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EAUX SOUTERRAINES
A L'ÉPOQUE ACTUELLE
IMPRIMERIE A. LAHURE
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A L'ÉPOQUE ACTUELLE
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AU POIKT DE VUE DU RÔLE QUI LEUR REVIENT DANS l'ÉGONOIIIE
DE L*ÉGORGE TERRESTRE
PAR
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MEMBRI DB L IHSTITUT
ISfSPBCTEUR GÉKERAL DBS MISES BK RETRAITE, DIRKCTBUR BONORAIRB DE l'ÉCOLE NAnOMALB DBâ MIMBS
PROFESSEUR DB GÉOLOGIE AU MU8ÂUV D*HI8T0IRB NATURELLE
TOME DEUXIÈME
PARIS
V" CH. DUNOD, ÉDITEUR
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1887
Tous di-oils réservés
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V. 1
LES
EAUX SOUTERRAINES
A UÉPOQUE ACTUELLE
LIVRE TROISIEME
COMPOSITION DES EAUX SOUTERRAINES
PREMIÈRE PARTIE
NATURE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES
OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES
INTRODUCTION
Les eaux souterraines, qu'elles soient à l'état liquide ou^à
l'état de vapeur, dissolvent ou déposent des substances
variées.
L'eau de source la plus limpide n'est, pour ainsi dire,
jamais chimiquement pure. Elle tient en dissolution diverses
substances, dont les plus répandues sont les suivantes : des
gaz, oxygène, azote, acide carbonique; des chlorures; des
sulfures; des carbonates; des nitrates et des silicates —
sels à base de chaux, de magnésie, de soude, quelquefois
de potasse; des substances organiques.
Malgré la présence constante de ces corps dans les eaux,
ir — 1
8 INTRODUCTION.
on réserve, par opposition au nom de sources potables ou
ordinaires^ et sans que la délimitation des unes et des
autres soit toujours bien nette, celui de sources minérales à
celles qui, en raison de la nature ou delà proportion de leurs
principes salins, peuvent être employées comme agents thé-
rapeutiques. Ce même nom d'eaux minérales est souvent
étendu aux eaux qui, sans contenir une proportion remar-
quable de substances dissoutes, présentent une température
élevée, les rendant susceptibles d'applications analogues.
On les qualifie plus justement d'eaux thermales.
Celles-ci présentent souvent une constitution chimique
encore plus variée que les sources froides. Cependant il est
des cas où la proportion de substances étrangères qu'elles
tiennent en dissolution est très faible et bien inférieure à
celle de beaucoup d'eaux potables. C'est ainsi que les sources
si fréquentées de Plombières, de Gastein, de Pfeffers et de
Barèges ne contiennent par litre que 0«',3, 0^,3, 0^,12 et
C,ll de matières dissoutes; tandis qu'il en existe dans les
sources de Belleville, à Paris, 2^,52; on peut en trouver dans
certaines eaux de pluie jusqu'à 0^,11 par litre.
A mesure que l'analyse chimique devient plus précise, le
nombre des corps reconnus dans les eaux souterraines ou
déposés par elles va en augmentant.
Nous énumérerons succinctement ceux qui sont actuelle^*
ment connus.
CHAPITRE UNIQUE
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES
DANS LES EAUX SOUTERRAINES
OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES
i. V oxygène est un des corps les plus fréquents dans les
eaux souterraines; cependant toutes n'en contiennent pas,
et cette absence paraît résulter de ce que ce corps combu-
rant, qui existe nécessairement dans les eaux d'infiltration,
a disparu dans des combustions intérieures.
2. Vhydrogène libre a été d'abord reconnu par Bunsen
dans le produit des éruptions des geysers d'Islande. D'après
ce savant, le gaz dégagé par la boue toute bouillante qui
forme le sol de la solfatare de Krisuvik, renferme 4,30 pour
100 de son poids d'hydrogène libre \ Le même gaz a été
retrouvé dans les soffionis de la Toscane par MM. Ch. Sainte-*
Claire Deville, Fouqué et Gorceix, ainsi que par M. Bechi ".
3. Vazotdy qui parait ne pas manquer dans les eaux mi-
nérales, y a été signalé à l'état de pureté, dès 1784, par le
docteur Pearson dans la source de Buxton. Depuis lors ce gaas
* Annales de chimie et de physique, 3« série, l. XXXVIII, p. 264, 1853.
• TravaUt 1863.
4 ÉNUMÉRÂTION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
a été également reconnu, sans mélange d'oxygène, dans les
sources sulfurées des Pyrénées et dans bien d'autres.
L'ammoniaque a été trouvée dans la plupart des eaux
potables et minérales où on Ta recherchée.
Elle se trouve inscrite dans les analyses à l'état de nitrate,
de sulfate, de chlorhydrate, de carbonate, de borate, ainsi
que de crénate et d'apocrénate.
Voici comme exemple quelques dosages, rapportés à un
litre :
LOCALITÉS.
Trauenstein. .
Wiesbaden . .
Burtscheid. .
Baden (Baden)
0,2
0,044 à 0,056
0,025 à 0,027
0,0085
Fresenius.
Heimberg et Weldenstein.
Heimberg.
Bunsen.
Les soffionis de la Toscane renferment de l'ammoniaque,
puisque l'eau des lagonis en contient. Ce corps se trouve
aussi dans les vapeurs des étuves de San-Germano, près
Naples, non loin de la grotte du Chien.
On la rencontre également dans les émanations humides
des volcans, et quelquefois en quantité exploitable. La solfa-
tare dePouzzoles en produit continuellement, comme Breis-
lack l'avait déjà reconnu. A Volcano, dans les îles Lipari, on
la récolte avec le soufre, l'alunite et l'acide borique. Il a été
extrait industriellement à l'Etna en 1669 et en 1832, époque
à laquelle ce sel était exhalé encore par la lave deux années
après la coulée. A l'Hécla, la lave de 1845 en laissa échapper
l'année suivante des masses également exploitables.
De même que l'ammoniaque, des azotates à bases diverses
ont été signalés dans les eaux de puits des villes, ainsi que
dans bien des sources ordinaires ou thermales. Par exemple.
ËNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 5
d'après M. Boussingault, quatre puits de Paris ont donné
0«',0021 à 0«',0026 d'azotate de potasse, et quatre autres de
0^,01 à 0^022 du même sel.
I/acide azotique a été dosé en le ramenant par le calcul à
l'état d'azotate de potasse (salpêtre); mais on admet que la
plus grande partie consiste en azotate de chaux. Le poids
d'acide azotique correspondant à la moyenne de 0«',000757
d'azotate de potasse est de O^'jOOOSOS, et le poids d'azote,
O^'^OOOIOS *.
4. Le soufre se précipite, à l'état libre ou associé à des
matières organiques, dans diverses sources : Barèges, Aix en
Savoie, Aix-la-Chapelle, Burtscheid, Bade en Argovie, Baden
près Vienne, Abano et Mont Irone dans les monts Euganéens,
Sergiewsk en Russie.
Gomme déposant abondamment du soufre, on peut citer
les sources bouillantes dites Steamboat, dans l'état de Nevada,
qui jaillissent à la base d'une colline volcanique, à H kilo-
mètres au nord-ouest de Virginia-City et des fameuses
mines d'argent de Comstock.
Le soufre est déposé par les vapeurs aqueuses, à proximité
des volcans, particulièrement dans les solfatares, telles que
celles de Pouzzoles, de Milo, de la Guadeloupe, de Bourbon,
ainsi qu'à Volcano; on l'exploite dans la plupart de ces loca-
lités.
L'acide sulfhydrique libre se dégage de très nombreuses
sources. Lors du percement du Saint-Gothard, la plupart des
eaux qui suintaient dans la partie méridionale du tunnel,
répandaient, d'après M. Slapff *, l'odeur d'hydrogène sulfuré,
particulièrement entre les profils 5427 et 4390 ;du profil 6254
* On a cité récemment à Hendreville, commune de Mesnils-sur-l'Estréc (Eure), près
de Nonancoart, une eau nitratée et alcaline qui est expédiée depuis quelque temps en
bouteilles. La source alimente un puits percé dans un terrain de craie.
* Profil du Saini-Gothard, p. 47. — Voir plus haut, 1. 1, p. 10.
6 ËNUMËRiTION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
au profil 6400, les gouttes d'eau tombant en poussière sur
les tuyaux y déposaient des pellicules de soufre pulvérulent,
qui au microscope se résolvaient en cristaux orthorhombi-
ques très élégants.
Les volcans, lorsque l'activité diminue, et particulièrement
les solfatares, exhalent, comme on sait, de l'hydrogène sul-
furé.
Il n'y a dans les eaux qualifiées de sulfureuses généra-
lement qu'une faible quantité de sulfures, par rapport aux
autres substances fixes. Voici la teneur en sulfure de sodium,
par litre, de quelques sources des Pyrénées * :
Bagnères-de-Luchon; source Bay en 0,074
Barèges; Grande Douche 0,045
Saint-Sauveur; Douches 0,023
Eaux Chaudes ; Chat 0,012
L'acide sulfureux et l'acide hyposulfureux ont été signa-
lés, mais à l'état de combinaison alcaline, dans diverses
sources thermales (Nossa, près Vinça, Ax).
Depuis longtemps l'acide sulfurique libre est connu dans
l'eau de certains torrents qui prennent naissance à proxi-
mité des Cordillères*. Ainsi le rio Vinagre, qui descend du
volcan dePuracé, près dePopayan (altitude 5100 mètres), a un
débit de 34 285 mètres cubes en 24 heures, et dans le même
temps il entraîne 46 873 kilogrammes d'acide sulfurique
monohydraté, soit 17 millions de kilogrammes par an. A l'al-
titude de 5800 mètres, à la base du Parano de Ruiz, une
source thermale extrêmement abondante renferme cinq fois
autant d'acide sulfurique que le rio Vinagre. Des faits ana-
logues ont été signalés dans les républiques de Guatemala
et de San Salvador, où plusieurs volcans émettent des boues
* D*après M. Fontan et H. Garrigou.
* Bottssingault, Annale$ de chimie et de phy$ique, 5* série, t. U, 1874.
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 7
chaudes et riches en acide sulfurique. Il en est de même au
Popocatepetl (Mexique), d'après l'analyse de M. Lefort*. Déjà
Vauquelin avait trouvé le même acide dans l'eau puisée par
Lechenaut au sommet de Tldgeng, l'un des volcans de Java,
dans un cratère-lac rappelant tout à fait celui de Tuquères,
situé à 35 kilomètres à Touesl de Pasto (Colombie) où l'acide
sulfurique a été également reconnu*
Ce même acide a été trouvé aussi dans la grotte de Zac-
colino en Toscane, à la solfatare de Pouzzoles, à Volcano, à
l'Etna, à Milo en Islande, dans le rio Madeira au Brésil, ainsi
que dans plusieurs sources du Japon analysées par Filhor.
Le 31 juillet 1856, 100 centimètres cubes d'eau condensée
à cette solfatare renfermaient 0^,350 d'acide sulfurique.
Il est bien des sources froides où l'acide sulfurique libre
a été signalé, même en forte proportion, par exemple en
Irlande par M. Kane, et au Canada par M. Sterry Hunt.
A l'état de sels qui seront énumérés aux articles relatifs à
leurs bases, soude, chaux, magnésie, alumine, etc., l'acide
sulfurique existe dans une multitude de sources.
5. Le sélénium, si voisin du soufre, a été indiqué dans
quelques sources et même dans les eaux potables (Eug.
Marchand).
Il est bien connu en association avec le soufre, parmi les
produits volcaniques, notamment à Vulcano. A Lipari, le
chlorhydrate d'ammoniaque contient jusqu'à 0,005 de sélé-
nium qu'on suppose à l'état de séléniate d'ammoniaque.
6. Le chlore libre n'a pas été signalé dans les eaux sou-
terraines.
Quant à l'acide chlorhydrique libre, il contribue avec
l'acide sulfurique à l'acidité de l'eau de certains torrents
prenant naissance à proximité des volcans des Cordillères.
* Comptes rendus, t. LVI, 1863, p. 009.
* Mémoires de V Académie de Toulouse, t. III, 1878.
8 NUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Le rio Vinagre, dont il vient d'être question, contient* sur
100 parties d'eau 1,211 d'acide chlorhydrique, ce qui
pour un débit de 34 785 mètres cubes pour 24 heures cor-
respond à 42 150 kilogrammes ou, par an, à 15 millions de
kilogrammes d'acide chlorhydrique. L*acide chlorhydrique
libre se trouve également dans l'eau du cratère-lac de Tu-
quères (Colombie), ainsi que dans la source thermale très
abondante qui sort de la base du volcan de Ruiz à l'altitude
de 3800 mètres. Le même acide avait déjà été reconnu dans
l'eau puisée par Leschenaut au sommet de l'Idgeng, à Java,
avec l'acide sulfurique libre, qui a été mentionné plus
haut. Il accompagne également l'acide sulfurique dans les
sources du Japon, d'après les analyses de Filhol".
On sait que l'acide chlorhydrique accompagne la vapeur
d'eau exhalée par beaucoup de volcans. De l'eau condensée
à la solfatare de Pouzzoles renfermait, le 31 juillet 1856,
0«%279 d'acide chlorhydrique pour 100 centimètres cubes.
Le chlore, à l'état de chlorure, est extrêmement fréquent
dans les eaux souterraines, ainsi qu'on le verra à l'occasion
des métaux auxquels il est combiné.
7. Le brome j à l'état de bromure, existe dans ^un grand
nombre de sources minérales, où il est ordinairement associé
aux iodures : Vichy, Bourbon- l'Archambault, Nauheim
(0*',005 à 0^,010 de bromure de magnésium par litre; Adel-
heid, à Oberheilbronn, en Bavière 0*^^,03 de bromure de
sodium par litre).
8. Viode reconnu par Angelini dans l'eau de Voghera a
été trouvé depuis lors dans de nombreuses sources : d'après
M. Chatin, le fait serait même général. Dans la boue salée
d'Adelheid en Bavière, on a indiqué 0«',02 d'iodure de sodium
par litre.
* Boussingault. Annales de chimie et de physique, 5* série, t. II, 1874,
• Mémoire précUé,
ËNUMÉRÂTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 9
9. Depuis que Berzélius a reconnu le fluor dans les dé-
pôts de la source minérale de Carlsbad, ce corps particu-
lièrement intéressant a été trouvé dans de nombreuses
sources et spécialement, par Nicklès, dans celles de Plom-
bières, de Contrexéville, de Vichy, de Châtenois (Alsace) et
d'Antogast (Bade). M. Lcfort l'a signalé à Néris. A Bourbon-
l'Archambault, M. de Gouvenain a trouvé par litre 0^,00268
de fluor et 0«',0076 dans l'eau de la Grande-Grille de Vichy *.
Les traces de fluor qui ont été observées au Vésuve, parti-
culièrement dans les produits des éruptions de 1850 et 1855,
par M. Scacchi, avaient peut-être été apportées en même
temps que la vapeur d'eau. On sait d'ailleurs que la plupart
des vapeurs volcaniques corrodent le verre, par suite de la
présence du fluor (Deville et Fouqué). On doit rattacher à ce
dégagement la production du fluosilicate de potasse (hiéra-
tite) signalé par M. Cossa à Vulcano.
10. C'est encore à Berzélius que l'on doit la preuve de la
présence du phosphore dans les eaux minérales. On sait
aujourd'hui qu'il y est extrêmement répandu, ainsi que dans
les sources ordinaires, mais habituellement en petite quan-
tité. On admet qu'il s'y trouve à l'état de phosphate de soude,
de chaux, d'alumine, quelquefois aussi à l'état de phosphate
ammoniaco-magnésien, sans doute dissous à la faveur de
l'acide carbonique.
Les eaux artésiennes de Londres, qui sortent des Assures
de la craie, renferment, d'après Graham, des quantités do-
sables de phosphate de chaux et de phosphate de fer, 0,34
et 0,43 pour 100 parties de résidu fixe, représentant O»',??
par litre d'eau.
C'est dans les dépôts insolubles, fréquemment produits
par les sources que se concentre le phosphore.
* AnnaUê des mines, 7* série, t. UI, p. 39, 1873.
iO ÉNUHÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
H. V arsenic se rencontre souvent dans les sources;
d'après Walchner, il existe même dans tous les dépôts ferru-
gineux fournis par beaucoup d'entre elles.
A la Bourboule, où Thenard a signalé une forte propor-
tion d'arsenic*, M. Riche a trouvé, dans la source Perrière,
0«',0068 et dans la source Choussy 0*^,0064 de ce corps.
L'eau volcanique qui s'exhale à l'état de vapeur dépose
quelquefois l'arsenic à l'état de réalgar, que sa couleur rouge
signale à l'attention. Tel est le cas à Yulcano et à la sol-
fatare de Pouzzoles.
12. Comme représentant du bore qui est insoluble à l'état
isolé, l'acide borique est déposé en abondance par les sof-
fionis de la Toscane, qui suffisent presque seuls à la consom-
mation de l'Europe. Il se trouve aussi dans les vapeurs du
cratère du Vulcano où il se dépose avec le soufre.
L'acide borique est surtout fréquent, à l'état de borates,
dans des sources très nombreuses, thermales ou non.
A ce titre on peut citer particulièrement les eaux Albules
près Tivoli, non loin de Rome, où l'on a indiqué par litre
0*',270 de borate de soude, et qui, pour un débit de
271 063 litres par jour ne représenterait pas moins de
39 kilogrammes d'acide borique, soit 14235 kilogrammes
par an*.
C'est ainsi qu'il parait avoir été apporté dans les lacs de
borax de Californie et du Nevada.
13. Le silicium à l'état d'acide silicique est maintenant
reconnu dans la plupart des eaux : il n'y est peut-être pas
toujours engagé dans des compositions salines. Sa pro-
portion dans de nombreuses sources est, d'après fiischof,
de 0,000014 à 0,0001, et elle est souvent supérieure à ce
chiffre. A fiade par exemple, à Amélie et au Vernet, on a
^ Comptée rendus, 1851.
* Jerris : Acque minérale d'iialia.
ÉNDMÊRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. il
indiqué une proportion de 0,0001 de silicate de soude.
Gomme chiffres particulièrement élevés, il convient de men«
tionner ceux de la source de Laugarnes en Islande et du
grand Geyser, qui contiennent, d'après M. Damour 0«%135 et
0«',519 d*acide silicique par litre. Une source de la Nouvelle-
Zélande a donné O^'jSl par litre. Au Mont-Dore, Berthier a
trouvé dans l'eau de la source Gésar par litre 0«',210 de si-
lice, et plus tard M. Lefort en a indiqué O^'ylSS. Gela cor-
respondrait à une proportion de silice de 12 kilogrammes
par jour dans le premier cas et de 9 dans le second : il y
aurait donc une diminution de 27 pour 100 dans l'espace de
40 ans *.
La silice hydratée ou opale a été signalée par M. Bonis
* Les chiffres suiTants sont empruntés au trayail approfondi de M. le professeur Cari
Schmidt, de Dorpat, sur les sources du Kamtchatka *.
Silice par litre.
Geyser de Te Tarata (Nouvelle-Zélande) 0,60
Grand Geyser d'Islande 0,51
Badhstofa (Islande] 0,24
Skribla (Islande) 0,17
Javina, source A (Kamtchatka) 0,205
Id. source B 0,185
Bauna (Kamtchatka) 0,174
Saint-Nectaire 0,15
Chàtel Guyon 0,11
La Bourboule 0,10
Royat 0,10
Burtscheid 0,07
Garlsbad, Sprudel 0,07
Hammam-Heskoutine 0,07
Vichy, puits carré 0,07
Aix-la-Chapelle, Kaiserquelle 0,07
Plombières 0,06
Wiesbaden, Kochbrunnen 0,06
Bagnères-de-Luchon 0,06
Wildbad, Gastein 0,05
Rachmanow Altaï 0,05
AiX'les-Bains 0,03
Ems, nouvelle source 0,05
Reykjawid, solfatare 0,04
Schlangenbad, source du puits 0,05
* Mémoire de V Académie de Saint-Pétersbourg, T série, t. XXIU, 1885.
12. ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
dans les dépôts formés sur les parois des fentes d*où jaillis-
sent les sources chaudes d'Olelte (Pyrénées-Orientales). Aux
bains du Mont-Dore, on a reconnu que les conduits souter-
rains des substruclions romaines présentent des concrétions
siliceuses ; les sources ont encore la propriété de siliciGer le
bois; car Lecoq y a trouvé une baguette rabotée, entièrement
transformée en silice.
Cette geyserite constitue des dépôts importants autour de
certains geysers et sources chaudes d'Islande, des Açores,
des États-Unis, particulièrement dans le Yellowstone (Steam-
boat, Old-Faithful, et Bee-Hive), des Philippines (Luçon),
de la Nouvelle-Zélande et du Kamtchatka. Comme exemples
récemment signalés, nous citerons les dépôts représentés
figure 1 et figure 2. Diverses sources du Kamtchatka pro-
duisent des dépôts siliceux, contenant, d'après M. Karl
Schmidt, 77 à 83 pour 100 d'acide silicique, auquel est
mélangé du carbonate et du sulfate de chaux et de la
limonite.
Dans les maçonneries romaines de Plombières, outre
Topale mamelonnée ayant l'aspect de l'hyalite, j'ai reconnu,
dans les pores mêmes des briques, des globules fibreux et
rayonnes, agissant fortement sur la lumière polarisée et don-
nant une croix noire fixe, lorsqu'on tourne là lame entre
les niçois croisés; en un mot présentant les caractères opti-
ques du quartz calcédoine ou silice anhydre. Quelquefois
ces globules se sont appliqués sur les parois des cavités et
forment une série de demi-sphères contiguës entre elles,
dont la dimension est de 0"°,2 \
En présence de l'abondance extrême du quartz qui a été
déposé par les eaux dans les anciens terrains, on peut
s'étonner que le fait dont il s'agit ait été le premier exemple
* Comptée rendus, t. 46, p. 226, 1858.
* Géologie expérimentale^ ?oir les figui^es des pages 187 à 193.
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
13
de production contemporaine de la silice à l'état anhydre.
Il importe de mentionner encore les dépôts de silice ob-
servés à nie Saint-Paul par M. Yelain, Dans l'un des groupes
u
ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
de sources thermales du cratère, désignés sous le nom d'Es-
paces chauds, il existe des dégagements d'acide carbonique.
Les parois intérieures des canaux se recouvrent de silice
ÉNUMÉRâTION des substances dissoutes. 15
gélatineuse. On y trouve toutes les variétés d'opale; quelque-
fois aussi de la tridymite et de la calcédoine \
14. Carbone. L'hydrogène carboné, qui s'exhale souvent
des combustibles charbonneux, peut être amené au jour par
des sources ascendantes. Outre les salses d'Italie, de Cri-
mée, du Caucase, de la mer Caspienne et d'autres contrées,
qui depuis longtemps ont attiré l'attention, comme exhalant
du gaz inflammable, on peut signaler, d'après Liebig et
Pyrame Morin, les eaux d'Aix-la-Chapelle et de Coêze eni
Savoie. Le gaz que dégagent les premières renferme près
de 3 pour 100 de son volume de gaz des marais; pour les
secondes cette proportion s'élève à plus de 30 pour 100. Dans
les gaz exhalés d'un soffioni à Travale, en Toscane, M. Bechi a
trouvé l'hydrogène carboné dans la proportion de 2 p. 100.
I^e bitume est apporté à la surface par diverses eaux. C'est
par suite de la présence du pétrole dans une source, que
l'on a découvert le gite bitumineux de Bechelbronn oiï
Pechelbronn, en Alsace.
Le Puy de la Poix, près Clermônt-Ferrand, est particulière-
ment connu à cet égard. La source d'Euzet ou Jeuîet (Gard)
renferme assez de bitume pour qu'il soit reconnaissable à
son odeur et à sa saveur. Une matière bitumineuse existe
également à Vichy, comme l'a montré M. Bouquet".
n n'est pas hors de propos de mentionner aussi, comme
appendice, des composés organiques souvent déposés par
les eaux et dont quelques-uns jettent de la lumière, comme
on le verra plus loin, sur l'origine des eaux sulfureuses.
L'acide carbonique est un des éléments les plus constants
des eaux souterraines ; il n'y en a guère qui n'en renferme.
Par sa forte proportion il caractérise de nombreuses sources,
^ Mission de Saint-Paul, p* 309.
* Mais c'est à tort que d'aooieimes analyses ont mentionné l'existence du bitume dans
beaucoup de sources*
16 ËNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
désignées vulgairement sous les noms d'eaux acidulesy de
bicarbonatées [Saiier linge).
15. Potassium. Ce n'est qu'après la découverte de la po-
tasse dans l'eau de la mer par WoUaston et Mallet qu'on
rechercha et qu'on trouva cet alcali dans les eaux minérales.
Diverses combinaisons définies de potasse ont été recon-
nues avec certitude dans les dépôts des exhalaisons volca-
niques, notamment le chlorure, le sulfate et le carbonate
potassique ; ce dernier a même été trouvé à l'état cristallisé
par M. Scacchi*.
Les eaux qui accompagnaient les cendres volcaniques
tombées le 4 janvier 1881 à la Réunion renfermaient jusqu'à
4 grammes par litre de chlorure de potassium '.
16. Le sodium figure a peu près dans toutes les sources, à
quelque classe qu'elles appartiennent, et s'il manque dans
certaines analyses, c'est peut être parce qu'il n'a pas été con-
venablement recherché. Dans certains cas, l'étal de combi-
naison paraît certain, comme lorsqu'il existe à l'état de chlo-
rure dans les sources salées, de sulfure dans les eaux sul-
furées sodiques, de sulfate, de carbonate ou de borate.
D'autres fois, comme il arrive pour la potasse et bien
d'autres bases, on est réduit à faire des hypothèses, quant à
son groupement, et c'est ainsi que certaines analyses men-
tionnent le bromure, l'iodure, le fluorure de sodium et le
silicate de soude. Un hydrosulfale de sulfure de sodium a été
signalé dans les sources des Pyrénées, ainsi que des sulfites
et des hyposulfites.
17. Lithium. Dès 1824, Berzélius découvrait la lithine dans
l'eau de Carlsbad; depuis lors cette base a été reconnue
dans un grand nombre de sources minérales, mais toujours
en proportion très faible. Elle se trouve, d'après M. Truchot,
* Annales des mines, 4* série, t. XVII, p. 523.
* D'après l'analyse faite au bureau d'essais de l'École des Mines. .. .
ÉNUMÉRiTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 17
très fréquemment en Auvergne. A la Bourboule, M. Riche a
trouvé 0^,014 de chlorure de lithium, dans le puits Per-
rière et 0«',017 dans le puits Choussy. La proportion de
lithine a été trouvée de 0«%035 pour les sources Sainte-
Eugénie et de Saint-Mart à Royat, O^'jOSS pour la source
de Châtcauneuf, O^^^OIS à O^'jOaO pour la source de Vichy,
0«',030 pour la Murquelle de Bade.
Ce corps a élé reconnu par M. Raimondi, en fortes pro-
portions, dans beaucoup de sources du Pérou.
18. Le rubidiurriy depuis qu'il a été découvert à Creutznach
par MM. Bunsen et Kirchhoff, a été rencontré généralement
par traces dans diverses eaux minérales, Bourbonne, Vichy,
Burtscheid, Carlsbad. Parfois sa proportion a permis de le
doser; c'est ainsi que M. Bunsen a trouvé O^'jOlS de chlorure
de rubidium dans l'eau de Baden-Baden et 0«',0021 dans
Teau salée de Durckheim.
19. Le cœsium accompagne généralement le rubidium,
mais en proportion encore moindre : d'après M. Bunsen
0«',0005 de chlorure à Baden-Baden et 0«',0017 à Durck-
heim. Il a été reconnu à Vichy.
20. Le thallium a été signalé par M. Gossa dans les émana-
tions de Vulcano (hiéralite).
21. Le^ar^m existe dans de nombreuses sources, parfois
à l'état de bicarbonate, et plus souvent à l'état de chlorure :
ce dernier cas est particulièrement probable dans celles
qui sont dépourvues d'acide carbonique. Presque toutes les
sources salines exemptes de sulfates en contiennent, d'après
M. Flechsig. Nous citerons comme exemple : le Boulon
(Pyrénées-Orientales); Kreutznach (Prusse), Ems (0«'0007
à 0«',0028 de baryum d'après Fresenius); l'eau d'un forage
dans le terrain houiller de Zwickau (Saxe) ; de nombreuses
sources du Canada.
Bien des dépôts de sources trahissent la baryte, qui s'y
11-2
18 ÉNUHÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
accumule progressivement, lors même qu'elle ne serait con-
tenue dans les eaux qn'en proportion extrêmement faible.
Ainsi, d'après Braconnot*, un dépôt de Luxeuil en renferme
0,045; elle y est associée au manganèse, comme dans la
psilomélane. Elle a été également rencontrée dans les dépôts
d'Ems, à l'état de sulfate et de carbonate et à Neusalzwerk,
à l'état de sulfate.
De la barytine à l'état cristallisé a été trouvée dans les
dépôts actuels des sources thermales de la Malou (Hérault),
qui sortent elles-mêmes de filons anciens de barytine. Des
dépôts contemporains de Carlsbad la contiennent égale-
ment, en cristaux microscopiques, d'après M. Zepharowich.
22. Strontium. Comme la baryte, la stronliane se rencontre
dans beaucoup de sources : à Verriès près de Hanum, en West-
phalie, sa proportion s'élève à 0^,35 par litre, d'après M. Fre-
senius, et son sulfate a été reconnu dans divers dépôts.
Citons : Vichy; Clermont (0,002 à 0,004 de strontium
par litre); Aix-en-Savoie, Bulgnéville (Vosges), Creutznach,
Kissingen, Teplitz, Selters, Ems, Marienbad, Bristol. La pro-
portion dans quelques autres est : Durckheim, 0,095; Weis-
sembourg, 0,058; Gurnigel, 0,055 à 0,065; Louèche, 0,016
à 0,046, d'après Fellenberg; Pyrmont, 0,009; Seidchùtz,
0,013. Comme la baryte, la strontiane se concentre dans les
dépôts des sources, tels qu'on le voit à Saint-Allyre, 0,20
sur 100; à Vichy, 0,4; à Hammam Meskoutine, 0,24; à
Carlsbad, 0,32.
23. Il n'y a guère d'eau naturelle qui ne contienne du cal-
cium. Ses combinaisons les plus fréquentes sont le chlo-
rure, le sulfure, le sulfate et le bicarbonate.
A raison de l'importance de ce dernier sel, signalons quel-
ques chiffres :
^ Annales de chimie et de physique , t. XYIIIi p. 22i.
ËNDMËRATrON DES SUBSTANCES DISSOUTES.
ta
Puits à Nacbault, prés Youziers, Ardennes;
criie
Hontois, Ardennes
Dricourt, prés Youziers, Ardennes; craie. .
Camp de Chftlons; craie
Metz, oolillie
Arcaeil, calcaire grossier
Clermont-Ferrand, calcaire tertiaire. . . .
Alpe da Wartemberg, oolithe (moyenne) . .
Sources de l'Aime, Westphalie; crétacé. . .
La Yanne; craie
Yesoal; oolithe
Nancy; oolithe
Hammam-Naskoutine
Sources de la Pader
Aubières, Puy-de-Dôme, calcaire tertiaire . .
Saint-Nectaire; source Mandon
Yichy; source Lardy
Sainle-Allyre, prés Clermont
Puy de la Poix
(UMO!fAn HEOTU
Aunuiks.
par litre.
0,06
Cailletet.
0,07
Id.
0,08
Id.
0,07
Id.
0,12 à 0,17
Langlois.
0,16
Id.
0,17
Tnichot.
0,18
Id.
0,18
BischoCr.
0,19
Wurix.
0,19
Id.
0,23
Drancourt.
0,25
Tripur.
0,25
Bischof.
0,45
Truchot.
0,70»
Lefort.
0,71
Bouquet.
1,37»
Lefort.
2,89»
Nivet.
La proportion de sulfate de chaux est souvent plus élevée
encore que celle du carbonate. Nous nous bornerons à citer
deux exemples pris à Paris, au puits du Mont-Yalérien, où
elle est de 1^,03 par litre, et les sources de Belleville, où la
quantité est de 1«',10.
Pour le chlorure de calcium, sa proportion serait parfois,
d*après diverses analyses, remarquablement élevée. Dans la
source thermale de Cauquenes, au Chili, elle est de 2»', 17
par litre selon Lawrence Smith et M. Boussingault. Dans
celles des îles Fidji, M. Liversidge a trouvé ce même sel dans
la proportion, encore plus élevée, de S^'jôS*
Le silicate a souvent été indiqué.
Les dépôts des sources renferment parfois du fluorure de
» Dosé à réUt de bicarbonaté*
20 ÉNUMÉHATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
calcium, comme Carlsbad et Plombières, où ce composé
s'est isolé dans les fissures des maçonneries romaines.
On sait avec quelle fréquence le carbonate est déposé
par des sources, même lorsqu'elles ne sont pas thermales.
Certaines d'entre elles, dites incrustantes, recouvrent tous les
corps qu'elles mouillent, de croûtes pierreuses de formes
très diverses et parfois abondantes.
Comme exemple d'un des cas les plus ordinaires, nous
prendrons la source potable de Clouange (Lorraine allemande) ,
qui, sortant, comme tant d*autres, au-dessus des marnes
supra-liasiques et à la base de l'oolithe, se divise au milieu
de blocs fracturés en nappe limpide (ftg. 3 et 4). A une
vingtaine de mètres de son origine, elle commence à pro-
duire un dépôt calcaire, nommé cronen Lorraine, qui va en
s'élargissant et en augmentant d'épaisseur jusqu'au pied de
la colline.
Nous signalerons encore les incrustations qui avoisinent
les sources thermales d'Hammam-Maskoutine, province de
Constantine. Elles simulent tantôt des cascades pétrifiées
(fig. 5), tantôt elles se sont érigées sous forme de cônes
isolés, dont l'aspect bizarre a provoqué des légendes (fig. 6).
Les terrasses des environs du Geyser-Grotto, dans le Parc
National des États-Unis (fig. 7), seront aussi mentionnées
comme exemple. Enfin aux États-Unis, nous signalerons
encore les incrustations considérables et récemment recon-
nues qui s'élèvent sur 20 hectares environ, autour des
sources thermales de* Pagosa, sur la rivière San Juan, à en-
viron 5800 mètres d'altitude (fig. 8). Elles sont entourées
d'escarpements abrupts, parmi lesquels prédominent les
schistes noirs crétacés moyens*.
^ Wheeler. Exploratiom of ihe west of ihe hundreth méridien, Geology, 1875,
p. 478,
ÉIHUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
21
Fig. 3. — Incrustation calcaire formée par la source do Clouangc, près de son oriflbe.
D'après une obligeante communication de M. Mathieu.
Suivant la température et les conditions du dépôt, le car-
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Fig. 4. — Manière dont les branches et autres débris végétaux s'incrustent de calcaire sur le passage de
l'eau de la source de Clouange. — D'après une obligeante communication de M. Mathieu.
bonate de chaux esl à Télal de calcite ou d'aragonite,
comme à Saint-Nectaire.
ÉiNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Fig. 3. — Incrostalions calcaires simulant une cascade pétriUôe, formée par les sources
de Hammam-Meskoulinc.
Beaucoup des calcaires fonligéniques sont mélangés de
phosphate de chaux.
U ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Une gelée précipitée actuellement dans les maçonneries
antiques de Plombières a été reconnue consister en silicate
ÉNUMËRÀTION DES SUBSTANCES DISSOUTES. S5
de chaux hydraté (plombiérite) ; un dépôt analogue a été
rencontré dans une galerie des mines de houille de Carmaux.
S6 ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
24. Magnésium. La magnésie, dont l'existence avait été
entrevue dès 1708, par Hoffmann, dans les eaux minérales de
la Bohême, est extrêmement répandue, et Von peut croire
qu'il n'y a guère d'eau qui eii soit dépourvue. Les eaux pota-
bles en contiennent elles-mêmes parfois une quantité nota-
ble; par exemple dans l'eau d'un puits foré à Alfort, près
Paris, on a trouvé 0«%64 de sulfate de magnésie. C'est d'ail-
Fig. 8. — Sources chaudes de Pagosa, avec leurs incrustations calcaires. — D'aprôs M. Whecler.
leurs à l'état de sulfate que la magnésie abondeet caractérise
une catégorie de sources, dont celles de Seidchûtz, de Sedlitz,
de Pûllna et de Hunyady-Janos à Buda-Pesth peuvent être
considérées comme les types, et que représentent, en France,
l'eau de Montmirail-Vacquières (Vaucluse) et celle tout récem-
ment découverte à Cruzy, arrondissement de Saint-Ghinian
(Hérault).
ÉNDMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. â7
Dans les dépôts, le carbonate de magnésie est associé au
carbonate de chaux en proportions variables (Saint-Allyre,
Aix en Provence, Ems) et parfois même en forte quantité
(Torre del Ànnunziata). La dolomie en cristaux parfaitement
déterminables s'est déposée au fond d'une bouteille d'eau de
la Malou, comme Ta reconnu M. Moitessier.
Du sulfate de magnésie fait partie du dépôt des eaux vol-
caniques, au Vésuve, où M. Scacchi l'a recueilli mélangé de
sulfates de soude et d'alumine*.
25. Aluminium. Autrefois on supposait que certaines
eaux minérales contiennent de l'alun et les auteurs anciens
les désignaient sous le nom d'eaux alumineuses. Il est au-
jourd'hui reconnu que l'aluminium n'existe, en général,
qu'en proportion minime; on a indiqué sa présence à
Saint-Nectaire, dans la proportion de 0^M^ à O^^jOSS par
litre.
Il est néanmoins plus abondant dans les eaux volcaniques
de la solfatare de Pouzzoles, du PopocatepetI, au Mexique,
qui en renferme S^'jOS par litre, et du Puracé, en Co-
lombie.
Du sulfate d'alumine a été indiqué dans les dépôts de di-^
verses sources : à San Miguel (Açores), par M. Fouqué, et à la
Vida, dans la Cordillère du Pérou. Au Vésuve, une stalactite
de l'éruption de mars 1840 renferme environ 20 pour iOO
d'alumine".
On observe dans les dépôts des sources le silicate d'alu-
mine simple ou multiple. Tel est le dépôt savonneux de
Plombières désigné par Berthier sous le nom d'halloysite ;
le dépôt de Saint-Honoré (Nièvre), recueilli sur des construc-
tions romaines ', ceux de Bourbonne-les-Bains et de Bourbon-
* Annales des mines, ¥ série, t. XVIÏ, p. 323.
* Scacchi. Mémoire précité.
> Comptée rendus, t. LXXXm, p. 42i, 1870.
S8 ÉNUMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
rArchambault. La formation de Tallophane, souvent signalée
dans les galeries de mines comme contemporaine» a été par-
ticulièrement étudiée à Querberg, en Silésie, dans la galerie
bleue*.
Une croûte cristalline déposée par les eaux d'Olette (Pyré-
néen-Orientales) dans une assure du granité a été reconnue
par M. Bonis avoir la composition de la zéolithe nommée
stilbite, et par M. des Cloizeaux' la forme cristalline de ce
minéral.
26. Le fer se rencontre dans la plupart des eaux miné-
rales, où d'ailleurs il n'est qu'en très faible proportion. Il
existe ordinairement à l'état de protoxyde; il est indiqué
exceptionnellement à celui de sesquioxyde et parfois simul-
tanément sous ces deux états.
Les eaux bicarbonatées sont celles où Ton constate le plus
fréquemment la présence du fer en proportion notable;
dans ce cas on admet qu'il est à l'état de bicarbonate.
Les eaux de Cransac, de Passy et d'Auteuil contiennent
des proportions notables de sulfate de fer, ordinairement
associées a du sulfate d'alumine, comme pour constituer un
alun de fer. L'eau de la Vida, au Pérou, contient par litre
0«',9 de sulfate de protoxyde de fer.
M. Scacchi a mentionné au Vésuve des stalactites rouges
essentiellement formées de sulfate double de peroxyde de
fer et d'alumine.
On l'a quelquefois supposé, dans les dépôts, à l'état d'ar-
séniate, de phosphate, de crénate et d'apocrénate et de
composé organique mal défini.
Enfin le bisulfure ou pyrite se dépose dans les bassins de
diverses sources thermales ; tels sont: Aix-la-Chapelle, Burg-
* Bischof. Lehrbuch der Géologie, t. H. p. 348.
* Traité de Minéralogie, t. I, p. 553.
Ël^UlIÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 29
brohl , Bourbon -Lancy, Bourbon -rArchambault , Saint -
Nectaire, et Hammam-Meskoutine*.
Il se forme en abondance dans les produits volcaniques
de rislande, comme Ta reconnu M. Bunsen ^
On sait enfin que Teau volcanique, réagissant sur les chlo-
rures de fer, détermine la production et le dépôt de Toli-
giste cristallisé.
Il ne faut pas oublier que malgré l'altérabilité du carbo-
nate, ce sel a pu se conserver dans les dépôts de sources
soustraites au contact de l'air. C'est ce qu'a reconnu Bis-
chof dans la vallée de Brohl, près du lac de Laach, dans un
dépôt recueilli à 5 mètres de profondeur, qui contient 77,5
pour 100 de carbonate de protoxyde de fer'.
Le fer est déposé parfois à l'état de silicate.
27. Le œbaltj reconnu par Poggiale dans le dépôt de
la source ferrugineuse d'Orezza (Corse), a été trouvé égale-
ment par traces dans celui de la Malou (Hérault) par M. Moi-
tessier, à Vichy dans les dépôts de la Grande-Grille par
M. de Gouvenain, dans celui des sources de Hambourg par
M. Fresenius.
28. Le nickel j dont l'existence a été suppposée à Cusset et à
Sentein, a été indiqué dans la source de Ronneby (Suède)
par Homberg.
29. Le chrome^ a été mentionné d'après GœtU à Carlsbad,
dans le Schlossbrunnen.
30. Le vanadium a été signalé dans l'eau minérale de
Bocklet (Bavière) et dans celle de Stackelberg (Suisse).
31. Le zinc a été trouvé dans les eaux de sources et sur-
tout dans leurs dépôts, par exemple dans ceux de la Malou
dont il forme 0,01. Il a été également reconnu dans les
' Étude* itftUhétique* de géologie expérimentale, p. 88.
* Annalee de chimie et de physique, t. XXXYin, p. 401, 1853.
' Lehrbueh der Geognosie, t. I, p. 548.
30 ËKUMeRATlON DES SUBSTANCES DISSOUTES.
eaux vitrioliques du Silberberg, près Bodenmais» de Rio-
Tinto, province de Huelva, et d'autres mines.
Des dépôts contemporains de carbonate et de silicate de
zinc ont été signalés dans de vieux travaux de mines, près
Tarnowitz, en Haute Silésie, par Noeggerath. Dans une mine
près de Slolberg les parois d'une galerie présentaient une
croûte de carbonate de zinc, et des fragments de boisage ont
été trouvés à Herrenberg, près Wurm, dans la masse même
d'une calamine solide, qui s'était incrustée autour d'eux.
Les travaux des mines du Laurium ont également fait recon-
naître la production actuelle de la smithsonite, qui, par
exemple, recouvre une amphore sur 3 à 4 millimètres (col-
lection du Muséum).
52. V antimoine a été reconnu dans l'eau des sources de
Rippoldsau (Bade) par M. Will, dans celles de Kissingen par
M. Keller, à Mondorf près de Luxembourg par M. Van
Kerckhoff(0«',001 d'acide antimonieux parlitre),àPyrmont,
à Drïbourg, à Carlsbad et dans bien d'autres. Pour celle de
l'Entlibuch près Schôpfheim, la proportion atteint 1 d'oxyde
d'antimoine sur 100 000. Le même métal a été rencontré
dans des eaux de mines.
33. Uétain a été reconnu en quantités minimes dans
divei*ses eaux : Bussang, Rippoldsau, Langenschwalbach,
Liebenstein, Pyrmont, Mondorf, Kissingen, Carlsbad et
Wiesbaden. La proportion a été trouvée, pour les sources
Rakoczyet Pandur, à Kissingen, de 0,0000015 ; pour la source
dite Stahlquelle à Bruckenau de 0,00000008 ; à Alexisbad
l'étain forme 0,000003 du dépôt.
34. Le titane annoncé dans Peau minérale de Neyrac par
M. Mazade et par M. Henry n'a pas été constaté par M. Lefort*
Ce même corps aurait été trouvé dans un dépôt, à Wiesbaden,
à Schwalbach et à San Colombano (Lombardie), ainsi que
dans une source près de Carlsbad (Bucksaûerling).
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 31
35. Le cérium à l'état d'oxyde a été signalé dans Teau
vitriolique de la mine de Rio Tinto, province de Iluelva, par
M. Moreno, où il serait dans la proportion de 0,0005. Il a été
également indiqué dans la source thermale de Béjar, pro-
vince de Cacercs, dans la proportion de 0«',006 par litre.
36. Le glucinium a été annoncé, d'après M. Moreno, aussi
dans les eaux vitrioliques qui sortent des mines de Rio
Tinto, ainsi que dans la source d'Antiveilles, d'après Pom-
mier : dans la première localité, la glucine formerait
0^09 par litre.
37. En 1825, Struve avait annoncé, dans les eaux de Selters
et d'Ems, la présence du cuivre, qui ne pouvait être attri-
buée aux objets artificiels, au contact desquels ces eaux
se seraient trouvées. Antérieurement ce métal avait été
indiqué à Tœplitz et dans le dépôt de Carlsbad ; Berzélius en
avait trouvé une trace dans l'eau de Seidschûtz.
La présence du cuivre a été signalée comme générale,
en même temps que celle de l'arsenic, dans les dépôts des
sources ferrugineuses. Depuis lors, ce métal a été en effet
trouvé dans beaucoup de localités : à Trianonet à Luxeuil
par M. Chatin ; à Valmont (Seine-Inférieure), par M. Mar-
chand; à Bagnères-de-Luchon, par Filhol ; à Aulus, à
Labassère, à Passy, au Havre, à Yvetot, à Bourbonne-les-
Bains, à Balarue, etc. M. Keller l'a aussi découvert dans
l'eau de la Stahlquelle à Bruckenau; M. Will dans celle de
Rippoldsau; Liebig dans celle d'Aix-la-Chapelle; M. Frese-
nius dans l'eau de Wiesbaden. Les eaux de Mondorf, Baden-
Baden et Saint-Moritz sont aussi cuprifères. La proportion
de l'oxyde de cuivre est, d'après M. Keller, de 0,0000012,
à Bruckenau; de 0,0000007 à 0,0000015 à Rippoldsau; de
0,0000044, à Balarue, d'après M. Béchamp.
38. L'analyse d'un dépôt de céruse a révélé a M. Will
la présence du plomb (0,00000016 à 0,00000037) dans
33 ËNDMËRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES.
les sources de Rippoldsan ; ce même métal a été rencontré à
Vichy dans les dépôts de plusieurs sources, par M. de Gou-
venain ; à Kissingen (0,000001 à 0,0000013) ; à Ems, à
Hombourg, à Carlsbad (Schlossbrunnen), à Langenschwal-
bach, à Liebenstein (0,000025 du dépôt ocreux) ; à Pyrmont,
à Ronneby (0,000026 de Tocre) et à Weinheim.
Les scories volcaniques, notamment au Vésuve, éruption
de mars 1840, sont quelquefois recouvertes d'oxychlorure
de plomb ou cotunnite, à la formation duquel la vapeur
d'eau n'est peut-être pas étrangère *.
59. Le bismuth a été indiqué par traces dans les dépôts
ocreux de Dribourg, de Freyenwald, de Liebenstein et
de Pyrmont.
40. Mercure. A part la présence du mercure, qui a été
annoncée par M. Garrigou dans plusieurs sources des Pyré-
nées, et celle du mercure métallique que M. des Cloizeaux
a observée dans le grand Geyser d'Islande, il est certain que
diverses sources thermales et plusieurs geysers apportent
du cinabre. Dans la Nevada, comté de Washoe, les Steam-
boatsprings déposent, en même temps que du soufre, du
cinabre en proportion assez forte pour qu'on Texploite".
Aux mines du Sulphurbank, situées près du lacClearet
ainsi nommées à cause de l'abondance du soufre natif qui
avait été d'abord seul exploité, le cinabre paraît s'être
produit et se produire encore, non par sublimation, mais
par un précipité de dissolution aqueuse'. Les fissures à tra-
vers lesquelles passent les eaux contiennent une brèche,
dont les fragments de grès et de schistes sont cimentés
par des substances variées. Souvent c'est une boue conte-
' Scacchi. Annales des mines, 4* série, t. XVII, p. 523-333.
* Rolland. Bulletin de la Société minéralogique, 1878, p. 98 et le mémoire de
M. Arthiir Phillips.
> D'après MM. Arthur Phillpps, D' Cari Ochsenius, Joseph Le Conte et B. Rising.
ÉNUMÉRATION DES SUBSTANCES DISSOUTES. 33
nant des grains de sulfures métalliques ; en certains en-
droits, c'est un mélange de cinabre, de pyrite et de silice
où le cinabre tend à dominer. Il arrive que ces trois sub-
stances constituent des enduits superposés.
44. V argent a été mentionné dans l'eau des sources de
Ronnebourg et de Liebenstein, où il serait en quantité
dosable.
42. Plusieurs géologues* ont cru reconnaître qu'en Cali-
fornie de l'or se dépose encore actuellement, particulière-
ment dans des graviers. On prétend aussi avoir trouvé ce
métal dans l'eau de Loucche et plus récemment, d'après
GôtU, dans l'eau de Gieshûbl et dans celle de Carlsbad.
43. Le molybdèm a été annoncé par M. Mazade dans l'eau
de Neyrac, mais sa présence a été niée.
44. Vurane a été indiqué par trace dans une source.
45. La présence du tungstène a été annoncée dans l'eau de
Neyrac par M. Mazade, mais n'a pas été confirmée.
46. Tantale^ même observation.
47. Yttrium^ id.
48. Zirconium^ id.
UBI. J.-P. Laur, Arthur Phillips et Egleston.
11-3
DEUXIÈME PARTIE
CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES
Une classification chimique des eaux souterraines prête à
l'arbitraire, à cause du grand nombre des substances qu'elles
contiennent souvent.
Ce qui parait le plus logique, c'est de ranger les eaux
d'après la combinaison qui y prédomine, et c'est le parti
auquel nous nous arrêtons.
Il faut reconnaître qu'en procédant ainsi, on se trouve,
pour beaucoup de sources de première importance, en désac-
cord avec la caractéristique généralement admise. C'est ainsi
que les eaux dites sulfureuses, celles des Pyrénées par exem-
ple, si importantes au point de vue thérapeutique, ne con-
tiennent des sulfures qu'en quantité ordinairement très
inférieure à celle d'autres principes, chlorures, sulfates et
carbonates. L'iode, le brome, l'arsenic, le fer, la lithine ne
se trouvent qu'en proportion minime dans les eaux aux-
quelles ces corps ont cependant valu une grande réputation
médicale»
36 CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES.
Il arrive aussi que, dans une même source, deux sub-
stances se trouvent en quantités très voisines. C'est ce qui
a lieu, par exemple, pour le carbonate de soude et le chlo-
rure de sodium; exemples : la Bourboule, Royat, Saint-Nec-
taire (source Mandon), Saint-Maurice (Puy-de-Dôme), Gurgi-
tello (Ischia). Alors, quelque faible que soit sa supériorité,
il faut que le sel prédominant détermine le classement; il
en résulte seulement une variété distincte.
Dans d'autres cas très fréquents, c'est à une substance
réputée inerte, telle quele bicarbonate ou le sulfatede chaux,
(ju'appartient la prépondérance : alors on se trouve encore
en opposition avec les usages reçus.
En outre, il faut remarquer que le classement purement
chimique désarticule certains groupes naturels de sources.
Ainsi une même localité, un même groupe de sources peut
appartenir à la fois, pour ses divers griffons, lors même
qu'ils ne seraient distants que de quelques décimètres, à
deux ou même plusieurs de nos familles. Il en est ainsi à
Cheltenham, dans le comté de Glocester.
Quoiqu'il en soit, même au point de vue des applications
à l'hygiène, il peut être utile d'avoir une classification indé-
pendante de toute idée préconçue.
Les familles ont été établies d'après les principes électro-
négatifs prédominants dans la source, et dans chacune
d'elles le principe électro-positif a servi à caractériser les
genres.
Nous allons passer en revue les familles et genres qui
suivent :
CLASSIFICATION DES EAUX SOUTERRAINES.
Eaux.
1. Chlorurées.
2.Chlorhydriquées.
3. Sulfurées.
4. Sulfuriquées
sodiques.
calciques.
magnésiques.
5. Sulfatées.
6. Carbonatées.
7. Silicatées.
sodiques.
calciques.
magnésiques.
alumincuses.
ferriques.
complexes.
sodiques.
calciques.
ferriques.
complexes.
Dans les pages qui vont suivre, on s*est vu contraint
d'adopter les hypothèses émises sur les modes de groupe-
ment probables des substances dissoutes dans les eaux, sans
se dissimuler toutefois que, dans beaucoup de cas, il n'y a
pas de certitude à cet égard.
CHAPITRE PREMIER
SOURCES CHLORURÉES
g 1. — SOURCES CHLORURÉES SODIQUES.
Chlorurées sadiques proprement dites.
Des sources nombreuses conliennenl le chlorure de
sodium en assez grande quantité pour que ce sel y ait été
exploité depuis l'antiquité et figure dans le nom de beaucoup
de localités : Marsal, Salins, Château-Salins, Salivai, la Seille
(rivière). Salies, Salât, Saléons, Sales, Salz, Salzbronn, Salz-
hauzen, Salzungen, Hall en Tyrol, Hall en Wurtemberg, Halle
zn Prusse, Reichenhall, etc.
La présence ordinaire du chlorure de sodium dans les
émanations des volcans de boue, en Italie, en Sicile, en
Crimée, à Turbaco, à Java, leur a valu le nom générique de
Salses.
La proportion de chlorure de sodium varie depuis le degré
de saturation jusqu'à des quantités si faibles que la saveur ne
l'indique pas, comme il arrive dans beaucoup d'eaijx pota-
bles. Dans une même localité la salure de sources diverses est
très variable.
SOURCES CHLORUREES SODIQUES
59
Pour beaucoup de sources chlorurées sodiques proprement
dites, c'est le chlorure de sodium qui est tout à fait prédo-
minant, comme à Schlangenbad, où 0^,31 de résidu renferme
Û«',22 de chlorure de sodium ; à Soden, la proportion s'élève
à li*',03 pour 14«',80 de matière fixe. La source des Ther-
mopyles, à la sortie du passage illustré par la mort de Léo-
nidas et de ses Spartiates, contient principalement du
chlorure de sodium, 8^,16surH^,65.M.Raimondi a indiqué
au Pérou la source de Luco, comme renfermant 15«',20 de
chlorure de sodium sur 15^,63 de substances fixes.
Chorurécs sodiques avec chlorures.
Le chlorure de calcium accompagne [souvent le chlorure
de sodium; c'est ce dont témoignent les exemples suivants,
où les quantités de chlorures de sodium et de calcium,
exprimées en grammes, se rapportent à un litre.
NOM DE LA SOURCE
Kauheim. . .
Mondorf . . .
Niederbronn
Creutznacli .
DQrkheim. .
Hombour^. .
Rothenfels.
Wiesbaden .
CHLORUnE
DE SODIIX.
2,7
8,76
3,08
15,043
12,850
14,80
4,25
6,85
CHLORURE
DE CALCIUM.
2,2
3,10
0,79
2,7
1,58
1,57
0,45
0,47
RAPPORT
DU CIILORIRK
de calcium
AU CHLORURE
dfî sodium.
0,81
0,36
0,25
0,20
0,12
0,10
0,10
0,07
Aux exemples indiqués dans ce tableau il serait facile
d'en ajouter bien d'autres, empruntés à des pays très divers.
La source de Zwickau, en Saxe, contient par litre 14«%88 de
40 SOURCES CHLORURÉES.
chlorure de sodium et 6^,29 de chlorure de calcium. Hall,
en Autriche, contient par litre 16*%36 de chlorure de sodium
et 0«',46 de chlorure de calcium; Mehadia, en Hongrie,
0«%79 de chlorure de sodium et 0^,40 de chlorure de cal-
cium. En Toscane, la source de Stronchino donne SS^'jOS de
chlorure de sodium et 5»',6i de chlorure de calcium. En
Angleterre et en Ecosse, plusieurs sources pourraient être
citées, par exemple, à Ashby, de la Zouch, dans le Leices-
tershire, qui présente il7«',77 de chlorure de sodium contre
11^,24 de chlorure de calcium. Au Pérou, la source récem-
ment analysée de Salada de Chincay fournit, sur 29^,99 de
matière saline par litre, 21»%28 de chlorure de sodium et
3«',41 de chlorure de calcium.
D'après certaines analyses, le chlorure de magnésium
occuperait le premier rang, comme on Ta supposé pour deux
des sources de Bourbon-Lancy et comme cela résulterait
d'une analyse des sources thermales des Bains de la Reine
près Oran; M. de Marigny y a trouvé par litre 12«',58 de
matière fixe, dont 5^,96 de chlorure de sodium et 4«',52
de chlorure de magnésium. A Roucas (Bouches-du-Rhône),
on trouve 20«',55 de chlorure de sodium contre 2^,0 de chlo-
rure de magnésium. Une source du Portugal a donné 15*',43
de chlorure de sodium pour Z^\'ùO de chlorure de magné-
sium.
Enfin, il est des cas où le chlorure de potassium a été
signalé comme venant immédiatement après le chlorure de
sodium. Telles sont la source de Salies (Basses-Pyrénées),
qui contient 216*',02 de chlorure de sodium contre 2'',08
de chlorure de potassium, et celle de Méthane, en Argolide,
où Ton indique 5i«%52 de chlorure de sodium et 1^,60 de
chlorure de potassium.
SOURCES CHLORURÉES SODIQUES. 41
Chlorurée sodique avec sulfure.
La source Bayen à Luchon, que l'on s'accorde à consi-
dérer comme éminemment sulfureuse, renferme par litre,
d'après Filhol, sur 0«%22 de matières fixes, 0«',07 de sul-
fure de sodium et 0«%08 de chlorure de sodium qui, par con-
séquent, serait la substance réellement prédominante.
Chlorurées sodiques avec sulfates.
Des sulfates accompagnent très souvent le chlorure de
sodium; ce sont spécialement ceux de soude, de chaux et
de magnésie. Ainsi les sources salées qui jaillissent du new
red-sandstone en Angleterre, à Droitwich, par exemple, con-
tiennent des chlorures et des sulfates dans le rapport de
28 à 1 * ; on sait que dans Teau de mer le rapport de ces deux
sortes de sels est de 5 à 1. A Salies (Basses-Pyrénées), on
trouve par litre 9 grammes de sulfates divers contre 216 gram-
mes de chlorure de sodium.
Gomme dernier exemple, dans la source de Hammam-
Selam, dans leHodna, en Algérie, 2^,18 de sulfates à base
de soude, de chaux et de magnésie, accompagnent 6^,71
de chlorure de sodium par litre d'eau, d'après M. Vatonne.
Le tableau suivant résume quelques autres exemples de
chlorurées sodiques, dont le sel secondaire prédominant
paraît être le sulfate de soude.
* D'après M. Preslwich.
42
SOURCES CHLORURÉES.
NOMS DES SOURCES
CHLORURE
DE SODim.
SULFATE
DB SOLDE.
R.iPPORT
DU SL'LKATE
de soude
AU CHLORURE
de sodium.
Leamington (Angleterre)
Saline de Friedrikshall (Saxe-Heiningen) .
Saint-Geryais, source du Torrent ....
Saint-Honoré (NièTre)
4,32
7,9
1.79
0,30
11,51
157,98
7,74
0,77
212.00
3,85
4,28
0,05
0,82
0,13
2.64
64,47
1,67
0,17
2,7
0,381
0,99
0,75
0,45
0,43
0,407
0,226
0,215
0.19
0.012
0,09
Sprudel de Kissingen (Bavière)
Saline de Kissingen (Bavière)
>Yildegg (Argovie)
Luxeuil (Haute-Saône)
RoicbenhaU (Bavière)
Source Gitara à Ischia
Citons encore : Uriage (Isère) ; Bains (Vosges) ; Salins, en
Savoie; Wildegg et Bade, en Suisse; Pyrmont, en Allemagne;
Chellenham, en Angleterre; Ischl, en Autriche; Piatigorsk
(Caucase); Aqua Caliente, prèsCarthago (Costa-Rica), etc.
Il est des sources chlorurées sodiques caractérisées par
le sulfate de chaux. Telles sont, en France : Bourbonne,
Balaruc, Brides, Lamothe (Isère); Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes,
Salz (Aude) ; Guagno (Corse) ; — en Algérie : Hammam-Mes-
koutine, Hammam-Setif, Aïn-el-Hammam, Hammam-Me-
louan; — dans le duché de Bade : Baden-Baden, La Hube,
Erlenbad; — Cannstadt, en Wurtemberg; — en Prusse :
Salzhausen, Meinberg, Halle, Oeynhausen, Lunebourg; —
en Bavière : Reichenhall; — en Italie : Monte-Catini et Abano;
— en Espagne : Cestona-Guesalaga, Caldas de Tuy, Caldas de
Rainha; — en Grèce : Thermia; — dans le Turkestan russe :
Kache Arassan; — enfin, plusieurs sources récemment ana-
lysées du Pérou, comme Chances, Baiios de Candarave, etc.
D'autres sont caractérisées par le sulfate de magnésie,
comme à Salins (Jura), où Ton a indiqué 0»',87 de sulfate de
magnésie par 27«',42 de chlorure de sodium. Citons encore
SOURCES CHLORURÉES SODIQUES. 43
Domène (Isère); Schinznach, en Suisse; Busko, en Pologne;
Orel, en Russie; Cos, enAnatolie; une source de TiledeZante.
Chlorurées sadiques avec carbonates.
Ce sont les carbonates qui peuvent prédominer, à la suite
du chlorure de sodium; tantôt c'est le carbonate de soude,
tantôt le carbonate de chaux.
Ainsi, au mont Cornadore, à Saint-Nectaire-le-Haut, la
source nouvelle a donné à l'analyse, sur 5^,14 de matières
fixes, 4^,40 de chlorure de sodium et 4*',46 de bicarbonate
de soude*.
A Royat, les sources dites César, Saint-Mart, Saint-Victor
et Eugénie, contiennent : sur 38',58, 5«',98, 6^,44 et 5^04
de résidu fixe : 0«',65, 4^54, 4«',66 et 4«',67 de chlorure de
sodium avec 0»',63, 0»',94, 4«',05 et 4^,02 de bicarbonate de
chaux *.
Ces deux carbonates sont en proportions à peu près égales
à Wildbad, d'après Fehling, pour chacun, O^'.OTQ sur 0»',20
de chlorure de sodium. Le poids de carbonate se rapproche
beaucoup de celui des chlorures dans la source de Hamma,
près Constantine, d'après ranaly3e de M. de Marigny. Le
carbonate de soude domine à Saint-Nectaire, à Aix-la-Cha-
pelle, à Borcet, à Selters, à Adelheidquelle (Bavière), àischia,
à Pouzzoles, à Saratoga (États-Unis).
C'est le carbonate de chaux, à Bourbon-l'Archambault,
à Chatelguyon, à Sylvanès (Aveyron), à Lons-le-Saulnier, à
Nauheim, à Soden, à Kissingen, à Saint-Genis (Piémont).
* Tout à côté, jaillît la source romaine qui, sur 6«',59 de résidu fixe, contient \fj^
de bicarbonate de soude et i*",?! de chlorure de sodium. ~~ {Annale$ des mines^
8- série, t. VII, p. 137, 48S5.)
* CAnKOT, Mémoire précité.
M SOURCES CHLORURÉES.
Enfin, à Neuschwalheim, c'est le carbonate de magnésie
qui vient immédiatement après le chlorure de sodium.
g 2. — SOUnCES CIfLORURÉES MAGNÉSIQUES.
D'après une analyse de M. Ossian Henry, trois sources de
Rennes-les-Bains, celles de Bain-Fort, Bain-Doux et Bain-de-
la-Reine, renferment le chlorure de magnésium comme
substance prédominante; celle du Bain-de-la-Reine con-
tient l^'jlô par litre de matières fixes, dont 0«',52 de chlo-
rure de magnésium à 0^,18 de chlorure de sodium.
Au Pérou, la source Tangolaya, à une lieue de la ville de
Puno, renferme, d'après M. Raimondi, sur 1^,03 de ma-
tières fixes, 0'',28 de chlorure de magnésium et 0«',22 de
chlorure de calcium. On doit mentionner, comme apparte-
nant à la même catégorie, les sources de Dignes, Bex,Windsor-
Forest, Nègrepont.
§ 3. — CHLORURÉES CALaQUES.
Il est des sources où le chlorure de calcium a été indiqué
comme sel prédominant.
Les cinq sources de Cauquenes, au Chili, d'après Lawrence
Smith, renferment par litre, sur Z^^ZQ de matières fixes,
2*',17 de chlorure de calcium avec 1»',10 de chlorure de
sodium. Au Pérou, les sources très chaudes de San-Fernando
et de Tinguiririca ont donné à M. Raimondi, sur 58%5 de
matières salines, 2*',55 de chlorure de calcium et 1^,25 de
chlorure de sodium.
SOURCES CHLORURÉES CÀLGIQUES. 45
La prépondérance du chlorure de calcium a été signalée
encore dans les sources de Laguna, àLuçon (Philippines).
Aux lies Fidji, les sources bouillantes de Savu-Savu, d'après
l'analyse de M. Liversidge, renferment par litre l^M de
matières fixes, dont S^'jôo de chlorure de calcium et 3*%89 de
chlorure de sodium. Les sources d'Aumale, de Pitkeathly
(Ecosse), de Sclafani (Sicile), de Yillatoya (Espagne), de Mon-
lachique (Portugal), doivent être également citées.
CHAPITRE II
SOURCES CHLORHYDRIOUÉES
L'acide chlorhydrique prédomine dans les produits de
condensation des fumerolles recueillis à l'Etna, à Vulcano,
au Vésuve. D'après les analyses de M. LefortS les premières
ont donné pour 100 centimètres cubes : acide chlorhydrique
1^',481, contre O^'jSOO seulement d'acide sulfurique. Celles
recueillies à Vulcano, dans l'intérieur du grand cratère,
ont fourni, pour la même quantité de liquide, O^.Qli
d'acide chlorhydrique et 0^',653 d'acide sulfurique. Les
vapeurs acides qui se dégageaient, en 1855 et 1856, du
bord oriental d'un des gouffres formés en février 1850 sur
le plateau supérieur du Vésuve, contenaient également, pour
100 centimètres cubes, 3^,54 d'acide chlorhydrique et
0«',05 d'acide sulfurique.
Cette même prédominance se retrouve dans les sources
naturelles qui jaillissent des flancs de divers volcans, comme
on l'a vu plus haut. Aux exemples qui ont été cités on ajou-
tera celui d^une eau recueillie au volcan du Popacatepetl,
• Comptée rendus, t. LVI, p. 911, 1863.
SOURCES CllLORHYDRIQUÉES. 47
OÙ, d'après l'analyse de M. Lefort, 1 litre contient 11^',01
d'acide chlorhydrique sur un total de IT'^jSlS de matières
dissoutes. En saturant l'alumine et les autres bases, comme
il paraît probable, il y aurait environ 1 pour 100 d'acide
chlorhydrique libre.
CHAPITRE 111
SOURCES SULFURÉES
Comme on Ta dit plus haut, les sources classées comme
sulfureuses, au point de vue médical, ne contiennent pas
ordinairement un sulfure comme élément prédominant;
cependant il n'en est pas toujours ainsi, et on peut citer à
Barèges la source de l'Entrée, comme réellement caracté-
risée, d'après l'analyse d'Ossian Henry, par le sulfure de
sodium. Ce composé représente par litre 0*',04 sur 0«',H de
matières fixes. Il en est de même pour les autres sources de
Barèges et à Challes.
On peut encore considérer comme sources sulfurées celles
du Yernet (Pyrénées-Orien taies), de Penaguila (Espagne), où
l'on a signalé le sulfure de sodium; celles de Champoléon
(Basses-Alpes) et de Trillo (Espagne), où c'est le sulfure de
calcium qui domine.
CHAPITRE IV
SOURCES SULFURIOUÉES
On a vu précédemment que l'acide sulfurique existe
dans diverses sources, parmi lesquelles il en est dont il
constitue l'élément prédominant. C'est ainsi que la source
thermale de la base du Parano de Ruiz renferme par
litre 2*',99 d'acide sulfurique libre et des quantités beau-
coup plus faibles d'autres substances dissoutes.
M. de Botella a trouvé dans la province d'Almeria qu'une
source qui prend naisance dans une mine de soufre, à la
température de 19 degrés, contient 10 à 12 pour 100 d'a-
cide sulfurique. Parmi les sources sûres que M. Sterry Hunt
a signalées au Canada, il en est une, près du lac Ontario,
qui renferme par litre, sur 6 grammes de substances, 4«',29
d'acide sulfurique.
Au Japon, la source de Koussuts, analysée par Filhol, a
donné par litre, sur 4*',89 de substances dissoutes, l'^SSO
d'acide sulfurique libre et 0«%77 d'acide chlorhydrique.
Mémoires de la Société de physique de Toulouse^ t. UI, 1878.
n — 4
CHAPITRE V
SOURCES SULFATÉES
§ 1. — SULFATÉES SODIQDES.
Quand le sulfate de soude prédomine, il est accompagné
d'aptres sels, parmi lesquels plusieurs se signalent par l'a-
bondance relative, d'après les probabilités supposées par les
auteurs des analyses. Tels sont :
Le carbonate de soude ; exemples : Carlsbad, où, sur
6^'%44 par litre, il y a ^^%^ de sulfate de soude et l«^3 de
carbonate. Sail-lès-Chaleau-Morand (Loire), Olette (Pyrénées-
Orienlales), Tramesaigues (Hautes-Pyrénées), Warmbrunn
(Prusse), Glifton (Angleterre), Penticosa (Espagne), sont dans
le même cas.
Le chlorure de sodium; exemples : Marienbad (Bohème),
i2*',5 de sels fixes dont 5 grammes de sulfate de soude et 2 de
chlorure de sodium ; source de Coronuco, à la base du
volcan de Puracé, d'après M. Boussingault, 7»',43 de ma-
tières fixes dont 3»',89 de sulfate de soude et 2^,75 de chlo-
rure de sodium; Saint-Gervais, source pour la boisson,
SOURCES SlJLFATËBS GâLGIQUES. 51
6«',14 par litre, dont 2»',03 de sulfate de soude, le',60 de
chlorure de sodium; Bertrich, près Coblentz, 1^',6 de ma-
tières fixes, dont 0«',8 de sulfate de soude et 0*^,4 de chlorure
de sodium; Lavey, en Suisse, 1«%3, dont 0«%7 de sulfate
de soude et 0«',36 de chlorure de sodium. Citons encore
Êvaux, Vicoigne, en France; Bertrich, Âugustusbad, en
Allemagne; Marienbad, Franzensbad, Also-Sebès, en Au-
triche-Hongrie; Guardia-Vieja, en Espagne; Aksou, Arrans-
sansk, en Russie; Païpa, dans la Nouvelle-Grenade.
Le sulfate de chaux; exemples : Miers (Lot), sur 5*',57
de matières fixes, 2^67 de sulfate de soude, et 0»%9 de sul-
fate de chaux; puits artésien de Rochefort, d'une profon-
deur de 856 mètres, d'après M. Roux, sur 5^^,98, 28',55 de
sulfate de soude et 1^,81 de sulfate de chaux. Craveggia
(Piémont), Farad et Bruszno (Hongrie) ont des compositions
comparables.
Le sulfate de magnésie : Allevard, qui renferme 0«',525
de sulfate de soude et 0*%523 de sulfate de magnésie; Ofen
(Hunyady Janos et autres).
g *2. — SULFATÉES CALCIQOES.
Outre les eaux potables dans lesquelles le sulfate de
chaux prédomine, comme dans la source d'Arcueil qui
contient, sur l'%53 de résidu, l^^tS par litre, il est des eaux
minérales qui sont caractérisées par la présence du même
sel. Le chlorure de sodium occupe le second rang dans les
sources de Brides, en Savoie; de Filetta, en Toscane, et de
^ On sera surpris de trouver ici ces sources réputées comme éminemment magné-
sienne, mais ranalyse y indique la prédominance du sulfate de soude.
52
SOURCES SULFATÉES.
Cano de San-Cristobal, au Pérou; Aïn-Madagre et Hammam-
ould-Khaled, en Algérie.
Dans quelques localités, c'est le chlorure de calcium qui
se présente au second rang, quant à l'abondance, comme
à Brides (Savoie), où Ton trouve sur 6«',64 par litre 2«',25
de sulfate de chaux et 1«%84 de chlorure de calcium. C'est
comme la contre-partie d'une des divisions qui ont été
admises plus haut parmi les sources chlorurées.
Le plus souvent c'est le sulfate de magnésie et le sulfate
de soude qui prédominent à la suite du sulfate de chaux.
Parmi les sources à sulfate de magnésie nous citerons :
NOM DES SOURCES
Viltel (Vosge*)
Ussat (Âriège)
Audinac (Ariège)
Dax (Landes)
Gapvern (Hautes-Pyrénées)
Encausse (Haute-Garonne).
Salies (Haute-Garonne). .
Siradan (Hautes-? y rénées).
Barbazan (Haute-Garonne).
Loêche (Valais)
Aulus (Ariège]
SULFATE
DE CHAUX.
0,44
0,31
0,93
0,35
1,09
2,13
1,21
1,36
1,56
1,52
1,82
SULFATE
DE MAG.fKSIE.
0,43
0,27
0,40
0,17
0,46
0,54
0,27
0,28
0,50
0,30
0,21
RAPPORT
DU SULFATE
de magnésie
AU SULFATE
de chaux.
0,9
0,8
0,49
0,45
0,4
0,25
0,22
0,20
0,20
0,19
0,11
Beaucoup d'autres sources sont dans le même cas; exem-
ples : Belle ville (Paris), Martigny (Vosges), Gastera-Verduzan
(Gers), Cambo (Basses-Pyrénées), Dribourg (Prusse), Lucques
et Pise (Toscane), Marbella et Sacedon (Espagne), Weissem-
bourg et Gurnigel (Suisse), Brousse (Turquie d'Asie) et Santa-
Clara (Pérou).
Les sources suivantes comptent parmi celles qui renferment
surtout du sulfate de soude :
SOURCES SULFATÉES MÂGNÉSIQUES.
NOM DES SOURCES
SULFATE
DE CHAUX.
SULFATE
DE SOUDE.
RAPPORT
DC SULFATE
de choix
AU SULFATE
de soude.
Sain t-Amand (Nord)
0,87
1,90
0,28
0,27
0,40
0,27
0,23
0,21
Bath (Angleterre)
Source du Dauphin, & Bagnëres-de-Bi-
gorre (dautes-Pyrénées)
Citons comme étant dans le môme cas : Saint-Àmand
(Nord), Propiac (Drôme), San Bernardino (Suisse), Meinberg
(Allemagne du Nord), Posteny (Autriche), Quinto (Espagne).
Dans quelques sources, c'est le carbonate de chaux qui
contribue à la minéralisation avec le sulfate de chaux. Tel
serait le cas pour Baden en Autriche, où Ton a indiqué sur
1«S06 par litre 0«^34 de sulfate de chaux et 0»',55 de car-
bonate de chaux, et pour la source du Pavillon à Contrexé-
ville, qui, d'après Ossian Henry, renferme, sur 2^%94 par
litre, 1^,15 de sulfate de chaux et 0^%67 de carbonate de
chaux. Il en est de même à Enghien (Seine-et-Oise) , Ba-
gnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Salies (Haute-Garonne),
Euzet (Gard), Badenweiller et Kreuth (Allemagne); Voslau,
Szkleno et Szliacz (Autriche-Hongrie); Yiterbe (Italie).
g 3. — SULFATÉES MAGNÉSIQUES.
Le sulfate de magnésie est associé à divers sels, dont la
proportion, quoique inférieure à la sienne, contribue nota-
blement à la minéralisation des eaux. Dans les sources de
Scarborough (Angleterre), d'Eptingen (Suisse), d'Alhama, de
u
SOURCES SULFATÉES.
Jaen, de Buzot (Espagne), c'est le sulfate de chaux qui tient
le second rang.
Souvent c'est le sulfate de soude, comme dans les exemples
suivants :
NOM DES SOURCES
SII.FATE
DK MAGXKMlL.
SLLFATE
DE SOUDE.
RAPPORT
DC HLXrATC
de soude
AU SCLFATB
de magnésie.
Pûllna (Bohême). .
53
i0,9
9,30
22,0
21,8
6,5
5,06
7,00
0,66
0.58
0,54
0,51
Seidschûti (Bohême)
HoDtmirail (Vaucluse)
Birmenstorf (Suisse)
Une source découverte en 1884 à Cruzy, canton de Saint-
Chignan (Hérault), a fourni un résidu fixe. renfermant, sur
dOO parties, 88 de sulfate de magnésie et 6,5 de sulfate de
soude. Ajoutons à ce tableau la source de Soulieu (Isère).
Ailleurs c'est le chlorure de sodium, comme à la source
n° 2 de Monlmajou (Hérault), qui contient sur 7«',46 de ma-
tières fixes 5^%86 de sulfate de magnésie et 1*%76 de chlorure
de sodium. H en est de même en Espagne, à Alhama d'Ara-
gon et à Yillavieja de Nulès.
Ailleurs, c'est le chlorure de calcium que l'analyse indi-
que comme occupant le second rang : Tune des sources de
Chellenham (Glocestershire) renferme sur 9*',1 de résidu
5«',50 de sulfate de magnésie avec 1^,59 de chlorure de
calcium.
Quelquefois le carbonate de magnésie ; exemple : Gran en
Hongrie, qui par litre renferme 108^',77 de matières fixes,
dont la quantité exceptionnelle de 104«%43 de sulfate de
magnésie, avec 5»',55 de carbonate de la même base. A Al-
meria (Espagne) on a obtenu des résultats analogues.
SOURCES SULFATÉES FERREUSES ET FERRIQUES. 55
Parfois le carbonate de chaux le suit immédiatement : la
source de Sermaize a donné par litre 1*',55 de résidu, dont
0^',70 de sulfate de magnésie et 0*',48 de carbonate de chaux ;
la source de Gross-Albertshofen prèsdeSalzbach, en Bavière,
contient sur l^%2de résidu. 0*',65 de sulfate de magnésie et
0^',o7 de carbonate de chaux. Citons aussi Ghàteau-Gontier
(Mayenne) et Venelle (Toscane). .
C'est le sulfate d'ammoniaque qui occupe le second rang
dans les eaux des soffioni de Travale, d'après M. Bechi, qui
a trouvé sur 100 de matières fixes obtenues par évapora tion
35 de sulfate de magnésie et 50 grammes de sulfate d'am-
moniaque.
g 4. — SULFATÉES ALUMINEUSES .
Le sulfate d'alumine a été signalé comme prédominant
dans une eau recueillie au volcan du Popocatepetl (Mexique) :
S^^OS d'alumine, sans doute à l'état de sulfate, sur 17^%51
de matières fixes; au volcan de Puracé, 0*',40 de la même
base sur 2*^,99 de matières salines.
§ 5. — SULFATÉES FERREUSES ET FERRIQUES.
Certaines eaux contiennent principalement du sulfate de
protoxyde de fer.
;>6 SOURCES SULFATÉES.
go. — SULFATÉES COMPLEXES.
Quoique les sources dont il vient d'être question renfer-
ment en général plusieurs sulfates, il en est de plus com-
plexes encore, où l'analyse n'indique pas moins de sept ou
huit bases combinées à l'acide sulfurique, et dans des pro-
portions assez peu différentes les unes des autres.
Telles sont les eaux de Cransac (Aveyron), avec magnésie»
chaux, alumine, soude, manganèse, fer, potasse, et celles
qui affluent dans les ardoisières des environs d'Angere, ainsi
que dans les mines d'anthracite de la Mayenne, dont
Le Chatelier* a fait un examen approfondi; le nickel, le
cobalt se joignent aux bases qui précèdent.
* Annales des mines^ 5* série, t. XX, P. 575, i841.
CHAPITRE VI
SOURCES CARBONATËES
^ i. — SOURCES CARBON ATÉES SODIQUES.
Le carbonate de soude, dont la prédominance caractérise
de nombreuses sources, est accompagné de sels divers qui
tiennent le second rang.
Souvent c'est le chlorure de sodium :
NOM DES SOUnCES
Saint-Nectaire (Pay-de-Dômc <).
Ems (Nassau)
Vais (Ardèclie)
Cbftteauneuf (Puy-de-Dôme). .
Vichy (Allier)
BICAnBONATE
2,70
2.09
0,2
0,97
4,91
aiLouruE
DR 50IinM.
2,59
0,94
0,19
0,17
0,53
RAPPOBT
DU CIILORIKK
de sodium
AD BICARBOTIATE
ûe. Foude.
0,88
0,44
0,35
0,17
0.10
Il faut citer, à la suite de ces sources, celles du Mont
* Cest un des nombreux exemples de la variété des sources d'une môme localiié.
58
SOURCES CARBONATÉES.
Dore, de Martres-de-Veyre, de Chaudes-Âigues, de Vic-siir-
Cère, de Saint-Yorre, d'IIaulerive , de Moingt (Loire), de
Saint-Laurent-les-Bains (Ardèche), de Bagnols (Lozère), du
Boulou (Pyrénées-Orientales), d'Yverdun, en Suisse, de Bir-
resborn, de Gleichenberg, de Zaison, en Transylvanie, de
Hovingham, en Angleterre, de Romagna, en Toscane,
d'Orense, en Espagne, de Ilanimam-Bou-IIadjar, de Ham-
mam-Sidi-Scheik, d'Aïn-Mentil, delIammam-Sidi-Ben-Kheir,
de Hainmam-Sidi-Ait, d'Ouled-Sidi-Brahim, en Algérie.
Dans bien des eaux, c'est le carbonate de chaux :
NOM DES SOURCES
Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme)
Soultzmatl (Alsace)
Bussang (Vosges)
Jaujac (Ardècbe)
Source Sainte-Aline, à Cominentry (Allier).
Andabi'e (Aveyron)
CARBONATE
DE soriiK.
1,51
0,96
0,78
1,67
0,20
1,82
CARBONATE
1,38
0,45
0,54
0,72
0,07
0,28
RAPPORT
DU CARBONATK
de chaux
Ai: CARBONATE
de soude.
0,01
0,4i
0,43
0,43
0,37
0,15
Nommons à la suite de ce tableau : Coudes, Chabetout,
Courpières, Bondes, Sauxillanges, Beaulieu (Puy-de-Dôme),
Cusset, Vaisse (Allier), Sainte-Marie (Cantal), Montbrison,
Neyrac, La Malou, Fideris, en Suisse, Malmedy, Godesberg,
Geilnau, Wildungen, Birkenfeld, Annaberg, Wiesenbad, en
Allemagne; Giesshûbel, Parad, Rodna, Rodok, Pojan, Fella-
thale, en Autriche.
Ailleurs c'est le carbonate de magnésie :
SOURCES CARBONàTÉES GâLGIQUES.
59
mu DES SOURCES
Hauterive (Allier).
Ifontrond (Loire).
BICARBONATE
DK SOCPB.
4,68
4,75
BICARBONATE
DE HAG.HÂSM.
0,50
0,25
RAPPORT
DU C1RB0?(AT|
de magnésie
AU CAIUIO?(ATE
de soude.
0,11
0,05
Il faut ajouter les noms de Saint-Romain-le-Puy (Loire),
NeusLedel, Alt-Sohl, Al-Gizôgy, Kostreiniz, en Autriche-Hon-
grie, Falciaj, en Toscane.
Le sulfate de soude occupe le second rang à Néris (Allier),
où, sur 1^,14 de résidu, il y a 0*',42 de bicarbonate de soude
et 0*^,58 de sulfate de soude ; dans la source de Kukurtlus, à
Brousse, qui, d'après Lawrence Smith, contient, sur 0«%97
de matières fixes, 0^',4i de bicarbonate de soude et 0^%19 de
sulfate de soude. Les sources de Vinça (Pyrénées-Orientales),
Landeck, Salzbrunn, Cudowa (Prusse), Bilin, en Bohême,
Borzaros, en Transylvanie, et Jamnicza, en Croatie, doivent
être mentionnées également.
C'est le silicate de chaux qui suit le carbonate de soude
dans une source du Yernet, où on l'a trouvé sur 0*',27 par
litre 0^y09 de carbonate de soude et 0«%06 de silicate de
chaux.
§2.
CARBON ATÉES CALGIQUES.
Ainsi qu'on l'a vu plus haut, le carbonate de chaux prédo-
mine dans un grand nombre d'eaux potables, dont beaucoup,
telles que celles d'Arcueil, incrustent leurs tuyaux de con-
duite ou déposent des travertins à proximité de leur orifice,
60 SOURCES GÂRBONATÉES.
comme on Ta vu plus haut pour plusieurs sources chaudes
et froides (pages 21 et 22, et figures 3 et 4). Toutes ces
sources peuvent par conséquent être rangées parmi les car-
bonatées calciques.
Quelquefois ce qui suit est le sulfate de chaux, comme à
Ussat, où l'on trouve par litre sur 1*%276 de matières fixes
0»',70 de bicarbonate de chaux et 0*% 19 de sulfate de chaux,
et à Aix, en Savoie, où, d'après M. Wilm, la source dite de
soufre, contient sur 0^,49 par litre 0*%19 de carbonate de
chaux et 0^',09 de sulfate de chaux. A Enghien, près Paris,
avec 0«',55 de carbonate de chaux par litre, il y a O'f',28 de
sulfate de chaux. Citons à la suite, Siradan (Hautes-Pyré-
nées), Foncirgne (Ariège), la Bonne-Fontaine (Lorraine alle-
mande), Ilammam-Mzara, Ilammam-Djerob, Hammam-Chin,
en Algérie; Badenwciler, Pyrmont, en Allemagne; Teplicz,
en Hongrie; San Filippo, Leccia Chianciano, en Italie; Mon-
terey, au Mexique.
Ailleurs le carbonate de soude est le principal compagnon
du carbonate de chaux, comme à La Malou l'Ancien, source
de rUsclade, où ce sel forme les 0,92 du poids du carbonate,
et à Saint-Galmier (Loire), où l'on trouve sur 28%89 de résidu
i^%02 de bicarbonate de chaux et 0*^,56 de carbonate de
soude, c'est-à-dire 0,54 du premier. On aurait pu com-
prendre dans la même liste : Chambon, Chaleldon, Me-
daigne (Puy-de-Dôme); Saint-Galmier, Saint-Alban (Loire);
Neyrac, Celles (Ardèche); La Malou-le-Haut, Rieumajou, Bu-
sinargues (Hérault); Prugnes (Aveyron); Monestier-de-Cler-
mont (Isère); La Caille (Savoie); Rippoldsau, Teinach,
Marienfels, Altwasser, Charlotenbrunnen, Alexanderbad,
Abensberg, Hohenberg, en Allemagne; Arapataka, en Au-
triche; Laterina, en Italie.
Souvent c'est le carbonate de magnésie qui occupe le
premier rang après le carbonate de chaux.
SOURCES CÂRBONATËES FERRIQUES.
61
NOM DES SOURCES
Fougues (Niùvrt)
Evian (Savoie)
Oued el ifamman (Algérie)
CARBONATE
de chaux.
1,53
0,28
1.20
CARBONATE
de magnésie.
0,08
0,12
0,00
RAPPORT
DU CARBONATE
de magnésie
AU CARBO^ATE
de chaux.
0,73
0,42
0,07
Nommons aussi : SainUIippolyte d'Enval, Grandrif (Puy-
de-Dôme); Valence, Dieu-le-Fit, Vaugnières (Drôme); Bourg-
d'Oisans (Isère); Saint-Simon (Savoie); Aix (Bouches-du-
Rhône); Puzzichello (Corse); Rosheim (Alsace); Hammam-
bou-Hanifia (Algérie) ; Géronstère, Insleville, Groesbeck,
Tongres (Belgique); Les Ponls, Thalgoul, Enguistein, Suot
Sass, Wih (Suisse); Steben, Imnau, Langenau, Nieder-Lan-
genau, Feldafmg (Allemagne); Neuhaus, Moha, Slubitza,
Krapina (Autriche-Hongrie); Pietra, Bergallo (Italie) ; Caldas
de Oviedo, Landete (Espagne).
Parfois c'est le carbonate ferreux, comme à Griesbach,
grand-duché de Bade, où Ton trouve sur 3^%12 de matières
fixes 1«',59 de bicarbonate de chaux et 0^^,078 de bicarbonate
ferreux. On l'a mentionné aussi comme principe caracté-
ristique à Provins (Seine-et-Marne), Orezza (Corse), Schme-
rikon (Suisse), Presbourg (Hongrie), Puguio de San-José de
los Banos (Pérou).
§ 3. — CARBOJSATÉES FERRIQUES '.
Beaucoup des sources qualifiées de bicarbonatées ferreuses
ne contiennent du carbonate de protoxyde de fer qu'en pro-
Pour conserver une désinence uniforme, on a cru devoir s'écarter ici de Fusage
62 SOURCES CARBONATÉES.
portion inférieure à celle d'autres éléments constituants.
Ainsi l'eau d'Orezza (Corse) renferme, d'après l'analyse de
Poggiale, sur 0'^S84de matières fixes 0«%128 de carbonate de
fer contre 0«%602 de carbonate de chaux. A Spa, la source
du Pouhon contient, sur 0«%35 de matières fixes, 0^,092 de
carbonate de fer et 0»%095 de carbonate de soude. Cepen-
dant, dans la même localité, la source de Géronstère contient
les deux sels à peu près en quantité égale ; sur 0«',175 de
matières fixes, le carbonate de fer représente 0»%0483 et le
carbonate de soude 0^%0479. Pour Pyrmont, la plus chargée
de fer, le Trinkbrunnen, ne saurait non plus être considérée
comme appartenant à notre catégorie des carbonates ferri-
ques, puisque sur les 2^',57 de matière fixe on ne trouve que
0*^,05 de carbonate de fer, alors que le bicarbonate de chaux
s'élève à 1«',04.
Cependant il existe sans doute de vrais carbonates ferriques.
C'est ainsi que d'après les résultats publiés par divers ana-
lystes, on pourrait considérer comme telles les sources de
Cassuejouls(Aveyron), Saint-Christophe en Brionnais(Saônc-
et-Loire), Ebeaupin (Loire-Inférieure), Blanchimont, Nou-
veau-Tonnelet, en Belgique; Czarchow, en Silésie, Klausen,
Korsow, Dorna, en Autriche; Acqua-Acidula, en Italie; Her-
videros de Yillar-del-Poso et Portugos, en^Espagne.
g 4. — CARBON ATÉES MAOÉSIQUES.
Dans quelques sources, c'est le carbonate de magnésie
qui prédomine, comme dans une source de Monlmajou
(Hérault;, d'après M. Moitessier*
chimique, en donnant le nom de ferriqties à des sources qui cependant renferment lé
fer au minimum.
<v
SOURCES aRBONATÉKS COMPLKXEî^. 63
g 5. — CARBOPIATÉES COMPLEXES.
Il est rare que les eaux carbonatées ne renferment pas
simultanément plusieurs carbonates, de telle sorte qu'il est
difficile de ranger ces eaux dans Tune des catégories précé-
dentes, aucun des carbonates ne prédominant d'une manière
évidente.
Telles sont en France différentes sources du plateau cen-
tral : Monl-Dore, Pontgibaud, Royat (Puy-de-Dôme), Noris et
Saint-Pardoux (Allier), Sail-les-Bains, Sail-sous-Couzan et
Renaison (Loire), Veyrasse (Hérault), Oriol (Isère), Allezani
(Corse), Pouhon (Belgique), Schwalbach, Reinerz Schwal-
heîm, Reutliugen (Allemagne); Kiskalan (Autriche). Telles
sont encore plusieurs sources de Langenschwalbach; l'une
d'elles cependant, le Weinbrunnen, est remarquable par
la prédominance du bicarbonate de magnésie : 0^%60 sur
0^%57 de bicarbonate de chaux. La source de Rossdorf près
Bonn est caractérisée par la présence, en quantités à peu
près égales, de carbonate dé soude et de carbonate de 9
mtignésie.
Diverses sources du Canada* appartiennent à cette ca-
tégorie; toutefois le carbonate de magnésie a été signalé
comme légèrement prédominant dans plusieurs d'entre
elles : Bulgnéville (Vosges), B.ussiaires (Aisne), Labarthe de
Neste (Hautes-Pyrénées) et diverses sources de Maine-et-
Loire; Geroldsgrund , en Bavière; Liebweida, Obladis,
Ajnacsko, en Autriche; San Adnan y la Losilla, Puerlollano,
Mannolejo, en Espagne.
* Dtêcription géologique du Canada.
CHAPITRE VII
SOURCES SILICATEES
La silice qui est ordinairement en dissolution dans les
eaux potables, comme Henri Sainte-Claire Deville Ta reconnu,
paraît être Télément principal dans certaines sources ordi-
naires.
Telle est celle de Saint-Yrieix (Haute-Vienne), analysée par
M. Peligol, qui contient seulement 0«',006 de matière fixe,
consistant principalement en silicate de potasse.
Diverses sources thermales renferment également la silice
en quantité prédominante et paraissent ainsi motiver un
groupe de sources silicatées, bien que ce nom ne figure pas
dans les classifications jusqu'ici adoptées.
Il en est ainsi pour l'eau du grand Geyser en Islande,
d'après l'analyse qu'en a faite M. Damour, sur un échantillon
rapporté par M. des Cloizeaux en 1845: elle contient sur
1«%28 par litre 0«',52 d'acide silicique.
A Plombières, plusieurs sources, d'après l'analyse de
M. Lefort, sont dans le même cas : sur 0^,37 de résidu fixe,
la source Vauquelin contient O^^OOS d'acide silicique et
seulement 0^',076 d'acide sulfurique : la source n*" 5 de
SOURCES SILIGATÉES. 65
l'aqueduc du thalwegs où la proportiou d'acide sîlicîque sur
0^308 de résidu est 0«^,078> l'acide sulfurique étant seule-
mcHt de 0«',066.
Quel que soit le mode de combinaison que Ton admette, il
convient de placer de telles sources dans la catégorie qui
nous occupe.
De même, la plupart des sources de Bagnères-de-Luchon,
d'après les analyses de M. Garrigou, contiennent par litre, en
acide silicique :
' gr.
Source Bordeu, n« 5 0.072
Source Bosquet 0,080
Source Bayen 0,091
Source des Romains 0,09o
Pour Ax, dans l'Ariège, d'après le môme chimiste, la
source du Bain-Fort contient sur 0«',27 de matières fixes
0*^,096 de silicate de soude et seulement 0«',07 de sulfate de
soude ; dans la source des Canons l'acide silicique est encore
plus abondant et correspond à 0»',11 de silicate de soude. A
Olette (Pyrénées-Orientales), M. Bonis a trouvé sur 0«',459 de
résidu fixe 0*',164 de silice; c'est le corps de beaucoup le
plus abondant.
A Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), la source da ce nom
contient, d'après Filhol, 0»%25 de résidu fixe dont 0«%07 de
silicate de soude et, en outre, des quantités dosables de sili-
cates de chaux, de magnésie, d'alumine; le chlorure de
sodium forme 0*%069. Si l'on s'en rapporte aux analyses, on
doit considérer également comme sources silicatées celles
d'Amélie et de la Preste (Pyrénées-Orientales), de Langen-
brucken (duché de Bade), de Porla (Suède), de Mala (Es-
pagne). Dans le Turkestan russe, les sources d'Arassan,
Boulak et de Bergati sont particulièrement caractérisées. La
66 SOURCES SILIGATÉES.
première renferme, d'après les analyses citées par M. Mouch-
ketoff', sur 0*',204 de substances fixes O^'JS de silicate de
soude; la seconde, sur 0'',57 de matières dissoutes, a donné
0«',20 du même sel.
Certaines sources déposent des silicates insolubles à
base de chaux (plombiérite à Plombières), d'alumine (Saint-
Honoré, Nièvre), de magnésie, de fer et d'autres bases.
La catégorie des soui*ces silicatées, quelle que soit sa
valeur possible au point de vue thérapeutique, offre un véri-
table intérêt pour bien des faits géologiques.
TROISIÈME PARTIE
RÉACTION DES EAUX SOUTERRAINES SUR LES MATÉRIAUX
QU'ELLES BAIGNENT
La réaction des eaux souterraines sur les matériaux
qu'elles baignent donne lieu à la formation de combinaisons
variées quMl convient de mentionner, en distinguant celles
qui se font : 1"* aux dépens de roches naturelles; 2"" aux
dépens de substances artificielles. Ces derniers cas sont
même les plus intéressants, au point de vue de l'explication
des phénomènes naturels.
CHAPITRE PREMIER
RÉACTION EXCRCÉC SUR DES ROCHES NATURELLES
§ 1. — ALUNITE ET ALtTN.
I^eâ roches silicatées alumineuses soumises à Faction
d'émanations aqueuses et sulfurées, surtout à tenlpérature
élërée, subissent une décomposition plus ou moins avancée;
leur silice est éliminée, tandis que l'acide sùlfuriquc
provenant de l'oxydation de l'hydrogène sulfuré s'unit à
l'alumine, à la potasse et à d'autres bases, et constitue
ainsi des sulfates multiples.
La principale de ces combinaisons épigéniques est l'alunite,
sulfate double d'alumine et de potasse. L'alun est beaucoup
plus rare. Vulcano et Milo présentent des exemples de ces
transformations.
§ 2. — GYPSE ET ANHYDRITE.
Quand le calcaire est baigné par des vapeurs aqueuses el
sulfurées, il peut être attaqué et donner naissance à dugypse,
SULFATES DIVERS. 69
sulfate de chaux hydraté, plus rarement à de l'anhydritc.
C'est ce qui se voit en diverses localités de la Toscane, à
Pereta et à Selvena, ainsi qu'aux abords des soffioni '• Ce
mode de transformation a été particulièrement étudié aux
ilesLipari par Hofmann, à Milo, en Islande notamment dans
les solfatares de Krisuvik et de Reyjavik où, d'après M. Bun-
sen, du gypse prend actuellement jiaissance dans un tuf vol-
canique, changé en une argile bariolée ressemblant à celles
du keuper.
Il n'est pas nécessaire d'une température élevée pour que
cette réaction se produise ; elle se fait ù la température ordi-
naire, à la faveur des corps poreux. C'est ainsi qu'à Aix-les-
Bains, comme l'a montré Dumas', les parois calcaires de la
grotte dite d'alun se recouvrent d'efllorescences gypseuses.
§ 3. — SULFATES DITERS.
Les sulfures métalliques sont fréquemment oxydés sous l'in-
fluence des eaux souterraines, surtout lorsqu'elles arrivent
aux abords de la surface du soi. C'est ce que montre dans
une foule de localités la transformation de la pyrite de fer
en sulfates.
Des sulfates résultent aussi de l'attaque de laves par l'acide
sulfurique, par exemple à la solfatare de Pouzzoles, comme
l'a montré Breislack.
< Coqaand. Bulletin de la Société géologique, S* série, t. YI, p. 01, 1840.
* Sanrage. Annales de* minee^ 4* série, 1. X, p. 69.
' Comptée rendue, t. XIXVII, p. 237, 1846.
70 RËÂCnON EXERCÉE SUR DES ROCHES
. g 4. — KAOLIN.
D*après M. Domeyko, aux environs de la solfatare de Ghil-
lan, au Chili^ les eaux exercent une forte action sur le tra-
chyte qu'elles traversent; celui-ci, dépouillé de son alcali, se
convertit en kaolin. Dans le même pays, dans la Cordillère
de Cdquimbo, M. Pissis cite les sources chaudes de la vallée
del Toro qui attaquent la roche trachytique, en y creusant
des cavités à la place des cristaux de feldspath.
 Saint-Paul, M. Velain a signalé la décomposition des
roches volcaniques par les vapeurs acides et leur transfor-
mation en argiles.
§ 5. — CARBONATES.
Les eaux chargées d'acide carbonique, qui sont si fré-
quentes, attaquent souvent les roches silicatées qu'elles tra-
versent.
Agissant sur les minéraux sulfurés des filons, les eaux car-
boniquées produisent des carbonates, tels que la céruse et la
calamine. Elles déterminent aussi, indirectement, par une
décomposition ultérieure du carbonate de fer, la formation
de limonite.
* MUsion de Hainl-Paul, p. Ô'J\).
SILICATES. 7i
§ d. — CHLORURES.
A la faveur du chlore qu'elle renferme, à Télat d'acide
chlorhydrique, Teau volcanique attaque les roches qu*elle
rencontre et y forme des chlorures.
il. — SILICE.
La décomposition des roches silicatées par des eaux vol*
caniques chargées d'acides sulfurique, chlorhydrique, car-
bonique ou autres, produit parfois la mise en liberté de
Tacide silicique à l'état gélatineux ou à celui d'opale. C'est
ce qui a lieu, d'après M. Velain, à l'Ile Saint-Paul, où les
roches volcaniques décomposées abandonnent la silice ; on
trouve dans ces roches toutes les variétés d'opale; quelque-
fois aussi la tridymite et la calcédoine.
S 8. — SILICATES
Les boues rejetées abondamment par d'assez nombreux
volcans paraissent dériver de la décomposition des laves
par les vapeurs complexes qui les imprègnent, comme on
vient de le voir pour Saint-Paul. Les éruptions boueuses et
72 RÉACTION EXERCÉE SUR DES ROCHES.
souvent acides des grands volcans des Andes et de Java sont
bien connues.
Par suite de leur teneur en acide silicique, certaines eaux
ont formé, aux dépens de sulfures, des silicates hydratés,
tels que la calamine et la chrysocolle.
OBSERVATION.
Les réactions que nous pouvons constater aux abords de
la surface ne donnent sans doute qu'une faible idée de
celles qui doivent se produire dans les régions profondes.
Ce que l'expérience nous apprend de Ténergie rainéralisa-
trice de l'eau suréchauffée amène à conclure nécessairement
que dans les laboratoires souterrains, où se trouvent simul-
tanément la haute température et la forte pression, il s*ac-
complit des actions chimiques intenses : sans doute le quartz
s'isole €t cristallise; des silicates anhydres se constituent;
des combinaisons métalliques prennent naissance.
C'est d'ailleurs un sujet qui s'imposera particulièrement
à nous^ quand nous traiterons du rôle des eaux souterraines
dans les périodes géologiques.
CHAPITRE II
RÉACTIONS OPÉRÉES SUR DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES
Les eaux souterraines qui réagissent accidentellement sur
des substances artificielles provoquent aussi la formation
de nombreuses espèces. On le constate particulièrement dans
les eaux minérales» en présence des matériaux réunis pour
leur captage ou apportés dans leur bassin.
Pour mettre de Tordre dans leur énumération, nous cite-
rons d*abord les espèces produites aux dépens des matériaux
pierreux, puis celles auxquelles ont collaboré des métaux
libres.
§1. — SUBSTANCES PIERREUSES.
ZéoUthes : chahme, harmotôme^ chrhtianite, méiolype,
apophyllite.
Des zéolithes cristallisées se produisent dans les maçonne-
ries baignées depuis l'époque romaine par les eaux thermales
74 réaghous sur des substances artificielles.
de Plombières et d'autres localités. Telles sont la chabasie,
rharmotôme, la christianite, la mésotype et Tapophyllite.
Ces espèces ne sont pas seulement identiques aux minéraux
naturels par leur composition et leur forme cristalline ; elles
se présentent aussi dans des boursouflures et cavités des
briques et du béton, absolument comme les zéolithes dans
les vacuoles des roches amygdaloîdes.
Leur production résulte de la collaboration des éléments
contenus, les uns dans l'eau thermale, les autres dans la
maçonnerie \
Plombiérile.
Du silicate de chaux hydraté (plombiérite) a été trouvé
également à Plombières, à Tétat gélatineux, dans les cavités
situées à la partie inférieure de la couche de maçonnerie.
Opale.
L*opale mamelonnée, translucide et incolore, appartenant
ù la variété nommée hyalite^ se rencontre à Plombières et
parfois en abondance. Comme exemple, je citerai une fissure
(le la maçonnerie où cette substance se montre en nombreux
mamelons'.
Calcédoine.
Des pores de briques romaines à Plombières laissent
voir au microscope de petits sphérolites fibreux et rayonnes,
* Voir pour plus de détails la Géologie expérimentaic, p. 179 û Sl-i.
^ On peut voir Géologie expérimentale, p. 187, fig. 58.
SUBSTANCES PIERREUSES. 75
agissant fortement sur la lumière polarisée et donnant la
croix noire caractéristique de la calcédoine. C'est le premier
exemple qui ait été cité de la formation contemporaine de
silice anhydre à T^tât cristallin ou de quartz.
Calcite et aragonite.
Dans les boursouflures des briques antiques, qui ont été
soumises à Faction de l'eau minérale, à Plombières' et ù
Bourbonne, on rencontre ça et là du carbonate de chaux ù
l'état de calcite, c'est-à-dire cristallisé danslesystèhfierhom-
boédrique. En outre, dans le dallage de Bourbonne, la calcite
est en masses cristallines remplissant les cavités de la brique,
et elle s*y présentecomme dans beaucoup déroches amygda-
loidesV Elle a aussi incrusté à Bourbonne du bois de hêtre,
appartenant à des pilotis romains, et les a rendus extrêmement
durs et lourds, car elle ne forme pas moins de 97 0/0 du
poids total.
Dans les mêmes conditions, et souvent sur des points voi-
sins, se présente la chaux carbonatéeà l'état d'aragonite, qui
à Plombières est en double pyramide à six pans, très aigus
et rappelant particulièrement celle des gîtes de fer de Fra-
mont et de certains basaltes: c'est la variété nommée apotome
par Haûy. Le plus souvent Taragonite est en cristaux acicu-
laires, incolores ou d'un vert tendre, qui forment de petites
houppes à l'intérieur des géodes.
* Géologie expérimentale ^ p. i04.
* Id., p. 96.
76 RÉACTIONS SUft DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES.
§ 2. — 8UB8TAKCE8 MÊrALLIQUES.
Les travaux de curage du puisard romain de Bourbonne
ont fourni, il y a peu d'années, de nombreux et intéressants
exemples de la formation contemporaine de minéraux métal-
liques".
Chakmnef chakopyritCf philippnte^ tétraédrite.
Ces quatre espèces, si répandues dans les filons où Ton
exploite le cuivre, se sont formées aux dépens du bronze des
nombreuses monnaies jetées autrefois dans le bassin. Par
leurs formes cristallines et par leur aspect, elles rappellent
absolument les espèces naturelles.
Galène.
Des enduits de galène ont été trouvés dans des tuyaux de
plomb.
LithargCf cérmitey pliosgénite^ anglé$ite.
Ces quatre espèces ont été également recueillies sur des
conduites de plomb, enchâssées dans le béton romain et pré-
sentant des érosions profondes.
' Voir Géologie expérimentale^ p. 72 à 110, et les figures qui y sont comprises.
SUBSTANCES MÉTALLlQlffiS. 77
Pyrite.
La pyrite a été rencontrée dans plusieurs tuyaux , en en-
duits autour de fragments de grès bicarré du sous-sol, et en
globules d'un jaune de laiton, terminés par des faces cristal-
lines, au milieu de la chaux d'un carrelage en brique, au-
dessous d'un canal de conduite d'eau.
La formation actuelle de ce même minéral a été constatée
dans beaucoup d'autres localités, telles que Aix-la-Chapelle,
Burgbrohl, Bourbon-Lancy, Bourbon-l'Archambault, Saint-
Nectaire, Hammam-Meskoutine, ainsi qu'à Portsmouth, sur
le bois d'un vacht*.
«
Atacamite, oxyde de cuwre, chryiocolle, carbonate de cuivre
hydraté.
L'oxychlorure nommé atacamite, les deux oxydes de cuivre,
cuprite et mélaconise, le silicate hydraté ou chrysocolle et
le carbonate de cuivre hydraté sont du nombre des minéraux
engendrés à la surface' d'un tuyau dé bronze et ailleurs.
Coisitérile^
Parmi les modifications qu'ont subies les médailles de
bronze, dans les réactions auxquelles sont dus les nouveaux
composés, il est une épigénie qui ne doit pas être passée sous
silence. Tout en ayant perdu la netteté de son relief, la mé-
daille a souvent conservé sa forme générale. Tandis que son
i. Voy. Géologie estpérimentaie, p. 86 et 94.
78 RÉACTIONS SUR DES SUBSTANCES ARTIFICIELLES.
intérieur montre encore Téclat et la couleur du bronze, sa
partie externe se compose d'une couche blanche, d apparence
terreuse, que l'examen chimique a fait reconnaître comme
consistant en oxyde d'ctain, faiblement coloré en vert par
des traces de sels cuivreux. Il s'est donc produit dans ces
pièces un véritable départ, et en raison de la différence
des affinités chimiques des métaux qui les composaient^
le cuivre est entré dans les combinaisons sulfurées, tandis
que l'étain s'y est refusé et a passé à l'état d'oxyde-
Sidéro%e.
 Bourbon-rÂrchambault, la pyrite produite aux dépens
d'une barre de fer était recouverte d'un enduit très mince
de sidérose cristallisée.
Vivianile.
Elle forme des enduits adhérents sur des débris organisés
tels que fragments de bois, ossements ou dents d'animaux.
Silicate de fer hydraté.
Un silicate de fer hydraté, analogue à la mclanosidérite,
a été rencontré à Plombières. Une combinaison semblable
a été trouvée dans un dépôt de Carlsbad. A Bourbonne-
les-Bains, la linionitc de formation actuelle coûte 3,30
pour 100 de silice combinée.
QUATRIÈME PARTIE
ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES
INTRODUCTION
Impureté des eaux (TinfiUration adjacentes atix rivières.
La rapidité aveclaquelle des eaux d'infiltration dissolvent
dans leur trajet des substances diverses est particulièrement
sensible dans les nappes d'eau d'infiltration adjacentes aux
rivières. Le résidu de leur évaporation est en effet tou-
jours plus abondant que celui des cours d'eau voisins et la
proportion d'acide nitrique et d'ammoniaque peut y être
très considérable.
En raison de sa situation superficielle, cette nappe est su-
jette à des causes particulières d'impureté, surtout à proxi-
mité des centres de population. Les causes qui contribuentà
la vicier sont trop nombreuses et de nature trop variée pour
être détaillées ici. Dans les villes où le sol est généralement
protégé par un pavage compact, l'infiltration est moins
facile que dans les villages, où l'on voit les eaux des fu-
miers pénétrer graduellement dans la nappe phréatique.
Dans les villes, les agents d'infection sont proportionnelle-
ment plus nombreux. Les conduits d'égouts, les fosses d'ai-
80 INTRODUCTION.
sances ou les puisards, dont les parois ne sont pas complè-
tement imperméables, sont des causes de corruption*. Il en
est de même des cimetières, dont les inhumations se font
dans la couche aquifère, des écuries, de certaines fabri-
ques, etc. Loin de s'étonner que les eaux des villes, situées
dans ces conditions, soient impures, il y a plutôt lieu d'être
surpris que, dans un sol dont la superficie est habitée depuis
des siècles, le gravier ne soit pas lui-même tellement chargé
d'impuretés que son eau cesse d'être potable.
Ainsi les puits de Strasbourg renfermaient, il y a trente ans,
une quantité de matières fixes comprise entre 0«',282 à 0'',772
par litre, et dans la plaine, à la station de Schelestadt et à
celle de Saverne, cette proportion était de 0^,52 à O^J] . Les
sels de ces eaux consistent en chlorures, carbonates, sulfates,
phosphates, nitrates, et en matières organiques; souvent le
carbonate de chaux forme à peu près la moitié du poids
total des sels. ..
:€r voidi la proportion, par litre j des matières contenues
dans les rivières de la même région ' :
Rhin. . . . /. 0,17 à 0%5
m. . 0,10 à 0,18
Zorn, à Saverne, au sortir du grès des
Vosges 0,044
Zôrn, â Brùrtialh, après qu'elle a parcouru
environ 30 kil. sur divers terrains. . 0,220.
Sarre, à Sarrebourg. . 0,054
A Bàle, les eaux des piiits donnent lieu à des observations
analogues'. Tandis que les matières dissoutes dans l'eau du
Rhin et dans celles de la Birseg sont, en moyenne, en pro-
^ Il existe encore dans bien des viUes des fosses d'aisances que les pr^priélaires ne
font pas vider, parce que les matières fécales s'inllïtrent dans le terraiii voisip.
* Daubrée. Description géologique du Bas-Rhin^ p. 352.
» Revue de géologie, i, Vll, p. 285.
INTRODUCTION. 81
portion de 0^^^ a 0«',3 par litre, elles s'élèvent dans les puits
de la Grande-Ville à des quantités variant de 0«',5 à 1«',2.
On a indiqué à Carlsruhe O^'^SS, comme moyenne des
eaux phréatiques.
De même à Bonn, les puits renferment en moyenne trois
fois plus de matières salines que l'eau du Rhin \
Dans les puits de Dusseldorf, la proportion des matières
fixes varie de 1«',12 à 0«',78, tandis que l'eau du Rhin en
contient seulement, suivant les époques, 0«',11 à 0^,30, c'est-
à-dire moyennement trois fois moins.
Pour un même puits, la proportion change d'ailleurs avec
les saisons. Ainsi à Stuttgart elle a varié pour un même puits,
d'après M. Fehling, de 0^,51 à 0^,55 suivant les sécheresses
et les pluies.
D'après des analyses que l'on doit à M. Raimondi, l'auteur
d'importantes études minéralogiques et géologiques sur le
Pérou, les eaux phréatiques qui alimentent la ville de Lima
contiennent 0*%265 par litre de matières ûxes. Pour la ville
d'Ancon, elle s'élève à i^,9Z dont 0«',89 de chlorure de sodium,
O^'jSS de sulfate de soude et O^'jS? de sulfate de chaux.
Dans chaque ville, la composition de l'eau de puits très
voisins présente de grandes différences, qui peuvent souvent
s'expliquer. Ainsi, à Paris, cette eau est particulièrement
impure dans les parties où le sol est formé de gravats et de
décombres'.
Roches solubles dam Peau.
Parmi les roches qui constituent l'écorce terrestre, il en
est un petit nombre qui sont bien connues comme solubles
1 Blume. Jahrbuch fur Minéralogie, p. 9G8, 1875.
* Carie htfdrologigue de Delesse.
U - fi
82
INTRODUCTION.
dans l'eau. En première ligne se présente le sel gemme;
puis le sulfate de chaux, à ses deux étals de gypse et d'an-
hydrite.
La surface du sol trahit quelquefois ces dissolutions par
des effondrements de forme circulaire, que Ton connaît
dans bien des contrées à gypse et à sel gemme, lors même
que les roches superposées à ceux-ci sont assez épaisses.
Quand l'eau les envahit, elles portent le nom de mares, par
.-Oi —
Fi^. 9. — L'un des deux entonnoirs de Afn Taiba, produit dans les couches crétacùes par la
dissolution souterraine d'amas gypseux. La marc circulaire, profonde de 7 mètres, a SO mètres
de diamètre et se trouve à 30 mètres au-dessous de la surface du sol. — D'après M. Roche.
exemple, dans Meurthe-et-Moselle et dans le Cheshire, où la
cause en est rapportée avec certitude à la dissolution du sel
gemme *. Des exemples du même fait ont été signalés par
l'ingénieur des mines Roche', victime de son dévouement à
la science dans la nîalheureuse mission Flatters. Non loin
d'Ouargla, dans le grand Erg, se trouvent deux entonnoirs
* Scientific Proceedinoi Dublin, t. III, p. 133.
* Documents de la mitsion Flattera, p. 195 et 215, 1884.
INTRODUCTION. 85
(fig. 9) qui ne sont certainement pas dus à la main de l'homme,
selon toute probabilité, ce sont des effondrements occasion-
nés dans les couches crétacées par la dissolution de cer-
taines masses de gypse, que les eaux souterraines ont opérée.
Roches réputées insolubles.
Il est d'ailleurs d'autres roches qui passent pour insolu-
bles, parce que leur solubilité est excessivement faible. Tel
est le carbonate de chaux.
Mais si la solubilité du carbonate de chaux est très faible
dans l'eau pure, elle devient au contraire fort notable
dans l'eau pourvue d'acide carbonique et elle a lieu en pro-
portion d'autant plus grande que cet acide est plus abon-
dant.
La dissolution du carbonate de chaux par l'acide carboni-
que a été étudiée d'une manière approfondie par M. Schlœ-
sing\ Nous nous bornons à dire que l'eau pure dissout, à la
température de 16°, à la pression de 760 millimètres, par
litre :
gr.
Carbonate neutre de chaux 0,013
Acide carbonique ^,948
Il est à ajouter que Tatmosphère renferme en moyenne
0^,0005 de son poids d'acide carbonique, grâce auquel l'eau
de pluie devient apte à dissoudre du carbonate de chaux et
d'autres substances.
D'ailleurs, avant de s'infiltrer, Teau traverse la terre végé-
tale, dont l'atmosphère confinée contient à peu près 1 p. 100
» Comptes rendu*, t. LXXV, 1872.
84 INTRODUCTION.
en poids d'acide carbonique : la dissolution qui en résulte
doit donc, entre autres substances minérales, contenir envi-
ron 0«',11 de chaux combinée à l'acide carbonique.
Le carbonate de magnésie, la dolomie,le carbonate de fer,
également très répandus, se comportent comme le carbonate
de chaux*.
Roches renfermant des particules indisceriiahles de corps
solubles.
Très fréquemment des roches insolubles par elles-mêmes
fournissent des matières solubles aux eaux qui les traversent
et les lavent, à cause des particules indiscernables qui leur
sont intimement associées. C'est ainsi que des masses cris-
tallines, comme le granité, contiennent ordinairement de
faibles quantités de chlorure de sodium.
De même des terrains variés, spécialement les roches stra-
tifiées, renferment souvent des sulfates, à l'état de mélange
intime.
Roches cmtallines imprégnées de carbonates^ attaquables
à la faveur de l'acide carbonique des eaux.
Enfin il n'est pas rare que des roches cristallines abandon-
nent des carbonates aux eaux qui s'y infiltrent et qui renfer-
ment toujours, comme on sait, de l'acide carbonique. Il y a
longtemps que M. Boussingault a signalé l'effervescence que
les acides produisent sur les trachytes des Andes de la
Colombie.
* Pour les solubilités, voir Bischof, Lehrbueh der Géologie.
PRODUCTION. 85
Roches dont la décomposition produit des substances solubles.
Il est enfin des cas où une roche incontestablement inso-
luble devient le siège de décompositions qui fournissent aux
eaux souterraines des substances solubles: telles sont les
roches pyriteuses.
Possibilité d'une plus grande activité dissolvante communiquée
à l'eau par les substances qu'elles tiennent en dissolution.
Maints exemples apprennent que bien des sels insolubles
dans Teau pure se dissolvent à la faveur d'autres sels. Ce
cas se réalise fréquemment dans la nature.
La composition de l'eau des puits de Grenelle et de Passy où
Ton retrouve, par exemple, du carbonate de potasse en abon
dance, parait attester l'attaque qu'ont subie les sables glau-
conifères du gault, de la part des^ eaux jaillissantes, durant
leur long trajet souterrain, attaque qu'a pu favoriser la tem-
pérature élevée de la nappe profonde. Voici la composition
de l'eau du puits de Grenelle, d'après M. Peligot.
Carbonate de chaux 0,0579
Carbonate de magnésie 0,0165
Carbonate de potasse 0,0205
Carbonate de protoxyde de fer 0,0031
Sulfate de soude. . 0,0031
Hyposulfite de soude 0,0161
Chlorure de sodium 0,0091
Silice 0,0099
0,1420
86 INTRODUCTION.
Ces résultats sont d'accord avec ceux que Paycn a publics
en 1841.
Si, d une part, la nature des roches fait comprendre la
composition des eaux, celles-ci, dans bien des cas, peuvent
faire pressentir sur quelles roches profondes les eaux ont
circulé.
CHAPITRE UNIQUE
PRINCIPALES NOTIONS ACQUISES SUR L'ORIGINE DES SUB-
STANCES DISSOUTES DANS LES EAUX SOUTERRAINES OU
DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES.
§ 1. — OXYGÊiSE, AZOTE ET LEURS MÉLANGES.
L'hypothèse la plus simple pour expliquer Torigine de
ces gaz, quand ils sont en dissolution dans les sources, est
de supposer qu'ils proviennent de l'atmosphère.
Leur proportion relative s'est en général modifiée, au
point que parfois l'azote existe seul, comme dans les sources
sulfurées sodiques. A l'inverse, la solubilité inégale de Toxy-
gène et de l'azote est cause que parfois le mélange gazeux
dissous est plus riche en oxygène que l'air atmosphérique.
La présence de ces gaz dans les vapeurs volcaniques peut
se rattacher à un tirage souterrain.
88 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES
§ !2. — HYDROGÈI^Ë.
La décomposition de Teau par des corps oxydables et
sa dissociation à haute température sont les causes aux-
quelles il parait le plus naturel d'attribuer Torigine de l'hy-
drogène dans les eaux thermales et volcaniques. Pour ces
dernières, il peut aussi dériver quelquefois de l'acide chlor-
hydrique qui aurait été décomposé par des métaux.
§ 3. — AMMONIAQUE.
A part l'ammoniaque qui dérive de la surface, il peut en
provenir de roches chargées de principes organiques, telles
que le calcaire, les marnes bitumineuses ou la limonite,
substances dans lesquelles l'analyse trouve toujours de l'am-
moniaque. Si l'eau de mer contribue, par son infiltration,
aux phénomènes des volcans, elle pourrait apporter l'ammo-
niaque aux eaux qui s'en exhalent. L'origine de l'ammo-
niaque a d'ailleurs été attribuée, dans certains cas, à la
distillation subie par la végétation superficielle, sur laquelle
s'étalent les courants de lave incandescente.
§ 4. — ACIDE AZOTIQUE.
De même que l'ammoniaque, l'atmosphère fournit de
l'acide azotique aux eaux souterraines, qui d'ailleurs en
ÂCmS SULFUREUX ET ACIDE SULfURlQUE. 89
prennent à la terre végétale et parfois à des couches chargées
de matières organiques. D'après les expériences de M. Carnot,
les eaux qui découlent de drains posés soùs le sol des
cimetières de Paris et placés à l'^yôO de profondeur contien-
nent des azotates en quantité très notable, qui contraste
avec la rareté de Tammoniaque et des sels ammoniacaux.
Ce sont des faits analogues à ceux qui ont été observés dans
la plaine de Gennevilliers, près Paris, et à Merlhyr Tydwill,
pays de Galles.
§ 5. — ACIDE SULFHTDitIQUE.
La présence de Thydrogène sulfuré dans les eaux souter-
raines, notamment dans celles qui sont qualifiées de sulfu-
reuses et de sulfhydriquées, est généralement attribuée à la
décomposition de sulfures solubles. Cette décomposition
suppose fréquemment Tintervention de l'acide carbonique.
§ 6. — AQDE SULFUREUX ET ACIDE SULFURIQUE.
La combustion de l'hydrogène sulfuré en présence de
l'oxygène de l'atmosphère donne naissance à de l'acide sul-
fureux et à de l'acide sulfurique, ainsi qu'on l'a vu plus haut.
Une transformation semblable a lieu à proximité des orifices
volcaniques, dans les pores des roches qui passent à l'état de
sulfates, alunite, gypse, etc.
M. Boussingault a admis pour les eaux sulfuriquées, c'est-
à-dire chargées d'acide sulfurique libre, telles que celles
des Andes et de Java, une origine toute différente. Des expé-
90 OEUGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
riences de laboratoire lui ont montré, en effet, que la vapeur
d'eau, en agissant entre 700 et 900 degrés sur des sulfates,
en contact avec une roche riche en silice, telle que le tra-
chyte, développent de l'acide sulfurique, dont une partie
peut être entraînée par le courant gazeux*.
§ 7. -- SULFURES ET SOUFRE.
La facilité avec laquelle les sulfates solubles, si abondam-
ment répandus dans la nature, se transforment en sulfures,
sous l'influence de matières organiques qui s'oxydent à leurs
dépens, rend compte de réactions qui donnent naissance
aux sulfures de beaucoup d'eaux dites sulfureuses.
Parmi les exemples de réduction de sulfate, il en est que
nous avons sans cesse sous les yeux et sur lesquels M. Che-
vreul a depuis longtemps appelé l'attention. C'est par des
actions de ce genre que le sulfate de chaux, à la suite de sa
réduction en sulfure, donne naissance à du soufre natif et
que le métal des tuyaux de conduite se transforme partielle-
ment en sulfure de fer.
Beaucoup de faits démontrent, la formation de sulfures,
aux dépens de sulfates, sous l'influence de matières orga-
niques qui s'oxydent. Nous allons en citer quelques exem-
ples.
On sait que la vase des ports de mer dégage souvent de
l'hydrogène sulfuré. L'eau des fossés dans lesquels s'écoulent
les sources sulfatées du groupe de Contrexéville (Vosges)
est chargée de sulfure de fer et de sulfure de calcium,
dont la production résulte probablement de certaines con-
< Boussingault. Mémoire précité.
SULFURES ET SOUFRE. 01
ferves, lesquelles dégagent en même temps de l'acide carbo-
nique.
Des troncs d'arbres maintenant submergés, qui témoignent
de Texistence d'une ancienne forêt aux environs de Cher-
bourg, sont imprégnés de sulfure de fer.
Les eaux caractérisées par la présence du sulfure de cal-
cium sont très fréquemment associées, d'une part à du
gj'pse, d'autre part à des matières charbonneuses.
Les sources d'Enghien\ près de Paris, peuvent servir de
type à cette catégorie. Elles sont alimentées par une nappe
souterraine qui vient affleurer près du bord occidental du
lac. En général, elles jaillissent au contact du calcaire la-
custre de Saint-Ouen, trouvé en place par divers sondages,
et d'une couche, d'épaisseur variable, de marnes et de
sables remaniés à l'époque quaternaire et provenant de la
démolition par les eaux des coteaux voisins. Ces marnes
contiennent beaucoup de sulfate de chaux et des amas de
matières organiques d'origine végétale, irrégulièrement dis-
séminés. On explique le grand nombre do ces sources miné-
rales, dont l'une a été reconnue dans le lac en 1860, et
l'abondance de leurs eaux, par l'existence d'une nappe
ascendante douce, que laissent passer les sables et grès de
Beauchamp et qui alimentent, dans Paris même, la source
analogue de Belleville. Il en existe de semblables à Livry
(Seine-el-Oise) et à Thieux (Seine-et-Marne), où elles ont
été découvertes dans un sondage fait pour la construction
du chemin de fer à 5", 50 de profondeur, à Saint-Gratien,
à Compains et à Cernay (Seine-et-Marne). On s'explique com-
ment le forage de puits artésiens a provoqué, à diverses
reprises, dans cette région, des dégagements abondants
d'acide sulfhydrique.
Sauvage. Annales des mities, 7« série, t. XVIIÏ, p. 10*2, 1880.
9^ ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Des couches asphaltiques du département du Gard, il sort
deux groupes de sources remarquables par la présence de
sulfures et dont quelques-unes sont utilisées depuis Tépoque
romaine; Tun d'eux, près d'Auzon, au hameau des Fumades;
le second, près d*Euzet ou Yeuzet. Ces dernières apportent,
en outre, une quantité très sensible de matières bitumi-
neuses *. Ces diverses sources sortent de couches tertiaires
lacustres.
Il en est de même dans le département du Vaucluse pour
les sources de Yelleron et de Montmirail, près Vacqueyras.
Peut-être est-ce à des circonstances analogues qu'est dû
le sulfure de calcium de diverses eaux thermales de la région
des Pyrénées, telles que Saint-Boês et Cambo.
Dans les mines de lignite de Manosque (Basses-Âlpes), les
eaux d'infiltration deviennent souvent extrêmement sulfu-
reuses. Cet effet se produit au voisinage des bancs de gypse,
immédiatement inférieurs au terrain à lignite, et parti-
culièrement près du système des couches de combustible
dites grasses. Toute la stratification est redressée verticale-
ment et le gypse se trouve à 60 mètres seulement du lignite,
qui est lui-même chargé de lamelles de sulfate de chaux.
Le dégagement d'hydrogène sulfuré qui en résulte est
parfois si abondant que, malgré l'activité de Taérage, il oc-
casionne aux ouvriers des maux d'yeux très douloureux.
Dans rindiana, à Reelsville (fig. 10), un puits artésien a
donné naissance à un épanchement très abondant d'eau
sulfureuse qui a jailli à 10 mètres au-dessus du sol. D'une
part, les couches renferment du sulfate de chaux, en même
temps que du chlorure de sodium; d'autre part, les schistes
dits de Marcellus, que Ton rencontre dans cette localité,
ainsi qu'à Lodi, sont assez chargés de bitume pour brûler
* Parran. Annales de* minet, 5* série, t. IV, p. 342.
SULFURES ET SOUFRE.
95
avec flamme sur un foyer et ils contiennent d'ailleurs du
pétrole.
Quant à l'origine du sulfure de sodium dans les sources
thermales, on a recours pour l'expliquer à des hypothèses
différentes et plus compliquées. M. Ossian Henry a pensé
Te rre -Haut e
Puits
u
Echelle.
Jf ^'^
Rg. 10. — Nappes d'eaux sulftireuses et d'eaux salées rencontrées dans l'Indiana, par des puits
forés, à travers des couches carbonifères et dévoniennes. ▲, argile schisteuse appartenant
aux schistes de Marcellus; Ge. grès dits subcarbonifères ; Ce, calcaires dits subcarbonifères;
G*, grès houiller et millstonegrit; Q, diluvium; H0, nappes d'eaux sulfureuses; H», nappes
d'eau salées occupant divers niveaux et avec des degrés différents. — D'après M. E. T. Gox.
que ces eaux empruntent leur monosulfure à des terrains
qui renferment des bancs de houille et de sulfate de soude.
Cette opinion» conforme à une ancienne idée émise par
Bayen, a été adoptée par Filhol, quoique beaucoup d'entre
elles sortent du granité. D'après M. Fremy, le sulfure de
i)4 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
carbone qui serait dans la profondeur décomposerait les
silicates alcalins et terreux, de manière a produire du sul-
fure de silicium, et secondairement de Tacide sulfliy-
drique et de la silice soluble. Durocher trouve plus simple
d'admettre l'existence de gîtes profonds de sulfure de sodium.
Il se dépose autour de l'orifice de sortie des sources des
substances composées de carbone, d'oxygène, d'hydrogène
et plus souvent d'azote, quelquefois de soufre et d'autres
principes minéraux. Les plus intéressantes d'entre elles ont
été, à la suite d'études attentives, rangées parmi les corps
organisés : la barégine et la glairine sont des algues que
M. Fontan a le premier désignées sous le nom de sulfuraires
et qui, d'après MM. Kutzing et Montagne, appartiennent à
une espèce de conferve, le Leptomiles sulfuraria.
Lors du percement du tunnel du Saint-Gothard, dans la
région de la serpentine et surtout entre les profils 5250 et
5260 (voir tome I, fig. 1, p. 10), d'après M. Stapff, des eaux,
à la température de 26^5 centigrades, déposaient sur
les parois de la galerie une matière visqueuse et transpa-
rente qui, d'après l'étude microscopique, se composait de
bactéries renfermant du soufre.
Quant au soufre, il est bien connu dans le bassin de
diverses sources; ainsi à Aix et à Ludion il se dépose à
l'état cristallin dans les conduites où circule l'eau miné-
rale, après avoir produit le louchissement bien connu dans
ces deux localités. Ce soufre résulte de la décomposition de
l'hydrogène sulfuré, lié sans doute lui-même à la décompo-
sition du sulfure de sodium.
De môme dans la partie méridionale du percement du
Saint-Gothard, la plupart des eaux qui y affluaient exhalaient
de l'hydrogène sulfuré et déposaient, d'après M. Stapff, des
pellicules de soufre pulvérulent.
C'est par une réaction du même genre qu'à une tempe-
SULFATES. 95
rature plus élevée, le soufre se dépose dans les solfatares,
comme on l'a vu plus haut.
§ 8. — SUI.FATES.
La présence fréquente du sulfate de chaux dans les roches,
et particulièrement dans les terrains stratifiés, où il est tantôt
en amas lenticulaires, tantôt en particules indiscernables,
explique l'existence de ce même sulfate dans de nom-
breuses sources, que Ton qualifie alors de séléniteuses.
Dès ses premières éludes sur les eaux potables du bassin
de la Seine, Belgrand avait été frappé d'y voir apparaître le
sulfate de chaux, aussitôt qu'on passe des terrains de la craie
«lux terrains tertiaires. Or on sait que le même sel est parti-
culièrement fréquent dans ces derniers, même dans les
parties où les marnes ne renferment le gypse qu'à l'état de
mélange invisible. Ainsi les sources qui jaillissent au-dessus
des marnes vertes, à la base des meulières de Brie, sont très
nombreuses dans la partie gypsifère comprise entre Meulan
et Château-Thierry. Elles sont à la fois les plus importantes
et les plus mauvaises du bassin de Paris. Renfermant beau-
coup de sulfate de chaux, jusqu'à 2 grammes par litre, elles
sont impropres à tout usage domestique. Cependant c'est à
elles que les splendides châteaux de Ferrièrcs, Vaux, Petit-
Bourg, Saint-Germain et tous les charmants villages de Ville-
d'Avray, Meudon, Bellevue, Louvecienncs, Feuillancourt,
Montmorency, Brunoy, Ris, Evry, Petit-Brie, etc., doivent
leurs beaux ombrages et leurs pièces d'eau *.
Les couches du même bassin, comprises entre l'argile
• Belgrand. Comptes rendus, t. LXXVI, p. 613.
96 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
plastique et les marnes vertes, donnent également beaucoup
de sources : Tardinois, Soissonnais, Valois, Senlissois, Yexin
de la Brie, vallée de la Brie. Là aussi , les sources qui jaillissent
dans la région à gypse comprise entre Meulan et Château-
Thierry contiennent beaucoup de sulfate de chaux. Les
autres, situées en dehors de cette région, se troublent à
peine par le chlorure de baryum et ne renferment pas plus
de 0'%01 de sulfate de chaux par litre.
Dans les sources minérales de Contrexé ville, Vittel et
MartignyS la présence du sulfate de chaux, ainsi que celle
des sulfates de magnésie et de soude qui l'accompagnent,
se rattachent aux couches triasiques ; sur ces sources, au
nombre de seize, quatre se rencontrent dans la région infé-
rieure des marnes irisées; trois vers le haut du muschelkalk
supérieur; une dans le muschelkalk inférieur; on n'en
trouve pas une seule dans le grès bigarré. Le muschelkalk
renferme à sa base des grès dolomitiques (3 à 4 mètres),
puis des marnes bigarrées avec bancs de gypse (5 à 6 mètres)
formant la partie inférieure des marnes compactes et imper-
méables qui constituent le muschelkalk inférieur. Les assises
gypseuses et dolomitiques de cette zone contiennent en
abondance les sulfates^ carbonates et autres sels, que Tana*
lyse constate dans les sources minérales dont il s'agit.
Si l'on se reporte aux coupes qui seront données plus loin
dans le chapitre IV, on verra que les sources sulfatées de
Baden en Argovie et de Schinznach jaillissent des marnes
keupériennes, qui en contiennent les sels caractéristiques.
Parmi les eaux minéralisées par le sulfate de chaux, on
peut encore citer celles de Dax, qui paraissent se trouver,
ainsi que le sulfate de magnésie et le sulfate de soude, dans
les marnes bariolées et salifères qu'elles traversent.
* Braconnier. Société (Vénulation des Vosges, 1885.
SOLPATES. 97
Du sulfate de soude se rencontre parfois aussi dans le
sous-sol •
Souvent il est mélangé au sel gemme, au gypse et à Tan-
hydrite, qui l'accompagnent, par exemple aux environs de
Vacqueyras (Vaucluse), ainsi que dans les Alpes Bavaroises et
Autrichiennes.
Le sulfate double de soude et de chaux, désigné sous les
noms de glaubérite et de polyhalite, a été rencontré en cou-
ches continues au-dessus du sel gemme à Dieuze, Varangé-
ville et autres localités du département de Meurthe-et-
Moselle. Ce sulfate est particulièrement abondant dans les
couches marneuses avec gypse de la Navarre et de la Nou-
velle-CastilIe, par exemple à Lodosa. De là la présence de ce
même sel dans des sources de ces divers pays.
Le procédé par lequel les eaux peuvent se charger de
sulfate de soude est mis en évidence par la manière dont on
fabrique, avec le gypse de Mûllingen, près Birmenstorf (can-
ton d'Argovie), une eau artificielle de composition analogue.
Cette pratique consiste à lessiver du gypse, remarquable par
sa teneur en sulfate de soude*.
Du sulfate de magnésie est quelquefois aussi mélangé dans
la nature au sulfate de chaux. Il est même des cas où il se
trahit par des veines et des efflorescences. Aux environs de
Birmenstorf, où nous venons de citer la présence de sul-
fate de soude, on voit, dans certaines couches, le sulfate
de magnésie prédominer. Ces deux sels sont même exploités
en lessivant le gypse concassé. Le professeur BoUey a extrait
de 1000 parties d'eau :
MûIIingen. Birmenstorf.
Sulfate de soude 5!2,4 7,00
Sulfate de magnésie 1,5 22,00
Sulfate de chaux (gypse) 4,4 i,Z
"35X '3Ô;3"
* Sludcr. Géologie der Schweits, t. Il, p. 221).
II- 7
98 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
D'après cela le sulfate de soude est au sulfate de magnésie
dans le rapport de :
MûUingen 2,6 : i , Birmenstorf 1 : 5,i .
Cette différence pour des points très voisins et apparte-
nant à un même étage, le keuper, est à noter ; elle explique
les différences qu'on observe très souvent entre des sources
minérales d'un même groupe.
De même, à Montmirail (Vaucluse), où l'on a mentionné
plus haut une source sulfatée magnésienne, il existe sur la
berge gauche du Rhône des masses tertiaires miocènes avec
gypse, qui sur ce point sont riches en sulfate de magnésie.
Les eaux purgatives si connues de Seidschûtz, de Sedlit2
et de Pûllna, en Bohême, qui sont caractérisées principale-
ment par la forte proportion de sulfate de magnésie, chaux,
soude et potasse (H grammes par litre) qu'elles renferment,
sortent d*unc marne tertiaire ayant 6 à 7 mètres d'épaisseur.
D'après sa composition, cette marne parait principalement
formée de produits de la décomposition du basalte, dont des
fragments s'y rencontrent fréquemment. Sa nature chi-
mique rend compte à priori de celle de l'eau minérale qui
en sort*. Slruve ayant reconnu, il y a longtemps, les liens
qui rattachent cette marne à l'eau minérale, a mis à profit
son observation pour fabriquer une eau semblable, par le
lessivage de la roche. Son idée a reçu une confirmation nou-
velle, depuis que Berzelius a reconnu dans l'eau de Seid-
schûtz des traces de cuivre et d'étain, qu'il avait antérieure-
ment découverts dans beaucoup d'échantillons de péridot,
minéral habituel dans les basaltes.
La serpentine peut dans certains cas fournir de la ma-
gnésie aux eaux ; tel est le cas, d'après M. Ëgleston, en Cali-
fornie, où le sulfate de magnésie abonde dans des sources, à
^ Ejd. Reuss. Ungebung von Teplils^ p. 161.
SULFATES. U9
proximité de celte roche, ainsi que des mines de mercure
qui sont en relation avec elle.
Il est naturel de rapprocher de cette observation l'abon-
dance du sulfate de magnésie, signalé dans les eaux des
lagoni de Travale en Toscane, comme on Ta vu plus haut.
Il convient d'ajouter que le sulfate de magnésie peut ne
pas préexister dans les roches lessivées, mais résulter,
comme Ta vu Mitscherlich, d'une double décomposition du
sulfate de chaux par le carbonate de magnésie ou la dolomie.
Comme exemple de sulfates divers formés par double
décomposition, il serait facile de citer de nombreux exem-
ples, où ils sont produits par l'oxydation de pyrite et par la
réaction subséquente de l'acide sulfurique sur les roches
voisines. Cette origine est manifeste pour les substances
très complexes qui affluent dans les ardoisières des envi-
rons d'Angers, ainsi que dans les mines d'anthracite de la
Mayenne, d'après les analyses de Le Chatelier*.
Les mêmes faits se montrent, d'après Sauvage, dans le
terrain ancien des Ârdennes, en des points où l'ardoise
est imprégnée de pyrite.
On les observe à chaque instant dans les galeries de nom-
breuses mines de houille et de lignite. Ainsi les eaux de Liège
qui' pénètrent dans le terrain houiller rencontrent de la
pyrite et dissolvent du sulfate de fer qui, en réagissant sur
le calcaire, se change en sulfate de chaux; aussi toutes les
eaux sortant du terrain houiller présentent-elles cette der-
nière substance. De même, dans les houillères embrasées
de TAveyron, se forment les sulfates caractéristiques des
eaux de Cransac.
M. Scacchi a constaté que du sulfate de chaux et de l'alun
sont parfois déposés, au Vésuve, en croûtes abondantes, sur
^ Annales den minesi 3* série, t. %\, p. 575» 1841.
100 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
des lapilli où ces sels paraissent transportés mécanique-
ment par de la vapeur d'eau*.
§ 9. — ACIDE GHLORHYDRIQUE.
L'origine de l'acide chlorhydrique libre qui accompagne
fréquemment Teau volcanique, par exemple au Vésuve, a
été expliquée expérimentalement par Gay-Lussac. La réac^
tion mutuelle du chlorure de sodium et de l'eau, en pré-
sence de la silice ou de silicates, donne lieu en effet à un
dégagement d'acide chlorhydrique. Le trachyte poreux du
Puy de Sarcouy (Puy-de-Dôme) renferme encore de l'acide
chlorhydrique, dont la proportion a été trouvée de 0,00055
en poids par Yauquelin. Comme l'a montré M. Boussingault,
la môme explication convient aux volumineuses sources vol-
caniques des Andes, si riches en acide chlorhydrique.
§ iO. — CHLOllURES.
La diffusion du chlorure de sodium dans les roches de
toutes les catégories, depuis les bancs de sel gemme et les
roches sédimentaires en général jusqu'aux masses cristal-
lines et au granité, rend facilement compte, dans un grand
nombre de cas, de la minéralisation des eaux chlorurées.
C'est ainsi que la plupart des eaux potables renferment du
chlorure de sodium.
En ce qui concerne les terrains stratifiés, les sources
salées sont beaucoup plus nombreuses que les amas de sel
' Scacchi. Annales des mines, 4* sériCt t. XYII, p. 547.
CHLORURES. iO\
gemme qui y sont connus. Beaucoup de sources, en effet,
peuvent sV rencontrer, soit que les gîtes qui y existeraient
n'aient pas encore été atteints, soit que cette dernière sub-
stance n'y soit pas apparente, se trouvant disséminée dans
les roches à l'état de particules indiscernables. Ces sources
salées contiennent, en général, à part le chlorure de so-
dium, les chlorures de calcium et de magnésium, quelque-
fois le chlorure de potassium.
Ce n'est que dans ce siècle que l'on a appliqué l'idée si
simple que ces eaux devaient indiquer des gisements de sel
en roche. En 1816, cette prévision fut réalisée en Wurtem-
berg; en 1819, dans l'ancien département de la Meurthe,
aux environs de Vie, et, peu de temps après, à Dieuze. Dans
une région du département de Meurthe-et-Moselle qui avoi-
sine ces deux localités et qui est devenue aujourd'hui le
principal centre de la production du sel, dans la vallée du
Sanon, l'un des affluents de la Meurthe, à Rozières-aux-
Salines, un sondage ouvert en 1832 a trouvé le sel gemme*.
Cependant la pensée de trouver du sel en Lorraine paraît
ancienne; car il résulte d'un ancien manuscrit dont l'au-
thenticité paraît certaine, qu'un nommé Jean Poiret vint,
en 1289, offrir à Gérard, évèque de Metz, de lui découvrir
de grands amas de sel gemme, dans le voisinage de ses sa-
lines. En 1762, Guettard attira l'attention de l'Académie des
sciences, sur la possibilité de rencontrer du sel gemme
dans les glaises bigarrées des environs de Château-Salins.
Cette idée fut reproduite par Monnet, dans sa Description
minéralogique de la France^ publiée en 1780.
Toutefois, pendant bien des siècles et dans beaucoup de
régions, on n'a utilisé pour l'extraction que les eaux salées,
sortant spontanément du sol. Ainsi, en Lorraine, de nom-
* En 1824, le sel était découvert de la môme manière à'Bex, canton de Vntul.
i02 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
breuses sources salées ont été exploitées dans Tantiquité.
A Marsal, par exemple, la présence de singulières poteries
fabriquées par la cuisson de pelotes d'argile, pressées dans
la main et destinées à remblayer un marais, atteste la gi*an-
deur des travaux dont les sources salées étaient quelquefois
l'objet. Les sources de Moyenvic et de Rozières-aux-Salines
ont été aussi exploitées anciennement. Les noms de nom-
breuses localités, comme on l'a vu plus haut, témoignent de
l'attention que, dès une époque très reculée, on accorda aux
sources salées dans cette contrée, ainsi que dans beaucoup
d'autres.
L'origine de la minéralisation des sources salées qui sor-
tent de couches contenant du sel gemme et leur lien de
parenté avec cette roche soluble est d'autant plus évident
que le résidu de leur évaporation en reproduit, en général,
la composition chimique qualitative. On en trouve égale-
ment la preuve dans les forages et puits artificiels qui se
sont souvent substitués aujourd'hui aux sources salées
naturelles, et qui ramènent à la surface des eaux que l'on a
envoyées dans la profondeur pour se saturer de sel.
Le mode d'inclinaison des couches et les cassures qui les
traversent rendent compte de l'origine des sources salées
naturelles, telles que celles de Rozières-aux-Salines. En Lor-
raine, le principal niveau salifère appartient au keuper;
cependant il en est aussi qui sortent de la base du muschel-
kalk, c'est-à-dire au niveau qui alimente les principales
exploitations du Wurtemberg. Tel est le cas pour les sources
salées de Rilchingen près de Sarreguemines et de Sierk ou
Basse-Kontz (Lorraine allemande).
Dans le Jura, les sources salées, qui y sont nombreuses,
sortent également du trias et dans des conditions semblables.
Celles de Montmorot étaient déjà exploitées par les Romains,
et celles de Salins également connues depuis un temps im-
CHLORURES. 105
mémorial. Ces dernières jaillissent au fond de la vallée de la
Furieuse, dont les parois sont constituées par Toolithe
inférieure et le lias, et dont le fond correspond à un bombe-
ment, faisant affleurer les marnes irisées avec bancs de sel
genumc^ ainsi que des sondages Tout récemment reconnu.
La prédominance du chlorure de sodium dans les sources
thermales de Bourbonne-les-Bains, de LuxeuiKde Bains et de
Fontaine-Chaude se rattache très probablement à la pré-
sence des couches triasiques en chacune de ces localités.
Dans les Alpes françaises, la plupart des sources conte-
nant du chlorure de sodium paraissent aussi provenir du
terrain triasique. Telles sont celles de Salins, Gréoulx\
Digne (Basses-Alpes), Uriage (Isère).
Quelquefois deseauxsalées sortent des couches permiennes
qui sont çà et là salifères. C*est probablement le cas pour
les eaux que le puits artésien de Rochefort a atteintes, au-
dessous du trias et au delà de 852 mètres de profondeur.
Les couches paléozoîques sont souvent salifères aux Ëtats-
Unis. Ainsi, dans Tlndiana, des sondages ont fait recon-
naître dans le terrain houiller plusieurs horizons d'eau
salée. Les sondages de Reelsville (page 93) en ont rencontré
quatre, dont Tun jaillit à 6 mètres au-dessus du sol. Dans
le Kentucky, la grande formation de grès, située à la base
du terrain houiller, qui est de Tâge du millstonegritt, four-
nit de l'eau si chargée de sel qu'elle est exploitable. Il en
est de même pour un étage de. grès situé à un niveau infé-
rieur et considéré comme étant de l'âge des calciferom tand-
roch et des grès dits de Potsdam, de l'État de New-York.
Des terrains tertiaires, qui sont riches en sel gemme, dans
bien des régions, en Italie, en Sicile, dans certaines parties
de l'Espagne, en Pologne, en Galicie, en Hongrie, en Tran-
* Comme Ta montré M. Dieulafait.
404 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
sylvanie, en Asie Mineure, en Arménie, en Perse, ainsi
qu'en Algérie', fournissent également des sources salées.
Dans les Pyrénées et dans les régions voisines du départe-
ment des Landes (Ghalosse), il existe des sources salées na-
turelles, ainsi que des puits salés, creusés de main d'homme;
par exemple à Salies, Caresse, Pouillon, Urcuit et Briscous
(Basses-Pyrénées). Ces sources jaillissent en général à proxi-
mité des glaises bigarrées gypseuses, souvent salées, où le
sel gemme a été découvert dans plusieurs localités, telles
que Yillefranque, Oraas et Dax. Beaucoup d'entre elles sont a
proximité de pointements d'ophite. On connaît, dans les
communes de Pouillon et de Minbaste, deux sources salées
naturelles, dont Tune est la célèbre fontaine de Biras, em-
ployée dans le pays pour usages thérapeutiques; l'autre, dite
de Linot, est placée à proximité du massif d'ophite du cap
de Montpeyrous, qui se rattache à celui du Pouy d'Arzet :
elles sont associées à des dolomies et à des glaises bigarrées,
semblables à celles qui avaient conduit à rechercher le sel
gemme à Dax et à Saint-Pandelon près Dax, ainsi qu'à Bris-
cous (Basses-Pyrénées). Tous ces indices ont conduit à re-
chercher le sel gemme à proximité des sources, et deux fora-
ges l'ont rencontré, en 1880, à la profondeur de 267 mètres.
Sur le chemin de Salies (Haute-Garonne) à Saint-Martory,
tout près du premier village, se trouve une source fortement
salée qui jaillit au pied d'un pointement d'ophite; elle ren-
ferme 34 grammes de matières fixes, dont 30 grammes de
chlorure de sodium et 3«',37 de sulfate de chaux. Ces eaux,
dont les habitants utilisent la salure pour les usages domes-
tiques, la doivent sans doute à la présence de sel gemme qui
avolsine l'ophite. (Voir t. I, p. 278 et la figure 138.)
De même, la source salée de Salies de Béarn (Basses-Pyré-
* Goquand. Bulletin de la Société géologique, 2* série, t. X\V, p. 431.
CHLORURES. i05
nées), exploitée depuis un temps immémorial, est, comme
beaucoup d'autres sources de même nature dans cette ré-
gion du sud-ouest, en relation avec des roches ophitiques,
qui se montrent a moins de 2 kilomètres au sud. D'ailleurs,
vers l'entrée de Salies et au nord de la source salée, des
glaises bigarrées gypseuses ont été mises à découvert par la
construction d'un puits, de telle sorte que tout indique que
le terrain salifère existe dans la profondeur; les coteaux du
voisinage appartiennent au terrain crétacé. La source de Sa-
lies est peu distante d'autres sources salées situées à l'ouest,
avec lesquelles elle s'aligne, suivant une direction parallèle
à la chaîne des Pyrénées. Dans le voisinage de ces dernières
sources il existe également des roches d'ophite, du gjpse et
des glaises bigarrées \
Outre les sources froides, nous signalerons des sources
thermales qui jaillissent également de pointements de ro-
ches éruptives : telle est la source de Tercis (Landes), à 4 ki-
lomètres de Dax, qui sort du terrain crétacé, avec la tem-
pérature de 41 degrés et à proximité de laquelle il parait
exister un affleurement d'ophite; telles sont encore, dans le
même département, celles de Pouillon, à 10 kilomètres de
Dax, dont il a été question plus haut, et celle de Gamarde, à
16 kilomètres de la même localité.
Le rôle des ophites paraît être ici, soit de déceler les
affleurements triasiquesau milieu de couches plus récentes,
soit peut-être de les y avoir poussés. Quoi qu'il en soit, elles
nous fournissent un passage vers les sources salées dont le
gisement appartient aux roches cristallines.
Dans beaucoup de cas, ces dernières roches donnent issue
a des sources plus ou moins riches en chlorure de sodium
et loin de toute formation stratifiée salifère.
* D'après une obligeante communication de M. Genreau, ingénieur en chef des mines.
106 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Il en est ainsi pour les sources naturelles et les forages de
Creutznach, dans la Prusse Rhénane, qui jaillissent avec une
température supérieure a celle des sources ordinaires, des
filons d'un porphyre feldspathique. Elles sont cependant
assez chargées de chlorure de sodium pour avoir donné lieu
à une exploitation depuis des siècles. Elles se distinguent
toutefois des sources salées des terrains stratifiés par Tab-
sence de sulfate, ainsi que l'ont remarqué autrefois de Bon-
nard etBerthier'.
C'est le chlorure de sodium qui prédomine dans les
sources de Royal (1»%65 de chlorure de sodium par litre sur
4«%87 de matière fixe) et à la Bourboule {3«',84 de chlorure
de sodium sur 4^,90 de matière minérale). Ces sources sor-
tent de roches volcaniques, pyroxéniques ou trachytiques,
au voisinage du granité.
Les principales sources thermales de la Forêt Noire sont
caractérisées par la prédominance du chlorure de sodium.
ÂBade, le total des matières fixes atteint 5 grammes, dont
2^',22 de chlorure de sodium. Non loin de là, le forage de
Rothenfels fournit une eau qui contient 4*',25 de chlorure
de sodium sur 5^,72 de sels fixes. Les sources de Wildbad,
qui jaillissent du granité, contiennent 0^%56 de matières
fixes dont 0«',24 de chlorure de sodium.
Il y a près de cinquante ans, M. Boussingault' a appelé
l'attention sur les eaux salées qu'on exploite dans les mas-
sifs trachytiques des Andes, provinces d'Ântioquia et de
Cauca.
Elles sortent de roches cristallines variées, granité, gneiss,
micaschiste, grûnstein porphyrique, dolérite et trachyte;
* Annale* des minen, i" série, t. XIII, p. 222.
* Annale» de chimie et de physique, t. LIV, p. 163, 1883. — Toutefois, la Cordillère
orientale des Andes renferme des amas de sel dans les terrains stratifiés, par exemple
celle de Zipaqnira, qui est dans le caleaire néocomien.
CHLORURES. i07
la zone où se montrent les sources salées est fort étendue :
M. Boussingault Ta suivie du 7" degré de latitude nord jus-
qu'au 4* degré de latitude australe. C'est aussi au trachyte
qu'appartiennent toutes les salines qui sont groupées sur le
plateau de Quito, au sud d'Ibara.
Le sel extrait de ces roches cristallines est en général
iodifère, ce qui lui vaut la propriété d'être antigoitreux.
La présence fréquente du chlorure de sodium dans les
roches cristallines explique comment ces roches peuvent en
fournir aux eaux qui les traversent. Par exemple, le por-
phyre de Greutznach, d*où sortent les sources dont il vient
d'être question, renferme 0,001 de son poids de chlorure
de sodium, avec chlorure de potassium et de magnésium,
qu'il cède à l'eau. Il en est de même, d'après l'analyse de
M. LaspeyresS du mélaphyre du tunnel de Norheim, près
Creutznach, qui contient 0,06 de son poids de chlomres
solubles.
Gomme autres exemples de roches cristallines renfer-
mant du chlorure de sodium, je citerai : des basaltes don-
nant à l'analyse 0,00035 et 0,001 de chlore; la lave du
Monte Nuovo, 0,0068 d'après Abîch ; le pépérino de Pia-
nura, 0,0015; la roche du cirque du pic de Ténériffe, 0,03;
enfin les obsidiennes et ponces de l'île Pantellaria, où cette
proportion atteint 0,007. Struve avait déjà reconnu la pré-
sence habituelle des chlorures dans les basaltes, phonolites
et autres roches volcaniques de la Bohême, ainsi que dans
un cristal maclé de feldspath, provenant du granité de
Carlsbad. De même, M. Boussingault a constaté la présence
du chlorure dans les trachytes et roches pyroxéniques du
Chimborazo, ainsi que dans les obsidiennes et les ponces de
la même contrée.
* Zeitêchrift der geologiêche Gesellachaft^ t. XIX, p. 854, et t. XX, p. 155«
108 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Il n*y a donc pas lieu de s'étonner qu'il y ait si peu de
sources qui ne renferment au moins des traces de chlorures
et particulièrement de chlorure de sodium. Sur trente-huit
sources ordinaires sortant du porphyre feldspath ique, du
granité, de la syénite, du trachyte, de la dolérite et de ba-
salte que Bischof a examinées, il n'en est pas une qui ne se
troublât par le nitrate d'argent. Dans la plupart il indique
en outre la présence des chlorures de calcium et de magné-
sium.
Il faut d'ailleurs admettre que les sels solubles sont très
irrégulièrement répartis dans les roches cristallines, quand
on voit la différence de salure de sources qui sortent d'un
même massif.
Les laves qui exhalent successivement des fumerolles
caractérisées par le chlorure de sodium et de l'eau, sont
à classer dans les roches cristallines salifères qui nous
occupent.
Comme fait se rattachant à ce sujet, on peut citer les
cendres volcaniques tombées à Tlle de la Réunion, le 4 jan-
vier 1880, qui étaient accompagnées d'eaux fortement chlo-
rurées : l'une de ces eaux, d'après l'analyse du bureau
d'essai de l'École des Mines, a donné par litre: 5«',6 de
chlorure de sodium et 4«',2 de chlorure de potassium, sur
9»',22 de matières solides.
Outre les sources qui se chargent de chlorure de sodium
par leur passage au travers de roches contenant ce sel, il en
est qui paraissent s'alimenter de matières salines dans la
mer elle-même. Tel pourrait, suivant une remarque de
Prony, être le cas de Balaruc (Hérault), où une source
sort de couches tertiaires à 1 mètre environ au-dessus du
niveau de la mer. Elle contient: surQ^'jOS de matière fixe,
6*',80 de chlorure de sodium, 1«',07 de chlorure de magné-
sium et 0«',80 de sulfate de chaux. A Ischia, cette connexion
BROMURES ET lODURES. 109
parait plus probable, ainsi que dans l'Ile de MiloS à Nisyros\
etànieSaint-PauP.
Ainsi la mer, en s'infiltrant dans le sol, alimente certaines
sources salées, parmi lesquelles doivent figurer sans doute
les volcans eux-mêmes, dont les émanations sont riches en
chlorures.
Enfin, l'acide chlorhydrique qui se dégage de foyers vol-
caniques, comme l'Etna, à Yulcano, au Vésuve, en [attaquant
les roches qui lui livrent passage, peut engendrer des chlo-
rures à leui^s dépens.
§ il. — BROMURES ET lODURES.
Le brome et l'iode ont de telles analogies avec le chlore
qu'on ne peut douter qu'ils ne l'accompagnent dans des
roches de nature variée, aussi bien que dans le sel gemme.
Mais, par suite de leur faible proportion relative, ils sont
restés le plus souvent inaperçus, sauf certains cas intéres-
sants, dont plusieurs ont été signalés par M. Ghatin. En
constatant la présence de l'iode dans diverses sources sulfu-
reuses du Wurtemberg, qui sortent des schistes bitumineux
du lias chargées de débris organiques, M. Sigwart a fait
remarquer que ces schistes sont eux-mêmes iodifères.
Dans des roches cristallines on a aussi constaté la pré-
sence du brome et de l'iode, par exemple dans le mélaphyre
du tunnel de Norheim, près Creutznach, d'après M. Las-
peyres*.
' D'après Sauvage, mémoire précité.
^ D'après M. Gorceix, mémoire précité.
> D'après M. Velain, ouvrage précité.
* Zeitêchrifl der deuUcken geologUchen GeêelUchaft* (• XIX, p. 855.
iiO ORIGINE IM£S SUBSTANCES DISSOUTES.
§ 12. — FLUORURES.
On sait combien le fluor, en dehors du fluorure de cal-
cium ou fluorine, est répandu dans des minéraux variés,
dont plusieurs, comme le mica, sont des plus abondants.
Il est naturel que la dissolution ou la décomposition de
ces substances amène des fluorures dans les eaux qui les
baignent.
§ 13. — PHOSPHATES.
Longtemps ignorés dans une foule de roches, les phos-
phates et particulièrement le phosphate de chaux y sont
maintenant décelés par l'analyse chimique et même par
Texamen microscopique.
§ 14. — ARSÉNUTES.
La sensibilité de la réaction, qui permet de reconnaître
Tarsenic, l'a fait constater dans des roches variées, par
exemple dans la plupart des combustibles minéraux; de
plus la pyrite de fer, si répandue, en est rarement exempte.
SILICE ET SIUCATËS. ili
§ 15. — BORATES.
Des minéraux assez communs, comme la tourmaline,
renferment du bore en quantité suDisante pour expliquer
sa présence dans de nombreuses sources*
Il faut ajouter pourtant que nous n'avons pas de notions
précises sur les laboratoires où l'eau des sofHoni se charge
de la grande quantité de bore qu'ils apportent chaque jour.
Son origine a été attribuée par Payen à l'action de Teau
d'infiltration sur des masses d'acide borique ou de sulfure
de bore; mais ce dernier corps est inconnu dans l'écorce
terrestre et l'autre n'a été rencontré que dans des dépôts
volcaniques. L'azoture de bore et le borate de chaux ont été
aussi supposés, d'après M. Bechi, donner naissance à l'acide
borique. M. Dieulafait, après avoir constaté la présence de
cet acide dans beaucoup de roches salifères, émet une autre
hypothèse.
§ 16. — SlUCE ET SIUGATES.
Quelque faible qu'elle soit, la solubilité de la silice suffit
pour expliquer sa présence, au moins par traces, dans de
nombreuses eaux. D'ailleurs divers silicates sont plus ou
moins solubles. Une expérience de Woehler, et celle dans
laquelle l'analcime en cristaux parfaitement nets se sépare
par refroidissement d'une eau suréchauffée, d'après les
intéressantes recherches de M. de Schulten\ sont très in^
structives à ce point de vue.
< Bulletin dé la Société de minéralogie de Pari», 1881| t. V, p. 7.
112 0RIG1N£ DES SUBSTANCES DISSOUTES.
A l'occasion de la présence des silicates dans les eaux, il
n'est pas hors de propos de mentionner quelques faits qui en
sont comme la contre-partie. Les silex, particulièrement
ceux qui, à la suite de remaniements, sont enfouis dans cer-
tains terrains perméables, ont donné lieu à des dissolutions
analogues, ainsi que le témoigne le squelette poreux et à peu
près anhydre qui les représente aujourd'hui, comme Ta
montré M. Friedel.
Un silicate de la famille des zéolithes^, la stilbite cristal-
lisée, a été reconnu par M. Bonis, sous forme d*une croûte
de 1 à 2 millimètres, à Olette (Pyrénées-Orientales), source
de la cascade, dont la température est de 78*.
D'ailleurs le dépôt contemporain d'un silicate de fer et de
manganèse a été constaté dans des galeries de mines, par
exemple à Freyberg, par Kersten*.
§ 17. — HYDROGÈNE PROTOGARBOKÉ, BITUME.
Diverses roches exhalent spontanément de l'hydrogène
carboné en laissant écouler du bitume; il est facile de com-
prendre que les eaux qui les traversent reviennent à la surface
accompagnées de ces substances.
§ 18. — ACIDE CARBONIQUE.
Quand il s'agit de l'acide carbonique contenu dans les
sources ordinaires et dans l'eau des puits, la question n'offre
' Des Cloizcaux. Traité de mmiralogie^ p. 553.
ACIDE CARBONIQUE. 113
pas de difficulté : on assiste pour ainsi dire à sa dissolution
dans l'atmosphère, quand la pluie en tombant le saisit; puis
lorsque, s'iniiltrantdans le sol, l'eau rencontre Tacide car-
bonique confiné dans la terre végétale et dérivant des ma-
tières organiques en décomposition, comme l'a montré
M. Boussingault. C'est ainsi que Tair dissous par les eaux
phréatiques contient cet acide, en proportion relativement
plus considérable que l'air, par rapport à l'oxygène et à
l'azote.
De l'acide carbonique peut se produire lors de l'oxydation
de combustibles minéraux, même à froid, ainsi qu'on Ta
constaté par l'expérience. Plusieurs observateurs, Liebig
entre autres, avaient cru même pouvoir étendre cette expli-
cation à des dégagements importants, tels que ceux dont ils
étaient témoins dans l'Allemagne du Nord, et les attribuer
à des incendies de houilles.
Pour montrer, par un exemple, d'ailleurs exceptionnel,
comment des circonstances fortuites peuvent déterminer le
dégagement d'acide carbonique, je mentionnerai l'explosion
observée dans la mine de houille de Rochebelle, prèsd'Alais
(Gard)\ Le 28 juillet 1879, deux violentes détonations se
succédaient, à moins d'une minute d'intervalle, dans une
galerie au fond d'un puits, à 345 mètres de profondeur, et si
subitement que trois ouvriers périrent asphyxiés. En re-
cherchant les causes de la catastrophe, on constata l'absence
de toute trace de grisou et l'on eut la preuve que l'acide
carbonique était seul en cause. Il s'était dégagé d'un cal-
caire, attaqué par de l'acide sulfurique résultant de Toxyda-
tion de la pyrite. On a calculé que 4600 mètres cubes de gaz
ont jailli tout à coup.
L'acide carbonique, qui est fourni en abondance par les
' Delessc. Compte» rendu», t. 89, p. 814.
11 — 8
il4 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
volcans actifs, s*exhale encore à proximité des volcans
éteints et des autres roches éruptives récentes.
Le plateau central de la France, avec les torrents d*acido
carbonique, soit sec, soit en dissolution dans plus de
500 sources, qui s*en exhalent chaque jour et qui rivalisent
avec les plus abondants de l'Europe, est extrêmement re-
marquable à cet égard.
On sait de quelle manière les roches granitiques s'élèvent
sous forme d'un vaste plateau grossièrement triangulaire,
que contournent les terrains secondaires et qu*ont traver-
sés d'innombrables éruptions de trachytes, de basaltes et
d'autres roches volcaniques. La chaîne des Puys, les massifs
du Mont-Dore et du Cantal, ceux du Velay et du Vivarais en
sont les représentants principaux.
Parmi les nombreuses sources thermales qui sortent à
proximité de ces roches volcaniques, il en est beaucoup qui
sont très riches en acide carbonique : telles sont, dans le
Puy-de-Dôme, les sources de Royat qu'on voit bouillonner
tumultueusement dans le bassin de sortie ; celles de Clermont
(Sainte-AUyre); celles de Saint-Nectairc-d'en-Haut et deSainl-
Nectaire-d'en-Bas, qui sont accompagnées d'innombrables
suintements, signalés au regard, le long des tranchées de la
route, par leur effervescence continue.
Comme exemples de dégagements d'acide carbonique
s'opérant indépendamment de sources aqueuses, nous cite-
rons ceux de Ponlgibaud. Les filons de galène argentifère qui
traversent les schistes cristallins servent au gaz de canaux
principaux d'écoulement. Dans toutes les galeries de mines,
comme l'avait déjà remarqué Fournet, il afflue, tantôt régu-
lièrement, tantôt avec intermittence, et même, quand un
sifflement ne le signale pas, il se manifeste par sa propriélé
asphyxiante : les travaux en ont été souvent envahis,
malgré un aérage actif, et parfois la vie des ouvriers en a
ACIDE aRBONIQUE. Ii5
élé compromise, comme il est arrivé le 24 juin 1880. C'est
surtout aux mines de Pranal, à peu de distance d'un cône
de scories, que l'acide carbonique est abondante
Tout le monde connaît à Royat une excavation, dite grotte
du Chien^ où l'acide carbonique s'accumule constamment.
Il en est de même à proximité des sept sources de Neyrac,
pour deux puits à moffettes de 2 mètres de profondeur,. qui
débarrassent le sol de l'acide carbonique, auquel on attri-
buait sa stérilité.
Ces dégagements spontanés d'acide carbonique ne don-
nent qu'une faible idée de la quantité de ce gaz qui. est
emprisonnée dans la profondeur et qui en jaillit acciden-
tellement.
En fonçant un puits pour l'exploitation de la houille, non
loin de Brassac (Haute-Loire), près du village de Vergongheon,
en 1855, on fut arrêté à la profondeur de 200 mètres par une
explosion soudaine d'acide carbonique, renfermé, sous de
très fortes pressions, dans des poches sableuses du terrain :
elle détruisit la partie inférieure du foncement. Un se-
cond puits, situé au sud-est du village de Frugères, eut
aussi à lutter contre des invasions intermittentes d'acide
carbonique qui forcèrent à l'interrompre à la profondeur
de 150 mètres, à la suite d'un accident dont 3 ouvriers
furent victimes. Le fait s'est renouvelé en mai 1875, dans
les travaux de la mine de Bouxhors. Ces diverses éruptions
gazeuses sont alignées sur une grande faille dirigée S. 40"* E.
qui forme vers le sud-ouest la limite de la partie connue du
bassin de Brassac, et qui rejette son bord occidental à une
profondeur de plus de 200 mètres. Des galeries de recon-
* Les faits dont il s'agit reproduisent donc ceux que nous avons signalés (t. I, p. 284}
à propos des filons métallifères de Rippoldsau.
Dans le Fichtelgebirge, les sources gazeuses sont également en rapport avec des filons
quarUeux et métallifères (Gûmbel. Fichtelgebirge, p. 260.)
116 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
naissance poussées vers la profondeur de 220 mèlres dans
les concessions de Groménil et des Barthes ont rencontre
d\abondantes émissions d'acide carbonique.
Comme exemple remarquable d'eau poussée à la surface
du sol par la pression de Tacide carbonique, nous avons
décrit (t. I, p. 568 à 375) d'abondants jaillissements de ce
gaz, déterminés par un forage à Montrond (Loire) dont la
puissance est visible sur les figures 164 et 165.
Les contrées montagneuses des bords du Rhin sont excep-
tionnellement riches en sources gazeuses et en jets d*acidc
carbonique qui» la plupart, sortent des couches dévoniennes
et qu'a énumérées M. von Dechen dans un de ses excellents
ouvrages. Bischof* a contribué à bien faire connaître plusieurs
d'entre elles.
La partie de la rive gauche du fleuve où se trouvent des
volcans éteints est privilégiée à cet égard. Tout d'abord il
convient de citer les environs du lac de Laach et spéciale-
ment Burgbrohl, dont le débit annuel a été estimé parBischof
de 51550 à 68740 mètres cubes, Heilbronn, Tônnistein,
Andernach, Wehr, sans compter treize autres localités. C'est
particulièrement dans la vallée deBrohl que le gaz est abon-
dant. Sur beaucoup de points des dégagements sont signalés
aux regards par les souris, oiseaux et autres petits ani-
maux qu'ils ont asphyxiés; non loin de Perlenkopf, des
bestiaux ont aussi péri dans leur écurie ; au Brûdelkreis,
près Birresborn, on entend le gaz siffler à une distance de
400 pas. Au voisinage des volcans de l'Eifel on compte
environ 500 sources, dont Gerolstein, Daun, Rockeskill,
Dreis, Birresborn, dans la vallée de la Kyll, auxquelles on
pourrait joindre les noms de plus de 40 localités. En de-
hors de la contrée des volcans, il en est dans une trentaine
^ Die nutzbaren Mineralien des deuUckes lieich, p. 712.
ACIDE CARBONIQUE. 117
de localités, parmi lesquelles Neuenahr*, avec ses 4 sources
à SS"" et ses forages fournissant des jets volumineux d'acide
carbonique.
Sur la rive droite du Rhin, au nord du Taunus, se trouvent
aussi de nombreuses sources acidulés, depuis Lorch jusqu'à
Langenschwalbach, en suivant la vallée de Yisp. Ems, avec
ses 18 sources, et Selters font partie de ce groupe; Wildungen
est dans le prolongement de la même zone. On peut ajouter
que la source salée de Nauheim, dont il a été question pré-
cédemment (t. I, p. 375, et fig. 166), débite, selon Bunsen,
263000 mètres cubes par an.
Dans de nombreuses contrées on retrouve une association
semblable à celle que nous venons de signaler, dans le pla-
teau central de la France et dans l'Eifel, entre les jets d'acide
carbonique et les roches éruptives récentes. Telles sont :
le Fichtelgebirge où, d'après Gùmbel, les sources d'Alexan-
dersbad sont en relation avec des éruptions basaltiques', la
Galicie, la Hongrie, la Transylvanie et la Bucovine. A l'île
Saint-Paul, les émanations d'acide carbonique jaillissent du
cratère.
Des contrées, où l'on ne voit pas affleurer de roches érupti-
ves, mais dont le sol est plus ou moins disloqué, sont le siège
de dégagements d'acide carbonique et de sources acidulés.
Soultzmatt, en Alsace, offre un exemple de ce mode de
gisement. Le grès des Vosges de cette localité a été soumis
à des actions mécaniques considérables. A part les nombreux
galets de quartz impressionnés qu'on y trouve, son soulève-
ment en forme de dôme rappelle tout à fait les protubérances
d'où sortent, dans la même contrée, les sources thermales de
Soullz-les-Bains et deNiederbronn.
' Voir tome I, de cet ouvrage, p. 370.
* Fichtelgebirge, p. 617.
ils ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Dans le nord de l'Allemagne, le pays situé sur la rive gauche
du Weser, entre Garlshafen et Wlotho, jusqu'au revers du
Teutoburgerwald, est, d'après Hoffmann, percé, à la manière
d'un crible, de canaux qui livrent de toutes parts passage à
des jets de gaz acide carbonique et à des eaux acidulés. Tels
sont le plateau de Paderborn, ainsi que les environs de Pyr-
mont, de Dribourg et de Meinberg, localités dont cet émi-
nent géologue a fait ressortir, dans une coupe classique, la
structure anticlinale. Ce qui se dégage dans une année
dans ces trois localités a été estimé comme il suit* : Pyrmont,
219000 mètres cubes, dont 41000 à la source des Bains;
Dribourg, 73000 mètres cubes; Meinberg, 350000 mètres
cubes. Celle de Neusalzwerk fournit journellement 808 300
mètres cubes d'acide carbonique, tant libre que combiné.
RnOn, comme terme de comparaison, pris en Bohème, on
citera : Marienbad, dont les exhalaisons gazeuses ont été
évaluées à 44800 mètres cubes, et Kaiser Franzensbad,
avec un débit de 70000 mètres cubes, d'après Trorasdorf.
§ 19. — CARBONATES.
Gomme on pouvait s'y attendre, l'eau des pays calcaires
renferme habituellement du carbonate de chaux.
Ainsi que l'a montré M. Péligot, et comme on l'a dit plus
haut, l'acide carbonique qui sert de dissolvant résulte en
général, sauf celui d'origine profonde, de l'atmosphère
confinée dans la terre végétale et qui le cède aux eaux
d'infiltration; car l'eau de pluie en renferme peu.
Les calcaires magnésiens et dolomies donnent issue à
* Bischof, lahrburh der Géologie, t. I, p. G88.
POTASSIUM. 110
des sources contenant à la fois le carbonate de magnésie et
le carbonate de chaux, par exemple dans le Wurtemberg.
En ce qui concerne le carbonate de soude caractéristique
de nombreuses sources» plusieurs phénomènes contempo*
rains sont à mentionner.
D'abord on sait qu'il se produit dans les eaux de divers
lacs, en Egypte, en Californie et ailleurs par la double décom-
position du chlorure de sodium et du carbonate de chaux.
Cette formation serait plus fréquente qu'on ne Ta supposé,
d'après M. Schlœsing, qui Ta constatée d'une manière géné-
rale sur divers points du littoral de la France.
D'autre part, comme l'a déjà reconnu Breislack, il apparaît
en efflorescences à la surface de laves et de scories; celles
de 1669 et de 1865 à l'Etna en offrent des exemples. Il est
probable que la soude de ce carbonate n'est pas empruntée
à la substance des roches, mais au chlorure de sodium
sorti avec elles. M. Fouqué, après avoir montré que le chlo-
rure de sodium est décomposé, à de très hautes tempéra-
tures, par la seule action de la vapeur d'eau, a émis l'idée
qu'il peut se faire d'abord, dans les profondeurs des volcans,
de la soude caustique qui se carbonate ultérieurement.
§ 20. — POTASSIUM.
L'abondance de la potasse dans le granité et d'autres
roches cristallines extrêmement répandues et la décompo-
sition facile du feldspath par des agents divers, chimiques
et même purement mécaniquesS expliquent la présence des
composés de potassium dans les eaux de tout genre.
■ Danbrée. fAmpUs rendus, t. LXIV, p. 997.
120 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
En général, il n*est pas facile de préciser à quel état de
combinaison se trouve le potassium, et c'est d'une manière
hypothétique qu'on le considère, dans les analyses, à Tétat
de chlorure, de bromure, d'iodure, de sulfure, de fluorure,
de sulfate, de carbonate, d'arséniate, et de silicate.
§ 21. — SOUDE.
Pour ce qui concerne l'origine de la soude dans les eaux,
on peut se reporter aux paragraphes relatifs aux chlorures,
sulfates, carbonates, borates et autres sels dont le sodium
parait faire partie essentielle.
§ 22. — LIIHIUM.
Le mica, la tourmaline et d'autres minéraux fréquents
dans les roches anciennes, contiennent de la lithine qui peut
passer dans les eaux. Même en l'absence de ces minéraux,
bien des roches renferment de la lithine. Tel est le cas,
d'après l'analyse de M. Laspeyres, du mélaphyre du tunnel
de Norheim, près Creulznach, qui renferme 0,00018 de
lithine.
§ 23. — RUBIDIUM.
Le lépidolithe, un des minéraux où le rubidium est connu,
est assez fréquent pour expliquer la présence de traces de ce
CiESIUM. 121
corps dans différentes sources. Le rubidium a été rencontré
dans quelques autres minéraux, la triphylline» le feldspath
orthose, la carnallite, le pétalite, le mica de Zinnwald, etc.
M. Laspeyres a trouvé sur 100 parties du mélaphyre du
tunnel de Norheim près Creutznach 0,000 298 d'oxyde de
rubidium.
De sa présence dans certaines betteraves on doit conclure
qu'il existe dans la terre végétale qui les a fournis, tout
comme on Ta fait pour le phosphore, bien avant que l'analyse
chimique fût parvenue à montrer la diffusion de ce dernier
corps.
L'alun potassique recueilli au volcan de Yulcano est riche
en rubidium.
S 24. — Cj;SIUM.
Depuis que la présence du csesium a été reconnue dans le
silicate appelé pollux, dont il forme Tun des éléments
essentiels, comme l'a découvert M. Pisani, ce corps a été
trouvé dans le lépidolithe, la triphylline, le pétalite, la
camallite et d'autres minéraux. Le mélaphyre du tunnel de
Norheim renferme, d'après l'analyse de M. Laspeyres, sur
100 parties 0,000380 d'oxyde de caesium.
Le même métal a été trouvé en quantité notable dans
Talun potassique recueilli au volcan de Yulcano.
Depuis qu'on sait qu'il existe dans la mer, on ne peut
s'étonner qu'il se retrouve dans des sources salées.
i22 OKIGINE DES SIBSTANCES DISSOUTES.
§ 25. — BARYUM.
On sait que le baryum a été découvert dans certains feld-
spalhs par M. Alexandre Mitscherlich, et dans différentes
roches cristallines : dès lors il est facile de s'expliquer son
passage dans les eaux.
On surprend Teffet à côté de la cause, loi'squ'on voit
sortir des eaux contenant de la baryte, de filons à gangue
barytique qui sont si fréquents. Tel est le cas à Bussang
(Vosges), où, d'après M. Braconnier*, lors du captage de la
source gazeuse dite Marie, on a rencontré sur les parois du
griffon principal une croûte, d'un centimètre d'épaisseur,
composée de cristaux de sulfate de baryte.
§ 26. — STROimUBI.
Berzelius le premier, dans la mémorable analyse des
eaux de Garlsbad, a mentionné la présence du strontium
dans les eaux minérales. Depuis lors, la strontiane a été
retrouvée dans des sources appartenant à toutes les classes.
Plus souvent et avec plus d'abondance que le baryum, le
strontium a été reconnu dans des roches cristallines, parti-
culièrement dans des roches éruptives récentes. Cela expli-
que qu'aux environs du lac de Laach, Bischof a trouvé
de la strontiane dans quinze sources. Struve avait déjà
signalé cette base dans le phonolite, le basalte et la syénite,
qui, traités par une solution concentrée d'acide carbonique,
> AnnaUê des mtnet, 7* série, t. VII.
MAGNfiSlON. 123
lui avaient donné de Teau contenant, par litre, 0^,007,
0«',Oil et 0»',33 de ce corps.
Sa présence dans les sources se comprend, lors même
qu'à proximité on ne voit pas poindre de roches basaltiques,
strontianifères.
La source de Bussang, dans laquelle l'analyse indique des
traces de strontiane, sort, comme on vient de le voir, d'une
veine de barytine, renfermant plus de 2 0/0 de sulfate de
strontiane.
S 27. — CALCIUM.
Il suffit de mentionner ici la diffusion du calcium, non
seulement dans les roches stratifiées, mais aussi dans les
roches cristallines et éruptives, pour expliquer sa présence
si fréquente dans les eaux.
§ 28. — MAGNÉSIUM.
Le magnésium, quoique moins abondant que le calcium,
n'est pas moins répandu dans les roches de toutes les caté-
gories.
Dans une carrière de plâtre située à Cruzy, canton de
Saint-Chignan (Hérault), on a découvert en 1884, dans une
ancienne carrière de gypse, une source sulfatée magné-
sienne. Elle sort d'un trou de sonde pratiqué dans des
couches presque verticales d'anhydrite. Or la roche, autour
du point d'émergence, présente des veines de sulfate de
magnésie cristallisé et fibreux'.
* Braconnier. Ânna/es de$ mines, 8* lérie, t. VII, p. 143.
124 ORIGINE DES SUfiSTANGES DISSOUTES.
Dans le même département, à Montmajou, la source des
Bains renferme, d'après M. Moilessier, sur 0«',555 par litre,
O^'jSTS de carbonate de magnésie et 0«',078 de sulfate de la
même base. Une autre source jaillissant au fond du puits
contient 3»',86 de sulfate de magnésie sur 17s',46 de matières
salines. Cette dernière sort d'une faille qui a juxtaposé les
marnes supraliasiques au calcaire oolithique.
§ 20. — ALUMINIUM
L'aluminium n'est pas répandu, à beaucoup près, dans
les eaux avec une abondance qui corresponde au rôle qu'il
joue dans la constitution de Técorce terrestre, à cause de
la difficulté qu'il éprouve d'entrer dans des combinaisons
solubles. Toutefois la dissolution de cette base est facile à
expliquer dans le cas de la solfatare de Pouzzole et des
volcans du Popocatepetl et du Puracé, qui renferment de
l'alumine en forte proportion, à l'état de sulfate, en même
temps que de l'acide sulfurique libre.
§ 30. — MANGAKÈ8E.
Le manganèse est si répandu dans les roches 'stratifiées et
dans les roches cristallines que sa présence dans les eaux est
facile à comprendre.
L'argile de certains dépôts actuels de la mer présentent
des incrustations d'oxyde de manganèse, qui recouvrent tous
les objets du fond ; débris de pierre ponce, coraux, dents de
poissons de toutes grandeurs, éponges siliceuses, radiolaires,
FER. 125
glôbigérines. On a observé des incrustations^ en couches
concentriques, qui atteignent O'^.SO d'épaisseur.
Ce manganèse a apparemment une origine volcanique ;
car partout où Ton trouve de la pierre ponce, on rencontre
aussi ce métal.
§ 31. — FEn*
Aucun métal lourd n'est aussi abondant, ni aussi répandu
que le fer dans les roches de toutes les catégories, d'où
il passe fréquemment en dissolution dans les eaux.
A Tétat de carbonate, il est purement et simplement
dissous à la faveur de Tacide carbonique : il en est probable-
ment ainsi à Orezza, Corse, à Spa, Belgique, et à Pyrmont,
Westphalie. Le carbonate de soude qui se trouve dans beau-
coup de sources gazeuses peut aider à la dissolution.
Lorsque de telles eaux arrivent à la surface du sol, elles
perdent de leur acide carbonique et, par suite, une partie
du fer qu'elles tenaient en dissolution se précipite, en se
pcroxydant, c'est-à-dire à l'état d'hydrate de peroxyde. C'est
un fait dont on est à chaque instant témoin.
Toutefois il n'en est pas toujours ainsi: de telles eaux
peuvent précipiter du carbonate, lorsque l'influence oxydante
de Talmosphére n'intervient pas. C'est ainsi que dans la
vallée de Brohl, à 3 mètres de profondeur, Bischof ' a trouvé
un dépôt de source, de formation actuelle, qui contenait :
Carbonate de protoxyde de fer 77.5
Carbonate de chaux 2.6
Mélange terreux 20.1
100.0
* lehrbuch der chemiêchen Geologte^ 1. 1, p. 550.
126 OtKUiE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
Il est des cas où le Amt est dissous à la faveur de Tacide
sulfurique, comme il arrive tors de Toxydation de la pyrite.
De là, certaines eaux qui contiennent du sulfate ferreux et
du sulfate ferrique, comme on le voit aux environs de Paris
et dans Paris même, aux affleurements dis couches pyri-
teuses de l'argile plastique, par exemple à Àuleuil, où Teau
de lavage est utilisée pour les besoins thérapeutiques. Le
sous-sulfate (apatélite) que l'on voit à Yaugirard et ailleurs
doit son origine à cette dissolution.
Des faits analogues se montrent dans les terrains de tous
les âges; nous nous bornerons à rappeler la source de Lai-
four sur le bord de la Meuse, département des Ardennes, au
milieu de phyllades et à proximité de diorites, roches qui
sont l'une et Tautre pyriteuses.
En dehors des modes de dissolution du fer que nous ve-
nons de mentionner, il en est un incomparablement plus
fréquent et dont on est journellement témoin, dans une
multitude de localités.
Un dépôt ocreux de consistance gélatineuse se produit
dans des suintements d'eau qui découlent de limons et
autres roches ferrugineuses. Il est de nombreuses prairies
où ces suintements sont particulièrement abondants. C'est
à ce phénomène que doivent naissance des dépôts assez abon-
dants pour être exploités et connus, suivant les circon-
stances de leur gisement, sous les noms de minerais des lacs,
minerais des marais^ minerais des prairies, minerais des
gazons \
Il n'est pas douteux que tous ces dépôts ferrugineux n'aient
été formés à une époque très récente; car non seulement ils
sont fréquemment superposés à des graviers et à des sables
* En allemaDd, Morasterz, Sumpferz, Seeers, Wtesenerz, RoMeneùenen et en anglais
FER. 127
diluviens, mais accidentellement on rencontre, au milieu
de minerai massif, des produits de l'industrie humaine, tels
que des fragments de poteries ou des outils. D'ailleurs, en
diverses localités de TÂllemagne, ceux qui l'exploitent ont
reconnu que du minerai se reproduit en des points où anté-
rieurement on l'avait extrait en totalité. Comme régions de
l'Europe particulièrement riches en minerai des marais, ou
peut citer : la Basse-Lusace, la Silésie, la Pologne, la Pomé-
ranie, les plaines du Mecklembourg et du Hanovre, le Banat,
quelques contrées voisines du Rhin, entre autres la Hollande;
le Danemark et surtout le Jutland; la Livonie, la Cour-
lande, la Finlande, le gouvernement d'Olonetz et les bords
du Donetz ; enfin un très grand nombre de lacs de la Scan-
dinavie. L'existence du même minerai a été signalée aussi
hors de l'Europe, notamment dans les savanes du nord
de l'Amérique, au Connecticut et en Afrique, dans les
sables du Kordofan. Il est exploité dans beaucoup de con-
trées, pour la fabrication du fer. En Norvège il parait mémo
avoir été employé, il y a trois ou quatre siècles, avant que
les riches amas d'oxyde magnétique eussent fixé l'attention
des habitants du pays.
Le trait le plus essentiel à ces dépôts ferrugineux, dans
toutes les contrées où ils ont été décrits, c'est d'être situés
dans le voisinage de cours d'eau, soit dans les plaines où ces
cours d'eau prennent des vitesses très faibles et se partagent
en flaques marécageuses, soit dans les lacs que ces rivières
alimentent. La première manière d'être, qui est la plus fré-
quente, se montre le long de l'Oder, de l'Elbe, de la Neisse,
de la Sprée, etc., en Allemagne, et sur le rivage même du
fleuve Luleo, en Laponie. Plus d'un millier de lacs de la
Suède, de la Norvège, de la Finlande et du nord de la Russie
fournissent des exemples du second genre de dépôts; dans
la seule province de Vermelande en Suède, au moins deux
i28 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
cents lacs ou vastes marais contiennent du minerai de fer.
Lorsque ce minerai est enfoui dans le sol, il se trouve en
général à une très faible distance de la surface, c'est-à-dire
rarement au delà d'un mètre et le plus ordinairement à 0",20
ou 0",30 de profondeur. Du gazon, des bruyères, du sable,
du limon, ou très souvent encore de la tourbe, le recouvrent.
L'oxyde est disséminé dans un sol sablonneux, sous forme
de plaquettes, de veines ou de rognons, dont la grandeur et
la configuration sont fort variables. Quelquefois ces diverses
masses ferrugineuses sont isolées; fréquemment elles sont
très rapprochées et soudées entre elles, de manière à consti-
tuer des couches superficielles, à peu près continues, qui
s'étendent quelquefois sur des centaines de mètres en tous
sens. Rarement l'épaisseur de ces couches dépasse O'^fiO
à 1 mètre, et elle est en général beaucoup moindre. Ainsi,
en Lusace, sa puissance moyenne n'est que de O'',!^.
Le minerai du fond des lacs est souvent en grains isolés,
de forme sphéroïdale, dont la grosseur varie depuis la tête
d*une épingle jusqu'à une noisette et même au delà. La
structure concentrique et feuilletée y est souvent recon-
naissable, et a quelque ressemblance avec celle du minerai
pisolithique de la formation tertiaire. On le rencontre aussi
en petits galets plats, d'environ un centimètre de diamètre,
auxquels, dans les environs du lac Onega, on a donné le nom
de denejnik (petite monnaie de cuivre).
La couleur du minerai des marais et des lacs varie du brun
jaunâtre au brun foncé; il contient des parties noires, dont
l'éclat est voisin de celui de la poix. Sa densité varie de 2,46
à 5,20.
De nombreuses analyses du minerai des marais y ont indi-
qué les substances suivantes : oxyde ferrique, oxyde ferreux,
oxyde manganique, chaux, magnésie, alumine, oxyde de
zinc, oxyde de cuivre, oxyde de cobalt, oxyde de chrome,
FER. 129
acide phosphorique , acide arsénique, acide sulfuriquc,
chlore, acide silicique, acides crénique et apocrénique, eau ;
plus, du sable, de l'argile et des débris organiques qui y sont
mécaniquement mélangés. La quantité de phosphate peut
influer notablement sur la composition des fontes. Le fer
phosphaté bleu s'y montre quelquefois isolé, surtout quand
e minerai est associé à la tourbe (Lusace, bords du Donétz,
lOlonelz). Dans ce dernier pays, le minerai des marais est
toujours plus phosphoreux que celui des lacs. L'oxyde de
manganèse, très rarement absent, atteint dans quelques
variétés la proportion de 35 pour 100. Certains minerais
renferment, en outre, du protoxyde de fer, mais on ne peut
le doser, puisque l'oxyde manganique le suroxyde dès que
Ton dissout le mélange. C'est sans doute par suite de l'action
(le l'oxygène que souvent le minerai, de brun qu'il est au
sortir de la terre, devient d'un jaune clair après avoir été
exposé à l'air.
Quoique la précipitation de l'oxyde de fer continue à se
faire journellement à la surface des continents, avec l'abon-
dance que l'on vient de signaler, l'histoire du phénomène
est restée longtemps obscure.
Cette précipitation du peroxyde de fer est la contre-partie
d'un phénomène de dissolution que l'on n'observe pas moins
fréquemment.
De toutes parts il se rencontre des limons et des argiles
sableuses, de couleur jaune d'ocre A (fig. H), qui sont ba-
riolées de nombreuses veines. Ces dernières, partant de la terre
végétale, serpentent en tous sens, mais surtout dans une
direction voisine de la verticale, jusqu'à 2 et 3 mètres de
profondeur. Quand on examine ces veines blanches, on re-
marque que chacune d'elles a une section circulaire, et que
son centre est occupé par une racine de plante en décom-
position; l'argile blanche forme autour de celle-ci une sorte
11 — 9
150
ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
de gaine qui suit toutes les inflexions des racines et de leurs
ramifications les plus déliées.
C'est donc par l'influence de ces racines que l'oxyde de fer
hydraté de l'argile a été dissous, et cela, jusqu'à une distance
qui varie de 1 à 5 centimètres. Les ramifications principales
des racines ont agi plus loin que les filaments plus fins.
En outre, lorsque l'argile est assez sableuse pour per-
Fig. 11. — Décoloration des limons rerrugineux A par les racines a. Origine du minerai
de fer contemporain.
mettre aux eaux de s'y infiltrer, il en sort quelquefois des
suintements ferrugineux. Ailleurs, l'oxyde de fer dissous
s'infiltre dans des fissures ou se réunit en petites concré-
tions.
D'après les faits qui viennent d'être mentionnés, les eaux
qui découlent de la surface du sol, le long des racines en
voie de décomposition, s'acidifient de manière à pouvoir
dissoudre l'oxyde de fer.
Ce n'est pas seulement à l'état de carbonate que, dans ces
COBALT.
131
circonstances, le fer peul se dissoudre, mais aussi, à proxi-
mité de substances végétales en décomposition, à l'état de
crénate de protoxyde. Comme l'a reconnu Berzelius, ce der-
nier sel, de même que le carbonate, en subissant le contact
do Tair, se décompose et produit un dépôt insoluble où le
métal est passé à l'état de crénate de peroxyde.
Le sous-sol du sable des F^andes présentent des analogues
bien connus aux faits qui précèdent, dans la couche ferrugi-
neuse nommée alios (fig. 12).
D*après les observations qui précèdent, le fer pourrait
Echelle.
î î l 1 ï^
Fig. 19. ^ Coupe d*an puils traversant l*aIios Ga dans le sable aquifére des Landes, Sa St,
sable superficiel. — D'après M. Chambrclent*
jouer un rôle dans l'acte de ja végétation, ainsi que je le
remarquais dès l'année 1846 '.
§ 32. — CODALT.
Le cobalt, qui se trouve assez souvent non seulement dans
les filons métallifères, mais aussi dans les terrains stratifiés,
* Recherches sur la formation du minerai de fer des marais et des lacs. Annales
dnmines^ k* série, t. X, 1840.
13à ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
comme dans la couche de schiste bitumineux du Mansfcld et
dans le grès tertiaire d'Orsay (Seine-et-Oise), peut passer
dans les eaux.
§ 33. — KICKEL.
Non seulement le nickel a les mêmes gisements que le
cobalt, mais il se trouve en outre dans un grand nombre de
roches silicatées magnésiennes, telles que les péridotîtes et
les roches silicatées magnésiennes.
S 34. — VANADIUM.
Le vanadium peut être fourni aux eaux souterraines par
les argiles, les bauxites, les minerais de fer stratifiés et
d'autres roches non moins répandues.
3 55. — ZINC.
Le zinc peut dériver non-seulement des gîtes calaminaires,
mais aussi de beaucoup de dolomies, [d'argiles et de roches
éruptives pyroxéniques S etc.
* ZeiUchrift der deuUchen geologischen GeselUchaft, t. If, p. 206.
CUIVRE. 153
§ 56. — AMTDIOWE.
Les gites métalliques où les combinaisons de ce mêlai sont
visibles, de même que les roches, telles que les combus-
tibles qui en renferment des traces*, peuvent fournir l'an-
timoine aux eaux souterraines.
57. — ÉTAIN.
L'étain ne paraît pas dériver en général des giles de cassi-
térite, minéral qui est inattaquable. Il est plus naturel do
rattacher sa présence dans les eaux à l'altération du péridol,
souvent slannifère, comme Ta montré Berzelius, pour la
source de Seidschûlz.
§ 38. — CUIVRE.
Le cuivre peut provenir des gîtes où les minerais sont visi-
bles, comme il arrive pour les eaux qui découlent des mines
de Neusohl en Hongrie. Il en est de même pour celles qui
lavent les robinets de cuivre à Vichy, par exemple.
Les roches éruptives, basaltes et autres, qui contiennent
fréquemment du cuivre, peuvent aussi l'abandonner aux
eaux, ainsi que de nombreuses roches stratifiées, schistes
* AnnaleB dei Mines, A* série, XIX, 1850.
i34 ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES.
argileux et autres. Gomme exemple des premières, on peut
citer le mélaphyre deNorheim près Greutznach, qui, d'après
M. Laspeyres, contient 0,00H8 de son poids de cuivre.
§ 30. — PLOMB.
Les filons et autres gîtes où les minerais de plomb, galène,
cérusite, anglcsite, etc., sont visibles et plus ou moins atta-
quables, peuvent fournir ce métal aux eaux. C'est le cas à
Rippoldsau (grand-duché de Bade) à Pontgibaud (Puy-de-
Dôme) pour la source de Barbecot, et à l'ancienne mine de
Hackelsberg en Silésie où le plomb se trouve dans des stalac-
tites et d'autres dépôts. Quant au plomb qui a été signalé à
Neyrac, il provenait d'un corps de pompe.
§ 40. — BISMUTH.
Le bismuth est à l'état de combinaison attaquable dans la
plupart de ses composés et parait être beaucoup plus ré-
pandu qu'on ne l'avait cru jusqu'à présent, à en juger par
sa présence dans les produits des houillères embrasées de
Saint-Étienne, où une circonstance accidentelle l'a décelée.
§ 41. — MBRCUBE.
Le mercure à l'état de cinabre est assez attaquable par
diverses substances fréquemment dissoutes dans les eaux,
pour qu'il puisse s'y dissoudre lui même.
CORPS DIVERS. 135
§ 42. — CORPS DIVERS.
Il serait prématuré de chercher l'origine du chrome, du
molybdène, du tungstène, de Turane, du titane, du tantale,
du cérium, de l'yllrium, du zirconium, du glucinium, du
Ihallium, de l'argent et de For, tant que la présence de ces
corps dans les eaux minérales n'a pas mieux été démontrée.
Cependant il est à remarquer, en ce qui concerne le chrome,
dont le nom rappelle tout d'abord le fer chromé combinai-
son complètement insoluble, qu'il se rencontre aussi dans
diverses roches éruptives magnésiennes, telles que les ser-
pentines. Ebelmen Ta signalé à l'état facilement soliible,
dans un minerai de fer de la Haute-Saône. On sait que le
chlorure d'argent est soluble dans les eaux qui contiennent
du sel marin. Quant au titane, c'est sans doute par des
combinaisons autres que les fers titanes, minéraux peu atta-
quables, mais plutôt par des argiles titanifères, que ce métal
entre en dissolution dans les eaux.
LIVRE QUATRIEME
OBSERVATIONS GÉNÉRALES ET RÉSUMÉ
INTRODUCTION
Après le développement qui a été donné aux trois livres
précédents, les observations générales qu'il me reste à pré-
senter sur le régime et sur Id température des eaux souter-
raines seront très courtes. Il parait inutile de revenir à leur
composition; mais on trouvera, comme troisième partie, des
développements concernant les geysers, les volcans et les
tremblements de terre.
PREMIÈRE PARTIE
OBSERVATIONS RELATIVES AU REGIME
Des hypothèses bien diverses ont été émises sur le mode
de circulation des eaux souterraines, depuis Tantiquilé,
lorsque Sénèque disait' : « L'air souterrain se convertit en
eau dans les cavernes où il y a perpétuité d'ombre et per-
manence de froid; de plus la terre est susceptible de
transmutation; pourquoi la terre ne serait-elle pas produite
par l'eau, et Teau par la terre? De telles transmutations sont
d'autant plus faciles que l'élément à naître est déjà mélangé
au premier. »
. Le régime des eaux souterraines est en relation si intime
avec la nature et le mode d'agencement des roches qu'elles
rencontrent qu'on ne pouvait le connaître, tant que la cons-
titution géologique de l'écorce terrestre n'avait pas bien été
étudiée.
1 Questions naturelles^ livre UI, g
140 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
§ 1. — RELATION DES EAUX SOCTERBAINES AVEC LA GOUSTITUTION DU SOL.
Les nombreux exemples du régime des eaux souteri'aincs
décrits plus haut permettent de se faire une idée du modo
d'infiltration et de circulation à travers les roches de diverses
catégories. Pour beaucoup, il eût été possible de les ranger,
avec des raisons à peu près égales, dans différents chapitres,
certains d'entre eux faisant intervenir à la fois plusieui^
des traits géologiques qui ont servi à la division de notre
sujet. C'est ainsi que les eaux phréatiques, après avoir été
étudiées dans un chapitre relatif au régime daus les
terrains perméables, sont revenues lorsqu'il s'est agi du
contact des roches perméables et des roches imperméa-
bles, et plus tard encore, à propos du rôle des lithoclases
simples.
D'un autre côté, la nécessité de morceler le sujet d'après
des points de vue successifs n'a pas toujours permis d'en
faire ressortir les grandes lignes. On voit mieux maintenant
comment, dans une contrée donnée, la connaissance de la
structure géologique fait immédiatement pressentir certains
niveaux de nappes d'eau, continues ou discontinues. Ainsi,
dans le bassin de Paris et ses ceintures, il en est un grand
nombre, parmi lesquelles nous citerons : les assises tertiaires
des marnes vertes et de l'argile plastique ; la base de la craie;
les grands massifs calcaires et gréseux du terrain jurassique,
du trias et du terrain permien. Il en est de même en Angle-
terre dans le bassin de la Tamise, où, comme chez nous, le
lias retenant les eaux d'infiltration de l'ooliihe inférieure
détermine des sources puissantes. Telles sont, aux environs
d'Oxford, celles d'Ampney près Circenster (54 480 mètres
RELATION DES EàUX SOUTERRAINES AVEC LA CONSTITUTION DU SOL 1 H
cubes par 24 heures), Bibury (45000 mètres cubes), Stowe on
Ihe Wold (H3 500 mètres cubes)-
Nulle part on ne peut mieux suivre les particularités du
régime des eaux souterraines que dans les nappes phréati-
ques. C'est pourquoi nous avons cru devoir insister sur ce cas
qui est le plus simple. On a vu par de nombreux exemples
que tantôt les eaux phréatiques pénètrent dans les dépôts
superficiels perméables et particulièrement dans les alluvions
anciennes et modernes ; que tantôt elles imprègnent des
roches variées, sédimentaires ou non, telles que des sables,
des grès et des calcaires de tous les âges, des déjections vol-
caniques, etc.
Aux exemples qui ont été signalés nous ajouterons celui
des eaux phréatiques de Stuttgart, qui ont été l'objet d'études
de M. Fraas*, dont le niveau est loin d'être uniforme (fig. 13
et 14). Dans la vallée du Nesenbach, sur 5 kilomètres de
longueur, elle a une chute de 51°, 5, ce qui correspond à la
pente de j^.t à peu prèscomme le thalweg superficiel. L'eau,
au lieu d'être stagnante, circule à travers les couches, malgré
les inégalités souterraines.
La figure 15 complétera et résumera les faits relatifs aux
eaux phréatiques de la vallée du Rhin, dont il a été question
précédemment, tome I, page 22 et suivantes.
Des données fort utiles et en quelque sorte expérimentales,
sur le sujet qui nous occupe, sont fournies par le forage
des puits artésiens.
Les cavernes dont le développement est si considérable
dans beaucoup de massifs calcaires et dont, par suite, le
rôle hydrognostique est de première importance, ont été
l'objet d'un examen spécial.
* Ueber den Unlergrund der Sladl Stuttgart, 187C.
142
OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
De nombreux exemples ont bien fait ressortir le rôle des
lithoclases simples dans les terrains de tous les âges, et
celui des lithoclases associées à des roches éruptives, ainsi
que des filons métallifères.
En ce qui concerne les failles ou paraclases dont Buchland
aN.o
ESX.
-jmnLflJ-TT.rdîi
Fig. 13. — Goup« prise k Stuttgart, transTersalemeni à la Tillée, rnootrent les inégalités des
eaux phréatiques vfrs leur maximum et Ters leur minimum. K, couche du keoper;
K', kouper désagrégé avec limon et sahle; p p p, puits. — D'après M. le D* Oscar Fraas.
Échelle des distances horisontales j;f^l l'échelle des hauteurs est cinq fois plus grande.
et Hopkins avaient bien apprécié Timportance à ce point de
vue, aux exemples qui ont été donnés, il n*est pas superflu
d'en joindre quelques autres qui ne sont pas moins caracté-
ristiques.
M. Fabre a signalé > dans les causses de la Lozère, des failles
O.N.O
8TUTT OART
JLSZ
TTt/Tijtr^-ry^pg-fTrT
Fig. 14. — Coupe transversale à travers la ville de Stuttgart, montrant les inégalités des eaoi
phréatiques vers leur maximum et vers leur mmimuro. K, couche du keoper; K', keuper
désagrégé ; p p p, puits. Cette coupe est prise à 1 kilomètre au S. 0. de la coupe précédente.
— D'après le docteur Oscar Fraas.
Échelle des distances horisontales ^g^i l'échelle dos hauteurs est cinq fois plus grande.
qui rompent la nappe d'eau superposée aux argiles du lias,
pour favoriser l'écoulement latéral.
Dans le département de Meurthe-et-Moselle, suivant M. Bra-
connier, certains promontoires de la falaise oolithique sont,
pour ainsi dire, hachés de cassures avec rejets, et c'est de la
RfiUTION DES EAUX SOUTERRAINES AVEC LA CONSTITUTION DU SOL 145
faille de Ludres à Clairlieu que jaillissent les sources des
Cinq-Fontaines.
Dans la Côte-d'OrS lesparaclases engouffrent et font dis-
paraître, au voisinage de leur source, la plupart des rivières
du département. Elles limitent les bassins d'hydrognosie
souterraine, dont le fond est formé par de puissantes couches
marneuses. Puis, soit directement par leurs couloirs, soit
par communication avec les vastes tubulures aquifères des
calcaires compacts, elles amènent à la surface les sources
à grand volume, qu'on rencontre à chaque pas dans la Gôte-
d'Or et dont les nappes multiples sont un des traits les plus
Fig. 15. — Gisement des eaai phréatiques de la plaine du Bhin à la hauteur de Strashour^.
A, couches tertiaires et autres supportant les alluïions anciennes formées de gravier G et de
limon loess, g.
saillants des chaînes jurassiques, par exemple à Villecomte,
près dels-sur-Tille; à Touillon, dans la vallée de Fontainc-
lès-Montbard ; à Baume-la-Roche, et à la source de la Bèze.
Dans les régions de la Haute-Saône où les failles sont fré-
quentes, les eaux drainées par les cassures sortent souvent
du sol, à l'état de véritables rivières (la Baignette, la Morte) \
De même, aux environs de Chalon-sur-Saône, de nom-
breuses failles traversent les terrains houiller et permien.
Les couches étant très morcelées par ces accidents, il n'y
a pas de niveau d'eau important dû à une alternance de
calcaires et de marnes. Mais dans les failles s'établit une
circulation d'eau et la plupart des sources sont situées sur
* D'après H. GuiUebot de Neuville.
' D'après H. Marcel Bertrand.
i4i
OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
CCS cassures. Quelques-unes ont des débits considérables
(le Puley, la Laives, etc.*).
Une fosse de la concession de Douvrin, dans le Pas-de-
Calais, a été inondée, en mars 1882, par une venue d'eau
dérivant du calcaire carbonifère (fig. 16) et dont le volume
s'élevait à 10 000 mètres cubes par vingt-quatre heures.
Un rôle analogue des failles a été constaté récemment au
Saint-Gothard, dont il a été question tome I, page 10. Tandis
que sur la plus grande partie du tunnel, des roches ne
Fip;. 16. — Coupe Yerlicalo de la faille F de Douvrio ; c c, calcaire carbonifère qu'elle a eoopé
et rejeté, en môme temps que le terrain tiouilleret iiarticuliérement la couche de houille n* 5.
donnaient que très peu d'eau, elles en fournissaient en
grande abondance dans la partie sud, sur o kilomètres, où
le volume des infiltrations atteignit dès la première année
du percement 230 litres par seconde (800000 litres par
heure). La galerie, dont la section moyenne était de 6 à
7 mètres carrés, fut pendant près de trois ans ti'ansforméc
en un véritable aqueduc où Teau s'élevait à 0'",50, Quel-
ques-unes de ces infiltrations avaient le volume et la vitesse
d'un jet de pompe à incendie. Les failles ne donnaient pas
1 D'après M. Delafond.
I
INFLUENCE DU RÉGIME DES PLUIES. i45
seulement de l'eau, mais des torrents de boue et de débris
qui se déversaient dans la galerie'.
Dans certains cas, les sources sont alimentées par des
eaux qui descendent des couches adjacentes à la faille; dans
d'autres, les eaux s*élèventj par suite d'une pression hydro-
statique, de la même manière que dans les puits arté-
siens.
Ce dernier cas est particulièrement celui des sources
thermales, dans le mouvement desquelles peut d'ailleurs
intervenir aussi la force élastique de la vapeur et celle de.
l'acide carbonique. On a vu, en effet, comment les eaux
souterraines sont parfois poussées vers la surface du sol,
non seulement par l'action de la gravité, mais par la
tension de gaz et spécialement de Tacide carbonique. Dans
d'autres cas, c'est la force expansive de la vapeur d'eau qui
est le moteur de l'ascension ; de là résultent les geysers, les
soffionis, les volcans, y compris les solfatares.
§ 2. — INFLUENCE DU RÉGIME DES PLUIES
Beaucoup de sources abondantes manifestent dans leur
volume et après un laps de temps plus ou moins long, des
variations qui sont en rapport avec l'abondance des eaux
météoriques, liquides ou congelées.
Ainsi pour les sources de la Somme-Soude et de la Vanne,
Belgrand évalue leur volume au quart ou au cinquième de
la recette pluviale. Toutefois pendant une année sèche, leur
7
débit en a atteint les -^, ce qui paraît résulter de ce que
^ Stapff. Comptes rendus de C Académie des sciences, t. XG, p. 402.
II -10
146 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
les roches ont abandonné une partie surabondante de Teau
reçue pendant les années antérieures.
Pendant la construction des fortifications d'Anvers, les
officiers du génie ont constaté cette même proportion du
cinquième entre la chute pluviale et le débit des sources :
l'étude de celles de Braine l'ÀUeud, dérivées vers Bruxelles,
a donné le même résultat \
Quant aux variations annuelles d'une même source, elles
sont souvent considérables; on l'a vu par exemple pour la
Fontaine de Vaucluse (tome I, p. 319 et suivantes).
Les belles sources des Avents près de Montreux, qui
le 15 juin et le 11 septembre 1884 donnaient au delà
de 14500 litres, étaient réduites le 13 juillet de la même
année à 6100 litres.
Une série d'observations a été faite au Havre % dans le but
de prédire exactement et plusieurs mois d'avance les varia-
tions de débit que les sources doivent éprouver, d'après la
quantité d'eau apportée par l'atmosphère dans le périmètre
de leur bassin.
L'influence réciproque des puits artésiens voisins se rat-
tache aux considérations qui nous occupent. On sait que le
régime du puits de Grenelle a été longtemps fixe et qu'il n'a
éprouvé aucune variation, même dans les années d'extrême
sécheresse, comme 1857, 1858 et 1859, ou d'extrême humi-
dité, comme 1860. La principale nappe du puits de Passy
a été atteinte le 24 septembre 1859 à midi. Dès le 25 à
six heures du matin, le puits de Grenelle débitait encore
comme les jours précédents 907 mètres cubes. Le même
jour à minuit le débit tombait à 806 mètres cubes ; le 26 à
six heures du matin, à 778, et restait à ce chiffre jus-
* Hevue universelU des mine*, t. liV, 1885.
* M. Meurdra. Attociation française, le HaTrc, 1877, p. 407.
INFLUENCE DU NIVEAU DE L*ORIFIGE. 147
qu'au 27 à midi; le même jour à minuit, il tombait
à 720 mètres cubes, et persistait jusqu'au l'' octobre.
Du 1*' au 3 octobre à six heures du soir il s'abaissait suc-
cessivement jusqu'à 634 mètres cubes, produit qui s'est
maintenu sans variation jusqu'au 12 à minuit, où Ton a
constaté le débit minimum, 605 mètres cubes ^
§ 5. — INFLUENCE DU NIVEAU DE l/ORIFICE SUR LE DÉBIT DES SOURCES
Pour un même instant, le volume d'une source augmente
ou diminue suivant qu'on a baissé ou qu'on élève son orifice
d'écoulement. Quoique le fait soit général, je rappellerai les
observations relatives au puits de Passy. Le 28 octobre 1861,
à midi, lorsque l'eau coulait au niveau du sol, c'est-à-dire à
l'altitude de 53 mètres, son débit était de 15800 mètres
cubes par 24 heures. Le même jour, à quatre heures du soir,
l'altitude ayant été portée à 72^,70, le débit se réduisit à
4170 mètres et, plus tard, se releva progressivement, de façon
à atteindre le 31 le volume de 8200 mètres cubes qu'il a
conservé. D'après une relation établie par Darcy, l'altitude
où l'eau de Passy n'aurait plus la force de couler est de
128 mètres; c'est ce que Belgrand a appelé le point hydroatOr
tique. Or, l'altitude des localités où se font les infiltrations
d'eau pluviale, dans les grès verts, diffère très peu de cette
cote 128 mètres.
Le forage d'un puits artésien a donc pour effet de réduire
considérablement, non seulement le débit, mais aussi la
hauteur du point hydrostatique*.
1 Belgrand. Eaux nouvelles^ p. 502.
« Et sans qu'il y ait eu changement de niveau, on a constaté dans le débit des puils
148 OBSERYATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
Le percement sous la Manche des galeries d'exploration du
tunnel anglo-français a donné lieu à des observations du
même genre. Il est d'abord à remarquer qu'en général Teau
salée ne s'infiltre pas profondément dans les roches sous-
marines : les nappes aquifères de celles-ci sont essentielle-
ment douces. Cela résulte du courant d'eau douce dont la
pente, allant de l'intérieur du continent vers la mer, refoule
l'accès de l'eau salée. Dans la galerie qui a été percée sous
la mer, les sources principales étaient douces, l'eau salée n'y
affluant que très faiblement, sans doute par des diaclases
partant du fond. Dans la galerie pratiquée à partir de San-
gatte, le maximum de venue, à l'heure de la haute mer, était
de 2100 litres à la minute et le minimum à la basse mer
de 1906 litres. L'action des marées sur les venues d'eau de
la galerie sous-marine était pour ainsi dire instantanée.
Quoique d'une toute autre nature, les oscillations des eaux
souterraines des mines de lignite de Dux, en Bohême, peu-
vent être mentionnées. Le 10 février 1879, les travaux d'ex-
ploitation furent partiellement noyés aux dépens de la prin-
cipale source thermale de Teplitz, située dans le voisinage,
et qui avait momentanément tari, à la consternation des
habitants. Dans plusieurs puits de Dux, l'eau s'éleva sur des
hauteurs dont l'eau atteignait 59 mètres, menaçant de faire
éruption. Elle parut jaillir d'une fissure du porphyre et avait
un volume qu'on a évalué à 800 000 mètres cubes. M. l'in-
génieur Klônne y a signalé un mouvement de flux et de
reflux que M. Guilio Grablowitz, d'après leur concordance
avec les mouvements luni-solaires, a cru pouvoir expliquer
par l'attraction directe du soleil et de la lune sur la partie
solide de la terre *.
de Passy et de Grenelle des variations que M. Ilenré Hangon a reconnu être ea rapport
avec la quantité de troubles charriés. Belgrand, Eaux nouvelles, p. 303.
* Lagrange. Annalei de chimie et de phytique, 1881.
INFLUENCES DIVERSES. 149
§ 4. — INFLUENCES DITER8E8
A part l'exemple de Sangatte que nous venons de citer,
Tinfluence des marées sur le volume de bien des sources et
sur des puits voisins du littoral est bien connue. Elle se fait
même sentir sur le débit et le niveau de certains puits arté-
siens, comme Arago Ta signalé pour celui de Noyelle-sur-Mer.
On a annoncé une relation entre la pression barométrique
et le débit de sources, de puits et de venues d'eau dans les
mines.
Quant à l'influence de cette même pression sur les sources
poussées par la force de gaz ou de vapeur, elle est évidente
à priori, et on peut citer le Slromboli comme un exemple
classique de cette relation. D'après M. Meneghini, le régime
des soffionis est soumis à la même influence.
L'intermittence des sources, quelle qu'en soit l'origine,
est aussi de nature à éclairer le régime des eaux souter-
raines. Souvent celte intermittence est due à un simple
mécanisme de siphon. Dans d'autres cas se manifeste claire-
ment la tension intérieure de l'acide carbonique, auquel
l'eau est associée souterrainement, comme Noeggerath l'a
signalé lors du forage de Neuenahr.
La vapeur d'eau détermine aussi des phénomènes d'inter-
mittence rappelant ceux qu'elle produit sur les geysers.
C'est ce que Ton voit dans un certain nombre de sources à
peu près bouillantes, qui projettent de temps à autre des
colonnes d'eau. Il y en a de telles dans le sud de la Califor-
nie et dans le Nevada. On en connaît dans le Parc national
de Yellowstone qui, à des intervalles de 3 à 5 minutes,
deviennent explosives et lancent des colonnes de vapeur
150 OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME.
imprégnées d'hydrogène sulfuré et d'acide carbonique.
Le régime du lac bouillant de la Dominique, dont les pro-
jections d'eau sont accompagnées d'un bruit comparé à celui
d'une décharge d'artillerie, se rattache au même méca-
nisme.
La soufrière de Sainte-Lucie, d'une altitude d'environ
1000 mètres, occupe une surface d'environ un hectare, dans
laquelle 14 entonnoirs sont dans un état d'ébullition cons-
tante et font jaillir Teau à la hauteur de plus de 4 mètres.
D'après M. Kuwabara, au Japon, dans la province d'Itzu,
les sources chaudes d'Atami et environs jaillissent à proxi-
mité de trachytes et de conglomérats ponceux. La source
principale Ohu est intermittente et fait éruption trois fois
par jour, à des intervalles de temps égaux. Immédiatement
avant chaque éruption, elle lance avec bruit une grande
quantité de vapeur d'eau; puis l'eau jaillit pendant environ
30 minutes. Ces sources sont situées à 30 mètres seulement
au-dessus du niveau de la mer et paraissent par leur com-
position dériver de l'eau de l'Océan.
Dans la même catégorie, on peut encore citer les jets
d'eau bouillante dits Aguas Calientes, près San Luis Potosi,
au Mexique; le volcan dit Agua, dans le Guatemala, et, d'a-
près M, Medlicotl, le volcan de boue de l'île Ramri, sur la
côte de l'Arakan.
Très fréquemment, les tremblements de terre apportent
une perturbation parfois très grande, mais en général mo-
mentanée, dans le régime, la température, et la composi-
ion des sources. Tantôt elles diminuent ou tarissent, tantôt
elles deviennent plus abondantes, tantôt enfin il se forme
des sources nouvelles, accompagnées assez souvent de sables
et de boues, ainsi que de vapeurs et de gaz. On conçoit que
les réservoirs souterrains, comprimés par les secousses,
jaillissent au dehors. Lors du tremblement de terre d'Agram
MFLUENGES DIVERSES. i5i
de 1880, il se produisit, d'après M. Hantke, à Rcznick, une
crevasse d'où il sortit de la boue qui s'accumula autour des
ouvertures ou petits cônes cralériformes, rappelant les vol-
cans de boue. Le tremblement de terre de Toscane du
14 juillet 1846 provoqua des jets d'eau bourbeuse et bouil-
lante à Lorenzo et à Taina.
Dans la série très intéressante des observations faites
chaque jour sur les trépidations du sol, en de nombreux
points de l'Italie et de la Sicile, M. de Rossi a signalé souvent
des changements de niveau dans les eaux des puits et des
sources, suivant lui en rapport avec les mouvements seis-
miques.
DEUXIÈME PARTIE
ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES EAUX SOUTERRAINES
INTRODUCTION
Aristote, le premier, a voulu expliquer Torigine de la
chaleur des eaux, par la chaleur solaire qui, dit-il, pénètre
dans rintérieur du globe et s'y fixe comme au foyer d'une
lentille. C'est cette chaleur, ainsi accumulée incessamment,
que les sources situées dans les couches profondes absor-
bent, pour l'abandonner ensuite, du moins en partie,
lorsqu'elles arrivent à la surface du sol. L'opinion d'Aristote
a trouvé de fermes soutiens dans Thermopylus et quelques
autres philosophes anciens \
On admit ensuite que le calorique des eaux avait son
point de départ dans lesoyers souterrains, qui, dans des
conditions spéciales, produisent les volcans ; tel était l'avis
d'Empédocle, de Sénèque, d'Apulée, d'Agricola. Mileus a fait
jouer aux vents, qu'il disait exister dans le centre du globe,
un rôle analogue à celui qui, dans l'air ambiant, forme la
pluie et l'eau solide. Pour ce philosophe, les vents ens'entre-
* Ihirand-Fardel. Dictionnaire de» eau» minéraiee (1800).
154 INTRODUCTION.
choquant avec impétuosité» produisent assez de chaleur
pour échauffer les eaux qu'ils rencontrent.
On a pensé aussi qu'un feu souterrain était entretenu par
certains corps, comme la houille, le bitume et le soufre.
Cette idée a été reprise beaucoup plus tard par Rouelle, de
Saussure et Thilorier.
Fabas pensait que les montagnes sont douées d'une puis-
sance d'absorption extraordinaire et qu'elles pompent en
quelque sorte, en même temps que l'air et l'eau, le calorique
de l'atmosphère. C'est celte chaleur qui en circulant dans
les fentes des roches se propagerait dans les montagnes.
Poursuivant cette idée, Witting évalue que cette puissance
absorbante s'exerce jusqu'à une profondeur de 20 milles
géographiques et qu'alors les fluides c sont convertis en
liquide, et que la compression qui en résulte dégage du
calorique absorbé par l'eau ».
En traitant de la question des eaux thermales, le célèbre
dominicain du treizième siècle, Albert le Grand, prétend
que les courants aqueux souterrains sont échauffés par la
chaleur interne du globe ; cette théorie reprise par Descartes,
à été définitivement consacrée par les travaux des géologues
modernes.
Considérant la terre, ainsi que les autres corps opaques
connus sous le nom de planètes, comme des astres refroidis
à leur surface et enveloppés d'une croûte solide» Descartes
pensa que les eaux de la surface pénètrent par des conduits
souterrains jusqu'au-dessous des montagnes» d'où la chaleur
intérieure les élève comme une vapeur vers leurs sommets.
Dans cette position elles reprennent la forme liquide et
jaillissent partout où le sol le permet.
LaplaceS de son côté, n'est pas moins explicite. Voici
' Annalet de chimie et de physique, i8$0, t. XIII, p. 412.
INTRODOCnON. 155
comment il s'exprime à cet égard : « Si Ton conçoit que
les eaux pluviales, en pénétrant dans l'intérieur d'un
plateau élevé, rencontrent dans leur mouvement une
cavité à 3000 mètres de profondeur, elles la rempliront
d'abord, ensuite acquerront à cette profondeur une cha-
leur de 100" au moins, et, devenues par là plus légères,
elles s'élèveront et seront remplacées par des eaux supé-
rieures; en sorte qu'il s'établira deux courants d'eau, l'un
montant, l'autre descendant, perpétuellement entretenus
par la chaleur intérieure de la terre. Ces eaux, en sortant
de la partie inférieure du plateau, auront évidemment
une chaleur bien supérieure à celle de l'air au point de
leur sortie. >
On a aussi imaginé que les roches seraient disposées dans
la profondeur du globe, de manière à produire des couples
voltalques et une action électro-motrice, cause de la cha-
leur, ainsi que de la minéralisation.
Depuis que des mesures ont démontré un accroissement
de température avec la profondeur, l'excès thermométrique
que certaines eaux acquièrent dans leur trajet souterrain
devient facile à comprendre.
CHAPITRE PREMIER
ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES SOURCES ORDINAIRES
Les oscillations de température annuelle deviennent à peu
près insensibles à une très faible profondeur, qui à Paris est
d'environ 25 mètres : les sources dont l'alimentation se fait
plus bas que celle couche invariable prennent une tempéra-
ture à peu près constante.
CHAPITRE II
ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFON-
DEUR, CONSTATÉ DANS LES ROCHES OU PAR LES EAUX
ARTÉSIENNES; TAUX D'ACCROISSEMENT EXCEPTIONNELLE-
MENT RAPIDES.
La notion d'accroissement de température avec la profon-
deur résulte de mesures très nombreuses, qui ont été prises
au sein des roches mêmes, et dans les contrées les plus
diverses du globe. La plupart de ces mesures ont été obtenues
dans les mines, avec des précautions destinées à écarter
plusieurs causes d'erreur, qui pendant longtemps avaient
fait douter de la réalité de l'accroissement.
Gomme exemple des documents fournis par les travaux de
mines, on peut citer ceux que Reich a obtenus dans les mines
de la Saxe. Quarante-cinq thermomètres à alcool avaient été
placés dans vingt-six mines, à divers niveaux, jusqu'à la pro-
fondeur de 386 mètres. Chaque thermomètre était observé
plusieurs fois par mois, pendant une année et demie,
de 1829 à 1831. La moyenne de ces mesures a donné un
accroissement de 1* par 41 ",84 d'approfondissement.
Les grands percements de montagnes qui ont été exécutés
dans ces derniers temps, ont fourni des documents parti-
158 ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR.
culièrement intéressants, en ce qui concerne la température
du sol et des eaux. Le tunnel du mont Cenis passe
à 1600 mètres au-dessous de la cime, qui s'élève à 2905 mè-
tres d'altitude. M. Giordano^ a observé dans la partie cen-
trale 29%5, tandis que la température moyenne du sommet
serait seulement d'environ 2%6.
Lors de l'exécution du tunnel du Saint-Gothard, M. le
D' StapfT, qui a relevé avec le plus grand soin les tempéra-
tures de la roche en de très nombreux points, a résumé ses
observations par la figure 17. On voit facilement pourquoi
beaucoup d'infiltrations étaient thermales ; entre les profils
5200 et 5950, elles atteignaient 25/7, 26%8 et 28\2.
L'épaisseur moyenne du massif au-dessus de la galerie est,
sur ce dernier point, 1010 mètres et l'altitude du terrain, à
ciel ouvert de 2151 mètres. La température de la roche et
de l'eau calculée sur ces chiffres, pour le tronçon dont il
s'agit, serait de 23%8.
De leur côté les puits artésiens apportent des données
utiles à la question qui nous occupe.
Le puits de Grenelle à Paris, dont la profondeur est de
548 mètres, fournit de l'eau à 27%4*. Cette température que
Ton mesure de temps à autre est restée depuis nombre d'an-
nées absolument constante.
Lors du forage de ce puits la roche marquait à la pro-
fondeur de 400 mètres 25%75; à 505 mètres 26*,43. D'après
l'accroissement de 1^ par 31", 9 qui en résulte, le thermo-
mètre devrait marquer à 548 mètres 27^76. La légère diffé-
rence avec le chiffre observé 27', 4, s'explique par le refroi-
dissement de l'eau au contact des roches qu'elle traverse.
Pour le puits de Passy, à l'époque à laquelle les eaux ont
1 Hevue de géologie^ t. IX, p. 158.
* D'après les documents fournis par Belgrand et M. l'Inspecteur général Jluct.
IGO ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR.
commencé à jaillir, et pendant deux ans environ*, des con-
statations hebdomadaires ont donné un chiffre constant
de 28^ à la colonne ascensionnelle. La vitesse d'ascension
de ce grand volume d'eau, au travers de roches peu conduc-
trices, le préserve d'une perte notable de chaleur.
Il jaillit d'un sondage exécuté à Mondorf, grand-duché de
Luxembourg, et d'une profondeur de 671 mètres, une eau
minéralisée, à une température de 54% ce qui correspond à
un accroissement moyen de 1" par 29™, 60.
Un sondage exécuté dans la cour de l'hôpital maritime de
Rochefort, a rencontré deux nappes d'eau jaillissante, dont
Tune à 816 mètres avec une température de 42" '.
Gomme dernier exemple, nous signalerons un forage établi
à Louisville (Kentucky), qui atteignit à 636 mètres une eau
jaillissante, ayant au fond du puits 28%06; la température
moyenne du lieu étant de 11% 7, l'accroissement moyen
est de 1" par 50 mètres.
Dans le cercle de Minden, près des bains d'Oeyenhausen,
un forage de 696 mètres de profondeur a fourni une eau
saline riche en acide carbonique, qui alimente les bains de
cette localité et marque 35^
Pour un même lieu et pour une même verticale, la tempé-
rature de l'eau jaillissante est d'autant plus élevée que la
nappe dont elle provient est plus profonde.
La plupart des mesures qui viennent d'être signalées, tant
pour les roches que pour les eaux artésiennes, donnent,
comme beaucoup d'autres, un accroissement qui se rap-
proche de l"" par 50 mètres et qui peut être plus faible,
comme dans l'Ërzgebirge de la Saxe.
^ Depuis 1866, la colonne ascensionnelle de ce puits a été fermée par une plaque
pleine et les eaux ont été dirigées par une conduite Ters les lacs du bois de Boulogne,
où elles se déversent, n n'est donc plus possible d'en constater exactement Ja tem-
pérature.
■ Roux. Comptes rendus, t. LXXIII, p. 010, 1871.
ACCROISSEMENT DE TEMPÉRATURE SUIVANT LA PROFONDEUR. 161
Il est des cas où la température prise sur des roches donne
un accroissement plus rapide. Aux mines de Monte-Massi
en Toscane, on a constaté 1® par 13 mètres.
De même dans certains cas, la température des eaux que
font jaillir les forages peut être beaucoup plus élevée que ne
le ferait prévoir la profondeur qui les fournit.
Ainsi des sondages exécutés à Nauheim en Westphalie
de 1816 à 1858 ont rencontré, de 60 à 80 mètres, de l'eau
salée, chargée d'acide carbonique, dont la température était
de 56 à 40\
Le forage exécuté à Montrond (Loire) dont il a été ques-
tion plus haut, a fourni, dès la profondeur de 180 mètres, de
Teau jaillissante à 28^
Près de Briix, en Bohême, on a atteint, en 1877, à 127 mè-
tres de profondeur, une eau chargée d'acide carbonique
qui a jailli au-dessus du sol, avec une température de 27^75.
Enfin un forage exécuté à Buda-Pesth de 1868 à 1878 est
parvenu à la profondeur de 970 mètres. Il a donné de l'eau
minérale jaillissante dont la température marquait :
A gSO" 43,35
937 65,87
945 71
970 74
Ce qui correspond à un accroissement moyen de V par
12°,61 qui est exceptionnellement rapide.
II - 11
CHAPITRE III
RÉSERVOIRS D*EAU CHAUDE QUE RÉVÈLENT LES SONDAGES
ARTÉSIENS» AINSI QUE LES TREMBLEMENTS DE TERRE
A part les eaux thermales qui jaillissent du sol, soit natu-
rellement, soit artificiellement, il en existe qui séjournent
dans les profondeurs.
C'est ainsi que dans le bassin de Paris, une vaste nappe
d'eau thermale à 28° a été révélée par les ruisseaux d'eau
tiède qui jaillissent des forages de Grenelle et de Passy. Jus-
qu'alors, des considérations théoriques seules pouvaient en
faire supposer l'existence. Il est très possible, si ce n'est pro-
bable, qu'il en existe d'autres plus chaudes dans les couches
appartenant aux terrains stratifiés sous-jacents, crétacé
inférieur, jurassique, triasique ou autres, dont beaucoup
sont perméables. Il en est de même dans toutes les régions
où les puits artésiens fournissent des eaux chaudes, ainsi
que dans bien d'autres contrées qui n'ont pas encore été
l'objet de forages.
De même les tremblements de terre, en produisant des
crevasses profondes, provoquent, de temps à autre, le jaillis-
sement d'eaux thermales.
RÉSERVOIRS SOUTERRAINS DEAU CHAUDE. 163
Lors du tremblement de terre de la province de Con-
stantine, du 21 août 1856, il est sorti de divers points et
avec une violence extraordinaire des eaux dont quelques-
unes étaient chaudes. Dans le lit crevassé du Sefsaf, près de
Philippeville et dans d'autres cours d'eau, la terre s'en-
tr'ouvrant laissa échapper des masses d'eau si chaudes, que
les blanchisseuses furent obligées de quitter précipitam-
ment leur ouvrage. En quelques points l'eau s'élançait
jusqu'à 1",50 au-dessus de l'orifice.
Le 25 décembre 1884, à 2 kilomètres des célèbres sources
thermales d'Âlhama, le tremblement de terre ouvrit une
crevasse, d'où surgit une source sulfureuse très considé-
rable, à la température d'environ 40\ accompagnée d'abon-
dantes émanations d'hydrogène sulfuré.
CHAPITRE IV
PRINCIPALES CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOU*
TERRAINES ACQUIÈRENT DES TEMPÉRATURES PLUS OU
MOINS ÉLEVÉES.
§ 1. — PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTICLINALES.
Les ploiements et redressements de la stratification forcent
souvent les eaux qui circulent dans les couches perméables,
comprises entre des couches imperméables, à pénétrer plus
ou moins profondément, puis à revenir vers la surface après
s'être notablement échauffées. Les lignes anticlinales de ces
ploiements, par suite des fractures qu'elles présentent, sont
éminemment favorables à ces retours à la surface.
C'est ainsi que parait s'expliquer la thermalité des eaux de
la province de Constantine, particulièrement dans le
région saharienne. Aux nombreux exemples qui ont été
signalés plus haut (t. I, p. 167 à 184), nous ajouterons
quelques observations.
Les sources considérables qui émergent dans le terrain
saharien du Zab occidental ne peuvent être fournies par les
eaux de pluie qui tombent dans l'espace très restreint com-
PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTiaiNALES. 165
pris entre les bouillons de ces sources et le pied des mon-
tagnes crétacées qui limitent au nord le bassin saharien*. La
quantité de pluie qui y tombe annuellement est en effet
très faible et le bassin hydrographique qui la reçoit est tout
à fait insignifiant.
La température élevée de certaines sources sortant du ter-
rain saharien montre qu'elles viennent d'une assez grande
profondeur. Leur alimentation est assurée par des nappes
abondantes subordonnées aux divers étages du terrain cré-
tacé, nappes dont les unes arrivent directement jusqu^au
jour, et dont les autres passent souterrainement du terrain
crétacé dans le terrain saharien.
C'est de gouffres situés dans le lit même de la rivière,
en plein terrain tertiaire supérieur, que des sources vo-
lumineuses jaillissent à Biskra avec une température de
On a supposé à tort qu'elles proviennent des infiltrations
supérieures de la rivière à Taval d'El Outaîa : s'il en était
ainsi, leur température ne serait pas aussi élevée.
Il s'agit ici de véritables sources jaillissantes naturelles»
qui doivent leur thermalité à la profondeur d'où elles
dérivent : leur point d'émergence est en rapport avec les
allures des couches qui sont pliées, de manière à former
une cuvette dont le thalweg se relève à partir de Biskra vers
le N. E.
Dans les puits artésiens de la province de Gonstantine, les
eaux jaillissantes ont souvent présenté des températures
comparativement très élevées. Rapprochées des profondeurs
où la sonde les a rencontrées, elles conduiraient, si l'on n'a
pas affaire à des eaux thermales venant de plus bas, à des
> Ville. Bulletin de la Société géologique de France, 2* série, t. XXU, p. 113.
* On a vu plus haut que la température moyenne de Biskra est ^e 22*,9.
166 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTEURALNES S*fiCBAUFFE^T.
taux d'accroissement exceptionnellement rapides. C'est ainsi
que pour beaucoup, cet accroissement serait supérieur ù
1^ par 15 mètres : 1* par 7'°,60 dans l'oasis d'Ourir (sondage
nM) ; 1^ par 6 mètres à Koudiat Sidi lahia (sondage n"" 3), et
à El Amri, oasis de Zab Dahari (sondage n" 1); 1** Par 5", 6
à G'hamra (Oued Rir) sondage n** 6; T par 5 mètres à Mraïer
(sondage n* 9) et à Ourlàna (sondage n* 5) ; 3", 15, 3 mètres
et même de 2",40 dans les sondages n" 3, n** 4 et n' 2 d'El
Amri, région du Ras El Ain Dahraoui.
Mais ce n'est pas à de tels accroissements dans la tempé-
rature des roches qu'est due la thermalité de ces eaux jaillis-
santes, tant naturelles qu'artificielles. Cette circonstance
parait tenir à ce que, comme on vient de le voir, les
nappes qui les alimentent proviennent de régions lointaines
et que les couches entre lesquelles elles sont comprises, les
ont préalablement forcées à descendre à des profondeurs
plus ou moins grandes, à la manière de ce qu'a appris l'expé-
rience des puits de Grenelle et de Passy. Toutefois, il y a des
discordances entre les résultats correspondants à une même
profondeur dans des puits différents. Le fait peut être dû, à
part les erreurs d'observation, à ce que des nappes de divers
niveaux superposés s'épancheraient et se mélangeraient les
unes les autres.
Dans le département du Gers plusieurs sources thermales
sortent au milieu de couches tertiaires horizontales. Ce sont
celles de Barbotan, commune de Cazaubon, dont la tempéra-
ture atteint 35% et celles du groupe de Castera, de Masca et
de Lavardens, d'une température de 25\ Bien que distantes
d'environ 45 kilomètres de la première localité, ces der-
nières s'y rattachent par les circonstances de leur gisement,
non moins que par leur composition. Un petit pointement
de terrain crétacé supérieur, qui se montre en relation avec
elles en explique la formation, ainsi que l'a montré M. Jac-
PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; LIGNES ANTÏCLINALES» 167
quot^ Ces mêmes couches
affleurent le long de la chaîne
des Pyrénées dans des posi-
tions redressées. Elles pa-
raissent donner naissance à
ces sources thermales, que
Ton peut qualifier d'artésien-
nes.
La source des bains d'Yver-
don doit sans doute sa Iher-
malité à une disposition du
même genre que montre la
coupe (fig. 18). La tempéra-
ture de 24* est en excès de
15*^ sur la température lo-
cale.
D'après une communica-
tion obligeante qu'il vient
de me faire, M. Schardt croit
avoir reconnu que plusieurs
sources de la colline de
Chamblon, qui en est très
voisine, présentent aussi des
températures plus élevées que
les sources ordinaires. La fi-
gure expliquerait aussi ce
dernier fait.
Dans cette localité trois
groupes de sources profondes,
bien distinctes des petites
sources superficielles , se
< Comptée rendus, t. LX. p. 067, 1865.
i68 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
trouvent, sur les versants occidental et septentrional, le
long d'une zone de dislocation très prononcée des couches
néocomiennes, laquelle est marquée par un redressement
très fort, ainsi que par une faille bien évidente, à l'altitude
de 440 mètres. Le groupe le plus important est celui du
Moulinet, sur le flanc ouest. Il est formé par six sources
toujours abondantes jaillissant au-dessus du sol avec une
température moyenne de 9%9. A un kilomètre au sud se
trouve la source de la grange Décoppet, également très
' - \ l 3
Fig. 19 -> Courbure anticlinale d'où jaillissent les sources thermales de Baden en Argovie.
T,, rauschelkalk supposé; T,, (keuper, grès, argiles bigarrées et gypse) perméable; L, lias
(argile noire) perméable ; J|, dogger, calcaire ferrugineux perméable ; J^, roalm (calcaire de
Baden) perméable. — M, mollasse. — D'après l'obligeante communication de M. le professeur
Albert Heim.
abondante et de la même température, c'est-à-dire à peu
près égale à la température moyenne du sol. Des sources de
12%2 sortent du pied nord de la colline, à la Blancherie. Le
groupe le plus intéressant est celui des sources du Moulin
Cosseau , qui alimentent maintenant la ville d'Yverdon.
Deux d'entre elles distantes de 10 mètres, qui jaillissent
d'une faille béante, mettent en contact la marne d'Hau-
terive et le calcaire valangien inférieur; l'une et l'autre
marquent 14\4 à 14", 6.
Les sources de Baden en Argovie, d'une température
PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUCHES; UGNES ÂNTiCLlNALES. 1C9
de 46 à 50% jailissent dans un chainon oriental du Jura,
au fond de la vallée de la Limmat qui suit une fracture trans-
versale de ce chaînon, et dans des conditions que M. Albert
Mousson a très bien fait connaître'. La figure 19, que je dois
à l'obligeance de M. le professeur Albert Heim présente, sur le
premier plan, un profil longitudinal de la Limmat et plus
loin un profil transversal de la Làgern. (fig. 20). A 5 kilo-
mètres à l'est des bains, la voûte de la Lâgern est complète-
ment fermée, de sorte qu'on ne voit affleurer que le cal-
daire ferrugineux perméable (dogger). Les sources thermales
jaillissent précisément dans une partie restreinte où les
Echelle :
. 3*"
Fig. 90. — Coupe de la Lâgern, le long de la Limmat. L, lias; J|, dogger (calcaire ferrugineux
perméable ; J^, malm (calcaire de Baden) perméable. — D'après M. Albert Heim.
argiles liasiques, qui sont imperméables, ont disparu et où
affleure le keuper, en partie perméable, formant une sorte
de voûte.
C'est peut-être dans les couches triasiques qui affleurent
au nord-ouest de Baden, au sud de la Forêt Noire et à un
niveau plus élevé, d'après une coupe donnée par M. Heim',
que les sources thermales dont il s'agit trouvent leur ali-
mentation.
Il en est probablement de même de la source de Schinz-
nach, qui sort d'une cassure tranversale du même chaînon
' Umgebunge von Baden^ 1840.
* Congrès international de Bologne, pi. lY du travail de ce savant.
170 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
ariuMiri j
» 1^
4M'1-M
9 ^■'
- &s
jurassique» à une distance de 8 kilomè-
tres de celle de fiaden et dont la tem-
pérature est de 31%5.
La source thermale de Soultz-les-
Bains, en Basse Alsace, jaillit de la par-
tie convexe de couches bombées appar-
tenant au grès bigarré ; sa température
est de 16,^2, c'est-à-dire supérieure d*en-
viron 6** à la température ordinaire*.
Non loin de là, dans la vallée de la Mos-
sig, à la papeterie de Vasselonne, une
source surgit dans des conditions ana-
logues avec une température de 17^,5.
Les sources thermales d'Aix-la-Cha-
pelle et de Borcette (Burtscheid) sor-
tent, comme on Ta vu plus haut (T. 1,
p. 266 et fig. 152) de deux plis anticli-
naux du terrain dévonien qui sont pa-
rallèles entre eux. Leur température at-
teint 72%8.
Il en est de même d'Ems (T. I, p. 267
et fig. 133) dont la température s'é-
lève à 47%5; il faut toutefois ajouter,
pour cette dernière localité, que le
basalte pointe à 2 kilomètres au nord-
est des sources.
Dans la chaîne des Âpalaches et
l'État de Virginie, il existe 56 sources
thermales réparties dans 25 localités
Leur température atteint 42^ 46 de
ces sources sont situées sur des axes
' Daubrée. Detcriplion géologique du But-Mm, p. 565.
PLOIEMENTS ET REDRESSEMENTS DE COUGBËS; UGNËS ANTICimALES. 171
anticlinaux, ou tout à côté de ces axes, ainsi que l'ont
appris les belles observations de William Rogers^ Les
m
EUT
....^'^^^^^^^^^-^^.^^^
9E
IV M
Fig. 22. — Coape inontraDt comment les Hoisprings jaillisent d'un bombement anticlinal.
1 i VI, divers sous-étages du siimien inférieur; VU et VIU, sous-étagcs du silurien supérieur.
~ Diaprés William Roggen .
ligures 21, 22, 25 et 24 montrent bien ces faits.
D'après M. Abich ' les sources thermales dans le Gougourt
MO
.2
Fïg. 23. — Coupe passant par les sources Gap et Ebbing, montrant comment la première jaillit
d'un bombement anticlinal et la seconde d'un redressement. 1 à VI, divers sous-étages du
silurien inférieur. — D'après William Roggers.
Tau, entre Pelrowsk et Paraul, au nord du Daghestan, ont
une température de 34\5 Elles apparaissent au centre même
FIg. 24. — Coupe passant par les sources thermales de Wilson et à travers la montagne
Garden, montrant comment les sources jaillissent sur le dos d'une inflexion anticlinale ; 1 à VI,
divers sous-étages du silurien inférieur; Vil et VlU, sous-étages appartenant au silurien
supérieur. — D'après William Roggers.
d'un bombement elliptique (fig. 25), dont le fond est occupé
par le terrain crétacé et les bords formés par des grès ter-
tiaires. C'est encore une sorte de puits artésien naturel.
* Association of american geologisls. Boston, 1843.
* ThermalqveUe in den kaukasischen Làivdern. Tiflis, 1865.
17S CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
Des divers exemples qui précèdent, on peut rapprocher
celui que fournissent les sources thermales de Staniza Michaî-
09
Hirem^ff^^
Fig. 25. — Goupo montrant comment dans le Daghestan une source thermale jaillit au milieu
d'un bombement de terrain crétacé. — D'après M. Abich.
low, dans la province caucasienne*. Ici les couches, quoique
tertiaires, sont redressées à 87 \ c'est-à-dire presque verti-
9 N
Fig. 26. — Source thei-male près Slaniia-Michailow, province caucasienne, a, grès blanc im-
prégné çà et là d'une matière charbonneuse ; 6, grés décomposé renfermant de l'alun de fer
et du soufire natif; c, grés schisteux avec pyrite de fer disséminée; d^ schiste argileux aussi
avec pyrite ; e, grés; À marne schisteuse; g, grès analogue à G. — D'après M. Abich.
calement, ainsi que le montre la figure 26, empruntée à
M. Abich ; leur température est de 71%25.
§ 2. — FAILLES OU PARAGLASE8.
Dans bien des cas les failles ou paraclases, avec leur pro-
fondeur indéfinie, servent tout naturellement de canaux de
Mémoire précité^ p. 3 et 4.
FAILLES OU PARAGLÂSES. 173
remonte aux sources thermales. G*est ce qui ressort des
exemples qui suivent.
Près de Ghâtenois, en fiasse Alsace, des sources faiblement
thermales (18*) jaillissent au milieu de graviers et de sables,
du pied de la montagne dite Hahnenberg, dont la base est
formée de granité, et de la faille même qui, limitant cette
roche, sépare la chaîne des Vosges de la plaine.
De l'autre côté de cette plaine, dans le grand-duché de
Bade, les sources thermales d'Erlenbad et de la Hube, dont
les températures sont de 21* et de 28\ sortent de la faille
qui sépare les roches anciennes de la Forêt Noire des roches
stratifiées superposées à celles-ci.
Il en est de même pour la source thermale de Saeckingen,
également à 28* et placée à la limite méridionale de la
Forêt Noire, sur une faille qui a juxtaposé le granité au grès
bigarré.
Dans la partie occidentale de la chaîne des Vosges, on peut
citer aussi, à 6 kilomètres de fiains, Fontaines-Chaudes, où
une source abondante sort avec une température de 21*4
d'une faille, dont le bord occidental, fortement relevé, mon-
tre en saillie le grès des Vosges et le grès bigarré.
Comme on l'a vu (T. I p. 251 et fig. \ 17 et 118) les sources
thermales de Bourbonne-les-Bains jaillissent, dans une dislo-
cation qui se rattache à la chaîne des Vosges, d'une faille
bien accusée. Leur température atteint 68*.
En Auvergne les sources thermales, bien que liées aux
roches volcaniques anciennes, arrivent souvent au jour par
des failles. Telles sont celles de Royat, sur la grande cassure
séparant le granité de l'arkose, et celles de Chatelguyon
également sur la limite occidentale de la Limagne.
Les sources des Eaux-Chaudes (Basses-Pyrénées) se présen-
tent dans la syénite, roche qui occupe le fond de la vallée
du gave d'Ossau à partir de l'établissement thermal, en se
174 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES SËCHAUFFENT.
rattachant du côté du sud au massif granitique des envi-
rons de Gabasqui (fig. 27).
Gomme l'indique le plan, le terrain granitique projette
vers le nord une bande étroite et allongée qui se termine
à quelques mètres seulement au delà de l'établissement, et
c'est sur cette bande granitique que reposent, à Test et à
j-
J L
Echelle:
Jt 5 1.
-L-
-t-
J-
¥ig, 27. — Coape et plan montrant les conditions géologiques dans lesquelles jaillissent les
sources S des Eaaz-Chaudes. y, granité ; I, calcaire de transition laminé, calcschisles et
schistes argileux ; Ce, calcaire crétacé; w, ophite de Cesy ; f f, faille. — D'après M. Genrpau.
l'ouest, les escarpements calcaires abrupts qui dominent la
station thermale. Les sources dites le Glol^ l'Ësquiretle
tempérée, l'Esquirette chaude et le Rey, jalonnent très
nettement une ligne parallèle au cours du gave, dans la
traversée des Eaux-Chaudes*. Il est à remarquer que la
* D'aprit l'obligeante communication de M. Genreau.
FAILLES OU PâRAGLASES. 175
thermalité des sources de 10%5 à 36%4 est d'autant plus
élevée que les griffons sont plus au nord, et plus rapprochés,
par conséquent, de cette faille transversale séparant le
terrain granitique et le terrain crétacé, des calcaires de
transition de Gourzy. La source du Glot est la plus chaude
de toutes et celle de Minvielle, qui est la plus méridionale,
la plus froide. Cette observation ferait présumer que les
fissures parallèles à la vallée, sur lesquelles se jalonnent les
griffons, ne sont guère que des ramifications latérales d'une
fracture beaucoup plus importante, masquée par les
éboulis du Gourzy, et dans le voisinage de laquelle des
recherches pourraient amener la découverte de nouvelles
sources. La vallée est d'ailleurs un type de fracture des
mieux caractérisés, comparable à la Via-Mala près deSplûgen.
Ainsi que M. Lory l'a reconnu dans le Briançonnais, on
voit sortir d'une même faille : les belles sources thermales
du Monestier de Briançon, celles de Brides et de Salins
près Moutiers. Celles d'Arbonne et celles du Pré Saint-Didier,
vallée d'Aoste, sont sur le môme alignement.
Quant aux sources minérales de TEchaillon, Saint-Jean
de Maurienne, du col de la Seigne et de la Saxe, à Cour-
mayeur, elles sont situées sur une faille toute différente,
s'étendant sur plus de 260 kilomètres, depuis le Briançon-
nais jusqu'en Valais; car les sources thermales de Saxon
lui appartiennent; peut-être aussi celles de Louèche.
Il en est de même, d'après ce savant géologue, des sources
thermales de Lamotte-les-Bains qui jaillissent dans la gorge
du Drac, de la lèvre inférieure d'une grande faille dirigée
nord-sud et passant près du Château de Lamolle.
Gréoulx, Basses-Alpes, dont la température est de 38", sort
aussi d'une grande faille*.
* Voir aussi une note de M. Léon Lévy. Comptef rendue, t. XC, p. 628. 1880.
176 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES SÊCHâUFFëNT.
La faille terminale des Alpes autrichiennes, non loin de
Vienne, donne passage à un groupe de sources thermales
échelonnées entre Wirflach et Fischau, sur une longueur
d'environ 11 kilomètres. Cette faille est représentée, tome I,
en plan et en coupe par les Ggures 125, 126 et 127, page 260
et 261 . Baden est le point le plus remarquable de cette
ligne thermale. Ses sources dont la température atteint 54^,9
sortent dans le thalweg de la vallée et précisément à l'inter-
section de la faille principale avec d'autres cassures. Les
sources de Modling ou Môdling ont 24" ; celles de Fischau
20"^ et de Vôslau 23\
Si l'on jette un coup d'œil sur la carte géologique d'une
partie des bords de la mer Morte, on est frappé, dit M. Louis
Lartet, du nombre des sources thermales et de leur aligne-
ment remarquable, le long de la faille principale du bassin
de la mer Morte*. Toutefois, il convient d'ajouter, comme
on vient de le voir pour l'Auvergne, que ces mêmes sources
sont en relation avec des pointements basaltiques.
Dans les Apalaches de la Virginie, outre les nombreuses
sources qui jaillissent d'axes anticlinaux, il en est qui
sortent de lignes de failles ou à proximité.
Aux exemples naturels qui viennent d'être signalés, on
peut ajouter un fait, dont la connaissance est due à des
travaux de mines.
Le 30 avril 1882, les eaux ont fait irruption dans la
fosse n%6 de Douvrin, de la Compagnie des mines de Lens,
Pas-de-Calais (voir plus haut, p. 144, fig. 16). Leur invasion
est due à la rencontre d'une faille par une galerie g , à
proximité du calcaire carbonifère c. Charriant avec elle des
boues et des débris, une masse d'eau se précipita par cette
faille, avec une rapidité telle que les ouvriers n'eurent que
* De Luynes. Voyage à la mer Morte^ t. III, p. 105.
FfLONS MÉTÂLUFËRES. 177
le temps de se sauver et que les chantiers durent être aban-
donnés. Un obstacle naturel qui avait arrêté les eaux venait
de se briser sous leur énorme pression. Au dire des ouvriers,
elles devaient être à une température de 20 ou 25* et
répandaient une odeur sulfureuse bien prononcée. En
même temps, tout près de là, à la fosse n^ 2 de Meurchin, le
niveau habituel, qui est à 24 mètres au-dessus du niveau de
la mer, baissa régulièrement jusqu'au 9 mai de 9",57.
§ 3. — PILONS MÉTALUFÈRES.
L'étude du régime des eaux nous a donné l'occasion de
signaler (tome I, p. 280 à 289) la situation sur des filons
métallifères des sources thermales de Plombières, de La
Malou, de Néris, de Bourbon-Lancy, de Sylvanès, de Trébas,
de Balaruc, de Badenweiler, de Kautenbach, de Freyberg,
de Garlsbad, de la Tolfa, et de Hammam-Rhira en Algérie.
Dans ce dernier pays on pourrait citer également celles de
Guelma' qui ont 32% à proximité des filons de plomb; celle
qui jaillit à Milianah d'un filon de cuivre pyriteux très
récent, puisqu'il coupe le terrain tertiaire moyen'; celles
de Hammam-N'baïls, province de Constantine, sortant du
terrain crétacé, à côté du gtte de zinc auquel elle a donné
son nom '.
Parmi les nombreuses failles qui traversent les contreforts
du Morvan, il en est une qui termine le massif vers l'ouest,
en faisant buter le terrain jurassique inférieur contre les
« Pooniel, t. I, p. i87.
* Ville. Notice êur Uê provinces eTOran et d'Alger y p. 103.
s Ânnalee dee minet, 0* série, t. XX, p. 24.
II — 12
178 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EADX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
terrains porphyriques. Elle donne passage aux sources de
Saint-Honoré, à son intersection avec un filon de porphyre
(figure 28), et sur le prolongement des filons bary tiques et
Fig. 28. — PUn des lources thermales S S de Saint-Honoré (Xiévre). y, granité; c, filons de
porphyre; Tp, terrain tertiaire supérieur; A, alluvions; ï F, faille thermale. — D'après
M. Vélain.
fluorés du Vernay. On trouve en effet de nombreuses
veinules pyriteuses avec quartz corné dans le porphyre de
Flg. S9.— Source thermale S rencontrée dans la mine de Huel-Seton, en Comouailles. Sch, sdustei
dits killat; %, dyke de porphyre ; f f, filon mélalUfére coupé et rejeté par le filon f f . —
D'après M. Arthur Phillips.
rétablissement, et de la fluorine derrière les bains, au pied
même de Tescarpement*.
* Vélain. Bulletin de la Société géologique, 3* série, t. VU.
FILONS MÊTALLfFÈRES.
i79
En Gornouailles, les travaux exécutés à la mine de Huel-
Seton, près Gamborne, ont fait jaillir à une profondeur
de 292 mètres une source thermale à 35^ qui profite du
100
Echelle
aoo 3to
«00
MOT
— I
Pig. 30. — Carte représeaUnt le filoo de Comslock qui est Aguré en noir. D^, diorite ; D», diabue
D'après M. Roland Duer Irving.
filon, à un point où il est coupé par un filon croiseur
(fig. 29).
Le filon de Comstock, figures 50 et 3i, dans l'État de
Nevada, est célèbre par l'énorme quantité d'argent et d'or
i80 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
qui en est sortie depuis 1851, époque où il a été attaqué,
valeur qui au 50 juin 1880 s'élevait à 1530 millions de
francs.
La température des eaux qui affluent dans les travaux a
toujours été assez élevée : à la profondeur de 808 mètres
elle a atteint 70°. En même temps le volume des eaux deve-
nait extrêmement considérable et s'élevait annuellement
à 4 200 000 tonnes'. C'est, pour le dire en passant, un
grand obstacle à l'exploitation ; car la température de l'air
des galeries atteignant 47% les mineurs ne peuvent y tra-
Vcrum du
Echelle
C 100 200 AOb «00 soc^
I 1 ' — • ' I
Fi^. 31. — Coape des roches encaissant le filon de Corostockf sui?ant la direction du tunnel
de Sutro. D., diorile; D*,diabase. — D'après M. Roland Duer liTïng.
vailler que peu de temps et moyennant un rafraîchissement
artificiel obtenu à l'aide de blocs de glace, ainsi que par une
pluie d'eau froide convenablement dirigée. Pour échauffer
à partir de la température moyenne du lieu une telle
quantité d'eau, ainsi que l'air qui circule dans les galeries,
il faudrait, d'après le calcul de M. le professeur Ghurch, de
rOhio, une quantité totale de 55 560 tonnes de charbon.
On s'est demandé si cette chaleur provenait de l'oxydation
de pyrite ou de la kaolinisation de la roche voisine. Il paraît
* Forlh Annuai report of the Vniled States gtologtcal Survey, 1884, p. 3Q3.
« Ouvrage précité, volume de 1879.
CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS CUNÉIFORMES. 181
très probable qu'elle est empruntée aux roches cristal-
lines adjacentes, d'où Teau jaillit sous une forte pression,
principalement dans la partie orientale du filon. Cette
chaleur se rattacherait ainsi à celle des sources bouil-
lantes dites Steamboat, et qui jaillissent à H kilomètres de
distance.
liCS sources de Takanoku, au Japon, dont la température
est de 40*, sont intimement associées à des gîtes de cuivre
et sortent par des galeries d'exploitation.
§ 4. — CASSURES diverses; poi:«tem£nts cunéiformes.
Des cassures de dispositions très variées peuvent, comme
les failles, permettre aux eaux de revenir à la surface, après
qu'elles se sont réchauffées dans la profondeur. Nous n'a-
jouterons qu'un petit nombre d'exemples à ceux qui ont été
mentionnés plus haut. Ils sont relatifs, pour la plupart, à un
type que Ton peut qualifier de poinlements cunéiformes, la
nature de la roche intercalée pouvant varier beaucoup
suivant les cas.
La source thermale de Niederbronn (fig. 32) sort d'un
lambeau du grès bigarré qui a été intercalé au milieu du
muschelkalk\ Dans la ville même, celte intrusion se montre
d'une manière d'autant plus frappante que des carrières
contiguës et au même niveau sont ouvertes dans chacun do
ces deux étages géologiques. La température, qui est de 18%8,
est d'environ 7* plus élevée que celle des sources ordinaires
qui sont situées à la même altitude.
Plusieurs localités thermales de cette région correspondent
< Daubrée. Deicriplion du Baê-Rhin, p. 5C1, 1852.
18) CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCUAUFFEXT.
à des poinlements de granité, isolés et de petite dimension,
qui apparaissent à la base du grès des Vosges, au fond de
vallées dont la fracture originelle parait se rattacher à ces
pointements. Tel est le cas à Plombières, dont il a été question
plus haut, parce que les sources profitent en grande partie
de filons métallifères pour arriver au jour. À Bains, à 14 kilo-
mètres O.-N.-O. de Plombières, des sources d'une température
de 48^ à 50% également utilisées par les Romains, sortent des
cassures du grès des Vosges, mais au milieu duquel se trou-
vent des intrusions de granité, soit dans la vallée du fia-
gnerot, soit dans celle de Goney.
Non loin de là, des eaux à SS"" jaillissent abondamment à
HO
Echelle des longueurs Echelle des hauteurs
î 1 1^ î*" ?.
Fig. 31 — Pointement cunéirorme de grès bigarré, d*oû jaillit la source tbermale S de Nieder-
broon. V, grès des Vosges; t,, grés bigarré; t,, muscbelkalk.
la Ghaudeau, du grès des Vosges, à côté d'un pointement de
granité porphyroïde.
Des dispositions toutes semblables se trouvent dans le
nord de la Forêt Noire, à Bade, grand-duché de Bade. Au fond
d*une vallée qui paraît récente, un lambeau restreint de
granité et de gneiss accompagné de terrain carbonifère, a été
intercalé à travers le grès rouge (fig. 53). Les fentes et fis-
sures de ces roches forment les canaux des sources thermales,
dont la température atteint 67%5. Elles jaillissent à plus de
30 mètres au-dessus du fond de la vallée, sur une longueur
d'environ 200 mètres'.
De même que les thermes de Wildbad dont il a déjà é(c
* Stndberger. Die Gegend des Baden, p. 41.
CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS GUNËIFORMES. 483
question (t. I, p. 274), les sources tièdes de Liebenzell,
grand*duché de Bade, sont en rapport avec une situation
anormale du granité qui forme un coin de petite dimension
à 1 kilomètre des sources et que des forages ont rencontré
près de celles-ci, à une distance de 50 mètres de la surface.
Ces sources ont des températures de 12%5 à 18®,7, c'est-à-dire
très notablement supérieures à celle des sources ordinaires
de la contrée, qui est de ^0^ La source dite Gute-Brunne, à
5 kilomètres au N.-O. de Liebenzell, atteint 23%7. Walchner
a justement appelé l'attention sur ces faits.
Les vallées au fond desquelles sortent les diverses sources
016?N. E16?S
EcJchôfen
(3M)
Echciîp des lon^ncurs Echelle des hauteurs.
î I^^'^ . U-lu-j \ i Sï—i I ' ' T'
fig. 33. — Coupe montrant les conditions géologiques dans lesquelles jaillissent les sources
Uiermales de Bade (grand-duché de Bade). I, schistes de transition ; H, grès honiller ; G, grés
rouge (rothliegende) ; y, granité qui forme un pointement cunéiforme, conjointement avec
les schistes, dans cette partie de la vallée. — D'après M. F. Sandberger.
du nord de la Forêt Noire paraissent, comme celles des Vosges
méridionales, avoir été préparées par des fractures en rap-
port avec les pointeraents d'où jaillissent les eaux ther-
males.
Dans la chaîne des Pyrénées, le granité forme, comme on le
sait, de nombreuses protubérances qui se sont fait jour au
travers de roches stratifiées d'âges divers. C'est surtout sur
la limite terminale de cette roche cristalline et des schistes
anciens que se montrent les sources thermales si nom-
breuses de cette chaîne. A Bagnères de Luchon, elles
sortent d'une zone d'enchevêtrement de roches granitiques
et de schistes micacés, probablement métamorphiques et
184 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCDAUFFENT.
pour la plupart dans le granité. Elles jaillissent par une
série de lilhoclases dirigées en moyenne N. 27* 0. C'est
dans ce massif que des galeries de captage ont été exécutées
avec un développement considérable, de manière à atteindre
la plupart des sources à leur point d'émergence. La plus
chaude, la source Bayen, a 66".
Les sources des Eaux Chaudes dont on vient de parler,
comme jaillissant d'une faille, méritent d'être mentionnées
Fig. 34. — Plan des sources de Cauterets. y, granile; I, terrain de transilion métamorphique;
A, alluvion. La ligne ab est dirigée sud 70* ouest. — D'après une communication obligeante
de M. Genreau.
ici, une masse de granité intercalée formant une des parois
de cette faille.
A Cauterets (Hautes-Pyrénées)* les sources thermales dont
la température varie de 43 à 54* se divisent en deux groupes
(fig. 54 et 35).
1* Le groupe des sources du sud, comprenant la Rail-
1ère, le petit Saint-Sauveur, le Pré, Mauhourat, les Œufs
et le Bois. Toutes ces sources jaillissent du terrain grani-
tique. Les travaux faits autrefois à la source de Mauhoura
* D'après une obligeante communication de M. Genreau, ingénieur en chef des mines.
CASSURES DIVERSES; POINTEMENTS CUNÉIFORMES. 185
ont établi que le granité y était recoupé par trois séries de
diaclases parallèles.
2* Le groupe des sources de César, de Pauze et des Espa-
gnols, situé au sud-est de Cauterets, sur le versant de la
montagne du Bois. Ces sources ont leurs points d'émergence
dans le terrain de transition métamorphique, phyllades,
calcschistes, etc., qui recouvre le granité de la montagne
de Riart. Le terrain de transition, qui est à ciel ouvert sur
dO. NE.
Fig. 55. — Coupe dirigée du N.-E. ou S.-O. au travers des sources de Cauterets. y, granité;
I, terraîD de transition métamorphique; Â, alluvion; Â|, atlerrissemeats cimentés parles
eaux minérales. — D'après M. Genreau.
le versant de la montagne du Bois, se cache sous des atter-
rissements, à la hauteur de César-Vieux. Les suintements
des eaux sulfureuses qui s'élèvent de la roche de transition
ont cimenté les atterrissemenls superposés à cette roche et
les ont rendus imperméables comme on l'observe, d'après
M. François, à l'aval de beaucoup de sources sulfureuses
sodiques des Pyrénées. A ce groupe se rattache la source de
Rieumizet.
D'après d'Arçhiac*, toutes les sources thermales des Cor-
* Mémoireê de la Société géologique, t. YI, 1850, p. 430.
i86 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ËCHAUFFENT.
bières et celtes ^famUée de TAude, depuis les volumineuses
sources d'Âlet ou Âleth et de Campagne jusqu^à Ginols
dans le bassin de Quilian, comme celles des Bains de Rennes,
dans la petite vallée de Sal, sont en rapport avec des disloca*
lions ou des failles traversant des roches secondaires ou ter-
tiaires inférieures et semblent en être la conséquence. En ce
qui concerne en particulier les deux sources thermales de
Campagne, il n'est pas douteux qu'elles ne soient liées aux
dislocations du groupe d'Âlet.
En appendice, nous placerons, d'après M. ChoffatSles
nombreuses sources thermales qui, en Portugal, jaillissent
au voisinage d'éruptions d'ophite et de teschénite. Elles se
présentent dans des vallées anticlinales, bordées presque
toujours par des collines appartenant au jurassique supé-
rieur, dont le fond est occupé par des roches rouges à quartz
bipyramidé et mica, rappelant les phénomènes dits ophiti-
ques bien connus en Espagne et sur le versant français des
Pyrénées.
Parmi les sources sortant de fractures évidentes nous
mentionnerons encore celles de Pfeffers ou Pfaffers, près
de Ragatz, qui jaillissent au fond de la fracture si sauvage
et si imposante où mugit la Tamina. D'après Escher, ces
sources sortent de schistes et de calcaires nummulitiques, à
la fois par des diaclases que Tœil peut suivre jusqu'à plus
de 150 mètres de hauteur, à cause de Toxyde de fer qui les
enduit, ainsi que par les surfaces de séparation des couches,
sur une longueur de plus de 150 mètres. Il est à noter que la
sortie des sources n'est qu'à 2 kilomètres du sommet de la
Calanda.
^ Bulletin de la Société géologique, 3* série, t. X, p. 284, 1882.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 187
§ 5. — ASSOCIATION AUX YOLGANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES YOLGAIflQUES
TELLES QUE LES BASALTES ET LES TnACHTTES.
Les volcans, lors même qu*ils n'ont plus donné d'éruption
depuis les temps historiques et qu'ils sont qualifiés d'éteints,
sont souvent le siège de sources thermales, reste de leur
ancienne activité. Il en est de même de roches volcaniques,
telles que les basaltes et les trachytes, plus anciennes encore
et dont l'âge remonte souvent a l'époque tertiaire moyenne.
La fréquence de cette association a été depuis longtemps
signalée par Léopold de Buch, fierzélius, Stift, Keferstein,
Boue, Daubeny, Bischof, Forbes et d'autres.
La région volcanique de la France, particulièrement
l'Auvergne, présente de nombreux exemples de ce gisement
de sources thermales.
Tandis qu'elles font à peu près défaut dans une grande
étendue de notre plateau granitique central, elles abondent
dans les parties qui ont été traversées par des roches
éruptives géologiquement récentes. Souvent même elles sont
au milieu de ces roches ou dans leur voisinage immédiat.
Telles sont les sources de Clermont-Ferrand (Saint-AUyre et
autres, 19' et 25'); celles de Royal, 35%5; celles du Mont-
Dore, 45' ; celles de la Bourboule, 52' (tome I, p. 1 20, fig. 66
et 67); celles de Chaudesaigues, 81',5.
Quelquefois les sources jaillissent à quelque distance des
roches éruptives, mais sans qu'il soit possible de méconnaître
leurs liens d'origine avec elles.
Une relation générale du même genre se manifeste en
Allemagne. Ainsi, au milieu même de la protubérance basai-
188 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCHAUFFENT.
tique du KaisersluhU grand-duché de Bade, le petit lambeau
de calcaire cristallisé qui s'y trouve enclavé livre passage à la
source de Vogtsburg, avec une température de 22*,5. On a vu
plus haut que les sources du même massif ont une tempé-
rature notablement plus élevée que celles des régions
voisines.
Les sources nombreuses et abondantes de Teplitz-Schœnau
jaillissent, à l'altitude de 216 mètres, du porphyre, mais
dans le voisinage de phonolithes qui ont percé les coucher»
crétacées. Elles parviennent au jour par une série de fentes
parallèles à la direction moyenne du versant sud de TErz-
gebirge^ Leur volume est d'environ 260 litres par minute.
Dans le district de Schemnitz-Kremnitz, les sources de
Vichnje et de Skleno sont en rapport évident avec les
éruptions du rhyolithe'. Les premières à une température
de 45%7, les secondes, au nombre de huit, varient de 18%7
à 52%5. En outre la source d*Eisenbach, près Schemnitz,
sort des tufs rhyolithiques'.
Les monts Euganéens, dans la province de Padoue,
remarquables par leur isolement au milieu de la basse
plaine de la Vénétie, sont généralement formés de calcaires
de l'époque crétacée, que traversent et recouvrent en partie
des masses trachytiques et basaltiques. Au pied de ce groupe,
il existe, du côté de l'est surtout, une quantité de sources
thermales. Celles de Montirone, près de la ville d'Abano,
sont très remarquables par leur température qui, d'après
certains observateurs, atteindrait 75* et 87*. Les anciens y
avaient bâti des thermes, Thermae Aponemes. Leur volume
est assez considérable pour qu'une partie soit utilisée à faire
marcher un moulin.
' Jôkely. Jahrbuch der K, K. geologiseheu Reichtatutalt, p. 432, 1858.
' Von Andrian. Jahrbuch der K, K, geologUchen ReichsamtaU, t. XVI, p. 416, 1866.
* Zeiller et Henry. AnnaUê des mitue, V série, t. X, p. 79, 1878.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ËTËINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 18P
Les sources minérales situées sur le versant nord du
Caucase, dans le groupe du Bechtaou, aussi bien que dans
celui du Terek, sont en rapport manifeste avec les éruptions
de trachyle et roches connexes qui ont percé le terrain
crétacé*. Cette connexion a été signalée tome I, pages 227
à 231 et 275 à 277, pour Gilez Novodsk, où elle est particu-
lièrement claire. Parmi ces dernières il en est qui dé-
passent 80\
D'après M. Abich', les sources de Hassankaié, à 18 kilo-
mètres de Khorassan, dans la région occidentale du plateau
de TÂrménie Jaillissent à l'altitude de 1720 mètres de roches
trachytiques, avec une température qui pour quelques-unes
atteint 50*. Celle d'Ilidja, à la hauteur de 1800 mètres, d une
température de 46% sort à proximité de roches volca-
niques.
L'Asie Mineure est exceptionnellement riche en sources
thermales, particulièrement dans la région occidentale.
Parmi les localités à mentionner^ nous nous bornerons a
la source voisine de la ville d'Angora (Anatolie), connue
sous le nom de Kizildza-Hammam, qui sort à l'altitude
de 1025 mètres d'une roche trachytique perçant le terrain
tertiaire. Sa température est de 99* et les indigènes assurent
que, dans l'intérieur de la montagne, il en est qui sont à la
température de l'eau bouillante'.
A quelques lieues de l'ancienne Troie *, à 4 kilomètres du
bourg d'Ëski (Stamboul), sont des sources célèbres et déjà
très appréciées dans l'antiquité; leur température atteint 61 '^
et elles avoisinent du trachyle qui traverse le terrain ter-
tiaire.
* Abich. Leonkardê Jahrbueh, 1835, p. 574.
' Géologie deê Artneniêchen HocMandeM^ 1882.
' Tchiliatchef. Aêie Mineure, t. I, p. 94.
^ Tcbihitdief. Ouvrage précité.
i90 CONDITIONS DANS LBSQBCLLES LES EAIS SOUTERRAINES S*£CIIAUFFENT.
La carte et le profil géologique (fîg. 36 et fig. 37) font
bien ressortir la relation qui nous occupe. Gooipris entre
deux coulées importantes de basalte, le plateau dt Zara est
très certainement, de tous les rivages de la mer Motie, le
point où s'est exercée avec le plus de puissance Taction dts
phénomènes souterrains.
Des exemples de la connexion dont il s*agit, entre la ther-
malité des eaux et les volcans éteints, sont particulièrement
remarquables dans cette partie de la Phr\ gie qu'on a appelée
Katacé-KaumèneS déjà signalée au temps d'Aristole. Elle est
extraordinairement riche en sources chaudes, parmi les-
quelles celles de la région de Karahissar sont les plus
M. Zara
Fifr. 36. — Vue des falaises du riTagc oriental de la mer Norle. près de l'embouchure de Wadi
Zerka Main et de la plaine de Zara. G., grés de Nubie; Ce, calcaires créUcés; «., basalleet
dolérite; Qi, dépôt d'inscrusUtion des sources; les points d'émergence des sources ther-
males sont représentés par des points noirs. — D'après M. L. Lartet
importantes". A Hiérapolis, que Ton reconnaît de loin à
d'épais nuages de vapeur d'eau, il en est qui atteignent
90 et 100\
Parmi les sources thermales très nombreuses de l'Ile de
Yesso, s'il en est qui sortent à proximité de volcans encore
actifs ou de solfatares, d'autres, aussi très chaudes, attei-
gnant 91% jaillissent à proximité de roches volcaniques
anciennes : relation parfois dissimulée par Talluvion '.
Entre l'oasis de Siwa à Test et celle de Gadamès à
l'ouest, les roches basaltiques offrent un grand développe-
^ Uamiiton et Strickland. Trantaction* ofgeological Society, t. VI, p. 27.
« Landerer. Leonhard'ê Jahrbuch, 1858, p. 575.
^ Smyth Liman. General report of ihe geology of Yeeto,
ASSOCIATIOiN AUX VOLCANS ÉTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 191
ment. Dans la première oasis, d'après Cailliaud, il existe des
s
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sources thermales et les tremblements de terre y sont assez
fréquents pour détruire les habitations.
103 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUK SOUTERRAINES S'ÊGUAUFFENT.
En Abyssinie, à Momoullou, qui est à proximité de volcans
éteints, la température de l'eau des puits est de 34^,3, et
à 9 kilomètres à l'ouest de ce village, à Ailat, il est une
source thermale dont la température est de 65* *•
Dans l'Afrique australe, au sud de Mozambique, des sources
d'une température de 54* se trouvent non loin d'un volcan
éteint\
La région des États-Unis qui est située à l'ouest du 105*
méridien est des plus remarquables par l'abondance des
sources thermales. Les États de Californie, de Nevada, de
Colorado, ainsi que l'Utah et le Nouveau-Mexique, sont par-
; ^u,^ - .=ijMMf'T|AiMgayt^«"', *'*^ ^ ,\ '
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Fig. 38. — Jet de Tapeur jaillissant d'une roche basaltique dans le lac Mono. Y, granité;
«, basalte; ■•', terrasses avec galets de basalte. — D'après M. Laur.
ticulièrement à mentionner à ce point de vue. Dans beau-
coup de lieux elles sont associées à des roches volcaniques
éteintes, comme on l'a vu plus haut pour les geysers du
Parc national et de la Californie.
Dans ce dernier pays, les sources chaudes du Clear Lakc
et Sulphur Bank en sont des exemples. Des pics volcaniques
dont quelques-uns ont des cratères distincts entourent le
lac; rUncle Sam a plus de 1300 mètres d'altitude. L'époque
de l'activité volcanique ne peut remonter au delà du com-
mencement du pliocène'.
La figure 38 montre clairement cette relation au lac Mono,
* Bochet d'IIérîoourt. Comptes rendue de r Académie, t. XIX, p. 25, 1850.
* Gumprecbt. Karêiene Archiv, t. XXI Y, 1881.
> llayden. American journal^ t. VII, p. 167-S50, 1874.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ËTEINTS ET AUX ROCHES VOLCANIQUES. 193
qui mesure 20 sur 30 kilomètres. Des sources extrêmement
volumineuses, quoique venant de très grandes profondeurs,
se manifestent à la surface du lac par la violence avec
laquelle elles détourneniun bateau de sa course. Quelques-
unes de ces bouches d'eau ayant un diamètre de 30 à 40 mè-
tres, elles doivent correspondre à des jets de pression très
puissants qui s'exercent sur les sables du fond du lac*. Vers
son centre s'élèvent deux rochers de basalte, qui dépassent de
quelques mètres le niveau de Teau, et de l'un d'eux s'élève
une haute colonne de vapeur.
Gomme manifestation thermale, il convient de signaler
aussi celle du sud de la Californie, qui se rattache à la for-
mation des geysers.
M. John Champiin a décrit dans le désert du Colorado,
entre les latitudes 53 et 34 degrés, et les longitudes 115
et 116 degrés, des volcans de boue et des sources bouillantes.
Le sol, sur environ 400 mètres carrés, est couvert de boues
molles à travers lesquelles s'échappent constamment de l'eau
et de la vapeur, avec un bruit que l'on prétend entendre
à 15 kilomètres*. La vapeur en quelques points s'échappe
avec sifflements, ailleurs en faisant explosion et en lançant
l'eau et la boue à une hauteur de 30 mètres. Quelques-unes
de ces sources bouillantes soulèvent une colonne d'eau de 6
à 8 mètres, tandis que d'autres sortent d'un bassin de 30 mè-
tres de diamètre, dans lequel une boue liquide de couleur
bleue bouillonne continuellement.
Les célèbres sources bouillantes de Steamboat, dans la
partie occidentale de l'État de Nevada, sont situées dans la
vallée de Washoë, à la base d'une colline volcanique, à 11 ki-
lomètres au N.-O. de Virginia City et des fameuses mines
* Glarenoe King. Exploration of the forttenth parallel, p. 512.
* A.-G. Peale. Thermal springs of Yellowêtone Park, p. 322,
Il - 13
194 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S*ÉCHAUFFëNT.
d'argent de Gomstock. Elles occupent environ 800 mètres de
long sur 300 mètres de largeur. Elles sortent d'une série de
fissures parallèles, qui se dirigent vers le N. 8" 0. Lorsque
ces fissures sont verticales, on y voit souvent Teau à une pro-
fondeur de 4 à 5 mètres et l'on y entend le bruit de son ébul-
lition, lors même qu'on ne la voit pas. En divers points, les
bouffées de vapeur produisent un bruit comparable à celui
d'une chaudière; çà et là des jets d'eau chaude sont proje-
tés en l'air, quelquefois jusqu'à 5 et 6 mètres de hauteur,
tandis que sur d'autres points, l'eau vient simplement s'écou-
ler à la surface du sol. Une partie du liquide parait prendre
un cours souterrain, à une faible profondeur, et se rend pro-
bablement à la rivière Truckee ^
Ainsi que le fait remarquer M. de Rath, les sources de
Steamboat rappellent complètement les geysers de la
Yellowstone, lors des époques de calme : il y a quelques di-
zaines d'années, elles donnaient même encore des éruptions
geysériennes. Ainsi, en 1868, il jaillit de l'une d'elles une
colonne d'eau de 1 mètre de diamètre, jusqu'à 20 mètres de
hauteur, en faisant trembler le sol '.
Toutes les sources chaudes du Mexique, d'après Burkhardl,
sortent du trachyte ou de la dolérite. Telles sont notamment
celles de Chichimequilla, associées au basalte et à des brè-
ches basaltiques, avec la température de 86\4.
D'après le docteur Francius \ des sources de Gosta-Rica, dont
la température atteint 70% forment un groupe qui s'étend
de l'est à l'ouest sur une longueur de plus de 200 kilo-
mètres. Beaucoup d'entre elles se trouvent à proximité de
massifs trachytiques et de coulées de laves. Telles sont
* Laur, Arthur Phillips, Arnold Hague, Williain P. Blaket d*autres en ont donné des
descriptions.
* Von Rath. GeologUche Briefe ans America, 1884.
> Jahrbuch fur Minéralogie, 1873, p. 496.
ASSOaATION AUX VOLCANS ACTIPS ET AUX SOLFATARES. 195
Turialba, Irazu, itarba, Poas et Miravallez. Presque toutes se
trouvent dans le fond de gorges profondes et étroites.
A part les sources thermales qui jaillissent, au Chili, à
proximité des volcans actifs et des solfatares, il en est qui
sont en rapport avec les roches trachytiques. Telles sont celles
de Cauquenès, d'une température atteignant 64% et celle de
Colina, d'une température de 52*.
§ 6. — ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES.
A part l'eau en vapeur, qui forme l'apanage des éruptions
des volcans, il en est qui, en dehors des éruptions propre-
ment dites, sort abondamment et d'une manière continue de
certains orifices, particulièrement des solfatares. En outre
des sources d'eau liquide, à des températures diverses, jail-
lissent des régions volcaniques actuelles.
C'est de ces dernières qu'il va être particulièrement ques-
tion, nous référant, pour les volcans et les solfatares, ainsi
que pour les soffîoni, aux généralités qui ont été données
au sujet du régime.
Pouzzoles, située à 10 kilomètres de Naples, près de la sol-
fatare du Monte Nuevo, du lac d'Averne et du cratère
d'Agnano, est classique pour ses eaux thermales, qui étaient
déjà très utilisées par les Romains. Les eaux du Temple de
Sérapis sont à 42^ et il en est dans plusieurs autres localités
qui marquent de 45 à 50°. Aux étuves deTritoli et de Néron
(fig. 39), de la vapeur d'eau avec les mêmes températures
jaillit de galeries que Ton a entaillées dansun tuf volcanique;
on y a recueilli de l'eau à 86\
L'île d'Ischia, entièrement volcanique, est en partie formée
par le volcan Epomeo, d'une altitude d'environ 800 mètres.
196 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES StCHAUFFENT.
Les sources thermales qui rendent célèbre cette île sont sur-
tout concentrées près de Casamicciola, au pied du versant
nord de la montagne (fig. 40). Celles de Gurgitello, assez
abondantes pour former un ruisseau, ont au sortir du sol
une température qui varie de 50 à 90*. Sur la côte méridio-
nale, de Teau bouillante jaillit au milieu du sable.
L'une des sources chaudes signalées à Milo sort du
Echelle.
« 1l>»M4O50f0JO.8090 «0^
I « 1 ■ I A ! « i 1 1 1
Fig. 39. — Plan des étuves de Tritoli et de Néron. S^, S', S", sources Lherraales; B, anaenne
grolte de Baîa; E £, cabinets avec lits. La porte réservée i droite correspond au bain de
Tritoli. — D'après M. Jervis.
tuf volcanique et d'une grotte assez profonde, dans la plaine
de Protothalassa.
Le volcan éteint de Tandourek^ qui répète, dans la forme
de son cône, surbaissé et allongé sur une large base ellip-
* Tandourkt mot sigailiaot une espèce de brasiëre, très commune en Orient.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES.
197
tique, la physionomie caractéristique des montagnes ana-
logues, est le seul en Asie Mineure qui, d'après M. Abich,
entretienne encore par son cratère principal une commu-
nication directe entre le foyer volcanique et l'atmosphère*.
Des vapeurs d'eau sifflantes et entremêlées d'un peu
d'hydrogène sulfuré, dont la température dépasse celle de
SCHIA
^
Echelle .
4 5
Fig. 40. — Carte de l'Ile d'Ischia. Les petits cercles blancs désignent les funiprolles, les points
noirs les sources thermales Les quatre courbes portant les millésimes de 1883, 1881, 18i8 et
1796 indiquent les surfaces dans lesquelles les maisons s'écroulèrent à ces diverses époques.
- D'après M. Mercati.
l'eau bouillante, se dégagent en grande abondance et en
maints endroits dans l'intérieur du cratère.
Une source de vapeurs chaudes, à l'instar des « stufe »
des grottes de Baïa, se trouve au pied du versant extérieur
d'un grand cratère à lac placé 3 kilomètres à l'est de ce
cratère qui est sur la voûte de la montagne (flg. 41).
^ Bulletin de la Société géologique, 2* série, t. XXI, p. 213.
198 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRALNES S'ÉCHAUFFENT.
Sur un revers du Demavend, aune altitude de 2200 mètres,
la source d'Abigerm a une température de 65°.
Parmi les nombreuses sources de Tlle de Yesso, que les
intéressantes recherches de M. Smyth Liman ont bien fait
connaître, la plupart sortent de roches volcaniques, qui
fournissent encore, en de nombreux points, de la vapeur
d'eau avec hydrogène sulfuré, donnant lieu à une exploita-
lion de soufre. Quelques-unes même avoisinent des vol-
Fig. 41. — Sortie de vapeur chaude sur les flancs du cralèrc à lac formé sur la voiUe
du Tandourek. — D'après M. Abich.
cans qui ont eu des éruptions dans les dernières années.
Telles sont les sources de Kusatsu, non loin du volcan de
Asama-Yama, qui sont célèbres par leur chaleur et par leur
volume extraordinaire.
Des sources chaudes sont connues en diverses localités du
Kamstchatka, presqu'île remarquable par ses volcans actifs;
celles de la vallée de Malka sont utilisées.
La grande abondance de sources chaudes' le long de la
* Blanrord. Geoloijij of Abys^iny, 1870.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 199
côte d*Abyssinie est sans aucun doute en rapport avec les
phénomènes volcaniques. Deux des mieux connues sont
celle d'Ailat, environ à 40 kilomètres à Touest de Massowa,
d'une température de 65% et celle de 60^ à Atzfut, 12 kil. au
sud de Zulla.
Toutes les eaux souterraines du village de Zulla paraissent
avoir une température exceptionnellement élevée. Cela est
particulièrement vrai pour les sources de Komayli et pour
un puits foré à environ 8 kilomètres de la mer entre Zulla
et Komayli, dont la température était d'environ 40%
L'abondance des sources chaudes dans la contrée de
Danakil a été signalée par Rochet d'Héricourt.
Dans son premier voyage, celui-ci ne signale pas moins
de vingt-cinq sources thermales entre Tadchoura et Choa,
toutes à de très hautes températures*. Quelques-unes ont
celle de Teau bouillante et plusieurs sont extraordinaire-
ment volumineuses. L'une de ces dernières a 68%8, et
près d'Hâoulle on s'en sert pour cuire la nourrilure. Les
habitants attribuent à certaines d'entre elles des qualités
thérapeutiques très actives.
Plus avant dans l'intérieur, Rochet mentionne la source
d'Oiram Melle, à 75% et un groupe de thermes près de
Coumi, à proximité du granité et de cinq volcans éteints.
Il trouva pour la température de sept de ces sources 58%8,
70%4, 75% 78%7, 80%1, 88%8, 90\
Dans la partie orientale du royaume de Choa, non loin du
royaume d'Adel, se trouvent des volcans avec des coulées de
lave'. A if)0 kilomètres à TE. d'Angobar, à plus de 2500 mètres
d'altitude, est un volcan en activité, et, à 40 kilomètres au
S.-S.-E. de cette ville, près du village de Flambo, sont des
* Voyagea en Abyssinien p. 75 et suirantes.
* Ouvrage précité, p. 263.
>
1
• •• -5 01
200 CONDITIONS DANS LESQUELLES \£.S EAUX SOUT • r: î t ^e iC
sources d*eau chaude. Ârouesl duplateai • x^ s c ^v c*^
sortent des eaux à 54\ ' i* îc g £< i*h
Il est encore à remarquer, comme an %\. ''ai *^l
signalé plus haut à Zulla et à Komayli, qi î «—m a u >
est entouré d'anciens volcans, I*eau des p » :m-^ ^ cft •<''
pérature de 34%3*. • #;•• « -«fc -
Les sources thermales de Tile de la It i • «^ •• le ^
nombreuses: on en connaît trois dans lei » •<• * ^; <
et deux dans le cirque de Cilaos, à TaltitU". •••*•' 5î \>l*
donnant 170 litres par minute. L'abondant • ^^" ^ J^, Î^qi
Rnnorp HanR ppHp Hemière localité a une l : *j |^J j^J'^î
ie, la plus fréquentée t ^ î;^* T^Zl «j^^a
• TlT-AJi'il'X
Rouge dans cette dernière localité a une t
La source de Salazie
Au Mexique', la ville de Puebla est entou s l H\^j^f '^i^>*
d'eaux thermales, dont l'existence est ( • n •^ '
l'action volcanique du Popocatepetl et des i
qui s'y rattachent. Ces eaux, quoique situé»
distance les unes des autres, présenten ^
notables dans leur température, qui s'élè ^^
dans leur composition, différences que l'c. ^.oui aiiribuer
soit à la nature du terrain traversé, soit à la profondeur du
point d'émergence. On a remarqué dans ces eaux mi-
nérales, comme caractères constants : la présence d'une
grande quantité d'acide carbonique, des traces d'hydrogène
sulfuré libre, et enfin une grande quantité de bicarbonate
de chaux en dissolution.
La soufrière de la Guadeloupe est entourée d'une ceinture
d'eaux minérales et thermales*.
Les sources du Galion, à une altitude d'environ 1135 mèlM
* Rochet d'Uéricouit. Comptes rendus, t. XXI, p. 25, 1850.
' Naillard. Ile de la Réunion^ p. 153.
^ Archivée de la commiesion du Mexique, p. 390.
* J. Uarcou. Archives de la commission du Mexique, t. U, p. 102.
ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES. 201
lées au pied du Morne rÉchelle, qui semblent se trouver
le prolongement de la grande pente, sont au nombre
douze. Elles présentent, quoique rapprochées les unes
autres, des différences très grandes dans leur tempéra-
î comme dans leur composition. Elles marquent de 29%5
4%8. Les eaux de ces différentes sources se réunissent
r former la rivière du Galion. L'eau thermale de la
ine Chaude du Lamantin, à 25 kilomètres de la Pointe-
itre, est à une hauteur de 150 mètres. Sa température
de 25\
]n Colombie, la source de Coconuco, à Taltitude de
^0 mètres, est située dans la province de Popayan, près
village de Combalo, à la base du volcan actif de Puracé.
près M. Boussingault, Teau sort en très grande abondance
ivec impétuosité d'un amas de blocs de trachyte; sa tem-
ature est de 75"*. Les sources d'Âlangasi émergent au
d du volcan Halo, à 2550 mètres d'altitude, avec une
npérature de 55''*.
Les sources thermales de Chillan, au Chili, avec leur
blissement de bains, à 75 kilomètres à l'est de la ville de
ce nom, jaillissent avec grande abondance dans nn ravin
du grand massif trachy tique de Nevado de Chillan. Elles
sont situées à la limite supérieure de belles forêts, et à
proximité de la limite inférieure des neiges du Cerro-
Nevado. Ces eaux, qui exhalent une forte odeur d'hydro-
gène sulfuré et marquent de 57 à 64 degrés de tempéra-
ture, sortent du fond d'un ravin nommé Quebrada de los
Banos, à 1900 mètres au-dessus du niveau de la mer. La
figure 42 fait ressortir la relation de ces sources avec le vol-
can actif qui a fait éruption en 1868 (altitude 2914 mètres), le
* CompUê rendus, t. XLV, 1882, p. 3^23.
• L. DresseL Jakrbuch fur Minéralogie, 1877, p. 515.
S03 CONDITIONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
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ASSOCIATION AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES.
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volcan ancien et la solfatare dite Gerro de Azufre. A quelques
lieues de distance, vers le sud de la solfatare de Tinguiririca,
il existe d'abondantes sources presque bouillantes, au fond
de la vallée qui porte le nom de vallée de Los Banos. Ainsi
P^Schraith
Wsès. t]0C du Milieu.
^Btiiji5phu
P^Oaest
"^P^^Mchisai}
J-
Echelle.
»iâl
Fig. -13. — Carte de l'ile Saint-Paul, sur laquelle les sources thermales et fumerolles sont re-
présentées par des points noirs et les espaces chauds par des traits verticaux. — D'après
M. Vélain.
de volumineuses sources chaudes sont en connexion avec
celte solfatare, comme avec celles du Chillan.
Les sources thermales de l'île Saint-Paul sont localisées
à l'intérieur du cratère, dans la zone du niveau du balan-
cement des marées. Mais, loin d'y être réparties uniformé-
ment, elles manquent absolument dans le sud-sud-est.
Elles paraissent réunies dans une moitié seulement du cra-
204 COiNDITlONS DANS LESQUELLES LES EAUX SOUTERRAINES S'ÉCHAUFFENT.
tère (fig. 45) s qui mesure 1200 mètres au niveau de la mer
et dont la crête a une hauteur de 232 à 272 mètres.
L'activité du volcan ne se borne pas à ces seules manifes-
tations ; il est encore des points où le sol, à la surface, pré-
sente une température élevée. Cette haute température
se retrouve dans toute une zone très remarquable, large
de 200 mètres environ, qui se laisse facilement distinguer
même de loin, à cause de la végétation particulière qui
la recouvre. La température de ces espaces chauds varie
de 50 à 72% à mesure qu'on s'avance vers la mer. Dans le
bas du cratère, le sol de cette bande chaude est formé d'une
argile molle et bariolée, résultant de la décomposition
complète des roches du voisinage et imprégnée d'argile
gélatineuse; en quelques points sa température dépasse 210*.
Les sources thermales varient beaucoup dans leur ther-
malité : il en est qui avoisinent 100% tandis que d'autres
dépassent à peine 30*.
Elles semblent sensiblement refroidies depuis qu'elles sont
connues : au lieu de 87 à 95* notés en 1793, on ne trouve
plus maintenant que 71*.
* Vélain. Recueil des mémoircê relatifs au passage de Vénus
TROISIÈME PARTIE
GEYSERS, VOLCANS, TREMBLEMENTS DE TERRE
CHAPITRE PREMIER
GEYSERS
Les hypothèses par lesquelles on a cherché à expliquer le
mécanisme des geysers sont exposées dans plusieurs traités
de Géologie ; aussi, n'en sera-l-il question ici que très
brièvement. Des cavités plus ou moins profondes paraissent
y jouer un rôle déterminant.
Il parait résulter des faits observés en juillet 1846 par
M. Des Gloizeaux* que le foyer qui échauffe l'eau de la
colonne d'un geyser n*est pas placé immédiatement au-
dessous du fond du bassin, mais à une distance qui peut
être considérable.
D'un autre côté, la température n'est pas uniforme dans
le canal d'ascension; il y a au fond du grand geyser un
maximum de température immédiatement avant, et un
minimum immédiatement après les grandes éruptions; la
1 Bulletin de la Société géologique, t. IV, p. &50, 18i7, 1» série.
206 GEYSERS.
température moyenne de la colonne totale variant d'ailleurs
dans des limites assez restreintes. Le calcul montre que le
point d'ébullidon d'une colonne d*eau ayant la hauteur et
la densité de celle du geyser serait, dans les circonstances
où ont été faites les observations, de 136%15; le maximum
trouvé étant de 127* en moyenne, la différence égale 9%13.
Dans les circonstances où ont été faites une troisième et
une quatrième expériences, ce point d*ébullition serait
de 135^,40 et 136%'28; les minima trouvés dans ces expé-
riences sont 122%5 et 123%60. La différence avec le calcul
est donc de 12^90 et 12%68. Ainsi, au point le plus bas de la
colonne du geyser que le thermomètre puisse atteindre, l'eau
n'est pas en ébullition.
Ces circonstances ont conduit M. Des Gloizeaux à expli-
quer la manière dont doivent se produire les éruptions, en
supposant que la colonne d'eau communique par un canal
long et sinueux avec l'espace qui reçoit l'action directe de
la chaleur souterraine. Après une grande éruption, pendant
laquelle il y a eu projection d'une grande quantité d'eau et
de vapeur, les parties inférieures de la masse liquide sont
refroidies, et la vapeur d'eau qui arrive toute formée du
réservoir soumis à l'action de la chaleur a une tension
moindre que celle à laquelle peuvent faire équilibre le
poids de la colonne d'eau et celui de l'atmosphère. Cette
vapeur vient donc se condenser au contact de l'eau qui
remplit le canal sinueux, et elle abandonne à cette eau sa
chaleur latente. L'accroissement de température de l'eau
du canal se transmet de proche en proche jusqu'à la partie
inférieure de la colonne centrale du geyser, où le thermo-
mètre peut pénétrer; mais cet accroissement est retardé
par l'air atmosphérique et les autres gaz que la vapeur
entraine avec elle. Cependant, au bout d'un temps plus ou
moins long, la vapeur qui continue à se former dans le canal
GEYSERS. 307
ne peut plus s'y condenser : elle doit donc s'accumuler et
acquérir une tension de plus en plus grande, jusqu'à ce que
cette tension soit capable de vaincre la résistance de la
colonne d'eau et de la lancer en Tair.
Les détonations que produisent les éruptions ont été attri-
buées à de grandes bulles de vapeur qui se condensent
subitement, en s'élevant vers les couches d'eau plus froides
situées près de la surface. Ce sont des éruptions avortées qui
ne peuvent se propager, à cause de la basse température de
la colonne d'eau.
Des phénomènes qui ont eu lieu à Nisyros, près de Tile
de Gos, dans les mois de juin et de septembre 1873, et que
M. Gorceix a fait connaître*, peuvent éclairer la théorie des
geysers. De certaines fissures il s'élançait, à des intervalles
de plusieurs jours, des colonnes d'eau salée atteignant des
hauteurs de 30 à 40 mètres et présentant l'aspect d'un
geyser. Au commencement de décembre, les eaux s'accu-
mulèrent dans une espèce de puits naturel, les dégagements
cessèrent pendant quelques jours, puis la tension de la
vapeur devint suffisante pour lancer la masse liquide avec
violence. Ces projections se reproduisirent pendant plusieurs
jours et devinrent de plus en plus rares, avec la disparition
de la boue qui recouvrait le fond du puits.
Il parait intéressant de consigner ici, d'après le très
regretté de Hochstetter, qu'au dire d'un chef, la source
chaude de Papa Kohatu, deux ans après le tremblement de
terre de Wellington survenu en 1848, était un geyser lan-
çant l'eau à environ 30 mètres et rejetant avec violence les
grosses pierres, dès qu'on les lui lançait.
Les geysers sont ordinairement associés à des sources
bouillantes auxquelles ils se rattachent par divers intermé-
' Annales de chimie et de physique, 5" série, t. IL 1874.
208 GEYSERS.
diaires'. En effet, la différence entre les uns et les autres
n'est pas toujours distincte. Le grand Geyser parait une
source ordinaire bouillante pendant les repos, de même
que le Strockr. Dans le Yellowstone, beaucoup de sources
classées comme bouillantes sont peut-être des geysers non
encore reconnus. C'est ainsi que TExcelsior Geyser ne fut
reconnu comme tel qu'au bout de huit années. Presque
toutes les sources en ébullition continuelle ont des périodes
plus actives pendant lesquelles Teau est projetée en l'air.
Ainsi les sources Sleamboat donnaient elles-mêmes, il y a
quelques dizaines d'années, des éruptions geysériennes '.
Encore en 1868 il jaillit de l'une d'elles une colonne d'eau
d'un mètre de diamètre jusqu'à 20 mètres de hauteur, en
faisant trembler le sol. L'état d'ébullition des sources parait
varier avec le baromètre. Aujourd'hui elles rappellent com-
plètement les geysers du Yellowstone, lors des époques de
calme.
C'est par l'eau sortant d'immenses glaciers, qui entourent
de trois côtés les plateaux des geysers, et qui rencontre dans
son cours de profondes crevasses, que M. Bunsen explique
les geysers de ^Islande^ D'ailleurs nulle contrée ne pré-
sente peut-être autant de lacs, de rivières et de marais;
on a remarqué que l'énergie des explosions dépend aussi
des influences météorologiques et qu'elles sont particulière-
ment belles après la pluie.
Dans le nord de la Nouvelle-Zélande* où les habitants ont
également observé la liaison des phénomènes avec les vents
et les saisons, le district des lacs est extrêmement remar-
quable par le grand nombre de jets de vapeur chaude, de
* M. A. G. Peale a fait dans l'ouvrage précité des rapprochements intéressants sur
les analogries et sur les différentes régions où ils se présentent.
' Von Rath. Geologische Briefe au$ America. 1884.
^ Annales de chimie et dephyêigtte, 3* série, 2, 38, p. 385.
^ Yon Uochstelter. New Zealand. 1857, l'original eu allemand est de 1863.
GEYSERS. 209
sources bouillantes» de geysers, de volcans de boue et de
solfatares. Ces émanations sont rejetées sur une étendue
de 220 kilomètres depuis le volcan de Tongariro jusqu'au
lac de Whakari dans la baie de Plenty. Parmi les 15 lacs de
ce district, le lac Taupo a 36 kilomètres sur 45. Comme asso-
ciation analogue, on peut citer les quatre lacs du Parc de
Yellowstone, dont l'un a 36 kilomètres de longueur. En
Islande le lac Hvirtartatu en a environ 18 et celui de Thing-
valiavatu 36. Les geysers du Thibet ne sont pas éloignés du
lac Tengri-Nur.
Frappé de la circonstance qu'en Islande il n'y a pas de
geyser qui ne soit aux environs immédiats d'amas d'eau
surperiiciels, Forbes a conclu que si Ton desséchait les
marais de la vallée de Haukadalr, on arriverait à les
éteindre.
Ce qui vient d'être dit sur le mécanisme des geysers
explique pourquoi ils constituent souvent des alignements,
aussi bien en Islande que dans le Parc national de Yel-
lowstone et en Nouvelle-Zélande où l'on compte trois de ces
alignements.
n — 14
CHAPITRE II
VOLCANS
Avant que la chaleur propre du globe fut constatée au
thermomètre, on a rattaché les éruptions des volcans à des
actions chimiques locales, telles que des combustions de
houille, de pétrole ou de pyrite. Mais dès 1798, la situation
sur le granité même, des petits volcans de la France cen-
trale conduisit Dolomieu à reconnaître que le siège de
l'action volcanique réside au-dessous du granité et par con-
séquent, dans des régions plus profondes que tous les gise-
ments connus de combustibles minéraux. Ainsi étaient
mises de côté des suppositions depuis longtemps accréditées,
même encore dans la doctrine de Werner, qui rattachait les
phénomènes des volcans à des incendies souterrains, ana-
logues à ceux dont beaucoup de houillères sont le théâtre.
Cordier, préoccupé surtout des changements que le globe
terrestre doit subir, par suite de son refroidissement
spontané, voyait dans cette contraction même la cause d'une
pression qui, de temps à Tautre, refoulerait jusqu'à la sur-
face les matières fondues de l'intérieur. D'après Alexis
Perrcy, les éruptions seraient déterminées par des sortes de
VOLCANS. 2H
marées, que le liquide igné interne éprouverait, par Teffet
des attractions luno-solaires. M. W. L. Green*, qui a fait
des éludes si approfondies sur les volcans hawaïens, estime
aussi que dans les éruptions de cet archipel la vapeur d'eau
ne jouerait qu'un rôle secondaire.
A la suite de son immortelle découverte, Davy attribua la
cause des volcans à l'oxydation, par une infiltration d'eau,
de métaux alcalins et alcalino-terreux qui se trouveraient
au-dessous de l'enveloppe du globe et dont les oxydes consti-
tuent les principales bases des laves.
L'accroissement de température ayant été constaté jus-
qu'aux plus grandes profondeurs que le thermomètre ait pu
atteindre, il est impossible de ne pas tenir grand compte
de la température propre du globe. Loin d'être particulier
aux régions volcaniques, cet accroissement est toutà fait géné-
ral. C'est là un fait positif, d'une importance capitale, pour
Texplication de tous les phénomènes internes du globe.
Tout tend à faire admettre que cet accroissement s'étend
bien au delà des limites de nos observations directes. Lors
même qu'il ne se poursuivrait que jusqu'à une profondeur
relativement faible, à 40 ou 50 kilomètres seulement, elle
suffirait pour maintenir à l'état de fusion les principales
roches silicatées que nous connaissons, notamment les
basaltes et les trachytes.
Notre globe, suivant les grandes conceptions de Descartes,
de Kant et de Laplace, parait avoir passé, de même que le
soleil, par une température très élevée, et la chaleur-propre
qu'il possède aujourd'hui paraît être la conséquence de
cette haute température initiale.
On a supposé que la masse intérieure, jusqu'au centre, est
encore très chaude, peut-être à l'étal de fusion ou même de
* The volcanic problenis. 1884.
2IS VOLCANS.
gaz. Lors même qu'il en serait ainsi , la nature peu con-
ductrice de l'écorce empêcherait de s'en apercevoir, en
contribuant, avec la grosseur de la masse, à l'extrême
lenteur du refroidissement. Au contraire, certains calculs
astronomiques, dont la base, il est vrai, n'est pas indis-
cutable, ont porté à supposer que l'intérieur du globe
devait être refroidi et solidifié a peu près en totalité. Quand
il s'agit de régions absolument inaccessibles, on est malheu-
reusement réduit à de simples hypothèses. Quoiqu'il en soit,
et lors même que les régions intérieures seraient solidifiées,
les éruptions volcaniques prouvent qu'il reste encore à
l'état de fusion, des parties formant une couche continue ou
discontinue, à la manière de lacs intérieurs.
Quant à l'eau qui se dégage si abondamment comme on
l'a vu plus haut, tome I, pages 409 et suivantes, une idée
simple est qu'elle est emprisonnée sous le granité depuis la
formation de celui-ci. Cette eau originaire s'échapperait des
masses graduellement refroidies et consolidées, par un
phénomène de rochage, comme il arrive pour des métaux
qui, comme l'argent, rejettent brusquement, en se solidifiant,
l'oxygène qu'ils tenaient en dissolution. On a de même
reconnu l'absorption de matières gazeuses par les silicates
fondus à haute température, qui les retiennent par occlu-
sion \ C'était notamment l'opinion de Humboldt, qui fut
adoptée par Élie de Beaumont, d'Omalius et d'autres géolo-
gues, à la suite de ces maîtres.
Mais on peut admettre, avec plus de probabilité, que
cette eau est alimentée par des infiltrations partant de la
surface.
Cette idée, émise dès l'antiquité, a été adoptée par l'abbé
* Le savant métallurgiste Lotliian Bell a insisté récemment sur la connexion de ces
faits avec ractivilê volcanique, Journal of Iron and Steel Instiiuie. 1881, p. 53S.
VOLCANS. 313
NoUetS par BuffonS parBergmann%et par d'autres*. Elle est
motivée d'abord par la grande quantité d'eau qui se dégage
des bouches volcaniques.
La distribution des volcans sur le globe est tout à fait d'ac-
cord avec cette manière de voir, que l'Océan est un facteur
de leurs éruptions. Au milieu de la répartition des vol-
cans, depuis les régions polaires boréales et australes jusque
dans les latitudes tempérées et sous Téquateur, il est un fait
général qui a depuis longtemps frappé les observateurs,
c'est leur voisinage de la mer, qu'ils soient dans des îles ou
sur le littoral comme on l'a vu plus haut*. Le cercle volca-
nique du Pacifique forme l'un des traits les plus remar-
quables de la géographie générale.
Le fait même de ces alignements s'accorde avec l'idée
que les volcans sont des sources d'eaux, jaillissant de
grandes cassures de Técorce du globe.
La nature chimique des émanations volcaniques confirme
pleinement l'idée d'une collaboration profonde de l'eau de
la mer, au moins dans la plupart des cas. C'est ce que
montre, outre la prépondérance de l'eau qui compose plus
des 999 millièmes des émanations des volcans, celle des
chlorures, particulièrement du chlorure de sodium, ainsi
que celle de combinaisons sulfurées. Les gaz combustibles et
hydrogénés, tels que ceux que M. Fouqué a étudiés à San-
torin en 1867*, paraissent provenir de la dissociation de
l'eau et leur présence vient à l'appui de cette supposition.
Dans les éruptions aqueuses qui eurent lieu à. Nisyros,
* Rappelé par Cordier.
* Quatrième époque de la nature.
» Opuêcules, t. III, p. 184.
* Voir aussi le mémoire de M. Angelot, Bulletin de la Société géologique de France,
, xra, p. 170.
■ T. I, p. 407 et suivantes.
« Comptes rendue, t. LXII, p. 60.
214 YOLCJLNS.
près l'Ile de Cos, en 1875, un ruisseau d*eau salée accom-
pagné de projections de pierres, fut suivi, d'après M. Gorceix,
pendant trois jours, de fréquentes éruptions de boue fluide,
dont la quantité rejetée dépassa 50000 mètres cubes. Sa
principale différence avec l'eau de la Méditerranée consistait
en une proportion beaucoup plus grande de chlorure de
calcium. Dans ce cas, le rôle de l'eau de mer parait évident.
Quant au mécanisme de l'infiltration, Gav-Lussac a fait
observer qu'il ne pouvait se produire par des fissures
ouvertes, dans lesquelles l'eau serait au contraire refoulée
par les pressions intérieures.
Mais des expériences qui ont été données avec détails dans
un autre ouvrage' ont prouvé que, sous l'influence de la
capillarité, l'eau peut s'infiltrer au travers des matières
poreuses, telles que les roches, malgré une forte contre-
pression de vapeur.
D'ailleurs des explosions, telles que celles du Tambora
en 1815 et du Krakatau en i885\ paraissent bien corres-
pondre à la vaporisation, subite et à haute température, de
grandes quantités d'eau.
Comme M. Stanislas Meunier l'a signalé, on les compren-
drait en supposant la chute subite, dans des réservoirs très
chauds, de roches déjà imprégnées de l'eau de carrière^ qui
ne manque môme pas dans les roches cristallines'.
Cordier mentionnait la découverte de volcans que venait
de faire Abel de Rémusat dans l'Asie centrale, comme le
dernier coup porté à l'hypothèse de l'infiltration*. Or il
résulte d'explorations récentes que ces prétendus volcans
ne sont autres que des houillères embrasées, comme l'a
* Géologie expériftientale, p. 235 à 246.
* Voir le 1. 1 du présent ouvrage, p. 412.
3 Comptes rendus t. XCVII, 1820, p. 1230.
* Annales des Mines 1" série, t. V, p. 140.
VOLCANS. -215
établi M. Mouchketoff *. Les localités signalées par Humboldt
comme centre de l'activité volcanique, c'est-à-dire les envi-
rons des villes Ouroundschi, Tourfan, Koutcha et Kouldja,
sont situées sur des couches jurassiques et en partie liasiques,
où abonde un combustible voisin de la houille, qui alimente
ici, comme dans bien d'autres pays, de vastes incendies
souterrains.
11 faut toutefois faire une réserve à l'égard du volcan
situé au nord-est de la Mandchourie, et dont une éruption
de 1721 est décrite dans un manuscrit chinois*.
Outre qu'il est bien difficile de concevoir comment un
corps aussi volatil que l'eau aurait été retenu, en telle
abondance, par les masses centrales à leur haute tempéra-
ture originelle, bien d'autres objections se présentent à
l'esprit.
Ainsi, comment comprendre la localisation presque excep-
tionnelle d'un phénomène qui, dans l'idée d'un rochage,
devrait se manifester partout? Comment rendre compte
d'un écoulement, tel que celui du Stromboli, qui depuis
plus de vingt siècles paraît se poursuivre, sans autres varia-
tions que celles qui correspondent aux oscillations de la
pression atmosphérique ?
La sortie maintes fois constatée, dans certaines salses,
de torrents de boues chaudes et sulfurées, nous fait assister
en quelque sorte à une étape intermédiaire de l'eau reve-
nant des régions profondes.
Si l'état d'activité est exceptionnel dans l'histoire des
volcans, cela peut résulter des obstacles que les infiltrations
rencontrent dans les régions souterraines, surtout pour les
volcans très élevés. Ce n'est sans doute pas fortuitement que
* Bulletin de VAcadémve des Sciences de Saint- Péter sbour g, 1877, t. XXIII, p. 70.
« Bulletin de la Société géologique de France, ^ série, t. XIII, p. 574. 1856.
216 VOLCANS.
le plus petit de tous, le Stromboli, jouit du privilège d'une
activité continue.
On peut former une série unique, par des transitions
nombreuses, depuis les sources chaudes, les geysers et les
soffioni, jusqu'aux solfatares et aux volcans proprement
dits. Si les premières sont des produits d'infiltrations jour-
nalières, il n'est guère possible de douter qu'il n'en soit de
même des volcans. De même que les sources ordinaires, les
volcans peuvent donc être alimentés par les eaux de la sur-
face du sol, marines et quelquefois continentales. Du cas
assez exceptionnel de volcans à éruption continue, comme
le Stromboli, on peut rapprocher l'état de demi-activité qui
caractérise les solfatares. Leur régime, devenant uniforme et
permanent pendant une série de siècles, les rapproche
d'une manière frappante des sources thermales proprement
dites. Cette liaison intime conduit à reconnaître une cause
unique pour ces manifestations, malgré les différences
qu'elles présentent à première vue. Ce sont comme des
stades successifs d'un même phénomène, comme du reste
le montre leur association fréquente, par exemple aux envi-
rons de Naples, aux Açores et ailleurs.
Déjà, il y a un demi-siècle, M. Boussingault a montré les
liaisons qui, également au point de vue chimique, établis-
sent une connexion entre les volcans de l'Equateur et les
sources thermales des mêmes régions.
Quand on reconnaît que les volcans sont alimentés par les
eaux de la surface, il n'est pas nécessaire d'admettre exclu-
sivement l'intervention des mers. Il est des cas où l'on peut
attribuer l'infiltration à des pluies, k des neiges ou à des
lacs.
Pour revenir au mécanisme de la circulation souterraine
des eaux, nous voyons qu'elle se produit sur une forte
épaisseur de i'écorce terrestre, et sur de vastes proportions.
VOLCANS. 217
Ce n*estpas seulement la simple pression hydrostatique ou
le mécanisme du siphon qui la provoque, comme dans les
sources ordinaires. Sous l'influence delà chaleur intérieure
du globe, Teau, se réduisant parfois à l'état de vapeur et
acquérant des tensions bien supérieures à la pression atmo-
sphérique, sert de moteur aux divers matériaux fluides, sur
lesquels elle peut exercer sa puissance. C'est, comme on le
voit, un autre mode de circulation souterraine de l'eau.
Descartes l'avait parfaitement pressenti lorsque, dès 1644,
il expliquait l'origine des fontaines dans les termes sui-
vants :
« Il faut considérer qu'il y a de grandes concavitez pleines
d'eau sous les montagnes, d'où la chaleur élève continuelle-
ment plusieurs vapeurs; lesquelles n'estant autre chose que
des petites parties d'eau séparées l'une de l'autre, et fort
agitées, se glissent en tous les pores de la Terre extérieure,
et ainsi parviennent jusques aux plus hautes superficies des
plaines et des montagnes. Car puisque nous voyons quel-
ques-unes de ces vapeurs passer bien loin au delà jusques
dans l'air, où elles composent les nues, nous ne pouvons
douter qu'il n'y en ait davantage qui montent jusques aux
sommets des montagnes; à cause qu'il leur est plus aisé de
s'élever en coulant entre les parties de la Terre qui aide à
les soutenir, qu'en passant par l'air qui estant fluide ne les
peut soutenir en mesme façon. De plus, il faut considérer
que lorsque ces vapeurs sont parvenues vers le haut des
montagnes, et qu'elles ne se peuvent élever davantage, à
cause que leur agitation diminué, leurs petites parties se
joignent plusieurs ensemble; et que reprenant par ce moyen
la forme de l'eau, elles ne peuvent descendre par les pores
par où elles sont montées, à cause qu'ils sont trop étroits ;
mais qu'elles rencontrent d'autres passages un peu plus
larges, entre les diverses croustes, ou écorces, dont j'ay dit
218 VOLCANS.
que la Terre extérieure est composée, par lesquels elles se
vont rendre dans les fentes que j'ay dit aussi se trouver en
cette Terre extérieure; en les emplissant, elles font des
sources, qui demeurent cachées sous Terre jusques à ce
qu*elles rencontrent quelques ouvertures en sa superficie;
et sortant par ces ouvertures elles composent des fontaines,
dont les eaux coulant par le penchant des valées, s'assem-
blent en rivières et descendent enfin jusques à la mer....
€ Et bien que la Mer soit salée, toutefois la plupart des
fontaines ne le sont point : Dont la raison est, que les parties
de l'eau de la Mer qui sont douces, estant molles et pliantes,
se changent aisément en vapeurs, et passent par les chemins
détournez qui sont entre les petits grains de sable, et les
autres telles parties de la Terre extérieure, au lieu que
celles qui composent le sel estant dures et roides sont plus
difficilement élevées par la chaleur, et ne peuvent passer
par les pores de la Terre, si ce n'est qu'ils soient plus larges
qu'ils n'ont coutume d'estre. Et les eaux de ces fontaines en
s'écoutant dans la Mer ne la rendent point douce, à cause
que le sel qu'elles y ont laissé en s'élevant en vapeurs dans
les montagnes, se mêle derechef avec elles*, i
* Descartes : Principes de ta phitoâophie. A* pai*tie, § 64, p. 340, et § 66, p. 343.
Édition de M.DGLXVUI.
CHAPITRE III
TREMBLEMENTS DE TERRE
Si l'on admet le rôle que nous venons d'attribuer ^aux
infiltrations aqueuses, il est naturel de voir dans celles-ci
la cause d'autres effets, et particulièrement de beaucoup
de tremblements de terre.
Dans les mouvements que subit le sol, on distingue des
chocs verticaux, parfois assez forts pour projeter en l'air des
objets. Ainsi, dans le tremblement de terre de Calabre
de 1783, des maisons furent projetées en l'air, comme par
une explosion de mine, et dans celui de Riobamba, en
Colombie, de 1812, les cadavres de plusieurs habitants
furent lancés sur une colline de plus de 100 mètres de hau-
teur. Ce sont des mouvements que l'on a qualifiés du nom
de succussions et par l'épithète de mbmltoires. Le plus sou-
vent et sur la principale étendue, ce sont des mouvements
ondulatoiresy se propageant horizontalement, à la manière
des ondulations que Ton observe à tout instant sur une
surface liquide. De même que celles-ci, elles peuvent, lors-
qu'elles se prolongent pendant quelques minutes, causer le
malaise particulier connu sous le nom de mal de mer. Ces
230 TREMBLEMENTS DE TERRE.
ondulations terrestres ont été quelquefois assez fortes pour
incliner des arbres, jusqu'à leur faire toucher le sol avec
leurs branches.
La durée des chocs est ordinairement très courte, quelque-
fois une seconde à peine, et rarement un peu plus. Les
mouvements ondulatoires se prolongent davantage, ainsi
qu'il est facile de le comprendre.
Quelque écrasant et désastreux par rapport à nos per-
sonnes et a nos édifices que puissent être les tremblements
de terre, il faut bien reconnaître que l'amplitude de leurs
mouvements les plus accentués est complètement insigni-
fiante par rapport aux dimensions du globe, dont ils font
vibrer l'épiderme.
Rarement un tremblement de terre est limité à une seule
secousse. Ordinairement il y en a plusieurs qui se succèdent
à de courts intervalles. Dans bien des cas, les mouvements
se réitèrent pendant des mois et même des années, avec des
pauses d'une durée variable, de manière à former, jusqu'à
leur extinction totale, un ensemble que Ton peut appeler
période séismique.
Loin de présenter un contour à peu près circulaire, comme
on serait tout d'abord porté à le supposer, cette aire d'é-
branlement a généralement une forme irrégulière; souvent
elle est très allongée et en rapport avec les alignements des
montagnes voisines ou d'autres accidents profonds de
structure.
Dans l'étendue ébranlée, les mouvements sont très inéga-
lement sensibles. Entre deux points secoués par une seule
et même impulsion, il est des points intermédiaires qui
restent immobiles et que l'on a nommés quelquefois ponts
ou arches.
Les secousses sont souvent accompagnées de bruits que
l'on a comparés à celui que produiraient des voilures forte-
TllËMBLEMENTS DE TERRE. 221
ment chargées, roulant à allure vive sur un pavé, quelque-
fois à des tonnerres souterrains et à des mugissements;
mais l'intensité de ces bruits n'est nullement en rapport
avec celle de l'agitation . Le grand tremblement de terre de
Riobamba du 4 février 1797 se fit en silence.
Ces bruits dépendent de la nature des roches qui les
transmettent.
Les bruits associés aux tremblements paraissent de la
nature de ceux qui accompagnent les éruptions.
Le bassin des mers est ébranlé tout aussi bien que la
terre ferme.
En outre, les mouvements du littoral, pour peu qu'ils
soient intenses, se transmettent à la masse liquide. La mer
se retire du rivage, laissant le fond à sec sur une étendue
qui est parfois de plusieurs kilomètres; puis elle revient
rapidement sur elle-même et, franchissant sa limite nor-
male, elle se précipite avec fureur et comme à l'assaut vers
l'intérieur du pays, sous la forme d'une énorme vague que
Ton a vue souvent, au Chili, atteindre une hauteur de 30 à
40 mètres.
Les tremblements de terre peuvent ainsi apporter des
changements permanents dans le relief du sol. Ce ne sont
pas seulement des crevasses et des éboulements de rochers;
on a parfois aussi signalé des exhaussements faibles, mais
appréciables, particulièrement au Chili, en 1822, en 1835 et
en 1837; à cette dernière époque, des coquilles marines
encore vivantes et adhérant aux rochers sur lesquels elles
avaient vécu, ont apparu au-dessus du niveau de la mer et
servi ainsi de témoins irrécusables du changement de
niveau qui venait de se produire soudainement.
Les mouvements très accentués dont nous venons de
parler, et auxquels le nom de tremblements de terre doit être
réservé, ne sont pas les seuls qui se manifestent dans
292 TRl!:MBLËNE^TS DE TERRE.
récorce terrestre. Il s'en produit d'autres qui sont extrême-
ment faibles, tellement qu'ils resteraient absolument ina-
perçus sans le secours d'instruments spéciaux et fort
délicats. Dès 1869, le savant et intrépide voyageur, M. d'Ab-
badie, en examinant par un ingénieux procédé la surface
d'un bain de mercure dans l'observatoire qu'il s'est fait
construire à Abbadia, près d'Hendaye, découvrait de très
légères, mais fréquentes variations dans la situation de la ver-
ticale; il en déduisait que le sol lui-même n'est pas toujours
immobile, même lorsqu'il en présente toutes les apparences.
Depuis lors, le fait s'est confirmé pleinement et en bien
des lieux, des oscillations tout à fait brusques dans les
lunettes astronomiques qui ont été signalées plusieurs fois
à l'observatoire de Pulkovva, et récemment, le 27 novem-
bre 1884, à celui de Nice, sont aussi des signes révélateurs
d'agitations dans la croûte terrestre. Il est juste de dire
que, dès 1741, les académiciens français qui allèrent à
l'équateur mesurer un arc de méridien, Bouguer et Jja Gon-
damine, étaient arrivés à une conclusion du même genre,
en mesurant les distances apparentes des étoiles au zénith.
On ne se serait pas attendu à ce que l'observation des astres
vînt trahir un travail qui s'opère dans les profondeurs de
notre planète.
Il importe d'ajouter que la croûte terrestre est soumise à
un autre ordre de mobilité. Elle subit, en effet, des déplace-
ments d'une lenteur séculaire, sans accompagnement d'aucun
mouvement brusque. Ces phénomènes ne seraient sans doute
pas connus, si le niveau moyen de la mer n'offrait, sur le
littoral, une ligne invariable de repère pour les constater.
C'est ainsi que des parties, manifestement immergées depuis
les temps historiques, sont aujourd'hui au-dessus du niveau
des mers et constituent ce que l'on nomme des plages sou--
levées; que, d'un autre côté, des forêts dont l'histoire fait
TREMBLEMEiNTS DE TERRE. 233
mention, sont aujourd'hui complètement submergées, par
suite d*un abaissement du sol.
D'après tout ce qui précède, on est eu droit de dire que
la croûte terrestre est loin d'être immobile. A tout instant,
et dans beaucoup de ses parties, elle éprouve des secousses
très prononcées et parfois violentes. Bien plus généralement
encore, ce sont des frémissements qui ne sont perceptibles
qu'à l'aide d'appareils spéciaux et par une sorte d'ausculta-
tion. En réalité, ce sont des mouvements continuels et de
divers ordres. Il nous reste à rechercher à quelles causes
souterraines on peut attribuer ces agitations incessantes.
Un fait fondamental ressort de nombreuses et patientes
statistiques : c'est l'inégalité frappante que présente la dis-
tribution géographique des tremblements de terre. Il y a de
vastes régions qui ne sont ébranlées que très rarement et
très faiblement, tandis que d'autres éprouvent des agita-
tions extrêmement fréquentes et parfois très violentes. Un
simple coup d'œil jeté sur une mappemonde où l'on a
représenté, par des notations synoptiques, les résultats du
dépouillement des observations, comme l'a fait Robert
Mallet, met immédiatement en évidence, et souvent dans
des régions voisines, des contrastes très caractéristiques.
Ce qu'il importe de signaler, ce n'est pas tant la disposi-
tion géographique des contrées le plus souvent secouées,
que la constitution même de l'écorce terrestre qui y corres-
pond.
Pour beaucoup d'entre elles, une coïncidence significative
apparaît, sans qu'il soit nécessaire d'une étude approfon-
die : c'est la présence de volcans actifs.
Mais ce n'est pas seulement à proximité des bouches vol-
caniques que les tremblements de terre sont fréquents et
violents. Certains pays, en dehors des dépendances immé-
diates des volcans^ sont ébranlés avec non moins d'énergie
324 TREMBLEMENTS DE TEROE.
et de fréquence, et môme sur de plus grandes étendues.
Tel est, non loin de nous, le nord du bassin de la Médi-
terranée.
Tout d'abord, faisons observer qu'un premier caractère
essentiel est commun à toutes ces contrées, dépourvues de
volcan et fréquemment ébranlées : ce caractère est une
dislocation des couches constitutives du sol, qui est révélée,
le plus souvent, par le relief montagneux du pays.
D'un autre côté, l'étude des tremblement de terre, au
point de vue géologique, a fait reconnaître que les centres
d'impulsion sont en rapport avec certaines grandes lignes
de fractures et de dislocations. Ces bandes secouées s'allon-
gent souvent parallèlement aux chaînes. Parmi les exem-
ples de disposition linéaire, on peut citer celui du récent
tremblement de terre de l'Andalousie dont le grand axe,
d'après M. Fouqué, est parallèle aux crêtes montagneuses
du pays, en même temps qu'aux failles nombreuses qui les
découpent.
La supposition que les tremblements de terre seraient
dus à la réaction de parties solides entre elles rencon-
tre une objection sérieuse, dans les répétitions si éton-
nantes de secousses pour une même crise. En effet, Tune
des circonstances les plus caractéristiques des tremble-
ments de terre, c'est précisément cette réitération de
secousses, qui se poursuivent par centaines et par milliers,
pendant des semaines et des mois entiers.
En présence de ces périodes d'ébranlements, il semble
bien que la cause, au lieu de s'épuiser en quelques chocs
immédiats, comme il arriverait dans la supposition où
l'action de masses solides en serait la cause première, se
régénère après s'être momentanément atténuée. C'est là un
fait essentiel et auquel toute solution proposée doit satis-
faire.
TREMBLEMENTS DE TERRE. 225
Remarquons d'abord que Teau renfermée dans un espace
bien clos, qu'elle remplit, lorsqu'elle est portée à une tem-
pérature suffisamment élevée, arrive à posséder une force
dont on se fait rarement une idée. Il suffit qu'elle atteigne
une température d'environ 500*, bien inférieure à celle des
laves, pour que sa vapeur acquière, si elle reste emprisonnée,
une force explosive comparable à celle des corps les plus
fulminants. Les plus terribles explosions de chaudières ne
peuvent en donner une idée. Ainsi, les tubes en fer forgé
d'excellente qualité dont je me suis servi pour étudier l'action
de l'eau surchauffée dans la formation des silicates, avaient
un diamètre de 0",021 et une épaisseur de 0",0H. Ils
faisaient quelquefois explosion et étaient projetés en l'air
avec un bruit comparable à celui d'un coup de canon. Avant
d'éclater, les tubes se bombaient sous forme d'une ampoule,
et c'est au milieu de cette ampoule que s'ouvrait une déchi-
rure. Si le fer n'avait point de défauts et qu'on estimât qu'il
conserve vers 450*, température à laquelle il était porté,
la même ténacité qu'à froid, de telles déchirures suppose-
raient certainement une pression intérieure de plusieurs
milliers d'atmosphères. Quelques centimètres cubes d'eau
avaient suffi pour produire un tel effet; et, d'après la
petitesse des dimensions intérieures du tube, comparée au
volume de celte eau, la vapeur devait atteindre les condi-
tions de densité et de tension dont je viens de parler.
Dans la nature, la tension de la vapeur d'eau des réser-
voirs volcaniques révèle à chaque instant son énergie; car
celle qui force la lave à monter au cratère de l'Etna, à plus
de 3000 mètres au-dessus de la mer, ne peut être inférieure
à 1000 atmosphères.
Or toutes les conditions nécessaires pour arriver à de
telles tensions ne peuvent manquer de se réaliser dans
Técorce terrestre à une certaine profondeur, en dehors du
H — 15
326 TREMBLEMENTS DE TERRE.
domaine des volcans proprement dits^ principalement sous
les chaînes de montagnes et les régions disloquées.
En effet, d'une part, quelle que soit la constitution du soi,
la température s'y élève à mesure qu'on descend plus bas.
Ce fait a été reconnu dans toutes les contrées du globe, au
moyen des travaux de mines ou de forages. C'est un reste de
la chaleur que notre planète a originairement possédée,
comme le Soleil, suivant la belle conception de Descartes.
Le taux d'accroissement, qui est en moyenne de 1** par 30 mè-
tres, est parfois plus rapide, même en dehors des contrées
volcaniques, ainsi qu'on l'a reconnu, par exemple, à Monte
Massi, en Toscane.
D'autre part, l'eau tend à descendre sans cesse, par
les actions conjointes de la pesanteur et de la capillarité.
Les volcans en apportent la preuve irréfutable. En ce qui
concerne l'intervention de la capillarité pour l'alimentation
en eau des masses profondes, des expériences ont montré
que, à travers les pores de certaines roches, sa simple action
force Teau à pénétrer, malgré les contre-pressions inté-
rieures très fortes, des régions superficielles et froides du
globe jusqu'aux régions profondes et chaudes, où, à raison
de la température, elle devient capable de produire de plus
grands effets mécaniques et chimiques.
En somme, il est difficile de douter que des eaux de la
surface ne parviennent jusqu'aux régions internes et qu'en-
suite elles ne nous fassent ressentir sur quelques points, par
des ébranlements et par des mugissements, la puissance et
la force explosive qu'elles y acquièrent.
La profondeur à laquelle doit se trouver le foyer d'origine
des tremblements de terre a été l'objet d'études attentives.
D'après les résultats obtenus, il faut reconnaître que ce
siège n'est pas situé dans les parties centrales du globe. C'est
d'ailleurs à cette induction que Ton est tout d'abord conduit,
TREMBLEMENTS DE TERRE. 2^7
quand il s'agit de tremblements violents, comme ceux de
Calabre, qui n'occupent à la surface que des places très
restreintes. Dans le domaine des volcans, à Naples, à Tschia,
cette profondeur a été estimée de 9*"" à 15"". Dans les
pays non volcaniques, tels que l'Allemagne, elle a été éva-
luée dans divers cas à 18*^°, 27''" et 38''". Cette profondeur,
qui est faible, comparée à la grandeur du rayon terrestre,
suffit cependant pour que, en vertu de la loi d'accroissement
normal, environ 3^ par 100 mètres, la température du rouge
y règne déjà.
S(|us les régions disloquées et principalement sous les
chaînes de montagnes d'un âge relativement récent, le
tassement définitif des parties profondes peut n'être pas
encore établi; il doit rester des interstices et des cavités
intérieures à haute température, qui à la longue se sont
remplies d'eau par l'action de la capillarité. Ainsi, dans la
profondeur des régions disloquées, nous trouvons les trois
conditions que nous venons de mentionner : des cavités, de
l'eau et une haute température, et, par suite, un agent
capable, à un moment donné, de produire des effets dyna-
miques des plus considérables.
Supposons un baril de poudre faisant explosion dans une
cavité située à une centaine de mètres sous terre. A la sur-
face, en même temps qu'on entendra une sourde explosion,
on ressentira dans une place limitée une secousse verticale,
et autour, sur une plus grande étendue, une secousse ondu-
latoire. Chacun comparera ces phénomènes à un tremble-
ment de terre. Toutefois, et voilà pourquoi nous citons cet
exemple, il lui manquera le caractère essentiel sur lequel
nous avons particulièrement insisté : la répétition. Ici, eu
effet, tout est fini dans une seule secousse. Or, dans la plu-
part des tremblements de terre, les secousses se succèdent,
absolument comme si la cause se régénérait.
328 TREMBLEMENTS DE TERRE.
Comment ces énormes tensions peuvent-elles aboutir à
des chocs réitérés? On peut le concevoir de plusieurs
manières, suivant l'hypothèse où nous nous sommes placés.
Ainsi, dans Tune des cavités dont nous venons de parler,
l'eau étant arrivée, avec le temps, à une température explo-
sive, elle déplace brusquement quelques parois de sa prison.
De là, une première secousse, suivie d'une expansion dans
des crevasses ou des cavités voisines, qui possèdent moins
de température et de tension. Puis cette diminution de
pression dans le foyer primitif ayant eu lieu, les parois qui
avaient cédé reviennent sur elles-mêmes et reprennent
leur première position, pour céder encore lorsque le réser-
voir primitif aura réparé la tension perdue. En d'autres
termes, les communications entre les cavités se rebouchent
et doivent être débouchées plus tard par un nouvel effort.
Cet écoulement de cavités en cavités qui, au lieu d'être
continu, se fait par ruptures et soubresauts, pourra se repro-
duire un certain nombre de fois et se continuer ainsi
jusqu'à épuisement du réservoir naturel. Toutefois le méca-
nisme n'est pas détruit. Après avoir ainsi fonctionné, et
donné lieu à une période séismique, il pourra se recharger
à la longue, par le phénomène d'alimentation qui vient
d'être expliqué. C'est quelque chose d'analogue qui se
passe dans les éruptions volcaniques, que sépare le laps de
temps nécessaire pour qu'une alimentation lente recharge
leur appareil. En outre, sous l'effet des pressions dont nous
avons parlé et qui ne seraient que la continuation de celles
qui ont formé des chaînes de montagnes, des réservoirs
d'eau peuvent être brusquement déplacés et amenés ainsi en
contact avec des masses à haute température.
Si l'on admet au-dessous de l'écorce terrestre l'existence
d'une mer de matières fondues, on aurait des phénomènes
analogues, quand les roches hydratées viendraient, par
TREMBLEMENTS DE TERRE. 229
suite de ruptures de plafond, à tomber dans ces masses
ignées.
La constitution géologique reconnue comme spéciale-
ment en rapport avec les tremblements de terre aurait donc
pour effet de favoriser Talimentation en eau des régions
profondes et chaudes, et en même temps de faciliter, par
l'indépendance des voussoirs que les failles ont découpés, le
mouvement que tend à leur imprimer l'expansion des
vapeurs. Dans les pays voisins d'une bouche volcanique, les
vapeurs produites parviennent à trouver leur issue. Dans les
régions éloignées des volcans, elles sont plus gênées pour
s'échapper, et cela explique l'étendue plus considérable sur
laquelle les commotions se propagent, leur plus grande
violence et les efforts souvent réitérés que la nature doit
faire avant d'arriver au rétablissement du repos.
En résumé, les tremblements de terre des régions dépour-
vues de volcans paraissent dus aux effets d'une sorte d'érup-
tion volcanique qui ne peut aboutir jusqu'à la surface et
semblent dépendre, aussi bien que ceux des régions volca-
niques, d'une cause unique : la vapeur d'eau, animée de la
puissance énorme qu'elle acquiert dans les profondeurs de
la croûte terrestre.
De là, cette autre conclusion, que le moteur de tous ces
ébranlements formidables est toujours sous les pieds des
habitants de bien des régions. Contre le danger permanent
qui les menace, les hommes ont du moins l'heureux remède
de l'oubli.
ERRATA
TOME PREMIER
Page 57. Rgne 14 : au lieu de CrednerS lire Gredner*, et ajouter au bas de la
page le titre du mémoire de ce savant.
Page 38 : reporter au bas de la page la note 2 de la page 37.
Page 44, ligne 25 : au lieu de Ragghot, lire Bagshot.
Page 96, ligne i : au lieu de lac du Rourget, lire lac du Rouchet.
Page i07 : la légende de la figure doit être rétablie ainsi :
L, déjections volcaniques en couches inclinées; Tr, Irass; N,N, niveau de la
nappe aquifère; S, source.
Page 176, ligne 12 : au lieu de sources naturelles, lire sources jaillissantes na-
turelles.
Page 255, ligne 43 : au lieu de 834, lire 856 mètres.
Page 282, ligne 43 : au lieu de SaiUsous-Çouzan, lire Sail-sous-Couzan.
Page 285, ligne 14 : au lieu de Saaxe, lire Saxe.
TOME II
Page 1 , ligne 8 : au lieu de sulfures, lire sulfates.
Page 420, ligne 6 : au lieu de soude, lire sodium.
Page 492, note 1 : au lieu de Rochet d*Héricourt, lire Rochet d'Héricourt.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
LES CHIFFRES GRAS RENVOIENT AU TOME II
Abîme, 200-290; dans rAveyron, 296 (voir
aussi Bime).
Absorption déteiminée par les diacla-
ses, 17; exemple des roches triasiques
et oolithiques en Angleterre, 17 : de
cours d'eau par les gi*aviers tertiaires
du Sundgau (figure), 76.
Acide azotique, 4 et 5; son origine dans
les eaux, 88 et 89.
Acide borique : sa présence dans les
sources, 12 (voir aussi bore et bora-
tes).
Acide carbonique : sa présence dans les
eaux, 15 et 16 ; son origine dans les
sources, 112 A 118; son dégagement
par l'attaque d'un calcaire près Alais,
113 ; son exhalaison à proximité des
roches volcaniques modernes et an-
ciennes, 114-117; son débit dans la
vallée de Brohl et à Manheim, 116 et
117; son exhalaison par dea fractures,
loin d'affleurements de roches éruptives,
117 à 118; son volume à Pyrmont,
Meinberg, Drybourg, Neusalzwerk, Ma-
rienbad et Kaisers-Franzensbad, 118.
Acide chlorhydrique : sa présence, 8 ;
son origine, 100.
Acide silicique en dissolution : son dépôt
par certaines sources (figures), 10 à
15 (voir aussi silice).
Acide Bulthydrique : son origine dans les
eaux, 89.
Acide sulfureux : son origine dans les
eaux, 89.
Acide sulfurique libre : sa présence dans
le^eaux. 5 et 7; son origine possible,
89 et 90.
Agolinas ou crevasses à Bleyberg-és-Mont-
zen, 345.
Aiguigeois ou entonnoirs à Bleyberg-ès-
Montzen, 343^45.
Alios : son influence sui* le régime des
eaux, 131.
Alumine (sulfate d') déposé par des
sources, 27.
— (silicate d') déposé par des sources, 27
et 28.
Aluminium : sa présence dans les eaux,
27 ; sa dissolution, 184.
Alunite et Alun de formation contempo-
raine, 68.
Anglésite de formation contemporaine, 76.
Anhydrite de formation contemporaine, 69.
Animaux vivants apportés par les puits
artésiens ; exemples prés Bochum 150 ;
dans le Sahara, 150 à 163.
Antimoine : son origine dans les eaux
souterraines, 133.
Ammoniaque : sa présence, 4, son origine
dans les eaux, 88.
Apophylltte de formation contemporaine,
74.
Aragonite de formation contemporaine,
76.
232
TABLE ALPHADËTIQUE
Arg:ent : sa présence dans les sources,
33.
Argile plastique : ses niveaux d'eau dans
le bassin de Paris, 82.
— de Landen : ses nappes d'eau, 85.
— d'Ypres : ses nappes d'eau, 85.
— ses degrés divers de perméabilité, 8.
Argileuses (couches), arrêtant les eaux
dans le terrain crétacé de la yiest-
pbalie, 224.
Arsenic : sa présence dans les sources, 11.
Ai*séniates : leur origine possible dans
les eaux souterraines, 110.
Artésiennes : épithète donnée à certaines
sources naturelles, 103.
Atacamite de formation contemporaine,
77.
Aven : nom populaire des gouffres dans
le Gard, 207 ; en nombre considérable
dans le bassin alimentaire de la Fon-
taine de Vaucluse (plan), 325 à 333 ; ali-
mentant une source artificielle, 332.
Azotates : voir acide azotique.
Azote, 3 ; son origine dans les eaux, 87.
Barytine déposée par les sources, 18.
Baryum : sa présence dans les eaux, 17 et
18 ; son origine dans les eaux souter-
raines, 122.
Basalte : sources en Yétéravie, 100 ; source
du Jourdain à Banias en Syrie ; source de
Dan, 100; poinlements en rapport avec
des sources en Wurtemberg, 126 à 128 ;
en Auvergne, 186 à 187 ; dans la Haute-
Loire, 187 ; dans le canton d'Antrim,
188 ; ses sources en Irlande, 275.
Bassin d'alimentation de la Fontaine de
Vaucluse (plan), 325 et 320.
Behar, behours : puits foi*és chez les
Rouara, 176 et 177.
Bétoires, 291 ; dans l'Aveyron, 206; dans
la G6te-d'0r, 309; dans le Lot, 333; dans
l'Eure, mode de formation, 333-336.
BIme : sources jaillissant d'un goulTre,
101-200 ; voir aussi Abfme.
Bismuth : sa présence dans les eaux, 32 ;
son origine, 134.
Bitume apporté par des eaux, 15.
Blind Lakes : nom populaire des gouffi*es
en Irlande, 353.
Boit-tout dans l'Hérault, 314.
Borates : leur présence dans les sources,
12 ; leur origine possible dans les eaux
souterraines, 111.
Bore : sa présence dans les sources, 12.
Boues glaciaires déterminant des dériva-
tions de sources, 05.
Bournes : nom générique de certaines
sources en Anglelen*e, 213.
Brome : sa présence dans les sources, 8
(voir aussi bromures).
Bromures : leur origine possible dans les
eaux souterraines, 109.
Csesium : sa présence dans les eaux, 17 ;
son origine dans les eaux souterraines,
126.
Carbonates de formation contemporaine.
70 ; leur origine dans les eaux souter-
raines, 118 à 110.
Carbonate de chaux : sa proportion dans
diverses eaux, 19 ; déposé par les eaux
sous des formes diverses (figures), 20 à
24.
Carbonate de magnésie déposé par les
sources, 27.
Cai*bonate de zinc (voir zinc).
Carbonatées calciques (sources], 59 & 61.
— complexes (sources], 63.
— magnésiques (sources), 62.
— sodiques (sources), 47 à 59.
— ferriques (sources), 61 à 62.
Cascatelles : nom donné aux cascades de
Tivoli, 355.
Cascaterelles : nom donné aux cascades de
Tivoli, 355.
Cassitérite de formation contemporaine.
77 et 78.
Cassures : leur r61e dans les roches au
point de vue de la perméabilité, 67.
— diverses et poinlements cunéiformes
en rapport avec la thermalité des sour-
ces; exemple à Niederbronn (figure),
181-182 ; à Plombières, 182; à Bains, à
la Chaudeau et à Baden-Baden (figure),
182-183 ; i Wildbad et à Bagnères-de-
Luchon, 183-184; à Eaux-Chaudes, à
Gauterets (figure), 184-185; dans les
Corbières, à Campagne, 185-186; en
Portugal, 186; à PfefTers, 186.
Cavernes, 200 ; exemple à Arcy-sur-Cure
(plan et coupe), 203 et 204; dans les
causses oolithiques de TAveyron, 205-
206; dans le calcaire néocomien du
Gard, 207 à 208; dans l'Isère, 200; leur
origine dans les massifs calcaires et
dolomitiques, 200 et 300; produites par
entraînement de matières arénacées,
300 ; par l'érosion du sel gemme et du
gypse, 300; par des glissements super-
ficiels (coupe), 301 ; par la mer dans ses
falaises, ZOi ; dans les flancs des mou-
tagnes (figure), 303; leur influence sur
le régime des eaux; dans le Doubs et le
DES MATIÈRES.
235
Jura, 304 à 307 ; dansFIsèreetla Drôme,
315 et 316; dans le Yar et les Alpes-
Maritimes, 316 à 318; à la fontaine de
Taucluse, 319; du calcaire néocomien
près de la fontaine de Vaucluse, 328 ; en
rapport avec des sources, 333 ; dans la
Dordogne, 333 ; dans l'Eure ; pertes de
riton (figures), 333 à 336; dans nie
d'Oesel, 350; dans le canton de Neuf-
chàtel (plan et coupe), 330 à 350; en
Angleterre, 350 et 351; en Irlande
(figure), 231 à 353; en Moravie, 3fti et
362; en Syrie (fîgui*e), 305; dans le
Kentucky et dans l'Indiana, 366-367.
Cérium : sa présence dans les sources,
31.
Cérusite de formation contemporaine, 76.
Chabasie de formation contemporaine.
73 et 74.
Ghalcopvrite de formation contemporaine.
76.
Chalcosine de formation contemporaine,
76.
Chasma : nom populaire des gouffres chez
les Grecs anciens, 363.
Chaux carbonatéc : voir carbonate de
chaux.
— (phosphate dp) : voir phosphate de
chaux.
— (sulfate de) : voir sulfate de chaux.
Cheminées donnant passage aux sources
dans le terrain néocomien, 103; dans l.i
craie, 200 et 201.
Chlore : sa présence dans les sources, 7.
Chlorhydriquées (sources), 46 et 47.
Chlorure de calcium indiqué dans les
sources, 19.
Chlorure de sodium : sa dissolution dans
les eaux souterraines, 100 à 107 ; sa
présence dans les terrains stratifiés,
100 à 105 ; sa présence dans les roches
cristallines, 105 à 108; apporté dans
quelques cas par l'eau de mer, 108 à
109.
Chlorures de formation contemporaine,
71 ; leur dissolution dans les eaux sou-
terraines, 100 à 109.
Chlorurées calciques (sources), 44 et 45.
— magnésiques (sources), 44.
— sodiques (sources), 38 ; avec chlorures
de calcium, de magnésium et autres, 39
et 40 ; avec sulfures, 41 : avec sulfafes
de soude, de chaux et de magnésie, 40
à 43; avec carbonates de soude, de
chaux et de magnésie, 44.
Chriats ; nom populaire de sources, 176
et 177.
Ghristianite de formation contemporaine,
74.
Chrome indiqué dans les sources, 29; sa
dissémination, 135.
Chrysocolle de formation contemporaine,
77.
Cobalt, 29 ; sa dissolution dans les eaux
souten*aines, 131 et 132.
Colature, 50.
Conglomérats permiens des Mendip Hills
alimentant des sources, 262.
Ck)ntact de roches perméables et de roches
imperméables produisant des sources,
68 à 70.
Corps solubles renfermés en particules
indiscernables dans des roches, 84.
Couches aquifères : voir nappes aquifères.
Couche de température invariable, 156;
accroissement de température suivant
la profondeur; exemple du tunnel du
Sainr-Gothard (figure), 157 à 160; ac-
croissements exceptionnellement ra-
pides, 161.
Coulées de laves produisant des sources
dans le Puy-de-Dôme (plan), 97: à
Royat et Fontanat (plan, coupe et
figure), 97 à 100; à Alagnat, Ceyssat et
Mazaye, 09 à 102; à Entraigues, 104;
à Terceira, 104; dans les Apennins,
354.
Courbes exprimant les variations de vo-
lume de la Fontaine de Yaucluse (figu-
res), 327 et 328.
Cours d'eau absorbés par les graviere tei^
tiaires du Sundgau (figure), 76; par le
gravier diluvien, 76.
Cours d'eau souterrains dans le terrain
jurassique de l'Yonne, 2:23; dans le
jurassique du Wurtemberg, 224 ; dans
le Doubs et le Jura, 305 et 307; dans
Meurthe-et-Moselle, 307; dans l'Aube,
308; dans la Côte-d'Or, 309; dans la
Haute-Saône, 309; dans l'Ain : perte du
Rhône à Bellegarde (vue). 309; dans le
Calvados, 309 et 310 ; dans la Charente,
311 à 314; dans l'Hérault, 314; dans le
Yar et les Alpes-Maritimes, 316 à 318 ;
dans le Loiret (plan, coupe et figure),
336 à 343; dans le Lot, 333; dans
l'Eure, 333 à 336; aux environs de Dî-
nant, à Bleyberg et à Montzen, 343 à 345 ;
dans le canton de Neufchàtel, 345 à 350;
à l'Ile d'Oesel, p. 350; en Angleterre,
dans le calcaire carbonifère, 350-351 ;
en Irlande, 351-353; en Espagne, 354;
dans les Apennins près Rome, .354 à
355; en Moravie, 361-362; en Bosnie et
254
TABLE id^PHABÉTlQUE
en Croatie, 562; en Grèce, 362 à 564;
dans le Kentucky et l'Indiana, 5(i6-
367.
Craie : ses eaux phréatiques en AngrletciTe,
67.
Craitf : nom générique de certaines sour-
ces en Angleterre, 192.
Crevasses dans l'Aveyron, 296.
Cro : nom générique de certaines sources,
191 et 192.
Cuivre fréquent dans les sources, 31 ; son
origine dans les eaux souterraines, 133
à 134.
— (carbonate) de formation contempo-
raine, 77.
— (oxyde de) de formation contempo-
raine, 77.
— (silicate de) : voir chrysocoUc.
Débit des sources de la Vanne, 149 à 152 ;
dos puits artésiens du Sahara, 159 à
160; 436 et 437 ; des sources de Pader-
bom, 227 ; des sources de la Fensch,
239 à 241 ; des sources du calcaire ju-
rassique, en Angleterre, 246 et 247 ; de
sources sortant des calcaires triasiques
alimentant Vienne, 257 à 259 ; des puits
de quelques villes de l'Angleterre éta-
blies sur le new-red sandstone, 262;
des puits artésiens de Grenelle et de
Passy, 209 à 212; des puits artésiens de
Ix)ndres, 214 (voir volume).
Dépôts glaciaires, leurs eaux phréatiques,
56.
Dhuis ou duis : nom générique de certai-
taines sources, 192.
Diaclases : leur pouvoir d'absorption, 17;
expériences pour expliquer leur origine,
139 à 144; sei*vant de passage aux eaux
dans le terrain crétacé de la Westpha-
lie, 223-224; donnant naissance dans
le terrain crétacé a de fortes souixes
dans le Caucase, 210-231.
Dielle : marne imperméable aiTètant les
eaux, 220.
Dolomie déposée par des sources, 27.
Douille : nom générique de certaines
sources, 192.
Douix : nom générique de certaines sour^
ces, 192.
Duée : nom générique de certaines sour-
ces, 192.
Dunes : ondulation de la surface de leurs
eaux phréatiques, 53 à 55; souvent in-
fluencées par les marées, 54; aména-
gement pour l'alimentation des villes,
54 et 55.
Eaux : leur mouvement dans les roches
perméables, 16;
— de carrière ou d'imprégnation, 4
à 7.
— de mer : son infiltration souter-
raine, 33.
Eaux phréatiques des terrains de trans-
port, 19 ; interruptions causées par
l'argile, 22 ; dans la plaine du Rhin (plan
et coupes), 22; configuration de leur
surface aux environs de Munich (coupe
et plan), 33 à 35; leur pente gàfiérale
aux environs de Munich, 36 et 37 ; à
Leipxig (coupe), 37; aux environs de
Nuremberg, 37 ; entre Buda-Pesth et
Szolnok, 37 à 59 ; des dunes (voir du-
nes); à Vienne (coupe), 38; à Buda-
Pesth, qualité meilleure de la couche
inférieure, 39 et 40 ; environs de Mos-
cou (carte), 41 et 42 ; environs de Lon-
dres. Oxford et autres parties de l'An-
gleterre (coupe), 42 à 43 ; influence sur
le groupement des populations à Oxfoitl
et à Glocester, 43 ; à Londres et aux
environs, 43 à 45; sur la c6te de Gènes;
Loano, 44 et 45; à Messine, 47 et 48;
aux environs de New-York, 48 ; dans la
plaine de la Lombardie, 48 à 53 ; utili-
sation agricole en Lombardie, en Vè-
nétie et dans le Modenais, 49; en Gas-
cogne (figure), 53 ; en Hollande (figure),
54 ; près Ostende (figure), 55 ; des dé-
pôts glaciaires, 56; plusieurs nappes
superposées en Lombardie, 52; leur ni-
veau, 52 et 53 ; leur étendue horiion-
tale, 52 ; des lies madréporiques, 57 ; au
point de vue de l'agriculture et de l'hy-
giène, 57 et 58; tribut fréquemment
apporté par les couches profondes, 50;,
exemple à Paris, 63.
— des terrains autres que les terrains
de transport; exemple à Paris et aux
environs (plan), 62 et 65; dans Seiue-et-
Marne, 64 ; des terrains crétacés et ju-
rassiques, 64 à 66 ; environs de Châlons
(coupe), 66; des calcaires lacustres, des
sables supérieurs et des sables moyens,
64 ; des terrains triasiques et permiens.
66 et 67 ; souvent éloignées de cours
d'eau, 67; exemple aux environs de
Stuttgard (coupes), 141 et 142; de la
base de l'Etna, 275; du new-red-sand-
stone en Angleten*e, 261: aux Mendip
Hills, 263 ; en Iriande, 263.
Eaux poussées par l'adde carbonique;
sondage de Montrond, 368 à 375; i
Nauheim (coupe et figure), 375-376; à
DES MATIÈRES.
235
Kissingen, 577 ; à Palerme (Hg^ure), 377
à 380.
Eaux poussées par des hydrogènes carbo-
nés ; dans les Apennins et en Sicile, 580
à 383; dans le Caucase (plan et coupe),
383 à 585; aux États-Unis, 385 et
586.
Entonnoirs, 290 ; exemples dans le Sahara
(plan et coupe), 292 et 295; dans l'Avey-
ron, 296 ; dans le Doubs et le Jura, 505
à 507; dans le Yercors (Dr6me), 315; à
la Fontaine de Yaucluse, 523 ; dans le
liOiret, 341 ; aux environs de Dinant,
343 ; dans le canton de Neufchâtel (em-
posieux); 548; voir aussi pertes de
ruisseaux.
Eaux souteiTaincs : leur circulation géné-
rale dans 1 ecorce terrestre, 216 et 217 ;
corament Descartes la comprenait, 217
et 218; rôle qui leur a été attribué dans
les tremblemenls de terre, il 8 à 219.
Eaux volcaniques : causes des tremblenienLs
de terre, 212 à 2' 6; leur volume, 415.
Embues ou puits absorbants en Provence,
318; alignés comme les sources, 318.
Emposieux ou entonnoirs (coupe), 548.
Eruptions d'eau poussées par l'acide car-
bonique a Montrond, 368 à 575; à
Neuenahr, 577; à Paterno, 577.
Etain, 30; son origine dans les eaux sou-
terraines, 133.
Evcnts : nom populaii-e d'elTondrements
du sol dans TUérault, 514.
Failles à proximité des sources thennales
de Bourbonne-les-Bains, 252 à 254;
leur influence sur le régime des eaux
souterraines dans le Gard, 255 ; en rap-
port avec les gouffres de la Charente,
314; avec les sources, 142 à 146; dans
la Lozère, 142 ; en Meurt)ie-et-Moselle,
142; dan^ la Côte d'Or, 143; dans la
Haute- Saône, 143 ; aux environs de
Chftlons-sur-Saône, 143 et 144; dans la
mine de Douvrain, Pas-de-Calais (coupe),
144; dans le percement du Saint-Go-
thard. 144 et 143 ; d'où jaillissent les
sources gaxeuses de la Mièvre, 234-255;
d'où sortent d'abondantes sources de la
Fensch, 239-242; en rapport avec la
thermalité des sources, 172 à 177; à
Chatenois (Alsace), 173 ; à Erlenbad et
à la Uubc, 173 ; à Saeckingen, 173 ; à
Fontaines-Chaudes, 173 ; à Bourbonne-
les-Bains, 173 ; et 251 (figures) ; à
Royat et à Cbatelguyon, 173; à Eaux-
Chaudes (plan et coupe), 173 à 175;
dans le Briançonnais, au Monestier, à
Brides, à Salins près Moutiers, 176 ; A
l'EchailIon et à Lamothe-les-Bains, 176 ;
h Gréoulx, 176 ; à Yirflach, à Fischau et
Yôslau (plan et coupe), 176, 260 et 201 ;
sur les boi*d8de la mer llorte, 176; à la
mine de Douvrin, 176 et 177 (voir aussi
paraclase).
Fer : bisulfure dansles sources (voir pyrite) .
— sa présence à divers états dans les
sources, 28 et 29 ;
— (carbonate de) dans les sources, 28
et 29;
— (silicate de) déposé par les sources,
29 ; de formation contemporaine, 78 ;
— (sulfate de) dans les sources, 28 ;
— sa dissolution dans les eaux souter-
l'élues à l'état de carbonate ou autre
(figure«), 126 à 131 ; sa précipitation,
126 à 131 ; minerais de fer de forma-
tion contemporaine, dits des marais, des
prairies, des lacs, des gazons, 126 à
131.
Feux éternels : jets enflammés d'hydro-
gène cai*boné dans la presqu'île d'Aps-
cliéron, 385.
Filons métallifères eu rapport avec la ther-
malité des pources à Plombières, à la
Haloui à Néris, à Bourbon-Lancy, à Syl-
vanès, à Trébas. à Balaruc, à Baden-
weiler, à Kautenbach, à Freyberg, à
Carlsbad, à la Tolfa, à Hammam-Rhira,
à Guelma, à Milianah, à Saint-Uonoré,
dans la mine de Iluel-Seton en Cor-
nouailles, à Comstock (Nevada), à Taka-
naku (Japon), 177 à 181 et 280 à 289
(avec figures) ; à Sail-sous-Couzan, 282 ;
à la Maluu, 283; à Brioude, 283; à Vais,
285 ; à Desaigne, 283 ; à Rippoldsau, 284 ;
à Marienbad, 285.
Filons quartzeux donnant naissance :\
des soui'ces thermales à Saint-Jean-du
Gard, 279.
Fissures dans le terrain crétacé donnant
naissance à de fortes sources dans le
Caucase, 229 A 231.
Flinz, nom populaire d'une roche argi-
leuse en Bavière, 33 à 3b ; déterminant
des sources aux environs de Munich,
71 et 72.
Fluor : sa présence dans les sources, 9.
Fluorure de calcium déposé par les
sources, 19 et 20.
Fluorures : leur origine possible dans les
eaux souterraines, 110.
Flux et reflux annoncés dans les eaux
d'inondation de la mine de Dax, 148.
936
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fonds-plats sans eaui, il 5.
Fons, origine du nom de diverses sources,
19S et 195.
Fosse : nom générique de certaines sour-
ces, 191 ; dans le défwrtement des
Vosges et dans l'Aube, 308.
FoDtanili dans la plaine de Lombardie
(figures), 48 à 53; procédé d'exécution,
48 à 53 ; leur débit, 51 à 53 ; leur tem-
pérature, 50 et 52.
Fraîcheur de la végétation due aux mar-
nes vertes aux environs de Paris, 81.
Fumacchi : nom donné en Toscane à des
jets de vapeur, 399.
Galène de formation contemporaine, 76.
Geyseï^ : en Islande, 390 à 392 ; à Yellow-
Stonc Park (plan) et en Californie,
392 à 39d ; en Nouvelle-Zélande (Qgure),
396; aux Açores, 396 et 397 ; leurs
intermittences, 149 et 150; tempéra-
tures de la colonne d'eau à diverses
profondeurs, 205 à 207 ; jets d'eau salée
à Nisyros, 208; geysers passant à de
simples sources bouillantes à la Nou-
velle-Zélande, 207 ; en Islande et dans
le Yellowstone, 208 ; leur association à
des glaciei*s, 208 ; à des lacs, 208 :
rôle possible des marais, 215; leurs
alignements, 209.
Glissements déterminant des sources
(coupe), 04.
Glucinium : sa présence dans les sources,
31.
Gouffre : nom générique de certaines sour^
ces, 291.
GoulTres d'où jaillissent des sources dans
le Zab, 176; du teiTain crétacé donnant
naissance à de fortes sources dans le
Caucase, 229 à 281 et 296: dans l'Aube,
308; dans la Côte-d'Or, 309: dans la
Charente, 31 1 à 314; en relation avec
une faille, 314; dans le \ar et les
Alpes-Maritimes, 316 à 318 ; dans la
vallée de la Loire, 340 et 544 ; dans les
Ardemies, 343 ; en Moravie, 361 et 362 ;
en Grèce, 563.
Grés bigarré : eaux phréatiques en Angle-
terre, 67.
Grés des Vosges : lilhoclases, 135 ; nap-
pes d'eau et sources dans la Lorraine
allemande; difficultés appointées aux
foncements de puits pour la houille,
249 et 250; dans le bassin de la Sarre,
250; dans Meurthe-et-MoseUe, 250;
dans la Forêt -Noire, 255.
Grottes en rapport avec les sources de
Sassenage, 127 i 129; de Vaucluse
(coupe), 332 ; servant de tepidarittm aux
environs de Monsummano (figure), 358
et 359; voir aussi Cavernes.
Ground-spring, 19.
Growan : arène granitique très aquifére.
192.
Grundvrasser, 19.
Gypse de formation contemporaine, 68 et
69.
Gypsies : nom générique de certaines
sources, 213.
Harmotome de formation contemporaine,
74.
Hesslewhops : nom générique de certaines
sources en Angleterre, 215.
Hydrogène : sa présence, 3 ; son origine
dans les eaux, 88.
Hydrogène carboné apporté par les sour-
ces, 15 ; son origine, 112.
Hverjar : nom donné en Islande aux sour-
ces bouillonnantes, 392.
Imperméabilité : ses degrés divers dans
les argiles, 8; des marnes vertes du
gypse, 81.
Imprégnation (eau d'), 4.
Impuretés des eaux d'infiltration adja-
centes aux rivières, 79 à 81.
Inclinaison de la nappe d'eau crétacée
dans le pays de Liège, 220-221.
Infiltration (nappe d'eau d'), 19.
— de l'eau de mer, 33.
Influence réciproque des puits artésiens
de Grenelle et de Passy, 146 et 147 ;
des niveaux de l'orifice sur le débit des
sourees, 147 à 148 ; exemple du puits
de Passy, 147 ; du niveau de la mer sur
les sources des galeries du tunnel de la
Manche à Sangatte, 148 ; sur les débits
des puits ai*tésiens, 149.
Interstices dans lesquels circule l'eau
phréatique dans la plaine du Rhin, 22 ;
aux environs de Nuremberg, 37.
Intermittence des sourees bouillantes,
150.
Iode : sa présence dans les sources, 8.
lodures : leur origine possible dans les
eaux souten*aines, 109.
Invasion des eaux de la source de Teplitz
dans les mmes de Dux, 148.
Kaolin produit actuellement dans des sol-
fatares , 70.
Katavothra : nom populaire des gouffres
chez les Grecs modernes, 290.
DES MATIÈRES.
237
Kephalowrysi : sommes volumineuses en
Grèce, 363.
Keuper (puits creusé dans le), 20.
Laisines : nom de fissures du soi dans le
Jura, 306.
Lagonîs : lacs dus à la condensation des
vapeurs des sofUonis, 390.
Laugar : nom donné en Islande à des
sources chaudes non bouillonnantes,
392.
Laves (voir coulées).
Litharge de formation contemporaine, 76.
Lithium : sa présence dans les eaux, 16
et 17 ; son origine dans les eaux souter-
raines, 120.
Lithoclases : leur influence sur la circu-
lation des eaux phréatiques, 20; leur
rôle dans les roches perméables, 67 ;
de divers ordres, dans leur rappoit
avec les sources, 129 à 145 ; exemples :
craie de la vallée de la Vanne (coupes),
145 à 147; abîmes de la Champagne;
Cerilly (coupe et vue), 147 à 152; déter-
minant le déplacement de niveau d'eau,
152; déterminant les sources dans la
Champagne méndionale, 195 à 197.
Lodisan : fromage, 50.
Loudon-clay : sables qui leur sont asso-
ciés, 166.
Lower-greensand : ses eaux phréatiques
en Angleterre, 67.
Uadréporiques (lies) : leurs eaux phréati-
ques, 57.
Magnésie (sulfate de) : voir sulfate.
Magnésium, son origine dans les eaux
souterraines, 126 et 126; sa présence
dans les eaux, 26 et 27.
Manganèse : sa dissolution dans les eaux
souterraines, 124 et 125.
Marais produits par le drainage de val-
lées, 69.
Mai-cita : plaine de la Lombardie, 50.
Mares dans le département des Vosges,
308.
Marées : influence sur le débit des puits
artésiens, 158.
Marnes vertes du bassin de Paris : leur
rôle dans la formation des sources, 81.
Mélaphyi*e : sources dans le comté de
Limerick, 109.
Mer, son infiltration dans la nappe créta-
cée à HuU, 216.
— sous terre en Egypte, 185.
Mercure : sa présence, 32; son origine,
134.
Mésotypes de formation contemporaine,
74.
Meulières de Brie : leur peiméabilité, 81.
Mines : elles éclairent le régime des eaux
souteiTaines, 2 à 5.
— d'Ems : leur situation par rapport aux
sources thermales, 269 ; de Bleyberg et
de Montzen : leurs eaux souterraines,
344 ; travaux artificiels pour arrêter ces
eaux, 345.
Molybdène supposé dans une source, 33.
Mortes : nom populaire d'effondrements
circulaires du sol dans le département
des Vosges, 508.
Mouille : infilti*ation latérale des cours
d'eau, 32.
Mouvements de l'eau : dans les roches
perméables, 16; de la nappe phréati-
que aux environs de Munich, 36 ; de la
nappe phi-éatique du Rhin, 25 à 26 ; à
Strasbourg, 27 ; à Haguenau, 28, 58 et
59 ; d'infiltration, études théoriques de
Dupuit et de M. Boussinesq, 60.
Nailbournes : nom générique de sources
en Angleterre, 213.
Nappes phi'éatiques (voir eaux phréatiques).
— aquifères du Sahara (voir nappes arté-
siennes) ; de rai*gile plastique à Laon;
cause de l'existence de cette ville, 84 ;
des sables tertiaires aux environs de
Londres, 85 ; des sables verts inférieurs
dans le bassin de Paris, 87 ; des sables
crétacés de la Puisaye, 86 et 87; des
couches tertiaires à Fui*stenfeld, 86 ;
dans la vallée de la Vanne et en Cham-
pagne, 145 à 152 ; nombreuses dans le
Sahara, 184 (voir aussi sources).
— d'eau du terrain silurien dans le Wis-
consin, 270.
— d'infiltration, 19.
— jaillissantes de la basse Mitidja, avec
figure, 170.
— souterraines, 18.
New-red-sandstone : eaux phréatiques en
Anglelen*e, 67 ; sa richesse en eau en
Angleterre, 261 ; en Irlande, 263.
Kickel, 29 ; sa dissolution dans les eaux
souteiTaines, 132.
Niveaux aquifères (voii' nappes et sources).
— d'eau au contact de roches perméa-
bles et de roches imperméables, 68 à 70 ;
des eaux phréatiques, 25 ; de la mer ;
son influence sm* les sources : voir
influence.
Oasis du Sahara eu rapport avec des
238
TABLE ALPHABÉTIQUE
sources naturelles et des puits arté-
siens (plan et coupes) : historique, leur
profondeur et leur régime, 177-181 :
situation des puits artésiens dans la
province de Constantine, 181-183 ; leur
influence sur les cultures et sur les
populations, 183 à 184: oasis de Thébcs,
185 à 186.
Ondulations de la surface de l'eau phréa-
tique dsiis la craie (coupe), 189 à 190.
Oolithe (voir terrain jurassique).
Opale de formation contemporaine, 74.
Ophite en rapport avec la source tlicrmale
de Dax, 128.
Or : sa présence dans les sources, 33.
Origine de la Fontaine de Vaucluse, 319 à
. 335.
Ôsar : très aquifôres en Suède (figure), 75.
Oxygène, 3 ; sonoriginc dans les sources, 87.
Paraclases causant des sources, 110; A
Loudun (coupe), llOetlll ; à Gorze(plan
et coupe), 111 à 117; à Sassenage ( plan
et coupe), 117 à 119; leur relation avec
les sources thermales et ordinaires des
Alpes au sud-ouest de Vieime (plan et
coupe), 259 et 2t30.
Parmesan (fromage) : rà\e des fontanili
dans sa fabrication, 50.
Pélocone : nom propose (lour les volcans de
boue, 389.
Pennéabilité ; degrés divers des sables,
14; dans la craie, 15; en grand, 16 à
17; étudiée expérimentalement; études
de Darcy, de M. Hagen et de M. Scelheim,
(U; des calcaires de Beauce, 81, des
calcaires et meulières de Brie, 81 ; des
sables de Fontainebleau, 81 ; des sa-
bles tertiaires aux environs de Lon-
dres, 85; des roches massives désa-
grégées, 91 et 92; exemples dans le
Morvan, 92; en Irlande, 92; des phyl-
lades, 93; deséboulis; exemple le Creux-
du-Yent (figure), 93; due à des glisse-
ments (coupe), 94; des ponces de San-
torin, 105; de la pouzz(»lnne de Rome,
105-106.
Permien : eaux phréatiques dans diverses
parties de l'Angleterre, 67 ; à Rothenfels.
256.
Pertes de rivières dans le Doubs et le
Jura, 305 à 307; dans la Charente, 311
à 314.
— de iTiisseaux dans le terrain crétacé de
la Westphalic, 224 à 227 ; dans le ter-
rain jurassique de l'Yonne, 253 ; dans
la Lorraine allemande, 238 à 242.
Pertes d'eau (voir cours d'eau souterrain,.
Perturbations apportées par les tremble-
ments de terre dans le régime des
sources, ISO à 151.
Philippsite de formation contemporaine,
76.
Phosgénite: de formation, 76.
Phosphate de chaux déposé par des sour-
ces, 23; origine; origine possible dans
les eaux souterraines, 110.
Phosphore, sa présence dans les sources,
10.
Phréatiques (voir eaux).
Plantes apportées au jour par les iMiits
artésiens, 159.
Pliocène soui-ces, 76 et 77 (voir terrain
pliocène).
Poiutements cunéiformes en rappi>rt avec
la perméabilité des i-oches (voir ca^-
sures).
Ploiements et redressements de couches ;
lignes anticlinales en rapport avec la
thennalité des sources, 164 à 172; dans
la province de Constantine, 164 i 166:
dans le département du Gers, 166 et
167; à Yvei-don (figure) 167 et 16$: à
iJaden en Argovie (figure) 168 et 16^;
à Schinznach, 169 et 170; à Soultx-le^-
Bains, 170; à Aix-la-Chapelle et B<n-
cette, 170; à Ems, 170; dans les Ai»a-
laches (figures), 170 et 171 ; dans le
Daghestan (fijrures), 171 et 172 ; dans
le Caucase (fig:ure), 172.
Plomb : sa présence dans les eaux souter-
raines, 31 et 32; son origine dans les
eaux souterraines, 134.
Plombiérite (voir silicate de chaux hydraté).
Pluie : ses variations dans le bassin d'ali-
mentation de la Fontaine de Vauclusc%
329 ; relations avec le volume de cette
souree, 327 à 332; avec le volume de^
sourees de la Vanne et de Sonnne-
Soude, 145.
Poljé : nom populaire des gouffres dans la
Turquie slave, 562.
Ponor : nom populaire des gouffres rliei
les Slaves, 290.
Populations : distribuées d'après les sour>
ces du terrain oolithique de la Lorraine,
91, 241 et 242; leur éparpillement dé-
terminé par celui des sources, 93 ; en
Angleterre, 247.
Potassium : sa présence dans les eaux, 16;
son origine dans les eaux souteit-aines.
119 et 120.
Puisards, 290.
Puits (nappe d'eau des), 19; nombi'e des
DES MATIERES.
239
anciens puits à Paris, Icui*» pi*ofondciii*s,
6!i, 63 et 64 ; des couches pliocèncs dans
les Bombes, 77 (voir eaux phréatiques).
Puits absorbants naturels dans les fiouches-
du-Rhône, 510; dans la pix)vince de
Jacu, 354; eu Espagne, 554; prés la
Spezzia ; en rapport avec une faille, 560
et 361; en Moravie. 361 et 362 ; en Grèce,
362 à 364.
— artésiens, notions théoriques (coupes),
152 à 158 ; influencés par les marées,
158 ; plantes et animaux qu'ils appor-
tent au jour, 150 à 163 ; leur ancien-
neté dans l'Oued Rhir, 170; exécution
de nombreux puits dans le Sahara, 176
à 186; historique de leur exécution dans
l'Oued Rhir, 170 à 181; de Tours, 212;
de Paris, Passy et Grenelle (coupe), 207 à
217 j de Binixelles (coupe) et de Louvain.
221 et 222 ; du calcaire silurien du
Wiscoosin, 271.
— instantanés, 21.
— naturels, 290; i Poitiers (coupe), 204
et 205; dans TAveyron, 206; doHines,
290; dans les environs de la Fontaine de
Vaucluse (voir cheminées).
Profondeur des puits artésiens du Sahara,
184.
Pyrite déposée par des sources, 28 et 29;
par des exhalaisons volcaniques, 29 ; de
formation contemporaine, 77.
Quaternaires (terrains); sources en Hol-
lande, 72; à Londres et environs, 75; à
Oxford, 75; en Irlande, 74; à Païenne,
74; leurs som*ces en Alsace, 70; prés
Metz, 71; environs de Munich, 71 et 72.
— (tufs volcaniques stratillés), 75,
Rafragés : nom populaire des gouffres en
Provence, 200; dans le Vaj' et les Alpes-
Maritimes, 316.
Ras : nom des sources en Algérie, 101.
Recherche des sources par des travaux
peu profonds, 05 et 230.
Régime des sources en rapport avec leur
altitude, 140 à 152; des eaux souter-
raines, 139; difficulté d'établir une clas-
sification rationnelle, 140; relation avec
la constitution géologique, 140; exemple
du bassin de Paris, 140 ; en relation
avec le régime des pluies, 145 à 147 ;
sources de Somme-Soude et de la Vanne
146 à 147; à Anvers, 146; à la Fon-
taine de Vaucluse, 146 à Montreux, 146 ;
au Havre, 146.
Résen'oirs souterrains d'eau chaude ;
exemple dans le bassin de Paris, 162 et
163.
Roches cristallines imprégnées de carbo-
nates, 84.
— imperméables, 7 à 10 ; dans le tunnel
de la Manche, 8 ; dans les mines de
Kongsberg et d'autres parties de la Nor-
vège, 8; dans la mine de Bottalack, 8;
aux mines de Biélette, ; au Saint-Go-
thard, et 10; leur rôle dans le bassin
de la Seine, 10 à 12.
— massives désagrégées ; leur perméabi-
lité, 01 et 02.
— perméables ; leur influence sur le ré-
gime des coura d'eau, 10, 12 ft 14 ; mou-
vement de l'eau, 16.
— réputées insolubles, 83 et 84 ; leur
dissolution dans certains cas, 85-
— solubles dans l'eau; effondrements qui
peuvent en résulter, 81 à 83.
— volcaniques, leur rapport avec la ther-
mal! té des sources (voyez volcans
éteints).
Rubidimn : sa présence dans les eaux, 17 ;
son origine dans les eaux souterraines,
120 et 121.
Sables : leurs degrés divers de perméa-
bilité, 14 ; crétacés (voir sables verts) ;
de la Puisaye ; leui-s nap[»es d'eau, 86
et 87 r niveau d'eau à Anzin ; (plan) 87
à 04; aquifères, 85; de Fontainebleau;
leui' perméabilité, 182; moyens du
bassin de Paris ; eaux phréatiques, 64;
supérieurs du bassin de Paris, eaux
phréatiques, 64 ; verts (voir terrain cré-
Ucé).
Salse (voir volcans de boue).
Scbasmata : nom populaire des gouffres
chez les anciens Grecs, 200.
Schlotten : nom populaire des gouffres en
Thuringe,15.
Scialets : nom populaire des fonlis dans le
Vercors, 525.
Scories volcaniques produisant dos sour-
ces; exemple près de Murols (Puy-de-
Dôme), 05; au lac du Bouchet (Haute-
Loire), 06 ; à Gravenoire, au Pariou, à
la îîugère, à Montcineyre et au Tartaret,
102 à 104 ; près Rome ; cône d'Albano
fournissant l'acqua virgine, 107.
Sélénium : sa présence dans les eaux, 7.
Sidérose de formation contemporaine, 78.
Silicates de formation contemporaine, 74;
dans les sources, 64 à 66 ; leur origine
possible dans les eaux souterraines,
112.
2i0
TABLE ALPHABÉTIQUE
Silicates de chaux hydratée de formation
contemporaine, 74.
— de fer (voir fer) ; de zinc (voir zinc).
Silice isolée parles eaux volcaniques, 76;
son origine possible dans les eaux sou«
torraincs, 111 à 112.
Sink-holes : nom populaire des enlonnoii's
dans le Missouri, 567.
Sluggas : nom populaire des sources en
Irlande, 353.
Sodium : sa présence dans les eaux, 26;
son origine dans Teau souterraine, 120.
SofTionis, en Toscane (plans, coupes et
vues), 398 à 407 ; provoqués par des
forages artificiels, 400 à 404 ; leur appa-
rition, 405 et 406.
Solfatares en rapport avec la tlicrmalité
des sources (plans et vues), 414 à 420
(voir volcans actifs).
Sonune : nom générique donné aux sources
en Champagne et à de nombreuses loca-
lités, 190 à lOi et 193.
Soude : nom générique de sources, 192.
Soufre, 5 ; son dépôt dans divei*ses sour-
ces, 94 et 95.
Sourdre : étymologie de noms de souixes,
192.
Sources (recherches des), 195; historique
des idées à leur égai*d, 195.
— artésiemies, 193.
— ferrugineuses de la Puisayc, 87 ;
— intermittentes, 149.
— jaillissantes naturelles de la Basse Mi-
tidja, 167 ; du Zab, 275; de l'Oued Kliir,
176.
— minérales, 2 ;
— jaillissant de cavernes dans le Gard,
298;
^ sortant de cavernes dans le Doubs et le
Jura, 305 à 307.
— ordinaires, 2 ;
•^ potables, 2; en rapport avec les ca-
vernes dans le Lot, 333; dans la Dor-
dogne, 333 ; dans l'Eure ; perte de l'iton
(figui-c), 333 à 336 ; en Sardaigne, 301 ;
en Irlande, 351 à 353; en Grèce, 362 à
564 ; en Crimée, 364 ; en Algérie, 364 et
365 ; KaUvotbra, 363.
— acidulés sortant de filons métallifères
à Brioude, 263; à Vais, 283; à Desaigues
et à Mayres, 284 ; à Uippoldsau, 284 ; à
Marienbad, 285 ; du basalte en Auvergne,
186 et 187; dans la Haute Loire, 187;
dans le comté d*Antrim, 188.
— en rapport avec des pointements de
basaltes, 126 à 128 ; en Vétéravie, 209;
en Syrie, à Banias, 109; en Irlande, 275
Sources sortant de filons de fraidronite dans
le Gard, 277 a 279 ; des mélaphyi^es dans
le comté de Limerick, 169; en rapport
avec des ophites ; exemple Dax, 128.
— sortant de filons quartzeux dans le
Gard, 277 à 279 ; à Plombières, 280 à
282; à Sail-sous-Couzan, 282; La Malou,
282 à 283 ; à Néris, Bourbon- Lanc y, SjU
vanés, Balanic, Ch au desaigues, 284: à
Badenweiler, 284; à Trèbas, Trarbach,
284 et 285; à CarUbad (plan et coupe),
285 à 288; à la Tolfa, 288 ; à Uammaiii-
Rhira, 289.
— sortant des scories, coulées de Uvcs et
autres décelions volcaniques, 95.
— leur persistance en rapport avec les
faites de partage, 69.
— en rapport avec des paraclases, exem-
ple Sassenage, 117 à 119 (figure, coupe
et Tue) ; à Rohiitach-im-Graben, 119 et
120; près Birkenhead et en Derbyshire,
120 ; à la Boui*boule (coupe et plan), 120 à
123 ; source thermale de ScUffani (Sicile)
(coupe), 125 et 126 ; à Roca di Falco, près
Palerme (coupe), 125; près Longi et
Alcara (coupe), 125 et 126; à Louduii
Vienne, 110 à 111 ; à Gorze (plan et
coupe), 111 à 117.
— sous-marines dans le golfe de la Spez-
zia en rapport avec une faille, 359 ; en
Grèce, 363.
— dites, dans le Jura, calamileuses et
aflameuses, 307.
— produites par le contact de roches per-
méables et de roches imperméables, 68
à 70 ; alimentées par la nappe phréa-
tique des environs de Bruxelles, 29;
alimentées par la nappe phréatique des
environs de Munich, 36; quelquefois
très volumineuses ; qui dérivent de la
nappe phréatique de la plaine du Rhin,
26 et 27.
— produites par le drainage des vallées,
69; en rapport avec les toui*bes, 15;
des dépôts diluviens dans la vallée de la
Garonne, 84.
— des terrains quaternaires aux enTirons
de Haguenau; dans les vallées de la
Moder et du Rhin, 70 ; aux environs de
MeU, 71 ; environs de Munich, 71 ; en
Hollande, 72; à Londres et environs, 73;
à Oxford, 73; en Irlande, 74; i Pa-
lerme, 74; à Upsal (figure), 75; des tufs
volcaniques sti*atifiés, 75.
— des teiTains tertiaires aux environs de
Paiis (figui*e), 80 à 84 ; aux environs de
Londres, 85 ; aux environs de Bruxelles,
DES IIAT1ÈR£S.
Ui
85; surabondance dans le gravier du
Sundgau (flgure), 76; dans le pliocène
des Dombes, 70 et 77 ; à Bouxwiller (plan
et coupe), 77 à 81 ; leur invasion dans la
mine voisine, 78 à 81 ; tarissement pai*
le gravier diluvien qui s'en est suivi,
80 et 81 ; leur situation près du thalweg
dans le calcaire de fieauce et les sables
de Fontainebleau, 81 ; des couches plio-
cènes aux envii*ons de Rome (figure),
105 à 108 ; des calcaires de l'Apennin
(Marcia), i08 ; dans le bassin de Paris,
163; dans les Pyrénées orientales, 164 ;
dans le bassin de Londres, 165 ; en Bel-
gique (ligures), 166 et 167; à Vienne en
Autriche, 167; à Venise (figure), 107 et
168; dans la Basse-Mitidja, 167; dans
le Hodna et le Sahara, 172; dans le Zab,
175; dans l'Oued Rliir, 176.
— du terrain crétacé de la Westphalie à
Lippspringe, à Paderborn, etc. , 226 et 227;
du teri*ain néocomien dans la vallée de
la Seine, 103 ; régime de la Fontaine de
Vaucluse, 319 à 333 (voir volume); son
bassin d'alimentation dans les calcaires
néocomiens, 333.
— du teiTain triasique à Loano, 263 ; à
Stixenstein et autres sources des envi-
rons de Vienne, 263.
— des calcaires carbonifères en Artois,
104; en Sardaignc, 264; du ter-
rain houiiler à la Chapelle-sous-Dun,
254.
— du terrain dévonten à Aix-la-Chapelle
et à Borcette, 266 ; à Ems, 267.
— des terrains paléozoïques de l'Irlande,
266.
— des terrains cristallins dans la France
centrale, 271 et 272 ; dans le percement
du SalDt-Gothard, 272 à 274; à Cha-
monix, 274; à Wildbad, 274; à Gilez-
novodsk, 275 ; au Uechtaou, 277.
— des roches massives désagrégées, 02 ;
dans le Morvan, 02 ; en Irlande, 02.
— des schistes, 03.
— thermales, 2; s'ëpancbant dans les
eaux phréatiques, à Lavey (figure), 58
et 50; sortant de filons quartxeux à
Saint-Jean du Gard, 279; sortant de
filons métallifères à Badenwciler, 284 ;
à Frevberg, 285 ; à Carlsbad (pUn, coupe
et vue), 2tô à 288 ; à la Tolfa, 288 ; à
Hammam Rhira, 280; en relation avec
des geysers en Islande. 302 ; au parc de
Yellovrstone, 300 et 305 ; en Californie,
305.
Strontiane déposée par les sources, 19 ; sa
pi«ésence dans l'eau, 19; son origine
dans les eaux souterraines, 123.
Substances solubles résultant de la décom-
position des roches, 85.
Sulfatées akimineuses (sources), 55.
— calciques (fources), M à 53.
— complexes (sources), 56.
— ferreuses et ferriques (sources), 65.
— magnésiques (sources), 53 à 54.
— sodiques (sources), 50 et 51'.
Sulfates : leur origine dans les eaux sou-
terraines, 95 à 100.
— divers, de formation contemporaine,
00.
— de chaux, sa dissolution dans les eaux
souterraines, 95 à 96.
— de fer (voir fer).
— de magnésie dans les sources et les
eaux volcaniques, 26 et 27 ; sa dissolu-
tion dans les eaux souterraines, 97 à 99.
— de soude, sa dissolution dans les eaux
souterraines, 97.
Sulfurées (sources), p. 48.
Sulfures ; leur formation dans les sources,
90 À 04; de fer (voyez Fer).
Sulfuriquées (sources), p. 49.
Surface de charge (voir surface piézomé-
trique).
— de l'eau phréatique aux environs de
Munich (coupes et plan), 33 à 35.
— ondulée de la couche aquifère aux en-
virons de Bruxelles (figure), 30.
— piézométrique dans les nappes arté-
siennes, 156.
Swallow-holes, 200; nom populaire des
gouffres en Angle teirc, 290 et 361.
Tantale : supposé dans une source, 33.
Température des sources ; hypothèse d'A-
ristote, 153; hypothèses d'Albert-le-
Grand, de Descartes, de Laplace, 154 et
156.
— des sources ordinaires, exemples pris
dans la vallée du Rhin (figures), 421 à
433.
~ des sources thermales, 434 à 445 ; dans
la vallée du Rhin, 434 à 435 ; elles exis-
tent à toutes les altitudes et aux lati-
tudes les plus diverses, 444 et 445.
Terrain crétacé; eaux phréatiques, 64 à
66 ; exemples aux environs de Chfllons
(figure), 65 ; eaux phréatiques des sa-
bles cénomaoiens aux environs dullan«,
66 ; ses cavernes dans l'Eure, 333 à 336 ;
ses nappes aquifères dans la vallée de
la Vanoe et en Champagne, 145 à 1.52 ;
nappes d'eau et sources dans les Morth
II - 10
242
TABLE ALPHABÉTIQUE
Downs du Kent et du Surrey (coupe),
212 et 215; sous Londres, 213 et 214;
dans le Yorkshire, 214 à 21S; dans le
Hertfordshire, 215; dans l'Oxrordsbire
et le WhilUhire, 215 et 216; dans le
nord de la France, la Belgique et la
Westpbalie; obstacles apportés au fo-
rage des puits qui doivent atteiadra le
terrain bouiller [plan), 216 à 222 ; ver-
sant nord du Teutoburgerwald et ver-
sant nord de la Haar ; Paderborn (coupe,
plan et Yue), 222 à 227 ; nappes d'eau
et sources en Irlande, 227 et 228, au
Caucase ; sources de Kislowodsk et de
Piatigorsk (plan, coupes et vues), 228 à
231, niveau d'eau de la craie blancbe,
188 ; environs de Cbftloos-sur-Marac
(coupe), 180 et 100 ; autres régions des
départements de la Marne et des régions
voisines, 100 à 105; nappes d'eau et
sources dans U Champagne septentrio-
nale, 103 à 107 ; dans l'Aisue, 107 ; dans
ks Ardennes, 108 ; dans l'Aube et parti-
culièrement dans le bassin de la Yauoe,
100; dans l'Yonne, 200 à 201 ; au Havre,
201 à 203 ; dans le Calvados et l'Eure
(vue). 203 à 204; dans U Chai-ente, 204 ;
dans les Bouches-du-Bb6ne ; bassin à
lignite de Fuveau, 2U4 à 206, dans le
Yar et les Alpes-Maritimes, 206 ; dans le
Gers, 207 ; dans le bassin de Paris ;
forages exécutés à Paiis, 207 à 212.
— cristallins, leurs sources dans la France
centrale, 271 à 272 ; dans le percement
du Saint-Gotbard, 272 à 274 ; à Chamo-
nix, 274; à >Vildbad, 274; à Gileuo-
vodsk, 275 ; au Bechtaou, 277.
— bouiller, ses somxes à la Chapelle-sous-
Dun, 264.
— jurassique; eaux phréatiques, aux en-
virons de Poitiers, 66 ; nappes d'eau et
sources. Exemples : Yonne, principaux
uivcaui, 232 à 234; sources gazeuses
de la Kièvre, 234 à 235 ; niveaux dans
Meurthe-et-Moselle, 236; dans la Meuse
et la Haute-Marne, 236 et 237 ; Lorraine
allemande (pian et coupe), 237 à 242;
grand-duché de Luxembourg (pian et
coupe), 242 à 245; Wurtemberg (coupe),
243 à 245; Yar et Alpes- Maritimes, 245
et 246 ; Angleterre ; Glocestershire ,
Lincolnshire, Leicestei*shire, Northamp-
tonsbire, Uutlaud (coupe), 246 et 247.
— néocomien ; ses sources dans la vallée
de \& Seine, 103.
■^ palcozoïques ; leurs soui-ces eu Irlande,
266
— permien (voir Pennienj.
— pliocène ; sources des environs de
Rome, 105 i 108.
— quaternaire (voir Quaternaire).
— rhétien, à Buda-Pesth, 246.
— silurien, avec ses niveaux d'eau et ses
puits artésiens dans le Wisconsin, 270.
— tertiaires (voir Tertiaire) ; sources thei^
maies en Algérie (plan et coupes), 184
et 185; bassin de Paris, 163; dans le
Sundgau, 75; dans les Bombes, 76; à
Bouxwiller, 77 à 81.
— triasique (voir aussi Trias); eaux phréa-
tiques eu Angleterre, 07.
— de transport ; puits creusés dans mi
dépôt de transport, 20 (voir aussi
Quateinaire).
— volcaniques; leurs eaux phréatiques i
la base de l'Etna, 275 (voir aussi Vol-
cans).
Tétraédrite de formation contemporaine,
76.
Thallium, sa présence dans les eaux, 17.
Thermalité : conditions dans lesqueUes les
sources l'acquièrent (voir Ploiements et
redressements de couches; failles ou
paraclases; filons métallifères; Cassu-
res diverses et pointements cunéiformes;
volcans éteints et roches volcaniques;
volcans actifs et solfatares).
Titane : sa présence dans les sources,
30.
Toadstone : en rapport avec des sources
en Berbyshire, 120.
Torrent d'Anzin; obstacle qu'il met au
creusement des puits, 00; niveau d*eau
des sables crétacés inférieurs (plan), 87
à 01 ; son assèchement graduel, 91.
Tourbe : son r61e dans la formation des
sources, 15; ses dépôts dans les terrains
quaternaires, 71.
Ti*emblements de ten^e : résumé sur leurs
caractères essentiels, 219 à 224 ; on est
conduit à admettre l'intei-vention de
Icau renfermée dans les régions pro-
fondes et douée d'une énorme tension,
225 à 226; énormes tensions que l'eau
peut acquérir sous pi^ession, d'api'ès di-
vei-ses expériences, 225; autres expé-
riences sur l'inûllration possible de
l'eau de la surface à travers le» pores
des roches, 226 ; hypothèse sur la suc-
cession des secousses, 228; leur in-
fluence siu* les souixes, 159.
Tnas : nappes d'eau et som-ces, 248 et
259; à Mondorf, 250 ; à Soultz-les-Bains
et à Mederbronu, 250 et 251 ; à Bout-
DES MATIÈRES.
243
bonne-les-Baias, plan et coupes, 351 à
254; Gard, 255; à Rochefort, 255; à
Berg et à Cannstadt, 225 et 226 ; à Wurtz-
bourg, 256; à Stixenstein, Autriche,
256 ; à Kaiserbrunnen, 256 à 260.
Tungstène : supposé dans une souitse,
33.
Turloughs : nom populaire des gouffres
en Irlande, 353.
Urane : supposé dans une source, 33.
Vanadium, 29 ; son origine dans les eaux
souterraines, 132.
Variation faible de la température des
sources, 421.
Venues d'eau des mines (voir Débit et
volume).
Végétation : son cai*actère sur les marnes
vertes aux environs de Paris, 81.
Vivianite de formation contemporaine,
78.
Volcans : idées théoriques diverses sur la
cause de leurs éruptions, 210 à 218;
action de la chaleur interne, 211 et 212;
intervention probable de Teau, 212 à
215 ; transitions entre les sources chau-
des, les geysers et les sofûoui jus-
qu'aux solfatares et aux volcans, 216;
idées de Descartes sur la circulation
souterraine de Teau, 217 à 218 ; vol-
cans actifs et solfatares en rapport
avec la thermalité des sources : à Poui-
xoles (figure), 165; i Hilo, 196 ; Tandou-
rek (plan et vue), 196 à 198 ; à Yesso
(Japon), 198; au Kamtchatka, 198; en
Âbyssinie, 199; dans le royaume de
Ghôa, 199 à 200; à la Réunion, 200; au
Mexique, 200; à la Guadeloupe, 200 et
201; en Colombie, 201; à Chillan au
Chili (vue), 201 à 203; à l'Ile Saint-
Paul, 203 à 204; observations, 210 à
218.
— éteints et roches volcaniques en rapport
avec la thermalité des sources. Exem-
ples : Oermont-Ferrand, Royat, Mont-
Dore, Bourboule, Chaudesaigues ; Kai-
sersluhl; Teplitz-Schoenau; à Schemnitz-
Kremnitz; dans les monts Euganéens;
dans les groupes du Bechtaou et du
Terek, à llassankalé (Arménie), à Eski
(Asie Mineure), dans le bassin de la mer
Morte (plan et coupe), 190 à 191; en
Abyssinie, 192 ; au sud de Mozambique,
192; dans les États de Californie, de
Nevada, de Colorado, de l'Utah (figures),
192 à 194; au Mexique, 194; de Costa-
Rica, 194; au Chili, 195; éruption de
boue (salinella) de Paterno (figure), 377
à 380 ; dans les Apennins et en Sicile,
380 à 383; considérés comme sources
thermales (figure), 407 à 414.
Vulcancitos, nom donné à des bouffées de
vapeurs au Chili, 410.
Volcani, nom donné en Toscane à des jets
de vapeur, 399.
Volcaniques (déjections) : produisant des
sources à Fayol, 06; à San Miguel, 96
(voir Scories volcaniques et Coulées de
laves).
Volume; considérable de sources sortant
de coulées de laves en Auvergne, 98 ; de
quelques sources de l'oolithe en Angle-
terre, 140-141; débité pai' des puits
de mine foncés dans la craie, 217 à 219;
considérable des sources du terrain cré-
tacé de la Westphalie à Lippspringe, Pa-
derborn, etc. (plan et vue), 226 et 227;
de la Fontaine de Vaucluse ou de la
Sorgue, 324 à 331 ; de quelques sources
de l'Apennin, 355 à 358; de la Sar-
daigne, 361; des sources de la mine
de Bouxwiller, 70 à 80; de quelques
sources du bassin de Paris, 83 et 84 ;
d'une source près de Rome, 108; des
sources de Gorze, 114 à 116 ; d'une
source artificielle du Lancashire, 120;
de sources de la Sicile, 125 et 126 ; in-
fluence des marées, 158 ; influence par
les tremblements de terre, 159; des
sources des environs du Havre, 202 et
203; des eaux des mines de Fuveau,
205; des fontanili de la plaine de la
Lombardie, 50 à 53; d'eau rencontrée
lors de la fondation de l'Opéra de Paris,
63; d'une source artificielle près la four
taine de Vaudusc, 332 ; des venues d'eau
de la mine de Bleyberg-ès-Montzen, 341 ;
de l'Areuse, 347 ; des eaux carboniquées
du puits foré de Montrond, 370; du
Schonbornssprudel à Kissingen, 377;
d'une éruption boueuse d'un volcan de
boue de Crimée, 385 ; en eau de l'érup-
tion de l'Etna en 1865, 413 ; de som*ces
des environs de Constantine, 435; de
sources du calcaire carbonifère en Sar-
dalgne, 264; de venues d'eau du per-
cement du St-Gothai-d, 273 et 274; de
l'oasis de Chetma près Biskra, 435 ; du
Hodna et du Zab, 436; d'une venue
d'eau à la mine de Douvrin, 144;
d'eau du puits de Passy : variations ducs
au niveau de l'orifice, 147; des infil-
trations dans le tunnel de la Manche,
148; de la venue d'eau dans les mines
244
TABLE ALPHABETIQUE DES MATIÈRES.
de Dux, 148; des Tenues d*eau dans les
mines de Gomstock (Nevada), 180 ; d'eau
salée rejetée par une éruption à Nisyros,
213 et 214; d'une éruption boueuse de
Nisyros, 214. (Voir aussi Débit.)
Waterlevel, 19.
Waterplain, 10.
mrelwater, 19.
Winterbournes, nom générique de souixes
en Angleterre, 213.
Yttrium supposé dans une source, 33.
Zéolithes de formation contemporaine, 73
et 74.
Zerethra, nom populaire des gouffres chez
les Grecs anciens, 363.
Zinc, à l'état de carbonate et de silicate,
déposé par les eaux, 20 et 30 ; son ori-
gine daios les eaux souterraines, 30.
Zirconium supposé dans une source, 37.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES LOCALITÉS CITÉES
Aa (r) 224
Abbadia [près Hendaye), irariations
dans la stabilité du sol 222
Abano : dépôt de soufre, 6; source
chlorurée, 42; sources thermales. 188
Abbenga : eaux phréatiques dans le
terrain quaternaire 47
Abigerm : source thermale sur le re-
vers du DemaTend i98
Abondance (baie d') : lie fumante. . 306
Abony : niveau des puits 30
Abyssinie : abondance des sources
chaudes en rapport avec des vol-
cans 199 et 20(1
Aci-Reale : eaux phréatiques. ... 275
Aconcagua : sa hauteur 408
Açores : dépôt de geysérite,12; pré-
sence de sulfate d'alumine, 27;
association des sources thermales
et des volcans, 216; sources
chaudes 396
Acqua Acetosa : source gazeuse. . . 106
Acqua Rossa : source 380
Acquœ Salvi» : voir Trois-Fontaines. 106
Acqua Sanla : source gazeuse. . . . 106
Acqua Vergine : source (coupe) . . . 107
Acton : imperméabilité du sous-sol. 44
Adamsthal : cavernes 301
Adda (!') : suintements de ses berges. 48
Adel : volcans 109
Adelheid : présence de l'iodure de
sodium, 8; du brome, 8; prédomi-
nance du carbonate de soude. . . 43
Adlge : fontanili 51
Afte (f) 224
Agnano : cratère 195
Agram : crevasse résultant d'un
tremblement de terre 150
Agris (pont d') : cours de la Tardouère. 3 1 1
Agua (volcan) : jets d'eau bouillante. 150
Aguas Calientes : jets d'eau bouil-
hinte 150
Ahr( vallée de 1') : exhalaisons gazeuses. 377
Aigues-Mortes : influence de la nappe
souterraine sur la végétation. . . 57
Ailat: source tliermale. . . 199 et 192
Ain (!') : sa source, 191 ; sources du
gravier pliocène 76
Aïn Djerob : source thermale. ... 364
Ain-el-Hammam : source chlorurée,
42; souixe thermale 364
Aîn-Madagre : sources sulfatées cal-
ciques 62
Ain Nouissy : source thermale (plan
et coupe) 184 et 185
Aïn Oumach : ses sources jaillis-
santes 175
Ain Talba (figure), 82; entonnoirs
d'elfroodrement (plao) 292
Aire : Y, Ai'tois.
Airolo (figure) : température dans le
tunnel du St-Gothard 159
Aisne (1') : sources alimentant cette
rivière 87, 191 et 236
Aisy : source 232
Aix-les-Balns : source carbonatée cal-
cique, 61; dépôt de soufre, 94;
captage de sources, 319; eon ali-
mentation par des sources. • . . 319
Aix-en-Provence : présence de ht
246
TABLE alphabétique;
magnésie, 27; soufre précipité, 5;
présence de la strontiane .... 18
Aix-la-Chapelle : soufre précipité, 5 ;
silice dans les eaux, 11 ; dégage-
ments de gas inflammables, 15;
dépôt de pyrite, 28; présence du
cuivre, 31 ; prédominance du car-
bonate de soude, 43 ; pyrite, 77 ;
sources tbennalcs, 130; sources
thermales, position et tempéra-
ture, 170; r6le des diaclases sur
le régime des eiux (coupe), 266;
silice dans les eaux 11
Aksou : source sulfatée sodique. . . 61
Alagnon (i') : sa source 272
Alais [an*ondissement d') : cavités du
sol 207
Alangasi : sources au pied du Tolcan
Halo 201
Albanie : cavernes 362
Àlberti-Irca : niveau des puits. . . 50
Albisbrunn (1*) : dérivations de sour-
ces par des boucs glaciaires ... 05
Albules (eaux): borates 10
Albumo (mont) : régime des eaux. . 558
Alcara : sources 70 et 125
Aléoutiennes (lies), ligne de volcans. 400
Alet : source 180
Alexandrina : sources 108
Alexandersbad : sources 117
Alexisbad : présence de Tétain. . . 30
Alexsciewkoie : eaux alimentant
Moscou. 40
Alfort : présence de la magnésie dans
un puits foré 26
Alger (département d*) : sources jail-
lissant de puits forés, 167 ; projet
d'alimentation en eau, 160; son-
dages 172
Algérie : sources Llicrmales du ter-
rain tertiaire, 184; cavernes. . . 364
Alhama : source sulfatée . magné-
sique, 53 ; source sulfureuse à la
suite d*un tremblement de terre. 163
Alhama d*Ai*agon : source sulfatée
magnésique 54
Allagnat : source 00 et 100
Allemagne : profondeur attribuée aux
tt^emblements de terre 227
Allevard : source sulfurée sodique. 51
AUexani : source carbonatée com-
plexe 63
Allyre ^Saint-) : présence de la stron-
tiane, 12 ; présence du calcaire, 18 ;
présence de la magnésie. .... 27
Aime : calçaii-e dans ses soui*ces. . 18
Almeria * source sulfatée magné-
sique 54
Alpe du Wurtemberg : sources en
rapport avec les basaltes. ... « 120
Alpes : diaclases, 137 ; faille termi-
nale, 250; fontanili, 51; nappes
diverses alimentées par les eaux
des Alpes, 52; leurs eaux contri-
buent à l'alimentation des foata<
nili, 52; lithoclasesdans le gneiss-
granité 135
Alpes bavaroises : température des
sowces 43S
Alpes-Maritimes : régime des eaux
206 et 245
Alpes vénitiennes : fontanili. ... 51
Alsace : interruptions causées dans
la nappe pai* l'argile ; nappe aqui-
iére sous le loess, 22; sous des
ten*aias quaternaires, 70; graviers
très aquilères, 75; région liche en
sources 76
Also-Sebes : source sulfatée sodique. 51
Alsting : source 248
Altkirch : graviers très aquiféres. . 75
Alloua (r) 224
Altwiller : sources 425
Alzette : source. 237
Amant (Saint ) : sources sulfatées cal-
ciques et sodiques 53
Amélie : silicate de soude, 10; sour-
ce silicatée 65
Amérique du Nord : région pétroli-
fère 586
Ampney Cinas : source.. . 246 et 140
Amsterdam : profondeur de la nappe
phréatique 52 et 54
A navale : fleuve sous-mario. . . . 563
Ancon : matières salines 81
Andalousie : tremblement de teire. 224
Aiidaman (Iles) : ligne de volcans. . 400
Andes : éruptions acides et boueuses. 72
Angers : sources sulfatées complexes. 56
Angleterre : capacité d'absorption des
roches ti^asiques et oolithiques, 1 7 ;
influence de la nappe phréatique
sur la situation de beaucoup de
villes et de villages, 45 ; eaux phréa-
tiques, 07 ; exemples de failles, 144 ;
sources, 246 ; perméabilité du new-
red sandstone 261
Angora : source 188
Angobar : sa distance d'un volcan en
activité 180
Aniene supérieur : sources 554
Ans :. source 221
Anstrude : source 232
Antibes (golfe d') : rources sous-ma-
DES LOCALITÉS.
247
rines 317
Antiveilles : présence du glucinium. 31
Antogast : pi^ence du fluor. ... 9
Antnm (comté d') : sources des nappes
basaltiques, 188 et 228; régime
des eaux 263
Anvers : débit des soui*ces par rap-
port aux eaux pluviales 146
Anzin : sables aquifères (plan) ; leur
épuisement 87 et 89 à 01
Apance (lit de 1*) : faille 251
Apennins : origine de l'eau Marcia,
108; régime des eaux, S^i: sour-
ces de gaz 380
Appiennc (voie) : source gazeuse. . 206
Appoigny : sources. ....... 87
Apschéron : carte de la presqu'île
d'Apschéron 384
Aqua-Galiente : source chlorui*ée. . 42
Aquineum : sondages 40
Arapataka : source carbonatée cal-
eiqne 60
Ararat (grand) : sa dimension. . . . 408
Arassan (1') : sources silicatées. . . 65
Arba (territoire de V) : irrigations et
eaux souten*aines 169
Arbois (forêts d') : entonnoirs . . • 305
Arbonne : aqueduc de la Vanne, 14;
source 176
Arc (pont d) : grotte 298
Arcachon : eau des dunes, 53 ; eau
douce des puits 54
Arcueil : calcaire dans les eaux, 19;
source sulfal^ calcique, 61 ; vue
du front de taille d'une carrière
de cakyire grossier 130
Anqp-sar-Gure : grottes(plan et coupe) . 293
Ardennes : opinion des ardoisiers
sur l'eau de canMère 5
Arenas (Las) : grotte 297
Areuse (bords de V) : eaux phréatiques
et sources des dépôts glaciaires, 56 ;
sa source, 3 i5 (coupe) 340
Argonne : sources sur la gaize. . . 195
Argos (plaine d') : gouffres 364
Arles : son alimentation par des
sources 319
Arlot : source 232
Armançon (vallée de l') : ses sour-
ces, 101; sources qui y afiQuent,
252, 233et 231
Armentiéres : sources alimentant
Paris 149
Arnbeim : profondeur de la nappe
phréatique 32
Arranssansk : soui*ce sulfatée so-
dique 51
Arrassas (vallée d') : cirque deColta-
tuero 38
Arth-sur-Moselle : effondrements. . 300
Artignosc : embues 318
Artois : eaux jaillissantes, 264 ; an-
ciens puits forés 152
Arzbacb : source en rapport avec du
trachyte 268
Asama-Yama : volcan ; sources ther-
males voisines 198
Aschheim : régime des eaux phi*éa-
tiques 34
Ashby : source chlorurée 40
Asnières : source 232
Asquins : source 232
Assenay ; sources 10
Atami : sources chaudes 150
Atzfut : source thermale 199
Aubagne : puits absorbants, 318; son
alimentation par des sources. . 319
Aube : sources de la craie, 10 ; sour-
ces entre l'Aube et la Seine. . . 11
Aube (!'): sources 234
Aubetin {['} : sources 83
Aubiërcs : eaux calcaii*es 19
Auboué : sources 238
Audun (hauteur d') : régime des eaux. 241
Augustusbad : source sulfatée so-
dique 51
Aiyon (vallée d'): source 234
Aukland (province d') : geysers. . . 390
Aulus : présence du cuivre, 31 ; sour-
ce sulfatée calcique magnésienne. 62
Aumale : source chlorurée calcique. 46
Aumetz : sources des environs (Car-
ten) 239 et 240
Amay-la-G6te : source 232
Aure (!') : sa disparition souterraine. 3U9
Aurës : cours d'eau qui en descen-
dent 173
Aurons : absence de source. . . . 319^
Auteuil : sulfate de fer dans les eaux,
28; eau phréatique, 63; sulfate de
fer, 126; affleurement de la for-
mation aquifère 207
Autreville : gouffres 308
Autriche-Hongrie : sources sulfurées
sodiques 51
Au ve (plateau d'): nappe aquifère. . 196
Auvergne : source 186 et 187
Anvers : cavernes dans les grès. . 302
Auxerre : son alimentation en eau. 234
Auxon : sources .... 10, 11 et 199
Avallon : zone de sources, 231 (voir
Yonne).
Avants (sources des) : variations an-
nuelles 146
248
TABLE ALPIIABËTIQUK
ATenheîm : fource 423
Averne : lac i95
ATeyi*on : température des sources* 431
Aviso (grotte de 1') : aource. . . . 558
Avre (!') : aource de l'Iton 334
Kl : acide sulfureui, 6 ; aource tili-
catée 65
Aïof (mer d') : volcans 383
Azufre : aolfatare 418
Baden-Baden : source chlorurée. . 42
Badenweiler : source sulfatée cal-
cique, 53 ; source carbonatée cal-
cique, 60 ; fllon, 177 ; sources as-
sociées à un flion 204
Badhstofa : silice dans les eaux. . . 11
Badloch : source 430
Bagnéi'es de Bigorre : source sulfurée
calcique et sodique, 53; source
sulfatée calcique carbonatée ... 53
Bagnéres de Luchon : sulfure de
sodium, 6; silice dans les eaux,
11 ; présence du cuivi*e, 31 ; acide
silicique 66
Bagnigge : souixes des dépôts
diluviens 73
Bagnols : source carbonatée sodique. 58
Bagnerot : intrusions de granité. . 182
Baïa (grotte de) : avec étuves (plan). 100
Bachmanow : silice dans les eaux . 11
Bade en Argovie : soufre précipité. 5
Bade (Bade) : silicate de soude, 10 ;
lithine dans les eaux, 17; pré-
sence de l'antimoine, 30 : sources,
182 ; (fig.) coupe montrant les con>
ditions géologiques dans lesquelles
jaillissent les sources thermales,
183; forages, 250; ammoniaque
dans les eaux de puits, 4 ; présence
du rubidium et du caesium, 17;
eaux cuprifères 31
Baden en Argovie : source sulfatée
calcique carbonatée, 53; sources
sulfatées, 96 ; courbure anticlinale
d'où jaillissent les sources ther-
males (ûgure), 168; leur tempéra-
ture, 168 et 169; point remar-
quable comme soui*ce thermale. . 176
Baignette (la) : source sortant à l'é-
tat de rivière 143
Bain-Fort : source chlorurée magné-
sique 44
Bain - Patrice : source de Bour-
bonne 251
Bain-de-la-Reine : source chlorurée
magnésique, 44; sources chloru-
rées 40
Bains : source chlorurée, 42 ; prédo-
minance du chlorure de sodium,
103; source thermale, 173: sour-
ces sortant de cassures 182
Bains de Rennes : source 186
Balaruc : présence du cuivre, 31;
source chloi*urée, 42 ; source ali-
mentéc par la mer, 108 ; Ulon,127;
source associée à un lilon 286
Bàle : plan de la nappe d'eau adja-
cente au Rhin, 23; température
des sources 427
Balme (la) : grotte 299
Balnot -la-Grange : source 191
Banat : minerai des marais 127
Bandiat (le) : gouffre, 312; ses rap-
ports avec la Touvre 313
Bandol (le) : sources d'eau douce le
long du rivage, 206; sources sous-
marines 517
Banias : source du Jourdain, 109 et 116
Bannogne : profondeur des puits. . 198
Banos de Candarave : source chlo-
rurée 42
Banstead : (coupe) niveau d'eau de
la craie 215
Baon : source 23i
Bar-sur-Aube : source 19i
Barba : source thermale 195
Barbazan : source sulfatée calcique
magnésienne 52
Barbotan : source thennale, 166 et 207
Barbuisse (vallée de la) : ses sour-
ces 191
Baréges : soufre précipité, 5; sul-
fure de sodiujn, 6; sources sulfu-
rées, 48; source associée à des
liions 283
Bareix-Petit : souixe 272
Barfols : source 316
Bargemont : source 246
Barigazzo : salse, 380 ; éruptions
gazeuses 38S
Barjols : couches imperméables, 245;
source 518
Barking : villages créés sur le gra-
vier aquifèi^e 44
Banne : coulée de lave produisant
une source 90
Baniet : gravier aquifère 45
Bai'on : grotte 297
Barrascuitta (vallée de) : sources. . 561
Barse : sa soiurce 193
Basse-Kontz : sources salées. . . . 102
Basses-Pyrénées : soui'ces salées. . . 104
Bassin de Paris : régime des eaux. 207
Basli)erg : voir Bouxwiller; quantité
DES LOCALITÉS.
249
d'eau qu'il peut renfermer, 80;
variations de volume des sources,
80; température 424
Batli : source sulfatée calcique et
sodique 53
Batna : forages artésiens (carte). . . 178
Battcrsea : puits peu profonds. . . 45
Baume-la-Roche : faille 143
Baume : souixe 245
Baume (grottes de) : source de la
Seille 305
Baume de llagdeleine : grotte. . . 207
Bauna : silice dans les eaux. . . il
Bayen (source) : sulfure de sodium. 6
Bazoncourt : niveau d'eau 248
Beagh : rivière souterraine 353
Beauce : nappe phréatique, Oi;
sources : perméabilité du sous-
sol, sources situées dans les val-
lées les plus profondes 81
Beauchamp : sables et grés 91
Beaumont : somxes sortant de la
lave 102
Bécasse (pont de la) : gouffre.. . . 512
Bechelbronn : présence du pétrole. 16
Bechtaou : groupe de sources ther-
males du vei*sant nord du Cau-
case, 189; avoisiné de sources
thermales (plan et coupe)^ 230 et
251; sources 270
Becke (la) 22t
Bea-Uive : dépôt de geysérite, 12;
geyser 395
Behring (détrait de) : volcans.. . . 409
Beine : source 234
Béjar : présence du cérium 31
Belfast : régime des eaux souter-
raines (coupe), 203; sources . . 228
Belgique : rôle des terrains tertiai-
res sur le régime des eaux, 166 ;
coupes des couches aquifëres,167;
régime des eaux, 216; ilssures
aquifères de hi craie blanche. . . 210
Bellefontaine : source 202
Bcllegarde : perte du Rhône, 309 ;
(vue) 310
Bellegorge : grotte 207
Belleville : sulfate de chaux dans
les sources, 19; source sulfatée
calcique magnésienne, 52 et. . . 91
Bellevue : niveau d'eau dû aux
marnes vertes, 81 ; soui^ce. ... 95
Bellombre : sources 253
Bennabeola (montagnes) : sources. . 260
Berg : forage, 255; sondages don-
nant des eaux chlorurées 256
Bergati : source silicatée 05
Berger (fontaine du) 103
Bergonne : source 187
Bernardsbrunnen : source de Carls-
bad 287
Bembach : manque d'eau pendant
les années sèches 255
Bertrich : source sulfatée sodique. . 51
Berweiler : souixe 248
Besse : couches imperméables, 245 ;
source 187
Beuvillers : source 238
Bex : sources chlorurées, 44; décou-
verte du sel gemme 101
Beyrouth : embouchure du Nahr-el-
Keb 365
Bèze (source de la) : faille. . . 143
Bibury (source) : son débit 141
Bietschhorn: lithoclases 1.33
Blme (voir Gérilly).
Blme (le) : source de la Harve. . . 101
Bionne : sa source 196
Bixas (fontaine de) : source salée. . 104
Birkenhead : eau accumulée par une
faille 120
Birmenstorf : source sulfatée raa-
gnésique, 54; sulfate de magné-
sie, 97 et 98
Birmingham : eaux phréatiques, 67 ;
sou emplacement en rapport avec
les eaux 262
BiiTesbom : jets d'acide carboni-
que 110
Bischwiller : sources des terrains
quaternaires, 71 ; ligne des sour-
ces 425
Bisrkra : sources volumineuses, 105;
forages artésien» 178 et 183
Bisten-im-Loch : soai*ce 248
Bitche (pays de) : groupement des vil-
lages 249
Bizon (mont) : source du Doubs. . . 306
Black-Weir : gouffres 353
Blauchimont : source carbonatée fer-
rique 02
Blansko : cavernes 361
Blau (vallée de la) : sources 241
Blauberen : source (coupe) 244
Blenne : source 199
Blesi : geyser d'Islande 301
Bleyberg-ézUonlzen : cavernes.. . 343
Blutzheim : sources 76
Bocca-di-Falco : source alimentant
Ptfierme (coupe), 124 et 125
Bocklet : présence du vanadium. . 29
Bodenmais : présence du zinc. ... 30
Bohème : présence de la magnésie
dans les eaux minérales 26
250
TABLE ALPHABSTIQUE
Bois de Boulogne : projet d'uo puiU
artésien 308
Bois des Uns : grottes 398
Bois de Soeren : proton ieur de la
nappe phréatique 33
Bois des Vertus : altitude des sour-
ces gazeuses 235
Boissano : sources 47
Boivre (irallée de la) : drainage des
eaux du calcaire Jurassique. ... 60
Bolbec : eau produite par les pluies. 302
Bolderberg : sables aquifères. ... 85
Bolsena (massif de) : sources. ... 108
Bon-Air (fosse de] : débit en eau, 80
et 90
Bonn; nappe phréatique : variations
de son nifeau, 29 ; matières sa-
lines 81
Borne : ruisseau 251
Bonne-Fontaine : source carbooatée
calcique, 60; source 423
Borcette : prédominance du carbo-
nate de soude, 43 ; rôle des
diaclases sur le régime des eaux. 260
Boscherons (l6s) : canal souterrain. 335
Bosnie : cavernes 362
Bottalack : imperméabilité des ro-
ches 8
Boucheroliand : grotte 296
Bouches-du-Rb6ne : nappe d'eau. . 204
Boucbet (lac du) : inûltration d'eau. 05
Boudry : régime des eaux 432
Bouillant (le) : source du Liion. . 313
Bouillons de Gorze : sources en rap-
port avec une paraclase, coupe,
H3 et H4
Booilly : source 191
Boulak : source silicatée 05
Boulange : source, 238 ; ruisseau,
240; régime des eaux 241
Boulay : conditions hydrologiqoes.. 249
Boulou (le) : présence du baryum. . 17
Bouquet : cavités du sol 297
Bourbon : solfatare 5
Bourbon-Lancy : dépôt de pyrite, 29;
source chlorurée, 40 ; pyrite, 77 ;
filon, 177 ; source associée à un fi-
lon 284
Bourbon -l'Archambault : présence
du brome, 8 ; présence du fluor,
0; dépôt aliimineux, 27 ; dépôt de
pyrite, 29; prédominance du car-
bonate de chaux, 43; pyrite, 77;
sidérose 78
Bourbonne-les-Bains: rubidium dans
les eaux, 17; source chlorurée, 42 ;
calcite dans les briques, 76; sub-
stances métalliques, 70; (coupe),
251 ; dépôt alumineux, 27 ; pré
sence du cuivre, 31; silicate de
fer, 78 ; prédominance du chlorure
de sodium, 103; sources therma-
les, 130, 231 et 173
Bourboule (La) : arsenic dans les eaux
9; silice, 11; chlorure de lithium
dans les eaux, 17 ; sources ther-
males, leur situation (plan et
coupes), 119 à 123
Bourchwiller : source 76
Bourdier : source 272
Bourgogne: se 4 abîmes, 200 (Voir
Yonne) : Sources nombreuses. . . 234
Bourlhomrae : source 272
Bouteille (hameau de) : pertes de la
Loire 337
Bouteilierie : source 29^
Bouxhors (mines de) : émanations
d'acide carbonique 116
Bouxwiller : sources du terrain ter-
tiaire (coupe et plan), 77, 78, 421
423 : invasion des eaux en 1844,
dans les mines. 78
Bouzonville : conditions bydrologi-
ques 249
Oovi : éruptions gaseuses 386
Brabant : profondeur à laquelle on
trouve la craie 219
Bracciano (lac) : eau d'alimenta-
tion 108
Braconne (forêt de la) : gouffres. . 312
Braine-l'AlIeud (sources de) : débit
par rapport aux eaux pluviales. . 140
Bratsac : torage et explosion d'acide
carbonique 115
Bray (pays de) : prairies sans irri-
gations. . - 14
Brentford : puits peu proConds. • . ^
Brévine (la) : régime de ses eaux. . 345
Breuil (Le) : source associée à des fi-
lons 283
Briançon : source 175
Briant : fortes sources 82
Brichberg (vallée de) : (coupe). . . 257
Brides : source chlorurée, 42 ; source
sulfatée calcique 51
Bridlington : bouillonnements d'eau. 215
Brie (la) : gisement de ses sources,
11; nappes phréatiques, 64; ni-
veau d'eau dû aux marnes vertes,
81 ; fraîcheur et aspect pittoresque
des vallées, 81 ; sources, 82, 95 et
191 ; disposition des couches, 164;
dénomination des sources.. • .102
Briey (arrondissement de) : puits.
DES LOCALITÉS.
251
236 ; perte de ruisseaux, 258 ; sour-
ces, 238 et 242
BrignoUes (an^ondissement de) :
sources 246
Brioude : source associée à des fi-
ions 283
Briscous : sources salées 104
Bristol : présence de la strontiane,
18; cavernes 351
Buzton : sources 45
Brolil : dépôt de carbonate de fer. . 29
Bromont : source 238
Brot : source 349
Brousse : source sulfatée calcique
magnésienne 52
Brousseval : source 105
Brouxet : grotte 29?
Bruckenau : présence du cuivre, 31 ;
présence de l'étain 30
BrQdelkreis : jets d'acide] carboni-
que 116
Bruuay : sources li
Bmneval : sources de la craie mar-
neuse i02
Brunn : profil montrant la situation
de Fischau 260
Bnmn-am-Steinfeld : source. • . . 259
Brunoy : niveau d'eau dû aux mar-
nes vertes, 81 ; source 86
Bruntbal : source 430
Bruszno : source sulfatée sodique. . 55
Brux : forage 161
Bruxelles : nappe aquifére de 29;
coupe montrant la disposition de
la nappe phréatique aux environs
30 ; nappes d'eau des couches
tertiaires, 85 ; dérivation des sour-
ces de Braine-l'Alleud, 146; ni-
veaux d'eau différents et souvent
ascendants, 166; sources de la
craie, 219; constitution géologi-
que, nappe d'eau de la craie fissu-
rée 222
Buda-Pesth : présence de la magné-
sie, 26; région comprise entre
Buda-Pesth et Szohiok, 38 ; niveau
des puits entre Buda-Pesth et Szol-
nok, 39 ; alimentation de la nappe
phréatique, 39; couche imper-
méable supportant les eaux phréa-
tiques, 40; forages et sources . . 246
Bulgnéville : présence de la stron-
tiane 18
Burgbrohl : dépôt de pyrite, 28: py-
rite, 77; débit d'acide carbo-
nique ... 116
Burtscheid : ammoniaque dans eaux.
4; soufre précipité, 5; silice, 11;
présence du rubidium, 17 ; source
thermale, 170; rôle des diaclases
sur le régime des eaux 266
Businargues : source carbonatée cal-
cique 60
Busko : source chlorurée 43
Bussang : présence de l'étain. ... 30
Bussiaires : source carbonatée com-
plexe 08
Butte-aux-Gailles : puits artésien;
209; causes de leur insuccès. . . 212
Buxton : asote dans l'eau 3
Buzot : source sulfatée magnésique. 54
Cacerés : présence du cérium.. . . 31
Cadimare : source sous-marine (vue). 560
Cafarella (vallon de la) : source ga-
leuse 106
Gaillère (la) : gouffre 312
Galabre : tremblement de terre,
219 ; profondeur attribuée au cen-
tre d'ébranlement des tremble-
ments de terre 227
Calanda (la) : sortie de sources
élevées 186
Calcio : nappe d'eau 48
Caldas-de-Rainha : source chloru-
rée 42
Caldas-de-Tuy : source chlorurée. . 42
Galdeiras : gouffres 397
Califoniie : lacs de borax, 10 ; dépôt
actuel de l'or, 33; manifestations
thermales, 193; soui*ces chaudes,
395; geysers 592
Calmeyer-Eiland : lie produite par
l'éruption du Krakatau 412
Galonné (source de la) 204
CalUnisetta : salses 383
Calvados (département du) : nappes
d'eau 203
Gambden-Town : nécessité d'un ap-
port d'eau pour rendre le sol ha-
bitable 44
Gamberwell : influence du gravier
aquifére 43
Cambo : source sulfatée calcique ma-
gnésienne, 52 ; source sulfureuse. 92
Camp de Ghftlons : nappe d'eau.. . 189
Campagne : source 186
Cannes (golfe de) : sources sous-
marines 317
Cannstadt : source chlorurée, 42;
forage, 255; sondages donnant des
eaux chlorurées 256
Cano-de-San-Cristobal : source sul-
fatée calcique 52
258
TABLE ALPHABÉTIQUE
Cantal : sources. 187
CapYern : source sulfatée calcique
magnésienne * . . S2
Caresse : sources salées 104
Carglase : lithoclases 135
Cari;uairaso : efTondrement, 303 et 504
Carlo w : réservoir d*eau du drift. . 74
Carlsbad : présence du fluor, 9 ; si-
lice dans les eaux, 11 ; présence
de la litbine, 10 ; pr/sence du ru-
bidium. 17: présence de la ba-
ryte, 18; présence de la stron-
tianc, 18; fluoinire de calcium
dans les eaux, 20; présence du
chrome, 29; présence du titane,
30; présence de l'étain, 30; pi*é-
5«nce de Tantimoine, 30; présence
du cuivre, 81 ; présence du plomb,
32 ; présence de l'or, 33 ; sources
sulfatées sodiques, 50 ; silicate de
fer, 78; présence de chlorures
dans un feldspath. 107; sources,
130; lithoclases, 135; liions, 177;
sources associées à des filons. . . S65
Carlshalton : source . 815
Carlsruhe : matières salines, 81;
température des sources- .... 427
Carmaux : silicate de chaux. ... 25
Camiole : effondrements et cavernes. 300
Carravagio : nappes d'eau 48
Carthagène : salseï 386
Carthago : source chlorurée. ... 42
Casamicciola : sources thermales
(carte) 196
Caspienne (mer) : présence de gaz
carbonés, 15: volcans de boue. . 383
Cassis: sources sous-mnrines.. . . 317
Cassuéjouls : source carbonatée fer-
rique 62
Castel-NuoTO : soflioni (figure), 308,
401 et 405
Castera-Yerduzan : source sulfatée
calcique magnésienne, 52 : sources
thermales, 207 et 166
Castleton : cavernes 351
Catane : importance des eaux phréa-
tiques 275
Catelet : sources ....%.... 197
Caucase : présence de gai carbo-
nés, 15 ; (versant nord du) sour-
ces thermales, 189; (voir Kislo-
vodsk, Piatigorsk et Essentouky) ;
volcans de boue 383
Cauquenes : présence du chlorure
de calcium, 19; sources cbloinirées
calciques, 44 ; sources en rapport
avec les trachytc* 195
Cautcrels : (plan des sources) . . . 184
Caiau (étang de) : nappe phréatique
des dunes (coupe) 53
Casaubon : source thermale de Bar-
botan. 207 et - 166
Cecina 0>) : soffioni 398
Celles : source carbonatée calcique. 60
Cenis (Vont) : absence d'amas d*eau
dans le tunnel, 9 ; température de
la partie centrale 156
Corboli (Monte) : soffioni, 399 ; (figure) 400
Cerilly (ruisseau de] : son origine,
sa dérivation & Paris, 147, 152 et 191
Cerro-Aïul : solfatare, 201 et. . . . 415
Cerro-de-Aïufre : solfatare (vue),
201, 203 et 420
Cerro-Nevado : sources i la limite
des neiges 201
César-Vieux : source 185
Cestona : source chlorurée 42
Ccyssat : sources, 99 et 100
Cexalier (massif du) : nombreuses
sources 187
Cèie : grotte 297
Chadwell : source 215
Chaillexon (lac de) : reçoit les eaux
du Doubs 349
Cliailly : fortes sources, 83 et. . . . 84
Chalk Wolds : quantité de pluie. . . 215
Challes : sources sulfurées 48
Chalon-sur-Saône : action des failles. 143
Chalons-sur-Mame : calcaires dn
camp, 19; puits dans la craie, 20
et 65 ; niveau de l'eau phréatique
au camp (coupe), 189 et 198
Chamblon (colline de) : élévation de
température de plusieurs sources. 167
Chambley : 80Ui*ce 238
Ckambon : source carbonatée cal-
cique, 60; infiltrations d'eau . . 95
Chameane : sources 101
Chamonix : sources, 56 et 274
Chamoy: sources 10
Champ du Feu : soui*ces 424
Champ du Houlin (vallon du) ; sour-
ces sortant des dépôts glaciaires,
56 ; régime des eaux 345
Champagrne : dénomination des sour-
ces, 192; relation des sources
avec le sol, 194; ses bimes, 200 ;
(plateau de la) niveau des puits
dans la craie 66
Champagne (monts de) : régime des
eaux; sources , . . . . 190
Champagne Pouilleuse : ses rivières. 193
Champeix : sources 104
Champoléon : sources sulfurées. . . 48
DES LOCâLITËS.
253
Cliancos : sources chlorurées .... 42
Charente (départemeiit de la) : nap<
pes d*eau 204
Charment : source f • • • ^^^
Chasnay (château du) : puits. ... 255
Chàteau-Gonthier : source sulfatée
magnésique 55
CiiàreauDeuf : lithine dans les eaux,
17; source carbonatée sodique,
57; source, 272; régime des
eaux 559
CUàteau-Salins : salines, 38 ; sel
gemme iOi
Chàleau-ThieiTy : sources 95
Chftteau-Villain : source 254
Châtelaine : entonnoii*s 505
ChâteldoD : source carbonatée calci-
que 60
Châtel-Guyon : silice, il ; abondance
du calcaire, 43 ; sources thermales
sur une faille 173
Chalenois : présence du fluor, 9 ;
sources faiblement thermales, 173;
sources 428
Chfttillon-sur-Saône : faille 254
Cbâtillon-sur-Seine : source 192
Chaudeau (ia> : eaux jaillissant à
proximité d'un pointcmcnt de gra-
nité porphyrolde 182
Chaux-de-Fonds (la) : régime des
eaux 345
Chaudesaigues : source carbonatée
sodique, 58; ses sources froides,
187 ; source associée â un filon. • 264
Chée (la) : sources qui alimentent
cette rivière, 87 et 234
Cheltenham : groupe de sources di-
verses, 36; source chlorurée, 42;
source sulfatée magnésique, 54;
source 246
Chemilly-sur-Sérain : source ... 235
Cbeniers : niveau des puits dans la
craie (diagramme) 65
Cheny (Yonne) : source 200
Cherbourg : sulfate de fer 91
Chevigni : eau de carrière de l'cu-
rite 6
Chevillon: niveau d'eau 248
Chez-Roby : gouffre 312
Chet-Vasson : source i03
Chicbery : source 200
Chichimequilla : sources associées au
basalte 194
Chiers : (source de la) 238
Chili : sources thermales, 105 et 201 ;
exhaussement du sol, 221 ; grandes
vagues dues aux tremblements de
terre 221
(Uiillan : kaolin, 70; sources th'T-
males associées à un volcan et A
une solfatare (vue), 201, 203 ; sol-
fatare 410
Chiinboraio : son ascension par
Whymper 411
Cliinian : présence de la magnésie. . 26
Choa : volcans, 199; sources ther-
males 200
Chott-Nelrhir : nappe artésienne. . 181
Ghurm (la) : sa source 246
Gifali (le) : son cours détourné par
les laves 275
Cilaos (cirque de) : sources ther-
males 200
Cincinnati : nappe d'eau 270
Cinq-Fontaines (sources des) : faille
de Ludre 143
Ciotat (La) : sources sous-marines. . 517
Cirencester : sources 246
Citara : source chlorurée 42
Civry : source 232
Cimino (Monts) : sources 108
Cbin (vallée du) : puits, 66 ; puits
naturels 293
Clairlieu : faille 145
Glapham : source « • - . 45
Clear-Lake : présence du mercure, 32;
sources chaudes associées à des
roches volcaniques 192
Clemensat : source associée à des fi-
lons 283
Clerkenwell : sources des dépôts di-
luviens 73
Glennont-Ferrand : calcaire dans les
eaux, 19; sources (plan et cou-
pes), 97 â 100; abondance de l'a-
cide carbonique, 114; sources car-
boniquées, 187 et 272
Cl iClon : source sulfatée sodique.. . 50
Clignon (le) : disposition de ses
sources 12
Climont (base du) : source 421
Clôt (le) : source 174
Clouange : dépôt calcaire, 20 ; (figure)
21; source 237
Clusette (La) : rochers au bord de la
Noiraigue 350
Coconuoo : source sulfatée sodique,
50; source thermale voisine du
volcan de Purace 201
Goëze : dégagement de gaz inflam-
mable 15
Cognac : source. 504
Colina : sources en rapport avec les
trachytes 195
35i
TABLE ALPHABÉTIQUE
Golne (la) : sa source 246
Colmar : sources formant rÎTière • . 27
Golombano (San) : présence du li-
Une 30
Colombie : sources thermales, 201 ;
courants boueux des volcans. . . 304
(Colorado : diaclases, i38 ; abon-
dance des sources thermales, 192;
(désert du) : volcans de boue et
sources bouillantes i03
Combalou (moot«e:ne de) : cavernes
(coupe) 30i
Combe-Garot : source 349
Combe- Yarin : eroposieux 340
Combleux : régime des eaux. ... 330
Commes : jaillissement d'eau. ... 30
Gompains : sources 104
Gompeyre : puits naturels 200
Gomstock : tunnel d'écoulement, 3;
dépôt de soufre, 5 ; carte repré-
sentant le lllon de Gomstock, 179;
(mines d'argent de) sources bouil-
lantes dans le voisinage 104
Comte : fortes sources 83
Goncba-d'Oro : à Palerme 74
Goncluses (Les) : gi*otte 207
Condé (canton de) : sources de la
Dhuis 82
Coudes : source 234
Concy : intrusion de granité. . . . 182
Gong : source 351
Gonroy (le) : sa source. .*.... 241
Gonstantine : tremblement de terre,
sorties d'eaux chaudes, 103; puits
artésien», 165 ; (orages (carte), 178
à 184 ; bassins artésiens, 181 à. . 182
GontrexéviUe : présence du fluor, 0;
source sulfatée calcique carbona-
tée, 63 ; sulfures, 90 ; sources sul-
fatées 96
Goole-Lough : régime des eaux. . . 353
Copais (lac) : gouffre 563
Corençon : glacières naturelles. . . 315
Gornadore (mont) : sources chloru-
rées 43
Gornia : sotfloni 308
Gormel : source 204
Cornouailles : imperméabilité des
roches, 8; lithoclases, 135; dia-
clases dans le granité 137
Gornwall (voir Cornouailles) .
Gos : source chlorurée ' . 43
Gosnes : source 238
Costa- Rica : soui*ce chlorurée, 42 ;
sources thermales 194
Gotatuero (cirque de) : diaclases. . . 138
Côte d'Or : sources à [graud volume.
143; exemples de f ailler, 144;
sources et cours d'eau souter-
rains, 233 et 254 ; pertes de ruis-
seaux 309
Cùle-Rouge : source du ruisseau.. • 258
Cotopaxi : sa forme, 407; sa hau-
teur, 408 ; bauleur de sa colonne
de cendres en 1877, 410; son érup-
tion, 411; éruption de vapeur,
414; torrents d'eau accompagnant
ses éruptions 3<I5
Concoures : causses 2S^
Coulmy : source du ruisseau. . . . 238
Goulommiers : fortes sources. ... 83
Goulonges : entonnoirs 335
Coumi : groupe de thermes. ... 199
Gourboux (fontaine de) : puits na-
turels 509
Courcellcs-Ghanssy : niveau d*eau. . 248
Gourcelles-les-Rangs : (ouroes . . . 234
Courhinde : minerai des marais. . . f 27
Gourmayeur : source 175
Courrières (fosse de) : débit des
eaux 217
Goursan : sources 10
Gourson : source ^ùo
Gouvet : gorges profon<les, 347;
source 549
Gransac : présence du sulfate de fer
dans les eaux. 28 ; sources sulfa-
tées complexes, 55; origine des
sulfates des eaux de Gransac ... 99
Grater-Uills : dépôts de geysértte
(figure) 13
Graveggia : source sulfatée sodlque. 51
Crésantignes : source 19
Crète (la) : gouffre 307
Creuse (la) : ses sources en rapport
avec la tourbe 15
Greutznach : rubidium dans les
eaux, 17; présence de la stron-
tiane, 18; source chlorurée, 39:
sources et forages, 106 ; présence
du brome et de l'iode dans le
mélaphyre du tunnel de Norheim,
109; oxyde de rubidium, 121
quantité de cuivre du mélaphyre
de Korbeim 134
Greutznach (Lorraine) : situation des
villages en rapport avec les sour-
ces 248
Creux du Vent : source, 432 ; épan-
chemcnt de source dans les eaux
phréatiques, 50; sources, sortant
d'éboulis, 93; cavernes (coupe). . 364
Grimée : volcans de boue 383
Cro : souixe 192
DES LOCALITÉS.
S55
Croatie : effondrement et ca Ternes,
300; caveraes 362
Croisette (cap) : sources (ous-mari-
nés 317
Croiz-du-Grand-Maltre (la) : aqueduc
de la Vanne 14
Cromac : puits artésien 2Ô3
Cruis (la) : puits naturels, 330; sa
source (plan) 230
Cnisne : ses sources 241
Ousy : présence de la magnésie,
26; source sulfiitée magmésique. . 54
Cry : source 232
Cubry (le) : ses sources 72
Cuelcagh : régime des eaux (coupe). 352
Cuges : goutTre, 316 ; embues.. . . 318
Cure (la) : sources qui y affluent . . 232
Cureghem : nappe d'eau (coupe) . . . 222
Cusset : présence du cobalt 29
Cuxbam : source 213
Czarchow : source carbonatée ferri-
que.. . 62
Czegled : niveau des puits 39
Daghestan : sources thermales ... 171
Dalmatie : effondrement et caver-
nes 290
Danakil : sources chaudes 100
Danemark : minerai des marais.. . 127
Danube : nappe phréatique du pla-
teau quaternaire, 38 ; son mode
d'infiltration à Vienne, 38 ; eau
impropre à l'alimentation, 39;
ligne de partage des eaux, 39;
hauteur du Danube, 39; sondages,
40; fleuve souterrain qui s'y
écoule 40
Dardennes (vallée de) : source ali-
mentant Toulon 206
Darent (le) : régime des eaux. ... 212
Darfour : courants souten*ains. . . 185
Daube (lac de) : ses inflltrations
dans le sol 3^
Daun (pays de) : lithoclases, 135;
acide carbonique 116
Dax : source sulfatée calcique ma-
gnésienne, 62; eaux sulfatées,
96; sel geomie, 104; sources ther-
males IM
Delft : salure de l'eau phréatique. . 33
Delle-Api : sources 107
Demavend : source thermale, 108;
émission continue de vapeur. . . 415
Denain : sables aquifères, 88 et. . • 00
Denmark-Uill : village sur le gravier. 44
Derby : son emphicement en rapport
avec le eaux -01
Derbyshire : sources en rapport avec
des failles 120
Desaigues : source associée à des fi-
lons et 2831 284
Descabezados : massif trachytique. . 415
Uevil's-Punch-Bowl : gouffres. . . 353
Devils^Ganon : geysers 305
Dhuie : source 102
Dhuis (la) : ses sources, 82 et 102 ;
elle alimente Paris 84
Dhuy (le) : ruisseau 33U
Diélette : imperméabilité des roches
granitiques 9
Diemeringen : source 423
Dieppe : cavernes creusées par la
mer 302
Diest : sables aquifères 80
Dieu-le-fit: grotte, 310; source car-
bonatée calcique 61
Dieulouard (château de) : rivière
souterraine 307
Dieuze : sulfate de soude et de
chaux, 97 ; sel gemme 101
Differdange (voir Chiers).
Digne : sources triasiques, 103;
source chlorurée magnésique. • . 44
Dinant (Belgique) : cavernes. ... 343
Dions : gouffï-es 298
Dissangis : source 232
Dives (vallée de la) : sondages et
eaux jaillissantes 166
Dobel : manque d'eau pendant les
années sèches 255
Doches : sources 11
Dombes : sources du gravier plio-
cène 76
Domecy-sur-le-Yault : soui*ce. . . . 232
Doméne : source chlorurée 43
Dominique (la) : lac bouillant. ... 150
Donelz (bords du) : phosphate de fer. 129
Dormans : souixes 82
Dormant (le) : source de la Loue . • 313
Donia : sources carbonatèes ferrugi-
neuses 62
Dornot : source 241
Dorpat : silice dans les eaux. ... 11
Dorset : épancbements d'eaux (Win-
tersboumes) 213
Dossenheim (vallée de) : forte source. 423
Douai : débit d'eau de l'Escarpelle. . 217
Doubs (département du) : influence
des cavernes sur les eaux 304
Doubs (le) : il alimente le lac de
Chaillexon 340
Douille : source 192
Douix : source 192
Doums-Kovas : sources, 204; grotte. 361
S50
TABLE ALPflABÉTlQCE
Douvrin (Qgurc) : coupe verticale de
la faille 141
Doux (la) :8a source 3iO
Dreis : acide carbonique 116
Dri bourg : présence de l'antimoine,
30; présence du bismuth, 32:
sources sulfurées calciques ma-
imésiennes, 5S ; jets d'acide car-
bonique, 118; sources 2fô
Dricourt : carbonate de chaux dans
les eaux 19
ProUwich : sources chlorurées. . . 41
Dromrae (la) : sa disparition souter-
raine 300
Dublin : réservoir d'eau du drift,
74; source 266
Duée : source 102
Duisbourg : cavité du sol, 312 ; pré-
sence de couches imperméables. . 224
Durance (la) : n'alimente pas la fon-
taine de Yaucluse 324
Durckbeim : présence du rubidium
et du ciesium, 17 ; présence de la
strontiane. 18 ; source cliloruréc. . 39
Dui*stell : sources 424
Durtein (le) : ses sources 82
Dusseldorf : matières lixes , 81 ;
nappe phréatique 20
Dux : oscillations des eaux souter-
raines dans les mines 148
Ealing : village établi sur le gra-
vier, 44 ; imperméabilité du sous-
sol 44
Easton : source 247
Eaux-Bonnes : source chlorurée . • 42
Eaux-Chaudes : sulfure de sodium,
0; source chlorurée, 42; sources
thermales, 173 ; source jaillissant
d'une faille 184
Ebbing : (figure) coupe passant
par les sources 171
Ebeaupin : source carbonatée ferri-
que 02
Echaillon (l) : source minérale. . . 175
ËcoUe (!') : sources, 82 ; aqueduc de
la Vanne 13
Edgewarc : source 44
Eguilles : absence de sources. ... 310
Egypte : connaissances des anciens
sur les nappes d'eau souterraines. 185
Eifel : jeu d'acide carbonique.. . . 117
Eisenbacb : source sortant de tufs
rhyolithiques 188
El-Amri : sources 166
El-Annatt : irrégularités acciden-
telles de puits forés 158
Elbe (Ile d') : dép6U ferrugineux . . 117
Eleonor-Cross : source 247
Ellerbacli (1') : son cours ^4
El-Outa!a (bassin d') : nappes arté-
siennes, 181 ; infillrations. . . . 165
Ems : silice dans les eaux, 11 ; pré-
sence*du baryum, 17 ; présence de
la sli*ontiane, 18 ; présence du cui-
vre, 31 ; présence du plomb, 32 ;
source carbonatée sodique, 57;
sources acidulés, 117; sources
thermales, 130 et 170 (coupe), 267
268 et 269
Encausse ; source sulfatée calcique
magnésienne 52
Enghien : sources sulfureuses, 91 ;
source sulfatée calcique carbona-
tée 53
Engins (gorges d*) : dérivation de
ruisseau alimentant la source de
Sassenage 118
Enguistein : source carbonatée cal-
cique 61
Ennabeuren : effondrement 244
Entlibuch : présence de l'antimoine. 30
Ëntraigues : source 104
Enx (plateau d') : manque d'eau dans
les années sèches 235
Epemay : sources 192
Epinay : puits artésien 207
Epoméo : son altitude, 195; son
éruption, de 1302 414
Eptingen : souixe sulfatée magné&i-
que 63
Equateur (République de V) : con-
nexion de ses volcans avec les
sources thermales 216
Erg : entonnoirs 82
Erlenbad : source chlorurée, 42;
source thermale 173
Erlenhof : source 424
Erwith : régime des eaux 225
Escarpelle (1') : débit d'eau 217
Escaut (1') : sables aquifères, 85 ; sa
source 197
Eski : sources thermales avoisinant
le trachyte 189
Eskja : geysers 591
Esparon : embues 329
Espeluca : caverne 298
Essentouky : sources thermales
(plan et coupes), 228 à 231
Essey (côte d') : sources 128
Estang : caverne 297
Estemay : sources 83
EUts-Unis : dépôts calcaires, 20;
puits lorés, 385; cavernes, 306;
DES LOCALITÉS.
257
geysers 592
Etna : exhalaisons ammoniacales, 4 ;
acide sulfuriquc, 7 ; sources cblor-
hypriquées, 46 et 104; dégapre-
ment d*acide chlorhydrique, 109 ;
efflorescences de carbonate de
soude, 119; force d'ascension des
laves dans son cratère, 225;
source des coulées de laye. 275 :
salsesdans son voisinage, 378; sa
dimension, 408; son éruption de
1865, 415; pression de la vapeur
qu'il exhale 411
Eton : puits 45
Etretat : vue des falaises montrant
des diaclasei«, 154 ; cavernes creu-
sées par la mer 502
Eure (département de 1') : nappe
d'eau, 205 ; cavernes 354
Eutbe (chaîne de 1') : sources calami-
teusei 507
Ëuxet : bitume dans Tcau, 15;
grotte 297
Excelsior : geyser, 505 ; reconnu
comme tel au bout de huit an-
nées 208
Extemsteine : diaclascs (flgure), 155
et 224
Exton : régime des eaux 247
Kvaux : source sulfatée sodiqnc. . . 51
Evian : source carbonatée calcique . 60
Evreux : entonnoirs, 555: son ali-
mentation en eau ....... 556
Evry : source 96
Eyf;alades (les) : soui*ces 519
Failly : sources 258
Fasauelle (la) : régime de ses eaux . 558
Faulquemont : conditions hydrolo-
giques 249
Fayal : inGltration d'eau 95
Fayes : sources 11
Fécamp : eau d'infiltration des
puits 202
Feistritx : couches aquifères. ... 86
Feldaling : source carbonatée calci-
que 61
Feldinochen : sources du gravier. . 56
Felice : source 108
Fensch (la) : ses source», 237 (vue). 240
Ferfay : source 2l7
Fermanagh (comté de) : régime des
eaux 551
Feroé : température des source») . . 452
Ferrassières : nnppe aquifère. . . . 552
Ferrières : iK)urces 95
FeuiUancourt : source 95
Fichtelgebirge : température des
sources 432
Fi(iyt (lies) : présence du chlorure de
calcium, 19; sources bouillantes
chlorurées calciques 45
Filetta : source sulfatée calcique. . . 51
Finchley : gravier aquifère 104
Fingal : cavernes creusées par la
mer 302
Finlande : minerai des marais. ... 127
Fion : sa source 196
Fire-Hole (la) : sources chaudes.. . 595
Fischau : groupe de sources, 176;
elles alimentent Vienne, 256 à . . 261
Fiume-Freddo : sources 104
Flambo : souixes d'eau chaude. . . 199
Flassans : couches imperméables. . 245
Flaybrick-Uill (voir Birkenhead).
Heurier : source 549
Florence'-Gourt : régime des eaux. . 552
Folgensbourg : source 76
Folle tiére : source (vue) 205
Foncirgue : source carbonatée cal-
cique 60
Fond-du-Lac : puits artésien (coupe). 271
Fondeurle-en-Yercors : glacière natu-
relle 315
Fondremand : puits naturels. . . . 309
Fontainebleau : perméabilité de ses
sables, 81 ; ils constituent un ni-
veau aquifère, 165 ; cavernes entre
les blocs de grès 300
Fontaine-Chaude : prédominance du
chlorare de sodium 103
Fontaine-lès-Uontbard : faille. . , . 143
Fontaine de Yaucluse : variations
annuelles, 146; escarpement cal-
caire au pied duquel sort la fon-
taine (vue), 520; sa situation, 521;
(vue), 522; (coupe), 525; son bas-
sin d'alimentation, 524; (carte),
525 ; son débit, 526 ; tableau gra-
phique des observations sur le ré-
gime de la Fontaine de Yaucluse,
527 et 328
Fontaines : source 200
Fontaines - Chaudes : source thci^
maie 175
Fontanat : sources abondantes (plan
coupe et vue), 97 à 100
Fontenay : source. 252
Fontenay-près-Ghably : source . . . 254
Fonlenay-près-Yèzelay : source. . . 252
Fontfort : source 282
Fontmort : source 103
Fontoy : régime des eaux, 241 ; sour-
ces (carte et coupe), 259 et. . . . 240
11 - 17
S5$
TABLE ALPHABÉTIQUE
Fonts-de-Colbas (les) : sources. . . 208
Fontvannes : sources, 145 et. . . . iO'i
Forbach ; terrain houillcr S50
Forest : source 190
Forét-Noire : chlorure de sodium
dans les sources, 106, situation
des sources, 182; rùle du grès
des Vosges dans le régime des eaux,
S55; température de l'air et des
sources 427
Forth (montagnes de) : sources... . 266
Foase-aux-Dames : source 335
Fosse-Dionne : sources 233
Fosse (ia) : béloires 335
Fosse-Limousine : grotte 312
Fosse-Blobile : cavité du sol. . . . 312
Fou (moulin de la) : source de la Vis. 314
Fourchamkwult : sources minénles,
forages en rapport avec des failles,
234 et 235
Foux (le) : ses sources 206
Fuux-de-Draguignan (le) : source. . 210
Framont : aragonite, 75; source.. . 424
France : carte montrant la disposi-
tion des sources des plateaux cré-
tacés du £i.-E. de la France.. . . 104
France centrale : volcans, 210; gra-
nité désagrégé aquifére ..... 02
Franoonie i régime des eaux. ... 256
Franxensbad : source sulfatée eodi-
que 51
Frasne : source 236
Frément : source 349
Fresnay : gouffres 308
Fresne : faille 254
Freyberg : galerie d'écoulement, 3;
dépôt d'un silicate de fer et de
manganèse, 112; Ûlons 177; source
en rapport avec des liions. . . . 285
Freyenwald : présence du bismuth. . 32
Fribourg en Brisgau : température
des sources, 427 et 431
Friedhof : cavités aquiféres (coupe). 86
Frîedrichswilhelm : sources jaillis-
santes 376
Friedrihshall : sources chlorurées. . 42
Frohret (forêt de) : source 423
Frugéres : forages et émanations
d'acide carbonique 116
Fulham : puits foré influencé par
les marées 158
Fulvy : sources 232
Fumades (les) : groupe de sources.. 92
Fung : source (vue), 100 à 102
Furieuse (vallée de la) : sources sa-
lées 103
Fumas : source alimentée par infil-
tration dans des scories, 96;
goulfres 396
Furou (le) : alimente les sources de
Sassenage 118
Furstenfeld : couches aquiféres, 85 ;
profondeur des puits 86
Furstenreid : hauteur du graTÏer au-
dessus de la nappe phréatique. . 36
Fuveau : projet de galerie d'écoule-
ment, 4; régime des eaux. . . . 204
Gadamès (oasis de) : développement
de roches basaltiques 190
Galion : sources thermales associées
à la soufrièi*e 200
Galles (pays de) : régularité des dia-
clases 135
Gallians (les) : source 274
Galong-Gong : torrent de boue vol-
canique 30'»
Galway (comté de) : sources .... 266
Gamarîde : source thermale ... . 105
Gap : (figure), coupe passant par les
sources Gap et Ebbing 171
Gard (département du) : régime des
eaux 255
Garden-Rovir : source chaude. . . . 593
Gare (boulevard de la) : puits arté-
sien 212
Garonne (vallée de la) : sources. . . 84
Gascogne : absorption des eaux plu-
viales par les dunes 53
Gastein : silice dans les eaux. ... 11
Gatinais : nappe d'eau 200
Gaud (plateau du) : sources .... 316
Gaudreville : perte de riton 334
Gauville : sources 202
Gavarnie (cii*que de) : diaclases.. . 138
Gazxi (I) : arrosage par les eaux
phréatiques 46
Géants (chaussée des) : sources.. . 228
Geddington : source 247
Geer (le) : nappe d'eau aciijacente. . 220
Gémenos : puits absorbants 318
Gemmi (la) : souixes 350
Gemon ville : cours d'eau souterrain. 307
Gènes : nappes d'eau phréatique, 46 ;
régime des eaux souterraines, 263;
sources sous-marines 317
Genestine : source 272
Génis (Saint-) : abondance du carbo-
nate de chaux 43
Gensac : source 204
Gergovia : source 187
Geroldsgrund 63
Gérolstein : acide carbonique. . . . 116
Géronstère : source carbonatée cal-
DES LOCALITÉS.
259
cique 64
Gers : sources thermales, 166; ré-
gime des eaux 207
Gerstheim : source sortant de la
nappe phréatique 27
Gervais (Saint) : sources chlorurées,
42; source sulfatée sodique.. . . 50
Geyser (Grand) : acide silicique. . . ii
Geyser-Grotto : dépôts calcaires.. . 20
G'bamra : sources 166
Giarra : iroir Fiume-Freddo.
Giat : source 272
Gibbon : sources 303
Gibergeon : source 543
Gieshûbl : présence de l'or 33
Gileznaia-Gora : sources 270
Giiez-Novodsk : sources en connexion
avec les roches trachytiques, 180 ;
coupe. 275
Ginasservis : embues 310
Ginols : source 186
Girgenti : salse. ..." 382
GiroUes-les-Forges : source 232
Givry : source 232
Gleisenthal : pente des eaux phi*éati-
ques, 30 ; sources des dépôts qua-
ternaires 72
Glocester : eaux phi^tiques suppor-
tées par le lias, 43; sources. . . 246
Godstone : source 213
Goschenen : température dans le
tunnel du Saint-Gothard (figure). 159
Gorchisy : eau minérale 234
Gort : cours d*eau souterrains. . . 353
Gorze : sources qui jaillissent aux
environs, leur origine (plan et
coupe), 111 à 117 et 257
Gothard (Saint-) : émanation d'hydro-
gène sulfuré, 5 ; éruptions d'eau,
; profil géologique du tunnel, 10 ;
répartition de la température (fi-
gure), 160; infiltrations thermales,
158; rôle des failles sur les eaux. 144
Gotlzing : sources delà nappe phréa-
tique 36
Gougourt-Tau : sources thermales
(figure) 172
Goumay : source 202
Gourzy : éboulis 175
Gouy (plateau de) : gouffres 307
Grand-Bichet : perte d'eau 238
Grand'Fontaine : source, 204, 349 et 424
Grand-Gérin : aven 331
Grand-Geyser : présence du mer-
cure 32
Grand -Morin (bassin du) : fortes
sources 83
Grand-Pré : source 100
Grand-Proval : goufTre d'où sort une
source thermale, 230 et .... 231
Grande-Baume : grotte 207
Grande-Douche : sulfure de sodium. 6
Grande-Fontaine (Yonne) : source. . 232
Grande-Fosse : gouffre 313
Grande-Grille : pi*ésence du fluor. . 9
Grandrif : source carbonatée calci-
que 61
Granges de Sainte -Croix : régime
des eaux 347
Grasse : grotte 316
GrauffLhal : soui'ce 423
Grave : eau douce des puits, 54;
influence des marées 54
Gravenoire(Puy de) : sources.. . . 102
Graville : source 202
Grèce : caveraes 362
Greenford-Green : influence du gra-
vier quaternaire 4i
Greenhithe : source 215
Grenelle : puits artésien, 13, 85, 209
à 211 ; fixité de son régime, 146 ;
température de l'eau, 158 ; nappe
d'eau chaude, 162; coupe. ... 210
Gréoulx : sources thermales , 318
193 et 175
Gressigny (le) : sources 103
Grocsbeck : source carbonatée calci-
que 61
Gross-Albertshofen : source sulfatée
magnésique 55
Grosshessel : sources, 33; nappe
phréatique 36
Grotto-Geyser 393
Grozeau : source 321
Grunwald : dépôts quaternaires.. . 72
Guadalquivir (le). : régime de ses
eaux 354
Guadeloupe : solfatare, 5 ; ceinture
d'eaux thermales, sa soufrière,
200 ; émission continuelle de va-
peur. 415
Guadiana (le) : régime de ses eaux. . 354
Guagno : source chlorurée 42
Gualatieri : sa hauteur 408
Guardia Yieja : source sulfurée so-
dique 50
Guelma : filons 177
Guéry : eau de carrière du basalte • 6
Guesalaga : source chlorurée.. . . 42
Gueule (la) : régime de ses eaux.. . 344
Guiers : sa source 315
Guilford : disposition des niveaux
d'eau de la craie (coupe) 212
Gunung-Dempor : sa dimension . . . 408
^60
TABLE ALPllABËTIQUE
Gurgitello : coexistence de divers
sels, 36 ; sources thermales (carte). 196
Gurnigel : source sulfurée calcique
magnésienne, 52 ; présence de la
strontiane 18
Gutturu-Pala : source 204
Gy-l'Éréque : source 234
Haar : sources des dépôts quater-
naires (coupe), 71 ; régime des
eanx,22Set 225
Mackelsberg : origine du plomb. . . 134
Uackingerbach (vallée de) : régime
des eaux phréatiques 54
Haguenau : courant dans la nappe
phréatique, 28 et 70
llahnenberg : sources faiblement
thermales de GhAtenois 173
llainaut : sables aquiféres 88
Hall : source saline, 38 et 40
Halle : salines, 38 ; source chlorui<ée. 42
Hambourg : présence du cobalt. . . 20
Uamma : source chlorurée 43
Uammam-fiou-Uaciyar : source ther-
male 184
Hammam-Bou-HanlHa : source car-
bonatéc calcique 61
Hammam-Helouan : source chloru-
i^ 42
llammam-Meskoutin : silice dans les
eaux, 11; pi*ésence de la stron-
tiane, 18; dépôts de calcaire,
19 et 20; figure 24; dépôt de
pyrite, 29 ; source chlorurée, 42 :
pyrite 77
Hammam-K'bans : liions 177
Hammam-ould-Khaled : source sul-
fatée calcique 52
Hammam-Rhifa : liions, 177 ; source
associée à des filons 280
Hammam-Selam : sources chlorurées. 41
Hammam-Sélif : source chlorurée. . 42
Hammersmith : régime des eaux
danç le gravier quaternaire. ... 44
Hampstead : sources, 44 ; sables
aquiféres 85
Uan (grotte de) : disposition de la
Lesse 344
Hannogne : profondeur des puits. . 108
Hanovre : minerai des marais. . . 127
Hanwell : imperméabilité du sous-
sol 44
HAouUe : source très chaude. . . . lUO
Uarrach (1*) : déviation des eaux,
100; nappes souterraines 171
Harrow : auti*efois inhabitable, Ak ;
sables aquiféres 85
Hartz : galerie d'écoulement, 3;
effondrement 500
Hassankalé : sources jaillisFant de
roches trachytiques 189
Haukadalr : geysera, 390 ; marais en
rapport supposés avec les gey-
sers '. 209
Hausgauen : source 76
Haut-Vogelsberg : sources 100
Haute-Hame : exemples de failles,
144; sources, 234; source ther-
male de Bourbonne-les-Bains.. . 251
Uauterive : source carbonatée sodi-
que 58
Haute-Vienne : sources en rapport
avec la tourbe 15
Havange : pertes d'eau, 238 ; sour-
ces 210
Havre (le) : présence du cuivre, 31 ;
variations de débit des eaux . . . 146
Havre : installation de machines
pour l'épuisement des eaux. . . . 217
Hayange : sources des environs,
(carte), 259; entonnoirs. ... 240
Hayden (vallée) : sources chaudes.. 393
Uécla : présence de l'ammoniaque,
4 ; ses rapports avec les geysers,
301 ; sa dimension 408
lleilbronn : acide carbonique.. . . 116
Hendon : sources, 44 ; gravier an-
cien aquifére 45
Ilendreville : azotate dans les eaux. . 5
Hérin : source 88
Herlaching : sources des dépôts
quaternaires (plan) 72
llen'enberg : dépôt de calamine ... 30
llei'serange (mines de) : cause de
l'affluence des eaux 237
Hertford : puits peu profonds, 45 ;
niveaux d'eau 160
Hervideros - de - Villar - del - Poso :
source carbonatée ferrugineuse. . 62
llesbaye (la) : nappe d'eau 2^0
liesse-Cassel (ancien duché de) :
eaux gazeuses et salées 375
Hesseling : source 248
Hessle : bouillonnements d'eau. . . 215
Hiéropolis : sources thermales attei-
gnant 90 à 100* 190
Uigbbury : gi*avier aquifére appe-
lant une population 43
Highgate : sources gazeuses. ... 44
Himmelburg : souixe 430
liintermuhle (Munich) : régime des
eaux phréatiques 34
Uoddesdon : source 215
Uodna : ses nappes d'eau, 172; eaux
DES LOCALITÉS.
261
jaillissantes, 174 et 175; puits ar-
tésiens, 181 à 183
noe|i:en : source 424
Hohkoenigsbourg ; source 424
Hohwald : source 424
Holderness : nature des dépots su-
perficiels 214
Hollande : minerai des marais, 127 ;
nappe phréatique, 32 ; eaux sou-
teiTaines des dunes, 54; sources
des dépôts diluviens, 72; infiltra-
tion de la mer dans le sous-sol. . 32
IloUogne : sources 221
UoUoway : nécessité d'un apport
d'eau pour rendre le sol habita-
ble 44
Hombourg : présence du plomb.. . 32
Iloncourt : source 424
Honoré (Saint-) : dépôt alumtneux.
27 ; source chlorurée, 42 ; dépôts
de silicates 66
Hom : diaclases (figure), 135 et.. . 224
llorta : ruisseau alimenté par infil-
tration dans des scories 98
Hospitalbrunncn : source 287
llotsprings : sources (figure) . . . . 172
Uounslow : sources 44
llowth : source 260
lliibe (la) : source thermale 173
Uuel-Seton : source thermale (li-
gure) 178
lluelva : présence du zinc, 39; pré-
sence du cérium 31
lluU : bouillonnements d'eau . . 215
llumber : bouillonnements d'eau
dans le lit de cette rivière. . • . 245
llundsbach : source (coupe) 76
Uunyady-Janos : présence de lu ma-
gnésie, 26 ; source sulfurée sodi-
que 51
Hui^epoix (pays d) : sources. ... 81
Iluttenheim : source 27
Jlvirtortatu : lac 209
Ilygie : source 287
Ibara : salines 107
Ickenham : imperméabilité du sous-
sol 44
Idaho : geysci s 392
Idgeng : acide sulfuriquc, 7 ; acide
chlorhydrique 8
leso (vallée de) : crevasses 418
Ihringen : sources 430
Halo (volcan) : sources d'Alangast. . 201
IHord : régime des eaux dans le gra-
vier quaternaire 44
Ilidja : source à proximité de i ochcs
volcaniques 189
Hl (1*) : gi'avier aquifére (coupe),
24; nappe phi*éatique, 26; sour-
ces 76
Ulyrie : eflondrements et cavernes. 300
Imnau : source carbonatée calcique. 61
Innocenziana : source 107
Indiana : cavernes 366
In^reray : source. 236
Inpleborough : cavernes 351
Insleville : fource carbonatée calci-
que 61
Irazu : source thermale 195
Irk (rivière) : ses inÛltrations.. . . 262
friande : al>sorption des pluies par
la tourbe, 15 ; réservoir d'eau du
drift, 74 ; arénes granitiques ti*ès
aquifères, 02 ; sources des roches
éruptives, 109; soucces du cal-
caire carbonifère en rapport avec
des basaltes, 128; régularité des
diaclases, 135; réle hydrognosti-
que des failles, 266 ; régime des
eaux, 263; cavernes (voir aussi
Anti*im) 351
Ir^ell (rivière) : ses infiltrations. . 262
Isar : mouvement des eaux phréati-
ques, 36; sources des dépôts qua-
ternaires, 71
Ischia : prédominance du carbonate
de soude, 43 ; connexion des
sources avec la mer, 108; ses
sources thermales (caite), 195;
profondeur attribuée aux tremble-
ments de ten-c, 227; éruption
de, 1302 414
Ischl : source chlorurée 42
Isis : source 73
Islande : hydrogène libre dans les
geysers, 3; dépôt de geysérite, 12 ;
expUcation des geysers d'Islande
par M. Bunsen, 208 ; alignement
des geysei*s, 209; cavernes des
coulées volcaniques, 302 ; geysers. 300
Isie (!') : source 232
Islington : gravier aquifére appelant
une population 43
Issendolus : gouffres 333
Is-sur-Tille : faille 143
Ixelles : nappe d'eau (coupe) .... 222
Italie : sources de gaz 380
Iton : ses pertes, 353; (courbe), 534;
cavernes. ........... 350
Itzu (province d'] : sources chaudes. 150
Jaen : source sulfatée magnésiqne,
54; sources Jaifiissan tes 354
262
TABLE ALPUABËTIQUE;
Janicule (le) : sources 106
Japon : acide cblorhydrique, ft; sour-
ces chaudes, 160; ligne de vol-
cans 409
Jardin des Plantes : projet d'un
puits artésien 201
Jaumont : sources 242
Java : acide chlorhydrique, 8 ; érup-
tions acides et boueuses, 72 : tor-
rents de boue volcanique, 303; ligne
de volcans, 400; émission continue
de vapeur 415
Javina : silice dans les eaux .... il
Jean-Nouveau : aven 331
Jersey : cavernes crauséos par la
mer 302
Jeuzet : bitume dans l'eau 16
Jordanes (Jourdain) : sources puis-
santes 226
Jouan (golfe) : source sous-marine.. 317
Jouques : sources 310
Jourdain (le) : ses sources, 100 et.. 110
Joui (lac de) : son alimentation, 307;
perte de rOrbo 350
Juine^b) : ses sources 82
Jura : déplacements de niveaux aqui-
fères par les failles, 152 ; influen-
ces des cavernes sur les eaux,
304; fréquence des cavernes.. . . 345
Jussy : source 241
Julland : minerai des marais. . . . 127
Kache-Arassan : source chlorurée. . 42
K.iiscrfoi*unnen (source de) : carte
et coupe, 268 et 250
KaiseivFranzenbad : débit d'acide
carbonique 118
Kaiserstuhl : sources tliermales, 188
et 450; sa constitution géologi-
que 429
Kaltcnhauscn : sources des terrains
quaternaires 71
Kamtchatka (sources du) : milice dans
les eaux, 11 ; dépôts de peyscrite,
12; sources chaudes, 108; ligne
de volcans 409
Kandersteg: cavernes, 345 : source. 350
Kanc : région pcti'oliférc, 386 ; gey-
'. ser 387
KaralHssar : région riche en sources
thermales 190
Katacé-Kaumène : cunneiion entre
la thermalité des eaux et les vol-
cans éteints 190
Katxmatt : source 424
Kiiutenbach : filon, 177; source
dans une mine 284
Kavaros : goulTre 365
Kehl : quantité d'eau qui passe au
pont de Kehl comparée au volume
de la nappe phréatique 25
Kellebri (le) : source 240
Kemmenau : sources en rapport
avec des roches éruptives .... 268
Ken net : puits peu profonds .... 45
Kent : régime des eaux, 21 â; épan-
chement d'eaux dits nailbouraes. . 213
Kcntuck-y: cavernes 368
Kertsch : volcans de boue 383
Khorassan : sources de Hassankalé. . 189
Kidderminster : son emplacement
en rapport avec les eaux 2't2
Kilbum : exception d'habitabilité. . 44
Kildare : réservoirs d'eau du drifl.. 74
Kilkeniiy : réservoirs d'eau du
driPt 74
Killala (baie de) : régime des eaux. . 353
Killaloe (rivière) : son origine due
à des dépôts tourbeux 15
Killarten : régime des eaux 355
Kinahan : cavernes du calcaire car-
bonifère 552
Kintzheim : sources 423
Kiskalan : source carbonatée com-
plexe 63
Kislovodsk : sources thermales (cou-
pe), 228 à 23i
Kissingen : présence de la stron-
tiane, 18; présence de l'étain, 30;
présence de l'antimoine, 30 ; pré-
sence du plomb, 32 ; source dilo-
rurée, 42: abondance du carbo-
nate de chaux, 43; sondages ar-
tésiens 377
Kizildza-Uammam : source sortant
d'une roche trachy tique 180
Kleintlial : source 450
Klingenthal : source 42i
Klintschewkaja : sa hauteur 408
Knoeiiiigen : sources 70
Kimtange : influence de la faille de
llayange sur les sources 241
Kôbanya : niveau des puits 39
Komayli : eaux souterraines ther-
males 199
Kongsberg : séchei*essc des roches . 8
Koudirast-Sidi-Iahia : température
des eaux 166
Koussuts : source sulfuriquée. . . 49
Krakatau : sa foime (figure), 413;
explosion, 214: son éruption. . . 41i
Krapina : source carbonatée caici-
que 61
Ki-euth : source sulfatée calciquc
DES LOCALITÉS.
265
carbonatée 53
Kreutznach : présence du baryum . 17
Krisuvik : solfatare, 3 ; gypse. ... 69
Krontbal : souixe 251
Kumaoi (ile) : éruptions boueuses. . 585
Kusalsu : sources thermales .... 198
Laach (lac de) : carbonate de fer. . 29
Ijibarthe de Ncste : source carbona-
tée complexe 63
Labassère : présence du cuivre.. . 31
La Caille : source carbonatée calci-
que 60
La Chapelle-Saint-Dcnis : puits arté-
sien, 209 et 2i2
La Chapelle -sous-Dun : eaux jaillis-
santes 264
Lacoux : gouffre 312
La Croix-de-Miége : effondrements
du sol 314
Laeken : nappes d'eau 85
Laemmeren : glacier alimentant le
lac de Daube 350
La Fer té-Gaucher : fortes sources. . 83
La Fout-de-Cére : source 272
Lago : soflionis. 508; industrie bo-
racique (figure) 403
Laguna : sources chlorurées calci-
ques 45
La Hube : source chlorurée 42
Laiche (la) : fontaines bouillon-
nantes 315
Laifour : sulfate de fer 126
Laignes : sources 254
Laines (la) : .sa source 191
Laizines (bief des) : pertes d'eau. . 306
La Malou : présence de la baryte, 18;
présence de la magnésie, 27;
source carbonatée calcique, 60 ;
filon métallitère, 177; source en
rapport avec des filons 282
Lamothe : source chlorurée, 42;
source associée à des filons, 283 ;
faille, 176; sources thermales. . 175
Lancashire : sources sortant de
failles, 120; allure de l'eau sou-
teri*aine 262
Lancerotte : cavernes des coulées
volcaniques 302
Lancisiana : source 107
Landes : coupe d'un puits (figure). . 131
Landsend : imperméabilité des ro-
ches 8
Langenau : source carbonatée cal-
cique 61
Langenschwalbach : présence de l'è-
tain, 30; présence du plomb, 32;
source carbonatée complexe, 63 ;
sources acidulés 117
La Nugère (Puy de) : ses sources,
102 à 103
Lans (plateau de) : régime des eaux. 315
Laon : couche aquifère et sources . 84
La Palue : source 204
I.aponie : dépôts fennigineux.. . . 127
Laqueille : source 272
Lardenue : sources 84
Larderello : sonJonis, 398; forages,
(figure) 400
Largue (vallée de la) : sa richesse
en sources (coupe) 76
Larzac : causses 296
Lasson : source 200
Laterina : source carbonatée calci-
que 60
Latial (cône) : sources qui en déri-
vent 107
Laugarnes : acide silicique 11
Laurium : dépôt de smithsonite, 30 ;
diaclases métallifères 156
Lavardens : sources thermales, 207
et 166
Lavey : source sulfatée sodique, 61 ;
mélange de la source tiiermale
aux eaux phréatiques (figure) , 58 et 59
Lea (vallée de la) : influence du
gravier aquifère 44
Leamington : sources chlorurées. . 42
Leatlierhead : source 215
Léau : profondeur où l'on rencontre
la craie 219
Lède-de-Lons-Lamas : nappe phréati-
que des dunes ^figure) 53
Leek : son emplacement en rapport
avec les eaux 261
Le Havre : ses sources, 201 ; eaux
produites par les pluies 202
Leicester : puits dans le keuper, 20 ;
sources 246
Leipzig : coupe montrant la dispo-
sition de la nappe phréatique.. . 37
Lembach : sources .• • • • 423
Le Hiroir : source 200
Lens : niveau d'eau 218
Lepini (monts) : sources 357
Lèques (golfe de) : sources sous-ma-
rines 317
Les Ponts : source carboniquée cal-
cique 61
Les Roches : somxes 100
Lesse (la) : son cours souterrain. . . 344
Lessy : source, 237 et 241
Levier : gouffre 308
Levigny : gouffres 308
28 i
TABLE ALPHABÉTIQUE
Loiy : source 238
Lez (le) : sa source 314
Licliêres : sources 252
Lichtentlial (faubourg du) : puits. . 423
Liebensleiu : présence de lelain,
30 ; présence du plomb, 32 ; pré-
sence du bismutb, 32 ; présence
de l'argent 33
Liebenzeil : sources tièdes 183
Liège : nap|)e pbréatiquc duc au
gravier, oî ; régime deseaux^ 216;
existence de deux niveaux aqui-
fères 219
Lille : puits influencé par les nn-
rées 158
Lima : matiërcs salines des eaux . . 81
Limmat (vallée de la) : sources de
Baden en Argovie 169
Lincolnshira : soiu^ces 246
Undry : source 200
Linot : source salée 124
Lipari : sélénium, 7 ; gypse et anliy<
drite ' 69
Lippe-Detmold : diaclascs 224
Lippspringe : jaillissement de sour-
ces 225
Lirey : sources 11
Uson (le) : sa source 305
Little Nortb (montagne de) : couijc
des Warmsprîngs à la montagne
Little North 170
Liverdun : sources de l'oolitlie. . . 236
Liverpool : eaux phréatiques, b7 ;
son emplacement en rapport avec
les eaux, 261 ; volume d'eau des
puits 262
Livonie : minerai des marais. ... 127
Livry : source 91
Loano : eaux phréatiques (coupe),
40 ; régime des eaux souterraines. 263
Lobsann : source 424
Lodi-Coster : source 553
Lodi : influence des fontauilis sur la
grande production du lait. . . • 80
Lodosa : suliate de chaux 97
Loèche : source suliatée calcique ma-
gnésienne 62
Loing (vallée du) : aqueduc de la
Vanne, 13 ; ses sources, 191 et. . 200
Loire (la) : ses infiltrations souter-
raines, 337; faille dans laquelle
s'est établi son lit, 350; gouffre
observé dans son lit, 340 (coupe) . 543
Loiret (le) : ses sources, 337 (carte). 558
Lombardie : nappe de la plaine de
la : 48 ; eaux phréatiques utilisées
poiu* les fontanili 49
Londres : phosphore dans les eaux
artésiennes, 9; eaux phréatiques
reposant sur le london-clay, 42 et
43 ; influence de la nappe phréati-
que sur l'ancienne extension des
populations, 43 ; argiles suppor-
tant le gravier aquifére, 43 et 44 ;
gravier ancien, 45; profondeur
des puits alimentés par sa nappe
phréatique 4o
Londivs (bassin de) : puits forés,
165 ; niveau des sables tertiaires,
166 ; régime des eaux 213
Longeville : sources 11
Lon(ti : souiTes, 70 et 521
Long-Island : eaux phi*éatii|ues. . . 625
Longuycn : source 238
I^ngwy : puits 242
Lons-le-Saulnicr : abondance du
calcaire, 43; goufTres 363
Lorch : sources acidulés 117
Lorenio : jets d'eau bourbeuse et
bouillante 151
Lorinczi : niveau des puits 30
Lorraine : nappes et sources de l'oo-
lithe, 237 ; sources en rapport
avec des failles (cailes et coupe),
239 à 2i0; régime des eaux, 248;
ix^le du grès des Vosges sur le ré-
gime des eaux 255
Los Bados (vallée de) : soui*ccs ther-
males abondantes 205
Lost Bi ver : source 306
Lot (le) : cavernes et sources .... 353
Loudun (environs de) : faille don-
nant naissance à des sources . . . 110
Loue (la) : sa source, 307 et ... . 345
Louèche : présence de la stron liane,
18 ; présence de l'or, 33 ; sources
thermales 175
LouglwCorrib: régime des eaux.. . 351
Lougli-£me : régime des eaux. . . 352
Louisville : forage 160
Loutter : source trés volumineuse
jaillissant de la nappe phréatique. 27
Louvaiu : eaux jaillissantes, 106;
puits artésiens 2^
l^ouveciennes : niveau d'eau dû. aux
manies vertes, Hl ; source. ... 95
Louysse : sa source 353
Luchon : souix^es chlorurées, 41 ; dé-
pôt de soufre 94
Luco : source chlonnv3 sodique. . 39
Luçon (Ile de) : dép6t de geysérite,
12 ; sources chlorurées calciqucs,
45 ; forme de ses volcans 407
Lucques : sources sulfatées calciques
DES LOCALITÉS.
265
magnésiennes 62
Lucy-le-Bois : source 232
Ludlaugc : entonnoir 240
Ludres : faille 143
Luléo : dépôts ferrugineux 127
Lunebourg : source chlorurée, 42 ;
effondrements 306
Lure (montagne de} : nappe aqui-
fére 332
Lusace : épaisseur des défùls ferru-
gineux, 128; phosphate de fer. . 129
Lussan : grottes 297
Lustignano : sofQonis 398
Luxembourg (grand-duché de) : ré-
gime des eaux, 242; eaux jaillis-
santes 250
Luxeuil : présence de la baryte, 18;
présence du cuivre, 31; source
chlorurée, 42; prédominance du
chlorure de sodium, 103 ; source
en rapport avec des filons. . . . 281
Lycus : caverne 363
Lvkxhwr (le) : régime de ses eaux . 351
Macaluba : salses 382
Macassargues : griilles 298
Macclestield : son emplaceiiieal eu
rapport avec les eaux 261
Nacey : profondeur des puits.. . . 109
Hachault : présence du carbonate de
chaux 19
Hachouca (mont) : sources, 27G ; sa
constitution géologique, 230 et. . 231
llachy : sources H
lladeira (rio) : acide sulfuriquc.. . 7
Hadison (le) : sources chaudes . . . 303
Maelbeck : sa nappe phréatique. . . 30
Hagel (la) : source 424
Maliourat : source 184
llaidenhcad : puits peu profonds. . 45
liaisons : sortie d'eau 311
Maizeroy : niveau d'eau 248
Hala : soui-ces silicatées 65
Malaucène : grotte 316
Malbos : infilU*ation des cnux .... '255
llalka (vallée de) : sources chaudes. 198
Ualou (la) : présence de la baryte,
18 ; présence du cobalt, 29 ; pré-
sence du zinc 29
Hammooth : source chaude. . . • 303
Mance : source 237
Hanche (la) : fissure dans la craie
sous-marine 8
Hanche (tunnel de la) : variations
des eaux 148
Hanchester : e::ux phréatiques, G7 ;
son emplacement en rapport avec
les eaux, 261 ; volume d'eau des
puits 202
Handchourie : volcans 215
Haugfall (vallée du) : réj^âinc des
eaux phréatiques, 35; sources des
dépôts quaternaires, 72 ; tempéra-
ture des eaux 432
Hanosque : eaux sulfureuses. . . • 92
Mans (Le) : nappe d'eau des sables
cénomaniens 06
Mansfeld : présence du cobalt. . . 132
Hanspach : source 76
Hantinée : gouffre 303
Narange : source 241
Harbella : soui*ce sulfatée 62
Haii>le-Arch : régime des eaux. . • 352
Marcia (eau) : source, 108 ; conduite
& Rome 354
Haremme (la) : soflionis 398
Marienbad : présence de la strontiane,
18 ; source sulfatée sodique, 50 et
61; débit d'acide carbonique, 118;
source associée à des filons.. . . 286
Harienbi-unnen : source 424
Harienfels : source carbonatéc calci-
que 60
Narigny : sortie d'eau 311
Harmeaux : source 232
Marne (vallée de la): sources, Gi;
niveau d'eau de l'ai^gile plastique,
82; niveau des eaux ascendantes
dans son bassin, 163 ; puits forés
164; son niveau par rapport à la
nappe phréatique IKO
Marne (département de la) : sources. 190
Marsal : salines, 38 ; exploitation an-
tique du sel 102
Mai'seille : sources d'eau douce le
long du rivage, 206; puits, 318;
ses sources 310
Hartigny : source sulfatée calcique
magnésienne, 62 et 96
Martres-de-Veyre : source carbona-
tée sodique 58
Marve (la) : sa soui*ce 101
Marylebone : puits peu profonds.. . 143
Masca : sources ttiermalcs, 207 et. . 166
Mau (le) : puits dans la craie. ... 65
Hauna-Loa : sa dimension 408
Mauperthuis (parc de; : sources, 83.
et 84
Mayon : volcan 407
Hayrés : source us^oclcc à des li-
ions 283
Nazafran (le) : ricim^ des eaux.. . 171
Hazaye : sources, 99 (plan et cou-
pe), 101 à 103
266
TABLE ALPHABÉTIQUE .
Mazer : puits jaillissants rcjclaiit
des animaux vivants 160
Vazocha : entonnoir 302
Mccklcmbourg : minerai des ma-
rais 127
Mcdaigiie : source carbouatée cal-
cique 60
Uédira : eaux ciiaudcs 200
Méditerranée (bassin de la) : trem-
blements de terre 224
Medlock (rivièi*e) : ses infiltrations. 202
Mehadia : source chloi*urée 40
Ueinberg : source chlorurée, 42;
source sulfatée calcique et sodi-
que 53
Neissengette : source 424
Melisey : source 254
Velrhir (cliott) : nappe artésienne. . 181
Velzo : nappe d*eau. ....... 48
Hendip-HtUs (sud des) : régime de
Teau souterraine 262
Hendoza (chemin de) : crevasses. . . 418
Uenton : sources sous-marines. . . 517
Mercy-le-Bas : perte d'eau 258
Her Noire : volcans de boue. . . . 583
Merstha m : sources 213
Herten : terrain houiller 250
Merthyr Tydwild : présence d'azo-
Utes 89
Hesnils-sur-rEstréc : azotates dans
les eaux 6
Messine : eaux phréatiques (coupe),
47; sources 70
Méthane : eaux chlorurées 40
Metz : carbonate de chaux dans les
eaux, 19 ; sources des sables qua-
ternaires, 71 ; sources captées à
Gorze pour l'alimentation de. . . 114
M.eudon : eau de carrière des ar-
giles à meulières, 6; eau de car-
rière du silex de hi craie, 0; ni-
veau d'eau dû aux marnes vertes,
81 ; source 05
Bfeuse (la) : nappe d'eau adjacente.. 220
Meulan : sources 95
Meurchin : abaissement de niveau
de l'eau 177
Meurthe-et-Moselle : éboulis déter-
minant des sources, 94; régime
des eaux, 250 ; sources jaillissant
deToolilhe 256
Meuse (la) : alluvions qui l'accompa-
gnent, 31 ; sa source, 191 ; sour-
ces des vallons secondaires, 220;
vallées qui y aboutissent 221
— (département de la) : sources du
terrain jurassique 256
Mexique : sources chaudes en rap-
port avec du trachyte ou la dulé-
rite, 101; eaux thermales 300
Michelbach-le-Bas : sources 76
Miège (la Croix de) : efTondrements. 314
Nièrs : source sulfatée sodique. . • 51
Migé : source 234
Migennes : source 200
Milan : nappe d*eau, 48; (fig.) ... 52
Milianah : filons en rapport avec
des sources 177
Milo : solfatares, 6; acide sulfuri-
que, 7 ; alunite et alun, 66 ; gypse,
69 ; connexion des sources avec
la mer, 109; souixe chaude, 196;
émission continue de vapeur.. . 415
Minbaste : source salée 104
Minden : forage 160
Miramas : absence de sources. . . 319
Miravallez : source thermale. ... 105
Mirebalais : puits naturels 295
Miroir-de-Theil (le) : source (vue)
140 à 150
Mitidja (basse) : nappes d*eau sou-
ten^ines, 167 et 169; sa carte,
170; eaux dans le teiTain quater-
naire, sondages (plan) 171
Modenais : application agricole des
eaux phréatiques 49
Moder (la) : source des ten^ains qua-
ternaires, 20; courant dans la
nappe phréatique, 28; sa source. 424
Modersfeld : source 424
Môdling : température de sa souixïe,
176; régime de sa source. . . . 259
Molia : source carbonatée calcique.. 61
Moingt : source carbonatée sodique. 58
Moivre (le) : sa source 196
Môle (le) : régime des eaux 212
Molians : grotte 516
Moluques (les) : ligne de volcans. . 409
MomouUou : température de l'eau
des puits, 192 ; l'eau des puits
chaude 200
Mondion : puits naturels de la craie. 205
Mondorf : présence de Tétain, 30 ;
présence de l'antimoine, 30; eaux
cuprifères, 31 ; sources chloru-
rées, 39; forage et eau jaillis-
sante et chaude, 160 ; eaux jaillis-
santes 250
Monestier-de-Clei*mont (le) : source
carbonatée calcique 60
Monestier : source 175
Monna : caverne 296
Mono (lac) : sources volumineuses
dans l'intérieur du lac 192
DES LOCALITÉS.
S67
Monor : niveau des puits 39
Mons [environs de) : difiicultés des
sondages 216
Monsumano : grolle (coupe) 358
HonUchique : source chlorurée cal-
cique 46
Montana : geyser, 392 ; bassin des
geysers sur le Haut - Madison
(coupe) 394
Montbard : gouffre 300
Montbrison : sources 370
Montbron : pertes d'eau 311
Mont-Cenis : absence d'amas d'eau
dans le tunnel, 9; température
souterraine 168
Monclûé : coulée de lave produi-
sant une source 99
Mont- Dore (le) : silice dans les
eaux 12
Monte- Catini : source chlorurée ,
42; sources thermales 358
Monte-Gerboli : soflionis, 308 et 403
(Ûgure) 406
Monte-Massi : accroissement de tem-
pérature du sol; 161 et. . . . 226
Monte-Nuovo : chlorure de sodium,
107; solfatare 195
Montcponi : galerie d'écoulement. . 266
Monterey : source carbonatée cal-
cique 60
Monte-Rotondo : soffioni, 398; (cou-
pe) 405
Montfey : sources 10
Montgeol : source 272
Montigny : sources, 199 et 234
Mont-Irone : dépôt de soufre, 6;
sources thermales 188
Montinajou : source sulfatée ma-
gnésienne, 64 et 124
Montmartre (abattoir de) : projet
d'un puits artésien 207
Montmirail- Yacquiércs : présence
de la magnésie, 26 ; source sulfa-
tée magnésique, 64 ; nombre des
soiwces, 83 ; présence de sul-
fures 92
Montmorency : source, 96 ; cavernes
dans le gypse 302
Moutmoret : sources salées 102
Montois : eaux calcaires 19
Mont-Pan isel : nappes d'eau 85
Mont-Pei^u (massif du) : diaclascs., 138
Montpeyrous : source salée .... 104
Montpezat : source 128
Mont-Quart (près Chamonix) : source 274
Monti*ouge : eaux phréatiques.. . . 62
Montrouget : aqueduc de la Vanne. 14
Montrond : eaux poussées par l'a-
cide carbonique, 116; forage et
accroissement de température des
eaux, 161; puits artésien, 368;
(coupes) 360, 371 et 373
Mont-St-Michel : niveau des puits
dans la craie 65
Mont-Sl-Michel (Cornouaillcs) : lilho-
clases 135
Mont-St-Sulpice : source 200
Monts de Champagne : sources. . . 190
Montsineyre : coulées de lave pro-
duisant des sources 102
Montsouris : réservoir des eaux de
la Vanne 421
Monts-Parioli : source gazeuse. . . 100
Mont-sur-Lausanne : souroe artifi-
cielle dérivant du dépôt glaciaire,
coupe, 56 ; eaux phréatiques des
dépôts glaciaires 76
Montvaux : source 237
Moravie : cavernes 361
Moresnet : régime des eaux. . . . 349
Morin (Petit-) : disposition de ses
souroes il
Moritz (Saint-) : eaux cuprifères.. . 31
Morae-l'Échelle : souroe du Galion. . 201
Morte (la) : faiUes 143
Morte (mer) : faille, 176; nombreu-
ses sources thermales sur ses
bords, 176; vue des falaises du
rivage oriental de la mer Morte. . 190
Morvan : sources résultant de la
désagrégation du granité 92
Moscou : aqueduc, 40; argile gla-
ciaire etalluvions, 48; eaux phréa-
tiques (carte) 49
Moselle (département de la] : puits. 242
Moskwa : argile jurassique 40
Mostaganem (Voir Aïn-Nouissy).
Motiere : gorges profondes 347
Nouffy : source 254
Moulin-au-Comte : fortes sources . . 8
Mouliu-Gosseau : groupe de sour-
ces 168
Moulin-Croton : pertes d'eau.. . . 306
Moulin de la Som*ce (voir Pargny).
Moulin-Picot : niveau des puits dans
la craie 65
Moulinet : groupe de sources. ... 168
Mourmelon-le-Grand : eau phréati-
que 190
Mournans : excavations du sol . . . 305
Mousach : hauteur du gravier. ... 36
Moussey : sources 11
Mouthe (la) : source du Doubs ... 449
Moutiers : source de salins 175
26a
TABLE ÀLPIIABËTIQIE
Noyeovic : eii»luilatioii ancienne du
sel 102
Sioraiér : sources 166
lluhlbach : ruisseau 2i^
BIuhlbrunnen-NcSeniug : soui*ce de
Carlsbad 287
Muhlthul : nappe phréatique, 50;
source 430
Multingcn : sulfate de magnésie, 97;
rapport du sulfate do soude au
sulfate de magnésie 98
Multien : nappes phréatiques. ... G«
Munich : gravier extrémciuent per>
méable, ondulations de la surface
des eaux phréatiques (profil et plan),
34 à 36 ; plan des eaux phréatiques,
35 ; son alimentation en eau, 36 ;
hauteur du gravier au-dessus de
la nappe phréatique, 36 ; eaux
phréatiques (profils et plan de la
nappe), 33, 30 et 37 ; sources des
dépôts quaternaires (coupe et
plan) 71
Munsigen : sources 345
Mu rano (basilique de) : cassures.. . 143
Mnrols : sources, 104; inûltration
d'eau daus les scories volcani-
ques on
Mya (oued) : eaux artésiennes. . . 170
Mytichte : aqueduc 40
Nagold (plateau de) : manque d'e<iu
dans les années sèches ^55
Nalu'-el-Asi : source 5(W
Nahr-el-Kcb : cavernes, 303 ; (vue). . 30<l
^aisum-Chyja : sources chaudes.. . 397
Nans-sous-Saiutc-Anne : source . . 300
Napa (vallée) : geysers 595
Napics : association des sources
thermales à des volcans, 216 ; pro-
fondeur attribuée aux ti-einblc-
ments de terre 227
Narzau : source thermale à Kislo-
vodsk (coupe), 2-20 à 230
Nauhcim : présence du brome, 8;
sources chloinirécs, 39 ; abon-
dance du calcaire, 43 ; débit des
sources, 117; sondage, 161 ; sour-
ces jaillissantes (vue), 374 et 370;
grotte 297
Naxie : vue de la grotte de Jupi-
ter 291
Kectaira (Saint-) : silice dans les
eaux , 11 ; présence du calcaire,
19 ; dépôt de calcite et d'aragonite,
22 ; présence de l'alumine, 27 ;
dépôt de pyrite, 29 ; prédominance
du carbonate de soude, 43; py-
rite 77
Négrepont : sources clilorurées . . 44
Nemoure : source 191
Neresheim : sources 244
^éns : présence du fluor, 9 ; source
carbonatée complexe*, 63 ; filon
métalliférc, 177; source associée
à un lilon 284
Ncschers : sources 104
^escnbach (vallée de) : circulation
de Teau 141
Ncsque (la) : régime des eaux. . . . 325
Noubruiiuen : source de Carlsbad. . 287
NeuchAtol : cavci'iies, 345; sources. 345
— (lac de) : son alimentation. . . . 345
Neueuahr : jets volumineux d*acidc
carbonique, 117 ; causes de l'in-
termittence des sources, 149 : exha-
laisons gazeuses 377
Ncufchcf : sources 241
Ncultaus : source carbonatée calci-
que 61
Neusalzwerk : présence de la baryte,
18: débit d'acide carbonique.. . 118
^eusatz ; manque d'eau pendant les
années séclies 255
Ncuschwalhcim : eaux chlorurées. . 44
Ncusohl : origine du cuivre dans
les eaux 133
Neuville-en-Terrain : source. ... 219
Neuvy-Sautour : sources 200
Neva (la) : Fa source 354
iN évada : tunnel d'écoulement du li-
lon de Comstock. 3; hics de borax,
10 ; abondance des sources ther-
males. 192; sources bouillantes. 193
Nevado : volcan 419
Nevado-dc-Chillan : sources ther-
males SM)1
Neyrac : présence du titane, 30 ;
présence du molybdène, 33 ; pré-
sence du tungstène, 33; source
carbonatée cnlcique, 60 ; puits à
miiffettcs, 115 : origine du plomb. 134
Newburg : puits peu profonds ... 45
New-York : eaux phréatiques. ... 48
Nice : sources sous-marines, 317 ;
oscillations du sol 222
Niederbronn : présence de chlorures,
39; source, 423; sa température. 181
Niederhaslach : sources 4i4
Niedennanspach : source 76
Nieds (les deux) : régime des eaux. 248
Nièvre (département de la) : ses
sources minérales , 234
Nimhâldo : torrent s'iniillrant dans
D£S LOCALITÉS.
26»
le calcaire 47
Nisyros : connexion des sources avec
la mer, 109: phénomènes éclai-
rant la tliéoiie des geysers ,
207 ; éniption volcanique 214
Koé : soui*ce, 149; sa dérivation par
les Romains 200
Nohaneut : source 103
Motratgue (la) : sa source, 345 ; son
régime 340
Noire (mer) : volcans de boue. . . . 383
Koisy-sur-Ecolle : aqueduc de la
Tanne 14
Nona (vallon de) : source 107
Nonancourt : azotate dans les eaux. 6
Mord (département du) : difHcuUés
de sondages, 214; régime des
eaux 261
Norheim : présence du brome et de
riode dans le mélaphyre. 109;
quantité de cuivre du mélaphyre. 134
Normandie : diaclasos dans ses fa-
laises 1*»7
North-Downs : régime des eaux. . . Ïl2
Northall : privilégiée au point de
vue de rhabitation 44
Nortliamptonshire : sources. . . . 240
Norwège : sécheresse des roches, H;
dépota ferrugineux 127
Norwood : puits peu profonds.. . . 44
Nosle (vallée de la) : sources. ... 149
Kossa : acide sulfurique 6
Noto (val di) : dégagements d'acide
carbonique 380
Notrc-Damc-du-Bec : source de la
craie marneuse 202
Nottingham : eaux phréatiques, 67 ;
son emplacement en rapport avec
les eaux 201
Notting-Ilill : puits peu profonds. . 44
Nclywell : sources des dépôts dilu-
viens 73
Nouveau-Tonnelet : source carbona-
tée ferrugineuse 62
Nouvelle-Zélande : geysers, 208 ; ali-
gnement des geysers, 209 ; gey-
sers, 396; ligne de volcans.. . . 400
Nouvelles- Hébrides : ligne de vol-
cans 409
Novacelle : source de la Vis. . . . 314
Novare : nappe d'eau 48
Novéaut : source 241
Noyelle-sur-Mer : influence des ma-
rées sur le puits artésien, 149 ;
fontaine jaillissante influencée par
les marées 158
Nuremberg : eaux phréatiques ... 37
Obenheim : source sortant de la
nappe phréatique 27
Obei'^chafniauscn : source 430
Oberheilbronn : présence du brome. 8
OberhofTen : sources des terrains
quaternaires 71
Obermanspach : source. 76
Oder : dépôts ferrugineux 127
Oeufs (les) : soui*ce 184
Oescl ^lle d*) : cavernes 351
Oetingen : source 248
Oeynhausen : source chlorurée, 42 ;
forage 160
Ofen : source sulfatée sodique. . . 51
Offendorf : source ti*ès volumineuse
sortant de la nappe pliréatique. . 27
OfTcrling : régime des eaux phréati-
ques 34
Oglio : nappe d'eau, 48; suinte-
ments des berges 4K
Olirr : source interrai tien te. . . . 160
Oiram Melle : source chaude. ... 190
Oisy : sables aquifères 88
Old-Failhiul : dépôt de geysérite,
12 : geyser 305
Olettes : dépôts d'opale, 12 ; dépôt
de stilbite, 28 ; source sulfatée so-
dique, 50 ; silice, 65 : présence de
la stilbite 112
Olouelz : minerai des marais, 127 ;
phosphate de fer 129
Olter : source 215
Onega (lac) : dépôts ferrugineux en
petits galets 128
Ongliëres : excavations du sol. . . 305
Ontario (lac) : source sulfnriquée. . 49
Oraas : sel gemme 104
Oradou (1') : source 102
Orakelkorako : geyser 396
Oran (département d') : sondages. . 172
Orbe (1 ) : rapports avec le lac de
Joux, 307 ; sa source, 345: ses
pertes ,^fôO
Orbcc : source de la Folletièi'e (vue). 203
Orel : source chlorurée 43
Oix'zza : présence du cobalt, 29;
eau carbonatéc ferrique, 62 ; car-
bonate de fer 125
Oriol : source carbonatée complexe. 63
Orléans (route d') : aqueduc de la
Vanne 14
— (ville d') : son alimentation en
eau 327
— (val d') : cavernes et gouffres. . 336
Orne (vallée de 1') : voir Clouange.
Omel : sa source 191
Orsay : présence du cobalt 132
S70
TABLE ALPHABÉTIQUE
Orschwiller : sources 423
Orvanne (vallée de 1') : ses sources. 101
Onres (plateau d') : grottes 316
Orviii (1*) : sa source 190
Ospringe : source. . . « 215
Ossau (yallée du gave d') : sources
des Eaux chaudes 173
Ostende : couche aquifére des dunes
(figxire], 55; oscillations 55
Ottati: source 358
Ouanne : source 234
Ouargla : entonnoirs, 82 ; puits forés
rejetant des animaux vivants, 160;
eaux artésiennes 179
Oued-Djeraaa : dérivation des eaux. 169
Oued-el-Hammam : source carbona-
tée calcique 60
Oued-Jgharghar : eaux artésiennes. 179
Oued-Rhir : sources naturelles et
artificielles, 176: puits jaillissants
rejetant des animaux vivanbi, 159
et 161; sources 166
Ouen (Saint-) : calcaire lacustre . . 91
Ouhans : source de la Loue 307
Oural : mode d'assèchement des al-
luvions aurifères (ligures), 41 et . 42
Ource (vallée de 1') : ses sources. . 234
Ourcq (yallée de T) : sources. ... G4
Ourir (oasis d') : accroissement de
température des eaux, 166; nappe
d'eau 179
Ourlana : puits jaillissants rejetant
des animaux vivants, 159 ; sources,
166; sources artésiennes naturelles. 1 7G
Oxford : sa situation sur un sol ar-
gileux, 42 et 43 ; débit des sour-
ces, 140 ; régime des sources. . . 240
Oxfordshire : régime des eaux. . . 215
Pacifique (océan) : son cercle volca-
nique 213
Paddiogton : son existence a exigé
l'établissement d'une conduite
d'eau 44
Pader (la) : calcaire dans ses sour-
ces, 19 ; elle alimente Padcrborn
(vue), 225 et 227 ; sources. ... 223
Paderboi*n : disposition des sourecs
de la Pader (vue), 225 et ... . 227
Padoux (forêt de) : mares ou mor-
tes 308
Pagosa : dépôts calcaires 20
Païpa : source sulfurée sodique. . . 51
Palagonia : dégagements de gaz.. . 378
Palhis-Uill : sources des mélaphyres. 100
Palatinat : litlioclases. . ...... 135
Palerme : nappe d'eau des graviers
quaternaires (coupe), 74; sources
qui alimentent cette ville (coupe),
124 et 125
Palici (lac) : dégagements de gaz. . 378
Pandur : présence de l'étain. ... 30
Pantellaria (lie) : présence de chlo-
rures solubles 107
Panthéon (le) : pulls artésien pro-
jeté 209
Paola (la) : source 108
Papa-Kohatu : source chaude trans-
formée en geyser 207
Parad : soui*ce sulfurée sodique. . 51
Parano-de-Ruiz : acide sulfurique
libre, 6; sources sulfuriquées. . 49
Paraul : sources thermales 171
Pare National : intermittence des
sourees, 149; groupes de gey-
sers 395
Parfondval : sources 112
Pargny (territoire de) : sources de
laDhuis, 82 et 192
Pariou (Puy de) : sources 102
Paris : azotate de potasse dans l'eau
des puits, 6: eaux jaillissantes
des sables verts, 15; carte, 6i:
anciens puits, 62 et 63; fonda-
tions de l'Opéra, 63 ; pente de la
nappe, 63 ; profondeur des puits
dans ses diverses régions, 64;
cause d'impureté des eaux. ... 81
— (banlieue de) : fraîcheur des val-
lées 81
— (bassin de) : sources et niveaux
d'eau, 81 à 84; sources qui l'ali-
mentent, 84 ; nappes d'eau qui
alimentent les puits artésiens, 87 :
diaclases (figiu'e), 153; niveaux
d'eau, 140 ; puits absorbants, 162 ;
couches disposées en cuvettes dont
Paris est le centre, 163 et 164 ; ses
nappes d'eau souterraines 164
Parte : éruptions gazeuses 586
Pas-de-Calais (département du) : dif-
ficultés des sondages 216
Passy : puits artésien, 13; sulfate
de fer dans les eaux, 28; puits
86 ; forage, 146 ; nappe d'eau
chaude, 162; puits artésien, 209
k 211
Pasto : acide sulfurique 7
Patte : sources 125
Paterne : eaux phréatiques, 275 ;
éruption de boue (vue), 379 ; salse. 383
Paul (Saint-) : formation d'argile, 70 ;
silicates 71
Paversham : sources 215
DES LOCALITÉS.
27i
Pays-Bas : voir Hollande; carac-
tères de la nappe phréatique. . . 31
Pechelbronn : présence du pétrole. 15
Peckham : influence du gravier
aquifère sur l'extension de la po-
pulation 43
Pelican-Creek : sources 593
Penaguila : sources sulfurées.. . . 48
Pennsylvanie : région pétrolifére. . 386
Penticosa : soui'ce suiratcc sodique. 50
Pcreta : gypse et auhydrite, 69;
source en rapport avec des filons. 2S8
Perivale : influence du gravier aqui-
fère 44
Perlenkopf : bestiaux asphyxiés par
l'acide carbonique 116
Pérou : lithine dans les sources. . . 17
Perte du Rhône 309
Pesey : effondrements 500
Petersbach : source 424
Petit-Bourç : sources 98
Petit-Bi7 : source 95
Petit-Horin : disposition de ses sour-
ces, 11 : nombre de ses sources,
82 ; marais 146
Petit-Xivry : sources 258
Petrowsk : sources thermales (Ug.). 172
Pfeffers : sources sortant de frac-
tures 186
Phiala (lac) : sa communication sou-
terraine avec les sources du
Jourdain 110
Philippeville : arrivée d'eaux ti^s
chaudes 163
Philippines (les) : dépôts de geysé-
rite, 12; sources chlorurées cal-
ciques, 46; ligne de volcans. . . 409
Pia : source 107
Planura : présence de chlorures so-
lubles 107
Piatigorsk : source chlorurée, 42 ;
sources thermales (plan, vue et
coupes), 228 à 251
Pic de Ténériffe : sa dimension. . . 408
Piedimonte : eaux phréatiques. . . 275
Pierreyillers : souixe 241
Pielra-Mala : éruptions gazeuses.. . 388
Piliz : niveau de l'eau des puits . . 39
Piney : sources li
Pinner : imperméabilité du sous-
sol 44
Piriac : cavernes creusées par la
mer 302
Pise : source sulfatée calcique ma-
gnésienne 62
Pitkeathly : soui*ces chlorurées cal-
ciques 46
Plappeville : source 241
Plenise : excavations du sol 305
Plenisette : excavations du sol. . . 305
Pienty (baie de) : excavations. . . . 305
Plombières : calcédoine, 12; pré-
sence de fluor, 9 : silice dans les
eaux, 11 ; fluorure de calcium
dans les eaux, 20; dépôt de sili-
cate de chaux, 24 ; dépôt savonneux
ou halloysite, 27; épanchement
des sources thermales dans les
eaux phréatiques, 59; zéolithes,
74; silicate de fer, 78; souixïes
thermales, 130 ; filons métallifères,
177 ; relation des sources avec les
filons métallifèix;s, 182 et 280;
analogies avec Carlsbad, 287 et. . 319
Pluton (vallon) : geysers 395
Poas : source thermale 195
Pô (vallée du) : application agricole
des eaux phréatiques, 49; in-
fluence des fontanili sur les cul-
tures, 50 ; description des fonta-
nili, 51; zone des fontanili. ... 52
Pogny : niveau des puits dans la
craie 65
Point-du-Jour : aflleurement de la
formation aquifère 207
Poitiers : puits du calcaire juras-
sique, 66 ; puits naturels 294
Poix (Puy de la) : bitume qu'on y
observe 16
Polduagh : caverne 353
PoUa-di-Gadimare (la) : sources sous-
marines 559
Pologne : minerai des marais.. . . 127
Pomarance : softioni 398
Pooiéranie : minerai des marais. . 127
Pommarèdes : source 279
Pont-d'Arc : grotte 298
Pontigny : zone de sources 87
Pontins (marais) : sources 357
Pontgibaud : sources volumineuses,
100; dégagement d'acide carboni-
que, 114; origine du plomb. . . 134
Pont-l'Evôque : source 204
Ponts (vallée des) : régime des
eaux, 346 ; (coupe) 3i8
Popocatepelt (le) : présence de l'alu-
minium, 27 ; acide chlorhydrique
libre, 46 ; source sulfatée alumi-
neuse, 66; aluminium, 124; sour-
ces thermales associées, 200; sa
hauteur 468
Poretta : éruption de gaz 386
Porge : profondeur des puits, ... 54
Porla : source silicatée . 65
S72
TABLE ALPHABÉTIQUE
Porta-Naggiorc : aqueduc 108
Port-en-Bessin : jaillissement d'eau. 311
Porlissol : sources sous-mari ues. . 317
Port-Hiou : source sous-marinc. . . 517
Portsmouth : pyrite 77
Posteny : source suiratée calciquc et
sodique 53
Pougues : source carbonatée calci-
que, 60 ; source en rapport avec
une faille, 23 i et 235
Pouhon (le) : source cai*bonat6c fer-
rique 62
Pouillon : source salée 104
Pourrain : source 200
Pouy-d'Anet : source salée 104
Pouy-d*Euse : en rapport avec la
source thermale de Dax 128
Pounolcs : ammoniaque dans les
eaux, 4; solfatare, 6 et 105; acide
sulfurique dans la solfatare, 7 ;
acide chlorhydriquc, 8; dépôt ar-
senical. 10; présence de l'alu-
mine, 27 ; abondance du carbonate
de soude, 43 ; aluminium, 124 ;
état de demi-activité de sa solfa-
tare 414
Pransac [commune de) : gouffre . . 312
Pranal : abondance des exhalaisons
carboniques 115
Préalpcs (pied des) : zone des fon-
tanilis 52
Pré Marceau (le) : source 340
Pré Saint-Didier : source 175
Preste : source silicatée 65
Propiac : source sulfatée calciquc et
sodique 53
Protothalassa : source chaude.. . . lOd
Prouvy : sables aquifëres 88
Proveysieux : glacière naturelle. . . 515
Provins : sources 82
Prugnes : source carbonatée calci-
quc . . 60
Puebla : ceinture d'eau Ihemiale. . 200
Puia : geysers 506
l^isaye (la) : ses nappes d'eau alimen-
tent les puits artésiens de Paris. . 87
Puley (le) : source 144
Pulkowa (observatoire de) : oscilla-
tions du sol 222
Pullach : sources des dépôts quate]>
naires (plan) 72
Pullna : présence de la magnésie, 26 ;
source sulfatée magnésique, 54 et 98
Pui*acé (le) : acide sulfurique libre, 6 ;
présence de l'aluminium, 27 ; vol-
cans actifs, source de Coconuco,
201; aluminium 124
Puxieuz : source 258
Puy (le) : source de Vourgas qu'on
y amène - 06
Puy-de-Gôme : coûtée de laves ali-
mentant une source (plans et cou-
pes), 97 à 104
Puy-de-Dôme : sources dans ses
environs (plans et coupes), 97 à
101 ; causes pour lesquelles il four-
nit de grandes quantités d'eau. . 98
— (Petit) : coulée de laves produi-
sant des sources 09
— (Département du) : sources, 186 et
187 : eaux minérales 272
Puy-de-la-Poix : bitume qui sort du
sol 15
Puy-de-Sarcouy : acide chlorhydri-
que 100
PuzzichcUo : source carbonatée cal-
ciquc 61
Pyi^énées espagnoles : diaclases rec-
tangulaires 157
Pyrénées - Orientales ( département
des) : puits artésiens 164
Pyrmont : présence de la strontiaue.
18; présence de l'antimoine, 30;
présence de l'étain, 30; présence
du plomb, 32; présence du bis-
muth, 32; source chlonu^, 42;
source carbonatée calcique, 60;
jets d'acide carbonique, 118; car-
bonate de fer 125
Pyrrhicus : ancien nom de Kavaros. 565
Qucbrada-de-los-Bafios : ravin d'où
sortent les sources thennales.. . 201
Quenne : source 234
Quilian (bassin de) : source 186
Quinto : source sulfurée calcique et
sodique 53
Quîrinal (le) : sources 107
Quito (plateau de) : salines 107
Quoquadraxiu : source (coupe). . . 26 i
Ragali : souixcs sortant de fractu-
res 186
Baisse de Fleurier (la) : i%ourcc. . . 549
Rakata : son éruption 412
Ramri (i le) : volcan de boue 150
Kancogue : grottes 512
Bas-el-Aïn-Dahraoud : sources . . . 166
Rauschendwasser : souixe 425
Ravine-chaude-du- Lamantin : eaux
thermales 201
Rayes (les) : source. 549
Reelsville : eaux sulfureuses. ... 92
Regent's Pai*k : imperméabilité de
DES LOCALITÉS.
275
son sous-sol 44
Reggio : eaux phréatiques 47
Reichenhall : source chlorurée, 42 ;
salines 38
Bemering : source S48
Renaison : source carbonatée com-
plexe 63
René : gouffre 307
Rennes-les-Bains : source chlorurée
magnésique 44
Rethel : ses puits 198
Réunion (la) : émission continue de
vapeur, 415; chlorure de potassium
dans les eaux, 16; cendres volca-
niques, chlorures, 108; sources
thermales nombreuses 200
Reuss (la) : ses infiltrations 273
Reutlingen : source carbonatée
complexe 63
Reylgawik : silice dans les eaux, 11;
gypse 69
Rcznick : production d'une cre-
vasse 151
Rhin : nappe aquifèra dans le gra-
vier, 22; (gravier imbibé d'eau,
23 ; plan montrant la disposition
de sa nappe adjacente, 23 ; quantité
d'eau imibibant le gravier, 24;
nappe adjacente, 24; section du
gravier aquifère de la plaine du,
24; variation de son volume, 25;
promontoire qui le sépare de l'ill,
26; coupe montrant les change-
ments de niveau de sa nappe
phréatique, 26; crue d'été, varia-
tion de niveau avec mi, 26 ; dé-
rivations souterraines des eaux,
27 ; abaissement de la nappe sou-
terraine par la rectification du
fleuve, 57; assainissement. • . . 58
— (plaine du) : sources des terrains
quaternaires, 70 (figure), gisement
des eaux phréatiques 143
Rhône : sa perte à Bellegarde, 309;
disposition des eaux souterraines,
421; température des eaux, 425;
(figure) 426
Rians : embues 318
Rieumajou : source carbonatée cal-
cique 60
Rieumizet : source 185
Rilchingen : sources salées 102
Rille (la) : sa disparition souterraine . 336
Riobamba : tremblement de terre,
219 et 220
Rio-Tinto : présence du zinc, 30;
présence du cérium, 31 ; présence
dugludnium 3i
Rio-Vinagre : acide chlorfaydrique. . 8
Rippoldsau : présence de l'anti-
moine, 30 ; présence de l'étain,
30 ; présence du cuivre, 31 ; pré-
sence du plomb, 32; source cai*-
bonatée calcique, 60 ; filons métal-
lifères, 115; présence du plomb
dans les eaux, 134 ; sources asso-
ciées à des filons 284
Ris : soui<ce 95
Robinet (le) : cavernes 316
Rocca di Papa : régime des eaux. . 106
Rochebelle : explosion d'acide carbo-
nique 113
Rochefort : eaux sulfatées sodiques,
61 ; sondage et nappes d'eau
chaude et jaillissante, 160 ; puits
artésien, 255; source 349
Rochefoucauld (la) : perte d'eau. . . 311
Rockeskill : acide carbonique. . . . 116
Roche-Savine : source 272
Rochers de la Goulette : aqueduc de
la Vanne 14
Rochonvillers : régime d'eau. . . • 240
Roderberg : dépôt de gravier ... 29
Rohrbach (canton de) : sources, 248;
source produite par une faille ;
(coupe), 119 à 120
Roncenac : source 204
Itoncenay : sources H
Ronnebourg : présence de l'argent . 33
Roneby : présence du cobalt, 29;
présence du plomb 32
Rombas : sources 237
Rome : volume d'eau qu'on y con-
duit, 107 ; sources des tufs volca-
niques, 75 ; ses aqueducs, 108 ;
(coupe), 105 à 109 ; son alimenta-
tion en eau 354
Romford : villages créés sur le gra-
vier aquifère 44
Roquefort : cavernes (coupe), 501 ;
régime des eaux 347
Roquemaure : grotte 207
Rosheim : source carbonatée calci-
que 61
Rothenfels : source chlorurée, 39 ;
présence du chlorure de sodium,
106; forage 256
Rothensol : manque d'eau pendant
les années sèches 255
Rothlach : source 424
Rotolti : sources 396
Rotomahana : sources 596
Rotonde (monte) : forages 400
Rotorua (lac) : geyser 396
11 — 18
274
TABLE ALPUABÉTIQUE
Roucis : source chbnirée 40
Rouelles : source SOS
Roussillon : puits artésiens 105
Rovigo : eaux souterraines, 109 ; ir-
rigations 169
Royans (plateau de) : régime des
eaux 315
Royat : silice, il; lithine dans les
eaux, 17 ; sources chlorurées, 43 ;
. 9M>urce carbonatée coaiplexe, 62;
' tources très abondantes (plan,
coupe et vue), 91 A 100 ; prédomi-
nance du chlorure de sodium,
106 ; abondance de l'acide carbo-
nique, 114 ; grotte du Chien, 116 ;
sources theraiales sur une faille,
173; cavernes des coulées volca-
niques SOS
Roxiéres-aux-Salines : sondages qui
ont rencontré le sel gemme, 101 ;
origine des sources salées. . . . 102
Ruhr (bassin de la) : difficultés des
sondages 216
Ruiz (volcan) : courants boueux. . . 304
Ruppel : nappes d'eau fô
Russie : dépôts ferrugineux 127
Rustroff : source 248
Rutland : sources 246
Rynland (canaux du) : leur niveau
par rapport A la nappe phréati-
que 54
Sablons (les) : aqueduc de la Tanne. 14
Sacedon : source sulfatée 52
Sachapt : sources 104
Saeckingen : source thermale.. . . 173
Sahara : puits artésiens apportant
des animaux vivants, 159 A 163; Age
de son sol^ 165; nappes d'eau sou-
terraines, 100 et 172; eau d'ali-
mentation, 174 et 175; création
d'oasis sur les puits artésiens,
181 ; cuvettes artésiennes distinc-
tes, 183; sondages exécutés, 183
à 184
Sahel : eaux d'infiltration 172
Sail-les-Bains : source carbonatée
complexe 63
Sail-lès-Ghftteau-Horand : source
sulfatée sodique 50
Sail-sous-Gouzan : source carbona-
tée complexe, 63 ; source sur un
filon 282
Saillan : source 279
Sainte-Adresse : source 202
Saint- Alban : source carbonatée cal-
cique 60
Samt-Allyre : présence de la stron-
tiane, 13; concrétions calcaires,
19; abondance de l'acide carbo-
nique 114
Saint-Amand : sources sulfatées cal-
ciques et sodiques 53
Saint-André-de-Roquepertuis : grot-
tes 207
Saint-Aubin-ChAteau-Neuf : source. 200
Saint-Boès : source sulfureuse. ... 92
Saint - Christophe - en - Brionnais :
source carbonatée ferrique de Ca-
suejouls 62
Saint-Claude : gouffre 507
Saint-Denis : puits absorbants, 162 ;
puits artésien 207
Saint-Denis-en-Val : gouffre 341
Saint-Êtienne : présence du bismuth
dans les houillères embrasées. . . 134
Saint- Jean-de-Bonneval : sources. . 11
SaintnJean-du-Gard (arrondissement
de) : sources en rapport avec des
filons 277
Saint-Jean-le-Blanc : goufires. ... 311
Saint-^Julien-le-Montagnier : embues. 318
Saint-Julien-lès-Gone : source . . . 238
Saint-John's-Wood : sources .... 44
Salnt-Fargeau : source 200
Saint-Félix-del-GriUo : sources ... 107
Saint-^orentin : source SOO
Saint-Gahnier : sources, 370 et. . . 60
Saint-Geniès-de-Gomelas : grotte. . 297
Saint-Genis : abondance du calcaire. 43
Saint-Germain : source 95
Saint-Germain-d'Alais : infiltration
des eaux 255
Saint-Germain-la-Feuille : source. . 192
Saint-Gervais : sources chlorurées,
42; source sulfatée sodique. . . 50
Saint-Gond : marais 146
Saint-Gothard : émanation d'hydro-
gène sulfuré, 5 ; irruptions d'eau,
9; profil géologique du tunnel, 10;
roches cristaUines désagrégées
aquifèresy 01 ; bactéries 94
Saint-Hippolyte-d'Enval : source cai^
bonatée calcique 61
Saint-Honoré : dépôt alumineux, 27;
source chlorurée, 42 ; faille don-
nant passage aux sources.. . . . 178
Saint-Laurent i source de la craie
marneuse, 202 ; source carbonatée
sodique 58
Saint-Louis : entonnoirs 367
Saint-Marc (basilique dç) : cassures* 145
Saint-Harceau (quartier) : forage
projeté d'un puits artésien. . • « 208
DES IXKIÂLITÉS.
275
Saint-Narcouf : source 140
Saint-Nards-en-Olhe : sources.. . . \A9
Saint-Nartin-d'Ablois : sources. . . 82
Saint-Nartory (colline de) : source . 278
Saint-Maurice : coexistence de di-
vers sels 36
Saint-Haximin : couches imperméa-
bles «45
Saint-Michel : salse 381
Saint-Moré : source 232
Saint-Moritz : eaux cuprifères.. . . 31
Saint-Nazaire : sources sous-mari-
nes 317
Saint-Nectaire : silice, 11 ; calcaire
dans ses eaux, 19 ; dépôt de cal-
cite et d'aragonite, 22 ; dépôt de
pyrite, 29 ; prédominance du cai*-
bonate de soude, 43 ; source chlo-
rurée, 43; abondance de Vacide
cariiwnique 114
Saint-Ouen : calcaire lacustre. ... 91
Saint-Pandelon : recherche du sel
gemme 104
Saint-Pardoux : source carbonatée
complexe 63
Saint-Parizé-le-GhAtel : sources ga-
zeuses 235
Saint-Quentin : sources 107
Saint-Paul (lie) : dépôts de silice,
13 ; connexion des sources avec la
mer, 109 ; jets d*acide carbonique
dans le cratère, 117 ; sources ther-
males localisées dans le cratère
(avec carte) 203
Saint-Philbert : sources, 149; source
dérivée par les Romains 200
Saint-Pierre-la-Fosse : débit d'eau.. 217
Saint-Pons : source, 316 et 319
Saint-Pouange : sources 11
Saint-Remy (commune de) : forte
source, 83; puits naturels de la
craie, 205; son alimentation par
des sources 310
Saint-Saturnin : grotte 296
Saint-Sauveur : sulfure de sodium,
6; source silicatée, 66; zone de
sources 87
Saint-Sauveur (le Petit) : source . . 184
Saint-Simon : source carbonatée
calcique, 61 et 84
Saint-Sulpice : source de l'Areuse;
345; source , 349
Saint-Thil : sources 10
Saint- Yallier (plateau de) : grottes. . 316
Sainte-Victoire (chaîne de) : em-
bues 310
Saint- Waast : sables aquifères, leur
épuisement. 88 et 00
Saint-Yorre : source carbonatée so-
dique 58
Sainte-Baume (la) : grotte 316
Sainte-Colombe : source du Loing . 234
Sainte-Lucie : lac bouillant 150
Sainte-Menehould : sources sur la
g««e 105
Sainte-Neige : souixes 241
Sainte-Zacharie : sources 318
Salada de Ghincay : source chloru-
rée 40
Salât : salines ...... ... 38
Salazie (cirque de) : sources ther-
males 200
Saléons : salines 38
Sales : salines 38
Salles-la-Source : grotte 296
Salford : volume d'eau des puits.. . 262
Saliboume : source 353
Salies : salines, 38; eaux chloru-
rées, 40 et 41 ; source sulfatée cal-
cique magnésienne, 62 et ... . 63
Salies-de-Béam : source salée, 277
et 104
Salinella: salse, 378; (vue) 370
Salivai : salines 38
Salins : salines, 38 ; source chloru-
rée, 42; sources salées, 102;
sources triasiques, 103 et. • • . 176
Salomon (aixhipel des] : ligne de vol-
cans 200
Salz : salines, 38 ; source chlorm-éc. 42
Salzbach : source sulfatée magnési-
que 65
Salzbronn : salines 38
Sabhausen : source chlorurée. . . 42
Salzungen : salines 38
Sampierdarena : eaux phréatiques
dans le terrain quaternaire ... 47
San-Benedetto : sources sous-mari-
nes 360
San-Bemardino : source sulfatée
calcique et sodique 63
San-Femando : sources chlorurées
calciques 44
San-Filipo : source carbonatée calci-
que 60
San-Germano : ammoniaque dans
les eaux 4
San-José : volcans éteints 417
San-Luis-Potosi : jets d'eau bouil-
lante 150
San-Miguel : présence de sulfate d'a-
lumine, 27; sources thermales,
306; infiltration d'eau, 05; sour-
ces du cratère de Sete^dtdes* • 06
976
TilBLE ALPHABÉTIQUE
San-Salvador : acide sulfurique li-
bre 6
San-Venaniio : salse 580
Sancy (le) : régime des eaux .... 241
Sandbrunnen : source 4S4
Sangatte : maximum de venue d*eau
dans le tunnel de h Hanche. . . 148
Sangay (le) : sa hauteur 408
Santa -Clara : source sulfatée calci-
que magnésienne 52
Santigny : source 232
Santorin : gas combustibles, 213;
absence de source, 104 et 105
Saratoga : abondance du carbonate
de soude 43
Sardaigne : régime des eaux. ... 204
Samo (le) : régime de ses eaux. . . 558
Sarre (bassin de la) : régime des
eaux 250
Sarreguemines : sources salées, 102 ;
niveau d'eau 249
Sartanette: grotte 298
Sass : source carbonatée calcique. . 61
Sasso : soflionis 398
Sassuolo : salse 380
Sauer(la) 224
Sauhiy : source, 237 et 241
Sault : aven 351
Saveme : matières fixes 80
Sauveur (Saint-) : sulfui'e de sodium. 6
Savu-Savu : sources bouillantes. . . 45
Saxon : sources thermales 175
Scarborough : source sulfatée ma-
gnésique 53
Scharcher-Klippe : lithoclases.. . . 135
Schemnitx : galeries d'écoulement,
3; sources en rapport avec des
iH>ches éruptives 188
Schinznach : source chlorurée, 43 ;
température des eaux, 59; eaux
sulfatées, 96 ; alimentation des
sources. • 169
Schirrheim : sources des terrains
quaternaires 71
Schlangenbad : silice dans les eaux,
11 ; source chlorurée sodique. . . 39
Schlestadt : source donnant lieu à
une rivière, 27 ; matières fixes. . 80
Schlossbrunncn : présence du plomb. 32
Schneeberg : source de la Schwar-
za 250
Schoefferlager : source 424
Schoenecken : source 250
Schoenbornsprudel : puits jaillissant. 377
Schoepfheim : présence de l'anti-
moine 30
Schwalbach : présence du titane, 30^
source carbonatée complexe ... 63
Schwanei : sources 223
Schwarxa (ruisseau de la) : carte. • 250
Schwobeu : source 76
Sclafani : sources chlorurées calct-
ques, 45; sources thermales,
(coupe), 123 et 214
Scy (la) : sa source 237 et 241
Sec-Iton : pertes de Tlton 334
Sedliti : présence de Ui magné-
sie 26
Segura (la) : régime de ses eaux. . 554
Scfsaf : arrivée d'eaux très chaudes . 163
SeidchQtz : présence de la stron-
tiane, 18 ; présence de la magné-
sie, 26; présence du cuivre, 31;
source sulfatée magnésique, 54
source sulfatée, 98 ; étain dérivant
du péridot 133
Seillans : source 246
Seille (la) : salines 38
Sellions : source 318
Seine (la) : sa source 19i
— (bassin de la) : r61e des roches
imperméables, 10; sources, 11;
eaux phréatiques des terrains tei^
tiaircs; (carte), 62; pente de la
nappe phréatique adjacente, 64;
puits forés, 164; sources du ter-
rain néocomien 193
Seine-et-Hame (département de] :
sources, 62 ; nappe phréatique, 64 ;
niveau des eaux ascendantes. . . 166
Selters : présence du cuivre, 31;
présence de la sti*ontiane, 13:
prédominance du carbonate de
soude, 43; sources acidulés. . . 117
Selvena : source en rapport avec des
filons, 288; gypse et anhydrite. . 69
Semur : eau de carrière du granité
et du quartz de filon 6
Senne (la) : la nappe phréatique qui
la borde, 30; nappes d'eau. ... 222
Scnonais : nappes d'eau 200
Sens : aqueduc romain 200
Senteen : présence du cobalt. ... 29
Seppois-le-Uaut : source 76
Sept- Fontaines : gouffre 307
Serain (le) : sources qui y aCQuent,
232 et 234
Sérapis (eaux thermales du temple
de) 105
Serene : somxes conduites à Rome. 354
Sergiewsk : dépôt de soufre. ... 5
Sermaize : source sulfatée magné-
sique 55
Serrazzano : soffionis 598
DES LOCALITÉS.
277
Seiriéres : source 3i5
Serrigny : source S34
Servigny-les-Ra ville : niveau d'eau. 248
Servolles : source 272
Sésia (la) ? nappe d'eau, 48; fonta-
nili 51
Sete-Gidades (voir San-Miguel).
SeYcn-Vf'ells : sources 246
Seynes : grotte 297
Seyon (le) : régime de ses eaux. . . 345
Shannon (le) : sources des dépôts
tourbeux, 15; régime de ses eaux. 353
Shoshone : groupe de geysers. . . 395
Siagne d'Escragnolles (la) : grottes. 310
Sicile : eaux phréatiques, 47 ; sources
de gai 380
Sidi-Amran : puits forés rejetant des
animaux vivants 160
Sierk : sources salées, 248 et. . . . 102
Siewiller: source 424
Signy-r Abbaye : cavernes 343
Silberberg : présence du zinc. . . 29
Silésie : minerai des marais. ... 127
Simeto (le) : éruption de gax. . . 378
Siradan : source sulfatée calcique
magnésienne, 62; source carbo*
natée calcique 60
Sirming (ruisseau de) : vue de la
vallée de Stixenstein 258
Siwa (oasis de) : développement des
roches basaltiques 190
Skleno : source 188
Skribla : silice dans les eaux. ... 11
Sligo (comté de) : source 351
Slough : village établi sur le gravier
aquifére 44
Smihe : source 244
Snake (la) : groupes de geysers. . . 395
Soden : source chlorurée sodique,
39; abondance du carbonate de
chaux 43
Soissonnais : niveaux d'eau de l'ar-
gile plastique 82
Solliat (le) : régime des eaux. . . 432
Solsac : causse 296
Somerby : régime des eaux (coupe). 247
Somme : ses sources 197
Somme-Bionne : cassures du sol. . 197
Somme-Soude : évaluation de son vo-
lume 145
Son (fontaine de) : cause de l'abon-
dance de ses eaux 110
Sonde (lies de la) : ligne de vol-
cans 409
— (détroit de la) : orage coïncidant
avec l'éruption du Krakatau. . • 412
Sondemach : eaux souterraines. • 244
Sorgues (la) : caverne, 296; son
cours 321
Soi*ps : source 318
Sorrente : cavernes creusées par la
mer 302
Souchez (la) : puits 217
Soude (rivière) : son niveau par rap-
port à la nappe phréatique, 189;
sa source 190
Souf (le) : plantation de palmiers. . 174
Soufflenheim : ligne de sources, 425 ;
sources des terrains quaternaires 71
Souillac : souixe de la Louysse. . . 333
Soulaines : source 192
Soulangy : source 233
Soulié : grotte 297
Soulieu : source sulfatée magnésique 64
Sourde : source 340
Sourdon (le) : sources 82
Sounac : source 333
Soultz-les-Balns : position et tempé-
rature de sa source thermale, 170:
source, 250-251 ; et 426
Soultzmatt : acide carbonique. . . 117
Southgate : gravier ancien aquifére. 45
South-Uncoln : régime des eaux. . 2 17
Spa : source carbonatée ferrique du
Pouhon, 62; carbonate de fer. . 126
Sparta : puits artésien 287
Spicheren : source 248
Spitallmatt : source 350
Spezia (golfe de la) : sources sous-
marines 550
SplQgen : vallée de fracture. ... 175
Springen : sources 244
Sprudel-Hauptzug : source de Carls-
bsd 287
Stackelberg : présence du vanadium. 29
StafTa : cavernes creusées par la mer. 302
Stahlquelle : présence du cuivre. . 31
Stalden : diaclases 137
Stamboul : sources thermales avoi-
sinant du trachyte 189
Staniza-Micbaîlow : sources ther-
males 172
Stanmore : imperméabilité du sous-
sol, 44 ; gravierancienaquifère, 45; 45
Steamboat : dépôt de soufre, 6 ; dépôt
de geyséntCi 12; sources bouil-
lantes, 193 et 181; sources rap-
pelant les geysers, 194 ; éruptions
geysériennes, 208 ; jets de vapeur,
395; présence du mercure. ... 32
Stears-Eiland : lie produite par l'érup-
tion du Krakatau 412
Steben : source carbonatée calcique. 62
Steinsultz : source 76
378
TABLE ALPHABÉTIQUE
SternenberR : sources 127
Slerneobninnen : sources 127
Stixenstein : source, 256 (Tue) « 257
et 258
Stockport : son emplacement en rap-
port avec les eaux 261
Stolberg : présence du carbonate de
xinc 30
Stouri>ridge : son emplacement en
rapport avec les eaux 262
Stowe-on-the->Vald : débit des sour-
ces m
trasbourg : nappe aquifère dans le
fn*avier, 22 ; nappe adjacente aux
rivières, 24; coupe montrant les
changements de niveau, 26; pro-
montoire qui sépare le Rhin de
rill, 28; propagation des impure-
tés dans les puits du faubourg de
Pierre, 27; gisement des eaux
phréatiques de la plaine du Rhin,
143; nappe d'eau dans le gra-
vier 425
Streatham : village sur une colline
couronnée de gravier 44
Strockr : geyser, 208 et 301
StromboU : inOuence de la pression
barométrique sur le débit des
sources gaxeuses, 140 ; son activité
continuelle, 215 et 216; sa dimen-
sion, 408 et 414
Stronchino : source chlorurée. . . 40
Stnidelbach : source^ ^56
Stubitxa : source carbonatée calcique. 61
Stuttgart : matières fixes des puits,
81; régime des eaux 256
Stymphale (lac) : gouffre 363
Suède : dépôts ferrugineux. . . . 127
Suippe (la) : sa source. 196
Sulphurbank : présence du mercure,
32; sources chaudes associées à
des roches volcaniques, 102; dé-
pôt de geysérite (figure) 13
Su-Mannau : source (coupe). . . . 204
Sumatra : ligne de volcans 409
Sundgau : graviers très aquiféres
(coupe) 75
Sunk-Island : puits à proximité de
la mer 216
Suot : source carbonatée calcique. . 61
Surmelin (le) : sources captées. . . 84
Surrey : niveau d*eau des sables ter-
tiaires, 166 ; régime des eaux, 212 ;
(coupe) 213
Sussex : épanchement d'eau. ... 213
Sylvanès : abondance du carbonate
de chaux, 43 ; source associée à un
filon 2S4
Syrefort : source 246
Syren (la) : origine de sa vallée. . . 212
Syrie : sources des terrains volcani-
ques, 109 ; cavernes 365
Szkleno : sources sulfurées calciques. 53
Siliaci : sources sulfatées calciques
carbonatées 53
Szolnock : niveau des puits .... 38
Tadchoura : sources thermales. . . 190
Tagsdorf: sources 76
Taina : jets d'eau bourbeuse et bouil-
lante 151
Takanoku : sources thermales. . . . 181
Talcy : source 232
Taman (presqu'île de) : volcans de
boue 383
Tambora : explosion 214
Tamelaht : puits forés (figure) ... 182
Tamema-Dyedida : puits foi*és reje-
tant des crabes 161
Tamina (la) : sources sortant de
firactures. . • 186
Tamise (la) : gravier aquifère provo-
quant des habitations, 43 ; banc in-
férieur du gravier aquifère, 45;
sources des dépôts diluviens, 73;
niveaux d'eau, 140; situation par-
ticulière des villes et des villages
sur ses rives, 165; niveau d'eau
des sables tertiaires, 166; sources
le long de ses rives 215
Tandourek (volcan de) : vapeurs et
sources thermales sur ses flancs
(vue) 196 à 198
Tangolaya ; source chlorurée magnè-
sique 44
Tarascon : son alimentation par des
sources 319
Tardouère (la) : perte d'eau. ... 311
Tarn : source de Trébas 284
Tamovitx : présence du linc. ... 30
Taunus : exhalaison d'acide carbo-
nique 375
Taupo (lac) : son étendue, 209 ; sour^
ces bouillantes 306
Taziëres : eau minérale, 234; alti-
tude des sources 235
Teinacfa : source cai'bonatée calcique. 60
Tell : sondages 181 à 183
Tell-el-Kader : source du Jourdain. 109
Tellancourt : sources 238
Tenare (presqu'île du) : goufires. . 363
Ténériffe : présence de chlorures so-
lubles, 107; cavernes des coulées
volcaniques 302
DES LOCALITÉS.
270
Tengri-Noor.(lac : geysers 209
Temacin : puits forés 183
Teplicz : source carbonatée calcique. 60
Teplitz : présence de la strontiane,
18 ; source momentanément tarie,
148 ; sources thermales associées
à des roches éiniptives 188
Terceira : sources 106
Tercis : sources thermales, 106 et. 128
Terek : groupe de sources thermales
du versant nord du Caucase. . . 189
Terlingoutte : source 424
Terni : sources, 355; (vue) 356
Terra-Pilata : salse 383
Terre-de-Feu : ses volcans 409
Terror (volcan) : sa dimension. . . 408
Tessin : suintements de ses berges,
48 ; zone des fontanili 52
Te-Tarata (geyser de) : silice. ... 11
Teutoburgervv'ald : régime des eaux. 222
Teverone : confluent du Tibre ... 355
Thalbach : som*ce 76
Thalgout : source carbonatée cal-
cique 61
Thalkirchen : source 96
Tharaux : grotte 297
Thébes (oasis de); sa fertilité ancienne
due à ses nombreux puits forés. . 185
Theiss (la) : nappe phréatique du pla-
teau quaternaire, 38; ligne de
partage des eaux 39
Théminette : gouffire 331
Thémines : gouffire 333
Theresienbrunnen : source de Garls-
bad 287
Thermœ Aponenses : sources .... 188
Thermia : source chlorurée. ... 42
Thermopyles : source chlorurée so-
dique 39
Thibet : geysers, 204 ; sources chau-
des 397
Thingvallatu : kc 209
Thivencelles : débit d'eau 217
Thoires : sources 234
Tholonet : source 319
Thuilley (ruisseau de] : rivières sou-
terraines 307
Thuringe : effondrements 300
Tibre (le) : sources qui s'y dévei^
sent, 108; régime de ses eaux . . 354
Tiflis : sources thermales dans le
Gougourt-Tau. 170
Tigy : régime des eaux 359
Tiroboro : son éruption en 1815. . . 413
Tinguiririca : sources chlorurées cal-
ciques, 44; solfatare, 203 ; volcans
éteints 420
Tivoli : présence du bore, 10; sour-
ces, 354 ; cascades (vue) 357
Tocanu : geyser. 396
Toeplitz : présence du cuivre. ... 31
Tolfa (la) ' filon, 177; source en
raport avec des filons 288
Tom-Jones : grotte. 316
Tongariro : volcan, 396; ses émana-
tions 209
Tongres : nappe d'eau 85
Tonnerre : source, 191 et 233
Tônnistein : acide carbonique • . • 116
Tomavento : suintements des eaux
phréatiques 48
Toro (vallée del] : kaolin 70
Torre-del-Annunziata : présence de
la magnésie 27
Torre-Palavicina : suintements des
eaux phréatiques 48
Torrent (source du) : source chlorurée. 42
Torvilliers : source 199
Toscane : soffionis 398
Totteridge : gravier ancien aquifére. 45
Toucy : zone de sources 87
Touggourt : behar ou nappe d'eau
circulaii*e, 176; puits artésiens. . 181
Touillon : faille 143
Toulgon : source 333
Toulon : son alimentation par des
sources, 206; grottes 316
Toulouse : sources 84
Toumple (le) : aven 330
Tourbe (la) : sa source 106
Tourcoing : sources • 219
Tours : puits artésiens, 212; puits
forés rejetant des plantes et des
animaux vivants 159
Toiurves : couches imperméables . . 245
Touvre (la) : sa source 313
Traconade (la) : source 319
Tramesaigues : source sulfatée so-
dique 50
Trannes : gouCTre 308
Trarbach : source dans une mine. . 264
Trauenstein: ammoniaque dans l'eau. 4
Travale : dégagement d'hydrogène
carboné, 15 ; abondance du sulfate
de magnésie, 99; soffioni, 398,
401 et 404
Trébas : filon, 177; source associée à
un filon 284
Treigny : source 234
Tréport (le) : cavernes creusées par
la mer 302
Tressange : régime des eaux. ... 240
Trets : diaclases 205
Trevaresse (la) : source
S80
TABLE ALPHABÉTIQUE
Tre?i : source 107
Trianon : présence du cuivre.. . • 31
Trillo : sources sulfVirées 48
Tripolitxa : gouffre 385
Tritoli (étuves de) près Bala : vapeur
d*eau (plan des étuves) 105
Triton (le) ^ Borne : fontaine .... 108
Troie (ancienne) : sources célèbres. 189
Trois-Fontaines (les) : Acqu» salvi»,
sources captées 100
Trône (iMirriére du) : projet d'un puits
artésien iOO
Trou-du-Olai : grotte M 5
Trouville : source 938
Troyes : sources S09
Truckee (rivière) : cours d'eau chaude
souterrain 194
Tsipiana (lac) : gouffre 303
Tutlingen : sources 244
Tuquères : son cratère-loc 7
Turbaco : salse 380
Turialhe : source thermale 805
Turkestan russe : sources silicatées. 06
Turquie slave : cavernes S03
Ullo : niveau des puits 50
Uncle-Sam : volcan 192
Union Geyser : groupe de geysers. . 305
Upsal : sources, 70 ; sources des gla-
ciers (coupe) 75
Urach (environs d') : sources en rap-
port avec des basaltes 138
Urcuit : source salée 104
Uriage : source chlorurée 42
Usclade (1') : source carbonatée cal-
cique 00
Cssat : source sulfatée calcique ma-
gnésienne, 55 et 52
Utah : abondance des sources ther-
males 192
Uxbridge : imperméabilité du sous-
sol 44
Vacqueyras : sulfures, 92 ; sulfate de
soude 97
Yal-de-Mercy : source S33
Yal-de-Rux : régime des eaux • . . 545
Val-de-Travers : nappe phréatique . 545
Valence : source carbonatée calcique. 01
Yalenciennes : topographie de son
bassin houiiler 00
Valérien (Mont) : sulfate de chaux
dans les puits 14
Tallan : source 234
Valmont : présence du cuivre. ... 31
Valorbe (le) : sa communication avec
le lac de Joux 307
Vais : source carbonatée sodique, 57 ;
source associée à des filons ... 285
Vanne (la) : aqueduc, 13; présence
du carbonate de chaux, 19; éva-
luation de son volume, 145 ; régime
des eaux souterraines dans sa
vaUée, 145 i 152; sa source, 145;
son bassin, 101 ; variations dans
sa température 421
Var (département du) : régime des
eaux, 245; sources sous-marines . 317
Varangeville : sulfate de soude et de
chaux 97
VareiUes : sources 140
Vassy : puits absorbants 230
Vatican : source 107
VauchonviUiers : gouffre 308
Vaugirard : sulfate de fer ou apate-
lite, 120; eau de carrière de l'ar-
gile plastique
Vaugimois : gouffre 300
Vaucluse (la fontaine de) : source,
313; sa situation au pied d'une
falaise, 310; avens qui l'alimen-
tent, 330; variations de sa tempé-
rature 421
Vaux : sources 241 et 90
Vedette (fosse) : ses débits en eau. . 80
Velino (le) : source, 354; sa chute
(vue) ^0
Velleron (le) : sulfure 92
Velvords : sources de la craie. ... 219
Vendeuvre : gouffres, 308; source. . 103
Venelle : source sulfatée magnésique. 55
Vénétie : application agricole des
eaux phréatiques, 40; niveau de
la nappe aquifére 53
Venise : cassures par tassement,
145; sondages (coupe) 107
Venisy : source 200
Ventoux (le) : régime des eaux. . . 525
Vercors (plateau du) : régime des
eaux 315
Verdun : eau de carrière du cal-
caire 6
Vergongheon : forage de Brassac. . 115
Vergine : soim^ 107
Vemay : filons barytiques et fluorés. 178
Vemègue : absence de source . . • 519
Vemet (le) : silicate de soude, 10;
sources sulfui*ées 48
Véronais : fontanili, 54; niveau
de la rappe aquifére 58
Vérone : xone des fontanilli .... 52
Verriés : présence de la strontiane. 18
Versailles : niveau d'eau dû aux
marnes vertes 81
DES LOGALITËS.
281
Yert-Galant (le) : aqueduc de la
Vanne . . . • , 14
Vertus (bois des) : sources gazeuses. 235
Yerzi : infiltration dans le calcaire,
47; sources. . . . • 203
Vesigneul-sui'-Hame : niveau des
puits de la craie 65
Yesles (la) : sa source 106
Vésuve (le) : présence du fluor, 9;
alumine dans une stalactite, 27;
sulfate de fer dans une stalactite,
28 ; présence du sulfate de magné-
sie, 27 ; présence du plomb, 32 ;
sources chlorhydriquées, 46; dé-
pôts de sulfates, 99 ; panache de
cendres, 410; son éruption de
l'an 79 413
Yeyrasse : source carbonatée com-
plexe 63
Vétéravie : sources, 100; eaux ga-
zeuses 375
Via-Mala : vallée de fracture .... 175
Viade : source 272
Vic-sur-Cére : source carbonatée so-
dique 58
Vichnje : source en rapport avec une
roche éruptive 188
Vichy : présence du brome, 8 ; pré-
sence du fluor, 9 ; silice dans les
eaux, 11; matière bitumineuse, 15;
présence du rubidium et du cœ-
sium, 17; lithine dans les eaux,
17 ; présence de la strontiane, 18 ;
présence du calcaire, 19; présence
du cobalt, 29 ; présence du plomb,
32; source carbonatée sodique,
57 ; présence du cuivre dans les
eaux 133
Vico (lac de) : sources qui en déri-
vent 108
Viooigne : source sulfatée sodique. • 51
Vida (la) : sulfate d'alumine^ 27;
sulfate de fer 28
Vienne (la) : sa source 100
Vienne (Autriche) : puits, 38; eaux
phréatiques (figure), 38; sources
qui l'alimentent, 256; profondeur
des puits, 167; vue des sources
captées de la vallée de Stixenstein,
258 ; groupe de sources thermales
en rapport avec la faille terminale
des Alpes (carte) 260
Vierzon : effondrements 336, et. . . 341
Vilaines-en-Duemois : perte de ruis-
seau .509
Villalet : perte de l'Iton 336
Villard-sur-Ollon : eaux phréatiques
des dépôts glaciaires, 56; source. 103
Villatoya : source chlorurée calci-
que 45
Yillavieja-de-Nulès : source sulfatée
magnésique 54
Ville : source. 424
VilIe*d*Avray : source, 81 et ... . 95
Villecelle : sources en rapport avec
un filon 282
Villecomte : faille 143
Villefranque : sel gemme 104
Villehardoin : sources 11
Villemereuil : sources 11
Villemoiron (château de) : sources • 149
Villeneuve : pertes d*eau 306
VilIeneuve-au-Chemin : sources. . • 10
Ville-sur-Terre : gouffres 308
Villers-Stoncourt : niveau d'eau. . , 248
Villy-le-Maréchal : sources 11
Vinagre (rio) : acide sulfurique
libre, 6; acide chlorhydrique. • . 8
Vinca : acide sulfurique 6
Vinkeveen : absence d'eau saumâtre. 33
Vionville : source 238
Virginia-Gity : dépôt de soufre, 5 ;
sources bouillantes 193
Virgo : source 107
Vis (la) : sa source 314
Viterl>e : source sulfatée calcique
cai*bonatée 53
Vitrac : source 279
Vittel : source sulfatée calcique ma-
gnésienne, 52; sources sulfatées. 96
Voghera : présence de l'iode. ... 8
Vogtsburg : source, 430 ; source thei*-
male. 188
Voire (la) : sa source 191
Volcano : exhalaisons ammoniacales,
4; sulfatare, 5; acide sulfurique. 7
Volterra : soffioni, 398; (figure) . . 405
Voltri : eaux phréatiques dans le
gravier quaternaire 47
Volvic : source 104
Vosges : leurs alluvions dans la plaine
du Rhin 23
Voslau : source sulfatée calcique
carbonatée, 53 ; source, tempéra-
ture, 176; source 259
Voulte (la) : filon de quartz 203
Voulzie (la) : sa source 82
Vounac : infiltration d'eau, 95 ; sour-
ce alimentant la ville du Puy. . . 06
Voutenay : source 232
Vouziei*s : carbonate de chaux dans
les puits
Vulcano : sel marin, 7 ; présence du
fluor, 9 ; dépôt arsenical, 10 ; pré-
282
TABLE ALPHABÉTIQUE
sence du thallium, 17 ; acide bo-
rique, 10; sources chlorfaydri-
quées. 46; alunite et alun, 68.
émission continue de vapeur, 415;
sa dimension 408
Wadi-Zerka-Main (figure) : vue des
falaises du rivage oriental de la
mer Morte 190
Wady-Hasbany : source 366
AfVady-Housa : source 366
>j\liakari : émanations 200
V^hite Mountains : source chaude. . 305
Walariki : source 306
Waikate : geysers 396
Waïkite : geyser (figure) 307
Vfaltigbotten : source 76
Wall-Grange : sources, leur débit. . S63
Ware : puits peu profonds 45
Warmbrunn: source suUatée sodique. 50
Warmsprings (figure) : coupe des
warmsprings, à la montagne Little-
Norlh 170
W'assenaar : sondages dans les eaux
phréatiques des dunes 54
Wasenweiler : source 430
Washoe : présence de mercure., 32 ;
sources bouillantes 103
Wecsés : niveau des puits 30
Weinbrunnen : source carbonatée
complexe
Vr'einheim : présence de plomb. . . 32
Weissembourg : présence de la
strontiane, 18 ; source sulfatée cal-
cique magnésienne 52
Weissenstein : sources 245
Weiterswiller : source 423
Well : sources des dépôts diluviens. 73
A^eifen : régime des eaux 250
lllfestboume : régime des eaux ... 44
Westerwald : source en rapport avec
letrachyte 268
Westminster : puits peu profonds. . 45
Westphalie : difficultés des sondages
et régime des eaux 216
Whakarewarewa : geyser 396
Whakari : lie fumante 396
Whetstone : gravier ancien aquifère. 45
Whitshlre : régime des eaux. ... 215
>Yicklow : réservoir d'eau du drift . . 74
Wiesbaden : silice dans les eaux, 11 ;
présence du titane, 30; présence
de l'étain, 30; présence du cuivre,
31 ; source chlorurée 30
Wih : source carbonatée calcique . . 61
Wildbad : silice dans les eaux, 11 ;
source chlorurée carbonatée, 43 ;
chlorure de sodium infiragrani-
lique, 106 ; sources, 130 ; ther-
mes, 255 et 182; ses environs man-
quent d'eau dans les années sèches,
235 ; sources thermales 274
Wildegg : source chlorurée 42
Wildungen : sources acidulés.. . . 117
Wilson (figure): sources thermales. 171
Wimenau : source 425
Windsor Forest : sources chlorurées. 44
Wingen : source 424
WintersiKÎjk : profondeiu* de la nappe
phréatique 32
Wirflach : groupe de sources, 176;
groupes de sources thermales et
de sources ordinaires, 260 ; vue du
groupe des sources 261
Wisconsin : diaclases métallifères,
136; sources naturelles et puits
artésiens 270
Wissembom^ : plan de la nappe d'eau
ac^acente au Rhin 23
Witches-Caldron : source chaude. . 305
Withngen : sources 127
Wlotho : jets d'acide carbonique. . 118
Wolverfaamptoa : son emplacement
en rapport avec les eaux 261
Wrotham : source 213
Wurm : dépôt de calamine 30
Wurtemberg: régime des eaux, 243
et 255 ; sources associées au ba-
salte 420
Wurtingen : source 127
Wurtxbourg : sources 256
Wyoming : geysers 302
Yellowstone : dépôt de geysérite, 12;
variation des sources, 149; gey-
sers, 104; sources classées comme
bouillantes qui sont peut-être des
geysers, 208; lacs, 200; aligne-
ment des geysers, 200 et 302;
carte du bassin des geysers. . . . 304
Yères (vallée de Y) : grandes sources. 82
Yesso (lie d') : sources à proximité
de volcans, 100 ; nombreuses sour-
ces thermales 108
Yèvre (l') : sa source 106
Yonne (département de 1') : nappes
d'eau 200
Yonne (1') : sa source, 200; sources
très abondantes, 232 à 236
Yorkshire : gypsies, 213; régime
des eaux, 214 et 247
Youtza (mont) : sources 276
Yverdon : source thermale 167
Yvetot : présence du cuivre 31
DES LOGAUTÉS.
S83
Zab : puits forés rejetant des animaux
vivants, 161; sources considéra-
bles, 164; sources jaillissantes na-
turelles, 175 et 176
Zab-Dahari (oasis de) : sources. . . 166
ZacGolino (grotte de) : acide suUti-
rique 7
Zainingen : sources 127
Zante (ile de) : source chlorurée.. . 43
Zara (plateau de) : coulées de basalte. 190
Zébinde (Nouvelle-) : acide silicique,
11 ; dépôts de geysérite 12
Zellerhof : forte source 423
Zerguin : source thermale 364
Zermatt : diaclases 137
Ziban : eau d'alimentation des oasis. 174
Zinging: source 248
Zinnwald : présence du rubidium
dans le mica 121
Zépaquira : amas de sel 106
Zoetermeer : eau saumàtre de la
nappe phréatique 33
Zouch : source chlorurée 40
Zuidenée : profondeur de la nappe
phréatique 32
Zulla : eaux souterraines therma-
les, 109 et 200
Zutphen : profondeur de la nappe
phréatique 32
Zwarenbach : source 430
Zwickau : présence du baryum, 17 ;
source chlorurée 39
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES AUTEURS CITÉS
Abbadie (d'] : instabilité du sol. . . 222
Abella y Gasariego (Henri) 410
Abich : recherches importantes sur
lliydrognosie du Caucase, 329;
études sur le Caucase, 275; carte
de la presqu'île d'Apschéron, 384;
études sur les volcans de boue
de la presqu'île d'Apschéron, 385 ;
coupe de la presqu'île d'Apschéron,
585 ; opinion sur les volcans boueux,
588; chlorure de la lave du Monte-
Nuovo, 107 ; sources thermales dans
le Caucase (figures), 172; source
thermale prés Staniza MichaHow,
ITST; coupe montrant comment,
dans le Daghestan, une source
thermale Jaillit au milieu d'un bom-
bement, 172 ; sources de Hassan-
kalé, 189; sources minérales du
Caucase, 189 ; observations sur le
volcan éteint de Tandourek, 197;
cratère de Tandourek (figure), 198;
carte géologique de Piatigorsk. . 228
Agricola : origine du calorique des
eaux 153
Albert le Grand : courants souter-
rains échauffés par la chaleur in-
terne du globe 154
Alexandre VH : construction d'un
temple sur une source gazeuze. • • 106
Andrian (von) 188
Angelini : présence de l'iode à Vo-
ghera 8
Angelot : infiltration de l'eau dans
les volcans 213
Apulée: origine du calorique des
eaux 153
Arabes ; origine des puits artésiens. .170
Arago : influence des marées sur les
puits artésiens 14&
Archiac (d') : existence de la ville de
Laon, due à une couche d'argile. . 84
Aristote : son opinion sur l'origine
de U chaleur des eaux. . 153 et 190
Armand : eaux minérales de Yiterbe. 108
Barrai : influence des eaux phi*éati-
ques sur l'agriculture 57
Bayen : eaux sulfurées, leur origine. 93
Bayerlein (D') 377
Beardmore : faible perméabilité de
la craie 15
Beaumont (Elie de) ; absorption de
matières gazeuses par les silicates
en fusion 212
Béchamp : oxyde de cuivre 31
Bêche (de la) : notions sur les dia-
clases, 135; direction constante
des diaclases en Gomouailles, 137 ;
son opinion sur l'origine des dia-
clases 140
Bechi : sofïionis, 3 ; sulfate d'ammo-
niaque dans les eaux des sofQonis
de Travale, 55 ; hydrogène carboné
à Travale, 15 ; origine du bore, 111;
soflionis de Travale 402
Beek 161
Belgrand : influence des roches per-
méables sur le régime des eaux,
10; nappe d'eau des puits, 10; per-
TABLE ALPHABÉTIQUE
méabilité des terrains travei^sés par
l'aqueduc de la Vanne, 14; degrés
de perméabilité des sables, 14;
nappe d*eau sous Paris, 63; dispo-
sition des sources par rapport aux
thalwegs des vallées (figure), 60 ;
eaux d'alimentation de Paris, 81 à
83 ; sources du Morran, OS ; nappes
aquifëres de la vallée de la Vanne
(coupes et vues), 145 à 153 ; vue du
Bime de Gérilly en mai 1876, 148 ;
influence de l'altitude sur le ré-
gime des sources, 140; sources,
100; noms donnés aux souixesen
Champagne, 109; sources du ter-
rain jurassique, 334; volume de la
Somme-Soude et de la Vanne, 145 ;
débits du puits de Grenelle après
le forage de celui de Passy, 146 ;
point hydrostatique du puits de
Grenelle, 145 ; variations des puits
de Passy et de Grenelle, 148 ; tem-
pérature du puits de Grenelle.. . 158
Bell-Lotfaian : rochage 212
Berg;mann, infiltration des eaux dans
les volcans 212
Bemardini-Ramaziini : explication
des puits jaillissants en 1601. . . 153
Bemini : construction d'un temple
sur une soui*ce gaseuse 106
Berthier : acide silicique au Mont-
Dore, 11; halloysite de Plombiè-
res, 27 et 106
Bertrand (Marcel) : paraclases de la
Haute-Saôpe 143
BenéÙus : présence du phosphore
dans les eaux minérales, 0; prince
du fluor à Garlsbad, ; litbine dans
les eaux de Garlsbad, 16; cuivre,
31 ; traces de cuivre et d'étain à
Seidschfltz, 08; strontium dans
les eaux de Gai*lsbad, 122 ; forma-
tion de crénate de fer, 131 ; étatn
dérivant du péridot, 133; asso-
ciation des sources thermales aux
volcans 187
Bihet: puits artésien de Louvain,
167 et 222
Biot : eaux se déversant dans la mer. 317
Bischof : eau de carrière de di-
verses roches, 6; sources du Teuto-
burgerwald, 223; acide silicique
dans les som*ces, 10; présence du
chlorure dans beaucoup de sour-
ces, 108; sources des bords du
Rhin, 116; débit d'acide c&rbo-
nique de diverses sources d'Alle-
magne, 116 et 118; strontiane
dans quinze sources des environs
du lac de Laach, 122 ; carbonate
de fer dans la vallée de Brohl,
125 et 187
Blanford : sources chaudes le long
de k G6te d'Abysshiie 108
Blum 81
Boblaye : géologie de la Morée ... 362
Boisse : esquisse géologique de
l'Aveyron, 205; température des
sources dans rAveyit>n 431
BoUey : sulfate de magnésie. ... 97
BoneUi 161
Bonnard : absence de sulfates dans
les sources de Kreutznach .... 106
Bonnefoy : plan et coupe des sources
de la Bourboule, 121 i 123
Botella : source sulfuriquée de la
province d'Almeria 40
Boue 187
Bouguer : instabilité du sol à l'équa-
teur 222
Bouis : pr^ence de l'opale dans les
Pyrénées, 11 ; silice, 65 ; présence
de la stilbite à Olette 112
Bourgttignat : détermination de pois-
sons, crustacés et mollusques vi-
vants regetés par des puits arté-
siens 161
Boussingault : azotate de potasse
dans les puits de Paris, 5 ; chlorure
de calcium i Cauquenès, 19; ana-
lyse de la source de Goronuco, 50;
trachyte des Andes, 84 ; eaux sul«
furiquées, 89; acique sulfurique,
90; acide chlorhydrique dans les
sources des Andes, 100; exploita-
tion saline des Andes, 106; chlo-
rure au Ghimborazo, 107; zone
salée dans les Andes, 107; acide
carbonique, 113 ; source de Goro-
nuco, 201 ; connexion entre les
volcans de l'Equateur et les sources
thermales 216
Boussinesq : études relatives à la
théorie des eaux courantes. ... 60
Bouvier : études sur la fontaine de
Vaucluse, 321 ; plan de la fontaine
de Vaucluse, 323 ; origine de la
fontaine de Vaucluse, 324; carte
montrant le bassin d'alimentation
de la fontaine de Vaucluse, 325;
coupe de la grotte de Vaucluse,
332 ; régime souterrain de la fon-
taine de Vaucluse. • » 333
Braconnier t éboulis déteiminant
DES AUTEURS
S87
des sources, 94 ; sources de 1*00-
lithe de Meurthe-et-Moselle, 236;
sources du grès des Vosges dans
Meurthe-et-Moselle, 250; baryum à
Bussang, 122; sulfate de magnésie
àCnuy 123
Braconnot : dépôt de baryte de Luxeuil 1 8
Breislack : ammoniaque à la solfatai*e
de Pouzioles, 4; sulfates à la solfa-
tare de Pouiioles 69
Bruguiéres 161
Buch (Léopold de) : description phy-
sique des lies Canaries 428
BucUand : importance des failles,
142 ; ses remarques sur la position
des Tilles manufacturières. ... 261
BufTon : infiltration de l'eau dans les
volcans 212
Bunsen : présence de l'hydrogène
dans les geysers, 3; dosage de
Tammoniaque, 4 ; cœsium dans di-
verses sources, 17; chlonu*e de
rubidium à Baden-Baden et à
Durckheim, 17; rubidium à Greutz-
nach, 17 ; formation de la pyrite
en Islande, 29 ; formation du gypse
en Islande, 69; débit de la source
salée de Nauheim, 117 ; eiplication
des geysers d'Islande 203
Burkhardt : sources chaudes du
Mexique 194
Gailliaud : sources thermales de
Toasis de Siwa et tremblements de
terre 191
CaUon : théorie des puits artésiens,
(coupe) 155
Camot : mémoires sur les sources
de Royat, 43 ; azotates des cime-
tières de Paris 88
Garteret (général) : observations sur
les puits forés algériens 160
Cassagne : établissement du puits de
Passy 211
Catherine : alimentation de Moscou
en etu 40
Gaumont (de) : essai sur la topogra-
phie géognostique du Calvados. . 309
Ghambrelent : coupe d'un puits dans
le sol aquifère des Landes. ... 131
Ghamplin (John) : description de vol-
cans de boue et de sources bouil-
lantes dans le désert du Colorado. 193
Ghatin : présence de l'iode dans les
sources, 3; cuivre, 31; présence
de riode dans les sources sulfu-
reuses du Wurtemberg » 109
Chaudron : procédé de cuvelage . . 250
Cbavannes : source d'une moraine
à Lausanne 56
Ghoffat : sources tliermales du Por-
tugal 186
Coquand : géologie de la Charente,
204; formation du gypse en Toscane,
288; géologie de la Charente, 311;
sources salées d'Algérie, 69 et. . 104
Cordier : refroidissement du globe,
210 ; opinion de l'abbé Nollet sur les
volcans, 213 ; découvertes de vol-
cans en Asie 215
Coriolis : porosité des gi*è:f 6
Cossa : fluosilicate de potasse à Vul-
cano, 9; tballium à Vulcano. . . 17
GotU : sources de Carlsbad 285
Cox (M. E. T.) 93
Credner : eau phréatique de Leipzig. 37
Guvier : r61e des sources sur le grou-
pement des populations 93
Gzyskowski : eaux du trias dans le
Gard 265
Damour : acide silicique, 11; eau
silicatée des geysers d'Islande. . 64
Dana : waterplain, 19; eaux phréati-
ques des lies madréporiques, 57 ;
cavenies de l'Indiana et du Ken-
tucky, 366 ; eaux souterraines des
cavernes du Kentucky et de l'In-
diana (ÉUts-Unis), 366 et 386
Danville : sources du Jourdain. . • 110
D'Archiac : études sur le départe-
ment de l'Aisne, 197 ; sources ther-
males des Gorbiërcs 135
Darcy : perméabilité des roches, 61 ;
force d'ascension de l'eau de Passy. 146
Daubeny 187
Daubrée : eaux phréatiques, 21 ; ab-
sorption de cours d'eau et sources
abondantes dans le Sundgau, 76;
substances minérales, 90 et 386;
description géologique du Bas-
Rhin, 80; origine de la présence
du potassium dans les eaux de
tout gem*e, 119 ; température de
la source de Soultz-les-Bains . . . 170
Davy : cause des volcans 211
Dechen (von) : sources des bords
du Rhin 116
Degousée: traité de sondage, 164;
guide du sondeur, 164 et 169;
sondage de Venise, 168 ; sondage
en Algérie, 181 ; profil donnant la
disposition de puits forés entre Ta-
melabt et Biskra . i . . . » . . 182
S88
TABLE ALPHABÉTIQUE
Delafond : le Puley, la Latvre, leur
débit 144
Delaunaj : théorie des puits arté-
siens, 152 4 158
Dclesse : eau de carrière de diverses
roches, 6; nappe d'infiltration, 19;
cartes hydrologiques de Paris et
de Seine-et-Oisc, *il ; cartes hydro-
logiques de la Seine et de Seine-
et-Marne, 62 et 81 ; explosion d'a-
cide carbonique à Mocbebelle. . • 113
Descartes : température du globe,
211 ; principes de la philosophie,
218 ; origine des fontaines, 217 ;
échaufl'ement des eaux souterrai-
nes, 154; conception sur la chaleur
du globe 226
Des Gloizeaux : quantité d'eau rejetée
par le Grand-Geyser, 390; mercure
dans les eaux, 32 ; stilbite à Olette,
28; eau silicatée du Geyser d'Is-
lande, 64 ; dépôt contemporain d'un
silicate de fer et de manganèse à
Kersten, 112; obsenations sur
les geysers, 205; éruptions des
geysera 206
Desuoyers : recherches sur les ca-
vernes, 290 ; faune quaternaire . . 502
Desor : source du Creux-du-Yent, 95;
les emposieux de la vallée des
Ponts, 345 ; coupe hypothétique de
la vallée des Ponls, 348; liaison
intime entre les marais et les sour-
ces du Jura suisse, 349; tempé-
rature de la source du Creux-du-
Vent 432
Desvaux (général) : exécution de son-
dages 181
Devaux 344
Deville (Sainte-Claire) : fluor dans les
vapeurs volcaniques 9
Dieulaiait : sources du Yar et des
Alpes-Maritimes, 245 et 246 ; sour-
ces salines des Alpes françaises,
103 ; origine du bore 111
Dolomieu : eau de carrière du silex,
4; observation sur le volcan de
boue, au nord de Girgenti, 383;
siège de l'action volcanique . . . 110
Domeyko : catégorie de solfatares au
Chili, 415 ; vue d'une solfatare éten-
due, 415 ; observations sur la sol-
fatare de Cerro-Azul, 417; coupe
transversale d'une solfatare, 417;
formation du kaolin au Chili ... 70
D'Orbigny : recherches sur les ca-
vernes 290
Dormoy : torrent d'Anzin 88
Draparnaud 161
Dressel : sources thermales de Co-
lombie 2(K
Drouot : sources de Bourbonne-les-
Bains, 251 à 254; notice sur les
gites de houille de Saône-et-Loire. 264
Dru : exécution du puits artésien de
la Butte-auz-Cailles (Paris), 209;
coupe des environs de Kislovodsk
(Caucase), 229; coupe prise à Gi-
leznowodsk, 27 et 276; eaux mi-
nérales du Caucase 276
Dubocq : voyage à Touggourt; son
initiative pour les forages artésiens
dès 1853; rapport sur le Sahara
oriental, 172 et 183
Dubois de Montpeireux : relation
des sources et des cavernes, en
Crimée 561
Dujardin : puits forés de Tours. . 159
Dumas (Êmilien) : géologie du Gard,
277 ; origine du mot awn . . . 21»7
Dumas (J.-B.): efllorescences gyp-
seuses à Aix-les-Bains 69
Dumoni (Gustave) : eatix phréatiques
de Liège 51
Dupont : explication de la carte géo-
logique de Diiiaut, 343 ; étude du
mouvement de nappes d'eau sou-
terraines 59
Duporcq : eaux de la craie blanche
au-dessus du terrain houiller. . . 219
Durand-Fardcl : opinion des philo-
sophes anciens sur l'origine du
calorique des eaux 153
Durocher : eau de carrière de di-
verses roches, 6; température des
sources aux Feroô, 432; sulfure de
sodium, son origine 94
Dunal : travaux exécutés au lac de
Monte - Rotonde , 404; coupe du
terrain des softionis près du vil-
lage de Monte Rotondo 405
EbeUnen : présence du chrome so-
luble dans un minerai de fer de
la Haute-Saône 135
Ebn Khaldoun : écrivain arabe. . . 179
Eglcston : 33 ; seiT)entine 98
Egyptiens : ont fait des puits arté-
siens 152
Eichwald : cavités dans les calcaires
et les dolomies de l'Ile d'Oesel . . 350
Elie de Beaumont : cours d'eau sou-
terrain delà Côte-d'Or, 233 ; absorp-
lion de matières gazeuses par les
DES AUTEURS.
289
silicates en fusion 212
Ëinpédocle : origine du calorique
des eaux 153
Evrard : torrent d'Anzin, 88; eaux
de la craie blanche au-dessus du
terrain houiUer 217
Fabas : son opinion sur la puissance
absorbante des montagnes. . . . 154
Fabre : failles dans les causses de
laLoière 142
Febling : matières fixes des puits de
Stuttgart 81
Felice Perette (pape) : aqueduc. . 108
FeUenberg : strontiane de Louèche. 18
Ferray : les pertes de Tlton, 333;
cavernes entre la vallée de l'Eure
et celle de l'iton 336
Filhol : acide sulfurique au Japon, 7 ;
acide chlorhydrique au Japon, 8;
sources chlorurées avec sulfure,
41 ; analyse de la source de Kous-
sutz au Japon, 49 ; source silicatée
de Saint-Sauveur, 65 ; eaux sulfu-
rées, leur origine 93
Flatters : entonnoirs dans le Sahara,
292 82
Fontan : sulfure de sodium dans les
Pyrénées, 6 ; sulfuraires 94
Forbes : amas d'eau voisins des gey-
sers en Islande, 109 eL 187
Fouqué : cratère-lac de Fayal, 96;
absence de sources à Santorin, 104 ;
régime des eaux du Cantal, 187 ;
études sur les régions gaieuses des
Apennins, 380; association de gaz
aux environs de Porelta, 386; re-
marques sur les cônes de bouc,
387 ; opinion surles volcans boueux,
388; sources thermales de l'Ile San
Miguel aux Açores, 307 ; éruption de
l'Etna en 1865, 413 et 3 ; fluor dans
les vapeurs volcaniques, 9; sul-
fate d'alumine aux Açores, 27 ; dé-
composition da chlorure de sodium
à très haute température, 119;
gaz combustible à Santorin, 213;
tremblement de terre linéaire de
l'Andalousie 224
Foumel : sources de Guelina, 177 ;
sondage de Biskra, 180; rùle des
sondages algériens, 180; arrivée
de l'acide carbonique dans les ga-
leries des mines, 114; environs
de Lons-le-Saulnier, 305; sur les
efrondi*euients 316
Fraas : sources de l'Âlpe du Wur-
temberg, 243; sondage de Berg et
de Cannstadt, eaux phi^éatiques de
Stuttgart, 141; coupe prise à
Stuttgart 142
Francios (docteur) : sources de Gosta-
Rica 194
François ; atterrissements rendus
imperméables 185
Fremy : eaux sulfurées, leur origine. 93
Frésénios : baryum à Ems, 17;
strontiane à Yerriès, 18; cobalt,
à Hambourg, 29 ; cuivre, 31 ; do-
sage de l'ammoniaque à Traoen-
stein 4
Friedel : altération des silex. ... 112
Fuchs : eaux du calcaire portlandien . 230
Garnier (Cb.) : eaux phréatiques ren-
contrées à Paris dans les fonda-
tions de l'Opéra, 63 ; traité du ton-
deur 264
Garrigou : sulfure de sodium dans
les Pyrénées, 6; mercm*e, 32;
acide silicique des som*ces de Ba-
gnères de Luchon 65
Gaulois (les) : source de Gergovia. . 187
Gautier (Paul) : sources de Qermont
(coupes et vues), 99 à 103
Gay-Lussac : impossibilité de l'infil-
tration de l'eau dans des fissures
ouvertes 214
Geikie : Water Level 19
Genreau : sources et roches ophiti-
ques des Pyrénées, 105 (coupe et
plan) ; conditions géologiques dans
lesquelles jaillissent les sources
des Eaux Chaudes, 174; sources de
Gautercts, 184 (figure) 185
Gérard : voyage en Islande 391
Germain : antiquité de l'exploitation
des eaux de Nauhcim 375
Gervais 161
Gilbert 428
Giordano : nappe phréatique de
Loano (figure), 46; eaux phréati-
ques de la plaine de la Lombardie,
48 à 53; nappe supei*posée à la
Panchiua à Palerme, 74; sources
de la Campagne romaine, 105;
source thermale de Sclafani
(coupe); sommes qui alimentent
Palerme (coupe), 124 et 125; sour-
ces de Longi et d'Alcara (coupe),
125 ; situation de la source de (}uo-
quadraxiu (Sardaigne), 265; si-
tuation de la soui*ce de Su-Nannau
(Sardaigne), 265 ; rôle des cavernes
Il — 19
S90
TABLE ALPHABÉTIQUE
en Italie, 354; groUe de Mouni-
manau, 358 ; situation de la source
souterraine de Cadimare, 360;
situation de la source et de la
grotte de Doums-NoTas, 362; tem-
pérature de b partie centrale du
montCenis 158
GoetU : chrome à CarUbad 29
Gorceix : études sur les régions ga-
zeuses des Apennins, 380, 109 ;
phénomènes éclairant la théorie
des geysers, 207; éruptions de
boue fluide à Nysiros 214
Gotll : présence de Tor dans les
eaux de GieshubI et de Garishad. . 33
Goulier (colonel) : sources de Gorze
en rapport avec une faille (plan et
coupe) ,110; disposition géologique
et origine des sources de Gorze,
111 à 117; conditions qui ont dé-
terminé le jaillissement des sour-
ces de Gorze lli
Gouvenain (de) : fluor à Bourbon-
TArchambault, 9; cobalt à Yichy,
29; plomb 32
Graham : présence du phosphora
dans les eaux artésiennes de Lon-
dres 9
Gras : description géologique du dé-
partement de Yaucluse 319
Green (W.-L.) : études sur les volcans
hawaïens 211
Grûuer : schistes ardoislers de la
Loire 369
Guettard : entonnoirs ou bétoires de
riton, 335; pertes de l'Iton, 334;
sel gemme de Château-Salins. . . 101
Guilio Grablowitz : flux et reflux si-
gnalé dans les eaux de mines des
puits de Dux 148
GuiUebot de Nervillc : paracltses de
la Côte-d'Or 143
Guillier : nappe d'eau des sables cé-
nomaniens 66
Gilmbel : nature du sous-sol de Mu-
nich, 33, plan des eaux phréati-
ques de Munich, 35; sources des
teirains quaternaires près Mu-
nich (figure), 71 et 72 ; eaux du
trias de la Franconie, 256 ; dispo-
sition généi-ale des sources ther*
maies d'Ems, 268; noms donnés
aux Yolcans de boue, 388 ; tempé-
rature des som*ces, 432; sources
gazeuses du Fichtelgebirgc . . 115
Gomprecht 192
Guyerdet : niveaux d'eau aux envi-
rans de Bemay 204
Hagea : construction des digues au-
tour des polders Ci
Hantke : production d*une crevasse. 151
Harkness : notions sur les diaclases
d'Islande, 135; son opinion sur les
diaclases 139
llaton de la Goupillière : théorie
des puits artésiens, 156; traité
d'exploitation des mines 162
Uaughton : notions sur les diaclases. 135
Hauriau : leurs hydrauliques. . . 162
ilayden : description du Grotte Gey-
ser, 395; Hud springs à Crater
Hills (flgure), 18 ; cratère du Geyser
Bee-hive (figure), 14; terrasses cal-
caires produites par le Grotte Gey-
ser (figure), 25; activité volcani-
que en Californie 192
Ueim (Albert) : com^bure anticlinale
d'où jaillissent les sources ther-
males de Baden en Argovie (figure),
68; coupe de la Lagern, 169; profil
longitudinal de la Limmat. ... 169
Henry (Ossian) : sources chlorurées
magnésiques de Rennes-les-Bains,
44; souixe sulfurée à Barèges,
48 ; analyse de la source du Pavil-
lon à Gontrexéville, 53; eaux sul-
furées, leur origine 93
Hérault : sources sulfatée magné-
sienne de Cruzy 123
llervé-Mangon : variations des puits
de Passy et de Grenelle 148
Ueymann : niveaux des eaux phréa-
tiques à Bonn 29
HochsteUer (von) : 286 et 287: coupe
de Carlsbad, 288 ; faits remarqua-
bles concernant la Nouvelle-Zé-
lande, 396; geyser de ^Yaîkite,
figure, 397; source chaude de Papa-
Kohatu, 207; études sur la ^*ouveUe-
Zélande 208
Hoffmann : gypse et anhydrite, 69 et 118
Uogai'd : Géologie des Tosges. . . . 307
llopkins : sources en rapport avec
des faiUes dans le Derbyshlre, 120 ;
importance des faiUes 142
Huet : température du puits de Gre-
neUe 158
Hull : réservoir d'eau du drifl en
Irlande, 74; sources de l'arène
granitique d'Irlande, 92; sources
de Pallas-HiU, comté de Limerick,
109 ; sources des environs de Pres-
cot, 120; sommes du calcaire car^
DES AUTEURS.
291
bonifére en Irlande, 128; mémoire
snr les sources du new-red-sand-
stone et du terrain pcrmien en
Angleterre, 261; quantité d*eau
fournie par les puits à Manchester
et à Salford en 1863, 262; géologie
des environs de Prescot, 263;
coupe monti*ant la disposition des
eaux souterraines de Belfort, 263;
cavernes d'Irlande, 351; section
près de Cuilcagh 352
Humboldt : état du Carguairazo de-
puis son écroulement (figure), 303 ;
variation de gaz des volcans de
boue de Carthagène, 386; Goto-
paxi, 468; excès de température
dans le centre de l'Europe, 427;
causes des difTérences de tempé-
rature, 428; absorption de ma-
tières gazeuses par les silicates
en fusion, 212; centre d'activité
volcanicpie , localités signalées
comme centres d'activité volca-
nique 215
Ischer 350
Islandais : noms qu'ils donnent aux
sources bouillantes 396
Jaccard (docteur) : travaux sur le
canton de Neuchàtel, 345 ; dispo-
sition des principales sources du
bassin de l'Areuse, 346; lac de
Cbaillexon 349
Jacquot : source de Gorze, 112;
sources de Toolithe dans la Lor-
raine allemande, 248 et 250; poin-
tement crétacé 166
Jervis : eaux minérales d'Italie, 10;
plan des étuves de Tritoli el de
Néron 140
Jokely 188
Josèphe : mention de la source de
Dan 109
Judd : sources de l'oolithe dans le
Rutland (coupe). 124
Jukes : notions sur les diaclases» * 133
Jus : puits forés algériens ; poissons
et mollusques qu'ils rejettent, 160;
carte des forages de la province
de Gonslantine, 178; sondages en
Algérie, 181 ; nombre de sondages
du Sahara 183
Kane : acide sulfurique libre en Ir-
lande ..... 7
Température du globe 211
Karrer : eaux phréatiques de Vienne,
38 ; source de Rohrbach im Graben
(coupe) , 1 19-1 26 ; sources de Vienne
(Autriche), 257 ; vue de la vallée
de Stixenstein, 258; cartç mon-
trant les conditions dans lesquelles
sort la source de Kaiserbrunnen,
258; coupe montrant les eaux
phréatiques qui alimentent la
source de Kaiserbninnen. . . . 259
Keferstein : association des sources
thermales aux volcans 181
Keller : cuivre 31
Kerckhof (van) : antimoine 30
Kersten : dépôt contemporain d'un
silicate de fer et de manganèse. . 112
Kind : création du puits de Passy,
208; procédé de cuvelage 250
Kirchhoff : rubidium à Greutznach. 17
Kjenilf : imperméabilité des roches
en Norvège 8
Klônne : flux et reflux signalé dans
les eaux des puits de mines de Dux. 148
Koch : 268 ; coupe de la cuvette
d'Ems 269
Kriz Hai*tin 362
Kutzing : conferves 94
Laach : strontiane dans quinze som>
ces 122
Ucépède 166
La (bndamine : instabilité du sol à
réquateur 222
Lagrange 148
Lamairesse : études géologiques sur
les monts Jura 304
Lapeyruque : com*s d'eau souterrains. 335
Laplace : échauffement des eaux
souterraines, 154 ; température du
globe 211
Larderel : carte des lagonis boraci-
fères 399
Lartet: sources du Petit-Jourdain,
109; découverte de couteaux de
silex à la source de Nahr^el-Keb,
365; nombreuses sources therma^
les des bords de la mer Morte, 1 76 ;
(figure) vue des falaises du rivage
oriental de la mer Morte, 190;
(figure) plan des falaises du rivage
de la mer Moite. . « 191
Laspeyres i présence de chlorures
au tunnel de Norheim, 107 ; pré-
sence du brome et de l'iode dans
le mélaphyre du tunnel de Norheim,
109; présence de la lithine dans
S92
TABLE ALPHABÉTIQUE
120; 01 y de de rubidium, 121;
oxyde de cœsium dans le méla-
phyre de Norheim, 121; quantité
de cuivre du mélaphyre de Nor-
heim 134
Laur : documents sur le sondage
de Montrond, 360; coupe du son-
dage de Hontrond, 300: sondage de
Hontrond (figure), 371 ; mécanisme
des éruptions de Honrond, 372;
sondage de Montrond, jaillissement
observé en février 1883, 373 et . 194
Laurent (Ch.) : puits forés des vallées
de la Seine, 164; exécution du
puits artésien de la Chiipolle &
Paris. 209
Lawrence Smith : source carbonatéc
sodique de Kukurtlus 59
Le Ghalelier : mines d'anthracite de
la Mayenne, sources sulfatées alu-
mineuse?, 50; analyse d'eaux. . . 99
Le Conte 394
Lecoq (Henri) : allure occulte des
sources qui alimentent le lac du
Bouchet (Haute-Loire), 06; sour-
ces du Puy-de-Dôme, 08, 102 à 104;
eaux minérales de l'Auvergne, 186 ;
sources dans le Puy-de-Dôme, 272 ;
silice aux bains du Hont-Dore. • . 12
Lefort : gisement des sources ther-
males de la Nièvre en rapport avec
des failles, 254; fluor à Néris, 0;
acide sulfurique au Popocatepelt, 7 ;
acide silicique au Hont-Dore, 11 ;
titane, 30 ; sources chlorhydriquées
de l'Etna, de Vulcano, du Vésuve,
46 ; acide chlorhydrique recueilli
au Popocatepelt, 47; sources sili-
catées de Plombières 64
Lemoine : débit de la source de Ce-
riUy 151
Lequeutre 314
Letourneur ICI
Leschenaut : acide chlorhydrique à
Java 8
Leymerie : conditions des sources
des environs de Toulouse, 84 ; des-
cription géologique de l'Aube, 199 ;
vue de Salies, 278; études géolo-
giques sur le dép. de l'Aube. . . 308
Liebig : gaz inflammable à Aix-la-
Chapelle, 15; cuivre dans les eaux
minérales, 31; origine de l'acide
carbonique 113
Liveraidge : chlorure de calcium
dans les lies Fidji, 19; sources
bouillantes de Savu-Savu 45
le mélaphyre du tunnel de Norheim,
Longuemar (de) : fontaine de Son
et autres aux environs de Louduu;
(coupe), 110 et 111; puits notam-
ment sur la rive gauche du Gain
(coupe) , 204 ; géologie de la Vienne. 294
liOry : plan de la faille de Sassenage
117; situation géologique de It
source de Sassenage, 118; descrip-
tion du Dauphiné, 315; sources
sortant de failles dans le Driancon-
nais 175
Lolhian Bell : rochage 212
Lucas : étude sur le régime des eaux
d'Angleterre, 212 et 213
Ludwig : coupe transversale à travers
les sprudels salés de Nauheim,
374 et 375
Luynes (duc de) : ressemblance de la
source de Nahr-el-Keb avec la fon-
taine de Vaucluse, 365; sources
sortant de grottes, 366 ; failles et
sources thermales 176
Madrid d'Avila (de) : i^le des caver-
nes en Espagne 354
Maillard : soui*ces thermales de la
Réunion 200
Mallet (Robert) : présence du potas-
sium dans l'eau de mer, 16; iné-
gale distribution des tremble-
ments de terre 223
Handeslohe (comte de) : sources de
l'Alpe du Wurtemberg, 126 et. . . 429
Marchand (Eug.) : présence du sélé-
nium dans les eaux potables. . . 7
Marcou : soufrière de la Guadeloupe. 200
Marigiiy (de) : chloriirps dc^ b^ins
de la Reine 40
Mariotte : son opinion sur les sources. 2
Natheron : études géologiques sur
le bassin de Fuveau 205
Hazade (de) : titane, 30 ; molybdène
à Ncyrac, 33 ; tongstène à Neyrac. 33
Hediicott : jets d'eau bouillaote du
volcan de nie Ramri 150
Meneghini : influence de la pression
barométrique sur le débit des
sources gazeuses du Stromboli. . 149
Mercali : carte de l'Ile d'Ischia
(figure) 197
Meugy : carte géologique des envi-
rons de Rcthel, 198 ; géologie des
Ardcnnes 345
Meunier (Stanislas) : cause des explo-
sions volcaniques et des tremble-
ments de terre 214
DES AUTEURS.
293
Meurdra : source du Havre, 20 1 ;
variations du débit des eaux du
Havre 146
Uiteus : origine du calorique des
eaux] 153
Mitscherlicb : formation du sulfate
de magnésie, 99 ; présence du ba-
ryum dans divers feldspaths. . 121
Moitessier: carbonate de magnésie,
27 ; cobalt de La Malou, 29 ; source
carbonatée magnésique de Vont-
mojoo, 62; source magnésienne
de Montmajou 124
Mojaisovics : caractères des eaux
fournies par des cavernes, 362;
géologie du Hartx 362
Monnet : description minéralogîque
de la France 101
Montagne : conferves 94
Montgomérie (colonel) : découverte
de sources chaudes au Tbibet. . . 397
MonticeUi : panacbe du Vésuve . . . 410
Morin (Pyrame) : gaz inflammable à
Aix-la-Chapelle 15
Mortimer (Robert) : craie du York-
shire (coupe) 214
Moreno : cérium 31
Mouchketoff : faux volcans en Asie ;
215 ; analyses des sources silicatées
du Turkestan russe 66
Mousson (Albert) : sources de Baden
en Argovie 169
Mulot : sondages artésiens, 207;
coupe du puits de Grenelle (figure) ,
209 et 210
Nurchison : eaux des alluvions auri-
fères de l'Oural. 41
Nicklès : présence du fluor dans di-
verses sources 9
Mivoit : carte géologique de Rethel. 198
Nœggerath : présence du zinc dans
les eaux, 30; causes de l'intermit-
tence des sources 149
NoUet (abbé) : infiltration de l'eau
dans les volcans 212
Ochsenius (D* Garl) : origine du ci-
nabre . . 32
Obry : torrent d'Anzin 88
Omalius (d') : absorption de matières
gazeuses par les silicates en fusion . 212
Paiissy : son opinion sur les sources. 1
Pallas : éruption de volcans de boue
en 1794 385
Paramelle (abbé) : l'art de découvrir
les sources, 95; faits relatifs aux
sources du Lot 333
PaiTan : montagne de Combalou
(coupe) 301
Paulus : eaux du trias en Wurtem-
berg ; Berg et Gannstadt, 255 à. . 256
Pausanias : mention du fleuve Ana-
volo 363
Payen : composition de l'eau du puits
de Grenelle, 86; origine du bore. 111
Peale (A.-G.) : monographie sur les
sources chaudes du Wyoming, 393 ;
observations sur les geysei^s. . . 208
Pearson : azote dans la source de
fiuxton 3
Péligot : source silicatée, 64; com-
position de l'eau de Grenelle, 85 ;
acide carbonique des sources. . 118
Pérou : noms des sources en Algé-
rie, 191 ; observations sur la Cham-
pagne 103
Perrault : son opinion sur les sour-
ces 1
Perrey (Alexis] : marées intérieures
du globe 210
Phillips (Arthui*) : source thermale
rencontrée dans la mine de Huel-
Seton 178
Pisani : découverte du Csessium
dans le poUux 121
Pissis (Aimé) : carte géologique du
Chili, 419; kaolin au Chili, 70;
volcans de ChiUan (figure) .... 202
Pline : éruptions de volcans ; salse
de Sassuolo 380
Poggiale : cobalt à Orezza, 29 ; ana-
lyse de l'eau d'Orezza ((]orse). . 62
Pommier : glucinium 31
Poulett Scrope : ouvrage sur les
volcans 409
Pouyanne : sources d'Algérie, 160;
sondages dans le lit de l'Harrach,
169; carte de la Basse Mitidja,
170 ; faille d'où sort la source ther-
male d'Aîn-Mouissy 185
Prestvvich: degré de perméabilité
de la craie, 15; ground spring,
19 ; perméabilité du gravier de
Londres, 43 ; alimentation de Lon-
dres en eau, 43 à 45 ; sol imper-
méable des environs de Londres, 44;
sources des environs de Londres,
85 ; sources de la craie de TOxford-
shire et du Whitshire, 215 ; grandes
souixes de l'oolithe en diverses
pallies de l'Angleterre, 246 à. . . 247
Prony : source saline de Balaruc. . 108
994
TABLE ALPHABÉTIQUE
Quenstedt : sources des environs
d'Urach \U
Quintus Marcius : préteur qui con-
duisit & Rome l'eau Marcia. ... 554
Raimondi : lithine dans les sources
du Pérou, 17 ; sources chlorurées
du Pérou 44; eaux salines des
environs de Lima 81
Rath (de) : remarques sur les sour-
ces de Steamboat, 194; éruptions
geysériennes de Steamboat. . . . 208
Raulin : nappes d'eau des dunes de
Gascogne, 53; sources de la Pui-
saye, géologie de l'Yonne, 86;
statistique géologique de l'Yonne,
200 et S93
Reich : documents fournis par les
mines de la Saxe 157
Rémusat (Abel de) : découverte de
volcans en Asie 215
Renevier : épanchement de la source
thermale de Lavey dans les ébou-
les; plan et coupe, 58; calcaire
urgonien à Bellegarde, 309; col-
line de Ghamblon (figure). ... 167
Reuss : géologie des environs de
Teplitz 98
Rhiem : eaux phréatiques de Nu-
remberg 37
Riche : arsenic des eaux de la Bour-
boule, 10; chlorure de lithium à
la Bourboule 17
Rigaud : sources de Bourbonne-les-
Bains. 251 254
Robert (Eugène) : sources d'Islande. 302
Roche : coupe d'un entonnoir aqui-
fère dans le Sahara, 293 et. . . . 82
Rochet d'Héricourt : source d'Oiram-
Melle, 199; abondance des sources
chaudes dans la contrée du Dana-
kil, 199; sources du Choa 200
Rogers (William) : warm springs de
la montagne de Little North (coupe) ,
170; sources thermales de Wilson
(coupe) 171
Rolland (G.) : puits forés de l'Algérie,
160 et 32
Romains (les) : source qu'ils ont
captée à Gorze pour alimenter
Metz, 114; sources utilisées à Dax,
128; travaux qu'ils ont exécutés
sur les sources froides, 201 ; cap-
tage de la source de la Traconade,
310; antiquité de l'exploitation
des eaux de Nauheim, 375; exploi-
tation des sources salées de Mont-
morot, 102 ; eaux thermales utili-
sées à Pouzzoles 195
Rossi : changements de niveau dans
les eaux des puits en Italie et en
Sicile 151
Rouelle : opinion sur le feu souter-
rain 154
Roux : puits ai*tésien de Rochefort,
255; analyse du puits artésien de
Rochefort, 51; température de
l'eau de Rochefort 160
Rouville (de) : caractères des cal-
caires de l'Hérault 514
Rutot : sources des environs de
Bruxelles, 85; puits artésiens de
la vallée de la Senne (diagramme). 222
Saii^on : étude sur le val d'Orléans. 336
Sainte-Glaire Deville (Gh.) : dégage-
ment de gaz du lac Palici, 379;
ralses de Macaluba, 383 ; hydrogène
dans les soffionis de la Toscane. . 3
Salbach : alimentation en eau de Mu-
nich 33
Sandberger : eaux du trias de Fran-
conie, 256 ; conditions géologiques
dans lesquelles jaillissent les sour-
ces thermales de Bade 183
Saussuro : observations sur l'Orbe,
350 et 154
Sauvage : poissons, crustacés et mol-
lusques vivants rejetés par les
puits artésiens, 161 ; études sur le
dessèchement du lac Gopaîs, 27;
formation de sulfate de fer dans
les Ardennes 99
Scacchi -. fluor au Vésuve, 9; potas-
sium, 16 ; sulfate de magnésie au
Vésuve, 27 ; stalactite alumineuse
au Vésuve; dépôts au Vésuve de
sulfate de chaux et d'alun. ... 99
Schardt : élévation de température
de sources de la colline de Gham-
blon 167
Schlaginweit : études sur les lignes
isothermes 431
Schlœsing : dissolution des cai*bo-
nates, 83 ; formation du carbonate
de soude 119
Schlûter : couches aquifères entre
Paderbom et Dribourg (figure),
223 et * . 224
Schmidt (Garl) : dépôts siliceux du
Kamtchatka 12
Schradcr : cirque de Gotatuero. . . 158
Schulten : solubilité des silicates. . 111
Schweinfurth : culture de l'oasis de
DES AUTEURS.
295
Thébes 186
Sedg^ick : diaclases 153
Seelheim : construction des digues
en Hollande 61
Séuèque : son opinion sur le mode
de circulation des eaux, 139; ori-
gine du calorique des eaux. . . 153
Siegen : disposition des sources de
la Syrie (plan et coupe), p. 242 et 243
Sigwart : schistes iodiféres du Wur-
temberg 109
Silvestri (0.) : éruption de la salse de
J>aterno à la suite d'un tremble-
ment de terre, 378; salse de Pa-
terno, 378; éruption de gaz à
Patemo 386
Simon : sources de l'oolithe entre
Aumetz et Hayange (carte et
coupe), 230 à 242
Sixte V; aqueduc 106
Smith (Lawrence) : chlorure de cal-
cium à CauquenèS; 19; sources
de Gauquenès, 44; source carbo-
natée sodique de Kukurtlus.. . 59
Smyth-Liman; recherches sur les
sources de nie de Yesso 198
Spallanzani : description de la salse
de Sassuolo, 380; voyage à Sas-
suolo 381
Stapff: percement du massif du
Saint-Gothard, 273 ; profil géologi-
que du Saint-Gothard, 273 ; éma-
nations d'hydrogène sulfuré du
Saint-Gothard, 5 et 94 ; faille du
Saint-Gothard, 145; infiltrations
thermales du Saint-Gothard.. . . 158
Sterry-Hunt; acide sulfurique libre
au Canada, 7 ; sources sûres si-
gnalées au Canada 49
Struve : cuivre, 31 ; fabrication d'eau
minérale, 98; présence des chlo-
rures dans les roches volcaniques
de la Bohême, 107; strontiane
dans diverses roches éruptives. . 122
Studer: géologie de la Suisse. ... 97
Stur : nappes aquifères des environs
de Furstenfeld 85
Suess : puits de Vienne, 38 ; sources
des environs de Vienne, 257 ;
groupe de sources thermales au
Sud-Ouest de Vienne 260
Sutro : tunnel d'écoulement du filon
de Comstock 3
Szabo : captage dans la nappe phréa-
tique 38
Tard y : sources abondantes des Dom-
bes, 76; composition du sol à Bel-
legarde . .' 309
Tasche : som*ces de la Vétéravie. . 100
Tchihatchef : sources de l'Asie Mi-
neure 189
Thénard : arsenic à la Bourboule. 9
Thilorier : température des eaux sou-
terraines 154
Thom : filtration artificielle. ... 61
Thoulet : eau de carrière du basalte
et du calcaire
Thurmann : diaclases du Jura. . . 137
Tissot : sondages du Tell 181
Tombeck : sources du bassin de la
Seine 103
Topley : sources du sud de l'Angle-
terre 215
Tomebohm : nature aquifère des
Osar 75
Tournaire : sources de Vourzac. . . 06
Trautschold : eaux souterraines aux
environs de Moscou 40
Tromsdorf : débit d'acide carbonique
à Kaiser Franzenbad 118
Truchot : présence de la lithine en
Auvergne 16
Van-Ertbom : nappe d'eau des du-
nes de Hollande, 54; fissures
aquifères de la craie blanche en
Belgique 219
Valonne : sources chlorurées avec
sulfates 41
Vauquelin : acide sulfurique libre
dans les eaux, 7; acide chlorhy-
drique au Puy de Sarcouy. ... 100
Vauvert de Méan : cônes boueux de
Carthagène 387
Verbeek : quantité de matériaux re-
jetés par le Krakatau 415
Vélain : dépôts de silice de l'Ile Saint-
Paul, 13; formation d'argile à
l'Ile Saint-Paul, 70; sources de
Saint-Honoré-les-Bains, 178 ; sour-
ces thermales de l'Ile Samt-Paul,
(figure) 203 et 204
Vemeuil(de) : éruptions d'eaux boueu-
ses au Caucase 384
Verstraeten : impennéabilité de l'ar-
gile, 8 ; mouvement de l'eau dans
les roches perméables, 16; nappe
liquide, 10; eaux phréatiques de
Bruxelles, 20, leur coupe transver-
sale, 20 ; eaux douces et eaux ma-
rines dans les dunes d'Ostende,
55; sources des environs de
Bruxelles, 85; couches aquifères
396
TABLE ALPIIiBËTIQUE DES AUTEURS.
de la Belgique du Nord au Sud. 166
Yéiian : études géologiques dans le
Jura, 152 et 304
Ville (Ludovic) : eaux jaillissantes du
Roussillon, 165; eaux jaillissantes
du Hodna, 174 ; eaux jaillissantes du
Zab, 175 ; étude géologique des bas-
sins artésiens de la province de
Constantine, 181; notice sur les
provinces d'Alger et d'Oran, 289 ;
exploration géologique du Béni-
Mzab et du Sahara, 36 i; source
de Nilianah 177
Villeneuve (de) : géologie de la Pro-
vence, 316; soiu*ce sous -marine
de Cassis 318
Villot : régime des eaux aux envi-
rons de Fuveau 264
Yirlet d'Aoust : géologie de la Morée. 302
Walchner : forage de RottsonÛls, 250 ;
arsenic dans les sources, 9; sour^
ces de Gute-Brunne 183
Wamsdorfi (von) : sources de Carls-
bad 285
Wemer : origine des filons métalli-
fères 143
Whealer : failles du Colorado, 138 et 20
Whitney : failles du Wisconsin . . . 156
>Yhymper : ascension du Chimbo-
razo 411
Will : antimoine à Rippoldsau, 30;
plomb dans les eaux 31
\Yilm : source carbonatée calcique à
Aix en Savoie 60
\Yilting : son opinion sm* la puis-
sance absorbante des montagnes. 154
Woehier : solubilité des silicates. . 111
Wolf (Th.) : vue du Cotopaxi, 408 ;
hauteur du panache du Cotopaxi
en 1877 410
WoUaston : découverte du potassium
dans la mei* 16
Zépharowich : baryte cristallisée i
Cahrsbad 18
TABLE DES MATIÈRES
DU DEUXIÈME VOLUME
LIVRE TROISIEME
COMPOSITION DES EAUX SOUTERRAINES
PREMIÈRE PARTIE
NATURE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX
SOUTERRAINES OU DÉPOSÉES CHIMIQUEMENT PAR ELLES
Chapithe cniqdb. — ÉnoMéiUTioiis des sdbstahcbs dissoutes dans les
EAUX SODTEUAINES OU OéPOSÉES CHIMIQUBIIBHT PAB ELLES 3
DEUXIÈME PARTIE
CLASSIFICATION DES BAUX SOUTERRAINES
Chapitre l". — CLASSiFiCàTiON des eaux souterraines 38
§i*'. — Sources chlorurées sodiqubs 38
Chlorurées sodiques proprement dites S8
Chlorurées sodiques ayec chlorures 59
298 TABLE DES MATIÈRES.
Chlorurées sodiques avec sulfures 41
Chlorurées sodiques avec sulfates 41
Chlorurées sodiques avec carbonates 45
§ 2. — Sources chlobukAbs magrAsiques 4i
§ 3. — Sources chix>rdrée8 calciques 47
Chapitre II. — Sources chlorhtdriquées 46
Chapitre III. — Sources sulfurées 48
Chapitre IV. — Sources sulfuriquées 49
Chapitre V. — Sources sulfatées 50
§i*^— Sulfatées SODIQUES 50
§ 2. — Sulfatées cALaouEs 51
§ 3. — Sulfatées magnésiques 53
§ 4. — Sulfatées alumuibuses 55
§ 5. — Sulfatées ferreuses et féeriques 55
§ 6. — Sulfatées complexes 56
Chapitre VI. — Sources carbonatées 57
§1". ^ Carbo!<atée8 sodiques 57
§ 2. — carb05atées caluques 59
§ 3. — CaRBONATÉBS FEERIQUES , . . . 61
§ 4. — Garbonatées magnésiques 92
§ 5. — Garronatées complexes 63
Chapitre VII. — Sources silicatéks 64
TROISIÈME PARTIE
RfiCTION DES EAUX SOUTERRAINES SUR LES MATÉRIAUX
QU'ELLES BAIGNENT
Chapitre I". — Réactions exercées sur des roches 68
§1".— Alunite et alun 68
TABLE DES MATIÈRES. 209
§ 2' — Gtpse bt anhtbiutb 68
§ 3. — Sulfates ditbrs >...... 69
§ 4. — Kàoun 70
§ 5. — GARBOrfATES 70
§ G. — Chloruhbs 71
§ 7. — SiucB 71
§ 8. — Silicate 71
Obsrrvations 72
Chapitre II. — Réactions exercébs sur des substances artificielles. 73
§1".— SOBSTANCRS PIEERBUSBS 73
Zéolithes, chabasie, harmotome, christianite, mésotype, apophyllite. 73
Plombiérile lA
Opale n
Calcédoine 74
Galcite et aragonite 75
§ 2. — Substances métauiques 76
Chaikosine, chalkopyrite, philippsite, tétraédrite 76
Galène 76
Litharge, cérusc, phosgénile, anglésite. 76
Pyrile 77
Atacamite, oxyde de cuivre, chrysocolle, carbonate de cuivre
hydraté 77
Gassilérite 77
Sidérose 78
Vivianile 78
Silicate de fer hydraté 78
QUATRIÈME PARTIE
ORIGINE DES SUBSTANCES DISSOUTES DANS LES EAUX
OU D£P0S£ES CHIMIQUEMENT PAR ELLES
nTRODIIOTIOll 79
Impuretés des eaux d'infiltration des nappes adjacentes aux
rivières 79
300 TABLE DES MATIÈRES.
Roches réputées insolubles 85
Roches renfermant des particules indiscernables de corps solubles. 84
Roches cristallines imprégnées de carbonates attaquables, à la
faveur de Tacide carbonique des eaux 84
Roches dont la décomposition produit des matières solubles. . 85
Possibilité d*une plus grande activité dissolvante conununiquée i
Teau par les substances qu'elle tient déjà en dissolution ... 85
Chapitre unique. — Principales notions acquises sur l'origine des
substances dissoutes dans les eaux souterraines ou déposées chihi-
QUEMENT PAR ELLES 87
§ i"* — OxTGiMB, AZOTE ET LEUR MiUNGB 87
§ 2. — HTDROGiNE 88
§ 3. — Ahmonuqob 88
§ 4. — ACIDBAZOTIQUR 88
§ 5. — àcide sdlphtdrique 89
§ 6. — aades sulfureux et sulfurique 89
§ 7. — Sulfures et soufre 90
§ 8. — Sulfates 95
§ 9. — Acn>E CHLORHTDRIQUB 400
§ 10. — Chlorures iOO
§ ii. — Bromures et iodurbs 109
§ 12. — Fluorures 110
§ 13. — Phosphates 110
§ 14. — Arséhutbs 110
§ 15. - Borates 111
§ 16. — SlUCE ET SaiGATES 111
§ 17. — HtDROGÈNE PROTOCARBONi ET BITUME 112
§ 18. — AcmS CARBONIQUE .... 112
§ 19. — Carbonates 118
§ 20. — Potassium 119
§ 21. - Soude 120
§ 22. — Lithium 120
§ 23. — Rubidium 120
§ 24. - Cjbsium 121
§ 25. — Babtum ....'.... 122
§ 26. — Stbontium 122
§ 27. — Calcium 125
§ 28. — HaghAsium 123
§ 29. — Aluminium 124
§ 30. — Manganèse 124
§ 31. — Fer 125
§ 32. — Cobalt 151
§ 33. — Nickel 132
TABLE DES MATIÈRES. 301
§ 34. — Vanadium 132
§ 35. — Zisc 13î2
§ 36. — Antimoine 133
§ 37. — ÉTADi 133
§ 38. — CuiTRE 133
§ 39. — Plomb 134
§ 40. — Bismuth 134
§ 41. — McBcuRE 134
§ 42, — Corps divers 135
LIVRE QUATRIEME
OBSERVATIONS GÉNÉRALES ET RÉSUMÉ
137
PREMIERE PARTIE
OBSERVATIONS RELATIVES AU RÉGIME
§ 1. — Relation des eaux souterraines avec la constitution du sol. . . . 140
§ 2. — Influence du régime des pluies 145
§ 3. — Influence du nitbau de l*orificb sur le débit des sources. ... 147
§ 4. — Influences diverses 149
DEUXIÈME PARTIE
ORIGINE DE LA TEMPÉRATURE DES EAUX SOUTERRAINES
UmODUGTIOll •..• lo3
Chapitre P'. — - Origine de la température des sources ordinaires. 156
Chapitre II. Accroissememt de température suivant la profondeur,
SOS TABLE DES MATIÈRES.
GOnSTATi IMJIS LB8 ROCHES OD PAR LES EAUX AETÉSIEKNES : ACCROISSE-
MEKTS BXCEPTKMQIELLEMBlfT RAPIDES 157
Chapitre Ull. — RésERvaus d'eaux chaudes que révèlent les son-
dages ARTÉSIENS AINSI QUE LES TREIIBLEHEr«iTS DE TERRE 162
Chapitre IV. — Prinupales conditiqks dans lesquelles les eaux
SOUTERRAINES ACQUIÈRENT DES TEMPÉRATORIS PLUS OU HOINS ÉLEVÉES . . 164
§ 1. — Ploiements et redressements D2 couches. Lgnbs AKTicLniALSs. 164
§ 2. — Failles ou paracuses 172
§ 5. — Filons hétalupèrbs 177
§ 4. — Cassures DiTERSE s ; pointemknts cunéiformes . ... « 181
§ 5. — ASSOOATION AUX VOLCANS ÉTEL^ITS ET AUX ROCHES VOLCAXIQUES TELLES
QUE UES BASALTES ET LES TRACBTTB8 187
§ 6. — ASSOCIAHON AUX VOLCANS ACTIFS ET AUX SOLFATARES 195
TROISIEME PARTIE
GETSERS, VOLCANS, TREMBLEMENTS DE TERRE^
Chapitre ^^ — Geysers 205
Chapitre II. — Volcans 210
Chapitre III. — Tremblements de terre SIS
Errata 230
Table alphabétique des matières 251
Table alphabétique des localités citées 245
Table alphabétique des auteurs cités 285
8167. — PARIS, IMPRIMERIE A. LAUURE
Of rue de Fleurus, 0.
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