Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
c
A?33
^
r
s
' t
c
s
-A
, )
H-
tfkumutfL,
ki duMxm
Les
Dislocations de l'écorce terrestre.
Die Disloeationen der Erdrinde.
■^
ESSAI
DE
DÉFINITION ET DE NOMENCLATURE.
Versuch einer Définition nnd Bezeicimnn^.
Texte en français et en allemand,
synonymie en français, allemand et anglais
Text deutsch und franzôsisch,
Synonymie deutsch, franzôsisch u. engliscli
V
par
von
o
Emm^de ^argerie ^
Géologue à Paris.
Dr. Allaert Heim
Professor in Zurich.
Publié aux frais de la fondation de X. Schnyder de Wartensee.
Herausgegeben von der Stiftung von X. Schnyder von Wartensee.
^?
Zurich.
Verlag von J. Wurster & Comp.
1888.
^fi'.'S'
Préface. Vorwort.
-•••-
v3
fv
>
5?
4
Le présent travail a été préparé
en 1885 et rédigé en 1886. Ayant
pleine conscience chacun de la dif-
férence de nos aptitudes personnelles,
nous avons cherché, en réunissant nos
efforts, à suppléer à nos lacunes réci-
proques. A Tun de nous reviennent
plus particulièrement les idées direc-
trices, servant en quelque sorte de fil
conducteur à l'ouvrage ; à Tautre, les
recherches de pure érudition qui
étaient nécessaires pour lui donner
un corps ; mais le plan et la rédaction
du texte ont été arrêtés en commun.
La préparation de cet essai nous
a été inspirée par Tétat d'indécision
dans lequel se trouve encore la nomen-
clature des faits de dislocation : les
auteurs emploient les mêmes mots
dans un sens souvent très-différent,
et l'équivalence des termes, d'une
langue à l'autre, est loin d'être fixée
d'un accord unanime. Notre but a
été de contribuer à l'éclaircissement
des idées et du langage, au moyen
de définitions précises et d'expressions
non ambiguës, afin de prévenir autant
que possible une confusion dont les
conséquences seraient déplorables pour
l'avenir.
Les administrateurs du legs géné-
reusement institué par le regretté com-
positeur Xavier Schnyder de
Wartensee, pour faciliter entre autres
Die vorliegonde Schrift ist im Jalire
.1885 vorbereitet und 1886 nieder-
geschrieben worden. In voiler Kennt-
niss der verschiedenen Richtungen
unserer Befâhigung liaben wir uns zu
der gemeinsamen Arbeit aufgesucht,
die uns nur durch dièse Combination
môglich geworden ist. Deni Einen
waren niehr die leitenden unabhàng-
igen Gedanken zu eigen, der Andere
trat mit seiner Literaturkenntniss in
die LUcke. Das kleine Werk ist nach
Inhalt wie nach Rédaction ein uns
gemeinsames.
Die Veranlassung zu unserem „Ver-
such" war dadurch gegeben, dass mehr
und mehr in der Literatur Missver-
standnisse in der Bezeichnùng von
Dislocationen und in der Bedéutung
der von verschiedenen Autoren ge-
brauchten Worte in ein und derselben
Sprache und noch mehr in verschie-
denen Sprachen sich einstellten. Wir
wiinschten, zur Abklàrung der BegTiffe
und zur Pràcision und Unzweideutig-
keit der Bezeichiiungsweise wesent-
lich beitragen , und eine drohende
Verwirrung von vorne herein ab-
schneiden zu kônnen. Ob uns dies
gelingt, wird die Zukunft lehren.
Die hochherzige Stiftung des sel. ver-
storbenen Musikers Xaver Schnyder
von Wartensee, welche ausser der
Aufstellung von Preisarbeiten auch
187476
• — IV
V
objets la publication d'ouvrages rela-
tifs aux sciences, ont bien voulu en
disposer Tannée 1888 en faveur du
présent travail. Nous devons exprimer
ici notre vive gratitude, pour ce bien-
veillant acceuil, aux directeurs de la
bibliothèque municipale de Zurich,
chargés par le défunt de veiller à
l'exécution de ses volontés. La maison
Wurster & Cie. a droit également à
nos remerciments , pour les soins
qu'elle a apportés à l'impression de
notre opuscule.
Par suite des difficultés matérielles,
inhérentes à la nature même de cet
ouvrage, la publication en ayant été
retardée jusqu'à ce jour, nous n'avons
pas cru devoir tenir compte des tra-
vaux parus depuis la rédaction du
manuscrit, afin de ne pas reculer in-
définiment l'apparition des pages sui-
vantes; parmi ces documents, qui
n'ont pu^ainsi être mis à contribution,
une mention spéciale est due au traité
de M. Mellard-Reade (The Origin
of Mountain Ranges, 1886): ce
volume est fort riche en expressions
anglaises relatives aux dislocations et
que nous regrettons de n'avoir pu
citer.
Puisse ce petit livre, malgré ses
défauts, être de quelque utilité aux
géologues.
Paris et Zurich, Décembre 1887.
Les Auteurs.
die Herausgabe wissenschaftlicher
Arbeiten sich zum Ziele gesetzt hat,
hatsich sodann fiir 1888 unserer Arbeit
angenommen. Wir sind den Behôrden
der zurcherischen Stadtbibliothek,
welche vom Testator mit der Aus-
fiihrung seines Willens betraut worden
waren, fur ihr freundliches Entgegen-
kommen zu ausgezeichnetem Danke
verpflichtet. Ebenso sprechen wir der
vorzuglichen Verlagsfirma unseren
Dank fiir ihre Bemuhungen um unser
kleines Werk aus.
Die besonderen, in der Natur der
Sache gelegenen Schwierigkeiten fiir
Satz und Druck, sowie einige âussere
Umsfande verzôgerten sodann die
Herausgabe bis zum Ende des Jahres
1887. Es ging aber leider nicht an,
durch Beriicksichtigung der inzwischen
erschienenen Literatur die Publication
abermals ins Unbestimmte hinaus-
zuschieben. Unter diesen Werken,
welche nicht mehr in Beriicksichti-
gung gezogen werden konnten, ist vor
allen die Abhandlung von Mellard
Reade (The Origin of Mountain-
Rangés, 1886) zu nennen. Dieser
Band ist sehr reich an englischen
Bezeichnungen iiber Dislocationen.
Môchte unser Biichlein trotz seiner
Mângel der Wissenschaft und ihren
Arbeitern niitzlich sein.
Zârich und Paris, December 1887.
Die Verfasser.
Table des matières. Inhaltsverzeichniss.
-•-
Introdaction i
I. Dislocations résultant de
mouvements verticaux.
A. Des Failles proprement dites.
1. Caractères généraux des failles.
Définition 11
Des lignes de faille ... 12
De récartement des lèvres . 13
Escarpement de faille . . 15
Du plan de faille et de son
inclinaison 16
Du rejet 17
2. Des dififérents types de
failles 20
a) Rapports de direction des
failles et des couches . 21
b) Sens du mouvement re-
latif du toit et du mur . 21
c) Rapports d'inclinaison du
plan de faille et du plan ^
des couches 24
B. Des neznres 26
C. Modes de groupement des failles
et des fleznres.
1. Distinetion des failles de
crevassement et des
failles de plissement . . 32
2. Des failles simples et des
fiedlles composées ... 33
3. Des massifb et de leur dis-
position relative ... 35
Einleitnng i
L Disloeationen aus Verti-
ealbewegungen hervorge-
gangen.
A. Ton den reinen Terwerfnngen.
1. Die allgemeinen Eigen-
schaften der Verwerf-
ungen.
Définition 11
Von den Veirwerfungslinien 12
Von dem Abstand der Fliigel 13
Verwerfungsabsturz ... 15
Von der Verwerfungsflàche
und ihrer Neigung ... 16
Vom Verwerfungsausmaass 17
2. Von den verschiedenen
Arten der Verwerfungen 20
a) Verhàltniss der Streich-
richtuDg von Verwerf-
ungen und Schichten . 21
b) Relative Verschiebungs-
richtung des Hangenden
und Liegenden . . . . 21
c) Verhàltniss im Fallen der
Verwerfung und der
Schichten .....' 24
B. Ton den Fleznren (Tafelabbieg-
angen) .26
C. Zusammensetzong der Terwvrf-
nngen und Flezoren.
1. Unterscheidung d.Spalten-
verwerflingen und Falten-
verwerfùngen 32
2. Von den einfàchen und
Busammengetzten Verwer-
fungen 33
3. Von den SchoUen und Ihrer
gegenseitigen Lage ... 35
— VI —
4. Structure intérieure des
massifis 40
5. Des systèmes de failles 42
6. Origine des failles ... 44
II. Dislocations résultant de , IL
mouvements horizontaux.
A. Des Plift.
1. Des plis en général ... 49
2. Des parties d'un pli . . 50'
8. Des différents types de plis
a) Formes résultant d'une
dissymétrie croissante
dans J'inclinaison des
flancs 53
b) Formes résultant du res-
serrement croissant des plis 57
B. Des plis-failles 64
C. Des décrochements horlzontaox 71
Distinction des décrochements
horizontaux (transversaux)
et des failles transversales
ordinaires 72
Modifications diverses du type
simple des décrochements
horizontaux 74
D. Dimensions et rapports matnels
des plis et plis-failles.
1. Dimensions.
a) Dimensions des plis con-
• sidérés isolément ... 77
b) Dimensions relatives des
plis 79
2. Distribution horiaontale
des plis et plis-failles . 80
3. Sens relatif du déjettement
des plis 81
a) Déjettement dans le
même sens 81
4. Innere Structur d. Sbhollen 40
5. Von den Verwerfungs-
systemen 42
e. Urspîrung der Verwerf-
iingen 44
Disloeationen ausHorizon-
talbewegungen hervorge-
gangen.
A. Ton den Falten.
1. Von den Falten im All-
gemeinen 49
2. Von den Theilen einer
Faite 50
3. Von den verschiedenen
Faltentypen,
a) Formen , hervorgehend aus
zunehmender IJnsymetrie
in . der Neigung der
Schenkel 53
b) Formenreihen , hervor-
gehend aus Zusammen-
dràngung der Falten . . 57
B. Ton den Faltenverwerfnngen . ^4
C. Transversale Horizontalver-
schiebongen ....... 71
TJnterscheidung der transver-
salen Horizontalverschieb-
ung von den gewôhnlichen
Querverwerfungen . . . . 72
Modificationen des Normaltypus
der transversalen Horizon tal-
verschiebung 74
D. Grosse and gegenseitige Bezie-
hungen der Falten and Falten-
verwerfangen.
1. Orôssenverhâltnisse.
a) Grosse einer Faite fur
sich betrachtet . . . . 77
b) Yergleichsweise Grosse
verschiedener Falten . 79
2. Horizontale Vertheilung
der Falten und Falten-
verwerfungen .... 80
3. Richtung der Ueberschie-
bung (Neigung d. Falten) 81
a) Gleichsinnig schiefe Nei-
gung 81
-ry
— VII
b) Déjetteihent en sens in-
verse .,.....; 83
4. Combinaison d'un mouve-
ment latéral d'ensemble
avec un mouvement ver-
tical localisé.
a) Combinaison du plisse-
ment avec un affaissement
localisé produit en même
temps . . i . . . . 84
b) Combinaison du plisse-
ment avec un exhaus-
sement localisé pîToduit
en même temps / . . . 84
5. Effets d'un nouveau re-
foulement sur des couches
déjà plissées ..... 87
IIL Déformations intimes des
roches 91
b) Ungleichsinnige Neigung 83
4. Zusammensetzung einer
allgemeinen HorizontaJ-
bew^egung mit einer lo-
kalen Vertikalbew^egung.
a) Zusammensetzung der
Faltung mit gleichzeitiger
lokaler Senkung ... 84
b) Zusammensetzung der
Faltung mit gleichzeitiger
lokaler Ueberhôhung . 86
5. Wirkung eines neuen Hori-
zontalschubes auf schon
gefaltete Schichten . . §7
III. Innere Gesteinsumform-
ung
91
Notes et Renvois (par Emm. de Margerie)
Introduction .......
I. Dislocations résultant de mouvements verticaux. A. Des- Failles
B. Des Flexures
C. Modes de groupement des failles et des flexures .
II. Dislocations résultant de mouvements horizontaux. A. Des Plis
B. Des plis-failles ......
C. Des décrochements horizontaux . . . .
D. Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles
m. Déformations intimes des roches .....
Appendice (rédigé par Emm. de Margerie)
I. Sur quelques terms relatifs aux rapports de disposition des couches
II. Sur quelques termes relatifs à l'inclinaison des couches
III. Sur les procédés graphiques et plastiques employés pour représenter
l'allure des dislocations ......
IV. De quelques essais de nomenclature et de classification des cassures
affectant l'écorce terrestre . ...
V. De quelques expressions relatives aux ensembles montagneux
VI. Sur les dislocations dues à des causes locales
Vn. Additions à la synonymie ......
Index alphabétique, a. Termes français
b. Begister der deutschen Bezeichnungen ....
c. Index of English Expressions .....
95
95
95
100
102
107
112
114
115
119
126
126
126
126
128
130
131
132
133
140
149
^s-
1
'■»r' -
ni.l
H
S*^^
Remarque.
Les langues auxquelles appartien-
nent les mots cités dans le cours du
présent travail sont indiquées de la
manière suivante:
f — Français ; d = Allemand ;
e — Anglais.
Les désignations nouvelles
que nous proposons sont indi-
quées par le signe *. Celles dont
nous recommandons spéciale-
ment remploi à l'avenir sont
imprimées en caractères espacés.
Anmerkung.
In der Folge sind stets die Spra-
chen bezeichnet wie folgt:
f —= FranzSsisch ; d - Dentsch ;
e -- Ënglisch.
Diejenigen Bezeichnungen,
welche von den Verfassern stam-
men, sind durch * unterschieden,
und diejenigen, welche wir zum
hauptsâchlichen Gebrauch in
der Zukunft empfehlen môchten,
durch gesperrte Schrift hervor-
gehoben.
m.
tv-.
Introduction,
Lorsque des terrains sédimentaires,
au lieu d'avoir conservé leur disposi-
tion plane originelle, apparaissent au
contraire inclinés, redressés, ployés,
renversés ou bien fendus et séparés par
des cassures en fragments juxtaposés
mais portés à une hauteur inégale,
on dit qu'ils ont été disloqués. Les
roches d'origine différente (schistes
cristallins et roches éruptives) peuvent
présenter les mêmes phénomènes, bien
qu'ils y soient moins faciles à constater.
On réunit sous le nom de:
f: dislocation(s) d: Disloc
e: dislocation (s), disturbaûce(s)
l'ensemble de ces déformations mé-
caniques éprouvées par les roches,
dont l'origine peut être quelconque,
postérieurement à leur dépôt et
à leur consolidation.
En général les dislocations sont
susceptibles de donner lieu à des
discordances de stratification,
c'est-à-dire que si des couches dis-
loquées a viennent à être recouvertes
dans la suite par de nouveaux sédiments
?>, ceux-ci ne participeront pas à
l'inclinaison des premières, ce qui
établira nettement l'âge relatif des
dislocations considérées, qui auront
évidemment été produites après le dé-
pôt de la première série a et avant
celui de la seconde 6; on est donc
Einleitung.
Wenn sedimentâre Schichten, an-
statt ihre urspriingliche , flache La-
gerung behalten zu haben, nun geneigt,
aufgestellt, gebogen, uberkippt oder
der Art gespalten sind, dass die beid;
seitigen Gesteinsmassen aneinander
verschoben erscheinen, so bezeichnet
man dièse Gesteine als dislocirt
oder g e s t ô r t. Die Gesteine verschie-
dener Entstehungsweise (krystalli-
nische Schiefer, Eruptivgesteirie) kôn-
nen die gleichen Erscheinungen zeigen,
wenn sie auch bei denselben weniger
leicht zu erkennen sind. Man vereinigt
unter dem Namen:
a t i n (e n) , Lagerungs-Storung(en)
, displacement(s) ; diastrophism ^)
die Gesammtheit aller der mechani-
schen Verànderungen in der Lagerung,
welche, was immer die Entstehungs-
weise dés Gesteins sei, nach der
Bildung und Verfestigung des letz-
teren eingetreten sind.
Im Allgemeinen ergeben die Dis-
locationen hâufig Discordanzen in
der Schichtenstellung. Indemnâm-
lich die dislocirten Schichten a in der
Folge von neuen sedimentâren Ab-
lagerungen b bedeckt werden, bilden
die ersteren mit den letzteren einen
Winkel. Dièse Lagerungsdifferenz
làsst das relative Alter der be-
trachteten Dislocationen feststellen,
indem dieselben jedenfalls nach Ab-
lagerung der gestôrten Schichtgruppe a
1
— 2 —
par là en état de dater, en termes de
la chronologie géologique ordinaire,
le moment où une dislocation a été
produite.
und vor Ablagerung der ungestorten
b eingetreten ist. Es ist nach die-
sem Prinzip moglich, in den Be-
zeichnungen der geologischen Chrono-
logie die Zeit einer Dislocation anzu-
geben.
Il peut arriver que de grands mouve-
ments de récorce terrestre affectent
avec une amplitude égale des régions
étendues sans y déranger d'une ma-
nière perceptible F allure plane origi-
nelle des couches ; s'ils affectent une
aire de sédimentation et y modifient
seulement la profondeur de la mer,
ils détermineront un changement dans
la nature (ou, comme on dit en lan-
gage géologique, dans le faciès) des
dépôts en voie de formation; s'ils affec-
tent, une surface continentale de façon
à la replonger sous les eaux marines,
les anciens sédiments supposés hori-
zontaux qui constituent cette contrée
Viendront alors à être recouverts par
une nouvelle série de couches, qui
seront en concordance de stratifi-
cation avec les premiers, puisque,
bien qu'un long intervalle d'émersion
ait séparé le dépôt des deux séries,
la plus ancienne n'aura pas été
redressée avant la formation de l'autre.
Pour distinguer cette disposition du
cas plus habituel où la concordance
entre deux couches correspond à une
succession immédiate dans le temps,
on la désigne sous le nom de:
Grosse Bewegungen der Erdrinde
konnen mit gleichfôrmigem Betrage
iiber sehr ausgedehnte Regionen sich
geltend machen der Art, dass die ur-
spriingliche flache Lagerung nicht
sichtlich gestôrt wird. Wenn solche
Bewegungen ein Sedimentationsgebiet
betreffen und nur die Tiefe des Meer-
gmndes verândern, werden sie blos
eine Verânderung in der Beschaffen-
heit der Ablagerungen oder, geologisch
gesprochen, in ihrer Faciès veran-
lassen. Betreffen sie aber eine Con-
tinentalflâche, so dass dieselbe unter
die Meerflâche taucht, so werden die
alten Sedimente, welche dièse Gegend
gebildet hatten, durch eine neue Série
von Schichten bedeckt, welche con-
cordant zu den âlteren liegen, weil,
trotzdem ein langer Zeitintervall zwi-
schen beiden Schichtgruppen liegen
kann, die altère doch nicht aufgerich-
tet worden ist vor Absatz der neueren.
Um dièses Verhàltniss von dem ge-
wôhnlicheren Falle zu unterscheiden,
wo die concordanten Schichten in ihrer
Bildung unmittelbar zeitlich aufeinan-
der gefolgt sind, bezeichnet man das-
selbe mit dem Namen:
— 3 —
f: transgressivité parallèle
d: Parallel- Transgression*,
Auflagerung (im Gegensatz
Auflagerung). ^)
Mais ces phénomènes (qui d'ailleurs
proviennent peut-être en partie de
causes étrangères aux mouvements du
sol, telles que la déformation des sur-
faces de niveau suf le globe) ne ren-
trent pas dans la catégorie des véri-
tables dislocations au sens propre du
mot, et resteront par suite en dehors
du cadre de la présente étude.
Les dislocations sont ordinairement
linéaires, c'est-à-dire qu'elles affec-
tent des bandes de terrain, allon-
gées, souvent appelées zones.
Autrefois on cherchait dans l'action
d'une force spéciale et locale telle
qu'une éruption la cause de chaque
dislocation individuelle; mais l'étude
plus approfondie des dislocations a
montré qu'en général elles forment
des systèmes, dont tous les membres,
par l'harmonie de leurs caractères,
témoignent de l'unité de la cause à
laquelle est due leur production.
On admet généralement aujourd'hui
que la cause des dislocations réside
dans la contraction de l'intérieur du
globe, elle-même conséquence de son
lent refroidissement; mais ce n'est
pas ici le lieu de développer et de
discuter, cette théorie.
Ainsi que dans tous les autres
phénomènes naturels, ^on constate que
les dislocations, au lieu d'affecter des
formes quelconques et d'être distri- ;
buées au hasard, obéissent au con-
traire à un certain ordre et se ré-
duisent à un petit nombre de types
susceptibles d'être nettement définis.
ou concordante *
un terbro chêne gleichfôrmige
zur fortgesetzten gleiçhfôrmigen
AUein dièse Erscheinungen, welche
librigens zuna Theil von Ursachen, die
den Bewegungen der festen Erdrinde
fremd sind (wie die Formverânderun-
gen der Meerniveauflâchen), herriihren
môgen, gehoren nicht in die Catégorie
der eigentlichen Dislocationen im ge-
wôhnlichen Sinne des Wortes und
bleiben deshalb ausserhalb des Rah-
mens unserer vorliegenden Studie.
Die Dislocationen sind gewôhnlich
linear, d. h. sie betrefïen lângsge-
streckte Terrainstreifen, die man oft
als Zonen bezeichnet.
Friiher suchtes man in einer spe-
ciellen lokalen Kraft wie z. B. in einer
Eruption die Ursache jeder einzelnen
Dislokation fiir sich; aber das ver-
tiefteje Studium der Dislocationen hat
ergeben, dass dieselben gi'osse Système
bilden, deren Glieder durch die Har-
monie ihrer Charaktere Zeugniss von
der Einheit der Ursache ablegen,
welche sie gebildet hat.
Man nimmt heutzutage ziemlich all-
gemein an, dass die Ursache der Dis-
locationen in dem Zusammenschwin-
den des Erdinneren zu suchen ist,
das selbst wieder Folge langsam fort-
schreitender Abkiihlung sei; allein
hier ist nicht der Ort, dièse Théorie
zu entwickeln und zu discutiren.
Wie bei allen Naturerscheinungen
findet man, dass auch bei den Dis-
locationen nicht beliebige Formen in
zufâlliger Anordnung auftreten, son-
dern dass auch hier eine gewisse Ord-
nung vorhanden ist und die Formen
4 —
Tout d'abord on peut diviser les
dislocations en deux gi-andés classes
suivant que les mouvements qui leur
ont donné naissance ont été dans l'en-
semble surtout verticaux ou hori-
zontaux. Dans le premier cas une
portion plus ou moins étendue de
l'écorce terrestre a été soulevée ou
abaissée relativement aux portions
contiguës, dans le sens du rayon du
globe, suivant une ligne de dénivel-
lation souvent très brusque (faille),
comme dans les pays de plateaux.
Dans le second cas le déplacement
dés masses minérales a été effectué
tangentiellement à la surface terrestre,
il y a eu compression ou refoulement
latéral, les couches ont été redressées
et sont devenues inclinées, et comme
résultat de cette production de plis,
il y a eu diminution de l'espace occupé
en projection horizontale par les cou-
ches plissées ; c'est la structure qu'on
observe dans la plupart des chaînes
de montagnes.
Naturellement, cette distinction ne
peut pas être absolue; elle exprime
simplement les diflférences les plus
importantes existant entre les dislo-
cations au point de vue de leur mode
de formation, et aussi de leur réparti-
tion. En eflfet, il y a des contrées où les
dislocations appartiennent exclusive-
ment à la première classe — ce sont
les régions de fractures — d'autres
où elles sont toutes de la deuxième
classe — ' les régions de plisse-
ment — d'autres enfin où les choses
se passent d'une manière plus com-
plexe et où l'on trouve les deux types
réunis et diversement combinés; t)n
conçoit par suite combien les carac-
tères que présente la structure de
in eine kleine Anzahl gut charak-
terisirbarer Typen sich gruppiren.
Zunâchst kann man die Disloca-
tionen in zwei grosse Klassen theilen,
je nachdem die Bewegungen, welche
sie gebildet haben, hauptsàchlich v e r-
tikal oder horizontal gewesen sind.
Im ersten Fall ist ein grosseres oder
kleineres Stiick Erdrinde relativ zu
den nebenliegenden Theilen gehoben
oder gesenkt worden in der Richtung
des Erdradius (radial) nach einer
oft sehr scharf ausgesprochenen
Bruchlinie (Verwerfung), wie dies
z. B. in den Plateaulàndern sich hàufig
findet. Im zweiten Falle ist die Be-
wegung dér miueralischen Massen
tangential zur Erdflàche erfolgt,
die Erdrinde hat einen horizontalen
Seitenschub, eine Compression erfah-
ren, die Schichten sind aufgestaut,
aufgerichtet und in F ait en gelegt
worden. Im Grundriss betrachtet ist
die zusammengedrângte, gefaltete Zone
scbmâler geworden ; dies ist die Struc-
tur, welche man in den meisten
Kettengebirgen findet.
Selbstverstândlich ist die Tren-
nung keine absolute. Sie charak-
terisirt . nur die wichtigsten Unter-
schiede in der Art, Bildungsweise und
Vertheilujig der Dislocationen. Es gibt
in der That Gegenden, deren Disloca- .
tionen ausschliesslîch der ersten Klasse
angehoren : das sind die Bruch-
regionen — andere, wo sie aile von
der zweiten Klasse sind: die Fal-
tenregionen, — wieder andere end-
lich, wo die Verhâltnisse weit ver-
wickelter sind, und wo man beide
Klassen gleichzeitig und mannigfaltig
combinirt findet. Es geht daraus die
grosse Mannigfaltigkeit hervor, welche
5 —
chaque région de dislocations peuvent
être variés.
Le changement de forme d'un même
accident peut s'effectuer soit d'une
manière continue, soit longtemps après
son apparition première, lors d'une
seconde période de dislocation — , au-
quel cas la direction des forces agis-
santes peut n'être plus la même que
la première fois.
Il importe de remarquer qu'un
mouvement effectué dans un certain
sens peut souvent être la conséquence
indirecte d'un mouvement d'ensemble
effectué dans un sens différent, par suite
de la décomposition partielle de celui-ci,
déterminée par des circonstances loca-
les ; par exemple un mouvement verti-
cal peut, dans certaines conditions, être
l'effet d'une pression latérale: aussi
pour ne .pas compliquer inutilement la
nomenclature et afin de rester sur le
terrain solide des faits directement ob-
servables, il convient de classer les
dislocations d'après la nature du mouve-
ment immédiat qui leur a donné
naissance, c'est-à-direde la résultante
des forces mises en jeu — ceci se rap-
portant bien entendu non à un point
unique mais à l'ensemble d'un même
accident. Par suite, la nature du mouve-
ment primitif dont le mouvement immé-
diat résulte peut être la même pour les
deux grandes classes de dislocations
ou non , sans cependant que notre
classification doive s'en ressentir.
Dans l'une et l'autre classe, les dis-
locations peuvent revêtir deux aspects
différents , suivant qu'elles ont été
effectuées avec ou sans rupture —
c'est-à-dire soit par fracture plus ou
moins ménagée ou brusque, soit par
recourbement continu. Comme on
die Dislocationen in verschiedenen
Gebieten der Erde zeigen kônnen.
Çie Gestalt ein und derselben Dislo-
cation muss sich wàhrend ihrer Aus-
bildung allmâlig ândern, oder es kann
dies lange nach deren erstem Erschei-
nen durch eine zweite Di&locationS-
période, vielleicht mit zugleich anderer
Richtung der wirkenden Krâfte ge-
schehen.
Hier muss bemerkt werden, dass
eine Bewegung von bestimmtem Sinne
oft die indirekte Folge einer allge-
meineren Bewegung m anderer Rich-
tung sein kann, indem eine theilweise
Zerlegung der letzteren, von lokalen
Umstânden begUnstigt, eingetreten ist;
eine Hebung kann z. B. von einer
horizontalen Bewegung herriihren. Um
die Nomenclatur nicht unniitz zu com-
pliciren und auf dem Boden der be-
obachteten Thatsachen zu bleîben, ist
es am besten, die Dislocationen nach
der Natur der unmittelbaren Be-
wegung, welche die Résultante aller
in' s Spiel tretenden Kràfte ist und
sie gebildet hat, einzutheilen, immer-
hin in dem Sinne, dass wir nicht die
Bewegung eines einzelnen Punktés în's
Auge fassen, sondern diejenige, welche
dem ganzen einzelnen Dislocationsvor-
gang zu 'Grunde liegt. Die letzte Ur-
sache der Dislocationen mag fUr beide
Klassen dieselbc sein oder nicht, das
beriihrt aber unsere Eintheilung der
Dislocationen nicht.
In jeder der beiden Klassen konnen
die Dislocationen in zwei Formen von
ganz verschiedenem Aussehén auftre-
ten, je nachdem sie mit oder ohne
Bruch vor sich gegangen sind. Im
ersteren Falle erscheint dieselbe mit
einer mehr oder weniger vollstândigen
6 —
le verra dans la suite, chacun des deux
cas Qxige, pour être réalisé, des condi-
tions différentes, suivant la classe des
dislocations dans laquelle il est supposé
se produire. Dans la classe des dis-
locations dues à des mouvements ver-
tfcaux, la fracture se présente ordi-
nairement comme le fait initial, ayant
précédé le déplacement relatif des deux
portions de Técorce terrestre qu'elle
sépare; elle représente inversement
dans la classe des dislocations par
mouvement horizontal la limite ex-
trême d'un ploiement. D'autre part le
recourbement résulte d'une compres-
sion latérale, dans la seconde classe
des dislocations, où il constitue le phé-
nomène primitif et essentiel; il résulte
au contraire d'un étirement ou allon-
gement de^ couches dans la première
classe, où il est secondaire, accessoire
et d'ailleurs assez rarement réalisé.
En général, quand il s'agit des
mouvements qui ont donné naissance
aux dislocations, nous ne pouvons
parler avec certitude que du sens
relatif de ces mouvements — , le
même résultat local pouvant avoir été
déterminé par des mouvements très
différents les uns des autres, ou même
de sens tout à fait opposés, par rap-
port au centre de la terre; aussi,
lorsqu'on employera les mots sou-
lèvement et affaissement (et les
adjectifs qui en sont dérivés), sera-t-il
prudent de ne jamais les entendre
que comme exprimant les rapports
actuels de position des points dépla-
cés: on parlera par exemple de la
lèvre soulevée d'une faille pour dé-
signer simplement celle où, en fait,
les couches sont à un niveau plus
élevé que sur l'autre — apparence
Trennungverbunden, im anderen ist
sie im Gewande einer zusammenhân-
gendenUmbiegung aufgetreten. Wie
es sich in der Folge ergeben wird, ver-
langt jeder Fall je nach der Klasse, in
welcher er auftritt, verschiedeneBedin-
gungen. In der Klasse der Dislocationen
(lurch Vertikalbewegung ist der Bruch,
die Spalte die durchgreifende Erschei-
nung,welche der relativenVerschiebung
der beidseitigen Stiicke der Erdrinde,
welche sie trennt, vorangegangen ist ;
umgekehrt ist der Bruch in der Klasse
der Dislocationen durch Horizontal-
schub blos die âusserste Grenze der
Faltung. Die Umbiegung hingegen
entsteht in Folge seitlicher Pressuug
bei unserer zweiten Klasse von Dis-
locationen, wo sie das primàre uud
wesentlichste Phenomen darstellt, fast
immer, wâhrend die Biegung bei der
ersten Klasse der Dislocationen, wo
sie ganz secundârer accessorischer
Natur ist , fast nur aus einer
Streckung der Schichten sich ent-
wickeln kann.
Im AUgemeinen kônnen wir bei Be-
wegungen, welche zu Dislocationen
gefUhrt haben, mit Sicherheit einzig
von der relativen Richtung der
Bewegungen sprechen. Das gleiche
Résultat kônnte durch ganz verschie-
dene Bewegungen und selbst durch
solche von ganz entgegengesetztem
Sinne herbeigefiihrt worden sein, Fer-
ner wenn man die Worte Hebung
und Senkung (gehoben, gesenkt) an-
wendet, soll niemals vergessen blei-
ben, dass dieselben nur die gegen-
wârtige thatsâchliche Lage der ver-
stelltenPunkte zu einander ausdriicken
soUen. Wenn man z. B. von dem
gehobenenFliigel einer Verwerfung
pouvant avoir été produite en réalité
aussi bien par Taffaissement de cette
autre lèvre ou par d* autres mouvements
plus compliqués des deux lèvres à la
fois. De même pour les mouvements
horizontaux: quand on dira par exemple
qu'un pli a été déjeté vers le nord,
cela voudra dire simplement qu'on
est en présence d'un pli auquel un
pareil mouvement donnerait la dis-
position observée, et non que ce mouve-
ment soit nécessairement le seul qui
puisse rendre compte du résultat, égale-
ment explicable par exemple en sup-
posant un mouvement de la base du
pli en sens inverse; en d'autres ter-
mes, les expressions employées
ne doivent pas faire préjuger du
sens réel dans lequel les coor-
données géographiques du lieu
sur la sphère ont été modifiées
par l'effet des dislocations, et
leur sens est purement relatif.
Très souvent, surtout lorsqu'elles
atteignent un certain degré d'intensité,
les dislocations sont accompagnées,
comme phénomène accessoire et con-
comitant, de déformations intimes
des roches, affectant celles-ci non
plus seulement dans leur disposition
générale mais dans leur structure
même. Il est sans doute assez difficile
d'établir une ligne de démarcation
tranchée entre ces déformations in-
times, observables sur les échantillons,
et les dislocations proprement dites,
ne pouvant s'étudier que dans les
grandes -coupes naturelles des pays
montagneux et arrivant à embrasser
toute l'épaisseur visible de l'écorce
terrestre — , une série continue d'inter-
médiaires existant entre ces deux
termes extrêmes de l'échelle. Néan-
spricht, so will màn mit diesem Aus-
druckeniîr denjenigen Randbezeichnen,
dessea Schichten thatsâchlich in einem
hoheren Niveau als die entsprechen-
den des anderen FlUgels liegen, wâh-
rend dièses Verhàltniss in Wirklich-
keit ebenso gut durch Senkung dièses
anderen Randes oder durch andere
complicirtere Bewegungen entstanden
sein kann, welche beide Rânder gleich-
zeitig aber ungleich stark verstellt
haben. Die gleiche Auffassung gilt
fur die Horizontalbewegungen. Sagt
man z. B. eine Faite sei nach Norden
Uberschoben, so will das nursagen,
dass eine solche Bewegung einer Faite
die thatsâchlich jetzt vorhandene Lage
geben wUrde, nicht aber, dass nicht
auch eine andere Be^vegung, z. B.
eine entgegengesetzte in der Basis
der Faite, die gleiche Wirkung auf die
Stellung der betrachteten Faite aus-
uben konnte. In anderen Worten:
Der angewendete Ausdruck soll
nicht uber den absoluten Sinn,
in welchem die geographischen
Coordinaten des Punktes auf der
Erde durch die Dislocation ver-
ândert worden sind, entschei-
den, er bezieht sich nur auf die
relative Bewegung.
Sehr oft, und besonders wenn sie
einen hohen Grad von Intensitât er-
reich^n, sind die Dislocationen von
einer eingreifenden Umformung
der Gesteine begleitet, welche die-
selben nicht nur in ihrer Lagerung,
sondern in ihrer Structur durch und
durch verândert. Freilich kônnen
dièse Structurverànderungen der Ge-
steine, die schon im einzelnen Hand-
slUcke sichtbar sind, nicht scharf ab-
gegrenzt werden von denjenigen Dis-
^^:
moins l'ensemble des caractères des
unes et des autres justifie pleinement
cette distinction; on pourrait les dé-
signer respectivement, pour rappeler
leur rôle différent sur l'allure des
masses minérales, sous les noms de
dislocations orographiques' et de
dislocations pétro graphique s*.
Ces dernières aboutissent au méta-
morphisme mécanique des roche s.
Dans les pages suivantes, nous exa-
minerons successivement :
I. Les dislocations réanltant de
mouvements verticanx.
II. Les dislocations résultant de
mouvements horizontaux.
III. Les déformations intimes des
roches sous l'infltience des
dislocations.
A moins d'indication contraire, nous
considérerons toujours les dislocations
sans nous inquiéter de la forme ex-
térieure du sol produite par l'érosion.
Dansle présenttravailnous
avons cherché à donner un
aperçu des différents types
de dislocations ainsi qu'une
liste aussi complète que pos-
sible des termes employés
jusqu' à présent pour les dé-
signer. Notre but serait at-
teint, si nous parvenions à
amener plus de précision
dans l'observation et dans
la description de ces phé-
nomènes et plus d'unité dans
leur nomenclature.
locationsgestalten, die wir nur an den
grossen natiirlichen Durchschnitten
einer Gebirgsmasse, wo die Erdrinde
auf ihrer gauzen sichtbaren Màchtig-
keit dislocirt • worden ist, studiren
kônnen. Eine continuirliclie Reihe von
Zwischenformen verbindet die ausser-
sten Glieder der Dislocationsreihe.
Die Gesammtbeit der Eigenschaften
rechtfertigt aber eine Unterscheidung.
Man konnte beide Dislocationsformen
, unterscheiden als orographische
Dislocationen* und petrogra-
p h i s c h e D i s 1 o c a t i o n e n *, um an
dia verschiedeue EoUe derselbén fur
das Auftreten der Mineralmasseh zu
erinnern. Die petrogiapbischen Dis-
locationen fiihren, wenn sie hochgradig
werden, zur mechanischen Méta-
morphose der Gesteine.
Wir werden im Folgenden der Reihe -
nach betrachten:
I. Dislocationen in Folge ver-
ticalei* Bewegungen.
II. Dislocationen in Folge hori-
zontaler Bewegungen.
III. Die Sti'Uctui'veranderUHgen
dei' Gesteine dnrch Disloca-
tion.
Wo nicht das Gegentheil ausdruck-
lich erwâhnt ist, werden wir die Dis-
locationen stets unbekummert um die
'ausseren Erosionsges.talten behandeln.
Wir haben in der vorliegen-
den Arbeit ver suc ht, einen
Ueberblick iiber die ver-
schiedeuen Typen der Dislo-
îcationen, sowie eine môg-
lichst vollstandige Aufzâhlung der bisher zu ihrer Bezeich-
uung angewendeten Ausdriicke zu geb.en. XJnser Zweck ist
erfullt, wenn wir dadurch eine genauere Beobachtung und
Beschreibung und eine einheitlichere Bezeichnungsweise
dieserErscheinuugenveranlassen,
i
I.
Dislocations résultant de mouvements verticaux.
Dislocation aus Verticalbewegungen hervorgegangen.
A.
Des failles proprement dites.
Von den reinen Verwerfimgén.
B.
Des flexures.
Von den Flesuren.
G.
t
Modes de groupement des failles et des flexures.
Zusammensetzung- der Verwerfungen und Flexuren.
J*?.T«.»- "^^ • l
/
A.
Des Failles proprement
dites.
(Par rupture.)
1.
Caractères généraux dés
failles.
Définition.
Lorsqu'une couche subit une déni-
. vellation brusque et- que cette déni-
vellation, au lieu d'être ménagée par
une courbure continue, se produit au
contraire par une rupture, de part et
d'autre de laquelle deux couches si-
tuées primitivement à un niveau diffé-
rent sont placées en contact suivant un
même plan horizontal, on dit qu'il y a:
Von den reinen Ver-
werfungen.
(Durch Bruch.)
Die allgemeinen Eigenschaften
der Verwerfungen.
Définition.
Wenn eine Schicht eine plôtzliche
Niveauveràndérung erfahren hat,
welche statt durch eine continuirliche
Biegung vermittelt zu sein, vielraehr
durch einen Bruch zu Stande gekom-
men ist, -so dass nun urspriinglich un-
gleich hohe Schichten in der gleichen
Horizontalebene sich beriihren, nennt
man dies:
f: faille ^), paraclase ^)
d: Verwerfung, Sprung ^)
e: fault **)
Eine Verwerfung ist also eine
Une faille «st donc une
f : fente, fracture, rupture, cassure, fissure, brisure, crevasse
d: Spalte, Riss, Bruch, Kluft, Sprung
e : fracture, break, fissure, rent, crack, cleft
où une solution de continuité des
roches, accompagnée d'un déplace-
ment relatif de ses deux:
oder eine Discontinuitât, ein.Unter-
bruch im Gestein, begleitet von einer
relativen Verstellung der beiden:
f: îèvre(s), paroi(s), côté(s)
d: Fliigel'), Seite(n) »)
e: side(s) »), wall(s) *«)
dont l'une (la plus haute, a Fig. 2)
est dite:
von welchen der oder die hohere (a
von Fig. 2) bezeichnet wird als:
— 12 —
f: soulevée,
d: gehobene(r), liôhere(r), (Seite oder Flugel)
e: uplifted, heaved ^^), up-cast ^^), upthrown, upthrow (subst.) ^•'),
lifted 1*), lift (subst.) ^% uplift (subst.)
der oder die andere (tiefere) (h der
Fig. 2) als:
et Tautre (la plus basse, h Fig. 2) est
dite:
f: affaissée, abaissée
d: gesurikeiie(r) ^^), tiefere(r)
e: thrown ^'), down-cast ^^), downthrown, downthrow (subst.) ^^),
lowered ^% dropped, drop (subst.) "), downfall (subst.) --). '
Des lignes de faille.
Les failles sont ordinairement liné-
aires, c'est-à-dire que la dénivella-
tion des couches se poursuit horizon-
talement suivant une ligne dite
Von den Verwerftingslinien.
Die Verwerfungen sind meistens
linear, d. h. die Hôhenverstellung der
Schichten lâsst sich in horizontaler
Richtung auf einer Linie verfolgen,
' welche:
f: ligne de faille ^^) d: Verwerfungslinie, Bruchlinie e: fault line
ou tout simplement faille. Le point oder auch nur Verwerfung heisst.
où la dénivellation commence à se
faire sentir peut être appelé la nais-
sance ou le point d'origine de
la faille.
Dans la grande majorité des cas,
la ligne de faille est droite ou à peu
près; elle a une certaine longueur,
très variable et souvent très considé-
rable et une certaine:
Der Punkt, Wo die Verstellung zuerst
fiihlbar wird, heisst der Ursprung
oder Ausgangspunkt ^*) der Ver-
werfung.
Bei der gi'ossen Mehrzahl der Fâlle
ist die Verwerfungslinie gerade oder
ungefâhr gerade, sie kann sehr un-
gleich und oft betràchtlich lang sein
und hat eine gewisse:
f: direction d: (Streich-) Richtung e: strike direction.
Si au contraire la faille ne reste
pas rectiligne mais affecte la forme
d'une ligne brisée ou sinueuse, chaque
partie à peu près droite de son tracé
sera dite élément rectiligne ou
tronçon de la faille et la direction
moyenne ou générale ^'^) de celle-ci
sera alors la direction de la droite
menée d'une extrémité à l'autre de
son tracé. .Enfin on connaît des
exemples de failles courbes, et
il arrive même quelquefois que les
deux extrémités de celles-ci se re-
Wenn die Verwerfung nicht gerad-
linig bleibt, sondern einen gebrochenen
oder gekriimmten Linienzug darstellt,
so heisst jedes ungefâhr geradlinige
Stuck desselben ein gerades Elé-
ment der Verwerfung und als mitt-
lere Richtung derselben wird dann
die Richtung der Geraden bezeichnet,
welche bëide Enden miteinander ver-
bindet. Indessen kennt man auch Bei-
spiele gebogener Verwerfungen,
und es kommt sogar vor, dass die
beiden Enden sich wieder vereinigen,
— 13 —
joignent de manière à dessiner une | so dass eine geschlossene Curve oder
courbe fermée ^"). ' geschlossenes Polygon entsteht.
De récartement des lèvres.
Dans une faille, les deux lèvres
ne sont pas nécessairement écartées
Tune de l'autre de manière à laisser
entre elles un espace béant; si ce
cas était réalisé, la faille pourrait être
qualifiée d'
Von dem Abstand der Plugel.
Bei einer Verwerfung sind die bei-
den Fliigel nicht nothwendig der Art
von einander entfernt, dass dazwischen
ein gâhnender Raum bleibf. Wo dies
aber dèr Fall ist, nennt man die Ver-
werfung :
X
f: ouverte d: geôffnet, klaffend *') e: open ^®) (Fig. 3).
Au contraire, une faille n'est ordi-
nairement qu'un simple plan de divi-
sion, de part et d'autre duquel les
deux lèvres, bien qu'ayant glissé l'une
par rapport à l'autre, sont cependant
restées en contact. Une faille ainsi
disposée peut être appelée:
Meistens aber ist eine Verwerfung
eine blosse Zertheilungsflàche, lângs
welcher zwar die beidseitigen Ge-
steinsmassen sich aneinander verscho-
ben haben, jedoch ohne im Ganzen
die Beriihrung zu verlieren. Eine
Verwerfung in diesem Zustande kann
f: fermée
bezeichnet werden als :
d: geschlossen e: close ^®) (Fig. 4).
Quand il y a eu écartement de ma-
nière que la fente eût une certaine
f: largeur, entrebâillement d:
Gàhnen *
on remarque que celle-ci est toujours
très faible relativement aux deux autres
dimensions de la faille, et par suite
négligeable ; de plus ce vide a géné-
ralement été rempli, soit par des
débris, arrachés aux deux lèvres par
suite du frottement mutuel qu'elles
ont eu à subir en se séparant, et
qui forment des:
Wenn eine Verwerfung geôflfnet ist,
so dass sie eine gewisse
Weite, Mâchtigkeit »«), Klaffen, *
e: width
bat, so bemerkt man doch stets, dass
dièses sehr gering ist im Vergleich zu
den beiden anderen Dimensionen der
Verwerfung und denselben gegeniiber
vernachlâssigt werden kann. Ueber-
dies ist der Hohlraum gewohnlich er-
fiillt worden, sei es durch Triimmer,
welche durch die Reibung von beiden
Seiten sich abgetrennt haben; dièse
bilden eine:
f: brèches de fricti
breccie ^-}
a d: Reibungsbreccie *'), Disloeations-
e: fault-rock, friction-breccîa
ou par des fragments tombés de la 1
surface du sol ; soit par des substan-
ces déposées chimiquement (filons ■
métallifères etc.) ou enfin par des
roches éruptives ; dans ce dernier cas,
la faille est dite injectée ^'')
I Oder durch von der OberHiiche her-
I abgefallene Stiicke, sei es ferner
' durch chemisch ans dem Wasser aus-
geschiedene Mineralien (Mineral-
gànge, Secretionsgànge, Erzgange)
Oder endiich durch Eruptivgesteine ;
im letzten Falle sagt man, die Ver-
werfung sei iiijicirt ''*)
Quelquefois il est resté entre les Es kann aucli zwischen beiden Seiten
deux lèvres un ou plusieui^: inmittlererStetlunggebliebenseinein:
f: paqaet(8) de couches (roches) d: Schichten- (Geateins-) Packet
e: rider *') horse (Fig. 5).
Le frottement des deux lèvres ! Die Reibung beider Seiten an ein-
l'une contre l'autre a souvent déter- ander hat oft an deren Wandflâchen:
miné la production, suivant leur sur-
face de séparation, de: i
f: polis, surfaces polies, miroirs de failles d: Politur, Spiegel,
Rutschspiegel, Hamische e: slickensides
et aussi de: 1 oder:
f : stries, cannelures d: Rutschflachen, Rutsclistreifen, Frictionsstreifen *"}
strii
— ce qui prouvé bien qu'il n'y a pas 1
eu alors éeartement. !
D'autre part, des cavités vides peu- ;
vent se former sans qu'il y ait réelle- i
ment éeartement latéral, lorsque la ■
fente n'est pas plane; le mouvement ;
relatif dos deux lèvres fera naitre alors i
en certains points des élargissements 1
séparés par des étranglements. Ce i
fait a été souvent observé pour les i
filons métallifères (Fig. G). j
erzeugt, was beweist, dass wàhrend
der Bewegung die Seiten nicht klafften.
Hohirâume konneo sich auf Ver-
werfungen auch ohne aktive Ent-
fernung der Seiten bilden, wenn die
Trennungsflàche nicht eben ist. Die
Verschiebung erzeugt dann an ge-
wissen Stellen vereinzelte Erweiterun-
gen, an anderen, zwisçhenliegenden
Verschluss. Dièse Erscheinung ist
durch das Verfolgen der erziuhrenden
Mineralgânge schon oft beobachtet
worden (Fig. 6).
Ti^.e.
— 15 —
Escarpement de faille.
Il est évident que si aucune modi-
fication superficielle (due à des causes
étrangères) ne vient aff'ecter le ter-
rain postérieurement à la production
d'une ligne de faille, celle-ci coïnci-
dera en position dans la topographie
avec une ligne d'escarpement corres-
pondant à la lèvre soulevée ; c'est ce I
qu'on peut appeler un |
f: escarpement (ou ressaut) de faille
d: Verwerfungs(steil)absturz
e: fault-scarp ^'), cliff of displacement, fault escarpment ^'*)
Verwerfungsabsturz.
Es ist einleuchtend, dass wenn seit
der Entstehung der Verwerfung keine
Verânderung der Oberflàche eingetre-
ten ist, die Verwerfungslinie in ihrer
Lage zusammenfâllt mit einer Absturz-
flâche, welche der gehobenen Seite
entspricht. Dieser Absturz lieisst dann:
(Fig. 7).
Le coté de l'horizon auquel cet es-
carpement fait face a été quelquefois
désigné, sous le nom de
f: regard ^^) de la faille d: Front*, Verwerfungsfront *
e: front? facing?
Diejenige Richtung, nach welcher
der Absturz sich wendet, wird manch-
mal bezeichnet als
Il est clair que le regard et la
lèvre abaissée d'une faille ont même
orientation ; ces deux expressions, bien
qu'empruntées à une considération
d'ordre différent, sont donc toujours
équivalentes.
En fait, les escarpements de faille
ont très souvent disparu, ou ont été
tout au moins très modifiés et notable-
ment amoindris en hauteur, par suite
d'érosions. De sorte que l'existence
de failles considérables peut parfois
ne pas être soupçonnée, aucun ressaut
n'en manifestant la présence à la sur-
face du sol. Ces dernières peuvent
être qualifiées de failles rasées* ou
sans relief ***) (Fig. 8) par opposi-
tion à celles qui sont restées intactes
ou failles orographiques*. En
se combinant ainsi avec l'érosion de
la surface, les lignes de faille ont
pour .effet de ramener au jour des
couches inférieures qui sans elles
seraient restées cachées. Quand les
Die Frontrichtung und die gesun-
kene Seite der Verwerfung haben die
gleiche Orientation. Dièse beiden Aus-
drucksweisen, obschon aus verschie-
denen Betrachtungen hervorgegangen,
sind stets gleichwertig.
Thatsàchlich sind die Verwerfungs-
abstiirze durch Abwitterung oft ganz
verschwunden oder doch wenigsténs
wesentlich in ihrer Hôhe verringert
worden, der Art, dass das Vorhanden-
ë
sein bedeutender Verwerfungen nach
der Oberflàchengestalt gar nicht ver-
muthet werden kann, indem keine
Bruchkante vorragt. Solche Verwer-
fungen nennt man geebnete oder
abgehobelte Verwerfungen, Ver-
werfungen ohne Kante (Fig. 8) im
Gegensatz zu den orographischen
Verwerfungen. * Durch die Com-
bination mit den Wirkungen der Ero-
sion an der Oberflàche bringen die
Verwerfungen tiefere Schichten zu
Tage, welche sonst verborgen geblie-
16 —
couches sont inclinées, cet affleure- | ben waren. Sind die Schichten ge-
'V
^
t**. .*
pfî^
=^V^-
£li" .^
u.
%
5;
!» '
fi*:-' î
a-"-
ment a lieu sous la forme d'une per-
cée * plus ou moins étroite (Fig. 9 a).
neigt, so geschieht dies auf einer mehr
oder weniger schmalen Aufbruch
oder Aufschlusslinie *^) (Fig. 9 a).
Du plan de faille et de son
inclinaison.
En général, on peut considérer une
faille comme un plan, lequel peut
être vertical ou incliné; dans le
dernier cas, son:
Von der Verwepfnngsfl&clie und
ihrer Neigting.
Im Âllgemeinen kann man eine
Verwerfungsflâche *^) als eine
Ebene betrachten, die vertikal oder
geneigt stehen kann. Im letzteren
Falle ist ihr(e):
f: inclinaison, plongement, pendage
d: Fallen, Einfallen, Einfallrichtung *'^), Neigung, Fallwinkel der
Sprungkluft **)
e: hade (co-hade), underlie ^^\ slant *®), inclination
est exprimée par la valeur de Tangle
aigu que fait avec un plan horizontal
sa ligne de plus grande pente:
Du toit et du mur.
Quand le plan de la faille .est in-
cliné, la lèvre située au dessus de ce
plan s'appelle le:
f: toit d: Hangende ^"^
et celle qui est située au dessous le :
f: mur d: Liegende *')
de la faille, quel que soit le sens du
mouvement relatif de Tune à l'égard
de l'autre.
ausgedriickt durch den Werth des
Neigungswinkels der Verwerfungs-
flâche mit einer horizontalen * Ebene.
Vom Hangenden und Liegenden.
Bei geneigter Verwerfungsflâche
heisst der iiber derselben liegende
Theil das:
e: hanging-wall (o Fig. 10)
der unterhalb gelegene hingegen das :
e: foot-wall (& Fig. 10)
unabhângig vom Sinne der relativen
Bewegung beider Theile.
v.
— 17 —
Du rejet.
La mesure ou valeur du déplace-
ment relatif d'une même couche, ex-
primée par la différence d'altitude
entre ses deux points d'intersection
par le plan de la faille s'appelle:
Vom Verwerfungsaasmaass.
Der Betrag der relativen Verschie-
bung einer Schicht, welcher durch den
Hôhenunterschied der entsprechenden
Bruchpunkte gemessen wird, oder
kiirzer : die durch die Verwerfiing her-
vorgebrachte Niveauverstellung heisst
ihre:
f: rejet vertical, dénivellation, dénivellement, amplitude (ver-
ticale) du rejet, hauteur de chute verticale, rejet en profondeur *^)
d: Sprunghôhe (seigere od. verticale) *®) (Grosse der — ), ver-
ticale Grosse der Verschiebung *^), Maass (od. Betrag, od.
Ausmaass) der verticalen Dislocation (od. der Storung, od. der
Senkung), Verwurf ^^)
e: (vertical) throw, amount of throw ^^)j displacement,
downcast ^^).
AB
Fig.
11
Si toutes les couches affectées par
une faille sont parallèles entre elles,
il est évident que le rejet vertical
sera le même, quelle que soit la
couche qu'on choisisse comme repère ;
il suit de là également que, dans
ces conditions simples, le rejet verti-
cal est précisément égal à la hauteur
qu'aurait eu au-dessus de sa base le
sommet de l'escarpement de faille,
en supposant qu'il n'y ait pas eu de
dégradation subséquente/
Wenn aile von einer Verwerfung
betroffenen Schichten unter einander
parallel sind, ist selbstverstândlich die
Sprunghôhe dieselbe fur jede Schicht,
die man zur Messung derselben aus wâh-
len mag. Es geht. hieraus femer her-
vor, dass bei diesen einfachen Bedin-
gangen die vertikale Sprunghôhe genau
gleich der Hôhe des Verwerfungsab-
sturzes sein wiirde, wenn keine Denu-
dation seit dem Beginn der Verwer-
fung eingetreten wàre.
En considérant toujours la faille en
coupe transversale, on nomme:
Die Verwerfung stets im Querprofil
betrachtend, nennt man:
f: glissement (effectué suivant la pente), rejet incliné, hauteur de chute
inclinée ^^) d: flache Sprunghôhe '^^) e: slip (measured on the dip
of the fault) '^«)
2
— 18 —
t*.f^ ■
I
m:
m"
1^-
P-^
te.
3'î.
la mesure du déplacement comptée
non ptus suivant la verticale mais
suivant le plan même de la faille
(AD Fig. 11).
Il ne faut pas confondre, soit avec
le rejet vertical, soit avec le rejet
incliné, la distance qui sépare per-
pendiculairement au plan de stratifi-
cation les deux parties disjointes
d'une même couche prise comme
repère, ou ce qui revient au même,
l'épaisseur des couches normalement
comprises, dans la série stratigra-
phique locale, entre deux couches diffé-
rentes mises en contact par la faille.
C'est ce qu'on pourrait appeler le:
das Ausmaass der Verschiebung nicht
in der Verticalen, sondern auf der
Verwerfungsflàche selbst gemessen
(AD Fig. 11).
Nicht mit der vertikalen oder fla-
chen Sprunghôhe zu verwechseln ist
der kiirzeste Abstand der Ebene ein
und derselben Schichte beiderseits der
Verwerfung — oder, was das gleiche
ist, die Màchtigkeit der Schichten
zwischen zwei verschiedenen jetzt an
der Verwerfungsflàche zur Beriihrung
gebrachten Schichten. Dièses letz-
tere Ausmaass kann bezeichnet werden
als die:
f: rejet stratigraphique *, rejet perpendiculaire(ment) aux
couches*, épaisseur des couches rejetées
d: Sprunghôhe senkrecht zur Schichtung*, stratigraphische
Sprunghôhe *
e : stratigraphical throw * ?
CD
Fig.
11
Ces trois rejets .différents ne se
confondent en effet que lorsque les
couches sont horizontales et la faille
verticale.
Si les couches sont horizontales et
le plan de faille incliné, le rejet ver-
tical et le rejet perpendiculaire se
confondent.
Si les couches sont inclinées et le
plan de la faille vertical, le rejet ver-
tical et le rejet incliné se confondent.
Enfin, quand les couches sont in-
clinées et que le plan de faille l'est
aussi sans être perpendiculaire au
plan des couches, les trois rejets ont
des \aleurs distinctes.
Aux trois éléments que nous venons
de considérer en sont liés deux
autres :
Dièse drei verschiedenen Sprung-
hôhen fallen nur dann zusammen, wenn
die Schichten horizontal, die Verwer-
fung vertikal stehen.
Sind die Schichten horizontal, die
Verwerfung aber schief, so vereinigen
sich die vertikale Sprunghôhe und die
Sprunghôhe normal zur Schichtung.
Ist die Schichtung geneigt, die Ver-
werfung vertikal, so werden die ver-
tikale und die flache Sprunghôhe ein
und dasselbe.
Endlich, wenn die Schichten geneigt
sind und wenn die Verwerfungsflàche
einen Winkel sowohl mit der Verti-
kalen als mit der Schichtung bildet,
haben aile drei Ausmaasse der Sprung-
hôhe verschiedene Werthe.
Den drei betrachteten Maassen
schliessen sich zw-ei weitere an:
— 19
1.) f: le rejet horizontal transversal*
d: Horizontalsprungweite*, Horizontal-Abstand
der Schnittlinien '^'), horizontale Grosse der
Verschiebung *®), sôhlige Sprungweite (Grosse
der — ) oder sôhlige Stôrungsweite, Sprungweite
*®) (im Querprofil des Sprunges gemessen),
Sohle (der Verwerfung *^)
e: [width of the fault *^], horizontal throw?
B D Fig. 11
c'est-à-dire la distance des deux tran-
ches (d'une même couche) mesurée
en plan, ou ce qui revient au même,
la projection du rejet incliné sur un
plan horizontal; ce rejet est nul, si le
plan de la faille est vertical *'-).
Das ist die in horizontaler Projec-
tion (Plan) gemessene Distanz der
Schnittrànder derselben Schicht oder
auch die Projection der flachen Sprung-
hôhe auf eine Horizontalebene. Dièse
Sprungweite ist bei vertikaler Ver-
werfung nuU.
2.) f: le rejet parallèle(ment) aux couches
d: Sprungweite in der Schichtebene *
e : throw measured on the dip of the strata?
A C Fig. 11
Ce rejet est nul, si le plan de
faille est perpendiculaire au plan des
couches, et se confond avec le rejet
horizontal lorsque les couches sont
horizontales.
Tous ces éléments sont surtout im-
portants à Connaître au point de vue
technique, par exemple dans l'exploi-
tation des couches de houille. Mais
quand la faille et les couches ont la
même direction il suffit toujours d'ex-
primer:
1^ l'inclinaison des couches;
2^ l'inclinaison de la faille;
3^ le rejet vertical de la faille ;
la valeur des autres éléments
définis ci-dessus se déduisant aisé-
ment de ces trois données fondamen-
tales. Quand au contraire la faille
et les couches n'ont pas la même
direction, il y a encore à considérer
le rejet horizontal latéral* des
couches, c'est-à-dire le déplacement
Dièse Sprungweite ist gleich null,
wenn die Verwerfungsebene senkrecht
zur Schichtung steht und verschmilzt
mit der Horizontalsprungweite, wenn
die Schichten horizontal liegen.
Aile dièse Ausmaasse sind beson-
ders in technischer Beziehung z. B.
bei der Ausbeute der Steinkohlen-
schichten von Bedeutung. Immer
aber ist es ausreichend, wenn Ver-
werfung und Schichten dieselbeStreich-
richtung haben, anzugeben:
1. Die Neigung der Schichten j
2. die Neigung der Verwerfung;
3. die vertikale Sprunghôhe der-
selben ;
denn der Werth der anderen oben auf-
gefuhrten Ausmaasse lâsst sich aus
diesen drei Grundwerthen berechnen.
Wenn hingegen Verwerfung und
Schichten ungleiche Streichrichtung
haben, ist noch in's Auge zu fassen die
Seitenverschiebung * der
— 20
de leurs affleurements (ou plus géné-
ralement de leur intersection avec un
plan horizontal quelconque) dans le
sens de la direction de la faille. Il
en sera question plus loin, au chapi-
tre des décrochements trans-
versaux ou horizontaux.
Lorsqu'on parle du rejet, sans
épithète, cela doit ordinairement
s'entendre du rejet vertical; celui-
ci est évidemment le plus important
à connaître, comme c'est le seul qui
soit indépendant de l'inclinaison des
couches et de la faille. Quand on
suit une ligne de faille, il arrive
souvent que le rejet vertical reste
sensiblement le même pendant long-
temps, tandis que les autres rejets
changent beaucoup de valeur par suite
des différences locales que les couches
et le plan de la faille présentent dans
leur inclinaison.
Schichten^ d. h. die Verstellung ihres
Ausgehenden (oder allgemeiner ihres
Schnittes malt einer beliebigen Hori-
zoûtalebene) in der Streichrichtung
der Verwerfung, Hiervon wird spàter
im Abschnitt Uber die Blâtter die
Rede sein.
Spricht man von der Sprunghôhe
ohne weitere Bezeichnung, so soU da-
mit die vertikale Sprunghôhe ge-
meint sein; dièse letztere ist ent-
schieden die wichtigste zu nennen,
weil die einzige, welche von der Nei-
gung der Schichten und der Verwer-
fung unabhângig ist. Verfolgt man
eine Verwerfung, so beobachtet man
I
: oft, dass die vertikale Sprunghôhe sich
auf weite Erstreckung ziemlich gleich
I bleibt, wàhrenddie anderenAusmaasse
I
j der Verwerfung viel stârker nach loka-
len Abânderungen in der Schichtlage
und der Stellung der Verwerfung
wechseln.
2.
Des différents types de
failles.
Considérées dans leurs rapports
avec la disposition des couches qu'elles
affectent, les failles peuvent présenter
des caractères très-différents. Il y a
lieu de les examiner successivement
au point de vue de : a) leur direction
relativement à celle des couches; b)
la position des parties rejetées, c'est-
à-dire le sens du mouvement relatif
(les deux lèvres; et c) l'inclinaison
(lu plan de faille par rapport à celle
des couches.
Von den verschiedenen Arten
der Verwerfungen.
Die Verwerfungen konnen je nach
ihrem Verhâltniss zur Lagerung der
Schichten, welche sie durchsetzen,
sehr verschiedene Erscheinungen auf-
weisen. Sie sind der Reihe nach zu
untersuchen in Beziehung : a) auf ihre
Streichrichtung im Verlmltniss zu der-
jenigen der Schichten, b) auf die Lage
der verschobenen Punkte oder die
Richtung der relativen Bewegungen
beider Seiten und c) auf das Fallen
der Verwerfung im Verhâltniss zum
Schichtenfall.
5.^*
— 21 —
a)
Rapporte de direction des failles
et des conciles.
Considérées en plan, et au point
de vue de leur direction relativement
à celle des couches qu'elles affectent,
îl y a lieu de distinguer d^ abord les
failles en couches horizontales et les
failles en couches inclinées.
La direction des failles en couches
horizontales est indifférente, c'est-à-
dire qu'elle peut être quelconque sans
que leur effet change ; cela est évident,
puisque les couches horizontales peu-
Teat être considérées comme n'ayant
pas de direction ou plutôt comme
ayant à la fois toutes les directions
possibles.
En couches inclinées au contraire
on distinguera, suivant leur direction,
les failles en parallèles, obliques
ou perpendiculaires à la direc-
tion des couches.
Dans le premier cas, une faille est
dite:
Verhiltniss der Streickrîchtfing
von Verwerfungen undSchicIit^i.
Im Grundriss in Beziehung auf die
Streichrichtung betrachtet sind zu-
nàchst zu unterscheiden die Verwer-
fungen in horizontalen Schichtcom-
plexen und die Verwerfungen in ge-
neigten Schichten.
Die Streichrichtung der Verwerfun-
gen in horizontalen Schichten kann
jede beliebige sein, ohne dass dadurch
ihre Wirkung sich andert. Dies ist
einleuchtend, indem horizontale Schich-
ten als solche ohne Streichrichtung
oder noch besser mit jeder beliebi-
gen Streichrichtung aufgefasst werden
kônnen.
In geneigten Schichten hingegen
hat man zu unterscheiden Verwer-
fungen, welche parallel, schief oder
senkrecht zur Streichrichtung der
Schichten streichen.
Im efsten Falle heisst die Verwer-
fung:
f: faille longitudinale, isogonale **)
d: Streichende (Streich-)Verwerfung, Langsverwerfung, strei-
chender Sprung **)
e: strike-fault
Im zweiten Falle heisst die Verwer-
fung:
Dans le deuxième cas, la faille est
qualifiée de:
f: faille diagonale **)
d: spiesseckigô *®), spiesswinklige *•), diagonale oder
streichende Verwerfung
e: diagonal fault
Dans le troisième, on a une : | Im dritten ist sie eine :
f: faille transversale, orthogonale ®^)
d: Quer-Verwerfung, querschlâgige od. schwebende Verw.
e: dip-fault, transverse fault.
schief-
69
)
b)
Sens du mouvement relatif du
toit et du mur.
Considérées en coupe transversale,
et au point de vue de la position
Relative Verschiebungsrichtung
des Hangenden und Lîegenden.
Im Querschnitt in Beziehung auf
die relative Lage ein und derselben
— 22 —
relative d'une même couche au toit
et au mur, les failles peuvent être
de trois sortes: -
P Quand le plan de la faille est
incliné et que le toit a glissé sur le
mur de manière à former la lèvre
abaissée, suivant la «règle dite de
Schmidt", la faille est appelée:
Schicht im Hangenden und Liegenden
betrachtet ergeben sich drei Arten
von Verwerfungen :
1. Wenn die Verwerfungsflâche
schief steht und das Hangende auf
dem Liegenden abwàrts gesunken ist,
so dass es die tiefere Seite bildet
nach der sogenannten „Regel von
Schmidt", so heisst die Verwerfung:
f: faille normale '^)
d : Sprung (im engeren Sinne) '^) , gewôhnlicher Sprung
(Verwerf.), normale Verwerfung, Abgleitung, (Ab-
gleitungsflache), Absenkung '^)
e: normal fault fdownthrow fault "^)J
Fig. 12
On pourrait aussi la qualifier de
faille d'extension, car elle a pour
effet de faire occuper à l'ensemble des
couches, en projection horizontale, un
espace plus grand qu'auparavant d'une
quantité égale au rejet horizontal.
2^ Quand la faille est une :
Man kônnte die Normalverwerfung
auch als Dehnungsverwerfung be-
zeichnen; denn sie bewirkt, dass im
Grundriss die Schichten nun eine
Flâche einnehmen, welche um den Be-
trag der horizontalenSprungweite grôs-
ser als ihre urspriingliche Flâche ist.
2. Bei vertikaler Verwerfung haben
wir:
f: faille verticale,
d: Seigersprung '*), Vertikalverschiebung , Vertikal ver-
werfung.
e: vertical fault.
l'espace occupé par les couches ne
change pas, l'une des intersections se
projetant directement sur l'autre dans
le plan horizontal; il ne peut plus
être question alors de toit ou de mur
et l'effet général reste le même quelle
que soit celle des deux lèvres qui
s'abaisse relativement à l'autre.
3^ Quand le plan de la faille est
incliné et que le toit est remonté sur
le mur de manière à former la lèvre
soulevée, la faille est dite:
f: faille inverse '"*), f. anormale '*0, f. en surplomb "'),
d: Ueberschiebung , Aufschiebung (Aufschiebungsflàche),
abnorme Verw. '^) , Uebersprung (z. Th.) '^),
Wechsel »«) (z. Th.)
e: reversed fault, reverse f., overfault ^^), overlap
fault [upthrow f. ^%
Fig. 13
Die von den Schichten eingenom-
mene Flâche bleibt in ihrer Grosse
unverândert, indem beide Schnitt-
flâchen der Schichten im Grundriss zu-
sammenfallen, und die Wirkung bleibt
dieselbe, welches auch die Seite sei,
welche sich relativ zur anderen senkt.
3. Ist bei geneigter Verwerfungs-
flâche das Hangende iiber das Lie-
gende hinaufgeschoben, so dass das
erstere den gehobenen Fliigel bildet,
so heisst die Verwerfung:
Fig. 14
23 —
% i^<^^ ** •% ~w~*^
Fi^^Jt.
Ft^. 13,
On pourrait aussi la qualifier de
faille de compression, puisque
les couches occupent alors un espace
moindre qu'à Torigine, et égal à
Fespace primitif diminué du rejet
horizontal, qui devient un:
Mân kônnte die Aufschiebung auch
als Compressionsverwerfung cha-
rakterisiren, weil die Schichten durch
dieselbe auf einen kleineren Raum
gedrângt werden, indem die horizon-
tale Sprungweite wird zur:
f: recouvrement ®^), redoublement ®^) d: Deckung ®^)
e: doubling, reduplication ^%
De même qu'on distingue le rejet
horizontal et le rejet parallèle, de
même on peut distinguer le recouvre-
ment par rapport à la verticale
(A CFig. 15) ou recouvrement propre-
ment dit (c'est celui dont il vient
d'être question) et le recouvrement
par rapport à la perpendiculaire
au plan des couches (A D Fig. 15)
— , ce dernier pouvant se présenter
même quand le plan de faille est ver-
tical. Ces deux recouvrements ne se
confondent que lorsque les couches
sont horizontales.
Ainsi, tandis que dans une faille
normale une ligne verticale perçant le
plan de faille en un point quelconque
ne traverserait nulle part toute la
série des couches dont il manquerait
toujours une certaine épaisseur égale
au rejet perpendiculaire, dans une
So gut wie man die horizontale
Sprungweite und die SprungT7eite in
der Schichtebene unterscheidet, so
gibt es eine Deckung nach dem
Loth ««> {A C Fig. 15) von der
wir soeben gesprochen haben, und
aber auch eine Deckung na(^h dem
Perpendickel '*') — d. h. nach
der Normalen zur Schichtflàche in der
Schichtflâche gemessen (AD Fig. 15).
Die letztere erscheint auch bei ver-
tikaler Verwerfung. Sind die Schich-
ten horizontal, so fallen dièse beiden
Deckungen zusammen.
Wâhrend eine Vertikale, welche die
Verwerfungsebene an irgend einem
Punkte durchsticht, bei den normalen
Verwerfungen niemals die ganze vor-
handene Schichtserie triflft, sondern
stets einen der Sprunghôhe senkrecht
zur Schichtung an Mâchtigkeit ent-
faille inverse au contraire une même
épaisseur de couches serait traversée
deux fois *").
sprechenden Schichtencomples unge'
trofFen lasst, durcfastôsst sie hingeger
bei einer AufscMebung eine gewissE
Anzahl der ScMchtea zweimal.
c)
Rapports d'inclinaison da plan
de la faille et dn plan des couches.
Considérées en coupe transversale,
au point de vue de rinclinaison des
parties rejetées par rapport à celle
du plan de faille, et indépendamment
du sens, du déplacement relatif du toit
à l'égard du mur, les failles inclinées
affectant des couches inclinées peuvent
être:
f: conformes *•), inclinées dans le même sens
que les couches
d: rechttallend '")
6: (to) hade with the dip *')
ou bien | oder
f: contraires* *^, inclinées en sens contraire
couches
d: widersinnig fallend '")
e: (to) hade against (or under) the dip
Verhftltniss im Fallen der Ver-
werfting nnd der Schichten.
Im Querprofil betrachtet, unabbîui-
gig von der relativen Bewegung des
Hangenden und Liegenden, konnen
geneigte Verwerfungen, welche ge-
neigte Schichten durchsetzen, je nach-
dem Schichtungund Verwerfungsebene
in gleicher Richtung oder in entgegen-
gesetzter abfallen, sein :
Fig. 16
Fig. 17
Toute faille longitudinale ou diagonale
qui affecte des couches Inclinées et
n'est pas verticale, peut être à la
fois: d'une part ou normale ou inverse,
et d'autre part ou conforme ou con-
traire; le plan de la faille peut de
plus, dans chacune de ces hypothèses,
être soit perpendiculaire soit oblique
au plan des couches.
Une faille normale, qui est conforme,
tend à exagérer les différences de
niveau produites dans les couches par
Jede streiehende oder diagonale
Verwerfung, deron Querprofil geneig-
te Schichten zeigt, und die nicht ver-
tikal ist, kann gleichzeitig einerseits
normal oder abnorm und andererseits
recbtfallend oder widersinnig fallend
sein, und iiberdies kann gleichzeitig
die Verwerfungsebene senkrecht oder
schief zur Schichtung stehen.
Eine normale Verwerfung, die recht-
fallend ist, vermehrt die Niveauunter-
schiede, welebe innerhalb der Schich-
— 25 —
3
i
leur seule inclinaison propre (Fig. 18o).
Inversement si elle est contraire,
elle tend à remonter les couches en
diminuant ces différences de niveau.
(Fig. 18 b).
ten durch deren blesse Neigung ge-
geben sind (Fig. 18 a).
Bei widersinnig faJlenden Verwer-
fungen ist die Wirkung gerade um-
gekehrt(Fig. 18 b).
Pour les failles inverses, les mêmes
résultats sont réalisés avec les mêmes
conditions renversées, c'est-à-dire qu'il
y a exagération des différences de ni-
veau, si faille et couches sont inclinées
en sens contraire (fig. 19 a), et dimi-
nution lorsqu'elles sont inclinées dans
le même sens. (Fig. 19 6).
Pour les failles verticales il y a exa-
gération quand l'angle que fait au toit
des couches et sur la lèvre abaissée
le plan des couches avec le plan de
la faille (angle vide *) est obtus (fig.
20 a), et diminution lorsque cet angle
est aigu. (Fig, 20 6).
Bei den Aufschiebungen werden die-
selben Resultate durch die entgegen-
gesetzten Bedingungen hervorgebracht,
d. h. die Niveau-Differenzen werden
vermehrt , wenn Verwerfung und
Schichten entgegengesetzt fallen (Fig.
19 a) und vermindert, wenn sie gleich-
sinnig geneigt sind (Fig. 19&).
F'f lî- '^
Bei den Vertikalverwerfungen vw-
mehrt ein stumpfer, „leerer" Win-
kel* die Niveaudifferenzen (Fig. 20 a),
ein spitzer leerer hingegen verringert
sie (Fig. 20 6).
Ti§.io
B.
Des Flexures.
Lorsque des couches horizontales,
situées à une hauteur diffe'rente, sont
raccordées par une courbure continue,
on dit qu'il y a :
Von den Plexuren (Tafel-
abbiegungen).
Wenn horizontale Schichten nahe
beisammen in ungleicher Hôhe liegen
und durch eine ununterbrochene Bie-
gung mit einander verbunden sind,
wird dièse Erscheinung bezeichnet als:
Fi^ '^r ^^
2^
f: flexure* ^% [pli monoclinal], monoclinal* (subst.)
d: Flexur ®*^), Tafelabbiegung * [Kniefalte ®^, monoclinale Faite]
e: (monoclinal) flexure, [monoclinal fold) ®^], monocline®®), uhiclinal
flexure ^^'').
Eine Flexur ist also in gewissem
Sinne eine einseitige Faite oder ein
Faltenflûgel, noch richtiger eine halbe
Faite. Man kônnte sie auch als Ver-
werfung ohne Bruch charakterisi-
ren. Wie bei einer Verwerfung unter-
j scheidet sich hier:
f: le côté soulevé d'une flexure*
d: die gehobene Seite einer Tafelabbiegung, gehobene Tafel*
e: the uplifted side of a flexure ^^^)
f: le côté abaissé d'une flexure*
d: die abgesenkte Seite einer Tafelabbiegung, gesunkene Tafel*
e: the dropped side of a flexure ^^-)
Ferner ist dabei zu unterscheiden:
Une flexure est donc en quelque
sorte un pli unilatéral ou à un seul
flanc, ou plutôt un demi-pli; on pour-
rait la définir : une faille sans rup-
ture. De même que dans une faille
on peut distinguer:
10.
En outre, il y a lieii d'y distinguer:
30. f: le coude supérieur*
d: obère Biegung oder Kriimmung, Abbeugung *
e: upper bend*
4^. f: le coude inférieur*
d: untere Biegung od. Kriimmung*, Aufbeugung ^^^)
e: lower bend*
a Fig. 21
b Fig. 21
— 27
rattachés Fun à l'autre par une
bande de couches inclinées plus ou
moins brusquement, constituant le :
5®. f: flanc de raccordement*
(c. Fig. 21)
Beide Umkriimmungen sind durch
einen Streifen geneigter Schichten mit
einander yerbunden. Derselbe bildet
den mehr oder weniger steilen:
d: Verbindungsschenkel* ^^^)
Dans une flexure typique, Finclinai-
son du flanc de raccordement résulte
d'un allongement et d'un étirement
sur place opéré exclusivement dans
le sens vertical, au lieu de provenir
d'une compression exercée dans le
sens horizontal comme dans le cas
des vrais plis.
Si le flanc de raccordement, à force
de s'amincir, disparaît et que les deux
coudes se séparent l'un de l'autre,
on a une:
Bei der typischen Tafelabbiegung
ist die Neigung des Verbindungs-
schenkels das Résultat einer Ver-
làngerung und ôrtlichen Streckung,
welche ausschliesslich in vertikaler
Richtung stattgefunden hat, nicht aber
da,s Produkt einer Horizontalcom-
pression, wie bei den àchten Falten.
Wenn der Verbindungsschenkel in
Folge der Ausstreckung zerreisst oder
verschwindet, trennen sich die beiden
Kriimmungen, wir erhalten eine:
f: flexure rompue*
d: zerrissene Flexur ^^% Tafelabknickung*
e: broken flexure ^^^)
Tiq.lZ
~_ Fi^23.
La flexure rompue est une véritable
faille où les couches situées dans le
voisinage immédiat des deux lèvres
sont infléchies vers le plan de la frac-
ture ou retroussées*, et on peut
appeler la flexuïe rompue passant à la
faille une faille avec:
Die Tafelabknickung ist eine Art
wirklicher Verwerfung geworden, bei
welcher die Schiçhtenenden in der
Nâhe des Bruches geknickt, gestaucht,
manchmal zerbrochen, zermalmt oder
wie man sich gewôhnlich ausdruckt,
geschleppt ^^') sind. Die Tafelab-
knickung geht iiber in Verwerfung
mit: i««)
f: retroussement*,rebroussement (des couches) ^^^)
d: Schleppung ^^^) Einknickung ^^^), Verwer-
fungsfaltung ^^'^)
e: distortion ^^^) bending ^^*)
Le retroussement est normal^ ou
Fig. 23
de sens conforme à l'inclinaison du
Die Schleppung ist normal, oder
iibereinstimmend mit der Neigung des
— 28
flanc de raccordement originel rem-
placé par la faille, quand les couches
correspondantes des deux lèvres parais-
sent aller à la rencontre les unes
des autres, celles de la lèvre abaissée :
Verbindungsscbenkels, der nun durch
die Verwerfung ersetzt ist, wenn die
entsprechenden Schichte» beider Sei-
ten einander gewissermassen entge-
gengehen. Die Schichtenden des ge-
sunkenen Theiles sind dann :
f: se redressant vers le haut
d: nach aufwarts geschleppt "<^)
e: rising towards the upthrow ^"), turned up, flexed upward "')
tandis que celles de la lèvre soulevée : diejenigen des gehobenen Theiles hin-
gegen:
f: se recourbent vers le bas
d: abwârts geschleppt "®)
e: dipping to (or towards) the downthrow ^^®), bent down, flexed
downward "**).
Dans ce cas, il n'est pas douteux que
la fractiu*e ne soit bien réellement que
l'exagération d'une flexure. Mais il ar-
rive souvent que des failles présentent
des lèvres où les couches sont re-
troussées d'une manière irrégulière,
et il est alors difficile de savoir au
juste si on a affaire à une flexure
rompue ou au contraire à une faille
ordinaire, dont les lèvres ont été in-
fléchies d'une façon plus ou moins
compliquée, postérieurement à la pro-
duction de la fracture ^^^).
Dans tous les cas, on pourra faci-
lement désigner les différentes com-
binaisons possibles, suivant que les
couches des deux lèvres à la fois ou
d'une seule lèvre sont retroussées vers
le haut ou le bas, en employant les
expressions suivantes:
Fig.
Ohne Zweifel ist der Bruch hierbei
in Wirklichkeit aus der Uebertreibung
einer Flexur hervorgegangen. Nicht
selten aber gibt es auch âchte Ver-
werfungen, bei welchen die Flligel-
rânder in unregelmàssiger Weise ge-
staut und geschleppt worden sind.
Es bleibt dann oft unentscheidbar, ob
man es mit eiûer Tafelabknickung,
einer gebrochenen Flexur oder mit
einer achten Verwerfung zu thun hat,
derenRânder verbogen worden sind erst
nach dem Entstehen des Bruches ^^^).
Jedenfalls aber, die Schleppung mag
dem Bruch vorangegangen sein oder
nachfolgen, kann man die verschie-
denen môglichen Combinationen leicht
bezeichnen, welche darin bestehen,
dass nur die eine oder beide Seiten
geschleppt sind, und dass die Schlep-
pung normal oder widersinnig sein
kann. Es sind die folgenden:
24 & 25 =
retroussement normal
lèvre *
d'une
normale einseitige Schleppung*
Fig. 26 =
retroussement normal des deux
lèvres*
normale beidseitige Schleppung'
-ti '■■^"«i' ■ «u— — P-
— 29 —
retroussement
lèvre*
inverse
Fig. 27
d'une
Fig. 29
retroussement normal d'une
lèvre et inverse de l'autre* (re-
troussement ascendant des deux lèvres
ou anticlinal, et descendant des deux
lèvres ou synclinal)
Fig.
retroussementinverse des deux
lèvres*
& 28
widersinnig einseitige Schlep-
pung*
& 30 ^
einseitig normale, anderseitig
widersinnigeSchleppung*(beider-
seitig steigend oder antiklinal und
beiderseitig sinkend oder synclinal)
31
ÎÎ^-^V
Fï$.25i
i
1
.«'*
B^ZS
Le retroussement inverse des deux
lèvres — cas qui a été quelquefois con-
staté — s'explique probablement par
la production successive, suivant la
même ligne, de dénivellations en sens
opposé dont la plus ancienne avait la
forme d'une flexure ^^^).
Il importe de distinguer le retrous-
sement des couches (qui est un phé-
nomène purement local, limité au
voisinage . des failles et en rap-
port avec la production de ces dis-
locations) et l'allure générale des
couches d'une région; une faille à
retroussement synclinal* ou
anticlinal* (Fig. 29 et 30) ne
beidseitig widersinnige Schlep-
pung*
FVf 30
Die widersinnige Schleppung, die
wiederholt beobachtet worden ist, er-
klârt sich wahrscheinlich dadurch, dass
zeitlich nach einander folgond auf der
gleichen Dislocationslinie entgegenge-
setzt gerichtete Bewegungen sich gel-
tend gemacht haben, von denen die
altère (Flexur) die Schleppung, die
jungere (Verwerfung), die widersinnige
Verstellung der geschleppten Rànder
hervorgebracht hat ^'-^).
Es ist wichtig, die Schleppung der
Schichten, die eine rein lokale Er-
scheinung an den Grenzen von Ver-
werfungen ist und mit deren Ent-
stehung zusammenhàngt , von der
allgemeinen tektonischen Structur
des Gebietes zu unterscheiden. Eine
Verwerfung mit synclinaler*oder
anticlinaler* Schleppung (Fig.29
30
doit donc pas être confondue avec une
faille qui coïnciderait en position avec
Taxe d'un pli synclinal ou anticlinal
et pouiTait être appelée pour cette
raison faille synclinale ou anti-
clinal e ^^^), car là le recourbement
et rinclinaison des couches ne serait
plus un détail accesoire, mais un
trait essentiel de la structure du sol.
Enfin, quand toute trace de retrous-
sement a disparu, on a une simple
faille.
Une même ligne de dénivellation
des couches peut revêtir ces différents
caractères de ffexure, flexure rompue
ou faille ^ lèvres retroussées et faille
ordinaire, suivant les points de sa
longueur où on la considère; même
dans une même coupe verticale, ces
diverses phases peuvent se remplacer
en partie dans la profondeur, suivant
le degré de résistance relative des
différentes roches superposées ^^^)
(Fig. 32).
und 30) darf nicht verwechselt werden
mit einer Verwerfung, die mit einer
anticlinalen oder synclinalen F ait en -
axe ôrtlich zusammenfâllt ^^*), und
ebenfalls als synclinale oder anti-
clinale Verwerfung bezeichnet wer-
den kônnte. Im letzteren Falle ist die
Umbiegung und Neigung der Schichten
nicht mehr ein untergeordnetes Neben-
produkt, sondern ein tieferer Charak-
terzug in der Structur der Erdrinde.
Verschwindet jede Spur von Schlep-
pung, so geht damit die Tafelab-
knickung vollig in die gewohnliche
Verwerfung, in einen Tafelabbruch*
Uber.
Ein und dieselbe Denivellations-
linie tann an verschiedenen Stellen
Flexur, Tafelabknickung, Verwerfung
mit und ohne Schleppung sein mit
allen Uebergàngen dieser Formen in
einander. Die verschiedenen Glieder
dieser Reihe kônnen sogar im gleichen
Vertikalschnitt bei verschiedenen
Schichten je nach deren Tiefe und
speciellen mechanischen Eigenschaften
erscheinen ^^^) (Fig. 32).
Il est souvent impossible de décider
si des dislocations, que certains de
leurs caractères rapprochent des flex-
ures, doivent bien réellement être
considérées comme telles ou au con-
traire être groupées avec les disloca-
tions qui sont dues à des mouvements
horizontaux; et on sera parfois très-
Es ist oft unmôglich, zu entscheiden,
ob gewisse Dislocationen in die Klasse
der Flexur en oder zu denjenigen Dis-
locationen zu stellen sind, welche aus
horizontalen Be wegungen hervorgehen.
Man wird oft sehr in Verlegenheit
sein, zwischen den Worten Anticli-
nale Faite oder Tafelabbiegung
— 31 —
embarrassé de choisir entre les mots
pli anticlinal etflexure, notam-
ment dans le cas des ondulations très-
amples et à flancs dissymétriques
faiblement inclinés des pays de
plaines et de plateaux, où les pressions
latérales ont agi avec une intensité
médiocre ^'^*). Quand on voit s'in-
dividualiser, de part et d'autre du flanc
de raccordement, deux autres flancs
inclinés en sens opposé, il est évident
qu'on est en présence de la transition
entre la flexure et le pli véritable. Puis-
qu' avec un mouvement vertical pré-
dominant peut se combiner un mou-
vement horizontal plus ou moins accen-
tué, il serait puéril de chercher à éta-
blir entre les deux types de formes une
ligne de démarcation absolument tran-
chée, qui n'existe point dans la nature.
Pour définir la part qui revient
dans chaque cas au mouvement pure-
ment vertical (étirement) et au mou-
vement horizontal (poussée latérale),
il faudrait comparer l'épaisseur des
couches aux points affectés par la
dislocation avec ce qu' elle est dans
le voisinage, là où elle a conservé
sa valeur primitive.
(Flexur) zu entscheiden, besonders
dann, wenn es sich um sehr flache
Wellen der Erdrinde handelt, wie sie
in unsymmetrischer Gestalt in Plateau-
lândern und Ebenen oft vorkommen,
wo der Seitenschub nur mit geringer
Kraft gearbeitet hat ^^% Wenn man
beiderseits des Verbindungsschenkels
einer Flexur sich mit entgegenge-
setztem Abfallen zwei andere Schen-
kel ausbilden sieht, steht man vor dem
Uebergang von einer Tafelabbiegung
(Flexur) zu einer wirklichen Faite.
Da eine vorherrschende Vertikalbe-
wegung mit einer stàrkeren oder
schwâcheren horizontalen sich in
den verschiedensten Verhàltnissen
zusammensetzen kann, wâre es der
Natur der Sache sehr widersprechend,
woUten wir die Dislocationsgestalten,
welche hieraus hervorgehen, kiinstlich
scharf von einander trennen. Um den
Antheil zu bestimmen, der in jedem
einzelnen Fall von rein verticaler Be-
wegung (Ausziehen) und von horizon-
taler Bewegung (Seitenstauung) her-
riihrt, miisste man die Dicke der
Schichten an den von der Dislocation
beeinflussten Stelle genau vergleichen
mit derjenigen an benachbarten Stel-
len, wo sie unverândert die ursprung-
liche geblieben ist.
•:^i
/^■■i
■V-ii/î
V-
*■ 'S
>1,\^
^y^J
M
' <*■«
•r*-j
K-'-v'/ ■■''
.il *
c.
m/' •
-',■'
Modes de groupement des
failles et des flexures.
1.
Distinction des failles de cre-
vassement et des failles de
plissement
Le résultat le plus important des
observations dont la répartition des
failles a été l'objet a trait à la diffé-
rence de distribution géographique
entre les failles normales et les
failles verticales, d'une part —
lesquelles affectent seules les pays
à couches horizontales ou peu inclinées
(plateaux) — et les failles inverses,
ne se rencontrant que dans les pays
à couches plus fortement disloquées
(chaînes), d'autre part. ' Cette diffé-
rence de distribution des deux types
est d'ailleurs conforme à leur diffé-
rence génétique, les failles normales
résultant de mouvements verticaux,
les failles inverses au contraire de
mouvements latéraux. Dans le présent
chapitre il ne sera question que des
premières, auxquelles on a quelque-
fois donné le nom de:
Zusammensetzung der Ver-
werfiingen und Flexuren.
Unterscheidung der Spalten-
verwerfungen und Falten-
verwerfungen.
Das wichtigste Résultat der Beob-
achtungen iiber die Vertheilung der
Verwerfungen besteht darin, dass in
den Lândem mit flacher Schichten-
lage (Plateaulânder) nur die nor-
malen und vertikalen Ver-
werfungen vorkommen, die ab-
normen Verwerfungen oder Auf-
schiebungen hingegen den Ge-
bieten mit stark geneigter Schicht-
lage, den gefalteten Regionen (Ketten-
gebirgen) angehôren. Dieser Unter-
schied in der geographischen Ver-
theilung beider Typen ist ijbrigens
in Uebereinstimmung niit ihrer Ent-
stehungsweise, indem die ersteren
aus Vertikalbewegungen, die letzteren
aus horizontalen hervorgehen, Im vor-
liegenden Kapitel haben wir nur von
den ersteren zu sprechen, welche man
bezeichnet hat als
f: Failles de crevassement ^^^), failles proprement dites, f. ordinaires
d: Spaltenverwerfung^^**), eigentliche Verwerf ung , reine Verwerfung.
pour rappeler qua la formation de
la fente y a ordinairement précédé la
production du rejet (sauf pourtant dans
le cas des flexures rompues), tandis
Die Bezeichnung Spaltenverwerfung
soll daran erinnern, dass ein Bruch
der Ausbildung der Verschiebung in
der Hauptsache vorangegangen ist
k
33 —
que c'est le contraire pour la plupart
des failles inverses qui sont des failles
de plissement. ^-').
A ce propos, remarquons que le mot
de faille a généralement servi de
désignation commune pour toutes les
dislocations oii il y a rupture avec
rejet, quel que soit le sens de celui-
ci, et quelles qu' aient été les phases
par lesquelles la dislocation a passé
successivement avant d'acquérir sa dis-
position actuelle. L'insuffisauce de
ce terme, embrassant des formes dont
la nature et l'origine réelles sont très-
diiférentes, est donc manifeste, et des
qualifications sont nécessaires pour
indiquer des catégories plus nettement
définies.
Néanmoins, comme la grande majo-
rité des „ failles" sont des failles
de crevassement normales, on
peut convenir, pour abréger le lan-
gage, que lorsque le mot faille sera
employé seul et sans qualification, il
devra être interprété comme signifiant
une faille normale ou verticale. C'est
ce que nous ferons dans la suite.
(Ausnahme im Falle der Tafelab-
knickungen). Bei der Mehrzahl der
Aufschiebungen ist das umgekehrt,
sie sind Faltenverwerfungen
Das Wort V e r w e r f u n g hat schon
als gemeinsame Bezeichnung fur aile
Dislocationen gedient, bei welchen
Bruch mit Verschiebung\^orkommt —
unabhângig davon, welches der Sinn
der letzteren sei und welclie Stadien
die Dislocation successiv durchlaufen
habe, bevor sie ihre jetzige Gestalt
angenommen hat. Die Unzulânglich-
keit dieser Bezeichnung, die Formen
so verschiedener Natur und Ent-
stehung umfasst, liegt auf der Hand.
Es sind deshalb nâhere Bezeichnungen
nôthig, uni bestimmt définir te Falle
anzugeben.
Indessen, da die grosse Mehrheit
der „yerwerfungen" normale
Spaltenverwerfungen sind, kann
man sich zur Abkiirzung der Sprache
dahin verstàndigen, dass unter dem
Wort Verwerfung fiir sich allein
genommen, die normal en oder ver-
tikalen Verwerfungen verstanden
sind. Wir werden in der Folge hier-
an festhalten.
1
Des failles simples et des
failles composées.
2.
Très -souvent une faille, au lieu ;
d'être j
f: simple ^^^)
d: einfach (einfacbe Abgleitung ^-®)
e: single-lined fault ^^^)
Von den einfachen und
zusammengesetzten Verwer-
fungen.
Sehr oft ist eine Verwerfung nicht
I
i
— 34 —
est:
f: composée
soiidern : *
^'•^% zoue défaille*, d: zusammengesetzt. V^.rwerfungs-
zone^-*"^). e: couipound^'^"').
c'est-à-dire que la dénivellation ne se
produit pas suivant une seule fracture,
mais est au contraire répartie entre
une série de petites failles parallèles
dont les rejets, de même sens, s'ad-
ditionnent,et qui déterminent une série
de gradins étages les uns au-dessus
des autres. On les appelle pour cette
raison :
d. h. die Niveaudifferenz ist nicht
làngs einer einzelnen Bruchflàche (Ab-
gleitungsflàche) entstanden , sondern
vertheilt auf ein Biischel kleiner Pa-
rallelverwerfungen, derenVerschiebun-
gen gleichsinnig sind und sich
summiren in Gestalt einer Anzahl von
untereinander liegenden Stufen. Man
nennt sie:
f: failles à gradins ou en escalier
d : Terrassenf ôrmige Verwerfung^^*) Staffelbruch ^'''0
staflfelfôrmig stehende (oder abgestufte) Verwerfung^-^")
e: step-faults ^'^'^).
Mais le rejet de ces petites failles
n'est pas toujours de même sens pour
toutes : il y en a parfois dont le rejet,
en sens inverse de celui des voisines,
compense au moins en partie l'effet
de ces dernières. Ce sont les :
Fig. 35.
Indessen ist hierbei die Verschie-
bung an den einzelnen Verwerfungen
nicht selten von Unregelmàssigkeiten
beeinflusst, indem dazwischen einzelne
eine widersinnige Verschiebung zeigen,
die einen Tlieil der Gesammtwirkung
wieder a u f h e b t. Man nennt solclie :
f: failles à rejet compensateur
d: Wechselsinnige ^•'•^) Zwischenverwerfungen*
e: (faults with) balance of throw '•''').
Fig. 30
a & b.
Dans les failles composées, l'une
des fractures joue souvent un rôle plus
considérable que les autres; elle
prend pour cette raison le nom de
faille principale par t)pposition avec
les failles secondaires ou laté-
rales d'importance moindre qui lui
servent de cortège.
Bei zusammengesetzten Verwerfun-
gen spielt oft einer der Briiche eine
viel bedeutendere RoUe als die andern.
Man nennt ihn deshalb Hauptver-
werfung im Gegensatz zu den Ni3-
b en verwerfungen von geringerer
Bedeutung, welche die erstere begleiten.
pW-T-
35 —
Examinée longitudinalement , • une
faille peut de même rester unique ou
donner naissance à de petites failles
secondaires ou branches. On la
qualifie alors de:
In der Lângsrichtung betrachtet
kann eine Verwerfung einheitlich blei-
ben oder sekundâre Verwerfungen
Verwerfungsâste oder Triimmer
entstehen lassen. Sie heisst dann:
f: faille ran^iifiée^*^). d: Zertriimmerte Verwerfung.
e: branching fault^*^).
Ce cas se produit surtout vers les
extrémités d'une ligne de faille. On
dit alors que la faille se subdivise
ou se décompose en branches
e: split at the ends^*-).
Dieser Fall tritt besonders gegen
die Enden einer Verwerfungslinie ein,
Man sagt dann, die Verwerfung zer-
triimmert oder verzweigt, ver-
âstelt sich.
Fif 37. ^pUn)
3.
Des massifs et de leur dis-
position relative.
Ordinairement les failles ne sont
pas isolées mais se présentent au
contraire réunies en groupes ou sy-
stèmes, occupant des régions souvent
appelées champs défailles, champs
de fractures, dont l'étendue est plus
ou moins considérable.
La partie de Técorce terrestre com-
prise entre deux failles voisines est
appelée, quel que soit le sens du
mouvement qu'elle a subi relativement
aux parties adjacentes:
f: massif, bande
Von den SchoUen und ihrer
gegenseitigen Lage.
Meistens kommen die Verwerfungen
nicht vereinzelt vor, sie sind vielmehr
in Gruppen oder Système vereinigt
Ein unbestimmt begrenztes kleineres
oder grosseres Gebiet-, welches iiber-
all von Verwerfungen eines bestimm-
ten Systèmes durchsetzt ist, heisst
ein Verwerfungsfeld oder Bruch-
feld.
Das Stiick Erdrinde, welches
zwischen zwei benachbarten Ver-
werfungen liegt, heisst, was immer
der Sinn der Verschiebungen sei, die
es umgrenzen:
ou zone (quand le massif présente une forme
allongée Qt est compris entre deux failles à peu près parallèles),
paquet (quand Técartement des deux failles limitant le massif est
peu considérable^*^).
d: Scholle^**), GebirgsstUck, Massenstuck ^*% Gebirgstheil ^**), Gesteins-
platte, Erdkrustenplatte 1*').
e: (orographie) block^*^), diastrophic blocki*®), fault-block i'^^*),
prism '•'*^).
— 36 —
Es ist hiernaçh einleuchtend, dass
die Seiten der Verwerfungen den
Rândern der SchoUen entsprechen.
In ihren gegenseitigen Beziehungen
betrachtet, kônnen die SchoUen als
nach oben vorspringend erscheinen:
Il est évident d'après cette défini-
tion, que les lèvres des failles cor-
respondent aux bords des massifs.
Considéré dans ses rapports avec
les massifs voisins, un massif peut être
en saillie:
f: massif surélevé (soulevé) ^•'^■'^), bande ou zone surélevée
butoir '''■').
d: Horst^"^*), Rippenhorst * (wenn schmal und langge-
streckt), Riicken, [Insel. oder Thiirme (wenn ringsum
abgeschnitten)] '^^).
e: (up)lifted or heaved block^'®), uplift, upthrust^^').
Fig. 38.
ou en creux:
Fi$ 38.
oder relativ zur Umgebung abgesun-
ken sein:
f : massif affaissé ou effondré (bande ou zone affaissée
ou effondrée, fossé**, effondrement linéaire)
d: Graben, Grabensenkung oder Grabenversenkung ^•'^^),
Bikataklase ^^»), Rinne^««)
e: sunken^^^) (thrown, downthrown^^"), block.
Fig. 39.
Quand un massif affaissé d'une
étendue relativement restreinte pré-
sente des contours circulaires ou poly-
gonaux plus ou moins irréguliers, on
a un:
Wenn eine abgesunkene Scholle
von relativ geringerem Umfange mehr
oder weniger rundlichen oder polygo-
nalen Umriss hat, spricht man von
dem:
f: effondrement circulaire
d: Kesselbruch ^®'^), Kesseleinbruch ^"^), Senkungskessel , Ring-
kataklase^^^), [Tiefe]^««).
Quand le phénomène affecte une I Wenn aber die betrofféne Flàche
étendue plus vaste on a un : I von grôsserem Umfange ist, so bildet
sich ein:
f: bassin (région) d'affaissement,
d: Senkungsbecken, Schiisselsenkung ^®').
Un massif peut encore être relati- i Ein Massiv kann auch auf der einen
vement surélevé d'un côté et affaissé Seite relativ erhoben, auf der andern
de l'autre; ce sera alors un:
gesunken sein, es bildet dann eine:
f: gradin, palier^»'*) d: Stufe, StaffeP®») e: step^'«).
■^^■N
37 —
Les massifs surélevés ou affaissés ' Gehobene oder gesunkene Schollen
sont parfois limités par des flexufes kônnen anstatt von eigentlichen Ver-
qui comme nous Favons déjà vu peu- werfungen auch von Flexuren, welche
vent remplacer les vraies failles.
ja oft Verwerfungen vertreten kôn-
nen, begrenzt sein. So entstehen:
d: Flexurhorst* (Fig. 40) resp. Flexurgraben* (Fig. 41)^'*).
Tif.lO
Dans ce cas deux flexures de sens
opposé, en se combinant dos à dos,
peuvent arriver à simuler un véritable
pli^'^).
Les massifs peuvent être d'une
importance fort inégale sons le rap-
port de leur étendue et de leur si-
tuation. Les massifs surélevés prin-
cipaux ou de P** ordre sont ceux qui
se trouvent en saillie entre deux régions
affaissées de chaque côté jusqu'à une
grande distance. Il arrive souvent que
les failles bordant ces massifs ont été
plus ou moins complètement rasées de
manière que les couches formant leur
lèvre abaissée s'arrêtent à la ligne de
faille et ne se retrouvent plus de
l'autre côté, où affleurent seulement
des couches plus anciennes; la faille
prend pour cette raison le nom de:
Man sieht leicht ein, dass zwei
Flexuren von umgékehrtem Sinne,
wenn sie sich nahe zusammen stellen,
einer wahren Faite ahnlich aussehen
kônnen^"'-).
Die Schollen konnen von sehr un-
gleicher Bedeutung sein in Beziehung
auf ihre Ausdehnung und Lage.
Die vorherrschenden uberhohten
Schollen oder die Hors te ers ter
Ordnung^'") konnen als die stehenge-
bliebenen Reste zwischen zwei grosse-
ren Senkungsfeldern definirt werden.
Ist die Oberflâchengestaltung durch
Abrasion eben geworden, so dass die
auf der abgesunkenen Seite der Ver-
werfungen liegepden Schichten an der
Verwerfung'aufhoren und jenseits nicht
wieder erscheinen, so nennt man die
Verwerfung aus diesem Grunde in
Beziehung auf die jtingeren Schichten
eine :
f: faille-limite^'*) d: Randverwerfung^''), Grenzverwerfuiig*
e: boundary-fault^'*^)
désignation qu'on peut étendre à touS
les cas analogues, quelles que soient
la direction de la faille et l'allure des
couches qu'elle affecte.
Dièse Bezeichnung kann auf viele
analoge Fàlle ausgedehnt werden, was
immer im ubrigen der Charakter der
Schichtenlage und der Verwerfungen
sein mag.
1
38 —
CL.
a (Fig. 45) est une faille-limite poul-
ies (touches b.
Quand deux massifs surélevés voi-
sins sont limités par des failles pa-
rallèles et disposés d'une manière
symétrique relativement au massif
affaissé qui les sépare, on peut les
a in Fig. 45 ist eine (irenzverwerfung
fiir die Schichten.b.
Weun zwei benachbarte Horste von
parallelen und zu den sie trennenden
Einsenkungen symmetrisch gelegeneu
Verwerfungen begrenzt werden, kann
man sie bezeichnen als:
qualifier de:
f: massifs surélevés jumeaux*
d: Zwillingshorste^^').
Dans une même région le rejet du
plus grand nombre des failles situées
d'un même côté du massif le plus
élevé ou le plus déprimé est dans le
même sens. Cependant quelques
failles, en ayant par exception un re-
jet en sens contraire des failles voi-
sines, déterminent la production de:
In einer bestimmten Région ist
der Sinn der Verwerfungen bei der
grossen Mehrzahl der Briiche der-
selbe in Beziehung auf die hochste
oder tiefste Scholle, (gleichsinnige
Verwerfungen)'"^). Indessen kommt es
vor, dass einzelne Verwerfungen
wechselsinnig^'^) sind, w^durch
uberhôhte oder versenkte Schollen ab-
gegi'enzt werden. Man bezeichnet
dièse letzteren als :
f: massifs (ou bandes) surélevés ou affaissés
d'ordre secondaire
d: Horste oder Graben II Ordnung oder unter-
geordnete (secun'dâ're) Horste und Graben ''^)
Fig. 3G
a & b.
Les massifs ou bandes surélevés
ou affaissés de petite dimension peu-
.vent quelquefois résulter du recoupe-
ment d'une faille inclinée par une
autre inclinée en sens contraire et dont
le rejet est du côté opposé à celui
de la première. Dans certaines bandes
effondrées étroites, l'enfoncement d'un
paquet de couches en forme de coin
n'est ordinairement explicable que
Die uberhohten oder abgesunkenen
Schollen oder Zonen kleiner Dimen-
sionen konnen auçh aus der Dure h-
setzung zweier Spriinge'*^), die in
entgegengesetztem Sinne einfallen, her-
vorgehen. Bei manchen schmalen ab-
gesunkenen Streifen (e: trough-
faults'®'), ist die Versenkung eines
Keiles oderZwischènstuckes(trough
pièce ^^') gewohnlich nur in die-
39
de cette manière ^^-). On peut ap-
peler ces massifs des coins
surélevés ou affaissés par re-
coupement*.
Une disposition apalogue pourrait
d'ailleurs résulter indirectement d'un
refoulement latéral quand deux fentes
dirigées parallèlement convergent ou
divergent dans le plan vertical. Mais
alors les failles seraient inverses. On
pourrait appeler les massifs corres-
pondants :
f: coins (surélevés ou affaissés) par refoulement (ou inverses)
d: Keilhorste*^«^)(Fig. 83) und Keilkessel* oder Keilgraben*(Fig. 34).
ser Weise zu erklâren '^-). Man^
kann solche Massive nennen: ge-
hobene oder gesunkene Durch-
schneidungskeile*.
Ein gleiches Résultat kann ubrigens
auch indirect ans einem horizontalen
Zusammenschub hervorgehen, wenn
derselbe auf Spalten trifft, die in ver-
tikaler Richtung convergiren oder di-
vergiren. Die dadurch entstehenden
Verwerfungen sind dann Ueberschie-
bunaen. So entstehen die:
*
■^
-k?^
M
Fi^.33..^^
Quand deux failles naissent dans le
voisinage Tune de l'autre et conti-
nuent côte à côte pendant un certain
temps en augmentant de rejet à me-
sure qu'elles s'éloignent, l'espace
intermédiaire est appelé:
f: pont de faille*
d: Briicke ^^*)
On comprend l'origine de cette ex-
pression en remarquant que par ce
pont on pourrait passer d'un côté à
l'autre sans franchir de faille, quel que
soit le sens relatif de leur rejet:
Ti6. 3-A.
Wenn zwei Verwerfungen nahe ne-
beneinander ihren Anfang nehmen
und dann zuerst nebeneinander ver-
laufend anSprunghohe stets zunehmen,
so nennt man das ZwischenstUck:
Fig 46 a (plan)
Das Wort ist dem Umstand ent-
nommen, dass man iiber dies Zwischen-
stUck weg von der einen zur anderen
Seite gelangen kann ohne auf diesem
Umwege eine Verwerfung iiberspringen
zu miissen, und was immer der Sinn
derselben sein kann:
plaTv.
Ti^.JfS.
Si la largeur de ce pont devient Wenn die Breite dieser Briicke ab-
égale à zéro, on a une seule et même nimmt und endlich verschwindet, er-
faille, où, contrairement au cas habi- hUlt man im Gegensatz zum gewôhn-
m
X'-*
' ■ ■T»>î
.f^s
40 —
tuel, le rejet change de sens longi-
tudinalement ; dans ce cas, le point
où les rejets en sens opposé des deux
parties de la faille se neutralisent,
et où la fracture disparait momen-
tanément ou du moins ne présente
pas de déplacement relatif, est ap-
pelé :
charnière'^»), noeud^»'), point d'in- •
terversion du rejet*
de la faille. On peut en conséquence
donner aux faillis qui présentent ;
cette particularité le nom de:
f: failles à charnier
d : Schraubenbruch ^^%
lichen Fall, wo die Verschiebung von
einem Ende der Verwerfungen zum
anderen gleichformig bleibt, eine
einzige Verwerfung mit ungleich-
fôrmiger ^s^) Verschiebung. Der
Punkt, wo die Verschiebung ihren
Sinn wechselt und keine Verstellunu
beiderseits der Kluft bemerkbar ist,
heisst dann
Wendepunkt, Verkehrungspunkt '^^)
Man kann die Verwerfungen mit
dieser Eigenthiimlichkeit nennen:
e '^'')
Dr eh verwerfung*.
4.
Structure intérieure des
massifs.
Comme les couches affectées par
les failles peuvent être horizontales ou
inclinées, la surface des massifs cor-
respondants (abstraction faite des dé-
nudations) peut être horizontale:
Innere Structur der SchoUen.
ou bien inclinée:
Lorsque plusieurs blocs adjacents
penchés dans le même sens sont sé-
parés les uns des autres par des failles
parallèles dont le rejet, de sens uni-
fprme et opposé à l'inclinaison des
couches, tend à compenser F effet de
celle-ci — , un plan horizontal cou-
pant successivement les différents
Wie von Verwerfungen durchsetzte
Schichten horizontal oder geneigt sein
kônnen, so kann auch die Ober-
flàche der Scholle (die Denudatioii
unberiicksichtigt gelassen) horizontal
sein:
f: massif tabulaire*
d: Tafelscholle '"0,
e: platform^»-), table ^''')
I oder geneigt:
f: massif penché
d: schrâge Scholle*
e: tilted (or tipped^^^*) block
Wenn.mehrere benachbarte Schollen
gleichsinnig geneigt und durch parallèle
Verwerfungen derart getrennt sind,
dass der Sinn der Verschiebung dem
Schichtfall entgegengesetzt ist und
dessen Wirkung wieder aufhebt, wird
eine Horizontalebene, welche die ver-
schiedenen Schollen schneidet. die
— 41 —
massifs y rencontre plusieurs fois
de suite la même série de couches.
Cette disposition peut, dans cer-
taines circonstances défavorables à
une observation complète, faire croire
à l'existence d'une série de couches
uniformément inclinées et régulière-
ment superposées. On a alors une
séries de:
gleiche Schichtreihe mehrere Maie
nacheinander treiîen.
In manchen Fàllen, wo keine aus-
reichende Beobachtung môglich ist,
kann dièse Struktur zur Tàuschung
fuhren, indem man eine einheitlich
geneigte grosse Série regelmâssig
sich iiberlagernder Schichten vor sich
zu haben glaubt, und die Wieder-
holungen ubersieht. Man hat dann
eine Série von:
f: failles à^épétition*
d: Repetitionsverwerfungen
e: répétitive (deceptive) faulting^®*), monoclinal faulting ^^'0.
lU.V
)
flf^i
Si des failles sont localement nom-
breuses et très - rapprochées , et
hachent pour ainsi dire le terrain
en massifs étroits et allongés où
les couches sont souvent inclinées
d'une manière quelconque, la structure
de la zone de faille correspondante
devient extrêmement compliquée, au
point de rappeler parfois en grand
celle d'une véritable brèche dont les
éléments auraient des dimensions gi-
gantesques. Cette disposition a été
désignée sous le nom de:
e: zone of diverse
Il peut encore arriver que les cou-
ches, dans lesquelles un massif a été
découpé par des failles, étaient déjà
plissées lors de la production de ces
dernières -^^). En ce cas, il y a lieu de i
distinguer les massifs d'après la di- ,
rection relative des couches qui les
constituent et des failles qui les bor-
Wenn Verwerfungen lokal sehr
hâufig und gedrângt werden, so dass
das Gebiet in schmale langgezogene
Streifen zerhackt wird, deren Schichten
oft in wechselnder Weise geneigt sind,
so erhâlt dièse Bruchzone eine
derart verwickelte Struktur, dass das
Ganze einer Riesenbreccie von wild
durcheinand^r geworfenen Gebirgs-
triimmern gleicht^®^). Eine solche
Bruchzone wird im Englischen ge-
nannt:
displacement 1^^).
Es kann vorkommen, dass die
Schichten in einer durch Verwerfun-
gen abgeschnittenen Scholle schon
vor Ausbildung der Verwerfungen ge-
faltet worden waren^^^). In diesem
Falle miissen die Schollen auch nach
der Streichrichtung ihrer Schichten und
der sie begrenzenden Verwerfungen
\
— 42 —
dent. Les massifs surélevés notatii-
ment peuvent être délimités par des
failles :
1.) soit longitudinales:
f: massif surélevé longitudinal
2.) soit obliques:
unterschieden werden. Die Horste
kônnen von Verwerfungen begrenzt
sein, welche verlaufen :
f: massif surélevé diagonal
1.) der Lange (Streichrichtung)nach :
d: Langshorst-^^), Streichhorst*
2.) schief zur Streichrichtung der
Schichten :
d: Diagonalhorst-'^-) e: plagioclinal
block^«3)
3.) soit enfin transversales à la di- ' 3.) Quer zur Streichrichtung der
rection des couches: Schichten:
f: massif surélevé transversal d: Querhorst -^*)
Si les plis avaient été déjà rasés Wenn die Falten durch die Ero-
par les agents d'érosion avant la sionswirkungen schon oberfliichlich ab-
production des failles, les massifs geebnet worden waren vor Ausbildung
pourraient recevoir le nom de: der Verwerfungen, so kann man die
Scholle bezeichnen als:
f: massif arrasé* d: Abrasionscholle-^'*).
Enfin si une série de couches dis-
cordantes avait été déposée par dessus
toujours antérieurement aux fractures)
on aurait le:
Wenn endlich auf der Abrasions-
scholle eine Schichtreihe discordant
nachher aufgesetzt worden ist, aber
immer noch vor dem Verwerfen, hàtte
man vor sich eine :
f: massif arrasé avec couronnement transgressif *
d: Transgressionsscholle-^'^), AbrasionsschoUe mit Transgressionsdecke*.
Ce dernier cas nous ramène à celui
du massif tabulaire-^').
Dieser Fall leitet uns zuriick zu den
Tafelschollen -«").
5.
Des systèmes de failles.
Les svstèmes de failles actuelle-
ment connus paraissent se grouper
autour de deux types principaux:
a) Le premier type correspond
aux failles linéaires plus ou moins
largement espacées, parallèles ou lé-
gèrement divergentes (en faisceau) et
passant souvent à des flexures; elles
atteignent de très-grandes dimensions
en longueur et en rejet vertical et
Von den Verwerfungssystemen.
Die Système von Verwerfungslinien,
welche man bisher kennt, ordnen sich
um zwei Haupttypen herum :
a) Der erste Typus, die Tafel-
briiche *^"^), entspricht den gradlinigen
Verwerfungen, welche mehr oder we-
niger weit von einander abstehen und
parallel oder (als Sprungbiindel -*^^)
leicht divergirend biischelfôrmig ver-
laufen und oft in Flexuren iibergehen ;
^■
— 43 —
déterminent des plateaux étages à
des hauteurs différentes; il n'y a
point de croisement par des failles
transversales de quelque importance
(Fig. 43 en plan^^^).
b) Le second type est celui des
failles en réseaux dont les
mailles sont formées par des
fractures de directions différentes qui
s'entrecroisent d'une manière plus ou
moins compliquée et se coupent sous
des angles variables. Ordinairement,
un petit nombre d'orientations pré-
dominent et souvent même il n'v en
a que deux qui jouent un rôle impor-
tant (systèmes conjugués^^-), au-
quel cas elles se coupent fréquemment
à angle droit. Les principaux éléments
de ce& réseaux sont (Fig. 44 plan) :
Dièse Verwerfungen kônnen nach Lange
und Sprunghôhe gewaltige Dimensio-
nen aufweisen und oft treppenformige
Abstufung grosser Plateauflâchen er-
zeugen, Durchkreuzung mit Querver-
werfungen von Bedeutung kommt
nicht vor (Grundriss Fig. 43)'^^").
b) der zweite Typus sind die
Bruchnetze oder Sprungnetze
'-^^), die aus Bruchen verschiedener
Richtungen bestehen, welche sich in
mehr ôSér weniger complicirter Weise
und unter wechselnden Winkeln durch-
kreuzen. Gew<)hnlich herrschen eine
Jileine Zahl von Bruchrichtungen vor,
und nicht selten kommen nur deren
zwei vor (conjugirte Système), die
sich dann hàufig unter nahezu rechtem
Winkel schneiden. Die Hauptelemente
solcher Bruchnetze sind (Fig. 44
Grundrissbild) :
les failles périphériques (p Fig.
44), courbes ou polygonales, ap-
proximativement parallèles aux bords
de la région faillée, et concentri-
ques entre elles;
les failles radiales (r. Fig. 44),
coupant transversalement les pre-
mières.
Il est possible que les deux types
ci-dessus définis ne diffèrent l'un de
l'autre qu'en degré et en dimensions
plutôt qu'en nature. L'avenir per-
p. Fig. 44 die peripherischen^^"'')
(umkreisenden^^^) Bruche; gebogene
oder polygonal aneinander sich reihen-
de Verwerfungen, verlaufend in unge-
fâhr concentrischen Ziigen innerhalb
der âusseren Grenzen des Bruchfeldes ;
r. Fig. 44 die Radialspriinge-^*)
(ausstrahlende ^^*), welche die ersteren
unter steilem Winkel durchschneiden.
Es ist môglich, dass die beiden
oben erwàhnten Typen mehr nach
Grad und Grosse als nach ihrer Natur
verschieden sind. Vielleicht wird die
— 44 —
^
./s
mettera peut-être de mieux préciser
leurs caractères et de distinguer
d'autres types de systèmes de failles;
mais Fétat actuel de la science ne
nous permet pas d'entrer dans plus
de détails à cet égard.
Zukunft gestatten, ihrenCharakter bes-
ser zu definiren undnoch andereTypen
von Verwerfungssystemen zu unter-
scheiden; der gegenwàrtige Stand
unserer Kenntnisse gestattet uns nicht,
in dieser Beziehung in weitere Einzel-
heiten einzutreten;
tV'\
6.
Origine des failles.
-On ne connaît pas suffisamment la
profondeur jusqu'à laquelle pénètrent
les failles pour savoir si elles sont
un phénomène profond ou exclusive-
ment superficiel. Il semble cependant
se dégager de l'ensemble des obser-
vations faites dans les pays disloqués
qu'elles affectent de préférence les
parties de l'écorce terrestre les plus
voisines de la surface; c'est là en
effet que les mouvements relatifs d'où
résultent les failles devaient trouver
le jeu le plus libre et le plus de
rigidité, et par suite s'effectuer le
plus facilement.
Les causes auxquelles est due en
dernière analyse la production des
failles sont encore assez obscures.
Le plus grand nombre paraissent pro-
venir directement d'un affaissement
inégal des différentes parties de l'écorce
terrestre vers le centre du globe;
cependant on ne saurait nier la possi-
bilité du cas contraire (soulèvement
absolu)-^'). Mais quand bien même
chaque faille résulterait d'un affaisse-
ment local, on n'aurait pas pour cela
le droit d'en conclure que l'ensemble
d'une région faillée se trouve néces-
sairement plus près du centre de la
Ursprung der Verwerfungen.
Bis jetzt kennt man die. Tiefe der
Verwerfungen noch nicht genugend,
um zu wissen, ob sie ein Phânomen
auch der tieferen Rindentheile oder
blos der oberen Regionen sind. A us
der Gesammtheit der Beobachtungen
scheint indessen hervorzugehen, dass
die Verwerfungen vorwiegend die
hôheren Theile derErdrinde betreffen;
dort hatten in der That die Ver-
stellungen, aus welchen die Verwer-
fungen hervorgingen , das leichteste
Spiel und trafen auf die grosste
Briichigkeit der Materialien, sie konn-
ten sich deshalb hier am leichtesten
ausbilden.
Die Ursachen, denen in letzter Linie
die Verwerfungen zuzuschreiben
sind, sind noch ziemlich unklar. Die
Mehrzahl derselben scheint unmittel-
bar von einer ungleichen Einsenkung
verschiedener Theile der Erdrinde
gegen den Erdkern hin herzuriihren ;
doch wird man den entgegengesetzteu
Fall, absoluteHebung, nicht vollstândig
lâugnen kônnen-^"). Selbst wenn jede
einzelne Verwerfung das Produkt einer
lokalen Senkung wâre, hàtte man den-
noch nicht das Recht, daraus den
Schluss zu ziehen, dass die Gesammt-
heit einer von Verwerfungen durch-
t
— 45 —
\
terre qu'avant la production de ces.
failles, ce phénomène ayant pu suc-
céder immédiatement à un soulèvement
général de la région considérée ; c'est
ainsi par exemple que devrait s'ex-
pliquer, conformément à une hypothèse
proposée depuis longtemps, la produc-
tion des massifs surélevés jumeaux '-^^).
Les réseaux de failles ramifiées
paraissent souvent provenir, non de
l'affaissement direct mais bien du
fendillement général d'une région de
l'écorce terrestre sous l'influence d'un
mouvement de torsion^^%
setzten Région nothwendigerweise dem
Erdmittelpunkte jetzt nâher liège als
friiher. Die Verwerfungen kôunen
einer Période der Erhebung unmittel-
bar nachgefolgt sein, welche eine wei-
tere Région betreffen. Auf dièse
Weise z. B. woUte man nach einer
schon lângst vorgeschlagenen Hypo-
thèse die Ausbildung der Zwillings-
horste erklâren ^^^).
Manche Netze verzweigter Verwer-
fungen scheinen nicht von einer Ein-
senkung, sondern direkt von einer
Zerkliiftung unter dem Einfluss von
Torsion eines Rindenstiickes der
Erde herzuriihren ^^^).
r
i
mrugf- *
II.
Dislocations résultant de mouvements horizontaux,
Dislocationen aus Horizontalbewegungen hervor-
gegangen.
A.
Des plis.
Von den Falten.
B.
Des plis-failles.
Von den Palten-Verwerfimgen.
C.
Des décrochements horizontaux.
Von den transversalen Horizontalverschiebungen
(Blàtter).
D.
Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles.
Grosse und gegenseitige Beziehungen der Falten und
Faltenverwerfungen.
/•
A.
• *^
Des Plis:
Von den Falten.
1.
Des Plis en général.
Le:
Von den- Falten im Allge-
meinen.
Der
f: refoulement latéraP^^) d: Seitenschub, Seitendruck, Horizontal-
schub, Tangentialschub, Stauung e: side pressure, side-thrust^^^)
qui tend à faire occuper aux couches welcher die Schichten auf eine kleinere
un espace horizontal moindre qu'au- horizontale Ausdehnung zusammen-
paravant, a pour effet de les plisser; drângt, faltet dieselben. Dieser
aussi cette -action est-elle qualifiée de: Vorgang wird genannt die:-
f: plissement, ridement d: Faltung, Sattelung-^-) e: folding,
plication ^^^).
Une coupe parallèle au sens du
refoulement présentera alors une suc-
cession de courbures alternativement
saillantes (convexes) ou creuses (con-
caves) :
TilMV
Ein Vertikalschnitt in der Richtung
des Zusammenschubes weist dann
eine Reihe von Biegungen auf, welche
abwechselnd vorspringend (convex)
oder hohl (concav) sind:
^"' \5»
dont chacune s'appelle:
f: un pli
I und deren jede heisst:
d: eine Faite e: a fold^^^).
Un pli convexe est nommé aussi
Die convexe Faite wird auch genannt
f: pli anticlinal
d: Antiklinalfalte
e: anticlinaP^'^) fold
parce que les couches plongent en
sens contraire à partir du sommet.
weil die Schichten vom Scheitel bei-
derseits nach aussen abfallen.
4
'^ >-^éit:„eiiï tD Kv-e-'; ;^::e d: Gewôlbe, Sattel
i-ave X'-.-ne [•? D-.-ia -ir Ei^- ■_--; i.-. j^e Fal:e Iniirt den Xamen
i. [-li ?ync!i::ai ^^.^ " à: Synelinallalle
r.,« .'
;« C'.-.ii.ej îl.c^r:.: ôe? ' wri: i;:e Si:':.:- i-te^ (■eiilerseits gegen
lie Mi:> eXïÎLken.
t svio- û.;^e - '■ , Bi.i:: c J m^ic -' ■ , V oa i:i cd V lorsqu'il
parties d'un plL V::i den Theiien einer Faite,
!i.r:ue p"; oa <i-.?:::.r.:-i' Fe: -'.vr tilrî.hen Faite unterscliei-
i-^v3r:e*: li-,; niâ:: : I^r-j.ie eiozeluen Tbeile:
if*, aiies--''. ;.;:•..": ,i^^> -'■' . , r..^>^-' ' rjontants. pans-'"),
enker-'' , Flii^ê' -■
'5. j-iàes, p;ir:>, ^^■J'e^. :;:\:.k<, i'rsL/;:^?, ieçj-*-i, shanks -'"'),
■.L\ i>>:es lin pli, ;y..l:uf~ *;'.:,i .i;t- t-v^îeu versrUîetlen abfallen-
i-v^jt-. tier. ïe::e;,::ivi:ou der Falle.
R.-.^""^,/'^'%..
■ du \'.l où le? doux ri;iiu"ï^ Dor Thiii, wo die heideo entgegen-
CEeai se réunir, s'appelle siiheKden Scheiikel sich veremigen,
allure ivi.vt-xe 1, ou tvn- lieisst _io naoh der rouveseo di oder
u pli: OvMioaveîi "Jï, LSiZ*' dor KrimimuQg:
^l.^ Fig. JS.
lit-re aulîcliuale' ou Mv.mi;oT. tiie-"^. c!of de voûte
'rr-ebieinns; '*'''
f r',»"n -•* k arv'hi-;ir\ e, arehbeud-'", auTidinal tum***X
— 51 —
(2.) Fig. 49.
f : charnière synclinale* ou fond
d: Muldenbiegung^^^O
e: trough curve, trough bend, base-"*^) jaw of the synclinal ^''^^) , syn-
clinal turn'-f-).
On appelle souvent anticlinale
(Fig. 51) ou synclinale (subst.)
(Fig. .52) les lignes, situées à la surface
du sol, d'où les couches divergent ou
convergent vers le bas; cette disposi-
tion ne coïncide pas nécessairement
avec la nature anticlinale ou synclinale
des plis (voir plus loin aux plis en
éventail). Dans l'emploi des mots anti-
clinale et synclinale les auteurs
allemands en général ont fait prévaloir
ridée géométrique et les auteurs fran-
çais plutôt ridée de Tâge des couches^
Ce n'est d'ailleurs que dans le cas
(toujours exceptionnel) des plis en
éventail qu'il peut y avoir malentendu.
Man nennt oft Antiklinale (Fig.
51) oder Synclinale (Fig. 52) die
Linien an dÀ Erdoberflâche , von
welchen die Schichten beidseitig we{^-
fallen, oder gegen welche sie einsinken,
ohne dass dièse Lagerung nothwendig
immer dem Getvôlbe oder der Mulde
von Falten entspricht. (Siehe spâter
die Fâcherfalten). In der Anwendung
des Wortes Anticlinale und Syn-
clinale haben die deutschen Autoreu
im Allgemeinen den geometrischen
Begriff, die franzôsischen hingegen
den Altersbegriff der Schichten in
den Vordergrund gestellt. Man muss
sich deshalb in der Anwendung dieser
Worte vorsehen, besontlers bei den
Fâcherfalten kann Missverstândniss
eintreten.
Ti^.SI
Ti^. 51,
Si les couches situées de part et j Wenn wirklich die Schichten beider-
d' autre de l' anticlinale appartiennent seits einer Anticlinale einem Gewolbe
réellement à une voûte, dont la cour- angehôren, dessen Gewolbebiegung
bure a disparu par érosion, cette | durch Erosion verschwunden ist, so
voûte est dite:
heisst dièse Gewolbebiegung:
^^ Fl"é- -"^
f: voûte ouverte* (Fig. 53) voûte rasée* (Fig. 54) boutonnière 253).
d: Luftsattel (bei einem „aufgerissenen'^ (Fig. 53) und einem abgetragenen
(Fig. 54) Gewolbe).
e: aerial arch254).
:■ t'
W
— 52 —
Ï*J-N.-
Les parties intérieures d'une voûte
ouverte, formées de couches plus
anciennes que celles qui affleurent
sur leur bords, ont été parfois dé-
signées- sous le nom d'ellipsoïde ou
de dôme, (e: dôme, swell^sô). Quand
les voûtes ou groupes de voûtes ont
amené au niveau de dénudation les
schistes cristallins, le noyau cristallin
est appelé massif central.
Le point (* fig, 55) où les deux
affleurements opposés (a et b fig. 55)
d'une même couche d'une voûte ouver-
te ou rasée se rejoignent en plan par
une courbure continue, s'appelle le
contour256).
Die inneren Theile eines Gewôlbes,
welche aus àlteren als den seitlich zu
Tage tretenden Schichten bestehen,
sind als Dom oder Kern-Ellipsoid,
Gewôlbekern bezeichnet worden.
Wenn die Gewôlbe (oder Gruppen von
Gewôlben) die krystallinischen Schiefer
bis in das Denudationsniveau herauf-
gebracht haben, nennt man dièse ent-
blôssten Gewôlbekerne krystallinischer
Silicatgesteine Centralmassive.
Der Punkt (* der Fig. 55), wo im
Grundriss eines abgewitterten Gewôl-
bes zwei beiderseits des Kernes sich
entsprechende Schichten (a und b
Fig. 55) zusammenhângend durch eine
Umbiegung sich vereinigen, heisst die
Wendung256).
Dans chaque pli, les couches sont
pour ainsi dire enveloppées les unes
dans les autres comme des pelures
d'oignon ou plutôt comme des demi-
cylindres concentriques; la partie des
couches placée à l'intérieur d'un pli
anticlinal s'apelle:
55^. nia II.
Bei jeder Faite sind die Schichten
sozusagen ineinander 'eingeschachtelt
me die Schalen einer Zwiebel oder
concentrischeHalbcylinder; die Schicht-
theile, welche im Inneren eines Ge-
wôlbes liegen, heissen:
f: noyau anticlinal* ou noyau de lavoûte^s^)
d: Gewôlbekern258)
e: arch cor e 259).
Inversement les couches placées
en dedans d'un pli synclinal forment
le:
f: noyau synclinal*
d: Muldenkern260)
e: trough core^^i).
\
Umgekehrt bilden die Schichten,
welche im Innern einer Muldenbiegung
liegen den:
Fi$. 57.
k
53 —
L'axe ou plutôt le plan axial
d'un pli est le plan de symétrie mené
suivant la bissectrice de l'angle dièdre
formé par les deux flancs opposés du
pli (A fig. 58 en coupe verticale
transversale).
Die Axe, oder richtiger die Axen-
ebene, Axialebene einer Faite ist die
Symmetrieebene, welche den Winkel
der beiden Faltenschenkel halbirt {A
Fig. 58 in transversalem Vertikal-
schnitt).
e: axis-plane262).
Fîf 58.
Dans un pli considéré longitudi-
nalement suivant son axe on nomme :
Bei einer Faite betrachtet nach
der Lângserstreckung ihrer Axe nennt
man:
1) f: arête anticlinale d: Gewôlbe- (Sattel-) Linie^es)
e: crest-line (?)
la ligne qui en suit le sommet, lors-
qu'il est convexe;
die Linie, welche dem Gewôlbescheitel
folgt,
2) f: arête synclinale d: Muldenlinie^^^) e: bottom-line (?)
la ligne qui en suit le fond, lorsqu'il
est concave.
Ces lignes ont une certaine longu-
eur: la longueur du pli, et une
certaine direction: la direction
du pli. Dans le sens longitudinal les
plis peuvent se terminer plus ou
moins lentement ou brusquement.
die Linie, welche dem Muldenscheitel
folgt.
Dièse Linien haben eine gewisse
Lange, welche die Lange der Faite
und eine gewisse Richtung, welche
die Streichrichtung der Faite ist.
In ihrer Lângsrichtung konnen die
Falten mehr oder weniger rasch en-
digen.
- j-^
xï
^
"«si
«s
m
3.
Des différents types de plis,
— a.
Formes résultant d'une dis-
symétrie croissante dans l'incli-
naison des flancs.
1) Lorsqu'un pli est symétrique
par rapport à la verticale, c'est à
dire lorsque ses deux flancs sont éga-
Von den verschiedenen Falten-
typen.
Formen, hervorgehend aus zu-
nehmender Unsymetrie in dor
Neigung der Schenkel.
1) Wenn eine Faite in Beziehung
auf die Verticale symmetrisch ist,
d. h. wenn ihre Schenkel gleicheç
'^4
;v
îv V
îfei^ .
^.
^
a,-
— 54 —
lement inclinés en sens inverse et
que son plan axial est vertical, le
pli est qualifié de:
Fallen in wechselndem Sinne zeigen,
so dass die Axialebene vertical steht,
so wird die Faite bezeichnet als:
f: droit 264) (^normal" est employé dans un autre
sens)
d: normalgestellt, stehend^^s)^ aufreclit266)^ stehend
gleichfôrmig 26?)
e: upright, normal 268)^ symmetrical 269)
2) Au contraire, lorsqu'un pli est
dissymétrique, quand un de ses flancs
est plus fortement incliné que Tautre
ou devient même vertical, et que par
suite le plan axial devient incliné, on
qualifie le pli de:
f: oblique, déjeté 270), pli
en genou 271)
d: schief 272)^ geneigt 273)^
stehend ungleichfôrmig 274)
e: [normal 275)]^ unsymmetri-
cal 276)
On dit d'un pli anticlinal qu'il est
déjeté vers le nord 277^^ quand son
flanc le plus incliné est celui qui re-
garde le nord. Ce flanc est parfois
désigné aussi sous le nom de front 278).
fi^
^g-
2) Wenn umgekehrt eine Faite un-
symmetrisch ist, wenn der eine ihrer
Schenkel steiler abfàllt, als der andere,
oder gar sich vertical stellt, und in
Folge davon auch die Axialebene sich
neigt, wird die Faite bezeichnet als:
\
E'f 60.
3) Si la dissymétrie s'accentue en-
core, et que le flanc déjeté continuant
à s'incliner davantage, se renverse,
le pli devient un pli à renversement
ou:
Man sagt von einem Gewolbe, dass
es z. B. nach Norden gerichtet oder
gekehrt ist 277)^ wenn der steilere
Schenkel der nordliche ist. Dieser
Schenkel wird manchmal auch als die
Stirn bezeichnet.
3) Wenn die Unsymmetrie noch
mehr sich ausbildet , der steilere
Schenkel sich immer mehr dreht, und
endhch iiber die Vertikale umwendet,
wird die Faite eine:
f: pli renversé*, repli279)
d: Ueberliegende Faite*, uberhângende
Faite, Ueber faite*, Sfôrmige Biegung
280), [Ueberkippung28i)] Ueberfaltung282)
iiberschol^ene Faite, iibergelegte Faite*
e: inverted [folded] fold ^^^), [inversion],
overfold (subst.), [reflexed fold, sigma-
flexure, sigmaplex, sigmoidal fold]^®^) —
reversedf. (collapsed, overthrown^®"^) —
overturned), overturn (subst.)-®*).
Ff f 61.
J
55
4) Le refoulement continuant tou-
jours, il n'y a qu'un pas du pli ren-
versé au pli couché: dans celui-ci
le^ deux flancs sont redevenus pres-
que horizontaux, mais l'un d'eux est
complètement renversé, les couches
les plus anciennes reposant sur les
plus récentes:
4) Geht die Ueberschiebung immer
weiter fort, so fiihrt ein einziger Schritt
zur liegenden Faite: Bei dieser
sind die Schenkel wieder flacher, oft
fast horizontal gewordeu, aber der
eine derselben ist voUstàndig umge-
kehrt gelagert, indem die âltesten
Schichten auf den jiingeren liegen :
f:
d:
e:
pli (oi^ repli) couché
liegende Faite, liegen-
des Gewôlbe 2^")
lying overfold?
Fif 61.
Exemple: Windgâlle, Alpes Centrales (Heim-^^).
Ainsi tout pli dissymétrique —
oblique, renversé, ou couché — 'com-
prend, lorsqu'il est complet, un pli
anticlinal plus ou moins déjeté reposant
sur un pli synclinal. Comme alors les
flancs présentent des caractères très
différents suivant leur position au
dessus, au milieu ou au dessous du
pli complet, il y a lieu de les distin-
guer les uns des autres par des noms
spéciaux et par suite de modifier la
nomenclature exposée ci-dessus de la
manière suivante:
Le flanc supérieur du pli anticlinal,
formé par les couches en superposition
régulière, pourra être appelé :
So besteht jede voUstândige unsym-
metrische Faite — sei sie schief, iiber-
faltet oder liegend : — aus einer anti-
klinalen Biegung, die mehr oder we-
nîger auf eine synclinale Biegung iiber-
schoben içt. Da nun die Schenkel je
nach ihrer Lage oben, in der Mitte
oder unter der vollstàndigen Faite
sehr verschiedene Charactere bieten,
ist es nothwendig, die verschiedenen
Theile von einander durch Namen zu
unterscheiden und deshalb die oben
gegebene Nomenclatur der Falten wie
folgt zu modifiziren:
Der obère Schenkel der Antiklinal-
biegung, der durch eine regelmâssige
Schichtreihe gebildet wird, wird ge-
nannt:
(No. I Fig. 63)
f: flanc normal supérieur*, flanc nor-
mal de l'anticlinal*
d: GewôlbeschenkeP^®), Dach*, obérer
aufrechter Schenkel*
e: arch limb, roof--'^).
— 56 —
fâ'':
l^'
j.-y
i4?i*-;'!
^V
^r^-
fe-
*?v-
Le flanc très-incliné ou renversé
qui raccorde le pli creux au pli sail-
lant est appelé:
Der stark geneigte oder umgekehrte
Schenkel, welcher in der Mitte liegt
und die vorspringende mit der hohlen
Umbiegung verbindet, heisst:
(No. II Fig. 63)
f: flanc médian*, flanc renversé*
d: Mitteischenken**), verkehrter Schenkel*
e: middle limb, common limb, partition ^®^), reversed limb*.
Der unterste Schenkel der Faite,
Le flanc inférieur du pli synclinal, dessen Schichten wieder in normaler
de nouvau normal , et servant de Reihenfolge iibereinander liegen, und
support à tout le reste, s'appelle: der ailes iibrige trâgt, heisst:
(No. III Fig. 63)
f: flanc normal inférieur*, flanc normal du synclinal*
d: Muldenschenkel*^**), unterer aufrechter Schenkel*.
e: trough limb, floor^^^).
Il va sans dire que lorsqu'il y a plu-
sieurs plis placés côte à côte et disposés
de même, le flanc inférieur d'un pli
complet passe graduellement, du côté
opposé à son flanc médian, au flanc
supérieur du pli complet qui le suit
immédiatement.
Selbstverstândlich , wenn mehrere
Falten von gleicher Form und Stellung
dicht an einander sich reihen, so geht
der Muldenschenkel der einen jewei-
len unmittelbar in den Gewôlbeschen-
kel der folgenden Faite iiber.
&: Fi^. 6k
i^^
'm
Pour les plis couchés on pourrait
désigner la charnière anticlinale et la
charnière synclinale par les mots de :
Bei den liegenden Falten konnte
man einfach die Gewôlbebieguug und
die Muldenbiegung durch die Worte
bezèichnen :
f: charnière supérieure* et charnière inférieure*
d: obère Umbiegung* und untere Umbiegung*
e: upper bend* and lower bend*
Quand les parties voisines de la
charnière anticlinale d'un pli renversé
ou couché ont disparu par érosion, ce
qui reste du pli présente la forme
de la lettre C: d'où l'expression sou-
vent employée de couches enC^^®)
Wenn die Schichtheile in .der Um-
gebung der Gewôlbebiegung durch
Erosion verschwunden sind (seitlicher
Luftsattel295)) so hat der Rest der
Faite die Form eines C und wird oft
C-formigeBiegung296)genannt. Die
k-.
>r,v -
— 57
pour désigner cette disposition; oïl
qualifie alors de dos du pli la partie
renversée qui recouvre le synclinal.
Lorsque les plis sont très aigus,
les noyaux anticlinaux ou synclinaux
présentent parfois l'apparence d'un
coin 298) qui aurait été introduit vi-
olemment au milieu des couches en-
vironnantes. Cette désignation, fré-
quemment employée dans les Alp^s,
(contact du gneiss et du calcaire —
Oberland bernois, etc.) est réservée
aux cas où la stratification n'est plus
observable.
umgekehrte Schichtreihe, welche dann
die Muldenbiegung tiberdeckt, heisst
dann der Rucken297) des C. Sind die
Biegungen sehr spitz, so erhalten die
Gewôlbekerne und Muldenkeme die
Gestalt von einem Keil^»^)^ der wie
heftig zwischen die anderen Schichten
hineingetrieben aussieht. Dièse Be-
zeichnung, welche in den Alpen hâu-
fig angewendetwird (Contact von Gneiss
und Kalk — Berner Oberland, etc.)
wird fUr diejenigen Fàlle reservirt,
wo die Schichtung nicht mehr zu beob-
achten ist.
Formes résultant du resserre-
ment croissant des plis.
Les considérations qui précèdent
ont trait aux rapports d'inclinaison
du plan axial et du plan vertical, in-
dépendamment des rapports d'incli-
naison, ou de l'écart angulaire ^®^),
des deux flancs. Ceux-ci peuvent,
lorsque les plis sont anticlinaux:
1) faire un angle ouvert vers le bas
(cas habituel), ou bien
2) être parallèles (pli isoclinal ^^*^),
ou enfin
3) faire un angle ouvert vers le
haut (pli en éventail),
et inversement si les plis sont syn-
clinaux.
Nous n'avons considéré jusqu'ici
que le premier cas , les deux autres
donnent lieu aux remarques suivantes.
Formenreihen, hervorgehend
ans wachsender Zusammen-
drangung der Falten.
Die vorhergehenden Betrachtungen
beziehen sich , auf die Neigung der
Axialebene zur Vertikalen, ohne Riitîk-
sicht auf die Neigung der Falten-
schenkel untereinander. Dièse letz-
teren kônnen im Gewôlbetheil :
1) Eînen nach unten offenenWinkel
mit einander bilden (gewohnl. Falten).
2) miteinander parallel sein (isokli-
nale^oi) Falten).
3) Einen nach oben oflFenen Winkel
(Fâcher) bilden.
Das Umgekehrte findet statt fiir
den Muldentheil der Faite.
Bisher haben wir nur den ersten
Fall betrachtet. Die beiden folgen-
den sind:
2.)
f: pli isoclinâP^^), d: Isoclinalfalte302)^ e: isoclinal fold,
isocline ^'^^) (subst.)
Les plis isoclinaux, d'après l'incli-
naison de leur plan axial, peuvent
être qualifiés de:
Aus der Kombination des isoklina-
len Typus mit den durch die Stellung
der Axialebene bedingten Formen
gehen folgende Gestalten hervor:
f: pli i80(!linal droit*
I (t: aufrechte Isoklinalfalte *
I e: uprîght isoclinal fold*
: Val Camadra {Tesain, Suisse).
:linal renversé*
i)te Isoklinalfalte, schiefe Isoklinalfalte*
overfold *
. Beiaiiiele sehr hâufig.
pli (ou repli) isoclinal couché*
liegende Isoklinalfalte*
lying isoclinal overfold?
I (Baltzer), Silbern (Heim) \lpes Centrales
r.^ 67
3)
n éYentail*'*)
lerfalte*"")
;haped fold
e en ëven-
s la partie
s terrains
ns inverse
ntes b, de
int la dis-
iversé^oe)
> Fig. 68.
In diesen Fàllen ist die Fâcher-
structur nicht nur fur den alteren
Theil a des Schichtsystemes bezeich-
nend, sie wiederholt sich ebenso fur
den jiingeren Theil b, indem dieser
einen umgekehrten uach unten ofTenen
Fâcher 307) bildet.
Ti^. 68.
— 59 —
Le pli en éventail peut être défini:
un pli à double renversement
(anticlinal ou synclinal).
Il arrive souvent que la partie seule
visible d'un synclinal en éventail
(correspondant aux couches plus ré-
centes) semble former un anticlinal
dans le sens géométrique du mot
en se présentant à l'état d'éventail
renversé; et inversement pour l'an-
ticlinal (les couches plus anciennes)
semblant former un synclinal.
Suivant l'inclinaison de leur plan
axial, on pourrait distinguer dans le
groupe des plis en éventail les formes
suivantes :
]
f: pli en éventail droit*
d: aufrechte Fàcherfalte*
e: upright fan-shaped fold*
f: pli eh éventail oblique*
d: schiefe Fàcherfalte*
e: fan-shaped overfold*
f: pli en éventail couché*
d: liegende Fàcherfalte*
e: lying fan-shaped overfold*
Die Fàcherfalte kann auch in ge-
wissem Sinne als Faite von doppelter
(antiklinaler oder synklinaler) Lage-
rungsumkehr, als Doppelfalte^^®) cha-
rakterisirt werden.
Bei der Fàcherfaltung bildet die
genetische Synclinale (die jûngere
Schichtgiiippe) eine Anticlinale im
rein geometrischen Sinne des Wortes
und stellt sieh als ein umgekehrter
Fâcher dftr. Andererseits ist die ge-
netische Antiklinale (durch die altère
Schichtgruppe gebildet), zur geome-
trischen Synclinale geworden, die sich
als nach oben geoffneten Fâcher zu
erkennen gibt.
Aus der Combination der Fàcher-
structur mit den Verschiedenheiten,
welche durch die Neigung der Axial-
ebene bedingt sind, ergeben sich die
folgenden Formen:
? n^. 7/.
4.)
Si la compression de la base de Wenn die Basis des Fàchers bei
l'éventail a (fig. 72) augmente jusqu' a Fig. 72 mehr und mehr zusammen-
- <*-,\
-■>! s
■■5-.:^
'Â
- ■*?
\ -aj
• • A^
à ce que l'épaisseur du noyau en ce
point soit réduite à zëro, il y a alors
séparation complète de la partie su-
périeure b d'avec la masse principale
c de la roche correspondante.
f;«.
gequetscht und endlich vollstandig
zerdruckt Wird, wird der obère Theil
b voUig abgetrennt von der Schicht-
masse c, der er ursprunglich ange-
bort hat.
Nous appellerons les parties de ro-
ches plus anciennes, enveloppées de
cette manière par des roches plus
récentes (b de la figure 73):
f: noyau anticlinal détaché par étrangle
d: Abgequetschter Gewolbekern*
e; detached arch core*?
F.«. Î3.
Wir nenneo so abgetrennte Stucke
altérer Schichten, von jiingeren ganz
eingewickelt (b Fig, 73);
lent*
Bis jetzt kennt nian Beispiele dieser
Art nur in kleinerem Masstabe:
Des exemples de ce cas n'ont été
observés jusqu' ici que sur une petite
échelle :
Seewerkalk im Eocaen der Glarner Doppelfalte ^, „Gneis8keile" im Jurakalk
am Gstellihorn (Bemeroberiand 'loj, Juvassische Klippen der Karpathen?^")
De même* le noyau d'un éventail
renversé, c'est à dire les couches les
plus récentes, i)eut se détacher en for-
mant un coin séparé, enveloppé enti-
èrement de couches ph
So gut wie der Gewôlbetheil einer
l'acherfalte von derBasis abgequetacht
werdeu kann, so gut geschieht dies
auch mit dera Muldenfâcher. Wir
finden dann jungere Schichtfetzen voll-
standig von ihresgleichen abgetrennt
und von den âlteren umhullt.
H ?«■
— 61 —
Nous appelons ces parties de roches
plus récentes enveloppées par des
roches plus anciennes:
Wir nennen dann so abgetrennte
Stiicke jungerer Schichten von den
âlteren umschlossen:
}: noyau synclinal détaché par étranglement* ]
d: Abgequetschter Muldenkern* j Fîg. 75
e: detached trough core*? ^
Exemples: Nummulitenkàlk von Val Robi àm Kistenpass (Graubunden*^^^);
Nummulitenkalk am Saasberg (Ct. Glarus)^^^), Jurakalk im Gneiss Roththal
Jungfrau^i^).
Le plan axial de ces plis exagérés
peut naturellement être droit, incliné
ou couché. Entre le fragment détaché
et la masse principale correspondante
on trouve souvent des surfaces de
glissement. — Il ne faut pas confon-
dre avec ces noyaux détachés par
étranglement ceux qui ont été simple-
ment isolés par Térosion ^^*),
- Es versteht sich von selbst, dass
auch hier wieder die Axialebene auf-
recht, geneigt oder liegend sein kann.
Zwischen dem abgetrennten Fetzen
und der Gesteinmasse, welcher er
friiher angehort hat, findet man oft
Rutschflâchen. — Dièse abgequetschten
Kerne sind sorgfâltig von solchen zu
unterscheiden, welche blos durch die
Erosion abgetrennt worden sind^^^).
5.)
Ein bemerkenswerther Fall tritt
dann ein, wenn eine Faite wiederum
gefaltet wird — sei es, dass eine neue
Faltungsperiode herantritt, sei es, dass
dies in der gleichen Période direkt
eintritt. So entsteht die:
Un cas remarquable est encore à
considérer, c'est celui qui se produit
lorsqu'un pli est lui-même, replié,
soit lors d'une nouvelle période de
plissement, soit directement dans la
même période. C'est le:
f: pli replié *
d: Faite einer Faite •^^•^), gefaltete Faite, Einwicklung
e: refolded fold*=^^«).
Dans ce cas les deux flancs presque
parallèles d'un pli droit ou couché
ont été plissés harmoniquement comme
de simples couches en superposition
régulière. Il en résulte que leur dis-
position apparente est inverse de leur
disposition réelle, c'est à dire que les
couches les plus récentes se trouvent
enveloppées dans l'intérieur d'une
voûte apparente tandis que les couches
les plus anciennes semblent former le
noyau d'un pli synclinal. Il y a à
distinguer quatre cas:
In diesem Falle sind die beiden fast
parallelen Schenkel einer aufrechten
oder liegenden Faite harmonisch ge-
bogen worden, als wâren sie eine ein»
fâche Schichtreihe in regelmâssiger
Auflagerung. So kommt es, dass die
Anordnung der Schichten gerade das
Umgekehrte ihrer wirklichen Aufein-
anderfolge wird, d. h. dass die jiing-
sten Schichten in den Kern eines
Gewolbes eingewickelt erscheinen,
wâhrend die âltesten Schichten den
Kern einer Mulde bilden. Es gibt
hierbei vier Falle zu unterscheiden:
— 62 —
1) Un seul des flancs est replié.
Si c'est le flanc normal supéri-
eur ou inférieur d'un pli couché, il
en resuite simplement des plis sub-
ordonnés; si au contraire c'est le
flanc médian, il en resuite une forme
très caractéristique (fig. 76).
l) Nur einer der Schenkel ist
wiedergefaltet. Betrifft dies den Ge-
wolbeschenkel oder Muldenschenkel,
so erhalten wir einfach untergeord-
nete coordinirte Nebenfalten, betrifft
der Vorgang aber den Mittelschenkel
einer liegenden Faite, so entSteht eine
sehr bezeichnende Gestalt (Fig. 76).
Exemple: Setterfurkeli am Panixerpass, Ct. Glarus (Heim^^').
2) Deux des flancs d'un pli sont re-
pliés. Si c'est le flanc médian et le
flanc normal supérieur, la voûte est
alors repliée (fig. 77).
2) Zwe'i Schenkel einer Faite sind
wiedergefaltet. Ist dies der Mittel-
schenkel und der Gewôlbeschenkel, so
ist das ganze Gewôlbe wieder-
gefaltet (Fig. 77).
Exemple: Brigelserhôrner, Grisons (Heim'^^^).
Si au contraire c'est le flanc médian ! Betrifft die Erscheinung hingegen
et le flanc normal inférieur, le pli den Mittelschenkel und den Mulden-
synclinal est replié (fig. 78).
schenkel, so ist die ganze Mulde
wiedergefaltet (Fig. 78).
Exemple: Grosser Axen, Vierwaldstâtter-See (Heim^^®).
3) Si les trois flancs d'un pli sont
à la fois repliés, l'ensemble du pli
est replié d'une manière com-
plète (fig. 79).
3) Sind aile drei Schenkel einer
Faite wiedergefaltet, so ist die Faite
in ihrer Gesammtheit wieder-
gefaltet (Fig. 79).
Exemple: Silbern, Ct. Glarus (Heim^iQ).
Dans tout ces cas, il y a des par-
ties du pli (X dans les figures) qui, con-
sidérées séparément, présentent une
disposition contradictoire en apparence
avec l'âge relatif des couches corres-
pondantes ; c'est à dire qu'il y a des
voûtes dont le noyau est formé Mies
couches les plus récentes, et des plis
synclinaux dont le noyau est composé
des couches les plus anciennes. On
peut appeler ces noyaux des noyaux
renversés*.
In allen diesen Fâllen gibt es Stel-,
len der Falten (x in den Figuren) wo,
fïir sich allein betrachtet, Lagerung
und relatives Alter der Schichten sich
zu widersprechen scheinen, d. h. es
gibt Mulden, deren Kern von den
âltesten, und Gewolbe, derenK ern von
den jiingsten Schichten gebildet wer-
den. Man kann solche Kerne als ein-
gewickelte oder umgekehrte
Kerne* bezeichnen.
«-.• -
le-:-
;*• ■«
B.
Des plis-failles.
1
Abstraction faite des plis en éven-
tail et de leurs dérivés, nous n'avons
considéré jusqu' ici que les plis où
l'épaisseur des couches reste sensible-
ment égale à ce qu'elle était avant le
plissement. Mais très souvent l'eflFet
(les dislocations se fait sentir jusque
dans la structure intime des roches,
de telle sorte que les différentes
couches, et même les différentes par-
ties d'une seule et même couche,
subissent des déplacements relatifs.
Ainsi se produisent des déformations
ne pouvant évidemment s'effectuer que
si les masses minérales sont douées
d'une certaine plasticité. Il en ré-
sultera pour les couches, suivant la
position des points considérés relati-
vement aux forces en jeu dans les
différentes parties d'un pli, un épais-
sissement, ou au contraire un amin-
cissement capable d'aboutir locale-
ment à la suppression complète d'une
couche donnée.
Les variations que subit l'épaisseur
des couches sont en relation réguliè-
re avec la forme des plis.
Le déplacement des particules dans
l'intérieur des couches commence à
se faire sentir dans chaque pli par
un amincissement des flancs, un écou-
Von den Palten-Ver-
werfangen.
Bis jetzt haben wir mit einer Aus-
nahme (Fâcherfalten und deren Abge-
leitete) nur diejenigen Falten betrach-
tet, bei welchen die Màchtigkeit der
Schichten ziemlich unveràndert ge-
bliebenist. Sehr oft aber greiftzugleich
die Dislocation bis in die innere Structur
der Gesteine ein, so dass die Schich-
ten aneinander und selbst die einzel-
nen Theile innerhalb einer Schicht
gegeneinander verschoben werden. So
geschehen Umformungen, welche sich
im grossen Ganzen oft auch im Détail
als plastische darstellen. Je nach
der Lage der Schichten zu den an
verschiedénen Stellen vorherrschenden
Krâften werden daher Verdickungen
(Stauungen) oder Verdiinnungen ent-
stehen, der letzte Vorgang kann sogar
bis zur fast vôUigen localen Vernich-
tung der Schicht vorschreiten ^^o^.
Die Verânderungen in der Màchtig-
keit der Schichten zeigen ein gesetz-
mâssiges Verhalten zur Form der
Falten.
Die Verstellung der Theilchen macht
sich zunachst darin geltend, dass bei
jeder Faite die Schenkel verdiinnt
werden, dass die Substanz ausweicht
lement vers lee charnières synclinales
et anticiinales, ce qui a pour consé-
quence un ëpaississement de celles-ci.
gegen die Umbiegungsscheitel hin und
dass in Folge davon sich dort eine
VerdickuDg einstellt.
R^: 80.
Considérons un pli oblique ou ren-
versé continuant à être soumis à l'ac-
tion du refoulement latéral: la partie
anticlinale de ce pli, flanc et noyau,
tendra à s'avancer vers le haut et
la partie synclinale, flanc et , noyau,
tendra au contraire à s'enfoncer vers
le bas en sens inverse de la première.
Par suite, le flanc médian ou renversé,
étant comprimé entre deux mas-
ses dont le mouvement est en
sens oppasé, est forcé de s'éti-
rer. Il en résulte d'abord un amincis-
sement de ses* couches (étrangle-
ment^**), passant graduellement, à la
limite, à une rupture complète. Les
phases successivement traversées par
ce pli (qui peuvent correspondre égale-
ment à l'état finalement atteint par des
plis différents) sont les suivantes:
Betrachten wir eine schiefe oder
uberliegende Faite, auf welche stets-
fort der seitliche Zusammenschub
wirkt: der Gewolbetheil, Schenkel wie
Kern, wird liiiher hinauf und hinuber
gesehoben, der Muldentheil hii^egen,
Schenkel wie Kern, wird in der dem
Gewolbetheil entgegengesetzten Rich-
tung unter denselben hinabgeschoben.
Der Mittelschenkel, eingeklemmt
zwischen zwei in entgegenge-
setzter Richtung sich bewegen-
den Massen, wird ausgewalzt,
gestreckt. Zunàchst geht hieraus
eine geringere Machtigkeit seiner
Schichten hervor; dann tritt allmalig
Zerreissen einzelner Schichten und
endlich totale Abtrennung ein. Die
Stadien, welche dièse Faite allmalig
durchlâuft , oder die verschiedenen
Endstadien, bis zu welchen verschie-
dene Falten sich ausgebildet haben,
sind:
f: pli ou repli à flancs d'épaisseur égale („pli normal" j
de beaucoup d'auteurs) *'^) [
d: Faite mit gleichdicken Schenkeln* j
e: overfold with nearly equal limbs"*') j
Fig. 80
W-
•J:
r.'V
1». ■ . .
r.«.-<'
>.'>•
i
rT.- ■■
S' V
h.
sn
k. '
','■
►■.-
?' ■-
• — 66 —
2.)
f: pli à flanc médian étiré*, pli étiré '*''^)
d: Faite mit gequetschtem (ausgezogenem, reducirtem, aus-
gewalztem) Mittelschenkel'^*)
e: overfold with insignificant middle limb*'^) overfold with
reduced middle limb*.
3.)
Un pli, où les couches renversées Eine Faite, bei welcher einzelne der
sont étirées jusqu* à se déchirer en Schichten des umgekehrten Mittel-
Fig. 83
lambeaux séparés par des surfaces de
glissement, s'appelle:
schenkels in Fetzen auseinanderge-
rissen, und dann von Rutschflachen
begleitet sind, heisst:
f: pli à flanc renversé réduit en lambeaux* (lambeaux de
poussée •''**^')
d: Faite mit fetzenfôrmigem Mittelschenkel*, Faite mit theil-
weise zerrissenem (auseinandergerissenem) Mittelschen-
kel*, Faite mit Mittelschenkelresten*
e: overfold with local relies of a middle limb^'*®).
Un pli dont le flanc renversé n'est
pluâ représenté que par un plan de
>
Fig. 84
Eine Faite, deren umgekehrter
Mittelschenkel fast nur noch' durch
eine Rutschflâche vertreten ist, heisst:
glissement s'appelle:
f: pli-faille*-^), pli-faille-inverse* ^^^), faille de plissement ^•^^)
d: Faltenverwerfung'^^^), Wechsel *^''*)
e: fold-fault (overfault) ^^^), faulted overfold, reversed fold-
fault*, [flexure broken or passing into faults, reversed ïault
along a folded anticlinal flexure] ^^•^)
Fig. 85.
Si le plan de glissement devient
de plus en plus couché et que le dé-
placement horizontal y soit très-no-
table, le contact des couches situées
de part et d'autre ne se fait
pluB par leurs tranches, mais par
Wenn die Gleitflâche immer flacher
zu liegen kommt, und die horizontale
Verschiebung auf derselben sehr be-
deutend wird, beriihren sich manch-
mal die Schichten auf beiden Seiten
derselben nicht mehr auf ihrem An-
f^
— 67 —
leur plat, de manière à simuler par-
fois une superposition régulière. Il y
a alors recouvrement des terrains
plus récents par les terrains plus an-
ciens ; on désigne cette forme de dis-
location par l'expression de:
schnitt, sondern mehr und mehr mit
den Schichtflâchen, so dass dadurch
scheinbar eine regelmâssige Ueber-
lagerung entsteht. Die jungeren
Schichten werden dann von den àlteren
iiberdeckt. Dièse Formgruppe wird
bezeichnet als: .
f: chevauchement (en partie), chevauchement horizontal, faille chevau-
chée «^«)
d: Ueberâchiebung (zum Theil), Aufschiebung (zum Theil)^'^'), Faltungs-
iiberschiebung*, weite Faltenverwerfung, Wechsel (zum Theil)
e: overthrust^^^), thrust-plane^*^).
Bf
S&.
Exemples : „Glarner-Doppel-ralte" (theilweise), Durness district (Ecosse, Scot-
land), „Grande faille" ou „faille du midi" du bassin houiller franco-belge ^^^).
' Suivant les parties de la coupe d'un
chevauchement qu'on observe, les rap-
ports d'inclinaison des couches de ses
deux lèvres entre elles et avec le plan
de glissement ne sont pas les mêmes,
comme le montre la figure 86.
La partie a correspond à ce qu'on
a appelé „ chevauchement anti-
clinal"; là les couches de la lèvre
supérieure seules sont presque parallè-
les au plan de glissement. La partie l
correspond à un „ chevauchement iso-
clinal". Il y aurait encore à distin-
gu(^ une troisième partie c où les
rapports sont en sens inverse de ce
qu'ils -étaient dans le premier cas
(„cnevauchement synclinal") ^*^).
La masse de recouvrement,
située au dessus de la surface de
glissement,- occupe souvent une
étendue considérable; l'érosion peut
Die gegenseitige JS^eigung der
Schichten beiderseits einer Falten-
verwerfung oder Ueberschiebung zu
einander wie zur Ueberschiebungs-
flâche ist an den verschiedenen Stellen
eines Schnittes durch eine solche un-
gleich, wie dies die Figur 86 zeigt.
Die Stelle bei a entspricht dem, was
man antiklinale Ueberschiebung nennen
kônnte ; dort sind blos die Schichten
des iiberschobenen^Theiles der Gleit-
flâche fast parallel. Die Stelle bei h
entspricht einer isoklinalen Ueber-
schiebung. Es bliebe noch ein dritter
Ort zu unterscheiden wo, wie bei c
der Figur, die Verhâltnisse das Umge-
kehrte von a sind (synklinale Ueber-
schiebung).
Die uberschobene Gebirgsmasse,
welche iiber der Gleitflàche liegt,
kann eine bedeutende Ausdèhnung
haben ; die Erosion kann sie dann in
— 68 —
W- .
la découper ensuite en fragments, à
la manière de couches en superposi-
tion régulière, en ne laissant subsister
que des lambeaux de recouvre-
ment plus ou moins nombreux ou
discontinu^ ^*2).
Les dislocations J^rsqu'elles arrivent
à la rupture accompagnée de glisse-
ment, peuvent donner à des couches
primitivement parallèles une incli-
naison, et parfois même une direction
différente. Cette disposition pourrait
quelquefois être interprétée dans le
' sens d'une discordance originelle de
dépôt, si Ton ne connaissait pas
l'ordre de succession des couches
et la structure générale de la
région considérée. On l'appelle:
Stiicke zertrçnnen, ganz nach Art von
Schichten einer regelmàssigen Auf-
einanderfolge, so dass dann nur noch
mehr oder weniger zahlreiche unzu-
sammenhàngende aufgeschobene Lap-
pen bleiben.
Wenn die Dislocationeh bis zum
Bruch verbunden mit Verschiebung
vorschreiten, so kônnen dadurch ur-
spriinglich parallèle Schichten eine
ungleiche Neigung und sogar ein un-
gleiches Streichen erhalten. Dièse
Lagerung ist manchmal mit einer ur-
spriinglichen Discordanz in der Ab-
lagerung der einen Schichtgruppe zu
verwechséln, wenn man die Schicht-
folge und den gesàmmten tektonischen
Charakter der betreffenden Région
nicht genugend kennt. Wir bezeichnen
sie als:
f: discordance apparente par dislocation postérieure* [lignes (surfaces)
de contact mécanique ^^^)]
d: Discordanz durch spâtere Dislocation, mechanische Contactflachen^^s).
Dièse Erscheinung ist Ubrigens
keineswegs blos an die Faltenverwer-
fungen gebunden, sie kann vielmehr
aus jeder Dislocation hervorgehen,
welche mit einem Zerreissen von
Schichten verbunden ist.
Die grosse Mehrzahl der aus ge-
falteten Regionen beschriebenen „Ver-
werfungen" gehoren in die Kategorie
der Faltenverwerfungen. Dièse
vermeintlichen „ Verwerfungen" zeigen
thatsâchlich in ihrer Anordnung die
engsten Beziehungen zu den Fàlten,
und die Gesammtheit ihres Charakters
lâsst sie nicht mit den àchten Ver-
werfungen verwechséln, welche den
Bruchregionen eigen sind und aus
ganz anderen viel einfacheren Bewe-
gungen hervorgehen, wie wir dies im
ersten Theile gezeigt haben.
Ce phénomène n'est pas spécial aux
plis-failles, mais peut résulter plus
généralement de toute dislocation
accompagnée de rupture.
C'est à la catégorie des plis-failles
inverses qu'appartiennent la plupart
des dislocations qui ont été décrites
comme failles dans les régions de
plissement. Ces prétendues failles
manifestent en effet les rapports les
plus étroits dans leurs allures avec
la direction et la disposition des plis,
et l'ensemble de leurs caractères ne
permet point.de les confondre avec
les véritables failles des pays- de
fracture, lesquelles résultent, ainsi
que nous l'avons vu dans la première
partie, de mouvements bien différents
et d'une nature beaucoup plus simple.
— 69 —
Dans r application, il peut arriver
que Ton soit embarrassé de décider si
une dislocation doit être considérée
simplement comme une faille inverse
ou bien comme un pli-faille inverse.
On peut remarquer à cet égard que :
1.) Les plis -failles inverses se
trouvent dans des régions plissées,
accompagnés d'autres phénomènes
manifestant une compression hori-
zontale énergique (plis parallèles dis-
posés d'une manière harmonique, plis-
sement intime des' couches, schis-
tosité, etc.). Ils sont toujours diri-
gés comme les plis sans rupture du
voisinage auxquels on les voit souvent
passer longitudinalement; tandis que
les vraies failles inverses n'ont pas.
de rapports avec les plissements.
2.) Les plis-failles inverses sont
bien plus fréquents que les failles
inverses proprement dites, lesquelles
ne sont ordinairement que de petits
accidents locaux atteignant rarement
des dimensions considérables.
3.) Dans les plis-fajlles, les couches
de Tune des lèvres apparaissent sou-
vent recourbées au voisinage immé-
diat de la fracture (fig. 85) vers les
couches correspondantes de l'autre
lèvre ; cela a lieu tantôt pour une
seule lèvre, tantôt pour les deux à
la fois. Bien que dans certains cas
ce phénomène puisse être difficile
à distinguer du retroussement des
couches aux bords de failles produites
immédiatement par fracture, les preu-
ves de compression et d'étirement
sont en général trop nombreuses pour
que cette confusion soit possible. Si ;
l'on laisse de côté cette partie recour- |
In der Anwendung kann es schwie-
rig werden, zu entscjieiden, ob man
es mit einer umgekehrten âchten Ver-
werfung oder mit einer Faltenver-
werfung (Faltungsiiberschiebungen) zu
thun hat. .
Es kommt zur Unterscheidung in
Betracht:
1.) Die Faltungsiiberschiebungen fin-
den sich inFaltenregionen, begleitet von
anderen Erscheinungen, welche eine
hochgradige horizontale Zusabfimen-
pressung beweisen, wie Fâltelung, har-
monische Nebenfalten, Transversal-
schieferung etc. Sie haben immer die
gleiche Streichrichtung wie die unge-
brochenen Falten der Umgebung,*in
welche sie auch hâufig ubergehen,
wâhrend die reinen Aufschiebungen
keine Beziehungen zu den Faltungen
zeigen.
2.) Die Faltenvèrwerfungen sind
viel hâufiger als die âchten umgekehr-
ten Verwerfungen; dièse letzteren sind
meistens nur lokale, im Ganzen unter-
geordnete Vorgànge und nur sehr
selten von bedeutenden Dimensionen.
3. ) Bei derFaltenver werfung sind sehr
oft die Schichten am Rande in der
unmittelbaren Nàhe der Gleitflâche
umgebogen (fig. 85) gegen die ent-
sprechenden Schichten des gegeniiber-
stehenden Faltentheiles hin. Bald ist
dies blos auf der einen, bald auf
beiden Seiten der Ueberschiebungs-
flâche zu sehen. Man sieht leicht ein,
dass in manchen Fâllen dièse Er-
jscheinung schwer von der sogenannten
„Schleppung" der Rânder einer wirk-
lichen durch unmittelbaren Bruch ent-
standenen Verwerfung zu unterschei-
den ist. Wenn man von diesem um-
gebogenen Theile absieht, so ist bei
]vent d'ailleurs n'existe
t remarquer que, dans
inverse le plan de la
âge toujours dans le
s que leti couches
i part et d'autre,
une inclinaison plus
on qui n'est pas néces-
e cas d'une faille inver-
6).
den Faltungaiiberscliiebuugen stets die
BrnchSàche steiler, aber in glei-
chemSinne wie die Sckichten bei-
derseits, geneigt***) (Fig. 86), was
bei den reim^n Aufschiebungen (ohne
Faltung erzeugt) nicht nothwendig der
Fall ist, Ausserdem sind die Beweise
fiir Quetschung und Dehnung meistens
in Begleitung der Falteniiberschiebun-
gen so zahlreich und deutlicb, dass
ein Verkennen kaum môglich ist.
»— -
c.
Des décrochements hori-
zontaux
(on transversaux.)
(Déplacement horizontal inégal de deux
massifs, de part ^t d'autre d'un plan
veftical).
Dans les régions plissées on ob-
serve assez souvent un mode parti-
culier de déplacement des deux lèvres
de certaines fractures, lesquelles
diffèrent essentiellement des failles
proprement dites; dans les unes comme
dans les autres, il est vrai, le plan de
fracture est ordinairement vertical ou
à peu près; seulement tandis que dans
les failles proprement dites le mou-
vement relatif s'effectue dans le sens
vertical, ici il a lieu dans le sens
horizontal, comme le prouvent la
présence de stries, peu inclinées sur
l'horizon, à la surface des deux lèvres
de la fracture, et surtout le déplace-
ment relatif couvent considérable, en
plan, des deux massifs correspondants
situés de paçt et d'autre.
La direction de ces dislocations est
habituellement perpendiculaire à celle
des plis qu'elles traversent. Ces plis
sont alors découpés en tronçons, dont
la séparation peut arriver à être si com-
plète, qu'on voie une chaîne cesser
brusquement et reparaître plus loin
à une distance plus on moins grande,
d'une majiière également inopinée.
x
Transversale Horizontal-
verschiebungen.
(«Blatter'^)
(ungleiche horizontale Verschiebung
zweier SchoUen làngs einer steilen Tren-
nnngsebene).
In den gefalteten Regionen der
Erdrinde beobachtët man nicht selteii
einen Typus der Verschiebung làngs
eines Bruches, welcher sich von den
eigentlichen Verwerfungen wesentlich
unterscheidet ; dort wie hier ist die
Bruchflache meistens ganz steil ge-
stellt, allein wâhrend bei den eigent-
lichen Verwerfungen die Vertikalbe-
wegung vorherrscht, hat sich hier eine
horizontale Bewegung geltend ge-
macht, welche sich durch mehr oder
weniger horizontale Rutschstreifen
auf der steilen Bruchflache und durch
eine oft bedeutende horizontale
Verschiebung der beiderseits des
Bruches sich entsprechenden Theile zu
erkennen gibt.
Dièse Horizontalverschiebungen auf
steilen Briichen gehen in der Regel
quer durch die Falten. Die letzteren
sind manchmal dadurch in StUcke zer-
schnitten, welche sogar soweit ver-
schoben sein konnen, dass man eine
Bergkette plôtzlich abgebrochen sieht,
wâhrend das verschobene Stiick an
anderer Stelle ebenso unvermittelt
anhebt.
La figure suiTante représetite, eo
plan, la disposition qui est la consé-
quence de ce phénomèDe:
Im Gnindriss gesehen steilt sich
dièse Erscheinung wie foigt dar:
On peut donner à ces déplacements ho-
rizontaux dans un sens perpendiculaire
à la direction des couches le nom gé-
nérique de:
f: décrochement horizonl
Dièse zur Faltung quer gerichtete
Horizontalverschiebiuig beisst :
*") ou transversal
d; Transversale Horizontalyerschiebung* Blatt'**)
e: heave"*'^.
Distinction des décrochements
horizontaux (transversaux) et
des failles transversales ordi-
naires.
Lorsqu' une faille verticale ordi-
naire (a b d fig. 88), dont le rejet
vertical est égal à / m, traverse à
angle droit des couches uniformément
inclinées, et qu'en même tempe la
surface du sol e / ^ 7i est sensible-
ment horizoutale, la faille produit un
rejet latéral des couches (j fc fig.
88), qu'on pourrait être tenté au
premier abord d'attribuer à un
mouvement réellement effectué dans
le sens horizontal.
Unterscheidnng der transver-
salen Horizontal verschiebung
von den gewiihnlichen Quer-
verwerfungen.
Wenn eine vertikale gewohnliche
Verwerfung (a b d Fig. 88) von der
Sprunghohe l m einheitlich geneigte
Schichtén quer durchsetzt, und zu-
gleich die Bodenoberflàche e f g h
ziemlich horizontal Ist, erzeugt die
Verwerfung an der Oberflache eben-
falls eine horizontale Lateralverschie-
bung der Schichtén (i k Fig. 88) die
man auf den ersten Blick versucht
sein kbnnte, einer horizontaleu Be-
wegung zuzuschreiben.
— 73 —
f: rejet horizontal latéral*
d: s c h e i n b a r 6 horizontale Verschiebung, Seitenverschiebung
«: (apparent) horizontal • displacêment ***), (apparent) latéral
shift «*»).
Cet effet résulte de ce que les
deux lignes d'affleurement d'une même
couche, situées de chaque côté de la
faille, ne sont pas réellement le pro-
longement latéral direct Tune de
l'autre : par suite du rejet vertical de
la faille, une même ligne de direction
de ces couches inclinées se trouve
séparée en deux parties portées à une
hauteur inégale: l'affleurement se
trouve donc reculé d'un côté et avancé
de l'autre jusqu'à ce que la diffé-
rence d'altitude soit regagnée. Il est
facile de voir que le déplacement
horizontal apparent augmente avec
le rejet vertical de la faille et
diminue à mesure que l'inclinaison
des couches s'accroît. Il devient nul
*
lorsque celles-ci sont verticales ^'^^).
> i k Fig. 88.
Si la surface du sol n'est pas hori-
zontale ou si le plan de faille est
dirigé obliquement à la direction des
couches , les apparences produites
sont moins simples, mais tendent
toujours vers celles qui viennent
d'être indiquées.
La difficulté qu'il peut y avoir parfois
à distinguer une faille d'un décroche-
ment horizontal disparaît, si les couches
affectées par une de ces dislocations
ner sont pas inclinées partout dans
le même sens. Par le décrochement
horizontal (fig. 90) tout devra se trou-
ver également rejeté du même côté,
Dièse Wirkung ruhrt davon her,
dass die beiden Linien, auf welchen
die gleiche Schicht beiderseits der
Verwerfung zu Tage tritt, nicht die
wirkliche direkte Verlângerung von
einander sind: In Folge der vertikalen
Sprunghôhe der Verwerfung wird eine
bestimmte Streichlinie einer geneigten
Schicht in zwei Stucke gethëilt, welche
ungleich hoch zu stehen kommen.
Das Ausgehende der betreffenden
Schicht ist deshalb so weit vorge-
schoben auf der einen Seite oder
zuriickgebracht auf der andern bis
die Hôhendifferenz durch die Schiefe
der Schicht wieder zuriickerobert ist.
Man sieht leicht ein, dass die
scheinbare horizontale Verschiebung
mit der Sprunghôhe der wirklichen
vertikalen Verwerfung zu- und mit
der Neigung der daVon betroffenen
Schichten abnimmt. Sie verschwindet
wenn die Schichten vertikal wer.den ^^^).
Ist die Bodenoberflàche nicht hori-
zontal und die Verwerfungsflàche nicht
genau transversal zur Streichrichtung
der Schichten gestellt, so wird die
scheinbare Wirkung etwas weniger
einfach als oben dargestellt, doch
bleibt sie ' stets dem einfachen Fall
mehr oder weniger angenâhert.
Die Schwierigkeit , eine vertikale
Querverwerfung (Vel'werfung) von
einer horizontalen Transversalver-
schiebung („Blatt") zu unterscheiden,
fâllt sofort weg, wenn die davon
betroffenen Schichten in ihrer'Einfalls-
richtung wechseln. Durch eine trans-
versale Horizontalverschiebung (Fig.
^0) wird ailes in gleichem Sinne ver-
schoben, was immer die Fallrichtuiig
der Scbichten sei. Auch 'die Falten-
axen werden davon betroffen. Bei der'
gewôhnlichen Verwerfung (Fig. 89)
hingegen wechselt der Sinii der schein-
baren Horizontalverschiebung mit der
Fallriehtung der Schichten (Fig. 89
und 90 zu vergleichen).
Mudiflcationen des Normaltypns
der transversalen Horizo|ital>
verschiebung.
Die ungleiche horizontale Verstel-
lung zweier benachbarter Schoilen der
Erdrinde kann auch statt durch schar-
fen Bruch durch eine mehr oder
weniger scharfe Uinbiegung, ein theil-
weises Anschiiiiegen der Schichten
mit nur unvollstandigem Bruch oder
gar durch ganz zusanimenhangende
Umbiegung vermittelt werden. Dar-
aus gehen folgende Dislocatiousformen
hervor :
.cture*, décrdchement proprement dit
horizontale Bruchverschiebung*
)1 im Grundriss).
parfaite*, décrochement avec retrousse-
nt avec déviation partielle des lèvres*
mg*, Schleppblatt*, transversal* Horl-
pung*
32 im Grundriss).
— 75
3.) f: décrochement Sans fracture* décrochement par inflexion*
d: Flexurblatt*, Horizontalflexur, Schiebungsflexur (im Gegensatz
zu Senkungsflexur) 351)
(en plan Fig. 93 im Grundriss).
plan.
fila a
Suivant les points d'une même ligne
de décrochement que Ton considère, la
valeur du déplacement horizontal re-
latif peut changer et finir par devenir
nulle; le point correspondant sera alors
la naissance du décrochement.
En même temps la forme de la
dislocation se modifie longitudinale-
ment, de telle sorte qu'elle reçoit
successivement l'un ou l'autre des
aspects indiqués plus haut.
De même que les failles propre-
ment dites, les décrochements peuvent
encore être simples ou composés;
c'est-à-dire que leur effet total peut
se répartir entre un nombre plus ou
moins grand de dislocations subor-
données parallèles ou disposées en
faisceau resserré.
d: Blatterbiindel*, Staffelverschiebungen, Staffelblàtter ^^''-)
Fig. 94 (im Grundriss).
Auf den verschiedenen Stellen der-
selben Blattlinie, die man beobachtet,
kann der Betrag der relativen Hori-
zontalverschiebung beider Seiten sich
verandern und endlich NuU werden.
Dièse Stelle wird dann als der Ur-
sprung des Blattes (der Horizontal-
verschiebung) bezeichnet.
Gleichzeitig kann im Verlauf der-
selben Verschiebungslinie auch die
Porm der Dislocation sich àndern nach
den oben (Fig. 91 — 93) angegebenen
Typen.
Wie die âchten Verwerfungen , so
konnen auch die Horizontalverschië-
bungen einfach oder zusammen-
gesetzt sein, d. h. der Gesammt-
betrag einer solchen kann sich ver-
theilen auf éine kleinere oder grossere
Zahl untergeordneter paralleler oder
biischelformig gestellter Dislocationen :
Vi^' 91*- jxlan.
Les décrochements simples ou com-
posés se réunissent en groupes, or-
dinairement subordonnés eux-mêmes
Die Horizontalverschiebungen, seien
sie einfach oder zusammengesetzt,
treten in Gruppen oder Systemen auf,
76 —
au système de plis qu'ils traversent.
Ils sont évidemment dûs à Tinégalité
du refoulement latéral dans des ré-
gions voisines. Ils coïncident souvent
en position avec des lignes de part
et d'autre desquelles la direction des
plis change.
welche meistenâ selbst den Faltungs-
systemen untergeordnet sind, die da-
von durchquert werden. Sie riihren
offenbar her von den Ungleichheiten
des Horizontalschubes in benachbarten
Gebieten. Nicht selten fallen sie mit
Linien zusammen, auf welchen die
Streichrichtung der Falten àndert
r
/"
D.
Dimensions et rapports
mutuels des plis et plis-
failles.
Dimensions.
Dimensions des plis considérés
isolément.
Outre la hauteur h du sommet
d'un pli au dessus de sa base et la
longueur déjà définie de ce pli il
faut encore considérer sa largeur
de base 6 c. Elle est égale à la
distance horizontale des deux points
les plus déprimés d'une même couche
de part et d'autre du pli, et compris
dans un même [plan de coupe trans-
versale (fig. 95). Si le pli est renversé
la projection horizontale du flanc mé-
dian renversé d^ a^ est nommée lar-
geur du renversement*; la lar-
geur totale (ai \ fig. 96) du pli est
alors égale à la projection horizontale
du flanc normal supérieur. La lar-
geur de base est représentée par la
ligne \ q de la fig. 96.
FN
.._j^ „-j_.A^::
1.
a.
Grosse und gegenseitige
Beziehimgen der Falten
und Faltenverwerfiingen.
(jrossenverhâltnisse.
Grosse einer Faite fttr sich be-
trachtet.
Ausser der Hôhe fe des Scheitels
einer Faite iiber ihrer Basis und ihrer
Lange, welche wir schon definirt
haben, ist noch die Basisbreite
h c anzugeben. Dieselbe ist gleich
der horizontalen Distanz der beid-
seitigen tiefsten Punkte einer be-
stimmten Schicht in einem bestimm-
ten Querschnitt (Fig. 95). Ist die Faite
ubergelegt, so ist ihre Total brei te a^
\ (Fig. 96) gleich der horizontalen Pro-*
jection des Gewolbetheiles. Die hori-
zontale Projection des umgekehrten
Mittelschenkels d^ a^ heisst dann
Breite der Ueberfaltung, der Ein-
faltung, oder „Betrag der Einbie-
gung" ^^^), die Basisbreite hingegen
ist die Distanz h^ c^ von Fig. 96.
/
y-
y !
i
F($. s^.
i
Hf 96.
< c, a.
78 —
La largeur développée d'un pli
a h c d e on a, ft^ c, d^ e, fig. 97
est égale à la longueur de la ligne
représentant dans une coupe trans-
versale de ce pli la trace d'une seule
et même couche.
Die abgewickelte Breite einer
Faite a b c d e gleich a^ 6, q d^ e^ in
Fig. 97 ist gleich der absoluten
Lange der Querschnittlinie einer
Schicht wenn dièse, gerade gestreckt
gedacht, gemessen wird. -^
Ft^.n
♦.t.*.. ■ ^.»j-
-H
En cherchant à évaluer cette long-
ueur développée ou primitive des
couches dans une coupe donnée, il faut
avoir soin de tenir compte des étire-
ments et des glissements, pour ne pas
arriver à un chiffre trop élevé; d'autre
part si Ton négligeait les racourcisse-
ments coïncidant avec Fépaississement
local des couches, le chiffre obtenu
serait trop faible 3'^*) (fig. 98).
"Wenn in einem gegebenen Falle die
abgewickelte (urspriingliche) Breite der
Schichten gefunden werden soll, sind
einerseits die Streckung und die Ver-
schiebung auf Rutschflâchen, anderer-
seits die Stauungen, welche sich in den
lokalen Verdickungen der Schichten an
den Biegungsscheiteln zu erkennen ge-
ben, sorgfâltig in Rechnung zu ziehen,
uni nicht eine zu hohe, respective zu
niedrige Zahl zu finden»^*) (Fig. 98).
Fi|J. 'i2>.
\A. S 10 IS 20. 2f.
I I i M 1 I M M { i I I I I M / I M M I
La différence entre cette largeur
développée et la largeur actuelle de
la base d'un pli donné est la mesure
de ce qui a été absorbé par le re-
foulement latéral. ' C'est ce qu'on
peut appeler la valeur absolue de
la compression horizontale.
Le rapport de la largeur actuelle
de la base à la largeur développée d'un
pli représente la valeur relative
de la compression ^^^).
Der Unterschied zwischen der ab-
gewickelten Breite und der jetzigen
Basisbreite einer Faite ist das Mass
fiir das, was durch den Seitenschub
absorbirt worden ist. Diesen Betrag
nennen wir den absoluten Zu-
sammenschub.
Das Verhâltniss der jetzigen Ba-
sisbreite zur abgewickelten Breite
einer Faite ist das Mass fiir den rela-
tiven Zusammenschub***).
r
Tït'- W
— 79
b.
Dimensions relatives des plis.
Les dimensions des différents plis
et plis-failles ou leur amplitude
(grandeur) sont extrêmement variables.
Il y en a qui ne sont visibles que
sous le microscope, tandis que d'autres
atteignent des proportions telles que
les plus hautes montagnes actuelles
n'en représentent que des restes sculp-
tés par rérosion. En général, dans les
zones plissées où les terrains se suc-
cèdent^en concordance de stratification,
les différentes couches manifestent une
tendance au plissement harmoni-
que ^^6) (fig. 99)^ c'est-à-dire conser-
vent leur parallélisme mutuel même
dans les parties où leur inclinaison
ehange de sens. Cependant si elles
présentent entre elles une inégalité
notable de résistance (fig. 100) ou si,
grâce à des différences de position
(noyau et parties extérieures d'un pli),
elles sont inégalement affectées par
le refoulement (fig. 101), le schéma
du plissement dans les différentes
couches change de forme.
Vergleichsweise GrOsse vep-
schiedener Falten.
Die Grosse der verschiedenen
Falten und Faltenverwerfungen ist
sehr ungleich. Es gibt solche, die
nur unter dem Mikroskope sichtbar
sind, aridererseits sind die hôchsten
Berge der Erde oft nur ein durch die
Verwitterung herausgeschnittener Rest
einer einzigen Faite. Im AUgemeinen
findet man in den gefalteteïi Zonen
der Erdrinde, wenn keine Discor-
danzen da sind, eineTendenz zur har-
monischen Faltung der verschiedenen
iibereinanderliegenden Schichten '^''^)
(Fig. 99), d. L dièse letzteren behalten
so viel als môgli(îh ihren gegenseitigeji
Parallelismus auch da bei, wo die
Krummung ihren Sinn àndert. Wenn
hingegen die Schichten unter sich
sehr ungleiche Festigkeit haben (Fig.
100), oder wenn sie in Folge un-
gleicher Lajge (wie z. B. im Kern
oder in den âusseren Theilen einer
Faite) verschieden stark vom Zu-
sammenschub beeinflusst werden (Fig.
101), so kann die Gestalt der Bie-
gungen von einer Schicht zu den
folgenden sich verândern.
Vil âm^
e dans
ts plis
is plis
'). A
leut se
sorte
is de
:, des
lairea,
:. suite
iments
t plus
écar-
rger,
ou se
! con-
inuer
Si des
ërente
juvent
laral-
iment
it dis-
autre
côté,
Ein zieinlich haufiger Fall besteht
in der Ausbildung zahlreicher kleiner
accessorischer Falten innerhalb des
weiteren Linienzuges einer grosseren
Falte3")_ Dièse Fâltelung innerhalb der
Faite kaiin selbst sich mehrere Maie
wiederholen, so dass wir unterscheiden;
Falten erster Ordnung, Haupt-
falten — Falten zweiterOrdnung,
Nebenfalten, Specialfalten ■''s*), (Fig.
102) und so weiter (Fig. 103), bis zur
inneren Fâltelung (oder Krause-
lung, Runzelung) der Schichten (die
selbst wieder von verschiedeuer Ord-
nung sein kann) **<*).
Horizontale Vertheilung der
Falten u. Faltenverwerfungen.
Verfolgt man die'Gewolbelinieu und
Muldenlinien einer gefalteten Région
im Grundriss, so findet man, dass sich
die Falten bald zusammendràngen,
schaaren (Schaarung der Falten*^^),
bald zerstreuen, dass sie conver-
giren oder divergiren (Virgation
^^2), geradiinig laufen oder sich
umkrùmmen, sich verzweigen
oder verschmelzen, sich ver-
stârken oder abschwàchen und
endigen. Wenn Falten' von ver-
schiedeuer Richtung sich nâhern, so
kohnen sie, umkriimmend, in ihrer
Richtung aneinander sich anschinie-
gen, oder die Richtung plôtzlich
81 —
mais les plis ne paraissent jamais
se croiser directement ^^s).
Les plis se groupent en systèmes
régionaux, caractérisés par une cer-
taine unité dans leurs allures , leur
âge relatif et leur * direction. Les
systènies régionaux de plis, tels
que le Jura, les Alpes, les Apen-
nins, ne sont souvent eux-mêmes
que des membres de systèmes de
dislocations d'un ordre plus élevé
comme par exemple le grand système
qui traverse de l'Ouest à l'Est l'Eu-
rope, et l'Asie.
ândern, oder die eine hort vor Be-
riihrung mit der andem auf (setzt
a us) und beginnt auf der anderen Seite
auf s neue, aber Falten kônnen sich
nicht einfach durchkreuzen^es).
Die Falten gruppiren sich in Re-
gionalsysteme, welche durch eine
gewisse Einheit in Alter, Gestalt,
Richtung und ôrtlicher Schaarung
charakterisirt sind. Die Regionalfalten-
systeme wie z. B. der Jura, die Alpen,
die Apenninen, sind oft selbst wieder
nur die Glieder von Dislocations-
systemen einer weit hôheren Ordnung
wie z. B. des grossen West-Ostsystemes
von Europa und Asien.
3.
Sens relatif du déjettement
des plis.
Le sens du déjettement des plis ne
dépend pas directement du sens dans
lequel a lieu le déplacement de la
partie de l'écorce terrestre, considérée
relativement à ses coordonnées géo-
graphiques antérieures sur la sphère.
Il dépend de différentes circonstances
locales. Ainsi, si les deux bases opposées
sont à une hauteur inégale, il y a
naturellement tendance au déjettement
du pli du côté le plus bas ^^^).
Richtung der Ueberschiebung.
(Neigung der Falten.)
Der Sinn, in welchem eine Faite
geneigt oder iiberschoben ist, hângt
nicht direct von der absoluten geo-
graphischen Richtung des einseitigen
Schubes in diesem Stuck Erdrinde ab.
Versehiedene lokale Umstânde be-
dingen die Richtung der Faltennei-
gung. Wenn z. B. die Basis beider-
seits einer beginnenden Faite ungleich
hoch ist, so ist die Faite geneigt,
sich nach der tieferen Seite iiberzu-
legen ^64).
a.
Déjettement dans le même sens.
. Quand les plis d'une région ne sont
plus droits, on observe que le plus
grand nombre d'entre eux sont déjetés
dans le même sens.
Gleichsinnig schiefe Neîgnng.
Wenn die Falten einer Zone nicht
mehr aufrecht sind, findet man fast
immer die grosse Mehrzahl derselben
in gleicher Richtung geneigt oder
ubergelegt.
6
1
r
— 83 —
b.
Déjettement en sens inverse.
Dans une chaîne de montagnes symé-
trique (exemple: Alpes Orientales 367)
comme les plis sootdéjetés de chaque
côté vers l'extérieur, leur ensemble
présente, la disposition d'un éventail
ouvert vers le haut^^s). Ici ce ne
sont plus les couches, individuelles,
mais les plis entiers qui forment les
branches de F éventail. Aussi donne-
rons nous à cette disposition le nom
1.
Ungleichsinnige Neigung.
Bei einem symmetrischen Ketten-
gebirge (z. B. OstalpenS^*^), wo die
Falten beiderseits gegen Aussen iiber-
liegen, ergibt sich im grossen Ganzen
die Structur eines naçh pben offe-
uen Fàchers^^s), Dabei sind es
freilich nicht mehr die einzelnen
Schichten, sondem ganze Falten,
welche die Elemente des Fâchers
bilden. Wir geben dieser Anordriung
von Falten den Namen:
de:
f: structure en éventail composé*
d: zusammengesetzte (aufrechte) Fàcherstructur*
e: composed fan-structure*
Fig. 106.
2.
Inversement lorsque deux chaînes
symétriques parallèles sont assez
rapprochées Tune de l'autre pour que
les dislocations soient continues dans
l'intervalle, l'ensemble des plis con-
sidéré par rapport à la dépression
intermédiaire comme axe de symétrie
présente la disposition d'un éventail
renversé:
Umgekehrtj wenn zwei Kettenge-
birge oder Faltengruppen symmetrisch
parallel so nahe neben einander ver-
laufen, dass auch der Zwischenraum
durch Falten vermittelt ist, so er-
langt die Gesammtheit der Falten die
Anordnung eines umgekehrten Fâchers
in Beziehung zur Depressionsaxe
zwischen beiden Faltengruppen als
Symmetrielinie :
f: structure en éventail composé renversé*
d: umgekehrte zusammengesetzte Fàcherstructur*
e: inverted intermont trough^e»).
>D d'un mouvement Znsammensetzung einer ail-
ensemble avec un '. gemeinen Horizontalbewegung
t vertical localisé, mit einer lokalen Vertikal-
n dn plissement avec
leat localisé produit
même temps.
qui a été dit sur les
iiiant le sens du déjette-
t, il est évident que si
înt vient à se produire
ion limitée, coucurrem-
plissement affectant une
icoup plus vaste , il y
eï général des couches
3 affaissée et par suite
renversement des plis
t au recouvrement com-
partie affaissée par les
lériques — et cela quel
lens général du mouve-
rne naissance au plisse-
peut appeler les plis
Znsamroensetziing der Faltnnj:
mit gleichzeitîger lokaler
Senknng.
Nachdem was oben uber die Ur-
sachen gesagt worden ist, welche den
Sinn der Faltenneigi^ng bestimmen,
ist es einleuchtend, dass, wenn eine
Einsenkung sich in einer begrenzten
Ausdehnung innerialb eines gleich-
zeitîg in Faltung begriffenen grosseren
Gebietes geltend macht, eine allge-
meine Bewegung der Scbicbten gegen
die Ëinbruchstelle beginnt, so dass
in Folge davon die Falten sich uber
dieselbe hiniiberneigeu und sie, weil
dort der Widerstand geringer ist, zu
iiberdecken trachten —^ gleichgultig
welches im ubrigeu die allgemeine
Kichtung der Ueberfaltung sel. Man
kann die so gebildeten Falten nennen:
f: plis d'appel ou plis déversés'
d: Ueberdeckiingstalten* (einer Einsenkung)
déversés dans le
autres plis de la région,
eux qui se trouvent en
la dépression, relative-
i du déjettement général,
Diejenigen Falten, welche in der
vorherrschenden Richtung der andern
Falten des weiteren Gebietes uber-
liegen, d. h. diejenigen, welche in
Beziehui^ auf die allgemeine Richtung
Ss: der Ueberfaltung hin ter der Dépres-
sion liegen, heissenr
f: plis déversés en avant* l a Fig.
d: Vorfalten* (Vorfaltung sto) * ) 108 & 109.
^rent des autres plis de j Dieselben sind der allgemeine»
iroduits sans le concours ' Faltung vorangeeilt und unterscheiden
lent qu'en ce qu'ils sont sich von den andern Falten, glelcher
orte excessifs et peuvent ; Neigungsricbtung , welche fern von
même déborder pour ainsi dire par | der Einsenkiing liegen, blos dadurcli,
das8 aie gewissermassen stitrker uber-
trieben sind und viel weiter yorwarts
Uberliegen, seibst kleinere Faites an
ihrem Fusse ToUigUberdecken konnen,
and daas sie viel leichter nocb in
Faltenuberschiebungen ubergehen.
Die FalteD hingegen, welche ver-
kehrt zur allgemein vorherrschenden
Bichtung ubergelegt sind, und welche
zugleich in Beziehung auf die allge-
meine Richtung der Ueberfaltung iiber
die Einseukung hinaus liegen, heissen :
dessus les plis d'importance moindre ,
situés à leur pied. De plus, et par 1
cela même, ils sont beaucoup plus ;
aptes à passer à des plis-failles (che- i
vauebements). i
An contraire les plis déversés en
sens inverse de l'ensemble des plis de
la régiOD , c'est-à-dire ceux qm se
trouveront en avant de la dépression, !
relativement au sens du déjettement !
géoéral, seront appelés:
f; plis déversés en arrière*, plis à rebours*
de retour*"!)
d: Riickfalten* (RttckfaltungSTa),
h Fig.
108 & 109
Si l'affaissement se trouve au- bord
extérieur d'une région plissée, relative-
ment au sens général du déjettement
des plis, il y aura seulement produc-
tion de plis déversés en avant.
Liegt die Einsenkung am
Bande einer gefalteten Région
entstehen blos Vorfalten.
îndrement affecte un massif
atérieur de la région plissëe,
ihénomènes se produiront à la
termineront le recouvrement
■tie effondrée par deux plis
l'un vers l'autre en sens
C'est ce qu'on pourrait
Wenn die Einsenkung ganz im
Imieren der gefalteten Région «nt-
steht, so bilden sich YorfaUen und
Riickfalten zugleich, so dass die ge-
senkte Partie durch zwei liegeade
Falten oder Faltengnippen ttberdeckt
wird, die einander entgegengehen.
Dièse Erscheinung kann bezeichnet
werden als:
le renversement synclinal*, zone syncliDale à bords renversés*
seitig iiberfaltete (iiberschobene) Senkung*, Doppelfalte s'^},
îischlinge 3'îi), etngefalteter Graben* Oder Faltiingsgraben*.
îxemple; Glarner-Doppelfalte (Heim) Prattigau (Theobald).
b.
ùson da plissement avec i Znsammeiisetzaiig der Faltnng
mit gleichzeitiger tokalerUeber-
hofanng.
Die lokale Vertikalbewegung'iuner-
halb eioer Zone des Horizontal schubes
kann auch relativ nach oben gerichtef
{Horst, breite Gewolbe etc.) sein.
Dies fiihrt zu eutgegengesetzten Wir-
kungen als diejenigen, welche wir
soeben besprochen haben, wie dies
die Figur 110 zeigt, weleh.e im Quer-
schnitt darstellt einen-:. . ~' ■
e renversement anticlinal*, zone anticlinale à b
rfaltenden Horst*, Faltungshorst*
;: die complicirteren Centralmassive der Alpen. 2
raassiv, Finsteraarmassiv.
lussement localisé pro
it en même temps.
it concevoir que le mouve-
tical localisé, au lieu d'être
haut en bas, soit au con-
■igé de bas en haut. 11 y
i évidemment tendance à la
a d'effets inverses de ceux
venons de décrire , comme
la figure 110 représentant
B. Gotthard-
ux derniers cas qui viennent
.iqués (fig. 109 et 110) sont :
imeat homologues aux cas i
itails composés, droits ou ,
spositions plus compliquées i
levront nécessairement se
si les mouvements verticaux
Die beiden letztem Fâlle von Fig'
109 und 110 sind homolog den um-
gekehrten und aufrechten zusammen-
gesetzten Fachern.
Noch vie] verwickeltere Verhâlt-
nisse entstehen nothwendigerweise,
wenn die lokalen Vertikalbewegungen
87 —
localisés, affectant des portions plus
ou moins étendues d'une région plissée,
s'y font sentir d'une manière irré-
gulière au point de vue de la forme
des massifs déplacés, et du sens de
leur déplacement relatif.
Effets d'un nouveau refoule-
ment sur des couches déjà
plissées.
a) Si le nouveau refoulement agit
suivant la même direction que l'ancien
ou dans la direction opposée, ses effets
s'ajouteront à ceux du premier en lès
exagérant. Alors la distinction entre
les effets du premier et ceux du se-
cond sera souvent impossible à faire.
Le résultat final ne différera pas
essentiellement, quant au type des
formes produites, de ce qui peut
résulter d'un seul mouvement.
grôssere Gebiete einer Faltenregion
betreffen und sich darin in unregel-
màssiger Gestalt und Bewegung gel-
tend machen.
5.
b) ^i le nouveau refoulement agit
suivant une direction formant un angle
de moins de 180^ avec celle du pre-
mier, le résultat final sera extrême-
ment compliqué: les plis antérieure-
ment formés peuvent subir une torsion
dans le . sens longitudinal , soit en
étant déviés de leur direction première,
soit en étant brisés en fragments
inégalement rejetés latéralement. Ou
bien encore il se formera de nouveaux
plis, capables de masquer plus ou
moins complètement les plis antéri-
eurs. La complication de ces phéno-
mènes et l'état peu avancé, de la
science à leur sujet ne permettent pas
d'établir dès à présent une classifica-
tion et une nomenclature spéciales ^'^^).
Wirkung eines neuen hori-
zontalschubes auf schon ge-
faltete Schichten.
a) Wenn ein neuer Zusammenschub
in der gleichen oder entgegengesetzten
Richtung wie der friihere arbeitet, so
addiren sich einfach seine Wirkungen
zu denjenigen des friiheren, wodurch
die letzteren gewissermassen iiber-
trieben werden. Die Unterscheidung
der Wirkungen des friiheren und des
spâteren Zusammenschubes ist dann
oft nicht mehr dnrchfuhrbar. Das
Endresultat unterscheidet sich nicht
wesentlich von dem Produkt einer '
einmaligen Bewegung.
b) Arbeitet der neue Zusammen-
schub in einer Richtung, welche mit
dem ersten einen Winkel von weniger
als 180^ bildet, so wird das Endresultat
sehr complicirt sein : die friiher schon
gèbildeten Falten kônnen in ihrer
Làngsrichtung gedreht werden, indem
sie entweder von ihrer friiheren Rich-
tung abgelenkt oder in Stiicke zer-
brochen werden, die dann ungleich
seitlich verschoben werden, oder es
konnen sich auch neue Falten bilden,
welche die âlteren iiberwâltigen oder
verschlingen. Die Mannigfaltigkeit
dieser Erscheinungen sowie die noch
sehr liickenhafte Kenntniss derselben
gestatten noch keine speciellere Klas-
sifikation und Bezeichnung ^^s).
ni.
Déformations intimes des roches,
Innere Gesteinsumformung.
1
III.
\'
Défonuatîons intimes
des roches.
Les phénomènes de dislocation peu-
vent aussi faire sentir leurs effets
jusque dans la structure même des
masses minérales el modifier d'une
manière plus ou moins profonde
l'agencement intime de leurs élé-
ments, en les . contreignant à s'ac-
commoder à une forme nouvelle.
Cette déformation d'une roche peut
être effectuée soitpar une fragmentation
générale, soit sans rupture ^'^*). Elle est
surtout manifeste quand des corps
étrangers, comme des galets ou des
fossiles •^'^), sont enchâssés dans la
masse minérale, dont les modifications
de structure sont d'ailleurs souvent
visibles d'une manière immédiate.
Ordinairement, la déformation intime
d'une roche consiste en un amin-
cissement suivant une certaine di-
rection, et en un allongement né-
cessairement concomitant suivant une
direction perpendiculaire à la première.
Cet effet peut résulter:
1) Soit d'une simple compression
entre deux, masses minérales se dé-
plaçant dans le même sens (exemple :
flancs des plis isoclinaux).
Iimere Gesteinsumf ormung.
Die Dislocationsersc^einungen kôn-
nen auçh in die Structur der Gesteine
eingreifen, dieselbe grôber oder feiner
veràndemd, indem sie oft eine An-
passung einer Gesteinsmasse an
andere Gestalt verlangen.
2) Soit de l'étirernent auquel
une roche est soumise quand elle est
comprise entre deux masses minérales
subissant un mouvement relatif en
Dièse Umformung einer Gesteins-
Masse kann durch inneres Zerbrechen
vermittelt werden oder bruchlos er-
folgen **'**).
. Sie ist nachweisbar an Einschliissen
wie GerôUen, Petrefacten •^"'), und an
verânderter Gesteinsstructur.
Gewohnlich besteht die Gesteins-
umf ormung in einer Zusammen-
driickung. in der' einen Richtung
. und einem gleichzeitigen entsprechen-
den Ausweichen>'oder gar in einer
Streckung in einer anderen Rich-
tung. •
Eine Gesteinsmasse ist:
1) einfach gequetscht resp.
gestreckt, wenn sie zwischen Ge-
steinsmassen von gleicherBewegung
zusammengedriickt worden oder unter
Druck ausgezogen ist (z. B. Schicht-
schenkel isocliner Falten)
2) ausgewalzt, wei^n sie zwischen
Gesteinsmassen von entgegengesetzter
oder doch wesentlich ungleicher Be-
wegung an Màchtigkeit verringert
rse : il . en résulte nécessai-
n aminciasemeut de la partie
idante (exemple l flanc ren-
I plis couchés),
ides principaux de dëforma-
le des roches sont les sui-
■agmentatioD avec mouve-
débris les uns par rapport.
s, suivi d'une recimentation
)ar dépôt chimique dans les
;mentation avec déplacement
latif des débris donnant lieu
Luction de nombreuses sur-
glissement plus ou moins
ement intime (couches gauf-
pouvant affecter une roche
le est divisée en lits très-
1 bien est déjà schisteuse,
peuvent passer à des plis-
mt la multiplication suivant
parallèles très -rapprochés
onner à la roche une struc-
Toisine de la suivante en
s 1 s i t é ''^*) développée suiv-
•ection perpendiculaire à celle
)ression, et indépendamment
1 de la stratification (ce n'est
tntellement que le plan de
! est parallèle au plan âes
On observe souvent à la
îs plans de scMstosité, les
in allongement ou étire-
éaire, résultant de la com-
le la masse devenue schis-
ïOïncidant plus ou moins en
avec l'inclinaison du plan
isité.
e parfois que deux ou plu-
worden ist (z. B. Mittelscheokel lie-
gender Falten).
Die Hauptarten der durcb Gesteins-
umformung entstandenen Structuren
sind:
1) Innere Zertrilmmerung mit
wiederverkittendem Netz von Secre-
tionsadem (Bew^ung der einzelnen
BruchstUcke gegen einander und
spiitere Verfeatigung in der neuen
Lage).
2) Innere ZertrUmmerung mit Schaa-
ren von Rutschflachen (Hamische etc.)
(gleitende relative Bewegungen der
einzelnen Bruchstiicke aneinander )*'*).
3) Innere Stauungsfâltelungen (Ge-
krosesteine). (5ur hei feinschicht^en
Oder primar schiehigen Gesteinen).
Sie kônnen Falten oder Faltenver-
werfungen sein und im letzteren Falle
durch vorherrschende Verschiebnngen
auf den Flacheu zerrissener Mittei-
schenkel in eine Gestalt von 4), das
Ausweichungsclivage *'•), uber-
gehen.
4) Clivage (Transversalschie-
ferung) **") entstanden senkrecht
auf die Compression, unabbiingig von
der Lage der Schichtung (ausnahms-
weise zufàllig mit der Schichtiage
zusammenfallend).
Dabei beobachtet man sehr hâu^
auf den Clivageflachen eine deutliche
Linearstreckung, welche die Rich-
tung des Ausweichens der comprimir-
ten schiefrig gewordenen Masse an-
zeigt und meistens wenig von der
Fallrichtung der Schieferung abweicbt
Es kommt vor, dass zwéi oder
— 93 —
sieurs directions de schistosité diffé-
rentes coexistent dans une même
masse et y déterminent un mode de
division prismatique régulière
6) Métamorphisme mécani-,
que ^®*) , c'est - à - dire transformation
complète de Fagencement primitif des
molécules (marmorisation***®^) ou
transformation du calcaire en marbre,
néoformation de minéraux*®^), etc.)
Les différents phénomènes qui vien-
nent d'être mentionnés peuvent donner
lieu à des résultats très-compliqués
en affectant simultanément une même
roche. Il y aurait d'ailleurs des
distinctions plus précises à introduire
et beaucoup d'autres modes de dé-
formation intime seraient encore à
examiner; mais l'étude de ces ques-
tions n'est pas encore assez avancée
pour nous permettre d'entrer ici dans
plus de détails à leur égard ^®*).
mehrere Richtungen der Transversal-
schieferung in der gleichen Masse
ausgebildet sind, so dass dadurch
prismatische oder parallelepipedische
Abaonderung (Griffelstructur) *^^)
entsteht.
5) Mechanische Métamor-
phose^®^), d. h. voUstândige Ver-
ànderung der Molekularstructur(Mar-
morisirung ^^S) ^ Ausbildung neuer
Mineralien, etc.)
Die verschiedenen hier aufgefiihrten
Erscheinungen kônnen sich sehr com-
pliciren, indem mehrere derselben
nach einander dasselbe Gestein be-
troffen haben. Es wird spater noth-
wendig werden, in diesen Dingen
genauere Unterscheidungen festzu- .
stellen, uhd noch manche Art der
Gesteinsumformung ist zu untersuchen.
Das Studium dieser Erscheinungen
ist noch nicht geniigend vorgeriickt,
um im vorliegenden Falle schon weiter
in das Einzelne einzutreten ^85).
/
1
f^'
Notes et Renvois.
(par Emm. de Margerie).
Introduction.
^) diastrophism, Powell in Gilbert, the Topographie Features of Lake Shores,
5th Ann. Rept. U. S. Geol. Survey p. 118 (foot nd^l885.
^) Fortgesetzte gleichfôrmige Auflagerung. F. von Richtliofen,
Fûhrer fïir Forschungareisende 1886 p. 615; unterbro chêne gleichfôrmige
Auflagerung, ibid p. 616. — Ce phénomène de la transgressivité parallèle a été
encore peu étudié; bien que, pour des raisons obvies, il ne paraisse pas fréquemment
réalisé, on Pa cependant observé parfois sur de vastes étendues (Carbonifère sur Cam-
brien du Nord de la Chine, Bichthofen loc. cit et Ohina, II, 1882; Carbonifère sur
Cambrien du Grand Canon of the Colorado (Arizona), C. D. Walcott, American. Joum.
of Se. XXVI 1883 p. 437 seq.). A l'explication que nous en donnons p. 2, Itichthofen
objecte que ô'il y avait eu réellement émersion entre le dépôt des deux séries de
couches, la série inférieure aurait sans doute été érodée plus ou moins inégalement
avant d'être replongée sous les eaux marines, de telle sorte que la série supérieure
reposerait par dessus en discordance d'érosion ; pour écarter cette difficulté, il suggère
rhypothèse inverse d'une submersion abyssale de la série inférieure avec interruption
de la sédimentation, suivie d'un relèvement jusqu'à une profondeur suffisante pour
permettre le dépôt de la série supérieure (Fûhrer p. 616). Il est fort possible que
cette hypothèse soit applicable aux exemples décrits par Itichthofen; mais dans d'au-
tres cas, l'idée d'une émersion est confirmée précisément par l'existence dé discordances
d'érosion, légères il est vrai mais réelles, quoique difficiles à constater (Walcott, loc. cit.
lambeaux de. Dévonien localement respectés entre le Cambrien et le Carbonifère). —
Pour le sens précis des termes français et allemands relatifs aux rapports de dis-
position des couches, ainsi que pour les mots anglais équivalents, voir l'appendice
I du présent ouvrage.
I. Dislocations résultant de mouvements verticaux. A. Des failles.
?) On a quelquefois appelé (H. Kuss, trad. fr. du Traité des gîtes métallifères
par Alb. von Groddeck, 1884 p. 23 seq.) les failles des rejets, surtout celles dont les
dimensions sont relativement minimes. Le mot r e j e t désignant à proprement parler
l'effet d'une faille et non la fracture elle-même, il est à désirer qu'on cesse de s'en
servir comme d'un synonyme de faille. — On pourrait appeler les petites failles
des faillules (Daubrée, Etudes synthétiques de géologie expérimentale, 1879, I
p. 332).
*) paraclase, Daubrée, loc. cit. p. 362. (Pour les autres termes relatifs aux cas-
sures de l'écorce terrestre et qui ont été proposés par M. Daubrée, voir ] 'appendice IV).
96 —
i> •..
.'•1
r
&
5*'v^-.
t.
u
Lôwl a proposé Faraklase dans un sens différent pour désigner les dislocations
appelées décrochements horizontaux (Blatter) dans le présent ouvrage (Ueber Thal-
bildung, 1884, p. V, 26)), et Kataklase pour les dépressions déterminées par les
failles proprement dites (ibi^.) (Kjerulf a proposé dans un sens tout autre Kataklas-
Struktur pour désigner Tétat des roches cristallisées dont les éléments ont été
broyés en fragments (voir ci-dessous, note '").
^) Sprung = aussi Bûcken, Gewande, des mineurs allemands.
•) fault. L*action s'appelle faulting. Les petites failles reçoivent souvent
le nom de jumps ou slips.
7) F 1 û g e 1 , Suess, Antlitz der Erde, I, 1883, p. 166.
8) Seite(n), ibid. p. 172.
5) side(s), I. C. Russell, A geological Reconnaissance in Southern Oregon
(4th Ann. Rept. U. S. Geol. Survey, 1884) p. 442.
^ ^ 10) wall(s), Rogers, Geology of Pennsylvania, 1868, H,. p. 897.
11) heaved, Russell, loc. cit.
?j^ 12) up-cast, A. J. Jukes-Browne, the Student's Handbook of Physical Geology,
S, .: 1884. p. 35a
fc 13) u p t h r w , George G. André, A Practical Treatise on Coal-Mining 1875, 1 p. 33.
1*) lifted, J. P. Lesley, 2d Geol. Survey of Pennsylvania^ Report of Progress
F2, p. X.
1^) lift, C. E. Dutton, Report on the Geology of the High Plateaus of Utah,
1880, p. 244.
16) gesunkene, Suess, loc lit. p. 172.
1') thrown, Russell, loc. cit.
1®) down-cast, Jukes-Browne, loc. cit.
- -, '•) downthrow, André, loc, cit. downthrow side, Jukes-Browne, loc. cit. p. 367.
^^ ^^ „A fault is said to be an upthrow or a downthrow or an upcast or a downcast
1^ according to the side from which we view if* (J. Beete Jukes, The Student*s Manual
of Geology, 1862 p. 245).
•^) lowered, Lesley, loc. cit.
^^\' ^*) dropped, drop (subst.) Powell, Geological structure of the . . Grand Canon
fe of the Colorado (Amer. Joum. V, p. 459) 1873.
|/ , ") downfall, Powell, Exploration of the Colorado River of the West, p. 185, 1875.
i^:' ") Ashbumer définit plus exactement et à un point de vue un peu différent une
%• ligne de faille „the intersection of thé plane of the fault with the surface of érosion"
f-' (2 d Geol. Surv. of Pennsylvania, Report F, p. 180, 1878). Vézian appelle à tort ligne de
\/\ f aill e une cassure sans rejet qui jalonne le prolongement d'une faille (Etudes géologiques
^- sur le Jura, II, 1876, p. 94).
; ~ ") Ausgangspunkt, Suess, loc. cit. p. 162.
^) direction moyenne. Vézian, loc. cit. p. 78 et exemple pi. IV. fîg. 8. — direc-
tion générale, Haton de la Goupillière, Cours d'exploitation des Mines, 1884,
Vol. I, p. 45.
t- **) Pour des exemples de failles courbes, voir Bertrand: Failles courbes dans le
i^'. Jura et bassins d'effondrement (Bull. Soc. Géol. de France [3] XII, 1883 — 84, p. 452 seq.)
'') klaffend, W. C. Brôgger, Spaltenverwerfungen in der Gegend Langesund-
ï ' Skien (Nyt Mag. f. Naturvidensk. XXVIII, p. 286, 1884).
^ ^®) open,' Jukes-Browne, loc. cit. p. 354.
I " «») close, ibid.
s ^) Mâchtigkeit, von Camall, Die Sprùnge im Steinkohlengebirge (Karsten's
1^ Archiv f. Min. etc., IX. 1835 p. 10)^
f; , »^) Reibungsbreccie, S. Camall, § 209—213 (p. 145—148). Pour l'étude détaillée
1^
rPnl^'a
— 97 —
d'iin exemple de brèches de friction, voir Brogger, Deber die Bildungsgeschichte des
Kristianiafjords, (Nyt Mag. XXX. 1886, p. 8—46 d. Sep.-abdr.).
^) Dislocationsbreccie, Brogger, Spaltenverwerfdngen etc. p. 402.
^) Voir pour des exemples: Michel-Lévy, Sur l'existence de filons de basalte dans
la région nord-est du Morvan, (Bull. Soc. G-éol. de France [3] V, p. 562, 1876—77);
A. Hague, Abstract of Eeport on the Geol. of tbe Eurêka District (3d Ann. B«p. U. S.
Geol. Survey, 1881—82) p. 280; J. S. Curtis, Silver-Lead Deposits of Eurêka Nevada
(U. S. Geol. Surv. Monographs VII, 1884) p. 25. seq., pi. V, etc.
^) injicirt, Suess, loc. cit. p. 283, Anmerkung 47,
35) rider, mot usité par les mineurs anglais (Hopkins, Researches in Physical
Geology, Transact. Cambridge Phil. Soc. VI, pt. 1, 1835, p. 5)
36) Frictionsstreifen, Naumann, Lehrbuch d. Geognosie, 2. Aufl. III
p. 497, 1872.
^) fault-scarp. G. K. Gilbert, On the Former Outlet of Great Sait Lake
(Americ. Journ. of Se. XIX p. 342—344, 1880) — I. C. RusseU, loc. cit.
*) cliff of displacement [in contradistinction with cliffof érosion] Po-
well. Exploration of the Colorado River of the West. p. 182 seq. 1875. — fault-es-
carpment, J. S. Diller, Notes on the Geology of Northern Califomia (Bull. U. S.
Geol. Surv. No. 33 p. 15 (379) 1886).
^) regard (d'une faille), Thurmann, Résumé des lois orographiques générales
du système des Monts Jura (Bull. Soc. Géol. de Fr. [2] XI, p. 47 note).
^) faille sans relief, Thurmann, ibid. — Les expressions de pied et de
tête de la faille, qui ont été parfois employées pour désigner la lèvre abaissée et la
lèvre soulevée des failles respectivement, cessent évidemment d'être applicables quand
il n'y a plus de ressaut à la surface ; Vézian (loc. cit. p. 58) propose alors pour les rem-
placer les mots côté inférieur et côté supérieur; mais les adjectifs inférieur
et supérieur, de même que leurs équivalents anglais et allemands upper, lower
et obère, untere, nous paraissent avoir précisément l'inconvénient de prêter à
confusion entre la structure et le relief extérieur, qui cependant comme nous l'avons
vu, ne coïncident pas forcément; les termes que nous avons adoptés p. 12 ont l'avan-
tage de pouvoir s'appliquer à tous les cas, parce qu'ils expriment le sens du mouve-
ment relatif des deux lèvres, d'une manière indépendante de la forme de la surface
du sol de part et d'autre d'une faille.
**) AufbruchjAufschlusslinie, Bittner, Die geol. Verhàltnisse von Hemstein
in Nieder-Oesterreich (in: Hemstein in Nied.-Oesterr. I. Bd., herausgeg. von M. A.
Becker, p. 168—174, 1885).
*^) Verwerfungsflàche (oder Dislocationsflâche), Richthofen, Fiihrer p. 600.
^) Einfallrichtung, von Camall, loc. cit. § 49, p. 32.
**) Fallwinkel der Sprungkluft, Naumann, loc. cit. III p. 503.
*^) „There seems to be much uncertainty among geologists as to the use of the
word „hade". Among miners it appears to be measured always from the vertical,
and it would perhaps be well for us to assimilate our use of the word to theirs, as
we borrowed the term from them". (A. F. Griffith, On Faults, Geol. Magazine 1884
p. 431, foot-note). — " .... the inclination of the plane of a fissure to a vertical
plane . . . is frequently termed by the miners of the more northern ditricts [of Eng-
land] the hade of the vein, and by the Comish miners its „underlie". (Hopkins,
Researches in Phys. Geol. p. 5) A. Geikie (Text-Book of Geology, Ist Ed. p. 524) donne
une définiéion semblable. Au contraire, Jukes-Browne (loc. cit. p. 352) et 0. Fisher
(On Faulting, etc. Geol. Mag. 1884 p. 204, 266) appellent hade l'inclinaison du plan
de faille sur l'horizon; cette manière d'exprimer l'inclinaison du plan de faille paraît
préférable à l'autre, par analogie avec l'usage universellement adopté pour exprimer
7
98 —
« ., ^
II: :
'i
»V>
^■c
r-*.
rinclinaison des couclies. O. Fisher propose d^appeler co-hade, Tangle complémen-
taire du hade ainsi défini, c^est-k-dire Pinclinaison du plan de faille sur la verticale
(loc. cit. p. 267). Pour éviter des malentendus, il serait peut-être préférable d'aban-
donner ces différentes expressions en les remplaçant par le mot non ambigu incli-
nation, qui a l'avantage de se rapprocher de l'expression française équivalente et est
déjà d'un usage fréquent. ^
<«) slant, Lesley, 2d Geol. Surv. of Pennsylvania, Report T», p. 339, 1886.
^"^ Hangende, Liegende. D'après von Camall, on doit réserver les mots
Dach et Sohle pour les couches {p. 11, Anmerkung). — Richthofen dit avec plus
de précision: hangende Flûgel, liegende Flûgel (Fuhrer, p. 600).
^ rejet, dénivellement, Yézian loc. cit. p. 57; amplitude du rejet
id p. 86; hauteur de chute verticale, Kuss loc. cit. p. 26; rejet en profon-
deur, Haton de la Goupillière loc. cit. p. 69.
^) seigere Sprunghôhe, Naumann I. 926 = Seigerhôhe des Sprunges, von
Camall, p. 15.
**) Grosse der Sprunghôhe, verticale Grosse der Verschiebung
Naumann, loc. cit. I p. 926.
^^) Maass (oder Betrag oder Ausmaass) der vèrticalen Dislocation
(od. der Stôrung od. der Senkung), Verwurf, Suess, loc. cit. p. 166, 172, 173.
«) amount of throw, A. H. Green, Physical Geology, 2d Ed. 1882, p. 490.
^) downcast, Russell, loc. cit.
^) glissement effectué suivant la pente, Haton de la Goupillière, loc.
cit. p. 62 — ; hauteur de chute inclinée, Kuss, loc. cit. p. 27.
**) flache Sprunghôhe, A. von Groddeck, die Lehre von den Lagerstatten
der Erze, 1879, p. 26=Hôhe des Sprunges, Camall p. 15.
^) slip measured on the dip of the fault [fissure]. Geo. F. Becker, Geo-
logy of the Comstock Lode (U. S. Geol. Survey, Monographs VoL HE) p. 176, 1882.
*'') Horizontal-Abstand der Schnittlinien, von Camall?
*) horizontale Grosse der Verschiebung, Naumann, loc. cit. I p. 926.
^) sôhlige Sprungweite, ibid.; Grosse der — , id. m p. 508; sôhlige
StÔrungsweite, ibid, I. 926; Sprungweite, G. Kôhler, Die Stôrungen der
Gange, Flôtze und Lager, 1886, p. 12 u. p. 8, Fig. 21.
^) Sohle (der Verwerfung), R. Dannenberg, Ueber Verwerfungen 1884, p. 6.
**) width of the fault. André, loc. cit. p. 331 (à éviter comme prêtant à
confusion avec la largeur de la fente); le mot heave est également employé dans
ce sens d'après J. Beete-Jukes (Stud. Manual p. 246), mais U faut de même l'éviter,
parce que dans son sens le plus fréquemment employé, il sert à désigner le rejet latéral.
^) Le rejet horizontal transversal détermine une zone stérile quand il affecte
une couche de houille (Haton, loc. cit. p. 76).
®) faille i80gonale = [rejet] isogonal, Kuss, loc. cit. p. 25.
^) streichender Sprung, von Camall, p. 31.
^) L'expression faille diagonale est évidemment préférable à celle de faille
[rejet] oblique (Kuss, loc. cit. p. 26), diagonal étant corrélatif de longitudinal
et de transversal, et oblique >ayant en outre l'inconvénient de pouvoir prêtera
confusion avec l'inclinaison du plan de faille.
*) spiesseckige oder diagonale Sprûnge, von Camall. p. 32.
spiesswinklige Verwerfung, Dannenberg, loc. cit. p. 5.
faille [rejet] orthogonal (e), Kuss, loc. cit. p. 26.
*) querschlàgige oder schwebende Verwerfung, von Camall, p. 31 — 32.
faille normale [rejets normaux], Kuss, loc. cit. p. 26. — Voir la note
67^
70
K^
suivante.
\
— 99 —
'^^) Sprung (im engeren Sinne), von Camall. — L'ouvrage où la règle pré-
citée paraît avoir été exposée pour la première fois a pour auteur le Bergrath Schmidt
et porte le titre de: Théorie der Verschiebung altérer Gange, Frankfurt, 1810.
^2) Abgleitung (Ableitungsf lâche), Absenkung, Richthofen, Fûhrer,
p. 601.
'^) [downthrow fault], J. P. Lesley. Ce terme est à éviter comme impli-
quant un sens défini pour le mouvement dont la faille est le résultat, sens qui en
fait peut avoir été différent de ce que cette expression suppose (voir l'introduction
du présent travail, p. 6 — 7). — 0. Fisher emploie également l'expression de direct
fault (Geol. Mag. 1884, p. 204—205).
''^) Seigersprung, von Camall.
■'*) faille inverse ou de refoulement, L. Gruner, Bassin houiller de la Loire,
Texte, I, 1882, p. 55. Dans cet ouvrage (parvenu malheureusement trop tard à notre
connaissance pour pouvoir être utilisé dans la rédaction de notre texte) on trouvera
un grand nombre d'expressions relatives aux dislocations et dont plusieurs n'ont pu
être introduites ici; Gruner y appelle failles directes ou de glissement nos
failles normales.
'^^) faille [rejet] anormal(e), Kuss loc. cit. p. 26.
*") faille en surplomb, Lory, Sur les Schistes Cristallins des Alpes Occiden-
tales et sur le rôle des failles dans la structure géologique de cette région. (Bull.
Soc. Géol. de Fr. f3J IX, p. 667, 1881).
'®) Aufschiebung (Aufschiebungsflache), abnorme Verwerfung,
Richthofen, Fûhrer, p. 601.
''^ Uebersprûnge nannte von Camall aile Ueberschiebungen. Niir ein einziger,
wenn auch sehr seltener Fall von ganz untergeordneter Bedeutung, ist durch hôhere
Lage des Hangenden, oh ne Uebereinandergreifen von correspondirenden Schichten,
gekennzeichnet. Camall nennt dies: Uebersprung ohne Deckung; dieselbe ent-
steht dadurch, dass die Schichten steiler als die Verwerfungsebene geneigt sind
(«Streichende rechtfallende Uebersprûnge mit schwàcherer Tonnlage als die des
Flôtzes", Fig. 55 der orig. Abhandlung). TJm diesen Fall mit den anderen Ueber-
schiebungen zusammenzufassen und zugleich Missverstandnisse zu vermeiden, brauchte
Carnall das Wort Uebersprung anstatt Ueberschiebung, und dies um so
mehr, als es in seiner Kllasse „Strei<Aende rechtfallende Sprûnge mit schwâcherem
Falle als das Flôtz (Fig. 45)", einen gewôhnlicheren Sprung mit Deckung gibt.
80) Wechsel, Kôhler, Ueber die Stôrungen im westfâlischen Steinkohlengebirge
und deren Entstehg. (Z. f. Berg-, Hûtten- und Salinenwesen, Bd. XXYIU, 1880.)
81) o ver fault, Ch; Lapworth, The Secret of the Highlands (Geol. Mag. 1883.)
82) overlap fault, Green, loc. cit. p. 505; — [upthrow fault], Lesley, Note
on a fine upthrow fault at Embreeville Fumace in East Tennessee (Proc. Amer.
Phil. Soc. 1872 p. 444—457).
88) redoublement, Haton, loc. cit. pag. 75.
8*) Deckung, von Camall.
85) „ . . . a thickness of beds . . . is reduplicated**, 0. Fisher, loc. cit. p. 207.
86^ Deckung nach dem Loth, von Carnall.
8^; Deckung nach dem Perpendikel, id.
88) Une telle ligne correspond à ce que 0. Fisher nomme trial-line (en consi-
dérant la perpendiculaire au plan des couches au lieu de la verticale) loc. cit. p. 204.
89) (failles) conformes, Haton de la Goupillière loc. cit. p. 30.
^) rechtfallend, von Camall, p. 32.
®i) (to) hade with the dip, Jukes-Browne, loc. cit. p, 362.
»•
iki'.
ta^
iV;
t
V
^?^"s
ft~
— 100 —
*) Nous proposons l'adjectif contraire comme étant le corrélatif de conforme;
la qualification d'inverse qui a été parfois employée pour les failles inclinées en
sens contraire des couches (Haton de la GoupiUière, loc. cit. I p. 30 — 31) doit être
abandonnée comme déjà usitée dans une acception différente, ralative au sens du
mouvement des lèvres (voir ci-dessus, p. 22 et note '*). Il en est de môme des
expressions de faille synclinal e et de faille anticlin aie, correspondant respec-
tivement à nos failles conforme et contraire, et adoptées par le même auteur:
bien qu'irréprochables au point de vue étymologique, elles doivent être laissées de
côté, l'usage universel parmi les géologues ayant associé avec les adjectifs synclinal
et anticlinal des idées tout autres (voir plus loin, notes *^^) et •*•) et ci-dessus p. 49, 50).
^) widersinnig fallend, von Carnall, p. 32.
^) (to) hade against (or under) the dip, Jukes Browne, loc. cit p. 362.
B. Des Flexures.
^) et *) Hopkins a distingué le premier ces dislocations sous le nom de lines
of flexure (On the geological structure of the Wealden district and of the Bas
Boulonnais, Transact. Geol. Soc. London, [2] vol. Vil pt^ 1, p. 4, 20 etc. 1845),
Flexure est à l'origine, en anglais, l'action et non le résultat; c'est pourquoi Hop-
kins n'employait pas ce mot seul, mais seulement avec line. On le retrouve cepen-
dant employé seul pour désigner le résultat dans Powell (loc. cit. p. 184): „the
flexures, or monoclinal folds^^; et ce mot a été définitivement consacré dans le
sens qui lui est donné ici par Sue s s sous la forme germanisée de Flexur (loc. cit.
p. 171). A cet égard, il importe de remarquer que dans la littérature géologique
anglaise et américaine, flexure est très-souvent employé comme synonyme de fold
(= faite, pli) à cause de l'identité du sens étymologique des deux termes; cependant
comme un pli et une flexure (suivant la nomenclature adoptée dans le présent travail)
sont essentiellement différents l'un de l'autre, et que de plus des précédents existent
pour restreindre l'emploi de chacun de ces deux mots de la manière indiquée ici, il
serait à désirer que les écrivains de langue anglaise prissent l'habitude de ne plus
employer ces mots comme équivalents.
^ Kniefalte, Dr. F. Lôwl, Die Granitkeme des Kaiserwaldes bei Marienbad,
1885 p. 42. (Nicht zu verwechseln mit Desor's und Bittner's „Kniefalten", welche blos
schiefe Falten sind. S. unten, Anmerkung *'^).
*) monoclinal flexure [fold], Powell, On the geol. Structure of. . . the Grand
Canon of the Colorado (Amer. Joum. of Se. Vol.V p. 459, 1873) ; Explor. of the Colo-
rado, p. 184. — L'adjectif monoclinal, que Powell fut ainsi le premier à appliquer
à la forme de dislocation considérée , a' été créé par W. B. et H. D. Kogers : n^^
propose the term monoclinal to signify a sameness in the direction of the dip,
and shall term a mountain or valley, in which such sameness prevails, a monoclinal
mountain, or monoclinal valley" (On the physical structure of the Appalachian
chain, Transact. Amer. Assoc. Geologists,^ 1840—42, p. 485; réimprimé dans W. B.
Rogers, Geology of the Virginias, 1884, p. 608). Bien que les adjectifs monoclinal
et isoclinal aient un sens étymologique assez voisin, et qu'en Suisse et sur le
reste du continent ou ait assez généralement employé isoclinal seul, il importe
pour la clarté du langage de conserver ces deux mots en leur attribuant un sens
distinct, conformément à l'usage des auteurs anglais et américains : dans les ouvrages
géologiques écrits en langue anglaise, isoclinal s'emploie seulement pour désigner
des couches qui ont la même inclinaison apparente mais dont une partie est renver-
-^
k
r-- ,r-
— ^ 101 —
sée; on dira donc; un pli isoclinal pour un pli dont un flanc est renversé et a
acquis à peu près la même inclinaison apparente que le flanc normal; on dira de même ^
une zone isoclinale, une structure isoclinale, dans un sens analogue; —
mais quand on voudra parler, soit d'une vallée creudée en couches inclinées dans le
même sens et affleurant d*un côté par leur tranche et de l'autre par leur dos, soit
d'une flexure,- alors on se servira du mot monoclinal, indiquant non seulement
que l'inclinaison est de même sens de part et d'autre, mais que les couches y appar-
tiennent à un seul flanc; on devra donc dire: une crête monoclin aie, une vallée
monoclinàle, et non isoclinale.
^) monocline, Geikie, Text-Book^of Geol. l^t éd. p. 515-516, 188^.
*^) uniclinal flexure (axis of — ) Medlicott, Geological Notes on Assam (Mem.
(Geol. Surv. of India, Vol. IV pt. 3, p. 39 (425) 1865). uni cl in al., créé par Darwin
(Geological Observations on South America, 1846, p. 124, 132), doit être remplacé par
monoclinal, ce dernier adjectif, dont le sens est exactement le même que celui
du premier, ayant sur celui-ci l'avantage d'une dérivation étymologique correcte.
^0*) uplifted side ofa flexure, formé par analogie avec l'expression suivante:
*®) droppedsideofa flexure, C, A. White, Report on the Geol. ofa portion
of N. W. Colorado (Hayden's Ann. Rept. U. S. Geol. and Geogr. Surv. of the Terri-
tories for 1876, p. 37).
^^) Aufbeugung, Suess, loc. cit. p. 171. — Le Dr. Johannes Walther appelle
le coude supérieur d'une flexure «Antiklinale der Flexur** et le coude inférieur
„Synklinale der Flexur" (Ueber den Ban der Flexuren an den Grenzen der Kon-
tinente. Jenaische Zeitschr. f Naturwiss. XX. Bd. N. F. XUI. 1886),
^^) Dans uneiiexure, l'escarpement de faille est remplacé^ par une pente continue,
plus ou moins abrupte, formée par la surface des couches au lieu de correspondre à
leur tranche comme dans le cas d'une faille (=slope of displacement, Powell, Ex-
pier, of the Colorado, p. 182).
105) zerrissene Flexur, Suess, loc. cit* p. 171.
1^) broken flexure [fold], Powell, American Joum. 1. c. p. 4^1 (fault y est
sans doute imprimé par erreur pour fold).
^^ Voir la note suivante.
108) o(3ej. Verwerfung mit geschleppten Flûgeln, Suess, loc. cit. p. 171.
109) rebrou s sèment (des couches), Haton de la Goupillière loc. cit. p. 70.
"0) Schleppung, Voir la note ^^*).
1") Einknickung, Moesta, loc. cit. p. 77.
"2) Verwerfungsfaltung, Brôgger, XJeb. die Bildungsgeschichte des Kri-
stianîa^. p. 181.
"3) distortion, André, loc. cit. p. 34.
"*) bending, Dana, Manual of Geology, 3d Ed. p. 93 (1880).
11*) na<îh aufwârts geschleppt, Suess, loc. cit.
11^) rising towards the upthrow, Jukes-Browne, loc. cit. p. 35.
11*^ turnedup, Powell, Amer. Journ. loc. cit; flexed upward, Powell, Ex-
ploration of the Colorado etc. fig. 70.
11®) abwàrts geschleppt, Suess, loc. cit.
"^) dipping to (or towards) the downthrow, André, loc. cit. p. 34.
1^) bent down, Powell, Amer. Journ. loc. cit.; flexed downward, Powell
Exploration etc. fig. 71.
121) Le retroussement, même normal, ne provient pas toujours nécessairement
de l'étirement d'une flexure et peut avoir été produit directement en même temps
que la faille. En effet, quand le plan de fracture est incliné d'une manière notable,
l'extension horizontale que la dénivellation produite par la faille tend à donner, aux
— 102 ' —
r.
m
0-
■r.
SS;
couches du toit (ainsi que nous l'avons vu p. 22) ne pouvant être réalisée par suite
de l'impossibilité où se trouve l'ensemble de l'éoorce terrestre d'augmenter d'étendue
superficielle — est remplacée par une pression latérale localisée, qui a pour effet
immédiat de retrousser les couches. „It is évident that this increase in latéral ex-
tension will be accompanied by latéral pressure and conséquent friction, unless tbe
fault is the resuit of a tangential tensile strain. The gênerai théories of dynamical
Geology, and the study of sedimentary rocks, however, show that strains in the
earth's crust are commonly' compressive" (G. F. Becker, loc. cit. p. 176). MoestSr
(Das Liasvorkommen bel Eichenberg in Hessen in Beziehung auf allg. Yerhaltn. des
Gebirgsbaues im N. W. des Thûringer Wald, Jahrb. d. Preuss. Gteol. Landes-Anst.
1883 (1884) p. 63) a développé ces considérations en détail et proposé de désigner la
disposition correspondante sous le nom de Accomodationslagerung. Le résul-
tat indiqué sera surtout bien marqué quand le massif affaissé est compris entre deux
failles convergeant vers le bas (von Koenen, Ueber das Verhalten von Dislokationen
im N. W. Deutschland, Jahrb. Preuss. Geol. L. A. 1885 (1886) p. 60).
122) Powell, Dutton; Voir aussi Nathorst, Nagra ord om slipsandstenen i Dalanie
(Geol. Fôreningens i Stockholm Fôrhandl. Bd. VII, p. 554—556, 1885).
*23) En général, la coïncidence de position entre l'axe d'un pli anticlinal ou syn-
clinal et une faille ne peut être que fortuite. En effet, si un pli tend à se résoudre
en fracture par l'effet du refoulement latéral, c'est non pas suivant son axe, mais
suivant le âanc renversé et étiré que devra se produire la solution de continuité
(v. le chapitre des plis- failles, p. 64—70, et note ^. Il est donc probable que
dans le cas de la plupart des failles syncHnales ou anticlinales qui ont été signalées^
les choses se passent réellement ainsi : c'est seulement par suite, d'une observation
incomplète des phénomènes que des géologues, ne remarquant pas la présence de ce
flanc renversé, ont pu être amenés à admettre cette coïncidence.
124) Powell, Dutton; Gilbert, etc.
125) Tel est le cas par exemple pour la dislocation terminale si remarquable du
Pays de Bray (A., de Lapparent, le Pays de Bray, Mém. pour servir à l'explic. de
la Carte géol. détaillée de la France, 1879, 3© partie et surtout p. 133 à 143); les
géologues américains la qualifieraient certainement de flexure rompue. — Par définition,
le mot flexure cesse d'être applicable dès que le flanc de raccordement entre deux
massifs peu dérangés devient renversé, puisque la production de tout renversement
exige nécessairement un mouvement horizontal ; l'expression ûberschobene Flexur
proposée par Suess nous semble donc inadmissible comme étant contradictoire; elle
est d'ailleurs inutile, car ainsi que le fait observer Bittner (Bemerk. zu einig. Abschnitten
d. „Antlitz d. Erde** von E. Suess, Verhandl. K. K. Geol. R.— A. 1887. p. 24—33), en
supposant qu'une flexure vienne à être soumise au refoulement latéral et se renverse,
comment pourrait-on la distinguer, dans la pratique, des plis véritables qui ont été
constitués directement à l'état de plis renversés ou couchés?
C. Modes de groupement des failles et des flexure s.
^'^^) Spaltenverwerfung, Heim, Mechanismus der Gebirgsbildung, I ; — faille
de crevassement, H. Schardt, Géol. du Pays-d'Enhaut Vaudois (Bull. Soc. Vaudoise
des Se. Nat, Vol. XX) 1884 (traduction du terme précédent).
*'^'') Faltenverwerfung, faille de plissement. Comme pour le No. ^^) —
Ebenso unterscheidet Mojsisovics Verwerfungsbrûche und Faltungsbriiche
(Die Dolomitriffe von Sûdtirol und Venetien, 1879, p. 515 u. folg.)
r- '
- 103 -
^*) faille simple, Vézian, Jura II p. 79.
129) einfache Abgleitung, Richthofen, Fûhrer, p. 601.
13") single line (d) fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 366; — J. B. Jukes, The
Student's Man. of Geol. 1862 p. 254—255.
131) faille composée. Vézian (loc. cit. p. 82) voudrait réserver cette épithète aux
failles qui se rencontrent en profondeur; la constatation de ce fait étant le plus
souvent impossible, il nous semble bien préférable de conserver à cette expression
le sens qui lui est donné ici, sans y introduire cette restriction, que rien ne justifie
d'ailleurs dans la signification de l'adjectif composé.
132) Verwerfungszone, Moesta, loc. cit. p. 61. Il dit aussi: zonale Dislo-
cation, Dislocationszone, firuchzone, Bruchzug.
133) compound fault, Jukes-Browne, loc. cit. p. 355.
134) Terrassenfôrmige Verwerfung, Kôhler, Die Storungen etc. p. 11.
13*) Staffelbruch, Eichthofen, Fûhrer p. 602. Die Bewegung, welche zu diesem
Resultate fiihrt, nennt Richthofen Staffelsenkung, Staffelgleitung.
136) staffelfôrmig stehende (oder abgestufte) Verwerfung, Suess, Antlitz,
I p. 170, 1721.
137) s te p- fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 355.
135) wechselsinnige (Verwerfungen) Richthofen, Fûhrer, p. 603.
139) balance ofthrow, Jukes Browne, loc. cit. p. 355.
1^) faille ramifiée, Vézian, loc. cit. p. 79.
1*1) branching fault, Powell, Exploration etc. fig. 69.
1*2) (to) split at the ends, Jukes Browne, loc. cit. p. 365.
1*3) paquet, A. de Lapparent, Traité de Géol. 2^ éd. p. 1448. Voir aussi plus
haut, p. 14.
1**) Scholle, A. von Lasaulx, Die Gebirge und ihre Entstehung (Kenngott's
Handwôrterb. d. Min. I, 1883, p. 526 seq.) ; Richthofen, China, Il 242 & passim. Der-
selbe fûgt die folgenden Definitionen bei: „Ein mit Absenkung verbundener Bruch
zerlegt eine Platte oder Tafel in zwei SchoUen. Diejenige der letzteren, welche die
hôhere Lage einnimmt, kehrt der anderen die Schollenbruchseite zu, welche in
der Regel steil ist. Die Hôhenlinie dièses Abfalles ist die Schollenkante; an sie
lehnt sich nach der entgegengesetzten Seite die Schollenflâche, welche entweder
horizontal oder (und zwar wohl stets von der Kante hinweg) geneigt ist, und in
letzterem Fall entweder eine schiefe Ebene bildet oder concav ist. Man kann die-
jenige mit horizon taler Flâche eine Plattscholle, die mit geneigter ebener Flàche
eine KeilschoUe, die mit geneigter concaver Flache eine Hohlscholle nennen.
Aile dièse Formen finden sich bei ganz verschiedenem innerem Bau. Die Schollen-
kante ist eine imaginâre, stets durch âussere Agentien lângst zerstorte Linie. An
ihre Stelle tritt in Wirklichkeit der Schollenkamm oder die Schollenfirst,
welche die actuelle Linie hôchster Erhebung bezeichnet." (Fûhrer, p. 655).
1**) Gebirgsstûck, Massenstûck, von Carnall. p. III, 4.
1*^) Gebirgstheil, Naumann, Lehrb. d. Geogn. 2. Aufl. I p. 929.
1*') Gesteinsplatte, Erdkrustenplatte, Brôgger, Bildungsgesch. d. Kristi-
aniafj. p. 61, 114 & passim.
1*®) orographie block, Russell, loc. cit. p. 442.
1*®) diastrophic block. Voir ci-dessus, note i).
1^) fault-block, DiUer, loc. cit. p. 15 (379).
1*1) pris m, Lesley, On a fine upthrow fault etc. (Proc. American Philos. Soc.
1872 p. 444—457).
iM) L'adjectif surélevé a sur soulevé l'avantage de n'exprimer que le rapport
actuel de position entre un massif et ceux qui lui sont contigus.
h ^-''i'À
104
t '
il'
if-.-
S,
h'-
ii'^
&?
i:
{■A
^*3) butoir, A. de Lapparent, Traité de GhéoL, 2® éd. p. 1441.
^^) H or s t. Ce terme, depuis longtemps employé dans les mines, a été définitive-
ment consacré dans la science par Suess (Antlitz, I, p. 167).
***) Riicken, Insel oder Thûrme, Brôgger, Spaltenverwerfiingen etc. p. 393.
t56) heaved block, Russell, loc. cit. p. 442.
^^') uplift, upthrust. Ces deux mots, qui au propre signifient l'action et non
le résultat, ont été employés parfois pour désigner le massif surélevé lui-même; le
second a été proposé pour des massifs d'une faible étendue qui ont été soulevés d'une
manière très-brusque et portés à une altitude notable au-dessus des régions environ-
nantes (C. A. White, loc. cit.) — Voir ci-dessous, note ^'^).
^*) Graben, voir note *^) = e: trough-fault. Grabensenkung, Richthofen,
Fûhrer p. 603; Qraben-Versenkung, von Koenen, loc. cit. p. 54. — Suess appelle
einseitiger Graben les dépressions formées par une seule faille combinée avec
l'inclinaison des couches, ou tout au moins par des faiUes inégalement développées de
part et d'autre (Mer Morte etc. — Antlitz, I, p. 481. Voir aussi Diener, Libanon, p. 381).
159) Bikataklase, F. Lôwl, Ueber Thalbildung, 1884 p. 29.
1^) Rinne, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc. p. 392.
1^1) sunken block, Lesley.
i®2) thrown block, Russell, loc. cit. p. 442; downt^rown, Lesley?
1^) Kesselbruch, Suess, Antlitz, I, p. 175. Beispiel: Einbruch bei Nôrdlingen
(Ries) zwischen frànkischem und scbwâbischem Jura (Deffher, Suessj.
1®*) Kesseleinbrucb, Richthofen, Fiihrer, p. 604.
1^) Ringkataklase, Lôwl, loc. cit.
166) Tiefe, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc. p. 393.
^^) Beckensenkung, Schiis selsenkung, Richthofen, Fûhrer p. 605.
^*®) palier, E. Jourdy (dans un sens un peu différent). Explication de la carte
géologique du Jura dôlois (Bull, Soc. Géol. de France [2] XXVIU, 1871, passim et
partie, p. 256); Orographie du Jura dôlois (ibid. XXIX, 1872 p. 346),
169) Staffel, Richthofen, Fûhrer p. 602.
^'^ s1bep, Jukes Browne, loc. cit. p. 355.
^'1) (Flexurgebirge, Richthofen, Fûhrer p. 658). C'est ainsi que devrait s'ex-
pliquer, d'après Suess, la formation des zones surélevées, occupées par des couches peu
dérangées, rattachées aux couches presque horizontales de leur pied par des bandes
étroites où l'inclinaison des strates est très-forte. Les monts Uinta (Wyoming et
Utah, U. S. A.) en sont le plus bel exemple connu (voir Powell, Geology of the
Uinta Mountains, 1876; Clarence King, Géol. Exploration of the 40*^^ Parallel, I et II,
1877—78; C. A. White, loc. cit; Suess, Antlitz, I p. 728—730, 734—737), ce qui leur
a valu d'être choisis par Powell pour servir à désigner l'un de ses types of oro-
graphie structure: „Uinta structure** (Geol. Uinta Mts. p. 11), adopté à sa suite
par Geikie sous le nom de „Uinta type of flexure" (Text-book of Geol. I»* éd. p. 914).
Néanmoins la grande amplitade des dénivellations correspondantes et le fait que la
principale des lignes de dislocation de ce système (Midland Flexure et Grand Hogback
Flexure, White) passe latéralement à un vrai pli renversé (Elk Mountains fold, W. H.
Holmes, Report on the geology of the N. W. portion of the Elk range, Hayden's Ann.
Rept. for 1874 p. 68 seq.) nous paraissent rendre fort improbable l'hypothèse d'après
laquelle le redressement des couches affectées serait dû exclusivement à un mouvement
vertical; un rapprochement horizontal nous semble indispensable à invoquer pour ex-
pliquer les faits tels qu'ils se présentent. La légère convexité de la bande surélevée, per-
pendiculairement à sa direction générale, indique du reste qu'il y avait tendance à sa
transformation en un pli anticlinal du type ordinaire. — Le „Park type" est une
variété du précédent, caractérisée par la présence de schistes cristallins au lieu de
1
— 105 —
terrains sédimentaîres dans la zone surélevée ; son nom est emprunté aux chaînons
des Montagnes Rocheuses dans l'Etat du Colorado. Enfin, Powell a proposé Pexpression
de ^Kaibab Structure^ (du Kaibab, plateau situé dans PArizona) pour désigner, la
disposition des massifs surélevés à surface plane que limitent de chaque côté des
failles ou des flexures. — Les plateaux du Colorado nous fournissent également un
bel exemple de massif affaissé entre deux flexures (FI ex urgrab en), entre Défiance
et Nutria (Gilbert: Report on portions of New Mexico and Arizona, in Wheeler,
Geogr. Surveys W. of the 100*^ Meridian, vol. lïl Geology, p. 665, fig. 109, 1876).
172) Théoriquement, la distinction devrait pouvoir se faire conformément à ce
que nous avons dit dans le dernier paragraphe de la p. 31: on verrait ainsi s*il y a
eu simplement amincissement des couches (et par suite mouvement exclusivement
vertical) ou au contraire redressement des mêmes couches sans diminution d'épaisseur
ou même avec épaississement local (c'est-à-dire mouvement horizontal et rapproche-
ment latéral); Mais on conçoit qu'en pratique la chose soit difficilement réalisable.
Le cas le plus extrême parait offert par deux montagnes isolées voisines des Monts
Uinta appelées Junction Mountain et Yampa Peak, décrites par White (loc. cit.). La
tendance à la forme anticlinale y est même si marquée que Powell fait de la pre-
mière montagne le type de sa „ simple anticlinal structure ** (Geol. of the Uinta Mts.
p. 10 — 11), exemple qui prouve combien il est parfois difficile de se prononcer sur
la nature des mouvements auxquels les dislocations doivent leur origine.
^'^ Horste erster Ordnung, Suess, p. 167.
^'^*) Exemples: faille-limite du bassin houiller franco-belge (celle-ci est inverse), du
bassin houiller de la Loire, etc.
^'^'^) Randverwerfung, Moesta, loc. cit. p. 78.
^'^^) boundary-fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 364.
^'^ Zwillingshorste, Diener, Libanon, 1886, p. 396 folg. L'exemple des Vos-
ges et de la -Forêt-Noire, avec la plaine intermédiaire du Rhin, est depuis longtemps
classique (E. de Beaumont, etc.) ; celui du Liban et de l'Antiliban n'est pas moins net.
^'^) gleichsinnige und wechselsinnige (Verwerfungen) Richthofen, Fûhrer
p. 603.
^'^) untergeordnete Horste, Suess, p. 167.
^ Durchsetzung zweier Sprûnge, Kôhler, Stôrungen, p. 12.
^®*) trough-fault, trough-piece, Jukes Browne, loc. cit. p. 356. J. Beete
Jukes dit aussi: a pair of faults (Student's Manual, p. 260).
182) Topley, Geology of the Weald (Mem. Geol. Surv. England & Wales, 1876,
p. 238). — Une autre explication a été proposée par von Koenen pour le cas où l'in-
clinaison des couches, situées de part et d'autre de la bande effondrée, est en sens
inverse vers l'extérieur: il suppose qu'il y a eu alors production d'une fente unique
dont les côtés allaient en s'écartant vers le haut, et qu'un fragment cunéiforme s'étant
détaché d'une des lèvres a glissé dans la fracture en la fermant , jusqu'au point où
le rapprochement des deux parois opposées l'empêchait de descendre davantage
.(von Koenen, Ueber das Verhalten von Dislokationen etc., p. 59 — 60).
^ C'est peut-être ainsi que doit s'expliquer la structure singulière des vallées
tiphoniques dont M. Choffat a signalé l'existence en Portugal (Bull. Soc. Géol. de
France [3] vol. X p. 267 seq. 1882; Nouvelles données sur les vallées tiphoniques et
sur les éruptions d'ophite et de teschenite en Portugal , Journal de Se. Mathem.
Phys. e Nat., XXIX, 1884).
*®*) Brûcke, Mojsisovics in Suess, Antl. der Erde I, p. 166.
^^) gleichfôrmig, ungleichfômig, Richthofen, Fûhrer, p. 605.
^ charnière, Daubrée, loc. cit. p. 348.
»7) noeud, Vézian, loc. cit. H p. 90—91.
m^
r/-
j-^î '•'
^-
ff> ^
Si -5.
h»:
et ...
ir-
- 106 —
ï») Verkehrung, Suess, Antlitz, I p. 173.
^^ failles à charnière, Daubrée, loc. cit.
^^) Schraubenbruch, Eicbthofen, p. 606. Naumann nennt die Stticke einer
Verwerfangslinie beiderseits eines Wendepunkts, welche sich durch entgegengesetzte
Bewegung auszeichnen, die Fliigel der Verwerfung (allerdings zu vermeiden, um
nicbt Verwechslmig mit den Flûgeln oder Seiten der Verwerfungsflàche hervorzu-
rufen) Lehrbuch, I, 2. Aufl. p. 929 — 939. — Elie de Beaumont a depuis longtemps cité un
exemple de ce genre (Explic. Carte Ôéol. de la Fr. 1841, I, p. 296).
^»i) Tafelscholle, Richthofen, Fùhrer, p. 657.
^«) platform, Dutton, High Plateaus of Utah, p. 48—49.
^^) table. — Ce mot a été plutôt employé dans un sens purement topographique.
^^) Lesley emploie le subst. tilt pour exprimer la non-horizontalité de la surface
des massifs (Note on a fine upthrow fault, etc. p. 454). — tipped, Powell, Geol. of
the XJinta Mts., p. lé. — Cette disposition caractérise notamment les chaînes du „Great
Basin^ de l'Utah et du Nevada, constituées par des crêtes monoclinales que séparent
de grandes failles; auHsi Powell a-t-il proposé de la désigner sous le nom deBasin
Range structure (Voir pour une bibliographie des failles du Great Basin, I. C. Russell,
Bull. Philos. Soc. Washington, 1886 p. 6—7).
^^) Répétition, Naumann, 2. Aufl. I, p. 930.
^^) répétitive faulting, Dutton, High Plateaus of Utah, p. 244.
^^) monoclinal faulting, W. M. Davis, The structure of the triassic formation
of the Connecticut Valley (American Joum. Se. 1886, Dec, p. 342—352).
198) Naumann, loc. cit. I, p. 930.
^^) zone of diverse displacement, Powell, Geology of the XJinta Mountains,
p. 16 seq.
^^) Voir notamment les travaux déjà cités de Brôgger sur la Norvège méridionale,
et de Kjerulf sur la même région (Nyt. Mag. f. Naturvidenskabeme , XX Vin p. 79,
171; — Neues Jahrb. f. Min. 1884, Bd. 1. p. 116—157; Bull. Soc. Géol. de Fr. XD,
p. 637, 1884).
^^) Làngshorst, Richthofen, p. 660.
202) Diagonalhorst,id.p. 659. Humboldt a signalé il y a longtemps, dans un passage
remarquable de son Asie Centrale (I, p. 277 — 284, 1843), plusieurs exemples de
chaînes de montagnes dont la direction ne coïncide pas avec celle des couches qui
les constituent; Tietze (Tektonik des Albursgebirges , Jahrb. d. k. k. geol. Reichs-
anst. 1877, p. 394—396), Neumayr Bittner & Teller (Geol. Verhàltnisse eines Theiles
der Aegàisohen Kûstenlànder, Denkschr. d. k. Akad. Wien, Mat.-Naturwiss. CL, XL,
p. 389, 1880), Richthofen (China, II, p. 636, 1882 — Fûhrer p. 659) ont décrit plus
récemment de nombreux cas analogues et les géologues américains ont retrouvé le
même fait dans leurs Sierras duGreatBasin.
203) L'adjectif plagioclinal a été proposé par M. Callaway (On plagioclinal
Mountains, Geol. Mag. 1879, p. 216 — 221) pour désigner ces chaînes dirigées oblique-
ment aux couches, fréquentes dans les régions occupées par des terrains anciens,
telles que la partie de l'Angleterre voisine du Pays de Galles.
^ Querhorst, Richthofen, Fûhrer, p. 659. Un bel exemple est fourni par la
presqu'île de Sorrente, séparant le golfe de Naples de celui de Saleme, et dont la
structure vient d'être étudiée par J. Walther (I vulcani sottomarini del Goifo di
Napoli, Boll. Comitato Geol. d'Italia 1886, p. 360—369, pi. VIII; Walther und Schier-
litz, Studien zur Géologie des Golfes von Neapel, Zeitschr. d. D. Geol. Ges. 1886, p.
295 seq.)
20â) Abrasionsscholle, Richthofen, p. 657.
^ Transgressionsscholle, ibid.
lÀ'r.
k
— 107 —
/
**') Biclithofen unterscheidet noch folgende Horsttypen: Tafellandhorste,
Kernliorste (= Faltungsgebirgs-Theile, aus alteren Felsarten bestehend und
borstartig aufragend), Rumpfhorste (Keme in abradirten Gebirgen, von Ver-
werfangen zerschnitten), Fûhrer, p. 669.
"«) Tafelbrûche, Suess, Antlitz, I p. 174
«») Sprungbûndel, ibid. p. 161.
"<>) Exemple: High Plateaus of Utah (Dutton).
*") Bruchnetze, Suess. 1. c. , p. 166. Beispfel: Sûddeutsches Senkungsgebiet
zwisch^n Schwarzwald und Bôhmen.
"*) Systèmes conjugués, Daubrée. Vézian emploie cette expression dans une
acception diftérente: il la réserve au cas de deux failles rigoureusement parallèles
(Jura/ n, p. 184).
^^ peripherische Bruche, Deffner in Suess, I, p. 166.
***) umkreisende, Brôgger, Spaltenverwerf. in der Gegend Langesund-Skien,
p. 387.
'•*) Eadialsprûnge, Deffner in Suess I, p. 166.
**•) ausstrahlende, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc., p. 387.
*^') „ . . . it seems more convenient for the reader and investigator to regard,
at least tentatively, the lower, which is the larger mass, as the fixed one; and the
higher, which are relatively the smaller masses, as those that hâve been uplifibed ..."
(C. A. White, Hayden's Annual Report XJ. S. G^ol. and Geogr. Survey of the Terri-
tories for 1876, p. 41, foot-note). — A. de Lapparent, Traité de Géologie, 2« éd.,
p. 1441—1442, 1886.
**®) Elie dé Beaumont, Explication de la Carte Géol. de la France, I, p. 436—437,
1841; A. de Lapparent, loc. cit.; Diener, Libanon, p. 396 — 397, 1886. — J. Beete Jukes
a développé de son côté la même idée (Student's Manual of Geol. 1862, p. 260—262).
**^) Expériences de Daubrée, loc. cit. p. 307 seq.
II. Dislocations résultant de mouvements horizontaux. A. Des Plis/
1) Des plia en généraL
^ L'expression de refoulement a été introduite dans la langue géologique
par H. B. de Saussure (Voyages dcuis les Alpes 1796): „0e fait fournit un bel exemple
du refoulement que je regarde comme la cause générale du redressement des couches
originairement horizontales*.)
22t) side pressure, Lesley, 2d Geol. Surv. Pennsylvania, Bept. X p. 25 — 26.
side-thrust, Lesley, ibid. Eept, T* p. 336.
***) Sattelung, K. Th. Liebe, Uebersicht ûber den Schichtenaufbau Ostthûringens
(Abhandl. zur geol. Specialkarte v. Preussen. Bd. V, Heft 4), p. 38, 1884.
***) pli cation. Ce mot a été quelquefois employé pour désigner non plus l'action
même du plissement, mais ses résultats c'est-à-dire les plis (Dana, Manual of Geol.
3d éd. passim, etc.)
2**) flexure a été souvent employé comme synonyme de f o 1 d (Rogers,
Dana, etc.) Nous avons déjà donné plus haut les .raisons qui militent en laveur de
la restriction de ce terme au cas des plis monoclinaux.
^ anticlinal, introduit dans la science par Conybeare et Buckland, Obser-
vations on the South-Westem Coal district of England (Geol. Transact. [2] vol. I, pt. 2,
1822-24, p. 213).
***) voûte, H, B. de Saussure, Voyages dans les Alpes, vol. I, § 338, p. 275.
**■" ,•''.'•
?•>•■
S.
A"
— 108 —
Nenchâtel, 1779; J. Thurmann, Essai sur les soulèvements jurassiques du Porrentruy,
1882—36, etc.
^ soulèvement en voûte. Cette expression, adoptée par plusieurs géologues
jurassiens (Yézian, etc.), nous semble fautive en ce qu^elle désigne le résultat (— la
voûte) par le mot qui sert à désigner l'action ( le soulèvement). Thurmann et Gressly
emploient de même constamment soulèvement comme équivalent de pli ou de
chaîne.
**•) arch, proposé par W. B. & H. D. Rogers, On the physical structure of the
Appalachian chain etc., p. 485. Ce mot se trouve déjà dans Conybeare et Buckland,
loc. cit. p. 238, 262. — anticline, Ch. Lapworth, the Secret of the Highlands (Greol.
Mag. 1882, p. 198—199, 337—344, pi. V, fig. 10 et pi. Vm).
2») synclinal est de Conybeare et Buckland (d'après Naumann, Lehrb. d. Qeogn.
2. Auâ. , I. Bd., p. 885). Nous n'avons pas pu retrouver la citation exacte.
*^) auge (traduction exacte du mot allemand Mulde) employé par E. Jourdy,
Orographie du Jura dôlois (Bull. Soc. Géol. de France [2] vol. XXIX), p. 350 seq. 1872.
281) maît ou maie, proposé par Desor (Bull. Soc. Se. Nat Neuchâtel, VI, 1862—63,
p. 11 et 15).
"•) trough, proposé par W. B. & H. D. Bogers, On the phys. structure of the
Appalachian chain etc., p. 485. — syncline, Lapworth, loc. cit.
***) bas in, Rogers, Gteol. of Pennsylvania H, p. 292, 897.
- *
La ♦
S) Des parties d'un plL
*^) ailes, Ch. Barrois, La structure stratigraphique des montagnes du Menez
(Côtes-du-Nord) (Ann. Soc. géol. du Nord XIII, 1885, p. 67).
•'*) jambages, H. Schardt, Etudes géol. sur le Pays-d'Enhaut vaudois, 1884,
p. 153.
'^) combles, mot employé par les mineurs dans le bassin houiller franco-belge.
**') pans, Gilliéron, Jahresbericht Schweiz. geol. (3res. 1884, p. 11.
**®) pendages, Kuss, loc. cit. p. 20 (à éviter comme correspondant plutôt à
inclinaison); — reins (d'une voûte): on dit aussi retombée de la voûte, (terme
également emprunté à l'architecture).
^**) Schenkel, Baltzer, Der Glaemisch 1873, p. 41; Heim, Mechanismus d.
Gebirgsbildung.
2*^) Flûgel, Naumann, Lehrb. d. Geogn. (2. Aufl.) I, p. 887. En décrivant la
„Glamer Doppelfalte** Heim s'est servi du mot Flûgel pour désigner chacun des
deux plis qui par leur réunion constituent la „Doppelfalte^' (Mechanismus, Bd. I,
p, 227); de même Balt2er (Der Glaemisch, p. 55); ce dernier emploie aussi Schenkel
dans ce sens (Oberland, p. 235).
^^>) limbs, sides, parts, slopes, flanks, legs, branches, Eogers (Transact.
Amer. Geol. loc. cit., p. 485, 491, 494 & passim; Geol. of Pennsylv. Il, p. 888, 897, 899)
**') shanks, W. M. Davis, The folded Helderberg Limestones East of the Cats-
knis (Bull. Muséum Comparât. Zoôl., vol. Vil, 1883), p. 325.
**•) members, S. F. Emmons, Geology of the Toyabe Range (GeoL Explorât.
iOtb. Parallel, vol. HI, 1870), p. 326.
'^) On a dit aussi crête; mais ce mot doit être plutôt réservé au cas où le pli
est considéré longitudinalement, ce que nous appelions l'arête anticlinal e. L'expres-
sion de courbure (anticlinale ou synclinale) employée comme synonyme de ce que nous
appelons charnière nous paraît impropre, ce mot désignant simplement l'état d'une
chose courbée et non le point où l'inclinaison des couches change de sens.
"*) Gewôlbebiegung, Heim, Mechanismus, Atlas, Taf. XVI, Fig. 2 = Rûcken
ï
— 109 —
(eines Sattels) od. Sattel — , NaumaDn, I, 945, 950; Krûmmung, Baltzer, Der
mechanisclie Contakt von Gneiss u. Kalk îm Berner Oberland, p. 180; Ende, ibidi
p. 182 (nicht zu verwechseln mit der Ende einer Faite nach der Lângserstreckung^
ihrer Axe betrachtet); Scheitel, A. von Lasaalx, Die Gebirge und ihre Entstehung
(Kenngott's Handwôrterb. d. Minéralogie, Geol. u. Pal., I, 1883), p. 532.
^^®) crown, Peckham, Production technology and uses of Petroleum and ita
products (Twith Census of the U. S. 1880, vol. X, pt. 1, p. 39, 1884).
^'') archeurve, archbend. Lapworth.
^**) anticlinal turn, V. infrà (note ^.
*^û) Muldenbiegung, Heim = Muldenbauche, Naumann (I, p. 945^.
*'^) through bend, base, Lapworth.
'^^^) j a w (of the synclinal), Lesley, 2d Geol. Surv. of Pennsylv. Kept. D* vol. I, p. IX.
2*^) synclinal turn, Rogers, Geol. of Pennsylv., vol. II, p. 899.
*^) boutonnière, Elie de Beaumont cité par A. Favre, Recherches géol. Savoie,
vol. II, p. 366, 186.7. — Thurmann, en se fondant sur le degré d'ouverture plus ou
moins profonde des voûtes du Jura, a proposé d'y distinguer quatre ordres dijBTérents,
caractérisés chacun par l'affleurement, au centre des voûtes correspondantes, de couches
de plus en plus anciennes; ce mode de division, commode pour donner une diagnose
géologique rapide des diverses chaînes, ne possède naturellement qu'une valeur toute
locale, ou plutôt régionale; Thurmann voyait d'ailleurs dans la venue au jour des
couches profondes suivant l'axe des voûtes, l'effet d'un écartement actif résultant de
l'acte même du plissement, quelque chose comme un cratère de soulèvement
effectué toutefois suivant une ligne au lieu de se produire autour d'un point.
***) aerial arch, liosley, 2^ Geol. Surv. Pennsylv. Rept. X, p. x.
2^ dôme, A. H. Green, Physical Geology (2d Ed.) 1882, p. 477; — swell,
Dutton, High Plateaus of Utah. p.. 19; 2^ Ann. Rept. U. S. Geol. Surv., p. 56 (des-
cription of the San Rafaël Swell).
«S6^ Wendung, Naumann I, p. 887; contour, Kuss, loc. cit., p. 22 (traduction
du mot Wendung).
*'^') noyau de la voûte, Leymerie, Description géol. des Pyrénées delà Haute-
Garonne, 1881, p. 278.
•'^•) Gewôlbekern, Heim.
2*0) arch core, Lapworth.
**^) Muldenkern, Heim.
*®^) trough core, Lapworth.
2*^) axis -plane, Rogers, On the physical structure etc., p. 485, pi. XVI. (Lapworth
nomme sigmal or plexal axis le plan de symétrie d'un pli couché, plan qui par
conséquent coupe obliquement le flanc renversé de ce pli. — Voir plus loin pour les
plis couchés). Brôgger (Die Silur. Etagen 2 und 3 im Kristianiagebiet etc., 1882, p. 216)
qualr&e le plan axial de Knickungsebene quand les deux flancs d'un pli se
raccordent d'une manière brusque par un angle nettement accusé (plis en chevron).
^^^) Sattellinie, Muldenlinie, Naumann, I, p. 888.
8) Des différents types de pUs.
^*) (pli) droit = voûte droite, Schardt, p. 153. Le même auteur appelle
régulières les voûtes où l'épaisseur des couches est restée intacte, par opposition
avec les plis écrasés (ibid.)
***) stehende (Ealte), auch normal und gerade, Heim, Mechanismus, Bd. II,
p. 197, 1873.
-^") aufrechte (Faite), Baltzer, Der Glaernisch, ein Problem alpinen Gebirgs-
baues, p. 45.
vr
— 110 —
î'i
^,
rvt-^
ï".
*•--
k^C
**^ gleichfôrinig stehende, Riclithofen, Fûhrer, p. 610.
^ normal, Lapworth. Ce mot devra être évité en anglais, à cause de la
variété des sens dans lesquels il a été employé : en 1844 les frères Bogers ont proposé
de réserver l'épithète de normal pour les plis déjetés sans renversement (notre seconde
catégorie), sous prétexte que la dissymétrie est la règle (On the physical structure etc.,
p. 486).
*•*) symmetrical, Bogers 1858 loc. cit.; Lapworth.
'^) (pli) déjeté, Schardt, p. 153; déjettement, Thurmann, Résumé des lois
orograpbiques générales du système des monts Jura (Bull. Soc. Qéol. de Fr. [£], vol. "X"!,
p. 42 (1853).
*'*) (pli en) genou (Knie), Desor (Archives des Se. Genève, 1872, voL XLV,
p. 24); A. Bittner dit également Knie, Kniefalten, knieformige Falten (Ueber
die geol. Anfoalimen in Judicarien u. Val Sabbia, Jahrb. K. K. geol. B.-A., 1881,
p. 860, 364).
•'•) schief, Heim.
*'*) geneigt, Baltzer, Glaernisch, p. 45.
*^*) ungleicbfôrmig s te h end, Bichthofen, Ftihrer, p. 6l0.
*'*) Voir la note ««).
*'*) unsymmetrical, Ashbumer, Brief description of the Anthracite fields of
Pennsylvania, p. 8, 1884.
'*^) fr: déjettement = e: leaning («the decided northward leaning of the
appalachian folds", Lesley 2^ Geol. Surv. Pennsylv. Bept F', p* Vil); inclining
(„this — of the unsymmetrical and reversed flexures towards the north" Ashbumer,
loc. cit. p. 9). déjeté = pushed over (anticlinal folds with their ridges — north-
ward", Dlnvilliers, 2* Geol. Surv. Pejmsylv. Bept. D', vol. 2, p. 36—37). — Voir ci-
dessus, p. 7, au sujet du sens réel des mouvements.
*^^) Thurmann, assimilant le liane déjeté d'un pli à Tescarpement « d'une faille,
appelle regard d'un pli le côté de Thorizon auquel son flanc le plus abrupt fait face
(Bésumé des lois orogr., etc., p. 47, note).
*'*) repli, Benevier, Notice géol. Alpes Vaudoises (Archives des Se 1877),
p. 40 — 41. — Si rérosion entame obliquement à sa direction un pli renversé, il y a
torsion hélicoïde des couches ou production d'affleurements hélicoïdes (voir
un . bel exemple (Argentine) dans Benevier, ibid. et Compte-rendu excursion Soc.
Géol. Suisse 1886).
280J S-fôrmige Biegung. Baltzer, Glaernisch, p. 42 — 43.
***) Ueberkippung est plutôt le résultat de la production d'un pli que le pli
lui-môme (= renversement).
'^^) Ueberfaltung, Brôgger, Die SUurischen Etagen 2 u. 3 im Kristianiagebiet
und auf Eker, 1882, p. 177; Suess, Antlitz, I, p. 147. D'après la désinence ce mot,
que Brôgger crée comme synonyme d'Inversion, est plutôt Faction (le plissement)
que le résultat (le pli); c'est pourquoi nous proposons .Ueber faite.
'^') inverted [flexure], Bogers, On the physical structure etc.; folded [flexure],
H. D. Bogers, G^ol. of Pennsylvania, H, pt. 2, p. 889; folded nous paraît impropre
comme n'exprimant pas la présence d'un renversement.
***) inversion, Lapworth (voir ci-dessus notes ** et ^œ). overfold, Lap-
worth (traduction de l'Ueberfaltung de Brôgger); reflexed fold, sigma-flexure,
sigmaplex, sigmoidal fold, Lapworth.
«s») reversed fold [flexure], Ashbumer, loc. cit., p. 8; coUapsed f.. Prime,
2d Geol. Surv. Pennsylv., Bept. DD, p. 63—55; D'Invilliers ibid., Bept. D«, vol. II
(pi. i), p. 36 — 37 (appliqué à un pli synclinal); overthrown, Prime, loc. cit.; Lesley
(ibid. Bept. D®, vol. 1, p. X) dit: „an overthrown collapsed synclinal".
k
r
— 111 ~
*^ overturned anticlinal or overturn, Ashburner locl cit., p. 8 (fbot-note).
*•') liegende Faite, Heim; liegende Gewôlbe, Baltzer, Glaernisch, p. 45;
Naomann dit déjà liegende SchichtengewÔlbe, liegende Sattel- oderMulden-
biegang (Lehrb. I, p. 886).
•**) Voir pour la description du grand pli couché de la Windgalle, Heim, Mecha-
nismus, Bd. 1 u. Atlas; C. Schmidt, Geol.-petrogr. Mittheilungen ûber einige Porphyre
der Centralalpen etc. (Neues Jahrb. f. Min.. Beilage-Bd. IV, 1880, nebst Karte und
Profile).
*^) Gewôlbeschenkel, Heim. «
**^) arch limb, roof, Lapworth.
••^) Mittelschenkel, Heim.
^ middle limb, common limb, partition, Lapworth.
•**) Muldenschenkel, Heim.
•**) trough limb, floor, Lapworth.
^^) seitliche Luftsattel, Baltzer, Glaemisch, p. 46.
^^^ Voir B. Studer, Les couches en forme de C dans les Alpes (Archives des
Se. Genève, 1861, vol. XI, p. 5). C-fôrmigeBiegung (Baltzer, Glaemisch, p. 42;
Studer, etc.)
^) Eûcken, Balzer, Oberland, p. 181.
^ coin, Studer.
^ Keil, Studer. Voir l'excellente monographie déjà citée de Baltzer; cet auteur
(p. 182) propose la restriction indiquée.
^ écart angulaire (des branches d'un pli), Ch. de la Vallée Poussin et Renard,
Note sur le mode d'origine des roches cristallines de TArdenne française (Bull. Acad.
Eoy. de Belgique, 1886), p. 23 (15).
^^) L'adjectif isoclinal paraît avoir été employé pour la première fois par
H. Abich: „In dem kaukasischen Gebirge befindet sich das Ganze der Sedimentar-
formationen nicht ... in antiklinaler Stellung. . .; vielmehr ist isoklynales Ein-
fallen der Schichten gegen N. und N. 0. das eigentliche Grundgesetz." (Vergleichende
geol. Grundzûge der kaukasischen etc. Gebirge, Mém. Acad. Se. St. Petersbourg (VI),
vol. Vn, 1858, p. 99 (459). Il ne semble pas avoir été généralement adopté jusqu'à
ce que Heim l'ait proposé, apparemment d'une manière indépendante (voir pour la
distinction entre isoclinal et monoclinal, plus haut, note *). Naumann avait
proposé heteroklin dans un sens identique à ce que nous appelons isoclinal
(Lehrb., 2. Aufl., I, p. 885, 888) par opposition avec homôoklin (od. parallel,
ibid. p. 888), qui fait double emploi avec monoclinal; mais ces deux mots |ie sont
jamais devenus d'un usage courant. Von Lasaulx a employé au contraire hetero-
klin al pour le cas où les couches plongent en sens iav0>se à partir d'un point ou
d'une ligne, c'est-à-dire pour le cas des plis synclinaux et anticlinaux ordinaires (Die
Gebirge etc., p. 631).
302) = voûte isoclinale, bassin isoclinal, Gosselet, Aperçu géol. sur le
terrain devonien du gr. duché de Luxembourg (Ann. Soc. géol. du Nord, XII, 1885),
p. 270. — Isoklinalfalten, Heim, die Gebirge, Fig. 4 = gequetschte Falten
od. Falten mit isoklinalen Schenkeln, Heim, Mechan. Atlas, pi. XVI, Fig. 12;
plis écrasés, Schardt, p. 163.
^) isocline, Ashburner, loc. cit. p. 9.
9^) pli en éventail, voir surtout A. Favre, Becherches géol. Savoie, vol. III,
p. 123 — 142; Lory, Baltzer, Heim etc. L'hypothèse différente que M. Lory a proposé
récemment pour expliquer la structure en éventail du massif du Mont Blanc, n'explique
pas le double renversement des terrains sédimentaires sur les flancs, fait qui n'est
— 112 —
compatible qu'avec l'explication adoptée ici (voir Bull. Soc. Géol. de Fr. [3] vol. VI,
p. 547, 1878; vol. IX, p. 670, 1881).
305) = fâcherfôrmige Schichtenzone (aufrecht — ), Naumann, p. 884.
3W) (structure en) éventail renversé, Bouche porn in A. Favre, Recherches
géol., vol. m, p. 91. Favre (ibid., p. 90) propose l'expression de structure en
forme d'auge, expression qui n'est pas juste, le mot auge (^ mulde) ne contenant
par nécessairement l'idée du renversement (voir plus haut, note ^30).
*^) = verkehrt oder umgekehrt fâcherfôrmige Zonen, Naumann
p. 884, 889.
**) Doppel faite, cf. die (synclinale) Glarner Doppelfalte (Heim). Doppel faite
a été également employé dans un sens différent: von Lasaulx (loc. cit., p. 533) inter-
prétant mal Heim nomme ainsi de simples plis couchés à âanc renversé plus ou moins
étiré; Baltzer (Oberland, p. 180) qualifie de Doppelfalte deux plis déjetés dans le
même sens et couchés Tun par dessus l'autre; cette expression ne devra donc être
employée dorénavant qu'en spécifiant nettement le sens. (Yoir aussi ci-dessus le
chapitre relatif à la combinaison d'un mouvement latéral d'ensemble avec un mouve-
ment vertical localisé, p. 84 — 87).
**9) Heim.
310) Baltzer.
311) Voir pour l'histoire des Klippen, Neumayr, Jurastudien, I, Der Penninische
Klippenzug (Jahrb. K. K. geol. Reichsanst., XXI, 1871), p. 451, 626—536; Stache,
Vorlâufige Bemefkungen ûber die tektonische Bedeutung der Klippen im Gebirgsbau
der Karpathen und die wahrscheinlichen XJrsachen ihrer Entstehung, Verhandlungen
id. 1868, p. 279—282; A. de Lapparent, Traité de Géol. (2e éd.), p. 1399. — Une
opinion plus répandue considère les Klippen comme de véritables récifs (Moesch,
Kauftnann, Heim etc.)
312) Heim, Geol. Karte d. Schweiz, Bl. XIV.
313) Heim, Mechanismus, Bd. I.
3**) Baltzer, Der mechanische Contact von Gneiss und Kalk im Berner Ober-
lande, nebst Atlas, 1880, p. 183—184: „Isolirung der Gneiss- und Kalk-.Schollen durch
Abreissen bei dem mechanischen Prozess der Faltung**.
3^*) Heim, Mechanismus.
316) D'Invilliers dit: „the subséquent refolding of the whole** (2^ Geol. Sur v
Pennsylv., D3,. vol. II, p. 39).
317) Heim, Geol. Karte d. Schweiz, Bl. XIV, Text.
318) Heim, Mechanismus, Bd. I.
319) Heim, Text zu Bl. XIV etc.
B. Des plis-failles.
320) Eine Schicht, welche durch stehenden Druck verdûnnt ist, bezeichnen wir
als zusammengequetscht oder zusammengedrûckt; ist sie local ganz ver-
nichtet, so kann man sagen, sie sei ausgequetscht oder zerquetscht. Wird eine
Schicht durch sich fortbewegenden Druck verdiinnt, so nennen wir diesen Vor-
gang Auswalzen; dass dabei die Kraft nicht gerade durch eine Walze anzugreifen
braucht, ist selbstverstandlich, der mechanische Vorgang fur die Schichtverdûnnung
bleibt doch der gleiche. Die deutsche Sprache kennt kein anderes Wort fur diesen
Vorgang; wir halten hieran trotz den Entgegnungen von Gûmbel fest (Heim).
Ob die Verstellung der Theilchen plastisch oder von mikroskopisch feinen inneren
Briichen und Zerreissungen begleitet sei, ist gleichgûltig fiir das Endresultat.
— 113 —
321) étranglement, Schardt, p. 159.
322) pli normal, Bertrand, Rapports de structure entre les Alpes de Glaris et
le bassin touiller du Nord (Bull. Soc. Géol. Fr. [3], vol. XII, p. 318, 1884).
323) overfold wit%nearly equal limbs, Lapworth.
324) pli étiré, Bertrand.
325) Heim.
326) overfold w^th insignificànt middle limb, Lapworth.
327) lambeau diB poussée, Gosselet, Sur la structure générale du bassin houiller
franco-belge (Bull. Soc. Géol. |3], vol. VIII, p. 506 seq. 1879).
328) overfold with local relies of a. middle limb, Lapworth.
329) pli-faille, Bertrand.
330) Nous proposons l'expression de pli- faille inverse comme plus précise que
la précédente: il est des cas en efTet où un pli se trouve entaillé longitudinalement
par une faille, sans que cette dernière soit inverse et provienne de l'amincissement
du âanc renversé* on pourra alors dire qu'il y a pli- fa il le, mais il importe évi-
demment de distinguer par un nom différent ce cas de celui du pli-faille inverse,
avec lequel il n'a rien de commun; nous proposerons pour le second l'expression de
pli-faille direct, par analogie avec les failles ordinaires. Sans doute, il n'y a
alors qu'une coïncidence fortuite de position entre un vrai pli et une vraie faille, un
cas hybride en quelque sorte, car il n'y a aucune raison pour que, normalement, le
flanc non renversé d'un pli s'étire et passe à une faille; il peut néanmoins être utile
d'avoir un terme générique pour des accidents qui paraissent assez caractéristiques
de certaines régions (voir notamment les études de M. Balian sur la Montagne de
Lure). On pourrait considérer les plis-failles directs comme un cas transitoire entre
les vraies failles ou les flexares rompues et les vrais pli s- failles inverses.
331) faille de plissement, Schardt, p. 159.
332) Faltenverwerfung, Heim, Mech., Bd. II, p. 44 (cf. ibid., Bd. I, p. 220—
223). Heim a le premier donné la théorie complète de la formation du pli-faille in-
verse, déjà indiquée sommairement il y a longtemps par les frères Rogers dans leurs
belles études sur les Appalaches. W. C. Brogger, auquel on doit d'excellentes obser-
vations sur les plis-failles inverses des environs de Kristiania (Die Silur. Etagen 2
u. 3 im Kristianiagebiet etc. 1882, p. 188) et K. A. Lossen, dans ses études sur le
Harz (Ueber den Zusammenhang zwischen Falten, Spalten und Eruptivgesteinen im
Harz, Jahrb. K. Preuss. Geol. L.-A. f. 1881, p. 23) étaient arrivés chacun de leur côté
paraat-il aux mêmes conclusions. Voir aussi les travaux de Lesley, Kôhler, Bertrand etc.
333) Wechsel, Kôhler, Ueber die Stôrungen im Westphàlischen Steinkohlengebirge
und deren Entstehung (Zeitschr. f. Berg-, Hiitten- und Salinenwesen, XXVIII, 1880).
33*) fold-fault', overfault, Lapworth; on a dit aussi fault-fold: W. H.
Holmes, The great fault fold of the Elk Range [Colorado] in Hayden's Ann. Rept.
U. S. Geol. and Geogr. Surv. of the Territories for 1874 (1876), p. 68—71.
33i) flexure broken, or passing into fault, Rogers, On the Physical Struc-
ture etc., p. 494; reversed fault along a folded anticlinal flexure, Rogers
in Medlicott, On the geol. structure and relations of the southern portion of the
Himalayan Ranges between the Ri vers Ganges and Ravee, Mem. Geol. Surv. India,
in, 1864, p. 195.
336) chevauchements ou failles chevauchées, Schardt, p. 160 seq.
337) Aufschiebung, Richthofen, Fiihrer, p. 601.
338) overthrust, Lapworth; cet auteur a également employé comme synonyme
le mot upthrust, mais ce mot a déjà été proposé dans un sens tout différent par
White (voir ci-dessus, p. 36 et note ^^').
8
— 114
rjr i
^
5®^ thrust-plane,A. Geikie, Peach & Home, The crystalline rocks of the Scottish
Highlands etc., (Nature, Nov. 13, 1884,) p. 29—86.
^ Pour la description des chevauchements du Nord de l'Ecosse, v. Touvr. in-
diqué dans la note précédente; pour ceux du bassin fr^|^o-belge , v. Gosselet,
ouvr. cité.
^*) Les expressions chevauchements anticlinal, isoclinal, synclinal
ont été proposées par Schardt, qui . en a décrit de beaux exe|aples offerts par les
Alpes Vaudoises (p. 160 — 166). Le même auteur emploie l'expression de chevauchements
latéraux pour désigner „des chevauchements anticlinaux formés par le redressement
de l'un des jambages d'une voûte couchée et rompue, par dessus cette voûte et en
sens inverse du déjettement. Des chevauchements de ce genre ne peuvent se produire
que par l'affaissement d'une voûte sur l'un de ses cotés. Ils sont donc passablement
différents des chevauchements anticlinaux proprement dits** (p. 165). Le mot che-
vauchement étant généralement restreint en géologie au cas où le mouvement a
lieu dans le sens horizontal, il* nous semble que la forme d'accident indiquée n'a rien
de commun avec les vrais chevauchements; c'est simplement une faille ordinaire,
coïncidant en position avec le fianc le plus abrupt d'un pli et ayant joué en sens
inverse du déjettement primitif de ce dernier.
34^) masse de recouvrement, surface (zone) de glissement, lambeaux
de recouvrement, Bertrand.
^3) cf. Heim, Mechanismus, II, p. 180 & passim. (lignes de) contact m'éca-
nique, Schardt, p. 116 et carte. „Die Bezeichnung Contact gebrauche ich im vor-
liegendenFall fiir dieSumme tectonischer und mechanischer durch Seitendruck erzeugter
Eigenthùmlichkeiten an der Grenze zweier Formationen.** (Baltzer, Oberland, p. 177.)
Mechanische Contactzone, ibid. — A la place de l'adjectif mécanique dont
l'application au cas considéré n'est pas très heureuse, il vaudrait mieux employer les
expressions de lignes (surfaces, zones) de contact par dislocation.
344) Kôhler.
m-
I
?<■•
C. Des décrochements horizontaux.
34») Aucime expression n'existant encore en français pour distinguer ce type de dis-
locationô, et le mot de décrochement ayant été employé par M. Bertrand pour en
désigner l'effet (Alpes de Glaris, etc., 828), nous avons cru pouvoir l'adopter en y
joignant une épithète destinée à rappeler le sens du mouvement effectué.
346) Blatt, mot emprunté par Suess au langage des mineurs des Alpes Orientales,
où les gîtes métallifères affectent souvent la forme de minces ^feuillets** verticaux,
correspondant au remplissage des fentes qui résultent de déplacements relatifs effectués
dans le sens latéral; d'où ce nom, appliqué par extension au type de dislocation
considéré (Antlitz d. Erde, I, p. 168-— 160, où se trouvent indiquées les descriptions
locales de F. Posepny). Ce type d'accidents est compris par G. Kôhler dans sa classe
des „Verschiebungen" qu'il définit de la manière suivante: „ï)ie Verschiebungen
der Lagerstatten sind ebenso wie die Faltung der Gebirgsschichten und die Falten-
verwerfungen eine Folge des . . . Horizontaldrucks und zuerst vom Verfasser im west-
phalischen Kohlengebirge (Preuss. Zeitschr. f. Berg. etc, 1880, Bd. 28, S. 202), spâter
auch im Rammelsberger Erzlager (ebend., 1882, Bd. 30, S. 38, 40) und bei Harzer
Gàngen (ebend., 1885, Bd. 33, S. 87) nachgewiesen. Es sind darunter diejenigen
Stônmgen zu verstehen, bei denen ein Teil der bereits gefalteten, bezw. aufgerichteten
Gebirgsschichten mit den darin eingeschlossenen Lagerstatten von einem anderen
Gebirgsteile abgerissen und fortgeschoben wurde. Dabei zeigen sich die Gebirgs-
schichten sowohl als * die Lagerstatten im Sinne der Fortbewegung umgebogen und
^« •.
— 115 —
allm&hlich bia zam Verschwîndeu ausgereckt, ohne dass aber in der Nahe der Ver-
schiebung eine Faltung bezw. Fàltelung, wie bei den FaLbenverwerfniigen, zu beob-
achten wilre. Ausserdem zeigt die Zerreissungsebene • . . haufig die Spuren der
Fortbewegnng in Form von Hamischen und Furchen.** (Die Stôrungen der Gange
Flôtze und Lager, 1886, p. 25—26.) «Es liegt in der NatuiT der Sache und geht auch
aus den vorstehenden Beschreibungen hervor, dass Yon den Yerscbiebungen, je nach
dem verschieden grossen Widerstande in den einzebien G^birgspartieen, verschiedene
Arten auftreten kônnen, je nacbdem ein Gebirgsstûck iiber, unter oder neben einem
anderen fortgeschoben ist.*^ (Ibid., p. 29.) En somme, Kôhler réunit sous ce nom
de Yerscbiebungen des failles inverses, des chevauchements horizontaux et des
décrochements latéraux; quant -à la restriction proposée, consistant à ne comprendre
dans cette classe que des dislocations venant affecter des couches déjà plissées an-
térieurement, elle ne nous semble pas rationnelle, comme visant un fait étranger à
ces dislocations considérées en elles-mêmes, et qu'on ne saurait par conséquent in-
voquer pour les définir.
^'^) lie ave: „It is possible . . . that some dislocations may really be latéral
shifbs, without any vertical displacement. Thèse may be called heaves, and they
appear to occur in districts which bave been much disturbed and fractured; see
^Reports of Miners Assoc* of Cornwall and Devbn, 1879, Phenomena ot Heaves* by
A. T. Davies" (Jukes-Browne, Handbook Phys. Geol., p. 359 — 360 (foot-note). D'autre
part le mot heave est très souvent çmployé pour désigner le rejet latéral apparent
résultant d'une faille purement verticale (exemples: Geikie, Text-book, l^ted., p. 528;
Green, Phys. Geol., 2^ éd., p. 497). Il est à souhaiter que les géologues anglais
s'entendent définitivement sur ce point.
^ apparent horizontal displacement, Hopkins, Kesearches in Phys.
Geol., l535, p. 61.
^®) apparent latéral shift, Jukes-Browne, pi 359.
^ C'est au Bergrath Schmidt que paraît revenir le mérite d'avoir expliqué le
premier le rejet latéral apparent; après lui Hopkins (loc. cit.), et plus récemment
beaucoup de géologues anglais, ont insisté sur ces considérations.
^*) Schiebungsflexur, Bichthofen, Fûhrer, p. 608.
8«) Staffelverschiebungen, Staffelblàtter, ibid., p. 607.
D. Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles.
. ^ Betrag der Einbiegung, Baltzer, Oberland, p. 182; le même auteur se
sert des mots XJeberlagerung, Hinûbergreifen, Auflagerung, Bedeckung
pour désigner le recouvrement par une masse renversée. — Ein faltung,^ Suess,
Antlitz, I, p. 147.
^ La nécessité de tenir compte des étirements et des glissements, lorsqu'on
cherche à évaluer la longueur primitive des couches, a été bien mise en évidence par
M. Bertrand (Alpes de Glaris, etc., p. 320).
^ absoluter Zusammenschub, relativer Zusammenschub,Heim,Mecha-
nismus, Bd. H, p. 212. „Eine dritte Zahl, welche den Charakter eines Gebirges an-
geben kann, erhalten wir, wenn wir den absoluten Zusammenschub durch die Zahl
der Ketten oder der Falten theilen. Wir erhalten so das Maass far die durchschnitt-
liche Intensitat der einzelnen Kette oder Faite, die s ist der durchschnittliche
Zusammenschub einer Kette, oder die Stârke der einzelnen Falten.* (ibid.) —
Les évaluations de ce genre faites jusqu'à présent sont peu nombreuses; outre celles
de Heim pour le Jura et les Alpes, on peut citer celles de Brôgger pour la région
116 -
f r? -
m
my
t¥
fcv-,
silurienne plissée des environs de Christiania (Die Silur. Etagen etc, p. 244: le chiffre
0,23 y a été imprimé par erreur pour 0,43 comme l'indique le contexte [valeur relative
de la compression]), de E. W. Claypole pour les Appalaches (Pennsylvania before and
after the Elévation of the Appalachian Mountains, a study in dynamical geology-
American Naturalist, Mairch 1885, p. 267 — 268), de Liebe pour la Thuringe (TJeber-
sicht ûber den Schiohtenaufbau Ostthùringens etc., p. 39 — 40), de J. Le Conte pour
le Coast Range des Etats-Unis (On the évidences of horizontal crushing in the
formation of the Coast Range of California (American Journ. Se, vol. XI, 1876,
p. 298 — 299) — , sans oublier les estimations plus anciennes de F. de Bouchepom pour
les Pyrénées (Etudes sur l'Histoire de la Terre, 1844, p. 74). Le travail le plus précisr
qui existe en ce genre est le développement de la surface du „Mammoth bed** dans-
le bassin Anthracifère de Panther Creek en Pennsylvanie, exécuté par C. A. Ashburner
afin d'évaluer le volume de la houille contenue dans ce bassin (2d Geol. Surv. Pa,
Anthracite Région, Report I. AA, p. 107 — 126 et atlas, Miscellaneous sheet No. 1) f
mais il n'a pour objet que le fond d'un plis synclinal composé, respecté par le&
dénudations.
^^) Consulter à ce sujet Heim, Schardt, H. M. Chance (The construction of Geo-
logical Cross-sections, Transact. Amer. Inst. Min. Engineers, IX, 1880 — 81, p. 402 — 409
(reprod. dans Report on the mining methods and appliances used' in the anthracite
Coal-fields, 2^ Geol. Surv. Pennsylv. AC, p. 48—52). Voir aussi les belles coupes des-
bassins d'anthracite de la Pennsylvanie par Ashburner. — J. Walther appelle «Nor-
malebene der Faltung**, ^jenen Horizont in den zu faltenden Schichten, auf
welchen das Maximum der faltenden Kjaft wirkte, und welcher als die eigentlich
gefaltete Ebene betrachtet werden kânn** (Ueber den Bau der Flexuren an den
Grenzen der Kontinente, Jenaische Zeitschr. f. Naturwiss. etc., 1886). Cette exj)ression.
ne paraît pas devoir devenir d'un usage fréquent, car en général il est impossible de
dire à quoi correspond cette surface de plissement maximum dans la série strati-
graphique d'une région déterminée.
^'^) Voir H. D. Rogers, Geol. of Pennsylnania, II, p. 887—888: „Flexures of
différent orders**.
3â8) Schardt distingue par opposition avec „les plis orographiques qui forment
les chaînes et les vallées, soit en général la charpente des montagnes", „les plis-
intérieurs (plissements, contournements, etc.) qui ne se manifestent pas dans le
relief du sol". Mais, comme il le remarque lui même, „il est manifeste qu'on ne peut
tracer une limite tranchée entre ces deux groupes de plis, dont le rôle varie avec
l'intensité de l'érosion" (Pays d'Enhaut, p. 152).
»•''») = SpezialSattel (resp. -Mu 1 den), A. v. Groddeck; Die Lehre v. d. Lager-
stâtten V. d. Erze, 1879, p. 17.
^^^) Liebe (Schichtenaufbau v. Thûringen etc., p. 45 folg.) nennt die Fàltelung.
von Schichten kurzweg Fàltelung, die Eàltelung von Schiefern hingegen Runze-
lung. Fàltchen, die nicht durch Horizon taldislocation, sondern durch blesses Ein^
knicken von Schichten in Folge von localer Auslagung etc. entstanden sind, nennt
Liebe „Stauchungen". Dièse Ausdrûcke haben indessen zugleich einen weiteren
Sinn, und die Einschrànkung eines Begriifes durch Convention dûrfte kaum durcU-
fiihrbar sein.
^^') .Schaar ung der Falten, Suess, Antlitz, I, p. 545, etc. Suess applique partie
culièrement ce mot au cas où des systèmes de plis ayant une direction différente
viennent à se rapprocher en se resserrant et s'infléchissant graduellement les nns^
vers les autres: „hier ist einige Gelegenheit geboten, um das Verhâltniss grosser ge-
faïteter Ketten zu einander, die Art ihrer Schaarung, zu verfolgen (ibid., p. 545)..
»«*) Virgation, ibid., p. 354, 726 etc.
~ 117 —
^) Heim, Mechanismus, Bd. II, p. 220—221.
^) ibid., Bd. I, p. 233—235.
^ Schuppenstructur, Suess, Antlitz, I, p. 149.
/^) structure écailleuse, traduction de l'expression précédente, Gosselet, Sur
la structure géologique de TArdenne d'après M. von Lasaulx (Ann. Soc. Géol. du Nord,
Xn, 1885, p. 197).
**') Voir les travaux de Bittner sur la symétrie des Alpes Orients^les (Ueber die
geol. Aufhahmen in Judicarien u. Val Sabbia (Jahrb. k. k. geol. R.-A., 1881, p. 359 —
370); Nachtràge zum Bericht ûber die geol. Auéiahmen in Judicarien etc. (Ibid., 1883,
p. 432 — 434) ; Bemerkungen zu einigen Abschnitten des^ „Antlitz der Erde" von
E. Suess (Verhandl. id. 1886, p. 24—33).
L'épi thète de dissymétrique souvent employée depuis la publication des
travaux de ^ana et de Suess, à propos de la disposition des chaînes de montagnes,
de même que le mot allemand Einseitigkeit, a l'inconvénient de ne pas indiquer
en quoi consiste la différence de structure des deux versants opposés. Il peut y avoir
«n effet, soit dejettement des plis en sens inverse sur chaque versant (symétrie par
rapport à l'axe, telle que nous l'entendons ici), soit dejettement dans le même sens
{dissymétrie • proprement dite); soit inégal développement des zones sédimentaires
plissées de part et d'autre d'une zone centrale (Suess, Alpes Orientales), ce qui ce-
pendant ne saurait empêcher de considérer ces deux zones comme homologues, si le
4éjettement s'y produit de chaque côté en sens inverse, vers l'extérieur (Bittner); soit
différence du type de structure des deux versants (l'un plissé, l'autre feillé), présence
de roches éruptives dans l'un et absence dans l'autre, soit enfin position de l'un des
versants à l'intérieur de la courbe dessinée par le tracé général d'une chaîne et de
l'autre à l'extérieur. Il est manifeste que le mot de dissymétrie ne saurait
«mbrasser la totalité de ces différences, qui ne sont pas nécessairement concomitantes ;
des expressions mieux définies sont indispensables si l'on veut éviter de confondre
sous une même formule les caractères pourtant si différents du Jura et de l'Apennin,
par exemple ("Voir Heim, Mechanismus, Bd. II, p. 205—207). Richthofen a proposé
l'expression «Homôomorphe Faltungsgebirge" pour celles „in deren ^anzer Aus-
dehnung die Faltung als das herrschende und die àussere Plastik primâr veranlassende
tektonische Elément erkennbar ist** ; il y distingue en outre un „zonaler typus**
(Jura) et un „regionaler Typus, oder die Rostgebirge [wo] die Oberflàchentheile
eines ausgedehnten Erdraumes nicht nur in grosser Làngenerstreckung, sondern aucli
in betràchtlicher Breite in parallèle Falten gelegt sind (S.Ô. China)** (Fûhrer, p. 663) ;
^Heteromorplie Faltungsgebirge** servirait à désigner les chaînes courbes où
le côté convexe et le côté concave ne présentent par la même structure (Apennins,
Oarpathes, etc.).
^^) C'est ce que H. D. Rogers avait parfaitement compris ainsi qu'il ressort du
passage suivant : „we behold an exact counterpart, in the stratification or structure of
a single flank of the Alps, of that folding with inversion which characterises the
Appalachian Chain, or that of the Ardennes, a single side of the Alps beeing tue
équivalent of the whole of either of those zones ; it consists, that is to say, of a belt
undulated in one direction. Crossing the Alps, or rather one if its component
great chains, we find another similar belt of the same strata, plicated in the same
way, with their axis-planes dipping alsa under the crest or orographie axis of the
mountain, but of course to the opposite quarter of the compass as compared with
the plicated zone of the other flank. This is, I conceive, a correct picture of that
ieature which, iiitherto imperfectly analysed, has been called by some of the geologista
of Switzerland, expressively enough: the fan-like structure of the Alps.**
{Geol. of Pennsylv., II, p. 901).
>^-;.
b 'A
5^^:
^•«•..
ï*4'
^rV /
^
- — 118 -
*•) = intermont tj*ough, Lapworth.
*'*) Vorfaltnng, Suess, Antlitz, I, p. 185.
"*) pli de retour, par analogie avec la faille ou „Cran" de retour du bassin
houiller franco-belge (Gosselet, Bertrand).
«'«j Euckfaltung, Suess, p. 181.
*") Doppelfalte, Heim. Voir plus haut p. 69 et note ***).
*'*) Doppelschlinge, Baltzer, Der Glaemisch, p. 55.
Quand les deux plis opposés deviennent des plis-failles, on a ce que Kôhler nomme
^doppelte Faltenverwerfung mit entgegengesetztem Einfallen des Mittelschenkels" (Die
Storungen etc., p. 7). C'est précisément le cas de la „Glarner Doppelfalte**; l'expli-
cation adoptée dans le présent travail au sujet de ce remarquable accident est au
fond la même que celle de M. Lory (Bull. Soc. Géol. de France [3] XI, p. 14 — 16,
1882), sauf toutefois en ce qui concerne la présence de failles véritables invoquées
par ce géologue.
'"*) Consulter surtout les nombreux mémoires d» K. A. Lossen sur le Harz^
notamment: Ueber den Zusammenhang zwischen Falten, Spalten und Eruptivgesteinen
im Harz (Jahrb. Preuss. Geol. L.-A. f. 1881 j p. 1 — 60); Ueber das Auftreten meta-
morphischer Gesteine in den alten palaeozoischen Gebirgskernen von dën Ardennen
bis zum Altvatergebirge und ûber den Zusammenhang dièses Auftretens mit der
Faltenverbiegung (Torsion), (Ibid. f. 1884, p. 56 — 112; analyse détaillée par A. Six,
Le métamorphisme par torsion dans la chaîne hercynienne, Annales Soc. Géol. du
Nord. XII, 1886, p. 363 — 399) ^ Ueber die Faltenverbiegung (Torsion) niederlàndischer
Falten durch die Druckkraft des hercynischen Systems (Zeitschr. d. D. Geol. G es.,
Bd. XXXVn, 1885, p. 222 — 227). Dans la région étudiée par Lossen, les plis auraient
tous été dirigés à l'origine SW. — NE., puis une force venant du SE. aurait subséquem-
ment fait dévier leur tronçon NE. vers le Nord; les effets de torsion résultants se
seraient traduits par la production de „plis en tire-bouchon** (^Korkzieherfalten**).
— Pour d'autres exemples de torsion longitudinale des plis, voir S. F. Emmons, Geo-
logy of the Toyabe Range (Geol. Explor. of the 40*^ Parallel, IIl, 1870, p. 325) ;
Cl. King (Ibid. I, 1878, p. 743 seq.). — Certains effets d'un nouveau plissement sur
des couches déjà plissées dans une direction différente sont examinés par W. C. Brôgger
(Ueb. d. 3ildungsgeschichte d. Kristianiafjords etc., p. 46 — 57) qui attribue à ce
phénomène la production de brèches de friction sur une grande échelle. —
On ne doit pas oublier que la torsion des axes dans le sens longitudinal n'indique
pas toujours une déformation des plis postérieurement à leur apparition première :
dans certaines conditions de forme, pour les limites d'une région présentant des terrains
sédimentaires susceptibles d'être plissés, les plis peuvent acquérir directement un tracé
curviligne en plan, au moment même où ils commencent à se dessiner; tel semble
avoir été le cas pour les chaînes extraordinairement sinueuses du Nord de l'Hin-
doustan: (the Sait Range seems) „to hâve assumed curvature amounting to sigmoïd
flexure among the strike, in the effort to adapt itself, so to speak, to restricted
limits" (A. B. Wynne, Geol. Mag., 1876, p. 132; voir aussi Medlicott & Blanford,
Manual of the G^ology of India, H, 1879, p. 568) ; M. Bertrand a été conduit à une
conclusion semblable par l'étude des plis de Ja Provence orientale (observations encore
inédites). Enfin les grandes courbes décrites par tout l'ensemble d'un système de
plis (Bogen, Suess) comme le Jura ou les Alpes, sont évidemment originelles; les
déviations régionales qu'on y observe y paraissent dues également à des phénomènes
d'obstacle déterminés par la présence de massifs anciens restant rigides (= môles,
Jourdy, Orographie du Jura dôlois, Bull. Soc. Géol.. vol. XXIX, p. 367—368, 1872) ;
— voir aussi Suess, Entstehung der Alpen, 1875 — etc.
— 119 —
III. Déformations Intimes des Roches.
*'®) H n'entre pas dans notre pensée d'examiner à fond les phénomènes nombreux
et" compliqués se rattachant aux déformations éprouvées par les roches postérieurement
à leur consolidation, et encore moins d'aborder les questions théoriques délicates que
leur étude soulève (voir Heim, Mechanismus, II, 1. Abschnitt). A l'égard de la plas-
ticité, nous nous bornerons à faire observer que le recourbement subi par des
roches primitivement planes sans qu'il y aît eu destruction de leur continuité origi-
nelle, est l'un des faits les plus fréquemment constatés de toute la géologie; pour
désigner la propriété que ce phénomène suppose de la part des masses minérales
correspondantes, il 'n'est pas d'expression plus naturelle que celle de plasticité;
quand bien même il y aurait eu écrasement plus ou moins complet de la roche et
déplacement relatif de ses fragments, cette expression n'en reste pas moins absolument
correcte, tant que la continuité de l'ensemble n'a pas été atteinte: c'est là en effet le
point essentiel, et on ne doit pas oublier que dans le langage ordinaire l'épi thète de
plastique s'applique à des corps dont l'état physique est fort différent: l'expression
en question vise un certain résultat, possible, la déformation sans cassures et ilon
le mécanisme du phénomène, qui peut être quelconque ; les objections de quelques
auteurs à l'emploi de cette expression dans le sens adopté ici tombent donc d'elles-
mêmes. Quant au rôle réel de l'écrasement et de la production de petites fissures dans
le phénomène du plissement, il est impossible de le considérer avec G-iimbel (Sitzber.
K. Bayer. Atad. d. Wiss., 1880) comme normal et suffisant pour expliquer les résultats
observés, ainsi que le montre l'examen des roches des Alpes et d'autres régions plissées
(voir Heim, Mechanismus, passim ; Brôgger, die Silur. Etagen im Kristianiagebiet etc.,
p. 224 — 226; Lehmann, Entstehung d. Altkryst. Schiefergest. etc., p. 244 — 246; A. v. La-
saulx, die Gebirge etc., p. 536—689 ; Baltzer, Oberland etc., p. 222—228).
*'') Les déformations de diverse nature subies par les cailloux des conglomérats
ont été l'objet d'un grand .nombre de publications qu'il ne nous est pas possible
d'énumérer ici. Citons seulement: Heim, Mechanismus, H, p. 7 — 8; A. Gutzwiller?
Mollasse u. jûngere Ablagerungen (Beitr. zur geol. Karte d. Schweiz. Text zu Bl. IX
(14. Lief.), 1874); id. Text zu Bl. IV (19. Lief.), 1884; et surtout: Hans H. Reusch,
Silurfossiler og pressede Konglomerater i Bergensskifrene, Kristiania, 1882 (trad. par
R. Baldauf, Die Fossilienfiihrenden Krystallinischen Schiefer von Bergen, Leipzig
1883) ouvrage rempli d'observations intéressantes sur les déformations intimes en
général. Voir enqpre: J. Lehmann, Entstehung d. Altkrystall. Schiefergest. (Kapitel
VIII: Die Conglomeratschiefer von Ober - Mittweida im Sâchsischen Erzgebirge,
p. 124 — 136). — On sait que le mode de formation, longtemps problématique, des
cailloux impressionés (d : Gerôlle mit Eindrûcken, e : impressed
p e b b 1 e s) a été expliqué par Sorby, Daubrée, etc. ; ces savants ont montré que ce phé-
nomène (qui du reste n'est pas spécial aux régions disloquées) résultait d'actions
chimiques (dissolution, transport et dépôt de substances minérales) favorisées pro-
bablement par la pression. Voir encore J, Frûh, die miocaene Nagelfluh der Schweiz,
Penkschiiften d. Schweiz. natf. Ges. 1888 (en ce moment sous presse).
Quant aux- fossiles, les belles recherches de M. H. Dufeb (Annales Scientif. de
l'Ecole Normale Sup», 1875) et du Dr. A. Wettstein (Compte-rendu 6« Réunion „Soc.
Géol. Suisse, 1886, p. 28—30; Ueber die Fischfauna des tertiàren Glarnerschiefers,
Mém.. Soc. Paléontologique Suisse, vol. XIII, 1886) ont montré tout le parti qu'on
peut tirer de l'étude des déformations 'des roches pour la détermination exacte des
espèces dans les régions fortement disloquées.
*'*) Pour la description des structures qui résultent de ces phénomènes d'écrasement
(e : crushing) et de rupture, voir Heim, Mechanismus d. Gebirgsbildung, II, p. 12—31 î
— 120 ~
Lehmann, Entstehung d. Altkryst. Sohiefergest. ; G. F. Becker, Cretaceous Metamor-
phic Kocks of California (Americ. Journ. Se. XXXI, p. 348 — 357, May ,^1886). —
Tôrnebohm a décrit certains granités où de gros fragments de quartz et de feldspath
se trouvent entourés de débris plus petits des mêmes minéraux, comme des pierres
dans un mortier; aussi a-t-il qualifié cette disposition de Murbruksstruktur
(= d.-Môrt-elstructur) (Nagra ord om Granit och Gneiss (Geol. Fôreningens i
Stockholm Fôrhandl. V, No. 61, p. 244, pi. 8, 1881). La fragmentation peut aller
plus loin et réduire complètement en menus débris les grands cristaux primitifs, de
manière qu'une roche éruptive originairement à gros éléments peut prendre l'apparence
d'une masse finement grenue. Kjerulf a proposé de réunir l'ensemble de ces modifi-
cations, dues à des phénomènes mécaniques survenus postérieurement à la consoli-
dation des roches, sous le nom de Kataklasstruktur (Grundfjeldsprofilet yed
Mjôsens sydende^ Nyt Mag. f. Nat., XXIX, 3. hft., p. 288, 1885; H. Rosenbusch,
Mikroskop. Physiographie der massigen Gesteine, 1. Abth. (2. Aufl.), 1886, p. 42).
De son côté Lapworth a proposé le nom de mylonite (du grec mylon = moulin)
pour les roches écrasées le long des surfaces de chevauchement du Nord -Ouest de
TEcosse (The Highland Controversy, Brit. Assoc. Report 1885 (1886), p. 1025—1026);
dans la même région Peach et Home ont décrit sous le nom de „sheared gneiss** des
gneiss présentant cette structure. »
^'^) Ausweichungsclivage, Heim, MeTftianismus, II, p. 53 = strain-slip
cleavage, Bonney (Anniversary Address of tlie Président, Quart. Journ. Geol. Soc,
Vol. 42, 1886, p. 95). Ce n'est pas un véritable clivage puisque la tendance de la
roche à se fendre est alors limitée à certaines surfaces déterminées et que la structure
primitive n'est pas modifiée dans l'intervalle. On pourrait l'appeler un pseudo-
clivage (= close-joints cleavage, Harker, p. 836; ce géologue décrit sous
le nom de spurious and incipient cleavages, par opposition avec la schis-
tosité véritable ou ultimate-struc ture-cleavage de Sorby, les diverses struc-
tures qui semblent être un acheminement vers cette dernière, et propose l'expression
de macro-cleavage pour les structures semblables où l'écartement des plans de
division devient visible à l'œil nu. Il remarque en outre que le mikro-clivage
de Heim (Mechanismjis, II, p. 54 — 56), qui consiste dans l'aplatissement et l'allongement
des particules individuelles des roches, forme la contrepartie exacte, en miniature, de
la déformation (eidistortion) des fossiles et des galetsj.
'***) L'origine de la schistosité a donné lieu à de nombreux travaux; son origine
mécanique n'est plus contestée aujourd'hui. Parmi les publication^ les plus récentes
sur cette question et sur les faits qui s'y rattachent, on peut citer : A. Daubrée, Etudes
synthétiques de géol. experim., I, 1879, p. 391 — 432; Dr. H. Loretz, Ueber Schieferung
(Jahresber. d. Senckenberg. Naturf Gesells. f. 1879/80); Dr. H. Loretz, Ueber Trans-
versalschieferung und verwandte Erscheinungen im thiiringischen Schiefergebirge
(Jahrb. d. K. Preuss. Geol. L.-A. f 1881 (1882), p. 258—306, Taf. VII); Ed. Jannettaz,
Mémoire sur les clivages des roches (schistosité, longrain) -et sur leur reproduction
(BuU. Soc. Géol. de Fr. [3], vol. XH, p. 211—236, 1884); A. Harker, On Slaty Clea-
vage and Allied Rock-Structures, with spécial référence to the mechanical tbeories
of their origin (British Assoc. Report, 1885 (1886), p. 813—852). Voir aussi les ouvrages
déjà cités de Heim, Baltzer, Lehmann, Reusch.
Schistosité = feuilleté, feuilletage, fissilité, clivage; e : cleavage; d: Schie-
ferung, Secundàr-, Transversal-, Druckschieferung (Lehmann). — M. Daubrée
réunit „les deux termes de clivage et de foliation sous le nom unique de schistosité**
(Etudes synth., I, p. 398). Il y a cependant intérêt à distinguer le clivage ardoisier et la
foliation (voir ci-dessous pour le sens de ce mot), cette dernière structure ne provenant pas
toujours nécessairement des mêmes causes que la première; le mot clivage ayant d'ail-
- 121 —
leurs rinconvénient d'être déjà employé en minéralogie pour désigner une propriété des
corps cristallisés essentiellement différente quant à sa nature et à son origine, il serait
convenable de réserver le mot schistosité pour désigner simplement Tétat des roches
susceptibles de se diviser indéfiniment suivant des plans parallèles dont la direction est
indépendante de la stratification, c*est-à-dire des Schistes (=d:Schiefer; en anglais,
le sens du mot Schist n'est pas encore bien fixé, ainsi que le remarque Bonney
(Anniv. Address, etc., p. 57 — 58); cet auteur, tout en avouant que „etymologically the
word means something that splits'^, n'hésite pas à restreindre ce mot au sens de
schiste cristallin; A. Greikie dit de même: „A rock possessing this crystalline
arrangement into separate folia is termed a „ Schist** (Text-Book of Geol., 1»* éd.,
p. 119); Danâ (Manual of Geol. , 3^ éd., p. 794) donne une définition analogue, et
Green (Physical Geol., 3* éd., p, 399) fait de schistose structure l'équivalent de
foliation qu'il définit „a more or less pronounced arrangement of (the) crystalline
minerais in layers**. Ce sens du mot Schist, qui paraît prédominer parmi les écrivains
de langue anglaise, n'est cependant justifié ni par l'origine du mot ûi par l'emplpi de
ses équivalents étrangers. C'est donc avec raison qup Wadsworth parle d'upe schi-
stose or fissile structure (Lithological Studies, Memoirs Muséum Comparât.
Zool. Cambridge (U. S.)-, vol. XI, pt. 1, p. 21, 1884). Il y a là une regrettable source
de confusion qu'un accord définitif entre les géologues peut seul faire disparraître.
En général, et particulièrement dans les schistes cristallins, il faut avoir soin de
distinguer les unes des autres les structures parallèles suivantes, qui peuvent
il est vrai coexister à la fois dans une même roche, mais ne sont pas cependant
associées d'une manière nécessaire: . •
a) la stratification (d: Schichtung), consistant dans l'alternance de
couches souvent composées d'éléments de nature différente, et déposées
successivement ;
b) la schistosité, telle que nous l'avons définie plus haut, et qui résulte
d'actions mécaniques subies par les roches postérieurement à leur formation
et à leur dépôt dans leur emplacement actuel;
c) la foliation, caractérisée par l'arrangement des minéraux, (lamellaires ou
allongés) en feuillets parallèles de composition souvent différente et où les
cristaux individuels sont également orientés parallèlement entre eux. Cette
structure est tantôt originelle (stratification- foliation, Exemple:
Bonney, loc. cit., p. 64) et tantôt postérieure à la formation des roches
qu'elle affecte (cleavage-foliation, Sorby & Bonney, ibid.), auquel cas
elle est en relation avec la schistosité proprement dite (BcMiney désigne alors
sous le nom de sheen-surfaces les plans de schistosité sur lesquels s'est
déposé un mince enduit de minéraux lustrés: micas, séricite, damourite, etc.) ;
d) la division par joints parallèles (d: Parallelklûftung, e:join
ting) se manifestant par l'existence de fissures régulières plus ou moins
rapprochées, susceptibles de faire un angle quelconque avec les directions
de la stratification, de la schistosité et de la foliation, et se distinguant des
plans de schistosité en ce que leur nombre, dans une masse d'étendue donnée,
est limité (voir pour les joints ci-dessous, Appendice IV).
Le terme de pseudostratification (d : Pseudo-schichtung), dont le sens
n'est guère que négatif, s'applique surtout aux cas où il y a eu dépôt de minéraux
sur des plans de division parallèles de nature et d'origine quelconques, de manière à
simuler une alternance de couches véritables. Bonney a proposé de désigner sous le
nom de pseudo-stromatisme une structure souvent observée dans les schistes
cristallins et consistant dans l'existence de plans de division facile ou de surfaces
."/*•
» . 1.
. » ■-
?y:
* .
-p' ■
122 —
d'écrasement^ parallèles aux plans de ^cleavage-foliation'* et présentant Papparence
d'une stratification (loc. cit., p. 65).
"" Dans les schistes cristallins des Alpes, là où il est difficile de distinguer la stra-
tification du feuilleté (schistosité) , Baltzer a employé la désignation empirique de
^Glimmerlage", „womit nichts anders weiter gemeint ist, als die Ebene der
, Glimmerblàttchen, gleichgûltig ob sie Schichtung oder Schieferung sei" (Mech. Con-
takt von Gneiss u. Kalk etc., p. 187). C'est donc la foliation, déterminée par l'orien-
tation des feuillets de mica.
Le mot lamination, employé parfois comme synonyme de foliation (Daubrée,
loc. cit., p. 397), signifie généralement chez les auteurs anglais (Exemple: Geikie,
p. 88, 174 — 175) le mode de division des couches en lits très minces, ]farallèles à la
stratification, structure qui est tantôt originelle (chaque feuillet correspondant alors â
une' phase particulière de dépôt) tantôt postérieure ^et représentant alors une sorte
de schistosité imparfaite résultant du poids des masses surincombantes.
Les phénomènes mécaniques postérieurs à la consolidation des roches, lorsqu'ils
ont atteint une grande énergie, leur ont parfait donné une disposition présentant une
analogie frappante avec la texture fluidale, que détermine dans les roches érup-
•tives leur écoulement à l'état pâteux; Harker propose d'appeler la structure corre-
spondante (déjà étudiée par Heim, Mechanismus, II, p. 56 — 57) Fluidaltextur-
clivage; cette structure correspondrait en partie à ce que Sorby et Bonney ont
nommé cleavage- foliation (voir ci-dessus). H. Oarvill Lewis propose de la dé-
signer sous le nom de pressure- fluxion (Brit. Assoc. Report, 1885 (1886), p. 1029;
voir aussi les travaux de Lehmann, Lapworth, Peach & Home, déjà cités).
(Pour tous les termes relatifs à ^agencement et au mode de division des masses
minérales, on consultera avec profit Pexcellent Lehrbuch der Geognosie de Naumann
(2. Aufl., Bd. I, p. 407-493, 1858).
^®*) L'expression de Griffelstructur, vient de ce que les crayons destinés à
écrire sur les ardoises sont tirés de matériaux présentant cette double schistosité
(Canton de Glaris etc. ; voir Loretz, Ueber Traneversalscbieferung etc. im thuring.
Schiefargeb. p. 281 — 299). — D'après Jaunettaz, il existerait toujours (?) outre le plan
de schistosité une seconde direction de division facile, le longrain des carriers
d'Angers, sensiblement perpendiculaire à la première direction (Mémoire cité ci-dessus
(note *®^), et : Mém. sur les connexions de la propagation de la chaleur dans les
roches avec leurs diff. clivages et avec les mouv. du sol qui les ont produits, Bull.
Soc. Géol. de Fr. [3], vol. IX. p. 196—211, 1881).
®^*) Il n'est pas de branche de la géologie où la nomenclature soit encore aussi
peu fixée que dans l'étude du métamorphisme (ce mot est de Lyell, Principles of
Geology, 1833). Pour le métamorphisme mécanique ou métamorphisme par dis-
location, les expressions suivantes ont été proposées:
Dislocationsmetamorphismus, K. A. Lossen: Metamorphische Schichten
aus der palàozoischen Schichtenfolge des Ostharzes (Zeitschr. Deutâch. Geol. Ges.
Bd. XXI, p. 282 — 340, 1869); &: Geognostische Beschreibung der linksrheinischen
Fortsetzung des Taunus in der ôstlichen Hàlfte des Kreises Kreuznach, nebst ein-
leitenden Bemerkungen ûber das „Taunus-Gebirge*^ als geognostisches Ganzes (ibid.
Bd. XIX, p. 509—700, 1867).
Mechanischer Metamorphi smus, Baltzer, Der Glaernisch, 1873, p. 58.
Métamorphisme par friction, Gosselet: Sur la faille de Eemagne et sur
le métamorphisme qu'elle a produit (Annales Soc. Géol. du Nord, XI, 1^4, p. 176).
Freie oder unabhàngige Métamorphose (c'est à» dire non lié à la présence
locale d'une roche éruptive), Gtimbel, Grundzûge der Géologie (Geol. von Bayem I),
2. Lief. 1885, p. 371.
k
— 123 —
Stanungsmetamorpliose; ibid. p. 379.
Pressure metamorphism. Bonney, Anniversary Address (Quart. Journ. Geol.
Soc. 1886, p. 62).
L'ensemble des ^modifications, imprimées aux roches par les phénomènes méca-
niques, -sont réunies par Rosenbusch sous Tépithète de dynamometamorphe
(Mikroskopische Physiographie der massigen Gesteine, 2. Àufl., 1886).
Metapepsis, Kinahan (cité par Bonney, loc, cit. p. 31).
L'expression de métamorphisme régional (Daubrée) est devenue pour la
plupart des géologues synonyme des précédentes (voir Gûmbel, loc.'cit.» p. 371, 379;
Prestwich, Régional Metamorphism (Proc. Roy. Soc. vol. 38,. 1885, p. 425— 432); id. Geo-
loçy, I, 1886, p. 397 — 529). Seul, Bonney a, proposé de la réserver „for those ancient
rocks, occupying extensive areas of the Earth's surface, which, whatever be their
history, are in ail probability by no means in their original condition" (loc. cit.
p. 62) — , c'est à dire pour les schistes cristallins et gneiss Archéens; mais cette pro-
position soulève une double objection: d'abord c'est non pas régional, mais uni-
ver s al qu'il faudrait dire, car partout où on a pu l'étudier le „terrain primitif* s'est
présenté avec le même aspect; ensuite, la genèse de cet ensemble est encore fort
obscure, et il n'est nullement certain que ses caractères soient dûs au métamorphisme*
Pour ces motifs, il nous semble que Ton devra continuer à employer l'expression en
question dans son acception usuelle, par opposition avec le métamorphisme de
contact (ou de juxtaposition, Daubrée; spécial, Delesse) dû à la présence de
roches éruptives (= Juxtapositions- oder Lokal-Metapniorphose, Gûmbel, et
jiachbarliche oder peripherische Métamorphose id., lorsque les modifi-
cations s'étendent à une certaine distance de la roche éruptive, comme dans les
auréoles du granité); paroptesis, Kinahan; l'emploi de l'adjectif local, adopté
également dans ce sens par Dana et Geikie, soulève l'objection que le métamorphisme
mécanique peut être parfois, lui aussi, plus ou moins localisé (voir les travaux de
Baltzer, Gosselet etc.).
Quant à l'épithête de normal, elle a été employée parfois comme synonyme
de régional (dans le sens adopté ici); Prestwich, professant à l'égard de l'origine
des schistes cristallins une opinion analogue à celle de Bonney, y voit l'efiet de ce
qu'il appelle normal metamorphism; enfin d'autres auteurs s'en sont servi pour
designer l'ensemble des transformations incessamment subies par les roches sous
l'influence de la température, des agents atmosphériques, de la circulation souterraine
des eaux etc., sens qui correspond à celui de l'expression de métamorphisme
général chez certains auteurs (Gûmbel) tandis que d'autres appliquent cette dernière
au métamorphisme régional (Delesse, etc.). Les modifications mentionnées en dernier
lieu (pseudomorphoses etc.) sont généralement exclues aujourd'hui du métamor-
phisme, terme que la majorité des géologues restreignent à l'ensemble des phéno-
mènes mécaniques et chimiques dont la production exige des circonstances spéciales
et qui ne sauraient résulter par exemple du seul jeu de la circulation des eaux
météoriques, prolongé pendant un temps indéfini.
On peut encore considérer le métamorphisme non plus au point de vue de ses
causes, mais au point de vue du mode de transformation efiectuée (changements de
texture, de combinaison minéral ogique, de composition chimique etc.). Dana distingue
les trois modes suivants: 1^ cristallisation des éléments primitifs d'une roche (trans-
formation des grès en quartzites, etc.): Crystallinic metamorphism 29 rem-
placement d'un état par un autre (augite en hornblende, aragonite en calcite, etc.):
Paramorphic meta m. 3® transformation chimique (chrysolite en serpentine, etc.)
Metachemic metamorphism (Amer. Journ. Se. XXXII p. 69 — 71, 1886).
King & Rowney avaient antérieurement proposé de diviser les roches métamor-
— 124 —
^:i
r.é>
^^^
; ^
^d
I''
f
ty.t
ifc;\
r
¥■ ■
V
L'r
K
i ^
i ■
pldqaes en deux classes, P celles qui n'ont subi que des changements physiques
(cristallisation etc.), qu'ils qualifiaient demineralized, 2^ celles dont les éléments
ont été modifiés pa^ l'effet de réactions chimiques (methylosed, et methylosis
pour désigner l'action) (in Bonney, loc. cit. p. 59). ^
De son côté Bonney (ibid.) a proposé la triple division suivante: „1) Metastasis
(change of order), denoting rather changes of a paramorphie character» such, for example,
as the christallization of a limestone, the devitrification of a glassy rock. 2) Meta-
crasis (recombination), denoting changes like the conversion of a mud into a mass of
quartz with mica and other silicates. 3) Methylosis (change of substance) denoting
change rather of a pseudomorphie character. Under thèse terms, I believe ail the
principal changes which we hâve to consider would be included ; but I confess to no
greatlove for augmenting the t«chnical terminology of Science"). Metasomatosis
(adj. metasomatic) a été proposé antérieurement pour la modification de la der-
nière classe.
Enfin, on a proposé l'épithète de hypometamorphic pour les roches inter-
médiaires entre les terrains sédimentaires. normaux et les vrais schistes cristallins
(Callaway in Bonney p. 58); on peut se demander toutefois comment il serait possible
4e définir les limites entre lesquelles ce terme pourra être applicable.
3W) r= e: marmarosis, A. Geikie, Text-book of geol. 1»* éd., p. 577.
^^*) néo formation de minéraux, A. Six, Ann. Soc. Géol. du Nord, XII, p. 224
(à propos de travaux de A. von Lasaulx). — Consulter sur ce point l'ouvr. de Leh-
mann et son travail antérieur intitulé: Ueber die mechanische Umformung fester
Gresteine bei der Gebirgsbildung und die sich gleichzeitig vollzieheiiden stoff lichen
Verànderungen (Sitzungsber. Niederr. Naturhist. Ver. Bonn, 1877, p. 331 — 344).
^^'^) Les pressions auxquelles les roches ont été soumises ont atteint parfois une
telle énergie, que des masses minérales différentes placées en contact ont été pour
ainsi dire pétries ensemble (d: geknetete Structuren), et qu'il y a eu péné-
tration mutuelle de leurs éléments. Des terrains, dont l'origine sédimentaire ne peut
faire l'objet d'aucun doute, ont ainsi acquis une disposition rappelant à s'y méprendre
celle que prennent les roches eruptives en pénétrant dans les interstices des roches
préexistantes et en s'y refroidissant (voir Baltzer, Der mechan. Contact von Gneiss
und Kalk im Berner Oberland; allure des couches de houille dans certains bassins
plissés (Ashburner) etc.). D'autre part, des roches certainement eruptives ont été
laminées par l'effet de ces pressions et ont acquis partois une disposition stratiforme
qui pourrait leur faire attribuer au premier abord une origine sédimentaire
(J. Lehmann, Untersuchungen ùber die Entstehung der altkrystallinischen Schiefer-
gesteine, & Atlas, 1884). Il y a des cas où l'on ne sait plus si l'on est en présence
de véritable filons ou apophyses, ou d'injections mécaniques produites, longtemps
après la solidification des masses eruptives , par des phénomènes de dislocation
(Baltzer, Randerscheinungen der centralgranitischen Zone im Aarmassiv, Neues
Jahrb. f. Min. 1885, II, p. 25).
r
u.
ibi..
Appendice.
(Rédigé par Emm. de Margerie.)
I. Sur qnelqnes termes relatifs aux rapports de dispositiou des couches.
Quand on parle de discordance de stratification, il faut avoir soin
de distinguer la discordance d'inclinaison ou discordance proprement dite
(e : une on for mit y of dip), dont il a été question ci-dessus (p. 1 et 2) et la dis-
cordance d'érosion, résultant de ce que des couches ont été déposées au fond de
cavités creusées dans des couches plus anciennes , sans qu'il y ait nécessairement une
différence d'inclinaison entre les deux séries (unconformable succession through
contemporaneous érosion, Jukes-Browne, Stud. Handb. Phys. Geol., p. 377—8).
Les mots concordance (e : conformable succession) et discordance
sont ordinairement employés pour désigner un fait directement observable dans une
seule et même localité ; le mot transgressivité (ou transgression) au contraire
s'applique plutôt à un phénomène dont la constatation exige en général la comparaison
d'un grand nombre de coupes, ou tout au moins l'étude paléontologique des fossiles
renfermés dans les diô'érentes couches dont il s'agit de déterminer les rapports de
disposition en un point donné : ce phénomène consiste dans l'empiétement d'une couche
sur les limites de celles qui lui sont antérieures, de telle sorte qu'elle vient reposer
sans intermédiaires sur des terrains beaucoup plus anciens, pouvant être ou non re-
dressés: aussi a-t-on quelquefois désigné cette disposition par l'expression assez heureuse
de discordance géographique. On doit remarquer à cet égard qu'il y a deux faits
bien différents à distinguer, quoiqu'ils soient souvent confondus l'un et l'autre sous
le nom unique de transgressivité: P l'extension de plus en plus grande de
différentes couches appartenant à une même série concordante, chacune venant dé-
border par dessus celle qui la précède immédiatement ; 2** le recouvrement d'une série
de couches par une nouvelle série discordante, le dépôt des deux séries ayant été
séparé par un intervalle plus ou moins long pendant lequel la plus ancienne a pu
être redressée ou disloquée et attaquée ensuite par les agents d'érosion. Ce sont là
comme on le voit deux phénomènes entièrement distincts, et il est à souhaiter que
les géologues français adoptent un nom spécial .pour chacune des dispositions cor-
respondantes. En anglais, le mot overlap s'applique de préférence à la première;
pour la seconde M. Jukes-Browne (loc. cit. p. 383—9) a proposé overstep concur-
remment avec transgression; tel est en effet le sens de ce dernier mot chez les
meilleurs auteurs allemands (Suess, Entstehung der Alpen (1875), (î. Abschn. — Antlitz
d. Erde, I, p. 18); on dit aussi Uebergreifen, Discordanz der Verbreitung.
Quand la transgressivité est accompagnée de discordance (ce qui n'arrive
pas toujours, èomme nous l'avons vu, p. 2 et 3), Richthofen distingue deux cas :
1'* Transgression auf Abrasionsflàchen, lorsque la série inférieure est rasée;
2^ Transgression ohne Abrasion, oder Ingresssion, dans le cas contraire et
lorsque les couches de recouvrement ne forment pas une nappe continue mais occupent
seulement des dépressions plus ou moins étendues (Fiihrer f. Forschungsreisende, p.
617—18). Le même auteur mentionne encore sous le nom de parallèle Anlagerung
— 126 —
LS'V.
1 V.
[»«'
(ibid. p. 621) le cas où des couches horizontales yiennent se déposer au pied d'un
plateau constitué par des sédiments plus anciens ayant également conservé leur allure
plane originelle.
IL Sar qnelqnes termes relatifs à rinclinoisoii des ^onehes.
Lorsque les horizontales des couches, au lieu de continuer indéfiniment en ligne
droite comme dans le cas des plis anticlinaux ou synclinaux, se referment de manière
à dessiner une courbe fermée, circonscrivant une partie saillante ou déprimée, on
qualifie cette disposition de périclinale (terme proposé par le Dr. Page (Text-Books
on Geology) d'après W. Topley, Geology of the Weald, 1875, p. 216); les auteurs
anglais ont souvent employé dans le même sens l'adjectif quaquaversal. Parti-
versal a été également proposé pour désigner le plongement brusque de Pextrémité
des plis anticlinaux dans le sens longitudinal (C. A. White, loc. cit., p. 42).
;*t>-
» *
.*
# ^
5*-*'
m. Sur les procédés graphiques et plastiques employés pour représenter l'allnre
des dislocations.
La manière la plus élémentaire de figurer les eiFets des dislocations consiste
dans le dessin de vues ou paysages géologiques; nous citerons parmi les spé-
cimens les mieux réussis en ce genre: les dessins au trait de W. H. Holmes (Montagnes
Rocheuses, Hayden's Annual Reports of the TJ. S. Geol. and Geogr. Survey of the
Territories, 1872 à 1878; pi. et Atlas de Dutton, Grand Caîîon district 1882, etc.)
les planches qui illustrent les volumes des Matériaux pour la Carte géol. de la
Suisse, notamment ceux de Baltzer, • Gilliéron, Kaufmann; l'Atlas du Mechanismus
d. Gebirgsbild. de Heim ; les vues en élévation, avec coupes en regard donnant l'inter-
prétation des affieurements, qui accompagnent les feuilles de la Carte géologique dé-
taillée de la Belgique (feuilles de Dinant et Durbuy, 1883 — 85), — La photographie,
employée en grand par les commissions géologiques américaines, est appelée à rendre
dans cette voie les plus grands services.
Pour donner une idée d'ensemble de la structure d'une région les vues à vol
d*oiseau sont d'une incontestable utilité; malheureusement leur exécution exige à la
fois le talent artistique du dessinateur et la compétence technique du géologue, qualités
qui ne se trouvent réunies dans une même persoime que bien rarement.
Parmi les procédés graphiques nécessitant des constructions géométriques, les
cartes géologiques et les coupes transversales sont les plus usités. Les coupes
étant destinées à figurer les rapports d'inclinaison des couches, doivent être exécutées
à une échelle égale pour les longueurs et les hauteurs (voir la série de feuilles de
coupes annexées à la carte géologique détaillée de PAngleterre; les coupes de l'Atlas
précité de Heim, celles du 2^ Geol. Survey of Pennsylvania). Les conditions géo-
métriques qui doivent être réalisées dans la construction des coupes géologiques ne
sauraient être étudiées avec trop de soin (voir le travail de Martyn Chance indiqué
ci-dessus, note ^"^), p. 116) et Pon est forcé de convenir qu'une très grande partie
des coupes publiées jusqu'à présent ne sont que des figures grossières, ne méritant
aucune confiance au point de vue des épaisseurs et des inclinaisons qu'elles indiquent.
— Pour faciliter l'usage des coupes, on devra toujours, lorsqu'elles sont accompagnées
d'une carte géologique, marquer leur tracé sur cette dernière par des lignes continues.
Ordinairement on dispose les coupes de manière que le Nord ou l'Ouest se trouve à
gauche sur le papier ; si l'on a plusieurs coupes parallèles menées à travers un même
accident, on les place les unes au dessus des autres de telle sorte que les alignements
du terrain soient représentés sur la planche par des droites (voir un bel exemple dans
i"^*'
- 127 —
Boyer, le Mont-Poupet, Ann. du Glub Alpin Franc., IV, 1877, p. 408—409, carte au
Vôcooo 6t 23 coupes équidistantes, dressées à la même échelle). On a même réussi à
combiner de cette manière la carte géologfique avec les coupes, en dessinant directement
sur la carte ces dernières, rabattues autour de leur trace horizontale comme charnière
(W. M. Davis, The folded Helderberg Limestones East of the Catskills, Bull. Muséum
Comparât. Zoology, VII (Geol. Séries I), pi. XIII, 1883 ; Becraft's Mountain, and Non-
conformity at Rondout, New-York, Americ. Joum. Se., 1883, XXVI, p. 384 et 391);
mais ce procédé n'est applicable que lorsque la structure est relativement simple et
quand les coupes sont suffisamment espacées. Si les coupes, au lieu d'être imprimées
sur la même feuille que la carte, étaient inscrites sur des cartons mobiles autour de
leur trace horizontale comme charnière, on aurait' le système proposé par M. Pillet
sous le nom de cartes articulées (Bull. Soc. Géol. de Fr. (3), IX, 1880—81, p.' 359).
Enfin si les coupes étaient fixées verticalement dans la même position, on aurait le
Profil-Relief de Heim (Sentis au Vas.ooo* Glarner-Doppeltalte au Vhk),()oo- se trouvent
à la Collection du Polytechnikum de Zurich) ; les cartons découpés suivant le contour
de la surface du sol sont coloriés des deux côtés et fixés par leurs extrémités à un
plateau de bois sur lequel est collée la carte géologique de la région correspondante;
ce procédé possède sur tous les autres l'avantage de permettre^ de voir à volonté la
disposition horizontale (carte) et la disposition verticale (coupes) des couches, et enfin
la forme du relief extérieur (silhouette des profils regardés en perspective). Un procédé
analogue, mais dont l'exécution est encore plus coûteuse, consiste dans l'emploi de
lames de verre sur lesquelles on peint la disposition souterraine des terrains; on a pu
admirer, à l'Exposition universelle de Paris en 1878, un magnifique modèle de ce
genre, qui représentait l'allure des couches de houille exploitées à Montceau-les-minea
(Saône et Loire).
Lorsqu'on fait usage de notations littérales dans les coupes, on peut, à l'exemple
de M. Renevier (toupes jointes au Compte-Rendu de l'excursion de la Soc. géol. Suisse
dans les Alpes Vaudoises, 1886) indiquer les couches renversées en écrivant la tête en
bas les lettres ou monogrammes employés.
Les plâtres coloriés ont sans doute le grand intérêt de donner une image
réduite de la nature exacte dans trois dimensions au lieu de deux; mais, outre que
les reliefs topographiqu^s bien faits, susceptibles de recevoir un coloriage géologique,
sont fort rares, ce procédé a l'inconvénient de ne pas être industriel, le travail du
tracé des limites et de la mise en couleurs devant recommencer pour chaque pièce.
Un exemplaire de l'excellent relief du Canton de Q-laris, par M. Becker, colorié géo-
logiquement par M. Heim, fait l'ornement de la collection géologique du Polytechnikum
de Zurich. On a construit des reliefs géologiques divisés en compartiments mobiles,
sur les faces latérales desquels sont peintes les coupes correspondantes (Holmes, Elk
Mountains Colorado, 1875?); quelquefois même le plâtre a été divisé suivant des
surfaces irrégulières représentant la limite entre deux couches successives (bassins
houillers); M. Reyer, .aqui l'on doit plusieurs pièces de ce genre, les nomme Prof il-
modelle.
Cette dernière méthode nous conduit à celles qui ont pour but de représenter
non plus la structure actuelle dans sa totalité, mais une seule couche choisie comme
repère: au point de vue spécial de l'étude des dislocations, c'est là une manière ex-
cellente de procéder. Suivant qu'on préfère obtenir la continuité dans le plan vertical
ou dans le plan horizontal, on figurera l'intersection de la surface choisie par une série
de plans verticaux parallèles ou au contraire par des plans horizontaux équidîstants, à la
manière des cartes topographiques ordinaires ; ce second procédé se comprend de lui-
môme ; jusqu'à présent il n'a été appliqué sur une grande échelle à la représentation de
l'allure souterraine des couches que par le 2^ Geological Survey of Pennsylvania, dans
12b
tv..
^-v
-^v-
il-'
^
'/■;'■
5'..
s, ,^..' •(
E-T'
i" ■.
^ *
t'
VA
A-
le lever des bassins d'Anthracite des Appalaches ; quant au premier, il est moins simple
et ses applications paraissent d'ailleurs être moins étendues ; voici en quoi il consiste :
après avoir dressé une série de coupes parallèles, on élimine tout ce qui, en dehors
de la ligne d'intersection du soi par chaque plan de coupe, ne se rapj)orte pas à
ï'allure de la couche choisie comme repère ; on obtient ainsi — surtout si les coupes sont
suffisamment rapprochées pour suppléer à la discontinuité horizontale de la figure —
une image vraiment synoptique qui est une véritable perspective cavalière.
Quand la couche-repère est située, relativement à la surface du sol, à un niveau tel
qu'elle soit plus ou moins fréquemment recoupée par cette dernière, il convient pour
plus de clarté de la restaurer dans les parties où elle manque, ce qui est facile quand
elle est en concordance avec les couches sous-jacentes et quand l'inclinaison de celles-
ci est connue. On obtient ainsi ce qui a été appelé un stéréogramme des dis-
locations ; imaginé par Holmes (The great fault-fold of the Elk Range, Hayden's Ann.
Rept. for 1874, fig. 10 et 11), ce procédé graphique a été perfectionné et généralisé
par Gilbert et Powell (Geol. of the Uinta Mountains,* 1876, Atlas pi. 3) et adopté
ensuite par Dutton (High Plateaus ot XJtah, 1880, Atlas pi. 5); les figures données par
ces géologues sont d'une grande netteté et résument en un coup d'œil une foule de
taits que les mots seraient bien longs à décrire. La restauration des parties dénudées
peut s'étendre également à la méthode des sections horizontales, comme l'a fait M.
de Lapparent dans son ouvrage sur le pays de Bray (p. 120 — 132, pi. Il et III); et
en général, surtout si l'on veut faire ressortir l'amplitude verticale des dislocations
et l'intensité des érosions qui ont réduit le relief à ses dimensions actuelles, on devra
choisir comme couche repère la couche la plus récente possible de la série disloquée ;
c'est ainsi qu'ont fait Powell etDutton; malheureusement il est rare dans la pratique
que les conditions soient aSsez simples pour que l'on puisse déterminer en toute
certitude la forme de la surface primitive (voir ci-dessus p. 116 nos remarques sur le
plissement harmonique). Un stéréogramme graphique une fois dressé, il est aisé d'en
construire une image plastique en cire ou en plâtre, dont la photographie ou la re-
production à l'estompe donnera une excellente idée générale de la forme des dis-
locations considérées; c'est ce qu'ont fait avec succès Gilbert pour les Monts Henry
(Report on the Geol. of the — 1877, p^ 11, 49 et pi. II, IV) et Àshburner pour les
Appalaches (voir le Grand Atlas publié par le 2d*Geol. Survey of Pennsylvania,
Div. II, Pt. 1). — Nous ne pouvons qu'indiquer ici ces différentes méthodes, qui
mériteraient une étude à part, de même que tout le côté géométrique et graphique
de la géologie structurale, beaucoup trop négligé jusqu'à présent. .
IV. De quelques essais de nomenclature et de classification des cassures affectant
l'écorce terrestre.
Toutes les cassures d'importance diverse qui affectent les masses minérales sont
loin de résulter exclusivement de phénomènes de dislocation. Existe-t-il des caractères
distinctifs qui puissent permettre à première vue de dire à quelle cause est due la
production d'une fracture donnée? La chose est peu probable pour les cassures non
accompagnées de rejet, et l'on ne peut ordinairement arriver à des conclusions nettes
à cet égard que par l'étude de l'ensemble des conditions de gisement des roches
affectées. Aussi ne semble-t-il pas y avoir grande utilité pratique à établir des noms
spécifiques pour les * différentes catégories de cassures, parce que dans l'application,
il sera souvent impossible de déterminer à laquelle de ces subdivisions appartient
une cassure déterminée. Cette question a cependant préoccuppé plusieurs géologues,
parmi lesquels nous nommerons: Thurmann (dont la nomenclature originale, livrée
à la publicité seulement après la mort de l'auteur, n'a jamais été adoptée — voir
son Essai d'orographie jurassique. Œuvre posthume. Genève, 1856); M. Daubrée (Essai
— 129
d'une classification des cassures de divers ordres que présente l'écorce terrestre, Bull.
Soc. géol. de Fr. (3), X, p. 136—142, 1881—82), A. von Groddeck (Die Lehre v. d.
Lagerstatten der Erze, 1879, p. 313; Traité des gîtes métallifères, p. 431), et A. von
Lasaulx (article Gange in Kenngott's Handwôrterb. d. Minéralogie, Geol. u. Pal.,
Bd. I, 1883, p. 487 — 504). Les tableaux suivants résument les vues de ces savants:
Classification et nomenclature proposées par M. Daubrée:
Lithoeîases:
1^ Leptoclases (= cassures de dimensions faibles, dans les deux sens ou au moins
dans un, qui débitent Pecorce terrestre en menus fragments).
A. Synclases. Produites par des actions mécaniques / au refroidissement
intérieures ou moléculaires, et généralement par un <
retrait qui peut être dû . . . . l à la dessication
B. Piésoclases. Produitâs par des actions mécaniques extérieures et
généralement par une pression.
2*' Diaclases (= joints de beaucoup de géologues, en grande partie).
3® Paradases (= failles).
Classification de A. von Groddeck:
I. ContractioiiBspalteii
(Fentes de Contraction)
II. Dialocattonsspalten
(Fentes de Dislocation)
a) Abkûblungsspalten
(fentes de refroidissement)
b) Austrocknungsspalten
(fentes de dessication)
a) Einsturz- und Auf bruchspalten
(fentes d'affaissement et de soulèvement)
a. streichende
b) Faltungsâpalten)
(fentes de plissement)
c) Pressungsspalten
(fentes de pression)
(isogonales)
b, spiesseckige u. quer-
scblâgige
(obliques et ortho-
gonales)
c. Aufblatterungs-
spalten
(produites par feuil-
letage) ')
Classification de A. von Lasaulx:
I. Entokinetische Spalten
II. EzokinetUche Spalten.
1. Ëiusturzspalten
2. Aufbruchspalten
Gesteinsspalten,
a) durch Dilatation
, . , 1 rM . .• f fl. beim Erkalten
b) durch Contraction < , , . * ^ i
^ \ b, beim Austrocknen
*) = Fentes qui résulteraient de la séparation des roches suivant leurs surfaces de délit préexistantes
(plans de stratification, feuilleté des schistes, etc.)*
Il a. Bmclispalten ')
A. Faltungsspalten b. Schubspalten ''\
. i>.«KuuKs«i,»i.«u ; I 1 ;_ Aufblâtt^rangsspalK
I B. Torsiocaspaiteii *)
. PresBungsspalten
semble des petites cassures sans rejet, souvent désignées sous le nom de
it été l'objet de nombreux travaux de la part des géologues anglaia, et plus
de M. Daubrée, M. A. Harkfer a eatreprts sur leur origine de nouvelles
qui, nous l'espérons, seront bientôt livrées k la publicité.
De quelques expressions relatives aox ensembles montagneux.
use de leur importance dans l'histoire des théories géologiqnes, nous croyons
réduire les délinitions suivantes par lesquelles débute la notice sur les
) de montagnes d'Elie de Beaumont (I, 1852, p. 1 et 2): Les ^montagnes
r lenr assemblage des protubérances allongées auxquelles on donne le nom
îs de montagnes. Les chaînes de montagnes sont rectiligaes, ou suscep-
■e décomposées en éléments rectiligues auxquelles on donne le nom de
4. — Les différents chaînons de montagnes qoe présente une vaste contrée
généralement à nn nombre limité d'orientations, dont chacnne se répète,
plaisir, dans un grand nombre de chaînons de montagnes et d'accidents
jues de diverse nature. — Chaque groupe de chaînons de montagnes et
topographiques , caractérisé par l'une de ce^ orientations fréquemment
3t ce que nons appelons un système de montagnes. — Les différentes
et les divers accidents topographiques de la surface du globe se rattachent
d nombre de systèmes de montagnes. Leur nombre est encore in-
' — Il faut remarquer que cette délinition omet l'un des caractères apé-
ce qu'Elie de Beanmont appelait un système de montagnes: l'unité
if. A cette définition étroite, fondée sur des généralisations trop hâtives,
ijectait déjà en 1864: „Satts méconnaître la haute portée des savantes ana-
. Elie de Beaumont, résumées dans la notice sur les systèmes de
es, nous ne croyons pouvoû- attacher à cette expression, système de
lent, dans les Alpes, qu'un sens purement orographique, pour désigner
des accidents, des redressements de couches, des dislocations de tout genre,
à une même direction moyeime, p^u variable; mais nous ne saurions
cette direction comme caractérisant une époque unique et particulière de
" (Description géol. du Dauphiné, ii" Partie, p. 593). On sait à quelles
I s l'idée des alignements a conduit plus tard l'auteur du réseau pen-
lilions e,t tertixei proposés par D'ina. Le savant géologue établit une
fondamentale entre les chaînes de montagnes, suivant qu'elles sont simples
ies; ,1. A simple or individual mountain mass or range, which îs the
ne process of making, like an individual in any process of évolution.
may be distinguished as a monogeoetic range, being one in genesis,
)mposite or poiygenetic range or chai n, made up of two or more mono-
ges combined." (On Some Résulta of the Earth's Contraction from Cooling,
a discussion of the Origin of Mountains, etc. Amer. Joum. (3) V, 1873,
tcnuenC du rccourtiemeot d«e couches pouMè Jusqu'à la nipti
D (produittfi comme dans les expi'rienc«B de If. DBubr^>.
^
— 131 —
p. 429). Dans le même article, Dana propose l'expression de géosynclinal pour
les grandes dépressions qui se produisent dans Técorce terrestre par l'effet d'im
lent affaissement suivi d'une épaisse accumulation de sédiments, -,,from the greek yrj
earth, and synclinal, it being a.bend in the Earth's Crust), not a true synclinal,
since the rocks of the bending crust may hâve had in them many true or simple
synclinals as well as anticlinals,*^ et aboutissant enfin au plissement de la zone cor-
respondante (ibid. p. 430) „The prominence and importance in orography of the moun-
tain individualities described above as originating through a géosynclinal make it
désirable that they should hâve a distinctive name; and I therefore propose to call
a mountain range of this kind a synclinorium, from synclinal and the greek oçoç^
mountain. — This bringg us to another important distinction in orographie geology —
that of a second kind of monogenetic mountain. The synclinoria were made trough
a progressing géosynclinal. Those of the second kind, hère referred to, were
produced by a progressing geanticlinal. They are simply the upward bending s
in the oscillations of the earth^s crust — the geanticlinal waves, Wd hardly require
a spécial name. Yet, if one is desired, the term anticlinorium, the correlate of
synclinoriura, would be appropriate". (Ibid. p. 431 — 432.)
VI. Sur les dislocations dues à des causes locales.
Une étude sur les dislocations de Péorce terrestre serait incomplète sans la
mention de celles qui résultent de divers phénomènes mécaniques dont l'action reste
essentiellement localisée à des surfaces et à des épaisseurs fort restreintes. Parmi
ces causes, nous mentionnerons: les érosions souterraines déterminant l'écroulement
des masses supérieures et même le recourbement sans rupture de ces dernières, si
leur nature s'y prête ; — le glissement des roches argileuses sur les flancs des vallées,
sous l'influence des eaux d'infiltration (voir A. de Lapparent, Note sur les gisements
de sable et d'argile plastique du Vermandois et du Oambrésis (Bull. Soc. géol. de Fr.
(3), il, 1874, p. 134—141); Th. Fuchs, Ueber eigenthumliche Stôrungen in den
Tertiarbildungen des Wiener Beckens und iiber eine selbstandige Bewegung loser
Terrainmassen (Jahrb. k. k. geol. Reichsanst., 1872, 23. Bd., p. 309 — 329); — la pro-
gression des glaciers sur leur lit, ayant pour effet de refouler vers l'extérieur les
dépôts meubles situés à leur pied: on sait suivant quelles proportions ce phénomène
s'est produit à l'époque quaternaire, par exemple dans les plaines de l'Allemagne du
Nord; outre les cas bien connus de plissement des argiles glaciaires, qui leur a fait
donner le nom decontorted drift par les géologues anglais, la poussée des glaces
aurait déterminé l'édification de véritables crêtes anticlinales se poursuivant à la sur-
face du sol sur d'assez grandes longueurs (Aufpressungstheorie de M. Berendt) ;
dans l'Amérique du Nord, la nappe glaciaire aurait agi de même sur les terrains cré-
tacés et tertiaires de Long Island et du Sud du New En gland, d'après M. Merrill
(Americ. Assoc. Adv. Se, Buffalo, 1886) ; ajoutons enfin que la distinction de ces phé-
nomènes d'avec les véritables dislocations dues à des causes plus générales et plus
profondes semble être quelquefois impossible à établir avec certitude, comme le montre
l'exemple des contournements de la craie dans les îles de Moen et de Rugen, décrits
et figurés par Puggaard et Johnstrup, et sur la signification précise desquels les
opinions ont beaucoup varié. — Une autre cause a été invoquée récemment, d'une
manière indépendante, par MM. Gilbert (Americ. Assoc. Adv. Se, Buffalo, 1886) et
Jentzsch (Beitràge zum Ausbau der Glacialhypo thèse in ihrer Anwendung auf Nord-
deutschland, Jahrb. Preuss. Geol. Landesanstalt f. 1884 (1885), p. 484): Texpansion
éprouvée par les roches au voisinage de la surface, après la disparition des glaces
quaternaires et l'établissement d'un climat moins froid ; il nous paraît toutefois bien
m:m
— 132
fc.V/
*•
5V'
>7
Wx.
SX
.i<'
^^v
difficile d'admettre que l'écart des températures ait été suffisant pour déterminer la
production de déformations quelque peu sensibles des couches superficielles.
. Ces divers phénomènes, et notamment le glissement des masses argileuses, ont^
dû naturellement se produire dans le passé aussi bien qu'aujourd^hui ; on conçoit par
suite que des couches, ainsi disloquées d'une manière locale, aient pu être affectées
ensuite par les grande bouleversements dynamiques de l'écorce terrestre, et acquérir
par exemple la structure schisteuse; il y aura alors superposition des deux phéno-
mènes et le départ de ce qui leur revient à chacun sera assez délicat à apprécier (voir
Liebe, Schichtenaufbau von Ost-Thiiringen ; H. E,eusch, Fossilien fiihrenden krystall.
Schiefer von Bergen, p. 117; Stapff, etc.)
Des dislocations beaucoup plus importantes, quoique toujours très localisées en
étendue, sont parfois associées à l'introduction ou intrusion des roches éruptive&
au milieu des terrains sédimentaires ; on attribuait autrefois beaucoup trop d'impor-
tance à ces phénomènes, au point d'y voir la cause normale des dislocations; mais-
dans ces dernières années la réaction contre cette idée était allé beaucoup trop loin^
comme l'ont prouvé entre autres les remarquables découvertes de Gilbert en Améri-
que (Report on the Geol. of the Henry Mountains, 1877): les laccolithes ou lentilles
d'intrusion des Monts Henry possèdent des dimensions horizontales atteignant plu-
sieures kilomètres ; les terrains stratifiés qui les recouvrent ont été allongés et amin-
cis sans se rompre en étant relevés parfois jusqu'à la verticale, pt soulevés jusqu'k
1500 M. au-dessus de leur niveau primitif; des faits analogues, constatés bientôt
après dans beaucoup, d'autres districts éruptifs de l'Ouest des Etats-Unis, ont été
retrouvés ensuite dans des régions fort diverses (Voir Suess, Antlitz d. Erde, I, p 115
folg.) H ne faudrait pas cependant pousser trop loin les conséquences de ces décou-
vertes pour revenir à une opinion qui ressemblerait fort à l'ancienne hypothèse de&
cratères de soulèvement (F. Lôwl, die Granitkerne d. Kaiserwaldes bei Ma-
rienbad, 1885), et abandonner ainsi les résultats auxquels a conduit l'étude des grande»
chaînes de montagnes, qui a établi d'une manière si indubitable le grand rôle joué
par les actions horizontales. "^
Vn. Additions à la synonymie.
La nomenclature des parties d'un pli couché, et des divers types de plis, a.
été traduite en italien par M. Lotti (BoUetino R. Comitato geol. d'Italia, 1881, p. 89 —
96 et 421, note).
— L'impression du présent travail étant déjà très avancée quand nous avon&
reçu l'important ouvrage de M. Mellard Reade intitulé The Origin ofMountain-
K anges, il ne nous a malheureusement pas été possible de mettre à contribution
les nombreux passages de ce volume qui renferment les expressions en partie nouvelles-
adoptées par cet auteur. Le lecteur pourra facilement suppléer à cette lacune de
notre travail au moyen de la table alphabétique très complète jointe au traité de M,
Mellard Reade.
— Signalons enfin un ouvrage que nous n'avons pu consulter mais où, à en.
juger par le titre, on trouvera probablement un certain nombre de synonymes anglais :
F. W. Raymond, Vocabulary of terms used in mining and metallurgy^
New -York, 1880?
— L'Ensayo de diccionario geografico-geologico, de D. J. Vilanova
y Piera (Madrid, 1884), qui renferme quelques synonymes italiens et espagnols, est
malheureusement borné, en ce qui concerne les dislocations, à un très petit nombre
d'expressions élémentaires.
I,?.NA.
1^
k:
Index Alphabétique.
-•••
a- Termes DE^rançai
Pag.
•
Pag.
Abaissé, côté — , .
26 ;
Bassin d'affaissement .
36
Abaissée, lèvre — , . . .
12 '
— isoclinal
111
Affaissé, coin — par recoupement
39
Bande . . .
35
—, — par refoulement
39
— ^ affaissée ou effondrée .
36
— , massif — , . . .
36
— surélevée
36
Affaissée, lèvre — , .
12
Bateau, fond de — , .
. 50
— , zone ou bande — ,
. 36
Boutonnière . . .
51
Affaissement .
6
Branches d'une faille
35
— , bassin ou région d* — ,
. 36
— d'un pli .
111
Affleurements hélicoïdes
. 110'
Brèches de friction
14
Age relatif des dislocations .
1
Brisure . . . .
11
Ailes d'un pli .
. 50
Butoir . . . . .
36
Alignements .
. 130
j
Allongement des roches
• 91 1
C, couches en — , .
56
Amincissement des roches
• 91
—, — forme de --,
111
Amplitude dés plis
79 !
Cailloux impressionnés
119
— verticale du rejet
17 '
Cannelures . . . .
14
Angle vide . . . .
25
Cassure . . , .
11
Anormale, faille — , .
. 22
Central, massif — , .
52
Anticlinal (adj.) . .
100
Chaînes de montagnes \0l
3, 130
—, chevauchement — ,
67
Chaînons . . . .
130
, noyau , . .
. 52
Champs de failles . .
35
—, pli — , .
31, 49
— de fractures
35
—, retroussement —,
. 29
Charnière anticlinale .
. 50
Anticlinale (subst.)
. 51
— d'une faille
40
—, arête — , . . 5
3, 108
—, failles à — , .
40
—, charnière — , .
. 50
— inférieure
. 56
— , courbure — , .
. 108
— supérieure
56
—, faille — , . . 3
0, 100
— synclinale
. 51
, zone — à bords renversés
86
Chevauchée, faille —,
67
Appel, plis d' — ,
. 84
Chevauchement . . 6
7, 114
Arête anticlinale . 5
3, 108
— anticlinal
. 67
— synclinale
53
— horizontal
. 67
Arasé, massif — ,
. 42
— isoclinal
. 67
Ascendant, retroussement —,
. 29
— latéral .
114
Auge .... 5
0, 112
— synclinal
67
— , structure en forme d' — ,
112
Chevron, plis en
. 109
Axe d'un pli .
. 53
Circulaire, effondrement —, .
. 36
Axial, plan
. 53
Clef de vôute
. 50
r ^■
'k.^^f-
— 134 —
,A-"
■Xi
li''
f#:
^•<--
E«s\.'.\
i^e.
w^
Clivage
Coin
— affaissé .
— , paquet en forme de — .
— surélevé
Combles *
Compensateur, faille à rejet
Composé, décrochement — ,
— , éventail — ,
Composée, faille — , .
Compression des roches
— , faille de — ,
— horizontale
Concordance de stratification
Concordante, transgressivité
Conformes, failles — ,
Conjugués, systèmes de failles —
Contact mécanique
— , métamorphisme de —
— par dislocation .
Contour
Contournements
Contraires, failles — ,
Côté abaissé d'une flexure
— inférieur d'une faille
.. — soulevé d'une flexure
— supérieur d'une fidlle
Côtés d'une faille
Couché, pli — ,
— — en éventail — .
— — isoclinal — ,
— repli — ,
Couches en C.
— en forme de C
— gaufrées
— retroussées
— se recourbant vers le bas
— se redressant vers le haut
Coude inférieur
— supérieur
Courbes, failles —,
Courbure anticlinale
— synclinale
Couronnement transgressif
Cratère de soulèvement . 109
Crête d'un pli .
— monoclinale
Crevasse
Crevassement, failles de —,
Pag.
120
57
39
38
39
50
34
75
83
34
91
23
78
2
3
24
43
68
123
114
52
116
24
26
97
26
97
11
55
59
58
55
56
111
92
27
28
28
26
26
12
108
108
42
132
108
101
11
32
Pag.
Décomposition d'une faille en branches, 35
75
72
75
75
75
72
Décrochement composé
— horizontal
— - par inflexion .
— sans fracture .
— simple .
— transversal
Décrochements transversaux ou ho-
rizontaux . . .20
Déformations intimes des roches, 7, 91
Déjeté, pli -, . / 7, 54, 110
Déjettement . . . .110
— des plis, sens relatif du — , . 81
— en sens inverse . . 83
Dénivellation . . ., .17
Dénivellement . . . .17
Descendant, retroussement . . 29
Déversés, plis — , . . .84
— — en arrière . . 85
— — en avant . . 84
Développée, -largeur — d'un pli 78
Déviation des lèvres d'un décrochement, 74
Diaclases .... 129
Diagonal, massif surélevé — , .42
Diagonale, faille — , . , .21
Direct, pli-faille — , . . .113
Directes, failles — , . . .99
Direction d'un pli . . . 53
— générale ou moyenne d'une faille, 12
Discordance apparente par dislocation
postérieure . . .68
— de stratification . 1
Dislocation, contact par --, . . 114
— , discordance apparente par —
postérieure . . .68
— , métamorphisme par — , . 122
Dislocations . . .,1
— orographiques . . .8
— pétrographiques .8
—, types de — , . .8
Disloqués, terrains — , . . '" 1
Dissymétrie des chaînes de montagnes, 117
Division prismatique régulière . 93
Dôme . . . . .52
Dos d'un pli . . .57
Double renversement . 59
— — anticlinal . 86
— — synclinal . . 86
Droit, pli — , . . ' . .54
— , — en éventail — , . . 59
«• 4."
ik:
— i35 —
Pag.
Pag
Droit, pli isoclinal —,
. 58
Faille inversé . . 22,
32, 100
Droite, voûte .
. 109
— . isogonale
. 21
— latérale .
. 34
Ecailleuse, structure —,
82
— limite
. 37
Ecart angulaire des flancs d'un pli
i, 57
— linéaire .
. 42
Ecartement des lèvres
. 13
— longitudinale
. 21
Ecrasement des roches
. 119
— normale
22, .32
Ecrasés, plis — , . 10
9, 111
— ordinaire
. 32
Effondré, massif — , .
36
— orthogonale
. 21
Effondrée, zone ou bande —,
. 36
— périphérique ,
. 43
Effondrement circulaire
. 36
— principale
. 34
— linéaire .
. 36
— radiale .
. 43
Elément rectiligne d'une faiUe
. 12
— ramifiée
•
. 35
Ellipsoïde
. 52
— sans rupture
. 26
Entrebâillement d'une faille .
13
— secondaire
34, 35
Epaisseur des couches rejetées
. 18
— synclinale
29, 100
Escalier, faille en — ,
34
— transversale
,. 21
Escarpement de faille
15
— verticale
22, 32
Etiré, pli —, .
. 66
Failles des régions plit^sées .
. 69
Etirement des roches
91
— proprement dites, .11 è
L 25, 32
— linéaire . .
. 92
Faillules
. 95
Etranglement .
65
Faisceau de plis
80
— , noyau détaché par —, (
80, 61
Fentes ....
11, 129
Eventail, pli en — , .
. 58
Fermée, faille —,
. 13
— composé
83
Feuilletage
. 120
— renversé
. 58
Feuilleté
. 120
-
Fissilité
. 120
Faciès des dépôts sédimentaires
9
Fissure . .
. 11
Faille . -4,
U, 33
Flanc de raccordement
. 27
— à charnière
40
— médian
. 56
— à gradins ou en escalier
34
étiré
. 66
— à lèvres retroussées .
30
— normal d'un pli couché,
55, 56
— à rejet compensateur .
34
— renversé
. 86
-^ à répétition
41
Flancs d'un pli
. . 50
— anormale
22
— d'épaisseur égale, plis à —,
. 65
— anticlinal e > . . 3<
[), 100
Flexure . * .
. 26
— avec retroussement
27
— , côté abaissé d'une —,
26
— chevauchée
67
—, côté soulevé d'une —,
. 26
— composée
33
— rompue .
. 27
— conforme
24
Fluidale, texture — , .
. 122
— contraire
24
Foliation
. 121
— courbe .
12
Fond de bateau
. 50
— de compression
23
Fond d'un pli .
. 51
— de crevassement
32
Fossé ....
. 36
— de glissement .
99
Fracture
5, 11
— de plissement .
32, 33
—, décrochement sans —,
. 75
— de refoulement
99
— imparfaite , décrochement par
-, 74
— diagonale
21
Fractures, régions de — ,
4
— directe . . . .
99
Fragmentation des roches
. 92
— en surplomb
22
Friction, brèches de — ,
14
lae
-•V
fcV
.i^>-
^.
^<^;-
'i-:
Friction, métamorphisme par — ,
; ' Front d'un pli
Gaufrées, couches — ,
Général, métamorphisme — ^
Q^nou, pli en — ,
Glissement effectué suivant la pente
—, failles de — ,
—, surface de —,
— , zone de —,
Gradin .
Gradins, faille à — ,
Groupes de failles
Harmonique, plissement — ,
Hauteur de chute inclinée
— — verticale
— du sommet d'un pli
Hélicoïde, torsion — ,
— , affleurement — ,
Horizontal; chevauchement
— , décrochement — ,
— , latéral, rejet — ,
— , transversal, rejet — ,
—, retroussement — ,
Horizontaux, mouvements —
Imbriquée, structure — ,
Impressionnés, cailloux — ,
Inclinaison du plan de faille
Inférieur, coude — ,
Inférieure, charnière — ,
Inflexion, décrochement par
Injectée, faille —,
Intérieurs, plis — ,
Interversion du rejet
Intrusion des roches éruptives
Inverse, faille — ,
— , pli-faille — ,
— , retroussement — ,
22, 32,
^..
—, com — ,
Isoclinal (adj.) .
— , bassin — ,
—, chevauchement --,
—, pli —, .
— , repli — couché
Isoclinale, structure — ,
— , voûte — ,
Isogonale, faille — ,
100,
Pag.
122
54
92
123
54
17
99
67
114
36
34
35
79
17
17
77
110
110
67
72
19
19
74
4
82
119
16
26
56
75
14
116
40
132
100
66
29
39
111
111
67
57
58
82
111
21
Pag.
Jambages d'un pli . . 50
Joints .... 121, 129
Jumeaux, massifs surélevés — , .38
Juxtaposition, métamorphisme de — , 123
Laccolithes
Lambeaux de poussée
— de recouvrement
Lamination
Largeur de base (d'un pli)
— développée (d'un pli)
— d'une faille
— du renversement
— totale (d'un pli)
Latéral, refoulement — .
—, rejet — des couches,
— , rejet horizontal — ,
Latérales, failles — ,
Leptoclases
Lèvres (d'un décrochement
versai) .
— d'une faille
— retroussées, faille à — ,
— , retroussement des — ,
Lignes de contact mécanique
— — par dislocation
— de faille
Limite, faille — ,
Linéaire, effondrement — ,
— , étirement. ^.
Linéaires, dislocations — .
— , failles — ,
Lithoclases
Longitudinal, massif surélevé
Longitudinale, faille — ,
Longrain
Longueur d'un pli
, — d'une faille
Maie ou maît
Marmorisation
Masse de recouvrement
Massif .
— affaissé ou effondré
— arasé
— central
— ï)enché
— soulevé
— surélevé
— — diagonal
trans-
132
66
68
122
77
78
13
77
77
49
72
73
34
129
74
11
30
7, 28
68
114
12
37
36
92
3
42
129
42
21
122
53
12
50
93
67
35
36
42
52
40
36
36
42
i..
~ 137 —
Massif surélevé longitudinal
— — transversal
— tabulaire
Massifs affaissés ou surélevés
secondaire
— surélevés jumeaux
— — principaux
premier ordre .
Mécanique, contact — ,
— , métamorphisme — ,
Médian, flanc —,
Métamorphisme
— de contact
— de juxtaposition
— général .
— mécanique 'v
— normal .
— par dislocation
— par friction
— régional
— spécial .
Minéraux, néoformation de -
Miroirs de failles
Môle .
Monoclinal (adj.)
—, pli —, .
Montagnes, chaînes de — ,
— , systèmes de —,
Montants (d'un pli)
Mur (d'une faille)
d'ordre
ou de
42
42
40
38
38
37
68
8, 93
56
122 à 124
123
123
123
8, 93
123
122
122
123
123
93
14
118
.100, 111
26, 107
. 130
. 130
50
^16, 21
Naisance d'un décrochement
— d'une faille
Néoformation de minéraux
Nœud (d'une faille)
Normal, flanc — ,
— , métamorphisme
—, pli —, .
— , retroussement -
Normale, faille — ,
Noyau anticlinal
— — détaché par étranglement,
— d'une voûte
— synclinal
— — détaché par
Noyaux renversés
Oblique, pli — ,
— , pli en éventail -
Ordres de soulèvement
étranglement,
. 75
. 12
. 93
. 40
55, 56
. 123
54, 65
27, 28
22, 32
. 52
60
52
52
60
62
54
59
109
Origine, point d' — (d'une faille)
Orographiques, dislocations — ,
— , failles — , . . .
— , plis — ,
Orthogonale, faille — ,
Ouverte, faille — , .
— , voûte — ,
Palier ....
Pans (d'un pli)
Paraclase
Parallèle, transgressivité — ,
Parois (d'une faille) .
Paquet ♦ . . .
Penché, massif — . .
Pendage (du plan de faille) .
Pendages
Pentagonal, réseau — ,
Percée .
Périphériques, failles —,
Pétrographiques, dislocations —,
Pied (d'une faille)
Piésoclases
Plan axial
— de faille
— des couches, recouvrement par
rapport à la perpendiculaire
au , . • A • •
Plasticité des roches .
Pli à double renversement .
— à flanc médian étiré .
— à flanc renversé réduit en lam
beaux
— à flancs d'épaisseur égale
— anticlinal
— à rebours
— couché
— d'appel
Pag.
12
8
15
116
21
13
51
36
50
, 129
3
11
4, 35
40
16
50
130
16
43
8
97
129
53
16
. 23
64, 119
59
66
déjeté
de retour
déversé
droit
écrasé
en chevron
en éventail
en genou
en tire-bouchon
étiré
isoclinal
— couché
66
65
31
85
55
84
54, 110
85
84, 85
54
109, 111
109
58
54
118
66
57, 101
. 58
1 droit
. M
Refoulement . ^
renversé
58
—, coins surélevés ou aflaissés
.clinal
. 26
par -, .
al .
«6
-, faiUe de -, -
ne .
. r>4
- latéral .
>rsé'
. r.4
Regard d'un pli
)
tii
- d'nne faille
. f.O
1, 49. 108
— - de fractures
eurs
. lie
— de phssement .
apliiques .
. 116
Régional, métamorphisme —,
66
Règle de Schmidt
t .
. 113
Régulières, voûtes —,
ae .
66, 113
Reins. à'une voûte
. 49
Rejet . . . -ni
de -, ,
32, 66
—, amplitude verticale du —,
onique
70
— anormal
e .
92
— compensateur, failles à —,
m de -, .
4
— en profondeur .
. 116
— horizontal latéral
; (d'une faûle)
16
— horizontal transversal
trversioii du rejet
. 40
— incliné .
jine (d'une faille)
. 12
—, interversion du —,
aces —
14
— isogonal
— latéral des couches
lie .
39
— normal .
mbeaux de —,
66
— oblique .
faille -, .
. 3i
orthogonal
massifs Surélevé
-, . a:
— paraÛèle{ment) aux couches
), division — des
roches, !I3
— perpendiculaire{ment) aux
rejet en —,
17
couches
«e ■
, 120
— stratigraphique
ification -
. 121
— vertical .
Relief, failles saas -,
;nt, flanc de — ,
, 27
Renversé, éventail —,
lilles —, .
43
- composé -,
failles -, .
3fi
—, flanc —,
« —,
- r)l
-, pli -, -
—,
15
— , — isoclinal —,
. 8r)
Renversés, noyaux —,
lent des couches
. 27
Renversement .
at d'une faille {.
ar une
-.''double -,
, 38.
— anticlinal
int
5
—, — synclinal
!nt .
. 67
—, largeur du -, .
eaux de -,
68
Repétition, failles à —,
B de -, .
. 67
Repli ....
ipportàlaperpeni:
culaire
— couché .
lan des couches
23
— isoclinal couché
■apport à la verti
.aie . 23
Replié, pli -.
— 139 —
i
Pag.
Replié, synclinal — . .
. 62
Repliée, voûte —,
. 62
Réseau pentagonal
. 130
Réseaux, failles en —,
43
Ressaut de faille
. 15
Resserrement des plis
. ,'>7
Retombée de la voûte
. 108
Retour, plis de —
. 85
Retroussement
. 27
— anticlinal
. 29
— ascendant
. 29
— descendant
29
— , faille avec —, .
27
— horizontal
74
— inverse .
. 29
— normal .
27
— synclinal
29
Retroussées, couches —,
. . 27
— , lèvres —,
30
Ridement
. 49
Rompue, flexure — , .
27
Rupture
5, 11
— , faille sans — , .
. 26
Schistfes
. 121
— cristallins
. 121
Schistosité
. 92
Secondaires, failles —,
34, 35
SeUe . . . .
. 60
Sens relatif des mouvements
6, 21
— — du déjettement de
s plis . 81
Simple, décrochement —,
. . 75
— , faille — ,
33
Sommet d'un pli
50
Soulevé, côté — d'une fiexur
e . 26
—, massif — ,
. 36
Soulevée, lèvre —
6, 12
Soulèvement .
6, 108
— absolu .
. 44
— , cratère de — , . .
109, 130
— en voûte
. 50
— , ordres de - , .
. 109
—, système de —,
. 130
Spécial, métamorphisme — , .
. 123
Stratification
. 121
— , concordance de — ,
2
Stratigraphique, rejet —,
18
Stries . . . .
14
Structure écaille use .
82
— en éventail composé .
. 83
Structure en forme d'auge
— imbriquée
— isoclinale
Structures parallèles des roches
Subdivision d'une faille en branches
Supérieur, coude — , .
Supérieure, charnière — ,
Surélevé, coin — par recoupement
— , — par refoulement
—, massif —,
Surélevée, bande ou zone —,
Surélevés, massifs — jumeaux
Surfaces de contact mécanique
— — par dislocation
— de glissement .
— polies . • .
Surplomb, faille en — ,
Symétrie des chaînes de montagnes
Synclases
Synclinal (adj.)
— , chevauchement — ,
— , double renversement
—, noyau-,
—, pli —, .
— replié
— , retroussement — ,
Synclinale, arête — ,
— , charnière — ,
— , courbure - .
—, faille — ,
—, zoije — à bords
Synclinale (subst.)
Systèmes de failles
— de montagnes
— régionaux de plis
— de soulèvement
Pag.
112
82
82, 101
121
renversées
Tabulaire, massif — ,
Tête d'une faille
Texture fluidale
Tiphoniques, vallées —,
Tire-bouchon, plis en —,
Toit d'une faille
Torsion ... 45
— hélicoïde
Transgressif, couronnement —
Transgressivité parallèle ou concor
dante
Transversal, décrochement — .
— , massif surélevé — ,
35
26
56
39
39
36
36
38
68
114
67
14
22
117
129
100
67
86
52
50
62
29
53
51
108
29, 100
86
51
35, 42
130
81
130
40
97
122
105
118
16
118
110
42
3
72
42
140 —
>'./
^^-
Pag.
Transversal, rejet horizontal —, . 19
|^.'\ \
Transversale, faille — , .21
K
Tronçon d'une faille . .12
Tronçons, plis découpés en —, 71
Types de dislocation . .8
^1^^^%%-^^
V, pli en — , . .50
Valeur, absolue et relative, de la
pi-
compression horizontale . 78
Vallée monoclinale . .' 101
B3s^* '
Vallées tiphoniques 105
Verticale, faille — , . . ~ 22, 32
fc ■ •
— , recouvrement par rapport à
la — , . .23
Verticaux, mouvements — , . . 4
w
Voûte . , . . .50
— clef de -^-, . .50
m-^-
— droite . . .109
Zone
Pag.
isoclinale
. 111
noyau d'une — ,
. 52
ouverte .
.^ 51
rasée
51
régulière
. 109
repliée .
62
soulèvement en — ,
50
3, 35
affaissée ou effondrée . . 36
anticlinale à bords renversés . 86
de contact par dislocation . 114
de faille . . 34, 41
de glissement . . .114
isoclinale . . . 101
stérile . ... .98
surélevée . . .36
synclinale à bords renversés, 86
.»-
p-
Td. USegrister 6l
er de-ULtsclxerL
p '
IBezeiclx
rL-o-ngren.
Pag.
Pag.
m:
Abbeugung
. 26
Abstand der Flûgel .
. 13
1- -
Abgehobelte Verwerfungen .
15
— der Schnittlinien, horizonta.1 — , 19
^*-"-v^ ■
Abgequetschter Gewôlbekern
60
Absturz, Verwerfungs — , ,
. 15
m--.
— Muldenkem
61
Accomodationslagerung
. 102
P ■'
Abgestufte Verwerfung
34
Adern, Sécrétions — ,
. 92
||^^
Abgetragenes G-ewôlbe
. 51
Aeste einer Verwerfung
. 35
ii>i°'
Abgewickelte Breite einer Faite
78
An ticlinalbiegung
. 55
P^:.
Abgleitung
. 22
Anticlinale (Subst.)
. 51
K.
— , einfache — , .
33
— der Flexur
. 101
p-
Abgleitungsflàche
22
—, genetische — , .
. 5
k'* ■
Abkuhlungsspalten
. 129
~, geometrische — ,
. 59
Abnorme Verwerfungen
22, 32
Anticlinale Schleppung
. 29
P ■
Abrasionsscholle
42
— Ueberschiebung
. 67
— **• *
— mit Transgressionsdecke
42
— Verwerfung
. 30
Abreissen , Isolirung der Schollen
Anticlinalfalte
. 49
».
durch — , . . .
112
Aufbeugung
. 26
Absenkung
22
Aufblàtterungsspalten
129 130
1^ ■*■
Absolute Hebung
. 44
Aufbruch
. 16
^ ■
Absoluter Sinn der Bewegungen
7
Aufbruchspalten
. 129
■-.
— Zusarrimenschub
78
Aufgerissenes Gewôlbe
. 51
Absonderung, parallelepipedische —
Auflagerung
3, 115
^.i.-*
f-/-^
der Gesteine
93
Aufpressungstheorie .
. 131
Ê
141
Aufrecht facherfôrmige Schichten-
zone
Aufrechte Fàcherfalte _
— Faite
— Isoklinal faite .
— Zusaminengesetzte Fâcher-
structur
Anfrechter Schenkel, obérer — ,
— — , unterer — ,
Aufschiebung . . 22,
Aafschiebongsââche .
Aufschlusslinie
Ausbildung neuer Mineralien
Auseioander gerissene Mittelschenkel
Ausgangspunkt einer Verwerfung
Aiisgequetschte Schichten
Ausgewalzte Gesteinsmasse .
— Mittelschenkel .
AusgezogeDe Mittelschenkel .
Ausmaass der verticalen Dislocation
Ausstrahlende Yerwerfungen
Austrocknungsspalten
Auswalzen
Ausweichen der Gesteine
Ausweichungsclivage .
Axe einer Faite
Axenebene
Axialebene
Basisbreite einer Faite
Becken, Senkungs — .
Beckensenkung
Bedeckung
Beidseitig iiberfaltete oder
schobene Senkung
Beidseitige Schleppung
Betrag der verticalen Dislocation
Bewegung, relative —
Biegnng, Anticlinal —
— , 0-fbrmige — ,
— , Gewôlbe-,
— , Mulden-,
—, S-fôrmige — ,
— , synclinale — ,
Biegungsspalten
Bikataklase
Blatt .
Blàtterbûndel .
Bogen .
Breccie, Reibungs- oder Dislocations-, 14
Pag.
112
59
54
58
83
55
56
32, 67
22
16
93
66
12
112
91
66
66
17
43
129
112
91
92
53
53
53
77
36
104
115
ûber-
86
28, 29
17
7
55
56
50
51
54
55
130
36
20, 71, 72
75
118
Pag.
Breite der Ueberfaltung . . 77
— einer Faite, abgewickelte —, 78
Bruch . . . 5, 11
—, Kessel-, . . .36
— , Verwerfiang ohne — , . .26
Bruchblatt .74
Bruchfeld .35
Bruchlinie , .12
Bruchnetze . .43
Bruchregionen . .4
Bruch verschiebung, horizontale — , 74
Bruchspalten . . .129, 130
Bruchzone . , 41, 103
Bruch zug .... 103
Briicke . . . .36
C-fbrmige Biegung
Centralmassive
Clivage
— , Ausweichungs-,
Compressionsverwerfung
Concordante Schichten
Conjugirte Syst-eme von Verwerf-
ungen
Contactflàchen, mechanische — ,
Contactzone, mechanische — ,
Contractionsspalten
Dach einer liegenden Faite .
Deckung
— nach dem Loth
— nach dem Perpendickel
-, Sprung mit -,
—, Uebersprung ohne — ,
Dehnungsverwerfung
Diagonale Verwerfung
Diagonalhorst .
Discordanz durch spàtere Dislocation
— in der Schichtenstellung
Dislocation(en)
— , orographische — ,
— , petrographische —,
—, Typen der — ,
— , zonale — ,
Dislocationsbreccie
Dislocationsââche
Dislocationsmetamorphismus
Dislocationsspalten
Di slocationszone
Dislocirte Schichten .
56
52
92
92
23
2
43
68
114
129
55
23
23
23
99
99
22
21
42
68
1
1
8
8
8
103
14
97
122
129
103
1
52
FaUen der Verwerfungsflaohe
69, 86
Fallende, widersînnig — Verwerfu
86
Fallwinkel der Sprungkluft .
rerw-erfang .
118
Faite ....
mgsmnkehr .
59
—, anfrechte —, .
40
- einer Faite
? ■
120
- erster Ordnung
^keile
39
-, gefaltete —,
-- gekehrt z. B. nach Norden
» .
116
-, geqnetschte -,
ceîer Sprûnge
38
—, gerade —,
rphe Terànderungen
— gerichtet z. B. nach Nordei
ine .
128
—, gleichfënuig stehende —,
—, iscHjlinale —, .
werfung
32
—, knieformige — .
1- , . .
30
—, liegende —,
ôUe mit —,
119
- mit fetzenfonnigem Mittel-
75
«chsnkel
Lg . . .
33
irwerfungsflache
16
scheakel
. — der Schiohten,
111
— mit gleichdioken Schenkeln
1. Verwerfungsflache,
16
— mit isoclinalen Schenkeln
116
— mit theilweiae zerrissenem
abeE .
86
Mitteischenkel
:erne
62
—, monoclinale —,
116
- , normale —,
27, 61
)pung 28, 29
—, stehende —, ,
len .
104
—, ubergelegte —,
■ Gebii^sketten
117
— , iiberLkngende — .
129
—, ûberliegende —,
;es — einer Ver-
—, ùberschobene — ^
12
—, unsymmetrische —, .
52
— \viedergefaltet .
i . . .
109
— zweiter Ordnung
ipalten
128
FMtelung
35
Faltenaxe
aalten
128
Faltenregionen
Faltenverwerfiing 82, 33,
irt« —,
58
—, doppelte —,
58
—, weite —,
— , .
69
Faltung
-. .
59
59
îchichtenzone , auf-
Faltongebriiche
112
Faltungagebirge, Homôomorpbe —,
irkehrt oder umge-
—, Heteromorphe —,
112
Faltungsgraben
83
Faltungsborst .
nentablagerungen .
2
Faltungsspatten . 12
- 143 —
Pag.
1
Pag.
Faltungsûberschiebung
•
. 67
; GeroUe mit Eindrûcken
. 119
Fetzenfôrmige Mittelschenkel
66
1 Geschleppte Fliigel
. 101
Flache Spnmghôhe .
17
' — Schichten . . $
>7— 30
Flexur(eii)
c
i
Î6 31
Geschlossene Verwertung
. 13
—, Antiklinale der —,
. 101
Gesteinpacket .
. 14
— , Sj'nklinale der — .
. 101
Gesteinsplatte . .
. 35
—, ûberschobene — , ,
. 102
1 Gesteinsspalten
. 129
— , zerrissene —, .
27
1 Gest-einsumformung, Innere —,
91
Flexurblatt
•>
. 75
j Gestôrte Schichten
1
Flexurgebirge .
. 104
Gesunkene Durchschneidungskeile
. 39
Flexurgraben . *^ .
. 37
— Fliigel einer Verwerfung
[ 12
Flexurhorst
37
— Seite einer Tafelabbiegung
. 26
Fliigel einer Faite
50
i — Tafel
. 2H
— einer Vei^werfung
. 6,1
1, 106
! Gewande
. 9(>
— , geschleppte — ,
. 101
, Gewohnlicher Sprung
22
Fluidaltexturclivage
. 122
Gewôlbe
. 50
Foliation
. 121
; — , abgetragenes — .
51
Fortgesetzte gleichfôrmige Auflage-
1 — , aufgerissenes — .
, 51
rung
•
3
—, wiedergefaltete — .
62
Freie oder unabhàngige Métamor-
Gewôl bebiegung
50
phose
. 122
Gewôlbekern .
52
Frictionsstreifen
14
— , abgequetschter — ,
60
Front einer Verwerfung
1
, 15
1 Gewôlbelinie . . . .
53
•
Gewôlbeschenkel
55
Gàhnen einer Verwerfung
f
13
Gleichfôrmig stehende Faite
54
Gebirgsstiick .
35
Gleichfôrmige Auflagerung .
La
Gebirgstheil
35
— Verschiebung .
40
Gebogene Verwerfnngen
12
Gleichsinnig schiefe Neigung dei
Geebnete Verwerfnngen
15
Falten . . . .
81
Gefaltete Faite
61
Gleichsinnige Verschiebung .
3
Gehobene Durchschneirinngskeile
39
— Verwerfnngen .
38
— Fliigel einer Verwerfung
6
Glimmerlage .
122
— Seite einer Verwerfung
12
Graben .
36
— — einer Tafelabbieg
ung .
26
—, eingefalteter —
86
— Tafel .
» %
26
— , einseitiger — ,
104
Gekehrt nach z. B. Norden, Faite — ,
54
— , Faltungs-,
8«
Geknetete Structuren
124
—, Flexur-,
37
Gekrôsesteine .
92
— lier Ordnung
38
Geneigt, Faite — .
54
Grabensenkung
36
Genetische Anticlinale
59
Grabenversenkung
36
— Synclinale
59
Grenzverwerfung
37
GeôflPnete Verwerfung
13
Griffelstructur
93
Geometrische Anticlinale
59
Grosse der Falten
79
— Synclinale
59
— der sôhligen Sprungweite
19
Gequetschte Faite
111
— der Sprunghôhe
17
— Gesteinsmasse .
91
— der Verschiebung, horizontale —
, 19
— Mittelschenkel
66
—, —, verticale — , .
17
Gerades Elément einer Verw
erfung,
12
Gruppen von Verwerfnngen
35
Gerade Faite .
•
109
Gerichtet nach z. B. Norden, F
'alte — ,
54
Hangende
• •
16
144 -
■ M "■ ■
Lr
■S^ >' ■
i ■
r\
"S?-^.
ïl
Pag.
Hangende Flûgel .98
Hanuonîsche Faltung 79
Hamische 14, 92
Hauptfalten . .80
Hauptverwerfung .34
Hebung .... 6
— , absolute — , . . .44
Heteromorphe FaltuDgsgebirge .. 117
Heteroklin (adj.) .111
HeterokLinal (adj.) .111
Hinûbergreifen . .115
Hôhé des Scheitels einer Faite 77
— des Sprunges .
Hôhere Seite oder Flûgel
HohlschoUe
Homôoklin (adj.)
Homôomorphe Faltungsgebirge
Horizontalabstand der Schnittlinien
Horizontale Bewegungen
— Bruchverschiebuug
— Grosse der Verschiebung
— Schleppung
— Verschiebung .
— — , scheinbare —,
Horizon talflexur
Horizon talschub
Horizontalsprungweite
Horst ....
— erster Ordnung
— , Faltungs-,
— , Flexur-,
—, ûberfaltender — ,
— zweiter Ordnung
Horste, Zwillings-,
Injicirte Verwerfung .
Innere Fàltelung
— Gesteinsumformung
— Stauungsfaltelungen
— Zertrûmmerung der Gesteine
Insel (= Horst)
Inversion
Isoclinal (adj.) . . 100
— Faite
Isoclinale Schenkel
— Structur
— TJeberschiebung
Isoclinales Einfallen der Schichten,
\
98
12
103
111
117
19
4
74
19
74
71
73
75
49
19
36
37
86
37
86
38
38
14
80
91
92
92
36
110
111
57
111
82
67
111
Isoclinalfalte, liegende —,
— , ûberkippte — , .
laolirung der SchoUen durch Ab
reissen .
I Juxtapositions-Métamorphose
i
; Kante, Verwerfung ohne — , 15
: Kataklase . . . .96
Kataklasstructur 96, 120
Keil . . . .57
Këiles, Versenkung einer — . .38
Keilgraben . .39
Keilhorste . .39
Keilkessel . . .39
KeilschoUe . .103
Kern-Ellipsoid . . .52
Kern, eingewickelter oder umge-
kehrter —,
— , Gewôlbe-,
— , Mulden-,
Kernhorste
Kessel, Senkungs-,
Kesselbruch
Kesseleinbruch
KlaflPen eîner Verwerfung
Klaffende Verwerfung
Kluft .
Knickungsebene
Knie
Kniefalte . 26, 100
Knieformige Falten
Kràuselung der Schichten
Krûmmung einer Faite
Isoclinalfalte .
— , aufrechte — ,
57, m
. 58
Lagerungs-Storungen
Lagerungsumkehr
Lange einer Faite
Làngshorst
Làngs ve r werf ung
Lateralverschiebung
Leerer Winkel
Liegende
— Facherfalte
— Faite
— Flûgel .
I — Isoclinalfalte
— Sattel- resp. Mulden-Biegung
— Schichtengewôlbe
Lineare Dislocationen
62
52
52
107
36
36
36
13
13
11
109
110
110
110
80
109
1
59
53
42
21
72
25
16
59
55
98
58
111
111
3
•^ t"'
— 145 —
\
Linearstreckung
Lokalmetamorphose
Loth, Deokung nach dem — ,
Luftsattel
— , seitlicher — ,
Maass der Senkung
— der Stôrung
— der verticalen Dislocation
Màchtigkeit einer Verwerfung
Marmorisirung
Massenstiick
Mechanische Gontactââclie
— Contactzone
— Métamorphose .
92
123
23
51
56
17
17
17
13
93
35
68
114
8, 93, 122
Metamorphismus, mechanischer — , 122
Métamorphose , freie oder unab-
hàngige — , . . .122
— , Juxtapositions- oder lokal-, . 123
—, mechanische —, -8, 93, 122
— , ^nachbarliche oder peripher-
ische — ,
Mikroclivage .
Mineralien, Ausbildung neuer ■
Mittelschenkel
auseinandergerissene — ,
ausgezogene — ,
ausgewalzte — ,
fetzenfbrmige —,
reducirte — ,
zerrissene — , .
Mittelschenkelreste
Mittlere Richtung einer Verwerfung
Monoclinal (adj.) . ^
Monoclinale Faite
Môrtelstructur
Mulde .
— , Spezial-,
— , wiedergefalte — , ./
Muldenbauch
Muldenbiegung
Muldenfàcher .
Muldenkem
— , abgequetschter — ,
Muldenschenkel
Nachbarliche Métamorphose
Nebenfalten
Nebenverwerfungen .
Neigunç der Falten .
r
123
120
93
56
66
66
66
66
66
66
66
12
100
26
120
50, 108
116
62
109
111
60
52
61
56'
123
80
34
81
ISeigung der Verwerfungsflâche,
Normale Faite
— Schleppung
— Verwerfung .
Normalebene der Faltung
Normalgestellte Falten
Obère Seite einer Verwerfung
— Umbiegung
Obérer aufrechter Schenkel .
Orogfaphische Dislocationen
— Verwerfungen .
Pag.
16
109
27
116
54
97
56
55
8
15
Packet, Schichten- oder Gesteins-,
Paraklase
Parallèle Schichtenstellung .
Parallelepipedische Absonderung
Parallelklùftung
Parallel-Transgression
Peripherische Bruche
— Métamorphose .
Perpendickel, Deckung nach dein —
Petrographische Dislocationen
Plastische TJmformungen der Ge-
steine
Platte, Gesteins- oder Erdkrusteti-
Plattscholle . .
Politur . . . .'
Pressungsspalten . 129
Pseudo-clivage
Pseudo-Schichtung
Querhorst ' .
Querschlàgige Verwerfung .
Querverwerfung
Radiale Bewegungen
Radialsprûnge
Ran d verwerfung
Rechtfallende Verwerfung
Reducirte Mittelschenkel
Regel von Schmidt
Regionaler Typus der Faltungs-
gebirge .
Regionalsysteme von Falten
Reibungsbreccie
Reine Verwerfungen
Relative Al ter der Dislocationen
— Bewegung
— Richtung der Bewegungen
14
96
111
93
121
3
43
123
23
8
.64
35
103
14
130
120
121
42
21
21
4
43
37
24
66
22
117
81
14
11—25, 32
1
7
6
10
— UG —
^
sw^"'
^ V
:'»v
"-''
if'*'
Swt-
■>■'-■ ■'
U«L<-
^^^
r»Vi^ ' ' >.
m-
Eelativer Zusammenschub
Répétition
Repetitionsverwerfungen
Richtung der Ueberschiebung
— einer Verwerfung
Ringkataklase
Rinne
Rippenhorst
Riss
Rostgebirge
Rûcken des
— eines Sattels
Rûcken (= florst)
— (= Verwerfung)
Rûckfalten
Rûckfaltung
Rumpfhorste .
Runzelung der Schichten
Rutschflàchen .
Rutschspiegel .
Rutschstreifen
Sattel . . . . . • 50
— , Spezial-, . . .116
Sattelbiegung . . . .111
Sattellinie . . . .53
Sattelriicken . .109
, Sattelung . . . . .49
Scbaarung der Falten 80
Scheinbare borizontale Verschiebung 73
Scbeitel einer Faite . .109
Schenkel einer Doppelfalte . .108
— einer Faite . . .50
Gewôlbe-, . . . . ' 55
gleichdicke — , . .65
isoklinale — , . .111
Mittel-, . . .^56
Mulden-, . . ..56
obérer aufrechter — , . . 55
unterer aufrecbter — , .56
verkehrter — , . . .56
Scbicbtebene, Sprungweite in der — , 19
Scbicbten abwàrts gescbleppt . 28
—, gescblQppte — , . 27—30
— nach aufwàrts gescbleppt . 28
Scbicbtengewôlbe . . .111
Scbicbten- oder Gesteins-Packet . 14
Scbicbten zone, fâcberfôrmige — , . 112
Scbicbtung . . . .121
— , Sprungbôbe senkrecbt zur — , 18
14,
Fag.
78
106
41
12
12
36
36
36
11
117
57
108
36
96
85
85
107
80
92
14
14
Pag.
Scbiebungsflexur .75
Schiefe Fàcberfalte . .69
— Faite . . .54
— Isoklinalfalte .58
Scbiefer . j 121
Scbieferung, Transversal-, ! 92
—, Secundar- oder Druck-, 120
Scbiefstreicbende Verwerfung 21
Scbleppblatt . .74
Scbleppung . 27 — 30
— , borizontale — , .74
Scblinge, Doppel-, . . .86
Scbnittlinien , Horizontal - Abstand
der — , . . . .19
ScboUe . . . .35
ScboUen, Isolirung der — durcb Ab-
reissen . . . .112
Scbollenbrucbseite . .103
Scbollenfirst . . * .103
Scbollenfiâcbe . .103
ScboUenkamm . • .103
Scbollenkante . .103
Scbràge Scbolle . .40
Scbraubenbruch . . .40
Scbubspalten . . .130
Scbuppenstructur . .82
Scbusselsenkung . .36
Scbwebende Verwerfung . .21
Secretionsadem . . .92
Secundàr-Scbieferung . .120
Secundàre Horste und Graben . 38
Seigerbôhe des Sprunges . . .98
Seigersprung . . . .22
Seiten einer T^felabbiegung 26
— einer Verwerfung 11
Seitendruck . , . .49
Seitenscbub . . . .49
Seiten verscbiebung . . 19, 73
Seitlicbe Luftsattel . .56
Senkung .... 6
— J beidseitig uberfaltete oder ûber-
scbobene — , . . .86
— y Scbiissel-, . . .36
Senkungsbecken . .36
Senkungsfiexur . .75
Senkungskessel . . .36
S-fbrmige Biegung . .54
Sinkende Scbleppung . . 29.
Soble der Verwerfung . .19
Sôblige Sprungweite . . 19
]
I
— 147 —
Pag.
Pag.
Sôhlige Storungsweite
19
Structur, isoclinale — ,
. 82
Spalten . . . . 1
1, 129
—, Kataklas-,
. 120
Spaltenverwerfnngen
. 32
—, Mortel-,
. 120
Specialfalten .
. 80
»—, Schuppen-,
• . 82
Spezial Sattel (-Mulden)
. 116
Structuren, geknetete —,
. 124
Spiegel
. 14
Stufe
. 36
Spiesseckige Verwerfung
21
Synclinale Biegnng .
. 55
Spiesswinklige Verwerfang .
21
-r- Schleppung
. 29
Sprung
11
— Ueberschiebung
. 67
— , gewôhnlicher — ,
. 22
— Verwerfung
. 30
— irn ongoren Sinne
. 22
Synclinale (Subst.)
51, 67
— mit DeckuTig .
99
— der Flexur
. 101
— , streichender —,
21
— , genêt ische — , .
. 59
•
Sprungbûndel .
42
— , geometrische, — ,
. 59
Sprnnghôhe, flache —,
17
Synclinalfalte .
. 50
— , Grosse der — , .
17
Système von Verwerfungen .
.- 35
—, seigere oder verticale — ,
17, 20
.
— senkrecht zur Sîîhiclitimg
18
Tafel, gehobene resp. gesunkene — , 26
— , Btratigraphische —, .
18
Tafelabbiegungen
26—31
Sprungnetze
43
Tafelabbruch .
. 30
Sprungweite iiii Querprofil des
Tafelabknickung
. 27
Sprunges gemessen
19-
Tafelbrûche . . .
. 42
— in der Schichtebene
19
Tafellandhorste .
. 107
—, sôhlige —, . . ,
19
Tafelscholle
. 40
StaflPel . . .
36
Tangentiale Bewegungen
, , 4
Staffelblàtter .
75
Tangentialsch ub
. 49
Staffelbruch . . . •
34
Terrassenfôrmige Verwerfung . 34
Staffelfôrmig stehende Verwerfung,
34
Tiefe ( — Kesselbruch)
. 36
Staffelgleitung
103
Tiefere Flûgel
12
Sta,ffelsenkung
103
Thiirme (= Horst) .
36
StaiFelverschiebungen
75
Torsion ...
. 45
Stauchungen
. 115
Torsionsspalten
130
Stauung
49
Total breite einer Faite
. 77
Stauuhgsfâltèlungen, innere -,
92
Transgression .
3
Stauungsm etamorphose
123
Transgressionsdecke .
. 42
Stehende Faite
54
Transgr essionsschoU e
. , . 42
Steigende Schleppung
29
Transversale Horizontalverschiebung,7 1,72
Steilabsturz, Verwerfungs-, .
.15
Transversalschieferung
. 92
Stirn einer Faite
. 54
Trûmmer einer Verwerfung
. 35
Storungsweite, sôhlige — ,
19
Typen der Dislocationen
8
Stratigraphische Sprunghôhe
18
Streckung der Gesteine
91
Ueberdecknngsfalten .
. 84
— , Linear-,
92
Ueberfalte
54, 110
Streichende Verwerfung
21
Ueberfaltender Horst .
. , 86
Streicliender Sprûng .
21
Ueberfaltete Senkung
. 86
Streichhorst
42
Ueberfaltung .
. .54
Streichrichtung einer Faite .
5
— , Breite der — . .
. 77
— einer Verwerfung
12
Uebergelegte Faite
. 54
Streichverwetfung
21
Ueberhàngende Faite
. 54
Structur, Grifîel-,
93
1 Ueberkippte Isoklinalfalte
. 58
%?
;.K.
.♦■■ >.
— 148 —
• * ■
k^vV
«Si».'-
"■-t-,
•>'."
L>.. ■
*-ii^
Ueberkippung .
Ueberlageruiig
Ueberliegende Faite
Ueberschiebung . .22,
— , antiklinale — ,
— , isoklinale — ,
— , synklinale — ,
— , Richtung der — ,
Ueberschobene Faite
— Flexur .
— Senkung
Ueberspning .
— ohne Deckung .
Umbiegung
— , obère —,
— , untere — ,
Umfonnuiig der Gesteine , plast-
ische — V
— , eingreifende — ,
Umgekehrte Fâcher .
— facherfôrmige Zonen
— Keme .
— zusammengesetzte Fàcher-
structur
Umkreisende Bruche
Unabhàngige Métamorphose
rngleichtôrmig stehende Faite
Ungleichformige Yerschiebung
TJngleichsinnige Neigung der Falten
Unsymmetrische Faite
TJnterbrochene gleichfbrmige Auf-
lagerung
Untere Seite einer Verwerfung
— Umbiegung
Unterer aufrechter Schenkel
Untergeordnete Horste und Graben
Urspruug einer Verwerfung
— eines Blattes
Veràstelte Verwerfung
Verbindungsschenkel .
Verkehrter Schenkel .
Verkehrt facherfôrmige Zonen
Verkehrung
Verkehiungspunkt
Verschiebung, horizontale — ,
— , horizontale Grôs^ der — ,
— , verticale Grosse der —
Verschiebungen
Verschiebungsrichtung des Hangen-
Pag.
v54
115
54
55, 67
67
67
67
81
7,54
102
86
22
99
6
56
56
64
7
58
112
62
83
43
122
54
40
83
55
3
97
56
56
38
12
75
35
27
56
112
106
40
71
19
17
114
den und Liegenden
Verticale Bewegungen
— Grosse der Verschiebung
— Verwerfungen
Verticalverschiebung
Verticalverwerfung
Verwerfung
— , abnorme — , .
— , anticlinale — ,
— , diagonale — ,
— , eigentliche — ,
— mit anticlinaler Schleppung
— mit geschleppten Fiiigehi
— mit Schleppung
— mit synclinaler Schleppung
— , normale — ,
— ohne Bruch .
Quer-, .
querschlagige — ,»
rechtfallende — ,
reine — ,
schiefstreichende -t,
schwebende — ,
Sohle der — , .
spiesseckige — ,
spiesswinklige — ,
streichende — ,
synclinale — , .
verticale — ,
widersinnig fallende
Verwerfungsabsturz
Verwerfungsàste
Verwerfungsausmaass
Ver werfungsb riiche
Verwerfungsfaltung .
Verwerfungsfeld
Verwerfungsflache ' .
Verwerfungsfront
Verwerfungslinie
Verwerfungssysteme .
Verwerfungszone
Verwurf
Verzweigte Verwerfung
Virgation
Vorfalten
Vorfaltung
Pag.
21—24
4
17
3'^
22
22
11, 33
22, 32
30
21
32
29
101
27
29
22, 32
26
21
21
24
32
21
21
19
21
21
21
30
32
24
15
35
17—20
102
27
35
16
15
12
42
34
17
35
80
84
84
Weohsel . . .22, 66, 67
Wechselsinnige Verwerfungen . 38
— Zwischenyerwerfungen . 84
— 149 —
Pag.
Weite einer Verwerfnng
13
Weite Faltenverwerfimg
67
WendepnnVt .
40
Wendung
62
Wiedergefaltet, Faite —,
62
— , Gewôlbe — , .
62
— , Mulde — , . . .
62
Widersinnig fallende Verweïrfting
24
Widerôinnige Schleppung
29
Winkel, leerer — , .
25
Zôrquetachte Schichten
112
ZerreissiiTigsebene
115
Zerrissene Flexur
27
— Mittelschenkel .
66
Zertrûmmerte Verwerfung .
35
Zertrûmmerung d. Gesteine, innere — ,
92
Zonale Dislocation .
103
Zonaler Typus der Faltungsgebirge,
Zonen ....
— , fâcherfôrmrge —,
— , Verwerfungs-,
Zusammendrângung der Falten
Zasammendriickiuig der Gesteine
Zusammengedrûcktè Schichten
Zusammengequetschte Schichten
Zusammengesetzte Fàcherstructur
— Horizontalverschiebnngen
— Verwerfdng
Zusammenschub, /absolute — ,
— , durchschnittliche — einer
Kette
— , relative — ,
Zwillingshorste
Zwisch eny er werf ungen
Pa«.
117
3
112
34
57
91
112
112
83
75
34
78
115
78
38
34
«••-
C.
Pag.
Pag.
Aerial arch
• ■
51
Basin Range Structure
. 105
Amount of throw
• 4
17
Bend, lower — of a fold
. 56
Anticlinal âexure, reversed faut along
— — of a flexure
. 26
a folded — , ,
66
—, trough —,
. 51
- fold
49
—, upper — of a fold
. 56
~ structure, simple —,
105
— , — of a flexure
. 26
— tum
50
Bending
. 27
Anticline
50
Bent down strata —,
28
Anticlinorium
131
Block, fault —,
. 35
Apparent horizontal displacement .
73
—, orographie or diastrophic
— , 35
— latéral shift
73
— , plagioclinal — ,
•
. 42
Arch
50
—, sunken, thrown or
downthrown, 36
— bend
50
—, tilted or tipped —,
•
. 40
— core
52
—, uplifted or heaved
?
. 36
— —, detached
60
Bottom-line of a fold
•
. 53
— curve
. 50
Botmdary-fault
•
. 37
—, aerial —,
51
Branches of a fold
•
. 50
— limb
55
Branching fault
•
. 35
Axis-plane
53
Break .
•
. 11
Axis of uniclinal âexure
101
Breccia, friction — , .
•
. 14
Broken flexure
•
27, 66
Balance of throw . .
34
Base of a fold
51
Chain, monogenetic —,
•
. 130
Basin . . .
. 50
—, polygenetic —, .
•
•
130
120
Displaoemeuts
1 1
ation
121
Distortion
27 1
B jointe -. . '
120
1
ro — ,
120
41
rious and iscipient
120
Dôme ....
62
in-alip —, .
120
Doubiing
23
mate structure — .
120
Downcaat.
17, 96
11
, - aide-
12
^placement
16
Downfall
12
rosion
97
Downthrow
12
It .
13
- fault
22
ts'cleavage .
i20
-, strata dipping to the —,
28
16
Downtbrown block
36
fold' '. '.
54
— aide
12
limb
66
Drift, contort«d — , . .
131
fan-atracture
. 83
Drop ....
12
1 fault
34
Dropped side .
12
drift
■ 131
— — of a flexure
26
1 —,
52
gh -.
62
11
60
Escarpmeat, fault —,
16
i fold'
Fauing of a fault
15
of a fold .
53
Fan-like structure
117
a fold
60
Fan-ahaped fold
58
of rocks
119
— —, npright —,
69
ic metamorphism .
123
— overfold .
59
rngh —,
51
lying
69
83
faulting
41
Fault ....
11
arch core .
60
—, diagonal —,
21
gh core .
61
—
dip- —,
21
fault
21
- _
downthrow —, .
22
ic blook
36
—
normal —,
22
iaœ .
1
—
overlap — . ,
22
i fault, slip measured on
—
reversed — , .
22
— , .
17
_
aingle Une —,
103
lie strata, throw measured
strike -,
21
the -, .
19
_
transverse — , .
21
ide against or uuder the —
24
—
upthrow — , .
22
■with the —,
24
_
vertical —,
22 ,
21
—
width of the —,
19
) the downthrow, strata—
28
Fault-block .
35
It .
99
Faulted overfold
66
of a fault .
12
16 >
18 .
1
Fault^fold
113
ent
17
Faulting
m
iront horizontal —,
73
Of-,
15
titive —,
41
B Of -, .
101
Faulfc-line
12
of diverae —,
41
Faul
Hwïk
14
— ibi ^
Pag.
■
Pag.
Faults, pair of —,
.105
Foot-wall
16
Fault-scarp
16
Fracture
11
Fissile structure
. 121
Friction-breccia
14
Fissure
.11
Front df a fault
15
Flancs of a fold
60
\
Flexed downward, strata — , .28
Gteanticlinal (subst.) .
131
— , upward, strata -
-, . .28
Géosynclinal (subst.) .
131
Flexure (— fold)
.107
— , anticlinal — ,
. 66
Hade
16
— , broken —,
27, 66
— , to — against or under
the dip,
24
— , folded —,
. 110
—, to — with the dip
24
* — , inverted — .
. 110
Hanging-wall .
16
— , lines of — ,
. 100
Heave .
72
î, 98
— , monoclinal — ,
. 26
Heaved block .
36
—, reversed —,
. 110
— side
12
— , reversed fault i
Eilong a folded
Horizontal displacement, apparent — ,
73
anticlinal —,
66
— throw
• •
19
—, Uinta type of -
-, . .104
Horse .
9 •
14
—, uniclinal —,
26, 101
H3T)ometamorphic rock
• •
124
Flexures of différent <
Drders 116
Floor .
. 56
Impressed pebbles
• •
119
Fold .
. 56
Incipient cleavage
•
120
—, anticlinal —,
. 49
Inclination of a fault
• •
16
— , collapsed — ,
. . .54
Inclining of a fold ,
• •
110
—, fan-shaped —,
. • . .58
Tu version
64,
110
—, folded ,
. 54
Inverted flexure
« •
110
—, inverted — -,
54
,- fold
• •
54
— , isoclinal —,
57
— intermont trough
• •
83
— , monoclinal — ,
26
Isoclinal (adj.)
« •
100
. — , normal — ,
54
fold
• •
57
—, overthrown —,
. 54
— —, upright —, .
•
58
— , overtumed — , .
. .54
— overfold .
•
58
— pushed over
. 110
, lying >
« •
58
—, reflexed —,
. 54
Isocline
« •
67
—, refolded — ^
. . 61
—, reversed —,
45
Jaw of a synclinal
« •
51
— , sigmoidal —,
54
Joints
129,
130
— , symmetrical —,
.54
Jumps .
• • •
96
— , un symmetrical .
,54
—, upright —,
50
Kaibab structure
, •
105
Folded anticlinal fles
:ure, reversed
fault along a —
-, . .66
Laccolitb
• •
132
— flexure
. 110
Xateral shift, apparent —,
• •
73
fold
. 54
— shifts
• • *
115
Fold-fault
. 66
Leaning of a fold
• •
110
— , reversed — .
. 66
Legs of a foM
•
50
Folding
. 49
Lift .
• •
12
Foliation
. 121
Lifted block
• 1
36
— , cleavage- — ,
. . .121
— side
• •
12
— ,' stratification- —
. 121
Limb, arch — ,
,
55
152 -
^•- t.'
É- ■
K V
— \
^1»
Sa" •
y-y: .
;^-
fi ■
Uf- ;■•■ ^^
»? V
Limb, common — ,
—, middle — ,
— , reversed — ,
—, trough —,
Lîmbs of a fold
— , nearly equal — ,
Lines of flexure
Lower bend
— — of a flexure
— aide of a fanlt .
Lowered side .
Lying fan-shaped overfold
— isoclinal overfold — ,
— overfold
Macro-cleavage
Marmarosis
Members of a fold
Metachemic metamorphism
Metacrasis
Metamorphism
— crystallinic — ,
metachemic — ,
normal — ,
paramorphic — ,
pressure — ,
régional — ,
Metapep»s
Metasomatosis
Metastasis
Methylosed rocks
Methylosis
Middle limb
— , local relies of a
— , reduced — ,
Mineralized rocks
Monoclinal (adj.)
— faulting .
— flexure
— fold
— mountain
— Valley
Monocline
Monogenetic range or chain
Mylonite
Normal fault .
— fold
— metamorphism
122
Pag.
Pag.
56
Open fault
. 13
56
Orders, flexures of différent —,
. 116
56
Orographie block
35
56
— structure, types of —,
. 104
50
Overfault . . . !
22, 66
65
Overfold
. 54
100
— , fan-shaped — , .
. 59.
56
—, faulted —,
66
26
—, isoclinal — , .
58
97
y lymg ,
55
12
— with insigniflcant middle limb,
, 66
59
— with local relies of a middle
»
58
limb
66
55
— with nearly equal limbs
65
— with reduced middle limb
66
120
Overlap fault . . . .
22
124
Overthrown, fold — , .
54
50
Overthruat
67
123
Overtum
54
124
Overtumed fold
54
—124
123
Pair of faults .
. 105
123
Paramorphic metamorphism
123
123
Park type of flexure .
204
123
Paroptesis
. 123
123
Partition ...
56 •
i23
Parts of a fold
. 50
Pebbles, impressed — ,
. 119
123
Plagioclinal block
42
124
Platform
. 40
124
Plication
. 49-
124
Polygenetic range or chain
. 130
124
Pressure-metamorphism
. 123
56
Pressure, side —,
49
m
Prism ....
35
66
Pushed over, folds —,
. 110
124
100
Range, monogenetic —,
. 130
41
— , polygenetic — ,
130
26
Reduced middle limb
66
26
Reduplication . . . .
23
100
Reflexed fold .
54
100
Refolded fold .
61
26
Refolding
. 112
130
Régional metamorphism
123
120
Rent ....
11
Répétitive faulting
4L
22
Reverse(d) fault
.22
54
— flexure (fold) .
. 110
123
fold
54
— 153 —
E-eversed fold-fault
— limb
Rider ...
Rising towards the upthrow,
Roll
Roof of a fold
strata
Saddle .
Scarp, fault — ,
Schist
Schistose structure
Shanks
Sheared rocks .
Sheen-surfaces
Shifl, apparent latéral — .
— , latéral —,
Side pressure .
Sides of a fault
— of a flexure
— of a fold
Side-thrust
Sigmaflexure .
Sigmaplex
Sigmoïdal fold
Simple anticlinal structure
Single line(d) fault . . B8,
Slant of a fault
Slickensides
Slip, measured on the dip of the
fault
Slips
Slope of displaceuient
Split at the ends, to — ,
Spurious and incipient cleavages
Step
Step-faults
Strain-slip cleavage
Stratification .
— -foliation
Stratigraphical throw
StrisB
Strike of a fault
Strike-fault
Structure, Basin Range —,
—, fan — , composed — ,
—, fan-like — ,
— , fissile — ,
—, Kaibab —,
— , schistose — ,
— , simple anticlinal — ,
Pag.
- Pag.
66
Structure, types of orographi
Lc —, . 104
56
— , Uinta — .
. 104
14
Sunken block .
. 36
28
Symmetrical fold
. 54
50
Synclinal fold .
. 50
55
— turn
. 50
«
Syncline
. 50
50
Synclinorium
. 131
15
Swell
. 52
121
1»
121
Table .
. . 40
50
Throw, amount ol — ,
. 17
120
— , horizontal — . .
. 19
121
— measured on the dip
of the
73
strata
. 19
115
— , stratigraphical — . •
. 18
49
— , vertical —,
. 17
11
Thrown block
. 36
26
, — side
. 12
50
Thrust-plane .
. 67
49
Thrust, side — ,
. 49
b4
Tilt
. 106
54
Tilted block .
. 40
54
Tipped block .
. 40
105
Transverse fault
. 21
103
Trial-line
. 99
16
Trough ■
. 50
14
— , inverted intermont — ,
. 83
— bend
. 51
17
— core
. 52
96
— — , detached — ,
. 61
101
— curve
. 51
35
— fault
. 38
120
— limb
. 56
36
— pièce
. 38
34
Turn, anticlinal — , .
. 50
120
— , sjmclinal — ,
. 51
121,
Turned up strata
. 28
121
Types of orographie structui
•e . 104
18
14
Ultimate structure cleavage
. 120
12
Uinta structure
. 104
21
— type of flexure
. 104
106
Underlie
, 16
83
Uniclinal (adj.)
. 101
117
— flexure .
16, 101
121
Unsymmetrical fold • .
. 54
104
Upcast .
. 96
121
— side
. 12
105
Uplift ...
12, 36
36 Upthrown side
12 Upthrust
of a tault .
D'Shaped fotd
ioal overiold
a rlsin^ towards the
,.,j Vei'tical ftiult
m
^ Wail of a fault
58 Widtli of a tault
12, 96
8
2 Zone of diverse displacement
3rxa,ta,.
ts, Z. I V. u. ist das Zeichen * wegzalassen.
ihe, ligne 7 h. partir du haut, supprimer après le mot r
«j.
: "'), liaez: '»).
denschenkel daa 2Ieîcheo * '
i lieu de; mouvement di
.'tïgzulasseii.
3 débris . . .,
e 6 à partir du 'bas, au lien d'
.5 V. o ist nach dem Wort Mu Idens
iihe, lignes 8 et 9 à partir du haut, t
: mouvement angulaire des débris.
» **'). Au lieu de: aroheurve, lisez; archcurve.
ue 15 à partir da haut, au lieu de.: qu'en spécifiant, lisez: qu'en en spécifiant.
ue 15 & partir du baut, an lieu de: le fond d'un plis, lisez : te fond d'un pli.
ae Ib à partir du haut, supprimez les mots: la déformation sans cassures.
Veriag von J. WURSTER & Ci», in Zlirich.
G-eologisclie Reliefs
von
IDr- -AJ."bert HCelin,
Professer der Géologie am eidgenôssischen Polytechnikum und an der
Universitàt in Zurich.
No. 1. Ein voUstàndiger Gletscher, sammt erratischen Erscheinongen.
Massstab 1 : 18,000. Lange 62 cm., Breite 40 cm., Hôhe der Berg-
gipfel bis 19 cm. Preis Pr. 120, —
No. 2. Eine vnlkanische Insel. Massstab i : lo,ooo. Lange 70 cm.,
Breite 50 cm., Hohe des hochsten Kraterrandes 10 cm.
Preis Pr. 90. —
No. 3. Steilkflste and Dflnenkflste des Heeres. Massstab l : 3000. Lange
70 cm., Breite 50 cm. Preis Pr. 75. —
No. 4. Thalbildnng dnrch Erosion (Gebiet eines Wildbaches). Massstab
1 : 10,000, Lange 62 cm., Breite 40 cm., Hohe der Kâmme 25 cm.
Preis Pr. 100. —
No. S. Relief des Bergstnrzes von Elm. Massstab l : 4000. Lange 72 cm.,
Breite 46 cm. Preis Pr. 300. —
No. 6. Profil-Relief der SAntis-Gruppe. Massstab l : 25,000. Lange 135 cm.,
j reite 55 cm. Preis Pr. 150. —
gtr Za Jedem Relief llefern wir eine aasftthrliche ErlSateruiiq I "^g
Die Absicht, »welche uns bel der Herausgabe dieser Reliefs leitete, war die,
eine SaAmlung von Veranschaulichungsmitteln fur den Unterricht in der Géologie,
Topographie, Physikalischen Géographie und im Terrai n-Modelliren herstellen zu lassen,
die auch mehr als gewohnllchen Anforderungeii entsprechen sollten.
Wir durften um sa eher hoffen, dièses Ziel zu erreichen, weil es uns gelungen
war, Herrn Prof. Dr. lleim, einen wirklichen Meistèr im Modelliren, fiir das Unter-
nehmen zu gewinnen und wir kônnen mit Befriedigung konstatiren, dass die bis jetzt
fertigen Nummem nicht nur u n s e r e Erwartungen ùbertrofîen , sondern auch den
ungetïieilten Beifall aller derjenigen gefunden haben, welche dieselben gesehen, genauer
untersucht und selbst beim Unterricht benutzt haben.
Schon sehr viele hôhere Lehranstalten Europa's haben einzelne oder mehrere
Nummern angeschàfft, ja selbst nach Amerika sind die Reliefs bereits gewandert und
von verschiedenen kompetenten Fachmànnern liegen uns sehr gûnstige Urtheile liber
deren Nûtzlichkeit vor.
So schrieb uns z. B. , um hier nur eines dieser Urtheile mitzutheilen , Herr
Prof. Dr. H. Kiepert in ferlin nach Empfang der zweiten Nummer :
»... Das zweite Relief ist richtig hier angekommen, ohne irgend welchen Schaden
genommen zu haben und entspricht, wie das erste, ail en meinen Erwartungen voUkommen. . .
Hinsichtlich der Ausfûhrung der Reliefs kann ich nur mein erstes kiirzes Urtheil be-
stàtigen, dass dieselben allen Wûnschen des Lehrers nach elnem fast jede weitere Zuthuung
und wôrtliche Schilderung ûberflûssig machenden Veranschaulichungsmittel voUkommen ent-
sprechen. Die getreue Bewahrung der nattirlichen Formen auch im Profil , wie sie die An-
wendung eines gleichen Horizontal- und Vertikalmassstabes mit sich bringt, ergibt fur die
Betrachtung in horizon taler Stellung des Auges lïberall Bilder von so ûberraschender Natur-
wahrheit, dass sie fur sehr viele der zu Belehrenden geradezu die Anschauung an Ort und
Stella ersetzen kônnen, fur andere zur willkommenen Vorschule fiir eigene Erfanrung dienen.
Die hôchst sorgfâltige Ausfûhrung des plastischen Détails, namentlich auch des mùhsamen
Colerits jedes einzelnen Exemplars, welche den an sich nicht einmal hohen Preis der Reliefs
voUkommen rechtfertigt, gestattet dem Lehrer das Eingehen auf eine Menge von physiko-
ffeographischen Objekten, welche gewôhnUch ubergangen werden, weil ihre voUkommen
aeutliche Darstellung ohne eine solche technische Hûlfe kaum môglich ist. Photographien nach
der Natur, weU immer nur von ein er Seite her aufgefasst, werden nie vermôgen diè plastische
Form zu ersetzen, zumal die Combination der immerhin erforderlichen grosseren Zahl solcher
photographischen Bilder zu einer plastischen Einheit, die Obstraction aîlgemeiner Thatsachen
aus den darin zur Erscheinung kommenden Détails eine geistige Thâtigkeit ist, die man
keineswegs bei jedem Hôrer voraussetzen darf. Das ausserordentliche Interesse, mit welchem
meine Zuhôrer bereits die erforderlichen Auseinandersetzungen an dem Gletscher-Relief be-
gleitet haben, bûrgt' mir dafûr, dass auch die ûbrigen Reliefs der von Ihnen in Aussicht ge-
stellten Série sich bei Behandlung des Gesammtgebietes der physischen Erdkunde von gleichem
Nutzen erweisen werden, «
Verlag von J. WURSTER & Co. in Zurich.
K-*^ •
I...». .
» ^ *■ î
%
'K-.i-
l^'
C;
i»-.-'
•A i' '
•i-V
■»■> . •
> .
Fritsch, K. V., G. Hartnng und W. Reiss, Tenerife, geoîogisch-topographisch
.dargestelît Ein Beitrag zur Kenntniss vulkanischer Gebirge. Êine Karte
und 6 Tafeln mit Durchschnitten und Skizzen nebst erlàuterndem ïext.
(16 S.) Folio. 1867 Fr. 20. —, M. 16. —
— Geologisehe Besehreibung der Insel Tenerife. Ein Beitrag zur Kenntniss vul-
kanischer Gebirge. (XVIII u. 496 S.) 8'\ 1868. Fr. 5. —, M. 4. 20
Frflh, J. J-, Dr., Ueber Torf und Dopplerit. Eine minerogenetische Studie fiir
Geognosten, Mineralogen, Forst- und Landwirthe. Mit einer Tafel. 8^.
1883. Fr. 2. —, M. 1. 80
Hoor, Oswald, Prof. Dr., Flora tertiaria Heluetiœ, Die ter tiare Flora der Schweiz,
3 Bande in Leinwand gebdn. gr. 4^. 166 Tafeln Fr. 225. —, M. 180. —
— Untersuchungen uber das Klima und die Vegetationsverhàltnisse des Tertidr-
landes. Mit Profilen und einem Kârtcheti von Europa. Separatausgabe des
allg€Oneinen Theils der tertiàren Flora der Schweiz Fr. 12. — , M. 9. 60
— Becherches sur le climat et la végétation du pays tertiaire. Traduction du
Dr. Charles Gandin. Avec des profils et une carte de l'Europe
Fr. 15.—, M. 12.—
— Flora fossilis Heluetiœ. Die vorwelMiche Flora der Schweiz, (VI u. 182 S.)
gr. 40. Mit 70 Tafeln. 1877. geb. Fr. 100. —, M. 80. —
— Flora fossilis arctica. Die fossile Flora der Polarlànder. 4^. br. in Mappe.
n
n
n
1871. IL Band, mit 59 Tafeln
1875. m.
1877. IV.
1878. V.
1880. VI.
1882. VI.
1883. VII,
n
w
n
49
65
45
n
»
w
n
Fr. 40. —, M. 32. —
Fr. 40. —, M.' 32. —
Fr. 50. —, M. 40. —
Fr. 50. —, M. 40. —
Fr. 25. —, M. 20. —
Fr. 40. —, M. 32. —
Fr. 60. ~, M. 48.—
I. Abth. mit 21 Tafeln
IL „ „ 47
„ 62.
— Contributions à la flore fossile du Portugal. (XIV u. 51 S.) 4®. Mit 28
Tafeln. 1881. In Mappe. Fr. 20. —, M. 16. —
— Flora fossilis Groenlandica. Die fossile Flora Gr'ônlands. Zwei Theile mit
109 Tafeln, einer geologischen Karte und zwei landschaftlichen Bildern.
1883. 4«. br. in Mappe Fr. 100. —, M. 80. —
Heim, Alb., Prof. Dr., Ueber Bergstiirze. Mit einer Tafel. 4®.
Fr. 2. —, M. 2. —
Harcon, Jules, Carte géologique de la Terre. Efehelle 1 : 23,000,000, 2°^®
édition. 1875. 8 Blâtter Fr. 20. —, M. 16. —
— Explication d^une seconde édition de la Carte géologique de la Terre. Avec
une carte réduite. (223 S.) 4». 1875. Fr. 12.—, M. 10.—
Schrôter, Dr., C, Die Flora derEiszeit Mit einer Tafel. 1883. 4^.
Fr. 2. —, M. 2. —
Stader, B. und Escher von der Linth., A., Oeologische Karte der Schweiz.
2. Auflage. Massstab 1 : 380,000. Auf Leinwand gezogen in Taschen-
format Fr. 25. — ,^ M. 20. —
Wettstein, Alex., Dr., Géologie von Zilricli und TJmgehung. Mit einer geo-
logischen Karte und einer Tafel. 1885. 4^ br. Fr. 4. 50, M. 4. —
Wettstein, H., Dr., Seminardirektor, Die Stromungen des Festen, Fliissig^
und Oasfôrmigen und ihre Bedeutuiig fiir Géologie, Astronomie, Klima-
tologie und Météorologie. Mit 29 Holzschnitten und 25 Karten. (406 S.)
8^ 1880 Fr. 10. —, M. 8. —
1
r
Verlag von J. WlIRSTER & €o. in Zttricli.
KaltbriUUier, D., Manuel du Voyageuvy indiquant la manière de recueillir
des observations sur une contrée quelconque et sur ses habitants, soit
qu'on réside ou qu'on séjourne dans le pays, soit qu'on le parcoure en
touriste, en excursionniste ou en explorateur. (XV und 823 S.) 8^.
Mit 280 Holzschnitten und 24 Tafeln. 1879. geb. Fr. 15.—, M. 12.60
— Aide-Mémoire du Voyage^ir, Notions générales de géographie mathéma-
tique, de géographie physique, de géographie politique, de géologie, de
biologie et d'anthropologie à l'usage des voyageurs, des étudiants et des
gens du monde. (XII und 525 S.) 8^. Mit 11 Holzschnitten und 25
Tafeln. 1881. geb: Fr. 13.50, M. 11.—
— Der Beobaclder, Allgemeine Anleitung zu Beobachtungen iiber Land und
Leute fiir Touristen, Excursionisten und Forschungsreisende. Nach dem
„Manuel du Voyageur"^ bearbeitet von E, Kollhrunner. 1882.
broch. Fr. 16. 50, M. 13. 50
geb. Fr. 19. 50, M. 16. —
Die vorstehenden Werke Kalibrunner's sind fiir Jeden, der sich mit naturwissen-
schaftlichen, namentlich geographischen Sttidien befasst, ganz besonders aber fur
Solche, welche zu ihrer Belehrung grôssere Reisen unternehmeii oder in entfernten,
weniger bekannten Gegenden wohnen, fast unentbebrlich und ersetzen eine ganze
wissenschaftliche Bibliothek.
Schon die franzôsischen Ausgaben haben gleich nach ihrem Erscbeinen die voUste
Anerkennung der bedeutendsten Fachmànner aller Lànder gefunden und sind von den-
selben, sowie von den hervorragendsten Fachblât>tern auf s Wàrmste empfohlen worden.
Von den zahlreichen Urtheilen darùber lassen wir hier nur einige Auszûge folgen :
„Le travail de Mr. Kaltbrunner est, selon mon jugement, un ouvrage excellent
et des plus remarquables; c'est beaucoup plus qu'un Manuel c'est un traité complet
de Tart de voyager, traité logique, bien exposé, très savant et très lucide à la fois,
infiniment supérieur à tout ce qui a été fait jusqu'à présent en ce genre/'
Vivien de Saint-Martin.
„Vous avez parfaitement atteint votre but de faire un livre utile, et je n'hésite
pas à dire que vous y avez mieux réussi que la plupart des auteurs qui ont traité
des matières semblables. J'avoue volontiers que si j'avais eu en Afrique un Manuel
pareil, les résultats de mes voyages auraient été bien autres . . ."
Dr. G, NachtigaL
„Das Jahr 1878 hat uns noch kurz vor seinem Ablauf mit einem Werke be-
schenkt, welches nicht nur in geographischen Kreisen, sondern noch iiber dièse hinaus
auf besondere Beriicksichtigi^ng rechnen darf und gerechte Freude hervorrufen wird.
Denn wer empfande dièse nicht bei einem Bûche, welches man als ein Buch des ge-
sunden Menschenverstandes „sans phrase" bezeichnen kann ....''
Dr. Paul GOssfeldt
In àhnlichem Sinne sprachen sich nebst vielen andern noch aus die Herren Dr.
G. Sckweinfurth, Dr. Chavanne, F. v, Hellwald, Dr. Cari Millier, C. v. Sonklar^ Elisée
Réduis, H. Duveyrier, H, M. Stanley, etc. etc.
Namentlich^ von den vorerwàhnten deutschen Autoritaten und in vielen Zeit-
schriften wurde'der Wunsch nach einer deutschen Uebersetzung ausgesprochen und
liegt nun in dem ,yBe6bachter" einstweilen diejenige des „Manuél*' vor.
Natiirlich wurde bei Veranstaltung . derselben das „ManueV^ von seinem Autor
eigens revidirt und vom Bear^eiter, .Herrn E. Kollhrunner^ den in Recensionen und
direkten Zuschriften gegebenen Anregungen so weit môglich Rechnung getragen;
und es haben dann auch die bisher erschienenen Kritiken dieser deutschen Ausgabe
allgemein anerkannt, dass sie neben ail' den Yorziigen des franzôsischen Originals
vor âhnlichen Werken noch wesentliche Verbesserungen enthalte.
So sagt t. B. C. von Sonklar am Schlusse seiner Besprechung des ,jBeobachters^^
in der Zeitschrift fur wissenscha/tliche Géographie :
„Ich schliesse dièse Besprechung des „Be6bachters^' damit, dass ich dièses Werk
nicht nur als ein vorziigliches Vademecum fiir den Reisenden, sondern auch als ein
sehr brauchbares Hiltsbuch fur aile Diejenigen erklàre, die sich mit Q-eographie oder
mit einer nàher oder entfernter damit zusammenhângenden Disziplin des Wissens be-
schàftigen. Es ist ein Buch von Biichem; gehaltvoll, gediegen, klar und einfach/*
ag von J. WURSTER & Co. in Ziirieb.
Wandkarteii.
den angrenzenden Gebieten von Cenfrjil-Eiiropa
r. Randegger. 9 Blâtter im Massstab 1 : 600,000.
■raphische Amgahe Fr. 22. 50, M. 1
itisgabe, welche ausser der Terraindaristellung eine g
luen und Hobenzablen, sowie die politischeo Gre
1, Strasseii und Eiseiibahnen enthalt Fr. 30 — . M. 2
■'s Aufzielien auf Leinwand mit liarthblzeraen, pol
Lackiren, fiir jede Ausgabe Fr. 15, —, M. 1
liweiz (Carte morale de la Suisse) von J. M. Zi
00,000. 8 Blâtter Fr. 12.—, M. 1
nd gezogen mit Stàben und lackirt Fr. 20. — , M. 1
le Wandkarte der Scbweiz von J. M. Ziegler. ]
)0. 8 Blâtter Fr. 8. —, M.
nd gezogen mit Staben und lackirt Fr. 16. —, M. 1
'lir verpAii-htet, die Lehrer auf dièses ausgezeichnete Ki
rksum zu machen. Das ïst uim einmal eine Wandkarte, n
lodengestalt der Schweiz gibt. Die Zeiclinung ist derart,
vor Hicli za liaben. Gewaltîg heben stch die Gebirgsm
Walliseralpen und der Graubiindneralpen ab und wie au
in die Thaler dei" Rhône, des Tessin, des Inn und des B}
îh keine Kantonsgrenzen und Ortsnamen wird der Bliel
londern er erfreut sicb an der Thaï- nnd Gebirgsbildunj
' der Oewilsser von selbst ergibt. Die^e Karfe iat itnbeAingt dus
Kartngraphie der Sckweiz an HiilfuTnitteln fur die physikalische
■ht kat" , „Schweiz. Lebrerzeitung.
Utons Zarich von J. M. Ziegler. Massstab 1 : 40,000. ■
Fr. 12.—, M. 10. —
]d gezogen, mit Staben und lackirt Fr. 20. — , M. 18, —
Btoae St. Gallen and Appenzell. 4 Blâtter. Massstab
Fr. 8. —, M. 6. 40
md gezogen und lackirt Fr. 12. — , M. 11. —
und- und Reisekarten.
ireiz (troisième carte de la Suisse) von J. M. Zieglm:
380,000. 4 Blâtter mit Register und Erlàuterungen,
ranzosisch Fr. 10. — , M. 8. -
ind gezogen Fr. 12. — , M. 10. —
bc«te Reisekarte der Schweiz in einem Blatt, die -exiatirt, um
lauesten und vollendetslen Karten, die es gibt."
Tschudi's SchweizerfÛhrer.
' Schweiz von B. Leuzinger. Ma88stab I : 500,000
Fr. 3. —, M. 3. -
md gezogen Fr, 5. — , M. 4. 6(
Verlag von J. WURSTER & Co. in Zfiriclj.
Reliefkarte der Schweiz von R! Letizinge7\ Massstab 1 : 500,000
Fr. 3. —, M. 3. —
„Es gibt keine kartograpkische Darstellung unseres Landes — selhat die Dufourkarte
nicht ausgenommen — die so leicht^ve^'standen werden kônnte, wie dièse Reliefkarte,
und in keirter Schule der Schweiz sollte sie feMenJ"'
Dr. Wettstein in der Schweizer. Lehrerzeitung vom i3. Sept. 1884.
Reisekarte der Schweiz. Nach den neuesten Materialien beaï-beitet von
J. Eandegger, Massstab 1 : 600,000 Fr. 1. 50, M. 1. 20
Dieselbe auf Leinwand gezogen Fr. 2. 50, M. 2. —
Reliefkarte der Centralschweiz, hcrausgegeben vom Verein zur Fôrderung
des Fremden-Verkehrs am Vierwaldstâttersee und Umgebung, construirt
von X Imfeld, Ingénieur beim eidgen. Stabsbureau, und in Farbendruck
ausgefiihrt von der Geogr. Anstalt von Wurster, Randegger & Cie.,
in Winterthur Fr. 4. —, M. 3. 50
Dieselbe auf Leinwand gezogen in Taschenformat Fr. 5. — , M. 4. 50
„Es ifet unbedingt dièse Karte das Schonste und Allerheste, was je im Gebiete
solcher Uebersichtskarten in. irgend einem Lande der Welt produzirt worden ist. Mit
Hûlfe der neuen Zeichnung und der zahlreichen, wohlausgewàhlten Farbentone wird
uns da ein so jplastisches Bild von der Centralschweiz entworfen, ois tvenn wir sie
îvirklich von Oben herab sehen konnten.*' Der „Bund" vom 2. Juni 1887.
„Die Behandlung des Reliefs dieser Karte verdient sowohl mit Bezug auf Zeich-
nung, malerische Behandlung, wie hinsichtlich der technischen Durchfiihrung als eine
herimrragende Leistung bezeichnet zu werden."
Neue Ziircher Ztg. vôm 5. Juni 1887.
Hypsometrische Karte der Schweiz (Carte hypsométriqae de la Suisse)
von X M. Ziegler, Massstab 1 : 380,000 mit Erlàuterungen und Re-
gister, auf Leinwand gezogen Fr. 20. — , M. 16. —
Geologische Karte der Schweiz (Carte géologique de la Suisse) de MM.
Stiider et Escher von der Linth. 2™® édition. Massstab 1 : 380,000,
auf Leinwand gezogen Fr. 25. — , M. 20. —
Karte der Fundofte von Rohprodncten in der Schweiz. Herausgegeben
auf Veranlassung des Schweizer. Handels- und Landwirthschafts-De-
partement von Jidim Weber, Ingénieur, und A. Brosi^ ait Oberfôrster.
Massstab 1 : 500,000 Fr. 3. —, M. 3. —
Kanton St. Gallen und Appenzell, Topographische Karte. 16 Blâtter.
Massstab 1 : 25,000. Gestochen unter der Leitung von J. M, Ziegler
nach den Originalblàttern der Kantonsvermessungen. Herabgesetzter
Preis Fr. 25. —, M. 20. —
Kanton Genf, Waadt, Freiburg und Neuchâtel. Massstab i : 250,000
Fr. 2. —, M. 1. 60
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2. 40
Kanton Glarns, nach, den eidgenôssischen Originalaufnahmën bearbeitet von
J. M, Ziegler. Massstab 1 : 50,000. 2 Blâtter Fr. 4. 50, M. 3. 60
Dieselbe aufgezogen oder auf Leinwand gedruckt Fr. 6. — , M. 4. 80
Kanton Granbnnden, Massstab 1 : 250,000 Fr. 2. —, M. 1. 60
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2. 40
Kanton Tessin, Massstab 1 : 150,000 Fr. 3. 50, M. 3. 20
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 5. — , M. 4. —
Kanton Thurgau, Schul- und Handkarte von J. Randegger, Massstab
1 : 250,000 Fr. — . 80, M. — . 80
Kanton Zurich, Reise- und Ezcursionskarte, Massstab l . 125,000
Fr. 2.—, M. 1.60
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2.40
Verlsg Ton J. WUR8TER & Co. in ZBrich.
ie Earte des Bdzirks Zfilich, nach den eidgenossischen
ind neuesteu Ergaozungeii bearbeitet im Massstab von 1 : 40
iandegger Fr. 3. — , M.
leiawand gezogeii ■ Fr. 4. — , M.
le Karte des Bezirks Winterthor, nach den neuesten Materi
besonderer Beriickaichtigung sanimtlicher Ëisenbahnen I
n J. Randegger. Massstab 1 : 50,000 Fr. 2. —, M.
^eÎDwand gezogeo Fr, 3. — , M,
ifi Earte des nuteivEngadins, mit den nôrdlich, ostUch
ingrenzenden Theilen von Vorarlberg, Tyrol und Veltlii
Massstab 1 : 50,000, von J. M. ZteeiUr. Herabgesetzter ]
Fr. 6. —, M.
vom Vnter-E^gadin ist in ihrer Genauigkeit, augserordentlichen '.
?oIlen und exakten Ausfiihrunç ein Meiiterstuck tnpographischer A
htlich „Arbeit'', denn sie begreift neben dem topograpfiiscben 2
opograpbiscbe Denken in aich, ohne welcbes die DarstelTang
'errains niramer gelingen kann . . . ."
E. V. Sydow, in PetarmaDn's gaogr. Mitth. 1870, S, 181
le Karte des Ober-Engadins, mit den nordliohen und
Ipeniibergangen sammt den Thalem Bormio, Poschiavo
L, mit Ëinschiuss der SUdgehânge von Bernina und Albi
n Malenco und Masino, von J. M. Ziegler. 4 Blàtter. ft
)0,000. Herabgesetzter Preis Fr. la —, M. i
I im Jahrgang 18G4 der ,Geoj:r. Mittheilnngen", S. 440 n. ff.,
icben topographischan Kartenwerke Ziegler's ausfiïhrlich gesproc
reiht sicb denselben in Jeder Beziehimg muBtergiiltig an iind b
1 vielen von der eidgenôssiscben R«gierung und den Âlpenven
en den ihm eigentbii ml icben "Werth. Es Ut tint der bedeuteru
prachtvollsten Karten, die sett Jahren in der Well vberkaupt iU
Dr. A. Petermann, in den „Geogr. Mitth.", 1874, 8. 76
'.caJ ttiap oj ihe Island qf Madeira. (Karte der Insel Madf
1 : 100,000 Fr. 6. —, M. '.
Panoramen.
B Rîgi-Solm, von G. Meyer. In prachtvollem Farbendi
es Bildes ohne Rand 2,20 m., Hôhe desselben 23 cm.
psel, gerollt Fr. 10. —, M. (
des Bildes ist, bei guter Beleuchtimg, namentlicb bei Betracb
lenjgucker, ein ganz iiberraschend wirkungavoller. Der Beaol
illkûrlich auf jene zaubervolle Hôhe versetzt; er aiebt die ganz'
,eiz ao reiche Rmidsicbt im weichen Morgenlicbte vor sich ausgebr
Lgen werden in ihm wachgerufen — fast nichts felilt, alB die wu
bn einat in der Wirklichkeit umapielt bat — in duftigen Scbli
gewellte Mittelland, in femsten Femen schwimmec Jnra, Vog
àhrend der gigantische Wall der Eisgebirge, von hellem Sonneii
iam jeden Schrund, jede Kante der Fimgehànge erkennen laast
Neue Alpenpost
a Monte Rosa, von X. ln(feld. YoUstandige ïtundsicht
urspitze ans (4638 m.) In Farbendruck Fr. 6. —, M. I
Eermatt, von X Imféld. 3 Panoramen und 3 Ansichten.
Fr. 3.—, M. '■
^è'tr
W^mk l'écorce terrestre.
Die Disloeationen der Erdrinde.
X RUSSELL LIBHARY
' ^ _,K> KSSAI ^n'versity of IV.ichi^an
V^ DE
DÉFINITION ET DE NOMENCLATURE.
Yersttcb einer Définition und Bezeiclinung.
— '^^*»— ►•^•^— «H^^
Texte en français et en allemand, Text deutsch und franzôsisch,
synonymie en français, allemand et anglais i Synonymie deutsch, franzôsisch u. engliscli
par
__ ^ Yon
Gl^ôlogue aS^^ris. ^''"^ Prolfesswrin Zurich. - ^^'
Publié aux frais de la fondation de X. Schnyder de Wartensee.
Herausgegeben von der Stiftung von X. Schnyder von Wartensee.
Zurich.
Verlag von J. Wurster & Comp.
1888.
y>-i»-
'V
* .
w ^
)•'
K.
i»
fi
1'
sf
"->
\\
l
r -
, ^
\.
• /
V