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Full text of "Les eaux souterraines à l'époque actuelle: leur régime, leur température ..."

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LES 

EAUX SOUTERRAINES 

A L'ÉPOQUE ACTUELLE 



IMPRIMERIE A. LAHURE 

9, ItnE OB FLEURUS, 9 



LES 

EAM SOUTERRAINES 

A L'ÉPOQUE ACTUELLE 

LBQR RKGllE, LSCR TKMPÉRATDR8, L8DR COMPOSITION 

AU POIKT DE VUE DU RÔLE QUI LEUR REVIENT DANS l'ÉGONOIIIE 
DE L*ÉGORGE TERRESTRE 



PAR 



^c/Swi ^-^X^^AUBRÉE 



MEMBRI DB L IHSTITUT 
ISfSPBCTEUR GÉKERAL DBS MISES BK RETRAITE, DIRKCTBUR BONORAIRB DE l'ÉCOLE NAnOMALB DBâ MIMBS 
PROFESSEUR DB GÉOLOGIE AU MU8ÂUV D*HI8T0IRB NATURELLE 



TOME DEUXIÈME 



PARIS 



V" CH. DUNOD, ÉDITEUR 

Ubr9îr0 des Oerpt tes yontt «t COuastéot, ««t Minet et «et Téléfraphet 

49, QUAI DES AUGDSTINS, 49 

1887 

Tous di-oils réservés 



SPÊC 

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V. 1 



LES 

EAUX SOUTERRAINES 

A UÉPOQUE ACTUELLE 



LIVRE TROISIEME 

COMPOSITION DES EAUX SOUTERRAINES 



PREMIÈRE PARTIE 

NATURE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES 
OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES 



INTRODUCTION 



Les eaux souterraines, qu'elles soient à l'état liquide ou^à 
l'état de vapeur, dissolvent ou déposent des substances 
variées. 

L'eau de source la plus limpide n'est, pour ainsi dire, 

jamais chimiquement pure. Elle tient en dissolution diverses 

substances, dont les plus répandues sont les suivantes : des 

gaz, oxygène, azote, acide carbonique; des chlorures; des 

sulfures; des carbonates; des nitrates et des silicates — 

sels à base de chaux, de magnésie, de soude, quelquefois 

de potasse; des substances organiques. 

Malgré la présence constante de ces corps dans les eaux, 

ir — 1 



8 INTRODUCTION. 

on réserve, par opposition au nom de sources potables ou 
ordinaires^ et sans que la délimitation des unes et des 
autres soit toujours bien nette, celui de sources minérales à 
celles qui, en raison de la nature ou delà proportion de leurs 
principes salins, peuvent être employées comme agents thé- 
rapeutiques. Ce même nom d'eaux minérales est souvent 
étendu aux eaux qui, sans contenir une proportion remar- 
quable de substances dissoutes, présentent une température 
élevée, les rendant susceptibles d'applications analogues. 
On les qualifie plus justement d'eaux thermales. 

Celles-ci présentent souvent une constitution chimique 
encore plus variée que les sources froides. Cependant il est 
des cas où la proportion de substances étrangères qu'elles 
tiennent en dissolution est très faible et bien inférieure à 
celle de beaucoup d'eaux potables. C'est ainsi que les sources 
si fréquentées de Plombières, de Gastein, de Pfeffers et de 
Barèges ne contiennent par litre que 0«',3, 0^,3, 0^,12 et 
C,ll de matières dissoutes; tandis qu'il en existe dans les 
sources de Belleville, à Paris, 2^,52; on peut en trouver dans 
certaines eaux de pluie jusqu'à 0^,11 par litre. 

A mesure que l'analyse chimique devient plus précise, le 
nombre des corps reconnus dans les eaux souterraines ou 
déposés par elles va en augmentant. 

Nous énumérerons succinctement ceux qui sont actuelle^* 
ment connus. 



CHAPITRE UNIQUE 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES 

DANS LES EAUX SOUTERRAINES 

OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES 



i. V oxygène est un des corps les plus fréquents dans les 
eaux souterraines; cependant toutes n'en contiennent pas, 
et cette absence paraît résulter de ce que ce corps combu- 
rant, qui existe nécessairement dans les eaux d'infiltration, 
a disparu dans des combustions intérieures. 

2. Vhydrogène libre a été d'abord reconnu par Bunsen 
dans le produit des éruptions des geysers d'Islande. D'après 
ce savant, le gaz dégagé par la boue toute bouillante qui 
forme le sol de la solfatare de Krisuvik, renferme 4,30 pour 
100 de son poids d'hydrogène libre \ Le même gaz a été 
retrouvé dans les soffionis de la Toscane par MM. Ch. Sainte-* 
Claire Deville, Fouqué et Gorceix, ainsi que par M. Bechi ". 

3. Vazotdy qui parait ne pas manquer dans les eaux mi- 
nérales, y a été signalé à l'état de pureté, dès 1784, par le 
docteur Pearson dans la source de Buxton. Depuis lors ce gaas 

* Annales de chimie et de physique, 3« série, l. XXXVIII, p. 264, 1853. 

• TravaUt 1863. 



4 ÉNUMÉRÂTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

a été également reconnu, sans mélange d'oxygène, dans les 
sources sulfurées des Pyrénées et dans bien d'autres. 

L'ammoniaque a été trouvée dans la plupart des eaux 
potables et minérales où on Ta recherchée. 

Elle se trouve inscrite dans les analyses à l'état de nitrate, 
de sulfate, de chlorhydrate, de carbonate, de borate, ainsi 
que de crénate et d'apocrénate. 

Voici comme exemple quelques dosages, rapportés à un 
litre : 



LOCALITÉS. 



Trauenstein. . 
Wiesbaden . . 
Burtscheid. . 
Baden (Baden) 



0,2 

0,044 à 0,056 
0,025 à 0,027 
0,0085 



Fresenius. 

Heimberg et Weldenstein. 

Heimberg. 

Bunsen. 



Les soffionis de la Toscane renferment de l'ammoniaque, 
puisque l'eau des lagonis en contient. Ce corps se trouve 
aussi dans les vapeurs des étuves de San-Germano, près 
Naples, non loin de la grotte du Chien. 

On la rencontre également dans les émanations humides 
des volcans, et quelquefois en quantité exploitable. La solfa- 
tare dePouzzoles en produit continuellement, comme Breis- 
lack l'avait déjà reconnu. A Volcano, dans les îles Lipari, on 
la récolte avec le soufre, l'alunite et l'acide borique. Il a été 
extrait industriellement à l'Etna en 1669 et en 1832, époque 
à laquelle ce sel était exhalé encore par la lave deux années 
après la coulée. A l'Hécla, la lave de 1845 en laissa échapper 
l'année suivante des masses également exploitables. 

De même que l'ammoniaque, des azotates à bases diverses 
ont été signalés dans les eaux de puits des villes, ainsi que 
dans bien des sources ordinaires ou thermales. Par exemple. 



ËNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 5 

d'après M. Boussingault, quatre puits de Paris ont donné 
0«',0021 à 0«',0026 d'azotate de potasse, et quatre autres de 
0^,01 à 0^022 du même sel. 

I/acide azotique a été dosé en le ramenant par le calcul à 
l'état d'azotate de potasse (salpêtre); mais on admet que la 
plus grande partie consiste en azotate de chaux. Le poids 
d'acide azotique correspondant à la moyenne de 0«',000757 
d'azotate de potasse est de O^'jOOOSOS, et le poids d'azote, 
O^'^OOOIOS *. 

4. Le soufre se précipite, à l'état libre ou associé à des 
matières organiques, dans diverses sources : Barèges, Aix en 
Savoie, Aix-la-Chapelle, Burtscheid, Bade en Argovie, Baden 
près Vienne, Abano et Mont Irone dans les monts Euganéens, 
Sergiewsk en Russie. 

Gomme déposant abondamment du soufre, on peut citer 
les sources bouillantes dites Steamboat, dans l'état de Nevada, 
qui jaillissent à la base d'une colline volcanique, à H kilo- 
mètres au nord-ouest de Virginia-City et des fameuses 
mines d'argent de Comstock. 

Le soufre est déposé par les vapeurs aqueuses, à proximité 
des volcans, particulièrement dans les solfatares, telles que 
celles de Pouzzoles, de Milo, de la Guadeloupe, de Bourbon, 
ainsi qu'à Volcano; on l'exploite dans la plupart de ces loca- 
lités. 

L'acide sulfhydrique libre se dégage de très nombreuses 
sources. Lors du percement du Saint-Gothard, la plupart des 
eaux qui suintaient dans la partie méridionale du tunnel, 
répandaient, d'après M. Slapff *, l'odeur d'hydrogène sulfuré, 
particulièrement entre les profils 5427 et 4390 ;du profil 6254 



* On a cité récemment à Hendreville, commune de Mesnils-sur-l'Estréc (Eure), près 
de Nonancoart, une eau nitratée et alcaline qui est expédiée depuis quelque temps en 
bouteilles. La source alimente un puits percé dans un terrain de craie. 

* Profil du Saini-Gothard, p. 47. — Voir plus haut, 1. 1, p. 10. 



6 ËNUMËRiTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

au profil 6400, les gouttes d'eau tombant en poussière sur 
les tuyaux y déposaient des pellicules de soufre pulvérulent, 
qui au microscope se résolvaient en cristaux orthorhombi- 
ques très élégants. 

Les volcans, lorsque l'activité diminue, et particulièrement 
les solfatares, exhalent, comme on sait, de l'hydrogène sul- 
furé. 

Il n'y a dans les eaux qualifiées de sulfureuses généra- 
lement qu'une faible quantité de sulfures, par rapport aux 
autres substances fixes. Voici la teneur en sulfure de sodium, 
par litre, de quelques sources des Pyrénées * : 

Bagnères-de-Luchon; source Bay en 0,074 

Barèges; Grande Douche 0,045 

Saint-Sauveur; Douches 0,023 

Eaux Chaudes ; Chat 0,012 

L'acide sulfureux et l'acide hyposulfureux ont été signa- 
lés, mais à l'état de combinaison alcaline, dans diverses 
sources thermales (Nossa, près Vinça, Ax). 

Depuis longtemps l'acide sulfurique libre est connu dans 
l'eau de certains torrents qui prennent naissance à proxi- 
mité des Cordillères*. Ainsi le rio Vinagre, qui descend du 
volcan dePuracé, près dePopayan (altitude 5100 mètres), a un 
débit de 34 285 mètres cubes en 24 heures, et dans le même 
temps il entraîne 46 873 kilogrammes d'acide sulfurique 
monohydraté, soit 17 millions de kilogrammes par an. A l'al- 
titude de 5800 mètres, à la base du Parano de Ruiz, une 
source thermale extrêmement abondante renferme cinq fois 
autant d'acide sulfurique que le rio Vinagre. Des faits ana- 
logues ont été signalés dans les républiques de Guatemala 
et de San Salvador, où plusieurs volcans émettent des boues 

* D*après M. Fontan et H. Garrigou. 

* Bottssingault, Annale$ de chimie et de phy$ique, 5* série, t. U, 1874. 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 7 

chaudes et riches en acide sulfurique. Il en est de même au 
Popocatepetl (Mexique), d'après l'analyse de M. Lefort*. Déjà 
Vauquelin avait trouvé le même acide dans l'eau puisée par 
Lechenaut au sommet de Tldgeng, l'un des volcans de Java, 
dans un cratère-lac rappelant tout à fait celui de Tuquères, 
situé à 35 kilomètres à Touesl de Pasto (Colombie) où l'acide 
sulfurique a été également reconnu* 

Ce même acide a été trouvé aussi dans la grotte de Zac- 
colino en Toscane, à la solfatare de Pouzzoles, à Volcano, à 
l'Etna, à Milo en Islande, dans le rio Madeira au Brésil, ainsi 
que dans plusieurs sources du Japon analysées par Filhor. 
Le 31 juillet 1856, 100 centimètres cubes d'eau condensée 
à cette solfatare renfermaient 0^,350 d'acide sulfurique. 

Il est bien des sources froides où l'acide sulfurique libre 
a été signalé, même en forte proportion, par exemple en 
Irlande par M. Kane, et au Canada par M. Sterry Hunt. 

A l'état de sels qui seront énumérés aux articles relatifs à 
leurs bases, soude, chaux, magnésie, alumine, etc., l'acide 
sulfurique existe dans une multitude de sources. 

5. Le sélénium, si voisin du soufre, a été indiqué dans 
quelques sources et même dans les eaux potables (Eug. 
Marchand). 

Il est bien connu en association avec le soufre, parmi les 
produits volcaniques, notamment à Vulcano. A Lipari, le 
chlorhydrate d'ammoniaque contient jusqu'à 0,005 de sélé- 
nium qu'on suppose à l'état de séléniate d'ammoniaque. 

6. Le chlore libre n'a pas été signalé dans les eaux sou- 
terraines. 

Quant à l'acide chlorhydrique libre, il contribue avec 
l'acide sulfurique à l'acidité de l'eau de certains torrents 
prenant naissance à proximité des volcans des Cordillères. 

* Comptes rendus, t. LVI, 1863, p. 009. 

* Mémoires de V Académie de Toulouse, t. III, 1878. 



8 NUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Le rio Vinagre, dont il vient d'être question, contient* sur 
100 parties d'eau 1,211 d'acide chlorhydrique, ce qui 
pour un débit de 34 785 mètres cubes pour 24 heures cor- 
respond à 42 150 kilogrammes ou, par an, à 15 millions de 
kilogrammes d'acide chlorhydrique. L*acide chlorhydrique 
libre se trouve également dans l'eau du cratère-lac de Tu- 
quères (Colombie), ainsi que dans la source thermale très 
abondante qui sort de la base du volcan de Ruiz à l'altitude 
de 3800 mètres. Le même acide avait déjà été reconnu dans 
l'eau puisée par Leschenaut au sommet de l'Idgeng, à Java, 
avec l'acide sulfurique libre, qui a été mentionné plus 
haut. Il accompagne également l'acide sulfurique dans les 
sources du Japon, d'après les analyses de Filhol". 

On sait que l'acide chlorhydrique accompagne la vapeur 
d'eau exhalée par beaucoup de volcans. De l'eau condensée 
à la solfatare de Pouzzoles renfermait, le 31 juillet 1856, 
0«%279 d'acide chlorhydrique pour 100 centimètres cubes. 

Le chlore, à l'état de chlorure, est extrêmement fréquent 
dans les eaux souterraines, ainsi qu'on le verra à l'occasion 
des métaux auxquels il est combiné. 

7. Le brome j à l'état de bromure, existe dans ^un grand 
nombre de sources minérales, où il est ordinairement associé 
aux iodures : Vichy, Bourbon- l'Archambault, Nauheim 
(0*',005 à 0^,010 de bromure de magnésium par litre; Adel- 
heid, à Oberheilbronn, en Bavière 0*^^,03 de bromure de 
sodium par litre). 

8. Viode reconnu par Angelini dans l'eau de Voghera a 
été trouvé depuis lors dans de nombreuses sources : d'après 
M. Chatin, le fait serait même général. Dans la boue salée 
d'Adelheid en Bavière, on a indiqué 0«',02 d'iodure de sodium 
par litre. 

* Boussingault. Annales de chimie et de physique, 5* série, t. II, 1874, 

• Mémoire précUé, 



ËNUMÉRÂTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 9 

9. Depuis que Berzélius a reconnu le fluor dans les dé- 
pôts de la source minérale de Carlsbad, ce corps particu- 
lièrement intéressant a été trouvé dans de nombreuses 
sources et spécialement, par Nicklès, dans celles de Plom- 
bières, de Contrexéville, de Vichy, de Châtenois (Alsace) et 
d'Antogast (Bade). M. Lcfort l'a signalé à Néris. A Bourbon- 
l'Archambault, M. de Gouvenain a trouvé par litre 0^,00268 
de fluor et 0«',0076 dans l'eau de la Grande-Grille de Vichy *. 

Les traces de fluor qui ont été observées au Vésuve, parti- 
culièrement dans les produits des éruptions de 1850 et 1855, 
par M. Scacchi, avaient peut-être été apportées en même 
temps que la vapeur d'eau. On sait d'ailleurs que la plupart 
des vapeurs volcaniques corrodent le verre, par suite de la 
présence du fluor (Deville et Fouqué). On doit rattacher à ce 
dégagement la production du fluosilicate de potasse (hiéra- 
tite) signalé par M. Cossa à Vulcano. 

10. C'est encore à Berzélius que l'on doit la preuve de la 
présence du phosphore dans les eaux minérales. On sait 
aujourd'hui qu'il y est extrêmement répandu, ainsi que dans 
les sources ordinaires, mais habituellement en petite quan- 
tité. On admet qu'il s'y trouve à l'état de phosphate de soude, 
de chaux, d'alumine, quelquefois aussi à l'état de phosphate 
ammoniaco-magnésien, sans doute dissous à la faveur de 
l'acide carbonique. 

Les eaux artésiennes de Londres, qui sortent des Assures 
de la craie, renferment, d'après Graham, des quantités do- 
sables de phosphate de chaux et de phosphate de fer, 0,34 
et 0,43 pour 100 parties de résidu fixe, représentant O»',?? 
par litre d'eau. 

C'est dans les dépôts insolubles, fréquemment produits 
par les sources que se concentre le phosphore. 

* AnnaUê des mines, 7* série, t. UI, p. 39, 1873. 



iO ÉNUHÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

H. V arsenic se rencontre souvent dans les sources; 
d'après Walchner, il existe même dans tous les dépôts ferru- 
gineux fournis par beaucoup d'entre elles. 

A la Bourboule, où Thenard a signalé une forte propor- 
tion d'arsenic*, M. Riche a trouvé, dans la source Perrière, 
0«',0068 et dans la source Choussy 0*^,0064 de ce corps. 

L'eau volcanique qui s'exhale à l'état de vapeur dépose 
quelquefois l'arsenic à l'état de réalgar, que sa couleur rouge 
signale à l'attention. Tel est le cas à Yulcano et à la sol- 
fatare de Pouzzoles. 

12. Comme représentant du bore qui est insoluble à l'état 
isolé, l'acide borique est déposé en abondance par les sof- 
fionis de la Toscane, qui suffisent presque seuls à la consom- 
mation de l'Europe. Il se trouve aussi dans les vapeurs du 
cratère du Vulcano où il se dépose avec le soufre. 

L'acide borique est surtout fréquent, à l'état de borates, 
dans des sources très nombreuses, thermales ou non. 

A ce titre on peut citer particulièrement les eaux Albules 
près Tivoli, non loin de Rome, où l'on a indiqué par litre 
0*',270 de borate de soude, et qui, pour un débit de 
271 063 litres par jour ne représenterait pas moins de 
39 kilogrammes d'acide borique, soit 14235 kilogrammes 
par an*. 

C'est ainsi qu'il parait avoir été apporté dans les lacs de 
borax de Californie et du Nevada. 

13. Le silicium à l'état d'acide silicique est maintenant 
reconnu dans la plupart des eaux : il n'y est peut-être pas 
toujours engagé dans des compositions salines. Sa pro- 
portion dans de nombreuses sources est, d'après fiischof, 
de 0,000014 à 0,0001, et elle est souvent supérieure à ce 
chiffre. A fiade par exemple, à Amélie et au Vernet, on a 

^ Comptée rendus, 1851. 

* Jerris : Acque minérale d'iialia. 



ÉNDMÊRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. il 

indiqué une proportion de 0,0001 de silicate de soude. 
Gomme chiffres particulièrement élevés, il convient de men« 
tionner ceux de la source de Laugarnes en Islande et du 
grand Geyser, qui contiennent, d'après M. Damour 0«%135 et 
0«',519 d*acide silicique par litre. Une source de la Nouvelle- 
Zélande a donné O^'jSl par litre. Au Mont-Dore, Berthier a 
trouvé dans l'eau de la source Gésar par litre 0«',210 de si- 
lice, et plus tard M. Lefort en a indiqué O^'ylSS. Gela cor- 
respondrait à une proportion de silice de 12 kilogrammes 
par jour dans le premier cas et de 9 dans le second : il y 
aurait donc une diminution de 27 pour 100 dans l'espace de 
40 ans *. 
La silice hydratée ou opale a été signalée par M. Bonis 

* Les chiffres suiTants sont empruntés au trayail approfondi de M. le professeur Cari 
Schmidt, de Dorpat, sur les sources du Kamtchatka *. 

Silice par litre. 

Geyser de Te Tarata (Nouvelle-Zélande) 0,60 

Grand Geyser d'Islande 0,51 

Badhstofa (Islande] 0,24 

Skribla (Islande) 0,17 

Javina, source A (Kamtchatka) 0,205 

Id. source B 0,185 

Bauna (Kamtchatka) 0,174 

Saint-Nectaire 0,15 

Chàtel Guyon 0,11 

La Bourboule 0,10 

Royat 0,10 

Burtscheid 0,07 

Garlsbad, Sprudel 0,07 

Hammam-Heskoutine 0,07 

Vichy, puits carré 0,07 

Aix-la-Chapelle, Kaiserquelle 0,07 

Plombières 0,06 

Wiesbaden, Kochbrunnen 0,06 

Bagnères-de-Luchon 0,06 

Wildbad, Gastein 0,05 

Rachmanow Altaï 0,05 

AiX'les-Bains 0,03 

Ems, nouvelle source 0,05 

Reykjawid, solfatare 0,04 

Schlangenbad, source du puits 0,05 

* Mémoire de V Académie de Saint-Pétersbourg, T série, t. XXIU, 1885. 



12. ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

dans les dépôts formés sur les parois des fentes d*où jaillis- 
sent les sources chaudes d'Olelte (Pyrénées-Orientales). Aux 
bains du Mont-Dore, on a reconnu que les conduits souter- 
rains des substruclions romaines présentent des concrétions 
siliceuses ; les sources ont encore la propriété de siliciGer le 
bois; car Lecoq y a trouvé une baguette rabotée, entièrement 
transformée en silice. 

Cette geyserite constitue des dépôts importants autour de 
certains geysers et sources chaudes d'Islande, des Açores, 
des États-Unis, particulièrement dans le Yellowstone (Steam- 
boat, Old-Faithful, et Bee-Hive), des Philippines (Luçon), 
de la Nouvelle-Zélande et du Kamtchatka. Comme exemples 
récemment signalés, nous citerons les dépôts représentés 
figure 1 et figure 2. Diverses sources du Kamtchatka pro- 
duisent des dépôts siliceux, contenant, d'après M. Karl 
Schmidt, 77 à 83 pour 100 d'acide silicique, auquel est 
mélangé du carbonate et du sulfate de chaux et de la 
limonite. 

Dans les maçonneries romaines de Plombières, outre 
Topale mamelonnée ayant l'aspect de l'hyalite, j'ai reconnu, 
dans les pores mêmes des briques, des globules fibreux et 
rayonnes, agissant fortement sur la lumière polarisée et don- 
nant une croix noire fixe, lorsqu'on tourne là lame entre 
les niçois croisés; en un mot présentant les caractères opti- 
ques du quartz calcédoine ou silice anhydre. Quelquefois 
ces globules se sont appliqués sur les parois des cavités et 
forment une série de demi-sphères contiguës entre elles, 
dont la dimension est de 0"°,2 \ 

En présence de l'abondance extrême du quartz qui a été 
déposé par les eaux dans les anciens terrains, on peut 
s'étonner que le fait dont il s'agit ait été le premier exemple 

* Comptée rendus, t. 46, p. 226, 1858. 

* Géologie expérimentale^ ?oir les figui^es des pages 187 à 193. 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 



13 




de production contemporaine de la silice à l'état anhydre. 
Il importe de mentionner encore les dépôts de silice ob- 
servés à nie Saint-Paul par M. Yelain, Dans l'un des groupes 



u 



ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 




de sources thermales du cratère, désignés sous le nom d'Es- 
paces chauds, il existe des dégagements d'acide carbonique. 
Les parois intérieures des canaux se recouvrent de silice 



ÉNUMÉRâTION des substances dissoutes. 15 

gélatineuse. On y trouve toutes les variétés d'opale; quelque- 
fois aussi de la tridymite et de la calcédoine \ 

14. Carbone. L'hydrogène carboné, qui s'exhale souvent 
des combustibles charbonneux, peut être amené au jour par 
des sources ascendantes. Outre les salses d'Italie, de Cri- 
mée, du Caucase, de la mer Caspienne et d'autres contrées, 
qui depuis longtemps ont attiré l'attention, comme exhalant 
du gaz inflammable, on peut signaler, d'après Liebig et 
Pyrame Morin, les eaux d'Aix-la-Chapelle et de Coêze eni 
Savoie. Le gaz que dégagent les premières renferme près 
de 3 pour 100 de son volume de gaz des marais; pour les 
secondes cette proportion s'élève à plus de 30 pour 100. Dans 
les gaz exhalés d'un soffioni à Travale, en Toscane, M. Bechi a 
trouvé l'hydrogène carboné dans la proportion de 2 p. 100. 

I^e bitume est apporté à la surface par diverses eaux. C'est 
par suite de la présence du pétrole dans une source, que 
l'on a découvert le gite bitumineux de Bechelbronn oiï 
Pechelbronn, en Alsace. 

Le Puy de la Poix, près Clermônt-Ferrand, est particulière- 
ment connu à cet égard. La source d'Euzet ou Jeuîet (Gard) 
renferme assez de bitume pour qu'il soit reconnaissable à 
son odeur et à sa saveur. Une matière bitumineuse existe 
également à Vichy, comme l'a montré M. Bouquet". 

n n'est pas hors de propos de mentionner aussi, comme 
appendice, des composés organiques souvent déposés par 
les eaux et dont quelques-uns jettent de la lumière, comme 
on le verra plus loin, sur l'origine des eaux sulfureuses. 

L'acide carbonique est un des éléments les plus constants 
des eaux souterraines ; il n'y en a guère qui n'en renferme. 
Par sa forte proportion il caractérise de nombreuses sources, 



^ Mission de Saint-Paul, p* 309. 

* Mais c'est à tort que d'aooieimes analyses ont mentionné l'existence du bitume dans 
beaucoup de sources* 



16 ËNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

désignées vulgairement sous les noms d'eaux acidulesy de 
bicarbonatées [Saiier linge). 

15. Potassium. Ce n'est qu'après la découverte de la po- 
tasse dans l'eau de la mer par WoUaston et Mallet qu'on 
rechercha et qu'on trouva cet alcali dans les eaux minérales. 

Diverses combinaisons définies de potasse ont été recon- 
nues avec certitude dans les dépôts des exhalaisons volca- 
niques, notamment le chlorure, le sulfate et le carbonate 
potassique ; ce dernier a même été trouvé à l'état cristallisé 
par M. Scacchi*. 

Les eaux qui accompagnaient les cendres volcaniques 
tombées le 4 janvier 1881 à la Réunion renfermaient jusqu'à 
4 grammes par litre de chlorure de potassium '. 

16. Le sodium figure a peu près dans toutes les sources, à 
quelque classe qu'elles appartiennent, et s'il manque dans 
certaines analyses, c'est peut être parce qu'il n'a pas été con- 
venablement recherché. Dans certains cas, l'étal de combi- 
naison paraît certain, comme lorsqu'il existe à l'état de chlo- 
rure dans les sources salées, de sulfure dans les eaux sul- 
furées sodiques, de sulfate, de carbonate ou de borate. 
D'autres fois, comme il arrive pour la potasse et bien 
d'autres bases, on est réduit à faire des hypothèses, quant à 
son groupement, et c'est ainsi que certaines analyses men- 
tionnent le bromure, l'iodure, le fluorure de sodium et le 
silicate de soude. Un hydrosulfale de sulfure de sodium a été 
signalé dans les sources des Pyrénées, ainsi que des sulfites 
et des hyposulfites. 

17. Lithium. Dès 1824, Berzélius découvrait la lithine dans 
l'eau de Carlsbad; depuis lors cette base a été reconnue 
dans un grand nombre de sources minérales, mais toujours 
en proportion très faible. Elle se trouve, d'après M. Truchot, 

* Annales des mines, 4* série, t. XVII, p. 523. 

* D'après l'analyse faite au bureau d'essais de l'École des Mines. .. . 



ÉNUMÉRiTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 17 

très fréquemment en Auvergne. A la Bourboule, M. Riche a 
trouvé 0^,014 de chlorure de lithium, dans le puits Per- 
rière et 0«',017 dans le puits Choussy. La proportion de 
lithine a été trouvée de 0«%035 pour les sources Sainte- 
Eugénie et de Saint-Mart à Royat, O^'jOSS pour la source 
de Châtcauneuf, O^^^OIS à O^'jOaO pour la source de Vichy, 
0«',030 pour la Murquelle de Bade. 

Ce corps a élé reconnu par M. Raimondi, en fortes pro- 
portions, dans beaucoup de sources du Pérou. 

18. Le rubidiurriy depuis qu'il a été découvert à Creutznach 
par MM. Bunsen et Kirchhoff, a été rencontré généralement 
par traces dans diverses eaux minérales, Bourbonne, Vichy, 
Burtscheid, Carlsbad. Parfois sa proportion a permis de le 
doser; c'est ainsi que M. Bunsen a trouvé O^'jOlS de chlorure 
de rubidium dans l'eau de Baden-Baden et 0«',0021 dans 
Teau salée de Durckheim. 

19. Le cœsium accompagne généralement le rubidium, 
mais en proportion encore moindre : d'après M. Bunsen 
0«',0005 de chlorure à Baden-Baden et 0«',0017 à Durck- 
heim. Il a été reconnu à Vichy. 

20. Le thallium a été signalé par M. Gossa dans les émana- 
tions de Vulcano (hiéralite). 

21. Le^ar^m existe dans de nombreuses sources, parfois 
à l'état de bicarbonate, et plus souvent à l'état de chlorure : 
ce dernier cas est particulièrement probable dans celles 
qui sont dépourvues d'acide carbonique. Presque toutes les 
sources salines exemptes de sulfates en contiennent, d'après 
M. Flechsig. Nous citerons comme exemple : le Boulon 
(Pyrénées-Orientales); Kreutznach (Prusse), Ems (0«'0007 
à 0«',0028 de baryum d'après Fresenius); l'eau d'un forage 
dans le terrain houiller de Zwickau (Saxe) ; de nombreuses 
sources du Canada. 

Bien des dépôts de sources trahissent la baryte, qui s'y 

11-2 



18 ÉNUHÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

accumule progressivement, lors même qu'elle ne serait con- 
tenue dans les eaux qn'en proportion extrêmement faible. 
Ainsi, d'après Braconnot*, un dépôt de Luxeuil en renferme 
0,045; elle y est associée au manganèse, comme dans la 
psilomélane. Elle a été également rencontrée dans les dépôts 
d'Ems, à l'état de sulfate et de carbonate et à Neusalzwerk, 
à l'état de sulfate. 

De la barytine à l'état cristallisé a été trouvée dans les 
dépôts actuels des sources thermales de la Malou (Hérault), 
qui sortent elles-mêmes de filons anciens de barytine. Des 
dépôts contemporains de Carlsbad la contiennent égale- 
ment, en cristaux microscopiques, d'après M. Zepharowich. 

22. Strontium. Comme la baryte, la stronliane se rencontre 
dans beaucoup de sources : à Verriès près de Hanum, en West- 
phalie, sa proportion s'élève à 0^,35 par litre, d'après M. Fre- 
senius, et son sulfate a été reconnu dans divers dépôts. 

Citons : Vichy; Clermont (0,002 à 0,004 de strontium 
par litre); Aix-en-Savoie, Bulgnéville (Vosges), Creutznach, 
Kissingen, Teplitz, Selters, Ems, Marienbad, Bristol. La pro- 
portion dans quelques autres est : Durckheim, 0,095; Weis- 
sembourg, 0,058; Gurnigel, 0,055 à 0,065; Louèche, 0,016 
à 0,046, d'après Fellenberg; Pyrmont, 0,009; Seidchùtz, 
0,013. Comme la baryte, la strontiane se concentre dans les 
dépôts des sources, tels qu'on le voit à Saint-Allyre, 0,20 
sur 100; à Vichy, 0,4; à Hammam Meskoutine, 0,24; à 
Carlsbad, 0,32. 

23. Il n'y a guère d'eau naturelle qui ne contienne du cal- 
cium. Ses combinaisons les plus fréquentes sont le chlo- 
rure, le sulfure, le sulfate et le bicarbonate. 

A raison de l'importance de ce dernier sel, signalons quel- 
ques chiffres : 

^ Annales de chimie et de physique , t. XYIIIi p. 22i. 



ËNDMËRATrON DES SUBSTANCES DISSOUTES. 



ta 



Puits à Nacbault, prés Youziers, Ardennes; 

criie 

Hontois, Ardennes 

Dricourt, prés Youziers, Ardennes; craie. . 

Camp de Chftlons; craie 

Metz, oolillie 

Arcaeil, calcaire grossier 

Clermont-Ferrand, calcaire tertiaire. . . . 
Alpe da Wartemberg, oolithe (moyenne) . . 
Sources de l'Aime, Westphalie; crétacé. . . 

La Yanne; craie 

Yesoal; oolithe 

Nancy; oolithe 

Hammam-Naskoutine 

Sources de la Pader 

Aubières, Puy-de-Dôme, calcaire tertiaire . . 

Saint-Nectaire; source Mandon 

Yichy; source Lardy 

Sainle-Allyre, prés Clermont 

Puy de la Poix 



(UMO!fAn HEOTU 


Aunuiks. 


par litre. 




0,06 


Cailletet. 


0,07 


Id. 


0,08 


Id. 


0,07 


Id. 


0,12 à 0,17 


Langlois. 


0,16 


Id. 


0,17 


Tnichot. 


0,18 


Id. 


0,18 


BischoCr. 


0,19 


Wurix. 


0,19 


Id. 


0,23 


Drancourt. 


0,25 


Tripur. 


0,25 


Bischof. 


0,45 


Truchot. 


0,70» 


Lefort. 


0,71 


Bouquet. 


1,37» 


Lefort. 


2,89» 


Nivet. 



La proportion de sulfate de chaux est souvent plus élevée 
encore que celle du carbonate. Nous nous bornerons à citer 
deux exemples pris à Paris, au puits du Mont-Yalérien, où 
elle est de 1^,03 par litre, et les sources de Belleville, où la 
quantité est de 1«',10. 

Pour le chlorure de calcium, sa proportion serait parfois, 
d*après diverses analyses, remarquablement élevée. Dans la 
source thermale de Cauquenes, au Chili, elle est de 2»', 17 
par litre selon Lawrence Smith et M. Boussingault. Dans 
celles des îles Fidji, M. Liversidge a trouvé ce même sel dans 
la proportion, encore plus élevée, de S^'jôS* 

Le silicate a souvent été indiqué. 

Les dépôts des sources renferment parfois du fluorure de 



» Dosé à réUt de bicarbonaté* 



20 ÉNUMÉHATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

calcium, comme Carlsbad et Plombières, où ce composé 
s'est isolé dans les fissures des maçonneries romaines. 

On sait avec quelle fréquence le carbonate est déposé 
par des sources, même lorsqu'elles ne sont pas thermales. 
Certaines d'entre elles, dites incrustantes, recouvrent tous les 
corps qu'elles mouillent, de croûtes pierreuses de formes 
très diverses et parfois abondantes. 

Comme exemple d'un des cas les plus ordinaires, nous 
prendrons la source potable de Clouange (Lorraine allemande) , 
qui, sortant, comme tant d*autres, au-dessus des marnes 
supra-liasiques et à la base de l'oolithe, se divise au milieu 
de blocs fracturés en nappe limpide (ftg. 3 et 4). A une 
vingtaine de mètres de son origine, elle commence à pro- 
duire un dépôt calcaire, nommé cronen Lorraine, qui va en 
s'élargissant et en augmentant d'épaisseur jusqu'au pied de 
la colline. 

Nous signalerons encore les incrustations qui avoisinent 
les sources thermales d'Hammam-Maskoutine, province de 
Constantine. Elles simulent tantôt des cascades pétrifiées 
(fig. 5), tantôt elles se sont érigées sous forme de cônes 
isolés, dont l'aspect bizarre a provoqué des légendes (fig. 6). 

Les terrasses des environs du Geyser-Grotto, dans le Parc 
National des États-Unis (fig. 7), seront aussi mentionnées 
comme exemple. Enfin aux États-Unis, nous signalerons 
encore les incrustations considérables et récemment recon- 
nues qui s'élèvent sur 20 hectares environ, autour des 
sources thermales de* Pagosa, sur la rivière San Juan, à en- 
viron 5800 mètres d'altitude (fig. 8). Elles sont entourées 
d'escarpements abrupts, parmi lesquels prédominent les 
schistes noirs crétacés moyens*. 



^ Wheeler. Exploratiom of ihe west of ihe hundreth méridien, Geology, 1875, 
p. 478, 



ÉIHUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 



21 




Fig. 3. — Incrustation calcaire formée par la source do Clouangc, près de son oriflbe. 
D'après une obligeante communication de M. Mathieu. 



Suivant la température et les conditions du dépôt, le car- 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 




Fig. 4. — Manière dont les branches et autres débris végétaux s'incrustent de calcaire sur le passage de 
l'eau de la source de Clouange. — D'après une obligeante communication de M. Mathieu. 

bonate de chaux esl à Télal de calcite ou d'aragonite, 
comme à Saint-Nectaire. 



ÉiNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 




Fig. 3. — Incrostalions calcaires simulant une cascade pétriUôe, formée par les sources 
de Hammam-Meskoulinc. 

Beaucoup des calcaires fonligéniques sont mélangés de 
phosphate de chaux. 



U ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Une gelée précipitée actuellement dans les maçonneries 




antiques de Plombières a été reconnue consister en silicate 



ÉNUMËRÀTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. S5 

de chaux hydraté (plombiérite) ; un dépôt analogue a été 




rencontré dans une galerie des mines de houille de Carmaux. 



S6 ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

24. Magnésium. La magnésie, dont l'existence avait été 
entrevue dès 1708, par Hoffmann, dans les eaux minérales de 
la Bohême, est extrêmement répandue, et Von peut croire 
qu'il n'y a guère d'eau qui eii soit dépourvue. Les eaux pota- 
bles en contiennent elles-mêmes parfois une quantité nota- 
ble; par exemple dans l'eau d'un puits foré à Alfort, près 
Paris, on a trouvé 0«%64 de sulfate de magnésie. C'est d'ail- 




Fig. 8. — Sources chaudes de Pagosa, avec leurs incrustations calcaires. — D'aprôs M. Whecler. 

leurs à l'état de sulfate que la magnésie abondeet caractérise 
une catégorie de sources, dont celles de Seidchûtz, de Sedlitz, 
de Pûllna et de Hunyady-Janos à Buda-Pesth peuvent être 
considérées comme les types, et que représentent, en France, 
l'eau de Montmirail-Vacquières (Vaucluse) et celle tout récem- 
ment découverte à Cruzy, arrondissement de Saint-Ghinian 
(Hérault). 



ÉNDMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. â7 

Dans les dépôts, le carbonate de magnésie est associé au 
carbonate de chaux en proportions variables (Saint-Allyre, 
Aix en Provence, Ems) et parfois même en forte quantité 
(Torre del Ànnunziata). La dolomie en cristaux parfaitement 
déterminables s'est déposée au fond d'une bouteille d'eau de 
la Malou, comme Ta reconnu M. Moitessier. 

Du sulfate de magnésie fait partie du dépôt des eaux vol- 
caniques, au Vésuve, où M. Scacchi l'a recueilli mélangé de 
sulfates de soude et d'alumine*. 

25. Aluminium. Autrefois on supposait que certaines 
eaux minérales contiennent de l'alun et les auteurs anciens 
les désignaient sous le nom d'eaux alumineuses. Il est au- 
jourd'hui reconnu que l'aluminium n'existe, en général, 
qu'en proportion minime; on a indiqué sa présence à 
Saint-Nectaire, dans la proportion de 0^M^ à O^^jOSS par 
litre. 

Il est néanmoins plus abondant dans les eaux volcaniques 
de la solfatare de Pouzzoles, du PopocatepetI, au Mexique, 
qui en renferme S^'jOS par litre, et du Puracé, en Co- 
lombie. 

Du sulfate d'alumine a été indiqué dans les dépôts de di-^ 
verses sources : à San Miguel (Açores), par M. Fouqué, et à la 
Vida, dans la Cordillère du Pérou. Au Vésuve, une stalactite 
de l'éruption de mars 1840 renferme environ 20 pour iOO 
d'alumine". 

On observe dans les dépôts des sources le silicate d'alu- 
mine simple ou multiple. Tel est le dépôt savonneux de 
Plombières désigné par Berthier sous le nom d'halloysite ; 
le dépôt de Saint-Honoré (Nièvre), recueilli sur des construc- 
tions romaines ', ceux de Bourbonne-les-Bains et de Bourbon- 

* Annales des mines, ¥ série, t. XVIÏ, p. 323. 

* Scacchi. Mémoire précité. 

> Comptée rendus, t. LXXXm, p. 42i, 1870. 



S8 ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

rArchambault. La formation de Tallophane, souvent signalée 
dans les galeries de mines comme contemporaine» a été par- 
ticulièrement étudiée à Querberg, en Silésie, dans la galerie 
bleue*. 

Une croûte cristalline déposée par les eaux d'Olette (Pyré- 
néen-Orientales) dans une assure du granité a été reconnue 
par M. Bonis avoir la composition de la zéolithe nommée 
stilbite, et par M. des Cloizeaux' la forme cristalline de ce 
minéral. 

26. Le fer se rencontre dans la plupart des eaux miné- 
rales, où d'ailleurs il n'est qu'en très faible proportion. Il 
existe ordinairement à l'état de protoxyde; il est indiqué 
exceptionnellement à celui de sesquioxyde et parfois simul- 
tanément sous ces deux états. 

Les eaux bicarbonatées sont celles où Ton constate le plus 
fréquemment la présence du fer en proportion notable; 
dans ce cas on admet qu'il est à l'état de bicarbonate. 

Les eaux de Cransac, de Passy et d'Auteuil contiennent 
des proportions notables de sulfate de fer, ordinairement 
associées a du sulfate d'alumine, comme pour constituer un 
alun de fer. L'eau de la Vida, au Pérou, contient par litre 
0«',9 de sulfate de protoxyde de fer. 

M. Scacchi a mentionné au Vésuve des stalactites rouges 
essentiellement formées de sulfate double de peroxyde de 
fer et d'alumine. 

On l'a quelquefois supposé, dans les dépôts, à l'état d'ar- 
séniate, de phosphate, de crénate et d'apocrénate et de 
composé organique mal défini. 

Enfin le bisulfure ou pyrite se dépose dans les bassins de 
diverses sources thermales ; tels sont: Aix-la-Chapelle, Burg- 



* Bischof. Lehrbuch der Géologie, t. H. p. 348. 

* Traité de Minéralogie, t. I, p. 553. 



Ël^UlIÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 29 

brohl , Bourbon -Lancy, Bourbon -rArchambault , Saint - 
Nectaire, et Hammam-Meskoutine*. 

Il se forme en abondance dans les produits volcaniques 
de rislande, comme Ta reconnu M. Bunsen ^ 

On sait enfin que Teau volcanique, réagissant sur les chlo- 
rures de fer, détermine la production et le dépôt de Toli- 
giste cristallisé. 

Il ne faut pas oublier que malgré l'altérabilité du carbo- 
nate, ce sel a pu se conserver dans les dépôts de sources 
soustraites au contact de l'air. C'est ce qu'a reconnu Bis- 
chof dans la vallée de Brohl, près du lac de Laach, dans un 
dépôt recueilli à 5 mètres de profondeur, qui contient 77,5 
pour 100 de carbonate de protoxyde de fer'. 

Le fer est déposé parfois à l'état de silicate. 

27. Le œbaltj reconnu par Poggiale dans le dépôt de 
la source ferrugineuse d'Orezza (Corse), a été trouvé égale- 
ment par traces dans celui de la Malou (Hérault) par M. Moi- 
tessier, à Vichy dans les dépôts de la Grande-Grille par 
M. de Gouvenain, dans celui des sources de Hambourg par 
M. Fresenius. 

28. Le nickel j dont l'existence a été suppposée à Cusset et à 
Sentein, a été indiqué dans la source de Ronneby (Suède) 
par Homberg. 

29. Le chrome^ a été mentionné d'après GœtU à Carlsbad, 
dans le Schlossbrunnen. 

30. Le vanadium a été signalé dans l'eau minérale de 
Bocklet (Bavière) et dans celle de Stackelberg (Suisse). 

31. Le zinc a été trouvé dans les eaux de sources et sur- 
tout dans leurs dépôts, par exemple dans ceux de la Malou 
dont il forme 0,01. Il a été également reconnu dans les 

' Étude* itftUhétique* de géologie expérimentale, p. 88. 

* Annalee de chimie et de physique, t. XXXYin, p. 401, 1853. 

' Lehrbueh der Geognosie, t. I, p. 548. 



30 ËKUMeRATlON DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

eaux vitrioliques du Silberberg, près Bodenmais» de Rio- 
Tinto, province de Huelva, et d'autres mines. 

Des dépôts contemporains de carbonate et de silicate de 
zinc ont été signalés dans de vieux travaux de mines, près 
Tarnowitz, en Haute Silésie, par Noeggerath. Dans une mine 
près de Slolberg les parois d'une galerie présentaient une 
croûte de carbonate de zinc, et des fragments de boisage ont 
été trouvés à Herrenberg, près Wurm, dans la masse même 
d'une calamine solide, qui s'était incrustée autour d'eux. 
Les travaux des mines du Laurium ont également fait recon- 
naître la production actuelle de la smithsonite, qui, par 
exemple, recouvre une amphore sur 3 à 4 millimètres (col- 
lection du Muséum). 

52. V antimoine a été reconnu dans l'eau des sources de 
Rippoldsau (Bade) par M. Will, dans celles de Kissingen par 
M. Keller, à Mondorf près de Luxembourg par M. Van 
Kerckhoff(0«',001 d'acide antimonieux parlitre),àPyrmont, 
à Drïbourg, à Carlsbad et dans bien d'autres. Pour celle de 
l'Entlibuch près Schôpfheim, la proportion atteint 1 d'oxyde 
d'antimoine sur 100 000. Le même métal a été rencontré 
dans des eaux de mines. 

33. Uétain a été reconnu en quantités minimes dans 
divei*ses eaux : Bussang, Rippoldsau, Langenschwalbach, 
Liebenstein, Pyrmont, Mondorf, Kissingen, Carlsbad et 
Wiesbaden. La proportion a été trouvée, pour les sources 
Rakoczyet Pandur, à Kissingen, de 0,0000015 ; pour la source 
dite Stahlquelle à Bruckenau de 0,00000008 ; à Alexisbad 
l'étain forme 0,000003 du dépôt. 

34. Le titane annoncé dans Peau minérale de Neyrac par 
M. Mazade et par M. Henry n'a pas été constaté par M. Lefort* 
Ce même corps aurait été trouvé dans un dépôt, à Wiesbaden, 
à Schwalbach et à San Colombano (Lombardie), ainsi que 
dans une source près de Carlsbad (Bucksaûerling). 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 31 

35. Le cérium à l'état d'oxyde a été signalé dans Teau 
vitriolique de la mine de Rio Tinto, province de Iluelva, par 
M. Moreno, où il serait dans la proportion de 0,0005. Il a été 
également indiqué dans la source thermale de Béjar, pro- 
vince de Cacercs, dans la proportion de 0«',006 par litre. 

36. Le glucinium a été annoncé, d'après M. Moreno, aussi 
dans les eaux vitrioliques qui sortent des mines de Rio 
Tinto, ainsi que dans la source d'Antiveilles, d'après Pom- 
mier : dans la première localité, la glucine formerait 
0^09 par litre. 

37. En 1825, Struve avait annoncé, dans les eaux de Selters 
et d'Ems, la présence du cuivre, qui ne pouvait être attri- 
buée aux objets artificiels, au contact desquels ces eaux 
se seraient trouvées. Antérieurement ce métal avait été 
indiqué à Tœplitz et dans le dépôt de Carlsbad ; Berzélius en 
avait trouvé une trace dans l'eau de Seidschûtz. 

La présence du cuivre a été signalée comme générale, 
en même temps que celle de l'arsenic, dans les dépôts des 
sources ferrugineuses. Depuis lors, ce métal a été en effet 
trouvé dans beaucoup de localités : à Trianonet à Luxeuil 
par M. Chatin ; à Valmont (Seine-Inférieure), par M. Mar- 
chand; à Bagnères-de-Luchon, par Filhol ; à Aulus, à 
Labassère, à Passy, au Havre, à Yvetot, à Bourbonne-les- 
Bains, à Balarue, etc. M. Keller l'a aussi découvert dans 
l'eau de la Stahlquelle à Bruckenau; M. Will dans celle de 
Rippoldsau; Liebig dans celle d'Aix-la-Chapelle; M. Frese- 
nius dans l'eau de Wiesbaden. Les eaux de Mondorf, Baden- 
Baden et Saint-Moritz sont aussi cuprifères. La proportion 
de l'oxyde de cuivre est, d'après M. Keller, de 0,0000012, 
à Bruckenau; de 0,0000007 à 0,0000015 à Rippoldsau; de 
0,0000044, à Balarue, d'après M. Béchamp. 

38. L'analyse d'un dépôt de céruse a révélé a M. Will 
la présence du plomb (0,00000016 à 0,00000037) dans 



33 ËNDMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

les sources de Rippoldsan ; ce même métal a été rencontré à 
Vichy dans les dépôts de plusieurs sources, par M. de Gou- 
venain ; à Kissingen (0,000001 à 0,0000013) ; à Ems, à 
Hombourg, à Carlsbad (Schlossbrunnen), à Langenschwal- 
bach, à Liebenstein (0,000025 du dépôt ocreux) ; à Pyrmont, 
à Ronneby (0,000026 de Tocre) et à Weinheim. 

Les scories volcaniques, notamment au Vésuve, éruption 
de mars 1840, sont quelquefois recouvertes d'oxychlorure 
de plomb ou cotunnite, à la formation duquel la vapeur 
d'eau n'est peut-être pas étrangère *. 

59. Le bismuth a été indiqué par traces dans les dépôts 
ocreux de Dribourg, de Freyenwald, de Liebenstein et 
de Pyrmont. 

40. Mercure. A part la présence du mercure, qui a été 
annoncée par M. Garrigou dans plusieurs sources des Pyré- 
nées, et celle du mercure métallique que M. des Cloizeaux 
a observée dans le grand Geyser d'Islande, il est certain que 
diverses sources thermales et plusieurs geysers apportent 
du cinabre. Dans la Nevada, comté de Washoe, les Steam- 
boatsprings déposent, en même temps que du soufre, du 
cinabre en proportion assez forte pour qu'on Texploite". 

Aux mines du Sulphurbank, situées près du lacClearet 
ainsi nommées à cause de l'abondance du soufre natif qui 
avait été d'abord seul exploité, le cinabre paraît s'être 
produit et se produire encore, non par sublimation, mais 
par un précipité de dissolution aqueuse'. Les fissures à tra- 
vers lesquelles passent les eaux contiennent une brèche, 
dont les fragments de grès et de schistes sont cimentés 
par des substances variées. Souvent c'est une boue conte- 



' Scacchi. Annales des mines, 4* série, t. XVII, p. 523-333. 
* Rolland. Bulletin de la Société minéralogique, 1878, p. 98 et le mémoire de 
M. Arthiir Phillips. 
> D'après MM. Arthur Phillpps, D' Cari Ochsenius, Joseph Le Conte et B. Rising. 



ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 33 

nant des grains de sulfures métalliques ; en certains en- 
droits, c'est un mélange de cinabre, de pyrite et de silice 
où le cinabre tend à dominer. Il arrive que ces trois sub- 
stances constituent des enduits superposés. 

44. V argent a été mentionné dans l'eau des sources de 
Ronnebourg et de Liebenstein, où il serait en quantité 
dosable. 

42. Plusieurs géologues* ont cru reconnaître qu'en Cali- 
fornie de l'or se dépose encore actuellement, particulière- 
ment dans des graviers. On prétend aussi avoir trouvé ce 
métal dans l'eau de Loucche et plus récemment, d'après 
GôtU, dans l'eau de Gieshûbl et dans celle de Carlsbad. 

43. Le molybdèm a été annoncé par M. Mazade dans l'eau 
de Neyrac, mais sa présence a été niée. 

44. Vurane a été indiqué par trace dans une source. 

45. La présence du tungstène a été annoncée dans l'eau de 
Neyrac par M. Mazade, mais n'a pas été confirmée. 

46. Tantale^ même observation. 

47. Yttrium^ id. 

48. Zirconium^ id. 

UBI. J.-P. Laur, Arthur Phillips et Egleston. 



11-3 



DEUXIÈME PARTIE 



CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES 



Une classification chimique des eaux souterraines prête à 
l'arbitraire, à cause du grand nombre des substances qu'elles 
contiennent souvent. 

Ce qui parait le plus logique, c'est de ranger les eaux 
d'après la combinaison qui y prédomine, et c'est le parti 
auquel nous nous arrêtons. 

Il faut reconnaître qu'en procédant ainsi, on se trouve, 
pour beaucoup de sources de première importance, en désac- 
cord avec la caractéristique généralement admise. C'est ainsi 
que les eaux dites sulfureuses, celles des Pyrénées par exem- 
ple, si importantes au point de vue thérapeutique, ne con- 
tiennent des sulfures qu'en quantité ordinairement très 
inférieure à celle d'autres principes, chlorures, sulfates et 
carbonates. L'iode, le brome, l'arsenic, le fer, la lithine ne 
se trouvent qu'en proportion minime dans les eaux aux- 
quelles ces corps ont cependant valu une grande réputation 
médicale» 



36 CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES. 

Il arrive aussi que, dans une même source, deux sub- 
stances se trouvent en quantités très voisines. C'est ce qui 
a lieu, par exemple, pour le carbonate de soude et le chlo- 
rure de sodium; exemples : la Bourboule, Royat, Saint-Nec- 
taire (source Mandon), Saint-Maurice (Puy-de-Dôme), Gurgi- 
tello (Ischia). Alors, quelque faible que soit sa supériorité, 
il faut que le sel prédominant détermine le classement; il 
en résulte seulement une variété distincte. 

Dans d'autres cas très fréquents, c'est à une substance 
réputée inerte, telle quele bicarbonate ou le sulfatede chaux, 
(ju'appartient la prépondérance : alors on se trouve encore 
en opposition avec les usages reçus. 

En outre, il faut remarquer que le classement purement 
chimique désarticule certains groupes naturels de sources. 
Ainsi une même localité, un même groupe de sources peut 
appartenir à la fois, pour ses divers griffons, lors même 
qu'ils ne seraient distants que de quelques décimètres, à 
deux ou même plusieurs de nos familles. Il en est ainsi à 
Cheltenham, dans le comté de Glocester. 

Quoiqu'il en soit, même au point de vue des applications 
à l'hygiène, il peut être utile d'avoir une classification indé- 
pendante de toute idée préconçue. 

Les familles ont été établies d'après les principes électro- 
négatifs prédominants dans la source, et dans chacune 
d'elles le principe électro-positif a servi à caractériser les 
genres. 

Nous allons passer en revue les familles et genres qui 
suivent : 



CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES. 



Eaux. 



1. Chlorurées. 

2.Chlorhydriquées. 

3. Sulfurées. 

4. Sulfuriquées 



sodiques. 

calciques. 

magnésiques. 



5. Sulfatées. 



6. Carbonatées. 

7. Silicatées. 



sodiques. 

calciques. 

magnésiques. 

alumincuses. 

ferriques. 

complexes. 

sodiques. 

calciques. 

ferriques. 

complexes. 



Dans les pages qui vont suivre, on s*est vu contraint 
d'adopter les hypothèses émises sur les modes de groupe- 
ment probables des substances dissoutes dans les eaux, sans 
se dissimuler toutefois que, dans beaucoup de cas, il n'y a 
pas de certitude à cet égard. 



CHAPITRE PREMIER 

SOURCES CHLORURÉES 

g 1. — SOURCES CHLORURÉES SODIQUES. 

Chlorurées sadiques proprement dites. 

Des sources nombreuses conliennenl le chlorure de 
sodium en assez grande quantité pour que ce sel y ait été 
exploité depuis l'antiquité et figure dans le nom de beaucoup 
de localités : Marsal, Salins, Château-Salins, Salivai, la Seille 
(rivière). Salies, Salât, Saléons, Sales, Salz, Salzbronn, Salz- 
hauzen, Salzungen, Hall en Tyrol, Hall en Wurtemberg, Halle 
zn Prusse, Reichenhall, etc. 

La présence ordinaire du chlorure de sodium dans les 
émanations des volcans de boue, en Italie, en Sicile, en 
Crimée, à Turbaco, à Java, leur a valu le nom générique de 
Salses. 

La proportion de chlorure de sodium varie depuis le degré 
de saturation jusqu'à des quantités si faibles que la saveur ne 
l'indique pas, comme il arrive dans beaucoup d'eaijx pota- 
bles. Dans une même localité la salure de sources diverses est 
très variable. 



SOURCES CHLORUREES SODIQUES 



59 



Pour beaucoup de sources chlorurées sodiques proprement 
dites, c'est le chlorure de sodium qui est tout à fait prédo- 
minant, comme à Schlangenbad, où 0^,31 de résidu renferme 
Û«',22 de chlorure de sodium ; à Soden, la proportion s'élève 
à li*',03 pour 14«',80 de matière fixe. La source des Ther- 
mopyles, à la sortie du passage illustré par la mort de Léo- 
nidas et de ses Spartiates, contient principalement du 
chlorure de sodium, 8^,16surH^,65.M.Raimondi a indiqué 
au Pérou la source de Luco, comme renfermant 15«',20 de 
chlorure de sodium sur 15^,63 de substances fixes. 



Chorurécs sodiques avec chlorures. 



Le chlorure de calcium accompagne [souvent le chlorure 
de sodium; c'est ce dont témoignent les exemples suivants, 
où les quantités de chlorures de sodium et de calcium, 
exprimées en grammes, se rapportent à un litre. 



NOM DE LA SOURCE 



Kauheim. . . 
Mondorf . . . 
Niederbronn 
Creutznacli . 
DQrkheim. . 
Hombour^. . 
Rothenfels. 
Wiesbaden . 



CHLORUnE 

DE SODIIX. 



2,7 

8,76 

3,08 

15,043 

12,850 

14,80 

4,25 

6,85 



CHLORURE 

DE CALCIUM. 



2,2 

3,10 

0,79 

2,7 

1,58 

1,57 

0,45 

0,47 



RAPPORT 

DU CIILORIRK 

de calcium 

AU CHLORURE 

dfî sodium. 



0,81 
0,36 
0,25 
0,20 
0,12 
0,10 
0,10 
0,07 



Aux exemples indiqués dans ce tableau il serait facile 
d'en ajouter bien d'autres, empruntés à des pays très divers. 
La source de Zwickau, en Saxe, contient par litre 14«%88 de 



40 SOURCES CHLORURÉES. 

chlorure de sodium et 6^,29 de chlorure de calcium. Hall, 
en Autriche, contient par litre 16*%36 de chlorure de sodium 
et 0«',46 de chlorure de calcium; Mehadia, en Hongrie, 
0«%79 de chlorure de sodium et 0^,40 de chlorure de cal- 
cium. En Toscane, la source de Stronchino donne SS^'jOS de 
chlorure de sodium et 5»',6i de chlorure de calcium. En 
Angleterre et en Ecosse, plusieurs sources pourraient être 
citées, par exemple, à Ashby, de la Zouch, dans le Leices- 
tershire, qui présente il7«',77 de chlorure de sodium contre 
11^,24 de chlorure de calcium. Au Pérou, la source récem- 
ment analysée de Salada de Chincay fournit, sur 29^,99 de 
matière saline par litre, 21»%28 de chlorure de sodium et 
3«',41 de chlorure de calcium. 

D'après certaines analyses, le chlorure de magnésium 
occuperait le premier rang, comme on Ta supposé pour deux 
des sources de Bourbon-Lancy et comme cela résulterait 
d'une analyse des sources thermales des Bains de la Reine 
près Oran; M. de Marigny y a trouvé par litre 12«',58 de 
matière fixe, dont 5^,96 de chlorure de sodium et 4«',52 
de chlorure de magnésium. A Roucas (Bouches-du-Rhône), 
on trouve 20«',55 de chlorure de sodium contre 2^,0 de chlo- 
rure de magnésium. Une source du Portugal a donné 15*',43 
de chlorure de sodium pour Z^\'ùO de chlorure de magné- 
sium. 

Enfin, il est des cas où le chlorure de potassium a été 
signalé comme venant immédiatement après le chlorure de 
sodium. Telles sont la source de Salies (Basses-Pyrénées), 
qui contient 216*',02 de chlorure de sodium contre 2'',08 
de chlorure de potassium, et celle de Méthane, en Argolide, 
où Ton indique 5i«%52 de chlorure de sodium et 1^,60 de 
chlorure de potassium. 



SOURCES CHLORURÉES SODIQUES. 41 



Chlorurée sodique avec sulfure. 

La source Bayen à Luchon, que l'on s'accorde à consi- 
dérer comme éminemment sulfureuse, renferme par litre, 
d'après Filhol, sur 0«%22 de matières fixes, 0«',07 de sul- 
fure de sodium et 0«%08 de chlorure de sodium qui, par con- 
séquent, serait la substance réellement prédominante. 

Chlorurées sodiques avec sulfates. 

Des sulfates accompagnent très souvent le chlorure de 
sodium; ce sont spécialement ceux de soude, de chaux et 
de magnésie. Ainsi les sources salées qui jaillissent du new 
red-sandstone en Angleterre, à Droitwich, par exemple, con- 
tiennent des chlorures et des sulfates dans le rapport de 
28 à 1 * ; on sait que dans Teau de mer le rapport de ces deux 
sortes de sels est de 5 à 1. A Salies (Basses-Pyrénées), on 
trouve par litre 9 grammes de sulfates divers contre 216 gram- 
mes de chlorure de sodium. 

Gomme dernier exemple, dans la source de Hammam- 
Selam, dans leHodna, en Algérie, 2^,18 de sulfates à base 
de soude, de chaux et de magnésie, accompagnent 6^,71 
de chlorure de sodium par litre d'eau, d'après M. Vatonne. 

Le tableau suivant résume quelques autres exemples de 
chlorurées sodiques, dont le sel secondaire prédominant 
paraît être le sulfate de soude. 

* D'après M. Preslwich. 



42 



SOURCES CHLORURÉES. 



NOMS DES SOURCES 


CHLORURE 

DE SODim. 


SULFATE 

DB SOLDE. 


R.iPPORT 

DU SL'LKATE 

de soude 

AU CHLORURE 

de sodium. 


Leamington (Angleterre) 

Saline de Friedrikshall (Saxe-Heiningen) . 
Saint-Geryais, source du Torrent .... 
Saint-Honoré (NièTre) 


4,32 

7,9 

1.79 

0,30 

11,51 

157,98 
7,74 
0,77 

212.00 
3,85 


4,28 

0,05 
0,82 
0,13 
2.64 
64,47 
1,67 
0,17 
2,7 
0,381 


0,99 

0,75 

0,45 

0,43 

0,407 

0,226 

0,215 

0.19 

0.012 

0,09 


Sprudel de Kissingen (Bavière) 

Saline de Kissingen (Bavière) 

>Yildegg (Argovie) 

Luxeuil (Haute-Saône) 


RoicbenhaU (Bavière) 


Source Gitara à Ischia 





Citons encore : Uriage (Isère) ; Bains (Vosges) ; Salins, en 
Savoie; Wildegg et Bade, en Suisse; Pyrmont, en Allemagne; 
Chellenham, en Angleterre; Ischl, en Autriche; Piatigorsk 
(Caucase); Aqua Caliente, prèsCarthago (Costa-Rica), etc. 

Il est des sources chlorurées sodiques caractérisées par 
le sulfate de chaux. Telles sont, en France : Bourbonne, 
Balaruc, Brides, Lamothe (Isère); Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes, 
Salz (Aude) ; Guagno (Corse) ; — en Algérie : Hammam-Mes- 
koutine, Hammam-Setif, Aïn-el-Hammam, Hammam-Me- 
louan; — dans le duché de Bade : Baden-Baden, La Hube, 
Erlenbad; — Cannstadt, en Wurtemberg; — en Prusse : 
Salzhausen, Meinberg, Halle, Oeynhausen, Lunebourg; — 
en Bavière : Reichenhall; — en Italie : Monte-Catini et Abano; 
— en Espagne : Cestona-Guesalaga, Caldas de Tuy, Caldas de 
Rainha; — en Grèce : Thermia; — dans le Turkestan russe : 
Kache Arassan; — enfin, plusieurs sources récemment ana- 
lysées du Pérou, comme Chances, Baiios de Candarave, etc. 

D'autres sont caractérisées par le sulfate de magnésie, 
comme à Salins (Jura), où Ton a indiqué 0»',87 de sulfate de 
magnésie par 27«',42 de chlorure de sodium. Citons encore 



SOURCES CHLORURÉES SODIQUES. 43 

Domène (Isère); Schinznach, en Suisse; Busko, en Pologne; 
Orel, en Russie; Cos, enAnatolie; une source de TiledeZante. 



Chlorurées sadiques avec carbonates. 

Ce sont les carbonates qui peuvent prédominer, à la suite 
du chlorure de sodium; tantôt c'est le carbonate de soude, 
tantôt le carbonate de chaux. 

Ainsi, au mont Cornadore, à Saint-Nectaire-le-Haut, la 
source nouvelle a donné à l'analyse, sur 5^,14 de matières 
fixes, 4^,40 de chlorure de sodium et 4*',46 de bicarbonate 
de soude*. 

A Royat, les sources dites César, Saint-Mart, Saint-Victor 
et Eugénie, contiennent : sur 38',58, 5«',98, 6^,44 et 5^04 
de résidu fixe : 0«',65, 4^54, 4«',66 et 4«',67 de chlorure de 
sodium avec 0»',63, 0»',94, 4«',05 et 4^,02 de bicarbonate de 
chaux *. 

Ces deux carbonates sont en proportions à peu près égales 
à Wildbad, d'après Fehling, pour chacun, O^'.OTQ sur 0»',20 
de chlorure de sodium. Le poids de carbonate se rapproche 
beaucoup de celui des chlorures dans la source de Hamma, 
près Constantine, d'après ranaly3e de M. de Marigny. Le 
carbonate de soude domine à Saint-Nectaire, à Aix-la-Cha- 
pelle, à Borcet, à Selters, à Adelheidquelle (Bavière), àischia, 
à Pouzzoles, à Saratoga (États-Unis). 

C'est le carbonate de chaux, à Bourbon-l'Archambault, 
à Chatelguyon, à Sylvanès (Aveyron), à Lons-le-Saulnier, à 
Nauheim, à Soden, à Kissingen, à Saint-Genis (Piémont). 



* Tout à côté, jaillît la source romaine qui, sur 6«',59 de résidu fixe, contient \fj^ 
de bicarbonate de soude et i*",?! de chlorure de sodium. ~~ {Annale$ des mines^ 
8- série, t. VII, p. 137, 48S5.) 

* CAnKOT, Mémoire précité. 



M SOURCES CHLORURÉES. 

Enfin, à Neuschwalheim, c'est le carbonate de magnésie 
qui vient immédiatement après le chlorure de sodium. 



g 2. — SOUnCES CIfLORURÉES MAGNÉSIQUES. 

D'après une analyse de M. Ossian Henry, trois sources de 
Rennes-les-Bains, celles de Bain-Fort, Bain-Doux et Bain-de- 
la-Reine, renferment le chlorure de magnésium comme 
substance prédominante; celle du Bain-de-la-Reine con- 
tient l^'jlô par litre de matières fixes, dont 0«',52 de chlo- 
rure de magnésium à 0^,18 de chlorure de sodium. 

Au Pérou, la source Tangolaya, à une lieue de la ville de 
Puno, renferme, d'après M. Raimondi, sur 1^,03 de ma- 
tières fixes, 0'',28 de chlorure de magnésium et 0«',22 de 
chlorure de calcium. On doit mentionner, comme apparte- 
nant à la même catégorie, les sources de Dignes, Bex,Windsor- 
Forest, Nègrepont. 



§ 3. — CHLORURÉES CALaQUES. 

Il est des sources où le chlorure de calcium a été indiqué 
comme sel prédominant. 

Les cinq sources de Cauquenes, au Chili, d'après Lawrence 
Smith, renferment par litre, sur Z^^ZQ de matières fixes, 
2*',17 de chlorure de calcium avec 1»',10 de chlorure de 
sodium. Au Pérou, les sources très chaudes de San-Fernando 
et de Tinguiririca ont donné à M. Raimondi, sur 58%5 de 
matières salines, 2*',55 de chlorure de calcium et 1^,25 de 
chlorure de sodium. 



SOURCES CHLORURÉES CÀLGIQUES. 45 

La prépondérance du chlorure de calcium a été signalée 
encore dans les sources de Laguna, àLuçon (Philippines). 
Aux lies Fidji, les sources bouillantes de Savu-Savu, d'après 
l'analyse de M. Liversidge, renferment par litre l^M de 
matières fixes, dont S^'jôo de chlorure de calcium et 3*%89 de 
chlorure de sodium. Les sources d'Aumale, de Pitkeathly 
(Ecosse), de Sclafani (Sicile), de Yillatoya (Espagne), de Mon- 
lachique (Portugal), doivent être également citées. 



CHAPITRE II 



SOURCES CHLORHYDRIOUÉES 



L'acide chlorhydrique prédomine dans les produits de 
condensation des fumerolles recueillis à l'Etna, à Vulcano, 
au Vésuve. D'après les analyses de M. LefortS les premières 
ont donné pour 100 centimètres cubes : acide chlorhydrique 
1^',481, contre O^'jSOO seulement d'acide sulfurique. Celles 
recueillies à Vulcano, dans l'intérieur du grand cratère, 
ont fourni, pour la même quantité de liquide, O^.Qli 
d'acide chlorhydrique et 0^',653 d'acide sulfurique. Les 
vapeurs acides qui se dégageaient, en 1855 et 1856, du 
bord oriental d'un des gouffres formés en février 1850 sur 
le plateau supérieur du Vésuve, contenaient également, pour 
100 centimètres cubes, 3^,54 d'acide chlorhydrique et 
0«',05 d'acide sulfurique. 

Cette même prédominance se retrouve dans les sources 
naturelles qui jaillissent des flancs de divers volcans, comme 
on l'a vu plus haut. Aux exemples qui ont été cités on ajou- 
tera celui d^une eau recueillie au volcan du Popacatepetl, 

• Comptée rendus, t. LVI, p. 911, 1863. 



SOURCES CllLORHYDRIQUÉES. 47 

OÙ, d'après l'analyse de M. Lefort, 1 litre contient 11^',01 
d'acide chlorhydrique sur un total de IT'^jSlS de matières 
dissoutes. En saturant l'alumine et les autres bases, comme 
il paraît probable, il y aurait environ 1 pour 100 d'acide 
chlorhydrique libre. 



CHAPITRE 111 



SOURCES SULFURÉES 



Comme on Ta dit plus haut, les sources classées comme 
sulfureuses, au point de vue médical, ne contiennent pas 
ordinairement un sulfure comme élément prédominant; 
cependant il n'en est pas toujours ainsi, et on peut citer à 
Barèges la source de l'Entrée, comme réellement caracté- 
risée, d'après l'analyse d'Ossian Henry, par le sulfure de 
sodium. Ce composé représente par litre 0*',04 sur 0«',H de 
matières fixes. Il en est de même pour les autres sources de 
Barèges et à Challes. 

On peut encore considérer comme sources sulfurées celles 
du Yernet (Pyrénées-Orien taies), de Penaguila (Espagne), où 
l'on a signalé le sulfure de sodium; celles de Champoléon 
(Basses-Alpes) et de Trillo (Espagne), où c'est le sulfure de 
calcium qui domine. 



CHAPITRE IV 



SOURCES SULFURIOUÉES 



On a vu précédemment que l'acide sulfurique existe 
dans diverses sources, parmi lesquelles il en est dont il 
constitue l'élément prédominant. C'est ainsi que la source 
thermale de la base du Parano de Ruiz renferme par 
litre 2*',99 d'acide sulfurique libre et des quantités beau- 
coup plus faibles d'autres substances dissoutes. 

M. de Botella a trouvé dans la province d'Almeria qu'une 
source qui prend naisance dans une mine de soufre, à la 
température de 19 degrés, contient 10 à 12 pour 100 d'a- 
cide sulfurique. Parmi les sources sûres que M. Sterry Hunt 
a signalées au Canada, il en est une, près du lac Ontario, 
qui renferme par litre, sur 6 grammes de substances, 4«',29 
d'acide sulfurique. 

Au Japon, la source de Koussuts, analysée par Filhol, a 
donné par litre, sur 4*',89 de substances dissoutes, l'^SSO 
d'acide sulfurique libre et 0«%77 d'acide chlorhydrique. 

Mémoires de la Société de physique de Toulouse^ t. UI, 1878. 

n — 4 



CHAPITRE V 



SOURCES SULFATÉES 



§ 1. — SULFATÉES SODIQDES. 

Quand le sulfate de soude prédomine, il est accompagné 
d'aptres sels, parmi lesquels plusieurs se signalent par l'a- 
bondance relative, d'après les probabilités supposées par les 
auteurs des analyses. Tels sont : 

Le carbonate de soude ; exemples : Carlsbad, où, sur 
6^'%44 par litre, il y a ^^%^ de sulfate de soude et l«^3 de 
carbonate. Sail-lès-Chaleau-Morand (Loire), Olette (Pyrénées- 
Orienlales), Tramesaigues (Hautes-Pyrénées), Warmbrunn 
(Prusse), Glifton (Angleterre), Penticosa (Espagne), sont dans 
le même cas. 

Le chlorure de sodium; exemples : Marienbad (Bohème), 
i2*',5 de sels fixes dont 5 grammes de sulfate de soude et 2 de 
chlorure de sodium ; source de Coronuco, à la base du 
volcan de Puracé, d'après M. Boussingault, 7»',43 de ma- 
tières fixes dont 3»',89 de sulfate de soude et 2^,75 de chlo- 
rure de sodium; Saint-Gervais, source pour la boisson, 



SOURCES SlJLFATËBS GâLGIQUES. 51 

6«',14 par litre, dont 2»',03 de sulfate de soude, le',60 de 
chlorure de sodium; Bertrich, près Coblentz, 1^',6 de ma- 
tières fixes, dont 0«',8 de sulfate de soude et 0*^,4 de chlorure 
de sodium; Lavey, en Suisse, 1«%3, dont 0«%7 de sulfate 
de soude et 0«',36 de chlorure de sodium. Citons encore 
Êvaux, Vicoigne, en France; Bertrich, Âugustusbad, en 
Allemagne; Marienbad, Franzensbad, Also-Sebès, en Au- 
triche-Hongrie; Guardia-Vieja, en Espagne; Aksou, Arrans- 
sansk, en Russie; Païpa, dans la Nouvelle-Grenade. 

Le sulfate de chaux; exemples : Miers (Lot), sur 5*',57 
de matières fixes, 2^67 de sulfate de soude, et 0»%9 de sul- 
fate de chaux; puits artésien de Rochefort, d'une profon- 
deur de 856 mètres, d'après M. Roux, sur 5^^,98, 28',55 de 
sulfate de soude et 1^,81 de sulfate de chaux. Craveggia 
(Piémont), Farad et Bruszno (Hongrie) ont des compositions 
comparables. 

Le sulfate de magnésie : Allevard, qui renferme 0«',525 
de sulfate de soude et 0*%523 de sulfate de magnésie; Ofen 
(Hunyady Janos et autres). 



g *2. — SULFATÉES CALCIQOES. 

Outre les eaux potables dans lesquelles le sulfate de 
chaux prédomine, comme dans la source d'Arcueil qui 
contient, sur l'%53 de résidu, l^^tS par litre, il est des eaux 
minérales qui sont caractérisées par la présence du même 
sel. Le chlorure de sodium occupe le second rang dans les 
sources de Brides, en Savoie; de Filetta, en Toscane, et de 



^ On sera surpris de trouver ici ces sources réputées comme éminemment magné- 
sienne, mais ranalyse y indique la prédominance du sulfate de soude. 



52 



SOURCES SULFATÉES. 



Cano de San-Cristobal, au Pérou; Aïn-Madagre et Hammam- 
ould-Khaled, en Algérie. 

Dans quelques localités, c'est le chlorure de calcium qui 
se présente au second rang, quant à l'abondance, comme 
à Brides (Savoie), où Ton trouve sur 6«',64 par litre 2«',25 
de sulfate de chaux et 1«%84 de chlorure de calcium. C'est 
comme la contre-partie d'une des divisions qui ont été 
admises plus haut parmi les sources chlorurées. 

Le plus souvent c'est le sulfate de magnésie et le sulfate 
de soude qui prédominent à la suite du sulfate de chaux. 

Parmi les sources à sulfate de magnésie nous citerons : 



NOM DES SOURCES 



Viltel (Vosge*) 

Ussat (Âriège) 

Audinac (Ariège) 

Dax (Landes) 

Gapvern (Hautes-Pyrénées) 
Encausse (Haute-Garonne). 
Salies (Haute-Garonne). . 
Siradan (Hautes-? y rénées). 
Barbazan (Haute-Garonne). 

Loêche (Valais) 

Aulus (Ariège] 



SULFATE 



DE CHAUX. 



0,44 
0,31 
0,93 
0,35 
1,09 
2,13 
1,21 
1,36 
1,56 
1,52 
1,82 



SULFATE 

DE MAG.fKSIE. 



0,43 
0,27 
0,40 
0,17 
0,46 
0,54 
0,27 
0,28 
0,50 
0,30 
0,21 



RAPPORT 

DU SULFATE 

de magnésie 

AU SULFATE 

de chaux. 



0,9 

0,8 

0,49 

0,45 

0,4 

0,25 

0,22 

0,20 

0,20 

0,19 

0,11 



Beaucoup d'autres sources sont dans le même cas; exem- 
ples : Belle ville (Paris), Martigny (Vosges), Gastera-Verduzan 
(Gers), Cambo (Basses-Pyrénées), Dribourg (Prusse), Lucques 
et Pise (Toscane), Marbella et Sacedon (Espagne), Weissem- 
bourg et Gurnigel (Suisse), Brousse (Turquie d'Asie) et Santa- 
Clara (Pérou). 

Les sources suivantes comptent parmi celles qui renferment 
surtout du sulfate de soude : 



SOURCES SULFATÉES MÂGNÉSIQUES. 



NOM DES SOURCES 


SULFATE 

DE CHAUX. 


SULFATE 

DE SOUDE. 


RAPPORT 

DC SULFATE 

de choix 

AU SULFATE 

de soude. 


Sain t-Amand (Nord) 


0,87 
1,90 


0,28 
0,27 

0,40 


0,27 
0,23 

0,21 


Bath (Angleterre) 


Source du Dauphin, & Bagnëres-de-Bi- 
gorre (dautes-Pyrénées) 



Citons comme étant dans le môme cas : Saint-Àmand 
(Nord), Propiac (Drôme), San Bernardino (Suisse), Meinberg 
(Allemagne du Nord), Posteny (Autriche), Quinto (Espagne). 

Dans quelques sources, c'est le carbonate de chaux qui 
contribue à la minéralisation avec le sulfate de chaux. Tel 
serait le cas pour Baden en Autriche, où Ton a indiqué sur 
1«S06 par litre 0«^34 de sulfate de chaux et 0»',55 de car- 
bonate de chaux, et pour la source du Pavillon à Contrexé- 
ville, qui, d'après Ossian Henry, renferme, sur 2^%94 par 
litre, 1^,15 de sulfate de chaux et 0^%67 de carbonate de 
chaux. Il en est de même à Enghien (Seine-et-Oise) , Ba- 
gnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Salies (Haute-Garonne), 
Euzet (Gard), Badenweiller et Kreuth (Allemagne); Voslau, 
Szkleno et Szliacz (Autriche-Hongrie); Yiterbe (Italie). 



g 3. — SULFATÉES MAGNÉSIQUES. 



Le sulfate de magnésie est associé à divers sels, dont la 
proportion, quoique inférieure à la sienne, contribue nota- 
blement à la minéralisation des eaux. Dans les sources de 
Scarborough (Angleterre), d'Eptingen (Suisse), d'Alhama, de 



u 



SOURCES SULFATÉES. 



Jaen, de Buzot (Espagne), c'est le sulfate de chaux qui tient 
le second rang. 

Souvent c'est le sulfate de soude, comme dans les exemples 
suivants : 



NOM DES SOURCES 


SII.FATE 

DK MAGXKMlL. 


SLLFATE 

DE SOUDE. 


RAPPORT 

DC HLXrATC 

de soude 

AU SCLFATB 

de magnésie. 


Pûllna (Bohême). . 


53 
i0,9 
9,30 
22,0 


21,8 

6,5 

5,06 

7,00 


0,66 
0.58 
0,54 
0,51 


Seidschûti (Bohême) 


HoDtmirail (Vaucluse) 


Birmenstorf (Suisse) 





Une source découverte en 1884 à Cruzy, canton de Saint- 
Chignan (Hérault), a fourni un résidu fixe. renfermant, sur 
dOO parties, 88 de sulfate de magnésie et 6,5 de sulfate de 
soude. Ajoutons à ce tableau la source de Soulieu (Isère). 

Ailleurs c'est le chlorure de sodium, comme à la source 
n° 2 de Monlmajou (Hérault), qui contient sur 7«',46 de ma- 
tières fixes 5^%86 de sulfate de magnésie et 1*%76 de chlorure 
de sodium. H en est de même en Espagne, à Alhama d'Ara- 
gon et à Yillavieja de Nulès. 

Ailleurs, c'est le chlorure de calcium que l'analyse indi- 
que comme occupant le second rang : Tune des sources de 
Chellenham (Glocestershire) renferme sur 9*',1 de résidu 
5«',50 de sulfate de magnésie avec 1^,59 de chlorure de 
calcium. 

Quelquefois le carbonate de magnésie ; exemple : Gran en 
Hongrie, qui par litre renferme 108^',77 de matières fixes, 
dont la quantité exceptionnelle de 104«%43 de sulfate de 
magnésie, avec 5»',55 de carbonate de la même base. A Al- 
meria (Espagne) on a obtenu des résultats analogues. 



SOURCES SULFATÉES FERREUSES ET FERRIQUES. 55 

Parfois le carbonate de chaux le suit immédiatement : la 
source de Sermaize a donné par litre 1*',55 de résidu, dont 
0^',70 de sulfate de magnésie et 0*',48 de carbonate de chaux ; 
la source de Gross-Albertshofen prèsdeSalzbach, en Bavière, 
contient sur l^%2de résidu. 0*',65 de sulfate de magnésie et 
0^',o7 de carbonate de chaux. Citons aussi Ghàteau-Gontier 
(Mayenne) et Venelle (Toscane). . 

C'est le sulfate d'ammoniaque qui occupe le second rang 
dans les eaux des soffioni de Travale, d'après M. Bechi, qui 
a trouvé sur 100 de matières fixes obtenues par évapora tion 
35 de sulfate de magnésie et 50 grammes de sulfate d'am- 
moniaque. 



g 4. — SULFATÉES ALUMINEUSES . 

Le sulfate d'alumine a été signalé comme prédominant 
dans une eau recueillie au volcan du Popocatepetl (Mexique) : 
S^^OS d'alumine, sans doute à l'état de sulfate, sur 17^%51 
de matières fixes; au volcan de Puracé, 0*',40 de la même 
base sur 2*^,99 de matières salines. 



§ 5. — SULFATÉES FERREUSES ET FERRIQUES. 



Certaines eaux contiennent principalement du sulfate de 
protoxyde de fer. 



;>6 SOURCES SULFATÉES. 



go. — SULFATÉES COMPLEXES. 

Quoique les sources dont il vient d'être question renfer- 
ment en général plusieurs sulfates, il en est de plus com- 
plexes encore, où l'analyse n'indique pas moins de sept ou 
huit bases combinées à l'acide sulfurique, et dans des pro- 
portions assez peu différentes les unes des autres. 

Telles sont les eaux de Cransac (Aveyron), avec magnésie» 
chaux, alumine, soude, manganèse, fer, potasse, et celles 
qui affluent dans les ardoisières des environs d'Angere, ainsi 
que dans les mines d'anthracite de la Mayenne, dont 
Le Chatelier* a fait un examen approfondi; le nickel, le 
cobalt se joignent aux bases qui précèdent. 

* Annales des mines^ 5* série, t. XX, P. 575, i841. 



CHAPITRE VI 



SOURCES CARBONATËES 



^ i. — SOURCES CARBON ATÉES SODIQUES. 

Le carbonate de soude, dont la prédominance caractérise 
de nombreuses sources, est accompagné de sels divers qui 
tiennent le second rang. 

Souvent c'est le chlorure de sodium : 



NOM DES SOUnCES 



Saint-Nectaire (Pay-de-Dômc <). 

Ems (Nassau) 

Vais (Ardèclie) 

Cbftteauneuf (Puy-de-Dôme). . 
Vichy (Allier) 



BICAnBONATE 



2,70 

2.09 

0,2 

0,97 

4,91 



aiLouruE 



DR 50IinM. 



2,59 
0,94 
0,19 
0,17 
0,53 



RAPPOBT 

DU CIILORIKK 

de sodium 

AD BICARBOTIATE 

ûe. Foude. 



0,88 
0,44 
0,35 
0,17 
0.10 



Il faut citer, à la suite de ces sources, celles du Mont 

* Cest un des nombreux exemples de la variété des sources d'une môme localiié. 



58 



SOURCES CARBONATÉES. 



Dore, de Martres-de-Veyre, de Chaudes-Âigues, de Vic-siir- 
Cère, de Saint-Yorre, d'IIaulerive , de Moingt (Loire), de 
Saint-Laurent-les-Bains (Ardèche), de Bagnols (Lozère), du 
Boulou (Pyrénées-Orientales), d'Yverdun, en Suisse, de Bir- 
resborn, de Gleichenberg, de Zaison, en Transylvanie, de 
Hovingham, en Angleterre, de Romagna, en Toscane, 
d'Orense, en Espagne, de Ilanimam-Bou-IIadjar, de Ham- 
mam-Sidi-Scheik, d'Aïn-Mentil, delIammam-Sidi-Ben-Kheir, 
de Hainmam-Sidi-Ait, d'Ouled-Sidi-Brahim, en Algérie. 
Dans bien des eaux, c'est le carbonate de chaux : 



NOM DES SOURCES 



Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme) 

Soultzmatl (Alsace) 

Bussang (Vosges) 

Jaujac (Ardècbe) 

Source Sainte-Aline, à Cominentry (Allier). 
Andabi'e (Aveyron) 



CARBONATE 



DE soriiK. 



1,51 
0,96 
0,78 
1,67 
0,20 
1,82 



CARBONATE 



1,38 
0,45 
0,54 
0,72 
0,07 
0,28 



RAPPORT 

DU CARBONATK 

de chaux 

Ai: CARBONATE 

de soude. 



0,01 
0,4i 
0,43 
0,43 
0,37 
0,15 



Nommons à la suite de ce tableau : Coudes, Chabetout, 
Courpières, Bondes, Sauxillanges, Beaulieu (Puy-de-Dôme), 
Cusset, Vaisse (Allier), Sainte-Marie (Cantal), Montbrison, 
Neyrac, La Malou, Fideris, en Suisse, Malmedy, Godesberg, 
Geilnau, Wildungen, Birkenfeld, Annaberg, Wiesenbad, en 
Allemagne; Giesshûbel, Parad, Rodna, Rodok, Pojan, Fella- 
thale, en Autriche. 

Ailleurs c'est le carbonate de magnésie : 



SOURCES CARBONàTÉES GâLGIQUES. 



59 



mu DES SOURCES 



Hauterive (Allier). 
Ifontrond (Loire). 



BICARBONATE 

DK SOCPB. 



4,68 
4,75 



BICARBONATE 

DE HAG.HÂSM. 



0,50 
0,25 



RAPPORT 

DU C1RB0?(AT| 

de magnésie 

AU CAIUIO?(ATE 

de soude. 



0,11 
0,05 



Il faut ajouter les noms de Saint-Romain-le-Puy (Loire), 
NeusLedel, Alt-Sohl, Al-Gizôgy, Kostreiniz, en Autriche-Hon- 
grie, Falciaj, en Toscane. 

Le sulfate de soude occupe le second rang à Néris (Allier), 
où, sur 1^,14 de résidu, il y a 0*',42 de bicarbonate de soude 
et 0*^,58 de sulfate de soude ; dans la source de Kukurtlus, à 
Brousse, qui, d'après Lawrence Smith, contient, sur 0«%97 
de matières fixes, 0^',4i de bicarbonate de soude et 0^%19 de 
sulfate de soude. Les sources de Vinça (Pyrénées-Orientales), 
Landeck, Salzbrunn, Cudowa (Prusse), Bilin, en Bohême, 
Borzaros, en Transylvanie, et Jamnicza, en Croatie, doivent 
être mentionnées également. 

C'est le silicate de chaux qui suit le carbonate de soude 
dans une source du Yernet, où on l'a trouvé sur 0*',27 par 
litre 0^y09 de carbonate de soude et 0«%06 de silicate de 
chaux. 



§2. 



CARBON ATÉES CALGIQUES. 



Ainsi qu'on l'a vu plus haut, le carbonate de chaux prédo- 
mine dans un grand nombre d'eaux potables, dont beaucoup, 
telles que celles d'Arcueil, incrustent leurs tuyaux de con- 
duite ou déposent des travertins à proximité de leur orifice, 



60 SOURCES GÂRBONATÉES. 

comme on Ta vu plus haut pour plusieurs sources chaudes 
et froides (pages 21 et 22, et figures 3 et 4). Toutes ces 
sources peuvent par conséquent être rangées parmi les car- 
bonatées calciques. 

Quelquefois ce qui suit est le sulfate de chaux, comme à 
Ussat, où l'on trouve par litre sur 1*%276 de matières fixes 
0»',70 de bicarbonate de chaux et 0*% 19 de sulfate de chaux, 
et à Aix, en Savoie, où, d'après M. Wilm, la source dite de 
soufre, contient sur 0^,49 par litre 0*%19 de carbonate de 
chaux et 0^',09 de sulfate de chaux. A Enghien, près Paris, 
avec 0«',55 de carbonate de chaux par litre, il y a O'f',28 de 
sulfate de chaux. Citons à la suite, Siradan (Hautes-Pyré- 
nées), Foncirgne (Ariège), la Bonne-Fontaine (Lorraine alle- 
mande), Ilammam-Mzara, Ilammam-Djerob, Hammam-Chin, 
en Algérie; Badenwciler, Pyrmont, en Allemagne; Teplicz, 
en Hongrie; San Filippo, Leccia Chianciano, en Italie; Mon- 
terey, au Mexique. 

Ailleurs le carbonate de soude est le principal compagnon 
du carbonate de chaux, comme à La Malou l'Ancien, source 
de rUsclade, où ce sel forme les 0,92 du poids du carbonate, 
et à Saint-Galmier (Loire), où l'on trouve sur 28%89 de résidu 
i^%02 de bicarbonate de chaux et 0*^,56 de carbonate de 
soude, c'est-à-dire 0,54 du premier. On aurait pu com- 
prendre dans la même liste : Chambon, Chaleldon, Me- 
daigne (Puy-de-Dôme); Saint-Galmier, Saint-Alban (Loire); 
Neyrac, Celles (Ardèche); La Malou-le-Haut, Rieumajou, Bu- 
sinargues (Hérault); Prugnes (Aveyron); Monestier-de-Cler- 
mont (Isère); La Caille (Savoie); Rippoldsau, Teinach, 
Marienfels, Altwasser, Charlotenbrunnen, Alexanderbad, 
Abensberg, Hohenberg, en Allemagne; Arapataka, en Au- 
triche; Laterina, en Italie. 

Souvent c'est le carbonate de magnésie qui occupe le 
premier rang après le carbonate de chaux. 



SOURCES CÂRBONATËES FERRIQUES. 



61 



NOM DES SOURCES 



Fougues (Niùvrt) 

Evian (Savoie) 

Oued el ifamman (Algérie) 



CARBONATE 
de chaux. 



1,53 
0,28 
1.20 



CARBONATE 
de magnésie. 



0,08 
0,12 
0,00 



RAPPORT 

DU CARBONATE 

de magnésie 

AU CARBO^ATE 

de chaux. 



0,73 
0,42 
0,07 



Nommons aussi : SainUIippolyte d'Enval, Grandrif (Puy- 
de-Dôme); Valence, Dieu-le-Fit, Vaugnières (Drôme); Bourg- 
d'Oisans (Isère); Saint-Simon (Savoie); Aix (Bouches-du- 
Rhône); Puzzichello (Corse); Rosheim (Alsace); Hammam- 
bou-Hanifia (Algérie) ; Géronstère, Insleville, Groesbeck, 
Tongres (Belgique); Les Ponls, Thalgoul, Enguistein, Suot 
Sass, Wih (Suisse); Steben, Imnau, Langenau, Nieder-Lan- 
genau, Feldafmg (Allemagne); Neuhaus, Moha, Slubitza, 
Krapina (Autriche-Hongrie); Pietra, Bergallo (Italie) ; Caldas 
de Oviedo, Landete (Espagne). 

Parfois c'est le carbonate ferreux, comme à Griesbach, 
grand-duché de Bade, où Ton trouve sur 3^%12 de matières 
fixes 1«',59 de bicarbonate de chaux et 0^^,078 de bicarbonate 
ferreux. On l'a mentionné aussi comme principe caracté- 
ristique à Provins (Seine-et-Marne), Orezza (Corse), Schme- 
rikon (Suisse), Presbourg (Hongrie), Puguio de San-José de 
los Banos (Pérou). 



§ 3. — CARBOJSATÉES FERRIQUES '. 

Beaucoup des sources qualifiées de bicarbonatées ferreuses 
ne contiennent du carbonate de protoxyde de fer qu'en pro- 



Pour conserver une désinence uniforme, on a cru devoir s'écarter ici de Fusage 



62 SOURCES CARBONATÉES. 

portion inférieure à celle d'autres éléments constituants. 
Ainsi l'eau d'Orezza (Corse) renferme, d'après l'analyse de 
Poggiale, sur 0'^S84de matières fixes 0«%128 de carbonate de 
fer contre 0«%602 de carbonate de chaux. A Spa, la source 
du Pouhon contient, sur 0«%35 de matières fixes, 0^,092 de 
carbonate de fer et 0»%095 de carbonate de soude. Cepen- 
dant, dans la même localité, la source de Géronstère contient 
les deux sels à peu près en quantité égale ; sur 0«',175 de 
matières fixes, le carbonate de fer représente 0»%0483 et le 
carbonate de soude 0^%0479. Pour Pyrmont, la plus chargée 
de fer, le Trinkbrunnen, ne saurait non plus être considérée 
comme appartenant à notre catégorie des carbonates ferri- 
ques, puisque sur les 2^',57 de matière fixe on ne trouve que 
0*^,05 de carbonate de fer, alors que le bicarbonate de chaux 
s'élève à 1«',04. 

Cependant il existe sans doute de vrais carbonates ferriques. 
C'est ainsi que d'après les résultats publiés par divers ana- 
lystes, on pourrait considérer comme telles les sources de 
Cassuejouls(Aveyron), Saint-Christophe en Brionnais(Saônc- 
et-Loire), Ebeaupin (Loire-Inférieure), Blanchimont, Nou- 
veau-Tonnelet, en Belgique; Czarchow, en Silésie, Klausen, 
Korsow, Dorna, en Autriche; Acqua-Acidula, en Italie; Her- 
videros de Yillar-del-Poso et Portugos, en^Espagne. 



g 4. — CARBON ATÉES MAOÉSIQUES. 

Dans quelques sources, c'est le carbonate de magnésie 
qui prédomine, comme dans une source de Monlmajou 
(Hérault;, d'après M. Moitessier* 



chimique, en donnant le nom de ferriqties à des sources qui cependant renferment lé 
fer au minimum. 



<v 



SOURCES aRBONATÉKS COMPLKXEî^. 63 



g 5. — CARBOPIATÉES COMPLEXES. 



Il est rare que les eaux carbonatées ne renferment pas 
simultanément plusieurs carbonates, de telle sorte qu'il est 
difficile de ranger ces eaux dans Tune des catégories précé- 
dentes, aucun des carbonates ne prédominant d'une manière 
évidente. 

Telles sont en France différentes sources du plateau cen- 
tral : Monl-Dore, Pontgibaud, Royat (Puy-de-Dôme), Noris et 
Saint-Pardoux (Allier), Sail-les-Bains, Sail-sous-Couzan et 
Renaison (Loire), Veyrasse (Hérault), Oriol (Isère), Allezani 
(Corse), Pouhon (Belgique), Schwalbach, Reinerz Schwal- 
heîm, Reutliugen (Allemagne); Kiskalan (Autriche). Telles 
sont encore plusieurs sources de Langenschwalbach; l'une 
d'elles cependant, le Weinbrunnen, est remarquable par 
la prédominance du bicarbonate de magnésie : 0^%60 sur 
0^%57 de bicarbonate de chaux. La source de Rossdorf près 
Bonn est caractérisée par la présence, en quantités à peu 
près égales, de carbonate dé soude et de carbonate de 9 
mtignésie. 

Diverses sources du Canada* appartiennent à cette ca- 
tégorie; toutefois le carbonate de magnésie a été signalé 
comme légèrement prédominant dans plusieurs d'entre 
elles : Bulgnéville (Vosges), B.ussiaires (Aisne), Labarthe de 
Neste (Hautes-Pyrénées) et diverses sources de Maine-et- 
Loire; Geroldsgrund , en Bavière; Liebweida, Obladis, 
Ajnacsko, en Autriche; San Adnan y la Losilla, Puerlollano, 
Mannolejo, en Espagne. 

* Dtêcription géologique du Canada. 



CHAPITRE VII 



SOURCES SILICATEES 



La silice qui est ordinairement en dissolution dans les 
eaux potables, comme Henri Sainte-Claire Deville Ta reconnu, 
paraît être Télément principal dans certaines sources ordi- 
naires. 

Telle est celle de Saint-Yrieix (Haute-Vienne), analysée par 
M. Peligol, qui contient seulement 0«',006 de matière fixe, 
consistant principalement en silicate de potasse. 

Diverses sources thermales renferment également la silice 
en quantité prédominante et paraissent ainsi motiver un 
groupe de sources silicatées, bien que ce nom ne figure pas 
dans les classifications jusqu'ici adoptées. 

Il en est ainsi pour l'eau du grand Geyser en Islande, 
d'après l'analyse qu'en a faite M. Damour, sur un échantillon 
rapporté par M. des Cloizeaux en 1845: elle contient sur 
1«%28 par litre 0«',52 d'acide silicique. 

A Plombières, plusieurs sources, d'après l'analyse de 
M. Lefort, sont dans le même cas : sur 0^,37 de résidu fixe, 
la source Vauquelin contient O^^OOS d'acide silicique et 
seulement 0^',076 d'acide sulfurique : la source n*" 5 de 



SOURCES SILIGATÉES. 65 

l'aqueduc du thalwegs où la proportiou d'acide sîlicîque sur 
0^308 de résidu est 0«^,078> l'acide sulfurique étant seule- 
mcHt de 0«',066. 

Quel que soit le mode de combinaison que Ton admette, il 
convient de placer de telles sources dans la catégorie qui 
nous occupe. 

De même, la plupart des sources de Bagnères-de-Luchon, 
d'après les analyses de M. Garrigou, contiennent par litre, en 
acide silicique : 

' gr. 

Source Bordeu, n« 5 0.072 

Source Bosquet 0,080 

Source Bayen 0,091 

Source des Romains 0,09o 

Pour Ax, dans l'Ariège, d'après le môme chimiste, la 
source du Bain-Fort contient sur 0«',27 de matières fixes 
0*^,096 de silicate de soude et seulement 0«',07 de sulfate de 
soude ; dans la source des Canons l'acide silicique est encore 
plus abondant et correspond à 0»',11 de silicate de soude. A 
Olette (Pyrénées-Orientales), M. Bonis a trouvé sur 0«',459 de 
résidu fixe 0*',164 de silice; c'est le corps de beaucoup le 
plus abondant. 

A Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), la source da ce nom 
contient, d'après Filhol, 0»%25 de résidu fixe dont 0«%07 de 
silicate de soude et, en outre, des quantités dosables de sili- 
cates de chaux, de magnésie, d'alumine; le chlorure de 
sodium forme 0*%069. Si l'on s'en rapporte aux analyses, on 
doit considérer également comme sources silicatées celles 
d'Amélie et de la Preste (Pyrénées-Orientales), de Langen- 
brucken (duché de Bade), de Porla (Suède), de Mala (Es- 
pagne). Dans le Turkestan russe, les sources d'Arassan, 
Boulak et de Bergati sont particulièrement caractérisées. La 



66 SOURCES SILIGATÉES. 

première renferme, d'après les analyses citées par M. Mouch- 
ketoff', sur 0*',204 de substances fixes O^'JS de silicate de 
soude; la seconde, sur 0'',57 de matières dissoutes, a donné 
0«',20 du même sel. 

Certaines sources déposent des silicates insolubles à 
base de chaux (plombiérite à Plombières), d'alumine (Saint- 
Honoré, Nièvre), de magnésie, de fer et d'autres bases. 

La catégorie des soui*ces silicatées, quelle que soit sa 
valeur possible au point de vue thérapeutique, offre un véri- 
table intérêt pour bien des faits géologiques. 



TROISIÈME PARTIE 



RÉACTION DES EAUX SOUTERRAINES SUR LES MATÉRIAUX 
QU'ELLES BAIGNENT 



La réaction des eaux souterraines sur les matériaux 
qu'elles baignent donne lieu à la formation de combinaisons 
variées quMl convient de mentionner, en distinguant celles 
qui se font : 1"* aux dépens de roches naturelles; 2"" aux 
dépens de substances artificielles. Ces derniers cas sont 
même les plus intéressants, au point de vue de l'explication 
des phénomènes naturels. 



CHAPITRE PREMIER 



RÉACTION EXCRCÉC SUR DES ROCHES NATURELLES 



§ 1. — ALUNITE ET ALtTN. 



I^eâ roches silicatées alumineuses soumises à Faction 
d'émanations aqueuses et sulfurées, surtout à tenlpérature 
élërée, subissent une décomposition plus ou moins avancée; 
leur silice est éliminée, tandis que l'acide sùlfuriquc 
provenant de l'oxydation de l'hydrogène sulfuré s'unit à 
l'alumine, à la potasse et à d'autres bases, et constitue 
ainsi des sulfates multiples. 

La principale de ces combinaisons épigéniques est l'alunite, 
sulfate double d'alumine et de potasse. L'alun est beaucoup 
plus rare. Vulcano et Milo présentent des exemples de ces 
transformations. 



§ 2. — GYPSE ET ANHYDRITE. 

Quand le calcaire est baigné par des vapeurs aqueuses el 
sulfurées, il peut être attaqué et donner naissance à dugypse, 



SULFATES DIVERS. 69 

sulfate de chaux hydraté, plus rarement à de l'anhydritc. 
C'est ce qui se voit en diverses localités de la Toscane, à 
Pereta et à Selvena, ainsi qu'aux abords des soffioni '• Ce 
mode de transformation a été particulièrement étudié aux 
ilesLipari par Hofmann, à Milo, en Islande notamment dans 
les solfatares de Krisuvik et de Reyjavik où, d'après M. Bun- 
sen, du gypse prend actuellement jiaissance dans un tuf vol- 
canique, changé en une argile bariolée ressemblant à celles 
du keuper. 

Il n'est pas nécessaire d'une température élevée pour que 
cette réaction se produise ; elle se fait ù la température ordi- 
naire, à la faveur des corps poreux. C'est ainsi qu'à Aix-les- 
Bains, comme l'a montré Dumas', les parois calcaires de la 
grotte dite d'alun se recouvrent d'efllorescences gypseuses. 



§ 3. — SULFATES DITERS. 

Les sulfures métalliques sont fréquemment oxydés sous l'in- 
fluence des eaux souterraines, surtout lorsqu'elles arrivent 
aux abords de la surface du soi. C'est ce que montre dans 
une foule de localités la transformation de la pyrite de fer 
en sulfates. 

Des sulfates résultent aussi de l'attaque de laves par l'acide 
sulfurique, par exemple à la solfatare de Pouzzoles, comme 
l'a montré Breislack. 

< Coqaand. Bulletin de la Société géologique, S* série, t. YI, p. 01, 1840. 
* Sanrage. Annales de* minee^ 4* série, 1. X, p. 69. 
' Comptée rendue, t. XIXVII, p. 237, 1846. 



70 RËÂCnON EXERCÉE SUR DES ROCHES 



. g 4. — KAOLIN. 

D*après M. Domeyko, aux environs de la solfatare de Ghil- 
lan, au Chili^ les eaux exercent une forte action sur le tra- 
chyte qu'elles traversent; celui-ci, dépouillé de son alcali, se 
convertit en kaolin. Dans le même pays, dans la Cordillère 
de Cdquimbo, M. Pissis cite les sources chaudes de la vallée 
del Toro qui attaquent la roche trachytique, en y creusant 
des cavités à la place des cristaux de feldspath. 

 Saint-Paul, M. Velain a signalé la décomposition des 
roches volcaniques par les vapeurs acides et leur transfor- 
mation en argiles. 



§ 5. — CARBONATES. 

Les eaux chargées d'acide carbonique, qui sont si fré- 
quentes, attaquent souvent les roches silicatées qu'elles tra- 
versent. 

Agissant sur les minéraux sulfurés des filons, les eaux car- 
boniquées produisent des carbonates, tels que la céruse et la 
calamine. Elles déterminent aussi, indirectement, par une 
décomposition ultérieure du carbonate de fer, la formation 
de limonite. 

* MUsion de Hainl-Paul, p. Ô'J\). 



SILICATES. 7i 



§ d. — CHLORURES. 



A la faveur du chlore qu'elle renferme, à Télat d'acide 
chlorhydrique, Teau volcanique attaque les roches qu*elle 
rencontre et y forme des chlorures. 



il. — SILICE. 



La décomposition des roches silicatées par des eaux vol* 
caniques chargées d'acides sulfurique, chlorhydrique, car- 
bonique ou autres, produit parfois la mise en liberté de 
Tacide silicique à l'état gélatineux ou à celui d'opale. C'est 
ce qui a lieu, d'après M. Velain, à l'Ile Saint-Paul, où les 
roches volcaniques décomposées abandonnent la silice ; on 
trouve dans ces roches toutes les variétés d'opale; quelque- 
fois aussi la tridymite et la calcédoine. 



S 8. — SILICATES 



Les boues rejetées abondamment par d'assez nombreux 
volcans paraissent dériver de la décomposition des laves 
par les vapeurs complexes qui les imprègnent, comme on 
vient de le voir pour Saint-Paul. Les éruptions boueuses et 



72 RÉACTION EXERCÉE SUR DES ROCHES. 

souvent acides des grands volcans des Andes et de Java sont 
bien connues. 

Par suite de leur teneur en acide silicique, certaines eaux 
ont formé, aux dépens de sulfures, des silicates hydratés, 
tels que la calamine et la chrysocolle. 



OBSERVATION. 

Les réactions que nous pouvons constater aux abords de 
la surface ne donnent sans doute qu'une faible idée de 
celles qui doivent se produire dans les régions profondes. 
Ce que l'expérience nous apprend de Ténergie rainéralisa- 
trice de l'eau suréchauffée amène à conclure nécessairement 
que dans les laboratoires souterrains, où se trouvent simul- 
tanément la haute température et la forte pression, il s*ac- 
complit des actions chimiques intenses : sans doute le quartz 
s'isole €t cristallise; des silicates anhydres se constituent; 
des combinaisons métalliques prennent naissance. 

C'est d'ailleurs un sujet qui s'imposera particulièrement 
à nous^ quand nous traiterons du rôle des eaux souterraines 
dans les périodes géologiques. 



CHAPITRE II 



RÉACTIONS OPÉRÉES SUR DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES 



Les eaux souterraines qui réagissent accidentellement sur 
des substances artificielles provoquent aussi la formation 
de nombreuses espèces. On le constate particulièrement dans 
les eaux minérales» en présence des matériaux réunis pour 
leur captage ou apportés dans leur bassin. 

Pour mettre de Tordre dans leur énumération, nous cite- 
rons d*abord les espèces produites aux dépens des matériaux 
pierreux, puis celles auxquelles ont collaboré des métaux 
libres. 



§1. — SUBSTANCES PIERREUSES. 

ZéoUthes : chahme, harmotôme^ chrhtianite, méiolype, 
apophyllite. 

Des zéolithes cristallisées se produisent dans les maçonne- 
ries baignées depuis l'époque romaine par les eaux thermales 



74 réaghous sur des substances artificielles. 

de Plombières et d'autres localités. Telles sont la chabasie, 
rharmotôme, la christianite, la mésotype et Tapophyllite. 
Ces espèces ne sont pas seulement identiques aux minéraux 
naturels par leur composition et leur forme cristalline ; elles 
se présentent aussi dans des boursouflures et cavités des 
briques et du béton, absolument comme les zéolithes dans 
les vacuoles des roches amygdaloîdes. 

Leur production résulte de la collaboration des éléments 
contenus, les uns dans l'eau thermale, les autres dans la 
maçonnerie \ 

Plombiérile. 

Du silicate de chaux hydraté (plombiérite) a été trouvé 
également à Plombières, à Tétat gélatineux, dans les cavités 
situées à la partie inférieure de la couche de maçonnerie. 



Opale. 

L*opale mamelonnée, translucide et incolore, appartenant 
ù la variété nommée hyalite^ se rencontre à Plombières et 
parfois en abondance. Comme exemple, je citerai une fissure 
(le la maçonnerie où cette substance se montre en nombreux 
mamelons'. 

Calcédoine. 

Des pores de briques romaines à Plombières laissent 
voir au microscope de petits sphérolites fibreux et rayonnes, 



* Voir pour plus de détails la Géologie expérimentaic, p. 179 û Sl-i. 
^ On peut voir Géologie expérimentale, p. 187, fig. 58. 



SUBSTANCES PIERREUSES. 75 

agissant fortement sur la lumière polarisée et donnant la 
croix noire caractéristique de la calcédoine. C'est le premier 
exemple qui ait été cité de la formation contemporaine de 
silice anhydre à T^tât cristallin ou de quartz. 



Calcite et aragonite. 

Dans les boursouflures des briques antiques, qui ont été 
soumises à Faction de l'eau minérale, à Plombières' et ù 
Bourbonne, on rencontre ça et là du carbonate de chaux ù 
l'état de calcite, c'est-à-dire cristallisé danslesystèhfierhom- 
boédrique. En outre, dans le dallage de Bourbonne, la calcite 
est en masses cristallines remplissant les cavités de la brique, 
et elle s*y présentecomme dans beaucoup déroches amygda- 
loidesV Elle a aussi incrusté à Bourbonne du bois de hêtre, 
appartenant à des pilotis romains, et les a rendus extrêmement 
durs et lourds, car elle ne forme pas moins de 97 0/0 du 
poids total. 

Dans les mêmes conditions, et souvent sur des points voi- 
sins, se présente la chaux carbonatéeà l'état d'aragonite, qui 
à Plombières est en double pyramide à six pans, très aigus 
et rappelant particulièrement celle des gîtes de fer de Fra- 
mont et de certains basaltes: c'est la variété nommée apotome 
par Haûy. Le plus souvent Taragonite est en cristaux acicu- 
laires, incolores ou d'un vert tendre, qui forment de petites 
houppes à l'intérieur des géodes. 



* Géologie expérimentale ^ p. i04. 

* Id., p. 96. 



76 RÉACTIONS SUft DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES. 



§ 2. — 8UB8TAKCE8 MÊrALLIQUES. 

Les travaux de curage du puisard romain de Bourbonne 
ont fourni, il y a peu d'années, de nombreux et intéressants 
exemples de la formation contemporaine de minéraux métal- 
liques". 

Chakmnef chakopyritCf philippnte^ tétraédrite. 

Ces quatre espèces, si répandues dans les filons où Ton 
exploite le cuivre, se sont formées aux dépens du bronze des 
nombreuses monnaies jetées autrefois dans le bassin. Par 
leurs formes cristallines et par leur aspect, elles rappellent 
absolument les espèces naturelles. 

Galène. 

Des enduits de galène ont été trouvés dans des tuyaux de 
plomb. 

LithargCf cérmitey pliosgénite^ anglé$ite. 

Ces quatre espèces ont été également recueillies sur des 
conduites de plomb, enchâssées dans le béton romain et pré- 
sentant des érosions profondes. 

' Voir Géologie expérimentale^ p. 72 à 110, et les figures qui y sont comprises. 



SUBSTANCES MÉTALLlQlffiS. 77 



Pyrite. 



La pyrite a été rencontrée dans plusieurs tuyaux , en en- 
duits autour de fragments de grès bicarré du sous-sol, et en 
globules d'un jaune de laiton, terminés par des faces cristal- 
lines, au milieu de la chaux d'un carrelage en brique, au- 
dessous d'un canal de conduite d'eau. 

La formation actuelle de ce même minéral a été constatée 
dans beaucoup d'autres localités, telles que Aix-la-Chapelle, 
Burgbrohl, Bourbon-Lancy, Bourbon-l'Archambault, Saint- 
Nectaire, Hammam-Meskoutine, ainsi qu'à Portsmouth, sur 

le bois d'un vacht*. 

« 

Atacamite, oxyde de cuwre, chryiocolle, carbonate de cuivre 

hydraté. 

L'oxychlorure nommé atacamite, les deux oxydes de cuivre, 
cuprite et mélaconise, le silicate hydraté ou chrysocolle et 
le carbonate de cuivre hydraté sont du nombre des minéraux 
engendrés à la surface' d'un tuyau dé bronze et ailleurs. 

Coisitérile^ 

Parmi les modifications qu'ont subies les médailles de 
bronze, dans les réactions auxquelles sont dus les nouveaux 
composés, il est une épigénie qui ne doit pas être passée sous 
silence. Tout en ayant perdu la netteté de son relief, la mé- 
daille a souvent conservé sa forme générale. Tandis que son 

i. Voy. Géologie estpérimentaie, p. 86 et 94. 



78 RÉACTIONS SUR DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES. 

intérieur montre encore Téclat et la couleur du bronze, sa 
partie externe se compose d'une couche blanche, d apparence 
terreuse, que l'examen chimique a fait reconnaître comme 
consistant en oxyde d'ctain, faiblement coloré en vert par 
des traces de sels cuivreux. Il s'est donc produit dans ces 
pièces un véritable départ, et en raison de la différence 
des affinités chimiques des métaux qui les composaient^ 
le cuivre est entré dans les combinaisons sulfurées, tandis 
que l'étain s'y est refusé et a passé à l'état d'oxyde- 



Sidéro%e. 

 Bourbon-rÂrchambault, la pyrite produite aux dépens 
d'une barre de fer était recouverte d'un enduit très mince 
de sidérose cristallisée. 

Vivianile. 

Elle forme des enduits adhérents sur des débris organisés 
tels que fragments de bois, ossements ou dents d'animaux. 

Silicate de fer hydraté. 

Un silicate de fer hydraté, analogue à la mclanosidérite, 
a été rencontré à Plombières. Une combinaison semblable 
a été trouvée dans un dépôt de Carlsbad. A Bourbonne- 
les-Bains, la linionitc de formation actuelle coûte 3,30 
pour 100 de silice combinée. 



QUATRIÈME PARTIE 



ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES 



INTRODUCTION 
Impureté des eaux (TinfiUration adjacentes atix rivières. 

La rapidité aveclaquelle des eaux d'infiltration dissolvent 
dans leur trajet des substances diverses est particulièrement 
sensible dans les nappes d'eau d'infiltration adjacentes aux 
rivières. Le résidu de leur évaporation est en effet tou- 
jours plus abondant que celui des cours d'eau voisins et la 
proportion d'acide nitrique et d'ammoniaque peut y être 
très considérable. 

En raison de sa situation superficielle, cette nappe est su- 
jette à des causes particulières d'impureté, surtout à proxi- 
mité des centres de population. Les causes qui contribuentà 
la vicier sont trop nombreuses et de nature trop variée pour 
être détaillées ici. Dans les villes où le sol est généralement 
protégé par un pavage compact, l'infiltration est moins 
facile que dans les villages, où l'on voit les eaux des fu- 
miers pénétrer graduellement dans la nappe phréatique. 
Dans les villes, les agents d'infection sont proportionnelle- 
ment plus nombreux. Les conduits d'égouts, les fosses d'ai- 



80 INTRODUCTION. 

sances ou les puisards, dont les parois ne sont pas complè- 
tement imperméables, sont des causes de corruption*. Il en 
est de même des cimetières, dont les inhumations se font 
dans la couche aquifère, des écuries, de certaines fabri- 
ques, etc. Loin de s'étonner que les eaux des villes, situées 
dans ces conditions, soient impures, il y a plutôt lieu d'être 
surpris que, dans un sol dont la superficie est habitée depuis 
des siècles, le gravier ne soit pas lui-même tellement chargé 
d'impuretés que son eau cesse d'être potable. 

Ainsi les puits de Strasbourg renfermaient, il y a trente ans, 
une quantité de matières fixes comprise entre 0«',282 à 0'',772 
par litre, et dans la plaine, à la station de Schelestadt et à 
celle de Saverne, cette proportion était de 0^,52 à O^J] . Les 
sels de ces eaux consistent en chlorures, carbonates, sulfates, 
phosphates, nitrates, et en matières organiques; souvent le 
carbonate de chaux forme à peu près la moitié du poids 
total des sels. .. 

:€r voidi la proportion, par litre j des matières contenues 
dans les rivières de la même région ' : 

Rhin. . . . /. 0,17 à 0%5 

m. . 0,10 à 0,18 

Zorn, à Saverne, au sortir du grès des 

Vosges 0,044 

Zôrn, â Brùrtialh, après qu'elle a parcouru 

environ 30 kil. sur divers terrains. . 0,220. 

Sarre, à Sarrebourg. . 0,054 

A Bàle, les eaux des piiits donnent lieu à des observations 
analogues'. Tandis que les matières dissoutes dans l'eau du 
Rhin et dans celles de la Birseg sont, en moyenne, en pro- 

^ Il existe encore dans bien des viUes des fosses d'aisances que les pr^priélaires ne 
font pas vider, parce que les matières fécales s'inllïtrent dans le terraiii voisip. 
* Daubrée. Description géologique du Bas-Rhin^ p. 352. 
» Revue de géologie, i, Vll, p. 285. 



INTRODUCTION. 81 

portion de 0^^^ a 0«',3 par litre, elles s'élèvent dans les puits 
de la Grande-Ville à des quantités variant de 0«',5 à 1«',2. 

On a indiqué à Carlsruhe O^'^SS, comme moyenne des 
eaux phréatiques. 

De même à Bonn, les puits renferment en moyenne trois 
fois plus de matières salines que l'eau du Rhin \ 

Dans les puits de Dusseldorf, la proportion des matières 
fixes varie de 1«',12 à 0«',78, tandis que l'eau du Rhin en 
contient seulement, suivant les époques, 0«',11 à 0^,30, c'est- 
à-dire moyennement trois fois moins. 

Pour un même puits, la proportion change d'ailleurs avec 
les saisons. Ainsi à Stuttgart elle a varié pour un même puits, 
d'après M. Fehling, de 0^,51 à 0^,55 suivant les sécheresses 
et les pluies. 

D'après des analyses que l'on doit à M. Raimondi, l'auteur 
d'importantes études minéralogiques et géologiques sur le 
Pérou, les eaux phréatiques qui alimentent la ville de Lima 
contiennent 0*%265 par litre de matières ûxes. Pour la ville 
d'Ancon, elle s'élève à i^,9Z dont 0«',89 de chlorure de sodium, 
O^'jSS de sulfate de soude et O^'jS? de sulfate de chaux. 

Dans chaque ville, la composition de l'eau de puits très 
voisins présente de grandes différences, qui peuvent souvent 
s'expliquer. Ainsi, à Paris, cette eau est particulièrement 
impure dans les parties où le sol est formé de gravats et de 
décombres'. 

Roches solubles dam Peau. 

Parmi les roches qui constituent l'écorce terrestre, il en 
est un petit nombre qui sont bien connues comme solubles 



1 Blume. Jahrbuch fur Minéralogie, p. 9G8, 1875. 
* Carie htfdrologigue de Delesse. 

U - fi 



82 



INTRODUCTION. 



dans l'eau. En première ligne se présente le sel gemme; 
puis le sulfate de chaux, à ses deux étals de gypse et d'an- 
hydrite. 

La surface du sol trahit quelquefois ces dissolutions par 
des effondrements de forme circulaire, que Ton connaît 
dans bien des contrées à gypse et à sel gemme, lors même 
que les roches superposées à ceux-ci sont assez épaisses. 
Quand l'eau les envahit, elles portent le nom de mares, par 




.-Oi — 



Fi^. 9. — L'un des deux entonnoirs de Afn Taiba, produit dans les couches crétacùes par la 
dissolution souterraine d'amas gypseux. La marc circulaire, profonde de 7 mètres, a SO mètres 
de diamètre et se trouve à 30 mètres au-dessous de la surface du sol. — D'après M. Roche. 



exemple, dans Meurthe-et-Moselle et dans le Cheshire, où la 
cause en est rapportée avec certitude à la dissolution du sel 
gemme *. Des exemples du même fait ont été signalés par 
l'ingénieur des mines Roche', victime de son dévouement à 
la science dans la nîalheureuse mission Flatters. Non loin 
d'Ouargla, dans le grand Erg, se trouvent deux entonnoirs 



* Scientific Proceedinoi Dublin, t. III, p. 133. 

* Documents de la mitsion Flattera, p. 195 et 215, 1884. 



INTRODUCTION. 85 

(fig. 9) qui ne sont certainement pas dus à la main de l'homme, 
selon toute probabilité, ce sont des effondrements occasion- 
nés dans les couches crétacées par la dissolution de cer- 
taines masses de gypse, que les eaux souterraines ont opérée. 



Roches réputées insolubles. 

Il est d'ailleurs d'autres roches qui passent pour insolu- 
bles, parce que leur solubilité est excessivement faible. Tel 
est le carbonate de chaux. 

Mais si la solubilité du carbonate de chaux est très faible 
dans l'eau pure, elle devient au contraire fort notable 
dans l'eau pourvue d'acide carbonique et elle a lieu en pro- 
portion d'autant plus grande que cet acide est plus abon- 
dant. 

La dissolution du carbonate de chaux par l'acide carboni- 
que a été étudiée d'une manière approfondie par M. Schlœ- 
sing\ Nous nous bornons à dire que l'eau pure dissout, à la 
température de 16°, à la pression de 760 millimètres, par 
litre : 

gr. 

Carbonate neutre de chaux 0,013 

Acide carbonique ^,948 

Il est à ajouter que Tatmosphère renferme en moyenne 
0^,0005 de son poids d'acide carbonique, grâce auquel l'eau 
de pluie devient apte à dissoudre du carbonate de chaux et 
d'autres substances. 

D'ailleurs, avant de s'infiltrer, Teau traverse la terre végé- 
tale, dont l'atmosphère confinée contient à peu près 1 p. 100 

» Comptes rendu*, t. LXXV, 1872. 



84 INTRODUCTION. 

en poids d'acide carbonique : la dissolution qui en résulte 
doit donc, entre autres substances minérales, contenir envi- 
ron 0«',11 de chaux combinée à l'acide carbonique. 

Le carbonate de magnésie, la dolomie,le carbonate de fer, 
également très répandus, se comportent comme le carbonate 
de chaux*. 



Roches renfermant des particules indisceriiahles de corps 

solubles. 

Très fréquemment des roches insolubles par elles-mêmes 
fournissent des matières solubles aux eaux qui les traversent 
et les lavent, à cause des particules indiscernables qui leur 
sont intimement associées. C'est ainsi que des masses cris- 
tallines, comme le granité, contiennent ordinairement de 
faibles quantités de chlorure de sodium. 

De même des terrains variés, spécialement les roches stra- 
tifiées, renferment souvent des sulfates, à l'état de mélange 
intime. 



Roches cmtallines imprégnées de carbonates^ attaquables 
à la faveur de l'acide carbonique des eaux. 

Enfin il n'est pas rare que des roches cristallines abandon- 
nent des carbonates aux eaux qui s'y infiltrent et qui renfer- 
ment toujours, comme on sait, de l'acide carbonique. Il y a 
longtemps que M. Boussingault a signalé l'effervescence que 
les acides produisent sur les trachytes des Andes de la 
Colombie. 

* Pour les solubilités, voir Bischof, Lehrbueh der Géologie. 



PRODUCTION. 85 



Roches dont la décomposition produit des substances solubles. 

Il est enfin des cas où une roche incontestablement inso- 
luble devient le siège de décompositions qui fournissent aux 
eaux souterraines des substances solubles: telles sont les 
roches pyriteuses. 



Possibilité d'une plus grande activité dissolvante communiquée 
à l'eau par les substances qu'elles tiennent en dissolution. 

Maints exemples apprennent que bien des sels insolubles 
dans Teau pure se dissolvent à la faveur d'autres sels. Ce 
cas se réalise fréquemment dans la nature. 

La composition de l'eau des puits de Grenelle et de Passy où 
Ton retrouve, par exemple, du carbonate de potasse en abon 
dance, parait attester l'attaque qu'ont subie les sables glau- 
conifères du gault, de la part des^ eaux jaillissantes, durant 
leur long trajet souterrain, attaque qu'a pu favoriser la tem- 
pérature élevée de la nappe profonde. Voici la composition 
de l'eau du puits de Grenelle, d'après M. Peligot. 



Carbonate de chaux 0,0579 

Carbonate de magnésie 0,0165 

Carbonate de potasse 0,0205 

Carbonate de protoxyde de fer 0,0031 

Sulfate de soude. . 0,0031 

Hyposulfite de soude 0,0161 

Chlorure de sodium 0,0091 

Silice 0,0099 



0,1420 



86 INTRODUCTION. 

Ces résultats sont d'accord avec ceux que Paycn a publics 
en 1841. 



Si, d une part, la nature des roches fait comprendre la 
composition des eaux, celles-ci, dans bien des cas, peuvent 
faire pressentir sur quelles roches profondes les eaux ont 
circulé. 



CHAPITRE UNIQUE 



PRINCIPALES NOTIONS ACQUISES SUR L'ORIGINE DES SUB- 
STANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES OU 
DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES. 



§ 1. — OXYGÊiSE, AZOTE ET LEURS MÉLANGES. 

L'hypothèse la plus simple pour expliquer Torigine de 
ces gaz, quand ils sont en dissolution dans les sources, est 
de supposer qu'ils proviennent de l'atmosphère. 

Leur proportion relative s'est en général modifiée, au 
point que parfois l'azote existe seul, comme dans les sources 
sulfurées sodiques. A l'inverse, la solubilité inégale de Toxy- 
gène et de l'azote est cause que parfois le mélange gazeux 
dissous est plus riche en oxygène que l'air atmosphérique. 

La présence de ces gaz dans les vapeurs volcaniques peut 
se rattacher à un tirage souterrain. 



88 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES 



§ !2. — HYDROGÈI^Ë. 

La décomposition de Teau par des corps oxydables et 
sa dissociation à haute température sont les causes aux- 
quelles il parait le plus naturel d'attribuer Torigine de l'hy- 
drogène dans les eaux thermales et volcaniques. Pour ces 
dernières, il peut aussi dériver quelquefois de l'acide chlor- 
hydrique qui aurait été décomposé par des métaux. 



§ 3. — AMMONIAQUE. 

A part l'ammoniaque qui dérive de la surface, il peut en 
provenir de roches chargées de principes organiques, telles 
que le calcaire, les marnes bitumineuses ou la limonite, 
substances dans lesquelles l'analyse trouve toujours de l'am- 
moniaque. Si l'eau de mer contribue, par son infiltration, 
aux phénomènes des volcans, elle pourrait apporter l'ammo- 
niaque aux eaux qui s'en exhalent. L'origine de l'ammo- 
niaque a d'ailleurs été attribuée, dans certains cas, à la 
distillation subie par la végétation superficielle, sur laquelle 
s'étalent les courants de lave incandescente. 



§ 4. — ACIDE AZOTIQUE. 

De même que l'ammoniaque, l'atmosphère fournit de 
l'acide azotique aux eaux souterraines, qui d'ailleurs en 



ÂCmS SULFUREUX ET ACIDE SULfURlQUE. 89 

prennent à la terre végétale et parfois à des couches chargées 
de matières organiques. D'après les expériences de M. Carnot, 
les eaux qui découlent de drains posés soùs le sol des 
cimetières de Paris et placés à l'^yôO de profondeur contien- 
nent des azotates en quantité très notable, qui contraste 
avec la rareté de Tammoniaque et des sels ammoniacaux. 
Ce sont des faits analogues à ceux qui ont été observés dans 
la plaine de Gennevilliers, près Paris, et à Merlhyr Tydwill, 
pays de Galles. 



§ 5. — ACIDE SULFHTDitIQUE. 

La présence de Thydrogène sulfuré dans les eaux souter- 
raines, notamment dans celles qui sont qualifiées de sulfu- 
reuses et de sulfhydriquées, est généralement attribuée à la 
décomposition de sulfures solubles. Cette décomposition 
suppose fréquemment Tintervention de l'acide carbonique. 



§ 6. — AQDE SULFUREUX ET ACIDE SULFURIQUE. 

La combustion de l'hydrogène sulfuré en présence de 
l'oxygène de l'atmosphère donne naissance à de l'acide sul- 
fureux et à de l'acide sulfurique, ainsi qu'on l'a vu plus haut. 
Une transformation semblable a lieu à proximité des orifices 
volcaniques, dans les pores des roches qui passent à l'état de 
sulfates, alunite, gypse, etc. 

M. Boussingault a admis pour les eaux sulfuriquées, c'est- 
à-dire chargées d'acide sulfurique libre, telles que celles 
des Andes et de Java, une origine toute différente. Des expé- 



90 OEUGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

riences de laboratoire lui ont montré, en effet, que la vapeur 
d'eau, en agissant entre 700 et 900 degrés sur des sulfates, 
en contact avec une roche riche en silice, telle que le tra- 
chyte, développent de l'acide sulfurique, dont une partie 
peut être entraînée par le courant gazeux*. 



§ 7. -- SULFURES ET SOUFRE. 

La facilité avec laquelle les sulfates solubles, si abondam- 
ment répandus dans la nature, se transforment en sulfures, 
sous l'influence de matières organiques qui s'oxydent à leurs 
dépens, rend compte de réactions qui donnent naissance 
aux sulfures de beaucoup d'eaux dites sulfureuses. 

Parmi les exemples de réduction de sulfate, il en est que 
nous avons sans cesse sous les yeux et sur lesquels M. Che- 
vreul a depuis longtemps appelé l'attention. C'est par des 
actions de ce genre que le sulfate de chaux, à la suite de sa 
réduction en sulfure, donne naissance à du soufre natif et 
que le métal des tuyaux de conduite se transforme partielle- 
ment en sulfure de fer. 

Beaucoup de faits démontrent, la formation de sulfures, 
aux dépens de sulfates, sous l'influence de matières orga- 
niques qui s'oxydent. Nous allons en citer quelques exem- 
ples. 

On sait que la vase des ports de mer dégage souvent de 
l'hydrogène sulfuré. L'eau des fossés dans lesquels s'écoulent 
les sources sulfatées du groupe de Contrexéville (Vosges) 
est chargée de sulfure de fer et de sulfure de calcium, 
dont la production résulte probablement de certaines con- 

< Boussingault. Mémoire précité. 



SULFURES ET SOUFRE. 01 

ferves, lesquelles dégagent en même temps de l'acide carbo- 
nique. 

Des troncs d'arbres maintenant submergés, qui témoignent 
de Texistence d'une ancienne forêt aux environs de Cher- 
bourg, sont imprégnés de sulfure de fer. 

Les eaux caractérisées par la présence du sulfure de cal- 
cium sont très fréquemment associées, d'une part à du 
gj'pse, d'autre part à des matières charbonneuses. 

Les sources d'Enghien\ près de Paris, peuvent servir de 
type à cette catégorie. Elles sont alimentées par une nappe 
souterraine qui vient affleurer près du bord occidental du 
lac. En général, elles jaillissent au contact du calcaire la- 
custre de Saint-Ouen, trouvé en place par divers sondages, 
et d'une couche, d'épaisseur variable, de marnes et de 
sables remaniés à l'époque quaternaire et provenant de la 
démolition par les eaux des coteaux voisins. Ces marnes 
contiennent beaucoup de sulfate de chaux et des amas de 
matières organiques d'origine végétale, irrégulièrement dis- 
séminés. On explique le grand nombre do ces sources miné- 
rales, dont l'une a été reconnue dans le lac en 1860, et 
l'abondance de leurs eaux, par l'existence d'une nappe 
ascendante douce, que laissent passer les sables et grès de 
Beauchamp et qui alimentent, dans Paris même, la source 
analogue de Belleville. Il en existe de semblables à Livry 
(Seine-el-Oise) et à Thieux (Seine-et-Marne), où elles ont 
été découvertes dans un sondage fait pour la construction 
du chemin de fer à 5", 50 de profondeur, à Saint-Gratien, 
à Compains et à Cernay (Seine-et-Marne). On s'explique com- 
ment le forage de puits artésiens a provoqué, à diverses 
reprises, dans cette région, des dégagements abondants 
d'acide sulfhydrique. 

Sauvage. Annales des mities, 7« série, t. XVIIÏ, p. 10*2, 1880. 



9^ ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Des couches asphaltiques du département du Gard, il sort 
deux groupes de sources remarquables par la présence de 
sulfures et dont quelques-unes sont utilisées depuis Tépoque 
romaine; Tun d'eux, près d'Auzon, au hameau des Fumades; 
le second, près d*Euzet ou Yeuzet. Ces dernières apportent, 
en outre, une quantité très sensible de matières bitumi- 
neuses *. Ces diverses sources sortent de couches tertiaires 
lacustres. 

Il en est de même dans le département du Vaucluse pour 
les sources de Yelleron et de Montmirail, près Vacqueyras. 

Peut-être est-ce à des circonstances analogues qu'est dû 
le sulfure de calcium de diverses eaux thermales de la région 
des Pyrénées, telles que Saint-Boês et Cambo. 

Dans les mines de lignite de Manosque (Basses-Âlpes), les 
eaux d'infiltration deviennent souvent extrêmement sulfu- 
reuses. Cet effet se produit au voisinage des bancs de gypse, 
immédiatement inférieurs au terrain à lignite, et parti- 
culièrement près du système des couches de combustible 
dites grasses. Toute la stratification est redressée verticale- 
ment et le gypse se trouve à 60 mètres seulement du lignite, 
qui est lui-même chargé de lamelles de sulfate de chaux. 
Le dégagement d'hydrogène sulfuré qui en résulte est 
parfois si abondant que, malgré l'activité de Taérage, il oc- 
casionne aux ouvriers des maux d'yeux très douloureux. 

Dans rindiana, à Reelsville (fig. 10), un puits artésien a 
donné naissance à un épanchement très abondant d'eau 
sulfureuse qui a jailli à 10 mètres au-dessus du sol. D'une 
part, les couches renferment du sulfate de chaux, en même 
temps que du chlorure de sodium; d'autre part, les schistes 
dits de Marcellus, que Ton rencontre dans cette localité, 
ainsi qu'à Lodi, sont assez chargés de bitume pour brûler 

* Parran. Annales de* minet, 5* série, t. IV, p. 342. 



SULFURES ET SOUFRE. 



95 



avec flamme sur un foyer et ils contiennent d'ailleurs du 
pétrole. 

Quant à l'origine du sulfure de sodium dans les sources 
thermales, on a recours pour l'expliquer à des hypothèses 
différentes et plus compliquées. M. Ossian Henry a pensé 



Te rre -Haut e 

Puits 




u 



Echelle. 



Jf ^'^ 



Rg. 10. — Nappes d'eaux sulftireuses et d'eaux salées rencontrées dans l'Indiana, par des puits 
forés, à travers des couches carbonifères et dévoniennes. ▲, argile schisteuse appartenant 
aux schistes de Marcellus; Ge. grès dits subcarbonifères ; Ce, calcaires dits subcarbonifères; 
G*, grès houiller et millstonegrit; Q, diluvium; H0, nappes d'eaux sulfureuses; H», nappes 
d'eau salées occupant divers niveaux et avec des degrés différents. — D'après M. E. T. Gox. 



que ces eaux empruntent leur monosulfure à des terrains 
qui renferment des bancs de houille et de sulfate de soude. 
Cette opinion» conforme à une ancienne idée émise par 
Bayen, a été adoptée par Filhol, quoique beaucoup d'entre 
elles sortent du granité. D'après M. Fremy, le sulfure de 



i)4 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

carbone qui serait dans la profondeur décomposerait les 
silicates alcalins et terreux, de manière a produire du sul- 
fure de silicium, et secondairement de Tacide sulfliy- 
drique et de la silice soluble. Durocher trouve plus simple 
d'admettre l'existence de gîtes profonds de sulfure de sodium. 

Il se dépose autour de l'orifice de sortie des sources des 
substances composées de carbone, d'oxygène, d'hydrogène 
et plus souvent d'azote, quelquefois de soufre et d'autres 
principes minéraux. Les plus intéressantes d'entre elles ont 
été, à la suite d'études attentives, rangées parmi les corps 
organisés : la barégine et la glairine sont des algues que 
M. Fontan a le premier désignées sous le nom de sulfuraires 
et qui, d'après MM. Kutzing et Montagne, appartiennent à 
une espèce de conferve, le Leptomiles sulfuraria. 

Lors du percement du tunnel du Saint-Gothard, dans la 
région de la serpentine et surtout entre les profils 5250 et 
5260 (voir tome I, fig. 1, p. 10), d'après M. Stapff, des eaux, 
à la température de 26^5 centigrades, déposaient sur 
les parois de la galerie une matière visqueuse et transpa- 
rente qui, d'après l'étude microscopique, se composait de 
bactéries renfermant du soufre. 

Quant au soufre, il est bien connu dans le bassin de 
diverses sources; ainsi à Aix et à Ludion il se dépose à 
l'état cristallin dans les conduites où circule l'eau miné- 
rale, après avoir produit le louchissement bien connu dans 
ces deux localités. Ce soufre résulte de la décomposition de 
l'hydrogène sulfuré, lié sans doute lui-même à la décompo- 
sition du sulfure de sodium. 

De môme dans la partie méridionale du percement du 
Saint-Gothard, la plupart des eaux qui y affluaient exhalaient 
de l'hydrogène sulfuré et déposaient, d'après M. Stapff, des 
pellicules de soufre pulvérulent. 

C'est par une réaction du même genre qu'à une tempe- 



SULFATES. 95 



rature plus élevée, le soufre se dépose dans les solfatares, 
comme on l'a vu plus haut. 



§ 8. — SUI.FATES. 

La présence fréquente du sulfate de chaux dans les roches, 
et particulièrement dans les terrains stratifiés, où il est tantôt 
en amas lenticulaires, tantôt en particules indiscernables, 
explique l'existence de ce même sulfate dans de nom- 
breuses sources, que Ton qualifie alors de séléniteuses. 

Dès ses premières éludes sur les eaux potables du bassin 
de la Seine, Belgrand avait été frappé d'y voir apparaître le 
sulfate de chaux, aussitôt qu'on passe des terrains de la craie 
«lux terrains tertiaires. Or on sait que le même sel est parti- 
culièrement fréquent dans ces derniers, même dans les 
parties où les marnes ne renferment le gypse qu'à l'état de 
mélange invisible. Ainsi les sources qui jaillissent au-dessus 
des marnes vertes, à la base des meulières de Brie, sont très 
nombreuses dans la partie gypsifère comprise entre Meulan 
et Château-Thierry. Elles sont à la fois les plus importantes 
et les plus mauvaises du bassin de Paris. Renfermant beau- 
coup de sulfate de chaux, jusqu'à 2 grammes par litre, elles 
sont impropres à tout usage domestique. Cependant c'est à 
elles que les splendides châteaux de Ferrièrcs, Vaux, Petit- 
Bourg, Saint-Germain et tous les charmants villages de Ville- 
d'Avray, Meudon, Bellevue, Louvecienncs, Feuillancourt, 
Montmorency, Brunoy, Ris, Evry, Petit-Brie, etc., doivent 
leurs beaux ombrages et leurs pièces d'eau *. 

Les couches du même bassin, comprises entre l'argile 

• Belgrand. Comptes rendus, t. LXXVI, p. 613. 



96 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

plastique et les marnes vertes, donnent également beaucoup 
de sources : Tardinois, Soissonnais, Valois, Senlissois, Yexin 
de la Brie, vallée de la Brie. Là aussi , les sources qui jaillissent 
dans la région à gypse comprise entre Meulan et Château- 
Thierry contiennent beaucoup de sulfate de chaux. Les 
autres, situées en dehors de cette région, se troublent à 
peine par le chlorure de baryum et ne renferment pas plus 
de 0'%01 de sulfate de chaux par litre. 

Dans les sources minérales de Contrexé ville, Vittel et 
MartignyS la présence du sulfate de chaux, ainsi que celle 
des sulfates de magnésie et de soude qui l'accompagnent, 
se rattachent aux couches triasiques ; sur ces sources, au 
nombre de seize, quatre se rencontrent dans la région infé- 
rieure des marnes irisées; trois vers le haut du muschelkalk 
supérieur; une dans le muschelkalk inférieur; on n'en 
trouve pas une seule dans le grès bigarré. Le muschelkalk 
renferme à sa base des grès dolomitiques (3 à 4 mètres), 
puis des marnes bigarrées avec bancs de gypse (5 à 6 mètres) 
formant la partie inférieure des marnes compactes et imper- 
méables qui constituent le muschelkalk inférieur. Les assises 
gypseuses et dolomitiques de cette zone contiennent en 
abondance les sulfates^ carbonates et autres sels, que Tana* 
lyse constate dans les sources minérales dont il s'agit. 

Si l'on se reporte aux coupes qui seront données plus loin 
dans le chapitre IV, on verra que les sources sulfatées de 
Baden en Argovie et de Schinznach jaillissent des marnes 
keupériennes, qui en contiennent les sels caractéristiques. 

Parmi les eaux minéralisées par le sulfate de chaux, on 
peut encore citer celles de Dax, qui paraissent se trouver, 
ainsi que le sulfate de magnésie et le sulfate de soude, dans 
les marnes bariolées et salifères qu'elles traversent. 

* Braconnier. Société (Vénulation des Vosges, 1885. 



SOLPATES. 97 

Du sulfate de soude se rencontre parfois aussi dans le 
sous-sol • 

Souvent il est mélangé au sel gemme, au gypse et à Tan- 
hydrite, qui l'accompagnent, par exemple aux environs de 
Vacqueyras (Vaucluse), ainsi que dans les Alpes Bavaroises et 
Autrichiennes. 

Le sulfate double de soude et de chaux, désigné sous les 
noms de glaubérite et de polyhalite, a été rencontré en cou- 
ches continues au-dessus du sel gemme à Dieuze, Varangé- 
ville et autres localités du département de Meurthe-et- 
Moselle. Ce sulfate est particulièrement abondant dans les 
couches marneuses avec gypse de la Navarre et de la Nou- 
velle-CastilIe, par exemple à Lodosa. De là la présence de ce 
même sel dans des sources de ces divers pays. 

Le procédé par lequel les eaux peuvent se charger de 
sulfate de soude est mis en évidence par la manière dont on 
fabrique, avec le gypse de Mûllingen, près Birmenstorf (can- 
ton d'Argovie), une eau artificielle de composition analogue. 
Cette pratique consiste à lessiver du gypse, remarquable par 
sa teneur en sulfate de soude*. 

Du sulfate de magnésie est quelquefois aussi mélangé dans 
la nature au sulfate de chaux. Il est même des cas où il se 
trahit par des veines et des efflorescences. Aux environs de 
Birmenstorf, où nous venons de citer la présence de sul- 
fate de soude, on voit, dans certaines couches, le sulfate 
de magnésie prédominer. Ces deux sels sont même exploités 
en lessivant le gypse concassé. Le professeur BoUey a extrait 
de 1000 parties d'eau : 

MûIIingen. Birmenstorf. 

Sulfate de soude 5!2,4 7,00 

Sulfate de magnésie 1,5 22,00 

Sulfate de chaux (gypse) 4,4 i,Z 

"35X '3Ô;3" 

* Sludcr. Géologie der Schweits, t. Il, p. 221). 

II- 7 



98 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

D'après cela le sulfate de soude est au sulfate de magnésie 
dans le rapport de : 

MûUingen 2,6 : i , Birmenstorf 1 : 5,i . 

Cette différence pour des points très voisins et apparte- 
nant à un même étage, le keuper, est à noter ; elle explique 
les différences qu'on observe très souvent entre des sources 
minérales d'un même groupe. 

De même, à Montmirail (Vaucluse), où l'on a mentionné 
plus haut une source sulfatée magnésienne, il existe sur la 
berge gauche du Rhône des masses tertiaires miocènes avec 
gypse, qui sur ce point sont riches en sulfate de magnésie. 

Les eaux purgatives si connues de Seidschûtz, de Sedlit2 
et de Pûllna, en Bohême, qui sont caractérisées principale- 
ment par la forte proportion de sulfate de magnésie, chaux, 
soude et potasse (H grammes par litre) qu'elles renferment, 
sortent d*unc marne tertiaire ayant 6 à 7 mètres d'épaisseur. 
D'après sa composition, cette marne parait principalement 
formée de produits de la décomposition du basalte, dont des 
fragments s'y rencontrent fréquemment. Sa nature chi- 
mique rend compte à priori de celle de l'eau minérale qui 
en sort*. Slruve ayant reconnu, il y a longtemps, les liens 
qui rattachent cette marne à l'eau minérale, a mis à profit 
son observation pour fabriquer une eau semblable, par le 
lessivage de la roche. Son idée a reçu une confirmation nou- 
velle, depuis que Berzelius a reconnu dans l'eau de Seid- 
schûtz des traces de cuivre et d'étain, qu'il avait antérieure- 
ment découverts dans beaucoup d'échantillons de péridot, 
minéral habituel dans les basaltes. 

La serpentine peut dans certains cas fournir de la ma- 
gnésie aux eaux ; tel est le cas, d'après M. Ëgleston, en Cali- 
fornie, où le sulfate de magnésie abonde dans des sources, à 

^ Ejd. Reuss. Ungebung von Teplils^ p. 161. 



SULFATES. U9 

proximité de celte roche, ainsi que des mines de mercure 
qui sont en relation avec elle. 

Il est naturel de rapprocher de cette observation l'abon- 
dance du sulfate de magnésie, signalé dans les eaux des 
lagoni de Travale en Toscane, comme on Ta vu plus haut. 

Il convient d'ajouter que le sulfate de magnésie peut ne 
pas préexister dans les roches lessivées, mais résulter, 
comme Ta vu Mitscherlich, d'une double décomposition du 
sulfate de chaux par le carbonate de magnésie ou la dolomie. 

Comme exemple de sulfates divers formés par double 
décomposition, il serait facile de citer de nombreux exem- 
ples, où ils sont produits par l'oxydation de pyrite et par la 
réaction subséquente de l'acide sulfurique sur les roches 
voisines. Cette origine est manifeste pour les substances 
très complexes qui affluent dans les ardoisières des envi- 
rons d'Angers, ainsi que dans les mines d'anthracite de la 
Mayenne, d'après les analyses de Le Chatelier*. 

Les mêmes faits se montrent, d'après Sauvage, dans le 
terrain ancien des Ârdennes, en des points où l'ardoise 
est imprégnée de pyrite. 

On les observe à chaque instant dans les galeries de nom- 
breuses mines de houille et de lignite. Ainsi les eaux de Liège 
qui' pénètrent dans le terrain houiller rencontrent de la 
pyrite et dissolvent du sulfate de fer qui, en réagissant sur 
le calcaire, se change en sulfate de chaux; aussi toutes les 
eaux sortant du terrain houiller présentent-elles cette der- 
nière substance. De même, dans les houillères embrasées 
de TAveyron, se forment les sulfates caractéristiques des 
eaux de Cransac. 

M. Scacchi a constaté que du sulfate de chaux et de l'alun 
sont parfois déposés, au Vésuve, en croûtes abondantes, sur 

^ Annales den minesi 3* série, t. %\, p. 575» 1841. 



100 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

des lapilli où ces sels paraissent transportés mécanique- 
ment par de la vapeur d'eau*. 



§ 9. — ACIDE GHLORHYDRIQUE. 

L'origine de l'acide chlorhydrique libre qui accompagne 
fréquemment Teau volcanique, par exemple au Vésuve, a 
été expliquée expérimentalement par Gay-Lussac. La réac^ 
tion mutuelle du chlorure de sodium et de l'eau, en pré- 
sence de la silice ou de silicates, donne lieu en effet à un 
dégagement d'acide chlorhydrique. Le trachyte poreux du 
Puy de Sarcouy (Puy-de-Dôme) renferme encore de l'acide 
chlorhydrique, dont la proportion a été trouvée de 0,00055 
en poids par Yauquelin. Comme l'a montré M. Boussingault, 
la môme explication convient aux volumineuses sources vol- 
caniques des Andes, si riches en acide chlorhydrique. 



§ iO. — CHLOllURES. 

La diffusion du chlorure de sodium dans les roches de 
toutes les catégories, depuis les bancs de sel gemme et les 
roches sédimentaires en général jusqu'aux masses cristal- 
lines et au granité, rend facilement compte, dans un grand 
nombre de cas, de la minéralisation des eaux chlorurées. 
C'est ainsi que la plupart des eaux potables renferment du 
chlorure de sodium. 

En ce qui concerne les terrains stratifiés, les sources 
salées sont beaucoup plus nombreuses que les amas de sel 

' Scacchi. Annales des mines, 4* sériCt t. XYII, p. 547. 



CHLORURES. iO\ 

gemme qui y sont connus. Beaucoup de sources, en effet, 
peuvent sV rencontrer, soit que les gîtes qui y existeraient 
n'aient pas encore été atteints, soit que cette dernière sub- 
stance n'y soit pas apparente, se trouvant disséminée dans 
les roches à l'état de particules indiscernables. Ces sources 
salées contiennent, en général, à part le chlorure de so- 
dium, les chlorures de calcium et de magnésium, quelque- 
fois le chlorure de potassium. 

Ce n'est que dans ce siècle que l'on a appliqué l'idée si 
simple que ces eaux devaient indiquer des gisements de sel 
en roche. En 1816, cette prévision fut réalisée en Wurtem- 
berg; en 1819, dans l'ancien département de la Meurthe, 
aux environs de Vie, et, peu de temps après, à Dieuze. Dans 
une région du département de Meurthe-et-Moselle qui avoi- 
sine ces deux localités et qui est devenue aujourd'hui le 
principal centre de la production du sel, dans la vallée du 
Sanon, l'un des affluents de la Meurthe, à Rozières-aux- 
Salines, un sondage ouvert en 1832 a trouvé le sel gemme*. 

Cependant la pensée de trouver du sel en Lorraine paraît 
ancienne; car il résulte d'un ancien manuscrit dont l'au- 
thenticité paraît certaine, qu'un nommé Jean Poiret vint, 
en 1289, offrir à Gérard, évèque de Metz, de lui découvrir 
de grands amas de sel gemme, dans le voisinage de ses sa- 
lines. En 1762, Guettard attira l'attention de l'Académie des 
sciences, sur la possibilité de rencontrer du sel gemme 
dans les glaises bigarrées des environs de Château-Salins. 
Cette idée fut reproduite par Monnet, dans sa Description 
minéralogique de la France^ publiée en 1780. 

Toutefois, pendant bien des siècles et dans beaucoup de 
régions, on n'a utilisé pour l'extraction que les eaux salées, 
sortant spontanément du sol. Ainsi, en Lorraine, de nom- 

* En 1824, le sel était découvert de la môme manière à'Bex, canton de Vntul. 



i02 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

breuses sources salées ont été exploitées dans Tantiquité. 
A Marsal, par exemple, la présence de singulières poteries 
fabriquées par la cuisson de pelotes d'argile, pressées dans 
la main et destinées à remblayer un marais, atteste la gi*an- 
deur des travaux dont les sources salées étaient quelquefois 
l'objet. Les sources de Moyenvic et de Rozières-aux-Salines 
ont été aussi exploitées anciennement. Les noms de nom- 
breuses localités, comme on l'a vu plus haut, témoignent de 
l'attention que, dès une époque très reculée, on accorda aux 
sources salées dans cette contrée, ainsi que dans beaucoup 
d'autres. 

L'origine de la minéralisation des sources salées qui sor- 
tent de couches contenant du sel gemme et leur lien de 
parenté avec cette roche soluble est d'autant plus évident 
que le résidu de leur évaporation en reproduit, en général, 
la composition chimique qualitative. On en trouve égale- 
ment la preuve dans les forages et puits artificiels qui se 
sont souvent substitués aujourd'hui aux sources salées 
naturelles, et qui ramènent à la surface des eaux que l'on a 
envoyées dans la profondeur pour se saturer de sel. 

Le mode d'inclinaison des couches et les cassures qui les 
traversent rendent compte de l'origine des sources salées 
naturelles, telles que celles de Rozières-aux-Salines. En Lor- 
raine, le principal niveau salifère appartient au keuper; 
cependant il en est aussi qui sortent de la base du muschel- 
kalk, c'est-à-dire au niveau qui alimente les principales 
exploitations du Wurtemberg. Tel est le cas pour les sources 
salées de Rilchingen près de Sarreguemines et de Sierk ou 
Basse-Kontz (Lorraine allemande). 

Dans le Jura, les sources salées, qui y sont nombreuses, 
sortent également du trias et dans des conditions semblables. 
Celles de Montmorot étaient déjà exploitées par les Romains, 
et celles de Salins également connues depuis un temps im- 



CHLORURES. 105 

mémorial. Ces dernières jaillissent au fond de la vallée de la 
Furieuse, dont les parois sont constituées par Toolithe 
inférieure et le lias, et dont le fond correspond à un bombe- 
ment, faisant affleurer les marnes irisées avec bancs de sel 
genumc^ ainsi que des sondages Tout récemment reconnu. 

La prédominance du chlorure de sodium dans les sources 
thermales de Bourbonne-les-Bains, de LuxeuiKde Bains et de 
Fontaine-Chaude se rattache très probablement à la pré- 
sence des couches triasiques en chacune de ces localités. 

Dans les Alpes françaises, la plupart des sources conte- 
nant du chlorure de sodium paraissent aussi provenir du 
terrain triasique. Telles sont celles de Salins, Gréoulx\ 
Digne (Basses-Alpes), Uriage (Isère). 

Quelquefois deseauxsalées sortent des couches permiennes 
qui sont çà et là salifères. C*est probablement le cas pour 
les eaux que le puits artésien de Rochefort a atteintes, au- 
dessous du trias et au delà de 852 mètres de profondeur. 

Les couches paléozoîques sont souvent salifères aux Ëtats- 
Unis. Ainsi, dans Tlndiana, des sondages ont fait recon- 
naître dans le terrain houiller plusieurs horizons d'eau 
salée. Les sondages de Reelsville (page 93) en ont rencontré 
quatre, dont Tun jaillit à 6 mètres au-dessus du sol. Dans 
le Kentucky, la grande formation de grès, située à la base 
du terrain houiller, qui est de Tâge du millstonegritt, four- 
nit de l'eau si chargée de sel qu'elle est exploitable. Il en 
est de même pour un étage de. grès situé à un niveau infé- 
rieur et considéré comme étant de l'âge des calciferom tand- 
roch et des grès dits de Potsdam, de l'État de New-York. 

Des terrains tertiaires, qui sont riches en sel gemme, dans 
bien des régions, en Italie, en Sicile, dans certaines parties 
de l'Espagne, en Pologne, en Galicie, en Hongrie, en Tran- 

* Comme Ta montré M. Dieulafait. 



404 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

sylvanie, en Asie Mineure, en Arménie, en Perse, ainsi 
qu'en Algérie', fournissent également des sources salées. 

Dans les Pyrénées et dans les régions voisines du départe- 
ment des Landes (Ghalosse), il existe des sources salées na- 
turelles, ainsi que des puits salés, creusés de main d'homme; 
par exemple à Salies, Caresse, Pouillon, Urcuit et Briscous 
(Basses-Pyrénées). Ces sources jaillissent en général à proxi- 
mité des glaises bigarrées gypseuses, souvent salées, où le 
sel gemme a été découvert dans plusieurs localités, telles 
que Yillefranque, Oraas et Dax. Beaucoup d'entre elles sont a 
proximité de pointements d'ophite. On connaît, dans les 
communes de Pouillon et de Minbaste, deux sources salées 
naturelles, dont Tune est la célèbre fontaine de Biras, em- 
ployée dans le pays pour usages thérapeutiques; l'autre, dite 
de Linot, est placée à proximité du massif d'ophite du cap 
de Montpeyrous, qui se rattache à celui du Pouy d'Arzet : 
elles sont associées à des dolomies et à des glaises bigarrées, 
semblables à celles qui avaient conduit à rechercher le sel 
gemme à Dax et à Saint-Pandelon près Dax, ainsi qu'à Bris- 
cous (Basses-Pyrénées). Tous ces indices ont conduit à re- 
chercher le sel gemme à proximité des sources, et deux fora- 
ges l'ont rencontré, en 1880, à la profondeur de 267 mètres. 

Sur le chemin de Salies (Haute-Garonne) à Saint-Martory, 
tout près du premier village, se trouve une source fortement 
salée qui jaillit au pied d'un pointement d'ophite; elle ren- 
ferme 34 grammes de matières fixes, dont 30 grammes de 
chlorure de sodium et 3«',37 de sulfate de chaux. Ces eaux, 
dont les habitants utilisent la salure pour les usages domes- 
tiques, la doivent sans doute à la présence de sel gemme qui 
avolsine l'ophite. (Voir t. I, p. 278 et la figure 138.) 

De même, la source salée de Salies de Béarn (Basses-Pyré- 

* Goquand. Bulletin de la Société géologique, 2* série, t. X\V, p. 431. 



CHLORURES. i05 

nées), exploitée depuis un temps immémorial, est, comme 
beaucoup d'autres sources de même nature dans cette ré- 
gion du sud-ouest, en relation avec des roches ophitiques, 
qui se montrent a moins de 2 kilomètres au sud. D'ailleurs, 
vers l'entrée de Salies et au nord de la source salée, des 
glaises bigarrées gypseuses ont été mises à découvert par la 
construction d'un puits, de telle sorte que tout indique que 
le terrain salifère existe dans la profondeur; les coteaux du 
voisinage appartiennent au terrain crétacé. La source de Sa- 
lies est peu distante d'autres sources salées situées à l'ouest, 
avec lesquelles elle s'aligne, suivant une direction parallèle 
à la chaîne des Pyrénées. Dans le voisinage de ces dernières 
sources il existe également des roches d'ophite, du gjpse et 
des glaises bigarrées \ 

Outre les sources froides, nous signalerons des sources 
thermales qui jaillissent également de pointements de ro- 
ches éruptives : telle est la source de Tercis (Landes), à 4 ki- 
lomètres de Dax, qui sort du terrain crétacé, avec la tem- 
pérature de 41 degrés et à proximité de laquelle il parait 
exister un affleurement d'ophite; telles sont encore, dans le 
même département, celles de Pouillon, à 10 kilomètres de 
Dax, dont il a été question plus haut, et celle de Gamarde, à 
16 kilomètres de la même localité. 

Le rôle des ophites paraît être ici, soit de déceler les 
affleurements triasiquesau milieu de couches plus récentes, 
soit peut-être de les y avoir poussés. Quoi qu'il en soit, elles 
nous fournissent un passage vers les sources salées dont le 
gisement appartient aux roches cristallines. 

Dans beaucoup de cas, ces dernières roches donnent issue 
a des sources plus ou moins riches en chlorure de sodium 
et loin de toute formation stratifiée salifère. 

* D'après une obligeante communication de M. Genreau, ingénieur en chef des mines. 



106 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Il en est ainsi pour les sources naturelles et les forages de 
Creutznach, dans la Prusse Rhénane, qui jaillissent avec une 
température supérieure a celle des sources ordinaires, des 
filons d'un porphyre feldspathique. Elles sont cependant 
assez chargées de chlorure de sodium pour avoir donné lieu 
à une exploitation depuis des siècles. Elles se distinguent 
toutefois des sources salées des terrains stratifiés par Tab- 
sence de sulfate, ainsi que l'ont remarqué autrefois de Bon- 
nard etBerthier'. 

C'est le chlorure de sodium qui prédomine dans les 
sources de Royal (1»%65 de chlorure de sodium par litre sur 
4«%87 de matière fixe) et à la Bourboule {3«',84 de chlorure 
de sodium sur 4^,90 de matière minérale). Ces sources sor- 
tent de roches volcaniques, pyroxéniques ou trachytiques, 
au voisinage du granité. 

Les principales sources thermales de la Forêt Noire sont 
caractérisées par la prédominance du chlorure de sodium. 
ÂBade, le total des matières fixes atteint 5 grammes, dont 
2^',22 de chlorure de sodium. Non loin de là, le forage de 
Rothenfels fournit une eau qui contient 4*',25 de chlorure 
de sodium sur 5^,72 de sels fixes. Les sources de Wildbad, 
qui jaillissent du granité, contiennent 0^%56 de matières 
fixes dont 0«',24 de chlorure de sodium. 

Il y a près de cinquante ans, M. Boussingault' a appelé 
l'attention sur les eaux salées qu'on exploite dans les mas- 
sifs trachytiques des Andes, provinces d'Ântioquia et de 
Cauca. 

Elles sortent de roches cristallines variées, granité, gneiss, 
micaschiste, grûnstein porphyrique, dolérite et trachyte; 



* Annale* des minen, i" série, t. XIII, p. 222. 

* Annale» de chimie et de physique, t. LIV, p. 163, 1883. — Toutefois, la Cordillère 
orientale des Andes renferme des amas de sel dans les terrains stratifiés, par exemple 
celle de Zipaqnira, qui est dans le caleaire néocomien. 



CHLORURES. i07 

la zone où se montrent les sources salées est fort étendue : 
M. Boussingault Ta suivie du 7" degré de latitude nord jus- 
qu'au 4* degré de latitude australe. C'est aussi au trachyte 
qu'appartiennent toutes les salines qui sont groupées sur le 
plateau de Quito, au sud d'Ibara. 

Le sel extrait de ces roches cristallines est en général 
iodifère, ce qui lui vaut la propriété d'être antigoitreux. 
La présence fréquente du chlorure de sodium dans les 
roches cristallines explique comment ces roches peuvent en 
fournir aux eaux qui les traversent. Par exemple, le por- 
phyre de Greutznach, d*où sortent les sources dont il vient 
d'être question, renferme 0,001 de son poids de chlorure 
de sodium, avec chlorure de potassium et de magnésium, 
qu'il cède à l'eau. Il en est de même, d'après l'analyse de 
M. LaspeyresS du mélaphyre du tunnel de Norheim, près 
Creutznach, qui contient 0,06 de son poids de chlomres 
solubles. 

Gomme autres exemples de roches cristallines renfer- 
mant du chlorure de sodium, je citerai : des basaltes don- 
nant à l'analyse 0,00035 et 0,001 de chlore; la lave du 
Monte Nuovo, 0,0068 d'après Abîch ; le pépérino de Pia- 
nura, 0,0015; la roche du cirque du pic de Ténériffe, 0,03; 
enfin les obsidiennes et ponces de l'île Pantellaria, où cette 
proportion atteint 0,007. Struve avait déjà reconnu la pré- 
sence habituelle des chlorures dans les basaltes, phonolites 
et autres roches volcaniques de la Bohême, ainsi que dans 
un cristal maclé de feldspath, provenant du granité de 
Carlsbad. De même, M. Boussingault a constaté la présence 
du chlorure dans les trachytes et roches pyroxéniques du 
Chimborazo, ainsi que dans les obsidiennes et les ponces de 
la même contrée. 

* Zeitêchrift der geologiêche Gesellachaft^ t. XIX, p. 854, et t. XX, p. 155« 



108 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Il n*y a donc pas lieu de s'étonner qu'il y ait si peu de 
sources qui ne renferment au moins des traces de chlorures 
et particulièrement de chlorure de sodium. Sur trente-huit 
sources ordinaires sortant du porphyre feldspath ique, du 
granité, de la syénite, du trachyte, de la dolérite et de ba- 
salte que Bischof a examinées, il n'en est pas une qui ne se 
troublât par le nitrate d'argent. Dans la plupart il indique 
en outre la présence des chlorures de calcium et de magné- 
sium. 

Il faut d'ailleurs admettre que les sels solubles sont très 
irrégulièrement répartis dans les roches cristallines, quand 
on voit la différence de salure de sources qui sortent d'un 
même massif. 

Les laves qui exhalent successivement des fumerolles 
caractérisées par le chlorure de sodium et de l'eau, sont 
à classer dans les roches cristallines salifères qui nous 
occupent. 

Comme fait se rattachant à ce sujet, on peut citer les 
cendres volcaniques tombées à Tlle de la Réunion, le 4 jan- 
vier 1880, qui étaient accompagnées d'eaux fortement chlo- 
rurées : l'une de ces eaux, d'après l'analyse du bureau 
d'essai de l'École des Mines, a donné par litre: 5«',6 de 
chlorure de sodium et 4«',2 de chlorure de potassium, sur 
9»',22 de matières solides. 

Outre les sources qui se chargent de chlorure de sodium 
par leur passage au travers de roches contenant ce sel, il en 
est qui paraissent s'alimenter de matières salines dans la 
mer elle-même. Tel pourrait, suivant une remarque de 
Prony, être le cas de Balaruc (Hérault), où une source 
sort de couches tertiaires à 1 mètre environ au-dessus du 
niveau de la mer. Elle contient: surQ^'jOS de matière fixe, 
6*',80 de chlorure de sodium, 1«',07 de chlorure de magné- 
sium et 0«',80 de sulfate de chaux. A Ischia, cette connexion 



BROMURES ET lODURES. 109 

parait plus probable, ainsi que dans l'Ile de MiloS à Nisyros\ 
etànieSaint-PauP. 

Ainsi la mer, en s'infiltrant dans le sol, alimente certaines 
sources salées, parmi lesquelles doivent figurer sans doute 
les volcans eux-mêmes, dont les émanations sont riches en 
chlorures. 

Enfin, l'acide chlorhydrique qui se dégage de foyers vol- 
caniques, comme l'Etna, à Yulcano, au Vésuve, en [attaquant 
les roches qui lui livrent passage, peut engendrer des chlo- 
rures à leui^s dépens. 



§ il. — BROMURES ET lODURES. 

Le brome et l'iode ont de telles analogies avec le chlore 
qu'on ne peut douter qu'ils ne l'accompagnent dans des 
roches de nature variée, aussi bien que dans le sel gemme. 
Mais, par suite de leur faible proportion relative, ils sont 
restés le plus souvent inaperçus, sauf certains cas intéres- 
sants, dont plusieurs ont été signalés par M. Ghatin. En 
constatant la présence de l'iode dans diverses sources sulfu- 
reuses du Wurtemberg, qui sortent des schistes bitumineux 
du lias chargées de débris organiques, M. Sigwart a fait 
remarquer que ces schistes sont eux-mêmes iodifères. 

Dans des roches cristallines on a aussi constaté la pré- 
sence du brome et de l'iode, par exemple dans le mélaphyre 
du tunnel de Norheim, près Creutznach, d'après M. Las- 
peyres*. 



' D'après Sauvage, mémoire précité. 

^ D'après M. Gorceix, mémoire précité. 

> D'après M. Velain, ouvrage précité. 

* Zeitêchrifl der deuUcken geologUchen GeêelUchaft* (• XIX, p. 855. 



iiO ORIGINE IM£S SUBSTANCES DISSOUTES. 



§ 12. — FLUORURES. 

On sait combien le fluor, en dehors du fluorure de cal- 
cium ou fluorine, est répandu dans des minéraux variés, 
dont plusieurs, comme le mica, sont des plus abondants. 
Il est naturel que la dissolution ou la décomposition de 
ces substances amène des fluorures dans les eaux qui les 
baignent. 



§ 13. — PHOSPHATES. 

Longtemps ignorés dans une foule de roches, les phos- 
phates et particulièrement le phosphate de chaux y sont 
maintenant décelés par l'analyse chimique et même par 
Texamen microscopique. 



§ 14. — ARSÉNUTES. 

La sensibilité de la réaction, qui permet de reconnaître 
Tarsenic, l'a fait constater dans des roches variées, par 
exemple dans la plupart des combustibles minéraux; de 
plus la pyrite de fer, si répandue, en est rarement exempte. 



SILICE ET SIUCATËS. ili 



§ 15. — BORATES. 

Des minéraux assez communs, comme la tourmaline, 
renferment du bore en quantité suDisante pour expliquer 
sa présence dans de nombreuses sources* 

Il faut ajouter pourtant que nous n'avons pas de notions 
précises sur les laboratoires où l'eau des sofHoni se charge 
de la grande quantité de bore qu'ils apportent chaque jour. 
Son origine a été attribuée par Payen à l'action de Teau 
d'infiltration sur des masses d'acide borique ou de sulfure 
de bore; mais ce dernier corps est inconnu dans l'écorce 
terrestre et l'autre n'a été rencontré que dans des dépôts 
volcaniques. L'azoture de bore et le borate de chaux ont été 
aussi supposés, d'après M. Bechi, donner naissance à l'acide 
borique. M. Dieulafait, après avoir constaté la présence de 
cet acide dans beaucoup de roches salifères, émet une autre 
hypothèse. 

§ 16. — SlUCE ET SIUGATES. 

Quelque faible qu'elle soit, la solubilité de la silice suffit 
pour expliquer sa présence, au moins par traces, dans de 
nombreuses eaux. D'ailleurs divers silicates sont plus ou 
moins solubles. Une expérience de Woehler, et celle dans 
laquelle l'analcime en cristaux parfaitement nets se sépare 
par refroidissement d'une eau suréchauffée, d'après les 
intéressantes recherches de M. de Schulten\ sont très in^ 
structives à ce point de vue. 

< Bulletin dé la Société de minéralogie de Pari», 1881| t. V, p. 7. 



112 0RIG1N£ DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

A l'occasion de la présence des silicates dans les eaux, il 
n'est pas hors de propos de mentionner quelques faits qui en 
sont comme la contre-partie. Les silex, particulièrement 
ceux qui, à la suite de remaniements, sont enfouis dans cer- 
tains terrains perméables, ont donné lieu à des dissolutions 
analogues, ainsi que le témoigne le squelette poreux et à peu 
près anhydre qui les représente aujourd'hui, comme Ta 
montré M. Friedel. 

Un silicate de la famille des zéolithes^, la stilbite cristal- 
lisée, a été reconnu par M. Bonis, sous forme d*une croûte 
de 1 à 2 millimètres, à Olette (Pyrénées-Orientales), source 
de la cascade, dont la température est de 78*. 

D'ailleurs le dépôt contemporain d'un silicate de fer et de 
manganèse a été constaté dans des galeries de mines, par 
exemple à Freyberg, par Kersten*. 



§ 17. — HYDROGÈNE PROTOGARBOKÉ, BITUME. 

Diverses roches exhalent spontanément de l'hydrogène 
carboné en laissant écouler du bitume; il est facile de com- 
prendre que les eaux qui les traversent reviennent à la surface 
accompagnées de ces substances. 



§ 18. — ACIDE CARBONIQUE. 

Quand il s'agit de l'acide carbonique contenu dans les 
sources ordinaires et dans l'eau des puits, la question n'offre 

' Des Cloizcaux. Traité de mmiralogie^ p. 553. 



ACIDE CARBONIQUE. 113 

pas de difficulté : on assiste pour ainsi dire à sa dissolution 
dans l'atmosphère, quand la pluie en tombant le saisit; puis 
lorsque, s'iniiltrantdans le sol, l'eau rencontre Tacide car- 
bonique confiné dans la terre végétale et dérivant des ma- 
tières organiques en décomposition, comme l'a montré 
M. Boussingault. C'est ainsi que Tair dissous par les eaux 
phréatiques contient cet acide, en proportion relativement 
plus considérable que l'air, par rapport à l'oxygène et à 
l'azote. 

De l'acide carbonique peut se produire lors de l'oxydation 
de combustibles minéraux, même à froid, ainsi qu'on Ta 
constaté par l'expérience. Plusieurs observateurs, Liebig 
entre autres, avaient cru même pouvoir étendre cette expli- 
cation à des dégagements importants, tels que ceux dont ils 
étaient témoins dans l'Allemagne du Nord, et les attribuer 
à des incendies de houilles. 

Pour montrer, par un exemple, d'ailleurs exceptionnel, 
comment des circonstances fortuites peuvent déterminer le 
dégagement d'acide carbonique, je mentionnerai l'explosion 
observée dans la mine de houille de Rochebelle, prèsd'Alais 
(Gard)\ Le 28 juillet 1879, deux violentes détonations se 
succédaient, à moins d'une minute d'intervalle, dans une 
galerie au fond d'un puits, à 345 mètres de profondeur, et si 
subitement que trois ouvriers périrent asphyxiés. En re- 
cherchant les causes de la catastrophe, on constata l'absence 
de toute trace de grisou et l'on eut la preuve que l'acide 
carbonique était seul en cause. Il s'était dégagé d'un cal- 
caire, attaqué par de l'acide sulfurique résultant de Toxyda- 
tion de la pyrite. On a calculé que 4600 mètres cubes de gaz 
ont jailli tout à coup. 
L'acide carbonique, qui est fourni en abondance par les 



' Delessc. Compte» rendu», t. 89, p. 814. 

11 — 8 



il4 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

volcans actifs, s*exhale encore à proximité des volcans 
éteints et des autres roches éruptives récentes. 

Le plateau central de la France, avec les torrents d*acido 
carbonique, soit sec, soit en dissolution dans plus de 
500 sources, qui s*en exhalent chaque jour et qui rivalisent 
avec les plus abondants de l'Europe, est extrêmement re- 
marquable à cet égard. 

On sait de quelle manière les roches granitiques s'élèvent 
sous forme d'un vaste plateau grossièrement triangulaire, 
que contournent les terrains secondaires et qu*ont traver- 
sés d'innombrables éruptions de trachytes, de basaltes et 
d'autres roches volcaniques. La chaîne des Puys, les massifs 
du Mont-Dore et du Cantal, ceux du Velay et du Vivarais en 
sont les représentants principaux. 

Parmi les nombreuses sources thermales qui sortent à 
proximité de ces roches volcaniques, il en est beaucoup qui 
sont très riches en acide carbonique : telles sont, dans le 
Puy-de-Dôme, les sources de Royat qu'on voit bouillonner 
tumultueusement dans le bassin de sortie ; celles de Clermont 
(Sainte-AUyre); celles de Saint-Nectairc-d'en-Haut et deSainl- 
Nectaire-d'en-Bas, qui sont accompagnées d'innombrables 
suintements, signalés au regard, le long des tranchées de la 
route, par leur effervescence continue. 

Comme exemples de dégagements d'acide carbonique 
s'opérant indépendamment de sources aqueuses, nous cite- 
rons ceux de Ponlgibaud. Les filons de galène argentifère qui 
traversent les schistes cristallins servent au gaz de canaux 
principaux d'écoulement. Dans toutes les galeries de mines, 
comme l'avait déjà remarqué Fournet, il afflue, tantôt régu- 
lièrement, tantôt avec intermittence, et même, quand un 
sifflement ne le signale pas, il se manifeste par sa propriélé 
asphyxiante : les travaux en ont été souvent envahis, 
malgré un aérage actif, et parfois la vie des ouvriers en a 



ACIDE aRBONIQUE. Ii5 

élé compromise, comme il est arrivé le 24 juin 1880. C'est 
surtout aux mines de Pranal, à peu de distance d'un cône 
de scories, que l'acide carbonique est abondante 

Tout le monde connaît à Royat une excavation, dite grotte 
du Chien^ où l'acide carbonique s'accumule constamment. 
Il en est de même à proximité des sept sources de Neyrac, 
pour deux puits à moffettes de 2 mètres de profondeur,. qui 
débarrassent le sol de l'acide carbonique, auquel on attri- 
buait sa stérilité. 

Ces dégagements spontanés d'acide carbonique ne don- 
nent qu'une faible idée de la quantité de ce gaz qui. est 
emprisonnée dans la profondeur et qui en jaillit acciden- 
tellement. 

En fonçant un puits pour l'exploitation de la houille, non 
loin de Brassac (Haute-Loire), près du village de Vergongheon, 
en 1855, on fut arrêté à la profondeur de 200 mètres par une 
explosion soudaine d'acide carbonique, renfermé, sous de 
très fortes pressions, dans des poches sableuses du terrain : 
elle détruisit la partie inférieure du foncement. Un se- 
cond puits, situé au sud-est du village de Frugères, eut 
aussi à lutter contre des invasions intermittentes d'acide 
carbonique qui forcèrent à l'interrompre à la profondeur 
de 150 mètres, à la suite d'un accident dont 3 ouvriers 
furent victimes. Le fait s'est renouvelé en mai 1875, dans 
les travaux de la mine de Bouxhors. Ces diverses éruptions 
gazeuses sont alignées sur une grande faille dirigée S. 40"* E. 
qui forme vers le sud-ouest la limite de la partie connue du 
bassin de Brassac, et qui rejette son bord occidental à une 
profondeur de plus de 200 mètres. Des galeries de recon- 

* Les faits dont il s'agit reproduisent donc ceux que nous avons signalés (t. I, p. 284} 
à propos des filons métallifères de Rippoldsau. 

Dans le Fichtelgebirge, les sources gazeuses sont également en rapport avec des filons 
quarUeux et métallifères (Gûmbel. Fichtelgebirge, p. 260.) 



116 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

naissance poussées vers la profondeur de 220 mèlres dans 
les concessions de Groménil et des Barthes ont rencontre 
d\abondantes émissions d'acide carbonique. 

Comme exemple remarquable d'eau poussée à la surface 
du sol par la pression de Tacide carbonique, nous avons 
décrit (t. I, p. 568 à 375) d'abondants jaillissements de ce 
gaz, déterminés par un forage à Montrond (Loire) dont la 
puissance est visible sur les figures 164 et 165. 

Les contrées montagneuses des bords du Rhin sont excep- 
tionnellement riches en sources gazeuses et en jets d*acidc 
carbonique qui» la plupart, sortent des couches dévoniennes 
et qu'a énumérées M. von Dechen dans un de ses excellents 
ouvrages. Bischof* a contribué à bien faire connaître plusieurs 
d'entre elles. 

La partie de la rive gauche du fleuve où se trouvent des 
volcans éteints est privilégiée à cet égard. Tout d'abord il 
convient de citer les environs du lac de Laach et spéciale- 
ment Burgbrohl, dont le débit annuel a été estimé parBischof 
de 51550 à 68740 mètres cubes, Heilbronn, Tônnistein, 
Andernach, Wehr, sans compter treize autres localités. C'est 
particulièrement dans la vallée deBrohl que le gaz est abon- 
dant. Sur beaucoup de points des dégagements sont signalés 
aux regards par les souris, oiseaux et autres petits ani- 
maux qu'ils ont asphyxiés; non loin de Perlenkopf, des 
bestiaux ont aussi péri dans leur écurie ; au Brûdelkreis, 
près Birresborn, on entend le gaz siffler à une distance de 
400 pas. Au voisinage des volcans de l'Eifel on compte 
environ 500 sources, dont Gerolstein, Daun, Rockeskill, 
Dreis, Birresborn, dans la vallée de la Kyll, auxquelles on 
pourrait joindre les noms de plus de 40 localités. En de- 
hors de la contrée des volcans, il en est dans une trentaine 

^ Die nutzbaren Mineralien des deuUckes lieich, p. 712. 



ACIDE CARBONIQUE. 117 

de localités, parmi lesquelles Neuenahr*, avec ses 4 sources 
à SS"" et ses forages fournissant des jets volumineux d'acide 
carbonique. 

Sur la rive droite du Rhin, au nord du Taunus, se trouvent 
aussi de nombreuses sources acidulés, depuis Lorch jusqu'à 
Langenschwalbach, en suivant la vallée de Yisp. Ems, avec 
ses 18 sources, et Selters font partie de ce groupe; Wildungen 
est dans le prolongement de la même zone. On peut ajouter 
que la source salée de Nauheim, dont il a été question pré- 
cédemment (t. I, p. 375, et fig. 166), débite, selon Bunsen, 
263000 mètres cubes par an. 

Dans de nombreuses contrées on retrouve une association 
semblable à celle que nous venons de signaler, dans le pla- 
teau central de la France et dans l'Eifel, entre les jets d'acide 
carbonique et les roches éruptives récentes. Telles sont : 
le Fichtelgebirge où, d'après Gùmbel, les sources d'Alexan- 
dersbad sont en relation avec des éruptions basaltiques', la 
Galicie, la Hongrie, la Transylvanie et la Bucovine. A l'île 
Saint-Paul, les émanations d'acide carbonique jaillissent du 
cratère. 

Des contrées, où l'on ne voit pas affleurer de roches érupti- 
ves, mais dont le sol est plus ou moins disloqué, sont le siège 
de dégagements d'acide carbonique et de sources acidulés. 

Soultzmatt, en Alsace, offre un exemple de ce mode de 
gisement. Le grès des Vosges de cette localité a été soumis 
à des actions mécaniques considérables. A part les nombreux 
galets de quartz impressionnés qu'on y trouve, son soulève- 
ment en forme de dôme rappelle tout à fait les protubérances 
d'où sortent, dans la même contrée, les sources thermales de 
Soullz-les-Bains et deNiederbronn. 



' Voir tome I, de cet ouvrage, p. 370. 
* Fichtelgebirge, p. 617. 



ils ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Dans le nord de l'Allemagne, le pays situé sur la rive gauche 
du Weser, entre Garlshafen et Wlotho, jusqu'au revers du 
Teutoburgerwald, est, d'après Hoffmann, percé, à la manière 
d'un crible, de canaux qui livrent de toutes parts passage à 
des jets de gaz acide carbonique et à des eaux acidulés. Tels 
sont le plateau de Paderborn, ainsi que les environs de Pyr- 
mont, de Dribourg et de Meinberg, localités dont cet émi- 
nent géologue a fait ressortir, dans une coupe classique, la 
structure anticlinale. Ce qui se dégage dans une année 
dans ces trois localités a été estimé comme il suit* : Pyrmont, 
219000 mètres cubes, dont 41000 à la source des Bains; 
Dribourg, 73000 mètres cubes; Meinberg, 350000 mètres 
cubes. Celle de Neusalzwerk fournit journellement 808 300 
mètres cubes d'acide carbonique, tant libre que combiné. 

RnOn, comme terme de comparaison, pris en Bohème, on 
citera : Marienbad, dont les exhalaisons gazeuses ont été 
évaluées à 44800 mètres cubes, et Kaiser Franzensbad, 
avec un débit de 70000 mètres cubes, d'après Trorasdorf. 



§ 19. — CARBONATES. 

Gomme on pouvait s'y attendre, l'eau des pays calcaires 
renferme habituellement du carbonate de chaux. 

Ainsi que l'a montré M. Péligot, et comme on l'a dit plus 
haut, l'acide carbonique qui sert de dissolvant résulte en 
général, sauf celui d'origine profonde, de l'atmosphère 
confinée dans la terre végétale et qui le cède aux eaux 
d'infiltration; car l'eau de pluie en renferme peu. 

Les calcaires magnésiens et dolomies donnent issue à 

* Bischof, lahrburh der Géologie, t. I, p. G88. 



POTASSIUM. 110 

des sources contenant à la fois le carbonate de magnésie et 
le carbonate de chaux, par exemple dans le Wurtemberg. 

En ce qui concerne le carbonate de soude caractéristique 
de nombreuses sources» plusieurs phénomènes contempo* 
rains sont à mentionner. 

D'abord on sait qu'il se produit dans les eaux de divers 
lacs, en Egypte, en Californie et ailleurs par la double décom- 
position du chlorure de sodium et du carbonate de chaux. 
Cette formation serait plus fréquente qu'on ne Ta supposé, 
d'après M. Schlœsing, qui Ta constatée d'une manière géné- 
rale sur divers points du littoral de la France. 

D'autre part, comme l'a déjà reconnu Breislack, il apparaît 
en efflorescences à la surface de laves et de scories; celles 
de 1669 et de 1865 à l'Etna en offrent des exemples. Il est 
probable que la soude de ce carbonate n'est pas empruntée 
à la substance des roches, mais au chlorure de sodium 
sorti avec elles. M. Fouqué, après avoir montré que le chlo- 
rure de sodium est décomposé, à de très hautes tempéra- 
tures, par la seule action de la vapeur d'eau, a émis l'idée 
qu'il peut se faire d'abord, dans les profondeurs des volcans, 
de la soude caustique qui se carbonate ultérieurement. 



§ 20. — POTASSIUM. 

L'abondance de la potasse dans le granité et d'autres 
roches cristallines extrêmement répandues et la décompo- 
sition facile du feldspath par des agents divers, chimiques 
et même purement mécaniquesS expliquent la présence des 
composés de potassium dans les eaux de tout genre. 

■ Danbrée. fAmpUs rendus, t. LXIV, p. 997. 



120 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

En général, il n*est pas facile de préciser à quel état de 
combinaison se trouve le potassium, et c'est d'une manière 
hypothétique qu'on le considère, dans les analyses, à Tétat 
de chlorure, de bromure, d'iodure, de sulfure, de fluorure, 
de sulfate, de carbonate, d'arséniate, et de silicate. 



§ 21. — SOUDE. 

Pour ce qui concerne l'origine de la soude dans les eaux, 
on peut se reporter aux paragraphes relatifs aux chlorures, 
sulfates, carbonates, borates et autres sels dont le sodium 
parait faire partie essentielle. 



§ 22. — LIIHIUM. 

Le mica, la tourmaline et d'autres minéraux fréquents 
dans les roches anciennes, contiennent de la lithine qui peut 
passer dans les eaux. Même en l'absence de ces minéraux, 
bien des roches renferment de la lithine. Tel est le cas, 
d'après l'analyse de M. Laspeyres, du mélaphyre du tunnel 
de Norheim, près Creulznach, qui renferme 0,00018 de 
lithine. 



§ 23. — RUBIDIUM. 

Le lépidolithe, un des minéraux où le rubidium est connu, 
est assez fréquent pour expliquer la présence de traces de ce 



CiESIUM. 121 

corps dans différentes sources. Le rubidium a été rencontré 
dans quelques autres minéraux, la triphylline» le feldspath 
orthose, la carnallite, le pétalite, le mica de Zinnwald, etc. 

M. Laspeyres a trouvé sur 100 parties du mélaphyre du 
tunnel de Norheim près Creutznach 0,000 298 d'oxyde de 
rubidium. 

De sa présence dans certaines betteraves on doit conclure 
qu'il existe dans la terre végétale qui les a fournis, tout 
comme on Ta fait pour le phosphore, bien avant que l'analyse 
chimique fût parvenue à montrer la diffusion de ce dernier 
corps. 

L'alun potassique recueilli au volcan de Yulcano est riche 
en rubidium. 



S 24. — Cj;SIUM. 

Depuis que la présence du csesium a été reconnue dans le 
silicate appelé pollux, dont il forme Tun des éléments 
essentiels, comme l'a découvert M. Pisani, ce corps a été 
trouvé dans le lépidolithe, la triphylline, le pétalite, la 
camallite et d'autres minéraux. Le mélaphyre du tunnel de 
Norheim renferme, d'après l'analyse de M. Laspeyres, sur 
100 parties 0,000380 d'oxyde de caesium. 

Le même métal a été trouvé en quantité notable dans 
Talun potassique recueilli au volcan de Yulcano. 

Depuis qu'on sait qu'il existe dans la mer, on ne peut 
s'étonner qu'il se retrouve dans des sources salées. 



i22 OKIGINE DES SIBSTANCES DISSOUTES. 



§ 25. — BARYUM. 

On sait que le baryum a été découvert dans certains feld- 
spalhs par M. Alexandre Mitscherlich, et dans différentes 
roches cristallines : dès lors il est facile de s'expliquer son 
passage dans les eaux. 

On surprend Teffet à côté de la cause, loi'squ'on voit 
sortir des eaux contenant de la baryte, de filons à gangue 
barytique qui sont si fréquents. Tel est le cas à Bussang 
(Vosges), où, d'après M. Braconnier*, lors du captage de la 
source gazeuse dite Marie, on a rencontré sur les parois du 
griffon principal une croûte, d'un centimètre d'épaisseur, 
composée de cristaux de sulfate de baryte. 



§ 26. — STROimUBI. 

Berzelius le premier, dans la mémorable analyse des 
eaux de Garlsbad, a mentionné la présence du strontium 
dans les eaux minérales. Depuis lors, la strontiane a été 
retrouvée dans des sources appartenant à toutes les classes. 

Plus souvent et avec plus d'abondance que le baryum, le 
strontium a été reconnu dans des roches cristallines, parti- 
culièrement dans des roches éruptives récentes. Cela expli- 
que qu'aux environs du lac de Laach, Bischof a trouvé 
de la strontiane dans quinze sources. Struve avait déjà 
signalé cette base dans le phonolite, le basalte et la syénite, 
qui, traités par une solution concentrée d'acide carbonique, 

> AnnaUê des mtnet, 7* série, t. VII. 



MAGNfiSlON. 123 

lui avaient donné de Teau contenant, par litre, 0^,007, 
0«',Oil et 0»',33 de ce corps. 

Sa présence dans les sources se comprend, lors même 
qu'à proximité on ne voit pas poindre de roches basaltiques, 
strontianifères. 

La source de Bussang, dans laquelle l'analyse indique des 
traces de strontiane, sort, comme on vient de le voir, d'une 
veine de barytine, renfermant plus de 2 0/0 de sulfate de 
strontiane. 

S 27. — CALCIUM. 

Il suffit de mentionner ici la diffusion du calcium, non 
seulement dans les roches stratifiées, mais aussi dans les 
roches cristallines et éruptives, pour expliquer sa présence 
si fréquente dans les eaux. 



§ 28. — MAGNÉSIUM. 

Le magnésium, quoique moins abondant que le calcium, 
n'est pas moins répandu dans les roches de toutes les caté- 
gories. 

Dans une carrière de plâtre située à Cruzy, canton de 
Saint-Chignan (Hérault), on a découvert en 1884, dans une 
ancienne carrière de gypse, une source sulfatée magné- 
sienne. Elle sort d'un trou de sonde pratiqué dans des 
couches presque verticales d'anhydrite. Or la roche, autour 
du point d'émergence, présente des veines de sulfate de 
magnésie cristallisé et fibreux'. 

* Braconnier. Ânna/es de$ mines, 8* lérie, t. VII, p. 143. 



124 ORIGINE DES SUfiSTANGES DISSOUTES. 

Dans le même département, à Montmajou, la source des 
Bains renferme, d'après M. Moilessier, sur 0«',555 par litre, 
O^'jSTS de carbonate de magnésie et 0«',078 de sulfate de la 
même base. Une autre source jaillissant au fond du puits 
contient 3»',86 de sulfate de magnésie sur 17s',46 de matières 
salines. Cette dernière sort d'une faille qui a juxtaposé les 
marnes supraliasiques au calcaire oolithique. 



§ 20. — ALUMINIUM 

L'aluminium n'est pas répandu, à beaucoup près, dans 
les eaux avec une abondance qui corresponde au rôle qu'il 
joue dans la constitution de Técorce terrestre, à cause de 
la difficulté qu'il éprouve d'entrer dans des combinaisons 
solubles. Toutefois la dissolution de cette base est facile à 
expliquer dans le cas de la solfatare de Pouzzole et des 
volcans du Popocatepetl et du Puracé, qui renferment de 
l'alumine en forte proportion, à l'état de sulfate, en même 
temps que de l'acide sulfurique libre. 



§ 30. — MANGAKÈ8E. 

Le manganèse est si répandu dans les roches 'stratifiées et 
dans les roches cristallines que sa présence dans les eaux est 
facile à comprendre. 

L'argile de certains dépôts actuels de la mer présentent 
des incrustations d'oxyde de manganèse, qui recouvrent tous 
les objets du fond ; débris de pierre ponce, coraux, dents de 
poissons de toutes grandeurs, éponges siliceuses, radiolaires, 



FER. 125 

glôbigérines. On a observé des incrustations^ en couches 
concentriques, qui atteignent O'^.SO d'épaisseur. 

Ce manganèse a apparemment une origine volcanique ; 
car partout où Ton trouve de la pierre ponce, on rencontre 
aussi ce métal. 



§ 31. — FEn* 

Aucun métal lourd n'est aussi abondant, ni aussi répandu 
que le fer dans les roches de toutes les catégories, d'où 
il passe fréquemment en dissolution dans les eaux. 

A Tétat de carbonate, il est purement et simplement 
dissous à la faveur de Tacide carbonique : il en est probable- 
ment ainsi à Orezza, Corse, à Spa, Belgique, et à Pyrmont, 
Westphalie. Le carbonate de soude qui se trouve dans beau- 
coup de sources gazeuses peut aider à la dissolution. 

Lorsque de telles eaux arrivent à la surface du sol, elles 
perdent de leur acide carbonique et, par suite, une partie 
du fer qu'elles tenaient en dissolution se précipite, en se 
pcroxydant, c'est-à-dire à l'état d'hydrate de peroxyde. C'est 
un fait dont on est à chaque instant témoin. 

Toutefois il n'en est pas toujours ainsi: de telles eaux 
peuvent précipiter du carbonate, lorsque l'influence oxydante 
de Talmosphére n'intervient pas. C'est ainsi que dans la 
vallée de Brohl, à 3 mètres de profondeur, Bischof ' a trouvé 
un dépôt de source, de formation actuelle, qui contenait : 

Carbonate de protoxyde de fer 77.5 

Carbonate de chaux 2.6 

Mélange terreux 20.1 

100.0 
* lehrbuch der chemiêchen Geologte^ 1. 1, p. 550. 



126 OtKUiE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

Il est des cas où le Amt est dissous à la faveur de Tacide 
sulfurique, comme il arrive tors de Toxydation de la pyrite. 
De là, certaines eaux qui contiennent du sulfate ferreux et 
du sulfate ferrique, comme on le voit aux environs de Paris 
et dans Paris même, aux affleurements dis couches pyri- 
teuses de l'argile plastique, par exemple à Àuleuil, où Teau 
de lavage est utilisée pour les besoins thérapeutiques. Le 
sous-sulfate (apatélite) que l'on voit à Yaugirard et ailleurs 
doit son origine à cette dissolution. 

Des faits analogues se montrent dans les terrains de tous 
les âges; nous nous bornerons à rappeler la source de Lai- 
four sur le bord de la Meuse, département des Ardennes, au 
milieu de phyllades et à proximité de diorites, roches qui 
sont l'une et Tautre pyriteuses. 

En dehors des modes de dissolution du fer que nous ve- 
nons de mentionner, il en est un incomparablement plus 
fréquent et dont on est journellement témoin, dans une 
multitude de localités. 

Un dépôt ocreux de consistance gélatineuse se produit 
dans des suintements d'eau qui découlent de limons et 
autres roches ferrugineuses. Il est de nombreuses prairies 
où ces suintements sont particulièrement abondants. C'est 
à ce phénomène que doivent naissance des dépôts assez abon- 
dants pour être exploités et connus, suivant les circon- 
stances de leur gisement, sous les noms de minerais des lacs, 
minerais des marais^ minerais des prairies, minerais des 
gazons \ 

Il n'est pas douteux que tous ces dépôts ferrugineux n'aient 
été formés à une époque très récente; car non seulement ils 
sont fréquemment superposés à des graviers et à des sables 



* En allemaDd, Morasterz, Sumpferz, Seeers, Wtesenerz, RoMeneùenen et en anglais 



FER. 127 

diluviens, mais accidentellement on rencontre, au milieu 
de minerai massif, des produits de l'industrie humaine, tels 
que des fragments de poteries ou des outils. D'ailleurs, en 
diverses localités de TÂllemagne, ceux qui l'exploitent ont 
reconnu que du minerai se reproduit en des points où anté- 
rieurement on l'avait extrait en totalité. Comme régions de 
l'Europe particulièrement riches en minerai des marais, ou 
peut citer : la Basse-Lusace, la Silésie, la Pologne, la Pomé- 
ranie, les plaines du Mecklembourg et du Hanovre, le Banat, 
quelques contrées voisines du Rhin, entre autres la Hollande; 
le Danemark et surtout le Jutland; la Livonie, la Cour- 
lande, la Finlande, le gouvernement d'Olonetz et les bords 
du Donetz ; enfin un très grand nombre de lacs de la Scan- 
dinavie. L'existence du même minerai a été signalée aussi 
hors de l'Europe, notamment dans les savanes du nord 
de l'Amérique, au Connecticut et en Afrique, dans les 
sables du Kordofan. Il est exploité dans beaucoup de con- 
trées, pour la fabrication du fer. En Norvège il parait mémo 
avoir été employé, il y a trois ou quatre siècles, avant que 
les riches amas d'oxyde magnétique eussent fixé l'attention 
des habitants du pays. 

Le trait le plus essentiel à ces dépôts ferrugineux, dans 
toutes les contrées où ils ont été décrits, c'est d'être situés 
dans le voisinage de cours d'eau, soit dans les plaines où ces 
cours d'eau prennent des vitesses très faibles et se partagent 
en flaques marécageuses, soit dans les lacs que ces rivières 
alimentent. La première manière d'être, qui est la plus fré- 
quente, se montre le long de l'Oder, de l'Elbe, de la Neisse, 
de la Sprée, etc., en Allemagne, et sur le rivage même du 
fleuve Luleo, en Laponie. Plus d'un millier de lacs de la 
Suède, de la Norvège, de la Finlande et du nord de la Russie 
fournissent des exemples du second genre de dépôts; dans 
la seule province de Vermelande en Suède, au moins deux 



i28 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

cents lacs ou vastes marais contiennent du minerai de fer. 

Lorsque ce minerai est enfoui dans le sol, il se trouve en 
général à une très faible distance de la surface, c'est-à-dire 
rarement au delà d'un mètre et le plus ordinairement à 0",20 
ou 0",30 de profondeur. Du gazon, des bruyères, du sable, 
du limon, ou très souvent encore de la tourbe, le recouvrent. 
L'oxyde est disséminé dans un sol sablonneux, sous forme 
de plaquettes, de veines ou de rognons, dont la grandeur et 
la configuration sont fort variables. Quelquefois ces diverses 
masses ferrugineuses sont isolées; fréquemment elles sont 
très rapprochées et soudées entre elles, de manière à consti- 
tuer des couches superficielles, à peu près continues, qui 
s'étendent quelquefois sur des centaines de mètres en tous 
sens. Rarement l'épaisseur de ces couches dépasse O'^fiO 
à 1 mètre, et elle est en général beaucoup moindre. Ainsi, 
en Lusace, sa puissance moyenne n'est que de O'',!^. 

Le minerai du fond des lacs est souvent en grains isolés, 
de forme sphéroïdale, dont la grosseur varie depuis la tête 
d*une épingle jusqu'à une noisette et même au delà. La 
structure concentrique et feuilletée y est souvent recon- 
naissable, et a quelque ressemblance avec celle du minerai 
pisolithique de la formation tertiaire. On le rencontre aussi 
en petits galets plats, d'environ un centimètre de diamètre, 
auxquels, dans les environs du lac Onega, on a donné le nom 
de denejnik (petite monnaie de cuivre). 

La couleur du minerai des marais et des lacs varie du brun 
jaunâtre au brun foncé; il contient des parties noires, dont 
l'éclat est voisin de celui de la poix. Sa densité varie de 2,46 
à 5,20. 

De nombreuses analyses du minerai des marais y ont indi- 
qué les substances suivantes : oxyde ferrique, oxyde ferreux, 
oxyde manganique, chaux, magnésie, alumine, oxyde de 
zinc, oxyde de cuivre, oxyde de cobalt, oxyde de chrome, 



FER. 129 

acide phosphorique , acide arsénique, acide sulfuriquc, 
chlore, acide silicique, acides crénique et apocrénique, eau ; 
plus, du sable, de l'argile et des débris organiques qui y sont 
mécaniquement mélangés. La quantité de phosphate peut 
influer notablement sur la composition des fontes. Le fer 
phosphaté bleu s'y montre quelquefois isolé, surtout quand 
e minerai est associé à la tourbe (Lusace, bords du Donétz, 
lOlonelz). Dans ce dernier pays, le minerai des marais est 
toujours plus phosphoreux que celui des lacs. L'oxyde de 
manganèse, très rarement absent, atteint dans quelques 
variétés la proportion de 35 pour 100. Certains minerais 
renferment, en outre, du protoxyde de fer, mais on ne peut 
le doser, puisque l'oxyde manganique le suroxyde dès que 
Ton dissout le mélange. C'est sans doute par suite de l'action 
(le l'oxygène que souvent le minerai, de brun qu'il est au 
sortir de la terre, devient d'un jaune clair après avoir été 
exposé à l'air. 

Quoique la précipitation de l'oxyde de fer continue à se 
faire journellement à la surface des continents, avec l'abon- 
dance que l'on vient de signaler, l'histoire du phénomène 
est restée longtemps obscure. 

Cette précipitation du peroxyde de fer est la contre-partie 
d'un phénomène de dissolution que l'on n'observe pas moins 
fréquemment. 

De toutes parts il se rencontre des limons et des argiles 
sableuses, de couleur jaune d'ocre A (fig. H), qui sont ba- 
riolées de nombreuses veines. Ces dernières, partant de la terre 
végétale, serpentent en tous sens, mais surtout dans une 
direction voisine de la verticale, jusqu'à 2 et 3 mètres de 
profondeur. Quand on examine ces veines blanches, on re- 
marque que chacune d'elles a une section circulaire, et que 
son centre est occupé par une racine de plante en décom- 
position; l'argile blanche forme autour de celle-ci une sorte 

11 — 9 



150 



ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 



de gaine qui suit toutes les inflexions des racines et de leurs 
ramifications les plus déliées. 

C'est donc par l'influence de ces racines que l'oxyde de fer 
hydraté de l'argile a été dissous, et cela, jusqu'à une distance 
qui varie de 1 à 5 centimètres. Les ramifications principales 
des racines ont agi plus loin que les filaments plus fins. 

En outre, lorsque l'argile est assez sableuse pour per- 




Fig. 11. — Décoloration des limons rerrugineux A par les racines a. Origine du minerai 

de fer contemporain. 



mettre aux eaux de s'y infiltrer, il en sort quelquefois des 
suintements ferrugineux. Ailleurs, l'oxyde de fer dissous 
s'infiltre dans des fissures ou se réunit en petites concré- 
tions. 

D'après les faits qui viennent d'être mentionnés, les eaux 
qui découlent de la surface du sol, le long des racines en 
voie de décomposition, s'acidifient de manière à pouvoir 
dissoudre l'oxyde de fer. 

Ce n'est pas seulement à l'état de carbonate que, dans ces 



COBALT. 



131 



circonstances, le fer peul se dissoudre, mais aussi, à proxi- 
mité de substances végétales en décomposition, à l'état de 
crénate de protoxyde. Comme l'a reconnu Berzelius, ce der- 
nier sel, de même que le carbonate, en subissant le contact 
do Tair, se décompose et produit un dépôt insoluble où le 
métal est passé à l'état de crénate de peroxyde. 

Le sous-sol du sable des F^andes présentent des analogues 
bien connus aux faits qui précèdent, dans la couche ferrugi- 
neuse nommée alios (fig. 12). 

D*après les observations qui précèdent, le fer pourrait 




Echelle. 
î î l 1 ï^ 



Fig. 19. ^ Coupe d*an puils traversant l*aIios Ga dans le sable aquifére des Landes, Sa St, 
sable superficiel. — D'après M. Chambrclent* 



jouer un rôle dans l'acte de ja végétation, ainsi que je le 
remarquais dès l'année 1846 '. 



§ 32. — CODALT. 



Le cobalt, qui se trouve assez souvent non seulement dans 
les filons métallifères, mais aussi dans les terrains stratifiés, 

* Recherches sur la formation du minerai de fer des marais et des lacs. Annales 
dnmines^ k* série, t. X, 1840. 



13à ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

comme dans la couche de schiste bitumineux du Mansfcld et 
dans le grès tertiaire d'Orsay (Seine-et-Oise), peut passer 
dans les eaux. 



§ 33. — KICKEL. 

Non seulement le nickel a les mêmes gisements que le 
cobalt, mais il se trouve en outre dans un grand nombre de 
roches silicatées magnésiennes, telles que les péridotîtes et 
les roches silicatées magnésiennes. 



S 34. — VANADIUM. 



Le vanadium peut être fourni aux eaux souterraines par 
les argiles, les bauxites, les minerais de fer stratifiés et 
d'autres roches non moins répandues. 



3 55. — ZINC. 

Le zinc peut dériver non-seulement des gîtes calaminaires, 
mais aussi de beaucoup de dolomies, [d'argiles et de roches 
éruptives pyroxéniques S etc. 

* ZeiUchrift der deuUchen geologischen GeselUchaft, t. If, p. 206. 



CUIVRE. 153 



§ 56. — AMTDIOWE. 

Les gites métalliques où les combinaisons de ce mêlai sont 
visibles, de même que les roches, telles que les combus- 
tibles qui en renferment des traces*, peuvent fournir l'an- 
timoine aux eaux souterraines. 



57. — ÉTAIN. 

L'étain ne paraît pas dériver en général des giles de cassi- 
térite, minéral qui est inattaquable. Il est plus naturel do 
rattacher sa présence dans les eaux à l'altération du péridol, 
souvent slannifère, comme Ta montré Berzelius, pour la 
source de Seidschûlz. 



§ 38. — CUIVRE. 

Le cuivre peut provenir des gîtes où les minerais sont visi- 
bles, comme il arrive pour les eaux qui découlent des mines 
de Neusohl en Hongrie. Il en est de même pour celles qui 
lavent les robinets de cuivre à Vichy, par exemple. 

Les roches éruptives, basaltes et autres, qui contiennent 
fréquemment du cuivre, peuvent aussi l'abandonner aux 
eaux, ainsi que de nombreuses roches stratifiées, schistes 

* AnnaleB dei Mines, A* série, XIX, 1850. 



i34 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES. 

argileux et autres. Gomme exemple des premières, on peut 
citer le mélaphyre deNorheim près Greutznach, qui, d'après 
M. Laspeyres, contient 0,00H8 de son poids de cuivre. 



§ 30. — PLOMB. 

Les filons et autres gîtes où les minerais de plomb, galène, 
cérusite, anglcsite, etc., sont visibles et plus ou moins atta- 
quables, peuvent fournir ce métal aux eaux. C'est le cas à 
Rippoldsau (grand-duché de Bade) à Pontgibaud (Puy-de- 
Dôme) pour la source de Barbecot, et à l'ancienne mine de 
Hackelsberg en Silésie où le plomb se trouve dans des stalac- 
tites et d'autres dépôts. Quant au plomb qui a été signalé à 
Neyrac, il provenait d'un corps de pompe. 



§ 40. — BISMUTH. 

Le bismuth est à l'état de combinaison attaquable dans la 
plupart de ses composés et parait être beaucoup plus ré- 
pandu qu'on ne l'avait cru jusqu'à présent, à en juger par 
sa présence dans les produits des houillères embrasées de 
Saint-Étienne, où une circonstance accidentelle l'a décelée. 



§ 41. — MBRCUBE. 

Le mercure à l'état de cinabre est assez attaquable par 
diverses substances fréquemment dissoutes dans les eaux, 
pour qu'il puisse s'y dissoudre lui même. 



CORPS DIVERS. 135 



§ 42. — CORPS DIVERS. 

Il serait prématuré de chercher l'origine du chrome, du 
molybdène, du tungstène, de Turane, du titane, du tantale, 
du cérium, de l'yllrium, du zirconium, du glucinium, du 
Ihallium, de l'argent et de For, tant que la présence de ces 
corps dans les eaux minérales n'a pas mieux été démontrée. 
Cependant il est à remarquer, en ce qui concerne le chrome, 
dont le nom rappelle tout d'abord le fer chromé combinai- 
son complètement insoluble, qu'il se rencontre aussi dans 
diverses roches éruptives magnésiennes, telles que les ser- 
pentines. Ebelmen Ta signalé à l'état facilement soliible, 
dans un minerai de fer de la Haute-Saône. On sait que le 
chlorure d'argent est soluble dans les eaux qui contiennent 
du sel marin. Quant au titane, c'est sans doute par des 
combinaisons autres que les fers titanes, minéraux peu atta- 
quables, mais plutôt par des argiles titanifères, que ce métal 
entre en dissolution dans les eaux. 



LIVRE QUATRIEME 

OBSERVATIONS GÉNÉRALES ET RÉSUMÉ 



INTRODUCTION 

Après le développement qui a été donné aux trois livres 
précédents, les observations générales qu'il me reste à pré- 
senter sur le régime et sur Id température des eaux souter- 
raines seront très courtes. Il parait inutile de revenir à leur 
composition; mais on trouvera, comme troisième partie, des 
développements concernant les geysers, les volcans et les 
tremblements de terre. 



PREMIÈRE PARTIE 



OBSERVATIONS RELATIVES AU REGIME 



Des hypothèses bien diverses ont été émises sur le mode 
de circulation des eaux souterraines, depuis Tantiquilé, 
lorsque Sénèque disait' : « L'air souterrain se convertit en 
eau dans les cavernes où il y a perpétuité d'ombre et per- 
manence de froid; de plus la terre est susceptible de 
transmutation; pourquoi la terre ne serait-elle pas produite 
par l'eau, et Teau par la terre? De telles transmutations sont 
d'autant plus faciles que l'élément à naître est déjà mélangé 
au premier. » 

. Le régime des eaux souterraines est en relation si intime 
avec la nature et le mode d'agencement des roches qu'elles 
rencontrent qu'on ne pouvait le connaître, tant que la cons- 
titution géologique de l'écorce terrestre n'avait pas bien été 
étudiée. 

1 Questions naturelles^ livre UI, g 



140 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 



§ 1. — RELATION DES EAUX SOCTERBAINES AVEC LA GOUSTITUTION DU SOL. 

Les nombreux exemples du régime des eaux souteri'aincs 
décrits plus haut permettent de se faire une idée du modo 
d'infiltration et de circulation à travers les roches de diverses 
catégories. Pour beaucoup, il eût été possible de les ranger, 
avec des raisons à peu près égales, dans différents chapitres, 
certains d'entre eux faisant intervenir à la fois plusieui^ 
des traits géologiques qui ont servi à la division de notre 
sujet. C'est ainsi que les eaux phréatiques, après avoir été 
étudiées dans un chapitre relatif au régime daus les 
terrains perméables, sont revenues lorsqu'il s'est agi du 
contact des roches perméables et des roches imperméa- 
bles, et plus tard encore, à propos du rôle des lithoclases 
simples. 

D'un autre côté, la nécessité de morceler le sujet d'après 
des points de vue successifs n'a pas toujours permis d'en 
faire ressortir les grandes lignes. On voit mieux maintenant 
comment, dans une contrée donnée, la connaissance de la 
structure géologique fait immédiatement pressentir certains 
niveaux de nappes d'eau, continues ou discontinues. Ainsi, 
dans le bassin de Paris et ses ceintures, il en est un grand 
nombre, parmi lesquelles nous citerons : les assises tertiaires 
des marnes vertes et de l'argile plastique ; la base de la craie; 
les grands massifs calcaires et gréseux du terrain jurassique, 
du trias et du terrain permien. Il en est de même en Angle- 
terre dans le bassin de la Tamise, où, comme chez nous, le 
lias retenant les eaux d'infiltration de l'ooliihe inférieure 
détermine des sources puissantes. Telles sont, aux environs 
d'Oxford, celles d'Ampney près Circenster (54 480 mètres 



RELATION DES EàUX SOUTERRAINES AVEC LA CONSTITUTION DU SOL 1 H 

cubes par 24 heures), Bibury (45000 mètres cubes), Stowe on 
Ihe Wold (H3 500 mètres cubes)- 

Nulle part on ne peut mieux suivre les particularités du 
régime des eaux souterraines que dans les nappes phréati- 
ques. C'est pourquoi nous avons cru devoir insister sur ce cas 
qui est le plus simple. On a vu par de nombreux exemples 
que tantôt les eaux phréatiques pénètrent dans les dépôts 
superficiels perméables et particulièrement dans les alluvions 
anciennes et modernes ; que tantôt elles imprègnent des 
roches variées, sédimentaires ou non, telles que des sables, 
des grès et des calcaires de tous les âges, des déjections vol- 
caniques, etc. 

Aux exemples qui ont été signalés nous ajouterons celui 
des eaux phréatiques de Stuttgart, qui ont été l'objet d'études 
de M. Fraas*, dont le niveau est loin d'être uniforme (fig. 13 
et 14). Dans la vallée du Nesenbach, sur 5 kilomètres de 
longueur, elle a une chute de 51°, 5, ce qui correspond à la 

pente de j^.t à peu prèscomme le thalweg superficiel. L'eau, 

au lieu d'être stagnante, circule à travers les couches, malgré 
les inégalités souterraines. 

La figure 15 complétera et résumera les faits relatifs aux 
eaux phréatiques de la vallée du Rhin, dont il a été question 
précédemment, tome I, page 22 et suivantes. 

Des données fort utiles et en quelque sorte expérimentales, 
sur le sujet qui nous occupe, sont fournies par le forage 
des puits artésiens. 

Les cavernes dont le développement est si considérable 
dans beaucoup de massifs calcaires et dont, par suite, le 
rôle hydrognostique est de première importance, ont été 
l'objet d'un examen spécial. 

* Ueber den Unlergrund der Sladl Stuttgart, 187C. 



142 



OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 



De nombreux exemples ont bien fait ressortir le rôle des 
lithoclases simples dans les terrains de tous les âges, et 
celui des lithoclases associées à des roches éruptives, ainsi 
que des filons métallifères. 

En ce qui concerne les failles ou paraclases dont Buchland 



aN.o 



ESX. 




-jmnLflJ-TT.rdîi 



Fig. 13. — Goup« prise k Stuttgart, transTersalemeni à la Tillée, rnootrent les inégalités des 
eaux phréatiques vfrs leur maximum et Ters leur minimum. K, couche du keoper; 
K', kouper désagrégé avec limon et sahle; p p p, puits. — D'après M. le D* Oscar Fraas. 

Échelle des distances horisontales j;f^l l'échelle des hauteurs est cinq fois plus grande. 

et Hopkins avaient bien apprécié Timportance à ce point de 
vue, aux exemples qui ont été donnés, il n*est pas superflu 
d'en joindre quelques autres qui ne sont pas moins caracté- 
ristiques. 
M. Fabre a signalé > dans les causses de la Lozère, des failles 



O.N.O 



8TUTT OART 



JLSZ 




TTt/Tijtr^-ry^pg-fTrT 



Fig. 14. — Coupe transversale à travers la ville de Stuttgart, montrant les inégalités des eaoi 
phréatiques vers leur maximum et vers leur mmimuro. K, couche du keoper; K', keuper 
désagrégé ; p p p, puits. Cette coupe est prise à 1 kilomètre au S. 0. de la coupe précédente. 
— D'après le docteur Oscar Fraas. 

Échelle des distances horisontales ^g^i l'échelle dos hauteurs est cinq fois plus grande. 



qui rompent la nappe d'eau superposée aux argiles du lias, 
pour favoriser l'écoulement latéral. 

Dans le département de Meurthe-et-Moselle, suivant M. Bra- 
connier, certains promontoires de la falaise oolithique sont, 
pour ainsi dire, hachés de cassures avec rejets, et c'est de la 



RfiUTION DES EAUX SOUTERRAINES AVEC LA CONSTITUTION DU SOL 145 

faille de Ludres à Clairlieu que jaillissent les sources des 
Cinq-Fontaines. 

Dans la Côte-d'OrS lesparaclases engouffrent et font dis- 
paraître, au voisinage de leur source, la plupart des rivières 
du département. Elles limitent les bassins d'hydrognosie 
souterraine, dont le fond est formé par de puissantes couches 
marneuses. Puis, soit directement par leurs couloirs, soit 
par communication avec les vastes tubulures aquifères des 
calcaires compacts, elles amènent à la surface les sources 
à grand volume, qu'on rencontre à chaque pas dans la Gôte- 
d'Or et dont les nappes multiples sont un des traits les plus 




Fig. 15. — Gisement des eaai phréatiques de la plaine du Bhin à la hauteur de Strashour^. 
A, couches tertiaires et autres supportant les alluïions anciennes formées de gravier G et de 
limon loess, g. 



saillants des chaînes jurassiques, par exemple à Villecomte, 
près dels-sur-Tille; à Touillon, dans la vallée de Fontainc- 
lès-Montbard ; à Baume-la-Roche, et à la source de la Bèze. 

Dans les régions de la Haute-Saône où les failles sont fré- 
quentes, les eaux drainées par les cassures sortent souvent 
du sol, à l'état de véritables rivières (la Baignette, la Morte) \ 

De même, aux environs de Chalon-sur-Saône, de nom- 
breuses failles traversent les terrains houiller et permien. 
Les couches étant très morcelées par ces accidents, il n'y 
a pas de niveau d'eau important dû à une alternance de 
calcaires et de marnes. Mais dans les failles s'établit une 
circulation d'eau et la plupart des sources sont situées sur 

* D'après H. GuiUebot de Neuville. 
' D'après H. Marcel Bertrand. 



i4i 



OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 



CCS cassures. Quelques-unes ont des débits considérables 
(le Puley, la Laives, etc.*). 

Une fosse de la concession de Douvrin, dans le Pas-de- 
Calais, a été inondée, en mars 1882, par une venue d'eau 
dérivant du calcaire carbonifère (fig. 16) et dont le volume 
s'élevait à 10 000 mètres cubes par vingt-quatre heures. 

Un rôle analogue des failles a été constaté récemment au 
Saint-Gothard, dont il a été question tome I, page 10. Tandis 
que sur la plus grande partie du tunnel, des roches ne 




Fip;. 16. — Coupe Yerlicalo de la faille F de Douvrio ; c c, calcaire carbonifère qu'elle a eoopé 
et rejeté, en môme temps que le terrain tiouilleret iiarticuliérement la couche de houille n* 5. 

donnaient que très peu d'eau, elles en fournissaient en 
grande abondance dans la partie sud, sur o kilomètres, où 
le volume des infiltrations atteignit dès la première année 
du percement 230 litres par seconde (800000 litres par 
heure). La galerie, dont la section moyenne était de 6 à 
7 mètres carrés, fut pendant près de trois ans ti'ansforméc 
en un véritable aqueduc où Teau s'élevait à 0'",50, Quel- 
ques-unes de ces infiltrations avaient le volume et la vitesse 
d'un jet de pompe à incendie. Les failles ne donnaient pas 



1 D'après M. Delafond. 



I 
INFLUENCE DU RÉGIME DES PLUIES. i45 

seulement de l'eau, mais des torrents de boue et de débris 
qui se déversaient dans la galerie'. 

Dans certains cas, les sources sont alimentées par des 
eaux qui descendent des couches adjacentes à la faille; dans 
d'autres, les eaux s*élèventj par suite d'une pression hydro- 
statique, de la même manière que dans les puits arté- 
siens. 

Ce dernier cas est particulièrement celui des sources 
thermales, dans le mouvement desquelles peut d'ailleurs 
intervenir aussi la force élastique de la vapeur et celle de. 
l'acide carbonique. On a vu, en effet, comment les eaux 
souterraines sont parfois poussées vers la surface du sol, 
non seulement par l'action de la gravité, mais par la 
tension de gaz et spécialement de Tacide carbonique. Dans 
d'autres cas, c'est la force expansive de la vapeur d'eau qui 
est le moteur de l'ascension ; de là résultent les geysers, les 
soffionis, les volcans, y compris les solfatares. 



§ 2. — INFLUENCE DU RÉGIME DES PLUIES 



Beaucoup de sources abondantes manifestent dans leur 
volume et après un laps de temps plus ou moins long, des 
variations qui sont en rapport avec l'abondance des eaux 
météoriques, liquides ou congelées. 

Ainsi pour les sources de la Somme-Soude et de la Vanne, 

Belgrand évalue leur volume au quart ou au cinquième de 

la recette pluviale. Toutefois pendant une année sèche, leur 

7 
débit en a atteint les -^, ce qui paraît résulter de ce que 



^ Stapff. Comptes rendus de C Académie des sciences, t. XG, p. 402. 

II -10 



146 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 

les roches ont abandonné une partie surabondante de Teau 
reçue pendant les années antérieures. 

Pendant la construction des fortifications d'Anvers, les 
officiers du génie ont constaté cette même proportion du 
cinquième entre la chute pluviale et le débit des sources : 
l'étude de celles de Braine l'ÀUeud, dérivées vers Bruxelles, 
a donné le même résultat \ 

Quant aux variations annuelles d'une même source, elles 
sont souvent considérables; on l'a vu par exemple pour la 
Fontaine de Vaucluse (tome I, p. 319 et suivantes). 

Les belles sources des Avents près de Montreux, qui 
le 15 juin et le 11 septembre 1884 donnaient au delà 
de 14500 litres, étaient réduites le 13 juillet de la même 
année à 6100 litres. 

Une série d'observations a été faite au Havre % dans le but 
de prédire exactement et plusieurs mois d'avance les varia- 
tions de débit que les sources doivent éprouver, d'après la 
quantité d'eau apportée par l'atmosphère dans le périmètre 
de leur bassin. 

L'influence réciproque des puits artésiens voisins se rat- 
tache aux considérations qui nous occupent. On sait que le 
régime du puits de Grenelle a été longtemps fixe et qu'il n'a 
éprouvé aucune variation, même dans les années d'extrême 
sécheresse, comme 1857, 1858 et 1859, ou d'extrême humi- 
dité, comme 1860. La principale nappe du puits de Passy 
a été atteinte le 24 septembre 1859 à midi. Dès le 25 à 
six heures du matin, le puits de Grenelle débitait encore 
comme les jours précédents 907 mètres cubes. Le même 
jour à minuit le débit tombait à 806 mètres cubes ; le 26 à 
six heures du matin, à 778, et restait à ce chiffre jus- 



* Hevue universelU des mine*, t. liV, 1885. 

* M. Meurdra. Attociation française, le HaTrc, 1877, p. 407. 



INFLUENCE DU NIVEAU DE L*ORIFIGE. 147 

qu'au 27 à midi; le même jour à minuit, il tombait 
à 720 mètres cubes, et persistait jusqu'au l'' octobre. 
Du 1*' au 3 octobre à six heures du soir il s'abaissait suc- 
cessivement jusqu'à 634 mètres cubes, produit qui s'est 
maintenu sans variation jusqu'au 12 à minuit, où Ton a 
constaté le débit minimum, 605 mètres cubes ^ 



§ 5. — INFLUENCE DU NIVEAU DE l/ORIFICE SUR LE DÉBIT DES SOURCES 

Pour un même instant, le volume d'une source augmente 
ou diminue suivant qu'on a baissé ou qu'on élève son orifice 
d'écoulement. Quoique le fait soit général, je rappellerai les 
observations relatives au puits de Passy. Le 28 octobre 1861, 
à midi, lorsque l'eau coulait au niveau du sol, c'est-à-dire à 
l'altitude de 53 mètres, son débit était de 15800 mètres 
cubes par 24 heures. Le même jour, à quatre heures du soir, 
l'altitude ayant été portée à 72^,70, le débit se réduisit à 
4170 mètres et, plus tard, se releva progressivement, de façon 
à atteindre le 31 le volume de 8200 mètres cubes qu'il a 
conservé. D'après une relation établie par Darcy, l'altitude 
où l'eau de Passy n'aurait plus la force de couler est de 
128 mètres; c'est ce que Belgrand a appelé le point hydroatOr 
tique. Or, l'altitude des localités où se font les infiltrations 
d'eau pluviale, dans les grès verts, diffère très peu de cette 
cote 128 mètres. 

Le forage d'un puits artésien a donc pour effet de réduire 
considérablement, non seulement le débit, mais aussi la 
hauteur du point hydrostatique*. 



1 Belgrand. Eaux nouvelles^ p. 502. 

« Et sans qu'il y ait eu changement de niveau, on a constaté dans le débit des puils 



148 OBSERYATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 

Le percement sous la Manche des galeries d'exploration du 
tunnel anglo-français a donné lieu à des observations du 
même genre. Il est d'abord à remarquer qu'en général Teau 
salée ne s'infiltre pas profondément dans les roches sous- 
marines : les nappes aquifères de celles-ci sont essentielle- 
ment douces. Cela résulte du courant d'eau douce dont la 
pente, allant de l'intérieur du continent vers la mer, refoule 
l'accès de l'eau salée. Dans la galerie qui a été percée sous 
la mer, les sources principales étaient douces, l'eau salée n'y 
affluant que très faiblement, sans doute par des diaclases 
partant du fond. Dans la galerie pratiquée à partir de San- 
gatte, le maximum de venue, à l'heure de la haute mer, était 
de 2100 litres à la minute et le minimum à la basse mer 
de 1906 litres. L'action des marées sur les venues d'eau de 
la galerie sous-marine était pour ainsi dire instantanée. 

Quoique d'une toute autre nature, les oscillations des eaux 
souterraines des mines de lignite de Dux, en Bohême, peu- 
vent être mentionnées. Le 10 février 1879, les travaux d'ex- 
ploitation furent partiellement noyés aux dépens de la prin- 
cipale source thermale de Teplitz, située dans le voisinage, 
et qui avait momentanément tari, à la consternation des 
habitants. Dans plusieurs puits de Dux, l'eau s'éleva sur des 
hauteurs dont l'eau atteignait 59 mètres, menaçant de faire 
éruption. Elle parut jaillir d'une fissure du porphyre et avait 
un volume qu'on a évalué à 800 000 mètres cubes. M. l'in- 
génieur Klônne y a signalé un mouvement de flux et de 
reflux que M. Guilio Grablowitz, d'après leur concordance 
avec les mouvements luni-solaires, a cru pouvoir expliquer 
par l'attraction directe du soleil et de la lune sur la partie 
solide de la terre *. 

de Passy et de Grenelle des variations que M. Ilenré Hangon a reconnu être ea rapport 
avec la quantité de troubles charriés. Belgrand, Eaux nouvelles, p. 303. 
* Lagrange. Annalei de chimie et de phytique, 1881. 



INFLUENCES DIVERSES. 149 



§ 4. — INFLUENCES DITER8E8 

A part l'exemple de Sangatte que nous venons de citer, 
Tinfluence des marées sur le volume de bien des sources et 
sur des puits voisins du littoral est bien connue. Elle se fait 
même sentir sur le débit et le niveau de certains puits arté- 
siens, comme Arago Ta signalé pour celui de Noyelle-sur-Mer. 

On a annoncé une relation entre la pression barométrique 
et le débit de sources, de puits et de venues d'eau dans les 
mines. 

Quant à l'influence de cette même pression sur les sources 
poussées par la force de gaz ou de vapeur, elle est évidente 
à priori, et on peut citer le Slromboli comme un exemple 
classique de cette relation. D'après M. Meneghini, le régime 
des soffionis est soumis à la même influence. 

L'intermittence des sources, quelle qu'en soit l'origine, 
est aussi de nature à éclairer le régime des eaux souter- 
raines. Souvent celte intermittence est due à un simple 
mécanisme de siphon. Dans d'autres cas se manifeste claire- 
ment la tension intérieure de l'acide carbonique, auquel 
l'eau est associée souterrainement, comme Noeggerath l'a 
signalé lors du forage de Neuenahr. 

La vapeur d'eau détermine aussi des phénomènes d'inter- 
mittence rappelant ceux qu'elle produit sur les geysers. 
C'est ce que Ton voit dans un certain nombre de sources à 
peu près bouillantes, qui projettent de temps à autre des 
colonnes d'eau. Il y en a de telles dans le sud de la Califor- 
nie et dans le Nevada. On en connaît dans le Parc national 
de Yellowstone qui, à des intervalles de 3 à 5 minutes, 
deviennent explosives et lancent des colonnes de vapeur 



150 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME. 

imprégnées d'hydrogène sulfuré et d'acide carbonique. 

Le régime du lac bouillant de la Dominique, dont les pro- 
jections d'eau sont accompagnées d'un bruit comparé à celui 
d'une décharge d'artillerie, se rattache au même méca- 
nisme. 

La soufrière de Sainte-Lucie, d'une altitude d'environ 
1000 mètres, occupe une surface d'environ un hectare, dans 
laquelle 14 entonnoirs sont dans un état d'ébullition cons- 
tante et font jaillir Teau à la hauteur de plus de 4 mètres. 

D'après M. Kuwabara, au Japon, dans la province d'Itzu, 
les sources chaudes d'Atami et environs jaillissent à proxi- 
mité de trachytes et de conglomérats ponceux. La source 
principale Ohu est intermittente et fait éruption trois fois 
par jour, à des intervalles de temps égaux. Immédiatement 
avant chaque éruption, elle lance avec bruit une grande 
quantité de vapeur d'eau; puis l'eau jaillit pendant environ 
30 minutes. Ces sources sont situées à 30 mètres seulement 
au-dessus du niveau de la mer et paraissent par leur com- 
position dériver de l'eau de l'Océan. 

Dans la même catégorie, on peut encore citer les jets 
d'eau bouillante dits Aguas Calientes, près San Luis Potosi, 
au Mexique; le volcan dit Agua, dans le Guatemala, et, d'a- 
près M, Medlicotl, le volcan de boue de l'île Ramri, sur la 
côte de l'Arakan. 

Très fréquemment, les tremblements de terre apportent 
une perturbation parfois très grande, mais en général mo- 
mentanée, dans le régime, la température, et la composi- 
ion des sources. Tantôt elles diminuent ou tarissent, tantôt 
elles deviennent plus abondantes, tantôt enfin il se forme 
des sources nouvelles, accompagnées assez souvent de sables 
et de boues, ainsi que de vapeurs et de gaz. On conçoit que 
les réservoirs souterrains, comprimés par les secousses, 
jaillissent au dehors. Lors du tremblement de terre d'Agram 



MFLUENGES DIVERSES. i5i 

de 1880, il se produisit, d'après M. Hantke, à Rcznick, une 
crevasse d'où il sortit de la boue qui s'accumula autour des 
ouvertures ou petits cônes cralériformes, rappelant les vol- 
cans de boue. Le tremblement de terre de Toscane du 
14 juillet 1846 provoqua des jets d'eau bourbeuse et bouil- 
lante à Lorenzo et à Taina. 

Dans la série très intéressante des observations faites 
chaque jour sur les trépidations du sol, en de nombreux 
points de l'Italie et de la Sicile, M. de Rossi a signalé souvent 
des changements de niveau dans les eaux des puits et des 
sources, suivant lui en rapport avec les mouvements seis- 
miques. 



DEUXIÈME PARTIE 



ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES EAUX SOUTERRAINES 



INTRODUCTION 

Aristote, le premier, a voulu expliquer Torigine de la 
chaleur des eaux, par la chaleur solaire qui, dit-il, pénètre 
dans rintérieur du globe et s'y fixe comme au foyer d'une 
lentille. C'est cette chaleur, ainsi accumulée incessamment, 
que les sources situées dans les couches profondes absor- 
bent, pour l'abandonner ensuite, du moins en partie, 
lorsqu'elles arrivent à la surface du sol. L'opinion d'Aristote 
a trouvé de fermes soutiens dans Thermopylus et quelques 
autres philosophes anciens \ 

On admit ensuite que le calorique des eaux avait son 
point de départ dans lesoyers souterrains, qui, dans des 
conditions spéciales, produisent les volcans ; tel était l'avis 
d'Empédocle, de Sénèque, d'Apulée, d'Agricola. Mileus a fait 
jouer aux vents, qu'il disait exister dans le centre du globe, 
un rôle analogue à celui qui, dans l'air ambiant, forme la 
pluie et l'eau solide. Pour ce philosophe, les vents ens'entre- 

* Ihirand-Fardel. Dictionnaire de» eau» minéraiee (1800). 



154 INTRODUCTION. 

choquant avec impétuosité» produisent assez de chaleur 
pour échauffer les eaux qu'ils rencontrent. 

On a pensé aussi qu'un feu souterrain était entretenu par 
certains corps, comme la houille, le bitume et le soufre. 
Cette idée a été reprise beaucoup plus tard par Rouelle, de 
Saussure et Thilorier. 

Fabas pensait que les montagnes sont douées d'une puis- 
sance d'absorption extraordinaire et qu'elles pompent en 
quelque sorte, en même temps que l'air et l'eau, le calorique 
de l'atmosphère. C'est celte chaleur qui en circulant dans 
les fentes des roches se propagerait dans les montagnes. 
Poursuivant cette idée, Witting évalue que cette puissance 
absorbante s'exerce jusqu'à une profondeur de 20 milles 
géographiques et qu'alors les fluides c sont convertis en 
liquide, et que la compression qui en résulte dégage du 
calorique absorbé par l'eau ». 

En traitant de la question des eaux thermales, le célèbre 
dominicain du treizième siècle, Albert le Grand, prétend 
que les courants aqueux souterrains sont échauffés par la 
chaleur interne du globe ; cette théorie reprise par Descartes, 
à été définitivement consacrée par les travaux des géologues 
modernes. 

Considérant la terre, ainsi que les autres corps opaques 
connus sous le nom de planètes, comme des astres refroidis 
à leur surface et enveloppés d'une croûte solide» Descartes 
pensa que les eaux de la surface pénètrent par des conduits 
souterrains jusqu'au-dessous des montagnes» d'où la chaleur 
intérieure les élève comme une vapeur vers leurs sommets. 
Dans cette position elles reprennent la forme liquide et 
jaillissent partout où le sol le permet. 

LaplaceS de son côté, n'est pas moins explicite. Voici 

' Annalet de chimie et de physique, i8$0, t. XIII, p. 412. 



INTRODOCnON. 155 

comment il s'exprime à cet égard : « Si Ton conçoit que 
les eaux pluviales, en pénétrant dans l'intérieur d'un 
plateau élevé, rencontrent dans leur mouvement une 
cavité à 3000 mètres de profondeur, elles la rempliront 
d'abord, ensuite acquerront à cette profondeur une cha- 
leur de 100" au moins, et, devenues par là plus légères, 
elles s'élèveront et seront remplacées par des eaux supé- 
rieures; en sorte qu'il s'établira deux courants d'eau, l'un 
montant, l'autre descendant, perpétuellement entretenus 
par la chaleur intérieure de la terre. Ces eaux, en sortant 
de la partie inférieure du plateau, auront évidemment 
une chaleur bien supérieure à celle de l'air au point de 
leur sortie. > 

On a aussi imaginé que les roches seraient disposées dans 
la profondeur du globe, de manière à produire des couples 
voltalques et une action électro-motrice, cause de la cha- 
leur, ainsi que de la minéralisation. 

Depuis que des mesures ont démontré un accroissement 
de température avec la profondeur, l'excès thermométrique 
que certaines eaux acquièrent dans leur trajet souterrain 
devient facile à comprendre. 



CHAPITRE PREMIER 



ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES SOURCES ORDINAIRES 



Les oscillations de température annuelle deviennent à peu 
près insensibles à une très faible profondeur, qui à Paris est 
d'environ 25 mètres : les sources dont l'alimentation se fait 
plus bas que celle couche invariable prennent une tempéra- 
ture à peu près constante. 



CHAPITRE II 



ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFON- 
DEUR, CONSTATÉ DANS LES ROCHES OU PAR LES EAUX 
ARTÉSIENNES; TAUX D'ACCROISSEMENT EXCEPTIONNELLE- 
MENT RAPIDES. 



La notion d'accroissement de température avec la profon- 
deur résulte de mesures très nombreuses, qui ont été prises 
au sein des roches mêmes, et dans les contrées les plus 
diverses du globe. La plupart de ces mesures ont été obtenues 
dans les mines, avec des précautions destinées à écarter 
plusieurs causes d'erreur, qui pendant longtemps avaient 
fait douter de la réalité de l'accroissement. 

Gomme exemple des documents fournis par les travaux de 
mines, on peut citer ceux que Reich a obtenus dans les mines 
de la Saxe. Quarante-cinq thermomètres à alcool avaient été 
placés dans vingt-six mines, à divers niveaux, jusqu'à la pro- 
fondeur de 386 mètres. Chaque thermomètre était observé 
plusieurs fois par mois, pendant une année et demie, 
de 1829 à 1831. La moyenne de ces mesures a donné un 
accroissement de 1* par 41 ",84 d'approfondissement. 

Les grands percements de montagnes qui ont été exécutés 
dans ces derniers temps, ont fourni des documents parti- 



158 ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR. 

culièrement intéressants, en ce qui concerne la température 
du sol et des eaux. Le tunnel du mont Cenis passe 
à 1600 mètres au-dessous de la cime, qui s'élève à 2905 mè- 
tres d'altitude. M. Giordano^ a observé dans la partie cen- 
trale 29%5, tandis que la température moyenne du sommet 
serait seulement d'environ 2%6. 

Lors de l'exécution du tunnel du Saint-Gothard, M. le 
D' StapfT, qui a relevé avec le plus grand soin les tempéra- 
tures de la roche en de très nombreux points, a résumé ses 
observations par la figure 17. On voit facilement pourquoi 
beaucoup d'infiltrations étaient thermales ; entre les profils 
5200 et 5950, elles atteignaient 25/7, 26%8 et 28\2. 

L'épaisseur moyenne du massif au-dessus de la galerie est, 
sur ce dernier point, 1010 mètres et l'altitude du terrain, à 
ciel ouvert de 2151 mètres. La température de la roche et 
de l'eau calculée sur ces chiffres, pour le tronçon dont il 
s'agit, serait de 23%8. 

De leur côté les puits artésiens apportent des données 
utiles à la question qui nous occupe. 

Le puits de Grenelle à Paris, dont la profondeur est de 
548 mètres, fournit de l'eau à 27%4*. Cette température que 
Ton mesure de temps à autre est restée depuis nombre d'an- 
nées absolument constante. 

Lors du forage de ce puits la roche marquait à la pro- 
fondeur de 400 mètres 25%75; à 505 mètres 26*,43. D'après 
l'accroissement de 1^ par 31", 9 qui en résulte, le thermo- 
mètre devrait marquer à 548 mètres 27^76. La légère diffé- 
rence avec le chiffre observé 27', 4, s'explique par le refroi- 
dissement de l'eau au contact des roches qu'elle traverse. 

Pour le puits de Passy, à l'époque à laquelle les eaux ont 



1 Hevue de géologie^ t. IX, p. 158. 

* D'après les documents fournis par Belgrand et M. l'Inspecteur général Jluct. 



IGO ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR. 

commencé à jaillir, et pendant deux ans environ*, des con- 
statations hebdomadaires ont donné un chiffre constant 
de 28^ à la colonne ascensionnelle. La vitesse d'ascension 
de ce grand volume d'eau, au travers de roches peu conduc- 
trices, le préserve d'une perte notable de chaleur. 

Il jaillit d'un sondage exécuté à Mondorf, grand-duché de 
Luxembourg, et d'une profondeur de 671 mètres, une eau 
minéralisée, à une température de 54% ce qui correspond à 
un accroissement moyen de 1" par 29™, 60. 

Un sondage exécuté dans la cour de l'hôpital maritime de 
Rochefort, a rencontré deux nappes d'eau jaillissante, dont 
Tune à 816 mètres avec une température de 42" '. 

Gomme dernier exemple, nous signalerons un forage établi 
à Louisville (Kentucky), qui atteignit à 636 mètres une eau 
jaillissante, ayant au fond du puits 28%06; la température 
moyenne du lieu étant de 11% 7, l'accroissement moyen 
est de 1" par 50 mètres. 

Dans le cercle de Minden, près des bains d'Oeyenhausen, 
un forage de 696 mètres de profondeur a fourni une eau 
saline riche en acide carbonique, qui alimente les bains de 
cette localité et marque 35^ 

Pour un même lieu et pour une même verticale, la tempé- 
rature de l'eau jaillissante est d'autant plus élevée que la 
nappe dont elle provient est plus profonde. 

La plupart des mesures qui viennent d'être signalées, tant 
pour les roches que pour les eaux artésiennes, donnent, 
comme beaucoup d'autres, un accroissement qui se rap- 
proche de l"" par 50 mètres et qui peut être plus faible, 
comme dans l'Ërzgebirge de la Saxe. 

^ Depuis 1866, la colonne ascensionnelle de ce puits a été fermée par une plaque 
pleine et les eaux ont été dirigées par une conduite Ters les lacs du bois de Boulogne, 
où elles se déversent, n n'est donc plus possible d'en constater exactement Ja tem- 
pérature. 

■ Roux. Comptes rendus, t. LXXIII, p. 010, 1871. 



ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR. 161 

Il est des cas où la température prise sur des roches donne 
un accroissement plus rapide. Aux mines de Monte-Massi 
en Toscane, on a constaté 1® par 13 mètres. 

De même dans certains cas, la température des eaux que 
font jaillir les forages peut être beaucoup plus élevée que ne 
le ferait prévoir la profondeur qui les fournit. 

Ainsi des sondages exécutés à Nauheim en Westphalie 
de 1816 à 1858 ont rencontré, de 60 à 80 mètres, de l'eau 
salée, chargée d'acide carbonique, dont la température était 
de 56 à 40\ 

Le forage exécuté à Montrond (Loire) dont il a été ques- 
tion plus haut, a fourni, dès la profondeur de 180 mètres, de 
Teau jaillissante à 28^ 

Près de Briix, en Bohême, on a atteint, en 1877, à 127 mè- 
tres de profondeur, une eau chargée d'acide carbonique 
qui a jailli au-dessus du sol, avec une température de 27^75. 

Enfin un forage exécuté à Buda-Pesth de 1868 à 1878 est 
parvenu à la profondeur de 970 mètres. Il a donné de l'eau 
minérale jaillissante dont la température marquait : 

A gSO" 43,35 

937 65,87 

945 71 

970 74 

Ce qui correspond à un accroissement moyen de V par 
12°,61 qui est exceptionnellement rapide. 



II - 11 



CHAPITRE III 



RÉSERVOIRS D*EAU CHAUDE QUE RÉVÈLENT LES SONDAGES 
ARTÉSIENS» AINSI QUE LES TREMBLEMENTS DE TERRE 



A part les eaux thermales qui jaillissent du sol, soit natu- 
rellement, soit artificiellement, il en existe qui séjournent 
dans les profondeurs. 

C'est ainsi que dans le bassin de Paris, une vaste nappe 
d'eau thermale à 28° a été révélée par les ruisseaux d'eau 
tiède qui jaillissent des forages de Grenelle et de Passy. Jus- 
qu'alors, des considérations théoriques seules pouvaient en 
faire supposer l'existence. Il est très possible, si ce n'est pro- 
bable, qu'il en existe d'autres plus chaudes dans les couches 
appartenant aux terrains stratifiés sous-jacents, crétacé 
inférieur, jurassique, triasique ou autres, dont beaucoup 
sont perméables. Il en est de même dans toutes les régions 
où les puits artésiens fournissent des eaux chaudes, ainsi 
que dans bien d'autres contrées qui n'ont pas encore été 
l'objet de forages. 

De même les tremblements de terre, en produisant des 
crevasses profondes, provoquent, de temps à autre, le jaillis- 
sement d'eaux thermales. 



RÉSERVOIRS SOUTERRAINS DEAU CHAUDE. 163 

Lors du tremblement de terre de la province de Con- 
stantine, du 21 août 1856, il est sorti de divers points et 
avec une violence extraordinaire des eaux dont quelques- 
unes étaient chaudes. Dans le lit crevassé du Sefsaf, près de 
Philippeville et dans d'autres cours d'eau, la terre s'en- 
tr'ouvrant laissa échapper des masses d'eau si chaudes, que 
les blanchisseuses furent obligées de quitter précipitam- 
ment leur ouvrage. En quelques points l'eau s'élançait 
jusqu'à 1",50 au-dessus de l'orifice. 

Le 25 décembre 1884, à 2 kilomètres des célèbres sources 
thermales d'Âlhama, le tremblement de terre ouvrit une 
crevasse, d'où surgit une source sulfureuse très considé- 
rable, à la température d'environ 40\ accompagnée d'abon- 
dantes émanations d'hydrogène sulfuré. 



CHAPITRE IV 



PRINCIPALES CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOU* 
TERRAINES ACQUIÈRENT DES TEMPÉRATURES PLUS OU 
MOINS ÉLEVÉES. 



§ 1. — PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTICLINALES. 

Les ploiements et redressements de la stratification forcent 
souvent les eaux qui circulent dans les couches perméables, 
comprises entre des couches imperméables, à pénétrer plus 
ou moins profondément, puis à revenir vers la surface après 
s'être notablement échauffées. Les lignes anticlinales de ces 
ploiements, par suite des fractures qu'elles présentent, sont 
éminemment favorables à ces retours à la surface. 

C'est ainsi que parait s'expliquer la thermalité des eaux de 
la province de Constantine, particulièrement dans le 
région saharienne. Aux nombreux exemples qui ont été 
signalés plus haut (t. I, p. 167 à 184), nous ajouterons 
quelques observations. 

Les sources considérables qui émergent dans le terrain 
saharien du Zab occidental ne peuvent être fournies par les 
eaux de pluie qui tombent dans l'espace très restreint com- 



PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTiaiNALES. 165 

pris entre les bouillons de ces sources et le pied des mon- 
tagnes crétacées qui limitent au nord le bassin saharien*. La 
quantité de pluie qui y tombe annuellement est en effet 
très faible et le bassin hydrographique qui la reçoit est tout 
à fait insignifiant. 

La température élevée de certaines sources sortant du ter- 
rain saharien montre qu'elles viennent d'une assez grande 
profondeur. Leur alimentation est assurée par des nappes 
abondantes subordonnées aux divers étages du terrain cré- 
tacé, nappes dont les unes arrivent directement jusqu^au 
jour, et dont les autres passent souterrainement du terrain 
crétacé dans le terrain saharien. 

C'est de gouffres situés dans le lit même de la rivière, 
en plein terrain tertiaire supérieur, que des sources vo- 
lumineuses jaillissent à Biskra avec une température de 

On a supposé à tort qu'elles proviennent des infiltrations 
supérieures de la rivière à Taval d'El Outaîa : s'il en était 
ainsi, leur température ne serait pas aussi élevée. 

Il s'agit ici de véritables sources jaillissantes naturelles» 
qui doivent leur thermalité à la profondeur d'où elles 
dérivent : leur point d'émergence est en rapport avec les 
allures des couches qui sont pliées, de manière à former 
une cuvette dont le thalweg se relève à partir de Biskra vers 
le N. E. 

Dans les puits artésiens de la province de Gonstantine, les 
eaux jaillissantes ont souvent présenté des températures 
comparativement très élevées. Rapprochées des profondeurs 
où la sonde les a rencontrées, elles conduiraient, si l'on n'a 
pas affaire à des eaux thermales venant de plus bas, à des 



> Ville. Bulletin de la Société géologique de France, 2* série, t. XXU, p. 113. 
* On a vu plus haut que la température moyenne de Biskra est ^e 22*,9. 



166 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTEURALNES S*fiCBAUFFE^T. 

taux d'accroissement exceptionnellement rapides. C'est ainsi 
que pour beaucoup, cet accroissement serait supérieur ù 
1^ par 15 mètres : 1* par 7'°,60 dans l'oasis d'Ourir (sondage 
nM) ; 1^ par 6 mètres à Koudiat Sidi lahia (sondage n"" 3), et 
à El Amri, oasis de Zab Dahari (sondage n" 1); 1** Par 5", 6 
à G'hamra (Oued Rir) sondage n** 6; T par 5 mètres à Mraïer 
(sondage n* 9) et à Ourlàna (sondage n* 5) ; 3", 15, 3 mètres 
et même de 2",40 dans les sondages n" 3, n** 4 et n' 2 d'El 
Amri, région du Ras El Ain Dahraoui. 

Mais ce n'est pas à de tels accroissements dans la tempé- 
rature des roches qu'est due la thermalité de ces eaux jaillis- 
santes, tant naturelles qu'artificielles. Cette circonstance 
parait tenir à ce que, comme on vient de le voir, les 
nappes qui les alimentent proviennent de régions lointaines 
et que les couches entre lesquelles elles sont comprises, les 
ont préalablement forcées à descendre à des profondeurs 
plus ou moins grandes, à la manière de ce qu'a appris l'expé- 
rience des puits de Grenelle et de Passy. Toutefois, il y a des 
discordances entre les résultats correspondants à une même 
profondeur dans des puits différents. Le fait peut être dû, à 
part les erreurs d'observation, à ce que des nappes de divers 
niveaux superposés s'épancheraient et se mélangeraient les 
unes les autres. 

Dans le département du Gers plusieurs sources thermales 
sortent au milieu de couches tertiaires horizontales. Ce sont 
celles de Barbotan, commune de Cazaubon, dont la tempéra- 
ture atteint 35% et celles du groupe de Castera, de Masca et 
de Lavardens, d'une température de 25\ Bien que distantes 
d'environ 45 kilomètres de la première localité, ces der- 
nières s'y rattachent par les circonstances de leur gisement, 
non moins que par leur composition. Un petit pointement 
de terrain crétacé supérieur, qui se montre en relation avec 
elles en explique la formation, ainsi que l'a montré M. Jac- 



PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTÏCLINALES» 167 



quot^ Ces mêmes couches 
affleurent le long de la chaîne 
des Pyrénées dans des posi- 
tions redressées. Elles pa- 
raissent donner naissance à 
ces sources thermales, que 
Ton peut qualifier d'artésien- 
nes. 

La source des bains d'Yver- 
don doit sans doute sa Iher- 
malité à une disposition du 
même genre que montre la 
coupe (fig. 18). La tempéra- 
ture de 24* est en excès de 
15*^ sur la température lo- 
cale. 

D'après une communica- 
tion obligeante qu'il vient 
de me faire, M. Schardt croit 
avoir reconnu que plusieurs 
sources de la colline de 
Chamblon, qui en est très 
voisine, présentent aussi des 
températures plus élevées que 
les sources ordinaires. La fi- 
gure expliquerait aussi ce 
dernier fait. 

Dans cette localité trois 
groupes de sources profondes, 
bien distinctes des petites 
sources superficielles , se 

< Comptée rendus, t. LX. p. 067, 1865. 




i68 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 

trouvent, sur les versants occidental et septentrional, le 
long d'une zone de dislocation très prononcée des couches 
néocomiennes, laquelle est marquée par un redressement 
très fort, ainsi que par une faille bien évidente, à l'altitude 
de 440 mètres. Le groupe le plus important est celui du 
Moulinet, sur le flanc ouest. Il est formé par six sources 
toujours abondantes jaillissant au-dessus du sol avec une 
température moyenne de 9%9. A un kilomètre au sud se 
trouve la source de la grange Décoppet, également très 




' - \ l 3 

Fig. 19 -> Courbure anticlinale d'où jaillissent les sources thermales de Baden en Argovie. 
T,, rauschelkalk supposé; T,, (keuper, grès, argiles bigarrées et gypse) perméable; L, lias 
(argile noire) perméable ; J|, dogger, calcaire ferrugineux perméable ; J^, roalm (calcaire de 
Baden) perméable. — M, mollasse. — D'après l'obligeante communication de M. le professeur 
Albert Heim. 



abondante et de la même température, c'est-à-dire à peu 
près égale à la température moyenne du sol. Des sources de 
12%2 sortent du pied nord de la colline, à la Blancherie. Le 
groupe le plus intéressant est celui des sources du Moulin 
Cosseau , qui alimentent maintenant la ville d'Yverdon. 
Deux d'entre elles distantes de 10 mètres, qui jaillissent 
d'une faille béante, mettent en contact la marne d'Hau- 
terive et le calcaire valangien inférieur; l'une et l'autre 
marquent 14\4 à 14", 6. 
Les sources de Baden en Argovie, d'une température 



PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; UGNES ÂNTiCLlNALES. 1C9 

de 46 à 50% jailissent dans un chainon oriental du Jura, 
au fond de la vallée de la Limmat qui suit une fracture trans- 
versale de ce chaînon, et dans des conditions que M. Albert 
Mousson a très bien fait connaître'. La figure 19, que je dois 
à l'obligeance de M. le professeur Albert Heim présente, sur le 
premier plan, un profil longitudinal de la Limmat et plus 
loin un profil transversal de la Làgern. (fig. 20). A 5 kilo- 
mètres à l'est des bains, la voûte de la Lâgern est complète- 
ment fermée, de sorte qu'on ne voit affleurer que le cal- 
daire ferrugineux perméable (dogger). Les sources thermales 
jaillissent précisément dans une partie restreinte où les 




Echelle : 
. 3*" 



Fig. 90. — Coupe de la Lâgern, le long de la Limmat. L, lias; J|, dogger (calcaire ferrugineux 
perméable ; J^, malm (calcaire de Baden) perméable. — D'après M. Albert Heim. 

argiles liasiques, qui sont imperméables, ont disparu et où 
affleure le keuper, en partie perméable, formant une sorte 
de voûte. 

C'est peut-être dans les couches triasiques qui affleurent 
au nord-ouest de Baden, au sud de la Forêt Noire et à un 
niveau plus élevé, d'après une coupe donnée par M. Heim', 
que les sources thermales dont il s'agit trouvent leur ali- 
mentation. 

Il en est probablement de même de la source de Schinz- 
nach, qui sort d'une cassure tranversale du même chaînon 

' Umgebunge von Baden^ 1840. 

* Congrès international de Bologne, pi. lY du travail de ce savant. 



170 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 



ariuMiri j 



» 1^ 



4M'1-M 



9 ^■' 



- &s 



jurassique» à une distance de 8 kilomè- 
tres de celle de fiaden et dont la tem- 
pérature est de 31%5. 

La source thermale de Soultz-les- 
Bains, en Basse Alsace, jaillit de la par- 
tie convexe de couches bombées appar- 
tenant au grès bigarré ; sa température 
est de 16,^2, c'est-à-dire supérieure d*en- 
viron 6** à la température ordinaire*. 
Non loin de là, dans la vallée de la Mos- 
sig, à la papeterie de Vasselonne, une 
source surgit dans des conditions ana- 
logues avec une température de 17^,5. 

Les sources thermales d'Aix-la-Cha- 
pelle et de Borcette (Burtscheid) sor- 
tent, comme on Ta vu plus haut (T. 1, 
p. 266 et fig. 152) de deux plis anticli- 
naux du terrain dévonien qui sont pa- 
rallèles entre eux. Leur température at- 
teint 72%8. 

Il en est de même d'Ems (T. I, p. 267 
et fig. 133) dont la température s'é- 
lève à 47%5; il faut toutefois ajouter, 
pour cette dernière localité, que le 
basalte pointe à 2 kilomètres au nord- 
est des sources. 

Dans la chaîne des Âpalaches et 
l'État de Virginie, il existe 56 sources 
thermales réparties dans 25 localités 
Leur température atteint 42^ 46 de 
ces sources sont situées sur des axes 

' Daubrée. Detcriplion géologique du But-Mm, p. 565. 



PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUGBËS; UGNËS ANTICimALES. 171 

anticlinaux, ou tout à côté de ces axes, ainsi que l'ont 
appris les belles observations de William Rogers^ Les 



m 



EUT 



....^'^^^^^^^^^-^^.^^^ 



9E 



IV M 



Fig. 22. — Coape inontraDt comment les Hoisprings jaillisent d'un bombement anticlinal. 
1 i VI, divers sous-étages du siimien inférieur; VU et VIU, sous-étagcs du silurien supérieur. 
~ Diaprés William Roggen . 

ligures 21, 22, 25 et 24 montrent bien ces faits. 

D'après M. Abich ' les sources thermales dans le Gougourt 



MO 



.2 



Fïg. 23. — Coupe passant par les sources Gap et Ebbing, montrant comment la première jaillit 
d'un bombement anticlinal et la seconde d'un redressement. 1 à VI, divers sous-étages du 
silurien inférieur. — D'après William Roggers. 

Tau, entre Pelrowsk et Paraul, au nord du Daghestan, ont 
une température de 34\5 Elles apparaissent au centre même 




FIg. 24. — Coupe passant par les sources thermales de Wilson et à travers la montagne 
Garden, montrant comment les sources jaillissent sur le dos d'une inflexion anticlinale ; 1 à VI, 
divers sous-étages du silurien inférieur; Vil et VlU, sous-étages appartenant au silurien 
supérieur. — D'après William Roggers. 

d'un bombement elliptique (fig. 25), dont le fond est occupé 
par le terrain crétacé et les bords formés par des grès ter- 
tiaires. C'est encore une sorte de puits artésien naturel. 



* Association of american geologisls. Boston, 1843. 

* ThermalqveUe in den kaukasischen Làivdern. Tiflis, 1865. 



17S CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 

Des divers exemples qui précèdent, on peut rapprocher 
celui que fournissent les sources thermales de Staniza Michaî- 



09 



Hirem^ff^^ 




Fig. 25. — Goupo montrant comment dans le Daghestan une source thermale jaillit au milieu 
d'un bombement de terrain crétacé. — D'après M. Abich. 

low, dans la province caucasienne*. Ici les couches, quoique 
tertiaires, sont redressées à 87 \ c'est-à-dire presque verti- 

9 N 




Fig. 26. — Source thei-male près Slaniia-Michailow, province caucasienne, a, grès blanc im- 
prégné çà et là d'une matière charbonneuse ; 6, grés décomposé renfermant de l'alun de fer 
et du soufire natif; c, grés schisteux avec pyrite de fer disséminée; d^ schiste argileux aussi 
avec pyrite ; e, grés; À marne schisteuse; g, grès analogue à G. — D'après M. Abich. 

calement, ainsi que le montre la figure 26, empruntée à 
M. Abich ; leur température est de 71%25. 



§ 2. — FAILLES OU PARAGLASE8. 

Dans bien des cas les failles ou paraclases, avec leur pro- 
fondeur indéfinie, servent tout naturellement de canaux de 



Mémoire précité^ p. 3 et 4. 



FAILLES OU PARAGLÂSES. 173 

remonte aux sources thermales. G*est ce qui ressort des 
exemples qui suivent. 

Près de Ghâtenois, en fiasse Alsace, des sources faiblement 
thermales (18*) jaillissent au milieu de graviers et de sables, 
du pied de la montagne dite Hahnenberg, dont la base est 
formée de granité, et de la faille même qui, limitant cette 
roche, sépare la chaîne des Vosges de la plaine. 

De l'autre côté de cette plaine, dans le grand-duché de 
Bade, les sources thermales d'Erlenbad et de la Hube, dont 
les températures sont de 21* et de 28\ sortent de la faille 
qui sépare les roches anciennes de la Forêt Noire des roches 
stratifiées superposées à celles-ci. 

Il en est de même pour la source thermale de Saeckingen, 
également à 28* et placée à la limite méridionale de la 
Forêt Noire, sur une faille qui a juxtaposé le granité au grès 
bigarré. 

Dans la partie occidentale de la chaîne des Vosges, on peut 
citer aussi, à 6 kilomètres de fiains, Fontaines-Chaudes, où 
une source abondante sort avec une température de 21*4 
d'une faille, dont le bord occidental, fortement relevé, mon- 
tre en saillie le grès des Vosges et le grès bigarré. 

Comme on l'a vu (T. I p. 251 et fig. \ 17 et 118) les sources 
thermales de Bourbonne-les-Bains jaillissent, dans une dislo- 
cation qui se rattache à la chaîne des Vosges, d'une faille 
bien accusée. Leur température atteint 68*. 

En Auvergne les sources thermales, bien que liées aux 
roches volcaniques anciennes, arrivent souvent au jour par 
des failles. Telles sont celles de Royat, sur la grande cassure 
séparant le granité de l'arkose, et celles de Chatelguyon 
également sur la limite occidentale de la Limagne. 

Les sources des Eaux-Chaudes (Basses-Pyrénées) se présen- 
tent dans la syénite, roche qui occupe le fond de la vallée 
du gave d'Ossau à partir de l'établissement thermal, en se 



174 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES SËCHAUFFENT. 

rattachant du côté du sud au massif granitique des envi- 
rons de Gabasqui (fig. 27). 

Gomme l'indique le plan, le terrain granitique projette 
vers le nord une bande étroite et allongée qui se termine 
à quelques mètres seulement au delà de l'établissement, et 
c'est sur cette bande granitique que reposent, à Test et à 




j- 



J L 



Echelle: 
Jt 5 1. 



-L- 



-t- 



J- 



¥ig, 27. — Coape et plan montrant les conditions géologiques dans lesquelles jaillissent les 
sources S des Eaaz-Chaudes. y, granité ; I, calcaire de transition laminé, calcschisles et 
schistes argileux ; Ce, calcaire crétacé; w, ophite de Cesy ; f f, faille. — D'après M. Genrpau. 

l'ouest, les escarpements calcaires abrupts qui dominent la 
station thermale. Les sources dites le Glol^ l'Ësquiretle 
tempérée, l'Esquirette chaude et le Rey, jalonnent très 
nettement une ligne parallèle au cours du gave, dans la 
traversée des Eaux-Chaudes*. Il est à remarquer que la 



* D'aprit l'obligeante communication de M. Genreau. 



FAILLES OU PâRAGLASES. 175 

thermalité des sources de 10%5 à 36%4 est d'autant plus 
élevée que les griffons sont plus au nord, et plus rapprochés, 
par conséquent, de cette faille transversale séparant le 
terrain granitique et le terrain crétacé, des calcaires de 
transition de Gourzy. La source du Glot est la plus chaude 
de toutes et celle de Minvielle, qui est la plus méridionale, 
la plus froide. Cette observation ferait présumer que les 
fissures parallèles à la vallée, sur lesquelles se jalonnent les 
griffons, ne sont guère que des ramifications latérales d'une 
fracture beaucoup plus importante, masquée par les 
éboulis du Gourzy, et dans le voisinage de laquelle des 
recherches pourraient amener la découverte de nouvelles 
sources. La vallée est d'ailleurs un type de fracture des 
mieux caractérisés, comparable à la Via-Mala près deSplûgen. 

Ainsi que M. Lory l'a reconnu dans le Briançonnais, on 
voit sortir d'une même faille : les belles sources thermales 
du Monestier de Briançon, celles de Brides et de Salins 
près Moutiers. Celles d'Arbonne et celles du Pré Saint-Didier, 
vallée d'Aoste, sont sur le môme alignement. 

Quant aux sources minérales de TEchaillon, Saint-Jean 
de Maurienne, du col de la Seigne et de la Saxe, à Cour- 
mayeur, elles sont situées sur une faille toute différente, 
s'étendant sur plus de 260 kilomètres, depuis le Briançon- 
nais jusqu'en Valais; car les sources thermales de Saxon 
lui appartiennent; peut-être aussi celles de Louèche. 

Il en est de même, d'après ce savant géologue, des sources 
thermales de Lamotte-les-Bains qui jaillissent dans la gorge 
du Drac, de la lèvre inférieure d'une grande faille dirigée 
nord-sud et passant près du Château de Lamolle. 

Gréoulx, Basses-Alpes, dont la température est de 38", sort 
aussi d'une grande faille*. 

* Voir aussi une note de M. Léon Lévy. Comptef rendue, t. XC, p. 628. 1880. 



176 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES SÊCHâUFFëNT. 

La faille terminale des Alpes autrichiennes, non loin de 
Vienne, donne passage à un groupe de sources thermales 
échelonnées entre Wirflach et Fischau, sur une longueur 
d'environ 11 kilomètres. Cette faille est représentée, tome I, 
en plan et en coupe par les Ggures 125, 126 et 127, page 260 
et 261 . Baden est le point le plus remarquable de cette 
ligne thermale. Ses sources dont la température atteint 54^,9 
sortent dans le thalweg de la vallée et précisément à l'inter- 
section de la faille principale avec d'autres cassures. Les 
sources de Modling ou Môdling ont 24" ; celles de Fischau 
20"^ et de Vôslau 23\ 

Si l'on jette un coup d'œil sur la carte géologique d'une 
partie des bords de la mer Morte, on est frappé, dit M. Louis 
Lartet, du nombre des sources thermales et de leur aligne- 
ment remarquable, le long de la faille principale du bassin 
de la mer Morte*. Toutefois, il convient d'ajouter, comme 
on vient de le voir pour l'Auvergne, que ces mêmes sources 
sont en relation avec des pointements basaltiques. 

Dans les Apalaches de la Virginie, outre les nombreuses 
sources qui jaillissent d'axes anticlinaux, il en est qui 
sortent de lignes de failles ou à proximité. 

Aux exemples naturels qui viennent d'être signalés, on 
peut ajouter un fait, dont la connaissance est due à des 
travaux de mines. 

Le 30 avril 1882, les eaux ont fait irruption dans la 
fosse n%6 de Douvrin, de la Compagnie des mines de Lens, 
Pas-de-Calais (voir plus haut, p. 144, fig. 16). Leur invasion 
est due à la rencontre d'une faille par une galerie g , à 
proximité du calcaire carbonifère c. Charriant avec elle des 
boues et des débris, une masse d'eau se précipita par cette 
faille, avec une rapidité telle que les ouvriers n'eurent que 

* De Luynes. Voyage à la mer Morte^ t. III, p. 105. 



FfLONS MÉTÂLUFËRES. 177 

le temps de se sauver et que les chantiers durent être aban- 
donnés. Un obstacle naturel qui avait arrêté les eaux venait 
de se briser sous leur énorme pression. Au dire des ouvriers, 
elles devaient être à une température de 20 ou 25* et 
répandaient une odeur sulfureuse bien prononcée. En 
même temps, tout près de là, à la fosse n^ 2 de Meurchin, le 
niveau habituel, qui est à 24 mètres au-dessus du niveau de 
la mer, baissa régulièrement jusqu'au 9 mai de 9",57. 



§ 3. — PILONS MÉTALUFÈRES. 

L'étude du régime des eaux nous a donné l'occasion de 
signaler (tome I, p. 280 à 289) la situation sur des filons 
métallifères des sources thermales de Plombières, de La 
Malou, de Néris, de Bourbon-Lancy, de Sylvanès, de Trébas, 
de Balaruc, de Badenweiler, de Kautenbach, de Freyberg, 
de Garlsbad, de la Tolfa, et de Hammam-Rhira en Algérie. 

Dans ce dernier pays on pourrait citer également celles de 
Guelma' qui ont 32% à proximité des filons de plomb; celle 
qui jaillit à Milianah d'un filon de cuivre pyriteux très 
récent, puisqu'il coupe le terrain tertiaire moyen'; celles 
de Hammam-N'baïls, province de Constantine, sortant du 
terrain crétacé, à côté du gtte de zinc auquel elle a donné 
son nom '. 

Parmi les nombreuses failles qui traversent les contreforts 
du Morvan, il en est une qui termine le massif vers l'ouest, 
en faisant buter le terrain jurassique inférieur contre les 



« Pooniel, t. I, p. i87. 

* Ville. Notice êur Uê provinces eTOran et d'Alger y p. 103. 

s Ânnalee dee minet, 0* série, t. XX, p. 24. 

II — 12 



178 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EADX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 

terrains porphyriques. Elle donne passage aux sources de 
Saint-Honoré, à son intersection avec un filon de porphyre 
(figure 28), et sur le prolongement des filons bary tiques et 




Fig. 28. — PUn des lources thermales S S de Saint-Honoré (Xiévre). y, granité; c, filons de 
porphyre; Tp, terrain tertiaire supérieur; A, alluvions; ï F, faille thermale. — D'après 
M. Vélain. 

fluorés du Vernay. On trouve en effet de nombreuses 
veinules pyriteuses avec quartz corné dans le porphyre de 




Flg. S9.— Source thermale S rencontrée dans la mine de Huel-Seton, en Comouailles. Sch, sdustei 
dits killat; %, dyke de porphyre ; f f, filon mélalUfére coupé et rejeté par le filon f f . — 
D'après M. Arthur Phillips. 

rétablissement, et de la fluorine derrière les bains, au pied 
même de Tescarpement*. 



* Vélain. Bulletin de la Société géologique, 3* série, t. VU. 



FILONS MÊTALLfFÈRES. 



i79 



En Gornouailles, les travaux exécutés à la mine de Huel- 
Seton, près Gamborne, ont fait jaillir à une profondeur 
de 292 mètres une source thermale à 35^ qui profite du 







100 



Echelle 
aoo 3to 



«00 



MOT 

— I 



Pig. 30. — Carte représeaUnt le filoo de Comslock qui est Aguré en noir. D^, diorite ; D», diabue 
D'après M. Roland Duer Irving. 

filon, à un point où il est coupé par un filon croiseur 
(fig. 29). 

Le filon de Comstock, figures 50 et 3i, dans l'État de 
Nevada, est célèbre par l'énorme quantité d'argent et d'or 



i80 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 

qui en est sortie depuis 1851, époque où il a été attaqué, 
valeur qui au 50 juin 1880 s'élevait à 1530 millions de 
francs. 

La température des eaux qui affluent dans les travaux a 
toujours été assez élevée : à la profondeur de 808 mètres 
elle a atteint 70°. En même temps le volume des eaux deve- 
nait extrêmement considérable et s'élevait annuellement 
à 4 200 000 tonnes'. C'est, pour le dire en passant, un 
grand obstacle à l'exploitation ; car la température de l'air 
des galeries atteignant 47% les mineurs ne peuvent y tra- 

Vcrum du 




Echelle 

C 100 200 AOb «00 soc^ 

I 1 ' — • ' I 

Fi^. 31. — Coape des roches encaissant le filon de Corostockf sui?ant la direction du tunnel 
de Sutro. D., diorile; D*,diabase. — D'après M. Roland Duer liTïng. 

vailler que peu de temps et moyennant un rafraîchissement 
artificiel obtenu à l'aide de blocs de glace, ainsi que par une 
pluie d'eau froide convenablement dirigée. Pour échauffer 
à partir de la température moyenne du lieu une telle 
quantité d'eau, ainsi que l'air qui circule dans les galeries, 
il faudrait, d'après le calcul de M. le professeur Ghurch, de 
rOhio, une quantité totale de 55 560 tonnes de charbon. 

On s'est demandé si cette chaleur provenait de l'oxydation 
de pyrite ou de la kaolinisation de la roche voisine. Il paraît 



* Forlh Annuai report of the Vniled States gtologtcal Survey, 1884, p. 3Q3. 
« Ouvrage précité, volume de 1879. 



CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS CUNÉIFORMES. 181 

très probable qu'elle est empruntée aux roches cristal- 
lines adjacentes, d'où Teau jaillit sous une forte pression, 
principalement dans la partie orientale du filon. Cette 
chaleur se rattacherait ainsi à celle des sources bouil- 
lantes dites Steamboat, et qui jaillissent à H kilomètres de 
distance. 

liCS sources de Takanoku, au Japon, dont la température 
est de 40*, sont intimement associées à des gîtes de cuivre 
et sortent par des galeries d'exploitation. 



§ 4. — CASSURES diverses; poi:«tem£nts cunéiformes. 

Des cassures de dispositions très variées peuvent, comme 
les failles, permettre aux eaux de revenir à la surface, après 
qu'elles se sont réchauffées dans la profondeur. Nous n'a- 
jouterons qu'un petit nombre d'exemples à ceux qui ont été 
mentionnés plus haut. Ils sont relatifs, pour la plupart, à un 
type que Ton peut qualifier de poinlements cunéiformes, la 
nature de la roche intercalée pouvant varier beaucoup 
suivant les cas. 

La source thermale de Niederbronn (fig. 32) sort d'un 
lambeau du grès bigarré qui a été intercalé au milieu du 
muschelkalk\ Dans la ville même, celte intrusion se montre 
d'une manière d'autant plus frappante que des carrières 
contiguës et au même niveau sont ouvertes dans chacun do 
ces deux étages géologiques. La température, qui est de 18%8, 
est d'environ 7* plus élevée que celle des sources ordinaires 
qui sont situées à la même altitude. 

Plusieurs localités thermales de cette région correspondent 

< Daubrée. Deicriplion du Baê-Rhin, p. 5C1, 1852. 



18) CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCUAUFFEXT. 

à des poinlements de granité, isolés et de petite dimension, 
qui apparaissent à la base du grès des Vosges, au fond de 
vallées dont la fracture originelle parait se rattacher à ces 
pointements. Tel est le cas à Plombières, dont il a été question 
plus haut, parce que les sources profitent en grande partie 
de filons métallifères pour arriver au jour. À Bains, à 14 kilo- 
mètres O.-N.-O. de Plombières, des sources d'une température 
de 48^ à 50% également utilisées par les Romains, sortent des 
cassures du grès des Vosges, mais au milieu duquel se trou- 
vent des intrusions de granité, soit dans la vallée du fia- 
gnerot, soit dans celle de Goney. 
Non loin de là, des eaux à SS"" jaillissent abondamment à 

HO 




Echelle des longueurs Echelle des hauteurs 



î 1 1^ î*" ?. 



Fig. 31 — Pointement cunéirorme de grès bigarré, d*oû jaillit la source tbermale S de Nieder- 
broon. V, grès des Vosges; t,, grés bigarré; t,, muscbelkalk. 

la Ghaudeau, du grès des Vosges, à côté d'un pointement de 
granité porphyroïde. 

Des dispositions toutes semblables se trouvent dans le 
nord de la Forêt Noire, à Bade, grand-duché de Bade. Au fond 
d*une vallée qui paraît récente, un lambeau restreint de 
granité et de gneiss accompagné de terrain carbonifère, a été 
intercalé à travers le grès rouge (fig. 53). Les fentes et fis- 
sures de ces roches forment les canaux des sources thermales, 
dont la température atteint 67%5. Elles jaillissent à plus de 
30 mètres au-dessus du fond de la vallée, sur une longueur 
d'environ 200 mètres'. 

De même que les thermes de Wildbad dont il a déjà é(c 

* Stndberger. Die Gegend des Baden, p. 41. 



CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS GUNËIFORMES. 483 

question (t. I, p. 274), les sources tièdes de Liebenzell, 
grand*duché de Bade, sont en rapport avec une situation 
anormale du granité qui forme un coin de petite dimension 
à 1 kilomètre des sources et que des forages ont rencontré 
près de celles-ci, à une distance de 50 mètres de la surface. 
Ces sources ont des températures de 12%5 à 18®,7, c'est-à-dire 
très notablement supérieures à celle des sources ordinaires 
de la contrée, qui est de ^0^ La source dite Gute-Brunne, à 
5 kilomètres au N.-O. de Liebenzell, atteint 23%7. Walchner 
a justement appelé l'attention sur ces faits. 

Les vallées au fond desquelles sortent les diverses sources 

016?N. E16?S 

EcJchôfen 

(3M) 




Echciîp des lon^ncurs Echelle des hauteurs. 
î I^^'^ . U-lu-j \ i Sï—i I ' ' T' 

fig. 33. — Coupe montrant les conditions géologiques dans lesquelles jaillissent les sources 
Uiermales de Bade (grand-duché de Bade). I, schistes de transition ; H, grès honiller ; G, grés 
rouge (rothliegende) ; y, granité qui forme un pointement cunéiforme, conjointement avec 
les schistes, dans cette partie de la vallée. — D'après M. F. Sandberger. 

du nord de la Forêt Noire paraissent, comme celles des Vosges 
méridionales, avoir été préparées par des fractures en rap- 
port avec les pointeraents d'où jaillissent les eaux ther- 
males. 

Dans la chaîne des Pyrénées, le granité forme, comme on le 
sait, de nombreuses protubérances qui se sont fait jour au 
travers de roches stratifiées d'âges divers. C'est surtout sur 
la limite terminale de cette roche cristalline et des schistes 
anciens que se montrent les sources thermales si nom- 
breuses de cette chaîne. A Bagnères de Luchon, elles 
sortent d'une zone d'enchevêtrement de roches granitiques 
et de schistes micacés, probablement métamorphiques et 



184 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCDAUFFENT. 

pour la plupart dans le granité. Elles jaillissent par une 
série de lilhoclases dirigées en moyenne N. 27* 0. C'est 
dans ce massif que des galeries de captage ont été exécutées 
avec un développement considérable, de manière à atteindre 
la plupart des sources à leur point d'émergence. La plus 
chaude, la source Bayen, a 66". 

Les sources des Eaux Chaudes dont on vient de parler, 
comme jaillissant d'une faille, méritent d'être mentionnées 




Fig. 34. — Plan des sources de Cauterets. y, granile; I, terrain de transilion métamorphique; 
A, alluvion. La ligne ab est dirigée sud 70* ouest. — D'après une communication obligeante 
de M. Genreau. 

ici, une masse de granité intercalée formant une des parois 
de cette faille. 

A Cauterets (Hautes-Pyrénées)* les sources thermales dont 
la température varie de 43 à 54* se divisent en deux groupes 
(fig. 54 et 35). 

1* Le groupe des sources du sud, comprenant la Rail- 
1ère, le petit Saint-Sauveur, le Pré, Mauhourat, les Œufs 
et le Bois. Toutes ces sources jaillissent du terrain grani- 
tique. Les travaux faits autrefois à la source de Mauhoura 

* D'après une obligeante communication de M. Genreau, ingénieur en chef des mines. 



CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS CUNÉIFORMES. 185 

ont établi que le granité y était recoupé par trois séries de 
diaclases parallèles. 

2* Le groupe des sources de César, de Pauze et des Espa- 
gnols, situé au sud-est de Cauterets, sur le versant de la 
montagne du Bois. Ces sources ont leurs points d'émergence 
dans le terrain de transition métamorphique, phyllades, 
calcschistes, etc., qui recouvre le granité de la montagne 
de Riart. Le terrain de transition, qui est à ciel ouvert sur 

dO. NE. 






Fig. 55. — Coupe dirigée du N.-E. ou S.-O. au travers des sources de Cauterets. y, granité; 
I, terraîD de transition métamorphique; Â, alluvion; Â|, atlerrissemeats cimentés parles 
eaux minérales. — D'après M. Genreau. 



le versant de la montagne du Bois, se cache sous des atter- 
rissements, à la hauteur de César-Vieux. Les suintements 
des eaux sulfureuses qui s'élèvent de la roche de transition 
ont cimenté les atterrissemenls superposés à cette roche et 
les ont rendus imperméables comme on l'observe, d'après 
M. François, à l'aval de beaucoup de sources sulfureuses 
sodiques des Pyrénées. A ce groupe se rattache la source de 
Rieumizet. 
D'après d'Arçhiac*, toutes les sources thermales des Cor- 

* Mémoireê de la Société géologique, t. YI, 1850, p. 430. 



i86 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ËCHAUFFENT. 

bières et celtes ^famUée de TAude, depuis les volumineuses 
sources d'Âlet ou Âleth et de Campagne jusqu^à Ginols 
dans le bassin de Quilian, comme celles des Bains de Rennes, 
dans la petite vallée de Sal, sont en rapport avec des disloca* 
lions ou des failles traversant des roches secondaires ou ter- 
tiaires inférieures et semblent en être la conséquence. En ce 
qui concerne en particulier les deux sources thermales de 
Campagne, il n'est pas douteux qu'elles ne soient liées aux 
dislocations du groupe d'Âlet. 

En appendice, nous placerons, d'après M. ChoffatSles 
nombreuses sources thermales qui, en Portugal, jaillissent 
au voisinage d'éruptions d'ophite et de teschénite. Elles se 
présentent dans des vallées anticlinales, bordées presque 
toujours par des collines appartenant au jurassique supé- 
rieur, dont le fond est occupé par des roches rouges à quartz 
bipyramidé et mica, rappelant les phénomènes dits ophiti- 
ques bien connus en Espagne et sur le versant français des 
Pyrénées. 

Parmi les sources sortant de fractures évidentes nous 
mentionnerons encore celles de Pfeffers ou Pfaffers, près 
de Ragatz, qui jaillissent au fond de la fracture si sauvage 
et si imposante où mugit la Tamina. D'après Escher, ces 
sources sortent de schistes et de calcaires nummulitiques, à 
la fois par des diaclases que Tœil peut suivre jusqu'à plus 
de 150 mètres de hauteur, à cause de Toxyde de fer qui les 
enduit, ainsi que par les surfaces de séparation des couches, 
sur une longueur de plus de 150 mètres. Il est à noter que la 
sortie des sources n'est qu'à 2 kilomètres du sommet de la 
Calanda. 

^ Bulletin de la Société géologique, 3* série, t. X, p. 284, 1882. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 187 



§ 5. — ASSOCIATION AUX YOLGANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES YOLGAIflQUES 
TELLES QUE LES BASALTES ET LES TnACHTTES. 



Les volcans, lors même qu*ils n'ont plus donné d'éruption 
depuis les temps historiques et qu'ils sont qualifiés d'éteints, 
sont souvent le siège de sources thermales, reste de leur 
ancienne activité. Il en est de même de roches volcaniques, 
telles que les basaltes et les trachytes, plus anciennes encore 
et dont l'âge remonte souvent a l'époque tertiaire moyenne. 

La fréquence de cette association a été depuis longtemps 
signalée par Léopold de Buch, fierzélius, Stift, Keferstein, 
Boue, Daubeny, Bischof, Forbes et d'autres. 

La région volcanique de la France, particulièrement 
l'Auvergne, présente de nombreux exemples de ce gisement 
de sources thermales. 

Tandis qu'elles font à peu près défaut dans une grande 
étendue de notre plateau granitique central, elles abondent 
dans les parties qui ont été traversées par des roches 
éruptives géologiquement récentes. Souvent même elles sont 
au milieu de ces roches ou dans leur voisinage immédiat. 
Telles sont les sources de Clermont-Ferrand (Saint-AUyre et 
autres, 19' et 25'); celles de Royal, 35%5; celles du Mont- 
Dore, 45' ; celles de la Bourboule, 52' (tome I, p. 1 20, fig. 66 
et 67); celles de Chaudesaigues, 81',5. 

Quelquefois les sources jaillissent à quelque distance des 
roches éruptives, mais sans qu'il soit possible de méconnaître 
leurs liens d'origine avec elles. 

Une relation générale du même genre se manifeste en 
Allemagne. Ainsi, au milieu même de la protubérance basai- 



188 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCHAUFFENT. 

tique du KaisersluhU grand-duché de Bade, le petit lambeau 
de calcaire cristallisé qui s'y trouve enclavé livre passage à la 
source de Vogtsburg, avec une température de 22*,5. On a vu 
plus haut que les sources du même massif ont une tempé- 
rature notablement plus élevée que celles des régions 
voisines. 

Les sources nombreuses et abondantes de Teplitz-Schœnau 
jaillissent, à l'altitude de 216 mètres, du porphyre, mais 
dans le voisinage de phonolithes qui ont percé les coucher» 
crétacées. Elles parviennent au jour par une série de fentes 
parallèles à la direction moyenne du versant sud de TErz- 
gebirge^ Leur volume est d'environ 260 litres par minute. 

Dans le district de Schemnitz-Kremnitz, les sources de 
Vichnje et de Skleno sont en rapport évident avec les 
éruptions du rhyolithe'. Les premières à une température 
de 45%7, les secondes, au nombre de huit, varient de 18%7 
à 52%5. En outre la source d*Eisenbach, près Schemnitz, 
sort des tufs rhyolithiques'. 

Les monts Euganéens, dans la province de Padoue, 
remarquables par leur isolement au milieu de la basse 
plaine de la Vénétie, sont généralement formés de calcaires 
de l'époque crétacée, que traversent et recouvrent en partie 
des masses trachytiques et basaltiques. Au pied de ce groupe, 
il existe, du côté de l'est surtout, une quantité de sources 
thermales. Celles de Montirone, près de la ville d'Abano, 
sont très remarquables par leur température qui, d'après 
certains observateurs, atteindrait 75* et 87*. Les anciens y 
avaient bâti des thermes, Thermae Aponemes. Leur volume 
est assez considérable pour qu'une partie soit utilisée à faire 
marcher un moulin. 



' Jôkely. Jahrbuch der K, K. geologiseheu Reichtatutalt, p. 432, 1858. 

' Von Andrian. Jahrbuch der K, K, geologUchen ReichsamtaU, t. XVI, p. 416, 1866. 

* Zeiller et Henry. AnnaUê des mitue, V série, t. X, p. 79, 1878. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ËTËINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 18P 

Les sources minérales situées sur le versant nord du 
Caucase, dans le groupe du Bechtaou, aussi bien que dans 
celui du Terek, sont en rapport manifeste avec les éruptions 
de trachyle et roches connexes qui ont percé le terrain 
crétacé*. Cette connexion a été signalée tome I, pages 227 
à 231 et 275 à 277, pour Gilez Novodsk, où elle est particu- 
lièrement claire. Parmi ces dernières il en est qui dé- 
passent 80\ 

D'après M. Abich', les sources de Hassankaié, à 18 kilo- 
mètres de Khorassan, dans la région occidentale du plateau 
de TÂrménie Jaillissent à l'altitude de 1720 mètres de roches 
trachytiques, avec une température qui pour quelques-unes 
atteint 50*. Celle d'Ilidja, à la hauteur de 1800 mètres, d une 
température de 46% sort à proximité de roches volca- 
niques. 

L'Asie Mineure est exceptionnellement riche en sources 
thermales, particulièrement dans la région occidentale. 
Parmi les localités à mentionner^ nous nous bornerons a 
la source voisine de la ville d'Angora (Anatolie), connue 
sous le nom de Kizildza-Hammam, qui sort à l'altitude 
de 1025 mètres d'une roche trachytique perçant le terrain 
tertiaire. Sa température est de 99* et les indigènes assurent 
que, dans l'intérieur de la montagne, il en est qui sont à la 
température de l'eau bouillante'. 

A quelques lieues de l'ancienne Troie *, à 4 kilomètres du 
bourg d'Ëski (Stamboul), sont des sources célèbres et déjà 
très appréciées dans l'antiquité; leur température atteint 61 '^ 
et elles avoisinent du trachyle qui traverse le terrain ter- 
tiaire. 



* Abich. Leonkardê Jahrbueh, 1835, p. 574. 
' Géologie deê Artneniêchen HocMandeM^ 1882. 
' Tchiliatchef. Aêie Mineure, t. I, p. 94. 
^ Tcbihitdief. Ouvrage précité. 



i90 CONDITIONS DANS LBSQBCLLES LES EAIS SOUTERRAINES S*£CIIAUFFENT. 

La carte et le profil géologique (fîg. 36 et fig. 37) font 
bien ressortir la relation qui nous occupe. Gooipris entre 
deux coulées importantes de basalte, le plateau dt Zara est 
très certainement, de tous les rivages de la mer Motie, le 
point où s'est exercée avec le plus de puissance Taction dts 
phénomènes souterrains. 

Des exemples de la connexion dont il s*agit, entre la ther- 
malité des eaux et les volcans éteints, sont particulièrement 
remarquables dans cette partie de la Phr\ gie qu'on a appelée 
Katacé-KaumèneS déjà signalée au temps d'Aristole. Elle est 
extraordinairement riche en sources chaudes, parmi les- 
quelles celles de la région de Karahissar sont les plus 



M. Zara 




Fifr. 36. — Vue des falaises du riTagc oriental de la mer Norle. près de l'embouchure de Wadi 
Zerka Main et de la plaine de Zara. G., grés de Nubie; Ce, calcaires créUcés; «., basalleet 
dolérite; Qi, dépôt d'inscrusUtion des sources; les points d'émergence des sources ther- 
males sont représentés par des points noirs. — D'après M. L. Lartet 

importantes". A Hiérapolis, que Ton reconnaît de loin à 
d'épais nuages de vapeur d'eau, il en est qui atteignent 
90 et 100\ 

Parmi les sources thermales très nombreuses de l'Ile de 
Yesso, s'il en est qui sortent à proximité de volcans encore 
actifs ou de solfatares, d'autres, aussi très chaudes, attei- 
gnant 91% jaillissent à proximité de roches volcaniques 
anciennes : relation parfois dissimulée par Talluvion '. 

Entre l'oasis de Siwa à Test et celle de Gadamès à 
l'ouest, les roches basaltiques offrent un grand développe- 



^ Uamiiton et Strickland. Trantaction* ofgeological Society, t. VI, p. 27. 

« Landerer. Leonhard'ê Jahrbuch, 1858, p. 575. 

^ Smyth Liman. General report of ihe geology of Yeeto, 



ASSOCIATIOiN AUX VOLCANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 191 

ment. Dans la première oasis, d'après Cailliaud, il existe des 




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sources thermales et les tremblements de terre y sont assez 
fréquents pour détruire les habitations. 



103 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUK SOUTERRAINES S'ÊGUAUFFENT. 

En Abyssinie, à Momoullou, qui est à proximité de volcans 
éteints, la température de l'eau des puits est de 34^,3, et 
à 9 kilomètres à l'ouest de ce village, à Ailat, il est une 
source thermale dont la température est de 65* *• 

Dans l'Afrique australe, au sud de Mozambique, des sources 
d'une température de 54* se trouvent non loin d'un volcan 
éteint\ 

La région des États-Unis qui est située à l'ouest du 105* 
méridien est des plus remarquables par l'abondance des 
sources thermales. Les États de Californie, de Nevada, de 
Colorado, ainsi que l'Utah et le Nouveau-Mexique, sont par- 



; ^u,^ - .=ijMMf'T|AiMgayt^«"', *'*^ ^ ,\ ' 



E. 



EonoJh 

• î..,.,..^y t r*^ 

Fig. 38. — Jet de Tapeur jaillissant d'une roche basaltique dans le lac Mono. Y, granité; 
«, basalte; ■•', terrasses avec galets de basalte. — D'après M. Laur. 



ticulièrement à mentionner à ce point de vue. Dans beau- 
coup de lieux elles sont associées à des roches volcaniques 
éteintes, comme on l'a vu plus haut pour les geysers du 
Parc national et de la Californie. 

Dans ce dernier pays, les sources chaudes du Clear Lakc 
et Sulphur Bank en sont des exemples. Des pics volcaniques 
dont quelques-uns ont des cratères distincts entourent le 
lac; rUncle Sam a plus de 1300 mètres d'altitude. L'époque 
de l'activité volcanique ne peut remonter au delà du com- 
mencement du pliocène'. 

La figure 38 montre clairement cette relation au lac Mono, 



* Bochet d'IIérîoourt. Comptes rendue de r Académie, t. XIX, p. 25, 1850. 

* Gumprecbt. Karêiene Archiv, t. XXI Y, 1881. 

> llayden. American journal^ t. VII, p. 167-S50, 1874. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ËTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 193 

qui mesure 20 sur 30 kilomètres. Des sources extrêmement 
volumineuses, quoique venant de très grandes profondeurs, 
se manifestent à la surface du lac par la violence avec 
laquelle elles détourneniun bateau de sa course. Quelques- 
unes de ces bouches d'eau ayant un diamètre de 30 à 40 mè- 
tres, elles doivent correspondre à des jets de pression très 
puissants qui s'exercent sur les sables du fond du lac*. Vers 
son centre s'élèvent deux rochers de basalte, qui dépassent de 
quelques mètres le niveau de Teau, et de l'un d'eux s'élève 
une haute colonne de vapeur. 

Gomme manifestation thermale, il convient de signaler 
aussi celle du sud de la Californie, qui se rattache à la for- 
mation des geysers. 

M. John Champiin a décrit dans le désert du Colorado, 
entre les latitudes 53 et 34 degrés, et les longitudes 115 
et 116 degrés, des volcans de boue et des sources bouillantes. 
Le sol, sur environ 400 mètres carrés, est couvert de boues 
molles à travers lesquelles s'échappent constamment de l'eau 
et de la vapeur, avec un bruit que l'on prétend entendre 
à 15 kilomètres*. La vapeur en quelques points s'échappe 
avec sifflements, ailleurs en faisant explosion et en lançant 
l'eau et la boue à une hauteur de 30 mètres. Quelques-unes 
de ces sources bouillantes soulèvent une colonne d'eau de 6 
à 8 mètres, tandis que d'autres sortent d'un bassin de 30 mè- 
tres de diamètre, dans lequel une boue liquide de couleur 
bleue bouillonne continuellement. 

Les célèbres sources bouillantes de Steamboat, dans la 
partie occidentale de l'État de Nevada, sont situées dans la 
vallée de Washoë, à la base d'une colline volcanique, à 11 ki- 
lomètres au N.-O. de Virginia City et des fameuses mines 



* Glarenoe King. Exploration of the forttenth parallel, p. 512. 

* A.-G. Peale. Thermal springs of Yellowêtone Park, p. 322, 

Il - 13 



194 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S*ÉCHAUFFëNT. 

d'argent de Gomstock. Elles occupent environ 800 mètres de 
long sur 300 mètres de largeur. Elles sortent d'une série de 
fissures parallèles, qui se dirigent vers le N. 8" 0. Lorsque 
ces fissures sont verticales, on y voit souvent Teau à une pro- 
fondeur de 4 à 5 mètres et l'on y entend le bruit de son ébul- 
lition, lors même qu'on ne la voit pas. En divers points, les 
bouffées de vapeur produisent un bruit comparable à celui 
d'une chaudière; çà et là des jets d'eau chaude sont proje- 
tés en l'air, quelquefois jusqu'à 5 et 6 mètres de hauteur, 
tandis que sur d'autres points, l'eau vient simplement s'écou- 
ler à la surface du sol. Une partie du liquide parait prendre 
un cours souterrain, à une faible profondeur, et se rend pro- 
bablement à la rivière Truckee ^ 

Ainsi que le fait remarquer M. de Rath, les sources de 
Steamboat rappellent complètement les geysers de la 
Yellowstone, lors des époques de calme : il y a quelques di- 
zaines d'années, elles donnaient même encore des éruptions 
geysériennes. Ainsi, en 1868, il jaillit de l'une d'elles une 
colonne d'eau de 1 mètre de diamètre, jusqu'à 20 mètres de 
hauteur, en faisant trembler le sol '. 

Toutes les sources chaudes du Mexique, d'après Burkhardl, 
sortent du trachyte ou de la dolérite. Telles sont notamment 
celles de Chichimequilla, associées au basalte et à des brè- 
ches basaltiques, avec la température de 86\4. 

D'après le docteur Francius \ des sources de Gosta-Rica, dont 
la température atteint 70% forment un groupe qui s'étend 
de l'est à l'ouest sur une longueur de plus de 200 kilo- 
mètres. Beaucoup d'entre elles se trouvent à proximité de 
massifs trachytiques et de coulées de laves. Telles sont 



* Laur, Arthur Phillips, Arnold Hague, Williain P. Blaket d*autres en ont donné des 
descriptions. 

* Von Rath. GeologUche Briefe ans America, 1884. 
> Jahrbuch fur Minéralogie, 1873, p. 496. 



ASSOaATION AUX VOLCANS ACTIPS ET AUX SOLFATARES. 195 

Turialba, Irazu, itarba, Poas et Miravallez. Presque toutes se 
trouvent dans le fond de gorges profondes et étroites. 

A part les sources thermales qui jaillissent, au Chili, à 
proximité des volcans actifs et des solfatares, il en est qui 
sont en rapport avec les roches trachytiques. Telles sont celles 
de Cauquenès, d'une température atteignant 64% et celle de 
Colina, d'une température de 52*. 



§ 6. — ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 

A part l'eau en vapeur, qui forme l'apanage des éruptions 
des volcans, il en est qui, en dehors des éruptions propre- 
ment dites, sort abondamment et d'une manière continue de 
certains orifices, particulièrement des solfatares. En outre 
des sources d'eau liquide, à des températures diverses, jail- 
lissent des régions volcaniques actuelles. 

C'est de ces dernières qu'il va être particulièrement ques- 
tion, nous référant, pour les volcans et les solfatares, ainsi 
que pour les soffîoni, aux généralités qui ont été données 
au sujet du régime. 

Pouzzoles, située à 10 kilomètres de Naples, près de la sol- 
fatare du Monte Nuevo, du lac d'Averne et du cratère 
d'Agnano, est classique pour ses eaux thermales, qui étaient 
déjà très utilisées par les Romains. Les eaux du Temple de 
Sérapis sont à 42^ et il en est dans plusieurs autres localités 
qui marquent de 45 à 50°. Aux étuves deTritoli et de Néron 
(fig. 39), de la vapeur d'eau avec les mêmes températures 
jaillit de galeries que Ton a entaillées dansun tuf volcanique; 
on y a recueilli de l'eau à 86\ 

L'île d'Ischia, entièrement volcanique, est en partie formée 
par le volcan Epomeo, d'une altitude d'environ 800 mètres. 



196 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCHAUFFENT. 

Les sources thermales qui rendent célèbre cette île sont sur- 
tout concentrées près de Casamicciola, au pied du versant 
nord de la montagne (fig. 40). Celles de Gurgitello, assez 
abondantes pour former un ruisseau, ont au sortir du sol 
une température qui varie de 50 à 90*. Sur la côte méridio- 
nale, de Teau bouillante jaillit au milieu du sable. 
L'une des sources chaudes signalées à Milo sort du 




Echelle. 

« 1l>»M4O50f0JO.8090 «0^ 
I « 1 ■ I A ! « i 1 1 1 

Fig. 39. — Plan des étuves de Tritoli et de Néron. S^, S', S", sources Lherraales; B, anaenne 
grolte de Baîa; E £, cabinets avec lits. La porte réservée i droite correspond au bain de 
Tritoli. — D'après M. Jervis. 



tuf volcanique et d'une grotte assez profonde, dans la plaine 
de Protothalassa. 

Le volcan éteint de Tandourek^ qui répète, dans la forme 
de son cône, surbaissé et allongé sur une large base ellip- 



* Tandourkt mot sigailiaot une espèce de brasiëre, très commune en Orient. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 



197 



tique, la physionomie caractéristique des montagnes ana- 
logues, est le seul en Asie Mineure qui, d'après M. Abich, 
entretienne encore par son cratère principal une commu- 
nication directe entre le foyer volcanique et l'atmosphère*. 
Des vapeurs d'eau sifflantes et entremêlées d'un peu 
d'hydrogène sulfuré, dont la température dépasse celle de 



SCHIA 




^ 



Echelle . 
4 5 






Fig. 40. — Carte de l'Ile d'Ischia. Les petits cercles blancs désignent les funiprolles, les points 
noirs les sources thermales Les quatre courbes portant les millésimes de 1883, 1881, 18i8 et 
1796 indiquent les surfaces dans lesquelles les maisons s'écroulèrent à ces diverses époques. 
- D'après M. Mercati. 



l'eau bouillante, se dégagent en grande abondance et en 
maints endroits dans l'intérieur du cratère. 

Une source de vapeurs chaudes, à l'instar des « stufe » 
des grottes de Baïa, se trouve au pied du versant extérieur 
d'un grand cratère à lac placé 3 kilomètres à l'est de ce 
cratère qui est sur la voûte de la montagne (flg. 41). 



^ Bulletin de la Société géologique, 2* série, t. XXI, p. 213. 



198 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRALNES S'ÉCHAUFFENT. 

Sur un revers du Demavend, aune altitude de 2200 mètres, 
la source d'Abigerm a une température de 65°. 

Parmi les nombreuses sources de Tlle de Yesso, que les 
intéressantes recherches de M. Smyth Liman ont bien fait 
connaître, la plupart sortent de roches volcaniques, qui 
fournissent encore, en de nombreux points, de la vapeur 
d'eau avec hydrogène sulfuré, donnant lieu à une exploita- 
lion de soufre. Quelques-unes même avoisinent des vol- 




Fig. 41. — Sortie de vapeur chaude sur les flancs du cralèrc à lac formé sur la voiUe 
du Tandourek. — D'après M. Abich. 



cans qui ont eu des éruptions dans les dernières années. 
Telles sont les sources de Kusatsu, non loin du volcan de 
Asama-Yama, qui sont célèbres par leur chaleur et par leur 
volume extraordinaire. 

Des sources chaudes sont connues en diverses localités du 
Kamstchatka, presqu'île remarquable par ses volcans actifs; 
celles de la vallée de Malka sont utilisées. 

La grande abondance de sources chaudes' le long de la 



* Blanrord. Geoloijij of Abys^iny, 1870. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 199 

côte d*Abyssinie est sans aucun doute en rapport avec les 
phénomènes volcaniques. Deux des mieux connues sont 
celle d'Ailat, environ à 40 kilomètres à Touest de Massowa, 
d'une température de 65% et celle de 60^ à Atzfut, 12 kil. au 
sud de Zulla. 

Toutes les eaux souterraines du village de Zulla paraissent 
avoir une température exceptionnellement élevée. Cela est 
particulièrement vrai pour les sources de Komayli et pour 
un puits foré à environ 8 kilomètres de la mer entre Zulla 
et Komayli, dont la température était d'environ 40% 

L'abondance des sources chaudes dans la contrée de 
Danakil a été signalée par Rochet d'Héricourt. 

Dans son premier voyage, celui-ci ne signale pas moins 
de vingt-cinq sources thermales entre Tadchoura et Choa, 
toutes à de très hautes températures*. Quelques-unes ont 
celle de Teau bouillante et plusieurs sont extraordinaire- 
ment volumineuses. L'une de ces dernières a 68%8, et 
près d'Hâoulle on s'en sert pour cuire la nourrilure. Les 
habitants attribuent à certaines d'entre elles des qualités 
thérapeutiques très actives. 

Plus avant dans l'intérieur, Rochet mentionne la source 
d'Oiram Melle, à 75% et un groupe de thermes près de 
Coumi, à proximité du granité et de cinq volcans éteints. 
Il trouva pour la température de sept de ces sources 58%8, 
70%4, 75% 78%7, 80%1, 88%8, 90\ 

Dans la partie orientale du royaume de Choa, non loin du 
royaume d'Adel, se trouvent des volcans avec des coulées de 
lave'. A if)0 kilomètres à TE. d'Angobar, à plus de 2500 mètres 
d'altitude, est un volcan en activité, et, à 40 kilomètres au 
S.-S.-E. de cette ville, près du village de Flambo, sont des 



* Voyagea en Abyssinien p. 75 et suirantes. 

* Ouvrage précité, p. 263. 



> 
1 






• •• -5 01 

200 CONDITIONS DANS LESQUELLES \£.S EAUX SOUT • r: î t ^e iC 

sources d*eau chaude. Ârouesl duplateai • x^ s c ^v c*^ 

sortent des eaux à 54\ ' i* îc g £< i*h 

Il est encore à remarquer, comme an %\. ''ai *^l 

signalé plus haut à Zulla et à Komayli, qi î «—m a u > 

est entouré d'anciens volcans, I*eau des p » :m-^ ^ cft •<'' 

pérature de 34%3*. • #;•• « -«fc - 

Les sources thermales de Tile de la It i • «^ •• le ^ 

nombreuses: on en connaît trois dans lei » •<• * ^; < 

et deux dans le cirque de Cilaos, à TaltitU". •••*•' 5î \>l* 



donnant 170 litres par minute. L'abondant • ^^" ^ J^, Î^qi 

Rnnorp HanR ppHp Hemière localité a une l : *j |^J j^J'^î 

ie, la plus fréquentée t ^ î;^* T^Zl «j^^a 

• TlT-AJi'il'X 



Rouge dans cette dernière localité a une t 
La source de Salazie 

Au Mexique', la ville de Puebla est entou s l H\^j^f '^i^>* 
d'eaux thermales, dont l'existence est ( • n •^ ' 
l'action volcanique du Popocatepetl et des i 
qui s'y rattachent. Ces eaux, quoique situé» 
distance les unes des autres, présenten ^ 
notables dans leur température, qui s'élè ^^ 
dans leur composition, différences que l'c. ^.oui aiiribuer 
soit à la nature du terrain traversé, soit à la profondeur du 
point d'émergence. On a remarqué dans ces eaux mi- 
nérales, comme caractères constants : la présence d'une 
grande quantité d'acide carbonique, des traces d'hydrogène 
sulfuré libre, et enfin une grande quantité de bicarbonate 
de chaux en dissolution. 

La soufrière de la Guadeloupe est entourée d'une ceinture 
d'eaux minérales et thermales*. 

Les sources du Galion, à une altitude d'environ 1135 mèlM 



* Rochet d'Uéricouit. Comptes rendus, t. XXI, p. 25, 1850. 
' Naillard. Ile de la Réunion^ p. 153. 

^ Archivée de la commiesion du Mexique, p. 390. 

* J. Uarcou. Archives de la commission du Mexique, t. U, p. 102. 



ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 201 

lées au pied du Morne rÉchelle, qui semblent se trouver 
le prolongement de la grande pente, sont au nombre 
douze. Elles présentent, quoique rapprochées les unes 
autres, des différences très grandes dans leur tempéra- 
î comme dans leur composition. Elles marquent de 29%5 
4%8. Les eaux de ces différentes sources se réunissent 
r former la rivière du Galion. L'eau thermale de la 
ine Chaude du Lamantin, à 25 kilomètres de la Pointe- 
itre, est à une hauteur de 150 mètres. Sa température 
de 25\ 

]n Colombie, la source de Coconuco, à Taltitude de 
^0 mètres, est située dans la province de Popayan, près 
village de Combalo, à la base du volcan actif de Puracé. 
près M. Boussingault, Teau sort en très grande abondance 
ivec impétuosité d'un amas de blocs de trachyte; sa tem- 
ature est de 75"*. Les sources d'Âlangasi émergent au 
d du volcan Halo, à 2550 mètres d'altitude, avec une 
npérature de 55''*. 

Les sources thermales de Chillan, au Chili, avec leur 
blissement de bains, à 75 kilomètres à l'est de la ville de 
ce nom, jaillissent avec grande abondance dans nn ravin 
du grand massif trachy tique de Nevado de Chillan. Elles 
sont situées à la limite supérieure de belles forêts, et à 
proximité de la limite inférieure des neiges du Cerro- 
Nevado. Ces eaux, qui exhalent une forte odeur d'hydro- 
gène sulfuré et marquent de 57 à 64 degrés de tempéra- 
ture, sortent du fond d'un ravin nommé Quebrada de los 
Banos, à 1900 mètres au-dessus du niveau de la mer. La 
figure 42 fait ressortir la relation de ces sources avec le vol- 
can actif qui a fait éruption en 1868 (altitude 2914 mètres), le 



* CompUê rendus, t. XLV, 1882, p. 3^23. 

• L. DresseL Jakrbuch fur Minéralogie, 1877, p. 515. 



S03 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 




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ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 



S05 



volcan ancien et la solfatare dite Gerro de Azufre. A quelques 
lieues de distance, vers le sud de la solfatare de Tinguiririca, 
il existe d'abondantes sources presque bouillantes, au fond 
de la vallée qui porte le nom de vallée de Los Banos. Ainsi 



P^Schraith 



Wsès. t]0C du Milieu. 

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"^P^^Mchisai} 



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Echelle. 



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Fig. -13. — Carte de l'ile Saint-Paul, sur laquelle les sources thermales et fumerolles sont re- 
présentées par des points noirs et les espaces chauds par des traits verticaux. — D'après 
M. Vélain. 



de volumineuses sources chaudes sont en connexion avec 
celte solfatare, comme avec celles du Chillan. 

Les sources thermales de l'île Saint-Paul sont localisées 
à l'intérieur du cratère, dans la zone du niveau du balan- 
cement des marées. Mais, loin d'y être réparties uniformé- 
ment, elles manquent absolument dans le sud-sud-est. 
Elles paraissent réunies dans une moitié seulement du cra- 



204 COiNDITlONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT. 

tère (fig. 45) s qui mesure 1200 mètres au niveau de la mer 
et dont la crête a une hauteur de 232 à 272 mètres. 

L'activité du volcan ne se borne pas à ces seules manifes- 
tations ; il est encore des points où le sol, à la surface, pré- 
sente une température élevée. Cette haute température 
se retrouve dans toute une zone très remarquable, large 
de 200 mètres environ, qui se laisse facilement distinguer 
même de loin, à cause de la végétation particulière qui 
la recouvre. La température de ces espaces chauds varie 
de 50 à 72% à mesure qu'on s'avance vers la mer. Dans le 
bas du cratère, le sol de cette bande chaude est formé d'une 
argile molle et bariolée, résultant de la décomposition 
complète des roches du voisinage et imprégnée d'argile 
gélatineuse; en quelques points sa température dépasse 210*. 

Les sources thermales varient beaucoup dans leur ther- 
malité : il en est qui avoisinent 100% tandis que d'autres 
dépassent à peine 30*. 

Elles semblent sensiblement refroidies depuis qu'elles sont 
connues : au lieu de 87 à 95* notés en 1793, on ne trouve 
plus maintenant que 71*. 

* Vélain. Recueil des mémoircê relatifs au passage de Vénus 



TROISIÈME PARTIE 



GEYSERS, VOLCANS, TREMBLEMENTS DE TERRE 



CHAPITRE PREMIER 

GEYSERS 

Les hypothèses par lesquelles on a cherché à expliquer le 
mécanisme des geysers sont exposées dans plusieurs traités 
de Géologie ; aussi, n'en sera-l-il question ici que très 
brièvement. Des cavités plus ou moins profondes paraissent 
y jouer un rôle déterminant. 

Il parait résulter des faits observés en juillet 1846 par 
M. Des Gloizeaux* que le foyer qui échauffe l'eau de la 
colonne d'un geyser n*est pas placé immédiatement au- 
dessous du fond du bassin, mais à une distance qui peut 
être considérable. 

D'un autre côté, la température n'est pas uniforme dans 
le canal d'ascension; il y a au fond du grand geyser un 
maximum de température immédiatement avant, et un 
minimum immédiatement après les grandes éruptions; la 

1 Bulletin de la Société géologique, t. IV, p. &50, 18i7, 1» série. 



206 GEYSERS. 

température moyenne de la colonne totale variant d'ailleurs 
dans des limites assez restreintes. Le calcul montre que le 
point d'ébullidon d'une colonne d*eau ayant la hauteur et 
la densité de celle du geyser serait, dans les circonstances 
où ont été faites les observations, de 136%15; le maximum 
trouvé étant de 127* en moyenne, la différence égale 9%13. 
Dans les circonstances où ont été faites une troisième et 
une quatrième expériences, ce point d*ébullition serait 
de 135^,40 et 136%'28; les minima trouvés dans ces expé- 
riences sont 122%5 et 123%60. La différence avec le calcul 
est donc de 12^90 et 12%68. Ainsi, au point le plus bas de la 
colonne du geyser que le thermomètre puisse atteindre, l'eau 
n'est pas en ébullition. 

Ces circonstances ont conduit M. Des Gloizeaux à expli- 
quer la manière dont doivent se produire les éruptions, en 
supposant que la colonne d'eau communique par un canal 
long et sinueux avec l'espace qui reçoit l'action directe de 
la chaleur souterraine. Après une grande éruption, pendant 
laquelle il y a eu projection d'une grande quantité d'eau et 
de vapeur, les parties inférieures de la masse liquide sont 
refroidies, et la vapeur d'eau qui arrive toute formée du 
réservoir soumis à l'action de la chaleur a une tension 
moindre que celle à laquelle peuvent faire équilibre le 
poids de la colonne d'eau et celui de l'atmosphère. Cette 
vapeur vient donc se condenser au contact de l'eau qui 
remplit le canal sinueux, et elle abandonne à cette eau sa 
chaleur latente. L'accroissement de température de l'eau 
du canal se transmet de proche en proche jusqu'à la partie 
inférieure de la colonne centrale du geyser, où le thermo- 
mètre peut pénétrer; mais cet accroissement est retardé 
par l'air atmosphérique et les autres gaz que la vapeur 
entraine avec elle. Cependant, au bout d'un temps plus ou 
moins long, la vapeur qui continue à se former dans le canal 



GEYSERS. 307 

ne peut plus s'y condenser : elle doit donc s'accumuler et 
acquérir une tension de plus en plus grande, jusqu'à ce que 
cette tension soit capable de vaincre la résistance de la 
colonne d'eau et de la lancer en Tair. 

Les détonations que produisent les éruptions ont été attri- 
buées à de grandes bulles de vapeur qui se condensent 
subitement, en s'élevant vers les couches d'eau plus froides 
situées près de la surface. Ce sont des éruptions avortées qui 
ne peuvent se propager, à cause de la basse température de 
la colonne d'eau. 

Des phénomènes qui ont eu lieu à Nisyros, près de Tile 
de Gos, dans les mois de juin et de septembre 1873, et que 
M. Gorceix a fait connaître*, peuvent éclairer la théorie des 
geysers. De certaines fissures il s'élançait, à des intervalles 
de plusieurs jours, des colonnes d'eau salée atteignant des 
hauteurs de 30 à 40 mètres et présentant l'aspect d'un 
geyser. Au commencement de décembre, les eaux s'accu- 
mulèrent dans une espèce de puits naturel, les dégagements 
cessèrent pendant quelques jours, puis la tension de la 
vapeur devint suffisante pour lancer la masse liquide avec 
violence. Ces projections se reproduisirent pendant plusieurs 
jours et devinrent de plus en plus rares, avec la disparition 
de la boue qui recouvrait le fond du puits. 

Il parait intéressant de consigner ici, d'après le très 
regretté de Hochstetter, qu'au dire d'un chef, la source 
chaude de Papa Kohatu, deux ans après le tremblement de 
terre de Wellington survenu en 1848, était un geyser lan- 
çant l'eau à environ 30 mètres et rejetant avec violence les 
grosses pierres, dès qu'on les lui lançait. 

Les geysers sont ordinairement associés à des sources 
bouillantes auxquelles ils se rattachent par divers intermé- 

' Annales de chimie et de physique, 5" série, t. IL 1874. 



208 GEYSERS. 

diaires'. En effet, la différence entre les uns et les autres 
n'est pas toujours distincte. Le grand Geyser parait une 
source ordinaire bouillante pendant les repos, de même 
que le Strockr. Dans le Yellowstone, beaucoup de sources 
classées comme bouillantes sont peut-être des geysers non 
encore reconnus. C'est ainsi que TExcelsior Geyser ne fut 
reconnu comme tel qu'au bout de huit années. Presque 
toutes les sources en ébullition continuelle ont des périodes 
plus actives pendant lesquelles Teau est projetée en l'air. 
Ainsi les sources Sleamboat donnaient elles-mêmes, il y a 
quelques dizaines d'années, des éruptions geysériennes '. 
Encore en 1868 il jaillit de l'une d'elles une colonne d'eau 
d'un mètre de diamètre jusqu'à 20 mètres de hauteur, en 
faisant trembler le sol. L'état d'ébullition des sources parait 
varier avec le baromètre. Aujourd'hui elles rappellent com- 
plètement les geysers du Yellowstone, lors des époques de 
calme. 

C'est par l'eau sortant d'immenses glaciers, qui entourent 
de trois côtés les plateaux des geysers, et qui rencontre dans 
son cours de profondes crevasses, que M. Bunsen explique 
les geysers de ^Islande^ D'ailleurs nulle contrée ne pré- 
sente peut-être autant de lacs, de rivières et de marais; 
on a remarqué que l'énergie des explosions dépend aussi 
des influences météorologiques et qu'elles sont particulière- 
ment belles après la pluie. 

Dans le nord de la Nouvelle-Zélande* où les habitants ont 
également observé la liaison des phénomènes avec les vents 
et les saisons, le district des lacs est extrêmement remar- 
quable par le grand nombre de jets de vapeur chaude, de 

* M. A. G. Peale a fait dans l'ouvrage précité des rapprochements intéressants sur 
les analogries et sur les différentes régions où ils se présentent. 
' Von Rath. Geologische Briefe au$ America. 1884. 
^ Annales de chimie et dephyêigtte, 3* série, 2, 38, p. 385. 
^ Yon Uochstelter. New Zealand. 1857, l'original eu allemand est de 1863. 



GEYSERS. 209 

sources bouillantes» de geysers, de volcans de boue et de 
solfatares. Ces émanations sont rejetées sur une étendue 
de 220 kilomètres depuis le volcan de Tongariro jusqu'au 
lac de Whakari dans la baie de Plenty. Parmi les 15 lacs de 
ce district, le lac Taupo a 36 kilomètres sur 45. Comme asso- 
ciation analogue, on peut citer les quatre lacs du Parc de 
Yellowstone, dont l'un a 36 kilomètres de longueur. En 
Islande le lac Hvirtartatu en a environ 18 et celui de Thing- 
valiavatu 36. Les geysers du Thibet ne sont pas éloignés du 
lac Tengri-Nur. 

Frappé de la circonstance qu'en Islande il n'y a pas de 
geyser qui ne soit aux environs immédiats d'amas d'eau 
surperiiciels, Forbes a conclu que si Ton desséchait les 
marais de la vallée de Haukadalr, on arriverait à les 
éteindre. 

Ce qui vient d'être dit sur le mécanisme des geysers 
explique pourquoi ils constituent souvent des alignements, 
aussi bien en Islande que dans le Parc national de Yel- 
lowstone et en Nouvelle-Zélande où l'on compte trois de ces 
alignements. 



n — 14 



CHAPITRE II 



VOLCANS 



Avant que la chaleur propre du globe fut constatée au 
thermomètre, on a rattaché les éruptions des volcans à des 
actions chimiques locales, telles que des combustions de 
houille, de pétrole ou de pyrite. Mais dès 1798, la situation 
sur le granité même, des petits volcans de la France cen- 
trale conduisit Dolomieu à reconnaître que le siège de 
l'action volcanique réside au-dessous du granité et par con- 
séquent, dans des régions plus profondes que tous les gise- 
ments connus de combustibles minéraux. Ainsi étaient 
mises de côté des suppositions depuis longtemps accréditées, 
même encore dans la doctrine de Werner, qui rattachait les 
phénomènes des volcans à des incendies souterrains, ana- 
logues à ceux dont beaucoup de houillères sont le théâtre. 

Cordier, préoccupé surtout des changements que le globe 
terrestre doit subir, par suite de son refroidissement 
spontané, voyait dans cette contraction même la cause d'une 
pression qui, de temps à Tautre, refoulerait jusqu'à la sur- 
face les matières fondues de l'intérieur. D'après Alexis 
Perrcy, les éruptions seraient déterminées par des sortes de 



VOLCANS. 2H 

marées, que le liquide igné interne éprouverait, par Teffet 
des attractions luno-solaires. M. W. L. Green*, qui a fait 
des éludes si approfondies sur les volcans hawaïens, estime 
aussi que dans les éruptions de cet archipel la vapeur d'eau 
ne jouerait qu'un rôle secondaire. 

A la suite de son immortelle découverte, Davy attribua la 
cause des volcans à l'oxydation, par une infiltration d'eau, 
de métaux alcalins et alcalino-terreux qui se trouveraient 
au-dessous de l'enveloppe du globe et dont les oxydes consti- 
tuent les principales bases des laves. 

L'accroissement de température ayant été constaté jus- 
qu'aux plus grandes profondeurs que le thermomètre ait pu 
atteindre, il est impossible de ne pas tenir grand compte 
de la température propre du globe. Loin d'être particulier 
aux régions volcaniques, cet accroissement est toutà fait géné- 
ral. C'est là un fait positif, d'une importance capitale, pour 
Texplication de tous les phénomènes internes du globe. 

Tout tend à faire admettre que cet accroissement s'étend 
bien au delà des limites de nos observations directes. Lors 
même qu'il ne se poursuivrait que jusqu'à une profondeur 
relativement faible, à 40 ou 50 kilomètres seulement, elle 
suffirait pour maintenir à l'état de fusion les principales 
roches silicatées que nous connaissons, notamment les 
basaltes et les trachytes. 

Notre globe, suivant les grandes conceptions de Descartes, 
de Kant et de Laplace, parait avoir passé, de même que le 
soleil, par une température très élevée, et la chaleur-propre 
qu'il possède aujourd'hui paraît être la conséquence de 
cette haute température initiale. 

On a supposé que la masse intérieure, jusqu'au centre, est 
encore très chaude, peut-être à l'étal de fusion ou même de 

* The volcanic problenis. 1884. 



2IS VOLCANS. 

gaz. Lors même qu'il en serait ainsi , la nature peu con- 
ductrice de l'écorce empêcherait de s'en apercevoir, en 
contribuant, avec la grosseur de la masse, à l'extrême 
lenteur du refroidissement. Au contraire, certains calculs 
astronomiques, dont la base, il est vrai, n'est pas indis- 
cutable, ont porté à supposer que l'intérieur du globe 
devait être refroidi et solidifié a peu près en totalité. Quand 
il s'agit de régions absolument inaccessibles, on est malheu- 
reusement réduit à de simples hypothèses. Quoiqu'il en soit, 
et lors même que les régions intérieures seraient solidifiées, 
les éruptions volcaniques prouvent qu'il reste encore à 
l'état de fusion, des parties formant une couche continue ou 
discontinue, à la manière de lacs intérieurs. 

Quant à l'eau qui se dégage si abondamment comme on 
l'a vu plus haut, tome I, pages 409 et suivantes, une idée 
simple est qu'elle est emprisonnée sous le granité depuis la 
formation de celui-ci. Cette eau originaire s'échapperait des 
masses graduellement refroidies et consolidées, par un 
phénomène de rochage, comme il arrive pour des métaux 
qui, comme l'argent, rejettent brusquement, en se solidifiant, 
l'oxygène qu'ils tenaient en dissolution. On a de même 
reconnu l'absorption de matières gazeuses par les silicates 
fondus à haute température, qui les retiennent par occlu- 
sion \ C'était notamment l'opinion de Humboldt, qui fut 
adoptée par Élie de Beaumont, d'Omalius et d'autres géolo- 
gues, à la suite de ces maîtres. 

Mais on peut admettre, avec plus de probabilité, que 
cette eau est alimentée par des infiltrations partant de la 
surface. 

Cette idée, émise dès l'antiquité, a été adoptée par l'abbé 



* Le savant métallurgiste Lotliian Bell a insisté récemment sur la connexion de ces 
faits avec ractivilê volcanique, Journal of Iron and Steel Instiiuie. 1881, p. 53S. 



VOLCANS. 313 

NoUetS par BuffonS parBergmann%et par d'autres*. Elle est 
motivée d'abord par la grande quantité d'eau qui se dégage 
des bouches volcaniques. 

La distribution des volcans sur le globe est tout à fait d'ac- 
cord avec cette manière de voir, que l'Océan est un facteur 
de leurs éruptions. Au milieu de la répartition des vol- 
cans, depuis les régions polaires boréales et australes jusque 
dans les latitudes tempérées et sous Téquateur, il est un fait 
général qui a depuis longtemps frappé les observateurs, 
c'est leur voisinage de la mer, qu'ils soient dans des îles ou 
sur le littoral comme on l'a vu plus haut*. Le cercle volca- 
nique du Pacifique forme l'un des traits les plus remar- 
quables de la géographie générale. 

Le fait même de ces alignements s'accorde avec l'idée 
que les volcans sont des sources d'eaux, jaillissant de 
grandes cassures de Técorce du globe. 

La nature chimique des émanations volcaniques confirme 
pleinement l'idée d'une collaboration profonde de l'eau de 
la mer, au moins dans la plupart des cas. C'est ce que 
montre, outre la prépondérance de l'eau qui compose plus 
des 999 millièmes des émanations des volcans, celle des 
chlorures, particulièrement du chlorure de sodium, ainsi 
que celle de combinaisons sulfurées. Les gaz combustibles et 
hydrogénés, tels que ceux que M. Fouqué a étudiés à San- 
torin en 1867*, paraissent provenir de la dissociation de 
l'eau et leur présence vient à l'appui de cette supposition. 

Dans les éruptions aqueuses qui eurent lieu à. Nisyros, 



* Rappelé par Cordier. 

* Quatrième époque de la nature. 
» Opuêcules, t. III, p. 184. 

* Voir aussi le mémoire de M. Angelot, Bulletin de la Société géologique de France, 

, xra, p. 170. 

■ T. I, p. 407 et suivantes. 

« Comptes rendue, t. LXII, p. 60. 



214 YOLCJLNS. 

près l'Ile de Cos, en 1875, un ruisseau d*eau salée accom- 
pagné de projections de pierres, fut suivi, d'après M. Gorceix, 
pendant trois jours, de fréquentes éruptions de boue fluide, 
dont la quantité rejetée dépassa 50000 mètres cubes. Sa 
principale différence avec l'eau de la Méditerranée consistait 
en une proportion beaucoup plus grande de chlorure de 
calcium. Dans ce cas, le rôle de l'eau de mer parait évident. 

Quant au mécanisme de l'infiltration, Gav-Lussac a fait 
observer qu'il ne pouvait se produire par des fissures 
ouvertes, dans lesquelles l'eau serait au contraire refoulée 
par les pressions intérieures. 

Mais des expériences qui ont été données avec détails dans 
un autre ouvrage' ont prouvé que, sous l'influence de la 
capillarité, l'eau peut s'infiltrer au travers des matières 
poreuses, telles que les roches, malgré une forte contre- 
pression de vapeur. 

D'ailleurs des explosions, telles que celles du Tambora 
en 1815 et du Krakatau en i885\ paraissent bien corres- 
pondre à la vaporisation, subite et à haute température, de 
grandes quantités d'eau. 

Comme M. Stanislas Meunier l'a signalé, on les compren- 
drait en supposant la chute subite, dans des réservoirs très 
chauds, de roches déjà imprégnées de l'eau de carrière^ qui 
ne manque môme pas dans les roches cristallines'. 

Cordier mentionnait la découverte de volcans que venait 
de faire Abel de Rémusat dans l'Asie centrale, comme le 
dernier coup porté à l'hypothèse de l'infiltration*. Or il 
résulte d'explorations récentes que ces prétendus volcans 
ne sont autres que des houillères embrasées, comme l'a 



* Géologie expériftientale, p. 235 à 246. 

* Voir le 1. 1 du présent ouvrage, p. 412. 
3 Comptes rendus t. XCVII, 1820, p. 1230. 

* Annales des Mines 1" série, t. V, p. 140. 



VOLCANS. -215 

établi M. Mouchketoff *. Les localités signalées par Humboldt 
comme centre de l'activité volcanique, c'est-à-dire les envi- 
rons des villes Ouroundschi, Tourfan, Koutcha et Kouldja, 
sont situées sur des couches jurassiques et en partie liasiques, 
où abonde un combustible voisin de la houille, qui alimente 
ici, comme dans bien d'autres pays, de vastes incendies 
souterrains. 

11 faut toutefois faire une réserve à l'égard du volcan 
situé au nord-est de la Mandchourie, et dont une éruption 
de 1721 est décrite dans un manuscrit chinois*. 

Outre qu'il est bien difficile de concevoir comment un 
corps aussi volatil que l'eau aurait été retenu, en telle 
abondance, par les masses centrales à leur haute tempéra- 
ture originelle, bien d'autres objections se présentent à 
l'esprit. 

Ainsi, comment comprendre la localisation presque excep- 
tionnelle d'un phénomène qui, dans l'idée d'un rochage, 
devrait se manifester partout? Comment rendre compte 
d'un écoulement, tel que celui du Stromboli, qui depuis 
plus de vingt siècles paraît se poursuivre, sans autres varia- 
tions que celles qui correspondent aux oscillations de la 
pression atmosphérique ? 

La sortie maintes fois constatée, dans certaines salses, 
de torrents de boues chaudes et sulfurées, nous fait assister 
en quelque sorte à une étape intermédiaire de l'eau reve- 
nant des régions profondes. 

Si l'état d'activité est exceptionnel dans l'histoire des 
volcans, cela peut résulter des obstacles que les infiltrations 
rencontrent dans les régions souterraines, surtout pour les 
volcans très élevés. Ce n'est sans doute pas fortuitement que 



* Bulletin de VAcadémve des Sciences de Saint- Péter sbour g, 1877, t. XXIII, p. 70. 
« Bulletin de la Société géologique de France, ^ série, t. XIII, p. 574. 1856. 



216 VOLCANS. 

le plus petit de tous, le Stromboli, jouit du privilège d'une 
activité continue. 

On peut former une série unique, par des transitions 
nombreuses, depuis les sources chaudes, les geysers et les 
soffioni, jusqu'aux solfatares et aux volcans proprement 
dits. Si les premières sont des produits d'infiltrations jour- 
nalières, il n'est guère possible de douter qu'il n'en soit de 
même des volcans. De même que les sources ordinaires, les 
volcans peuvent donc être alimentés par les eaux de la sur- 
face du sol, marines et quelquefois continentales. Du cas 
assez exceptionnel de volcans à éruption continue, comme 
le Stromboli, on peut rapprocher l'état de demi-activité qui 
caractérise les solfatares. Leur régime, devenant uniforme et 
permanent pendant une série de siècles, les rapproche 
d'une manière frappante des sources thermales proprement 
dites. Cette liaison intime conduit à reconnaître une cause 
unique pour ces manifestations, malgré les différences 
qu'elles présentent à première vue. Ce sont comme des 
stades successifs d'un même phénomène, comme du reste 
le montre leur association fréquente, par exemple aux envi- 
rons de Naples, aux Açores et ailleurs. 

Déjà, il y a un demi-siècle, M. Boussingault a montré les 
liaisons qui, également au point de vue chimique, établis- 
sent une connexion entre les volcans de l'Equateur et les 
sources thermales des mêmes régions. 

Quand on reconnaît que les volcans sont alimentés par les 
eaux de la surface, il n'est pas nécessaire d'admettre exclu- 
sivement l'intervention des mers. Il est des cas où l'on peut 
attribuer l'infiltration à des pluies, k des neiges ou à des 
lacs. 

Pour revenir au mécanisme de la circulation souterraine 
des eaux, nous voyons qu'elle se produit sur une forte 
épaisseur de i'écorce terrestre, et sur de vastes proportions. 



VOLCANS. 217 

Ce n*estpas seulement la simple pression hydrostatique ou 
le mécanisme du siphon qui la provoque, comme dans les 
sources ordinaires. Sous l'influence delà chaleur intérieure 
du globe, Teau, se réduisant parfois à l'état de vapeur et 
acquérant des tensions bien supérieures à la pression atmo- 
sphérique, sert de moteur aux divers matériaux fluides, sur 
lesquels elle peut exercer sa puissance. C'est, comme on le 
voit, un autre mode de circulation souterraine de l'eau. 

Descartes l'avait parfaitement pressenti lorsque, dès 1644, 
il expliquait l'origine des fontaines dans les termes sui- 
vants : 

« Il faut considérer qu'il y a de grandes concavitez pleines 
d'eau sous les montagnes, d'où la chaleur élève continuelle- 
ment plusieurs vapeurs; lesquelles n'estant autre chose que 
des petites parties d'eau séparées l'une de l'autre, et fort 
agitées, se glissent en tous les pores de la Terre extérieure, 
et ainsi parviennent jusques aux plus hautes superficies des 
plaines et des montagnes. Car puisque nous voyons quel- 
ques-unes de ces vapeurs passer bien loin au delà jusques 
dans l'air, où elles composent les nues, nous ne pouvons 
douter qu'il n'y en ait davantage qui montent jusques aux 
sommets des montagnes; à cause qu'il leur est plus aisé de 
s'élever en coulant entre les parties de la Terre qui aide à 
les soutenir, qu'en passant par l'air qui estant fluide ne les 
peut soutenir en mesme façon. De plus, il faut considérer 
que lorsque ces vapeurs sont parvenues vers le haut des 
montagnes, et qu'elles ne se peuvent élever davantage, à 
cause que leur agitation diminué, leurs petites parties se 
joignent plusieurs ensemble; et que reprenant par ce moyen 
la forme de l'eau, elles ne peuvent descendre par les pores 
par où elles sont montées, à cause qu'ils sont trop étroits ; 
mais qu'elles rencontrent d'autres passages un peu plus 
larges, entre les diverses croustes, ou écorces, dont j'ay dit 



218 VOLCANS. 

que la Terre extérieure est composée, par lesquels elles se 
vont rendre dans les fentes que j'ay dit aussi se trouver en 
cette Terre extérieure; en les emplissant, elles font des 
sources, qui demeurent cachées sous Terre jusques à ce 
qu*elles rencontrent quelques ouvertures en sa superficie; 
et sortant par ces ouvertures elles composent des fontaines, 
dont les eaux coulant par le penchant des valées, s'assem- 
blent en rivières et descendent enfin jusques à la mer.... 

€ Et bien que la Mer soit salée, toutefois la plupart des 
fontaines ne le sont point : Dont la raison est, que les parties 
de l'eau de la Mer qui sont douces, estant molles et pliantes, 
se changent aisément en vapeurs, et passent par les chemins 
détournez qui sont entre les petits grains de sable, et les 
autres telles parties de la Terre extérieure, au lieu que 
celles qui composent le sel estant dures et roides sont plus 
difficilement élevées par la chaleur, et ne peuvent passer 
par les pores de la Terre, si ce n'est qu'ils soient plus larges 
qu'ils n'ont coutume d'estre. Et les eaux de ces fontaines en 
s'écoutant dans la Mer ne la rendent point douce, à cause 
que le sel qu'elles y ont laissé en s'élevant en vapeurs dans 
les montagnes, se mêle derechef avec elles*, i 

* Descartes : Principes de ta phitoâophie. A* pai*tie, § 64, p. 340, et § 66, p. 343. 
Édition de M.DGLXVUI. 



CHAPITRE III 



TREMBLEMENTS DE TERRE 



Si l'on admet le rôle que nous venons d'attribuer ^aux 
infiltrations aqueuses, il est naturel de voir dans celles-ci 
la cause d'autres effets, et particulièrement de beaucoup 
de tremblements de terre. 

Dans les mouvements que subit le sol, on distingue des 
chocs verticaux, parfois assez forts pour projeter en l'air des 
objets. Ainsi, dans le tremblement de terre de Calabre 
de 1783, des maisons furent projetées en l'air, comme par 
une explosion de mine, et dans celui de Riobamba, en 
Colombie, de 1812, les cadavres de plusieurs habitants 
furent lancés sur une colline de plus de 100 mètres de hau- 
teur. Ce sont des mouvements que l'on a qualifiés du nom 
de succussions et par l'épithète de mbmltoires. Le plus sou- 
vent et sur la principale étendue, ce sont des mouvements 
ondulatoiresy se propageant horizontalement, à la manière 
des ondulations que Ton observe à tout instant sur une 
surface liquide. De même que celles-ci, elles peuvent, lors- 
qu'elles se prolongent pendant quelques minutes, causer le 
malaise particulier connu sous le nom de mal de mer. Ces 



230 TREMBLEMENTS DE TERRE. 

ondulations terrestres ont été quelquefois assez fortes pour 
incliner des arbres, jusqu'à leur faire toucher le sol avec 
leurs branches. 

La durée des chocs est ordinairement très courte, quelque- 
fois une seconde à peine, et rarement un peu plus. Les 
mouvements ondulatoires se prolongent davantage, ainsi 
qu'il est facile de le comprendre. 

Quelque écrasant et désastreux par rapport à nos per- 
sonnes et a nos édifices que puissent être les tremblements 
de terre, il faut bien reconnaître que l'amplitude de leurs 
mouvements les plus accentués est complètement insigni- 
fiante par rapport aux dimensions du globe, dont ils font 
vibrer l'épiderme. 

Rarement un tremblement de terre est limité à une seule 
secousse. Ordinairement il y en a plusieurs qui se succèdent 
à de courts intervalles. Dans bien des cas, les mouvements 
se réitèrent pendant des mois et même des années, avec des 
pauses d'une durée variable, de manière à former, jusqu'à 
leur extinction totale, un ensemble que Ton peut appeler 
période séismique. 

Loin de présenter un contour à peu près circulaire, comme 
on serait tout d'abord porté à le supposer, cette aire d'é- 
branlement a généralement une forme irrégulière; souvent 
elle est très allongée et en rapport avec les alignements des 
montagnes voisines ou d'autres accidents profonds de 
structure. 

Dans l'étendue ébranlée, les mouvements sont très inéga- 
lement sensibles. Entre deux points secoués par une seule 
et même impulsion, il est des points intermédiaires qui 
restent immobiles et que l'on a nommés quelquefois ponts 
ou arches. 

Les secousses sont souvent accompagnées de bruits que 
l'on a comparés à celui que produiraient des voilures forte- 



TllËMBLEMENTS DE TERRE. 221 

ment chargées, roulant à allure vive sur un pavé, quelque- 
fois à des tonnerres souterrains et à des mugissements; 
mais l'intensité de ces bruits n'est nullement en rapport 
avec celle de l'agitation . Le grand tremblement de terre de 
Riobamba du 4 février 1797 se fit en silence. 

Ces bruits dépendent de la nature des roches qui les 
transmettent. 

Les bruits associés aux tremblements paraissent de la 
nature de ceux qui accompagnent les éruptions. 

Le bassin des mers est ébranlé tout aussi bien que la 
terre ferme. 

En outre, les mouvements du littoral, pour peu qu'ils 
soient intenses, se transmettent à la masse liquide. La mer 
se retire du rivage, laissant le fond à sec sur une étendue 
qui est parfois de plusieurs kilomètres; puis elle revient 
rapidement sur elle-même et, franchissant sa limite nor- 
male, elle se précipite avec fureur et comme à l'assaut vers 
l'intérieur du pays, sous la forme d'une énorme vague que 
Ton a vue souvent, au Chili, atteindre une hauteur de 30 à 
40 mètres. 

Les tremblements de terre peuvent ainsi apporter des 
changements permanents dans le relief du sol. Ce ne sont 
pas seulement des crevasses et des éboulements de rochers; 
on a parfois aussi signalé des exhaussements faibles, mais 
appréciables, particulièrement au Chili, en 1822, en 1835 et 
en 1837; à cette dernière époque, des coquilles marines 
encore vivantes et adhérant aux rochers sur lesquels elles 
avaient vécu, ont apparu au-dessus du niveau de la mer et 
servi ainsi de témoins irrécusables du changement de 
niveau qui venait de se produire soudainement. 

Les mouvements très accentués dont nous venons de 
parler, et auxquels le nom de tremblements de terre doit être 
réservé, ne sont pas les seuls qui se manifestent dans 



292 TRl!:MBLËNE^TS DE TERRE. 

récorce terrestre. Il s'en produit d'autres qui sont extrême- 
ment faibles, tellement qu'ils resteraient absolument ina- 
perçus sans le secours d'instruments spéciaux et fort 
délicats. Dès 1869, le savant et intrépide voyageur, M. d'Ab- 
badie, en examinant par un ingénieux procédé la surface 
d'un bain de mercure dans l'observatoire qu'il s'est fait 
construire à Abbadia, près d'Hendaye, découvrait de très 
légères, mais fréquentes variations dans la situation de la ver- 
ticale; il en déduisait que le sol lui-même n'est pas toujours 
immobile, même lorsqu'il en présente toutes les apparences. 
Depuis lors, le fait s'est confirmé pleinement et en bien 
des lieux, des oscillations tout à fait brusques dans les 
lunettes astronomiques qui ont été signalées plusieurs fois 
à l'observatoire de Pulkovva, et récemment, le 27 novem- 
bre 1884, à celui de Nice, sont aussi des signes révélateurs 
d'agitations dans la croûte terrestre. Il est juste de dire 
que, dès 1741, les académiciens français qui allèrent à 
l'équateur mesurer un arc de méridien, Bouguer et Jja Gon- 
damine, étaient arrivés à une conclusion du même genre, 
en mesurant les distances apparentes des étoiles au zénith. 
On ne se serait pas attendu à ce que l'observation des astres 
vînt trahir un travail qui s'opère dans les profondeurs de 
notre planète. 

Il importe d'ajouter que la croûte terrestre est soumise à 
un autre ordre de mobilité. Elle subit, en effet, des déplace- 
ments d'une lenteur séculaire, sans accompagnement d'aucun 
mouvement brusque. Ces phénomènes ne seraient sans doute 
pas connus, si le niveau moyen de la mer n'offrait, sur le 
littoral, une ligne invariable de repère pour les constater. 
C'est ainsi que des parties, manifestement immergées depuis 
les temps historiques, sont aujourd'hui au-dessus du niveau 
des mers et constituent ce que l'on nomme des plages sou-- 
levées; que, d'un autre côté, des forêts dont l'histoire fait 



TREMBLEMEiNTS DE TERRE. 233 

mention, sont aujourd'hui complètement submergées, par 
suite d*un abaissement du sol. 

D'après tout ce qui précède, on est eu droit de dire que 
la croûte terrestre est loin d'être immobile. A tout instant, 
et dans beaucoup de ses parties, elle éprouve des secousses 
très prononcées et parfois violentes. Bien plus généralement 
encore, ce sont des frémissements qui ne sont perceptibles 
qu'à l'aide d'appareils spéciaux et par une sorte d'ausculta- 
tion. En réalité, ce sont des mouvements continuels et de 
divers ordres. Il nous reste à rechercher à quelles causes 
souterraines on peut attribuer ces agitations incessantes. 

Un fait fondamental ressort de nombreuses et patientes 
statistiques : c'est l'inégalité frappante que présente la dis- 
tribution géographique des tremblements de terre. Il y a de 
vastes régions qui ne sont ébranlées que très rarement et 
très faiblement, tandis que d'autres éprouvent des agita- 
tions extrêmement fréquentes et parfois très violentes. Un 
simple coup d'œil jeté sur une mappemonde où l'on a 
représenté, par des notations synoptiques, les résultats du 
dépouillement des observations, comme l'a fait Robert 
Mallet, met immédiatement en évidence, et souvent dans 
des régions voisines, des contrastes très caractéristiques. 

Ce qu'il importe de signaler, ce n'est pas tant la disposi- 
tion géographique des contrées le plus souvent secouées, 
que la constitution même de l'écorce terrestre qui y corres- 
pond. 

Pour beaucoup d'entre elles, une coïncidence significative 
apparaît, sans qu'il soit nécessaire d'une étude approfon- 
die : c'est la présence de volcans actifs. 

Mais ce n'est pas seulement à proximité des bouches vol- 
caniques que les tremblements de terre sont fréquents et 
violents. Certains pays, en dehors des dépendances immé- 
diates des volcans^ sont ébranlés avec non moins d'énergie 



324 TREMBLEMENTS DE TEROE. 

et de fréquence, et môme sur de plus grandes étendues. 
Tel est, non loin de nous, le nord du bassin de la Médi- 
terranée. 

Tout d'abord, faisons observer qu'un premier caractère 
essentiel est commun à toutes ces contrées, dépourvues de 
volcan et fréquemment ébranlées : ce caractère est une 
dislocation des couches constitutives du sol, qui est révélée, 
le plus souvent, par le relief montagneux du pays. 

D'un autre côté, l'étude des tremblement de terre, au 
point de vue géologique, a fait reconnaître que les centres 
d'impulsion sont en rapport avec certaines grandes lignes 
de fractures et de dislocations. Ces bandes secouées s'allon- 
gent souvent parallèlement aux chaînes. Parmi les exem- 
ples de disposition linéaire, on peut citer celui du récent 
tremblement de terre de l'Andalousie dont le grand axe, 
d'après M. Fouqué, est parallèle aux crêtes montagneuses 
du pays, en même temps qu'aux failles nombreuses qui les 
découpent. 

La supposition que les tremblements de terre seraient 
dus à la réaction de parties solides entre elles rencon- 
tre une objection sérieuse, dans les répétitions si éton- 
nantes de secousses pour une même crise. En effet, Tune 
des circonstances les plus caractéristiques des tremble- 
ments de terre, c'est précisément cette réitération de 
secousses, qui se poursuivent par centaines et par milliers, 
pendant des semaines et des mois entiers. 

En présence de ces périodes d'ébranlements, il semble 
bien que la cause, au lieu de s'épuiser en quelques chocs 
immédiats, comme il arriverait dans la supposition où 
l'action de masses solides en serait la cause première, se 
régénère après s'être momentanément atténuée. C'est là un 
fait essentiel et auquel toute solution proposée doit satis- 
faire. 



TREMBLEMENTS DE TERRE. 225 

Remarquons d'abord que Teau renfermée dans un espace 
bien clos, qu'elle remplit, lorsqu'elle est portée à une tem- 
pérature suffisamment élevée, arrive à posséder une force 
dont on se fait rarement une idée. Il suffit qu'elle atteigne 
une température d'environ 500*, bien inférieure à celle des 
laves, pour que sa vapeur acquière, si elle reste emprisonnée, 
une force explosive comparable à celle des corps les plus 
fulminants. Les plus terribles explosions de chaudières ne 
peuvent en donner une idée. Ainsi, les tubes en fer forgé 
d'excellente qualité dont je me suis servi pour étudier l'action 
de l'eau surchauffée dans la formation des silicates, avaient 
un diamètre de 0",021 et une épaisseur de 0",0H. Ils 
faisaient quelquefois explosion et étaient projetés en l'air 
avec un bruit comparable à celui d'un coup de canon. Avant 
d'éclater, les tubes se bombaient sous forme d'une ampoule, 
et c'est au milieu de cette ampoule que s'ouvrait une déchi- 
rure. Si le fer n'avait point de défauts et qu'on estimât qu'il 
conserve vers 450*, température à laquelle il était porté, 
la même ténacité qu'à froid, de telles déchirures suppose- 
raient certainement une pression intérieure de plusieurs 
milliers d'atmosphères. Quelques centimètres cubes d'eau 
avaient suffi pour produire un tel effet; et, d'après la 
petitesse des dimensions intérieures du tube, comparée au 
volume de celte eau, la vapeur devait atteindre les condi- 
tions de densité et de tension dont je viens de parler. 

Dans la nature, la tension de la vapeur d'eau des réser- 
voirs volcaniques révèle à chaque instant son énergie; car 
celle qui force la lave à monter au cratère de l'Etna, à plus 
de 3000 mètres au-dessus de la mer, ne peut être inférieure 
à 1000 atmosphères. 

Or toutes les conditions nécessaires pour arriver à de 
telles tensions ne peuvent manquer de se réaliser dans 

Técorce terrestre à une certaine profondeur, en dehors du 

H — 15 



326 TREMBLEMENTS DE TERRE. 

domaine des volcans proprement dits^ principalement sous 
les chaînes de montagnes et les régions disloquées. 

En effet, d'une part, quelle que soit la constitution du soi, 
la température s'y élève à mesure qu'on descend plus bas. 
Ce fait a été reconnu dans toutes les contrées du globe, au 
moyen des travaux de mines ou de forages. C'est un reste de 
la chaleur que notre planète a originairement possédée, 
comme le Soleil, suivant la belle conception de Descartes. 
Le taux d'accroissement, qui est en moyenne de 1** par 30 mè- 
tres, est parfois plus rapide, même en dehors des contrées 
volcaniques, ainsi qu'on l'a reconnu, par exemple, à Monte 
Massi, en Toscane. 

D'autre part, l'eau tend à descendre sans cesse, par 
les actions conjointes de la pesanteur et de la capillarité. 
Les volcans en apportent la preuve irréfutable. En ce qui 
concerne l'intervention de la capillarité pour l'alimentation 
en eau des masses profondes, des expériences ont montré 
que, à travers les pores de certaines roches, sa simple action 
force Teau à pénétrer, malgré les contre-pressions inté- 
rieures très fortes, des régions superficielles et froides du 
globe jusqu'aux régions profondes et chaudes, où, à raison 
de la température, elle devient capable de produire de plus 
grands effets mécaniques et chimiques. 

En somme, il est difficile de douter que des eaux de la 
surface ne parviennent jusqu'aux régions internes et qu'en- 
suite elles ne nous fassent ressentir sur quelques points, par 
des ébranlements et par des mugissements, la puissance et 
la force explosive qu'elles y acquièrent. 

La profondeur à laquelle doit se trouver le foyer d'origine 
des tremblements de terre a été l'objet d'études attentives. 

D'après les résultats obtenus, il faut reconnaître que ce 
siège n'est pas situé dans les parties centrales du globe. C'est 
d'ailleurs à cette induction que Ton est tout d'abord conduit, 



TREMBLEMENTS DE TERRE. 2^7 

quand il s'agit de tremblements violents, comme ceux de 
Calabre, qui n'occupent à la surface que des places très 
restreintes. Dans le domaine des volcans, à Naples, à Tschia, 
cette profondeur a été estimée de 9*"" à 15"". Dans les 
pays non volcaniques, tels que l'Allemagne, elle a été éva- 
luée dans divers cas à 18*^°, 27''" et 38''". Cette profondeur, 
qui est faible, comparée à la grandeur du rayon terrestre, 
suffit cependant pour que, en vertu de la loi d'accroissement 
normal, environ 3^ par 100 mètres, la température du rouge 
y règne déjà. 

S(|us les régions disloquées et principalement sous les 
chaînes de montagnes d'un âge relativement récent, le 
tassement définitif des parties profondes peut n'être pas 
encore établi; il doit rester des interstices et des cavités 
intérieures à haute température, qui à la longue se sont 
remplies d'eau par l'action de la capillarité. Ainsi, dans la 
profondeur des régions disloquées, nous trouvons les trois 
conditions que nous venons de mentionner : des cavités, de 
l'eau et une haute température, et, par suite, un agent 
capable, à un moment donné, de produire des effets dyna- 
miques des plus considérables. 

Supposons un baril de poudre faisant explosion dans une 
cavité située à une centaine de mètres sous terre. A la sur- 
face, en même temps qu'on entendra une sourde explosion, 
on ressentira dans une place limitée une secousse verticale, 
et autour, sur une plus grande étendue, une secousse ondu- 
latoire. Chacun comparera ces phénomènes à un tremble- 
ment de terre. Toutefois, et voilà pourquoi nous citons cet 
exemple, il lui manquera le caractère essentiel sur lequel 
nous avons particulièrement insisté : la répétition. Ici, eu 
effet, tout est fini dans une seule secousse. Or, dans la plu- 
part des tremblements de terre, les secousses se succèdent, 
absolument comme si la cause se régénérait. 



328 TREMBLEMENTS DE TERRE. 

Comment ces énormes tensions peuvent-elles aboutir à 
des chocs réitérés? On peut le concevoir de plusieurs 
manières, suivant l'hypothèse où nous nous sommes placés. 
Ainsi, dans Tune des cavités dont nous venons de parler, 
l'eau étant arrivée, avec le temps, à une température explo- 
sive, elle déplace brusquement quelques parois de sa prison. 
De là, une première secousse, suivie d'une expansion dans 
des crevasses ou des cavités voisines, qui possèdent moins 
de température et de tension. Puis cette diminution de 
pression dans le foyer primitif ayant eu lieu, les parois qui 
avaient cédé reviennent sur elles-mêmes et reprennent 
leur première position, pour céder encore lorsque le réser- 
voir primitif aura réparé la tension perdue. En d'autres 
termes, les communications entre les cavités se rebouchent 
et doivent être débouchées plus tard par un nouvel effort. 
Cet écoulement de cavités en cavités qui, au lieu d'être 
continu, se fait par ruptures et soubresauts, pourra se repro- 
duire un certain nombre de fois et se continuer ainsi 
jusqu'à épuisement du réservoir naturel. Toutefois le méca- 
nisme n'est pas détruit. Après avoir ainsi fonctionné, et 
donné lieu à une période séismique, il pourra se recharger 
à la longue, par le phénomène d'alimentation qui vient 
d'être expliqué. C'est quelque chose d'analogue qui se 
passe dans les éruptions volcaniques, que sépare le laps de 
temps nécessaire pour qu'une alimentation lente recharge 
leur appareil. En outre, sous l'effet des pressions dont nous 
avons parlé et qui ne seraient que la continuation de celles 
qui ont formé des chaînes de montagnes, des réservoirs 
d'eau peuvent être brusquement déplacés et amenés ainsi en 
contact avec des masses à haute température. 

Si l'on admet au-dessous de l'écorce terrestre l'existence 
d'une mer de matières fondues, on aurait des phénomènes 
analogues, quand les roches hydratées viendraient, par 



TREMBLEMENTS DE TERRE. 229 

suite de ruptures de plafond, à tomber dans ces masses 
ignées. 

La constitution géologique reconnue comme spéciale- 
ment en rapport avec les tremblements de terre aurait donc 
pour effet de favoriser Talimentation en eau des régions 
profondes et chaudes, et en même temps de faciliter, par 
l'indépendance des voussoirs que les failles ont découpés, le 
mouvement que tend à leur imprimer l'expansion des 
vapeurs. Dans les pays voisins d'une bouche volcanique, les 
vapeurs produites parviennent à trouver leur issue. Dans les 
régions éloignées des volcans, elles sont plus gênées pour 
s'échapper, et cela explique l'étendue plus considérable sur 
laquelle les commotions se propagent, leur plus grande 
violence et les efforts souvent réitérés que la nature doit 
faire avant d'arriver au rétablissement du repos. 

En résumé, les tremblements de terre des régions dépour- 
vues de volcans paraissent dus aux effets d'une sorte d'érup- 
tion volcanique qui ne peut aboutir jusqu'à la surface et 
semblent dépendre, aussi bien que ceux des régions volca- 
niques, d'une cause unique : la vapeur d'eau, animée de la 
puissance énorme qu'elle acquiert dans les profondeurs de 
la croûte terrestre. 

De là, cette autre conclusion, que le moteur de tous ces 
ébranlements formidables est toujours sous les pieds des 
habitants de bien des régions. Contre le danger permanent 
qui les menace, les hommes ont du moins l'heureux remède 
de l'oubli. 



ERRATA 



TOME PREMIER 

Page 57. Rgne 14 : au lieu de CrednerS lire Gredner*, et ajouter au bas de la 
page le titre du mémoire de ce savant. 

Page 38 : reporter au bas de la page la note 2 de la page 37. 

Page 44, ligne 25 : au lieu de Ragghot, lire Bagshot. 

Page 96, ligne i : au lieu de lac du Rourget, lire lac du Rouchet. 

Page i07 : la légende de la figure doit être rétablie ainsi : 
L, déjections volcaniques en couches inclinées; Tr, Irass; N,N, niveau de la 
nappe aquifère; S, source. 

Page 176, ligne 12 : au lieu de sources naturelles, lire sources jaillissantes na- 
turelles. 

Page 255, ligne 43 : au lieu de 834, lire 856 mètres. 

Page 282, ligne 43 : au lieu de SaiUsous-Çouzan, lire Sail-sous-Couzan. 

Page 285, ligne 14 : au lieu de Saaxe, lire Saxe. 



TOME II 

Page 1 , ligne 8 : au lieu de sulfures, lire sulfates. 
Page 420, ligne 6 : au lieu de soude, lire sodium. 
Page 492, note 1 : au lieu de Rochet d*Héricourt, lire Rochet d'Héricourt. 



TABLE ALPHABÉTIQUE 

DES MATIÈRES 



LES CHIFFRES GRAS RENVOIENT AU TOME II 



Abîme, 200-290; dans rAveyron, 296 (voir 
aussi Bime). 

Absorption déteiminée par les diacla- 
ses, 17; exemple des roches triasiques 
et oolithiques en Angleterre, 17 : de 
cours d'eau par les gi*aviers tertiaires 
du Sundgau (figure), 76. 

Acide azotique, 4 et 5; son origine dans 
les eaux, 88 et 89. 

Acide borique : sa présence dans les 
sources, 12 (voir aussi bore et bora- 
tes). 

Acide carbonique : sa présence dans les 
eaux, 15 et 16 ; son origine dans les 
sources, 112 A 118; son dégagement 
par l'attaque d'un calcaire près Alais, 
113 ; son exhalaison à proximité des 
roches volcaniques modernes et an- 
ciennes, 114-117; son débit dans la 
vallée de Brohl et à Manheim, 116 et 
117; son exhalaison par dea fractures, 
loin d'affleurements de roches éruptives, 
117 à 118; son volume à Pyrmont, 
Meinberg, Drybourg, Neusalzwerk, Ma- 
rienbad et Kaisers-Franzensbad, 118. 

Acide chlorhydrique : sa présence, 8 ; 
son origine, 100. 

Acide silicique en dissolution : son dépôt 
par certaines sources (figures), 10 à 
15 (voir aussi silice). 

Acide Bulthydrique : son origine dans les 
eaux, 89. 



Acide sulfureux : son origine dans les 

eaux, 89. 
Acide sulfurique libre : sa présence dans 

le^eaux. 5 et 7; son origine possible, 

89 et 90. 
Agolinas ou crevasses à Bleyberg-és-Mont- 

zen, 345. 
Aiguigeois ou entonnoirs à Bleyberg-ès- 

Montzen, 343^45. 
Alios : son influence sui* le régime des 

eaux, 131. 
Alumine (sulfate d') déposé par des 

sources, 27. 
— (silicate d') déposé par des sources, 27 

et 28. 
Aluminium : sa présence dans les eaux, 

27 ; sa dissolution, 184. 
Alunite et Alun de formation contempo- 
raine, 68. 
Anglésite de formation contemporaine, 76. 
Anhydrite de formation contemporaine, 69. 
Animaux vivants apportés par les puits 

artésiens ; exemples prés Bochum 150 ; 

dans le Sahara, 150 à 163. 
Antimoine : son origine dans les eaux 

souterraines, 133. 
Ammoniaque : sa présence, 4, son origine 

dans les eaux, 88. 
Apophylltte de formation contemporaine, 

74. 
Aragonite de formation contemporaine, 

76. 



232 



TABLE ALPHADËTIQUE 



Arg:ent : sa présence dans les sources, 

33. 
Argile plastique : ses niveaux d'eau dans 

le bassin de Paris, 82. 

— de Landen : ses nappes d'eau, 85. 

— d'Ypres : ses nappes d'eau, 85. 

— ses degrés divers de perméabilité, 8. 
Argileuses (couches), arrêtant les eaux 

dans le terrain crétacé de la yiest- 
pbalie, 224. 

Arsenic : sa présence dans les sources, 11. 

Ai*séniates : leur origine possible dans 
les eaux souterraines, 110. 

Artésiennes : épithète donnée à certaines 
sources naturelles, 103. 

Atacamite de formation contemporaine, 
77. 

Aven : nom populaire des gouffres dans 
le Gard, 207 ; en nombre considérable 
dans le bassin alimentaire de la Fon- 
taine de Vaucluse (plan), 325 à 333 ; ali- 
mentant une source artificielle, 332. 

Azotates : voir acide azotique. 

Azote, 3 ; son origine dans les eaux, 87. 

Barytine déposée par les sources, 18. 

Baryum : sa présence dans les eaux, 17 et 
18 ; son origine dans les eaux souter- 
raines, 122. 

Basalte : sources en Yétéravie, 100 ; source 
du Jourdain à Banias en Syrie ; source de 
Dan, 100; poinlements en rapport avec 
des sources en Wurtemberg, 126 à 128 ; 
en Auvergne, 186 à 187 ; dans la Haute- 
Loire, 187 ; dans le canton d'Antrim, 
188 ; ses sources en Irlande, 275. 

Bassin d'alimentation de la Fontaine de 
Vaucluse (plan), 325 et 320. 

Behar, behours : puits foi*és chez les 
Rouara, 176 et 177. 

Bétoires, 291 ; dans l'Aveyron, 206; dans 
la G6te-d'0r, 309; dans le Lot, 333; dans 
l'Eure, mode de formation, 333-336. 

BIme : sources jaillissant d'un goulTre, 
101-200 ; voir aussi Abfme. 

Bismuth : sa présence dans les eaux, 32 ; 
son origine, 134. 

Bitume apporté par des eaux, 15. 

Blind Lakes : nom populaire des gouffi*es 
en Irlande, 353. 

Boit-tout dans l'Hérault, 314. 

Borates : leur présence dans les sources, 
12 ; leur origine possible dans les eaux 
souterraines, 111. 

Bore : sa présence dans les sources, 12. 

Boues glaciaires déterminant des dériva- 
tions de sources, 05. 



Bournes : nom générique de certaines 

sources en Anglelen*e, 213. 
Brome : sa présence dans les sources, 8 

(voir aussi bromures). 
Bromures : leur origine possible dans les 

eaux souterraines, 109. 

Csesium : sa présence dans les eaux, 17 ; 
son origine dans les eaux souterraines, 
126. 

Carbonates de formation contemporaine. 
70 ; leur origine dans les eaux souter- 
raines, 118 à 110. 

Carbonate de chaux : sa proportion dans 
diverses eaux, 19 ; déposé par les eaux 
sous des formes diverses (figures), 20 à 
24. 

Carbonate de magnésie déposé par les 
sources, 27. 

Cai*bonate de zinc (voir zinc). 

Carbonatées calciques (sources], 59 & 61. 

— complexes (sources], 63. 

— magnésiques (sources), 62. 

— sodiques (sources), 47 à 59. 

— ferriques (sources), 61 à 62. 
Cascatelles : nom donné aux cascades de 

Tivoli, 355. 
Cascaterelles : nom donné aux cascades de 

Tivoli, 355. 
Cassitérite de formation contemporaine. 

77 et 78. 
Cassures : leur r61e dans les roches au 

point de vue de la perméabilité, 67. 

— diverses et poinlements cunéiformes 
en rapport avec la thermalité des sour- 
ces; exemple à Niederbronn (figure), 
181-182 ; à Plombières, 182; à Bains, à 
la Chaudeau et à Baden-Baden (figure), 
182-183 ; i Wildbad et à Bagnères-de- 
Luchon, 183-184; à Eaux-Chaudes, à 
Gauterets (figure), 184-185; dans les 
Corbières, à Campagne, 185-186; en 
Portugal, 186; à PfefTers, 186. 

Cavernes, 200 ; exemple à Arcy-sur-Cure 
(plan et coupe), 203 et 204; dans les 
causses oolithiques de TAveyron, 205- 
206; dans le calcaire néocomien du 
Gard, 207 à 208; dans l'Isère, 200; leur 
origine dans les massifs calcaires et 
dolomitiques, 200 et 300; produites par 
entraînement de matières arénacées, 
300 ; par l'érosion du sel gemme et du 
gypse, 300; par des glissements super- 
ficiels (coupe), 301 ; par la mer dans ses 
falaises, ZOi ; dans les flancs des mou- 
tagnes (figure), 303; leur influence sur 
le régime des eaux; dans le Doubs et le 



DES MATIÈRES. 



235 



Jura, 304 à 307 ; dansFIsèreetla Drôme, 
315 et 316; dans le Yar et les Alpes- 
Maritimes, 316 à 318; à la fontaine de 
Taucluse, 319; du calcaire néocomien 
près de la fontaine de Vaucluse, 328 ; en 
rapport avec des sources, 333 ; dans la 
Dordogne, 333 ; dans l'Eure ; pertes de 
riton (figures), 333 à 336; dans nie 
d'Oesel, 350; dans le canton de Neuf- 
chàtel (plan et coupe), 330 à 350; en 
Angleterre, 350 et 351; en Irlande 
(figure), 231 à 353; en Moravie, 3fti et 
362; en Syrie (fîgui*e), 305; dans le 
Kentucky et dans l'Indiana, 366-367. 

Cérium : sa présence dans les sources, 
31. 

Cérusite de formation contemporaine, 76. 

Chabasie de formation contemporaine. 
73 et 74. 

Ghalcopvrite de formation contemporaine. 
76. 

Chalcosine de formation contemporaine, 
76. 

Chasma : nom populaire des gouffres chez 
les Grecs anciens, 363. 

Chaux carbonatéc : voir carbonate de 
chaux. 

— (phosphate dp) : voir phosphate de 
chaux. 

— (sulfate de) : voir sulfate de chaux. 
Cheminées donnant passage aux sources 

dans le terrain néocomien, 103; dans l.i 
craie, 200 et 201. 

Chlore : sa présence dans les sources, 7. 

Chlorhydriquées (sources), 46 et 47. 

Chlorure de calcium indiqué dans les 
sources, 19. 

Chlorure de sodium : sa dissolution dans 
les eaux souterraines, 100 à 107 ; sa 
présence dans les terrains stratifiés, 
100 à 105 ; sa présence dans les roches 
cristallines, 105 à 108; apporté dans 
quelques cas par l'eau de mer, 108 à 
109. 

Chlorures de formation contemporaine, 
71 ; leur dissolution dans les eaux sou- 
terraines, 100 à 109. 

Chlorurées calciques (sources), 44 et 45. 

— magnésiques (sources), 44. 

— sodiques (sources), 38 ; avec chlorures 
de calcium, de magnésium et autres, 39 
et 40 ; avec sulfures, 41 : avec sulfafes 
de soude, de chaux et de magnésie, 40 
à 43; avec carbonates de soude, de 
chaux et de magnésie, 44. 

Chriats ; nom populaire de sources, 176 
et 177. 



Ghristianite de formation contemporaine, 
74. 

Chrome indiqué dans les sources, 29; sa 
dissémination, 135. 

Chrysocolle de formation contemporaine, 
77. 

Cobalt, 29 ; sa dissolution dans les eaux 
souten*aines, 131 et 132. 

Colature, 50. 

Conglomérats permiens des Mendip Hills 
alimentant des sources, 262. 

Ck)ntact de roches perméables et de roches 
imperméables produisant des sources, 
68 à 70. 

Corps solubles renfermés en particules 
indiscernables dans des roches, 84. 

Couches aquifères : voir nappes aquifères. 

Couche de température invariable, 156; 
accroissement de température suivant 
la profondeur; exemple du tunnel du 
Sainr-Gothard (figure), 157 à 160; ac- 
croissements exceptionnellement ra- 
pides, 161. 

Coulées de laves produisant des sources 
dans le Puy-de-Dôme (plan), 97: à 
Royat et Fontanat (plan, coupe et 
figure), 97 à 100; à Alagnat, Ceyssat et 
Mazaye, 09 à 102; à Entraigues, 104; 
à Terceira, 104; dans les Apennins, 
354. 

Courbes exprimant les variations de vo- 
lume de la Fontaine de Yaucluse (figu- 
res), 327 et 328. 

Cours d'eau absorbés par les graviere tei^ 
tiaires du Sundgau (figure), 76; par le 
gravier diluvien, 76. 

Cours d'eau souterrains dans le terrain 
jurassique de l'Yonne, 2:23; dans le 
jurassique du Wurtemberg, 224 ; dans 
le Doubs et le Jura, 305 et 307; dans 
Meurthe-et-Moselle, 307; dans l'Aube, 
308; dans la Côte-d'Or, 309; dans la 
Haute-Saône, 309; dans l'Ain : perte du 
Rhône à Bellegarde (vue). 309; dans le 
Calvados, 309 et 310 ; dans la Charente, 
311 à 314; dans l'Hérault, 314; dans le 
Yar et les Alpes-Maritimes, 316 à 318 ; 
dans le Loiret (plan, coupe et figure), 
336 à 343; dans le Lot, 333; dans 
l'Eure, 333 à 336; aux environs de Dî- 
nant, à Bleyberg et à Montzen, 343 à 345 ; 
dans le canton de Neufchàtel, 345 à 350; 
à l'Ile d'Oesel, p. 350; en Angleterre, 
dans le calcaire carbonifère, 350-351 ; 
en Irlande, 351-353; en Espagne, 354; 
dans les Apennins près Rome, .354 à 
355; en Moravie, 361-362; en Bosnie et 



254 



TABLE id^PHABÉTlQUE 



en Croatie, 562; en Grèce, 362 à 564; 

dans le Kentucky et l'Indiana, 5(i6- 

367. 
Craie : ses eaux phréatiques en AngrletciTe, 

67. 
Craitf : nom générique de certaines sour- 
ces en Angleterre, 192. 
Crevasses dans l'Aveyron, 296. 
Cro : nom générique de certaines sources, 

191 et 192. 
Cuivre fréquent dans les sources, 31 ; son 

origine dans les eaux souterraines, 133 

à 134. 

— (carbonate) de formation contempo- 
raine, 77. 

— (oxyde de) de formation contempo- 
raine, 77. 

— (silicate de) : voir chrysocoUc. 

Débit des sources de la Vanne, 149 à 152 ; 
dos puits artésiens du Sahara, 159 à 
160; 436 et 437 ; des sources de Pader- 
bom, 227 ; des sources de la Fensch, 
239 à 241 ; des sources du calcaire ju- 
rassique, en Angleterre, 246 et 247 ; de 
sources sortant des calcaires triasiques 
alimentant Vienne, 257 à 259 ; des puits 
de quelques villes de l'Angleterre éta- 
blies sur le new-red sandstone, 262; 
des puits artésiens de Grenelle et de 
Passy, 209 à 212; des puits artésiens de 
Ix)ndres, 214 (voir volume). 

Dépôts glaciaires, leurs eaux phréatiques, 
56. 

Dhuis ou duis : nom générique de certai- 
taines sources, 192. 

Diaclases : leur pouvoir d'absorption, 17; 
expériences pour expliquer leur origine, 
139 à 144; sei*vant de passage aux eaux 
dans le terrain crétacé de la Westpha- 
lie, 223-224; donnant naissance dans 
le terrain crétacé a de fortes souixes 
dans le Caucase, 210-231. 

Dielle : marne imperméable aiTètant les 
eaux, 220. 

Dolomie déposée par des sources, 27. 

Douille : nom générique de certaines 
sources, 192. 

Douix : nom générique de certaines sour^ 
ces, 192. 

Duée : nom générique de certaines sour- 
ces, 192. 

Dunes : ondulation de la surface de leurs 
eaux phréatiques, 53 à 55; souvent in- 
fluencées par les marées, 54; aména- 
gement pour l'alimentation des villes, 
54 et 55. 



Eaux : leur mouvement dans les roches 
perméables, 16; 

— de carrière ou d'imprégnation, 4 
à 7. 

— de mer : son infiltration souter- 
raine, 33. 

Eaux phréatiques des terrains de trans- 
port, 19 ; interruptions causées par 
l'argile, 22 ; dans la plaine du Rhin (plan 
et coupes), 22; configuration de leur 
surface aux environs de Munich (coupe 
et plan), 33 à 35; leur pente gàfiérale 
aux environs de Munich, 36 et 37 ; à 
Leipxig (coupe), 37; aux environs de 
Nuremberg, 37 ; entre Buda-Pesth et 
Szolnok, 37 à 59 ; des dunes (voir du- 
nes); à Vienne (coupe), 38; à Buda- 
Pesth, qualité meilleure de la couche 
inférieure, 39 et 40 ; environs de Mos- 
cou (carte), 41 et 42 ; environs de Lon- 
dres. Oxford et autres parties de l'An- 
gleterre (coupe), 42 à 43 ; influence sur 
le groupement des populations à Oxfoitl 
et à Glocester, 43 ; à Londres et aux 
environs, 43 à 45; sur la c6te de Gènes; 
Loano, 44 et 45; à Messine, 47 et 48; 
aux environs de New-York, 48 ; dans la 
plaine de la Lombardie, 48 à 53 ; utili- 
sation agricole en Lombardie, en Vè- 
nétie et dans le Modenais, 49; en Gas- 
cogne (figure), 53 ; en Hollande (figure), 
54 ; près Ostende (figure), 55 ; des dé- 
pôts glaciaires, 56; plusieurs nappes 
superposées en Lombardie, 52; leur ni- 
veau, 52 et 53 ; leur étendue horiion- 
tale, 52 ; des lies madréporiques, 57 ; au 
point de vue de l'agriculture et de l'hy- 
giène, 57 et 58; tribut fréquemment 
apporté par les couches profondes, 50;, 
exemple à Paris, 63. 

— des terrains autres que les terrains 
de transport; exemple à Paris et aux 
environs (plan), 62 et 65; dans Seiue-et- 
Marne, 64 ; des terrains crétacés et ju- 
rassiques, 64 à 66 ; environs de Châlons 
(coupe), 66; des calcaires lacustres, des 
sables supérieurs et des sables moyens, 
64 ; des terrains triasiques et permiens. 
66 et 67 ; souvent éloignées de cours 
d'eau, 67; exemple aux environs de 
Stuttgard (coupes), 141 et 142; de la 
base de l'Etna, 275; du new-red-sand- 
stone en Angleten*e, 261: aux Mendip 
Hills, 263 ; en Iriande, 263. 

Eaux poussées par l'adde carbonique; 
sondage de Montrond, 368 à 375; i 
Nauheim (coupe et figure), 375-376; à 



DES MATIÈRES. 



235 



Kissingen, 577 ; à Palerme (Hg^ure), 377 
à 380. 

Eaux poussées par des hydrogènes carbo- 
nés ; dans les Apennins et en Sicile, 580 
à 383; dans le Caucase (plan et coupe), 
383 à 585; aux États-Unis, 385 et 
586. 

Entonnoirs, 290 ; exemples dans le Sahara 
(plan et coupe), 292 et 295; dans l'Avey- 
ron, 296 ; dans le Doubs et le Jura, 505 
à 507; dans le Yercors (Dr6me), 315; à 
la Fontaine de Yaucluse, 523 ; dans le 
liOiret, 341 ; aux environs de Dinant, 
343 ; dans le canton de Neufchâtel (em- 
posieux); 548; voir aussi pertes de 
ruisseaux. 

Eaux souteiTaincs : leur circulation géné- 
rale dans 1 ecorce terrestre, 216 et 217 ; 
corament Descartes la comprenait, 217 
et 218; rôle qui leur a été attribué dans 
les tremblemenls de terre, il 8 à 219. 

Eaux volcaniques : causes des tremblenienLs 
de terre, 212 à 2' 6; leur volume, 415. 

Embues ou puits absorbants en Provence, 
318; alignés comme les sources, 318. 

Emposieux ou entonnoirs (coupe), 548. 

Eruptions d'eau poussées par l'acide car- 
bonique a Montrond, 368 à 575; à 
Neuenahr, 577; à Paterno, 577. 

Etain, 30; son origine dans les eaux sou- 
terraines, 133. 

Evcnts : nom populaii-e d'elTondrements 
du sol dans TUérault, 514. 

Failles à proximité des sources thennales 
de Bourbonne-les-Bains, 252 à 254; 
leur influence sur le régime des eaux 
souterraines dans le Gard, 255 ; en rap- 
port avec les gouffres de la Charente, 
314; avec les sources, 142 à 146; dans 
la Lozère, 142 ; en Meurt)ie-et-Moselle, 
142; dan^ la Côte d'Or, 143; dans la 
Haute- Saône, 143 ; aux environs de 
Chftlons-sur-Saône, 143 et 144; dans la 
mine de Douvrain, Pas-de-Calais (coupe), 
144; dans le percement du Saint-Go- 
thard. 144 et 143 ; d'où jaillissent les 
sources gaxeuses de la Mièvre, 234-255; 
d'où sortent d'abondantes sources de la 
Fensch, 239-242; en rapport avec la 
thermalité des sources, 172 à 177; à 
Chatenois (Alsace), 173 ; à Erlenbad et 
à la Uubc, 173 ; à Saeckingen, 173 ; à 
Fontaines-Chaudes, 173 ; à Bourbonne- 
les-Bains, 173 ; et 251 (figures) ; à 
Royat et à Cbatelguyon, 173; à Eaux- 
Chaudes (plan et coupe), 173 à 175; 



dans le Briançonnais, au Monestier, à 
Brides, à Salins près Moutiers, 176 ; A 
l'EchailIon et à Lamothe-les-Bains, 176 ; 
h Gréoulx, 176 ; à Yirflach, à Fischau et 
Yôslau (plan et coupe), 176, 260 et 201 ; 
sur les boi*d8de la mer llorte, 176; à la 
mine de Douvrin, 176 et 177 (voir aussi 
paraclase). 
Fer : bisulfure dansles sources (voir pyrite) . 

— sa présence à divers états dans les 
sources, 28 et 29 ; 

— (carbonate de) dans les sources, 28 
et 29; 

— (silicate de) déposé par les sources, 
29 ; de formation contemporaine, 78 ; 

— (sulfate de) dans les sources, 28 ; 

— sa dissolution dans les eaux souter- 
l'élues à l'état de carbonate ou autre 
(figure«), 126 à 131 ; sa précipitation, 
126 à 131 ; minerais de fer de forma- 
tion contemporaine, dits des marais, des 
prairies, des lacs, des gazons, 126 à 
131. 

Feux éternels : jets enflammés d'hydro- 
gène cai*boné dans la presqu'île d'Aps- 
cliéron, 385. 

Filons métallifères eu rapport avec la ther- 
malité des pources à Plombières, à la 
Haloui à Néris, à Bourbon-Lancy, à Syl- 
vanès, à Trébas. à Balaruc, à Baden- 
weiler, à Kautenbach, à Freyberg, à 
Carlsbad, à la Tolfa, à Hammam-Rhira, 
à Guelma, à Milianah, à Saint-Uonoré, 
dans la mine de Iluel-Seton en Cor- 
nouailles, à Comstock (Nevada), à Taka- 
naku (Japon), 177 à 181 et 280 à 289 
(avec figures) ; à Sail-sous-Couzan, 282 ; 
à la Maluu, 283; à Brioude, 283; à Vais, 
285 ; à Desaigne, 283 ; à Rippoldsau, 284 ; 
à Marienbad, 285. 

Filons quartzeux donnant naissance :\ 
des soui'ces thermales à Saint-Jean-du 
Gard, 279. 

Fissures dans le terrain crétacé donnant 
naissance à de fortes sources dans le 
Caucase, 229 A 231. 

Flinz, nom populaire d'une roche argi- 
leuse en Bavière, 33 à 3b ; déterminant 
des sources aux environs de Munich, 
71 et 72. 

Fluor : sa présence dans les sources, 9. 

Fluorure de calcium déposé par les 
sources, 19 et 20. 

Fluorures : leur origine possible dans les 
eaux souterraines, 110. 

Flux et reflux annoncés dans les eaux 
d'inondation de la mine de Dax, 148. 



936 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Fonds-plats sans eaui, il 5. 

Fons, origine du nom de diverses sources, 
19S et 195. 

Fosse : nom générique de certaines sour- 
ces, 191 ; dans le défwrtement des 
Vosges et dans l'Aube, 308. 

FoDtanili dans la plaine de Lombardie 
(figures), 48 à 53; procédé d'exécution, 
48 à 53 ; leur débit, 51 à 53 ; leur tem- 
pérature, 50 et 52. 

Fraîcheur de la végétation due aux mar- 
nes vertes aux environs de Paris, 81. 

Fumacchi : nom donné en Toscane à des 
jets de vapeur, 399. 

Galène de formation contemporaine, 76. 

Geyseï^ : en Islande, 390 à 392 ; à Yellow- 
Stonc Park (plan) et en Californie, 
392 à 39d ; en Nouvelle-Zélande (Qgure), 
396; aux Açores, 396 et 397 ; leurs 
intermittences, 149 et 150; tempéra- 
tures de la colonne d'eau à diverses 
profondeurs, 205 à 207 ; jets d'eau salée 
à Nisyros, 208; geysers passant à de 
simples sources bouillantes à la Nou- 
velle-Zélande, 207 ; en Islande et dans 
le Yellowstone, 208 ; leur association à 
des glaciei*s, 208 ; à des lacs, 208 : 
rôle possible des marais, 215; leurs 
alignements, 209. 

Glissements déterminant des sources 
(coupe), 04. 

Glucinium : sa présence dans les sources, 
31. 

Gouffre : nom générique de certaines sour^ 
ces, 291. 

GoulTres d'où jaillissent des sources dans 
le Zab, 176; du teiTain crétacé donnant 
naissance à de fortes sources dans le 
Caucase, 229 à 281 et 296: dans l'Aube, 
308; dans la Côte-d'Or, 309: dans la 
Charente, 31 1 à 314; en relation avec 
une faille, 314; dans le \ar et les 
Alpes-Maritimes, 316 à 318 ; dans la 
vallée de la Loire, 340 et 544 ; dans les 
Ardemies, 343 ; en Moravie, 361 et 362 ; 
en Grèce, 563. 

Grés bigarré : eaux phréatiques en Angle- 
terre, 67. 

Grés des Vosges : lilhoclases, 135 ; nap- 
pes d'eau et sources dans la Lorraine 
allemande; difficultés appointées aux 
foncements de puits pour la houille, 
249 et 250; dans le bassin de la Sarre, 
250; dans Meurthe-et-MoseUe, 250; 
dans la Forêt -Noire, 255. 

Grottes en rapport avec les sources de 



Sassenage, 127 i 129; de Vaucluse 

(coupe), 332 ; servant de tepidarittm aux 

environs de Monsummano (figure), 358 

et 359; voir aussi Cavernes. 
Ground-spring, 19. 
Growan : arène granitique très aquifére. 

192. 
Grundvrasser, 19. 
Gypse de formation contemporaine, 68 et 

69. 
Gypsies : nom générique de certaines 

sources, 213. 

Harmotome de formation contemporaine, 
74. 

Hesslewhops : nom générique de certaines 
sources en Angleterre, 215. 

Hydrogène : sa présence, 3 ; son origine 
dans les eaux, 88. 

Hydrogène carboné apporté par les sour- 
ces, 15 ; son origine, 112. 

Hverjar : nom donné en Islande aux sour- 
ces bouillonnantes, 392. 

Imperméabilité : ses degrés divers dans 
les argiles, 8; des marnes vertes du 
gypse, 81. 

Imprégnation (eau d'), 4. 

Impuretés des eaux d'infiltration adja- 
centes aux rivières, 79 à 81. 

Inclinaison de la nappe d'eau crétacée 
dans le pays de Liège, 220-221. 

Infiltration (nappe d'eau d'), 19. 

— de l'eau de mer, 33. 

Influence réciproque des puits artésiens 
de Grenelle et de Passy, 146 et 147 ; 
des niveaux de l'orifice sur le débit des 
sourees, 147 à 148 ; exemple du puits 
de Passy, 147 ; du niveau de la mer sur 
les sources des galeries du tunnel de la 
Manche à Sangatte, 148 ; sur les débits 
des puits ai*tésiens, 149. 

Interstices dans lesquels circule l'eau 
phréatique dans la plaine du Rhin, 22 ; 
aux environs de Nuremberg, 37. 

Intermittence des sourees bouillantes, 
150. 

Iode : sa présence dans les sources, 8. 

lodures : leur origine possible dans les 
eaux souten*aines, 109. 

Invasion des eaux de la source de Teplitz 
dans les mmes de Dux, 148. 

Kaolin produit actuellement dans des sol- 
fatares , 70. 

Katavothra : nom populaire des gouffres 
chez les Grecs modernes, 290. 



DES MATIÈRES. 



237 



Kephalowrysi : sommes volumineuses en 

Grèce, 363. 
Keuper (puits creusé dans le), 20. 

Laisines : nom de fissures du soi dans le 
Jura, 306. 

Lagonîs : lacs dus à la condensation des 
vapeurs des sofUonis, 390. 

Laugar : nom donné en Islande à des 
sources chaudes non bouillonnantes, 
392. 

Laves (voir coulées). 

Litharge de formation contemporaine, 76. 

Lithium : sa présence dans les eaux, 16 
et 17 ; son origine dans les eaux souter- 
raines, 120. 

Lithoclases : leur influence sur la circu- 
lation des eaux phréatiques, 20; leur 
rôle dans les roches perméables, 67 ; 
de divers ordres, dans leur rappoit 
avec les sources, 129 à 145 ; exemples : 
craie de la vallée de la Vanne (coupes), 
145 à 147; abîmes de la Champagne; 
Cerilly (coupe et vue), 147 à 152; déter- 
minant le déplacement de niveau d'eau, 
152; déterminant les sources dans la 
Champagne méndionale, 195 à 197. 

Lodisan : fromage, 50. 

Loudon-clay : sables qui leur sont asso- 
ciés, 166. 

Lower-greensand : ses eaux phréatiques 
en Angleterre, 67. 

Uadréporiques (lies) : leurs eaux phréati- 
ques, 57. 

Magnésie (sulfate de) : voir sulfate. 

Magnésium, son origine dans les eaux 
souterraines, 126 et 126; sa présence 
dans les eaux, 26 et 27. 

Manganèse : sa dissolution dans les eaux 
souterraines, 124 et 125. 

Marais produits par le drainage de val- 
lées, 69. 

Mai-cita : plaine de la Lombardie, 50. 

Mares dans le département des Vosges, 
308. 

Marées : influence sur le débit des puits 
artésiens, 158. 

Marnes vertes du bassin de Paris : leur 
rôle dans la formation des sources, 81. 

Mélaphyi*e : sources dans le comté de 
Limerick, 109. 

Mer, son infiltration dans la nappe créta- 
cée à HuU, 216. 

— sous terre en Egypte, 185. 

Mercure : sa présence, 32; son origine, 
134. 



Mésotypes de formation contemporaine, 

74. 
Meulières de Brie : leur peiméabilité, 81. 
Mines : elles éclairent le régime des eaux 

souteiTaines, 2 à 5. 

— d'Ems : leur situation par rapport aux 
sources thermales, 269 ; de Bleyberg et 
de Montzen : leurs eaux souterraines, 
344 ; travaux artificiels pour arrêter ces 
eaux, 345. 

Molybdène supposé dans une source, 33. 

Mortes : nom populaire d'effondrements 
circulaires du sol dans le département 
des Vosges, 508. 

Mouille : infilti*ation latérale des cours 
d'eau, 32. 

Mouvements de l'eau : dans les roches 
perméables, 16; de la nappe phréati- 
que aux environs de Munich, 36 ; de la 
nappe phi-éatique du Rhin, 25 à 26 ; à 
Strasbourg, 27 ; à Haguenau, 28, 58 et 
59 ; d'infiltration, études théoriques de 
Dupuit et de M. Boussinesq, 60. 

Nailbournes : nom générique de sources 

en Angleterre, 213. 
Nappes phi'éatiques (voir eaux phréatiques). 

— aquifères du Sahara (voir nappes arté- 
siennes) ; de rai*gile plastique à Laon; 
cause de l'existence de cette ville, 84 ; 
des sables tertiaires aux environs de 
Londres, 85 ; des sables verts inférieurs 
dans le bassin de Paris, 87 ; des sables 
crétacés de la Puisaye, 86 et 87; des 
couches tertiaires à Fui*stenfeld, 86 ; 
dans la vallée de la Vanne et en Cham- 
pagne, 145 à 152 ; nombreuses dans le 
Sahara, 184 (voir aussi sources). 

— d'eau du terrain silurien dans le Wis- 
consin, 270. 

— d'infiltration, 19. 

— jaillissantes de la basse Mitidja, avec 
figure, 170. 

— souterraines, 18. 
New-red-sandstone : eaux phréatiques en 

Anglelen*e, 67 ; sa richesse en eau en 
Angleterre, 261 ; en Irlande, 263. 

Kickel, 29 ; sa dissolution dans les eaux 
souteiTaines, 132. 

Niveaux aquifères (voii' nappes et sources). 

— d'eau au contact de roches perméa- 
bles et de roches imperméables, 68 à 70 ; 
des eaux phréatiques, 25 ; de la mer ; 
son influence sm* les sources : voir 
influence. 

Oasis du Sahara eu rapport avec des 



238 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



sources naturelles et des puits arté- 
siens (plan et coupes) : historique, leur 
profondeur et leur régime, 177-181 : 
situation des puits artésiens dans la 
province de Constantine, 181-183 ; leur 
influence sur les cultures et sur les 
populations, 183 à 184: oasis de Thébcs, 
185 à 186. 

Ondulations de la surface de l'eau phréa- 
tique dsiis la craie (coupe), 189 à 190. 

Oolithe (voir terrain jurassique). 

Opale de formation contemporaine, 74. 

Ophite en rapport avec la source tlicrmale 
de Dax, 128. 

Or : sa présence dans les sources, 33. 

Origine de la Fontaine de Vaucluse, 319 à 

. 335. 

Ôsar : très aquifôres en Suède (figure), 75. 

Oxygène, 3 ; sonoriginc dans les sources, 87. 

Paraclases causant des sources, 110; A 
Loudun (coupe), llOetlll ; à Gorze(plan 
et coupe), 111 à 117; à Sassenage ( plan 
et coupe), 117 à 119; leur relation avec 
les sources thermales et ordinaires des 
Alpes au sud-ouest de Vieime (plan et 
coupe), 259 et 2t30. 

Parmesan (fromage) : rà\e des fontanili 
dans sa fabrication, 50. 

Pélocone : nom propose (lour les volcans de 
boue, 389. 

Pennéabilité ; degrés divers des sables, 
14; dans la craie, 15; en grand, 16 à 
17; étudiée expérimentalement; études 
de Darcy, de M. Hagen et de M. Scelheim, 
(U; des calcaires de Beauce, 81, des 
calcaires et meulières de Brie, 81 ; des 
sables de Fontainebleau, 81 ; des sa- 
bles tertiaires aux environs de Lon- 
dres, 85; des roches massives désa- 
grégées, 91 et 92; exemples dans le 
Morvan, 92; en Irlande, 92; des phyl- 
lades, 93; deséboulis; exemple le Creux- 
du-Yent (figure), 93; due à des glisse- 
ments (coupe), 94; des ponces de San- 
torin, 105; de la pouzz(»lnne de Rome, 
105-106. 

Permien : eaux phréatiques dans diverses 
parties de l'Angleterre, 67 ; à Rothenfels. 
256. 

Pertes de rivières dans le Doubs et le 
Jura, 305 à 307; dans la Charente, 311 
à 314. 

— de iTiisseaux dans le terrain crétacé de 
la Westphalic, 224 à 227 ; dans le ter- 
rain jurassique de l'Yonne, 253 ; dans 
la Lorraine allemande, 238 à 242. 



Pertes d'eau (voir cours d'eau souterrain,. 

Perturbations apportées par les tremble- 
ments de terre dans le régime des 
sources, ISO à 151. 

Philippsite de formation contemporaine, 
76. 

Phosgénite: de formation, 76. 

Phosphate de chaux déposé par des sour- 
ces, 23; origine; origine possible dans 
les eaux souterraines, 110. 

Phosphore, sa présence dans les sources, 
10. 

Phréatiques (voir eaux). 

Plantes apportées au jour par les iMiits 
artésiens, 159. 

Pliocène soui-ces, 76 et 77 (voir terrain 
pliocène). 

Poiutements cunéiformes en rappi>rt avec 
la perméabilité des i-oches (voir ca^- 
sures). 

Ploiements et redressements de couches ; 
lignes anticlinales en rapport avec la 
thennalité des sources, 164 à 172; dans 
la province de Constantine, 164 i 166: 
dans le département du Gers, 166 et 
167; à Yvei-don (figure) 167 et 16$: à 
iJaden en Argovie (figure) 168 et 16^; 
à Schinznach, 169 et 170; à Soultx-le^- 
Bains, 170; à Aix-la-Chapelle et B<n- 
cette, 170; à Ems, 170; dans les Ai»a- 
laches (figures), 170 et 171 ; dans le 
Daghestan (fijrures), 171 et 172 ; dans 
le Caucase (fig:ure), 172. 

Plomb : sa présence dans les eaux souter- 
raines, 31 et 32; son origine dans les 
eaux souterraines, 134. 

Plombiérite (voir silicate de chaux hydraté). 

Pluie : ses variations dans le bassin d'ali- 
mentation de la Fontaine de Vauclusc% 
329 ; relations avec le volume de cette 
souree, 327 à 332; avec le volume de^ 
sourees de la Vanne et de Sonnne- 
Soude, 145. 

Poljé : nom populaire des gouffres dans la 
Turquie slave, 562. 

Ponor : nom populaire des gouffres rliei 
les Slaves, 290. 

Populations : distribuées d'après les sour> 
ces du terrain oolithique de la Lorraine, 
91, 241 et 242; leur éparpillement dé- 
terminé par celui des sources, 93 ; en 
Angleterre, 247. 

Potassium : sa présence dans les eaux, 16; 
son origine dans les eaux souteit-aines. 
119 et 120. 

Puisards, 290. 

Puits (nappe d'eau des), 19; nombi'e des 



DES MATIERES. 



239 



anciens puits à Paris, Icui*» pi*ofondciii*s, 
6!i, 63 et 64 ; des couches pliocèncs dans 
les Bombes, 77 (voir eaux phréatiques). 
Puits absorbants naturels dans les fiouches- 
du-Rhône, 510; dans la pix)vince de 
Jacu, 354; eu Espagne, 554; prés la 
Spezzia ; en rapport avec une faille, 560 
et 361; en Moravie. 361 et 362 ; en Grèce, 
362 à 364. 

— artésiens, notions théoriques (coupes), 
152 à 158 ; influencés par les marées, 
158 ; plantes et animaux qu'ils appor- 
tent au jour, 150 à 163 ; leur ancien- 
neté dans l'Oued Rhir, 170; exécution 
de nombreux puits dans le Sahara, 176 
à 186; historique de leur exécution dans 
l'Oued Rhir, 170 à 181; de Tours, 212; 
de Paris, Passy et Grenelle (coupe), 207 à 
217 j de Binixelles (coupe) et de Louvain. 
221 et 222 ; du calcaire silurien du 
Wiscoosin, 271. 

— instantanés, 21. 

— naturels, 290; i Poitiers (coupe), 204 
et 205; dans TAveyron, 206; doHines, 
290; dans les environs de la Fontaine de 
Vaucluse (voir cheminées). 

Profondeur des puits artésiens du Sahara, 
184. 

Pyrite déposée par des sources, 28 et 29; 
par des exhalaisons volcaniques, 29 ; de 
formation contemporaine, 77. 

Quaternaires (terrains); sources en Hol- 
lande, 72; à Londres et environs, 75; à 
Oxford, 75; en Irlande, 74; à Païenne, 
74; leurs som*ces en Alsace, 70; prés 
Metz, 71; environs de Munich, 71 et 72. 

— (tufs volcaniques stratillés), 75, 

Rafragés : nom populaire des gouffres en 
Provence, 200; dans le Vaj' et les Alpes- 
Maritimes, 316. 

Ras : nom des sources en Algérie, 101. 

Recherche des sources par des travaux 
peu profonds, 05 et 230. 

Régime des sources en rapport avec leur 
altitude, 140 à 152; des eaux souter- 
raines, 139; difficulté d'établir une clas- 
sification rationnelle, 140; relation avec 
la constitution géologique, 140; exemple 
du bassin de Paris, 140 ; en relation 
avec le régime des pluies, 145 à 147 ; 
sources de Somme-Soude et de la Vanne 
146 à 147; à Anvers, 146; à la Fon- 
taine de Vaucluse, 146 à Montreux, 146 ; 
au Havre, 146. 

Résen'oirs souterrains d'eau chaude ; 



exemple dans le bassin de Paris, 162 et 
163. 
Roches cristallines imprégnées de carbo- 
nates, 84. 

— imperméables, 7 à 10 ; dans le tunnel 
de la Manche, 8 ; dans les mines de 
Kongsberg et d'autres parties de la Nor- 
vège, 8; dans la mine de Bottalack, 8; 
aux mines de Biélette, ; au Saint-Go- 
thard, et 10; leur rôle dans le bassin 
de la Seine, 10 à 12. 

— massives désagrégées ; leur perméabi- 
lité, 01 et 02. 

— perméables ; leur influence sur le ré- 
gime des coura d'eau, 10, 12 ft 14 ; mou- 
vement de l'eau, 16. 

— réputées insolubles, 83 et 84 ; leur 
dissolution dans certains cas, 85- 

— solubles dans l'eau; effondrements qui 
peuvent en résulter, 81 à 83. 

— volcaniques, leur rapport avec la ther- 
mal! té des sources (voyez volcans 
éteints). 

Rubidimn : sa présence dans les eaux, 17 ; 
son origine dans les eaux souterraines, 
120 et 121. 

Sables : leurs degrés divers de perméa- 
bilité, 14 ; crétacés (voir sables verts) ; 
de la Puisaye ; leui-s nap[»es d'eau, 86 
et 87 r niveau d'eau à Anzin ; (plan) 87 
à 04; aquifères, 85; de Fontainebleau; 
leui' perméabilité, 182; moyens du 
bassin de Paris ; eaux phréatiques, 64; 
supérieurs du bassin de Paris, eaux 
phréatiques, 64 ; verts (voir terrain cré- 
Ucé). 

Salse (voir volcans de boue). 

Scbasmata : nom populaire des gouffres 
chez les anciens Grecs, 200. 

Schlotten : nom populaire des gouffres en 
Thuringe,15. 

Scialets : nom populaire des fonlis dans le 
Vercors, 525. 

Scories volcaniques produisant dos sour- 
ces; exemple près de Murols (Puy-de- 
Dôme), 05; au lac du Bouchet (Haute- 
Loire), 06 ; à Gravenoire, au Pariou, à 
la îîugère, à Montcineyre et au Tartaret, 
102 à 104 ; près Rome ; cône d'Albano 
fournissant l'acqua virgine, 107. 

Sélénium : sa présence dans les eaux, 7. 

Sidérose de formation contemporaine, 78. 

Silicates de formation contemporaine, 74; 
dans les sources, 64 à 66 ; leur origine 
possible dans les eaux souterraines, 
112. 



2i0 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Silicates de chaux hydratée de formation 
contemporaine, 74. 

— de fer (voir fer) ; de zinc (voir zinc). 
Silice isolée parles eaux volcaniques, 76; 

son origine possible dans les eaux sou« 
torraincs, 111 à 112. 

Sink-holes : nom populaire des enlonnoii's 
dans le Missouri, 567. 

Sluggas : nom populaire des sources en 
Irlande, 353. 

Sodium : sa présence dans les eaux, 26; 
son origine dans Teau souterraine, 120. 

SofTionis, en Toscane (plans, coupes et 
vues), 398 à 407 ; provoqués par des 
forages artificiels, 400 à 404 ; leur appa- 
rition, 405 et 406. 

Solfatares en rapport avec la tlicrmalité 
des sources (plans et vues), 414 à 420 
(voir volcans actifs). 

Sonune : nom générique donné aux sources 
en Champagne et à de nombreuses loca- 
lités, 190 à lOi et 193. 

Soude : nom générique de sources, 192. 

Soufre, 5 ; son dépôt dans divei*ses sour- 
ces, 94 et 95. 

Sourdre : étymologie de noms de souixes, 
192. 

Sources (recherches des), 195; historique 
des idées à leur égai*d, 195. 

— artésiemies, 193. 

— ferrugineuses de la Puisayc, 87 ; 

— intermittentes, 149. 

— jaillissantes naturelles de la Basse Mi- 
tidja, 167 ; du Zab, 275; de l'Oued Kliir, 
176. 

— minérales, 2 ; 

— jaillissant de cavernes dans le Gard, 
298; 

^ sortant de cavernes dans le Doubs et le 
Jura, 305 à 307. 

— ordinaires, 2 ; 

•^ potables, 2; en rapport avec les ca- 
vernes dans le Lot, 333; dans la Dor- 
dogne, 333 ; dans l'Eure ; perte de l'iton 
(figui-c), 333 à 336 ; en Sardaigne, 301 ; 
en Irlande, 351 à 353; en Grèce, 362 à 
564 ; en Crimée, 364 ; en Algérie, 364 et 
365 ; KaUvotbra, 363. 

— acidulés sortant de filons métallifères 
à Brioude, 263; à Vais, 283; à Desaigues 
et à Mayres, 284 ; à Uippoldsau, 284 ; à 
Marienbad, 285 ; du basalte en Auvergne, 
186 et 187; dans la Haute Loire, 187; 
dans le comté d*Antrim, 188. 

— en rapport avec des pointements de 
basaltes, 126 à 128 ; en Vétéravie, 209; 
en Syrie, à Banias, 109; en Irlande, 275 



Sources sortant de filons de fraidronite dans 
le Gard, 277 a 279 ; des mélaphyi^es dans 
le comté de Limerick, 169; en rapport 
avec des ophites ; exemple Dax, 128. 

— sortant de filons quartzeux dans le 
Gard, 277 à 279 ; à Plombières, 280 à 
282; à Sail-sous-Couzan, 282; La Malou, 
282 à 283 ; à Néris, Bourbon- Lanc y, SjU 
vanés, Balanic, Ch au desaigues, 284: à 
Badenweiler, 284; à Trèbas, Trarbach, 

284 et 285; à CarUbad (plan et coupe), 

285 à 288; à la Tolfa, 288 ; à Uammaiii- 
Rhira, 289. 

— sortant des scories, coulées de Uvcs et 
autres décelions volcaniques, 95. 

— leur persistance en rapport avec les 
faites de partage, 69. 

— en rapport avec des paraclases, exem- 
ple Sassenage, 117 à 119 (figure, coupe 
et Tue) ; à Rohiitach-im-Graben, 119 et 
120; près Birkenhead et en Derbyshire, 
120 ; à la Boui*boule (coupe et plan), 120 à 
123 ; source thermale de ScUffani (Sicile) 
(coupe), 125 et 126 ; à Roca di Falco, près 
Palerme (coupe), 125; près Longi et 
Alcara (coupe), 125 et 126; à Louduii 
Vienne, 110 à 111 ; à Gorze (plan et 
coupe), 111 à 117. 

— sous-marines dans le golfe de la Spez- 
zia en rapport avec une faille, 359 ; en 
Grèce, 363. 

— dites, dans le Jura, calamileuses et 
aflameuses, 307. 

— produites par le contact de roches per- 
méables et de roches imperméables, 68 
à 70 ; alimentées par la nappe phréa- 
tique des environs de Bruxelles, 29; 
alimentées par la nappe phréatique des 
environs de Munich, 36; quelquefois 
très volumineuses ; qui dérivent de la 
nappe phréatique de la plaine du Rhin, 
26 et 27. 

— produites par le drainage des vallées, 
69; en rapport avec les toui*bes, 15; 
des dépôts diluviens dans la vallée de la 
Garonne, 84. 

— des terrains quaternaires aux enTirons 
de Haguenau; dans les vallées de la 
Moder et du Rhin, 70 ; aux environs de 
MeU, 71 ; environs de Munich, 71 ; en 
Hollande, 72; à Londres et environs, 73; 
à Oxford, 73; en Irlande, 74; i Pa- 
lerme, 74; à Upsal (figure), 75; des tufs 
volcaniques sti*atifiés, 75. 

— des teiTains tertiaires aux environs de 
Paiis (figui*e), 80 à 84 ; aux environs de 
Londres, 85 ; aux environs de Bruxelles, 



DES IIAT1ÈR£S. 



Ui 



85; surabondance dans le gravier du 
Sundgau (flgure), 76; dans le pliocène 
des Dombes, 70 et 77 ; à Bouxwiller (plan 
et coupe), 77 à 81 ; leur invasion dans la 
mine voisine, 78 à 81 ; tarissement pai* 
le gravier diluvien qui s'en est suivi, 
80 et 81 ; leur situation près du thalweg 
dans le calcaire de fieauce et les sables 
de Fontainebleau, 81 ; des couches plio- 
cènes aux envii*ons de Rome (figure), 
105 à 108 ; des calcaires de l'Apennin 
(Marcia), i08 ; dans le bassin de Paris, 
163; dans les Pyrénées orientales, 164 ; 
dans le bassin de Londres, 165 ; en Bel- 
gique (ligures), 166 et 167; à Vienne en 
Autriche, 167; à Venise (figure), 107 et 
168; dans la Basse-Mitidja, 167; dans 
le Hodna et le Sahara, 172; dans le Zab, 
175; dans l'Oued Rliir, 176. 

— du terrain crétacé de la Westphalie à 
Lippspringe, à Paderborn, etc. , 226 et 227; 
du teri*ain néocomien dans la vallée de 
la Seine, 103 ; régime de la Fontaine de 
Vaucluse, 319 à 333 (voir volume); son 
bassin d'alimentation dans les calcaires 
néocomiens, 333. 

— du teiTain triasique à Loano, 263 ; à 
Stixenstein et autres sources des envi- 
rons de Vienne, 263. 

— des calcaires carbonifères en Artois, 
104; en Sardaignc, 264; du ter- 
rain houiiler à la Chapelle-sous-Dun, 
254. 

— du terrain dévonten à Aix-la-Chapelle 
et à Borcette, 266 ; à Ems, 267. 

— des terrains paléozoïques de l'Irlande, 
266. 

— des terrains cristallins dans la France 
centrale, 271 et 272 ; dans le percement 
du SalDt-Gothard, 272 à 274; à Cha- 
monix, 274; à Wildbad, 274; à Gilez- 
novodsk, 275 ; au Uechtaou, 277. 

— des roches massives désagrégées, 02 ; 
dans le Morvan, 02 ; en Irlande, 02. 

— des schistes, 03. 

— thermales, 2; s'ëpancbant dans les 
eaux phréatiques, à Lavey (figure), 58 
et 50; sortant de filons quartxeux à 
Saint-Jean du Gard, 279; sortant de 
filons métallifères à Badenwciler, 284 ; 
à Frevberg, 285 ; à Carlsbad (pUn, coupe 
et vue), 2tô à 288 ; à la Tolfa, 288 ; à 
Hammam Rhira, 280; en relation avec 
des geysers en Islande. 302 ; au parc de 
Yellovrstone, 300 et 305 ; en Californie, 
305. 

Strontiane déposée par les sources, 19 ; sa 



pi«ésence dans l'eau, 19; son origine 
dans les eaux souterraines, 123. 

Substances solubles résultant de la décom- 
position des roches, 85. 

Sulfatées akimineuses (sources), 55. 

— calciques (fources), M à 53. 

— complexes (sources), 56. 

— ferreuses et ferriques (sources), 65. 

— magnésiques (sources), 53 à 54. 

— sodiques (sources), 50 et 51'. 
Sulfates : leur origine dans les eaux sou- 
terraines, 95 à 100. 

— divers, de formation contemporaine, 
00. 

— de chaux, sa dissolution dans les eaux 
souterraines, 95 à 96. 

— de fer (voir fer). 

— de magnésie dans les sources et les 
eaux volcaniques, 26 et 27 ; sa dissolu- 
tion dans les eaux souterraines, 97 à 99. 

— de soude, sa dissolution dans les eaux 
souterraines, 97. 

Sulfurées (sources), p. 48. 

Sulfures ; leur formation dans les sources, 

90 À 04; de fer (voyez Fer). 
Sulfuriquées (sources), p. 49. 
Surface de charge (voir surface piézomé- 

trique). 

— de l'eau phréatique aux environs de 
Munich (coupes et plan), 33 à 35. 

— ondulée de la couche aquifère aux en- 
virons de Bruxelles (figure), 30. 

— piézométrique dans les nappes arté- 
siennes, 156. 

Swallow-holes, 200; nom populaire des 
gouffres en Angle teirc, 290 et 361. 

Tantale : supposé dans une source, 33. 

Température des sources ; hypothèse d'A- 
ristote, 153; hypothèses d'Albert-le- 
Grand, de Descartes, de Laplace, 154 et 
156. 

— des sources ordinaires, exemples pris 
dans la vallée du Rhin (figures), 421 à 
433. 

~ des sources thermales, 434 à 445 ; dans 
la vallée du Rhin, 434 à 435 ; elles exis- 
tent à toutes les altitudes et aux lati- 
tudes les plus diverses, 444 et 445. 

Terrain crétacé; eaux phréatiques, 64 à 
66 ; exemples aux environs de Chfllons 
(figure), 65 ; eaux phréatiques des sa- 
bles cénomaoiens aux environs dullan«, 
66 ; ses cavernes dans l'Eure, 333 à 336 ; 
ses nappes aquifères dans la vallée de 
la Vanoe et en Champagne, 145 à 1.52 ; 
nappes d'eau et sources dans les Morth 

II - 10 



242 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Downs du Kent et du Surrey (coupe), 
212 et 215; sous Londres, 213 et 214; 
dans le Yorkshire, 214 à 21S; dans le 
Hertfordshire, 215; dans l'Oxrordsbire 
et le WhilUhire, 215 et 216; dans le 
nord de la France, la Belgique et la 
Westpbalie; obstacles apportés au fo- 
rage des puits qui doivent atteiadra le 
terrain bouiller [plan), 216 à 222 ; ver- 
sant nord du Teutoburgerwald et ver- 
sant nord de la Haar ; Paderborn (coupe, 
plan et Yue), 222 à 227 ; nappes d'eau 
et sources en Irlande, 227 et 228, au 
Caucase ; sources de Kislowodsk et de 
Piatigorsk (plan, coupes et vues), 228 à 
231, niveau d'eau de la craie blancbe, 
188 ; environs de Cbftloos-sur-Marac 
(coupe), 180 et 100 ; autres régions des 
départements de la Marne et des régions 
voisines, 100 à 105; nappes d'eau et 
sources dans U Champagne septentrio- 
nale, 103 à 107 ; dans l'Aisue, 107 ; dans 
ks Ardennes, 108 ; dans l'Aube et parti- 
culièrement dans le bassin de la Yauoe, 
100; dans l'Yonne, 200 à 201 ; au Havre, 
201 à 203 ; dans le Calvados et l'Eure 
(vue). 203 à 204; dans U Chai-ente, 204 ; 
dans les Bouches-du-Bb6ne ; bassin à 
lignite de Fuveau, 2U4 à 206, dans le 
Yar et les Alpes-Maritimes, 206 ; dans le 
Gers, 207 ; dans le bassin de Paris ; 
forages exécutés à Paiis, 207 à 212. 

— cristallins, leurs sources dans la France 
centrale, 271 à 272 ; dans le percement 
du Saint-Gotbard, 272 à 274 ; à Chamo- 
nix, 274; à >Vildbad, 274; à Gileuo- 
vodsk, 275 ; au Bechtaou, 277. 

— bouiller, ses somxes à la Chapelle-sous- 
Dun, 264. 

— jurassique; eaux phréatiques, aux en- 
virons de Poitiers, 66 ; nappes d'eau et 
sources. Exemples : Yonne, principaux 
uivcaui, 232 à 234; sources gazeuses 
de la Kièvre, 234 à 235 ; niveaux dans 
Meurthe-et-Moselle, 236; dans la Meuse 
et la Haute-Marne, 236 et 237 ; Lorraine 
allemande (pian et coupe), 237 à 242; 
grand-duché de Luxembourg (pian et 
coupe), 242 à 245; Wurtemberg (coupe), 
243 à 245; Yar et Alpes- Maritimes, 245 
et 246 ; Angleterre ; Glocestershire , 
Lincolnshire, Leicestei*shire, Northamp- 
tonsbire, Uutlaud (coupe), 246 et 247. 

— néocomien ; ses sources dans la vallée 
de \& Seine, 103. 

■^ palcozoïques ; leurs soui-ces eu Irlande, 
266 



— permien (voir Pennienj. 

— pliocène ; sources des environs de 
Rome, 105 i 108. 

— quaternaire (voir Quaternaire). 

— rhétien, à Buda-Pesth, 246. 

— silurien, avec ses niveaux d'eau et ses 
puits artésiens dans le Wisconsin, 270. 

— tertiaires (voir Tertiaire) ; sources thei^ 
maies en Algérie (plan et coupes), 184 
et 185; bassin de Paris, 163; dans le 
Sundgau, 75; dans les Bombes, 76; à 
Bouxwiller, 77 à 81. 

— triasique (voir aussi Trias); eaux phréa- 
tiques eu Angleterre, 07. 

— de transport ; puits creusés dans mi 
dépôt de transport, 20 (voir aussi 
Quateinaire). 

— volcaniques; leurs eaux phréatiques i 
la base de l'Etna, 275 (voir aussi Vol- 
cans). 

Tétraédrite de formation contemporaine, 
76. 

Thallium, sa présence dans les eaux, 17. 

Thermalité : conditions dans lesqueUes les 
sources l'acquièrent (voir Ploiements et 
redressements de couches; failles ou 
paraclases; filons métallifères; Cassu- 
res diverses et pointements cunéiformes; 
volcans éteints et roches volcaniques; 
volcans actifs et solfatares). 

Titane : sa présence dans les sources, 
30. 

Toadstone : en rapport avec des sources 
en Berbyshire, 120. 

Torrent d'Anzin; obstacle qu'il met au 
creusement des puits, 00; niveau d*eau 
des sables crétacés inférieurs (plan), 87 
à 01 ; son assèchement graduel, 91. 

Tourbe : son r61e dans la formation des 
sources, 15; ses dépôts dans les terrains 
quaternaires, 71. 

Ti*emblements de ten^e : résumé sur leurs 
caractères essentiels, 219 à 224 ; on est 
conduit à admettre l'intei-vention de 
Icau renfermée dans les régions pro- 
fondes et douée d'une énorme tension, 
225 à 226; énormes tensions que l'eau 
peut acquérir sous pi^ession, d'api'ès di- 
vei-ses expériences, 225; autres expé- 
riences sur l'inûllration possible de 
l'eau de la surface à travers le» pores 
des roches, 226 ; hypothèse sur la suc- 
cession des secousses, 228; leur in- 
fluence siu* les souixes, 159. 

Tnas : nappes d'eau et som-ces, 248 et 
259; à Mondorf, 250 ; à Soultz-les-Bains 
et à Mederbronu, 250 et 251 ; à Bout- 



DES MATIÈRES. 



243 



bonne-les-Baias, plan et coupes, 351 à 
254; Gard, 255; à Rochefort, 255; à 
Berg et à Cannstadt, 225 et 226 ; à Wurtz- 
bourg, 256; à Stixenstein, Autriche, 
256 ; à Kaiserbrunnen, 256 à 260. 

Tungstène : supposé dans une souitse, 
33. 

Turloughs : nom populaire des gouffres 
en Irlande, 353. 

Urane : supposé dans une source, 33. 

Vanadium, 29 ; son origine dans les eaux 
souterraines, 132. 

Variation faible de la température des 
sources, 421. 

Venues d'eau des mines (voir Débit et 
volume). 

Végétation : son cai*actère sur les marnes 
vertes aux environs de Paris, 81. 

Vivianite de formation contemporaine, 
78. 

Volcans : idées théoriques diverses sur la 
cause de leurs éruptions, 210 à 218; 
action de la chaleur interne, 211 et 212; 
intervention probable de Teau, 212 à 
215 ; transitions entre les sources chau- 
des, les geysers et les sofûoui jus- 
qu'aux solfatares et aux volcans, 216; 
idées de Descartes sur la circulation 
souterraine de Teau, 217 à 218 ; vol- 
cans actifs et solfatares en rapport 
avec la thermalité des sources : à Poui- 
xoles (figure), 165; i Hilo, 196 ; Tandou- 
rek (plan et vue), 196 à 198 ; à Yesso 
(Japon), 198; au Kamtchatka, 198; en 
Âbyssinie, 199; dans le royaume de 
Ghôa, 199 à 200; à la Réunion, 200; au 
Mexique, 200; à la Guadeloupe, 200 et 
201; en Colombie, 201; à Chillan au 
Chili (vue), 201 à 203; à l'Ile Saint- 
Paul, 203 à 204; observations, 210 à 
218. 

— éteints et roches volcaniques en rapport 
avec la thermalité des sources. Exem- 
ples : Oermont-Ferrand, Royat, Mont- 
Dore, Bourboule, Chaudesaigues ; Kai- 
sersluhl; Teplitz-Schoenau; à Schemnitz- 
Kremnitz; dans les monts Euganéens; 
dans les groupes du Bechtaou et du 
Terek, à llassankalé (Arménie), à Eski 
(Asie Mineure), dans le bassin de la mer 
Morte (plan et coupe), 190 à 191; en 
Abyssinie, 192 ; au sud de Mozambique, 
192; dans les États de Californie, de 
Nevada, de Colorado, de l'Utah (figures), 
192 à 194; au Mexique, 194; de Costa- 
Rica, 194; au Chili, 195; éruption de 



boue (salinella) de Paterno (figure), 377 
à 380 ; dans les Apennins et en Sicile, 
380 à 383; considérés comme sources 
thermales (figure), 407 à 414. 

Vulcancitos, nom donné à des bouffées de 
vapeurs au Chili, 410. 

Volcani, nom donné en Toscane à des jets 
de vapeur, 399. 

Volcaniques (déjections) : produisant des 
sources à Fayol, 06; à San Miguel, 96 
(voir Scories volcaniques et Coulées de 
laves). 

Volume; considérable de sources sortant 
de coulées de laves en Auvergne, 98 ; de 
quelques sources de l'oolithe en Angle- 
terre, 140-141; débité pai' des puits 
de mine foncés dans la craie, 217 à 219; 
considérable des sources du terrain cré- 
tacé de la Westphalie à Lippspringe, Pa- 
derborn, etc. (plan et vue), 226 et 227; 
de la Fontaine de Vaucluse ou de la 
Sorgue, 324 à 331 ; de quelques sources 
de l'Apennin, 355 à 358; de la Sar- 
daigne, 361; des sources de la mine 
de Bouxwiller, 70 à 80; de quelques 
sources du bassin de Paris, 83 et 84 ; 
d'une source près de Rome, 108; des 
sources de Gorze, 114 à 116 ; d'une 
source artificielle du Lancashire, 120; 
de sources de la Sicile, 125 et 126 ; in- 
fluence des marées, 158 ; influence par 
les tremblements de terre, 159; des 
sources des environs du Havre, 202 et 
203; des eaux des mines de Fuveau, 
205; des fontanili de la plaine de la 
Lombardie, 50 à 53; d'eau rencontrée 
lors de la fondation de l'Opéra de Paris, 
63; d'une source artificielle près la four 
taine de Vaudusc, 332 ; des venues d'eau 
de la mine de Bleyberg-ès-Montzen, 341 ; 
de l'Areuse, 347 ; des eaux carboniquées 
du puits foré de Montrond, 370; du 
Schonbornssprudel à Kissingen, 377; 
d'une éruption boueuse d'un volcan de 
boue de Crimée, 385 ; en eau de l'érup- 
tion de l'Etna en 1865, 413 ; de som*ces 
des environs de Constantine, 435; de 
sources du calcaire carbonifère en Sar- 
dalgne, 264; de venues d'eau du per- 
cement du St-Gothai-d, 273 et 274; de 
l'oasis de Chetma près Biskra, 435 ; du 
Hodna et du Zab, 436; d'une venue 
d'eau à la mine de Douvrin, 144; 
d'eau du puits de Passy : variations ducs 
au niveau de l'orifice, 147; des infil- 
trations dans le tunnel de la Manche, 
148; de la venue d'eau dans les mines 



244 



TABLE ALPHABETIQUE DES MATIÈRES. 



de Dux, 148; des Tenues d*eau dans les 
mines de Gomstock (Nevada), 180 ; d'eau 
salée rejetée par une éruption à Nisyros, 
213 et 214; d'une éruption boueuse de 
Nisyros, 214. (Voir aussi Débit.) 

Waterlevel, 19. 
Waterplain, 10. 
mrelwater, 19. 

Winterbournes, nom générique de souixes 
en Angleterre, 213. 



Yttrium supposé dans une source, 33. 



Zéolithes de formation contemporaine, 73 
et 74. 

Zerethra, nom populaire des gouffres chez 
les Grecs anciens, 363. 

Zinc, à l'état de carbonate et de silicate, 
déposé par les eaux, 20 et 30 ; son ori- 
gine daios les eaux souterraines, 30. 

Zirconium supposé dans une source, 37. 



TABLE ALPHABÉTIQUE 

DES LOCALITÉS CITÉES 



Aa (r) 224 

Abbadia [près Hendaye), irariations 

dans la stabilité du sol 222 

Abano : dépôt de soufre, 6; source 

chlorurée, 42; sources thermales. 188 
Abbenga : eaux phréatiques dans le 

terrain quaternaire 47 

Abigerm : source thermale sur le re- 
vers du DemaTend i98 

Abondance (baie d') : lie fumante. . 306 

Abony : niveau des puits 30 

Abyssinie : abondance des sources 
chaudes en rapport avec des vol- 
cans 199 et 20(1 

Aci-Reale : eaux phréatiques. ... 275 

Aconcagua : sa hauteur 408 

Açores : dépôt de geysérite,12; pré- 
sence de sulfate d'alumine, 27; 
association des sources thermales 
et des volcans, 216; sources 

chaudes 396 

Acqua Acetosa : source gazeuse. . . 106 

Acqua Rossa : source 380 

Acquœ Salvi» : voir Trois-Fontaines. 106 
Acqua Sanla : source gazeuse. . . . 106 
Acqua Vergine : source (coupe) . . . 107 
Acton : imperméabilité du sous-sol. 44 

Adamsthal : cavernes 301 

Adda (!') : suintements de ses berges. 48 

Adel : volcans 109 

Adelheid : présence de l'iodure de 
sodium, 8; du brome, 8; prédomi- 
nance du carbonate de soude. . . 43 

Adlge : fontanili 51 

Afte (f) 224 



Agnano : cratère 195 

Agram : crevasse résultant d'un 

tremblement de terre 150 

Agris (pont d') : cours de la Tardouère. 3 1 1 
Agua (volcan) : jets d'eau bouillante. 150 
Aguas Calientes : jets d'eau bouil- 

hinte 150 

Ahr( vallée de 1') : exhalaisons gazeuses. 377 
Aigues-Mortes : influence de la nappe 

souterraine sur la végétation. . . 57 
Ailat: source tliermale. . . 199 et 192 
Ain (!') : sa source, 191 ; sources du 

gravier pliocène 76 

Aïn Djerob : source thermale. ... 364 
Ain-el-Hammam : source chlorurée, 

42; souixe thermale 364 

Aîn-Madagre : sources sulfatées cal- 

ciques 62 

Ain Nouissy : source thermale (plan 

et coupe) 184 et 185 

Aïn Oumach : ses sources jaillis- 
santes 175 

Ain Talba (figure), 82; entonnoirs 

d'elfroodrement (plao) 292 

Aire : Y, Ai'tois. 

Airolo (figure) : température dans le 

tunnel du St-Gothard 159 

Aisne (1') : sources alimentant cette 

rivière 87, 191 et 236 

Aisy : source 232 

Aix-les-Balns : source carbonatée cal- 
cique, 61; dépôt de soufre, 94; 
captage de sources, 319; eon ali- 
mentation par des sources. • . . 319 
Aix-en-Provence : présence de ht 



246 



TABLE alphabétique; 



magnésie, 27; soufre précipité, 5; 
présence de la strontiane .... 18 
Aix-la-Chapelle : soufre précipité, 5 ; 
silice dans les eaux, 11 ; dégage- 
ments de gas inflammables, 15; 
dépôt de pyrite, 28; présence du 
cuivre, 31 ; prédominance du car- 
bonate de soude, 43 ; pyrite, 77 ; 
sources tbennalcs, 130; sources 
thermales, position et tempéra- 
ture, 170; r6le des diaclases sur 
le régime des eiux (coupe), 266; 

silice dans les eaux 11 

Aksou : source sulfatée sodique. . . 61 

Alagnon (i') : sa source 272 

Alais [an*ondissement d') : cavités du 

sol 207 

Alangasi : sources au pied du Tolcan 

Halo 201 

Albanie : cavernes 362 

Àlberti-Irca : niveau des puits. . . 50 
Albisbrunn (1*) : dérivations de sour- 
ces par des boucs glaciaires ... 05 

Albules (eaux): borates 10 

Albumo (mont) : régime des eaux. . 558 

Alcara : sources 70 et 125 

Aléoutiennes (lies), ligne de volcans. 400 

Alet : source 180 

Alexandrina : sources 108 

Alexandersbad : sources 117 

Alexisbad : présence de Tétain. . . 30 
Alexsciewkoie : eaux alimentant 

Moscou. 40 

Alfort : présence de la magnésie dans 

un puits foré 26 

Alger (département d*) : sources jail- 
lissant de puits forés, 167 ; projet 
d'alimentation en eau, 160; son- 
dages 172 

Algérie : sources Llicrmales du ter- 
rain tertiaire, 184; cavernes. . . 364 
Alhama : source sulfatée . magné- 
sique, 53 ; source sulfureuse à la 
suite d*un tremblement de terre. 163 
Alhama d*Ai*agon : source sulfatée 

magnésique 54 

Allagnat : source 00 et 100 

Allemagne : profondeur attribuée aux 

tt^emblements de terre 227 

Allevard : source sulfurée sodique. 51 
AUexani : source carbonatée com- 
plexe 63 

Allyre ^Saint-) : présence de la stron- 
tiane, 12 ; présence du calcaire, 18 ; 
présence de la magnésie. .... 27 
Aime : calçaii-e dans ses soui*ces. . 18 
Almeria * source sulfatée magné- 



sique 54 

Alpe du Wurtemberg : sources en 

rapport avec les basaltes. ... « 120 
Alpes : diaclases, 137 ; faille termi- 
nale, 250; fontanili, 51; nappes 
diverses alimentées par les eaux 
des Alpes, 52; leurs eaux contri- 
buent à l'alimentation des foata< 
nili, 52; lithoclasesdans le gneiss- 

granité 135 

Alpes bavaroises : température des 

sowces 43S 

Alpes-Maritimes : régime des eaux 

206 et 245 

Alpes vénitiennes : fontanili. ... 51 
Alsace : interruptions causées dans 
la nappe pai* l'argile ; nappe aqui- 
iére sous le loess, 22; sous des 
ten*aias quaternaires, 70; graviers 
très aquilères, 75; région liche en 

sources 76 

Also-Sebes : source sulfatée sodique. 51 

Alsting : source 248 

Altkirch : graviers très aquiféres. . 75 

Alloua (r) 224 

Altwiller : sources 425 

Alzette : source. 237 

Amant (Saint ) : sources sulfatées cal- 

ciques et sodiques 53 

Amélie : silicate de soude, 10; sour- 
ce silicatée 65 

Amérique du Nord : région pétroli- 

fère 586 

Ampney Cinas : source.. . 246 et 140 
Amsterdam : profondeur de la nappe 

phréatique 52 et 54 

A navale : fleuve sous-mario. . . . 563 

Ancon : matières salines 81 

Andalousie : tremblement de teire. 224 
Aiidaman (Iles) : ligne de volcans. . 400 
Andes : éruptions acides et boueuses. 72 
Angers : sources sulfatées complexes. 56 
Angleterre : capacité d'absorption des 
roches ti^asiques et oolithiques, 1 7 ; 
influence de la nappe phréatique 
sur la situation de beaucoup de 
villes et de villages, 45 ; eaux phréa- 
tiques, 07 ; exemples de failles, 144 ; 
sources, 246 ; perméabilité du new- 

red sandstone 261 

Angora : source 188 

Angobar : sa distance d'un volcan en 

activité 180 

Aniene supérieur : sources 554 

Ans :. source 221 

Anstrude : source 232 

Antibes (golfe d') : rources sous-ma- 



DES LOCALITÉS. 



247 



rines 317 

Antiveilles : présence du glucinium. 31 
Antogast : pi^ence du fluor. ... 9 
Antnm (comté d') : sources des nappes 
basaltiques, 188 et 228; régime 

des eaux 263 

Anvers : débit des soui*ces par rap- 
port aux eaux pluviales 146 

Anzin : sables aquifères (plan) ; leur 

épuisement 87 et 89 à 01 

Apance (lit de 1*) : faille 251 

Apennins : origine de l'eau Marcia, 
108; régime des eaux, S^i: sour- 
ces de gaz 380 

Appiennc (voie) : source gazeuse. . 206 
Appoigny : sources. ....... 87 

Apschéron : carte de la presqu'île 

d'Apschéron 384 

Aqua-Galiente : source chlorui*ée. . 42 

Aquineum : sondages 40 

Arapataka : source carbonatée cal- 

eiqne 60 

Ararat (grand) : sa dimension. . . . 408 
Arassan (1') : sources silicatées. . . 65 
Arba (territoire de V) : irrigations et 

eaux souten*aines 169 

Arbois (forêts d') : entonnoirs . . • 305 
Arbonne : aqueduc de la Vanne, 14; 

source 176 

Arc (pont d) : grotte 298 

Arcachon : eau des dunes, 53 ; eau 

douce des puits 54 

Arcueil : calcaire dans les eaux, 19; 
source sulfal^ calcique, 61 ; vue 
du front de taille d'une carrière 

de cakyire grossier 130 

Anqp-sar-Gure : grottes(plan et coupe) . 293 
Ardennes : opinion des ardoisiers 

sur l'eau de canMère 5 

Arenas (Las) : grotte 297 

Areuse (bords de V) : eaux phréatiques 
et sources des dépôts glaciaires, 56 ; 

sa source, 3 i5 (coupe) 340 

Argonne : sources sur la gaize. . . 195 

Argos (plaine d') : gouffres 364 

Arles : son alimentation par des 

sources 319 

Arlot : source 232 

Armançon (vallée de l') : ses sour- 
ces, 101; sources qui y afiQuent, 

252, 233et 231 

Armentiéres : sources alimentant 

Paris 149 

Arnbeim : profondeur de la nappe 

phréatique 32 

Arranssansk : soui*ce sulfatée so- 
dique 51 



Arrassas (vallée d') : cirque deColta- 

tuero 38 

Arth-sur-Moselle : effondrements. . 300 

Artignosc : embues 318 

Artois : eaux jaillissantes, 264 ; an- 
ciens puits forés 152 

Arzbacb : source en rapport avec du 

trachyte 268 

Asama-Yama : volcan ; sources ther- 
males voisines 198 

Aschheim : régime des eaux phi*éa- 

tiques 34 

Ashby : source chlorurée 40 

Asnières : source 232 

Asquins : source 232 

Assenay ; sources 10 

Atami : sources chaudes 150 

Atzfut : source thermale 199 

Aubagne : puits absorbants, 318; son 

alimentation par des sources. . 319 
Aube : sources de la craie, 10 ; sour- 
ces entre l'Aube et la Seine. . . 11 

Aube (!'): sources 234 

Aubetin {['} : sources 83 

Aubiërcs : eaux calcaii*es 19 

Auboué : sources 238 

Audun (hauteur d') : régime des eaux. 241 
Augustusbad : source sulfatée so- 

dique 51 

Aiyon (vallée d'): source 234 

Aukland (province d') : geysers. . . 390 
Aulus : présence du cuivre, 31 ; sour- 
ce sulfatée calcique magnésienne. 62 
Aumale : source chlorurée calcique. 46 
Aumetz : sources des environs (Car- 

ten) 239 et 240 

Amay-la-G6te : source 232 

Aure (!') : sa disparition souterraine. 3U9 
Aurës : cours d'eau qui en descen- 
dent 173 

Aurons : absence de source. . . . 319^ 
Auteuil : sulfate de fer dans les eaux, 
28; eau phréatique, 63; sulfate de 
fer, 126; affleurement de la for- 
mation aquifère 207 

Autreville : gouffres 308 

Autriche-Hongrie : sources sulfurées 

sodiques 51 

Au ve (plateau d'): nappe aquifère. . 196 

Auvergne : source 186 et 187 

Anvers : cavernes dans les grès. . 302 

Auxerre : son alimentation en eau. 234 

Auxon : sources .... 10, 11 et 199 
Avallon : zone de sources, 231 (voir 

Yonne). 
Avants (sources des) : variations an- 
nuelles 146 



248 



TABLE ALPIIABËTIQUK 



ATenheîm : fource 423 

Averne : lac i95 

ATeyi*on : température des sources* 431 

Aviso (grotte de 1') : aource. . . . 558 

Avre (!') : aource de l'Iton 334 

Kl : acide sulfureui, 6 ; aource tili- 

catée 65 

Aïof (mer d') : volcans 383 

Azufre : aolfatare 418 

Baden-Baden : source chlorurée. . 42 
Badenweiler : source sulfatée cal- 
cique, 53 ; source carbonatée cal- 
cique, 60 ; fllon, 177 ; sources as- 
sociées à un flion 204 

Badhstofa : silice dans les eaux. . . 11 

Badloch : source 430 

Bagnéi'es de Bigorre : source sulfurée 
calcique et sodique, 53; source 
sulfatée calcique carbonatée ... 53 
Bagnéres de Luchon : sulfure de 
sodium, 6; silice dans les eaux, 
11 ; présence du cuivi*e, 31 ; acide 

silicique 66 

Bagnigge : souixes des dépôts 

diluviens 73 

Bagnols : source carbonatée sodique. 58 
Bagnerot : intrusions de granité. . 182 
Baïa (grotte de) : avec étuves (plan). 100 
Bachmanow : silice dans les eaux . 11 
Bade en Argovie : soufre précipité. 5 
Bade (Bade) : silicate de soude, 10 ; 
lithine dans les eaux, 17; pré- 
sence de l'antimoine, 30 : sources, 
182 ; (fig.) coupe montrant les con> 
ditions géologiques dans lesquelles 
jaillissent les sources thermales, 
183; forages, 250; ammoniaque 
dans les eaux de puits, 4 ; présence 
du rubidium et du caesium, 17; 

eaux cuprifères 31 

Baden en Argovie : source sulfatée 
calcique carbonatée, 53; sources 
sulfatées, 96 ; courbure anticlinale 
d'où jaillissent les sources ther- 
males (ûgure), 168; leur tempéra- 
ture, 168 et 169; point remar- 
quable comme soui*ce thermale. . 176 
Baignette (la) : source sortant à l'é- 
tat de rivière 143 

Bain-Fort : source chlorurée magné- 

sique 44 

Bain - Patrice : source de Bour- 

bonne 251 

Bain-de-la-Reine : source chlorurée 
magnésique, 44; sources chloru- 
rées 40 



Bains : source chlorurée, 42 ; prédo- 
minance du chlorure de sodium, 
103; source thermale, 173: sour- 
ces sortant de cassures 182 

Bains de Rennes : source 186 

Balaruc : présence du cuivre, 31; 
source chloi*urée, 42 ; source ali- 
mentéc par la mer, 108 ; Ulon,127; 

source associée à un lilon 286 

Bàle : plan de la nappe d'eau adja- 
cente au Rhin, 23; température 

des sources 427 

Balme (la) : grotte 299 

Balnot -la-Grange : source 191 

Banat : minerai des marais 127 

Bandiat (le) : gouffre, 312; ses rap- 
ports avec la Touvre 313 

Bandol (le) : sources d'eau douce le 
long du rivage, 206; sources sous- 
marines 517 

Banias : source du Jourdain, 109 et 116 
Bannogne : profondeur des puits. . 198 
Banos de Candarave : source chlo- 
rurée 42 

Banstead : (coupe) niveau d'eau de 

la craie 215 

Baon : source 23i 

Bar-sur-Aube : source 19i 

Barba : source thermale 195 

Barbazan : source sulfatée calcique 

magnésienne 52 

Barbotan : source thennale, 166 et 207 
Barbuisse (vallée de la) : ses sour- 
ces 191 

Baréges : soufre précipité, 5; sul- 
fure de sodiujn, 6; sources sulfu- 
rées, 48; source associée à des 

liions 283 

Bareix-Petit : souixe 272 

Barfols : source 316 

Bargemont : source 246 

Barigazzo : salse, 380 ; éruptions 

gazeuses 38S 

Barjols : couches imperméables, 245; 

source 518 

Barking : villages créés sur le gra- 
vier aquifèi^e 44 

Banne : coulée de lave produisant 

une source 90 

Baniet : gravier aquifère 45 

Bai'on : grotte 297 

Barrascuitta (vallée de) : sources. . 561 

Barse : sa soiurce 193 

Basse-Kontz : sources salées. . . . 102 
Basses-Pyrénées : soui'ces salées. . . 104 
Bassin de Paris : régime des eaux. 207 
Basli)erg : voir Bouxwiller; quantité 



DES LOCALITÉS. 



249 



d'eau qu'il peut renfermer, 80; 
variations de volume des sources, 

80; température 424 

Batli : source sulfatée calcique et 

sodique 53 

Batna : forages artésiens (carte). . . 178 
Battcrsea : puits peu profonds. . . 45 

Baume-la-Roche : faille 143 

Baume : souixe 245 

Baume (grottes de) : source de la 

Seille 305 

Baume de llagdeleine : grotte. . . 207 
Bauna : silice dans les eaux. . . il 
Bayen (source) : sulfure de sodium. 6 

Bazoncourt : niveau d'eau 248 

Beagh : rivière souterraine 353 

Beauce : nappe phréatique, Oi; 
sources : perméabilité du sous- 
sol, sources situées dans les val- 
lées les plus profondes 81 

Beauchamp : sables et grés 91 

Beaumont : somxes sortant de la 

lave 102 

Bécasse (pont de la) : gouffre.. . . 512 
Bechelbronn : présence du pétrole. 16 
Bechtaou : groupe de sources ther- 
males du vei*sant nord du Cau- 
case, 189; avoisiné de sources 
thermales (plan et coupe)^ 230 et 

251; sources 270 

Becke (la) 22t 

Bea-Uive : dépôt de geysérite, 12; 

geyser 395 

Behring (détrait de) : volcans.. . . 409 

Beine : source 234 

Béjar : présence du cérium 31 

Belfast : régime des eaux souter- 
raines (coupe), 203; sources . . 228 
Belgique : rôle des terrains tertiai- 
res sur le régime des eaux, 166 ; 
coupes des couches aquifëres,167; 
régime des eaux, 216; ilssures 
aquifères de hi craie blanche. . . 210 

Bellefontaine : source 202 

Bcllegarde : perte du Rhône, 309 ; 

(vue) 310 

Bellegorge : grotte 207 

Belleville : sulfate de chaux dans 
les sources, 19; source sulfatée 
calcique magnésienne, 52 et. . . 91 
Bellevue : niveau d'eau dû aux 
marnes vertes, 81 ; soui^ce. ... 95 

Bellombre : sources 253 

Bennabeola (montagnes) : sources. . 260 
Berg : forage, 255; sondages don- 
nant des eaux chlorurées 256 

Bergati : source silicatée 05 



Berger (fontaine du) 103 

Bergonne : source 187 

Bernardsbrunnen : source de Carls- 

bad 287 

Bembach : manque d'eau pendant 

les années sèches 255 

Bertrich : source sulfatée sodique. . 51 

Berweiler : souixe 248 

Besse : couches imperméables, 245 ; 

source 187 

Beuvillers : source 238 

Bex : sources chlorurées, 44; décou- 
verte du sel gemme 101 

Beyrouth : embouchure du Nahr-el- 

Keb 365 

Bèze (source de la) : faille. . . 143 

Bibury (source) : son débit 141 

Bietschhorn: lithoclases 1.33 

Blme (voir Gérilly). 

Blme (le) : source de la Harve. . . 101 

Bionne : sa source 196 

Bixas (fontaine de) : source salée. . 104 
Birkenhead : eau accumulée par une 

faille 120 

Birmenstorf : source sulfatée raa- 
gnésique, 54; sulfate de magné- 
sie, 97 et 98 

Birmingham : eaux phréatiques, 67 ; 
sou emplacement en rapport avec 

les eaux 262 

BiiTesbom : jets d'acide carboni- 
que 110 

Bischwiller : sources des terrains 
quaternaires, 71 ; ligne des sour- 
ces 425 

Bisrkra : sources volumineuses, 105; 

forages artésien» 178 et 183 

Bisten-im-Loch : soai*ce 248 

Bitche (pays de) : groupement des vil- 
lages 249 

Bizon (mont) : source du Doubs. . . 306 

Black-Weir : gouffres 353 

Blauchimont : source carbonatée fer- 

rique 02 

Blansko : cavernes 361 

Blau (vallée de la) : sources 241 

Blauberen : source (coupe) 244 

Blenne : source 199 

Blesi : geyser d'Islande 301 

Bleyberg-ézUonlzen : cavernes.. . 343 

Blutzheim : sources 76 

Bocca-di-Falco : source alimentant 

Ptfierme (coupe), 124 et 125 

Bocklet : présence du vanadium. . 29 

Bodenmais : présence du zinc. ... 30 
Bohème : présence de la magnésie 

dans les eaux minérales 26 



250 



TABLE ALPHABSTIQUE 



Bois de Boulogne : projet d'uo puiU 

artésien 308 

Bois des Uns : grottes 398 

Bois de Soeren : proton ieur de la 

nappe phréatique 33 

Bois des Vertus : altitude des sour- 
ces gazeuses 235 

Boissano : sources 47 

Boivre (irallée de la) : drainage des 

eaux du calcaire Jurassique. ... 60 
Bolbec : eau produite par les pluies. 302 
Bolderberg : sables aquifères. ... 85 
Bolsena (massif de) : sources. ... 108 
Bon-Air (fosse de] : débit en eau, 80 

et 90 

Bonn; nappe phréatique : variations 
de son nifeau, 29 ; matières sa- 
lines 81 

Borne : ruisseau 251 

Bonne-Fontaine : source carbooatée 

calcique, 60; source 423 

Borcette : prédominance du carbo- 
nate de soude, 43 ; rôle des 
diaclases sur le régime des eaux. 260 
Boscherons (l6s) : canal souterrain. 335 

Bosnie : cavernes 362 

Bottalack : imperméabilité des ro- 
ches 8 

Boucheroliand : grotte 296 

Bouches-du-Rb6ne : nappe d'eau. . 204 
Boucbet (lac du) : inûltration d'eau. 05 

Boudry : régime des eaux 432 

Bouillant (le) : source du Liion. . 313 
Bouillons de Gorze : sources en rap- 
port avec une paraclase, coupe, 

H3 et H4 

Booilly : source 191 

Boulak : source silicatée 05 

Boulange : source, 238 ; ruisseau, 

240; régime des eaux 241 

Boulay : conditions hydrologiqoes.. 249 
Boulou (le) : présence du baryum. . 17 

Bouquet : cavités du sol 297 

Bourbon : solfatare 5 

Bourbon-Lancy : dépôt de pyrite, 29; 
source chlorurée, 40 ; pyrite, 77 ; 
filon, 177 ; source associée à un fi- 
lon 284 

Bourbon -l'Archambault : présence 
du brome, 8 ; présence du fluor, 
0; dépôt aliimineux, 27 ; dépôt de 
pyrite, 29; prédominance du car- 
bonate de chaux, 43; pyrite, 77; 

sidérose 78 

Bourbonne-les-Bains: rubidium dans 
les eaux, 17; source chlorurée, 42 ; 
calcite dans les briques, 76; sub- 



stances métalliques, 70; (coupe), 
251 ; dépôt alumineux, 27 ; pré 
sence du cuivre, 31; silicate de 
fer, 78 ; prédominance du chlorure 
de sodium, 103; sources therma- 
les, 130, 231 et 173 

Bourboule (La) : arsenic dans les eaux 
9; silice, 11; chlorure de lithium 
dans les eaux, 17 ; sources ther- 
males, leur situation (plan et 

coupes), 119 à 123 

Bourchwiller : source 76 

Bourdier : source 272 

Bourgogne: se 4 abîmes, 200 (Voir 
Yonne) : Sources nombreuses. . . 234 

Bourlhomrae : source 272 

Bouteille (hameau de) : pertes de la 

Loire 337 

Bouteilierie : source 29^ 

Bouxhors (mines de) : émanations 

d'acide carbonique 116 

Bouxwiller : sources du terrain ter- 
tiaire (coupe et plan), 77, 78, 421 
423 : invasion des eaux en 1844, 

dans les mines. 78 

Bouzonville : conditions bydrologi- 

ques 249 

Oovi : éruptions gaseuses 386 

Brabant : profondeur à laquelle on 

trouve la craie 219 

Bracciano (lac) : eau d'alimenta- 
tion 108 

Braconne (forêt de la) : gouffres. . 312 
Braine-l'AlIeud (sources de) : débit 

par rapport aux eaux pluviales. . 140 
Bratsac : torage et explosion d'acide 

carbonique 115 

Bray (pays de) : prairies sans irri- 
gations. . - 14 

Brentford : puits peu proConds. • . ^ 
Brévine (la) : régime de ses eaux. . 345 
Breuil (Le) : source associée à des fi- 
lons 283 

Briançon : source 175 

Briant : fortes sources 82 

Brichberg (vallée de) : (coupe). . . 257 
Brides : source chlorurée, 42 ; source 

sulfatée calcique 51 

Bridlington : bouillonnements d'eau. 215 
Brie (la) : gisement de ses sources, 
11; nappes phréatiques, 64; ni- 
veau d'eau dû aux marnes vertes, 
81 ; fraîcheur et aspect pittoresque 
des vallées, 81 ; sources, 82, 95 et 
191 ; disposition des couches, 164; 
dénomination des sources.. • .102 
Briey (arrondissement de) : puits. 



DES LOCALITÉS. 



251 



236 ; perte de ruisseaux, 258 ; sour- 
ces, 238 et 242 

BrignoUes (an^ondissement de) : 

sources 246 

Brioude : source associée à des fi- 
ions 283 

Briscous : sources salées 104 

Bristol : présence de la strontiane, 

18; cavernes 351 

Buzton : sources 45 

Brolil : dépôt de carbonate de fer. . 29 

Bromont : source 238 

Brot : source 349 

Brousse : source sulfatée calcique 

magnésienne 52 

Brousseval : source 105 

Brouxet : grotte 29? 

Bruckenau : présence du cuivre, 31 ; 

présence de l'étain 30 

BrQdelkreis : jets d'acide] carboni- 

que 116 

Bruuay : sources li 

Bmneval : sources de la craie mar- 
neuse i02 

Brunn : profil montrant la situation 

de Fischau 260 

Bnmn-am-Steinfeld : source. • . . 259 
Brunoy : niveau d'eau dû aux mar- 
nes vertes, 81 ; source 86 

Bruntbal : source 430 

Bruszno : source sulfatée sodique. . 55 

Brux : forage 161 

Bruxelles : nappe aquifére de 29; 
coupe montrant la disposition de 
la nappe phréatique aux environs 
30 ; nappes d'eau des couches 
tertiaires, 85 ; dérivation des sour- 
ces de Braine-l'Alleud, 146; ni- 
veaux d'eau différents et souvent 
ascendants, 166; sources de la 
craie, 219; constitution géologi- 
que, nappe d'eau de la craie fissu- 
rée 222 

Buda-Pesth : présence de la magné- 
sie, 26; région comprise entre 
Buda-Pesth et Szohiok, 38 ; niveau 
des puits entre Buda-Pesth et Szol- 
nok, 39 ; alimentation de la nappe 
phréatique, 39; couche imper- 
méable supportant les eaux phréa- 
tiques, 40; forages et sources . . 246 
Bulgnéville : présence de la stron- 
tiane 18 

Burgbrohl : dépôt de pyrite, 28: py- 
rite, 77; débit d'acide carbo- 
nique ... 116 

Burtscheid : ammoniaque dans eaux. 



4; soufre précipité, 5; silice, 11; 
présence du rubidium, 17 ; source 
thermale, 170; rôle des diaclases 

sur le régime des eaux 266 

Businargues : source carbonatée cal- 
cique 60 

Busko : source chlorurée 43 

Bussang : présence de l'étain. ... 30 
Bussiaires : source carbonatée com- 
plexe 08 

Butte-aux-Gailles : puits artésien; 
209; causes de leur insuccès. . . 212 

Buxton : asote dans l'eau 3 

Buzot : source sulfatée magnésique. 54 

Cacerés : présence du cérium.. . . 31 
Cadimare : source sous-marine (vue). 560 
Cafarella (vallon de la) : source ga- 
leuse 106 

Gaillère (la) : gouffre 312 

Galabre : tremblement de terre, 
219 ; profondeur attribuée au cen- 
tre d'ébranlement des tremble- 
ments de terre 227 

Calanda (la) : sortie de sources 

élevées 186 

Calcio : nappe d'eau 48 

Caldas-de-Rainha : source chloru- 
rée 42 

Caldas-de-Tuy : source chlorurée. . 42 

Galdeiras : gouffres 397 

Califoniie : lacs de borax, 10 ; dépôt 
actuel de l'or, 33; manifestations 
thermales, 193; soui*ces chaudes, 

395; geysers 592 

Calmeyer-Eiland : lie produite par 

l'éruption du Krakatau 412 

Galonné (source de la) 204 

CalUnisetta : salses 383 

Calvados (département du) : nappes 

d'eau 203 

Gambden-Town : nécessité d'un ap- 
port d'eau pour rendre le sol ha- 
bitable 44 

Gamberwell : influence du gravier 

aquifére 43 

Cambo : source sulfatée calcique ma- 
gnésienne, 52 ; source sulfureuse. 92 
Camp de Ghftlons : nappe d'eau.. . 189 

Campagne : source 186 

Cannes (golfe de) : sources sous- 
marines 317 

Cannstadt : source chlorurée, 42; 
forage, 255; sondages donnant des 

eaux chlorurées 256 

Cano-de-San-Cristobal : source sul- 
fatée calcique 52 



258 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Cantal : sources. 187 

CapYern : source sulfatée calcique 

magnésienne * . . S2 

Caresse : sources salées 104 

Carglase : lithoclases 135 

Cari;uairaso : efTondrement, 303 et 504 
Carlo w : réservoir d*eau du drift. . 74 
Carlsbad : présence du fluor, 9 ; si- 
lice dans les eaux, 11 ; présence 
de la litbine, 10 ; pr/sence du ru- 
bidium. 17: présence de la ba- 
ryte, 18; présence de la stron- 
tianc, 18; fluoinire de calcium 
dans les eaux, 20; présence du 
chrome, 29; présence du titane, 
30; présence de l'étain, 30; pi*é- 
5«nce de Tantimoine, 30; présence 
du cuivre, 81 ; présence du plomb, 
32 ; présence de l'or, 33 ; sources 
sulfatées sodiques, 50 ; silicate de 
fer, 78; présence de chlorures 
dans un feldspath. 107; sources, 
130; lithoclases, 135; liions, 177; 
sources associées à des filons. . . S65 

Carlshalton : source . 815 

Carlsruhe : matières salines, 81; 

température des sources- .... 427 
Carmaux : silicate de chaux. ... 25 
Camiole : effondrements et cavernes. 300 

Carravagio : nappes d'eau 48 

Carthagène : salseï 386 

Carthago : source chlorurée. ... 42 
Casamicciola : sources thermales 

(carte) 196 

Caspienne (mer) : présence de gaz 

carbonés, 15: volcans de boue. . 383 
Cassis: sources sous-mnrines.. . . 317 
Cassuéjouls : source carbonatée fer- 

rique 62 

Castel-NuoTO : soflioni (figure), 308, 

401 et 405 

Castera-Yerduzan : source sulfatée 
calcique magnésienne, 52 : sources 

thermales, 207 et 166 

Castleton : cavernes 351 

Catane : importance des eaux phréa- 
tiques 275 

Catelet : sources ....%.... 197 
Caucase : présence de gai carbo- 
nés, 15 ; (versant nord du) sour- 
ces thermales, 189; (voir Kislo- 
vodsk, Piatigorsk et Essentouky) ; 

volcans de boue 383 

Cauquenes : présence du chlorure 
de calcium, 19; sources cbloinirées 
calciques, 44 ; sources en rapport 
avec les trachytc* 195 



Cautcrels : (plan des sources) . . . 184 
Caiau (étang de) : nappe phréatique 

des dunes (coupe) 53 

Casaubon : source thermale de Bar- 

botan. 207 et - 166 

Cecina 0>) : soffioni 398 

Celles : source carbonatée calcique. 60 
Cenis (Vont) : absence d'amas d*eau 
dans le tunnel, 9 ; température de 

la partie centrale 156 

Corboli (Monte) : soffioni, 399 ; (figure) 400 
Cerilly (ruisseau de] : son origine, 

sa dérivation & Paris, 147, 152 et 191 
Cerro-Aïul : solfatare, 201 et. . . . 415 
Cerro-de-Aïufre : solfatare (vue), 

201, 203 et 420 

Cerro-Nevado : sources i la limite 

des neiges 201 

César-Vieux : source 185 

Cestona : source chlorurée 42 

Ccyssat : sources, 99 et 100 

Cexalier (massif du) : nombreuses 

sources 187 

Cèie : grotte 297 

Chadwell : source 215 

Chaillexon (lac de) : reçoit les eaux 

du Doubs 349 

Cliailly : fortes sources, 83 et. . . . 84 
Chalk Wolds : quantité de pluie. . . 215 

Challes : sources sulfurées 48 

Chalon-sur-Saône : action des failles. 143 
Chalons-sur-Mame : calcaires dn 
camp, 19; puits dans la craie, 20 
et 65 ; niveau de l'eau phréatique 

au camp (coupe), 189 et 198 

Chamblon (colline de) : élévation de 
température de plusieurs sources. 167 

Chambley : 80Ui*ce 238 

Ckambon : source carbonatée cal- 
cique, 60; infiltrations d'eau . . 95 

Chameane : sources 101 

Chamonix : sources, 56 et 274 

Chamoy: sources 10 

Champ du Feu : soui*ces 424 

Champ du Houlin (vallon du) ; sour- 
ces sortant des dépôts glaciaires, 

56 ; régime des eaux 345 

Champagrne : dénomination des sour- 
ces, 192; relation des sources 
avec le sol, 194; ses bimes, 200 ; 
(plateau de la) niveau des puits 

dans la craie 66 

Champagne (monts de) : régime des 

eaux; sources , . . . . 190 

Champagne Pouilleuse : ses rivières. 193 

Champeix : sources 104 

Champoléon : sources sulfurées. . . 48 



DES LOCâLITËS. 



253 



Cliancos : sources chlorurées .... 42 
Charente (départemeiit de la) : nap< 

pes d*eau 204 

Charment : source f • • • ^^^ 

Chasnay (château du) : puits. ... 255 
Chàteau-Gonthier : source sulfatée 

magnésique 55 

CiiàreauDeuf : lithine dans les eaux, 
17; source carbonatée sodique, 
57; source, 272; régime des 

eaux 559 

CUàteau-Salins : salines, 38 ; sel 

gemme iOi 

Chàleau-ThieiTy : sources 95 

Chftteau-Villain : source 254 

Châtelaine : entonnoii*s 505 

ChâteldoD : source carbonatée calci- 

que 60 

Châtel-Guyon : silice, il ; abondance 
du calcaire, 43 ; sources thermales 

sur une faille 173 

Chalenois : présence du fluor, 9 ; 
sources faiblement thermales, 173; 

sources 428 

Chfttillon-sur-Saône : faille 254 

Cbâtillon-sur-Seine : source 192 

Chaudeau (ia> : eaux jaillissant à 
proximité d'un pointcmcnt de gra- 
nité porphyrolde 182 

Chaux-de-Fonds (la) : régime des 

eaux 345 

Chaudesaigues : source carbonatée 
sodique, 58; ses sources froides, 
187 ; source associée â un filon. • 264 
Chée (la) : sources qui alimentent 

cette rivière, 87 et 234 

Cheltenham : groupe de sources di- 
verses, 36; source chlorurée, 42; 
source sulfatée magnésique, 54; 

source 246 

Chemilly-sur-Sérain : source ... 235 
Cbeniers : niveau des puits dans la 

craie (diagramme) 65 

Cheny (Yonne) : source 200 

Cherbourg : sulfate de fer 91 

Chevigni : eau de carrière de l'cu- 

rite 6 

Chevillon: niveau d'eau 248 

Chez-Roby : gouffre 312 

Chet-Vasson : source i03 

Chicbery : source 200 

Chichimequilla : sources associées au 

basalte 194 

Chiers : (source de la) 238 

Chili : sources thermales, 105 et 201 ; 
exhaussement du sol, 221 ; grandes 
vagues dues aux tremblements de 



terre 221 

(Uiillan : kaolin, 70; sources th'T- 
males associées à un volcan et A 
une solfatare (vue), 201, 203 ; sol- 
fatare 410 

Chiinboraio : son ascension par 

Whymper 411 

Cliinian : présence de la magnésie. . 26 
Choa : volcans, 199; sources ther- 
males 200 

Chott-Nelrhir : nappe artésienne. . 181 

Ghurm (la) : sa source 246 

Gifali (le) : son cours détourné par 

les laves 275 

Cilaos (cirque de) : sources ther- 
males 200 

Cincinnati : nappe d'eau 270 

Cinq-Fontaines (sources des) : faille 

de Ludre 143 

Ciotat (La) : sources sous-marines. . 517 

Cirencester : sources 246 

Citara : source chlorurée 42 

Civry : source 232 

Cimino (Monts) : sources 108 

Cbin (vallée du) : puits, 66 ; puits 

naturels 293 

Clairlieu : faille 145 

Glapham : source « • - . 45 

Clear-Lake : présence du mercure, 32; 
sources chaudes associées à des 

roches volcaniques 192 

Clemensat : source associée à des fi- 
lons 283 

Clerkenwell : sources des dépôts di- 
luviens 73 

Glennont-Ferrand : calcaire dans les 
eaux, 19; sources (plan et cou- 
pes), 97 â 100; abondance de l'a- 
cide carbonique, 114; sources car- 

boniquées, 187 et 272 

Cl iClon : source sulfatée sodique.. . 50 
Clignon (le) : disposition de ses 

sources 12 

Climont (base du) : source 421 

Clôt (le) : source 174 

Clouange : dépôt calcaire, 20 ; (figure) 

21; source 237 

Clusette (La) : rochers au bord de la 

Noiraigue 350 

Coconuoo : source sulfatée sodique, 
50; source thermale voisine du 

volcan de Purace 201 

Goëze : dégagement de gaz inflam- 
mable 15 

Cognac : source. 504 

Colina : sources en rapport avec les 
trachytes 195 



35i 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Golne (la) : sa source 246 

Colmar : sources formant rÎTière • . 27 
Golombano (San) : présence du li- 

Une 30 

Colombie : sources thermales, 201 ; 

courants boueux des volcans. . . 304 
(Colorado : diaclases, i38 ; abon- 
dance des sources thermales, 192; 
(désert du) : volcans de boue et 

sources bouillantes i03 

Combalou (moot«e:ne de) : cavernes 

(coupe) 30i 

Combe-Garot : source 349 

Combe- Yarin : eroposieux 340 

Combleux : régime des eaux. ... 330 
Commes : jaillissement d'eau. ... 30 

Gompains : sources 104 

Gompeyre : puits naturels 200 

Gomstock : tunnel d'écoulement, 3; 
dépôt de soufre, 5 ; carte repré- 
sentant le lllon de Gomstock, 179; 
(mines d'argent de) sources bouil- 
lantes dans le voisinage 104 

Comte : fortes sources 83 

Goncba-d'Oro : à Palerme 74 

Goncluses (Les) : gi*otte 207 

Condé (canton de) : sources de la 

Dhuis 82 

Coudes : source 234 

Concy : intrusion de granité. . . . 182 

Gong : source 351 

Gonroy (le) : sa source. .*.... 241 
Gonstantine : tremblement de terre, 
sorties d'eaux chaudes, 103; puits 
artésien», 165 ; (orages (carte), 178 
à 184 ; bassins artésiens, 181 à. . 182 
GontrexéviUe : présence du fluor, 0; 
source sulfatée calcique carbona- 
tée, 63 ; sulfures, 90 ; sources sul- 
fatées 96 

Goole-Lough : régime des eaux. . . 353 

Copais (lac) : gouffre 563 

Corençon : glacières naturelles. . . 315 
Gornadore (mont) : sources chloru- 
rées 43 

Gornia : sotfloni 308 

Gormel : source 204 

Cornouailles : imperméabilité des 
roches, 8; lithoclases, 135; dia- 
clases dans le granité 137 

Gornwall (voir Cornouailles) . 

Gos : source chlorurée ' . 43 

Gosnes : source 238 

Costa- Rica : soui*ce chlorurée, 42 ; 

sources thermales 194 

Gotatuero (cirque de) : diaclases. . . 138 
Côte d'Or : sources à [graud volume. 



143; exemples de f ailler, 144; 
sources et cours d'eau souter- 
rains, 233 et 254 ; pertes de ruis- 
seaux 309 

Cùle-Rouge : source du ruisseau.. • 258 
Cotopaxi : sa forme, 407; sa hau- 
teur, 408 ; bauleur de sa colonne 
de cendres en 1877, 410; son érup- 
tion, 411; éruption de vapeur, 
414; torrents d'eau accompagnant 

ses éruptions 3<I5 

Concoures : causses 2S^ 

Coulmy : source du ruisseau. . . . 238 
Goulommiers : fortes sources. ... 83 

Goulonges : entonnoirs 335 

Coumi : groupe de thermes. ... 199 
Gourboux (fontaine de) : puits na- 
turels 509 

Courcellcs-Ghanssy : niveau d*eau. . 248 
Gourcelles-les-Rangs : (ouroes . . . 234 
Courhinde : minerai des marais. . . f 27 

Gourmayeur : source 175 

Courrières (fosse de) : débit des 

eaux 217 

Goursan : sources 10 

Gourson : source ^ùo 

Gouvet : gorges profon<les, 347; 

source 549 

Gransac : présence du sulfate de fer 
dans les eaux. 28 ; sources sulfa- 
tées complexes, 55; origine des 
sulfates des eaux de Gransac ... 99 
Grater-Uills : dépôts de geysértte 

(figure) 13 

Graveggia : source sulfatée sodlque. 51 

Crésantignes : source 19 

Crète (la) : gouffre 307 

Creuse (la) : ses sources en rapport 

avec la tourbe 15 

Greutznach : rubidium dans les 
eaux, 17; présence de la stron- 
tiane, 18; source chlorurée, 39: 
sources et forages, 106 ; présence 
du brome et de l'iode dans le 
mélaphyre du tunnel de Norheim, 
109; oxyde de rubidium, 121 
quantité de cuivre du mélaphyre 

de Korbeim 134 

Greutznach (Lorraine) : situation des 
villages en rapport avec les sour- 
ces 248 

Creux du Vent : source, 432 ; épan- 
chemcnt de source dans les eaux 
phréatiques, 50; sources, sortant 
d'éboulis, 93; cavernes (coupe). . 364 

Grimée : volcans de boue 383 

Cro : souixe 192 



DES LOCALITÉS. 



S55 



Croatie : effondrement et ca Ternes, 

300; caveraes 362 

Croisette (cap) : sources (ous-mari- 

nés 317 

Croiz-du-Grand-Maltre (la) : aqueduc 

de la Vanne 14 

Cromac : puits artésien 2Ô3 

Cruis (la) : puits naturels, 330; sa 

source (plan) 230 

Cnisne : ses sources 241 

Ousy : présence de la magnésie, 

26; source sulfiitée magmésique. . 54 

Cry : source 232 

Cubry (le) : ses sources 72 

Cuelcagh : régime des eaux (coupe). 352 

Cuges : goutTre, 316 ; embues.. . . 318 

Cure (la) : sources qui y affluent . . 232 

Cureghem : nappe d'eau (coupe) . . . 222 

Cusset : présence du cobalt 29 

Cuxbam : source 213 

Czarchow : source carbonatée ferri- 

que.. . 62 

Czegled : niveau des puits 39 

Daghestan : sources thermales ... 171 
Dalmatie : effondrement et caver- 
nes 290 

Danakil : sources chaudes 100 

Danemark : minerai des marais.. . 127 
Danube : nappe phréatique du pla- 
teau quaternaire, 38 ; son mode 
d'infiltration à Vienne, 38 ; eau 
impropre à l'alimentation, 39; 
ligne de partage des eaux, 39; 
hauteur du Danube, 39; sondages, 
40; fleuve souterrain qui s'y 

écoule 40 

Dardennes (vallée de) : source ali- 
mentant Toulon 206 

Darent (le) : régime des eaux. ... 212 
Darfour : courants souten*ains. . . 185 
Daube (lac de) : ses inflltrations 

dans le sol 3^ 

Daun (pays de) : lithoclases, 135; 

acide carbonique 116 

Dax : source sulfatée calcique ma- 
gnésienne, 62; eaux sulfatées, 
96; sel geomie, 104; sources ther- 
males IM 

Delft : salure de l'eau phréatique. . 33 

Delle-Api : sources 107 

Demavend : source thermale, 108; 

émission continue de vapeur. . . 415 

Denain : sables aquifères, 88 et. . • 00 

Denmark-Uill : village sur le gravier. 44 

Derby : son emphicement en rapport 

avec le eaux -01 



Derbyshire : sources en rapport avec 

des failles 120 

Desaigues : source associée à des fi- 
lons et 2831 284 

Descabezados : massif trachytique. . 415 

Uevil's-Punch-Bowl : gouffres. . . 353 

Devils^Ganon : geysers 305 

Dhuie : source 102 

Dhuis (la) : ses sources, 82 et 102 ; 

elle alimente Paris 84 

Dhuy (le) : ruisseau 33U 

Diélette : imperméabilité des roches 

granitiques 9 

Diemeringen : source 423 

Dieppe : cavernes creusées par la 

mer 302 

Diest : sables aquifères 80 

Dieu-le-fit: grotte, 310; source car- 
bonatée calcique 61 

Dieulouard (château de) : rivière 

souterraine 307 

Dieuze : sulfate de soude et de 

chaux, 97 ; sel gemme 101 

Differdange (voir Chiers). 

Digne : sources triasiques, 103; 

source chlorurée magnésique. • . 44 

Dinant (Belgique) : cavernes. ... 343 

Dions : gouffï-es 298 

Dissangis : source 232 

Dives (vallée de la) : sondages et 

eaux jaillissantes 166 

Dobel : manque d'eau pendant les 

années sèches 255 

Doches : sources 11 

Dombes : sources du gravier plio- 
cène 76 

Domecy-sur-le-Yault : soui*ce. . . . 232 

Doméne : source chlorurée 43 

Dominique (la) : lac bouillant. ... 150 

Donelz (bords du) : phosphate de fer. 129 

Dormans : souixes 82 

Dormant (le) : source de la Loue . • 313 
Donia : sources carbonatèes ferrugi- 
neuses 62 

Dornot : source 241 

Dorpat : silice dans les eaux. ... 11 
Dorset : épancbements d'eaux (Win- 

tersboumes) 213 

Dossenheim (vallée de) : forte source. 423 

Douai : débit d'eau de l'Escarpelle. . 217 
Doubs (département du) : influence 

des cavernes sur les eaux 304 

Doubs (le) : il alimente le lac de 

Chaillexon 340 

Douille : source 192 

Douix : source 192 

Doums-Kovas : sources, 204; grotte. 361 



S50 



TABLE ALPflABÉTlQCE 



Douvrin (Qgurc) : coupe verticale de 

la faille 141 

Doux (la) :8a source 3iO 

Dreis : acide carbonique 116 

Dri bourg : présence de l'antimoine, 
30; présence du bismuth, 32: 
sources sulfurées calciques ma- 
imésiennes, 5S ; jets d'acide car- 
bonique, 118; sources 2fô 

Dricourt : carbonate de chaux dans 

les eaux 19 

ProUwich : sources chlorurées. . . 41 
Dromrae (la) : sa disparition souter- 
raine 300 

Dublin : réservoir d'eau du drift, 

74; source 266 

Duée : source 102 

Duisbourg : cavité du sol, 312 ; pré- 
sence de couches imperméables. . 224 
Durance (la) : n'alimente pas la fon- 
taine de Yaucluse 324 

Durckbeim : présence du rubidium 
et du ciesium, 17 ; présence de la 
strontiane. 18 ; source cliloruréc. . 39 

Dui*stell : sources 424 

Durtein (le) : ses sources 82 

Dusseldorf : matières lixes , 81 ; 

nappe phréatique 20 

Dux : oscillations des eaux souter- 
raines dans les mines 148 

Ealing : village établi sur le gra- 
vier, 44 ; imperméabilité du sous- 
sol 44 

Easton : source 247 

Eaux-Bonnes : source chlorurée . • 42 
Eaux-Chaudes : sulfure de sodium, 
0; source chlorurée, 42; sources 
thermales, 173 ; source jaillissant 

d'une faille 184 

Ebbing : (figure) coupe passant 

par les sources 171 

Ebeaupin : source carbonatée ferri- 

que 02 

Echaillon (l) : source minérale. . . 175 
ËcoUe (!') : sources, 82 ; aqueduc de 

la Vanne 13 

Edgewarc : source 44 

Eguilles : absence de sources. ... 310 
Egypte : connaissances des anciens 

sur les nappes d'eau souterraines. 185 
Eifel : jeu d'acide carbonique.. . . 117 
Eisenbacb : source sortant de tufs 

rhyolithiques 188 

El-Amri : sources 166 

El-Annatt : irrégularités acciden- 
telles de puits forés 158 



Elbe (Ile d') : dép6U ferrugineux . . 117 

Eleonor-Cross : source 247 

Ellerbacli (1') : son cours ^4 

El-Outa!a (bassin d') : nappes arté- 
siennes, 181 ; infillrations. . . . 165 
Ems : silice dans les eaux, 11 ; pré- 
sence*du baryum, 17 ; présence de 
la sli*ontiane, 18 ; présence du cui- 
vre, 31 ; présence du plomb, 32 ; 
source carbonatée sodique, 57; 
sources acidulés, 117; sources 
thermales, 130 et 170 (coupe), 267 

268 et 269 

Encausse ; source sulfatée calcique 

magnésienne 52 

Enghien : sources sulfureuses, 91 ; 
source sulfatée calcique carbona- 
tée 53 

Engins (gorges d*) : dérivation de 
ruisseau alimentant la source de 

Sassenage 118 

Enguistein : source carbonatée cal- 
cique 61 

Ennabeuren : effondrement 244 

Entlibuch : présence de l'antimoine. 30 

Ëntraigues : source 104 

Enx (plateau d') : manque d'eau dans 

les années sèches 235 

Epemay : sources 192 

Epinay : puits artésien 207 

Epoméo : son altitude, 195; son 

éruption, de 1302 414 

Eptingen : souixe sulfatée magné&i- 

que 63 

Equateur (République de V) : con- 
nexion de ses volcans avec les 

sources thermales 216 

Erg : entonnoirs 82 

Erlenbad : source chlorurée, 42; 

source thermale 173 

Erlenhof : source 424 

Erwith : régime des eaux 225 

Escarpelle (1') : débit d'eau 217 

Escaut (1') : sables aquifères, 85 ; sa 

source 197 

Eski : sources thermales avoisinant 

le trachyte 189 

Eskja : geysers 591 

Esparon : embues 329 

Espeluca : caverne 298 

Essentouky : sources thermales 

(plan et coupes), 228 à 231 

Essey (côte d') : sources 128 

Estang : caverne 297 

Estemay : sources 83 

EUts-Unis : dépôts calcaires, 20; 
puits lorés, 385; cavernes, 306; 



DES LOCALITÉS. 



257 



geysers 592 

Etna : exhalaisons ammoniacales, 4 ; 
acide sulfuriquc, 7 ; sources cblor- 
hypriquées, 46 et 104; dégapre- 
ment d*acide chlorhydrique, 109 ; 
efflorescences de carbonate de 
soude, 119; force d'ascension des 
laves dans son cratère, 225; 
source des coulées de laye. 275 : 
salsesdans son voisinage, 378; sa 
dimension, 408; son éruption de 
1865, 415; pression de la vapeur 

qu'il exhale 411 

Eton : puits 45 

Etretat : vue des falaises montrant 
des diaclasei«, 154 ; cavernes creu- 
sées par la mer 502 

Eure (département de 1') : nappe 

d'eau, 205 ; cavernes 354 

Eutbe (chaîne de 1') : sources calami- 

teusei 507 

Ëuxet : bitume dans Tcau, 15; 

grotte 297 

Excelsior : geyser, 505 ; reconnu 
comme tel au bout de huit an- 
nées 208 

Extemsteine : diaclascs (flgure), 155 

et 224 

Exton : régime des eaux 247 

Kvaux : source sulfatée sodiqnc. . . 51 
Evian : source carbonatée calcique . 60 
Evreux : entonnoirs, 555: son ali- 
mentation en eau ....... 556 

Evry : source 96 

Eyf;alades (les) : soui*ces 519 

Failly : sources 258 

Fasauelle (la) : régime de ses eaux . 558 
Faulquemont : conditions hydrolo- 
giques 249 

Fayal : inGltration d'eau 95 

Fayes : sources 11 

Fécamp : eau d'infiltration des 

puits 202 

Feistritx : couches aquifères. ... 86 
Feldaling : source carbonatée calci- 
que 61 

Feldinochen : sources du gravier. . 56 

Felice : source 108 

Fensch (la) : ses source», 237 (vue). 240 

Ferfay : source 2l7 

Fermanagh (comté de) : régime des 

eaux 551 

Feroé : température des source») . . 452 

Ferrassières : nnppe aquifère. . . . 552 

Ferrières : iK)urces 95 

FeuiUancourt : source 95 



Fichtelgebirge : température des 

sources 432 

Fi(iyt (lies) : présence du chlorure de 
calcium, 19; sources bouillantes 

chlorurées calciques 45 

Filetta : source sulfatée calcique. . . 51 

Finchley : gravier aquifère 104 

Fingal : cavernes creusées par la 

mer 302 

Finlande : minerai des marais. ... 127 

Fion : sa source 196 

Fire-Hole (la) : sources chaudes.. . 595 
Fischau : groupe de sources, 176; 
elles alimentent Vienne, 256 à . . 261 

Fiume-Freddo : sources 104 

Flambo : souixes d'eau chaude. . . 199 
Flassans : couches imperméables. . 245 
Flaybrick-Uill (voir Birkenhead). 

Heurier : source 549 

Florence'-Gourt : régime des eaux. . 552 

Folgensbourg : source 76 

Folle tiére : source (vue) 205 

Foncirgue : source carbonatée cal- 
cique 60 

Fond-du-Lac : puits artésien (coupe). 271 
Fondeurle-en-Yercors : glacière natu- 
relle 315 

Fondremand : puits naturels. . . . 309 
Fontainebleau : perméabilité de ses 
sables, 81 ; ils constituent un ni- 
veau aquifère, 165 ; cavernes entre 

les blocs de grès 300 

Fontaine-Chaude : prédominance du 

chlorare de sodium 103 

Fontaine-lès-Uontbard : faille. . , . 143 
Fontaine de Yaucluse : variations 
annuelles, 146; escarpement cal- 
caire au pied duquel sort la fon- 
taine (vue), 520; sa situation, 521; 
(vue), 522; (coupe), 525; son bas- 
sin d'alimentation, 524; (carte), 
525 ; son débit, 526 ; tableau gra- 
phique des observations sur le ré- 
gime de la Fontaine de Yaucluse, 

527 et 328 

Fontaines : source 200 

Fontaines - Chaudes : source thci^ 

maie 175 

Fontanat : sources abondantes (plan 

coupe et vue), 97 à 100 

Fontenay : source. 252 

Fontenay-près-Ghably : source . . . 254 
Fonlenay-près-Yèzelay : source. . . 252 

Fontfort : source 282 

Fontmort : source 103 

Fontoy : régime des eaux, 241 ; sour- 
ces (carte et coupe), 259 et. . . . 240 

11 - 17 



S5$ 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Fonts-de-Colbas (les) : sources. . . 208 
Fontvannes : sources, 145 et. . . . iO'i 

Forbach ; terrain houillcr S50 

Forest : source 190 

Forét-Noire : chlorure de sodium 
dans les sources, 106, situation 
des sources, 182; rùle du grès 
des Vosges dans le régime des eaux, 
S55; température de l'air et des 

sources 427 

Forth (montagnes de) : sources... . 266 

Foase-aux-Dames : source 335 

Fosse-Dionne : sources 233 

Fosse (ia) : béloires 335 

Fosse-Limousine : grotte 312 

Fosse-Blobile : cavité du sol. . . . 312 
Fou (moulin de la) : source de la Vis. 314 
Fourchamkwult : sources minénles, 
forages en rapport avec des failles, 

234 et 235 

Foux (le) : ses sources 206 

Fuux-de-Draguignan (le) : source. . 210 
Framont : aragonite, 75; source.. . 424 
France : carte montrant la disposi- 
tion des sources des plateaux cré- 
tacés du £i.-E. de la France.. . . 104 
France centrale : volcans, 210; gra- 
nité désagrégé aquifére ..... 02 
Franoonie i régime des eaux. ... 256 
Franxensbad : source sulfatée eodi- 

que 51 

Frasne : source 236 

Frément : source 349 

Fresnay : gouffres 308 

Fresne : faille 254 

Freyberg : galerie d'écoulement, 3; 

dépôt d'un silicate de fer et de 

manganèse, 112; Ûlons 177; source 

en rapport avec des liions. . . . 285 

Freyenwald : présence du bismuth. . 32 

Fribourg en Brisgau : température 

des sources, 427 et 431 

Friedhof : cavités aquiféres (coupe). 86 
Frîedrichswilhelm : sources jaillis- 
santes 376 

Friedrihshall : sources chlorurées. . 42 

Frohret (forêt de) : source 423 

Frugéres : forages et émanations 

d'acide carbonique 116 

Fulham : puits foré influencé par 

les marées 158 

Fulvy : sources 232 

Fumades (les) : groupe de sources.. 92 

Fung : source (vue), 100 à 102 

Furieuse (vallée de la) : sources sa- 
lées 103 

Fumas : source alimentée par infil- 



tration dans des scories, 96; 

goulfres 396 

Furou (le) : alimente les sources de 

Sassenage 118 

Furstenfeld : couches aquiféres, 85 ; 

profondeur des puits 86 

Furstenreid : hauteur du graTÏer au- 
dessus de la nappe phréatique. . 36 

Fuveau : projet de galerie d'écoule- 
ment, 4; régime des eaux. . . . 204 

Gadamès (oasis de) : développement 

de roches basaltiques 190 

Galion : sources thermales associées 

à la soufrièi*e 200 

Galles (pays de) : régularité des dia- 

clases 135 

Gallians (les) : source 274 

Galong-Gong : torrent de boue vol- 
canique 30'» 

Galway (comté de) : sources .... 266 

Gamarîde : source thermale ... . 105 
Gap : (figure), coupe passant par les 

sources Gap et Ebbing 171 

Gard (département du) : régime des 

eaux 255 

Garden-Rovir : source chaude. . . . 593 
Gare (boulevard de la) : puits arté- 
sien 212 

Garonne (vallée de la) : sources. . . 84 
Gascogne : absorption des eaux plu- 
viales par les dunes 53 

Gastein : silice dans les eaux. ... 11 

Gatinais : nappe d'eau 200 

Gaud (plateau du) : sources .... 316 

Gaudreville : perte de riton 334 

Gauville : sources 202 

Gavarnie (cii*que de) : diaclases.. . 138 
Gazxi (I) : arrosage par les eaux 

phréatiques 46 

Géants (chaussée des) : sources.. . 228 

Geddington : source 247 

Geer (le) : nappe d'eau aciijacente. . 220 

Gémenos : puits absorbants 318 

Gemmi (la) : souixes 350 

Gemon ville : cours d'eau souterrain. 307 
Gènes : nappes d'eau phréatique, 46 ; 
régime des eaux souterraines, 263; 

sources sous-marines 317 

Genestine : source 272 

Génis (Saint-) : abondance du carbo- 
nate de chaux 43 

Gensac : source 204 

Gergovia : source 187 

Geroldsgrund 63 

Gérolstein : acide carbonique. . . . 116 
Géronstère : source carbonatée cal- 



DES LOCALITÉS. 



259 



cique 64 

Gers : sources thermales, 166; ré- 
gime des eaux 207 

Gerstheim : source sortant de la 

nappe phréatique 27 

Gervais (Saint) : sources chlorurées, 

42; source sulfatée sodique.. . . 50 
Geyser (Grand) : acide silicique. . . ii 
Geyser-Grotto : dépôts calcaires.. . 20 

G'bamra : sources 166 

Giarra : iroir Fiume-Freddo. 

Giat : source 272 

Gibbon : sources 303 

Gibergeon : source 543 

Gieshûbl : présence de l'or 33 

Gileznaia-Gora : sources 270 

Giiez-Novodsk : sources en connexion 
avec les roches trachytiques, 180 ; 

coupe. 275 

Ginasservis : embues 310 

Ginols : source 186 

Girgenti : salse. ..." 382 

GiroUes-les-Forges : source 232 

Givry : source 232 

Gleisenthal : pente des eaux phi*éati- 
ques, 30 ; sources des dépôts qua- 
ternaires 72 

Glocester : eaux phi^tiques suppor- 
tées par le lias, 43; sources. . . 246 

Godstone : source 213 

Goschenen : température dans le 
tunnel du Saint-Gothard (figure). 159 

Gorchisy : eau minérale 234 

Gort : cours d*eau souterrains. . . 353 
Gorze : sources qui jaillissent aux 
environs, leur origine (plan et 

coupe), 111 à 117 et 257 

Gothard (Saint-) : émanation d'hydro- 
gène sulfuré, 5 ; éruptions d'eau, 
; profil géologique du tunnel, 10 ; 
répartition de la température (fi- 
gure), 160; infiltrations thermales, 
158; rôle des failles sur les eaux. 144 
Gotlzing : sources delà nappe phréa- 
tique 36 

Gougourt-Tau : sources thermales 

(figure) 172 

Goumay : source 202 

Gourzy : éboulis 175 

Gouy (plateau de) : gouffres 307 

Grand-Bichet : perte d'eau 238 

Grand'Fontaine : source, 204, 349 et 424 

Grand-Gérin : aven 331 

Grand-Geyser : présence du mer- 
cure 32 

Grand -Morin (bassin du) : fortes 
sources 83 



Grand-Pré : source 100 

Grand-Proval : goufTre d'où sort une 

source thermale, 230 et .... 231 

Grande-Baume : grotte 207 

Grande-Douche : sulfure de sodium. 6 

Grande-Fontaine (Yonne) : source. . 232 

Grande-Fosse : gouffre 313 

Grande-Grille : pi*ésence du fluor. . 9 
Grandrif : source carbonatée calci- 

que 61 

Granges de Sainte -Croix : régime 

des eaux 347 

Grasse : grotte 316 

GrauffLhal : soui'ce 423 

Grave : eau douce des puits, 54; 

influence des marées 54 

Gravenoire(Puy de) : sources.. . . 102 

Graville : source 202 

Grèce : caveraes 362 

Greenford-Green : influence du gra- 
vier quaternaire 4i 

Greenhithe : source 215 

Grenelle : puits artésien, 13, 85, 209 

à 211 ; fixité de son régime, 146 ; 

température de l'eau, 158 ; nappe 

d'eau chaude, 162; coupe. ... 210 

Gréoulx : sources thermales , 318 

193 et 175 

Gressigny (le) : sources 103 

Grocsbeck : source carbonatée calci- 

que 61 

Gross-Albertshofen : source sulfatée 

magnésique 55 

Grosshessel : sources, 33; nappe 

phréatique 36 

Grotto-Geyser 393 

Grozeau : source 321 

Grunwald : dépôts quaternaires.. . 72 
Guadalquivir (le). : régime de ses 

eaux 354 

Guadeloupe : solfatare, 5 ; ceinture 
d'eaux thermales, sa soufrière, 
200 ; émission continuelle de va- 
peur. 415 

Guadiana (le) : régime de ses eaux. . 354 

Guagno : source chlorurée 42 

Gualatieri : sa hauteur 408 

Guardia Yieja : source sulfurée so- 

dique 50 

Guelma : filons 177 

Guéry : eau de carrière du basalte • 6 

Guesalaga : source chlorurée.. . . 42 

Gueule (la) : régime de ses eaux.. . 344 

Guiers : sa source 315 

Guilford : disposition des niveaux 

d'eau de la craie (coupe) 212 

Gunung-Dempor : sa dimension . . . 408 



^60 



TABLE ALPllABËTIQUE 



Gurgitello : coexistence de divers 
sels, 36 ; sources thermales (carte). 196 

Gurnigel : source sulfurée calcique 
magnésienne, 52 ; présence de la 
strontiane 18 

Gutturu-Pala : source 204 

Gy-l'Éréque : source 234 

Haar : sources des dépôts quater- 
naires (coupe), 71 ; régime des 

eanx,22Set 225 

Mackelsberg : origine du plomb. . . 134 
Uackingerbach (vallée de) : régime 

des eaux phréatiques 54 

Haguenau : courant dans la nappe 

phréatique, 28 et 70 

llahnenberg : sources faiblement 

thermales de GhAtenois 173 

llainaut : sables aquiféres 88 

Hall : source saline, 38 et 40 

Halle : salines, 38 ; source chlorui<ée. 42 
Hambourg : présence du cobalt. . . 20 

Uamma : source chlorurée 43 

Uammam-fiou-Uaciyar : source ther- 
male 184 

Hammam-Bou-HanlHa : source car- 

bonatéc calcique 61 

Hammam-Helouan : source chloru- 

i^ 42 

llammam-Meskoutin : silice dans les 
eaux, 11; pi*ésence de la stron- 
tiane, 18; dépôts de calcaire, 
19 et 20; figure 24; dépôt de 
pyrite, 29 ; source chlorurée, 42 : 

pyrite 77 

Hammam-K'bans : liions 177 

Hammam-ould-Khaled : source sul- 
fatée calcique 52 

Hammam-Rhifa : liions, 177 ; source 

associée à des filons 280 

Hammam-Selam : sources chlorurées. 41 
Hammam-Sélif : source chlorurée. . 42 
Hammersmith : régime des eaux 

danç le gravier quaternaire. ... 44 
Hampstead : sources, 44 ; sables 

aquiféres 85 

Uan (grotte de) : disposition de la 

Lesse 344 

Hannogne : profondeur des puits. . 108 
Hanovre : minerai des marais. . . 127 
Hanwell : imperméabilité du sous- 
sol 44 

HAouUe : source très chaude. . . . lUO 
Uarrach (1*) : déviation des eaux, 

100; nappes souterraines 171 

Harrow : auti*efois inhabitable, Ak ; 
sables aquiféres 85 



Hartz : galerie d'écoulement, 3; 

effondrement 500 

Hassankalé : sources jaillisFant de 

roches trachytiques 189 

Haukadalr : geysera, 390 ; marais en 
rapport supposés avec les gey- 
sers '. 209 

Hausgauen : source 76 

Haut-Vogelsberg : sources 100 

Haute-Hame : exemples de failles, 
144; sources, 234; source ther- 
male de Bourbonne-les-Bains.. . 251 
Uauterive : source carbonatée sodi- 

que 58 

Haute-Vienne : sources en rapport 

avec la tourbe 15 

Havange : pertes d'eau, 238 ; sour- 
ces 210 

Havre (le) : présence du cuivre, 31 ; 

variations de débit des eaux . . . 146 
Havre : installation de machines 

pour l'épuisement des eaux. . . . 217 
Hayange : sources des environs, 

(carte), 259; entonnoirs. ... 240 
Hayden (vallée) : sources chaudes.. 393 
Uécla : présence de l'ammoniaque, 
4 ; ses rapports avec les geysers, 

301 ; sa dimension 408 

lleilbronn : acide carbonique.. . . 116 
Hendon : sources, 44 ; gravier an- 
cien aquifére 45 

Ilendreville : azotate dans les eaux. . 5 

Hérin : source 88 

Herlaching : sources des dépôts 

quaternaires (plan) 72 

llen'enberg : dépôt de calamine ... 30 
llei'serange (mines de) : cause de 

l'affluence des eaux 237 

Hertford : puits peu profonds, 45 ; 

niveaux d'eau 160 

Hervideros - de - Villar - del - Poso : 
source carbonatée ferrugineuse. . 62 

llesbaye (la) : nappe d'eau 2^0 

liesse-Cassel (ancien duché de) : 

eaux gazeuses et salées 375 

Hesseling : source 248 

Hessle : bouillonnements d'eau. . . 215 
Hiéropolis : sources thermales attei- 
gnant 90 à 100* 190 

Uigbbury : gi*avier aquifére appe- 
lant une population 43 

Highgate : sources gazeuses. ... 44 

Himmelburg : souixe 430 

liintermuhle (Munich) : régime des 

eaux phréatiques 34 

Uoddesdon : source 215 

Uodna : ses nappes d'eau, 172; eaux 



DES LOCALITÉS. 



261 



jaillissantes, 174 et 175; puits ar- 

tésiens, 181 à 183 

noe|i:en : source 424 

Hohkoenigsbourg ; source 424 

Hohwald : source 424 

Holderness : nature des dépots su- 
perficiels 214 

Hollande : minerai des marais, 127 ; 
nappe phréatique, 32 ; eaux sou- 
teiTaines des dunes, 54; sources 
des dépôts diluviens, 72; infiltra- 
tion de la mer dans le sous-sol. . 32 

IloUogne : sources 221 

UoUoway : nécessité d'un apport 
d'eau pour rendre le sol habita- 
ble 44 

Hombourg : présence du plomb.. . 32 

Iloncourt : source 424 

Honoré (Saint-) : dépôt alumtneux. 
27 ; source chlorurée, 42 ; dépôts 

de silicates 66 

Hom : diaclases (figure), 135 et.. . 224 
llorta : ruisseau alimenté par infil- 
tration dans des scories 98 

Hospitalbrunncn : source 287 

llotsprings : sources (figure) . . . . 172 

Uounslow : sources 44 

llowth : source 260 

lliibe (la) : source thermale 173 

Uuel-Seton : source thermale (li- 
gure) 178 

lluelva : présence du zinc, 39; pré- 
sence du cérium 31 

lluU : bouillonnements d'eau . . 215 
llumber : bouillonnements d'eau 
dans le lit de cette rivière. . • . 245 

llundsbach : source (coupe) 76 

Uunyady-Janos : présence de lu ma- 
gnésie, 26 ; source sulfurée sodi- 

que 51 

Hui^epoix (pays d) : sources. ... 81 

Iluttenheim : source 27 

Jlvirtortatu : lac 209 

Ilygie : source 287 

Ibara : salines 107 

Ickenham : imperméabilité du sous- 

sol 44 

Idaho : geysci s 392 

Idgeng : acide sulfuriquc, 7 ; acide 

chlorhydrique 8 

leso (vallée de) : crevasses 418 

Ihringen : sources 430 

Halo (volcan) : sources d'Alangast. . 201 
IHord : régime des eaux dans le gra- 
vier quaternaire 44 

Ilidja : source à proximité de i ochcs 



volcaniques 189 

Hl (1*) : gi'avier aquifére (coupe), 
24; nappe phi*éatique, 26; sour- 
ces 76 

Ulyrie : eflondrements et cavernes. 300 
Imnau : source carbonatée calcique. 61 

Innocenziana : source 107 

Indiana : cavernes 366 

In^reray : source. 236 

Inpleborough : cavernes 351 

Insleville : fource carbonatée calci- 
que 61 

Irazu : source thermale 195 

Irk (rivière) : ses inÛltrations.. . . 262 
friande : al>sorption des pluies par 
la tourbe, 15 ; réservoir d'eau du 
drift, 74 ; arénes granitiques ti*ès 
aquifères, 02 ; sources des roches 
éruptives, 109; soucces du cal- 
caire carbonifère en rapport avec 
des basaltes, 128; régularité des 
diaclases, 135; réle hydrognosti- 
que des failles, 266 ; régime des 
eaux, 263; cavernes (voir aussi 

Anti*im) 351 

Ir^ell (rivière) : ses infiltrations. . 262 
Isar : mouvement des eaux phréati- 
ques, 36; sources des dépôts qua- 
ternaires, 71 

Ischia : prédominance du carbonate 
de soude, 43 ; connexion des 
sources avec la mer, 108; ses 
sources thermales (caite), 195; 
profondeur attribuée aux tremble- 
ments de ten-c, 227; éruption 

de, 1302 414 

Ischl : source chlorurée 42 

Isis : source 73 

Islande : hydrogène libre dans les 
geysers, 3; dépôt de geysérite, 12 ; 
expUcation des geysers d'Islande 
par M. Bunsen, 208 ; alignement 
des geysei*s, 209; cavernes des 
coulées volcaniques, 302 ; geysers. 300 

Isie (!') : source 232 

Islington : gravier aquifére appelant 

une population 43 

Issendolus : gouffres 333 

Is-sur-Tille : faille 143 

Ixelles : nappe d'eau (coupe) .... 222 

Italie : sources de gaz 380 

Iton : ses pertes, 353; (courbe), 534; 
cavernes. ........... 350 

Itzu (province d'] : sources chaudes. 150 

Jaen : source sulfatée magnésiqne, 
54; sources Jaifiissan tes 354 



262 



TABLE ALPUABËTIQUE; 



Janicule (le) : sources 106 

Japon : acide cblorhydrique, ft; sour- 
ces chaudes, 160; ligne de vol- 
cans 409 

Jardin des Plantes : projet d'un 

puits artésien 201 

Jaumont : sources 242 

Java : acide chlorhydrique, 8 ; érup- 
tions acides et boueuses, 72 : tor- 
rents de boue volcanique, 303; ligne 
de volcans, 400; émission continue 

de vapeur 415 

Javina : silice dans les eaux .... il 

Jean-Nouveau : aven 331 

Jersey : cavernes crauséos par la 

mer 302 

Jeuzet : bitume dans l'eau 16 

Jordanes (Jourdain) : sources puis- 
santes 226 

Jouan (golfe) : source sous-marine.. 317 

Jouques : sources 310 

Jourdain (le) : ses sources, 100 et.. 110 
Joui (lac de) : son alimentation, 307; 

perte de rOrbo 350 

Juine^b) : ses sources 82 

Jura : déplacements de niveaux aqui- 
fères par les failles, 152 ; influen- 
ces des cavernes sur les eaux, 
304; fréquence des cavernes.. . . 345 

Jussy : source 241 

Julland : minerai des marais. . . . 127 

Kache-Arassan : source chlorurée. . 42 
K.iiscrfoi*unnen (source de) : carte 

et coupe, 268 et 250 

KaiseivFranzenbad : débit d'acide 

carbonique 118 

Kaiserstuhl : sources tliermales, 188 
et 450; sa constitution géologi- 
que 429 

Kaltcnhauscn : sources des terrains 

quaternaires 71 

Kamtchatka (sources du) : milice dans 
les eaux, 11 ; dépôts de peyscrite, 
12; sources chaudes, 108; ligne 

de volcans 409 

Kandersteg: cavernes, 345 : source. 350 
Kanc : région pcti'oliférc, 386 ; gey- 

'. ser 387 

KaralHssar : région riche en sources 

thermales 190 

Katacé-Kaumène : cunneiion entre 
la thermalité des eaux et les vol- 
cans éteints 190 

Katxmatt : source 424 

Kiiutenbach : filon, 177; source 
dans une mine 284 



Kavaros : goulTre 365 

Kehl : quantité d'eau qui passe au 
pont de Kehl comparée au volume 

de la nappe phréatique 25 

Kellebri (le) : source 240 

Kemmenau : sources en rapport 

avec des roches éruptives .... 268 
Ken net : puits peu profonds .... 45 
Kent : régime des eaux, 21 â; épan- 
chement d'eaux dits nailbouraes. . 213 

Kcntuck-y: cavernes 368 

Kertsch : volcans de boue 383 

Khorassan : sources de Hassankalé. . 189 
Kidderminster : son emplacement 

en rapport avec les eaux 2't2 

Kilbum : exception d'habitabilité. . 44 
Kildare : réservoirs d'eau du drifl.. 74 
Kilkeniiy : réservoirs d'eau du 

driPt 74 

Killala (baie de) : régime des eaux. . 353 
Killaloe (rivière) : son origine due 

à des dépôts tourbeux 15 

Killarten : régime des eaux 355 

Kinahan : cavernes du calcaire car- 
bonifère 552 

Kintzheim : sources 423 

Kiskalan : source carbonatée com- 
plexe 63 

Kislovodsk : sources thermales (cou- 
pe), 228 à 23i 

Kissingen : présence de la stron- 
tiane, 18; présence de l'étain, 30; 
présence de l'antimoine, 30 ; pré- 
sence du plomb, 32 ; source dilo- 
rurée, 42: abondance du carbo- 
nate de chaux, 43; sondages ar- 
tésiens 377 

Kizildza-Uammam : source sortant 

d'une roche trachy tique 180 

Kleintlial : source 450 

Klingenthal : source 42i 

Klintschewkaja : sa hauteur 408 

Knoeiiiigen : sources 70 

Kimtange : influence de la faille de 

llayange sur les sources 241 

Kôbanya : niveau des puits 39 

Komayli : eaux souterraines ther- 
males 199 

Kongsberg : séchei*essc des roches . 8 
Koudirast-Sidi-Iahia : température 

des eaux 166 

Koussuts : source sulfuriquée. . . 49 
Krakatau : sa foime (figure), 413; 

explosion, 214: son éruption. . . 41i 
Krapina : source carbonatée caici- 

que 61 

Ki-euth : source sulfatée calciquc 



DES LOCALITÉS. 



265 



carbonatée 53 

Kreutznach : présence du baryum . 17 

Krisuvik : solfatare, 3 ; gypse. ... 69 

Krontbal : souixe 251 

Kumaoi (ile) : éruptions boueuses. . 585 

Kusalsu : sources thermales .... 198 

Laach (lac de) : carbonate de fer. . 29 
Ijibarthe de Ncste : source carbona- 
tée complexe 63 

Labassère : présence du cuivre.. . 31 
La Caille : source carbonatée calci- 

que 60 

La Chapelle-Saint-Dcnis : puits arté- 
sien, 209 et 2i2 

La Chapelle -sous-Dun : eaux jaillis- 
santes 264 

Lacoux : gouffre 312 

La Croix-de-Miége : effondrements 

du sol 314 

Laeken : nappes d'eau 85 

Laemmeren : glacier alimentant le 

lac de Daube 350 

La Fer té-Gaucher : fortes sources. . 83 

La Fout-de-Cére : source 272 

Lago : soflionis. 508; industrie bo- 

racique (figure) 403 

Laguna : sources chlorurées calci- 

ques 45 

La Hube : source chlorurée 42 

Laiche (la) : fontaines bouillon- 
nantes 315 

Laifour : sulfate de fer 126 

Laignes : sources 254 

Laines (la) : .sa source 191 

Laizines (bief des) : pertes d'eau. . 306 

La Malou : présence de la baryte, 18; 

présence de la magnésie, 27; 

source carbonatée calcique, 60 ; 

filon métallitère, 177; source en 

rapport avec des filons 282 

Lamothe : source chlorurée, 42; 

source associée à des filons, 283 ; 

faille, 176; sources thermales. . 175 

Lancashire : sources sortant de 

failles, 120; allure de l'eau sou- 

teri*aine 262 

Lancerotte : cavernes des coulées 

volcaniques 302 

Lancisiana : source 107 

Landes : coupe d'un puits (figure). . 131 
Landsend : imperméabilité des ro- 
ches 8 

Langenau : source carbonatée cal- 
cique 61 

Langenschwalbach : présence de l'è- 
tain, 30; présence du plomb, 32; 



source carbonatée complexe, 63 ; 

sources acidulés 117 

La Nugère (Puy de) : ses sources, 

102 à 103 

Lans (plateau de) : régime des eaux. 315 

Laon : couche aquifère et sources . 84 

La Palue : source 204 

I.aponie : dépôts fennigineux.. . . 127 

Laqueille : source 272 

Lardenue : sources 84 

Larderello : sonJonis, 398; forages, 

(figure) 400 

Largue (vallée de la) : sa richesse 

en sources (coupe) 76 

Larzac : causses 296 

Lasson : source 200 

Laterina : source carbonatée calci- 
que 60 

Latial (cône) : sources qui en déri- 
vent 107 

Laugarnes : acide silicique 11 

Laurium : dépôt de smithsonite, 30 ; 

diaclases métallifères 156 

Lavardens : sources thermales, 207 

et 166 

Lavey : source sulfatée sodique, 61 ; 
mélange de la source tiiermale 

aux eaux phréatiques (figure) , 58 et 59 
Lea (vallée de la) : influence du 

gravier aquifère 44 

Leamington : sources chlorurées. . 42 

Leatlierhead : source 215 

Léau : profondeur où l'on rencontre 

la craie 219 

Lède-de-Lons-Lamas : nappe phréati- 
que des dunes ^figure) 53 

Leek : son emplacement en rapport 

avec les eaux 261 

Le Havre : ses sources, 201 ; eaux 

produites par les pluies 202 

Leicester : puits dans le keuper, 20 ; 

sources 246 

Leipzig : coupe montrant la dispo- 
sition de la nappe phréatique.. . 37 

Lembach : sources .• • • • 423 

Le Hiroir : source 200 

Lens : niveau d'eau 218 

Lepini (monts) : sources 357 

Lèques (golfe de) : sources sous-ma- 
rines 317 

Les Ponts : source carboniquée cal- 
cique 61 

Les Roches : somxes 100 

Lesse (la) : son cours souterrain. . . 344 

Lessy : source, 237 et 241 

Levier : gouffre 308 

Levigny : gouffres 308 



28 i 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Loiy : source 238 

Lez (le) : sa source 314 

Licliêres : sources 252 

Lichtentlial (faubourg du) : puits. . 423 
Liebensleiu : présence de lelain, 
30 ; présence du plomb, 32 ; pré- 
sence du bismutb, 32 ; présence 

de l'argent 33 

Liebenzeil : sources tièdes 183 

Liège : nap|)e pbréatiquc duc au 
gravier, oî ; régime deseaux^ 216; 
existence de deux niveaux aqui- 

fères 219 

Lille : puits influencé par les nn- 

rées 158 

Lima : matiërcs salines des eaux . . 81 
Limmat (vallée de la) : sources de 

Baden en Argovie 169 

Lincolnshira : soiu^ces 246 

Undry : source 200 

Linot : source salée 124 

Lipari : sélénium, 7 ; gypse et anliy< 

drite ' 69 

Lippe-Detmold : diaclascs 224 

Lippspringe : jaillissement de sour- 
ces 225 

Lirey : sources 11 

Uson (le) : sa source 305 

Little Nortb (montagne de) : couijc 
des Warmsprîngs à la montagne 

Little North 170 

Liverdun : sources de l'oolitlie. . . 236 
Liverpool : eaux phréatiques, b7 ; 
son emplacement en rapport avec 
les eaux, 261 ; volume d'eau des 

puits 262 

Livonie : minerai des marais. ... 127 

Livry : source 91 

Loano : eaux phréatiques (coupe), 
40 ; régime des eaux souterraines. 263 

Lobsann : source 424 

Lodi-Coster : source 553 

Lodi : influence des fontauilis sur la 
grande production du lait. . . • 80 

Lodosa : suliate de chaux 97 

Loèche : source suliatée calcique ma- 
gnésienne 62 

Loing (vallée du) : aqueduc de la 

Vanne, 13 ; ses sources, 191 et. . 200 
Loire (la) : ses infiltrations souter- 
raines, 337; faille dans laquelle 
s'est établi son lit, 350; gouffre 
observé dans son lit, 340 (coupe) . 543 
Loiret (le) : ses sources, 337 (carte). 558 
Lombardie : nappe de la plaine de 
la : 48 ; eaux phréatiques utilisées 
poiu* les fontanili 49 



Londres : phosphore dans les eaux 
artésiennes, 9; eaux phréatiques 
reposant sur le london-clay, 42 et 
43 ; influence de la nappe phréati- 
que sur l'ancienne extension des 
populations, 43 ; argiles suppor- 
tant le gravier aquifére, 43 et 44 ; 
gravier ancien, 45; profondeur 
des puits alimentés par sa nappe 
phréatique 4o 

Londivs (bassin de) : puits forés, 

165 ; niveau des sables tertiaires, 

166 ; régime des eaux 213 

Longeville : sources 11 

Lon(ti : souiTes, 70 et 521 

Long-Island : eaux phi*éatii|ues. . . 625 

Longuycn : source 238 

I^ngwy : puits 242 

Lons-le-Saulnicr : abondance du 

calcaire, 43; goufTres 363 

Lorch : sources acidulés 117 

Lorenio : jets d'eau bourbeuse et 

bouillante 151 

Lorinczi : niveau des puits 30 

Lorraine : nappes et sources de l'oo- 
lithe, 237 ; sources en rapport 
avec des failles (cailes et coupe), 
239 à 2i0; régime des eaux, 248; 
ix^le du grès des Vosges sur le ré- 
gime des eaux 255 

Los Bados (vallée de) : soui*ccs ther- 
males abondantes 205 

Lost Bi ver : source 306 

Lot (le) : cavernes et sources .... 353 
Loudun (environs de) : faille don- 
nant naissance à des sources . . . 110 
Loue (la) : sa source, 307 et ... . 345 
Louèche : présence de la stron liane, 
18 ; présence de l'or, 33 ; sources 

thermales 175 

LouglwCorrib: régime des eaux.. . 351 
Lougli-£me : régime des eaux. . . 352 

Louisville : forage 160 

Loutter : source trés volumineuse 

jaillissant de la nappe phréatique. 27 
Louvaiu : eaux jaillissantes, 106; 

puits artésiens 2^ 

l^ouveciennes : niveau d'eau dû. aux 
manies vertes, Hl ; source. ... 95 

Louysse : sa source 353 

Luchon : souix^es chlorurées, 41 ; dé- 
pôt de soufre 94 

Luco : source chlonnv3 sodique. . 39 
Luçon (Ile de) : dép6t de geysérite, 
12 ; sources chlorurées calciqucs, 

45 ; forme de ses volcans 407 

Lucques : sources sulfatées calciques 



DES LOCALITÉS. 



265 



magnésiennes 62 

Lucy-le-Bois : source 232 

Ludlaugc : entonnoir 240 

Ludres : faille 143 

Luléo : dépôts ferrugineux 127 

Lunebourg : source chlorurée, 42 ; 

effondrements 306 

Lure (montagne de} : nappe aqui- 

fére 332 

Lusace : épaisseur des défùls ferru- 
gineux, 128; phosphate de fer. . 129 

Lussan : grottes 297 

Lustignano : sofQonis 398 

Luxembourg (grand-duché de) : ré- 
gime des eaux, 242; eaux jaillis- 
santes 250 

Luxeuil : présence de la baryte, 18; 
présence du cuivre, 31; source 
chlorurée, 42; prédominance du 
chlorure de sodium, 103 ; source 

en rapport avec des filons. . . . 281 

Lycus : caverne 363 

Lvkxhwr (le) : régime de ses eaux . 351 

Macaluba : salses 382 

Macassargues : griilles 298 

Macclestield : son emplaceiiieal eu 

rapport avec les eaux 261 

Nacey : profondeur des puits.. . . 109 
Hachault : présence du carbonate de 

chaux 19 

Hachouca (mont) : sources, 27G ; sa 

constitution géologique, 230 et. . 231 

llachy : sources H 

lladeira (rio) : acide sulfuriquc.. . 7 

Hadison (le) : sources chaudes . . . 303 

Maelbeck : sa nappe phréatique. . . 30 

Hagel (la) : source 424 

Maliourat : source 184 

llaidenhcad : puits peu profonds. . 45 

liaisons : sortie d'eau 311 

Maizeroy : niveau d'eau 248 

Hala : soui-ces silicatées 65 

Malaucène : grotte 316 

Malbos : infilU*ation des cnux .... '255 
llalka (vallée de) : sources chaudes. 198 
Ualou (la) : présence de la baryte, 
18 ; présence du cobalt, 29 ; pré- 
sence du zinc 29 

Hammooth : source chaude. . . • 303 

Mance : source 237 

Hanche (la) : fissure dans la craie 

sous-marine 8 

Hanche (tunnel de la) : variations 

des eaux 148 

Hanchester : e::ux phréatiques, G7 ; 
son emplacement en rapport avec 



les eaux, 261 ; volume d'eau des 

puits 202 

Handchourie : volcans 215 

Haugfall (vallée du) : réj^âinc des 
eaux phréatiques, 35; sources des 
dépôts quaternaires, 72 ; tempéra- 
ture des eaux 432 

Hanosque : eaux sulfureuses. . . • 92 
Mans (Le) : nappe d'eau des sables 

cénomaniens 06 

Mansfeld : présence du cobalt. . . 132 

Hanspach : source 76 

Hantinée : gouffre 303 

Narange : source 241 

Harbella : soui*ce sulfatée 62 

Haii>le-Arch : régime des eaux. . • 352 
Marcia (eau) : source, 108 ; conduite 

& Rome 354 

Haremme (la) : soflionis 398 

Marienbad : présence de la strontiane, 
18 ; source sulfatée sodique, 50 et 
61; débit d'acide carbonique, 118; 
source associée à des filons.. . . 286 

Harienbi-unnen : source 424 

Harienfels : source carbonatéc calci- 

que 60 

Narigny : sortie d'eau 311 

Harmeaux : source 232 

Marne (vallée de la): sources, Gi; 
niveau d'eau de l'ai^gile plastique, 
82; niveau des eaux ascendantes 
dans son bassin, 163 ; puits forés 
164; son niveau par rapport à la 

nappe phréatique IKO 

Marne (département de la) : sources. 190 
Marsal : salines, 38 ; exploitation an- 
tique du sel 102 

Mai'seille : sources d'eau douce le 
long du rivage, 206; puits, 318; 

ses sources 310 

Hartigny : source sulfatée calcique 

magnésienne, 62 et 96 

Martres-de-Veyre : source carbona- 

tée sodique 58 

Marve (la) : sa soui*ce 101 

Marylebone : puits peu profonds.. . 143 
Masca : sources ttiermalcs, 207 et. . 166 
Mau (le) : puits dans la craie. ... 65 

Hauna-Loa : sa dimension 408 

Mauperthuis (parc de; : sources, 83. 

et 84 

Mayon : volcan 407 

Hayrés : source us^oclcc à des li- 
ions 283 

Nazafran (le) : ricim^ des eaux.. . 171 
Hazaye : sources, 99 (plan et cou- 
pe), 101 à 103 



266 



TABLE ALPHABÉTIQUE . 



Mazer : puits jaillissants rcjclaiit 

des animaux vivants 160 

Vazocha : entonnoir 302 

Mccklcmbourg : minerai des ma- 
rais 127 

Mcdaigiie : source carbouatée cal- 

cique 60 

Uédira : eaux ciiaudcs 200 

Méditerranée (bassin de la) : trem- 
blements de terre 224 

Medlock (rivièi*e) : ses infiltrations. 202 

Mehadia : source chloi*urée 40 

Ueinberg : source chlorurée, 42; 
source sulfatée calcique et sodi- 

que 53 

Neissengette : source 424 

Melisey : source 254 

Velrhir (cliott) : nappe artésienne. . 181 
Velzo : nappe d*eau. ....... 48 

Hendip-HtUs (sud des) : régime de 

Teau souterraine 262 

Hendoza (chemin de) : crevasses. . . 418 
Uenton : sources sous-marines. . . 517 

Mercy-le-Bas : perte d'eau 258 

Her Noire : volcans de boue. . . . 583 

Merstha m : sources 213 

Herten : terrain houiller 250 

Merthyr Tydwild : présence d'azo- 

Utes 89 

Hesnils-sur-rEstréc : azotates dans 

les eaux 6 

Messine : eaux phréatiques (coupe), 

47; sources 70 

Méthane : eaux chlorurées 40 

Metz : carbonate de chaux dans les 
eaux, 19 ; sources des sables qua- 
ternaires, 71 ; sources captées à 
Gorze pour l'alimentation de. . . 114 
M.eudon : eau de carrière des ar- 
giles à meulières, 6; eau de car- 
rière du silex de hi craie, 0; ni- 
veau d'eau dû aux marnes vertes, 

81 ; source 05 

Bfeuse (la) : nappe d'eau adjacente.. 220 

Meulan : sources 95 

Meurchin : abaissement de niveau 

de l'eau 177 

Meurthe-et-Moselle : éboulis déter- 
minant des sources, 94; régime 
des eaux, 250 ; sources jaillissant 

deToolilhe 256 

Meuse (la) : alluvions qui l'accompa- 
gnent, 31 ; sa source, 191 ; sour- 
ces des vallons secondaires, 220; 

vallées qui y aboutissent 221 

— (département de la) : sources du 
terrain jurassique 256 



Mexique : sources chaudes en rap- 
port avec du trachyte ou la dulé- 

rite, 101; eaux thermales 300 

Michelbach-le-Bas : sources 76 

Miège (la Croix de) : efTondrements. 314 
Nièrs : source sulfatée sodique. . • 51 

Migé : source 234 

Migennes : source 200 

Milan : nappe d*eau, 48; (fig.) ... 52 
Milianah : filons en rapport avec 

des sources 177 

Milo : solfatares, 6; acide sulfuri- 
que, 7 ; alunite et alun, 66 ; gypse, 
69 ; connexion des sources avec 
la mer, 109; souixe chaude, 196; 
émission continue de vapeur.. . 415 

Minbaste : source salée 104 

Minden : forage 160 

Miramas : absence de sources. . . 319 
Miravallez : source thermale. ... 105 

Mirebalais : puits naturels 295 

Miroir-de-Theil (le) : source (vue) 

140 à 150 

Mitidja (basse) : nappes d*eau sou- 
ten^ines, 167 et 169; sa carte, 
170; eaux dans le teiTain quater- 
naire, sondages (plan) 171 

Modenais : application agricole des 

eaux phréatiques 49 

Moder (la) : source des ten^ains qua- 
ternaires, 20; courant dans la 
nappe phréatique, 28; sa source. 424 

Modersfeld : source 424 

Môdling : température de sa souixïe, 

176; régime de sa source. . . . 259 
Molia : source carbonatée calcique.. 61 
Moingt : source carbonatée sodique. 58 

Moivre (le) : sa source 196 

Môle (le) : régime des eaux 212 

Molians : grotte 516 

Moluques (les) : ligne de volcans. . 409 
MomouUou : température de l'eau 
des puits, 192 ; l'eau des puits 

chaude 200 

Mondion : puits naturels de la craie. 205 
Mondorf : présence de Tétain, 30 ; 
présence de l'antimoine, 30; eaux 
cuprifères, 31 ; sources chloru- 
rées, 39; forage et eau jaillis- 
sante et chaude, 160 ; eaux jaillis- 
santes 250 

Monestier-de-Clei*mont (le) : source 

carbonatée calcique 60 

Monestier : source 175 

Monna : caverne 296 

Mono (lac) : sources volumineuses 
dans l'intérieur du lac 192 



DES LOCALITÉS. 



S67 



Monor : niveau des puits 39 

Mons [environs de) : difiicultés des 

sondages 216 

Monsumano : grolle (coupe) 358 

HonUchique : source chlorurée cal- 

cique 46 

Montana : geyser, 392 ; bassin des 
geysers sur le Haut - Madison 

(coupe) 394 

Montbard : gouffre 300 

Montbrison : sources 370 

Montbron : pertes d'eau 311 

Mont-Cenis : absence d'amas d'eau 
dans le tunnel, 9; température 

souterraine 168 

Monclûé : coulée de lave produi- 
sant une source 99 

Mont- Dore (le) : silice dans les 

eaux 12 

Monte- Catini : source chlorurée , 

42; sources thermales 358 

Monte-Gerboli : soflionis, 308 et 403 

(Ûgure) 406 

Monte-Massi : accroissement de tem- 
pérature du sol; 161 et. . . . 226 
Monte-Nuovo : chlorure de sodium, 

107; solfatare 195 

Montcponi : galerie d'écoulement. . 266 
Monterey : source carbonatée cal- 

cique 60 

Monte-Rotondo : soffioni, 398; (cou- 
pe) 405 

Montfey : sources 10 

Montgeol : source 272 

Montigny : sources, 199 et 234 

Mont-Irone : dépôt de soufre, 6; 

sources thermales 188 

Montinajou : source sulfatée ma- 
gnésienne, 64 et 124 

Montmartre (abattoir de) : projet 

d'un puits artésien 207 

Montmirail- Yacquiércs : présence 
de la magnésie, 26 ; source sulfa- 
tée magnésique, 64 ; nombre des 
soiwces, 83 ; présence de sul- 
fures 92 

Montmorency : source, 96 ; cavernes 

dans le gypse 302 

Moutmoret : sources salées 102 

Montois : eaux calcaires 19 

Mont-Pan isel : nappes d'eau 85 

Mont-Pei^u (massif du) : diaclascs., 138 
Montpeyrous : source salée .... 104 

Montpezat : source 128 

Mont-Quart (près Chamonix) : source 274 
Monti*ouge : eaux phréatiques.. . . 62 
Montrouget : aqueduc de la Vanne. 14 



Montrond : eaux poussées par l'a- 
cide carbonique, 116; forage et 
accroissement de température des 
eaux, 161; puits artésien, 368; 

(coupes) 360, 371 et 373 

Mont-St-Michel : niveau des puits 

dans la craie 65 

Mont-Sl-Michel (Cornouaillcs) : lilho- 

clases 135 

Mont-St-Sulpice : source 200 

Monts de Champagne : sources. . . 190 
Montsineyre : coulées de lave pro- 
duisant des sources 102 

Montsouris : réservoir des eaux de 

la Vanne 421 

Monts-Parioli : source gazeuse. . . 100 
Mont-sur-Lausanne : souroe artifi- 
cielle dérivant du dépôt glaciaire, 
coupe, 56 ; eaux phréatiques des 

dépôts glaciaires 76 

Montvaux : source 237 

Moravie : cavernes 361 

Moresnet : régime des eaux. . . . 349 
Morin (Petit-) : disposition de ses 

souroes il 

Moritz (Saint-) : eaux cuprifères.. . 31 
Morae-l'Échelle : souroe du Galion. . 201 

Morte (la) : faiUes 143 

Morte (mer) : faille, 176; nombreu- 
ses sources thermales sur ses 
bords, 176; vue des falaises du 
rivage oriental de la mer Morte. . 190 
Morvan : sources résultant de la 

désagrégation du granité 92 

Moscou : aqueduc, 40; argile gla- 
ciaire etalluvions, 48; eaux phréa- 
tiques (carte) 49 

Moselle (département de la] : puits. 242 

Moskwa : argile jurassique 40 

Mostaganem (Voir Aïn-Nouissy). 

Motiere : gorges profondes 347 

Nouffy : source 254 

Moulin-au-Comte : fortes sources . . 8 
Mouliu-Gosseau : groupe de sour- 
ces 168 

Moulin-Croton : pertes d'eau.. . . 306 
Moulin de la Som*ce (voir Pargny). 
Moulin-Picot : niveau des puits dans 

la craie 65 

Moulinet : groupe de sources. ... 168 
Mourmelon-le-Grand : eau phréati- 
que 190 

Mournans : excavations du sol . . . 305 
Mousach : hauteur du gravier. ... 36 

Moussey : sources 11 

Mouthe (la) : source du Doubs ... 449 
Moutiers : source de salins 175 



26a 



TABLE ÀLPIIABËTIQIE 



Noyeovic : eii»luilatioii ancienne du 

sel 102 

Sioraiér : sources 166 

lluhlbach : ruisseau 2i^ 

BIuhlbrunnen-NcSeniug : soui*ce de 

Carlsbad 287 

Muhlthul : nappe phréatique, 50; 

source 430 

Multingcn : sulfate de magnésie, 97; 
rapport du sulfate do soude au 

sulfate de magnésie 98 

Multien : nappes phréatiques. ... G« 
Munich : gravier extrémciuent per> 
méable, ondulations de la surface 
des eaux phréatiques (profil et plan), 

34 à 36 ; plan des eaux phréatiques, 

35 ; son alimentation en eau, 36 ; 
hauteur du gravier au-dessus de 
la nappe phréatique, 36 ; eaux 
phréatiques (profils et plan de la 
nappe), 33, 30 et 37 ; sources des 
dépôts quaternaires (coupe et 
plan) 71 

Munsigen : sources 345 

Mu rano (basilique de) : cassures.. . 143 
Mnrols : sources, 104; inûltration 
d'eau daus les scories volcani- 
ques on 

Mya (oued) : eaux artésiennes. . . 170 
Mytichte : aqueduc 40 

Nagold (plateau de) : manque d'e<iu 

dans les années sèches ^55 

Nalu'-el-Asi : source 5(W 

Nahr-el-Kcb : cavernes, 303 ; (vue). . 30<l 
^aisum-Chyja : sources chaudes.. . 397 
Nans-sous-Saiutc-Anne : source . . 300 

Napa (vallée) : geysers 595 

Napics : association des sources 
thermales à des volcans, 216 ; pro- 
fondeur attribuée aux ti-einblc- 

ments de terre 227 

Narzau : source thermale à Kislo- 

vodsk (coupe), 2-20 à 230 

Nauhcim : présence du brome, 8; 
sources chloinirécs, 39 ; abon- 
dance du calcaire, 43 ; débit des 
sources, 117; sondage, 161 ; sour- 
ces jaillissantes (vue), 374 et 370; 

grotte 297 

Naxie : vue de la grotte de Jupi- 
ter 291 

Kectaira (Saint-) : silice dans les 
eaux , 11 ; présence du calcaire, 
19 ; dépôt de calcite et d'aragonite, 
22 ; présence de l'alumine, 27 ; 
dépôt de pyrite, 29 ; prédominance 



du carbonate de soude, 43; py- 
rite 77 

Négrepont : sources clilorurées . . 44 

Nemoure : source 191 

Neresheim : sources 244 

^éns : présence du fluor, 9 ; source 
carbonatée complexe*, 63 ; filon 
métalliférc, 177; source associée 

à un lilon 284 

Ncschers : sources 104 

^escnbach (vallée de) : circulation 

de Teau 141 

Ncsque (la) : régime des eaux. . . . 325 
Noubruiiuen : source de Carlsbad. . 287 
NeuchAtol : cavci'iies, 345; sources. 345 
— (lac de) : son alimentation. . . . 345 
Neueuahr : jets volumineux d*acidc 
carbonique, 117 ; causes de l'in- 
termittence des sources, 149 : exha- 
laisons gazeuses 377 

Ncufchcf : sources 241 

Ncultaus : source carbonatée calci- 

que 61 

Neusalzwerk : présence de la baryte, 

18: débit d'acide carbonique.. . 118 
^eusatz ; manque d'eau pendant les 

années séclies 255 

Ncuschwalhcim : eaux chlorurées. . 44 
Ncusohl : origine du cuivre dans 

les eaux 133 

Neuville-en-Terrain : source. ... 219 

Neuvy-Sautour : sources 200 

Neva (la) : Fa source 354 

iN évada : tunnel d'écoulement du li- 
lon de Comstock. 3; hics de borax, 
10 ; abondance des sources ther- 
males. 192; sources bouillantes. 193 

Nevado : volcan 419 

Nevado-dc-Chillan : sources ther- 
males SM)1 

Neyrac : présence du titane, 30 ; 
présence du molybdène, 33 ; pré- 
sence du tungstène, 33; source 
carbonatée cnlcique, 60 ; puits à 
miiffettcs, 115 : origine du plomb. 134 
Newburg : puits peu profonds ... 45 
New-York : eaux phréatiques. ... 48 
Nice : sources sous-marines, 317 ; 

oscillations du sol 222 

Niederbronn : présence de chlorures, 
39; source, 423; sa température. 181 

Niederhaslach : sources 4i4 

Niedennanspach : source 76 

Nieds (les deux) : régime des eaux. 248 
Nièvre (département de la) : ses 

sources minérales , 234 

Nimhâldo : torrent s'iniillrant dans 



D£S LOCALITÉS. 



26» 



le calcaire 47 

Nisyros : connexion des sources avec 
la mer, 109: phénomènes éclai- 
rant la tliéoiie des geysers , 

207 ; éniption volcanique 214 

Koé : soui*ce, 149; sa dérivation par 

les Romains 200 

Nohaneut : source 103 

Motratgue (la) : sa source, 345 ; son 

régime 340 

Noire (mer) : volcans de boue. . . . 383 
Koisy-sur-Ecolle : aqueduc de la 

Tanne 14 

Nona (vallon de) : source 107 

Nonancourt : azotate dans les eaux. 6 
Mord (département du) : difHcuUés 
de sondages, 214; régime des 

eaux 261 

Norheim : présence du brome et de 
riode dans le mélaphyre. 109; 
quantité de cuivre du mélaphyre. 134 
Normandie : diaclasos dans ses fa- 
laises 1*»7 

North-Downs : régime des eaux. . . Ïl2 
Northall : privilégiée au point de 

vue de rhabitation 44 

Nortliamptonshire : sources. . . . 240 
Norwège : sécheresse des roches, H; 

dépota ferrugineux 127 

Norwood : puits peu profonds.. . . 44 
Nosle (vallée de la) : sources. ... 149 

Kossa : acide sulfurique 6 

Noto (val di) : dégagements d'acide 

carbonique 380 

Notrc-Damc-du-Bec : source de la 

craie marneuse 202 

Nottingham : eaux phréatiques, 67 ; 
son emplacement en rapport avec 

les eaux 201 

Notting-Ilill : puits peu profonds. . 44 
Nclywell : sources des dépôts dilu- 
viens 73 

Nouveau-Tonnelet : source carbona- 

tée ferrugineuse 62 

Nouvelle-Zélande : geysers, 208 ; ali- 
gnement des geysers, 209 ; gey- 
sers, 396; ligne de volcans.. . . 400 
Nouvelles- Hébrides : ligne de vol- 
cans 409 

Novacelle : source de la Vis. . . . 314 

Novare : nappe d'eau 48 

Novéaut : source 241 

Noyelle-sur-Mer : influence des ma- 
rées sur le puits artésien, 149 ; 
fontaine jaillissante influencée par 

les marées 158 

Nuremberg : eaux phréatiques ... 37 



Obenheim : source sortant de la 

nappe phréatique 27 

Obei'^chafniauscn : source 430 

Oberheilbronn : présence du brome. 8 
OberhofTen : sources des terrains 

quaternaires 71 

Obermanspach : source. 76 

Oder : dépôts ferrugineux 127 

Oeufs (les) : soui*ce 184 

Oescl ^lle d*) : cavernes 351 

Oetingen : source 248 

Oeynhausen : source chlorurée, 42 ; 

forage 160 

Ofen : source sulfatée sodique. . . 51 
Offendorf : source ti*ès volumineuse 

sortant de la nappe pliréatique. . 27 
OfTcrling : régime des eaux phréati- 
ques 34 

Oglio : nappe d'eau, 48; suinte- 
ments des berges 4K 

Olirr : source interrai tien te. . . . 160 

Oiram Melle : source chaude. ... 190 

Oisy : sables aquifères 88 

Old-Failhiul : dépôt de geysérite, 

12 : geyser 305 

Olettes : dépôts d'opale, 12 ; dépôt 
de stilbite, 28 ; source sulfatée so- 
dique, 50 ; silice, 65 : présence de 

la stilbite 112 

Olouelz : minerai des marais, 127 ; 

phosphate de fer 129 

Olter : source 215 

Onega (lac) : dépôts ferrugineux en 

petits galets 128 

Ongliëres : excavations du sol. . . 305 

Ontario (lac) : source sulfnriquée. . 49 

Oraas : sel gemme 104 

Oradou (1') : source 102 

Orakelkorako : geyser 396 

Oran (département d') : sondages. . 172 
Orbe (1 ) : rapports avec le lac de 
Joux, 307 ; sa source, 345: ses 

pertes ,^fôO 

Orbcc : source de la Folletièi'e (vue). 203 

Orel : source chlorurée 43 

Oix'zza : présence du cobalt, 29; 
eau carbonatéc ferrique, 62 ; car- 
bonate de fer 125 

Oriol : source carbonatée complexe. 63 
Orléans (route d') : aqueduc de la 

Vanne 14 

— (ville d') : son alimentation en 

eau 327 

— (val d') : cavernes et gouffres. . 336 
Orne (vallée de 1') : voir Clouange. 

Omel : sa source 191 

Orsay : présence du cobalt 132 



S70 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Orschwiller : sources 423 

Orvanne (vallée de 1') : ses sources. 101 

Onres (plateau d') : grottes 316 

Orviii (1*) : sa source 190 

Ospringe : source. . . « 215 

Ossau (yallée du gave d') : sources 

des Eaux chaudes 173 

Ostende : couche aquifére des dunes 

(figxire], 55; oscillations 55 

Ottati: source 358 

Ouanne : source 234 

Ouargla : entonnoirs, 82 ; puits forés 
rejetant des animaux vivants, 160; 

eaux artésiennes 179 

Oued-Djeraaa : dérivation des eaux. 169 
Oued-el-Hammam : source carbona- 

tée calcique 60 

Oued-Jgharghar : eaux artésiennes. 179 
Oued-Rhir : sources naturelles et 
artificielles, 176: puits jaillissants 
rejetant des animaux vivanbi, 159 

et 161; sources 166 

Ouen (Saint-) : calcaire lacustre . . 91 

Ouhans : source de la Loue 307 

Oural : mode d'assèchement des al- 

luvions aurifères (ligures), 41 et . 42 
Ource (vallée de 1') : ses sources. . 234 
Ourcq (yallée de T) : sources. ... G4 
Ourir (oasis d') : accroissement de 
température des eaux, 166; nappe 

d'eau 179 

Ourlana : puits jaillissants rejetant 
des animaux vivants, 159 ; sources, 
166; sources artésiennes naturelles. 1 7G 
Oxford : sa situation sur un sol ar- 
gileux, 42 et 43 ; débit des sour- 
ces, 140 ; régime des sources. . . 240 
Oxfordshire : régime des eaux. . . 215 

Pacifique (océan) : son cercle volca- 
nique 213 

Paddiogton : son existence a exigé 
l'établissement d'une conduite 

d'eau 44 

Pader (la) : calcaire dans ses sour- 
ces, 19 ; elle alimente Padcrborn 
(vue), 225 et 227 ; sources. ... 223 
Paderboi*n : disposition des sourecs 

de la Pader (vue), 225 et ... . 227 
Padoux (forêt de) : mares ou mor- 
tes 308 

Pagosa : dépôts calcaires 20 

Païpa : source sulfurée sodique. . . 51 
Palagonia : dégagements de gaz.. . 378 
Palhis-Uill : sources des mélaphyres. 100 
Palatinat : litlioclases. . ...... 135 

Palerme : nappe d'eau des graviers 



quaternaires (coupe), 74; sources 
qui alimentent cette ville (coupe), 

124 et 125 

Palici (lac) : dégagements de gaz. . 378 
Pandur : présence de l'étain. ... 30 
Pantellaria (lie) : présence de chlo- 
rures solubles 107 

Panthéon (le) : pulls artésien pro- 
jeté 209 

Paola (la) : source 108 

Papa-Kohatu : source chaude trans- 
formée en geyser 207 

Parad : soui*ce sulfurée sodique. . 51 
Parano-de-Ruiz : acide sulfurique 
libre, 6; sources sulfuriquées. . 49 

Paraul : sources thermales 171 

Pare National : intermittence des 
sourees, 149; groupes de gey- 
sers 395 

Parfondval : sources 112 

Pargny (territoire de) : sources de 

laDhuis, 82 et 192 

Pariou (Puy de) : sources 102 

Paris : azotate de potasse dans l'eau 
des puits, 6: eaux jaillissantes 
des sables verts, 15; carte, 6i: 
anciens puits, 62 et 63; fonda- 
tions de l'Opéra, 63 ; pente de la 
nappe, 63 ; profondeur des puits 
dans ses diverses régions, 64; 
cause d'impureté des eaux. ... 81 

— (banlieue de) : fraîcheur des val- 
lées 81 

— (bassin de) : sources et niveaux 
d'eau, 81 à 84; sources qui l'ali- 
mentent, 84 ; nappes d'eau qui 
alimentent les puits artésiens, 87 : 
diaclases (figiu'e), 153; niveaux 
d'eau, 140 ; puits absorbants, 162 ; 
couches disposées en cuvettes dont 
Paris est le centre, 163 et 164 ; ses 
nappes d'eau souterraines 164 

Parte : éruptions gazeuses 586 

Pas-de-Calais (département du) : dif- 
ficultés des sondages 216 

Passy : puits artésien, 13; sulfate 
de fer dans les eaux, 28; puits 
86 ; forage, 146 ; nappe d'eau 
chaude, 162; puits artésien, 209 

k 211 

Pasto : acide sulfurique 7 

Patte : sources 125 

Paterne : eaux phréatiques, 275 ; 

éruption de boue (vue), 379 ; salse. 383 
Paul (Saint-) : formation d'argile, 70 ; 

silicates 71 

Paversham : sources 215 



DES LOCALITÉS. 



27i 



Pays-Bas : voir Hollande; carac- 
tères de la nappe phréatique. . . 31 
Pechelbronn : présence du pétrole. 15 
Peckham : influence du gravier 
aquifère sur l'extension de la po- 
pulation 43 

Pelican-Creek : sources 593 

Penaguila : sources sulfurées.. . . 48 
Pennsylvanie : région pétrolifére. . 386 
Penticosa : soui'ce suiratcc sodique. 50 
Pcreta : gypse et auhydrite, 69; 

source en rapport avec des filons. 2S8 
Perivale : influence du gravier aqui- 
fère 44 

Perlenkopf : bestiaux asphyxiés par 

l'acide carbonique 116 

Pérou : lithine dans les sources. . . 17 

Perte du Rhône 309 

Pesey : effondrements 500 

Petersbach : source 424 

Petit-Bourç : sources 98 

Petit-Bi7 : source 95 

Petit-Horin : disposition de ses sour- 
ces, 11 : nombre de ses sources, 

82 ; marais 146 

Petit-Xivry : sources 258 

Petrowsk : sources thermales (Ug.). 172 
Pfeffers : sources sortant de frac- 
tures 186 

Phiala (lac) : sa communication sou- 
terraine avec les sources du 

Jourdain 110 

Philippeville : arrivée d'eaux ti^s 

chaudes 163 

Philippines (les) : dépôts de geysé- 
rite, 12; sources chlorurées cal- 
ciques, 46; ligne de volcans. . . 409 

Pia : source 107 

Planura : présence de chlorures so- 

lubles 107 

Piatigorsk : source chlorurée, 42 ; 
sources thermales (plan, vue et 

coupes), 228 à 251 

Pic de Ténériffe : sa dimension. . . 408 
Piedimonte : eaux phréatiques. . . 275 

Pierreyillers : souixe 241 

Pielra-Mala : éruptions gazeuses.. . 388 
Piliz : niveau de l'eau des puits . . 39 

Piney : sources li 

Pinner : imperméabilité du sous- 
sol 44 

Piriac : cavernes creusées par la 

mer 302 

Pise : source sulfatée calcique ma- 
gnésienne 62 

Pitkeathly : soui*ces chlorurées cal- 
ciques 46 



Plappeville : source 241 

Plenise : excavations du sol 305 

Plenisette : excavations du sol. . . 305 
Pienty (baie de) : excavations. . . . 305 
Plombières : calcédoine, 12; pré- 
sence de fluor, 9 : silice dans les 
eaux, 11 ; fluorure de calcium 
dans les eaux, 20; dépôt de sili- 
cate de chaux, 24 ; dépôt savonneux 
ou halloysite, 27; épanchement 
des sources thermales dans les 
eaux phréatiques, 59; zéolithes, 
74; silicate de fer, 78; souixïes 
thermales, 130 ; filons métallifères, 
177 ; relation des sources avec les 
filons métallifèix;s, 182 et 280; 
analogies avec Carlsbad, 287 et. . 319 

Pluton (vallon) : geysers 395 

Poas : source thermale 195 

Pô (vallée du) : application agricole 
des eaux phréatiques, 49; in- 
fluence des fontanili sur les cul- 
tures, 50 ; description des fonta- 
nili, 51; zone des fontanili. ... 52 
Pogny : niveau des puits dans la 

craie 65 

Point-du-Jour : aflleurement de la 

formation aquifère 207 

Poitiers : puits du calcaire juras- 
sique, 66 ; puits naturels 294 

Poix (Puy de la) : bitume qu'on y 

observe 16 

Polduagh : caverne 353 

PoUa-di-Gadimare (la) : sources sous- 
marines 559 

Pologne : minerai des marais.. . . 127 

Pomarance : softioni 398 

Pooiéranie : minerai des marais. . 127 

Pommarèdes : source 279 

Pont-d'Arc : grotte 298 

Pontigny : zone de sources 87 

Pontins (marais) : sources 357 

Pontgibaud : sources volumineuses, 
100; dégagement d'acide carboni- 
que, 114; origine du plomb. . . 134 

Pont-l'Evôque : source 204 

Ponts (vallée des) : régime des 

eaux, 346 ; (coupe) 3i8 

Popocatepelt (le) : présence de l'alu- 
minium, 27 ; acide chlorhydrique 
libre, 46 ; source sulfatée alumi- 
neuse, 66; aluminium, 124; sour- 
ces thermales associées, 200; sa 

hauteur 468 

Poretta : éruption de gaz 386 

Porge : profondeur des puits, ... 54 
Porla : source silicatée . 65 



S72 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Porta-Naggiorc : aqueduc 108 

Port-en-Bessin : jaillissement d'eau. 311 
Porlissol : sources sous-mari ues. . 317 
Port-Hiou : source sous-marinc. . . 517 

Portsmouth : pyrite 77 

Posteny : source suiratée calciquc et 

sodique 53 

Pougues : source carbonatée calci- 
que, 60 ; source en rapport avec 

une faille, 23 i et 235 

Pouhon (le) : source cai*bonat6c fer- 

rique 62 

Pouillon : source salée 104 

Pourrain : source 200 

Pouy-d'Anet : source salée 104 

Pouy-d*Euse : en rapport avec la 

source thermale de Dax 128 

Pounolcs : ammoniaque dans les 
eaux, 4; solfatare, 6 et 105; acide 
sulfurique dans la solfatare, 7 ; 
acide chlorhydriquc, 8; dépôt ar- 
senical. 10; présence de l'alu- 
mine, 27 ; abondance du carbonate 
de soude, 43 ; aluminium, 124 ; 
état de demi-activité de sa solfa- 
tare 414 

Pransac [commune de) : gouffre . . 312 
Pranal : abondance des exhalaisons 

carboniques 115 

Préalpcs (pied des) : zone des fon- 

tanilis 52 

Pré Marceau (le) : source 340 

Pré Saint-Didier : source 175 

Preste : source silicatée 65 

Propiac : source sulfatée calciquc et 

sodique 53 

Protothalassa : source chaude.. . . lOd 

Prouvy : sables aquifëres 88 

Proveysieux : glacière naturelle. . . 515 

Provins : sources 82 

Prugnes : source carbonatée calci- 
quc . . 60 

Puebla : ceinture d'eau Ihemiale. . 200 

Puia : geysers 506 

l^isaye (la) : ses nappes d'eau alimen- 
tent les puits artésiens de Paris. . 87 

Puley (le) : source 144 

Pulkowa (observatoire de) : oscilla- 
tions du sol 222 

Pullach : sources des dépôts quate]> 

naires (plan) 72 

Pullna : présence de la magnésie, 26 ; 

source sulfatée magnésique, 54 et 98 
Pui*acé (le) : acide sulfurique libre, 6 ; 
présence de l'aluminium, 27 ; vol- 
cans actifs, source de Coconuco, 
201; aluminium 124 



Puxieuz : source 258 

Puy (le) : source de Vourgas qu'on 
y amène - 06 

Puy-de-Gôme : coûtée de laves ali- 
mentant une source (plans et cou- 
pes), 97 à 104 

Puy-de-Dôme : sources dans ses 
environs (plans et coupes), 97 à 
101 ; causes pour lesquelles il four- 
nit de grandes quantités d'eau. . 98 

— (Petit) : coulée de laves produi- 
sant des sources 09 

— (Département du) : sources, 186 et 

187 : eaux minérales 272 

Puy-de-la-Poix : bitume qui sort du 
sol 15 

Puy-de-Sarcouy : acide chlorhydri- 
que 100 

PuzzichcUo : source carbonatée cal- 
ciquc 61 

Pyi^énées espagnoles : diaclases rec- 
tangulaires 157 

Pyrénées - Orientales ( département 
des) : puits artésiens 164 

Pyrmont : présence de la strontiaue. 
18; présence de l'antimoine, 30; 
présence de l'étain, 30; présence 
du plomb, 32; présence du bis- 
muth, 32; source chlonu^, 42; 
source carbonatée calcique, 60; 
jets d'acide carbonique, 118; car- 
bonate de fer 125 

Pyrrhicus : ancien nom de Kavaros. 565 

Qucbrada-de-los-Bafios : ravin d'où 

sortent les sources thennales.. . 201 

Quenne : source 234 

Quilian (bassin de) : source 186 

Quinto : source sulfurée calcique et 

sodique 53 

Quîrinal (le) : sources 107 

Quito (plateau de) : salines 107 

Quoquadraxiu : source (coupe). . . 26 i 

Ragali : souixcs sortant de fractu- 
res 186 

Baisse de Fleurier (la) : i%ourcc. . . 549 

Rakata : son éruption 412 

Ramri (i le) : volcan de boue 150 

Kancogue : grottes 512 

Bas-el-Aïn-Dahraoud : sources . . . 166 

Rauschendwasser : souixe 425 

Ravine-chaude-du- Lamantin : eaux 

thermales 201 

Rayes (les) : source. 549 

Reelsville : eaux sulfureuses. ... 92 
Regent's Pai*k : imperméabilité de 



DES LOCALITÉS. 



275 



son sous-sol 44 

Reggio : eaux phréatiques 47 

Reichenhall : source chlorurée, 42 ; 

salines 38 

Bemering : source S48 

Renaison : source carbonatée com- 
plexe 63 

René : gouffre 307 

Rennes-les-Bains : source chlorurée 

magnésique 44 

Rethel : ses puits 198 

Réunion (la) : émission continue de 
vapeur, 415; chlorure de potassium 
dans les eaux, 16; cendres volca- 
niques, chlorures, 108; sources 

thermales nombreuses 200 

Reuss (la) : ses infiltrations 273 

Reutlingen : source carbonatée 

complexe 63 

Reylgawik : silice dans les eaux, 11; 

gypse 69 

Rcznick : production d'une cre- 
vasse 151 

Rhin : nappe aquifèra dans le gra- 
vier, 22; (gravier imbibé d'eau, 
23 ; plan montrant la disposition 
de sa nappe adjacente, 23 ; quantité 
d'eau imibibant le gravier, 24; 
nappe adjacente, 24; section du 
gravier aquifère de la plaine du, 
24; variation de son volume, 25; 
promontoire qui le sépare de l'ill, 
26; coupe montrant les change- 
ments de niveau de sa nappe 
phréatique, 26; crue d'été, varia- 
tion de niveau avec mi, 26 ; dé- 
rivations souterraines des eaux, 
27 ; abaissement de la nappe sou- 
terraine par la rectification du 
fleuve, 57; assainissement. • . . 58 
— (plaine du) : sources des terrains 
quaternaires, 70 (figure), gisement 

des eaux phréatiques 143 

Rhône : sa perte à Bellegarde, 309; 
disposition des eaux souterraines, 
421; température des eaux, 425; 

(figure) 426 

Rians : embues 318 

Rieumajou : source carbonatée cal- 

cique 60 

Rieumizet : source 185 

Rilchingen : sources salées 102 

Rille (la) : sa disparition souterraine . 336 
Riobamba : tremblement de terre, 

219 et 220 

Rio-Tinto : présence du zinc, 30; 
présence du cérium, 31 ; présence 



dugludnium 3i 

Rio-Vinagre : acide chlorfaydrique. . 8 
Rippoldsau : présence de l'anti- 
moine, 30 ; présence de l'étain, 
30 ; présence du cuivre, 31 ; pré- 
sence du plomb, 32; source cai*- 
bonatée calcique, 60 ; filons métal- 
lifères, 115; présence du plomb 
dans les eaux, 134 ; sources asso- 
ciées à des filons 284 

Ris : soui<ce 95 

Robinet (le) : cavernes 316 

Rocca di Papa : régime des eaux. . 106 
Rochebelle : explosion d'acide carbo- 
nique 113 

Rochefort : eaux sulfatées sodiques, 
61 ; sondage et nappes d'eau 
chaude et jaillissante, 160 ; puits 

artésien, 255; source 349 

Rochefoucauld (la) : perte d'eau. . . 311 
Rockeskill : acide carbonique. . . . 116 

Roche-Savine : source 272 

Rochers de la Goulette : aqueduc de 

la Vanne 14 

Rochonvillers : régime d'eau. . . • 240 
Roderberg : dépôt de gravier ... 29 
Rohrbach (canton de) : sources, 248; 
source produite par une faille ; 

(coupe), 119 à 120 

Roncenac : source 204 

Itoncenay : sources H 

Ronnebourg : présence de l'argent . 33 
Roneby : présence du cobalt, 29; 

présence du plomb 32 

Rombas : sources 237 

Rome : volume d'eau qu'on y con- 
duit, 107 ; sources des tufs volca- 
niques, 75 ; ses aqueducs, 108 ; 
(coupe), 105 à 109 ; son alimenta- 
tion en eau 354 

Romford : villages créés sur le gra- 
vier aquifère 44 

Roquefort : cavernes (coupe), 501 ; 

régime des eaux 347 

Roquemaure : grotte 207 

Rosheim : source carbonatée calci- 
que 61 

Rothenfels : source chlorurée, 39 ; 
présence du chlorure de sodium, 

106; forage 256 

Rothensol : manque d'eau pendant 

les années sèches 255 

Rothlach : source 424 

Rotolti : sources 396 

Rotomahana : sources 596 

Rotonde (monte) : forages 400 

Rotorua (lac) : geyser 396 

11 — 18 



274 



TABLE ALPUABÉTIQUE 



Roucis : source chbnirée 40 

Rouelles : source SOS 

Roussillon : puits artésiens 105 

Rovigo : eaux souterraines, 109 ; ir- 
rigations 169 

Royans (plateau de) : régime des 

eaux 315 

Royat : silice, il; lithine dans les 
eaux, 17 ; sources chlorurées, 43 ; 
. 9M>urce carbonatée coaiplexe, 62; 
' tources très abondantes (plan, 
coupe et vue), 91 A 100 ; prédomi- 
nance du chlorure de sodium, 
106 ; abondance de l'acide carbo- 
nique, 114 ; grotte du Chien, 116 ; 
sources theraiales sur une faille, 
173; cavernes des coulées volca- 
niques SOS 

Roxiéres-aux-Salines : sondages qui 
ont rencontré le sel gemme, 101 ; 
origine des sources salées. . . . 102 
Ruhr (bassin de la) : difficultés des 

sondages 216 

Ruiz (volcan) : courants boueux. . . 304 

Ruppel : nappes d'eau fô 

Russie : dépôts ferrugineux 127 

Rustroff : source 248 

Rutland : sources 246 

Rynland (canaux du) : leur niveau 
par rapport A la nappe phréati- 
que 54 

Sablons (les) : aqueduc de la Tanne. 14 

Sacedon : source sulfatée 52 

Sachapt : sources 104 

Saeckingen : source thermale.. . . 173 
Sahara : puits artésiens apportant 
des animaux vivants, 159 A 163; Age 
de son sol^ 165; nappes d'eau sou- 
terraines, 100 et 172; eau d'ali- 
mentation, 174 et 175; création 
d'oasis sur les puits artésiens, 
181 ; cuvettes artésiennes distinc- 
tes, 183; sondages exécutés, 183 

à 184 

Sahel : eaux d'infiltration 172 

Sail-les-Bains : source carbonatée 

complexe 63 

Sail-lès-Ghftteau-Horand : source 

sulfatée sodique 50 

Sail-sous-Gouzan : source carbona- 
tée complexe, 63 ; source sur un 

filon 282 

Saillan : source 279 

Sainte-Adresse : source 202 

Saint- Alban : source carbonatée cal- 
cique 60 



Samt-Allyre : présence de la stron- 
tiane, 13; concrétions calcaires, 
19; abondance de l'acide carbo- 
nique 114 

Saint-Amand : sources sulfatées cal- 

ciques et sodiques 53 

Saint-André-de-Roquepertuis : grot- 
tes 207 

Saint-Aubin-ChAteau-Neuf : source. 200 
Saint-Boès : source sulfureuse. ... 92 
Saint - Christophe - en - Brionnais : 
source carbonatée ferrique de Ca- 

suejouls 62 

Saint-Claude : gouffre 507 

Saint-Denis : puits absorbants, 162 ; 

puits artésien 207 

Saint-Denis-en-Val : gouffre 341 

Saint-Êtienne : présence du bismuth 

dans les houillères embrasées. . . 134 
Saint- Jean-de-Bonneval : sources. . 11 
SaintnJean-du-Gard (arrondissement 
de) : sources en rapport avec des 

filons 277 

Saint-Jean-le-Blanc : goufires. ... 311 
Saint-^Julien-le-Montagnier : embues. 318 
Saint-Julien-lès-Gone : source . . . 238 
Saint-John's-Wood : sources .... 44 

Salnt-Fargeau : source 200 

Saint-Félix-del-GriUo : sources ... 107 

Saint-^orentin : source SOO 

Saint-Gahnier : sources, 370 et. . . 60 
Saint-Geniès-de-Gomelas : grotte. . 297 
Saint-Genis : abondance du calcaire. 43 

Saint-Germain : source 95 

Saint-Germain-d'Alais : infiltration 

des eaux 255 

Saint-Germain-la-Feuille : source. . 192 
Saint-Gervais : sources chlorurées, 
42; source sulfatée sodique. . . 50 

Saint-Gond : marais 146 

Saint-Gothard : émanation d'hydro- 
gène sulfuré, 5 ; irruptions d'eau, 
9; profil géologique du tunnel, 10; 
roches cristaUines désagrégées 

aquifèresy 01 ; bactéries 94 

Saint-Hippolyte-d'Enval : source cai^ 

bonatée calcique 61 

Saint-Honoré : dépôt alumineux, 27; 
source chlorurée, 42 ; faille don- 
nant passage aux sources.. . . . 178 
Saint-Laurent i source de la craie 
marneuse, 202 ; source carbonatée 

sodique 58 

Saint-Louis : entonnoirs 367 

Saint-Marc (basilique dç) : cassures* 145 
Saint-Harceau (quartier) : forage 
projeté d'un puits artésien. . • « 208 



DES IXKIÂLITÉS. 



275 



Saint-Narcouf : source 140 

Saint-Nards-en-Olhe : sources.. . . \A9 
Saint-Nartin-d'Ablois : sources. . . 82 
Saint-Nartory (colline de) : source . 278 
Saint-Maurice : coexistence de di- 
vers sels 36 

Saint-Haximin : couches imperméa- 
bles «45 

Saint-Michel : salse 381 

Saint-Moré : source 232 

Saint-Moritz : eaux cuprifères.. . . 31 
Saint-Nazaire : sources sous-mari- 
nes 317 

Saint-Nectaire : silice, 11 ; calcaire 
dans ses eaux, 19 ; dépôt de cal- 
cite et d'aragonite, 22 ; dépôt de 
pyrite, 29 ; prédominance du cai*- 
bonate de soude, 43 ; source chlo- 
rurée, 43; abondance de Vacide 

cariiwnique 114 

Saint-Ouen : calcaire lacustre. ... 91 
Saint-Pandelon : recherche du sel 

gemme 104 

Saint-Pardoux : source carbonatée 

complexe 63 

Saint-Parizé-le-GhAtel : sources ga- 
zeuses 235 

Saint-Quentin : sources 107 

Saint-Paul (lie) : dépôts de silice, 
13 ; connexion des sources avec la 
mer, 109 ; jets d*acide carbonique 
dans le cratère, 117 ; sources ther- 
males localisées dans le cratère 

(avec carte) 203 

Saint-Philbert : sources, 149; source 

dérivée par les Romains 200 

Saint-Pierre-la-Fosse : débit d'eau.. 217 

Saint-Pons : source, 316 et 319 

Saint-Pouange : sources 11 

Saint-Remy (commune de) : forte 
source, 83; puits naturels de la 
craie, 205; son alimentation par 

des sources 310 

Saint-Saturnin : grotte 296 

Saint-Sauveur : sulfure de sodium, 
6; source silicatée, 66; zone de 

sources 87 

Saint-Sauveur (le Petit) : source . . 184 
Saint-Simon : source carbonatée 

calcique, 61 et 84 

Saint-Sulpice : source de l'Areuse; 

345; source , 349 

Saint-Thil : sources 10 

Saint- Yallier (plateau de) : grottes. . 316 
Sainte-Victoire (chaîne de) : em- 
bues 310 

Saint- Waast : sables aquifères, leur 



épuisement. 88 et 00 

Saint-Yorre : source carbonatée so- 

dique 58 

Sainte-Baume (la) : grotte 316 

Sainte-Colombe : source du Loing . 234 

Sainte-Lucie : lac bouillant 150 

Sainte-Menehould : sources sur la 

g««e 105 

Sainte-Neige : souixes 241 

Sainte-Zacharie : sources 318 

Salada de Ghincay : source chloru- 
rée 40 

Salât : salines ...... ... 38 

Salazie (cirque de) : sources ther- 
males 200 

Saléons : salines 38 

Sales : salines 38 

Salles-la-Source : grotte 296 

Salford : volume d'eau des puits.. . 262 

Saliboume : source 353 

Salies : salines, 38; eaux chloru- 
rées, 40 et 41 ; source sulfatée cal- 
cique magnésienne, 62 et ... . 63 
Salies-de-Béam : source salée, 277 

et 104 

Salinella: salse, 378; (vue) 370 

Salivai : salines 38 

Salins : salines, 38 ; source chloru- 
rée, 42; sources salées, 102; 
sources triasiques, 103 et. • • . 176 
Salomon (aixhipel des] : ligne de vol- 
cans 200 

Salz : salines, 38 ; source chlorm-éc. 42 
Salzbach : source sulfatée magnési- 

que 65 

Salzbronn : salines 38 

Sabhausen : source chlorurée. . . 42 

Salzungen : salines 38 

Sampierdarena : eaux phréatiques 

dans le terrain quaternaire ... 47 
San-Benedetto : sources sous-mari- 
nes 360 

San-Bemardino : source sulfatée 

calcique et sodique 63 

San-Femando : sources chlorurées 

calciques 44 

San-Filipo : source carbonatée calci- 
que 60 

San-Germano : ammoniaque dans 

les eaux 4 

San-José : volcans éteints 417 

San-Luis-Potosi : jets d'eau bouil- 
lante 150 

San-Miguel : présence de sulfate d'a- 
lumine, 27; sources thermales, 
306; infiltration d'eau, 05; sour- 
ces du cratère de Sete^dtdes* • 06 



976 



TilBLE ALPHABÉTIQUE 



San-Salvador : acide sulfurique li- 
bre 6 

San-Venaniio : salse 580 

Sancy (le) : régime des eaux .... 241 

Sandbrunnen : source 4S4 

Sangatte : maximum de venue d*eau 

dans le tunnel de h Hanche. . . 148 

Sangay (le) : sa hauteur 408 

Santa -Clara : source sulfatée calci- 

que magnésienne 52 

Santigny : source 232 

Santorin : gas combustibles, 213; 

absence de source, 104 et 105 

Saratoga : abondance du carbonate 

de soude 43 

Sardaigne : régime des eaux. ... 204 

Samo (le) : régime de ses eaux. . . 558 
Sarre (bassin de la) : régime des 

eaux 250 

Sarreguemines : sources salées, 102 ; 

niveau d'eau 249 

Sartanette: grotte 298 

Sass : source carbonatée calcique. . 61 

Sasso : soflionis 398 

Sassuolo : salse 380 

Sauer(la) 224 

Sauhiy : source, 237 et 241 

Sault : aven 351 

Saveme : matières fixes 80 

Sauveur (Saint-) : sulfui'e de sodium. 6 

Savu-Savu : sources bouillantes. . . 45 

Saxon : sources thermales 175 

Scarborough : source sulfatée ma- 

gnésique 53 

Scharcher-Klippe : lithoclases.. . . 135 
Schemnitx : galeries d'écoulement, 
3; sources en rapport avec des 

iH>ches éruptives 188 

Schinznach : source chlorurée, 43 ; 
température des eaux, 59; eaux 
sulfatées, 96 ; alimentation des 

sources. • 169 

Schirrheim : sources des terrains 

quaternaires 71 

Schlangenbad : silice dans les eaux, 

11 ; source chlorurée sodique. . . 39 
Schlestadt : source donnant lieu à 

une rivière, 27 ; matières fixes. . 80 

Schlossbrunncn : présence du plomb. 32 
Schneeberg : source de la Schwar- 

za 250 

Schoefferlager : source 424 

Schoenecken : source 250 

Schoenbornsprudel : puits jaillissant. 377 
Schoepfheim : présence de l'anti- 

moine 30 

Schwalbach : présence du titane, 30^ 



source carbonatée complexe ... 63 

Schwanei : sources 223 

Schwarxa (ruisseau de la) : carte. • 250 

Schwobeu : source 76 

Sclafani : sources chlorurées calct- 
ques, 45; sources thermales, 

(coupe), 123 et 214 

Scy (la) : sa source 237 et 241 

Sec-Iton : pertes de Tlton 334 

Sedliti : présence de Ui magné- 
sie 26 

Segura (la) : régime de ses eaux. . 554 
Scfsaf : arrivée d'eaux très chaudes . 163 
SeidchQtz : présence de la stron- 
tiane, 18 ; présence de la magné- 
sie, 26; présence du cuivre, 31; 
source sulfatée magnésique, 54 
source sulfatée, 98 ; étain dérivant 

du péridot 133 

Seillans : source 246 

Seille (la) : salines 38 

Sellions : source 318 

Seine (la) : sa source 19i 

— (bassin de la) : r61e des roches 
imperméables, 10; sources, 11; 
eaux phréatiques des terrains tei^ 
tiaircs; (carte), 62; pente de la 
nappe phréatique adjacente, 64; 
puits forés, 164; sources du ter- 
rain néocomien 193 

Seine-et-Hame (département de] : 
sources, 62 ; nappe phréatique, 64 ; 
niveau des eaux ascendantes. . . 166 
Selters : présence du cuivre, 31; 
présence de la sti*ontiane, 13: 
prédominance du carbonate de 
soude, 43; sources acidulés. . . 117 
Selvena : source en rapport avec des 

filons, 288; gypse et anhydrite. . 69 
Semur : eau de carrière du granité 

et du quartz de filon 6 

Senne (la) : la nappe phréatique qui 
la borde, 30; nappes d'eau. ... 222 

Scnonais : nappes d'eau 200 

Sens : aqueduc romain 200 

Senteen : présence du cobalt. ... 29 

Seppois-le-Uaut : source 76 

Sept- Fontaines : gouffre 307 

Serain (le) : sources qui y aCQuent, 

232 et 234 

Sérapis (eaux thermales du temple 

de) 105 

Serene : somxes conduites à Rome. 354 
Sergiewsk : dépôt de soufre. ... 5 
Sermaize : source sulfatée magné- 
sique 55 

Serrazzano : soffionis 598 



DES LOCALITÉS. 



277 



Seiriéres : source 3i5 

Serrigny : source S34 

Servigny-les-Ra ville : niveau d'eau. 248 

Servolles : source 272 

Sésia (la) ? nappe d'eau, 48; fonta- 

nili 51 

Sete-Gidades (voir San-Miguel). 

SeYcn-Vf'ells : sources 246 

Seynes : grotte 297 

Seyon (le) : régime de ses eaux. . . 345 
Shannon (le) : sources des dépôts 

tourbeux, 15; régime de ses eaux. 353 

Shoshone : groupe de geysers. . . 395 

Siagne d'Escragnolles (la) : grottes. 310 
Sicile : eaux phréatiques, 47 ; sources 

de gai 380 

Sidi-Amran : puits forés rejetant des 

animaux vivants 160 

Sierk : sources salées, 248 et. . . . 102 

Siewiller: source 424 

Signy-r Abbaye : cavernes 343 

Silberberg : présence du zinc. . . 29 

Silésie : minerai des marais. ... 127 

Simeto (le) : éruption de gax. . . 378 
Siradan : source sulfatée calcique 
magnésienne, 62; source carbo* 

natée calcique 60 

Sirming (ruisseau de) : vue de la 

vallée de Stixenstein 258 

Siwa (oasis de) : développement des 

roches basaltiques 190 

Skleno : source 188 

Skribla : silice dans les eaux. ... 11 

Sligo (comté de) : source 351 

Slough : village établi sur le gravier 

aquifére 44 

Smihe : source 244 

Snake (la) : groupes de geysers. . . 395 
Soden : source chlorurée sodique, 
39; abondance du carbonate de 

chaux 43 

Soissonnais : niveaux d'eau de l'ar- 
gile plastique 82 

Solliat (le) : régime des eaux. . . 432 

Solsac : causse 296 

Somerby : régime des eaux (coupe). 247 

Somme : ses sources 197 

Somme-Bionne : cassures du sol. . 197 
Somme-Soude : évaluation de son vo- 
lume 145 

Son (fontaine de) : cause de l'abon- 
dance de ses eaux 110 

Sonde (lies de la) : ligne de vol- 
cans 409 

— (détroit de la) : orage coïncidant 

avec l'éruption du Krakatau. . • 412 

Sondemach : eaux souterraines. • 244 



Sorgues (la) : caverne, 296; son 

cours 321 

Soi*ps : source 318 

Sorrente : cavernes creusées par la 

mer 302 

Souchez (la) : puits 217 

Soude (rivière) : son niveau par rap- 
port à la nappe phréatique, 189; 

sa source 190 

Souf (le) : plantation de palmiers. . 174 
Soufflenheim : ligne de sources, 425 ; 

sources des terrains quaternaires 71 

Souillac : souixe de la Louysse. . . 333 

Soulaines : source 192 

Soulangy : source 233 

Soulié : grotte 297 

Soulieu : source sulfatée magnésique 64 

Sourde : source 340 

Sourdon (le) : sources 82 

Sounac : source 333 

Soultz-les-Balns : position et tempé- 
rature de sa source thermale, 170: 

source, 250-251 ; et 426 

Soultzmatt : acide carbonique. . . 117 

Southgate : gravier ancien aquifére. 45 

South-Uncoln : régime des eaux. . 2 17 
Spa : source carbonatée ferrique du 

Pouhon, 62; carbonate de fer. . 126 

Sparta : puits artésien 287 

Spicheren : source 248 

Spitallmatt : source 350 

Spezia (golfe de la) : sources sous- 
marines 550 

SplQgen : vallée de fracture. ... 175 

Springen : sources 244 

Sprudel-Hauptzug : source de Carls- 

bsd 287 

Stackelberg : présence du vanadium. 29 

StafTa : cavernes creusées par la mer. 302 

Stahlquelle : présence du cuivre. . 31 

Stalden : diaclases 137 

Stamboul : sources thermales avoi- 

sinant du trachyte 189 

Staniza-Micbaîlow : sources ther- 
males 172 

Stanmore : imperméabilité du sous- 
sol, 44 ; gravierancienaquifère, 45; 45 
Steamboat : dépôt de soufre, 6 ; dépôt 
de geyséntCi 12; sources bouil- 
lantes, 193 et 181; sources rap- 
pelant les geysers, 194 ; éruptions 
geysériennes, 208 ; jets de vapeur, 
395; présence du mercure. ... 32 
Stears-Eiland : lie produite par l'érup- 
tion du Krakatau 412 

Steben : source carbonatée calcique. 62 

Steinsultz : source 76 



378 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



SternenberR : sources 127 

Slerneobninnen : sources 127 

Stixenstein : source, 256 (Tue) « 257 
et 258 

Stockport : son emplacement en rap- 
port avec les eaux 261 

Stolberg : présence du carbonate de 
xinc 30 

Stouri>ridge : son emplacement en 
rapport avec les eaux 262 

Stowe-on-the->Vald : débit des sour- 
ces m 

trasbourg : nappe aquifère dans le 
fn*avier, 22 ; nappe adjacente aux 
rivières, 24; coupe montrant les 
changements de niveau, 26; pro- 
montoire qui sépare le Rhin de 
rill, 28; propagation des impure- 
tés dans les puits du faubourg de 
Pierre, 27; gisement des eaux 
phréatiques de la plaine du Rhin, 
143; nappe d'eau dans le gra- 
vier 425 

Streatham : village sur une colline 

couronnée de gravier 44 

Strockr : geyser, 208 et 301 

StromboU : inOuence de la pression 
barométrique sur le débit des 
sources gaxeuses, 140 ; son activité 
continuelle, 215 et 216; sa dimen- 
sion, 408 et 414 

Stronchino : source chlorurée. . . 40 

Stnidelbach : source^ ^56 

Stubitxa : source carbonatée calcique. 61 
Stuttgart : matières fixes des puits, 

81; régime des eaux 256 

Stymphale (lac) : gouffre 363 

Suède : dépôts ferrugineux. . . . 127 

Suippe (la) : sa source. 196 

Sulphurbank : présence du mercure, 
32; sources chaudes associées à 
des roches volcaniques, 102; dé- 
pôt de geysérite (figure) 13 

Su-Mannau : source (coupe). . . . 204 

Sumatra : ligne de volcans 409 

Sundgau : graviers très aquiféres 

(coupe) 75 

Sunk-Island : puits à proximité de 

la mer 216 

Suot : source carbonatée calcique. . 61 
Surmelin (le) : sources captées. . . 84 
Surrey : niveau d*eau des sables ter- 
tiaires, 166 ; régime des eaux, 212 ; 

(coupe) 213 

Sussex : épanchement d'eau. ... 213 
Sylvanès : abondance du carbonate 
de chaux, 43 ; source associée à un 



filon 2S4 

Syrefort : source 246 

Syren (la) : origine de sa vallée. . . 212 
Syrie : sources des terrains volcani- 
ques, 109 ; cavernes 365 

Szkleno : sources sulfurées calciques. 53 
Siliaci : sources sulfatées calciques 

carbonatées 53 

Szolnock : niveau des puits .... 38 

Tadchoura : sources thermales. . . 190 

Tagsdorf: sources 76 

Taina : jets d'eau bourbeuse et bouil- 
lante 151 

Takanoku : sources thermales. . . . 181 

Talcy : source 232 

Taman (presqu'île de) : volcans de 

boue 383 

Tambora : explosion 214 

Tamelaht : puits forés (figure) ... 182 
Tamema-Dyedida : puits foi*és reje- 
tant des crabes 161 

Tamina (la) : sources sortant de 

firactures. . • 186 

Tamise (la) : gravier aquifère provo- 
quant des habitations, 43 ; banc in- 
férieur du gravier aquifère, 45; 
sources des dépôts diluviens, 73; 
niveaux d'eau, 140; situation par- 
ticulière des villes et des villages 
sur ses rives, 165; niveau d'eau 
des sables tertiaires, 166; sources 

le long de ses rives 215 

Tandourek (volcan de) : vapeurs et 
sources thermales sur ses flancs 

(vue) 196 à 198 

Tangolaya ; source chlorurée magnè- 

sique 44 

Tarascon : son alimentation par des 

sources 319 

Tardouère (la) : perte d'eau. ... 311 

Tarn : source de Trébas 284 

Tamovitx : présence du linc. ... 30 
Taunus : exhalaison d'acide carbo- 
nique 375 

Taupo (lac) : son étendue, 209 ; sour^ 

ces bouillantes 306 

Taziëres : eau minérale, 234; alti- 
tude des sources 235 

Teinacfa : source cai'bonatée calcique. 60 

Tell : sondages 181 à 183 

Tell-el-Kader : source du Jourdain. 109 

Tellancourt : sources 238 

Tenare (presqu'île du) : goufires. . 363 
Ténériffe : présence de chlorures so- 
lubles, 107; cavernes des coulées 
volcaniques 302 



DES LOCALITÉS. 



270 



Tengri-Noor.(lac : geysers 209 

Temacin : puits forés 183 

Teplicz : source carbonatée calcique. 60 
Teplitz : présence de la strontiane, 
18 ; source momentanément tarie, 
148 ; sources thermales associées 

à des roches éiniptives 188 

Terceira : sources 106 

Tercis : sources thermales, 106 et. 128 
Terek : groupe de sources thermales 

du versant nord du Caucase. . . 189 

Terlingoutte : source 424 

Terni : sources, 355; (vue) 356 

Terra-Pilata : salse 383 

Terre-de-Feu : ses volcans 409 

Terror (volcan) : sa dimension. . . 408 
Tessin : suintements de ses berges, 

48 ; zone des fontanili 52 

Te-Tarata (geyser de) : silice. ... 11 

Teutoburgervv'ald : régime des eaux. 222 

Teverone : confluent du Tibre ... 355 

Thalbach : som*ce 76 

Thalgout : source carbonatée cal- 
cique 61 

Thalkirchen : source 96 

Tharaux : grotte 297 

Thébes (oasis de); sa fertilité ancienne 

due à ses nombreux puits forés. . 185 
Theiss (la) : nappe phréatique du pla- 
teau quaternaire, 38; ligne de 

partage des eaux 39 

Théminette : gouffire 331 

Thémines : gouffire 333 

Theresienbrunnen : source de Garls- 

bad 287 

Thermœ Aponenses : sources .... 188 

Thermia : source chlorurée. ... 42 
Thermopyles : source chlorurée so- 

dique 39 

Thibet : geysers, 204 ; sources chau- 
des 397 

Thingvallatu : kc 209 

Thivencelles : débit d'eau 217 

Thoires : sources 234 

Tholonet : source 319 

Thuilley (ruisseau de] : rivières sou- 
terraines 307 

Thuringe : effondrements 300 

Tibre (le) : sources qui s'y dévei^ 

sent, 108; régime de ses eaux . . 354 
Tiflis : sources thermales dans le 

Gougourt-Tau. 170 

Tigy : régime des eaux 359 

Tiroboro : son éruption en 1815. . . 413 
Tinguiririca : sources chlorurées cal- 
ciques, 44; solfatare, 203 ; volcans 

éteints 420 



Tivoli : présence du bore, 10; sour- 
ces, 354 ; cascades (vue) 357 

Tocanu : geyser. 396 

Toeplitz : présence du cuivre. ... 31 
Tolfa (la) ' filon, 177; source en 

raport avec des filons 288 

Tom-Jones : grotte. 316 

Tongariro : volcan, 396; ses émana- 
tions 209 

Tongres : nappe d'eau 85 

Tonnerre : source, 191 et 233 

Tônnistein : acide carbonique • . • 116 
Tomavento : suintements des eaux 

phréatiques 48 

Toro (vallée del] : kaolin 70 

Torre-del-Annunziata : présence de 

la magnésie 27 

Torre-Palavicina : suintements des 

eaux phréatiques 48 

Torrent (source du) : source chlorurée. 42 

Torvilliers : source 199 

Toscane : soffionis 398 

Totteridge : gravier ancien aquifére. 45 

Toucy : zone de sources 87 

Touggourt : behar ou nappe d'eau 

circulaii*e, 176; puits artésiens. . 181 

Touillon : faille 143 

Toulgon : source 333 

Toulon : son alimentation par des 

sources, 206; grottes 316 

Toulouse : sources 84 

Toumple (le) : aven 330 

Tourbe (la) : sa source 106 

Tourcoing : sources • 219 

Tours : puits artésiens, 212; puits 
forés rejetant des plantes et des 

animaux vivants 159 

Toiurves : couches imperméables . . 245 

Touvre (la) : sa source 313 

Traconade (la) : source 319 

Tramesaigues : source sulfatée so- 

dique 50 

Trannes : gouCTre 308 

Trarbach : source dans une mine. . 264 

Trauenstein: ammoniaque dans l'eau. 4 
Travale : dégagement d'hydrogène 
carboné, 15 ; abondance du sulfate 
de magnésie, 99; soffioni, 398, 

401 et 404 

Trébas : filon, 177; source associée à 

un filon 284 

Treigny : source 234 

Tréport (le) : cavernes creusées par 

la mer 302 

Tressange : régime des eaux. ... 240 

Trets : diaclases 205 

Trevaresse (la) : source 



S80 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Tre?i : source 107 

Trianon : présence du cuivre.. . • 31 

Trillo : sources sulfVirées 48 

Tripolitxa : gouffre 385 

Tritoli (étuves de) près Bala : vapeur 

d*eau (plan des étuves) 105 

Triton (le) ^ Borne : fontaine .... 108 

Troie (ancienne) : sources célèbres. 189 
Trois-Fontaines (les) : Acqu» salvi», 

sources captées 100 

Trône (iMirriére du) : projet d'un puits 

artésien iOO 

Trou-du-Olai : grotte M 5 

Trouville : source 938 

Troyes : sources S09 

Truckee (rivière) : cours d'eau chaude 

souterrain 194 

Tsipiana (lac) : gouffre 303 

Tutlingen : sources 244 

Tuquères : son cratère-loc 7 

Turbaco : salse 380 

Turialhe : source thermale 805 

Turkestan russe : sources silicatées. 06 

Turquie slave : cavernes S03 

Ullo : niveau des puits 50 

Uncle-Sam : volcan 192 

Union Geyser : groupe de geysers. . 305 
Upsal : sources, 70 ; sources des gla- 
ciers (coupe) 75 

Urach (environs d') : sources en rap- 
port avec des basaltes 138 

Urcuit : source salée 104 

Uriage : source chlorurée 42 

Usclade (1') : source carbonatée cal- 

cique 00 

Cssat : source sulfatée calcique ma- 
gnésienne, 55 et 52 

Utah : abondance des sources ther- 
males 192 

Uxbridge : imperméabilité du sous- 
sol 44 

Vacqueyras : sulfures, 92 ; sulfate de 

soude 97 

Yal-de-Mercy : source S33 

Yal-de-Rux : régime des eaux • . . 545 

Val-de-Travers : nappe phréatique . 545 

Valence : source carbonatée calcique. 01 
Yalenciennes : topographie de son 

bassin houiiler 00 

Valérien (Mont) : sulfate de chaux 

dans les puits 14 

Tallan : source 234 

Valmont : présence du cuivre. ... 31 
Valorbe (le) : sa communication avec 

le lac de Joux 307 



Vais : source carbonatée sodique, 57 ; 

source associée à des filons ... 285 
Vanne (la) : aqueduc, 13; présence 
du carbonate de chaux, 19; éva- 
luation de son volume, 145 ; régime 
des eaux souterraines dans sa 
vaUée, 145 i 152; sa source, 145; 
son bassin, 101 ; variations dans 

sa température 421 

Var (département du) : régime des 

eaux, 245; sources sous-marines . 317 
Varangeville : sulfate de soude et de 

chaux 97 

VareiUes : sources 140 

Vassy : puits absorbants 230 

Vatican : source 107 

VauchonviUiers : gouffre 308 

Vaugirard : sulfate de fer ou apate- 
lite, 120; eau de carrière de l'ar- 
gile plastique 

Vaugimois : gouffre 300 

Vaucluse (la fontaine de) : source, 
313; sa situation au pied d'une 
falaise, 310; avens qui l'alimen- 
tent, 330; variations de sa tempé- 
rature 421 

Vaux : sources 241 et 90 

Vedette (fosse) : ses débits en eau. . 80 
Velino (le) : source, 354; sa chute 

(vue) ^0 

Velleron (le) : sulfure 92 

Velvords : sources de la craie. ... 219 
Vendeuvre : gouffres, 308; source. . 103 
Venelle : source sulfatée magnésique. 55 
Vénétie : application agricole des 
eaux phréatiques, 40; niveau de 

la nappe aquifére 53 

Venise : cassures par tassement, 

145; sondages (coupe) 107 

Venisy : source 200 

Ventoux (le) : régime des eaux. . . 525 
Vercors (plateau du) : régime des 

eaux 315 

Verdun : eau de carrière du cal- 
caire 6 

Vergongheon : forage de Brassac. . 115 

Vergine : soim^ 107 

Vemay : filons barytiques et fluorés. 178 
Vemègue : absence de source . . • 519 
Vemet (le) : silicate de soude, 10; 

sources sulfui*ées 48 

Véronais : fontanili, 54; niveau 

de la rappe aquifére 58 

Vérone : xone des fontanilli .... 52 
Verriés : présence de la strontiane. 18 
Versailles : niveau d'eau dû aux 
marnes vertes 81 



DES LOGALITËS. 



281 



Yert-Galant (le) : aqueduc de la 

Vanne . . . • , 14 

Vertus (bois des) : sources gazeuses. 235 
Yerzi : infiltration dans le calcaire, 

47; sources. . . . • 203 

Vesigneul-sui'-Hame : niveau des 

puits de la craie 65 

Yesles (la) : sa source 106 

Vésuve (le) : présence du fluor, 9; 
alumine dans une stalactite, 27; 
sulfate de fer dans une stalactite, 
28 ; présence du sulfate de magné- 
sie, 27 ; présence du plomb, 32 ; 
sources chlorhydriquées, 46; dé- 
pôts de sulfates, 99 ; panache de 
cendres, 410; son éruption de 

l'an 79 413 

Yeyrasse : source carbonatée com- 
plexe 63 

Vétéravie : sources, 100; eaux ga- 
zeuses 375 

Via-Mala : vallée de fracture .... 175 

Viade : source 272 

Vic-sur-Cére : source carbonatée so- 

dique 58 

Vichnje : source en rapport avec une 

roche éruptive 188 

Vichy : présence du brome, 8 ; pré- 
sence du fluor, 9 ; silice dans les 
eaux, 11; matière bitumineuse, 15; 
présence du rubidium et du cœ- 
sium, 17; lithine dans les eaux, 
17 ; présence de la strontiane, 18 ; 
présence du calcaire, 19; présence 
du cobalt, 29 ; présence du plomb, 
32; source carbonatée sodique, 
57 ; présence du cuivre dans les 

eaux 133 

Vico (lac de) : sources qui en déri- 
vent 108 

Viooigne : source sulfatée sodique. • 51 
Vida (la) : sulfate d'alumine^ 27; 

sulfate de fer 28 

Vienne (la) : sa source 100 

Vienne (Autriche) : puits, 38; eaux 
phréatiques (figure), 38; sources 
qui l'alimentent, 256; profondeur 
des puits, 167; vue des sources 
captées de la vallée de Stixenstein, 
258 ; groupe de sources thermales 
en rapport avec la faille terminale 

des Alpes (carte) 260 

Vierzon : effondrements 336, et. . . 341 
Vilaines-en-Duemois : perte de ruis- 
seau .509 

Villalet : perte de l'Iton 336 

Villard-sur-Ollon : eaux phréatiques 



des dépôts glaciaires, 56; source. 103 
Villatoya : source chlorurée calci- 

que 45 

Yillavieja-de-Nulès : source sulfatée 

magnésique 54 

Ville : source. 424 

VilIe*d*Avray : source, 81 et ... . 95 
Villecelle : sources en rapport avec 

un filon 282 

Villecomte : faille 143 

Villefranque : sel gemme 104 

Villehardoin : sources 11 

Villemereuil : sources 11 

Villemoiron (château de) : sources • 149 

Villeneuve : pertes d*eau 306 

VilIeneuve-au-Chemin : sources. . • 10 

Ville-sur-Terre : gouffres 308 

Villers-Stoncourt : niveau d'eau. . , 248 

Villy-le-Maréchal : sources 11 

Vinagre (rio) : acide sulfurique 

libre, 6; acide chlorhydrique. • . 8 

Vinca : acide sulfurique 6 

Vinkeveen : absence d'eau saumâtre. 33 

Vionville : source 238 

Virginia-Gity : dépôt de soufre, 5 ; 

sources bouillantes 193 

Virgo : source 107 

Vis (la) : sa source 314 

Viterl>e : source sulfatée calcique 

cai*bonatée 53 

Vitrac : source 279 

Vittel : source sulfatée calcique ma- 
gnésienne, 52; sources sulfatées. 96 
Voghera : présence de l'iode. ... 8 
Vogtsburg : source, 430 ; source thei*- 

male. 188 

Voire (la) : sa source 191 

Volcano : exhalaisons ammoniacales, 

4; sulfatare, 5; acide sulfurique. 7 

Volterra : soffioni, 398; (figure) . . 405 
Voltri : eaux phréatiques dans le 

gravier quaternaire 47 

Volvic : source 104 

Vosges : leurs alluvions dans la plaine 

du Rhin 23 

Voslau : source sulfatée calcique 
carbonatée, 53 ; source, tempéra- 
ture, 176; source 259 

Voulte (la) : filon de quartz 203 

Voulzie (la) : sa source 82 

Vounac : infiltration d'eau, 95 ; sour- 
ce alimentant la ville du Puy. . . 06 

Voutenay : source 232 

Vouziei*s : carbonate de chaux dans 

les puits 

Vulcano : sel marin, 7 ; présence du 
fluor, 9 ; dépôt arsenical, 10 ; pré- 



282 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



sence du thallium, 17 ; acide bo- 
rique, 10; sources chlorfaydri- 
quées. 46; alunite et alun, 68. 
émission continue de vapeur, 415; 
sa dimension 408 

Wadi-Zerka-Main (figure) : vue des 
falaises du rivage oriental de la 

mer Morte 190 

Wady-Hasbany : source 366 

AfVady-Housa : source 366 

>j\liakari : émanations 200 

V^hite Mountains : source chaude. . 305 

Walariki : source 306 

Waikate : geysers 396 

Waïkite : geyser (figure) 307 

Vfaltigbotten : source 76 

Wall-Grange : sources, leur débit. . S63 

Ware : puits peu profonds 45 

Warmbrunn: source suUatée sodique. 50 
Warmsprings (figure) : coupe des 
warmsprings, à la montagne Little- 

Norlh 170 

W'assenaar : sondages dans les eaux 

phréatiques des dunes 54 

Wasenweiler : source 430 

Washoe : présence de mercure., 32 ; 

sources bouillantes 103 

Wecsés : niveau des puits 30 

Weinbrunnen : source carbonatée 

complexe 

Vr'einheim : présence de plomb. . . 32 
Weissembourg : présence de la 
strontiane, 18 ; source sulfatée cal- 

cique magnésienne 52 

Weissenstein : sources 245 

Weiterswiller : source 423 

Well : sources des dépôts diluviens. 73 

A^eifen : régime des eaux 250 

lllfestboume : régime des eaux ... 44 
Westerwald : source en rapport avec 

letrachyte 268 

Westminster : puits peu profonds. . 45 
Westphalie : difficultés des sondages 

et régime des eaux 216 

Whakarewarewa : geyser 396 

Whakari : lie fumante 396 

Whetstone : gravier ancien aquifère. 45 

Whitshlre : régime des eaux. ... 215 

>Yicklow : réservoir d'eau du drift . . 74 
Wiesbaden : silice dans les eaux, 11 ; 
présence du titane, 30; présence 
de l'étain, 30; présence du cuivre, 

31 ; source chlorurée 30 

Wih : source carbonatée calcique . . 61 
Wildbad : silice dans les eaux, 11 ; 
source chlorurée carbonatée, 43 ; 



chlorure de sodium infiragrani- 
lique, 106 ; sources, 130 ; ther- 
mes, 255 et 182; ses environs man- 
quent d'eau dans les années sèches, 

235 ; sources thermales 274 

Wildegg : source chlorurée 42 

Wildungen : sources acidulés.. . . 117 
Wilson (figure): sources thermales. 171 

Wimenau : source 425 

Windsor Forest : sources chlorurées. 44 

Wingen : source 424 

WintersiKÎjk : profondeiu* de la nappe 

phréatique 32 

Wirflach : groupe de sources, 176; 
groupes de sources thermales et 
de sources ordinaires, 260 ; vue du 

groupe des sources 261 

Wisconsin : diaclases métallifères, 
136; sources naturelles et puits 

artésiens 270 

Wissembom^ : plan de la nappe d'eau 

ac^acente au Rhin 23 

Witches-Caldron : source chaude. . 305 

Withngen : sources 127 

Wlotho : jets d'acide carbonique. . 118 
Wolverfaamptoa : son emplacement 

en rapport avec les eaux 261 

Wrotham : source 213 

Wurm : dépôt de calamine 30 

Wurtemberg: régime des eaux, 243 
et 255 ; sources associées au ba- 
salte 420 

Wurtingen : source 127 

Wurtxbourg : sources 256 

Wyoming : geysers 302 

Yellowstone : dépôt de geysérite, 12; 
variation des sources, 149; gey- 
sers, 104; sources classées comme 
bouillantes qui sont peut-être des 
geysers, 208; lacs, 200; aligne- 
ment des geysers, 200 et 302; 
carte du bassin des geysers. . . . 304 
Yères (vallée de Y) : grandes sources. 82 
Yesso (lie d') : sources à proximité 
de volcans, 100 ; nombreuses sour- 
ces thermales 108 

Yèvre (l') : sa source 106 

Yonne (département de 1') : nappes 

d'eau 200 

Yonne (1') : sa source, 200; sources 

très abondantes, 232 à 236 

Yorkshire : gypsies, 213; régime 

des eaux, 214 et 247 

Youtza (mont) : sources 276 

Yverdon : source thermale 167 

Yvetot : présence du cuivre 31 



DES LOGAUTÉS. 



S83 



Zab : puits forés rejetant des animaux 
vivants, 161; sources considéra- 
bles, 164; sources jaillissantes na- 
turelles, 175 et 176 

Zab-Dahari (oasis de) : sources. . . 166 
ZacGolino (grotte de) : acide suUti- 

rique 7 

Zainingen : sources 127 

Zante (ile de) : source chlorurée.. . 43 

Zara (plateau de) : coulées de basalte. 190 
Zébinde (Nouvelle-) : acide silicique, 

11 ; dépôts de geysérite 12 

Zellerhof : forte source 423 

Zerguin : source thermale 364 

Zermatt : diaclases 137 

Ziban : eau d'alimentation des oasis. 174 



Zinging: source 248 

Zinnwald : présence du rubidium 

dans le mica 121 

Zépaquira : amas de sel 106 

Zoetermeer : eau saumàtre de la 

nappe phréatique 33 

Zouch : source chlorurée 40 

Zuidenée : profondeur de la nappe 

phréatique 32 

Zulla : eaux souterraines therma- 
les, 109 et 200 

Zutphen : profondeur de la nappe 

phréatique 32 

Zwarenbach : source 430 

Zwickau : présence du baryum, 17 ; 
source chlorurée 39 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



DES AUTEURS CITÉS 



Abbadie (d'] : instabilité du sol. . . 222 

Abella y Gasariego (Henri) 410 

Abich : recherches importantes sur 
lliydrognosie du Caucase, 329; 
études sur le Caucase, 275; carte 
de la presqu'île d'Apschéron, 384; 
études sur les volcans de boue 
de la presqu'île d'Apschéron, 385 ; 
coupe de la presqu'île d'Apschéron, 
585 ; opinion sur les volcans boueux, 
588; chlorure de la lave du Monte- 
Nuovo, 107 ; sources thermales dans 
le Caucase (figures), 172; source 
thermale prés Staniza MichaHow, 
ITST; coupe montrant comment, 
dans le Daghestan, une source 
thermale Jaillit au milieu d'un bom- 
bement, 172 ; sources de Hassan- 
kalé, 189; sources minérales du 
Caucase, 189 ; observations sur le 
volcan éteint de Tandourek, 197; 
cratère de Tandourek (figure), 198; 
carte géologique de Piatigorsk. . 228 
Agricola : origine du calorique des 

eaux 153 

Albert le Grand : courants souter- 
rains échauffés par la chaleur in- 
terne du globe 154 

Alexandre VH : construction d'un 
temple sur une source gazeuze. • • 106 

Andrian (von) 188 

Angelini : présence de l'iode à Vo- 

ghera 8 

Angelot : infiltration de l'eau dans 
les volcans 213 



Apulée: origine du calorique des 

eaux 153 

Arabes ; origine des puits artésiens. .170 
Arago : influence des marées sur les 

puits artésiens 14& 

Archiac (d') : existence de la ville de 

Laon, due à une couche d'argile. . 84 
Aristote : son opinion sur l'origine 

de U chaleur des eaux. . 153 et 190 
Armand : eaux minérales de Yiterbe. 108 

Barrai : influence des eaux phi*éati- 

ques sur l'agriculture 57 

Bayen : eaux sulfurées, leur origine. 93 

Bayerlein (D') 377 

Beardmore : faible perméabilité de 

la craie 15 

Beaumont (Elie de) ; absorption de 
matières gazeuses par les silicates 

en fusion 212 

Béchamp : oxyde de cuivre 31 

Bêche (de la) : notions sur les dia- 
clases, 135; direction constante 
des diaclases en Gomouailles, 137 ; 
son opinion sur l'origine des dia- 
clases 140 

Bechi : sofïionis, 3 ; sulfate d'ammo- 
niaque dans les eaux des sofQonis 
de Travale, 55 ; hydrogène carboné 
à Travale, 15 ; origine du bore, 111; 

soflionis de Travale 402 

Beek 161 

Belgrand : influence des roches per- 
méables sur le régime des eaux, 
10; nappe d'eau des puits, 10; per- 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



méabilité des terrains travei^sés par 
l'aqueduc de la Vanne, 14; degrés 
de perméabilité des sables, 14; 
nappe d*eau sous Paris, 63; dispo- 
sition des sources par rapport aux 
thalwegs des vallées (figure), 60 ; 
eaux d'alimentation de Paris, 81 à 
83 ; sources du Morran, OS ; nappes 
aquifëres de la vallée de la Vanne 
(coupes et vues), 145 à 153 ; vue du 
Bime de Gérilly en mai 1876, 148 ; 
influence de l'altitude sur le ré- 
gime des sources, 140; sources, 
100; noms donnés aux souixesen 
Champagne, 109; sources du ter- 
rain jurassique, 334; volume de la 
Somme-Soude et de la Vanne, 145 ; 
débits du puits de Grenelle après 
le forage de celui de Passy, 146 ; 
point hydrostatique du puits de 
Grenelle, 145 ; variations des puits 
de Passy et de Grenelle, 148 ; tem- 
pérature du puits de Grenelle.. . 158 

Bell-Lotfaian : rochage 212 

Berg;mann, infiltration des eaux dans 
les volcans 212 

Bemardini-Ramaziini : explication 
des puits jaillissants en 1601. . . 153 

Bemini : construction d'un temple 
sur une soui*ce gaseuse 106 

Berthier : acide silicique au Mont- 
Dore, 11; halloysite de Plombiè- 
res, 27 et 106 

Bertrand (Marcel) : paraclases de la 
Haute-Saôpe 143 

BenéÙus : présence du phosphore 
dans les eaux minérales, 0; prince 
du fluor à Garlsbad, ; litbine dans 
les eaux de Garlsbad, 16; cuivre, 
31 ; traces de cuivre et d'étain à 
Seidschfltz, 08; strontium dans 
les eaux de Gai*lsbad, 122 ; forma- 
tion de crénate de fer, 131 ; étatn 
dérivant du péridot, 133; asso- 
ciation des sources thermales aux 
volcans 187 

Bihet: puits artésien de Louvain, 
167 et 222 

Biot : eaux se déversant dans la mer. 317 

Bischof : eau de carrière de di- 
verses roches, 6; sources du Teuto- 
burgerwald, 223; acide silicique 
dans les som*ces, 10; présence du 
chlorure dans beaucoup de sour- 
ces, 108; sources des bords du 
Rhin, 116; débit d'acide c&rbo- 
nique de diverses sources d'Alle- 



magne, 116 et 118; strontiane 
dans quinze sources des environs 
du lac de Laach, 122 ; carbonate 
de fer dans la vallée de Brohl, 
125 et 187 

Blanford : sources chaudes le long 
de k G6te d'Abysshiie 108 

Blum 81 

Boblaye : géologie de la Morée ... 362 

Boisse : esquisse géologique de 
l'Aveyron, 205; température des 
sources dans rAveyit>n 431 

BoUey : sulfate de magnésie. ... 97 

BoneUi 161 

Bonnard : absence de sulfates dans 
les sources de Kreutznach .... 106 

Bonnefoy : plan et coupe des sources 
de la Bourboule, 121 i 123 

Botella : source sulfuriquée de la 
province d'Almeria 40 

Boue 187 

Bouguer : instabilité du sol à l'équa- 
teur 222 

Bouis : pr^ence de l'opale dans les 
Pyrénées, 11 ; silice, 65 ; présence 
de la stilbite à Olette 112 

Bourgttignat : détermination de pois- 
sons, crustacés et mollusques vi- 
vants regetés par des puits arté- 
siens 161 

Boussingault : azotate de potasse 
dans les puits de Paris, 5 ; chlorure 
de calcium i Cauquenès, 19; ana- 
lyse de la source de Goronuco, 50; 
trachyte des Andes, 84 ; eaux sul« 
furiquées, 89; acique sulfurique, 
90; acide chlorhydrique dans les 
sources des Andes, 100; exploita- 
tion saline des Andes, 106; chlo- 
rure au Ghimborazo, 107; zone 
salée dans les Andes, 107; acide 
carbonique, 113 ; source de Goro- 
nuco, 201 ; connexion entre les 
volcans de l'Equateur et les sources 
thermales 216 

Boussinesq : études relatives à la 
théorie des eaux courantes. ... 60 

Bouvier : études sur la fontaine de 
Vaucluse, 321 ; plan de la fontaine 
de Vaucluse, 323 ; origine de la 
fontaine de Vaucluse, 324; carte 
montrant le bassin d'alimentation 
de la fontaine de Vaucluse, 325; 
coupe de la grotte de Vaucluse, 
332 ; régime souterrain de la fon- 
taine de Vaucluse. • » 333 

Braconnier t éboulis déteiminant 



DES AUTEURS 



S87 



des sources, 94 ; sources de 1*00- 
lithe de Meurthe-et-Moselle, 236; 
sources du grès des Vosges dans 
Meurthe-et-Moselle, 250; baryum à 
Bussang, 122; sulfate de magnésie 
àCnuy 123 

Braconnot : dépôt de baryte de Luxeuil 1 8 

Breislack : ammoniaque à la solfatai*e 
de Pouzioles, 4; sulfates à la solfa- 
tare de Pouiioles 69 

Bruguiéres 161 

Buch (Léopold de) : description phy- 
sique des lies Canaries 428 

BucUand : importance des failles, 
142 ; ses remarques sur la position 
des Tilles manufacturières. ... 261 

BufTon : infiltration de l'eau dans les 
volcans 212 

Bunsen : présence de l'hydrogène 
dans les geysers, 3; dosage de 
Tammoniaque, 4 ; cœsium dans di- 
verses sources, 17; chlonu*e de 
rubidium à Baden-Baden et à 
Durckheim, 17; rubidium à Greutz- 
nach, 17 ; formation de la pyrite 
en Islande, 29 ; formation du gypse 
en Islande, 69; débit de la source 
salée de Nauheim, 117 ; eiplication 
des geysers d'Islande 203 

Burkhardt : sources chaudes du 
Mexique 194 

Gailliaud : sources thermales de 
Toasis de Siwa et tremblements de 
terre 191 

CaUon : théorie des puits artésiens, 
(coupe) 155 

Camot : mémoires sur les sources 
de Royat, 43 ; azotates des cime- 
tières de Paris 88 

Garteret (général) : observations sur 
les puits forés algériens 160 

Cassagne : établissement du puits de 
Passy 211 

Catherine : alimentation de Moscou 
en etu 40 

Gaumont (de) : essai sur la topogra- 
phie géognostique du Calvados. . 309 

Ghambrelent : coupe d'un puits dans 
le sol aquifère des Landes. ... 131 

Ghamplin (John) : description de vol- 
cans de boue et de sources bouil- 
lantes dans le désert du Colorado. 193 

Ghatin : présence de l'iode dans les 
sources, 3; cuivre, 31; présence 
de riode dans les sources sulfu- 
reuses du Wurtemberg » 109 



Chaudron : procédé de cuvelage . . 250 
Cbavannes : source d'une moraine 

à Lausanne 56 

Ghoffat : sources tliermales du Por- 
tugal 186 

Coquand : géologie de la Charente, 
204; formation du gypse en Toscane, 
288; géologie de la Charente, 311; 
sources salées d'Algérie, 69 et. . 104 
Cordier : refroidissement du globe, 
210 ; opinion de l'abbé Nollet sur les 
volcans, 213 ; découvertes de vol- 
cans en Asie 215 

Coriolis : porosité des gi*è:f 6 

Cossa : fluosilicate de potasse à Vul- 
cano, 9; tballium à Vulcano. . . 17 

GotU : sources de Carlsbad 285 

Cox (M. E. T.) 93 

Credner : eau phréatique de Leipzig. 37 
Guvier : r61e des sources sur le grou- 
pement des populations 93 

Gzyskowski : eaux du trias dans le 
Gard 265 

Damour : acide silicique, 11; eau 
silicatée des geysers d'Islande. . 64 

Dana : waterplain, 19; eaux phréati- 
ques des lies madréporiques, 57 ; 
cavenies de l'Indiana et du Ken- 
tucky, 366 ; eaux souterraines des 
cavernes du Kentucky et de l'In- 
diana (ÉUts-Unis), 366 et 386 

Danville : sources du Jourdain. . • 110 

D'Archiac : études sur le départe- 
ment de l'Aisne, 197 ; sources ther- 
males des Gorbiërcs 135 

Darcy : perméabilité des roches, 61 ; 
force d'ascension de l'eau de Passy. 146 

Daubeny 187 

Daubrée : eaux phréatiques, 21 ; ab- 
sorption de cours d'eau et sources 
abondantes dans le Sundgau, 76; 
substances minérales, 90 et 386; 
description géologique du Bas- 
Rhin, 80; origine de la présence 
du potassium dans les eaux de 
tout gem*e, 119 ; température de 
la source de Soultz-les-Bains . . . 170 

Davy : cause des volcans 211 

Dechen (von) : sources des bords 
du Rhin 116 

Degousée: traité de sondage, 164; 
guide du sondeur, 164 et 169; 
sondage de Venise, 168 ; sondage 
en Algérie, 181 ; profil donnant la 
disposition de puits forés entre Ta- 
melabt et Biskra . i . . . » . . 182 



S88 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Delafond : le Puley, la Latvre, leur 
débit 144 

Delaunaj : théorie des puits arté- 
siens, 152 4 158 

Dclesse : eau de carrière de diverses 
roches, 6; nappe d'infiltration, 19; 
cartes hydrologiques de Paris et 
de Seine-et-Oisc, *il ; cartes hydro- 
logiques de la Seine et de Seine- 
et-Marne, 62 et 81 ; explosion d'a- 
cide carbonique à Mocbebelle. . • 113 

Descartes : température du globe, 
211 ; principes de la philosophie, 
218 ; origine des fontaines, 217 ; 
échaufl'ement des eaux souterrai- 
nes, 154; conception sur la chaleur 
du globe 226 

Des Gloizeaux : quantité d'eau rejetée 
par le Grand-Geyser, 390; mercure 
dans les eaux, 32 ; stilbite à Olette, 
28; eau silicatée du Geyser d'Is- 
lande, 64 ; dépôt contemporain d'un 
silicate de fer et de manganèse à 
Kersten, 112; obsenations sur 
les geysers, 205; éruptions des 
geysera 206 

Desuoyers : recherches sur les ca- 
vernes, 290 ; faune quaternaire . . 502 

Desor : source du Creux-du-Yent, 95; 
les emposieux de la vallée des 
Ponts, 345 ; coupe hypothétique de 
la vallée des Ponls, 348; liaison 
intime entre les marais et les sour- 
ces du Jura suisse, 349; tempé- 
rature de la source du Creux-du- 
Vent 432 

Desvaux (général) : exécution de son- 
dages 181 

Devaux 344 

Deville (Sainte-Claire) : fluor dans les 
vapeurs volcaniques 9 

Dieulaiait : sources du Yar et des 
Alpes-Maritimes, 245 et 246 ; sour- 
ces salines des Alpes françaises, 
103 ; origine du bore 111 

Dolomieu : eau de carrière du silex, 
4; observation sur le volcan de 
boue, au nord de Girgenti, 383; 
siège de l'action volcanique . . . 110 

Domeyko : catégorie de solfatares au 
Chili, 415 ; vue d'une solfatare éten- 
due, 415 ; observations sur la sol- 
fatare de Cerro-Azul, 417; coupe 
transversale d'une solfatare, 417; 
formation du kaolin au Chili ... 70 

D'Orbigny : recherches sur les ca- 
vernes 290 



Dormoy : torrent d'Anzin 88 

Draparnaud 161 

Dressel : sources thermales de Co- 
lombie 2(K 

Drouot : sources de Bourbonne-les- 
Bains, 251 à 254; notice sur les 
gites de houille de Saône-et-Loire. 264 

Dru : exécution du puits artésien de 
la Butte-auz-Cailles (Paris), 209; 
coupe des environs de Kislovodsk 
(Caucase), 229; coupe prise à Gi- 
leznowodsk, 27 et 276; eaux mi- 
nérales du Caucase 276 

Dubocq : voyage à Touggourt; son 
initiative pour les forages artésiens 
dès 1853; rapport sur le Sahara 
oriental, 172 et 183 

Dubois de Montpeireux : relation 
des sources et des cavernes, en 
Crimée 561 

Dujardin : puits forés de Tours. . 159 

Dumas (Êmilien) : géologie du Gard, 
277 ; origine du mot awn . . . 21»7 

Dumas (J.-B.): efllorescences gyp- 
seuses à Aix-les-Bains 69 

Dumoni (Gustave) : eatix phréatiques 
de Liège 51 

Dupont : explication de la carte géo- 
logique de Diiiaut, 343 ; étude du 
mouvement de nappes d'eau sou- 
terraines 59 

Duporcq : eaux de la craie blanche 
au-dessus du terrain houiller. . . 219 

Durand-Fardcl : opinion des philo- 
sophes anciens sur l'origine du 
calorique des eaux 153 

Durocher : eau de carrière de di- 
verses roches, 6; température des 
sources aux Feroô, 432; sulfure de 
sodium, son origine 94 

Dunal : travaux exécutés au lac de 
Monte - Rotonde , 404; coupe du 
terrain des softionis près du vil- 
lage de Monte Rotondo 405 

EbeUnen : présence du chrome so- 
luble dans un minerai de fer de 

la Haute-Saône 135 

Ebn Khaldoun : écrivain arabe. . . 179 

Eglcston : 33 ; seiT)entine 98 

Egyptiens : ont fait des puits arté- 
siens 152 

Eichwald : cavités dans les calcaires 

et les dolomies de l'Ile d'Oesel . . 350 
Elie de Beaumont : cours d'eau sou- 
terrain delà Côte-d'Or, 233 ; absorp- 
lion de matières gazeuses par les 



DES AUTEURS. 



289 



silicates en fusion 212 

Ëinpédocle : origine du calorique 

des eaux 153 

Evrard : torrent d'Anzin, 88; eaux 

de la craie blanche au-dessus du 

terrain houiUer 217 

Fabas : son opinion sur la puissance 
absorbante des montagnes. . . . 154 

Fabre : failles dans les causses de 
laLoière 142 

Febling : matières fixes des puits de 
Stuttgart 81 

Felice Perette (pape) : aqueduc. . 108 

FeUenberg : strontiane de Louèche. 18 

Ferray : les pertes de Tlton, 333; 
cavernes entre la vallée de l'Eure 
et celle de l'iton 336 

Filhol : acide sulfurique au Japon, 7 ; 
acide chlorhydrique au Japon, 8; 
sources chlorurées avec sulfure, 
41 ; analyse de la source de Kous- 
sutz au Japon, 49 ; source silicatée 
de Saint-Sauveur, 65 ; eaux sulfu- 
rées, leur origine 93 

Flatters : entonnoirs dans le Sahara, 
292 82 

Fontan : sulfure de sodium dans les 
Pyrénées, 6 ; sulfuraires 94 

Forbes : amas d'eau voisins des gey- 
sers en Islande, 109 eL 187 

Fouqué : cratère-lac de Fayal, 96; 
absence de sources à Santorin, 104 ; 
régime des eaux du Cantal, 187 ; 
études sur les régions gaieuses des 
Apennins, 380; association de gaz 
aux environs de Porelta, 386; re- 
marques sur les cônes de bouc, 
387 ; opinion surles volcans boueux, 
388; sources thermales de l'Ile San 
Miguel aux Açores, 307 ; éruption de 
l'Etna en 1865, 413 et 3 ; fluor dans 
les vapeurs volcaniques, 9; sul- 
fate d'alumine aux Açores, 27 ; dé- 
composition da chlorure de sodium 
à très haute température, 119; 
gaz combustible à Santorin, 213; 
tremblement de terre linéaire de 

l'Andalousie 224 

Foumel : sources de Guelina, 177 ; 
sondage de Biskra, 180; rùle des 
sondages algériens, 180; arrivée 
de l'acide carbonique dans les ga- 
leries des mines, 114; environs 
de Lons-le-Saulnier, 305; sur les 

efrondi*euients 316 

Fraas : sources de l'Âlpe du Wur- 



temberg, 243; sondage de Berg et 
de Cannstadt, eaux phi^éatiques de 
Stuttgart, 141; coupe prise à 

Stuttgart 142 

Francios (docteur) : sources de Gosta- 

Rica 194 

François ; atterrissements rendus 

imperméables 185 

Fremy : eaux sulfurées, leur origine. 93 
Frésénios : baryum à Ems, 17; 
strontiane à Yerriès, 18; cobalt, 
à Hambourg, 29 ; cuivre, 31 ; do- 
sage de l'ammoniaque à Traoen- 

stein 4 

Friedel : altération des silex. ... 112 
Fuchs : eaux du calcaire portlandien . 230 

Garnier (Cb.) : eaux phréatiques ren- 
contrées à Paris dans les fonda- 
tions de l'Opéra, 63 ; traité du ton- 
deur 264 

Garrigou : sulfure de sodium dans 
les Pyrénées, 6; mercm*e, 32; 
acide silicique des som*ces de Ba- 

gnères de Luchon 65 

Gaulois (les) : source de Gergovia. . 187 
Gautier (Paul) : sources de Qermont 

(coupes et vues), 99 à 103 

Gay-Lussac : impossibilité de l'infil- 
tration de l'eau dans des fissures 

ouvertes 214 

Geikie : Water Level 19 

Genreau : sources et roches ophiti- 
ques des Pyrénées, 105 (coupe et 
plan) ; conditions géologiques dans 
lesquelles jaillissent les sources 
des Eaux Chaudes, 174; sources de 

Gautercts, 184 (figure) 185 

Gérard : voyage en Islande 391 

Germain : antiquité de l'exploitation 

des eaux de Nauhcim 375 

Gervais 161 

Gilbert 428 

Giordano : nappe phréatique de 
Loano (figure), 46; eaux phréati- 
ques de la plaine de la Lombardie, 
48 à 53; nappe supei*posée à la 
Panchiua à Palerme, 74; sources 
de la Campagne romaine, 105; 
source thermale de Sclafani 
(coupe); sommes qui alimentent 
Palerme (coupe), 124 et 125; sour- 
ces de Longi et d'Alcara (coupe), 
125 ; situation de la source de (}uo- 
quadraxiu (Sardaigne), 265; si- 
tuation de la soui*ce de Su-Nannau 
(Sardaigne), 265 ; rôle des cavernes 

Il — 19 



S90 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



en Italie, 354; groUe de Mouni- 
manau, 358 ; situation de la source 
souterraine de Cadimare, 360; 
situation de la source et de la 
grotte de Doums-NoTas, 362; tem- 
pérature de b partie centrale du 

montCenis 158 

GoetU : chrome à CarUbad 29 

Gorceix : études sur les régions ga- 
zeuses des Apennins, 380, 109 ; 
phénomènes éclairant la théorie 
des geysers, 207; éruptions de 
boue fluide à Nysiros 214 

Gotll : présence de Tor dans les 
eaux de GieshubI et de Garishad. . 33 

Goulier (colonel) : sources de Gorze 
en rapport avec une faille (plan et 
coupe) ,110; disposition géologique 
et origine des sources de Gorze, 
111 à 117; conditions qui ont dé- 
terminé le jaillissement des sour- 
ces de Gorze lli 

Gouvenain (de) : fluor à Bourbon- 
TArchambault, 9; cobalt à Yichy, 
29; plomb 32 

Graham : présence du phosphora 
dans les eaux artésiennes de Lon- 
dres 9 

Gras : description géologique du dé- 
partement de Yaucluse 319 

Green (W.-L.) : études sur les volcans 
hawaïens 211 

Grûuer : schistes ardoislers de la 
Loire 369 

Guettard : entonnoirs ou bétoires de 
riton, 335; pertes de l'Iton, 334; 
sel gemme de Château-Salins. . . 101 

Guilio Grablowitz : flux et reflux si- 
gnalé dans les eaux de mines des 
puits de Dux 148 

GuiUebot de Nervillc : paracltses de 
la Côte-d'Or 143 

Guillier : nappe d'eau des sables cé- 
nomaniens 66 

Gilmbel : nature du sous-sol de Mu- 
nich, 33, plan des eaux phréati- 
ques de Munich, 35; sources des 
teirains quaternaires près Mu- 
nich (figure), 71 et 72 ; eaux du 
trias de la Franconie, 256 ; dispo- 
sition généi-ale des sources ther* 
maies d'Ems, 268; noms donnés 
aux Yolcans de boue, 388 ; tempé- 
rature des som*ces, 432; sources 
gazeuses du Fichtelgebirgc . . 115 

Gomprecht 192 

Guyerdet : niveaux d'eau aux envi- 



rans de Bemay 204 

Hagea : construction des digues au- 
tour des polders Ci 

Hantke : production d*une crevasse. 151 

Harkness : notions sur les diaclases 
d'Islande, 135; son opinion sur les 
diaclases 139 

llaton de la Goupillière : théorie 
des puits artésiens, 156; traité 
d'exploitation des mines 162 

Uaughton : notions sur les diaclases. 135 

Hauriau : leurs hydrauliques. . . 162 

ilayden : description du Grotte Gey- 
ser, 395; Hud springs à Crater 
Hills (flgure), 18 ; cratère du Geyser 
Bee-hive (figure), 14; terrasses cal- 
caires produites par le Grotte Gey- 
ser (figure), 25; activité volcani- 
que en Californie 192 

Ueim (Albert) : com^bure anticlinale 
d'où jaillissent les sources ther- 
males de Baden en Argovie (figure), 
68; coupe de la Lagern, 169; profil 
longitudinal de la Limmat. ... 169 

Henry (Ossian) : sources chlorurées 
magnésiques de Rennes-les-Bains, 
44; souixe sulfurée à Barèges, 
48 ; analyse de la source du Pavil- 
lon à Gontrexéville, 53; eaux sul- 
furées, leur origine 93 

Hérault : sources sulfatée magné- 
sienne de Cruzy 123 

llervé-Mangon : variations des puits 
de Passy et de Grenelle 148 

Ueymann : niveaux des eaux phréa- 
tiques à Bonn 29 

HochsteUer (von) : 286 et 287: coupe 
de Carlsbad, 288 ; faits remarqua- 
bles concernant la Nouvelle-Zé- 
lande, 396; geyser de ^Yaîkite, 
figure, 397; source chaude de Papa- 
Kohatu, 207; études sur la ^*ouveUe- 
Zélande 208 

Hoffmann : gypse et anhydrite, 69 et 118 

Uogai'd : Géologie des Tosges. . . . 307 

llopkins : sources en rapport avec 
des faiUes dans le Derbyshlre, 120 ; 
importance des faiUes 142 

Huet : température du puits de Gre- 
neUe 158 

Hull : réservoir d'eau du drifl en 
Irlande, 74; sources de l'arène 
granitique d'Irlande, 92; sources 
de Pallas-HiU, comté de Limerick, 
109 ; sources des environs de Pres- 
cot, 120; sommes du calcaire car^ 



DES AUTEURS. 



291 



bonifére en Irlande, 128; mémoire 
snr les sources du new-red-sand- 
stone et du terrain pcrmien en 
Angleterre, 261; quantité d*eau 
fournie par les puits à Manchester 
et à Salford en 1863, 262; géologie 
des environs de Prescot, 263; 
coupe monti*ant la disposition des 
eaux souterraines de Belfort, 263; 
cavernes d'Irlande, 351; section 
près de Cuilcagh 352 

Humboldt : état du Carguairazo de- 
puis son écroulement (figure), 303 ; 
variation de gaz des volcans de 
boue de Carthagène, 386; Goto- 
paxi, 468; excès de température 
dans le centre de l'Europe, 427; 
causes des difTérences de tempé- 
rature, 428; absorption de ma- 
tières gazeuses par les silicates 
en fusion, 212; centre d'activité 
volcanicpie , localités signalées 
comme centres d'activité volca- 
nique 215 

Ischer 350 

Islandais : noms qu'ils donnent aux 
sources bouillantes 396 

Jaccard (docteur) : travaux sur le 
canton de Neuchàtel, 345 ; dispo- 
sition des principales sources du 
bassin de l'Areuse, 346; lac de 
Cbaillexon 349 

Jacquot : source de Gorze, 112; 
sources de Toolithe dans la Lor- 
raine allemande, 248 et 250; poin- 
tement crétacé 166 

Jervis : eaux minérales d'Italie, 10; 
plan des étuves de Tritoli el de 
Néron 140 

Jokely 188 

Josèphe : mention de la source de 
Dan 109 

Judd : sources de l'oolithe dans le 
Rutland (coupe). 124 

Jukes : notions sur les diaclases» * 133 

Jus : puits forés algériens ; poissons 
et mollusques qu'ils rejettent, 160; 
carte des forages de la province 
de Gonslantine, 178; sondages en 
Algérie, 181 ; nombre de sondages 
du Sahara 183 

Kane : acide sulfurique libre en Ir- 
lande ..... 7 



Température du globe 211 

Karrer : eaux phréatiques de Vienne, 
38 ; source de Rohrbach im Graben 
(coupe) , 1 19-1 26 ; sources de Vienne 
(Autriche), 257 ; vue de la vallée 
de Stixenstein, 258; cartç mon- 
trant les conditions dans lesquelles 
sort la source de Kaiserbrunnen, 
258; coupe montrant les eaux 
phréatiques qui alimentent la 
source de Kaiserbninnen. . . . 259 
Keferstein : association des sources 

thermales aux volcans 181 

Keller : cuivre 31 

Kerckhof (van) : antimoine 30 

Kersten : dépôt contemporain d'un 

silicate de fer et de manganèse. . 112 
Kind : création du puits de Passy, 

208; procédé de cuvelage 250 

Kirchhoff : rubidium à Greutznach. 17 
Kjenilf : imperméabilité des roches 

en Norvège 8 

Klônne : flux et reflux signalé dans 

les eaux des puits de mines de Dux. 148 
Koch : 268 ; coupe de la cuvette 

d'Ems 269 

Kriz Hai*tin 362 

Kutzing : conferves 94 

Laach : strontiane dans quinze som> 
ces 122 

Ucépède 166 

La (bndamine : instabilité du sol à 
réquateur 222 

Lagrange 148 

Lamairesse : études géologiques sur 
les monts Jura 304 

Lapeyruque : com*s d'eau souterrains. 335 

Laplace : échauffement des eaux 
souterraines, 154 ; température du 
globe 211 

Larderel : carte des lagonis boraci- 
fères 399 

Lartet: sources du Petit-Jourdain, 
109; découverte de couteaux de 
silex à la source de Nahr^el-Keb, 
365; nombreuses sources therma^ 
les des bords de la mer Morte, 1 76 ; 
(figure) vue des falaises du rivage 
oriental de la mer Morte, 190; 
(figure) plan des falaises du rivage 
de la mer Moite. . « 191 

Laspeyres i présence de chlorures 
au tunnel de Norheim, 107 ; pré- 
sence du brome et de l'iode dans 
le mélaphyre du tunnel de Norheim, 
109; présence de la lithine dans 



S92 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



120; 01 y de de rubidium, 121; 
oxyde de cœsium dans le méla- 
phyre de Norheim, 121; quantité 
de cuivre du mélaphyre de Nor- 
heim 134 

Laur : documents sur le sondage 
de Montrond, 360; coupe du son- 
dage de Hontrond, 300: sondage de 
Hontrond (figure), 371 ; mécanisme 
des éruptions de Honrond, 372; 
sondage de Montrond, jaillissement 
observé en février 1883, 373 et . 194 

Laurent (Ch.) : puits forés des vallées 
de la Seine, 164; exécution du 
puits artésien de la Chiipolle & 
Paris. 209 

Lawrence Smith : source carbonatéc 
sodique de Kukurtlus 59 

Le Ghalelier : mines d'anthracite de 
la Mayenne, sources sulfatées alu- 
mineuse?, 50; analyse d'eaux. . . 99 

Le Conte 394 

Lecoq (Henri) : allure occulte des 
sources qui alimentent le lac du 
Bouchet (Haute-Loire), 06; sour- 
ces du Puy-de-Dôme, 08, 102 à 104; 
eaux minérales de l'Auvergne, 186 ; 
sources dans le Puy-de-Dôme, 272 ; 
silice aux bains du Hont-Dore. • . 12 

Lefort : gisement des sources ther- 
males de la Nièvre en rapport avec 
des failles, 254; fluor à Néris, 0; 
acide sulfurique au Popocatepelt, 7 ; 
acide silicique au Hont-Dore, 11 ; 
titane, 30 ; sources chlorhydriquées 
de l'Etna, de Vulcano, du Vésuve, 
46 ; acide chlorhydrique recueilli 
au Popocatepelt, 47; sources sili- 
catées de Plombières 64 

Lemoine : débit de la source de Ce- 
riUy 151 

Lequeutre 314 

Letourneur ICI 

Leschenaut : acide chlorhydrique à 
Java 8 

Leymerie : conditions des sources 
des environs de Toulouse, 84 ; des- 
cription géologique de l'Aube, 199 ; 
vue de Salies, 278; études géolo- 
giques sur le dép. de l'Aube. . . 308 

Liebig : gaz inflammable à Aix-la- 
Chapelle, 15; cuivre dans les eaux 
minérales, 31; origine de l'acide 
carbonique 113 

Liveraidge : chlorure de calcium 
dans les lies Fidji, 19; sources 
bouillantes de Savu-Savu 45 



le mélaphyre du tunnel de Norheim, 
Longuemar (de) : fontaine de Son 
et autres aux environs de Louduu; 
(coupe), 110 et 111; puits notam- 
ment sur la rive gauche du Gain 
(coupe) , 204 ; géologie de la Vienne. 294 
liOry : plan de la faille de Sassenage 
117; situation géologique de It 
source de Sassenage, 118; descrip- 
tion du Dauphiné, 315; sources 
sortant de failles dans le Driancon- 

nais 175 

Lolhian Bell : rochage 212 

Lucas : étude sur le régime des eaux 

d'Angleterre, 212 et 213 

Ludwig : coupe transversale à travers 
les sprudels salés de Nauheim, 

374 et 375 

Luynes (duc de) : ressemblance de la 
source de Nahr-el-Keb avec la fon- 
taine de Vaucluse, 365; sources 
sortant de grottes, 366 ; failles et 
sources thermales 176 

Madrid d'Avila (de) : i^le des caver- 
nes en Espagne 354 

Maillard : soui*ces thermales de la 
Réunion 200 

Mallet (Robert) : présence du potas- 
sium dans l'eau de mer, 16; iné- 
gale distribution des tremble- 
ments de terre 223 

Handeslohe (comte de) : sources de 
l'Alpe du Wurtemberg, 126 et. . . 429 

Marchand (Eug.) : présence du sélé- 
nium dans les eaux potables. . . 7 

Marcou : soufrière de la Guadeloupe. 200 

Marigiiy (de) : chloriirps dc^ b^ins 
de la Reine 40 

Mariotte : son opinion sur les sources. 2 

Natheron : études géologiques sur 
le bassin de Fuveau 205 

Hazade (de) : titane, 30 ; molybdène 
à Ncyrac, 33 ; tongstène à Neyrac. 33 

Hediicott : jets d'eau bouillaote du 
volcan de nie Ramri 150 

Meneghini : influence de la pression 
barométrique sur le débit des 
sources gazeuses du Stromboli. . 149 

Mercali : carte de l'Ile d'Ischia 
(figure) 197 

Meugy : carte géologique des envi- 
rons de Rcthel, 198 ; géologie des 
Ardcnnes 345 

Meunier (Stanislas) : cause des explo- 
sions volcaniques et des tremble- 
ments de terre 214 



DES AUTEURS. 



293 



Meurdra : source du Havre, 20 1 ; 
variations du débit des eaux du 
Havre 146 

Uiteus : origine du calorique des 
eaux] 153 

Mitscherlicb : formation du sulfate 
de magnésie, 99 ; présence du ba- 
ryum dans divers feldspaths. . 121 

Moitessier: carbonate de magnésie, 
27 ; cobalt de La Malou, 29 ; source 
carbonatée magnésique de Vont- 
mojoo, 62; source magnésienne 
de Montmajou 124 

Mojaisovics : caractères des eaux 
fournies par des cavernes, 362; 
géologie du Hartx 362 

Monnet : description minéralogîque 
de la France 101 

Montagne : conferves 94 

Montgomérie (colonel) : découverte 
de sources chaudes au Tbibet. . . 397 

MonticeUi : panacbe du Vésuve . . . 410 

Morin (Pyrame) : gaz inflammable à 
Aix-la-Chapelle 15 

Mortimer (Robert) : craie du York- 
shire (coupe) 214 

Moreno : cérium 31 

Mouchketoff : faux volcans en Asie ; 
215 ; analyses des sources silicatées 
du Turkestan russe 66 

Mousson (Albert) : sources de Baden 
en Argovie 169 

Mulot : sondages artésiens, 207; 
coupe du puits de Grenelle (figure) , 
209 et 210 

Nurchison : eaux des alluvions auri- 
fères de l'Oural. 41 

Nicklès : présence du fluor dans di- 
verses sources 9 

Mivoit : carte géologique de Rethel. 198 

Nœggerath : présence du zinc dans 
les eaux, 30; causes de l'intermit- 
tence des sources 149 

NoUet (abbé) : infiltration de l'eau 
dans les volcans 212 

Ochsenius (D* Garl) : origine du ci- 
nabre . . 32 

Obry : torrent d'Anzin 88 

Omalius (d') : absorption de matières 
gazeuses par les silicates en fusion . 212 

Paiissy : son opinion sur les sources. 1 
Pallas : éruption de volcans de boue 

en 1794 385 

Paramelle (abbé) : l'art de découvrir 



les sources, 95; faits relatifs aux 

sources du Lot 333 

PaiTan : montagne de Combalou 

(coupe) 301 

Paulus : eaux du trias en Wurtem- 
berg ; Berg et Gannstadt, 255 à. . 256 
Pausanias : mention du fleuve Ana- 

volo 363 

Payen : composition de l'eau du puits 

de Grenelle, 86; origine du bore. 111 
Peale (A.-G.) : monographie sur les 
sources chaudes du Wyoming, 393 ; 
observations sur les geysei^s. . . 208 
Pearson : azote dans la source de 

fiuxton 3 

Péligot : source silicatée, 64; com- 
position de l'eau de Grenelle, 85 ; 
acide carbonique des sources. . 118 
Pérou : noms des sources en Algé- 
rie, 191 ; observations sur la Cham- 
pagne 103 

Perrault : son opinion sur les sour- 
ces 1 

Perrey (Alexis] : marées intérieures 

du globe 210 

Phillips (Arthui*) : source thermale 
rencontrée dans la mine de Huel- 

Seton 178 

Pisani : découverte du Csessium 

dans le poUux 121 

Pissis (Aimé) : carte géologique du 
Chili, 419; kaolin au Chili, 70; 
volcans de ChiUan (figure) .... 202 
Pline : éruptions de volcans ; salse 

de Sassuolo 380 

Poggiale : cobalt à Orezza, 29 ; ana- 
lyse de l'eau d'Orezza ((]orse). . 62 

Pommier : glucinium 31 

Poulett Scrope : ouvrage sur les 

volcans 409 

Pouyanne : sources d'Algérie, 160; 
sondages dans le lit de l'Harrach, 
169; carte de la Basse Mitidja, 
170 ; faille d'où sort la source ther- 
male d'Aîn-Mouissy 185 

Prestvvich: degré de perméabilité 
de la craie, 15; ground spring, 
19 ; perméabilité du gravier de 
Londres, 43 ; alimentation de Lon- 
dres en eau, 43 à 45 ; sol imper- 
méable des environs de Londres, 44; 
sources des environs de Londres, 
85 ; sources de la craie de TOxford- 
shire et du Whitshire, 215 ; grandes 
souixes de l'oolithe en diverses 
pallies de l'Angleterre, 246 à. . . 247 
Prony : source saline de Balaruc. . 108 



994 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



Quenstedt : sources des environs 
d'Urach \U 

Quintus Marcius : préteur qui con- 
duisit & Rome l'eau Marcia. ... 554 

Raimondi : lithine dans les sources 
du Pérou, 17 ; sources chlorurées 
du Pérou 44; eaux salines des 
environs de Lima 81 

Rath (de) : remarques sur les sour- 
ces de Steamboat, 194; éruptions 
geysériennes de Steamboat. . . . 208 

Raulin : nappes d'eau des dunes de 
Gascogne, 53; sources de la Pui- 
saye, géologie de l'Yonne, 86; 
statistique géologique de l'Yonne, 
200 et S93 

Reich : documents fournis par les 
mines de la Saxe 157 

Rémusat (Abel de) : découverte de 
volcans en Asie 215 

Renevier : épanchement de la source 
thermale de Lavey dans les ébou- 
les; plan et coupe, 58; calcaire 
urgonien à Bellegarde, 309; col- 
line de Ghamblon (figure). ... 167 

Reuss : géologie des environs de 
Teplitz 98 

Rhiem : eaux phréatiques de Nu- 
remberg 37 

Riche : arsenic des eaux de la Bour- 
boule, 10; chlorure de lithium à 
la Bourboule 17 

Rigaud : sources de Bourbonne-les- 
Bains. 251 254 

Robert (Eugène) : sources d'Islande. 302 

Roche : coupe d'un entonnoir aqui- 
fère dans le Sahara, 293 et. . . . 82 

Rochet d'Héricourt : source d'Oiram- 
Melle, 199; abondance des sources 
chaudes dans la contrée du Dana- 
kil, 199; sources du Choa 200 

Rogers (William) : warm springs de 
la montagne de Little North (coupe) , 
170; sources thermales de Wilson 
(coupe) 171 

Rolland (G.) : puits forés de l'Algérie, 
160 et 32 

Romains (les) : source qu'ils ont 
captée à Gorze pour alimenter 
Metz, 114; sources utilisées à Dax, 
128; travaux qu'ils ont exécutés 
sur les sources froides, 201 ; cap- 
tage de la source de la Traconade, 
310; antiquité de l'exploitation 
des eaux de Nauheim, 375; exploi- 
tation des sources salées de Mont- 



morot, 102 ; eaux thermales utili- 
sées à Pouzzoles 195 

Rossi : changements de niveau dans 
les eaux des puits en Italie et en 
Sicile 151 

Rouelle : opinion sur le feu souter- 
rain 154 

Roux : puits ai*tésien de Rochefort, 
255; analyse du puits artésien de 
Rochefort, 51; température de 
l'eau de Rochefort 160 

Rouville (de) : caractères des cal- 
caires de l'Hérault 514 

Rutot : sources des environs de 
Bruxelles, 85; puits artésiens de 
la vallée de la Senne (diagramme). 222 

Saii^on : étude sur le val d'Orléans. 336 

Sainte-Glaire Deville (Gh.) : dégage- 
ment de gaz du lac Palici, 379; 
ralses de Macaluba, 383 ; hydrogène 
dans les soffionis de la Toscane. . 3 

Salbach : alimentation en eau de Mu- 
nich 33 

Sandberger : eaux du trias de Fran- 
conie, 256 ; conditions géologiques 
dans lesquelles jaillissent les sour- 
ces thermales de Bade 183 

Saussuro : observations sur l'Orbe, 
350 et 154 

Sauvage : poissons, crustacés et mol- 
lusques vivants rejetés par les 
puits artésiens, 161 ; études sur le 
dessèchement du lac Gopaîs, 27; 
formation de sulfate de fer dans 
les Ardennes 99 

Scacchi -. fluor au Vésuve, 9; potas- 
sium, 16 ; sulfate de magnésie au 
Vésuve, 27 ; stalactite alumineuse 
au Vésuve; dépôts au Vésuve de 
sulfate de chaux et d'alun. ... 99 

Schardt : élévation de température 
de sources de la colline de Gham- 
blon 167 

Schlaginweit : études sur les lignes 
isothermes 431 

Schlœsing : dissolution des cai*bo- 
nates, 83 ; formation du carbonate 
de soude 119 

Schlûter : couches aquifères entre 
Paderbom et Dribourg (figure), 
223 et * . 224 

Schmidt (Garl) : dépôts siliceux du 
Kamtchatka 12 

Schradcr : cirque de Gotatuero. . . 158 

Schulten : solubilité des silicates. . 111 

Schweinfurth : culture de l'oasis de 



DES AUTEURS. 



295 



Thébes 186 

Sedg^ick : diaclases 153 

Seelheim : construction des digues 
en Hollande 61 

Séuèque : son opinion sur le mode 
de circulation des eaux, 139; ori- 
gine du calorique des eaux. . . 153 

Siegen : disposition des sources de 
la Syrie (plan et coupe), p. 242 et 243 

Sigwart : schistes iodiféres du Wur- 
temberg 109 

Silvestri (0.) : éruption de la salse de 
J>aterno à la suite d'un tremble- 
ment de terre, 378; salse de Pa- 
terno, 378; éruption de gaz à 
Patemo 386 

Simon : sources de l'oolithe entre 
Aumetz et Hayange (carte et 
coupe), 230 à 242 

Sixte V; aqueduc 106 

Smith (Lawrence) : chlorure de cal- 
cium à CauquenèS; 19; sources 
de Gauquenès, 44; source carbo- 
natée sodique de Kukurtlus.. . 59 

Smyth-Liman; recherches sur les 
sources de nie de Yesso 198 

Spallanzani : description de la salse 
de Sassuolo, 380; voyage à Sas- 
suolo 381 

Stapff: percement du massif du 
Saint-Gothard, 273 ; profil géologi- 
que du Saint-Gothard, 273 ; éma- 
nations d'hydrogène sulfuré du 
Saint-Gothard, 5 et 94 ; faille du 
Saint-Gothard, 145; infiltrations 
thermales du Saint-Gothard.. . . 158 

Sterry-Hunt; acide sulfurique libre 
au Canada, 7 ; sources sûres si- 
gnalées au Canada 49 

Struve : cuivre, 31 ; fabrication d'eau 
minérale, 98; présence des chlo- 
rures dans les roches volcaniques 
de la Bohême, 107; strontiane 
dans diverses roches éruptives. . 122 

Studer: géologie de la Suisse. ... 97 

Stur : nappes aquifères des environs 
de Furstenfeld 85 

Suess : puits de Vienne, 38 ; sources 
des environs de Vienne, 257 ; 
groupe de sources thermales au 
Sud-Ouest de Vienne 260 

Sutro : tunnel d'écoulement du filon 
de Comstock 3 

Szabo : captage dans la nappe phréa- 
tique 38 

Tard y : sources abondantes des Dom- 



bes, 76; composition du sol à Bel- 

legarde . .' 309 

Tasche : som*ces de la Vétéravie. . 100 
Tchihatchef : sources de l'Asie Mi- 
neure 189 

Thénard : arsenic à la Bourboule. 9 
Thilorier : température des eaux sou- 
terraines 154 

Thom : filtration artificielle. ... 61 
Thoulet : eau de carrière du basalte 

et du calcaire 

Thurmann : diaclases du Jura. . . 137 

Tissot : sondages du Tell 181 

Tombeck : sources du bassin de la 

Seine 103 

Topley : sources du sud de l'Angle- 
terre 215 

Tomebohm : nature aquifère des 

Osar 75 

Tournaire : sources de Vourzac. . . 06 
Trautschold : eaux souterraines aux 

environs de Moscou 40 

Tromsdorf : débit d'acide carbonique 

à Kaiser Franzenbad 118 

Truchot : présence de la lithine en 
Auvergne 16 

Van-Ertbom : nappe d'eau des du- 
nes de Hollande, 54; fissures 
aquifères de la craie blanche en 
Belgique 219 

Valonne : sources chlorurées avec 
sulfates 41 

Vauquelin : acide sulfurique libre 
dans les eaux, 7; acide chlorhy- 
drique au Puy de Sarcouy. ... 100 

Vauvert de Méan : cônes boueux de 
Carthagène 387 

Verbeek : quantité de matériaux re- 
jetés par le Krakatau 415 

Vélain : dépôts de silice de l'Ile Saint- 
Paul, 13; formation d'argile à 
l'Ile Saint-Paul, 70; sources de 
Saint-Honoré-les-Bains, 178 ; sour- 
ces thermales de l'Ile Samt-Paul, 
(figure) 203 et 204 

Vemeuil(de) : éruptions d'eaux boueu- 
ses au Caucase 384 

Verstraeten : impennéabilité de l'ar- 
gile, 8 ; mouvement de l'eau dans 
les roches perméables, 16; nappe 
liquide, 10; eaux phréatiques de 
Bruxelles, 20, leur coupe transver- 
sale, 20 ; eaux douces et eaux ma- 
rines dans les dunes d'Ostende, 
55; sources des environs de 
Bruxelles, 85; couches aquifères 



396 



TABLE ALPIIiBËTIQUE DES AUTEURS. 



de la Belgique du Nord au Sud. 166 

Yéiian : études géologiques dans le 
Jura, 152 et 304 

Ville (Ludovic) : eaux jaillissantes du 
Roussillon, 165; eaux jaillissantes 
du Hodna, 174 ; eaux jaillissantes du 
Zab, 175 ; étude géologique des bas- 
sins artésiens de la province de 
Constantine, 181; notice sur les 
provinces d'Alger et d'Oran, 289 ; 
exploration géologique du Béni- 
Mzab et du Sahara, 36 i; source 
de Nilianah 177 

Villeneuve (de) : géologie de la Pro- 
vence, 316; soiu*ce sous -marine 
de Cassis 318 

Villot : régime des eaux aux envi- 
rons de Fuveau 264 

Yirlet d'Aoust : géologie de la Morée. 302 

Walchner : forage de RottsonÛls, 250 ; 
arsenic dans les sources, 9; sour^ 
ces de Gute-Brunne 183 



Wamsdorfi (von) : sources de Carls- 
bad 285 

Wemer : origine des filons métalli- 
fères 143 

Whealer : failles du Colorado, 138 et 20 

Whitney : failles du Wisconsin . . . 156 

>Yhymper : ascension du Chimbo- 
razo 411 

Will : antimoine à Rippoldsau, 30; 
plomb dans les eaux 31 

\Yilm : source carbonatée calcique à 
Aix en Savoie 60 

\Yilting : son opinion sm* la puis- 
sance absorbante des montagnes. 154 

Woehier : solubilité des silicates. . 111 

Wolf (Th.) : vue du Cotopaxi, 408 ; 
hauteur du panache du Cotopaxi 
en 1877 410 

WoUaston : découverte du potassium 
dans la mei* 16 

Zépharowich : baryte cristallisée i 
Cahrsbad 18 



TABLE DES MATIÈRES 

DU DEUXIÈME VOLUME 



LIVRE TROISIEME 

COMPOSITION DES EAUX SOUTERRAINES 



PREMIÈRE PARTIE 



NATURE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX 
SOUTERRAINES OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES 



Chapithe cniqdb. — ÉnoMéiUTioiis des sdbstahcbs dissoutes dans les 

EAUX SODTEUAINES OU OéPOSÉES CHIMIQUBIIBHT PAB ELLES 3 



DEUXIÈME PARTIE 

CLASSIFICATION DES BAUX SOUTERRAINES 



Chapitre l". — CLASSiFiCàTiON des eaux souterraines 38 

§i*'. — Sources chlorurées sodiqubs 38 

Chlorurées sodiques proprement dites S8 

Chlorurées sodiques ayec chlorures 59 



298 TABLE DES MATIÈRES. 

Chlorurées sodiques avec sulfures 41 

Chlorurées sodiques avec sulfates 41 

Chlorurées sodiques avec carbonates 45 

§ 2. — Sources chlobukAbs magrAsiques 4i 

§ 3. — Sources chix>rdrée8 calciques 47 

Chapitre II. — Sources chlorhtdriquées 46 

Chapitre III. — Sources sulfurées 48 

Chapitre IV. — Sources sulfuriquées 49 

Chapitre V. — Sources sulfatées 50 

§i*^— Sulfatées SODIQUES 50 

§ 2. — Sulfatées cALaouEs 51 

§ 3. — Sulfatées magnésiques 53 

§ 4. — Sulfatées alumuibuses 55 

§ 5. — Sulfatées ferreuses et féeriques 55 

§ 6. — Sulfatées complexes 56 

Chapitre VI. — Sources carbonatées 57 

§1". ^ Carbo!<atée8 sodiques 57 

§ 2. — carb05atées caluques 59 

§ 3. — CaRBONATÉBS FEERIQUES , . . . 61 

§ 4. — Garbonatées magnésiques 92 

§ 5. — Garronatées complexes 63 

Chapitre VII. — Sources silicatéks 64 



TROISIÈME PARTIE 

RfiCTION DES EAUX SOUTERRAINES SUR LES MATÉRIAUX 
QU'ELLES BAIGNENT 

Chapitre I". — Réactions exercées sur des roches 68 

§1".— Alunite et alun 68 



TABLE DES MATIÈRES. 209 

§ 2' — Gtpse bt anhtbiutb 68 

§ 3. — Sulfates ditbrs >...... 69 

§ 4. — Kàoun 70 

§ 5. — GARBOrfATES 70 

§ G. — Chloruhbs 71 

§ 7. — SiucB 71 

§ 8. — Silicate 71 

Obsrrvations 72 

Chapitre II. — Réactions exercébs sur des substances artificielles. 73 

§1".— SOBSTANCRS PIEERBUSBS 73 

Zéolithes, chabasie, harmotome, christianite, mésotype, apophyllite. 73 

Plombiérile lA 

Opale n 

Calcédoine 74 

Galcite et aragonite 75 

§ 2. — Substances métauiques 76 

Chaikosine, chalkopyrite, philippsite, tétraédrite 76 

Galène 76 

Litharge, cérusc, phosgénile, anglésite. 76 

Pyrile 77 

Atacamite, oxyde de cuivre, chrysocolle, carbonate de cuivre 

hydraté 77 

Gassilérite 77 

Sidérose 78 

Vivianile 78 

Silicate de fer hydraté 78 



QUATRIÈME PARTIE 

ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX 
OU D£P0S£ES CHIMIQUEMENT PAR ELLES 

nTRODIIOTIOll 79 

Impuretés des eaux d'infiltration des nappes adjacentes aux 
rivières 79 



300 TABLE DES MATIÈRES. 

Roches réputées insolubles 85 

Roches renfermant des particules indiscernables de corps solubles. 84 
Roches cristallines imprégnées de carbonates attaquables, à la 

faveur de Tacide carbonique des eaux 84 

Roches dont la décomposition produit des matières solubles. . 85 
Possibilité d*une plus grande activité dissolvante conununiquée i 

Teau par les substances qu'elle tient déjà en dissolution ... 85 

Chapitre unique. — Principales notions acquises sur l'origine des 
substances dissoutes dans les eaux souterraines ou déposées chihi- 

QUEMENT PAR ELLES 87 

§ i"* — OxTGiMB, AZOTE ET LEUR MiUNGB 87 

§ 2. — HTDROGiNE 88 

§ 3. — Ahmonuqob 88 

§ 4. — ACIDBAZOTIQUR 88 

§ 5. — àcide sdlphtdrique 89 

§ 6. — aades sulfureux et sulfurique 89 

§ 7. — Sulfures et soufre 90 

§ 8. — Sulfates 95 

§ 9. — Acn>E CHLORHTDRIQUB 400 

§ 10. — Chlorures iOO 

§ ii. — Bromures et iodurbs 109 

§ 12. — Fluorures 110 

§ 13. — Phosphates 110 

§ 14. — Arséhutbs 110 

§ 15. - Borates 111 

§ 16. — SlUCE ET SaiGATES 111 

§ 17. — HtDROGÈNE PROTOCARBONi ET BITUME 112 

§ 18. — AcmS CARBONIQUE .... 112 

§ 19. — Carbonates 118 

§ 20. — Potassium 119 

§ 21. - Soude 120 

§ 22. — Lithium 120 

§ 23. — Rubidium 120 

§ 24. - Cjbsium 121 

§ 25. — Babtum ....'.... 122 

§ 26. — Stbontium 122 

§ 27. — Calcium 125 

§ 28. — HaghAsium 123 

§ 29. — Aluminium 124 

§ 30. — Manganèse 124 

§ 31. — Fer 125 

§ 32. — Cobalt 151 

§ 33. — Nickel 132 



TABLE DES MATIÈRES. 301 

§ 34. — Vanadium 132 

§ 35. — Zisc 13î2 

§ 36. — Antimoine 133 

§ 37. — ÉTADi 133 

§ 38. — CuiTRE 133 

§ 39. — Plomb 134 

§ 40. — Bismuth 134 

§ 41. — McBcuRE 134 

§ 42, — Corps divers 135 



LIVRE QUATRIEME 

OBSERVATIONS GÉNÉRALES ET RÉSUMÉ 



137 



PREMIERE PARTIE 

OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME 

§ 1. — Relation des eaux souterraines avec la constitution du sol. . . . 140 

§ 2. — Influence du régime des pluies 145 

§ 3. — Influence du nitbau de l*orificb sur le débit des sources. ... 147 

§ 4. — Influences diverses 149 



DEUXIÈME PARTIE 

ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES EAUX SOUTERRAINES 

UmODUGTIOll •..• lo3 

Chapitre P'. — - Origine de la température des sources ordinaires. 156 
Chapitre II. Accroissememt de température suivant la profondeur, 



SOS TABLE DES MATIÈRES. 

GOnSTATi IMJIS LB8 ROCHES OD PAR LES EAUX AETÉSIEKNES : ACCROISSE- 
MEKTS BXCEPTKMQIELLEMBlfT RAPIDES 157 

Chapitre Ull. — RésERvaus d'eaux chaudes que révèlent les son- 
dages ARTÉSIENS AINSI QUE LES TREIIBLEHEr«iTS DE TERRE 162 

Chapitre IV. — Prinupales conditiqks dans lesquelles les eaux 

SOUTERRAINES ACQUIÈRENT DES TEMPÉRATORIS PLUS OU HOINS ÉLEVÉES . . 164 

§ 1. — Ploiements et redressements D2 couches. Lgnbs AKTicLniALSs. 164 

§ 2. — Failles ou paracuses 172 

§ 5. — Filons hétalupèrbs 177 

§ 4. — Cassures DiTERSE s ; pointemknts cunéiformes . ... « 181 

§ 5. — ASSOOATION AUX VOLCANS ÉTEL^ITS ET AUX ROCHES VOLCAXIQUES TELLES 

QUE UES BASALTES ET LES TRACBTTB8 187 

§ 6. — ASSOCIAHON AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES 195 



TROISIEME PARTIE 

GETSERS, VOLCANS, TREMBLEMENTS DE TERRE^ 

Chapitre ^^ — Geysers 205 

Chapitre II. — Volcans 210 

Chapitre III. — Tremblements de terre SIS 

Errata 230 

Table alphabétique des matières 251 

Table alphabétique des localités citées 245 

Table alphabétique des auteurs cités 285 



8167. — PARIS, IMPRIMERIE A. LAUURE 
Of rue de Fleurus, 0. 



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