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This BOOK may be kept out TWt
ONLY, and is subject to a fine of ti.v£
CENTS a day thereafter. It is DXJE on the
DAY indicated below:
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Digitized by the Internet Archive
in 2011 with funding from
University of North Carolina at Chape! Hill
http://www.archive.org/details/lesfestesvnitienOOcamp
CHEFs-D'OGinnRE m vommmmçMS
in
OPEBilBALXJGTen 5 Entrées et 1 Prologue
ff Twprésentépupk T'Ms à JAcâdémie royale deMusKine
kïïJummO
RECONSTITUÉ ET HÉDUIT TOUR PIANO ET CHAUT
■ Par Alexandre guilmant
d'après lïditwR de 1714
IntroductwnpapARTIiURPOUGIN
PRIX: 15! NET
1^ f-^ à TAgencemtEPnationale desAuteursXompositeupsetEcpivams
&'■-'> '^->-^»^^-^-^o-^ THÉODOPvE WICHAELISEDITEUR i-t'-t<-.^--'c*^*^,2.<
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PARIS,45,47,RUE DE MAUBEUGE,45,47,PARIS
Tou3 droits péiservM.
Héjiosé.
200
^
CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
LISTE DE NOS ADHERENTS
APPRECIATIONS
OPINION DE LA PRESSE
pà.
Prochainement paraîtra une nouvelle liste.
CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
LISTE DE NOS ADHÉIIENTS
POUR
LE LIVRE D'OR
MEMBRES FONDATEURS
Sa Majesté la Reine ISABELLE II d'Espagne, Dame patronesse
Sa Majesté LE ROI DE BAVIÈRE
Sa Majesté LE ROI DES PAYS-BAS.
Sa Majesté LE ROI DE PORTUGAL.
Son Altesse Royale le Grand-Duc de SAXE.
S. A. I. Madame la Grande-Duchesse CATHERINE de Russie.
S. A. I. Mgr le Grand-Duc CONSTANTIN de Russie.
S. A. R. Madame LA COMTESSE DE PARIS.
S. A. R. Mgr LE DUC D'AUMALE.
S. Exe. Madame de ABAZA (ministère des finances de Russie).
S. Exe. Monsieur le baron de ZUYLEN DE NYEVELT, ministre des Pays-Bas.
Madame la Marquise d'ALTA VILLA DEL PUENTE, dame patronesse.
Monsieur Edouard ANDRE , banquier, ancien député.
Monsieur Numa AUGUEZ, de l'Opéra.
Monsieur Pierre de BALACHOFF.
Madame la Comtesse de CASTRIES de BEAUMONT.
Monsieur Théodoie BERGER, de la Banque Ottomane.
Monsieur Albert Camille BERTOT, Avoué.
Monsieur j. BOUHY, de l'Opéra.
Monsieur Auguste BOUDOURESQUE, d'; l'Opéra
Monsieur E. BOUNOS,. Commissionnaire.
Madame la comtesse de CHAMBRUN.
Monsieur Charles GALLON.
Monsieur le comte I. DE CAMONDO.
Monsieur G. A. CANNOT.
Le CERCLE ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE.
Monsieur CHARUE, Notaire à Montmedy.
Monsieur Ernest CHAUSSON.
Monsieur Alexandre DAUL, à Buenos-Ayres.
Monsieur Charles DEROME, à Saint-Quentin.
Monsieur Jean-Albert DETHOMAS, député.
Monsieur Herman DEVRIÈS, de l'Opéra-Comique.
Monsieur Octave DHAVERNAS, secrétaire du Conseil général de la Somme.
Madame Georges EBSTEIN.
Madame veuve ERARD.
.Monsieur j. FAURE, de l'Opéra.
Monsieur Paul GALLIMARD.
Monsieur Edouard GIBUS, rentier
Monsieur Eugène GIGOUT, organiste de Saint-Augustin, compositeur.
Monsieur Albert GLANDAZ, greffier en chef au Tribunal de commerce.
Monsieur Alfred GRUNEBAUM, Banquier.
Monsieur Ernest GUIRAUD, Compositeur.
Madame Albert HARTMANN, à Munster (Alsace).
Monsieur Frédéric HATTAT, conseiller municipal de Paris, membre du Conseil général de la Seine.
Monsieur S. HAYEM aîné, maire de Saint-Gratien.
Monsieur Armand HAYFM, conseiller général
''^^\'c^-^ 527268
Monsieur Charles HAYEM. •
Monsieur le docteur Georges HAYEM.
Monsieur Julien HAYEM.
Monsieur Armand HEINE, Banquier
Monsieur le docteur Cornélius HERZ.
Monsieur HUGELMANN père, banquier.
Monsieur Edouard KANN, banquier.
Madame E. KLOTZ.
Monsieur Ernest LAMY, ancien banquier.
Monsieur Alexandre LANGE.
Monsieur J. LASSALLE, de l'Opéra.
Madame la baronne LEGOUX (Gilbert des Roches).
Monsieur l'abbé François LISZT, à Weimar.
Monsieur Edmond MAGIMEL, de la Maison Firmin-Dido1
Messieurs MANGEOT frères.
Monsieur Georges MANTIN.
Monsieur A. MARIANI.
Monsieur le vicomte L. DE MAUPEOU.
Monsieur Victor MAUREL, de l'Opéra.
Monsieur Léon MELCHISSEDEC, de l'Opéra.
Monsieur MURAIRE DALAVÈNE.
Monsieur Alphonse OCHS.
Madame la comtesse D'OSMOY,
Monsieur le comte D'OSMONT, président du Comité de Patronage (en fornatio.')
Madame la Comtesse POTOCKA.
Monsieur Edouard PASCAL.
Monsieur Ch. RAMELOT, fabricant de pianos.
Monsieur le baron J. DE REINACH.
Madame la baronne NATHANIEL DE ROTHSCHILD.
Madame la baronne JAMES DE ROTHSCHILD.
Monsieur le baron ALPHONSE DE ROTHSCHILD.
Monsieur Camille SAINT-SAENS, Membre de l'Institut.
Madame Caroline SALLA, de l'Opéra.
Madame Charles SAUTTER.
Madame Léopold SEE.
Monsieur Victor SOUCHON, Agent général de la Société des auteurs, co npositeurs, éditeurs de Musique F
Monsieur Th. STEPHANNE, de l'Opéra-Comique.
Monsieur E. SYLVA, de l'Opéra.
La SOCIETE DES COMPOSITEURS DE MUSIQUE.
La SOCIÉTÉ CHORALE D'AMATEURS. Président M. GUILLOT de SAINBRIS.
Monsieur Paul TAFFANEL, de l'Opéra.
Monsieur J. VALENTIN. | J
Monsieur Albert VIZENTINI, administrateur artistique des théâtres impériaux de Russie, à St-Pétcrsbour
Monsieur J.-B. WECKERLIN, Bibliothécaire au Conservatoire.
M
SOUSCRIPTEURS
LE MINISTÈRE DES BEAUX -ARTS (20 exemplaires).
Monsieur Léon ACHARD, de l'Opéra. I Me
Monsieur Paul AGOSTINI. ' I !°
Monsieur ANDRÉ, éditeur à Paris.
Monsieur Eugène ARCHAIMBAUD, professeur au Conservatoiie.
Monsieur de AYNSSA, à Bruxelles.
Monsieur BAUDOUIN-BUGNET
Monsieur Eugène BEAUFÎLS, Avocat.
Monsieur Jules BEER.
Monsieur Herman BEMBERG, attaché à la 'légation Argentine
Monsieur BEN TAYOUX, Compositeur. , " | U
Monsieur Louis BERTHÉ
Monsieur Paul BESSAND.
h
k
Messieurs BESSEL et Cie, à St-Pétersbourg.
La BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE de la Mairie du VHP Arrondissemenl.
La BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE de la Mairie du 1X« Arrondissemenl.
La BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE de la Maine du XL Arrondissement.
Monsieur Auguste BONNEFOY, de l'Opéra.
Monsieur L. BRANDUS.
Messieurs BREITKOPF et HAERTEL à Leipzig.
Monsieur Edouard BROUSTET, Directeur des Grands Concerts.
Monsieur BRUNEAU, Compositeur.
Monsieur Albert CAHEN, Compositeur.
Monsieur Martial CAILLEBOTTE.
Madame Blanche CAMUS.
Monsieur CARBONEE, à Marseille.
Mademoiselle L. de CARADORI.
Monzieur Henri CARRÉ, chef des Chœurs de l'Opéra-Comique.
Monsieur le Marquis de CASARIERA.
Mademoiselle Cécile CHAMINADE.
Monsieur le comte CHANDON DE BRIAILLES, à Epernay.
Monsieur de CLOSMADEUC.
Messieurs CLOT et Cie, .à Lyon.
Monsieur Marcel COLOMBIER.
Monsieur Ernest DAVID.
Le CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES.
Le CONSERVATOIRE ROYAL DE LIÈGE.
Monsieur Adolphe-Léopold DANHAUSER, professeur au Conservatoire
Monsieur Albert DELAPORTE, Avoué de i™ Instance.
Monsieur Emile DEBRUILLE, de l'Opéra.
Monsieur Jules DELSART, Violoncelliste, officier d'Académie.
Mademoiselle Louise DONNE, Professeur au Conservatoire.
Mademoiselle Eva DUFRANE, de l'Opéra.
Messieurs DURAND, SCHOENEWERK et Cie.
Monsieur Emile ENGEL, de l'Opéra-Comique.
Monsieur le Colonel EVELYN.
Monsieur César FRANCK, professeur au Conservatoire.
Monsieur Louis FORTIN.
Monsieur Emmanuel FOURCAND, Sous-Préfet à Èpernay
Monsieur A. GAIFFE.
Monsieur Frank GÈRALDY.
Monsieur le comte GINOUX DE FERMON, Député.
Monsieur E. GIROD.
Monsieur GUILLOT DE SAINBRIS, Président- fondateur de la Société chorale d'Amateurs.
Monsieur Alexandre GUILMANT, compositeur, organiste de l'église de la Trinité
Monsieur Alfred GOMBRICH.
Monsieur HENNINGS, à Copenhague.
Monsieur Michel HEINE, Banquier.
Monsieur René D'HERVILLE.
Monsieur HEYBERGER professeur au Conservatoire.
Monsieur HIÉLARD.
Monsieur HOSQUIER, Banquier.
Monsieur Jean HOURS.
Monsieur Georges HUE , Compositeur.
Monsieur HUSSENOT, ancien Juge, membre de la Chambre de Commerce.
Monsieur Léon HUSSON, Rentier.
Monsieur Vincent D'INDY.
Mademoiselle Adèle ISAAC, de l'Opéra-Comique.
Mademoiselle Elisabeth JANVIER, de l'Opéra.
Monsieur KATTO, à Bruxelles.
Monsieur KATTO, à Paris.
Monsieur Henry KETTEN, Compositeur.
Messieurs KLEIN et Cie, à Rouen.
Mademoiselle Gabrielle KRAUSS, de l'Opéra.
Madame R. LABORDE, Professeur de Chant.
Madame LAISSE MENT ;
Monsieur Emile LAMBERT
Monsieur Charles LAMOUREUX, Directeur des Nouveaux Concerts.
Monsieur le comte Adrien LANNES DE MONTEBELLO.
Monsieur A. LASCOUX.
Monsieur Joseph LAULHE.
Monsieur A. LAZARD.
Monsieur LECLERE, de la Ville de Pans
Monsieur Charles LECOCQ, Négociant.
Monsieur Francis LEGRAND
Monsieur LEGOUIX, Editeur
Monsieur Adrien LEMARQUANT, Directeur du journal « La Ville de Paris
Monsieur LENEPVEU-BObSSARAQUE DE LAFONT.
Monsieur 1. LÉON, Banquier.
Monsieur le Docteur MARMOTTAN, député de la Seine.
Messieurs MARTIN et Cie, à Toulouse.
_ Monsieur E. H. MARTINUS de ROUX, Architecte.
Monsieur Martinn MARZICK,
Messieurs MATHYS et Cie, à Nancy.
Mademoiselle Marguerite MAUREL, Artiste lyrique.
Monsieur MENNESSON, à Reims.
Monsieur Abel MERCKLEIN.
Monsieur André MESSAGER, Compositeur.
Monsieur Albert MICHEL, Editeur.
Monsieur NACHTSHEIM, à Bruxelles.
Monsieur Louis NARBONNE, Avocat à Nnrbonne.
Monsieur NICOT, de l'Opéra-Comique.
Monsieur Joseph O'KELLY, Compositeur.
Monsieur PASDELOIJP, Fondateur des Concerts populaires.
Monsieur Eugène PENIN, avocat
Messieurs PLEYEL, WOLFF et Cie, fabricants de pianos.
Monsieui Charles POISOT, Compositeur.
Monsieur Victor POPP.
Monsieur RAVAYRE-RAVER, à Bordeaux.
Monsieur REBER, membre de l'Institut.
Monsieur A. RENAUD, Compositeur-Professeur.
Monsieur Alfred ROSENMUND, Pianiste-Compositeur.
Madame E. ROSSIGNOL.
Monsieur S. ROTHSCHILD, à Rouen.
Monsieur ROUGET, à Toulouse.
Monsieur L. SAVOYE, de la Maison Pleyel, Wolff et Cie
Monsieur SCHIRMER, à New-York.
Monsieur Edmond SCHLESINGER.
Messieurs SCHOTT frères, à Bruxelles.
Monsieur SELLIER, de l'Opéra.
Monsieur le docteur Léon SIMON.
La SOCIÉTÉ DES AUTEURS ET COMPOSITEURS DRAMATIQUES
Monsieur le baron F. DE LA TOMBELLE.
Monsieur Al. TRESSE.
Monsieur Louis VARNEY, Compositeur.
Mademoiselle Clémence DE VÈRE, de l'Opéra.
Monsieur le comte ROGER DE VERGENNES.
Monsieur Fernand VIDAL de LERY.
Madame la marquise de VILLAFUERTE. ' .
Monsieur F. VILLARET, de l'Opéra.
Mademoiselle GHIRZA VRANCHiNI, de l'Opéra-Comique
Monsieur Gaston VUIDET, Compositeur
Monsieur E. WADDINGTON.
Monsieur J.-A. WIERNSBERGER, professeur de musique à Reims
Monsieur André WORMSER. w s.
//
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L'Allemagne possède des Editions splendides de lous ses Musiciens classif|ues ;
L'Angleterre a les magnifiques volumes de la Musical Antiqnarian Societij ;
L'Espagne, sa superbe Collection de la Lyra sacra Hispana ;
La Belgique vient d'instituer une Commission chargée de la publication des œuvres
des anciens Musiciens belges.
En France, malheureusement, nous ne connaissons encore nos Grands Mai très
anciens que de nom et il n'existe nulle part de réductions Chant et Piano des
Chefs-d'œuvre qui ont fait la prospérité et sont demeurés la gloire de notre Aca-
démie nationale de Musique.
C'est pour combler cette lacune que nous avons entrepris l'édition des
CHEFS-D ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
L'accueil favorable que nous avons rencontré parmi toutes les notabilités musicales,
les Artistes et les Gens du Monde, nous a encouragé à continuer cette publication et à
lui donner une plus grande extension.
L'Œuvre est éminemment nationale et nous en poursuivrons sans relâche la
réalisation.
De grandes difficultés se sont déjà présentées jusqu'à ce jour, nous les avons
aplanies.
Désormais, nous serons encore mieux préparés pour la lutte ; n'avons-nous pas, en
effet, la souscription du Ministère des Beaux-Arts, votée à l'unanimité par la
Commission; — le haut |iatronnge de notre éminent Directeur du Conservatoire ; —
l'appui des illustres Membres de l'Institut ; — l'aide puissante et sympathique de la
Presse ; et, déjà, parmi nos Membres Fondateurs, les noms les plus considérables'!'
De si nobles encouragements nous permettent d'affirmer que bientôt nous aurons
réuni le nombre de souscriptionc- nécessaire pour continuer et mener à bonne fin le
monument impérissable que nous nous proposons d'élever à la gloire de nos
Grands Maîtres Français.
Le talent et l'érudition des Collaborateurs dont nous nous sommes assuré le
concours, et le soin que nou~ mettrons à la gravure, aux corrections et à l'impression de
nos partitions, sont un sûr garant de la réussite de notre entreprise.
Chaque Partition, Chant et Piano, sera ornée du Portrait do F Auteur ei 8.c.com\jagnéa
d'une magnifique gravure représentant une des principales Scènes de la Pièce.
L'Opéra sera en outre précédé d'une notice historique et critique.
L'édition complète de 60 volumes se publiera en 3 années.
30 volumes, Ire, 2e, 3e, 4eet 5" séries ont déjà paru. (6' série sous presse.)
Le prix de la souscription aux 60 volumes est de 720 fr., soit 12 fr. par volume,
payables en 3 années, à raiso \ de 20 fr. par mois.
Chaque volum'-' pris séparément est de 15 fr. net.
Il sera fait, aux personnes qui désireront se libérer immédiatement du montant total
de la souscription, une réduction de 12fJ fr. sur les trois années, ce qui ramènera le prix
du volume à 10 fr. Ces Souscripteurs prendrcmt le titre de Membres Fondateurs.
Nous publierons la Liste des Souscripteurs tous les trois mois, et à la fin de la
Souscription un Livre d'Or fait avec le plus grand soin perpétuera le Soutenir de tous
nos Adhérents.
Nous prions vivement les personnes qui désireront souscrire de ne pas larder à. nous
adresser leurs demander.
Théodore MICHAELIS
EDlTEtlt-7 DE MUSIQUE,
J.T, Rue de Maubeuije, 45
LEHRE DE L'INSTITUT MUSICAL DE FRANCE
««{«'«cejcsiteio-
<c Monsieur,
» L'Édition considérable et na'ional^' des
» CHEFS-D'OEUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
» que vous entreprenez est digne de nos encouragements et de
» nos plus vives félicitations.
«Nous vous accordons avec empressement notre entière approbation,
» voulant nous associer ainsi aux services signalés que vous rendez au
» grand Art.
■» Recevez, Monsieur, nos sincères salutations.
Ambroise Thomas, H. Reber, Ch. Gounod,
Victor Massé, E. Reyer, J. Massenet.
A Monsieur Théodore MICHAELIS, 45, rue de Maubeuge.
- x.^ ,*..>fc-v ^ifj^^**-ii^ *A^;.,r^sj^ .
SOCIÉTÉ
DES
Paris, le 26 novembre 1880
Comp06ttfurâ îrc iîlugtx|uc
95, RUE DE niCMELIEU
PARIS
Monsieur,
Le Comité de la Société des Compositeurs de nuisujue, dans sa
séance du 22 novembre, a voté â l'unanimité une souscription à la collec-
tion des Chefs-d'œuvre de l'Opéra français.
Le Comité est heureux de donner cet encouragement à l'éditeur
d'une publication qui est un vériiable monument élevé à la gloir"^ des
fondateurs de l'Académie de musique.
Agréez, Monsieur, l'assurance de nos sentimenls distingués.
Le Président :
Victorin .Ioncières
Les Vice-Présidents :
LÉO Delibes — Ernest Goiraud — Edmond Membrée.
Le Secrétaire r.énéral :
A. LlMAGNE.
Les Secrétaires :
Alphonse Duvernoy — A. Guillot de Saindris —Gustave I^feiffer
Les Membres du Comité :
Emile Bernard — René de Boisdeffre — L. Deffès — Adolphe NiBEt.LE
Ad. Papin — .L-R. \^'eckermn.
■■'4-
LEHRE DE L'INSTITUT MUSICAL DE FRANCE
-o«5ej«08ns{«;o-
<c Monsieur,
» L'Édition considérable et na'ionalo des
» CHEFS-D'OEUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
» que vous entreprenez est digne de nos encouragements et de
» nos plus vives félicitations.
» Nous vous accordons avec empressement notre entière approbation,
» voulant nous associer ainsi aux services signalés que vous rendez au
» grand Art.
1) Recevez, Monsieur, nos sincères salutations.
Ambroise Thomas, H. Reber, Ch. Gounod,
Victor Massé, E. Reyer, J. Massenet.
A Monsieur Théodore MICHAELIS, 45, rue de Maubeuge.
^ Jk-i. ^uM^I'-ilt ■'■>»IV^.^«>^'
SOCIÉTÉ
Paris, le 26 novembre ]880
€omJp0siUnrs îre iîlugtnuc
95, RUE DE njCHEUIEU
PARI S
Monsieur,
Le Comité de la Société des Compositeurs de musique, dans sa
séance du 22 novembre, a voté â l'unanimité une souscription à la collec-
tion des Chefs-d'œuvre de l'Opéra français.
Le Comité est heureux de donner cet encouragement à l'éditeur
d'une publication qui est un véritable monument élevé à la gloi?-e des
fondateurs de l'Académie de musique.
Agréez, Monsieur, l'assurance de nos sentimenis distingués.
Le Président :
Yictorin .Ioncières
Les Vice-Présidents :
LÉO Delibes — Ernest Guiraud — Edmond Membrée.
Le Secrétaire r;énéral :
A. LiMAGNE.
Les Secrétaires :
Alphonse Duvernoy — A. Guillot de Sainbris —Gustave Pfeiffer
Les Membres du Comité :
Emile Bernard — René de Boisdeffre — L. Deffès — Adolphe Nibeile
Ad. Papin — .L-B. ^^'ECKERI.I^■.
LETTRE delà SOCIÉTÉ NATIONALE DE MUSIQUE
Monsieur,
Le Comité de la Société nationale de Musique tient à honneur de
vous adresser ses plus vives félicitations pour l'Œuvre éminemment
française et artistique que vous avez entreprise.
Le dévclopyiement rapide et régulier du goût musical en France
rendait nécessaire la publication des Ouvrages, — trop inconnus aujour-
d'hui, — qui ont fait pendant de longues années la gloire de l'Art français,
et qui ont préparé l'évolution de la musique contemporaine.
Une Association d'Artistes français ne peut donc que vous remer-
cier de faire revivre, en prenant l'initiative de cette publication, des
Œuvres que leur haute valeur aurait dû soustraire au plus injuste oubli.
Vous savez sans doute que des modifications récemment intro-
duites dans les Statuts de notre Société nous autorisent à faire figurer
sur nos Programmes les morts à coté des vivants, les anciens à côté des
modernes, et qu'il suffit désormais à un Compositeur d'être ou d'avoir été
Français, pour avoir droit de cité parmi nous ; c'est vous dire que nous
puiserons souvent dans votre Collection, et que nous serons heureux de
faire entendre au public si éclairé de nos Concerts des Œuvres qui auront
pour lui tout l'attrait des plus intéressantes primeurs et qui lui permet-
tront, en le charmant, de suivre les phases différentes de notre grand
Art national.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués,
Le Président, Le Vice-Pre'sident,
Romain BUSSLXE. C. SAINT-SAENS.
Lc> Secrétaire'^,
11. DuPARC, \'incent d'iNDT.
u^ Le Trésorier,
E. Fermer.
Lc:- Mcnihtp^ du Comité,
César Frank, Alex. Guilmant, Th. Houvy, Emile Bernard,
Cil. Lefebvre, g. Pfeiffer, A., Lascoux, Th. Dubois,
Eugène Gigout. k. Mi ssager, Gabriel Fauré.
A Mun:?ieur Théodore MICMAELIS. 45, rue de .Niaubeui
ASSOCIATION DEPARTEMENTALE
J'ARis, te '.) juillet 1880.
COMPOSITEURS DE MUSIQUE
PROFESSEURS
ARTISTES AMATEURS ET EXÉCHTABTS
Fondée en, 1S79
PRÉSIDENT FONDATEUR
M. Emile PESSARD * ^ a
MEMBRES FONDATEURS :
MM. E. Anthiome
Edmond Audran
Donjon
H. Garrigue 41 a
A. Lavignac
Alphonse Leduc 4| a
H. Maréchal
Paul Puget
Théodore Ritter
Ch. Turban
Siège de l'Association
11, RUE VIXTIMILLE. . 1
A PARIS
A Monsieur MICHAELIS,
Editeur «le niusiMuc.
Monsieur,
Le Comité de l'Association départementale , dans sa
séance du mardi 25 mai, après avoir pris connaissance et
examiné avec attention les partitions formant la première
série des Chefs-d'œuvre de l'Opéra Français (1) que
vous avez bien voulu soumettre à son appréciation , a
décidé à l'unanimité que des félicitations vous seraient
adressées au sujet de cette publication si intéressante et
si nationale, qui rendra des services précieux à tous ceux,
artistes ou amateurs, qui s'occupent de l'Art musical en
France.
Le Comité a constaté le soin apporté à votre impression,
et désire aussi vous féliciter de vous être entouré, dans
cette grande entreprise, de collaborateurs aussi érudits,
de musicologues aussi compétents que ceux que vous avez
su vous attacher.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de notre parfaite
considération.
Pour le Comité de Direction,
Le Sïcréia rî g?n'r 1,
A. LAVIGNAC.
Mniisieiir Theiidore MICHAELIS, éditeur de musique, 45, rue de Maubeuge.
ili L. s Se, Ile. -lu. c; .5o t-évur.- suni pajur- lU'im^: l:i Pc est suu.s |iresse (Nme .le l'Éditeur) .
A- GuiLLOT DE SaINBRIS
PRiSIDENT-FONDATEHR
DIRECTEUR
SOCIETE CHORALE D'AMATEURS
Paris, le 17 sîptenihre 1880.
Monsieur,
Vous me demandez l'autorisation d'adresser aux membres de Ja
Société Chorale d'amateurs dont je suis le Président un prospectus de
la Souscription que vous avez ouverte pour l'Édition des Chefs-d'œuvre
de l'Opéra français depuis sa fondation en 1671.
Je m'empresse d'accéder à votre désir, car, à mon avis, c'est rendre
service aux véritables musiciens que de leur signaler une publication
aussi intéressante que celle dont vous avez pris si vaillamment l'initia-
tive et qui comblera une lacune préjudiciable jusqu'à présent à l'étude des
Grands Maîtres français.
Je compte dans ma Société un grand nombre d'amateurs sérieux ;
j'ai tout lieu d'espérer qu'ils éprouveront le désir de s'associer à une
œuvre nationale et éminemment artistique.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments dis-
tingués.
A. GUILLOT DÉ SAINBRIS,
Président-Fondateur et Directeur de la Société Chorale d'Amateurs.
4
i
Monsieur Théodore MICHAELIS, Editeur de musique, 45, rue de Maubeuge.
ACADÉMIE NATIONALE l'aris . le 18 Mnl 1880.
DE MUSIQUE
CABINET DU DIRECTEUR
« Monsieur,
» Je ne saurais trop vous féliciter d'entreprendre une édition des
» CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS,
» Vous rendez ainsi un véritable service aux admirateurs du grand
» Art et leur reconnaissance ne peut vous faire défaut.
» Recevez, Monsieur, mes salutations empressées.
» VAUCORBEIL. »
Paris, le 5 aoril 1880.
« Mon cher Editeur,
» Publier les Classiques dramatiques français est une idée à la
» fois heureuse au point de vue artistique et heureuse aussi, je le crois,
» au point de vue commercial.
. » Recevez ici tous mes meilleurs compliments pour la pureté et la
» beauté de l'édition.
» Vous traitez , je le vois, nos illustres morts comme vous avez
» traité votre ami vivant, avec PAUL ET VIRGINIE.
» Je serais heureux qu'un franc succès vînt couronner votre vaillante
» entreprise.
» Je vous serre la main bien affectueusement.
» Victor MASSE. »
Monsieur MICHAELIS, éditeur de musique.
A Monsieur MICHAELIS
É'Jiteur de Mu'irjne
Monsieur,
Faire revivre aujourd'hui, par une édition des plus remar'|uahles,
les oeuvres des grands Maîtres de l'ancien Opéra franoa's. est l'acte d'un
homme passionné pour le grand Art national.
Tous ceux qui aiment la Musique doivent vous aider; veuillez
donc, je vous prie, me compter au nombre de vos souscripteurs.
Recevez, Monsieur, l'assurance de mes sentiments
les plus distingués.
PASDELOUP,
FonHatenr des Cccen? populaire*
A Monsieur Théodore MICHAELIS, 45, rue de Mauueu-e.
ASSOCIATIOM ARTISTIQUE
(7"° ANNÉE)
Ed. colonne. Président
Administration des Concerts
155, Faubourg-Poissonnière
Paris. La ]er iuillel 1880
Ciier Monsieur MICHAELIS.
Vous me demandez s'il me serait agréable de faire figurer aux
programmes des Conckrts du Chatelet quelques fragments symphoniques
de votre Collection ; les CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS,
dont vous avez si brillamment commencé la publication.
Rien n'est plus intéressant, selon moi, que la réalisation de votre
désir, car je considère que l'éducation musicale du public ne sera com-
plète que lorsque, aux morceaux classiques qui sont actuellement, avec
les productions de notre jeune école, le fond de notre répertoire, on join-
dra les chefs-d'œuvre des fondateum de l'Opàra français.
Vous pouvez donc compter sur moi pour faire la plus large part
possible aux extraits de ces ouvrages que vous voudrez bien me connnu-
niquer.
Agréez, cher Monsieur Michaëlis, avec tous mes compliments
pour votre vaillante entreprise, l'assurance de mes sentiments les plus
distingués.
Kn. COLONNE.
I
<s#^£â.®#a4iriwii i
Madame Pauline VIARDOT-GARCIA ;
MM. BOURGAULT-DUCOUDRAY f Louis -Albert), Compositeur, Professeur d'Hisioire
de la Musique, au Conservatoire de Paris ;
DANCLA (Charles), Compositeur, Professeur au Conservatoire se Paris ;
FRANCK (César), Compositeur, Professeur au Conservatoire de Paris;
GEVAERT (F.-A.), Maître de Chapelle de S. M. le Roi des Belges, Directeur du
Conservatoire royal de Bruxelles ;
GIGOUT (Eugène), Compos', Organiste de St-Augustin, Prof' à l'École Niedermeyer;
GUILLAUME (Jules), Homme de Lettres, Secré aire du Conservatoire de Bruxelles;
GUILMANT (Alexandre), Compositeur, Organiste de l'église de la Trinité et de la
Société du Conservatoire ;
HIGNARD (Aristide), Compositeur, Professeur, Prix de Rome ;
D'INDY (Vincent), Compositeur ;
LAJARTE (Théod. de), Compositeur, Bibliothécaire de l'Opéra et de l'Opéra-Comique ;
LEFEVRE (Gustave), Compositeur, Directeur de l'École de Musique Niedermeyer;
POISOT (Charles), Compositeur, Fondateur et ancien Direct' du Conservatoire de Dijon ;
RENAUD (A.), Compositeur- Professeur.
SAINT-SAENS (Camille), Compositeur;
SALOMÉ (Théodore), Compositeur, Professeur, Prix de Rome ;
SALOMON (Hector), Compositeur, Chef de Chant à l'Académie Nationale de Musique;
SOUMIS (Louis), Chef de Chant de l'Opéra-Comique;
VILBAC (Renaud de). Compositeur, Prix de Rome ;
"WECKERLIN J.-B), Compositeur, Bibliothécaire du Conservatoire de Paris.
Pour les Notices historiques et critiques :
MM. Adolphe JuUien;
Lavoix fils ;
Arthur Pougin;
Victor ^Vilder.
LISTE DES OPÉRAS DE LA COLLECTION
i''", 2" j S" 4^ st & Séries ei^tièreineiit parues
( 6""- SÉRIE sous PRESSE )
BEAUJOYEUX —
CAMBERT —
l'undateur dt; l'Opéra
1671,
LULLY —
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COLLASSE
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CAMPRA
DESTOUCHES
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RAMEAU
PHILIDOR
GRETRY
PICCINN'I
SALIERI
CATEL
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LULLY
DESTOUCHES
LALLANDE
GLUCK
GRETRY
RAMEAU
PICCINNI
LULLY —
RAMEAU —
MONDONVILLE —
MONTECLAIR —
PHILIDOR —
HAYDN,PLEYEL)
MEHUL (
LULLY
RAMEAU
PICCIXM
CHARPENTIER -
SACCHINI
GRETRY
iLULLY
RAMEAU
PICCINNI
LESUEUR
GRETRY
SACCHINI
Le Ballet de la Reine, Opéra-ballet en 1 acte.
(I_) Pomone, pastorale, iibretto 5 actes, rnufii^iue. 1 acte.
(2; Les Peines et les Plaisirsd'Aoïour, liliretto 5 acte, musi |ue, 1 a.
N. li. — Crs lr()is (larlitiiMis ne cuniiitent ((Ue iioiir une.
Gadmus et Hermione, Tragédie lyri<iue en 5 ac;es et 1 prologue.
Alceste,TragéJ'e lyririue en 5 acies et l prologue.
Thésée, Tragédie lyrique en 5 act^s et 1 prologue.
Atys, Tragédie lyrique en 5 actes et I prologue.
Isis, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 pro'.ogue.
Psyché, Tra,gé li*i lyrique en 5 actes et i prologue.
Bellérophon, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Proserpine, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Armide, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Thétis et Pelée, Tragé lie en musiqi,e, en 5 actes et 1 prologue,
Les Saisons, Opéra-ballet, 3 entrées et 1 prologue.
L'Europe galante, Opéra-balUt, 4 entrées et 1 prologue.
Tancrède, Opéra ballet, 4 entrées et 1 prologue.
Les Fêtes Vénitiennes, Opéra-ballet 3 entrées et 1 prologue.
Issé, jiastorale héroïque en 3 actes et 1 prologue.
Omphale, pastorale héroïiiue en 3 actes et 1 prologue.
Hippolyte et Aricie, Tr>.gédie lyrique en 5 acies et 1 prologue.
Les Indes galantes, ballet héroïque en 4 concerts et 1 entrée.
Castor et Pollux, Tragédie lyrique en 5 actes.
Les Festes d'Hébé, Opéra ballet en 3 entrées.
Dardanus, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue
Ernelinde, Tragédie lyrique en 5 actes.
Céphale et Procris, Opéra en 3 actes.
La Caravane du Caire, Opéra en 3 actes.
Roland, TragTie lyrique en 3 actes.
Didon, Tragédie lyrique en 3 actes.
Les Danaïdes, Tragédie lyrique en 5 actes.
Tarare, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Les Bayadères, Opéra en 3 actes et 1 prologue.
Persée, Tragédie lyritque en 5 actes et 1 prologue.
Les Eléments, Ballet du Roy.
Paris et Hélène, Opéra en 5 actes.
Coliuette à, la Cour, Opéra en 3 actes
Zoroastre, Tragédie lyrique en 5 actes et I prologue
Atys, Tragédie lyrique en 3 actes et 1 prologue.
Phaëton, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Platée ou Junon jalouse. Opéra-bouffe en 3 actes et 1 prologue
Titon et l'Aurore, Opéra en 3 actes.
Jephté, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue.
Tom Jones, Opéra en 3 actes-
Le Jugement de Paris, Ballet-pantomime en 3 actes.
Amadis, Tragédie lyrique en 5 actes et I prologue
Zaïs, Opéra-bailet en 3 actes et l prologue.
Pénélope, Tragédie lyrique en 3 actes et 1 prologue
Médée, Tragt'die lyrique en ô actes et 1 prologoe.
Renaud, Opéra en 3 actes.
Panurge dans l'ile des Lanternes, Comédie lyrique en 3 actes.
Roland, Tragédie lyrique en 4 actes et un prologue.
Naïs, Opéra-ballet en 3 actes et 1 prologue.
La Bonne Pille, Opéra bouffe en 3 actes.
Ossian ou les Bardes. Opéra en 3 actes.
Andromaque, Opéra en 3 actes.
Chiméne ou le Cid, Tragédie lyrique en 3 actes.
Réduite pour chant et piUTio par MM
"WECKERUN J.-B.
de LAJARTE Théodore
S.^CCHINI — Œdipe à, Colonne, Opéra en 3 actes.
MONDONVILLE — Daphnis et Alcimadur, Opéra «n 3 aotes.
GRETRY — Anacréon chez Polycrate, Opéra en 3 acies.
MOZART — Les Petits Riens, Ballet en 3 parties.
CHERUBINI — Les Abencérages, Opéra en 3 actes.
DELABORDE * ,., ^ „ ,.^. „ ', .
IBERTON i Atlel^ "Is Ponthieu. Opéra en 3 actes.
SOUMIS Louis
GUILMANT Alexandre
SALOMON Hector
POISOT Ch.
FRANCK César
GEVAERT F-.A.
LEFEVRE Gustave
dINDY Vincent
de LAJARTE Théodore
d'INDY Vincent
M"' Pauline "VIARDOT-GARCIA
GEVAERT F. -A.
POISOT Ch.
LEFEVRE Gustave
de LAJARTE Théodore
POISOT Ch.
BOURGAULT-DUCOUDRAY L. A.
FRANCK César
SALOMON Hector
de LAJARTE Théodore
POISOT Ch.
LEFEVRE Gustave
A. RENAUD.;
GIGOUT Eugène
GEVAERT F. -A.
de LAJARTE Théodore
POISOT Ch.
LEFEVRE Gustave.
SALOMÉ Théodore
GEVAERT F. -A.
GIGOUT Eugène
GIGOUT Eugène
BOURGAULT-DUCOUDRAY L. A.
GEVAERT P. -A.
■WECKERLIN J.-B.
HIGNARD Aristide
LA PRESSE FRANÇAISE
( Extraits )
ET
LES CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
« En mettant à la portée de tout le monde ces admirables chefs-
d'œuvre , M'' Michaelis rend un service signalé à l'art français, aux
artistes et au développement de l'instruction musicale dans notre pays. »
Journal Officiel.
tt Jamais encore on n'avait entrepris en France une publication pareille,
d'une si grande importance, d'une semblable utilité, et jamais on n'eût pu
l'entourer de plus de soins. » Journal Officiel.
« Cette publication modèle fait honneur à l'homme courageux qui l'a
entreprise. » Journal Officiel.
« Grâce à M'" M..., la France n'aura bientôt plus, de ce cùté, rien à
envier aux autres nations. » Journal Officiel.
« Il faut espérer que le pub'ic ne se montrera pas indifférent aux
efforts qui sont faits en sa faveur, efforts qui ont été bien compris par les
membres de la section de musique de l'Institut, qui ont pris sous leur
patronage la publication des Chefs-d'œuvre de l'Opéra français. »
Journal Officiel.
« Celle-ci (la publication) mérite tous les é'oges, tous les encourage-
ments, elle est digne de toutfis les sympathies et nous ne saurions trop
vivement la recommander à tous les amis de l'art français, à tous ceux
qui ont souci de nos gloires nationales. » Journal Officiel.
« On ne saurait trop encourager Mr M... dans son entreprise artisti-
que et nationale . » Le Figaro.
« C'est donc une oeuvre précieuse que celle qu'a entreprise M"" Michaëlis'
de faire connaître les chefs-d'œuvre qui ont fait la prospérité et la gloire
de notre Académie nationale de musique. » Le Figaro.
« Cette collection formera une magnifique bibliothèque et nous possé-
derons un monument musical que toutes les autres nations devront nous
envier. » Le Figaro.
K Nous faisons des vœux ardents pour que les artistes et le public
accompagnent et soutiennent l'éditeur dans cette campagne, une des plus
légitimes et des plus glorieuses qui aient été entreprises en l'honneur de la
musique française. » Le Figaro.
« L'initiative de l'éditeur Michaëlis a, du reste, rencontré les sympa-
thies qu'elle méritait d'obtenir. C'est un beau titre que la lettre signée de
tous les membre de l'Institut t Voir la lettre de l'Institut) ; une foule de
Sociétés musicales se sont associées à ce haut témoignage de satisfaction :
la Société des Compositeurs de musique, l'Association départemen-
tale des Compositeurs, les Directeurs de nos grands concerts; enfin on lit
en tête de la liste des souscripteurs, les noms du Roi des Pays-Bas,
de la Reine d'Espagne, de la Grande-Duchesse Catherine, du Grand-Duc
Constantin, de la Comtesse de Paris, du Duc d'Aumale, du Ministère
des Beaux-Arts, etc., etc. » Le Figaro.
ic Le grand ouvrage entrepris par Mr M... avec l'aide puissante de ses
savants collaborateurs sera pour la France un véritable monument
national. Pour tous les pays, c'est une œuvre de grande et haute valeur à
laquelle tous les musiciens auront à cœur de s'associer. »
L'Echo du Parlement.
« Combien nous devons admirer — c'est le mot — le courageux éditeur
qui s'est attaché à cette œuvre immense en dépit des difficultés de toute
nature auxquelles il devait se heurter. » Gil Blas.
«C'est au prix cTefforts woMis, de travail et de sacrifices que l'éditeur
est arrivé à élever un monument national, plaçant l'école française au
rang élevé qui lui est dû et rappelant, ce que l'on ne saurait assez faire,
que la France a été de tout temps aussi grande, etc., etc.» Gil Blas.
« L'édition Michaelis a remédié à tous ces inconvénients et maintenant
il est facile de faire connaissance avec ces vieux maîtres qui réservent
aux lecteurs des surprises charmantes. » L'Indépendant'.
« C'est une collection des plus intéressantes qu'un amateur sérieux,
ou prétendant l'être, ne saurait se dispenser d'avoir dans sa bibliothèque. »
L'Indépendant.
« C'est un véritable monument élevé à l'art français que cette résur-
rection des fondateurs de notre Académie de musique, et l'on ne saurait
assez féliciter l'éditeur qui a conçu et réalisé le projet de cette publica-
tion. » La Liberté.
« Le public ne semble pas faire assez attention à cette publication
nationale, élevée à grands frais à la gloire de notre Opéra. Uij va de notre
honneur de seconder de toutes nois forces l'entreprise deMi'M... Portraits,
estampes, variantes, notices; rien n'y manque. La gravure est superbe,
le prix est peu élevé, tout est donc réuni pour faire de cette collection un
trésor musical. » La Paix.
« Il faut le dire hautement, afin que justice soit rendue, c'est à Mr M...
que nous devrons de pouvoir lire ces œuvres si remarquables. »
La Paix.
« Il est vivement à désirer que les amateurs de musique encouragent
et soutiennent Ja belle et curieuse publication entreprise par l'éditeur. »
Le Parlement.
« Le concours de tous ceux qui s'intéressent à notre musique natio-
nale est indispensable pour que MrM... puisse mener à bonne fin la tâche
qu'il s'est imposée. » Le Parlement.
« Je ne me lasse pas de revenir sur cette publication, et je m'y inté-
resse passionnément. Je voudrais contribuer, pour autant qu'il est en moi,
à conquérir des souscripteurs à une œuvre utile entre toutes. »
Le Parlement.
« Allez toujours, Mr M..., poursuivez votre tâche, quelque dur que
soit le sacrifice qu'elle vous impose, donnez à la France musicale cette
précieuse collection de chefs-d'œuvre. Ne vous découragez pas. »
La Patrie
« Grâce à M'' M..., les chefs-d'œuvre oubliés revivent, et le jour viendra
certainement oii les pages admirables, trop négligées jadis, s'étaleront sur
tous les pianos à la place d'honneur. »
Le Petit Journal.
« Tout amateur de musique se doit à lui-même de propager dans le
milieu oti il vit des partitions aussi bien faites pour élever le goiiten déve-
loppant l'instinct du beau. » La Presse.
« Nous aurions lort de fermer les yeux sur ces choses qui sont une
pçirtie de notre gloire nationale. ■» La République Française.
« Musiciens, amateurs et érudits, ont désormais une mine où puiser
à pleines mains. Les partitions de MrM.... ne coûtent pas cher et sont d'une
irréprochable exécution » Le XIX" Siècle.
« L'idée est (/rarerfiose, artistique, éminemment nationale. »
Le Siècle.
« Quel musicien, quel amateur digne de ce nom voudra se priver da
garnir sa bibliothèque des chefs-d'œuvre de l'opéra français? »
Le Siècle.
« La Presse doit son concours à cet honnête éditeur et le ministre
des beaux-arts son appui. » Le Siècle.
« Quelle institution mMsicale ne tiendra à honneur de souscrire à la
publication des chefs-d'œuvre français V » Le Siècle.
« Nous avons le devoir de recommander une œuvre du plus sérieux
intérêt, une œuvre nationale que nul musicien, nul amateur ne saurait
considérer avec indifférence; cette œuvre est la pubUcation en un beau
format, sur beau papier, des chefs-d'œuvre, etc. » Le Siècle.
« Tout musicien, tout amateur de musique, tout Français, ne fût-ce
que par patriotisme, devrait avoir dans sa bibliothèque cettte publication
nationale. » Le Siècle.
« Cette superbe publication est appelée à rendre les plus sérieux- ser-
vices. On ne saurait trop la recommander au public, et le ministère des
Arts a le devoir de l'encourager efficacement, comme un monument
national érigé à la gloire de la France. » Le Siècle.
« M'' M... poursuit sans relâche sa belle publication. Il a la foi et le
zèle d'un apôtre qui s'en va de par le monde prêchant la bonne parole —
la bonne musique — confiant dans la Providence pour diriger ses pas et
accomplir sa mission. » Le Siècle.
« Grâce à l'édition de M''M.. une bibliothèque lyrique de nos illustres
classiques français va se trouver formée, accessible à tous par son prix
relativement n)inime. Il ne sera donc plus permis à aucun musicien de
parler sans les connaître de Lulli, de Campra, de Rameau, de Piccinni, de
Salieri, Grétry, Gluck, etc. » Le Siècle.
« La belle et intéressante collection des chefs-d'œuvre que publie
;Mr M... continue à recevoir les plus hautes et les plus sympathiques
adhésions des gens du monde et du plus haut monde. » Le Soir..
« Une œuvre aussi importante méritait certes d'être imprimée aux
frais du gouvernement. » Le Temps.
« Et comment se fait-il que nous ayons laissé de tels monuments de
l'art dans la poussière de^ bibliothèques ? Nous sommes donc toujours
un peuple léger, frivole, versatile, ingrat? » L'Union.
« Les partitions qu'édite Mr Michaëlis sont les titres de noblesse de
notre Opéra. « L'Union.
« Tout le monde peut chanter maintenant et comprendre ces parti-
tions. Déjà, aux concerts populaires, aux auditions de la Concordia, le
public a été admis à entendre des fragments de ces œuvres, et le public a
été charmé. » Le 'V'oltaire.
ETC., ETC.
P;iri5. — Itnp. Ed. Kousset, 7, rue lîochechouart.
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CHEFS-D'ŒaJVJRie JOE L'OPÉM FJRAWÇMS
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OPKBABALLieT en 5 Entrées et 1 Prologue
Tiepreseide j]fjiw h Ffois âl Académie royale de Musique le 17 Juin 17 W |
RECONSTITUE ET HÉDUIT POUR PIANO ET CHANT
Par Alexandre guilmant
d'après l'Edition de 17 Id fjjp^fury^
IntroductwnpapARTRURPOUGm
PRIX:15!NET
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à l'Agence internationale des Auteups.Compositeups et'Ecpivains '^ARz-g c^
m'-^^^^^-^^^^T^^^^^^^ THEODORE IVll£jJ4y5JSEDlTEUR.?-'S«:«^>'$»^&M!2
^;??, Sta.Ha]].
PARIS,^5,47,î(tm"^fe,KfA'JBEUGE>5,47,PARIS
Dévosé
CHEFS-D"OEUVRE
DE
L'OPÉRA FRANÇAIS
LULLY, CAMPRA, RAMEAU, PICCINNI, SALIERI, CATEL,
GRÉTRY, etc.
LES FÊTES VÉNITIENNES
oi»JÎ;nA-i3Ai_.LJi:T jr:>; trois actes
Paroles de DAITCHET
Musique de 0A.MPR^
INTRODUCTION
C'était en 1710. Campra, qui était vériLableinent le soutien de l'Opéra
et qui jouissait dans le public d'une estime justement acquise, n'était
pas heureux pourtant dei)uis quelques années. A Tancrède, dont le suc-
cès avait été retentissant et prolongé, il avait fait succéder toute une
série d'ouvrages qui' n'avaient reçu qu'un froid accueil et qui, il faut
le dire, ne méritaient pas mieux. Les Muses, Téléinuque (un pastiche)-
Alcme, JJippodamie, tels étaient les titres de ces ouvrages, dans lesquels
on ne retrouvait guère trace ni de l'imagination vive et fertile de
Campra, ni de son sentiment dramatique et passionné, ni même enfin
de cette grande habileté de main qui, à défaut de qualités plus solides,
sauve parfois les grands artistes et leur fait donner le change au pu-
blic sur la valeur réelle de certaines œuvres. Il est évident que la verve
habituelle de Campra et celle de son fidèle collaborateur Danchet subis-
saient une éclipse, traversaient un moment de crise. L'Opéra, cepen-
dant, dont ils étaient alors les fournisseurs presque attitrés, ne se las-
sait pas d'avoir recours à eux et de leur donner l'occasion d'une
revanche que tôt ou tard ils devaient prendre.
2
Cette revanche fut éclatante, comme on va le voir, et Campra allait
enfin retrouver un de ces succès qui, à plusieurs reprises, marquèrent
si brillamment le cours de sa carrière laborieuse et féconde. De compa-
gnie avec son inséparable Dancbet, il donnait à l'Opéra, le 17 juin 1710,
un opéra-ballet en trois actes et un prologue, les Fêles vénitiennes, qui
fit littéralement courir tout Paris et dont la vogue, véritablement for-
midable, après s'être affirmée par une série de soixante-six repré-
sentations consécutives, se prolongea pendant plus d'an demi-siècle.
C'était là un de ces ouvrages légers, gracieux, pleins de nerf et de
gaieté, comme VEurope galante, avec laquelle Campra avait débuté d'une
façon si beureuse ; de plus, c'était un cadre élastique, qui se prêtait à
toute espèce de retouches et de remaniements, et que l'on ne se fit pas
faute de varier à l'infini pour piquer la curiosité du public toutes les
fois que celle-ci commençait à s'émousser. En signalant toutes les mo-
difications , les transformations successives dont les Fêles vénitiennes
furent l'objet, M. Théodore de Lajarte a dit fort justement dans son
Catalogue de la Bibliothèque de l'Opéra : — a Nous ne savons ce qu'il faut
le plus admirer dans tout ceci : est-ce le courage de l'administration
et des auteurs recommençant sans cesse ce travail de Pénélope, oa le
public applaudissant, pendant quarante ans (et plus), cette espèce de
kaléidoscope lyrique? » Il est certain que les auteurs ne se lassaient
pas, à chaque reprise qu'on faisait de leur ouvrage, de le renouveler à
l'aide de quelque divertissement ou de quelque air ajouté, parfois même
d'un acte entier venant remplacer une a entrée » un peu vieillie, et que,
de son côté, le public ne se lassait pas de venir voir et d'applaudir.
Pour employer un terme propre au théâtre, les Fêtes vénitiennes peuvent
passer pour le type et le modèle de ces a pièces à tiroirs » qui, par leur
nature, subissent, sans en être altérées dans leur principe, des change-
ments prodigieux qui finissent pourtant par en rendre méconnaissable
le texte primitif et original. Du vivant de Campra, on fit ainsi six
reprises de l'ouvrage; la septième eut lieu en 1750, et enfin, en 1759,
quinze ans après sa mort et au temps de la plus grande gloire de
Rameau, on en fit une huitième qui ne fut pas une des moins fruc-
tueuses, car elle parcourut trois séries de représentations, dont une de
quinze et une de neuf.
Pour faire connaître exactement les phases diverses par lesquelles a
passé cet ouvrage, d'ailleurs plein d'allure au point de vue scénique,
charmant et plein de grâce en ce qui concerne la musique, nous allons
donner ici tous les détails relatifs à sa création et à ses différentes re-
prises. Bien que le ballet y eût une importance presque égale au chant,
— 3 —
nous ne reproduirons cependant, comme étant vraiment intéressanles.
que les distributions des rôle.; chantants.
L'ouvrage comprenait, à l'origine, un prologue et trois entrées,
ainsi disposées :
PROLOGUE
(Le Triomphe de la Folie sur la Baison dans le temps du Carnaval]
Le Carnaval THÉVRNARD.
La Folie. Slademoiselle POUSSIN.
La Rahoii Mailemniscllc DESMÂTINS.
Heraclite HARDOUIN.
Démocrite MANTIENNE.
PREMIÈRE ENTRÉE
(La Fête des Barquerolles)
Le Docteur Vénitien DUN.
Lilla, jeune gondolière mademoiselle DTJN.
Damiro, amant de Lilla COCHEREAU.
Une Gondolière, représentant la Victoire lHailemiiiselIc HECQUE VILLE.
Un Gondolier , . . . GUESDON.
DEUXIÈME ENTRÉE
(Les Sérénades et les Joueurs)
Léandre, Français, amant d'Irène . . . THÉVENARD.
Isabelle, amoureuse de Léandre .... Mademoiselle JOURNET.
Lucîle, idem. .... Miidemoisellc PESTEL.
Lrèîie, amante de Léandre Mademoiselle DUN.
La Fortune Mademoiselle DES JARDINS.
Suivant de la Fortune BUSEAU.
TROISIÈME ENTRÉE
(L'Amour Saltimbanque)
Filindo, chef des saltimbanques .... . HARDOUIN.
Eraste, Français, amant de Léonore . . COCHEREAU.
Léonore, jeune Vénitienne lliiilciiioisclle POUSSIN.
Nérine, suivante de Léonore MANTIENNE (1)
L'Amour saltimbanque Mademoiselle DUN.
Dès le 8 juillet, jour de la dixième représentation des Fêtes véni-
tiennes, juste trois semaines après la première, on supprima la première
(1) A cette épociue, les rôles de femmes, vieilles ou ridicules, étaient tenus par des hommes.
entrée, la Fête des BarqueroUes, pour ]a remplacer par une autre, la Fêle
marine^ dont voici la distribution :
Astolphe, Vénitien DUN.
Céphise, Vénitienne Mademoiselle JOURNET.
Dorante, amant de Céphise, déguisé en
matelot COCHEREAU.
Doris, suivante de Céphise Mademoiselle DUN^.
Un matelot GUESDON.
Le 8 août, à la 23"'- représentation, on supprima le prologue à son
tour, et, avec l'aide encore d'une nouvelle entrée, l'ouvrage resta divisé
en quatre parties, de cette façon : \. La Fête marine ; 2. Le Bal ou le
Maître à Danser (entrée nouvelle); 3. Les Sérénades et les Joueurs ; k- U Amour
saltimbanque. La distribution du Bal était la suivante :
Alamir, prince polonais THÉVENARD.
Thémire, gentilhomme de sa suite . . . BUSEAU.
Iphise, Vénitienne Mademoiselle JOURNET.
Un Maître de musique MANTIEXNE .
Un Maître de danse (1) MARCEL.
Le 5 septembre, jour de la 34™ représentation, nouveau changement.
Une nouvelle entrée, les Devins de la place Saint-Marc, est substituée à
celle intitulée les Sérénades et les Joueurs, l'ouvrage restant d'ailleurs dis-
posé de la même façon que précédemment. Les Devins de la place Saint-
Marc étaient ainsi distribués :
Léandre, cavalier français THÉVENARD.
Zélie, Vénitienne, déguisée en Bohémienne Mademoiselle POUSSIN.
Une Bohémienne Mademoiselle DUN.
Nous ne sommes pas au bout. Pour la 5P représentation, qui avait
lieu le li décembre, les Fêtes vénitiennes subissent un nouveau boulever-
sement. Cette fois on rétablit le prologue, mais sous un nouveau titre :
le Carnaval dans Venise, et avec des changements tels que le nombre des
personnages est réduit de cinq à deux, le Carnaval et la Folie, d'ail-
leurs représentés, comme à l'origine, par Thévenard et M"^ Poussin (2);
d'autre part, on supprime la Fête marine, on ajoute une entrée inédite,
(1) Personnage muet.
(2) C'est cette seconde disposition du prologue qu'on a adoptée pour la présente édition.
— 5 —
l'Opéra, et l'on dispose l'ouvrage de la façon suivante : 1 . le Carnaval
dans Venise; 2. les Devins de la place Saint-Marc; 3 t Amour sallimbanque ;
h. l'Opéra ou te Maître à chanter (entrée nouvelle); 5. le Bal.
Voici quelle était la distribution de l'entrée nouvellement introdu
l'Opéra :
Damire HARDOUIN.
Léontine Mademoiselle JOURNET.
Lucie Mademoiselle DUX.
Un acteur de l'Opéra en Zcplujre . . . BUSE AU
Astolphe BUSEAU.
Rodolphe COURTEIL.
Au mois de décembre, nouvelle entrée ajoutée sous ce titre : le
Triomphe de la Folie, qui était presque celui du prologue primitif, avec
lequel pourtant elle n'avait aucun rapport; en voici la distribution :
Arlequin F. DUMOULIN (1).
La Folie Mademoiselle POUSSIN
Un Docteur DUN.
Un Espagnol COCHEREAU.
Un Français THÉVENARD.
Colombine Mademoiselle DUN.
Nous en avons fini avec les modifications apportées à l'ouvrage pendant
la période de sa création, mais non pas en ce qui concerne les reprises
nombreuses qu'on en fit par la suite. Pour la première de ces reprises,
'qui eut lieu le 11 octobre 1712, on substitua au prologue celui des Amours
de Mars et de Vénus, opéra de Dancbet et Campra, qui venait d'être
représenté sans succès peu de semaines auparavant, le 7 septembre; les
trois personnages, Hébé, la suivante d'Hébé et la Victoire, étaient repré-
sentés par mesdemoiselles Heusé, Poussin et Anlier, el l'on peut se
demander ce qu'ils pouvaient bien avoir de commun avec une pièce
dont l'action se passait à Venise. Mais n'importe! pour cette fois, les
trois entrées qui suivaient le prologue étaient les Devins de la place Saint-
Marc, l'Amour saltimbanque et le Bal.
La seconde reprise, qui est du 10 mars 1713, était semblable à la
précédente. Pour la troisième (10 juillet 1721), on rétablit le prologue à
(I) Dumoulin étant un danseur, il est bleu évident que le rôle d'Arlequin devait être un per-
sonnage muet.
— 6 —
deux personnages, tel qu'il avait été réduit le l/j octobre 1710, et on
le fit suivre des trois entrées qui viennent d'être rappelées, auxquelles,
au mois de septembre suivant, on ajouta celle du Bal. La quatrième
reprise (14 juin 1731) se fit dans les mêmes conditions, avec le prologue
et les trois entrées susdites, auxquelles, le 15 novembre suivant, on
adjoignit de nouveau le Bal. A la cinquième (19 juillet 1740), nous
retrouvons le prologue et les quatre mêmes entrées; puis, peu de jours
après, la pièce est agrémentée d'une façon nouvelle, ainsi que nous
l'apprennent les frères Parfait dans leur Dictionnaire des Théâtres : — a Le
dimanche 31 juillet 17/iO, l'Académie royale de musique donna deux pan-
tomimes nouvelles, la première dans le prologue, et l'autre à la fin de la
3"'' entrée qui a pour titre le Bal. Ces deux pantomimes étaient exécutées
parle sieur Rinaldi Faussan (qui avait déjà paru sur le même théâtre au
mois de septembre 1739) et par la D""^ son épouse, fille du sieur
Conslantini, Arlequin italien, qui a débuté à l'Hôtel de Bourgogne, et
furent très goûtées. Le dimanche 12 février 1741 et le mardi 14 du
même mois, l'Académie donna le même spectacle, qui fut terminé par
le divertissement de Poiirceaugnac. n Et ce qui prouve que le succès de
l'ouvrage était loin de s'épuiser, malgré ses trente ans bien sonnés,
c'est qu'à cette reprise les rôles en étaient tenus, comme à la création,
par les premiers sujets de la troupe, qui étaient alors Jélyotte, Le Page,
Cuvillier, Dun fils, Tribou, l'adorable Marie Fel et mesdemoiselles
Pélissier et Le Maure, dont la rivalité était déjà fameuse. Enfin, deux
reprises des Fêtes vénitiennes furent faites encore en 1750 et 1759.
La partition des Fêtes vénitiennes, comme celle de l'Europe galante,
avec laquelle Campra avait débuté d'une façon si heureuse et si brillante, ^
se fait remarquer par une vivacité de rythme, une légèreté d'allure,
une inspiration franche et enjouée, une grâce pleine de coquetterie qui
en font une oeuvre à part et tout à fait aimable. Ce n'est pas un médiocre
sujet d'étonnement que de voir le musicien pathétique et passionné
(ÏHésione, l'artiste à qui l'on doit la partition si touchante et si fonciè-
rement dramatique de Tancrède, écrire ensuite comme en se jouant une
oeuvre si légère, si fine et empreinte d'un charme si séduisant en sa
souveraine élégance. C'est cette souplesse étonnante, cette diversité
dans les facultés, qui font de Campra un artiste à part et constituent
sa véritable originalité. Il est certain que dans sa forme générale la
partition des Fêtes vénitiennes a subi les atteintes du temps et des cent
soixante-douze années qui composent aujourd'hui son âge; mais on peut
affirmer aussi que certaines parties de l'œuvre ont conservé une fraîcheur
de dessin, un velouté de jeunesse qui sont faits pour surprendre et
qu'on ne rencontre pas toujours dans des ouvrages nés d'hier. Pour en
donner deux ou trois preuves prises au hasard, qu'on feuillette l'entrée
intitulée les Sérénades et les Joueurs, et l'on y trouvera plusieurs morceaux
charmants, tels que le petit air de Lucile : Ah! que puis-je espérer du
dessein qui m' umhiel qui est plein de grâce et de mélancolie; l'ariette de
Léandre : Rassure:: votre cœur timide, si légère, si franchement rythmée
et d'une si aimable désinvolture ; et enfin l'air italien d'Irène : La farfalla
intorno ai fiori (Le papillon autour des fleurs), dont le contour mélodique
est plein de légèreté, d'élégance et de grâce. Cette gracieuse partition
des Fêtes vénitiennes est pleine de petits bijoux de ce genre, et l'on conçoit
sans peine que pendant tant d'années elle ait tenu le public sous le
charme de ses mélodies séduisantes.
On ne pouvait cependant songer à donner, dans la présente édition,
les huit entrées que Campra composa successivement pour cet ouvrage,
et qui, avec le prologue, eussent formé un ensemble de neuf actes
d'opéra; d'autre part, on voulait offrir au lecteur plus et mieux que les
trois seules entrées qui, jointes au prologue, constituaient la partitioa
primitive. On fit donc un choix dans les huit entrées, on s'arrêta à
cinq d'entre elles, et l'on fixa ainsi la composition de l'édition que l'on
voulait présenter au public :
Prologue. — Le Triomphe de la Folie sur In Raison.
1'''^ ENTRÉE. — Les Détins de la place Saint-Marc.
2'^ ENTRÉE. — L'Amour sallimbanque.
3" ENTRÉE. — L'Opéra.
4" ENTRÉE. — Le Bal.
3* ENTRÉE. — Les Sérénades et les Joueurs.
De cette façon, le lecteur aura sous les yeux ce que Campra a
écrit de mieux pour cette œuvre si curieuse et dont l'iiis Loire est si
incidentée.
On a vu plus haut, dans les distributions successives des entrées, les
noms des premiers interprètes des Fêtes vénitiennes, qui étaient pris dans
ce que l'Opéra possédait de mieux alors en artistes distingués : Thévenard,
Cochereau, Dun père, Hardouin, Mantienne, Guesdon, Buseau, mesde-
moiselles Desmatins, Françoise Journet, Poussin, Dun, Desjardins, Pestel,
Hecqueville. Il n'est pas sans intérêt de savoir ce que pensaient de ces
artistes leurs contemporains, ou tout au moins ceux qui en avaien
entendu parler d'une façon immédiate; je vais donc reproduire ici, ne
fût-ce qu'à titre de curiosité, les renseignements d'ailleurs sommaires
— 8 —
qu'ont donnés sur quelques-uns d'entre eux, les frères Parfait dans leur
Histoire, de F Académie royale de musique, histoire restée inédite et dont le
manuscrit original a été perdu, mais dont une excellente copie, faite
par les soins de Betrara, se trouve aux manuscrits de la Bibliothèque
nationale. Voici comment ces deux excellents écrivains, si versés dans
l'histoire théâtrale de la première moitié du dix-huitième siècle ,
s'exprimaient sur le compte des principaux créateurs des Fêles
vénitiennes :
» M"*" JoiiRNET, née à Lyon, fut placée fort jeune en qualité de femme
de chambre de la femme d'un gros commerçant de cette ville. Après
quelques années, elle entra à l'Opéra de Lyon, où, ayant joué trois ou
quatre ans, elle vint débuter à Paris. Les applaudissements ne lui furent
pas prodigués , et M"- .Journet était prête à s'en retourner lorsque
M"^ Desmâtins lui conseilla de persévérer. Elle crut cette amie et s'en
trouva bien : en peu de temps elle devint la meilleure et la première
actrice du théâtre de l'Opéra. Elle joua avec tout le succès possible
jusqu'en 1719, qu'elle quitta le théâtre au grand regret du public.
M"'' Journet mourut en 1720 d'un squire au foie. M"- Journet était
grande, bien faite, assez jolie, beaucoup d'âme dans le chant, mais
accompagné de lenteur.
» M"^ Desmatins, fille d'un violon de la musique du roi et nièce de
Beauchamps (1), débuta à l'âge de douze ans dans l'opéra de Persée^owx
la danse et pour le chant; mais elle quitta bientôt le premier talent
pour s'attacher au dernier, où elle s'éleva au plus haut degré, jouant
également bien des rôles tendres et ceux de fureur. M"'' Desmâtins était
belle, grande et bien faite; à la vérité un peu d'embonpoint dérangea
sa taille. Elle mourut en 1708 d'un ulcère au foie, âgée de trente-huit
ans (2).
» M"" Poussin, fille de Tissard, maître traiteur, parut dans les chœurs
dès 1699 jusqu'à la reprise du Triomphe de V Amour, où elle joua Aglaure
dans la deuxième entrée et Diane à la suivante. Elle fut chargée ensuite
des seconds rôles et des comiques, dont elle s'acquitta avec réputation.
Elle était grande, bien faite, jolie et blonde ; elle épousa Poussin, dont
(1) Maître des ballets de l'Opéra.
(2) 11 y a dans la date de 1708 une erreur évidente, puisque M"' Desmàtins Jouait en 1710 dans
les Fêtes vénitiennes.
— 9 —
on a déjà parlé, qui la laissa veuve peu de temps après son mariage (1).
Actuellement vivante, retirée et dans la dévotion (2). »
» Théver.vrd (Gabriel-Vincent), basse-taille, né à Paris, le 10 août
1660, entra à l'Opéra vers l'année 1690. Il débuta par les contidens.
Ensuite, il doubla quelquefois Dun père. M. Destoucbes (3), qui lui
reconnut des talents pour le théâtre, s'attacha à lui montrer l'art de
chanter avec âme et noblesse ses rôles. Théveuard profita des leçons
de M. Destouches, et devint en peu de temps l'acteur le plus parfait qui
ait paru sur le théâtre de l'Opéra ; les l'ôles d'Amadis de Grèce, d'Hylas
de Issé, etc., furent faits exprès pour lui, et il leur prêta de nouvelles
beautés par la noblesse de son jeu et l'art de son chant. Enfin, en
1730, il quitta l'Opéra et obtint en sortant une pension de mille livres.
Actuellement vivant.
» CocHEREAu, d'assez bonne famille, étant encore jeune, s'engagea
dans les troupes; il obtint son congé à Lille, en Flandre, et entra à
l'Opéra de cette ville pour chanter dans les chœurs. Il épousa une jeune
actrice assez jolie, qu'il amena ensuite à Paris. Cochereau et sa femme
furent reçus à l'Opéra. D'abord le mari ne joua que de petits rôles ;
mais enfin, se trouvant seul, il fit pendant plusieurs années le destin
des opéras. Avec beaucoup d'esprit et de goût, il ne put jamais vaincre
une timidité qui le prenait aussitôt qu'il paraissait au théâtre; ce qui
mettait beaucoup de froid dans son jeu. Cochereau joua jusqu'en 1719,
qu'il se retira. Il est mort depuis quelques années.
» Hardouik, basse-taille, après avoir chanté dans différentes cathé-
drales, vint à Paris et entra à l'Académie royale de musique, en 169/i,
pour y remplacer Moreau. Il fut chargé des premiers rôles jusqu'en 1697,
que Théveuard, goûté du public de plus en plus, en prit possession.
Hardouin continua dans les seconds rôles. En 1718 il joua celui de Po-
lyxène dans Acis et Galalée, et quitta peu de temps après, avec une pen-
sion. Il est actuellement vivant, à Tréguier, en Bretagne sa patrie.
(1) On a TU que mademoiselle Poussin s'appelait Tissard de son nom de famille. C'était l'habitude
encore à celte époque, comme au dix-septième siècle de donner la qualification de mademoiselle aux
femmes mariées qui n'étaient point nobles.
(2) Les frères Parfait écrivaient vers 1741.
(3) Le compositeur Destouches, l'ami de Campra, qui fut directeur de l'Opéra.
— JO —
" Di:>" père, basse-taille, débuta dans l'Opéra de Thétis, où il joua les
rôles de Jupiter et du Destin, Il y a apparence qu'il était pensionnaire
de l'Académie de musique du temps de Lully. Dun père représenta assez
longtemps les grands rôles, ensuite il s'en tint aux grands confidents et
ce qu'on appelle les troisièmes rôles. Retiré avec pension et vivant. »
Les frères Parfait ne donnent point de détails sur les autres inter-
prètes des Fêles vénitiennes; mais ceci suffit à nous donner une idée du
talent que les artistes de l'Opéra déployaient dans cet ouvrage.
Arthur POUGIN.
LES FÊTES VÉNITIENNES
Paroles de DANCHET
Musique de CAMPRA
©■a:pe d© la cr-éation
PROLOGUE"
Le Carnaval THÉVENARD.
La Folie MaJemoiselle .POUSSIN.
PREMIERE ENTREE
(Les Devins de la place Saint-Marc)
Léandre, cavalier français THÉVENARD.
Zélie, Vénitienne, déguisée en Bohémienne Mademoiselle POUSSIN.
Une Bohémienne Mademoiselle DUN.
DEUXIEME ENTREE
(L'Amour saltimbanque].
FiLiNDO, chef des saltimbanques HARDOUIN.
Eraste, Français, amant de Léonove COCHEREAU.
Léonore, jeune Vénitienne Mademoiselle POUSSIN.
Nérine, suivante de Léonore MANTIENNE.
L'Amour saltimbanque Mademoiselle DUN.
TROISIEME ENTREE
(L'Opéra)
Damire HARDOUIN.
Léontine Mademoiselle JOURNET.
Lucie Mademoiselle DUN.
Un acteur de l'Opéra en Zéphire BUSEAU.
AsTOLPHE BUSEAU.
Rodolphe COURTBIL.
— 1-2 —
QUATRIÈME ENTRÉE
(Le Bal)
Alajiir, -prince polonais THÉVEXARD.
Thémire, gentilhomme de sa suite BUSEAU.
Iphise, Vénitienne Mademoiselle JOURNET.
Un Maître de musique M ANTIENNE.
Un Maître de danse MARCEL.
CINQUIÈME ENTREE
(Les Sérénades et les Joueurs)
Léandre, Français, amant d'Irène THÉVENARD.
Isabelle, amoureuse de Léandre Mademoiselle JOURNET.
LuciLE, amoureuse de Léandre Mademoiselle PESTEL.
Irène, amante de Léandre Mademoiselle DUN.
La FoRTUiNE Mademoiselle DESJARDINS.
Suivant de la Fortune BUSEAU.
Masques .
Devins, Devineresses.
Bohémiens, Bohémiennes.
Saltimbanques.
Arlequins, Polichinelles.
Espagnols.
Aquilons, etc.
LES FÊTES VÉNITIENNES
T^BLE DES ]y[OI^CE^UX
PROLOGUE '
OUVERTURE 1 _
SCEXE I. — Le Carnaval, troupe de masques 4
Chœur :
Volez, volez, abandonnez Cylhère .... U
SCÈNE II. — La Folie, Le Carnaval et leurs suites 14
Air (La Folie) :
Accourez, hàlez-vous 16
Yillauelle SI
Chœur :
Chantons et nous réjouissons 2S
PREMIÈRE ENTRÉE
(Les Devins de la place Saint-Marc]
INTRODUCTION SYMPHONIQUE 29
SCÈNE I. — Une Bohémienne, Zélie 30
SCÈNE II. — Léandre 40
SCÈNE III. — Léandre, Zélie 42
SCÈNE IV. — Léandre, Zélie, Devins, Devineresses, Bohémiens, Bohémiennes.
Marche 5S
Chœur :
Veniez-, empressez-vous 56
Premier Passepied 63
Deuxième Passepied 64
Ariette (La Bohémienne) :
Amant, si vous êtes constant 65
Danse 68
Récitatif (L\ Bohémienne) :
Venez, venez, fières beautés 69
Ariette (La Bohémienne) :
L'Amour qui vole sur vos traces 70
Danse 75
La Bohémienne [danse] 77
SCÈNE V. — Zélie, Léandre, chœur 78
— 14 —
DEUXIÈME ENTRÉE
(L'Amour saltimbanque)
SCÈNE I. — FiLiNDO, Éhaste. . ' . . . 80
SCÈNE II. — Léon'ore, Nérine 87
SCÈNE III. — L'Amour, Filundo, Éraste , Léonore, Nérine, Saltimbanques.
SymphoDie 99 —-
Air (FiLiNDO) :
Hâtez-vous, hâte:— vous! 100
Chœur :
Hâtez-vous, accourez! 102
Air pour les Arlequins JIO ''
Cantate (L'Amour) :
Venez tous, venez faire emplette 111
Air des Espagnols 115 -
Air (L'Amour) :
Effet admirable
De mon savoir 116
Air des Polichinelles 121 _•
Ariette (L'Amour) :
Ce n'est plus la mode
Des amants constants 123
Récit (Léonce, Éraste) :
Non, non, il est un fidèle amant 125
Air pour la suite de l'Amour 128
V_ Chaconne . 129 -
Chœur :
Accourez, que chacun s'empresse 133
TROISIÈME ENTRÉE
(L'Opéra)
SCÈNE I. — Damire, Adolphe '. 140
SCÈNE II. — Léontine, Lucie 149
SCÈNE III. — Léontine, Le Maître de chant 158
OUVERTURE 167
SCÈNE I. — Flore .' . . 170
SCÈNE II. — Zéphire, Flore 172
Marche 177
Duo (Flore, Zéphire) :
Formez les plus charmants accords 179
Chœur :
Formons les plus charmants accords 181
Air 18.
o
— 15 —
Première bourrée 186
Air (Zéphire) :
Naissez, brillantes fleurs 187
Air des Muselles .■ i\}0
Air (Lucie) :
Le printemps renaît dans nos champs 192
Première bourrée 194
Deuxième bourrée 193
SCÈNE IV. — Les précédents, Borée, les Aquilons.
Prélude 196
Chœur :
Qvel ravage! quel bruit! 197
SCÈNE V. — Zéphire 201
SCÈNE VL — Zéphire, Lucie, Rodolphe 203
SCÈNE DERNIÈRE. — Rodolphe 205
QUATRIÈME ENTRÉE
(Le Bail
SCÈNE I. — Alamir, Thé.mir 206
SCÈNE II. — Thémir, un Maître db musique, un Maître de danse 213
Air français (le Maître de musique) :
Je célèbre l'amour sur mille tons divers 222
Air italien (le Maître de musique) :
Volate, amori! 227
SCÈNT; III. — Ipiiise, Alamir. 230
SCÈNE IV. — Alamir, Iphise, Thkmir 238
SCÈNE V. — Alamir. Iphise 239
SCÈNE VI. — Les précédents, Thémir, le Maître de musique, le Maître de
DANSE, Chœurs.
Marche 244
Chœur :
Que les ris, que les jeux 245
Petit chœur :
Tendre amour! 248
Premier et deuxième menuets 232
Premier Passepied 253
■ Deuxième Passepied 254
Air italien (Iphise) :
A l'incanto 255
Air des Masques 238
Premier et deuxième airs comiques 239
, Forlane 260
Air (UM Masque) :
Le ciel favorise
Les cœurs amoureux 262
— 16 —
CINQUIÈME ENTRÉE
(Les Sérénades et les Joueurs)
SCÈNE I. — Isabelle 263
SCÈNE II. — LuciLE 267
SCÈNE III. — Isabelle, Lucile 269
SCÈNE IV. — Léandre. troupe de Joueurs d'instrumenls.
Cantate (Léandre) :
Svivez-moi, venez tous. .' 279
Air (Léaadre) :
Jaloux de régner seul sur des yeux si charmants 282
Ariette (Léandbe) :
Rassure:- votre cœur timide 287
SCÈNE Y. — Irène, Léandre.
Air italien (Irène) :
La farfalla intorno ai fiori 290
SCÈNE YI. — Léandre, Lucile. Isabelle 294
SCÈNE YII. — Léandre, chœur et troupe de Joueurs.
Symphonie ■ 301
Chœur de Joueurs :
Fortune, tu nous favorises 302
Premier air 311
Couplets (un Joueur) :
La Fortune a des droits 312
Deuxième air. Rondeau 314
Couplet (un autre Joueur) :
Un cœur trop sensible 315
Air des Biscayens 316
Air (Dorante) :
Déesse, qu'ici l'on révère 318
Contredanse 319
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BALLET.
Paroles de
A. DAl^CHET.
(1671-1748.)
Musique de
A. CAMPRA.
(1660-1744.)
PROLOGUE.
PIANO.
Gravement.
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Lé Théatr'f ifpresi'ntf lu Place Saint Marc.
SCÈXE PREMIÈRE.
UNE BOHÉftUENNE, ZELIE Aé^xmée .-n Bohémienn«> .
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L'AMOUR SALTINBANQUE
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TROISIÈME ENTRÉE DES PESTES VÉNITIEISNES
Le Théâtre représente la salle de l Opéra du Palais Grima?(^,à Venise.
SCENE PREMIERE
DAWIRE déguisé en Borée, ADOLPHE.
(AU? maestoso.)
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page 167
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LE BAL
OIMTB/È.ME El^TRÉE ftKS FESTKS V£J\/T/ÊiVJVES.
AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR.
Daos la scène du Maître de Musique et du Maître de Dause je me suis servi de quel-
ques endroits de Cliants et de Symphonies de nos plus habiles Compositt-urs: Je crois qu'ils
nemesçaupont pas mauvais gre de les avoir placez avec l'illustre Monhieur DE LL'LLY
dont le génie fait tant d'honneur à la France, ou il a perfectiminé son Art.
Le Théâtre représente un lieu préparé pour nn Bal .
SCÈIVE PREMIÈRE.
ALANIIR, THÉMIR.
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(Haute-Contre.)
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FIN DU BAL.
Le premier Menuet, pag-e 252, serf d'Entracte.
263
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LES SERENADES, ET LES JOUEURS,
CINQVIÈME ENTREE DES FESTES VEN/T/Ëi\NES/
Le Théâtre représerife une Plnre^ et rlanf; ie fond le Ridotte.
SCE\E PREMIERE.
ISABELLE.
ISABELLE.
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FIN
DE LA CINOUIF.ME ET f>EHNIÈKE EnTKÉE.
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T.M.952. luip: MAIHEL. .'îj.hn.. li...i;^,. ('.
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CHEFS-D'ŒUVRE DE L'OPÉRA FRANÇAIS
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{sous presse)
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8» SÉRIE
9» SÉRIE
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RAMEAU —
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LULLY —
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GRETRY —
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SACCHINI —
MONDONVILLE
GRETRY —
MOZART —
CHERUBINI —
DELABORDE )
BERTON
Prix net.
Le Ballet de la Reine, 1 acte 5 »
(1) Pomone, pastorale, libretto 5 actes, musique 1 acte 5 »
(2) Les Peines et les Plaisirs d'Amour,libr. 5 a., mus. la. 5 »
N.B. — Ces trois partitions ne comptent que pour une
Cadmus etHermione, Tragédie lyrique eu 5 a. et 1 prologue 15 »
Alceste, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Thésée, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 •>
Atys, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Isis, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Psyché, Tragédie lyrii|ue ea 5 actes et 1 prologue 15 »
Bellérophon, Tragédie lyrique en 5 actes.et 1 prologue ... 15 »
Proserpine, Tragédie lyrique en 5 actes et i prologue 15 »
Armide, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Thétis et Pelée, Tragédie en musique, en 5 a. et 1 prologue 15 »
Les Saisons, Opéra-ballet, 4 entrées et 1 prologue 15 »
L'Europe galante. Opéra-ballet, 4 entrées et 1 prologue.. 15 »
Tancrède, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
LesFestes Vénitiennes, Opéra-ballet, 5 entrées etl prol. 15 »
Issé, pastorale héroïque en 5 actes et 1 prologue 15 »
Omphale, pastorale héroïque en 5 actes et 1 prologue 15 »
Hippolyte et Aricie, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prol.. 15 «
Les Indes Galantes, ballet héroïque, 4 concerts et 1 entrée. 15 «
Castor et Pollux, -Tragédie lyrique en 5 actes. 15 »
Les Festes d'Héhé, Opéra-ballet en 3 entrées et 1 prolog. 15 »
Dardanus, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Ernelinde, Tragédie lyrique en 5 actes 15 »
Céphale et Procris, "Ballet héroïque en 3 actes 15 »
La Caravane du Caire, Opéra en 3 actes = . 15 »
Roland. Tragédie lyrique en 3 actes 15 »
Didon, Tragédie Wrique en 3 actes 15 »
Les Banaïdes, Tragédie lyrique en 5 actes 15 »
Tarare, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Les Bayadères, Opéra en 3 acteset 1 prologue 15 »
Persée, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 «
Les Eléments, Ballet du Roy 15 »
Paris et Hélène, Opéra en 5 actes 15 »
Colinette à la Cour, Opéra en 3 actes 15 «
Zoroastre, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Atys, Tragédie lyrique en 3 actes et un prologue 15 »
Phaéton, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 »
Platée ou Junon jalouse. Op. -Bouffe en 3 a. et 1 prologue 15 »
Titon et l'Aurore, Opéra en 3 actes 15 »
Jephté, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue 15 «
Tom Jones, Opéra eu 3 actes 15 »
Le Jugement de Paris, Ballet-Pantomime en 3 actes — 15 »
Amadis, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue
Zaïs, Opéra-ballet en 3 actes et 1 prologue
Pénélope, Trai^édie lyrique en 3 actes et 1 prologue
Médée, Tragédie lyrique en 5 actes et 1 prologue
Renaud, Opéra en S.actes »
Panurge dans l'Ile des Lanternes, comédie lyrique en 3 a.
Roland, Tragédie lyrique en 4 actes et 1 prologue
Naïs, Opéra-ballet en 3 actes et 1 prologue
La bonne fllle, Opéra-Bouffe en 3 actes
Ossian ou les Bardes, Opéra en 5 actes
Andromaque, Opéra en 5 actes
Chiméne ou le Cld, Tragédie lyrique en 3 actes
OEdipe à Colonne, Opéra en 3 actes
Daphnis et Alcimadur, Opéra en 3 actes
Anacréon chez Polycrate, Opéra en 3 actes
Les petits Riens, Ballet en 3 parties
Les Abencérages, Opéra en 3 actes
Adèle de Ponthieu, Opéra en 3 actes
15
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Paris. — Imp. Ed. Rousset, 7, rue Rochecbeuart .
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