  Hymans;  publié  sous  le  patronage  de  S.  A.  R.  Madame  la  Prio- 
cesse  de  Prusse.  Livraisons  5  à  10  et  dernière.  Bruxelles,  Leipzig,  Gand, 
G.  Muquardt.  , 

Prix  de  la  livr.,  édit.  gr.  in-folio.  10    • 

»  pet.  in-folio.  7    » 

L'ouvrage  complet  forme  un  magnifique  volume  in-folio,  relié  en  maroquin 
du  Levant,  avec  ornements  en  relief.  Prix  lft»  fr.  (sans  la  reliure  100  fr.) 

Le  même  ouvrage  édit.  petit  in-folio,  100  fr.  (sans  la  reliure,  70  fr.) 

1919:  Rheinbcch  (das).  Landschaft,  Geschichte,  Sage,  Volksleben;  von 
Wolfg.  Miiller  von  Kônigswinter.  8-13  Lfg.  Bruxelles,  Leipzig,  Gand,  C. 
Muquardt,  6  livr.  gr.  in-8.  Prix  de  chaque  livraison  »  75 

Un  nouveau  livre,  du  célèbre  romancier  allemand  Wolfgang  Millier,  occupe 
en  ce  moment  toute  la  presse  allemande  et  paraît  obtenir  en  Allemagne  un 
de  ces  succès  prodigieux  comme  ils  ne  se  produisent  guère  que  dans  les 
grands  centres  littéraires. 

Das  Rheinbuch.  Landschaft,  Geschichte,  Sagen  und  Volksleben,  tel  est  le 
titre  de  ce  livre  que  son  éditeur,  M.  Muquardt,  fait  illustrer  par  les  artistes 
belges  les  plus  distingués.  Les  organes  les  plus  estimés  de  la  presse  alle- 
mande sont  unanimes  dans  leurs  éloges  au  sujet  de  cet  ouvrage.  La  Gazette 
de  Cologne,  entre  autres,  lui  consacre  son  feuilleton  du  12  mai,  qu'elle  ter- 
mine en  disant  que  la  littérature  allemande  peut  ajuste  titre  être  fière  d'un 
ouvrage  qui  trouvera  sa  place  au  premier  rang  parmi  ses  plus  belles  pro- 
ductions. (Indép.  belge,  6  juin.) 

1920.  Souvenir  d'Albrecht  DUrer,  en  français  et  en  allemand.  Nuren- 
berg,  de  Ebner,  gr.  fn-fol.  de  7  planches  gravées.  10    » 

1921.  Te  oeum  (le)  de  M.  Hector  Berlioz;  par  J.  d*Ortigu$.  —  Feuilleton 
du  Journ.  des  Débats,  du  26  mai. 

Un  autre  article,  excellent,  de  M.  Adolphe  Adam  sur  le  «Te  Deum  *  de 
M.  Berlioz  a  paru  dans  «  l'Assemblée  Nationale  »  du  8  mai. 

1922.  Tombeau  (le)  de  Napoléon  I"  aux  Invalides.  Notice;  par  M.  Albert 
Lenoir,  architecte  du  gouvernement,  etc.  Paris,  Martinon,  in-4  de  9  feuilles, 
avec  43  gravures  sur  bois  intercalées  dans  le  texte. 

1923.  Traité  complet  de  photographie  sur  collodion  ;  répertoire  de  la 
plupart  des  procédés  connus;  par  Alphonse  de  Brébisson.  Paris,  Chevalier, 
au  Palais-Royal,  in-8  de  8  feuilles  3/4.  5    » 

1924.  Teaité  d'architecture,  contenant  des  notions  générales  sur  les  prin- 
cipes de  la  construction  et  sur  l'histoire  de  l'art;  par  Léonce  Reynaud,  ingé- 
nieur en  chef  des  ponts  et  chaussées,  professeur  d'architecture  à  l'École  po- 
lytechnique, inspecteur  général  des  édiBces  diocésains.  Paris,  Carilian" 
Gœury  et  Vict  Dalmont,  1850,  in-4  de  viij  et  523  pag.  avec  Atlas  in-fol. 
de  81  planches  et  5  feuilles  de  texte  60    » 

Voy.  sur  cet  ouvrage  deux  articles  de  L.-A.  Boileau,  architecte,  impr. 
dans  «  le  Siècle  >,  n°*  des  4  août  et  11  septembre  dernier. 

1925.  Traité  db  photographie  sur  collodion  sec;  par  A.  Herling,  ex- 
rédacteur en  chef  du  journal  photographique  «  le  Propagateur».  Paris,  l'Au- 
teur, rue  Monsieur-  le-Prince,  51,  in-8  d'une  feuille.  2    » 

1926.  Traité  de  photographie  sur  toile,  dernier  perfectionnement  inventé 
par  M.  Dejonge,  artiste  peintre.  Paris,  A.  Ninet,  rue  de  Lille,  37,  in-8  de 
12  pages.  3    » 

1927.  Trois  statues  d* jeajwb  d'arc  (les);  par  JÀonee  Dupont.  Orléans, 
Pesty  ;  et  Paris,  Dentu,  in-12  de  4  feuilles  5/6,  avec  4  lithogr.  1    » 


—  436  - 

dictionnaires:  par  Perey  Sadler.  3*  édition,  augmentée  de  la  prononciation 
anglaise,  figurée  par  des  sons  français.  Paris,  Trtichy,  2  tomes  en  un  toI. 
in-12  de  56  feuilles  i\6.  6    » 

1949.  Dictionnaire  portatif  français-allemand- anglais,  à  l'usage  des 
voyageurs  ;  par  le  docteur  F.-E.  Feller.  5«  édit.  Leipzig,  Teubner,  in-32 
de  iv  et  1318  pages.  2     » 

1950.  Dictionnaire  usuel  de  tous  les  verbes  français,  tant  réguliers 
qu'irréguliers,  entièrement  conjugués,  contenant,  par  ordre  alphabétique, 
les  7,000  verbes  de  la  langue  française  avec  leur  conjugaison  complète,  et 
la  solution  analytique  et  raisonnée  de  toutes  les  difficultés  auxquelles  ils 
peuvent  donner  lieu  sous  le  rapport  de  leur  orthographe,  de  leur  prononcia- 
tion, etc.  ;  par  MM.  Bescherelle  frères.  Paris,  Garnier  frères,  2  vol  in-8, 
ensemble  de  130  feuilles  1(4.  12    » 

La  couverture  porte  :  2e  édition. 

1951.  Dizionario  nuovo  italiano-francese-armeno-turco,  compil.  dai  pa- 
dri  délia  congreg.  Mechitaristica.  Vienna,  1846,  gr.  in-8.  30    » 

Bullet.  mensuel  de  Fréd.  Klincksieck. 

1952.  Elementarbuch  der  franzôsischen  Sprache  ;  von  Dir.  F.~A.  Càllin. 
2.  Gang.  Hannover,  Helwing,  gr.  in-8  de  xiij  et  362  pag. 

1953.  Elbmentos  de  grammatica  casjellana,  para  usos  de  los  ninos 
que  concurren  a  las  escuelas;  por  D.  Diego  Narciso  y  Quiroz.  Nueva 
impression,  revista  y  corregida.  Paris,  Rosa  et  Bouret,  in-18  de  3  feuilles. 

1954.  Eléments  de  la  grammaire  française,  exposé  simple  et  facile  des 
règles  qu'il  est  indispensable  de  connaître  pour  parler  et  écrire  correctement 
le  français.  820  exemples,  par  Ad.  Rion.  Paris,  tous  les  libraires,  in-16  de 
4  feuilles. 

Bibliothèque  illustrée  des  familles  et  des  écoles. 

1955.  Essai  sur  l'analyse  et  la  synthèse  des  éléments  phonétiques  des 
langues  et  sur  l'écriture  ;  par  M.  Georges  Cannissié.  Lille,  de  l'impr.  de 
Danel,  in-8  de  2  feuilles. 

Extrait  des  Mémoires  de  la  Société  impériale  des  sciences,  de  l'agriculture 
et  des  arts  de  Lille. 

1956.  Etablissement  (de  1')  d'une  langue  universelle.  Paris,  de  l'impr. 
de  F.  Didot,  in-8  de  2  pages. 

Signé  :  Hippolyte  Peut.  Cette  lettre  a  d'abord  paru  dans  le  journal  «  Le 
Pays  »,  du  *20  septembre,  et  a  été  reproduite  par  «  le  Siècle  »,  dans  son 
numéro  du  22. 

1957.  Etudes  de  linguistique.  N*  1.  De  l'étymoiogie,  du  mot  NeUos. 
Bruxelles,  in-8. 

1958.  Etude  des  langues  (de  Y).  1»  partie.  Premiers  principes  d'édu- 
cation avec  leur  application  spéciale  à  l'étude  des  langues;  par  M.  C.  if  or-* 
cel9  consul  de  France.  Paris,  Borrani  et  Droz,  gr.  in-18  de  13  feuilles  ljtf .  4  » 

(La  fin  au  prochain  numéro.) 

Le  rédacteur  en  chef,  gérant. 

J.    M.    QUÉRARD. 
Farts.  UM>ria»rte  apétltla  •!  «  toniMM  99m  tot  Jotantux  <fe  Pvinttofl  01  c»,  np  (**«**•» t. 


LE  QUÉRARD. 


ARCHIVES 


D'HISTOIRE   LITTÉRAIRE,   DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


HISTORIQUE 

DE  LA  PROPOSITION  DIJ  CONGRÈS  TYPOGRAPHIQUE 

faite  par  M.  An*.  MEMAIU». 


Lettre   au  Rédacteur   du  Quérard. 

Monsieur  le  rédacteur , 

En  reproduisant  dans  un  des  numéros  de  votre  journal  un  article 
de  Y  Indépendance  belge ,  vous  y  avez  joint  une  note  qui  renferme  une 
inexactitude.  Je  ne  suis  pas  le  premier  qui  ait  émis  l'idée  d'un  Con- 
grès typographique  pour  discuter  les  questions  relatives  à  l'origine 
de  l'Imprimerie.  C'est  à  M.  Ambroise  Didot  que  revient  cet  honneur, 
comme  je  l'ai  dit  moi-même  dans  ma  Proposition  (1)  ;  le  seul  mérite  qui 
me  revienne  (si  mérite  il  y  a),  c'est  d'avoir  formulé  une  proposition 
positive.  M.  Didot  avait  exprimé  le  vœu  d'une  réunion  à  tenir  à 
Haarlem,  Strasbourg,  Mayence  ou  Paris,  lors  du  plus  prochain  jubilé 
typographique,  ce  qui  nous  renvoyait  au  siècle  suivant  J'ai  proposé, 
moi,  de  réunir  ce  Congrès  à  Paris,  en  1855,  afin  de  profiter  du  con- 
cours d'étrangers  que  devait  amener  dans  cette  ville  l'Exposition 
universelle. 

Puisque  l'occasion  s'en  présente,  permettez-moi  de  faire  ici  en 
quelques  mots  l'historique  de  ma  proposition,dont  vous  avez  bien  voulu, 
dans  un  de  vos  premiers  numéros,  promettre  à  vos  lecteurs  de  leur 
f^ire  connaître  le  résultat.  Cela  pourra  servir  à  d'autres,  dans  le  cas 

(1)  L'article  de  M.  Aug.  Bernard  rectifie  un  anachronisme  que  nous  avons 
commis  dans  l'un  de  nos  précédents  numéros  (p.  209),  en  présentant  le  projet 
du  congrès  typographique  de  M.  Ambr.-Firm.  Didot  comme  postérieur  à 
celui  de  M.  Aug.  Bernard.  Nous  sommes  heureux  qu'une  occasion  se  présente 
de  rendre  hommage  à  la  vérité.         J.  M.  Q. 

30 


-  438  — 

où  mon  projet  serait  destiné  à  recevoir  plus  tard  soa  exécution.  Je 
dis  cela  surtout  pour  MM.  fes  Belges,  qui1  rfoftt  pas  souÉLé  le  mot  de 
ma  proposition  lorsqu'elle  avait  chance  dte  *éuisir,  eO  qvà  mate  tenant 
s'avisent  de  là  soutenir4  à  leur  profit  (1) .  Quofqpfe  fort  ititéûe&é  dans  la 
question,  je  leur  souhaite  meilleur  succès  que  celui  que  j'ai  obtenu 
moi-môme,  car  ce  que  je  désire,  avant  tout,  c'est  l'avantage  de  ma 
chère  typographie. 

D'abord  je  ferai  remarquer  que  c'est  le  8  octobre  1853  que  le  pu- 
blic a  été  pour  la  première  foisr  saisi  de  ma  proposition  par  le  journal 
YAthenœnm  fronçais.  On  avait  tout  le  temps  de  se  préparer  à  fe  réu- 
nion, puisque  l'Exposition  universelle  ne  devait  avoir  lieu  que  dix- 
huit  mois  après.  Si  mon  projet  avait  été  goûté,  il  était  facile  d'orga- 
niser les  Congrès  locaux  dont  parle  M.  Ruelens ,  pour  préparer  les 
éléments  de  la  grande  réunion,  mais  je  ne  sache  pas  qu'aucune 
feuille  bibliographique  s'en  soit  occupée.  En  tout  cas,  je  suis  sûr  que 
ni  le  Buttbéèn  de  M.  Heussner,  ni  celui  de  M.  Techenfcr  n'en  ont  dit 
un  mot  à  leurs  lecteurs. 

En  présence  de  ce  silence  général,  jk  n?ai  pas  hésité  à  agir  seul,  à 
mes  risques  et  périls.  J'ai  fait  en  conséquence  réimprimer  isolément 
ma  Proposition,  et  l'ai  adressée  par  la  poste  à  toutes  les  personnes 
qui  me  semblaient  devoir  s'y  intéresser.  (On  la  trouvera  ci-jointe  sous 
le  numéro  1.) 

Ce  n'est  pas  tout,  comme  je  connais  l'esprit  du  publie,  j/at  soumis 
ma  proposition  à  la  chambre  des  imprimeurs  de  Paris,  de  façon 
qu'elle  pût  en  faire  sa  chose  propre.  M.  Guiraudet,  le  président  de 
cette  association,  accueillit  très-bien  mon  projet  ;  il  fit  ce  qu'il  put 
pour  le  faire  agréer  à  ses  collègues  et  le  patroner  par  M.  Àmbroise 
Didot  (2)  ;  mais  il  ne  réussit  ni  sur  un  point  ni  sur  P autre.  M.  Didot  ob- 
jecta que  tout  son  temps  serait  pris  par  les  travaux  du  jury  de  ^Ex- 
position universelle  ;  quant  aux  autres  membres  de  la  chambre  des 
imprimeurs,  sauf  quelques-uns  d'entre  eux,  parmi  lesquels  je  dois 
nommer  M.  Duverger,  qui  formula  une  proposition  particulière,  ils 
ne  montrèrent  qu'une  médiocre  sympathie  pour  le  Congrès  typogra- 
phique, qui  pouvait  cependant  donner  tant  de  relief  à  leur  réunion 
jusqu'ici  sans  caractère  officiel.  Je  les  avais  pourtant  bien  mis  à  l'aise 
dans  la  lettre  que  j'écrivis  le  20  novembre  1854.  à  leur  président,  en 
réponse  à  une  demande  de  renseignements.  (On  trouvera  cette  lettre 
ci-après  sous  le  numéro  2.) 

Battu  sur  ce  point  par  l'inertie,  je  tentai  là  fortune  d'un  autre  côté. 
Je  m'adressai  à  la  société  des  Antiquaires  de  France,  dont  j'ai  l'hon- 
neur d'être  membre,  et  je  vins  lui  demander  de  vouloir  bien  patroner 
ma  proposition,  en  la  modifiant  comme  elle  l'entendrait.  (On  trouvera 

(1)  Voyez  le  «  Bulletin  du  Bibliophile  belge  »,  2^  série,  t.  II,. et  r  le  Qué- 
rard»,  page  209. 

(2)  Tous  deux  allèrent  chez  M.  lé  directeur  dé  lk  Bibliothèque  Impériale. 


I 


t 


-  439  — 

i.l  plus  loin,  sous  le  numéro  3,  la  lettre  que  j'écrivis  pour  cela  au  prési- 

tk  dent  de  la  société.) 

os  De  prime  abord  ma  proposition  fut  très-bien  accueillie.  Il  fut  nom- 

ù  îùé  une  commission  de  cinq  membres  (dont  je  fis  partie),  pour  en 

li  prendre  plus  ample  connaissance.  Dans  la  réunion  qui  eut  lieu  à  cette 

occasion  chez  l'un  d'entre  nous,  la  proposition  fut  discutée  et  adoptée, 
sauf  quelques  modifications  qui  parurent  nécessaires  dans  la  nouvelle 
p  phase  où  elle  venait  d'entrer.  Nous  nommâmes  un  rapporteur  chargé 

g  de  formuler  les  décisions  de  la  commission.  Son  rapport  fut  lu  à  la 

j  société  dans  la  séance  du  29  janvier  1«55.  (On  le  trouvera  sous  le 

t  numéro  4.) 

Ce  rapport  fut  bien  accueilli.  Il  aurait  certainemeût  obtenu  la  ma- 
fe  jorité,  si  on  eût  pu  procéder  immédiatement  au  vote  ;  mais  quelques 

i  membres  soulevèrent  une  question  de  forme,  et  la  délibération  fut 

!  renvoyée  à  la  séance  du  9  février,  pour  laquelle  on  ferait  une  convo- 

i  cation  générale.  Or,  dans  l'intervalle  des  deux  séances,  le  bon  vouloir 

de  mes  collègues  s'envola ,  et  je  fus  battu  à  plate  couture  le  9  iê- 
I  vrier  1855. 

j  A  partir  de  là,  je  me  suis  tenu  coi,  attendant  un  moment  plus  fa- 

$  vorable.  Mais  voilà  que,  dans  un  long  article  du  Bulletin  du  Biblio- 

phile  belge,  où  on  fait  allusion  à  ma  Proposition,  sans  la  mentionner 
une  seule  fois  cependant,  on  propose  Bruxelles  comme  étant  plus 
i  convenable  que  Paris  pour  le  lieu  de  réunion  du  Congrès,  sous  pré- 

|  texte  de  neutralité.  Je  n'admets  pas  que  Bruxelles  soit  plus  neutre  que 

Paris  dans  la  question  ;  mais  je  n'ai  point  d'objections  à  faire,  si  la 
proposition  réussit;  j'y  donne  d'avance  les  deux  mains.  Toutefois, 
j'ai  peine  à  croire  qu'elle  soit  plus  heureuse  que  la  mienne,  qui  avait 
toutes  les  chances  possibles  pour  réussir;  car,  n'en  déplaise  à 
M.  Ruelens,  la  réunion  à  Paris,  en  1855,  offrait  des  avantages  im- 
menses :  concours  naturel  d'étrangers  venus  de  tous  les  points  du 
inonde  ;  richesses  bibliographiques  incomparables  ;  enfin  anniversaire 
séculaire  delà  publication  de  la  Bible  de  Gutenberg. 
Au  reste,  le  public  sera  juge.  Je  lui  soumets  les  pièces  du  procès. 

Aug.  Bernard. 
Pari»,  le  18  juin  1855. 

Pièce  no  1. 
Proposition  Sun  Congrès  typographique  à  tenir  à  Paris  en  1855. 

M.  Àmbroise-Firmin  Didot,  dans  l'article  qu'il  a  bien  voulu  consacrer  à 
mon  livre  sur  lès  débuts  dé'  l'imprimerie  en  Europe,  réitère  l'appel  qu'il  a 
fait  déjà,  dans  son  intéressant  Essai  sur  la  typographie,  aux  personnes  qui 
s'occupent  de  l'origine  de  cet  art  :  il  leur  propose  de  se  réunir  en  congrès  à 
Haarlem,  Strasbourg,  Mayence  ou  Paris,  pour  y  discuter  à  fond  cette  ques- 
tion controversée,  en  présence  même  des  monuments  typographiques,  ap- 
portés là  de  tous  les  points  du  Globe.  Personne  ne  sait  mieux  que  moi  l'im- 
portance que  pourrait  avoir  une  semblable  réunion,  puisque  j'ai  dû  faire 
plusieurs  voyages,  comme  le  remarque  M.  Didot,  pour  aller  voir  sur  place 


—  440  — 

certaines  pièces  qui  ne  se  trouvent  pas  à  Paris.  Je  joins  donc  de  grand  cœur 
ma  faible  voix  à  la  sienne;  mais  je  crains  fort  que  son  appel  reste,  sinon 
sans  écho,  du  moins  sans  résultat,  tant  qu'il  n'aura  pas  formulé  sa  propo- 
sition d'une  manière  plus  précise.  Il  est  fort  douteux  que  les  divers  posses- 
seurs des  reliques  typographiques  du  XVe  siècle  consentent  à  les  exposer  à 
un  déplacement.  Simples  particuliers,  villes  ou  Etats,  presque  tous  feront 
des  difficultés  pour  se  dessaisir,  ne  fût-ce  qu'un  seul  jour,  de  ces  pièces 
précieuses,  dont  beaucoup  sont  uniques.  Dans  l'impossibilité  d'obtenir  le 
consentement  unanime,  je  crois  qu'il  conviendrait  de  modifier  la  proposition 
de  manière  à  rendre  la  réunion  aussi  générale  et  aussi  avantageuse  que  pos- 
sible. Dans  ce  but,  rien  ne  me  semblerait  plus  naturel  que  de  réunir  le  con- 
grès, non  pas  à  Haarlem,  Mayence  ou  Strasbourg,  villes  qui  n'offriraient 
par  elles-mêmes  que  fort  peu  d'aliments  à  la  discussion,  mais  à  Paris,  où 
se  trouve  le  plus  riche  dépôt  d'incunables  qui  soit  au  monde,  et  auxquels 
on  éviterait  ainsi  un  déplacement  inutile.  A  tout  hasard,  je  propose  l'année 
1855,  quatrième  anniversaire  séculaire  de  la  publication  de  la  Bible  de  Gu- 
tenberg,  pour  l'époque  de  la  réunion  de  ce  congrès,  qui  aurait  lieu  à  Paris 
en  même  temps  que  l'Exposition  universelle.  N'eussions-nous  au  congrès 
que  les  exposants  typographes  attirés  dans  notre  métropole  pour  leurs  affai- 
res, que  ce  serait  déjà  beaucoup.  Mais  il  faut  bien  croire  qu'ils  ne  seraient 
pas  seuls,  et  que  quelques  bibliothécaires  profiteraient  aussi  de  l'occasion 
pour  venir  exhiber  les  monuments  les  plus  anciens  de  leurs  dépôts.  L'affaire 
pourrait  d'ailleurs  se  traiter  de  gouvernement  à  gouvernement,  comme 
pour  l'Exposition,  et  je  ne  doute  pas  que  le  nôtre  ne  consentît,  au  besoin, 
a  payer,  sur  les  frais  généraux  de  transport  des  produits  de  l'industrie  et 
des  arts,  le  prix  du  transport  de  quelques  colis  de  livres  dont  on  pourrait 
vouloir  honorer  le  congrès  (1). 

Ici  se  présente  une  objection  sérieuse  :  on  connaît  à  peu  près  exactement 
ce  que  possèdent  en  incunables  toutes  les  bibliothèques  de  quelque  impor- 
tance de  l'étranger,  tandis  qu'on  ne  sait  qu'imparfaitement  ce  que  renfer- 
ment en  ce  genre  les  bibliothèques  publiques  de  Paris,  et  particulièrement 
celle  de  la  rue  de  Richelieu,  la  plus  riche  de  toutes,  qui  ne  pourrait  pas 
môme  produire  au  congrès  un  inventaire  manuscrit  de  ses  reliques  du  XVe 
siècle.  Si  noblesse  oblige,  comme  dit  le  proverbe,  richesse  n'oblige  pas 
moins.  La  France  doit  au  monde  le  catalogue  de  sa  bibliothèque  privilégiée. 
Pourquoi  ne  commencerait-elle  pas  par  les  livres  du  XVe  siècle,  dont  le 
contingent,  très  restreint,  est  arrêté  depuis  longtemps?  On  pourrait,  à  la 
rigueur,  réunir  le  catalogue  des  incunables  des  autres  grandes  bibliothèques 
de  Paris.  Celui  de  Sainte-Geneviève,  écrit  tout  entier  de  la  main  de  Dau- 
nou,  pourrait  servir  de  modèle;  seulement  il  conviendrait  d'y  ajouter  quel- 
ques détails  typographiques,  d'un  intérêt  réel  quand  il  s'agit  de  ces  anciens 
livres,  plus  utiles  aujourd'hui  pour  l'histoire  de  l'imprimerie  que  pour  la 
science.  On  a  vraiment  trop  négligé  jusqu'ici  ces  renseignements  dans  les 
livres  de  bibliographie.  Sans  doute,  on  ne  peut  pas  exiger  d'un  savant  des 
connaissances  techniques  qu'il  n'a  pu  acquérir  dans  son  cabinet;  mais  main- 
tenant que  l'œuvre  scientifique  est  terminée,  on  pourrait  demander  quelque 


(l)  Il  suffirait,  à  la  rigueur,  qu'on  apportât  au  congrès  de  bonnes  épreuves  photogra- 
phiques de  quelques  pages  des  livres  qu'on  jugerait  utile  de  faire  connaître.  On  éviterait 
ainsi  les  risques  et  les  Trais  de  déplacements;  mais  il  faudrait,  dans  ce  cas,  joindre  aux 
•  prouves  photographiques  une  description  technique  des  livres. 


—  441  - 

chose  de  plus  aux  hommes  spéciaux,  et  il  ne  serait  peut-être  pas  mal  que 
les  pièces  les  plus  rares  et  les  plus  anciennes  fussent  décrites  au  point  de 
yue  typographique,  comme  je  l'ai  fait  dans  mon  livre  pour  la  Bible  de  Gu- 
tenberg  et  celle  de  Poster. 

Mais  ce  n'est  pa3  tout  que  d'avoir  un  musée  bibliographique  à  sa  dispo- 
sition ;  pour  pouvoir  traiter  sérieusement  le  sujet  proposé,  le  congres  aurait 
besoin  aussi  d'avoir  un  musée  typographique;  car  combien  de  disputes  se* 
raient  rendues  inutiles  par  la  simple  inspection  d'un  instrument.  Il  faudrait 
donc  fonder  un  établissement  de  ce  genre  à  Paris  avant  la  réunion  du  con- 
grès. Et  qu'on  ne  se  récrie  pas  contre  cette  idée;  c'est  la  chose  du  monde 
la  plus  facile.  De  même  qu'on  a,  sans  frais,  fondé  un  musée  bibliographique 
à  la  Bibliothèque  impériale,  et  un  musée  céramique  à  la  manufacture  de 
Sèvres,  je  crois  qu'on  pourrait  fonder  un  musée  typographique  à  l'Impri- 
merie impériale.  Ce  projet  a  même  failli  être  réalisé  il  y  a  quatre  ans.  Voici 
à  quelle  occasion. 

Dans  une  lettre  que  j'écrivais,  le  20  mars  1850,  à  M.  Peauger,  alors  di- 
recteur de  l'Imprimerie  nationale,  se  trouvait  le  passage  suivant  : 

«  ....  Le  cabinet  des  poinçons  est  certainement  le  fonds  le  plus  pré- 
cieux dé  l'Imprimerie  nationale,  mais  il  lui  manque,  à  mon  avis,  un  com- 
plément indispensable  :  je  veux  parler  d'un  musée  typographique.  Ce  musée 
ne  coûterait  rien  à  fonder,  car  il  se  composerait  surtout  d'objets  mis  hors 
de  service  dans  l'établissement  par  suite  du  progrès  de  l'art.  On  pourrait 
toutefois  faire  à  l'occasion  quelques  acquisitions  peu  dispendieuses,  s'il  n'y 
avait  pas  moyen  de  se  procurer  certaines  choses  autrement.  Mais  je  suis 
convaincu  que  le  plus  souvent  les  détenteurs  s'en  dessaisiraient  volontiers 
en  faveur  du  musée  typographique.  Je  m'étonne  qu'après  avoir  fondé  à  si 
grands  frais  partout  des  musées  pour  les  engins  de  la  guerre,  c'est-à-dire 
de  la  barbarie,  on  n'ait  songé  nulle  part  à  en  fonder  un  pour  l'artillerie  de 
la  pensée,  c'est-à-dire  de  la  civilisation  ;  du  moins  celui-là  n'aurait  pas  à 
craindre  d'être  pillé  dans  les  crises  politiques...  Plût  à  Dieu  qu'on  eût  de- 
puis longtemps  réalisé  un  pareil  projet  en  France;  on  aurait  évité  des  ana- 
chronismes  impardonnables  au  célèbre  statuaire  à  qui  nous  'devons  le  Gu- 
tenberg  de  Strasbourg.  Voilà  bien  longtemps  déjà  que  cette  idée  d'un  musée 
typographique  me  préoccupe;  mais  je  n'ai  jamais  si  vivement  senti  son  uti- 
lité, sa  nécessité,  que  depuis  que  je  travaille  à  une  histoire  de  l'origine  de 
l'art.  C'est  vainement  que  j'ai  demandé  à  l'établissement  quelques-uns  des 
anciens  outils  en  usage  autrefois  pour  la  fonte  des  caractères,  par  exemple  ; 
les  moules  que  possède  aujourd'hui  l'Imprimerie  natiouale  sont  tous  mo- 
dernes; les  autres  ont  été  anéantis  jusqu'au  dernier.  Heureusement  quelques 
maisons  de  commerce  ont  été  moins  rigoureusement  réformatrices  :  on  y 
voit  encore  comme  objets  de  curiosité  des  mécanismes  primitifs  qui  font 
mieux  comprendre  que  toutes  les  dissertations  les  difficultés  qu'ont  eu  à 
vaincre  nos  prédécesseurs  avant  d'arriver  à  cette  perfection  merveilleuse  des 
types  dont  nous  sommes  si  justement'  fiers  aujourd'hui.  Je  saisis  cette  occa- 
sion, Monsieur,  pour  vous  recommander  la  fameuse  presse  dite  du  rot,  qui 
fit  tant  de  bruit  vers  la  fin  du  XVIIIe  siècle  (tous  les  corps  savants  s'en  oc- 
cupèrent), et  qui  est  cependant  à  la  veille  d'être  vendue,  ou  plutôt  donnée, 
car  on  ne  retirera  pas  de  sa  vente  le  quart  du  prix  que  valent  encore  ses 
matériaux  bruts,  qui  sont  de  premier  choix.  Déjà  elle  est  reléguée  à  la 
porte  de  rétablissement,  et  semble  n'avoir  plus  qu'un  pas  à  faire  pour  tom- 
ber entre  les  mains  des  équarrmeurs.  Eh  quoi  !  n'y  a-t-il  donc  pas,  dans 


—  142  - 

tout  oe  vaste  établissement,  un  endroit  où  l'on  puisse  la  déposer?  Sauvée- 
là,  je  vous  en  prie,  pour  l'honneur  du  métier  », 

Je  signalais  ensuite  à  M.  Peauger  l'existence  de  l'imprimerie  que  noire 
compatriote  Plantin  avait  fondée  à  Anvers  au  XVIe  siècle,  et  qui  s'est  con- 
servée en  partie,  comme  par  miracle,  dans  son  état  primitif  jusqu'à  nos 
jours,  imprimerie  que  j'ai  eu  le  plaisir  de  visiter  en  détail  (1),  et  dont  le* 
plus  curieuses  pièces  pourraient  être  obtenues  à  fort  bon  marché,  sinon 
gratis,  pour  notre  musée  typographique. 

Quelque  temps  après,  M.  Peauger  prenait  l'arrêté  suivant  : 

«  Le  directeur  de  l'Imprimerie  nationale  arrête  : 

»  Art.  1er.  a  partir  de  ce  jour,  aucune  vente  des  objets  réformés,  dans 
le  service  de  l'Imprimerie  nationale,  n'aura  lieu  sans  que  ces  objets  n'aient 
été  préalablement  soumis  à  l'examen  d'une  commission. 

»  Art.  2.  Ceux  de  ces  objets  qui,  sous  le  rapport  de  l'histoire  de  l'art  ty- 
pographique, ou  sous  celui  de  l'histoire  spéciale  et  pratique  de  l'Imprimerie 
nationale,  auraient  une  valeur  dïgne  d'intérêt,  seront  distraits  et  conservés. 

»  Art.  3.  Ces  objets  seront  déposés  dans  un  local  spécial»  et  y  formeront 
une  collection,  aux  soins  et  à  l'entretien  de  laquelle  il  sera  pourvu  selon  son 
importance  et  son  accroissement. 

»  Art.  4.  Il  sera  ultérieurement  proposé,  s'il  y  a  lieu»  à  M.  le  ministre  de 
la  justice  d'instituer,  avec  les  éléments  de  la  collection  dont  il  s'agit,  un 
musée  de  l'art  typographique. 

»  Art.  5.  Les  membres  de  la  commission  dont  il  est  question  ê  l'article  i*r 
du  présent  arrêté  seront  désignés  par  le  directeur  de  l'Imprimerie  nationale 
à  propos  de  chaque  examen  qu'il  y  aura  lieu  de  faire. 

»  Art.  6.  Les  chefs  des  divers  services  auront  à  se  conformer,  chacun  en 
ce  qui  le  concerne,  à  l'exécution  du  présent  arrêté» 

«  Paris,  le  16  mai  1860. 

»  Signé  :  Peauger.  » 

M.  Peauger  fut  remplacé  peu  de  temps  après  à  la  direction  de  l'Impri- 
merie nationale,  et  les  événements  politiques  ont  probablement  fait  aban- 
donner son  projet;  mais  cet  arrêté  prouve  combien  eût  été  facile  la  fonda- 
tion du  musée  typographique;  en  tout  cas,  il  a  sauvé  la  presse  du  roi,  la 
seule  machine  en  bois  qui  reste  maintenant  à  l'Imprimerie  impériale,  et 
c'est  déjà  quelque  chose.  Sans  parler  des  souvenirs  qui  s'y  rattachent,  cette 
presse  serait  sans  doute  l'une  des  pièces  les  plus  curieuses  que  nous  ayons 
à  exhiber  aux  savants  composant  le  congrès,  si  jamais  le  ,vœu  de  M.  Didot 
et  le  mien  se  réalisent. 

Aog.  Bernard. 

Pièce  Ho  9. 

% 

Lettre  à  M.  le  Président  de  la  chambre  les  imprimeurs  de  Paris, 

90  novembre  1S54. 
Monsieur, 

Il  me  suffît  que  le  congrès  ait  lieu;  peu  m'importe  à  qui  on  en  attribuera 
le  mérite;  mais  puisque  vous  me  demandez  formellement  une  réponse,  la 
voici. 

(1)  Voyez  la  description  que  j'en  ai  donnée  dans  mon  Archéologie  typographique,  p.  b 
et  suiv.,  et  dans  le  Bulletin  du  bibliophile  belge,  S*  série,  1. 1,  p.  lOi  et  suiv. 


—  443  — 

Dans  son  Muai  sur  la  Typographie  {Encyclopédie  moderne ,  t.  X£V|, 
col.  606  ),  et  dans  un  article  consacré  a  mon  livre  sur  l'imprimerie  (  Afhè- 
nœum  français ,  9  juillet  1853,  p.  642 ,  col.  1),  M.  Didot  a  émis  le  vœu 
qu'au  prochain  jubilé  typographique  on  apportât  dans  un  même  lieu(Mayeuge, 
Strasbourg,  Haarlem  ou  Paris)  les  principaux  documents  sur  lesquels  j}  y  ,a 
discussion,  afin  qu'on  pût  les  juger  de  visu ,  et  arriver  par  là,  s  U  est  possi- 
hle,  à  s'entendre  sur  l'origine  de  l'imprimerie.  —  Ce  n'était  là  qu'un  txm , 
et  encore  s'agissait-il  du  jubilé  typographique,  ce  qui  nous  renvoyait  %a 
siècle  prochain.  Moi  je  fais  une  proposition  formelle  pour  1855,  4e  anniv^er- 
saire  séculaire  de  la  publication  de  la  Bible  de  Gutenberg. 

Je  formule  ainsi  ma  proposition  :  Convoquer  à  Paris,  à  un  jour  donné , 
toutes  les  personnes  qui  s'intéressent  a  la  Typographie,  imprimeurs,  biblio- 
thécaires, amateurs,  etc.,  en  les  priant  d'envoyer  ou  d'apporter  avec  elles 
les  monuments  qu'elles  jugeraient  dignes  de  figurer  au  congrès  ou  pouvant 
jeter  quelque  lumière  sur  la  question  de  l'origine  de  l'Imprimerie. 

Si  le  transport  de  ces  objets  devait  occasionner  quelques  frais,  je  dejnande 
que  la  Commission  de  l'Exposition  en  exonère  les  envoyeurs. 

Pour  les  livresqu'on  ne  pourrait  ou  voudrait  pas  exposer  au  danger  d'un 
transport,  il  «unirait  d'apporter  des  spécimen  photographiques  de  grandeur 
naturelle ,  aocompagnés  de  descriptions  exactes  au  point  de  vue  bibliogra- 
phique et  typographique. 

Je  demande  eu  outre  qu'il  soit  dressé  et  imprimé  un  catalogue  des  incuna- 
bles des  bibliothèques  de  Paris,  afin  de  mettre  le  congrès  en  état  d'étudier 
ces  monuments  précieux  de  l'Imprimerie,  et  de  les  utiliser  dans  la  discussion. 

Enfin,  je  demande  qu'il  soit  formé  à  Paris,  pour  recevoir  les  otyets ap- 
portés au  congrès,  un  musée  typographique,  où  seraient  déposés  tous  les  an- 
ciens instruments  qu'on  pourrait  retrouver,  et  où  serait  plus  tard  conseryé 
un  exemplaire  de  tous  ceux  que  les  progrès  de  l'art  feraient  réformer  à  l'Im- 
primerie nationale. 

Ce  sont  là ,  je  le  sais,  trois  propositions  distinctes,  et  pour  lesquelles  ki 
chambre  des  imprimeurs  n'a  pas  également  droit  d'initiative  ;  mais  elles  me 
semblent  découler  l'une  de  l'autre,  et  je  pense  que,  si  la  chambre  voulait 
bien  adopter  la  première  et  patroaer  les  deux  autres,  elle  obtiendrait  en  peu 
de  .temps  w  résultat  merveilleux  pour  la  Franco,  qui  pourrait  être  la  pre- 
mière dotée  d'un  musée  typographique. 

En  tout  cas,  la  chambre  des  imprimeurs  de  Paris  est  parfaitement  placée 
pour  prendre  l'initiative  réelle  de  la  réunion  du  congrès,  de  quelque  part 
qu'elle  vienne  ;  et  je  ne  vois  pas  qu'elle  ait  besoin  démon  consentement,  non 
plus  que  de  celui  de  M.  Didot.  Elle  seule  peut  mener  cette  affaire  à  bonne  fin, 
car  elle  a  plus  d'autorité  que  n'en  aurait  un  simple  particulier.  Au  reste,  je 
lui  donne  .carte  blanche  en  ce  qui  me  concerne  ;  qu'elle  fasse  pour  le  mieux, 
et  je  n'aurai  qu'à  la  remercier  de  son  intervention. 

Veuillez  agréer,  monsieur,  l'assurance  de  ma  considération  très  distinguée. 

Ado.  Bbrnahd. 

Pièce  no  9. 
A   Monsieur  le  Président  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France. 

Monsieur  le  Président, 
Je  viens  vous  prier  de  soumettre  à  la  Société  une  proposition  que  je 
regrette  de  ne  pouvoir  faire  de  vive  voix,  vu  l'exigence  de  mes  fonctions. 


—  444  — 

Je  tâcherai  pourtant  d'être  présent  à  la  séance  où  Ton  discutera  cette  pro- 
position, si  elle  est  prise  en  considération. 

J'ai  traité,  il  y  a  deux  ans,  une  question  historique  fort  importante,  celle 
de  l'origine  de  l'Imprimerie,  dans  un  ouvrage  en  deux  volumes  in-8,  qui  a 
eu  les  honneurs  de  l'impression  à  l'Imprimerie  impériale. 

Dans  ce  travail,  dont  je  fais  remettre  uu  exemplaire  à  la  Société  avec  cette 
lettre,  je  crois  avoir  résolu  la  question  aussi  complètement  qu'il  était  possi- 
ble à  un  seul  homme  de  le  faire;  mais,  pour  qu'elle  le  soit  mieux  encore, 
j'ai  proposé  récemment  la  convocation  d'un  congres  typographique  à  Paris 
en  1855,  c'est-à-dire  pendant  l'Exposition  universelle,  afin  de  réunir  le  plus 
d'étrangers  possible  pour  cette  discussion.  Je  joins  également  à  ma  lettre 
quelques  exemplaires  de  ma  Proposition. 

Malheureusement,  je  n'ai  ni  qualité  ni  autorité  pour  réunir  ce  congrès;  je 
manque  même  des  loisirs  nécessaires  pour  m'occuper  activement  de  cette 
réunion,  et  je  crains  bien  de  ne  pas  voir  réussir  ma  proposition,  faute  d'un 
patronage.  Je  me  suis  bien  adressé  pour  cela  à  la  Chambre  des  imprimeurs 
de  Paris;  mais  les  honorables  industriels  qui  la  composent  se  préoccupent 
moins  de  la  question  historique  que  de  la  question  pratique  de  leur  art. 

Je  réclame  donc  aujourd'hui  le  concours  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
France,  ou,  pour  mieux  dire,  je  crois,  ainsi  que  plusieurs  autres  personnes, 
que  c'est  à  elle  à  prendre  l'initiative  de  cette  affaire.  Le  sujet  rentre  parfai- 
tement dans  les  termes  de  l'article  l*r  de  son  règlement,  qui  porte  que  «  la 

»  Société s'occupe  de  recherches  sur l'histoire,  la  littérature,  les 

»  arts  et  les  antiquités du  moyen  âge jusqu'au  XVIe  siècle  inclu- 

»  sivement  ». 

Ce  serait  d'ailleurs  pour  notre  Société  une  belle  occasion  de  revendiquer 
l'honorable  prérogative  qui  lui  est  conférée  par  l'article  27  de  son  règle- 
ment, article  tombé  en  désuétude  depuis  trop  longtemps,  au  grand  préjudice 
de  la  renommée  de  la  Compagnie.  Ne  pourrait-elle  pas  proposer,  comme  l'y 
autorise  l'article  28  de  ce  même  règlement,  une  médaille  d'or  pour  le  meil- 
leur mémoire  qui  lui  serait  présenté  sur  ce  sujet  (1)?  Je  ne  pense  pas 
qu'aucun  de  nos  confrères  conteste  l'importance  de  cette  question.  Par  Je 
fait,  l'histoire  de  l'invention  de  l'imprimerie  est  comme  le  point  de  départ  de 
tous  les  progrès  modernes,  et  il  est  vraiment  déplorable  que  l'origine  de 
l'art  par  excellence,  de  celui  qui  nous  a  transmis  et  conservé  l'histoire  des 
autres,  soit  inconnue. 

Mais  pour  le  moment  je  n'en  demande  pas  tant;  ma  proposition  se 
réduit  h  ceci  : 

1°  Demander  à  M.  le  ministre  compétent  l'autorisation  de  réunir  le  con- 
grès, dont  la  Société  ferait  l'ouverture  dans  une  séance  solennelle,  et  qui  se 
constituerait  sous  son  patronage,  de  la  même  manière  que  les  congrès  scien- 
tifiques qui  se  tiennent,  depuis  un  certain  nombre  d'années,  sur  les  diffé- 
rents points  de  la  France. 

2°  Prier  M.  le  ministre  de  l'instruction  publique  de  réclamer  des  biblio- 
thécaires la  copie  du  catalogue  complet  des  incunables  des  bibliothèques  de 
Paris  et  des  départements.  Par  suite  de  l'absence  de  tout  livre  de  ce  genre 
dans  la  plupart  des  bibliothèques  et  de  leur  petit  nombre  dans  les  autres,  la 

(I)  Ce  serait  une  occasion  de  récompenser  le  zèle  de  nos  correspondants,  car,  comme  le 
porte  rartide  80  du  règlement,  «  les  membres  résidants  et  honoraires  sont  seuls  exclus  du 


—  445  — 

rédaction  de  ce  catalogue  serait  très  aisée;  quant  a  son  impression,  elle  ne  me 
semble  pas  devoir  éprouver  de  difficulté  ;  un  d*s  membres  de  la  Chambre 
des  imprimeurs  a  même  déjà  fait  à  cette  Compagnie  une  proposition  tendant 
à  ce  qu'elle  réclamât  l'honneur  de  faire  exécuter  cette  impression  à  ses  frais, 
chez  MM.  Didot.  En  tout  cas,  ce  serait  déjà  beaucoup  que  de  posséder  un 
inventaire  manuscrit  des  richesses  de  la  France  en  incunables.  Sur  cet  in- 
ventaire, on  pourrait  faire  un  choix  et  demander  le  dépôt  temporaire  en  un 
seul  lieu,  soit  celui  de  nos  séances,  où  se  trouve  déjà  la  précieuse  bibliothè- 
que Motteley,  soit  à  la  Bibliothèque  nationale,  si  riche  en  impressions  du 
XVe  siècle,  des  pièces  susceptibles  de  jeter  quelque  lumière  sur  la  question 
de  l'origine  de  l'Imprimerie,  afin  que  les  membres  du  congrès  pussent  les 
consulter  sur  place. 

3o  Solliciter  de  qui  de  droit  la  fondation  d'un  musée  typographique,  c'est- 
à-dire  la  réunion,  en  un  lieu  spécial,  des  instruments  typographiques  les 
plus  anciens  qui  restent  encore,  et  où  serait  déposé  tout  ce  que  les  étrangers 
pourraient  exhiber  en  ce  genre  au  congrès,  dans  l'intérêt  de  l'art  en  général 
ou  de  leur  système  historique  en  particulier.  Si  le  transport  de  ces  divers 
objets  devait  occasionner  quelques  frais,  prier  la  commission  de  l'Exposition 
d'en  exonérer  les  envoyeurs. 

4o  Lancer  une  circulaire  pour  convoquer  à  Paris,  à  un  jour  donné,  toutes 
les  personnes  qui  s'intéressent  à  la  Typographie,  en  les  priant  d'envoyer 
ou  d'apporter  avec  elles  les  monuments  qu'elles  jugeraient  dignes  de  figurer 
au  congrès,  ou  pouvant  fournir  de  nouvelles  données  sur  l'origine  de  l'Im- 
primerie. Pour  les  livres  qu'on  ne  pourrait  apporter,  ou  qu'on  ne  voudrait 
pas  exposer  aux  dangers  d'un  voyage,  il  suffirait  de  produire  des  épreuves 
photographiques  de  grandeur  naturelle,  avec  une  description  exacte  au  point 
de  vue  bibliographique  et  typographique. 

Pour  le  mode  de  réunion  du  congrès,  on  pourrait  procéder  comme  pour 
les  congrès  scientifiques,  c'est-à-dire  imposer  seulement  aux  membres  la 
condition  de  se  faire  inscrire  soit  de  vive  voix,  soit  par  lettre,  au  secrétariat 
de  ia  Société  une  quinzaine  de  jours  avant  l'ouverture  du  congrès.  Il  fau- 
drait même  laisser  la  faculté,  à  ceux  qui  n'auraient  pas  pu  se  faire  inscrire 
d'être  admis  sur  la  présentation  de  deux  membres  inscrits. 

Voici  les  questions  principales  que  je  proposerais  de  soumettre  au  con  < 
grès  : 

lo  Quel  est  le  plus  ancien  livre  en  caractères  mobiles  que  l'on  possède? 

2°  Comment  les  caractères  de  ce  livre  ont-ils  été  produits  ?  Sont-ils  en 
bois  ou  en  métal  fondu  ? 

30  S'ils  sont  en  métal,  comment  ce  métal  a-t-il  été  fondu  ?  Est-ce  dans  le 
sable  ou  dans  un  moule  ? 

40  Comment  l'impression  de  ce  livre  a-t-elle  été  produite  ?  Est-ce  par  le 
frotton  ou  par  une  presse? 

5o  A  quelle  époque  ce  livre  a-t-il  été  imprimé  ? 

60  Dans  quel  pays  ? 

7o  Connaît-on  une  impression  xylographique,  c'est-à-dire  sur  planche  de 
bois,  faite  antérieurement  avec  la  presse  ? 

80  Le  livre  moulé  acheté  à  Bruges  en  1445  pur  ordre  de  l'abbé  de  Saint- 
Aubert,  de  Cambrai,  était-il  en  caractères  mobiles  ? 

90  Y  a-t-il  des  livres  en  caractères  mobiles  de  beis  ?  Quels  sont-ils  ? 

Pour  faire  résoudre  ces  questions  en  faveur  de  son  système,  chacun 
apportera  ses  preuves;  il  faudra  donc  discuter  sur  cinq  ou  six  monuments. 


—  446.- 

En  voilà  plus  qu'il  n'en  faut  pour  occuper  le  congrès  pendant  plusieurs 
séances.  Toutefois,  on  pourrait  encore  poser  subsidiairemant  ces  autoes 
questions  plus  spéciales  : 

1°  Est-ce  à  Strasbourg  ou  à  Mayence  que  Gutenberg  a  produit  ses  pre- 
mières impressions  ? 

2°  Quelles  sont  ces  impressions  ? 

3o  Est-ce  Gutenberg  qui  a  imprimé  les  deux  formules  différentes  des 
lettres  d'indulgence  de  1454-55  P 

4o  Est-ce  lui  qui  a  imprimé  la  bible  de  42  lignes? 

5<>  Est-ce  lui  qui  a  imprimé  la  bible  de  96  lignes  ? 

60  Est-ce  lui  qui  a  imprimé  le  Catholicon  de"l4€0? 

7o  Pierre  Schaeffer  a-t-il  été  l'associé  de  Gutenberg  ? 

80  Est-ce  Pierre  Schaeffer  qui  est  l'inventeur  du  moule  à  fondre  les  carac- 
tères? 

9o  Par  quel  procédé^Schaeifer  a-t-il  imprimé  les  différentes  couleurs  des  let- 
tres ornées  du  Psautier  de  1457  ? 

L'art  étant  parfaitement  pratiqué  à  cette  date,  il  est  inutile  de  pousser 
plus  loin  les  questions. 

Votre  dévoué  confrère, 

Aug.  Bernard. 

Paris,  le  19  janvier  1855. 

Pièce  no  4. 

Rapport  fait  à  la  Société  des  Antiquaires  de  France  sur  la  proposition  de 
M.  Auguste  Bernard,  relative  d  la  tenue  d'un  congrès  typographique. 

Messieurs, 

La  commission  à  laquelle  vous  avez  remis  le  soin  d'examiner  la  proposi- 
tion de  notre  collègue,  M.  Bernard,  tendant  à  vous  faire  prendre  l'initiative 
au  sujet  de  la  réunion  prochaine,  dans  cette  ville,  d'un  congrès  typogra- 
phique, au  sein  duquel  pourraient  êtres  discutées  et  résolues  les  difficultés 
que  soulève  la  question  de  l'origine  de  l'invention  de  l'Imprimerie  en 
Europe,  s'est  réunie  chez  notre  collègue  M.  Quicherat,  et,  après  avoir 
entendu  de  nouveau  les  explications  fournies  par  M.  Bernard  à  l'appui  de  sa 
demande,  considérant  que  l'histoire  des  premiers  temps  de  l'Imprimerie, 
convenablement  envisagée,  rentre  parfaitement  dans  les  attributions  de  la 
Société,  s'est  arrêtée  aux  résolutions  suivantes,  dont  elle  a  l'honneur  de 
vous  proposer  l'adoption  : 

1°  Conformément  à  l'article  23  du  règlement  de  la  Société  des  Antiquai- 
res, une  médaille  d'or  d'une  valeur  de  500  fr.  sera  décernée  a  l'auteur  du 
meilleur  mémoire  envoyé  sur  l'histoire  des  premiers  temps  de  l'Imprimerie  en 
Europe,  dont  les  faits  principaux  seront  rigoureusement  définis  et  circons- 
crits dans  le  programme  du  sujet  de  prix  proposé. 

2°  Les  mémoires  devront  être  remis  dans  Je  délai  d'une  année,  à  partir 
du  1er  février  prochain. 

3*  La  Société,  usant  du  privilège  que  lui  confère  l'article  27  de  son 
règlement,  tiendra,  dans  le  cours  de  cette  année,  au  mois  de  juin  prochain, 
par  exemple,  une  ou  plusieurs  séances,  consacrées  uniquement  à  entendre 
les  personnes  qui  voudraient  traiter,  sous  la  direction  de  notre  bureau,  le 
sujet  mis  au  concours. 

4°  Au  besoin,  la  Société  pourra  conférer,  soit  au  bureau,  soât  à  un  ou 
plusieurs  de  ses  membres,  la  mission  de  se  rendre  auprès  de  M.  le  ministre 


-  447  — 

de  l'instruction  publique,  pour  lui  demander  d'accorder,  sur  les  fonds  de 
son  ministère,  une  subvention  pécuniaire  égale  à  celle  votée  par  la  Société 
à  l'auteur  du  mémoire  couronné,  ou  pour  solliciter  du  môme  ministre  l'in- 
ventaire exact  et  complet  des  monuments  de  l'art  typographique  antérieurs 
à  l'an  1470,  existant  dans  les  bibliothèques  publiques  de  la  capitale  et  des 
provinces. 

5o  On  ne  sera  pas  admis  indistinctement  aux  séances  de  la  Société,  mais 
seulement  sur  l'autorisation  du  président. 

60  Des  lettres  de  convocation  seront  adressées  un  mois  à  l'avance  aux 
correspondants  regnicoles  et  étrangers  de  la  Société,  et,  en  outre,  aux  per- 
sonnes qui  se  sont  occupées  plus  particulièrement  des  origines  de  l'Impri- 
merie en  Europe. 

7°  Le  président  de  la  Société  est  autorisé  à  demander  à  la  Chambre  des 
imprimeurs  de  Paris  de  concourir,  pour  une  somme  de  500  fr.,  à  augmenter 
le  poids  de  la  médaille  à  décerner  par  la  Société  à  l'auteur  du  meilleur 
mémoire. 

Fait  en  commission,  le  29  janvier  1855. 

(Suivent  Us  signatures.) 


UN  MOT  DE  RÉPONSE 
au  très  érudit  M.  Gustave  Brunet,  de  Bordeaux, 

AU  SUJET  DE  SON  ARTICLE  SUR  HEMON  SEBON  (1), 

Mon  excellent  ami, 

Votre  petit  article  sur  Sebon  (n°  de  septembre),  avec  sa  candide 
apparence,  est  d'une  indiscrétion  sans  égale.  Vous  voulez  apprendre 
ceci,  et  puis  cela;  vous  êtes  bien  curieux  !  Est-ce  qu'on  sait  quelque 
chose  sur  Sebon  ?  Est-ce  que  quelqu'un  a  vu  ses  livres  imprimés  ou 
manuscrits?  Sur  cet  auteur  et  ses  ouvrages,  je  ne  trouve  partout 
qu'erreurs  et  contradictions,  et  je  voudrais  bien  voir  certains  écri- 
vains à  la  plume  empressée  se  frotter  à  cet  auteur-là  ! 

Vous  me  mettez  en  demeure  d'inventorier  cette  tour  de  Babel.  Eh  ! 
que  vous  ai-je  donc  fait  pour  me  condamner  à  si  rude  besogne  ?  Je 
ne  suis  point  un  Hercule,  et  la  bibliographie  de  Rem.  Sebon  est  plus 
encombrée  que  les  étables  d'Augias. 

L'article  Sebon,  que  vous  demandez,  mais  ce  serait  un  gros  livre; 
et  la  preuve,  c'est  que  des  travaux  spéciaux  et  récents  sur  cet  auteur 
(Fr.  Holberg,  en  1843;  Botb,  en  1846  ;  Matzke,  en  1846)  n'ont  rien 
éclairci  de  cette  obscurité  profonde  et  ont  reproduit  les  erreurs  accu- 
mulées par  plusieurs  siècles. 

Voulez-vous  des  exemples  des  choses  qu'il  faudrait  savoir  et  qu'on 
ne  sait  pas  ?  Je  n'ai  que  l'embarras  du  choix. 

(1)  Voyez  page  381. 


—  448  — 

Quels  rapports  y  a-t-il  entre  l'abrégé  de  J.  Amos  Comenius  (Oculus 
ou  Ocellus  fidei),  et  l'abrégé  intitulé:  Viola  animœ?  Le  titre  est-il 
Oculus  ou  Oceïlus?  Et  si  c'est  Ocellus,  ce  mot  signifiait-il  Œillet,  et 
faisait-il  allusion  à  l'autre  abrégé  intitulé  Violette? 

Et  cette  Viola ,  intitulée  quelquefois  de  natura  kominis ,  que 
J.  Martin  a  traduite  sous  le  titre  de  Théologie  naturelle  pour  la  con- 
fusion des  bibliographes  à  venir,  c'est  un  abrégé  de  l'ouvrage  de  Se- 
bon,  mais  à  qui  le  doit-on? 

Est-ce  à  P.  Dorland,  chartreux,  comme  on  l'a  imprimé  sur  la  foi 
d'une  pièce  de  vers  rapportée  par  Lackman ,  ou  est-ce  à  R.  Sebon 
lui-même,  comme  Blandecq,  l'un  des  traducteurs,  le  dit  expressément, 
comme  l'affirme  l'abbé  Labouderie  et  comme  semblent  l'établir  J.  Mar- 
tin, dans  sa  traduction  et  le  frontispice  de  quelques  éditions  latines 
(Remundi  Sebundii  dialogi,  Viola  animi  ab  ipso  autore  inscripti.)  ? 

Pourquoi  J.  Martin  n'a-t-il  traduit  que  six  dialogues,  quand  le  texte 
latin  en  donne  sept  et  que  Blandecq  en  traduit  sept  ? 

Pourquoi  une  traduction  espagnole  de  cette  Viola,  donne-t-elle  huit 
dialogues? 

Et  l'on  ne  s'est  même  pas  arrêté  à  ce  nombre,  car  un  Payen  de 
Lyon  (Theob.  Paganus),  a  donné  des  éditions  qui  en  contiennent 
neuf. 

Si  Dorland  est  l'auteur  de  la  Viola,  le  septième  dialogue  est-il  de 
lui,  comme  on  le  dit?  Mais  si  l'abréviateur  est  Sebon  lui-même,  de 
qui  est  ce  dernier  dialogue? 

Le  deuxième  traducteur  de  la  Viola  s'appelle-t-il  Blandecq,  comme 
dit  le  frontispice  de  1600,  ou  de  Blondel,  comme  dit  le  frontispice  de 
1617? 

Y  a-t-il  encore  d'autres  frontispices  au  nom  de  Adrian  de  Launay, 
comme  le  dit  Mercier  Saint-Léger? 

Pourquoi  la  traduction  de  la  Théologie  naturelle,  par  Montaigne, 
donne-t-elle  325  chapitres,  quand  les  éditions  latines  en  donnent  330  ? 

Je  m'arrête  par  lassitude,  non  par  défaut  de  matières. 

Voulez- vous  quelques  exemples  choisis  d'erreurs  magistrales? 

Le  savant  Scaliger,  trompé  par  le  prénom  de  Remond,  attribue  à 
Rem.  Sebon,  le  Pugio  fidœi,  qui  appartient  à  Rem.  Martin. 

Maittaire  signale  comme  deux  ouvrages  différents  le  Viola  animi 
et  le  De  hominis  natura. 

Spachius  confond  la  «  Théologie  naturelle  »  avec  son  abrégé.  Bayle 
dit  que  l'ouvrage  de  J.  Martin  comprend  sept  dialogues,  tandis  qu'il 
n'en  contient  que  six. 

M.  Roth  (Diss.  de  Ray  m.  Sabunde),  confond  la  version  de  J.  Mar- 
tin avec  la  traduction  de  Montaigne,  et  il  donne  au  premier  ouvrage 
la  date  de  1569 ,  au  lieu  de  1501. 

L'édition  des  <sEssais»  donnée  par  M.  Leclèrc  dit  que  la  «Théologie 
naturelle  »  est  traduite  de  l'espagnol! 


-449- 

Bernadau ,  précédemment ,  avait  écrit  que  Montaigne  l'avait  tra* 
duite  en  latin!  , 

Un  grand  nombre  d'écrivains  et  de  savants,  même  Jamet  et  Lan- 
celot,  ont  cru  que  l'ouvrage  de  J.  Martin  est  la  traduction  de  la  Théo- 
logia  naturalisa  quoique  ce  soit  celle  d'un  de  ses  abrégés. 

M.  Roth  reproduit  cette  erreur,  et  il  ajoute  cette  autre,  que  l'apo- 
logie de  Sebon,  par  Montaigne,  est  jointe  aux  éditions  de  la  traduc- 
tion faite  par  ce  dernier  et  publiées  en  1603  et  1641. 

Une  erreur  plus  grossière  consiste  à  attribuer  la  traduction  de 
J.  Martin  à  une  reine  de  France.  Votre  article  nous  apprend  que  le  doo 
teur  Graesse  a  commis  cette  méprise.  M.  Roth  l'a  reproduite  et 
adoptée  en  la  rapportant  à  Fabricius.  Je  crois  pouvoir  assurer  qu'elle 
est  de  Schoettgenius. 

La  vérité  est  qu'Éléonore,  sœur  de  Charles-Quint,  veuve  du  roi  de 
Portugal,  et  devenue  reine  de  France  par  son  mariage  avec  François 
Ier,  demanda  à  Jan  Martin,  secrétaire  du  cardinal  de  Lenoncourt,  une 
traduction  de  la  Viola  animi±  mais  elle  n'y  a  pas  eu  d'autre  part. 

Woverius  a  peut-être  été  plus  loin  que  tout  cela,  et  je  clorai  par 
lui  mon  martyrologe  bibliographique. 

Il  chargeait  un  de  ses  amis  de  lui  faire  emplette  de  quelques  livres, 
parmi  lesquels  se  trouvait  la  Théologie  naturelle  «quam  convertit 
»  in  gallicum  sermonem  Dominus  de  Montaigne,  qui  in  Esaïam  apo- 
»  logiam  conscripsit  » ,  traduisant  Essais  par  Esaïe. 

Vous  voyez,  mon  bon  ami,  que  ce  sujet  de  R.  Sebon  est  un  océan 
de  fantaisies  dans  lequel  on  court  risque  de  faire  naufrage;  pour  finir, 
je  vais  jeter  l'ancre  sur  quelques  volumes  qui  sont  inébranlables,  puis- 
que je  les  ai  sous  les  yeux. 

La  première  édition  de  la  traduction  de  Montaigne  a  été  donnée  en 
1569,  chez  Gabr.  Buon,  à  ce  que  dit  La  Croix-du-Maine,  mais  à  coup 
sûr  chez  Mich.  Sonnius,  Gilles  Gourbin  et  Guill.  Chaudière,  chaque 
libraire  ayant  un  frontispice  particulier.  Cette  édition  de  1569  est  effec- 
tivement très  rare;  elle  l'était  déjà  du  temps  de  Mercier  Saint-Léger  ; 
elle  est  recherchée  comme  originale,  mais  elle  est  très  incorrecte,  et 
Montaigne  lui-même,  dès  la  première  édition  des  «Essais  »,  se  plaint 
«  de  l'infini  nombre  des  fautes  que  l'imprimeur  y  laissa,  qui  en  eut  la 
d  conduite  lui  seul  ». 

Une  circonstance  singulière,  c'est  que  ce ,  Gourbin  de  l'édition  de 
1569  s'appelle  Gorbin  à  l'édition  du  même  ouvrage,  en  1581,  et  au 
«  Catalogue  des  libraires  de  Paris  » ,  par  Lottin. 

Je  possède  des  éditions  de  cette  traduction  de  1569,  Paris;  1581, 
Paris;  1603,  Rouen;  1605,  Tournon;  1611,  Paris;  1641,  Rouen. 

La  traduction  de  Jan  (sic)  Martin  donnant  six  dialogues,  parût 
en  1551,  in-4°.  J'ai  deux  exemplaires  d'une  même  édition,  in-8°,  dont 
l'un  porte  1565,  l'autre  1566.  Tous  deux  chez  Vascosan  (la  «  Biogra- 
phie universelle»  en  indique  une  de  1651,  in-4°). 

De  la  «  Violette  de  r&me  » ,  je  possède  deux  exemplaires  d'une  même 


—  460  - 

édition  :  l'un  de  1600,  chez  Larivière,  nomme  le  traducteur  Blandecq; 
Pautre  de  1617,  chez  François  Bauduin,  nomme,  par  erreur  sans 
doute,  ce  traducteur  Charles  de  Blondel.  Mercier  Saint-Léger  dit  qu'il 
y  a  des  exemplaires  au  nom  d' Adrian  de  Launay.  Cet  ouvrage  donne 
les  sept  dialogues. 

Ajoutez  à  cela  bon  nombre  d'éditions  latineset  primitives  dis  laf  Théo- 
hgia  naturalisa  les  unes  avec  le  prologue,  censuré  par  le  concile  de 
Trente,  les  autres  sans  prologue,  des  traductions  espagnoles,  ita- 
liennes, etc.,  une  centaine  au  moins  de  Testimonia  tous-  plus  savants 
et  plus  discordants  les  uns  que  les  autres;  et  vous  jugerez  sr  te  dé- 
pouillement de  ces  matériaux  ne  demanderait  pas  pli»  tfanaées  que 
le  travail  n'obtiendrait  peut-être  de  lecteurs. 

Maintenant,  mon  cher  ami,  est-il  nécessaire  que  je  joigne  mon  té-- 
moignage  au  vôtre  pour  chanter  les  louanges  de  Sebon?  Certes,  ce  ne 
peut  être  un  ouvrage  sans  mérite  que  celui  qui  a  été  reproduit  par 
d'aussi  nombreuses  éditions,  qui  a  été  traduit  en  français,  en  espa- 
gnol, en  italien,  en  allemand,  qui  a  fourni  deux  abrégés,  dont  un  a  été 
traduit  en  français  deux  fois,  et  qui  compte  parmi  ses  traducteurs 
Michel  Montaigne. 

A  notre  point  de  vue  particulier,  nous,  admirateurs  de  Montaigne, 
Fétude  de  sa  traduction  offre  un  immense  intérêt,  c'est  le  premier 
jet  de  son  talent,  c'est  la  pierre  sur  laquelle  il  a  aiguisé  son  style, 
c'est  Y  essai  des  Essais,  et  si  on  a  pu  dire  que  c'est  à  Cicéron  que  naus 
devons  saint  Augustin;  on  peut  croire  que  c'est  à  Sebon  que  nous 
devons  Montaigne.  Qui  sait  en  effet  si  ce  n'est  pas  cette  traduction  qui 
l'a  mis  en  goût  d'écrire,  en  lui  révélant  une  capacité  qu'il  ne  se  con- 
naissait pas  ?  —  Cette  traduction  même  nous  offre  des  traits  de  ca- 
ractère du  traducteur  qu'il  est  bon  de  faire  ressortir.  On  dit  que 
Montaigne  était  paresseux,  et  pourtant  nous  le  voyons  s'escrimer  con- 
tre un  «  espaignol  baragouiné  en  terminaisons  latines  »,  qui  n'est  pas 
précisément  calqué  sur  la  langue  de  Tacite  ou  de  Jules  César,  et  Mon- 
taigne traduisant  Sebon  nous  rappelle  involontairement  Wieland  gros- 
soyant  des  contrats  à  Biberach  ou  Raphaël  barbouillant,  à  Faenza,  de 
grossières  poteries. 

Mais  Montaigne,  qu'on  dit  si  égoïste,  voulait  complaire  et  obéir  à  son 
père,  qui  avait  désiré  que  ce  livre  fût  traduit,  et  quand  ce  père  vénéré 
n'est  plus,  sa  volonté  survit,  Montaigne  l'exécute  ;  il  fait  imprimer  sa 
traduction;  il  la  dédie  au  défunt  ;  il  date  sa  dédicace  du  18  juin  1568, 
c'est-à-dire  du  jour  mortuaire,  voulant  ainsi  perpétuer  le  souvenir  de 
cette  date  funèbre,  en  la  rattachant  au  livre  même  qui  témoignait  de 
sa  respectueuse  déférence  pour  les  intentions  paternelles. 

De  tout  ce  qui  précède,  mon  cher  ami,  vous  pouvez  conclure  que 
l'article  Sebon  ne  peut  s'improviser.  Si  Dieu  me  prête  vie,  et  si  les 
plagiaires  ne  me  découragent  pas  trop,  Sebon  viendra  à  son  jour  et  à 
mon  heure,  mais  sachez  attendre. 

Vous  m'approuverez,  mon  ami,  je  n'en  doute  pas,  de  profiter  d'une 


—  451  — 

lettre  que  je  vous  adresse  pour  remercier  publiquement  M.  Villemain 
de  l'honneur  qu'il  m'a  fait  en  s'occupant  de  quelques-unes  de  mes 
publications  sur  Montaigne,  dans  un  article  que  vous  avez,  comme 
moi»  lu  avec  un  vif  et  respectueux  intérêt.  (Montaigne,  Journal  des 
Smmnte,  juillet,  1855.) 

Vous  avez  remarqué  que  Féloquent  académicien,  s'occupant  de 
Sebon,  veut  bien  s'étonner  que  je  a'aie  pas  cherché  à  reproduire  la 
traduction  de  Montaigne.  Ma  réponse  est  simple,  cette  publication  au- 
rait-elle des  lecteurs?  Aimé  Martin  a  donné  quelques  extraits  de  Se- 
bon, je  crois  savoir  qu'on  ne  les  lit  guères.  L'abbé  Labouderie  a  composé 
dfcee  livré,  presque  exclusivement,  sort  Christianisme  de]Montaigne, 
et  nous  savons  tous  où  et  à  quelles  conditions  on-  trouve  depuis  long- 
temps le  Christianisme  de  Montaigne!  Nous  sommes  tous  exposés, 
je- le  sais,  au  pilori  de  la  boîte  à  20  centimes.  L'étalage  des  quais  a, 
j'en  conviens,  ses  jours  de  gloire,  et  on  s'y  trouve  souvent  en  brillante 
compagnie,  mais  pourtant  on  ne  se  décide  pas  aisément  à  travailler 
pour  arriver  directement  à  ce  panthéon. 

le  pense  donc  que,  sans  diminuer  en  rien  l'intérêt  qu'offre  la  tra- 
duction1 faite  par  Montaigne,  il  faut  maintenir  à  ce  livre  son  parfum 
de  rareté,  il  faut  le  laisser  dans  son1  demi-jour,  et  je  ne  doute  pas  que 
le  petit  nombre  d'exemplaires  qui  sont  en  circulation  ne  suffise  au 
plus  petit  nombre  de  lecteurs  pour  qui  cet  ouvrage  conserve  encore 
quelque  intérêt. 

Agréez,  mon  cher  ami,  ce  nouveau  témoignage  public  de  ma  bien 
reconnaissante  affection. 

D'  J.  F.  PAYEN. 


INDISCRÉTION  WB  mil  BIBLIOGRAPHE. 

ADDITIONS 

AUX  SUPERCHERIES  LITTÉRAIRES  DÉVOILÉES. 

I. 
Préliminaires. 

Un  livre  comme  les  Supercheries  littéraires  dévoilées  serait  inter- 
minable, si  déjà  Ton  ne  découvrait  chaque  jour  des  fraudes  de  toute 
espèce  des  siècles  antérieurs  au  nôtre  ;  mais  qu'est-ce  en  comparai- 
son de  celles  dfe  notre  temps  où'  elles  abondent,  et  où,  pour  ne  parler 
que  des  supercheries  innocentes,  Ton  a  généralement  adopté  la  manie 
du  travestissement,  désespoir  et  écueil  futurs  de  toute  personne  qui 
voudra  écrire  une  fidèle  histoire  de  notre  littérature  pendant  le  XIXe 
siècle; 

Préparant  une  seconde  édition'  de  nos  Supercheries^  de  ce  livre 


—  452  — 

contre  lequel  quelques  folliculaires  se  sont  élevésl  et  que  tant  d'écri- 
vains sérieux  ont  approuvé,  nous  nous  proposons  de  détacher  de 
temps  à  autres,  pour  nos  lecteurs,  des  articles  inédits  qui  doivent 
faire  partie  de  cette  seconde  édition,  parce  que  cette  sorte  de  rensei- 
gnements qu'ils  comportent,  a  toujours  de  l'attrait  pour  les  bibliophi- 
les. Nous  devons  pourtant  prévenir  que  cette  suite  d'articles,  toute 
particulière  à  la  littérature  en  France,  ne  fait  pas  double  emploi  avec 
le  travail  d'un  bibliophile  belge  sur  la  littérature  de  son  pays,  qui 
paraît  aussi  dans  ce  journal,  et  dont  nous  publierons  sous  peu  le  troi- 
sième article. 

Nous  commencerons  par  ajouter  quelques  faits  à  l'Introduction,  déjà 
si  nourrie  de  nos  Supercheries  :  ils  ont  surtout  pour  objet  les  méta- 
morphoses nominales. 

Les  métamorphoses  nominales  ont,  ainsi  que  nous  l'avons  établi 
dans  l'Introduction  des  Supercheries,  trois  causes  déterminantes  :  la 
pudeur,  la  vanité  et  la  fantaisie.  Nous  nous  occuperons  surtout  de  la 
première,  pour  la  justifier,  et  de  la  seconde  pour  la  condamner.  Et 
pour  que  l'on  ne  nous  accuse  pas  d'être  le  seul  de  notre  opinion,  nous 
en  appelons  à  celles  de  trois  hommes  distingués  dans  les  lettres  : 
Casanova,  le  bibliophile  Jacob  et  M.  Liadières  sur  le  même  sujet. 

Casanova  avait  connu,  à  Padoue,  un  jeune  homme,  plein  d'avenir, 
qui  étudiait  alors  les  mathématiques.  «  Il  s'appelait  Tognolo,  mais  il 
»  changea  ce  nom  mal  sonnanten  celui  de  Fabris  ;  et  c'est  lui  qui,  de- 
)>  venu  comte  de  Fabris  et  lieutenant-général  de  Joseph  II,  mourut  en 
»  Transylvanie,  où  il  commandait  pour  ce  souverain.  Cet  homme,  qui 
»  dut  sa  fortune  à  ses  vertus,  serait  peut-être  mort  dans  l'obscurité 
»  s'il  avait  gardé  son  nom  de  Tognolo,  qui  est  un  nom  tout  à  fait 
»  paysan  » .  Cette  métamorphose  nominale  amène  Casanova  à  faire 
les  réflexions  suivantes  sur  les  changements  de  noms  en  général,  qui 
sont  mal  sonnants  :  «  L'air  distingué,  les  nobles  sentiments,  les  to- 
rt mières  et  les  vertus  de  Fabris  auraient  été  ridicules  sous  le  nom  de 
»  Tognolo  ;  car  telle  est  la  force  des  préjugés,  et  surtout  de  ceux  qui 
»  n'ont  de  point  d'appui,  qu'un  sot  orgueil,  qu'un  nom  malsonnant  est 
»  dégradant  dans  le  plus  sot  des  mondes  possibles.  Je  crois  que  ceux 
))  qui  ont  un  nom  malsonnant  ou  qui  présente  une  idée  indécente  ou 
»  ridicule  doivent  en  changer,  s'ils  aspirent  aux  honneurs,  à  la  con- 
»  sidération  et  à  la  fortune  dépendante  des  sciences  et  des  arts.  Per- 
»  sonne  raisonnablement  ne  devrait  leur  contester  ce  droit,  pourvu 
»  que  le  nom  qu'ils  prennent  n'appartienne  à  personne.  L'alphabet 
»  est  une  propriété  universelle,  et  chacun  est  le  maître  de  s'en  servir 
»  pour  créer  un  mot  et  en  faire  son  appellatif.  Il  doit  en  être  l'auteur. 
»  Voltaire,  malgré  son  génie,  ne  serait  peut-être  pas  allé  à  la  posté- 
»  rite  avec  son  Arouet,  et  surtout  chez  un  peuple  où  l'équivoque  et  le 
»  ridicule  marchent  toujours  en  première  ligne.  Comment  aurait-on 
»  trouvé  un  grand  homme  dans  un  auteur  à  rouer  ?  Et  d'Alembert 
»  aurait-il  atteint  sa  haute  illustration  et  sa  célébrité  s'il  se  fût  con- 


-453  — 

»  tenté  d'être  M.  Le  Rond  ou  le  rond.  Quet  éclat  aurait  eu  Metastasio 
»  sous  son  vrai  nom  de  Trapasso  ?  Quelle  impression  Mélanchton  au- 
»  rait-il  faite  avec  son  nom  de  Terrenoire.  Aurait-il  osé  parler  en 
»  philosophe  moraliste  et  en  réformateur  de  l'Eucharistie  et  de  tant 
»  d'autres  choses  saintes  ?  Et  M.  de  Beauharnais  n'aurait-il  pas  fait 
»  rire  les  uns  et  rougir  les  autres  s'il  avait  conservé  son  nom  de 
»  Beauv..,  lors  même  que  le  premier  de  son  ancienne  famille  aurait 
»  dû  sa  fortune  à  la  réalité  du  nom?  Enfin  les  Bourbeux  auraient-ils 
»  fait  sur  le  trône  une  aussi  belle  figure  que  les  Bourbons?  Les  Coragiio 
»  changeraient  certainement  de  nom  s'ils  allaient  s'établir  en  Portugal. 
»  Le  roi  Poniatowski  aurait,  je  pense,  dû  abdiquer  le  nom  d'Auguste, 
»  qu'il  avait  pris  à  son  avènement  au  trône,  quand  il  abdiqua  la  royauté. 
»  Les  seuls  Coleoni,  de  Bergame,  seraient  embarrassés  de  changer  de 
»  nom,  car  ils  seraient  en  même  temps  obligés  de  changer  le  signe  de 
»  leurs  armoiries,  puisqu'ils  ont  sur  l'écu  de  leur  ancienne  famille  les 
»  deux  glandes  génératrices,  et  de  détruire  par  là,  la  gloire  du  héros 
»  Bartholomeo,  leur  aïeul»  (1). 

L'intrépide  dénicheur  historique,  M.  Paul  Lacroix,  nous  a  conservé, 
dans  ses  «  Soirées  de  W.  Scott  à  Paris  (2)  »,  une  anecdote  qui  démon- 
tre combien  un  nom  propre  indécent  peut  fournir  d'aliment  à  la  risée 
et  au  dégoût  : 

«  Sous  le  règne  de  François  Ier  existait  un  pied-plat,  poète  de  Cour, 
adorant  en  rimes  le  soleil  levant,  toujours  la  main  ouverte  pour  rece- 
voir, toujours  l'épine  dorsale  arrondie  pour  saluer;  chien  couchant/ 
toujours  guettant  les  bribes  qui  tombaient  de  la  table  royale ,  le  sieur 
Couillard  Almaque  de  Pavillon,  enfin,  qui  nous  a  laissé  un  témoi- 
gnage de  sa  basse  cupidité  :  le  Triomphe  d'Argent  et  les  Ordonnancée 
d'Argent.  Ses  flatteries  et  ses  habitudes  rampantes  avaient  fait  de  lui 
un  valet  de  chambre  du  roi.  C'était  le  titre  d'académicien  de  ce  temps- 
là,  et  l'adulation  plutôt  que  le  talent  donnait  aux  gens  de  lettres  accès 
dans  le  palais  des  Tournelles;  Rabelais  et  un  petit  nombre  d'hommes 
fameux  par  leur  instruction  et  leur  génie,  eurent  le  courage  de  dédai- 
gner les  gages  de  valet,  tandis  que  Clément  Marot,  et  tant  d'autres, 
poétisaient  à  la  solde  du  roi ,  des  princes  et  des  grands  seigneurs. 
Maître  de  Pavillon,  que  dames  et  gentilshommes  affectaient  d'appeler 
par  son  vilain  nom  comme  pour  l'avilir  davantage ,  venait  souvent 
gratter  à  la  porte  de  Sa  Majesté  quand  il  n'avait  plus  un  sou  marqué 
dans  son  pourpoint  brodé  d'or. 

»  Un  jour  qu'il  se  présenta  pour  être  introduit  dans  la  salle  d'audience, 
l'huissier,  qui  avait  acheté  sa  charge  depuis  la  veille,  lui  demanda  qui 
il  était  ;  en  ce  moment,  une  des  maîtresses  de  François  Ier  vint  à  pas- 
ser. Almaque  de  Pavillon ,  habitué  qu'il  était  d'entendre  répéter  son 
nom  malhonnête,  n'en  trouva  pas  d'autre  sur  ses  lèvres,  et  la  honte 

(1)  Mémoires  de  Casanova,  édit.  de  Paris,  Paulin,  tome  Ier,  Ch.  XX. 

(2)  Tome  II,  Lettre  du  bibliophile  Jacob  a  l'auteur  de  Waverley,  pp.  13-15. 

31 


-  454- 

Iui  conseilla  de  se  taire  ;  la  dame ,  qui  riait  de  son  embarras ,  s'arrêta 
pour  voir  comment  il  en  sortirait,  et  l'huissier,  renferme  dans  les  de- 
voirs de  son  emploi,  réitéra  son  injonction  :  «Nommez  votre  nom 
haut  et  clair,  dit-il  »:  — Haute-Clair?  répondit  Pavillon  tout  troublé, 
croyant  qu'on  le  prenait  pour  un  gentilhomme  de  ce  nom.  L'huissier, 
trompé  à  son  tour,  ouvrit  la  porte  et  annonça  M.  Haute-Clair.— 
«Haute-Clair?  repartit  le  roi,  cherchant  dans  sa  Cour  quelqu'un  dô  ce 
ftom-là. — Haute-Clair  1  s'écria  la  dame  qui  entrait  sur  les  pas  de 
Pavillon,  voilà  du  moins  un  nom  décent  à  la  bouche  comme  aux 
oreilles.  — Ainsi  soit!  dit  le  galant  prince,  ce  que  dame  veut  le  roi 
veut  pareillement  ;  or  ça,  bonjour  M.  Haute-Clair  ».  Ce  nom  resta  donc 
à  Pavillon  et  à  ses  descendants,  qui  firent  de  cette  anecdote  leurs 
lettres  de  noblesse  (1).  Le  plus  plaisant,  c'est  que  la  dame  dont  \& 
pruderie  s'offensait  d'une  consonnance  de  mots,  se  nommait  elle-même 
Anne  de  Pisseleu  (2)  !  Ménage  a  placé  l'origine  des  Haute-Claire  au 
temps  de  Louis  XIII;  «l'Art  de  vérifier  les  dates  »  garde  là-dessus  le 
silence.  Au  reste,  on  trouve  partout  de  pareilles  réticences  et  de  pa- 
reilles substitutions.  La  reine  Marie  Stuart,  femme  de  François  II, 
voulut  savoir,  par  naïveté  ou  par  malice,  le  nom  d'une  rue  de  Paris 
qu'elle  traversait;  un  courtisan*  improvisa  pour  elle  le  nom  de  Tire- 
Boudin  ». 

On  conçoit  la  répulsion  qu'inspirent  ces  noms  indécents,  ridicules  et 
malsonnants;  mais  comme  le  plus  souvent  ce  sont  les  personnes  qui 
les  portent  qui  jugent  de  l'opportunité  d'en  changer,  il  est  advenu , 
et  surtout  à  notre  époque ,  beaucoup  d'abus.  Un  de  nos  jeunes 
écrivains  a  pris  la  peine  d'écrire  une  nouvelle  intitulée  :  cr  les  Incon- 
vénients d'un  vilain  nom»  (Globe,  des  23-25  juillet  1841),  pour  jus- 
tifier le  changement  qu'il  avait  fait  de  son  nom  d'hoïnme  en  celui  de 
son  lieu  natal  (3).  Et  pourtant ,  beaucoup  de  personnes  estimables  et 
savantes  ont  persisté  à  porter  ce  nom  dédaigné  par  lui,  se  souciant 
peu  qu'on  leur  adressât  la  question  sacramentelle  :  «As  tu  déjeuné?» 
(Voy.  «la  France  littéraire  »  et  «  la  Littérature  française  contempo- 
raine» au  nom  Jacquot.) 

Si  les  précédentes  métamorphoses  sont  excusables,  et  peuvent  dans 
bien  des  cas  se  légitimer,  il  n'en  est  point  ainsi  de  celles  qui  ont  la 
vanité  pour  mobile.  S'anoblir  sans  ordonnance,  c'est  s'exposer  à  ce 

(1)  Tous  les  CouUlards  n'ont  pas  eu  la  même  chance  que  le  poète,  car  on 
retrouve  encore  plusieurs  personnages  portant  ce  nom.  L'un  deux ,  Antoine 
Couillard ,  est  l'auteur  d'un  petit  ouvrage  singulier,  intitulé  :  les  Contredits 
d'Antoine  Couillard  aux  fausses  et  abusives  prophéties  de  Nostradamus,  etc. 
Paris,  1560,  in-8;  c'était  aussi  le  nom  d'un  célèbre  chirurgien  du  xn*  siècle, 
né  à  Montélimart,  en  Dauphiné.  (Voy.  notre  «  France  littéraire  ».) 

(2)  Cette  Anne  de  Pisseleu  fut  depuis  la  fameuse  duchesse  d'Étampes, 
nom  mieux  sonnant. 

(3)  Jacquot  (Charles-Jean-Baptiste),  dit  Eugène  de  Mirecourt  (ville  des 
Vosges). 


—  455  — 

!*>  que  cette  noblesse  d'emprunt  soit,  au  moins,  tournée  en  ridicule,  et 

fata  c'est  ce  qu'a  fait  avec  beaucoup  d'esprit,  M.  Paul  Lacroix,  dans  un 

to£e  récent  article  de  «  l'Abeille  impériale  »  (1er  août  1855),  intitulé  juste- 

iDlîjîi  ment  les  Métamorphoses  nominales,  et  que  nous  reproduisons  ici  : 

Lte  «  Si  l'on  avait  écrit  dans  la  Constitution  de  V  État  :  «  Défense  à  tout 

!tfk  »  Français  de  changer  le  nom  qu'il  a  reçu  de  son  père,  et  ce,  sous 

une  »  peine  de  mort,  »  il  y  aurait  peut-être  quelque  courage  à  se  donner 

te?  pas.  le  ridicule  d'un  changement  de  nom  dans  le  domaine  plus  ou  moins 

mt  étendu  de  sa  société  particulière. 

eotjr  »  Mais,  aujourd'hui  que  l'aristocratie  des  noms  a  été  mise  hors  la 

mt  loi,  les  noms  appartiennent  à  tout  le  monde,  et  il  suffît  de  se  baisser 

otglr  pour  en  prendre  ;  on  n'a  pas  même  le  mérite  d'oser  quelque  chose  de 

.  fa  hardi  et  d'inusité  ;  c'est  à  peine  si  l'on  s'expose  à  être  montré  au  doigt 

y>  et  bafoué  en  face. 

te.  "  »  On  regarde  un  nom  à  peu  près  comme  un  habit.  Est-il  trop  vieux, 

k$  trop  étroit,  trop  usé,  trop  sale?  on  s'habille  de  neuf  et  l'on  jette  ses 

^  guenilles. 

ùi  »  On  dit  à  son  tailleur  :  «  Faites-moi  un  habit  à  la  mode  ». 

eft  »  On  se  dit  à  soi-même  :  «  Quel  nom  choisirai-je?  un  nom  qui  ait 

.ff  »  bon  air  et  qui  sonne  bien  aux  oreilles  ». 

»  Quelquefois  cette  métamorphose  nominale  s'opère  avec  une  naï- 
fc  veté  qui  tient  du  sublime.  Ainsi,  tout  Paris  a  eu  connaissance  de  cet 

sf  étrange  billet  de  faire-part,  qui  restera  comme  un  modèle  inimitable  : 

$  «  Mon  chair  ongle,  je  vous  averti  que  je  ne  me  n'homme  plu  Usa- 

t  »  bête,  geai  prie  le  n'homme  Dindiana  et  le  tite  de  contesse  »• 

t  »  Eh  bien!  le  ridicule,  cette  bonne  arme  française,  autrefois  si 

't  tranchante,  dont  la  pointe  était  partout,  paraît  maintenant  émoussée  : 

*  il  faut  frapper  de  grands  coups,  pour  qu'elle  entame  l'épiderme  épais 

i .  et  grossier  de  notre  génération  abâtardie.  Autrefois,  si  riche  et  si  puis- 

i  sant  qu'on  fût,  on  ne  se  débaptisait  pas  aussi  effrontément  en  public, 

»  sans  être  couvert  de  boue  ou  d'épigrammes  :  la  roture  était  un  tache 

originelle  qu'on  ne  lavait  pas  même  dans  l'or  potable. 

»  C'était  alors  une  sorte  de  honte  que  de  rougir  de  ses  ancêtres,  et 
l'on  ne  changeait  pas  leur  nom  patronymique,  à  moins  qu'il  ne  fût 
déshonoré  ou  ridiculisé. 

»  Monsieur,  dit  un  père  indigné  à  son  fils  qui  s'était  attribué  le  nom 
»  d'une  ferme,  je  ne  croyais  pas  que  le  nom  du  lieu  où  je  fais  élever 
»  des  vaches,  des  poules  et  des  canards,  fût  plus  glorieux  à  porter 
»  que  celui  de  notre  famille,  où  la  .probité  et  l'honneur  sont  héré- 
»  ditaires  depuis  tant  d'années.  Faites-vous  donc  une  autre  famille 
»  avec  les  animaux  domestiques  qui  sont  dans  la  ferme  que  vous  êtes 
b  si  fier  d'avoir  pour  origine  ». 

»  Molière  châtia  en  plein  théâtre  une  vanité  aussi  mesquine  et  plus 
blâmable  encore,  puisque  c'était  le  nom  illustre  de  Corneille  qu'on 
sacrifiait  à  celui  de  sieur  de  Tlsle  : 


—  456  — 

Je  sais  un  paysan  qu'on  appelait  Gros-Pierre, 

Qui,  n'ayant  pour  tout  bien  qu'un  seul  quartier  de  terre, 

Y  fit  tout  à  l'entour  faire  un  fossé  bourbeux, 

Et  de  monsieur  de  l'Isle  en  prit  le  nom  pompeux. 

»  Depuis  cette  juste  et  amère  leçon  que  l'auteur  de  Y  Ecole  des  fem- 
mes adressait  au  frère  du  grand  Corneille,  le  sieur  de  Vlsle,  ècuyer, 
se  contenta  d'être  Thomas  Corneille,  et  s'intitula  seulement  de  VA- 
cadémie  française. 

»  Le  bons  sens  de  Molière  devait  naturellement  se  soulever  contre 
cette  impertinence  de  changer  de  nom  à  la  barbe  de  ses  aïeux,  quoi- 
que, à  cette  époque,  les  noms  bizarres  et  grotesques  fussent  beau- 
coup plus  communs  qu'à  présent.  Il  se  nommait  Poquelin,  et  il  ne 
sépara  jamais  Poquelin  de  Molière,  malgré  les  souvenirs  de  boutique 
et  de  piliers  des  halles,  que  Poquelin  rattachait  à  la  gloire  de  l'auteur 
du  Misanthrope  et  de  Tartufe;  il  avait  la  loyauté  de  dire,  en  face  de 
la  Cour,  où  les  applications  directes  ne  manquaient  pas  : 
Quel  abus  de  quitter  le  vrai  nom  de  ses  pores, 
Pour  en  vouloir  prendre  un  bâti  sur  des  chimères  ? 
De  la  plupart  des  gens  c'est  la  démangeaison. 

»  Une  pareille  démangeaison  avait  du  moins  certains  risques,  outre 
le  plaisir  d'être  sans  cesse  et  à  tout  propos  démasqué,  et  convaincu 
de  fraude  nobiliaire.  Le  généalogiste  Haudiquer  de  Blancourt,  qui  se 
prêta  sciemment  à  des  mensonges  de  cette  espèce  dans  le  Nobiliaire 
de  Picardie y  fut  condamné  aux  galères;  et  le  savant  Baluze,  autant 
estimé  pour  son  caractère  que  pour  son  érudition,  vit  son  Histoire 
de  la  Maison  d'Auvergne  flétrie  par  un  arrêt  du  parlement,  et  brûlée 
des  mains  du  bourreau,  en  punition  d'une  simple  erreur  généalo- 
gique. 

»  En  ces  temps-là,  un  changement  de  nom  relevait  souvent  des 
tribunaux  ;  mais  la  poursuite  de  ce  délit,  difficile  à  constater  et  dan* 
gereux  à  signaler  au  public,  aurait  pu  être  plus  multipliée.  Ainsi,  au 
XVIe  siècle,  lès  gentilshomme  avaient  imaginé  de  battre  monnaie 
avec  les  noms  de  leurs  seigneuries,  et  après  avoir,  sous  ces  noms 
différents,  emprunté  de  l'argent  qu'ils  n'avaient  garde  de  rendre,  ils 
venaient  déclarer  en  justice  qu'ils  ne  reconnaissaient  pas  leur  signa- 
ture. Une  ordonnance  de  1555,  datée  d'Amboise,  frappa  de  nullité 
tous  les  engagements  où  les  parties  contractantes  n'auraient  pas  signé 
leur  véritable  nom  :  le  duc  de  Montmorency  devait  donc  signer  Bou- 
chard, ainsi  que  ce  farouche  premier  baron  chrétien  qui,  de  son  don- 
jon d'Ecouen,  allait  s'abattre  dans  les  plaines  de  Saint-Denis,  et  ran- 
çonner les  pauvres  vasSaux  de  messire  l'abbé. 

»  Sans  doute,  dans  tous  les  pays  et  à  toutes  les  époques,  on  citerait 
des  changements  de  nom  remarquables,  inspirés' par  les  circonstances 
ou  par  les  caprices  qui  se  reproduisent  à  dix-huit  siècles  de  distance. 
Caïus  Marcus  s'empara  de  Corioles,  et  devint  Corioldn  ;  Manlius  sauva 
le  Capitole  avec  l'aide  des  oies,  et  fut  Capitolinus;  mais  ces  glo- 


—  457  — 
rieux  surnoms  étaient  des  récompenses  nationales.  En  outre,  les  sur- 
noms, tirés  de  quelque  particularité  locale  ou  individuelle,  servaient 
à  distinguer  entre  eux  les  homonymes,  et  Ton  n'était  pas  toujours 
délicat  dans  le  choix  des  dénominations  :  la  famille  Calpurnius  se 
ijk  laissait  appeler  Bestia;  celle  de  Scipion  Asina;  celle  de  Fabius  Buteo, 

y  et  les  moralistes  et  les  satiriques  commençaient  à  se  moquer  de  cette 

h  orgueilleuse  manie,  lorsque  Ju vénal  fustigea  les  parvenus  et  les  af- 

franchis de  fraîche  noblesse  ;  mais  Juvénal  lui-même  aurait  eu  la 
é  prudence  de  se  taire,  quand  Tamouzin  se  transforma  en  Timour- 

p  Lang,  dont  nous  avons  fait  Tamerlan,  à  l'exemple  de  Marc-Aurèle 

ft  Antoine  changé  en  Caracalla,  et  de  Varius  Antonin  déifié  sous  le  titre 

Il  de  Héliogabale. 

p  »  Ces  célèbres  antécédents  sont  bien  faits  pour  tranquilliser  la 

H  conscience  des  petites  gens  qui  ont  changé  de  nom  ou  qui  en  chan- 

I  geront.  Il  n'y  a  quelquefois  qu'une  lettre  à  changer,  pour  rendre  un 

sot  content.  Rabelais  a  prouvé  qu'entre  Y  âme  et  Y  âne,  il  n'y  avait 

qu'une  lettre  de  différence. 

»  Regardez  donc!  s'écria  une  dame  de  la  Cour,  qui,  pendant  les 
»  miracles  de  la  banque  de  Law,  aperçut  son  ancienne  femme  de  cham- 
»  bre  resplendissante  de  diamants,  à  l'Opéra  ;  —  Dieu  me  pardonne  I 
»  c'est  Lisette  ». 

»  —  Oui,  madame,  reprit  l'ex-soubrette  en  saluant  d'un  air  de 
x>  protection,  c'est  Lisette  qui  a  gagné  deux  millions  à  la  rue  Quin- 
»  campoix,  et  qui  vient  d'acheter  le  château  que  vous  avez  vendu 
»  pour  payer  vos  dettes.  Je  vous  prie,  dorénavant,  de  me  donner  le 
»  nom  de  votre  château,  s'il  vous  plaît  » . 

»  Alors,  du  moins,  il  fallait  acheter  un  château  pour  acheter  un 
nom.  Quant  aux  noms  de  contrebande,  qui  d'ordinaire  se  mettaient 
sous  les  auspices  d'un  saint  ou  d'une  sainte,  on  ne  les  rencontrait 
que  dans  les  brelans,  où  il  était  permis  de  les  prendre  à  la  porte  ; 
mais  ces  noms-là  ne  pénétraient  jamais  à  la  Cour  et  ne  montaient  pas 
dans  les  carrosses  du  roi.  De  nos  jours,  on  se  gêne  moins.  Madame 
s'aperçoit  que  son  nom  n'a  pas  été  fait  pour  être  précédé  d'un  de  ou 
d'un  titre  quelconque  ;  de  plus,  ce  nom  ne  produit  aucun  effet,  lors- 
que les  valets  l'annoncent  à  l'entrée  d'un  salon;  Monsieur  a  trouvé 
sur  son  chemin  nombre  de  courtauds  de  boutique  et  de  modestes 
industriels  qui  avaient  l'insolence,  comme  il  le  disait,  de  porter  son 
nom.  On  tient  conseil  dans  le  ménage,  on  décide  à  l'unanimité  qu'on 
changera  de  nom.  Il  n'est  pas  nécessaire  qu'une  fée  intervienne  avec 
sa  baguette  pour  opérer  cette  métamorphose.  Il  suffira  de  se  faire 
donner  une  de  ces  fonctions  dans  lesquelles  ont  soit  obligé  de  faire 
afficher  de  temps  à  autre  son  nom;  ou  bien,  l'on  écrit  confidentielle- 
ment à  quelques  intimes,  pour  les  avertir  que  des  considérations 
graves  obligent  à  augmenter  un  peu  son  nom  de  famille,  puis  on  fait 
faire  des  cartes  avec  les  deux  noms  accolés  :  c'est  là  ce  qui  constitue 
la  prise  de  possession;  puis  encore,  vous  donnez  un  bal,  vous  répan- 


—  458  — 
dez  vos  cartes  d'invitation,  la  publicité  marche,  et  la  métamorphose 
nominale  s'opère  au  bruit  des  violons...  Une,  deux!  et  Gros-Jean 
devient  Gros-Jean  de  Belle-Court  ;  une,  deux  !  Gros-Jean  disparaît,  et 
de  Belle-Court  seul  reste. 

»  C'est  délicieux  de  ridicule,  en  vérité  ! 

»  Au  bout  d'un  an,  on  recommence  la  même  tactique  :  nouvelles 
cartes  de  visite  où  l'ancien  nom  a  disparu  ;  nouvelle  adresse  à  l'Alma- 
nach;  nouveaux  billets  d'invitation,  et  le  tour  est  fait.  Le  prestidigi- 
tateur se  nommait,  par  exemple,  Crochard,  Boupon,  Babin,  etc.  Une, 
deux!  il  se  nommera  Crochard  de  la  Cochardière,  Boupon  des 
Ortys,  Babin  des  Églantiers,  et  le  second  nom  a,  d'ordinaire,  une  al- 
lure de  gentilhomme  qui  en  impose  aux  plus  nobles.  L'année  finie, 
une,  deux  !  dernière  métamorphose,  il  se  nomme  de  la  Cochardière, 
des  Ortys,  des  Églantiers;  et  voilà  comment  se  gagne  la  noblesse  en 
l'an  de  grâce  1855. 

»  Un  ami  d'enfance  arrive  du  Sénégal;  il  court  chez  son  ami  pour 
l'embrasser  :  «  M.  Crochard?  M.  Babin?  M.  Boupon?  etc.,  demande- 
t-il  au  concierge,  qui  le  regarde  en  pitié. —  Connais  pas!  »  lui  répond- 
on  :  car  un  changement  de  domicile  est  fréquemment  la  conséquence 
d'un  changement  de  nom.  L'ami  est  obstiné  comme  un  homme  qui  a 
fait  deux  mille  lieues  sur  mer  ;  il  veut  voir  son  ami,  et  il  finit  par  le 
découvrir  sous  le  nom  de  M.  de  la  Cochardière,  des  Ortys,  des  Églan- 
tiers, etc.  La  reconnaissance  est  pénible  et  embrouillée  :  «  C'est  toi, 
Crochard,  Babin,  Boupon?  etc.  —  Oui,  c'est  moi;  mais  je  ne  me 
nomme  plus  ainsi.  —  Ah!  aurais-tu  fait  faillite?...  Pourquoi  se  cacher 
comme  un  malfaiteur?...  —  J'ai  changé  de  nom,  vois-tu,  parce  que 
ma  femme  l'a  voulu,  parce  que  je  dîne  quelquefois  au  faubourg  Saint- 
Germain,  parce  que  j'ai  cinquante  mille  livres  de  rente,  et  que  je  suis 
fonctionnaire  » . 

»  Sébastien  Zamet,  le  complaisant  d'Henri  IV,  ne  daigna  pas  abju- 
rer son  nom  vénitien,  auquel  il  ajouta  une  seule  fois  :  «  Seigneur  de 
dix-neuf  cent  mille  écus,  »  dans  un  acte  de  chancellerie  où  tous  les 
signataires  avaient  fait  montre  de  leurs  titres  et  qualités. 

d  —  Voilà,  dit-il  en  les  raillant  à  son  tour,  voilà  un  titre  que  pas 
un  de  vous  ne  me  volera. 

»  Nous  ne  sommes  pas  de  l'avis  de  Sébastien  Zamet.  Ce  titre  dont 
il  se  glorifiait  valait  bien  la  peine  d'être  volé,  et  il  aurait  trouvé  bien 
des  amateurs. 

P.  L.  Jacob,  bibliophile. 

En  1836,  les  anoblissements  de  proprio  motu  étaient  si  considéra- 
bles qu'un  M.  Daumont,  qui  s'en  indignait,  adressa,  dans  la  même  an- 
née, une  pétition  à  la  chambre  des  députés,  par  laquelle  il  demandait 
le  rétablissement  d'une  pénalité  contre  tout  individu  s'arrogeant  un 
titre  nobiliaire  qui  ne  lui  aurait  pas  été  conféré  en  vertu  de  l'article 


—  459  — 

62  de  la  charte  constitutionnelle.  M.  Liadières  fut  rapporteur  de  cette 
pétition,  et  son  rapport  a  été  imprimé  dans  les  «  Souvenirs  histori- 
ques »  de  l'auteur  (1855,  in-8). 

«  Messieurs,  disait  M.  Liadières,  le  sieur  Daumont  a  dans  le  cœur 
contre  les  usurpateurs  des  titres  nobiliaires  une  de  ces  haines  vigou- 
reuses que  votre  commission  ne  saurait  partager.  Elle  est  loin  cepen- 
dant de  s'inscrire  en  faux  contre  l'authenticité  des  faits;  mais  elle  a  le 
malheur  de  ne  s'en  point  émouvoir  et  de  prendre  en  pitié  une  ten- 
dance puérile  que  le  pétitionnaire  veut  renvoyer  devant  la  juridiction 
criminelle  (Très  bien!  très-bien!).  Est-il  en  effet  un  spectacle  moins 
offensif  et  plus  réjouissant  que  celui  d'un  grand  nombre  de  preneurs 
d'égalité  s'efforçant  de  dissimuler  derrière  une  particule  ou  de  cacher 
sous  un  titre  féodal  le  nom  plébéien  de  leurs  pères?  (On  rit.)  Dans  ce 
siècle  de  lumières,  dans  notre  société  soi-disant  régénérée,  certains 
hommes  attachent  un  si  haut  prix  aux  qualifications  d'autrefois,  qu'ils 
s'en  affublent  par  droit  de  conquête  lorsqu'ils  ne  les  possèdent  pas  par 
droit  de  naissance.  Celui-ci  allonge  sa  roture  d'un  nom  de  terre,  ce- 
lui-là d'un  nqp  de  ville  ou  de  rue  ;  l'un  exploite  son  département  ou 
son  canton,  l'autre  son  village  ou  sa  métairie.  Hommes  d'État,  hom- 
mes de  finance,  hommes  de  robe,  hommes  de  lettres  même  paient  un 
large  tribut  à  cette  triste  manie  que  Molière  a  vainement  flagellée. 
L'égalité  dont  on  est  si  affamé  parmi  nous  consiste  surtout,  de  nos 
jours,  à  être  l'égal  de  ses  supérieurs  et  le  supérieur  de  ses  égaux  (Hi- 
larité prolongée.  — Très  bien!  très  bien!).  De  là  ce  débordement  de 
blasons  de  contrebande  signalé  par  le  pétitionnaire.  Votre  commission, 
qui  ne  l'ignore  pas,  n'a  pourtant  nulle  envie  de  troubler,  par  l'inter- 
vention de  la  loi,  les  innocens  plaisirs  de  cette  noblesse  subreptice. 
Elle  se  sent  d'autant  plus  indulgente  que  les  petits  esprits  se  permet- 
tent seuls  ces  petites  jouissances,  que  les  héritiers  de  nos  grands  noms 
historiques  cherchent  au  contraire  à  s'illustrer  par  eux-mêmes  et  à  se 
passer  de  la  gloire  de  leurs  ancêtres  (très  bien  !  très  bien  !)  ;  enfin 
qu'il  suffit  à  la  punition  du  méfait  dont  le  sieur  Daumont  s'indigne  si 
fort,  que  nos  Jourdains,  nos  Mascarilles  et  nos  Turcarets  soient  tra- 
duits devant  les  assises  du  ridicule. 

»  Elle  a,  en  conséquence,  l'honneur  de  vous  proposer  l'ordre  du 
jour». 

Quel  autre  tribunal  peut  mieux  constituer  ces  assises  du  ridicule  si 
ce  ne  sont  nos  Supercheries.  Là,  on  ne  donne  point  gain  de  cause  à  un 
vilain,  très  vilain,  sur  son  dire  ;  et  tort  à  celui  qui  démasque  l'impos- 
teur. 

La  noblesse  de  contrebande  s'en  va  toujours  croissant.  Lisez  la  note 
suivante  donnée  par  M.  Edmond  Texier,  dans  sa  chroûiquè  hebdoma- 
daire, du  «  Siècle  » ,  3  juin  1855  :  y 

«L'Univers  a  adressé  cette  semaine  une  verte  semonce  aux  gentils- 
hommes qui  préfèrent  aux  calmes  jouissances  de  la  campagne  les 
bruyants  plaisirs  de  Paris  ;  le  fait  est  que  Paris  regorge  à  l'heure  pré- 


—  460  - 

sente  de  gentilshommes  de  toute  sorte.  Voici  un  livre  intitulé  An^ 
nuaire  de  la  noblesse  de  France  qui  prend  sa  mission  fort  au  sérieux, 
et  qui  se  plaint  de  l'usurpation  croissante  des  titres  nobiliaires.  11  pa- 
raît que  les  mêmes  gens  qui  se  proclamaient  ouvriers  le  lendemain 
de  la  révolution  de  1848  sont  tous  comtes  ou  marquis  aujourd'hui,  — 
une  simple  affaire  de  mode.  L'éditeur  de  «l'Annuaire  de  la  noblesse» 
ne  se  contente  pas  de  signaler  les  Gros-Jean  et  les  Gros-Pierre  qui  se 
sont  nommés  eux-mêmes  princes  du  Saint-Empire  (1),  il  insiste  sur 
ce  fait  que  l'anarchie  s'est  glissée  jusque  sur  les  banquettes  du  corps 
législatif.  Caveant  consules!  » 

«  Du  reste,  on  m'assure  qu'il  existe  à  Paris  une  agence  héraldique, 
laquelle  délivre  des  diplômes  au  plus  juste  prix  et  confectionne  des 
armoiries  au  goût  des  personnes  ;  les  d'Hosier  et  les  Schérin  de  cette 
chancellerie  inpartibus  sont  toujours  prêts  à  blanchir  le  premier  vi- 
lain qui  se  présente  dans  les  bureaux  pour  prendre  un  bain  d'aristo- 
cratie. Moyennant  une  faible  somme,  on  vous  met  en  possession 
d'une  baronie  avec  tous  les  avantages  y  attachés  ;  si  l'on  veut  abso- 
lument être  vicomte,  comte  ou  marquis,  cela  coûte  un  peu  plus,  et  le 
tour  est  fait.  Les  gens  économes  se  donnent  eux-mêmes  l'accolade 
nobiliaire,  et  je  ne  vois  guère  que  le  roi  d'armes  de  l'entreprise  héral- 
dique qui  puisse  s'en  plaindre  » . 

Il  n'y  a  peut-être  qu'un  moyen  de  mettre  fin  à  ces  ridicules  usur- 
pations de  titres.  Le  lendemain  de  la  révolution  de  1848,  le  gouver- 
nement provisoire  voulut  supprimer  les  compagnies  d'élite  de  la 
garde  nationale  ;  les  réclamations  lui  arrivèrent  de  tous  côtés,  et  l'on 
fit  même  à  ce  sujet  la  grande  démonstration  des  bonnets  à  poil.  Que 
fit  le  gouvernement  provisoire  ?  Il  déclara  spirituellement  que  tout  le 
monde  était  grenadier.  Déclarez  que  tout  le  monde  est  noble,  et  tout 
le  monde  consentira  à  être  roturier  » . 

Grâce  à  Dieu,  on  songe  à  mettre  ordre  à  toutes  ses  usurpations  no- 
biliaires, si  l'on  peut  ajouter  foi  à  la  note  suivante  de  «  l'Indépendance 
belge  »,  du  29  mai  dernier. 

« Il  paraît,  que  la  manie  des 

titres  a  fait  de  grands  progrès.  Il  est  bien  temps,  en  vérité,  que  l'on 
mette  un  frein  à  cette  manie.  Voici,  au  surplus,  un  fait  comique  qui 
montre  où  l'on  en  est  arrivé  dans  ce  genre  de  vanités  :  Je  lis  dans  te 
Constitutionnel  du  25  mai  l'annonce  suivante  que  je  vous  envoie  tex- 
tuellement, en  vous  engageant  à  lui  donner  la  plus  grande  publicité  : 

«  Un  prince  sans  postérité  adoptera  un  enfant  de  famille  opulente 
»  €t  honorable.  S'adçesser  franco  au  comte  Aymar,  rue  de  La  Roche- 
»  foucauld,  n°48.  >*'.... 


(1)  Et  l'éditeur  de  «  l'Annuaire  de  la  noblesse  »  doit  s'y  connaître,  car,  si 
l'on  en  croit  une  notice  sur/1ui,  par  le  généalogiste  Laine,  sa  propre  noblesse 
serait  elle-même  équivoque. 


—  46i  — 

Nous  en  avons  fini  avec  les  métamorphoses  nominales  de  vilaines 
en  nobiliaires.  Nous  ferons  connaître  dans  les  recherches  qui  suivent 
les  cas  qui  se  sont  présentés  dans  notre  littérature. 

J.  M.  Q. 


LETTRES  BIBLIOGRAPHIQUES. 

(Voy.  pp.  64-65,  9346,  193-195.) 
VIII. 

Monsieur, 

Vous  avez  signalé,  pages  195  et  384  de  votre  journal,  un  ouvrage 
espagnol  très  rare  sur  l'Inquisition.  Je  crois  qu'il  ne  serait  pas  inu- 
tile d'appeler  l'attention  des  curieux  sur  un  autre  écrit  du  même 
genre,  mais  en  italien.  Il  a  pour  titre  :  Arsenale  sacro  delV  Inquizione. 
Je  n'ai  jamais  eu  la  bonne  fortune  de  le  rencontrer,  mais  on  trouve 
des  détails  à  ce  sujet  dans  Y  Histoire  des  sciences  mathématiques  en 
Italie,  par  M.  Libri  (tome  IV,  page  262).  Nelli  cite  une  édition  de  Rome, 
1639 ,  dont  l'existence  paraît  constante,  ainsi  que  celle  d'une  réim- 
pression faite  à  Gènes  et  à  Pérouse  en  1653.  L'ouvrage  a  été  supprimé 
en  Italie  avec  tant  de  soin,  qu'il  est  impossible  de  l'y  rencontrer;  mais 
il  en  existe  une  copie  manuscrite  à  Florence,  dans  la  bibliothèque 
Magliabechiana.  M.  Libri  annonce  qu'il  est  parvenu  à  se  procurer  %en 
Angleterre  un  exemplaire  d'une  édition  augmentée,  faite  à  Rome 
en  1730;  il  ajoute  qu'une  notice  détaillée  de  ce  volume,  rarissime  et 
fort  curieux,  offrirait  un  grand  intérêt. 

Nous  trouverons  sans  doute,  Monsieur,  dans  votre  Encyclopédie  du 
Bibliothécaire  y  des  détails  étendus  suries  livres  authentiquement 
émanés  du  Saint  Office-,  un  des  plus  curieux  est,  vous  le  savez,  le 
Directorium  inquisitorum  d'Eymeric ,  ouvrage  composé  à  l'époque 
de  la  guerre  des  Albigeois,  publié  pour  la  première  fois  à  Barcelonne, 
en  1503,  réimprimé  à  diverses  reprises ,  et  notamment  à  Venise , 
en  1667  (date  digne  d'attention).  L'abbé  Morellet  en  fit  un  abrégé  qui 
parut,  en  1762,  sous  le  titre  de  :  Manuel  des  inquisiteurs,  et,  dans 
ses  Mémoires,  cet  académicien  donne,  sur  son  écrit,  quelques  parti- 
cularités assez  curieuses. 

Puisque  j'ai  commencé  à  vous  écrire,  je  voudrais  vous  soumettre 
quelques  observations  que  vient  de  me  suggérer  la  lecture  du  tome  VII 
de  V Histoire  de  la  Révolution,  par  M.  Louis  Blanc.  Je  laRse  de  côté 
tout  le  côté  politique  de  cet  ouvrage  ;  je  ne  discute  aucune  de  ses 
assertions  historiques  (très  contestables  selon  moi);  je  me  borne  à 
signaler  trois  points  qui  rentrent  dans  le  domaine  de  la  bibliographie, 


—  462  — 

et  au  sujet  desquels  l'ex-menibre  du  fameux  gouvernement  provisoire 
de  1848  a,  je  crois,  manqué  d'exactitude. 

Il  cite,  comme  fort  remarquables,  a  les  magnanimes  axiomes  »  que 
renferme  «  un  ouvrage  de  la  première  jeunesse  de  Saint-Just,  écrit 
d'un  style  incisif,  serré  à  la  manière  de  Montesquieu  ».  Ces  axiomes, 
d'une  couleur  très  prononcée  et  énoncés  d'une  façon  saisissante,  se 
trouvent  dans  les  Fragments  sur  les  institutions  républicaines,  livre 
de  88  pages,  imprimé  à  Paris  vers  1800;  réimprimé  en  1831,  chez 
Techener,  et  qui  passe  pour  un  pastiche  sorti  de  la  plume  jeune 
encore  de  Charles  Nodier.  Ce  romancier  bibliophile  a  consacré  à  cet 
écrit  un  chapitre  plein  de  complaisance  dans  ses  Mélanges  tirés  d'une 
petite  bibliothèque ,  1828,  chap.  xu.  Personne  mieux  que  vous, 
Monsieur,  n'est  à  même  de  nous  dire  si  l'auteur  de  Y  Histoire  de  la 
Révolution  a  tout  simplement  copié  Nodier,  en  croyant  transcrire  les 
pensées  de  Saint-Just. 

M.  Louis  Blanc,  page  4W,  cite,  au  sujet  de  la  conduite  de  Louis  XVI 
au  Temple,  les  Mémoires  de  Cléry,  Londres,  1800,  mais  ces  Mémoires 
sont  une  audacieuse  supposition,  une  œuvre  de  quelques  ennemis  du 
malheureux  roi.  Ce  n'est  pas  une  réimpression  falsifiée,  comme  on  l'a 
dit  sans  examen;  c'est  un  tout  différent  ouvrage  satirique  et  contre- 
partie de  celui  de  Cléry,  ce  qui  se  reconnaît  après  en  avoir  lu  seule- 
ment  quelques  pages  (note  du  Catalogue  Renouard,  1854,  n°  3096). 
L'audace  des  faussaires  a  été  jusqu'à  mettre  sur  le  frontispice  de  ce 
volume  imprimé  à  Paris  :  Seule  édition  avouée  par  l'auteur. 

Enfin  M.  Louis  Blanc  mentionne,  avec  des  éloges  qu'elle  ne  mérite 
peut-être  pas ,  la  publication  si  connue  sous  le  titre  de  :  Victoires  et 
Conquêtes.  Un  écrivain  militaire,  et  qui  fait  autorité  en  ce  genre ,  le 
général  Guillaume  de  Vaudoncourt,  qualifie  un  peu  rudement  ce  recueil 
en  l'appelant,  dans  son  Histoire  du  prince  Eugène,  une  compilation 
au-dessous  de  toute  critique. 

Si  vous  jugez ,  Monsieur,  que  ces  divers  détails  puissent  intéresser 
quelques-uns  des  lecteurs  du  Quérard,  communiquez-leur  ma  lettre. 
Agréez,  etc.  B... 

IX. 

On  m'assure  que  vous  me  reprochez,  dans  votre  prochain  numéro, 
de  n'avoir  pas  parlé ,  dans  ma  «  Biographie  et  Bibliographie  foré- 
siennes,  »  à  l'article  de  Marcellin  AUard,  d'une  pièce  en  patois 
qui  vient  d'être  réimprimée  par  les  soins  de  M.  Gustave  Brunet,  de 
Bordeaux. 

Il  est  bien  vrai ,  Monsieur,  que  je  n'ai  pas  parlé  du  Dialogue  en 
patois  forésien  à  l'article  AUard  de  ma  Biographie  forésienne;  mais 
cela  était  tout  naturel,  puisque  je  ne  crois  pas  que  ce  Dialogue  appar- 
tienne à  mon  compatriote  AUard.  M.  Brunet  le  dit,  il  est  vrai  ;  mais  il 
ne  le  prouve  pas.  Quand  il  nous  aura  donné  ses  raisons,  je  pourrai 
peut-être  lui  démontrer  qu'il  est  dans  l'erreur. 


—  463  — 

M.  G.  Brunet  paraît  avoir  ignoré  qu'un  bibliophile  lyonnais,  M.  Guy  de 
Lagrye,  a  tout  récemment  fait  imprimer  à  Lyon  une  notice  historique 
et  bibliographique  sur  Marcellin  Allard  et  sa  Gazette  françoise  (in-8 
de  32  pages)  (1).  Cette  Gazette  qui,  d'après  M.  de  G.  de  Lagrye, 
«  précéda  de  vingt-cinq  ans  environ  le  premier  numéro  de  la  «  Gazette 
d  de  France  »,  publiée  comme  on  sait,  par  Renaudot,  en  1630»,  méri- 
tait par  ses  jovialités  d'attirer  l'attention  des  bibliophiles  de  nos  jours. 
C'eût  été  un  petit  ouvrage  très  convenable  pour  la  a  Bibliothèque  des 
frères  Gébéodé  »,  et  je  suis  étonné  que  M.  G.  Brunet  n'ait  pas  donné 
à  ses  éditeurs  le  conseil  de  l'y  comprendre. 

Aug.  Bernard. 
X, 

On  nous  communique  un  exemplaire  de  la  circulaire  suivante,  éma- 
née du  président  de  la  Société  des  Bibliophiles  belges,  à  Mons,  et 
adressée  aux  membres  de  ladite  Société  : 

«  Monsieur  et  honorable  Confrère , 

»  M.  Hoyois,  imprimeur,  à  Mons,  et  membre  de  notre  Société,  s'est 
permis  d'annoncer  par  un  prospectus  distribué  à  profusion,  la  publi- 
cation d'une  édition  nouvelle  du  Catalogue  Fortsas,  avec  des  embel- 
lissements de  sa  façon. 

»  Réimprimer,  après  quinze  ans,  une  facétie  usée  jusqu'à  la  corde, 
est  un  rabâchage  dont  il  ne  me  convient  pas  qu'on  puisse  me  croire 
complice.  Y  joindre  des  lettres,  peut-être  confidentielles,  quesais-je? 
est  un  acte  d'indélicatesse  dont  je  repousse  la  solidarité. 

»  Je  laisse  aux  honnêtes  gens  à  apprécier  la  conduite  d'un  typo- 
graphe qui  contrefait  un  ouvrage  jadis  imprimé  par  lui,  en  profitant, 
pour  se  mettre  à  l'abri  d'une  poursuite  judiciaire,  de  ce  que  le  dépôt 
légal  n'aurait  pas  été  fait  en  temps  utile. 

»  Après  les  explications  que  je  vous  ai  données,  j'ose  croire,  Mon- 
sieur et  honorable  Confrère,  que  vous  refuserez  d'encourager,  par 
votre  souscription,  la  mauvaise  action  de  M.  Hoyois. 

»  Veuillez  agréer  l'assurance  de  ma  considération  la  plus  distinguée. 

Le  Président  de  la  Société  des  Bibliophiles 

R.  Chalon. 
Bruxelles,  27  octobre  1855. 

Le  Catalogue  Fortsas  a  déjà  été  réimprimé  dans  le  «  Journal  de 
l'amateur  de  livres  » ,  que  publiait  M.  Jannet  il  y  a  quelques  années  ; 
mais  cette  érudite  et  habile  mystification  ayant  produit  son  effet,  sa 

(1)  M.  Guy  de  Lagrye  a  eu  bien  tort  de  ne  pas  faire  faire  son  tirage  à  part, 
car  sa  brochure  est  extraite  d'un  journal  de  Lyon,  dans  le  format  ae  la 
réimpression  du  Ballet,  en  langage  forésien,  attribué  à  Allard,  que  vient  de 
donner  le  libraire  À.  Àubry  :  les  amateurs  eussent  aimé  à  faire  relier  les 
deux  opuscules  ensemble. 


—  m  — 

reproduction  n'a  été  accueillie  par  les  amateurs  que  comme  une  ra- 
reté qui  avait  atteint  le  prix  fabuleux  de  20  fr. 


DE  CECI,   ET  DE  CELA. 

Un  de  nos  libraires  de  province,  homme  d'intelligence  et  dégoût, 
M.  Brissart-Binet,  à  Reims,  libraire  de  l'Académie  et  de  la  Société  des 
bibliophiles  de  cette  ville,  éditeur  d'un  grand  nombre  d'ouvrages  sur 
la  Champagne,  mais  plus  particulièrement  sur  Reims,  de  la  Collection 
des  poètes  champenois  antérieurs  au  xvi*  siècle  (15  vol.  in-8),  etc., 
a  commencé,  sous  le  titre  de  :  Bibliothèque  de  V amateur  Rémais,  la 
publication  d'une  Bibliothèque  historique  de  la  localité  de  Reims,  dans 
le  format  pet.  in-12.  Comme  toutes  les  collections,  elle  se  composera 
de  pièces  entièrement  inédites,  et  d'autres  devenues  rares.  Cette  col- 
lection n'est  tirée  qu'à  102  exemplaires,  savoir  : 
2  sur  peau  de  vélin , 
75  sur  papier  vergé  de  Hollande, 
25  sur  papier  de  couleur. 

Trois  livraisons  de  cette  collection  ont  déjà  paru,  et  nous  allons  les 
faire  connaître  : 

1°  Art  de  plumer  la  poulie  sans  crier.  Une  feuille.  —  Sur  papier 
vergé,  2  fr.  50  c;  sur  papier  de  couleur,  5  fr. 

Cette  piquante  anecdote,  arrivée  à  Reims,  vers  1681,  est  extraite 
d'un  volume  in-12  de  224  pages,  contenant  21  manières  de  plumer  la 
poulie  (Cologne,  1710). 

2°  Messe  des  sans-culottes,  chantée  à  la  Belle-Tour  de  Reims,  en 
i793  ;  avec  un  Précis  historique,  par  M.  Louis  Paris,  bibliothécaire 
de  la  ville  de  Reims.  Trois  feuilles.  —  Sur  papier  de  luxe,  3  fr.;  sur 
papier  vergé,  5  fr.,  et  sur  papier  de  couleur,  7  fr.  50  c. 

La  Messe  est  imprimée  en  lettres  rouges. 

3°  Description  de  la  fontaine  minérale  de  Chenay  ;  par  Nicolas 
Abraham,  sieur  de  la  Framboisière,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine 
en  l'Université  de  Reims,  en  1606.  Une  feuille,  avec  vignette. 

L'éditeur  annonce,  pour  paraître  à  la  fin  de  novembre,  la  quatrième 
livraison,  qui  se  composera  d'une  Chanson  nouvelle,  contenant  le  récit 
véritable  et  remarquable  de  ce  qui  est  arrivé  dans  la  ville  de  Reims, 
à  rencontre  des  gensinistres,  sur  l'air  des  Pendus.  —  C'est  un  pam- 
phlet très  curieux  de  l'époque  de  la  querelle  religieuse  entre  les  Jansé- 
nistes et  les  Molinistes. 

Nous  avons  dit  que  M.  Brissart-Binet  est  un  homme  de  goût;  il  l'a 
prouvé  par  ses  précédentes  publications.  Les  bibliophiles  seront  donc 
satisfaits  de  l'exécution  typographique  de  la  Bibliothèque  de  Varna* 
teur  Rémois. 

Une  bibliothèque  très  intéressante,  provenant  de  feu  M.  Luduger* 


-465  — 

Fortmorel,  de  son  vivant  directeur  des  contributions  indirectes  à 
Quimper,  va  être  prochainement  vendue  à  Nantes  par  les  soins  et 
pour  le  compte  de  M.  Petitpas,  libraire.  Elle  contient  beaucoup  d'ou- 
vrages de  linguistique ,  sur  les  idiomes  divers  de  la  France  et  sur 
l'histoire  des  provinces.  Quelques-uns  sont  rares.  On  distribuera  sous 
peu  le  catalogue  de  cette  collection  de  livres,  qui  est,  après  celle  de 
M.  Cardin,  de  Poitiers,  la  plus  intéressante  en  linguistique  que  Ton  ait 
connue  en  province. 


LA  NÉCROPOLE  LITTÉRAIRE. 

IV*  ARTICLE  (1). 

L'abondance  des  annonces  d'ouvrages  nous  avait  obligé  de  suspendre  les 
notices  nécrologiques  que  les  premiers  nous  avons  eu  l'idée  de  rétablir  dans 
un  journal  dont  la  spécialité  est  de  traiter  des  livres  et  de  leurs  auteurs  ; 
mais  à  partir  d'aujourd'hui  nous  en  reprenons  la  suite  pour  la  continuer  sans 
nouvelle  interruption  ;  seulement,  au  lieu  présenter  chronologiquement  nos 
notices,  nons  les  donnerons  dans  un  unique  ordre  alphabétique,  au  moins 
jusqu'à  la  fin  de  Tannée  1855 ,  en  sorte  que  nos  lecteurs  auront  une  liste 
suivie  qui  leur  présentera  un  Annuaire  nécrologique  des  écrivains  et  des  ar- 
ticles à  peu  près  complet. 

Les  feuilles  quotidiennes  ne  peuvent  perdre  de  temps  à  rechercher  les 
dates  précises  des  décès  qui  surviennent  dans  les  sciences  et  les  lettres;  aussi 
se  bornent-elles  à  se  servir  d'une  formule  très  élastique  :  Monsieur  un  tel 
vient  de  mourir,  lorsque  déjà  plusieurs  semaines  se  sont  écoulées  depuis  l'é- 
vénement. Procédant  d'une  manière  plus  rigoureuse,  nous  avons  eu  et  nous 
avons  besoin  de  chercher,  souvent  au  loin  ,  les  indications  biographiques 
qu'elles  ne  donnent  point,  et  de  dresser  les  états  de  services  des  défunts.  Nos 
nécrologies  n'ont  donc  pu  que  gagner  en  exactitude  par  leur  ajournement. 

Nous  reprendrons  Tordre  chronologique  pour  les  décès  de  1856. 

ADAIR  (Robert),  diplomate  anglais ,  dont  les  journaux  ont  annoncé  la 
mort  dans  la  première  huitaine  d'octobre ,  était  le  fils  d'un  chirurgien  en 
chef  de  l'armée  anglaise  et  d'une  fille  de  William,  2e  comte  d'Albermale.  Il 
fut  élevé  pour  le  barreau,  mais  ne  le  pratiqua  jamais,  et  embrassa  la  carrière 
diplomatique.  En  1789 ,  lors  des  préparatifs  de  la  guerre  avec  la  Russie  il 
visita  cette  contrée.  A  son  retour  en  Angleterre ,  il  fut  élu  par  le  bourg 
d'Appleby,  membre  de  la  Chambre  des  Communes,  où  il  se  montra  du  parti 
de  l'opposition.  Le  10  février  1794,  il  appuya  la  motion  de  M.  Gray  contre 
le  débarquement  des  troupes  étrangères  en  Angleterre.  Le  14  mars  il  sou- 
tint Topinion  du  même  membre,  qui,  en  s'élevant  contre  le  bitl  d'abolition 
sur  le  débarquement  des  troupes  hessoises,  demanda  un  bill  d'abolition  pour 
toutes  les  personnes  qui  avaient  conseillé  à  Sa  Majesté  d'ordonner  le  débar- 
quement des  troupes  étrangères.  Adair  se  distingua  encore  dans  la  séance 
du  7  mars  17%,  par  la  chaleur  avec  laquelle  il  défendit  la  motion  de  M.  Wil- 
berforce  pour  l'abolition  de  la  traite  des  nègres.  Son  mandat  expiré,  il  sortit 
de  la  Chambre,  mais  il  y  rentra  en  1802,  et  1806,  élu  par  les  habitants  de 
Camelford.  Après  la  mort  de  Pitt  et  la  recomposition  du  ministère,  il  fut 

(t)  Voyez  let  pages  98-40, 65-80, 119-195. 


—  466  - 

envoyé  à  Vienne  pour  remplacer  lord  Paget.  Il  arriva  en  juin  1806;  et  peu 
de  temps  après  il  eut  le  titre  de  ministre  plénipotentiaire.  En  mai  1807,  lors 
de  la  chute  du  ministère  Fox-Grenville,  et  de  son  remplacement  par  le  parti 
Portland,  Adair  fut  rappelé  de  son  ambassade  en  mai  1809.  Bientôt  après 
son  retour  à  Londre9 ,  il  fut  chargé  d'une  nouvelle  mission  à  Constantino- 
ple  ;  mais  la  révolution  opérée  par  Mustapha-Baïractar  le  força  de  relâcher 
a  Malte  :  il  se  rendit  néanmoins  à  Constantinople  peu  de  temps  après.  Arrivé 
aux  Dardanelles,  le  commandant  lui  en  refusa  le  passage,  et  il  fut  obligé-  de 
retourner  à  Malte.  Après  la  mort  de  Mustapha-Baïractar  et  la  chute  de  son 
parti,  Adair  retourna  de  nouveau  à  Constantinople,  et  y  arriva  le  27  janvier 
1809.  Il  fut  atteint  en  1810,  dans  cette  ville,  d'une  violente  maladie ,  et  retourna 
en  Angleterre  dans  la  même  année.  M.  Adair  a  fait,  en  1817,  un  voyage  en 
France.  Ses  ouvrages  sont  : 

I.  Whig's  Apology  (a)  for  his  Consistency.  In-8.  Anon. 

H.  Part  of  a  Letter  to  the  Right  Hon.  C.  J.  Fox ,  occasionned  by 
M.  Burke's  mention  of  lord  Keppel  in  a  récent  publication.  1796,  in-8. 

III.  Letter  (the)  of  the  Right  Hon.  C.  J.  Fox,  to  the  electors  of  Westmins- 
ter, Jan.  1793;  With  an  Application  of  its  principles  to  subséquent  Event. 
1802,  in-8. 

IV.  Historical  Memoir  on  a  Mission  to  the  Court  of  Vienna. 

AGUILAR  (sir  G.-Ch.  d'  ),  lieutenant-général  anglais,  mort  à  Londres, 
dans  le  mois  de  mai  dernier  à  l'âge  de  71  ans,  et  après  56  années  de  ser- 
vice. Le  général  anglais  devait  être  un  Français  émigré,  et  appartenir  à  la 
famille  du  marquis  de  ce  nom,  poète  ,  l'un  des  mainteneurs  de  l'Académie 
-des  Jeux  Floraux,  chef  de  bataillon  en  retraite,  chevalier  de  Saint-Louis  : 
ce  dernier  né  à  Perpignan  à  la  fin  de  1755. 

AMÉRIG  VAN  DER  H  AVEN,  célèbre  littérateur  hollandais,  mort  les 
derniers  jours  de  juillet.  Il  n'a  écrit  qu'en  hollandais  ;  ses  ouvrages  ne  nous 
sont  point  connus. 

ANDRÉA  DE  NERCIAT,  capitaine  de  vaisseau  en  retraite,  ancien  direc- 
teur de  Técole  navale  à  Brest,  est  décédé  en  cette  ville  dans  les -premiers 
jours  d'avril,  à  l'âge  de  72  ans.  Ce  nom  rappelle  celui  d'un  écrivain  erotique, 
originaire  de  Dijon;  le  capitaine  de  vaisseau  pouvait  être  son  fils. 

ANGENOT  (Thomas-Joseph),  poète  et  grammairien  belge.  Voy.  pag.  77. 

AREND  (J.-P.),  (qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  M.  Guillaume-Amédée 
Arendt),  savant  hollandais,  auteur  d'une  Histoire  des  Pays-Bas  (en  hollan- 
dais) est  mort  à  Amsterdam,  dans  les  douze  premiers  jours  d'octobre. 

ARMANDI  (le  général  P.),  ancien  précepteur  de  l'empereur  Napoléon  III, 
et  compagnon  d'armes  du  général  italien  Pépé,  en  dernier  lieu,  conservateur 
de  la  bibliothèque  de  Saint-Gloud,  est  mort  le  3  août,  à  Aix-les-Bains,  où  les 
médecins  de  Paris  Pavaient  envoyé  pour  guérir  sa  santé.  Il  était  âgé  da 
77  ans.  Nous  connaissons  de  lui  : 

I.  Ma  Part  aux  événements  importants  de  V Italie  centrale  en  1831.  Paris, 
Delaunay  ;  Dentu,  1831,  in-8  de  76  pages. 

IL  Histoire  militaire  des  éléphans  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à 
l'introduction  des  armes  à  feu  ;  avec  des  observations  critiques  sur  quelques- 
uns  des  plus  célèbres  faits  d'armes  de  l'antiquité.  Paris,  Amyot,  1842,  in-8 
de  37  feuilles,  plus  une  planche. 

Quoique  publiée  sous  le  nom  du  chev.  P.  Armandi%  cette  Histoire  est  do 


ASTOUIN  (Louis),  poète-portefaix  de  Marseille,  était  une  de  ces  riches 
organisations  provençales  qu'une  chaude  et  prodigue  nature  multiplie  et 
féconde  jusque  dans  les  couches  populaires  des  sociétés  du  Midi.  Sorti  des 
rangs  du  peuple,  Àstouin  se  fit  lui-môme  tout  ce  qu'il  était  ;  à  l'aide  de 
facultés  extraordinaires,  il  se  donna  tout  :  instruction,  fortune,  influence. 
Et  ce  qui  le  caractérisait  plus  noblement  encore,  c'est  que,  malgré  tout  le 
lustre  jeté  sur  son  nom  par  de  sages  écrits  et  des  poésies,  malgré  l'éclat, 
plus  grand  encore,  que  son  nom  reçut  en  1848,  lorsqu'il  fut  élu  représentant 
du  peuple  dans  les  Bouches-du-Rhône  par  37,528  suffrages,  il  tenait  à 
l'honneur  de  conserver,  non-seulement  le  titre,  mais  encore  l'exercice  de 
sa  profession  de  portefaix.  À  l'Assemblée  constituante,  Louis  Astouin  votait 
avec  la  partie  modérée  de  l'opinion  républicaine.'  Par  son  excellent  esprit, 
par  la  force  de  son  caractère,  par  sa  popularité,  par  la  prépondérance,  enfin, 
qu'il  exerça  autour  de  lui,  il  mérite  d'être  comparé  au  célèbre  artisan  romain 
qu'on  a  vu  jouer  un  si  beau  rôle  dans  le  grand  drame  de  la  régénération 
récente  de  la  papauté.  Astouin  a  été  le  Cicervaocio  de  Marseille  (1).  Cepen- 
dant, le  jeune  représentant  ne  fut  pas  réélu.  Les  améliorations  terre  à  terre 
et  raisonnables  ne  pouvaient  être  bien  appréciées  dans  une  époque  aussi 
tourmentée,  et  les  hommes  qui  y  travaillaient  tenus  pour  incapables  et  mis 
de  côté.  Astouin  subit  avec  une  dignité  parfaite  l'arrêt  de  l'opinion,  et 
reprit  son  métier  sans  plus  de  peine  que  s'il  ne  l'eût  jamais  quitté.  Mais 
c'était  une  grande  consolation  aux  plus  durs  travaux  que  d'avoir  la  muse 
avec  soi  ;  car  Louis  Àstouin  appartenait  à  cette  classe  laborieuse  qui  a  donné 
aux  lettres  les  Reboul,  les  Pierre  Durand,  les  Poney.  La  révolution  lui  a  su 
gré  d'avoir  exercé  son  intelligence  dans  les  courts  loisirs  que  lui  laissait  sa 
profession,  et  elle  l'en  récompensa.  Louis  Astouin  était  poète,  et  ses 
poésies,  qoi  ont  du  nombre  et  de  la  correction,  et  qu'animent  des  sentiments 
élevés,  prouvent  que  son  âme  était  à  la  hauteur  de  la  position  qu'il  a 
occupée.  On  remarque  principalement  les  vers  écrits  par  lui,  pendant 
son  internement  à  Besançon,  car  à  la  suite  des  événements  politiques,  il 
s'est  trouvé  quelque  temps  éloigné  de  son  pays.  Ces  vers,  qui  n'ont  rien 
d'amer,  renferment  seulement  de  douces  plaintes  sur  l'exil,  et  des  aspira- 
tions vers  la  nature,  dont  le  poète  est  un  chantre  sonore  et  harmonieux. 
Astouin  donnait  l'exemple  du  dévouement,  qu'il  recommandait  aux  autres. 
Un  jour  de  novembre  1853,  revenant,  trempe  de  sueur,  de  son  travail  ordi- 
naire, Astouin  voit  la  foule  courir  au  bord  du  canal  et  crier  au  secours.  Il 
s'informe;  on  lui  montre  l'endroit  où  un  enfant  venait  de  tomber  et  de  dis- 
paraître. Sans  se  déshabiller,  sans  tenir  compte  de  l'état  de  transpiration  où 
il  se  trouvait,  il  se  jette  à  l'eau,  il  plonge  et  ramène  l'enfant,  qui  est  ainsi 
sauvé  d'une  mort  certaine.  Malheureusement,  sa  santé  s'altéra  sensiblement 
à  partir  de  ce  moment,  et  il  succomba  dans  les  derniers  jours  d'août,  à 
l'âge  de  33  ans,  le  jour  anniversaire  de  sa  naissance.  On  a  de  Louis 
Astouin  : 

I.  Irlande  (ï)  à  l'Angleterre.  (Poésie).  Paris,  Chézeau  et  Braulard,  1854, 
in-8  de  8  pageâ. 

'  II.  Rome,  poème  en  deux  chants  (en  vers),  précédé  de  la  Voix  de  Dieu 
(en  prose).  Paris,  Curmer,  1854,  in-16  de  6  feuilles  3{4. 

(1)  Un  vétéran  de  la  presse  (M.  Lelarge  de  Lourdoueix  fils),  Profils  critiques  et  biogra- 
phiques des  900  Représentants  du  peuple  (1S48,  in-18).  —  Corbon,  «  Estafette  ».  — 
H.  Lucas,  feuilleton  du  «  Siècle  »,  du  H  novembre  4854. 


—  468  — 

Ilî.  Gerbes  d'épis,  poésies.  Marseille,  de  l'impr.  de  Bariatier-Feissat .  et 
se  trouve  à  Paris,  chez  Dentu,  Palais-Royal,  1854,  in-12  de  13  feuilles  li3. 

IV.  Loisirs  poétiques  (les). 

Volume  cité  par  les  journaux  qui  se  sont  occupés  d'Astouin,  mais  que 
nous  n'avons  pas  trouvé  annoncé  dans  la  «  Bibliographie  de  la  France  ».  On 
a  dit  aussi  que  l'auteur  préparait  un  troisième  recueil  de  poésies  lorsque  la 
mort  le  surprit. 

ATTERBOM  (Pierre-Daniel-Amédée),  le  plus  célèbre  des  poète»  suédois 
contemporains,  naquit  le  19  janvier  1790,  a  Arbo,  village  de  la  province  de 
Linkiœpin,  dans  l'Ostrogothie,  où  son  père  était  pasteur.  A  l'âge  de  neuf 
ans,  il  fut  envoyé  au  gymnase  de  Linkiœping.  Là  il  consacra  ses  loisirs  à 
la  lecture  des  classiques  allemands,  qui  lui  inspirèrent  une  telle  admiration» 
qu'il  finit  par  trouver  insupportables  la  plupart  des  écrivains  modernes  dosa 
patrie.  En  1805,  Atterbom  se  rendit  à  l'université  d'Upsal;  et  vers  1807,  il 
y  forma,  avec  plusieurs  jeunes  gens  qui  partageaient  son  goût  exclusif  pour 
la  littérature  allemande,  une  société  critico-littéraire,  sous  le  nom  d" Union 
de  ï Aurore  (Aurora  ostrogôtiska-fôrbundet).  Le  but  de  cette  association 
était  d'affranchir  la  littérature  suédoise  du  pédantisme  académique  et  de  la 
servile  imitation  des  formes  françaises,  qui,  depuis  Gustave  III,  avaient  ef- 
facé ou  amorti  les  inspirations  les  plus  heureuses.  Atterbom  fonda,  en  1810, 
de  concert  avec  Palmblad,  le  Phosphore  (Phosporos),  revue  littéraire,  qui  a 
donné  son  nom  à  Yécole  phosphoriste,  dont  Atterbom  était  le  chef.  Cette 
revue  fut  continuée  jusqu'en  1813.  Elle  était  destinée  à  propager  les  princi- 
pes littéraires  et  philosophiques  de  MM.  A. -G.  Schlegel  et  Schelling.  Les 
organes  du  parti  académique,  parmi  lesquels  se  distingua  par  son  satirisme 
le  «  Journal  de  tout  le  monde  »,  attaquèrent  vivement  les  rédacteurs  du 
Phosphore  ;  mais  ceux-ci  trouvèrent  bientôt  un  puissant  auxiliaire  dans 
«  le  Polyphème  » ,  autre  recueil  périodique  ;  et  cette  polémique,  conduite  de 
part  et  d'autre  avec  beaucoup  de  talent,  amena  peu  à  peu  le  triomphe  com- 
plet de  l'école  moderne.  Pendant  les  années  1817  et  1818,  Atterbom  fit  un 
voyage  en  Allemagne,  où  il  se  lia  avec  Schelling,  et  en  Italie,  où  il  connut 
le  poète  Riickert;  en  Danemark.  De  retour  dans  son  pays,  il  fut  choisi  (1819) 
par  Charles  XIV  pour  enseigner  la  langue  et  la  littérature  allemandes  au 
prince  royal  (aujourd'hui  roi  de  Suède),  qui  à  cette  époque,  faisait  ses  études 
à  l'université  d'Upsal.  Nommé,  en  1821,  Privât  docent  à  l'université  d'Upsal» 
Atterbom  occupa  successivement  les  chaires  d'histoire  (1821),  de  philoso- 
phie (1824)  et  d'esthétique  (1835-1850).  Il  avait  été  élu  membre  de  l'Aca- 
démie suédoise,  en  1840,  à  la  place  de  Ling.  Atterbom  est  mort  à  Stockolm, 
le  21  juillet,  à  l'âge  de  soixante-cinq  ans.  Nous  connaissons  de  lui,  en  j 

suédois  :  i 

I.  Almanach  poétique  de  la   Suède,  pour  les  années  1812-1822.  Upsal,  ! 
1819-22,  9  vol.  in-12. 

Beaucoup  de  morceaux  de  poésie  d' Atterbom  se  trouvent  dispersés  dans 
les  différents  volumes  de  cet  Almanach  duquel  il  a  été  un  des  plus  zélés 
rédacteurs. 

On  y  trouve  entre  autres  pièces  le  Couronnement  de  Pétrarque,  et  une 
grande  quantité  de  stances  et  de  couplets,  sous  le  titre  :  les  Fleurs  (Blom-  ~ 
morna). 

Les  poésies  d'Atterbom  sont  pleines  de  grâce  et  de  sentiment,  et  passent 
pour  être  les  plus  harmonieuses  qui  existent  en  suédois. 

II.  Ligue  des  rimeurs  (la),  drame  tungouse  (en  prose). 


Opinion  de  la  nouvelle  école  sur  l'Académie  suédoise  et  sur  le  bon  goût. 
li  III.  Xenies,  recueil  de  pièces  fugitives. 

*  IV.  Oiseau  bleu  {Y). 

Fragment  d'un  grand  drame  romantique. 
!  V.  Fête  cTOscar  (la),  le  le*  décembre  1819.  Dpsal,  1820,  in-8. 

(J  VI.  Discours  (en  versï  sur  la  mort  de  Kernell  (littérateur  suédois,  mort  à 

Erfurt  en  1824). 
VIL  Ile  du  bonheur  (Y)  (Lycksalighetens  Ô,  Sagospel  i  fem   âfventyr). 

*  (Tome  1"). 

i  «  Le  plus  grand  poème  d'Atterbom,  et  son  œuvre   de  prédilection.  CTest 

i  une  allégorie,  sous  forme  dramatique,  d'après  un  conte  populaire,  mais 

t-  c'est  l'allégorie  de  toute  la  vie  humaine.  C'est  là  qu'Àtterbom  a  jeté  à  pleines 

i  mains  tous  les  trésors  de  sa  riche  imagination,  toutes  les  nuances  charmai*» 

i  tes  de  sa  palette  de  peintre,  toutes  les  mélodies  de  son  rhythme  musical  ». 

Ce  poème  n'a  point  été  réimprimé  dans  le  a  Recueil  de  poésies  »   de  l'au- 
i  leur  (1835,  2  vol.  in-8). 

i  II  a  été  traduit  en  allemand,  par  H.  Neus,  Leipzig,  1831-33,  2  vol.  in«3, 

i  et  M.  Xav.  Marmier  en  a  donné,  en  français,  une  analyse  dans  son  Histoire 

des  littératures  danoise  et  suédoise,  qui  fait  partie  des  «  Voyages  en  Scan- 
dinavie, en  Laponie,  au  Spitzberg  et  au  Feroë  ». 

VIII.  Discours  pour  l'anniversaire  de  la  naissance  de  S.  A.  R.  le 
prince  héréditaire  Charles-Louis-Eugène.  Upsal,  1828,  in-8. 

IX.  Études  sur  les  systèmes  de  V histoire  et  de  la  philosophie  (Studier 
till  philosophiens  historiaoch  system).  (Tome  1er).  Upsal,  1835,  in-8. 

X.  Recueil  de  poésies.  Tom.  I  et  IL  Upsal,  1835, 2  vol.  in-8. 

C'est  le  recueil  des  poésies  de  l'auteur,  qui  étaient  restées  jusque  là  épar- 
ses  dans  différents  journaux  et  dans  «  l'Almanach  poétique  de  la  Suède»,  cité 
plus  haut.  «  Ces  deux  premiers  volumes  renferment  des  odes,  des  élégies, 
d'un  style  et  d'un  rhythme  varié,  comme  le  souvenir  d'enfance,  le  rêve  d'a- 
mour, l'émotion  de  joie  ou  de  regret  qui  les  a  produites.  Mais  souvent  il  ne 
sait  pas  concentrer  son  émotion  ;  il  joue  avec  sa  lyre.  Ses  chants  alors  res- 
semblent aux  variations  d'un  thème  musical;  ils  sont  légers  et  gracieux,  mais 
ils  manquent  de  force  ». 

«  Une  des  parties  notables  de  ses  œuvres,  c'est  une  série  de  petits  poèmes 
sur  les  fleurs,  et  a  laquelle  il  a  donné  le  titre  de  Blommorna.  Toutes  les 
fleurs  sont  là  dépeintes,  non  pas  avec  la  sécheresse  minutieuse  du  botaniste, 
mais  avec  te  sentiment  poétique  qui  les  prend,  ou  dans  la  tradition  qui  se 
rattache  à  elles,  ou  dans  l'idée  symboliques  qu'elles  expriment,  et  leur 
donne  la  vie,  le  mouvement,  la  pensée.  Quelques-unes  de  ces  compositions, 
comme  par  exemple  celles  qui  peignent  le  lis,  le  myosotis,  ont  toute  la  fraî- 
cheur, tout  le  charme  d'une  idylle.  D'autres,  telles  que  la  violette,  sont 
tendres  et  mélancoliques  comme  une  élégie  ;  d'autres  enfin,  telles  que  le 
malorten,  ont  un  caractère  dramatique.  Mais  il  en  est  plusieurs  qui  sont 
maniérées,  faites  avec  effort,  et  surchargées  d'idées  philosophiques  et  d'ima- 
ges abstraites  ». 

«  Il  manque  encore  à  ce  recueil  d'Atterbom  plusieurs  poésies  lyriques  très 
estimées,  entre  autres  les  traditions  anciennes,  les  imitations  des  chants 
populaires,  qu'il  publia  dans  son  «  Almanach  poétique  »  sous  le  titre  de  Harpe 
du  Nord:  C'était  le  premier  essai  qui  se  faisait  de  ce  genre,  et  le  poëte 
l'a  tenté  avec  un  plein  succès.  Nul  mieux  que  lui  n'a  su  pénétrer  dans  l'es- 

£2 


—  470  - 

prit  de  ces  chants  primitifs,  et  nul  mieux  que  lui  n'a  su  reproduire  sur  une 
toile  moderne  les  couleurs  pleines  d'éclat  et  leurs  images  naïves  ». 

XI.  Discours  prononcé  dans  la  réunion  de  la  Société  biblique  suédoise. 
Stockholm,  1839,  in-8. 

XII.  Discours  de  réception  à  l'Académie  suédoise.  Ibid.,  1840,  in-8. 

XIII.  Bardes  (les)  et  les  Scaldes  suédois.  (Svenska  Siara  ôch  Skalder). 
Upsal,  1841  à  1849,  5  vol.  in-S. 

Ouvrage  fort  important  pour  l'histoire  littéraire  de  la  Suède,  et  que  Ton 
considère  comme  le  chef-d'œuvre  d'Atterbom. 

XIV.  Sur  les  affinités  Scandinaves,  et  Une  excursion  d'étudiants  (fUpsal 
à  Copenhague  (Om  Skaudinaviske  foreningen  och  Student  uttaget  înfran 
Upeala  till  Kopenhamm).  Upsal,  1844,  in-8. 

XV.  Discours  commémoratif  sur  le  roi  Charles- Jean,  prononcé  au  nom 
d»  l'Université  d' Upsal,  le  31  mai  1844.  Upsal,  1844,  in-8; 

Dans  son  Histoire  des  littératures  danoise  et  suédoise,  qui  fait  partie  des 
•  Voyages  en  Scandinavie,  en  Laponie,  au  Spitzberg  et  aux  Fœroë  », 
IL  Blarmfar  a  écrit,  dans  la  partie  relative  à  la  Suède  (p.  443  et  suW.)  un 
chapitre,  le  IV*,  qui  est  intitulé:  Littérature  romantique.  —  Franzen.  — 
Les  Phosphoristes.  —  Atterhom,  —  Stagneliu»,  *-  VitaUs,  dans  lequel  le 
talent  d'Atterbom  est  justement  apprécié.  Nous  avons  tiré  profit  de  ce  cha- 
pitre pour  l'article  que  nous  donnons  ici. 

ÀFJ8ER  (l'abbé  Jean-Baptiste-Armand),  ecclésiastique  non  moins  émdit 
que  pietfx,  naquit  à  Saint-Valery-en-Caus,  en  octobre  1783;  il  fit  avee  nie 
grande  distinction  ses  études  au  lycée  de  Rouen,  et  devait  docteur  es-lettres 
et  ès-sciences.  En  1801,  il  était,  en  société  de  M.  Bernard,  chef  d'une  insti- 
tution sise  à  Paris,  rue  d'Assas,  institution  qui  prospéra  et  dont  sont  sortie 
des  hommes  qui  ont  occupé  depuis  des  positions  élevées.  Mais  Auger  avait 
une  vocation  très  prononcée  pour  l'état  ecclésiastique  ;  et,,  en  1814,  il  eéda 
sa   part  de  la  maison  de  la  rue  d'Assas,  pour  aller  faire  ses  études  au 
séminaire  de  Rouen.  Dix-huit  mois  plus  tard  il  fet  nommé  vicaire  au  Havre. 
Son  ancien  associé  Bernard  étant  venu  à  mourir,  les  parent*  des-  élèves  de 
l'institution  sollicitèrent  l'abbé  Auger  de  revenir  à  Pari»  se  remettre  à  la 
tête  de  son  ancien  établissement;  il  céda,  non  sans  peine,  à  leurs  désirs; 
mais ,  au  lieu  de  continuer  l'ancienne  maison ,  il  en  fonda  une  nouvelle  en 
1826,  rue  du  Bac,  n°  88,  dans  un  esprit  plus  religieux.  Néanmoins,  l'abbé 
Auger  se  trouvait  déplacé.  Il  aurait  voulu  s'occuper  de  son  ministère  \  aussi, 
peu  d'années  après,  demanda-t-il  à  M.  Frayssinous  à  reprendre  ses  fonc- 
tions sacerdotales;  pour  toute  réponse,  le  ministre  de  l'instruction  publique 
le  nomma  proviseur  du  collège  de  Versailles.  Ce  ne  fut  que  ver»  1830  que 
Fabbé  Auger  put  enfin  suivre  la  seule  carrière  qui  fut  de  Son  goût,  A  cette 
époque,  il  fut  nommé  curé  de  Saint-Antoine  de  Compiégne,  fonction  qu'il  a 
remplie  pendant  quatorze  ans  avec  assez  de  zèle  et  de  bienfaisance,  pour 
pouvoir  emporter  les  regrets  de  tous  les  habitants  de  cette  ville  lorsqu'il 
quitta  sa  cure.  Ce  digne  pasteur,  voulant  laisser  un  bon  souvenir  à  ses 
ouailles,  légua  à  la  ville  de  Cômpiègue  une  bibliothèque  de  3O,0Gft  francs. 
L'abbé  Auger,  avait  dignement  rempli  sa  mission-;  il  revint  à  Paris  pour  ne 
plus  s'occuper  désormais  que  de;  science  et  d'histoire»  Il  fut  reçA*  à  l'Institut 
historique  et  y  lut  beaucoup  de  mémoires  et  de  dissertations'.  L'abbé  Auger 
est  mort  à  Paris,  le  3  octobre  185*,  à  l'âge  de  soixante-dix  ans  et  trois 
mois  :  il  était  depuis  plusieurs  années  vice-président  de  l'Institut  historique. 


—  471  — 

Les  souvenirs  .que  l'abbé  Auger  avait  laissés  à  Gompiègne  étaient  si  vife, 
qu'une  partie  des  habitants  sollicitèrent  la  famille  du  défunt  que  son  corps 
fût  inhumé  près  d'eux,  dans  la  ville  où  il  avait  fait  tant  de  bien,  et  la  famille 
obtempéra  à  leurs  vœux.  Nous  connaissons  de  l'abbé  Auger  : 

I.  Notice  sur  les  carmélites  de  Compiègne.  Annales  du  monastère  de  l'An- 
nonciation des  carmélites  de  Compiègne.  Paris,  Méquignon,  janvier  1835, 
in-8  de  48  pages. 

II.  Échelle  catholique  (Y),  ou  Histoire  de  la  religion  chrétienne  par  siè- 
cles, suivi  d'un  Tableau  des  fêtes  et  cérémonies  de  l'Église  ;  par  Mv  l'abbé 
J.-B.-A.  A.  Paris,  Vrayet  de  Surcy,  1847,  in-12  de  7  feuilles. 

Petit  ouvrage  composé  à  la  demande  et  pour  l'usage  particulier  de  l'évéque  . 
de  l'Orégon,  lors  de  son  séjour  à  Paris.  Le  prélat  emporta  un  second  ou- 
vrage de  l'abbé  Auger,  mais  en  manuscrit. 

III.  Mémoire  sur  la  liberté  religieuse,  lu  au  Congrès  historique  de  1847. 
Juillet  1847.  Paris,  de  l'impr.  de  René,  1847,  in-8  de  16  pages. 

IV.  Question  liturgique  (la)  réduite  à  sa  plus  simple  expression  ;  par  un 
chanoine.  Paris,  Mme  v*  Thériot,  1854.  —  2*  édition,  revue  et  augmentée*. 
Paris,  la  même,  1854,  in-12  de  6  feuilles  1/3;  1855,  in-12  de  5  feuilles  5/6. 

V.  Mémoires,  Dissertations  et  Rapports  lus  à  l'Institut  historique,  et 
imprimés  dans  «  l'Investigateur  »,  journal  de  cette  société  savante. 

On  cite  encore  de  l'abbé  Auger  une  Notice  sur  la  tolérance  religieuse  qui- 
a  été  imprimée  dans  un  grand  ouvrage  de  théologie,  mais  nous  ne  pouvons 
indiquer  lequel»  Il  a  laissé  beaucoup  de  manuscrits  qui  se  trouvent  entre 
les  mains  de  Mme  Philibert,  sa  sœur,  femme  du  chef  d'institution  de  oe 
nom. 

M.  Jules  Barbier,  substitut  du  procureur  impérial,  a  lu  tout  récemment  à 
l'Institut  historique  une  Notice  sur  l'abbé  Auger  qui  doit  être  imprimée 
dans  l'un  des  prochains  numéros  de  «  l'Investigateur  ». 

AUGIER  (Joanny),  médiocre  auteur  dramatique,  après  la  révolution  du 
24  février  1848,  secrétaire  de  M.  de  Lamartine  et  de  la  rédaction  du  «  Pays  »  ; 
né'  le  3  avril  1813,  à  Lyon,  où  il  est  mort  dans  la  première  quinzaine  de 
mars,  à  l'hospice  de  Saint-Jean-de-Dieu,  où,  depuis  un  an,  il  était  retenu 
par  un  dérangement  survenu  dans  ses  facultés  intellectuelles.  Nous  connais- 
sons de  lui  : 

I.  Avec  M.  Labié  :  Jeune  fille  et  Roi,  comédie  en  un  acte,  mêlée  de  chants, 
tirée  d'une  Nouvelle  de  Mme  Desbordes-Valmore.  Jouée  sur  le  théâtre  du 
Panthéon,  le  20  février  1836.  Paris,  Marchant,  1836,  in-32  de  7]8  de  feuille. 

IL  Cauchemar  (le),  revue  lyonnaise^  de  1836.  Vaudeville  épisodique  en 
un  acte.  Représenté  à  Lyon  sur  le  théâtre  du  Gymnase,  sous  la  direction 
de  M.  Ch.  Provence,  le  6  janvier  1837.  Lyon,  de  l'impr.  de  Boitel,  1837, 
in-8  de  16  pages. 

III.  Avec  M.  Labié  :  Micaela,  ou  la  Folle  de  Marie  de  Bourgogne,  drame 
en  trois  actes,  mêlé  de  chants,  tiré  d'une  Nouvelle  de  M.  Alph.  Royer.  Re- 
présenté à  Lyon  sur  le  théâtre  du  Gymnase le  28  février  1837.  Lyon,  de 

l'impr.  de  Boitel,  1837,  in-8  de  24,  pages  à  deux  colonnes. 

Troisième  livraison  du  «  Répertoire  lyonnais  » . 

IV.  Avec  MM.  Labié  et  Salvat  :  Le  Mauvais  sujet,  vaudeville  en  un  acte. 
Représenté  sur  le  théâtre  de  l' Ambigu-Comique,  le  7  juillet  1839.  Paris, 
Gallet,  1839,  in-8  de  12  pag.;  ou  Paris,  Tresse,  Vert,  in-8  de  10  pages. 


—  472  — 

Pièce  faisant  parlie  de  «  Paris  dramatique  ». 

V.  Avec  M.  Labié  :  La  Maupin,  ou  une  Vengeance  d'actrict,  com.-vaud. 
en  un  acte.  Représenté  sur  le  théâtre  de  la  Gaité,  le  8  décembre  1890. 
Paris,  Miftliez,  1831 ,  in-8  de  16  pages. 

Formant  le  23°  numéro  du  «  Répertoire  dramatique  ». 

V!.  Avec  le  même  :  Les  Femmes  laides  de  Paris,  vaudeville  en  un  acte. 
Représenté  sur  le  théâtre  des  Folies- Dramatiques,  le  29  août  1839.  Paris, 
Michaud,  1839,  in-8  de  16  pages. 

14°  livraison  du  «  Musée  dramatique  ». 

VU.  Avec  M.  Adolphe  Salvat  :  Vile  de  Calypso,  folie-vaudeville  en  un 
acte.  (Théâtre  de  la  Porte -Saint- Antoine,  30  mai  1840).  Paris,  Gallet,  1840. 
in-8  de  10  pages. 

Publication  de  «  Paris  dramatique  ». 

VIII.  Avec  le  même  :  Duchesse  et  poissarde,  comédie- vaudeville  en  deux 
actes.  {Théâtre  des  Folies-Dramatiques,  le  24  mars  1842).  Paris,  rue  Lepel- 
letier,  8,  1842,  in-8  de  40  page9. 

«  Bibliothèque  théâtrale  illustrée  ».  La  préface  est  signée  :  L.  Couailhac. 

IX.  Advienne,  ou  h  Diable  au  corps,  comédie  en  un  acte,  mêlée  de  cou- 
plets. (Théâtre  de  la  Gafté,  le  8  juillet  1843).  Paris,  Marchant,  18*3,  in-8 
de  16  pages. 

«  Magasin  théâtral  » . 

X.  Avec  MM.  Tournemine  et  A.  Bouché  :  Paris  aux  îles  Marquises,  re- 
vue de  1843.  (Théâtre  du  Luxembourg,  le  31  décembre  1843).  Paris,  impr. 
de  Follet,  1844,  in-8  de  12  pages. 

XI.  Canut  (le),  —type  imprimé  dans  les  «  Français  peints  par  eux* 
mêmes  » ,  tome  II  des  Provinces  (Paris,  Gurmer). 

X'IÏ.  Voyage  en  Itiafie... 

Cîtè  par  lés  journaux  qui  ont  parlé  de  la  triste  fin  de  J.  Augier.  «  M.  Cabet, 
dit  M.  Grimont,  a  seul  le  droit  de  revendiquer  le  Voyage  en  learie  »  ;  mais 
il  ne  peut  en  être  ainsi  d'une  facétie  portant  ce  titre  qu  Augier  a  pu  publier 
dans  un  petit  journal,  car  nous  ne  pensons  pas  que  le  «  Voyage  deM.Mayeux 
en  Icarie.  Ses  aventurés  curieuses  dans  le  pays  de  M.  Cabet  »  (Paris» 
1848,  in-8  de  8  pag.),  soit  de  lui. 


LES  LETTRES  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES    HISTORIENS   ÉTRANGERS   DE    LA   FRANCE. 
Aperça   mensuel. 


Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncés  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  : 

Allemands.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  67.  —  Fréd.  Klincksieck,  r.  de  Lille,  11.  —  Gavelot 
jeune,  r.  des  Bons-Enfants,  ». 
'    Anglais.  Xavier  et  Stassin,  r.  de  Ja  Banque,  22.  —  A.  Franck.  —  Fréd.  Klincksieck* 

Anglo- Américains.  H.  Bossange  et  fils,  quai  Voltaire,  31  bis. 

felges.  Borrani  etDroz,  r.  des  Saints-Pères,  9.  —  Aug.  Aubry,  r.  Dauphine,  16. 
conomie  politique,  dans  toutes  les  langues;  Guillaumin,  r.  Richelieu,  14. 
espagnols.  A.  Franck. 
Italiens.  Xavier  et  Stassin. 

Orientaux  (livres),  irapr.  dans  toute  l'Europe.  Benj.  Duprat,  r.  du  Cloître-Saint- 
Benolt,  no  7. 
Suisses.  Joël  Cberbuliez,  r.  de  la  Monnaie,  10. 
Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 


PRINCIPALES  PUBLICATIONS 

PKWDAWT  U»    MOIS    POOTOBM   ET   ROVEMBM  (i). 


m.  BELLES-LETTRES. 

A.  linguistique  (suite  et  fin). 

1959.  Étude  de  la  langue  latine  (de  1')  chez  les  Grecs  dans  l'Antiquité; 
par  M.  Egger.  Paris,  impr.  de  Dupont,  in-8  d'une  feuille. 

1960.  Ettmologisghe  Untersuchungen  auf  dem  Gebiete  der  Romanis- 
cben  Sprachen  ;  von  Dr  C.-A.-F.  Mann.  Spécimen  5  u.  6.  Berlin,  Diimm- 
ler's  Verl.,  in-8  de  24  pages. 

1961.  Exercices  allemands,  à  l'usage  des  gymnases  et  des  écoles  dites 
réaies.  Recueillis  et  traduits  en  français;  par  le  doct.  Fr.-H.-J.  Albrecht. 
Mayence,  de  Zabern,  gr.  in-8  de  iij  et  117  pag.  2    » 

1962.  Exercices  élémentaires  et  méthodiques  appliqués  à  la  «  Gram- 
maire grecque  »  de  Buraouf,  composés  de  mots  présentés  comme  exercices 
dans  la  grammaire,  de  manière  à  rendre  inutile  aux  commençants  l'usage  du 
dictionnaire;  sur  un  plan  entièrement  nouveau;  exercices  d'application 
exigés  par  les  nouveaux  programmes  des  classes  de  grammaire.  2e  partie. 
Exercices  corrigés,  à  l'usage  des  maîtres.  In-12  de  2  feuilles  1(3.  —  3e  par- 
tie, contenant  la  syntaxe  générale  et  la  syntaxe  particulière,  augmentée  d'un 
vocabulaire  assez  complet  pour  suppléer  au  dictionnaire  spécial;  par 
J.  Geoffroy,  in-12  de  9  feuilles  1(2.  Paris,  l'Auteiii*,  rue  Saint-LdUis,  27. 

1963.  Exercices  syntaxiques  faisant  suite  aux  Exercices  gradués,  sur 
les  six  parties  variables  du  discours,  avec  lesquels  ils  forment  «n  cours 
complet  de  lexigraphie  et  de  syntaxe  ;  par  L.  de  Wintre.  Gand,  T.  et  IX 
Hemelsoet,  in-18  de  142  pages. 


(1)  Pour  la  librairie.  Paris  est  un  centre  important,  d'où  parlent  le  plus  fréquemment  des 
expéditions  pour  les  destinations  lointaine».  MM.  les  libraires  étrangers  BeuUront-dowe l'im- 
portance de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avons  l'espoir,  de  nous  mefire,.  au  plus 
vite,  et  franco,  an  courant  des  ouvrages  qu'ils  publient  ou  qu'ils  se  proposent  de  publier. 


—  474  — 

1964.  Explication  <Ju  tafcleau  spécimen  d'un  Di4ionpaire  des  signes  du 
langage  mimique,  mettant  toute  personne  en  état  d'apprendre  seule  ;  par 
MUe  Joséphine  Brouland.  Paris,  à  l'institution  des  Sourds-Muets,  rue  Saint- 
Jacques,  254;  V Auteur,  rue  de  Grenelle-éaint-Germain,  58,  in-8  de  24  pag. 

Voyez  le  no  19%. 

1965.  Frànzoesische  chbestomathie  f.  die  oberen  Klassen  v.  Gymnasien 
u.  anderen  hoheren  Lehranstalten.  Systematiscb  geordnet  u.  m.  erlaût 
Anmerkgn.  versehen  ;  von  D*  L.  SUpfle.  Heidelberg,  J.  Groos'  Verl.,  gr. 
in-8  de  xj  et  656  pag.  8    » 

.  1966.  Frànzoesische  fibel  u.  erste  franzôsische  Grammatik  nebst  leichten 
Lesestticben  ;  von  Df  M.-R.  Friedemann.  IIIte  verb.  u.  verm.  AufL  Berlin. 
Gaertner,  in-8  de  viij  et  152  pages. 

1967.  Frànzoesische  grammatik  f.  Gymnasien.  Nebst  den  nôthigen  Auf- 
gaben  zum  Uebersetzen  aus  dem  Deutschen  ins  Franzôsische.  1.  Abtb.  :  Fur 
die  mittleren  Gymnasialklassen  ;  von  Lebr.  D'  Herm.*Aleœ.  Millier.  Jena, 
Mauke,  gr.  in-8  de  xiv  et  178  pages. 

1968.  Franzoesischer  trichter  (neuester),  als  griindlicher  u.  scbneller 
franzôsischer  Sprachmeister.  Leichtfasslich  dargestellt,  um  in  zwôlf  Tagen 
vollkommen  franzôsiscb  lesen,  sprëchen  u.  schreiben  zu  lernen;  von  Féli- 
cien Menât  d.  3  vejb.  u.  Yerm.  AoiiL  A.  u.  0.  T.  :  Per  scb^ell  lehrende 
Franzose  od.  vollstândige  u.  sicher  zum  Ziele  fiihrende  Anleitg.  die  franzôs. 
Sprache  ohne  Lehrer  in  zwôlf  Tagen  vollkçmmen  lesen,  sprëchen  u.  schrei- 
ben zu  lernen.  3  verb.  u.  verm.  Aufl.  Wien,  Wenedikt,  in-16  de  viij  et  184  p. 

1969.  French  and  english  phrase-book,  or  Key  to  conversation,  con- 
taming  the  cbief  idioms  of  the  two  languages  and  serving  as  a  sequel  to  the 
french  and  english  word-book;  by  M.  l'abbé  Bossut.  A  new  édition,  impro- 
▼ed  by  Stepften*.  Paris,Truchy,  boul.  des  Italiens,  26,  in-18de2  feuilles.   1  * 

1970.  Gradus  ad  parîs assum,  ou  nouveau  Dictionnaire  poétique  latin- 
français,  fait  sur  le  plan  du  «  Magnum  dictionarium  poeticum  »  du  P.  Van- 
nière  ;  enrichi  d'exemples  et  de  citations  tirés  des  meilleurs  poètes  anciens 
et  modernes;  par  Fr.  Noël,  inspecteur-général  honoraire  de  l'Université 
royale.  Nouvelle  édition,  revue,  corrigée  et  considérablement  augmentée. 
Paris,  Le  Normant,  in-8  de  65  feuilles  1/4.  2  75 

Tirage  de  1856.  Ouvrage  adopté  pour  l'usage  des  classes  par  l'Uni- 
versité. 

1971.  Grammaire  allemande  à  l'usage  des  collèges;  par  P.-Chr.  Wil- 
helm.  Suivie  des  racines  allemandes  et  d'exercices  sur  les  racines,  par  le 
P.  S.  Pottqeisser.  Bruxelles,  Mayer  et  Flateau,  in-12  de  169  pages. 

1973.  Grammaire  allemande,  è  l'usage  des  collèges  et  des  maisons 
d'éducation  ;  par  M.  Le  Bas  et  par  M.  Régnier.  Ouvrage  approuvé  par  le  con- 
seil de  rinstruotion  publique.  IX*  édition.  Revue  avec  soin  et  augmentée 
d'un  tableau  de  la  déclinaison  allemande,  pqr  M.  Âdler  M$snard.  Paris, 
Ch.  Hingray,  in-lâ  de  16  feuilles. 
.    Cours  complet  de  langue  allemande»  tome  I«.  3    > 

1973.  Grammaire  allemande,  à  l'usage  des  collèges  et  des  maisons  d'é- 
ducation ;  par  Paul  Roustan.  l'e  partie.  7e  édition.  Paris,  F.  Didot;  Stras- 
bourg, Derivaux,  in-12  de  8  feuilles.  3    » 

1974.  Grammaire  allemande  simplifiée;  par  Jçly.  Paris,  A»  Durand, 
rue  des  Grès,  n©  7,  in-12.  2  75 


—  475  — 

1975.  Grammaire  anglaise.  lre  partie,  rédigée  sur  le  plan  des  grammai- 
res françaises  de  Lhomond,  Noël  et  Chapsal;  etc.,  avec  un  cours  de  thèmes 
sur  les  différentes  parties  du  discours  ;  par  J.-P.  Guzzi.  Angers,  Barassé, 
et  Paris,  chez  Hachette,  1654,  in-12  de  7  feuilles  1/3.  1  75 

1976.  Grammaire  élémentaire  et  pratique  de  la  langue  grecque;  par 
Fréd.  Diibner.  Paris,  Reinwald,  rue  des  Saints-Pères,  15,  in-8  de  10  feuil- 
les 1/2.  3    » 

La  seconde  partie,  contenant  la  syntaxe,  le  traité  des  accents,  des  dia- 
lectes et  du  langage  poétique,  paraîtra  incessamment. 

1977.  Grammaire  française;  par  M.  Dunglas.  Le  Puy,  de  l'impr.  de 
Guillaume,  in-12  de  4  feuilles  1/3. 

1978.  Grammaire  française  (à  l'usage  des  établissements  d'enseignement 
secondaire)  ;  par  N.  jGavet,  professeur  au  lycée  Bonaparte.  3e  édition.  Paris, 
A.  Durand,  rue  des  Grés,  n°  7,  in-12  de  6  feuill.,  cart.  1  25 

1979.  Grammaire  française  (nouvelle);  par  J.-J.  Péters,  candidat  en 
philosophie  et  lettres,  ancien  directeur  du  pensionnat  du  Beauregard,  à 
Liège.  Liège,  de  l'impr,  de  J.-G.  Lardinois,  in-12  de  iv-236  pages.        1  50 

«  Nous  avons  voulu,  dit  l'auteur  dans  sa  préface,  faire  une  grammaire 
facile,  exacte  et  complète.  Avons-nous  réussi?  Nous  ne  nous  en  flattons 
point;  mais  ce  but,  nous  l'atteindrons  peut-être,  si  les  personnes  qui  liront 
ce  livre,  si  MM.  les  professeurs  surtout  daignent  nous  faire  connaître  les 
améliorations  qu'il  conviendrait  d'y  apporter  ».  —  M.  Péters  se  propose  de 
publier  bientôt  des  Exercices  français,  adaptés  à  la  grammaire. 

1980.  Grammaire  française  (la)  ramenée  à  des  principes  rigoureux. 
Théorie  nouvelle;  par  M.  E.  Dorïon.  Amiens,  Lenoël-Hérouart,  in-12  de 
5  feuilles  1/6. 

1981.  Grammaire  italienne  en  vingt  leçons,  avec  des  thèmes,  des  dia- 
logues et  un  recueil  de  traits  d'histoire  en  italien,  à  l'usage  des  étudiants; 
par  Vergani;  augmentée  de  quatre  nouvelles  leçons,  par  le  professeur  Moretti, 
qui  a  conservé  en  entier  l'ouvrage  original.  14a  édition.  Paris,  veuve 
Thieriot,  in-12  de  10  feuilles  li3.  1  50 

1982.  Grammaire  méthodique  de  la  langue  française,  ou  Principes 
simples  et  faciles  pour  arriver  à  une  connaissance  prompte  et  complète  de 
cette  langue;  par  Lucien  Leclair  (agrégé  de  l'Université).  Paris,  A.  Duiand, 
rue  des  Grés,  n°  7,  in-12.  1  25 

1983.  Grammaire  théorique  de  la  langue  allemande;  par  A.  Scheler, 
bibliothécaire,  etc.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1854,  in-12. 

1984.  (jRAMmatica  (nuçva)  per  imparere  a  leggere,  a  scrivere  e  a  par- 
lare  in  pochi  mesi  la  lingua  francese,  per  usq  degl'  italiani,  fatla  dal 
P.  Guiseppe  Bettini  et  Isidoro  Aury.  Prima  edizione.  Bastia,  impr.  de 
Pabiani,  in-12  de  18  feuilles  1/6. 

1985.  Guia  de  la  conversation  espanol-frances,  al  uso  de  los  viajerosy  de 
los  estudiantes.  Por  D.  E.  de  Ochoa.  Nueva  edicion,  corregida  y  mejorada 
por  D.  Gabriel  Florentine-  Valens.  Paris,  Ch.  Hingray,  Rosa  et  Bouret,  in-32 
de  5  feuilles  3[4.  1  50 

1986.  Guide  de  conversations  modernes  (nouveau),  ou  Dialogues  usuels 
et  familiers,  contenant,  en  outre,  de  nouvelles  conversations  sur  les  voya- 
ges, Iqs  chemins  de  fer,  les  bateaux  à  vapeur,  etc.  ;  en  six  langues  :  fran- 
çais, anglais,   allemand,  italien,  espagnol,  portugais;  par  MM.  Bellenger, 


—  476  — 
Vitcomb,  Sleuer,  Zirardini,  Pardal  et  Moura.  Paris,  Mme  veuve  Baudry, 
in-16  de  14  feuilles  1x4.    .  3    * 

1987.  Guide  polyglotte  (nouveau)  pour  les  étrangers  à  Paris,  avec  les 
indications  des  principales  maisons  de  commerce  et  d'industrie,  en  quatre 
langues.  Paris,  Stassin  et  Xavier,  rue  de  la  Banque,  22,  in-12  de  4  feuilles. 

1988.  Guide  to  english  and  french  conversation,  for  the  use  of  travellers 
and  students;  by  L.  Smith.  Strasbourg,  et  Paris,  Ch.  Hingray,  in-32  de 
5  feuilles  3t4.  1  50 

1989.  Guides-interprètes.  L'Interprète  français-allemand  pour  un 
voyage  à  Paris,  ou  Conversation  dans  les  deux  langues  sur  les  objets  les 
plus  indispensables  et  sur  les  points  les  plus  curieux  du  voyage;  par  W.  et 
E.  Suckau.  Paris,  Hachette,  in-16  de  11  feuilles  i\2.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  1"  série.  Guide  des  voyageurs. 

1990.  Handbucu  der  neueren  franzôsischen  Sprache  u.  Literatur  f.  die 
oberen  Klassen  hôherer  katholischer  Schulanstalten,  od.  Àuswahl  v.  Mus- 
terstticken  aus  den  Werken  v.  Beauffort,  Beaumont,  Champagny,  Chateau- 
briand, Crétineau-Joly,  etc.  ;  von  Frz.  Xav.  Karker.  Breslau,  Hirt's  Verl., 
gr.  in-8  de  xj  et  463  pages.  4    » 

1991.  Histoire  générale  et  système  comparé  des  langues  sémitiques  ; 
par  Ernest  Renan.  Ouvrage  couronné  par  l'Institut.  1"  partie.  Histoire 
générale  des  langues  sémitiques.  Paris,  Benjamin  Duprat;  Aug.  Durand, 
in-8  de  32  feuilles.  12    » 

Volume1  sorti  de  l'imprimerie  impériale. 

1992.  Influence  (de  1')  du  langage  poitevin  sur  le  style  de  Rabelais;  par 
Poey-d Avant.  Paris,  Techener,  in-8  d'une  feuille. 

Extrait  du  •  Bulletin  du  bibliophile  » . 

1993.  Instruction  théorique  et  pratique  (T)  de  la  prononciation 
anglaise  ;  par  Lucien  Rudelle.  2e  édition,  revue,  augmentée  et  considérable- 
ment améliorée.  Bordeaux,  l'Auteur,  rue  des  Trois-Consuls  ;  Paris,  Delalain, 
in-8  de  10  feuilles  1|2.  3    » 

Réuni  au  Cours  de  thèmes.  5    » 

1994.  Interprète  des  étrangers;  par  Célestin  Latour.  Paris,  rue  du 
Faubourg-Montmartre,  10,  in-8  oblong  de  8  feuilles  li4.  3    » 

£n  six  langues  réunies. 

1995.  Langage  des  fleurs  (nouveau),  avec  la  nomenclature  des  senti- 
ments dont  chaque  fleur  est  le  symbole,  et  leur  emploi  pour  l'expression  des 
pensées  ;  précédé  d'une  introduction  par  Pierre  Zaccone.  Paris,  V#T  Lecou, 
rue  du  Bouloi,  10,  in-12  de  9  feuilles. 

1996.  Langage  mimique.  Spécimen  d'un  Dictionnaire  des  signes  ;  par 
MUe  Joséphine  Brouland.  Paris,  impr.  lith.  de  Lemercier,  in-plano  d'une 
feuille. 

Voyez  le  no  1964. 

*  1997.  Manuel  de  conversation  en  français,  en  allemand  et  en  anglais, 
à  l'usage  des  écoles  et  des  voyageurs;  par  James  Connor.  2*  édit.,  revue. 
Heidelberg,  K.  Winter,  gr.  in-16  de  vj  et  322  pages. 

1998.  Method  of  Learning  French  ;  by  Ahn.  Adapted  from  the  78th 
German  édition.  By  Charles  Grœser.  London,  12mo.  pp.  107.  cloth  ls.  6d. 

1999.  Méthode  pour  étudier  la  langue  grecque  ;   par  7.-L.  Burnouf. 


—  477  — 

54'  édition.  Ouvrage  adopté  par  le  Conseil  de  l'instruction  publique  et  pres- 
crit pour  les  classes  des  lycées.  Paris,  Delalain,  in-8  de  22  feuil.  1[2.     3    » 

2000.  Moïse  et  les  langues,  ou  Démonstration  par  la  linguistique  de  la 
pluralité  originelle  des  races  humaines.  (Extrait  de  la  «  Revue  »  )  ;  par  H.  Chavée. 
Paris,  Coulon-Pineau,  rue  Monsieur-le-Prince,  33,  in-8  de  iv-39  pag.    1     » 

2001.  Notions  élémentaires  de  grammaire  comparée,  pour  servir  à 
l'étude  des  trois  langues  classiques  grecque,  latine  et  française;  ouvrage 
rédigé  sur  l'invitation  du  ministre  de  l'instruction  publique,  conformément 
au  nouveau  programme  ;  par  M.  Egger,  membre  de  l'Institut,  professeur  à 
la  Faculté  des  lettres,  maître  de  conférences  à  l'Ecole  normale  supérieure. 
4e  édit.  Paris,  A.  Durand,  rue  des  Grés,  no  7,  in-12.  2    » 

2002.  Novum  spécimen  quo  probatur  iterùm  linguarum  indo-europearum 
origo  semitica.  Studio  H.  Portât.  Mulhouse,  impr.  de  Risler,  in-8  de 
3  feuilles  lj4. 

Confirmation  de  la  théorie  émise  dans  les  Principes  d'étymologie  natu- 
relle. 

2003.  Observations  sur  la  prononciation  et  le  langage  rustiques  des 
environs  de  Paris  ;  par  Emile  Agnel.  Paris,  Schlesinger  frères,  rue  de 
Seine,  12,  et  me  Vivienne,  2  ;  Dumoulin,  in-8  de  3  feuilles  4|9.  3    » 

Tiré  à  300. 

2004.  Practical  and  easy  Method  of  Learning  the  French  Verbs  ;  by 
C.  H.  Schneider.  2th  edit.  London,  12  mo.  2  sh.  6 

2005.  Praktische  Anleitung  zur  Bildung  d.  franzôsischen  Styles  f.  hô- 
here  Klassen  der  Gymnasien  u.  der  Erziehungs-Anstalten  f.  Jungfrauen 
ans  den  gebildeten  Stànden;  von  pred.  Lehr.  C.  Fr.  Tollin.  &*  verb.  Aufl. 
Berlin,  Nicolai,  gr.  in-8  de  ix  et  180  p.  2    » 

2006.  Principes  de  grammaire  générale.  Théorie  du  verbe.  Par  Sainb* 
Hubert  Theroulde. Paris,  Benjamin  Duprat,  in-8  de  2  feuilles  1/4.     .     1  25 

2007.  Projet  d'un  alphabet  universel;  par  le  docteur  Sotos  (Ochando). 
Paris,  imp.  de  Thunot,  in-8  de  16  pages.  »  60 

2  08.  Quelques  mots  sur  un  ouvrage  d'un  Périgourdin,  couronné  par 
l'Institut  dans  sa  séance  du  25  octobre  1854,  et  quelques  mots  sur  l'Histoire 
du  Périgord.  Péri  gueux,  impr.  de  Dupont  (1854),  in-8  d*one  feuille. 

Extrait  du  journal  «  l'Écho  de  Vésonne  »  du  13  novembre  1854.  Article 
augmenté  d'une  rectification  et  signé  :  Edouard  Leymarit.  L'ouvrage  a  pour 
titre  :  Étude  sur  l'origine  et  la  formation  du  roman  (idiome  du  Midi  ao.  la 
France),  et  de  l'ancien  français  (idiome  du  Nord),  par  M.  L.  Dassalles, 
manuscrit  in-folio  de  300  pages. 

2009.  Recueil  de  mots  français  rangés  par  ordre  de  matières,  avec  des 
notes  sur  les  locutions  vicieuses,  des  règles  d'orthographe  et  des  exercices 
qui  servent  d'application  à  la  méthode  ;  par  B.  Pautex.  Ouvrage  adopté 
par  l'Université.  9e  édition.  Paris,  Cherbuliez,  Hachette,  Maire-Nyon,  Roret, 
in-8  de  9  feuilles,  1  50 

2010.  Rddimbnta  linguae  graecae,  pro  infima  et  média  grammaticœ  classe, 
ex  primo  institutionum  îibro  Jacobi  Gretseti,  Societatis  Jesu,  recognivit  ao> 
ditamentis  et  notis  auxit  Fridericus-Maria  Guerin,  ejusdem  Societatis. 
Lyon,  Dumoulin,  in-8  de  10  feuilles  3[4. 

2011.  Simplest  mjbtiiod  (the)  of  acquiring  an  elementary  Knowledge  of 
the  french  language.  Adapted  from  the  78th  édition  of  Prof.  Ahn's  Elemen- 
tary Book;  by  Charles  Graefer.  Leipzig,  Brockhaus,  in-8  de  iv  et  107  pag. 


—  478  — 

—  A  J£ey  to  the  exercises  thereiu,  With  a  charactaiistic  of  Abn's  Metuod; 
by  the  same.  Leipzig,  the  Same,  in  -8  de  30  pag. 

2012  Sprache  der  Fpanzoesen  (die).  Neue  leicht  fassl.^u.  libersichtl.  Me- 
thode,  dièse  Sprache  schnell  u.  richtig  sprechen,  scbreiben  u.  leseo  zu  ler-r 
pen.  Mit  sorgfâltigster  Angabe  der  Ausprache  nach  deutscber  Buchstabir» 
weise,  e.  Wôrterbuch  der  franzôs  Ausprach  u.  e.  Fremdenfiihrer  dujch  Paris. 
Zum  Selbstunterricht  ;  von  M.  Selig.  Berlin,  Adolf  u.  C«,  gr.  in-J6  de  viij 
et  120  pag. 

2013.  Supplément  au  «  Projet  d'une  langue  universelle  »,  par  le  docteur 
Bonifacio  Sotos  Oohando,  ancien  député  aux  çortès,  ex-membre  du  cou- 
seil  de  l'instruction  publique  de  l'Espagne,  etp,  P.  269*284.  Paris,  Lfcoffre, 
in-8  d'une  feuille.  Prix  de  chaque  feuille,  *  25 

2014.  Théorie  générale  de  l' accentuation  latine,  suivie  de  Becherehee 
sur  les  inscriptions  accentuées  et  d'un  examen  des  vues  de  M*  Bopp  sur 
l'histoire  de  l'accent,  par  ffwri  WeM  et  louis  Benloew,  professeur*  de  fa- 
culté. Paris,  Aug.  Durand,  et  Berlin,  Ferd.  Dummler  et  Ce,  in-8  de  iv 
et  383  pages.  8    » 

2015.  Trésor  naciohal  (lé)  è  nevel  Alfebet  de  lvge  frvoeise,  por  procéder 
à  la  qoctituoio  de  l' arm cm ie  poétique,  à  la  fixité  de  la  pronociaclo  prosodique 
et  relative  a  la  qonaicaence  du  jar,  de  l'analojie,  et  a  la  reforme  de  l'orto- 
grafe.  Présenté  à  rAotdémte  française  marne  invitation  à  mettre  au  concours 
la  question  de  réforme  orthographique ,  et  comme  titre  à  un  prix  qu'elle 
décerne  pour  les  livres  d'util jté  générale;  par  M.  Camille  Pinte,  Paris,  (Jar- 
nier  frères,  in-12  d'une,  feujjle.  *  50 

2016.  Vocabulaire-Dialogue  (nouveau)  français-flamand  et  flamand* 
français,  rédigé  par  séries,  etc.  ;  par  Lebrun.  Bruxelles,  A.  Joostens,  iM2 
de  95  pag. 

2017.  Vocabulaire  symbolique  anglo-français,  pour  les  élèves  de  tout 
$ge  et  de  tout  degré  ;  dans  lequel  les  mots  le»  plus  utiles  sont  enseignés  par 
des  illustrations;  par  L.-C.  Ragonot.  Texte  français-anglais.  Londres,  Ao 
Jcermann,  petit  in-4  de  10  feuilles  1#<  5  «h.    » 

9018.  Valbubna  RRpoiif ado.  Diocionario  latino-eepanol,  aumentado  cou 
mas  de  20,000  vocee  y  otras  tantaa  aeepcione*,  sacadas  de  loc  majores  die» 
cionarios  modernes,  entre  ellos  el  de  Freund,  Quicherat  y  Daveluy.  Lleva 
ademas  un  vocabulario  espanol-latino.  Edicion  heoha  bajo  la  direcoion  de 
M.  D.  P.  Martinez  Lopez.  Guarta  edicion.  Paris,  Rosa  et  Bouret,  gr.  in-8 
de  "74  feuilles  lf2.  7    » 

2019.  Vorukbungen  zum  Unterricht  imFranzôsischen,  Nach  e.  leichten, 
stufenmâssigen  Gange  bearb.;  von  Lehr.  Faesch.  2*  verm.  u.  verb.  Aufl. 
Basel,  Neukirch'sche  B.,  ii\-8  de  80  pag.,  cart.  1    » 

R.  Poésie$. 

2019*.  A  propos  de  la  question  d'Orient,  suivi  d'une  Épttre  à  Napoléon  HI  ; 

Sar  Henri  Toulouse,  ancien  élève  des  aourds-muets  de  Toulouse.  Toulouse , 
e  l'impr,  de  Gibrac,  in-18  d'une  feuille.  »  60 

2020.  Aci9  et  Galatée,  cantate,  par  M.  Camille  de  Loche y  couronnée 
par  l'Institut.  Paris,  de  l'impr.  de  F.  Didot,  in-4  d'une  feuille  li2. 

Voy.  un  compte-rendu  de  M.  A.  de  Rovray  [M.  Fiorentino],  feuilleton  du 
«  Moniteur  universel  »,  du  fff  mai. 


—  479  — 

im  20^1.  Adyocàcie  Notre-Dame  (1'),  ou  la  Vierge  Marie  plaid  au  t  contre  le 

Piable,  poëme  du  XIVe  siècle,  en  langue  franco-normande,  attribué  à  Jean 
lt  de  Justice,  chantre  et  chanoine  de  Bayeux,  fondateur  du  collège  de  Justice 

^  à  Paris,  en  1353.  Extrait  d'un  manuscrit  de  la  bibliothèque  d'Evreux  ;  par 

jjj  Alph.  Chassant.  Paris,  Aubry,  in-12  de  4  feuilles.  2  50 

i^.  Ce  poëme,  qui  comprend  2,248  vers  de  huit  syllabes,  avec  un  glossaire 

■  des  mets  les  plus  obscurs,  a  paru  dans  les  «  Mémoires  de  la  Société  libre 

d'agriculture,  sciences,  arts  et  belles-lettres  du  département  de  l'Eure»,  an- 
née J847. 

fr  2022.  Age  d'os  de  la  Belgique  (1'),  poème;  par  l'abbé  Aristide  Piérard. 

*  Charleroy,  Deghistelle,  in-8. 

2023.  ÀixavB  et  boudqir.  Scène  de  la  comédie  humaine;  par  Paul  Ave- 
1  nel.  Paris,  Dentu,  Palais-lloyal,  in-18  anglais  de  7  feuilles.  3    » 

A  C'est  le  dernier  livre  d'un  jeune  auteur,  M.  Paul  Àvenel,  déjà  connu  par 

i«  4'autres,  publications  qui  ont  mérité  la  faveur  et  l'estime  du  publie. 

»fc  2024.  Alcérib  (1')  ou  la  Civilisation  conquérante.  Chants  historiques, 

I"  précédés  de  Considérations  générales  sur  les  véritables  causes  de  la  guerre 

l  '  a£tU0lto  en  Orient,  accompagné  d'une  carte  de  l'Algérie,  et  suivis  d'un  Essai 

xé  4&  composition  musicale  appropriée  au  poëme  ;  par  un  ami  de  la  gloire  de 

gp  #0$  armes.  Paris,  au  Comptoir  des  imprimeurs-unis,  quai  Malaqoais,  in-8 

gi>  de  4  feuilles,  plus  10  pages  d^  musique  et  une  carte.                             t    » 

£<  L'introduction  est  signée  :  D.  Les  pages  de  musique  ont  pour  titre  : 

,•£  Stances  musicales.  Extraites  des  chants  historiques,  musique  de  l'auteur  du 

^  poëme,  arrangée,  avec  accompagnement  de  piano,  par  M,  Elwart. 

,  H  2025.  Amour  et  philosophie,  poésies  ;  par  Mme  Claire  Brunne.  Paris, 

,  Hachette,  gr.  h>{8  de  6  feuilles.  3  50 

^  2Q26.  ^nqlbterhi  Ei  Frange  ;  par  Charles  Duggé  et  Eugène  Woesfyn. 

(Oo>.  Paris,  18  août  1855).  Paris,  Duggé,  rue  du  Roule,  2Q;  Woestyn,  fau- 
bourg du  Temple*  39,  gr.  in-8  d'une  feuille  1[4. 
-  2027.  Aux  Orléanais.  Jeanoe-d'Arc,  poème;  par  A.  Levain,  de  Monter- 

T  gis  (^piret).  Qien,  de  l'impr.  de  Clément,  in-8  de  16  pag. 

,  Souvenir  de  l'inauguration  du  8  mai  1855. 

$  8Q2&  Ballades  et  chants  populaires  de  la  Roumanie  (principautés  darni- 

v.  Jaienne),  recueillis  et  traduits  par  V.  Akxandri,  avec  une  Introduction  par 

.j  M.  A.  Ubicini.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-12  de  10  feuilles  1|6       3     » 

,1  2029.  Bibliothèque  du  chanteur.  Vomi  de  la  famille.  Couplets  pour 

^  fêtes  patronales,  naissances,  anniversaires,  convalescences,  etc.  ;  par  Ana- 

f ,  Gramme  Blismon  [Sim.  Blocquel].  ln-32  de  4  feuilles.  —  Le  Bréviaire  de 

Grégoire.  Recueil  de  chansons  bachiques  et  de  rondeaux  de  tables.  4  feuilles 
[J  3j4.— La  Chansonnier  badin.  Recueil  de  couplets  dédiés  aux  esprits  foli- 

;  ehons,  par  A,  B.  0.  4  feuilles.  —  Le  Chansonnier  de  l'hymen.  Couplets  de 

1  '  noces,  chansonnettes,  etc.  4  feuilles.  *—  Le  Chansonnier  omnibus.  Recueil 

de  coupjets  galants,  satiriques  ou  plaisants,  publiés  par  Ana-Gramme  Blismon 
|  [Simon  Blocquel].  4  feuilles.  —  Le  Gastronome  en  goguettes.  Chansons  de 

0  tables  et  couplets  bachiques.  4  feuilles.  —  Les  Métamorphoses  et  les  jeux  de 

j  V amour.  Recueil  de  chansonnettes  galantes  et  de  rondes  à  danser.  4  feuilles. 

.  Paris,  Délarue,  (juai  des  Augustins,  11  ;  Lille,  Castiaux. 

Les  volumes  qui  composent  cette  Bibliothèque  forment  une  véritable  en- 
cyclopédie chantante.  Prix  de  chaque  volume.  1     » 

203Q,  BifWYEWs  aux  étrangers  (la),  EpUr*  sur  la  guerre  d'Orient  et 


<* 


—  480  — 

l'Exposition  de  l'industrie;  par  J nies  Vincent.  Paris,  Moreau,  Palais-Royal, 
in-8  de  2  feuilles.  »  75 

2031.  Bohémiennes  (les),  poésies;  par  Charles  Pradier,  rédacteur  en 
chef  du  journal  «  le  Bohême  ».  Paris,  l'Auteur,  rue  Lacépède,  il,  in-8  d'une 
feuille. 

2032.  Bouquet  de  fiançailles  (le).  Poésies.  Paris,  impr.  de  Raçon,  in-16 
de  3  feuilles. 

2033.  Canti  popolari  gorsi.  Gon  note.  Seconda  edizione,  reviduta  e  am- 
pliata,  a  cui  sono  aggiunti  alcuni  nuovi  versi  italiani  di  modérai  autori 
corsi.  Bastia,  de  Pimpr.  de  Fabiani,  in-12  de  7  feuilles. 

2034.  Chansonnier  (le)  des  amis  de  la  table  et  du  vin,  dédié  aux  bons 
vivants;  par  Cryptonime  Blismon  [Simon  Blocquel],  Paris,  Delarue,  in-32 
de  8  feuilles.  1     » 

2035.  Chansonnier  lillois  (ta)*  Premier  recueil  de  chansons  nouvelles 
en  patois  de  Lille  ;  par  Ch.  DecoUignies.  Lille,  tous  les  libraires,  in-12  de 
2  feuilles. 

2036.  Chansons  ;  par  Auguste  Daufresne  de  la  Chevalerie,  lieutenant  au 
2e  régiment  de  chasseurs  à  cheval.  Tournay,  Adolphe  Delmée,  in-12  de  267 
pages.  1  50 

2037.  Chansons,  ballades  et  rondeaux  de  Jehannot  de  Lescurel,  poète  du 
XIVe  siècle  ;  publiés,  pour  la  première  fois,  d'après  un  manuscrit  de  la  Bi- 
bliothèque impériale,  par  Anatole  de  Montaiglon,  ancien  élève  de  l'Ecole 
des  chartes,  etc.  Paris,  Jannet,  in-16  de  2  feuilles  1{8.  2     » 

Collection  de  la  «  Bibliothèque  elzévirienne  ». 

2033.  Chansons  des  XIe  et  XIIe  siècles,  de  Guillaume  d'Orange,  publiées 
pour  la  première  fois  par  Jouckblo  et  Lahaye  Nyhoff.  Bruxelles,  Àug.  Deck, 
et  Paris,  Aug.  Durand,  rue  des  Grès,  n*  7,  2  vol.  in-8.  20    » 

2039.  Chansons  et  Poésies  diverses;  par  M.  A.  Désaugiers.  Nouv.  édit. 
ornée  de  gravures.  Paris,  rue  Larrey,  8,  in-32  de  10  feuilles  1x4.  2  50 

2039*.  Chants  de  haine;  par  Henri  Lefort.  I.  Deuil  et  Foi.  Paris,  Couion- 
Pineau,  in-8  de  16  pag.  »  50 

Les  pièces  qui  doivent  suivre  sont  intitulées  :  Les  Esclaves, — Les  Tartufes. 

—  Les  Prêtres  du  temple  de  la  Bourse.  —Les  Jeunes  Gens.  —  Les  Femmes. 

—  Les  Artistes. 

.  2040.  Chants  historiques  de  la  Flandre,  400-1650,  recueillis  par  Louis 
de  Baecker.  Lille,  Ernest  Vanackère,  in-8  de  25  feuilles*  5    » 

2041.  Chants  populaires  des  Flamands  de  France,  recueillis  et  publiés 
avec  les  mélodies  originales,  une  traduction  française  et  des  noies,  par  E.  de 
Coussemaker,  membre  non  résident  du  Comité  de  ia  langue,  de  l'histoire  et 
des  arts  de  la  France,  associé  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  fondateur 
et  président  du  Comité  flamand  de  France.  Première  livraison.  Gand,  F.  et 
lï.  Gyselynck,  et  Paris,  Franck,  r.  Richelieu  69,  gr.  in-8  de  135  pages  avec 
musique.  2  50 

A  l'époque  où  nous  vivons  les  traditions  se  perdent,  le  caractère  national 
des  provinces  de  chaque  pays  tend  à  disparaître  de  jour  en  jour.  C'est  le 
résultat  de  la  centralisation  du  pouvoir  et  de  l'administration  ;  c'est  l'effet 
de  l'uniformité  des  lois  et  des  institutions.  S'il  est  temps  qu'on  songe  à  re- 
cueillir les  documents  concernant  les  mœurs  et  les  traditions  de  chaque  peu- 
ple, cela  est  surtout  urgent  pour  ceux  des  Flamands  de  France.  Les  derniers 
et  glorieux  vestiges  de  la  civilisation  flamande  sont  près  de  s'engloutir  dans 


—  481  — 

le  gouffre  de  l'oubli.  Espérons  qu'il  n'en  sera  pa3  ainsi;  la  génération  ac- 
V  tueïïe  renferme  encore  dans  son  sein  des  hommes  assez  dévoues  pour  sauver 

•2  les  débris  de  cette  civilisation. 

n  Parmi  ces  débris  peuvent  être  rangés  en  première  ligne  les  chants  popu- 

fa  laires.  Ce  sont  en  effet  les  chants  populaires  qui  révèlent  l'existence  pour 

ainsi  dire  entière  d'une  nation,  sa  vie  intime  encore  plus  que  sa  vie  exté- 
rieure. Ce  sont  eux  qui  font  connaître  son  état  moral,  ses  joies,  ses  souf- 
**  frances,  en  un  mot,  tous  les  sentiments  qu'a  pu  lui  faire  éprouver  la  situa- 

tuation  sociale  au  milieu  de  laquelle  elle  a  vécu.  On  peut  dire  avec  M.  le 
»  docteur  SneJlaert,  de  Gand  :  •  Le  chant  populaire  ne  ment  pas;  c'est  le  mi- 

tt  roir  le  plus  fidèle  de  la  Société  ». 

Pénétré  de  ces  idées,  l'auteur  du  recueil,  que  Von  annonce  ici,  s'est  livré 

à  des  recherches  patientes  et  minutieuses  pour  arracher  à  un  oubli  immi- 

■  nent  les  chants  populaires  (les  Volksliederm)  de  ses  compatriotes.  Il  s'est 

i-l  attaché  à  donner  les  chants  populaires  proprement  dits,  c'est-à-dire  ceux  qui 

sont  dans  la  bouche  du  peuple,  ceux  que  l'on  entend  dans  les  lieux  publics, 

dans  les  ouvroirs  et  dans  les  familles. 

Ce  recueil  formera  un  volume  grand  in-8  de  350  à  400  pages,  illustré  de 
14  planches»  représentant  chacune  cinq  à  sept  sujets  supérieurement  des- 
sinés, et  lithographies  à  deux  teintes.  Il  contiendra  environ  150  chansons; 
divisées  en  13  catégories.  Le  texte  flamand  sera  accompagné  d'une,  traduc- 
tion en  français  et  de  note*  historiques,  philologiques  et  musicales.  Les  airs  . 
seront  imprimés  dans  le  texte. 

Le  volume  sera  précédé  d'une  Introduction  qui  sera  fournie  aux  souscrip- 
teura  avec  la  dernière  livraison. 

La  publication  se  fera  en  4  livraisons  qui  paraîtront  de  mois  en  mois  au 
prix  de  2  fr.  50  c.  par  livraison,  rendue  franco  à  domicile  ;  tout  ce  qui  dé- 
passerait les  quatre  livraisons  sera  fourni  gratuitement  aux  souscripteurs. 
La  1"  livraison  est  en  vente. 

Immédiatement  après  la  publication  du  volume,  le  prix  sera  augmenté. 

(Prospectus  de  l'ouvrage.) 

2042.  Charles  III,  duc  de  Parme  et  de  Plaisance  \  par  Nestor  Sempé,  de 
Verduzan.  Paris,  impr.  de  Morris,  in-4  d'une  feuille  1\2. 

En  vers.  Charles  III,  duc  de  Parme  et  de  Plaisance,  mort  le  27  mars 
1854,  laisse  cinq  enfants,  et,  pour  successeur,  Robert  Ier  sous  la  régence 
de  Marie-Louise  de  Bourbon. 

2043.  Choix  de  poésies  de  Schiller.  Édition  particulièrement  destinée  à 
l'enseignement  de  la  langue  allemande  dans  les  classes  supérieures  des  col- 
lèges, accompagnée  d'une  notice  biographique,  de  l'indication  des  sources, 
de  comparaisons,  de  notes  littéraires  et  explicatives  et  de  renvois  à  la  gram- 
maire de  MM.  Le  Bas  et  Régnier.  Paris,  Ch.  Hingray,  in-32  de  4  feuilles  1]2. 

225 

2044.  Cité  maudite  (la),  poème  biblique;  par  Bénigne  Huyet.  Bordeaux, 
de  l'impr.  de  Dupuy,  in-12  de  16  feuilles. 

2045.  Conférences  (les)  de  la  Société  d'émulation  de  Liège  en  mars  et 
avril  1855  et  les  établissements  à  fonder  dans  la  ville  de  Liège  pour  y  pro- 
pager le  goût  des  sciences  et  des  beaux-arts.  Epltres  à  M.  d'Otreppe  de  Bou- 
vette  (par  J.-D.  Bazey  ancien  questeur  de  l'Assemblée  nationale,  réfugié  à 
L  iége).  Liège,  Desoer,  in-8  de  31  pages. 

2046.  Contes  du  cosut;  par  M"*  Hermance  Lesguillon.  Paris,  Garnier 
frères,  in-18  de  16  feuilles  1/9.  2    * 

Contes  en  vers. 

2047.  Contes  et  poèmes  de  la  Grèce  moderne;  par  Marino  Vreto,  pré- 
cédés d'une  Introduction  par  Prosper  Mérimée,  de  l'Académie  française. 
Paris,  Emile  Audois,  rue  d'Erfurt,  1  ;  E.  Dentu,  in-16  de  3  feuilles.      1     » 


âOffô.  Couronne  (la)  de  bluets,  poésies  autographiées  avec  vignettes;  par 
Meriï  Catalan.  Genève,  in-8.  .  2  5Q 

'S*>49.  Grimée  (la),  poème;  par  Marins  Boudard,  Bruxelles,  DîÉtoïl,  in-8 
de  15  pages. 

2050.  Croyances  (les),  poésies;  yax  Jules  Marchesseau.  Paris,  Michel Lévy 

frères,  in-18  anglais  de  7  feuilles.  3    * 

•  2050*.  Danger  de  faire  des  vers  (le).  Épître  adressée  en  1842  à  ntè&  frère1, 

ancien  officier  d'artillerie  sous  l'Empire,  docteur  en  médecine  à  Yilleneuve- 

de-Berg.  Valence,  de  l'impr.  de  Marc  Aurel,  in-8  d'une  feuille. 

Signé  :  Amédée  Champanhet-Tavernol,  vice-président  à  Privas. 

2051  ^  Defiw  Six  jours,  poème  en  miniature  en  sept  chants,  composé  en 
une  nuit;  par  Mœ«  ClémenUHèmery.  Au  Cateau,  de  l'impr.  de  Dumesnil, 
in-12  de  12  pages. 

2052.  Destinées  de  la  vie  humaine  (les).  Recueil  de  poésies  et  de  pen- 
sées. Suivi  de  :  Le  Bon  sang  ne  peut  mentir,  drame  en  quatre  actes  ;  par 
M.  Naltet.  Paris,  tous  les  libraires,  in-8  de  7  feuilles  1/2. 
-  2058.  Échos  d'orient  (les),  poésies  guerrières,  dédiées  aux  années  impé- 
riales de  terre  et  de  mer;  par  Louis  Pérabon,  contre-maître  au  port  de  Tou- 
lon. Toulon,  de  Pimpr.  de  Mme  veuve  Baume,  in-8  de  2  feuilles.  »  50 

2054.  Êglantines  (les),  poésies  ;  par  Mme  Myrra  Arnaud.  Paris,  Deses- 
serts,  passage  des  Panoramas,  in*8  de  18  feuilles  1/4.  "  •  3    » 

2055.  Églogues  de  Virgile  (les),  traduites  en  vers  français,  ayant  en 
regard  le  texte  éclaircî  par  quelques  notes  ;  par  Richard,  de  Thorame.  Digne, 
Repos,  in-12  de  5  feuilles  1/2.  1  50 

2056.  Élisa,  poème  véritable  ;  par  André  de  Bellecombe.  Paris,  Taride, 
galerie  de  l'Odéon,  et  les  principaux  libraires,  in-8  de  42  feuilles  1/4.     4  50 

Ce  poème  est  une  biographie  authentique  d'une  fille  du  peuple.  L'auteur 
a  donné  à  cette  histoire  en  vers  la  forme  et  le  style  du  roman  en  prose. 

2057.  Élucubrations  poétiques  ,  suivies  de  Réflexions  morales  et  philo- 
sophiques ;  par  Charles  Rey,  de  l'Académie  du  Gard,  etc.  Nîmes,  impr.  de 
Baldy,  in-8  de  11  feuilles.  1     » 

Ce  recueil  se  compose  de  deux  parties  :  1°  de  poésies,  faisant  suite  au 
Recueil  de  poésies  diverses;  2°  de  prose,  consistant  en  pensées,  réflexions 
philosophiques,  etc. 

2058.  Encore  un  ;  par  Charles  Guyot,  capitaine  d'artillerie.  Grenoble, 
impr.  de  Maisonville,  in-8  de  4  feuilles. 

Poésies. 

2059.  Enfantines,  poésies  à  ma  fille  ;  par  M"*  Andis  Ségalas.  5e  édition. 
Paris,  Mm«  veuve  Louis  Janet  etMagnin,  rue  Saint-Jacques.  59*  in-18  Jésus 
de  8  feuilles,  plus  une  vignette  et  des  dessins  intercalés  dans  le  texte.    4  50 

2060.  Enfer  (1')  ;  par  Amédée  Pommer*  2»  édition.  Paris,  Garnier  frères, 
Paul  Masgana,  in-32  de  2  feuilles  1/4.  1     * 

Poème  en  quatorze  cents  vers  de  huit  syttabes. 

Les  pages  7  à  3tf  sont  remplies  par  un  avant-propos  singulier,  véritable 
critique,  assez  sévère,  du  poème  de  M.  Am.  Pommier,  et  qu'il  a  eu  le  couraae 
d  imprimer  à  sa  tête.  «  Un  critique ,  ayant  eu  connaissance  du  manuscrit  de 
«l'Enfer»,  en  avait  porté  un  jugement  destiné  à  paraître  dans  une  Revue 
»  après  la  publication  def  Fotfvrage.  C'est  ce  compte-rendu,  dit  l'auteur,  qu'on 
»  insère  ici  en  guise  d'àvant-propos  ». 


» 


—  483  - 

g;p  206f .  Essais  poétiques;  par  Joseph  ;4rtsdta*,  ouvrief  boulanger,  âgé  de 

H  16  ans ,  précédés  d'une  Notice,  par  D.  Rossi.  Toulon,  de  l'impr.  de  Mme  veuve 

Btfume,  1854,  rn-12  de  3  feuilles  1/0. 
L'auteur  est  né  à  Port-Maurice,  en  Piément. 
,..  2062.  Eustache  le  sueur.  Érection  de  sa  statue  ;  par  H.  Auguste  Maillet. 

j'  Parts,  de  Flmpr.  de  Bonavéntnré,  m-8  de  8  pages. 

1  '  Discours  en  vers.  Extrait  des  «  Annales  de  la  Société  libre  des  feefttt*-' 

h  arts  »,  tome  XVlft. 

«*  2063.  Exposition  (l'J;  par  Barthélémy.  Paris,  ftnpr.  de  Piotf ,  grand  in-8 

d'ttrie  feuille  1/2. 
En  vers. 

**  2064.  Exposition  universelle  (P)  ;  par  Mêry.  Paris,  defimpr.  dé  Chai*, 

&  in-8  de  12  pages. 

Poème- lu  à  la  Société  ff  inauguration'  du  Cercle  de  rBrfpoâtion  uuiver- 
p  selle,  hôtel  d'Oemond,  le  19  mai  18». 

;a  2065.  Exposition  universelle  de  1855,  considérée  dans  son  objet,  son 

but  et  ses  résultats.  Glorification  du  travail.  Dix-huit  9tanee».  A  l'agricttl- 

y  ture,  à  l'industrie  et  aux  arts;  par  M.  /<w»o. -Nantes,  Petitpas,  in-8  de 

h  16  PaSes. 

,'j  2066.  Fables  de  L.  V.  H.  Moremn.  Paris,  Gustave  Havard,  rue  Gfté&é- 

gaud,  15,  in-12  de  8  feuilles.  2    » 

) ,  2007,  Fà»le9  \  par  M.  Vimnet,  l'un  des  quarante  do  l'Académie  française. 

2*  é^tkm.  Paris,  Hachette,  ta-lG  de  9  feuiUea  5/8.  d    » 

.  Bibliothèque  dès  chemins  de  far,  3*  série* 

*.  Voy.  sur  ces  Fables  un  spirituel  et  piquant  article  de  M.  Louis  Jourdan, 

*  dans  «  le  Siècle  »,  n^du  6  juin.  Bf.  L.  Jourdan  y  répond  aux  attaques  de 
à                 M.  Viennet  contre  les  journalistes. 

&  2066.  FiBtrEH  des  fleurs  (le);  par  le  comte  Anatole  de  Montesquieu. 

t  Paris,  F.  Didot,  Amyot,  Ledeyen,  in-18  dé  11  feuilles.  3  50 

2060.  Fablôs  et  Sournettos;  par  S. -A.  Reduz.  Beziérs,  Mlle  Paul,  in-8 

t  de  4  feuilles  3/4.  2    « 

*  33  pièces  en  vers. 

2070.  Feux-follets.    (Poésies)  *r  par  Louis  Déprêt.  Lille,   Vanackère 
1                  (Ernest),  ra*t&  de  2  feuilles. 

2071.  Filles  et  pleurs,  poésies  ;  par  Charles  Watteau.  Lille,  Ernest  Va- 
l                  nackèré,  in-8  de  3  feuilles. 

2072*  Fleurons  patriotiques  do  la  couronne  belge.  Manifestations  poéti- 
que» à  Poce&sion  de  la  majorité  et  du  ■image  de  8,  A.  Rw  Monseigneur  le 
duc  dé  Bra&ànt.  Reéueil  mis  éri  eruW,  annoté  et  publié  par  Ei$$.  Bochan. 
ftruxetfes,  Bfahieu  et  comp'.,  iti^l*  éé  148f  pag.  2    » 

]  2073.  Folle  du  logis  (la),  poésies,  chansons  et  ballades;  par  Baïtiltot. 

Parts,  Couloa-Piôeau,  rue  Monsieur4e~Prkce,  83,  in-18  die  4  f,  £/$•   i  50 
2W&  FontIinrrlbau.  Paysages.  —  Légendee.  --  Souvenir^  -"•  Fantai- 
sies; par  Charles  Asselineau,  Fhfàbett  Àude&rand,  Théodore  de  Bawoitte, 
,  efô.,  etc.  Paris,  Hachette,  in-18  angraïs  de'  \tf  feuilles  1/3'.  3  50 

i  Hommage  à  C.-F.  Denecôurt.  L'avarit-propos,  en  forme  dé  Notice  sur 

i  Denecôurt,  auteur  de  F  Indicateur  historique  et  topogfalphiqûe  de  fontaine- 

i  bteau,  a  pour  titre  :  Pour  qui  ce  livre  est  fait,  ft  est  signé  :  Auguste  Lu- 

I  chet,  ancien  gouverneur  du  domaine  dte  Fontainebleau.  Ce  volume,  qui  ren- 


-  484- 

ferme  42  pièces,  en  vers  et  en  prose,  est  terminé  par  une  lettre  de  Dé- 
ranger. 

2074*.  France  et  l'Angleterre  en  Orient  (la);  par  Mme  la  baronne 
Lodoise  Schaann.  Paris,  les  principaux  libraires,  in^8  d'une  feuille. 

En  vers.  Vendu  au  profit  de  l'armée  d'Orient. 

20*5.  Galégeaibe  (lou),  vo  laliasso  entiero  deis  contes  vieilhs  et  nou- 
veous  et  peços  inedichos  de  Pierre  Bellot,  precedats  de  soun  Vouyagi  à 
Casteoudouble  (Var)  et  d'une  Introduction  de  M.  Mary  Ipfon.  Marseille, 
Boy,  l'Auteur,  rue  Canebière,  35,  in-16  de  6  feuilles  1/2.  3     » 

2076.  Grande  marmite  parisienne  (la),  poème  diabolicp-£an&aatique, 
suivi  de  :  La  fête  du  Ciel,  poème  épique  ;  par  Athanase  Vossier.  Paris, 
Mme  veuve  Adde,  boulevard  Poissonnière,  17,  in-8  d'une  feuille,  plus  2 
lithographies.  »  50 

2077.  Gresset.  Ver-Vert,  suivi  de  la  Chartreuse,  l'Abbaye  çt  autres  piè- 
ces. Paris,  Laurent  et  de  Berny,  un  douzième  d'in-8  de  160  pages.    10     » 

Edition  mignardise. 

2077*.  Guerre  d'orient.  Campagne  de  Crimée..  Prise  de  Sébastopol. 
(En  vers).  Paris,  impr.  de  Duverger,  in-8  de  3  feuilles, 1/4.    ; 
La  couverture  porte  :  Rné  Taillandier  père. 

2078.  Harmonies  du  coeur,  recueil  de  poésies  ;  par  Joseph  Fouqué.  Mar- 
seille, Boy,  gr.  in-16  de  5  feuilles  3/4. 

2078*.  Héroïque  alliance  (1'),  ode  en  l'honneur  de  la  marine  et  de 
l'armée.  Hommage  aux  souverains  alliés;  par  F.*M.  Maurice.  Paris,  l'Éditeur, 
r.  du  F g-Saint- Jacques,  35;  toua  les  libraires,  in-8  d'une  feuille.         »  25 

2079.  Heures  de  loisir.  (Poésies)  ;  par  M.  Gustave  d'Ârtd.  Paris,  Hachette, 
in-18  de  3  feuilles  2/3.  1  50 

2079*.  Hobatii  flacci  opéra,  cum  novo  commentario  ad  modutn  Johan- 
nis  Bond.  Accompagné  de  la  Vie  d'Horace,  par  M.  Noël  Des  Vergers,  cor- 
respondant de  rinstitut.  Paris,  F.  Didot  frères,  in-18,  sur  beau  papier  collé, 
pages  encadrées  d'un  filet,  et  orné  de  belles  vignettes. 

En  reproduisant  au  XIXe  siècle  la  charmante  édition  d'Horace  donnée,  en 
1676,  par  les  Elzéviers,  et  en  apportant  au  texte  et  aux  commentaires  toutes 
les  améliorations  qui  résultent  des  travaux  critiques  dont  Horace  a  été  l'objet 
dans  tous  les  pays,  nous  croyons  satisfaire  au  vœu  formé  par  tous  ceux  qui 
font  d'Horace  le  sujet  de  leurs  études  et  de  leurs  lectures  favorites. 

Le  savant  M.  Fr.  Diibner  s'est  chargé  du  soin  de  revoir  le  texte,  et  de 
mettre  au  niveau  des  progrès  de  la  science  le  commentaire  publié  par  Jean 
Bond  ,  il  y  a  près  de  deux  cents  ans.  Tout  en  conservant  1  eminënte  clarté 
de  l'interprétation ,  il  a  pris  un  soin  minutieux  d'expliquer  brièvement  la 
pensée  du  poète  et  de  trancher  toutes  les  difficultés.  La  voie  la  plus  courte 
est  celle  que  Jean  Bond  avait  enseignée;  aujourd'hui,  plus  que  jamais,  c'est 
celle  que  l'on  préfère. 

M.  Diibner  a  complété  le  travail  de  son  devancier,  et  a  remplacé  par  des 
notes  substantielles  ce  que  la  critique  peu  intelligente  de  l'antiquité  laissait 
à  désirer  chez  Jean  Bond,  soit  sous  le  rapport  historique  et  philosophique, 
soit  sous  le  rapport  des  mœurs  et  des  coutumes. 

Les  travaux  si  nombreux  et  si  prolixes  de  tant  de  critiques  et  de  commen- 
tateurs ont  été  résumés  dans  ces  derniers  temps,  avec  autant  de  goût  que  de 
savoir,  car  Meineke  pour  le  texte,  et  par  Orefli  pour  les  commentaires.  Nous 
avons  mis  à  profit  les  améliorations  qu'on  leur  doit,  et  nous  croyons  que, 
dans  notre  édition,  on  remarquera  encore  quelques  progrès. 


m  -485~ 

La  Vie  d'Horace ,  due  aux  soins  de  M.  Noël  des  Vergers ,  est  une  œuvre 
, ,  toute  nouvelle,  où  plusieurs  points  de  la  biographie  du  poète  ont  été  éclaircis 

'■  à  l'aide  de  documents  récemment  découverts.  Les  recherches  qu'il  a  faites 

*  s»ir  les  lieux  avec  l'ingénieur  M.  Rosa  lui  ont  indiqué,  avec  plus  de  certitude, 

l'emplacement  de  la  maison  d'Horace,  relevé  sur  les  lieux  par  leurs  soins. 
lui  M.  Barrias,  l'un  de  nos  peintres  les  plus  distingués,  a  composé  les  dessins 

y  des  charmantes  vignettes  que  lui  a  inspirées  un  sentiment  profond  de  l'anti- 

^  que.  Elles  accompagnent  le  texte,  imprimé  sur  un  papier  à  l'abri  des  injures 

*,B  du  temps. 

J  Rien,  enfin,  n'a  été  négligé  pour  que  cette  édition  répondît  à  l'attente  du 

nui  public,  soit  quant  au  texte,  soit  quant  au  commentaire,  dont  la  lucidité  faci- 

,  f,  litera  la  lecture  d'Horace  à  tous  ceux  qui ,  dans  le  monde ,  ont  conservé 

,'  quelque  souvenir  de  leurs  études,  et  qui,  dans  le  cours  de  leur  vie,  ont 

trouvé  dans  Horace  un  compagnon  fidèle  : 
''  Digne  de  l'univers,  l'univers  pour  l'entendre 

0»  Aime  à  redevenir  latin. 

I  (Prospectus  des  éditeurs.) 

Cette  édition,  d'une  beauté  incontestable,  a  été  tirée  de  quatre  différentes 
manières,  savoir  :  1°  avec  onze  vignettes  dessinées  par  M.  Barrias  et  gravées 
btif  par  M.  Huyot;  titre  dessiné  par  M.  Catenacci  et  gravé  par  M.  Lemaître; 

irontispice  dessiné  par  M.  Barrias  et  gravé  en  reliefpar  M.  Huyot.      10    » 
2°  Filets  noirs,  comme  la  précédente,  mais  avec  les  six  vues  dessinées 
k  sur  les  lieux  par  M.  Benouville.  12    » 

K>  3°  Filets  rouges  avec  les  vues;  plus  les  deux  plans  de  la  campagne  et  de 

remplacement  de  la  maison  d'Horace.  15    » 

>  i\  4°Filetsrouges  et  noirs,  avec  les  photographies  des  onze  vignettes  de  M.  Bar- 

^  rias  et  des  six  vues  dessinées  par  M.  Benouville;  les  deux  plans,  et  le  frontis- 

;  pice  photographié.  30    » 

Les  MM.  F.  Didot  annoncent  comme  devant  paraître  prochainement  dans 
if  le  même  format  que  l'Horace  :  Virgile,  Dante  et  Rabelais. 

ti  2080.  Illustrations  de  notre  époque  (les).  Satires.  Le  Théâtre  et   les 

0  auteurs  dramatiques.  —  Théophile  Gautier  et  la  colonne  de  la  Liberté  ;  par 

i  J.-L.  de  Chancenay.  Paris,  les  march.  de  nouv.,  in-8  d'une  feuille.      »  50 

i  2081.  Jeanne  d'arc,  poème;  par  Mlle  Léonie  Guimont.  Orléans,  Blan- 

chard, Gatineau,  in-8  d'une  feuille.  Prix  au  profit  de  l'Œuvre  de  la  Petite 
,j  Providence.  »  50 

$  2082.  Jérusalem  délivrée  (la)  du  Tasse,  traduite  en  vers,  octave  par 

If  octave,  par  F.  Desserteaux.  Paris,  librairie  nouvelle,  in-18  de  12  f.  7/9.  2  » 

'  2083.  Jeune  abeille  du  Parnasse  français,  ou  Choix  de  poésies  extraites 

de  nos  auteurs  contemporains  ;  par  Sauger* Préneuf.  Limoges  et  Paris,  Ar- 
,  dant,  in-18  de  7  feuilles  plus  une  vignette.  »  80 

t  2084.  Laourié  d'uno  bastisso  nebo  (le),  ou  la  Mort  de  Marcel,  pouémo 

i  couronnât  per  la  Soucietat  archeologiquo  de  Beziers.  Toulouse,  imp.  de 

Dupiii,  in-8  d'une  feuille. 
Ce  poème  est  de  M.  Louis  Vesrepain,  bottier  à  Toulouse. 
2085.  Livre  des  miracles  (le)  de  Notre-Dame  de  Chartres,  écrit  en  vers, 
au  XIIIe  siècle,  par  Jehan  Le  Marchant.  Publié  pour  la  première  fois,  d'a- 
près un  manuscrit  de  la  bibliothèque  de  Chartres,  avec  une  préface,  un  glos- 
saire et  des  notes,  par  M.  G.  Duplessis.  (Édition  posthume).  Chartres, 
Garnier  ;  Paris,  Potier,  Aubry,  in-8  de  26  feuilles,  plus  2  vignettes  chro- 
molithogr.  et  un  fac-similé.  10    « 

L'ouvrage  se  compose  de  6,400  vers  environ.  Le  manuscrit  doit  être  de  la 
fin  du  XIIIe  siècle  ou  des  premières  années  du  XIVe.  M.  Duplessis  a  joint 
à  son  travail  un  glossaire  très- succinct,  destiné  à  faciliter  l'intelligence  des 

33 


-486  - 

mots  anciens,  puis  un  Calendrier  historical  de  la  sainte  Vierge  Le  volume 
est  terminé  par  un  mémoire  de  MM.  Rossard  de  Mianville  et  Chasles,  qui  a 

Î)Our  titre  :  a  Cathédrale  de  Chartres.  Recherches  sur  l'époque  à  laquelle 
'édiûce  a  été  construit,  et  note^  sur  l'ancienne  statue  du  pèlerinage  de 
N.-D.  de  Chartres  ».  Cette  dernière  note  est  signée  :  Paul  Durand.  —  L'ou- 
vrage est  tire  à  350  exemplaires. 

2086.  Ludwïg  capet.  Bin  historisches  Gedicht  ;  von  Adf  Schults.  Elber- 
f  eld,  Badekersche  B.,  in-8  de  114  pages.  4    ■ 

2067.  Ma  lyeb,  ou  les  Mémoires  d'un  enfant  russe;  par  Christian.  Paris, 
Pion,  Lacroix-Coroon,  quai  Mataquais,  n°  15,  in-8  de  15  feuilles.         4    » 

Volume  reproduit  quelques  semaines  plus  tard  sous  le  titre  de  Mémoire* 
d'un  enfant  russe,  avec  le  nom  de  l'auteur  orthographié  Criêtian. 

2068.  Manuelis  PHiLŒcarmina,  graecè.  Excodicibus  escurialensibus,  flo- 
rentin is  parisiensis  et  vaticanis  nunc  primum  edidit  E.  Miller.  Volumen 
prius.  Paris,  Franck,  in-8  de  29  feuilles.  15    » 

2089.  Mélanges  en  prose  et  en  vers.  Comédies,  conte?,  poésies  diverse*. 
I  Scènes  de  la  vie  de  bord  ;   par  J.  de  Somer.  Paris,  Garnier  frères,  in-4 

;  24  feuilles.  3  50 

|  2090.  Mélanges  poétiques  ;  par  l'abbé  Firminhae.  Bordeaux»  de  l'impr. 

f  de  Dupuy,  in-18  de  2  feuilles. 

;  2090*.  Mélanges  poétiques;  par  Alcide  Nicol.  Nîmes,  de  Pimpr.  de 

Baldy,  in-8  de  32  pages. 

2091.  Mes  vieux  amis»  poésies;  par  Alfred  D.  de  Léris  [Alfred  Desro- 
ziers].  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-16  de  4  feuilles.  1     • 

2092.  Métamorphoses  d'ovidb  (les),  1er,  2e  et  3e  livres,  traduction  en 
vers  par  Emile  Agnel  (avec  le  texte  latin  en  regard).  Paris,  Hachette,  rue 
Pierre-Sarrazin,  n»  14,  in-8.  3     » 

2093.  Moeurs  et  coutumes  de  l'ancienne  Armorique,  ou  Légendes  bre- 
tonnes, en  vers,  racontées  par  un  aïeul  h  ses  enfants;  par  le  vicomte  Lebre- 
ton  de  la  Haize.  2e  édition,  corrigée  et  augmentée.  Toulouse,  de  l'impr.  de 
Bayret-Pradel,  in-8  de  8  feuilles  1  [4. 

2094.  Moghhabims  (les),  poésies  algériennes  ;  par  Edouard  Aubas,  mé- 
decin aide- major  au  9e  dragons.  Paris,  les  principaux  libraires,  in-12  de 
13  feuilles  1]2.  3    » 

La  vente  de  cet  ouvrage  se  fait  au  profit  de  l'armée  d'Orient. 

2095.  Moments  perdus  (les),  opuscule  ;  par  le  docteur  Fournies  de  la  St- 
boutie,  ancien  interne  des  hôpitaux  de  Paris  et  médecin,  pendant  plus  de 
trente  ans,  des  établissements  de  bienfaisance  de  la  même  ville.  (Poésies.) 
Paris,  de  l'impr.  de  Cosse,  in-12  de  3  feuilles. 

Ne  se  vend  pas. 

2096.  Napoléon,  poème  héroïque.  Paris,  Joël  Cherbuliet,  in -8  d'une 
feuille  3{4. 

L'avertissement  est  signé  à  la  main  :  Barbézieux. 

2097.  Ode  a  napoléon  m  ;  par  H.  Toulouse ,  professeur  sourd-muet  à 
l'institution  de  M.  Jacoutot,  à  Strasbourg.  Strasbourg,  Salomon,  in-8  d'une 
demi-feuille.  »  23 

2098.  Gëuvbes  choisies  de  Désiré  Carrière.  Souvenirs  à  ses  parents  et  à 
ses  amis.  Mirecourt  (1858-1855),  in-18  de  16  feuilles  4)9,  plus  un  portrait. 


tïî! 


ions 

fi 
$10 


-  487  - 

Morceaux  en  vers  et  *n  prose.  Denys-Désiré  Carrière,  né  à  Nancy  le  12 
la  n  février  1813,  est  mort  à  Mi  recourt,  le  9  mai  1853. 

'^  2099.  Œuvres  choisies   de    Sénecé.    Nouvelle    édition,    publiée   par 

"f1  MM.  Emile  Chasies  et  P.-i.  Cap.  Précédée  d'une  Monographie  de  la  famille 

"lè  Bauderon  de  Senescey,  par  M.  Emile  Chasies.  Paris ,  Jannet,  îa-16  de  H 

feuilles  1/2.  5    * 

>&  Cette  édition  sera  complétée  par  un  autre  volume,  œuvres  posthumes. 

{  Elle  fait  partie  de  la  collection  de  la  bibliothèque  elftévirienne. 

*k  2100.  Œuvres  complètes  de  P.-J.  de  Béranger  t  contenant  les  dix  chan- 

i  sons  nouvelles,  avec  un  portrait  gravé  sur  bois  d'après  Cbarlet,  Paris,  Pér- 

it* rotin,  1854,  2  vol  in-18,  ensemble  de  21  feuilles  1|9.  7    * 

Il  n'y  a  pas  une  bibliothèque  en  Europe  où  les  Œuvres  complètes  de  Bi- 
ttat  ranger  n'aient  leur  place  marquée.  Béranger  est  un  de  ces  auteurs  comme 

La  Fontaine,  qu'on  lit  et  qu'on  relit  toujours  avec  un  charme  nouveau.  A 
une  œuvre  d'une  popularité  si  universelle,  il  était  nécessaire  de  consacrer 
une  édition  digne  du  génie  qui  l'a  conçue.  C'est  œ  que  M.  Perrotin  a  com- 
pris en  publiant,  en  185i,  la  grande  édition  en  deux  volumes  grand  in-8,  qui 
contient  les  dix  chansons  nouvelles,  un  fac-similé  d'une  lettre  de  l'auteur,  et  est 
li  illustrée  de  cinquante-deux  magnifiques  gravures  sur  acier,  d'après  Charlet, 

Daubigny,  Johannot,  Grenier,  de  Lemud,  Pauquet,  Penguilly,  Raflfet, 
""  Sandoz,  et  d'un  beau  portrait  dessiné  d'après  nature  par  Sandos.  On  peut 

également  ajouter  à  cette  édition  les  auatre-vingts  dessins  sur  bois  de  Grand- 
ni  ville  et  Raffet,  qui  ne  font  point  double  emploi  avec  les  gravures  sur  acier 

r  et  la  musique  des  chansons,  qui  forme  un  volume  à  part,  de  300  pages. 

Dire  que  la  beauté  de  l'édition  répond  à  la  valeur  du  texte  autant  que  le 
fr  luxe  de  la  matière  peut  répondre  à  la  splendeur  de  l'esprit,  c'est  dire  que 

I  '  ces  deux  volumes  sont  le  plus  beau  livre  dont  puisse  s'enrichir  une  biblio- 

thèque. (Hôte,  Moniteur  universel,  25  mai). 

On  se  rappelle  les  nombreuses  attaques  dont  Béranger  fut,  il  y  a  peu  de 
temps,  la  victime  de  la  part  de  M.  Veuillot  et  des  hommes  de  son  bord. 
M.  Emile  de  la  Bédollière,  qui  prit  plusieurs  fois  la  défense  du  poëte  dans 
y|jt  «  le  Siècle  » ,  a  inséré  dans  le  n°  du  6  mai  dernier  de  ce  journal  un  article  bon 

r^  à  conserver,  parce  qu'il  renferme  l'opinion  d'un  critique  aujourd'hui  très- 

haut  placé ,  opinion  qui  vaut  mieux  que  celle  de  l'ultramontain  de  «  l'U- 
nivers ». 
Ecce  iterum  M.  Veuillot.  Il  se  glorifie  d'avoir  outragé  Béranger  ;  il  s'i- 
t  magine  qu'il  Ta  touché  ;  il  chanterait  volontiers  dans  le  délire  de  sa  joie  : 

Myrmidons,  race  inféconde , 
î  '  Myrmidons  enfin  nous  commandons. 

Loyola  livre  le  monde 
,  «  Aux  Myrmidons. 

ui  Béranger  et  ses  partisans  sont  vaincus,  crie  Y  Univers.  C'est  un  désas- 

<*  tre!...  Oui,  c'est  un  désastre  pour  la  faction  des  iconoclastes;  c'est  un 

désastre  pour  les  contempteurs  des  gloires  nationales;  c'est  un  désastre  pour 
ces  fanfarons  qui,  aveuglés  par  la  haine,  croient  pouvoir  étouffer,  à  force 
de  vociférations,  les  chants  du  poëte  immortel  et  les  applaudissements  d'un 

foi*  peuple  entier. 

Nous  n'avons  pas  lu  les  journaux  religieux  qui  ont  mis  ce  matin  Y  Univers 
de  si  belle  humeur,  et  qui  ont  reproduit  les  outrages  de  la  feuille  bénigne 
et  dévote,  mais  nous  avons  trouvé,  en  feuilletant  la  Revu*  encyclopédique, 
cette  opinion  qui  a  bien  son  autorité.  Nous  verrons  si  Y  Univers  sera  aussi 

W  insolent,  aussi  grossier  envers  M.  le  ministre  de  l'instruction  publique  qu'en- 

$  vers  les  autres  admirateurs  de  Béranger. 

ji  Voici  ce  que  M.  Hippolyte  Fortoul  écrivait  dans  un  article  intitulé  Souve- 


nt 

te,» 

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ili 


—  m  — 

nirs  romantiques,  ayante   pour  épigraphe:  Liberté,    égalité,   association 
(tome  LX  de  la  Revue  encyclopédique)  : 

«  Il  a  été  donné  à  un  homme  de  servir  de  transition,  non-seulement  entre 
la  littérature  antérieure  et  la  littérature  novatrice,  mais  encore  entre  l'art 
individuel  et  l'art  social.  Sa  gloire  populaire,  qui  a  recueilli  raisonnable- 
ment les  traditions  ae  l'esprit  français,  et  qui  en  a  secondé  l'audace,  survivra 
à  tous  les  tumultes  passagers  que  de  plus  jeunes  passions  élèvent  étourdi  - 
ment.  Son  nom  dominé  l'histoire  de  la  littérature  démocratique  sous  la  Res- 
tauration. Son  génie  fut  plus  fort  que  l'ardeur  romantique,  non  pas  tant 
parce  qu'il  fut  plus  sage  que  parce  qu'il  eut  plus  de  pénétration  et  de  por- 
tée. On  a  loué  beaucoup  sa  pureté  élégante,  sa  grâce  accessible  et  enar- 
maute,  sa  verve  politique,  la  pointe  attique  de  son  esprit,  la  déduction  calme 
de  sa  pensée,  les  proportions  délicates  de  son  architecture  poétique,  le  mou- 
vement bien  mesuré  ae  son  inspiration.  Mais  l'affirmation  positive  et  la  hau- 
teur philosophique  de  ses  caractères,  le  profit  de  ses  leçons,  les  exhortations 
de  sa  foi,  la  hardiesse  de  ses  vues,  la  puissance  de  ses  ironies  et  de  ses 
désirs,  la  nouveauté  profonde  de  ses  fantaisies  et  la  fécondité  morale  de  ses 
inventions,  n'ont  pas  encore  été  judicieusement  admirés.  Poëte  d'opposition, 
il  a  mis  dans  ses  agressions  l'assurance  de  la  victoire  et  los  espérances  du 
mieux.  Artiste  satirique,  il  a  tempéré  ses  blessures  par  les  consolations  de 
l'avenir.  Ses  chansons  seront  l'arsenal  épique  et  plébéien  où  un  art  progres- 
sif empruntera  ses  créations,  ses  formes  et  sa  popularité.  —  Bbranger,  per- 
mettez-moi de  consacrer  par  votre  nom  ces  souvenirs  d'un  art  que  vous  aviez 
dépassé  lorsque  vous  l'avez  enhardi  ».  (Pages  297,  298.) 

2101.  Œuvres  de  Piron,  précédées  d'une  Étude  sur  sa  vie  et  son  es- 
prit; par  Arsène  Houssaye.  Paris,  Didier,  rue  Guénégaud,  25,  in-18  an- 
glais de  9  feuilles  1/3.  3  50 

Bibliothèque  de  l'esprit  français. 

2102.  Œuvres  de  Roger  de  CoUerye.  Nouvelle  édition,  avec  une  préface 
et  des  notes  par  M.  Charles  d'Héricault.  Paris,  Janct,  in-16  de  10  feuilles 
1/4.  5    » 

Bibliothèque  elzévirienne. 

2103.  Œuvres  inédites  de  P.  de  Ronsard,  gentilhomme  vandomois, 
reeveillis  et  pvbliées  par  Prosper  Blanchemain.  Paris  ,  Aubry ,  rue  Dau- 
phine,  16,  petit  in- 8  de  19  feuilles  3/4,  plus  un  portrait  et  un  fac-similé. 

Ronsard,  le  prince  des  poètes,  ne  méritait  ni  la  couronne  que  ses  con- 
temporains lui  avaient  décernée,  ni  l'oubli  qui  avait  succédé  à  cet  engoue- 
ment. Il  y  a  dans  ses  poésies  des  morceaux  qu'on  lit  encore  aujourd'hui 
avec  plaisir;  et  d'ailleurs  l'auteur  dont  les  œuvres  eurent  seize  éditions  dans 
l'espace  de  moins  d'un  demi-siècle  (de  1586  à  1630),  ne  devait  pas  être 
un  mauvais  poète. 

Ces  réflexions  nous  sont  venues  en  lisant  un  volume  intitulé  :  Œuvres 
inédites  de  Ronsard  ,"qu'a  fait  paraître  tout  récemment  M.  Prosper  Blanche- 
main,  bibliothécaire ,  adjoint  du  ministère  de  l'intérieur,  et  qui  forme  le 
4e  volume  du  Trésor  des  pièces  rares  ou  inédites  que  publie  le  libraire 
Aubry. 

L'ouvrage  contient  des  détails  bibliographiques  sur  les  diverses  éditions 
des  œuvres  de  Ronsard;  ils  sont  suivis  d'une  curieuse  Vie  de  ce  poète  par 
G.  Colletet ,  laquelle  n'avait  pas  encore  été  imprimée  ;  on  trouve  ensuite  les 

Sièces  inédites  (au  nombre  de  seize),  dont  quelques-unes  ne  manquent  pas 
une  certaine  importance  ;  vingt-neuf  pièces  de  vers  empruntées  aux  édi- 
tions originales,  à  des  recueils  contemporains,  etc.,  mais  qui  n'ont  pas  été 
reproduites  dans  les  œuvres  de  l'auteur,  ou  dans  le  plus  grand  nombre  des 
éditions  de  ses  œuvres;  quinze  pièces  de  vers  attribuées  à  Ronsard ,  entiè- 
rement inédites.  Enfin  le  volume  est  terminé  par  les  œuvres  en  prose,  où 


■ 


—  489  — 

i»  Ton  trouve  quatre  lettres,  un  discours  sur  l'envie,  un  autre  sur  les  vertus 

intellectuelles  et  morales,  et  la  première  préface  de  «  la  Franciade». 

m  Au  joli  volume,  d'une  exécution  parfaite,  sont  joints  un  portrait  de  Ron- 

*»  sard,  un  fac-similé  de  sa  signature,  ses  armoiries,  qui  étaient  d'azur  à 

i  3  roses  d'argent  feuillets  et  soutenues  de  sinople. 

ja  Cet  ouvrage,  qui  est  le  complément  indispensable  de  toutes  les  éditions 

ii  de  Ronsard  ,  a  sa  place  marquée  dans  toutes  les  bibliothèques  d'amateurs. 

fe  Le  libraire  a  eu  le  soin  d'en  faire  tirer  quelques  exemplaires  format  in-fol. 

W  et  in -4. 

g.  Cette  édition  a  été  imprimée  dans  les  trois  formats  suivants  - 

*  In-fol.  de  21  feuilles  (tiré  à  25).  20  » 
fe  In-4  de  21  feuilles  (tiré  à  25).                                                         20    » 

*  Petit  in-8  tiré  à  200  exemplaires,  savoir  :  180  sur  papier  vergé  ,  10  fr. , 
»  10  sur  papier  de  couleur,  15  fr.  ;  4  sur  papier  de  Chine,  20  fr.  ;  6  sur  pa- 
B  pier  vélin.                                                                                             15    » 

0  M.  Aubry,  qui  a  fait  paraître  récemment  la  Description  de  la  ville  de 
fl  Paris  au  XV*  siècle ,  par  Gui  Hébert  de  Metz,  publiée  pour  la  première  fois 
K  par  M.  Leroux  de  Lincy,  nous  annonce  un  nouvel  ouvrage  qui  a  pour  titre 
I,  Les  lois  de  la  galanteriet  et  que  nous  citons  parmi  les  Miscetlanécs. 

t  Charles  Bru net. 

»  2104.  Œuvres  posthumes  de  Charles  Lignée ,  vers  et  prose.  Paris,  de 

f  Pimpr.  de  Dubuisson,  in-18  de  5  feuilles,  plus  un  portrait. 

i  Né  à  Montiérender,  le  20  août  1827,  Charles  Lignée  est  mort  le  26  no- 
vembre 1854. 

*  2105  Œuvres  posthumes  de  F.  de  Lamennais ,  publiées  selon  le  vœu  de 
j.  l'auteur,  par  E.  D. For  gués.  La  divine  comédie  de  Dante  Alighieri,  précédée 

1  d'une  Introduction.  L'Enfer  et  le  Purgatoire.  Paris,  Paulin  et  Lecbevalier, 
2  vol.  in-8  avec  2  vignettes. 

L'Enfer.  7  50 

Le  Purgatoire.  5    » 

Le  Paradis  paraîtra  très  prochainement. 

2106.  Palais  de  l'industrie  (le),  ode;  par  Charles  Souiller.  Paris,  l'Au- 
teur, rue  de  Dunkerque,  16,  in-8  de  8  pag. 

2107.  Palais  de  l'industrie  (le),  poésie  artistique  ;  par  Benoit  Moulin. 
Paris,  de  l'impr.  de  Wittersheim,  in-8  d'une  feuille. 

2108.  Paradis  perdu  (le)  de  Milton.  Traduction  de  Chateaubriand.  Pré- 
cédé de  Réflexions  sur  la  vie  et  les  écrits  de  Milton,  par  Lamartine,  Paris , 

i  Amable  Rigaud,  rue  Sainte-Anne,  50;  Fume,  à  la  Librairie  nouvelle,  bou- 

>  levard  des  Italiens,  15,  gr.  in-fol.  de  46  feuilles  1/2  sur  papier  vélin  fort, 

1  fabriqué  exprès,  plus  3  portraits  et  25  estampes  originales  gravées  au 

burin  sur  acier. 
'  Véritable  chef-d'œuvre  de  la  gravure  et  de  la  typographie  modernes. 

Le  Paradis  perdu,  de  Milton,  le  grand  poète  anglais,  traduit  par  Cbâ- 
1  teaubriand, le  sublime  chantre  du  «Génie  du  Christianisme  »  accompagné 

d'une  Étude  historique  et  littéraire  sur  Milton  et  son  temps ,  par  le  traduc- 
teur, et  précédé  de  Réflexions  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de  Milton*  par  La- 
martine, l'auteur  inspiré  des  a  Méditations  »  et  des  «  Harmonies  » ,  devient ,  par 
•  le  concours  de  ces  trois  grands  poètes,  apôtres  de  la  foi  de  nos  pères,  une 
œuvre  sans  égale  qui  doit  être  appréciée  par  tous  les  admirateurs  du  génie. 
La  partie  artistique  de  ce  volume  se  compose  de  25  magnifiques  estampes 
originales  d'après  les  dessins  de  Benouville,  Flatters,  Lemercier,  Melin 
Richomme  (de  l'Institut),  gravées  au  burin  sur  acier  par  MM.  Alais,  Au- 
bert,  Audibran,  Bein,  Caron,  Darode,  Geille,  Gelée,  Jouanin,  Lacaisse,  Mi- 
gneret,  Moret,  Nyon,  Pelée,  Ranson  nette,  Saint-Eve,  enrichie  des  portraits 


—  4M  — 

de  Milton,  Chateaubriand  et  Lamartine,  exécutés  par  Laugier,  Pelée  et 
Sixdeniers. 

L'impression  fait  honneur  aux  presses  de  M.  Claye. 

C'est  une  justice  que  nous  voulons  rendre  aux  éditeurs  et  aux  artistes  qui 
ont  concouru  à  amener  à  bonne  fin  une  opération  sans  rivale* 

Tout  est  beau  et  bien  dans  la  superbe  édition  du  Paradis  perdu  que  nous 
venons  d'admirer.  Au  mérite  des  grands  écrivains  sont  venues  se  joindre  les 
inspirations  non  moins  remarquables  des  grands  artistes.  Peintres,  dessina- 
teurs, graveurs,  tous  ont  concouru,  avec  un  zèle  et  une  volonté  égale ,  à 
illustrer  le  plus  beau  livre  sans  contredit  de  notre  époque. 

Le  Paradis  perdu ,  in-folio  ,  est  imprimé  avec  un  luxe  sévère  et  de  bon 
goût  sur  un  superbe  papier.  Les  25  estampes  qui  ornent  ee  magnifique  ou- 
vrage en  font  une  cpuvre  en  tout  hors  ligne,  à  la  portée  de  toutes  les  fer- 
tunes,  et  digne  d'être  admiré  et  pris  pour  modèle  par  eeux  qui  veulent  édi- 
ter des  livres  vraiment  recommandables.  (Siècle,  19  août). 

Prix  du  volume  :  Papier  ordinaire,  épreuves  tirées  sur  chine.  50  » 

—  Grand  papier,  épreuves  de  choix  tirées  sur  chine.    75  » 

—  Exemplaires  d'amateurs,  tirés  à  100  épreuves 

numérotés.  200  » 

Prix  des  gravures  sans  le  texte  :  Papier  ordinaire  ,  épreuves   tirées   sur 

chine.  40  » 

—  Grand  papier ,  épreuves  de  choix 

tirées  sur  cbine.  60  » 

2109.  Passe  temps,  recueil  ;  par  F.  de  Lange.  Àrras,  imp.  de  Thierny, 
ifl-fa  de  10  feuilles  1/2. 

Prose  et  poésies. 

2110.  Pèche  d' Islande  (la).  Poëme  couronné  par  la  Société  dunkerquoise 
pour  l'encouragement  des  sciences,  des  lettres  et  des  arts,  dans  sa  séance 
solennelle  du  25  juin  1855  ;  par  Victor  de  Courmaceul ,  juge  de  paix  du 
canton  de  Saint-Amand  (Nord).  Valenciennes,  impr.  de  Henri ,  in-8  d  une 
feuille. 

2111.  Pêcheur  à  là  ligne  (le)  ;  par  M-  Barthélémy.  (En  vers).  Paris, 
Dutertre,  passage  Bourg  l'Abbé,  20,  in-8  d'une  feuille.  »  50 

2112.  Phaedri,  Augusti  liberti,  fabularum  libri  quinque.  Nouv.  édition, 
d'après  les  meilleurs  textes,  avec  une  vie  de  Phèdre  et  des  notes  en  français, 
suivie  des  imitations  de  La  Fontaine  et  de  Florian;  par  L.  JV.  Rinn.  Paris, 
Dezobry  et  Magdeteine,  in-12  de  6  feuilles  1/2.  >    75 

2113.  Piedmontoize  (la),  en  vers  bressans;  par  Bernardin  Uchardy  sievr  da 
Moncepey.  Dédiée  à  monseigneur  Lesdigvières,  mareschal  de  France  et  gou- 
uerneur  pour  le  roy  en  Dauphiné.  A  Dijon,  de  l'impression  de  Claude 
Guyot,  imprimeur  ordinaire  du  roi,  1619  (Paris,  Au  g.  Aubry,  rue  Dau- 
phiné, 16  ;  et  Lyon,  Aug.  Brun,  rue  du  Plat,  1855),  gr.  in-12  long  de  49  p. 

Un  avant-propos,  signé  G.  B.  [Gustave  Brunet],  donne  l'historique  sui- 
vant de  ce  petit  poème  : 

«  Le  petit  poème  que  nous  entreprenons  de  reproduire  est  digne  d'intérêt, 
sous  le  rapport  de  la  linguistique  et  de  l'histoire. 

*,  Il  eentieat  le  récit  naïf,  et  qui  semble  tracé  par  un  témoin  oculaire, 
de  l'expédition  dirigée  en  Piémont  presque  immédiatement  après  la  mort 
d'Henri  IV,  et  qui,  entreprise  malgré  les  ordres  du  faible  gouvernement  de 
Marie  dellédicts,  fut  approuvée  lorsqu'elle  eut  réussi. 

»  D.ans  cette  campagne,  sur  laquelle  on  possède  peu  de  renseignements 
et  qui  ne  fut  pas  sans  gloire,  les  Français  protégeaient  le  duc  de  Savoie 
contre  les  Espagnols  ;  ils  étaient  dirigés  par  le  maréchal  de  Lesdiguières, 


-  4$t  - 

guerrier  intrépide  qui  ne  fut  jamais  vaincu  et  qui  fut  toujours  vainqueur? 
telles  sont  les  expressions  des  lettres-patentes  qui  le  nommèrent  connétable, 
ei  personne  n'a  depuis  été  élevé  à  cette  dignité. 

»  L'auteur  de  la  Piedtnontoisê  est  Bernardin  Uchard,  seigneur  de  Mona- 
pey,  né  à  Pont-de-Veyle,  écrivain,  d'ailleurs,  fort  peu  connu.  Son  livre, 
imprimé  à  Dijon  en  1619,  et  réimprimé  en  1667  à  Bourg  en  Bresse  (1),  est 
devenu  extrêmement  rare  :  on  le  chercherait  en  vain  sur  les  catalogues  les 
plus  riches  en  ouvrages  patois;  nous  ne  connaissons,  en  fait,  d'autres  pro- 
ductions anciennes  de  l'idiome  bressan,  qu'un  opuscule  sorti  également  de 
la  plume  de  B.  Uchard  :  Lo  Guemen  don  poure  laoory  de  Bressey  su  la  pan 
qui  la  de  la  guerra.  1615,  in -4  (2). 

»  Nous  avons  soigneusement  reproduit  le  texte  original,  sans  essayer  de 
rajeunir  son  orthographe  surannée.  Nous  espérons  que  les  bibliophiles  accueil- 
leront avec  plaisir  cette  réimpression  d'un  livre  qu'ils  ne  rencontreraient 
sans  doute  jamais  ;  nous  avons  cru  devoir  le  soustraire  aux  chances  de  des- 
truction qui  menacent  tout  livre  vieil  et  anticqmf  dont  il  se  subsiste  plus 
qu'un  ou  deux  exemplaires. 

»  On  peut,  en  consultant  «  l'Histoire  du  connestable  de  Lesdiguières  » , 
par  son  secrétaire  Videl  (1638,  in-fol.,  ou  1666,  2  vol.  in-12),  s'assurer  de 
l'exactitude  avec  laquelle  Uchard  a  retracé  tes  événements  de  cette  cam- 
pagne (voir  liv.  IX,  chap.  7  et  9);  la  prise  de  Félissan,  défendue  par  le 
régiment  des  Tronlins,  l'attaque  des  postes  retranchés  de  Bon  et  de 
Retroncor,  chez  le  poète  patois,  fidèlement  retracées  ;  il  n'invente  rien,  et  on 
retrouvera  chez  lui  l'anecdote,  relatée  par  Videl,  de  ces  assiégés  qui, 
«  sommés  de  se  rendre,  le  refusèrent,  demandant  à  voir  le  canon,  qui  fut 
»  mis  en  batterie,  qooy  que  non  sans  beaucoup  de  travail.  Mais  comme 
»  ils  l'eurent  vu,  ils  furent  contraints  de  sortir  avecque  le  béton  blanc  ». 

L'éditeur  a  donné  à  la  fin  du  poème  d'Uchard  une  Explication  des  mots 
en  langage  bressan  les  moins  intelligibles. 

Cette  réimpression  est  faite  avec  l'élégance  qui  distingue  les  publications 
du  libraire  Aug.  Aubry. 

Elle  n'a  été  faite  qu'à  71  exemplaires,  savoir  :  60  sur  papier  vélin,  5  fr. 
—  8  sur  papier  de  couleur,  8  fr. ,  —  et  3  sur  papier  de  Chine. 

2014.  Poème  du  soleil  (le);  par  Ch.  Potvin.  Bruxelles,  H.  Samuel,  in-8 
de  120  pages.  2    » 

2115.  Poèmes;  par  Louis  Ménard.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  hi-18  de 
7  feuilles.  3    » 

2116.  Poèmes  et  légendes;  par  Henri  Heine.  Paris,  Michel  Lévy  frè- 
res, in- 18  anglais  de  11  feuilles.  3    » 

Les  Poèmes  et  Légendes,  formant  le  quatrième  volume  des  Œuvres  com- 
plètes de  Henri  Heine,  viennent  de  paraître  à  la  librairie  de  Michel  Lévy 
frères.  Rappeler  aue  ce  volume  contient  :  Atta  Troll,  —  Tlntermezzo,  —  la 
Mer  du  Nord,  —  Nocturnes,  —  Feuilles  volantes,  —  Germania,  —  Roman- 
cero, --  le  Livre  de  Lazare»  —  tous  les  chefs-d'œuvre  poétiques  de  ce 
génie  si  puissamment  original  et  si  spirituellemment  ironique,  c'est  prédire 
que  ce  volume  n'aura  pas  moins  de  succès  que  le  livre  de  1  Allemagne  et  que 
Lutèce. 


(1)  M.  Alex.  Sirané,  dans  sa  Bibliographie  de  l'Ain  (février  1851,  in-g),  page  98,  cite  les 
trois  éditions  suivantes  :  Dijon,  1019,  in-8.  —  Hem,  in-8,  rare.  —  Uourg-çn-Bressc,  chez  la 
veuve  Joseph  Taintvricr,  celte  dernière  en  1661,  d'après  l'auteur  du  «  Manuel  du  libraire  », 
et  non* en  1667,  comme  le  dit  M.  Gust.  Brunet* 

(9)  Le  «  Kattuet  du  Horaire  »,  édition  de  18»,  t.  IV,  cite  cet  opuscule  sou»  le  n*  9881. 
X.  A.  Siraad,  dam  sa  «  Bibliographie  de  l'Ain  »,  p.  (&  Va  égalemtttt  cité,  mais  soue  ce  titre, 
qui  nous  semble  plu»  correct  que  celui  donné  par  M.  Gusl.  Bxnnjet:  Lo  Guemen  dou  pqvtQ 
tebory  de  Bretssay,  s*  ta  po  que  t'a  de  ta  Qnerra.  1613,  to-4. 


—  492  — 

Les  cinquième  et  sixième  volumes,  coutenant  les  Reisebilder,  avec  des 
fragments  inédits,  sont  sous  presse.  (Siècle,  10  août). 

2117.  Poèmes  et  poésies;  par  Leconte  de  Liste,  auteur  des  t  Poèmes 
antiques  ».  Dentu,  Palais-Royal,  in -12  de  12  feuilles. 

2118.  Poésie  du  printemps.  Invocations  aux  Muses;  par  L.-E.  GuiUon 
d$s  Tremblay  es.  Paris,  de  l'impr.  de  Blondeau,  in-8  de  16  pages. 

2119.  Poésies;  par  Clovis  Michaux,  de  la  Société  philotechnique  et  des 
sociétés  académiques  de  l'Aube,  de  Caen,  d'Amiens,  de  Sens.  Paris,  Dentu, 
Palais-Royal;  Troyes,  Dufey-Robert,  in-12  de  19  feuilles.  3    » 

2120.  Poésies  complètes  de  Théophile  Gautier.  Paris,  Charpentier, 
in-18  de  9  feuilles  7(9.  3  50 

Albertus.  — •  La  Comédie  de  la  Mort.  —  Poésies  diverses.  —  Poésies 
nouvelles. 

2121.  Poésies  de  J.  Léon,  publiées  sous  les  auspices  de  la  pléiade  borde, 
laise.  1*  livraison.  Paris,  impr.  d' Appert,  in-8  d'une  demi-feuille. 

2122.  Poésies  du  docteur  Boutreux,  ex-chirurgien  interne  des  hôpitaux 
d'Angers  et  de  Paris,  etc.  Angers,  de  l'impr.  de  Cosnier  et  Lachèse, 
1853-54,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  46  feuilles  i\A. 

2123.  Poésies  religieuses,  traduites  des  auteurs  sacrés  ;  par  Jules  Perrot. 
Paris,  Gaume  frères,  in- 16  de  5  feuilles  1/2.  2     • 

Avec  une  Introduction  par  M.  Paul  Labalbazy. 

2124.  POETARUM    COMIC0RUM   GR0EC0RUM    FRAGMENTA.    PoSt     AugUStum 

Meineke,  recognovit  et  latine  transtulit  Fredericus  Henricus  Bothe.  Accessit 
index  nominum  et  rerum  quem  construxit  /.  Hunzicker.  Paris,  Didot,  gr. 
in-8  de  51  feuilles  1|4.  15     » 

Scriptorum  grœcorum  Bibliotheca,  vol.  XLII. 

2125.  Printemps  (le),  traduction  en  vers;  par  M.  de  U*%.  Paris,  Comp- 
toir des  imprimeurs-unis,  Lacroix-Comon,  quai  Malaquais,  15,  in-18  de 
2  feuilles.  2    • 

Tiré  à  100  exemplaires. 

2126.  Prise  de  sérastopol  (la),  poème;  par  Léger  Noël.  Bruxelles,  Péri- 
chon,  in-8  de  16  pages. 

2126*.  Progrès  et  avenir.  (Poésies);  par  Alfred  Billet.  Paris,  Coulon- 
Pineau,  in-8  de  52  pag.  >    50 

2127.  Promenade  philosophique  au  cimetière  du  Père-Lachaise;  par 
M.  Viennet,  de  l'Académie  française.  2e  édition,  considérablement  augmen- 
tée. Paris,  Firmin  Didot,  in-18  de  12  feuilles.  3    » 

La  première  édition  de  cette  Promenade,  en  prose  et  en  vers,  est  de  l'an- 
née 1824.  Elle  ne  contenait  que  99  noms  de  personnages  célèbres  inhumés 
au  Père-Lachaise.  Celle-ci  renferme  des  jugements  sur  280  personnes  qui  se 
sont  illustrées  dans  les  arts,  dans  les  sciences  et  dans  la  politique. 

2128.  Pugna  porcorum  per  Porcium  poetam.  (Nova  editio.)  Leodii,  typis 
J.-G.  Carmanne,  pet.  in-8  de  43  pages. 

Réimpression  a  45  exemplaires,  numérotés  à  la  main,  d'un  poème  lettrisé, 
c'est-à-dire  dont  chaque  vers  et  chaque  mot  commencent  par  la  même 
lettre  :  celui-ci  à  la  lettre  P  pour  initiale. 

La  première  édition  du  Pugna  Porcorum,  souvent  réimprimé,  est  de 
1530,  petit  in-8  de  8  feuillets,  sans  nom  de  ville,  ni  d'imprimeur. 

«  Les  éditions  du  Pugna  Porcorum  antérieures  au  XIXe  siècle  sont  deve- 
»  nues  très  rares  :  les  autres  sont  tellement  fautives,  que  la  lecture  en  est 


—  493  — 

»  presque  impossible.  Nous  avons  cru  faire  chose  agréable,  dit  M.  Ulysse 
»  Capitaine,  de  Liège,  en  réimprimant  ce  poème  lettrisé,  l'un  des  plus 
»  connus  et  des  plus  célèbres  en  ce  genre  ». 

Le  poème  est  précédé  d'une  bonne  Notice  bistorique  et  bibliographique, 
en  français,  par  Péditeur,  occupant  les  pages  5  à  27,  et  suivie  de  quelques 
petites  pièces  du  poète  latin  dans  la  même  facture. 

Nous  empruntons  aux  recherches  de  M.  Ulysse  Capitaine  une  note  sur 
Jean-Léon  Placentius  (né,  vers  l'an  1500,  à  Saint-Trond),  auteur  du  Pugna 
Pcrcorum  : 

«  Les  biographes  traduisent  le  nom  latinisé  Placentius  par  Plaisant,  Pla- 
cence  ou  Plaisance.  Rien  ne  prouve  que  tel  ait  été  le  véritable  nom  do 
famille  de  cet  auteur.  II  est  beaucoup  pins  rationnel ,  ce  nous  semble,  de 
rendre  Placentius  par  l'équivalent  flamand,  ce  dialecte  étant  celui  des  habi- 
tants de  Saint-Trond.  Comme  synonyme,  nous  indiquerons,  à  titre  de  sim- 
ple conjecture,  le  mot  Vrolik.  Ce  nom  pourrait  d  autant  mieux  s'appliquer  à 
notre  auteur,  que  c'est  celui  dune  famille  qui,  au  milieu  du XVIIe  siècle, 
était  encore  représentée  à  Saint-Trond.  Nous  trouvons  à  l'appui,  dans  un 
fragment  généalogique  de  la  famille  Tongroise  Van  den  Bosch,  que  l'échevin 
Van  den  Bosch  épousa,  en  1642,  Marie-Aloyse  Vrolik,  dite  Plaisant,  de 
Saint-Trond. 

»  Le  lieu  de  naissance  et  le  prénom  de  Placentius  ont  aussi  fourni  matière 
à  plusieurs  erreurs:  Rovetta  et  Altamura  le  font  naître  en  Italie.  Tabourot, 
dans  ses  «  Bigarrures  »,  le  dit  allemand,  et  l'appelle  Petrus  Placentius. 
A.  Baillet,  dans  ses  «  Auteurs  déguisés  »,  p.  305,  écrit  à  propos  du  «  Pugna 
Porcorum  »  :  «  L'auteur  n'auroit  rien  gasté  de  son  oeconomie  s'il  s'étoit 
appelé  Petrus  Placentinius,  qui  ètoit  son  nom,  mais  il  loi  préféra  celui  de 
Porcius  ».  Louis  Racine,  dans  ses  «  Réflexions  sur  la  Poésie  »,  s'exprime 
ainsi  :  «  Un  misérable  faiseur  de  vers  latins,  qui  s'appelait  Petrus  Porcius, 
fit  une  pièce  de  deux  cents  vers  dont  tous  les  mots  commençaient  par  la 
lettre  P  ».  Résumant  toutes  ces  bévues,  Ladvocat,  dans  son  «  Dictionnaire 
historique  »  1822,  t.  IV,  p.  215,  nous  apprend  que  Pierre  Placentinus, 
écrivain  allemand,  publia,  sous  le  nom  de  Porcius,  un  poème  teutogramme 
(sic).  J.  M.  0. 

Un  bibliophile  liégeois,  auquel  on  doit  entre  autres  travaux  d'excellents 
articles  insérés  dans  le  Bulletin  du  bibliophile  belge,  M.  Ulysse  Capitaine, 
vient  de  donner  une  réimpression  fort  soignée  du  petit  poème  lettrisé  bien 
connu  sous  le  titre  de  Pugna  Porcorum  per  Porciam  poetam.  Ce  livre,  de 
43  pagesin-12,  se  recommande  aux  amateurs  sous  tous  les  rapports;  il  n'a 
été  tiré  qu'à  45  exemplaires  numérotés,  et  il  est  précédé  d'une  notice  inté- 
ressante sur  cette  facétie  et  sur  son  auteur,  Jean-Léon  Placentius,  né  vers 
1500,  à  Saint-Trond.  M.  Ulysse  Capitaine  énumère  dix-sept  éditions  séparées 
de  cet  opuscule ,  lequel  a  d  ailleurs  été  reproduit  plusieurs  fois  dans  divers 
recueils.  Il  mentionne  aussi  les  auteurs  qui  en  ont  parlé;  il  aurait  pu  ajouter 
qu'un  ouvrage  périodique  anglais  de  haute  érudition,  mais  aujourd'hui  dé- 
funt, le  Classical  journal,  n'a  point  dédaigné  de  s'occuper  (t.  XXX,  p.  340) 
du  Pugna  Porcorum;  l'écrivain  anglais  regarde  ce  tour  de  force  comme 
dirigé  contre  certains  dignitaires  de  l'Église.  Si  tel  eut  été  l'intention  de 
l'auteur,  il  eût  renforcé  sa  malice  enjoignant  à  son  écrit  une  pièce  de  vers 
adressée  à  Tévêque  de  Liège  (Potentissimo,  pientissimo,  prudentissimoque 
Principi  patri  purpurato  pressente  PonHfici)}  et  jointe  à  l'édition  de  1530. 

M.  Capitaine  ne  pense  pas  d'ailleurs  que  rien  vienne  confirmer  l'idée  que 
cette  œuvre  singulière  renfermât  des  allusions  politiques;  le  critique  britan- 
nique n'aurait-il  pas  cédé  à  quelque  prévention  de  réformé,  en  prêtant  à  Pla- 
centius le  projet  d'attaquer  le  cierge?  C'est  une  question  que  nous  laissons 
le  soin  de  débattre  aux  érudits  qui  voudront  jeter  les  yeux  sur  le  Pugna 
Porcorum.  Nous  le  recommandons  à  M.  Delepierre,  l'ingénieux  auteur  de 
Macaroneana  qui  prépare,  nous  le  savons,  un  travail  étendu  sur  les  facétie* 
latines.  0.  B. 


2129.  Ouatée  poèmes  couronnés  par  l'Académie  française;  par  M™ 
Louise  Colet.  Paris,  librairie  nouvelle,  grand  in*32  (diamant)  de  2  f.  »  50 

Le  Musée  de  Versailles.  —  Le  Monument  de  Molière.  —  La  Colonie  de 
Mettray.  —  L'Acropole  d'Athènes.  (Collection  de  la  Bibliothèque  nou- 
velle.) 

2130.  Quelques  fleurs  d*automne  ;  par  L-M.  GuUbois$  membre  du 
Caveau  moderne.  Paris,  l'Auteur,  rue  du  faubourg  Saint-Antoine,  115;  pu- 
sage  du  Caire,  10;  Gaume  frères,  in-18  de  5  feuilles  2/9.  I  50 

La  couverture  porte:  2*  édition. 

2131.  Recueil  de  fables  ;  par  Frédéric  Jacquier.  5e  édition.  Paris, 
Coulon-Pineau  ;  l'Auteur,  rue  Saint-Anastase,  7,  in-18  de  5  feuilles,     2    « 

La  couverture  porte  :  10e  édition. 

2132.  Recueil  de  poésies,  dédié  à  la  jeunesse  chrétienne,  par  Pt.  Wal- 
ther.  Strasbourg,  M"e  veuve  Berger-Levrautt  et  flls  ;  Paris,  rue  des  Saints- 
Pères,  8,  in-12  de  12  feuilles  1/2,  cart.  1  60 

2133.  Recueil  de  poésies  fugitives  et  d'essais-traductiona,  en  vers  libres 
et  métriques,  de  plusieurs  pièces  de  classiques  allemands  les  plu»  estimés  ; 
ainsi  que  d'une  traduction  en  prose  d'un  des  Contes  à  mes  Fils,  par  Kotaebue. 
Le  tout  composé  et  traduit  par  (Dr)  G.  Bernard.  Hambourg,  Engel,  1853, 
in-8  de  98  pages. 

2134.  Retour  pe  l'aigle  (le).  L'Orient. —Sébastopol;  par  GonsaUs 
Boyard.  Paris,  de  l'impr,  de  Claye,  in-8  de  16  pages. 

2135.  Révélations  de  Tannée  des  quatre  événements  miraculeux  ;  par 
M"*  Sophie  Triaire, poète.  17* recueil.  (Envers).  Nîmes,  de  l'impr.  de  Lafare, 
in-8  de  16  pages. 

2136.  Rimes  de  iïArbaud-Porçhères,  un  des  vingt  premiers  membres  de 
de  l'Académie  française  ,  en  1635.  Éditées  pour  la  première  fois  avec  ses 
notes  scientifiques  et  un  fac-similé  de  son  écriture.  Paris,  Techener,  place  du 
Lfmvre,  20,  in-8  de  8  feuilles  1 /*>  plus  un  fac-similé,  4    • 

lire  à  100  exemplaires. 

2137.  Satibes  d'uts  paysan  ;  par  P. -A.  de  GoubervilU.  Rouen,  de  l'impr. 
do  M««  veuve  Surville,  in-8  de  2  feuilles  1/4. 

2138.  Selecta  e  christianis  poet»  carmina,  on  Recueil  de  poésies  latines 
tirées  des  auteurs  chrétiens.  Publié  par  l'abbé  Père,  licencié  es  lettres.  T.  II. 
A  l'usage  des  classes  de  3e  et  4e.  Paris,  Ad.  Lee. ère,  in-18  de  5  feuilles. 

Le  tome  Ier»  à  l'usage  des  classes  de.  5e  et  de  6«,  et  le  tome"  II,  à  l'usage  des 
classes  de  rhétorique  et  de  seconde»  paraîtront  prochainement. 

2139.  Sivtle  album.  Recueil  de  poésies;  par  M.  le  chevalier  de  Lorée. 
Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-8  de  10  feuilles. 

2139*.  Sous  la  tente.  Orientales.  (Poésies);  par  Adolphe  Bordes.  Paris, 
Amyot,  rue  de  la  Paix,  8,  in-8  de  4  feuilles, 

Smope.  —  Le  Départ.  —  Silistrie.  —  Inkermann.—  SébastopoL-*  La  Vic- 
toire. —  Ne  se  vend  pas. 

2140.  Souvehik,  ou  Recueil  de  quelques  poèmes  français, d  e  la  composi- 
tion du  prof.  G.-J.  Rhein,  et  autres  poésies  choisies,  tirées  des  meilleurs  au- 
teurs. Géra,  in-8  de  96  pages.  2    » 

3U1*  Swvwms.   Poésies;  par  Victor  Derheémer     Paris,   Ledeyen, 

Palais-Royal,  m42  de  4  feu  il.  1/2.  2    » 


-4*5- 

2142.  Souvenirs  kt  rêveries.  (Poésies)  ;  par  J.-B.  Claude  Pourrai.  Cler- 
raont-Ferrand,  do  Pimpr.  de  Hubler,  in-8  de  19  fouil.  7  50 

2143.  Stammbucrs-flora  (neueste).  Eine  Auswahl  der  schônsten  u.  zweck- 
geeignetsten  Geistesbliithen  v.  249  deutschen,  60  franzôs.  u.  35  engl. 
Dichternu.  Prosaikeri*.  Mitbesond.  Berlicksicht.  jiingerer  Dichter  etc.  Zu- 
sammengetragen  u.  je  nach  den  verschied.  Gemiithsstimmgn.,  Geistes-  u. 
Geschmacksrichtgn.  u.  Gefiihlsbedlirfnissen  geordnet  ;  von  H.  Gauss.  IIIe 
bereicherte  Aufl.  Weimar,  Voigt,  in-12  dexj  u.  369  pages. 

2144.  Stances  pour  les  malheureux.  Poésie.  Lannion,  impr.  de  Le  Goffic, 
in-8  d'une  demi-feuille.  *  50 

Signé  :  Paul  Lechapelain. 

2145.  Third  napoléon  (the),  an  Ode,  addressed  to  Alfred  Tennyson, 
esq.,  poet  lauréat.  To  whioh  are  added  Songs  of  IheWar;  by  Robert 
Story.  21*1  dit.,  with  Additions.  London,  John  Hearne,  and  Paris, 
Franck,  in-8  de  35  pag.  1  50 

2146.  Traduction,  en  vers  français,  de  Y  Art  poétique  d'Horace  et  des 
Satire*  de  Perse  ;  par  B.  Alciator.  Nouvelle  édition,  soigneusement  revue 
et  corrigée.  Aix,  Garibal  et  Makaire  ;  et  Marseille,  Deleuil,  in-16  de  3  f.  1/4. 

2147.  Trois  vbrtos  (les)  :  La  Foi,  l'Espérance,  la  Charité;  par  J.-P. 
Combarieu.  Cahors,  impr.  de  Combarieu,  in-8  d'une  feuille  3/4. 

2148.  Vestiges  (les),  esquisses  poétiques;  par  le  colonel  Charles  de  Ro- 
sières. Nantes,  Guèraud,  in-8  de  3/4  de  feuille. 

Extrait  de  la  *  Revue  des  provinces  de  l'Ouest  »  2e  année. 

2149.  Vichy^  ses  eaux  et  ses  plaisirs;  v&rAug.  Lidehard,  avocat  àCaen. 
Cusset,  impr.  de  Mm*  Jourdain,  in-12  d'une  feuille. 

2150.  Vieux,  bordeaux  s'en  va  (le)t  boutade  ;  par  Hippolyte  Minier.  Bor- 
deaui,  de  l'impr.  de  Dupuy,  in-8  de  16  pag. 

C.  Théâtre. 

2151.  À  la  nuit  close,  vaudeville  en  2  actes;  par  MM.  Marquet  et  Jul- 
lien.  (Th.  des  Délassements- Comiques.  1»  représentation,  le  22  septembre 
1855).  Paris,  de  Timpr.  de  Mme  Dondey-Dupré,  in-8  d'une  feuille.        »  60 

2152.  A  quoi  servent  les  amis,  proverbe  ;  par  M.  Julien  de  Laurières. 
Montpellier,  imp.  de  Gelly,  in-12  d'une  feuille  1/2. 

2153.  Adam.  Représentation  de  la  chute  du  premier  homme.  Imitation 
libre  de  la  première  partie  du  drame  anglo-normand  du  XIIe  siècle  que 
M,  Victor  Luzarche  a  publié,  pour  la  première  fois,  en  1854,  d'après  un 
manuscrit  de  la  bibliothèque  de  Tours,  Paris,  impr.  de  WitLersheim, 
grand  in-8  de  5  feuilles. 

2154.  Aide-toi,  le  ciel  t'aidera,  vaudeville  en  un  acte,  de  M.  Honoré, 
Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  19,  in-8  d'une  demi-feuille.  »     30 

Théâtre  des  Folies -Dramatiques.  lre  représentation  le  5  sept.  1855.  Col- 
lection de  l'Album  dramatique. 

2155.  Aimer  et  mourir,  pièce  en  3  actes;  par  M.  Michel  Masson.  (Th.  du 
Vaudeville.  lre  représentation,  le  11  sept.  1855.)  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-18  anglais  d'une  feuille  1/2.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  dramatique. 

2156.  Alceste,  tragédie  en  cinq  actes;  par  P.-J.-B.  Dalban*  Paris, 
Saint-Jorre,  Legras,  M™  Claye,  Rreteau ,  Leroi,  in-8  de  3  feuille»  1/2.  2    » 


-  496  — 

2157.  Amour  et  son  train  (1*),  comédie  en  un  acte,  en  vers  ;  par 
Octave  Lacroix.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  ang,  d'une  f.  2/9.       »  60 

Théâtre-français.  lre  représentation,  le  15  septembre  1855. 

2158.  Amoureux  d'en  face  (!'),  vaudeville  en  un  acte,  de  MM.  Thirion 
et  Bedeau.  Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  19,  in-8  de  16  pag.  »  20 

Théâtre  des  Folies-Dramatique.  lre  représentation  le  25  avril  1855.  Col- 
lection de  l'Album  dramatique. 

2159.  Ancien  théâtre  François,  ou  Collection  des  ouvrages  dramatiques 
les  plus  remarquables,  depuis  les  mystères  jusqu'à  Corneille  ;  publié  avec 
des  notes  et  des  éclaircissements,  par  M.  Viollet  le  Duc.  Tomes  I  à  VI. 
Paris,  Jannet,  6  vol.  in-16.  Prix  de  chaque  volume.  5    » 

Faisant  partie  de  la  «Bibliothèque  elzevirienne  ». 

Composition  de  ces  six  volumes  : 

T.  MIL  Farces  et  moralités,  au  nombre  de  64,  crai  sont  la  reproduction 
d'un  recueil  unique  conservé  au  Musée  Britannique  a  Londres. 

Tome  IV.  Œuvres  dramatiques  d'Etienne  Jodelle;  —  les  Esbahis,  de 
Jacques  Grevin,  -  la  Reconnue,  de  Remy  Bell  eau. 

Tomes  V  et  VI.  Œuvres  dramatiques  de  Pierre  de  Larivey  :  Les  Laquais, 

—  la  Vefve,  —  le  Esprits,  —  le  Morfondu,  —  le  Jaloux,  —  les  Escolliers, 

—  la  Constance,  —  le  Fidelle.  Comédies. 

Cent  exemplaires  seulement  de  ces  deux  derniers  volumes  ont  été  tirés 
avec  le  titre  particulier  de  Les  Comédies  de  Pierre  Larivey,  Champenois, 
3  parties  en  deux  tomes  in-16,  ensemble  de  31  feuilles  3/8.  20    » 

Les  œuvres  dramatiques  de  Pierre  de  Larivey,  ont  pour  titre  :  Les  six 
premières  comédies  facétieuses  de  Pierre  de  Larivey,  Champenois,  à  l'imita- 
tion des  anciens  Grecs,  Latins  et  modernes  Italiens,  à  savoir  :  le  Laquais  ; 
les  Esprits;  les  Jaloux;  la  Vefve  ;  le  Morfondu;  les  Escolliers.  A  Paris,  chez 
Abel  Langplier,  tenant  sa  boutique  au  premier  pillier  de  la  grande  salle  du 
Palais.  MDLXXIX.  Avec  privilège  du  Roy. 

Trois  nouvelles  comédies  de  Pierre  de  Larivey,  Champenois,  à  l'imita- 
tion, etc.,  à  savoir  :  la  Constance;  le  Fidelle  et  les  Tromperies.  Imprimées 
à  Troyes  et  se  vendent  à  Paris,  chez  la  vevfe  Jean  du  Brayet,  Jean  de  Bor- 
deaux et  Claude  de  Roddes,  en  la  cour  du  Palais.  M.DC.Xl. 

2160.  Anneau  d'argent  (1'),  opéra-comique  en  un  acte  de  MM.  Jules 
Barbier  et  Mon  Battu,  musique  de  M.  Louis  Deffès.  Paris,  Michel  Lévy 
frères,  in-18  anglais  de  5/6  de  feuille.  »  60 

Théâtre  impérial  de  l'Opéra -Comique.  lre  représentation  le  5  juillet  1855. 
Collection  de  la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  666. 

2161.  Art  de  déplaire  (I'),  comédie  en  un  acte,  mêlée  de  couplets;  par 
MM.  Méîesville  et  F.  de  Courcy  Paris,  Beck,  rue  des  Grands- Augustins,  20, 
in-8  d'une  feuille.  »  60 

Théâtre  du  Palais-Royal.  lr»  représentation  le  22  avril  1855. 

2162.  Automne  au  printemps  (1'),  opéra-comique  en  un  acte;  parM.**\ 
musique  de  M.  Duval.  Cette,  imprim.  de  Bonnet,  in-8  d'une  feuille  3/4. 

Représenté  pour  la  première  fois  à  Cette,  le  28  juin  1855. 

2163.  Ballet,  en  langage  foresien,  de  trois  bergers  et  trois  bergères  se 
gaussant  des  amoureux  qui  nomment  leurs  maîtresses,  leur  doux  souvenir, 
leur  belle  pensée,  leur  lis,  leur  rose,  leur  œillet,  etc.;  par  Marcellin  Allard. 
Paris,  Aug.  Aubry,  r.  Dauphine,  16;  et  Lyon,  Brun,  r.  du  Plat,  gr.  in- 12 
long  de  24  pages,  avec  le  portr.  de  Marc.  Allard  lithog. 

C'est  encore  une  publication  due  à  l'infatigable  M.  Gust.  Brunet 
(Voy.  le  n°  2113)  qui  croit  faire  chose  utile  en  rendant  à  la  publicité  quel- 
ques-uns de  ces  débris  d'idiomes  qui  disparaissent  chaque  jour. 


-  4<ff  _ 

«  Le  Ballet  do  Marc.  Âllard  a  le  mérite  d'être  un  des  très  rares  raonu- 
»  mens  du  dialecte  forésien,  et  d'offrir  une  certaine  originalité  (1)  ». 

«  Son  auteur  a  voulu  se  moquer  des  pastorales  langoureuses  qui  étalaient 
alors  sur  la  scèue  française  des  faveurs  empruntées  à  l'Italie;  le  patois  a  un 
peu  les  privilèges  du  latin,  et  les  paysans  auxquels  il  sert  d'organe  ne  se 
piquent  pas  d'une  scrupuleuse  réserve  dans  le  choix  des  mots. 

«  Le  Ballet  forésien,  que  nous  n'avions  pas  vu  depuis  la  vente  Nodier 
en  1844,  où  il  fut  payé  50  fr.,  vient  d'être  acquis  par  M.  A.  Aubry,  notre 
éditeur,  à  la  vente  Ch.  G.  (Giraud).  Grâce  à  cet  achat,  nous  avons  pu  con- 
server la  pureté  du  texte  original  et  reproduire  le  portrait  de  l'auteur,  gravé 
à  l'époque  de  la  première  édition  et  peut-être  unique  aujourd'hui.  Ce  petit 
ouvrage  est  sorti  de  la  plume  d'un  écrivain  fort  peu  connu,  Marcel  lin  Allard. 
et  il  a  paru  en  1605.  Du  moins  telle  est  la  date  que  porte  la  Gazette  fran- 
çaise (Paris,  in-18)  (2),  autre  production  du  même  auteur,  livre  singulier 
qui  renferme  une  histoire  allégorique  de  la  ville  de  Saint-Etienne,  accompa- 
gnée d'une  dissertation,  souvent  fort  peu  décente,  sur  les  imperfections  et 
les  qualités  des  femmes,  sur  les  incommodités  et  les  avantages  du  mariage. 
Allard  avait  sans  doute  à  se  plaindre  du  beau  sexe,  car  la  satire  tient  chez 
lui  beaucoup  plus  de  place  que  le  panégyrique. 

Nous  avons  cru  devoir  suivre  exactement  l'orthographe  du  livret  qu'il  en- 
trait  dans  notre  projet  de  reproduire.        (Avis de  l  éditeur,  signé:  G.  B.) 

Le  Ballet  forésien  n'a  pas  été  imprimé  avec  moins  d'élégance  que  la  Pied- 
montoize  (Voy.  le  no  2113).  Comme  elle,  il  n'a  été  tiré  qu'à  71  exemplaires, 
savoir  :  60  sur  pap.  vélin,  3  fr.  50.  —  8  sur  pap.  de  couleur;  6  fr.  —  3  sur 
pap.  de  Chine. 

2164.  Bégueule  (la),  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par  M.  de  Biéville 
[Edmond  Desnoyers].  Paris ,  Michel  Lévy  frères ,  in-18  anglais  d'une 
feuille.  »  60 

Théâtre  du  Palais- Royal.  lre  représentation  le  16  juillet  1855.  Collection 
de  la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  667. 

2165.  Bonaparte  à  l'école  de  Brienne,  pièce  en  3  actes  et  4  tableaux  ; 
par  MM.  J.  Gabriel,  [Vallou]  de  Villeneuve  et  Masson.  Paris,  Tresse,  Palais- 
Royal,  in-8  d'une  demi-feuille.  »  60 

Représenté,  avec  des  changements  sur  le  théâtre  de  la  Gaîté,  à  Paris, 
le  29  août  1855.  —  Collection  de  la  «  France  dramatique  au  XIXe  siècle  * . 
Livraison  1175-1176. 

2166.  Bouton-d'or  a  sébast opol,  actualité  en  deux  parties  ;  par  E.  Por- 
terez. Lyon,  Rossignol,  in- 12  d'une  feuille  1/2.  »  60 

Représenté  pour  la  première  fois  à  Bruxelles,  le  17  avril  1855. 

2167.  Bride  sur  le  cou  (la),  vaudeville  en  un  acte;  par  M.  Lubize.  (Th. 
du  Vaudeville.  lre  représentation,  le  30  sept.  1855.).  Paris,  boulev.  Saint- 
Martin,  12,  in-8  d'une  feuille.  »  60 

2167*.  Canne  de  voltaire  (la),  comédie  en  un  acte  et  en  vers;  par  Théo- 
dore  Michel.  Louviers,  de  l'impr.  de  M11*  Boussard,  in-8  de  2  feuilles  3/4. 
Nous  avions  déjà  :  La  Canne  de  Voltaire  et  VEcriloire  de  Rousseau,  dia- 


(l)  Elle  doit  être  rare,  puisque  M.  Au  g.  Bernard,  qui  a  publié  une  «  Biographie  et  une  Bi- 
bliographie foréziennes  »  (Monlbrison ,  1835,  in-8),  n'a  point  cité  le  Ballet  en  question  dans 
le  court  article  qu'il  a  consacré  a  Marceilin  Allard,  auteur  siéphanois,  p.  3  de  son  livre.  (V. 
p.  462  une  lettre  de  M.  Aug.  Bernard.) 

(S)  On  trouve  quelques  détails  sur  cette  production  originale  dans  la  «Biographie  et  Bi- 
bliographie foréziennes  »  de  M.  Aug.  Bernard,  1833  ;  dans  le  «  Manuel  du  Libraire  »  de 
M.  J.-Ch.  Brunet,  édition  de  i843. 1. 1,  p.  69,  et  dans  le  «  Bulletin  du  Bibliophile  »  (Paris 
/recheuer),  18S3,  p.  13  16. 


logue  (en  vers)  ;  par  de  Montbrun  [Hyacinthe  Decomberousse].  Parts,  L'Huil- 
lier,  1817,  in-8  de  16  pag. 

2168.  Ces  messieurs  s'amusixt,  vaudeville  en  deux  actes;  par  M.  Lau- 
rencln  [M.  Fromage-Chapelle.]  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais 
d'une  feuille  1/6.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  1™  représentation  le  l^f  mars  1855.  Collection  d« 
la  «  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  643. 

2169.  Chevalier  de  gozon  (le),  drame  tragique  en  trois  actes  et  en  vers. 
Limoges,  imp.  de  Barbou,  in -8  de  3/4  de  feuille. 

Suivi  de  i  Cantate  sur  les  prix  de  l'Ecole  secondaire  de  Sarlat. 

2170.  Comédies  à' Aristophane,  traduites  du  grec  par  &L  Artaud,  inspec- 
teur-général de  l'instruction  publique.  4e  édition,  revue  et  corrigée  sur  les 
dernières  éditions  grecques»  Paris,  Firmin  Didot  frères,  2  vol.  in-18,  format 
anglais  de  90  feuilles.  7    » 

2171.  Comédies  (les)  de  Pierre  de  Larkey.  Voy.  n°  2159. 

2172.  Compagnons  de  la  Marjolaine  (les),  opéra-comique  en  un  acte  ;  par 
MM.  Michel  Carré  et  Jules  Verne,  musique  de  M.  Aristide  Hignard.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais,  de  5/6  de  feuille.  »  60 

Théâtre- Lyrique.  1**  représentation  le  6  juin  1855.  Collection  de  la  t  Biblio- 
thèque dramatique  ». 

2173.  Coxgé  avant  midi,  folie  en  un  acte  de  MM.  de  Clercij  et  E***9  mu- 
sique de  M.  Achille  Launois.  Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  in-8  de 
8  pag.  »    20 

Théâtre  des  Délassements-Comiques.  lre  représentation  le  28  avril  1855. 
Collection  de  l'Album  dramatique. 

2174.  Cour  de  célimène  (la),  opéra-comique  en  deux  actes;  paroles  de 
M.  Rosier,  musique  de  M.  Ambroise  Thomas  de  l'Institut.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-18  anglais.  1    » 

Théâtre  impérial  de  l'Opéra-Comique.  1**  représentation  le  11  avril  1855. 
Collection  de  la  <  Bibliothèque  dramatique  > . 

2175.  Cousin  verdure  (le),  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM. 
Saint-Yves,  P.  Zaccone  et  Pommereux.  Paris,  boulevard  St-Martin,  12, 
in-8  d'une  feuille.  »     50 

Théâtre  du  Vaudeville.  lr«  représentation  le  5  août  1855. 

2176.  Dans  les  vignes,  tableau  villageois  en  un  acte,  paroles  de 
MM.  Brunswick  et  Arthur  de  Beauplan,  musique  de  M.  Clapisson.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  18  pages.  »  60 

Théâtre-Lyrique.  lre  représentation  le  31  décembre  1854.  Collection  de  la 
«  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  628. 

2177.  Dans  un  coucou,  comédie- vaudeville  en  un  acte;  par  MM.  Charles 
Narrey  et  H.  Lemonnier.  Paris ,  Michel  Lévy  frères ,  in-18  anglais  d'une 
feuille  1/9.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  lre  représentation  le  30  novembre  1854.  Collection 
de  la  «Bibliothèque  dramatique».  Livraison  618.  La  couverture  porte  : 
En  coucou. 

2178.  Dans  un  grand  siècle,  drame  en  trois  actes,  en  vers.  Paris,  Fru- 
chard,  galerie  de  Valois,  Palais-Royal,  185,  grand  in-8  dune  feuille  à  doux 
colonnes.*  >  60 

Œuvres  poétiques  de  Perdinand  Victor. 


i 

j 


—  49*  — 

2179.  Davis,  ou  le  Bonheur  d'être  fou,  comédie-vaudeville  en  deux  actes  ; 
par  Fournier.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  66  pages.  »  50 

2180.  Deucalion  et  PYRfcHA,  Opéra-comique  en  un  acte,  de  MM.  Michel 
Carré  et  Jules  Barbier.  (Th.  impérial  de  l'Opéra-Comique.  lre  représenta- 
tion le  8  octobre  1855.)  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une  feuille. 

1     » 
Collection  de  la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  677. 

2181.  Deux  aveugles  (les),  bouffonnerie  musicale;  par  Jules  Moinaux, 
musique  de  Jacques  Offenbach.  Paris,  Brandus,  Dufour,  Michel  Lévy  frères, 
in-8  d'une  demi-feuille.  Paroles  seules.  »  50 

Avec  las  airs  notés.  1     » 

Théâtre  des  Folies-Bouffes-Parisiens  (Champs-Elysées).  1**  représentation 
-     le  5  juillet  1855. 

2182.  Deux  coeurs  de  femme,  comédie  en  un  acte;  par  Âug.  Clavareau. 
Liège,  J.  Desoer,  in-8. 

2183.  Deux  couronnes,  comédie  en  un  acte  ;  par  Eug.  Moreau.  Bruxelles, 
Lelong,  in-32  de  60  pages.  »  50 

2184.  Deux  drôles  de  corps,  vaudeville  en  un  acte;  par  MM.  Marquet 
et  Delbès.  Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  19,  in-8  de  12  pages.         >  20 

Théâtre  des  Délassements-Comiques.  lre  représentation  le  22  avril  1855. 
Collection  de  l'Album  dramatique. 

2185.  Deux  Gilles  (les),  opérette-bouffe,  paroles  et  musique  de  M.  Mêles- 
ville  fils.  Paris,  Edmond  Albert,  rue  Cbabannais,  9,  in-12  d'une  feuille,    »  50 

Théâtre  des  Folies-Nouvelles.  lre  représentation  le  mercredi  29  août  1855. 

2186.  Domestiques  db  pahis  (les),  vaudeville  en  deux  actes,  de  M.  Ho- 
noré. Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  19;  Tresse,  Palais-Royal,  in*8  d'une 
feuille  1/4.  »  50 

Théâtre  des  Folies-Dramatiques.  1"  représentation  le  13  juin  1855.  Col- 
lection de  l'Album  dramatique. 

2186*.  Drames  et  vers;  par  le  marquis  de  La  Garde.  Paris,  Potier,  quai 
Malaquais,  9,  in~l8  de  11  feuilles  1/3. 

Ce  volume  contient  :  le  comte  d'Évoli ,  drame.  —  Héliogabale^  tragédie. 
—  Péchés  de  jeunesse,  poésies. 

2187.  Dzing!  boum!  boum!  revue  de  l'exposition,  en  trois  actes  et  seize 
tableaux;  de  MM.  Guettée,  Ch.  Potier  et  Eug.  Mathieu,  Paris,  Mifliez,  in-8 
d'une  feuille  3/4.  »  50 

Théâtre  des  Délassements-Comiques.  lre  représentation  le  7  juillet  1854. 
I  Collection  de  l'Album  dramatique. 

1  2188.  École  (l*)  des  jeunes  maris,  comédie  en  cinq  actes  et  en  vers  ; 

par  Nougukr  père,  avocat.  Montpellier,  de  l'impr.  de  Boehm,  in-8  de 
,  8  feuilles  1/2. 

i  Représenté,  en  octobre  1845,  sur  les  théâtres  du  Ranelagh  (Passy),  de 

I  Grenelle  et  de  Montmartre,  et  sur  le  théâtre  de  Nîmes,  en  1851. 

I  2189.  Effet  pour  la  cause  (!'),  drame  en  uu  acte,  en  prose;  par  Eliacim 

Jourdain.  Synthèse  de  la  «  Dame  aux  camélias  »  et  des  «  Filles  de  marbre» . 
Paris,  les  principaux  libraires,  in-12  d'une  feuille  5/6, 

t  2190.  ÉeiLL  le  DEMO*,  drame  fantastique  en  trois  actes,  un  prologue 

*  et  un  épilogue.  Paris,  tmpr.  de  M™  veuve  Dondev*Dopré ,  in-8  d'une 

*  feuille  3/4.  .  »    60 


—  500  — 

2191.  Enfant  (1*)  du  petit  monde,  vaudeville  en  trois  actes,  de  MM.  Ch. 
Potier  et  Guenée.  Paris,  Mi  fiiez,  in-8  d'une  feuille  5/8.  »  30 

Théâtre  des  Folies-Dramatiques.  lre  représentation  le  9  mai  1855.  Collec- 
tion de  l'Album  dramatique. 

2192.  English  spoken  ,  vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  Àlbéric 
Second  et  Auguste  Joltrois.  Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12,  in-8  d'une 
feuille.  »  60 

Théâtre  du  Palais-Royal.  lre  représentation  le  7  juillet  1855.  Collection 
du  Magasin  théâtral. 

2193.  Esclaves  (les),  poème  dramatique  ;  par  M.  Edgar  Quinct.  Bruxelles, 
1854,gr.  in-32.  2     • 

Voir  le  compte-rendu  de  cet  ouvrage,  par  M.  Louis  Jourdain,  dans  «  le 
Siècle  »,  n°  du  5 septembre. 

2194.  Exploits  de  césar  (les),  vaudeville  en  un  acte,  de  MM.  Clairville 
et  Alphonse  Brot.  Paris,  Beck,  rue  des  Grands-Augustins,  20,  in-8  de 
12  pages.  »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  1™  représentation  le  24  mars  1855. 

2195.  Famille  (la),  pièce  en  cinq  actes,  en  prose;  par  Stanislas  Brat- 
koivski.  Nantes,  l'Auteur,  rue  Crébiïlon,  22,  in-8  de  5  feuilles.  1    » 

La  piété  filiale,  le  dévouement  de  l'amitié,  la  haute  bienfaisance,  sont  les 
principales  données  de  cet  ouvrage.  Le  débat  a  lieu  entre  les  faux  et  les 
vrais  défenseurs  du  foyer  domestique. 

2196.  Filles  de  marbre  (les),  drame  en  cinq  actes,  mêlé  de  chant;  par 
MM.  Théodore  Barrière  et  Lambert  Thiboust,  musique  nouvelle  de  M.  Mon- 
taubry.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  2  feuilles  1/9.        1     » 

Théâtre  du  Vaudeville.  lr«  représentation  le  17  mai  1853.  Collection  delà 
a  Bibliothèque  dramatique».  . 

2197.  Fils  d'un  compagnon  d'armes  (le),  comédie  en  un  acte,  en 
vers;  par  M.  Bernard  Bonafoux.  Brignoles  (Var) ,  l'Auteur,  in-8  de  2 
feuilles.  »  75 

2198.  Fortune  et  courage  ,  comédie  en  cinq  actes  et  en  vers  ;  par 
Nouguier  père,  avocat.  Montpellier,  de  Pimpr.  de  Boehm,  in-8  de 
10  feuilles  1/4. 

Cet  ouvrage,  dit  l'auteur  dans  sa  préface,  est  la  protestation  dramatique 
contre  une  des  plus  grandes  erreurs  de  notre  législation  civile  :  la  contrainte 
par  corps  en  matière  de  dettes,  '- 

2199.  Fosse  aux  ours  (la),  à-propos  d'ouverture,  en  trois  tableaux;  par 
MM.  L.  Couailhacet  A.  Bourdois.  Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12,  in-8 
d'une  feuille.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  1™  représentation  le  7  juin  1855.  Collection  du 
Magasin  théâtral. 

2200.  Francesca  de  rimini  ,  tragédie  en  cinq  actes,  traduite  de  l'italien 
de  Silvio  Pellico;  par  Abel  Lemercier.  Paris,  impr.  de  Gratiot,  in- 12  de 
3  feuilles  1/2. 

2201.  Frère  et  soeur  ,  drame  en  cinq  actes  ;  par  MM.  Méry  et  Bernard 
Lopez.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  2  feuilles  1/3.  1     » 

Théâtre  de  P  Ambigu-Comique,  l'e  représentation  le  14  juin  1855.  Collec- 
tion de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  664. 

2202.  Furmished  apartement,  comédie -vaudeville  en  un  acte;  par 
MM.  Cormon  [Ptesfre]  et  Grange  [Pastei],  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18 
anglais  d'une  feuille  2/9.  »  60 


—  501  — 

Théâtre  des  Variétés.  1"  représentation  le  7  juin  1855.  Collection  de  la 
<  Bibliothèque  dramatique  » . 

2203.  Gâteau  des  reines  (le),  comédie  en  cinq  actes ,  en  prose  ;  par 
Léon  Gozlan.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  3  feuil.  1/9.    2    » 

Théâtre  Français.  Première  représentation  le  30  août  1855. 

2204.  Gendre  de  h.  pommier  (le),  comédie-vaudeville  en  trois  actes; 
par  MM.  Siraudin,  Deîacour  et  Morand.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18 
anglais  de  2  feuilles  2/3.  1    » 

Théâtre  du  Palais-Royal.  Première  représentation  le  10  septembre  1855. 
Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  674. 

2205.  Goldoni.  Commedie  scelte.  Parigi,  Firmin  Didot,  in-18  anglais  de 
18  feuilles  1/2.  3    » 

Ce  volume  contient  six  des  meilleures  comédies  de  Goldoni,  toutes  en  trois 
actes  :  lo  Pamela;  2<>  il  Vero  Amico;  3o  la  Villeggiatura  ;  4»  il  Burbero 
benefico  ;  5°  il  Raggiratore  ;  6°  la  Bottega  del  caffè. 

2206.  Haine,  Amour  et  Courage,  drame  en  deux  actes  ;  par  Mme  Mas- 
sart.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  28  pages.  »  50 

2207.  Histoire  de  Paris  (première  partie),  drame  à  grand  spectacle  en 
15  tableaux,  de  MM.  Barrière  et  Henri  de  Rock.  Représenté  pour  la  pre- 
mière fois  sur  le  théâtre  du  Cirque,  le  11  août  1855.  Paris,  Michel  Levy,  in-4 
de  40  et  4  pag.,  avec  une  vign,  »  40 

2208.  Hiver  (1')  d'un  homme  marié ,  scènes  de  la  vie  conjugale,  en  un 
acte,  de  MM.  Edouard  Brisebarre  et  E.  Nyon.  Paris,  Beck,  in-8  de  3/4 
de  feuille.  »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  Première  représentation  le  2  juin  1855. 

2209.  Homme  sans  ennemis  (1') ,  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par 
M.  Hippolyte  Lucas.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  ang.  de  8/9  de  f.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  Première  représentation  le  4  mai  1855.  Collection  de 
la  Bibliothèque  dramatique. 

2210.  Ingrats  (les),  comédie  en  trois  actes  et  en  prose  ;  par  Jules  de  So- 
mer.  Cherbourg,  de  l'impr.  de  Feuardent,  in-4  de  4  feuilles  1/2. 

2211.  Iphigenie  en  Tauride,  tragédie  de  Gœthe,  traduite  en  vers  fran- 
çais par  E.  Borel.  Stuttgart,  Ed.  Hailberger,  in-8  de  vij  et  96  pag.    2    » 

2212.  Jaguarita  l'indienne,  opéra-comique  en  trois  actes  ;  par  MM.  de 
Saint-Georges  et  de  Leuven,  musique  de  M.  F.  Halévy,  de  PInstitut.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  2  feuilles  5/9.  1     » 

Théâtre-Lyrique.  Première  représentation  le  14  mai  1855.  Collection  de 
la  *  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  653. 

2213.  Jaloux  heureux  (le) ,  comédie  en  un  acte,  du  comte  /.  Giraud. 
Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-8  d'une  fouille.  »  60 

Théâtre  impérial  Italien.  Première  représentation  le  13  août  1855.  — 
Texte  italien,  français  en  regard. 

2214.  Jeanne  d'Arc,  grand  opéra  en  quatre  actes  et  5  tableaux,  d'après 
Schiller,  par  Louis  Danglas  [L.  Joos],  Bruxelles,  J.- A.  Lelong,  in-32  de 
61  pages.  ,    50 

2215.  Jbnny  Bell,  opéra-comique  en  trois  actes,  paroles  de  M.  Eugène 
Scribe,  musique  de  M.  Auber.  Paris,  Michel  Lévy  frères  ,  in-18  anglais  de 
2  feuilles  1/2.  1     • 

Théâtre  impérial  de  TOpéra-Comique.  Première  représentation  le  2  juin 
1855.  Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  660; 

34 


Voyezsur  cet  op4rai'articlôdeM.  Gust.  Chadeuil,  feuilleton  du  «Site)»», 
du  7  juin;  celui  de  M.  H.  Berlioz,  feuilleton  du  «  Journal  des  Débats»»  da9. 

.  3216.  Jocemn,  le  garde-côte,  drame  en  cinq  actes;  par  MM.  N.  Founder 
et  H.  Meyer.  Paris,  Michel  Lévy  frères»  in-18  angl.  de  3  feuilles.  1     » 

Théâtre  de  r Ambigu-Comique.  Première  représentation  le  %l  avril  18S5. 
Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  ». 

2217.  Joli  mois  de  mai,  vaudeville  en  six  tableaux  ;  par  M.  ClfUrville- 
Paris,  Beck,  rue  des  Grands  Augustins,  20,  in-8  de  3/4  de  feuilles,       »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  Première  représentation  le  5  mai  1855. 

2218.  Légende  de  Saint-Armel  (la),  mise  en  vers  français,  son*  ta  forme 
de  tragédie  ;  par  messire  RaudevilU,  prêtre  et  maître  d'école  en  la  ville  de 
Ploejrmel;  représenté  en  1600,  à  Ploërmel;  publiée  pour  la  premier»  fois 
par  Sigismond  Ropartz.  Vitrail  de  Saint-Armel,  en  l'égliser  paroissiale  de 
Ploërmel,  dessiné  et  lithographie  par  P.  Hawke.  Saint-Brieuc,  Prud'homme, 
grand  in 4  de  18  feuilles  1/2. 

2819.  Libbe  échange  (le),  comédie  en  3  actes  et  en  vers;  par  Vitai  Basnot- 
Lalande.  Paris,  imp.  de  Lacour  (1849),  in-12  de  4  feuilles  5/6. 

2290.  Lumière  (de  la),  s'il  vous  plaît!  folie- vaudeville;  par  MM.  Frédéric 
de  Reiffenberg  fils  et  James  Desportes.  Paris ,  de  l'impr.  de  Brière,  in-8  de 
8  pages. 

Représentée,  pour  la  première  fois,  à  Bruxelles,  sur  le  théâtre  du  Vau- 
deville, le  3  novembre  1854  ,  et  à  Rouen,  sur  le  Théâtre-Français,  le  30 
mars  1855, 

2221.  Macbeth,  grand  opéra  en  5  actes  et  9  tableaux  (d'après  Shakespeare), 
par  Louis  Danglas  [L.  Joos'].  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  61  pag.  »  60 

2222.  Madame  andbe,  comédie  en  un  acte;  par  MM.  N.  Fournier  et 
Laurenein  [Fromage-Chapelle].  Paris,  Michel  Lévy  frères,  ra-l#  anglais  d'une 
feuille  2/9.  »  60 

Théâtre  du  Gymnase.  1*«  représentation  le  2  août  t855.  Collection  de  la 
«  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  670. 

2223.  Maître  favilla,  drame  en  3  actes  et  en  prose  ;  par  George  Sand. 
Paris,  librairie  nouvelle,  in-48  anglais  de  3  feuilles.  i  5  ) 

.  Théâtre  impérial  de  FOdéon.  lr«  représentation  le  15  septembre1 1855. 

Ce  nom  illustre  ne  manque  jamais  d'attirer  au  théâtre  l'élite  du  public. 
L'attepte  des  spectateurs  n'a  pas  été  trompée  ;  Maître  Favilla  est  une  œuvre 
charmante,  remplie  de  grâce,  de  poésie  et  de  délicatesse. 

Il  s'en  faut  pourtant  que,  sous  le  rapport  de  l'invention,  nous  regardions 
Maitre  Favilla  comme  une  grande  et  forte  conception  dramatique  ;  Georga 
Sand  n'a  pas  montré  là  ce  fier  génie  et  cette  pensée  profonde  qui  caractéri- 
sent la  plupart  de  ses  ouvrages,  particulièrement  ses  romans,  qui,  selon  nous* 
sont  bien  au-dessus  de  son  théâtre.  Dans  ses  romans,  son  imagination  s'éver- 
tue en  toute  liberté,  et  son  rare  talent  pour  conter  et  décrire  s'y  trouve  à 
l'aise  ;  il  n'en  est  pas  de  même  de  ses  ouvrages  dramatiques,  où  son  esprit, 
essentiellement  indépendant,  est  gêné  par  les  combinaisons  de  l'action  et  les 
limites  du  dialogue.  Maître  Favilla  ne  tient  pas  même,  nous  le  croyons  du 
moins,  le  premier  rang  parmi  ses  œuvres  de  théâtre. 

Mais  jamais  l'auteur  n'avait  fait  preuve  au  théâtre  d'une  plus  délicieuse 
simplicité.  Il  n'y  faut  pas  chercher  une  intrigue  savante,  des  combinaisons 
d'où  jaillissent  de  grands  effets ,  ni  même  des  caractères  développés ,  sauf 
celui  de  Maître  Favilla.  C'est  une  légère  action  féerique  dont  le&  ingénieux 
détails  et  le  charmant  langage,  sans  aller  vivement  à  l'imagination  ou  au 
cœur,  vous  ravissent  toutefois  et  vous  séduisent.         (Siècle,  17  sept.) 


—  503  — 

*  2S34.  Maisthe  pfBBRfi  patblin,  texte  revu  sur  tes  manuscrits  et  les  plus 

■  anciennes  éditions ,  avec  une  introduction  et  notes  par  F.  Génin.  Paris , 

■  Chamerot,  gr.  in-8  de  372  pag.,  cartonné  en  toile,  doré  sur  tranche.  20  • 
1'  Édition  de  luxe,  tirée  à  300  exemplaires  numérotés. 

B  Pasquier,  Verville,  Rabelais,  tous  les  écrivains  du  XVIe  siècle  sont  remplis 

des  témoignages  de  l'estime  où  nos  pères  tenaient  la  Farce  de  Patelin.  Cette 
ti  estime  allait  jusque-là  que  Nicolas  Barthélémy,  prieur  de  Notre-Dame  de 

il  Bonne-Nouvelle,  en  1532,  dans  une  jolie  épigramme  de  quinze  vers  hendéca- 

syllabes,  met  sur  la  même  ligne  Virgile,  David  et  Patelin.  —  «  Ta  me  de- 
mandes, mon  cher  Gorréa,  quelles  sont  mes  lectures  favorites  ?  Je  lis  et  relis, 
^  sans  jamais  me  lasser,  le  divin  Virgile,  le  psalmiste  que  j'ai  traduit  si  sou- 

k  vent,  et  ce  charmant  Patelin  que  la  France  peut  opposer  aux  chefe-d'œuvr* 

ni  comiques  d'Athènes  et  de  Rome. 

tf  Qui  des  trois  n'en  chérit  pas  un 

m  N'aura  jamais  le  sens  commun  (1). 

Voilà-  l'opinion  d'un  moine  bénédictin  du  temps  de  François  Ier. 

Ce  petit  chef-d'œuvre  d'un  précurseur  inconnu  de  Molière,  qui  réunit  la 

*  comédie  de  caractère  et  la  comédie  d'intrigue ,  avait  été  imprimé  bien  des 
fois  jusqu'en  1762,  que  le  libraire  Durand  en  fit  paraître  la  dernière  édi- 

jtf  tion  (2).  Mais ,  réimprimé  trente  fois ,  il  avait  été  trente  fois  défiguré.  L'ab- 

^  sence  de  manuscrits,  la  liberté  que  prenaient  les  comédiens  de  changer,  de 

retrancher,  d'ajouter  au  texte ,  selon  leur  fantaisie,  la  difficulté  de  saisir 
.  toujours  le  sens  des  proverbes  et  des  allusions  que  le  poète  a  jetées  à  pleines- 

1 ,  mains  dans  sa  comédie;  toutes  ces  causes,  en  y  joignant  le  défaut  complet 

,;  d'indications  scéniques,  avaient  amené  la  pièce  à  l'état  d'énigme,  ou  peu  s'en 

faut.  C'est  à  peine  si,  à  travers  cette  rouille  accumulée  pendant  plus  de  trois 
0  cents  ans,  on  voyait  encore  briller  çà  et  là  quelque  ètincerJe  du  génie  de 

ii  l'auteur. 

è  Le  nouvel  éditeur,  avec  une  patience  et  un  travail  de  sept  années,  a  entre- 

pris  de  dégager  l'œuvre  qu'il  attribue  à  l'auteur  du  Petit  Jehan  de  Saintré, 
'*  Antoine  de  La  Salle,  et  de  lui  rendre  son  lustre  primitif.  Une  comparaison- 

,!  attentive  de  tous  les  textes  anciens  n'y  aurait  pas  suffi,  s'il  n'eût  été  secondé 

ï  par  un  heureux  hasard  qui  lui  a  mis  entre  les  mains  des  matériaux  inexplorés 

jusqu'à  ce  jour  :  un  manuscrit  qui  s'est  retrouvé  parmi  les  imprimés  de  la 
^  Bibliothèque  impériale,  et  surtout  l'exemplaire  unique,  inappréciable,  de 

\ :  M.  Coppinger,  de  l'édition  de  Guillaume  Leroy,  de  Lyon,  que  tout  annonce 

,  avoir  été  l'une  des  premières,  sinon  la  première  absolument.  II  est  sûr  au 

*.  moins  qu'on  n'en  connaît  pas  d'aussi  reculée.  Et  par  bonheur,  le  mérite  de 

^  la  correction  s'y  trouve  égal  à  celui  de  l'ancienneté.  Grâce  à  ces  divers  se- 

^  cours,  la  lumière  s'est  répandue  sur  le  texte  du  Patelin,  et  tout  le  monde, 

aujourd'hui,  peut  goûter  directement  ce  renommé  chef-d'œuvre  de  la  verve 
&  et  de  la  malice  gauloises ,  trop  affadies  dans  l'imitation  moderne  de  l'abbé 

$  de  Brueys. 

&  Les  gens  du  monde  qui  seraient  arrêtés  par  une  expression  obscure  n'au- 

*  ront  qu'à  recourir  aux  notes  placées  à  la  suite  du  texte.  M.  Génin  s'y  est 
i<*  attaché,  comme  il  l'avait  déjà  fait  pour  le  Roland,  à  prévoir  et  à  lever,  autant 
H1.  qu'il  était  en  lui,  toutes  les  difficultés  du  style  et  de  la  pensée. 

4  Les  variantes  mises  au  bas  des  pages  serviront  aux  erudits  qui  voudraient 

tf  faire  une  étude  particulière  de  ce  texte  si  intéressant  pour  l'histoire  de  nos 


mœurs,  de  notre  langue  et  de  notre  théâtre 
L'introduction,  divisée  en  deux  parties,  I 


traite  d'abord  les  questions  re!a~ 


¥ 

}  (t)  Cuinon  ex  tribus  unus  adlubebit, 

0  Is  nil  e  studiis  petat  quod  optet. 

jji  (a)  La  dernière  où  le  texte  ait  été  travaillé  ;  l'édition  de  1858,  chez  Amyot,  ne  fcit  «flir 

reproduire  celle  de  1762. 


—  504  - 

tives  à  la  Farce  de  Patelin  :  question  d'auteur,  de  date,  etc.  La  seconde 
partie  expose  l'histoire  de  la  vieille  comédie  française. 

Voici  en  quels  termes  M.  Littré,  de  l'Académie  des  inscriptions  et  belles- 
lettres,  apprécie  la  nouvelle  édition  du  Patelin  : 

•  Le  Patelin  ne  pouvait  rencontrer  mieux  que  M.  Génin  :  un  goût  exercé 
de  longtemps  à  savourer  les  délicatesses  de  la  vieille  langue  ;  un  esprit  qui 
a  toute  sorte  d'affinités  avec  le  vieil  esprit  gaulois;  une  érudition  étendue, 
quelquefois  téméraire,  mais  presque  toujours  ingénieuse  et  sachant  toujours 
rendre  attrayant  ce  dont  elle  parle.  Aussi,  quand  M.  Génin  dit,  en  terminant 
sa  préface  :  «  Patelin,  tout  recommandé  qu'il  était  par  son  antique  renom- 
»  mée,  attendait  encore  un  éditeur  qui  fît  de  lui  l'objet  d'un  travail  sérieux; 
»  puisse-- t-il  Tavoir  enfin  rencontré!  »  j'ajouterai,  sans  crainte  d'être  dé- 
menti par  celui  qui  lira  l'introduction,  le  texte  et  les  notes,  que  le  Patelin  a 
enfin  trouvé  un  éditeur  digne  de  lui  » .  (Revue  des  Deux-Mondes  du  15  juil- 
let 1855.) 

Au  point  de  vue  de  la  typographie,  ce  volume  est  exécuté  avec  un  luxe  et 
un  soin  dont  on  osé  dire  qu'il  y  a  peu  d'exemples.  Et,  afin  de  ne  laisser  rien 
à  désirer,  on  y  a  joint  cinq  gravures  au  trait,  qui  reproduisent  fidèlement 
les  figures  sur  bois  des  éditions  du  xv*  siècle. 

(Prospectus  de  l'éditeur.) 

Un  bon  article  de  M.  Fréd.  Lock,  sur  cette  belle  édition,  a  paru  dans  le 
«  Moniteur  universel  »,  du  26  octobre. 

2225.  Malhurs  d'un  gardi  d'ooutroi,  vaudeville  en  un  acte;  par  Jules 
Lejourdan  et  Joseph  Gai.  Marseille,  Feraud,  in- 12  d'une  feuille. 

2226.  Mariage  d'olympe  (le) ,  pièce  en  3  actes ,  en  prose  ;  par  Emile 
Âugier.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  3  feuilles  1/9.        1  50 

Théâtre  du  Vaudeville.  lre  représentation  le  17  juillet  1855. 

2227.  Mariage  pae  ordre  (le),  comédie  en  un  acte  et  en  prose;  par 
M.  A.  de  Peellaert.  Paris,  Ch.  Nolet,  passage  du  Commerce,  3,  in-12  d'une 
feuille.  »  60 

Théâtre  impérial  de  i'Odéon.  1™  représentation  le  20  juin  1855. 
Réimprimé  en  Belgique,  sous  le  titre  d'1/h  mariage  par  ordre.  Bruxelles, 
Lelong,  in-32  de  53  pages.  »  50 

2228.  Marie  stuart,  tragédie  en  5  actes,  de  F.  Schiller,  traduite  en  vers 
italiens  par  André  Maffei.  (Première  édition.)  In-8  de  3  feuilles.  —  2e  édi- 
tion. Paris,  Michel  Lévy,  in-8  de  2  feuilles  3/4.  1  50 

Représentée  à  Paris  le  26  juin  1855,  sur  le  théâtre  impérial  Italien,  par  la 
compagnie  dramatique  au  service  de  S.  M.  le  roi  de  Sardaigne.  Le  texte  de 
cette  pièce  est  en  italien  avec  la  traduction  française  en  regard. 

2223.  Mariée  est  trop  belle  (la),  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par 
MM.  Henry  de  Kock  et  Léon  Beauvallet.  Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12, 
in-8  d'une  feuille.  »  60 

2230.  Marina,  poème  dramatique  ;  par  Ed.  Wacken.  (Extrait  de  la  «  Revue 
trimestrielle  »).  Bruxelles,  Aug.  Decq,  gr.  in-18  de  49  pages.  •  75 

On  a  du  même  auteur  : 

I.  André  Chénier,  drame  en  vers.  Paris  et  Bruxelles,  1844  ;  une  seconde 
édition  a  paru  la  même  année,  format  in  18,  chez  Geruzez.  Une  troisième 
édition  in-18  a  été  publié  à  Liège  en  1845. 

IL  Fantaisies.  Liège,  Oudard,  in-8. 

III.  Le  serment  de  Wallace,  drame  en  vers.  Bruxelles,  1846,  in-8. 

IV.  Hélène  de  Tournon,  drame  en  vers.  Bruxelles,  Labroue,  1848,  in-8. 

V.  Fleurs  d'Allemagne  et  Poésies  diverses.  Bruxelles,  Labroue,  1850,  for- 
mat Charpentier. 


—  505  — 

2231.  Massacre  d'un  innocent  (le),  comédie-vaudeville  on  un  acte;  par 
MM.  Varin  et  Marc  Michel .  Paris ,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une 
feuille  1/9.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  1"  représentation  le  9  mars  1855.  Collection  de  la 
*  Bibliothèque  dramatique  > .  Livraison  645. 

2232.  Médée,  tragédie,  d'après  Euripide;  par  Hippolyte  Lucas.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une  feuille  1/2.  1  50 

Théâtre  impérial  de  l'Odéon.  lre  représentation  le  20  juin  1855. 

2233.  Modes  de  l'exposition  (les),  vaudeville  en  un  acte;  par  M.  E.  de 
Champeaux.  (Th.  de  la  Gaîté.  lre  représentation  le  29  juillet  1855.)  Paris , 
boulevard  Saint-Martin,  12,  in-8  de  16  pages. 

2234.  Moïse,  opéra  en  4  actes,  musique  de  G.  Rossini.  Paris,  rue  Grange- 
Batelière,  13,  in-8  de  4  feuilles.  2    > 

Italien,  français  en  regard.  Opéra  représenté  au  théâtre  impérial  des  Ita- 
liens (salle  Ventadour)  pour  l'ouverture  de  l'année  théâtrale  1855-56. 

2235.  Monde  (le),  comédie-vaudeville  en  2  actes,  de  M.  Théodore  Fau- 
cheur. Paris,  Mifliez,  passage  Vendôme,  in-8  d'une  feuille  1/4.  »  40 

Théâtre  du  Luxembourg,  l»*e  représentation  le  21  juillet  1855.  Collection 
de  l'Album  dramatique. 

2236.  M.  Beauminet,  vaudeville  en  un  acte,  de  MM.  Mélesville  et  Xavier 
[Boni face],  Paris,  Beck,  r.  des  Gr.-Augustins,  20,  in-8  d'une  feuille.     »  60 

Théâtre  des  Variétés.  fr«  représentation  le  14  avril  1855. 

2237.  Moutons (99),  ou  les  Rémois  ne  sont  pas  si  bêtes»  comédie- 
proverbe  en  un  acte,  mêlée  de  couplets;  précédée  de  Nouvelles  et  Contes 
rémois,  en  prose  et  en  vers;  par  P.  Dubois.  Reims,  Brissart-Binet,  in-8  de 
7  feuilles  1/2. 

Cet  ouvrage,  orné  de  vignettes,  fleurons,  encadrements,  etc.,  et  composé 
(typographiquement)  par  fauteur,  n'a  été  tiré  qu'à  50  exemplaires,  25  seule- 
ment sont  en  vente. 

2238.  Myrbha,  tragédie  en  5  actes,  (ÏAlfieri.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-8  de  32  pages.  1  50 

Texte  italien  avec  traduction  française  en  regard.  La  pièce  a  été  représentée 
à  Paris ,  le  29  mai  1855 ,  sur  le  théâtre  impérial  italien ,  par  la  compagnie 
dramatique  au  service  de  S.  M.  le  roi  de  Sardaigne.  A  la  suite  de  cette  tra- 
gédie se  trouve  l'analyse  de  la  Lettre  égarée,  comédie  en  un  acte,  de  M.  Louis 
Ploner.  In-8  d'un  huitième  de  feuille. 

2239.  Myrrha,  tragédie  à'Alfieri,  traduite  de  l'italien,  par  Chéron  de 
VUliers.  Paris,  Caen,  passage  des  Panoramas,  in-8  de  6  feuilles  1/2.      1  25 

Texte  italien.  Traduction  française  en  regard: 

2240.  Myrrha,  tragédie  en  5  actes,  avec  des  chœurs,  imitée  dMï/îert; 
1  suivie  de  Mi-rat,  parodie  en  4  actes;  par  Charles  Rey,  de  l'Académie  du 
'               Gaid.  Paris,  Ledoyen,  Palais-Royal,  in-8  de  11  feuilles  3/4.  2    » 

,  2241.  Napoléon  auf  hblena.  Historisch-romant.  Drama  in  fîing  Aufziï- 

t  gen;  von  C.  G.  Kahlbau.  Tangermttnde,  Doeger,  in-8  de  155  pages.      4    » 

2242.  Noces  invisibles  (les),  drame  en  deux  mondes,  en  prose  ;  par  ÈUa- 
cim  Jourdain.  Paris,  les  principaux  libraires,  in-12  d'une  feuille  2/3. 

Suivies  de  la  Chanson  de  Robert  le  Diable,  extraite  do  la  Comédie  nor- 
mande, mystère  en  22  actes,  en  prose  et  en  vers,  un  vol.  de  700  pages  çom- 
f  pactes,  par  Eliacim  Jourdain. 


—  506  - 

2248.  Ombto  ,  comte  de  saint  Boniface,  grand  opéra  en  quatre  actes  ; 
par  Louis  Danglas  [L.  Joo*].  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  32  pages.       »  50 

2244.  Œuvres  complètes  de  Molière.  Paris,  Lahure,  Hachette,  2  voî- 
in-18  anglais,  ensemble  de  41  feuilles  2r9.  5     » 

2245.  Œuvres  complètes  de  J.-B.  Poquelin  de  Molière.  Nouvelle  édi- 
tion; (publiée)  par  M.  Philarète  Chasles,  professeur  au  collège  de  France. 
Tome  1er.  Paris,  Librairie  nouvelle,  in-16  de  12  feuilles.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle.  Cette  édition  aura  5  volumes. 

2246.  Œuvres  complètes  de  Shakespeare.  Traduction  nouvelle,  par  Ben- 
jamin Laroche.  3e  édition.  Tomes  V  et  VI.  Paris,  Charpentier,  rue  de  l'Uni- 
versité, 39,  2  vol.  in -18,  ensemble  de  40  feuilles.  Prix  de  ch.  vol.    3  50 

Les  quatre  premiers  volumes  ont  été  aussi  publiés  cette  année. 

2248.  Œuvres  dramatiques  ;  par  Nouguier  père,  avocat.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-8  de  38  feuilles  1[2. 

La  Bourse  et  la  Vie.  —  Le  Nouvel  Ulysse.  —L'Ecole  des  jeunes  maris. 
—  Fortune  et  Courage.  La  couverture  porte  :  Tome  1er. 

2249.  Olivia,  ou  les  Suites  d'une  faute,  drame  en  3  actes;  par  Aug.  de 
Peelaert.  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  55  pages. 

2250.  On  ne  prévoit  jamais  tout,  comédie  en  uu  acte  et  en  prose  ;  par 
Mme  Plainchant  de  Leoange.  Paris,  Tresse,  Palais-Royal,  in-18  d'une  feuille. 

.     60 
La  Dédicace,  à  Mme  Louise  Colet,  est  signée  :  H.  Plainchant  de  Levange, 
née  Delaire. 

2251.  Oncle  de  sicyone  (1*),  comédie  en  un  acte,  en  vers  ;  par  M.  René 
Clément.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  angl.,  d'une  feuille  2$.         »     60 

Théâtre  impérial  de  l'Odéon.  lre  représentation  le  19  avril  1855.  Collec- 
tion de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  653. 

2252.  On  ne  badine  pas  avec  les  hommes,  comédie  en  trois  actes,  de 
M.  J.  Gherardi  del  Testa.  Paris,  de  l'impr.  de  Morris,  in-8  de  8  pag. 

Représentée  à  Paris,  le  24  mai  1855,  sur  le  théâtre  impérial  Italien,  par  la 
compagnie  dramatique  au  service  de  S.  M.  le  roi  de  Sardaigne. 

2253.  Oreste,  tragédie  en  cinq  actes,  à'Alfieri.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-8  de  2  feuilles  lj4.  i    50 

Texte  italien  avec  traduction  française  en  regard.  La  pièce  a  été  représen- 
tée à  Paris,  le  8  juin  1855,  sur  le  théâtre  impérial  Italien,  par  la  compagnie 
dramatique  au  service  de  S.  M.  le  roi  de  Sardaigne. 

2254.  Orientale  (F),  pièce  en  vers,  ou  poème  épisodique,  mêlé  de  chants, 
en  3  actes;  par  J.-B.  Goust  (de  Menet,  Cantal).  1™  partie.  Clermont-Ferrand, 
de  l'impr.  de  Hubler,  in-8  de  2  feuilles.  1     » 

La  suite  paraîtra  par  périodes,  en  suivant  le  cours  des  événements  de 
cette  guerre. 

2255.  Ou  irons-nous  faire  nos  rois?  comédie  en  un  acte  et  en  prose  ; 
par  Jules  de  Somer.  Cherbourg,  de  l'impr.  de  Mouchel,  in-4  dp  8  pag. 

2236.  Ou  sont  les  pincettes?  folie-vaudeville  en  un  acte,  de  MM.  Corn- 
merson  et  Eugène  Vachette.  Paris,  Mifliez,  in-8  d'une  demi-feuille.     »     30 

Théâtre  des  Folies-Dramatiques.  lre  représentation  le  13  juin  18^5.  Col- 
lection de  l'Album  dramatique. 

2257.  Palais  de  chrysocale  (le),  ou  les  FxpoaanUet  tas  exporéi,  coati*- 


—  507  — 
exposition  de  l'Exposition,  mêlée  de  couplets,  en  deux  tableaux  ;  par  MM.  Clair- 
ville  et  Gabet.  Paris,  Beck,  in-8  d'une  feuille.  »    GO 
Théâtre  des  Variétés.  lre  représentation  le  23  juillet  1855. 

2258.  Panthéon  normand  (le),  ou  le  Roi  des  tonneliers,  opuscule  natio- 
nal et  féerique  en  un  acte  et  six  tableaux  ;  par  M.  Marcel  Briol.  Rouen, 
A.  Aillaud,  in-12  de  5/6  de  feuille.  »    50 

Représenté  pour  la  première  fois  sur  le  Théâtre-Français  de  Rouen,  le 
30  mars  1855. 

2259.  Par  droit  db  conquête,  comédie  en  trois  actes,  en  prose;  par 
Erncêt  Legouvé,  de  l'Académie  française.  {Première  édition).  In-18  angL,  de 
2  feuilles  7f9. 28  édition.  Paris,  Michel  Léw  frères,  in-18  anglais  de  2  feuilles 
7i9.  1    50 

Représentée  pour  la  première  fois,  à  Paris,  sur  le  Théâtre-Français,  par 
les  comédiens  ordinaires  de  l'Empereur,  le  7  juin  1855. 

2260.  Pabaguassu  (chronique  brésilienne),  poème  lyrique  en  trois  parties» 
mis  en  musique  par  /.  O'Kelly  et  J.  Villeneuve.  Exécuté  pour  la  première 
fois  sur  le  Théâtre-Lyrique,  à  Paris,  le  2  août  1855.  Paris,  Bolle-Lassalle, 
rue  de  Bondy ,  68,  in-8  de  2  feuilles  1  [4.  »    25 

2261.  Paris,  drame  en  cinq  actes,  prologue  et  épilogue  ;  par  Paul  Meu- 
rice.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  3  feuilles  8[9.  1    » 

Drame  représenté  sur  le  théâtre  de  la  Porte-Saint-Martin.  Édition  con- 
forme au  manuscrit  de  l'auteur.  Fait  partie  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » . 
Livraison  669. 

Ce  drame,  comme  on  le  sait,  a  donné  lieu  à  un  procès  intenté  par  M.  Paul 
Meurice  à  M.  Marc  Fournier,  directeur  du  théâtre  de  la  Porte-Saint- Martin. 
Nous  en  dirons  ici  la  cause  d'après  le  feuilleton  de  M.  Gh.  M.  de  Fienaes, 
du  «  Siècle  »  du  30  juillet  dernier. 

Après  avoir  constaté  le  beau  succès  de  ce  drame,  M.  Ch.  M.  de  Fiennes 
raconte  ainsi  co  démêlé  : 

«  Aujourd'hui,  nous  revenons  à  loisir  sur  l'histoire  de  ce  drame,  avant, 
pendant  et  après  la  représentation,  histoire  racontée  et  interprétée  de  vingt 
façons  différentes.  Chroniqueur  impartial  et  fidèle,  reporter  exact  de  tous 
les  faits,  de  Lous  les  incidents  qui  se  groupent  autour  des  représentations 
dramatiques,  nous  avons  mission  de  vous  dire,  à  propos  de  Paris,  ce  que. 
nous  croyons  être  la  vérité. 

»  M.  Paul  Meurice  avait  arrêté  sa  pièce  à  la  fin  du  XVIIIe  siècle,  c'est-à- 
dîre  en  1798,  sous  le  Directoire.  Son  dernier  tableau,  avant  l'épilogue,  était 
le  retour  de  l'armée  d'Italie,  le  général  Bonaparte,  rapportant  au  Luxem- 
bourg le  traité  de  Campo-Formio,  après  cette  campagne  féerique  où  il  avait 
imposé  la  révolution  à  l'Europe.  M.  Paul  Meurice  s'était  cru  dans  son  droit 
en  n'abordant  pas  le  siècle  actuel,  en  laissant  l'histoire  au  moment  où  elle 
se  mêlait  à  la  vie,  et  en  excluant  à  la  fois  de  son  œuvre  toute  la  première 
partie  du  XIX1'  siècle,  à  savoir  l'Empire,  la  Restauration,  la  dynastie  de 
juillet,  etc. 

»  Mais,  de  son  côté,  la  commission  d'examen  des  ouvrages  dramatiques 
craignit  que  celte  exclusion  ne  fût  mal  comprise.  Dans  un  moment  où  1  Eu- 
rope afflue  à  Paris,  que  penseraient  les  étrangers  en  voyant  dans  une  pièce 
nationale,  dans  un  résumé  de  l'histoire  de  Paris,  l'Empire  et  l'Empereur  bril- 
ler par  leur  absence?  La  commission  d'examen  demanda  donc,  avant  de 
donner  son  visa,  qu'un  tableau  fut  du  moins  ajouté  à  l'honneur  de  la  grande 
figure  historique  qui  ouvre  le  XIXe  siècle.  L'auteur,  qui  s'était  soumis  à 
toutes  les  suppressions,  ne  voulut  pas  consentir  à  cette  addition,  qui  lui 
semblait  dépasser  le  cadre  même  de  son  œuvre.  Toutefois,  dans  l'intérêt  de 
l'intelligente  direction  qui  avait  risqué  sur  cette  carte  toute  une  fortune. 


—  508  — 

M.  Paul  Meurice  crut  devoir  laisser  jouer  son  drame  avec  un  tableau  ojoulé 
par  une  autre  main  que  la  sienne.  Seulement,  il  voulut  que  son  nom  ne  fut 
pas  prononcé  le  soir  de  la  première  représentation,  et  ne  figurât  pas  sur 
l'affiche. 

»  L'auteur  a  donc  résisté  bravement  aux  deux  mille  voix  qui  demandaient 
son  nom  pour  l'applaudir,  —  courage  difficile,  au  dire  des  plus  forts.  — 
Deshayes  est  venu  annoncer  que  l'auteur  principal  de  la  pièce  désirait  gar- 
der l'anonyme,  et  c'est  le  public  lui-même  qui  a  nommé  1  auteur  cette  fois. 
Les  affiches  de  la  seconde  et  de  la  troisième  représentation  ont  laissé  égale- 
ment en  blanc  le  nom  de  l'auteur  de  Paris.  Mais,  depuis,  le  directeur  a 
pensé  que  cette  omission  pouvait  devenir  préjudiciable  à  ses  intérêts  maté- 
riels. Dans  l'esprit  de  beaucoup  de  gens,  une  pièce  sans  nom  d'auteur  est 
une  pièce  tombée.  —  M.  Fournier  a  pensé  que,  commercialement  parlant, 
la  signature  de  l'auteur  lui  appartenait  avec  son  œuvre.  Il  a  donc  inscrit, 
bon  gré,  mal  gré,  sur  son  affiche,  le  nom  de  M.  Paul  Meurice  au-dessous  du 
titre  de  son  drame.  M.  Paul  Meurice  lui  intente  un  procès;  la  cause  est 
pendante  ;  elle  sera  plaidée  par  Me  Grémieux.  Nous  avons  cru  devoir,  nous 
abstenant  de  toutes  réflexions  personnelles,  en  fournir  au  public,  notre  juge 
à  tous,  un  très  véridique  résumé. 

»  Cette  affaire  a  été  appelée,  le  25  août  dernier,  devant  le  tribunal  de 
première  instance  de  la  Seine,  présidée  par  M.  de  Belleyme.  Par  l'organe 
de  Me  Fauve!,  son  avocat,  M.  Marc  Fournier  a  reconnu  l'exactitude  des 
faits  qui  précèdent.  Il  a  reconnu  aussi  que  c'était  dans  un  intérêt  d'argent 
qu'il  avait  désigné  le  nom  de  l'auteur.  Mais  après  avoir  montré  l'absence 
de  tout  préjudice  soit  matériel,  soit  moral  pour  M.  Paul  Meurice,  il  a  dé- 
claré qu'il  n'y  avait  jamais  eu  entre  lui  et  M.  Meurice  une  convention  de  ne 
pas  indiquer  son  nom  sur  l'affiche,  et  que  la  seule  chose  convenue,  c'était 

2ue  le  nom  de  l'auteur  ne  serait  p3s  proclamé  à  la  première  représentation. 
>r,  à  cet  égard,  M.  Fournier  avait  tenu  sa  promesse. 

»  Le  tribunal  remit  au  mardi  prochain  la  prononciation  du  jugement,  et 
ce  jour  venu  28  août},  se  fondant  sur  ce  que  la  convention  dont  excipait 
le  demandeur  n'était  pas  justifiée,  le  débouta  de  sa  demande,  et  le  con- 
damna aux  dépens  ». 

Voy.  encore  sur  cette  affaire  les  journaux  judiciaires  de  cette  huitaine 
d'août,  et  les  Bourdonnements  de  M.  Alphonse  Rarr,  du  «  Siècle  >  du  16 
septembre. 

Le  drame  imprimé  n'est  point  conforme  à  la  représentation,  mais  con- 
forme au  manuscrit  de  l'auteur,  où  Ton  trouve  deux  tableaux  de  plus,  sup- 
primés par  la  censure,  et  en  moins,  celui  auquel  M.  Meurice  est  étranger. 

2262.  Patelin,  comédie  du  XVe  siècle,  ramenée  à  la  langue  du  XIX9 
siècle,  par  Charles  des  Guerrois.  Paris,  Ledoyen,  Palais-Royal  ;  Schultz  et 
Thuillié,  in-12  de  4  feuilles  2|3. 

Tiré  à  300  exemplaires  numérotés. 
Voyez  le  no  224. 

2263.  Péril  rn  la  demeure,  comédie  en  deux  actes,  en  prose;  par  Oc- 
tave Feuillet.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-J 8  anglais  de  2  feuilles  1]9. 1  50 

Théâtre-Français   1*  représentation  le  19  avril  1855. 

2264.  Petite  bête  (la),  vaudeville  grivois  en  un  acte;  par  M.  Mongrolle. 
Paris,  Michel  Lévy  frères  ;  Montmartre,  l'Auteur,  ci-devant  huissier,  rue 
Poulet,  2,  in-8  d'une  feuille  1)4.  »  60 

Théâtre  de  la  ville  de  Montmartre.  lf«  représentation  le  26  mai  1855. 
Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » . 

2265.  Petites  misères  (les)  de  la  vie  humaine,  vaudeville  en  un  acte , 
par  M.  Clairville.  Paris,  impr.  de  Mme  Dondey-Dupré,  in-8  d'une  f .     »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  1"  représentation  le  8  juillet  1843. 


—  509  — 

2266.  Philanthropie  et  repentir,  vaudeville  en  un  acte;  par  M.  JuU\ 
Adenis.  Paris,  Michel  Lévy  frère?,  in-18  anglais  d'une  feuille.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  lr«  représentation  le  25  avril  1855.  Collection  de  la 
«  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  654. 

2267.  Philoctète,  tragédie  de  Sophocle,  traduite  sur  l'édition  grecque 
de  Leipzick.  Orléans,  impr.  de  Jacob,  in-8  de  4  feuilles  1(2. 

La  note  qui  précède  le  texte  de  cette  tragédie  est  signée  :  L.  B.  et  C. 
G.  Elle  est  dédiée  à  M.  le  supérieur  du  petit  séminaire  d'Orléans  (La  Cha- 
pelle Saint-Mesmin). 

2268.  Philoctète  de  Sophocle  (du),  à  propos  de  la  représentation  de 
cette  tragédie  à  Orléans  ;  par  Ch.  Lenormant.  Paris,  Douniol,  in-8  de  2 
feuilles. 

Extrait  du  «  Correspondant,  recueil  périodique  ». 

2269.  Pia  dei  Ptolombi,  tragédie  en  cinq  actes,  en  vers,  de  Charles  Ma- 
renco.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-8  de  2  f.  Ii4.  1    50 

Italien  Français.  —  Théâtre  impérial  Italien.  lr«  représentation  le  31 
juillet  1855. 

2270.  Pièces  dramatiques  et  Poésies  diverses  ;  par  Antonin  Roques» 
Paris,  Sartorius,  rue  Mazarine,  9,  in-18  de  8  feuilles.  2    » 

La  princesse  Emma,  drame  en  un  acte,  en  vers,  joué  sur  le  théâtre  de 
Bucharest  en  1853.  —  Un  Mari,  s'il  vous  plaît  !  comédie  en  deux  actes.  — 
Les  Maris  en  fuite,  comédie  en  trois  actes.  —  Poésies  diverses. 

2271.  Pierrot  a  Paris,  ou  le  Demi-Monde  falsifié,  pantomime,  courte  pa- 
rodie d'une  pièce  longue  de  cinq  grands  actes  en  trois  petits  tableaux;  par 
Jules  Choux.  Lille,  impr.  de  Guermonprez,  in-12  d'une  demi-feuille. 

Tirée  à  60  exemplaires. 

2272.  Précieux  (les),  comédie  en  un  acte,  mêlée  de  chant;  par  MM.  La- 
biche, Marc  Michel  et  Le  franc.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais 
d'une  feuille.  *  60 

Théâtre  du  Palais  Royal.  lre  représentation  le  7  août  1855.  Collection  de 
la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  671 . 

2273.  Prenez  mon  ours,  vaudeville  en  un  acte;  par  Aug.  Jouhaud 
Bruxelles,  J.-A.  Lelong,  in-32  de  64  pag.  »    50 

2274.  Prix  de  sagesse  (le),  ou  le  Bracelet  de  cheveux,  comédie  en  un 
acte  ;  par  Adolphe  Poujol.  Paris,  Raynal,  rue  Pavée-Saint- André-des-Arts, 
13,  in-12  de  3  feuilles  i{6. 

Musée  dramatique  de  la  jeunesse. 

2275.  Protectrice  (la),  comédie  en  2  actes  en  vers  ;  par  Ch.  Verkerck. 
Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  48  pages.  »  50 

2276.  Pst!...  pst!...,  comédie-vaudeville  en  un  acte;  par  MM.  Delacour 
et  Super  sac.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une  feuille.      »    60 

Théâtre  du  Palais-Royal.  1TC  représentation  le  24  mars  1855.  Collection  de 
la  «Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  648. 

2277.  Quand  on  veut  faire  cn  drame,  comédie  en  un  acte,  en  vers  ; 
par  M.  Alfred  Dufour.  Agen,  Chair  ou,  in-8  de  2  feuilles  3j4.  »    75 

Le  faux-titre  porte  :  Représentée  pour  la  première  fois  le  11  janvier  1855. 

2278.  Quart  de  monde  (le),  ou  le  Danger  d'une  particulière  pleine  de  ma- 
lice pour  un  individu  vraiment  impressionnable.  (Parodie  du  Demi-monde.  ) 
Etude  réaliste  mêlée  de  couplets  et  d'effets  de  style  ;  par  MM.  Çlairville  et 


—  510  — 

Lambert  Thiboust.  Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12,  tn-8  de  16  pag.  »  60 
Théâtre  des  Variétés.  Première  représentation  le  18  avril  1855.  Collection 
du  Magasin  théâtral. 

2279.  Répertoire  de  la  scène  française,  22e  année.  Bruxelles,  Lelong 
(1854),  in-32. 

Les  Consultations  de  Jocrisse,  vaudeville,  par  M.  Auguste  Jouhaud.  —  La 
Fauvette,  opéra-comique,  par  le  même. — Marguerite,  grand  opéra  (semi-serio), 
de  M.  Louis  Danglas  [M.  L.  Joos]. — Mon  troisième,  vaudeville,  de  M.  A. 
Jouhaud.  —  Une  femme  en  quatre^  vaudeville,  par  le  même.  —  Les  Bri- 
gands, grand  opéra  en  5  actes  et  6  tableaux  ;  précédé  d'un  prologue  d'après 
Schiller,  paroles  françaises  de  M.  Louis  Danglas  [M.  L.  Joos],  musique  de 
G.  Verdi. 

2280.  Sainte-claire  (Santa  Chiara),  opéra  en  trois  actes,  musique  de 
S.  A.  R.  Ernest,  duc  de  Saxe-Cobourg-Gotha,  paroles  imitées  de  l'allemand 
de  Mœe  Birch-Pfeiffer  et  appropriées  à  la  scène  française  par  Gustave  Op- 
pelt.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une  feuille  1$,  plus  deux 
pages.  1     » 

Théâtre  de  l'Académie  impériale  de  musique.  lre  représentation  le  27  sep- 
tembre 1855.  Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  676. 

2281.  Sébastopol,  ou  la  Revanche  de  Moscou,  tableau  militaire  et  patrio- 
tique en  2  actes ,  suivi  d'une  apothéose  ;  par  MM.  Maurice  Bouquet  et 
Edouard  Jaloux.  Paris,  Michel  Lévy  frères  ;  Marseille,  Laffîtte  et  Roubaud, 
in-18  anglais  de  7/9  de  feuille. 

Grand-Théâtre  de  Marseille.  lre  représentation  le  17  septembre  1855.  Col- 
lection de  la  «Bibliothèque  dramatique». 

2282.  Sergent  Frédéric  (le),  comédie- vaudeville  en  cinq  actes;  par 
MM.  Vanderbuch  et  Dumanoir;  airs  nouveaux  de  M.  E.  Déjaiet.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in- 18  anglais  de  2  feuilles  1|9.  1     » 

Théâtre  de  la  Galté.  ire  représentation  le  21  juin  1855.  Collection  d  a 
•  Bibliothèque  dramatique  » . 

2283.  Sire  de  franc-boisy  ,  vaudeville-légende  de  MM.  Alexandre  Flan 
et  Emile  Delteil.  Paris,  Mifliez,  in-8  de  3[4  de  feuille.  »     30 

Théâtre  du  Luxembourg.  lre  représentation  le  14  juillet  1855.  Collection 
de  l'Album  dramatique. 

2284.  Sœur  de  pierrot  (la),  mimodrarne  à  spectacle,  en  cinq  tableaux  ; 
par  M.  Pol  Mercier  et  Paul  Legrand;  partition  de  M.  Hervé.  Paris,  de  l'imp. 
de  Mme  Dondey-Dupré,  in-32  de  64  pag. 

Représenté  sur  le  théâtre  des  Folies  Nouvelles.  , 

2285.  Strcensée  ,  drame  historique  (en  5  actes),  reçu  au  théâtre  de  la 
Gaîté  et  arrêté  après  vingt  répétitions  ;  par  Edouard  Meyer.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-18  anglais,  1     » 

Dans  Struensée,  sous  une  forme  dramatique  pleine  d'intérêt,  M.  Ed. 
Meyer  s'est  efforcé  de  démontrer  l'innocence  de  la  princesse  Mathilde  d'An- 
gleterre et  du  grand  ministre  de  Christian  VII,  et  ae  les  laver  des  reproches 
que  la  tradition  leur  a  jusqu'ici  infligés,  bien  à  tort,  selon  M.  Ed.  Meyer. 

(F.  Camus,  Journ.  des  Déb.,  5  juin). 

2286.  Tantb  jeanne  (la),  comédie  en  un  acte,  en  prose  ;  par  Maro  Mon- 
nier.  Paris,  Michel  Lévy  frères»  in-18  d'une  feuille.  »  60 

Cette  comédie  a  été  représentée  à  Naples,  en  mars  1855. 
2B67.  Tante  loriot  (la),  vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  Metta»  et  He- 
iaeour,  Bruxelles,  Lelong,  in-32  de  64  pag.  »    50 


—  511  — 

3288.  Théagbnb  et  Chariclbe,  ou  la  Cour  comique,  comédie  en  trois  ac- 
tes, en  vers  ;  par  Félix  Peillon.  Paris,  Beck,  in-18  de  2  feuilles  i\2. 

2289.  Théâtre  (le).  Lyon,  de  l'impr.  de  Vingtrinier,  in-8  de  16  pag. 
Signé  :  Louis  Morin-Pons.  —  Le  goût  du  théâtre  se  perd  à  Lyon.  Les 
causes  et  les  moyens  d'y  remédier. 

9290.  Théâtre  de  J.-F.  Bayard,  précédé  d'une  Notice  par  M.  Eugène 
Scribe,  de  l'Académie  française.  Tomes  I  et  II.  Paris,  Hachette,  2  vol.  in-18 
de  ii-532  el  462  pages.  Prix  de  chaque  volume.  3  50 

Ce  ne  sont  pas  les  pièces  de  Bayard  seul  que  renfermera  ce  théâtre, 
mais  encore  celles,  en  grand  nombre,  qu'il  a  composées  en  société.  On  ne 
dit  point  de  combien  de  volumes  sera  composée  cette  édition  ;  mais  le  troi- 
sième, qui  s'imprime  actuellement,  ne  la  terminera  pas. 

Les  deux  volumes  publiés  contiennent  : 

Tome  Ier.  Notice  de  M.  Scribe.  Guillaume  et  Marianne. —  Molière  au  théâ- 
tre. —  Roman  à  vendre,  ou  les  Deux  Libraires.  —  L'Oncle  Philibert.  —  Ma 
place  et  ma  femme.  —  Un  ménage  parisien.  —  Le  Mari  à  la  campagne. 

Tome  IL  Un  Château  de  cartes.  — La  Chambre  ardente.  —  Le  Démon  de 
la  nuit.  —  La  Fille  du  régiment.  —  L'Ombre  d'Argentine.  —  La  Belle-Mère. 

2291.  Théâtre  de  M.  Alexandre  Bernos.  (Précédé  d'une  Notice  sur  l'au- 
teur, par  M.  Pierre  Legrand,  avocat,  membre  du  Corps  législatif).  Lille, 
de  l'impr.  Lefebvre-Ducroq,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  73  feuilles  ,  plus  un 
portrait. 

Ces  deux  volumes  renferment  les  onze  pièces  suivantes  : 

1°  Fantôme  de  Bèrèzule  (le),  ou  les  deux  Hermites,  mélodrame.  Théâtre 
de  la  Gaité  (première  représentation  en  juin  1805). 

£°  Pervonte,  ou  le  Don  des  souhaits,  mélodrame  féerique.  Théâtre  de  la 
Gaieté  (17  octobre  1805). 

3°  Deux  forteresses  (les),  mélodrame.  Théâtre  de  l'Ambigu-Comique  (27 
novembre  1806). 

4°  Pécheurs  catalans  (les) ,  mélodrame.  Théâtre  de  la  Gaité  (16  juillet 
1807). 

Les  autres  pièces  ont  été  représentées  pour  la  première  fois  sur  le  théâtre 
de  l'Ambigu-Comique  : 

5°  Saakem,  ou  le  Corsaire,  mélodrame  (16  .décembre  1807). 

6°  Siège  du  clocher  (le),  mélodrame  comique  (18  mai  1809). 

7°  Highlanders  (les),  ou  les  Montagnards  écossais,  mélodrame  (  7  juin 
1810). 

8°  Baron  de  Felshcim  (le),  mélodrame  (16  février  1811). 

9*  Guerrière  (la),  ou  la  Femme  chevalier,  mélodrame  (25  avril  1812). 

10°  Elzamir  Benascar  et  Benascar  Elzamir,  mélodrame-féerie  (  5  jan- 
vier 1815). 

11°  Captifs  d'Alger  (les),  mélodrame  (9  avril  1817). 

Quelques-uns  de  ces  mélodrames  sont  précédés  d'un  avant-propos  et  de 
lacritique  que  les  journaux  du  temps  en  ont  faite.  L'auteur  ne  fait  point 
de  son  ouvrage  un  objet  de  spéculation.  Il  est  tiré  à  un  petit  nombre 
d'exemplaires. 

2292.  Théâtre  de  Schiller.  Traduction  nouvelle,  précédée  d'une  Notice 
3ur  sa  vie  et  ses  ouvrages,  par  M.  X.  Marmier.  3e  édition,  revue,  corrigée 
et  augmentée.  lre,  2e  et  3e  séries.  Paris,  Charpentier,  3  vol.  in-18,  ensem- 
ble de  36  feuilles  1/9.  10  50 

2293.  Théâtre  des  zouaves  (le),  tableau  militaire  mêlé  de  couplets;  par 
MM.  Cormon  [Piestré]  et  Grange  [Ba$U\,  musique  nouvelle  de  M.  J.  Nargeot. 
Paris,  MioM  Lévy  frères,  \uA%  anglaii  d'une  feuille  2/9.  »  60 


—  512  — 

Théâtre  des  Variétés.  i*«  représentât  ion  le  l«  septembre  1855.  Collection 
de  la  Bibliothèque  dramatique.  Livraison  673. 

2294.  Théâtre  en  l'air  :  Le  Paysan  en  gage,  arrangé  du  danois.  —  La 
Société  des  laids. —  Une  moitié  d'éléphant;  par  Albert  Le  Roi.  Paris,  Tar- 
ride,  galerie  de  l'Odéon,  in- 18  de  3  rouilles  7/9.  i      - 

2295.  Théâtre  suédois  :  Les  Martyrs,  tragédie  chrétienne  de  E.  J.  Stag- 
nelius.  Traduite  par  Louis  Boutillier.  Paris ,  Ledoyen,  Palais-Royal,  petit 
in-8  de  7  feuilles  3/4.  2    » 

Stagnelius  (né  en  GElande  en  1793,  mort  le  3  avril  1824)  appartenait  à 
l'école  de  littérateurs  suédois,  appelée  phosphoristes,  dont  Atterbom  était 
le  chef.  «  Sa  tragédie  des  Martyrs  est  la  tradition  de  Polyeucte  adoptée  par 
»  Corneille.  Elle  a  moins  de  majesté,  moins  d'action,  moins  d'effet  drama- 
»  tique  que  l'œuvre  de  notre  grand  poète.  C'est  même,  si  on  le  veut,  moins 
»  un  drame  qu'un  dithyrambe,  mais  un  magnifique  dithyrambe  religieux,  qui 
>  saisit  l'âme  comme  le  retentissement  de  I  orgue  dans  une  cathédrale,  et  la 
»  tient  suspendue  à  ces  plaintes  solennelles,  à  ces  accords  imposants  qui  vi- 
»  brent  à  travers  les  profondeurs  de  la  nef  et  les  voûtes  du  chœur  ». 

M.  Xavier  Marmier  a,  dans  son  «  Histoire  des  littératures  danoise  et  sué- 
doise »,  consacré  un  chapitre  aux  phosphoristes,  dans  lequel  il  parle  longue- 
ment de  Stagnelius. 

2296.  Théâtres  et  artistes  dramatiques  de  Paris;  par  M.  Napoléon  CM- 
lois.  Paris,  rue  Saint-Louis,  40,  au  Marais,  Marescq ,  in-8. 

La  publication  intitulée  :  Théâtres  et  artiHes  dramatiques  de  Paris ,  par 
Napoléon  Gallois,  est  sans  contredit  la  plus  complète  de  toutes  les  publica- 
tions du  môme  genre  ;  elle  a  de  plus  l'avantage  d'être  pour  l'étranger  un 
guide  indispensable  pour  chaque  théâtre.  Ajoutez  à  cela  que  chaque  livrai- 
son, contenant  la  matière  d'un  petit  volume,  douze  beaux  portraits,  ne 
coûte  que  30  centimes,  et  que  l'on  pourra  ,  en  entrant  dans  une  salle  de 
spectacle,  Tacheter,  soit  à  l'intérieur,  soit  à  la  porte. 

L'ensemble  de  ces  livraisons  constituera  un  volume  plein  d'intérêt,  écrit 
avec  soin,  avec  conscience,  et  dont  le  succès  est  assuré  d'avance, 

Deux  nouvelles  livraisons  viennent  de  paraître  :  ce  sont  celles  du  Théâtre- 
Lyrique  et  de  la  Porte-Saint-Martin.  Les  huit  livraisons  déjà  publiées  com- 
Erennent  l'histoire  des  huit  théâtres  auxquels  elles  sont  consacrées  ,  280 
iographies  et  102  portraits.  L'ouvrage  complet  se  composera  de  15  livrai- 
sons à  30  centimes,  et  de  2  à  50.  Il  coûtera  5  fr.  50. 

2297.  Tour  de  Londres  (la),  drame  en  cinq  actes  ;  par  MM.  Eugène  Nus, 
Alphonse  Brot  et  Charles  Lemaître.  Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12,  in-8 
de  2  feuilles.  »  60 

Théâtre  de  l'Ambigu-Comique.  Première  représentation  le  20  septembre 
1855.  Collection  du  Magasin  théâtral. 

2298.  Trois  pour  un  secret,  scènes  de  la  vie  de  famille;  par  Edouard 
Brisbarre  et  H.  Rimbaut.  Paris,  Beck,  in-8  de  3/4  de  feuille.  »  60 

Théâtre  des  Folies-Dramatiques.  Première  représentation  le  4  août  1855. 

2299.  Un  bal  d'auvergnats,  vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  Siraudin9 
Delacour  et  Lambert  Thiboust.  Paris,  Michel  Lévy  frères ,  in-18  anglais  de 
7/9  de  feuille.  »  60 

Théâtre  du  Palais-Royal.  Première  représentation  le  5  avril  1855.  Collec- 
tion de  la  «  Bibliothèque  dramatique  ». 

2300.  Un  caprice,  comédie  en  un  acte  et  en  prose;  par  M.  Alfred  de 
Musset.  Paris,  Charpentier,  in-18  d'une  feuille  1/2.  1     » 

Nouveau  tirage  de  cette  pièce,  représentée  au  Théâtre  Français. 


—  313  — 

2301.  Un  coeur  qui  parle,  com.-vaud.  en  an  acte;  par  MM.  Ad.  Choler 
et  Desarbres.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  angl.  de  7/9  de  feuille.     »  60 

Théâtre  du  Vaudeville.  Première  représentai  ion  le  26  avril  1355.  Collec- 
tion de  la  a  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  656. 

2302.  Un  faux  drame,  comédie  en  un  acte  et  en  prose  ;  par  Jules  de  So~ 
mer.  Cherbourg,  de  l'impr.  de  Feuardent,  in-4  de  2  feuilles. 

2303.  Un  homme  qui  a  perdu  son  do,  vaudeville  en  un  acte  ;  par  MM.  Lock- 
roy  et  Marc  Michel.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une  feuille 
1/3.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  Première  représentation  le  10  mars  1855.  Collec- 
tion de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » . 

2304.  Un  mauvais  riche,  ou  Bonheur  passe  richesse,  comédie  en  cinq 
actes  ;  en  vers;  par  Ernest  Serret.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais 
de  3  feuilles  1/3. 

Second  Théâtre -Français.  Première  représentation  le  27  avril  1855. 

2305.  Un  monsieur  qui  voit  tout  en  jaune ,  comédie-vaudeville  en  trois 
a^tes,  de  M.  Jules  Renard.  Paris,  Mifliez,  in-8  d'une  feuille  3/8.  >  30 

Théâtre  des  Délassements-Comiques.  Première  représentation  le  29  sep- 
tembre 1854.  Collection  de  l'Album  dramatique. 

2306.  Un  poète  inconnu  ,  comédie  en  trois  actes,  en  vers  ;  par  Félix 
Peillon.  Paris,  Beck,  in-18  de  2  feuilles  t/2.  1     » 

Théâtre  du  Gymnase.  Première  représentation  le  18  août  1855. 

8307.  Un  suicide  à  l'encre  rouge,  vaudeville  en  un  acte,  de  MM.  Corn- 
merson  et  Furpille.  Paris,  Mifliez,  in-8  de  5/8  de  feuille.  »  50 

Théâtre  de  la  Galté.  1»  représentation  le  10  septembre  1855.  Collection  de 
l'Album  dramatique. 

2308.  Un  ténor  très  léger,  opéra  de  grande  route;  par  René  Larde- 
reau,  musique  de  Hervé.  Paris,  Albert,  rue  Chabannais,  9,  in-12  d'une 
feuille. 

Théâtre  des  Folies-Nouvelles.  Première  représentation  le  lundi  27  juillet 
1855. 

2309.  Un  verre  de  Champagne,  comédie  en  un  acte;  par  MM.  A.  de 
Courcelle  et  Léon  Battu.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  d'une 
feuille.  »  60 

Théâtre  des  Variétés.  Première  représentation  le  2  mai  1855.  Collection  de 
la  «  Bibliothèque  dramatique  » . 

2310.  Un  voyage  du  haut  en  bas,  dégringolade  en  trois  actes  et  en  cinq 
pauses,  mêlée  de  chants  ;  par  Marc  Michel.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18 
anglais  d'une  feuille  1/2.  1     » 

Théâtre  de  l'Ambigu-Comique.  Première  représentation  le  22  juillet  1855. 
Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  668. 

2311.  Une  caravane,  drame  historique  en  deux  actes,  mêlé  de  couplets; 
par  M.  l'abbé  Laubie.  2e  édition,  revue  avec  soin  par  l'auteur.  Limoges,  de 
l'imprimerie  de  Chapoulaud,  in-8  de  2  feuilles. 

2212.  Une  coutume  russe,  ou  le  Meuble  inutile,  vaudeville  en  un  acte, 
de  M.  Charles  Siméon.  Paris,  Mifliez,  in-8,  de  5/8  de  feuille.  *  20 

Théâtre  du  Luxembourg.  lre  représentation  le  11  mai  1855.  Collection  de 
l'Album  dramatique. 

2313.  Une  femme  qui  mord,  vaudeville  en  un  acte;  par  M.  Ernest  Blurn. 
Paris,  boulevard  Saint-Martin,  12,  in-8  d'une  feuille.  »  60 


—  514  — 

Théâtre  des  Variétés.  1*  représentation  le  7  août  185&  Collection  du 
Magasin  théâtral. 

2314.  Une  idée  de  Tailleur,  vaud.  en  un  acte;  par  A.  Jouhaud.  Bruxel- 
les, Lelong,  in-32  de  64  pages.  »  60 

2315.  Une  leçon  de  trompette,  comédie  -  vaudeville  en  un  acte;  par 
M.  Laurencin  [Fromage-Chapelle].  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais 
d'une  feuille  t/3.  •  60 

Théâtre- des  Variétés.  1»  représentation  le  29  avril  1855.  Collection  de  la 
«  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  657. 

2316.  Une  mansarde  d'étudiant,  drame  en  un  acte,  en  vers.  Paris,  imp. 
de  Mme  Dondey-Dupré,  in-8  de  3/4  de  feuille.  »  30 

2317.  Une  nuit  a  séville,  opéra-comique  en  un  acte,  paroles  de  MM.  Ch. 
Nuitter  et  Beaumont.  (Th.  Lyrique.  lre  représentation  le  14  septembre  1855.) 
Paris,  Reck,  in-18  anglais  dune  feuille  1/9.  »  60 

2318.  Une  panthère  de  java,  pochade  mêlée  de  couplets  ;  par  MM.  Mont- 
joye  et  de  Larounat.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  de  5/6  de  f.        »  60 

Théâtre  du  Palais-Royal.  lre  représentation  le  15  mars  1855.  Collection  de 
la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  647. 

2319.  Une  singulière  aventure  (  un  Gurioso  accidente  ),  comédie  en 
trois  actes,  de  Charles  Goldoni.  Paris,  de  l'imprimerie  de  Morris,  in-8  d'un 
feuille.  »  40 

Représentée  à  Paris,  le  26  mai  1855,  sur  le  théâtre  impérial  Italien,  par 
la  compagnie  dramatique  au  service  de  S.  M.  le  roi  de  Sardaigne. 

2320.  Vaches  (les),  drame  en  deux  actes,  en  prose;  par  Eliaoim  Jour- 
dain. Paris,  les  principaux  libraires,  in -12  de  2  feuilles  1/6. 

2321.  Vampire  (le)  de  la  rue  Chariot,  vaudeville  en  un  acte  de  M.  Al- 
bert Masquelier  et  *,******.  Représenté  pour  la  première  fois  sur  le  théâtre  de 
lf  Ambigu-Comique,  le  18  mars  1855.  Paris,  Mifliez,  in-8  de  12  pag.     »  20 

2329.  Vendanges  (les),  ou  le  Bailly  d'Asnières,  comédie  en  un  acte,  en 
vers,  de  Regnard,  publiée  complète  pour  la  première  fois,  par  Louis  Lacour. 
Paris,  E.  Dentu;  A.  Aubry,  rue  Dauphine,  16,  gr.  in-12  long,  de  x-47p. 

Cette  comédie  a  été  tirée  à  288  exemplaires  :  1  sur  vélin,  2  sur  papier  de 
Chine;  100  sur  papier  vélin  à  2  fr.  5'J  cent.  ;  185  sur  papier  ordinaire  à 
2  fr.  L'acte  du  Bailly  d'Asnières,  trouvé  incomplet  dans  les  papiers  de 
Fauteur,  fut  publié  tel  après  sa  mort.  M.  Lacour  a  pensé  qu'une  suite,  en 
forme  de  pastiche,  rendait  susceptibles  d'être  jouées  les  dix-neuf  scènes  du 
célèbre  auteur  comique.  Ainsi  achevée,  cette  comédie  fut,  en  1853,  pré- 
sentée au  Théâtre- Français.  On  la  trouva  digne  d'être  lue  aux  acteurs.  Elle 
attend  encore  son  tour  pour  être  représentée.  —  (Extrait  de  la  Préface.) 

C'est  une  malheureuse  idée  de  M.  Lacour  d'avoir  complété  une  pièce 
laissée  inachevée  par  Regnard,  et  qui  ne  tournera  pas  au  profit  de  la  répu- 
tation de  l'auteur  du  Légataire. 

Déjà,  dans  le  numéro  du  1er  août  1855  du  «  Messager  des  Modes  et  de 
l'Industrie,  »  nous  trouvons  un  article  signé  Charles  Coligny,  où  l'on  lit  : 

«  ....Au  risque  de  détruire  la  fortune  de  M.  Lacour,  nous  l'accuserons  de 
supercherie  ;  en  cela,  du  moins,  noua  lui  restituerons  une  gloire.  Nous 
croyons  que  c'est  lui,  bien  lui,  qui  a  écrit  toute  la  comédie  des  Vendanges. 
Selon  nous,  il  n'y  a  de  continuateur  du  Bailly  d'Asnière*  que  celui  qui  a 
fait  les  premières' scènes.  Tant  pis  si  M.  Lacour  se  fâche  de  notre  croyance  ; 
mais  nous  sommes  sûr  que  Regnard  ne  se  formaliserait  pas  de  cette  suppo- 
sition ». 


—  515  — 

«  Hélas!  Regnard  est  mort  et  depuis  longtemps,  et  sans  successeur!  Cer- 
tes, M.  Lacour  s'est  dit  :  «  Imitons  Regnard  » .  Mais  nous,  nous  disons  a- 
M.  Lacour  :  «  Essayez  donc  de  le  ressusciter  I  » 

2323.  Vêpres  siciliennes  (lea),  opéra  en  cinq  actes,  paroles  de  MM.  Eug. 
Scribe  et  Ch.  Duveyrier,  musique  de  M.  Verdi,  divertissements  de  M.  L.  Pe- 
tipas.  Paris,  Michel  Lévy  frère9,  in-18  anglais  de  $  feuilles.  i     » 

Théâtre  de  l'Académie  impériale  de  musique.  lr*  représentation  le  13 
juin  1855.  Collection  de  la  «  Bibliothèque  dramatique  » .  Livraison  655. 

2324.  Vie  nouvelle  (la),  drame  en  un  acte,  en  prose;  par  l'auteur  de  la 
Comédie  normande.  {Eliacim  Jourdain.)  Paris,  les  principaux  libraires,  in-12 
d'une  feuille  1/3* 

2325.  Vision  de  faustus  (la),  ou  l'Exposition  universelle  de  1855,  co- 
médie-apologue à  grand  spectacle;  par  Sébastien  Rhéal  [Séb.  Gayct,  frère  de 
M.  Amédée  de  Césena].  Paris,  Susse  frères,  place  delà  Bourse,  31,  in-8  de 
2  feuilles  1/2,  plus  une  vignette  et  une  photographie. 

La  couverture  porte  :  Première  Olympiade  française.  Édition  illustrée 
d'après  Flaxman  et Mme Rhéal,  avec  une  belle  photographie  d'après  Raphaël. 

2326.  Zamore  et  Giroflée,  comédie-vaudeville  en»  un  acte  ;  par  MM.  Char- 
les  Narrey  et  Eugène  Berciouœ.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais 
d'une  feuille.  »  60» 

Théâtre  des  Variétés.  I1»  représentation  le*  11  janvier  1855.  Collection  de 
la  «  Bibliothèque  dramatique  ».  Livraison  630. 

D.  Romans,  Contes  et  Nouvelles. 

2327.  À  propos  de  bottes  ;  par  le  baron  Frédéric  de  Reiffenberg-  fils-  et 
Paul  Auyuez.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-18  de  4'  feuilles.  1  50 

Neuf  nouvelles. 

2328.  Amour  et  l'argent  (1*);  par  Adolphe  Favre.  Paris,  Permain,  rue 
du  Four-Saint>Grermain,  10,  2  vol.  in-8  de  37  feuilles  3i4.  7    » 

2329.  Armurier  (1")  et  son  fils,  imité  du  néerlandais  de  Van  NonHuys. 
Tournay,  Behnée,  in-12  de  156  pages. 

2330.  Atala,  René,  le  dernier  des  Abencérages,  les  Quatre  Stuarts, 
Voyages,  etc.  Paris,  Penaud,  in-8' de  23  feuilles  3/4,  plus  5  vignettes. 

Gfiuvres  complètes  de  Chateaubriand. 

2331.  Au  château  de  Mâle;  par  le  lieutenant-colonel  baron  A.  de  Peel- 
laert,  précédé  d'une  préface,  par  le  baron  Frédéric  de  Reiffenberg  fils. 
Paris,  Nolet,  passage  du  Commerce,  3,  in-12  de  7  feuilles  lj2.  2  50 

Deux  nouvelles  :  Gilbert  et  Lucile.  —  Un  Cœur  d'or.  —  Le  Nain  jaune, 
conte  de  fées. 

2332.  Aventures  curieuses  d'une  pièce  de  dix  sous  et  d'une  pièce  de 
vingt  francs,  racontées-  par  elles-mêmes  dans  uûe  correspondance  intimé  ; 
par  M.  Fortunat  [Fortuné  Mesuré].  Tournai,  typogr.  de  J.  Casterman  et  fils, 
1854  (1855),  in-18  de  216  pages, 

2333.  Aventures  d'un  négociant  de  Bagdhdad.  Conte  oriental;  par 
Michel  Sabbagh,  de  Saint-Jean  d'Acre.  Traduit'  de  l'arabe  en  français,  p3r 
A.-P.  Pihan,  prote  de  la  typographie  orientale  à  l'imprimerie  de  France. 
Paris,  Just  Rouvier,  in-8  de  2  feuilles. 

Extrait  de  la  «  Revue  de  l'Orient,  de  l'Algérie  et  des  colonie*»,  juin- 
août  1855. 


—  516  - 

2334.  Aventures  d'une  colonie  d'émigrants  en  Amérique,  traduites  de 
l'allemand  par  Xavier  Marmier.  Paris,  Hachette,  in-16  de  5  feuil.  ii8-  1    » 

Traduction  du  livre  de  M.  F.  Ger stocker,  publié,  en  1847,  par  M.  Brock- 
haus,  libraire  à  Leipzig,  Der  Deutschen  Auswanderer  Fahrten  und  Schick- 
sale.  VolksBibliothek.  ' 

Collection  de  la  Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  8*  série. 

2335.  Aventures  du  baron  de  Fœneste  (les)  ;  par  Théodore-Âgrippa 
(TAubigné.  Nouvelle  édition,  revue  et  annotée  par  M.  Prosper  Mérimée,  de 
l'Académie  française.  Paris,  Jannet,  in-16  de  11  feuilles  5j8.  5   » 

Collection  de  la  Bibliothèque  elzévirienne. 

2336.  Beau  pécopin  (le)  et  la  belle  Bauldour;  par  Victor  Hugo.  Paris, 
V.  Lecou,  in-32.  1    > 

Nous  ne  dirons  pas  que  ce  conte  soit  un  chef-d'œuvre  «  tissu  à  la  fois 
d'air  et  d'acier  »,  comme  prétend  M.   Siahl  [Hetzel]  dans  la  complaisante 

S  réface  qu'il  a  placée  en  tête  du  volume.  M.  Victor  Hugo  doit  être  peu 
atté  d'un  semblable  éloge,  dont  l'exagération  ridicule  aura  pour  effet  d'ins- 
pirer de  la  défiance  au  lecteur,  car  les  productions  d'un  mérite  vraiment 
supérieur  n'ont  pas  besoin  de  telles  réclames.  La  légende  du  beau  Pécopin 
et  de  la  belle  Bauldour  est  une  fantaisie  ingénieuse,  dans  le  genre  de  celles 
que  les  écrivains  allemands  affectionnent.  Le  merveilleux  y  domine  d'un 
bout  à  l'autre.  Les  fées,  les  talismans,  le  diable  et  tous  les  prestiges  de  la 
magie  sont  mis  à  contribution  pour  faire  cheminer  l'intrigue,  ou  plutôt  pour 
multiplier  les  incidents  propres  à  piquer  la  curiosité,  car  la  donnée  princi- 
pale est  fort  simple,  et  1  intérêt  ne  gît  que  dans  les  détails.  (Revue  critique 
des  livres  nouveaux). 

2337.  Belle  aurore  (la);  par  Mm*  la  comtesse  Dash  (Mme  la  vicomt.de 
Saint-Mars).  Paris,  Cadot,  rue  Serpente,  37,  6  vol.  in-8,  ensemble  de 
118  feuilles  3i4.  45   - 

2338.  Belle  novice  (la).  Histoire  du  temps  des  francs-juges;  par 
Emmanuel  Gonzalès.  Montpellier,  de  l'impr.  de  Dumas,  in4  de  6  feuil.  Ijl 

Extrait  du  journal  le  Messager  du  Midi. 

2339.  Blessé  de  Novarre  (le).  (Parle  colonel  Huber-Saladin  )  Paris,  Amyot, 
rue  de  la  Paix,  n°  8,  2  vol.  in-8.  12   » 

2340.  Boite  d  argent  (la),  conte  fantastique  ;  par  Alexandre  Dunm 
û\s.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-16  de  5  feuilles.  1    » 

Suivi  de  :  «  Le  Prix  des  Pigeons  ». 
Collection  de  la  Bibliothèque  des  voyageurs. 

2341.  Bonnet  vert  (le).  Paris,  Gabriel  Roux,  Vialat,  Baudry,  (1854), 
in-18  de  9  feuilles  1/2,  plus  des  vignettes.  2  50 

Œuvres  de  Méry. 

2342.  Brin  d'herbe,  épisode  du  printemps  ;  par  Mm«  Maria  Delcambn. 
Paris,  impr.  de  Delcambre,  in-12  d'une  feuille  1/2. 

Petite  nouvelle. 

2343.  Buveurs  d'eau  (les)  ;  par  Henry  Murger.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-18  angl.  de  10  feuilles  1/9.  3   » 

GEuvres  complètes  de  Henry  Murger.  Bibliothèque*  contemporaine.  S9 
série. 

2344.  Calvaire  (le)  ;  par  Ch.  Dolfus.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18 
de  5  feuilles»  2   » 

Roman  en  lettres. 


-  517  - 

2345.  Camélia  (le)  et  le  Volubilis;  par  Mme  CUrrme*-Badèref  autour  des 
«  Malheurs  d'une  rose  ».  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-18  d  une  fe.      »  50 

2346.  Capitaine  zamore  (le)  ;  par  le  marquis  de  Foudras  et  Constant 
Guéroult.  Paris,  de  Potter,  4  vol.  in-8,  ensemble  de  83  feuilles  1/2.    18    » 

2347.  Cartes  su»  table.  Nouvelles;  par  L.  Laurent-Pichat.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  11  feuilles.  3    » 

Le  Secret  de  Polichinelle.  —  Le  Bourgeois  fantôme.  —  La  Villa  de  Pietro. 

2348.  Cavaliers  de  la  nuit  (les)  ;  par  le  vicdmte  Ponson  du  Terrait.  Paris, 
de  Potter,  4  vol.  in-8,  ensemble  de  85  feuilles  1/2.  18    • 

En  deux  parties  :  Le  Gant  de  la  reine.  —  Les  Marches  du  trône. 

2349.  Chabtreuse  de  Parme  (la);  par  Stendhal  [Henry  Beyie],  (Notiv. 
édition).  Paris,  librairie  nouvelle,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  16 
feuilles,  1    » 

2350.  Chasseurs  d'écorces  (les)  (Barkchuaters),  par  le  capitaine  Mayne 
Md,  trad.  de  l'anglais  par  0'  Squarr  [Oscar-Charles -Felr].  Bruxelles, 
A.  Cadot,  2  vol.  in-32  de  282  et  242  pag.  2  50 

2351.  Château  des  fantômes  (le);  par  Xavier  [Aymon]  de  Montépin. 
Paris,  de  Potter,  5  vol.  in-8  de  101  feuilles  1/4.  25    » 

2352.  Chevalier  de  Floustwnac  (le)  (Mandrin);  par  Adrien  Patd. 
Roman  impr.  en  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »,  n°«  du  3  au  22,  25  au  27 

i  juillet. 

»  2353.  Chroniques  et  légendes  du  Lyonnais,  du  Forez  et  du  Beaujolais, 

!  Lyon,  impr.  de  Vingtrinier,  in-8  de  17  feuilles. 

2e  volume  de  l'ouvrage  publié  en  1853. 

2354-.  Chroniques  et  nouvelles;  par  de  Stendhal  [Henri  Beyté\.  Paris, 
1  librairie  nouvelle,  in-16  de  10  feuilles.  1    » 

'  Ce  volume  contient  :  L'Abbesse  de  Castro.  —  Les  Cenci.  —  La  Duchesse 

i  de  Paliano.  —  San  Francesco  à  Ripa.  —  Vanina  Vanini.  —  Vittoria  Acco- 

I  ramboni.  —Le  Philtre.  (Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle*) 

2355.  Chroniques  italiennes  ;  par  de  Stendhal  [Henry  Beyie"\.  Paris, 
-  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  10  feuilles.  3  » 
!                    L'Abbesse  de  Castro.  —  Vittoria  Accoramboni,  duchesse  de  Bracciano. 

—  Les  Cenci.  —  La  Duchesse  de  Palliano.  —  Vanina  Vanini.  —  Les  Tom- 
î  beaux  de  Corneto.  —  La  Comédie  est  impossible  en  1836.  Œuvres   com- 

I  plètes  de  Stendhal.  Bibliothèque  contemporaine.  2e  série. 

2356.  Chroniques  populaires.  Mémoires  de  la  belle  Gabrielle  sur  la 
ville,  la  Cour  et  les  salons  de  Paris  sous  Henri  IV.  (Par  M.  Brizeux.  Nouv. 

f  édit.)  Illustrés  par  Janet  Lange  et  Gustave  Janet.  Paris,  G.  Barba,  in4  à  deux 

ii  colonnes,  orné  de  60  gravures  sur  bois.  2  10 

Publié  en  dix  livraisons. 
0  2357.  Circé  de  paris  (la)  ;  par  Méry.  Paris,  Arnauld  de  Vresse,  quai  des 

Augustins,  7,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  37  feuilles.  7    » 

2358.  Comte  de  vrrmandois  (le).  Histoire  du  temps  de  Louis  XIV  ;  par 
jjl               Paul  Lacroix. 

j  Imprimé  d'abord  en  feuilletons  dans  le  «  Constitutionnel  »  de  cette  année. 

%\  Une  édit.  s'impr.  déjà  en  Belgique,  Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  C* 

2359.  Comtesse  bossut  (la);  par  Mme  la  comtesse  Dash  [la  vicomt.  de 
*l                Saini-Marè\.  Paris,  Baudry,  rue  CoquilUère,  34,  3  vol.  io-8,  ensemble  de 

j  60  feuilles.  15    * 

25 


—  5«- 

2366.  Conscrit  (le)  ;  par  Benri  Conscience.  traduction-ile  Iftm  tVobfnhr. 
Nouvelle  édition.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-32  de  2  fletûlleu  1/2.      I    » 
^Bibliothèque  des  voyageurs. 

2361.  Contes  anglais.  Traduits  librement.  2«série.  Paris,  Meyfueis,  in-lS 
de  11  feuilles.  '  3  50 

Un  Piège  cour  attraper  un  rayon  de  soleil.  —  Le  Bonhomme  Joliffe.  — 
te  Songe  d'un  jeune  coloriste^  —  Seulement*! 

2362.  Contes  de  la  mer  Baltique  ;  par  Edouard  Meyer.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-18  anglais  de  8  feuilles  4/9.  3    > 

Différents  journaux  ont  parlé  avec  éloge  des  Contes  de  la  mèr  Baltique. 
Cet  ouvrage  fait  connaître  au  lecteur  un  monde  tout  à  fait  nouveau  et  in- 
connu. Avec  esprit  et  humour,  et  dans  un  style  élégant,  l'auteur,  M.  Edouard 
Meyêr,  peint  ses  compatriotes,  les  habitants  de  la  mer  Baltique  :  «  comme 
ils  vivent,  comme  ils  aiment,  comme  ils  boivent  et  conune-  ils  dorment  ». 
Ge  voltftne,  qui  amuse  avec  son  allure  gaie  et  naïve  et  son  cachet  original, 
contient  :  les  Feuilles  détachées  de  l'album  d'un  journaliste  danois,  qui,  à 
l'intérêt  esthétique,  joint  encore  l'intérêt  historique  ;  car  on  y  trouve  la  vie 
de  routeur,  dans  laquelle  on  trouve  de  piquantes  anecdotes  sur  la  Cour 
actuelle  de  Danemark;  la  Bonne  aventure,  nouvelle  originale;  la  Femme 
de  monfàUlmr,  aventure  pleine  de  situations  comiques;  Hovaee  Vernet  à 
Copenhague,  souvenir  d'une  visite  en  Danemark  de  ce  grand  peintre  de  ba- 
tailles ;  la  Mort  de  Duvéké,  scène  dramatique  pleine  d'émotions  ;  le  Ministre 
incognito,  -petit  proverbe  de  salon  à  qui  il  ne  manque  que  des  acteurs  de 
dix  ans;  et  enfin  Nathalius,  roman  de  mœurs  rempli  drinteVêt.'fl  faut  citer 
dans  cette  nouvelle  les  chapitres  qui  font  une  peinture  si  vraie  d'tisJuriefs  de 
différentes  sortes;  le  passage  remarquable  où  un  voleur • 'est ifemetié  parfca 
conscience  à  rendre  ce  qu'il  a  volé,  et  enfin  le  dévouaient  d'une  jeune  fille 
et  sa;  veillée  pendant  quinze  jours  près  du  corps  inanimé  de  son  amant.  Ces 
nouvelles-,  par  leur  forme  toute  particulière  et  leur  cachet  d'excentricité, 
vaudront  un  succès  complet  à  leur  auteur.  Tel  est  le  contenu  du  Volume  des 
Contes  de  la  mer  Baltique. 

2363.  Contos  du  nouveau  palais  de  Cristal  ;  par  Mme  Anais  Ségalas. 
Paris,  Louis  Janet,  rue  Saint-Jacques,  59,  in-18  jésus,  format  anglais  de 
9  feuilles  i/3.  3    , 

.  2364.  Contes  et  nouvelles  ;  par  Emile  Souvestte.  -Paris,,  Mtcfeèl  Lévy 

frères,  in-18  anglais  de  7  feuilles  2/3.  '         2    » 

Le  Chirurgien  de  marine.  —  Le  Mari  de  M™  de  Solange.  —  Gonzalès 

Coques.  —  Lès  Eaux  d'Abano.  —  Le  Jeune  homme  pâle.  (Collection  delà 

Bibliothèque  contemporaine.  lre  série.) 

2365.  Contes  excentriques;  par  Charles  Newil.  2e  édftion.  Paris, 
Cachette,  in-16  de  8  feuilles.  \     ,' 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  3e  série. 

..  2366.  Conteur  de  l'Empire  (le),  almanaeh  pour  1856.  Paris,  Lébeùf  quai 
des  Augustins,  37,  in-8  de  5  feuilles  3/4.  '         "        -  '  •  • 

3'367.  Costal  l'Indien.  Scènes  de  la  guerre  de  1'indépendance.du  Mexique; 
par  Gabriel  Ferry  (Louis  de  Bellemare)  [Eugène-Louis-Gabriel  'PerryMè  Bel- 
lemare'],  2«  édition.  Paris,  Hachette,  inr16  de  14  feuilles  \J\J '■■'/       3  *  • 
Collection  de  la  Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  3e  sérié.  ' 
Toy.  sur  cet  écrivain  le  tome  XI  de  notre  «  Frarice  littéraire  »,  p.  28^29 
"Pour  une  autre  édition,  voyez  le  n°  2380. 

2368.  Cousins  (les);  par  M™  la  baronne  de  Knorring.  Traduit  du  sué- 


I  dois  par  W*  H.  D»  Pugtf*  2e  édition.  Paris,  rue  0e  Sèee,  13,  in-J6  de 

I  13  feuilles  1/2.                                                                                 3  90 

Bibliothèque  Du  Puget. 

4  2369.  Choix  de  Berny  (la)  ;  par  Mme  Emile  de  Girctrdin.fhéepMte  Qaur 

y,  tier,  Iules  Sandeau,  Méry.  Paris,  librairie  nouvelle,  boulevard  des  Italiens,  15, 

|.  in-16.  de  10  fouilles.                                         .7.                       ï    » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle.  ', 

>  2370.  (Dame  aux  perles  (la)  ;  par  Alexandre  Dumasiïh.  Paris,  librairie 

,  nouvelle,  in-16  de  12  feuilles  1[8.                                                       1     » 

'  Bibliothèque  nouvelle. 

J|  2371.  Dames  de  tonneins  (les);  par  Marie  4ycard. 

g  Roman  imprimé  en  feuilletons  dans  «  la  Patrie  »  à  partir  des  23,  25, 26  août 

I  et  jours  suivants. 

»  2372.  Damnés  de  Java  (les);  par  Méry.  Paris,  de  Potter,  3  volumes  in-8, 

*  ensemble  de  58  feuilles  3/4.  15    » 

l  2372*.  DécAMéfiON  rosse  (le).  Histoires  et  nouvelles,  traduites  des  nwil- 

i  leurs  auteurs,  par  M.  P.  ûouham.  Paris,  Douniol,  rue  de  poumon,  29,  in-12 

$  de  14  feuilles.  3    » 

I  Le  volume  de  M.  P.  Douhaire  que  nous  annonçons  aujourd'hui  contient 

ii  quatorze  petits  contes  traduits  effectivement  des  meilleurs  auteurs  russes. 

t  Voici  leurs  titres  :  !•  les  Mangeurs  de  haschich,  tiré  du  Sbornick  (espèce  de 

i-  Keepseake)  de  1849.  Ce  conte  y  a  paru  anonyme,  mais  quelques  personnes 

ï  l'ont  attribué  au  prince  Vladimir^Feodorovitch  Odoéfsky,  aujourd'hui  cou- 

rt servateur  de  la  Bibliothèque  impériale  de  Saint-Pétersbourg;-—  2* Fomouchka 

h  l'Idiot.  Comme  le  précédent,  ce  morceau  a  paru  sans  nom  d'auteur  dans  le 

i  Sbornik  de  1849;  —  3°  une  Apparition;  —  4°  le  Duel  ;  —  5<>  F  Architecte; 

\  — 6«  le  Dernier  Quatuor  de  Beethoven,  par  le  prince  V.-F.  Odoèfsky; — 

ï  7°  les  Joueurs,  ou  Pourquoi  l'employé  Ivan  Bogdanovitoh  ne  fit. pas  ses  visites 

i  officielles  le  jour  de  Pâques,  par  le  même;  —  8°  l'Improvisateur;  parla 

même,—  9°  la  Peste  de  Moscou,  par  Zagoskine;  —  10°  l'Alchimiste;  — 

Uo  le  dernier  des  Roviks,  par  Lajecnikoff;  — 12°  une  Histoire  d'esclave; 
1  _  130  les  Vieux  Russes.  Ces  deux  derniers  contes  sont  tirés  des  «Raskasij  » 

1  d'un  écrivain  très  distingué  qui  se  cache  sous  le  pseudonyme  d'Iskander,  et 

dont  le  véritable  nom  est  Alexandre  Yakowleff;  — 14°  la  Brodeuse,  tiré  d'un 

livre  très  populaire,  intitulé  les  «  Pauvres  gens  ». 
,  Dans  sa  Préface,  M.  P.  Douhaire  apprécie  consciencieusement  le  mérite 

littéraire  des  écrivains  dont  il  s'est  fait  l'interprète. 
'  En  1833  on  a  déjà  publié  :  les  Conteurs  russes...,  traduit  par  MM.  Ferry 

*  de  Pigny  et  J.  Haquin,  2  vol.  in-8.  Nous  souhaitons  plus  de  succès  au  volume 
de  M.  P.  Douhaire  que  n'en  ont  obtenu  les  deux  de  1833. 

»  2373.  Demoiselle.de  la  mansarde  (la);  par  Mm*  Emilie  C arien;  traduit 

du  suédois,  par  Mlle  Willy  Wohl-Fann.  Tome  Ier.  Bruxelles,  Kiessling, 
Schnée  et  C*,  in-32  de  200  pag.  1  fig 

%  2374.  Dessous  du  panier  (le)  ;  par  Henry  Murger.  Paris,  Michel  Lévy 

frères,  rue  Vivienne,  %  bis,  in-16  de  4  feuilles  lr2.  1     * 

,  Collection  de  la  Bibliothèque  des  voyageurs. 

I  .2375.  Deux  médecins  (les)  ;  par  Louis  Ulbach. 

Roman  réimpr.  en  feuilletons  dans  «  l'Indépendance  belge  »  tf"  des  5,  6, 
7,  8,  12,  14,  17  et  18  juin  1855. 

2376.  Deux  routes  dbla  vie;  par  G.  de  La  LandeUe.  Paris,  Cadot,  1856, 
4  vol.  in-8,  ensemble  de  80  feuilles  1/2.  90    » 


—  520  — 

Ce  roman,  en  deux  parties,  a  été  d'abord  imprimé  en  feuilletons  dans  le 
journal  «  la  Patrie  »  du  27  avril  au  10  mai,  13  mai  et  jours  suivants.  Vovez, 
à  ce  sujet,  la  «  Gazette  des  Tribunaux  »  du  25  octobre  1855.  Le  tribunal  de 
commerce  de  la  Seine  a  décidé  que  le  gérant  d'un  journal ,  qui^  a  acheté  et 
payé  un  roman  pour  l'insérer  dans  son  journal,  est  seul  juge  de  l'opportunité 
et  du  mode  de  sa  publication. 

2377.  Diane  du  Lancy  ;  par  le  vicomte  Ponson  du  Terrail.  Paris,  de  Potter, 
4  vol.  in-8,  ensemble  de  87  feuilles.  18  * 

2378.  Diane  de  Lys.  —  Ce  qu'on  ne  sait  pas.  —  Grangette.  —  Une  loge 
à  Camille;  par  Alexandre  Dumas  fils.  Paris,  librairie  nouvelle,  in-16  de  10 
feuilles.  *    ' 

2379.  Doctor  Antonio,  a  taie;  by  tbe  author  of  «  Lorenzo  Benoni». 
Paris,  Galignani,  in-12  de  19  feuilles  1/3. 

2380.  Dragon  de  la  reine  (le),  ou  Costal,  l'Indien,  roman  historique;  par 
Gabriel  Ferry  [Eugène-Louis-Gabriel  de  Ferry  de  Bellemare].  Paris,  de  Pot- 
ter, 4  vol.  in-8,  ensemble  de  82  feuilles.  18   » 

Pour  une  autre  édition  qui  ne  coûte  que  3  fr.,  voy.  le  no  2367. 

2381.  Drame  humain  (le),  préludes  d'orchestre;  par  Zaliwski.  2e édition. 
Saint-Denis,  impr.  de  Drouard,  in-18  de  3  feuilles. 

Six  nouvelles. 

2382.  Eau  et  le  feu  (T);  par  G.  de  la  Landelle.  Paris,  Alex.  Cadot,2 
vol.  in-8,  ensemble  de  40  feuilles.  15  » 

2383.  Ecueil  (P);  par  Charles  de  Bernard.  3e  édition.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-18  anglais  de  10  feuilles  2(3.  3   > 

Œuvres  complètes  de  Charles  de  Bernard.  Bibliothèque  contemporaine. 
2e  série. 

2384.  Enfants  d'Israël  (les)  ;  par  Paulin  Niboyet.  Bruxelles,  Melioe, 
Cans  et  C«,  4  vol.  in-32.  6  » 

2385.  Entre  deux  cigares  ;  par  le  baron  Frédéric  de  Reiffenberg  fils  et 
Eugène  Berthould.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal,  in-12  de  6  feuilles.       1  50 

Entre  deux  cigares.  —  Ah  1  que  l'amour  est  agréable  1  —  l'As  de  cœur. 
—  Ce  que  c'est  qu'un  voleur.  —  Quand  on  est  myope. 
Ouvr.  saisi  par  le  ministère  public  pour  cause  d'outrage  à  la  magistrature. 

2386.  Espolazo  (nouvelle);  M.  par  Ch.  Boysset  (ancien  représentante  l'As- 
semblée nationale,  aujourd'hui  réfugié  à  Nice). 

Impr.  en  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »,  no*  des  6,  7,  8, 13,  14  et  15  sep- 
tembre. 

2387.  Esprits  malades  (les)  ;  par  Àurelien  Scholl.  Paris,  librairie  nou- 
velle, boulevard  des  Italiens,  15,  in-18  de  7  feuilles  2|3.  -  1  50 

Quatorze  nouvelles.  Avec  une  préface  intitulée  :  Présentation,  et  signée: 
comte  B.  de  Lauterte. 

2388.  Falkland;  par  Anna  Blanc.  Moulins,  Enault,  in-8  de  19  feuil.  1(4. 

2389.  Femmes  du  demi-monde  (les)  ;  par  Alfred  de  Meilheurat.  Bourges, 
imp.  de  Pigelet,  in-8  de  6  feuilles. 

Nouvelle,  suivie  de  Mélanges.  Mots,  quatrains,  pensées,  nouvelles  à  la 
main,  publiés  par  l'auteur  dans  «  le  Corsaire  »,  «  la  Mode  »,  «  le  Henri  IV», 
la  «  Saison  de  Vichy  »,  le  «  Rivarol  »,  etc. 

2390.  Fiancée  de  Besançon  (la)  ;  par  A.  Devoille.  Paris,  Vermot,  quai  des 
Augustin,  33,  2  vol.  in-12,  ensemble  de  26  feuilles  1/2.  2   » 


-  521  - 

*  2391.  Fidéicommis  (le)  ;  par  Mm*  Emilie  Carlen,  trad.  du  suédois.  Liège, 

e  J,  Desoer,  2  vol.  in-12  de  312  et  316  pag.  4    » 

t  Depuis  longtemps  déjà  la  Suède  compte  au  nombre  de  ses  écrivains  con- 

i  temporains  les  plus  distingués  M0"  Emilie  Cari  en,  âgée  aujourd'hui  de  45 

ans.  Néanmoins  ce  n'est  que  vers  la  fin  l'année  dernière  qu'a  paru  la  pre- 
mière traduction  française  d'un  de  ses  romans,  et  c'est  dans  notre  pays 
'  qu'elle  a  vu  le  jour.  Nous  avons  en  ce  moment  sous  les  yeux  la  traduction 

I  d'un  autre  ouvrage  de  MmB  Garlen  :  le  Fidéicommis,  dont  le  cadre  beaucoup 

s  plus  étendu  lui  a  permis  de  développer  à  son  gré  les  caractères  de  ses  per- 

l  sonnages.  (Indép.  belge,  30  mai). 

!  2392.  Fille  de  Cromwell  (la)  ;  par  Eugène  de  Mirecourt.  Paris,  de  Pot- 

»  ter,  4  vol.  in-8,  ensemble  de  83  feuilles .  18    » 

2393.  Fille  d'honneur  (la),  (imité  de  Ridderstad),  par  M™  E.  Mai/et- 
r  Lebègue.  Bruxelles,  Leipzig,  Gand,  G.  Muquardt,  3  vol.  in-32.  1  80 

|.  2394.  Fille  du  marchand  (la).  Fragment  de  la  vie  privée.  Imitée  de 

I  l'anglais  par  Phil.  Chasles.  Paris,  Eug.  Didier,  in-16  de  3  feuil.  1(2.  1    » 

Collection  diamant. 
-  2395.  Filles  de  plâtre  (les).  Les  trois  débuts;  par  Xavier  [Aymon]  de 

Montépin.  Paris,  Cadot,  7  vol.  in-8,  ensemble  de  139  feuilles.  52  50 

Un  roman,  52  fr.  50! 
.•  2396.  Filleol  du  roi  (le).  (Récit  du  temps  de  Louis  XI)  ;  par  le  vicomte 

,  Ponson  du  Terrail. 

Imprimé  dans  a  la  Patrie  »,  du  15  mai  au  15  août  et  jours  suivants.  La 
,  J  troisième  partie,  en  cours  de  publication  est  intitulée  :  V Héritage  du  roi  René. 

(Voy.  le  no  2493.) 

$  2397.  Foire  aux  vanités  (la),  de  M.  W.  Thacqueray.  Traduit  de  l'an- 

glais par  Georges  Guiffrey.  Paris,  Hachette,  in-16  de  20  f.3[8.  3    • 

^  Collection  delà  Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  8e  série. 

2  >98.  Folle  du  logis  (la)  ;  par  Léon  Gozlan.  Paris,  librairie  nouvelle, 
^  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  10  feuilles  1(8.  1    » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 
fcî  2399.  Fou  de  la  bastide  (le);  parMme  Clémence  Robert.  Paris,  de  Potter, 

3  vol.  in-8,  ensemble  de  92  feuilles  3/4.  13  50 

r£  Le  tome  3  est  complété  par  une  Nouvelle  intitulée  :  Jean  Goujon. 

&  2400.  Franc-maçonnerie  des  femmes  (la);  par  Ch.  Monselet. 

Imp.  en  feuilletons  dans  «  la  Presse  »,  à  partir  des  3, 4,  5  octobre  jusqu'en 
$t  novembre. 

2401.  François  I"  et  Odette  de  Foilembray.  (Marignan  et  Pavie.  1518- 
j:             1525)  ;  par  A.  Tavernier.  Bruxelles,  À.  Bluff,  3  vol.  in -18  de  136,  126  et 

I  131  pages. 

4  jf  Faisant  partie  du  «  Nouv.  Muséum  littéraire  «. 

2402.  Geneviève  Histoire  d'une  servante  ;  par  A.  de  Lamartine.  Paris, 
)j0             Hachette,  in-16  de  7  feuilles.  1     » 

y  Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  8#  série. 

2403.  Gentilhomme  campagnard  (le);  par,  Charles  de  Bernard.  Paris, 
^  Michel  Lévy  frères  (1854),  2  vol.  in-18  angl.,  ensemble  de  20  feuilles.  6  » 
\t                La  couverture  porte  :  Nouvelle  édition.  Elle  fait  partie  des  Œuvres  de 

Charles  de  Bernard,  et  de  la  Bibliothèque  contemporaine,  2e  série. 

%$  2i04.  Gentilhomme  pauvre  (le);  par  Henri  Conscience.  Traduction  de 


—  522  - 

Léon  Wocquier.  Nouvelle  édition.   Paris,  Btidhel  Lévy  frères  ,-  ia-16  de  6 
feuilles.  1   * 

Bibliothèque  dfes  voyageur». 

2405.  Germain  barbe-bleue,  histoire  édifiante;  par  Henri  de  h  Mode- 
lène.  Paris,  librairie  nouvelle,  §r.  in-32  (diamant),  de  2  feuilles.         »  50 

Bibliothèque  nouvelle* 

2406.  ÇftANDS  hommvs  (Tes)  en  robe  de  chartobrô  ;  par  Alexandre  Dwww. 
—  ï.  ffenri  IV.  2  vol.  in^-8  de  41  feuilles  1/2.  —  II.  Richelieu.  Tomes  1  et 
2.  2  vol.  în-8  ensemble  de  39  feuilles  3/4.  Paris,  Cadot.  Prix  de  ehaque 
ouvrage.  15  » 

2407.  Grave  et  gai.— Rose  et  gris;  par  miss  Â.  F.  T.  Traduit  par  M*w 
L.  Sw.  Belloc  et  Ad.  Mortigolfier.  Paris,  Loutè  Janet,  in-18  <te  7  feuilles, 
phiâ  8  vignettes.  3   » 

La  couverture  porte7  :  #e  édition. 

2408.  Graziellà  ;  par  A.  de  Lamartine.  Paris ,  Hachette ,  m-f  6  de  5 
feuilles  3/4.  1    • 

Collection  de  ïa  Bibliothèque  des  chemins  de  fer. 

2409.  Guerre  des  paysans  (la)  ;  par  Henri  Conscience.  Traduction  de 
Léon  Wocquier.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  anglais  de  10  fêuittes  fr9. 

3    « 
Œuvres  complètes  de  Henri  Conscience.  Collection  de  la  Bibliothèque 
contemporaine.  2e  série. 

2410.  Héritier  de  Rbdclyffe  (Y).  Traduit  de  l'anglais  avec  l'autorisa- 
tion de  l'auteur  et  des  éditeurs.  Paris,  M.eyrueis,  2  vol.  in-12.  5    » 

2411.  Histoire  d'un  navire  ;  par*  Ch.  Vimont.  Paris,  Hachette,  in-16  de 
13  feuilles,  avec  40  vignettes,  par  Alex.  Vimont.  2   » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  6"  série. 
'n   2412.  Histoire  d'une  colline;   par  Jfcfert/.  NouV.  édit.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in-16  de  4  feuilles.  1    » 

Collection  de  la  Bibliothèque  des  voyageurs.  - 
;    2413.  Histoires  a  l'envers  ;  par  Mme  Fernande  de  Lysle.  Paris,  Michel 
tévy  frères,  in-18  anglais  de  9  feuilles.  3    » 

Huit  jours  à  vivre.  —  Pendu.  —  Le  Panier  dé  fraises.  — tTne  Vengeance 
royale.  —  Claudine.  *—  Les  Flèches  du  sultan  Mourad.  —  Une1  couronne 
d'épines.  —  Le  Talion  de  l'amour.  —  Après  l'orage  vital  le  beau  temps 
(proverbe). 

2414.  Histoires  cavalière*;  par  L<~D*  Éimamt,  ave*  «ne  préface 
#  Alexandre  Dumas.  Paris,  Coulon-Pineau,  in*l$  anglais.  2   » 

Sommaire  de  ce  volume  :  Epaves.  —  Comment  on  fait  une  maîtresse.  -*- 
Une  Histoire  renouvelée  des  Grecs.  —  Uae  Histoire  de  tous  les  jours. — Une 
Fin  comme  il  s'en  fait  beaucoup.  —  Après  un  bal  masqué.  —  Entre  onze 
heures  et  minuit.  —  Une  histoire  en  trois  couplets.  —  On  Mari  comme  il  y 

en  a quelques-uns.  —  Qui  veut  la  fin  veut  le  moyen.  —  Une  Histoire 

sans  moralité. 

'  2415.  Histoires  normandes;  par  Alphonse  Earr.  Paris,  à  la  librairie 
nouvelle,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  9  feuilles  3/4.  i    » 

Bibliothèque  nouvelle. 

2416.  Hlodwig  en  Clothildis,  historische  tafereelen  uit  de  V#  eeuw;  door 
ti.  Cùnècimèe.   Anvers,  1  P.  van  Diereft  et  0, 1854,  3  vol.  in-S  de  200 


pages  chacun,  orné  du  portrait  de  l'auteur,  grave  sur  acier  par  J.  Franck. 

2417.  Homme  (Y)  aux  cinq  louis  d'or;  par  I.  Ulbock.  T.  I.  Bruxelles  , 
Alph.  Lebègue  ;  Kiessling,.  Scbnée  et  comp,.,  in-32  c(e  1|93  pag.  1  25 

Collection  lietâçl.  !..... 

2418.  Homme  de  feu  (1')  ;  par  G.  de  Lalandelle.  (Nouv.  édit.)  Lille,,  imp. 
de  Danet,  «Motie  de, 4  feuilfes, tfQ&ttlt  d*  journal. 

Voy.  sur  ce  roman  nos  «  Supercheries  littéraires*  à-  Lô  Landelle. 

2419.  Hommes  des  bois  (les)  ;  par  le  marquis  de  Fondras.  Paris,  Alex. 
Gadpt^wl.  iu-S,.  ensemble  de  39  feules  $/8.  ^    » 

2420.  Honneur  d'une  famille  (1'),  roman  imité  de  l'anglais  ;  par  André 
de  Goy.  Paris,  Chappe,  rue  des.HeàiiXrAri»,  5,  2  vol.  in*8,  ensemble  de 
36fe*uU^  •  •.  v;..-v,;  '  15    » 

242k  Ida  May,  ou  Ettcope  tfMtaiâtofie»  «te  res^l^age-aux fraMJw ; 
par  Mari/  Langdon.  Paris.  Gh.  Leideckei^  2*v*l.  in-13.[  :  '  '.  .  :  ,  4  50 
L'eseta-yage  s&  pris£ni£  ici  9çu&  un  aspect  plus  triste. peutr^tee  eue  dans 
V Oncle  Tom.  Il  est  vrai  que  l'auteur  a  voulu  peindre  les  résultats  d'un  âEua 
que  la  législation  .n'ajitorise  point,  qu'elle  punit  au  contraire  sévèrement.' 
C'est  pour  ainsi  dire  l'esclavage  de  contrebande,  le  rapfcet  la  ven,te/  d'en-, 
fants  crhommes  libres.  Séduits  par  l'appât  .du  gain,  des*  misérables;  font  mé- 
tier soit  d'acheter,  soit  d'enlever  des  petits  blancs  et  dès  petits- nègres'' pour 
les  conduire  ens&tq  sw  les  marchés  des  Etats  à  esclaves»  ^t  <  infime  -trafic 
semble  avoir  pris  une  assez  grande  exteijsioja.  Le  livre  de  Mme%  Lang^qnje|j 
dévoile  les  turpitudes.-. ...  I«.a  dorméê  de  cet  ouvrage. peut  être  vraie  et'pré- 
6  sente  un  exemple  frappant  des  détestabfes  abus  qu/engenàrè  l'esclavage  ? 

}  mais  les  détails  en  sont  beaucoup  trop  romanesques.  La  trame  est  compli* 

,  quée  d'une  feulé  dlncideats  qui  n'ont  rien  de  commua  avec  la  qtestkn  de 

1  l'esclavage,  en  sorte  qu'on  perd  de  vue  le  but  principal  que.. s'est  propos? 

l'auteur ,  et  d'u|>  auAre  côté ,  le  mérite  littéraire  de  cette  œuvre  nous  paraît 
assez  médiocre.  Cependant  il  s'en  est  vendu  plus  de  quarante  mille  exem- 
j  plaires  aux  Etats-Unis ,  et  ce  succès  prouve  du  moins  que  Mme  Langdon  a 

su  peindre  fidèlement  les  mœurs  américaines.  C'est  une  excellente  recom- 
mandation auprès  du  public  français,  qui  d'ailleurs  sympathisera  vivement 
avec  l'esprit  de>  charité  dont  le  livre  est  empreint. 

(Revue  critique  des  livres  nouveaux,  juin  1855.) 

ÎH22.  Idiot  (1');  par  Xavitr  [4j|mon]  de  Montépin.  Paris,  Alex.  Gadot, 
*  5  vol,  iuf ,  ensemble  de  100  feuilles  1/4.  '     37  50 

2423.  1l.»jb  FâUf  pas  jctcei  avec  i*i  douleur;  par  Mme  Emile  de  Girafe 
din.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-16  de  4  feuilles  7/8.  1    » 

Collection  &  la  Bibliothèque  t\çs  voyageurs. 

2424.  Impressions  de  voYAâES.  Journal  de  madame  Giovani  en  Australie, 
aux  lies  Marquises,  à  Taïti,  à  kt  Nouvelle-Calédonie,  en  Californie  et  au 
Mexique  ;  rédigé  et  publûâ  par  Alexandre  Dumas.  (Suite;) 

Impr.  en  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »,  du  mois  de  juin  au  21  novembre. 

u*  2425.  Infortunes  (les)!  roman  historique  (par  Philippe).  Paris,  Ta  ride,  ga- 

$  lerie  de  l'Odéon,  7  ;  l'Auteur,  rue  SaraMadré^dB&Arts,  20,  io-4 de  2  feuilles, 

avec  vignettes  intercalées  dans  leîei  te*.     ..'  »  30 

i  $  2426.  Jacqcebik  (la).  Scènes  du  XIV?  Mèdeç  pwifflévmù*  Robert.  Bru- 

1  ges,  Alphonse  Ifcgatrt,  2  vol.  ia-18  de  185  et  205  fàtm' v  2  âO 

2427.  9arretière  rcse  (la)  ;  par  Ch.  06ly»  [£fc,  ColHfiêt};  Bruxelles,  Alph. 

tf)  Lebègue,  in-18  de  325  pages.  .     .  >  .;  a  50 


t-526  — 

P:  Bocage).  Paris,  Cadot,  19  vol.  in-8.  ensemble,  de  377  feuilles  3/4.  Prix 
jk- chaque  vol. .  7  50 

v  tes  Mohicans  de  Paris  sont  terminés  à  la  .page  142  du  tome  XIX  ei  de*, 
nier.  Ce  volume  est  complété  par  des  causeries,  L'ouvrage  a  été  publié  dans 
le  journal  «.  le  Mousquetaire  ».  - .      '        ' 

,  2457.  Mqnt-Revkche.;  par  George  Sand.  Paris,  librairie  nouvelle,  in-16 
ge  10  feuilles  1/2.  1     % 

Bibliothèque  nouvelle. 

2458.  Moredun,  narration  de  Tannée  1210,  épisode  historique  des  règnes 
Je  Guillaume  le  Lion,  roi  d'Ecosse,  et  de  Jean  Sans-Terre,  roi  d'Angleterre, 
roman  posthume  et  inédit  de  sir  Walter  Scott',  transcrit  sur  le  manuscrit 
original  signé  W.  S..;  précédé,,  (J'un;e  Introduction  par  E.  de  Saint-Maurice 
Cabany,  propriétaire  de  l'ouvrage,  directeur  général  de  fe  Société  des  archi- 
vistes de  France,  et  orné  d'un fac-similé  de  la  lettre  de  W.  S.  à  W.  S., 
lre  édition  originale.  Paris,  l'éditeur-propriétaire,  boulevard  Beaumarchais,  91* 
3  vol.  petit  in-8. 

Nous  ayons  bien  peur  que  ce  roman  ne  seît  à  ajouter  à  Ifr  Kste  de  ceux 
(Jui  ont  été  attribué  à  cet  illustre  écrivain. 

2459.  Morts  inconnus  (tes)»  Le  Pasteur  di*  désert,-  par  M.  Eugène  Pel- 
letan.  Paris,  Pagnère,  in-18  de  16  feuilles  7/9.  j  54 

Cet  ouvrage  a  d'abord  paru  daros  le  Journal  «  le  Siècle.  » 

2460.  Mutilé  (le).  —  La  Belle  CQrdière  et  ses  trois  amoureux;  par 
X.  B.  Saintine  [Xav.  Bmiface\.  Paris,  Victor  Lecou,  in-18  anelais  de 
10  feuilles  1/2.  3  50 

2461.  Mystères  du  peuple  (les)  et  lés  mystères  du  monde,  ou  Histoire 
d'une  famille  de  prolétaires  à  travers  les  âçes  ;  par  Eugène  Sue.  ty  édition. 
Tomes  1,  4  à  11.  Paris,  rue.  Notre-Dame-des- Victoires,  32,9  vol  ia-»&" 
ensemble  de  186  feuilles  3/4."  * 

L'ouvrage,  jusqu'au  8e  volume,  a  été  publié  sous  le  titre  :  Les  Mystères  du 
peuple,  ou  Histoire  d'une  famille  de  prolétaires  à  travers  les  âges.  Cette 
édition,  annoncée  en  10  volumes,  en  aura  16.  Chaque  volume  est  divisé  en 
20  livraisons.  Prix  de  la  livraison  :  50  c. 

24tf2.  Natchez  (les),  illustrés  de  gravures  sur  acier.  Paris,  Gabriel  Roux, 
2  Vol.  in-18,  ensemble  de  14  feuilles. 

CEuvres- de  Chateaubriand.  Édition  en  30  volumes  in-18  jésus,  dit  format 
anglais,  illustrée  de  gravures  sur  acier.  Prix  de  chaque  volume.  1  50 

2463.  Négrier  (le);  par  Edouard  Corbière.  4e  édition,  revue  sur  un  nou- 
veau manuscrit  de  l'auteur.  Le  Havre,  Brindeau,  et  les  principaux  libraires 
în-8  de'  30  feuilles  i/2.     '  3  5q 

2464.  Notti  rqmase  (le)  del  conte  Alessandro  Verri.  [Nuova  ediz].  Parigi, 
Truchy,  boulevard  dès  Italiens,  26,  in-12  de  21  feuilles  1/6.  3  50 

2465.  Nouvelles  ;,  par  Alfred  de  Musset.  Paris,  Charpentier,  in-18  de 
10  feuilles  4/flL    •    •   '  3  50 

Ce  volume  contient  :  les  deux  Maîtresses.  —  Emmeline.  —  Le  fils  du 
Titien.  —Frédéric  et  Bernerette.  —  Croisilles.  —  Margot. 

2466.  Nouvelles  genevoises  ;  par  Rodolphe  Tôpffer.  Nouvelle  édition. 
Paris,  Hachette,  in-16  de  16  feuilles  3/8,  3  fr.  —  Autre  édition.  Paris,  le 
môme,  in-18  anglais  de  14  feuilles  5/9.  3  50 

La  Bibliothèque  de  mon  oncle.  —  L'Héritage.  —  Le  col  d'Ànterne.  —  Le 
Lac  de  Gers.  —  La  Vallée  de  Trient.  —  La  Trowsée.  —  Le  Orend-feint- 


-  507- 

Bernard.  —  La  Peur.  Collection  de  la  Bibliothèque  des  chemins  de  fer. 
3«  série. 

—  Les  mêmes.  Paris ,  Garnier  frères,  grand  in-8  de  23  feuilles  3/4 ,  plus 
&0  vignettes  et  des  dessins  sur  bois  intercalés  dans  le  texte.  12    » 

2402.  Nouvelles  inédites  ;  par  de  Stendhal  [Henri  Beyle],  Paris,  Michel 
Lèvy  frères,  in-18  anglais  de  10  feuilles  5/9.  3    » 

Le  Chasseur  vert.  —  Le  Juif.  —  Féder  (le  Mari  d'argent).  Œuvres 
posthumes  de  Stendhal.  Collection  de  la  Bibliothèque  contemporaine. 
2e  série..     x 

2468.  Nouvelles  villageoises;  par  Michel  Moring.  Paris,  Marcilly,  rue 
Saint- Jacques,  10,  in-4  de  10  feuilles  1  /2,  plus  12  ïilh.  T  50 

2469.  Novelle  storiche  corse  di  Giovan  Vito  Grimaldi;  vi  si  aggiu- 
gono  i  Canti  popolari  corsi.  Riordinati  e  ristampati  per  cura  deil"  editore 
medesimo  che  li  raccolse  e  publicè  nel  1847.  fiastia,  Fabiani,  in -12  de 
15  feuilles.  3    » 

2470.  Nuits  parisiennes  (les);  par  Méry.  Paris,  Miehel  Lévy  frères,  in-18 
anglais  de  10  feuilles.  ,  3    » 

Bibliothèque  contemporaine.  2e  série. 

2471 .  Œuvres  de  Adrien  de  Ricard.  Le  Bouquet  de  fête.  Etude  de  mœurs. 
Vienne,  impr.  de  Timon,  petit  in-8  de  22  feuilles. 

Nouvelles  et  Poésies. 

2472.  Œuvres  de  george  sand.  Lélia.  —  L'Uscoqua*  Paris,  Hetzel, 
V°r  Lecou,  2  vol.  in-18 ,  ensemble  de  20  feuilles  7/9u  4    » 

Œuvres  complètes  de  George  Sand.  Nouvelle  édition, 

2473.  Œuvres  com*i£te*  de  H.  de  Balzac.  Tomes  XVIII-XX,  contenant 
la  Dernière  incarnation  de  Vautrin,  l'Initié,  les.Paysans,  petites  Misères  de 
kl  Vie  Conjugale,  le  Théâtre  et  les  Contes  drolatiques,  avec  une  Notice  de 
George  Sand.  Paris,  Houssiaux,  éditeur,  rue  du  Jardinet,  n«  3,  3  vol.  in-8 
avec  35  gravures.  15    » 

Ces  trois  volumes  sont  le  complément  de  la  nouvelle  édition  et  de  l'an- 
cienne édition  Furne-Hetzel. 

2474*  Orpheline  de  Boston  (1'),  nouvelle  américaine;  par  Miss  Cumminff, 
Trad.  de  l'angl.,  avec  des  variantes,  par  0'  Squarr  [Oscar-Charles  Flor], 
Tournai,  J.  Casterman  et  fils,  2  vol.  in-12  de  372  et  388  pages.  3    » 

2475.  Othon  d'or  (i'),  nouvelle;  par  Élie  Berthet. 

Imprimé  en  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »•,  nos  des  12  à  16 ,  19  et 
20  juin  1855.  (Voy.  le  n°  2509.) 

Critique  de  la  passion  numismatique,  ainsi  que  Ta  fait  naguère  M.  Moleri, 
dans  le  môme  journal,  de  la  passion  déréglée  des  livres. 

2476."  Page  (le)  du  duc  de  Savoie  ;  par  Alex.  Dumas.  Tomes  3  à  8.  Paris, 
Cadot,  6  vol.  in-8,  ensemble  de  120  feuilles^  Prix  de  chaque  volume.    7  50 

Ce  roman,  déjà  publié  en  feuilletons  dans  le  journal  «le  Constitutionnel», 
est  terfcHBé  à  la  page  149  du  tome  VIII.  Ce  volume  est  complété  par  un  écrit 
intitulé  :  Causeries. 

2477.  Page  du  roi  (le);  par  le  vicomte-  Ponso* du  Terrail.  Paris,  de  Pot- 
ier, 4  vol.  in-8,  ensemble  de  78  feuilles.  18    » 

2478.  Paratonnerre  (le);  par  Charles  de  Bernard.  Nouvelle  édition. 
£aris,  Michel  Lévy  frères,  in-32  de  2  feuilles  1  /*.  1    » 

Bibliothèque  des  voyageurs. 


—  328  — 

2479.  Paroles  sans  musique;  par  Ernest  Prarond.  Paris,  Michel  Lévy 
frères,  in-18  anglais  de  7  feuilles.  2     » 

Bibliothèque  contemporaine.  lre  série. 

2480.  Paul  et  Virginie,  suivi  de  morceaux  choisis  de  l'Arcadie  et  des 
Études  de  la  nature;  par  /.-#.  Bernardin  de  Saint-Pierre;  avec  une  bio- 
graphie de  l'auteur.  10e  édition,  revue.  Tours,  Marne,  in-12  de  12  feuilles, 
avec  une  gravure.  1  25 

— Le  même,  avec  une  Notice  sur  la  vie  de  l'auteur,  écrite  par  lui-même 
et  publiée  par  M.  Aimé  Martin.  Limoges  et  Paris,  Ardant,  in-18  de 
4  feuilles  2/3.  »  80 

Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 

2481.  Pacvre  matbieu  (histoire  d'atelier)  :  par  A.  de  Bernard.  Tome  1er. 
Bruxelles,  fciessling,  Schnée  et  Ce,  in-32  de  171  pages.  1  25 

2482.  Paysanneries  (les);  par  Honoré  Sclafer.  Paris,  Coulon-Pineau,  rue 
Monsieur-le-Prince,  33,  in-12  de  9  feuilles.  2     • 

Dix-neuf  nouvelles,  parmi  lesquelles  :  A  qui  labourera  le  mieux.  —  Le 
Chien  noyé. — Les  Chemises  de  Jean  Couai.  — Le  Paysan  riche.  — Le  Maître 
bouvier.—  L'Omelette  du  chanoine  Moreau.  —  La  Glandée. —  Pendaison 
d'un  carlin  par  son  cohéritier,  etc.,  etc. 

2483.  Peau  du  lion  (la);  par  Charles  de  Bernard.  Paris,  Michel  Lévy 
frères,  in-18  anglais  de  10  feuilles  1/9.  3    » 

La  «  Peau  du  lion  »  est  terminée  page  178.  Le  volume  est  complété  par  une 
autre  nouvelle  :  «la  Chasse  aux  amants».  (Œuvres  complètes  de  Ch.  de  Ber- 
nard;. Collection  de  la  Bibliothèque  contemporaine.  2e  série. 

2484.  Pénélope  normande  (la);  par  Alphonse  Karr.  Paris,  Alex.  Cadot, 
2  vol.  in-8,  ensemble  de  39  feuilles,  15  fr.  —  Autre  édition.  Paris,  le  même, 
in-18  anglais  de  10  feuilles.  3    » 

Réimprimé  à  Bruxelles,  pour  Kiessling,  Schnée  et  C°,  2  vol.  petit  in-18 
de  186  et  163  pages. 

2485.  Perle  d'orient  (la).  Légende  orientale  (1802);  par  Henri  Calland. 
Paris,  Ledoyen,  in-lS  de  3  feuilles  1/3.  1     » 

2487.  Perle  du  Palais-Royal  (la);  p3r  Xavier  [Aymon]  de  Montépin. 
Paris,  Cadot,  3  vol.  in-8,  ensemble  de  60  feuilles,  22  fr.  50;  et  2  vol.  in-18, 
ensemble  de  18  feuilles  2/9.  7    » 

La  Perle  du  Palais-Royal  est  terminée  par  une  nouvelle  intitulée  :  Le  Trou 
à  Romain. 

2488.  Pierre  Bassi,  ou  le  Danger  des  secondes  noces.  Paris,  impr.  de 
Dubuisson,  in-8  d'une  demi-feuille. 

Signé  :  Adrien  de  La  Fage. 

2489.  Pierrette;  par  H.  de  Balzac.  Paris,  Hachette,  in-<6  de  7  feuilles 
3/8.  1    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  3e  série. 

2490.  Pinadas  (les)  (Forêts  de  pins)  ;  par  Angelo  Sorr.  Paris, Coulon-Pineau, 
rue  Monsieur-le-Prince,  33,  in-18  format  anglais.  3    » 

Landes  et  dunes  de  la  Gascogne. — Les  Résiniers.  —  Les  Tchankas. 

2491.  Poésies  et  Nouvelles  ;  par  M™  [Loyré]  d  Arbouville.  Paris,  Amyot, 
rue  de  la  Paix,  8,  3  vol.  in-8,  ensemble  de  79  feuilles  3/4.  18    » 

Ces  trois  volumes  sont  composés  de  :  Le  Manuscrit  de  ma  grand'tante,  le 
Brigand  des  Pyrénées,  Stella,  Méfiance  n'est  pas  sagesse,  proverbe;  Poésies. 


—  Marie.  —  Madeleine,  une  Histoire  hollandaise,  le  Médecin  de  village. — 
Luiggina,  une  Vie  heureuse,  Résignation.  —  Avec  une  préface,  en  forme  do 
Notice,  par  M.  de  Barante,  sur  Mme  Sophie  de  Bazancourt,  épouse  du  lieu- 
tenant-général d'Arbouville,  née  le  29  octobre  1810,  décédée  le  22  mars 
1850.  Cet  ouvrage  se  vend  au  profit  de  deux  œuvres  de  charité. 

«  Une  publication  bien  digne  a  tous  les  égards  d'attirer  l'attention  générale 
est  celle  des  Poésies  et  Nouvelles  de  Mme  d'Arbouville,  qui  viennent  de  pa- 
raître en  trois  volumes  in-8  chez  le  libraire  Amyot,  rue  de  la  Paix,  8* 
Mme  d'Arbouville  n'existe  plus.  Voila  déjà  cinq  ans  qu'elle  a  été  enlevée  à  la 
tendresse  de  son  mari,  M.  le  général  d'Arbouville,  et  à  l'affection  d'une  so- 
ciété où  elle  brillait  autant  par  le  cœur  que  par  l'esprit.  Déjà,  du  vivant 
même  de  Mme  d'Arbouville,  quelques  poésies  échappées  à  sa  verve  modeste 
et  quelques  nouvelles  d'un  vif  intérêt  avaient  paru  avec  son  consentement, 
mais  pour  être  distribuées  en  famille  ou  pour  être  vendues  au  profit  des 

Sauvres.  Ces  publications  en  avaient  fait  souhaiter  une  plus  complète. 
[.  d'Arbouville,  cédant  aux  instances  de  ses  amis,  et  bien  sûr  d'ailleurs  do 
se  conformer  aux  intentions  de  celle  qui  lui  fut  si  chère,  a  permis  enfin, 
avec  la  réimpression  des  ouvrages  déjà  connus  de  M1*1*  d'Arbouville,  la  pu- 
blication de  ceux  qui  étaient  restés  inédits.  Ce  sera  encore  une  bonne  œuvre, 
dédiée,  pour  ainsi  dire,  à  la  mémoire  de  la  femme  pieuse  et  charitable.  Les 
trois  volumes  se  vendent  au  profit  de  deux  œuvres  de  charité.  Les  malheu- 
reux remercieront  M.  le  général  d'Arbouville  de  cette  publication;  les  gens 
de  goût,  les  amis  de  tout  ce  qui  porte  le  caractère  d'un  talent  pur  et  élevé , 
ne  1  en  remercieront  pas  moins.  Les  Poésies  et  Nouvelles  de  Mm«  d'Arbouville, 
inspirées  par  le  cœur,  vont  aussi  au  cœur  de  ceux  oui  les  lisent.  Tout  y  est 
naturel  et  vrai.  Une  courte,  mais  touchante  notice  de  M.  de  Barante,  placée 
à  la  tête  du  premier  volume ,  peint  admirablement  Mme  d'Arbouville ,  et 
ajoute  je  ne  sais  quel  intérêt  plein  de  charme  et  d'attendrissement  aux  ou- 
vrages de  celle  qui  n'est  plus  et  que  Dieu  a  enlevée  jeune  encore  de  ce 
monde  où  tout  lui  assurait  une  place  heureuse  et  brillante.  Achetez  ces  trois 
volumes  pour  prendre  part  à  une  bonne  œuvre  et  à  une  intention  sainte  ! 
Achetez-les  pour  passer  quelques  douces  heures  dans  l'aimable  société  d'une 
femme  dont  il  ne  reste  plus  rien  ici-bas  qu'un  triste  et  gracieux  souvenir! 

(S.  de  Sacv,  Journ.  des  Débats,  2  juin.) 
Les  charmantes  nouvelles  de  Mm«  d'Arbouville  ont  paru  d'abord  sous  le 
voile  de  l'anonyme  dans  la  «  Revue  des  Deux-Mondes».  Quelques-unes  d'elles 
furent  réimprimées  avec  luxe  à  un  petit  nombre  d'exemplaires. 

Voy.  sur  cette  dame,  sœur  du  baron  de  Bazancourt  et  nièce  de  M.  de  Ba- 
rante, la  note  que  nous  lui  avons  consacrée  dans  le  tome  XI  de  notre  «  France 
littéraire  »  à  Loyré  d'Arbouville. 

MM.  P.  Mérimée  et  Cuviltier-Fleury  ont  donné  deux  bons  comptes-rendus 
des  œuvres  de  Mme  Loyré  d'Arbouville  :  le  premier,  dans  le  feuilleton  du 
«  Moniteur  universel  » ,  du  26  juin ,  et  le  second ,  dans  le  «  Journal  des  Dé- 
bats», du  8  juillet. 

2492.  Presbytère  (le);  par  Rodolphe  Tôpffer.  Nouvelle  édition.  In-16  de 
15  feuilles  5/8,  3  fr.  — Autre  édition.  Paris,  Hachette,  in- 18  jésus  de  13 
Teuilles  8/9.  3  50 

L'édition  in-16  fait  partie  de  la  «Bibliotèque  des  chemins  de  fer  »,  3, 
série. 

2493.  Prison  de  SchlusselboUrg  (la);  par  Georges  Fath.  Paris,  impr.  de 
Schiller  atné,  gr.  in-8  à  deux  colonnes  de  7  feuilles  3/4. 

Suivi  de  :  le  Filleul  du  roi,  récit  du  temps  de  Louis  XI,  par  le  vicomte 
Ponson  du  Terrail,  in-8  de  20  feuilles  1/2.  (Voy.  le  n°  2396.) 
Ce  volume  est  donné  en  prime  par  le  journal  <  la  Patrie  » . 

2494.  Prôserpine  aux  enfers  traduit  de  l'anglais,  de  M.  d'Israéli;  par 
M.  Ch.  de  Franciosi.  Lille,  impr.  de  Vapackère,  in-8  de  3  feailles  1  2. 


2405.  Rat*****  (M). 'Paris ;  les  marchand*  d*  n<Nmfttftt«.j  2  td.  w-8, 
ensemble  de  10  feuilles  1/4. 

2496.  Robedekessus  (h)  ;  par  Amédée  Achard.  Paris,  la  librairie  nou- 
velle, in-16  de  9  feuilles.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 

2497.  Roche  sanglante  (la)  ;  par  MolA-GtntUhomme  et  Constant  Gué- 
twdt.  Paris,  de  Porter,  5  vol.  in-8,  ensemble  de  98  feuilles  i/3.  22  50 

Le  titre  courant  de  cet  ouvrage  est  :  «  Le  Routier  de  Normandie  ».  L'ou- 
vrage est  divisé  en  deux  parties  :  Les  amis  du  peuple.— Les  Anglais  de  l'in- 
térieur. Le  5e  vol.  est  complété  par  une  nouvelle  ayant  pour  titre  :  «  Inez 
d'Oropez  » . 

2498.  Roman  d'une  femme  (le);  par  Alexandre  Dumas  fils.  Paris,  à  la 
Librairie  nouvelle,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  14  feuilles  3/8. 1    » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 

2499.  Romans  et  fantaisies;  par  A.  de  Meilbevrat.—  l.  Le  Plus  joli  des 
mondes.  —  Le  Crime  d'une  sensitive.  —  IL  La  Loterie  de  Momus.  I1®  li- 
vraison. Paris,  Desloges,  rue  Croix-des- Petits-Champs,  4;  aux  Batignolles, 
l'Auteur,  passage  Béranger,  18,  in-8  de  8  pag.  »  20 

L'ouvrage  complet  formera  un  volume.  Prix  :  5  fr. 

2500.  Romans  miniatures  (les).  Gaétan  le  Savoyard,  par  Elie  Berthct. 
In-82  d'une  feuille  3/8. — Ondine,  par  le  baron  de  LamatoeFmiquet.  Illus- 
trations, par  G.  Roux.  In-32  de  2  feuilles  1/2.  Paris,  de  Gonet,  Martinon. 
Prix  de  chaque.  »  30 

2501.  Rosaet  gertrude;  par  Rodolphe  Tôpffer;  précédé  de  Notices  sur 
la  vie  et  les  ouvrages  de  l'auteur,  par  MM.  Sainte-Beuve  et  de  La  Rive. 
Paris,  Hachette,  in-16  de  11  feuilles  1/2.  3    > 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  3e  série. 

2502.  Royales  amours;  par  A.  Maurage.  Diane  de  Poitiers.  Tome  II. I 
Bruxelles,  A.  Lebègue,  in-32  de  173  pag.  »  75 

Faisant  partie  du  «  Muséum  littéraire  »  publié  par  le  même  libraire. 

2503.  Scènbs  de  la  vie  de  campagne.  Les  Paysans;  par  H.  de  Balzac. 
Paris,  de  Potier,  5  vol.  in-8,  ensemble  de  97  feuilles  1/2.  37  50 

2504.  Six  semaines  ;  par  M"e  Emilia  Carlen,  trad.  du  suédois  par  A . 
Couvreur.  Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  Ce,  in-32  de  vij-250  pag.      1  25 

2505.  Soirées  de  chantillt(  les)  ;  par  Eugène  Chapus.  Paris ,  à  la  li- 
brairie nouvelle,  in-16  de  9  feuilles  5/8.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 

1506.  Souvenirs  d' Afrique.  Thérèse.  (Nouvelle);  par'JTorfe  Emmerick. 
Nantes,  impr.  de  Merson,  in-12  de  3  feuilles  4/9. 

2507.  Souvenirs  d'un  jeune  homme  du  temps  du  premier  Empire  ;  par 
M.  Auguste  de  Saint-Romain.  Bordeaux,  les  principaux  libraires,  in-8  de 
24  feuilles. 

Tome  1er.  Mon  premier  amour.  —  Un  vieux  renard.  —  Lydia. 

2508.  Souvenirs  d'un  médecin  (de  Samuel  Warren  ),  précédés  d'une 
Lettre  à  M.  le  docteur  Amédée  Pichot,  par  Philarète  Chastes,  professeur  au 
Collège  de  France.  Paris,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  10  f11".  1    ■ 

Bibliothèque  nouvelle. 

8569.  Spbctre  de  chatillon  (le);  par  ÉUe  Bêrthêt.  Paris,  Cadot,  5  vol. 
in-8,  ensemble  de  102  feuilles  1/4.  37  50 


-  531  - 

Le  totoe  V  est  cotopfêté  par  VOthon  ctcr  (vcry/lé  no  g|75),  p.  i3-Û65,  et 
la  Fille  de  f horloger,  p.  266-330. 

2509*.  Stella  et  danaï.  (Nouvelle)  ;  par  Félix  Deriège.—  Deux-fenille- 
tons  du  «  Siècle ,  »  h08  des  15  et  17  août.  • 

2510.  Suzanne  duchemin  ;  par  louis  Ulbach.  Paris,  Eug.  Didier ,  tub 
Guénégaud,  25,  iti-fô  de  9  feuiHes.  3-50 

Bibliothèque  de  l'esprit  français. 

2511.  Tailleur  «de  pierres  de  Saint-Pont  (le).  Récits  villageois;  par 
A.  de  Lamartine.  Parte,  Hachette,  m-46  de  8  feuilles  1/4.  2    » 

Bibliothèque  des  chemina  dp  fer.  3e  série. 

2512.  Tapis  vert  (le),  contes  et  nouvelles;  par  Léon  Gozlan.  Paris,  Mi* 
qfaelLévy  frères,  in48  anglais  de  11  feuilles.  3    » 

t  Bibliothèque  contemporaine,  â?  série. 

25t3.TRisTAy  t.  isolde;  von  GottftodV.  Strmburg.  Uebers.von  Karl 
Sïmrock.  Leipzig,  Brockhaus;  T  vol.  in^8,  ensemble  de  vi  et  $10  pages. 

13  35 

2514.  Trois  hommes  forts;  par  Alexandre  Dumas  fils.  Paris,  librairie 
nouvelle,  in-16  de  7  feuilles  1/2.  1    » 

Collection  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 

2515..  Un  amour  dans  l'avenir.  Paris,  Gabriel  Roux,  Vialat,  Baudry 
(1854),  in-18  de  9  feuilles,  plus  des  vignettes.  -  2  50 

Œuvres  de  Méry. 

2516.  Un  an  de  mariage  japar  Emilie  CarUn,  traduit,  du  suédois  ,par  0' 
Squarr  [Oscar-Charles  Ftor]; Bruxelles,  Riessling,  2  vol  in-18.  2  50 

Bibliothèque  diamant. 

2517.  Un  brîixant  mariage  ;  par  Hîme  Emilie  Carkn  ;  suivi  de  la  Fa- 
mille Baïoni,  par  à'Israeli,  traduction  de  P.  J.  âtahl  [Hetzel]  et  L.  Hymans. 
Bruxelles,  Kiessling,  Schnée  et  Ce,  in-32  de  204  pag.  1  25 

Collection  Hetzel.  Édition  autorisée  pour  la  Belgique  et  l'étranger,  inter- 
dite pour  la  France. 

La  traduction  d'(7n  brilkmt  mariage  a.ttaru  d'abord  dans -le  journal  «le 
Siècle ».(Voy.  pag.. 130). 

2518.  Un  mariage  de  Paris.  Paris,  Gabriel  Roux,  Arnauld  de  Vresse, 
in-18  de  9  feuilles  1/2,  plus  des  vignettes.  4  <50 

GEuvre3  de  Méry. 

2519.  Un  mirage;  par  Edouard  Ziehenilsnxri  de  :  Une  vengeasfce  post- 
hume, par  Mm«  £.  Schiiking.  Traduit  de  l'allemand.  Bruxelles,  A.  Bluff, 
in-12  de  132  pag. 

Nouveau  Muséum  littéraire,  :l***é*te(9  >fr.  la  série  de  12  volumes). 

2520.  Un  monde  inconnu  ;  par  Paul  Duplessis.  Paris,  Alex.  Cadot,  2  vol. 
in-8,  ensemble  de  43  feuilles  1/4.  :  15  » 

2521.  Un  zouave;  par  Charles  Deslys  [Collinef].  Paris,  Cadot,  1856, 
5  vol.  in-8,  ensemble  de  106  feuilles  1/4.  25    » 

Un  Zouave  est  terminé  à  la  page  85  du  tome  V.  Ce  volume  est  complété 
par  une  nouvelle  qui  a  pour  titre  :  Pervenche. 

-â522,  ~U#b  fantaisie  de  duchesse;  par  AL. le  comte  Frédéric  de-Bmc. 
Paris,  les  principaux  libraires,  in-12  de  5  feuilles*!/*.  1    » 


-532  — 

2523.  Une  histoire  d'hier  ;  par  Edmond  Texier..  Paris,  librairie  nou- 
velle, boulevard  des  Italiens,  15,  gr.  in-32  diamant  de  2  feuilles.  •  50 

Bibliothèque  nouvelle. 

2524.  Une  mère  ;  par  Paul  Jouhanneaud.  Paris,  Jouhanneaud,  Bray, 
in-8  de  20  feuilles  1/4.  2     » 

2525.  Une  nuit  du  midi  ;  par  Méry.  Paris,  la  Librairie  nouvelle,  boule- 
vard des  Italiens,  15,  in-16  de  10  feuilles.  1     • 

Ce  drame,  qu'enfanta  la  réaction  de  1815,  est  suivi  d'un  tableau  eu  vers» 
intitulé  :  Le  Château  basque,  et  d'une  nouvelle  ayant  pour  titre  :  Un  Sou- 
venir de  l'adolescence.  Il  fait  partie  de  la  Bibliothèque  nouvelle. 

2526.  Veillées  de  saint-hubbrt  (les);  par  le  marquis  de  Fondras.  Paris, 
Alex.  Cadot,  in-18  de  10  feuilles  1/4.  3  50 

2527.  Veillées  flamandes;  par  Henri  Conscience.  Traduction  de  Léon 
Wocquier.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  in-18  de  10  feuilles  4/9.  3    » 

Comment  on  devient  peintre.  —  La  Mâle  main.—  Ange  et  démon. —  Une 
Erreur  judiciaire.  —  Le  Fils  du  bourreau.  —  La  Grand' mère.  Œuvres  com- 
plètes de  Henri  Conscience. 

Bibliothèque  contemporaine.  2*  série. 

2528.  Veuve  Barnaby  (la),  roman  de  mistress  Troloppe*  traduit  de  l'anglais 
par  M^  B.  d'Anvers.  Anvers,  C.  De  Backer,  2  vol.  in-18  de  292  et  284  pag. 

4  50 

2529.  Vieillard  amoureux  (le)  ;  par  Ch.  de  Bernard.  Paris,  Michel  Lévy 
frères,  rue  Viviepne,  2  bis,  in-16  de  4  feuilles  5/8.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  des  voyageurs. 

2530.  Voukodlak  (le)  ;  par  Léo  Joubert      ♦ 

Boman  imprimé  en  cinq  feuilletons  dans  «  le  Siècle  »  ,  n°»  des  2,  4, 7,  8 
et  9  août. 

Le  Voukodlak  est  le  loup-garou  des  Serbes  et  des  Bosniaques. 

M.  Léo  Joubert  a  précédemment  fourni  au  môme  journal,  n°»  des  7  au  11 
novembre  1854  :  Marioula  (nouvelle  moldave). 

2531.  Vouloir,  c'est  pouvoir.  (Nouvelle);  par  Charles  Grandvallet.  — 
Deux  feuilletons  du  «  Siècle,  »  no»  des  17 et  18  mai. 

2532.  Werther  ;  par  Goethe.  Traduction  nouvelle  et  Notice  biographi- 
que et  littéraire,  par  Louis  Enault.  Paris,  Hachette,  in-16  de  7  feuilles  1/4. 

1    » 
Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  4*  série. 

(La  fin  au  prochain  numéro.) 


Le  rédacteur  en  chef,  gérant. 

I.   M.    QutRARD. 


Paris.  Imprimerie  de  Dubuimw  et  (>,  spftltleete»  commun  pour  les  jountw*  nie,  Coq-Héruo,5. 


À 


LE  QUÉRARD. 


ARCHIVES 


D'HISTOIRE   LITTÉRAIRE,   DE  BIOGRAPHIE 
ET  DE  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISES. 


ANAGRAMME  ET  CRYTPONYME. 

L'annonce,  dans  notre  dernier  numéro  des  Lettres  françaises  en 
Europe,  de  deux  chansonniers  (2029  et  2034)  portant  pour  noms 
d'auteurs,  le  premier,  Ana-Gramme  Blismon,  et  le  second,  Crypte- 
nyme  BKmori,  nous  a  rappelé  une  logomachie  bibliographique  qui 
a  eu  lieu  en  1850,  et  voici  à  quelle  occasion. 

Un  écrivain  distingué  de  Lille,  que  tout  le  monde  de  cette  ville 
connaît,  quoiqu'il  n'ait  habituellement  signé  ses  écrits  que  Y  Auteur 
du  Bourgeois  de  lille  (1);  avait  lu,  dans  Tune  des  séances  de  la  So- 
ciété des  Sciences,  des  Arts  et  de  l'Agriculture  de  Lille,  en  juillet 
1850,  un  compte-rendu  très  piquant,  et  l'un  des  meilleurs  de  nos 
Supercheries  littéraires.  On  sollicita  l'auteur  de  le  laisser  imprimer 
dans  un  élégant  recueil  qui  paraissait  alors  à  Lille  :  Y  Artiste,  Revue 
hebdomadaire  du  nord  de  la  France,  mort  prématurément.  Le  compte- 
rendu  de  «  l'Auteur  du  Bourgeois  de  Lille  »  parut  sous  le  titre  de 
Contrebande  littéraire,  dans  le  numéro  7  de  «  l'Artiste  »  (21  juillet 
1850).  L'auteur  examine  par  familles  les  variétés  des  Supercheries 
littéraires,  et  s'arrête  un  instant  sur  les  écrivains  anagrammatistes 
qui  sont  signalés  dans  ce  livre,  et  ce  fut  là  le  sujet  de  la  logomachie 
que  nous  allons  faire  connaître  : 

«  Mais  vous  allez  en  frémir!  C'est  à  Lille  que  l'anagramme,  si  cruel- 
lement  jugée  par  Richelet,  est  cultivée  avec  le  plus  de  succès.  Un 
auteur  du  nom  de  Blismon  a  publié  dix-neuf  ouvrages,  tous  énumérés 
par  M.  Quérard,  tels  que  le  Guide  des  femmes  de  ménage,  des  cui- 
sinières et  des  bonnes  d'enfants  ;  le  Chansonnier  national;  la  Phy~ 
siologie  du  rébus;  le  Manuel  épislolaire  des  amants,  à  l'usage  des 
deux  sexes,  etc.,  etc.  » 

«  Savez-vous  ce  que  M.  Quérard  découvre  sous  le  nom  de  Blismon? 
Une  anagramme. 


(i)  Qui  atot  autw»  que  M.  Pierre  Legran*,  avocat»  coMritor  4#  préfecture,  «Couvrirai 
membre  du  Corps  léftoUOT. 

36 


-got*  |e  (fc'il  (Jouve  éaqs  «etfe  inagnuhn»?  Sinon   BL 
3%4Ji)f  inçr|irf  ufr](brilrf  àXifie. % 

»  C#n*fe*  pifs  toufr.  Nofe  ¥oybni,  à  1*  péjff'  70  déi  «  Supercheries 
littéraires»,  paraître  M.  Buqcellos,  fécond  auteur  qu'à  la  terminaison 
castillanne  de  son  nom,  ainsi  qu'à  l'odeur  de  sainteté  qui  s'exhale  de 
ses  ouvrages  intitulés  :  Vertus  du  chrétien,  Êtrennes  catholiques,  etc.  , 
nous  dçvpns  croire  un.  gjrave  et  viridique  Espagnol  du  temps  d'Isa- 
belle....; Cailcfctane;  Point!  BuocêllÔs  etteusMoit  ne  font  qu'to.  Seule- 
ment, Bti$MOfi , c'est  Je  ii^mclql^pt^ecqnpfct,  avec  :l'inUiale  du 
nom  de  famille,  et  Buqcellos  c'est  le  nom  de  famille,  avec  l'initiale  du 
(iom  de  baptême.  Le  tout  ingénieusement  anagrammatisé.  Il  y  a  cepen- 
dant cette  différence  que  Blismon  paraît  voué  au  profane,  et  que 
Buqcellos  travaille  pour  le  sacré.  Nous  retrouvons  en  1841  M.  Simon 
Bl.  éditant,  sous  l'anagramme  Milbons,  un  Hamiel  ie  Vamateur  des 
échecs,  par  Stein.  Enfin,  l'impitoyable  M.  Quérard  nous  apprend 

qu'en  1843,  M.  Simon  Bl a  publié,  sous  le  nom  d'Usure*  ;  le  Por- 

tefemHe  dis  amants,  pu  €ar-qmi$.  éptetolaire,,  genre  Blismon,  Pour 
cette  fois  noua  jetons  notre  langue  aux  chiens;  impossible  de  deviner 
caque  M.  Simon  Bl......  a  caché  sous  ce  dernier  pseudonyme  ». 

Ces  petites  réflexions,  à  l'endroit  des  anagrammes  kde  M.  Simon 
fil......  piquèrent  leur  créateur,  et  il  prit  le  parti  de  répondre  à  «  1T Au- 
teur du  Bourgois  de  Lille  » ,  dans  le  mémo  recueil,  Le  numéro  9  de 
«  l'Artiste  »  a  donc  Une  appendice  renfermant  la  piquante  polémique 
sur  les  deux  mots  contestés  :  le  rédacteur  de  «  l' Artiste  »  encadra  les 
deux  lettres  qui  la  constitue  dans  deux  bordures  que  nous  reprodui- 
sons aussi, 

«.Curieux  d'éciaircir  une  question  de  grammaire;  et  de  philologie, 
Bttj»  nous  empressons  d'insérer  la  lettre  que  M.  Buqcellos,  cryptonyme 
lillois,  nous  a  fait  l'honneur  de  nous  adresser  pour  rectifier  une  cita- 
tion de  Richelet  sur  les  anagrammes  et  ceux  qui  en  font,  citation  qui 
a  trouve  dans  l'article  de  notre  numéro  7,  intitulé  :  Contrebande 
littéraire. 

Voici  d'abor d  cette  lettre  : 

Lille,  le  29  juillet  1850, 
Meoswttr  le  Rédacteur, 
'   J»  vient  de  lire  densta  numéro  7  dt  voire  Revue  hdbdtxnaâaire,  un  article 
ietttulé  :  Ccmtfebawk  Hitèrmr& 

Suivit  l'auteur  ;de/;çe*4rUçIef  je  cultive  evejc  succès  l'anagramme,  sorte 
il'krit  féyèwmeot  çoadamM  par  Richelet. 

.  Le  spirituel  critiqué  qui  a,  bien  voulu  s'occuper  de  moi  n'a-t-il  paa  com- 
mis une  erreur  en  me  classant  parmi  les  anagrammatistes  du  genre  de  ceux 
mie  Ricfcelçt  blâme? 

Ouelques  personnes  sont  d'avis  (jtfe<*e  lexicographe,  dans-  sa  boutade, 
n'a  entendu  parler  que  de  l'anagramme  présentant  un  séné  complet  et  feife 
<e»  vuad'amuser-quelqtte*  otatkî  »*»»  q*'**-  «'a  pu  voulez  «ttetaére  I'mm» 
•tal  «ifeu*  du  dMafceatta*  des -lettre»  de  aoa  aom,  auteur  que»  aomae 
en  français  Cryptonyme. 


J 


Ces  personne*  pensent  au  contraire  qu*  celui  qui  t'est  donné  le  peieedt 
chercher,  dans  ua  mot  sans  signification,  le  nom  d'une  personne  iras  oQanw 
pour,  la  livrer  à  la  malignité  publique,  celui-là  est  l'auteur,  d'une  véritable 
anagramme  :  vos  lecteurs  jugeront  ;  * 

Abandonnant  ce  qui  m'est  personnel  dans  cette  polémique  et  sans  vouloir 
défendre  le*  a.oagrammatistess  je  ne  puia  cependant  résister  au  dfeir  d'ap- 
poser au  vieux  Richtlet  l'opinion  d'un  littérateur  moderne.  Ce  littérateur» 
après  avoir  {ait  l'éloge  de  l'anagramme  &  gprfc  en  avoir  cité  quelques-onee* 
rapporte  le  (ait  suivant  : 

«  Lorsque  Pilate,'  interrogeant  Jésus-Christ,  lui  fit  cette  question  :  Qmd 
est  Veritas?  —  Jésus~Christ  répondit  :  Est  Vit  qui  <*k*t<  —  C'est  une  ana- 
gramme parfaite  •. 

(tinct*  de U  conversation  i.  il,  p.  113)*  . 

Je  serais  curieux  d'apprendre  comment,  Bichelet  en  main,  me»  critique 
qualifiera  et  jugera  la  réponse  de  notre  divin  maître é,  Pilate. 

J'ai  l'honneur  d'être,  avec  les  sentiments  d'une  parfaite  considération, , 
Monsieur  le  Rédacteur, 

Votre  très  affectionné  serviteur, 

Bcojcttxos, 

Cryptftnyne  lillois. 

Conformément  au  désir  de  M.  Buqcellos,  cryptonyme  lillois,  nous 
faisons  suivre  la  réponse.  Seulement,  comme  il  vaut  toujours  mieux, 
dit-on,  s'adresser  à  Dieu  qu'à  ses  Saints,  et  pour  couper  court  k  cet 
assaut  d'esprit  et  de  science,  c'est  à  Richelet  même  que  nous  avons 
demandé  cette  réponse.  En  confidence,  nous  ne  pouvions  faire  autre* 
ment;  «  l'Auteur  du  Bourgeois  de  Lille  »,  ne  se  sentant  pas  de  force 
à  lutter  contre  des  arguments  si  divins,  a  très  galamment  déserté 
l'arène. 

Ruqcellos  a  jeté  le  gant,  Richelet  le  relève;  —  nos  lecteurs  seront 
juges  du  tournoi. 

Du  royaume  de  Platon,  30  juillet  1850. 
Monsieur  Buqcellos, 

J'étais  occupé  à  discuter  grammaire  avec  Vaugelae,  Ménage  et  Boileau 
dans  un  bosquet  des  Champs-Elysées,  quand  un  des  déniera  passagers  du 
Styx  me  remit  une  lettre  dans  laquelle»  à  propos  d'un  jugement  sévère  que 
j'ai  porté,  de  mon  vivant,  aur  les  anagrammes  et  sur  ceux  qui  en  font,  vous 
me  prenez  audacieuaement  à  partie. 

Vous  avez  cru  me  désarmer  à  l'avance  en  me  citaat  la  réponse  de  Jésus» 
Christ,  lors  de  l'interrogatoire  qu'il  subit  devant  Pilate  :  Quid  ut  Veritas  t 
—  Est  Vir  qui  adest. 

Le  moyen,  en  effet,  de  ne  pas  casser  un  arrêt  qui  frapperait  aussi  le 
Sauveur  des  hommes,  convaincu  d'anagramme!  La  citation  était  tranchante. 
Elle  aurait  désarçonné  tout  autre  que  moi.  Mais,  ainsi  que  le  disait  de  Bar- 
tholo,  encore  à  l'occasion  d'une  question  de  grammaire,  Figaro  l'anonyme 
et  non  le  cryptonyme  :  A  pédant,  pédant  et  dêmif  qu'il  s'avise  de  parler 
latin,  fy  suis  grec  et  je  l'extermine! 

Pourquoi  vous  aviser  de  mettre  du  latin  dans  la  bouche  de  Jésus-Christ  ? 
Ignorez-vous  que  l'interrogatoire  du  Christ  n'a  pet  eu  lieu  dans  cette  lan- 
gue, que  cooséquemment  il  n'a  pu  commettre  l'anagramme  que  vous  lui 


—  336  — 

prêtez  assez  irrévérencieusement?  Si,  au  lieu  de  chercher  "vos  autorités  dans 
le  Dictionnaire  de  la  Conversation,  vous  aviez  daigné  remonter  au  Saints- 
^vangita;  vous  y  auriez  vu  que  la  réponse  que  vous  attribuez  à  Jésus 
n'existe  dans  aucune  langue,  ni  hébraïque,  ni  grecque,  ni  latine,  ni  fran- 
çaise, par  la  raison  toute  simple  qu'elle  est  de  pure  invention. 

C'était  bien  la  peine,  n'est-ce  pas,  Monsieur  Buqcellos,  de  publier,  ainsi 
que  vous  Pavez  fait,  deux  éditions  d'une  Histoire  de  la  vie  et  des  miracles 
de  N.-S.  J.-C.,  pour  l'instruction  de  la  jeunesst ?  Comme  cet  abbé  que  cer- 
tain ministre  nommait  bibliothécaire  pour  qu'il  apprît  à  lire,  vous  aviez  là 
cependant  une  belle  occasion  de  tous  renseigner  sur  le  Nouveau-Testament. 

-  Maintenant  que  j'ai  mis  hors  de  cause  un  nom  qui  ne  devrait  jamais 
entrer  dans  des  débats  de  ce  genre»  je  persiste  plus  que  jamais  à  soutenir 
que  Buqcellos,  Milbons,  BUsmon,  etc.,  etc.  (je  pourrais  en  citer  long),  sont 
«les  anagrammes,  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  anagramme.  Ce  qui  ne  vous 
empêche  pas  d'être  cryptonyme,  si  vous  y  tenez  absolument. 

Je  m'explique. 

Quiconque  cache  son  nom,  le  fait  chercher,  est  un  cryptonyme.  Criplon 
onoma. 

Il  y  a  différentes  manières  de  cacher  son  nom,  de  le  faire  chercher.  Les 
uns  le  noient  dans  un  flot  de  lettres  parasites ,  qui  rendent  la  recherche  diffi- 
cile; les  autres  gardent  scrupuleusement  le  même  nombre  de  lettres,  qu'ils 
se  contentent  de  renverser.  Ces  derniers  sont  une  variété,  une  espèce  du 
genre  cryptonyme,  ils  cachent  leur  nom  à  l'aide  d'une  anagramme  :  ana, 
racine  grecque,  caractéristique  du  renversement.  —  Vous  appartenez  à  cette 
variété.  Peut-être  Fignorez-vous  et  avez-vous  fait  vingt-ans  des  anagram- 
mes, comme  M.  Jourdain  faisait  de  la  prose,  sans  le  savoir.  C'est  très  possible 
et  surtout  très  atténuant. 

11  n'y  a  quU$inci  qui  m'intrigue.  J'ai  livré  le  mot  à  l'avocat  Billon,  au 
carme  Pierre,  à  Hécart  de  Valenciennes  —  trois  célèbres  anagrammatistes 

—  ils  n'ont  pu  rien  en  faire.  Un  mauvais  plaisant  —  nous  en  avons  même 
dans  l'autre  monde  —  prétend  que  l'auteur  a  caché  sous  ce  nom  un  conseil 
donné  au  lecteur  :  use  ainsi. 

Quoi  qu'il  en  soit,  j'ai  hâte  de  terminer  cette  lettre  beaucoup  trop  longue. 
Je  ne  sais  encore  comment  je  vous  la  ferai  parvenir.  Les  communications  ne 
sont  pas  faciles  avec  la  terre.  On  nous  laisse  cependant  espérer  un  train  de 
plaisir.  Je  mettrai  à  contribution  la  complaisance  d'un  revenant. 

Croyez-bien,  Monsieur  le  cryptonyme,  que  si  j'avais  pu  prévoir,  il  y  a 
bientôt  deux  cents  ans,  que  vous  vous  amuseriez  un  jour  à  cultiver  l'ana- 
gramme, j'aurais  adouci  mes  expressions  à  l'endroit  du  jugement  que  je 
porte  de  ce  genre  d'exercice  et  des  cryptonymes  qui  s'y  livrent.  Mais  qu'au- 
riez-vous  gagné  à  mon  silence?  j'entends  d'ici  ce  mauvais  sujet  de  Colleté t 
répéter  à  Ménage  son  insolente  épi  gramme  : 

J'aime  mieux  sans  comparaison , 
Ménage,  tirer  à  la  rame 
Que  d'aller  chercher  la  raison 
Dam  les  replis  d'une  anagramme. 
Cet  exercice  monacal 
Ne  trouve  son  point  vertical 
Que  dans  une  tête  blesiée, 
Et  sur  Parnasse  nous  tenons 
Que  tous  ces  renverseurs  de  noms 
Ont  la  cervelle  renversée. 


-  537  — 

.  Si  vous  n'êtes  pas  content  de  ce  nouveau  jugement,  prenez-vous-en  k 
Golletet.  Pour  moi,  il  me  sera  sans  doute  permis  de  dire,  avec  l'interlocu- 
teur de  notre  divin  maître,  que  je  m*  en  lave  les  mains.  • 
Recevez,  Monsieur  Buqcellos,  l'assurance  de  mon  estime  pour  la  crypto- 
nymie  en  général  et  pour  l'anagramme  en  particulier.  > 

Votre  très  affectionné  serviteur, 

Feu  Richelet, 

De  son  vivant  lexicographe. 

C'est  vraisemblablement  une  réminiscence  de  cette  logomachie  qui 
a  fait  prendre  à  M.  Simon  Blocquel  les  deux  nouveaux  pseudonymes 
sous  lesquels  il  a  fait  paraître  les  chansonniers  cités  sous  les  numéros 
2029  et  2034. 


LETTRES   BIBLIOGRAPHIQUES. 

XL 
A  propos  du  Catalogue  Fortsas. 

Notre  impartialité  nous  oblige  d'insérer  la  lettre  suivante  en  ré- 
ponse à  celle  que  nous  avons  publiée  du  savant  et  spirituel  M.  R.  Ch* 
Ion,  de  Mons.  Nous  avouons  néanmoins  que  ce  n'est  pas  sans  regret, 
parce  qu'il  y  a,  dans"  la  réponse  de  M.  Hoyois,  des  expressions  mal 
sonnantes  envers  M.  R.  Chalon,  très  estimable  à  beaucoup  de  titres  : 
évidemment  elle  a  été  écrite  ab  irato. 

Mons,  le  12  décembre  1855. 
Monsieur, 

Je  viens  de  lire  dans  le  Quérard,  numéros  10  et  11,  page  463,  une  lettre 
relative  au  Catalogue  Fortsas,  adressée  par  M.  R.  Cbalon  aux  membres  de 
la  Société  des  bibliophiles;  mais  il  s'est  loyalement  abstenu  de  m'en  envoyer 
un  exemplaire.  —Pourquoi ?... 

Je  dois  déclarer  d'abord  que  M.  Chalon  a  abusé  de  sa  position  pour  expé- 
dier, au  nom  de  la  Société,  qui  n'a  pas  été  convoquée  et  qui  d'ailleurs  est  et 
doit  rester  en  dehors  de  cette  affaire,  une  circulaire  signée  :  le  président  des 
bibliophiles.  —  Par  ce  fait  inconsidéré,  notre  honorable  président  ne  s'est-il 
pas  exposé  à  un  blâme  de  la  part  de  ses  collègues?... 

Il  ne  convient  plus  maintenant  à  M.  Chalon  qu'on  le  croie  complice  de  la 
réimpression  de  ce  merveilleux  catalogue;  cependant,  il  n'a  pas  craint  jadis 
de  mystifier  ses  plus  intimes  camarades,  en  les  rendant  ridicules  aux  yeux 
des  bibliophiles  de  tous  les  pays.  Je  laisserai  aussi  les  honnêtes  gens  appré- 
cier cette  conduite. —  Pourquoi  alors  la  société  ne  s'est-elle  pas  émue,  comme 
aujourd'hui  elle  semble  le  faire,  des  actes  de  son  président,  qui,  par  la 
publication  du  Catalogue  Fortsas,  a  mystifié  publiquement  ses  collègues, 
qui  ont  eu  pourtant  le  bon  esprit  de  rire  les  uns  des  autres?  —  Pourquoi  la 
société  ne  s'est-elle  pas  davantage  émue,  ainsi  que  M.  Chalon  lui-même,  à 
la  publication  des  articles  de  feu  M.  le  baron  de  Reiffenberg,  publiés  à  des 
intervalles  assez  longs.  —  La  société  aurait-elle  deux  poids  et  deux  mesures, 
selon  les  circonstances? 

J'ai  annoncé  que  je  ne  réimprimerais  pas  cette  facétieuse  plaquette,  quoi- 


-588- 
{u*  i'âttftrisation  m'en  ait  été  accordée  (1),  mais  des  PABîicuu&tTés  ma- 
Tôftiorea  kt  curieuses  sua  lé  catalogue  du  comte  ms  foetus.  Je  don- 
nerai, dan£  Y  Avis  de  Pédiltur,  bien  des  détails  qui  surprendront  les  gen$ 
sensé*.  Alors  seulement  le  public  sera  en  position  de  juger  entre  nous  deux, 
et  j'espère  obtenir  l'approbation  de  ceux  qui  estiment  qu'il  existe  entre  col- 
lègues dee  procédés  plut*  dignes  que  ceux  employés  à  mon  égard  par  M.  Cha- 
ton, et  que  les  gens  délicate  réprouveront  sans  doute. 

M.  le  président  des  bibliophiles  s'est  étrangement  trompé  sur  mes  inten- 
tions. Pour  un  homme  qui  veut  paraître  grave  avec  l'âge,  il  n'a  pas  assez 
réfléchi.  Est-ce  que  la  mémoire  lui  ferait  déjà  défaut?  -**  En  se  fourvoyant 
dans  ses  nombreuses  démarches,  il  a  fait  beaucoup  trop  de  bruit  pour  peu 
8è  chose  et  perdu  de  vue  le  bon  chemin.  Pourquoi  n'a-t-il  pas  daigné  venir 
me  voir  tout  d'abord,  sans  employer  jésuitiquement  des  moyens  qu'un  homme 
franc  repoussera  toujours,  moyens  que  je  dévoilerai  s'il  en  est  nécessaire  ? 

Il  n'appartient  pas  à  M.  Ghalon  de  qualifier  de  mauvaise  action  une  œuvre 
avant  de  l'avoir  connue,  surtout  avec  des  peut-être t  encore  moins  d'engager 
ses  amis  et  connaissances  a  ne  pas  encourager  mon  entreprise  par  leur 
souscription.  —  Ce  monsieur  ne  serait-il  point  passible  des  tribunaux,  en  lui 
intentant  un  procès  en  calomnie  et  une  action  en  dommages  et  intérêts  ?. . . 

Vous  avez  admis  l'attaque  (2),  je  réclame,  Monsieur,  de  votre  impartialité, 
l'insertion  de  ma  défense  dans  la  plus  prochaine  livraison  de  votre  estimable 
recueil, 

J'ai  l'honneur  de  vous  saluer  avec  la  plus  parfaite  considération. 

Hoyois. 

XH. 

Sur  quelques  Collaborateurs  de  M.  Alex.  Dumas  père. 

Autrefois,  on  faisait  ses  ouvrage» soi-même;  * 
On  portait  sur  ce  point  le  scrupule  à  l'extrême, 
latoterianl,  en  s'y  prend  de  tente  antre  ftçon  : 
Chacun  a  son  manœuvre  et  ton  aMe-maton; 
y  un  fait  le  sérieux  et  l'autre  le  folâtre  ; 
L'un  fournit  le  moellon,  l'autre  gâche  le  plâtre  ; 
L'un  couve  loruf  après  que  l'autre  Ta  pondu. 
On  n'y  cennaft  plus  rien,  et  tout  est  confondu, 
Car  les  livres  nouveaux  que  Paul  met  en  lumière 
Sont  combinés  par  Jean  et  sont  écrits  par  Pierre. 
A.  Pon»ttKf  «  Les  Traficants  littéraires  ». 

Dans  un  article,  plus  spirituel  que  juste,  consacré  par  M.  Uipp. 
Baboa  à  nos  Supercheries  littéraires,  et  inséré  dans  «la  Patrie», 
numéro  des  S  et  3  novembre  1850,  son  auteur  affirme  ce  fart  :  «  En 

feftfrêrâl,  M.  Quêrard  est  hostile  à  la  littérature  contemporaine » 

C'est  une  grave  erreur.  Seulement,  étranger  à  toute  camaraderie,  nous 
apprécions  sans  influence  aucune.  Nous  avons  été  irrité  chaque  fois 

.'«Ifcl.        ir>lli>        H  M      ,i  il    H»||M>Ml  iitiii|0MI       «*»HHiHii<l        *■    'M »■»»  ■> «'H»     >     Mil      ,i.ii    i. 

(!)  ri  tté  s'agit  dont  pas  tel  «Tarwéder  la  conduite  d'un  typographe  qui  contrefait  «n  oo- 
fra«e  jadi»  rfpritaé  par.kki,  Mi  de  profiter,  pour  se  mettre  à  l'abri  d'une  poursuite  judi- 
ciaire-, de  ee  que  le  dépôt  légal  n'aurait  pas  été  jaft.  —  De  ce  que  je  n'imprime  pas  aujoux- 
ami  ce  catalogue,  s'ensult-tf  qu'un  Autre  éditeur  ne  puisse  pas  le  fiubtier  demain?  —  Cent 

(S)  Nous  n'avons  pas  été  les  seuls  à  admettre  la  réclamation  de  M.  a.  Cbaton  On  la-  trour*. 
en  substance,  dans  «  la  Bibliographie  de  la  Belgique  »  que  piîblici  à  fouettes,  M.  C  fclu- 
!fe*f I,  «ftftftf*  «#  <t*  celte  «m**,  plÇ»  9t.  J.-tt»  Q. 


que  noua  avons  pu  remarquer  un manque  de  probité  littéraire»  quel  qw 
fût  le  motif  qui  l'ait  déterminé.  Notre  puritanisme  s'en  est  affecté»  çl 
alors  nous  avons  été  sévère.  Avons-nous  dépassé  le  bat  que  nous 
nous  sommée  proposé  :  d'être  constamment  vrai  ?  Nous  sommeMious 
fait  "pamphlétaire?  Eh  non!  nous  sommes,  au  contraire,  resté  très 
souvent  au-dessous  de  la  vérité,  respectant  tous  les  écrivains  qui  se 
sont  eux-mêmes  à  peu  près  respectés  ;  mais  nous  avons  été  sans  pitié 
pour  ceux  qui  n'ont  considéré  la  littérature  que  comme  métier  et 
marchandise.  La  lettre  suivante  prouvera  que  nos  Supercherie* 
littéraires  ne  sont  point  encore  ce  qu'elle*  pourraient  être  i 

Je  vous  remercie,  mon  cher  Paul,  de  m' avoir  fait  lire  l'ouvrage  de 
M.  Quérard.  C'est  assurément  un  travail  plein  d'excellentes  recherches  et 
de  curieux  détails,  mais  quant  à  l'article  qui  concerne  ma  collaboration 
avec  Dumas,  il  renferme  tant  d'erreurs,  qu'évidemment  nos  travaux  n'on} 
jamais  été  bien  connus  de  M.  Quérard.    . 

Ma  collaboration  avec  Dumas  a  commencé  par  Bathilde,  ma  première 
pièce,  que  Gérard  de  Nerval  lui  porta,  qu'il  arrangea,  fit  jouer,  et  que  Cor- 
dstlier  Détonât»,  à  qui,  je  ne  sais  pourquoi,  M.  Quérard  l'attribue,  n'a  ja- 
mais ni  vue  ni  lue. 

J'avais  composé  et  écrit  seul  le  Chevalier  d'Harmental  sous  ce  titre  :  la 
Bonhomme  Buvtt.  Beaucoup  de  mes  amis  l'ont  connu  alors.  L'ouvrage  que 
Girardin  avait  refusé  de  l'inconnu  Maquet,  et  qu'il  a  tant  admiré  signé 
Dumas!  faisait  la  matière  d'un  fort  volume.  Dumas  me  le  demanda  pour  en 
faire,  disait-il,  une  pièce  pour  Bouffé.  It  changea  d'avis  et  en  fit  trois  volumes. 

Sylvandire  est  devenue  sienne  par  le  même  procédé. 

Oo  m'attribue  à  tort  toute  l'exécution  de»  Mousquetaires..  J'avais»  de  con- 
cert avec  Dumas,  projeté  de  tirer  un  ouvrage  important  du  premier  volume 
des  Mémoires  de  dArtagnan.  J'avais  même,  avec  l'ardeur  do  la  jeunesse, 
commencé  les  premiers  volumes  sans  plan  arrêté.  Dumas  intervint  heureu- 
sement avec  son  expérience  et  son  talent.  Nous  achevâmes  ensemble.  U  me 
récompensa  en  écrivant  sur  un  exemplaire  :  Cui  pars  magna  fuit.  C'est  un 
solécisme,  mais  l'intention  est  bonne  (4)» 

M.  Quérard  attribue  à  tort  le  commencement  de  Monte-Cristo  k  M.  Fioran- 
tino.  Ce  fort  spirituel  écrivain  a  cédé  à  Dumas  diverses  histoires  «ur  l'Italie, 
et  peut,  en  cette  qualité»  se  trouver  son  collaborateur,  mais  seul,  j'ai  fait  avqc 
Dumas  le  plan  et  exécuté  chaque  chapitre  de  Monte-Cristo,  dont  les  quatre 
premiers  volumes  furent  éorits  par  nous  deux  Pumas»  en  16  Jours»  k  Trpu- 
ville,  au  mois  de  septembre  1846,  je  crois. 

II  est  vrai  que,  dans  Monte-Cristo  se  trouve  un  épisode  (celui  de  Vampa 
et  des  bandits  romains,  un  volume  environ)  qui  m'est  absolument  étranger. 
Ce  serait  alors  une  nouvelle  de  M.  Fiofentino  récrite  par  Dumas,  et  que  ce 
dernier,  bien  malgré  moi,  a  coudée  plus  ou  moins  heureusement  à  notre  ro- 


(1)  On  se  doutait  bien,  avant  nos  Supercheries,  que  les  livres  imprimés  sous' le  nom  de 
M.  Dumas  t'étaient  pât  tousse  lui;  mais  sel  familière  alttrroateni  qu'il  les  rendait  tien* 
par  les  changements  et  retouches  qu'il  leur  Taisait  subir  en  les  récrivant  de  sa  belle  main. 
'f*our  notre  compte,  norw  ne  croyions  à  rien  de  ceia.  Un  homme  qui  ne  prend  pas  ht  peina 
4e  se  relire  lui-même,  elle  solécisme  reproché  s'en  est  qu'tioe  preuve,  ne  relit  pas  lea  autres. 
Voici  une  oouvetle  preuve  de  la  légèreté  de  IL  Dumas.  Nous  avons  sous  les  veux  un  billet  ge 
trois  lignes!  la  première  bien  malheureusement  «onfttruite,  est  celle-ci  :  «  h»  science  et  Ja 
littérature  ëon  {*k\  mal  f»«cmUIc!:i  »  ... 


—  540- 

man.  Quel  que  soit  le  mérite  de  cet  épisode,  je  persiste  à  ne  pas  le  trouver  à 
sa  place  dans  Monte-Cristo  (1). 

Le  reste  de  mes  ouvrages,  faits  en. collaboration  avec  Dumas,  se  compose 
de  :  Une  fille  du  Régent,  le  Chevalier  de  Maison  Rouge,  la  Reine  Margot, 
Vingt  ans  après,  la  Dame  de  Monsoreau,  le  Bâtard  de  Mauléon,  la  Guerre 
des  Femmes,  le  Vicomte  de  Bragelonne,  les  Quarante-cinq,  Joseph  Balsamo, 
le  Collier  de  la  Reine,  Ange  Pitou,  première  partie. 

Tous  ces  livres,  plan  et  exécution,  sont  de  Dumas  et  de  moi  seuls.  Je  n'ai 
jamais  tiercé  Dumas.  Je  l'ai  secondé  bien  souvent,  comme  vous  pouvez 
voir.  H  m'a  prié  d'exécuter  Olympe  de  Clèves  et  la  Tulipe  Noire,  dont  l'idée, 
je  crois,  est  de  vous.  J'ai  aussi  travaillé  à  Ingénue  :  là  s'est  arrêtée  notre  col- 
laboration. 

Tous  mes  ouvrages  dramatiques  faits  avec  Dumas,  sont  signés  de  nos  deux 
noms. 

Voyez,  cher  ami,  a  propos  de  cet  immense  travail,  combien  d'erreurs 
M.  Quérard  a  commises  sans  s'en  douter  ;  que  n'ai-je  pu  lui  faire  lire  mon 
acte  de  propriété!  A  vous  de  cœur, 

Signé  :  Maquet. 

D'où  tenons-nous  cette  lettre?  Nos  lecteurs  doivent  être  indifférents 
à  l'égard  de  sa  source.  Qu'il  leur  suffise  de  savoir  qu'elle  est  authen- 
tique. Nous  ajouterons  que  le  même  heureux  hasard  qui  Ta  mise 
en  notre  possession  a  voulu  qu'elle  fût  accompagnée  d'une  autre  let- 
tre, du  Monsieur  Paul  (?)  à  qui  elle  est  adressée,  dans  laquelle  lui 
aussi  se  fait  connaître  pour  collaborateur  anonyme  de  M.  Alexandre 
Dumas  père,  et  voici  en  quels  termes  : 

Quant  à  moi,  ma  collaboration  avec  Dumas  ne  consiste  qu'en  sujets  trou- 
vés, plans  dressés  et  notes  fournies,  quoique  Dumas  m'ait  aussi  honoré  de 
son  solécisme  eui  pars  magna  fuit,  sur  un  exemplaire  des  Fantômes.  Je  suis 
tout  bonnement  un  inventeur  et  je  ne  m'en  vante  pas.  On  appelle  aussi  cela  : 
un  charpentier. 

J'ai  donné  à  Dumas,  qui  est  bien  le  premier  metteur  en  œuvra  que  je 
sache,  plans  et  notes,  canevas  et  charpentes  pour  les  Fantômes,  lePèreOlifus, 
la  Dame  au  collier  de  velours. 

J'ai  donné  seulement  le  plan,  y  compris  le  sujet  bien  entendu,  pour  la 
Tulipe  Noire,  (Hympe  de  Clèves,  et  Ingénue,  que  Maquet  a  composés  avec 
Dumas. 

Pour  la  Colombe,  Dumas  l'a  composée  seul,  sur  mon  plan.  • 

Que  de  revendications  semblables  pourraient  nous  être  adressées. 
Ce  serait  un  jour  M.  Paul  Meurice,  qui  a  écrit  cinq  ou  six  romans 
pour  M.  A.  Dumas  ;  un  autre  jour,  ce  serait  M—  la  comtesse  Dash  (la 
vicomtesse  de  Saint-llfars)  qui  jadis  a  déjà  composé  quelques  nouvelles 
sous  le  nom  de  la  même  raison  commerciale,  et  qui  dans  ces  derniers 
temps  a  fourni  au  «Mousquetaire»  :  la  Vie  et  Us  aventures  de  Mm*  de 
Monaco,  le  Secrétaire  de  JUm  du  De f fond,  et  qui  publie  actuellement, 

{P  *2*i  ?V0BS  dlèdans  no*  SupereherUê  Jt.  I",  pag.  507),  une  partie  des  outrages  qui 
onl terri  à  la  composition  de  ce  roman,  parmi  lesquels  figurent  des  «  Mémoires  tirés  des 
arebftes  de  la  poHcede  Paris  »  (ttto-37,  s  volume  in-8),  imprimés  sous  le  nom  de  M.  i. 
Feuchel,  arcmvmc  4c  la  poltec,  mais  qui  sont  en  réalité  de  if .  Je  baron  de  Umôtiie-Unftjon. 


-  m  — 

r  en  feuilleton,  dans  «  le  Siècle  »  :  Impressions  de  voyages.  Journal  de 

M™  Giovani....  ;  puis  un  autre  jour,  M.  Paul  Boccage  venant  revea- 
P  '  cliquer  la  composition  des  Mohicans  de  Paris.  Et  combien  d'autres 
t  écrivains  pourrions-nous  ajouter.  La  crainte  de  revendications  à 

1  venir  a  fait  prendre  le  parti  à  M.  A.  Dumas  de  ne  plus  se  présenter 

que  comme  l'éditeur  de  certains  romans  offerts  à  son  patronage. 


DE  CECI,   ET  DE  CELA. 

Sur  une  nouvelle  division  de  la  Bible.  —  Il  se  fait  en  ce  moment, 
en  Angleterre,  une  réforme  relative  à  l'impression  du  texte  de  la 
Bible;  la  chose  mérite  qu'on  en  dise  quelques  mots  au  point  de  Vue 
bibliographique. 

Tout  le  monde  sait  que  les  divers  livres  du  Vieux  et  du  Nouveau- 
Testament,  tels  qu'on  les  imprime  depuis  des  siècles ,  en  quelques 
langues  que  ce  soit,  sont  divisés  en  chapitres  et  en  versets. 

Ces  divisions  n'existent  point  dans  les  textes  originaux. 

Elles  ont  été  imaginées  pour  faciliter  les  recherches,  et  indiquer 
les  renvois,  lorsqu'on  eut  l'idée  de  rédiger  des  concordances  de  l'E- 
criture-Sainte. 

Le  cardinal  Hugues  de  Saint-Cher,  mort  en  1263,  rédigea  la  pre- 
mière Concordance  latine  de  la  Bible,  et,  à  cette  occasion,  l'Écriture 
fut  partagée  en  chapitres. 

Au  XVIe  siècle,  les  chapitres  furent  partagés  en  versets;  c'est  à  tort 
qu'on  a  attribué  ce  travail  à  Robert  Estienne;  la  Vulgaie  da  Sixte* 
Quint  a  servi  de  règle  pour  ce  morcellement  des  chapitres. 

Nul  autre  livre  n'a  jamais  été  traité  de  la  sorte. 

On  a  fait  observer  qu'en  découpant  ainsi  en  petites  phrases  isolées 
les  textes  suivis,  on  rend  fréquemment  le  sens  difficile  à  saisir  :  les 
narrations  sont  coupées,  les  arguments  interrompus.  Parfois  un  cha- 
pitre prend  fin,  et  un  autre  commence  au  milieu  d'une  phrase.  Un 
fort  beau  passage  d'Isale,  formant  une  composition  qui  devrait  être 
parfaitement  isolée  est  coupé  en  deux  chapitres,  et  (tons  l'un  et  l'au- 
tre,4 il  est  précédé  ou  suivi  par  des  versets  qui  lui  sont  étrangers,  de 
sorte  que  le  lecteur  ne  s'y  reconnaît  plus. 

Le  sens  parfois  difficile  de  quelques-unes  des  Èpitres  de  saint  Paul 
devient  beaucoup  plus  aisé  à  saisir  lorsqu'on  lit  les  paroles  de  l'apô- 
tres  d'une  façon  continue ,  et  sans  se  laisser  interrompre  par  les  di- 
visions artificielles  introduites  par  des  modernes. 

Deux  éditions  diverses  de  la  Bible  ont  paru  récemment  à  Londres; 
elles  offrent  un  texte  divisé  en  paragraphes  d'une  assez  grande  éten- 
due; il  n'y  a  plus  ni  chapitres  ni  versets;  il  paraît  que  le  public  .an- 
glais est  favorable  à  cette  innovation.  Un  journal  qui  fait  autorité, 
YÈdinburgk-RevieWy  l'a  fortement  appuyée  (t.  CII,  1855,  p.  418); 
peut-être  l'exemple  mériterait-il  d'être  suivi  en  France,  en  dépil 
de  la  toute-puissance  de  la  routine.  G.  B. 


La  littérature  française  dans  les  hautes  régions.  —  Cette  année 
est  remarquable  par  les  productions  d'écrivains  sortant  des  rangs  or- 
dinaires. C'est  d'abord  S*  M.  Napoléon,  à  laquelle  on  a  attribué,  avec 
fondement  *  à  ce  qu'il  paraît,  deux  articles  très  remarquables  sur  la 
question  d'Orient,  qui  ont  paru  dans  le  «Moniteur  universel»  *  il  y  a 
six  jnois.  On  a  attribué  aussi,  bien  à  tort,  à  cette  main  de  maître»  l'é- 
crit intitulé  :  Nécessité  d'un  congrès  pour  pacifier  V Europe ,  par  un 
homme  d'État,  qui  vient  de  paraître  ;  mais  d'après  «  la  Presse  » ,  la 
paternité  de  cet  opuscule,  écrit  dans  l'esprit  russe ,  est  décidément 
acquise  à  M.  Ch.  Duveyrier. 

La  Revue  des  Deux-Mondes  &  publié  dans  ses  livraisons  des  15  mars 
et  1er  avril  deux  articles  intitulés,  l'un  Les  Zouaves,  l'autre  Les  Chas- 
seurs à  pied,  qui  ont  paru  signés  V.  de  Mars,  gérant  delà  Revue;  niais 
tout  le  monde  sait  aujourd'hui  que  ces  deux  morceaux  sont  du  duc  d' Au- 
maie;  ils  ont  môme  été  réimprimés  en  Belgique  avec  le  nom  de  l'auteur. 

L'ouvrage  intitulé  Trente  lettres  d'un  vétéran  russe ,  que  nous 
avons  annoncé  page  275,  est  du  prince  Pierre  Viazemsky,  excellent 
russoldtre,  bien  entendu. 

Le  théâtre  de  l'Odéon  a  donné  tout  récemment  un  drame  intitulé 
La  Florentine.  C'est  la  Galigaï,  maréchale  d'Ancre,  déjà  plusieurs 
ibis  mise  à  la  scène»  et  en  dernier  lieu,  avec  beaucoup  de  talent,  par 
NL  Alfred  de  Vigny,  en  1831.  A  la  représentation  de  la  pièce  de  l'O- 
déon, on  a  nommé  comme  auteur  M.  Charles-Edmond ,  qui  est  le 
pseudonyme  de  M.  Edmond  Choiecki,  ancien  co-rédacteur  du  jour- 
nal «la  Presse».  D'après  les  on-dit,  ce  drame  serait  d'un  membre  de 
la  famille  impériale;  il  aurait  été  retouché  par  M.  Victor  Séjour  et 
M.  Choiecki,  commensal  du  prince,  en  aurait  assumé  la  responsa- 
bilité vis-à-vis  du  public. 

Unnouveau  bibliothécaire. ~Un  de  nos  biMiognostes  les  plus  distin- 
gués, et  qui  depuis  longtemps  a  l'une  des  premières  places  marquées 
à  la  Bibliothèque  impériale,  M.  Paul  Lacroix  (le  bibliophile  Jacob) ,  a 
été  nommé  ce  mois  (décembre)  conservateur-adjoint  à  la  bibliothèque 
de  l'Arsenal,  en  remplacement  du  célèbre  poète  polonais  Mickiewic*, 
mort  récemment  en  Orient,  où  il  était  allé  avec  l'autorisation  du  gou- 
vernement français.  Il  est  à  désirer,  dans  l'intérêt  de  la  Bibliothèque 
que  impériale,  nous  apprenions  bientôt  qu'un  omnibus  a  conduit  de 
l'Arsenal  à  la  rue  de  Richelieu  M.  Paul  Lacroix,  ses  lares  et  son  in- 
contestable érudition. 

■■■■■■-      ■—    »    ■- — I.     -      ...      .-^-.- -.-..     ,<         ,,       -f,.-r      -    |      ■    -■        -f-  -      r- 

Pourquoi  une  Sowcription-Quérard? 

U  s'accomplit  dans  la  librairie  française  un  fait  qui  peut-être  n'a  pas 
eu  de  précédent.  Une  souscription  est  ouverte  depuis  le  premier  de  ce 
mois  en  faveur  d'un...  bibliographe  (1)  :  l'archiviste  de  la  république 
des  lettres  françaises,  etlerédacteurde  ce  journal  en  est  le  bénéficiaire. 

1)  Voyei  fo  feuilleton  de  <  la  Bibliographie  fie  la  France  »  pagfl*  W0.  MO;  tftt  fl  641.  • 


-«43- 

h  De  là  te  question  :  Pourquoi  une  Souscription-Quérard?  A  moi  d'y 

I  répondre. 

La  bibliographie  n'est  nulle  part  une  profession.  La  France  serait 

la  dernière  nation  où  elle  fût  possible,  parce  qu'on  s'y  occupe  encore 
moins  d'histoire  littéraire  que  cbe2  les  autres. 

Les  ouvrages  importants  en.  bibliographie,  qu'ils  soient  généraux 
ou  particuliers,  exigent  de  longues  années  de  préparation,  et  (tes  sa- 
crifices de  tous  les  instants;  l'exécution  typographique  est  très  chère, 
à  cause  de  la  variété  de  caractères  dont  l'emploi  est  nécessaire*  Heu- 
reux encore  si  leurs  auteurs,  ainsi  qu'on  me  l'a  reproché,  ne  mettent 
en  pratique  le  précepte  donné  par  Boileau  : 

Vingt  fois  sur  le  métier  remettez  votre  ouvrage, 

s'ils  ne  refont  pas  leurs  livres  sur  des  épreuves!  En  fin  de  compte,  ces 
livres,  qui  ont  demandé  de  longues  veilles  et  de  grands  sacrifices,  ne 
sont  recherchés  que  par  un  public  très  restreint  Aussi  les  bibliogra- 
phes trouvent-ils  rarement  d'éditeurs.  D'où  il  s'ensuit  que  les  biblio- 
graphes de  profession  n'existent  pas,  parce  qu'ils  ne  pourraient  espé- 
rer de  vivre  des  fruits  de  leurs  labeurs,  d'ailleurs  utiles  et  honora- 
bles. J'en  ai  fait  trente-cinq  ans  la  triste  expérience. 

G.  Fleischer  avait  commencé  la  publication  d'un  bon  ouvrage,  sous 
le  titre  dé  Dictionnaire  de  bibliographie  française,  qui  devait  former 
24  volumes  in-8  :  il  en  publia  les  deux  premiers  volumes  en  1812, 
mais  il  fut  obligé  de  s'arrêter  là,  faute  d'encouragements.  Aussi,  dans 
son  désespoir,  disait-il  avec  son  accent  tudesqne  :  «  J'aimerais  mieux 
manger  du  fer  que  de  faire  de  la  bibliographie  en  France  ».  Watt,  en 
Angleterre,  usa  sa  vie  à  l'érection  d'un  monument  en  l'honneur  de* 
lettres  de  son  pays  :  son  fils,  voulant  rendre  hommage  à  sa  mémoire* 
fit  imprimer  sa  Bibliotheca  Britannica,  4  gros  volumes  in-4,  ou* 
vrage  d'une  très  grand  secours  pour  les  établissements  littéraires  et 
les  travailleurs;  il  y  absorba  son  patrimoine.  L'auteur  de  la  France 
littéraire  et  des  Supercheries  littéraires  ne  devait  pas  avoir  un  meil- 
leur sort  que  Fleischer  et  Watt.  Comment,  en  le  sachant,  n'ai-je  pas 
reculé  à  l'aspect  de  cette  carrière  ingrate  ?  Ah  l  c'est  que  la  Lutte  est 
insensée*  contre  une  vocation  fortement  prononcée,  et  quand  surtout 
on  se  .croit  appelé  à  remplir  une  mission  d'utilité. 

La  bibliographie  ne  peut  être  cultivée  que  par  deg  personnes  riches., 
ou  avec  la  protection  des  gouvernements ,  s'ils  ne  veulent  pas  que  la 
science  des  livres  se  perde  ;  au  moins,  par  des  amateurs  occupant 
des  fonctions  assez  bien  rémunérées  pour  pouvoir  distraire  de  leur 
traitement  une  somme  quelconque  pour  cette  culture. 

La  librairie  parisienne  n'ignore  rien  de  ce  que  je  viens  d'avancer  ; 
elle  m'a  vu  longtemps  jouer  mon  avenir  avec  insouciance  dans  ce 
chemin  qui  ne  conduit  ni  à  la  fortune  ni  à  l'Institut;  elle  s'en  est  tant 
et  si  bien  émue,  qu'un  beau  jour  elle  est  venue  me  tendre  une  main 
généreuse  pour  m'en,  retirer.  Trois  de  ses  plus  honorables  membres 


—  *44  — 
se  sont  alors  entendus  pour  organiser  une  souscription,  non  pour  ceci» 
ni  pour  cela»  mais  une  souscription  d'honneur  au  bénéfice  dé  celui 
qui  a  donné  trente-cinq  ans  de  sa  vie  au  service  désintéressé  de  cette 
branche  importante  de  notre  industrie. 

Voilà  le  pourquoi  de  la  Souscription-Quérard. 

Ainsi,  qu'on  se  cotise  pour  offrir  une  épée  d'honneur  à  un  vaillant 
capitaine  en  récompense  des  lauriers  qu'il  a  cueillis  ;  que  le  public 
s'empresse  d'aller  à  une  représentation  à  bénéfice  d'un  acteur  qui 
l'a  long-temps  charmé,  ainsi  la  librairie  a  voulu  récompenser  le  zèle 
du  bibliographe. 

Honneur  donc  à  MM.  Didot,  J.-B.  Baiilière  et  H.  Bossange,  les  trois 
promoteurs  de  cette  souscription.  Leur  initiative  a  été  complètement 
approuvée,  et  je  vois,  avec  le  plus  profond  attendrissement,  que 
MM.  les  libraires  des  départements ,  de  l'étranger,  aussi  bien  que 
ceux  de  Paris,  s'empressent  de  répondre  à  leur  appel,  inusité,  pour 
me  donner  une  preuve  de  généreuse  sympathie.  Compensation  flat- 
teuse de  tant  de  fatigues,  d'abnégation  et  de  tristes  préoccupations! 
Comme  M.  Prudhomme,  je  pourrai  donc  dire  aussi  :  «  Ce  sabre  est  le 
plus  beau  jour  de  ma  vie  ». 

J'ai  le  regret  de  devoir  imiter  la  discrétion  des  listes  de  la  «  Biblio- 
graphie de  la  France  ».  Il  eût  été  doux  à  mon  cœur  de  pouvoir  adres- 
ser des  remerciements  personnels  à  plusieurs  souscripteurs,  tels  qu'à 
l'un  des  trois  promoteurs,  aussi  remarquable  par  son  intelligence  et 
son  honorabilité  de  négociant  qu'admirable  par  son  chaleureux  et 
inépuisable  dévouement  à  ses  amis  ;  aux  bibliophiles  MM.  D.  de  L.  et 
E.  F.,  qui,  depuis  tant  d'années,  me  donnent  des  preuves  de  leur 
bienveillance;  au  modeste  bibliophile,  digne  et  excellent  homme, 
qui  se  glorifie  de  n'être  qu'un;  laboureur,  mais  comme  Courier  était 
vigneron ,  et ,  comme  est  encore  aujourd'hui  bûcheron ,  Fun  des 
hommes  les  plus  honorables  de  nos  précédentes  Assemblées  législati- 
ves, M.  Marchai,  de  Nancy,  pour  qui  les  bons  livres  sont  de  bons  dé- 
lassements de  ses  occupations  forestières. 

Cette  souscription  est  une  preuve  significative  de  l'estime  que  mes 
travaux  m'ont  conquise  dans  la  librairie  :  elle  fait  naturellement  oppo- 
sition aux  quatre  ridicules  procès  et  aux  méprisables  insultes  dont 
d'autres  ont  jugé  précédemment  devoir  me  récompenser.  Ses  propor- 
tions sont  on  ne  peut  plus  flatteuses  pour  un  homme  qui  a  toujours 
caché  sa  vie. 

En  effet,  en  lisant  les  listes  publiées  par  le  feuilleton  de  «  la  Biblio- 
graphie de  la  France»,  après  les  noms  des  trois  promoteurs  de  la 
souscription,  je  remarque  celui  du  Cercle  de  l'imprimerie  et  de  la 
librairie,  qui ,  sur  la  proposition  d'un  de  ses  membres  les  plus  dis- 
tingués, M.  J.-B.  Baiilière,  a  bien  voulu,  en  faveur  du  motif,  disposer 
de  son  influence  ;  celui  de  M.  Pillet  aîné,  dont  je  me  suis  fait  pourtant 
le  concurrent ,  mouvement  de  trop  bon  goût  pour  que  chacun  n'ap- 
précie oas  la  délicatesse  de  cette  souscription.  Je  vois  ensuite  les  noms 


_  -i 


-5*5  — 

île  MM.  les  principaux  éditeurs  et  libraires-commissiooûaires  de  Paris, 
avec  ou  en  dehors  du  cercle  de  l'imprimerie  et  de  la  librairie  ;  ceux  de 
quelques  bibliophiles:  MM.  Jacq.  Breseon  (et  sa  famille),  Clogene&n^ 
d'autres,  qui  ont  voulu  conserver  l'anonyme;  et,  comme  les  lettres, 
ainsi  que  les  sciences  et  les  arts  ont  le  Monde  pour  patrie  et  leurs  amis 
partout,  quelques  autres,  étrangers  à  la  France,  ont  cru  devoir  con- 
courir à  cette  œuvre  réparatrice.  On  ne  doit  pas  être  surpris  de  trou- 
ver  dans  les  listes,  le  nom  de  l'honorable  M.Sylvain  van  de  Weyer% 
ambassadeur  de  Belgique  en  Angleterre,  aussi  élégant  écrivain  français 
que  bibliophile  du  goût  le  plus  distingué  ;  de  deux  Espagnols  (MM.  Ba- 
sualdo  et  Jimenez  y  Teiœido,  à  Madrid)  ;  je  remarque  encore  le  nom 
d'un  bibliothécaire  d'une  petite  localité  de  la  France,  M.  Matkon,  à 
Neufchàtel,  auquel  n'a  pas  tardé  à  venir  se  joindre  M.  Sybel,  à  Berlin 
(l'Allemagne  est  la  terre  amie  des  bibliographes);  d'un  collègue,  qui 
vraisemblablement  sera  l'unique,  l'estimable  et  zélé  abbé  Duples&yy 
directeur  de  la  «  Bibliographie  catholique  »  ;  ceux  de  fidèles  amis, 
anciens  et  nouveaux  :  MM.  Alkan  aîné,  Forert  aîné ,  libraire  à  Nan- 
tes; Ladrague,  ancien  libraire  à  Moscou;  de  plusieurs  libraire  à  l'é- 
tranger, comme  par  exemple  :  en  Allemagne  (MM.  A.  Ascher  et  Ce, 
k  Berlin);  en  l'Angleterre  (Hipp.  Baillière,  et  Barthès  et  Loteell,  à 
Londres)  ;  en  Belgique  (MM.  Périchon,  à  Bruxelles ,  et  MM.  Buciy  k 
Luxembourg);  en  Espagne  (M.  Poupart,  à  Madrid);  en  Suisse 
(M.  Joël  Cherbuliez)%  et  ce  ne  seront  pas  les  derniers;  jusqu'à  des 
noms  d'employés  de  maisons  de  librairie  dans  des  positions  plus  ou 
moins  modestes,  parmi  lesquels  je  citerai  particulièrement  tous  ceux 
des  maisons  H.  Bossange  et  F.  Didot. 

v  La  France,  a-t-on  dit,  qui  n'est  jamais  ingrate,  a  tôt  ou  tard  des 
couronnes  ou  des  statues  pour  ceux  de  ses  enfants  qui  se  dévouent  à 
son  bonheur  ou  à  sa  gloire  ».  La  librairie  en  particulier  a  voulu,  par 
sa  souscription,  décerner  une  médaille  à  l'invalide  bibliographe 
qu'elle  a  jugé  lui  avoir  rendu  service,  et  elle  l'a  fait.  Mille  remercie- 
ments à  toutes  les  personnes  qui  y  ont  pris  et  qui  y  prendront  part. 
Mon  devoiràmoi  est  de  conserver  leurs  noms  avec  reconnaissance,  aussi 
m'empresserai-je  de  tous  les  écrire  sur  le  revers  de  cette  médaille, 
sitôt  que  la  souscription  sera  close*  Le  Quérard  publiera  la  liste 
générale. 

28  décembre  1855.  J.-M.  QcéBARD. 

LA  NÉCROPOLE  LITTÉRAIRE. 

\*    ARTICLE  (1). 

BACKER  (J.  de),  ou  DEBACKER,  doyen  d'âge  des  médecins  belges,  doc- 
teur en  médecine,  en  chirurgie  et  en  accouchements,  chirurgien  en  chef  du 
Grand-Hospice,  mort  à  Gheel,  le  7  mai  1855,  à  l'âge  de  90  ans.  En  1790, 

(i)  Voyez  les  piges  28-40.  65-80,  1 19-195.  465-47'i. 


J.  de  Babker  qui  avait  été-reçu  docteur  à.  Plfoiversité  de  Léuvaln,  4oot  II 

fut  pWs  tard  un  des  kuréaU,  «gcrfcstit  ton  art  depuis  «oixartte  .sjtnèje*  avec 
ajtfant  de  distinction  que  de  désintéressement.  Esquiro),  dan*  sou  remarqua 
ble  ouvrage,  a  rendu  hommage  au  mérite  de  M.  de  Backer,  en.  le  citant  au 
nombre  des  spécialités  les  plus  savantes  qui  se  sont  consacrées  à  l'étude  des 
maladies  mentales.  Ce  docteur,  à  ce  qu'il  parait ,  s'est  plus  occupé  de  pra- 
tique que  d'écrire,  car  nous  ne  connaissons  de  lui  que  les  observations  sui- 
vantes, imprimées  dafcs  le  tome  1ÏI  de  la  «  Bibliothèque  médicale  «  (1826)  : 
Observation  sur  un  adku\  tfésieal  ;  —  Observation  iïune  luxation  spon- 
tanée du  fémut  gauchi,  et  dans  !&  «  Journal  de  Médecine  »  (de  Bruxelles), 
tome  1"  (1836)  :  Consàdiraéions  nouvelles  sur  lèfnkptiô  ;  —  Observation 
de  gangrène  eénile  du  rwtnfre  aMminal  droit.    \ 

BAAEIGTS  DE  LA  BOBOS  (Jeau-4apques-Hippc>rjM*Amédée).  capitaine 
de  vaisseau  et  aieje-derçamp  du  .ministère  de  la  marine  et  des  colonies;.  Né 
le  31  octobre  1809,  il  fit  ses  études  à  l'école  maritime  d'Angoulême,  et  de- 
vint successivement  :  aspirant  le  23  septembre  1827,  enseigne  de  vaisseau  le 
31  janvier  1832,  lieutenant  de  vaisseau  le  38  août  1838,  capitaine  de  fré- 
gate le  21  février  1847,  enfin,  capitaine  de  vaisseau  le  8  mars  1854.  If.  de 
La  Borde  réunissait  toutes  les  -qualités  qui  constituent  l'homme  de  mer 
expérimenté.  Il  avait  assisté  à  l'expédition  d'Alger,  à  celle  de  Vera*Cruz, 
où  il  avait  été  blessé  ;  enfin  après  avoir  servi  comme  officier,  comme  second 
et  comme  capitaine  sur  différente  bâtiments  de  la  flotte,  son  dernier  com- 
mandement a  été  celui  de  la  station  dislande  :  le  commerce  de  tous  no* 
ports  du  Nord  sait  avec  quelle  distinction  il  a  été  exercé.  Après  cette  labo- 
rieuse campagne  de  trois  années,  M.  de  La  Borde  avait  été  appelé  par 
S.  Exe.  le  ministre  de  la  marine  aux  fonctions  d'aide-de-camp  ;  c'est  à  ce 
poste  de  confiance  que  la  mort  est  venue  l'enlever,  à  Paris,  le  11  février 
dernier  :  il  a  succombé  a  une  longue  et  douloureuse  maladie.  Badeîgts  de 
La  Borde  est  mort  à  la  force  de  l'âge,  et  il  a  emporté  les  regret»  unanimes, 
la  profonde  estime  de  ses  frères  d'armes  et  de  ses  supérieurs.  Nature  fran- 
che, loyale,  esprit  cultivé»  intelligence  sérieuse»  il  avait  su,  tout  en  suivant 
activement  la  carrière  maritime,  utiliser  ses  quelques  loisirs  par  des  études 
et  par  des  publications  consacrées  à  d'importantes  questions  commerciales.* 

Nous  connaissons  de  ce  brave  marin  dont  la  vie  fut  consacrée  tout  en- 
tière au  pays. 

I.  Course  aux  ruines  de  Messine,  en  traversant  une  partie  de  l'ancienne 
Messénie  et  visitant  les  villes  grecques  de  Nissi  et  Androussa,  au  commen- 
cement de  mars  1829.  —Impr.  dans  les  «  Annales  maritimes  et  coloniales», 
2*  partie,  f  849,  tom.  I!,  p.  419-4*6. 

L'auteur  n'était  alors  qu!enseigne  de  vaisseau  et  il  en  a  pris  la  qualité  sur 
le  frontispice  de  cet-écrit. 

II.  Rapport  sur  les  pèches  de  la  morue  et  du  hareng  sur  les  côtes  de  la 
Norwége.  (Extr.  des  «  Nouvelles  Annales  de  la  marine  et  des  colonies  »). 
Paris,  de  l'impr.  de  Dupont,  1931;  ia-  ^  de  16  pag. 

C'est  comme  commandant  de  Ta  station  dislande  que  l'auteur  a  fait  im- 
primer cet  écrit. 

III.  De  la  pèche  aux  phoques,  et  de  l'introduction  de  cette  industrie  en 
France. — Impr.  dans  les  <  Nouvelles  Annales  de  la  marine  et  des  colonies*, 
1854,  tome  XU  p.  6-51. 

L'auteur  n'était  encore  que  capitaine  de  frégate  lorsqu'il  rédigea  cet  écrit, 
et  c'est  avec  cette  qualité  qu'il  Ta  publié. 


*  Badeigts  de  La  Borde,  en  outre,  a  écrit  dans  le- 1  Moniteur  de  la  flotte  » 

**  (1854-55).  Ce  journal  ddit  a  s*  plume,  à  fa  fois  élégante  et  sérieuse,  plus 

*■  d'un  article  sur  le  commerce  d'Islande,  sur  la  marine,  etc.  C'est  encore  toi 

a'ï  qui,  sous  le  pseudonyme  du  major  yonvàLj  a  fourni  dans  les  colonnes  du 

sl**  «  Moniteur  de  la  flotte  »  les  premiers  renseignements  livrés  à  la  'presse  pé- 

*?'  riodique,  sur  la  mer  Noire,  sur  la  Crimée,  sur  Sébastopol  et  que  le  public  a 

•^  accueillis  avec  une  faveur  si  marquée.  Quelques  mois  avant  sa  mort,   Ba* 

w!  deigts  de  La  Borde  avait  commencé  à  mettre  en  ordre  des  documents  inléres- 

w  sants,  notamment  sur  V Histoire  d% Mande  et  sur  la  campagne  de  YEmpédi- 

ih  Uve  de  1851  à  1833,  dans  cette  contrée.  «  1!  esta  souhaiter  que  ces  travaux 

•fc  »  ne  soient  pas  abandonnés  à  l'oubli  et  qu'une  main  arme  leur  fasse  voir  le 

»  jour  dé  la  publication  ;  c'est  le  legs  d'un  officier  de  mérite  et  de  ôCBnr, 
*,■  »  dont  toute  la  vie  a  été  utile  et  honorable,  et  cette  publication  serait  un 

m  »  dernier  hommage  rendu  à  sa  mémoire.  » 

j^i  Le  «  Moniteur  de  la  flotte  »  du  18  février  contient  une  notice  intéressante, 

!  m  quoique  succincte,  sur  Badeigts  deLa  Borde,  signée  de  Sainte-Adresse,  masque 

livi  de  M.  J.  Delarbre,  chef  du  cabinet  du  ministre  de  la  marine  et  des  colonies. 

j$l  BAETS  (A.  de),  peintre  belge  distingué,  professeur  de  l'Académie  de 

«i  Gand,  mort  dans  cette  ville,  le  24  avril  1855,  à  l'âge  de  61  ans. 

U  BALGUERIE  (Jean),  ancien  député  de  la  Gironde,  mort  à  Bordeaux,  dans 

AH  là  première  quinzaine  de  décembre  1855,  à  l'âge  de  85  ans.  Ne  serait-ce  pas 

0  fauteur  d'un  Tableau  statistique  du  département  du  Gers,  brochure  gr.  in-8, 

fcu  jlublîée  en  1802?  Ce  serait  alors  le  seul  ouvragé  que  nou9  connaissions  de 

C0,  cet  ancien  députe. 

|i  BARBIER  (Jean-Baptiste-Grégoire),  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de 

;('j  Paris,  d'abord  professeur  de  botanique  au  Jardîn-des*Plantes  d'Amiens, 

lll  ensuite  médecin  en  chef  de  l'Hôtel-DIeu  de  la  même  ville,  directeur  et  pfo- 

^  fesseur  de  pathologie  et  de  clinique  interne  à  Pécole  secondaire  de  méae- 

0  cine  d'Amiens,  membre  associé  de  l'Académie  royale  de  médecine,  cor- 

gj  respondant  de  la  Société  de  médecine  de  Paris,  de  celie  de  pharmacie  de 

,g  la  môme  ville,  associé  correspondant  de  la  Société  médico-botanique  de  Lon- 

ty  dres,  des  académies  et  sociétés  médicales  d'Amiens,  d'Arras,  d'Evreux,  de 

0  Louvain,  etc.,  etc.;  né  à  Poix  (Somme),  en  1776.  Barbier,  après  s'être 
occupé  de  pharmacie,  et  avoir  commencé  son  éducation  médicale  dans  l' Hôtel- 
Dieu.  d'Amiens,  fut  reçu  docteur  de  la  Faculté  de  Paris  en  1803.  Sa  thèse, 
qui  a  pour  titre  :  Exposition  de  nouveaux  principes  de  pharmacologie,  a 
excité  vivement  l'attention  publique.  Deux  ans  après,  elle  a  été  développée 

1  par  l'auteur,  dans  un  traité  in-8,  sous  le  nom  de  Principes  généraux  de  phar- 
macologie. Cet  ouvrage,  accueilli  en  France  et  chez  l'étranger  avec  une 

I  grande  faveur,  a  été  traduit  en  plusieurs  langues;  plein  d'idées  neuves,  de 

vues  profondes  et  d'aperçus  ingénieux,  il  a  opéré  une  véritable  révolution 

■  dans  la  classification  méthodique  des   médicaments,   dans  Pexplication  de 

,  leurs  effets  primitifs  et  secondaires,  et  dans  l'étude  de  cette  bf anche,  impor- 

tante de  la  science  médicale,  Cuvier,  dans  son  «  Rapport  sur  les  progrès  des 

,  sciences  naturelles  pendant  la  Révolution,  »  Ta  cité,  en  1808,  parmi  les  pro- 

ductions Us  plus  remarquables  qui  aient  été  publiées  depuis  1789,  et,  dans  le 

.,  Rapport  présenté  en  1810,  par  l'Institut  national  pour  les  prix  décennaux,  il 

f  n'a  point  paru  déplacé  à  côté  des  ouvrages  de  Corvisart,  Pinel  et  Brous~ais. 

'  £n  1812,  Barbier  lut  choisi»,  avec  les  hommes  les  plus  distingués  dé  cette 

époque,  pour  concouru  4  la  rédaction  du,  grand  «  Dictionnaire  des  sciences 

'  médicales  »,  et  s'il  n'a  pas  été  l'un  des  plus  féeonds,  il  a  été  du  moins  l'vo 


des  plus  consciencieux  collaborateurs  de  cette  collection  précieuse  Lors  de 
ia  création  de  l'Académie  royale  de  médecine,  en  1820,  il  fut  placé  comme 
associé,  si  on  peut  ajouter  ce  mot,  sur  la  première  liste  des  membres  dési- 
gnés par  le  Gouvernement  et  par  l'opinion  publique,  pour  former  cette  société 
savante.  Barbier  fit  paraître,  en  1811,  un  Traité  d'hygiène  appliquée  à  la 
thérapeutique,  sur  un  plan  tout  nouveau.  En  1819  et  1820,  un  Traité  élé- 
mentaire de  matière  médicale,  qui  doit  être  considéré  comme  présentant  l'ap  - 
plication  de  ses  principes  à  la  pratique  médicale.  La  première  édition  de  cet 
ouvrage  ayant  été  promptement  épuisée,  l'auteur  en  a  donné,  en  1824,  une 
seconde»  et  celle-ci  a  été  suivie,  en  1890,  par  une  troisième,  enrichie  de 
toutes  les  additions  et  modifications  réclamées  par  la  marche  progressive  des 
sciences  naturelles  depuis  dix  ans.  Ce  traité  n'a  donc  pas  vieilli,  et  il  est 
encore  aujourd'hui  le  guide  le  plus  sûr  que  puissent  consulter  les  élèves  et 
même  les  praticiens.  Nous  devons  aussi  au  docteur  Barbier  des  Réflexions 
sur  les  fièvres,  ayant  pour  objet  d'introduire  des  modifications  importantes 
dans  la  théorie  de  Broussais  sur  cette  matière  ;  un  Précis  de  nosologie  et  de 
thérapeutique,  dont  les  deux  premiers  volumes,  qui  ont  paru  en  1827  et  1828, 
ont  fait  vivement  désirer  la  publication  d'un  troisième;  un  assez  grand  nombre 
d'observations  lues  dans  les  séances  de  la  Société  médicale  d'Amiens  et  de 
l'Académie  royale  de  médecine,  quelques  Lettres  sur  le  choléra  amiénois, 
publiées  dans  la  «  Gazette  médicale  »  de  1832  ;  enfin  des  Considérations  sur 
l'emploi  d'une  nouvelle  préparation  &  opium  désignée  sous  le  nom  de  codéine, 
présentées,  en  1834,  à  l'Académie.  Barbier  s'est  cru  autorisé  à  établir  que 
cette  substance  a  une  action  sur  les  nerfs  ganglionaires ,  et  particulièrement 
sur  ceux  de  la  région  épigastre.  Cette  opinion  est  confirmée  par  l'expérience. 
Sa  découverte  aura  la  plus  heureuse  influence  sur  le  traitement  des  maladies 
nerveuses  (1).  Barbier  est  mort  dans  la  dernière  huitaine  de  novembre  1855, 
à  Amiens,  avec  le  titre  de  directeur  honoraire  de  l'École  de  médecine  de  celte 
ville  :  il  était  âgé  de  79  ans  et  6  mois. 

OUVBAGBS  DU  DOCTKtJR  J.-B.»G.  BABMKft. 

I.  Exposition  des  nouveaux  principes  de  pharmacologie,  qui  forment  de 
la  matière  médicale  une  science  nouvelle,  etc.  Paris,  1803,  in-8.       * 

La  doctrine  indiquée  dans  cet  opuscule,  qui  servit  de  thèse  à  l'auteur,  est 
plus  amplement  développée  dans  l'ouvrage  suivant: 

IL  Principes  généraux  de  pharmacologie  ou  de  matière  médicale.  Paris, 
Crochard,  1808,  in-8. 

Cet  ouvrage  est  une  application  des  vues  de  Bichat  à  la  matière  médicale, 
plus  heureuse  que  celle  de  Schwilgué  ;  c'est  aussi  le  meilleur  formulaire  que 
nous  ayons,  sans  en  excepter  le  Codex. 

IIL  Traité  a" hygiène  appliquée  à  la  thérapeutique.  Paris,  Lhui Hier,  1811. 
2  vol.  in-£. 

Seul  ouvrage  moderne  que  nous  ayons  sur  cet  important  sujet. 

IV.  Traité  élémentaire  de  matière  médicale.  Paris ,  Méquignon-Marvis, 
1819-20,  3  vol.  in-8.  —  Deuxième  édition,  avec  des  augmentations  et  des 
changements.  Ib.,  1824,  3  vol.  in-8  ;  —  3e  éd.  1830  ;  —  4«  éd.  1837, 3  v.  in*. 

V.  Réflexions  sur  les  fièvres.  Paris,  le  même,  1821 ,  in-8  de  32  pages. 

VI.  Précis  de  nosologie  et  de  thérapeutique.  Paris ,  le  même ,  1827-28 , 
2  vol.  in-8. 

(I)  Biogr.  des  hommes  célèbres du  départ,  de  la  Somme  (par  M.  ttyac.  Duneve». 

▲miel»,  1815,  i.  r,  pag.  4i  H  sut*. 


-  549  - 

»  D'après  la  «  Biographie  médicale  » ,  le  docteur  Barbier  a  encore  lu  ou  commu- 

i  nique  à  la  Société  d'Abbeville  plusieurs  mémoires  que  noua  ne  garantissons 

t  pas  avoir  élé  imprimés  :  sur  l'opium,  proposé  comme  moyen  pour  calmer  les 

»  douleurs  de  l'accouchement  (1799). — Observations  ornithologiques,  relatives 

i  aux  migrations  des  petits  oiseaux,  que  le  froid  et  la  mauvaise  saison  chassent 

i  de  nos  climats  (idem). — Réflexions  sur  la  possibilité  d'une  nosologie  exacte, 

i  et  sur  l'utilité  d'une  nomenclature  médicale  (idem).—  Notice  sur  la  maladie 

t  appelée  danse  de  Saint-Guy  (chorea  St-Viti)  {idem).  —  Réflexions  sur  les 

;    .         convulsions  pendant  la  gestation  et  le  travail  de  l'accouchement  (idem.  ) 
i  BARCHOU  DE  PENHOEN  (le  baron  Auguste-Théodore-Hilaire),  né  à 

i  Morlaix  (Finistère),  le 28  avril  1801,  était  capitaine  au  corps  royal  d'état- 

t  major  lors  de  la  première  expédition  d'Afrique,  il  y  prit  part  en  cette  qualité, 

i  et  se  fit  l'un  de  ses  premiers  historiens.  Démissionnaire  après  la  révolution 

i  de  1830,  par  refus  de  serment,  il  se  livra  avec  ardeur  à  des  travaux  histori- 

i  ques  et  philosophiques.  De  1832  à  1834,  il  prit  part  à  la  rédaction  de  la 

i  «  Revue  des  Deux-Mondes  »,  et  plus  tard,  a  une  autre  qui  n'a  eu  qu'une 

|  courte  existence,  la  «  Revue  Bretonne  »  (Brest,  janvier  à  novembre  1843, 

i  2  vol.  in-8).  Après  la  révolution  de  1848,  il  fut  nommé  par  les  légitimiste» 

l  du  Finistère  à  la  Représentation  nationale  (assemblées  Constituante  et  Légis- 

,  lalive).  L'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres  le  choisit,  le  25  jan- 

i  vier  1850,  comme  membre  libre,  pour  remplacer  le  chevalier  Artaud  de 

,  Montor.  Le  baron  Barchou  de  Penhoën  est  mort  à  Sai  nt-Ger  mai  n-en- Lave, 

i  le.  29  juillet  1855.  Nous  connaissons  de  lui  : 

I.  Philosophie  de  Fichte.  —  Imprime  dans  la  «  Revue  des  Deux-Mondes  » , 

no  du  l«r  mars  1832. 
IL  Souvetrirs  de  l'expédition  d'Afrique.  Paris,  de  l'impr.  de  P.  Renouard, 

1832,  in-8  de  80  pages. 
Extraits  de  la  ■  Revue  des  Deux  Mondes  » . 

III.  Destination  de  l'Homme,  de  Fichte;  traduit  de  l'allemand.  Paris, 
Paulin,  1833,  in-8.  —  Deuxième  édition.  Paris,  Charpentier,  1836,  in-8. 

IV.  Mémoires  d'un  officier  d*  et  it-major  sur  la  guerre  d'Alger.  Paris,  Char- 
pentier, ^835,  in-8. 

V.  Guillaume  d'Orange  et  Louis- Philippe  (1688-1830).  Paris,  Charpen- 
tier, 1835,  in-8. 

VI.  Philosophie  de  Schelling.  Paris,  Paulin,  1834,  in-8. 

Ce  volume  n'est  point  la  traduction  d'un  ouvrage  intitulé  «  Philosophie 
de  Schelling  »,  mais  bien  des  Etudes  sur  ce  philosophe  allemand  que  M.  le 
baron  Barchou  dePenhoën  avait  publiées  l'année  précédente,  dans  les  tomes  I 
et  II  de  la  deuxième  3érie  de  la  *  Revue  des  Deux-Mondes.  »  Dans  ce3  étu- 
des ,  composées  de  deux  articles,  l'auteur  a  examiné,  dans  le  premier,  la 
«  Philosophie  de  la  nature  »  de  Schelling,  et  dans  le  second,  ses  «  Esquisses 
do  la  philosophie  de  l'Histoire  ». 

VIL  Un  Automne  au  bord  de  la  mer.  Paris,  Charpentier,  1836,  in-8. 

Sous  ce  titre  d'Un  Automne  au  bord  de  la  mer,  on  a  réuni  cinq  morceaux 
que  l'auteur  avait  fait  insérer  dans  la  «  Revue  des  Deux-Mondes  »  de  1832 
à  1834.  Ces  morceaux  sont  :  lo  La  Rade  de  Brest;  —  2°  Un  Vaisseau  à  la 
voile ,  traitant  de  la  navigation  dans  l'Orient,  dans  l'antiquité  et  dans  le 
monde  moderne;  —  3°  Le  Choléra,  fragment  philosophique;  — 4<>  Le  Che- 
valier Du  Couédic  (Notice  biographique;;—  5<>  Essai  d'une  formule  générale 
de  ï  Histoire  de  l'Humanité,  d'après  les  idées  de  M.  Ballanche. 

Par  une  de  ces  supercheries  fréquentes  de  la  part  du  même  libraire, 

37 


M.  Repotter  a  reproduit,  sqbs  le  titre  de  :  Les  deux  frigates,  les  deux  ouvra- 
ge* cités  sous  les  b"  V  et  VU,  et  au  nom  du  baron  Qarchou  de  Penhoën, 
y  a  substitué  celui  du  capitaine  Ktarney. 

VIII.  Histoire  de  la  philosophie  allemande,  depuis  Leibnitz  jusqu'à  Regel. 
Paris,  Charpentier  (  *  Hachette),  1836,  $1  vol.  iu-8. 

IX.  Histoire  de  la  conquête  et  de  la  fondation  de  V Empire  anglais  dans 
l'Inde.  Paris,  Ladrange,  1841,  6  vol.  in-8,  avec  une  carte. 

Reproduite  eu  1844,  avec  de  nouveaux  frontispices  portant  pour  adresse 
de  vendeur  :  le  Comptoir  des  imprimeurs-unis, 

X.  Inde  sous  la  domination  anglaise  (P).  Paris,  au  Comptoir  des  impri- 
meurs-unis, 1844,  2  vpl.  in-8 

Xi*  Un  mot  sur  la  situation  politique.  Aux  électeurs  du  Finistère.  Paris, 
de  l'impr.  de  Guiraudet,  1849,  in-3  de  4  pages. 

XII.  Lettre  d'un  membre  de  la  majorité  à  ses  commettants  (aux  électeurs 
du  Finistère).  Paris,  de  l'impr.  de  Guyot,  1850,  iti-8  de  92  pages. 

XIII.  Essai  d'une  philosophie  de  P  Histoire.  Paris,  Guiraudet  et  Jouapst, 
au  Comptoir  des  imprimeurs-unis,  1854, 2  vol.  in-8  (1). 

M.  Laboulaye,  vice-président  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres,  a  prononcé,  aux  funérailles  du  baron  Barchou  de  Penhoën,  un  dis- 
cours qui  a  été  imprimé  (Paris,  F.  Didot,  in-4  de  4  pages.) 

Voici  le  discours  prononcé  par  M.  Laboulaye  : 

«  Avant  que  cette  tombe  ne  se  ferme,  permettez -moi  de  prendre  la  parole, 
au  nom  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  pour  dîne  un  dernier 
adieu  au  confrère  que  nous  enlève  une  mort  prématurée.  Je  ne  ferai  pas 
l'éloge  de  l'homme,  cet  éloge  est  dans  tous  les  cœurs;  mais  je  rappellerai 
quelques-uns  des  titres  littéraires  de  M.  Barchou  de  Penhoën,  titres  qui  nous 
sont  précieux,  car  c'est  la  littérature  qui  nous  avait  donné  netre  confrère, 
comme  un  honneur  pour  la  Compagnie,  comme  un  ami  pour  chacun  de  nous. 

»  Dans  un  temps  de  révolution  où  l'ambition  est  partout,  M.  Barchou  de 
Penhoën,  à  qui  sa  position  et  son  talent  permettaient  toutes  les  espérances, 
n'a  voulu  être  qu'un  homme  de  lettres  et  qu'un  philosophe;  c'était  là  sa  vo- 
cation :  vous  savez  s'il  l'a  fidèlement  remplie.  Il  a  servi  avec  distinction  sous 
Je  drapeau  de  la  France;  législateur  dans  un  moment  de  danger,  ila défendu 
avec  courage  Tordre  et  les  lois  menacés;  mais  soldat  ou  représentant,  tout, 
dans  cette  tête  bien  faite,  se  ramenait  à  la  réflexion,  et  il  a  toujours  été 
plus  inquiet  de  trouver  la  raison  des  choses  que  de  ménager  son  intérêt  ou 
sa  fortune. 

»  Un  des  premiers  qui  soient  descendus  sur  la  terre  d'Afrique,  un  des 
premiers  il  s'est  fait  l'historien  de  la  conquête  ;  puis  sa  pensée  s'est  bientôt 
portée  sur  ces  vastes  possessions  d'Asie  qui  font  la  fortune  et  la  richesse  de 
l'Angleterre;  il  a  écrit  sur  l'Inde  un  long  ouvrage,  Justement  estimé.  Ce  n'est 
pas  seulement  le  secret  de  l'administration  anglaise  que  IL  de  Penhoëa-  a 

(0  En  comparant  noire  Notice  avec  la  sienne.  H.  G.  Guiffrey  s'apercevra  facilement  que 
nous  «ê  l'avons  pas  copié;  d'abord,  nous  ne  faisons  pas  mourir  l'académicien  en  question 
vingt-quatre  heures  après  sa  sépulture;  ensuite,  comme  M.  G.  Guiffrey,  nous  n'avons  point 
Dîna  trois  ouvrages!  ceux  que  nous  citons  sous  les  n'\  I,  VI  et  X.  i.omme  nous  sommes 
nahttué  à  faire  de  la  bibliographie,  nous  nous  somn  "   ~ 


-  0__r..._, ..„„„  sommes  bien  gardé  de  considérer  c 

deux  ouvrages,  le  même  dont  on  a  renouvelé  simplement  les  frontispices  peur  une  cause  ou 
pbur  une  autre.  Enfin  le  baron  Barchou  de  Penhoën  n'ayant  que  pris  part  à  la  «  Revue  bre- 
lonnft»,  nous  ne  concevons  pas  que  H.  G.  Guiffrey  en  ait  allongé  la  liste  de  ses  ouvrage. 
Pourquoi  pas  abusai  de  la  «Revue  des  l>eux<?Mondes«  ?  qette  Kotice  bibtiograpntcju*  npus 
parait laite  aussi....  précipitamment  que  celle  ù'ÂUërbom. 

Les  jugements  portés  sur  les^uvrages  de  l'académicien  *em  «artfaent  ètttréi.  f^pnWte, 
notre  jupe  »  tous,  leur  a  été  mains  favorable. 


—  aai  — 

voulu  surprendre  ;  il  a  voulu  3uss\  aborder  les  grands  problêmes  que 
soulève  l'etucje  de  ce|te  terre  mystérieuse,  et  il  a  servi  pinsi  la  science, 
qui  depuis  longtemps,  et  bien  avant  la  politique,  avait  les  yeux  tournés 
vers  l'Orient. 

>  Toutefois,  la  philosophie  pure  avait  pour  M.  de  Penhoën  plus  de  char- 
mes encore  que  l'Histoire.  C'est  lui  qui  le  premier  a  porté  la  lumière  dans 
les  obscurités  de  la  nouvelle  philosophie  allemande.  Fichte,  qu'il  aimait  beau- 
coup, était  pour  nous  une  énigme,  jusqu'au  jour  où  notre  confrère  nous  a 
fait  connaître  ce  grand  esprit  par  une  traduction  si  claire  et  si  transparente, 
(ju'elle  a  été  pour  tous  une  révélation. 

»  Le  dernier  ouvrage  de  M.  de  Penhoën,  l'œuvre  de  toute  sa  vie,  a  été 
une  Philosophie  de  l'Histoire. 

»  C'est  un  livre  qui  a  le  grand  mérite  d'être  écrit  par  un  bornée  Q#[  a 
vécu  dans  la  Société  et  qui  a  longtemps  réfléchi  sur  les  actipns  humaines. 
Philosophe  et  chrétien,  ami  de  la  raison  et  de  la  foi,  c'est  par  le  spectacle  de 
l'Histoire  que  l'auteur  résout  te  problème  de  notre  destinée.  Il  nous  fait  voir 
dans  la  suite  des  événements  cette  loi  morale  qui  gouverpe  le  monde  des 
esprits  non  moins  clairement  que  la  loi  physique  règle  le  monde  matériel  ; 
il  montre  à  chacun  que  le  devoir  n'est  que  la  soumission  volontaire  £  cette 
loi  suprême,  et  c'est  ainsi  qu'en  associant  le  plus  obscur  individu  à  l'œuvre 
même  de  Dieu,  il  lui  défend  de  désespérer,  et,  au  milieu  dç  toutes  les  épreu- 
ves et  de  tous  les  sacrifices,  lui  apprend  à  compter  sur  le  triomphe  final  de 
la  justice  et  de  la  vérité.  Noble  testament  d'un  noble  esprit  ! 

»  Voilà,  Messieurs,  quelques-uns  des  titres  de  notre  ami.  C'est  à  ces  belles 
études  qu'il  a  dévoué  sa  vie  :  il  leur  a  tput  sacrifié.  Ne  parlons  pas  de  gloire, 
ce  mot  fait  mal  en  face  d'une  bière  ;  mais  disons  cependant  que  c'esf  à  cas 
oeuvres  qu'il  a  attaché  son  nom .  et  que  ce  nom ,  elles  ne  le  laisseront  pas 
oublier. 

»  Et  maintenant,  adieu,  cher  confrère  ;  votre  vie  trop  courte  a  du  moins 
été  bien  remplie.  Comme  soldat,  comme  député,  comme  écrivain,  vous  n'a- 
vez servi  que  de  saintes  causes  :  la  patrie,  la  justice,  la  philosophie,  }a 
religion.  Aussi,  au  moment  de  la  séparation  suprême,  il  me  semble  que  nous» 
ne  vous  perdons  pas  tout  entier,  car  vous  nous  léguez  ce  qu'un  homigg  peut 
laisser  après  lui  de  plus  excellent  sur  la  terre ,  un  bel  exemple  et  un  chçr 
souvenir  » . 

BARRAN  (l'abbé  Jean).  Voy.  page  73. 

BARRE  (Jean-Jacques),  graveur  général  de  la  Monnaie,  homme  de  biçn 
qui  fut  aussi  un  grand  artiste,  auquel  on  doit  tant  de  chefs-d'œuvre  numis,- 
matiques.  Barre  appartenait  à  cette  famille  d'esprits  d'élite  qui  sortent  de  la 
foule  par  l'énergie  de  la  volonté,  et  dont  la  vie  est  un  enseignement  çt  un  exem- 
ple. Né  de  pauvres  ouvriers,  à  Paris,  le  3  août  1793,  cette  sombre  année,  Barre 
resta  sans  soutien  à  l'âge  de  douze  ans.  Il  entra  alors  chez  un  ciseleur  fn 
Qualité  4'apprenti  ;  puis,  la  ciselure  proprement  dite  n'étant  bientôt  plus 
m'un  jeu  pour  cette  jeune  intelligence,  qui  aspirait  à  un  art  plus  élevef  11 
ut  admis ,  k  l'ûge  fte  dix-sept  ans ,  comme  ouvrier  graveur  par  josepji 
Jioli^r,  graveur  général  des  monnaies,  dont  il  ne  tarda  pas  s'attirer  l'atten- 
iion  par  son  intelligence  et  ses  progrès.  Marié  dès  l'âge  de  dix -huit  ans,  il 
devait  travailler  sans  relâche  ppur  soutenir  sa  Camille.  Dans  l'impossibilité  de 
suivre  |es  cours  de  l'Ecole  des  Beaux-Arts,  c'était  sur  ses  nuits  qui)  prenait 
ses  heures  d'études,  qu'il  dessinait,  modelait  et  cherchait  à  se  faire  une 


i 


—  552  — 

éducation  qui  lui  avait  été  refusée.  II  s'était  promis  de  devenir  artiste,  et  il 
le  devint  malgré  les  obstacles  de  sa  misère  et  les  difficultés  de  l'art  !  De  si 
persistants  et  si  généreux  efforts  ne  pouvaient  manquer  leur  but.  A  force 
d'énergie  et  de  courage,  il  sortit  vainqueur  de  la  lutte,  et  ses  premiers  tra- 
vaux ne  tardèrent  pas  à  attirer  sur  l'ouvrier  devenu  artiste  l'attention  du 
public.  Il  débuta  par  de  nombreux  ouvrages  pour  la  galerie  numismatique 
des  grands  hommes  français,  et  devint  un  des  aides  les  plus  actifs  du  direc- 
teur de  la  monnaie  des  médailles ,  de  Puymaurin.  Il  se  fit  remarquer  au 
concours  des  monnaies  à  l'effigie  de  Charles  X,  puis  il  exécuta,  vers  la  même 
époque,  de  beaux  ouvrages,  parmi  lesquels  il  faut  citer  la  grande  médaille  du 
sacre,  celles  de  Boïeldieu,  de  Gall,  etc.,  etc.  Après  avoir  disputé  le  prix  an 
concours  pour  les  monnaies  à  l'effigie  du  roi  Louis-Philippe,  il  grava,  de 
1831  à  1843,  la  célèbre  médaille  de  la  famille  royale,  ce  chef-d'œuvre  qui 
rappelle  les  plus  beaux  travaux  de  Benvenuto  Cellini,  la  médaille  non  moins 
remarquable  des  monuments  historiques,  celle  qui  devait  perpétuer  le  sou- 
venir du  retour  des  cendres  de  l'Empereur,  et  il  exécuta  beaucoup  d'autres 
travaux  dont  la  nomenclature  serait  trop  longue.  C'est  aussi  Barre  qui  a 
exécuté  les  nouveaux  poinçons  de  garantie  servant  à  contrôler  l'orfèvrerie 
et  la  bijouterie.  Il  avait  consacré  trois  années  à  ce  travail,  inimitable  modèle 
qui  a  désespéré  tous  les  contrefacteurs.  En  1842,  à  la  mort  de  Tiolier, 
Barre,  hautement  signalé  à  la  faveur  publique  comme  à  celle  du  gouver- 
nement par  de  nombreux  succès  dans  les  concours  et  par  ses  travaux  impor- 
tants, fut  nommé  graveur  général  des  monnaies,  et  se  trouva  ainsi  appelé  à 
diriger  ces  mêmes  ateliers  où  il  était  entré  ouvrier  à  l'âge  de  dix-sept  ans. 
A  partir  de  cette  époque,  il  grave  la  série  de  monnaies  de  bronze  projetée 
sous  le  roi  Louis-Philippe,  prend  part  au  concours  des  monnaies  de  la  Répu- 
blique, et  obtient  les  trois  premiers  accessits  pour  l'or,  l'argent  et  le  bronze. 
C'est  encore  lui  qui  est  chargé  de  l'exécution  des  sceaux  de  l'Etat  et  de  l'As- 
semblée nationale.  Au  milieu  de  tous  ces  travaux,  il  trouve  encore  le  temps 
de  graver  la  médaille  des  récompenses  pour  le  salon  de  1851,  celle  du  prix 
de  moralité  fondé  dans  le  département  de  Seine-et-Oise  par  M.  le  duc  de 
Luynes,  enfin  il  grave  les  monnaies  à  l'effigie  du  président,  celles  à  l'effigie 
de  l'Empereur,  et  les  types  originaux  de  la  nouvelle  monnaie  de  bronze. 
Cette  vie  de  lutte  et  de  travaux  fut  noblement  récompensée.  Aux  dernières 
années  de  sa  laborieuse  carrière,  le  pauvre  ouvrier  de  1810  était  dès  1833 
chevalier,  en  1852  il  fut  promu  au  grade  d'officier  de  la  Légion-d'Honneur, 
graveur  général  des  monnaies,  graveur  du  ministère  de  la  justice,  membre 
du  comité  des  monuments  historiques,  du  conseil  de  la  société  d'encourage- 
ment, de  la  commission  municipale  des  beaux-arts,  et  du  jury  de  l'exposition 
universelle. 
Ces  hautes  distinctions  étaient  la  digne  récompense  de  l'artiste  de  talent, 

du  fonctionnaire  éminent Comme  homme  privé,  Barre  ne  laisse   pas 

de  moins  honorables,  de  moins  intéressants  souvenirs.  Cet  homme  d'une 
trempe  si  forte,  d'un  caractère  si  plein  d'énergie  et  de  volonté,  était  dans  le 
monde  d'un  commerce  aussi  aimable  qu'attachant.  Autant  son  cœur  était 
ferme  et  droit,  autant  son  esprit  avait  de  finesse  et  de  charme.  C'est  à  ces 
qualités,  qui  se  complétaient  l'une  par  l'autre,  qu'il  a  dû  cette  belle  carrière 
si  bien  remplie  et  aussi  ces  nombreuses  et  honorables  amitiés  au  milieu  des- 
quelles il  laisse  de  si  profonds  regets.  Dans  les  derniers  moments  de  son  exis- 
tence défaillante,  il  a  eu  la  consolation  de  voir  placer  à  la  même  direction 
et  avec  le  même  titre  l'un  de  ses  fils,  M.  Albert,  son  élève  distingué  et  digne 


J 


-  553  — 

de  lui  succéder  ;  l'autre,  M.  Auguste  Barre,  est  l'un  de  nos  sculpteurs  les 
plus  distingués  et  les  plus  habiles.  Barre  a  été  enlevé  à  sa  famille  et  aux 
arts  le  10  juin  1855  (1). 

Barre  a  exécuté  un  grand  nombre  de  médailles  historiques  et  artistiques, 
dont  voici,  d'après  la  «  Biographie  générale  »  des  frères  Didot,  les  sujets  prin- 
cipaux :  Shakespeare,  pour  la  Galerie  universelle  ;  les  Victoires  et  Conquêtes 
des  Français,  de  1792  à  4815;  —  la  mort  du  prince  de  Gondé;  —  l'offrande 
à  Esculape  ;  —  l'église  Sainte- Geneviève  rendue  au  culte  ;  —  le  sacre  de 
Charles  X  (deux  médailles  de  grand  module)  ;  —  Boïeldieu  ,  pour  la  ville  de 
Rouen  ;  —  le  docteur  Gall  ;  —  la  pose  de  la  première  pierre  du  Trocadéro, 
Pozzo  di  Borgo,  en  1830.  C'est  lui  qui  a  gravé  les  médailles  destinées  à  rap- 
peler l'inauguration  de  la  statue  de  Louis  XIV  à  Montpellier,  et  de  celle  de 
Louis  XVI  à  Bordeaux;  —  la  visite  de  la  famille  royale,  à  la  Monnaie,  en 
1834;  et  de  1834  à  1838,  les  poinçons  et  bigornes  de  la  garantie,  qui  ont 
rendu  depuis  lors  la  contrefaçon  impossible  ;  de  1841  à  1843,  les  billets  de 
la  Banque  de  France  et  de  celles  de  Rouen,  de  Lyon,  et  de  Toulouse;  une  médaille 
de  M.  Firmin  Didot  père;— le  retour  des  cendres  de  Napoléon; — la  statue  du 
duc  d'Orléans,  en  1842;  —  le  roi  des  Belges  et  le  prince  Czartoriski,  en 
1847;  —  les  sceaux  de  l'État  et  de  l'Assemblée  nationale  ,  en  1848.  Au  con- 
cours des  monnaies  de  la  République ,  Barre  obtint  les  trois  accessits.  Il  a 
aussi  gravé  la  médaille  du  comité  des  arts  et  monuments  historiques ,  dont  il 
était  membre,  et  devant  lequel  il  avait  fait,  en  1851,  un  rapport  remarquable 
sur  les  procédés  anciens  et  modernes  du  monnayage  en  France;  enfin,  il  a 
gravé  la  médaille  du  prince-président  de  la  République,  en  1850;  celles  des 
comices  agricoles  rétablis  par  M.  le  duc  Albert  de  Luynes,  en  1851  et  1852  ; 
les  médailles  à  décerner  aux  exposants  du  dernier  salon,  pour  la  gravure  en 
taille  douce  et  la  lithographie,  etc. 

BARROIS  (Joseph),  de  Lille  (2) ,  député  du  département  du  Nord,  à  la 
Chambre  septennale,  se  montra  d'abord  grand  partisan  des  idées  libérales.  Il 
parcourut  la  Grèce  pour  y  puiser  cet  enthousiasme  sacré  qu'excite  dans  les 
cœurs  un  sol  jadis  consacré  aux  arts  et  à  la  liberté.  De  retour  dans  sa  patrie, 
Barrois  fut  nommé  adjoint  au  maire  de  la  ville  de  Lille,  et  donna  bientôt  sa 
démission  pour  ne  point  participer  aux  actes  d'une  administration  dont  lui- 
même  avait  signalé  les  abus.  Malheureusement  Barrois  n'avait  pas  encore 
atteint  l'âge  de  l'éligibilité,  et  ses  concitoyens  furent  forcés  d'attendre  qu'il 
eût  accompli  ses  huit  lustres  pour  lui  témoigner  combien  ils  estimaient  son 
indépendance,  en  le  chargeant  de  défendre  les  libertés  de  la  patrie.  Cette 
époque  bienheureuse  arriva  enfin,  et  Barrois  alla  siéger  au  milieu  des  man- 
dataires de  la  nation,  où  il  prit  place  sur  les  bancs  ministériels.  Le  crédit  de 
Barrois  était  très-é tendu;  mais  il  n'en  faisait  qu'un  usage  fort  modéré.  Il 
fallait  penser  comme  lui,  c'est-à-dire  comme  il  avait  pensé  plus  tard,  pour 
obtenir  son  appui,  et  surtout  avoir  oublié  ce  que  pensait  Barrois  avant  sa 
nomination.  Rentré  dans  la  vie  privée,  ami  distingué  des  lettres  et  des  arts, 
il  ne  s'occupa  plus  que  de  recherches  archéologiques ,  de  travaux  philolo- 
giques et  publia  plusieurs  ouvrages  importants  ;  comme  il  était  très-riche , 
c'est  à  ses  frais  que  tous  ont  été  imprimés,  avec  luxe  (3).  J.  Barrois  est  mort 


(1)  MM.  Edm.  Texier  et  Delécluze* 

(2)  Jos.  Barrois  n'a  d'article  ni  dans  la  «  Biographie  générale  »  de  MM.  F.  Didot,  ni  dans 
le  «  Bulletin  du  bibliophile  »,  publié  par  M.  Techener,  ton  éditeur. 

(3)  Disons-le  néaninoiiis,  daos  l'intérêt  de  la  vérité,  J.  Barrois  s'occupa  de  lettres  plutôt 


-554- 

dans  la  seconde  quinzaine  de  juillet  1855,  à  Tige  dé  H)  ans,  dans  sa  maison 
de  campagne,  près  de  Lille.  Nous  connaissons  ae  lui: 

I.  Prolypographie,  ou  Librairies  des  fils  du  roi  Jean.  Pkt\s,  de  l'iiùpf.  dé 
Cfàpélèt,  1830,  ih4  de  44  p.  et  6  ptanch. 

tiré  à  50  exemplaires.  C'est  le  discours  préliminaire  de  l'ouvrage  suivant. 

ÏL  Bibliothèque  protypographiquè,  ott  Librairies  des  fils  du  rôi  Jéân, 
Charles  V,  Jean  de  Befri,  Philippe  de  Bourgogne  et  les  siens,  be  Pimpr.  dé 
drèpelet,  à  Paris.  Paris,  Treùttel  et  WuHz,  1830,  in-*,  avec  6  planch. 

Ouvragé  magnifiquement  imprimé  en  caractères  gothiques.  Il  n'a  été  tiré 
qu*â  très-petil  nombre. 

Bàrrois  a  transcrit,  avec  une  religieuse  fidélité,  le  texte  dés  trois  inven- 
taires des  bibliothèques  de  bourgogne  qiii  se  trouvent  dans  lés  archives  dé 
de  Dijon  ;  en  faisant  imprimer  en  belles  gothiques  les  coiutnèûceftiens  et  âéf- 
fmimem  de  chacun  dicèutx  volumes.  Nous  aurions  désiré,  dit  M.  Floriah 
Frocheur  (1),  qu'il  se  fût  montré  moins  avare  de  notes,  et  qu'autant  que 
possible,  il  eût  désigné  les  manuscrits  qui  subsistent,  ainsi  cjiie  l'endroit  où 
on  les  conserve,  quoiqu'ils  soient  éh  majeure  partie  dans  la  fiiblïdthècjue  de 
èourgogne*  à  Bruxelles. 

Peu  de  mois  avant  la  publication  du  volume  dé  Bàrrois,  que  nous  citons, 
èabr.  fceignot  avait  Fait  imprimer  le  «  Catalogue  d'une  partie  des  livres 
composant  l'ancienne  bibliothèque  des  ducs  de  Bourgogne  de  la  dernière 
râoej  d'après  ^inventaire  dé  leurs  meubles  au  XV*  siècle,  etc.  »  [Dijon  et 
Paris,  i63t>,  in-8  de  92  r)ag.] 

«  MM.  Peignpt  et  Bàrrois  ont  également  publié  la  liste  des  livres  compris 
»  dans  l'inventaire  du  i€  mars  1477,  rédigé  par  ordre  de  Louis  Xï,  à  Dijon, 
»  après  là  rnort  de  Charles-îe-fémêraire.  Mais  il  est  à  remarquer  que  ces 
>  deux  savants  bibliophiles  français  sont  ici  en  contradiction  :  M.  Peignot 
*  â&igffèl&tftreè  de  quatre-vingt-un  volumes,  et  M.  Bàrrois,  en  parlant  du 
<  même  inventaire,  n'en  signale  que  vingt-huit;  cette  différence  est  notable, 
»  *t  l'Une  des  deux  listes  est  fautive,  bien  qu'elles  paraissent  être  rédigé» 
»  toutes  les  deux  d'àprè*  l'inventaire  original  (2).  » 

III.  Litirê  (ie)  xto  trh  bhèvahrettto  conte  d'Artois  et  de  sa  femme*  fille  aa 
ceftte  de  Boulogne.  Publié  d'après  les  manuscrits  et  pour  k  première  fois. 
De  l'tapr.  dH  Crapelett  à  Paris.  Paria,  Tèchtmer,  183/i,  in-4  fcota.  de  336 
rJages,  avec  28  planches  (Anôo.). 

6e  roman  m'appartient  ni  au  cycle  d'Arthur,  ni  à  celui  de  Chàrternagne; 
d  ti'ëtet  peâ  un  ouvrage  allégorique  comme  les  romans  delà  /tose*du  Rewort, 
de  Fâvwtlj  il  n'emprunte  rien  du  merveilleti*  de  Méiusim  ou  de  Partons 
fmns  Ingénieux  pendant  da  joli  rofhm  du  bonite  de  PoHiefs  i.3);  c'est  an 
tableau  de  genre  plein  de  naïveté»  de  grâce  et  de  fratcfteurv  déni  lequel  l'au- 
taaf  a  esquissé  les  traits  les  plus  saillants  b,ui  caractérisent  le  vérttabte  che* 
vattet,  dent  moins  d'un  siècle  pins  tard  là  France,  alors  si  chevaleresque, 
datait  eifrir  te  tëodete  dans  Bayard,  l'immortel  chevalier  sans  penr  et  sans 
repiTjcwc. 

Ita  recherches  de  Bàrrois  ne  toi  ont  rien  appris  sur  l'auteur,  qui,  arec 

en  grand  seigneur  qu*h  érudïl  ;  il  eut  quelques  savants  travailleurs  qui  root  posé  comme 
arehéolegue  et  comme  philologue.  Nous  n'eu  citerons  qu'un  seul,  M.  li.  ChabaiUe,  qui  a  dû 
lui  rendre  d'assez  grands  services  dans  ses  publications  ,  puisque  Bàrrois  lui  avait  promis 
S»  S»r(?R^iSUr  le  r1i2JriB2ÏSer'  promewe  ^ui  9'çsl  ^«te*  *M»*  n\,poattànl>  *$&* 

tfliDan!^np  J?olice  8ur  ta  «ihUbWîèwe  èa  Bourgogne  à  uru*<*fes,  taêréfe  «a  V6m  r», 
p.  Ml.et lait*  du  «  «gftager  «es  rciatc**  Mitarfqviet  m  Bel»*»*  »  *m$,  la-s). 
Ci)  Publié  par  M,  Francisque  Michel,  Paris,  SilveMre,  1833. 


—  555  — 

une  candeur  tonte  gothique,  ne  veut  «  estre  réputé  que  l'escripvaiu  qui 
»  escrit  ce  qu'il  trouve  es  autres  volumes  ».  Ce  langage,  en  le  voit  bien, 
n'est  pas  de  notre  siècle  ;  et  la  modestie  est  d'autant  plus  louable  que  l'ou- 
vrage décèle  un  vrai  talent.  Marié  déjà  depuis  trois  ans,  le  comte  d'Artois 
n'a  pu  obtenir  d'héritier  de  sa  noble  race  ;  désespéré,  il  quitte  sa  femme  eit 
mettant  à  son  retour  trois  conditions  impossibles,  selon  lui  :  *  C'est  assavoir 
»  qu'elle  fust  ensainte  de  ses  œuvres  suns  son  sceu,  et  qu'elle  oust  de  son 
»  gré  son  cheval  que  moult  amoit,  sans  qu'il  en  sceust  riens,  ei  qu'il  luj 
»  eust  donné  son  dyamant  sans  en  rien  sçavoir  (p;  121).  »  La  jeune  com- 
tesse pourrait  nous  apprendre,  si  nous  ne  le  savions  déjà,  que  c'est  pour  les 
femmes  que  le  mot  impossible  devrait  être  rayé  du  dictionnaire;  ces  cen* 
ditions,  elle  les  remplira  avec  l'esprit,  le  taet,  là  finesse,  apanage  naturel  de 
son  sexe.  Cette  donnée  peut  offrir  de  piquants  développements,  et  il  faut  lé 
reconnaître,  l'auteur  anonyme  s'en  est  tiré  avec  beaucoup  de  bonheur. 
Suivant  les  règles  éternelles  du  bon  goût,  l'intérêt,  habilement  ménagé,  va 
croissant  jusqu'au  dénouement,  préparé  avec  plus  d'art  qu'on  n'en  ren- 
contre quelquefois  dans  des  productions  plus  modernes.  L'auteur,  sans 
doute,  paie  un  tribut  obligé  au  goût  de  ses  contemporains  pour  les  récite 
de  combats;  mais,  dans  ces  narrations  qu'il  fait  toujours  rapidement  et 
comme  à  regret,  il  sait  jeter  toute  la  variété  qu'elles  comportent.  Les  faite 
d'armes  qu'il  raconte  démontreraient  au  besoin,  si  mille  passages  de  ne* 
épopées  chevaleresques  et  de  nos  chroniques  ne  l'avaient  prouvé  déjà,  com- 
bien est  erronée  l'Opinion  de  ceux  qui  refusent  toute  connaissance  stratégique 
aux  guerriers  du  moyen- âge.  Le  comte  d'Artois,  dont  «  le  parler  tut  affaic- 
»  tié  et  tant  bien  assis  c'oncques  rectoricien  mieulx  ne  parla  » ,  ne  partageait 
pas  non  plus  cette  ignorance  si  libéralement  attribuée  à  nos  anciens  barons,  à 
qui  l'on  a  prêté  l'emploi  de  cette  formule  :  «  En  ma  qualité  de  gentilhomme, 
>  je  déclare  ne  savoir  signer  » .  Les  noms  de  plusieurs  de  nos  rois,  depuis 
Chilpéric  jusqu'à  nos  jours,  ceux  des  plus  grands  seigneurs  qui  briHent  dans 
la  liste  des  troubadours  et  des  trouvères»  et  dans  la  littérature  moderne, 
pour  c'en  citer  que  trois  entre  mille,  les  Montesquieu,  les  La  Rocnefoueault, 
les  Buffon,  viennent  donner  un  éclatant  démenti  à  cette  absurde  et  malveil- 
lante assertion.      (Art h.  du  nord  de  la  Frime*  et  du  midi  de  la  Belgique). 

IV.  Histoire  générale  de  l'Europe,  durant  les  années  MDXXVII,  XXVIIT, 
XXIX  ;  composée  par  Robert  Macquériau,  de  Valenciennes,  sous  ce  titre; 
Ce  e$t  la  Maison  de  Bourgogne  pour  trois  ans.  (Tome  II).  Publiée  pour  I 
première  fois  et  sur  le  manuscrii  autographe.  De  l'impr.  de  Crapelet,  à  Paris* 
Paris,  Techener,  1841  ;  in-4  de  96  feuilles,  plus  un  fec-eimile. 

Ce  volume  a  paru  en  janvier  1841.  La  préface  est  signée  i.  Barrots.  L'etU 
guette  imprimée ,  mise  au  dos  du  volume ,  porte  :  Macquériau.  Mais**  <f« 
Bourgogne,  il.  Le  premier  volume  est  intitulé  s  *  Histoire  générale  de  l'Eu- 
rope, depuis  la  naissance  de  Charles-Quint  jusqu'au  cinq  juin  MDXXVII  », 
composée  par  Robert  Macquériau ,  de  Valenciennes,  sous  le  titre  de  Traité 
et  Recueil  de  la  Maison  de  Bourgognes  en  forme  de  chronique,  etc.,  etc.»  et 
publiée  pour  la  première  foi»  sous  les  auspices  de.Son  Excel.  Mgr  ie  comte 
de  CobenzL  À  Louvain,  de  l'impr.  académique,  MDCCLXV,  ie-4. 

Robert  Mucqttèrtou,  de  Valenciennes,  appelé  aussi  Rotin  de  VHôieilerUs 
clôt  la  série  dés  historiens  naïfs,  exacts  et  colorés  appartenant  à  la  Flandre. 
Ce  vieux  chroniqueur  prend  nos  annales  à  la  naissance  de  Charles-Quint* 
petit-fils  de  l'héritière  de  Beurgogne ,  et  les  eprtioue  daot  une  première 
partie  jusqu'en  1527;  cette  partie  était  la  soûle  connue  jusqu'ici.  Pdi$éè  en 


—  556  — 

1765  par  l'ordre  du  comte  de  Cobenzl  et  les  soins  de  l'abbé  Paquot,  sur  une 
informe  copie  trouvée  à  Vienne ,  on  en  croyait  la  suite  perdue  depuis  long- 
temps.  Néanmoins,  on  sut  que  l'historien  valenciennois  avait  dédié  son  œuvre 
à  Philippe  de  Croy,  prince  de  Chimay ,  son  protecteur,  lequel  la  laissa  à  Char- 
les de  Croy,  possesseur  d'une  bibliothèque  renfermant  des  richesses  inap- 
préciables. Le  dernier  donna  le  manuscrit  de  Robert  Macquériau  au  chapitre 
de  Tournai,  dont  la  collection  se  fondit  à  la  Révolution  dans  la  bibliothèque 
de  la  ville. 

C'est  ici  que  le  sort  de  ces  annales,  échappées  à  la  tourmente  révolution- 
naire, devint  tout-à-fait  fatal.  Un  malencontreux  bibliothécaire  proposa  à  des 
magistrats  ignorants  d'échanger  les  manuscrits  qu'aucun  d'eux  ne  savaient 
lire,  contre  un  peu  d'argent  destiné  à  des  acquisitions  modernes,  suivant 
eux  plus  amusantes,  mais  assurément  moins  historiques.  L'impéritie  et  lo 
manque  de  savoir  firent  écarter  d'un  dépôt  public  un  ouvrage  curieux  pour 
la  littérature  et  le  pays  :  heureusement  qu'il  se  trouve  encore  quelques  hom- 
mes attachés  à  la  science  et  aux  lettres ,  agissant  précisément  dans  un  sens 
contraire  à  celui  si  sottement  adopté,  il  y  a  un  quart  de  siècle,  par  le  biblio- 
thécaire et  les  échevins  de  Tournai ,  et  qui  ramassent  toutes  les  perles  que 
des  malavisés  laissent  perdre;  J.  Barrois,  de  Lille  ,  ancien  député  du 
Nord ,  est  au  premier  rang  de  ces  amateurs  intrépides  et  heureux  :  il  prend 
plaisir  à  sauver  chaque  jour  du  naufrage  les  vieux  produits  de  l'intelligence 
qui  vont  se  perdant  dans  l'océan  des  âges.  C'est  lui  qui  recueillit  à  titre  oné- 
reux les  reliques  littéraires  du  chroniqueur  valenciennois  quelque  temps 
après  leur  expulsion  honteuse  (pour  ceux  qui  s'en  rendirent  coupables)  de  la 
bibliothèque  de  Tournai. 

J.  Barrois  vient  de  livrer  à  la  lumière  la  seconde  partie  des  chroniques 
de  Robert  Macquériau,  dont  nous  venons  de  raconter  la  singulière  destinée  ; 
le  savant  éditeur  l'a  fait  imprimer  de  format,  de  justification  et  de  caractères 
semblables  à  ceux  de  la  première  partie,  afin  que  les  propriétaires  de  cette 
partie  puissent  la  compléter  facilement  à  l'aide  de  la  nouvelle  publication. 
Il  a  éclairci  le  texte  de  notules  essentielles ,  et  il  l'a  fait  précéder  d'une  pré- 
face n'ayant  pas  moins  de  xxxix  pag.  in-4,  qui  révèle  a  la  fois  le  soin  d'un 
éditeur  consciencieux  et  l'érudition  d'un  bibliognoste  consommé. 

L'apparition  du  second  tome  des  chroniques  du  Valenciennois  Robert  Mac- 
quériau,  est  un  véritable  événement  littéraire  pour  la  contrée  où  cet  histo- 
rien vit  le  jour;  la  bonne  foi  qu'il  met  dans  ses  récits,  le  soin  qu'il  prend  de 
détailler  de  visu  et  auditu  tous  les  faits  remarquables  déroulés  devant  lui,  le 
vieux  langage  wallon  dont  il  se  sert,  tout  rend  ses  mémoriaux  précieux  pour 
les  amis  de  l'histoire  et  les  rechercheurs  des  mœurs  antiques  du  pays.  Cette 
dernière  partie  s'étend  sur  les  années  1527, 1528  et  1529,  et  elle  embrasse 
de3  circonstances  mémorables  pour  un  si  court  espace  de  temps;  on  y  trouve 
des  renseignements  piquants  sur  la  répudiation  de  la  reine  d'Angleterre,  des 
particularités  curieuses  sur  le  grand  et  interminable  débat  des  deux  colos- 
ses de  la  chrétienté,  Charles-Quint  et  François  l'r,  débat  qui  se  fit  si  souvent 
sentir  aux  peuples  et  aux  villes  des  Pays-Bas  ;  on  y  lit  de  naïfs  et  drama- 
tiques détails  sur  les  premiers  commencements  de  la  Réforme  et  sur  les  pré- 
dications luthériennes  qui  affectèrent  Yalenciennes  bien  avant  les  autres 
villes  voisines  ;  enfin,  nulle  part  on  ne  trouve  des  investigations  plus  minu- 
tieuses et  plus  remplies  de  charme  sur  le  fameux  traité  de  Cambrai ,  appelé 
la  Paix  des  Dames,  parce  qu'à  défaut  de  diplomates ,  deux  princesses  y  sti- 
pulèrent pour  l'Europe  fatiguée. 


-557- 

Nous  devoDS  de  la  gratitude  à  J.  Barrais,  qui,  repoussant  cet  egolsme 
étroit  qu'on  ne  rencontre,  hélas  1  que  trop  souvent  chez  les  heureux  pro- 
priétaires de  trésors  littéraires,  a  bien  voulu,  à  ses  risques  et  dépens ,  faire 
jouir  le  public  d'une  découverte  utile  aux  lettres ,  aux  mœurs  et  à  l'his- 
toire :  nous  l'en  remercions  au  nom  de  la  ville  qui  s'enorgueillit  d'avoir 
produit  un  historien  dont  lui-même  va  compléter  et  populariser  la  réputa- 
tion et  la  gloire.  A.  D. 

V.  Chevalerie  (la)  :  Ogier  de  Denemarche.  Par  Raimbert,  de  Paris.  Poëme 
du  XII"  siècle,  publié  pour  la  première  fois,  d'après  le  mss  de  Marmoutier, 
et  le  mss  de  la  Bibliothèque  du  roi.  (Avec  une  préface  de  J.  Barrois).  De  l'im- 
primerie de  Becquerel.  Paris,  Techener,  1842,  in-4  de  83  1/2;  ou  2  vol. 
in-12,  ensemble  de  *7  feuilles  5/6. 

L'édition  in-4  tirée  à  99  exemplaires  n'a  pas  été  mise  dans  le  commerce  ; 
celle  in-12  forme  les  tomes  VIII  et  IX  des  Romans  des  douze  pairs  de 
France. 

VI.  Avec  M.  L.  T.  Semet:  Poésies.  Lille,  Durieux,  1845,  in-18  de  72 
pages.  —  Autre  édition,  lbid.,  1846,  in-18  de  120  pages. 

VII.  Eléments  carlovingiens  linguistiques  et  littéraires.  De  l'impr.  de  Cra- 
pelet,  à  Paris.  Paris,  J.  Renoua  rd,  1846,  in-4  de  45  feuilles  1/2,  plus  9 
planches  sur  acier. 

Il  en  a  été  tiré  des  exemplaires  sur  papier  de  Hollande. 

L'auteur  de  ce  livre,  véritable  monument  littéraire,  l'a  divisé  en  quatre 
sections  :  Laographie,  Carolographie,  Romane  étrangère,  Romane  française. 

La  première  et  la  seconde  contiennent  des  recherches  sur  les  origines  de 
notre  langue  dans  ses  éléments  primitifs  et  dans  ses  premiers  bégayements. 
Dans  la  troisième,  Barrois  établit  péremptoirement,  contre  ceux  qui  seraient 
tentés  de  confondre  les  deux  Romanes,  l'origine  diverse  et  les  caractères 
tranchés  de  ces  deux  idiomes.  Dans  la  dernière  partie,  il  recherche  les  ori- 
gines de  nos  vieilles  poésies  surnommées  Chansons  de  gestes;  il  examine  les 
traditions  orales  des  trouvères  qui  servirent  plus  tard  de  canevas  aux  poèmes 
écrits;  il  présente  une  liste  des  plus  notables  chansons  de  gestes  qui  consti- 
tuent le  cycle  carlovingien,  et,  à  cette  occasion,  il  traite  avec  détail  la  ques- 
tion de  la  filiation  d'Ogier,  qu'il  nous  semble  établir  d'une  manière  irrécu- 
sable; enfin,  il  fait  soigneusement  ressortir  tout  ce  qu'il  y  a  de  national  dans 
ces  vieilles  poésies  traditionnelles. — Dans  l'espace  étroit  où  nous  devons  nous 
renfermer,  il  ne  nous  est  pas  permis  de  donner  une  idée  de  la  déduction  pa- 
tiente, des  recherches  fécondes,  des  aperçus  ingénieux,  de  toute  cette  science 
intelligente  et  de  bon  aloi  qui  jette  une  si  nouvelle  et  une  si  vive  lumière 
sur  une  époque  d'un  si  difficile  abord  et  sur  des  faits  si  obstinément  mécon- 
nus. Heureusement  un  mot  suffit  à  l'appréciation  d'un  tel  ouvrage,  et  nous 
l'aurons  assez  recommandé  aux  hommes  studieux  lorsque  nous  aurons  dit 
qu'il  comble  une  grande  lacune  dans  les  annales  de  la  linguistique  et  de  la 
littérature.  (Bulletin  du  Bibliophile,  de  J.  Techener). 

VIII.  Dactylologie  et  langage  primitif  restitués  d'après  les  manuscrits.  De 
l'impr.  de  F.  Didot,  à  Paris.  Paris,  F.  Didot,  Renouard,  Techener,  1850, 
gr.  in-4  de  50  feuilles  1/2,  avec  61  planches  lithographiées. 

Magnifique  et  important  ouvrage  dont  le  précédent  n'est  qu'une  espèce 
d'Introduction.  Ce  n'est  plus  ici  la  langue  carlovingienne ,  c'est  le  langage 
primitif,  le  langage  du  geste,  compréhensible  par  lui-même,  qui,  s'associant 
à  la  phonie,  s'est  perfectionné  graduellement  avec  le  concours  du  langage 
des  doigts.  Ce  langage  prohellénique  resta  immuable  partout  et  pour  tous: 


—  â5S  - 

les  signes  <fa  là  main  en  furent  les  interprètes.  Lors  de  l'édification  de  Babel, 
Dieu,  divi^aiji  là  langue,  laissé  s'établir  un  nombre  fhfiâi  de  dialectes,  qui, 
pour  les  hommes  supérieurs,  se  rattachaient  à  là  langue  primitive  comme  à 
une  mère  commune.  À  l'aide  de  ce  langage  prohèllénique,  on  peut  déchiffrer 
lès  inscriptions  antiques  et  expliquer  les  monuments  de  l'antiquité.  Les  hié- 
roglyphes sont  des  signes  acrologiques,  et  le  livre  de  Barrdfc  nous  apprend 
comment  Ton  peut  lire  graphiquement  les  inscriptions  de  l'obélisque  do 
bouqsor,  qui  n'ont  été  jusqu'ici  traduites  qtfi&èotoytynemmt.  Il  nous  dontie 
aussi  le  fac-similé  de  deux  précieux  bas-reliefs  récemment  exhumés  (1844) 
d'un  hypogée  à  Cercasoré,  près  du  Nil,  et  qui  font  partie  de  sa  collection. 
L'on  est  le  portrait  d' Alexandre,  représenté  de  son  vivant,  peint  en  quatre 
couleurs,  par  Apelle,  et  le  second,  la  Captive  dévouée  au  ÂTil*  attire  bas- 
relief  du  même  artiste.  (Bulletin  du  Bibliophile,  de  J.  Techener.) 


LES  LETTRÉS  FRANÇAISES  EN  EUROPE 

ET   LES   HISTORIENS    ÉTRANGER»   D6    LA   FRANGE. 
Apeirqem  menavel. 

Les  livres  de  provenances  étrangères  annoncée  dans  ce  Bulletin  se  trouvent  à 
Paris,  aux  adresses  suivantes  :  ,  ■  .  . 

Altcrhand*.  A.  Franck,  r.  Richelieu,  87.  —  Fréd.  KHhcksîeck,  r.  de  LMe,  il.  —  Oafelot 
jeune,  f.  des  Bons-Enfants,  ». 

Anglais.  Xavier  et  Stassin,  r.  de  la  Banque,  â.  -r  A,  Franck.  —  Fréd.  Slincksieck. 

Anglo- Américains.  H.  Bossaûge  et  flls,  qiiai  Voltaire,  31  bis. 

Belges.  Borrani  et  Drofc,  r.  des  Saints-Pères,  9.  —  Aug.  Aubry,  r.  daupirine.  W. 

Économie  politique,  dans  toutes  les  langues;  Guillaumia,  r.  Richelieu,  14. 

Espagnols.  A.  Franck. 

Tt aliéné.  Xavier  et  Stassin. 
.  Orientaux  (livres),  jmpr.  dans  toute  l'Europe.  Benj.  Duprat.  r.  du  Clottre-Saint- 
Benoît,  no  7. 

Suisses.  Joël  Cberbuliee,  r.  de  la  Monnaie,  M. 

Les  prix  portés  sont  ceux  des  éditeurs  étrangers. 

PRLNCIPALÈS  PUBLICATIONS 
►fcifbAirr  le  taow  bc  toécteatBM  <i). 

UL  BELLES-LETTRES. 

(Suite  et  fia.) 

C.  M&oeUanéei. 

2533.  Bibliothèque  dis  poche  ;  par  une  Société  de  gens  de  lettres  et  d*é- 
rudits.  Curiosités  anécdotiques.  Paris,  Paulin  et  Lechevalier,  in-iS  dé 
H  feuilles  1/3.  3    • 

Cette  collection  se  composera  de  10  volumes. 

2534..  Caquets  de  l'accouchés  (les).  Nouvelle  édition,  revue  sur  les  piè- 
ces originales  et  annotée  par  M.  Edouard  Fvurnier  ;  avec  une  Introduction 
par  M„  Leroux  de  Lincy.  Paris,  Jannet,  in -lé  do  11  feuilles.  5    * 

fl)  tour  ta  librairie  Paris  est  tm  centre  feftftortant* -do*  parlent  ie  plus  lr*qoemme«t  ta 
expéditions  pour  les  desiiafliieaa  toiatatnea.  Mil.  tes  libraires  orangers  seouroot  4oac  l'im- 
pdrtaace  de  ce  Bulletin,  et  s'empresseront,  nous  en  avens  l'espoir,  de  nous  oicttre,  au  plus 
vite,  et  franco,  au  courant  «es  ouvrages  qu'ils  publient  ou  qu %  se  proposent  te  publier, 


—  559  — 


Collection  de  la  «  Bibliothèque  elzévirienne  ».  Réimpression  de  l'édition 
1  de  162.1,  dont  le  titre  est  :  «  Recueil  général  des  caquets  de  l'accouchée  ?, 

|  ou  Discours  facétieux  où  se  voient  les  mœurs,  actions  et  façons  de  faire  ae 

i  ce  siècle,  le  tout  discouru  par  dama,  dam  ois  elles,  bourgeois  et  autres,  et 

i  mis  en  ordre  en  viij  après-dtnées,  qu'elles  ont  faict  leurs  assemblées,  par  un 

I  Secrétaire  qui  a  le  tout  ouy  et  escrit;  avec  un  discours  de  relèvement  de 

I  l'accouchée.  Imprimé  au  temps  de  ne  plus  fascher  M. D. G. XXIII.  On  a  ajouté 

(  à  cette  édition  les  trois  pièces  suivantes  :  TAnti-Caquet  ;  les  Essais  de  Mathu- 

I  rine;la  Sentence  par  corps  obtenue  par  plusieurs  femmes  de  Paris  contre 

1  l'autheur  des  Caquets  de  l'accouchée.  A  Paris,  chez  le  baron  de  FArtichaux, 

1  demeurant  au  royaume  d'Ecosse,  à  l'enseigne  du  Cailloux  de  bois.  -—  Ces 

»  pièces,  depuis  162*2,  n'ont  jamais  été  réimprimées. 

*  «  Les  Caquets  de  Vaccouchêt  offrent ,  dans  un  cadre  original ,  des  obser- 

vations de  mœurs  sur  le  XV  II*  siècle.  Un  homme  mélancolique,  auquel  son 
médecin  a  ordonné  comme  remède  la  gaîté,  se  cache  dans  la  ruelle  d'uno 
cousine  à  lui,  accouchée  depuis  peu  de  jours,  et  de  là,  invisible  témoin, 
écoute  toutes  les  médisances  que  les  amies  et  connaissances  de  l'accouchée 
viennent  tenir,  selon  l'habitude,  autour  de  son  lit.  C'était  un  usage  qui  datait 
du  Moyen- Age.  Notre  collaborateur,  M.  Edouard  Fournier,  a  accompagné 
de  noies  érudites  le  texte  de  ce  rare  ouvrage,  revu  avec  beaucoup  de  soin. 
Une  introduction  de  M.  Leroux  4e  tincy  complète  cette  curieuse  réimpres- 
sion. (Hipp.  Lucas.) 

2535.  Cinquante  fariboles  grammaticales  et  pittoresques,  à  l'usage  du 
petit  monde  et  peut-être  du  grand  monde  ;  par  un  contrebandier.  Paris,  rue 
Saint-Jacques,  59,  in-8  de  4  pages. 

50  locutions  incorrectes  une  fois  dé  plus  corrigées,  par  Formulus.  Prix  de 
chaque  écrit  :  10  cent. 

2596.  Correspondance  inédite  de  Stendhal  [#♦  Beylc],  Paris,  Michel  Lévy 
frères,  2  vol.  in-18  format  anglais.  6  fr. 

Jamais  peut-être  Stendhal  n'a  eu  plus  d'esprit,  de  verte,  d'originalité  que 
dans  ses  lettres.  On  le  reconnaît  aisément  à  la  lecture  des  deux  volumes  qui 
viennent  de  paraître  sous  te  titre  de  Correspondance  inédite  de  Stendhal. 
Un  portrait  aui  reproduit  très  exactement  les  traits  si  fiers  de  l'auteur  de  la 
Chartreuse  de  Parme ,  et  une  remarquable  introduction  de  M.  P.  Mérimée 
complètent  cette  curieuse  collection  épistôlaire.  [Siècle,  17  mai.) 

2537.  Cours  (petit)  de  littérature  particulière,  ou  Recueil  en  prose  et  en 
vers  d'énigmes,  charades,  acrostiches,  sonnets,  fables,  entres,  inadrigauXj 
pensées  morales  et  philosophiques,  contenant  la  définition  de  ces  différents 
genres  d'ouvrages,  avec  l'indication  des  règles  qui  concernent  chacun  d'eux 
en  particulier;  par  /.  Bécherand.  Paris,  Krabbe,  rue  de  Savoie,  in-8  de 
2  feuilles.  >  50 

2538.  Descendants  de  Jocrisse  (les),  histoire  pour  rire;  par  Mes  Ros± 
taing.  Paris,  Mmo  veuve  Louis  Janet  et  Magnin,  petit  in  8  de  13  feuilles  3/4. 
plus  douze  lithographies  à  deux  teintes,  par  L.  Lassai  le.  5    » 

2539.  Dictionnaire  anecdotique,  ou  Recueil  de  traits  singuliers»  de  bons 
mois,  de  plaisanteries,  de  saillies  heureuses,  de  contes  et  d'épigrammes,  tant 
en  vers  qu'en  prose,  dont  un  grand  nombre  inédits  ou  peu  commuas.' 
Bruxelles,  Van  Roy,  in-32  de  5U  pages.  2  50 

2540*  Epopée  humaine  (P)  ;  par  H. -F.  Bonvalot,  Paris,  tous  les  libraires, 
in- 18  de  8  feuilles  4/9. 

L'Épopée  humaine.  — •  La  Comédie*  —  Voltaire  et  Piron,  —  Poésie.  —  idées, 
utiles. 


—  560  — 

2541.  Esprit  dbs  autbes  (T),  recueilli  et  raconté  par  Edouard  Four  nier. 
Paris,  Dentu,  in-18  de  4  feuilles.  2    » 

La  couverture  porte  :  a  Petit  trésor  d'érudition  ». 
Ce  volume,  imprimé  sur  beau  papier  avec  le  plus  grand  soin,  est  un  véri- 
table trésor  d'érudition  dans  lequel  M.  Edouard  Fournier,  sans  faire  d'em- 
{>runt  à  personne,  a  mis  infiniment  d'esprit.  V Esprit  des  autres  remplit  une 
acune  qui  existait  dans  notre  littérature;  il  ne  sera  plus  permis  mainte- 
nant de  taire  de  citations  fausses  ni  d'attribuer  à  un  auteur  le  mot  ou  le  vers 
qui  appartient  à  un  autre.  Cuiquesuum,  telle  doit  être  la  règle  aujourd'hui. 
(Siècle,  10  août.) 

2542.  Essais  divers,  Lettres  et  Pensées  de  Ume  de  Tracy.  Tome  III. 
Paris,  de  Timpr.  de  Pion,  in-18  de  10  feuilles  4/9. 

Journaux  et  Souvenirs.  —  Maximes  et  Pensées.  —  Lettres.  Les  deux  pre- 
miers volumes  ont  paru  en  1834. 

2543.  Evangiles  des  quenouilles  (les).  Nouvelle  édition ,  revue  sur  les 
éditions  anciennes  et  les  manuscrits ,  avec  préface,  glossaire  et  table  ana- 
lytique. Paris,  Jannet,  in-16  de  5  feuilles  3/4.  3    » 

Bibliothèque  elzévirienne. 

Les  Evangiles  des  quenouilles  prouvent  que  le  goût  de3  contes  n'était  pas 
étranger  à  nos  ancêtres.  C'est  le  recueil  des  histoires  que  racontaient  entre  elles 
les  bonnes  vieilles  femmes  pour  passer  la  veillée  en  filant  leur  quenouille,  vers 
le  milieu  du  XVe  siècle.  On  y  trouve  bon  nombre  de  dictuns  populaires  et 
de  préjugés  plus  ou  moins  absurdes,  dont  les  traces  se  rencontrent  encore  çà 
et  la  dans  les  provinces  un  peu  reculées.  Il  y  est  question  de  tout ,  de  Dieu 
et  du  diable,  de  la  pluie  et  du  beau  temps,  de  sorcières  et  de  lutins,  de 
remèdes,  de  philtres,  de  charmes,  de  secrets  ;  c'est  un  curieux  répertoire  des 
croyances,  des  erreurs  et  des  notions  répandues  à  cette  époque  dans  le  peu- 

fie.  «  Tout  naturellement,  dit  l'éditeur,  les  bonnes  vieilles  qui  dictent  leurs 
vançiles  n'oublient  pas  le  mot  pour  rire;  elles  ne  reculent  pas  devant  les 
questions  délicates,  puis  le  chapitre  amène  la  glose;  ces  gloses  sont  pleines 
de  malice  et  de  sel ,  et  donnent  souvent  une  tournure  bouffonne  aux  idées 
les  moins  susceptibles  de  provoquer  l'hilarité  ». 

M.  Alfred  Michiels,  qui  avait  déjà  fourni  au  «Siècle»,  il  y  a  peu  de  temps, 
deux  articles  sur  l'un  des  ouvrages  de  la  Bibliothèque  elzévirienne,  les 
•  Quinze  joies  du  mariage»,  en  a  donné  deux  nouveaux  sur  les  «Évangiles 
des  quenouilles  »,  dans  les  n'8  des  1er  et  6  novembre. 

2544.  Grandeur  et  décadence  d'un  mirliton  de  Saint-Gloud  ;  par  M.  Odysse- 
Barrot  (éditeur  de  la  «Revue  des  cours  publics).  Paris,  Coulon-Pineau, 
in-18  de  9  feuilles  2/3.  1  50 

Réunion  d'une  série  d'articles  qui  ont  paru  dans  un  petit  journal  aujour- 
d'hui défunt,  «l'Été». 

2545.  Hieronymi  morlini  parthenopei.  Novellae,  fabulae,  comœdia.  Edi- 
t.io  tertia,  emendata  et  aucta.  Paris,  P.  Jannet,  in-16  de  9  feuilles  1/4.  5    « 

Collection  de  la  Bibliothèque  elzévirienne.  —  M.  E.-F.  Corpet,  qui  s'oc- 
cupe d'études  philologiques  sur  l'ancienne  latinité  et  sur  celle  du  Moyen- 
Age,  s'est  chargé  de  revoir  et  d'annoter  le  texte  de  Morlini. 

2546.  Histoire  de  la  lettre  I,  lue  à  l'Association  lilloise,  le  28  mars  1835; 
par  Brun-Lavainne.  Lille,  Yanackère,  in-8  d'une  feuille. 

Extrait  de  la  «  Revue  du  nord  de  la  France  » . 

2547.  Mélanges  publiés  par  la  Philobiblion  Society.  Londres,  1853,  in-8. 
Voy.  sur  ces  Mélanges  les  deux  articles  des  pages  374  à  379. 

2548.  Mélanges  littéraires,  religieux  et  moraux;  par  Albert  Gide.  Alais, 
de  l'impr.  de  M»*  veuve  Veirun,  in-16  de  3  feuilles. 


—  561  — 

1  2549.  Mélanges  russes,  tirés  du  Bulletin  historico-philologique  de  l'Aca- 

démie impériale  des  sciences  de  Saint-Pétersbourg.  Tome  H,  4©  et  5e  livr. 
Avec  deux  planches  litbog.  (in-fol.).  Saint-Pétersbourg,  â  livr.  lex-8,  pagi- 

1  nées  iii  et  355-597,  avec  deux  tableaux  in-fol. 

*  2550.  Œuvres  complètes  de  Saint-Amant  Nouvelle  édition,  publiée  sur 
i  les  manuscrits  inédits  et  les  éditions  anciennes;  précédée  d'une  Notice  et 
t  accompagnée  de  notes,  par  Charles  Livet.  Tome  I.  Paris,  P.  Jannet,  in-16 
i  de  16  feuilles  1/2. 

Collection  de  la  Bibliothèque  elzévirienne.  —  Marc-Antoine  de  Gérard, 
i]  écnyer,  sieur  de  Saint-Amant,  né  en  Normandie  en  1594,  est  mort  le  29  dé- 

cembre 1661.  — Ses  Œuvres  se  composeront  de  2  volumes.  Prix.       10    » 

»  2551.  Œuvres  complètes  du  baron  de  Stassart,  de  l'Académie  royale 
des  sciences,  des  lettres  et  des  arts  de  Belgique,  de  l'Académie  de  Turin,  de 

i  l'Institut  de  France,  etc.,  correspondant  de  la  commission  d'histoire  attachée 

i  au  ministère  de  l'instruction  publique,  à  Paris;  publiées  et  accompagnées 

j  d'une  Notice  biographique  et  d'un  Examen  critique  des  ouvrages  de  l'auteur, 
par  P.-iV.  Dupont-Delporte ,  avocat  à  la  Cour  impériale  de  Paris,  etc.  Nou- 

g:  velle  édition.  Paris,  Didot  frères,  les  principaux  libraires,  grand  in-8  de  69 

h  feuilles  à  deux  colonnes,  plus  un  portrait.                                             9    >> 

\l  Ce  volume  contient  :  Fables,  9e  édition.  —  Pensées  de  Circé,  4e  édition. 

*  — Poésies  diverses. — Discours  (Athénée  de  Vaucluse).  — Idylles  en  prose, 

*  3e  édition.  —  Contes  en  prose. — Petits  dialogues  épigrammatiques  et  mo- 
fl  raux.  —  Méditations  religieuses  d'Eckartshausen. —  Rapports,  discours  et 
i  notes  (Académie  royale  de  Belgique).  —  Notices  biographiques.  —  Discours 
»  aux  assemblées  législatives.  —  Discours  prononcés  en  diverses  circonstances, 
tf  —  Critiques  littéraires.  —  Miscellanées. 

Ù  Cette  édition  n'est  autre  que  celle  qui  a  été  dirigée  par  l'auteur,  imprimée 

i  et  publiée  à  Bruxelles  en  1854.  Quelques  pièces  liminaires  de  M.  Dupont- 

fe  Defporte  ont  été  ajoutées  aux  exemplaires  qui  portent  la  rubrique  de  Paris. 

2552.  Œuvres  de  Frédéric  le  Grand.  Tomes  XXVI  et  XXVII.  Corres- 
pondance de  Frédéric  II,  roi  de  Prusse.  Tome  XI  et  XII.  I™  partie.  Berlin, 
Decker,  1855-56,  2  vol.  gr.  in-8  de  xxxij-608  et  xxxv-429. 

Belle  édition  exécutée  aux  frais  du  gouvernement  prussien. 

2553.  Œuvres  de  René  Mathey  (de  Thurey).  Notice,  par  Alfred  Mathey. 
^              Chalon-sur-Saône,  Dejussfeu,  in-12  de  8  feuilles. 

)jj  Réné-Claude-François  Mathey,  né  à  Lessard  en  Bresse,  le  20  janvier  1764, 

.:  ancien  maire  et  juge-de-paix  de  Thurey,  est  mort  le  10  avril  1855. 

^  2554.  Œuvres  de  Voiture.  Lettres  et  Poésies.  Nouvelle  édition,  revue  en 
partie  sur  le  manuscrit  de  Conrart,  corrigée  et  augmentée  de  lettres  et  pièces 

•  inédites,  avec  le  commentaire  de  Tallemant  des  Réaux,  des  éclaircissements 

*.  et  des  notes,  par  M.  A.  Ubicini.  Paris,  Charpentier,  rue  de  l'Université,  39, 

L  2  vol.  in-18,  ensemble  de  25  feuilles  4/9.                                            8    » 

u  Avec  l'éloge  de  Voiture,  par  son  neveu,  Martin  Pinchène.  1»  édition. 

*  1650,  in-4. 

£  2555.  Ouvrages  (des)  de  l'esprit  dans  une  démocratie.  Lyon,  impr.  de 

)P  Perrin,  in-8  d'une  feuille  3/4. 

Tiré  à  100  exemplaires.  Ne  se  vend  pas. 
.  2556.  Pastiches  ou  Imitations  libres  du  style  de  quelques  écrivains 

*  des  XVIIe  et  XVIIIe  siècles  ;  pour  faire  suite  au  »  Goût  considéré  sous  ses  faoes 
diverses  »;  par  N.  Châtelain,  auteur  du  «  Rubis  du  père  Lachaise,  etc.,  etc.  » 

*  De  l'impr.  de  F.  Rambnz  et  C%  à    Genève.   Paris,  Joël  Cherhuliez,  rue 


t 


—  3G2  — 

de  la  Monnaie ,  n*  10,  et  Genève ,  même  maison ,  rue  de  la  Cité,  in-12  de 
966*  pages.  J   . 

M.  N.  Châtelain  possède  va  talent  remarquable  pour  le  pastiche,  fia  plume 
revêt  avfc  souplesse  les  allures  les  plus  différentes,  et  bous  ne  croyons  pas 
que  personne  ait  jamais  obtenu  d^n»  08  genre  autant  de  succès  que  lui. 
Passionné  des  grands  écrivains  du  XVIIe  et  du  XVIII"  siècle,  il  les  regarde 
comme  des  modèles  qu'on  ne  saurait  trop  étudier,  il  analyse  patiemment  les 
qualités  distinctives  de  leur  style,  s' attachant  à  les  imiter,  non  point  avec  le 
loi  espoir  de  les  égaler,  mais  dans  le  but  d'en  pénétrer  mieux  encore  les 
admirables  secrets  et  de  perfectionner  son  propre  goût.  Cet  exercice  lui 
parait  tout  à  fait  propre  à  développer  le  sens  littéraire,  pourvu  surtout  qu'on 
ne  se  borne  pas  à  l'imitation  d'un  seul  auteur;  il  y  trouve  à  la  fois  une  vive 
jouissance  qu'il  voudrait  faire  partager  à  d'autres,  et  le  meilleur  moyen  de 
se  rendre  bien  compte  du  charme  qu'on  éprouve  à  la  lecture  des  grands 
écrivains,  d'apprécier  complètement  le  mérite  de  leurs  pensées ,  ainsi  que 
l'art  exquis  avec  lequel  ils  60nt  parvenus  à  les  exprimer.  «  Le  style  »,  dit-il 
dans  sa  préface,  «  lorsque  aucune  considération  extérieure  ne  1  oblige  à  se 
contraindre,  n'est  autre  chose  que  l'expression  fidèle  des  conoeptiona  intel- 
lectuelles et  morales  de  l'individu,  manifestées  au  dehors  et  aussi  nettement 
rendues  qu'un  cachet  en  cire  représente  en  relief  la  ciselure  d'une  intaglie, 
l'empreinte  d'une  cornaline  ou  de  tpute  autre  pierre  précieuse.  Or,  celte 
intaglie,  cette  image  intérieure,  nous  l'avons  au  dedans  de  notre  esprit,  nous 
la  portons  pour  ainsi  dire  au  fond  de  notre  âm«,  et  en  écrivant,  bagatelle 
ou  chose  importante,  nous  ne  faisons  que  la  manifester  au  dehors,  la  rendre 
en  relief.  Le  style  est  donc,  comme  l'a  trçs  bien  dit  Buffon,  tout  l'homme,  et 
par  conséquent  le  style  est  l'expression  morale  et  intellectuelle  de  l'individu, 
autant  du  moins  qu  on  peut  caractériser  et  rendre  sensible  par  la  parole  une 
vérité  aussi  compliquée  et  aussi  abstraite  ». 

Assurément ,  l'imitateur  ne  peut  pas  revêtir  à  volonté  l'organisation  des 
auteurs  qu'il  imite  et  se  métamorphoser  ainsi  chaque  fois  qu'il  change  de 
modèle.  Mais  en  s'efforçant  de  s'en  rapprocher  le  plus  possible,  de  s'identi- 
fier avec  eux  autant  que  les  facultés  de  son  imagination  le  lui  permettent,  il 
arrivera  du  moins  a  former  son  propre  style  et  prendra  peut-être  un  essort 
qu'il  n'aurait  pas  atteint  sans  cela.  Le  but  qu'on  doit  se  proposer  est  non 
point  de  rivaliser  témérairement  avec  les  maîtres,  mais  d'apprendre  à  con- 
naître les  procédés  de  leur  esprit,  à  se  servir  des  ressources  précieuses  qu'il? 
ont  su  découvrir  et  de  mettre  a  profit  les  résultats  de  leur  génie.  Autant  serait 
vaine  et  ridicule  la  prétention  de  les  surpasser  ou  même  de  les  égaler,  autant 
est  féconde  l'étude  approfondie  de  leurs  diverses  manières  d'écrire ,  la  com- 
paraison des  effets  si  variés  que  produit  entre  leurs  mains  habiles  l'instru- 
ment de  la  langue  française.  Ainsi  comprise,  l'imitation  offre  des  avantages 
incontestables;  elle  vient  compléter  l'enseignement  de  la  rhétorique  et  mérite 
d'être  recommandée  comme  un  exercice  propre  à  développer  l'intelligence  et 
la  délicatesse  du  goût. 

M.  Châtelain  ne  se  borne  pas  a  donner  d'excellents  préceptes  à  cet  égard; 
il  présente  des  exemples  nombreux  dans  lesquels  on  remarque  en  général  une 
habileté  singulière  à  saisir  le  cachet  distinclif  de  chaque  style.  Il  a  pris  pour 
modèles  Bernardin  de  Saint-Pierre,  J.-J.  Rousseau,  Voltaire,  d'Atembert , 
d'Holbach,  M**  de  Sévigné,  Babac,  Montaigne,  Pascal,  Amyot,  Buffon, 
Mm«  de  Staël.  Mais  ses  meilleurs  pastiches  sont  ceux  de  Mme  do  Sévigné 
pour  le  XVIIe  siècle,  et  ceux  de  Voltaire  pour  le  XVlI{e.  On  voit  que  ces 
deux  écrivains  ont  toutes  ses  sympathies  ;  c'est  vers  eux  que  le  porte  de  pré- 
férence la  tournure  de  son  propre  esprit.  D.'jà  dans  ses  Lettre*  de  Livry  il 
avait  imité  Mme  de  Sévigné  avec  succès,  et  ses  Lettres  inédites  de  Voltaire, 
publiées  il  y  a  quelques  années,  mirent  en  défaut  la  perspicacité  de  M.  Beu- 
tiliot,  qui  les  annonça  sans  paraître  se  douter  d'une  supercherie.  M.  Châtelain 
s'approprie  avec  a*se?  q>  bonheur  leur  manière  de  sentir  et  de  s'exprimer; 
leur  fr&ce  légère,  leur  enjouement  aimable  et  leur  tendance  commune  à  se 


-{03- 

mpquer  du  qu'en-dira-tpn.  Ce  genre  spirituel  et  familier  convient  tout  à 
fait  à  sa  nature,  tandis  que,  dans  les  pastiches  d'écrivains  plus  gravés,  il 
i  montre  moins  d'aisance  et  laisse  parfois  paraître  un  peu  trop  sa  propre  indi- 

!  vidualité  qui  leur  imprime  une  certaine  teinte  uniforme  dont  les  connaisseurs 

seront  frappés  dès  l'abord.  Dans  Buffon,  Rousseau,  Bernardin  de  Saint-Pierre, 
il  revêt  bien  le  ton  du  XVIII*  siècle,  mais  ne  marque  pas  suffisamment  les 
traits  particuliers  de  chacun  de  ces  auteurs,  Mme  de  Staël  nous  semble  mieux 
réussie.  Enfin,  pour  justifier  ce  que  son  entreprise  peut  avoir  d'audacieux, 
M.  Châtelain  termine  par  quelques  imitations  dues  à  différents  auteurs  dont 
les  noms  font  autorité  dans  la  littérature  des  deux  derniers  siècles,  (i.  Cher- 
bulies,  Revue  critique  des  livres  nouveaux,  juin  1855.) 

Le  volume  que  nous  annonçons  aujourd'hui,  très  bien  imprimé  et  sur  beau 
papier,  renferme  des  pastiches  des  auteurs  suivants  :  Bernardin  de  Saint* 
Pierre.  La  mer  de  l'Inde.  Le  Firmament.  Le  Matin.  —  Rousseau.  Quatre 
Lettres  :  à  Mme  la  maréchal  de  Luxembourg,  à  M.  le  bailli  de  ftraffenried,  et 
à  M.  le  comte  de  Forcalquier  (deux  lettres),  «r-  Voltaire.  Cipq  Lettres  à 
d'Alembert,  une  à  Mme  Du  Deffand,  quatre  au  comte  Sehouwalow.  ■— 
tfAlembert.  Lettre  à  M.  Lestevenen  de  Berkenrode.  —  D'Holbach.  Lettre  à 
Duclos  au  sujet  de  Diderot.  —  M™  de  Sévigné.  Dix-neuf  Livres  à  Mm*  de 
Grignan.  —  Balzac.  Lettre  à  M.  Conrart. —  Montaigne.  Des  Livres  (Sujet 
traité  par  Montaigne  lui-même). — Pascal.  —  Âmyot.  —  Buffon.  Les  cygnes. 
— -  Mme  de  Staël.  La  nuit,  rêverie. 

Sous  le  n«  73  nous  avons  annoncé  l'ouvrage  rappelé  sur  le  titre  du  n°  ci- 
dessus. 

2557.  Saphir,  pierre  précieuse,  montée  par  Alexandre  Dumas.  Paris, 
Coulon-Pineau ,  in- 18  format  anglais,  avec  couverture  blanche,  impr.  noire 
et  bleue.  2  50 

Saphir  a  été  l'un  des  écrivains  pseudonymes  signataires  du  journal  «le 
Mousquetaire  » . 

On  trouve  dans  ce  volume  :  Réflexions  mondaines  d'un  hanneton.  *- 
L'Homme  et  les  années  de  la  vie.  —  Le  Livre  de  la  vie  et  son  censeur.  ** 
Tablettes  d'un  misanthrope.  —  L'Homme-Femme.  —  Conseil  d'un  fou  à  ses 
amis  les  gens  sérieux.  —  Le  Papillon.  —  Les  Etoiles  commis-voyageurs.  — 
Histoire  merveilleuse  d'un  homme  qui  passe  en  revue  les  feuillets  et  son 
album.  —Comment  je  fis  connaissance  avec  me*  ami  Saphir. 

2558.  Trésor  (le)  des  pièces  rares  ou  inédites.  Paris,  Aug.  Aubry,  petit 
in-8  carré,  sur  papier  fin  vergé. 

Cette  petite  collectfon,  très  élégamment  imprimée,  formera  environ  20  Vo- 
lumes; elle  ne  sera  tirée  qu'à  petit  nombre. 

Le  prix  de  chaque  volume  variera  selon  l'importance  de  l'ouvrage. 

Cinq  "volumes  ont  déjà  paru  : 

Rvelle  mal  assortie  Ha),  par  Marguerite  de  Valois,  avec  une  Introduction 
p  par  L.  L.  [Ludovic  LalanneJ.  â  50 

H  Mémoire  dv  voiage  en  Rv$sie  fait  en  1586  par  Jehan  Savvage,  vin.  2  50 

iji  Œcvres  inédites  de  P.  de  Ronsard  (les),  précédées  de  sa  Vie,  par  Ouil- 

^  laurae  Collelet;  publiées  par  M.  Pr.  Blanchemain,  petit  in-8  de  pOO  pages, 

J4  avec  portrait  et  fac-similé.  10    » 

tf  Description  de  la  ville  de  Paris  au  XV*  siècle ,  par  Guiïlebert,  de  Metz; 

Î*  publiée  pour  la  première  fois  d'après  le  manuscrit  original,  par  M.  Leroux 

f  de  Lincy. 

%  Loix  de  la  galanterie  (les)  (1644).  Publiées  avec  une  Introduction  et  des 

0  notes,  par  Lud.  L.  [Ludovic  Lakuine].  2  50 

L  2559.  ViniéTÉs  historiques  et  littéraires,  îtecueil  de  pièces,  volantes  rares 

0  et  curieuses,  en  prose  et  en  vers.  Revues  et  annotées  par  $.  fiâowrd  Fo,w 


-  564  — 

nier.  Tomes  I  et  H.  Paris,  Jannet,  2  vol.  in-16,  ensemble  de  23  feuilles  5/8. 

rix  de  chaque  volume.  5     » 

Collection  de  la  «  Bibliothèque  elzévirienne  ». 

M.  Éd.  Fournier  a  annoté  très  consciencieusement  ce  recueil  de  pièces 
volantes  qui  méritaient  d'être  tirées  de  la  poussière  des  bibliothèques. 

La  collection  elzévirienne  de  M.  P.  Jannet  s'enrichit  donc  tous  les  jours, 
comme  on  le  voit,  et  l'éditeur  prépare  même  plusieurs  œuvres  latines  du 
XVIe  siècle,  dont  le  latin  brave  un  peu  l'honnêteté,  mais  qui  sont  des  monu- 
ments curieux  de  la  littérature  de  cette  époque.  Disons  que  le  français  du 
XVIe  siècle  est  la  plupart  du  temps  comme  le  latin,  et  n'oublions  pas  d'ajou- 
ter que  la  collection  de  M.  P.  Jannet  n'est  pas  faite  pour  les  pensionnats  de 
jeunes  demoiselles  ».  (Hipp.  Lucas.) 

2560.  Vengeance  des  femmes  contre  les  hommes.  —  Satyre  nouvelle 
contre  le  luxe  des  femmes.  —  Peloton  de  fil  envoyé  par  Mme  d'Agenois  à 
A/,  le  duc  de  Saint-Aignan ,  ambassadeur  à  Rome.  A  Paris,  M.D.CC.IV. 
Avec  permission.  Lille,  de  l'impr.  de  Vanackère,  in-18  de  sept  neuvièmes  de 
feuille,  avec  coins  et  fleurons  elzéviriens.  3     » 

Tiré  à  110  exemplaires  numérotés  sur  papier  de  Hollande  ;  2,  papier  de 
couleur  ;  papier  de  vélin. 

IV.  HISTOIRE. 

A.  Géographie.  —  Voyages. 

2561.  Acht  Tage  in  Paris.  Eine  Anweisung  aile  Merkwiirdigkeiten  dieser 
Hauptstadt  in  Zeit  v.  einer  Woche  zu  besehen.  Mite.  neuen(lith.  u.  illum.} 
Plan  (  in  gr.  Fol.)  auf  dem  aile  Monumente  abgebildet  sind  u.  e.  tabellar. 
Darstellg.  der  Eisenbahnen,  Omnibus-Linien,Miethwagen,etc.  Dieseâusserst 
vollstând.  Arbeit  ist  auf  dem  stadt.  Kataster  durchgesehen  worden.  u.  Anl- 
leitung  zur  deutschen  u.  franzôsischen  Umgangssprache  etc.  v.  Prof.  Adler- 
Mesnard.  Paris  (Leipzig,  Michelsen's  B.),  In-32  de  195,  vj  et  355 pag.    5     » 

2562.  Almanach  de  l'Algérie.  1856.  Guide  du  colon,  publié  d'après  les 
documents  fournis  par  le  ministre  de  la  guerre.  Paris,  Hachette,  in-16  de 
6  feuilles.  >  50 

2563.  Almanach  de  l'émigrant,  pour  1856.  Paris,  Schiller  aîné,  in-16  de 
10  feuilles,  plus  uno  carte. 

2564.  Ami  du  voyageur  (!').  Guide  de  l'étranger  dans  Paris,  contenant,  etc. 
Ouvrage  entièrement  nouveau  ;  par  E.  D.  Feuilles  1  à  3.  Paris,  Nolet,  pas- 
sage du  Commerce,  3;  tous  les  libraires,  in-12  de  3  feuilles. 

2565.  Apremont.  Nantua,  de  Timpr.  de  d'Arène,  in-8  d'une  feuille  i/2. 

Notice  sur  ce  village.  Signé  :  Debombourg,  professeur  au  collège  de  Nan- 
tua, chargé  du  classement  des  archives  de  l'arrondissement.  —  L'auteur  a 
publié,  en  outre,  sur  cet  arrondissement  : 

Ghevillard,  Condamine,  Vieu-d'Izenave.  In-8  de  2  feuilles  1/2.  —  (Notice 
sur  ces  trois  villages. 

Dissertation  sur  saint  Amand,  prétendu  fondateur  de  l'abbaye  de  Nantua. 
In-8  d'une  feuille  \/\. 

Nantua  en  1789.  In-8  de  2  feuilles  1/4.  (Même  imprimerie.) 

2566.  Atlas  (nouvel)  de  toutes  les  parties  de  la  terre,  en  40  cartes,  dressé 
et  exécuté  par  Henri  Kiepert,  docteur  es  lettres,  membre  de  l'Académie  des 
sciences  à  Berlin.  Berlin,  Dietrich  Reimer,  libraire  éditeur  ;  et  Paris,  Fréd. 
KUnckieck,  gr.  in-fol.  oblong.  carré. 


-  565  - 

kkh  L'Atlas  se  publie  en  10  livraisons,  chacune  de  4  feuilles.  Prix  de  sous- 

cription :  7  francs  la  livraison ,  ou  70  francs  l'ouvrage  complet.  Le  prix  db 
chaque  carte  est  de  2  francs.  La  plupart  des  cartes  étant  entre  les  mains 
des  graveurs,  les  livraisons  se  succéderont  rapidement,  et  Ton  peut  être  as- 
t  mai         sure  que  l'Atlas  sera  complet  avant  la  fin  de  1858. 

rihfai  La  première  livraison,  contenant  l'Italie,  la  Hollande  et  la  Belgique,  la 

k'ttt         Grande-Bretagne  et  l'Irlande,  l'Océanie,  a  paru  et  est  en  vente  dans  toutes 
«mi         les  librairies.  La  deuxième  livraison  vient  de  paraître. 
jcj.wi  2567.  Atlas  français  départemental  (grand),  comprenant  un  texte 

Jf  I1         géographique,  statistique  et  historique ,  etc.;  le  tableau  explicatif  des  signes 
lhmm  divers  de  l'Atlas  en  3.)  feuilles  ,  par  Hyacinthe  Langlois  ;  adopté  par  l'Uni- 

n  lu  orsité  impériale  et  admis  à  l'Exposition  universelle  de  l'industrie  à  Paris. 

™  Titre  et  texte  géographique.  Paris,  au  dépôt  géographique,  rue  Mazarine,  32, 

'*** ''         in-fol.  d'une  feuille.  Prix  de  cet  Atlas.  50    • 

^  2568.  Atlas  général  de  géographie,  physique,  politique  et  historique  ; 

™"  par  L.  Dussieux,  professeur  à  l'Ecole  impériale  militaire  de   Saint-Cyr, 

*  membre  correspondant  des  comités  historiques.  Comprenant  157  cartes  co- 
loriées avec  soin  et  26  papillons  également  coloriés.  Paris,  Jacq.  Lecoffre  et 

* •'-•*  C*,  rue  du  Vieux-Colombier,  n.  29,  in-4,  demi-reliure.  30    » 

Cet  Atlas  vient  d'être  tout  récemment  terminé,  mais  il  y  a  plusieurs  années 
qu'il  était  commencé. 

Ce  qu'on  nomme  ici  papillons  sont  des  petites  cartes  et  plans  qui  sont  pla- 
cés en  bordures  des  grandes  cartes. 

2569.  Atlas  populaire;  par  A.  IL  Dufour.  Paris,  G.  Barba,  rue  de 
'M  Seine,  31 ,  in-4  de  100  cartes  géographiques  coloriées. 

jfci.  Prix  de  chaque  carte  :  »  20 

''  2570.  Atlas  universel  de  géographie  ,  système  homalographique  de  J 

***  Babinet*  membre  de  l'Institut  (Académie  des  Sciences),  dressé  par  A.  VuiU 

**'  lemin,  gréographe.  Première  livraison.  Paris,  Ernest  Bourdio,  rue  de  Seine, 

»■  n.  51. 

*  L'Atlas  universel  de  géographie  homalographique  parait  tous  les  mois  par 
'■»  livraisons  de  deux  cartes  à  la  fois. 

J,  Deux  éditions  sont  faites  simultanément. 

La  première,  sur  papier  Jésus  vélin  in-folio  72(55  centimètres,  colorié  avec 
le  plus  grand  soin.  Prix  do  la  livraison.  5    » 

iH  La  deuxième,  sur  écu  vélin  in-folio,  53j40  centimètres,  également  colo- 

rié. 2  50 

La  première  livraison  publiée  contient  :  une  mappemonde  et  une  carte 

*  d'Europe. 

•*  On  peut  se  procurer  choque  carte  séparément  :  in-folio  3  fr.  ;  sur  écu, 

1  fr.  50. 
Ifj  Outre  son  mérite  scientifique,  ce  nonvel  Atlas  se  recommande  par  une 

(i  exécution  supérieure  à  ce  que  l'on  a  fait  jusqu'à  ce  jour  en  France. 

*  2571.  Autour  de  Biarritz.  Promenades  àBayonne,  à  la  frontière  et  dans 
le  pays  basque;  par  A.  Germond  de  Lavigne.  Paris,  Maison,  rue  de  Tour- 

*  non,  17,  in-16  de  5  feuilles  3/8.  1  50 
I                  Cet  ouvrage  a  paru  d'abord  dans  «  le  Moniteur  universel  »,  sous  le  titre 

tfAut  ur  de  Bayonne  ;  le  troisième  chapitre  est  imprimé  dans  le  numéro  du 

20  mai. 

2572.  Aventures  d'un  gentilhomme  breton  aux  îles  Philippines ,  avec  un 

'  aperçu  sur  la  géologie  et  la  nature  du  sol  de  ces  îles,  sur  ces  habitants,  sur 

le  règne  minéral,  le  règne  végétal  et  le  règne  animal  ;  sur  l'agriculture,  Vin* 

38 


-  566  - 

dustrje  et  le  commerce  de  cet.  archipel;  par  P.  de  la  Gironière.  Illustrations 
d'après  les  documents  et  croquis  originaux,  par  Henri  Valentin  (des  Vosges). 
Paria,  au  Comptoir  des  imprimeurs-unis  ,  Lacroix-Gomon  ;  l'Auteur,  nie  de 
la  Victoire,  85,  gr.  in -8  de  29  feuilles  1/4,  plus  un  port,  et  une  carte.  20  f. 

2573.  Baltique  (la)  ;  par  L.  Léouzén  le  Duc.  Paris,  Hachette,  tn-16  de 
17  feuilles  1/2.  3     » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  2e  série. 

2574.  Biarritz,  entre  les  Pyrénées  et  l'Océan.  Itinéraire  pittoresque;  par 
Augustin  Chaho.  Bayonne,  Àndreossy,  2  vol.  in-18,  ensemble  de  19  feuilles. 

2575.  Bois  de  Boulogne  (le).  Paris,  del'imp.  de  Morris,  in-8  de  16  pages. 
Notice  signée  :  M»*  Emilia  M... 

2576.  Bois  de  Boulogne  (le).  La  forêt  de  Rouvray.  Description  des  em- 
bellissements du  bois.  Le  Notre,  Best-Marcellin  et  M.  Varé.  Physionomie 
actuelle  du  bois.  Nouvel  hippodrome.  Environs  du  bois  de  Boulogne;  par 
M.  L.  de  Verviers.  Paris,  Chaumerot,  Palais-Royal ,  in-18  de  deux  tiers 
de  feuille,  plus  un  plan.  »  75 

2577.  Bois  de  Boulogne  (le)  et  ses  embellissements  ;  par  Ducbâtelet.  — 
Siècle,  90  juillet  1855. 

2578.  Brussbl  nach  seiner  Vergangenheit  u.  Gegenwàrt$  von/;  fi.  Hûrn. 
Leipzig,  Brockhaus,  in-8  de  vj  et  172  pages 

2579.  Bruxelles  a  la  main,  ou  nouveau  Guide  des  étrangers  ;  par  Éug. 
Bochart.  Bruxelles,  chez  tous  les  libraires,  in-18  de  112  pages.  1    » 

25S0.  Caen.  Précis  de  son  histoire,  ses  monuments,  son  commerce  et  ses 
environs.  Guide  portatif  et  complet,  nécessaire  pour  bien  connaître  cette 
capitale  de  la  Basse-Normandie;  par  G.  S.  Trebttèien,  conservateur  adjoint 
de  là  bibliothèque.  2e  édition,  corrigée  et  augmentée.  Caen,  Hardèl,  in-18 
de  5  feuilles  1/3.  1  50 

2581.  Carte  charbonnière  du  bassin  houiller  de  l'arrondissement  de 
Mons,  province  de  Hainaut  (Belgique),  indiquant  la  direction  des  veines  de 
l'Est  à  l'Ouest  avec  treize  coupes  transversales  prises  aux  principaux  points 
de  ce  bassin  ;  dressée  par  L.  J.  Cavenaile,  géomètre-  arpenteur,  avec  la  col- 
laboration de  A.  Harmegnies.  Cette  carte  à  l'échelle  1/20,000,  se  compose 
du  plan  en  4  grandes  feuilles  coloriées  avec  treize  coupes  transversales 
également  color.  Bruxelles,  T.  Desterbeek,  1854.  30  » 

2582.  Carte  hydrographique,  routière  et  administrative  des  neuf  pro- 
vinces de  la  Belgique,  à  l'échelle  de  1/100,000  ;  comprenant  toutes  les 
routes  avec  leurs  longueurs,  les  chemins  de  grande  communication,  les  clie- 
mins  dé  fer,  les  canaux,  les  rivières  et  cours  d'eau  et  un  grand  nombre 
de  points  de  nivellement.  —  Les  cartes  des  provinees  de  Brabant,  de  Na- 
mur  et  de  Liège,  sont  en  vente.  Bruxelles,  P.  Vander  Maelen.  Prix  de  la 
carte.  -  3    » 

2583.  CHATEAU  (le),  le  parc  et  les  grandes  eaux  de  Versailles  ;  par  Fré- 
déric Bernard.  Paris,  Haehétte,  in-16  de  8  feuilles  1/2»  illustrées  de  30  vi- 
gnettes et  de  3  plans.  1     » 

Collection  de  la  Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  1"  série. 

2584.  Chemin  tm  fer  de  Paris  à  Cologne  ;  par  Émite  de  la  BédoUièré.  — 
Siècle,  25  octobre  1853. 

2585.  Chemin  de  fer  interocéanique  de  Honduras,  Amérique  centrale. 


—  567  — 

Rapport  de  E.  G.  Sqmer^  ancien  ministre  de»  Etats-Unis  près  les  républiques 
de  r Amérique  centrale.  Paris,  Màthiai,  quai  Malaqtiàis,  15,  in-8  de  4 
feuilles  1  /4,  plus  une  cartes.  2    • 

2ft86.  Chemins  hé  fer  dis  l'est.  Guide  indicateur  et  descriptif  du  voyage 
sur  les  lignes  de  Paris  à  Strasbourg,  Epernay  à  Reims,  etc.;  pdf  À.  ChàHks 
Hérard.  Paris,  Bonaventure  et  Ducessois  ;  Strasbourg,  DeHvâux,  et  aux 
gares  et  stations  des  chemins  de  fer  de  l'Est,  in-12  d'une  feuille  2/3,  plus 
un  tableau.  *  »  90 

3587.  Chemins  de  fer  du  hord.  Guide  du  voyage.  Paris,  Valehciennés, 
Bruxelles  et  Anvers;  Saint-Quentin;  Boulogne ;  Lille,  Gand  et  Ostende  ;  Ca- 
lais; Dunkerque.  Par  À.  Charles  îtéfarâ.  Paris,  au£  gàrês  et  stations  du 
chemin  de  fer  du  Nord,  in  12  d'une  feuille  2/3.  »  25 

2588.  Colonie,  ou  République  icarteflne  dans  les  Etais- Unis  d'ÀntériqtiG. 
Ben  histoire.  2*  édition.  Paris,  l'Auteur,  rUeBaillët,  9;  tous  les  librâireë, 
in-16  de  3  feuilles.  Signé  Cabet.  »  §0 

2589.  Constantinople  ;  par  Théophile  Gautier.  2e  édition.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  in- 18  anglais  de  10  feuilles  1/3.  3    » 

Bibliothèque  contemporaine,  2*  série. 

2590.  CoNSTANfîNOPLE  et  la  turque*.  Tableau  historique,  pittoresque, 
statistique  et  moral  dé  V empire  ottoman  ;  par  Louis  EnàulL  Paris  ,  Ha- 
chette, in-18  anglais  de  13  feuilles.  3  50 

2591.  C©teS-»u-ï!ORd  (les).  Histoire  et  géographie  de  toutes  les  villes  et 
communes  du  département;  pat  Benjamin  Jollivet.  Tomes  I  et  II.  Gùin- 
gamp,  de  l'imp.  de  B.  lollivet*  1864-55,  2  vol.  in-18,  ensemble  dé  49  f*  10  » 

9592.  Coup  d'oeil  d'en^eUbLe  sur  lés  différentes  expéditions  arctiques  en- 
treprises a  la  recherche  de  S.  John  Franklin  et  sur  les  découvertes  géogra- 
phiques auxquelles  elles  ont  donrié  lieu  ;  paf  V.  A.  Malle- Érun,  rédacteur  en 
chef  de3  «  Nouvelles  Annales  des  voyages»,  etc.  Paris,  Arthus-Bertrand,  in-fe 
de  2  feuilles,  plus  une  carte. 

Extrait  des  «Nouvelles  Annales  des  voyages».  Juin  1855. 

2593.  Coup  d'oeil  rapide  sur  les  informations  obtenues  depuis  la  fin  du 
XVIIIe  siècle  au  sujet  de  l'intérieur  de  l'Afrique  septentrionale,  comparées 
avec  les  découvertes  faites  jusqu'à  ce  jour  dans  la  même  région  ;  suivi  de  ré- 
flexions sommaires  sur  le  cours  du  Kouara,  vulgairement  appelé  Niger,  et 
sur  l'hydrographie  de  l'Afrique  centrale  au  nord  de  l'équaieur;  par  M.  l'abbé 
Binôme,  chanoine  honoraire  de  Blois,  membre  de  la  Société  de  géographie. 
Paris,  de  l'imp.  de  Thunot,  in-8  de  6  feuilles,  avec  une  carte.  i    » 

Extrait  des  «  Nouvelles  Annales  des  voyages  ».  Mars  et  Avril  1855. 

2594.  Critique  du  projet  de  percement  de  l'isthme  de  Sues  *  publié  par 
M.  F.  de  Lesseps  ;  par  M.  Jules  Sarti,  ingénieur.  Paris,  de  l'impr.  de  Gui- 
raudet,  in-8  d'une  feuille  1  /2. 

2595.  CuBtosiTiss  of  France  (the),  being,  a  Handbook,  for  the  use  of  en* 
glish  visitors  to  France,  composed  and  translated*  by  Ferdinand  Buyse,  in* 
terpreter  for  the  english,  etc.,  attached  to  hôtel  de  Lille  et  d'Albion  in  Paris. 
Bruxelles,  Stapleaux,  1854,  in-32. 

2596.  Db  frahcb  bn  cbi*b;  parle  docteur  M.  Yvan.  Paris,  Hachette  j 
in-16  de  12  feuilles  3/8.  2    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  8e  série. 


-  368  — 

2597.  Délices  de  Fontainebleau  (les).  Visite  du  palais  et  de  la  forêt. 
13«  édition  des  Guides-Denecourt.  Fontainebleau,  l'Auteur,  rue  de  France  , 
33  ;  tous  les  libraires,  in-18  d'une  feuille,  plus  une  carie.  1     » 

2598.  Derniers  jours  (les)  de  la  chine  fermée;  par  Frédéric  Baudry. 
Paris,  Durand,  rne  des  Grès,  7,  in-8  de  3  feuilles. 

Extrait  de  la  Bévue  de  Paris. 

2599.  Description  de  la  Crimée;  par  M.  L-H.  Schnitzler,  auteur  de 
«  l'Histoire  intime»  et  de  la  «  Statistique  de  la  Russie  ».  Strasbourg  et 
Paris,  Ve  Berger-Levrault  et  fils,  r.  desSS.  PP.,  in-8,  avec  une  carte.  3     » 

Il  y  a  longtemps  que  nous  avons  dit  que  les  livres  de  M.  Schnitzler  étaient 
adoptés  par  la  Russie.  Redisons  pourtant  d'après  les  réclames  ce  qu'on  a 
dit  de  son  nouveau  livre. 

M.  Schnitzler  a  rendu  un  véritable  service  en  consacrant  de  conscien- 
cieuses études  à  des  travaux  dont  notre  armée  d'Orient  est  appelée  à  con- 
stater le  mérite,  et  où  elle  ne  saurait  manquer  de  puiser  de  précieux  ensei- 
gnements pour  ses  futures  opérations. — G.  Julien.  (Moniteur  de  V Armée). 

La  Description  de  la  Grimée  par  M.  Schnitzler  contient  une  multitude  ae 
précieux  renseignements  sur  cette  terre  lointaine  et  aujourd'hui  si  intéres- 
sante pour  nous. 

Le  livre  est  accompagné  d'une  carte  fort  bien  faite  et  dont  la  topographie, 
à  la  bonne  manière  allemande  ,  exprime  avec  une  merveilleuse  clarté  le  re- 
lief si  accidenté  de  la  Crimée  méridionale. — L.  Dussieux  (Spect.  militaire). 

L'ouvrage  de  M.  Schnitzler....  le  meilleur  et  le  plus  sérieux  de  ceux  que 
les  derniers  événements  ont  fait  surgir. — N.  A.  Maltebrun. 

(Nouvelles  Annales  des  Voyages). 

2600.  Description  de  la  ville  de  Paris  au  XV«  siècle;  par  Guillebert,  de 
Metz.  Publiée  pour  la  première  fois,  d'après  le  manuscrit  unique,  par  11.  Le 
Roux  de  Lincy.  Paris,  Auguste  Aubry,  rue  Dauphine,  16,  in-12  de  7 
feuilles.  5    » 

3e  volume  du  Trésor  des  pièces  rares  ou  inédites.  Cette  collection  formera 
environ  20  petits  volumes  dont  le  orix  variera  selon  l'importance  de  l'ou- 
vrage ;  ils  sont  imprimés  en  caractères  neufs ,  des  fleurons  et  des  lettres 
ornées,  gravés  et  fondus  exprès.  La  description  de  la  ville  de  Paris  est  tirée 
à  100  exemplaires  :  225  sur  papier  vergé,  à  5    » 

15  sur  papier  de  Chine,  à  15    » 

10  sur  papier  de  couleur,  à  15    » 

2601 .  Description  topographique  des  communes  de  Belgique  ;  par  le  doc- 
teur Jules  Tarlier.  Commune  de  Folx-les-Caves.  Bruxelles,  H.  Tarlier,  gr. 
in-4de  12  pages  h  3  colonnes  et  une  carte. 

2602.  Deux  ans  en  Afrique  ;  par  Ch.  Marcotte  de  Quivières.  Avec  une 
Introduction  par  le  bibliophile  Jacob  [M.  Paul  Lacroix].  Paris,  librairie 
nouvelle,  boulevard  des  Italiens,  15,  in-16  de  10  feuilles.  1     » 

Bibliothèque  nouvelle. 

2603.  Dictionnaire  administratif  et  historique  des  rues  et  monuments  de 
Paris;  par  Félix  Lazare,  sous-chef  de  bureau  des  travaux  de  voirie  à  la 
préfecture  de  la  Seine,  et  Louis  Lazare,  directeur  du  journal  la  «Revue  mu- 
nicipale». 2»  édition.  Paris,  boulevard  du  Temple,  10,  in-4  de  100  feuilles. 

2604.  Dictionnaire  (grand)  de  géographie  universelle  ancienne  et  mo- 
derne, ou  Description  physique,  politique,  historique,  commerciale,  statisti- 
que, industrielle,  scientifique,  littéraire,  artistique,  morale,  religieuse,  etc. , 
de  toutes  les  parties  du  Monde.  Résumé  et  complément  de  tous  les  travaux 
géographiques  publiés  jusqu'à  ce  jour,  dans  lequel  on  trouve,  etc.,  etc. 


—  569  — 

Ouvrage  indispensable  à  toutes  les  classes  de  la  société,  mis  en  rapport  avec 
l'état  actuel  de  nos  relations  sociales,  la  marche  de  la  civilisation,  les  pro- 
grès du  commerce,  de  l'industrie,  des  chemins  de  fer,  de  la  navigation,  etc. 
Publié  sous  la  direction  de  M.  Bescherelle  atné,  (ancien)  bibliothécaire  au 
Louvre,  auteur  du  «  Dictionnaire  national  » ,  membre  honoraire  de  l'Acadé- 
mie d'Anvers  (!)  etc.  Tomes  I  et  II,  première  partie.  Paris,  aux  bureaux 
d'administration  et  de  souscription,  r.  Neuve-des-Petits-Champs,  n.  33,  in-4. 

H  paraît  de  ce  dictionnaire  deux  livraisons  par  semaine,  chacune  de  deux 
feuilles,  au  prix  de  25  cent.  Les  parties  que  nous  annonçons  aujourd'hui 
sont  composées  des  75  premières.  L'ouvrage  formera  quatre  volumes. 

Gomme  auteur  du  «  Dictionnaire  national  »  M.  Bescherelle  atné,  a  été 
vertement  censuré;  les  géographes  ne  se  sont  point  encore  occupés  de  sa  nou- 
velle compilation.  Attendons  alors  que  des  nommes  compétents  se  soient 
prononcés  pour  que  nous  puissions  dire  si  M.  Bescherelle  atné,  comme  com- 
pilateur, s'est  élevé. 

2605.  Dieppe  ;  par  Auguste  Luchet. 

Impr.  dans  «  le  Siècle  » ,  n<>»  des  23  octobre  et  7  novembre  1855. 

2606.  EnAbyssinie;  par  il.  Vayssières. 

Impr.  dans  le  «  Moniteur  universel  »,  no»  des  6,  7, 8, 12  et  22  décembre 
(et  alors  non  achevé). 

2607.  Engblbkrg  et  ses  environs;  par  le  D'  G.  Cattani.  Lucerne,  1854, 
in-8. 

Engelberg  est  situé  dans  le  haut  Unterwald  (Suisse). 

2608.  Environs  de  paris  (les].  Histoire,  monuments,  paysages.  Versailles, 
Saint-Cloud,  Fontainebleau,  Rambouillet,  Gompiègne,  Saint-Germain,  Meu- 
don,  Chantilly,  Saint-Denis,  Vincennes,  etc.  Ouvrage  rédigé  par  l'élite  de  la 
littérature  contemporaine.  Illustré  de  dessins  par  les  artistes  les  plus  distin- 
gués. Paris,  Boizard,  rue  Montmartre,  54,  gr.  in-8  de  24  feuilles.         15  * 

2609.  Etrangers  dans  paris  (les).  Paris,  Taride,  galerie  de  l'Odéon, 
in  32   d'une  feuille  1/2.  >  50 

Réimpression  du  volume  intitulé  :  «  Les  Petits  Paris,  Paris  étranger  »  , 
par  les  auteurs  des  «  Mémoires  de  Bilboquet». 

2610.  Études  sur  la  transfoi  mation  du  XIIe  arrondissement  et  des  quar- 
tiers de  la  rive  gauche  ;  par  Eugène  Cramouzaud.  Paris,  Guillaumin,  in-8 
de  16  feuilles. 

2611.  Examen  critique  des  anciens  noms  de  l'île  de  Corse  ;  par  Eugène 
Thomas,  archiviste  du  département  de  l'Hérault.  Montpellier,  de  l'impr.  de 
Martel  atné,  in-8  de  3  feuilles. 

Extrait  des  «  Mémoires  de  la  Société  archéologique  de  Montpellier  ». 

2612.  Exposition  universelle  de  1855.  Le  Cicérone  de  l'industrie  pari- 
sienne. Nouveau  guide  des  étrangers  dans  Paris.  Un  plan  de  Paris  avec  les 
fortifications  et  une  partie  des  environs.  Paris,  rue  Saintonge,  18;  Londres, 
Wild  ;  Berlin,  Ebner,  in-12  de  6  feuilles  1/3.  2    • 

Français-anglais. 

2613.  France  (la)  et  ses  colonies.  Atlas  illustré.  Cent  cartes  dressées  d'a- 
près les  cartes  de  Cassini,  du  dépôt  de  la  guerre,  des  ponts  et  chaussées  et 
de  la  marine,  par  M.  Vuillemin*  Texte  rédigé  d'après  les  documents  officiels 
et  sur  un  plan  entièrement  nouveau,  réunissant  en  forme  de  tableaux  :  1°  la 
Division  administrative,  politique,  judiciaire,  religieuse,  militaire,  etc,;  2*168 
Vicissitudes  historiques  ;  3°  la  Biographie  ;  4°  la  Statistique  ;  5<>  les  Ressources 


—  570  — 

agricoles,  industrielles,  commerciales;  6°  les  Etablissements  d'instruction  ou 
d'utilité  publique  ;  ?ola  Description  détaillée  de  tous  les  chefs -lieux  d'arron- 
dissement et  des  lieux  remarquables;  8°  enfin,  les  Curiosités  et  la  physiono- 
mie morale  de  chaque  département  et  de  chaque  colonie  française  ;  par  Er- 
nest Poiré*.  Paris,  Migeon,  éditeur,  rue  de  la  Harpe,  74,  in-4  oblong  de 
25  feuilles  1/2,  plus  100  cartes.  Prix  relié.  '    35    » 

2614.  France  illustrée  (la).  Géographie,  histoire,  administration  et  sta- 
tistique; par  F.-4-  Malte-Brun.  Deux  volumes  grand  in-8,  ensemble  de  106 
feuilles  1/2,  avec  des  vignettes  gravées  par  J.  Best,  plus  :  Atlas,  de  la  France 
illustrée,  contenant  tous  les  départements  et  les  places  des  chefs-liau^  ;  par 
A.*U.  Du  four.  In-8  d'un  quart  de  feuille  et  105  cartes  géographiques.  Paris, 
G.  Barba,  rue  de  Seine,  31. 

On  peut  toujours  souscrire  au  choix  :  1°  par  livraison  contenant  le  dé- 
partement et  la  carte  coloriée.  40  c.  —  2°  Par  série  de  cinq  départements. 
2  fr.  10  c.  —  3o  Par  volume  contenant  yingt  départements.  8  fr.  —  4*>  Par 
province.  -—  5#  Par  cours  impériales..  —  6°  Par  divisions  militaires.  —  7°  Par 
archevêchés. 

L'ouvrage  complet  :  Le  texte  broché  en  2  vol.,  prix  :  21  fr.  —  L'Atlas 
broché  en  un  vol.,  prix  :  21  fr.  —  Le  texte  et  l'Atlas  réunis  forment  $  vol. 
in-8,  prix  :  42  fr. 

2615.  Fià«kjieigh  u.  »£R  Nikoerrhkin,  od.  âesfihichte  y.  Siadt  u.  Kurs- 
taat  Kôln  seit  dem  30jâhr.  Kriege  bis  zur  franzôs.  Occupation,  meist  aus 
archivai.  Documenten;  von  D*  Z,.  Emein.  Kôln  u.  Reuss,  Schwann,  gr. 
in-8  q*e  *vj  et  5J$  pages, 

261 Ç.  FaRunEH-FtEUEEtt  (aeuester)  in  Paris.  Mit  (Itth.).  Plan  von  Paris. 
Leipzig,  Wengler,  in-16  fie.  12d  pages. 

2617.  Galignani's  jisw  paris  GUIDE,  compiled  from  the  best  aulhorilres, 
revised  and  verified  by  personal  inspection,  and  arranged  on  an  entirely  new 
pian.  Paris,  Gatignapi,  in-12  de  27  feuiites  1/2.  G    > 

2618.  Géographie  départementale  de  Seine-et-Oise,  suivie  d'un  Précis  de 
géographie  générale,  à  l'usage  des  écoles  primaires  ;  par  MM.  A.  Pinei  et  Ad. 
Guérard.  Versailles,  Dagneau,  in-18  de  6  feuilles.  * 

26:19.  Géographie  DEPAnTEMKNTALE  du  i.oiRET,  suivie  d'un  Précis  de  géo- 
graphie générale,  à  l'usage  des  écoles  primaires;  par  MM.  A,  Pinet  et  Ad. 
Guérard.  Paris,  Ducrocq,  rue  Hautefeuille,  10,  in-18  de  6  feuilles. 

2620.  Géographie  historique  du  département  des  Ardennes;  par  Jean 
Hubert.  Nouvelle  édition,  entièrement  refondue.  Gharlevitte,  tolly,  in-12  de 
22  feuilles,  plus  uoe  carte  &  30 

2621 .  Géographie  universelle  de  Malte-Brun,  entièrement  refondue  et 
mise  au  courant  de  la  science,  par  Th.  LaoaUéê.  Tomei*;.  Première  partie. 
Paris,  Fume,  rue  Saint-André-des-Arts,  4£,  gr.  in  8  de  25  feuilles  3j4 

L'ouvrage  formera  6  forts  volumes  in-8  Jésus,  et  illustré  dft  60  gravures  suc 
acier.  L'ouvrage  complet,  60  fr.  Il  se  publie  aussi  en  420  livraisons  à  50  c, 
et  par  demi  volume  à  5  fr. 

Les  circonstances  donnent  un  grand  intérêt  d'actuajité  a,ux  études  géogra- 
phiques. Pour  satisfaire  a  un  besoin  de  l'époque,  l'éditeur  Fume  publie  une 
nouvelle  édition  de  la  Géographie  universelle  de  Malte-Brun.  Pour  mettre  cp 
livre  au  courant  de  kt  science,  M.  Th.  Lavàllée,  le  savant  professeur  de  l'école 
de  Saiftt-Cyr,  lui  a  fait  subir  une  transformation  complète.  C'est  une  antvre 
tout  à  fait  nouvelle,  et  Ton  peut  dire  qu'elle  est  autant  de  II  Th.  Lavàllée 
Sus  de  Majte-Bcun.  (Stecfe,  34  goût  l$55,) 


-571  - 

1  2622.  Géographie  universelle.  Àtlas-Migeon  (illustré)  historique,  scien- 

i  tifique,  industriel  et  commercial,  à  l'usage  des  lycées,  des  séminaires  et  des 

*  familles.  Paris,  rue  de  la  Harpe,  74,  in-folio  oblong  de  37  feuilles  de  texte, 

1  plus  36  cartes. 

i  Texte  :  rédaction  par  A.  Guérard>  dessins  par  Fréd.  Legrip,  gravure  par 

i  Schroeder.  —  Cartes  :  commencées  par  Desbuissons,  revues  et  continuées 

par  A.-T.  Chartier,  gravées  par  Sengieller,  lettre  par  Isid.  Dalmont.  Direc- 
j  tion  et  impression,  par  Migeon. 

1  Ouvrage  terminé.  Les  premières  livraisons  ont  paru  en  1854,  Prix  de 

l'Atlas  relié,  pour  Paris.  3$    » 

Les  départements.  40    » 

2623.  Guida  dell'italiano  nelta  cilla  di  Parigi  e  suoi  dintorni.  Coropilata 
da  Saverio  del  Monte.  la  ediziQne.  paris t  Çhaumerot,  Palais- Royal,  in-18 
de  10  feuilles  2[9 ,  plus  2  planches  et  des  vignettes.  1    » 

2624.  Guide  alphabétique  des  rues  et  monuments  de  Paris,  à  l'usage  des 
voyageurs  et  des  Parisiens,  où  Ton  trouve  la  situation,  l'histoire  et  la  descrip- 
tion de  chaque  rue  et  de  chaque  monument,  avec  un  grand  nombie  de  ren- 
seignements utiles,  et  une  Notice  historique  sur  Paris  ;  par  Frédéric  Lock. 
Paris,  Hachette,  in- 12  de  25  feuilles  2)8,  plus  un  plan  de  Paris  en  1855.    5  50 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  —  L'ouvrage  de  II.  F.  Lock  est  un  bel  et 
bon  livre,  c'est  une  œuvre  d'archéologie  historique,  faite  avec  soin,  conscien- 
cieusement travaillée  et  n'ayant  rien  de  commun  avec  les  indications  à  l'u- 
sage des  badauds  et  des  étrangers ,  que  les  libraires  croient  devoir  édi- 
ter de  temps  en  temps.  M.  Lock  est  un  auteur  sérieux,  un  travailleur  de 
bonne  école  :  il  a  bien  étudié  son  vieux  Paris,  il  le  connaît  à  fond;  aussi  son 
livre  est-il  instructif  et  intéressant;  c'est  le  résultat  de  longues  et  pénibles 
recherches;  on  un  mot,  c'est  un  ouvrage  utile,  et  tous  ceux  qui  voudtont 
désormais  s'occuper  de  Paris  seront  forcés  de  lé  consulter. 

En  tète  du  livre  de  M.  Lock,  est  un  avertissement  et  une  Notice  histori- 
que gui,  publiée  d'abord  dans  «  l'Encyclopédie  moderne  »  de  Didot,  a  été 
modifiée,  refondue  et  refaite  presqu  en  entier  pour  cette  nouvelle  publication. 
Cette  Notice  est  fort  curieuse  et  très  instructive  :  l'auteur  y  prend  la  vieille 
cité  gauloise  au  temps  de  César  et  nous  fait  son  histoire,  l'histoire  vivante 
de  ses;  monuments,  de  ses  rues,  et  de  ses  maisons  jusqu'à  la  fin  de  la  répu- 
blique de  1848.  C'est,  pour  le  lecteur  ordinaire,  la  plus  attrayante  de  son 
œuvre,  c'est  en  quelque  sorte  la  synthèse  du  livre  et  sa  quintessence. 
(Cherbuliez,  Revue  critique.) 

2625.  Guide  aux  eaux  de  Plombières  (nouv.).  —  Plombières  pittoresque, 
historique,  poétique,  médical  et  topographique  ;  par  une  société  d'artistes,  de 
médecins  et  de  touristes.  Faris,  Chaix,  in-12  de  12  feuiilesl|6,  plus  des  vign. 

2626.  Guide  complet  (nouv.)  des  promeneurs  aux  environs  de  Paris  dans 
un  rayon  de  60  kilomètres;  par  André  de  Villiers.  Paris,  Taride,  gâterie;  de 
FOdéon,  in-18  de  3  feuilles  5j9,  avec  vignettes  intercalées  dans  ïé  texte  et 
un  plan.  1  50 

2627.  Guide  dans  les  monuments  de  Paris.  Paris,  Paulin  et  Le  Chevalier! 
rue  Richelieu,  60,  in-16  de  7  feuilles. 

Guides  illustrés  à  {  fr.  Celui-ci  est  le  7e  de  la  collection  qui  se  composera 
de  26  guides. 

2628.  Guide  de  la  ligne  du  Nord.  Londres,  Cologne,  Aix-la-Chapelle. 
Paris,  Paulin  et  Le  Chevalier,  in-16  de  5  feuilles. 

Guides  illustrés  à  1  fi-, 

2629.  Guide  (nouveau)  de  l'étranger  à  Bordeaux  et  dans  le  département 
de  la  Gironde;  par  L.  L.  Paris,  Chaumas,  in-16  de  &  tailles  1/2,        2    * 


—  572  — 

.2630.  Guide  de  l'étranger  à  Paris  (petit)  ;  par  Frédéric  Bernard.  Illustré 
de  40  vignettes  sur  bois,  dessinées  d'après  nature  par  Lancelot  et  Thérond, 
et  accompagné  d'un  plan  de  Paris.  Paris,  Hachette,  grand  in-8  de  3  feuilles 
à  deux  colonnes.  »  75 

2631.  Guide  de  l'étranger  en  Savoie;  par  Gabriel  Mortillet.  Orné  de  vues 
et  d'une  carte.  Chambéri  et  Paris,  J.-B.  Clarey,  r.  Serpente  Saint-André , 
in-18  anglais  de  480  pages.  4    ■ 

2632.  Guide  des  bords  du  rhin.  Paris,  Paulin  et  Le  Chevalier,  in-16  de 

5  feuilles  5|8.  1    » 
Collection  des  Guides  illustrés. 

2633.  Guide  (nouv.)  des  curieux  et  des  étrangers  aux  muses,  châteaux  et 
jardins  de  Versailles  et  des  Trianons,  avec  un  plan,  etc.  Versailles,  Kléfer, 
in-12  de  4  feuilles  l{2.  2  50 

2634.  Guide  des  Promenades.  Paris,  Paulin  et  Le  Chevalier,  in-16  de 

6  feuilles. 

Collection  des  Guides  illustrés,  à  1  fr. 

2635.  Guide  du  voyageur  à  Amiens.  Description  de  ses  monuments  an- 
ciens et  modernes,  suivie  d'une  Biographie  des  hommes  remarquables  qui 
sont  nés  dans  cette  cité;  par  H.  Calland.  Amiens,  de  l'impr.  de  Caron  et 
Lambert,  in-18  de  4  feuilles  2(9,  plus  un  plan  d'Amiens  et  des  vignettes. 

2636.  Guide  du  voyageur  aux  Pyrénées.  Itinéraire  descriptif  et  historique, 
a  l'usage  des  touristes  et  des  baigneurs  pour  les  bains  des  Hautes  et  Basses- 
Pyrénées,  des  Pyrénées- Orientales  et  de  la  Haute-Garonne;  par  Richard. 
6e  édition,  entièrement  refondue.  Paris,  Maison,  rue  de  Tournon,  17,  in-18 
de  18  feuilles  7j9,  plus  5  cartes  ot  une  vignette.  7    » 

2637.  Guide-françois.  Paris  et  ses  environs.  Description  complète  et  par 
ordre  alphabétique,  1°  de  la  ville,  de  ses  monuments,  etc.;  2°  des  environs 
les  plus  intéressants.  Paris,  rue  de  Provence,  3;  Dusacq ,  rue  Jacob ,  26 , 
in-18  de  3  feuilles,  plus  un  plan  et  une  carte.  1     > 

2638.  Guide  général  dans  Paris,  pour  1855,  suivi  d'Une  visite  à  l'Expo- 
sition. 1"  édition.  Paris,  de  Timpr.  de  Wiesener,  in-12  de  9  feuilles,  plus 
des  vignettes. 

2639.  Guide  historique  du  voyageur  à  Blois  et  aux  environs.  Blois,  Mar- 
chand, in-18  de  7  feuilles. 

2640.  Guide-manuel  du  touriste  et  du  baigneur  à  Bagnère?  de  Lucbon 
(Haute-Garonne);  par  E.  Paris.  Nouvelle  édition.  Paris,  de  l'impr.  de  Gui- 
raudet,  in-18  de  3  feuilles  4/9. 

Avec  carte  où  des  points  tracent  les  sentiers,  et  tableau  indiquant  la  durée 
des  courses. 

2641.  Guide  pittoresque  du  voyageur  à  Clermont.  Clermont-Ferrand , 
Grange,  in-8  de  3  feuilles.  *  1  25 

2642.  Guide  pittoresque  du  voyageur  dans  Tarascon,  contenant  une 
Notice  historique  sur  la  ville,  la  Description  de  ses  monuments,  musée,  bi- 
bliothèque, jardin  botanique,  établissements  divers,  promenades,  etc.,  etc.; 
suivi  de  renseignements  sur  les  environs ,  tels  que  Saint-Gabriel ,  Notre- 
Dame-du-Château ,  Laurade,  Frigolet,  etc.,  etc.;  par  M.  Charles  Turrùz. 
Tarascon,  de  Pimpr.  de  David  Serf,  in-8  de  3  feuilles  1/2. 

2643.  Guide  poub  tops.  Paris  tel  qu'il  est.  Paris,  la  Librairie  nouvelle , 


-  573  — 

boulevart  des  Italiens,  15,  in-16  de  13  feuilles,  plus  32  gravures  et  le  plan 
de  Paris. 

Paris  et  la  vie  parisienne.  —  ParÎ3  historique.  —  Paris  monumental.  — 
Paris  amusant,  etc.  —  Environs  de  Paris. 

2644.  Guide  to  Jersey  (a);  with  some  Account  of  its  Government,  its 
Laws  and  Privilèges ,  and  a  Concise  Enumeration  of  its  Natural  Curiosities , 
contained  in  a  short  Tour  through  the  différent  Parishes  ;  also  a  brief  Ac- 
count of  lier  Majesty's  Visit  to  Jersey.  5th  edit.,  revised  and  corrected.  Lon- 
don, square,  pp.  102,  sewed,  ls.;  with  illustrations,  cloth.  2s.  6d. 

2645.  Guide  to  paeis  and  its  Environs  :  arranged  to  enable  the  stranger 
to  visit  every  object  of  interest  in  ten  days,  including  the  Steam  Packet  and 
Railway  Route  from  London ,  and  information  respecting  Money,  Lug- 
gage,  etc.;  by  F.  Coghlan.  17th  édition.  London,  18rao.  pp.  222,  sewed , 
ls.  6d.;  clots,  with  plates.  2s. 

2646  Guide  to  Paris  (new)  and  the  Paris  Exhibition;  by  Stanford,  with 
Two  Maps ,  and  a  View  of  the  Exhibition  and  Champs  Elysées.  London , 
12mo.  pp.  220,  cloth.  2s.  6d. 

2647.  Guide  universel  et  complet  de  l'étranger  dans  Paris ,  contenant  la 
topographie  et  l'histoire  de  Paris ,  etc.  ;  suivi  d'une  revue  des  environs  de 
Paris  ;  par  Albert  Montémont.  6e  édition,  revue,  corrigée  et  augmentée  d'un 
Guide  à  l'Exposition  universelle,  Paris,  Garnier  frères,  in-18  de  12  feuilles , 
plus  des  vignettes  et  un  plan.  4    » 

2648.  Guides-ciceronb.  Paris  illustré.  Son  histoire ,  ses  monuments,  ses 
musées ,  son  administration ,  son  commerce  et  ses  plaisirs.  Nouveau  Guide 
des  voyageurs,  avec  18  plans  et  280  vignettes  dessinées  par  Lancelot  et 
Thérond.  Où  l'on  trouve,  en  outre,  les  renseignements  pour  s'installer  et  vi- 
vre à  Paris  de  toutes  les  manières  et  à  tout  prix.  Publié  par  une  société  de 
littérateurs,  d'archéologues  et  d'artistes.  Paris,  Hachette,  in-16  de  26  feuil- 
les 3/4.  7    » 

Parmi  les  guides  qui  ont  Paris  pour  objet,  le  plus  remarquable  est,  sans 
contredit,  celui  qui  porte  le  titre  de  Paris  illustré.  Cet  ouvrage,  que  la 
presse  a  cité  comme  le  modèle  du  genre,  n'est  pas  seulement  le  cicérone  le 
plus  exact,  te  plus  littéraire,  le  plus  amusant,  c'est  aussi  un  album  où  les 
voyageurs,  rentrés  dans  leurs  foyers,  aimeront  à  voir  les  églises,  les  palais, 
les  spectacles,  les  promenades,  les  bals  qu'ils  auront  visités. 

Ce  livre  fait  partie  de  la  Bibliothèque  des  Chemins  de  fer,  où  l'on  trouve 
plusieurs  autres  volumes  sur  Paris  et  sur  l'Exposition  universelle.  Nous  indi- 
querons les  guides  en  langue  française,  en  langue  anglaise  et  en  langue  alle- 
mande. 

—Le  Tréport  et  ses  environs;  par  Constant  Moisand.  Paris,  le  même,  in- 
16  de  2  feuilles  1/2.  1    » 

— Vichy  et  ses  environs;  par  Louis  Piesse.  Nouv.  édition. Paris,  le  même, 
in-16  de  3  feuil.  1/2,  plus  23  vign.  intercalées  dans  texte  et  un  plan.  1     » 

2649.  Guides-itinéraires.  De  Paris  à  Lyon  et  à  Troyes  ;  par  Frédéric 
Bernard.  Paris,  Hachette,  in-16  de  8  feuilles  1/2,  illustrées  de  80  vignet- 
tes, dessinées  d'après  nature,  par  Lancelot,  plus  une  carte,  2    » 

—  De  Paris  à  Boulogne,  à  Calais  et  à  Dunkerque;  par  Eugène  GuinoL 
Ouvrage  illustré  de  80  vignettes  dessinées  d'après  nature  par  Daubigny , 
Foulquier,  etc.,  et  accompagné  d'une  carte.  Paris,  le  même,  m-16  de  5  feuil- 
les 5/8.  2    » 


-574- 

Ces  cinq  derniers  volumes  font  partje  de  la  «  Bibliothèque  des  chemine  de 
Ter  ».  tr«  série.  Guides  des  Voyageurs. 

Cette  série  de3  <  Gujdes  »  a,  dans  les  circonstances  actuelles,  un  intérêt 
particulier.  Rédigés  et  tilustrés  par  des  littérateurs  et  des  artistes  distingués, 
ces  guides  sont  aussi  exacts  qu'intéressants. 

2649*.  Handbuch  f.  Reisende  in  Frankreich.  Mit  7  (lith.).  Karten  der 
franzôs.  Eisenbahnen,  e.  (lith.)  Uebersichts  Rarte  der  Eisenbahnen  Beigiens, 
Hollands  u.  der  franzôs.  Nordbahn  ;  von  Ludw.  Lent.  Leipzig,  Volckmar, 
in-12  de  xvj  et  284  pages,  in  engl  Einb. 

2650.  Histoire  de  necilly,  près  Paris  (Seine\  et  de  ses  châteaux  :  les 
Ternes,  Madrid,  Bagatelle,  Saint-James,  Neuiliy,  Villiere;  par  M.  l'abbé  B#/- 
langer.—X  la  mairie  de  Neuiliy,  chez  les  libraires  de  Keuilly  et  des  Ternes, 
ife-i8  de  5  feuilles  7/9.  Prix,  au  profit  des  pauvres  de  la  commune       1  50 

Feu  M.  l'abbé  Bellanger  a  donné,  en  outre,  une  Notice  sur  les  Ternes 
(Seine)  et  ses  environs.  1  volume  in-18.  (1849.) 

2651.  l^LUSTRATBPltheJenglishandameiîicanParis-Gqide;  by  Ch.  Stuart 
Fielding,  A.  M.  With  a  new  Paris  plan.  Paris ,  Hachette  ,  grand  in-g  de  8 
feuilles  1/4  à  deux  colonnes,  plus  une  planche.  1    » 

2652.  Iliustrated  Guide  through  Paris  and  its  Environs;  esjùbiting in 
a  novel  and  comprehensive  form  ail  that  can  be  seen,  and  hpw  ta  se  it  ;  by 
Bradahaw.  With  Map.  London,  square,  pp.  J10,  clpih.  2s.  6d. 

2653.  Illustrirter  parisbr  fubsrbr.  Ein  vollstané.  Gemalde  dur  Seiae- 
Stadt u.  ihrer Umgebungen.  Mit  160  in  den  Text  gedr.  Abbildgn.  (in  Holzschn.), 
den  (in  Kpfr.  gèst.)  Plânen  v.  Paris,  d.  Friedhqfs  Père  Lachaise,  Jardin  des 
Plantes  u.  v.  Versailles,  den  Karten  derUmgejign.  y.  Paris  u.  der  Pisenbahn- 
linien  ub.  Brussel,  Metiu.  Strasburg  (in-8.  u.  qu^  4.)2«  Yerb-  u  vérin.  Aufl, 
Leipzig,  Weber,  in-8  de  xiv  et  433  pages-  10    » 

2654.  Impérial  paris;  induding  New  Scènes  for  Old  Visitors;  by  W. 
Blanchard  Jerrold.  London,  fep.  pp.  280.  3  sbelL  6d. 

2655.  Impressions  de  voyage.  De  Paris  à  Sébastopol  ;  par  le  docteur  Félix 
Maynard.  Paris,  la  Librairie  nouvelle,  in- 16  de  10  feuilles.  1    » 

Avec  une  préface  par  Alexandre  Dumas.  L'ouvrage  a  été  publié  dans  le 
journal  le  Mousquetaire,  par  AI.  Dumas»  Il  fait  partie  de  la  Bibliothèque 
nouvelle. 

2656.  Impressions  ne  voyage.  Promenade  anx  îles  anglaises  de  Jersey  et 
de  Guernesey;  par  M-  Henri  Moulin.  Mortain,  de  l'imp.  de  Lebel,  in-18 
d'une  feuille  1/3. 

2657*  Inde  contemporaine  (!');  par  F.  de  Lamye  Paris,  Hachette,  in-lÇ 
de  17  feuilles.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer. 

2658.  Indispensable  (V),  ou  nouveau  Conducteur  des  étrangers  dans  Paris. 
Description  des  palais,  églises,  musées,  etc.;  description  de  Versailles; 
vignettes  et  plans  de  Paris.  Les  articles  d'art,  par  A.  Péqusgnot.  Paris,  Danlos, 
quai  Malaquais,  7,  in-18  do  9  feuilles  4/9.  4  50 

2659.  Isthme  de  suez.  Lettre  au  •  Times».  Paris,  de  l'imp.  de  Pion,  in-8 
d'une  feuille  1/4. 

Lettre  à  l'éditeur  du  Times,  à  Londres,  datée  de  Paris,  30  octobre  1855, 
et  signée  :  Perd,  de  Lesseps.  Réfutation  de  la  correspondance  d'Alexandrie, 
publié  dans  le  numéro  du  25  octobre,  au  journal  le  limes,  et  consacrée  à  là 
critique  de  l'ouvrage  de  M.  de  Lesseps. 


-576- 

SSfifiÛ.  Isthme  ns  sus?.  Las  deux  tracés;  par  louis laurdan-  —Siècle,  27 
octobre  1855. 

266} .  IsTHifU»  op  spEZ  question  (the)  ;  by  M.  Ferdinand  de  Lesseps, 
Minister  Plenipotentiary.  Witb  Two  tfaps,  and  a  coloured  Panoramic  View 
of  tbe  Isthmus  of  Suez  and  tbe  Maritime  Canal  accordiqg  tp  tbe  schepie  qf 
LinantBey  and  Mongel  Bey,  Engineers  to  tbe  Viceroy  of  Egypt.  London, 
Longman,  8vo.  pp.  223,  price  5s.  sewed 

2662.  Italu  ;  par  Théophile  Gautier.  2e  édition.  Paris,,  Cachette,  in-16 
de  14  feuilles.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer.  2e  série. 

2663.  Italie.  Guide  du  jeune  voyageur;  par  l'abbé  tfoyge,  aumônier  du 
lycée  impérial  d'Avignon.  Rouen,  Mégard,  grand  in-8  de  26  feuilles  1/4,  plus 
des.  gravures. 

Bibliothèque  morale  de  la  jeunesse. 

2664.  Itinéraire  descriptif  de  la  Suisse  saxonne  ;  par  F.  tf.  Avec  12  vues 
(litb.),  une  carte  spéciale  (lith.  in-4  obi.)  et  le  tableau  des  lieux  et  heures  du 
départ  des  bateaux  à  vapeur  et  des  chemins  de  fer.  Meissen,  Goedsche's  B., 
in-16  de  xvj  et  43  pages.  2    » 

2665.  Itinéraire  descriptif  et  historique  de  l'Allemagne  ;  par  Âdalphe 
Joanne.  Paris,  Maison,  rue  de  Tournon,  17,  in-12  de  33  feuilles  1/2.  10  50 

Allemagne  du  sud  et  Tyrol,  avec  une  carte  routière,  1Q  cartes  spéciales  et 
7  plans  de  villes  et  de  musées. 

«  Tracer  son  itinéraire,  tel  est  le  premier  devoir  du  voyageur.  Pour  qu'un 
voyage  joigne  Futile  à  (agréable,  il  faut  qu'il  ait  été  étudié,  qu'on  me  per- 
mette cette  expression,  avec  esprit  et  avec  goût.  Qn  doit,  avant  de  l'entre- 
prendre, non-seulement  s'y  être  préparé  par  de  bonnes  lectures,  mais  avoir 
bien  déterminé  l'emploi  de  son  temps,  de  manière  à  en  tirer  le  plus  grand 
profit  possible  pour  son  plaisir  et  pour  son  instruction.  Sans  s'imposer  sotte- 
ment des  étapes  invariables,  tout  en  laissant  une  large  pari  à  l'imprévu,  à  la 
fantaisie,  à  1  imagination,  il  importe,  en  se  mettant  en  route,  de  bien  savoir 
où  l'on  veut  aller,  et  pourquoi  l'on  se  propose  de  visiter  telle  localité  de  pré- 
férence à  telle  autre.  Ce  travail  préparatoire,  chaque  voyageur  le  fait  pour 
soi,  après  avoir  compté  le  temps  et  l'argent  dont  il  a  la  libre  disposition, 
consulté  ses  habitudes  et  ses  goûts,  éprouvé  ses  forces,  interrogé  sa  santé, 
suivi  en  un  mot  son  inspiration.  Quot  homines  tôt  causas,  disait  avec  raison 
Cicéron.  Toutefois,  certaines  indications  peuvent  être  utiles  ou  même  né- 
cessaires aux  touristes  encore  inexpérimentés  qui  désirent  apprendre  l'art, 
plus  difficile  qu'on  ne  le  croit  généralement,  de  bien  voyager  ». 

Qui  s'exprime  ainsi?  Notre  confrère  Adolphe  Joanne,  qu'on  peut  appeler 
bien  justement  le  juif  errant  de  la  littérature.  Chaque  année,  à  ce  moment, 
je  viens  ici  vous  rendre  compte  d'un  nouveau  livre  de  voyage  de  cet  infati- 
gable touriste,  qui  nous  trace  avec  un  soin  minutieux,  avec  une  ingénieuse 
et  aimable  sollicitude  nos  pérégrinations  annuelles.  Cette  fois,  Adolphe  Joanne 
nous  conseille  l'Allemagne  du  sud,  le  Tyrol  ou  Spa.  Les  itinéraires  descrip- 
tifs et  historiques  de  ces  divers  points  que  nous  avons  sous  les  yeux  sont 
pleins  de  faits,  d'aperçus  nouveaux,  de  renseignements  de  toute  sorte.  Siècle, 
lÇjuMet. 

2616.  Itinéraire  du  visiteur  des  principaux  monuments  d'Arles;  par 
l'abbé  J.-M.  Trichaud,  missionnaire  apostolique.  Arles,  de  l'imp.  de  Mm«  \* 
Cerf,  in-8  de  5  feuilles  1/2,  plus  une  planche. 

2667.  Itinébaire  historique  et  descriptif  de  l'Algérie,  avec  un  Vocabu- 
laire français-arabe  des  mots  les  plus  usités  et  un  Résumé  historique  des 


—  576  — 

guerres  d'Afrique  ;  par  J.  Barbier.  Paris,  Hachette,  in-1 8  de  12  feuilles, 
plus  une  carte.  5    » 

2668.  Itinéraire  historique  et  descriptif  de  Paris  à  Constantinople,  con- 
tenant les  environs  de  cette  dernière  ville;  par  Ph.  Blanchard;  avec  un 
plan  de  Constantinople  et  d'une  partie  du  Bosphore.  Paris,  Hachette,  in-12 
de  20  feuilles  2/3,  plus  un  plan.  7  50 

2669.  Journal  de  M.  et  Mme  Lieutaud  pendant  leur  voyage  du  Havre  à 
Valparaiso  (Chili)  à  bord  du  Mineird.  Paris,  de  l'imp.  lithog.  de  Lihard, 
petit  in-fol.  de  27  feuilles. 

2670.  Journal  of  a  tour  in  the  Principalities,  Crimea,  and  Countries 
adjacent  to  the  Black  Sea,  in  the  Years  1835—6;  by  Lord  De  Ros.  London, 
post  8vo.  pp.  164,  cl.  4s.  6d. 

2671.  Klbiner  illustrirter  pariser  fubrer  f.  deutsche  Reisende.  Mit 
40  in  den  Text  gedr.  Abbildgn.  u.  e.  neuen  Plan  v.  Paris  (in  Holzschn.  u. 
Imp.  Fol.).  Leipzig,  Michelsen's  B,  in-4  long  de  40pag. 

2672.  Légères  notices  sur  le  Rio  de  la  Plata.  Paris,  Barthe,  rue  de  Pro- 
vence, 18,  in -8  de  3  feuilles  3/4,  plus  une  carte. 

2673.  Lettres  algériennes.  A  M.  Havin,  directeur  politique  du  t  Siècle»; 
par  François  Ducuing. 

Trois  lettres  imprimées  dans  le  «  Siècle  »;  la  première  dans  le  n°  du  13  juin, 
et  la  troisième  dans  celui  du  7  septembre  1855. 

2674.  Lettres  sur  l'islande  et  Poésies;  par  X  Marmier.  4e  édition. 
Paris,  Arthus  Bertrand,  rue  Hautefeuille,  24,  in-12  de  21  feuilles  2/3.  3  50 

2675.  Ligeros  apuntes  sobre  el  rio  de  la  Plata.  Paris,  de  l'impr.  de  Bé- 
nard,  in-8  de  4  feuilles,  plus  une  carte. 

2676.  Livret-guide  de  l'émigrant,  du  négociant  et  du  touriste  dans  les 
États-Unis  d'Amérique  et  au  Canada  ;  contenant  les  renseignements  les  plus 
exacts,  pris  sur  les  lieux  mêmes,  sur  ces  contrées,  etc.  ;  par  M.  Étourneau. 
Paris,  Petit  Pierre,  rue  de  la  Ferme  des  Mathurins,  20,  in-18  de  6  f .      2    » 

2677.  Manuel  du  voyageur  en  italie;  par  Ernest  Forster.  Ve  édition, 
entièrement  refondue  et  augmentée  d'un  Guide  médical  par  le  prof.  Rod. 
Wagner.  Enrichi  de  (30)  cartes  et  de  plans  (gravés  en  taille-douce  et  lithog. 
(in-8,  in-4,  in-fol.).  Munich,  établissement  littér.  et  artist.,  in-8  de  viij  et 
741  pag.,  cart.  à  l'anglaise.  15    » 

2678.  Manuel  indicateur  de  l'étranger  aux  établissements  thermaux  des 
Pyrénées.  3e  édition.  Pau,  Vignancour,  in-1 6  de  10  feuilles  1/2.  3  50 

2679.  Manuscrits  d  Italie  ;  par  Ânt.-J.  B.  d'Aigueperse,  vice-président 
de  la  Société  littéraire  de  Lyon,  etc.  Lyon,  de  l'impr.  de  Vingtrinier,  in-8  de 
16  pages. 

Naples ,  Rome ,  Florence.  1845.  Chapitre  extrait  d'un  «Voyage  en  Italie  > , 
inédit. 

2680.  Mémoire  sur  le  Soudan,  rédigé  d'après  des  renseignements  entière- 
ment nouveaux  ;  par  M.  le  comte  à'Escayrac  de  Lauture.  l«r  cahier.  Paris» 
de  l'impr.  de  Martinet,  in-8  de  6  feuilles,  plus  une  carte. 

Extrait  du  «Bulletin  de  la  Société  de  géographie».  Août  et  septembre 
1855. 

2681.  Mer  noire  (la)  au  Moyen-Age.  Caffa  et  les  colonies  génoises  de  la 


-577  - 

Crimée;  par  Sainte- Marie  Mèvil.  Paris,  Dentu,  Palais-Royal (1856),  in-8  de 
2  feuilles  1/4.  1    » 

2682.  Mes  souvenirs  du  Piémont.  Paris,  de  l'impr.  de  Pion,  in-8  de  9  f. 
La  Dédicace  est  signée  :  Montpézat,  marquise  de  Taulignan.  Ces  Souvenirs 

ont  été  écrits  à  la  fin  de  l'année  1833.  On  lit  en  note,  sur  le  faux-titre  : 
«  La  1re  édition  de  cet  opuscule  (Paris,  Félix  Locquin,  1833)  n'a  point  été 
mise  dans  le  commerce  ;  celle-ci ,  qui  est  une  reproduction  fidèle ,  n'est  pas 
non  plus  destinée  à  être  vendue.  L'auteur  n'a  fait  tirer  que  peu  d'exem- 
plaires de  l'une  et  de  l'autre  » . 

2683.  Ministère  de  la  guerre.  Tableau  de  la  situation  des  établisse- 
ments français  dans  l'Algérie.  1852-1854.  lr«  et  2e  parties.  Paris,  de  l'impr. 
impériale,  grand  in-4  de  129  feuilles. 

Précédé  du  Rapport  présenté  à  l'Empereur  sur  la  situation  de  l'Algérie  en 
1853,  par  le  maréchal  Vaillant,  ministre  de  la  guerre. 

2681.  Missions  de  chine.  Mémoire  sur  l'état  actuel  de  la  mission  du 
Kiang-Nan  (1842-55);' suivi  de  Lettres  relatives  à  l'insurrection  (1851-55)  ; 
par  le  R.  P.  Brouillon,  de  la  compagnie  de  Jésus.  Le  Mans  et  Paris,  Julien, 
Lanier  et  Ce,  in-8  de  30  feuilles  3/4.  5    » 

Sous  ce  titre,  le  P.  Brouillon,  un  de  nos  plus  savants  missionnaires,  vient 
de  publier  un  livre  des  plus  remarquables.  On  y  trouve  des  renseignements 
entièrement  neufs  et  du  plus  baut  intérêt  sur  l'état  religieux,  politique  et  éco- 
nomique de  cet  empire,  sur  les  derniers  événements  qui  s'y  sont  passés»  en- 
tre autres  la  prise  de  Shang-Haï  par  nos  marins  et  l'occupation  de  Nankin  par 
les  Kuan-si-gen. 

2685.  Moeurs  et  voyages,  ou  Récits  du  monde  nouveau  ;  par  M.  Philarète 
Chastes,  professeur  au  Collège  de  France.  Paris,  Eugène  Didier,  rue  Gué- 
négaud,  25,  in-18  de  9  feuilles  1/9.  3  50 

Bibliothèque  de  l'esprit  français. 

2686.  Monuments  de  la  géographie  (les),  ou  Recueil  d'anciennes  cartes 
européennes  et  orientales,  accompagnées  de  sphères  terrestres  et  célestes,  de 
mappemonde  et  tables  cosmographiques,  d'astrolabes  et  autres  instruments 
d'observation,  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  l'époque  d'Ortélius  et 
de  Gérard  Mercator  ;  par  M.  Jotnard,  membre  de  l'Institut  de  France,  con- 
servateur de  la  collection  géographique  à  la  Bibliothèque  impériale,  etc., 
etc.,  etc.  Ouvrage  contenant  des  recherches  pour  servir  a  l'histoire  des  dé- 
couvertes et  des  sciences  géographiques.  Première  partie.  Livr.  1  à  4.  Paris, 
Benj.  Duprat,  1854-55,  4  livr.  in-folio  atlantique. 

Cette  première  partie  formera  huit  livraisons  :  elle  paraît  par  fascicule  de 
5  à  6  planches,  dont  3  à  4  en  couleur,  et  dont  4  k  5  format  grand  aigle. 

Prix  de  la  livraison  :  en  noir.  25    * 

En  couleur.  50    » 

Le  texte  paraîtra  plus  tard. 

La  publication  en  corps  d'ouvrage  des  plus  anciennes  cartes  géographiques 
et  des  divers  monuments  de  la  géographie,  a  été  souvent  appelée  par  les 
vœux  des  savants  de  l'Allemagne,  de  la  France,  de  l'Angleterre  et  de  l'Italie; 
depuis  un  siècle  environ,  l'on  a  mis  au  jour,  dans  ces  différentes  contrées, 
ainsi  qu'en  Portugal,  en  Espagne,  en  Russie  et  ailleurs,  quelques-unes  de 
ces  productions  du  moyen-âge,  et  on  les  a  accompagnées  de  dissertations 
plus  ou  moins  savantes  ou  curieuses;  mais  nulle  part,  jusqu'ici,  on  n'a  conçu, 
ou  annoncé  du  moins,  le  projet  de  donner  une  collection  suivie  des  anciennes 
cartes  faites  depuis  les  temps  les  plus  reculés,  pouvant  faire  connaître,  avec 
plus  de  précision  que  par  tout  autre  moyen,  l'histoire  des  découvertes,  et,  par 
suite,  les  droits  de  chaque  peuple  à  la  priorité.  L'histoire  des  sciences  n'est 


P1 


—  578  — 

pas  moins  intéressée  que  celle  de  la  géographie  à  la  publication  d'un  corpus 
des  cartes  de  cette  espèce,  non-seulement  des  pièces  inédites,  coflserrées 
dans  les  dépôts  publics  ou  dans  les  bibliothèques  particulières,  mais  encore 
de  celles  qu'on  a  données  d'une  manière  incomplète  et  insuffisante  :  cette 
publication  est  l'objet  que  s'est  proposé  le  conservateur  de  la  cotlecliôh  géo- 
graphique, formée  à  la  Bibliothèque  impériale  de  Paris  depuis  quelques  an- 
nées. En  réunissant  ces  monuments  dans  notro  grand  musée  littéraire,  avec 
l'approbation  du  ministre  de  l'instruction  publique  et  le  concours  de  l'ad- 
ministra tloh,  il  y  avait  pour  but  de  faire  eu  sorte  que  les  savants  de  tous  les 
"3ays,  qui  viennent  y  étudier,  et  qui  ne  peuvent  visiter  toutes  les  capitales  de 
l'Europe,  trouvassent  ici  des  documents  authentiques,  ainsi  que  des  fac- 
similé  assez  parfaitement  exacts  pour  tenir  lieu  des  originaux.  La  publica- 
tion des  unes  et  des  autres  conduira  plus  directement  encore  et  plus  prômp- 
tement  au  même  but;  l'auteur  se  flatte  que  cette  utile  et  dispendieuse  entre- 
prise, honorée  déjà  d'un  grand  nombre  de  suffrages,  paraîtra  digne  d'être 
encouragée  par  le  public  ami  des  sciences  et  des  lettres. 

2687.  Mobvakd  (le),  on  Essai  géographique,  topographique  et  historique 
sur  cette  contrée  ;  par  J.  F.  Baudiau,  curé  de  Dun-les-Places.  Nevers,  de 
l'impr.  de  Fa\,  2  vol.  in-8,  ensemble  de  69  feuilles. 

2688.  Moseltral  (das)  von  Nancy  bis  Koblenz.  Landschaft,  Geschichte, 
Sage  ;  von  Nikol.  Hoekér.  Leipzig,  Braokhaus,  in-8  de  vj  et  172  pages. 

2689.  Nérac  et  pau.  Notes  de  deux  voyages  en  Gascogne  ;  par  Jean-Fran- 
çois Samazewl,  avocat,  etc.  Agen,  de  l'impr.  de  Quillot,  1854,  in-8  de 
32  feuilles. 

2690.  Nil  blanc  et  le  Soudan  (le).  Études  sur  l'Afrique  centrale.  Mœurs 
et  coutumes  des  sauvages  ;  par  M.  Brun-Rollet,  membre  de  la  Société  de 
géographie  de  Paris,  etc.  Paris,  Maison,  rue  de  Tournon,  17,  in-8  de  2É> 
feuilles  1/4,  plus  un  portrait,  une  carte  et  des  vignettes.  6     » 

2691.  Nil  bt  danube.  Souvenirs  d'un  touriste.  Egypte,  Turquie,  Crimée, 
provinces  danubiennes  ;  par  lt.  J.-D.  de  Bois-Robert.  Paris,  A  Courtier,  in-8 
de  22  feuilles  1/4,  plus  12  gravures  à  deux  teintes  et  vignettes  sur  bois. 

7     » 

2692.  Notice  historique  sur  la  bonne  ville  de  Bilsen  ;  par  François 
Driesen.  (Extr.  du  «Bulletin  dé  la  Société  historique  du  Limbourg»,  t.  II). 
Liège,  Garmanne,  in-8  de  21  pages. 

2693.  Notice  mstoftiouE  sur  le  bourg  de  Cunfin,  suivi  d'un  grand  nom- 
bre de  notes  sur  les  communes  environnantes ,  savoir  :  Laferté-sur-Àube, 
Verpillières,  Fontenette,  Saint-Usage,  Villars,  Lanty,  Riel-les-Aulx,  Autri- 
court  et  Grancey-sur-Ource;  par  M.  l'abbé  Maurice  Tynturié,  curé  de 
Chazeuil  (Côte-d'Or).  Langres,  de  l'imprimerie  de  Dejussieu,  in-8  de 
9  feuilles  1/4. 

2694.  Notice  pittoresque  et  historique  sur  le  bots  de  Boulogne  et  ses  en- 
virons ;  par  G.  D. ,  chef  de  bureau  à  la  préfecture  de  la  Seine.  Paris,  Àug. 
Fontaine,  passage  des  Panoramas,  33,  ih-12  de  9  feuilles  1/3,  avec  uri  J>lan 
nouveau  de  la  promenade.  3  50 

2695.  Notice  (nouvelle)  sur  les  provinces  argentines  et  les  terres  eoncé* 
dées  à  M*  Àaron  Gastellanos.  Appel  aux  émigrants  européens.  Durikerque, 
aux  bureaux  de  l'agence  d'émigration  transatlantique,  place  Napoléon,  2, 
in-12  de  2  feuilles. 

2696.  Nouveau  paris  (le),  seul  guide  exact  et  le  plus  complet  de  ceux  qui 


-  579  — 

ont  paru  jusqu'à  ce  jour,  indispensable  à  tout  le  mobile.  Paris,  fiugène  Pick, 
rue  Dauphin**  18,  in-16  de  2  feuilles.  »  GO 

2697.  Nouvelles  des  missions  dii  Paraguay.  Traduit  dé  l'italien  par 
M.  Muratori.  Limoges  et  Paris,  Àrdant,  in-12  de  11  feuilles  5/6,  plus  une 
gravure. 

Bibliothèque  religieuse,  morale*  littéraire. 

2698.  Panorama  der  Mosel  von  Trier  bis  Coblenz.  Trier,  Braun,  une 
feuille  in-fol.  lithogr. 

2699.  Parc  de  Versailles.  Description  de  ses  jardins  et  de  ceux  des 
Trianons,  suivie  de  la  relation  des  fêtes  extraordinaires  qui  s'y  sont  données 
pendant  sept  jours  consécutifs ,  et  auxquelles  assistaient  trois  reines  et 
plus  de  trois  cents  autres  dames  de  la  Cour.  Versailles ,  Kléfer,  in-18  de 
2  feuilles. 

Le  même  ouvrage,  en  langue  anglaise.  în-18  de  2  feuilles.  Même  éditeur. 
Prix.  1    » 

2700.  Parc  (le)  et  les  grandes  eaux  de  Versailles.  Paris,  Hachette,  in-32 
de  7/8  de  feuille,  illustré  de  20  gravures  sur  bois. 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer. 

2701.  Parcours  général  de  Dijon  à  Besançon  par  le  chemin  de  fer.  Sec- 
tion de  Dijon  à  Dôle;  par  Joseph  Bàrd*  Dôle,  M*e  Prudent,  in-18  de  2  feuilles, 
plus  une  carte. 

2702.  Paris  a  suez  (de);  par  Loûib  Jourdan.  —Siècle,  l«r  octobre  1855. 

2703.  Paris  and  its  Environs.  With  a  Map.  London,  18mo.  pp.  320,  cloth 
(Bogue's  Guides  for  Travéllers).  3s.  6d. 

2704.  Paris  chez  soi.  Revue  historique,  monumentale  et  pittoresque  de 
Paris  ancien  et  moderne  ;  par  l'élite  de  la  littérature  contemporaine.  Illus- 
trée de  magnifiques  dessins  par  les  artistes  les  plus  distingués.  Paris,  Boi- 
zard ,  éditeur,  grand  in-8  de  25  feuilles,  avec  des  vignettes  intercalées  dans 
le  texte.  12    » 

2705.  Paris  démoli  ;  par  Edouard  Fournier.  Deuxième  édition,  considé- 
rablement augmentée.  Paris,  A.  Âubry,  rue  Dauphine,  no  16  ,  in-18  anglais 
de  lix  et  372  pages.  3  50 

2706.  Paris.  Ein  Handbuch  u.  Fiïhrer  f.  Fremde,  m.  besond.  RUdksicht 
f.  die  Besucher  der  Industrie- Ausstellun g  v.  1855;  von  Ernst  Kelter.  Mit 
Plan  u.  Abbildgn(auf  25  Stahltaf,  in-8  u.  in4obl.).  Leipzig,  Payne,  in-8  de 
125  pages.  2  50 

2707.  Paris  en  miniature.  Guidé  pittoresque  du  voyageur,  suivi  d'un 
Guide  à  l'exposition  universelle  ;  par  F.  Lemaistrt.  Paris,  Garniôr  frères , 
in-32  de  5  feuilles,  ornées  de  vignettes,  plus  un  plan.  2    » 

2708.  Paris  et  ses  environs.  Recueil  contenant  la  description  des  prin- 
cipaux monuments  dé  la  capitale,  etc.;  par  B...  Paris,  Blot,.rue  de  Rivoli,  58, 
in-12  de  3  feuilles  1/3,  plus  un  plan. 

2709.  Paris  et  ses  environs.  Guide  méthodique  et  raisonné.  Paris, 
G.  Barba,  in-16  de  8  feuilles,  plus  deux  plans.  1  50 

2710.  Paris  expliqué  et  dévoilé  à  ses  habitants ,  à  l'étranger,  à  l'expo- 
sant et  à  la  province,  etc.;  par  E.  Charles  Chabot,  Paris,  Bidault,  rue  Châ- 
teau-London,  33  \  Le  François,  boulevard  des  Filles-du-Calvaire,  17,  in-Ï8 
de  4  feuilles. 


—  580  - 

2711.  Pàkis  histoeique  et  moncmeutal,  depuis  son  origine  jusqu'à  nos 
jours  ;  offrant  la  description  de3  antiquités,  des  accroissements  successifs, 
des  fortifications  actuelles  et  des  embellissements  exécutés  jusqu'en  1855  ; 
par  B.  R.  Paris,  Pick,  rue  Dauphine,  18,  inn-8  de  20  feuilles  1/4,  avec 
vignettes.  6     » 

2712.  Paris  illustre.  Paris  ,  Hachette,  in-16. 

2713.  Paris  nouveau,  1855.  Paris,  Fume,  rue  Saint-André-des- Arts,  45, 
une  feuille  in-plano.  3    » 

Ce  nouveau  Plan  de  Paris  a  été  dressé  par  Vuillemin  et  gravé  par  Jac  bs 
et  Barthelemier  frères,  d'après  la  carte  hydrographique  du  département  de 
la  Seine,  exécutée  par  ordre  du  préfet,  et  d'après  le  plan  de  Paris  de  Ja- 
coubet,  architecte  de  la  ville.  Il  indique  tous  les  changements  faits  jusqu'à 
ce  jour  dans  Paris,  et  on  y  trouve  les  communes  de  la  banlieue  comprises 
dans  l'enceinte  fortifiée,  le  chemin  de  fer  de  ceinture  et  ceux  qui  parlent  de 
Paris,  la  division  par  arrondissements  et  par  quartiers.  11  est  accompagné 
d'un  tableau  présentant,  par  ordre  alphabétique,  la  liste  des  rues  de  Paris 
et  de  la  banlieue,  d'une  nomenclature  des  différents  ministères,  des  ambas- 
sades, des  monuments  et  établissements  publics.  Enfin,  ce  plan  est  un  guide 
utile  et  indispensable  à  l'étranger,  pour  les  renseignements  pendant  son  sé- 
jour dans  la  capitale. 

2714.  Paris  u.  Umgebungcn,  nebst  Rouen,  Havre,  Dieppe,  Boulogne  u. 
den  drei  Eisenbahn-Strassen  vom  Rhein  bis  Paris.  Handbuch  f.  Reisende. 
Nebst  1  (lith.)  Eisenbahttkarte  (in  qu.  4),  e.  grossen  u.  e.  kleinen  Plan  y. 
Paris  (auf  4  Steintaf.  in  qu.  Fol.  u.  qu.  8),  e  (lith.)  Karte  der  Umgebg.  v. 
Paris,  u.  Plâuen  vom  Louvre,  dem  Jardin  des  Plantes,  dem  Père-Lachaise,  v. 
Versailles,  Rouen,  Dieppe,  Boulogne,  Metz,  Strassburg,  Briissel  u.  Liittich 
(in  qu.  4);  von  K.  Baedeker.  Coblenz,  Baedeker,  in-8  dexxviij  et  368.  6    » 

2715.  Paris  u.  seine  Umgebungen.  Neuester  u.  zuverlassigster  Wegwei- 
ser  f.  Deutsche.  Mit  e.  alphabetisch  geordneten  Verzeichnis*  der  kaiserl. 
Institute  u.  Gebaiïde,  aller  stabilen  Sehenswiirdigkeiten,  so  wie  der  bemer- 
kenswerthesten  Privatanstalten  zum  Nutzen  u.  Vergniïgen  d.  Publicums, 
nebst  Angabe  der  Zeit,  in  welcher  sie  zur  Besichtigung  offen  stehen  u.  den 
nothigsten  statist.  u.  histor.  Notizen.  Nach  eigener  Anschauung  u.  Erfahrg. 
bearb.  Mit  e.  neuen  Plane  v.  Paris  u.  e.  Tableau  der  Louvre-Museen  (auf 
2  Steintaf.  in  Fol.)  MUnchen ,  Kaiser,  in-12  de  xxviij  et  240  pages,  relié  à 
l'angl.  4     » 

2716.  Parker  fuehrer  (Kleiner)  fur  Deutsche  Reisende  ;  von  Wilhelm. 
Paris,  Hachette,  in-32  de  2  feuilles  1/16,  plus  une  planche.  1     » 

Petit  guide  parisien  pour  les  voyageurs  allemands,  par  Wilhelm. 

2717.  Pariser  Stereoskopen ;  von  E.  Cossak.  Berlin,  Stage,  gr.  in -16 
de  vj  et  264  pages.  5     • 

2718.  Pélfrinace  de  Hadji-Abd-el-Hamid-Bey  (duCouret).  Médine  et  la 
Mecque.  Publié  par  Alexandre  Dumas.  Tomes  I  et  II.  Paris,  Alex.  Cadot  f 
2  vol.  in-8  ensemble  de  41  feuilles  1/2.  15     » 

2719.  Pèlerinage  en  terre  sainte.  Paris,  de  l'impr.  deDubuisson,  in- 
8  de  deux  feuilles. 

Relation  du  pèlerinage  du  15  mars  1855.  Signée  :  de  Rottermund. 

2720.  Percement  de  l'isthme  de  suez.  Exposé  et  documents  officiels; 
par  M.  Ferdinand  deLesseps,  ministre  plénipotentiaire.  Pari?,  Henri  Pion  , 
in-8  de  18  feuilles,  plus  deux  cartes. 


—  581   - 
Four  traduction  anglaise.  Voyez  le  n°  2660.  3    » 

2721.  Petit  brabant  (le);  par  George  Podesta.  Bruxelles,  Perichon  ; 
<1854),  in-12. 

2722.  Pignadar  ,  or ,  Three  Days  Wanderings  in  the  Pine  Forests  of  the 
Landes,  France;  by  Alethea  E.  London,  super-royal  16mo.  pp.  44,  2s.  6d. 
cloth*  gilt  edges.  ' 

2723.  Plan  de  paris  (nouv.),  dressé  par  Vuillemin  et  gravé  sur  acier  par 
E.  Georges.  Paris,  Hachette ,  in-16  d'une  feuille ,  plus  un  plan.  2    » 

2724.  Plan  du  port  et  de  la  ville  de  Brest ,  avec  une  légende  historique  ; 
par  M.  L.  Magado.  Paris,  Logerot,  quai  des  Augustins,  55,  in-plano  d'une 
feuille. 

2725.  Plan-mignon  Nouveau  système  brevetés,  g.  d.  g.  Paris,  banlieue 
-et  fortifications.  Plan  général  divisé  en  fragments  orientés  et  classés  dans  l'or- 
dre alphabétique ,  avec  l'indication  positive  des  administrations ,  établisse- 
ments, édifices  et  monuments  publics ,  etc.,  une  introduction  explicative  en 
trois  langues  :  française ,  anglaise ,  allemande,  etc.  Paris,  Martinon,  rue 
de  Grenelle-Saint  Honoré,  11  ;  aux  stations  de  chemins  de  fer;  chez  tous 
les  libraires,  in-12  de  5  feuill.  1/2.  1  50 

2726.  Plan  parcellaire  de  la  ville  de  Gand  et  d'une  partie  de  sa  banlieue, 
-dressé  à  l'échelle  de  1/2,500,  d'après  les  plans  cadastraux  ;  par  P.  Gérard^ 
inspecteur  du  cadastre  de  la  Flandre  orientale  ,  revisé  par  le  géomètre  de 
lp#  classe  L.  Gérard.  Gravé  sur  pierre  sous  la  direction  de  l'auteur,  par 
V.  Corvillain,  de  Bruxelles.  Gand  ,  4  feuilles  format  gr.  aigle.  15    » 

Los  deux  premières  feuilles  ont  paru. 

2727.  Poizat,  lallevrat,  NEfRQLLBS.  Nantua,  de  Timpr.  d'Arène,  in-8 
de  2  feuilles. 

Notice  sur  ces  trois  villages.  Signé  :  Debombourg. 

2728.  Positions  géographiques  déterminées  en  1847  par  le  lieutenant- 
colonel  Lemm  dans  le  pays  des  Cosaques  du  Don.  Mémoire,  par  0.  Struve. 
[Avec  1  planche  (lith  in  Fol.)]  [Tiré  des  Mémoires  de  l'Acad.  imp.  des 
sciences  de  St-Pétersbourg.  VI.  Série.  Sciences  math,  et  phjs.  Tome  /L] 
Saint-Pétersbourg,  et  Leipzig,  Voss,  imp.-4  de  33  pages. 

2729.  Positions  géographiques  déterminées  en  1848  par  M.  le  lieute- 
nant-colonel Lemm  dans  le  gouvernement  de  Novgorod.  Mémoire  par 
O.  Struve  [Tiré  des  Mémoires  del'Acad.  imp.  des  sciences  de  Saint-Péters- 
bourg. VI.  Série.  Sciences  math,  et  phys  Tome  VI.]  Saint-Pétersbourg  et 
Leipzig,  Voss,  imp.  4  de  26  pages. 

2730.  Promenade  artistique  de  Rouen  à  la  Bouille ,  rive  droite  de  la 
Seine:  Canteleu  et  ses  hameaux  de  Croisset  et  de  Dieppedalle,  Val-  de-la- 
Haye,  Hautot,  Sahurs.  Rive  gauche:  Petit-Quevilly,  Grand-Quevilly,  Petit- 
Couronne,  f Grand-Couronne,  Monlineaux,  la  Bouille;  par  Alexandre  Fro- 
mentin. Rouen,  Roussel,  in-16  de  -2/3  de  feuilles.  »  25 

2731.  Promenade  en  Amérique.  Etats-Unis.  —  Cuba-  —  Mexique;  par 
J.-J.  Ampère,  de  l'Académie  française.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  2  vol.  in-8» 
ensemble  de  54  feuilles  1/4.  12    » 

Le  Siècle  a  publié  deux  articles  à  l'occasion  de  l'ouvrage  de  M.  Ampère  : 
le  premier,  par  M.  Léon  Plée,  intitulé  «  l'Amérique,  »  est  inséré  dans  le 

39 


-  582  - 

a*  du  6  novembre;  le  second,  par  M.  Hipp.  Lucas,  est  le  début  de  la  «  Revue 
bibliographique  »  de  cet  écrivain ,  feuilleton  du  24  du  même  moi3. 

2732.  Principautés  danubiennes  (les);  par  Elias  Regnault.  —  Siècle, 
14  novembre  1855. 

2733.  Pyrénées  centrales  (les).  Maladetta. — Vallées  d'Aren,  deLuchon, 
du  Lys,  d'Oo ,  de  l'Arboust ,  etc.  —  Villes  et  environs  de  Saint -Gaudens,  de 
Montrejeau,  de  Saint-Bertrand  de  Comminges,  de  Luchon,  de  Mauléon,  de 
Saint-Béat,  etc.,  ou  Reproduction  plastique  de  ces  pittoresques  montagnes, 
exécutée  en  relief  par  M.  Toussaint  Lèzaty  ingénieur  civil.  Paris,  de  l'impr. 
de  Prève,  in-8  de  3  feuilles ,  plus  une  carte. 

2734.  Quarante  jours  dans  les  Pyrénées  ;  par  M.  E.  Galles ,  membre  de 
l'Institut  historique  de  France  et  de  V Académie  belge  Bordeaux ,  de  l'impr. 
de  Gounouilhou,  in-8  d'une  feuille.  Prix,  en  faveur  des  blessés  de  Sébas- 
topol.  »  50 

Feuilleton  publié  par  «  l'Intérêt  public  »  de  Tarbes. 

2735.  Recherches  historiques  sur  la  commune  de  Cheratte,  dans  l'ancien 
pays  du  Limbourg;  par  Jos.  Dejardin.  (Extr.  du  «Bulletin  de  la  Soc.  histor, 
du  Limbourg  »,  T.  II.)  I  iége,  Carmanne,  in-8  de  22  pag. 

2736.  Recherches  sur  la  population  de  la  Sicile  ancienne  ;  par  M.  Schayes, 
membre  de  l'Académie  royale  de  Belgique.  (Extr.  du  tome  XXII  du  «  Bul- 
letin de  l'Académie».)  Bruxelles,  de  l'impr.  de  Hayez,  in-8  de  32  pag.  1     » 

2737.  Recherches  sut  la  question  de  savoir  si  la  ville  de  Tongres  repré- 
sente le  camp  d'Aduatuca ,  mentionné  dans  les  Commentaires  de  César  ;  par 
Th.  Fuss.  (Extr.  du  «Bulletin  de  la  Soc.  histor.  du  Limbourg  »,  t.  IL)  Liège, 
Carmanne,  in-8  de  33  pp. 

2738.  Recollections  of  Russia  during  Thirty-three  Years'  Résidence;  by 
a  German  Nobleman....  Revised  and  translated  by  Lascelles  Vraxall.  Lon- 
don,  l'imo.  cloth  (Constable's  Miscellany,  Vol.  8).  3s.  6d. 

2739.  Reisebriefb  ausBelgien,  Frankreich  und  England  im  Sommer  1854; 
von  V.  A.  Huber.  Hambourg,  Agentur  d.  Rauhen  Hauses,  in-12  de  lxviij 
et  920  pages.  12    » 

2740.  Rheinbuch  (das).  Landschaft,  Geschichte,  Sage,  Volksleben;  von 
Wolfg.  Millier  von  Konigswinter.  Lfg.  14-24  (u.  letzte).  Bruxelles,  Leip- 
zig et  Gand ,  C.  Muquardt ,  1 1  livraisons  gr.  in-8  royal.  Prix  de  la  li- 
vraison. »  75 

2741.  Rhin  et  ses  bords  (le)  depuis  les  Alpes  jusqu'à  Mayence.  Collection 
de  Vues  pittoresques  parL.  Rohbock,  Louis  et  Jules  Lange;  gravées  sur  acier 
par  les  premiers  artistes  de  l'Allemagne ,  et  accompagnées  d'un  texte  histo- 
rique et  descriptif  par  J.-  W.  Appell,  trad.  de  l'allem.  par  La  Belley-Hertzog. 
Livr.  1  et  2.  Darmstadt,  Lange,  gr.  in-8. 

Cet  ouvrage  se  publie  par  livraisons  de  trois  planches  gravées  sur  acier  et 
16  pages  de  texte. 

Il  est  fait  quatre  sortes  de  tirages  :  in-8  sur  beau  papier,  avec  les  gravures 
sur  papier  blanc  ,  et  d'autres  avec  les  épreuves  sur  papier  de  Chine;  in-4 , 
avec  les  épreuves  soit  sur  papier  blanc  soit  sur  papier  de  Chine. 

Une  version  anglaise ,  due  au  Dr  Gaspey ,  paraît  en  même  temps  et  dans 
les  mêmes  conditions. 

2742.  Roden,  son  histoire,  ses  monuments,  ses  environs.  Guide  nécessaire 
aux  voyageurs  pour  bien  connaître  cette  capitale  de  la  NonnaHie  et  les  lo- 


—  583  — 

calités  voisines  les  plus  intéressantes;  par  Th.  Licquet.  6*  édition ,  revue  et 
annotée  par  Ed.  Frère.  Rouen  ,  Lebrument,  in-18  de  6  feuilles,  plus  7  gra- 
vures ,  2  plans  et  une  carte.  2    » 

2743.  Rouen,  its  history,  monuments,  and  environs,  etc.;  by  Th.  Licquet. 
The  sixth  édition,  revised  and  annotated  by  Ed.  Frère.  Translatée  from  the- 
french  by  M.  D.  C.  and  M.  H.  Bar  g  net.  Rouen,  Lebrument,  in-18  de  5  feuil 
les  2/3,  plus  des  vignettes  et  planches.  2     » 

2744.  Rues  d'arras  (les).  Dictionnaire  historique,  comprenant  des  notices 
sur  leur  étymologie,  leur  direction,  et  sur  les  établissements  religieux,  admi- 
nistratifs, militaires,  etc.,  qui  y  étaient  situés;  précédé  d'un  Résumé  de  l'His- 
toire d'Arras  ;  par  Achmet  d'Héricourt  et  Alex.  Godin.  Tome  1er.  Arras, 
Brissy,  in-8  de  21  feuilles  1/4. 

L'ouvrage  aura  deux  volumes. 

2745.  Simple  notice  sur  le  Rio  de  la  Plata;  par  Aaron  Castellanos,  ci- 
toyen argentin.  Dunkerque ,  aux  bureaux  de  l'agence  d'émigration  ,  place 
Napoléon,  2,  in-8  de  3  feuilles  1/2,  plus  une  carte. 

2746.  Six  mois  en  valachie  (1854-1855).  Mœurs,  coutumes  des  princi- 
pautés.—La  Grèce.  Influence  de  la  Russie  en  Orient.  Souvenirs;  par  E  -IV.  Hé- 
nocque-Melleville.  Compiègne,  de  l'imp.  de  François,  in-18  de  2  feuil.     1  25 

2747.  Souvenirs  d'un  prêtre  dans  ses  voyages.  Nantes.  —  Kn  mer.  — 
lie  Maurice.  —  Séjour  a  l'île  Bourbon.  —  Gap  de  Bonne -Espérance.  — 
lie  Sainte-Hélène  ;  par  M.  l'abbé  Justin  Mauran ,  missionnaire  apostolique 
du  clergé  de  Paris,  etc.  Paris ,  Cent-Brière,  rue  de  la  Sainte-Chapelle,  3  ;  de 
Lossy,  rue  Cassette,  17,  in-8  de  7  feuilles,  2     » 

2748.  Souvenirs  de  voyages;  par/).  Nisard.  Paris,  Michel  Lévy  frères, 
in-18  anglais  de  13  feuilles  2/9.  3    » 

France.  —  Belgique.  —  Prusse  rhénane  .—  Angleterre,  Collection  de  la 
Bibliothèque  contemporaine.  2Ô  série. 

2749.  Spa  et  ses  environs.  Itinéraire  descriptif  et  historique  ;  par  Adolphe 
Joanne.  Paris,  Hachette,  in-18  de  5  feuilles,  2     » 

2750.  Syrie  (la),  la  Palestine  et  la  Judée.  Pèlerinage  à  Jérusalem  et  aux 
lieux  saints  ;  par  le  baron  1.  Taylor.  Paris,  Lemaitre,  quai  de  l'Horloge,  23, 
gr.  in-8  de  27  feuilles  3/4.  20    - 

2751 .  Taïti.  —  marquises.  —  Californie.  Journal  de  Mme  Giovanni , 
rédigé  et  publié  par  Alexandre  Dumas.  Tomes  I  à  IV.  Paris,  Alex.  Cadot, 
4  vol.  in-8,  ensemble  de  80  feuilles.  30    » 

Ouvrage  composé  par  Mme  la  comtesse  Dash  [vicomtesse  de  Saint-Mars]. 

2752.  Tour  de  la  vallée  (le).  Histoire  et  description  de  la  vallée  de 
Montmorency;  parLe/etwe.  Paris,  Dumoulin,  libr .-éditeur,  quai  des  Augus- 
tins,  13,  beau-volume  in-8.  10  » 

2753.  Trois  jours  dans  la  Forêt  Noire.  Lettres  adressées  à  Madame  ***. 
Bruxelles,  Alph.  Lebègue;  Kiessling,  Schnée  et  O,  in-32  de  85  pag.     1  25 

2754.  Trois  semaines  a  paris  ;  par  E.  Hocquart.  Tournai,  J.  Casterman 
et  fils,  in-8  de  410  pages,  avec  12  planches,  3    » 

On  a  extrait  de  cet  ouvrage  :  Une  visite  au  Jardin  des  plantes,  gr.  in-16 
format  oblong,  avec  55  figures,  1     » 

Les  12  planches  qui  devaient  orner  ce  livre  n'ayant  pas  été  terminées  à 
temps ,  l'éditeur  s'est  décidé  a  le  mettre  en  vente  sans  ces  illustrations. 


—  584  - 
t/album  de  ces  12  planches  paraîtra  prochainement  et  coûtera  un  franc- 
2755.  Un  cristiano  en  palestixa  ,  o  Sea  un  viaje  de  Barcelone  a  Jéru- 
salem en  1853;  por  el  P.  Fr.  Francisco  Vallesca.  Besançon ,  de  l'impr.  de 
Jacquin  ,  in-8  de  27  feuilles  1/4,  plus  un  plan  et  une  carte. 

27.r)6.  Une  excursion  sur  le  boulevard  de  l'Entre-deux-Villes  à  Charleroy  ; 
par  l'abbé  Aristide  Piérard.  Charleroy,  A.  de  Ghistelle,  in-8  de  8  pag. 

2757.  Une  promenade  en  syrie,  ou  Cinq  jours  de  voyage  (du  3  au  7  juin 
1855).  Extrait  du  journal  d'un  voyageur.  Le  Havre,  de  l'impr.  de  Carpen- 
tier,  in-12  de  2  feuilles  2/3. 

Extrait  du  «  Courrier  du  Havre  »  du  22  août  1855  et  jours  suivants. 

2758.  Une  saison  a  cannes  en  Provence.  Paris,  Hachette,  in-32  d'une 
feuille  1/2.  1      * 

2759.  Une  semaine  a  paris.  Visite,  en  six  journées,  des  douze  arrondis- 
sements ,  avec  un  nouveau  plan ,  indiquant  tous  les  monuments,  suivie  de 
tableaux  des  lignes  de  chemins  de  fer,  etc.  Paris,  Hingray,  in-32  de  2  feuil- 
les, plus  un  plan. 

2760.-  Viagb  porlaRussia  méridional  y  la  Crimea,  la  Hungaria,  la  Valaquia 
y  la  Moldavia,  por  el  principe  de  Demidoff,  traducido  en  espanol  por  D.  Juan 
Cortada.  Barcelone,  J.  Verdaguer,  et  Paris  C.  Reinwald,  r.  des  SS.  PP. 
n.  15),  2  vol.  gr.  in-8,  illustrés  par  Raffet,  avec  deux  grandes  cartes  de  la 
Crimée  et  de  la  hussie  méridionale.  32     » 

Cet  ouvrage,  pour  lequel  ont  été  employés  les  gravures  sur  bois  et  les  cos- 
tumes coloriés  de  l'édition  de  Paris,  est  imprimé  avec  le  plus  grand  luxe,  sur 
papier  jésus  collé  et  avec  des  caractères  fondus  exprès. 

2761.  Vienne  illustrée,  ou  nouveau  et  complet  Guide  des  étrangers  à 
Vienne  et  ses  environs.  Avec  12  illustr.  (en  bois)  et  un  plan  (lith.)  de  la 
ville  et  de  ses  faubourgs  (gr.  in-fol.)  (2e  édition).  Vienne,  Wenedikt,  1856,. 
in-16  de  126  pages,  cart.  2    » 

2762.  Voyage  à  la  Sainte-Baume;  par  Niderlinder.  Toulon,  de  l'impr.  de 
ta  ve  Baume,  in-12  de  3  feu  il.  1[4. 

Extrait  des  «  Promenades  aux  environs  de  Toulon  » . 

2763.  Voyage  à  Paris.  Sprachfiihrer  fiir  Deutsche  in  Frankreich;  von  Dr 
Cari  Ploetz.  Mit  einem  Anhange,  enthaltend  :  Paris  fiir  einem  achttaegigen 
Âufenthalt  von  A.  Herbig.  Nebst  Orientirungs-Plan.  Berlin,  Herbig  ;  Paris, 
Frank,  rue  Richelieu,  67,  in-8  de  10  feuilles  1^4,  plus  un  plan. 

Interprète  pour  les  Allemands  en  France,  par  le  Dr  Ch.  Plœtz,  avec  un 
appendice  renfermant:  Paris  pendant  un  séjour  de  huit  jours,  par  A.  Herbig. 

2764.  Voyage  aux  eaux  des  Pyrénées  ;  par  H.  Taine.  Paris,  Hachette,  in- 
18  de 7  feuil.  7r9,  illustrées  de  65  vignettes  sur  bois,  par  G.  Doré,  3  50 

2765.  Voyage  autour  du  monde  sur  la  frégate  la  Vénu<,  commandée  par 
Abel  du  Petit-Thouars,  capitaine  de  vaisseau,  commandeur  de  la  Légion- 
d'Honneur.  Tome  V,  première  partie.  Zoologie,  renfermant  les  mammifères, 
les  oiseaux,  les  reptiles  et  les  poissons.  Paris,  Gide  et  Baudry,  in-8  de  23 
feuilles.  9    » 

Il  ne  reste  plus  à  publier  que  la  2*  partie  de  ce  volume,  qui  renferme  le 
texte  de  la  Botanique.  Toutes  les  autres  parties  du  Voyage  sont  terminées. 
Nous  en  donnons  ci-dessous  la  nomenclature: 
Relation  du  voyage,  par  M.  Abel  du  Petit-Thouars  4  vol.   grand 


-  585- 

in-8.  Prix •    .    36 

Atlaspittoresaue,  contenant  70  planches  lithographiéespar  MM.  Bayot, 


Bichebois,  Blanchard,  Emile  Lassale  et  Sabatier.  On  y  a  joint  une 
carte  générale  du  monde  connu,  gravée  d'après  la  carte  du  dépôt 
de  la  marine,  8ur  laquelle  on  a  tracé  la  route  de  la  frégate.     .     .  150    » 
Prix  de  la  carte  générale,  sur  grand-aigle,  coloriée.     ...      4    » 

Sur  grand  aigle,  noire.  .     .     ., 2    » 

Atlas  de  Zoologie,  contenant  79  planches  gravées,  tirées  en  couleur 

et  soigneusement  retouchées  au  pinceau 200    » 

Atlas  de  botanique,  contenant  28  planches,  gravées  avec  le  plus 

grand  soin. 80    » 

Physique  et  hydrographie,  par  M.  de  Tessan,  ingénieur  hydrographe 
ae  la  marine,  5  volumes  grand  in-8  et  un  atlas  composé  de  19 
cartes,  contenant  des  vues  de  côtes,  sur  papier  grand-aigle.     .     .    95    » 
Le  texte  de  ces  cinq  volumes  est  composé  comme  suit  : 
Observations  faites  à  la  mer.     .    2  volumes. 
Observations  faites  à  terre.     .     .    2      — 
Considérations  générales  ...     1      — 

Le  prix  de  l'ouvrage  complet  est  de 565    » 

Toutes  les  parties  se  vendent  séparément. 

2766.  Voyage  adx  pays  aurifères.  Afrique,  Mexique,  Californie,  Pérou, 
Chili,  Nouvelle  Calédonie,  Australie,  Russie;  par  le  capitaine  A.-C.  de  La 
Carrières.  Illustré  de  2  gravures  à  deux  teintes  et  d'un  très-grand  nombre  de 
vignettes  sur  bois,  par  J.-B.  Arnout  père.  Paris,  Courcier,  rue  Hautefeuille, 
9,  grand  in-8  de  20  feuilles  3|4.  7    » 

2767.  Voyagb  dans  l'Amérique  du  Nord  en  1853  et  1854,  avec  notes  sur 
les  expositions  universelles  de  Dublin  et  de  New- York  ;  par  Guillaume  Lam- 
bert, ingénieur  des  mines,  etc.,  etc.  Bruxelles,  Hayez,  in-8  de  320  pages, 
avec  un  atlas  de  32  planches  et  une  carte  géologique  des  Etats-Unis. 

2768.  Voyage  dans  la  Bretagne;  par  de  Condè.  Tournai,  J.  Casterman  et 
fils,  in-18  de  191  pages.  »  75 

2769.  Voyage  d'une  femme  au  Spitzberg  ;  par  Mme  Léonie  d'Aunet.  2* 
édition.  Paris,  Hachette,  in-16  de  11  feuilles  1r2.  3    » 

Bibliothèque  des  chemins  de  fer  2e  série. 

2770.  Voyage  en  amé  ique.  Paris,  Gabriel  Roux,  in-18  Jésus,  format 
anglais,  de  7  feuilles,  plus  2  vignettes. 

Œuvres  de  Chateaubriand,  30  volumes  in-18  à  1  fr.  50  cent.  Le  faux-titre 
porte  Bibliothèque  du  foyer. 

2771.  Voyage  en  basse-bretagne,  par  Vérusmor  [Alexis  Géhin];  avec  an- 
notations complémentaires,  par  B.  Jollivct.  Guingamp,  Jollivet,  in-12  de  14 
feuilles  lf2,  3    » 

2772.  Voyage  en  orient.  Grèce,  Turquie,  Egypte  ;  par  A.  Regnault, 
bibliothécaire  du  conseil  d'Etat,  etc.  Paris,  Bertrand,  rue  de  l'Arbre-Sec,  229 
in-8  de  32  feuilles  li2.  7  50 

2773.  Voyage  en  svrib,  peintures  des  mœurs  musulmanes,  chrétiennes  et 
Israélites  ;  par  M.  Henri  <ïuys,  ancien  consul  de  France  de  première  classe,, 
etc.  Paris,  Just  Bouvier,  in-8  de  26  feuilles.  5    » 

2774.  Voyage  en  Turquie  et  en  Perse,  exécuté  par  ordre  du  gouverne- 
ment français  pendant  les  années  1846,  1847  et  1848;  par  Hommaire  de  Hell, 
(mort  en  1848),  auteur  des  «  Steppes  de  la  mer  Caspienne  »  (ouvrage  qui  a 
remporté  le  prix  de  géographie  de  1844),  membre  correspondant  des  acadé- 


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