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Full text of "Les dislocations de l'écorce terrestre"

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Les 



Dislocations de l'écorce terrestre. 

Die Disloeationen der Erdrinde. 



■^ 



ESSAI 

DE 

DÉFINITION ET DE NOMENCLATURE. 

Versuch einer Définition nnd Bezeicimnn^. 



Texte en français et en allemand, 
synonymie en français, allemand et anglais 



Text deutsch und franzôsisch, 
Synonymie deutsch, franzôsisch u. engliscli 



V 



par 
von 



o 



Emm^de ^argerie ^ 

Géologue à Paris. 



Dr. Allaert Heim 

Professor in Zurich. 



Publié aux frais de la fondation de X. Schnyder de Wartensee. 
Herausgegeben von der Stiftung von X. Schnyder von Wartensee. 



^? 



Zurich. 
Verlag von J. Wurster & Comp. 

1888. 







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Préface. Vorwort. 



-•••- 



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5? 

4 



Le présent travail a été préparé 
en 1885 et rédigé en 1886. Ayant 
pleine conscience chacun de la dif- 
férence de nos aptitudes personnelles, 
nous avons cherché, en réunissant nos 
efforts, à suppléer à nos lacunes réci- 
proques. A Tun de nous reviennent 
plus particulièrement les idées direc- 
trices, servant en quelque sorte de fil 
conducteur à l'ouvrage ; à Tautre, les 
recherches de pure érudition qui 
étaient nécessaires pour lui donner 
un corps ; mais le plan et la rédaction 
du texte ont été arrêtés en commun. 

La préparation de cet essai nous 
a été inspirée par Tétat d'indécision 
dans lequel se trouve encore la nomen- 
clature des faits de dislocation : les 
auteurs emploient les mêmes mots 
dans un sens souvent très-différent, 
et l'équivalence des termes, d'une 
langue à l'autre, est loin d'être fixée 
d'un accord unanime. Notre but a 
été de contribuer à l'éclaircissement 
des idées et du langage, au moyen 
de définitions précises et d'expressions 
non ambiguës, afin de prévenir autant 
que possible une confusion dont les 
conséquences seraient déplorables pour 
l'avenir. 

Les administrateurs du legs géné- 
reusement institué par le regretté com- 
positeur Xavier Schnyder de 
Wartensee, pour faciliter entre autres 



Die vorliegonde Schrift ist im Jalire 
.1885 vorbereitet und 1886 nieder- 
geschrieben worden. In voiler Kennt- 
niss der verschiedenen Richtungen 
unserer Befâhigung liaben wir uns zu 
der gemeinsamen Arbeit aufgesucht, 
die uns nur durch dièse Combination 
môglich geworden ist. Deni Einen 
waren niehr die leitenden unabhàng- 
igen Gedanken zu eigen, der Andere 
trat mit seiner Literaturkenntniss in 
die LUcke. Das kleine Werk ist nach 
Inhalt wie nach Rédaction ein uns 
gemeinsames. 

Die Veranlassung zu unserem „Ver- 
such" war dadurch gegeben, dass mehr 
und mehr in der Literatur Missver- 
standnisse in der Bezeichnùng von 
Dislocationen und in der Bedéutung 
der von verschiedenen Autoren ge- 
brauchten Worte in ein und derselben 
Sprache und noch mehr in verschie- 
denen Sprachen sich einstellten. Wir 
wiinschten, zur Abklàrung der BegTiffe 
und zur Pràcision und Unzweideutig- 
keit der Bezeichiiungsweise wesent- 
lich beitragen , und eine drohende 
Verwirrung von vorne herein ab- 
schneiden zu kônnen. Ob uns dies 
gelingt, wird die Zukunft lehren. 

Die hochherzige Stiftung des sel. ver- 
storbenen Musikers Xaver Schnyder 
von Wartensee, welche ausser der 
Aufstellung von Preisarbeiten auch 



187476 



• — IV 

V 

objets la publication d'ouvrages rela- 
tifs aux sciences, ont bien voulu en 
disposer Tannée 1888 en faveur du 
présent travail. Nous devons exprimer 
ici notre vive gratitude, pour ce bien- 
veillant acceuil, aux directeurs de la 
bibliothèque municipale de Zurich, 
chargés par le défunt de veiller à 
l'exécution de ses volontés. La maison 
Wurster & Cie. a droit également à 
nos remerciments , pour les soins 
qu'elle a apportés à l'impression de 
notre opuscule. 

Par suite des difficultés matérielles, 
inhérentes à la nature même de cet 
ouvrage, la publication en ayant été 
retardée jusqu'à ce jour, nous n'avons 
pas cru devoir tenir compte des tra- 
vaux parus depuis la rédaction du 
manuscrit, afin de ne pas reculer in- 
définiment l'apparition des pages sui- 
vantes; parmi ces documents, qui 
n'ont pu^ainsi être mis à contribution, 
une mention spéciale est due au traité 
de M. Mellard-Reade (The Origin 
of Mountain Ranges, 1886): ce 
volume est fort riche en expressions 
anglaises relatives aux dislocations et 
que nous regrettons de n'avoir pu 
citer. 

Puisse ce petit livre, malgré ses 
défauts, être de quelque utilité aux 
géologues. 

Paris et Zurich, Décembre 1887. 

Les Auteurs. 



die Herausgabe wissenschaftlicher 
Arbeiten sich zum Ziele gesetzt hat, 
hatsich sodann fiir 1888 unserer Arbeit 
angenommen. Wir sind den Behôrden 
der zurcherischen Stadtbibliothek, 
welche vom Testator mit der Aus- 
fiihrung seines Willens betraut worden 
waren, fur ihr freundliches Entgegen- 
kommen zu ausgezeichnetem Danke 
verpflichtet. Ebenso sprechen wir der 
vorzuglichen Verlagsfirma unseren 
Dank fiir ihre Bemuhungen um unser 
kleines Werk aus. 

Die besonderen, in der Natur der 
Sache gelegenen Schwierigkeiten fiir 
Satz und Druck, sowie einige âussere 
Umsfande verzôgerten sodann die 
Herausgabe bis zum Ende des Jahres 
1887. Es ging aber leider nicht an, 
durch Beriicksichtigung der inzwischen 
erschienenen Literatur die Publication 
abermals ins Unbestimmte hinaus- 
zuschieben. Unter diesen Werken, 
welche nicht mehr in Beriicksichti- 
gung gezogen werden konnten, ist vor 
allen die Abhandlung von Mellard 
Reade (The Origin of Mountain- 
Rangés, 1886) zu nennen. Dieser 
Band ist sehr reich an englischen 
Bezeichnungen iiber Dislocationen. 

Môchte unser Biichlein trotz seiner 
Mângel der Wissenschaft und ihren 
Arbeitern niitzlich sein. 

Zârich und Paris, December 1887. 

Die Verfasser. 






Table des matières. Inhaltsverzeichniss. 



-•- 



Introdaction i 

I. Dislocations résultant de 
mouvements verticaux. 



A. Des Failles proprement dites. 

1. Caractères généraux des failles. 

Définition 11 

Des lignes de faille ... 12 

De récartement des lèvres . 13 

Escarpement de faille . . 15 
Du plan de faille et de son 

inclinaison 16 

Du rejet 17 

2. Des dififérents types de 

failles 20 

a) Rapports de direction des 
failles et des couches . 21 

b) Sens du mouvement re- 
latif du toit et du mur . 21 

c) Rapports d'inclinaison du 
plan de faille et du plan ^ 
des couches 24 

B. Des neznres 26 

C. Modes de groupement des failles 
et des fleznres. 

1. Distinetion des failles de 

crevassement et des 
failles de plissement . . 32 

2. Des failles simples et des 

fiedlles composées ... 33 

3. Des massifb et de leur dis- 

position relative ... 35 



Einleitnng i 

L Disloeationen aus Verti- 
ealbewegungen hervorge- 
gangen. 

A. Ton den reinen Terwerfnngen. 

1. Die allgemeinen Eigen- 

schaften der Verwerf- 

ungen. 

Définition 11 

Von den Veirwerfungslinien 12 

Von dem Abstand der Fliigel 13 

Verwerfungsabsturz ... 15 
Von der Verwerfungsflàche 

und ihrer Neigung ... 16 

Vom Verwerfungsausmaass 17 

2. Von den verschiedenen 

Arten der Verwerfungen 20 

a) Verhàltniss der Streich- 
richtuDg von Verwerf- 
ungen und Schichten . 21 

b) Relative Verschiebungs- 
richtung des Hangenden 
und Liegenden . . . . 21 

c) Verhàltniss im Fallen der 
Verwerfung und der 
Schichten .....' 24 

B. Ton den Fleznren (Tafelabbieg- 
angen) .26 

C. Zusammensetzong der Terwvrf- 
nngen und Flezoren. 

1. Unterscheidung d.Spalten- 
verwerflingen und Falten- 
verwerfùngen 32 

2. Von den einfàchen und 
Busammengetzten Verwer- 
fungen 33 

3. Von den SchoUen und Ihrer 
gegenseitigen Lage ... 35 



— VI — 



4. Structure intérieure des 

massifis 40 

5. Des systèmes de failles 42 

6. Origine des failles ... 44 



II. Dislocations résultant de , IL 
mouvements horizontaux. 



A. Des Plift. 

1. Des plis en général ... 49 

2. Des parties d'un pli . . 50' 
8. Des différents types de plis 

a) Formes résultant d'une 
dissymétrie croissante 
dans J'inclinaison des 
flancs 53 

b) Formes résultant du res- 
serrement croissant des plis 57 

B. Des plis-failles 64 

C. Des décrochements horlzontaox 71 

Distinction des décrochements 
horizontaux (transversaux) 
et des failles transversales 
ordinaires 72 

Modifications diverses du type 
simple des décrochements 
horizontaux 74 

D. Dimensions et rapports matnels 
des plis et plis-failles. 

1. Dimensions. 

a) Dimensions des plis con- 

• sidérés isolément ... 77 

b) Dimensions relatives des 
plis 79 

2. Distribution horiaontale 

des plis et plis-failles . 80 

3. Sens relatif du déjettement 

des plis 81 

a) Déjettement dans le 
même sens 81 



4. Innere Structur d. Sbhollen 40 

5. Von den Verwerfungs- 
systemen 42 

e. Urspîrung der Verwerf- 
iingen 44 

Disloeationen ausHorizon- 
talbewegungen hervorge- 
gangen. 

A. Ton den Falten. 

1. Von den Falten im All- 
gemeinen 49 

2. Von den Theilen einer 
Faite 50 

3. Von den verschiedenen 
Faltentypen, 

a) Formen , hervorgehend aus 
zunehmender IJnsymetrie 
in . der Neigung der 
Schenkel 53 

b) Formenreihen , hervor- 
gehend aus Zusammen- 
dràngung der Falten . . 57 

B. Ton den Faltenverwerfnngen . ^4 

C. Transversale Horizontalver- 
schiebongen ....... 71 

TJnterscheidung der transver- 
salen Horizontalverschieb- 
ung von den gewôhnlichen 
Querverwerfungen . . . . 72 

Modificationen des Normaltypus 
der transversalen Horizon tal- 
verschiebung 74 

D. Grosse and gegenseitige Bezie- 
hungen der Falten and Falten- 
verwerfangen. 

1. Orôssenverhâltnisse. 

a) Grosse einer Faite fur 
sich betrachtet . . . . 77 

b) Yergleichsweise Grosse 
verschiedener Falten . 79 

2. Horizontale Vertheilung 
der Falten und Falten- 
verwerfungen .... 80 

3. Richtung der Ueberschie- 

bung (Neigung d. Falten) 81 
a) Gleichsinnig schiefe Nei- 
gung 81 



-ry 



— VII 



b) Déjetteihent en sens in- 
verse .,.....; 83 

4. Combinaison d'un mouve- 

ment latéral d'ensemble 
avec un mouvement ver- 
tical localisé. 

a) Combinaison du plisse- 
ment avec un affaissement 
localisé produit en même 
temps . . i . . . . 84 

b) Combinaison du plisse- 
ment avec un exhaus- 
sement localisé pîToduit 

en même temps / . . . 84 

5. Effets d'un nouveau re- 

foulement sur des couches 
déjà plissées ..... 87 

IIL Déformations intimes des 
roches 91 



b) Ungleichsinnige Neigung 83 

4. Zusammensetzung einer 
allgemeinen HorizontaJ- 
bew^egung mit einer lo- 
kalen Vertikalbew^egung. 

a) Zusammensetzung der 
Faltung mit gleichzeitiger 
lokaler Senkung ... 84 

b) Zusammensetzung der 
Faltung mit gleichzeitiger 
lokaler Ueberhôhung . 86 

5. Wirkung eines neuen Hori- 

zontalschubes auf schon 
gefaltete Schichten . . §7 

III. Innere Gesteinsumform- 



ung 



91 



Notes et Renvois (par Emm. de Margerie) 

Introduction ....... 

I. Dislocations résultant de mouvements verticaux. A. Des- Failles 

B. Des Flexures 

C. Modes de groupement des failles et des flexures . 
II. Dislocations résultant de mouvements horizontaux. A. Des Plis 

B. Des plis-failles ...... 

C. Des décrochements horizontaux . . . . 

D. Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles 
m. Déformations intimes des roches ..... 

Appendice (rédigé par Emm. de Margerie) 

I. Sur quelques terms relatifs aux rapports de disposition des couches 
II. Sur quelques termes relatifs à l'inclinaison des couches 

III. Sur les procédés graphiques et plastiques employés pour représenter 
l'allure des dislocations ...... 

IV. De quelques essais de nomenclature et de classification des cassures 
affectant l'écorce terrestre . ... 

V. De quelques expressions relatives aux ensembles montagneux 
VI. Sur les dislocations dues à des causes locales 
Vn. Additions à la synonymie ...... 

Index alphabétique, a. Termes français 

b. Begister der deutschen Bezeichnungen .... 

c. Index of English Expressions ..... 



95 
95 
95 
100 
102 
107 
112 
114 
115 
119 

126 
126 
126 

126 

128 
130 
131 
132 

133 
140 
149 



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Remarque. 



Les langues auxquelles appartien- 
nent les mots cités dans le cours du 
présent travail sont indiquées de la 
manière suivante: 

f — Français ; d = Allemand ; 
e — Anglais. 

Les désignations nouvelles 
que nous proposons sont indi- 
quées par le signe *. Celles dont 
nous recommandons spéciale- 
ment remploi à l'avenir sont 
imprimées en caractères espacés. 



Anmerkung. 



In der Folge sind stets die Spra- 
chen bezeichnet wie folgt: 

f —= FranzSsisch ; d - Dentsch ; 
e -- Ënglisch. 

Diejenigen Bezeichnungen, 
welche von den Verfassern stam- 
men, sind durch * unterschieden, 
und diejenigen, welche wir zum 
hauptsâchlichen Gebrauch in 
der Zukunft empfehlen môchten, 
durch gesperrte Schrift hervor- 
gehoben. 



m. 






tv-. 




Introduction, 

Lorsque des terrains sédimentaires, 
au lieu d'avoir conservé leur disposi- 
tion plane originelle, apparaissent au 
contraire inclinés, redressés, ployés, 
renversés ou bien fendus et séparés par 
des cassures en fragments juxtaposés 
mais portés à une hauteur inégale, 
on dit qu'ils ont été disloqués. Les 
roches d'origine différente (schistes 
cristallins et roches éruptives) peuvent 
présenter les mêmes phénomènes, bien 
qu'ils y soient moins faciles à constater. 
On réunit sous le nom de: 



f: dislocation(s) d: Disloc 
e: dislocation (s), disturbaûce(s) 

l'ensemble de ces déformations mé- 
caniques éprouvées par les roches, 
dont l'origine peut être quelconque, 
postérieurement à leur dépôt et 
à leur consolidation. 

En général les dislocations sont 
susceptibles de donner lieu à des 
discordances de stratification, 
c'est-à-dire que si des couches dis- 
loquées a viennent à être recouvertes 
dans la suite par de nouveaux sédiments 
?>, ceux-ci ne participeront pas à 
l'inclinaison des premières, ce qui 
établira nettement l'âge relatif des 
dislocations considérées, qui auront 
évidemment été produites après le dé- 
pôt de la première série a et avant 
celui de la seconde 6; on est donc 



Einleitung. 

Wenn sedimentâre Schichten, an- 
statt ihre urspriingliche , flache La- 
gerung behalten zu haben, nun geneigt, 
aufgestellt, gebogen, uberkippt oder 
der Art gespalten sind, dass die beid; 
seitigen Gesteinsmassen aneinander 
verschoben erscheinen, so bezeichnet 
man dièse Gesteine als dislocirt 
oder g e s t ô r t. Die Gesteine verschie- 
dener Entstehungsweise (krystalli- 
nische Schiefer, Eruptivgesteirie) kôn- 
nen die gleichen Erscheinungen zeigen, 
wenn sie auch bei denselben weniger 
leicht zu erkennen sind. Man vereinigt 
unter dem Namen: 

a t i n (e n) , Lagerungs-Storung(en) 
, displacement(s) ; diastrophism ^) 

die Gesammtheit aller der mechani- 
schen Verànderungen in der Lagerung, 
welche, was immer die Entstehungs- 
weise dés Gesteins sei, nach der 
Bildung und Verfestigung des letz- 
teren eingetreten sind. 

Im Allgemeinen ergeben die Dis- 
locationen hâufig Discordanzen in 
der Schichtenstellung. Indemnâm- 
lich die dislocirten Schichten a in der 
Folge von neuen sedimentâren Ab- 
lagerungen b bedeckt werden, bilden 
die ersteren mit den letzteren einen 
Winkel. Dièse Lagerungsdifferenz 
làsst das relative Alter der be- 
trachteten Dislocationen feststellen, 
indem dieselben jedenfalls nach Ab- 
lagerung der gestôrten Schichtgruppe a 

1 



— 2 — 



par là en état de dater, en termes de 
la chronologie géologique ordinaire, 
le moment où une dislocation a été 
produite. 



und vor Ablagerung der ungestorten 
b eingetreten ist. Es ist nach die- 
sem Prinzip moglich, in den Be- 
zeichnungen der geologischen Chrono- 
logie die Zeit einer Dislocation anzu- 
geben. 




Il peut arriver que de grands mouve- 
ments de récorce terrestre affectent 
avec une amplitude égale des régions 
étendues sans y déranger d'une ma- 
nière perceptible F allure plane origi- 
nelle des couches ; s'ils affectent une 
aire de sédimentation et y modifient 
seulement la profondeur de la mer, 
ils détermineront un changement dans 
la nature (ou, comme on dit en lan- 
gage géologique, dans le faciès) des 
dépôts en voie de formation; s'ils affec- 
tent, une surface continentale de façon 
à la replonger sous les eaux marines, 
les anciens sédiments supposés hori- 
zontaux qui constituent cette contrée 
Viendront alors à être recouverts par 
une nouvelle série de couches, qui 
seront en concordance de stratifi- 
cation avec les premiers, puisque, 
bien qu'un long intervalle d'émersion 
ait séparé le dépôt des deux séries, 
la plus ancienne n'aura pas été 
redressée avant la formation de l'autre. 
Pour distinguer cette disposition du 
cas plus habituel où la concordance 
entre deux couches correspond à une 
succession immédiate dans le temps, 
on la désigne sous le nom de: 



Grosse Bewegungen der Erdrinde 
konnen mit gleichfôrmigem Betrage 
iiber sehr ausgedehnte Regionen sich 
geltend machen der Art, dass die ur- 
spriingliche flache Lagerung nicht 
sichtlich gestôrt wird. Wenn solche 
Bewegungen ein Sedimentationsgebiet 
betreffen und nur die Tiefe des Meer- 
gmndes verândern, werden sie blos 
eine Verânderung in der Beschaffen- 
heit der Ablagerungen oder, geologisch 
gesprochen, in ihrer Faciès veran- 
lassen. Betreffen sie aber eine Con- 
tinentalflâche, so dass dieselbe unter 
die Meerflâche taucht, so werden die 
alten Sedimente, welche dièse Gegend 
gebildet hatten, durch eine neue Série 
von Schichten bedeckt, welche con- 
cordant zu den âlteren liegen, weil, 
trotzdem ein langer Zeitintervall zwi- 
schen beiden Schichtgruppen liegen 
kann, die altère doch nicht aufgerich- 
tet worden ist vor Absatz der neueren. 
Um dièses Verhàltniss von dem ge- 
wôhnlicheren Falle zu unterscheiden, 
wo die concordanten Schichten in ihrer 
Bildung unmittelbar zeitlich aufeinan- 
der gefolgt sind, bezeichnet man das- 
selbe mit dem Namen: 



— 3 — 



f: transgressivité parallèle 
d: Parallel- Transgression*, 

Auflagerung (im Gegensatz 

Auflagerung). ^) 

Mais ces phénomènes (qui d'ailleurs 
proviennent peut-être en partie de 
causes étrangères aux mouvements du 
sol, telles que la déformation des sur- 
faces de niveau suf le globe) ne ren- 
trent pas dans la catégorie des véri- 
tables dislocations au sens propre du 
mot, et resteront par suite en dehors 
du cadre de la présente étude. 

Les dislocations sont ordinairement 
linéaires, c'est-à-dire qu'elles affec- 
tent des bandes de terrain, allon- 
gées, souvent appelées zones. 

Autrefois on cherchait dans l'action 
d'une force spéciale et locale telle 
qu'une éruption la cause de chaque 
dislocation individuelle; mais l'étude 
plus approfondie des dislocations a 
montré qu'en général elles forment 
des systèmes, dont tous les membres, 
par l'harmonie de leurs caractères, 
témoignent de l'unité de la cause à 
laquelle est due leur production. 

On admet généralement aujourd'hui 
que la cause des dislocations réside 
dans la contraction de l'intérieur du 
globe, elle-même conséquence de son 
lent refroidissement; mais ce n'est 
pas ici le lieu de développer et de 
discuter, cette théorie. 

Ainsi que dans tous les autres 
phénomènes naturels, ^on constate que 
les dislocations, au lieu d'affecter des 
formes quelconques et d'être distri- ; 
buées au hasard, obéissent au con- 
traire à un certain ordre et se ré- 
duisent à un petit nombre de types 
susceptibles d'être nettement définis. 



ou concordante * 

un terbro chêne gleichfôrmige 
zur fortgesetzten gleiçhfôrmigen 

AUein dièse Erscheinungen, welche 
librigens zuna Theil von Ursachen, die 
den Bewegungen der festen Erdrinde 
fremd sind (wie die Formverânderun- 
gen der Meerniveauflâchen), herriihren 
môgen, gehoren nicht in die Catégorie 
der eigentlichen Dislocationen im ge- 
wôhnlichen Sinne des Wortes und 
bleiben deshalb ausserhalb des Rah- 
mens unserer vorliegenden Studie. 

Die Dislocationen sind gewôhnlich 
linear, d. h. sie betrefïen lângsge- 
streckte Terrainstreifen, die man oft 
als Zonen bezeichnet. 

Friiher suchtes man in einer spe- 
ciellen lokalen Kraft wie z. B. in einer 
Eruption die Ursache jeder einzelnen 
Dislokation fiir sich; aber das ver- 
tiefteje Studium der Dislocationen hat 
ergeben, dass dieselben gi'osse Système 
bilden, deren Glieder durch die Har- 
monie ihrer Charaktere Zeugniss von 
der Einheit der Ursache ablegen, 
welche sie gebildet hat. 

Man nimmt heutzutage ziemlich all- 
gemein an, dass die Ursache der Dis- 
locationen in dem Zusammenschwin- 
den des Erdinneren zu suchen ist, 
das selbst wieder Folge langsam fort- 
schreitender Abkiihlung sei; allein 
hier ist nicht der Ort, dièse Théorie 
zu entwickeln und zu discutiren. 

Wie bei allen Naturerscheinungen 
findet man, dass auch bei den Dis- 
locationen nicht beliebige Formen in 
zufâlliger Anordnung auftreten, son- 
dern dass auch hier eine gewisse Ord- 
nung vorhanden ist und die Formen 



4 — 



Tout d'abord on peut diviser les 
dislocations en deux gi-andés classes 
suivant que les mouvements qui leur 
ont donné naissance ont été dans l'en- 
semble surtout verticaux ou hori- 
zontaux. Dans le premier cas une 
portion plus ou moins étendue de 
l'écorce terrestre a été soulevée ou 
abaissée relativement aux portions 
contiguës, dans le sens du rayon du 
globe, suivant une ligne de dénivel- 
lation souvent très brusque (faille), 
comme dans les pays de plateaux. 
Dans le second cas le déplacement 
dés masses minérales a été effectué 
tangentiellement à la surface terrestre, 
il y a eu compression ou refoulement 
latéral, les couches ont été redressées 
et sont devenues inclinées, et comme 
résultat de cette production de plis, 
il y a eu diminution de l'espace occupé 
en projection horizontale par les cou- 
ches plissées ; c'est la structure qu'on 
observe dans la plupart des chaînes 
de montagnes. 

Naturellement, cette distinction ne 
peut pas être absolue; elle exprime 
simplement les diflférences les plus 
importantes existant entre les dislo- 
cations au point de vue de leur mode 
de formation, et aussi de leur réparti- 
tion. En eflfet, il y a des contrées où les 
dislocations appartiennent exclusive- 
ment à la première classe — ce sont 
les régions de fractures — d'autres 
où elles sont toutes de la deuxième 
classe — ' les régions de plisse- 
ment — d'autres enfin où les choses 
se passent d'une manière plus com- 
plexe et où l'on trouve les deux types 
réunis et diversement combinés; t)n 
conçoit par suite combien les carac- 
tères que présente la structure de 



in eine kleine Anzahl gut charak- 
terisirbarer Typen sich gruppiren. 

Zunâchst kann man die Disloca- 
tionen in zwei grosse Klassen theilen, 
je nachdem die Bewegungen, welche 
sie gebildet haben, hauptsàchlich v e r- 
tikal oder horizontal gewesen sind. 
Im ersten Fall ist ein grosseres oder 
kleineres Stiick Erdrinde relativ zu 
den nebenliegenden Theilen gehoben 
oder gesenkt worden in der Richtung 
des Erdradius (radial) nach einer 
oft sehr scharf ausgesprochenen 
Bruchlinie (Verwerfung), wie dies 
z. B. in den Plateaulàndern sich hàufig 
findet. Im zweiten Falle ist die Be- 
wegung dér miueralischen Massen 
tangential zur Erdflàche erfolgt, 
die Erdrinde hat einen horizontalen 
Seitenschub, eine Compression erfah- 
ren, die Schichten sind aufgestaut, 
aufgerichtet und in F ait en gelegt 
worden. Im Grundriss betrachtet ist 
die zusammengedrângte, gefaltete Zone 
scbmâler geworden ; dies ist die Struc- 
tur, welche man in den meisten 
Kettengebirgen findet. 

Selbstverstândlich ist die Tren- 
nung keine absolute. Sie charak- 
terisirt . nur die wichtigsten Unter- 
schiede in der Art, Bildungsweise und 
Vertheilujig der Dislocationen. Es gibt 
in der That Gegenden, deren Disloca- . 
tionen ausschliesslîch der ersten Klasse 
angehoren : das sind die Bruch- 
regionen — andere, wo sie aile von 
der zweiten Klasse sind: die Fal- 
tenregionen, — wieder andere end- 
lich, wo die Verhâltnisse weit ver- 
wickelter sind, und wo man beide 
Klassen gleichzeitig und mannigfaltig 
combinirt findet. Es geht daraus die 
grosse Mannigfaltigkeit hervor, welche 



5 — 



chaque région de dislocations peuvent 
être variés. 

Le changement de forme d'un même 
accident peut s'effectuer soit d'une 
manière continue, soit longtemps après 
son apparition première, lors d'une 
seconde période de dislocation — , au- 
quel cas la direction des forces agis- 
santes peut n'être plus la même que 
la première fois. 

Il importe de remarquer qu'un 
mouvement effectué dans un certain 
sens peut souvent être la conséquence 
indirecte d'un mouvement d'ensemble 
effectué dans un sens différent, par suite 
de la décomposition partielle de celui-ci, 
déterminée par des circonstances loca- 
les ; par exemple un mouvement verti- 
cal peut, dans certaines conditions, être 
l'effet d'une pression latérale: aussi 
pour ne .pas compliquer inutilement la 
nomenclature et afin de rester sur le 
terrain solide des faits directement ob- 
servables, il convient de classer les 
dislocations d'après la nature du mouve- 
ment immédiat qui leur a donné 
naissance, c'est-à-direde la résultante 
des forces mises en jeu — ceci se rap- 
portant bien entendu non à un point 
unique mais à l'ensemble d'un même 
accident. Par suite, la nature du mouve- 
ment primitif dont le mouvement immé- 
diat résulte peut être la même pour les 
deux grandes classes de dislocations 
ou non , sans cependant que notre 
classification doive s'en ressentir. 

Dans l'une et l'autre classe, les dis- 
locations peuvent revêtir deux aspects 
différents , suivant qu'elles ont été 
effectuées avec ou sans rupture — 
c'est-à-dire soit par fracture plus ou 
moins ménagée ou brusque, soit par 
recourbement continu. Comme on 



die Dislocationen in verschiedenen 
Gebieten der Erde zeigen kônnen. 

Çie Gestalt ein und derselben Dislo- 
cation muss sich wàhrend ihrer Aus- 
bildung allmâlig ândern, oder es kann 
dies lange nach deren erstem Erschei- 
nen durch eine zweite Di&locationS- 
période, vielleicht mit zugleich anderer 
Richtung der wirkenden Krâfte ge- 
schehen. 

Hier muss bemerkt werden, dass 
eine Bewegung von bestimmtem Sinne 
oft die indirekte Folge einer allge- 
meineren Bewegung m anderer Rich- 
tung sein kann, indem eine theilweise 
Zerlegung der letzteren, von lokalen 
Umstânden begUnstigt, eingetreten ist; 
eine Hebung kann z. B. von einer 
horizontalen Bewegung herriihren. Um 
die Nomenclatur nicht unniitz zu com- 
pliciren und auf dem Boden der be- 
obachteten Thatsachen zu bleîben, ist 
es am besten, die Dislocationen nach 
der Natur der unmittelbaren Be- 
wegung, welche die Résultante aller 
in' s Spiel tretenden Kràfte ist und 
sie gebildet hat, einzutheilen, immer- 
hin in dem Sinne, dass wir nicht die 
Bewegung eines einzelnen Punktés în's 
Auge fassen, sondern diejenige, welche 
dem ganzen einzelnen Dislocationsvor- 
gang zu 'Grunde liegt. Die letzte Ur- 
sache der Dislocationen mag fUr beide 
Klassen dieselbc sein oder nicht, das 
beriihrt aber unsere Eintheilung der 
Dislocationen nicht. 

In jeder der beiden Klassen konnen 
die Dislocationen in zwei Formen von 
ganz verschiedenem Aussehén auftre- 
ten, je nachdem sie mit oder ohne 
Bruch vor sich gegangen sind. Im 
ersteren Falle erscheint dieselbe mit 
einer mehr oder weniger vollstândigen 



6 — 



le verra dans la suite, chacun des deux 
cas Qxige, pour être réalisé, des condi- 
tions différentes, suivant la classe des 
dislocations dans laquelle il est supposé 
se produire. Dans la classe des dis- 
locations dues à des mouvements ver- 
tfcaux, la fracture se présente ordi- 
nairement comme le fait initial, ayant 
précédé le déplacement relatif des deux 
portions de Técorce terrestre qu'elle 
sépare; elle représente inversement 
dans la classe des dislocations par 
mouvement horizontal la limite ex- 
trême d'un ploiement. D'autre part le 
recourbement résulte d'une compres- 
sion latérale, dans la seconde classe 
des dislocations, où il constitue le phé- 
nomène primitif et essentiel; il résulte 
au contraire d'un étirement ou allon- 
gement de^ couches dans la première 
classe, où il est secondaire, accessoire 
et d'ailleurs assez rarement réalisé. 

En général, quand il s'agit des 
mouvements qui ont donné naissance 
aux dislocations, nous ne pouvons 
parler avec certitude que du sens 
relatif de ces mouvements — , le 
même résultat local pouvant avoir été 
déterminé par des mouvements très 
différents les uns des autres, ou même 
de sens tout à fait opposés, par rap- 
port au centre de la terre; aussi, 
lorsqu'on employera les mots sou- 
lèvement et affaissement (et les 
adjectifs qui en sont dérivés), sera-t-il 
prudent de ne jamais les entendre 
que comme exprimant les rapports 
actuels de position des points dépla- 
cés: on parlera par exemple de la 
lèvre soulevée d'une faille pour dé- 
signer simplement celle où, en fait, 
les couches sont à un niveau plus 
élevé que sur l'autre — apparence 



Trennungverbunden, im anderen ist 
sie im Gewande einer zusammenhân- 
gendenUmbiegung aufgetreten. Wie 
es sich in der Folge ergeben wird, ver- 
langt jeder Fall je nach der Klasse, in 
welcher er auftritt, verschiedeneBedin- 
gungen. In der Klasse der Dislocationen 
(lurch Vertikalbewegung ist der Bruch, 
die Spalte die durchgreifende Erschei- 
nung,welche der relativenVerschiebung 
der beidseitigen Stiicke der Erdrinde, 
welche sie trennt, vorangegangen ist ; 
umgekehrt ist der Bruch in der Klasse 
der Dislocationen durch Horizontal- 
schub blos die âusserste Grenze der 
Faltung. Die Umbiegung hingegen 
entsteht in Folge seitlicher Pressuug 
bei unserer zweiten Klasse von Dis- 
locationen, wo sie das primàre uud 
wesentlichste Phenomen darstellt, fast 
immer, wâhrend die Biegung bei der 
ersten Klasse der Dislocationen, wo 
sie ganz secundârer accessorischer 
Natur ist , fast nur aus einer 
Streckung der Schichten sich ent- 
wickeln kann. 

Im AUgemeinen kônnen wir bei Be- 
wegungen, welche zu Dislocationen 
gefUhrt haben, mit Sicherheit einzig 
von der relativen Richtung der 
Bewegungen sprechen. Das gleiche 
Résultat kônnte durch ganz verschie- 
dene Bewegungen und selbst durch 
solche von ganz entgegengesetztem 
Sinne herbeigefiihrt worden sein, Fer- 
ner wenn man die Worte Hebung 
und Senkung (gehoben, gesenkt) an- 
wendet, soll niemals vergessen blei- 
ben, dass dieselben nur die gegen- 
wârtige thatsâchliche Lage der ver- 
stelltenPunkte zu einander ausdriicken 
soUen. Wenn man z. B. von dem 
gehobenenFliigel einer Verwerfung 



pouvant avoir été produite en réalité 
aussi bien par Taffaissement de cette 
autre lèvre ou par d* autres mouvements 
plus compliqués des deux lèvres à la 
fois. De même pour les mouvements 
horizontaux: quand on dira par exemple 
qu'un pli a été déjeté vers le nord, 
cela voudra dire simplement qu'on 
est en présence d'un pli auquel un 
pareil mouvement donnerait la dis- 
position observée, et non que ce mouve- 
ment soit nécessairement le seul qui 
puisse rendre compte du résultat, égale- 
ment explicable par exemple en sup- 
posant un mouvement de la base du 
pli en sens inverse; en d'autres ter- 
mes, les expressions employées 
ne doivent pas faire préjuger du 
sens réel dans lequel les coor- 
données géographiques du lieu 
sur la sphère ont été modifiées 
par l'effet des dislocations, et 
leur sens est purement relatif. 
Très souvent, surtout lorsqu'elles 
atteignent un certain degré d'intensité, 
les dislocations sont accompagnées, 
comme phénomène accessoire et con- 
comitant, de déformations intimes 
des roches, affectant celles-ci non 
plus seulement dans leur disposition 
générale mais dans leur structure 
même. Il est sans doute assez difficile 
d'établir une ligne de démarcation 
tranchée entre ces déformations in- 
times, observables sur les échantillons, 
et les dislocations proprement dites, 
ne pouvant s'étudier que dans les 
grandes -coupes naturelles des pays 
montagneux et arrivant à embrasser 
toute l'épaisseur visible de l'écorce 
terrestre — , une série continue d'inter- 
médiaires existant entre ces deux 
termes extrêmes de l'échelle. Néan- 



spricht, so will màn mit diesem Aus- 
druckeniîr denjenigen Randbezeichnen, 
dessea Schichten thatsâchlich in einem 
hoheren Niveau als die entsprechen- 
den des anderen FlUgels liegen, wâh- 
rend dièses Verhàltniss in Wirklich- 
keit ebenso gut durch Senkung dièses 
anderen Randes oder durch andere 
complicirtere Bewegungen entstanden 
sein kann, welche beide Rânder gleich- 
zeitig aber ungleich stark verstellt 
haben. Die gleiche Auffassung gilt 
fur die Horizontalbewegungen. Sagt 
man z. B. eine Faite sei nach Norden 
Uberschoben, so will das nursagen, 
dass eine solche Bewegung einer Faite 
die thatsâchlich jetzt vorhandene Lage 
geben wUrde, nicht aber, dass nicht 
auch eine andere Be^vegung, z. B. 
eine entgegengesetzte in der Basis 
der Faite, die gleiche Wirkung auf die 
Stellung der betrachteten Faite aus- 
uben konnte. In anderen Worten: 
Der angewendete Ausdruck soll 
nicht uber den absoluten Sinn, 
in welchem die geographischen 
Coordinaten des Punktes auf der 
Erde durch die Dislocation ver- 
ândert worden sind, entschei- 
den, er bezieht sich nur auf die 
relative Bewegung. 

Sehr oft, und besonders wenn sie 
einen hohen Grad von Intensitât er- 
reich^n, sind die Dislocationen von 
einer eingreifenden Umformung 
der Gesteine begleitet, welche die- 
selben nicht nur in ihrer Lagerung, 
sondern in ihrer Structur durch und 
durch verândert. Freilich kônnen 
dièse Structurverànderungen der Ge- 
steine, die schon im einzelnen Hand- 
slUcke sichtbar sind, nicht scharf ab- 
gegrenzt werden von denjenigen Dis- 



^^: 



moins l'ensemble des caractères des 
unes et des autres justifie pleinement 
cette distinction; on pourrait les dé- 
signer respectivement, pour rappeler 
leur rôle différent sur l'allure des 
masses minérales, sous les noms de 
dislocations orographiques' et de 
dislocations pétro graphique s*. 
Ces dernières aboutissent au méta- 
morphisme mécanique des roche s. 
Dans les pages suivantes, nous exa- 
minerons successivement : 
I. Les dislocations réanltant de 

mouvements verticanx. 
II. Les dislocations résultant de 

mouvements horizontaux. 
III. Les déformations intimes des 

roches sous l'infltience des 

dislocations. 
A moins d'indication contraire, nous 
considérerons toujours les dislocations 
sans nous inquiéter de la forme ex- 
térieure du sol produite par l'érosion. 
Dansle présenttravailnous 
avons cherché à donner un 
aperçu des différents types 
de dislocations ainsi qu'une 
liste aussi complète que pos- 
sible des termes employés 
jusqu' à présent pour les dé- 
signer. Notre but serait at- 
teint, si nous parvenions à 
amener plus de précision 
dans l'observation et dans 
la description de ces phé- 
nomènes et plus d'unité dans 
leur nomenclature. 



locationsgestalten, die wir nur an den 
grossen natiirlichen Durchschnitten 
einer Gebirgsmasse, wo die Erdrinde 
auf ihrer gauzen sichtbaren Màchtig- 
keit dislocirt • worden ist, studiren 
kônnen. Eine continuirliclie Reihe von 
Zwischenformen verbindet die ausser- 
sten Glieder der Dislocationsreihe. 
Die Gesammtbeit der Eigenschaften 
rechtfertigt aber eine Unterscheidung. 
Man konnte beide Dislocationsformen 
, unterscheiden als orographische 
Dislocationen* und petrogra- 
p h i s c h e D i s 1 o c a t i o n e n *, um an 
dia verschiedeue EoUe derselbén fur 
das Auftreten der Mineralmasseh zu 
erinnern. Die petrogiapbischen Dis- 
locationen fiihren, wenn sie hochgradig 
werden, zur mechanischen Méta- 
morphose der Gesteine. 

Wir werden im Folgenden der Reihe - 
nach betrachten: 
I. Dislocationen in Folge ver- 

ticalei* Bewegungen. 
II. Dislocationen in Folge hori- 

zontaler Bewegungen. 
III. Die Sti'Uctui'veranderUHgen 
dei' Gesteine dnrch Disloca- 
tion. 
Wo nicht das Gegentheil ausdruck- 
lich erwâhnt ist, werden wir die Dis- 
locationen stets unbekummert um die 
'ausseren Erosionsges.talten behandeln. 
Wir haben in der vorliegen- 
den Arbeit ver suc ht, einen 
Ueberblick iiber die ver- 
schiedeuen Typen der Dislo- 
îcationen, sowie eine môg- 
lichst vollstandige Aufzâhlung der bisher zu ihrer Bezeich- 
uung angewendeten Ausdriicke zu geb.en. XJnser Zweck ist 
erfullt, wenn wir dadurch eine genauere Beobachtung und 
Beschreibung und eine einheitlichere Bezeichnungsweise 
dieserErscheinuugenveranlassen, 



i 



I. 



Dislocations résultant de mouvements verticaux. 



Dislocation aus Verticalbewegungen hervorgegangen. 



A. 

Des failles proprement dites. 
Von den reinen Verwerfimgén. 

B. 

Des flexures. 
Von den Flesuren. 

G. 

t 

Modes de groupement des failles et des flexures. 
Zusammensetzung- der Verwerfungen und Flexuren. 



J*?.T«.»- "^^ • l 






/ 



A. 



Des Failles proprement 

dites. 

(Par rupture.) 



1. 



Caractères généraux dés 
failles. 

Définition. 

Lorsqu'une couche subit une déni- 
. vellation brusque et- que cette déni- 
vellation, au lieu d'être ménagée par 
une courbure continue, se produit au 
contraire par une rupture, de part et 
d'autre de laquelle deux couches si- 
tuées primitivement à un niveau diffé- 
rent sont placées en contact suivant un 
même plan horizontal, on dit qu'il y a: 



Von den reinen Ver- 
werfungen. 

(Durch Bruch.) 

Die allgemeinen Eigenschaften 
der Verwerfungen. 

Définition. 

Wenn eine Schicht eine plôtzliche 
Niveauveràndérung erfahren hat, 
welche statt durch eine continuirliche 
Biegung vermittelt zu sein, vielraehr 
durch einen Bruch zu Stande gekom- 
men ist, -so dass nun urspriinglich un- 
gleich hohe Schichten in der gleichen 
Horizontalebene sich beriihren, nennt 
man dies: 



f: faille ^), paraclase ^) 
d: Verwerfung, Sprung ^) 
e: fault **) 




Eine Verwerfung ist also eine 



Une faille «st donc une 

f : fente, fracture, rupture, cassure, fissure, brisure, crevasse 

d: Spalte, Riss, Bruch, Kluft, Sprung 

e : fracture, break, fissure, rent, crack, cleft 



où une solution de continuité des 
roches, accompagnée d'un déplace- 
ment relatif de ses deux: 



oder eine Discontinuitât, ein.Unter- 
bruch im Gestein, begleitet von einer 
relativen Verstellung der beiden: 



f: îèvre(s), paroi(s), côté(s) 
d: Fliigel'), Seite(n) ») 
e: side(s) »), wall(s) *«) 



dont l'une (la plus haute, a Fig. 2) 
est dite: 



von welchen der oder die hohere (a 
von Fig. 2) bezeichnet wird als: 






— 12 — 



f: soulevée, 

d: gehobene(r), liôhere(r), (Seite oder Flugel) 

e: uplifted, heaved ^^), up-cast ^^), upthrown, upthrow (subst.) ^•'), 
lifted 1*), lift (subst.) ^% uplift (subst.) 



der oder die andere (tiefere) (h der 
Fig. 2) als: 



et Tautre (la plus basse, h Fig. 2) est 

dite: 

f: affaissée, abaissée 

d: gesurikeiie(r) ^^), tiefere(r) 

e: thrown ^'), down-cast ^^), downthrown, downthrow (subst.) ^^), 

lowered ^% dropped, drop (subst.) "), downfall (subst.) --). ' 



Des lignes de faille. 

Les failles sont ordinairement liné- 
aires, c'est-à-dire que la dénivella- 
tion des couches se poursuit horizon- 
talement suivant une ligne dite 



Von den Verwerftingslinien. 

Die Verwerfungen sind meistens 
linear, d. h. die Hôhenverstellung der 
Schichten lâsst sich in horizontaler 
Richtung auf einer Linie verfolgen, 



' welche: 
f: ligne de faille ^^) d: Verwerfungslinie, Bruchlinie e: fault line 
ou tout simplement faille. Le point oder auch nur Verwerfung heisst. 



où la dénivellation commence à se 
faire sentir peut être appelé la nais- 
sance ou le point d'origine de 
la faille. 

Dans la grande majorité des cas, 
la ligne de faille est droite ou à peu 
près; elle a une certaine longueur, 
très variable et souvent très considé- 
rable et une certaine: 



Der Punkt, Wo die Verstellung zuerst 
fiihlbar wird, heisst der Ursprung 
oder Ausgangspunkt ^*) der Ver- 
werfung. 

Bei der gi'ossen Mehrzahl der Fâlle 
ist die Verwerfungslinie gerade oder 
ungefâhr gerade, sie kann sehr un- 
gleich und oft betràchtlich lang sein 



und hat eine gewisse: 
f: direction d: (Streich-) Richtung e: strike direction. 



Si au contraire la faille ne reste 
pas rectiligne mais affecte la forme 
d'une ligne brisée ou sinueuse, chaque 
partie à peu près droite de son tracé 
sera dite élément rectiligne ou 
tronçon de la faille et la direction 
moyenne ou générale ^'^) de celle-ci 
sera alors la direction de la droite 
menée d'une extrémité à l'autre de 
son tracé. .Enfin on connaît des 
exemples de failles courbes, et 
il arrive même quelquefois que les 
deux extrémités de celles-ci se re- 



Wenn die Verwerfung nicht gerad- 
linig bleibt, sondern einen gebrochenen 
oder gekriimmten Linienzug darstellt, 
so heisst jedes ungefâhr geradlinige 
Stuck desselben ein gerades Elé- 
ment der Verwerfung und als mitt- 
lere Richtung derselben wird dann 
die Richtung der Geraden bezeichnet, 
welche bëide Enden miteinander ver- 
bindet. Indessen kennt man auch Bei- 
spiele gebogener Verwerfungen, 
und es kommt sogar vor, dass die 
beiden Enden sich wieder vereinigen, 



— 13 — 



joignent de manière à dessiner une | so dass eine geschlossene Curve oder 
courbe fermée ^"). ' geschlossenes Polygon entsteht. 



De récartement des lèvres. 

Dans une faille, les deux lèvres 
ne sont pas nécessairement écartées 
Tune de l'autre de manière à laisser 
entre elles un espace béant; si ce 
cas était réalisé, la faille pourrait être 
qualifiée d' 



Von dem Abstand der Plugel. 

Bei einer Verwerfung sind die bei- 
den Fliigel nicht nothwendig der Art 
von einander entfernt, dass dazwischen 
ein gâhnender Raum bleibf. Wo dies 
aber dèr Fall ist, nennt man die Ver- 
werfung : 



X 



f: ouverte d: geôffnet, klaffend *') e: open ^®) (Fig. 3). 



Au contraire, une faille n'est ordi- 
nairement qu'un simple plan de divi- 
sion, de part et d'autre duquel les 
deux lèvres, bien qu'ayant glissé l'une 
par rapport à l'autre, sont cependant 
restées en contact. Une faille ainsi 
disposée peut être appelée: 



Meistens aber ist eine Verwerfung 
eine blosse Zertheilungsflàche, lângs 
welcher zwar die beidseitigen Ge- 
steinsmassen sich aneinander verscho- 
ben haben, jedoch ohne im Ganzen 
die Beriihrung zu verlieren. Eine 
Verwerfung in diesem Zustande kann 



f: fermée 



bezeichnet werden als : 
d: geschlossen e: close ^®) (Fig. 4). 




Quand il y a eu écartement de ma- 
nière que la fente eût une certaine 

f: largeur, entrebâillement d: 

Gàhnen * 

on remarque que celle-ci est toujours 
très faible relativement aux deux autres 
dimensions de la faille, et par suite 
négligeable ; de plus ce vide a géné- 
ralement été rempli, soit par des 
débris, arrachés aux deux lèvres par 
suite du frottement mutuel qu'elles 
ont eu à subir en se séparant, et 
qui forment des: 




Wenn eine Verwerfung geôflfnet ist, 
so dass sie eine gewisse 

Weite, Mâchtigkeit »«), Klaffen, * 
e: width 

bat, so bemerkt man doch stets, dass 
dièses sehr gering ist im Vergleich zu 
den beiden anderen Dimensionen der 
Verwerfung und denselben gegeniiber 
vernachlâssigt werden kann. Ueber- 
dies ist der Hohlraum gewohnlich er- 
fiillt worden, sei es durch Triimmer, 
welche durch die Reibung von beiden 
Seiten sich abgetrennt haben; dièse 
bilden eine: 



f: brèches de fricti 

breccie ^-} 



a d: Reibungsbreccie *'), Disloeations- 
e: fault-rock, friction-breccîa 



ou par des fragments tombés de la 1 
surface du sol ; soit par des substan- 
ces déposées chimiquement (filons ■ 
métallifères etc.) ou enfin par des 
roches éruptives ; dans ce dernier cas, 
la faille est dite injectée ^'') 



I Oder durch von der OberHiiche her- 
I abgefallene Stiicke, sei es ferner 
' durch chemisch ans dem Wasser aus- 
geschiedene Mineralien (Mineral- 
gànge, Secretionsgànge, Erzgange) 
Oder endiich durch Eruptivgesteine ; 
im letzten Falle sagt man, die Ver- 
werfung sei iiijicirt ''*) 
Quelquefois il est resté entre les Es kann aucli zwischen beiden Seiten 
deux lèvres un ou plusieui^: inmittlererStetlunggebliebenseinein: 

f: paqaet(8) de couches (roches) d: Schichten- (Geateins-) Packet 
e: rider *') horse (Fig. 5). 
Le frottement des deux lèvres ! Die Reibung beider Seiten an ein- 
l'une contre l'autre a souvent déter- ander hat oft an deren Wandflâchen: 
miné la production, suivant leur sur- 
face de séparation, de: i 

f: polis, surfaces polies, miroirs de failles d: Politur, Spiegel, 
Rutschspiegel, Hamische e: slickensides 
et aussi de: 1 oder: 

f : stries, cannelures d: Rutschflachen, Rutsclistreifen, Frictionsstreifen *"} 



strii 



— ce qui prouvé bien qu'il n'y a pas 1 
eu alors éeartement. ! 

D'autre part, des cavités vides peu- ; 
vent se former sans qu'il y ait réelle- i 
ment éeartement latéral, lorsque la ■ 
fente n'est pas plane; le mouvement ; 
relatif dos deux lèvres fera naitre alors i 
en certains points des élargissements 1 
séparés par des étranglements. Ce i 
fait a été souvent observé pour les i 
filons métallifères (Fig. G). j 




erzeugt, was beweist, dass wàhrend 
der Bewegung die Seiten nicht klafften. 
Hohirâume konneo sich auf Ver- 
werfungen auch ohne aktive Ent- 
fernung der Seiten bilden, wenn die 
Trennungsflàche nicht eben ist. Die 
Verschiebung erzeugt dann an ge- 
wissen Stellen vereinzelte Erweiterun- 
gen, an anderen, zwisçhenliegenden 
Verschluss. Dièse Erscheinung ist 
durch das Verfolgen der erziuhrenden 
Mineralgânge schon oft beobachtet 
worden (Fig. 6). 



Ti^.e. 



— 15 — 



Escarpement de faille. 

Il est évident que si aucune modi- 
fication superficielle (due à des causes 
étrangères) ne vient aff'ecter le ter- 
rain postérieurement à la production 
d'une ligne de faille, celle-ci coïnci- 
dera en position dans la topographie 
avec une ligne d'escarpement corres- 
pondant à la lèvre soulevée ; c'est ce I 
qu'on peut appeler un | 

f: escarpement (ou ressaut) de faille 

d: Verwerfungs(steil)absturz 

e: fault-scarp ^'), cliff of displacement, fault escarpment ^'*) 



Verwerfungsabsturz. 

Es ist einleuchtend, dass wenn seit 
der Entstehung der Verwerfung keine 
Verânderung der Oberflàche eingetre- 
ten ist, die Verwerfungslinie in ihrer 
Lage zusammenfâllt mit einer Absturz- 
flâche, welche der gehobenen Seite 
entspricht. Dieser Absturz lieisst dann: 



(Fig. 7). 



Le coté de l'horizon auquel cet es- 
carpement fait face a été quelquefois 
désigné, sous le nom de 

f: regard ^^) de la faille d: Front*, Verwerfungsfront * 

e: front? facing? 



Diejenige Richtung, nach welcher 
der Absturz sich wendet, wird manch- 
mal bezeichnet als 



Il est clair que le regard et la 
lèvre abaissée d'une faille ont même 
orientation ; ces deux expressions, bien 
qu'empruntées à une considération 
d'ordre différent, sont donc toujours 
équivalentes. 

En fait, les escarpements de faille 
ont très souvent disparu, ou ont été 
tout au moins très modifiés et notable- 
ment amoindris en hauteur, par suite 
d'érosions. De sorte que l'existence 
de failles considérables peut parfois 
ne pas être soupçonnée, aucun ressaut 
n'en manifestant la présence à la sur- 
face du sol. Ces dernières peuvent 
être qualifiées de failles rasées* ou 
sans relief ***) (Fig. 8) par opposi- 
tion à celles qui sont restées intactes 
ou failles orographiques*. En 
se combinant ainsi avec l'érosion de 
la surface, les lignes de faille ont 
pour .effet de ramener au jour des 
couches inférieures qui sans elles 
seraient restées cachées. Quand les 



Die Frontrichtung und die gesun- 
kene Seite der Verwerfung haben die 
gleiche Orientation. Dièse beiden Aus- 
drucksweisen, obschon aus verschie- 
denen Betrachtungen hervorgegangen, 
sind stets gleichwertig. 

Thatsàchlich sind die Verwerfungs- 
abstiirze durch Abwitterung oft ganz 
verschwunden oder doch wenigsténs 
wesentlich in ihrer Hôhe verringert 
worden, der Art, dass das Vorhanden- 

ë 

sein bedeutender Verwerfungen nach 
der Oberflàchengestalt gar nicht ver- 
muthet werden kann, indem keine 
Bruchkante vorragt. Solche Verwer- 
fungen nennt man geebnete oder 
abgehobelte Verwerfungen, Ver- 
werfungen ohne Kante (Fig. 8) im 
Gegensatz zu den orographischen 
Verwerfungen. * Durch die Com- 
bination mit den Wirkungen der Ero- 
sion an der Oberflàche bringen die 
Verwerfungen tiefere Schichten zu 
Tage, welche sonst verborgen geblie- 






16 — 



couches sont inclinées, cet affleure- | ben waren. Sind die Schichten ge- 



'V 



^ 
t**. .* 



pfî^ 



=^V^- 



£li" .^ 



u. 



% 



5; 

!» ' 



fi*:-' î 



a-"- 



ment a lieu sous la forme d'une per- 
cée * plus ou moins étroite (Fig. 9 a). 



neigt, so geschieht dies auf einer mehr 
oder weniger schmalen Aufbruch 
oder Aufschlusslinie *^) (Fig. 9 a). 




Du plan de faille et de son 
inclinaison. 

En général, on peut considérer une 
faille comme un plan, lequel peut 
être vertical ou incliné; dans le 
dernier cas, son: 



Von der Verwepfnngsfl&clie und 
ihrer Neigting. 

Im Âllgemeinen kann man eine 
Verwerfungsflâche *^) als eine 
Ebene betrachten, die vertikal oder 
geneigt stehen kann. Im letzteren 



Falle ist ihr(e): 
f: inclinaison, plongement, pendage 
d: Fallen, Einfallen, Einfallrichtung *'^), Neigung, Fallwinkel der 

Sprungkluft **) 
e: hade (co-hade), underlie ^^\ slant *®), inclination 



est exprimée par la valeur de Tangle 
aigu que fait avec un plan horizontal 
sa ligne de plus grande pente: 

Du toit et du mur. 

Quand le plan de la faille .est in- 
cliné, la lèvre située au dessus de ce 
plan s'appelle le: 

f: toit d: Hangende ^"^ 
et celle qui est située au dessous le : 
f: mur d: Liegende *') 
de la faille, quel que soit le sens du 
mouvement relatif de Tune à l'égard 
de l'autre. 



ausgedriickt durch den Werth des 
Neigungswinkels der Verwerfungs- 
flâche mit einer horizontalen * Ebene. 

Vom Hangenden und Liegenden. 

Bei geneigter Verwerfungsflâche 
heisst der iiber derselben liegende 
Theil das: 

e: hanging-wall (o Fig. 10) 

der unterhalb gelegene hingegen das : 

e: foot-wall (& Fig. 10) 
unabhângig vom Sinne der relativen 
Bewegung beider Theile. 








v. 



— 17 — 



Du rejet. 

La mesure ou valeur du déplace- 
ment relatif d'une même couche, ex- 
primée par la différence d'altitude 
entre ses deux points d'intersection 
par le plan de la faille s'appelle: 



Vom Verwerfungsaasmaass. 

Der Betrag der relativen Verschie- 
bung einer Schicht, welcher durch den 
Hôhenunterschied der entsprechenden 
Bruchpunkte gemessen wird, oder 
kiirzer : die durch die Verwerfiing her- 
vorgebrachte Niveauverstellung heisst 
ihre: 



f: rejet vertical, dénivellation, dénivellement, amplitude (ver- 
ticale) du rejet, hauteur de chute verticale, rejet en profondeur *^) 

d: Sprunghôhe (seigere od. verticale) *®) (Grosse der — ), ver- 
ticale Grosse der Verschiebung *^), Maass (od. Betrag, od. 
Ausmaass) der verticalen Dislocation (od. der Storung, od. der 
Senkung), Verwurf ^^) 

e: (vertical) throw, amount of throw ^^)j displacement, 
downcast ^^). 



AB 

Fig. 

11 



Si toutes les couches affectées par 
une faille sont parallèles entre elles, 
il est évident que le rejet vertical 
sera le même, quelle que soit la 
couche qu'on choisisse comme repère ; 
il suit de là également que, dans 
ces conditions simples, le rejet verti- 
cal est précisément égal à la hauteur 
qu'aurait eu au-dessus de sa base le 
sommet de l'escarpement de faille, 
en supposant qu'il n'y ait pas eu de 
dégradation subséquente/ 



Wenn aile von einer Verwerfung 
betroffenen Schichten unter einander 
parallel sind, ist selbstverstândlich die 
Sprunghôhe dieselbe fur jede Schicht, 
die man zur Messung derselben aus wâh- 
len mag. Es geht. hieraus femer her- 
vor, dass bei diesen einfachen Bedin- 
gangen die vertikale Sprunghôhe genau 
gleich der Hôhe des Verwerfungsab- 
sturzes sein wiirde, wenn keine Denu- 
dation seit dem Beginn der Verwer- 
fung eingetreten wàre. 




En considérant toujours la faille en 
coupe transversale, on nomme: 



Die Verwerfung stets im Querprofil 
betrachtend, nennt man: 



f: glissement (effectué suivant la pente), rejet incliné, hauteur de chute 
inclinée ^^) d: flache Sprunghôhe '^^) e: slip (measured on the dip 

of the fault) '^«) 

2 



— 18 — 






t*.f^ ■ 



I 



m: 
m" 












1^- 



P-^ 



te. 



3'î. 



la mesure du déplacement comptée 
non ptus suivant la verticale mais 
suivant le plan même de la faille 
(AD Fig. 11). 

Il ne faut pas confondre, soit avec 
le rejet vertical, soit avec le rejet 
incliné, la distance qui sépare per- 
pendiculairement au plan de stratifi- 
cation les deux parties disjointes 
d'une même couche prise comme 
repère, ou ce qui revient au même, 
l'épaisseur des couches normalement 
comprises, dans la série stratigra- 
phique locale, entre deux couches diffé- 
rentes mises en contact par la faille. 
C'est ce qu'on pourrait appeler le: 



das Ausmaass der Verschiebung nicht 
in der Verticalen, sondern auf der 
Verwerfungsflàche selbst gemessen 
(AD Fig. 11). 

Nicht mit der vertikalen oder fla- 
chen Sprunghôhe zu verwechseln ist 
der kiirzeste Abstand der Ebene ein 
und derselben Schichte beiderseits der 
Verwerfung — oder, was das gleiche 
ist, die Màchtigkeit der Schichten 
zwischen zwei verschiedenen jetzt an 
der Verwerfungsflàche zur Beriihrung 
gebrachten Schichten. Dièses letz- 
tere Ausmaass kann bezeichnet werden 
als die: 



f: rejet stratigraphique *, rejet perpendiculaire(ment) aux 

couches*, épaisseur des couches rejetées 
d: Sprunghôhe senkrecht zur Schichtung*, stratigraphische 

Sprunghôhe * 
e : stratigraphical throw * ? 



CD 
Fig. 
11 



Ces trois rejets .différents ne se 
confondent en effet que lorsque les 
couches sont horizontales et la faille 
verticale. 

Si les couches sont horizontales et 
le plan de faille incliné, le rejet ver- 
tical et le rejet perpendiculaire se 
confondent. 

Si les couches sont inclinées et le 
plan de la faille vertical, le rejet ver- 
tical et le rejet incliné se confondent. 

Enfin, quand les couches sont in- 
clinées et que le plan de faille l'est 
aussi sans être perpendiculaire au 
plan des couches, les trois rejets ont 
des \aleurs distinctes. 

Aux trois éléments que nous venons 
de considérer en sont liés deux 
autres : 



Dièse drei verschiedenen Sprung- 
hôhen fallen nur dann zusammen, wenn 
die Schichten horizontal, die Verwer- 
fung vertikal stehen. 

Sind die Schichten horizontal, die 
Verwerfung aber schief, so vereinigen 
sich die vertikale Sprunghôhe und die 
Sprunghôhe normal zur Schichtung. 

Ist die Schichtung geneigt, die Ver- 
werfung vertikal, so werden die ver- 
tikale und die flache Sprunghôhe ein 
und dasselbe. 

Endlich, wenn die Schichten geneigt 
sind und wenn die Verwerfungsflàche 
einen Winkel sowohl mit der Verti- 
kalen als mit der Schichtung bildet, 
haben aile drei Ausmaasse der Sprung- 
hôhe verschiedene Werthe. 

Den drei betrachteten Maassen 
schliessen sich zw-ei weitere an: 



— 19 



1.) f: le rejet horizontal transversal* 

d: Horizontalsprungweite*, Horizontal-Abstand 
der Schnittlinien '^'), horizontale Grosse der 
Verschiebung *®), sôhlige Sprungweite (Grosse 
der — ) oder sôhlige Stôrungsweite, Sprungweite 
*®) (im Querprofil des Sprunges gemessen), 
Sohle (der Verwerfung *^) 
e: [width of the fault *^], horizontal throw? 



B D Fig. 11 



c'est-à-dire la distance des deux tran- 
ches (d'une même couche) mesurée 
en plan, ou ce qui revient au même, 
la projection du rejet incliné sur un 
plan horizontal; ce rejet est nul, si le 
plan de la faille est vertical *'-). 



Das ist die in horizontaler Projec- 
tion (Plan) gemessene Distanz der 
Schnittrànder derselben Schicht oder 
auch die Projection der flachen Sprung- 
hôhe auf eine Horizontalebene. Dièse 
Sprungweite ist bei vertikaler Ver- 
werfung nuU. 



2.) f: le rejet parallèle(ment) aux couches 
d: Sprungweite in der Schichtebene * 
e : throw measured on the dip of the strata? 



A C Fig. 11 



Ce rejet est nul, si le plan de 
faille est perpendiculaire au plan des 
couches, et se confond avec le rejet 
horizontal lorsque les couches sont 
horizontales. 

Tous ces éléments sont surtout im- 
portants à Connaître au point de vue 
technique, par exemple dans l'exploi- 
tation des couches de houille. Mais 
quand la faille et les couches ont la 
même direction il suffit toujours d'ex- 
primer: 

1^ l'inclinaison des couches; 

2^ l'inclinaison de la faille; 

3^ le rejet vertical de la faille ; 

la valeur des autres éléments 
définis ci-dessus se déduisant aisé- 
ment de ces trois données fondamen- 
tales. Quand au contraire la faille 
et les couches n'ont pas la même 
direction, il y a encore à considérer 
le rejet horizontal latéral* des 
couches, c'est-à-dire le déplacement 



Dièse Sprungweite ist gleich null, 
wenn die Verwerfungsebene senkrecht 
zur Schichtung steht und verschmilzt 
mit der Horizontalsprungweite, wenn 
die Schichten horizontal liegen. 

Aile dièse Ausmaasse sind beson- 
ders in technischer Beziehung z. B. 
bei der Ausbeute der Steinkohlen- 
schichten von Bedeutung. Immer 
aber ist es ausreichend, wenn Ver- 
werfung und Schichten dieselbeStreich- 
richtung haben, anzugeben: 

1. Die Neigung der Schichten j 

2. die Neigung der Verwerfung; 

3. die vertikale Sprunghôhe der- 
selben ; 

denn der Werth der anderen oben auf- 
gefuhrten Ausmaasse lâsst sich aus 
diesen drei Grundwerthen berechnen. 
Wenn hingegen Verwerfung und 
Schichten ungleiche Streichrichtung 
haben, ist noch in's Auge zu fassen die 
Seitenverschiebung * der 



— 20 



de leurs affleurements (ou plus géné- 
ralement de leur intersection avec un 
plan horizontal quelconque) dans le 
sens de la direction de la faille. Il 
en sera question plus loin, au chapi- 
tre des décrochements trans- 
versaux ou horizontaux. 

Lorsqu'on parle du rejet, sans 
épithète, cela doit ordinairement 
s'entendre du rejet vertical; celui- 
ci est évidemment le plus important 
à connaître, comme c'est le seul qui 
soit indépendant de l'inclinaison des 
couches et de la faille. Quand on 
suit une ligne de faille, il arrive 
souvent que le rejet vertical reste 
sensiblement le même pendant long- 
temps, tandis que les autres rejets 
changent beaucoup de valeur par suite 
des différences locales que les couches 
et le plan de la faille présentent dans 
leur inclinaison. 



Schichten^ d. h. die Verstellung ihres 
Ausgehenden (oder allgemeiner ihres 
Schnittes malt einer beliebigen Hori- 
zoûtalebene) in der Streichrichtung 
der Verwerfung, Hiervon wird spàter 
im Abschnitt Uber die Blâtter die 
Rede sein. 

Spricht man von der Sprunghôhe 
ohne weitere Bezeichnung, so soU da- 
mit die vertikale Sprunghôhe ge- 
meint sein; dièse letztere ist ent- 
schieden die wichtigste zu nennen, 
weil die einzige, welche von der Nei- 
gung der Schichten und der Verwer- 
fung unabhângig ist. Verfolgt man 
eine Verwerfung, so beobachtet man 

I 

: oft, dass die vertikale Sprunghôhe sich 
auf weite Erstreckung ziemlich gleich 

I bleibt, wàhrenddie anderenAusmaasse 

I 

j der Verwerfung viel stârker nach loka- 
len Abânderungen in der Schichtlage 
und der Stellung der Verwerfung 
wechseln. 



2. 



Des différents types de 
failles. 

Considérées dans leurs rapports 
avec la disposition des couches qu'elles 
affectent, les failles peuvent présenter 
des caractères très-différents. Il y a 
lieu de les examiner successivement 
au point de vue de : a) leur direction 
relativement à celle des couches; b) 
la position des parties rejetées, c'est- 
à-dire le sens du mouvement relatif 
(les deux lèvres; et c) l'inclinaison 
(lu plan de faille par rapport à celle 
des couches. 



Von den verschiedenen Arten 
der Verwerfungen. 

Die Verwerfungen konnen je nach 
ihrem Verhâltniss zur Lagerung der 
Schichten, welche sie durchsetzen, 
sehr verschiedene Erscheinungen auf- 
weisen. Sie sind der Reihe nach zu 
untersuchen in Beziehung : a) auf ihre 
Streichrichtung im Verlmltniss zu der- 
jenigen der Schichten, b) auf die Lage 
der verschobenen Punkte oder die 
Richtung der relativen Bewegungen 
beider Seiten und c) auf das Fallen 
der Verwerfung im Verhâltniss zum 
Schichtenfall. 



5.^* 



— 21 — 



a) 



Rapporte de direction des failles 
et des conciles. 

Considérées en plan, et au point 
de vue de leur direction relativement 
à celle des couches qu'elles affectent, 
îl y a lieu de distinguer d^ abord les 
failles en couches horizontales et les 
failles en couches inclinées. 

La direction des failles en couches 
horizontales est indifférente, c'est-à- 
dire qu'elle peut être quelconque sans 
que leur effet change ; cela est évident, 
puisque les couches horizontales peu- 
Teat être considérées comme n'ayant 
pas de direction ou plutôt comme 
ayant à la fois toutes les directions 
possibles. 

En couches inclinées au contraire 
on distinguera, suivant leur direction, 
les failles en parallèles, obliques 
ou perpendiculaires à la direc- 
tion des couches. 

Dans le premier cas, une faille est 
dite: 



Verhiltniss der Streickrîchtfing 
von Verwerfungen undSchicIit^i. 

Im Grundriss in Beziehung auf die 
Streichrichtung betrachtet sind zu- 
nàchst zu unterscheiden die Verwer- 
fungen in horizontalen Schichtcom- 
plexen und die Verwerfungen in ge- 
neigten Schichten. 

Die Streichrichtung der Verwerfun- 
gen in horizontalen Schichten kann 
jede beliebige sein, ohne dass dadurch 
ihre Wirkung sich andert. Dies ist 
einleuchtend, indem horizontale Schich- 
ten als solche ohne Streichrichtung 
oder noch besser mit jeder beliebi- 
gen Streichrichtung aufgefasst werden 
kônnen. 

In geneigten Schichten hingegen 
hat man zu unterscheiden Verwer- 
fungen, welche parallel, schief oder 
senkrecht zur Streichrichtung der 
Schichten streichen. 

Im efsten Falle heisst die Verwer- 



fung: 

f: faille longitudinale, isogonale **) 
d: Streichende (Streich-)Verwerfung, Langsverwerfung, strei- 

chender Sprung **) 
e: strike-fault 



Im zweiten Falle heisst die Verwer- 
fung: 



Dans le deuxième cas, la faille est 
qualifiée de: 

f: faille diagonale **) 

d: spiesseckigô *®), spiesswinklige *•), diagonale oder 
streichende Verwerfung 

e: diagonal fault 
Dans le troisième, on a une : | Im dritten ist sie eine : 

f: faille transversale, orthogonale ®^) 

d: Quer-Verwerfung, querschlâgige od. schwebende Verw. 

e: dip-fault, transverse fault. 



schief- 



69 



) 



b) 



Sens du mouvement relatif du 
toit et du mur. 

Considérées en coupe transversale, 
et au point de vue de la position 



Relative Verschiebungsrichtung 
des Hangenden und Lîegenden. 

Im Querschnitt in Beziehung auf 
die relative Lage ein und derselben 



— 22 — 



relative d'une même couche au toit 
et au mur, les failles peuvent être 
de trois sortes: - 

P Quand le plan de la faille est 
incliné et que le toit a glissé sur le 
mur de manière à former la lèvre 
abaissée, suivant la «règle dite de 
Schmidt", la faille est appelée: 



Schicht im Hangenden und Liegenden 
betrachtet ergeben sich drei Arten 
von Verwerfungen : 

1. Wenn die Verwerfungsflâche 
schief steht und das Hangende auf 
dem Liegenden abwàrts gesunken ist, 
so dass es die tiefere Seite bildet 
nach der sogenannten „Regel von 
Schmidt", so heisst die Verwerfung: 



f: faille normale '^) 

d : Sprung (im engeren Sinne) '^) , gewôhnlicher Sprung 

(Verwerf.), normale Verwerfung, Abgleitung, (Ab- 

gleitungsflache), Absenkung '^) 
e: normal fault fdownthrow fault "^)J 



Fig. 12 



On pourrait aussi la qualifier de 
faille d'extension, car elle a pour 
effet de faire occuper à l'ensemble des 
couches, en projection horizontale, un 
espace plus grand qu'auparavant d'une 
quantité égale au rejet horizontal. 

2^ Quand la faille est une : 



Man kônnte die Normalverwerfung 
auch als Dehnungsverwerfung be- 
zeichnen; denn sie bewirkt, dass im 
Grundriss die Schichten nun eine 
Flâche einnehmen, welche um den Be- 
trag der horizontalenSprungweite grôs- 
ser als ihre urspriingliche Flâche ist. 

2. Bei vertikaler Verwerfung haben 



wir: 



f: faille verticale, 

d: Seigersprung '*), Vertikalverschiebung , Vertikal ver- 
werfung. 
e: vertical fault. 

l'espace occupé par les couches ne 
change pas, l'une des intersections se 
projetant directement sur l'autre dans 
le plan horizontal; il ne peut plus 
être question alors de toit ou de mur 
et l'effet général reste le même quelle 
que soit celle des deux lèvres qui 
s'abaisse relativement à l'autre. 

3^ Quand le plan de la faille est 
incliné et que le toit est remonté sur 
le mur de manière à former la lèvre 
soulevée, la faille est dite: 

f: faille inverse '"*), f. anormale '*0, f. en surplomb "'), 
d: Ueberschiebung , Aufschiebung (Aufschiebungsflàche), 

abnorme Verw. '^) , Uebersprung (z. Th.) '^), 

Wechsel »«) (z. Th.) 
e: reversed fault, reverse f., overfault ^^), overlap 

fault [upthrow f. ^% 



Fig. 13 



Die von den Schichten eingenom- 
mene Flâche bleibt in ihrer Grosse 
unverândert, indem beide Schnitt- 
flâchen der Schichten im Grundriss zu- 
sammenfallen, und die Wirkung bleibt 
dieselbe, welches auch die Seite sei, 
welche sich relativ zur anderen senkt. 

3. Ist bei geneigter Verwerfungs- 
flâche das Hangende iiber das Lie- 
gende hinaufgeschoben, so dass das 
erstere den gehobenen Fliigel bildet, 
so heisst die Verwerfung: 



Fig. 14 



23 — 





% i^<^^ ** •% ~w~*^ 



Fi^^Jt. 



Ft^. 13, 





On pourrait aussi la qualifier de 
faille de compression, puisque 
les couches occupent alors un espace 
moindre qu'à Torigine, et égal à 
Fespace primitif diminué du rejet 
horizontal, qui devient un: 



Mân kônnte die Aufschiebung auch 
als Compressionsverwerfung cha- 
rakterisiren, weil die Schichten durch 
dieselbe auf einen kleineren Raum 
gedrângt werden, indem die horizon- 
tale Sprungweite wird zur: 



f: recouvrement ®^), redoublement ®^) d: Deckung ®^) 

e: doubling, reduplication ^% 




De même qu'on distingue le rejet 
horizontal et le rejet parallèle, de 
même on peut distinguer le recouvre- 
ment par rapport à la verticale 
(A CFig. 15) ou recouvrement propre- 
ment dit (c'est celui dont il vient 
d'être question) et le recouvrement 
par rapport à la perpendiculaire 
au plan des couches (A D Fig. 15) 
— , ce dernier pouvant se présenter 
même quand le plan de faille est ver- 
tical. Ces deux recouvrements ne se 
confondent que lorsque les couches 
sont horizontales. 

Ainsi, tandis que dans une faille 
normale une ligne verticale perçant le 
plan de faille en un point quelconque 
ne traverserait nulle part toute la 
série des couches dont il manquerait 
toujours une certaine épaisseur égale 
au rejet perpendiculaire, dans une 



So gut wie man die horizontale 
Sprungweite und die SprungT7eite in 
der Schichtebene unterscheidet, so 
gibt es eine Deckung nach dem 
Loth ««> {A C Fig. 15) von der 
wir soeben gesprochen haben, und 
aber auch eine Deckung na(^h dem 
Perpendickel '*') — d. h. nach 
der Normalen zur Schichtflàche in der 
Schichtflâche gemessen (AD Fig. 15). 
Die letztere erscheint auch bei ver- 
tikaler Verwerfung. Sind die Schich- 
ten horizontal, so fallen dièse beiden 
Deckungen zusammen. 

Wâhrend eine Vertikale, welche die 
Verwerfungsebene an irgend einem 
Punkte durchsticht, bei den normalen 
Verwerfungen niemals die ganze vor- 
handene Schichtserie triflft, sondern 
stets einen der Sprunghôhe senkrecht 
zur Schichtung an Mâchtigkeit ent- 



faille inverse au contraire une même 
épaisseur de couches serait traversée 
deux fois *"). 



sprechenden Schichtencomples unge' 
trofFen lasst, durcfastôsst sie hingeger 
bei einer AufscMebung eine gewissE 
Anzahl der ScMchtea zweimal. 



c) 



Rapports d'inclinaison da plan 
de la faille et dn plan des couches. 

Considérées en coupe transversale, 
au point de vue de rinclinaison des 
parties rejetées par rapport à celle 
du plan de faille, et indépendamment 
du sens, du déplacement relatif du toit 
à l'égard du mur, les failles inclinées 
affectant des couches inclinées peuvent 
être: 

f: conformes *•), inclinées dans le même sens 
que les couches 

d: rechttallend '") 

6: (to) hade with the dip *') 
ou bien | oder 

f: contraires* *^, inclinées en sens contraire 
couches 

d: widersinnig fallend '") 

e: (to) hade against (or under) the dip 



Verhftltniss im Fallen der Ver- 
werfting nnd der Schichten. 

Im Querprofil betrachtet, unabbîui- 
gig von der relativen Bewegung des 
Hangenden und Liegenden, konnen 
geneigte Verwerfungen, welche ge- 
neigte Schichten durchsetzen, je nach- 
dem Schichtungund Verwerfungsebene 
in gleicher Richtung oder in entgegen- 
gesetzter abfallen, sein : 



Fig. 16 



Fig. 17 




Toute faille longitudinale ou diagonale 
qui affecte des couches Inclinées et 
n'est pas verticale, peut être à la 
fois: d'une part ou normale ou inverse, 
et d'autre part ou conforme ou con- 
traire; le plan de la faille peut de 
plus, dans chacune de ces hypothèses, 
être soit perpendiculaire soit oblique 
au plan des couches. 

Une faille normale, qui est conforme, 
tend à exagérer les différences de 
niveau produites dans les couches par 



Jede streiehende oder diagonale 
Verwerfung, deron Querprofil geneig- 
te Schichten zeigt, und die nicht ver- 
tikal ist, kann gleichzeitig einerseits 
normal oder abnorm und andererseits 
recbtfallend oder widersinnig fallend 
sein, und iiberdies kann gleichzeitig 
die Verwerfungsebene senkrecht oder 
schief zur Schichtung stehen. 

Eine normale Verwerfung, die recht- 
fallend ist, vermehrt die Niveauunter- 
schiede, welebe innerhalb der Schich- 




— 25 — 



3 

i 



leur seule inclinaison propre (Fig. 18o). 
Inversement si elle est contraire, 
elle tend à remonter les couches en 
diminuant ces différences de niveau. 
(Fig. 18 b). 



ten durch deren blesse Neigung ge- 
geben sind (Fig. 18 a). 

Bei widersinnig faJlenden Verwer- 
fungen ist die Wirkung gerade um- 
gekehrt(Fig. 18 b). 




Pour les failles inverses, les mêmes 
résultats sont réalisés avec les mêmes 
conditions renversées, c'est-à-dire qu'il 
y a exagération des différences de ni- 
veau, si faille et couches sont inclinées 
en sens contraire (fig. 19 a), et dimi- 
nution lorsqu'elles sont inclinées dans 
le même sens. (Fig. 19 6). 




Pour les failles verticales il y a exa- 
gération quand l'angle que fait au toit 
des couches et sur la lèvre abaissée 
le plan des couches avec le plan de 
la faille (angle vide *) est obtus (fig. 
20 a), et diminution lorsque cet angle 
est aigu. (Fig, 20 6). 




Bei den Aufschiebungen werden die- 
selben Resultate durch die entgegen- 
gesetzten Bedingungen hervorgebracht, 
d. h. die Niveau-Differenzen werden 
vermehrt , wenn Verwerfung und 
Schichten entgegengesetzt fallen (Fig. 
19 a) und vermindert, wenn sie gleich- 
sinnig geneigt sind (Fig. 19&). 



F'f lî- '^ 




Bei den Vertikalverwerfungen vw- 
mehrt ein stumpfer, „leerer" Win- 
kel* die Niveaudifferenzen (Fig. 20 a), 
ein spitzer leerer hingegen verringert 
sie (Fig. 20 6). 



Ti§.io 




B. 



Des Flexures. 

Lorsque des couches horizontales, 
situées à une hauteur diffe'rente, sont 
raccordées par une courbure continue, 
on dit qu'il y a : 



Von den Plexuren (Tafel- 
abbiegungen). 

Wenn horizontale Schichten nahe 
beisammen in ungleicher Hôhe liegen 
und durch eine ununterbrochene Bie- 
gung mit einander verbunden sind, 
wird dièse Erscheinung bezeichnet als: 



Fi^ '^r ^^ 




2^ 



f: flexure* ^% [pli monoclinal], monoclinal* (subst.) 
d: Flexur ®*^), Tafelabbiegung * [Kniefalte ®^, monoclinale Faite] 
e: (monoclinal) flexure, [monoclinal fold) ®^], monocline®®), uhiclinal 
flexure ^^''). 

Eine Flexur ist also in gewissem 
Sinne eine einseitige Faite oder ein 
Faltenflûgel, noch richtiger eine halbe 
Faite. Man kônnte sie auch als Ver- 
werfung ohne Bruch charakterisi- 
ren. Wie bei einer Verwerfung unter- 
j scheidet sich hier: 

f: le côté soulevé d'une flexure* 

d: die gehobene Seite einer Tafelabbiegung, gehobene Tafel* 

e: the uplifted side of a flexure ^^^) 

f: le côté abaissé d'une flexure* 

d: die abgesenkte Seite einer Tafelabbiegung, gesunkene Tafel* 

e: the dropped side of a flexure ^^-) 

Ferner ist dabei zu unterscheiden: 



Une flexure est donc en quelque 
sorte un pli unilatéral ou à un seul 
flanc, ou plutôt un demi-pli; on pour- 
rait la définir : une faille sans rup- 
ture. De même que dans une faille 
on peut distinguer: 



10. 



En outre, il y a lieii d'y distinguer: 
30. f: le coude supérieur* 

d: obère Biegung oder Kriimmung, Abbeugung * 
e: upper bend* 

4^. f: le coude inférieur* 

d: untere Biegung od. Kriimmung*, Aufbeugung ^^^) 
e: lower bend* 



a Fig. 21 



b Fig. 21 



— 27 



rattachés Fun à l'autre par une 
bande de couches inclinées plus ou 
moins brusquement, constituant le : 

5®. f: flanc de raccordement* 



(c. Fig. 21) 



Beide Umkriimmungen sind durch 
einen Streifen geneigter Schichten mit 
einander yerbunden. Derselbe bildet 
den mehr oder weniger steilen: 

d: Verbindungsschenkel* ^^^) 



Dans une flexure typique, Finclinai- 
son du flanc de raccordement résulte 
d'un allongement et d'un étirement 
sur place opéré exclusivement dans 
le sens vertical, au lieu de provenir 
d'une compression exercée dans le 
sens horizontal comme dans le cas 
des vrais plis. 

Si le flanc de raccordement, à force 
de s'amincir, disparaît et que les deux 
coudes se séparent l'un de l'autre, 
on a une: 



Bei der typischen Tafelabbiegung 
ist die Neigung des Verbindungs- 
schenkels das Résultat einer Ver- 
làngerung und ôrtlichen Streckung, 
welche ausschliesslich in vertikaler 
Richtung stattgefunden hat, nicht aber 
da,s Produkt einer Horizontalcom- 
pression, wie bei den àchten Falten. 

Wenn der Verbindungsschenkel in 
Folge der Ausstreckung zerreisst oder 
verschwindet, trennen sich die beiden 
Kriimmungen, wir erhalten eine: 



f: flexure rompue* 

d: zerrissene Flexur ^^% Tafelabknickung* 

e: broken flexure ^^^) 



Tiq.lZ 





~_ Fi^23. 



La flexure rompue est une véritable 
faille où les couches situées dans le 
voisinage immédiat des deux lèvres 
sont infléchies vers le plan de la frac- 
ture ou retroussées*, et on peut 
appeler la flexuïe rompue passant à la 
faille une faille avec: 



Die Tafelabknickung ist eine Art 
wirklicher Verwerfung geworden, bei 
welcher die Schiçhtenenden in der 
Nâhe des Bruches geknickt, gestaucht, 
manchmal zerbrochen, zermalmt oder 
wie man sich gewôhnlich ausdruckt, 
geschleppt ^^') sind. Die Tafelab- 
knickung geht iiber in Verwerfung 
mit: i««) 



f: retroussement*,rebroussement (des couches) ^^^) 
d: Schleppung ^^^) Einknickung ^^^), Verwer- 

fungsfaltung ^^'^) 
e: distortion ^^^) bending ^^*) 

Le retroussement est normal^ ou 



Fig. 23 



de sens conforme à l'inclinaison du 



Die Schleppung ist normal, oder 
iibereinstimmend mit der Neigung des 



— 28 



flanc de raccordement originel rem- 
placé par la faille, quand les couches 
correspondantes des deux lèvres parais- 
sent aller à la rencontre les unes 
des autres, celles de la lèvre abaissée : 



Verbindungsscbenkels, der nun durch 
die Verwerfung ersetzt ist, wenn die 
entsprechenden Schichte» beider Sei- 
ten einander gewissermassen entge- 
gengehen. Die Schichtenden des ge- 



sunkenen Theiles sind dann : 
f: se redressant vers le haut 
d: nach aufwarts geschleppt "<^) 
e: rising towards the upthrow ^"), turned up, flexed upward "') 

tandis que celles de la lèvre soulevée : diejenigen des gehobenen Theiles hin- 

gegen: 
f: se recourbent vers le bas 
d: abwârts geschleppt "®) 

e: dipping to (or towards) the downthrow ^^®), bent down, flexed 
downward "**). 



Dans ce cas, il n'est pas douteux que 
la fractiu*e ne soit bien réellement que 
l'exagération d'une flexure. Mais il ar- 
rive souvent que des failles présentent 
des lèvres où les couches sont re- 
troussées d'une manière irrégulière, 
et il est alors difficile de savoir au 
juste si on a affaire à une flexure 
rompue ou au contraire à une faille 
ordinaire, dont les lèvres ont été in- 
fléchies d'une façon plus ou moins 
compliquée, postérieurement à la pro- 
duction de la fracture ^^^). 

Dans tous les cas, on pourra faci- 
lement désigner les différentes com- 
binaisons possibles, suivant que les 
couches des deux lèvres à la fois ou 
d'une seule lèvre sont retroussées vers 
le haut ou le bas, en employant les 
expressions suivantes: 



Fig. 



Ohne Zweifel ist der Bruch hierbei 
in Wirklichkeit aus der Uebertreibung 
einer Flexur hervorgegangen. Nicht 
selten aber gibt es auch âchte Ver- 
werfungen, bei welchen die Flligel- 
rânder in unregelmàssiger Weise ge- 
staut und geschleppt worden sind. 
Es bleibt dann oft unentscheidbar, ob 
man es mit eiûer Tafelabknickung, 
einer gebrochenen Flexur oder mit 
einer achten Verwerfung zu thun hat, 
derenRânder verbogen worden sind erst 
nach dem Entstehen des Bruches ^^^). 

Jedenfalls aber, die Schleppung mag 
dem Bruch vorangegangen sein oder 
nachfolgen, kann man die verschie- 
denen môglichen Combinationen leicht 
bezeichnen, welche darin bestehen, 
dass nur die eine oder beide Seiten 
geschleppt sind, und dass die Schlep- 
pung normal oder widersinnig sein 
kann. Es sind die folgenden: 
24 & 25 = 



retroussement normal 
lèvre * 



d'une 



normale einseitige Schleppung* 



Fig. 26 = 



retroussement normal des deux 
lèvres* 



normale beidseitige Schleppung' 



-ti '■■^"«i' ■ «u— — P- 



— 29 — 



retroussement 
lèvre* 



inverse 



Fig. 27 
d'une 

Fig. 29 

retroussement normal d'une 
lèvre et inverse de l'autre* (re- 
troussement ascendant des deux lèvres 
ou anticlinal, et descendant des deux 
lèvres ou synclinal) 

Fig. 

retroussementinverse des deux 
lèvres* 



& 28 



widersinnig einseitige Schlep- 

pung* 
& 30 ^ 

einseitig normale, anderseitig 
widersinnigeSchleppung*(beider- 
seitig steigend oder antiklinal und 
beiderseitig sinkend oder synclinal) 



31 




ÎÎ^-^V 





Fï$.25i 



i 

1 

.«'* 



B^ZS 





Le retroussement inverse des deux 
lèvres — cas qui a été quelquefois con- 
staté — s'explique probablement par 
la production successive, suivant la 
même ligne, de dénivellations en sens 
opposé dont la plus ancienne avait la 
forme d'une flexure ^^^). 



Il importe de distinguer le retrous- 
sement des couches (qui est un phé- 
nomène purement local, limité au 
voisinage . des failles et en rap- 
port avec la production de ces dis- 
locations) et l'allure générale des 
couches d'une région; une faille à 
retroussement synclinal* ou 
anticlinal* (Fig. 29 et 30) ne 



beidseitig widersinnige Schlep- 

pung* 




FVf 30 




Die widersinnige Schleppung, die 
wiederholt beobachtet worden ist, er- 
klârt sich wahrscheinlich dadurch, dass 
zeitlich nach einander folgond auf der 
gleichen Dislocationslinie entgegenge- 
setzt gerichtete Bewegungen sich gel- 
tend gemacht haben, von denen die 
altère (Flexur) die Schleppung, die 
jungere (Verwerfung), die widersinnige 
Verstellung der geschleppten Rànder 
hervorgebracht hat ^'-^). 

Es ist wichtig, die Schleppung der 
Schichten, die eine rein lokale Er- 
scheinung an den Grenzen von Ver- 
werfungen ist und mit deren Ent- 
stehung zusammenhàngt , von der 
allgemeinen tektonischen Structur 
des Gebietes zu unterscheiden. Eine 
Verwerfung mit synclinaler*oder 
anticlinaler* Schleppung (Fig.29 



30 



doit donc pas être confondue avec une 
faille qui coïnciderait en position avec 
Taxe d'un pli synclinal ou anticlinal 
et pouiTait être appelée pour cette 
raison faille synclinale ou anti- 
clinal e ^^^), car là le recourbement 
et rinclinaison des couches ne serait 
plus un détail accesoire, mais un 
trait essentiel de la structure du sol. 



Enfin, quand toute trace de retrous- 
sement a disparu, on a une simple 
faille. 



Une même ligne de dénivellation 
des couches peut revêtir ces différents 
caractères de ffexure, flexure rompue 
ou faille ^ lèvres retroussées et faille 
ordinaire, suivant les points de sa 
longueur où on la considère; même 
dans une même coupe verticale, ces 
diverses phases peuvent se remplacer 
en partie dans la profondeur, suivant 
le degré de résistance relative des 
différentes roches superposées ^^^) 
(Fig. 32). 



und 30) darf nicht verwechselt werden 
mit einer Verwerfung, die mit einer 
anticlinalen oder synclinalen F ait en - 
axe ôrtlich zusammenfâllt ^^*), und 
ebenfalls als synclinale oder anti- 
clinale Verwerfung bezeichnet wer- 
den kônnte. Im letzteren Falle ist die 
Umbiegung und Neigung der Schichten 
nicht mehr ein untergeordnetes Neben- 
produkt, sondern ein tieferer Charak- 
terzug in der Structur der Erdrinde. 
Verschwindet jede Spur von Schlep- 
pung, so geht damit die Tafelab- 
knickung vollig in die gewohnliche 
Verwerfung, in einen Tafelabbruch* 
Uber. 

Ein und dieselbe Denivellations- 
linie tann an verschiedenen Stellen 
Flexur, Tafelabknickung, Verwerfung 
mit und ohne Schleppung sein mit 
allen Uebergàngen dieser Formen in 
einander. Die verschiedenen Glieder 
dieser Reihe kônnen sogar im gleichen 
Vertikalschnitt bei verschiedenen 
Schichten je nach deren Tiefe und 
speciellen mechanischen Eigenschaften 
erscheinen ^^^) (Fig. 32). 




Il est souvent impossible de décider 
si des dislocations, que certains de 
leurs caractères rapprochent des flex- 
ures, doivent bien réellement être 
considérées comme telles ou au con- 
traire être groupées avec les disloca- 
tions qui sont dues à des mouvements 
horizontaux; et on sera parfois très- 



Es ist oft unmôglich, zu entscheiden, 
ob gewisse Dislocationen in die Klasse 
der Flexur en oder zu denjenigen Dis- 
locationen zu stellen sind, welche aus 
horizontalen Be wegungen hervorgehen. 
Man wird oft sehr in Verlegenheit 
sein, zwischen den Worten Anticli- 
nale Faite oder Tafelabbiegung 



— 31 — 



embarrassé de choisir entre les mots 
pli anticlinal etflexure, notam- 
ment dans le cas des ondulations très- 
amples et à flancs dissymétriques 
faiblement inclinés des pays de 
plaines et de plateaux, où les pressions 
latérales ont agi avec une intensité 
médiocre ^'^*). Quand on voit s'in- 
dividualiser, de part et d'autre du flanc 
de raccordement, deux autres flancs 
inclinés en sens opposé, il est évident 
qu'on est en présence de la transition 
entre la flexure et le pli véritable. Puis- 
qu' avec un mouvement vertical pré- 
dominant peut se combiner un mou- 
vement horizontal plus ou moins accen- 
tué, il serait puéril de chercher à éta- 
blir entre les deux types de formes une 
ligne de démarcation absolument tran- 
chée, qui n'existe point dans la nature. 
Pour définir la part qui revient 
dans chaque cas au mouvement pure- 
ment vertical (étirement) et au mou- 
vement horizontal (poussée latérale), 
il faudrait comparer l'épaisseur des 
couches aux points affectés par la 
dislocation avec ce qu' elle est dans 
le voisinage, là où elle a conservé 
sa valeur primitive. 



(Flexur) zu entscheiden, besonders 
dann, wenn es sich um sehr flache 
Wellen der Erdrinde handelt, wie sie 
in unsymmetrischer Gestalt in Plateau- 
lândern und Ebenen oft vorkommen, 
wo der Seitenschub nur mit geringer 
Kraft gearbeitet hat ^^% Wenn man 
beiderseits des Verbindungsschenkels 
einer Flexur sich mit entgegenge- 
setztem Abfallen zwei andere Schen- 
kel ausbilden sieht, steht man vor dem 
Uebergang von einer Tafelabbiegung 
(Flexur) zu einer wirklichen Faite. 
Da eine vorherrschende Vertikalbe- 
wegung mit einer stàrkeren oder 
schwâcheren horizontalen sich in 
den verschiedensten Verhàltnissen 
zusammensetzen kann, wâre es der 
Natur der Sache sehr widersprechend, 
woUten wir die Dislocationsgestalten, 
welche hieraus hervorgehen, kiinstlich 
scharf von einander trennen. Um den 
Antheil zu bestimmen, der in jedem 
einzelnen Fall von rein verticaler Be- 
wegung (Ausziehen) und von horizon- 
taler Bewegung (Seitenstauung) her- 
riihrt, miisste man die Dicke der 
Schichten an den von der Dislocation 
beeinflussten Stelle genau vergleichen 
mit derjenigen an benachbarten Stel- 
len, wo sie unverândert die ursprung- 
liche geblieben ist. 



•:^i 



/^■■i 



■V-ii/î 



V- 



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•r*-j 



K-'-v'/ ■■'' 






.il * 



c. 









m/' • 






-',■' 



Modes de groupement des 
failles et des flexures. 



1. 



Distinction des failles de cre- 

vassement et des failles de 

plissement 

Le résultat le plus important des 
observations dont la répartition des 
failles a été l'objet a trait à la diffé- 
rence de distribution géographique 
entre les failles normales et les 
failles verticales, d'une part — 
lesquelles affectent seules les pays 
à couches horizontales ou peu inclinées 
(plateaux) — et les failles inverses, 
ne se rencontrant que dans les pays 
à couches plus fortement disloquées 
(chaînes), d'autre part. ' Cette diffé- 
rence de distribution des deux types 
est d'ailleurs conforme à leur diffé- 
rence génétique, les failles normales 
résultant de mouvements verticaux, 
les failles inverses au contraire de 
mouvements latéraux. Dans le présent 
chapitre il ne sera question que des 
premières, auxquelles on a quelque- 
fois donné le nom de: 



Zusammensetzung der Ver- 
werfiingen und Flexuren. 

Unterscheidung der Spalten- 

verwerfungen und Falten- 

verwerfungen. 

Das wichtigste Résultat der Beob- 
achtungen iiber die Vertheilung der 
Verwerfungen besteht darin, dass in 
den Lândem mit flacher Schichten- 
lage (Plateaulânder) nur die nor- 
malen und vertikalen Ver- 
werfungen vorkommen, die ab- 
normen Verwerfungen oder Auf- 
schiebungen hingegen den Ge- 
bieten mit stark geneigter Schicht- 
lage, den gefalteten Regionen (Ketten- 
gebirgen) angehôren. Dieser Unter- 
schied in der geographischen Ver- 
theilung beider Typen ist ijbrigens 
in Uebereinstimmung niit ihrer Ent- 
stehungsweise, indem die ersteren 
aus Vertikalbewegungen, die letzteren 
aus horizontalen hervorgehen, Im vor- 
liegenden Kapitel haben wir nur von 
den ersteren zu sprechen, welche man 
bezeichnet hat als 



f: Failles de crevassement ^^^), failles proprement dites, f. ordinaires 
d: Spaltenverwerfung^^**), eigentliche Verwerf ung , reine Verwerfung. 



pour rappeler qua la formation de 
la fente y a ordinairement précédé la 
production du rejet (sauf pourtant dans 
le cas des flexures rompues), tandis 



Die Bezeichnung Spaltenverwerfung 
soll daran erinnern, dass ein Bruch 
der Ausbildung der Verschiebung in 
der Hauptsache vorangegangen ist 



k 



33 — 



que c'est le contraire pour la plupart 
des failles inverses qui sont des failles 
de plissement. ^-'). 



A ce propos, remarquons que le mot 
de faille a généralement servi de 
désignation commune pour toutes les 
dislocations oii il y a rupture avec 
rejet, quel que soit le sens de celui- 
ci, et quelles qu' aient été les phases 
par lesquelles la dislocation a passé 
successivement avant d'acquérir sa dis- 
position actuelle. L'insuffisauce de 
ce terme, embrassant des formes dont 
la nature et l'origine réelles sont très- 
diiférentes, est donc manifeste, et des 
qualifications sont nécessaires pour 
indiquer des catégories plus nettement 
définies. 

Néanmoins, comme la grande majo- 
rité des „ failles" sont des failles 
de crevassement normales, on 
peut convenir, pour abréger le lan- 
gage, que lorsque le mot faille sera 
employé seul et sans qualification, il 
devra être interprété comme signifiant 
une faille normale ou verticale. C'est 
ce que nous ferons dans la suite. 



(Ausnahme im Falle der Tafelab- 
knickungen). Bei der Mehrzahl der 
Aufschiebungen ist das umgekehrt, 
sie sind Faltenverwerfungen 

Das Wort V e r w e r f u n g hat schon 
als gemeinsame Bezeichnung fur aile 
Dislocationen gedient, bei welchen 
Bruch mit Verschiebung\^orkommt — 
unabhângig davon, welches der Sinn 
der letzteren sei und welclie Stadien 
die Dislocation successiv durchlaufen 
habe, bevor sie ihre jetzige Gestalt 
angenommen hat. Die Unzulânglich- 
keit dieser Bezeichnung, die Formen 
so verschiedener Natur und Ent- 
stehung umfasst, liegt auf der Hand. 
Es sind deshalb nâhere Bezeichnungen 
nôthig, uni bestimmt définir te Falle 
anzugeben. 

Indessen, da die grosse Mehrheit 
der „yerwerfungen" normale 
Spaltenverwerfungen sind, kann 
man sich zur Abkiirzung der Sprache 
dahin verstàndigen, dass unter dem 
Wort Verwerfung fiir sich allein 
genommen, die normal en oder ver- 
tikalen Verwerfungen verstanden 
sind. Wir werden in der Folge hier- 
an festhalten. 



1 









Des failles simples et des 
failles composées. 



2. 



Très -souvent une faille, au lieu ; 
d'être j 

f: simple ^^^) 

d: einfach (einfacbe Abgleitung ^-®) 
e: single-lined fault ^^^) 



Von den einfachen und 
zusammengesetzten Verwer- 

fungen. 

Sehr oft ist eine Verwerfung nicht 



I 

i 



— 34 — 



est: 

f: composée 



soiidern : * 

^'•^% zoue défaille*, d: zusammengesetzt. V^.rwerfungs- 
zone^-*"^). e: couipound^'^"'). 



c'est-à-dire que la dénivellation ne se 
produit pas suivant une seule fracture, 
mais est au contraire répartie entre 
une série de petites failles parallèles 
dont les rejets, de même sens, s'ad- 
ditionnent,et qui déterminent une série 
de gradins étages les uns au-dessus 
des autres. On les appelle pour cette 
raison : 



d. h. die Niveaudifferenz ist nicht 
làngs einer einzelnen Bruchflàche (Ab- 
gleitungsflàche) entstanden , sondern 
vertheilt auf ein Biischel kleiner Pa- 
rallelverwerfungen, derenVerschiebun- 
gen gleichsinnig sind und sich 
summiren in Gestalt einer Anzahl von 
untereinander liegenden Stufen. Man 
nennt sie: 



f: failles à gradins ou en escalier 
d : Terrassenf ôrmige Verwerfung^^*) Staffelbruch ^'''0 
staflfelfôrmig stehende (oder abgestufte) Verwerfung^-^") 



e: step-faults ^'^'^). 

Mais le rejet de ces petites failles 
n'est pas toujours de même sens pour 
toutes : il y en a parfois dont le rejet, 
en sens inverse de celui des voisines, 
compense au moins en partie l'effet 
de ces dernières. Ce sont les : 



Fig. 35. 



Indessen ist hierbei die Verschie- 
bung an den einzelnen Verwerfungen 
nicht selten von Unregelmàssigkeiten 
beeinflusst, indem dazwischen einzelne 
eine widersinnige Verschiebung zeigen, 
die einen Tlieil der Gesammtwirkung 
wieder a u f h e b t. Man nennt solclie : 



f: failles à rejet compensateur 

d: Wechselsinnige ^•'•^) Zwischenverwerfungen* 

e: (faults with) balance of throw '•'''). 



Fig. 30 
a & b. 




Dans les failles composées, l'une 
des fractures joue souvent un rôle plus 
considérable que les autres; elle 
prend pour cette raison le nom de 
faille principale par t)pposition avec 
les failles secondaires ou laté- 
rales d'importance moindre qui lui 
servent de cortège. 



Bei zusammengesetzten Verwerfun- 
gen spielt oft einer der Briiche eine 
viel bedeutendere RoUe als die andern. 
Man nennt ihn deshalb Hauptver- 
werfung im Gegensatz zu den Ni3- 
b en verwerfungen von geringerer 
Bedeutung, welche die erstere begleiten. 



pW-T- 



35 — 



Examinée longitudinalement , • une 
faille peut de même rester unique ou 
donner naissance à de petites failles 
secondaires ou branches. On la 
qualifie alors de: 



In der Lângsrichtung betrachtet 
kann eine Verwerfung einheitlich blei- 
ben oder sekundâre Verwerfungen 
Verwerfungsâste oder Triimmer 
entstehen lassen. Sie heisst dann: 



f: faille ran^iifiée^*^). d: Zertriimmerte Verwerfung. 

e: branching fault^*^). 



Ce cas se produit surtout vers les 
extrémités d'une ligne de faille. On 
dit alors que la faille se subdivise 
ou se décompose en branches 
e: split at the ends^*-). 



Dieser Fall tritt besonders gegen 
die Enden einer Verwerfungslinie ein, 
Man sagt dann, die Verwerfung zer- 
triimmert oder verzweigt, ver- 
âstelt sich. 




Fif 37. ^pUn) 



3. 



Des massifs et de leur dis- 
position relative. 

Ordinairement les failles ne sont 
pas isolées mais se présentent au 
contraire réunies en groupes ou sy- 
stèmes, occupant des régions souvent 
appelées champs défailles, champs 
de fractures, dont l'étendue est plus 
ou moins considérable. 



La partie de Técorce terrestre com- 
prise entre deux failles voisines est 
appelée, quel que soit le sens du 
mouvement qu'elle a subi relativement 
aux parties adjacentes: 

f: massif, bande 



Von den SchoUen und ihrer 
gegenseitigen Lage. 

Meistens kommen die Verwerfungen 
nicht vereinzelt vor, sie sind vielmehr 
in Gruppen oder Système vereinigt 
Ein unbestimmt begrenztes kleineres 
oder grosseres Gebiet-, welches iiber- 
all von Verwerfungen eines bestimm- 
ten Systèmes durchsetzt ist, heisst 
ein Verwerfungsfeld oder Bruch- 
feld. 

Das Stiick Erdrinde, welches 
zwischen zwei benachbarten Ver- 
werfungen liegt, heisst, was immer 
der Sinn der Verschiebungen sei, die 
es umgrenzen: 



ou zone (quand le massif présente une forme 
allongée Qt est compris entre deux failles à peu près parallèles), 
paquet (quand Técartement des deux failles limitant le massif est 
peu considérable^*^). 

d: Scholle^**), GebirgsstUck, Massenstuck ^*% Gebirgstheil ^**), Gesteins- 
platte, Erdkrustenplatte 1*'). 

e: (orographie) block^*^), diastrophic blocki*®), fault-block i'^^*), 
prism '•'*^). 



— 36 — 



Es ist hiernaçh einleuchtend, dass 
die Seiten der Verwerfungen den 
Rândern der SchoUen entsprechen. 

In ihren gegenseitigen Beziehungen 
betrachtet, kônnen die SchoUen als 
nach oben vorspringend erscheinen: 



Il est évident d'après cette défini- 
tion, que les lèvres des failles cor- 
respondent aux bords des massifs. 

Considéré dans ses rapports avec 
les massifs voisins, un massif peut être 
en saillie: 

f: massif surélevé (soulevé) ^•'^■'^), bande ou zone surélevée 

butoir '''■'). 
d: Horst^"^*), Rippenhorst * (wenn schmal und langge- 

streckt), Riicken, [Insel. oder Thiirme (wenn ringsum 

abgeschnitten)] '^^). 
e: (up)lifted or heaved block^'®), uplift, upthrust^^'). 



Fig. 38. 





ou en creux: 



Fi$ 38. 

oder relativ zur Umgebung abgesun- 
ken sein: 

f : massif affaissé ou effondré (bande ou zone affaissée 

ou effondrée, fossé**, effondrement linéaire) 
d: Graben, Grabensenkung oder Grabenversenkung ^•'^^), 

Bikataklase ^^»), Rinne^««) 
e: sunken^^^) (thrown, downthrown^^"), block. 



Fig. 39. 



Quand un massif affaissé d'une 
étendue relativement restreinte pré- 
sente des contours circulaires ou poly- 
gonaux plus ou moins irréguliers, on 
a un: 



Wenn eine abgesunkene Scholle 
von relativ geringerem Umfange mehr 
oder weniger rundlichen oder polygo- 
nalen Umriss hat, spricht man von 
dem: 



f: effondrement circulaire 

d: Kesselbruch ^®'^), Kesseleinbruch ^"^), Senkungskessel , Ring- 
kataklase^^^), [Tiefe]^««). 
Quand le phénomène affecte une I Wenn aber die betrofféne Flàche 
étendue plus vaste on a un : I von grôsserem Umfange ist, so bildet 

sich ein: 

f: bassin (région) d'affaissement, 
d: Senkungsbecken, Schiisselsenkung ^®'). 
Un massif peut encore être relati- i Ein Massiv kann auch auf der einen 
vement surélevé d'un côté et affaissé Seite relativ erhoben, auf der andern 



de l'autre; ce sera alors un: 



gesunken sein, es bildet dann eine: 



f: gradin, palier^»'*) d: Stufe, StaffeP®») e: step^'«). 



■^^■N 



37 — 



Les massifs surélevés ou affaissés ' Gehobene oder gesunkene Schollen 
sont parfois limités par des flexufes kônnen anstatt von eigentlichen Ver- 
qui comme nous Favons déjà vu peu- werfungen auch von Flexuren, welche 



vent remplacer les vraies failles. 



ja oft Verwerfungen vertreten kôn- 
nen, begrenzt sein. So entstehen: 



d: Flexurhorst* (Fig. 40) resp. Flexurgraben* (Fig. 41)^'*). 



Tif.lO 





Dans ce cas deux flexures de sens 
opposé, en se combinant dos à dos, 
peuvent arriver à simuler un véritable 
pli^'^). 

Les massifs peuvent être d'une 
importance fort inégale sons le rap- 
port de leur étendue et de leur si- 
tuation. Les massifs surélevés prin- 
cipaux ou de P** ordre sont ceux qui 
se trouvent en saillie entre deux régions 
affaissées de chaque côté jusqu'à une 
grande distance. Il arrive souvent que 
les failles bordant ces massifs ont été 
plus ou moins complètement rasées de 
manière que les couches formant leur 
lèvre abaissée s'arrêtent à la ligne de 
faille et ne se retrouvent plus de 
l'autre côté, où affleurent seulement 
des couches plus anciennes; la faille 
prend pour cette raison le nom de: 



Man sieht leicht ein, dass zwei 
Flexuren von umgékehrtem Sinne, 
wenn sie sich nahe zusammen stellen, 
einer wahren Faite ahnlich aussehen 
kônnen^"'-). 

Die Schollen konnen von sehr un- 
gleicher Bedeutung sein in Beziehung 
auf ihre Ausdehnung und Lage. 
Die vorherrschenden uberhohten 
Schollen oder die Hors te ers ter 
Ordnung^'") konnen als die stehenge- 
bliebenen Reste zwischen zwei grosse- 
ren Senkungsfeldern definirt werden. 
Ist die Oberflâchengestaltung durch 
Abrasion eben geworden, so dass die 
auf der abgesunkenen Seite der Ver- 
werfungen liegepden Schichten an der 
Verwerfung'aufhoren und jenseits nicht 
wieder erscheinen, so nennt man die 
Verwerfung aus diesem Grunde in 
Beziehung auf die jtingeren Schichten 
eine : 



f: faille-limite^'*) d: Randverwerfung^''), Grenzverwerfuiig* 

e: boundary-fault^'*^) 



désignation qu'on peut étendre à touS 
les cas analogues, quelles que soient 
la direction de la faille et l'allure des 
couches qu'elle affecte. 



Dièse Bezeichnung kann auf viele 
analoge Fàlle ausgedehnt werden, was 
immer im ubrigen der Charakter der 
Schichtenlage und der Verwerfungen 
sein mag. 



1 



38 — 



CL. 




a (Fig. 45) est une faille-limite poul- 
ies (touches b. 

Quand deux massifs surélevés voi- 
sins sont limités par des failles pa- 
rallèles et disposés d'une manière 
symétrique relativement au massif 
affaissé qui les sépare, on peut les 




a in Fig. 45 ist eine (irenzverwerfung 
fiir die Schichten.b. 

Weun zwei benachbarte Horste von 
parallelen und zu den sie trennenden 
Einsenkungen symmetrisch gelegeneu 
Verwerfungen begrenzt werden, kann 
man sie bezeichnen als: 



qualifier de: 

f: massifs surélevés jumeaux* 
d: Zwillingshorste^^'). 



Dans une même région le rejet du 
plus grand nombre des failles situées 
d'un même côté du massif le plus 
élevé ou le plus déprimé est dans le 
même sens. Cependant quelques 
failles, en ayant par exception un re- 
jet en sens contraire des failles voi- 
sines, déterminent la production de: 



In einer bestimmten Région ist 
der Sinn der Verwerfungen bei der 
grossen Mehrzahl der Briiche der- 
selbe in Beziehung auf die hochste 
oder tiefste Scholle, (gleichsinnige 
Verwerfungen)'"^). Indessen kommt es 
vor, dass einzelne Verwerfungen 
wechselsinnig^'^) sind, w^durch 
uberhôhte oder versenkte Schollen ab- 
gegi'enzt werden. Man bezeichnet 
dièse letzteren als : 



f: massifs (ou bandes) surélevés ou affaissés 

d'ordre secondaire 
d: Horste oder Graben II Ordnung oder unter- 

geordnete (secun'dâ're) Horste und Graben ''^) 



Fig. 3G 
a & b. 



Les massifs ou bandes surélevés 
ou affaissés de petite dimension peu- 
.vent quelquefois résulter du recoupe- 
ment d'une faille inclinée par une 
autre inclinée en sens contraire et dont 
le rejet est du côté opposé à celui 
de la première. Dans certaines bandes 
effondrées étroites, l'enfoncement d'un 
paquet de couches en forme de coin 
n'est ordinairement explicable que 



Die uberhohten oder abgesunkenen 
Schollen oder Zonen kleiner Dimen- 
sionen konnen auçh aus der Dure h- 
setzung zweier Spriinge'*^), die in 
entgegengesetztem Sinne einfallen, her- 
vorgehen. Bei manchen schmalen ab- 
gesunkenen Streifen (e: trough- 
faults'®'), ist die Versenkung eines 
Keiles oderZwischènstuckes(trough 
pièce ^^') gewohnlich nur in die- 



39 



de cette manière ^^-). On peut ap- 
peler ces massifs des coins 
surélevés ou affaissés par re- 
coupement*. 

Une disposition apalogue pourrait 
d'ailleurs résulter indirectement d'un 
refoulement latéral quand deux fentes 
dirigées parallèlement convergent ou 
divergent dans le plan vertical. Mais 
alors les failles seraient inverses. On 
pourrait appeler les massifs corres- 
pondants : 

f: coins (surélevés ou affaissés) par refoulement (ou inverses) 
d: Keilhorste*^«^)(Fig. 83) und Keilkessel* oder Keilgraben*(Fig. 34). 



ser Weise zu erklâren '^-). Man^ 
kann solche Massive nennen: ge- 
hobene oder gesunkene Durch- 
schneidungskeile*. 

Ein gleiches Résultat kann ubrigens 
auch indirect ans einem horizontalen 
Zusammenschub hervorgehen, wenn 
derselbe auf Spalten trifft, die in ver- 
tikaler Richtung convergiren oder di- 
vergiren. Die dadurch entstehenden 
Verwerfungen sind dann Ueberschie- 
bunaen. So entstehen die: 



* 









■^ 



-k?^ 



M 



Fi^.33..^^ 




Quand deux failles naissent dans le 
voisinage Tune de l'autre et conti- 
nuent côte à côte pendant un certain 
temps en augmentant de rejet à me- 
sure qu'elles s'éloignent, l'espace 
intermédiaire est appelé: 

f: pont de faille* 
d: Briicke ^^*) 

On comprend l'origine de cette ex- 
pression en remarquant que par ce 
pont on pourrait passer d'un côté à 
l'autre sans franchir de faille, quel que 
soit le sens relatif de leur rejet: 




Ti6. 3-A. 



Wenn zwei Verwerfungen nahe ne- 
beneinander ihren Anfang nehmen 
und dann zuerst nebeneinander ver- 
laufend anSprunghohe stets zunehmen, 
so nennt man das ZwischenstUck: 

Fig 46 a (plan) 

Das Wort ist dem Umstand ent- 
nommen, dass man iiber dies Zwischen- 
stUck weg von der einen zur anderen 
Seite gelangen kann ohne auf diesem 
Umwege eine Verwerfung iiberspringen 
zu miissen, und was immer der Sinn 
derselben sein kann: 

plaTv. 




Ti^.JfS. 



Si la largeur de ce pont devient Wenn die Breite dieser Briicke ab- 
égale à zéro, on a une seule et même nimmt und endlich verschwindet, er- 
faille, où, contrairement au cas habi- hUlt man im Gegensatz zum gewôhn- 









m 



X'-* 



' ■ ■T»>î 



.f^s 



40 — 



tuel, le rejet change de sens longi- 
tudinalement ; dans ce cas, le point 
où les rejets en sens opposé des deux 
parties de la faille se neutralisent, 
et où la fracture disparait momen- 
tanément ou du moins ne présente 
pas de déplacement relatif, est ap- 
pelé : 

charnière'^»), noeud^»'), point d'in- • 

terversion du rejet* 
de la faille. On peut en conséquence 
donner aux faillis qui présentent ; 
cette particularité le nom de: 

f: failles à charnier 
d : Schraubenbruch ^^% 



lichen Fall, wo die Verschiebung von 
einem Ende der Verwerfungen zum 
anderen gleichformig bleibt, eine 
einzige Verwerfung mit ungleich- 
fôrmiger ^s^) Verschiebung. Der 
Punkt, wo die Verschiebung ihren 
Sinn wechselt und keine Verstellunu 
beiderseits der Kluft bemerkbar ist, 
heisst dann 

Wendepunkt, Verkehrungspunkt '^^) 
Man kann die Verwerfungen mit 
dieser Eigenthiimlichkeit nennen: 

e '^'') 
Dr eh verwerfung*. 



4. 



Structure intérieure des 
massifs. 

Comme les couches affectées par 
les failles peuvent être horizontales ou 
inclinées, la surface des massifs cor- 
respondants (abstraction faite des dé- 
nudations) peut être horizontale: 



Innere Structur der SchoUen. 



ou bien inclinée: 



Lorsque plusieurs blocs adjacents 
penchés dans le même sens sont sé- 
parés les uns des autres par des failles 
parallèles dont le rejet, de sens uni- 
fprme et opposé à l'inclinaison des 
couches, tend à compenser F effet de 
celle-ci — , un plan horizontal cou- 
pant successivement les différents 



Wie von Verwerfungen durchsetzte 
Schichten horizontal oder geneigt sein 
kônnen, so kann auch die Ober- 
flàche der Scholle (die Denudatioii 
unberiicksichtigt gelassen) horizontal 
sein: 

f: massif tabulaire* 
d: Tafelscholle '"0, 
e: platform^»-), table ^''') 

I oder geneigt: 
f: massif penché 
d: schrâge Scholle* 
e: tilted (or tipped^^^*) block 

Wenn.mehrere benachbarte Schollen 
gleichsinnig geneigt und durch parallèle 
Verwerfungen derart getrennt sind, 
dass der Sinn der Verschiebung dem 
Schichtfall entgegengesetzt ist und 
dessen Wirkung wieder aufhebt, wird 
eine Horizontalebene, welche die ver- 
schiedenen Schollen schneidet. die 



— 41 — 



massifs y rencontre plusieurs fois 
de suite la même série de couches. 
Cette disposition peut, dans cer- 
taines circonstances défavorables à 
une observation complète, faire croire 
à l'existence d'une série de couches 
uniformément inclinées et régulière- 
ment superposées. On a alors une 
séries de: 



gleiche Schichtreihe mehrere Maie 
nacheinander treiîen. 

In manchen Fàllen, wo keine aus- 
reichende Beobachtung môglich ist, 
kann dièse Struktur zur Tàuschung 
fuhren, indem man eine einheitlich 
geneigte grosse Série regelmâssig 
sich iiberlagernder Schichten vor sich 
zu haben glaubt, und die Wieder- 
holungen ubersieht. Man hat dann 
eine Série von: 



f: failles à^épétition* 

d: Repetitionsverwerfungen 

e: répétitive (deceptive) faulting^®*), monoclinal faulting ^^'0. 



lU.V 



) 




flf^i 



Si des failles sont localement nom- 
breuses et très - rapprochées , et 
hachent pour ainsi dire le terrain 
en massifs étroits et allongés où 
les couches sont souvent inclinées 
d'une manière quelconque, la structure 
de la zone de faille correspondante 
devient extrêmement compliquée, au 
point de rappeler parfois en grand 
celle d'une véritable brèche dont les 
éléments auraient des dimensions gi- 
gantesques. Cette disposition a été 
désignée sous le nom de: 

e: zone of diverse 
Il peut encore arriver que les cou- 
ches, dans lesquelles un massif a été 
découpé par des failles, étaient déjà 
plissées lors de la production de ces 
dernières -^^). En ce cas, il y a lieu de i 
distinguer les massifs d'après la di- , 
rection relative des couches qui les 
constituent et des failles qui les bor- 



Wenn Verwerfungen lokal sehr 
hâufig und gedrângt werden, so dass 
das Gebiet in schmale langgezogene 
Streifen zerhackt wird, deren Schichten 
oft in wechselnder Weise geneigt sind, 
so erhâlt dièse Bruchzone eine 
derart verwickelte Struktur, dass das 
Ganze einer Riesenbreccie von wild 
durcheinand^r geworfenen Gebirgs- 
triimmern gleicht^®^). Eine solche 
Bruchzone wird im Englischen ge- 
nannt: 

displacement 1^^). 

Es kann vorkommen, dass die 
Schichten in einer durch Verwerfun- 
gen abgeschnittenen Scholle schon 
vor Ausbildung der Verwerfungen ge- 
faltet worden waren^^^). In diesem 
Falle miissen die Schollen auch nach 
der Streichrichtung ihrer Schichten und 
der sie begrenzenden Verwerfungen 



\ 



— 42 — 



dent. Les massifs surélevés notatii- 
ment peuvent être délimités par des 
failles : 

1.) soit longitudinales: 

f: massif surélevé longitudinal 
2.) soit obliques: 



unterschieden werden. Die Horste 
kônnen von Verwerfungen begrenzt 
sein, welche verlaufen : 



f: massif surélevé diagonal 



1.) der Lange (Streichrichtung)nach : 

d: Langshorst-^^), Streichhorst* 
2.) schief zur Streichrichtung der 
Schichten : 

d: Diagonalhorst-'^-) e: plagioclinal 
block^«3) 
3.) soit enfin transversales à la di- ' 3.) Quer zur Streichrichtung der 
rection des couches: Schichten: 

f: massif surélevé transversal d: Querhorst -^*) 

Si les plis avaient été déjà rasés Wenn die Falten durch die Ero- 

par les agents d'érosion avant la sionswirkungen schon oberfliichlich ab- 

production des failles, les massifs geebnet worden waren vor Ausbildung 

pourraient recevoir le nom de: der Verwerfungen, so kann man die 

Scholle bezeichnen als: 

f: massif arrasé* d: Abrasionscholle-^'*). 



Enfin si une série de couches dis- 
cordantes avait été déposée par dessus 
toujours antérieurement aux fractures) 
on aurait le: 



Wenn endlich auf der Abrasions- 
scholle eine Schichtreihe discordant 
nachher aufgesetzt worden ist, aber 
immer noch vor dem Verwerfen, hàtte 
man vor sich eine : 



f: massif arrasé avec couronnement transgressif * 

d: Transgressionsscholle-^'^), AbrasionsschoUe mit Transgressionsdecke*. 



Ce dernier cas nous ramène à celui 
du massif tabulaire-^'). 



Dieser Fall leitet uns zuriick zu den 
Tafelschollen -«"). 



5. 



Des systèmes de failles. 

Les svstèmes de failles actuelle- 
ment connus paraissent se grouper 
autour de deux types principaux: 

a) Le premier type correspond 
aux failles linéaires plus ou moins 
largement espacées, parallèles ou lé- 
gèrement divergentes (en faisceau) et 
passant souvent à des flexures; elles 
atteignent de très-grandes dimensions 
en longueur et en rejet vertical et 



Von den Verwerfungssystemen. 

Die Système von Verwerfungslinien, 
welche man bisher kennt, ordnen sich 
um zwei Haupttypen herum : 

a) Der erste Typus, die Tafel- 
briiche *^"^), entspricht den gradlinigen 
Verwerfungen, welche mehr oder we- 
niger weit von einander abstehen und 
parallel oder (als Sprungbiindel -*^^) 
leicht divergirend biischelfôrmig ver- 
laufen und oft in Flexuren iibergehen ; 



^■ 



— 43 — 



déterminent des plateaux étages à 
des hauteurs différentes; il n'y a 
point de croisement par des failles 
transversales de quelque importance 
(Fig. 43 en plan^^^). 

b) Le second type est celui des 
failles en réseaux dont les 
mailles sont formées par des 
fractures de directions différentes qui 
s'entrecroisent d'une manière plus ou 
moins compliquée et se coupent sous 
des angles variables. Ordinairement, 
un petit nombre d'orientations pré- 
dominent et souvent même il n'v en 
a que deux qui jouent un rôle impor- 
tant (systèmes conjugués^^-), au- 
quel cas elles se coupent fréquemment 
à angle droit. Les principaux éléments 
de ce& réseaux sont (Fig. 44 plan) : 



Dièse Verwerfungen kônnen nach Lange 
und Sprunghôhe gewaltige Dimensio- 
nen aufweisen und oft treppenformige 
Abstufung grosser Plateauflâchen er- 
zeugen, Durchkreuzung mit Querver- 
werfungen von Bedeutung kommt 
nicht vor (Grundriss Fig. 43)'^^"). 

b) der zweite Typus sind die 
Bruchnetze oder Sprungnetze 
'-^^), die aus Bruchen verschiedener 
Richtungen bestehen, welche sich in 
mehr ôSér weniger complicirter Weise 
und unter wechselnden Winkeln durch- 
kreuzen. Gew<)hnlich herrschen eine 
Jileine Zahl von Bruchrichtungen vor, 
und nicht selten kommen nur deren 
zwei vor (conjugirte Système), die 
sich dann hàufig unter nahezu rechtem 
Winkel schneiden. Die Hauptelemente 
solcher Bruchnetze sind (Fig. 44 
Grundrissbild) : 




les failles périphériques (p Fig. 
44), courbes ou polygonales, ap- 
proximativement parallèles aux bords 
de la région faillée, et concentri- 
ques entre elles; 

les failles radiales (r. Fig. 44), 
coupant transversalement les pre- 
mières. 

Il est possible que les deux types 
ci-dessus définis ne diffèrent l'un de 
l'autre qu'en degré et en dimensions 
plutôt qu'en nature. L'avenir per- 



p. Fig. 44 die peripherischen^^"'') 
(umkreisenden^^^) Bruche; gebogene 
oder polygonal aneinander sich reihen- 
de Verwerfungen, verlaufend in unge- 
fâhr concentrischen Ziigen innerhalb 
der âusseren Grenzen des Bruchfeldes ; 

r. Fig. 44 die Radialspriinge-^*) 
(ausstrahlende ^^*), welche die ersteren 
unter steilem Winkel durchschneiden. 

Es ist môglich, dass die beiden 
oben erwàhnten Typen mehr nach 
Grad und Grosse als nach ihrer Natur 
verschieden sind. Vielleicht wird die 



— 44 — 



^ 



./s 



mettera peut-être de mieux préciser 
leurs caractères et de distinguer 
d'autres types de systèmes de failles; 
mais Fétat actuel de la science ne 
nous permet pas d'entrer dans plus 
de détails à cet égard. 



Zukunft gestatten, ihrenCharakter bes- 
ser zu definiren undnoch andereTypen 
von Verwerfungssystemen zu unter- 
scheiden; der gegenwàrtige Stand 
unserer Kenntnisse gestattet uns nicht, 
in dieser Beziehung in weitere Einzel- 
heiten einzutreten; 



tV'\ 



6. 



Origine des failles. 

-On ne connaît pas suffisamment la 
profondeur jusqu'à laquelle pénètrent 
les failles pour savoir si elles sont 
un phénomène profond ou exclusive- 
ment superficiel. Il semble cependant 
se dégager de l'ensemble des obser- 
vations faites dans les pays disloqués 
qu'elles affectent de préférence les 
parties de l'écorce terrestre les plus 
voisines de la surface; c'est là en 
effet que les mouvements relatifs d'où 
résultent les failles devaient trouver 
le jeu le plus libre et le plus de 
rigidité, et par suite s'effectuer le 
plus facilement. 

Les causes auxquelles est due en 
dernière analyse la production des 
failles sont encore assez obscures. 
Le plus grand nombre paraissent pro- 
venir directement d'un affaissement 
inégal des différentes parties de l'écorce 
terrestre vers le centre du globe; 
cependant on ne saurait nier la possi- 
bilité du cas contraire (soulèvement 
absolu)-^'). Mais quand bien même 
chaque faille résulterait d'un affaisse- 
ment local, on n'aurait pas pour cela 
le droit d'en conclure que l'ensemble 
d'une région faillée se trouve néces- 
sairement plus près du centre de la 



Ursprung der Verwerfungen. 

Bis jetzt kennt man die. Tiefe der 
Verwerfungen noch nicht genugend, 
um zu wissen, ob sie ein Phânomen 
auch der tieferen Rindentheile oder 
blos der oberen Regionen sind. A us 
der Gesammtheit der Beobachtungen 
scheint indessen hervorzugehen, dass 
die Verwerfungen vorwiegend die 
hôheren Theile derErdrinde betreffen; 
dort hatten in der That die Ver- 
stellungen, aus welchen die Verwer- 
fungen hervorgingen , das leichteste 
Spiel und trafen auf die grosste 
Briichigkeit der Materialien, sie konn- 
ten sich deshalb hier am leichtesten 
ausbilden. 

Die Ursachen, denen in letzter Linie 
die Verwerfungen zuzuschreiben 
sind, sind noch ziemlich unklar. Die 
Mehrzahl derselben scheint unmittel- 
bar von einer ungleichen Einsenkung 
verschiedener Theile der Erdrinde 
gegen den Erdkern hin herzuriihren ; 
doch wird man den entgegengesetzteu 
Fall, absoluteHebung, nicht vollstândig 
lâugnen kônnen-^"). Selbst wenn jede 
einzelne Verwerfung das Produkt einer 
lokalen Senkung wâre, hàtte man den- 
noch nicht das Recht, daraus den 
Schluss zu ziehen, dass die Gesammt- 
heit einer von Verwerfungen durch- 



t 



— 45 — 



\ 



terre qu'avant la production de ces. 
failles, ce phénomène ayant pu suc- 
céder immédiatement à un soulèvement 
général de la région considérée ; c'est 
ainsi par exemple que devrait s'ex- 
pliquer, conformément à une hypothèse 
proposée depuis longtemps, la produc- 
tion des massifs surélevés jumeaux '-^^). 



Les réseaux de failles ramifiées 
paraissent souvent provenir, non de 
l'affaissement direct mais bien du 
fendillement général d'une région de 
l'écorce terrestre sous l'influence d'un 
mouvement de torsion^^% 



setzten Région nothwendigerweise dem 
Erdmittelpunkte jetzt nâher liège als 
friiher. Die Verwerfungen kôunen 
einer Période der Erhebung unmittel- 
bar nachgefolgt sein, welche eine wei- 
tere Région betreffen. Auf dièse 
Weise z. B. woUte man nach einer 
schon lângst vorgeschlagenen Hypo- 
thèse die Ausbildung der Zwillings- 
horste erklâren ^^^). 

Manche Netze verzweigter Verwer- 
fungen scheinen nicht von einer Ein- 
senkung, sondern direkt von einer 
Zerkliiftung unter dem Einfluss von 
Torsion eines Rindenstiickes der 
Erde herzuriihren ^^^). 



r 

i 



mrugf- * 



II. 



Dislocations résultant de mouvements horizontaux, 

Dislocationen aus Horizontalbewegungen hervor- 

gegangen. 



A. 

Des plis. 

Von den Falten. 

B. 

Des plis-failles. 
Von den Palten-Verwerfimgen. 

C. 
Des décrochements horizontaux. 

Von den transversalen Horizontalverschiebungen 

(Blàtter). 

D. 
Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles. 

Grosse und gegenseitige Beziehungen der Falten und 

Faltenverwerfungen. 



/• 



A. 



• *^ 



Des Plis: 



Von den Falten. 



1. 



Des Plis en général. 



Le: 



Von den- Falten im Allge- 

meinen. 

Der 



f: refoulement latéraP^^) d: Seitenschub, Seitendruck, Horizontal- 
schub, Tangentialschub, Stauung e: side pressure, side-thrust^^^) 

qui tend à faire occuper aux couches welcher die Schichten auf eine kleinere 

un espace horizontal moindre qu'au- horizontale Ausdehnung zusammen- 

paravant, a pour effet de les plisser; drângt, faltet dieselben. Dieser 

aussi cette -action est-elle qualifiée de: Vorgang wird genannt die:- 

f: plissement, ridement d: Faltung, Sattelung-^-) e: folding, 

plication ^^^). 



Une coupe parallèle au sens du 
refoulement présentera alors une suc- 
cession de courbures alternativement 
saillantes (convexes) ou creuses (con- 
caves) : 



TilMV 



Ein Vertikalschnitt in der Richtung 
des Zusammenschubes weist dann 
eine Reihe von Biegungen auf, welche 
abwechselnd vorspringend (convex) 
oder hohl (concav) sind: 



^"' \5» 




dont chacune s'appelle: 

f: un pli 



I und deren jede heisst: 
d: eine Faite e: a fold^^^). 



Un pli convexe est nommé aussi 



Die convexe Faite wird auch genannt 



f: pli anticlinal 






d: Antiklinalfalte 



e: anticlinaP^'^) fold 



parce que les couches plongent en 
sens contraire à partir du sommet. 



weil die Schichten vom Scheitel bei- 
derseits nach aussen abfallen. 

4 



'^ >-^éit:„eiiï tD Kv-e-'; ;^::e d: Gewôlbe, Sattel 
i-ave X'-.-ne [•? D-.-ia -ir Ei^- ■_--; i.-. j^e Fal:e Iniirt den Xamen 



i. [-li ?ync!i::ai ^^.^ " à: Synelinallalle 

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lie Mi:> eXïÎLken. 



t svio- û.;^e - '■ , Bi.i:: c J m^ic -' ■ , V oa i:i cd V lorsqu'il 



parties d'un plL V::i den Theiien einer Faite, 

!i.r:ue p"; oa <i-.?:::.r.:-i' Fe: -'.vr tilrî.hen Faite unterscliei- 

i-^v3r:e*: li-,; niâ:: : I^r-j.ie eiozeluen Tbeile: 
if*, aiies--''. ;.;:•..": ,i^^> -'■' . , r..^>^-' ' rjontants. pans-'"), 

enker-'' , Flii^ê' -■ 

'5. j-iàes, p;ir:>, ^^■J'e^. :;:\:.k<, i'rsL/;:^?, ieçj-*-i, shanks -'"'), 

■.L\ i>>:es lin pli, ;y..l:uf~ *;'.:,i .i;t- t-v^îeu versrUîetlen abfallen- 

i-v^jt-. tier. ïe::e;,::ivi:ou der Falle. 



R.-.^""^,/'^'%.. 



■ du \'.l où le? doux ri;iiu"ï^ Dor Thiii, wo die heideo entgegen- 

CEeai se réunir, s'appelle siiheKden Scheiikel sich veremigen, 

allure ivi.vt-xe 1, ou tvn- lieisst _io naoh der rouveseo di oder 

u pli: OvMioaveîi "Jï, LSiZ*' dor KrimimuQg: 

^l.^ Fig. JS. 

lit-re aulîcliuale' ou Mv.mi;oT. tiie-"^. c!of de voûte 
'rr-ebieinns; '*''' 
f r',»"n -•* k arv'hi-;ir\ e, arehbeud-'", auTidinal tum***X 



— 51 — 



(2.) Fig. 49. 

f : charnière synclinale* ou fond 

d: Muldenbiegung^^^O 

e: trough curve, trough bend, base-"*^) jaw of the synclinal ^''^^) , syn- 
clinal turn'-f-). 



On appelle souvent anticlinale 
(Fig. 51) ou synclinale (subst.) 
(Fig. .52) les lignes, situées à la surface 
du sol, d'où les couches divergent ou 
convergent vers le bas; cette disposi- 
tion ne coïncide pas nécessairement 
avec la nature anticlinale ou synclinale 
des plis (voir plus loin aux plis en 
éventail). Dans l'emploi des mots anti- 
clinale et synclinale les auteurs 
allemands en général ont fait prévaloir 
ridée géométrique et les auteurs fran- 
çais plutôt ridée de Tâge des couches^ 
Ce n'est d'ailleurs que dans le cas 
(toujours exceptionnel) des plis en 
éventail qu'il peut y avoir malentendu. 



Man nennt oft Antiklinale (Fig. 
51) oder Synclinale (Fig. 52) die 
Linien an dÀ Erdoberflâche , von 
welchen die Schichten beidseitig we{^- 
fallen, oder gegen welche sie einsinken, 
ohne dass dièse Lagerung nothwendig 
immer dem Getvôlbe oder der Mulde 
von Falten entspricht. (Siehe spâter 
die Fâcherfalten). In der Anwendung 
des Wortes Anticlinale und Syn- 
clinale haben die deutschen Autoreu 
im Allgemeinen den geometrischen 
Begriff, die franzôsischen hingegen 
den Altersbegriff der Schichten in 
den Vordergrund gestellt. Man muss 
sich deshalb in der Anwendung dieser 
Worte vorsehen, besontlers bei den 
Fâcherfalten kann Missverstândniss 
eintreten. 



Ti^.SI 





Ti^. 51, 



Si les couches situées de part et j Wenn wirklich die Schichten beider- 

d' autre de l' anticlinale appartiennent seits einer Anticlinale einem Gewolbe 

réellement à une voûte, dont la cour- angehôren, dessen Gewolbebiegung 

bure a disparu par érosion, cette | durch Erosion verschwunden ist, so 



voûte est dite: 



heisst dièse Gewolbebiegung: 





^^ Fl"é- -"^ 



f: voûte ouverte* (Fig. 53) voûte rasée* (Fig. 54) boutonnière 253). 
d: Luftsattel (bei einem „aufgerissenen'^ (Fig. 53) und einem abgetragenen 

(Fig. 54) Gewolbe). 
e: aerial arch254). 



:■ t' 



W 



— 52 — 






Ï*J-N.- 






Les parties intérieures d'une voûte 
ouverte, formées de couches plus 
anciennes que celles qui affleurent 
sur leur bords, ont été parfois dé- 
signées- sous le nom d'ellipsoïde ou 
de dôme, (e: dôme, swell^sô). Quand 
les voûtes ou groupes de voûtes ont 
amené au niveau de dénudation les 
schistes cristallins, le noyau cristallin 
est appelé massif central. 

Le point (* fig, 55) où les deux 
affleurements opposés (a et b fig. 55) 
d'une même couche d'une voûte ouver- 
te ou rasée se rejoignent en plan par 

une courbure continue, s'appelle le 
contour256). 



Die inneren Theile eines Gewôlbes, 
welche aus àlteren als den seitlich zu 
Tage tretenden Schichten bestehen, 
sind als Dom oder Kern-Ellipsoid, 
Gewôlbekern bezeichnet worden. 
Wenn die Gewôlbe (oder Gruppen von 
Gewôlben) die krystallinischen Schiefer 
bis in das Denudationsniveau herauf- 
gebracht haben, nennt man dièse ent- 
blôssten Gewôlbekerne krystallinischer 
Silicatgesteine Centralmassive. 

Der Punkt (* der Fig. 55), wo im 
Grundriss eines abgewitterten Gewôl- 
bes zwei beiderseits des Kernes sich 
entsprechende Schichten (a und b 
Fig. 55) zusammenhângend durch eine 

Umbiegung sich vereinigen, heisst die 
Wendung256). 




Dans chaque pli, les couches sont 
pour ainsi dire enveloppées les unes 
dans les autres comme des pelures 
d'oignon ou plutôt comme des demi- 
cylindres concentriques; la partie des 
couches placée à l'intérieur d'un pli 
anticlinal s'apelle: 



55^. nia II. 



Bei jeder Faite sind die Schichten 
sozusagen ineinander 'eingeschachtelt 
me die Schalen einer Zwiebel oder 
concentrischeHalbcylinder; die Schicht- 
theile, welche im Inneren eines Ge- 
wôlbes liegen, heissen: 




f: noyau anticlinal* ou noyau de lavoûte^s^) 
d: Gewôlbekern258) 
e: arch cor e 259). 




Inversement les couches placées 
en dedans d'un pli synclinal forment 
le: 

f: noyau synclinal* 
d: Muldenkern260) 

e: trough core^^i). 



\ 



Umgekehrt bilden die Schichten, 
welche im Innern einer Muldenbiegung 
liegen den: 



Fi$. 57. 




k 



53 — 



L'axe ou plutôt le plan axial 
d'un pli est le plan de symétrie mené 
suivant la bissectrice de l'angle dièdre 
formé par les deux flancs opposés du 
pli (A fig. 58 en coupe verticale 
transversale). 



Die Axe, oder richtiger die Axen- 
ebene, Axialebene einer Faite ist die 
Symmetrieebene, welche den Winkel 
der beiden Faltenschenkel halbirt {A 
Fig. 58 in transversalem Vertikal- 
schnitt). 



e: axis-plane262). 



Fîf 58. 




Dans un pli considéré longitudi- 
nalement suivant son axe on nomme : 



Bei einer Faite betrachtet nach 
der Lângserstreckung ihrer Axe nennt 
man: 

1) f: arête anticlinale d: Gewôlbe- (Sattel-) Linie^es) 

e: crest-line (?) 



la ligne qui en suit le sommet, lors- 
qu'il est convexe; 



die Linie, welche dem Gewôlbescheitel 
folgt, 



2) f: arête synclinale d: Muldenlinie^^^) e: bottom-line (?) 



la ligne qui en suit le fond, lorsqu'il 
est concave. 

Ces lignes ont une certaine longu- 
eur: la longueur du pli, et une 
certaine direction: la direction 
du pli. Dans le sens longitudinal les 
plis peuvent se terminer plus ou 
moins lentement ou brusquement. 



die Linie, welche dem Muldenscheitel 
folgt. 

Dièse Linien haben eine gewisse 
Lange, welche die Lange der Faite 
und eine gewisse Richtung, welche 
die Streichrichtung der Faite ist. 
In ihrer Lângsrichtung konnen die 
Falten mehr oder weniger rasch en- 
digen. 



- j-^ 



xï 



^ 



"«si 






«s 



m 



3. 



Des différents types de plis, 



— a. 
Formes résultant d'une dis- 
symétrie croissante dans l'incli- 
naison des flancs. 

1) Lorsqu'un pli est symétrique 
par rapport à la verticale, c'est à 
dire lorsque ses deux flancs sont éga- 



Von den verschiedenen Falten- 

typen. 

Formen, hervorgehend aus zu- 

nehmender Unsymetrie in dor 

Neigung der Schenkel. 

1) Wenn eine Faite in Beziehung 
auf die Verticale symmetrisch ist, 
d. h. wenn ihre Schenkel gleicheç 



'^4 






;v 



îv V 



îfei^ . 


















^. 






^ 



a,- 







— 54 — 



lement inclinés en sens inverse et 
que son plan axial est vertical, le 
pli est qualifié de: 



Fallen in wechselndem Sinne zeigen, 
so dass die Axialebene vertical steht, 
so wird die Faite bezeichnet als: 



f: droit 264) (^normal" est employé dans un autre 

sens) 
d: normalgestellt, stehend^^s)^ aufreclit266)^ stehend 

gleichfôrmig 26?) 
e: upright, normal 268)^ symmetrical 269) 

2) Au contraire, lorsqu'un pli est 
dissymétrique, quand un de ses flancs 
est plus fortement incliné que Tautre 
ou devient même vertical, et que par 
suite le plan axial devient incliné, on 
qualifie le pli de: 

f: oblique, déjeté 270), pli 

en genou 271) 
d: schief 272)^ geneigt 273)^ 

stehend ungleichfôrmig 274) 
e: [normal 275)]^ unsymmetri- 

cal 276) 

On dit d'un pli anticlinal qu'il est 
déjeté vers le nord 277^^ quand son 
flanc le plus incliné est celui qui re- 
garde le nord. Ce flanc est parfois 
désigné aussi sous le nom de front 278). 




fi^ 



^g- 



2) Wenn umgekehrt eine Faite un- 
symmetrisch ist, wenn der eine ihrer 
Schenkel steiler abfàllt, als der andere, 
oder gar sich vertical stellt, und in 
Folge davon auch die Axialebene sich 
neigt, wird die Faite bezeichnet als: 



\ 

E'f 60. 




3) Si la dissymétrie s'accentue en- 
core, et que le flanc déjeté continuant 
à s'incliner davantage, se renverse, 
le pli devient un pli à renversement 
ou: 



Man sagt von einem Gewolbe, dass 
es z. B. nach Norden gerichtet oder 
gekehrt ist 277)^ wenn der steilere 
Schenkel der nordliche ist. Dieser 
Schenkel wird manchmal auch als die 
Stirn bezeichnet. 

3) Wenn die Unsymmetrie noch 
mehr sich ausbildet , der steilere 
Schenkel sich immer mehr dreht, und 
endhch iiber die Vertikale umwendet, 
wird die Faite eine: 



f: pli renversé*, repli279) 

d: Ueberliegende Faite*, uberhângende 

Faite, Ueber faite*, Sfôrmige Biegung 
280), [Ueberkippung28i)] Ueberfaltung282) 

iiberschol^ene Faite, iibergelegte Faite* 
e: inverted [folded] fold ^^^), [inversion], 
overfold (subst.), [reflexed fold, sigma- 
flexure, sigmaplex, sigmoidal fold]^®^) — 
reversedf. (collapsed, overthrown^®"^) — 
overturned), overturn (subst.)-®*). 




Ff f 61. 



J 



55 



4) Le refoulement continuant tou- 
jours, il n'y a qu'un pas du pli ren- 
versé au pli couché: dans celui-ci 
le^ deux flancs sont redevenus pres- 
que horizontaux, mais l'un d'eux est 
complètement renversé, les couches 
les plus anciennes reposant sur les 
plus récentes: 



4) Geht die Ueberschiebung immer 
weiter fort, so fiihrt ein einziger Schritt 
zur liegenden Faite: Bei dieser 
sind die Schenkel wieder flacher, oft 
fast horizontal gewordeu, aber der 
eine derselben ist voUstàndig umge- 
kehrt gelagert, indem die âltesten 
Schichten auf den jiingeren liegen : 



f: 
d: 

e: 



pli (oi^ repli) couché 
liegende Faite, liegen- 
des Gewôlbe 2^") 
lying overfold? 




Fif 61. 



Exemple: Windgâlle, Alpes Centrales (Heim-^^). 



Ainsi tout pli dissymétrique — 
oblique, renversé, ou couché — 'com- 
prend, lorsqu'il est complet, un pli 
anticlinal plus ou moins déjeté reposant 
sur un pli synclinal. Comme alors les 
flancs présentent des caractères très 
différents suivant leur position au 
dessus, au milieu ou au dessous du 
pli complet, il y a lieu de les distin- 
guer les uns des autres par des noms 
spéciaux et par suite de modifier la 
nomenclature exposée ci-dessus de la 
manière suivante: 

Le flanc supérieur du pli anticlinal, 
formé par les couches en superposition 
régulière, pourra être appelé : 



So besteht jede voUstândige unsym- 
metrische Faite — sei sie schief, iiber- 
faltet oder liegend : — aus einer anti- 
klinalen Biegung, die mehr oder we- 
nîger auf eine synclinale Biegung iiber- 
schoben içt. Da nun die Schenkel je 
nach ihrer Lage oben, in der Mitte 
oder unter der vollstàndigen Faite 
sehr verschiedene Charactere bieten, 
ist es nothwendig, die verschiedenen 
Theile von einander durch Namen zu 
unterscheiden und deshalb die oben 
gegebene Nomenclatur der Falten wie 
folgt zu modifiziren: 

Der obère Schenkel der Antiklinal- 
biegung, der durch eine regelmâssige 
Schichtreihe gebildet wird, wird ge- 
nannt: 



(No. I Fig. 63) 



f: flanc normal supérieur*, flanc nor- 
mal de l'anticlinal* 

d: GewôlbeschenkeP^®), Dach*, obérer 
aufrechter Schenkel* 

e: arch limb, roof--'^). 




— 56 — 






fâ'': 



l^' 



j.-y 






i4?i*-;'! 



^V 



^r^- 



fe- 



*?v- 



Le flanc très-incliné ou renversé 
qui raccorde le pli creux au pli sail- 
lant est appelé: 



Der stark geneigte oder umgekehrte 
Schenkel, welcher in der Mitte liegt 
und die vorspringende mit der hohlen 
Umbiegung verbindet, heisst: 



(No. II Fig. 63) 

f: flanc médian*, flanc renversé* 

d: Mitteischenken**), verkehrter Schenkel* 

e: middle limb, common limb, partition ^®^), reversed limb*. 

Der unterste Schenkel der Faite, 
Le flanc inférieur du pli synclinal, dessen Schichten wieder in normaler 
de nouvau normal , et servant de Reihenfolge iibereinander liegen, und 
support à tout le reste, s'appelle: der ailes iibrige trâgt, heisst: 

(No. III Fig. 63) 

f: flanc normal inférieur*, flanc normal du synclinal* 
d: Muldenschenkel*^**), unterer aufrechter Schenkel*. 
e: trough limb, floor^^^). 

Il va sans dire que lorsqu'il y a plu- 
sieurs plis placés côte à côte et disposés 
de même, le flanc inférieur d'un pli 
complet passe graduellement, du côté 
opposé à son flanc médian, au flanc 
supérieur du pli complet qui le suit 
immédiatement. 



Selbstverstândlich , wenn mehrere 
Falten von gleicher Form und Stellung 
dicht an einander sich reihen, so geht 
der Muldenschenkel der einen jewei- 
len unmittelbar in den Gewôlbeschen- 
kel der folgenden Faite iiber. 




&: Fi^. 6k 









i^^ 



'm 



Pour les plis couchés on pourrait 
désigner la charnière anticlinale et la 
charnière synclinale par les mots de : 



Bei den liegenden Falten konnte 
man einfach die Gewôlbebieguug und 
die Muldenbiegung durch die Worte 
bezèichnen : 



f: charnière supérieure* et charnière inférieure* 
d: obère Umbiegung* und untere Umbiegung* 
e: upper bend* and lower bend* 



Quand les parties voisines de la 
charnière anticlinale d'un pli renversé 
ou couché ont disparu par érosion, ce 
qui reste du pli présente la forme 
de la lettre C: d'où l'expression sou- 
vent employée de couches enC^^®) 



Wenn die Schichtheile in .der Um- 
gebung der Gewôlbebiegung durch 
Erosion verschwunden sind (seitlicher 
Luftsattel295)) so hat der Rest der 
Faite die Form eines C und wird oft 
C-formigeBiegung296)genannt. Die 



k-. 



>r,v - 



— 57 



pour désigner cette disposition; oïl 
qualifie alors de dos du pli la partie 
renversée qui recouvre le synclinal. 
Lorsque les plis sont très aigus, 
les noyaux anticlinaux ou synclinaux 
présentent parfois l'apparence d'un 
coin 298) qui aurait été introduit vi- 
olemment au milieu des couches en- 
vironnantes. Cette désignation, fré- 
quemment employée dans les Alp^s, 
(contact du gneiss et du calcaire — 
Oberland bernois, etc.) est réservée 
aux cas où la stratification n'est plus 
observable. 



umgekehrte Schichtreihe, welche dann 
die Muldenbiegung tiberdeckt, heisst 
dann der Rucken297) des C. Sind die 
Biegungen sehr spitz, so erhalten die 
Gewôlbekerne und Muldenkeme die 
Gestalt von einem Keil^»^)^ der wie 
heftig zwischen die anderen Schichten 
hineingetrieben aussieht. Dièse Be- 
zeichnung, welche in den Alpen hâu- 
fig angewendetwird (Contact von Gneiss 
und Kalk — Berner Oberland, etc.) 
wird fUr diejenigen Fàlle reservirt, 
wo die Schichtung nicht mehr zu beob- 
achten ist. 



Formes résultant du resserre- 
ment croissant des plis. 

Les considérations qui précèdent 
ont trait aux rapports d'inclinaison 
du plan axial et du plan vertical, in- 
dépendamment des rapports d'incli- 
naison, ou de l'écart angulaire ^®^), 
des deux flancs. Ceux-ci peuvent, 
lorsque les plis sont anticlinaux: 

1) faire un angle ouvert vers le bas 
(cas habituel), ou bien 

2) être parallèles (pli isoclinal ^^*^), 
ou enfin 

3) faire un angle ouvert vers le 
haut (pli en éventail), 

et inversement si les plis sont syn- 
clinaux. 

Nous n'avons considéré jusqu'ici 
que le premier cas , les deux autres 
donnent lieu aux remarques suivantes. 



Formenreihen, hervorgehend 

ans wachsender Zusammen- 

drangung der Falten. 

Die vorhergehenden Betrachtungen 
beziehen sich , auf die Neigung der 
Axialebene zur Vertikalen, ohne Riitîk- 
sicht auf die Neigung der Falten- 
schenkel untereinander. Dièse letz- 
teren kônnen im Gewôlbetheil : 

1) Eînen nach unten offenenWinkel 
mit einander bilden (gewohnl. Falten). 

2) miteinander parallel sein (isokli- 
nale^oi) Falten). 

3) Einen nach oben oflFenen Winkel 
(Fâcher) bilden. 

Das Umgekehrte findet statt fiir 
den Muldentheil der Faite. 

Bisher haben wir nur den ersten 
Fall betrachtet. Die beiden folgen- 
den sind: 



2.) 
f: pli isoclinâP^^), d: Isoclinalfalte302)^ e: isoclinal fold, 

isocline ^'^^) (subst.) 



Les plis isoclinaux, d'après l'incli- 
naison de leur plan axial, peuvent 
être qualifiés de: 



Aus der Kombination des isoklina- 
len Typus mit den durch die Stellung 
der Axialebene bedingten Formen 
gehen folgende Gestalten hervor: 



f: pli i80(!linal droit* 
I (t: aufrechte Isoklinalfalte * 
I e: uprîght isoclinal fold* 

: Val Camadra {Tesain, Suisse). 
:linal renversé* 
i)te Isoklinalfalte, schiefe Isoklinalfalte* 

overfold * 

. Beiaiiiele sehr hâufig. 

pli (ou repli) isoclinal couché* 

liegende Isoklinalfalte* 

lying isoclinal overfold? 

I (Baltzer), Silbern (Heim) \lpes Centrales 




r.^ 67 



3) 

n éYentail*'*) 
lerfalte*"") 
;haped fold 
e en ëven- 
s la partie 
s terrains 
ns inverse 
ntes b, de 
int la dis- 
iversé^oe) 



> Fig. 68. 

In diesen Fàllen ist die Fâcher- 
structur nicht nur fur den alteren 
Theil a des Schichtsystemes bezeich- 
nend, sie wiederholt sich ebenso fur 
den jiingeren Theil b, indem dieser 
einen umgekehrten uach unten ofTenen 
Fâcher 307) bildet. 




Ti^. 68. 



— 59 — 



Le pli en éventail peut être défini: 
un pli à double renversement 
(anticlinal ou synclinal). 



Il arrive souvent que la partie seule 
visible d'un synclinal en éventail 
(correspondant aux couches plus ré- 
centes) semble former un anticlinal 
dans le sens géométrique du mot 
en se présentant à l'état d'éventail 
renversé; et inversement pour l'an- 
ticlinal (les couches plus anciennes) 
semblant former un synclinal. 



Suivant l'inclinaison de leur plan 
axial, on pourrait distinguer dans le 
groupe des plis en éventail les formes 
suivantes : 



] 



f: pli en éventail droit* 
d: aufrechte Fàcherfalte* 
e: upright fan-shaped fold* 



f: pli eh éventail oblique* 
d: schiefe Fàcherfalte* 
e: fan-shaped overfold* 



f: pli en éventail couché* 
d: liegende Fàcherfalte* 
e: lying fan-shaped overfold* 



Die Fàcherfalte kann auch in ge- 
wissem Sinne als Faite von doppelter 
(antiklinaler oder synklinaler) Lage- 
rungsumkehr, als Doppelfalte^^®) cha- 
rakterisirt werden. 

Bei der Fàcherfaltung bildet die 
genetische Synclinale (die jûngere 
Schichtgiiippe) eine Anticlinale im 
rein geometrischen Sinne des Wortes 
und stellt sieh als ein umgekehrter 
Fâcher dftr. Andererseits ist die ge- 
netische Antiklinale (durch die altère 
Schichtgruppe gebildet), zur geome- 
trischen Synclinale geworden, die sich 
als nach oben geoffneten Fâcher zu 
erkennen gibt. 

Aus der Combination der Fàcher- 
structur mit den Verschiedenheiten, 
welche durch die Neigung der Axial- 
ebene bedingt sind, ergeben sich die 
folgenden Formen: 




? n^. 7/. 



4.) 
Si la compression de la base de Wenn die Basis des Fàchers bei 
l'éventail a (fig. 72) augmente jusqu' a Fig. 72 mehr und mehr zusammen- 



- <*-,\ 



-■>! s 









■■5-.:^ 

'Â 



- ■*? 






\ -aj 



• • A^ 



à ce que l'épaisseur du noyau en ce 
point soit réduite à zëro, il y a alors 
séparation complète de la partie su- 
périeure b d'avec la masse principale 
c de la roche correspondante. 



f;«. 



gequetscht und endlich vollstandig 
zerdruckt Wird, wird der obère Theil 
b voUig abgetrennt von der Schicht- 
masse c, der er ursprunglich ange- 
bort hat. 




Nous appellerons les parties de ro- 
ches plus anciennes, enveloppées de 
cette manière par des roches plus 
récentes (b de la figure 73): 

f: noyau anticlinal détaché par étrangle 
d: Abgequetschter Gewolbekern* 
e; detached arch core*? 



F.«. Î3. 



Wir nenneo so abgetrennte Stucke 
altérer Schichten, von jiingeren ganz 
eingewickelt (b Fig, 73); 

lent* 



Bis jetzt kennt nian Beispiele dieser 
Art nur in kleinerem Masstabe: 



Des exemples de ce cas n'ont été 
observés jusqu' ici que sur une petite 
échelle : 

Seewerkalk im Eocaen der Glarner Doppelfalte ^, „Gneis8keile" im Jurakalk 
am Gstellihorn (Bemeroberiand 'loj, Juvassische Klippen der Karpathen?^") 



De même* le noyau d'un éventail 
renversé, c'est à dire les couches les 
plus récentes, i)eut se détacher en for- 
mant un coin séparé, enveloppé enti- 
èrement de couches ph 



So gut wie der Gewôlbetheil einer 
l'acherfalte von derBasis abgequetacht 
werdeu kann, so gut geschieht dies 
auch mit dera Muldenfâcher. Wir 
finden dann jungere Schichtfetzen voll- 
standig von ihresgleichen abgetrennt 
und von den âlteren umhullt. 



H ?«■ 




— 61 — 



Nous appelons ces parties de roches 
plus récentes enveloppées par des 
roches plus anciennes: 



Wir nennen dann so abgetrennte 
Stiicke jungerer Schichten von den 
âlteren umschlossen: 



}: noyau synclinal détaché par étranglement* ] 

d: Abgequetschter Muldenkern* j Fîg. 75 

e: detached trough core*? ^ 

Exemples: Nummulitenkàlk von Val Robi àm Kistenpass (Graubunden*^^^); 
Nummulitenkalk am Saasberg (Ct. Glarus)^^^), Jurakalk im Gneiss Roththal 
Jungfrau^i^). 



Le plan axial de ces plis exagérés 
peut naturellement être droit, incliné 
ou couché. Entre le fragment détaché 
et la masse principale correspondante 
on trouve souvent des surfaces de 
glissement. — Il ne faut pas confon- 
dre avec ces noyaux détachés par 
étranglement ceux qui ont été simple- 
ment isolés par Térosion ^^*), 



- Es versteht sich von selbst, dass 
auch hier wieder die Axialebene auf- 
recht, geneigt oder liegend sein kann. 
Zwischen dem abgetrennten Fetzen 
und der Gesteinmasse, welcher er 
friiher angehort hat, findet man oft 
Rutschflâchen. — Dièse abgequetschten 
Kerne sind sorgfâltig von solchen zu 
unterscheiden, welche blos durch die 
Erosion abgetrennt worden sind^^^). 



5.) 



Ein bemerkenswerther Fall tritt 
dann ein, wenn eine Faite wiederum 
gefaltet wird — sei es, dass eine neue 
Faltungsperiode herantritt, sei es, dass 
dies in der gleichen Période direkt 
eintritt. So entsteht die: 



Un cas remarquable est encore à 
considérer, c'est celui qui se produit 
lorsqu'un pli est lui-même, replié, 
soit lors d'une nouvelle période de 
plissement, soit directement dans la 
même période. C'est le: 
f: pli replié * 
d: Faite einer Faite •^^•^), gefaltete Faite, Einwicklung 
e: refolded fold*=^^«). 

Dans ce cas les deux flancs presque 
parallèles d'un pli droit ou couché 
ont été plissés harmoniquement comme 
de simples couches en superposition 
régulière. Il en résulte que leur dis- 
position apparente est inverse de leur 
disposition réelle, c'est à dire que les 
couches les plus récentes se trouvent 
enveloppées dans l'intérieur d'une 
voûte apparente tandis que les couches 
les plus anciennes semblent former le 
noyau d'un pli synclinal. Il y a à 
distinguer quatre cas: 



In diesem Falle sind die beiden fast 
parallelen Schenkel einer aufrechten 
oder liegenden Faite harmonisch ge- 
bogen worden, als wâren sie eine ein» 
fâche Schichtreihe in regelmâssiger 
Auflagerung. So kommt es, dass die 
Anordnung der Schichten gerade das 
Umgekehrte ihrer wirklichen Aufein- 
anderfolge wird, d. h. dass die jiing- 
sten Schichten in den Kern eines 
Gewolbes eingewickelt erscheinen, 
wâhrend die âltesten Schichten den 
Kern einer Mulde bilden. Es gibt 
hierbei vier Falle zu unterscheiden: 



— 62 — 



1) Un seul des flancs est replié. 
Si c'est le flanc normal supéri- 
eur ou inférieur d'un pli couché, il 
en resuite simplement des plis sub- 
ordonnés; si au contraire c'est le 
flanc médian, il en resuite une forme 
très caractéristique (fig. 76). 



l) Nur einer der Schenkel ist 
wiedergefaltet. Betrifft dies den Ge- 
wolbeschenkel oder Muldenschenkel, 
so erhalten wir einfach untergeord- 
nete coordinirte Nebenfalten, betrifft 
der Vorgang aber den Mittelschenkel 
einer liegenden Faite, so entSteht eine 
sehr bezeichnende Gestalt (Fig. 76). 




Exemple: Setterfurkeli am Panixerpass, Ct. Glarus (Heim^^'). 



2) Deux des flancs d'un pli sont re- 
pliés. Si c'est le flanc médian et le 
flanc normal supérieur, la voûte est 
alors repliée (fig. 77). 



2) Zwe'i Schenkel einer Faite sind 
wiedergefaltet. Ist dies der Mittel- 
schenkel und der Gewôlbeschenkel, so 
ist das ganze Gewôlbe wieder- 
gefaltet (Fig. 77). 



Exemple: Brigelserhôrner, Grisons (Heim'^^^). 

Si au contraire c'est le flanc médian ! Betrifft die Erscheinung hingegen 
et le flanc normal inférieur, le pli den Mittelschenkel und den Mulden- 



synclinal est replié (fig. 78). 



schenkel, so ist die ganze Mulde 
wiedergefaltet (Fig. 78). 



Exemple: Grosser Axen, Vierwaldstâtter-See (Heim^^®). 



3) Si les trois flancs d'un pli sont 
à la fois repliés, l'ensemble du pli 
est replié d'une manière com- 
plète (fig. 79). 



3) Sind aile drei Schenkel einer 
Faite wiedergefaltet, so ist die Faite 
in ihrer Gesammtheit wieder- 
gefaltet (Fig. 79). 



Exemple: Silbern, Ct. Glarus (Heim^iQ). 



Dans tout ces cas, il y a des par- 
ties du pli (X dans les figures) qui, con- 
sidérées séparément, présentent une 
disposition contradictoire en apparence 
avec l'âge relatif des couches corres- 
pondantes ; c'est à dire qu'il y a des 
voûtes dont le noyau est formé Mies 
couches les plus récentes, et des plis 
synclinaux dont le noyau est composé 
des couches les plus anciennes. On 
peut appeler ces noyaux des noyaux 
renversés*. 



In allen diesen Fâllen gibt es Stel-, 
len der Falten (x in den Figuren) wo, 
fïir sich allein betrachtet, Lagerung 
und relatives Alter der Schichten sich 
zu widersprechen scheinen, d. h. es 
gibt Mulden, deren Kern von den 
âltesten, und Gewolbe, derenK ern von 
den jiingsten Schichten gebildet wer- 
den. Man kann solche Kerne als ein- 
gewickelte oder umgekehrte 
Kerne* bezeichnen. 



«-.• - 



le-:- 



;*• ■« 



B. 









Des plis-failles. 



1 



Abstraction faite des plis en éven- 
tail et de leurs dérivés, nous n'avons 
considéré jusqu' ici que les plis où 
l'épaisseur des couches reste sensible- 
ment égale à ce qu'elle était avant le 
plissement. Mais très souvent l'eflFet 
(les dislocations se fait sentir jusque 
dans la structure intime des roches, 
de telle sorte que les différentes 
couches, et même les différentes par- 
ties d'une seule et même couche, 
subissent des déplacements relatifs. 
Ainsi se produisent des déformations 
ne pouvant évidemment s'effectuer que 
si les masses minérales sont douées 
d'une certaine plasticité. Il en ré- 
sultera pour les couches, suivant la 
position des points considérés relati- 
vement aux forces en jeu dans les 
différentes parties d'un pli, un épais- 
sissement, ou au contraire un amin- 
cissement capable d'aboutir locale- 
ment à la suppression complète d'une 
couche donnée. 

Les variations que subit l'épaisseur 
des couches sont en relation réguliè- 
re avec la forme des plis. 

Le déplacement des particules dans 
l'intérieur des couches commence à 
se faire sentir dans chaque pli par 
un amincissement des flancs, un écou- 



Von den Palten-Ver- 
werfangen. 

Bis jetzt haben wir mit einer Aus- 
nahme (Fâcherfalten und deren Abge- 
leitete) nur diejenigen Falten betrach- 
tet, bei welchen die Màchtigkeit der 
Schichten ziemlich unveràndert ge- 
bliebenist. Sehr oft aber greiftzugleich 
die Dislocation bis in die innere Structur 
der Gesteine ein, so dass die Schich- 
ten aneinander und selbst die einzel- 
nen Theile innerhalb einer Schicht 
gegeneinander verschoben werden. So 
geschehen Umformungen, welche sich 
im grossen Ganzen oft auch im Détail 
als plastische darstellen. Je nach 
der Lage der Schichten zu den an 
verschiedénen Stellen vorherrschenden 
Krâften werden daher Verdickungen 
(Stauungen) oder Verdiinnungen ent- 
stehen, der letzte Vorgang kann sogar 
bis zur fast vôUigen localen Vernich- 
tung der Schicht vorschreiten ^^o^. 



Die Verânderungen in der Màchtig- 
keit der Schichten zeigen ein gesetz- 
mâssiges Verhalten zur Form der 
Falten. 

Die Verstellung der Theilchen macht 
sich zunachst darin geltend, dass bei 
jeder Faite die Schenkel verdiinnt 
werden, dass die Substanz ausweicht 



lement vers lee charnières synclinales 
et anticiinales, ce qui a pour consé- 
quence un ëpaississement de celles-ci. 



gegen die Umbiegungsscheitel hin und 
dass in Folge davon sich dort eine 
VerdickuDg einstellt. 




R^: 80. 



Considérons un pli oblique ou ren- 
versé continuant à être soumis à l'ac- 
tion du refoulement latéral: la partie 
anticlinale de ce pli, flanc et noyau, 
tendra à s'avancer vers le haut et 
la partie synclinale, flanc et , noyau, 
tendra au contraire à s'enfoncer vers 
le bas en sens inverse de la première. 
Par suite, le flanc médian ou renversé, 
étant comprimé entre deux mas- 
ses dont le mouvement est en 
sens oppasé, est forcé de s'éti- 
rer. Il en résulte d'abord un amincis- 
sement de ses* couches (étrangle- 
ment^**), passant graduellement, à la 
limite, à une rupture complète. Les 
phases successivement traversées par 
ce pli (qui peuvent correspondre égale- 
ment à l'état finalement atteint par des 
plis différents) sont les suivantes: 



Betrachten wir eine schiefe oder 
uberliegende Faite, auf welche stets- 
fort der seitliche Zusammenschub 
wirkt: der Gewolbetheil, Schenkel wie 
Kern, wird liiiher hinauf und hinuber 
gesehoben, der Muldentheil hii^egen, 
Schenkel wie Kern, wird in der dem 
Gewolbetheil entgegengesetzten Rich- 
tung unter denselben hinabgeschoben. 
Der Mittelschenkel, eingeklemmt 
zwischen zwei in entgegenge- 
setzter Richtung sich bewegen- 
den Massen, wird ausgewalzt, 
gestreckt. Zunàchst geht hieraus 
eine geringere Machtigkeit seiner 
Schichten hervor; dann tritt allmalig 
Zerreissen einzelner Schichten und 
endlich totale Abtrennung ein. Die 
Stadien, welche dièse Faite allmalig 
durchlâuft , oder die verschiedenen 
Endstadien, bis zu welchen verschie- 
dene Falten sich ausgebildet haben, 
sind: 



f: pli ou repli à flancs d'épaisseur égale („pli normal" j 

de beaucoup d'auteurs) *'^) [ 

d: Faite mit gleichdicken Schenkeln* j 

e: overfold with nearly equal limbs"*') j 



Fig. 80 



W- 



•J: 



r.'V 






1». ■ . . 



r.«.-<' 






>.'>• 



i 



rT.- ■■ 

S' V 



h. 



sn 



k. ' 



','■ 



►■.- 



?' ■- 



• — 66 — 

2.) 
f: pli à flanc médian étiré*, pli étiré '*''^) 

d: Faite mit gequetschtem (ausgezogenem, reducirtem, aus- 

gewalztem) Mittelschenkel'^*) 
e: overfold with insignificant middle limb*'^) overfold with 

reduced middle limb*. 

3.) 

Un pli, où les couches renversées Eine Faite, bei welcher einzelne der 
sont étirées jusqu* à se déchirer en Schichten des umgekehrten Mittel- 




Fig. 83 



lambeaux séparés par des surfaces de 
glissement, s'appelle: 



schenkels in Fetzen auseinanderge- 
rissen, und dann von Rutschflachen 
begleitet sind, heisst: 

f: pli à flanc renversé réduit en lambeaux* (lambeaux de 
poussée •''**^') 

d: Faite mit fetzenfôrmigem Mittelschenkel*, Faite mit theil- 
weise zerrissenem (auseinandergerissenem) Mittelschen- 
kel*, Faite mit Mittelschenkelresten* 

e: overfold with local relies of a middle limb^'*®). 

Un pli dont le flanc renversé n'est 
pluâ représenté que par un plan de 



> 



Fig. 84 



Eine Faite, deren umgekehrter 
Mittelschenkel fast nur noch' durch 



eine Rutschflâche vertreten ist, heisst: 



glissement s'appelle: 

f: pli-faille*-^), pli-faille-inverse* ^^^), faille de plissement ^•^^) 

d: Faltenverwerfung'^^^), Wechsel *^''*) 

e: fold-fault (overfault) ^^^), faulted overfold, reversed fold- 

fault*, [flexure broken or passing into faults, reversed ïault 

along a folded anticlinal flexure] ^^•^) 



Fig. 85. 




Si le plan de glissement devient 
de plus en plus couché et que le dé- 
placement horizontal y soit très-no- 
table, le contact des couches situées 
de part et d'autre ne se fait 
pluB par leurs tranches, mais par 



Wenn die Gleitflâche immer flacher 
zu liegen kommt, und die horizontale 
Verschiebung auf derselben sehr be- 
deutend wird, beriihren sich manch- 
mal die Schichten auf beiden Seiten 
derselben nicht mehr auf ihrem An- 



f^ 



— 67 — 



leur plat, de manière à simuler par- 
fois une superposition régulière. Il y 
a alors recouvrement des terrains 
plus récents par les terrains plus an- 
ciens ; on désigne cette forme de dis- 
location par l'expression de: 



schnitt, sondern mehr und mehr mit 
den Schichtflâchen, so dass dadurch 
scheinbar eine regelmâssige Ueber- 
lagerung entsteht. Die jungeren 
Schichten werden dann von den àlteren 
iiberdeckt. Dièse Formgruppe wird 
bezeichnet als: . 

f: chevauchement (en partie), chevauchement horizontal, faille chevau- 
chée «^«) 

d: Ueberâchiebung (zum Theil), Aufschiebung (zum Theil)^'^'), Faltungs- 
iiberschiebung*, weite Faltenverwerfung, Wechsel (zum Theil) 

e: overthrust^^^), thrust-plane^*^). 



Bf 




S&. 



Exemples : „Glarner-Doppel-ralte" (theilweise), Durness district (Ecosse, Scot- 
land), „Grande faille" ou „faille du midi" du bassin houiller franco-belge ^^^). 



' Suivant les parties de la coupe d'un 
chevauchement qu'on observe, les rap- 
ports d'inclinaison des couches de ses 
deux lèvres entre elles et avec le plan 
de glissement ne sont pas les mêmes, 
comme le montre la figure 86. 

La partie a correspond à ce qu'on 
a appelé „ chevauchement anti- 
clinal"; là les couches de la lèvre 
supérieure seules sont presque parallè- 
les au plan de glissement. La partie l 
correspond à un „ chevauchement iso- 
clinal". Il y aurait encore à distin- 
gu(^ une troisième partie c où les 
rapports sont en sens inverse de ce 
qu'ils -étaient dans le premier cas 
(„cnevauchement synclinal") ^*^). 

La masse de recouvrement, 
située au dessus de la surface de 
glissement,- occupe souvent une 
étendue considérable; l'érosion peut 



Die gegenseitige JS^eigung der 
Schichten beiderseits einer Falten- 
verwerfung oder Ueberschiebung zu 
einander wie zur Ueberschiebungs- 
flâche ist an den verschiedenen Stellen 
eines Schnittes durch eine solche un- 
gleich, wie dies die Figur 86 zeigt. 

Die Stelle bei a entspricht dem, was 
man antiklinale Ueberschiebung nennen 
kônnte ; dort sind blos die Schichten 
des iiberschobenen^Theiles der Gleit- 
flâche fast parallel. Die Stelle bei h 
entspricht einer isoklinalen Ueber- 
schiebung. Es bliebe noch ein dritter 
Ort zu unterscheiden wo, wie bei c 
der Figur, die Verhâltnisse das Umge- 
kehrte von a sind (synklinale Ueber- 
schiebung). 

Die uberschobene Gebirgsmasse, 
welche iiber der Gleitflàche liegt, 
kann eine bedeutende Ausdèhnung 
haben ; die Erosion kann sie dann in 






— 68 — 



W- . 






la découper ensuite en fragments, à 
la manière de couches en superposi- 
tion régulière, en ne laissant subsister 
que des lambeaux de recouvre- 
ment plus ou moins nombreux ou 
discontinu^ ^*2). 

Les dislocations J^rsqu'elles arrivent 
à la rupture accompagnée de glisse- 
ment, peuvent donner à des couches 
primitivement parallèles une incli- 
naison, et parfois même une direction 
différente. Cette disposition pourrait 
quelquefois être interprétée dans le 
' sens d'une discordance originelle de 
dépôt, si Ton ne connaissait pas 
l'ordre de succession des couches 
et la structure générale de la 
région considérée. On l'appelle: 



Stiicke zertrçnnen, ganz nach Art von 
Schichten einer regelmàssigen Auf- 
einanderfolge, so dass dann nur noch 
mehr oder weniger zahlreiche unzu- 
sammenhàngende aufgeschobene Lap- 
pen bleiben. 

Wenn die Dislocationeh bis zum 
Bruch verbunden mit Verschiebung 
vorschreiten, so kônnen dadurch ur- 
spriinglich parallèle Schichten eine 
ungleiche Neigung und sogar ein un- 
gleiches Streichen erhalten. Dièse 
Lagerung ist manchmal mit einer ur- 
spriinglichen Discordanz in der Ab- 
lagerung der einen Schichtgruppe zu 
verwechséln, wenn man die Schicht- 
folge und den gesàmmten tektonischen 
Charakter der betreffenden Région 
nicht genugend kennt. Wir bezeichnen 
sie als: 

f: discordance apparente par dislocation postérieure* [lignes (surfaces) 
de contact mécanique ^^^)] 

d: Discordanz durch spâtere Dislocation, mechanische Contactflachen^^s). 

Dièse Erscheinung ist Ubrigens 
keineswegs blos an die Faltenverwer- 
fungen gebunden, sie kann vielmehr 
aus jeder Dislocation hervorgehen, 
welche mit einem Zerreissen von 
Schichten verbunden ist. 

Die grosse Mehrzahl der aus ge- 
falteten Regionen beschriebenen „Ver- 
werfungen" gehoren in die Kategorie 
der Faltenverwerfungen. Dièse 
vermeintlichen „ Verwerfungen" zeigen 
thatsâchlich in ihrer Anordnung die 
engsten Beziehungen zu den Fàlten, 
und die Gesammtheit ihres Charakters 
lâsst sie nicht mit den àchten Ver- 
werfungen verwechséln, welche den 
Bruchregionen eigen sind und aus 
ganz anderen viel einfacheren Bewe- 
gungen hervorgehen, wie wir dies im 
ersten Theile gezeigt haben. 




Ce phénomène n'est pas spécial aux 
plis-failles, mais peut résulter plus 
généralement de toute dislocation 
accompagnée de rupture. 

C'est à la catégorie des plis-failles 
inverses qu'appartiennent la plupart 
des dislocations qui ont été décrites 
comme failles dans les régions de 
plissement. Ces prétendues failles 
manifestent en effet les rapports les 
plus étroits dans leurs allures avec 
la direction et la disposition des plis, 
et l'ensemble de leurs caractères ne 
permet point.de les confondre avec 
les véritables failles des pays- de 
fracture, lesquelles résultent, ainsi 
que nous l'avons vu dans la première 
partie, de mouvements bien différents 
et d'une nature beaucoup plus simple. 



— 69 — 



Dans r application, il peut arriver 
que Ton soit embarrassé de décider si 
une dislocation doit être considérée 
simplement comme une faille inverse 
ou bien comme un pli-faille inverse. 

On peut remarquer à cet égard que : 

1.) Les plis -failles inverses se 
trouvent dans des régions plissées, 
accompagnés d'autres phénomènes 
manifestant une compression hori- 
zontale énergique (plis parallèles dis- 
posés d'une manière harmonique, plis- 
sement intime des' couches, schis- 
tosité, etc.). Ils sont toujours diri- 
gés comme les plis sans rupture du 
voisinage auxquels on les voit souvent 
passer longitudinalement; tandis que 
les vraies failles inverses n'ont pas. 
de rapports avec les plissements. 

2.) Les plis-failles inverses sont 
bien plus fréquents que les failles 
inverses proprement dites, lesquelles 
ne sont ordinairement que de petits 
accidents locaux atteignant rarement 
des dimensions considérables. 

3.) Dans les plis-fajlles, les couches 
de Tune des lèvres apparaissent sou- 
vent recourbées au voisinage immé- 
diat de la fracture (fig. 85) vers les 
couches correspondantes de l'autre 
lèvre ; cela a lieu tantôt pour une 
seule lèvre, tantôt pour les deux à 
la fois. Bien que dans certains cas 
ce phénomène puisse être difficile 
à distinguer du retroussement des 
couches aux bords de failles produites 
immédiatement par fracture, les preu- 
ves de compression et d'étirement 
sont en général trop nombreuses pour 
que cette confusion soit possible. Si ; 
l'on laisse de côté cette partie recour- | 



In der Anwendung kann es schwie- 
rig werden, zu entscjieiden, ob man 
es mit einer umgekehrten âchten Ver- 
werfung oder mit einer Faltenver- 
werfung (Faltungsiiberschiebungen) zu 
thun hat. . 

Es kommt zur Unterscheidung in 
Betracht: 

1.) Die Faltungsiiberschiebungen fin- 
den sich inFaltenregionen, begleitet von 
anderen Erscheinungen, welche eine 
hochgradige horizontale Zusabfimen- 
pressung beweisen, wie Fâltelung, har- 
monische Nebenfalten, Transversal- 
schieferung etc. Sie haben immer die 
gleiche Streichrichtung wie die unge- 
brochenen Falten der Umgebung,*in 
welche sie auch hâufig ubergehen, 
wâhrend die reinen Aufschiebungen 
keine Beziehungen zu den Faltungen 
zeigen. 

2.) Die Faltenvèrwerfungen sind 
viel hâufiger als die âchten umgekehr- 
ten Verwerfungen; dièse letzteren sind 
meistens nur lokale, im Ganzen unter- 
geordnete Vorgànge und nur sehr 
selten von bedeutenden Dimensionen. 

3. ) Bei derFaltenver werfung sind sehr 
oft die Schichten am Rande in der 
unmittelbaren Nàhe der Gleitflâche 
umgebogen (fig. 85) gegen die ent- 
sprechenden Schichten des gegeniiber- 
stehenden Faltentheiles hin. Bald ist 
dies blos auf der einen, bald auf 
beiden Seiten der Ueberschiebungs- 
flâche zu sehen. Man sieht leicht ein, 
dass in manchen Fâllen dièse Er- 
jscheinung schwer von der sogenannten 
„Schleppung" der Rânder einer wirk- 
lichen durch unmittelbaren Bruch ent- 
standenen Verwerfung zu unterschei- 
den ist. Wenn man von diesem um- 
gebogenen Theile absieht, so ist bei 



]vent d'ailleurs n'existe 
t remarquer que, dans 

inverse le plan de la 
âge toujours dans le 
s que leti couches 
i part et d'autre, 

une inclinaison plus 
on qui n'est pas néces- 
e cas d'une faille inver- 
6). 



den Faltungaiiberscliiebuugen stets die 
BrnchSàche steiler, aber in glei- 
chemSinne wie die Sckichten bei- 
derseits, geneigt***) (Fig. 86), was 
bei den reim^n Aufschiebungen (ohne 
Faltung erzeugt) nicht nothwendig der 
Fall ist, Ausserdem sind die Beweise 
fiir Quetschung und Dehnung meistens 
in Begleitung der Falteniiberschiebun- 
gen so zahlreich und deutlicb, dass 
ein Verkennen kaum môglich ist. 



»— - 



c. 



Des décrochements hori- 
zontaux 

(on transversaux.) 

(Déplacement horizontal inégal de deux 

massifs, de part ^t d'autre d'un plan 

veftical). 

Dans les régions plissées on ob- 
serve assez souvent un mode parti- 
culier de déplacement des deux lèvres 
de certaines fractures, lesquelles 
diffèrent essentiellement des failles 
proprement dites; dans les unes comme 
dans les autres, il est vrai, le plan de 
fracture est ordinairement vertical ou 
à peu près; seulement tandis que dans 
les failles proprement dites le mou- 
vement relatif s'effectue dans le sens 
vertical, ici il a lieu dans le sens 
horizontal, comme le prouvent la 
présence de stries, peu inclinées sur 
l'horizon, à la surface des deux lèvres 
de la fracture, et surtout le déplace- 
ment relatif couvent considérable, en 
plan, des deux massifs correspondants 
situés de paçt et d'autre. 

La direction de ces dislocations est 
habituellement perpendiculaire à celle 
des plis qu'elles traversent. Ces plis 
sont alors découpés en tronçons, dont 
la séparation peut arriver à être si com- 
plète, qu'on voie une chaîne cesser 
brusquement et reparaître plus loin 
à une distance plus on moins grande, 
d'une majiière également inopinée. 



x 



Transversale Horizontal- 
verschiebungen. 

(«Blatter'^) 

(ungleiche horizontale Verschiebung 

zweier SchoUen làngs einer steilen Tren- 

nnngsebene). 

In den gefalteten Regionen der 
Erdrinde beobachtët man nicht selteii 
einen Typus der Verschiebung làngs 
eines Bruches, welcher sich von den 
eigentlichen Verwerfungen wesentlich 
unterscheidet ; dort wie hier ist die 
Bruchflache meistens ganz steil ge- 
stellt, allein wâhrend bei den eigent- 
lichen Verwerfungen die Vertikalbe- 
wegung vorherrscht, hat sich hier eine 
horizontale Bewegung geltend ge- 
macht, welche sich durch mehr oder 
weniger horizontale Rutschstreifen 
auf der steilen Bruchflache und durch 
eine oft bedeutende horizontale 
Verschiebung der beiderseits des 
Bruches sich entsprechenden Theile zu 
erkennen gibt. 

Dièse Horizontalverschiebungen auf 
steilen Briichen gehen in der Regel 
quer durch die Falten. Die letzteren 
sind manchmal dadurch in StUcke zer- 
schnitten, welche sogar soweit ver- 
schoben sein konnen, dass man eine 
Bergkette plôtzlich abgebrochen sieht, 
wâhrend das verschobene Stiick an 
anderer Stelle ebenso unvermittelt 
anhebt. 



La figure suiTante représetite, eo 
plan, la disposition qui est la consé- 
quence de ce phénomèDe: 



Im Gnindriss gesehen steilt sich 
dièse Erscheinung wie foigt dar: 



On peut donner à ces déplacements ho- 
rizontaux dans un sens perpendiculaire 
à la direction des couches le nom gé- 
nérique de: 

f: décrochement horizonl 



Dièse zur Faltung quer gerichtete 
Horizontalverschiebiuig beisst : 



*") ou transversal 



d; Transversale Horizontalyerschiebung* Blatt'**) 
e: heave"*'^. 



Distinction des décrochements 
horizontaux (transversaux) et 
des failles transversales ordi- 
naires. 

Lorsqu' une faille verticale ordi- 
naire (a b d fig. 88), dont le rejet 
vertical est égal à / m, traverse à 
angle droit des couches uniformément 
inclinées, et qu'en même tempe la 
surface du sol e / ^ 7i est sensible- 
ment horizoutale, la faille produit un 
rejet latéral des couches (j fc fig. 
88), qu'on pourrait être tenté au 
premier abord d'attribuer à un 
mouvement réellement effectué dans 
le sens horizontal. 



Unterscheidnng der transver- 

salen Horizontal verschiebung 

von den gewiihnlichen Quer- 

verwerfungen. 

Wenn eine vertikale gewohnliche 
Verwerfung (a b d Fig. 88) von der 
Sprunghohe l m einheitlich geneigte 
Schichtén quer durchsetzt, und zu- 
gleich die Bodenoberflàche e f g h 
ziemlich horizontal Ist, erzeugt die 
Verwerfung an der Oberflache eben- 
falls eine horizontale Lateralverschie- 
bung der Schichtén (i k Fig. 88) die 
man auf den ersten Blick versucht 
sein kbnnte, einer horizontaleu Be- 
wegung zuzuschreiben. 




— 73 — 



f: rejet horizontal latéral* 

d: s c h e i n b a r 6 horizontale Verschiebung, Seitenverschiebung 

«: (apparent) horizontal • displacêment ***), (apparent) latéral 

shift «*»). 

Cet effet résulte de ce que les 
deux lignes d'affleurement d'une même 
couche, situées de chaque côté de la 
faille, ne sont pas réellement le pro- 
longement latéral direct Tune de 
l'autre : par suite du rejet vertical de 
la faille, une même ligne de direction 
de ces couches inclinées se trouve 
séparée en deux parties portées à une 
hauteur inégale: l'affleurement se 
trouve donc reculé d'un côté et avancé 
de l'autre jusqu'à ce que la diffé- 
rence d'altitude soit regagnée. Il est 
facile de voir que le déplacement 
horizontal apparent augmente avec 
le rejet vertical de la faille et 
diminue à mesure que l'inclinaison 
des couches s'accroît. Il devient nul 

* 

lorsque celles-ci sont verticales ^'^^). 



> i k Fig. 88. 



Si la surface du sol n'est pas hori- 
zontale ou si le plan de faille est 
dirigé obliquement à la direction des 
couches , les apparences produites 
sont moins simples, mais tendent 
toujours vers celles qui viennent 
d'être indiquées. 

La difficulté qu'il peut y avoir parfois 
à distinguer une faille d'un décroche- 
ment horizontal disparaît, si les couches 
affectées par une de ces dislocations 
ner sont pas inclinées partout dans 
le même sens. Par le décrochement 
horizontal (fig. 90) tout devra se trou- 
ver également rejeté du même côté, 



Dièse Wirkung ruhrt davon her, 
dass die beiden Linien, auf welchen 
die gleiche Schicht beiderseits der 
Verwerfung zu Tage tritt, nicht die 
wirkliche direkte Verlângerung von 
einander sind: In Folge der vertikalen 
Sprunghôhe der Verwerfung wird eine 
bestimmte Streichlinie einer geneigten 
Schicht in zwei Stucke gethëilt, welche 
ungleich hoch zu stehen kommen. 
Das Ausgehende der betreffenden 
Schicht ist deshalb so weit vorge- 
schoben auf der einen Seite oder 
zuriickgebracht auf der andern bis 
die Hôhendifferenz durch die Schiefe 
der Schicht wieder zuriickerobert ist. 
Man sieht leicht ein, dass die 
scheinbare horizontale Verschiebung 
mit der Sprunghôhe der wirklichen 
vertikalen Verwerfung zu- und mit 
der Neigung der daVon betroffenen 
Schichten abnimmt. Sie verschwindet 
wenn die Schichten vertikal wer.den ^^^). 

Ist die Bodenoberflàche nicht hori- 
zontal und die Verwerfungsflàche nicht 
genau transversal zur Streichrichtung 
der Schichten gestellt, so wird die 
scheinbare Wirkung etwas weniger 
einfach als oben dargestellt, doch 
bleibt sie ' stets dem einfachen Fall 
mehr oder weniger angenâhert. 

Die Schwierigkeit , eine vertikale 
Querverwerfung (Vel'werfung) von 
einer horizontalen Transversalver- 
schiebung („Blatt") zu unterscheiden, 
fâllt sofort weg, wenn die davon 
betroffenen Schichten in ihrer'Einfalls- 
richtung wechseln. Durch eine trans- 
versale Horizontalverschiebung (Fig. 



^0) wird ailes in gleichem Sinne ver- 
schoben, was immer die Fallrichtuiig 
der Scbichten sei. Auch 'die Falten- 
axen werden davon betroffen. Bei der' 
gewôhnlichen Verwerfung (Fig. 89) 
hingegen wechselt der Sinii der schein- 
baren Horizontalverschiebung mit der 
Fallriehtung der Schichten (Fig. 89 
und 90 zu vergleichen). 



Mudiflcationen des Normaltypns 

der transversalen Horizo|ital> 

verschiebung. 

Die ungleiche horizontale Verstel- 
lung zweier benachbarter Schoilen der 
Erdrinde kann auch statt durch schar- 
fen Bruch durch eine mehr oder 
weniger scharfe Uinbiegung, ein theil- 
weises Anschiiiiegen der Schichten 
mit nur unvollstandigem Bruch oder 
gar durch ganz zusanimenhangende 
Umbiegung vermittelt werden. Dar- 
aus gehen folgende Dislocatiousformen 
hervor : 

.cture*, décrdchement proprement dit 
horizontale Bruchverschiebung* 
)1 im Grundriss). 

parfaite*, décrochement avec retrousse- 
nt avec déviation partielle des lèvres* 
mg*, Schleppblatt*, transversal* Horl- 
pung* 
32 im Grundriss). 






— 75 



3.) f: décrochement Sans fracture* décrochement par inflexion* 

d: Flexurblatt*, Horizontalflexur, Schiebungsflexur (im Gegensatz 
zu Senkungsflexur) 351) 

(en plan Fig. 93 im Grundriss). 




plan. 




fila a 




Suivant les points d'une même ligne 
de décrochement que Ton considère, la 
valeur du déplacement horizontal re- 
latif peut changer et finir par devenir 
nulle; le point correspondant sera alors 
la naissance du décrochement. 

En même temps la forme de la 
dislocation se modifie longitudinale- 
ment, de telle sorte qu'elle reçoit 
successivement l'un ou l'autre des 
aspects indiqués plus haut. 

De même que les failles propre- 
ment dites, les décrochements peuvent 
encore être simples ou composés; 
c'est-à-dire que leur effet total peut 
se répartir entre un nombre plus ou 
moins grand de dislocations subor- 
données parallèles ou disposées en 
faisceau resserré. 

d: Blatterbiindel*, Staffelverschiebungen, Staffelblàtter ^^''-) 

Fig. 94 (im Grundriss). 



Auf den verschiedenen Stellen der- 
selben Blattlinie, die man beobachtet, 
kann der Betrag der relativen Hori- 
zontalverschiebung beider Seiten sich 
verandern und endlich NuU werden. 
Dièse Stelle wird dann als der Ur- 
sprung des Blattes (der Horizontal- 
verschiebung) bezeichnet. 

Gleichzeitig kann im Verlauf der- 
selben Verschiebungslinie auch die 
Porm der Dislocation sich àndern nach 
den oben (Fig. 91 — 93) angegebenen 
Typen. 

Wie die âchten Verwerfungen , so 
konnen auch die Horizontalverschië- 
bungen einfach oder zusammen- 
gesetzt sein, d. h. der Gesammt- 
betrag einer solchen kann sich ver- 
theilen auf éine kleinere oder grossere 
Zahl untergeordneter paralleler oder 
biischelformig gestellter Dislocationen : 




Vi^' 91*- jxlan. 



Les décrochements simples ou com- 
posés se réunissent en groupes, or- 
dinairement subordonnés eux-mêmes 



Die Horizontalverschiebungen, seien 
sie einfach oder zusammengesetzt, 
treten in Gruppen oder Systemen auf, 



76 — 



au système de plis qu'ils traversent. 
Ils sont évidemment dûs à Tinégalité 
du refoulement latéral dans des ré- 
gions voisines. Ils coïncident souvent 
en position avec des lignes de part 
et d'autre desquelles la direction des 
plis change. 



welche meistenâ selbst den Faltungs- 
systemen untergeordnet sind, die da- 
von durchquert werden. Sie riihren 
offenbar her von den Ungleichheiten 
des Horizontalschubes in benachbarten 
Gebieten. Nicht selten fallen sie mit 
Linien zusammen, auf welchen die 
Streichrichtung der Falten àndert 



r 



/" 



D. 



Dimensions et rapports 
mutuels des plis et plis- 
failles. 

Dimensions. 

Dimensions des plis considérés 

isolément. 

Outre la hauteur h du sommet 
d'un pli au dessus de sa base et la 
longueur déjà définie de ce pli il 
faut encore considérer sa largeur 
de base 6 c. Elle est égale à la 
distance horizontale des deux points 
les plus déprimés d'une même couche 
de part et d'autre du pli, et compris 
dans un même [plan de coupe trans- 
versale (fig. 95). Si le pli est renversé 
la projection horizontale du flanc mé- 
dian renversé d^ a^ est nommée lar- 
geur du renversement*; la lar- 
geur totale (ai \ fig. 96) du pli est 
alors égale à la projection horizontale 
du flanc normal supérieur. La lar- 
geur de base est représentée par la 
ligne \ q de la fig. 96. 



FN 



.._j^ „-j_.A^:: 



1. 



a. 



Grosse und gegenseitige 
Beziehimgen der Falten 
und Faltenverwerfiingen. 

(jrossenverhâltnisse. 

Grosse einer Faite fttr sich be- 

trachtet. 

Ausser der Hôhe fe des Scheitels 
einer Faite iiber ihrer Basis und ihrer 
Lange, welche wir schon definirt 
haben, ist noch die Basisbreite 
h c anzugeben. Dieselbe ist gleich 
der horizontalen Distanz der beid- 
seitigen tiefsten Punkte einer be- 
stimmten Schicht in einem bestimm- 
ten Querschnitt (Fig. 95). Ist die Faite 
ubergelegt, so ist ihre Total brei te a^ 
\ (Fig. 96) gleich der horizontalen Pro-* 
jection des Gewolbetheiles. Die hori- 
zontale Projection des umgekehrten 
Mittelschenkels d^ a^ heisst dann 
Breite der Ueberfaltung, der Ein- 
faltung, oder „Betrag der Einbie- 
gung" ^^^), die Basisbreite hingegen 
ist die Distanz h^ c^ von Fig. 96. 



/ 



y- 

y ! 

i 






F($. s^. 



i 



Hf 96. 



< c, a. 



78 — 



La largeur développée d'un pli 
a h c d e on a, ft^ c, d^ e, fig. 97 
est égale à la longueur de la ligne 
représentant dans une coupe trans- 
versale de ce pli la trace d'une seule 
et même couche. 



Die abgewickelte Breite einer 
Faite a b c d e gleich a^ 6, q d^ e^ in 
Fig. 97 ist gleich der absoluten 
Lange der Querschnittlinie einer 
Schicht wenn dièse, gerade gestreckt 
gedacht, gemessen wird. -^ 




Ft^.n 



♦.t.*.. ■ ^.»j- 






-H 



En cherchant à évaluer cette long- 
ueur développée ou primitive des 
couches dans une coupe donnée, il faut 
avoir soin de tenir compte des étire- 
ments et des glissements, pour ne pas 
arriver à un chiffre trop élevé; d'autre 
part si Ton négligeait les racourcisse- 
ments coïncidant avec Fépaississement 
local des couches, le chiffre obtenu 
serait trop faible 3'^*) (fig. 98). 



"Wenn in einem gegebenen Falle die 
abgewickelte (urspriingliche) Breite der 
Schichten gefunden werden soll, sind 
einerseits die Streckung und die Ver- 
schiebung auf Rutschflâchen, anderer- 
seits die Stauungen, welche sich in den 
lokalen Verdickungen der Schichten an 
den Biegungsscheiteln zu erkennen ge- 
ben, sorgfâltig in Rechnung zu ziehen, 
uni nicht eine zu hohe, respective zu 
niedrige Zahl zu finden»^*) (Fig. 98). 




Fi|J. 'i2>. 



\A. S 10 IS 20. 2f. 

I I i M 1 I M M { i I I I I M / I M M I 



La différence entre cette largeur 
développée et la largeur actuelle de 
la base d'un pli donné est la mesure 
de ce qui a été absorbé par le re- 
foulement latéral. ' C'est ce qu'on 
peut appeler la valeur absolue de 
la compression horizontale. 

Le rapport de la largeur actuelle 
de la base à la largeur développée d'un 
pli représente la valeur relative 
de la compression ^^^). 



Der Unterschied zwischen der ab- 
gewickelten Breite und der jetzigen 
Basisbreite einer Faite ist das Mass 
fiir das, was durch den Seitenschub 
absorbirt worden ist. Diesen Betrag 
nennen wir den absoluten Zu- 
sammenschub. 

Das Verhâltniss der jetzigen Ba- 
sisbreite zur abgewickelten Breite 
einer Faite ist das Mass fiir den rela- 
tiven Zusammenschub***). 






r 



Tït'- W 



— 79 



b. 



Dimensions relatives des plis. 

Les dimensions des différents plis 
et plis-failles ou leur amplitude 
(grandeur) sont extrêmement variables. 
Il y en a qui ne sont visibles que 
sous le microscope, tandis que d'autres 
atteignent des proportions telles que 
les plus hautes montagnes actuelles 
n'en représentent que des restes sculp- 
tés par rérosion. En général, dans les 
zones plissées où les terrains se suc- 
cèdent^en concordance de stratification, 
les différentes couches manifestent une 
tendance au plissement harmoni- 
que ^^6) (fig. 99)^ c'est-à-dire conser- 
vent leur parallélisme mutuel même 
dans les parties où leur inclinaison 
ehange de sens. Cependant si elles 
présentent entre elles une inégalité 
notable de résistance (fig. 100) ou si, 
grâce à des différences de position 
(noyau et parties extérieures d'un pli), 
elles sont inégalement affectées par 
le refoulement (fig. 101), le schéma 
du plissement dans les différentes 
couches change de forme. 



Vergleichsweise GrOsse vep- 
schiedener Falten. 

Die Grosse der verschiedenen 
Falten und Faltenverwerfungen ist 
sehr ungleich. Es gibt solche, die 
nur unter dem Mikroskope sichtbar 
sind, aridererseits sind die hôchsten 
Berge der Erde oft nur ein durch die 
Verwitterung herausgeschnittener Rest 
einer einzigen Faite. Im AUgemeinen 
findet man in den gefalteteïi Zonen 
der Erdrinde, wenn keine Discor- 
danzen da sind, eineTendenz zur har- 
monischen Faltung der verschiedenen 
iibereinanderliegenden Schichten '^''^) 
(Fig. 99), d. L dièse letzteren behalten 
so viel als môgli(îh ihren gegenseitigeji 
Parallelismus auch da bei, wo die 
Krummung ihren Sinn àndert. Wenn 
hingegen die Schichten unter sich 
sehr ungleiche Festigkeit haben (Fig. 
100), oder wenn sie in Folge un- 
gleicher Lajge (wie z. B. im Kern 
oder in den âusseren Theilen einer 
Faite) verschieden stark vom Zu- 
sammenschub beeinflusst werden (Fig. 
101), so kann die Gestalt der Bie- 
gungen von einer Schicht zu den 
folgenden sich verândern. 





Vil âm^ 




e dans 
ts plis 
is plis 
'). A 
leut se 
sorte 
is de 
:, des 
lairea, 
:. suite 
iments 
t plus 



écar- 

rger, 
ou se 
! con- 
inuer 
Si des 
ërente 
juvent 
laral- 
iment 
it dis- 
autre 
côté, 



Ein zieinlich haufiger Fall besteht 
in der Ausbildung zahlreicher kleiner 
accessorischer Falten innerhalb des 
weiteren Linienzuges einer grosseren 
Falte3")_ Dièse Fâltelung innerhalb der 
Faite kaiin selbst sich mehrere Maie 
wiederholen, so dass wir unterscheiden; 
Falten erster Ordnung, Haupt- 
falten — Falten zweiterOrdnung, 
Nebenfalten, Specialfalten ■''s*), (Fig. 
102) und so weiter (Fig. 103), bis zur 
inneren Fâltelung (oder Krause- 
lung, Runzelung) der Schichten (die 
selbst wieder von verschiedeuer Ord- 
nung sein kann) **<*). 



Horizontale Vertheilung der 
Falten u. Faltenverwerfungen. 

Verfolgt man die'Gewolbelinieu und 
Muldenlinien einer gefalteten Région 
im Grundriss, so findet man, dass sich 
die Falten bald zusammendràngen, 
schaaren (Schaarung der Falten*^^), 
bald zerstreuen, dass sie conver- 
giren oder divergiren (Virgation 
^^2), geradiinig laufen oder sich 
umkrùmmen, sich verzweigen 
oder verschmelzen, sich ver- 
stârken oder abschwàchen und 
endigen. Wenn Falten' von ver- 
schiedeuer Richtung sich nâhern, so 
kohnen sie, umkriimmend, in ihrer 
Richtung aneinander sich anschinie- 
gen, oder die Richtung plôtzlich 



81 — 



mais les plis ne paraissent jamais 
se croiser directement ^^s). 



Les plis se groupent en systèmes 
régionaux, caractérisés par une cer- 
taine unité dans leurs allures , leur 
âge relatif et leur * direction. Les 
systènies régionaux de plis, tels 
que le Jura, les Alpes, les Apen- 
nins, ne sont souvent eux-mêmes 
que des membres de systèmes de 
dislocations d'un ordre plus élevé 
comme par exemple le grand système 
qui traverse de l'Ouest à l'Est l'Eu- 
rope, et l'Asie. 



ândern, oder die eine hort vor Be- 
riihrung mit der andem auf (setzt 
a us) und beginnt auf der anderen Seite 
auf s neue, aber Falten kônnen sich 
nicht einfach durchkreuzen^es). 

Die Falten gruppiren sich in Re- 
gionalsysteme, welche durch eine 
gewisse Einheit in Alter, Gestalt, 
Richtung und ôrtlicher Schaarung 
charakterisirt sind. Die Regionalfalten- 
systeme wie z. B. der Jura, die Alpen, 
die Apenninen, sind oft selbst wieder 
nur die Glieder von Dislocations- 
systemen einer weit hôheren Ordnung 
wie z. B. des grossen West-Ostsystemes 
von Europa und Asien. 



3. 



Sens relatif du déjettement 

des plis. 

Le sens du déjettement des plis ne 
dépend pas directement du sens dans 
lequel a lieu le déplacement de la 
partie de l'écorce terrestre, considérée 
relativement à ses coordonnées géo- 
graphiques antérieures sur la sphère. 
Il dépend de différentes circonstances 
locales. Ainsi, si les deux bases opposées 
sont à une hauteur inégale, il y a 
naturellement tendance au déjettement 
du pli du côté le plus bas ^^^). 



Richtung der Ueberschiebung. 

(Neigung der Falten.) 

Der Sinn, in welchem eine Faite 
geneigt oder iiberschoben ist, hângt 
nicht direct von der absoluten geo- 
graphischen Richtung des einseitigen 
Schubes in diesem Stuck Erdrinde ab. 
Versehiedene lokale Umstânde be- 
dingen die Richtung der Faltennei- 
gung. Wenn z. B. die Basis beider- 
seits einer beginnenden Faite ungleich 
hoch ist, so ist die Faite geneigt, 
sich nach der tieferen Seite iiberzu- 
legen ^64). 



a. 



Déjettement dans le même sens. 

. Quand les plis d'une région ne sont 
plus droits, on observe que le plus 
grand nombre d'entre eux sont déjetés 
dans le même sens. 



Gleichsinnig schiefe Neîgnng. 

Wenn die Falten einer Zone nicht 
mehr aufrecht sind, findet man fast 
immer die grosse Mehrzahl derselben 
in gleicher Richtung geneigt oder 
ubergelegt. 

6 



1 



r 



— 83 — 



b. 



Déjettement en sens inverse. 

Dans une chaîne de montagnes symé- 
trique (exemple: Alpes Orientales 367) 
comme les plis sootdéjetés de chaque 
côté vers l'extérieur, leur ensemble 
présente, la disposition d'un éventail 
ouvert vers le haut^^s). Ici ce ne 
sont plus les couches, individuelles, 
mais les plis entiers qui forment les 
branches de F éventail. Aussi donne- 
rons nous à cette disposition le nom 



1. 



Ungleichsinnige Neigung. 

Bei einem symmetrischen Ketten- 
gebirge (z. B. OstalpenS^*^), wo die 
Falten beiderseits gegen Aussen iiber- 
liegen, ergibt sich im grossen Ganzen 
die Structur eines naçh pben offe- 
uen Fàchers^^s), Dabei sind es 
freilich nicht mehr die einzelnen 
Schichten, sondem ganze Falten, 
welche die Elemente des Fâchers 
bilden. Wir geben dieser Anordriung 
von Falten den Namen: 



de: 

f: structure en éventail composé* 

d: zusammengesetzte (aufrechte) Fàcherstructur* 

e: composed fan-structure* 



Fig. 106. 



2. 



Inversement lorsque deux chaînes 
symétriques parallèles sont assez 
rapprochées Tune de l'autre pour que 
les dislocations soient continues dans 
l'intervalle, l'ensemble des plis con- 
sidéré par rapport à la dépression 
intermédiaire comme axe de symétrie 
présente la disposition d'un éventail 
renversé: 



Umgekehrtj wenn zwei Kettenge- 
birge oder Faltengruppen symmetrisch 
parallel so nahe neben einander ver- 
laufen, dass auch der Zwischenraum 
durch Falten vermittelt ist, so er- 
langt die Gesammtheit der Falten die 
Anordnung eines umgekehrten Fâchers 
in Beziehung zur Depressionsaxe 
zwischen beiden Faltengruppen als 
Symmetrielinie : 



f: structure en éventail composé renversé* 

d: umgekehrte zusammengesetzte Fàcherstructur* 

e: inverted intermont trough^e»). 





>D d'un mouvement Znsammensetzung einer ail- 
ensemble avec un '. gemeinen Horizontalbewegung 
t vertical localisé, mit einer lokalen Vertikal- 



n dn plissement avec 
leat localisé produit 
même temps. 

qui a été dit sur les 
iiiant le sens du déjette- 
t, il est évident que si 
înt vient à se produire 
ion limitée, coucurrem- 

plissement affectant une 
icoup plus vaste , il y 
eï général des couches 
3 affaissée et par suite 

renversement des plis 
t au recouvrement com- 
partie affaissée par les 
lériques — et cela quel 
lens général du mouve- 
rne naissance au plisse- 

peut appeler les plis 



Znsamroensetziing der Faltnnj: 

mit gleichzeitîger lokaler 

Senknng. 

Nachdem was oben uber die Ur- 
sachen gesagt worden ist, welche den 
Sinn der Faltenneigi^ng bestimmen, 
ist es einleuchtend, dass, wenn eine 
Einsenkung sich in einer begrenzten 
Ausdehnung innerialb eines gleich- 
zeitîg in Faltung begriffenen grosseren 
Gebietes geltend macht, eine allge- 
meine Bewegung der Scbicbten gegen 
die Ëinbruchstelle beginnt, so dass 
in Folge davon die Falten sich uber 
dieselbe hiniiberneigeu und sie, weil 
dort der Widerstand geringer ist, zu 
iiberdecken trachten —^ gleichgultig 
welches im ubrigeu die allgemeine 
Kichtung der Ueberfaltung sel. Man 
kann die so gebildeten Falten nennen: 
f: plis d'appel ou plis déversés' 
d: Ueberdeckiingstalten* (einer Einsenkung) 



déversés dans le 
autres plis de la région, 
eux qui se trouvent en 
la dépression, relative- 
i du déjettement général, 



Diejenigen Falten, welche in der 
vorherrschenden Richtung der andern 
Falten des weiteren Gebietes uber- 
liegen, d. h. diejenigen, welche in 
Beziehui^ auf die allgemeine Richtung 
Ss: der Ueberfaltung hin ter der Dépres- 

sion liegen, heissenr 
f: plis déversés en avant* l a Fig. 
d: Vorfalten* (Vorfaltung sto) * ) 108 & 109. 
^rent des autres plis de j Dieselben sind der allgemeine» 
iroduits sans le concours ' Faltung vorangeeilt und unterscheiden 
lent qu'en ce qu'ils sont sich von den andern Falten, glelcher 
orte excessifs et peuvent ; Neigungsricbtung , welche fern von 



même déborder pour ainsi dire par | der Einsenkiing liegen, blos dadurcli, 
das8 aie gewissermassen stitrker uber- 
trieben sind und viel weiter yorwarts 
Uberliegen, seibst kleinere Faites an 
ihrem Fusse ToUigUberdecken konnen, 
and daas sie viel leichter nocb in 
Faltenuberschiebungen ubergehen. 

Die FalteD hingegen, welche ver- 
kehrt zur allgemein vorherrschenden 
Bichtung ubergelegt sind, und welche 
zugleich in Beziehung auf die allge- 
meine Richtung der Ueberfaltung iiber 
die Einseukung hinaus liegen, heissen : 



dessus les plis d'importance moindre , 
situés à leur pied. De plus, et par 1 
cela même, ils sont beaucoup plus ; 
aptes à passer à des plis-failles (che- i 
vauebements). i 

An contraire les plis déversés en 
sens inverse de l'ensemble des plis de 
la régiOD , c'est-à-dire ceux qm se 
trouveront en avant de la dépression, ! 
relativement au sens du déjettement ! 
géoéral, seront appelés: 



f; plis déversés en arrière*, plis à rebours* 

de retour*"!) 
d: Riickfalten* (RttckfaltungSTa), 



h Fig. 
108 & 109 



Si l'affaissement se trouve au- bord 
extérieur d'une région plissée, relative- 
ment au sens général du déjettement 
des plis, il y aura seulement produc- 
tion de plis déversés en avant. 



Liegt die Einsenkung am 
Bande einer gefalteten Région 
entstehen blos Vorfalten. 




îndrement affecte un massif 
atérieur de la région plissëe, 
ihénomènes se produiront à la 
termineront le recouvrement 
■tie effondrée par deux plis 
l'un vers l'autre en sens 
C'est ce qu'on pourrait 



Wenn die Einsenkung ganz im 
Imieren der gefalteten Région «nt- 
steht, so bilden sich YorfaUen und 
Riickfalten zugleich, so dass die ge- 
senkte Partie durch zwei liegeade 
Falten oder Faltengnippen ttberdeckt 
wird, die einander entgegengehen. 
Dièse Erscheinung kann bezeichnet 
werden als: 
le renversement synclinal*, zone syncliDale à bords renversés* 
seitig iiberfaltete (iiberschobene) Senkung*, Doppelfalte s'^}, 
îischlinge 3'îi), etngefalteter Graben* Oder Faltiingsgraben*. 
îxemple; Glarner-Doppelfalte (Heim) Prattigau (Theobald). 

b. 
ùson da plissement avec i Znsammeiisetzaiig der Faltnng 
mit gleichzeitiger tokalerUeber- 
hofanng. 
Die lokale Vertikalbewegung'iuner- 
halb eioer Zone des Horizontal schubes 
kann auch relativ nach oben gerichtef 
{Horst, breite Gewolbe etc.) sein. 
Dies fiihrt zu eutgegengesetzten Wir- 
kungen als diejenigen, welche wir 
soeben besprochen haben, wie dies 
die Figur 110 zeigt, weleh.e im Quer- 
schnitt darstellt einen-:. . ~' ■ 
e renversement anticlinal*, zone anticlinale à b 
rfaltenden Horst*, Faltungshorst* 
;: die complicirteren Centralmassive der Alpen. 2 
raassiv, Finsteraarmassiv. 



lussement localisé pro 
it en même temps. 

it concevoir que le mouve- 
tical localisé, au lieu d'être 
haut en bas, soit au con- 
■igé de bas en haut. 11 y 
i évidemment tendance à la 
a d'effets inverses de ceux 
venons de décrire , comme 
la figure 110 représentant 



B. Gotthard- 




ux derniers cas qui viennent 

.iqués (fig. 109 et 110) sont : 

imeat homologues aux cas i 

itails composés, droits ou , 

spositions plus compliquées i 
levront nécessairement se 
si les mouvements verticaux 



Die beiden letztem Fâlle von Fig' 
109 und 110 sind homolog den um- 
gekehrten und aufrechten zusammen- 
gesetzten Fachern. 

Noch vie] verwickeltere Verhâlt- 
nisse entstehen nothwendigerweise, 
wenn die lokalen Vertikalbewegungen 



87 — 



localisés, affectant des portions plus 
ou moins étendues d'une région plissée, 
s'y font sentir d'une manière irré- 
gulière au point de vue de la forme 
des massifs déplacés, et du sens de 
leur déplacement relatif. 

Effets d'un nouveau refoule- 
ment sur des couches déjà 

plissées. 

a) Si le nouveau refoulement agit 
suivant la même direction que l'ancien 
ou dans la direction opposée, ses effets 
s'ajouteront à ceux du premier en lès 
exagérant. Alors la distinction entre 
les effets du premier et ceux du se- 
cond sera souvent impossible à faire. 
Le résultat final ne différera pas 
essentiellement, quant au type des 
formes produites, de ce qui peut 
résulter d'un seul mouvement. 



grôssere Gebiete einer Faltenregion 
betreffen und sich darin in unregel- 
màssiger Gestalt und Bewegung gel- 
tend machen. 



5. 



b) ^i le nouveau refoulement agit 
suivant une direction formant un angle 
de moins de 180^ avec celle du pre- 
mier, le résultat final sera extrême- 
ment compliqué: les plis antérieure- 
ment formés peuvent subir une torsion 
dans le . sens longitudinal , soit en 
étant déviés de leur direction première, 
soit en étant brisés en fragments 
inégalement rejetés latéralement. Ou 
bien encore il se formera de nouveaux 
plis, capables de masquer plus ou 
moins complètement les plis antéri- 
eurs. La complication de ces phéno- 
mènes et l'état peu avancé, de la 
science à leur sujet ne permettent pas 
d'établir dès à présent une classifica- 
tion et une nomenclature spéciales ^'^^). 



Wirkung eines neuen hori- 

zontalschubes auf schon ge- 

faltete Schichten. 

a) Wenn ein neuer Zusammenschub 
in der gleichen oder entgegengesetzten 
Richtung wie der friihere arbeitet, so 
addiren sich einfach seine Wirkungen 
zu denjenigen des friiheren, wodurch 
die letzteren gewissermassen iiber- 
trieben werden. Die Unterscheidung 
der Wirkungen des friiheren und des 
spâteren Zusammenschubes ist dann 
oft nicht mehr dnrchfuhrbar. Das 
Endresultat unterscheidet sich nicht 
wesentlich von dem Produkt einer ' 
einmaligen Bewegung. 

b) Arbeitet der neue Zusammen- 
schub in einer Richtung, welche mit 
dem ersten einen Winkel von weniger 
als 180^ bildet, so wird das Endresultat 
sehr complicirt sein : die friiher schon 
gèbildeten Falten kônnen in ihrer 
Làngsrichtung gedreht werden, indem 
sie entweder von ihrer friiheren Rich- 
tung abgelenkt oder in Stiicke zer- 
brochen werden, die dann ungleich 
seitlich verschoben werden, oder es 
konnen sich auch neue Falten bilden, 
welche die âlteren iiberwâltigen oder 
verschlingen. Die Mannigfaltigkeit 
dieser Erscheinungen sowie die noch 
sehr liickenhafte Kenntniss derselben 
gestatten noch keine speciellere Klas- 
sifikation und Bezeichnung ^^s). 



ni. 



Déformations intimes des roches, 



Innere Gesteinsumformung. 



1 



III. 



\' 



Défonuatîons intimes 
des roches. 

Les phénomènes de dislocation peu- 
vent aussi faire sentir leurs effets 
jusque dans la structure même des 
masses minérales el modifier d'une 
manière plus ou moins profonde 
l'agencement intime de leurs élé- 
ments, en les . contreignant à s'ac- 
commoder à une forme nouvelle. 

Cette déformation d'une roche peut 
être effectuée soitpar une fragmentation 
générale, soit sans rupture ^'^*). Elle est 
surtout manifeste quand des corps 
étrangers, comme des galets ou des 
fossiles •^'^), sont enchâssés dans la 
masse minérale, dont les modifications 
de structure sont d'ailleurs souvent 
visibles d'une manière immédiate. 
Ordinairement, la déformation intime 
d'une roche consiste en un amin- 
cissement suivant une certaine di- 
rection, et en un allongement né- 
cessairement concomitant suivant une 
direction perpendiculaire à la première. 

Cet effet peut résulter: 

1) Soit d'une simple compression 
entre deux, masses minérales se dé- 
plaçant dans le même sens (exemple : 
flancs des plis isoclinaux). 



Iimere Gesteinsumf ormung. 

Die Dislocationsersc^einungen kôn- 
nen auçh in die Structur der Gesteine 
eingreifen, dieselbe grôber oder feiner 
veràndemd, indem sie oft eine An- 
passung einer Gesteinsmasse an 
andere Gestalt verlangen. 



2) Soit de l'étirernent auquel 
une roche est soumise quand elle est 
comprise entre deux masses minérales 
subissant un mouvement relatif en 



Dièse Umformung einer Gesteins- 
Masse kann durch inneres Zerbrechen 
vermittelt werden oder bruchlos er- 
folgen **'**). 

. Sie ist nachweisbar an Einschliissen 
wie GerôUen, Petrefacten •^"'), und an 
verânderter Gesteinsstructur. 

Gewohnlich besteht die Gesteins- 
umf ormung in einer Zusammen- 
driickung. in der' einen Richtung 
. und einem gleichzeitigen entsprechen- 
den Ausweichen>'oder gar in einer 
Streckung in einer anderen Rich- 
tung. • 

Eine Gesteinsmasse ist: 

1) einfach gequetscht resp. 
gestreckt, wenn sie zwischen Ge- 
steinsmassen von gleicherBewegung 
zusammengedriickt worden oder unter 
Druck ausgezogen ist (z. B. Schicht- 
schenkel isocliner Falten) 

2) ausgewalzt, wei^n sie zwischen 
Gesteinsmassen von entgegengesetzter 
oder doch wesentlich ungleicher Be- 
wegung an Màchtigkeit verringert 



rse : il . en résulte nécessai- 
n aminciasemeut de la partie 
idante (exemple l flanc ren- 
I plis couchés), 
ides principaux de dëforma- 
le des roches sont les sui- 

■agmentatioD avec mouve- 
débris les uns par rapport. 
s, suivi d'une recimentation 
)ar dépôt chimique dans les 



;mentation avec déplacement 
latif des débris donnant lieu 
Luction de nombreuses sur- 
glissement plus ou moins 

ement intime (couches gauf- 
pouvant affecter une roche 
le est divisée en lits très- 
1 bien est déjà schisteuse, 
peuvent passer à des plis- 
mt la multiplication suivant 
parallèles très -rapprochés 
onner à la roche une struc- 
Toisine de la suivante en 

s 1 s i t é ''^*) développée suiv- 
•ection perpendiculaire à celle 
)ression, et indépendamment 
1 de la stratification (ce n'est 
tntellement que le plan de 
! est parallèle au plan âes 
On observe souvent à la 
îs plans de scMstosité, les 
in allongement ou étire- 
éaire, résultant de la com- 
le la masse devenue schis- 
ïOïncidant plus ou moins en 

avec l'inclinaison du plan 
isité. 
e parfois que deux ou plu- 



worden ist (z. B. Mittelscheokel lie- 
gender Falten). 



Die Hauptarten der durcb Gesteins- 
umformung entstandenen Structuren 
sind: 

1) Innere Zertrilmmerung mit 
wiederverkittendem Netz von Secre- 
tionsadem (Bew^ung der einzelnen 
BruchstUcke gegen einander und 
spiitere Verfeatigung in der neuen 
Lage). 

2) Innere ZertrUmmerung mit Schaa- 
ren von Rutschflachen (Hamische etc.) 
(gleitende relative Bewegungen der 
einzelnen Bruchstiicke aneinander )*'*). 

3) Innere Stauungsfâltelungen (Ge- 
krosesteine). (5ur hei feinschicht^en 
Oder primar schiehigen Gesteinen). 
Sie kônnen Falten oder Faltenver- 
werfungen sein und im letzteren Falle 
durch vorherrschende Verschiebnngen 
auf den Flacheu zerrissener Mittei- 
schenkel in eine Gestalt von 4), das 
Ausweichungsclivage *'•), uber- 
gehen. 

4) Clivage (Transversalschie- 
ferung) **") entstanden senkrecht 
auf die Compression, unabbiingig von 
der Lage der Schichtung (ausnahms- 
weise zufàllig mit der Schichtiage 
zusammenfallend). 

Dabei beobachtet man sehr hâu^ 
auf den Clivageflachen eine deutliche 
Linearstreckung, welche die Rich- 
tung des Ausweichens der comprimir- 
ten schiefrig gewordenen Masse an- 
zeigt und meistens wenig von der 
Fallrichtung der Schieferung abweicbt 

Es kommt vor, dass zwéi oder 



— 93 — 



sieurs directions de schistosité diffé- 
rentes coexistent dans une même 
masse et y déterminent un mode de 
division prismatique régulière 

6) Métamorphisme mécani-, 
que ^®*) , c'est - à - dire transformation 
complète de Fagencement primitif des 
molécules (marmorisation***®^) ou 
transformation du calcaire en marbre, 
néoformation de minéraux*®^), etc.) 

Les différents phénomènes qui vien- 
nent d'être mentionnés peuvent donner 
lieu à des résultats très-compliqués 
en affectant simultanément une même 
roche. Il y aurait d'ailleurs des 
distinctions plus précises à introduire 
et beaucoup d'autres modes de dé- 
formation intime seraient encore à 
examiner; mais l'étude de ces ques- 
tions n'est pas encore assez avancée 
pour nous permettre d'entrer ici dans 
plus de détails à leur égard ^®*). 



mehrere Richtungen der Transversal- 
schieferung in der gleichen Masse 
ausgebildet sind, so dass dadurch 
prismatische oder parallelepipedische 
Abaonderung (Griffelstructur) *^^) 
entsteht. 

5) Mechanische Métamor- 
phose^®^), d. h. voUstândige Ver- 
ànderung der Molekularstructur(Mar- 
morisirung ^^S) ^ Ausbildung neuer 
Mineralien, etc.) 

Die verschiedenen hier aufgefiihrten 
Erscheinungen kônnen sich sehr com- 
pliciren, indem mehrere derselben 
nach einander dasselbe Gestein be- 
troffen haben. Es wird spater noth- 
wendig werden, in diesen Dingen 
genauere Unterscheidungen festzu- . 
stellen, uhd noch manche Art der 
Gesteinsumformung ist zu untersuchen. 
Das Studium dieser Erscheinungen 
ist noch nicht geniigend vorgeriickt, 
um im vorliegenden Falle schon weiter 
in das Einzelne einzutreten ^85). 



/ 



1 



f^' 



Notes et Renvois. 

(par Emm. de Margerie). 



Introduction. 



^) diastrophism, Powell in Gilbert, the Topographie Features of Lake Shores, 
5th Ann. Rept. U. S. Geol. Survey p. 118 (foot nd^l885. 

^) Fortgesetzte gleichfôrmige Auflagerung. F. von Richtliofen, 
Fûhrer fïir Forschungareisende 1886 p. 615; unterbro chêne gleichfôrmige 
Auflagerung, ibid p. 616. — Ce phénomène de la transgressivité parallèle a été 
encore peu étudié; bien que, pour des raisons obvies, il ne paraisse pas fréquemment 
réalisé, on Pa cependant observé parfois sur de vastes étendues (Carbonifère sur Cam- 
brien du Nord de la Chine, Bichthofen loc. cit et Ohina, II, 1882; Carbonifère sur 
Cambrien du Grand Canon of the Colorado (Arizona), C. D. Walcott, American. Joum. 
of Se. XXVI 1883 p. 437 seq.). A l'explication que nous en donnons p. 2, Itichthofen 
objecte que ô'il y avait eu réellement émersion entre le dépôt des deux séries de 
couches, la série inférieure aurait sans doute été érodée plus ou moins inégalement 
avant d'être replongée sous les eaux marines, de telle sorte que la série supérieure 
reposerait par dessus en discordance d'érosion ; pour écarter cette difficulté, il suggère 
rhypothèse inverse d'une submersion abyssale de la série inférieure avec interruption 
de la sédimentation, suivie d'un relèvement jusqu'à une profondeur suffisante pour 
permettre le dépôt de la série supérieure (Fûhrer p. 616). Il est fort possible que 
cette hypothèse soit applicable aux exemples décrits par Itichthofen; mais dans d'au- 
tres cas, l'idée d'une émersion est confirmée précisément par l'existence dé discordances 
d'érosion, légères il est vrai mais réelles, quoique difficiles à constater (Walcott, loc. cit. 
lambeaux de. Dévonien localement respectés entre le Cambrien et le Carbonifère). — 
Pour le sens précis des termes français et allemands relatifs aux rapports de dis- 
position des couches, ainsi que pour les mots anglais équivalents, voir l'appendice 
I du présent ouvrage. 



I. Dislocations résultant de mouvements verticaux. A. Des failles. 

?) On a quelquefois appelé (H. Kuss, trad. fr. du Traité des gîtes métallifères 
par Alb. von Groddeck, 1884 p. 23 seq.) les failles des rejets, surtout celles dont les 
dimensions sont relativement minimes. Le mot r e j e t désignant à proprement parler 
l'effet d'une faille et non la fracture elle-même, il est à désirer qu'on cesse de s'en 
servir comme d'un synonyme de faille. — On pourrait appeler les petites failles 
des faillules (Daubrée, Etudes synthétiques de géologie expérimentale, 1879, I 
p. 332). 

*) paraclase, Daubrée, loc. cit. p. 362. (Pour les autres termes relatifs aux cas- 
sures de l'écorce terrestre et qui ont été proposés par M. Daubrée, voir ] 'appendice IV). 



96 — 






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Lôwl a proposé Faraklase dans un sens différent pour désigner les dislocations 
appelées décrochements horizontaux (Blatter) dans le présent ouvrage (Ueber Thal- 
bildung, 1884, p. V, 26)), et Kataklase pour les dépressions déterminées par les 
failles proprement dites (ibi^.) (Kjerulf a proposé dans un sens tout autre Kataklas- 
Struktur pour désigner Tétat des roches cristallisées dont les éléments ont été 
broyés en fragments (voir ci-dessous, note '"). 

^) Sprung = aussi Bûcken, Gewande, des mineurs allemands. 

•) fault. L*action s'appelle faulting. Les petites failles reçoivent souvent 
le nom de jumps ou slips. 

7) F 1 û g e 1 , Suess, Antlitz der Erde, I, 1883, p. 166. 

8) Seite(n), ibid. p. 172. 

5) side(s), I. C. Russell, A geological Reconnaissance in Southern Oregon 
(4th Ann. Rept. U. S. Geol. Survey, 1884) p. 442. 



^ ^ 10) wall(s), Rogers, Geology of Pennsylvania, 1868, H,. p. 897. 



11) heaved, Russell, loc. cit. 
?j^ 12) up-cast, A. J. Jukes-Browne, the Student's Handbook of Physical Geology, 

S, .: 1884. p. 35a 

fc 13) u p t h r w , George G. André, A Practical Treatise on Coal-Mining 1875, 1 p. 33. 

1*) lifted, J. P. Lesley, 2d Geol. Survey of Pennsylvania^ Report of Progress 
F2, p. X. 

1^) lift, C. E. Dutton, Report on the Geology of the High Plateaus of Utah, 
1880, p. 244. 

16) gesunkene, Suess, loc lit. p. 172. 
1') thrown, Russell, loc. cit. 
1®) down-cast, Jukes-Browne, loc. cit. 
- -, '•) downthrow, André, loc, cit. downthrow side, Jukes-Browne, loc. cit. p. 367. 

^^ ^^ „A fault is said to be an upthrow or a downthrow or an upcast or a downcast 

1^ according to the side from which we view if* (J. Beete Jukes, The Student*s Manual 

of Geology, 1862 p. 245). 

•^) lowered, Lesley, loc. cit. 
^^\' ^*) dropped, drop (subst.) Powell, Geological structure of the . . Grand Canon 

fe of the Colorado (Amer. Joum. V, p. 459) 1873. 

|/ , ") downfall, Powell, Exploration of the Colorado River of the West, p. 185, 1875. 

i^:' ") Ashbumer définit plus exactement et à un point de vue un peu différent une 

%• ligne de faille „the intersection of thé plane of the fault with the surface of érosion" 

f-' (2 d Geol. Surv. of Pennsylvania, Report F, p. 180, 1878). Vézian appelle à tort ligne de 

\/\ f aill e une cassure sans rejet qui jalonne le prolongement d'une faille (Etudes géologiques 

^- sur le Jura, II, 1876, p. 94). 

; ~ ") Ausgangspunkt, Suess, loc. cit. p. 162. 

^) direction moyenne. Vézian, loc. cit. p. 78 et exemple pi. IV. fîg. 8. — direc- 
tion générale, Haton de la Goupillière, Cours d'exploitation des Mines, 1884, 
Vol. I, p. 45. 

t- **) Pour des exemples de failles courbes, voir Bertrand: Failles courbes dans le 

i^'. Jura et bassins d'effondrement (Bull. Soc. Géol. de France [3] XII, 1883 — 84, p. 452 seq.) 

'') klaffend, W. C. Brôgger, Spaltenverwerfungen in der Gegend Langesund- 

ï ' Skien (Nyt Mag. f. Naturvidensk. XXVIII, p. 286, 1884). 

^ ^®) open,' Jukes-Browne, loc. cit. p. 354. 

I " «») close, ibid. 

s ^) Mâchtigkeit, von Camall, Die Sprùnge im Steinkohlengebirge (Karsten's 

1^ Archiv f. Min. etc., IX. 1835 p. 10)^ 

f; , »^) Reibungsbreccie, S. Camall, § 209—213 (p. 145—148). Pour l'étude détaillée 



1^ 



rPnl^'a 



— 97 — 

d'iin exemple de brèches de friction, voir Brogger, Deber die Bildungsgeschichte des 
Kristianiafjords, (Nyt Mag. XXX. 1886, p. 8—46 d. Sep.-abdr.). 

^) Dislocationsbreccie, Brogger, Spaltenverwerfdngen etc. p. 402. 

^) Voir pour des exemples: Michel-Lévy, Sur l'existence de filons de basalte dans 
la région nord-est du Morvan, (Bull. Soc. G-éol. de France [3] V, p. 562, 1876—77); 
A. Hague, Abstract of Eeport on the Geol. of tbe Eurêka District (3d Ann. B«p. U. S. 
Geol. Survey, 1881—82) p. 280; J. S. Curtis, Silver-Lead Deposits of Eurêka Nevada 
(U. S. Geol. Surv. Monographs VII, 1884) p. 25. seq., pi. V, etc. 

^) injicirt, Suess, loc. cit. p. 283, Anmerkung 47, 

35) rider, mot usité par les mineurs anglais (Hopkins, Researches in Physical 
Geology, Transact. Cambridge Phil. Soc. VI, pt. 1, 1835, p. 5) 

36) Frictionsstreifen, Naumann, Lehrbuch d. Geognosie, 2. Aufl. III 
p. 497, 1872. 

^) fault-scarp. G. K. Gilbert, On the Former Outlet of Great Sait Lake 
(Americ. Journ. of Se. XIX p. 342—344, 1880) — I. C. RusseU, loc. cit. 

*) cliff of displacement [in contradistinction with cliffof érosion] Po- 
well. Exploration of the Colorado River of the West. p. 182 seq. 1875. — fault-es- 
carpment, J. S. Diller, Notes on the Geology of Northern Califomia (Bull. U. S. 
Geol. Surv. No. 33 p. 15 (379) 1886). 

^) regard (d'une faille), Thurmann, Résumé des lois orographiques générales 
du système des Monts Jura (Bull. Soc. Géol. de Fr. [2] XI, p. 47 note). 

^) faille sans relief, Thurmann, ibid. — Les expressions de pied et de 
tête de la faille, qui ont été parfois employées pour désigner la lèvre abaissée et la 
lèvre soulevée des failles respectivement, cessent évidemment d'être applicables quand 
il n'y a plus de ressaut à la surface ; Vézian (loc. cit. p. 58) propose alors pour les rem- 
placer les mots côté inférieur et côté supérieur; mais les adjectifs inférieur 
et supérieur, de même que leurs équivalents anglais et allemands upper, lower 
et obère, untere, nous paraissent avoir précisément l'inconvénient de prêter à 
confusion entre la structure et le relief extérieur, qui cependant comme nous l'avons 
vu, ne coïncident pas forcément; les termes que nous avons adoptés p. 12 ont l'avan- 
tage de pouvoir s'appliquer à tous les cas, parce qu'ils expriment le sens du mouve- 
ment relatif des deux lèvres, d'une manière indépendante de la forme de la surface 
du sol de part et d'autre d'une faille. 

**) AufbruchjAufschlusslinie, Bittner, Die geol. Verhàltnisse von Hemstein 
in Nieder-Oesterreich (in: Hemstein in Nied.-Oesterr. I. Bd., herausgeg. von M. A. 
Becker, p. 168—174, 1885). 

*^) Verwerfungsflàche (oder Dislocationsflâche), Richthofen, Fiihrer p. 600. 

^) Einfallrichtung, von Camall, loc. cit. § 49, p. 32. 

**) Fallwinkel der Sprungkluft, Naumann, loc. cit. III p. 503. 

*^) „There seems to be much uncertainty among geologists as to the use of the 
word „hade". Among miners it appears to be measured always from the vertical, 
and it would perhaps be well for us to assimilate our use of the word to theirs, as 
we borrowed the term from them". (A. F. Griffith, On Faults, Geol. Magazine 1884 
p. 431, foot-note). — " .... the inclination of the plane of a fissure to a vertical 
plane . . . is frequently termed by the miners of the more northern ditricts [of Eng- 
land] the hade of the vein, and by the Comish miners its „underlie". (Hopkins, 
Researches in Phys. Geol. p. 5) A. Geikie (Text-Book of Geology, Ist Ed. p. 524) donne 
une définiéion semblable. Au contraire, Jukes-Browne (loc. cit. p. 352) et 0. Fisher 
(On Faulting, etc. Geol. Mag. 1884 p. 204, 266) appellent hade l'inclinaison du plan 
de faille sur l'horizon; cette manière d'exprimer l'inclinaison du plan de faille paraît 
préférable à l'autre, par analogie avec l'usage universellement adopté pour exprimer 

7 



98 — 






« ., ^ 






II: : 



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rinclinaison des couclies. O. Fisher propose d^appeler co-hade, Tangle complémen- 
taire du hade ainsi défini, c^est-k-dire Pinclinaison du plan de faille sur la verticale 
(loc. cit. p. 267). Pour éviter des malentendus, il serait peut-être préférable d'aban- 
donner ces différentes expressions en les remplaçant par le mot non ambigu incli- 
nation, qui a l'avantage de se rapprocher de l'expression française équivalente et est 
déjà d'un usage fréquent. ^ 

<«) slant, Lesley, 2d Geol. Surv. of Pennsylvania, Report T», p. 339, 1886. 

^"^ Hangende, Liegende. D'après von Camall, on doit réserver les mots 
Dach et Sohle pour les couches {p. 11, Anmerkung). — Richthofen dit avec plus 
de précision: hangende Flûgel, liegende Flûgel (Fuhrer, p. 600). 

^ rejet, dénivellement, Yézian loc. cit. p. 57; amplitude du rejet 
id p. 86; hauteur de chute verticale, Kuss loc. cit. p. 26; rejet en profon- 
deur, Haton de la Goupillière loc. cit. p. 69. 

^) seigere Sprunghôhe, Naumann I. 926 = Seigerhôhe des Sprunges, von 
Camall, p. 15. 

**) Grosse der Sprunghôhe, verticale Grosse der Verschiebung 
Naumann, loc. cit. I p. 926. 

^^) Maass (oder Betrag oder Ausmaass) der vèrticalen Dislocation 
(od. der Stôrung od. der Senkung), Verwurf, Suess, loc. cit. p. 166, 172, 173. 

«) amount of throw, A. H. Green, Physical Geology, 2d Ed. 1882, p. 490. 

^) downcast, Russell, loc. cit. 

^) glissement effectué suivant la pente, Haton de la Goupillière, loc. 
cit. p. 62 — ; hauteur de chute inclinée, Kuss, loc. cit. p. 27. 

**) flache Sprunghôhe, A. von Groddeck, die Lehre von den Lagerstatten 
der Erze, 1879, p. 26=Hôhe des Sprunges, Camall p. 15. 

^) slip measured on the dip of the fault [fissure]. Geo. F. Becker, Geo- 
logy of the Comstock Lode (U. S. Geol. Survey, Monographs VoL HE) p. 176, 1882. 

*'') Horizontal-Abstand der Schnittlinien, von Camall? 

*) horizontale Grosse der Verschiebung, Naumann, loc. cit. I p. 926. 

^) sôhlige Sprungweite, ibid.; Grosse der — , id. m p. 508; sôhlige 
StÔrungsweite, ibid, I. 926; Sprungweite, G. Kôhler, Die Stôrungen der 
Gange, Flôtze und Lager, 1886, p. 12 u. p. 8, Fig. 21. 

^) Sohle (der Verwerfung), R. Dannenberg, Ueber Verwerfungen 1884, p. 6. 

**) width of the fault. André, loc. cit. p. 331 (à éviter comme prêtant à 
confusion avec la largeur de la fente); le mot heave est également employé dans 
ce sens d'après J. Beete-Jukes (Stud. Manual p. 246), mais U faut de même l'éviter, 
parce que dans son sens le plus fréquemment employé, il sert à désigner le rejet latéral. 

^) Le rejet horizontal transversal détermine une zone stérile quand il affecte 
une couche de houille (Haton, loc. cit. p. 76). 

®) faille i80gonale = [rejet] isogonal, Kuss, loc. cit. p. 25. 

^) streichender Sprung, von Camall, p. 31. 

^) L'expression faille diagonale est évidemment préférable à celle de faille 
[rejet] oblique (Kuss, loc. cit. p. 26), diagonal étant corrélatif de longitudinal 
et de transversal, et oblique >ayant en outre l'inconvénient de pouvoir prêtera 
confusion avec l'inclinaison du plan de faille. 

*) spiesseckige oder diagonale Sprûnge, von Camall. p. 32. 
spiesswinklige Verwerfung, Dannenberg, loc. cit. p. 5. 
faille [rejet] orthogonal (e), Kuss, loc. cit. p. 26. 
*) querschlàgige oder schwebende Verwerfung, von Camall, p. 31 — 32. 
faille normale [rejets normaux], Kuss, loc. cit. p. 26. — Voir la note 



67^ 



70 



K^ 



suivante. 



\ 



— 99 — 

'^^) Sprung (im engeren Sinne), von Camall. — L'ouvrage où la règle pré- 
citée paraît avoir été exposée pour la première fois a pour auteur le Bergrath Schmidt 
et porte le titre de: Théorie der Verschiebung altérer Gange, Frankfurt, 1810. 

^2) Abgleitung (Ableitungsf lâche), Absenkung, Richthofen, Fûhrer, 
p. 601. 

'^) [downthrow fault], J. P. Lesley. Ce terme est à éviter comme impli- 
quant un sens défini pour le mouvement dont la faille est le résultat, sens qui en 
fait peut avoir été différent de ce que cette expression suppose (voir l'introduction 
du présent travail, p. 6 — 7). — 0. Fisher emploie également l'expression de direct 
fault (Geol. Mag. 1884, p. 204—205). 

''^) Seigersprung, von Camall. 

■'*) faille inverse ou de refoulement, L. Gruner, Bassin houiller de la Loire, 
Texte, I, 1882, p. 55. Dans cet ouvrage (parvenu malheureusement trop tard à notre 
connaissance pour pouvoir être utilisé dans la rédaction de notre texte) on trouvera 
un grand nombre d'expressions relatives aux dislocations et dont plusieurs n'ont pu 
être introduites ici; Gruner y appelle failles directes ou de glissement nos 
failles normales. 

'^^) faille [rejet] anormal(e), Kuss loc. cit. p. 26. 

*") faille en surplomb, Lory, Sur les Schistes Cristallins des Alpes Occiden- 
tales et sur le rôle des failles dans la structure géologique de cette région. (Bull. 
Soc. Géol. de Fr. f3J IX, p. 667, 1881). 

'®) Aufschiebung (Aufschiebungsflache), abnorme Verwerfung, 
Richthofen, Fûhrer, p. 601. 

''^ Uebersprûnge nannte von Camall aile Ueberschiebungen. Niir ein einziger, 
wenn auch sehr seltener Fall von ganz untergeordneter Bedeutung, ist durch hôhere 
Lage des Hangenden, oh ne Uebereinandergreifen von correspondirenden Schichten, 
gekennzeichnet. Camall nennt dies: Uebersprung ohne Deckung; dieselbe ent- 
steht dadurch, dass die Schichten steiler als die Verwerfungsebene geneigt sind 
(«Streichende rechtfallende Uebersprûnge mit schwàcherer Tonnlage als die des 
Flôtzes", Fig. 55 der orig. Abhandlung). TJm diesen Fall mit den anderen Ueber- 
schiebungen zusammenzufassen und zugleich Missverstandnisse zu vermeiden, brauchte 
Carnall das Wort Uebersprung anstatt Ueberschiebung, und dies um so 
mehr, als es in seiner Kllasse „Strei<Aende rechtfallende Sprûnge mit schwâcherem 
Falle als das Flôtz (Fig. 45)", einen gewôhnlicheren Sprung mit Deckung gibt. 

80) Wechsel, Kôhler, Ueber die Stôrungen im westfâlischen Steinkohlengebirge 
und deren Entstehg. (Z. f. Berg-, Hûtten- und Salinenwesen, Bd. XXYIU, 1880.) 

81) o ver fault, Ch; Lapworth, The Secret of the Highlands (Geol. Mag. 1883.) 

82) overlap fault, Green, loc. cit. p. 505; — [upthrow fault], Lesley, Note 
on a fine upthrow fault at Embreeville Fumace in East Tennessee (Proc. Amer. 
Phil. Soc. 1872 p. 444—457). 

88) redoublement, Haton, loc. cit. pag. 75. 

8*) Deckung, von Camall. 

85) „ . . . a thickness of beds . . . is reduplicated**, 0. Fisher, loc. cit. p. 207. 

86^ Deckung nach dem Loth, von Carnall. 

8^; Deckung nach dem Perpendikel, id. 

88) Une telle ligne correspond à ce que 0. Fisher nomme trial-line (en consi- 
dérant la perpendiculaire au plan des couches au lieu de la verticale) loc. cit. p. 204. 

89) (failles) conformes, Haton de la Goupillière loc. cit. p. 30. 
^) rechtfallend, von Camall, p. 32. 

®i) (to) hade with the dip, Jukes-Browne, loc. cit. p, 362. 



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— 100 — 

*) Nous proposons l'adjectif contraire comme étant le corrélatif de conforme; 
la qualification d'inverse qui a été parfois employée pour les failles inclinées en 
sens contraire des couches (Haton de la GoupiUière, loc. cit. I p. 30 — 31) doit être 
abandonnée comme déjà usitée dans une acception différente, ralative au sens du 
mouvement des lèvres (voir ci-dessus, p. 22 et note '*). Il en est de môme des 
expressions de faille synclinal e et de faille anticlin aie, correspondant respec- 
tivement à nos failles conforme et contraire, et adoptées par le même auteur: 
bien qu'irréprochables au point de vue étymologique, elles doivent être laissées de 
côté, l'usage universel parmi les géologues ayant associé avec les adjectifs synclinal 
et anticlinal des idées tout autres (voir plus loin, notes *^^) et •*•) et ci-dessus p. 49, 50). 

^) widersinnig fallend, von Carnall, p. 32. 

^) (to) hade against (or under) the dip, Jukes Browne, loc. cit p. 362. 




B. Des Flexures. 

^) et *) Hopkins a distingué le premier ces dislocations sous le nom de lines 
of flexure (On the geological structure of the Wealden district and of the Bas 
Boulonnais, Transact. Geol. Soc. London, [2] vol. Vil pt^ 1, p. 4, 20 etc. 1845), 
Flexure est à l'origine, en anglais, l'action et non le résultat; c'est pourquoi Hop- 
kins n'employait pas ce mot seul, mais seulement avec line. On le retrouve cepen- 
dant employé seul pour désigner le résultat dans Powell (loc. cit. p. 184): „the 
flexures, or monoclinal folds^^; et ce mot a été définitivement consacré dans le 
sens qui lui est donné ici par Sue s s sous la forme germanisée de Flexur (loc. cit. 
p. 171). A cet égard, il importe de remarquer que dans la littérature géologique 
anglaise et américaine, flexure est très-souvent employé comme synonyme de fold 
(= faite, pli) à cause de l'identité du sens étymologique des deux termes; cependant 
comme un pli et une flexure (suivant la nomenclature adoptée dans le présent travail) 
sont essentiellement différents l'un de l'autre, et que de plus des précédents existent 
pour restreindre l'emploi de chacun de ces deux mots de la manière indiquée ici, il 
serait à désirer que les écrivains de langue anglaise prissent l'habitude de ne plus 
employer ces mots comme équivalents. 

^ Kniefalte, Dr. F. Lôwl, Die Granitkeme des Kaiserwaldes bei Marienbad, 
1885 p. 42. (Nicht zu verwechseln mit Desor's und Bittner's „Kniefalten", welche blos 
schiefe Falten sind. S. unten, Anmerkung *'^). 

*) monoclinal flexure [fold], Powell, On the geol. Structure of. . . the Grand 
Canon of the Colorado (Amer. Joum. of Se. Vol.V p. 459, 1873) ; Explor. of the Colo- 
rado, p. 184. — L'adjectif monoclinal, que Powell fut ainsi le premier à appliquer 
à la forme de dislocation considérée , a' été créé par W. B. et H. D. Kogers : n^^ 
propose the term monoclinal to signify a sameness in the direction of the dip, 
and shall term a mountain or valley, in which such sameness prevails, a monoclinal 
mountain, or monoclinal valley" (On the physical structure of the Appalachian 
chain, Transact. Amer. Assoc. Geologists,^ 1840—42, p. 485; réimprimé dans W. B. 
Rogers, Geology of the Virginias, 1884, p. 608). Bien que les adjectifs monoclinal 
et isoclinal aient un sens étymologique assez voisin, et qu'en Suisse et sur le 
reste du continent ou ait assez généralement employé isoclinal seul, il importe 
pour la clarté du langage de conserver ces deux mots en leur attribuant un sens 
distinct, conformément à l'usage des auteurs anglais et américains : dans les ouvrages 
géologiques écrits en langue anglaise, isoclinal s'emploie seulement pour désigner 
des couches qui ont la même inclinaison apparente mais dont une partie est renver- 



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sée; on dira donc; un pli isoclinal pour un pli dont un flanc est renversé et a 
acquis à peu près la même inclinaison apparente que le flanc normal; on dira de même ^ 
une zone isoclinale, une structure isoclinale, dans un sens analogue; — 
mais quand on voudra parler, soit d'une vallée creudée en couches inclinées dans le 
même sens et affleurant d*un côté par leur tranche et de l'autre par leur dos, soit 
d'une flexure,- alors on se servira du mot monoclinal, indiquant non seulement 
que l'inclinaison est de même sens de part et d'autre, mais que les couches y appar- 
tiennent à un seul flanc; on devra donc dire: une crête monoclin aie, une vallée 
monoclinàle, et non isoclinale. 

^) monocline, Geikie, Text-Book^of Geol. l^t éd. p. 515-516, 188^. 

*^) uniclinal flexure (axis of — ) Medlicott, Geological Notes on Assam (Mem. 
(Geol. Surv. of India, Vol. IV pt. 3, p. 39 (425) 1865). uni cl in al., créé par Darwin 
(Geological Observations on South America, 1846, p. 124, 132), doit être remplacé par 
monoclinal, ce dernier adjectif, dont le sens est exactement le même que celui 
du premier, ayant sur celui-ci l'avantage d'une dérivation étymologique correcte. 

^0*) uplifted side ofa flexure, formé par analogie avec l'expression suivante: 

*®) droppedsideofa flexure, C, A. White, Report on the Geol. ofa portion 
of N. W. Colorado (Hayden's Ann. Rept. U. S. Geol. and Geogr. Surv. of the Terri- 
tories for 1876, p. 37). 

^^) Aufbeugung, Suess, loc. cit. p. 171. — Le Dr. Johannes Walther appelle 
le coude supérieur d'une flexure «Antiklinale der Flexur** et le coude inférieur 
„Synklinale der Flexur" (Ueber den Ban der Flexuren an den Grenzen der Kon- 
tinente. Jenaische Zeitschr. f Naturwiss. XX. Bd. N. F. XUI. 1886), 

^^) Dans uneiiexure, l'escarpement de faille est remplacé^ par une pente continue, 
plus ou moins abrupte, formée par la surface des couches au lieu de correspondre à 
leur tranche comme dans le cas d'une faille (=slope of displacement, Powell, Ex- 
pier, of the Colorado, p. 182). 

105) zerrissene Flexur, Suess, loc. cit* p. 171. 

1^) broken flexure [fold], Powell, American Joum. 1. c. p. 4^1 (fault y est 
sans doute imprimé par erreur pour fold). 

^^ Voir la note suivante. 

108) o(3ej. Verwerfung mit geschleppten Flûgeln, Suess, loc. cit. p. 171. 

109) rebrou s sèment (des couches), Haton de la Goupillière loc. cit. p. 70. 
"0) Schleppung, Voir la note ^^*). 

1") Einknickung, Moesta, loc. cit. p. 77. 

"2) Verwerfungsfaltung, Brôgger, XJeb. die Bildungsgeschichte des Kri- 
stianîa^. p. 181. 

"3) distortion, André, loc. cit. p. 34. 

"*) bending, Dana, Manual of Geology, 3d Ed. p. 93 (1880). 

11*) na<îh aufwârts geschleppt, Suess, loc. cit. 

11^) rising towards the upthrow, Jukes-Browne, loc. cit. p. 35. 

11*^ turnedup, Powell, Amer. Journ. loc. cit; flexed upward, Powell, Ex- 
ploration of the Colorado etc. fig. 70. 

11®) abwàrts geschleppt, Suess, loc. cit. 

"^) dipping to (or towards) the downthrow, André, loc. cit. p. 34. 

1^) bent down, Powell, Amer. Journ. loc. cit.; flexed downward, Powell 
Exploration etc. fig. 71. 

121) Le retroussement, même normal, ne provient pas toujours nécessairement 
de l'étirement d'une flexure et peut avoir été produit directement en même temps 
que la faille. En effet, quand le plan de fracture est incliné d'une manière notable, 
l'extension horizontale que la dénivellation produite par la faille tend à donner, aux 



— 102 ' — 









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couches du toit (ainsi que nous l'avons vu p. 22) ne pouvant être réalisée par suite 
de l'impossibilité où se trouve l'ensemble de l'éoorce terrestre d'augmenter d'étendue 
superficielle — est remplacée par une pression latérale localisée, qui a pour effet 
immédiat de retrousser les couches. „It is évident that this increase in latéral ex- 
tension will be accompanied by latéral pressure and conséquent friction, unless tbe 
fault is the resuit of a tangential tensile strain. The gênerai théories of dynamical 
Geology, and the study of sedimentary rocks, however, show that strains in the 
earth's crust are commonly' compressive" (G. F. Becker, loc. cit. p. 176). MoestSr 
(Das Liasvorkommen bel Eichenberg in Hessen in Beziehung auf allg. Yerhaltn. des 
Gebirgsbaues im N. W. des Thûringer Wald, Jahrb. d. Preuss. Gteol. Landes-Anst. 
1883 (1884) p. 63) a développé ces considérations en détail et proposé de désigner la 
disposition correspondante sous le nom de Accomodationslagerung. Le résul- 
tat indiqué sera surtout bien marqué quand le massif affaissé est compris entre deux 
failles convergeant vers le bas (von Koenen, Ueber das Verhalten von Dislokationen 
im N. W. Deutschland, Jahrb. Preuss. Geol. L. A. 1885 (1886) p. 60). 

122) Powell, Dutton; Voir aussi Nathorst, Nagra ord om slipsandstenen i Dalanie 
(Geol. Fôreningens i Stockholm Fôrhandl. Bd. VII, p. 554—556, 1885). 

*23) En général, la coïncidence de position entre l'axe d'un pli anticlinal ou syn- 
clinal et une faille ne peut être que fortuite. En effet, si un pli tend à se résoudre 
en fracture par l'effet du refoulement latéral, c'est non pas suivant son axe, mais 
suivant le âanc renversé et étiré que devra se produire la solution de continuité 
(v. le chapitre des plis- failles, p. 64—70, et note ^. Il est donc probable que 
dans le cas de la plupart des failles syncHnales ou anticlinales qui ont été signalées^ 
les choses se passent réellement ainsi : c'est seulement par suite, d'une observation 
incomplète des phénomènes que des géologues, ne remarquant pas la présence de ce 
flanc renversé, ont pu être amenés à admettre cette coïncidence. 

124) Powell, Dutton; Gilbert, etc. 

125) Tel est le cas par exemple pour la dislocation terminale si remarquable du 
Pays de Bray (A., de Lapparent, le Pays de Bray, Mém. pour servir à l'explic. de 
la Carte géol. détaillée de la France, 1879, 3© partie et surtout p. 133 à 143); les 
géologues américains la qualifieraient certainement de flexure rompue. — Par définition, 
le mot flexure cesse d'être applicable dès que le flanc de raccordement entre deux 
massifs peu dérangés devient renversé, puisque la production de tout renversement 
exige nécessairement un mouvement horizontal ; l'expression ûberschobene Flexur 
proposée par Suess nous semble donc inadmissible comme étant contradictoire; elle 
est d'ailleurs inutile, car ainsi que le fait observer Bittner (Bemerk. zu einig. Abschnitten 
d. „Antlitz d. Erde** von E. Suess, Verhandl. K. K. Geol. R.— A. 1887. p. 24—33), en 
supposant qu'une flexure vienne à être soumise au refoulement latéral et se renverse, 
comment pourrait-on la distinguer, dans la pratique, des plis véritables qui ont été 
constitués directement à l'état de plis renversés ou couchés? 












C. Modes de groupement des failles et des flexure s. 

^'^^) Spaltenverwerfung, Heim, Mechanismus der Gebirgsbildung, I ; — faille 
de crevassement, H. Schardt, Géol. du Pays-d'Enhaut Vaudois (Bull. Soc. Vaudoise 
des Se. Nat, Vol. XX) 1884 (traduction du terme précédent). 

*'^'') Faltenverwerfung, faille de plissement. Comme pour le No. ^^) — 
Ebenso unterscheidet Mojsisovics Verwerfungsbrûche und Faltungsbriiche 
(Die Dolomitriffe von Sûdtirol und Venetien, 1879, p. 515 u. folg.) 




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- 103 - 

^*) faille simple, Vézian, Jura II p. 79. 
129) einfache Abgleitung, Richthofen, Fûhrer, p. 601. 

13") single line (d) fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 366; — J. B. Jukes, The 
Student's Man. of Geol. 1862 p. 254—255. 

131) faille composée. Vézian (loc. cit. p. 82) voudrait réserver cette épithète aux 
failles qui se rencontrent en profondeur; la constatation de ce fait étant le plus 
souvent impossible, il nous semble bien préférable de conserver à cette expression 
le sens qui lui est donné ici, sans y introduire cette restriction, que rien ne justifie 
d'ailleurs dans la signification de l'adjectif composé. 

132) Verwerfungszone, Moesta, loc. cit. p. 61. Il dit aussi: zonale Dislo- 
cation, Dislocationszone, firuchzone, Bruchzug. 

133) compound fault, Jukes-Browne, loc. cit. p. 355. 

134) Terrassenfôrmige Verwerfung, Kôhler, Die Storungen etc. p. 11. 

13*) Staffelbruch, Eichthofen, Fûhrer p. 602. Die Bewegung, welche zu diesem 
Resultate fiihrt, nennt Richthofen Staffelsenkung, Staffelgleitung. 

136) staffelfôrmig stehende (oder abgestufte) Verwerfung, Suess, Antlitz, 
I p. 170, 1721. 

137) s te p- fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 355. 

135) wechselsinnige (Verwerfungen) Richthofen, Fûhrer, p. 603. 
139) balance ofthrow, Jukes Browne, loc. cit. p. 355. 

1^) faille ramifiée, Vézian, loc. cit. p. 79. 

1*1) branching fault, Powell, Exploration etc. fig. 69. 

1*2) (to) split at the ends, Jukes Browne, loc. cit. p. 365. 

1*3) paquet, A. de Lapparent, Traité de Géol. 2^ éd. p. 1448. Voir aussi plus 
haut, p. 14. 

1**) Scholle, A. von Lasaulx, Die Gebirge und ihre Entstehung (Kenngott's 
Handwôrterb. d. Min. I, 1883, p. 526 seq.) ; Richthofen, China, Il 242 & passim. Der- 
selbe fûgt die folgenden Definitionen bei: „Ein mit Absenkung verbundener Bruch 
zerlegt eine Platte oder Tafel in zwei SchoUen. Diejenige der letzteren, welche die 
hôhere Lage einnimmt, kehrt der anderen die Schollenbruchseite zu, welche in 
der Regel steil ist. Die Hôhenlinie dièses Abfalles ist die Schollenkante; an sie 
lehnt sich nach der entgegengesetzten Seite die Schollenflâche, welche entweder 
horizontal oder (und zwar wohl stets von der Kante hinweg) geneigt ist, und in 
letzterem Fall entweder eine schiefe Ebene bildet oder concav ist. Man kann die- 
jenige mit horizon taler Flâche eine Plattscholle, die mit geneigter ebener Flàche 
eine KeilschoUe, die mit geneigter concaver Flache eine Hohlscholle nennen. 
Aile dièse Formen finden sich bei ganz verschiedenem innerem Bau. Die Schollen- 
kante ist eine imaginâre, stets durch âussere Agentien lângst zerstorte Linie. An 
ihre Stelle tritt in Wirklichkeit der Schollenkamm oder die Schollenfirst, 
welche die actuelle Linie hôchster Erhebung bezeichnet." (Fûhrer, p. 655). 

1**) Gebirgsstûck, Massenstûck, von Carnall. p. III, 4. 

1*^) Gebirgstheil, Naumann, Lehrb. d. Geogn. 2. Aufl. I p. 929. 

1*') Gesteinsplatte, Erdkrustenplatte, Brôgger, Bildungsgesch. d. Kristi- 
aniafj. p. 61, 114 & passim. 

1*®) orographie block, Russell, loc. cit. p. 442. 

1*®) diastrophic block. Voir ci-dessus, note i). 

1^) fault-block, DiUer, loc. cit. p. 15 (379). 

1*1) pris m, Lesley, On a fine upthrow fault etc. (Proc. American Philos. Soc. 
1872 p. 444—457). 

iM) L'adjectif surélevé a sur soulevé l'avantage de n'exprimer que le rapport 
actuel de position entre un massif et ceux qui lui sont contigus. 



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^*3) butoir, A. de Lapparent, Traité de GhéoL, 2® éd. p. 1441. 

^^) H or s t. Ce terme, depuis longtemps employé dans les mines, a été définitive- 
ment consacré dans la science par Suess (Antlitz, I, p. 167). 

***) Riicken, Insel oder Thûrme, Brôgger, Spaltenverwerfiingen etc. p. 393. 

t56) heaved block, Russell, loc. cit. p. 442. 

^^') uplift, upthrust. Ces deux mots, qui au propre signifient l'action et non 
le résultat, ont été employés parfois pour désigner le massif surélevé lui-même; le 
second a été proposé pour des massifs d'une faible étendue qui ont été soulevés d'une 
manière très-brusque et portés à une altitude notable au-dessus des régions environ- 
nantes (C. A. White, loc. cit.) — Voir ci-dessous, note ^'^). 

^*) Graben, voir note *^) = e: trough-fault. Grabensenkung, Richthofen, 
Fûhrer p. 603; Qraben-Versenkung, von Koenen, loc. cit. p. 54. — Suess appelle 
einseitiger Graben les dépressions formées par une seule faille combinée avec 
l'inclinaison des couches, ou tout au moins par des faiUes inégalement développées de 
part et d'autre (Mer Morte etc. — Antlitz, I, p. 481. Voir aussi Diener, Libanon, p. 381). 

159) Bikataklase, F. Lôwl, Ueber Thalbildung, 1884 p. 29. 

1^) Rinne, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc. p. 392. 

1^1) sunken block, Lesley. 

i®2) thrown block, Russell, loc. cit. p. 442; downt^rown, Lesley? 

1^) Kesselbruch, Suess, Antlitz, I, p. 175. Beispiel: Einbruch bei Nôrdlingen 
(Ries) zwischen frànkischem und scbwâbischem Jura (Deffher, Suessj. 

1®*) Kesseleinbrucb, Richthofen, Fiihrer, p. 604. 

1^) Ringkataklase, Lôwl, loc. cit. 

166) Tiefe, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc. p. 393. 

^^) Beckensenkung, Schiis selsenkung, Richthofen, Fûhrer p. 605. 

^*®) palier, E. Jourdy (dans un sens un peu différent). Explication de la carte 
géologique du Jura dôlois (Bull, Soc. Géol. de France [2] XXVIU, 1871, passim et 
partie, p. 256); Orographie du Jura dôlois (ibid. XXIX, 1872 p. 346), 

169) Staffel, Richthofen, Fûhrer p. 602. 

^'^ s1bep, Jukes Browne, loc. cit. p. 355. 

^'1) (Flexurgebirge, Richthofen, Fûhrer p. 658). C'est ainsi que devrait s'ex- 
pliquer, d'après Suess, la formation des zones surélevées, occupées par des couches peu 
dérangées, rattachées aux couches presque horizontales de leur pied par des bandes 
étroites où l'inclinaison des strates est très-forte. Les monts Uinta (Wyoming et 
Utah, U. S. A.) en sont le plus bel exemple connu (voir Powell, Geology of the 
Uinta Mountains, 1876; Clarence King, Géol. Exploration of the 40*^^ Parallel, I et II, 
1877—78; C. A. White, loc. cit; Suess, Antlitz, I p. 728—730, 734—737), ce qui leur 
a valu d'être choisis par Powell pour servir à désigner l'un de ses types of oro- 
graphie structure: „Uinta structure** (Geol. Uinta Mts. p. 11), adopté à sa suite 
par Geikie sous le nom de „Uinta type of flexure" (Text-book of Geol. I»* éd. p. 914). 
Néanmoins la grande amplitade des dénivellations correspondantes et le fait que la 
principale des lignes de dislocation de ce système (Midland Flexure et Grand Hogback 
Flexure, White) passe latéralement à un vrai pli renversé (Elk Mountains fold, W. H. 
Holmes, Report on the geology of the N. W. portion of the Elk range, Hayden's Ann. 
Rept. for 1874 p. 68 seq.) nous paraissent rendre fort improbable l'hypothèse d'après 
laquelle le redressement des couches affectées serait dû exclusivement à un mouvement 
vertical; un rapprochement horizontal nous semble indispensable à invoquer pour ex- 
pliquer les faits tels qu'ils se présentent. La légère convexité de la bande surélevée, per- 
pendiculairement à sa direction générale, indique du reste qu'il y avait tendance à sa 
transformation en un pli anticlinal du type ordinaire. — Le „Park type" est une 
variété du précédent, caractérisée par la présence de schistes cristallins au lieu de 



1 





— 105 — 

terrains sédimentaîres dans la zone surélevée ; son nom est emprunté aux chaînons 
des Montagnes Rocheuses dans l'Etat du Colorado. Enfin, Powell a proposé Pexpression 
de ^Kaibab Structure^ (du Kaibab, plateau situé dans PArizona) pour désigner, la 
disposition des massifs surélevés à surface plane que limitent de chaque côté des 
failles ou des flexures. — Les plateaux du Colorado nous fournissent également un 
bel exemple de massif affaissé entre deux flexures (FI ex urgrab en), entre Défiance 
et Nutria (Gilbert: Report on portions of New Mexico and Arizona, in Wheeler, 
Geogr. Surveys W. of the 100*^ Meridian, vol. lïl Geology, p. 665, fig. 109, 1876). 

172) Théoriquement, la distinction devrait pouvoir se faire conformément à ce 
que nous avons dit dans le dernier paragraphe de la p. 31: on verrait ainsi s*il y a 
eu simplement amincissement des couches (et par suite mouvement exclusivement 
vertical) ou au contraire redressement des mêmes couches sans diminution d'épaisseur 
ou même avec épaississement local (c'est-à-dire mouvement horizontal et rapproche- 
ment latéral); Mais on conçoit qu'en pratique la chose soit difficilement réalisable. 
Le cas le plus extrême parait offert par deux montagnes isolées voisines des Monts 
Uinta appelées Junction Mountain et Yampa Peak, décrites par White (loc. cit.). La 
tendance à la forme anticlinale y est même si marquée que Powell fait de la pre- 
mière montagne le type de sa „ simple anticlinal structure ** (Geol. of the Uinta Mts. 
p. 10 — 11), exemple qui prouve combien il est parfois difficile de se prononcer sur 
la nature des mouvements auxquels les dislocations doivent leur origine. 

^'^ Horste erster Ordnung, Suess, p. 167. 

^'^*) Exemples: faille-limite du bassin houiller franco-belge (celle-ci est inverse), du 
bassin houiller de la Loire, etc. 

^'^'^) Randverwerfung, Moesta, loc. cit. p. 78. 

^'^^) boundary-fault, Jukes Browne, loc. cit. p. 364. 

^'^ Zwillingshorste, Diener, Libanon, 1886, p. 396 folg. L'exemple des Vos- 
ges et de la -Forêt-Noire, avec la plaine intermédiaire du Rhin, est depuis longtemps 
classique (E. de Beaumont, etc.) ; celui du Liban et de l'Antiliban n'est pas moins net. 

^'^) gleichsinnige und wechselsinnige (Verwerfungen) Richthofen, Fûhrer 
p. 603. 

^'^) untergeordnete Horste, Suess, p. 167. 

^ Durchsetzung zweier Sprûnge, Kôhler, Stôrungen, p. 12. 

^®*) trough-fault, trough-piece, Jukes Browne, loc. cit. p. 356. J. Beete 
Jukes dit aussi: a pair of faults (Student's Manual, p. 260). 

182) Topley, Geology of the Weald (Mem. Geol. Surv. England & Wales, 1876, 
p. 238). — Une autre explication a été proposée par von Koenen pour le cas où l'in- 
clinaison des couches, situées de part et d'autre de la bande effondrée, est en sens 
inverse vers l'extérieur: il suppose qu'il y a eu alors production d'une fente unique 
dont les côtés allaient en s'écartant vers le haut, et qu'un fragment cunéiforme s'étant 
détaché d'une des lèvres a glissé dans la fracture en la fermant , jusqu'au point où 
le rapprochement des deux parois opposées l'empêchait de descendre davantage 
.(von Koenen, Ueber das Verhalten von Dislokationen etc., p. 59 — 60). 

^ C'est peut-être ainsi que doit s'expliquer la structure singulière des vallées 
tiphoniques dont M. Choffat a signalé l'existence en Portugal (Bull. Soc. Géol. de 
France [3] vol. X p. 267 seq. 1882; Nouvelles données sur les vallées tiphoniques et 
sur les éruptions d'ophite et de teschenite en Portugal , Journal de Se. Mathem. 
Phys. e Nat., XXIX, 1884). 

*®*) Brûcke, Mojsisovics in Suess, Antl. der Erde I, p. 166. 

^^) gleichfôrmig, ungleichfômig, Richthofen, Fûhrer, p. 605. 

^ charnière, Daubrée, loc. cit. p. 348. 

»7) noeud, Vézian, loc. cit. H p. 90—91. 



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- 106 — 

ï») Verkehrung, Suess, Antlitz, I p. 173. 

^^ failles à charnière, Daubrée, loc. cit. 

^^) Schraubenbruch, Eicbthofen, p. 606. Naumann nennt die Stticke einer 
Verwerfangslinie beiderseits eines Wendepunkts, welche sich durch entgegengesetzte 
Bewegung auszeichnen, die Fliigel der Verwerfung (allerdings zu vermeiden, um 
nicbt Verwechslmig mit den Flûgeln oder Seiten der Verwerfungsflàche hervorzu- 
rufen) Lehrbuch, I, 2. Aufl. p. 929 — 939. — Elie de Beaumont a depuis longtemps cité un 
exemple de ce genre (Explic. Carte Ôéol. de la Fr. 1841, I, p. 296). 

^»i) Tafelscholle, Richthofen, Fùhrer, p. 657. 

^«) platform, Dutton, High Plateaus of Utah, p. 48—49. 

^^) table. — Ce mot a été plutôt employé dans un sens purement topographique. 

^^) Lesley emploie le subst. tilt pour exprimer la non-horizontalité de la surface 
des massifs (Note on a fine upthrow fault, etc. p. 454). — tipped, Powell, Geol. of 
the XJinta Mts., p. lé. — Cette disposition caractérise notamment les chaînes du „Great 
Basin^ de l'Utah et du Nevada, constituées par des crêtes monoclinales que séparent 
de grandes failles; auHsi Powell a-t-il proposé de la désigner sous le nom deBasin 
Range structure (Voir pour une bibliographie des failles du Great Basin, I. C. Russell, 
Bull. Philos. Soc. Washington, 1886 p. 6—7). 

^^) Répétition, Naumann, 2. Aufl. I, p. 930. 

^^) répétitive faulting, Dutton, High Plateaus of Utah, p. 244. 

^^) monoclinal faulting, W. M. Davis, The structure of the triassic formation 
of the Connecticut Valley (American Joum. Se. 1886, Dec, p. 342—352). 

198) Naumann, loc. cit. I, p. 930. 

^^) zone of diverse displacement, Powell, Geology of the XJinta Mountains, 
p. 16 seq. 

^^) Voir notamment les travaux déjà cités de Brôgger sur la Norvège méridionale, 
et de Kjerulf sur la même région (Nyt. Mag. f. Naturvidenskabeme , XX Vin p. 79, 
171; — Neues Jahrb. f. Min. 1884, Bd. 1. p. 116—157; Bull. Soc. Géol. de Fr. XD, 
p. 637, 1884). 

^^) Làngshorst, Richthofen, p. 660. 

202) Diagonalhorst,id.p. 659. Humboldt a signalé il y a longtemps, dans un passage 
remarquable de son Asie Centrale (I, p. 277 — 284, 1843), plusieurs exemples de 
chaînes de montagnes dont la direction ne coïncide pas avec celle des couches qui 
les constituent; Tietze (Tektonik des Albursgebirges , Jahrb. d. k. k. geol. Reichs- 
anst. 1877, p. 394—396), Neumayr Bittner & Teller (Geol. Verhàltnisse eines Theiles 
der Aegàisohen Kûstenlànder, Denkschr. d. k. Akad. Wien, Mat.-Naturwiss. CL, XL, 
p. 389, 1880), Richthofen (China, II, p. 636, 1882 — Fûhrer p. 659) ont décrit plus 
récemment de nombreux cas analogues et les géologues américains ont retrouvé le 
même fait dans leurs Sierras duGreatBasin. 

203) L'adjectif plagioclinal a été proposé par M. Callaway (On plagioclinal 
Mountains, Geol. Mag. 1879, p. 216 — 221) pour désigner ces chaînes dirigées oblique- 
ment aux couches, fréquentes dans les régions occupées par des terrains anciens, 
telles que la partie de l'Angleterre voisine du Pays de Galles. 

^ Querhorst, Richthofen, Fûhrer, p. 659. Un bel exemple est fourni par la 
presqu'île de Sorrente, séparant le golfe de Naples de celui de Saleme, et dont la 
structure vient d'être étudiée par J. Walther (I vulcani sottomarini del Goifo di 
Napoli, Boll. Comitato Geol. d'Italia 1886, p. 360—369, pi. VIII; Walther und Schier- 
litz, Studien zur Géologie des Golfes von Neapel, Zeitschr. d. D. Geol. Ges. 1886, p. 
295 seq.) 

20â) Abrasionsscholle, Richthofen, p. 657. 

^ Transgressionsscholle, ibid. 



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— 107 — 

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**') Biclithofen unterscheidet noch folgende Horsttypen: Tafellandhorste, 
Kernliorste (= Faltungsgebirgs-Theile, aus alteren Felsarten bestehend und 
borstartig aufragend), Rumpfhorste (Keme in abradirten Gebirgen, von Ver- 
werfangen zerschnitten), Fûhrer, p. 669. 

"«) Tafelbrûche, Suess, Antlitz, I p. 174 

«») Sprungbûndel, ibid. p. 161. 

"<>) Exemple: High Plateaus of Utah (Dutton). 

*") Bruchnetze, Suess. 1. c. , p. 166. Beispfel: Sûddeutsches Senkungsgebiet 
zwisch^n Schwarzwald und Bôhmen. 

"*) Systèmes conjugués, Daubrée. Vézian emploie cette expression dans une 
acception diftérente: il la réserve au cas de deux failles rigoureusement parallèles 
(Jura/ n, p. 184). 

^^ peripherische Bruche, Deffner in Suess, I, p. 166. 

***) umkreisende, Brôgger, Spaltenverwerf. in der Gegend Langesund-Skien, 
p. 387. 

'•*) Eadialsprûnge, Deffner in Suess I, p. 166. 

**•) ausstrahlende, Brôgger, Spaltenverwerfungen etc., p. 387. 

*^') „ . . . it seems more convenient for the reader and investigator to regard, 
at least tentatively, the lower, which is the larger mass, as the fixed one; and the 
higher, which are relatively the smaller masses, as those that hâve been uplifibed ..." 
(C. A. White, Hayden's Annual Report XJ. S. G^ol. and Geogr. Survey of the Terri- 
tories for 1876, p. 41, foot-note). — A. de Lapparent, Traité de Géologie, 2« éd., 
p. 1441—1442, 1886. 

**®) Elie dé Beaumont, Explication de la Carte Géol. de la France, I, p. 436—437, 
1841; A. de Lapparent, loc. cit.; Diener, Libanon, p. 396 — 397, 1886. — J. Beete Jukes 
a développé de son côté la même idée (Student's Manual of Geol. 1862, p. 260—262). 

**^) Expériences de Daubrée, loc. cit. p. 307 seq. 



II. Dislocations résultant de mouvements horizontaux. A. Des Plis/ 

1) Des plia en généraL 

^ L'expression de refoulement a été introduite dans la langue géologique 
par H. B. de Saussure (Voyages dcuis les Alpes 1796): „0e fait fournit un bel exemple 
du refoulement que je regarde comme la cause générale du redressement des couches 
originairement horizontales*.) 

22t) side pressure, Lesley, 2d Geol. Surv. Pennsylvania, Bept. X p. 25 — 26. 
side-thrust, Lesley, ibid. Eept, T* p. 336. 

***) Sattelung, K. Th. Liebe, Uebersicht ûber den Schichtenaufbau Ostthûringens 
(Abhandl. zur geol. Specialkarte v. Preussen. Bd. V, Heft 4), p. 38, 1884. 

***) pli cation. Ce mot a été quelquefois employé pour désigner non plus l'action 
même du plissement, mais ses résultats c'est-à-dire les plis (Dana, Manual of Geol. 
3d éd. passim, etc.) 

2**) flexure a été souvent employé comme synonyme de f o 1 d (Rogers, 
Dana, etc.) Nous avons déjà donné plus haut les .raisons qui militent en laveur de 
la restriction de ce terme au cas des plis monoclinaux. 

^ anticlinal, introduit dans la science par Conybeare et Buckland, Obser- 
vations on the South-Westem Coal district of England (Geol. Transact. [2] vol. I, pt. 2, 
1822-24, p. 213). 

***) voûte, H, B. de Saussure, Voyages dans les Alpes, vol. I, § 338, p. 275. 



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— 108 — 

Nenchâtel, 1779; J. Thurmann, Essai sur les soulèvements jurassiques du Porrentruy, 
1882—36, etc. 

^ soulèvement en voûte. Cette expression, adoptée par plusieurs géologues 
jurassiens (Yézian, etc.), nous semble fautive en ce qu^elle désigne le résultat (— la 
voûte) par le mot qui sert à désigner l'action ( le soulèvement). Thurmann et Gressly 
emploient de même constamment soulèvement comme équivalent de pli ou de 
chaîne. 

**•) arch, proposé par W. B. & H. D. Rogers, On the physical structure of the 
Appalachian chain etc., p. 485. Ce mot se trouve déjà dans Conybeare et Buckland, 
loc. cit. p. 238, 262. — anticline, Ch. Lapworth, the Secret of the Highlands (Greol. 
Mag. 1882, p. 198—199, 337—344, pi. V, fig. 10 et pi. Vm). 

2») synclinal est de Conybeare et Buckland (d'après Naumann, Lehrb. d. Qeogn. 
2. Auâ. , I. Bd., p. 885). Nous n'avons pas pu retrouver la citation exacte. 

*^) auge (traduction exacte du mot allemand Mulde) employé par E. Jourdy, 
Orographie du Jura dôlois (Bull. Soc. Géol. de France [2] vol. XXIX), p. 350 seq. 1872. 

281) maît ou maie, proposé par Desor (Bull. Soc. Se. Nat Neuchâtel, VI, 1862—63, 
p. 11 et 15). 

"•) trough, proposé par W. B. & H. D. Bogers, On the phys. structure of the 
Appalachian chain etc., p. 485. — syncline, Lapworth, loc. cit. 

***) bas in, Rogers, Gteol. of Pennsylvania H, p. 292, 897. 



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S) Des parties d'un plL 

*^) ailes, Ch. Barrois, La structure stratigraphique des montagnes du Menez 
(Côtes-du-Nord) (Ann. Soc. géol. du Nord XIII, 1885, p. 67). 

•'*) jambages, H. Schardt, Etudes géol. sur le Pays-d'Enhaut vaudois, 1884, 
p. 153. 

'^) combles, mot employé par les mineurs dans le bassin houiller franco-belge. 

**') pans, Gilliéron, Jahresbericht Schweiz. geol. (3res. 1884, p. 11. 

**®) pendages, Kuss, loc. cit. p. 20 (à éviter comme correspondant plutôt à 
inclinaison); — reins (d'une voûte): on dit aussi retombée de la voûte, (terme 
également emprunté à l'architecture). 

^**) Schenkel, Baltzer, Der Glaemisch 1873, p. 41; Heim, Mechanismus d. 
Gebirgsbildung. 

2*^) Flûgel, Naumann, Lehrb. d. Geogn. (2. Aufl.) I, p. 887. En décrivant la 
„Glamer Doppelfalte** Heim s'est servi du mot Flûgel pour désigner chacun des 
deux plis qui par leur réunion constituent la „Doppelfalte^' (Mechanismus, Bd. I, 
p, 227); de même Balt2er (Der Glaemisch, p. 55); ce dernier emploie aussi Schenkel 
dans ce sens (Oberland, p. 235). 

^^>) limbs, sides, parts, slopes, flanks, legs, branches, Eogers (Transact. 
Amer. Geol. loc. cit., p. 485, 491, 494 & passim; Geol. of Pennsylv. Il, p. 888, 897, 899) 

**') shanks, W. M. Davis, The folded Helderberg Limestones East of the Cats- 
knis (Bull. Muséum Comparât. Zoôl., vol. Vil, 1883), p. 325. 

**•) members, S. F. Emmons, Geology of the Toyabe Range (GeoL Explorât. 
iOtb. Parallel, vol. HI, 1870), p. 326. 

'^) On a dit aussi crête; mais ce mot doit être plutôt réservé au cas où le pli 
est considéré longitudinalement, ce que nous appelions l'arête anticlinal e. L'expres- 
sion de courbure (anticlinale ou synclinale) employée comme synonyme de ce que nous 
appelons charnière nous paraît impropre, ce mot désignant simplement l'état d'une 
chose courbée et non le point où l'inclinaison des couches change de sens. 

"*) Gewôlbebiegung, Heim, Mechanismus, Atlas, Taf. XVI, Fig. 2 = Rûcken 



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— 109 — 

(eines Sattels) od. Sattel — , NaumaDn, I, 945, 950; Krûmmung, Baltzer, Der 
mechanisclie Contakt von Gneiss u. Kalk îm Berner Oberland, p. 180; Ende, ibidi 
p. 182 (nicht zu verwechseln mit der Ende einer Faite nach der Lângserstreckung^ 
ihrer Axe betrachtet); Scheitel, A. von Lasaalx, Die Gebirge und ihre Entstehung 
(Kenngott's Handwôrterb. d. Minéralogie, Geol. u. Pal., I, 1883), p. 532. 

^^®) crown, Peckham, Production technology and uses of Petroleum and ita 
products (Twith Census of the U. S. 1880, vol. X, pt. 1, p. 39, 1884). 

^'') archeurve, archbend. Lapworth. 

^**) anticlinal turn, V. infrà (note ^. 

*^û) Muldenbiegung, Heim = Muldenbauche, Naumann (I, p. 945^. 

*'^) through bend, base, Lapworth. 

'^^^) j a w (of the synclinal), Lesley, 2d Geol. Surv. of Pennsylv. Kept. D* vol. I, p. IX. 

2*^) synclinal turn, Rogers, Geol. of Pennsylv., vol. II, p. 899. 

*^) boutonnière, Elie de Beaumont cité par A. Favre, Recherches géol. Savoie, 
vol. II, p. 366, 186.7. — Thurmann, en se fondant sur le degré d'ouverture plus ou 
moins profonde des voûtes du Jura, a proposé d'y distinguer quatre ordres dijBTérents, 
caractérisés chacun par l'affleurement, au centre des voûtes correspondantes, de couches 
de plus en plus anciennes; ce mode de division, commode pour donner une diagnose 
géologique rapide des diverses chaînes, ne possède naturellement qu'une valeur toute 
locale, ou plutôt régionale; Thurmann voyait d'ailleurs dans la venue au jour des 
couches profondes suivant l'axe des voûtes, l'effet d'un écartement actif résultant de 
l'acte même du plissement, quelque chose comme un cratère de soulèvement 
effectué toutefois suivant une ligne au lieu de se produire autour d'un point. 

***) aerial arch, liosley, 2^ Geol. Surv. Pennsylv. Rept. X, p. x. 

2^ dôme, A. H. Green, Physical Geology (2d Ed.) 1882, p. 477; — swell, 
Dutton, High Plateaus of Utah. p.. 19; 2^ Ann. Rept. U. S. Geol. Surv., p. 56 (des- 
cription of the San Rafaël Swell). 

«S6^ Wendung, Naumann I, p. 887; contour, Kuss, loc. cit., p. 22 (traduction 
du mot Wendung). 

*'^') noyau de la voûte, Leymerie, Description géol. des Pyrénées delà Haute- 
Garonne, 1881, p. 278. 

•'^•) Gewôlbekern, Heim. 

2*0) arch core, Lapworth. 

**^) Muldenkern, Heim. 

*®^) trough core, Lapworth. 

2*^) axis -plane, Rogers, On the physical structure etc., p. 485, pi. XVI. (Lapworth 
nomme sigmal or plexal axis le plan de symétrie d'un pli couché, plan qui par 
conséquent coupe obliquement le flanc renversé de ce pli. — Voir plus loin pour les 
plis couchés). Brôgger (Die Silur. Etagen 2 und 3 im Kristianiagebiet etc., 1882, p. 216) 
qualr&e le plan axial de Knickungsebene quand les deux flancs d'un pli se 
raccordent d'une manière brusque par un angle nettement accusé (plis en chevron). 

^^^) Sattellinie, Muldenlinie, Naumann, I, p. 888. 

8) Des différents types de pUs. 

^*) (pli) droit = voûte droite, Schardt, p. 153. Le même auteur appelle 
régulières les voûtes où l'épaisseur des couches est restée intacte, par opposition 
avec les plis écrasés (ibid.) 

***) stehende (Ealte), auch normal und gerade, Heim, Mechanismus, Bd. II, 
p. 197, 1873. 

-^") aufrechte (Faite), Baltzer, Der Glaernisch, ein Problem alpinen Gebirgs- 
baues, p. 45. 



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**^ gleichfôrinig stehende, Riclithofen, Fûhrer, p. 610. 

^ normal, Lapworth. Ce mot devra être évité en anglais, à cause de la 
variété des sens dans lesquels il a été employé : en 1844 les frères Bogers ont proposé 
de réserver l'épithète de normal pour les plis déjetés sans renversement (notre seconde 
catégorie), sous prétexte que la dissymétrie est la règle (On the physical structure etc., 
p. 486). 

*•*) symmetrical, Bogers 1858 loc. cit.; Lapworth. 

'^) (pli) déjeté, Schardt, p. 153; déjettement, Thurmann, Résumé des lois 
orograpbiques générales du système des monts Jura (Bull. Soc. Qéol. de Fr. [£], vol. "X"!, 
p. 42 (1853). 

*'*) (pli en) genou (Knie), Desor (Archives des Se. Genève, 1872, voL XLV, 
p. 24); A. Bittner dit également Knie, Kniefalten, knieformige Falten (Ueber 
die geol. Anfoalimen in Judicarien u. Val Sabbia, Jahrb. K. K. geol. B.-A., 1881, 
p. 860, 364). 

•'•) schief, Heim. 

*'*) geneigt, Baltzer, Glaernisch, p. 45. 

*^*) ungleicbfôrmig s te h end, Bichthofen, Ftihrer, p. 6l0. 

*'*) Voir la note ««). 

*'*) unsymmetrical, Ashbumer, Brief description of the Anthracite fields of 
Pennsylvania, p. 8, 1884. 

'*^) fr: déjettement = e: leaning («the decided northward leaning of the 
appalachian folds", Lesley 2^ Geol. Surv. Pennsylv. Bept F', p* Vil); inclining 
(„this — of the unsymmetrical and reversed flexures towards the north" Ashbumer, 
loc. cit. p. 9). déjeté = pushed over (anticlinal folds with their ridges — north- 
ward", Dlnvilliers, 2* Geol. Surv. Pejmsylv. Bept. D', vol. 2, p. 36—37). — Voir ci- 
dessus, p. 7, au sujet du sens réel des mouvements. 

*^^) Thurmann, assimilant le liane déjeté d'un pli à Tescarpement « d'une faille, 
appelle regard d'un pli le côté de Thorizon auquel son flanc le plus abrupt fait face 
(Bésumé des lois orogr., etc., p. 47, note). 

*'*) repli, Benevier, Notice géol. Alpes Vaudoises (Archives des Se 1877), 
p. 40 — 41. — Si rérosion entame obliquement à sa direction un pli renversé, il y a 
torsion hélicoïde des couches ou production d'affleurements hélicoïdes (voir 
un . bel exemple (Argentine) dans Benevier, ibid. et Compte-rendu excursion Soc. 
Géol. Suisse 1886). 

280J S-fôrmige Biegung. Baltzer, Glaernisch, p. 42 — 43. 

***) Ueberkippung est plutôt le résultat de la production d'un pli que le pli 
lui-môme (= renversement). 

'^^) Ueberfaltung, Brôgger, Die SUurischen Etagen 2 u. 3 im Kristianiagebiet 
und auf Eker, 1882, p. 177; Suess, Antlitz, I, p. 147. D'après la désinence ce mot, 
que Brôgger crée comme synonyme d'Inversion, est plutôt Faction (le plissement) 
que le résultat (le pli); c'est pourquoi nous proposons .Ueber faite. 

'^') inverted [flexure], Bogers, On the physical structure etc.; folded [flexure], 
H. D. Bogers, G^ol. of Pennsylvania, H, pt. 2, p. 889; folded nous paraît impropre 
comme n'exprimant pas la présence d'un renversement. 

***) inversion, Lapworth (voir ci-dessus notes ** et ^œ). overfold, Lap- 
worth (traduction de l'Ueberfaltung de Brôgger); reflexed fold, sigma-flexure, 
sigmaplex, sigmoidal fold, Lapworth. 

«s») reversed fold [flexure], Ashbumer, loc. cit., p. 8; coUapsed f.. Prime, 
2d Geol. Surv. Pennsylv., Bept. DD, p. 63—55; D'Invilliers ibid., Bept. D«, vol. II 
(pi. i), p. 36 — 37 (appliqué à un pli synclinal); overthrown, Prime, loc. cit.; Lesley 
(ibid. Bept. D®, vol. 1, p. X) dit: „an overthrown collapsed synclinal". 



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— 111 ~ 

*^ overturned anticlinal or overturn, Ashburner locl cit., p. 8 (fbot-note). 

*•') liegende Faite, Heim; liegende Gewôlbe, Baltzer, Glaernisch, p. 45; 
Naomann dit déjà liegende SchichtengewÔlbe, liegende Sattel- oderMulden- 
biegang (Lehrb. I, p. 886). 

•**) Voir pour la description du grand pli couché de la Windgalle, Heim, Mecha- 
nismus, Bd. 1 u. Atlas; C. Schmidt, Geol.-petrogr. Mittheilungen ûber einige Porphyre 
der Centralalpen etc. (Neues Jahrb. f. Min.. Beilage-Bd. IV, 1880, nebst Karte und 
Profile). 

*^) Gewôlbeschenkel, Heim. « 

**^) arch limb, roof, Lapworth. 

••^) Mittelschenkel, Heim. 

^ middle limb, common limb, partition, Lapworth. 

•**) Muldenschenkel, Heim. 

•**) trough limb, floor, Lapworth. 

^^) seitliche Luftsattel, Baltzer, Glaemisch, p. 46. 

^^^ Voir B. Studer, Les couches en forme de C dans les Alpes (Archives des 
Se. Genève, 1861, vol. XI, p. 5). C-fôrmigeBiegung (Baltzer, Glaemisch, p. 42; 
Studer, etc.) 

^) Eûcken, Balzer, Oberland, p. 181. 

^ coin, Studer. 

^ Keil, Studer. Voir l'excellente monographie déjà citée de Baltzer; cet auteur 
(p. 182) propose la restriction indiquée. 

^ écart angulaire (des branches d'un pli), Ch. de la Vallée Poussin et Renard, 
Note sur le mode d'origine des roches cristallines de TArdenne française (Bull. Acad. 
Eoy. de Belgique, 1886), p. 23 (15). 

^^) L'adjectif isoclinal paraît avoir été employé pour la première fois par 
H. Abich: „In dem kaukasischen Gebirge befindet sich das Ganze der Sedimentar- 
formationen nicht ... in antiklinaler Stellung. . .; vielmehr ist isoklynales Ein- 
fallen der Schichten gegen N. und N. 0. das eigentliche Grundgesetz." (Vergleichende 
geol. Grundzûge der kaukasischen etc. Gebirge, Mém. Acad. Se. St. Petersbourg (VI), 
vol. Vn, 1858, p. 99 (459). Il ne semble pas avoir été généralement adopté jusqu'à 
ce que Heim l'ait proposé, apparemment d'une manière indépendante (voir pour la 
distinction entre isoclinal et monoclinal, plus haut, note *). Naumann avait 
proposé heteroklin dans un sens identique à ce que nous appelons isoclinal 
(Lehrb., 2. Aufl., I, p. 885, 888) par opposition avec homôoklin (od. parallel, 
ibid. p. 888), qui fait double emploi avec monoclinal; mais ces deux mots |ie sont 
jamais devenus d'un usage courant. Von Lasaulx a employé au contraire hetero- 
klin al pour le cas où les couches plongent en sens iav0>se à partir d'un point ou 
d'une ligne, c'est-à-dire pour le cas des plis synclinaux et anticlinaux ordinaires (Die 
Gebirge etc., p. 631). 

302) = voûte isoclinale, bassin isoclinal, Gosselet, Aperçu géol. sur le 
terrain devonien du gr. duché de Luxembourg (Ann. Soc. géol. du Nord, XII, 1885), 
p. 270. — Isoklinalfalten, Heim, die Gebirge, Fig. 4 = gequetschte Falten 
od. Falten mit isoklinalen Schenkeln, Heim, Mechan. Atlas, pi. XVI, Fig. 12; 
plis écrasés, Schardt, p. 163. 

^) isocline, Ashburner, loc. cit. p. 9. 

9^) pli en éventail, voir surtout A. Favre, Becherches géol. Savoie, vol. III, 
p. 123 — 142; Lory, Baltzer, Heim etc. L'hypothèse différente que M. Lory a proposé 
récemment pour expliquer la structure en éventail du massif du Mont Blanc, n'explique 
pas le double renversement des terrains sédimentaires sur les flancs, fait qui n'est 



— 112 — 

compatible qu'avec l'explication adoptée ici (voir Bull. Soc. Géol. de Fr. [3] vol. VI, 
p. 547, 1878; vol. IX, p. 670, 1881). 

305) = fâcherfôrmige Schichtenzone (aufrecht — ), Naumann, p. 884. 

3W) (structure en) éventail renversé, Bouche porn in A. Favre, Recherches 
géol., vol. m, p. 91. Favre (ibid., p. 90) propose l'expression de structure en 
forme d'auge, expression qui n'est pas juste, le mot auge (^ mulde) ne contenant 
par nécessairement l'idée du renversement (voir plus haut, note ^30). 

*^) = verkehrt oder umgekehrt fâcherfôrmige Zonen, Naumann 
p. 884, 889. 

**) Doppel faite, cf. die (synclinale) Glarner Doppelfalte (Heim). Doppel faite 
a été également employé dans un sens différent: von Lasaulx (loc. cit., p. 533) inter- 
prétant mal Heim nomme ainsi de simples plis couchés à âanc renversé plus ou moins 
étiré; Baltzer (Oberland, p. 180) qualifie de Doppelfalte deux plis déjetés dans le 
même sens et couchés Tun par dessus l'autre; cette expression ne devra donc être 
employée dorénavant qu'en spécifiant nettement le sens. (Yoir aussi ci-dessus le 
chapitre relatif à la combinaison d'un mouvement latéral d'ensemble avec un mouve- 
ment vertical localisé, p. 84 — 87). 

**9) Heim. 

310) Baltzer. 

311) Voir pour l'histoire des Klippen, Neumayr, Jurastudien, I, Der Penninische 
Klippenzug (Jahrb. K. K. geol. Reichsanst., XXI, 1871), p. 451, 626—536; Stache, 
Vorlâufige Bemefkungen ûber die tektonische Bedeutung der Klippen im Gebirgsbau 
der Karpathen und die wahrscheinlichen XJrsachen ihrer Entstehung, Verhandlungen 
id. 1868, p. 279—282; A. de Lapparent, Traité de Géol. (2e éd.), p. 1399. — Une 
opinion plus répandue considère les Klippen comme de véritables récifs (Moesch, 
Kauftnann, Heim etc.) 

312) Heim, Geol. Karte d. Schweiz, Bl. XIV. 

313) Heim, Mechanismus, Bd. I. 

3**) Baltzer, Der mechanische Contact von Gneiss und Kalk im Berner Ober- 
lande, nebst Atlas, 1880, p. 183—184: „Isolirung der Gneiss- und Kalk-.Schollen durch 
Abreissen bei dem mechanischen Prozess der Faltung**. 

3^*) Heim, Mechanismus. 

316) D'Invilliers dit: „the subséquent refolding of the whole** (2^ Geol. Sur v 
Pennsylv., D3,. vol. II, p. 39). 

317) Heim, Geol. Karte d. Schweiz, Bl. XIV, Text. 

318) Heim, Mechanismus, Bd. I. 

319) Heim, Text zu Bl. XIV etc. 



B. Des plis-failles. 

320) Eine Schicht, welche durch stehenden Druck verdûnnt ist, bezeichnen wir 
als zusammengequetscht oder zusammengedrûckt; ist sie local ganz ver- 
nichtet, so kann man sagen, sie sei ausgequetscht oder zerquetscht. Wird eine 
Schicht durch sich fortbewegenden Druck verdiinnt, so nennen wir diesen Vor- 
gang Auswalzen; dass dabei die Kraft nicht gerade durch eine Walze anzugreifen 
braucht, ist selbstverstandlich, der mechanische Vorgang fur die Schichtverdûnnung 
bleibt doch der gleiche. Die deutsche Sprache kennt kein anderes Wort fur diesen 
Vorgang; wir halten hieran trotz den Entgegnungen von Gûmbel fest (Heim). 
Ob die Verstellung der Theilchen plastisch oder von mikroskopisch feinen inneren 
Briichen und Zerreissungen begleitet sei, ist gleichgûltig fiir das Endresultat. 



— 113 — 

321) étranglement, Schardt, p. 159. 

322) pli normal, Bertrand, Rapports de structure entre les Alpes de Glaris et 
le bassin touiller du Nord (Bull. Soc. Géol. Fr. [3], vol. XII, p. 318, 1884). 

323) overfold wit%nearly equal limbs, Lapworth. 

324) pli étiré, Bertrand. 

325) Heim. 

326) overfold w^th insignificànt middle limb, Lapworth. 

327) lambeau diB poussée, Gosselet, Sur la structure générale du bassin houiller 
franco-belge (Bull. Soc. Géol. |3], vol. VIII, p. 506 seq. 1879). 

328) overfold with local relies of a. middle limb, Lapworth. 

329) pli-faille, Bertrand. 

330) Nous proposons l'expression de pli- faille inverse comme plus précise que 
la précédente: il est des cas en efTet où un pli se trouve entaillé longitudinalement 
par une faille, sans que cette dernière soit inverse et provienne de l'amincissement 
du âanc renversé* on pourra alors dire qu'il y a pli- fa il le, mais il importe évi- 
demment de distinguer par un nom différent ce cas de celui du pli-faille inverse, 
avec lequel il n'a rien de commun; nous proposerons pour le second l'expression de 
pli-faille direct, par analogie avec les failles ordinaires. Sans doute, il n'y a 
alors qu'une coïncidence fortuite de position entre un vrai pli et une vraie faille, un 
cas hybride en quelque sorte, car il n'y a aucune raison pour que, normalement, le 
flanc non renversé d'un pli s'étire et passe à une faille; il peut néanmoins être utile 
d'avoir un terme générique pour des accidents qui paraissent assez caractéristiques 
de certaines régions (voir notamment les études de M. Balian sur la Montagne de 
Lure). On pourrait considérer les plis-failles directs comme un cas transitoire entre 
les vraies failles ou les flexares rompues et les vrais pli s- failles inverses. 

331) faille de plissement, Schardt, p. 159. 

332) Faltenverwerfung, Heim, Mech., Bd. II, p. 44 (cf. ibid., Bd. I, p. 220— 
223). Heim a le premier donné la théorie complète de la formation du pli-faille in- 
verse, déjà indiquée sommairement il y a longtemps par les frères Rogers dans leurs 
belles études sur les Appalaches. W. C. Brogger, auquel on doit d'excellentes obser- 
vations sur les plis-failles inverses des environs de Kristiania (Die Silur. Etagen 2 
u. 3 im Kristianiagebiet etc. 1882, p. 188) et K. A. Lossen, dans ses études sur le 
Harz (Ueber den Zusammenhang zwischen Falten, Spalten und Eruptivgesteinen im 
Harz, Jahrb. K. Preuss. Geol. L.-A. f. 1881, p. 23) étaient arrivés chacun de leur côté 
paraat-il aux mêmes conclusions. Voir aussi les travaux de Lesley, Kôhler, Bertrand etc. 

333) Wechsel, Kôhler, Ueber die Stôrungen im Westphàlischen Steinkohlengebirge 
und deren Entstehung (Zeitschr. f. Berg-, Hiitten- und Salinenwesen, XXVIII, 1880). 

33*) fold-fault', overfault, Lapworth; on a dit aussi fault-fold: W. H. 
Holmes, The great fault fold of the Elk Range [Colorado] in Hayden's Ann. Rept. 
U. S. Geol. and Geogr. Surv. of the Territories for 1874 (1876), p. 68—71. 

33i) flexure broken, or passing into fault, Rogers, On the Physical Struc- 
ture etc., p. 494; reversed fault along a folded anticlinal flexure, Rogers 
in Medlicott, On the geol. structure and relations of the southern portion of the 
Himalayan Ranges between the Ri vers Ganges and Ravee, Mem. Geol. Surv. India, 
in, 1864, p. 195. 

336) chevauchements ou failles chevauchées, Schardt, p. 160 seq. 

337) Aufschiebung, Richthofen, Fiihrer, p. 601. 

338) overthrust, Lapworth; cet auteur a également employé comme synonyme 
le mot upthrust, mais ce mot a déjà été proposé dans un sens tout différent par 
White (voir ci-dessus, p. 36 et note ^^'). 

8 



— 114 






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5®^ thrust-plane,A. Geikie, Peach & Home, The crystalline rocks of the Scottish 
Highlands etc., (Nature, Nov. 13, 1884,) p. 29—86. 

^ Pour la description des chevauchements du Nord de l'Ecosse, v. Touvr. in- 
diqué dans la note précédente; pour ceux du bassin fr^|^o-belge , v. Gosselet, 
ouvr. cité. 

^*) Les expressions chevauchements anticlinal, isoclinal, synclinal 
ont été proposées par Schardt, qui . en a décrit de beaux exe|aples offerts par les 
Alpes Vaudoises (p. 160 — 166). Le même auteur emploie l'expression de chevauchements 
latéraux pour désigner „des chevauchements anticlinaux formés par le redressement 
de l'un des jambages d'une voûte couchée et rompue, par dessus cette voûte et en 
sens inverse du déjettement. Des chevauchements de ce genre ne peuvent se produire 
que par l'affaissement d'une voûte sur l'un de ses cotés. Ils sont donc passablement 
différents des chevauchements anticlinaux proprement dits** (p. 165). Le mot che- 
vauchement étant généralement restreint en géologie au cas où le mouvement a 
lieu dans le sens horizontal, il* nous semble que la forme d'accident indiquée n'a rien 
de commun avec les vrais chevauchements; c'est simplement une faille ordinaire, 
coïncidant en position avec le fianc le plus abrupt d'un pli et ayant joué en sens 
inverse du déjettement primitif de ce dernier. 

34^) masse de recouvrement, surface (zone) de glissement, lambeaux 
de recouvrement, Bertrand. 

^3) cf. Heim, Mechanismus, II, p. 180 & passim. (lignes de) contact m'éca- 
nique, Schardt, p. 116 et carte. „Die Bezeichnung Contact gebrauche ich im vor- 
liegendenFall fiir dieSumme tectonischer und mechanischer durch Seitendruck erzeugter 
Eigenthùmlichkeiten an der Grenze zweier Formationen.** (Baltzer, Oberland, p. 177.) 
Mechanische Contactzone, ibid. — A la place de l'adjectif mécanique dont 
l'application au cas considéré n'est pas très heureuse, il vaudrait mieux employer les 
expressions de lignes (surfaces, zones) de contact par dislocation. 

344) Kôhler. 








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C. Des décrochements horizontaux. 

34») Aucime expression n'existant encore en français pour distinguer ce type de dis- 
locationô, et le mot de décrochement ayant été employé par M. Bertrand pour en 
désigner l'effet (Alpes de Glaris, etc., 828), nous avons cru pouvoir l'adopter en y 
joignant une épithète destinée à rappeler le sens du mouvement effectué. 

346) Blatt, mot emprunté par Suess au langage des mineurs des Alpes Orientales, 
où les gîtes métallifères affectent souvent la forme de minces ^feuillets** verticaux, 
correspondant au remplissage des fentes qui résultent de déplacements relatifs effectués 
dans le sens latéral; d'où ce nom, appliqué par extension au type de dislocation 
considéré (Antlitz d. Erde, I, p. 168-— 160, où se trouvent indiquées les descriptions 
locales de F. Posepny). Ce type d'accidents est compris par G. Kôhler dans sa classe 
des „Verschiebungen" qu'il définit de la manière suivante: „ï)ie Verschiebungen 
der Lagerstatten sind ebenso wie die Faltung der Gebirgsschichten und die Falten- 
verwerfungen eine Folge des . . . Horizontaldrucks und zuerst vom Verfasser im west- 
phalischen Kohlengebirge (Preuss. Zeitschr. f. Berg. etc, 1880, Bd. 28, S. 202), spâter 
auch im Rammelsberger Erzlager (ebend., 1882, Bd. 30, S. 38, 40) und bei Harzer 
Gàngen (ebend., 1885, Bd. 33, S. 87) nachgewiesen. Es sind darunter diejenigen 
Stônmgen zu verstehen, bei denen ein Teil der bereits gefalteten, bezw. aufgerichteten 
Gebirgsschichten mit den darin eingeschlossenen Lagerstatten von einem anderen 
Gebirgsteile abgerissen und fortgeschoben wurde. Dabei zeigen sich die Gebirgs- 
schichten sowohl als * die Lagerstatten im Sinne der Fortbewegung umgebogen und 



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— 115 — 

allm&hlich bia zam Verschwîndeu ausgereckt, ohne dass aber in der Nahe der Ver- 
schiebung eine Faltung bezw. Fàltelung, wie bei den FaLbenverwerfniigen, zu beob- 
achten wilre. Ausserdem zeigt die Zerreissungsebene • . . haufig die Spuren der 
Fortbewegnng in Form von Hamischen und Furchen.** (Die Stôrungen der Gange 
Flôtze und Lager, 1886, p. 25—26.) «Es liegt in der NatuiT der Sache und geht auch 
aus den vorstehenden Beschreibungen hervor, dass Yon den Yerscbiebungen, je nach 
dem verschieden grossen Widerstande in den einzebien G^birgspartieen, verschiedene 
Arten auftreten kônnen, je nacbdem ein Gebirgsstûck iiber, unter oder neben einem 
anderen fortgeschoben ist.*^ (Ibid., p. 29.) En somme, Kôhler réunit sous ce nom 
de Yerscbiebungen des failles inverses, des chevauchements horizontaux et des 
décrochements latéraux; quant -à la restriction proposée, consistant à ne comprendre 
dans cette classe que des dislocations venant affecter des couches déjà plissées an- 
térieurement, elle ne nous semble pas rationnelle, comme visant un fait étranger à 
ces dislocations considérées en elles-mêmes, et qu'on ne saurait par conséquent in- 
voquer pour les définir. 

^'^) lie ave: „It is possible . . . that some dislocations may really be latéral 
shifbs, without any vertical displacement. Thèse may be called heaves, and they 
appear to occur in districts which bave been much disturbed and fractured; see 
^Reports of Miners Assoc* of Cornwall and Devbn, 1879, Phenomena ot Heaves* by 
A. T. Davies" (Jukes-Browne, Handbook Phys. Geol., p. 359 — 360 (foot-note). D'autre 
part le mot heave est très souvent çmployé pour désigner le rejet latéral apparent 
résultant d'une faille purement verticale (exemples: Geikie, Text-book, l^ted., p. 528; 
Green, Phys. Geol., 2^ éd., p. 497). Il est à souhaiter que les géologues anglais 
s'entendent définitivement sur ce point. 

^ apparent horizontal displacement, Hopkins, Kesearches in Phys. 
Geol., l535, p. 61. 

^®) apparent latéral shift, Jukes-Browne, pi 359. 

^ C'est au Bergrath Schmidt que paraît revenir le mérite d'avoir expliqué le 
premier le rejet latéral apparent; après lui Hopkins (loc. cit.), et plus récemment 
beaucoup de géologues anglais, ont insisté sur ces considérations. 

^*) Schiebungsflexur, Bichthofen, Fûhrer, p. 608. 

8«) Staffelverschiebungen, Staffelblàtter, ibid., p. 607. 



D. Dimensions et rapports mutuels des plis et plis-failles. 

. ^ Betrag der Einbiegung, Baltzer, Oberland, p. 182; le même auteur se 
sert des mots XJeberlagerung, Hinûbergreifen, Auflagerung, Bedeckung 
pour désigner le recouvrement par une masse renversée. — Ein faltung,^ Suess, 
Antlitz, I, p. 147. 

^ La nécessité de tenir compte des étirements et des glissements, lorsqu'on 
cherche à évaluer la longueur primitive des couches, a été bien mise en évidence par 
M. Bertrand (Alpes de Glaris, etc., p. 320). 

^ absoluter Zusammenschub, relativer Zusammenschub,Heim,Mecha- 
nismus, Bd. H, p. 212. „Eine dritte Zahl, welche den Charakter eines Gebirges an- 
geben kann, erhalten wir, wenn wir den absoluten Zusammenschub durch die Zahl 
der Ketten oder der Falten theilen. Wir erhalten so das Maass far die durchschnitt- 
liche Intensitat der einzelnen Kette oder Faite, die s ist der durchschnittliche 
Zusammenschub einer Kette, oder die Stârke der einzelnen Falten.* (ibid.) — 
Les évaluations de ce genre faites jusqu'à présent sont peu nombreuses; outre celles 
de Heim pour le Jura et les Alpes, on peut citer celles de Brôgger pour la région 









116 - 









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silurienne plissée des environs de Christiania (Die Silur. Etagen etc, p. 244: le chiffre 
0,23 y a été imprimé par erreur pour 0,43 comme l'indique le contexte [valeur relative 
de la compression]), de E. W. Claypole pour les Appalaches (Pennsylvania before and 
after the Elévation of the Appalachian Mountains, a study in dynamical geology- 
American Naturalist, Mairch 1885, p. 267 — 268), de Liebe pour la Thuringe (TJeber- 
sicht ûber den Schiohtenaufbau Ostthùringens etc., p. 39 — 40), de J. Le Conte pour 
le Coast Range des Etats-Unis (On the évidences of horizontal crushing in the 
formation of the Coast Range of California (American Journ. Se, vol. XI, 1876, 
p. 298 — 299) — , sans oublier les estimations plus anciennes de F. de Bouchepom pour 
les Pyrénées (Etudes sur l'Histoire de la Terre, 1844, p. 74). Le travail le plus précisr 
qui existe en ce genre est le développement de la surface du „Mammoth bed** dans- 
le bassin Anthracifère de Panther Creek en Pennsylvanie, exécuté par C. A. Ashburner 
afin d'évaluer le volume de la houille contenue dans ce bassin (2d Geol. Surv. Pa, 
Anthracite Région, Report I. AA, p. 107 — 126 et atlas, Miscellaneous sheet No. 1) f 
mais il n'a pour objet que le fond d'un plis synclinal composé, respecté par le& 
dénudations. 

^^) Consulter à ce sujet Heim, Schardt, H. M. Chance (The construction of Geo- 
logical Cross-sections, Transact. Amer. Inst. Min. Engineers, IX, 1880 — 81, p. 402 — 409 
(reprod. dans Report on the mining methods and appliances used' in the anthracite 
Coal-fields, 2^ Geol. Surv. Pennsylv. AC, p. 48—52). Voir aussi les belles coupes des- 
bassins d'anthracite de la Pennsylvanie par Ashburner. — J. Walther appelle «Nor- 
malebene der Faltung**, ^jenen Horizont in den zu faltenden Schichten, auf 
welchen das Maximum der faltenden Kjaft wirkte, und welcher als die eigentlich 
gefaltete Ebene betrachtet werden kânn** (Ueber den Bau der Flexuren an den 
Grenzen der Kontinente, Jenaische Zeitschr. f. Naturwiss. etc., 1886). Cette exj)ression. 
ne paraît pas devoir devenir d'un usage fréquent, car en général il est impossible de 
dire à quoi correspond cette surface de plissement maximum dans la série strati- 
graphique d'une région déterminée. 

^'^) Voir H. D. Rogers, Geol. of Pennsylnania, II, p. 887—888: „Flexures of 
différent orders**. 

3â8) Schardt distingue par opposition avec „les plis orographiques qui forment 
les chaînes et les vallées, soit en général la charpente des montagnes", „les plis- 
intérieurs (plissements, contournements, etc.) qui ne se manifestent pas dans le 
relief du sol". Mais, comme il le remarque lui même, „il est manifeste qu'on ne peut 
tracer une limite tranchée entre ces deux groupes de plis, dont le rôle varie avec 
l'intensité de l'érosion" (Pays d'Enhaut, p. 152). 

»•''») = SpezialSattel (resp. -Mu 1 den), A. v. Groddeck; Die Lehre v. d. Lager- 
stâtten V. d. Erze, 1879, p. 17. 

^^^) Liebe (Schichtenaufbau v. Thûringen etc., p. 45 folg.) nennt die Fàltelung. 
von Schichten kurzweg Fàltelung, die Eàltelung von Schiefern hingegen Runze- 
lung. Fàltchen, die nicht durch Horizon taldislocation, sondern durch blesses Ein^ 
knicken von Schichten in Folge von localer Auslagung etc. entstanden sind, nennt 
Liebe „Stauchungen". Dièse Ausdrûcke haben indessen zugleich einen weiteren 
Sinn, und die Einschrànkung eines Begriifes durch Convention dûrfte kaum durcU- 
fiihrbar sein. 

^^') .Schaar ung der Falten, Suess, Antlitz, I, p. 545, etc. Suess applique partie 
culièrement ce mot au cas où des systèmes de plis ayant une direction différente 
viennent à se rapprocher en se resserrant et s'infléchissant graduellement les nns^ 
vers les autres: „hier ist einige Gelegenheit geboten, um das Verhâltniss grosser ge- 
faïteter Ketten zu einander, die Art ihrer Schaarung, zu verfolgen (ibid., p. 545).. 

»«*) Virgation, ibid., p. 354, 726 etc. 




~ 117 — 

^) Heim, Mechanismus, Bd. II, p. 220—221. 

^) ibid., Bd. I, p. 233—235. 

^ Schuppenstructur, Suess, Antlitz, I, p. 149. 

/^) structure écailleuse, traduction de l'expression précédente, Gosselet, Sur 
la structure géologique de TArdenne d'après M. von Lasaulx (Ann. Soc. Géol. du Nord, 
Xn, 1885, p. 197). 

**') Voir les travaux de Bittner sur la symétrie des Alpes Orients^les (Ueber die 
geol. Aufhahmen in Judicarien u. Val Sabbia (Jahrb. k. k. geol. R.-A., 1881, p. 359 — 
370); Nachtràge zum Bericht ûber die geol. Auéiahmen in Judicarien etc. (Ibid., 1883, 
p. 432 — 434) ; Bemerkungen zu einigen Abschnitten des^ „Antlitz der Erde" von 
E. Suess (Verhandl. id. 1886, p. 24—33). 

L'épi thète de dissymétrique souvent employée depuis la publication des 
travaux de ^ana et de Suess, à propos de la disposition des chaînes de montagnes, 
de même que le mot allemand Einseitigkeit, a l'inconvénient de ne pas indiquer 
en quoi consiste la différence de structure des deux versants opposés. Il peut y avoir 
«n effet, soit dejettement des plis en sens inverse sur chaque versant (symétrie par 
rapport à l'axe, telle que nous l'entendons ici), soit dejettement dans le même sens 
{dissymétrie • proprement dite); soit inégal développement des zones sédimentaires 
plissées de part et d'autre d'une zone centrale (Suess, Alpes Orientales), ce qui ce- 
pendant ne saurait empêcher de considérer ces deux zones comme homologues, si le 
4éjettement s'y produit de chaque côté en sens inverse, vers l'extérieur (Bittner); soit 
différence du type de structure des deux versants (l'un plissé, l'autre feillé), présence 
de roches éruptives dans l'un et absence dans l'autre, soit enfin position de l'un des 
versants à l'intérieur de la courbe dessinée par le tracé général d'une chaîne et de 
l'autre à l'extérieur. Il est manifeste que le mot de dissymétrie ne saurait 
«mbrasser la totalité de ces différences, qui ne sont pas nécessairement concomitantes ; 
des expressions mieux définies sont indispensables si l'on veut éviter de confondre 
sous une même formule les caractères pourtant si différents du Jura et de l'Apennin, 
par exemple ("Voir Heim, Mechanismus, Bd. II, p. 205—207). Richthofen a proposé 
l'expression «Homôomorphe Faltungsgebirge" pour celles „in deren ^anzer Aus- 
dehnung die Faltung als das herrschende und die àussere Plastik primâr veranlassende 
tektonische Elément erkennbar ist** ; il y distingue en outre un „zonaler typus** 
(Jura) et un „regionaler Typus, oder die Rostgebirge [wo] die Oberflàchentheile 
eines ausgedehnten Erdraumes nicht nur in grosser Làngenerstreckung, sondern aucli 
in betràchtlicher Breite in parallèle Falten gelegt sind (S.Ô. China)** (Fûhrer, p. 663) ; 
^Heteromorplie Faltungsgebirge** servirait à désigner les chaînes courbes où 
le côté convexe et le côté concave ne présentent par la même structure (Apennins, 
Oarpathes, etc.). 

^^) C'est ce que H. D. Rogers avait parfaitement compris ainsi qu'il ressort du 
passage suivant : „we behold an exact counterpart, in the stratification or structure of 
a single flank of the Alps, of that folding with inversion which characterises the 
Appalachian Chain, or that of the Ardennes, a single side of the Alps beeing tue 
équivalent of the whole of either of those zones ; it consists, that is to say, of a belt 
undulated in one direction. Crossing the Alps, or rather one if its component 
great chains, we find another similar belt of the same strata, plicated in the same 
way, with their axis-planes dipping alsa under the crest or orographie axis of the 
mountain, but of course to the opposite quarter of the compass as compared with 
the plicated zone of the other flank. This is, I conceive, a correct picture of that 
ieature which, iiitherto imperfectly analysed, has been called by some of the geologista 
of Switzerland, expressively enough: the fan-like structure of the Alps.** 
{Geol. of Pennsylv., II, p. 901). 









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*•) = intermont tj*ough, Lapworth. 

*'*) Vorfaltnng, Suess, Antlitz, I, p. 185. 

"*) pli de retour, par analogie avec la faille ou „Cran" de retour du bassin 
houiller franco-belge (Gosselet, Bertrand). 

«'«j Euckfaltung, Suess, p. 181. 

*") Doppelfalte, Heim. Voir plus haut p. 69 et note ***). 

*'*) Doppelschlinge, Baltzer, Der Glaemisch, p. 55. 

Quand les deux plis opposés deviennent des plis-failles, on a ce que Kôhler nomme 
^doppelte Faltenverwerfung mit entgegengesetztem Einfallen des Mittelschenkels" (Die 
Storungen etc., p. 7). C'est précisément le cas de la „Glarner Doppelfalte**; l'expli- 
cation adoptée dans le présent travail au sujet de ce remarquable accident est au 
fond la même que celle de M. Lory (Bull. Soc. Géol. de France [3] XI, p. 14 — 16, 
1882), sauf toutefois en ce qui concerne la présence de failles véritables invoquées 
par ce géologue. 

'"*) Consulter surtout les nombreux mémoires d» K. A. Lossen sur le Harz^ 
notamment: Ueber den Zusammenhang zwischen Falten, Spalten und Eruptivgesteinen 
im Harz (Jahrb. Preuss. Geol. L.-A. f. 1881 j p. 1 — 60); Ueber das Auftreten meta- 
morphischer Gesteine in den alten palaeozoischen Gebirgskernen von dën Ardennen 
bis zum Altvatergebirge und ûber den Zusammenhang dièses Auftretens mit der 
Faltenverbiegung (Torsion), (Ibid. f. 1884, p. 56 — 112; analyse détaillée par A. Six, 
Le métamorphisme par torsion dans la chaîne hercynienne, Annales Soc. Géol. du 
Nord. XII, 1886, p. 363 — 399) ^ Ueber die Faltenverbiegung (Torsion) niederlàndischer 
Falten durch die Druckkraft des hercynischen Systems (Zeitschr. d. D. Geol. G es., 
Bd. XXXVn, 1885, p. 222 — 227). Dans la région étudiée par Lossen, les plis auraient 
tous été dirigés à l'origine SW. — NE., puis une force venant du SE. aurait subséquem- 
ment fait dévier leur tronçon NE. vers le Nord; les effets de torsion résultants se 
seraient traduits par la production de „plis en tire-bouchon** (^Korkzieherfalten**). 

— Pour d'autres exemples de torsion longitudinale des plis, voir S. F. Emmons, Geo- 
logy of the Toyabe Range (Geol. Explor. of the 40*^ Parallel, IIl, 1870, p. 325) ; 
Cl. King (Ibid. I, 1878, p. 743 seq.). — Certains effets d'un nouveau plissement sur 
des couches déjà plissées dans une direction différente sont examinés par W. C. Brôgger 
(Ueb. d. 3ildungsgeschichte d. Kristianiafjords etc., p. 46 — 57) qui attribue à ce 
phénomène la production de brèches de friction sur une grande échelle. — 

On ne doit pas oublier que la torsion des axes dans le sens longitudinal n'indique 
pas toujours une déformation des plis postérieurement à leur apparition première : 
dans certaines conditions de forme, pour les limites d'une région présentant des terrains 
sédimentaires susceptibles d'être plissés, les plis peuvent acquérir directement un tracé 
curviligne en plan, au moment même où ils commencent à se dessiner; tel semble 
avoir été le cas pour les chaînes extraordinairement sinueuses du Nord de l'Hin- 
doustan: (the Sait Range seems) „to hâve assumed curvature amounting to sigmoïd 
flexure among the strike, in the effort to adapt itself, so to speak, to restricted 
limits" (A. B. Wynne, Geol. Mag., 1876, p. 132; voir aussi Medlicott & Blanford, 
Manual of the G^ology of India, H, 1879, p. 568) ; M. Bertrand a été conduit à une 
conclusion semblable par l'étude des plis de Ja Provence orientale (observations encore 
inédites). Enfin les grandes courbes décrites par tout l'ensemble d'un système de 
plis (Bogen, Suess) comme le Jura ou les Alpes, sont évidemment originelles; les 
déviations régionales qu'on y observe y paraissent dues également à des phénomènes 
d'obstacle déterminés par la présence de massifs anciens restant rigides (= môles, 
Jourdy, Orographie du Jura dôlois, Bull. Soc. Géol.. vol. XXIX, p. 367—368, 1872) ; 

— voir aussi Suess, Entstehung der Alpen, 1875 — etc. 





— 119 — 

III. Déformations Intimes des Roches. 

*'®) H n'entre pas dans notre pensée d'examiner à fond les phénomènes nombreux 
et" compliqués se rattachant aux déformations éprouvées par les roches postérieurement 
à leur consolidation, et encore moins d'aborder les questions théoriques délicates que 
leur étude soulève (voir Heim, Mechanismus, II, 1. Abschnitt). A l'égard de la plas- 
ticité, nous nous bornerons à faire observer que le recourbement subi par des 
roches primitivement planes sans qu'il y aît eu destruction de leur continuité origi- 
nelle, est l'un des faits les plus fréquemment constatés de toute la géologie; pour 
désigner la propriété que ce phénomène suppose de la part des masses minérales 
correspondantes, il 'n'est pas d'expression plus naturelle que celle de plasticité; 
quand bien même il y aurait eu écrasement plus ou moins complet de la roche et 
déplacement relatif de ses fragments, cette expression n'en reste pas moins absolument 
correcte, tant que la continuité de l'ensemble n'a pas été atteinte: c'est là en effet le 
point essentiel, et on ne doit pas oublier que dans le langage ordinaire l'épi thète de 
plastique s'applique à des corps dont l'état physique est fort différent: l'expression 
en question vise un certain résultat, possible, la déformation sans cassures et ilon 
le mécanisme du phénomène, qui peut être quelconque ; les objections de quelques 
auteurs à l'emploi de cette expression dans le sens adopté ici tombent donc d'elles- 
mêmes. Quant au rôle réel de l'écrasement et de la production de petites fissures dans 
le phénomène du plissement, il est impossible de le considérer avec G-iimbel (Sitzber. 
K. Bayer. Atad. d. Wiss., 1880) comme normal et suffisant pour expliquer les résultats 
observés, ainsi que le montre l'examen des roches des Alpes et d'autres régions plissées 
(voir Heim, Mechanismus, passim ; Brôgger, die Silur. Etagen im Kristianiagebiet etc., 
p. 224 — 226; Lehmann, Entstehung d. Altkryst. Schiefergest. etc., p. 244 — 246; A. v. La- 
saulx, die Gebirge etc., p. 536—689 ; Baltzer, Oberland etc., p. 222—228). 

*'') Les déformations de diverse nature subies par les cailloux des conglomérats 
ont été l'objet d'un grand .nombre de publications qu'il ne nous est pas possible 
d'énumérer ici. Citons seulement: Heim, Mechanismus, H, p. 7 — 8; A. Gutzwiller? 
Mollasse u. jûngere Ablagerungen (Beitr. zur geol. Karte d. Schweiz. Text zu Bl. IX 
(14. Lief.), 1874); id. Text zu Bl. IV (19. Lief.), 1884; et surtout: Hans H. Reusch, 
Silurfossiler og pressede Konglomerater i Bergensskifrene, Kristiania, 1882 (trad. par 
R. Baldauf, Die Fossilienfiihrenden Krystallinischen Schiefer von Bergen, Leipzig 
1883) ouvrage rempli d'observations intéressantes sur les déformations intimes en 
général. Voir enqpre: J. Lehmann, Entstehung d. Altkrystall. Schiefergest. (Kapitel 
VIII: Die Conglomeratschiefer von Ober - Mittweida im Sâchsischen Erzgebirge, 
p. 124 — 136). — On sait que le mode de formation, longtemps problématique, des 
cailloux impressionés (d : Gerôlle mit Eindrûcken, e : impressed 
p e b b 1 e s) a été expliqué par Sorby, Daubrée, etc. ; ces savants ont montré que ce phé- 
nomène (qui du reste n'est pas spécial aux régions disloquées) résultait d'actions 
chimiques (dissolution, transport et dépôt de substances minérales) favorisées pro- 
bablement par la pression. Voir encore J, Frûh, die miocaene Nagelfluh der Schweiz, 
Penkschiiften d. Schweiz. natf. Ges. 1888 (en ce moment sous presse). 

Quant aux- fossiles, les belles recherches de M. H. Dufeb (Annales Scientif. de 
l'Ecole Normale Sup», 1875) et du Dr. A. Wettstein (Compte-rendu 6« Réunion „Soc. 
Géol. Suisse, 1886, p. 28—30; Ueber die Fischfauna des tertiàren Glarnerschiefers, 
Mém.. Soc. Paléontologique Suisse, vol. XIII, 1886) ont montré tout le parti qu'on 
peut tirer de l'étude des déformations 'des roches pour la détermination exacte des 
espèces dans les régions fortement disloquées. 

*'*) Pour la description des structures qui résultent de ces phénomènes d'écrasement 
(e : crushing) et de rupture, voir Heim, Mechanismus d. Gebirgsbildung, II, p. 12—31 î 



— 120 ~ 

Lehmann, Entstehung d. Altkryst. Sohiefergest. ; G. F. Becker, Cretaceous Metamor- 
phic Kocks of California (Americ. Journ. Se. XXXI, p. 348 — 357, May ,^1886). — 
Tôrnebohm a décrit certains granités où de gros fragments de quartz et de feldspath 
se trouvent entourés de débris plus petits des mêmes minéraux, comme des pierres 
dans un mortier; aussi a-t-il qualifié cette disposition de Murbruksstruktur 
(= d.-Môrt-elstructur) (Nagra ord om Granit och Gneiss (Geol. Fôreningens i 
Stockholm Fôrhandl. V, No. 61, p. 244, pi. 8, 1881). La fragmentation peut aller 
plus loin et réduire complètement en menus débris les grands cristaux primitifs, de 
manière qu'une roche éruptive originairement à gros éléments peut prendre l'apparence 
d'une masse finement grenue. Kjerulf a proposé de réunir l'ensemble de ces modifi- 
cations, dues à des phénomènes mécaniques survenus postérieurement à la consoli- 
dation des roches, sous le nom de Kataklasstruktur (Grundfjeldsprofilet yed 
Mjôsens sydende^ Nyt Mag. f. Nat., XXIX, 3. hft., p. 288, 1885; H. Rosenbusch, 
Mikroskop. Physiographie der massigen Gesteine, 1. Abth. (2. Aufl.), 1886, p. 42). 
De son côté Lapworth a proposé le nom de mylonite (du grec mylon = moulin) 
pour les roches écrasées le long des surfaces de chevauchement du Nord -Ouest de 
TEcosse (The Highland Controversy, Brit. Assoc. Report 1885 (1886), p. 1025—1026); 
dans la même région Peach et Home ont décrit sous le nom de „sheared gneiss** des 
gneiss présentant cette structure. » 

^'^) Ausweichungsclivage, Heim, MeTftianismus, II, p. 53 = strain-slip 
cleavage, Bonney (Anniversary Address of tlie Président, Quart. Journ. Geol. Soc, 
Vol. 42, 1886, p. 95). Ce n'est pas un véritable clivage puisque la tendance de la 
roche à se fendre est alors limitée à certaines surfaces déterminées et que la structure 
primitive n'est pas modifiée dans l'intervalle. On pourrait l'appeler un pseudo- 
clivage (= close-joints cleavage, Harker, p. 836; ce géologue décrit sous 
le nom de spurious and incipient cleavages, par opposition avec la schis- 
tosité véritable ou ultimate-struc ture-cleavage de Sorby, les diverses struc- 
tures qui semblent être un acheminement vers cette dernière, et propose l'expression 
de macro-cleavage pour les structures semblables où l'écartement des plans de 
division devient visible à l'œil nu. Il remarque en outre que le mikro-clivage 
de Heim (Mechanismjis, II, p. 54 — 56), qui consiste dans l'aplatissement et l'allongement 
des particules individuelles des roches, forme la contrepartie exacte, en miniature, de 
la déformation (eidistortion) des fossiles et des galetsj. 

'***) L'origine de la schistosité a donné lieu à de nombreux travaux; son origine 
mécanique n'est plus contestée aujourd'hui. Parmi les publication^ les plus récentes 
sur cette question et sur les faits qui s'y rattachent, on peut citer : A. Daubrée, Etudes 
synthétiques de géol. experim., I, 1879, p. 391 — 432; Dr. H. Loretz, Ueber Schieferung 
(Jahresber. d. Senckenberg. Naturf Gesells. f. 1879/80); Dr. H. Loretz, Ueber Trans- 
versalschieferung und verwandte Erscheinungen im thiiringischen Schiefergebirge 
(Jahrb. d. K. Preuss. Geol. L.-A. f 1881 (1882), p. 258—306, Taf. VII); Ed. Jannettaz, 
Mémoire sur les clivages des roches (schistosité, longrain) -et sur leur reproduction 
(BuU. Soc. Géol. de Fr. [3], vol. XH, p. 211—236, 1884); A. Harker, On Slaty Clea- 
vage and Allied Rock-Structures, with spécial référence to the mechanical tbeories 
of their origin (British Assoc. Report, 1885 (1886), p. 813—852). Voir aussi les ouvrages 
déjà cités de Heim, Baltzer, Lehmann, Reusch. 

Schistosité = feuilleté, feuilletage, fissilité, clivage; e : cleavage; d: Schie- 
ferung, Secundàr-, Transversal-, Druckschieferung (Lehmann). — M. Daubrée 
réunit „les deux termes de clivage et de foliation sous le nom unique de schistosité** 
(Etudes synth., I, p. 398). Il y a cependant intérêt à distinguer le clivage ardoisier et la 
foliation (voir ci-dessous pour le sens de ce mot), cette dernière structure ne provenant pas 
toujours nécessairement des mêmes causes que la première; le mot clivage ayant d'ail- 



- 121 — 

leurs rinconvénient d'être déjà employé en minéralogie pour désigner une propriété des 
corps cristallisés essentiellement différente quant à sa nature et à son origine, il serait 
convenable de réserver le mot schistosité pour désigner simplement Tétat des roches 
susceptibles de se diviser indéfiniment suivant des plans parallèles dont la direction est 
indépendante de la stratification, c*est-à-dire des Schistes (=d:Schiefer; en anglais, 
le sens du mot Schist n'est pas encore bien fixé, ainsi que le remarque Bonney 
(Anniv. Address, etc., p. 57 — 58); cet auteur, tout en avouant que „etymologically the 
word means something that splits'^, n'hésite pas à restreindre ce mot au sens de 
schiste cristallin; A. Greikie dit de même: „A rock possessing this crystalline 
arrangement into separate folia is termed a „ Schist** (Text-Book of Geol., 1»* éd., 
p. 119); Danâ (Manual of Geol. , 3^ éd., p. 794) donne une définition analogue, et 
Green (Physical Geol., 3* éd., p, 399) fait de schistose structure l'équivalent de 
foliation qu'il définit „a more or less pronounced arrangement of (the) crystalline 
minerais in layers**. Ce sens du mot Schist, qui paraît prédominer parmi les écrivains 
de langue anglaise, n'est cependant justifié ni par l'origine du mot ûi par l'emplpi de 
ses équivalents étrangers. C'est donc avec raison qup Wadsworth parle d'upe schi- 
stose or fissile structure (Lithological Studies, Memoirs Muséum Comparât. 
Zool. Cambridge (U. S.)-, vol. XI, pt. 1, p. 21, 1884). Il y a là une regrettable source 
de confusion qu'un accord définitif entre les géologues peut seul faire disparraître. 

En général, et particulièrement dans les schistes cristallins, il faut avoir soin de 
distinguer les unes des autres les structures parallèles suivantes, qui peuvent 
il est vrai coexister à la fois dans une même roche, mais ne sont pas cependant 
associées d'une manière nécessaire: . • 

a) la stratification (d: Schichtung), consistant dans l'alternance de 
couches souvent composées d'éléments de nature différente, et déposées 
successivement ; 

b) la schistosité, telle que nous l'avons définie plus haut, et qui résulte 
d'actions mécaniques subies par les roches postérieurement à leur formation 
et à leur dépôt dans leur emplacement actuel; 

c) la foliation, caractérisée par l'arrangement des minéraux, (lamellaires ou 
allongés) en feuillets parallèles de composition souvent différente et où les 
cristaux individuels sont également orientés parallèlement entre eux. Cette 
structure est tantôt originelle (stratification- foliation, Exemple: 
Bonney, loc. cit., p. 64) et tantôt postérieure à la formation des roches 
qu'elle affecte (cleavage-foliation, Sorby & Bonney, ibid.), auquel cas 
elle est en relation avec la schistosité proprement dite (BcMiney désigne alors 
sous le nom de sheen-surfaces les plans de schistosité sur lesquels s'est 
déposé un mince enduit de minéraux lustrés: micas, séricite, damourite, etc.) ; 

d) la division par joints parallèles (d: Parallelklûftung, e:join 
ting) se manifestant par l'existence de fissures régulières plus ou moins 
rapprochées, susceptibles de faire un angle quelconque avec les directions 
de la stratification, de la schistosité et de la foliation, et se distinguant des 
plans de schistosité en ce que leur nombre, dans une masse d'étendue donnée, 
est limité (voir pour les joints ci-dessous, Appendice IV). 

Le terme de pseudostratification (d : Pseudo-schichtung), dont le sens 
n'est guère que négatif, s'applique surtout aux cas où il y a eu dépôt de minéraux 
sur des plans de division parallèles de nature et d'origine quelconques, de manière à 
simuler une alternance de couches véritables. Bonney a proposé de désigner sous le 
nom de pseudo-stromatisme une structure souvent observée dans les schistes 
cristallins et consistant dans l'existence de plans de division facile ou de surfaces 



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122 — 



d'écrasement^ parallèles aux plans de ^cleavage-foliation'* et présentant Papparence 
d'une stratification (loc. cit., p. 65). 

"" Dans les schistes cristallins des Alpes, là où il est difficile de distinguer la stra- 
tification du feuilleté (schistosité) , Baltzer a employé la désignation empirique de 
^Glimmerlage", „womit nichts anders weiter gemeint ist, als die Ebene der 
, Glimmerblàttchen, gleichgûltig ob sie Schichtung oder Schieferung sei" (Mech. Con- 
takt von Gneiss u. Kalk etc., p. 187). C'est donc la foliation, déterminée par l'orien- 
tation des feuillets de mica. 

Le mot lamination, employé parfois comme synonyme de foliation (Daubrée, 
loc. cit., p. 397), signifie généralement chez les auteurs anglais (Exemple: Geikie, 
p. 88, 174 — 175) le mode de division des couches en lits très minces, ]farallèles à la 
stratification, structure qui est tantôt originelle (chaque feuillet correspondant alors â 
une' phase particulière de dépôt) tantôt postérieure ^et représentant alors une sorte 
de schistosité imparfaite résultant du poids des masses surincombantes. 

Les phénomènes mécaniques postérieurs à la consolidation des roches, lorsqu'ils 
ont atteint une grande énergie, leur ont parfait donné une disposition présentant une 
analogie frappante avec la texture fluidale, que détermine dans les roches érup- 
•tives leur écoulement à l'état pâteux; Harker propose d'appeler la structure corre- 
spondante (déjà étudiée par Heim, Mechanismus, II, p. 56 — 57) Fluidaltextur- 
clivage; cette structure correspondrait en partie à ce que Sorby et Bonney ont 
nommé cleavage- foliation (voir ci-dessus). H. Oarvill Lewis propose de la dé- 
signer sous le nom de pressure- fluxion (Brit. Assoc. Report, 1885 (1886), p. 1029; 
voir aussi les travaux de Lehmann, Lapworth, Peach & Home, déjà cités). 

(Pour tous les termes relatifs à ^agencement et au mode de division des masses 
minérales, on consultera avec profit Pexcellent Lehrbuch der Geognosie de Naumann 
(2. Aufl., Bd. I, p. 407-493, 1858). 

^®*) L'expression de Griffelstructur, vient de ce que les crayons destinés à 
écrire sur les ardoises sont tirés de matériaux présentant cette double schistosité 
(Canton de Glaris etc. ; voir Loretz, Ueber Traneversalscbieferung etc. im thuring. 
Schiefargeb. p. 281 — 299). — D'après Jaunettaz, il existerait toujours (?) outre le plan 
de schistosité une seconde direction de division facile, le longrain des carriers 
d'Angers, sensiblement perpendiculaire à la première direction (Mémoire cité ci-dessus 
(note *®^), et : Mém. sur les connexions de la propagation de la chaleur dans les 
roches avec leurs diff. clivages et avec les mouv. du sol qui les ont produits, Bull. 
Soc. Géol. de Fr. [3], vol. IX. p. 196—211, 1881). 

®^*) Il n'est pas de branche de la géologie où la nomenclature soit encore aussi 
peu fixée que dans l'étude du métamorphisme (ce mot est de Lyell, Principles of 
Geology, 1833). Pour le métamorphisme mécanique ou métamorphisme par dis- 
location, les expressions suivantes ont été proposées: 

Dislocationsmetamorphismus, K. A. Lossen: Metamorphische Schichten 
aus der palàozoischen Schichtenfolge des Ostharzes (Zeitschr. Deutâch. Geol. Ges. 
Bd. XXI, p. 282 — 340, 1869); &: Geognostische Beschreibung der linksrheinischen 
Fortsetzung des Taunus in der ôstlichen Hàlfte des Kreises Kreuznach, nebst ein- 
leitenden Bemerkungen ûber das „Taunus-Gebirge*^ als geognostisches Ganzes (ibid. 
Bd. XIX, p. 509—700, 1867). 

Mechanischer Metamorphi smus, Baltzer, Der Glaernisch, 1873, p. 58. 

Métamorphisme par friction, Gosselet: Sur la faille de Eemagne et sur 
le métamorphisme qu'elle a produit (Annales Soc. Géol. du Nord, XI, 1^4, p. 176). 

Freie oder unabhàngige Métamorphose (c'est à» dire non lié à la présence 
locale d'une roche éruptive), Gtimbel, Grundzûge der Géologie (Geol. von Bayem I), 
2. Lief. 1885, p. 371. 




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— 123 — 

Stanungsmetamorpliose; ibid. p. 379. 

Pressure metamorphism. Bonney, Anniversary Address (Quart. Journ. Geol. 
Soc. 1886, p. 62). 

L'ensemble des ^modifications, imprimées aux roches par les phénomènes méca- 
niques, -sont réunies par Rosenbusch sous Tépithète de dynamometamorphe 
(Mikroskopische Physiographie der massigen Gesteine, 2. Àufl., 1886). 

Metapepsis, Kinahan (cité par Bonney, loc, cit. p. 31). 

L'expression de métamorphisme régional (Daubrée) est devenue pour la 
plupart des géologues synonyme des précédentes (voir Gûmbel, loc.'cit.» p. 371, 379; 
Prestwich, Régional Metamorphism (Proc. Roy. Soc. vol. 38,. 1885, p. 425— 432); id. Geo- 
loçy, I, 1886, p. 397 — 529). Seul, Bonney a, proposé de la réserver „for those ancient 
rocks, occupying extensive areas of the Earth's surface, which, whatever be their 
history, are in ail probability by no means in their original condition" (loc. cit. 
p. 62) — , c'est à dire pour les schistes cristallins et gneiss Archéens; mais cette pro- 
position soulève une double objection: d'abord c'est non pas régional, mais uni- 
ver s al qu'il faudrait dire, car partout où on a pu l'étudier le „terrain primitif* s'est 
présenté avec le même aspect; ensuite, la genèse de cet ensemble est encore fort 
obscure, et il n'est nullement certain que ses caractères soient dûs au métamorphisme* 
Pour ces motifs, il nous semble que Ton devra continuer à employer l'expression en 
question dans son acception usuelle, par opposition avec le métamorphisme de 
contact (ou de juxtaposition, Daubrée; spécial, Delesse) dû à la présence de 
roches éruptives (= Juxtapositions- oder Lokal-Metapniorphose, Gûmbel, et 
jiachbarliche oder peripherische Métamorphose id., lorsque les modifi- 
cations s'étendent à une certaine distance de la roche éruptive, comme dans les 
auréoles du granité); paroptesis, Kinahan; l'emploi de l'adjectif local, adopté 
également dans ce sens par Dana et Geikie, soulève l'objection que le métamorphisme 
mécanique peut être parfois, lui aussi, plus ou moins localisé (voir les travaux de 
Baltzer, Gosselet etc.). 

Quant à l'épithête de normal, elle a été employée parfois comme synonyme 
de régional (dans le sens adopté ici); Prestwich, professant à l'égard de l'origine 
des schistes cristallins une opinion analogue à celle de Bonney, y voit l'efiet de ce 
qu'il appelle normal metamorphism; enfin d'autres auteurs s'en sont servi pour 
designer l'ensemble des transformations incessamment subies par les roches sous 
l'influence de la température, des agents atmosphériques, de la circulation souterraine 
des eaux etc., sens qui correspond à celui de l'expression de métamorphisme 
général chez certains auteurs (Gûmbel) tandis que d'autres appliquent cette dernière 
au métamorphisme régional (Delesse, etc.). Les modifications mentionnées en dernier 
lieu (pseudomorphoses etc.) sont généralement exclues aujourd'hui du métamor- 
phisme, terme que la majorité des géologues restreignent à l'ensemble des phéno- 
mènes mécaniques et chimiques dont la production exige des circonstances spéciales 
et qui ne sauraient résulter par exemple du seul jeu de la circulation des eaux 
météoriques, prolongé pendant un temps indéfini. 

On peut encore considérer le métamorphisme non plus au point de vue de ses 
causes, mais au point de vue du mode de transformation efiectuée (changements de 
texture, de combinaison minéral ogique, de composition chimique etc.). Dana distingue 
les trois modes suivants: 1^ cristallisation des éléments primitifs d'une roche (trans- 
formation des grès en quartzites, etc.): Crystallinic metamorphism 29 rem- 
placement d'un état par un autre (augite en hornblende, aragonite en calcite, etc.): 
Paramorphic meta m. 3® transformation chimique (chrysolite en serpentine, etc.) 
Metachemic metamorphism (Amer. Journ. Se. XXXII p. 69 — 71, 1886). 

King & Rowney avaient antérieurement proposé de diviser les roches métamor- 



— 124 — 



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pldqaes en deux classes, P celles qui n'ont subi que des changements physiques 
(cristallisation etc.), qu'ils qualifiaient demineralized, 2^ celles dont les éléments 
ont été modifiés pa^ l'effet de réactions chimiques (methylosed, et methylosis 
pour désigner l'action) (in Bonney, loc. cit. p. 59). ^ 

De son côté Bonney (ibid.) a proposé la triple division suivante: „1) Metastasis 
(change of order), denoting rather changes of a paramorphie character» such, for example, 
as the christallization of a limestone, the devitrification of a glassy rock. 2) Meta- 
crasis (recombination), denoting changes like the conversion of a mud into a mass of 
quartz with mica and other silicates. 3) Methylosis (change of substance) denoting 
change rather of a pseudomorphie character. Under thèse terms, I believe ail the 
principal changes which we hâve to consider would be included ; but I confess to no 
greatlove for augmenting the t«chnical terminology of Science"). Metasomatosis 
(adj. metasomatic) a été proposé antérieurement pour la modification de la der- 
nière classe. 

Enfin, on a proposé l'épithète de hypometamorphic pour les roches inter- 
médiaires entre les terrains sédimentaires. normaux et les vrais schistes cristallins 
(Callaway in Bonney p. 58); on peut se demander toutefois comment il serait possible 
4e définir les limites entre lesquelles ce terme pourra être applicable. 

3W) r= e: marmarosis, A. Geikie, Text-book of geol. 1»* éd., p. 577. 

^^*) néo formation de minéraux, A. Six, Ann. Soc. Géol. du Nord, XII, p. 224 
(à propos de travaux de A. von Lasaulx). — Consulter sur ce point l'ouvr. de Leh- 
mann et son travail antérieur intitulé: Ueber die mechanische Umformung fester 
Gresteine bei der Gebirgsbildung und die sich gleichzeitig vollzieheiiden stoff lichen 
Verànderungen (Sitzungsber. Niederr. Naturhist. Ver. Bonn, 1877, p. 331 — 344). 

^^'^) Les pressions auxquelles les roches ont été soumises ont atteint parfois une 
telle énergie, que des masses minérales différentes placées en contact ont été pour 
ainsi dire pétries ensemble (d: geknetete Structuren), et qu'il y a eu péné- 
tration mutuelle de leurs éléments. Des terrains, dont l'origine sédimentaire ne peut 
faire l'objet d'aucun doute, ont ainsi acquis une disposition rappelant à s'y méprendre 
celle que prennent les roches eruptives en pénétrant dans les interstices des roches 
préexistantes et en s'y refroidissant (voir Baltzer, Der mechan. Contact von Gneiss 
und Kalk im Berner Oberland; allure des couches de houille dans certains bassins 
plissés (Ashburner) etc.). D'autre part, des roches certainement eruptives ont été 
laminées par l'effet de ces pressions et ont acquis partois une disposition stratiforme 
qui pourrait leur faire attribuer au premier abord une origine sédimentaire 
(J. Lehmann, Untersuchungen ùber die Entstehung der altkrystallinischen Schiefer- 
gesteine, & Atlas, 1884). Il y a des cas où l'on ne sait plus si l'on est en présence 
de véritable filons ou apophyses, ou d'injections mécaniques produites, longtemps 
après la solidification des masses eruptives , par des phénomènes de dislocation 
(Baltzer, Randerscheinungen der centralgranitischen Zone im Aarmassiv, Neues 
Jahrb. f. Min. 1885, II, p. 25). 



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u. 



ibi.. 



Appendice. 

(Rédigé par Emm. de Margerie.) 

I. Sur qnelqnes termes relatifs aux rapports de dispositiou des couches. 

Quand on parle de discordance de stratification, il faut avoir soin 
de distinguer la discordance d'inclinaison ou discordance proprement dite 
(e : une on for mit y of dip), dont il a été question ci-dessus (p. 1 et 2) et la dis- 
cordance d'érosion, résultant de ce que des couches ont été déposées au fond de 
cavités creusées dans des couches plus anciennes , sans qu'il y ait nécessairement une 
différence d'inclinaison entre les deux séries (unconformable succession through 
contemporaneous érosion, Jukes-Browne, Stud. Handb. Phys. Geol., p. 377—8). 

Les mots concordance (e : conformable succession) et discordance 
sont ordinairement employés pour désigner un fait directement observable dans une 
seule et même localité ; le mot transgressivité (ou transgression) au contraire 
s'applique plutôt à un phénomène dont la constatation exige en général la comparaison 
d'un grand nombre de coupes, ou tout au moins l'étude paléontologique des fossiles 
renfermés dans les diô'érentes couches dont il s'agit de déterminer les rapports de 
disposition en un point donné : ce phénomène consiste dans l'empiétement d'une couche 
sur les limites de celles qui lui sont antérieures, de telle sorte qu'elle vient reposer 
sans intermédiaires sur des terrains beaucoup plus anciens, pouvant être ou non re- 
dressés: aussi a-t-on quelquefois désigné cette disposition par l'expression assez heureuse 
de discordance géographique. On doit remarquer à cet égard qu'il y a deux faits 
bien différents à distinguer, quoiqu'ils soient souvent confondus l'un et l'autre sous 
le nom unique de transgressivité: P l'extension de plus en plus grande de 
différentes couches appartenant à une même série concordante, chacune venant dé- 
border par dessus celle qui la précède immédiatement ; 2** le recouvrement d'une série 
de couches par une nouvelle série discordante, le dépôt des deux séries ayant été 
séparé par un intervalle plus ou moins long pendant lequel la plus ancienne a pu 
être redressée ou disloquée et attaquée ensuite par les agents d'érosion. Ce sont là 
comme on le voit deux phénomènes entièrement distincts, et il est à souhaiter que 
les géologues français adoptent un nom spécial .pour chacune des dispositions cor- 
respondantes. En anglais, le mot overlap s'applique de préférence à la première; 
pour la seconde M. Jukes-Browne (loc. cit. p. 383—9) a proposé overstep concur- 
remment avec transgression; tel est en effet le sens de ce dernier mot chez les 
meilleurs auteurs allemands (Suess, Entstehung der Alpen (1875), (î. Abschn. — Antlitz 
d. Erde, I, p. 18); on dit aussi Uebergreifen, Discordanz der Verbreitung. 

Quand la transgressivité est accompagnée de discordance (ce qui n'arrive 
pas toujours, èomme nous l'avons vu, p. 2 et 3), Richthofen distingue deux cas : 
1'* Transgression auf Abrasionsflàchen, lorsque la série inférieure est rasée; 
2^ Transgression ohne Abrasion, oder Ingresssion, dans le cas contraire et 
lorsque les couches de recouvrement ne forment pas une nappe continue mais occupent 
seulement des dépressions plus ou moins étendues (Fiihrer f. Forschungsreisende, p. 
617—18). Le même auteur mentionne encore sous le nom de parallèle Anlagerung 



— 126 — 



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1 V. 



[»«' 



(ibid. p. 621) le cas où des couches horizontales yiennent se déposer au pied d'un 
plateau constitué par des sédiments plus anciens ayant également conservé leur allure 
plane originelle. 

IL Sar qnelqnes termes relatifs à rinclinoisoii des ^onehes. 

Lorsque les horizontales des couches, au lieu de continuer indéfiniment en ligne 
droite comme dans le cas des plis anticlinaux ou synclinaux, se referment de manière 
à dessiner une courbe fermée, circonscrivant une partie saillante ou déprimée, on 
qualifie cette disposition de périclinale (terme proposé par le Dr. Page (Text-Books 
on Geology) d'après W. Topley, Geology of the Weald, 1875, p. 216); les auteurs 
anglais ont souvent employé dans le même sens l'adjectif quaquaversal. Parti- 
versal a été également proposé pour désigner le plongement brusque de Pextrémité 
des plis anticlinaux dans le sens longitudinal (C. A. White, loc. cit., p. 42). 









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m. Sur les procédés graphiques et plastiques employés pour représenter l'allnre 

des dislocations. 

La manière la plus élémentaire de figurer les eiFets des dislocations consiste 
dans le dessin de vues ou paysages géologiques; nous citerons parmi les spé- 
cimens les mieux réussis en ce genre: les dessins au trait de W. H. Holmes (Montagnes 
Rocheuses, Hayden's Annual Reports of the TJ. S. Geol. and Geogr. Survey of the 
Territories, 1872 à 1878; pi. et Atlas de Dutton, Grand Caîîon district 1882, etc.) 
les planches qui illustrent les volumes des Matériaux pour la Carte géol. de la 
Suisse, notamment ceux de Baltzer, • Gilliéron, Kaufmann; l'Atlas du Mechanismus 
d. Gebirgsbild. de Heim ; les vues en élévation, avec coupes en regard donnant l'inter- 
prétation des affieurements, qui accompagnent les feuilles de la Carte géologique dé- 
taillée de la Belgique (feuilles de Dinant et Durbuy, 1883 — 85), — La photographie, 
employée en grand par les commissions géologiques américaines, est appelée à rendre 
dans cette voie les plus grands services. 

Pour donner une idée d'ensemble de la structure d'une région les vues à vol 
d*oiseau sont d'une incontestable utilité; malheureusement leur exécution exige à la 
fois le talent artistique du dessinateur et la compétence technique du géologue, qualités 
qui ne se trouvent réunies dans une même persoime que bien rarement. 

Parmi les procédés graphiques nécessitant des constructions géométriques, les 
cartes géologiques et les coupes transversales sont les plus usités. Les coupes 
étant destinées à figurer les rapports d'inclinaison des couches, doivent être exécutées 
à une échelle égale pour les longueurs et les hauteurs (voir la série de feuilles de 
coupes annexées à la carte géologique détaillée de PAngleterre; les coupes de l'Atlas 
précité de Heim, celles du 2^ Geol. Survey of Pennsylvania). Les conditions géo- 
métriques qui doivent être réalisées dans la construction des coupes géologiques ne 
sauraient être étudiées avec trop de soin (voir le travail de Martyn Chance indiqué 
ci-dessus, note ^"^), p. 116) et Pon est forcé de convenir qu'une très grande partie 
des coupes publiées jusqu'à présent ne sont que des figures grossières, ne méritant 
aucune confiance au point de vue des épaisseurs et des inclinaisons qu'elles indiquent. 
— Pour faciliter l'usage des coupes, on devra toujours, lorsqu'elles sont accompagnées 
d'une carte géologique, marquer leur tracé sur cette dernière par des lignes continues. 
Ordinairement on dispose les coupes de manière que le Nord ou l'Ouest se trouve à 
gauche sur le papier ; si l'on a plusieurs coupes parallèles menées à travers un même 
accident, on les place les unes au dessus des autres de telle sorte que les alignements 
du terrain soient représentés sur la planche par des droites (voir un bel exemple dans 



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- 127 — 

Boyer, le Mont-Poupet, Ann. du Glub Alpin Franc., IV, 1877, p. 408—409, carte au 
Vôcooo 6t 23 coupes équidistantes, dressées à la même échelle). On a même réussi à 
combiner de cette manière la carte géologfique avec les coupes, en dessinant directement 
sur la carte ces dernières, rabattues autour de leur trace horizontale comme charnière 
(W. M. Davis, The folded Helderberg Limestones East of the Catskills, Bull. Muséum 
Comparât. Zoology, VII (Geol. Séries I), pi. XIII, 1883 ; Becraft's Mountain, and Non- 
conformity at Rondout, New-York, Americ. Joum. Se., 1883, XXVI, p. 384 et 391); 
mais ce procédé n'est applicable que lorsque la structure est relativement simple et 
quand les coupes sont suffisamment espacées. Si les coupes, au lieu d'être imprimées 
sur la même feuille que la carte, étaient inscrites sur des cartons mobiles autour de 
leur trace horizontale comme charnière, on aurait' le système proposé par M. Pillet 
sous le nom de cartes articulées (Bull. Soc. Géol. de Fr. (3), IX, 1880—81, p.' 359). 
Enfin si les coupes étaient fixées verticalement dans la même position, on aurait le 
Profil-Relief de Heim (Sentis au Vas.ooo* Glarner-Doppeltalte au Vhk),()oo- se trouvent 
à la Collection du Polytechnikum de Zurich) ; les cartons découpés suivant le contour 
de la surface du sol sont coloriés des deux côtés et fixés par leurs extrémités à un 
plateau de bois sur lequel est collée la carte géologique de la région correspondante; 
ce procédé possède sur tous les autres l'avantage de permettre^ de voir à volonté la 
disposition horizontale (carte) et la disposition verticale (coupes) des couches, et enfin 
la forme du relief extérieur (silhouette des profils regardés en perspective). Un procédé 
analogue, mais dont l'exécution est encore plus coûteuse, consiste dans l'emploi de 
lames de verre sur lesquelles on peint la disposition souterraine des terrains; on a pu 
admirer, à l'Exposition universelle de Paris en 1878, un magnifique modèle de ce 
genre, qui représentait l'allure des couches de houille exploitées à Montceau-les-minea 
(Saône et Loire). 

Lorsqu'on fait usage de notations littérales dans les coupes, on peut, à l'exemple 
de M. Renevier (toupes jointes au Compte-Rendu de l'excursion de la Soc. géol. Suisse 
dans les Alpes Vaudoises, 1886) indiquer les couches renversées en écrivant la tête en 
bas les lettres ou monogrammes employés. 

Les plâtres coloriés ont sans doute le grand intérêt de donner une image 
réduite de la nature exacte dans trois dimensions au lieu de deux; mais, outre que 
les reliefs topographiqu^s bien faits, susceptibles de recevoir un coloriage géologique, 
sont fort rares, ce procédé a l'inconvénient de ne pas être industriel, le travail du 
tracé des limites et de la mise en couleurs devant recommencer pour chaque pièce. 
Un exemplaire de l'excellent relief du Canton de Q-laris, par M. Becker, colorié géo- 
logiquement par M. Heim, fait l'ornement de la collection géologique du Polytechnikum 
de Zurich. On a construit des reliefs géologiques divisés en compartiments mobiles, 
sur les faces latérales desquels sont peintes les coupes correspondantes (Holmes, Elk 
Mountains Colorado, 1875?); quelquefois même le plâtre a été divisé suivant des 
surfaces irrégulières représentant la limite entre deux couches successives (bassins 
houillers); M. Reyer, .aqui l'on doit plusieurs pièces de ce genre, les nomme Prof il- 
modelle. 

Cette dernière méthode nous conduit à celles qui ont pour but de représenter 
non plus la structure actuelle dans sa totalité, mais une seule couche choisie comme 
repère: au point de vue spécial de l'étude des dislocations, c'est là une manière ex- 
cellente de procéder. Suivant qu'on préfère obtenir la continuité dans le plan vertical 
ou dans le plan horizontal, on figurera l'intersection de la surface choisie par une série 
de plans verticaux parallèles ou au contraire par des plans horizontaux équidîstants, à la 
manière des cartes topographiques ordinaires ; ce second procédé se comprend de lui- 
môme ; jusqu'à présent il n'a été appliqué sur une grande échelle à la représentation de 
l'allure souterraine des couches que par le 2^ Geological Survey of Pennsylvania, dans 



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le lever des bassins d'Anthracite des Appalaches ; quant au premier, il est moins simple 
et ses applications paraissent d'ailleurs être moins étendues ; voici en quoi il consiste : 
après avoir dressé une série de coupes parallèles, on élimine tout ce qui, en dehors 
de la ligne d'intersection du soi par chaque plan de coupe, ne se rapj)orte pas à 
ï'allure de la couche choisie comme repère ; on obtient ainsi — surtout si les coupes sont 
suffisamment rapprochées pour suppléer à la discontinuité horizontale de la figure — 
une image vraiment synoptique qui est une véritable perspective cavalière. 
Quand la couche-repère est située, relativement à la surface du sol, à un niveau tel 
qu'elle soit plus ou moins fréquemment recoupée par cette dernière, il convient pour 
plus de clarté de la restaurer dans les parties où elle manque, ce qui est facile quand 
elle est en concordance avec les couches sous-jacentes et quand l'inclinaison de celles- 
ci est connue. On obtient ainsi ce qui a été appelé un stéréogramme des dis- 
locations ; imaginé par Holmes (The great fault-fold of the Elk Range, Hayden's Ann. 
Rept. for 1874, fig. 10 et 11), ce procédé graphique a été perfectionné et généralisé 
par Gilbert et Powell (Geol. of the Uinta Mountains,* 1876, Atlas pi. 3) et adopté 
ensuite par Dutton (High Plateaus ot XJtah, 1880, Atlas pi. 5); les figures données par 
ces géologues sont d'une grande netteté et résument en un coup d'œil une foule de 
taits que les mots seraient bien longs à décrire. La restauration des parties dénudées 
peut s'étendre également à la méthode des sections horizontales, comme l'a fait M. 
de Lapparent dans son ouvrage sur le pays de Bray (p. 120 — 132, pi. Il et III); et 
en général, surtout si l'on veut faire ressortir l'amplitude verticale des dislocations 
et l'intensité des érosions qui ont réduit le relief à ses dimensions actuelles, on devra 
choisir comme couche repère la couche la plus récente possible de la série disloquée ; 
c'est ainsi qu'ont fait Powell etDutton; malheureusement il est rare dans la pratique 
que les conditions soient aSsez simples pour que l'on puisse déterminer en toute 
certitude la forme de la surface primitive (voir ci-dessus p. 116 nos remarques sur le 
plissement harmonique). Un stéréogramme graphique une fois dressé, il est aisé d'en 
construire une image plastique en cire ou en plâtre, dont la photographie ou la re- 
production à l'estompe donnera une excellente idée générale de la forme des dis- 
locations considérées; c'est ce qu'ont fait avec succès Gilbert pour les Monts Henry 
(Report on the Geol. of the — 1877, p^ 11, 49 et pi. II, IV) et Àshburner pour les 
Appalaches (voir le Grand Atlas publié par le 2d*Geol. Survey of Pennsylvania, 
Div. II, Pt. 1). — Nous ne pouvons qu'indiquer ici ces différentes méthodes, qui 
mériteraient une étude à part, de même que tout le côté géométrique et graphique 
de la géologie structurale, beaucoup trop négligé jusqu'à présent. . 

IV. De quelques essais de nomenclature et de classification des cassures affectant 

l'écorce terrestre. 

Toutes les cassures d'importance diverse qui affectent les masses minérales sont 
loin de résulter exclusivement de phénomènes de dislocation. Existe-t-il des caractères 
distinctifs qui puissent permettre à première vue de dire à quelle cause est due la 
production d'une fracture donnée? La chose est peu probable pour les cassures non 
accompagnées de rejet, et l'on ne peut ordinairement arriver à des conclusions nettes 
à cet égard que par l'étude de l'ensemble des conditions de gisement des roches 
affectées. Aussi ne semble-t-il pas y avoir grande utilité pratique à établir des noms 
spécifiques pour les * différentes catégories de cassures, parce que dans l'application, 
il sera souvent impossible de déterminer à laquelle de ces subdivisions appartient 
une cassure déterminée. Cette question a cependant préoccuppé plusieurs géologues, 
parmi lesquels nous nommerons: Thurmann (dont la nomenclature originale, livrée 
à la publicité seulement après la mort de l'auteur, n'a jamais été adoptée — voir 
son Essai d'orographie jurassique. Œuvre posthume. Genève, 1856); M. Daubrée (Essai 



— 129 



d'une classification des cassures de divers ordres que présente l'écorce terrestre, Bull. 
Soc. géol. de Fr. (3), X, p. 136—142, 1881—82), A. von Groddeck (Die Lehre v. d. 
Lagerstatten der Erze, 1879, p. 313; Traité des gîtes métallifères, p. 431), et A. von 
Lasaulx (article Gange in Kenngott's Handwôrterb. d. Minéralogie, Geol. u. Pal., 
Bd. I, 1883, p. 487 — 504). Les tableaux suivants résument les vues de ces savants: 

Classification et nomenclature proposées par M. Daubrée: 

Lithoeîases: 
1^ Leptoclases (= cassures de dimensions faibles, dans les deux sens ou au moins 
dans un, qui débitent Pecorce terrestre en menus fragments). 

A. Synclases. Produites par des actions mécaniques / au refroidissement 
intérieures ou moléculaires, et généralement par un < 

retrait qui peut être dû . . . . l à la dessication 

B. Piésoclases. Produitâs par des actions mécaniques extérieures et 
généralement par une pression. 

2*' Diaclases (= joints de beaucoup de géologues, en grande partie). 
3® Paradases (= failles). 



Classification de A. von Groddeck: 



I. ContractioiiBspalteii 

(Fentes de Contraction) 



II. Dialocattonsspalten 

(Fentes de Dislocation) 



a) Abkûblungsspalten 
(fentes de refroidissement) 

b) Austrocknungsspalten 
(fentes de dessication) 

a) Einsturz- und Auf bruchspalten 

(fentes d'affaissement et de soulèvement) 

a. streichende 



b) Faltungsâpalten) 
(fentes de plissement) 



c) Pressungsspalten 
(fentes de pression) 



(isogonales) 

b, spiesseckige u. quer- 

scblâgige 
(obliques et ortho- 
gonales) 

c. Aufblatterungs- 

spalten 
(produites par feuil- 
letage) ') 



Classification de A. von Lasaulx: 



I. Entokinetische Spalten 

II. EzokinetUche Spalten. 

1. Ëiusturzspalten 

2. Aufbruchspalten 



Gesteinsspalten, 

a) durch Dilatation 

, . , 1 rM . .• f fl. beim Erkalten 

b) durch Contraction < , , . * ^ i 

^ \ b, beim Austrocknen 



*) = Fentes qui résulteraient de la séparation des roches suivant leurs surfaces de délit préexistantes 
(plans de stratification, feuilleté des schistes, etc.)* 



Il a. Bmclispalten ') 
A. Faltungsspalten b. Schubspalten ''\ 
. i>.«KuuKs«i,»i.«u ; I 1 ;_ Aufblâtt^rangsspalK 

I B. Torsiocaspaiteii *) 
. PresBungsspalten 
semble des petites cassures sans rejet, souvent désignées sous le nom de 
it été l'objet de nombreux travaux de la part des géologues anglaia, et plus 
de M. Daubrée, M. A. Harkfer a eatreprts sur leur origine de nouvelles 
qui, nous l'espérons, seront bientôt livrées k la publicité. 

De quelques expressions relatives aox ensembles montagneux. 

use de leur importance dans l'histoire des théories géologiqnes, nous croyons 
réduire les délinitions suivantes par lesquelles débute la notice sur les 
) de montagnes d'Elie de Beaumont (I, 1852, p. 1 et 2): Les ^montagnes 
r lenr assemblage des protubérances allongées auxquelles on donne le nom 
îs de montagnes. Les chaînes de montagnes sont rectiligaes, ou suscep- 
■e décomposées en éléments rectiligues auxquelles on donne le nom de 
4. — Les différents chaînons de montagnes qoe présente une vaste contrée 

généralement à nn nombre limité d'orientations, dont chacnne se répète, 
plaisir, dans un grand nombre de chaînons de montagnes et d'accidents 
jues de diverse nature. — Chaque groupe de chaînons de montagnes et 

topographiques , caractérisé par l'une de ce^ orientations fréquemment 
3t ce que nons appelons un système de montagnes. — Les différentes 
et les divers accidents topographiques de la surface du globe se rattachent 
d nombre de systèmes de montagnes. Leur nombre est encore in- 
' — Il faut remarquer que cette délinition omet l'un des caractères apé- 

ce qu'Elie de Beanmont appelait un système de montagnes: l'unité 
if. A cette définition étroite, fondée sur des généralisations trop hâtives, 
ijectait déjà en 1864: „Satts méconnaître la haute portée des savantes ana- 
. Elie de Beaumont, résumées dans la notice sur les systèmes de 
es, nous ne croyons pouvoû- attacher à cette expression, système de 
lent, dans les Alpes, qu'un sens purement orographique, pour désigner 
des accidents, des redressements de couches, des dislocations de tout genre, 

à une même direction moyeime, p^u variable; mais nous ne saurions 

cette direction comme caractérisant une époque unique et particulière de 
" (Description géol. du Dauphiné, ii" Partie, p. 593). On sait à quelles 
I s l'idée des alignements a conduit plus tard l'auteur du réseau pen- 

lilions e,t tertixei proposés par D'ina. Le savant géologue établit une 
fondamentale entre les chaînes de montagnes, suivant qu'elles sont simples 
ies; ,1. A simple or individual mountain mass or range, which îs the 
ne process of making, like an individual in any process of évolution. 
may be distinguished as a monogeoetic range, being one in genesis, 
)mposite or poiygenetic range or chai n, made up of two or more mono- 
ges combined." (On Some Résulta of the Earth's Contraction from Cooling, 
a discussion of the Origin of Mountains, etc. Amer. Joum. (3) V, 1873, 



tcnuenC du rccourtiemeot d«e couches pouMè Jusqu'à la nipti 
D (produittfi comme dans les expi'rienc«B de If. DBubr^>. 



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— 131 — 

p. 429). Dans le même article, Dana propose l'expression de géosynclinal pour 
les grandes dépressions qui se produisent dans Técorce terrestre par l'effet d'im 
lent affaissement suivi d'une épaisse accumulation de sédiments, -,,from the greek yrj 
earth, and synclinal, it being a.bend in the Earth's Crust), not a true synclinal, 
since the rocks of the bending crust may hâve had in them many true or simple 
synclinals as well as anticlinals,*^ et aboutissant enfin au plissement de la zone cor- 
respondante (ibid. p. 430) „The prominence and importance in orography of the moun- 
tain individualities described above as originating through a géosynclinal make it 
désirable that they should hâve a distinctive name; and I therefore propose to call 
a mountain range of this kind a synclinorium, from synclinal and the greek oçoç^ 
mountain. — This bringg us to another important distinction in orographie geology — 
that of a second kind of monogenetic mountain. The synclinoria were made trough 
a progressing géosynclinal. Those of the second kind, hère referred to, were 
produced by a progressing geanticlinal. They are simply the upward bending s 
in the oscillations of the earth^s crust — the geanticlinal waves, Wd hardly require 
a spécial name. Yet, if one is desired, the term anticlinorium, the correlate of 
synclinoriura, would be appropriate". (Ibid. p. 431 — 432.) 

VI. Sur les dislocations dues à des causes locales. 

Une étude sur les dislocations de Péorce terrestre serait incomplète sans la 
mention de celles qui résultent de divers phénomènes mécaniques dont l'action reste 
essentiellement localisée à des surfaces et à des épaisseurs fort restreintes. Parmi 
ces causes, nous mentionnerons: les érosions souterraines déterminant l'écroulement 
des masses supérieures et même le recourbement sans rupture de ces dernières, si 
leur nature s'y prête ; — le glissement des roches argileuses sur les flancs des vallées, 
sous l'influence des eaux d'infiltration (voir A. de Lapparent, Note sur les gisements 
de sable et d'argile plastique du Vermandois et du Oambrésis (Bull. Soc. géol. de Fr. 
(3), il, 1874, p. 134—141); Th. Fuchs, Ueber eigenthumliche Stôrungen in den 
Tertiarbildungen des Wiener Beckens und iiber eine selbstandige Bewegung loser 
Terrainmassen (Jahrb. k. k. geol. Reichsanst., 1872, 23. Bd., p. 309 — 329); — la pro- 
gression des glaciers sur leur lit, ayant pour effet de refouler vers l'extérieur les 
dépôts meubles situés à leur pied: on sait suivant quelles proportions ce phénomène 
s'est produit à l'époque quaternaire, par exemple dans les plaines de l'Allemagne du 
Nord; outre les cas bien connus de plissement des argiles glaciaires, qui leur a fait 
donner le nom decontorted drift par les géologues anglais, la poussée des glaces 
aurait déterminé l'édification de véritables crêtes anticlinales se poursuivant à la sur- 
face du sol sur d'assez grandes longueurs (Aufpressungstheorie de M. Berendt) ; 
dans l'Amérique du Nord, la nappe glaciaire aurait agi de même sur les terrains cré- 
tacés et tertiaires de Long Island et du Sud du New En gland, d'après M. Merrill 
(Americ. Assoc. Adv. Se, Buffalo, 1886) ; ajoutons enfin que la distinction de ces phé- 
nomènes d'avec les véritables dislocations dues à des causes plus générales et plus 
profondes semble être quelquefois impossible à établir avec certitude, comme le montre 
l'exemple des contournements de la craie dans les îles de Moen et de Rugen, décrits 
et figurés par Puggaard et Johnstrup, et sur la signification précise desquels les 
opinions ont beaucoup varié. — Une autre cause a été invoquée récemment, d'une 
manière indépendante, par MM. Gilbert (Americ. Assoc. Adv. Se, Buffalo, 1886) et 
Jentzsch (Beitràge zum Ausbau der Glacialhypo thèse in ihrer Anwendung auf Nord- 
deutschland, Jahrb. Preuss. Geol. Landesanstalt f. 1884 (1885), p. 484): Texpansion 
éprouvée par les roches au voisinage de la surface, après la disparition des glaces 
quaternaires et l'établissement d'un climat moins froid ; il nous paraît toutefois bien 



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— 132 



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difficile d'admettre que l'écart des températures ait été suffisant pour déterminer la 
production de déformations quelque peu sensibles des couches superficielles. 

. Ces divers phénomènes, et notamment le glissement des masses argileuses, ont^ 
dû naturellement se produire dans le passé aussi bien qu'aujourd^hui ; on conçoit par 
suite que des couches, ainsi disloquées d'une manière locale, aient pu être affectées 
ensuite par les grande bouleversements dynamiques de l'écorce terrestre, et acquérir 
par exemple la structure schisteuse; il y aura alors superposition des deux phéno- 
mènes et le départ de ce qui leur revient à chacun sera assez délicat à apprécier (voir 
Liebe, Schichtenaufbau von Ost-Thiiringen ; H. E,eusch, Fossilien fiihrenden krystall. 
Schiefer von Bergen, p. 117; Stapff, etc.) 

Des dislocations beaucoup plus importantes, quoique toujours très localisées en 
étendue, sont parfois associées à l'introduction ou intrusion des roches éruptive& 
au milieu des terrains sédimentaires ; on attribuait autrefois beaucoup trop d'impor- 
tance à ces phénomènes, au point d'y voir la cause normale des dislocations; mais- 
dans ces dernières années la réaction contre cette idée était allé beaucoup trop loin^ 
comme l'ont prouvé entre autres les remarquables découvertes de Gilbert en Améri- 
que (Report on the Geol. of the Henry Mountains, 1877): les laccolithes ou lentilles 
d'intrusion des Monts Henry possèdent des dimensions horizontales atteignant plu- 
sieures kilomètres ; les terrains stratifiés qui les recouvrent ont été allongés et amin- 
cis sans se rompre en étant relevés parfois jusqu'à la verticale, pt soulevés jusqu'k 
1500 M. au-dessus de leur niveau primitif; des faits analogues, constatés bientôt 
après dans beaucoup, d'autres districts éruptifs de l'Ouest des Etats-Unis, ont été 
retrouvés ensuite dans des régions fort diverses (Voir Suess, Antlitz d. Erde, I, p 115 
folg.) H ne faudrait pas cependant pousser trop loin les conséquences de ces décou- 
vertes pour revenir à une opinion qui ressemblerait fort à l'ancienne hypothèse de& 
cratères de soulèvement (F. Lôwl, die Granitkerne d. Kaiserwaldes bei Ma- 
rienbad, 1885), et abandonner ainsi les résultats auxquels a conduit l'étude des grande» 
chaînes de montagnes, qui a établi d'une manière si indubitable le grand rôle joué 
par les actions horizontales. "^ 

Vn. Additions à la synonymie. 

La nomenclature des parties d'un pli couché, et des divers types de plis, a. 
été traduite en italien par M. Lotti (BoUetino R. Comitato geol. d'Italia, 1881, p. 89 — 
96 et 421, note). 

— L'impression du présent travail étant déjà très avancée quand nous avon& 
reçu l'important ouvrage de M. Mellard Reade intitulé The Origin ofMountain- 
K anges, il ne nous a malheureusement pas été possible de mettre à contribution 
les nombreux passages de ce volume qui renferment les expressions en partie nouvelles- 
adoptées par cet auteur. Le lecteur pourra facilement suppléer à cette lacune de 
notre travail au moyen de la table alphabétique très complète jointe au traité de M, 
Mellard Reade. 

— Signalons enfin un ouvrage que nous n'avons pu consulter mais où, à en. 
juger par le titre, on trouvera probablement un certain nombre de synonymes anglais : 
F. W. Raymond, Vocabulary of terms used in mining and metallurgy^ 
New -York, 1880? 

— L'Ensayo de diccionario geografico-geologico, de D. J. Vilanova 
y Piera (Madrid, 1884), qui renferme quelques synonymes italiens et espagnols, est 
malheureusement borné, en ce qui concerne les dislocations, à un très petit nombre 
d'expressions élémentaires. 



I,?.NA. 



1^ 



k: 



Index Alphabétique. 



-••• 



a- Termes DE^rançai 





Pag. 


• 


Pag. 


Abaissé, côté — , . 


26 ; 


Bassin d'affaissement . 


36 


Abaissée, lèvre — , . . . 


12 ' 


— isoclinal 


111 


Affaissé, coin — par recoupement 


39 


Bande . . . 


35 


—, — par refoulement 


39 


— ^ affaissée ou effondrée . 


36 


— , massif — , . . . 


36 


— surélevée 


36 


Affaissée, lèvre — , . 


12 


Bateau, fond de — , . 


. 50 


— , zone ou bande — , 


. 36 


Boutonnière . . . 


51 


Affaissement . 


6 


Branches d'une faille 


35 


— , bassin ou région d* — , 


. 36 


— d'un pli . 


111 


Affleurements hélicoïdes 


. 110' 


Brèches de friction 


14 


Age relatif des dislocations . 


1 


Brisure . . . . 


11 


Ailes d'un pli . 


. 50 


Butoir . . . . . 


36 


Alignements . 


. 130 


j 




Allongement des roches 


• 91 1 


C, couches en — , . 


56 


Amincissement des roches 


• 91 


—, — forme de --, 


111 


Amplitude dés plis 


79 ! 


Cailloux impressionnés 


119 


— verticale du rejet 


17 ' 


Cannelures . . . . 


14 


Angle vide . . . . 


25 


Cassure . . , . 


11 


Anormale, faille — , . 


. 22 


Central, massif — , . 


52 


Anticlinal (adj.) . . 


100 


Chaînes de montagnes \0l 


3, 130 


—, chevauchement — , 


67 


Chaînons . . . . 


130 


, noyau , . . 


. 52 


Champs de failles . . 


35 


—, pli — , . 


31, 49 


— de fractures 


35 


—, retroussement —, 


. 29 


Charnière anticlinale . 


. 50 


Anticlinale (subst.) 


. 51 


— d'une faille 


40 


—, arête — , . . 5 


3, 108 


—, failles à — , . 


40 


—, charnière — , . 


. 50 


— inférieure 


. 56 


— , courbure — , . 


. 108 


— supérieure 


56 


—, faille — , . . 3 


0, 100 


— synclinale 


. 51 


, zone — à bords renversés 


86 


Chevauchée, faille —, 


67 


Appel, plis d' — , 


. 84 


Chevauchement . . 6 


7, 114 


Arête anticlinale . 5 


3, 108 


— anticlinal 


. 67 


— synclinale 


53 


— horizontal 


. 67 


Arasé, massif — , 


. 42 


— isoclinal 


. 67 


Ascendant, retroussement —, 


. 29 


— latéral . 


114 


Auge .... 5 


0, 112 


— synclinal 


67 


— , structure en forme d' — , 


112 


Chevron, plis en 


. 109 


Axe d'un pli . 


. 53 


Circulaire, effondrement —, . 


. 36 


Axial, plan 


. 53 


Clef de vôute 


. 50 



r ^■ 



'k.^^f- 



— 134 — 



,A-" 



■Xi 



li'' 









f#: 






^•<-- 



E«s\.'.\ 



i^e. 



w^ 



Clivage 
Coin 

— affaissé . 
— , paquet en forme de — . 

— surélevé 
Combles * 

Compensateur, faille à rejet 
Composé, décrochement — , 

— , éventail — , 
Composée, faille — , . 
Compression des roches 

— , faille de — , 

— horizontale 
Concordance de stratification 
Concordante, transgressivité 
Conformes, failles — , 
Conjugués, systèmes de failles — 
Contact mécanique 

— , métamorphisme de — 

— par dislocation . 
Contour 

Contournements 
Contraires, failles — , 
Côté abaissé d'une flexure 

— inférieur d'une faille 
.. — soulevé d'une flexure 

— supérieur d'une fidlle 
Côtés d'une faille 
Couché, pli — , 

— — en éventail — . 

— — isoclinal — , 

— repli — , 
Couches en C. 

— en forme de C 

— gaufrées 

— retroussées 

— se recourbant vers le bas 

— se redressant vers le haut 
Coude inférieur 

— supérieur 
Courbes, failles —, 
Courbure anticlinale 

— synclinale 
Couronnement transgressif 
Cratère de soulèvement . 109 
Crête d'un pli . 

— monoclinale 
Crevasse 
Crevassement, failles de —, 



Pag. 

120 
57 
39 

38 

39 

50 

34 

75 

83 

34 

91 

23 

78 

2 

3 

24 

43 

68 

123 

114 

52 

116 

24 

26 

97 

26 

97 

11 

55 

59 

58 

55 

56 

111 

92 

27 

28 

28 

26 

26 

12 

108 

108 

42 

132 

108 

101 

11 

32 



Pag. 
Décomposition d'une faille en branches, 35 

75 

72 

75 
75 
75 
72 



Décrochement composé 

— horizontal 

— - par inflexion . 

— sans fracture . 

— simple . 

— transversal 
Décrochements transversaux ou ho- 
rizontaux . . .20 

Déformations intimes des roches, 7, 91 
Déjeté, pli -, . / 7, 54, 110 

Déjettement . . . .110 

— des plis, sens relatif du — , . 81 

— en sens inverse . . 83 
Dénivellation . . ., .17 
Dénivellement . . . .17 
Descendant, retroussement . . 29 
Déversés, plis — , . . .84 

— — en arrière . . 85 

— — en avant . . 84 
Développée, -largeur — d'un pli 78 
Déviation des lèvres d'un décrochement, 74 
Diaclases .... 129 
Diagonal, massif surélevé — , .42 
Diagonale, faille — , . , .21 
Direct, pli-faille — , . . .113 
Directes, failles — , . . .99 
Direction d'un pli . . . 53 

— générale ou moyenne d'une faille, 12 
Discordance apparente par dislocation 

postérieure . . .68 

— de stratification . 1 
Dislocation, contact par --, . . 114 

— , discordance apparente par — 

postérieure . . .68 

— , métamorphisme par — , . 122 

Dislocations . . .,1 

— orographiques . . .8 

— pétrographiques .8 
—, types de — , . .8 

Disloqués, terrains — , . . '" 1 

Dissymétrie des chaînes de montagnes, 117 
Division prismatique régulière . 93 

Dôme . . . . .52 

Dos d'un pli . . .57 

Double renversement . 59 

— — anticlinal . 86 

— — synclinal . . 86 
Droit, pli — , . . ' . .54 

— , — en éventail — , . . 59 



«• 4." 



ik: 



— i35 — 





Pag. 




Pag 


Droit, pli isoclinal —, 


. 58 


Faille inversé . . 22, 


32, 100 


Droite, voûte . 


. 109 


— . isogonale 


. 21 






— latérale . 


. 34 


Ecailleuse, structure —, 


82 


— limite 


. 37 


Ecart angulaire des flancs d'un pli 


i, 57 


— linéaire . 


. 42 


Ecartement des lèvres 


. 13 


— longitudinale 


. 21 


Ecrasement des roches 


. 119 


— normale 


22, .32 


Ecrasés, plis — , . 10 


9, 111 


— ordinaire 


. 32 


Effondré, massif — , . 


36 


— orthogonale 


. 21 


Effondrée, zone ou bande —, 


. 36 


— périphérique , 


. 43 


Effondrement circulaire 


. 36 


— principale 


. 34 


— linéaire . 


. 36 


— radiale . 


. 43 


Elément rectiligne d'une faiUe 


. 12 


— ramifiée 

• 


. 35 


Ellipsoïde 


. 52 


— sans rupture 


. 26 


Entrebâillement d'une faille . 


13 


— secondaire 


34, 35 


Epaisseur des couches rejetées 


. 18 


— synclinale 


29, 100 


Escalier, faille en — , 


34 


— transversale 


,. 21 


Escarpement de faille 


15 


— verticale 


22, 32 


Etiré, pli —, . 


. 66 


Failles des régions plit^sées . 


. 69 


Etirement des roches 


91 


— proprement dites, .11 è 


L 25, 32 


— linéaire . . 


. 92 


Faillules 


. 95 


Etranglement . 


65 


Faisceau de plis 


80 


— , noyau détaché par —, ( 


80, 61 


Fentes .... 


11, 129 


Eventail, pli en — , . 


. 58 


Fermée, faille —, 


. 13 


— composé 


83 


Feuilletage 


. 120 


— renversé 


. 58 


Feuilleté 


. 120 


- 




Fissilité 


. 120 


Faciès des dépôts sédimentaires 


9 


Fissure . . 


. 11 


Faille . -4, 


U, 33 


Flanc de raccordement 


. 27 


— à charnière 


40 


— médian 


. 56 


— à gradins ou en escalier 




34 


étiré 


. 66 


— à lèvres retroussées . 


30 


— normal d'un pli couché, 


55, 56 


— à rejet compensateur . 


34 


— renversé 


. 86 


-^ à répétition 


41 


Flancs d'un pli 


. . 50 


— anormale 


22 


— d'épaisseur égale, plis à —, 


. 65 


— anticlinal e > . . 3< 


[), 100 


Flexure . * . 


. 26 


— avec retroussement 


27 


— , côté abaissé d'une —, 


26 


— chevauchée 


67 


—, côté soulevé d'une —, 


. 26 


— composée 


33 


— rompue . 


. 27 


— conforme 


24 


Fluidale, texture — , . 


. 122 


— contraire 


24 


Foliation 


. 121 


— courbe . 


12 


Fond de bateau 


. 50 


— de compression 


23 


Fond d'un pli . 


. 51 


— de crevassement 


32 


Fossé .... 


. 36 


— de glissement . 


99 


Fracture 


5, 11 


— de plissement . 


32, 33 


—, décrochement sans —, 


. 75 


— de refoulement 


99 


— imparfaite , décrochement par 


-, 74 


— diagonale 


21 


Fractures, régions de — , 


4 


— directe . . . . 


99 


Fragmentation des roches 


. 92 


— en surplomb 


22 


Friction, brèches de — , 


14 



lae 



-•V 



fcV 



.i^>- 



^. 



^<^;- 





















'i-: 



Friction, métamorphisme par — , 
; ' Front d'un pli 

Gaufrées, couches — , 

Général, métamorphisme — ^ 

Q^nou, pli en — , 

Glissement effectué suivant la pente 

—, failles de — , 

—, surface de —, 

— , zone de —, 
Gradin . 

Gradins, faille à — , 
Groupes de failles 



Harmonique, plissement — , 
Hauteur de chute inclinée 

— — verticale 

— du sommet d'un pli 
Hélicoïde, torsion — , 

— , affleurement — , 
Horizontal; chevauchement 
— , décrochement — , 
— , latéral, rejet — , 
— , transversal, rejet — , 
—, retroussement — , 
Horizontaux, mouvements — 



Imbriquée, structure — , 
Impressionnés, cailloux — , 
Inclinaison du plan de faille 
Inférieur, coude — , 
Inférieure, charnière — , 
Inflexion, décrochement par 
Injectée, faille —, 
Intérieurs, plis — , 
Interversion du rejet 
Intrusion des roches éruptives 
Inverse, faille — , 
— , pli-faille — , 
— , retroussement — , 



22, 32, 



^.. 



—, com — , 
Isoclinal (adj.) . 

— , bassin — , 

—, chevauchement --, 

—, pli —, . 

— , repli — couché 
Isoclinale, structure — , 

— , voûte — , 
Isogonale, faille — , 



100, 



Pag. 

122 

54 

92 

123 
54 
17 
99 
67 

114 
36 
34 
35 

79 
17 
17 

77 

110 

110 

67 

72 

19 

19 

74 

4 

82 

119 

16 

26 

56 

75 

14 

116 

40 

132 

100 

66 

29 

39 

111 

111 

67 

57 

58 

82 

111 

21 



Pag. 
Jambages d'un pli . . 50 

Joints .... 121, 129 
Jumeaux, massifs surélevés — , .38 
Juxtaposition, métamorphisme de — , 123 



Laccolithes 
Lambeaux de poussée 

— de recouvrement 
Lamination 

Largeur de base (d'un pli) 

— développée (d'un pli) 

— d'une faille 

— du renversement 

— totale (d'un pli) 
Latéral, refoulement — . 

—, rejet — des couches, 
— , rejet horizontal — , 

Latérales, failles — , 

Leptoclases 

Lèvres (d'un décrochement 
versai) . 

— d'une faille 

— retroussées, faille à — , 
— , retroussement des — , 

Lignes de contact mécanique 

— — par dislocation 

— de faille 
Limite, faille — , 
Linéaire, effondrement — , 

— , étirement. ^. 
Linéaires, dislocations — . 

— , failles — , 
Lithoclases 
Longitudinal, massif surélevé 
Longitudinale, faille — , 
Longrain 
Longueur d'un pli 

, — d'une faille 

Maie ou maît 
Marmorisation 
Masse de recouvrement 
Massif . 

— affaissé ou effondré 

— arasé 

— central 

— ï)enché 

— soulevé 

— surélevé 

— — diagonal 



trans- 



132 

66 

68 
122 
77 
78 
13 
77 
77 
49 
72 
73 
34 
129 

74 
11 
30 
7, 28 
68 

114 
12 
37 
36 
92 
3 
42 

129 
42 
21 

122 
53 
12 

50 
93 
67 
35 
36 
42 
52 
40 
36 
36 
42 



i.. 




~ 137 — 



Massif surélevé longitudinal 

— — transversal 

— tabulaire 

Massifs affaissés ou surélevés 
secondaire 

— surélevés jumeaux 

— — principaux 
premier ordre . 

Mécanique, contact — , 

— , métamorphisme — , 
Médian, flanc —, 
Métamorphisme 

— de contact 

— de juxtaposition 

— général . 

— mécanique 'v 

— normal . 

— par dislocation 

— par friction 

— régional 

— spécial . 
Minéraux, néoformation de - 
Miroirs de failles 

Môle . 
Monoclinal (adj.) 

—, pli —, . 
Montagnes, chaînes de — , 

— , systèmes de —, 
Montants (d'un pli) 
Mur (d'une faille) 



d'ordre 



ou de 



42 
42 
40 

38 
38 



37 

68 

8, 93 

56 

122 à 124 
123 
123 
123 
8, 93 
123 
122 
122 
123 
123 
93 
14 
118 
.100, 111 
26, 107 
. 130 
. 130 
50 
^16, 21 



Naisance d'un décrochement 

— d'une faille 
Néoformation de minéraux 
Nœud (d'une faille) 
Normal, flanc — , 

— , métamorphisme 

—, pli —, . 

— , retroussement - 
Normale, faille — , 
Noyau anticlinal 

— — détaché par étranglement, 

— d'une voûte 

— synclinal 

— — détaché par 
Noyaux renversés 

Oblique, pli — , 

— , pli en éventail - 
Ordres de soulèvement 



étranglement, 



. 75 

. 12 

. 93 

. 40 

55, 56 

. 123 

54, 65 

27, 28 

22, 32 

. 52 

60 

52 

52 

60 

62 

54 

59 

109 



Origine, point d' — (d'une faille) 
Orographiques, dislocations — , 

— , failles — , . . . 

— , plis — , 
Orthogonale, faille — , 
Ouverte, faille — , . 

— , voûte — , 

Palier .... 

Pans (d'un pli) 

Paraclase 

Parallèle, transgressivité — , 

Parois (d'une faille) . 

Paquet ♦ . . . 

Penché, massif — . . 

Pendage (du plan de faille) . 

Pendages 

Pentagonal, réseau — , 

Percée . 

Périphériques, failles —, 

Pétrographiques, dislocations —, 

Pied (d'une faille) 

Piésoclases 

Plan axial 

— de faille 

— des couches, recouvrement par 
rapport à la perpendiculaire 
au , . • A • • 

Plasticité des roches . 

Pli à double renversement . 

— à flanc médian étiré . 

— à flanc renversé réduit en lam 
beaux 

— à flancs d'épaisseur égale 

— anticlinal 

— à rebours 

— couché 

— d'appel 



Pag. 

12 

8 

15 

116 
21 
13 
51 

36 

50 

, 129 

3 

11 

4, 35 

40 

16 

50 

130 

16 

43 

8 

97 

129 

53 

16 



. 23 

64, 119 

59 

66 



déjeté 
de retour 
déversé 
droit 
écrasé 
en chevron 
en éventail 
en genou 
en tire-bouchon 
étiré 
isoclinal 
— couché 



66 
65 
31 
85 
55 
84 
54, 110 
85 
84, 85 
54 
109, 111 
109 
58 
54 
118 
66 
57, 101 
. 58 



1 droit 


. M 


Refoulement . ^ 


renversé 


58 


—, coins surélevés ou aflaissés 


.clinal 


. 26 


par -, . 


al . 


«6 


-, faiUe de -, - 


ne . 


. r>4 


- latéral . 


>rsé' 


. r.4 


Regard d'un pli 


) 


tii 


- d'nne faille 




. f.O 






1, 49. 108 


— - de fractures 


eurs 


. lie 


— de phssement . 


apliiques . 


. 116 


Régional, métamorphisme —, 




66 


Règle de Schmidt 


t . 


. 113 


Régulières, voûtes —, 


ae . 


66, 113 


Reins. à'une voûte 




. 49 


Rejet . . . -ni 


de -, , 


32, 66 


—, amplitude verticale du —, 


onique 


70 


— anormal 


e . 


92 


— compensateur, failles à —, 


m de -, . 


4 


— en profondeur . 




. 116 


— horizontal latéral 


; (d'une faûle) 


16 


— horizontal transversal 


trversioii du rejet 


. 40 


— incliné . 


jine (d'une faille) 


. 12 


—, interversion du —, 


aces — 


14 


— isogonal 

— latéral des couches 


lie . 


39 


— normal . 


mbeaux de —, 


66 


— oblique . 


faille -, . 


. 3i 


orthogonal 


massifs Surélevé 


-, . a: 


— paraÛèle{ment) aux couches 


), division — des 


roches, !I3 


— perpendiculaire{ment) aux 


rejet en —, 


17 


couches 


«e ■ 


, 120 


— stratigraphique 


ification - 


. 121 


— vertical . 
Relief, failles saas -, 


;nt, flanc de — , 


, 27 


Renversé, éventail —, 


lilles —, . 


43 


- composé -, 


failles -, . 


3fi 


—, flanc —, 


« —, 


- r)l 


-, pli -, - 


—, 


15 


— , — isoclinal —, 




. 8r) 


Renversés, noyaux —, 


lent des couches 


. 27 


Renversement . 


at d'une faille {. 


ar une 


-.''double -, 




, 38. 


— anticlinal 


int 


5 


—, — synclinal 


!nt . 


. 67 


—, largeur du -, . 


eaux de -, 


68 


Repétition, failles à —, 


B de -, . 


. 67 


Repli .... 


ipportàlaperpeni: 


culaire 


— couché . 


lan des couches 


23 


— isoclinal couché 


■apport à la verti 


.aie . 23 


Replié, pli -. 



— 139 — 



i 


Pag. 


Replié, synclinal — . . 


. 62 


Repliée, voûte —, 


. 62 


Réseau pentagonal 


. 130 


Réseaux, failles en —, 


43 


Ressaut de faille 


. 15 


Resserrement des plis 


. ,'>7 


Retombée de la voûte 


. 108 


Retour, plis de — 


. 85 


Retroussement 


. 27 


— anticlinal 


. 29 


— ascendant 


. 29 


— descendant 


29 


— , faille avec —, . 


27 


— horizontal 


74 


— inverse . 


. 29 


— normal . 


27 


— synclinal 


29 


Retroussées, couches —, 


. . 27 


— , lèvres —, 


30 


Ridement 


. 49 


Rompue, flexure — , . 


27 


Rupture 


5, 11 


— , faille sans — , . 


. 26 


Schistfes 


. 121 


— cristallins 


. 121 


Schistosité 


. 92 


Secondaires, failles —, 


34, 35 


SeUe . . . . 


. 60 


Sens relatif des mouvements 


6, 21 


— — du déjettement de 


s plis . 81 


Simple, décrochement —, 


. . 75 


— , faille — , 


33 


Sommet d'un pli 


50 


Soulevé, côté — d'une fiexur 


e . 26 


—, massif — , 


. 36 


Soulevée, lèvre — 


6, 12 


Soulèvement . 


6, 108 


— absolu . 


. 44 


— , cratère de — , . . 


109, 130 


— en voûte 


. 50 


— , ordres de - , . 


. 109 


—, système de —, 


. 130 


Spécial, métamorphisme — , . 


. 123 


Stratification 


. 121 


— , concordance de — , 


2 


Stratigraphique, rejet —, 


18 


Stries . . . . 


14 


Structure écaille use . 


82 


— en éventail composé . 


. 83 



Structure en forme d'auge 

— imbriquée 

— isoclinale 
Structures parallèles des roches 
Subdivision d'une faille en branches 
Supérieur, coude — , . 
Supérieure, charnière — , 
Surélevé, coin — par recoupement 

— , — par refoulement 
—, massif —, 

Surélevée, bande ou zone —, 
Surélevés, massifs — jumeaux 
Surfaces de contact mécanique 

— — par dislocation 

— de glissement . 

— polies . • . 
Surplomb, faille en — , 
Symétrie des chaînes de montagnes 
Synclases 
Synclinal (adj.) 

— , chevauchement — , 
— , double renversement 
—, noyau-, 
—, pli —, . 

— replié 
— , retroussement — , 

Synclinale, arête — , 

— , charnière — , 

— , courbure - . 

—, faille — , 

—, zoije — à bords 
Synclinale (subst.) 
Systèmes de failles 

— de montagnes 

— régionaux de plis 

— de soulèvement 



Pag. 

112 

82 

82, 101 

121 



renversées 



Tabulaire, massif — , 

Tête d'une faille 

Texture fluidale 

Tiphoniques, vallées —, 

Tire-bouchon, plis en —, 

Toit d'une faille 

Torsion ... 45 

— hélicoïde 
Transgressif, couronnement — 
Transgressivité parallèle ou concor 

dante 
Transversal, décrochement — . 

— , massif surélevé — , 



35 

26 
56 
39 
39 
36 
36 
38 
68 

114 
67 
14 
22 

117 

129 

100 
67 
86 
52 
50 
62 
29 
53 
51 

108 

29, 100 

86 

51 

35, 42 

130 
81 

130 



40 

97 
122 
105 
118 

16 
118 
110 

42 

3 
72 
42 



140 — 



>'./ 



^^- 


Pag. 

Transversal, rejet horizontal —, . 19 


|^.'\ \ 


Transversale, faille — , .21 


K 


Tronçon d'une faille . .12 
Tronçons, plis découpés en —, 71 
Types de dislocation . .8 


^1^^^%%-^^ 


V, pli en — , . .50 
Valeur, absolue et relative, de la 


pi- 


compression horizontale . 78 
Vallée monoclinale . .' 101 


B3s^* ' 


Vallées tiphoniques 105 
Verticale, faille — , . . ~ 22, 32 


fc ■ • 


— , recouvrement par rapport à 

la — , . .23 
Verticaux, mouvements — , . . 4 


w 


Voûte . , . . .50 
— clef de -^-, . .50 


m-^- 


— droite . . .109 



Zone 





Pag. 


isoclinale 


. 111 


noyau d'une — , 


. 52 


ouverte . 


.^ 51 


rasée 


51 


régulière 


. 109 


repliée . 


62 


soulèvement en — , 


50 



3, 35 
affaissée ou effondrée . . 36 

anticlinale à bords renversés . 86 
de contact par dislocation . 114 
de faille . . 34, 41 

de glissement . . .114 

isoclinale . . . 101 

stérile . ... .98 

surélevée . . .36 

synclinale à bords renversés, 86 



.»- 



p- 


Td. USegrister 6l 


er de-ULtsclxerL 


p ' 


IBezeiclx 


rL-o-ngren. 








Pag. 




Pag. 


m: 


Abbeugung 


. 26 


Abstand der Flûgel . 


. 13 


1- - 


Abgehobelte Verwerfungen . 


15 


— der Schnittlinien, horizonta.1 — , 19 


^*-"-v^ ■ 


Abgequetschter Gewôlbekern 


60 


Absturz, Verwerfungs — , , 


. 15 


m--. 


— Muldenkem 


61 


Accomodationslagerung 


. 102 


P ■' 


Abgestufte Verwerfung 


34 


Adern, Sécrétions — , 


. 92 


||^^ 


Abgetragenes G-ewôlbe 


. 51 


Aeste einer Verwerfung 


. 35 


ii>i°' 


Abgewickelte Breite einer Faite 


78 


An ticlinalbiegung 


. 55 


P^:. 


Abgleitung 


. 22 


Anticlinale (Subst.) 


. 51 


K. 


— , einfache — , . 


33 


— der Flexur 


. 101 


p- 


Abgleitungsflàche 


22 


—, genetische — , . 


. 5 


k'* ■ 


Abkuhlungsspalten 


. 129 


~, geometrische — , 


. 59 




Abnorme Verwerfungen 


22, 32 


Anticlinale Schleppung 


. 29 


P ■ 


Abrasionsscholle 


42 


— Ueberschiebung 


. 67 


— **• * 


— mit Transgressionsdecke 


42 


— Verwerfung 


. 30 




Abreissen , Isolirung der Schollen 




Anticlinalfalte 


. 49 


». 


durch — , . . . 


112 


Aufbeugung 


. 26 




Absenkung 


22 


Aufblàtterungsspalten 


129 130 


1^ ■*■ 


Absolute Hebung 


. 44 


Aufbruch 


. 16 


^ ■ 


Absoluter Sinn der Bewegungen 


7 


Aufbruchspalten 


. 129 


■-. 


— Zusarrimenschub 


78 


Aufgerissenes Gewôlbe 


. 51 




Absonderung, parallelepipedische — 




Auflagerung 


3, 115 


^.i.-* 

f-/-^ 


der Gesteine 


93 


Aufpressungstheorie . 


. 131 






Ê 




141 



Aufrecht facherfôrmige Schichten- 

zone 
Aufrechte Fàcherfalte _ 

— Faite 

— Isoklinal faite . 

— Zusaminengesetzte Fâcher- 
structur 

Anfrechter Schenkel, obérer — , 

— — , unterer — , 
Aufschiebung . . 22, 
Aafschiebongsââche . 
Aufschlusslinie 
Ausbildung neuer Mineralien 
Auseioander gerissene Mittelschenkel 
Ausgangspunkt einer Verwerfung 
Aiisgequetschte Schichten 
Ausgewalzte Gesteinsmasse . 

— Mittelschenkel . 
AusgezogeDe Mittelschenkel . 
Ausmaass der verticalen Dislocation 
Ausstrahlende Yerwerfungen 
Austrocknungsspalten 
Auswalzen 

Ausweichen der Gesteine 
Ausweichungsclivage . 
Axe einer Faite 
Axenebene 
Axialebene 



Basisbreite einer Faite 

Becken, Senkungs — . 

Beckensenkung 

Bedeckung 

Beidseitig iiberfaltete oder 

schobene Senkung 
Beidseitige Schleppung 
Betrag der verticalen Dislocation 
Bewegung, relative — 
Biegnng, Anticlinal — 

— , 0-fbrmige — , 

— , Gewôlbe-, 

— , Mulden-, 

—, S-fôrmige — , 

— , synclinale — , 
Biegungsspalten 
Bikataklase 
Blatt . 
Blàtterbûndel . 
Bogen . 
Breccie, Reibungs- oder Dislocations-, 14 



Pag. 

112 
59 
54 

58 

83 
55 
56 
32, 67 
22 
16 
93 
66 
12 
112 
91 
66 
66 
17 
43 
129 
112 
91 
92 
53 
53 
53 

77 
36 

104 

115 
ûber- 

86 
28, 29 
17 
7 
55 
56 
50 
51 
54 
55 

130 

36 

20, 71, 72 

75 

118 



Pag. 
Breite der Ueberfaltung . . 77 

— einer Faite, abgewickelte —, 78 
Bruch . . . 5, 11 

—, Kessel-, . . .36 

— , Verwerfiang ohne — , . .26 

Bruchblatt .74 

Bruchfeld .35 

Bruchlinie , .12 

Bruchnetze . .43 

Bruchregionen . .4 

Bruch verschiebung, horizontale — , 74 
Bruchspalten . . .129, 130 

Bruchzone . , 41, 103 

Bruch zug .... 103 

Briicke . . . .36 



C-fbrmige Biegung 

Centralmassive 

Clivage 

— , Ausweichungs-, 
Compressionsverwerfung 
Concordante Schichten 
Conjugirte Syst-eme von Verwerf- 

ungen 
Contactflàchen, mechanische — , 
Contactzone, mechanische — , 
Contractionsspalten 

Dach einer liegenden Faite . 
Deckung 

— nach dem Loth 

— nach dem Perpendickel 
-, Sprung mit -, 
—, Uebersprung ohne — , 

Dehnungsverwerfung 

Diagonale Verwerfung 

Diagonalhorst . 

Discordanz durch spàtere Dislocation 

— in der Schichtenstellung 
Dislocation(en) 

— , orographische — , 

— , petrographische —, 

—, Typen der — , 

— , zonale — , 
Dislocationsbreccie 
Dislocationsââche 
Dislocationsmetamorphismus 
Dislocationsspalten 
Di slocationszone 
Dislocirte Schichten . 



56 
52 
92 
92 
23 
2 

43 

68 

114 

129 

55 

23 

23 

23 

99 

99 

22 

21 

42 

68 

1 

1 

8 

8 

8 

103 

14 

97 

122 

129 

103 

1 





52 


FaUen der Verwerfungsflaohe 


69, 86 


Fallende, widersînnig — Verwerfu 




86 


Fallwinkel der Sprungkluft . 


rerw-erfang . 


118 


Faite .... 


mgsmnkehr . 


59 


—, anfrechte —, . 




40 


- einer Faite 


? ■ 


120 


- erster Ordnung 


^keile 


39 


-, gefaltete —, 






-- gekehrt z. B. nach Norden 


» . 


116 


-, geqnetschte -, 


ceîer Sprûnge 


38 


—, gerade —, 


rphe Terànderungen 




— gerichtet z. B. nach Nordei 


ine . 


128 


—, gleichfënuig stehende —, 
—, iscHjlinale —, . 


werfung 


32 


—, knieformige — . 


1- , . . 


30 


—, liegende —, 


ôUe mit —, 


119 


- mit fetzenfonnigem Mittel- 




75 


«chsnkel 


Lg . . . 


33 




irwerfungsflache 


16 


scheakel 


. — der Schiohten, 


111 


— mit gleichdioken Schenkeln 


1. Verwerfungsflache, 


16 


— mit isoclinalen Schenkeln 




116 


— mit theilweiae zerrissenem 


abeE . 


86 


Mitteischenkel 


:erne 


62 


—, monoclinale —, 




116 


- , normale —, 


27, 61 




)pung 28, 29 


—, stehende —, , 


len . 


104 


—, ubergelegte —, 


■ Gebii^sketten 


117 


— , iiberLkngende — . 




129 


—, ûberliegende —, 


;es — einer Ver- 




—, ùberschobene — ^ 




12 


—, unsymmetrische —, . 




52 


— \viedergefaltet . 


i . . . 


109 


— zweiter Ordnung 


ipalten 


128 


FMtelung 




35 


Faltenaxe 


aalten 


128 


Faltenregionen 

Faltenverwerfiing 82, 33, 


irt« —, 


58 


—, doppelte —, 




58 


—, weite —, 


— , . 


69 


Faltung 


-. . 


59 






59 




îchichtenzone , auf- 




Faltongebriiche 




112 


Faltungagebirge, Homôomorpbe —, 


irkehrt oder umge- 




—, Heteromorphe —, 




112 


Faltungsgraben 




83 


Faltungsborst . 


nentablagerungen . 


2 


Faltungsspatten . 12 



- 143 — 







Pag. 


1 




Pag. 


Faltungsûberschiebung 


• 


. 67 


; GeroUe mit Eindrûcken 


. 119 


Fetzenfôrmige Mittelschenkel 


66 


1 Geschleppte Fliigel 


. 101 


Flache Spnmghôhe . 




17 


' — Schichten . . $ 


>7— 30 


Flexur(eii) 


c 
i 


Î6 31 


Geschlossene Verwertung 


. 13 


—, Antiklinale der —, 




. 101 


Gesteinpacket . 


. 14 


— , Sj'nklinale der — . 




. 101 


Gesteinsplatte . . 


. 35 


—, ûberschobene — , , 




. 102 


1 Gesteinsspalten 


. 129 


— , zerrissene —, . 




27 


1 Gest-einsumformung, Innere —, 


91 


Flexurblatt 


•> 


. 75 


j Gestôrte Schichten 


1 


Flexurgebirge . 




. 104 


Gesunkene Durchschneidungskeile 


. 39 


Flexurgraben . *^ . 




. 37 


— Fliigel einer Verwerfung 


[ 12 


Flexurhorst 




37 


— Seite einer Tafelabbiegung 


. 26 


Fliigel einer Faite 




50 


i — Tafel 


. 2H 


— einer Vei^werfung 


. 6,1 


1, 106 


! Gewande 


. 9(> 


— , geschleppte — , 




. 101 


, Gewohnlicher Sprung 


22 


Fluidaltexturclivage 




. 122 


Gewôlbe 


. 50 


Foliation 




. 121 


; — , abgetragenes — . 


51 


Fortgesetzte gleichfôrmige Auflage- 




1 — , aufgerissenes — . 


, 51 


rung 


• 


3 


—, wiedergefaltete — . 


62 


Freie oder unabhàngige Métamor- 




Gewôl bebiegung 


50 


phose 




. 122 


Gewôlbekern . 


52 


Frictionsstreifen 




14 


— , abgequetschter — , 


60 


Front einer Verwerfung 


1 


, 15 


1 Gewôlbelinie . . . . 


53 


• 






Gewôlbeschenkel 


55 


Gàhnen einer Verwerfung 


f 


13 


Gleichfôrmig stehende Faite 


54 


Gebirgsstiick . 




35 


Gleichfôrmige Auflagerung . 


La 


Gebirgstheil 




35 


— Verschiebung . 


40 


Gebogene Verwerfnngen 




12 


Gleichsinnig schiefe Neigung dei 




Geebnete Verwerfnngen 




15 


Falten . . . . 


81 


Gefaltete Faite 




61 


Gleichsinnige Verschiebung . 


3 


Gehobene Durchschneirinngskeile 


39 


— Verwerfnngen . 


38 


— Fliigel einer Verwerfung 


6 


Glimmerlage . 




122 


— Seite einer Verwerfung 


12 


Graben . 




36 


— — einer Tafelabbieg 


ung . 


26 


—, eingefalteter — 




86 


— Tafel . 


» % 


26 


— , einseitiger — , 




104 


Gekehrt nach z. B. Norden, Faite — , 


54 


— , Faltungs-, 




8« 


Geknetete Structuren 




124 


—, Flexur-, 




37 


Gekrôsesteine . 




92 


— lier Ordnung 




38 


Geneigt, Faite — . 




54 


Grabensenkung 




36 


Genetische Anticlinale 




59 


Grabenversenkung 




36 


— Synclinale 




59 


Grenzverwerfung 




37 


GeôflPnete Verwerfung 




13 


Griffelstructur 




93 


Geometrische Anticlinale 




59 


Grosse der Falten 




79 


— Synclinale 




59 


— der sôhligen Sprungweite 


19 


Gequetschte Faite 




111 


— der Sprunghôhe 


17 


— Gesteinsmasse . 




91 


— der Verschiebung, horizontale — 


, 19 


— Mittelschenkel 




66 


—, —, verticale — , . 


17 


Gerades Elément einer Verw 


erfung, 


12 


Gruppen von Verwerfnngen 


35 


Gerade Faite . 


• 


109 






Gerichtet nach z. B. Norden, F 


'alte — , 


54 


Hangende 


• • 


16 



144 - 



■ M "■ ■ 



Lr 



■S^ >' ■ 



i ■ 



r\ 






"S?-^. 



ïl 






Pag. 

Hangende Flûgel .98 

Hanuonîsche Faltung 79 

Hamische 14, 92 

Hauptfalten . .80 

Hauptverwerfung .34 

Hebung .... 6 

— , absolute — , . . .44 

Heteromorphe FaltuDgsgebirge .. 117 
Heteroklin (adj.) .111 

HeterokLinal (adj.) .111 

Hinûbergreifen . .115 

Hôhé des Scheitels einer Faite 77 

— des Sprunges . 
Hôhere Seite oder Flûgel 
HohlschoUe 
Homôoklin (adj.) 
Homôomorphe Faltungsgebirge 
Horizontalabstand der Schnittlinien 
Horizontale Bewegungen 

— Bruchverschiebuug 

— Grosse der Verschiebung 

— Schleppung 

— Verschiebung . 

— — , scheinbare —, 
Horizon talflexur 
Horizon talschub 
Horizontalsprungweite 
Horst .... 

— erster Ordnung 
— , Faltungs-, 
— , Flexur-, 
—, ûberfaltender — , 

— zweiter Ordnung 
Horste, Zwillings-, 

Injicirte Verwerfung . 
Innere Fàltelung 

— Gesteinsumformung 

— Stauungsfaltelungen 

— Zertrûmmerung der Gesteine 
Insel (= Horst) 
Inversion 
Isoclinal (adj.) . . 100 

— Faite 
Isoclinale Schenkel 

— Structur 

— TJeberschiebung 
Isoclinales Einfallen der Schichten, 



\ 



98 
12 
103 
111 
117 
19 
4 
74 
19 
74 
71 
73 
75 
49 
19 
36 
37 
86 
37 
86 
38 
38 

14 
80 
91 
92 
92 
36 

110 

111 
57 

111 
82 
67 

111 



Isoclinalfalte, liegende —, 

— , ûberkippte — , . 
laolirung der SchoUen durch Ab 
reissen . 

I Juxtapositions-Métamorphose 

i 

; Kante, Verwerfung ohne — , 15 

: Kataklase . . . .96 

Kataklasstructur 96, 120 

Keil . . . .57 

Këiles, Versenkung einer — . .38 

Keilgraben . .39 

Keilhorste . .39 

Keilkessel . . .39 

KeilschoUe . .103 

Kern-Ellipsoid . . .52 

Kern, eingewickelter oder umge- 
kehrter —, 
— , Gewôlbe-, 
— , Mulden-, 
Kernhorste 
Kessel, Senkungs-, 
Kesselbruch 
Kesseleinbruch 
KlaflPen eîner Verwerfung 
Klaffende Verwerfung 
Kluft . 
Knickungsebene 
Knie 

Kniefalte . 26, 100 

Knieformige Falten 
Kràuselung der Schichten 
Krûmmung einer Faite 



Isoclinalfalte . 
— , aufrechte — , 



57, m 
. 58 



Lagerungs-Storungen 
Lagerungsumkehr 
Lange einer Faite 
Làngshorst 
Làngs ve r werf ung 
Lateralverschiebung 
Leerer Winkel 
Liegende 

— Facherfalte 

— Faite 

— Flûgel . 
I — Isoclinalfalte 

— Sattel- resp. Mulden-Biegung 

— Schichtengewôlbe 
Lineare Dislocationen 



62 

52 

52 

107 

36 

36 

36 

13 

13 

11 

109 

110 

110 

110 

80 

109 

1 

59 

53 

42 

21 

72 

25 

16 

59 

55 

98 

58 

111 

111 

3 



•^ t"' 



— 145 — 



\ 



Linearstreckung 

Lokalmetamorphose 

Loth, Deokung nach dem — , 

Luftsattel 

— , seitlicher — , 

Maass der Senkung 

— der Stôrung 

— der verticalen Dislocation 
Màchtigkeit einer Verwerfung 
Marmorisirung 
Massenstiick 
Mechanische Gontactââclie 

— Contactzone 

— Métamorphose . 



92 
123 
23 
51 
56 

17 
17 
17 
13 
93 
35 
68 
114 



8, 93, 122 

Metamorphismus, mechanischer — , 122 
Métamorphose , freie oder unab- 

hàngige — , . . .122 

— , Juxtapositions- oder lokal-, . 123 
—, mechanische —, -8, 93, 122 

— , ^nachbarliche oder peripher- 
ische — , 
Mikroclivage . 

Mineralien, Ausbildung neuer ■ 
Mittelschenkel 

auseinandergerissene — , 
ausgezogene — , 
ausgewalzte — , 
fetzenfbrmige —, 
reducirte — , 
zerrissene — , . 
Mittelschenkelreste 
Mittlere Richtung einer Verwerfung 
Monoclinal (adj.) . ^ 

Monoclinale Faite 
Môrtelstructur 
Mulde . 

— , Spezial-, 

— , wiedergefalte — , ./ 

Muldenbauch 
Muldenbiegung 
Muldenfàcher . 
Muldenkem 

— , abgequetschter — , 
Muldenschenkel 

Nachbarliche Métamorphose 
Nebenfalten 
Nebenverwerfungen . 
Neigunç der Falten . 



r 



123 

120 
93 
56 
66 
66 
66 
66 
66 
66 
66 
12 

100 
26 

120 
50, 108 

116 
62 

109 

111 
60 
52 
61 
56' 

123 
80 
34 

81 



ISeigung der Verwerfungsflâche, 
Normale Faite 

— Schleppung 

— Verwerfung . 
Normalebene der Faltung 
Normalgestellte Falten 

Obère Seite einer Verwerfung 

— Umbiegung 
Obérer aufrechter Schenkel . 
Orogfaphische Dislocationen 

— Verwerfungen . 



Pag. 

16 
109 

27 

116 
54 

97 
56 
55 
8 
15 



Packet, Schichten- oder Gesteins-, 
Paraklase 

Parallèle Schichtenstellung . 
Parallelepipedische Absonderung 
Parallelklùftung 
Parallel-Transgression 
Peripherische Bruche 
— Métamorphose . 
Perpendickel, Deckung nach dein — 
Petrographische Dislocationen 
Plastische TJmformungen der Ge- 

steine 
Platte, Gesteins- oder Erdkrusteti- 
Plattscholle . . 

Politur . . . .' 

Pressungsspalten . 129 

Pseudo-clivage 
Pseudo-Schichtung 

Querhorst ' . 
Querschlàgige Verwerfung . 
Querverwerfung 

Radiale Bewegungen 

Radialsprûnge 

Ran d verwerfung 

Rechtfallende Verwerfung 

Reducirte Mittelschenkel 

Regel von Schmidt 

Regionaler Typus der Faltungs- 

gebirge . 
Regionalsysteme von Falten 
Reibungsbreccie 



Reine Verwerfungen 



Relative Al ter der Dislocationen 

— Bewegung 

— Richtung der Bewegungen 



14 

96 
111 

93 

121 

3 

43 
123 

23 
8 

.64 
35 
103 
14 
130 
120 
121 

42 
21 
21 

4 
43 
37 
24 
66 
22 

117 
81 
14 



11—25, 32 



1 

7 
6 



10 



— UG — 



^ 



sw^"' 






^ V 



:'»v 



"-'' 



if'*' 



Swt- 









■>■'-■ ■' 



U«L<- 



^^^ 



r»Vi^ ' ' >. 



m- 


















Eelativer Zusammenschub 
Répétition 

Repetitionsverwerfungen 
Richtung der Ueberschiebung 

— einer Verwerfung 
Ringkataklase 
Rinne 

Rippenhorst 
Riss 

Rostgebirge 
Rûcken des 

— eines Sattels 
Rûcken (= florst) 

— (= Verwerfung) 
Rûckfalten 
Rûckfaltung 
Rumpfhorste . 
Runzelung der Schichten 
Rutschflàchen . 
Rutschspiegel . 
Rutschstreifen 



Sattel . . . . . • 50 

— , Spezial-, . . .116 

Sattelbiegung . . . .111 

Sattellinie . . . .53 

Sattelriicken . .109 

, Sattelung . . . . .49 

Scbaarung der Falten 80 
Scheinbare borizontale Verschiebung 73 

Scbeitel einer Faite . .109 

Schenkel einer Doppelfalte . .108 

— einer Faite . . .50 
Gewôlbe-, . . . . ' 55 
gleichdicke — , . .65 
isoklinale — , . .111 
Mittel-, . . .^56 
Mulden-, . . ..56 
obérer aufrechter — , . . 55 
unterer aufrecbter — , .56 
verkehrter — , . . .56 

Scbicbtebene, Sprungweite in der — , 19 

Scbicbten abwàrts gescbleppt . 28 

—, gescblQppte — , . 27—30 

— nach aufwàrts gescbleppt . 28 
Scbicbtengewôlbe . . .111 
Scbicbten- oder Gesteins-Packet . 14 
Scbicbten zone, fâcberfôrmige — , . 112 
Scbicbtung . . . .121 

— , Sprungbôbe senkrecbt zur — , 18 



14, 



Fag. 

78 

106 
41 
12 
12 
36 
36 
36 
11 

117 
57 

108 
36 
96 
85 
85 

107 
80 
92 
14 
14 



Pag. 

Scbiebungsflexur .75 

Schiefe Fàcberfalte . .69 

— Faite . . .54 

— Isoklinalfalte .58 
Scbiefer . j 121 
Scbieferung, Transversal-, ! 92 

—, Secundar- oder Druck-, 120 

Scbiefstreicbende Verwerfung 21 

Scbleppblatt . .74 

Scbleppung . 27 — 30 

— , borizontale — , .74 

Scblinge, Doppel-, . . .86 
Scbnittlinien , Horizontal - Abstand 

der — , . . . .19 

ScboUe . . . .35 
ScboUen, Isolirung der — durcb Ab- 

reissen . . . .112 

Scbollenbrucbseite . .103 

Scbollenfirst . . * .103 

Scbollenfiâcbe . .103 

ScboUenkamm . • .103 

Scbollenkante . .103 

Scbràge Scbolle . .40 

Scbraubenbruch . . .40 

Scbubspalten . . .130 

Scbuppenstructur . .82 

Scbusselsenkung . .36 

Scbwebende Verwerfung . .21 

Secretionsadem . . .92 

Secundàr-Scbieferung . .120 

Secundàre Horste und Graben . 38 

Seigerbôhe des Sprunges . . .98 

Seigersprung . . . .22 

Seiten einer T^felabbiegung 26 

— einer Verwerfung 11 
Seitendruck . , . .49 
Seitenscbub . . . .49 
Seiten verscbiebung . . 19, 73 
Seitlicbe Luftsattel . .56 
Senkung .... 6 

— J beidseitig uberfaltete oder ûber- 

scbobene — , . . .86 

— y Scbiissel-, . . .36 

Senkungsbecken . .36 

Senkungsfiexur . .75 

Senkungskessel . . .36 

S-fbrmige Biegung . .54 

Sinkende Scbleppung . . 29. 

Soble der Verwerfung . .19 

Sôblige Sprungweite . . 19 



] 



I 



— 147 — 





Pag. 




Pag. 


Sôhlige Storungsweite 


19 


Structur, isoclinale — , 


. 82 


Spalten . . . . 1 


1, 129 


—, Kataklas-, 


. 120 


Spaltenverwerfnngen 


. 32 


—, Mortel-, 


. 120 


Specialfalten . 


. 80 


»—, Schuppen-, 


• . 82 


Spezial Sattel (-Mulden) 


. 116 


Structuren, geknetete —, 


. 124 


Spiegel 


. 14 


Stufe 


. 36 


Spiesseckige Verwerfung 


21 


Synclinale Biegnng . 


. 55 


Spiesswinklige Verwerfang . 


21 


-r- Schleppung 


. 29 


Sprung 


11 


— Ueberschiebung 


. 67 


— , gewôhnlicher — , 


. 22 


— Verwerfung 


. 30 


— irn ongoren Sinne 


. 22 


Synclinale (Subst.) 


51, 67 


— mit DeckuTig . 


99 


— der Flexur 


. 101 


— , streichender —, 


21 


— , genêt ische — , . 


. 59 

• 


Sprungbûndel . 


42 


— , geometrische, — , 


. 59 


Sprnnghôhe, flache —, 


17 


Synclinalfalte . 


. 50 


— , Grosse der — , . 


17 


Système von Verwerfungen . 


.- 35 


—, seigere oder verticale — , 


17, 20 


. 




— senkrecht zur Sîîhiclitimg 


18 


Tafel, gehobene resp. gesunkene — , 26 


— , Btratigraphische —, . 


18 


Tafelabbiegungen 


26—31 


Sprungnetze 


43 


Tafelabbruch . 


. 30 


Sprungweite iiii Querprofil des 




Tafelabknickung 


. 27 


Sprunges gemessen 


19- 


Tafelbrûche . . . 


. 42 


— in der Schichtebene 


19 


Tafellandhorste . 


. 107 


—, sôhlige —, . . , 


19 


Tafelscholle 


. 40 


StaflPel . . . 


36 


Tangentiale Bewegungen 


, , 4 


Staffelblàtter . 


75 


Tangentialsch ub 


. 49 


Staffelbruch . . . • 


34 


Terrassenfôrmige Verwerfung . 34 


Staffelfôrmig stehende Verwerfung, 


34 


Tiefe ( — Kesselbruch) 


. 36 


Staffelgleitung 


103 


Tiefere Flûgel 


12 


Sta,ffelsenkung 


103 


Thiirme (= Horst) . 


36 


StaiFelverschiebungen 


75 


Torsion ... 


. 45 


Stauchungen 


. 115 


Torsionsspalten 


130 


Stauung 


49 


Total breite einer Faite 


. 77 


Stauuhgsfâltèlungen, innere -, 


92 


Transgression . 


3 


Stauungsm etamorphose 


123 


Transgressionsdecke . 


. 42 


Stehende Faite 


54 


Transgr essionsschoU e 


. , . 42 


Steigende Schleppung 


29 


Transversale Horizontalverschiebung,7 1,72 


Steilabsturz, Verwerfungs-, . 


.15 


Transversalschieferung 


. 92 


Stirn einer Faite 


. 54 


Trûmmer einer Verwerfung 


. 35 


Storungsweite, sôhlige — , 


19 


Typen der Dislocationen 


8 


Stratigraphische Sprunghôhe 


18 






Streckung der Gesteine 


91 


Ueberdecknngsfalten . 


. 84 


— , Linear-, 


92 


Ueberfalte 


54, 110 


Streichende Verwerfung 


21 


Ueberfaltender Horst . 


. , 86 


Streicliender Sprûng . 


21 


Ueberfaltete Senkung 


. 86 


Streichhorst 


42 


Ueberfaltung . 


. .54 


Streichrichtung einer Faite . 


5 


— , Breite der — . . 


. 77 


— einer Verwerfung 


12 


Uebergelegte Faite 


. 54 


Streichverwetfung 


21 


Ueberhàngende Faite 


. 54 


Structur, Grifîel-, 


93 


1 Ueberkippte Isoklinalfalte 


. 58 



%? 



;.K. 
.♦■■ >. 



— 148 — 



• * ■ 






k^vV 









«Si».'- 



"■-t-, 
•>'." 



L>.. ■ 










*-ii^ 







Ueberkippung . 
Ueberlageruiig 
Ueberliegende Faite 
Ueberschiebung . .22, 

— , antiklinale — , 

— , isoklinale — , 

— , synklinale — , 

— , Richtung der — , 
Ueberschobene Faite 

— Flexur . 

— Senkung 
Ueberspning . 

— ohne Deckung . 
Umbiegung 

— , obère —, 

— , untere — , 
Umfonnuiig der Gesteine , plast- 
ische — V 

— , eingreifende — , 
Umgekehrte Fâcher . 

— facherfôrmige Zonen 

— Keme . 

— zusammengesetzte Fàcher- 
structur 

Umkreisende Bruche 
Unabhàngige Métamorphose 
rngleichtôrmig stehende Faite 
Ungleichformige Yerschiebung 
TJngleichsinnige Neigung der Falten 
Unsymmetrische Faite 
TJnterbrochene gleichfbrmige Auf- 

lagerung 
Untere Seite einer Verwerfung 

— Umbiegung 
Unterer aufrechter Schenkel 
Untergeordnete Horste und Graben 
Urspruug einer Verwerfung 

— eines Blattes 

Veràstelte Verwerfung 

Verbindungsschenkel . 

Verkehrter Schenkel . 

Verkehrt facherfôrmige Zonen 

Verkehrung 

Verkehiungspunkt 

Verschiebung, horizontale — , 
— , horizontale Grôs^ der — , 
— , verticale Grosse der — 

Verschiebungen 

Verschiebungsrichtung des Hangen- 



Pag. 
v54 

115 
54 
55, 67 
67 
67 
67 
81 
7,54 

102 
86 



22 
99 
6 
56 
56 

64 

7 

58 

112 

62 

83 
43 
122 
54 
40 
83 
55 

3 
97 
56 
56 
38 
12 
75 

35 

27 

56 

112 

106 

40 

71 

19 

17 

114 



den und Liegenden 
Verticale Bewegungen 

— Grosse der Verschiebung 

— Verwerfungen 
Verticalverschiebung 
Verticalverwerfung 
Verwerfung 

— , abnorme — , . 
— , anticlinale — , 
— , diagonale — , 
— , eigentliche — , 

— mit anticlinaler Schleppung 

— mit geschleppten Fiiigehi 

— mit Schleppung 

— mit synclinaler Schleppung 
— , normale — , 

— ohne Bruch . 
Quer-, . 

querschlagige — ,» 
rechtfallende — , 
reine — , 

schiefstreichende -t, 
schwebende — , 
Sohle der — , . 
spiesseckige — , 
spiesswinklige — , 
streichende — , 
synclinale — , . 
verticale — , 
widersinnig fallende 

Verwerfungsabsturz 

Verwerfungsàste 

Verwerfungsausmaass 

Ver werfungsb riiche 

Verwerfungsfaltung . 

Verwerfungsfeld 

Verwerfungsflache ' . 

Verwerfungsfront 

Verwerfungslinie 

Verwerfungssysteme . 

Verwerfungszone 

Verwurf 

Verzweigte Verwerfung 

Virgation 

Vorfalten 

Vorfaltung 



Pag. 

21—24 
4 
17 
3'^ 
22 
22 

11, 33 

22, 32 
30 
21 
32 
29 
101 
27 
29 

22, 32 
26 
21 
21 
24 
32 
21 
21 
19 
21 
21 
21 
30 
32 
24 
15 
35 

17—20 
102 
27 
35 
16 
15 
12 
42 
34 
17 
35 
80 
84 
84 



Weohsel . . .22, 66, 67 

Wechselsinnige Verwerfungen . 38 

— Zwischenyerwerfungen . 84 






— 149 — 





Pag. 


Weite einer Verwerfnng 


13 


Weite Faltenverwerfimg 


67 


WendepnnVt . 


40 


Wendung 


62 


Wiedergefaltet, Faite —, 


62 


— , Gewôlbe — , . 


62 


— , Mulde — , . . . 


62 


Widersinnig fallende Verweïrfting 


24 


Widerôinnige Schleppung 


29 


Winkel, leerer — , . 


25 


Zôrquetachte Schichten 


112 


ZerreissiiTigsebene 


115 


Zerrissene Flexur 


27 


— Mittelschenkel . 


66 


Zertrûmmerte Verwerfung . 


35 


Zertrûmmerung d. Gesteine, innere — , 


92 


Zonale Dislocation . 


103 



Zonaler Typus der Faltungsgebirge, 
Zonen .... 

— , fâcherfôrmrge —, 

— , Verwerfungs-, 
Zusammendrângung der Falten 
Zasammendriickiuig der Gesteine 
Zusammengedrûcktè Schichten 
Zusammengequetschte Schichten 
Zusammengesetzte Fàcherstructur 

— Horizontalverschiebnngen 

— Verwerfdng 
Zusammenschub, /absolute — , 

— , durchschnittliche — einer 
Kette 

— , relative — , 
Zwillingshorste 
Zwisch eny er werf ungen 



Pa«. 

117 
3 

112 
34 
57 
91 

112 

112 
83 
75 
34 
78 

115 
78 
38 
34 



«••- 



C. 







Pag. 






Pag. 


Aerial arch 


• ■ 


51 


Basin Range Structure 




. 105 


Amount of throw 


• 4 


17 


Bend, lower — of a fold 




. 56 


Anticlinal âexure, reversed faut along 




— — of a flexure 




. 26 


a folded — , , 




66 


—, trough —, 




. 51 


- fold 




49 


—, upper — of a fold 




. 56 


~ structure, simple —, 




105 


— , — of a flexure 




. 26 


— tum 




50 


Bending 




. 27 


Anticline 




50 


Bent down strata —, 




28 


Anticlinorium 




131 


Block, fault —, 




. 35 


Apparent horizontal displacement . 


73 


—, orographie or diastrophic 


— , 35 


— latéral shift 




73 


— , plagioclinal — , 


• 


. 42 


Arch 




50 


—, sunken, thrown or 


downthrown, 36 


— bend 




50 


—, tilted or tipped —, 


• 


. 40 


— core 




52 


—, uplifted or heaved 


? 


. 36 


— —, detached 




60 


Bottom-line of a fold 


• 


. 53 


— curve 




. 50 


Botmdary-fault 


• 


. 37 


—, aerial —, 




51 


Branches of a fold 


• 


. 50 


— limb 




55 


Branching fault 


• 


. 35 


Axis-plane 




53 


Break . 


• 


. 11 


Axis of uniclinal âexure 




101 


Breccia, friction — , . 


• 


. 14 








Broken flexure 


• 


27, 66 


Balance of throw . . 




34 








Base of a fold 




51 


Chain, monogenetic —, 


• 


. 130 


Basin . . . 




. 50 


—, polygenetic —, . 


• 

• 


130 





120 


Displaoemeuts 


1 1 


ation 


121 


Distortion 


27 1 


B jointe -. . ' 


120 




1 


ro — , 


120 




41 


rious and iscipient 


120 


Dôme .... 


62 


in-alip —, . 


120 


Doubiing 


23 


mate structure — . 


120 


Downcaat. 


17, 96 




11 


, - aide- 


12 


^placement 


16 


Downfall 


12 


rosion 


97 


Downthrow 


12 


It . 


13 


- fault 


22 


ts'cleavage . 


i20 


-, strata dipping to the —, 


28 




16 


Downtbrown block 


36 


fold' '. '. 


54 


— aide 


12 


limb 


66 


Drift, contort«d — , . . 


131 


fan-atracture 


. 83 


Drop .... 


12 


1 fault 


34 


Dropped side . 


12 


drift 


■ 131 


— — of a flexure 


26 


1 —, 


52 






gh -. 


62 
11 

60 


Escarpmeat, fault —, 


16 


i fold' 


Fauing of a fault 


15 


of a fold . 


53 


Fan-like structure 


117 


a fold 


60 


Fan-ahaped fold 


58 


of rocks 


119 


— —, npright —, 


69 


ic metamorphism . 


123 


— overfold . 


59 


rngh —, 


51 


lying 


69 
83 


faulting 


41 


Fault .... 


11 


arch core . 


60 


—, diagonal —, 


21 


gh core . 


61 


— 


dip- —, 


21 


fault 


21 


- _ 


downthrow —, . 


22 


ic blook 


36 


— 


normal —, 


22 


iaœ . 


1 


— 


overlap — . , 


22 


i fault, slip measured on 




— 


reversed — , . 


22 


— , . 


17 


_ 


aingle Une —, 


103 


lie strata, throw measured 






strike -, 


21 


the -, . 


19 


_ 


transverse — , . 


21 


ide against or uuder the — 


24 


— 


upthrow — , . 


22 


■with the —, 


24 


_ 


vertical —, 


22 , 




21 


— 


width of the —, 


19 


) the downthrow, strata— 


28 


Fault-block . 


35 


It . 


99 


Faulted overfold 


66 


of a fault . 


12 




16 > 


18 . 


1 


Fault^fold 


113 


ent 


17 


Faulting 


m 


iront horizontal —, 


73 






Of-, 


15 


titive —, 


41 


B Of -, . 


101 


Faulfc-line 


12 


of diverae —, 


41 


Faul 


Hwïk 


14 



— ibi ^ 





Pag. 


■ 




Pag. 


Faults, pair of —, 


.105 


Foot-wall 




16 


Fault-scarp 


16 


Fracture 




11 


Fissile structure 


. 121 


Friction-breccia 




14 


Fissure 


.11 


Front df a fault 




15 


Flancs of a fold 


60 


\ 






Flexed downward, strata — , .28 


Gteanticlinal (subst.) . 




131 


— , upward, strata - 


-, . .28 


Géosynclinal (subst.) . 




131 


Flexure (— fold) 


.107 








— , anticlinal — , 


. 66 


Hade 




16 


— , broken —, 


27, 66 


— , to — against or under 


the dip, 


24 


— , folded —, 


. 110 


—, to — with the dip 




24 


* — , inverted — . 


. 110 


Hanging-wall . 




16 


— , lines of — , 


. 100 


Heave . 


72 


î, 98 


— , monoclinal — , 


. 26 


Heaved block . 




36 


—, reversed —, 


. 110 


— side 




12 


— , reversed fault i 


Eilong a folded 


Horizontal displacement, apparent — , 


73 


anticlinal —, 


66 


— throw 


• • 


19 


—, Uinta type of - 


-, . .104 


Horse . 


9 • 


14 


—, uniclinal —, 


26, 101 


H3T)ometamorphic rock 


• • 


124 


Flexures of différent < 


Drders 116 








Floor . 


. 56 


Impressed pebbles 


• • 


119 


Fold . 


. 56 


Incipient cleavage 


• 


120 


—, anticlinal —, 


. 49 


Inclination of a fault 


• • 


16 


— , collapsed — , 


. . .54 


Inclining of a fold , 


• • 


110 


—, fan-shaped —, 


. • . .58 


Tu version 


64, 


110 


—, folded , 


. 54 


Inverted flexure 


« • 


110 


—, inverted — -, 


54 


,- fold 


• • 


54 


— , isoclinal —, 


57 


— intermont trough 


• • 


83 


— , monoclinal — , 


26 


Isoclinal (adj.) 


« • 


100 


. — , normal — , 


54 


fold 


• • 


57 


—, overthrown —, 


. 54 


— —, upright —, . 


• 


58 


— , overtumed — , . 


. .54 


— overfold . 


• 


58 


— pushed over 


. 110 


, lying > 


« • 


58 


—, reflexed —, 


. 54 


Isocline 


« • 


67 


—, refolded — ^ 


. . 61 








—, reversed —, 


45 


Jaw of a synclinal 


« • 


51 


— , sigmoidal —, 


54 


Joints 


129, 


130 


— , symmetrical —, 


.54 


Jumps . 


• • • 


96 


— , un symmetrical . 


,54 








—, upright —, 


50 


Kaibab structure 


, • 


105 


Folded anticlinal fles 


:ure, reversed 








fault along a — 


-, . .66 


Laccolitb 


• • 


132 


— flexure 


. 110 


Xateral shift, apparent —, 


• • 


73 


fold 


. 54 


— shifts 


• • * 


115 


Fold-fault 


. 66 


Leaning of a fold 


• • 


110 


— , reversed — . 


. 66 


Legs of a foM 


• 


50 


Folding 


. 49 


Lift . 


• • 


12 


Foliation 


. 121 


Lifted block 


• 1 


36 


— , cleavage- — , 


. . .121 


— side 


• • 


12 


— ,' stratification- — 


. 121 


Limb, arch — , 


, 


55 




152 - 



^•- t.' 

É- ■ 



K V 
— \ 



^1» 






Sa" • 



y-y: . 



;^- 









fi ■ 

Uf- ;■•■ ^^ 
»? V 






Limb, common — , 

—, middle — , 

— , reversed — , 

—, trough —, 
Lîmbs of a fold 

— , nearly equal — , 
Lines of flexure 
Lower bend 

— — of a flexure 

— aide of a fanlt . 
Lowered side . 
Lying fan-shaped overfold 

— isoclinal overfold — , 

— overfold 

Macro-cleavage 

Marmarosis 

Members of a fold 

Metachemic metamorphism 

Metacrasis 

Metamorphism 

— crystallinic — , 
metachemic — , 
normal — , 
paramorphic — , 
pressure — , 
régional — , 

Metapep»s 
Metasomatosis 
Metastasis 
Methylosed rocks 
Methylosis 
Middle limb 

— , local relies of a 

— , reduced — , 
Mineralized rocks 
Monoclinal (adj.) 

— faulting . 

— flexure 

— fold 

— mountain 

— Valley 
Monocline 
Monogenetic range or chain 
Mylonite 

Normal fault . 

— fold 

— metamorphism 



122 



Pag. 




Pag. 


56 


Open fault 


. 13 


56 


Orders, flexures of différent —, 


. 116 


56 


Orographie block 


35 


56 


— structure, types of —, 


. 104 


50 


Overfault . . . ! 


22, 66 


65 


Overfold 


. 54 


100 


— , fan-shaped — , . 


. 59. 


56 


—, faulted —, 


66 


26 


—, isoclinal — , . 


58 


97 


y lymg , 


55 


12 


— with insigniflcant middle limb, 


, 66 


59 


— with local relies of a middle 


» 


58 


limb 


66 


55 


— with nearly equal limbs 


65 




— with reduced middle limb 


66 


120 


Overlap fault . . . . 


22 


124 


Overthrown, fold — , . 


54 


50 


Overthruat 


67 


123 


Overtum 


54 


124 


Overtumed fold 


54 


—124 






123 


Pair of faults . 


. 105 


123 


Paramorphic metamorphism 


123 


123 


Park type of flexure . 


204 


123 


Paroptesis 


. 123 


123 


Partition ... 


56 • 


i23 


Parts of a fold 


. 50 




Pebbles, impressed — , 


. 119 


123 


Plagioclinal block 


42 


124 


Platform 


. 40 


124 


Plication 


. 49- 


124 


Polygenetic range or chain 


. 130 


124 


Pressure-metamorphism 


. 123 


56 


Pressure, side —, 


49 


m 


Prism .... 


35 


66 


Pushed over, folds —, 


. 110 


124 






100 


Range, monogenetic —, 


. 130 


41 


— , polygenetic — , 


130 


26 


Reduced middle limb 


66 


26 


Reduplication . . . . 


23 


100 


Reflexed fold . 


54 


100 


Refolded fold . 


61 


26 


Refolding 


. 112 


130 


Régional metamorphism 


123 


120 


Rent .... 


11 




Répétitive faulting 


4L 


22 


Reverse(d) fault 


.22 


54 


— flexure (fold) . 


. 110 


123 


fold 


54 



— 153 — 



E-eversed fold-fault 

— limb 
Rider ... 
Rising towards the upthrow, 
Roll 
Roof of a fold 



strata 



Saddle . 

Scarp, fault — , 

Schist 

Schistose structure 

Shanks 

Sheared rocks . 

Sheen-surfaces 

Shifl, apparent latéral — . 

— , latéral —, 
Side pressure . 
Sides of a fault 

— of a flexure 

— of a fold 
Side-thrust 
Sigmaflexure . 
Sigmaplex 
Sigmoïdal fold 
Simple anticlinal structure 
Single line(d) fault . . B8, 
Slant of a fault 
Slickensides 
Slip, measured on the dip of the 

fault 
Slips 

Slope of displaceuient 
Split at the ends, to — , 
Spurious and incipient cleavages 
Step 

Step-faults 
Strain-slip cleavage 
Stratification . 

— -foliation 
Stratigraphical throw 
StrisB 

Strike of a fault 
Strike-fault 
Structure, Basin Range —, 

—, fan — , composed — , 

—, fan-like — , 

— , fissile — , 

—, Kaibab —, 

— , schistose — , 

— , simple anticlinal — , 



Pag. 




- Pag. 


66 


Structure, types of orographi 


Lc —, . 104 


56 


— , Uinta — . 


. 104 


14 


Sunken block . 


. 36 


28 


Symmetrical fold 


. 54 


50 


Synclinal fold . 


. 50 


55 


— turn 


. 50 


« 


Syncline 


. 50 


50 


Synclinorium 


. 131 


15 


Swell 


. 52 


121 


1» 




121 


Table . 


. . 40 


50 


Throw, amount ol — , 


. 17 


120 


— , horizontal — . . 


. 19 


121 


— measured on the dip 


of the 


73 


strata 


. 19 


115 


— , stratigraphical — . • 


. 18 


49 


— , vertical —, 


. 17 


11 


Thrown block 


. 36 


26 


, — side 


. 12 


50 


Thrust-plane . 


. 67 


49 


Thrust, side — , 


. 49 


b4 


Tilt 


. 106 


54 


Tilted block . 


. 40 


54 


Tipped block . 


. 40 


105 


Transverse fault 


. 21 


103 


Trial-line 


. 99 


16 


Trough ■ 


. 50 


14 


— , inverted intermont — , 


. 83 




— bend 


. 51 


17 


— core 


. 52 


96 


— — , detached — , 


. 61 


101 


— curve 


. 51 


35 


— fault 


. 38 


120 


— limb 


. 56 


36 


— pièce 


. 38 


34 


Turn, anticlinal — , . 


. 50 


120 


— , sjmclinal — , 


. 51 


121, 


Turned up strata 


. 28 


121 


Types of orographie structui 


•e . 104 


18 






14 


Ultimate structure cleavage 


. 120 


12 


Uinta structure 


. 104 


21 


— type of flexure 


. 104 


106 


Underlie 


, 16 


83 


Uniclinal (adj.) 


. 101 


117 


— flexure . 


16, 101 


121 


Unsymmetrical fold • . 


. 54 


104 


Upcast . 


. 96 


121 


— side 


. 12 


105 


Uplift ... 


12, 36 



36 Upthrown side 
12 Upthrust 



of a tault . 
D'Shaped fotd 



ioal overiold 

a rlsin^ towards the 



,.,j Vei'tical ftiult 

m 

^ Wail of a fault 
58 Widtli of a tault 
12, 96 
8 
2 Zone of diverse displacement 



3rxa,ta,. 



ts, Z. I V. u. ist das Zeichen * wegzalassen. 

ihe, ligne 7 h. partir du haut, supprimer après le mot r 






«j. 



: "'), liaez: '»). 

denschenkel daa 2Ieîcheo * ' 
i lieu de; mouvement di 



.'tïgzulasseii. 
3 débris . . ., 



e 6 à partir du 'bas, au lien d' 

.5 V. o ist nach dem Wort Mu Idens 

iihe, lignes 8 et 9 à partir du haut, t 

: mouvement angulaire des débris. 

» **'). Au lieu de: aroheurve, lisez; archcurve. 

ue 15 à partir da haut, au lieu de.: qu'en spécifiant, lisez: qu'en en spécifiant. 

ue 15 & partir du baut, an lieu de: le fond d'un plis, lisez : te fond d'un pli. 

ae Ib à partir du haut, supprimez les mots: la déformation sans cassures. 



Veriag von J. WURSTER & Ci», in Zlirich. 

G-eologisclie Reliefs 

von 

IDr- -AJ."bert HCelin, 

Professer der Géologie am eidgenôssischen Polytechnikum und an der 

Universitàt in Zurich. 



No. 1. Ein voUstàndiger Gletscher, sammt erratischen Erscheinongen. 

Massstab 1 : 18,000. Lange 62 cm., Breite 40 cm., Hôhe der Berg- 

gipfel bis 19 cm. Preis Pr. 120, — 

No. 2. Eine vnlkanische Insel. Massstab i : lo,ooo. Lange 70 cm., 

Breite 50 cm., Hohe des hochsten Kraterrandes 10 cm. 

Preis Pr. 90. — 

No. 3. Steilkflste and Dflnenkflste des Heeres. Massstab l : 3000. Lange 

70 cm., Breite 50 cm. Preis Pr. 75. — 

No. 4. Thalbildnng dnrch Erosion (Gebiet eines Wildbaches). Massstab 

1 : 10,000, Lange 62 cm., Breite 40 cm., Hohe der Kâmme 25 cm. 

Preis Pr. 100. — 
No. S. Relief des Bergstnrzes von Elm. Massstab l : 4000. Lange 72 cm., 

Breite 46 cm. Preis Pr. 300. — 

No. 6. Profil-Relief der SAntis-Gruppe. Massstab l : 25,000. Lange 135 cm., 

j reite 55 cm. Preis Pr. 150. — 

gtr Za Jedem Relief llefern wir eine aasftthrliche ErlSateruiiq I "^g 

Die Absicht, »welche uns bel der Herausgabe dieser Reliefs leitete, war die, 
eine SaAmlung von Veranschaulichungsmitteln fur den Unterricht in der Géologie, 
Topographie, Physikalischen Géographie und im Terrai n-Modelliren herstellen zu lassen, 
die auch mehr als gewohnllchen Anforderungeii entsprechen sollten. 

Wir durften um sa eher hoffen, dièses Ziel zu erreichen, weil es uns gelungen 
war, Herrn Prof. Dr. lleim, einen wirklichen Meistèr im Modelliren, fiir das Unter- 
nehmen zu gewinnen und wir kônnen mit Befriedigung konstatiren, dass die bis jetzt 
fertigen Nummem nicht nur u n s e r e Erwartungen ùbertrofîen , sondern auch den 
ungetïieilten Beifall aller derjenigen gefunden haben, welche dieselben gesehen, genauer 
untersucht und selbst beim Unterricht benutzt haben. 

Schon sehr viele hôhere Lehranstalten Europa's haben einzelne oder mehrere 
Nummern angeschàfft, ja selbst nach Amerika sind die Reliefs bereits gewandert und 
von verschiedenen kompetenten Fachmànnern liegen uns sehr gûnstige Urtheile liber 
deren Nûtzlichkeit vor. 

So schrieb uns z. B. , um hier nur eines dieser Urtheile mitzutheilen , Herr 
Prof. Dr. H. Kiepert in ferlin nach Empfang der zweiten Nummer : 

»... Das zweite Relief ist richtig hier angekommen, ohne irgend welchen Schaden 
genommen zu haben und entspricht, wie das erste, ail en meinen Erwartungen voUkommen. . . 

Hinsichtlich der Ausfûhrung der Reliefs kann ich nur mein erstes kiirzes Urtheil be- 
stàtigen, dass dieselben allen Wûnschen des Lehrers nach elnem fast jede weitere Zuthuung 
und wôrtliche Schilderung ûberflûssig machenden Veranschaulichungsmittel voUkommen ent- 
sprechen. Die getreue Bewahrung der nattirlichen Formen auch im Profil , wie sie die An- 
wendung eines gleichen Horizontal- und Vertikalmassstabes mit sich bringt, ergibt fur die 
Betrachtung in horizon taler Stellung des Auges lïberall Bilder von so ûberraschender Natur- 
wahrheit, dass sie fur sehr viele der zu Belehrenden geradezu die Anschauung an Ort und 
Stella ersetzen kônnen, fur andere zur willkommenen Vorschule fiir eigene Erfanrung dienen. 
Die hôchst sorgfâltige Ausfûhrung des plastischen Détails, namentlich auch des mùhsamen 
Colerits jedes einzelnen Exemplars, welche den an sich nicht einmal hohen Preis der Reliefs 
voUkommen rechtfertigt, gestattet dem Lehrer das Eingehen auf eine Menge von physiko- 
ffeographischen Objekten, welche gewôhnUch ubergangen werden, weil ihre voUkommen 
aeutliche Darstellung ohne eine solche technische Hûlfe kaum môglich ist. Photographien nach 
der Natur, weU immer nur von ein er Seite her aufgefasst, werden nie vermôgen diè plastische 
Form zu ersetzen, zumal die Combination der immerhin erforderlichen grosseren Zahl solcher 
photographischen Bilder zu einer plastischen Einheit, die Obstraction aîlgemeiner Thatsachen 
aus den darin zur Erscheinung kommenden Détails eine geistige Thâtigkeit ist, die man 
keineswegs bei jedem Hôrer voraussetzen darf. Das ausserordentliche Interesse, mit welchem 
meine Zuhôrer bereits die erforderlichen Auseinandersetzungen an dem Gletscher-Relief be- 
gleitet haben, bûrgt' mir dafûr, dass auch die ûbrigen Reliefs der von Ihnen in Aussicht ge- 
stellten Série sich bei Behandlung des Gesammtgebietes der physischen Erdkunde von gleichem 
Nutzen erweisen werden, « 




Verlag von J. WURSTER & Co. in Zurich. 



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Fritsch, K. V., G. Hartnng und W. Reiss, Tenerife, geoîogisch-topographisch 
.dargestelît Ein Beitrag zur Kenntniss vulkanischer Gebirge. Êine Karte 
und 6 Tafeln mit Durchschnitten und Skizzen nebst erlàuterndem ïext. 
(16 S.) Folio. 1867 Fr. 20. —, M. 16. — 

— Geologisehe Besehreibung der Insel Tenerife. Ein Beitrag zur Kenntniss vul- 
kanischer Gebirge. (XVIII u. 496 S.) 8'\ 1868. Fr. 5. —, M. 4. 20 

Frflh, J. J-, Dr., Ueber Torf und Dopplerit. Eine minerogenetische Studie fiir 
Geognosten, Mineralogen, Forst- und Landwirthe. Mit einer Tafel. 8^. 
1883. Fr. 2. —, M. 1. 80 

Hoor, Oswald, Prof. Dr., Flora tertiaria Heluetiœ, Die ter tiare Flora der Schweiz, 
3 Bande in Leinwand gebdn. gr. 4^. 166 Tafeln Fr. 225. —, M. 180. — 

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landes. Mit Profilen und einem Kârtcheti von Europa. Separatausgabe des 
allg€Oneinen Theils der tertiàren Flora der Schweiz Fr. 12. — , M. 9. 60 

— Becherches sur le climat et la végétation du pays tertiaire. Traduction du 
Dr. Charles Gandin. Avec des profils et une carte de l'Europe 

Fr. 15.—, M. 12.— 

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gr. 40. Mit 70 Tafeln. 1877. geb. Fr. 100. —, M. 80. — 

— Flora fossilis arctica. Die fossile Flora der Polarlànder. 4^. br. in Mappe. 



n 



n 



n 



1871. IL Band, mit 59 Tafeln 

1875. m. 

1877. IV. 

1878. V. 
1880. VI. 

1882. VI. 

1883. VII, 



n 



w 



n 



49 
65 
45 



n 



» 



w 



n 



Fr. 40. —, M. 32. — 

Fr. 40. —, M.' 32. — 

Fr. 50. —, M. 40. — 

Fr. 50. —, M. 40. — 

Fr. 25. —, M. 20. — 

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IL „ „ 47 
„ 62. 

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Tafeln. 1881. In Mappe. Fr. 20. —, M. 16. — 

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109 Tafeln, einer geologischen Karte und zwei landschaftlichen Bildern. 
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une carte réduite. (223 S.) 4». 1875. Fr. 12.—, M. 10.— 

Schrôter, Dr., C, Die Flora derEiszeit Mit einer Tafel. 1883. 4^. 

Fr. 2. —, M. 2. — 

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2. Auflage. Massstab 1 : 380,000. Auf Leinwand gezogen in Taschen- 
format Fr. 25. — ,^ M. 20. — 

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logischen Karte und einer Tafel. 1885. 4^ br. Fr. 4. 50, M. 4. — 

Wettstein, H., Dr., Seminardirektor, Die Stromungen des Festen, Fliissig^ 
und Oasfôrmigen und ihre Bedeutuiig fiir Géologie, Astronomie, Klima- 
tologie und Météorologie. Mit 29 Holzschnitten und 25 Karten. (406 S.) 
8^ 1880 Fr. 10. —, M. 8. — 



1 



r 



Verlag von J. WlIRSTER & €o. in Zttricli. 



KaltbriUUier, D., Manuel du Voyageuvy indiquant la manière de recueillir 
des observations sur une contrée quelconque et sur ses habitants, soit 
qu'on réside ou qu'on séjourne dans le pays, soit qu'on le parcoure en 
touriste, en excursionniste ou en explorateur. (XV und 823 S.) 8^. 
Mit 280 Holzschnitten und 24 Tafeln. 1879. geb. Fr. 15.—, M. 12.60 

— Aide-Mémoire du Voyage^ir, Notions générales de géographie mathéma- 
tique, de géographie physique, de géographie politique, de géologie, de 
biologie et d'anthropologie à l'usage des voyageurs, des étudiants et des 
gens du monde. (XII und 525 S.) 8^. Mit 11 Holzschnitten und 25 
Tafeln. 1881. geb: Fr. 13.50, M. 11.— 

— Der Beobaclder, Allgemeine Anleitung zu Beobachtungen iiber Land und 
Leute fiir Touristen, Excursionisten und Forschungsreisende. Nach dem 
„Manuel du Voyageur"^ bearbeitet von E, Kollhrunner. 1882. 

broch. Fr. 16. 50, M. 13. 50 
geb. Fr. 19. 50, M. 16. — 

Die vorstehenden Werke Kalibrunner's sind fiir Jeden, der sich mit naturwissen- 
schaftlichen, namentlich geographischen Sttidien befasst, ganz besonders aber fur 
Solche, welche zu ihrer Belehrung grôssere Reisen unternehmeii oder in entfernten, 
weniger bekannten Gegenden wohnen, fast unentbebrlich und ersetzen eine ganze 
wissenschaftliche Bibliothek. 

Schon die franzôsischen Ausgaben haben gleich nach ihrem Erscbeinen die voUste 
Anerkennung der bedeutendsten Fachmànner aller Lànder gefunden und sind von den- 
selben, sowie von den hervorragendsten Fachblât>tern auf s Wàrmste empfohlen worden. 

Von den zahlreichen Urtheilen darùber lassen wir hier nur einige Auszûge folgen : 

„Le travail de Mr. Kaltbrunner est, selon mon jugement, un ouvrage excellent 
et des plus remarquables; c'est beaucoup plus qu'un Manuel c'est un traité complet 
de Tart de voyager, traité logique, bien exposé, très savant et très lucide à la fois, 
infiniment supérieur à tout ce qui a été fait jusqu'à présent en ce genre/' 

Vivien de Saint-Martin. 

„Vous avez parfaitement atteint votre but de faire un livre utile, et je n'hésite 
pas à dire que vous y avez mieux réussi que la plupart des auteurs qui ont traité 
des matières semblables. J'avoue volontiers que si j'avais eu en Afrique un Manuel 
pareil, les résultats de mes voyages auraient été bien autres . . ." 

Dr. G, NachtigaL 

„Das Jahr 1878 hat uns noch kurz vor seinem Ablauf mit einem Werke be- 
schenkt, welches nicht nur in geographischen Kreisen, sondern noch iiber dièse hinaus 
auf besondere Beriicksichtigi^ng rechnen darf und gerechte Freude hervorrufen wird. 
Denn wer empfande dièse nicht bei einem Bûche, welches man als ein Buch des ge- 
sunden Menschenverstandes „sans phrase" bezeichnen kann ....'' 

Dr. Paul GOssfeldt 

In àhnlichem Sinne sprachen sich nebst vielen andern noch aus die Herren Dr. 
G. Sckweinfurth, Dr. Chavanne, F. v, Hellwald, Dr. Cari Millier, C. v. Sonklar^ Elisée 
Réduis, H. Duveyrier, H, M. Stanley, etc. etc. 

Namentlich^ von den vorerwàhnten deutschen Autoritaten und in vielen Zeit- 
schriften wurde'der Wunsch nach einer deutschen Uebersetzung ausgesprochen und 
liegt nun in dem ,yBe6bachter" einstweilen diejenige des „Manuél*' vor. 

Natiirlich wurde bei Veranstaltung . derselben das „ManueV^ von seinem Autor 
eigens revidirt und vom Bear^eiter, .Herrn E. Kollhrunner^ den in Recensionen und 
direkten Zuschriften gegebenen Anregungen so weit môglich Rechnung getragen; 
und es haben dann auch die bisher erschienenen Kritiken dieser deutschen Ausgabe 
allgemein anerkannt, dass sie neben ail' den Yorziigen des franzôsischen Originals 
vor âhnlichen Werken noch wesentliche Verbesserungen enthalte. 

So sagt t. B. C. von Sonklar am Schlusse seiner Besprechung des ,jBeobachters^^ 
in der Zeitschrift fur wissenscha/tliche Géographie : 

„Ich schliesse dièse Besprechung des „Be6bachters^' damit, dass ich dièses Werk 
nicht nur als ein vorziigliches Vademecum fiir den Reisenden, sondern auch als ein 
sehr brauchbares Hiltsbuch fur aile Diejenigen erklàre, die sich mit Q-eographie oder 
mit einer nàher oder entfernter damit zusammenhângenden Disziplin des Wissens be- 
schàftigen. Es ist ein Buch von Biichem; gehaltvoll, gediegen, klar und einfach/* 



ag von J. WURSTER & Co. in Ziirieb. 



Wandkarteii. 

den angrenzenden Gebieten von Cenfrjil-Eiiropa 

r. Randegger. 9 Blâtter im Massstab 1 : 600,000. 
■raphische Amgahe Fr. 22. 50, M. 1 

itisgabe, welche ausser der Terraindaristellung eine g 
luen und Hobenzablen, sowie die politischeo Gre 
1, Strasseii und Eiseiibahnen enthalt Fr. 30 — . M. 2 
■'s Aufzielien auf Leinwand mit liarthblzeraen, pol 
Lackiren, fiir jede Ausgabe Fr. 15, —, M. 1 

liweiz (Carte morale de la Suisse) von J. M. Zi 

00,000. 8 Blâtter Fr. 12.—, M. 1 

nd gezogen mit Stàben und lackirt Fr. 20. — , M. 1 
le Wandkarte der Scbweiz von J. M. Ziegler. ] 
)0. 8 Blâtter Fr. 8. —, M. 

nd gezogen mit Staben und lackirt Fr. 16. —, M. 1 
'lir verpAii-htet, die Lehrer auf dièses ausgezeichnete Ki 
rksum zu machen. Das ïst uim einmal eine Wandkarte, n 
lodengestalt der Schweiz gibt. Die Zeiclinung ist derart, 
vor Hicli za liaben. Gewaltîg heben stch die Gebirgsm 
Walliseralpen und der Graubiindneralpen ab und wie au 

in die Thaler dei" Rhône, des Tessin, des Inn und des B} 
îh keine Kantonsgrenzen und Ortsnamen wird der Bliel 
londern er erfreut sicb an der Thaï- nnd Gebirgsbildunj 
' der Oewilsser von selbst ergibt. Die^e Karfe iat itnbeAingt dus 

Kartngraphie der Sckweiz an HiilfuTnitteln fur die physikalische 
■ht kat" , „Schweiz. Lebrerzeitung. 

Utons Zarich von J. M. Ziegler. Massstab 1 : 40,000. ■ 

Fr. 12.—, M. 10. — 
]d gezogen, mit Staben und lackirt Fr. 20. — , M. 18, — 
Btoae St. Gallen and Appenzell. 4 Blâtter. Massstab 

Fr. 8. —, M. 6. 40 
md gezogen und lackirt Fr. 12. — , M. 11. — 



und- und Reisekarten. 

ireiz (troisième carte de la Suisse) von J. M. Zieglm: 
380,000. 4 Blâtter mit Register und Erlàuterungen, 
ranzosisch Fr. 10. — , M. 8. - 

ind gezogen Fr. 12. — , M. 10. — 

bc«te Reisekarte der Schweiz in einem Blatt, die -exiatirt, um 
lauesten und vollendetslen Karten, die es gibt." 

Tschudi's SchweizerfÛhrer. 

' Schweiz von B. Leuzinger. Ma88stab I : 500,000 

Fr. 3. —, M. 3. - 
md gezogen Fr, 5. — , M. 4. 6( 



Verlag von J. WURSTER & Co. in Zfiriclj. 



Reliefkarte der Schweiz von R! Letizinge7\ Massstab 1 : 500,000 

Fr. 3. —, M. 3. — 

„Es gibt keine kartograpkische Darstellung unseres Landes — selhat die Dufourkarte 
nicht ausgenommen — die so leicht^ve^'standen werden kônnte, wie dièse Reliefkarte, 
und in keirter Schule der Schweiz sollte sie feMenJ"' 

Dr. Wettstein in der Schweizer. Lehrerzeitung vom i3. Sept. 1884. 

Reisekarte der Schweiz. Nach den neuesten Materialien beaï-beitet von 
J. Eandegger, Massstab 1 : 600,000 Fr. 1. 50, M. 1. 20 

Dieselbe auf Leinwand gezogen Fr. 2. 50, M. 2. — 

Reliefkarte der Centralschweiz, hcrausgegeben vom Verein zur Fôrderung 
des Fremden-Verkehrs am Vierwaldstâttersee und Umgebung, construirt 
von X Imfeld, Ingénieur beim eidgen. Stabsbureau, und in Farbendruck 
ausgefiihrt von der Geogr. Anstalt von Wurster, Randegger & Cie., 
in Winterthur Fr. 4. —, M. 3. 50 

Dieselbe auf Leinwand gezogen in Taschenformat Fr. 5. — , M. 4. 50 

„Es ifet unbedingt dièse Karte das Schonste und Allerheste, was je im Gebiete 
solcher Uebersichtskarten in. irgend einem Lande der Welt produzirt worden ist. Mit 
Hûlfe der neuen Zeichnung und der zahlreichen, wohlausgewàhlten Farbentone wird 
uns da ein so jplastisches Bild von der Centralschweiz entworfen, ois tvenn wir sie 
îvirklich von Oben herab sehen konnten.*' Der „Bund" vom 2. Juni 1887. 

„Die Behandlung des Reliefs dieser Karte verdient sowohl mit Bezug auf Zeich- 
nung, malerische Behandlung, wie hinsichtlich der technischen Durchfiihrung als eine 
herimrragende Leistung bezeichnet zu werden." 

Neue Ziircher Ztg. vôm 5. Juni 1887. 

Hypsometrische Karte der Schweiz (Carte hypsométriqae de la Suisse) 

von X M. Ziegler, Massstab 1 : 380,000 mit Erlàuterungen und Re- 
gister, auf Leinwand gezogen Fr. 20. — , M. 16. — 

Geologische Karte der Schweiz (Carte géologique de la Suisse) de MM. 

Stiider et Escher von der Linth. 2™® édition. Massstab 1 : 380,000, 
auf Leinwand gezogen Fr. 25. — , M. 20. — 

Karte der Fundofte von Rohprodncten in der Schweiz. Herausgegeben 

auf Veranlassung des Schweizer. Handels- und Landwirthschafts-De- 
partement von Jidim Weber, Ingénieur, und A. Brosi^ ait Oberfôrster. 
Massstab 1 : 500,000 Fr. 3. —, M. 3. — 

Kanton St. Gallen und Appenzell, Topographische Karte. 16 Blâtter. 

Massstab 1 : 25,000. Gestochen unter der Leitung von J. M, Ziegler 
nach den Originalblàttern der Kantonsvermessungen. Herabgesetzter 
Preis Fr. 25. —, M. 20. — 

Kanton Genf, Waadt, Freiburg und Neuchâtel. Massstab i : 250,000 

Fr. 2. —, M. 1. 60 
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2. 40 

Kanton Glarns, nach, den eidgenôssischen Originalaufnahmën bearbeitet von 

J. M, Ziegler. Massstab 1 : 50,000. 2 Blâtter Fr. 4. 50, M. 3. 60 
Dieselbe aufgezogen oder auf Leinwand gedruckt Fr. 6. — , M. 4. 80 

Kanton Granbnnden, Massstab 1 : 250,000 Fr. 2. —, M. 1. 60 

Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2. 40 

Kanton Tessin, Massstab 1 : 150,000 Fr. 3. 50, M. 3. 20 

Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 5. — , M. 4. — 

Kanton Thurgau, Schul- und Handkarte von J. Randegger, Massstab 

1 : 250,000 Fr. — . 80, M. — . 80 

Kanton Zurich, Reise- und Ezcursionskarte, Massstab l . 125,000 

Fr. 2.—, M. 1.60 
Dieselbe auf Leinwand aufgezogen Fr. 3. — , M. 2.40 



Verlsg Ton J. WUR8TER & Co. in ZBrich. 

ie Earte des Bdzirks Zfilich, nach den eidgenossischen 
ind neuesteu Ergaozungeii bearbeitet im Massstab von 1 : 40 

iandegger Fr. 3. — , M. 

leiawand gezogeii ■ Fr. 4. — , M. 

le Karte des Bezirks Winterthor, nach den neuesten Materi 
besonderer Beriickaichtigung sanimtlicher Ëisenbahnen I 
n J. Randegger. Massstab 1 : 50,000 Fr. 2. —, M. 

^eÎDwand gezogeo Fr, 3. — , M, 

ifi Earte des nuteivEngadins, mit den nôrdlich, ostUch 
ingrenzenden Theilen von Vorarlberg, Tyrol und Veltlii 
Massstab 1 : 50,000, von J. M. ZteeiUr. Herabgesetzter ] 

Fr. 6. —, M. 
vom Vnter-E^gadin ist in ihrer Genauigkeit, augserordentlichen '. 
?oIlen und exakten Ausfiihrunç ein Meiiterstuck tnpographischer A 
htlich „Arbeit'', denn sie begreift neben dem topograpfiiscben 2 
opograpbiscbe Denken in aich, ohne welcbes die DarstelTang 
'errains niramer gelingen kann . . . ." 

E. V. Sydow, in PetarmaDn's gaogr. Mitth. 1870, S, 181 

le Karte des Ober-Engadins, mit den nordliohen und 

Ipeniibergangen sammt den Thalem Bormio, Poschiavo 
L, mit Ëinschiuss der SUdgehânge von Bernina und Albi 
n Malenco und Masino, von J. M. Ziegler. 4 Blàtter. ft 
)0,000. Herabgesetzter Preis Fr. la —, M. i 

I im Jahrgang 18G4 der ,Geoj:r. Mittheilnngen", S. 440 n. ff., 
icben topographischan Kartenwerke Ziegler's ausfiïhrlich gesproc 
reiht sicb denselben in Jeder Beziehimg muBtergiiltig an iind b 
1 vielen von der eidgenôssiscben R«gierung und den Âlpenven 
en den ihm eigentbii ml icben "Werth. Es Ut tint der bedeuteru 
prachtvollsten Karten, die sett Jahren in der Well vberkaupt iU 

Dr. A. Petermann, in den „Geogr. Mitth.", 1874, 8. 76 

'.caJ ttiap oj ihe Island qf Madeira. (Karte der Insel Madf 

1 : 100,000 Fr. 6. —, M. '. 



Panoramen. 

B Rîgi-Solm, von G. Meyer. In prachtvollem Farbendi 
es Bildes ohne Rand 2,20 m., Hôhe desselben 23 cm. 
psel, gerollt Fr. 10. —, M. ( 

des Bildes ist, bei guter Beleuchtimg, namentlicb bei Betracb 
lenjgucker, ein ganz iiberraschend wirkungavoller. Der Beaol 
illkûrlich auf jene zaubervolle Hôhe versetzt; er aiebt die ganz' 
,eiz ao reiche Rmidsicbt im weichen Morgenlicbte vor sich ausgebr 
Lgen werden in ihm wachgerufen — fast nichts felilt, alB die wu 
bn einat in der Wirklichkeit umapielt bat — in duftigen Scbli 
gewellte Mittelland, in femsten Femen schwimmec Jnra, Vog 
àhrend der gigantische Wall der Eisgebirge, von hellem Sonneii 
iam jeden Schrund, jede Kante der Fimgehànge erkennen laast 
Neue Alpenpost 
a Monte Rosa, von X. ln(feld. YoUstandige ïtundsicht 
urspitze ans (4638 m.) In Farbendruck Fr. 6. —, M. I 
Eermatt, von X Imféld. 3 Panoramen und 3 Ansichten. 
Fr. 3.—, M. '■ 



^è'tr 




W^mk l'écorce terrestre. 

Die Disloeationen der Erdrinde. 

X RUSSELL LIBHARY 

' ^ _,K> KSSAI ^n'versity of IV.ichi^an 

V^ DE 

DÉFINITION ET DE NOMENCLATURE. 

Yersttcb einer Définition und Bezeiclinung. 



— '^^*»— ►•^•^— «H^^ 



Texte en français et en allemand, Text deutsch und franzôsisch, 

synonymie en français, allemand et anglais i Synonymie deutsch, franzôsisch u. engliscli 

par 
__ ^ Yon 

Gl^ôlogue aS^^ris. ^''"^ Prolfesswrin Zurich. - ^^' 



Publié aux frais de la fondation de X. Schnyder de Wartensee. 
Herausgegeben von der Stiftung von X. Schnyder von Wartensee. 



Zurich. 

Verlag von J. Wurster & Comp. 

1888. 






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